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Full text of "Annuaire historique du departement de l'Yonne"

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1 ,>^ M<^^ 

■\'' ANNUAIRE 

HISKliUQUE 

DU«ÉPARTEMENT DE L'YONNE 

. RECUEIL DE DOCUMIÎNTS AUTHIÎHTIQUES 

^ESTWâe A FORMER LA STATfSTlQUL OÉPARTËNENTALE 

44° ANNÉE 

1880 



AUXERRE 
G. ROUILLÉ, ÉDITEUR, RUE DE PARIS, 31 



) DU D^PAnTEUSNT 

1880 






>* ' ^' 



'^' ^'annuaire 



A- 

I 

i 

HISTORIQUE 



DU«ÉPARTEMENT DE L'YONNE 

. B^UEll DIS DOCDMIiNTS AUTHJiNTJQDES 

tieSTUItt A PORHEa LA STATISTIQUi: DÉPART EH ENTA LB 

44° ANNÉ£ 

DDE-JIÏUTIÏHI TOtUMI DE [1 DlUIlllia CfRIl 

1880 



IghaNVIN Pierre I 
B t:"*"'-'^ Il 



AUXERRE 

G. ROUILLÉ, ÉDITEUR, RCE DE PARIS, 3t 

41 CBKZ TOUS LES UBRAIUGS H 



(880 



U Annuaire historique et statistique de V Yonne pour 1879 contenait 
dans sa 3« partie les travaux et documents suivants : 

1® La question des Tours dans le département de TYonn^, par M. le 
docteur E. Duché, eonseiller général. 

20 Etat de TEnseignement primaire. 

3^ Cruzy-le-Ghâtel et Maulne, 1'® partie, par M. E. Lambert. 

4® Procès-verbal contenant ce qui s'est passé, tant à Pont-sur- Yonne 
qu'en la ville de Sens, au voyage de MM. les Députés du Parlement de 
Paris, le T février 1652. (Bibl. de M. Petit.) 

5® Recherches statistiques sur la population d#s trentfr-sept cantons 
de r Yonne pendant 75. ans (1801-1876), par F. Billeau, membre de la 
Société des Sciences de l'Yonne. 

6<* Deffaicte de Trouppes de Monsieur de Luxembourg, prince de 
Tingry, par Monsieur le maréchal de Boisdauphin, le 21 jour d'octobre 
1615. (Bibl. de M. E. Petit.) 

7® L'Art comme moyen d'éducation populaire, par M. G. Moiset. 

8® Note sur la Chapelle sépulcrale des Ferrand, à Joigny. 

9<» Les Caisses d'épargne de l'Yonne. 

10<> Requête du Tiers-Etat de la ville d'Auxerre au roi, sur la formation 
des prochains États-Généraux du royaume"(1789). 

11® La ville de Pont-sur-Yonne. 

12* Le département de l'Yonne à l'Exposition universelle de 1878, par 
M. Berthelot. 

13* Incendie du Clocher de Toucy. 

14® Conseil général. 

15*> Mercuriales. 

16<> Faits généraux. 

17» Faits départementaux. 



Les planches publiées dans VAnnimire 1879 sont*: 

\ Château de Maulne. 

\ Chapelle sépulcrale. , ,f,i 

\ Vue do- Pont-sur-Yonne. '. 

*« - • loli 

• Ml 






3 






TABLE PAR ORDRE DES MATIERES. 



Comité général de TÂnnuaire 1 

Commission permanente. . -v 

Correspondants — 

PREMIÈRE PARTIE. 

Ères et supputations chronologiqiMS. . . 3 

Comput ecclésiastique — 

Quatre-temps — 

Fêtes mobiles — 

CoromeDcemcnt des quatre saisons. . . — 

Phénomènes météorologiques — 

Tableau des plus grandes marées. . . . 4 

Calendrier civil 5 

Lever et coucher du soleil — 

Phases de la lune — 

Foires de TYonne — 

Agenda municipal 17 

DEUXIÈME PARTIE. 

CHAP. !•'. Documents généraux. 

Puissances européennes 25 

Ministres français — 

Ambassadeurs et ministres français 

'près les puissances étrangères 26 

Sénat 27 

Chambre des Dépulés. . . 28 

Conseil d'Etat. 30 

Cour de cassation 3i 

Haute-Cour de justice — 

Cour des comptes. — 

Cour d'appel ae Paris — 

Cours d'appel des départements 3*2 

Archevêques et Evêques français 33 

Départements, préfets, chefs-lieux, po- 
pulations, superficie, etc 3î 

Conservations forestières 37 

Service forestier en Algére — 

Académies 38 

Armée de terre 39 

Corps de la marine. — Amiraux, vice- 

amiraux, contre-amiraux 40 

Arrondissements maritimes — 

Ecoles spéciales ... 41 

— centrale des arts et manufactures •— 

— — d'arts et métiers — 

— supérieure du conunerce . * 42 

Ecole forestière — 

— des mines — 

— navale 43 

— • militaire de St-Cyr — 

— normale supérieure 44 

Ecole polytechnique . . . . i . 44 

— des ponts et chaussées. 43 

— vétérinaires — 

Prytanée militaire de Ijn Flèche 46 

Ecote supérieure de pharmacie •— 

Ecoles d'agriculture — 

Ecole de cavalerie de Saumur 47 

Ecole de bergers ^ 48 



CHAP. 2. Département de VYonne. 

SECTION 1". ADMINISTRATION CIVILE. 

Préfecture de V Yonne 49 

Conseil de préfecture > — 

Cabinet du Préfet — 

Bureaux 50 

Archives 53 

Sous-Préfectures — 

Communes composant chaque canton. — 
Position géograpnique du département 55 

Superficie en kilomètres. . . *^ — 

Conseil général de T Yonne 56 

Commission départementale -— 

Conseils d'arrondissement S7 

Conseils d'hygiène. — Vaccine 58 

Commissions d'inspect. des pharmacies — 
Médecins des enfants assistés. . . ..... — 

Service de la direction municipale des 

nourrices de Paris. 59 

Comités de patronage des enfants assistés — 
Administrations municipales des chefs- 
lieux d'arrondissements 60 

Architectes dn départ, et desarrond.. 61 

Asile départemental des aliénés — 

Hospices communaux. Comm. adro. . . — 

Service des enfants assistés 62 

Prisons du département , . — 

Comm. de surveillance des prisons — — 
Communes, superficie, revenu foncier, 
distances judiciaires^nom du canton 
et du bureau de poste auxquels 

chaque commune appartient 63 

Communes par arronaissement,popula- 
tion, maires, adjoints, curés, desser- 
vants et instituteurs 72 

Récapitulation de la population, de la 
superficie et du revenu foncier. ... 81 

Institutrices du département 82 

Directrices des sallf s d'asile 84 

SECTION U. ADMINISTRATIONECCLÉSIASTIQUE. 

Diocèse de Sens 85 

Chapitre métropolitain — 

Maison des prêtres auxiliaires, à Pon- 

tigny, et succursale de Sens — 

Grand séminaire diocésain — 

SECTION m. ADMINISTRATION DE LA JUSTICE. 

Cour d'Assises 86 

Tribunaux de première instance — 

Avoués, avocats, etc — 

Tribunaux de commerce 87 

Justices de paix 88 

Suppléants 89 

Notaires — 

Commissaires-priseurs 91 

Huissiers. . . . . — 

Bureaux d'assistance judiciaire 92 



SECTION IV. IMSTRUCTIOlt PUBLIQUE. 

Académie de Dijon 92 

Inspection de TYonne 93 

Conseil départemental — 

Inspecter de Tinstruction primaire . . — 

Délégués cantonaux — 

Comm. d'eiamen (instruc. second.)... — 
Comm. d'examen (instruc. primaire) . . — 
Comm. d'examen (salles d^asiies) . . . . — 
Etablissements dMnstruction •— 

SECTION Y. ADMINISTRATION MILITAIRE. 

3* corps d'armée. 98 

Garnisons • — 

Gendarmerie 99 

SECTION VI. ADMINISTRATION FINANCIÈRE. 

Trésorerie fënérale. 99 

Direction des contributions directes et 

du cadastre 1 00 

Banque de France (succursale) — 

Percepteurs et perceptions. 101 

Montant des rôles, etc — 

Vérificateurs des poids et mesures... 112 

Direction des contributions indir — 

Inspeciions et sous-directions — 

Enregistrement et domaines 113 

Eaux et forêts 114 

Postes et télégraphes — 

SECTION vu. PONTS ET CHAUSSÉES. 

Service ordinaire 116 

Routes nationales — 

service hydraulique — 

Bureaux de Tin^énieur en chef — 

Service des ingénieurs ordinaires — — 

Service d'études des lignes ferrées. . . i 17 

Canal du Nivernais et Haute Yonne. . 118 

Seine et Yonne. — l'« section — 

Canal de Bourgogne 119 

Service vicinal — Personnel — 

Chemins de grande communication . . 120 

Chemins de fer 124 

SECTION VIII. ÉTABLISSEMENTS DIVERS 
D*UTILITÉ PUBLIQUE. 

Administration de l'Agriculture. ... 125 

Sociétés d'agriculture et comices agr. 126 

Commissions cantonales de statistique — 

Bibliothèques publiques 127 

Inspection des monuments historiques — 

Architectes id. — - 

Monuments classés. — 



Comité des travaux historiques 128 

Sociétt pour la propagation de l'ins- 
truction populaire — 

Sociétés et établissements scientifiques 
et artistiques — • 

Sociétés et établissements charitables 

et de bienfaisance 129 

•Caisses d'épargne*; 130 

Société de Secours mutuels — 

TROISIÈME PARTIE. 
Statistique, Sciences et Arts. 

MÉLANGES. 

Protection 'des Enfants du premier 
âge. — Fonctionnement de la nou- 
velle loi rd ans le département de 
l'Yonne, jpar M. le docteur Duché. 3 

La Situation financière des commu- 
nes du département de l'Yonne . . 23 

Relation véritable d'un événement 
tragi(jue, arrivé dans le bourg de 
Cerisiers-enOthe, diocèse de Sens, 
la nuit du 25 au 26 octobre 1783. 47 

Note sur l'Histoire de l'Instruction 

Î)rimaire dans le département de 
'Yonne depuis 1833,p.M.C.Moiset 49 

Le Château de Seignelay 74 

M. Raudot 77 

Conférence de Météorologie faite à 
MM. les Instituteurs communaux 
du canton de Vézelay, le 28 août 

1879, par M. Ch. Flandin 81 

Le Château de Launay , . . 110 

Sarry sous la féodalité, p. M. E. Petit. \ 1 1 

M. Savalier-Laroche 1 19 

Les Sociétés d'Instruction populaire 

dans l'Yonne, par M. G. Rouillé . 123 
Esquisse d'une Géographie médicale 
du département de TYonne, p. M. le 

docteur £. Duché • . 436 

Les Esprits frappeurs au prieuré de 
Vieupou (Arcn. de T Yonne) .... 159 

M. Sonnié-Moret . . . , 165 

Le maréchal Davout. — Sa jeunesse, 
sa vie privée, par M. E. Montégut. 167 

Le Château d'Yrouerre 220 

Conseil général ^ 1 

Mercuriales 69 

Etat-civil * . . . 81 

Faits généraux 98 

Faits départementaux 108 



ANNUAIRE 

HISTORIQUE ET STATISTIQUE 

DU DÉPARTEMENT DE LTONNE 



COMITÉ GÉNÉRAL DE L'ANNUAIRE. 

MM. Baudoin, Boonerot, Bonsant, Boudard, Brincard, Brunet, Coste, 
Goicbard Jules, Dethou, Duché, Duguyot, Durand- Désormeaux, Flandin, 
Poacier, de Fontaine, Fremy, Laubry, Houdaille, Huriot, Javal, Lamy, 
Lancôme, Lepôre, Marlenot, Massot, Math»^, E. Petit, Pignon, F. Bapin, 
Rareau, Régnier, Rétif, Ribière, Roy, Romand, de Tanlay, de Villeneuve, 
membre^} du Conseil général. 

COMMISSION PERMANENTE : 

MM. Bonsant, Coste, Flandin, J. Massot, Ë. Petit, Régnier, Romand, 
membres de (a Commission départementale. 



La Commission départementale^ bien que chargée de voir les divers 
articles insérés dans rANNUAiRs de l Yonne, entend ne prendre aucune 
responsabilité, et ne donner ni approbation ni improbatioo. 

Pour la Commission départementale, 

Le Président, 
2 décembre 1872. Ch. Flandin. 



Dans sa session de 1850, le Conseil général de T Yonne a pris une 
délibération par laquelle il a imposé à TÉditeur de l'Âuouaire robligaliou 
de livrer au public chaque exemplaire de cette publication au prix de 
1 fr. 50 cent. 



CORRESPONDANTS DE L'ANNUAIRE. 

Baltet des Cotteaux Gaston, à Troyes. 
BiLLEAU, ancien instituteur communal, à Villiers^Saint-Benoil. 
Blanche, propriétaire, aux Dalibeaux, prés Saint Fargeau. 
Challe, 0. i^, président de la Société des Sciences de TYonne, 
à Âuxerre. 

1S80. i 



2 

MM. Ghastellux (comte de), au château de Ghastellux. 

Gherbst, avocat, vice*président de ia Société des Sciences de 
rYonne, à Auxerre. 

GoTTEAU ^, ancien président de la Société géologique de France, 
vice-président de la Société des sciences de l'Yonne, à Auxerre. 

Defer E., curé des Noës, près Troyes. 

Delaune-Guyard, propriétaire, à Rigny le-Ferron. 

Desmaisons ^, sous-ingénieur des ponts-et-chaussées en retraite, à 
Auxerre. 

Dé¥. conservateur des hypothèques, à Laon. 

Duché, docteur en médecine, à Ouanne. 

DuRANTON, juge de paix, à Tonnerre. 

GiMEL ^, directeur des Goolribulions directes, à Lille. 

HoTTOT, ancien sous-préfet, à Availon. 

HcMBERT, professeur au Lycée, à Sens. 

Lambert, régisseur, à Tanlay. 

Leghat ^y ancien chef de division à la Préfecture de ITonne. 

LoRiN, archiviste de la Société des Sciences de l'Yonne, à Auxerre. 

MoiSET (Charles), à Saint Florentin. 

Monceaux, secrétaire de la Société des Sciences historiques et 
naturelles de TYonne, à Auxerre. 

Petit (Ernest), propriétaire à Vausse, près Châtel-Gérard. 

Piat-Ragon, propriétaire, à Villeneuve-sur- Yonne. 

PouY, commissalre-priseur, à Amiens. 

Prot, ancien inspecteur de l'instruction primaire, à Availon. 

QuANTiN ^, ancien archiviste du département de l'Yonne, vice- 
président honoraire de la Société des Sciences, à Auxerre. 

RiBiÈRE, ancien préfet, sénateur, à Auxerre. 

RozE, propriétaire, à Tonnerre. 

Thierry (Félicien), au château de la Vieille-Ferté. 

VerrolloT'D*Ambly, propr., à Ghaumançon, commune de Migennes 



PREMIÈHE PARTIE, 



CAIiKlVlIRieR. 



ÈRES ET SUPPUTATIONS CHRONOLOGIQUES * 

POUR l'année 1880. 

1880 du Calendrier Grégorien établi en octobre 1^2, depuis 297 ans; elle 

commence lejl*' janvier. 
56 il de Tèredes Juifs, commence le 6 septembre 1880. 
1297 de l'Hégyre ou ère des Turcs, commence le 15 décembre 1879, et Tannée 

1298 commence le 4 décembre 1880, selon l'usage de Constant! nople, 

d'après VArt de vérifier les] Dates. 

Les Russes ont conservé Tannée Julienne qui est maintenant en avance de 12 
jours sur la nôtre. Ainsi, lorsque nous sommes au 1*' janvier, le calendrier russe 
indique \i\ janvier. On a Tbabitude^ldans les correspondances d'exprimer cette 
différence ainsi, le 1/13 janvier. 



Comput ecclésiastique. 

Nombre d'or en 1880 19 

Epacle XVIII 

Cycle solaire 13 

Indiction romaine H 

Lettres dominicales DG 



Quatre-Temps. 

Février 18, 20 et 21. 

Mai 19, 21 et 22. 

Septembre 15, 17 et 18. 

Déctîmtre 15, 17 et 18. 



Septnagédime . 
Gendres. . . 
Pâques. . . 
Rogations . . 
Ascension . . 



25 janvier. 
1 1 février. 
28 mars. 
3, 4 et 5 mai. 
6 mai. 



Fêtes mobiles, 

Pentecôte 16 mai. 

Trinité 23 mai. 

Fête-Dieu 27 mai. 

1*' Dimancbe de TAvent. 28 novembre. 



COMMENCEMENT DRS QUATRE SAISONS, TEMPS MOYEN DE PARIS. 

PrintempSfIe 20 mars, à 5 b. 2dm. du mat. Automne, le 22 sept., à 4 h. 16 m. du s. 
Été, le 21 juin, à 1 h. 41 m. du mat. Hiver, le 21 décembre, à 10 h. 27 m. du m. 

PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES*'^. 

Il y aura en 1880 quatre éclipses de soleil et deux éclipses de lune : 



Eclipse partielle 

Eclipse totale de lune, le 16 décembre, en partie visible à Paris. — Eutrée dans 
l'ombre, 1 h. 53 m. ; milieu de Téclipse, 3 b 48 m. ; sortie de Tombre, 5 b. 42 m. 

Eclipse partielle de soleil, le 31 décembre, visible à Paris. — Commencement de 
Téclipse, On. 9 m. ; plus grande partie de Téclipse, 1 h. 54 m. ; lin de Téclipse, 3 b. 38 m. 

* Cet différentes ères et tuppulations chronologiques ont été etpliquées dans les 
lomee I et il de la première série de T Annuaire (années i837 et t838). 

** Le jour.astronamiqne est de a^^heureB. 



I 



TABLEAU DES PLUS GRANDES MARÉES DE L'ANNÉE 1830. 



Le soleil et la lane. par leur attraction sur la mer, déterminent des marées qui 
se combinent ensemble et qui produisent les marées que nous observons. La marée 
composée est très grande vers les syzygies ou nouvelles et pleines lunes. Alors elle 
est la somme des marées partielles qui coïncident. Les marées des syzygies ne 
sont pas toutes également fortes, parce que les marées partielles qui concourent 
à leur production varient avec les déclinaisons du soleil et de la lune, et les dis- 
tances de ces astres à la terre : elles sont d^autant plus considérables que la lune 
et le soleil sont plus rapprochés de la terre et du plan de l'équatenr. Le tableau 
ci-dessous renferme les nauteurs de toutes les grandes marées pour Tannée 1880. 



Jours et taeares des nouvelles et pleines lanes. 



Janvier. . 


. N. L. le H, à 




P. L. le 27, à 


FÉVRIER. « 


. N. L. le 10, à 




P. L. le 26, à 


Mars. . . 


*. N. L. le 11, à 




P. L. le 26, à 


Avril. . . 


. N. L. le 9, à 




P. L. le 24. à 


Mai . . . 


. N. L. le 9, à 




P. L. le i4, a 


Juin. . . 


. N. L. le 7, à 




P. L. le 22, à 


Juillet. . 


. N. L. le 7, à 




P. L. le 21, à 


AODT. . . 


. N. L. le 6, à 




P. L. le 20, à 


Septembre. 


. N. L. le 4, à 




F. L. le 18, à 


Octobre. . 


. N. L, le 4, à 




P. L. le 18, à 


Novembre. 


. N. L. le 2, à 




P. L. le 16, à 


DÉCEMBRE. 


. N. L. le 2, à 




P. L. le 16, à 




N. L. le 31, à 



10 h. 


49 m. 


10 h. 


21 m. 


H h. 


26 m. 


1 h. 


31 m. 


Oh. 


56 irf. 


1 h. 


33 m. 


3 h. 


i6 m. 


10 h. 


59 m. 


6 h. 


-/6 m. 


6 h. 


48 m. 


10 h. 


4 m. 


1 h. 


55 m. 


1 h. 


31 m. 


9 h. 


11 m. 


3 h. 


58 m. 


5 h. 


28 m. 


5 h. 


1 m. 


3 h. 


38 m. 


4 h. 


53 m. 


4 h. 


36 m. 


4 h. 


4 m. 


8 h. 


49 m. 


3 h. 


6 m. 


6 h. 


45 m. 


2 h. 


6 m. 



soir. 

matin 

matin 

matin 

matin 

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de la marée. 
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0.71 
0.96 
0.76 
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0.85 
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0.95 
1.01 
1.01 
0.90 
1.00 
0.79 
0.98 
0.74 
1.01 



On a remarqué que, dans nos ports, les plus grandes marées suivent d'un Jour 
et demi la nouvelle et la pleine lune. Ainsi^ on aura l'époque où elles arrivent, en 
ajoutant un jour et demi à la date des syzygies. On voit, par ce tableau, que^ pen- 
dant Tannée 1880, les plus fortes marées seront celles des 28 mars, 26 avril, 21 août, 

20 septembre et 5 octobre. Ces marées, surtout celles des 28 mars, 26 avril et 

21 août, pourraient occasionner quelques désastres, si elles étaient flEivorisées par 
les vents. 

Voici l'unité de hauteur pour quelques ports : 



Port de Brest 3 m. 21 c. 

Lorient 2 24 

Che> bourg 2 70 

GranvUle 6 35 



Port de Saint- Malo 
Audi rue. 
Gruisic. • . 
Dieppe. . 



5 m. 98 c. 
2 00 
2 68 
4 40 



Pour avoir la hauteur d'une grande marée dans un port, il faut multiplier la 
hauteur de la marée prise dans le tableau précédent par l'unité de hauteur qui con- 
vient à ce port. 

ExEMPLi. Quelle sera à Brest la hauteur de la marée qui arrivera le 28 mars 
un jour et demi après la sjzygie du 26?— Multipliez 3 m. 21 c, unité de hauteur 
à Brest, par le iacteur i .06 de la Table, vous aurez 3 m. 40 c. pour la hauteur de ' 
la mer au-dessus du niveau moyen qui aurait lieu si Taction du soleil et de la lune 
venait à cesser. 



Année tSSO. 






JANVIER. 



Les jours croissent pendant ce mois de 4 heure 3 minutes. 



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FÊTES. 






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FOIRES DE L'YONNE 

Les petites foires d'Aaxerre do 
1*' londi de chaque mois, les mar- 
chés aax bestiaux de Toqry do 1* 
samedi et ceux de St-Sanveor d 
1*' jeudi sont indiqot^ ici. 



.; 



i Circoncision. 

2 s Basile, év. 

3 ste G^'neviève 

4 s Rigobert. 

5 s Siméon S. 

6 Epiphanie, 

7 Noces. 

8 s Lucien, m. 

9 s Pierre E. 

10 8 Paul, 1" er. 

11 s Théodore. 

12 s Arcade. 

13 Bap, deN.-S. 

14 8 Hilaire, p. 

15 s Maar. 

16 8 Guillaume. 

17 9 Antoine, ab. 

18 Ca. de s. P. 

19 8 Sulpice. 

20 s Sébastien, m. 

21 ste Agnès, v. 

22 8 Vincent, m. 

23 8 Ildefonse. 

24 s Babylas. 

25 Septuagésime, 

26 ste Paule. 

27 s Julien. 

28 sCharlemagne 
"29 s t'anç. de !<aL 

30 ste Batbilde. 

31 ste Marceie. 



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10 25 

11 5. 



I. ^ain (-Sauveur. 

2 Joi^uy, Treigny. 

3. Avallon , Tonnerre, Tonoy 

5. Âuxerre. 

6 St-Bris, L'Isle. 

7. Quarré-lee-Tombes. 

8. LaFerté-Loupière. 

I î. St - Florentio , Villiers- 

Saint* Benoît. 
i3. Montréal. 



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23 

48 

8 



8 27 
8 46 



Niîuilly. 
i6. Mailly-la-Ville. 
17. Chéroy, Coulanges-snr 
Yoiiue, Noyers. 

30» Aillant» Appoigny,Lain« 

secq. 
la. ChampignelIeSfMaligny, 

Goulanges^la-Vineuse, 

Dannemoine. 
a3. Villeneuve sur-Yonne. 
35. Bléneau, IVf igé, Vézelay, 

Ppsselière. 
9^». Auxerro, Oussy-l-Forges 
2i7. Travant. 

28. Etais. 

29. Ancy-le-Franc, St-Sau 

veuria Jours). 

30. Brienon, Vallery, Ver 

menton. 
3i. Charny, VilIen.-PAr 
chevèque. 



D. Q. le 5, è 6 h. 58 m. do roat. 
iV. L. le 11, à lOh &9m.dasoir. 



P. Q. Iel9,à6h.40m matin 
P. L le 27, à 10 h 21 m. mat. 



FÉVRIER. 



Les jours croissent pendant ce mois de 4 heure 30 minutes. 



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du Département. 



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7 
8 
9 
10 
11 
12 
13 
14 
15 
16 
17 
18 
19 
20 
21 
22 
23 
24 
25 
26 
27 
28 
29 



Sexagésime, 
Purification. 
s Biaise, 
s Gilbert, 
sle Agaibe 
s Waasi, év. 
s Romuald. 
Quinqù(i(/és. 
sle Apolline. 
s Scbolastique 
Les Cendres, 
ste Euialte. 
s Grégoire. 
s Valenlin. 
Quadrafféiime. 
ste Julienne, 
s Théo^iule. 
Q.'Temps. 
s Gabin. 
s Eucher. 
s Pépin. 
Reminiscere. 
s Meraut. 
s Matbias. 
s Césaire. 
s Nesto . 
s Aiille. 
ste Honorine. 

OCOLI. 



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®? ^2. Auxorre 
9 = 29 J. Ravières, Test-Milon (Se- 
9 27' mentronj, 
tu 33 4» Druyes, Guercliy, Pour- 
rairi. 
5. A vallon, St-Fargeau, St- 
A^on i>anv«ur. 

i ztf> Bust^y-en o. 

7 Cha»ny, foucy 
9. GraiiJchamp. L'U e, St 
Floreiiiin, Treigny 

11. NeiiTy-Saulour , .'!>uint- 
Julien-du-Sault. 

12. Tojnnoire. 
I i. La Feptf!-Loupièr<». 
14» Arces, CliaiU«yT Joigny. 
iS.Ch isleiliis, Lctigiiy. 
16 Noyeis, ïeiHsaus. 
•.7. MtsHsey. 

18. Lâinsecq. 

19. Cbablis. 
Qo. DixiiiOnt, Lavau. 

12. Eiaîs. 

23. Le Deffand (Saints). 

24- Vézelay. 

'i5. Seîgnelay. 

26. Cerisiers. 



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56 
26 
51 
13 
83 
51 
12 
84 



Brieiton. 



î8 Courson, Ponibur-Y. 



A Chéroy, marché aux cbe- 
Taux les cinq mardis qui 
suivoiu la Chandeleur. 



D. L. le 3, à 3 h. 48 m. du soir. 
N. L. le 10,à 1 1 h. 26 m. do mât. 



P. Q. le 18, à 3 h. 58 m. du mat. 
P. L. le %, à 1 b. 3t m. du mal. 



MARS. 


Leg Joon croissent peodaut ce mois de i heure 48 minutes. 


il 

A. 


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8. St FIoranlin,Ttiai7. 






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0. Q. le 3, àU h. 15 m. du soir. | P. Q. le 19, àO h. A5 m. d<i matj 


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26, il h. 33 m. dusoir.l 



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AVRIL. 



Les Jours croissent pendant ee mois de ^ heate 40 minutes. 



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du Département. 



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2 

3 

4 

5 

6 

7 

8 

9 

10 

11 

12 

13 

14 

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16 

17 

18 

19 

20 

21 

22 

23 



28 
26 
27 
28 
29 
30 



8 Hngues. 
s Franc, de P. 
s Richard. 

QUASDfODO. 

Annonciation. 
ste Prudence 
s Clotaire. 
s Édèse. 
ste Marie, ég. 
8 Fulbert. 
ste Godeberte. 
s Jules. 
s Marceliin. 
s Tiburce. 
s Maxime. 
s Paterne. 
8 Anicel, p. 
8 Parfait. 
8 Léon, p. d. 
H Théotfme. 
s Anselme. 
8te Opportune 
8 Georges. 

Léger. 
8 Marc, évang. 
sClet, p. m. 
s Polycarpe. 
s Robert, 
s. Vitai. 
8 Eutrope. 



39 6 
37 6 
35 6 
33 6 
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31 

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56 
16 
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2 
32 
10 
59 

2 
14 
33 



I. Flogny, Saint-Sauveur, 
St-Valérien^FeBsetière. 

3. Coursori, Toucy. 

4. St-JiiUen-fiii-SauU. 

5. Auierre, Prunoy, Ville 

neuve- les-Genôtg. 

8. Seignelay. 

g. Saint- Léger. 

10 PifTonils. 

12. Viiliers- Saint -Benoit) 
Saint-Florentin. 

i3 Chevilion. 

i5. Lainsccq, H(»gny. 

16. Vézelay. 

2o. Mailly-la-Vilie. 

32. Cusiiy-Ies-Forges. 

i3. Te8t-V1ilon(Sementron)| 

ij. Domats , Qnarré-lea- 
Tombea. 

2v'>. Coulanges-sur-Yonne. 
Lavau. 

36 Chaatelluz, Sépeauz. 

37. Ligny. 

29. Viliefranche. 

30. Brienon , Domecy-sur- 

Cure, Sens, Venlzy, 
Verindoton. 



D. Q. le 2, à € h. 22 m. du mat. 
N. L. le 0, à 3 h. 16 m. du soir. 



P. Q. le 17, à 7 h. 24 m. du soir. 
P. L. le 24,. à 10 h. 59 m. du soir 



9tm 



MAI. 



Les joon croissent penâant ce mois de i henre 16 minâtes. 



§1 



•a 



§ 



FÊTES. 



1 


1 


• 


. 


i 


Lever 
du soleil. 


Coucher 
du soleil. 


e 
a 

S 
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Lever 
de la lune 


Couclier 
de la lune 



FOIRES 

du Département, 



9aiD. 

DlM. 

lundi 

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Ijeudi 

vend 

sam. 

Dut. 

lundi 

mard 

merc 

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vend 

sam. 

Dnf. 

lundi 

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iJeudi 

vend 

sam. 

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lundi 
mard 
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j^udi 
vend 
sam 

OlM. 

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1 

2 

3 

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9 

10 

11 

12 

13 

14 

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16 

17 

18 

19 

20 

21 

22 

23 

24 

2IS 

26 

27 

28 

29 

30 

31 



SS.Pbil. etJac4 

s Athanase. 4 

RogalUms, 4 

ste Monique. 4 

Conv.de s Aug. 4 

Ascension. 4 

s Stanislas. 4 

s Désiré 4 

Trans. s. Nie. 4 

s Gordien. 4 

s Mamert. 4 

s f'ancrace. 4 

s Servais. 4 

s Pacôme. 4 

s Isidore. 4 

I^EhTECÔTE. 4 

s Pascal. 4 

Ste Venance. 4 

O.-Temps. 4 

s Bernardin. 4 

s Sospis. . 4 

•te Julie. 4 

Trinité. 4 

s Donatien. 4 

s Urbain. 4 

ste Quadrat. 4 

Fbtb-Dibo. 4 

s Germain. 4 

s Maximin, év. 4 

s Félix 4 

ste Pétronille. 4 



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33 


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28 


2 55 


31 


7 22 


29 


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7 24 


30 


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7 25 


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21 


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6 


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7 


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13 


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7 42 


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10 


7 43 


15 


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16 


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17 


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7 47 


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11 10 


6 


7 49 


20 


11 39 


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7 50 


21 


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4 
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7 



44 
42 
52 

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8 34 

9 53 
11 9 

22 



1. Chablis, DefT.m'Is, Neu- 

vy, Thorigny , Toucy. 

2. Avallon 

3. Ancy-le-Franc, Auxerre.| 

Andryes, Perreuse* 
4 Mailly-!e-Cbâitiau. 
f». Montréal. 

6. Rlôneau, Coiirson^Neuil'i 

ly,Si-L<^ger,Sl-SauTeur.; 

7. Noyers. 

8. Arces, Charny, Danne* 

moine, Joigny. 

9. Cbàtel-Censoir, La Ferté, 

St-Sauveur, Tanlây. 

10. Appoigny, Auxeri<>, Sl- 

Floreniin 
»i. Chéioy, flavîères. 
iQ. Sennevoy-le-Bas. 
I >. Tonaerro. 
H, Vepmeriion. 
l'i. VéBflay. 
16. Ferreux, 
i; . Gbailley, L'IsIe, Seigne- 

lay, Villen. -la-Guy. 
1 8. Egriael les - le - Bocage , 

St'Julieo-du -Sault. 

QO. Ceri8ier<<, Malirorne. 
23. Artbonnay, Grancbatnp 
a5 Aillanl, Lainsecq, Ser- 
gines. 

26. St-Ge r ma in*d- Champs. 
38. BrienoD, Ouaine. 
3i. Foissy-les-Vézelay. 



D. Q. le 1) à 2 h. 2 m. da soir. 
N. L. le 9, à 6 h. 26 m. da mat. 



P. Q. le 17, à 10 h. 33 m. da mat. 
P.L. le 24, à 6 h. 48 m. du maO 
D. Q. le 30, à H h. 2 m. du soir.'' 



10 



r 



JUIN. 



Les jours croissent de 19 minutes jusqu'au 22 et décroissent ensuite 

de 4 minutes jusqu'au 30. 



I 



.9 



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FÊTES. 






3 



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II 



FOIRES 

du Département. 



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lundi 
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jeudi 
vend 
sam. 

DlM. 

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iiard 
merc 
leudi 
▼end 
sam. 
Dm. 
lundi 
mard 
merc 



1 s Pamphile. 

2 s Potbio. 

3 ste Clotilde. 

4 Sacré Cœur 

5 s Boniface Et. 

6 s Claude, év. 

7 8 Lié. 

8 s Médard. 

9 ste Pélagie. 

10 8 Landry. 

11 s Barnabe. 
12; ste Olympe. 

13 s Antoine deP 

14 8 Ruffin. 

15 8 Modeste. 

16 s. Cyr. 

17 8 Avil. 

18 s Maxime. 

19 88 Gervais et Pr 

20 s Sylvère. 

21 s Leufroi. 

22 s Paulin. 
'23 s Jacque§. 

24 s Jea: -Bapt. 

25 s Prosper. 

26 8 BaboHn. 

27 s Crescent. 

28 8 f oubert 

29 s Pierreet«tP. 

30 Gomm.s Paul 



Il m 


4 3 


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4 


4 


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3 58 


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4 


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4 1 


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7 55 
7 56 
7 57 
7 57 

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8 
8 
8 1 



8 
8 
8 
8 
8 
8 



1 
2 
2 
3 
3 
4 



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8 4 

8 5 

8 5 

8 5 

8 5 

8 5 

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8 5 

8 5 

8 5 

8 5 



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22 7 
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25 10 32 

26 11 4i 

27 02.54 

28 2^1i 

29 3 30 

30 4 52 
16 2 

2 7 23 

3 8 3 
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5 9 38 

6 10 4 

7 10 26 
; 8 10 46 

9 11 6 

10 11 26 

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6 

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9 
10 
10 
11 
11 
11 

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1 

2 

3 

4 

6 

7 

8 
10 
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1 
2 
67 
44 
23 
54 
21 



4 
23 
41 

2 
25 
54 
32 
22 
26 
43 

6 
29 
50 

6 
19 



0o30 
i"40 



I. St-Fargeau. 

a. Cbasiellux, Neuvy-Saut., 
Pourrain. 

3. SainpiiUsjSaint-SauYeur, 

Saint- Valérien. 

4. Cus8y-l-F.,Villen.-8-Y. 

5. Champcevrais, St- Léger, 

Toucy. 

6. Noyer», Treigny (louée). 
7 Auxerre, Meïisey. 

8. Bu8sy-en-0.,Pes<eUère. 

9. Courgenay. 

10 Coulanges-fl Yonne. 

II. Coulang.-la-V., Ligny, 

Montréal,. Prnnoy. 
i2. Joigny, Touey (laines). 
i^.St Florentin. 
i5. Thury, Vézelay. 
16 Appoigny, Perreux. 
«7. Mailly-Ia.ViUe. 

18. Gbfttel Gérard. 

19. Leugny 

20. Dixmont,Rogny, Lavaii. 

21. LaCelle-St-t^p. 

aa Gravant, St-Sauveur, 

a3 Avallon. 

24. Villen-I'Arch. 

a5. Fleury, Jofixla-Vi!le,St- 

Manin-dX)r., Tonnerre 

Brienon. 
a6. Charny. 
i8. Courson. 
ag. Clievaiiaea, Etais, Ghé 

roy. 
3o. Ancy-le- Franc. 



N. L. le 7, à 10 h. 4 m. du soir. 
P. Q. le 15, à 10 h. f m. du soir. 



P. L. le 22, à 1 h. 55 m. du soir. 
D. Q. le 29, à 40 h. 7 m. du mat. 



u 






JUILLET. 



Les ioon déeroissent pendant ce mois de 57 minutes. 



S 



§s 



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§ 

S 



FÊTES. 




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II 



FOIRKS 

du Département. 



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lundi 

mard 

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Jeudi 

vend 

sam. 

Dm. 

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merc 

jeudi 

vend 

sam 



1 
2 

3 
4 

6 

7 
8 



9 
10 
11 
12 
13 
14 
15 
16 
17 
18 
19 
20 
21 
22 
23 
24 
25 
26 
27 
28 
29 
30 
.131 



ste Eléonore. 
Visitation stev. 
s Thierry, 
ste Bertbe. 
8 Zoé. 

s Tranquille, 
ste Anbierge. 
s Procope. 
s Cyrille, 
ste Félicité. 
Tr s Benoit, 
s Gualbert, ab 
s Eugène. 
s Bonaventure 
s Henri. 
s E»s(a e. 
s Alexis. 
s Clair. 

s Vincent de P. 
ste Marguerite 
s Victor, m. 
ste Marie-Mad 
s Apollinaire 
ste Christine, 
s Jacques, .. 
Tr. s Marcel, 
s Pantaléon. 
ste Anne, 
ste Marthe, v. 
» Abdon. 
s Germain, év. 



h m 


4 3 


4 3 


4 4 


4 4 


4 5 


4 6 


4 7 


4 8 


4 9 


4 9 


4 10 


4 11 


4 12 


4 13 


4 14 


4 t6 


4 17 


4 18 


4 19 


4 20 


4 21 


4 22 


4 24 


4 2îi 


4 26 


4 2. 


4 29 


4 30 


4 31 


4 32 


434 



h 

8 

8 
8 
8 
8 
8 
8 
8 
8 
8 
8 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 



m 

4 

4 

4 

3 

3 

3 

2 

1 

1 





59 

58 

57 

56 

56 

55 

54 

53 

52 

50 

49 

48 

47 

45 

44 

43 

42 

40 

39 

38 



24 

25 

26 

27 

28 

29 

1 

2 

3 

4 

5 

6 

7 

8 

9 

10 

11 

12 

13 

14 

15 

16 

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18 

19 

20 

21 

22 

23 

24 

25 



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1 
2 
2 
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10 45 

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3 49 



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6 



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5 



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8 
8 



8 
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10 

9 30 
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11 19 



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4 55 

5 52 

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7 58 

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9 29 
9 48 

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11 7 

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2 15 

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4 57 

6 22 

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8 59 

10 13 

11 24 
34 
1 S 42 
2'4tt 

3 45 



1. St-Saiiveur. 

2. Seignelay. 

3. Quarré-Ies-T., Toucy. 
|. Mailly-Cbâtenii. 

D Aux**rre, Laiiisecq, Sé- 
peaiix. 

6. Aillant, Ravières, Ver- 
menton. 

8. Noyers. 

10. Blén^nu, Egriselles-Ie | 

B<»cag*^, Joigny. 

11. ViMiers-Saini-Benoil, 'i 

jours. 
Ci. Montréal, St-F!orentin 

«4 Ligny. 



17. Cbasti^iiux. 

18. Treigny. 

20. Deffaiid (Saints). 

^2. Auxerre. 
3i3. VézeUy. 

^5. Si-Fapgea«i. 
16. Ch2lteI-Cen»oir. 



29. Champigueller». 

30. Brienon. 
3f. Migé. 



In. L. le 7, à 1 h. 31 m. du soir. 
P. Q. le 15, à 6 h. 25 m. du mat. 



P. L. le 21, à 9 h. 11 m. du soir. 
D. Q. le 28, à 11 h. 50 m. du soir. 



12 



AOUT. 



Les Jours décroissent pendant ce mois de 4 heure 35 minutes. 



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ste Sophie. 
s Etienne, 
sie Lydie, 
s Dominique. 
s Yon. 

Trans. de N. S. 
8 Gaétan, 
s Justin. 
s Amour, 
s Laurent, m. 
ste Suzanne. 
&te Glaire, v. 
sHippoljte, m. 
s Eusèhe. 
Assomption 
s Roch. 
s Mammès. 
ste Hélène. 
8 Louis, év. 
8 Bernard, d. 
s Privât. 
s Symphorien 
s Sidoine, 
s Barlûélemy 
s Louis, roi 
sZépbirin. 
s Gésaire. 
s Augustin, év. 
Décoll. s J.-B 
s Fiacre. 
8 Ovide. 



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1 . Noyers. 

2. Auxerre. 



5. St-Léger, St-Sau?eur. 
7. Availon, Toucy. 

9. Saint-Florentin. 

10. Joigny, Vermenton. 

i2.Prunoy. 
i3. Quarré. 



i6. Cour8on. Neuilly, Pep.. 
reux. Pont, RavièreSr 
Seignelay,Villen -s-Y. 

i8. Vézelay. 

20. Ligny, Pesselière. 

21 Rogny. 

24. Ij'lsIejNeuvy, Perreuse 

a5 L<?ugny, Maligny, St^Fa- 
II. n-'l-S., Villen.-l-G., 
Cli&iel-Censoir. 

26. Montréal, St-Gepm.-d-C. 

27. Bpi<^non, Tonnerre. 

a8. Charny, CouI.-la-Vin., 
Tanlay 

3o. Appoigny, Domecy-s-C., 
La Ferté-Loup.y Mail 
ly-le-Ch., Venizy. 

3i. Cu8»y-le8-F.,Chéroy. 



l L. le 6, à o h 58 m. da mil. 1 P. L. le 20, à 5 h. 28 m. du mat. 
^ Q. le 13, à h. 52 m. du soir. D. Q. le 27. à 4 h. 24 m. du soir. 

! P. L. le 31, à 7 h. 07 ni. du mat* 



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SEPTEMBRE. 



Les jours décroissent pendant ce mois de 4 heure 43 minutes. 



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ss Lea^ Gilles, 
s Lazare, 
f Grégoire, p. 
s(e Rosalie. 
s Bertin. 
s Eleotbère. 
s Cloud, p". 
Nativité de la V. 
s Orner, 
ste Pulchérie. 
a Hyacinthe. 
s Raphaël, 
s Maurille. 
Ex. de la. ste G. 
Q.'Temps. 
6 Corneille, 
s Lamht-rt. 
s Jean Ghrys. 
s Janvier, 
s Eustache. 
8 Mathieu, 
s Maurice, 
ste Thècle. 
s Andocbe. 
s Firm n» 
ste Justine. 
88 Cème et D. 
s Vence&las. 
8 Michel, 
s Jérôme, pr. 



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1 . Sl-Sauvc'ur, Sens . 

2. StSanveur, St-Va1érien. 

3. Sergines, Vernienton. 

4. ATailon^Toiicy. 

5. St- Léger. 

6. Auxerre, Lainsecq^ Mont 

féal. 

7. Piffonds, CoiiIang.-s-Yon 

Aillant, Cravant. 

8. Bu&sy-en-Ôthe. 

9. Ancy-1-Franc, Les Ormes. 
lO.Mailly.la.Ville. 

11. Cbailley. 

12. Ravières, Coulanges-la- 

Vineuse 
i3. Joux-la-V., St-Florentin. 
14» Châlel-Gérard, Joigny, 

Vézelay. 

16. Ferreux, Dannemoine. 

17. Sennevoy-le-Bas, Tru- 
cy-sur-Yonne. 

19. Arthoniiay. 

20 La Ferlé-Loup. 

21. Noyers, St-Fargeau, St- 

Ma lîn-d'Ordon, Sens, 

Andryes. 

13. Guerchy, Foissy-l-V. 
i4- Brienon. 
ï5. Domat8,VlIlen.-rArch., 

Cour son. 
i6 Thury,Viïlefranche. 
117. Chastellux. 

29. Champignelles, Neuvy, 

le DefTand, Tboiigny. 

30. Tonnerre, Domecy-s-C. 



N. L. le 4, à 5 h. 4 m. du soir. 
P. Q. le 11, à 6 h. 34 m. du soir. 



P. L. le 18, à 3 h. 38 m. du soir. 
D. Q. le :j6, à 11 h. 18 m. du mat. 



44 



OCTOBRE. 



Les joars décroissent pendant ce mois de 4 heure 44 minutes. 



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2 8S Angesg. 

3 s Gyprien. 

4 sFranç. d*Ass, 

5 S- Constant* 

6 s Bruno. 

7 s S«?rge. 

8 s Thais» 

9 s Denis, év. 
10 s Paulin. 
Us Gomer. 

12 s Wilfrid. 

13 s Géraud. 

14 8 Cali^te. 

15 ste Thérèse. 

16 s Gai. 

17 s Gerbonet. 

18 s Luc, évang. 

19 s Savinien. 

20 ste Gaprais. 

21 ste Ursule. 

22 s Mellon, é?. 

23 s Hilarion. 

24 s Magtoire. 

25 s Grépin. 

26 s Rustique. 

27 s Frumence. 

28 s Simon. 

29 s Far on. 

30 s Lucain. 

31 s Quentin,V.J. 



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a. E«riselle8>]e-n., Joigny, 
Towcy. 

3. Montréal, Pruiioy. 

4. Auxerre, Flogny. 

5. Quarré-lo8-TombcB,Vil- 

leneure-les-G., 
"•. Saint-Sauveur. 

8. Sie-Piinaye. 

9. Druyes , Gr8D<lcbaiBp , 

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10. Oaaine,St-G«nK.'-4-Cfa 

1 1 . Lavaa. 

i2. VillierB-Si-Benoit. 
14. Egleoy. 

i5. Appoigny, Test-lftlon 
(Seraeiitron). 

17. Etala. 

18. Blén6au,Prunoy,Vézelay. 

19. Chéroy, SuJuhen, Set- 

gpeluy,Cbàlei-Censoir 

20. Méziiles. 

ai. ('erisiers, Leugny. 

23. Ghainpceviais 

ai.Diges, Mailly.|.Ghftteau. 

33. Larnsecq, l^igny, Pont- 
sur- Yonne. 

î6. Gravant. 

37. Rogny^ Treiçriy. 

28. Bussy-en-Oihe, Charny 
(a jours), Raviôres. 

39. Âvallon,BrienO(i,Sain(- 
Florentin. 

3o. Ancy-le- Franc. 

3i> Gbablis, Sai ut-Sauveur. 
Vermenton. 



N. L. le 2, à 4 h. 4 m. du soir. 
P. Q. le 9, à 8 h. 29 m. du mal. 



P. L. le 16, à 8 h. 49 m. du 8oir. 
D. Q. Ie25, à8 h. 15 m. du mat. 






15^ 






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NOVEMBRE^ 



Les jours décroissent pendant ce mois dCs 4 heure 31 minutes. 






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21 
22 
23 
24 
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26 
27 
28 
29 
30 



Toussaint. 
Les Morts. 
s Marcel, 
s Charles Bor. 
a Zacharie., 
s Léonard, er« 
s Florent, 
stes Reliques. 
i Mathurin. 
s Juste. 
s Martin, év. 
s René. 
s firice, év. 
s Bertran J. 
s Malo. 

s Ëdme, arch. 
s Agnan, év. 
s Odon. 

sie Elisabeth àc H- 

s Edmond. 
Présentation V 
ste Cécile, y. 
s Clément, p. 
s Séverin. 
ste Catherine 
ste Geneviève . 
s SiméOD 
Ayent. 
s Saturnin, 
s André. 



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7 12 4 18 
7 13 4 16 
7 15 4 15 
7 16 4 14 
7 18 4 13 
7 19 4 12 
7 214 11 
7 22 4 
7 24 4 
7 25 4 
7 27 4 
7 28 4 
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7 31 4 
7 32 4 
7 33 4 



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12 

13 

14 

15 

16 

17 

18 

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20 

21 

22 

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27 

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5 36 

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9 11 

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11 46 

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4 35 

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48 

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32 

59 



2 34 



t. Auxerre. 
1. Neuiny,NeuTy,Villen«s-Y. 
3. Poarrain, Sergines. 
4 CoursoB, L*l8le,Saiiit-Faf^ 
geauy SaÎDi-Saurcmr. 

6, Touey. 

8. Noyers. 

9. Aillant, Coulanges-s-Y. 

fO. Cussy-leS' Forge» 
H. Aultfrre. 
12. Arces, Sépeaux, Ton- 
nerre. 
i3. Joigny, Lainsecq. 
14. Arcy-»ur-Cure. 
i5. Vézelay. 
16. Ferreux. 

18. Avallon^Peeselière. 



23. Vermenton. 

a4. Ligny. 

aS. Coulanges-la-Vin., La 

Ferté-Loup., Ferreuse, 

Brienon 

i6. Quarré'-les-Tombos. 
27. Sl-Florentin. 

39. Cliastellux, Villeneuve 
la-friiyard. 

3o. Champignelles, Maligny 
Ouaine. 



N. L. le 3, à 4 h. 04 m. du soir. 
P. Q. le 9^ à 8 h. 29 m! du mat. 



P. L. le 16, à 8 h. 49 m. du soir. 
D. Q. le 2&, à 2 h. 15 m. du mat. 






1« 



DECEMBRE. 

Les jours décroissent de 22 mioutes jusqu'au 20 et croissent ensuite 

de 6 minutes jusqu'au 34 . 



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FÊTES. 







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lundi 

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jeudi 

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2 
3 
4 

6 
7 
8 
9 
10 
11 
12 
13 
14 
15 
16 
17 
18 
19 
20 
21 
22 
23 
24 
25 
26 
27 
28 
29 
30 
31 



s E(oi. 
s Fr. Xavier. 
s Ëioque. 
ste Barbe. 
s Sabbas^abbé 
8 Nicolas, év. 
ste Fare, v. 
Imm. Concept, 
ste Gorgonie. 
ste Valère, v. 
s DanieL 
s Valeri, ab. 
ste Luce, v. 
s Nicaise, év. 
Q. -Temps. 
ste Adélaïde* 
s Olympie. 
s Gratien. 
s Timolbée. 
s Phiiogone. 
s Thomas, ap. 
s Honorât, 
ste Victoire, v 
ste Delphine. 

NORL. 

s Etienne, 1*' m 
s Jean, ap. év. 
ss Innocents 
s Trophime. 
s Sabin. 
s Sylvestre, p. 



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7 38 4 


3 


3 


9 56 


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2 


4 


10 34 


8 12 


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2 


5 


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9 32 


7 42 4 


2 


6 


11 29 


10 50 


7 43 4 


2 


7 


11 51 


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7 44 4 




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0»11 


03 3 


7 45 4 




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0-32 


1 5 16 


7 46 4 




10 


55 


2 27 


7 47 4 




11 


1 20 


3 3H 


7 48 4 




12 


1 51 


4 43 


7 49 4 


2 


13 


2 27 


5 47 


7 49 4 


2 


14 


3 10 


6 46 


7 50 4 


2 


15 


4 


7 38 


7 51 4 


2 


16 


4 57 


8 21 


7 52 4 


3 


17 


5 58 


8 57 


7 52 4 


3 


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3 


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7 53 4 


4 


20 


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10 19 


10 33 


7 54 4 


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7 55 4 


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7 55 4 


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7 55 4 


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3 1 


7 56 


411 


30 


7 43 


4 18 



r . Cerisiers, Cruzy, Fleury, 
Fois8y,Montréal,S(-Bris, 
V il lenenve-P Archevêque, 

7. Saint-Sauveur. 

3. Joui la-Ville,yilleneuTe^ 
ftur-Yonne. 

4. Matlly-Cbàieau, Toucy. 

6. Anierre, Châtel-Censoir, 
M igo, Noyers, St Sauveur. 

8. Dixmont. 

9. L^kle. 
I';. Courson. 

i3. Aocy-le-Fr^nc, Grand- 
champ, Saint-Florentin, 
Vézelay. 

14. Ravières. 
13. Egriselies-le-Bocage, St- 
Germai n-des-Champs. 

16. Gravant. 

17. Avalion. 

19. Lainsecq. 

ai. Ligny, Saint- Fargeau, 
Saint-Martin- d^Ordon. 

!i3. Seignelay. 
34* Ver menton. 

!26. Chai]Iey,St-Julien-duS. 

a8. Leugny, Pruooy. 

29. Arthonnay, Chaste)! ux, 
i'anlay. 

3i. Brienon, Cbablisi. 



N. L. ]e% à3 h. 6 m. da mat. 
P, Q. le 8, à 6 h* 48 m. du soir. 



P. L. le 16, à 3 h. 45 m. du soir* 
D. Q. le ?4, à 7 il. 06 m. do soir- 



47 

AGENDA MUNICIPAL 

Daos les premiers jours, publication das rôles des contributions directes. 

Le i*' Dimanche, séance des conseils de fabriques. (Décret du 3o déc. 1809). 

Dana le mois qui suit la publication des rdies de prestations pour les chemins vi- 
cinaux, les contribuables doivent déclarer au maire s^iU entendent s^acquitter en 
nature, faute de quoi ils seront obliges de payer en argent (Loi du ai mai i836). 

Première dizaine. 

Le maire reçoit du receveur municipal et vise le bordereau détaillé présentant la 
situation de la caisse municipale à la lin du trimestre précédent. . 

Délivrance du mandat do traitement de Pinstituieur, de Tinstituirice et des autres 
employés communaux. 

Présentation du répertoire des actes administratifs an receveur de Penregistrement. 
(Lois des 2i frimaire an vu. et i5 mai 1818). 

Envoi par le Maire, au receveur de l^enregistrement, de la notice des décès arrivés 
dans la commune pendant le dernier trimestre. (Loi du ai frimaire an vu). 

Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés et abandonnés. 

Envoi par le maire, au préfet et aux sous-préiVîls, des actes de décès survenus pendant 
le trimestre précédent parmi les membres de la Légion d^honneur, les dticorés delà 
médaille militaire et les pensionnaires de TEiat. 

Envoi, au préfet et aux sous- préfets, de la liste nominative des condamnés libérés 
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre précédent. 

Révision des listes électorales. 

Envoi par le percepteur à la sous-préfecture de la li^te en double des prestataires 
qui ont opté pour le travail en nature. Envoi du relevé sommaire de Temploi 
des prestations soit en argent, soit en nature, définitif pour Tannée précédente et 
provisoire pour Tannée courante. 

Première quinzaine. 

Dépôt à la mairie des listes électorales révisées ; publication par voie d^affiches de 
ce dépôt. 

Envoi au Bous*préfet des listes et des certificats constatant le dépôt et la pubUca- 
tien. 

Expiration du délai fixé pour la déclaration à bire par les possesseurs de chiens. 

Les percepteurs rédigent et déposent, à la sous-préfecture, les listes, en triple 
expédition, des plus imposés de chaque commune. 

Les administrations des établissements de bienfaisance envoient au préfet les 
états trimestriels de la population des hospices et du nombre des indigents secou- 
rus (Inst. 8 fév. i8a3) 

Recensement, par les maires, des jeunes gens qui ont accompli leur vingtième 
année dans le courant de Tannée précédente. (Loi 31 mars i832). 

Envoi au sous-préfet de Tun des doubles du tableau de recensement dressé par le 

maire. Publicalion^ affiches dans la commune du tableau de recensement. 

»f'V* - 

Dans le mois» 

Dq i5 au 3i janvier, les maires et les répartiteurs, assistés du percepteur des con« 
tributions directes, rédigent un état-roatiice des personnes imposables pour les 
chiens. 

Le 30 janvier, publication de la loi prescrivant Téchenillage. 

Les maires rédigent des tobles alphabétiques pour chacun de»r8egistres ries actes de 
Pétat civil de Tannée précédente, puis ils envoient un double des registres au 
greffe du tribunal, avec le registre de publications de mariage, et déposent Tautre 
donble aux archives de la mairie. (C. civ. 43). il» doivent y joindre le relevé du mou* 
vement de la population de leur commune pendant Tannée précédente. 

Les maires des chefs-lieux de canton déposent au gieffe un double du regi«tre des 
engagements volontaires pendant Tannée expirée; Tautre double est déposé aux 
archives de Ja mairie. (Loi du ai mars i83s)* Us euvoieot à i^ioteiidaot militaire un 

1880* 2 



18 

état nominatif dea engagements volontaires qu'ils ont reçoi. pendant l'année précé* 
dente. 

Les grefRers des tribunaux de police envoient aux receveurs de l'enregistrement 
l'extrait des jugements de police rendus dans le trimestre précédent (Ordonnance da 
3o décembre ibaS), et portant condamnation à l'amende seulement. 

Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police envoient 
au Préfet les extraits des Jugements rendus pendant le semestre précédent. {Idem,) 

£nlcvoroent des neiges et glaces. 

Confection du tableau des mercuriales. — Chaque quiniaine^ il doit être envoyé 
un -de ces états au préfet. — MM* les maires doivent aussi, chaque mois, réunir et 
annoter tous les documents propres à éclairer la commission de statislique per- 
manente. 

Réunion et conservation en volumes des cahiers ilu Bulletin d«3i lois et des divera 
recueils administratifs appartenant à la commune. 

Gonvocaiion individuelle pour la session de février; l'époque en est fixée par le 
Préfet. 

Envoi au sous-préfet des tableaux da mouvement de la population pendant Tannée 
précédente. 

Envoi au sous-préfei de la liste des répartiteurs. 

Le maire annote sur le tableau do recensement les décisions du conseil de révision 
insérées dans la liste d'émargement, concernant les jeunes gens de la classe dernière, 
puis il affiche celte môme liste. 

Arrêté prescrivant l'élagage et le recépage des arbres et des haies 

Envoi de Tétat certifié de vaccine pour l'année écoulée. 

Publication d'un avis faisant connaître le jour fixé parle Préfet pour la vérification 
des poids et mesurés. 

Le maiie visite les prisons qui existent dans sa commune. Cette visite se renou- 
velle tous les mois au moins une fois. 

Le facteur rural est tenu de prendre, au moins deux fois par an, en présence 
du maire, l'empreinte du timbre qui est fixé à demeure dans la boite aux lettres de 
chaque commune. 



Première quinzaine. 

Première session ordinaire des conseils municipaux. (Loi du 5 mai t855). 

Les conseils municipaux doivent délibérer pendant cette session sur le taux de la 
rétribution à percevoir pendant l'année suivante, dans les écoles publiques et les 
salles d'asile, et sur chacune des opérations financières relatives à l'instruction pri- 
maire. 

Dans les huit premiers jours, rapport du maire au sous-préfet sur le service admi- 
iristratifet la surveillance des prisons, s'il en existe dans la ville. 

Le maire doit recevoir du receveur municipal le bordereau récapitulatif des re- 
cettes et des dépenses effectuées pendant le mois expiré. Cet envoi se i-enouvelle 
dans les dix premiers jours de chaque mois pour celui qui vient'J** finir. 

Dans cette quinzaine doit se faire réchenillage des arbres, confollnément h la loi 
du 26 ventôse an iV. 

Ou 1^' au i5 février, le percepteur adresse au directeur des contributions les états 
matrices, pour servir de base à la confection des rôles. 

Dans le mois. 

Les maires publient l'arrêté de clôture de la chasse, dès qu'il leur est parvenu. 

Les percepteurs remettent au receveur des finances : 

i^ Les états, en double expédition, des cotes irrécouvrables et les états des restes 

recouvrer sur les contributions directes et sur les frais de poursuites de l'année qai 
fient de s'écouler ; 

3^ Les comptes de gestion dea recettes et dépenses municipales de l'année préeé- 
d«nte, pour être vérifiés. 

£ntoi an préfet, chaque quinsain«| dn tabletn des mercarialea. 



49 

Af fêté prescrivant Télagage (les arbres et baies vives et le oaragc des fossëi qui 
bordent les chemins vicinaux. 11 est utile que cet arrêté ne soit pas pris à une date 
pioitérieitre. 

Avant le 48, les ivercepteurii déposent aux archives de la <préfectnr8 les rôlea et les 
états de frais de poursuites qui ont plus de trois ans. 

EAvei yyar le maire an préfei ou soue^préfet des résultats des travaux de la ses- 
sion trimestrielle. 

Les maires prescrivent les mesures eon^enables dans Uintérôt des mooort et de la 
sfirelé pnbliqfoe penrdant les divertissements du carnaval. 

Visite généirale des fours et cheminées. Cette opération doit être £atte avec le plus 
grand soin . 

Dernier détai poar le payement de la taxe dHiffouage de Tannée précédente, préa- 
lablement à iÎDi remise, par le receveur muntctpal , de la liste des habitants en retard 
de se libérer. 

Envoi par le receveur municipal au maire du bordereau récapitulatif des recettes 
«tdea dépenses pour le mois précédent. 

Le i5, clôture dte rordonnancemenl des dépenses de Texercice 187^, pour les com- 
munes et lés établissements de bienfaisance (Ordonnance du a^ Jovivier i843). 

Le 3i, clôture du payement des dépenses de Pexercice 18789 |)oor les communes et 
les établissements de bienfaisance (Ordonnance du !24 janvier i843). 

Le maire dresse son compte administratif. Le percepteur, de concert avec le maire, 
i-tablit Tétat des restesà recouvrer et des restes à payer, qui doivent figurer i la pre- 
mière section des recettes et des dépenses du bndget supplémentaire de Pexercice 
courant. 

Pendant le mois. 

Trois mois après la publication des rôles, les percepteurs remettent au receveur 
des finances les états des cotes indûment imposées aux rôles do Pexercice courant. 

Echenillagc. Les maires visitent le territoire et font procéder d'offlce à I^écheuillage 
aux dépens de ceux qui Pont négligé (Loi ventôse an vu], et prescrivent les mesures 
nécessaires :pour favoriser, s^il y a lieu, Pécoulemenl des grandes eaux. 

Les pereepteors déposent aux sous-pré lectures les rôles de 1879. 

Le3i, clôture définitive des listes électorales et envoi à la préfecture des tableaux 
de rectification. 

Remise à Tinstituteur, an garde champêtre et aux divers agents salariés de /a com- 
mune, de leur mandat de traitement pour le trimestre écoulé. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Le tableau des vaccinations pratiquées dans la commune peQs'ant Pancée dernière 
cttenjoyé à la préfecture. 

Publication de Pépoque du travail des prestations. 

Envoi par les maires au sous-préfet des mercuriales relatives aux fourrages, de la 
liste des contribuables les plus imposés et des propositions pour le choix des com- 
missalres^répartiteu rs . 

Lies créanciers du département sont prévenus que c^est le 3i mars qu^expire le 
délai d^ordonnancement des dépenses de Pexercice 1879 et que celui des payements 
expire au 30 avril. 

Le dimanche de la Quasi modo, session annuelle des conseils de fabrique. Les 
rffonions ont lien à Piss'ne de la messe ou des vêpres, dans Péglise ou dans un lieu 
attenant à Péglise, ou dans le presbytère. Renouvellement triennal des oofieeiis de 
fabrique (Décret dn 9o décembre 1809, art. tu). Nomination du président et du sc- 
erétaire du oonseil (idem, ix). Règlement des comptes de gestion de 1879, budget de 
188O. Envoi de ces documents h la mairie et à Parehevêcbé. 

Terme de toute demande en décharges, réductions, remises et modérations sur les 
eontribntions directes. 

Envoi au maii^, par te receveur municipal, dn bordereau trimestriel de lasUua- 
ioB de la eaiiie. 



20 

Première dixaine, 

Frésentation du répertoire des aetes administratife au receveur de renr^gialremeiiU 

Envoi au receveur de renregUtrement de la notice dea décès survenus pendant la 
trimestre précédent. 

Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés ou abandonnés. (Inslructtoo 
du 8 février i8i3) 

Envoi à la préfecture et dans les mairies, par les recevears| d^un eiemplaire du 
compte administratif du maire et de l'état des restes & recouvrer At des restes à 
payer deTexercice clos. Ce dernier document est dressé de concert ei^tre le rece- 
veur et lo maire. 

Envoi, sur papier libre, par le maire au préfet et aux sous-préfets, des actes des décès 
survenus parmi les membres de la Lésion d^honneur pendant le dernier trimestre. 

Envoi au préfet et aux sous-préfets, de la liste nominative des condamnés libérés 
assujeilis à la surveillance, décédés pendant le tiimestre. 

Les commissions administratives des établissements de bienfaisance doivent se 
réunir dans les premiers jours d^avril dans une session annuelle qui a pour objet, en 
ce qui concerne les hospices et bureaux de bienfaisance : 

1® L'esamen du compte dWdre et d^adininistration rendu par Pordonnateur des 
dépenses pour Pexercice précédent, clos le 3i mats de cette année. 

'i* LVxamen du compte en deniers rendu par le receveur de rétablissement pour 
le même exercice. >^ 

3" La formation du budget de Tannée prochaine. 

Deuxième dixaine. 

Convocation des conseils municipaux pour la session de mai. 

Remise pnr le percepteur du compte de gestion de 1879. 

Avant le i5, appréciation par le maire ou par Pagent voyer des dépenses à faire 
sur les chemins vicinaux de la commune. L^agent-voyer remet le tarit de conver* 
sion des prestations en tâches au maire, qui doit le communiquer au conseil. 

Troieième dizaine. 

Préparation du budget de 188O et des chapitres additionnels au budget de 1879. 
Convocation (lorsquMl y a lieu) des plus imposés pour la fin de la session de mai. 
Avis de Pépoque du travail des mutations. 

Pendant le mois. 

Les greffiers des tribunaux de police envoient aux receveurs de Penregîstrement 
Pexirait des jugements rendus pendant le trimestre précédent et prononçant dea 
amendes, pour qu''ils en fassent le recouvrement. (Ordonnance du 3o décembre i8a3). 

Réunions du printemps des comités de vaccine. (Arrêté du préfet du tiS oct. 1834) • 

Etat trimestriel du mouvement de la population des hospices et des indigents 
secourus par les bureaux de bienfaisance. 

Envoi 5 la mairie du travail des commissions hospitalières et de bienfaisance pen- 
dans la session de ce mois. 

Les bacs et bateaux de passage existant dans la commune sont visités par ternaire, 
de concert avec Pingénieuî^des ponts-et-chaussées 

Nomination de cinq commissaires-répartiteurs dans chaque commune. 

Envoi au préfet, chaque qannzaine, du tableau des mercuriales. 



HAI. 



Ouverture de la session de mai, aux époques déterminées par M. le pré'et. La 
session tlure 10 jours. 

Le premier jour, règlement du compte de gestion du percepteur pour 1879. -^udi • 
tion du compte administratif de Pexercice 1078. Règlement des chapitres addition- 
nels au budget de 1879. Exposé du budget de 188O. Exalnens, pjr les conseils mu- 
nicipaux, des comptes et budgets des hospices et bureaux de bienfaisance, et a^il y 
a lieu, des fabriques. 

Le deuxième jour, continuation de la session. Formation da budget de t880* Fixa- 
Uon de la taxe affouayère et des autres taxes communales ou de police. Vot« des 



m 

pNttatlont 6t d« ctatimM pour 1«t ch«mint. VoU d« eentimM ptur IMnttraetîon 
primaire. 

LatroUième Joar, voted^mpAts pour les dépentet ordinaire! ou extraordinaires 
de 188O, ete. Clôture de la session, Vil y a lien . 

Le maire reoroie au eonseil de fabrique un double des budgets de rétablisiement 
religienx pour 168O et des comptes de 1879, ainsi que les pièces à Tappui de ces 
comptes. Le conseil de fabrique les adresse à Farchevôque. 

Envoi an préfet et aux sons-préfets «ies budgets et de toutes les pièces qui s'y rat- 
tachent ainsi qnedes rotes d^impAts, fîiutede quoi il ne sera pas donné suite à ceux- 
cf. Cet envoi doit être fait avant le 20. "^ 

Les percepteurs reprennent leurs comptes de gestion quMIs avaient déposés à la mairie. 

Publication du règlement pour les mesures à prendre contre les chiens errants. 

Le receveur municipal adresse au maire Pétat récapitulatif sommaire de ses opé- 
rations pendant le mois écoulé. 

Pendant le mois. 

Tournées des contrôleurs des contributions directes pour les mutations. 
Les maires doivent avoir soin d'en publier Pavis, sitôt qu'il leur est parvenu. 
Les maires des communes rurales dressent l'état des individus II vacciner. 
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 



Première quingaine, 

La récapitulation sommaire des opérations financières dn mois écoulé est remise 
au maire par le receveur municipal. 

Les maires des communes et les administrateurs des établissements propriétaires 
de bois, doivent envoyer aux préfets les propositions de coupes extraordinaires. Si 
cet envoi n'est pas fait avant le i5 juin, la proposition et le décret qui peut en être 
la suite, sont reculés d'une année. 

Prendre toutes les mesures de sûreté pour qu'il n'arrive point d'accidents aux 
baigneurs. 

Surveiller la réool te des foins et prendre aussi à cet effet toutes les mesures de 
police jugées nécessaires. 

Dans le mois. 

Les receveurs municipaux envoient à la préfecture leur compte de gestion et les 
pièces à l'appui. 

Rédaction, par MM. les maires, de 2a liste des affouages. 

Les maires font connaître an préfet le nombre des feuilles de papier piésumées 
nécessaires pour les registres de l'état civil de l'année suivante. 

Les maires doivent prendre les arrêtés nécessaires pour que les habitants fassent 
arroser le devant de leurs maisons, et pour que les chiens soient muselés ou tenus 
en laisse pendant \.t durée des grandes chaleurs. Autres mesures de salubrité et de 
sûreté, quand elles seront jugées nécessaires. 

Remise des mandats de traitement à tous les agents salariés de la commune. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Dans les localités impnrtantt)s, et lorsqu'il y a lieu, le maire fait procéder dans 
ce mois et dans les mois suivants à Tarrosement des rues et des places publiques. 

Publication du règlement concernant les baigneurs en pleine rivière. 



JIIIJLIiBT. 

Le premier dimanche, session trimestrielle des conseila de fabrique (Décret du 
3o décembre 1809). 

Ordonnancement des traitements des employés communaux pour le trimestre 
écoulé. 

Première dizaine. 

Les receveurs des communes et des hospices dressent l'état trimestriel de situa- 
tion de caisse, lis doivent en remettre une copie anir maires ou aux ordonnateurs. 



Envoi au reeeir«ur de IVnraffittMiiient de la notice d«a déoèa pendant 1etrimett»e. 

Visa du répertoire des actes soumis à l*enreRistrement. 

Envoi sur papier iil>re, par lo maire, au préfet et aux soas-préieta» des «det de» 
décès survenus parmi les membres de la Légion d^honneur et letdécoréade la m^ 
daille militaire pendant le dernier trimestre. 

Le maire envoie à la sous'^réfecture le certificat d'exercice de l*in8tfitutc«r pour 
le trimestre écoulé. 

Pendant le moti. 

Les maires envoient aux sous-prefets les certificats de vie des enfants trouvéa et 
abandonnés placés dans leur commune, et Pextrait des jugements de police por- 
tant peine d^emprisonnement et rendus dans Je trimestre précédent. 

Les greffiers des tribunaux de police envoient aux receveurs de renregistrement 
Pétat trimestriel des jugements rendus en matière de police municipale, et portant 
condamnation à des amendes. 

Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police envoient 
au picfel Pextrait des jugements lemlus pendant le semestre précédent. 

Les jeunes gens qui veulent entrera recelé normale primaire, doivent se faire 
inscrire au secrétariat de Ptnspectionl aux époques déierminées parFanôté du préfet. 

Envoi au préfet et aux &ous-préfets de la liste nominative des condamnés Hbére's 
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre. 

Envoi du rapport sur Tétat des récoltes. 

Convocation, par lettres individuelles, des membres do conseil municipal pour 
la session d^août, dès que Pépoqueen est fixée par le préfet. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Prïse, par les facteurs rnraox, de Pempreinte du timbre qui est fixé à demeure 
dans la boite aux lettres de chaque commune . Le maire doit être préaent à cette 
opération. 

Publication de la liste des habitants ayant droit à Taffouage. 



AOUT. 

Première quinzaine. 

Session trimestrielle et légale des conseils municipaux. 

Les crédita restante voter pour 1880 doivent Pèlre dans cette session. 

Approbation de la liste d^affouage et examen des réclamations. 

Ëemise au maire, par le receveur municipal, de la récapitulation mensuelle. 

Pendant le mois, 

Oépdt à la mairie de Pétat nominatif de tous les contribuables, habitants assu- 
jettis à la patente. Cet état, où doivent èlre consig:nées toutes les réclamations faites 
pondant les 10 jours de son dépôt, doit, à Pexpiration de ce délai, être renvoyé au 
cootrôleuip. 

Publication de Parrèté du préfet fixant Pouveiture de la chasse et des prescriptions 
locales. Les maires doivent prend.re, de leur côté, et faire exécuter, sur leur terri- 
toire respectif, toutes mesures propres à assurer lu sécurité publique et la conser- 
vation des récoltes sur pied. 

£nvoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Envoi à la sous- préfecture de la liste des affouagistcii. 



première quinzaine. 

Le bordereau mensuel de la situation de la caisse est remis au maire par le per« 
cepiear. 

Avant le 10, le maire reçoit de la préfecture les procès-verbaux d'estimation de» 
coupes affouagèrea de Pexerclce. 

Pendant le mois. 

BandeTendangei. Lea mairea, aprèa avoir consulté lea prudHMmmoaj prennetit 



an aivAtépoar 6x«r rouv«rtiire «oil ÊMoUativci, toit oblî^aloire; <U$ TendAQ048. 

Ënîoi au pT«fet, chaque quinzaine, du tableau dea mercuriales. 

Bemise à rîDstituleur, au garde champêtre et aux autres agents sali^riés de la com - 
muoe, de leur mandat de traitement pendant le trimestre. 

Soumettre à {^approbation du sons-préfet le projet d^adjudicatioh d,e la coupe 
aiboagère. 

Fixer par un airèté le jour où commencera le grappillage. 

Les maires rappelleront que le concours d^admissiou à Técole d^agriculture oii^re 
le ler octobre, et que les demandes dUnscription doivent ôlre adressées à la préfec 
tore avant le 1 5 septembre. 

Avant le Bo, les observations des conseils municipaux et des commissions, admi- 
nistratives sur Pestimatlon de la coupe affouagère doivent parvenir à la préCectnrQ. 



OCTOBRE. 

L'état trimestriel des recouvrements du percepteur est visé et rencaisse constaté 
par le maire du chef- lieu de perception. 

Le premier dimanche, session trimestrielle des conseils de fabrique. (Décret du 
30 décembre 1809). 

Première dizaine. 

Le bordereau trimestriel de la eituation de la caisse est remis par le receveur mu- 
nicipal au maire. Ordonnancement des traitements des employés communaux. 

Le répertoire deis actes soumis à Penregititiement est présenté au visa du receveur. 

Envoi sur papier libre, par le maire, au préfet et aux sous-préfets, des actes de 
décès survenus parmi les membres de la Légion d^honneur et les décorés de la mé- 
daille militaire pendant le trimestre. 

Délivrance des certificats de vie des enfants assistés* 

Pendant le mois. 

Du 1*' octobre de chaque année au i5 janvier de Tannée suivante, les possesseurs 
de chiens devront faire à la mairie une. déclaration indiquant le nombre de chiens 
et les usages auxquels ils sont destinés, en se conformant aux distinctions établies 
en Particle premier du décret. 

Convocation des conseils municipaux pour la session de novembre. 

Les maires adjugent, s'ils ne Tout déjà fait, Tentreprise de Texploitation de la 
coupe affouagère, et envoient à l'inspecteur des forêts copie du procès-verbal d'adju* 
dication . 

Les greffiers des tribunaux de simple police envoient aux receveurs de Tenregis- 
ment Pétat des jugements rendus pendant le trimestre précédent, et portant con- 
damnation à l'amende. 

La notice des décès survenus pendant le trimestre est envoyée par les maires aux 
receveurs de renre|[îstrement. 

Les percepteurs envoient aux préfets le compte des impressions fournies aux com- 
munes et au trésorier-payeur général leurs demandes d'imprimés pour l'année suivante. 

Gnvoi au préfet et aux sous- préfets de la liste nominative des condamnés libérés 
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Le maire se prépare pour prendre part aux travaux de la commission, qui, sur la 
c«mvocation des juges de paix, doit se réunir au chef-lieu de canton, dans la première 
huitaine du mois de novembre. 

HOTBlIlBBti:. 

Pendant le mois. 

Le maire reçoit du percepteur la récapitulation sommaire des opérations finau' 
cières effectuées pendant le mois d'octobre. 

Le ler, terme de rigueur pour Tenvoi au sous-préfet ou au préfet des propositions 
de travaux à faire aux édifices diocésains, et portant demandes de secours à l'Etat. 
(Inst. min. du lo juin i853). 

Session trimestrielle et légale des conseils municipaui. Celte session étant la der* 
niàre de l'année, c'est l'occasion de jeter un coup d'œil en arrière et de songer à re- 



14 

gularîser les parties du serWee eommiiBal dont on aurait pu l'oecoper préeédenment. 

Vote sur la vente ou la distribution des coupes ordinaires des l>oi8 communani de 
rexercloe suivant et sur la fixation du vingtième revenant au trésor sur le produit 
des coupes de bois délivrées en affouage. 

Réunion d'automne des oomitcs de vaccine. 

Les conseils municipaux arrêtent la liste des enfants qui doivent être reçus gratui- 
tement dans les écoles communales. Sur cette liste doivent Ggurer tous les indigents 
en âge de fréquenter les écoles. Elle doit par conséquent comprendre les enfants 
trouvés ou abandonnés placés dans la commune. La même opération doit avoir lieu 
pour les salles d^asile publiques, dans les communes oà existent ces établissements. 

Les maires procèdent au renouvellement des baux qui sont près d^expirer. Ils 
doivent faire viser les actes de vente ou de location par le receveur de Tenregistre- 
ment, dans les vingt jours de Papprobation préfectorale. 

Les percepteurs procèdent au i*ecouvremei)t des rdies d'affouage qui leur ont été 
envoyés approuvés, ils font parvenir des avertissements individuels à toutes les 
personnes inscrites sur les rôles, et, lorsque le délai de recouvrement est expiré, 
ils remettent au maire un état général des contribuables qui ont payé la taxe. 

Les états de situation des caisses d'épargne doivent être envoyés an préfet, au plus 
tard, dans la première dizaine de novembre. 

Visite générale des fours et cheminées pour s'assurer que le ramonage a été effec- 
tué et que toutes les précsutions ont été prises pour éviter les incendies. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Publication des rôles de prestation en nature pour les chemins vicinaux. Le maire 
certifie cette publication sur le rôle même. 

Adjudication de Pentreprise de la coupe affousgère, dernier délai. 

Avant le 3o, envoi à la sous-préfecture des demandes de secours sur les fonds de 
TEtat, formées en faveur des établissements do bienfaisance. 



DÉCE9I1BBB* 

Dans la première dizaine la situation mensuelle de la caisse municipale est remise 
au maire. 

Le3i, clôture des registres de Pélat civil (Code civil, 4^), et des engagements 
volontaires reçus par les maires des chefs-lieux de cantons. 

Clôture, par le maire du chef-lieu de la perception, des livres des percepteurs et 
des receveurs municipaux pour Tannée qui finit. Procès verbal en triple de cette 
opération. Véi'ification par le même maire de la caisse du percepteur. 

Pendcmt le mois. 

Les percepteurs préparent les registres nécessaires pour Pannée qui va commen- 
cer, et les font coter et parapher par le maire du chef- lieu de la perception. 

Les maires préparent la révision des listes des électeurs communaux. 

Présentation des candidats pour la nomination des commissaires répartiteur:». 

Les maires signalent les changements qui surviennent dans la liste des véiérinaires 
brevetés. 

Les maires des communes où se tiennent des marchés publics, assistés d'une 
commission spéciale, font procéder au pesage des grains de la dernière récolte 
amenés aux derniers marchés de ce mois, pour déterminer le poids légal de Phecto- 
litre de chacun d'eux, et ils en dressent procès-verbal. 

Convocations des électeurs appelés à nommer les juges des tiibunaux de commerce. 

Expiration du mois de délai accordé aux contribuables pour opter entre le paye- 
ment en nature ou en argent de leur cote de prestation. Communication au rece- 
veur municipal du registre des déclarations des contribuables. Ayîs aux contribuables 
qu'ils ont jusqu'au premier mars pour réclamer contre leurs cotisations. Enlèvement, 
s'il y a lieu , des glaces et des neiges . 

Avant le 3i, Tes maires sont tenus de faire les quêtes au profit delà caisse de» 
incendiés, et d'en assurer le versement avant cette époque entre les mains du trésO"*- 
rier-payeur général ou des receveurs particuliers d'arrondissement. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales 



DEUXIÈME PiRTIE. 

DOGUMNTS^GÉNÉRAUX. 

CHAPITRE PREMIER. 



PraSSANCES EUROPÉENNES, 



FRANGE. 
M. Jules GutfT, Président de la République. 

MINISTRES. 

MM. WaddingtODj ministre des affaires étrangères, président du Conseil. 
Le Royer, ministre de la justice. 
Lepère, ministre de Tintérieur et des cultes. 
7. Ferry, ministre de rin&truction publique. 
De Freycinet, ministre des travaux publics. 
I/amiral Jauréguiberry, ministre de la marine et des colonies. 
Général Gresley, ministre de la guerre. 
Léon Say, ministre des finances. 
Tirard, ministre de Fagriculture et du commerce. 
Cochery, ministre dos postes et des télégraphes. 

ALGÉRIE. 
M. Albert Grétt, gouverneur civil. 

ALLEMAGNE.— GuiLLAciiEl^'yFrédtfric-Louif, né le 33 mars 1797, roi de Prusse le 
3 janvier 1861 y marié le 11 juin 1829 ^ Marie-Lonise-Auguste-Catberine de Ssxe- 
Weimar^née le 3o septembre 181 1, fillo de feu Charles- Frédéric, grand duc de Saxe- 
Weimar; empereur d^Allemagne le 18 janvier 1871. 

États d Allemagne. — Los Etat» secondaires de rAlIcmagne se composent de : 
Le duché d'Anbalt ; le grand duché de Bade; le duché de Brunswick; la Hesse 
grandMucalû; la principauté de Lichtenstein ; les principautés de Lippe; le grand 
duché de Luxembourg et duché du Limbourg; les grands duchés de Mecklembourg ; 
le grand duché d^Olden bourg; les principautés de Reuss ; les duchés de Saxe; les 
principautcfs de Schwartzbourg; la principauté de Valdeck et Pyimont; et le comté 
de Waldec et Limpourg. 

AUTRICHE. — Frarçois- Joseph 1*"^, Charles, né le 18 août i8!lo, empereur d'Au- 
triche, roi de Hongrie et de Bohème, Ite. , le 2 décembre 1^4^, marié le 24 '^^i*'^ 1854» 
à Eli|abeih-Amélie-Eugénie, née le ^4 décembre 1837, fille do Maximilien Joseph, 
duc de Bavière. 

BAVIÈRE. — Louis II, Othon-Frédéric-Gnillaume, fils de Maximilien II, né le 
a5 août i8j5, roi de Bavière le lo mars 1864. 

BELGIQUE. — LéopoLD U, Louls-Philippe-Marie- Victor, né le 9 avril i835, roi 
le 10 décembre i865, marié le 22 août f853, à Marie-Henriette- inné, née le 33 août 
i836, fille de feu Parchiduc Joseph, palatin de Hongrie. 

DANEMARCK. -> Cbristian IX, né le 8 avril 1810, roi le i5 novembre i863, marié 
le 36 mai 184^, à Louise- Wilhelmine-Frédérique-Caroline-Augnste>Julie, née le 7 
septembre 1817, fille de Guillaume, Landgrave de Hèsse-Cassel. 

ESPAGNE. — Alphonse XII, roi d'Espagne. 

GRAISDEBBETAGNE ET IRLANDE. —Victoria i^*, Alexandrine, né le 34 
mai 181 9) reine de Grande-Bretagne et d^Irlande le 20 juin 1837, veuve de François- 
Albert-Auguste-Charles-Emmanael, due de Saxe-Gobourg-Gotba. 



6RËGE. ^ Giotdi i^*, Clirétten-GmlUune-Fer(linaiid*Adolph«, né le 94 dé» 
cembre 1846, roi le 3o mars i663, marié ie aa octobse 1867 à Olga-ConsUntinowna, 
née le 3 septembre i85iy fille du grand due Constantin de Russie. 

ITALIE. — HcMBBRT l*', Henier-Charlet- Emmanuel -Jean- Marie-Ferdinand- 
Eugène, fils (le Victor-Emmanuel XI, né le I4 mars 18{$, marié le aa avril 186S k 
Marguerite-Marie-Th4rèse-Jeannef princesse de Savoie, sa cousine. 

MONACO (principauté de). ^ Charubs, Honoré-Grimaldi, né le 8 décembre 18t8, 
prince de Monaco le ao Juin 1856, yeuf de Antoinette-Gbislainey comtesse de 
Mérode. 

PAYS-BAS. ~GuiLLAi;ifE III, Alexandre-Paul-Frédéric-Louis, né le 10 Téviier 
1817, roi des Pays-Bas le I2 mai iSig, marié le 18 juin i83q, à Sophie- Frédérique- 
Mathiide, née le 17 juin 18I8, (llle de Guillaume i*^ roi de Wurtemberg. 

PORTUGAL. — Don Luizl«f, Philippe-Maria-Fernando-Pcdro-de-Alcantara-An- 
tonio-Miguel-Raphaël Gabriel-Gonzagua-Xavier-Prancisco-de-Assises-Joao-Augusto- 
Julio-Volfando, né le 31 octobre i838, roi de Portugal et des Algarves le 11 novem- 
bre 1861, marié le 17 novembre 18()!i à Marie Pie, née le 16 octobre 1847, ^''^ "^^ 
Victor-Emmanuel II, roi dltalie. 

RUSSIE. ~ Alezardre II Nicolaiewitsch, né le 29 avril 1818, empereur de toutes 
les fiussies, a mars i865 ; marié le a8 avril 1841 ii Marie-Alexandrowna-Maximi- 
lienne-Wilhelmine-Auguste-Sophie-Marie, née le 8 aoAt 1814? fill<: de feu Louis II, 
grand duc de Hesse. 

SAIMT-SIÉGE. — L1É0N XIII, Giocchino Pecci, né à Carpinetlo le a mars 1810, 
élu pape à Rome le ao février 1878. 

SAXE (Royaume). — Albert, né le a3 avril 18289 'O^ 1® ^ octobre 1873, marié 
avec la princesse Caroline Vaza. 

SUEDE et NORVEGE. — Oscar II, roi le ao septembre 187a. 

SUISSE. — M. Vblti, président de la Confédération et du Conseil fédéral. 

TURQUIE. — SuIUn Abd-ul-Uamid. 

WURTEMBERG. — Charles I", Frédéric- Alexandre, né le (i mars i8a3, roi le 
a5 juin 1864, marié le i3 juillet 1846 a Olga-Nicolaiewna, née le 3o août i8aa, fille 
de îeu Nicolas I"', empereur de Russie. 



AMBASSADEURS ET MINISTRES FRANÇAIS 

RÉSIDANT PRÈS LBS PUISSANCRS liTRANOfeRRS. 

Allemagne. — H. de Saiat-Vallier, ambassadaar à Berlin. 

AuTBiOHB. — M. Teisserenc de Bort, ambassadeur à Vienne. 

Bade, -r- M. le comte de Mosboùrg^ env. extr. et min. plén., à Garlsruhe. 

Bavière. — M. le marquis de Gadore, min. plén., à Municb. 

Belgique.— M. le comte Duchalel, env. extr, et min. plén., à Bruxelles. 

Brésil. — M. N , env. extr. et min. plén., à Rio-Janeiro. 

Chili. — M. le vicomte Brenier de Montmorand, envoyé extraordinaire et ministre 

plénipotentiaire, à Santiago. 
Chine. — M. le comte de Lallemand, ministre plénipotentiaire, à Pékin 
Confédération argentine et Paraguay. — M. Ducros-Aubert, min. plén., à Buenos- 

Ayres. 
Danemarck. ^ M. Le Croy, envoyé extr. et min. plénijp., à Copenhague. 
Espagne. — M. le vice-amiral Jaurès, ambassadeur, à Madrid. 
Etats-Unis (Amérique septentrionale). — M. Bartholdi, envoyé extraordinaire et 

ministre plénipotentiaire, à Washington. 
Grande-Bretagne et Irlande. — M. le vice-amiral Pothuau, ambas. à Londres. 
Grèce. — M. Tissot, envoyé extr. et ministre pléaip., À Athènes. 



»7 

HïssË (Gnnd Duché). -^M» \% comte d'Astorg, min. plénipotenÉiaire, i DarmsMt. 
Itàui. — M. le marquis de Noailles, ambassadear, a RcH(n«. 
Japon. — M. Berthemy, ministre plénipolentiaire, à Yeddo. 
Maroc. — M.Lesonrd, ministre plénipotentiaire^ à Tanger. 

MECKLKMBOUaC-SCBWÉRIN, MeGKLEMBOU. G-StrÉLITZ, OLDENBOURG, BkUNSWICK, VILLES 
LIBRES ET ANSÉATIQUES DE HAMBOURG, BrÊHE ET LUBEGK. — M, RothaO, CnVOyél 

ext. et ministre plénipotentiaire, à Hambourg. 
Pays-Bas. — M. Victor Tiby, envoyé extr. et ministre plén., à la Haye. 
P^OQ. — M. de Bellonnet) envoyé extr. et min. plén. à Lima. 
Perse. — M. Mellinet, ministre plénipotentiaire, à Téhéran. 
Portugal. — M. de Laboulaye, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, 

à Lisbonne. 
Russie. — M. le général Chanzy, ambassadeur, à St-Pétersbourg. 
Saint-Siège. — M. de Gahriac^ ambassadeur, à Rome. 
Saxe (Royale). — M. le marquis de Châteaurenard, envoyé extr. et min. plén. à 

Dresde. 
Saxe (Grand'-Ducale). — M. le comte de Rayneval, ministre plénip., à Weimar. 
Suède etNoRwicE — M. le comte de Goliineau, envoyé extraord. et miQ. plén., à 

Stockolm. 
Suisse. — M. Ghallemel-Lacour, ambassacf|eur près la Confédé^tion helvétique, à 

Berne. 
Turquie. — M. Fournier, ambassadeur à Gonstantinople. 
Wurtemberg. — M. N..., envoyé extr. e\ min. plénip. , à Stuttgard. 



SENAT 

Bureau : 

MM. Martel, président; Eiigpèn^ Pelletan, comte Rampon, de LadmirauU, Calmop, 
vices-présidents ; Baron Lafon de SlrMur^Scheurer-lvestner, Bernard, Clément, 
MaEeauy Casimir Fournier, secrétaires ; Toapet des Vignes, Baze, général 
Pélissier, questeurs. 

Sénateurs inflmwibles : 

MM. d^Âudiffi-et-Pasqoier. — Baragnon. — Barrot. — Barthélemy-Saint-Hiiaire.— 
Base. — Bérenger. — Bertauld. -- Billot. — Brun. — Buffet. — Calmon. — de Ca- 
rayon-Latour. — Cavnot père. -^ Cazot. -r général de Chabaud-Latour. — de Cha- 
bron . — Ghadois. — Cbanzy. — Chesnelong. — de Gissey — Corbon. — Cordier. — 
Corne. — de Gornulier-Lucinière. — Créniieux. — Denormandie. — de Douhet. — 
Doclerc. — Dnfanre. — Dumont. — Dupuy de Ldme. — Foubert. — Fourcand. — 
Foiiricbon. — Frébaull^ — Gauthier de Ruroiily. — Gouio. — Grandperret. -^ Gresley. 
•^ d^Haussonyillc. — Humhert. — Jauréguiberry. — Jaurès. — Kolb-Bernard. — Krantz. 
— Laboulaye. — de Lafayelte — de Larcy. — de Lasteyrie. — Laorent-Pichat. — 
de Lavergne. — Le Royer. — Littré. — de Lorgeril. — Luro. — Magnîn. — de Mon- 
lalivet. — Martel. — de Montaignac, ■*- Pàjot. — Pothuau. — Rampon t-Lechin. — 
Roger. — Hervé de Saisy. — Schérer. r- Scheùrer-Keslner. — Schœlcher, — 
Simon.— Testelin.— Théry.— de Tréviile.— Triberl.— Oscar de Vallée. — Wallon. 



Sénateurs par 

Ain. — Bonnet, Robin. 

Aisne. — Martin (flenri), Waddington, de 

Saint-Vallier. 
Allier, ^ De Ghantem<;rle, de Veauce (le 

baron), Martenot. 
Alpes (Basses-). — Michel, c<« du Cbafifaut. 
Aipes {Hautes^), — De Ventayon, Blanc. 
Alpes- Maritimes. — Dieudé-Deny , Gai nier. 
Ardèche. — Rampon (lo comte^, TaiihandU 
irilfniitff.- -Toupet des V.jCunin-Gridaine. 
Ariége, — Laborde, Vigarosy. 
Aube, — Gayot, Masson de Morfontaine. 



Départements : 

Jade. — Béraldi Lambert de Ste-Croix. 

Ave^rron. — Mayran, Boisse, Delsol. 

Boûches-du-Rhône. — Pelletan. Challemel- 
Lacour, Barne. 

Calvados. — Paulmier, Bocher, de Saint- 
Pierre (le vicomte). 

Cantal. — De Parieo, Bertrand. 

Charente. — Brémond d'Ârs, Canrobert. 

Charente-Inférieure. — Baron Vast-Vimeux, 
Bofiinton, Roy de Loulay. 

Cher, — Henri Fonrnier, duc de Rivière. 

Corr^ce.— Bâton Lafond de S'. Mur, Brunet, 



28 



Corse. ^ Piétri, GaUoni dlitria. 
Côte d^Or, — Lacomme, Mazeau. 
Côtes^'lford. — Allonoa, Yicomte Henri 

de Champagny, le comte de Tréveneuc^ 

Tamiral de Rerjégu. 
Creuse. — Fayoîle, Pâlotte. 
Bordogne,'^ Daussel, N... 
Douhs. — Comte de Weruert de Merode, 

Oudet. 
Brome. — Maleni, Lamorte. 
Eure. — L^amiral baron de Ln Roncière Le 

Nonry, le duc de Broglie. 
Eure-et-Loir,-^ Delacrois, Emile Labiche. 
Finistère, — Montjaret de Kerjéga, Sou- 

bigou, vicomte de Forsanz, de Kaisraes. 
Gard, — Meinadier, Laget, Gazagne. 
Garonne {Haute-), — Hébrard, Camparan, 

N 

Gers, — Lacave-Laplagne, Batbie. 
Gironde. — Dupouy, Callen, Issarlier, 

de Lur-Saluces. 
Hérault, -— Gaston Bazîle, Combescure, 

Griffe. 
llle-et-V Haine, — Roger Marvaise, Jouin, 

de Bastard. 
Indre. -« Clément, le comte de Bondy. 
Indre-et-Loire, — Goinot, Fournier. 
Isère. -^ Michal-Ladichère, Eymard-Du- 

vernay, Rouja. 
Jura, — Tamisier, Thurel. 
Landes. — B"" de Ravignan, de Gavardic. 
Loir-et-Cher. — Bozérian, Dufay. 
Loire. — Arbel, Chavassieo, Cherpin. 
Loire (Haute-). — De Lafayelte, V iasagnet. 
Loire-Inférieure, — Baron de Lareinty, de 

Lavrignais, Espivent de la Villeboisnet. 
Loiret, — Dumesnil, Robert de îVlassy. 
Lot, — Delord, Roques. 
Lot-et-Garonne. — Lcopold Faye, Nouvel. 
Lozère. — Roussel, de Rozières. 
Maine-et Loire. — Le gt'néral d^Andigné, 

baron Léon Leguay, Joubert (Achille). 
Manche. — Oufresne, Lenoêl, Labiche. 
Marné, — Leblond, Dauphinot. 
Marne {Haute-). — Général Pélissier, Robert- 

Dehauli. 
Mayenne. — Gén* Du boys Fresnay, Denis. 
Meurthe-et'Moselle. — Varroy, Bernard. 
Meuse — Vivenol, Honoré. 
Morbihan, — Audren de Kerdrel, comte 

de la Moneraye, Fresneau. 



/Vî^we. — Tenait le-SalIgny, Maué. 
Hord. — Général Faidherbe, Massé de 

Biest, Merlin, Dutilleul, Fournier. 
Oise. — D'Andlau, Cuvinot, Lacarhe. ' 
Orne.— De la Sicotière, Poriquet,de Fier». 
Pas-de-Calais, -— Paris, Dubrolle, de Ro- 

samely Huguet-Grandsire. 
PuX'de»Dôme. — Baron de Barante,Guyot- 

Laveline, Sainenve. 
Pyrénées (Basses-). — De Lestapis, Da- 

guencc, vicomte de Gontaiit-Bîron. 
Pyrénées (Hautes-). — Cazalas^ Adnet. 
Pyrénées -Orientales. — Emmanuel Arago, 

Massot. 
Rhin (H.-) (Be{/ôr<).— Vieillard-Migeon. 
Rhône. — Jules Favre, Mangini, Perret, 

Valentin. 
Saône (Haute-). — Duioornei, Jobard. 
Saône-et- Loire. —- Général Guillemault, 

Demole, Mathey. 
Sarthe, — Marquis de Talhouèt, Vétillart, 

Gaiilaux. 
Savoie. — Baron d'Alexandry, Dnpasquier. 
Sauoie (Haute-\ — Chaumontel, Chardon. 
Seine. — De rreycinel, Tolain, Hérold, 

Victor Hugo, Peyrat. 
Seine-Inférieure, — Pouyer-Qnertier, An* 

cel, général Robert, N... 
Seine-et-Marne.^- Foucfaer du Gareil ^dam. 
Seine-^t-Oise.— Léon Say, Feray, Gilbert- 
Boucher. 
Sèvres (Beux-). — Tailleferl, Monnet. 
Somme. — Dauphin, vte ilo Rainneville, 

Pamiral de Dompierre-d^Hornoy. 
Tarn. — Espinasse, de Voisins-Lavernière. 
Tarn^t-Gar. — Cie de pressac, Delbreil. 
Var. — Charles Brun, Ferrouillat. 
Yaucluse. — Granier, Eizéar Pin. 
Vendée, — Gaudineau, Gornuh'er, Halgan. 
Vienne. — G*^ Ladmiraoit, gén^ Arnaudot. 
Vienne (Haute-), — Teisserenc de Borl, 

do Peyramont. 
Vosges. — Claude, Giaudot, George. 
Yonne, — Charton, Ribièro. 

ALGÉRIE 

Alger ^ Le Lièvre. — Ofan, Pomel. — 
Constantine, Lucet. 

COLOMICS 

Martiniifuey Desmazes. — Guadeloupe, gé- 
néral de Lajaille, E. Beaux. — Réunion^ 
La Serve. — Inde, Desbassins de Riche< 
knont. 



CHAMBRE DES DÉPUTÉS 

Bureau : 



MM. Gambetta, président ; Bethmonl, Brisson, Durfort de Civrac et Senard, vice- 
présidents ; René Brice, Camille Sée, Menard-Dorian, de Valfons, L. Legrand, 
Drumel , David, Le Gonidec, secrétaires ; Margaine, Gailly, de Mahy, questeurs. 



2« 



RejtrisentanU par Dépwrtementt : 



MM. 



Ara. — Grosgurin, Tiersot, Tondu, Cba< 

ley, Mercier, Germain. 
AtsKB. — Torquet, Villain, Male'zienz, 

Leroox, Fouquet^ de Tillanconrt, Cbo 

PO», Soye. 
Allier. — Pâtissier, Cornil, Boiinaudy 

Chantemille, Oefoulnay. 
Alpgs (Hautes). — G. Chaiz, Laurençon, 

Ferrary . 
Alpes (Basses). — Allemand, Tbourel, 

A. Picard, Gassier, Bouteilie. 
Alpes (Mat iti mes) — Borriglione, Chiris, 

de Bellet, f<écipon. 
Ardècbe. — Chalamet, Glefzal, Seigno- 

bos, Boissy d^Anglas, Blacbère. 
Ardbiirbs. — Gailly, Drum*^!, ^ieveaz, 

Pbilippofeaux, Peronne. 
AaiÈGi. — Anglade, Lasbaysses, Sentenac. 
Aube. — Fréminet, de Koys, Tézénas, 

RouTre, Casimir Pcrier. 
AvDB. — Marcoii, Boonei, Rouge, Mir. 
Atetbom- — Azémar, Roques, Mas, Ba- 

rascud, Cibiel, Médal , Baduel. 
Boocbes-uo-Bbome. — Bouquet, Bouvier, 

Bouchet, Iiockroy, Labadié, Tardieu, 

Amat. 
Caltados. de Vaudœuvres, duc d^Har» 

court, Dclafosse, de Colbert, Flandin, 

Le ProTOSl de Launay, Desloges. 
CAhTAL. — > Reymond-Bastid, Durieu, 

Oudoul, Teissèdre. 
Cbabbnte. — Cunéo d^Ornano, Larocbe* 

Joubert, Ganivet, André (Jules), Du- 

claud, Gautier. 
Charbhtb -Ikférikurb. — Fournier, Escbas- 

sertanx (René), Jolibois, baron Escbas- 

serianx, Mestreau, Betbmonl, Boy de 

Roulay, Barledette. 
Cher. — D^Aremberg, Boulard, Girault, 

Roilet, Mingasson. 
CoRRÈzE — lie Cherbonnier, Latrade, 

de Chanal, Vacher, Laumond. 
Corse. — Abbatucci, Haussmann, de 

Casablanca, duc de Fado ne, Gavini. 
(Mtb-d'Or. — Leroy (Arthur), Levèque, 

Dubois, Joigneaux, Sadi>Carnol, Hugot. 
Côtbs-do-Mord. — OliTîer, Le Ppovost de 

Lauhay, Armez,' de Bélizal, de Lucioge, 

Lecomte (Jérôme), de l'Argeniaye, duc 

de Feltre, Even, de Janzc. 
Creuse. — Moreau, Fourot, Le Fanre, 

Naudaod (Martin), Purry. 
DoRDOcnE. — Maréchal, Thirion-Mon- 

tauban, Sarlande, Chavoix,de Bosredon, 

Taillefer, Carrigat, de Fouriou. 
DouBs. — Gréyy (Aiberi), Gendy, Viette, 

Colin, Bernard. 
Dbôhb. — Madier de Mootjau, Bizarelli, 

msrquifdMolaii, Cb^yandier; Lonbet, I 



Eure. — Janvier de la Motte, Pasay (Louis), 

Develle, Lepouzé, Papou, d'Osmoy. 
Euhe-bt«Loirb. — Mnnnoury, iMoil- 

Parfait, Dreux, Gatîneau, Truelle. 
Finistère. — De Gasté, Villiers, de Ker- 

jégu, Hemon, Arnonlt, de Pompéry, 

Nédellee, Swinoy, de Kermenguy, Co- 

réntin-Guyho. 
Gard. — Boyer, Bousquet, Favand, de 

Valfons, Peilet, Bosc. 
Garonne (Haule). — Constans, Duportal, 

Lcngië, Tron, Gaze, Montané, Miel. 
Gers. — Fauré, Grânier de Cassagnac, 

Lagrange, David, Paul de Cassagnac. 
Gironde. — Raynal , Jérdme David ^ 

de Bouville, Roudter, Lalanne, Robert- 

Mitchell. Trarieux, Achard, Dréolle, 

Caduc. 
Hérault. — Vernhes, Ménard-Dorian, 

Lisbonne, Devès, Arrazat, Aguiel. 
Illb et-Vilaine. — Valdeck Rousseau, Mar- 

tin-Feuillée^ Pinault, Brice René, Le- 

gonidecy Durand, Riban, Hovins. 
Indbe. — Lecomte, de Saint-Martin, Da- 
vid, Cbarlemagne. 
Indre-et-Loire. Belle, Rivière, Joubert, 

Wilson. 
IsiRB. ~> Bravet, Anthouard» Çeymond 

Marion, Riondel, Buyat, Couturier^ 

Guillot. 
Jura. — Lombard, Lelièvre, Gragneur, 

Lamy. 
Landes. — De Guilloutet, de Gastai^ne, 

Boulard, Loustalot, Sourigues. 
Loir-ét-Cber.— DeSonnier, Deniau, Tat- 

sin^ Lesguillon 
Loirb. — BeriholOn, Ricbarme, Crozet- 

Fournejron, Levet, AudifTiet, Raymond, 

Brossard 
Loire (Haute). — Guyot-Montpayroux, 

Morel, Maigne, Binachon. 

Loire-Inpérieure. — Laisant, Tfaoinnet, 
de Juigné, de la Biliais, de Fermon, 
F. de la Rochette, Gaudin, Simon Fi- 
dèle. 

Loiret. — Bernier, Cochery, Fousset, 
Devade, Brierre. 

Lot. — De Valon, le comte Murât, Teil- 
hard, le baron Dufour. 

Lot-bt-Garonne. — De Lafflte, Fallières, 
Sarretie, Deluns-Monlaud. 

Lozère. — Montcils, Belon, de Cham- 

brun. 
Maine-et-Loire* — De Soland, de Maillé, 

de Ci vrac. Berger^ Janvier de la Motte 

(Loui»), Bcnoist, Maillé. 
Manchb. — Rauliue, Lavieille, Savary^ 

Gasionde, Riotteau, Morel, Legrand; 

U Maroii» 



30 



Makiiv. -* Blandin, Faope, Diantraîii^t* 

Thomas, Margaine, Pic^irt Alphonse. 
Marnb (Haute). — Mougeot, Dabelle Ber- 
nardin ^ Bizot. 
Màtbsinb. -^ Souchu-SerTinférc, Lëcoôite, 

Ancel, ReiiiuU- iVlorItère. Brunean. 
Meurtbe-et-Mo8Bllc. — De Ladoucette, 

Ouvaux, BtiHei, Michaut, Feliibien. 
Mbusb — Lio\i ville, Rbyer, Déveiie, 

de KIopstein. 
Morbihan. — Ou Bodan, Lorois, Ratier, Le 

Maguet, c^ de Perrien, prince de Léon. 
Nièvre Thurîgny, Le Pelletier d'Aunay, 

Girerdjd^EspeuilIes, Fleury. 
Mord. — Legrand Pierre, Mazure» Scre- 

pel, des Hotours, Debuchy, Tel liez, 

Giroud, d' Arras, de Lagrange, Plichon, 

Legrand, Brame, Mention , de Mareôre, 

Joos, Tristam, Cirier. 
Oise.— Chevreau Léon, Fraiick«^hauveau, 

Levavasseur, Cossé Brissac. 
Orne. — Le baron GroIUer de Mackau. 

Cbristopble, Gévelot, Blanchi, Dugué 

de la Fauconnerie . 
Pas-de-Calais. — Le comte d'Avrincourt, 

Livois, Deosy-Ribét, Hermary,Declerey, 

Hamille, Devauz, Levert, marquis de 

Partz. 
PuT-DE-DôME. — Bardoux, Talion Alfred, 

Costea» Girot-Pouzol, Rouher Eugène, 

Roux, Duchasseint. 
PYRÉNéES (fiasses--). — Labat, d^Ariste, 

Harispe, Laoaze Louis, Vtgnancourt. 
Ptrxnbes ^Hautes-). — Cazeauz, Breteuil, 

Larrey, Desbons. 
Ptrênées-Oribntâubs. «— Escarguel, Forné, 

Escanyé. 
Rhin (Haut-). — Relier. 
Rbômb. — Milland, Bonnet-Duverdier, An- 

drieux, Varembon,. Guyot, Gba vannes, 

Perras. 
Saône (Haute-). ^ Marquiset, Versigny, 

Noirot, Baîhault. 
Saône-et- Loire. — Margne, de Lacretelle, 

Qilliot, Reynaiid, Boysset, Daron, de 

Rochefort, Sarrien, Logerotie. 
Sarthb. — Rubiliard, Haentjens. le duc de 

La Rochefoucauld Bisaccia, le comte de 

Perrochél, Le Monnier, Galpin. 
Savoie. Papent,Bel, Blanc,Mayet> Horteur. 
Savoie (Haute-). — Philippe, Dncroz, 

Dupont, Folliet. 



Seins. — Tirait, BTelay,SpiiIler,Barodet, 
Louis Blanc, Frébault, Godelle, Emile 
de Girardin, Brisson Henri, Floquet, 
Greppo, Cantagrei, Germain Casse, 
Farcy, Marmottan, Pascal -Du prat, Clé- 
mencean , Allain-Targé , Gambetta, 
Camille Sée, Bam berger, Deschanel, 
Kaspail Benjamin, Talandier, Hérisson. 

Seine-Inféribdre.— Desseaux, Dautresme, 
Waddingion,Lane1, Anisson-Duper'ron, 
Tbiessé,Savoye,Trouard-Riolle, Casimir 
Perier,du Douêt, Peulevé. 

Seine-et- Marnb. — De Choiseul Horace, 
Sallard, Plessier, Jozon, Ménier. 

Sbinb-bt-Oisb.— - Joly Albert, Journault, 
Rameau, Charpentier, Senard, Langloia. 
Runauit Léon, Lebaudy, Carrey. 

Sèvres (Deux). ~ Proust Antonin, de La- 
porte, Giraud, Ganne, Jouffraull. 

Somme. — Goblet, de Septen ville, Labitle, 

. Bliu dfl Bourdon, Jametel, Magniez, 
Cadot, Douville-Maillefeu. 

Xarn. — Daguilhon-Pnjol, Corobea, le ba- 
ron Reille, Bernard -La vergne, Cavalié. 

Tarn-etGaronne. — Prax-Parîs, Lo- 
queyssie, Lasserre, Trubert. 

Var. — Daumas, Allègre, Dréo, Cotte. 

Vauclube. — Saint-Martin, Naquet, Pou- 
jade. 

Vendée. -^ Bourgeois, Bienvenu, de la 

. Bassetière, de Baudry d^Asson, lenty, 
Beaussire. 

Vienne. — Salomon, Hérault, de Beau- 
champ, Cesbron, Serph Guaman^ de 
Soobeyran. 

Vienne (Haute-) — Périn Georges, Ninard, 
Godet, Beaury. 

Vosges, -r* Xeamraaire, Méline, Breaaon^ 
Frogier, Ferry Jules. 

Yonne. — Lepère, Bert Panl, Dethou, 
Mathé, Rathier, Gaicfaard. 

Algérie. 

Alger. — Gastu. — Oran, Jacques. — 
Constantinb, Tompson. 

Colonies, 

MARTittiQue, Gaodîssart. — Guadbioufb, 
Gasconi. — Réunion, De Mahy. — £rdr 
PRANÇAISB. Godin. 



CONSEIL DȃTAT. 

Sous la présidence du Ministre de la Justice. 

Vice^Président : M. Faustin Hélie. — Présidents de sections : MM. Ballot, de 
Betocte, Collet, Blondeau, Laferrière. 

Conseillers en ser^icf ordinaire, — MM Lamé-Plieury,Gôageard/Conrcelles-Leneuil, 
vice-amiral Bourgoli, ChauiTottr, Blotidel, 'Clftmagôran, Castwgtiàry, Du Mewail, 



SI 

Dapré, Monod, Bertout, Doboy, Beral, FfdureDB» Bmiit» Télréau, Duooyer, Chanobtt, 
fiély d^Oissel) Tirman, Oelmas, Berger, Roussel, Mojon, Docrais. 

Conseillers en service extraordinaire. — MM. Desprez, Sevestre, Dabost, Crisenoy, 
Hévort, Âmé, Dafragir, de Boussy, Aadibert, Levavasseur, de Chappotin, général 
Fay, Michaut. Veron-Ouveirger, Rousseau, du Bagoaux, Journaait. 

Uattres des requêtes : MM. Bousquet, Boitot, Béquet, Vaeherot, Mayotel, MatbëuSy 
de Beaomont, de Bonvelle, Gaovain, Rrants, Labbé, de Salverte, Gotelie, Marguerie, 
Bootoux, de Villeneuve, Gomel, de Précourt, Chabrol, Gaaalens, de Richttiont, 
marque» di Braga, Vergé, Dislère, Fabas, Alicot, Chanie-Grellet, Cfaauffaid, Berard- 
Yaragnac . 

COUR DE CASSATION. 

Premier Prisident : M. Mercier. 

Présidents : MM. Gastambide, Bedaride, Faustin Helie. 

Conseillers» 

MM. Merville, Onofrio, Talandier, Âubry, Quénault, Gouget, Fàlconnet, Bécot, 
baron Zangiacomi, Baudouin, Lenormand, H. Didier, de Verges, Pouillande de Car- 
nières. Lamy, Rohauit de Fleury, Woirhaye, Guy ho, Montellier, Thiriot, Truchard- 
Damolln, Pont, Hély dOissel, Barafort, Anspach, Salmon, Voisin, Vente, 
Barbier, Dagallier, Crépon, Alméras-Latour, Guillemard, Saint-Luc-Courborieu, 
Robert de CneneTière, Ma>;sé, Savary, Camescasse, Sallantin, Guérin. Rousseau, 
Connell}r, Réquier, Dupré Lasalle, Gast, Lepelletier, Babinet, Bertrand, Dareste. 

Conseiller honoraire : M. Aylies. 

Procureur général : M. Bertauld. — Avocats généraiix : MM. Charrins, Petiton, 
Savary, Benoist, Des jardins. Robinet de Clêry. — Greffier en chef: M. Coulon. 

HAUTE-COUR DE JUSTICE. 

Là Haute- Cour est divisée en Chambre des mises en accusation et Chambre de 
logement, dont les membres, désignés chaque année, sont pris parmi les conseil- 
lera à la cour de Cassation. 

COUR DES COMPTES. 

MM. Petitjeab, premier président : Humbert, procureur général ; PécOurt, 
conseiller référendaire rapporteur. 3 présidents de chambre, 16 conseillers maîtres. 



COUR D'APPEL DE PARIS. 

Premier Président : M. Larombière. 

Présidents de chambres : MM. Brière de Mondétour-Valisny, Metzinger, Puis- 
sant, Berthelitt, Salle, Bertrand, Aubépin, Etignard de Lalaulotte, Salmon. 

Conseillers, 
MM. Jurien, Salvaing de Boissieu, Faget de Baure, Glandaz, Bonneville de Mar- 
sangy, Legonidec, Brault, Dubarle, Pasquier, Collette de Baudi{;oort,Mongls,Gouget, 
de Gonet, Legeardde la Dirijais, Rolland de Villargues, Gautier de Charnacé, La^ 
boar, Bonnefoy des Aulnaies, Hello, Dufour, Brunet, Bachelier, Delaborde, Marie, 
Barbaroux, Manrel, de Ijalain-Chomel, Bataille, Nacquitrt, Manou, Ronzè, Carlet, 
de LislC;. Fleury, Alexandre, Boudet de Paris, Desmaze, Destrem, Bondnrand, Daniel, 
Peyrot, Benoît, Burin -Desroziers, Senart, Vigoon, Thérenàrd, Vancy, Portails, Jous- 
selin, Thévenin, Dubois, Co, peaux, Try, Laplagne-Barris, de Ponton d'Amécourt, 
Rousselle, Petit, Seveslre-Perrot, Cbamaillard, Gilbert-Boucher,Henriquet, Lambert 
de8Tiileuls,Vioias,deBaillebache, Génie, Matnieu de Vienne, deLanzac, deLaborie,- 
Choppin, dé Bertheville, Buchère, Manault. 

PARQUBT. 

Procureur-Général : M. Dauphin. 

Avocats-Généraux : MM. Reverchon, Descoustures, Hémar. Ducreux, Genreau, 
Merveilleux-Duvignaux, Chevrier, Pujet, Dherbelot, Manuel. Choppin d'ArnouTille. 

SubsUtuts du Procureur général : MM. Benoist, Bachelier, Legendre, Malber, 
Thonaas. Bergognié, Lepelletier, Hardoin, Dubard, Onfiroy de Breville^ Pages, Du- 
boisy Robert, ^Laval, Thanon, Vuletard de Laguériè. — Greffe en chef: M. Lot 



32 

COURS D'APPEL DSS DÂPARTBMENTS. 

Montpellier. Aude, Areyron, HéranU, 

Pyrénées-Orientales. 
Sigaudy, premier président, 
de Bionvai, procureur-général. 

Nancy. Ardennes, Meurthe et Moselle, 
Meuse^ Vosges. 
Ballot-Beaupré, premier président. 
Fourcade, procureur -général. 



Agin. Gers, Lot. Lot-et-Garonne. 
Drême, premier président. 
Aubert, procureur-général. 

Aix. Basses-Alpes, Alpes-Maritimes, 
Bouches-du-Bhône, Yar. 
Bigaud, premier président. 
Bessat, procureur-général. 

Amiens. Aisne, Oise, Somme. 
Saudbreuil, sén., premier président. 
Thiriot, procureur-général. 

Angers. Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe. 
Bigot, premier président. 
Auger, procureur-général. 

Bastia. Corse. 
Morcrette, premier président. 
Limpérani, procureur-général. 

Besançon. Doubs, Jura, Haute-SaOne. 
Périyier, premier président. 
Mazeau, procureur-général. 

Bordeaux. Charente, Dordogne, Gironde. 
Izoard, premier président. 
Poulet, procureur-général. 

Bourges. Cher, Indre, Nièyre. 
Boivin-Champeaux, premier président. 
Lardenois, procureur-général. 

Caen. Calvados, Manche, Orne. 
Champin (Edmond), premier président. 
Rémond, procureur-général. 

Cbamréry. Savoie, Haute-Savoie. 
Montroé, premier président. 
Meicot, procureur-général. 

Dijon. Côte-d'Or, Saône-et-Loire, 
Haute-Marne. 
Cantel, premier président. 
Frémiet, procureur-général. 

Douai. Nord, Pas-de-Calais. 
Bardon, premier président. 
N..., procureur-général, 

Grbnorle. Hautes- Alpes. Drôme, Isère. 
Bonafous, premier président, 
de Prandières, procureur-général. 

Limoges. Corrèze, Creuse, Haute-Vienne. 
Lescouvé, premier président 
Froissard, procureur-général. 

Lyon. Ain, Loire, Rhône. 
Gaulot, premier président. 
Montaubin, procureur-général. 

Nouméa (Nouvelle Calédonie), proc, chef du service judiciaire, M. Jean. 

Papecte (Océanie), proc, chef du service judiciaire, M. Délavant. 

La Martinique, président, M. Ducbassin de Fontbressin. 

Pondichéry, procureur-général, M. Guillet-Desgrois. 

La Guyane, président, M. Filassier ; procureur-général, M. Bert. 

Saigon (Cochinchine), président, M. Laude. 

Saint-Denis (Réunion), procureur général, Chrétien. 

Saint^Loais (Sénégal), président» chef du service jndieiair», M. Darrigranii. 



Nîmes. Ardèche, Gard, Lozère, 
Vauclttse. 
Gouazé, premier président. 
Geneste, procureur-général. 

Orléans. Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, 

Loiret. 
Mantellier, premier président. 
Tournyer, procureur-général. 
Paris. Aube, Ëure-et-Loire, Marne, 
Seine, Seine-et-Marne, Seine-et- 
Oise, Yonne. 
Devienne, premier président. 
Dauphin, procureur-général. 

Pau. Landes, Basses-Pyrén., Hantas- 
Pyrénées. 
Daguilhon, premier président. 
N...., procureur- général. 

Poitiers. Charente-Inférieure, Denx- 
Sèvres, Vendée, Vienne. 
Merveilleux-Duvigr eaux, premier présid. 
Fanre-Biguet, procureur-général. 

Rennes. Côtes-du-Nord, Finistère, Ile* 
et- Vilaine, Loire-Infér., Morbihan. 

Aucher, premier président. 

Lemaire, procureur-général. 

Riom. Allier, Cantal, Haute-Loire, 
Puy de-Dôme. 

Moisson, premier président. 

Allary, procureur-général. 

Rouen. Seine-Inférieure, Eure. 
Neveu-Lemaire, premier président. 
Proux-Franklin, procureur-général. 

Toulouse. Ariége, Haute-Garonne, Tarn, 

Tarn-et-Garonne. 
N...., premier président. 
Vételay, procureur-général. 

Alger. Bône, Oran, Philippeviile, 
Blidah, Constantine. 
Cuniac, président. 
Pompéi, procureur-général, 
chef au service judiciaire en Algérie 



S3 



ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES. 



UETROPOLES 
et 

DIOCÈSES. 



Paris 

Chartres 

If eaux 

Orléans 

Blois 

Versailles 

Gaubrai 
Arras 



ARCHEVÊQUES 
et 

ÉTÊQUES. 

GuiBERT, arch. 

Begnault 

Al&u 

CouUié 

Laborde. 

Goux. 

Régnier, arch. 
Lequette 



Lyon et Vienne Caveot, arch. 



Autan 

Langres 

Dijon 

Saint-Claude 

Grenoble 

R0C7BN 

Bayeux 
Bvreux 
Séez 
CoHtances 



Perraud. 

Bouange. 

RiTet 

Nogret 

Fava 

card. de Bonivechose, ar. 

Hugonin 

Devoucoux 

Rousselet 

Bravard 



SENsetAoxERRB Bernabou, arch. 
Troyes Ravinet 

Neyers Lelong. 

Moulins de Dreux-Brézé 



Reims 

Soissons 

Châlons 

BeauTais 

Amiens 

TOORS 

Le Mans 
Angers 

Naiiles 
Laral 

Bourges 

Clermont 
Limoges 
LePuy 
TuUe 
Saint Flour 

Albt 

Rodez 

Cahors 

Mende 

Perpignan 

Bordeaux 

Agen 

Aigooiéme 



Langéniecx, arch. 

Thibaudier 

Meignan 

Haslé 

Guilbert 

CoLET, arch. 

ohaulel d'Outremont 

Angebault 

Le Coq. 

Le Hardy du Marais 

DE LA Tour d'Auvergne- 

LauraguaiS) arch. 
Féron 
Duqnesnoy 
Lebreton 
Berteaud 
Baduel. 

Ramadié, arch* 

Bourret 

Grimardias 

Costes 

Caraguel. 

card. DoNNET) arch. 

Fontenean 

Sehaox 



METROPOLES 

et 

DIOCÈSES. 



ARCHEVÊQUES 
et 

ÈYÊQUES. 



^t^^^»^^^t^*^^^*^*^^0*^^0*0m0t^n0^0m0m0't0^0^0m0^if^ii^r^^^ 



MMgrs. 

Pie 

Dabert 
Thomas 
Catteau. 

Maupoint 



Poitiers 
Périgueux 
La Rochelle 
Luçon 

Saint-Denis (La 
Réunion) 

Basse-Terre (Guadeloupe) Blanger 
S-Pierre et Fort 



de France 

AUCH 

Aire 

Tarbes 

Bayonne 

Toulouse et 
Narbonne 
Montauban 
Pamiers 
Carcassonne 

Besançon 

Verdun 

Belley 

Sain^Dié 

Nancy 

Aix, Arles et 

Embrun Forgaob, arch. 

Marseille Robert 
Fréjus et Toulon Terris 

Digne Meirien 

Gap Roche 

Ajaccio Foata. 

Nice Balaïn 



Mounicq 

Gerault de Langalerib 

Epivent 

Jourdan 

DucelUer 

Desprez, arch. 
Doney 
Bélaval 
Leuilleux 

card. Paulinibr, arch. 

Hacquard 

Marcnal 

de Briey 

Foulon 



Ayignon 

Nîmes 

Valence 

Viviers 

Montpellier 

Rennes 
Quimper 
Vannes 
Saint-Brieuc 



DuBREuiL, arch. 

Besson 

Cotton 

Bonnet 

KoTérier de Cabrières 

Place, arch. 
Nouvd 
Bécel 
David 



Chambèrt PicHSNOT, arch. 

Annecy Isoard 

Tarentaise Farinaz 

S.-Jean de Maurienne Rosset 



Alger 

Constantine 

Oran 



ALLEHAND*LAV10EMi,ar. 

Duserre 
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II 



87 
EAUX ET FORÊTS 



CONSERVATIONS 

f" eonserratioa. *— Oise, Seine, Seine- i 21. <- Allier, Creuse, Loire, Puy*de-Dôme. 

M. de Pons, conservateur à Moulins 

22. —• Gers, Basses-Pyrénées, Hautes-Py- 
rénées*. 
M. Marcotte de Quivières, cons. à Pau. 

23.— Côte->du-Nord, Fini tère, I!le-et- 
Vilaine, Loire -Inférieure, Morbiiian, 
Maine-et-Loire- 

M. Bosquillon de Frescheville, conser- 
vateur à Rennes. 

24. — Charente, Charente-Infér , Deux- 
Sèvres, Vendée, Vienne. 
M Séguinard, conserv. à Niort. 

25. — Aude, Pyrénées- Oriehtalcs, Tarn. 
M. Souroain, cons. à Ccircassonne. 

26. — Basses-Alpes, Bouches-du-Rhône, 
Vaucluse. 

. M. Bedel, conservateur à Aix. 

27. — Ardèche, Gard, Hérault, Lozère. 
M. Thirriat, con«îerv. à Nîmes. 

28. — Aveyron, Cantal, Corrèze, Haute- 
Loire, Haute- Vienne. 
M. Bouquet de La Grye, cons. à Aurillac 

29. — Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et- 
Garonne. 
M. Henry, conserv. à Bordeaux. 

30. — Corse 
M. Schuler, cons. à Ajaccio. 

31. — Haute-Marne. 
M. de Baudet, conserv. à Chaumont. 

32. — Haute-Saône. 
M. Mangin, conservateur à Vesoul. 

33. —Savoie, Haute-Savoie. 
M Durand de Villers, conr^ervateur a 
Chambéry. 

3i. — Alpes- Maritimes, Var. 

M. Hennequin, conservateur à Nice. 
35. — Hautes-Alpe^, Drôme. 

M. Costa. de Bastelica, conserv. à Gad. 



et-Oise, S^ine-et-Marne. 

M. Serval, con-ervateur à Paris. 

2. — Eure, Seine-Inférieure. 
M. Chalot, cons. à Rouen. 

3. — Côte-d'Or. 
M. Viney, conserv. à Dijon. 

4. — Meurthe et Moselle. 
M Bru'isaux, couvserv. à Nancy. 

7. — Ai=ine, Nord, Pas-de-Calais, Somme. 
M. Beaui^ire, conservateur à Amiens. 

8. — Aube, Yonne. 
M. Brierede Mondetour,cons. àTroyes. 

9. — Vosges. 
M., Clément de Grandprey, ^conservât, 
à Épinal. 

10. — Ardennes, Marne. 
M. de Bry d'Arcy, conserv. à Chalons. 

12. — Doubs. 
M. Bcurnier, conserv. à Bezançon. 

13. — Jura. 
M. Grandjean, cons.à Lons-le-Saulnier. 

14. —Isère, Loire, Rhône. 
M Sausse Mignot, cons. à Grenoble. 

15. — Calvados, Manche, Mayenne, Orne. 
Sarthe, Eure-et-Loire, 
M. Dubois Tallard, cons. à Alençon. 

16. — Meuse. 
M. Génin, cons. à Bar-le-Duc 

17.— Ain, Rhône, Saôoe et-Loire. 
M. de Béer, cons. à Màcon. 

18. — Ariége, Lot, Haute-Garonne, Tarn- 
et-Garonne. 
M. Canferra, cons. à Toulouse. 

19. — Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loi- 
ret. 
M. de Schwartz, cons. à Tours. 

20. — Cher, Indre, Nièvre . 
M. Leddet, conservateur ^ Bourges. 



SERVICE FORESTIER DE L'ALGERIE. 

Province d'Alger. — M Mangin, conservateur, à Alger. 

— d'Oran. — M. Jaufl'ret, id. à Oran. 

— deConstantine. — M. N... îd. à Constantine. 

N.'B, — Les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Mosetlt^ formaient 
les 5*, 6 et il* arrondissements. 



38 



ACADÉMIES. 

Académie d*Âix, comprenant les départements des Basses- Alpes, des Bouches- du- 

Rhône, des Alpes-Maritimes, de la Corse, du Var et de Vauclose 
(M. Bourget, recteur). 

— de Besançon, comprenant les départements du Doubs, du Jura et de la 

Haute-Saône et le territoire de Betfort (M. Jacquinet, recteur). 

— de Bordeaux, comprenant les départements de la Gironde, de la Oordogne, des 

Landes, de Lot-et-Garonne, des Basses • Pyrénées (M. LespiauU, 
recteur). 

•^ de Caen, comprenant les départements du Calvados, de TEure, de la Man- 
che, de l'Orne, de la Sarthe et de ia Seine-Inférieure (M. Gapmas, 
recteur.J 

'— de Chambéry, comprenant les départements de la Savoie et de la Haute- Sa- 
voie (M. Brédif, recteur). 

— de Clermont, comprenant les départements du Puy-de-Dôme, de l'Allier, du 

Cantal, de la Corrèze, de la Creuse et de la Hte- Loire (M. Boissières, 
recteur). 

— de Dijon, comprenant les départements de la Côte-d'Or, de l'Aube, de la 

Haute-Marne, de la Nièvre et de 1* Yonne (M. Vieille, recteur). 

-< de Douai, comprenant les départements du Nord, de l'Aisne, des Ardennes, 
du Pas-de-Calais et de la Somme (M. Foncin, recteur). 

•— de Grenoble, comprenant les ^départements de l'Isère, des Hantes- Alpes, de 
l'Ardèche et de laDrôme (M. Dreyss, recteur). 

— de Lyon, comprenant les déparlements du Rhône, de l'Ain, de la Loire el de 

la Saône-et-L. (M. Charles, memb. de l'instit., recteur). 

— de Montpellier, comprenant les départements de THérault, de l'Aude, du Gard, 

de la Lozère et des Pyrénées -Orientales (M. Dumont, recteur). 

— de Nancy, comprenant les départements de Meurthe et Moselle, de la 

Meuse et des Vosges (M. Mourin, recteur). 

— de Paris, comprenant les déparlements de la Seine, du Cher, d'Eure et-Loir, 

de Loir-et-Cher, du Loiret, de la Marne, de l'Oise, de Seine-et- 
Marne et de Seine-et-Oise (le ministre de l'instruction publique, 
recteur: M. Gérard, vice- recteur). 

— de Poitiers, comprenant les départements de la Vienne, de la Charente, de 

la Charente- Inférieure, de l'Indre, d'Indre-et Loire,Jdes Deux- 
Sèvres, de la Vendée, de la Haute- Vienne (M. Chaignet, recteur). 

— de Rennes, comprenant les départements d'Ille -et- Vilaine, des Côtes-du-Nord, 

du Finistère, de la Loire- Inférieure, de Maine-et-Loire, de la 
Mayenne et du Morbihan (M. Jarry, recteur). 

— de Toulouse, comprenant le^ départements de la Haute- Garonne, de l'Ariège, 

[de l'Aveyron, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, du Tarn, 
de Tarn-et-Garonne (M. Guiraudet, recteur). 

— d'Alger, comprenant les départements d'Alger, de Coasiantine et d'Oran 

(M. de Salve, recteur). 



39 



ARMEE DE TERRE. 

Le territoires de la France est divisé, pour Torganisation de Tarmée active, de 
la réserve de l'armée active, de l'armée territoriale et de sa réserve^ en 18 régions 
et Subdivisions de régions. 

Chaque région est occupée par un corps d'armée aui y tient garnison. 

Un corps d'armée spécial est, en outre, aflecté à 1 Algérie. 

(Loi des 7, 18 et 21 juillet 1878). 

Maréchaux de France : 

Le comte A. Baraguay-d'Hilliers; Ganrobert ; de Mac-Mahon. duc de Magenta. 

Généraux commandant les 18 corps d* armée : 

{•' corps région Nord et Pas-de-Calais), quartier général à Lille : général Lefèvre, 
commanaant en chef ; général Hartung, commandant la division de Lille ; général 
Blot, command* la division d'Arras; M. Méry, intendant militaire. 

2" (région Aisne, Ôi«e. Somme, Seine-et-Oise, Seine), quartier général é 
Amiens: général Carterei-Trécours, comm. en chef; général N..., comm. la div. 
d'Amiens ; général Lacretelle, comm. la division de Compiégne ; M. Seligman-Lui^ 
intendant militaire. 

Z* (région Calvados, Eure, Seine-Inférieure, Seine-el-Oise et Seine), quartier 

Sénéral I Rouen : général Borel, command. en chef : général Jolivet, comm. la div. 
e Rouen; général de Brauer, comm. la divis. de Paris; M. JalUbert, intendant 
militaire. 
4* (région Eure-el-Loire, Mayenne, Orne, Sarthe, Seine-et-Oise et Seine), quartier 

Sénéral au Mans: général Cornât, comm. en chef; général Jeannigros, comm. la 
iv. de Paris ; M. Lemaitre, intendant militaire. 

5' (région Loiret, Loir-et-Cher, Seine-et-Marne, Yonne, Seine-et-Oise et Seine), 
quartier général à Orléans : général Doutrelaine, comm. en chef; général de CoKmb, 
comm. la divis. de Paris; général Appert, comm. la divis. d'Orléans ; M. Perrier, 
intendant militaire. 

6* (région Ardennes, Aube, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges), 
quartier général à Cbàlons-sur-Marne : général Clinchant, comm. en chef; générai 

N , comm. la div. de Nancy; général de Fontanges, eomm. la div. de Reims; 

M. de la Chevardière, intendant militaire. 

7" {[région Ain, L^oubs, Jura, Haute-Marne, Belfort, Haute-Saoue et Rhône), 
quartier gt néral à Besançon : général Wolff, comm. en chef ; général Delefoecque, 
comm. la divis. de Chaumont ; général de Maussioii, comm. la divis. de Besançon ; 
M. Mantaudon, intendant militaire. 

8* (région Côle-d'Or, Cher, Nièvre, Saône^t-Loire, Rhône), quartier général à 
Bonrge.<% : général Garnier, comm. en chef ; général de Noury, comm. la div. de 
Dijon ; général Arnaudeau, comm. la div. de Bourges ; M. Audemard, intendant 
militaire. 

9« (région Maine-et-Loire, Indre-et-Loire, Indre, Deux-Sèvres et Vienne), quartier 

général a Tours : général de Galiflfet^ comm. en chef; général Letourneur, comm. la 
iv de Châteauroux ; général Fauvart-Bastoul, comm. la div. de Tours ; M. Démons, 
intendant militaire. 

I0« (région Côtes dn-Nord, Manche, Ille-et Vilaine), quartier général à Rennes: 
général Osmont, comm. en chef ; général de Potier, comm. la divis. de Rennes ; 
général de Sonis, comm. la div. de SaTni-Servan;M. Galles, intendant militaire. 

H' (région Finistère, Loire-Inférieure, Morbihan et Vendée), quarlier général 
à Nantes : £;énéral de Cissey, comm. en chef ; général Le Poitevin de La Croix, 
comm. la div. de Nante '. ; général Fraboulet de Kerléadec, comm. la div. de Vannes ; 
M. Gayard, intendant militaire. 

12* (région Charente, Ôorrèze, Creuse, Dordogne et Haute- Vienne), quartier 
général à Limoges : général Schmitz, comm. en chef ; général Bocher, comm. la div. 
de Limoges : général Bittard des Portes, comm. la divis. de Périgueux ; M. Tournois, 
intendant militaire. 



40 

13« (région Allier, Loire. Pay-de-Dôme, Haute-Loire, Cantal et Rhône^, quartier 

t;énAral à Glermont : général Gambriels, comm. en chef ; général Février, comm. 
a dÎT. de Lyon ; général Chagrin de Saint-Hilaire, comm. la dlT. de Saint^Etienne ; 
M. Méry de la Ganorgue, intendant militaire. 
14* (région Hautes-Alpes, Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie et Rhône), quartier 

général à Lyon : général Farre, commandant en chef; général Arles, comraand. la 
ivis. de Grenoble ; général Faure, comm. la divis. de Lyon ; M. Castex, intendant 
militaire. 

15« (région Rasses-Alpes, Alpes-Maritimes, Ardèche. Bouche^^-du-Rh6ne, Corse, 
Gard, Yar et Yaucluse), quartier général à Marseille : général Billot, commandant 
en chef; général Zentz, comm. la div. de Nice ; général de Montluiaant, comm. la 
div. d'Avignon ; M. Génin, intendant militaire. 

\6* (région Aude, Aveyron, Hérault, Lozère, Tarn et Pyrénées-Orientales), 
quartier général à Mon'pellier : général Ranson d'Alloy, comm. en chef ; général Brin- 
court, comm. la div. de Montpellier ; général N , comm. la div. de Perpignan; 

M. Heuillet, intendant militaire. 

17* (région Ariége, Haute-Garonne ^ Gers, Lot, Lot-et-Garonne etTarn-et-Garonne), 
quartier général à Toulouse : général Lecointe, commandant en chef ; général 
Paturel, comm. la div. de Lyon ; général de Loverdo, comm. la divis. de Toulouse ; 
M. Roux, intendant militaire. 

18» (région Charente-Inférieure, Gironde, Landes, Basses et Hautes-Pyrénées), 
quartier général à Bordeaux : général Dumont, comm. en chef; général Archinara, 
comm. la div. de Bordeaux ; général Lian, comm. la div. de Bayonne ; M. Sanson, 
intendant militaire. 

19« (région d'Alger, d'Oran et Gonstantine), quartier général à Alger : général 
Saussier, comm. en chef ; général Vuilleraot, comm. la div. d'Alger : général Gérez, 
comm. la divis. d'Oran ; général de Botsquénard, comm. la divis. de Gonstantine ; 
M. Rousseau, intendant militaire. 

Gouverneur de Paris^ commandant supérieur de la 1'* division militaire: général 
Aymard. — Gouverneur militaire de Lyon, général Farre. 



CORPS DE LA MARINE. 

SECTION d'activité. — VICE-AMIRAUX. 

MM. le prince de Joinville, Fourichon, Comte Bouët-Willaumez, Comte de 
Gueydon, Saisset, Jurien de la Gravière , Larrieu , Chopart , Reynaud . Jaurès , 
de la Grandière, Labrousse, Lafifon de Ladebat, de Poucques d'Herbinghem, 
baron Clément de la Roncière le Noury, Bosse (Aug.), Mdzères, Roze, Potnuau, 
Jauréguiberry, Exelmans, Mequet, baron Roussi n.Bourgois, de Surville. 

Dans cette section sont encore compris trente-deux contre-amiraux. 

La 2* section comprend le cadre de réserve. 



ARRONDISSEMENTS MARITIMES. 



1** Arrondissement. — Cherbourg. 
Vice-amiral Coupvent-Desbois, préfet m. 
Sous-arrondissements : Dunkerque,Hâvre. 

2fi Arrondissement. — Brest. 
Vice-amiral Bonie, préfet maritime. 
Sous-arrondissement : Saint- Servan. 

3^ Arrondissement. — Lo rient. 

Vice-amiral Parigot, préfet maritime. 

Sk>u»^rrondissement : Nantes. 



4« Arrondissement. — Rochefort. 

Vice-amiral Thomasset, préfet maritime. 

Sous-arrondissement : Bordeaux. 

5« Arrondissement. — Toulon. 
Vice-amiral de Surville, préfet marit. 
Sous-arrondissements : Marseille et Nice. 

Corse. — Commissaire : Bor^, chef du 
servie" de la marine à Bastia. 

Algérie. — Gontre*amiral Fabrela Mau- 
reile,command. delaMarineea Algérie. 



4i 

ÉCOIES SPÉCULES. 



ECOLE CENTRALE DES AKTS ET MANUFACTURES. 
A Paris, rue de Thorigny, 7, et rue des Coatures-Saint-Gervais, I . 

L'Éeole Centrale des Arts et Manufactures établie à Paris est spécialement desti- 
née à former des Ingénieurs pour toutes les branches de Pindustrie el pour les 
traTaux et senriccs publics dont la direction n'appartient pas nécessairement aux 
ingénieurs de l'État. Des Diplômes d'ingénieur des Arts et Manufactures sont 
délivrés chaque année par le ministre de l'Agriculture et du Commerce aux Elèves 
désignés par le Conseil de TEcole comme ayant satisfait d'une manière complète à 
toutes les épreuves du concours. Des Certificats de capacité sont accordés à ceux 
qui, n'ayant satisfait que partiellement aux épreuves, ont néanmoins justifié de 
connaissances sufGsante^^ sur les points les plus importants de renseignement. Le 
Journal officiel publie la liste de> élèves qui ont obtenu le Diplôme ou le Certificat 
de capacité. — L'Ecole ne reçoit que des Elèves externes. -- Les étrangers y peu- 
vent être admis comme les nationaux; leur admission a lieu aux mêmes conditions. 

lies Elèves ne pointent aucun uniforme ni aucun autre signe distinctif. 

La durée des études est de trois ans. — Le prix de l'enseignement, y compris les 
frais qu'entraînent les diverses manipulations, est de 800 francs par an, exigibles 
en trois termes ainsi qu'il suit : 4tK) fr. la veille de l'ouverture des cours ; 200 fr. 
le fer février, et 200 rr. le fer mai — Toute somme versée demeure acquise à 
rétablissement. — Indépendamment des 800 fr., les Elèves sont tenus de verser à 




quittent l'Ecole pour une cause quelconque, sur le vu de la quittance délivrée par 
I Agent comptable pour solde de leur compte définitif. 

Des subventions peuvent être accordées sur les fonds de l'Etat aux Elèves fran- 
çais qui se recommandent à la fois par l'insuffisance constatée des ressources de 
leur famille et par leur rang de classement, soit à la suite des examens d'admis- 
sion, soit après les épreuves de passage' d'une division dans la division supérieure. 

Les subventions sur les fonds de l'Etat peuvent être cumulées avec les alloca- 
tions accordées par les Départements et les Communes. — Si la somme des sub- 
ventions obtenues par un Elève dépasse le prix de l'enseignement, le surplus lui est 
payé chaque mois par douzième, à titre de pension alimentaire. 

Nul n'e^t admis a l'Ecole que par voie de concours. Le concoure a lieu tous les 
ans à Paris, et comprend deux sessions distinctes entre lesquelles les candidats 
ont le droit d'opter. — Toutefois, ceux qui auront subi les épreuves de la pre- 
mière session ne pourront se présenter à la seconde. — La première session, en 
août, correspond à la cessation des classes dans les lycées. — La seconde session, 
deux mois après, donne des facilités aux préparations en retard. — Pour être admis 
à concourir, il suffit d'en faire la demande par écrit avant le 15 juillet pour la ire 
session, et avant le 15 septembre pour la 2e session. 

Par arrêté du Ministre de l'Agriculture et du Commerce du 7 mars 1872, un 
cours d'Enseignement supérieur agricole a été institué à l'Ecole centrale. 

ECOLES D'ARTS ET MÉTIERS. 

Ces écoles sont destinées à former des chefs d'atelier et des ouvriers instruits et 
habiles pour les industries où l'on travaille le fer et le bois. 

Les élèves, au nombre de 300 par école, sont nommés par le ministre après un 
concours. Aux termes d'un décret du 30 décembre 1865 qui régit aujourdliui ces 
écoles, il est accordé des bourses ou fractions de bourse à tous les élèves dont les 
parents sont jugés ne pouvoir acquitter les uns aucune partie de la pension, les 
autres qu'une partie seulement. De pins, les parents peuvent être dispensés excep- 
tionnellement par le ministre de payer la pension ou fraction de pension laissée à 
leur charge quand, par suite d'événements survenus depuis l'admission, ils ne le 

Seuvent plus. — Le prix de la pension est 600 fr. par an. La durée des études est 
e trois ans. — Ces écoles ont leur siège à Aix, à Angers, à Cbâlons-sur-Marne, 
à Cluses (Haute-Savoie). 



4« 

ECOLB StJ^tRttinnS DU COMl^imCB. 

A Paris, boulevard des Filles-du- Calvaire, rue Amelot, l©2. 
Gatte Acole est exclusivement consacrée aux études commerciales : elle est placée 
sous le patronage du Gouvernement et est destinée à former des négociants, des 
banquiers, des administrateurs, des directeurs, des employés d'établissements in- 
dustriels et c-ommerciaux, etc. — Elle est partagée en trois divi ion^^ ou comptoirs. 
Le cours complet des études dure 3 ans. -« L'Ecole reçoit de i élèves internes âgé» 
de ISansré.olus, au prix de 2,000 fr.; et des élèves externes (demi-pensionnaires 
déjeûnant à Técole) au prix de 1 ,000 fr. 

ECOLE FORESTIÈRE, établie à Nancy. 

CowUtif^ns d'admission, — Le nombre des élèves à admettre à l'Ecole est fixé 
chaque année par le ministre des finances, en raison des besoins de Tadmini'^trar 
tiou des forêts, et d'aprè'^ un concours public. Les examens de TEcole forestière 
ont lieu i Paris et dans les départements, à la même époque, aux mêmes lieux que 
ceux de l'Ecole Polytechnique, et sont faits par les examinateurs nommés par le 
ministre des finances. Les aspirants sont tenus d'adresser au directeur sénéral de 
l'administration des forêts, avant le 31 mai au plus tard, leur demande d'admission 
au concours, accompagnée des pièces suivantes : 

i" Lacté de naissance, revêtu des tormalités prescrites par les lois, et constatant 
que l'aspirant aura au ier novembre 1B ans accomplis, et n'aura pas plus de 22 ans ; 

2* Un certificat signé d'un docteur en médecine et dûment légalisé, attestant que 
l'aspirant est d'un - bonne constitution, qu'il a été vacciné ou qu'il a eu la petite- 
vérole, et qu'il n'a aucun vice de conformation ou infirmité qui puisse le rendre 
impropre au service forestier. 

3** Le diplôme de bachelier-ès-scienees. néanmoins, le candidat qui ne serait pas 

constatant qu'il a 
charge par lui de 
plus tard. 

4** L'i preuve qu'il possède un revenu annuel de 1,500 fr. au moins, ou à défaut 
une obligation par laquelle ses parents s'engagent à lui fournir une pen^^ion de pa- 
reille somme pendant son séjour à l'Ecole forestière, et une pension de 000 fr., 
depuis sa sortie de l'Ecole jusqu'à ce qu'il soit employé comme garde-général en 
activité. 

L*examen porte sur les objets ci-après, savoir ; i** l'arithmétique complète ; 2* l'al- 
gèbre ; 3° la géométrie ; 4" l'application de la géométrie : 5" la trigonométrie ; 6* la 
physique ; T^'la chimie ;8° la cosmographie : 9° la mécanique ; lO» l'histoire natu- 
relle ; 11° la langue allemande ; 12" la langue latine ; IS" la langue française ; 
14° l'histoire et la géographie ; 15" le dessin d'imit.; 16° le dessin linéaire, le lavis. 

Instruction des élèves et leur destin^ition. — La durée des cours établis à l'Ecole 
forestière est de deux ans ; à la fin de chaque année, les élèves sont soumis à des 
examens d'après lesquels ils sont de nouveau classés. 

Si leur examen est satisfaisant, les élèves de la seconde division passent dans la 
première, et ceux de la première sont envoyés dans les inspections forestières les 

S lus importantes, en qualité de gardes généraux stagiaire^^, cour y acquérir, sous la 
irection des inspecteurs, les connaissances pratiques, et des qu ils ont fait preuve 
de l'instruction nécessaire pour exercer un emploi, ils sont nommés, au fur et à me- 
sure des vacance "i, à des cantonnements de gardes généraux. Ils jouissent, pendant 
leur tempi) de stage, d'un traitement de 1^200 fr. 

ECOLE DES MINES. 
A Paris, boulevard Saint-Michel, 00 et 62. 
L'Ecole des mines, placée sous la surveillance du ministre de l'agricul- 
ture, du commerce et ae& travaux publics, assisté du conseil de l'Ecole, a pour 
but : 1" de former des ingénieurs destinés au recrutement du corps des 





de févnir et de classer toas les matériaux nécessaires pour compléter la alatisti((oe 
minéralogique des départements de la France et des colonies françaises ; 4* de 
conserver un musée et une bibliothèque consacrés spécialement à l'industrie miné- 




4$ 

nié, et d«teaiir le» eolleetiom au niireaii des progrès de tlndustrie des initiet et 
Dsînes et des sciences qui s'y rapportent ; 5* enfin d'exécuter, soit pour les admi- 
nistratioAs publiques. soU pour les particuliers, ties essais et analyses qui peuvient 
aider au progrès de llndustrie minérale. 

L'Ecole reçoit trois catégories d'élèves : *• les éléfes-Inî^énieurs, destinés 
an recrutement du corps des mines, pris [>arml les élèves de TEcoIe Polytechnique ; 
2" les licenciés -ès-sciences mathématiques; 3* ceux des élèves du cours prépara- 
toire" ' ■■ "•''•' ^- "- ^« ' « " ' — » 

sont 

spéciales do ministre. Un cours préparatoire 

Les cours oraux de minéralogie, de géologie et de paléontologie sont ouverts au 
public, du 13 novembre au 15 avril. 

La bibliothèque est ouverte au public tous les jours (dimanches et fêtes ex- 
ceptés) de 10 à 3 heures, et tous les jours aux étrangers et} aux^personnes qui 
désirent étudier. 

Tous les services de TEcole, enseignement, musée, bibliothèque'^et bureau d'essais 
sont gratuits. 

ECOLE NAVALE 
Etablie sur le vaisseau Le Borda en rade de Brest. 

La loi du 20 avril 183-2 autori>e Touverture d'un concours public à leffet d'ad- 
mettre, en qualité d'élèves de l'Ecole navale nationale, les jeunes gens qui se des- 
tinent au corps des officiers de marine. Cette école e^t organisée conformément 
aux dispositions des ordonn. des 1er nov. 1830, 2« avril 1832, 4 mii «833, de la loi 
dnSjum 1850, et des décrets des 19 janvier 1856, 24 septembre 1860 et 14 dé- 
cembre 1862. 

Prohaamme de l'bxahen. — Examen oral. I» Arithmétique. Programme xxxi du 
plan d'études des lycées, n®' 1 à 36 ; — 2" Algèbre. Programme xxxn, n*' 1 à 27; 

- 3" Géométrie. Programme xxxiv, n" 1 à 34, et le programme xxxv, n" 1 à 20 ; 

— 1" Trigonométrie rectiligne. Programme xl, n** 1 à 16;-- 5" Mathématiques ap- 
pliijnécs. Programme xxxvii, n" l à 6 ; — 6" Physique. Programme xlïii ; — 7* 
Chimie» Programme xlvi ; — 8» Géographie. Programme xi ; — 9*» Langue an- 
glaise. Programmes xvii et xviii. 

Compositions. — {' Composition française. Récits, lettres, descriptions de divers 
genres ; ~ 3 Thème an^kis. Programmes; xvii et xviii du plan d'études des lycées ; 
Calcul namérique de trigonométrie rectiligne ; — Tracé géographique d'une des 
questions de géométrie exigées à Pexamen oral ; — 6** Dessin au trait d'une tète 
d'après un modèle. 

Les candidats df'vront se faire inscrire du \" au 25 avril à la préfecture du dé- 
parlement où est établi le domicile de leur famille. 

Aucun candidat ne pourra concourir s'il n'est âgé de 1 4 ans au moins accomplis le 
1" janvier de Tannée du concours, ou s'il a dépassé le maximum d'âge fixé à 17 ans. 

Pension annuelle 700 francs. — Trousseau et objets divers 900 franco. 

Les fkmilles des candidats qui, dénués de fortune, prétendraient à une place 
gratuite on demi'gratuiie^ à un trousseau ou demi-trousseau, doivent le faire co^u* 
aattre, sous peine de déchéance, au moment de l'inscription, par une demande re- 
mise au préfet du département où elles résident. Cette demande, adressée au mi- 
nistre de la marine, devra être appuyée de renseignement*^ détaillés sur les moyens 
d'existence, le nomore d'enfants et les autres charges des parents, ainsi qu'un re- 
levé du rôle des contributions. L'insuifi.sBnce de la fortune des parents et des 
jeunes gens sera constatée par une délibération motivée du conseil municipjil, ap- 
prouvée par le préfet. — Les bourses et demi-bourses, trousseaux et demi-trou^^seftui 
seront accordés par le ministre de la marine, sur la proposition du conseil d'ias- 
truclion de l'Ecole navale, conformément à la loi du 5 juin 1850. ^ £n outre, il 
ponrra être accordé, sur la proposition du même conseil, une première mise d'équi- 
pement militaire (570 francs) à chaque boursier ou demi-boursier nommé aspirant 
de 2* classe, après avoir satisfait aux examens de sortie. 

ECOLE SPÉGULB MIUTAIRE Â SAIKT-CYR. 

Cette Ecole, réorganisée par décrets du 8 j«ïin 1861 et 8 mai 1873 et par dé^isicm 
préaidestieUe des ^ et 13 décembre 1875, est destinée à forater des otnciera pMir 
nnfanierie, la cavalerie et l'infanterie de marine. 



44 

li*admissioii à TlEcole n^a lien cpie par voie de concours ; ce concoure est ouTert 
chaque année, à l'époqae déterminée par le ministre de la guerre. 

Nul ne peut se présenter au concours. s*il ne justifie qu'il est Français ou natu* 
ralisé, et qu'il aura dix-»ept ans au moins, au ier janvier, et vingt ans an plus, 
an fer janvier de Tannée du concours. 

Tout candidat nommé élève doit, s'il a l'âge requis, avoir contracté un enga- 
gement volontaire avant d'entrer à TEcole. 

Les sous-ofliciers, caporaux .ou brigadiers et soldats des corps de Tarmée qui 
pourront justifier de deux ans de présente effecUve sous les drapeaux, au 1er 
janvier qui «uit l*époque du concours, sont admis à concourir, pourvu qu'ils n'aient 
pas accompli alors leur vingt-cinquième année. 

Il est publié chaque année un programme des matières sur lesquelles les can* 
didats doivent être examinés. 

Le prix de la pension est de 1,500 francs; celui du trousseau est déterminé 
chaque année par le ministère de la guerre. 

Les élèves qui désirent servir dans l'arme de la cavalerie doivent le faire con- 
naître au moment de leur admission à l'Ecole ; ils suivent, à titre d'e>sai, des 
cours d'é^uitalion gui font juger de leur aptitude à servir dans cette arme. La 
liste des élèves destinés à la cavalerie est formée par suite de cet essai ; ils sont 
nommés sous-lieutenants dans les régiments de cavalerie s'ils satisfont aux examens 
de sortie. 

ECOLE NORMALE SUPERIEURS. 
A Paris, rue d'Ulm, 45. 

Cet établissement est placé sous l'autorité immédiate du ministre de l'instruc- 
tion publique. — Il eit destiné à former des professeurs dans les lettres et dans les 
sciences pour tous les lycées. — L'Ecole normale supérieure prépare au grade de 
licencié-ès-lettres, de licencié-ès-sciences, aux divers ordres d'agrégation, et à la 
pratique des meilleurs procédés d'enseignement et de discipline scolaire. Les 
élèves sortants de l'Gcole normale supérieure sont chargés des cours dans les 
lycées. Sur la proposition de la direction de l'Ecole, le ministre autorise les élè- 
ves qui auront suivi avec fruit le cours triennal à se présenter immédiatement à 
l'agrégation. — Les élèves reçus à la suite des épreuves annuelles sont consi- 
dérés comme boursiers. Les principales conditions d examen sont t" de n'avoir pas 
eu moins de 18 ans, ni plus de 24 ans révohis, au 1er janvier de Tannée où l'on se 
présente ; 2? de n'être atteint d'aucune infirmité ou d'aucun vice de constitution qui 
rende impropre à l'enseignement, et d'en produire une attestation ainsi qu*un certi 
ficat d'aptitude morale aux fonctions de l'instruction publique, etc. etc. ; 3° d'êlre 

Eourvu du grade de bachelier ès-lettres pour la section des lettres, et de celui de 
achelier-ès-sciences pour la section Hes sciences, et d'en représenter les diplômes 
^vec l'engagement légalisé de se vouer pour dix ans à l'instruction publique, et, en 
cas de minorité, une déclaration du père ou tuteur, aussi légalisée, et autorisant à 
contracter cet engagement. Le registre d'inscription est ouvert aux chefs-lieux des 
académies, du 1er janvier au 1er mars ;les épreuves ont lieu du 1er au 8 juillet, 
dans toutes les académies. Elles consistent, pour la section des lettres, en une dis- 
sertation de philosophie en français, un discours latin, un discours français, une 
version latine, un tnême grec, une pièce de vers latins, une composition histo- 
rique f pour la section des sciences, en compositions de mathématiques et de phy- 
sique, plus les compositions en version latine et en philosophie qui sont communes 
aux candidats des lettres et des sciences. Les candidats déclarés admissibles doivent 
se trouver à l'Ecole normale le 1*' août, pour y subir un examen définitif, dont les 
résultats, comparés à ceux des premières épreuves, peuvent seuls, avec les divers 
•renseignements recueillis sur leur rompte, assurer leur admission. La durée du 
cours normal est de trois années. Indépendamment des conférences de l'intérieur, 
les élèves de la section des sciences suivent les cours publics de la Faculté et du 
collège de France. 

ECOLE POLYTECHNIQUE. 
A Paris, rue Descartes, Montagne Sainte-Geneviève. 

Cette Ecole a été réorganisée par décret du 15 avril 1873. 

On ne peut y être admis que par voie de concours. A cet effet, des examens 



45 

pvblies ont iieii tous les ans. Un arrêté da ministre de la guerre, rendu public 
avant le 1er avril, fait connaître le programme des matières sur lesquelles doirent 
porter ces examens, ainsi que Tépoque de leur ouverture. 

Pour être admis au concours, II faut être Français, et avoir plus de seize ans, et 
moins de vingt ans au ler^ janvier de Tannée du concours. 11 faut être bachelièr- 
es-sciences ou " 
admis jusqu' 
vingt-cinquième 
JQstifient de deux ans de service elfectif^et réel sous les drapeaux. 

Le prix de la pension est de 1 ,000 fr. par an ; celui du trousseau est déterminé 
chaque année par le ministre de la guerre. 

La durée du cuurs complet d'instruction est de deux ans. Les élèves qui ont sa- 





d'emplois disponibles, le service public où ils désirent entrer, parmi ceux qui s'a- 
limentent à l'Ëcole, savoir : PartiUerie de terre et de mer, le génie militaire et le 
génie maritime, la marine nationale et le corps des ingénieurs hydrographes, les 
ponts et chaussées et les mines, le corps d'état-ms^or, les poudres et salpêtres, rad- 
ministration des postes et celle des tabacs. . 

ECOi-E DES PONTS ET CHAUSSÉES. 
Rue des Saints- Pères, 28. 

L'Ecole des Ponts et Chaussées, créée en 1747, constituée à nouveau par le 
décret de l'Assemblée nationale du 17 janvier 1791, et organisée sur des bases plus 
étendues par la loi du 30 vendémiaire an IV (22 octobre 1795), le décret du 7 fruc- 
tidor an XU(24 août 1804), a reçu depuis cette époque de nouveaux développements 
consacrés par le décret du 13 octobre 1851. Elle est pla<*ée sous Tautorité du mi- 
nistre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, et dirigée par un ins- 
I>ecteur général, directeur, et par un ingénieur en chef, inspecteur des études, as- 
sistés du Conseil de TËcole. 

Son but spécial est de tormer les ingénieurs nécessaires au recrutement du corps 
des ponts et chaussées. — Elle admet exclusivement en qualité d'élèves ingénieurs 
les jeunes gens annuellement choisis parmi les élèves de l'Ecole Polj^ technique 
ayant terminé leur cours d'étude et ayaut satisfait aux conditions imposées par les 
règlements. Elle admet, en outre, à participer aux travaux intérieurs de l'Ecole des 
élevés externes français ou étrangers. Elle en admet également à suivre les cours 
oraux. Les conditions d'admission ont été réglées par un arrêté ministériel en date 
du 1î* février 1852. 

Les leçons orales ont pour objet : 1** la mécanique appliquée au calcul de l'effet 




l'-xploitation des chemins de fer ^ — 8<* l'amélioration des rivières et la C( 
lion des canaux ; — - 9<* l'amélioration des ports, la construction des travs 



construc- 
travaux à la 




U<> les dessèchements: les irrigations et la distribution d'eau dans les villes ; 15<* la 
langue anglaise ; 16<* la langue allemande; i7<' la pisciculture; 18° la photO{i,raphie. 



La bibliothèque et les galeries de modèles sont ouvertes aux élèves ingénieurs, 
aox élevés externes, et aux ingénieurs des ponts et Ghausbées. 

ECOLES YETÉRINAIRËS. 

Les écoles nationales vétérinaires sont établies à Alfort, à Lyon et à Toulouse. 
Elles reçoivent trois catégories d'élèves : 1® Des internes; 2" des externes, qui sont 



46 

iifiu que par voie de coDcoiirs et oonfonnément «ax règles|ci-«prè$ exprimées. — 
Nul ne peot être admis aq concours 3'il n'a préalablement justiiié i^u'il avait plus 
de dix-sept ans et moins de vin^l-cinq ans au ter octobre de l'année dans laquelle 
le concoprs a lieu'. — Aucune di$j)ense d'âge ne peut être accordée. — Les deman- 
des d'admission au concours doivent cire «dressées au Ministre de l'agriculture, du 
commerce et des travaux publics, soit directement, soit par l'intermédiaire du préfet 
du département où réside le candidat. ^ Elles doivent être parvenues au ministère 
le 20 ijeptembre au plus tard : toute demande produite apreg ce terme est consi- 
dérée comme nulle et non avenue. 

Les demandes doivent être accompagnées des pièces suivantes : f** L'acte de 
naissance du candidat ; 2" Un certificat du docteur en médecine constatant qu'il a 
été vacciné ou quil a eu la petite vérole; 3^ Un certificat de bonnes vie et mœurs 
délivré par l'autorité locale; h Une obligation souscrite sur papier timbré par les 
parents du candidat pour garantir le paiement de sa pension pendant tout le temps 
de son séjour è l'Ëcole. Cette pension est de 600 francs par au pour l'inttîrnat, *^U0 
îr. pour l'externat. Elle est payable par trimestre et d'avance. 

Tous les jeunes ^ens autorisés à concourir doivent être rendus à l^Eoole le 4ar 
octobre, dès le matin, à i'elfet d(^ justifier de l'autorisation qu'ils ont obtenue. ^ 
Le^ candidats admis entrent à l'Ëcole et reçoivent du garde-magasin les objets de 
coucher. — La durée des études est de 4 ans, — Des demi-bourses sont destinées 
à récompenser le travail et la bonne conduite des élèves internes. Elles ne peuvent 
être obtenues qu'après six mois d'études au moins, et elles ne sont accordées 
qu'aux élèves les mieux notés aui examens généraux semestriels. On ne peut ob- 
tenir une seconde demi-bourse qu'après un intervalle de six mois au moins. Ces 
demiiboursee peuvent être retirées lorsque les élèves viennent à démériter. Parmi 
les demi-bourses, il en est attribué deux à chaque département. Celles-ci sont ré- 
servées aux élèves des départements dent se eompose la circonscription de chaque 
éeole. ^ Les élèves qui, après quatre années d'étude, sont reconnus en état d^exer- 
cer l'art vétérinaire, reçoivent un diplôme, dont la rétribution est fixée à 100 fr. 

PRYTANEB MILITAIRE DE LÀ FLÈCHE. 

Le Prytanée, réorganisé par décrets des S novembre 1859 et 16 mars 1878, est 
destiné h l'éducation de tUs ctoffilciers sans fortune ou de iils de sous-otficiers morts 
au champ d^honneur. 

Le nombre des élèyes entretenus aux frais de l'Etat est de 300 boursiers et de 
lOO demi-^ boursiers. 

Qn admet au collège des enfants pavant pension : le prix de la pension est de 
850 fr«, celui de la demi-pension de 4^5 fr., et celui du trousseau de 400 fr. 

L'époque unique d'admission est fixée au I*'' octobre de chaque année. Les en- 
fants, pour être admis gratuitement, doivent avoir alors plus de 10 ans et moins 
de I2« 

Les élevés peuvent rester au Prytanée jusqu'à la fin de l'année scolaire dans le 
eourant de laquelle ils ont complété leur 10* année. 

tiCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMAGlJB; DE PARIS. 

Rue de l'Arbalète^ 21 . 

LlCeole d« pharmacie de Paris enseigne toutes les sciences qui se rattachent à 
la pharmacie ; elle reçoit des pharmaciens et des herboristes de 1'* elasse, qui ont 
le droit d'exercer par toute la France^ et des pharmaciens et herboristes de 2* eiasse, 
qui peuvent exercer seulement dans l'un des départements suivants, dépendant dé 
rAeadémio de Paris: Cher, Eure-ei-Lorr, Loir-et-Cher, Imretj Seine et Setn&-et-Oise, 
Les conditions de stage, de scolarité et de réception, primitivement réglées par la 
loi du 21 germinal an XI, ont été modifiées et se trouvent aujourd'huit réglées par 
le décret impérial du 22 août 1854, par le règlement du 23 décembre, par les 
instructions des 23 et 2? décembre suivants et par l'arrêté du 30 novembre 1867. 

ECOLES D'AGRICULTURE. 

Grignon par Neauphle-le-C bateau (Seine-^-Oise). 

Qrand'Jouan par Nozay (Loire-Inférieure). 

Montpellier (Hérault) : Ecole d'agriculture et M viticultura. 



47 

Ces écoles reçoivent des internes (1,200 fr. de pension), des externes (200 fr.)- 
et des audifears libres. 

Tout candidat à Tinternat doit être âgé de dix-sept ans rçvolus dans Vannée de 
Padmission. 

Toute demande d^admission dans les écoles d'agricultnre doit être adressée au minis- 
tre de Tagriculture et du commerce. Elle doit être parvenue au ministère le 20 
bt'ptembre au plus tard, avec les pièces suivantes : 1" L'acte de naissance du can- 
didat; — 2** Un certificat du maire de sa révSideace, constatant qu4l est de bonnes 
vie et mœurs. — 3*> Un certificat d^un médecin ou officier de santé, attestant ({ue 
le pétitionnaire a été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole ; "<- ^^ Une obligation 
souscrite sur papier timbré par les parents, le tuteur ou le protecteur du candi- 
dat, pour garantir le payement, par trimestre et d'avance, de sa pension pendant 
toute la durée de son séjour à l'école. 

EXAMEN d'adhissioin. — Les épreuves de l'examen se passent dans chaque éeole 
devant un jury nommé par le ministre. Les opérations du jury commencent le \^ 
octobre. ^ Les candidats doivent donc se trouver à l'école au plus tard le 1*' 
octobre au matin. En arrivant, ils se présentent au directeur^ à qui ils justifient 
de leur lettre d'autorisation, et reçoivent de lui un numéro d'ordre d'après lequel 
ils subissent les épreuves. Les matières sur lesquelles portent l'examen sont : 1" 




G*' Une narration. 

Durée des ÉTLnEs. — La liuréedes études est de deux ans et demi. Les élèves in- 
ternes ou externes arrivés au terme de leurs études subissent un examen de sortie 
consistant en trois épreuves, savoir : l" Une composition écrite sur un sujet donné ; 
2* Des interrogations devant les professeurs ; 3*> Une dissertation sur un sujet tiré 
u'i sort on sur un plan de culture préparé dans le mois qui aura précédé l'examen. 

ÉCOLE DE CAVALERIE DE SAUMUR. 

Les conditions d''admis8ion des jeunes gens de la classe civile qui demandent à 
suivre les cours de l'Ecole comme cavaliers-élèves sont les suivantes : 

i^* Etre âgé de dix-huit ans au moins et de vingt-quatre ans au plus au a^ mars on 
r ! 37 septembre de Tannée courante et en justifier par un extra itd\'icto de naissance 
dûment légalisé; avoir au moins la taille exigée pour servir dans la cavalerie légère 
(un mètre soixante-quatre centimètres); toutefois, une toKrance de taille (|e quatre 
centimètres pourra être accordée à tout candidat figé de moins de vingt ans qui jus- 
tifiera qu''il sait monter à cheval; 

1* Etre reconnu par le conseil d'administration de TEcole, et d'après Pavis de Pun 
de ses médecins, apte au service de la cavalerie; être muni: d^un certificat de 
bonnes vie et mœuis dûment légalisé et délivré dans les formes prescrites parPariicle 
46 de la loi du 27 juillet 1872; du consentement dûment légalisé des père, mère ou 
tuteur, si le candidat a moins de vingt ans accomplis; d'un extrait du casier judi- 
ciaire délivré par le greffier du tribunal civil de l'arrondissement dans lequel est né 
le candidat; 

3** Savoir parler et écrire correctement la langue française. 

Connaître : la géographie générale, Phi^toire de France, depuis Louis XIV ju8^ 
qu'à nos jours, l'arithmétique élémentaire, 7 compris les fractions ordiuaires,les pro- 
portions et le système métrique; la géométrie élémentaire (lignes et plans). 

4" Avoir efl'eclue entre le» mains du receveur particulier des finances de la ville 
de Saumur, pour le compte du Trésor, le versement d'une somme de trois cents 
francs, destinée à couvrir l'Etat des dépenses d^enirctien à l'Ecole et l'achat de livres 
i'instructiou. 

La durée des cours est de dix huit mois. 

Les cavaliers-élèves bien notés pour leur zèle et leur aptitude, et qui auront satis- 
fait aux examens semestriels,' seront nommés brigadier» à l'Ecole, et si, en fin de 
cours, ils satihfunt aux examens de sortie, ils seront envoyés dans les régiments de 
Mvalerie avec le grade de maréchal des logis. 

Ceux dont Tinstruction militaire ou équestre n'aura pas été jugée suffisante seront 
dirigés sur un régiment comme brig diers ou mftme comme simples cavaliers. 



48 

Les jeunet gens qui désirent concourir pour être admis comme cavaliers-élèves 
sous-officiers à l^hcolede (Cavalerie, n^ont aucune demande à formuler; ils se ren- 
dent à Saumur à leurs frais , et les dépenses qu^occ asionne leur séjour dans celte 
ville jusqu'au joui exclu de leur engagement volontaire sont également à leur charge. 

A leur arrivée à Saumur, ils se présentent au général commandant l'Ecole, Pin- 
ferment de leur intention et lui remettent les pièces nécessaires à leur admission. 

ÉCOLE DE BERGERS. 

A la Bergerie nationale du Baut'Tingry^près Samer {PaS'de^Calais). 

Nul apprenti ne peut entrer que par voie d'examen. Pour être admis, il faut être 
Français et justifier de Tâge de seize ans accomplis le f' janvier de Tannée où 
l'examen a lieu. Tout candidat doit adresser une demande au Ministre le 15 sep- 
tembre au plus tard, on produisant les pièces nécessaires. 

L'année scolaire commence le i®' novembre. Tout apprenti admis qui ne serait 
pas arrivé à cette date à l'École serait considéré comme ayant renoncé au bénéfice 
de son admission, sauf le cas d'excuse lét;itimc. — Le régime de l'école est l'inter- 
nat. Les apprentis reçoivent gratuitement dans l'établissement une nourriture sem- 
blable à celle de la population rurale de la contrée. Ils couchent à proximité des 
bergeries, et à tour de rdle, pour le service, dans ces mômes bergeries. — La durée 
de l'apprentissage est de deux ans. L'enseignement est absolument gratuit et essen- 
tiellement pratique. Le chef berger exerce les apprentis à toutes les opérations rela- 
tives à la bonne tenue des bétes à laine (agnelage, sevrage, castration, appareille- 
ment, lutte, gestation, parturition,tt>nte, pacage, alimentation, abatage des animaux 
et préparation des viandes pour la boucherie, etc., etc.). 



CHAPITRE IL 



DÉPARTEMENT DE L YONNE. 



SECTION I. ADMINISTRATION CIVILE. 



PRKFECTIJRE DE I^'TOlVIffi:. 

M. MAULMOND, Préfet, 

M. Martin BIENVENU, Secrétaire général. 

CONSEIL DE PRÉFECTURE. 

MM. Le PRÉFET. Président; HUGOT, vice-président ; BEZOU et N , 

Conseillers. — Commissaire du gouvernement : M. Martin BIENVENU, secrélaire 
général de la Préfecture ; Secrétaire-greftier, M. Boull^. 

Jours d'entrée dam les bureaux. 

Le public est admis dans les bureaux les lundi, mercredi et vendredi, de une 
heure à trois heures. 

Les bureaux sont fermés au public tous les autres jours, à Vexception du bureau 
chargé spécialement des légalisations, du visa des passeports, des récépissés, des 
états de contrainte, du colportage des imprimés et des permissions exigées parles 
lois et règlements de police. 

CABINET DU PRÉFET. 
MM. PARRY, chef; Vivargent, souschef, détaché de la !" division. 

Réception, ouverture, classement, timbre et distribution des dépêches. — Notes 
sur ie personnel des fonctionnaires de tout ordre. — Personnel municipal : maires, 
adjoints, élections municipales. — Gardes champêtres et forestiers.— Légion d'hon- 
neur : Présentation, mouvement du personnel. — Questions politiques. — Rapports 
Eériodiques. — Rapports des commissaires de police. — Congés. — Imprimerie. — 
librairie. — Journaux. — Théâtres. — Bureaux de tabac (nomination*). — Postes : 
Bureaux de direction et de distribution, facteurs, courriers, service rural (nomina- 
tions). — Percepteurs surnuméraires (nominations). — Cérémonies publiques. — 
Demandes d'audience hors des jours et heures indiqués. — Aftaires confidentielles 
et réservées. — Arehives du département. — Bibliothèque administrative : Achat et 
entretien des livres. — Commissaires de police — Personnel des recevenrs, pArcep- 
teurs, agents et employés des diverses adaiioistrations financières. 

1879, 4 



50 



1'* DIVISION. 

MM. MIGHELON, chef; Balbon, chef de bureau ; Vivaugent, sous-chef ; Monne, 
Caillât, Colnot, Yver, Clouet, employés. 

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL ET AFFAIRES MILITAIRES. 

Police spéciale et administrative.— Crimes et délits. Morts accidentelles. Suicides* 
Incendies et sinistres de toute nature. Actes de dévouement. Récompenses honori- 
fiques et autres. Chasse : ouverture et clôture, permis. Destruction des animaux 
nuisibles. Louveterie. Loteries. Passeports et permis de séjour. Réfugiés politiques. 
Secours de route. Surveillance des forçats et des condamnés libérés. 

Commerce et industrie. — Tribunaux de commerce. Chambres consultatives des 
arts et manufactures. Brerets d'invention. Comptoirs d'escompte. Foires et marchés. 
Mercuriales. 

Elections. — Elections législatives et départementales. Listes électorales. Jury : 
Formation des listes, Assises. 

Pensions. — Naturalisation. — Sociétés savantes. 

Beaux-arts. — Antiquités. Musées. 

Postes. — Bureaux de direction et de distribution. — Courriers. — Service rural 
(instruction). y érilication des caisses. — Télégraphie. 

Domaines. — Propriétés de l'Etat, îles et îlots. Domaines engagés. Aliénations. Con- 
cessions. Contentieux. Vente d'objets appartenant à TEtat. 

Eaux-et-Forêts. — Bois domaniaux et particuliers. Défrichements. 

Affaires militaires. — Recrutement : tirage, conseil de revision, engagements vo- 
lontaires, déserteurs et insoumis. Garnison. Casernement, logement des trou{)e8 chez 
l'habitant. Convois militaires. Fournitures et prestations pour le compte du ministère 
de la guerre. Ecole polytechnique. Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. Ecole navale. 
Invalides. Pensionnaires de rEtat et de la marine. Pensions et secours à d'anciens 
militaires. 

Armée territoriale. ■— Recencement et classement des chevaux propres au 
service de l'armée — Sapeurs-pompiers. 

Affaires diverses. — Recueil des actes administratifs. — Procès-verbal des déli- 
bérations du Conseil Général. — Dépôt du sceau de la Préfecture. — Enregistre- 
ment spécial des affaires soumises au Conseil de Préfecture et notamment des 
réclamations en matière de contributions directes. — Réception des déclarations de 
mémoires et pièces déposées dans les divers cas indiç^ues par les lois et règle- 
ments, et délivrance de récépissés. — Légalisations et visas de pièces. — Contrôles 
des récépissés délivrés par les Receveurs des Finances. — Tenue des registres des 
arrêtés au Préfet. — Répertoire des actes soumis à l'enregistrement. 

COUPTABILITÉ. 

Budgets et comptes départementaux. — Vérification et visas des pièces de dépenses. 
Impositions extraordinaires et réalisation des emprunts. Menues dépenses des 
tribunaux et des justices de paix. Dépenses relatives au casernement de la gendar- 
merie. Répartition du produit du travail des condamnés. Remboursement par 
l'Etat des dépenses des condamnés a plus d'un an. Ordonnancement de tous les 
traitements, salaires, retraites, indemnités, subventions et généralement de toutes 
les dépenses à la charge du budget de l'Etat ou du budget du département sur états 
et pièces préalablement visés. Rédactions des situations, états et comptes d'ordon- 
nancement à envoyer aux ministres. 

Poids et mesures. — Personnel, vérification annuelle et inventaire. 

Contributions directes. — Répartement et sous-répartement entre les arrondisse- 
'"^^nts et les communes. — Nominations des commissaires répartiteurs. Cadastre: 
c\*iafection et conservation des plans et matrices. Recensement des valeurs mobi- 
lières et des portes et fenêtres. Patentes : mise en recouvrement des rôles. Pour- 
suites, reiiiises et modérations. Secours pour pertes diverses. 

Contributions indirectes. — Inventaires, exercices, abonnements. Bureaux de la« 
bacs et de poudre à feu. 

Enregistrement. — Attributions diverses sur les amendes de police. 



51 
2* DIVISION. 

MM. MICHAUT, cher; Mignard, chef de bureau ; Tarditon, sous-cheF; Burat, 
Jarrt, Loury, employés. 

ADMINISTRATION G^N^RALE BT DEPARTEMENTALE. 

Statistique générale de France. — Dénombrement quinquennal et rcnouvelie- 
ment annuel de la population. Commissions cantonales permanentes de statistique. 

Police administrative. — Ateliers dangereux, insalubres ou incommodes. Ma- 
chines à Tapeur. Voitures public(ues, roulage. 

Police sanitaire. — Jury médical. Médecins. Herboristes. Sages-femmes. Phar- 
macies et drogueries. Epidémies et épizooties. Vaccine. 

Prisons et dépôts de sûreté. — Administration : personnel de tous les services, 
régime disciplinaire, moral et religieux; instruction élémentaire; garde et surveillance; 
état sanitaire, service médical. Service économique : en enlreprisr ou en régie : 
cahiers des charges, marchés et adjudications ; service des transfèrements ; mobilier et 
matériel. Travaux industriels, règlementdes tarifs. Budgets et comptes. J eunes détenus. 

Agriculture. — Secours et encouragements. Institut national agronomique. Sta- 
tion agronomique. Fermes régionales et fermes écoles. Sociétés d'agriculture. l)o- 
mices agricoles. Commissions hippiques. Dépôts d'étalons. 

Afiaires ecclésiastiques. — £dilices diocésains. Mobilier de l'archevêché. Maî- 
trise de la cathédrale. Séminaire. 

Bâtiments départementaux. — Hôtels de Préfecture et de Sous-Préfectures. Aca- 
démie. Tribunaux. Casernes de gendarmerie. Prisons et dépôts de sûreté. Asile des 
aliénés. Travaux d'entretien de grosses réparations et de constructions neuves. 
Acquisitions, échanges. Baux à loyer. Assurance contre l'incendie. 

Casernement de la gendarmerie. — Baux à loyer. 

MoÛliers départementaux. — Achat et entretien. 

Architectes de département et d'arrondissements. 

Aliénés. -— Asile public d'Auxerre : commission de surveillance et personnel de 
l'asile ; fixation du prix de pension; admission et sortie de pensionnaires; séques- 
trations d'ofiice des aliénés dangereux; places gratuites créées en faveur des aliénés 
indigents non dangereux; répartition des dépenses entre le département et^es 
communes; recours à exercer contre les famules et les départements étrangers: 
frais de transport et de séjour dans les établissements du dehors d'aliénés apparte- 
nant au département ; administration et régime intérieur de l'asile ; budgets et comptes. 

Ën&nts trouvés ou abandonnés ou orphelins pauvres. — Bureaux d'admission. 
Secours aux enfants nouveaux-nés. Inspection et service médical. Dépenses exté- 
rieures de toute nature. Orphelinat départemental. 

Dépôt de mendicité. — Administration et régime intérieur ; budgets et comptes. 

Secours et encouragements de toute nature sur les fonds départementaux. — 
Caisse de retraites et pensions des employés de l'administration départementale. 

Pèche fluviale. 

Affaires diverses. — Sourds-muets.— Jeunes aveugles.-— Ecole des arts et métiers. 
— Ëcoles vétérinaires. — Caisses d'épargnes. — Sociétés de secours mutuels. — 
Compagnies d'assurances. — Caisse des incendiés. 

TRAVAUX PUBLICS ET VICINALIT]^. 

Voies navigables — Rivières d'Yonne, de Cure et d'Armançon; canaux de Bour- 
gogne et du Nivernais; entretien; amélioration; navigation; llottage. 

Ports. — Classement. — Bacs et bateaux. 

Service hydiauUque. — Moulins et usines. — Irrigations. — Dessèchement de 
marais. — Drainage. 

Cours dVau non navigables ni flottables. — Curage; redressement et élargisse* 
ment; construction; entretien. — Associations syndicales. 

Chemins de fer. — Achats de terrains; travaux de construction et d'entretien. 

Pont et chaussées, Routes nationales et départementales. — Classement; construc- 
tion, entretien, plantations. 

Grande Voirie. — Alignements; anticipations; contraventions. 

Vicinalité. ^ Chemins de grande, de moyenne et de petite communication, 
' cluiement; ûiation des limites; aboroçment; déclassement; aliénations. — Traraux 



S2 

de construction, de réparation et d'entretien. — Création et répartition des res- 
sources spéciales et des subventions du département; règlement des dépenses. ~ 
Chemins ruraux. 
Mines et carrières. — Forges et hauts-fourneaux. 

MM. Salyaibe, ins|)ecteur du service des enfants assistés ; Outf, employé. 
M. DoisDENiVE, architecte du département. 

y DIVISION. 

MM. BRODIER, chef; BruiN, chef de bureau ; GAssELirc, Daguet, Saii«t-.4ndr£, 
TocTAiii, employés. 

administration BT contentieux des communes et des ETABLISSEMENTS COMMUNAUX. 

Questions diverses relatives à Fadministration municipale. — Circonscription, 
territoriales des communes. — Etablissement et suppression d'octrois; personnels 
torifs, amendes et transactions. — Abattoirs, personnel, tarifs, règlements. — Tarifs 
des droits de placage aux halles et marchés, de pesage et de mesurage publics. 

— Fixation des dépenses obligatoires; cotisations municipales; autorisations des 
dépenses facultatives. — Gestion des propriétés immobilières ; baux à ferme et 
à loyer ; acquisitions, aliénations, échanges et partages, constructions. — Actions 
judiciaires et à transactions sur procès. — ' Expropriations pour cause d'utilité pu- 
blique. — Dons et legs. 

Police municipale et rurale. — Règlements locaux : parcours et vaines pâtures. — 
Boulangerie : taxe du pain. 

Voirie urbaine. — Alignements, plans généraux d'alignements ; établissement de 
trottoirs ; contraventions ; démolition des bâtiments menaçant ruines. 

Instruction publique. — - Supérieure et secondaire. — Bourses dans les lycées et 
collèges. 

Instruction secondaire et primaire. — Collèges communaux : subventions muni- 
cipales, traités, bourses communales. — Ecole normale primaire, personnel ; cons- 
tructions, administration; distribution de bourses. — Ecoles communales : maisons 
et inobiliers d'école; instituteurs communaux j fixation du traitement ûes institu- 
teorset du taux de la rétribution scolaire; subventions départementales; listes des 
élèves gratuits. — Salles d'asiles, ouvroirs, classes d'adultes, écoles libres, etc. 

Con|;régations religieuses. 

Affaires diverses. — Questions diverses spéciales à l'administration hospitalière. 

— Création et suppression d'hospices, d'hôpitaux et de bureaux de bienfaisance. — 
Services intérieur et extérieur ; traités avec les congrégations hospitalières. — Ad- 
mission de vieillards indigents. -— Recours contre les communes et les membres des | 
familles des indigents pour prix de journées. — Dons et legs. — Cession de biens. 

— Remboursement de rentes et remplois de capitaux. — Conversion d'une partie , 
des revenus en secours annuels à domicile. — Nominations de commissions adminis- ! 
tratives ; médecins, receveurs et économes. — Crèches. — Associations charitables 
de toute nature. 

Culte paroissial. —Cures, succursalcb, chapelles; fabriques, recours aux com- 
munes; personnel; églises; presbytères, distraction des parties superilues de ces 
établissements; cimetières, translations, règlements et tarifs pour les concessions de 
terrains destinés a des sépultures privées. — Dons et legs. 

Monuments historiques. — Classement, réparation et entretien. — Subventions. 

Bois communaux el établissements publics. — Soumission au régime fores- 
tier; distraction de ce même régime; coupes; att'ouages; reboisement et travaux 
d'améliorations ; constructions dans le rayon prohibé ; concessions de servitudes. 

— Formation et fusion de triage. 

COMPTABILITE DES COMMUNES, DES HOSPICES ET HÔPITAUX COMMUNAUX 

ET DES BUREAUX DE BIENFAISANCE. 

Règlements des budgets des communes, des hospices et hôpitaux et des bureaux 
de bienfaisance. — Comptes administratiis. — Recettes ordinaires et extraordinaires 

— Placements de londs. — Répartitions des amendes de police. — Revenus des 
propriétés immobilières, taxes locales de toute nature; impositions spéciales et en* 



53 

traordinaire$; emprunts. ^ Comptes amiuels des impositions.— Situation financière 
des communes, des liospices et nApitaux et des bureaux de bienfaisance. — Trai- 
tement des gardes champêtres. ~ Remboursement à l'Etat des frais d'administration 
des bois soumis au régime fore»tier.— Budgets des collèges communaux. ~ Budgets 
des dépenses de Tinstruction primaire à la cnarge du déoartement; budget de l'école 
normale primaire, budget économique du même établissement. — Cotisations muni 
cipales. — Mandatement des dépenses afférentes au personnel des commissaires 
de police et des gardes-forestiers. 

ARCHIVES. 
MM. MOLARD, archiviste du département ; Drot, employé. 

Les archites de la Préfecture se com|>oseiit : 1* de tous les titres des établissement! 
religieux supprimés en 1790 dans le département, savoir : des anciens archevêchés 
de Sens et dfe l'évêché d'Auxerre, des chapitres, abbaves et prieurés d'hommes et de 
femmes des deux diocèses; des titres et biens des émigrés, des cures et fabriques du dé- 

Sartement, des tribunaux consulaires, etc. Parmi ces nombreux documents,il en est de 
ifférentes valeurs : les uns sont précieux pour l'intérêt historique qu'ils présentent; 
les autres pour les droits de propriété, servitude, eic . sur les biens devenus natio- 
naux en f 790 et vendus comme tels. 2* De tous les actes de l'administration depuis 1790 
dans ses «'i verses parties, telles que les communes, la guerre, les finances, les élec- 
tions, le? biens nationaux, les contributions, l'état civil, le clergé,*les travaux publics. 

P. TnoMÉ, huissier de salle ; Lru, concierge, garçon de bureau. 



SOUS-PREFECTURES. 



Le 
Le 



département de l'Yonne comprend cinq arrondissements ou sous-préfectures 
Préfet remplit les fonctions de Sous-Préfet pour l'arrondissement d'Auxerre. 



MM. Henri Hervieu, sous-préfet à A vallon ; Maurice, secrétaire. 
GmARD DE Vasson, sous-prét'et à Joigny ,• Callot, secrétaire. 

Allain-Targé, sous-préfet à Sens; N , secrétaire. 

Dessaud, sous-préfet à Tonnerre ; Manchet, serrétairp. 



INDICATION DES COMMUNES COMPOSANT CHAQUE CANTON. 

AtRONDISflEHBMT D^AUXBRRE. 

AuJtt»rre (est). — Augy, Champs, Quenne, Saint-Bris, Venoy. 

Auxerre (ouest]. — Appoigny, Aoxerre» Charbuy, Chevannes, Moncteau, Perrigny, 

Saînt-Gcorges, Vallan, Vaux, Villefargeau. 
Chablis. — Ai^remont, Beinc, Chablis, Chemilly-sur-Serein, Chichée, Chitry, Cour 

gis, Fontenay-près-Cliablls, Fyé, Lichères, Milly, Poinchy, Préhy, Saint Cyr-lcs* 

Colons. 
Coulanges~la-Vineuse . — Charentenay, Coulanges-la-Vinease^ Coulangeron, Es- 
camps, Escolives^ Gy-PEvéque, Irancy, Jussy, Migé, Val-de-Mercy, Vincelles, 

Vincelottes. 
Coulanges-sur "Yonne» — Andryes, Coulanges -sur- Yonne, Crain, Etais, Festigny, 

Fonienay-sous-Fouronnes» Lucy*sur- Yonne, Mailly- Château, Merry-sur-Yonne, 

Tmcy ' sur-Yonne. 
Courson. — Chastenay, Conrson, Druyes, Fonfenaîlles, Fonronnes, LaiOi Merry- 

Sec, Molrsraes, MoufTy, Ouanne, Sementron, Taingy. 
LignT- — Bleigny-le-Carreau, La Chapelle- Vaupellcteigne, Lignorelles, Ligny-Ie- 

Châtel, Maligny, Mérey, Montigny-le-Roi, Pontigny, Rou?iay, Varennes, Ve* 

nouse, VilleneuTe-Saint-Salve. Villy. 
Saint-Florentin. — Avrollef, Bouilly^ Chéu, Germigny, Jaulges, Rebourceaax, Saint- 

Florentio, Vergigny. 



54 

Saint-Sauveur. -^Fùntenoj/Laiù&ecqt'MovLiitrBf Pcrreuae, Stînpaito, Sainte CO" 

lombe. Saint», Saint-Sauvenr, Songères, Thury, Treigny. 
SW/»ne//?r. — Beaumont, Chemilly-près-Selgnelay, Cheny, Chicby, Gurgy, Haute- 

pive, Héry, Mont-SAint-Solpice) Ormoy, Seignelay, Sougères-sup-Siootte. 
ToBcr.— Beauvoir, Diges, Dracy, Eglény, Lalande, Leugny,Lévis,Lindry, Moulins- 

snr-Ouanne, Parly, Pourrain, Toucy. 
Vermenton. — Aceolay, Arcy-sur-Cure, Bazarnes, Bessy, Bois d'Arcy, Gravant, Es- 

flert, Lucy-sur-Cure, Mailly-Ia- Ville, Prt'gilbert, Sainte-Pallaye, Sacy, Sery, 

Vermenton. 

ARRONDISSEMENT dU?ÀLLON. 

Àvallon, — Annay>ia-Cô(e, Annéot, Avallon, Domecy-sur-le-Vault, Eteules, Gi- 

rollos, l«]and, Lucy le-Bois, Magny, Menadés, Pont-Aubert, Sauvigny-le-Bois, 

Sermizelles, Tharot, Thory, Vault-dè-Lugny. 
Guillon. — Anstrude, Cisery, Cussy-les- Forges, Guillon, Marmeaux, Montréal, 

Pizy, Saint-André, Santig'ny, Sauvigny-le-Beuréal , Savigny en-Terro-PIaine, 

Sceaux, Thizy> Trévilly, Vassy, Vignes, 
L'Jsle-sur^le Serein, — Angely, Annoux, Atbie, Blacy, Civry, Coutarnoux, Dissangis, 

Joux, risie, Massangis, Précy-le-Sec, Provency, Sainte-Colombe, Talcy. 
Quarré'Ies^Tombes. — Beauviilers , Bussières, Chastellux , Quarré-les-Torabes, 

Saint-Brancher, Sainte- Magnance, Saint-Germain-des-Champs, Saint-Léger. 
Vezelay . — Asnières, Asquins, Biannay, Bmsses, Chamoux, ChAteKCensoir, Do- 

mecy-sur-Cure, Koissy-les-Vézelay, Fontenay-près- Vézelay, Givry, Lichères, 

Montillot, Piorre-Perthuis, St-Moré, St-Père, Tbaroiseau, Vézelay, Voutenay. 

ARRONDISSEMENT DE JOIGNT. 

Aillant, — Aillant , Branches , Champvallon , Chassy , Fleury, Guerchy, Laduz, 
La Villotte, les Ormes, Merry-la-Vallée, Nenilly, Poilly, Saint-Aiibin-Cbâteau- 
Neuf, Saiot-Martin-snr Ocre, Saint-Maurice-le-Vieil, Saint-Maurice-Thizouaille, 
Senan, Sommecaise, Villeroer, Villiers - Saint - Benoît, Villiers • sur-Tholon, 
Volgré. 

Bléneau» — BTcneau, Champcevrais, Champignelltis, Louesroes, Rogny, Saint-Privé, 
Tannerre, Villeneuve-les-Genêis, 

Brienon. — Bellechaume, Blîgnyen-Othe, Brienon , Bussy-en-Othe, Ghailley, 
Champlost, Esnon, Mercy, Paroy-en-Othe, Turny, Venizy. 

Cerisiers. — Arces, Bœurs , Cerilly, Cerisiers, Coulours, Diilot, Fournaudin, Vau- 
deurs, Ville-Chétive. 

Charny, — Chambeugle, Cbarny, Chêne-Arnouh, Chevillon, Dicy, Fontenouille, 
Grand-Champ, La Ferté-Loupière, La Motbe-aux-Aulnais, Maiicorne, Marchais- 
Béton, Perreux, Prunoy, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin^sur-Ouanue, Ville-' 
franche. 

Joigny, — Bassou, Béon, Bonnard, Brion, Cézy, Champiay, Chamvres, Charmoy, 
Chicbery, Epineau-lcs-Voves, Joigny, Looze, Migenncs, Paroy-sur-Tholon , Saint- 
Aubin- sur Yonne, Saint-Cydroine, Villecien, Villevallier. 

^aint-Fargeau. — Fontaines, Lavau, Mézilles, Roncbères, Saint-Fargeau, Saint-Mar- 
tin des Champs, Sept-Fonts. 

Saint 'Julien-duSault. — Cudot^ La Celle-Saint-Cyr, Précy, Saint-Jullen»du-Sau!t, 
Saint - Loup - d^Ordon, Saint- Martin -d'Ordon, Saint-Homain-le-Preux, Sépeaux, 
Verlîn. 

Villeneuve-sur-Yonne. — Armeau, Bussy-le-Repos, Chaumot, Dixmont, les Bordes, Pif- 
fonds, Rousson, VilIeneuve-sur-Youne. 

ARRONDISSEMENT DE SENS. 

Chéroy. ■—• Brannay, Chéroy, Courtoîn, Dollot, Domats, Fouchêres, Jouy, La 
BellioUe, Montacher» Saint-Valérien, Savigny, Subligny,Vallery, Vernoy, Ville- 
bougis, Villegardin, VilleneuYe-la-Dondagre. Villeroy. 

Pont'Sur-Tonne, — Ghampigoy. Gbaumont, Guy, Evry, Gisy-les-Nobles, Lfxy, 
Michery. Pont-sur-Youne, Saint-Agnan, Saint-Serotin, Villebleyia, Villema- 
noche, Villenavotte, Villeneuve-la-Guyard, Villeperrot, Villethierry. 

Sent (nord). — Fontaine-la-Gaillarde, Maillot. Malay-le- Petit, Maiay-le-Grand, 
Noé, Pâssy, Rosoy, Saint-Glément, Saligny, Soucy, Sens, Vaumort, Véroa. 



$5 

Sou (flod], — CoUemiers, Cornant, Courtois, E^iselles-ld-Boeage, Etigay, Gron , 

Marsaugis, Nailly, Paron, Saînt-Denis, Saiui-Mariin-du-Tertre, 
^rgines. — Compigny. Courceauz^ Courlon, Fleurigny, Grange- le-Bocage, La Cha- 

pelle-sur-Oreuf^e, Paiily, Plessis-Dumée, Plessis-Saint-Jean, $aint-Martin>s.-Orease. 

Saint-Maarice-aux-Ricbes^Rommes, Serbonnes, Serginea, Sognes, Vertilly, Villiers 

Bonùenx, Vinneuf. 
y illeneuve-V Archevêque, -- Bagncaux, Chigy, Coupgenay, Flacy, Foiiay, Lailly, La 

Postole, Les Sièges, Molinons, Pont-sur- Vannes, Theil, Thorigay, vareilles, Vil- 

leneaTe-PArcbevôque, Villiers-Louis, Voisines. 

ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 

Àncy-le-Franc. — Aîsy, Ancy-îe-Franc , Ancy-le-Libre ,• Argentenay, Argenteuil, 

Cbassignelles^ Cry, Cusy, Fulvy, Jully, Lézinnes, Nuits, Passy, Perrigny, Ravières, 

Sarobourg, Stigny, Villiers'les-Haats, Vireaux. 
Cru*/. — Arthonnay, Baon, Commissey, Criizy, Gîgny, Gland , Mélisey^ Piraclles, 

Quincerot, Rugny, Saint-Martin, Saint- Vinnemer, Sennevoy-leBas, Sennevoy-le- 

Haut, Taiilay, Thorey, Trichey, Villon. 
floffny, — Ber'nouil, Beugnort, Butieaux, Carisey, Dyé, Flo^ny, La Cbapelle Vieille- 

Forèt, Lasson, Neuvy-Saulour, Percey, Roffey, Sormery, boumaintrain, Troncboy, 

Vil liera- Vineux. 
Noyers, — Annay, Censy, Cbft tel -Gérard, Ftivey, Fresnes, Grimault, Jouancy, Mo- 

lay, Moulins, Nitry, Noyers, Fasilly, Poilly, Sainte-Vertu, Sarry. 
Tonnerre, — Béru, Cbeney, Coilan, Dannemoine, Epineuil, Fley, Juney, Molosme, 

Serrigny, Tissé, Tonnerre, Vezannes, Veiinnes. ViTiers, Yrouerre. 



POSITION GÉOGRAPHIQUE DU DÉPARTEMENT ET DES CINQ PRINCIPALES TILLES. 

Le département de l'Yonne est situ6 entre 0° 30' et 1" 56' de longitude est et entre 
47» 19' et 48* 22' de latitude nord. 



VILLBS. 



Aaxerre (catbéirale). 

Avallon (église). . . 

Joii^ny (Saint -Jeao). 
I Sens (cathédrale). . 
" Tonnerre (St- Pierre . .il» 38' 6 



LONOITUDB. 

en degrés. en temps. 



1» U* 10" E 

!• 34' 17'* id 

!• 3' 43" id 

.lO» 56' 49" id.| 

'-0 9ft» «•♦ id.l 



4 m. 57 
6 17 
4 15 
3 47 
6 33 



LATITUOX 

septentrionale. 



47» 47' 54" 
47« 29' 13" 
47» 59' 0" 
48» 11' 54" 
47" 51' 23" 



HAUTEUR 

au dessus da nivean 

de la mer 

ou altitude. 



123 m 
367 «.7 
116 in,7 
76 in,4 
179 m ,2 



SUPERFICIE. 



La superficie du département de TVonne est de 7,428 kilomètres 04 b. carrés. 
Voir la population^ page 67. 



S6 



CONSEIL GÉNÉRAL DE L'YONNE (*). 



NOMS. 


QUALIFICATIONS 


RÉSIDENCES. 


CANTONS 

que représentemt 

les Conseillers. 




• ARR0NDI8SKME1VT 0*AOXKRRB 




Massot 


ancien maire 


Auxerre 


Auxerre (ouest) 


Ch. Lepère 


député 


Aiixerre 


Auxerre (est) 


Comte de Villeneuve 


propriétaire 


ChemîiIy-8-SereiD 


Chablis 


F. Rapiri 


agrionlteur 


(iy-rEvéque 


Coulanges-la-Vin . 


RaTcau 


ancien notaire 


Saint-Marc 


CouIanges-s-Yonne 


Duché 


docteur-médecin 


Ouaine 


Cours on 


Baudouin 


notaire 


Ligny 


Ligny 


Lancôme 


propriétaire 


Saint-Florentin 


Saint-Florentin 


Fremy 


officier de cavalerie 


L'Orme-du-Pont 


Saini-Sauveur 


Romand 


maire 


Gurgy 


Seignelay 


Ribière 


sénateur 


Anxerre 


Toucy 


Boudard 


médecin 


Vermenton 


Vermenton 




▲RRONDISSEUBNT D'aYALLON. 




Mathé 


députe 


Aval Ion 


Avallon 


Bruoel 


propriétaire 


Avallon 


Guillon 


Rétif 


médecin 


Joux-la-Ville 


LUsle-sur- Serein . 


Bouda ille 


propriétaire 


Château de Railly 


Quarré-1 .-Tombes 
Vézelay 


Fiandin 


docteur-médecin { 


Domecy-sur- Cure 




ARRONDISSEMENT Dl 


E JOIGNT. 




Roy 


maire 


Aillant 


Aillant s.-Tholon. 


Duguyot 


rétérinaire 


Champignelles 


Bléneau 


Durand -Desormeaux 6ls 


propriétaire 


Brienon 


Brienon 


Baron firincard ^ 


propriétaire 


Paris 


Cerisiers 


Pignon 


avocat 


Paris 


rharny 


Bonnerot ^ 


maire 


Joigoy 


Joigny 


Dethou 


députe' 


Bléneau 


Saint-Fargeau 


Costa 


maire 


Saint-Julien 


St^ulien-du-SauIt 


Huriot 


publiciste 


Paris 


Villen . -sur-Yonne 




ARRONDISSEMENT ] 


[)E SENS. 




Bonsant 


propriétaire 


Chéroy 


Chéroy 


Lamy 


avoué à Paris 


Champigny 


Pont - sur-Yonne 


Guirhnrd Jules 


propriétaire 


La CbapelIe-8-0. 


Sens (sud) 


De FonUine 


maire 


Fontaine-1-Gaill. 


Sens (uord) 


Foacier ^ 


propriétaire 


SerboMiies 


Sergines 


li^mile Javal 


docteur-médecin 


Vauluisant 


Villen.-r Arche V. 




ARRONDISSEMENT DB 


TONNERRE. 




Martenot Auguste 
Marquis de Tanlay C. j)ti 


maire 


Ancy-le-Franc 


Ancy-le-Franc 


colonel d^état-major 


Tanlay 


Cruzy 


Laubry 


greffier 


Flogny 


Flogny 


£. Petit 


propriétaire 


Cbàtel-Gérard 


Noyers 


Régnier 


propriétaiie 


Tonnerre 


Tonnerre 



COMMISSION DEPARTEMENTALE 
Nommée en exécution de la loi des l^juin, 35 juillet et lO août 187 1 . 

MAI. Fiandin, président ; Bonsant, Coste, Massot, £. Petit, Régnier et Romand, 
membres. 



(*) Les élections pour le renouvellement partiel des membres du Conseil général 
ont eu lieu le 4 novembre 1^77 • 



87 



CONSEILS D'ARRONDISSEMENT {*). 



NOMS 


QUALIFICATIONS. 


RÉSIDENCES. 


CANTONS 

que représentent 

les Conseillers 










AHHOlfDISStHSNT 


D*AUXBRHB. 




Richard. 


agriculteur. 


Monéteau. 


Auxerre (est). 


Fondreton. 


docteur-médecin. 


Chevannes. 


Auxerre (ouest). 


Moreau-Ducard. 


commif sionn. en vins. 


Chablis. 


Chablis. 


Houdé. 


maire. 


Coulanges-la-Vin. 


Coul.-la-Vineuse. 


De Mangin. 


propriétaire. 


Ândryes. 


Coul.-8ur-Yonne. 


Ledoux. 


notaire. 


Courson. 


Courson. 


Gamet. 


maire. 


Montigny. 


Liguy. 


Denizot. 


propriétaire. 


St-Florentin. 


St-Florentin. 


Labbé. 


ancien maire. 


Saint-Sauveur 


St-Sauveur. 


Barillon. 


maire. 


Cheny. 


Seignelay. 


Lechiche. 


propriétaire. 


Diges. 


Toucy. 


Jeannez Camille. 


propriétaire. 


Vermenton. 


Vermenton. 




ARRONDIS&BMENT 


D*AVALLON. 




Gruel-VilleneuTe 


propriétaire. 


Pontaubert. 


Availon. 


ChauTelot. 


propriétaire. 


Lucy-le-Bois. 


Baudoin. 


maire. 


Montréal. 


Guillon. 


De Morillon. 


propriétaire. 


L'Isle. 


1 L'Isle. 


Périgot. 


propriétaire. 

greffier. 

propriétaire. 


Joux-la-Ville. 


Léger. 
Barbier. 


Quarré. 
Saint-Germain. 


Quar.-l.-Tombes. 


Dellac. 


propriétaire. 


Vézelay. 


1 Vézelay. 


Milandre. 


ancien notaire. 


Châtel-Censoir. 




ARRONDI88BMBNT 


DE JOIGNY. 




Habert. 


meunier. 


Villiers-s-Tholon. 


Aillant. 


Dethou Léon. 


propriétaire. 


Bléneau. 


Bléneau. 


Bridier. 


maire. 


Brienon 


Brienon. 


Vallet. 


architecte. 


Brienon. 


Cerisiers 


Esclavy. 


propriétaire. 


Fontenouilles. 


Charny. 


Baudelocque. 


notaire. 


Champlay. 


Joigny. 


Toutée. 


banquier. 


St-Farffeau. 
La Celle St-Cyr. 
Villeneuve-s.-Y. 


St-Fargeau. 


De Tourcy. 


géomètre. 


St-Julien. 


Bondoux. 


marchand de bois. 


Villen.-sur-Yonne. 




ARRONDISSEMENT 


DE SENS. 




Boullé. 


propriétaire. 


Saint-Valérien. 


Chéroy. 


Louvrier. 
Brossard. 


propriétaire, 
notaire honoraire. 


Saint-Sérotin. 
Villeblevin. 


Pont-sur-Yonne. 


Noël 
Vidal. 


ancien officier, 
propriétaire. 


Sens. 
Sens. 


Sens (nord). 


Gagé. 
Pleau ^, 


maire. 

anc. pr. du tr. de corn. 


Marsangis. 
Sens. 


1 Sens (sud). 


Bourbon. 


maire. 


Courlon. 


Sergines. 


Chardon. 


maire. 


Villeneuve-l'Arch. 


Villen.-l'Archev 




ARRONOISSBMBNT DB 


TONNBRRB. 


• 


Renard. 


ancien maire. 


Ancy-le-Franc. 


L Ancy-le-Franc. 


Thierry Antony. 


propriétaire. 


Aisy. 


Martenot Charles. 
Roguier. 


agriculteur. 

propriétaire. 

nnissier. 


Cruzy-Ie-Châtel. 
Tanlay. 


j Cruzy. 


Jay. 


Neuvy-Sautour. ' 


iFlogny. 


Clémendot. 


cultivateur. 


Flogny. 


Langin. 
Caillot. 


docteur médecin. 


Noyers. 


Noyers. 


avoué. 


Tonnerre. 


Tonnerre 


Gillot. 


négociant. 


Tonnerre. 



(*) Les élections poar le renoaTellemeiit partiel des membres d^i Conseils 4'srrondissement ont 
en lien le 4 novembre 1877. 



sd 



CONSEILS 0'HVGYÈNE. — VACCINE. 
Créés en vertu d'un arrêté du chef du Pouvoir exécutif du i8 décembre \%ifl. 

Les préfets et les sous-préfets sont présidents de droit de ces conseils. 

Conseil départemental à Auxerre. 

MM. Dionis des Carrières Sfe, méd., Auxerre 
Layoinne, ingénieur en chef à Auxerre. 
Deiust, docteur-médecin, Auxerre. 
Sallé-Frémy, chimiste, Auxerre. 
Monceaux et Ravin, pharmaciens, Auxerre. 

Conseils d'arrondissements. 
A VALLON. 

Mathé, député, Avallon. 
Renaud, vétérinaire à Avallon. 
Bert, docteur-médecin à Avallon. 
Simon, docteur-médecin à Quarré. 
Chevalier, industriel à Avallon. 
Rétif, docteur-médecin à Joux-la-Ville. 
Leriche, doct.-méd. à Cussy-les-Forges. 
Glaize, pharmacien à Avallon. 



Duché, docteur-médecin, Ouanne. 
Hélie, docteur-médecin, Saint-Florentin. 
Lefèvre et Tonnelier, médecins, Auxerre. 
Crochot, vétérinaire, Auxerre. 
Poubeau, propriétaire, Auxerre. 



Gally, conseiller municipal, à Avallon. 
Haran, docteur-médecin, à Vézelay. 

JOIG.XT. 

Grenet, docteur-médecin à Joigny. 
Picard, docteur- médecin à Joigny. 
Benoit, pharmacien à Joigny. 
Robillard, méd.-vétérinaire à Joigny. 
Bonnerot, conseiller général à Joigny. 
Simonneau, docteur-médecin à Aillant. 
Bridou, pharmac. à Villeneuve-s- Yonne. 
Pouillot, docteur-médecin à Brienon. 
Tartois, ing. civ., propriétaire à Senan. 
Defrance, agriculteur à Grandchamp. 



SENS. 



Quenouille, docteur-médecin à Sens. 
Bonneau, ingénieur à Sens. 
Lambert, docteur-médecin à Sens. 
Moreau, docteur-médecin à Sens. 
Rolland, docteur-médecin à Sens. 
Pollet, pharmacien à Sens. 
Limarre, médecin-vétérinaire à Sens. 
Rigout, pharmacien à Sens. 
Grelot, pharmacien à Sens. 
Lefort, architecte à Sens. 

TONNERRE. 

t>roin, docteur-médecin à Tonnerre. 
Marion^ pharmacien à Ancy-le-Franc. 
Martin, docteur-médecin à Tonnerre. 
Prunier, médecin, maire à Arthonnay. 
Bertail, médecin à Ancy-le-Franc. 
Quillot, directeur de Tusine de Frangey. 
Paillot, docteur-médecin à Noyers. 
Roguier Félix, à Tanlay. 
Thierry, vétérinaire à Tonnerre. 
Prunier, pharmacien à Tonnerre. 



COMMISSIONS D'INSPECTION DÈS PHARMACIES. 

Les jurys médicaux sont remplacés par une on plusieurs Commissions de trois 
membres pris dans les Conseils d'hygiène d'arrondissement, et composés d'un mé- 
decin et de deux pharmaciens, ou d'un médecin, d'un pharmacien et d'un chimiste, 
sous le titre de : Commissions d'inspection des Pharmacies. 



ARRONDISSEM. D'AUXBRRR. 

MM. Dionis des Carrières,d'- 
méd,, SalIé, chim., Mon- 
ceaux, ph., tous à Auxerre 

ARRONDISSEM. D'AVALLON. 

MM. Simon, doct. -médecin, 
Qarré-les-Tombes ; Bert, 
d.-méd., Avallon ; Glaize, 
pharmacien, Avallon 



ARRONDISSEM. DB JOIGNT. 

MM. Picard, doct. en mé- 
decine, à Joigny, Benoit 
iils, pharm., à Joigny. 
Bridou, pharm,, à Ville- 
neuve-sur-Yonne. 

ARRONDISSEM, DE SENS. 



chimiste, à Sens, et Pol- 
let, pharm. à Sens. 

ARRONDISS. DE TONNERRE. 

MM. Martin, doct.-médec.,' 
Tonnerre ; Prunier, ph.. 
Tonnerre ; Bertail, méd.. 
Tonnerre. 



MM. Moreau, médecin, à 
Sens, Rolland, médecin- 

Aux termes de la loi du 21 germinal an XI. une visite générale des officines des 
pharmacie et des magasins des épiciers et droguistes a lieu annuellement. L'époque 
en est fixée par le Préfet. f h *= 

MÉDECINS DES ENFANTS ASSISTÉS. 

Vesperini, à Mailly-la-VlUe. 
Ducné, à Ouanne. 
Paquaau, à Toucy. 



ARRONDISSEM. D'AUXBRRB. 

MM. Lefèvre, à Auxerre. 
Mocquot, à Appoigny. 



Tournier, à Druyes. 
De Jonchère, à Héry. 
Tassîn, à Leugny. 



Hélie, à SaiIl^Florentm. 
Merlou, à Sanit-SanTeur. 
Boudard, à Yermenton. 

arrondisséh. b' a vallon. 
Gagnïard Edme fils, Ayallon 
Leriche, à Cussy-les-Forges 
Pruneau, à l'Isle-sur-Serein, 
Bert, à Avallon, pour le can- 
ton de Quarré-les-Tombes 
Haran, à Yézelay. 

ARRONDISSEH. DE JOIGNT. 

Beaude1oç[ue, à Joigny. 
Leriche, a Joigny. 



KO 

Pouillot, à Brienon. 
Damay, à Ghailley. 
Desleau, à Champignelles. 
Roy, à Laferté-Loupière. 
Coste, à St-Julien-du-Sault. 
Beulard, à Villefranche. 
Esmenard, à Villens.-Y. 
Pelletier, à Aillant. 
Toutée, à Saint-Fargeau. 

ARRONBISSEMENT DE SENS. 

Quenouille, à Sens. 
Lorne, à Sens. 
Bourbon, à Gourion. 



Thévenon, Villeneuve4'Are. 
Sellier, à Pont-sur- Yonne. 
Claiàse, à St-Yulérien 
Colomb, à Thorigny. 

ARROMDISS. DE TONNERRE. 

Martin, à Tonnerre. 
Bertail, à Ancy-le-Franc. 
Yiardot, à Ravières. 
Prunier, à Arthonnay. 
Mouton, à Tanlay. 
Beugnon, à Carisey. 
Bernot, à ^uvy-Sautour. 
Paillot, à Noyers. 



ENFANTS ASSISTES DU DEPARTEMENT DE LA SEINE 

ARRONDISSEMENT O'aUXERRE 



MM. Jacoulet, agent de sur- 
veillance, comptable, à 
Auxerre. 

Maiseau, commis. 
Médecins. 

MM. Paradis, chargé de la 



contre-visite des nour- 
rices. 

Bard, Coulanges-sur- Yonne. 

Boudard, Yermenton. 

Duché, Ouaine. 

Houdé, Goulange-l-Yineuse. 



De Jonchères, Héry. 
Paqueau, Toucy. 
Merlou, Saint-Sauveur. 
Souplet, Auxerre. 
Tournier, Druyes. 
Yesperini, Mailly-la- Ville. 



ARRONDISSEMENT D'A VALLON 

M. Petit Albert, sous-inspecteur. 

Enfants assistés de Seine-et-Marne, Seine-et-Oise et Oise : M. Bonichon, sous- 
inspecteur, à Avallon. 

SERYICE DE LA DIRECTION MUNICIPALE DES NOURRICES DE PARIS 

Boudard, Yermenton. 



MM. Souplet, chargé de la 
contre-visite, à Auxerre. 



Paqueau, Toucy. 



Merlou, Snnl-Sauveur. 
Tournier, Druyes. 



COMITÉS DE PATRONAGE DES ENFANTS ASSISTÉS. 

Par arrêté de M. le préfet de l'Yonne, en date du 22 octobre 1862, des comités 
de patronage ont été institués en faveur des enfants assistés. 

Cfes comités se composent : dans les communes chefs-lieux de canton, t*> du 
maire, président; 2<* du^curé; 3« du juge de paix. 

Et, dans les communes rurales: 1" du maire, président; 2** du curé ou desser- 
vant ; 3" de l'instituteur ou de l'institutrice. Font partie, de droit, des comités, les 
médecins chargés dans la commune du service des Enfants assistés. Le comité 
entre de plein droit en fonctions dès qu'il existe dans la commune un élève de 
l'hospice ou un enfant secouru temporairement. Sa mission est d'exercer une sur- 
veillance constante sur les mères, nourriciers ou patrons, ainsi gue sur les en- 
fants; de donner aux uns et aux autres des conseils et de^ avertissements, et de 
porter à la connaissance de l'autorité supérieure tout ce qui importe au bien-élre 
moral et physique des enfants de tout âge. Le comité s'assemole tous les trois 
mois ou plus souvent, s'il en est besoin,. et, autant que possible, à l'époque du 
passage de rinspecteur. Il est convoqué par le président, soit d'office, soit sur la 
demande motiva d'un de ses membres. Il pourra s'adjoindre des dames patronesses, 
qui seront chargées notamment de visiter les nourrices, de les surveiller et de 
sWurer qu'elles accordent à l'enfant tous les soins nécessaires^ 



60 
ADMINISTRATIONS MUNICIPALES DES CHEPS-LIEUX D'ARRONDISSEMENTS 



VILLE D'AUXERRE. 
MM. Dalbanni, maire ; Guiblin et Claude, adjoints. 

Membrei du Conseil municipal. 

MM. Massot, Laurent Massé, Milliaux, Guiblin, Cuiller, G. Perriquet, Pothenot, 
Dalbanne, Claude, Mérat, Monceaux, Cbai^net, L. Richard, Coste, P. Hérold, RaTin, 
E. Lorin, Legrand, Martin, Pescheux, Guyou, Salmon, Camille André, Gharance, 
Desmolières, Boivin-Sonnet. 

MM. Charles Joly, receveur municipal ; Moreau, architecte-Yoyer, conducteur des 
trayaux communaux ; Morisset, inspecteur du service de l'éclairage, des eaux et des 
marchés. 

Personnel de la Mairie : MM. Nodot, secrétaire en chef; Dumonteil, chargé de 
la comptabilité; Peltier, employé : Edmond, chef du bureau de l'état civil ; Jules 
Abu, chef du bureau militaire, des contributions et des subsistances ; Chauvot, 
. garçon de bureau ; Allard, concierec. 

Police administrative, municipale et judiciaire : MM. Babulaud, commissaire- 
ordonnateur des pompes funèbres ; Alleanme, commissaire de police ; agents de 
police : Fournioux, brigadier, Guébonnet, Théobald, Méhomme (le bureau de police 
est ouvert au public, tous les jours, depuis 8 heures du matin jusqu'à l'heure de la 
retraite); garcles champêtres: Lemain, brigadier, Chaumiei, Casse, Robert, Massé, 
Decouenne, 

Abattoir public : MM. Fontaine, inspecteur ; Courtois, receveur ; Tartois et 
Crochot, vétérinaires experts ; Couderc, concierge. 

Sapeurs-pompiers : MM. Moreau, capitaine ; Merle, lieutenant ; Darde, t'-lieuten. 

Tambour de ville : M. Roy. 

VILLE D'AVALLON 

MM. Math^, maire ; Hoddaillk Jules et Bessettb, adjoints. 

Membres du Conseil municipal, 

MM. Jules Houdaille, Robinet, Mat hé, Chevallier fils. Verrier, Veaulin, Bouché 
Jules, Morisot Louis- Joseph, Bougault, Heurley, Bessette, Bourrej-Chevalier, Bize, 
Nicat Nicolas, Gally Jean-Marie, Barban, Caristie, Barbier, Perdu,Guii1emeau, Lechien. 

MM. Radot, receveur municipal ; Chassant, commissaire de police ; Communandat, 
architecte-voyer. 

VILLE DE JOÎGNY. 

MM. BoNNEBOT ^y maire ; Fenedx et Bbrthe, adjoints. 

Membres du Conseil municipal, 

MM. Feneux-Gaillout, Ronnerot, Berthe-Havard, Baudelocque, Delécolla, Zanotte, 
Lajoie, Coquard, Baillet-Renon, Auberger, Barat-Godeau, Berlin, Pemet-Burat, 
Roset, Bérillon-Merlin, Bouron, Cochard-Champenois, Merlin-Barbier, Chailley- 
Henri, Pic^rd-Crénée, Durand-Calmus, Thury fils, Serré-Godefroy. 

MM. Loury, receveur municipal ; Barbier, secrétaire de la mairie ; Azou, commis- 
saire de police ; Renard, architecte-voyer ; Champroux, commissaire-priseur. 

VILLE DE SENS 
MM. VmAL, maire ; Licois et Nbymayer, adjoints. 

Membres du Conseil municipal, 

MM. Epoigny, Vidal, Comperat, Meilhon, Courteau, Charpentier, Cravoisier, Déon 
Adrien, Noël, Huchard, Brémond, Ncymayer, Bodier, Licois, Dupéchez, Tailleur, 
Morelet, Quenouille, Guibert, Denis-Poulain, Perrin, Bardenat, Fijaikowski, Bailly, 
Marchand, Crou. 

MM. Laude, receveur municipal ; Gruet, secrétaire ^ la mairie ; Parlebas, eom* 
Baistaire de police ; Poulain, arehiteete-voyer. 



61 

VILLE DE TONNERRE. 
MM. Constant, maire ; Gaopillat et Obscayls, adjoints. 

Membres du Conseil municipal 

MM. (jonstant, Caillot, Emile Thierry, Georges Moreau, Descayes, Régnier Jules, 
Legoux Charles, Chaignet, Prunier, Gaupillat, Giraud, Roy-Gallois, Gauthier Ernest, 
Simon, Coquard Nicolas, I>roin, Portier, Domine, Thibault^ Fèvre-Gillot. 

MM. Rolland, receveur municipal ; Durienx, secrétaire de la mairie ; Oudin, 
commissaire de police. * 

ARCHITECTES DU DÉPARTEMENT ET D ARRONDISSEMENTS. 

MM. Dondenne fils, à Auxerre; Sauge, à Avallon; Nagé, à Joigny ; Lefort et 
Leseur, à Sens; Brisebard, à Tonnerre. 

ASILE DÉPARTEMENTAL DES ALIÉNÉS. I 

Commissionde surveillance. 

MM. le Baron de Madières, président; M* Ravault, avoué, administrateur pro- 
Tîsoire des biens des aliénés non-interdits ; Guiblin, ancien avoué ; Momon, ancien 
avoué; secrétaire: Lorin, architecte. 

Administration et Service médical. 

Directeur, médecin en chef: MM. Rousseau, docteur en médecine ; Médecin - 
adjoint : Chadzinski, docteur en médecine ; interne en médecine: Duterque; interne 

en pharmacie : N ; Receveur : Souciais ; Econome : Desli^ns ; Secrétaire : 

Fournier ; Aumônier : Merlot ; Surveillant en chef : Chaucourert ; Surveillante 
en chef : Mlle Brevelet ; Commis d'économat : Chevallier ; Garde-magasins : Lar- 
chevêque. 

HOSPICES COMMUNAUX. 

L'organisation et l'administration des Hospices ont été r'glées par la loi de 
1879. — Les commissions administratives sont composées de six membres 
dont deux nommés par le conseil municipal et quatre nommés par le Préfet, non 
compris le Maire, président de droit. 

COMlflSSIONS ADMINISTRATIVES. 

AoxERRE. — MM. le Maire, pré&ident ; Guiblin, vice-président ; docteur Droin, 
P. Herold, Laurent^Lesseré, G. Perriquet, Poubeau, administrateurs ; Coulbois, 
économe ; Pou^, secrétaire ; Landréau, employé; Puissant, receveur ; Lefèyre, 
médecin ; Dionis des Carrières ^, chirurgien ; Souplet, médecin du bureau d'admis- 
sion et de consultations gratuites ; Ghyoot, pharmacien ; Guignepied, chapelain ; 
Dondenne, architecte. 

Ayallon. — MM. Bouché Jules, Brunet Auguste, Heurley, Leclerc, Melon, 
Odobé, administrateurs ; Billardon, secrétaire ; Radot, receveur. 

JoiGNT. — Gallois, Zanotte, Pouillot, Bethe-Havard, Dumont, Fontaine, admin.; 
LefèTre, secrétaire-économe; Bouvet, receveur. 

Sens. — Compérat, Cornaille, Crou, Derode, Landry, Notlé, administrateurs ; 
Mémain chapelain ; Devoir, secret aire- économe ; Larchevêque, receveur. 

ToNNERRR. — Delautel, Régnier, Pruneau, Caillot, Chaigaet, Gaupillat, adminis^ 
trateurs ; Fontaine, économe ; Rolland, receveur. 

Ghabus. — Moreau-Ducard, Mérat-Bertrand, Châtelain Eugèoe, Mossot-Mottot, 
Beaujcan, Miaulant. 

CocRsoN. — Rouillé Louis, Carré, vétérinaire, Jacquier Amédée, Ledoux, notaire, 
Cliquet Edme, Farget Louis. 

Crayakt. ^ Gagner Isidore, Martinet, Sonnet, notaire^ Varet, Gauthier Jules, 
Hadery Martial. 



62 

St-Florentin. — Moiset Charles, Denis Emile, Huchard, Deligne, Tabonié A., 
Hunot Louis. 

Ve&menton. — Gérard, notaire, Tupinier, négociant, Baudry, vétérinaire, Roque, 
Alfred, Jeannez Camille, Robin Maurice. 

VÉZELAY. — Barré, curé, Deliac, Destutt de Blannay, Fourneron, Dicqmarre, 
Lachaume. 

BiuENON. — Leclerc, médecin, Guignon, Pain, notaire, Durand -Désormeaux, 
Ferdut Louis, Rativeau Ulysse. 

St-Fargeau. — Toutée-Moreau, Gaudet, Suchez, Ckauchuard, Lachambre J., 
Renaud Armand. 

Saint-Julien-dc-Sault. ~ Bezançon, Vincent, Ablon, Robiliard P., Gillet Louis, 
Michecoppin. 

ViLLEiNEUTE-sijR- Yonne. -> Bondoux, Bezançon, Roncelin Ch., Rapin Constant, 
Villans, N 

Noyers. — Blanc, notaire, Challan, Ferrand, Gounot, Mossand, Musey £ug. 

SERVICE DES ENFANTS ASSISTÉS. 
M. Salyairr, inspecteur du beryice pour le déparlement ; Olive, employé. 

Bureaux d'admission, 

AuxERRE. — MM. le Maire d'Auxerre, président; le Procureur de la République, 
vice-président ; le chapelain de l'Hôtel-Dieu ; l'Inspecteur départemental ; G. 
Perriquet ; Ësmelin ; Pougy, secrétaire. Ce bureau propose les admissions pour les 
arrondissements d'Auxerre, Avallon et Tonnerre. 

JoiGNY. — MM. le Sous-Préfet, président ; Berlhe, vice-président ; le Procureur 
de la Répub. ; Damien, curé doyen de St-Jean ; Lefebvre-Mocquot, secret. 

Sens.— MM. le Sous-Préfet,j[)résident; le Procur. de la Rép., vice-pr.; l'aumênier de 
rhospice ; Brémond, Notte, du bureau de bienfaisance; Devoir, secrétaire. 

MAISON D'ARRÊT, DE JUSTICE ET DE CORRECTION. 
* • M. Laborde, à Dijon, directeur des prisons de F Yonne, 

Auxerre. — MM. Courcier, gardien chef; Bourillot, gardien commis-greffier ; 
DeUngelte, Bur et Couson, gardiens ordinaires ; Fourgeot , gardien-portier ; 
Madame Courcier, surveillante.-— MM. Vabbé Merlot, aumônier; Lefebvre, médecin ; 
Rouxel, pharmacien^ 

Avallon. — MM. Rayssier. gardien chef ; Tronsson, gardien ordinaire. 

COMMISSIONS DE SURVEILLANCE DES PRISONS 

Créées par ordonnances royales des 9 avril 1810 et 25 juin 1823. 

Auxerre : MM. le Préfet, président; le Maire de la ville d'Auxerre, vice-président; 
le Président du Tribunal civil, le Procureur de la République, de Bogard, 
baron de Madières, Tambour, Mérat. 

AvALLOM : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Pro- 
cureur de ia République ; Darcy, curé doyen ; Leclerc, avoué ; Chrétien, notaire ; 
Gagniard jSls, médecin ; Heurlëy, de la Brosse, Bouché, Odobé. 

JoiGNY : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le ]>résident du Tribunal civil, Damien, 
cUré archiprétre, Benoit tils, Zanotte, ^***, 

Sens : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Procur. de 
la Rép., l'abbé Carlier, Deligand, Gaultry, Préau, Feineux, Compérat. 

Tonnerre : MM. le Sous-Préfel, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Proc. 
delaRépubl., Roze, ancien juge d'instruction, Descav^s, adjoint, Régnier, Moreau, 
Folacci, avoue, Garnier, archiprétre. 



63 
COMMUNES DE L'ÏONNE. 

FAR ORDRE ALPHABiTIQUE 

»€e la superficie^ le revenu foncier ^ les distances judiciaires en kilomètres^ 

le nom du canton et du bureau ae poste. 







(3 

o « <,; 






DISTANCF. 




Ig 


s M h* ÇB 




BUREAUX . 


de la commune 


COMMUNES. 


ë^ 


03 ** H 


CANTONS. 


de 


■ — ■^. ^ . im ■ 




s s 


■J-s 




POSTE. 


au ^ an 
eant. Tarr. ch.I. 


Accolay 


927 


24204 


Vermenton 


Vermenton 


2 


23 


23 


Aigremont 


680 


4701 


Chablis 


Chablis 


14 


30 


30 


Aillant 


1820 


33899 


Aillant 


Aillant 


s 


13 


21 


Aisy 


1797 


38184 


Ancy-ie-Franc 


Aisy 


16 


34 


58 


Ancyle-Franc 


«470 


63505 


Id. 


Ancy-le-Franc 


» 


18 


53 


Ancy4e-Libre 


2165 


35103 


Id. 


Lézinnes. 


6 


14 


49 


Andnes 
Angely 


2279 


29417 


Coul.-sur.-Y. 


Coul.-sur-Y. 


4 


37 


37 


862 


2*?751 


L'Isle-sur-le-S. 


Llsle 


3 


12 


52 


Annay-Ia-Côte 


1292 


37690 


Ayallon 


Avallon 


6 


6 


45 


Annay-s-Serein 


2700 


25239 


Noyers 


Noyers 


5 


16 


35 


Annéot 


613 


18139 


Avallon 


Avallon 


4 


4 


50 


Annoux 


897 


8943 


L'Isle-sur-le-S. 


L'Isle 


6 


21 


52 


Anstrudes 


2678 


31829 


Guillon 


Aisy 


14 


27 


59 


Appoigny 


2008 


85731 


Auxerre . 


Appoigny 


10 


10 


10 


Arces 


2394 


19594 


Cerisiers 


Arces 


10 


30 


35 


Arcy-sur-Cure 


26S2 


34724 


Vermenton 


Arcy-sur-Cure 


7 


32 


32 


Argentenay 


507 


15769 


Ancy-le-Franc 


Lézinnes. 


8 


13 


48 


Argenteuil 


3046 


67958 


Id. 


Ancy-le-Franc 


6 


16 


60 


Armeau 


mi 


16800 


W*.-8ur-Yonne 


W '-sur- Yonne. 


5 


11 


38 


Arthonnay 


2550 


15515 


Cruzy 
Vezeiay 


Cruzy 
Vezeiay 


10 


25 


60 


Asnièreâ 


1795 


20542 


10 


25 


45 


Asquins 


2183 


24283 


Id. 


Id. 


2 


16 


48 


Athie 


490 


10454 


L'Isle-sur-le-S. 


Lisle 


6 


9 


51 


Augy 


505 


16678 


Auxerre 


Auxerre 


6 


6 


6 


Anxerre 


4494 


578967 


Id. 


Id. 


1 


» 


» 


ATallon 


2675 


113831 


Avallon 


Avallon 


» 


» 


52 


ATrolles 


1695 


76229 


St-Florentin 


St-Florentin 


4 


29 


29 


Bagneaux 


1623 


22181 


W*.-rArchev. 


W.-l'Archev. 


3 


27 


58 


Baon 


857 


72 7 


Cruzy 


Tanlay 


8 


13 


4g 


Bassou 


409 


11786 


Joigny 


Bassou 


12 


12 


16 


Bazarnes 


1939 


25678 


Vermenton 


Cravant 


9 


20 


20 


Beaumont 


655 


16186 


Seignelay 


Seignelay 


4 


15 


15 


Bcauvilliers 


621 


6820 


Quarré 


Quarré 


8 


17 


65 


Beauvoir 


672 


10725 


Toucy 
Chablis 


Pourrain 


10 


16 


16 


Beines 


2167 


17695 


Chablis 


7 


13 


13 


Bellechaume 


2452 


32491 


Brienon 


Brienon 


6 


24 


29 


Béoa 


1540 


21618 


Joigny 


Cézy 


6 


6 


33 


Bernouil 


456 


4652 


Flogny 


Flogny 


8 


12 


33 


Béra 


516 


5190 


Tonnerre 


Tonnerre 


H 


11 


29 


Bcssy 


1053 


15201 


Vermenton 


Arcy-sur-Cure 


5 


29 


29 


Beugnon 


770 


17051 


Flogny 
L'Isie-sur-le-S. 


Neuvy 


18 


28 


37 


Blacy 


884 


7168 


Llsle 


4 


18 


55 


Blannay 


726 


7144 


Vézelay 


Avallon 


8 


11 


42 


BleigDf-le-Carreau 


1029 


13604 


Ligny 


Liçny 


11 


11 


11 


Bléneaa 


3943 


53693 


Bléneaa 


Bieneau 


n 


54 


56 



Ce tableau est conforme, quant aux distances, à celui dressé par le Préfet de 
l'Yonne, le 6 septembre 1861, en exécution de Tart. 93 du règlement du 18 juin 1818. 

La superficie est relevée sur le travail statistique dressé par le Ministère de 
llntérieur en 1879. 

Les chiffres de la colonne du revenu foncier nous ont été fournis par M. Amyot, 
directeur des contribntioiM directes du déparlement de ITonne. 



64 



COMMUNES. 






a 

> îs îS « 
0) « g c« 

1-8 



CANTONS. 



BUREAUX 

de 

POSTE 



DISTANCE 

de la commune 

ao I à I au 
eant. r«rr.|ch.-l. 



Biigny-en-Otbe 
Bœurs 

fioisHd'Arcy 

Bonnard 

Bouilly 

Brancnes 

Brannay 

Brienon 

Brion 

Brosses 

Bussières 

Bussy-en-Othe 

Bussy-le-Repos 

Butteaux 

Carisey 

Censy 

Cérilly 

Cerisiers 

Cézy 

Chablis 

Chailiey 

Chamoux 

Champbeugle 

Champcevrais 

Cbampignelles 

Champigny 

Champlay 

Champlost 

Champs 

ChampYallon 

Chamyres 

Charbuy 

Charentenay 

Charmoy 

Charny 

Chassignelies 

Chassy 

Chastellux 

Chasienay 

Cbâtei-Censoir 

Chàtei-Gérard 

Chaumont 

Chaumot 

Chemilly p. Sei^. 

Chemilly-8. -Serein 

Chène-Arnoult 

Cheney 

Cheny 

Chéroy 

Chéu 

Chevannes 

Cheyillon 

Chichée 

Chichery 

Chichy 

Chigy 



563 


13450 


2230 


9989 


348 


9394 


401 


8484 


606 


19309 


1098 


18964 


1081 


13293 


2023 


127311 


1650 


27485 


1970 


35133 


1162 


13918 


5649 


97154 


2379 


25671 


755 


18391 


1129 


21385 


486 


3813 


729 


6557 


2577 


21679 


1603 


49714 


2133 


13040 


1125 


21191 


694 


8581 


728 


5686 


3272 


24099 


4292 


39091 


2088 


87050 


2108 


36764 


2293 


71459 


439 


15025 


683 


12095 


558 


22120 


2340 


55300 


1464 


«9296 


698 


16369 


1762 


31842 


1300 


38115 


1645 


21801 


1055 


8471 


904 


11351 


2463 


40106 


3066 


13109 


864 


29106 


1486 


24037 


572 


13021 


1300 


9878 


911 


9981 


595 


8086 


972 


23324 


1052 


24437 


748 


27361 


2350 


82127 


1306 


16345 


1878 


33510 


678 


16674 


232 


4203 


1554 


«0274 



Brienon 

Cerisiers 

Vermenton 

Joigny 

St-Florentin 

Aillant 

Chéroy 

Brienon 

Joigny 

Vézelay 

Quarré-l.-T. 

Brienon 

W. -sur- Yonne. 

Flogny 

Id. 
Noyers 
Cerisiers 
Cerisiers 
Joigny 
r^hablis 
Brienon 
Vézelay 
Chamy 
Bléneau 

Id. 
Pont-sur-Y. 
Joigny 
Brienon 
Auierre 
Aillant 
Joigny 
Auxerre 
Coul.-la-Vin. 
Joigny 
Chamy 
Ancy-le-Franc 
Aillant 
Quarré 
Courson 
Vézelay 
Noyers 

Pont-8. -Yonne 
W.-s. -Yonne 
Seignelay 
Chablis 
Chamy 
Tonnerre 
Sei^elay 
Chéroy 
St-Florentin 
Auxerre 
Chamy 
Chablis 
Joigny 
Seignelay 
WrTArcBfT. 



Brienon 
Arces 

Arcy-s.-Cure 
Bassou 
St.-Florentin 
Fleury-Vallée 
Pont-8.-Yonne 
Brienon 
Bussy-en-Othe. 
Chàtel-Censoir. 
Cossy-1 .-Forges 
Laroche 
W.-8.-Yonne 
Flogny 
Flogny 
Noyers 
Arces. 
Cerisiers. 
Cézy 
Chablis 
Chailiey 
Vézelay 
Charny 
Bléneau 
Cbampignelles 
Champigny 
Bassou 
Brienon 
Coulang.-l.-V'. 
Joigny 
Id: 
Auxerre 
Courson 
Bassou 
Charny 
Ancy-le-Franc 
Aillant 
Chastellux 
Courson 
Ch.-Censoir 
Noyers 
W.-la-Guyard 
W.-s.-Yonne 
Seignelay 
Chablis 
Charny 
Tonnerre 
Laroche 
Chéroy 
SlFlorentin 
Auxerre 
Charny 
Chablis 
Bassou 
Brienon 
W.-rArch#T. 



3 

27 

17 

13 

8 

11 

10 

» 

7 

12 

10 

11 

6 

7 

4 

4 

14 

» 

6 

» 

15 

8 
5 
5 

15 
7 
7 
7 

10 
8 
4 

10 
8 
9 
« 

3 

3 

12 

14 

16 

12 

9 

7 
3 
7 
3 

7 
9 

» 

6 
8 
8 
4 
15 
5 
9 



21 
43 
35 
I 13 
23 
17 
15 
18 

7 

23 
17 
11 
23 
22 
15 
24 
38 
20 

6 
22 
32 
23 
32 
47 
37 
19 

7 
25 
10 

7 

4 

10 
20 

9 
27 
21 
15 
13 
24 
28 
33 
21 
24 
12 
28 
30 

7 

19 
24 
27 

8 
19 
24 
15 
18 
\1 



27 
46 
35 
16 
23 
15 
73 
23 
34 
34 
68 
29 
49 
31 
28 
41 
49 
20 
33 
44 
38 



54 
56 
46 
75 
21 
30 
10 
29 
31 
10 
20 
19 
48 
56 
20 
65 
24 
38 
51 
79 
51 
12 
28 
52 
42 
19 
81 
27 
8 
40 



14 
18 



65 



COMMUNES 




M* 



BUREAUX 
de 

POSTE. 



DISTANCE 

de la commune 



an 
cant. 



I il I an 
il'arr. ch.-l. 



ChitrY 

Cisery 

CIvry 

Collan 

Goliemiers 

Gommissey 

Compigny 

Cornant 

Conlangeron 

Coulanges-la-Vin. 

Coulanges-sur-Y. 

Coalours 

Gourceaux 

Gonrgenay 

Gourgy 

Gourion 

Coarson 

CouTtoin 

Courtois 

Goutarnoux 

Grain 

GraTant 

Cruzy 

Cry 

Gudot 

Cussy-les-Forges 

Gusy 

Guy 

Dannemoine 

Dicy 

Biges 

Dillo 

Dissangis 

Dixmont 

BoUot 

Domats 

Domecy-8.-Cure 

Bomecy-».-le-V. 

Dracy 

Druyes 

Byé 

Eglény 

Egriselles-le-Boc. 

Bpineau-les-Yoyes 

Epineuil 

Escamps 

Escolives 

Esnon 

Essert 

Etais 

Etantes 

EUgny 

Btirey 

Erry 

Fcgtigny 

Flacy 

1880. 



1520 

469 

«630 

1316 

m\ 

1304 

778 

506 

853 

1059 

1058 

1739 

975 

2989 

1004 

«673 

3419 

606 

429 

868 

989 

2254 

5935 

1116 

1871 

1362 

493 

69T 

1029 

«024 

3590 

301 

733 

4218 

1528 

2416 

2057 

621 

2196 

3947 

1700 

802 

2369 

704 

621 

2222 

751 

1205 

539 

4479 

889 

686 

2803 

454 

556 

1250 



15480 
19056 
15274 
10049 
11387 
15469 
14390 

5653 

7622 
35457 
21978 
12627 
21937 
30668 

9397 
38770 
36164 
12623 

9497 
14657 

6828 
39859 
47247 
32711 
30061 
34693 
24063 
27524 
14637 
13180 
47011 

2683 
16757 
39038 
26045 
53883 
22972 

8158 
23187 
29961 
15637 
10970 
21599 
13012 
«8389 
36699 
20268 
30637 

880« 
22264 
16210 
12456 
18704 
«9836 
«0063 
SS079a 



Ohabiis 
Guillon 
Llsle-sur-Ser. 
Tonnerre 
Sens 
Cruzy 
Sergines 
Sens 

Coolanges-la-V. 
Couianges-la-V. 
Coul.-sur-Yon. 
Cerisiers 
Sergines 
W.-l'Archev. 
Chablis 
Sergines 
Courson 
Chéroy 
Sens 

L'Isle-sur le-S. 
Coul.-sur-Yon. 
Vermenton 
Cruzy 

Ancy-le-Franc 
Saint- Julien 
Guillon 
Ancy-le-Franc 
Pont-sur-Yon. 
Tonnerre 
Charny 
Toucy 
Cerisiers 
Llsle-sur-le-S 
W. -sur- Yonne 
Chéroy 
Id. 
Vézelay 
Ayallon 
Toucy 
Courson 
Flogny 
Toucy 
Sens 
Joigny 
Tonnerre 
Coulanges-la-Y. 
Coulanges-la-V. 
Brienon 
Vermenton 
Goulange-s.-Y. 
Ayallon 
Sens 
Noyers 

Pont*8ur-Yonn« 
Coul.-sur-Yon. 
W.-rArchey. 



Saint-Bris 

Guillon 

L'Isle 

Tonnerre 

Sens 

Tanlay 

Sereines 

Egriselles-le-B . 

Coulanges-la-V. 

Coul.-la-Vin. 

Coulanges-s.-Y. 

Cerisiers 

Sergines 

W.-î'Archey. 

Chablis 

Serbonnes 

Courson 

St-Valérien 

Sens 

L'Isle-s.-le-S. 

Coulanges-s.-Y. 

Gravant 

Cruzy 

Nuits 

Saint-Julien 

Cussy-les-F. 

Ancy-le-Franc 

Pont 

Tonnerre 

ViIlefranch-s»-P 

Pourrain 

Arces. 

L'Isle 

Dixmont. 

Chéroy 

St-Valericn 

Vézelay 

Avallon 

Toucy. 

Coul.-sur-Yon. 

Flogny. 

Pourrain 

Egriselles-le-B . 

Bassou 

Tonnerre 

Coulanges-la V 

Coulauges-la-V. 

Brienon 

Vermenton 

Etais. 

Avallon 

Sens 

Noyers 

Pont 

Coul.-8ur-Y. 

W,-rArch«y. 



«3 


14 


14 


3 


13 


63 


2 


17 


5« 


«0 


10 


29 


8 


8 


61 


«3 


7 


42 


3 


22 


79 


«3 


13 


71 


9 


«7 


17 


» 


«3 


15 


>• 


33 


33 


10 


34 


45 


12 


27 


85 


8' 


28 


61 


6 


19 


19 


8 


20 


78 


» 


23 


23 


14 


17 


75 


4 


4 


62 


4 


«9 


48 


« 


34 


31 


5 


«9 


19 


» 


32 


55 


«3 


31 


66 


12 


22 


49 


7 


10 


58 


1 


«9 


54 


7 


8 


66 


5 


5 


40 


8 


24 


46 


9 


18 


18 


7 


19 


39 


2 


17 


49 


10 


15 


42 


6 


«9 


76 


12 


20 


66 


9 


«6 


57 


10 


10 


45 


4 


28 


28 


11 


32 


32 


7 


13 


30 


12 


17 


17 


16 


16 


55 


8 


8 


20 


3 


3 


58 


12 


11 


11 


3 


10 


10 


3 


15 


26 


6 


28 


28 


17 


45 


45 


4 


4 


47 


9 


9 


54 


12 


52 


50 


6 


9 


67 


3 


3« 


31 


4 


27 


59 



66 



COMMUNES. 



s g 



2 g a» 

a co t. <« 

1-2 a J 



CANTONS. 



mimam 



BUREAUX 
de 

POSTÉ. 



DISTANCE 

de la commune 

au 1 à ) au 
cant. i'arr. ch.-l 



Fleurigny 

Fleury 

Fléy 

Flogny 

Foissy 

Foiss3[-les-Vézelay 

Fontaine ia-6ail. 

Fontaines 

Fontenailles 

Fontenay p.' Ghab. 

Fontenay p. Véz. 

Fontenay-s.-Four. 

Fontenouilles 

Fontenoy 

Fouchères 

Fournaudin 

Fouronnes 

Fresnes 

Fulvy 

Fyé 

Gennigny 

Gigny 

Girolles 

Gisy-les-Nobles 

Givry 

Gland 

Grandchamp 

Grange-le-Bocage 

Grimault 

Gron 

Guerchy 

Guillon 

Gurgy 

Gy-rEvêque 

Hauterive 

Héry 

Irancy 

Isiand 

Jaulges 

Joigny 

Jonancv 

Joux-la-Ville 

Jouy 

JuUy 

Junay 

Jussy 

La Belliole 

La Celle-S^Cy^ 

La ChapoUe-s -Or. 

Là Chapelle -Vaup. 

La Chapelle-V.-F. 

Laduz 

La Ferté-Loup. 

Lailly 

Lain 

Lain9«eq 



f628 
1506 

817 
1266 
2458 

553 
1061 
2156 

276 

505 
1548 
1231 
1646 
1590 
1472 

917 
1779 

497 

383 

695 
1167 
1077 
1634 
1092 

843 
1667 
2829 
1290 
2377 
1173 
1186 
1194 
1312 
1499 

725 
2119 
1198 
2066 
1214 
4667 

594 
4379 
1761 
1976 

363 

728 

862 
185T 
1792 

504 
1109 

754 
3048 
2236 
1018 
2500 



21163 
29746 
10280 
24228 
36417 

6669 

8270 
27656 

3158 

3854 
12324 
12080 
14224 
19493 
21532 

4694 
15265 

5041 
14814 

6770 
53747 
16612 
30702 
38430 
14030 
10413 
32099 

7309 
17866 
18296 
28524 
37499 
29683 
12287 
13486 
50590 
33280 
33818 
42575 
188197 

3866 
26952 
58537 
52253 

8110 
14558 
15184 
53004 
27098 
11777 
22354 

9771 
29595 
26426 

9972 
17212 



Sergines 

Aillant 

Tonnerre 

Flogny 

W.-T'Archev. 

Vézelay 

Sens. 

Saint-Fargeau 

Courson 

Chablis 

Vézelay 

Coulanges-8-Y. 

Charny 

Saint-Sauveur 

Chéroy 

Cerisiers 

Courson 

Noyers 

Ancy-le-Franc 

Chablis 

St-Florenlin 

Cruzy 

Ayallon 

Pont-8.-Yonne 

Vézelay 

Cruzy 

Charny 

Sergines 

Noyers 

Sens 

Aillant 

Guillon 

Seignelay 

Coulanges-la-Y. 

Seignelay 

Id 
Coulanges-la-V. 
Avallon 
St-Florentin 
Joigny 
Noyers 
L'Isle-s.-le-S. 
Chéroy 
Ancy-le-Franc 
Tonnerre 
Coulanges-la-V. 
Chéroy 
Saint-Julien 
Sergines 
Ligny 
Flogny 
Aillant 
Charny 
W. TArchey. 
Courson 
St-Sauveor 



Thorigny 

Fleury 

Chablis 

Flogny 

W.-TArchev. 

Vézelay 

Sens 

Toucy 

Courson 

Chablis 

Vézelay 

Mailly-le-Chât, 

Charny 

Toucy 

St-Valérien 

Arces 

Courson 

Noyers 

Ancy-le-Franc 

Chablis 

St-Florentin 

Cruzy 

Avallon 

Pont-sur-Y. 

Id 
Cruzy 
Charny 
Thorigny 
Noyers 
Sens 
Fleury 
Guillon 
Seignelay 
Coulanges-la-V. 
Seignelay 

Id. 
Vincelles 
Avallon 
St-Florentin 
Joigny 
Noyers 
Lucy-le-Bois 
Chéroy 
Ancy-le-Franc 
Tonnerre 
CouIanges-la-V. 
Saint-Valérien 
Cézy 
Thorigny 
Ligny 
Flogny 
Aillant 

La Ferté-Loup. 
W.-l'Archev. 
Courson 
St-Sauv«ur 



13 


14 


70 


10 


17 


14 


11 


11 


25 


» 


15 


30 


5 


19 


60 


5 


16 


54 


8 


8 


66 


18 


36 


30 


5 


22 


22 


6 


^ 


26 


8 


19 


57 


15 


24 


24 


4 


31 


53 


9 


28 


28 


12 


13 


71 


18 


42 


48 


5 


24 


24 


8 


14 


40 


4 


23 


54 


2 


21 


21 


4 


33 


33 


9 


28 


63 


8 


8 


44 


4 


11 


69 


8 


10 


42 


7 


2f 


56 


11 


32 


32 


15 


20 


77 


6 


27 


44 


6 


6 


58 


8 


13 


18 


» 


16 


63 


6 


10 


10 


5 


.10 


10 


3 


16 


16 


2 


14 


14 


8 


14 


14 


7 


7 


51 


7 


30 


30 


9 


» 


28 


5 


25 


43 


12 


16 


39 


5 


26 


71 


12 


30 


65 


3 


3 


V 34 


5 


10 


.0 


12 


20 


6Y 


9 


8 


35 


7 


12 


67 


7 


21 


21 


2 


13 


34 


6 


16 


21 


13 


18 


57 


3 


23 


59 


12 


30 


30 


10 


39 


39 



67 







s 
2 s* «î 






DISTANCE 




ce S< 


s cA z S 




BUREAUX 


delà 


commune 


COMMUNES. 


1^ 


> 5" 2 Mj 


CANTONS. 


de 










i2-2 a » 

os o ^ 
c «« « 




POSTE. 


au 


à au 




^ 


i-^ 






cant. 


l'arr. ch.-I. 


Lalande 


1013 


16759 


Toucy 


Toucy 


7 


26 


26 


La Mothe aux-Aul. 


<37 


3000 


Charny 


Charnv 


3 


30 


51 


La Postole 


1160 


14656 


W.-l'Archey. 


Thorigny 


11 


19 


64 


Lasson 


707 


13826 


Flogny 


Neuvy 


17 


32 


40 


Lavati 


5506 


45908 


Sainl-Farfjeau 


St-Fargeau 


8 


55 


52 


La Villotle 


1217 


11086 


Aillant 


Yilliers-St-B. 


15 


28 


29 


Les Bordes 


1868 


18627 


W. -sur-Yonne 


W. -sur-Yonne 


7 


18 


45 


Les Ormes 


855 


8401 


Aillant 


Aillant 


8 


21 


28 


Les Sièges 


2360 


29626 


W.-l'ArclieV. 


>V .-r Arche V. 


8 


21 


30 


Leu^piy 


1334 


31360 


Toucy 


Leugny. 


8 


22 


22 


Levig 


1208 


15984 


Toucy 


Toucy. 


11 


27 


27 


Léz innés 


1596 


41994 


Ancy-ie-Franc 


Lézinnes. 


7 


11 


46 


Lichères p. Aigr, 


1658 


17860 


Chablis 


Chablis 


H 


26 


26 


Lichères p. Ch*C. 


1431 


20892 


Vézelay 


Châtel-Censoir 


15 


30 


42 


Lignorelles 


1135 


14589 


Ligny 


Ligny 


5 


17 


17 


Ligny 


2740 


53489 


Jd. 


Id. 


» 


21 


21 


Lindry 
L'Isle-sur-le-Serein 


1522 


15355 


Toucy 


Pourrain 


13 


13 


13 


400 


10043 


L'IsIe-s.-le-S. 


L'Isle 


« 


15 


52 


Lixy 


1202 


18253 


Pont-s.-Yonne. 


Pont-s.-Yonne 


12 


17 


75 


Loozc 


636 


13959 


Joigny 


Joignv 
Villiers-St-B. 


6 


6 


52 


Louesme 


1037 


11167 


Bléneau 


20 


36 


36 


Lucy-le-Bois 


1059 


37153 


Avallon 


Lucy-lc-Bois 


8 


8 


43 


Lucy-sur-Cure 


521 


10928 


Vermenton 


Vermenton 


4 


28 


28 


Lucy-sur-Yonno 


819 


13625 


Couîanges-8.-Yj. 


Coulanges-s-Y. 


4 


37 


37 


Masny 
Maniot 


3075 


52340 


Ayallon 


Avallon 


8 


8 


56 


616 


12139 


Sens 


Sens 


4 


4 


57 


MailW-ia-Ville 


2378 


32 51 


Vermenton 


Arcy-sur-Cure 
Mailly-!e-Chât. 


12 


27 


27 


Mailiy-le-Ghâleau 


3717 


22811 


Coulanges-s.-Y. 


12 


27 


27 


Mâlay-]e-GraBd 


2181 


32411 


Sens 


Sens 


6 


6 


51 


Mâlay-le-Petit 


1104 


14210 


Id. 


Id. 


8 


8 


53 


Malicorne 


1592 


11497 


Charny 


Charny 


8 


57 


42 


Maliffuy 
Marchai s-BetoD 


2228 


38792 


Ligny 


Ligny 


4 


20 


20 


1097 


8879 


Charny 


Charny 


9 


42 


47 


Marmeaux 


1076 


15149 


Guillon 


Guillon 


11 


19 


61 


Marsangis 


1468 


33313 


Sens 


Ëgriselles-le-B. 
Llsle 


12 


12 


52 


Massangis 


2587 


35458 


L'Isle-s.-le-Ser. 


6 


2) 


48 


Melisey 


2217 


14678 


Cruzy 


Tanlay 


16 


11 


46 


Menadep 


570 


12037 


Avallon 


Vézelay 


11 


11 


55 


Mercy 


266 


9233 


Brienon 


Brienon 


4 


21 


27 


Méré 


1186 


15121 


Lisny 
Aillanl 


Ligny 
S^-Aubin-Ch.-N. 


6 


26 


26 


Merry-la-Yallée 


1832 


18990 


11 


24 


22 


Merry-Sec 


1417 


17580 


Courson 


Courson 


5 


18 


18 


Méry-sur-Yonne 
Mézilles 


2365 


17155 


Coulanges-s-Y. 


Mailiv-Ie-Chât. 
Mézilles 


10 


32 


32 


5245 


55402 


SaintrFargeau 


10 


39 


34 


Michery 


1705 


53762 


Pont-s.-Yonne 


Pont 


4 


14 


72 


Mige 


1462 


24233 


Ooulanges-la-Y. 


Coulanges-la-V. 


7 


16 


16 


Migennes 


1656 


3Î987 


Joigny 


Laroche 


H 


M 


22 


Mllly 


549 


11843 


Chablis 


Chablis 


3 


18 


18 


Môlay 


1200 


14195 


Noyers 


Noyers 


7 


16 


36 


Molesmes 


950 


5662 


Courson 


Courson 


3 


26 


26 


Molinons 


1191 


27676 


W.-1'Archev. 


W. -l'Arche V. 


»2 


22 


5T 


Molosfdes 


2451 


19733 


Tonnerre 


Tonnerre 


6 


6 


41 


Monéteau 


1130 


3i609 


Auxerre 


Auxerre 


6 


6 


6 


Montacher 


1847 


33585 


Chéroy 


Chéroy 


4 


21 


78 


Moptigny 
Montifiot 


1619 


22230 


Lignv 

Yézelay 


Lijgny 
Vézelay 


8 


12 


12 


3245 


2689'! 


7 


18 


97 



M 



COMMUNES.' 



5* 



a 

«.S S «• 
pcï 5 -o 



a 



CANTONS. 



BUREAUX 

de 

POSTE. 



DISTANCE 

de la commune 

au I II I an 
cant. farr.l ch-l. 



Montréal 

Mont-Saint-Sulp. 

MoufiFy 

Moulins, p. ISoy^ 

Moulias-s.-Ouanne 

Moutiers 

Nailly 

Neuilly 

Neuvy-Saulour. 

Nitry 

Noé 

Noyers 

Nuits 

Ormoy 

Ouanne 

Pacy-sur-Arm. 

Pailly 

Pariy 

paron 

Paroy-en-Othe 

Paroy-sur-Tholon 

Pasilly 

Passy 

Percey 

Perreuse 

Perreux 

Perrigny 

Perrigny-s.-Arm. 

Pierre-Perthuis 

Piffonds 

Pimelles 

Pizy 

Plessis-du-Mée 

Plessis-Saint-Jean 

Poilly-s.-Tholon 

Poilly-s.-Serein 

Poinchy 

Pontaubert 

Pontigny 

Pont-sur-Vanne 

Pont-sur-Yonne 

Pourrain 

Précy 

Précy-Ie-Sec 

Prégilbert 

Prény 

Provency 

Prunoy 

Quarre-les-Tomb. 

Quenne 

Quncerot 

Ra?ières 

Rebourceanx 

Roffey 

RognV 

Roncbères 



742 

f961 

489 

1513 

1025 

3141 

216t 

1339 

1906 

3470 

855 

3566 

1158 

1333 

2916 

1335 

1489 

2077 

1050 

532 

421 

999 

574 

957 

574 

2637 

1263 

1399 

734 

2455 

991 

1208 

777 

1103 

1956 

2128 

506 

391 

1193 

1047 

1383 

2385 

2116 

1674 

643 

1419 

1188 

2489 

4605 

872 

991 

2185 

479 

854 

3258 

1136 



31073 
52559 

4619 
10332 
15372 
30066 
25159 
39738 
49243 
34771 

8373 
35201 
36889 
27221 
38364 
30588 
25488 
29176 
16861 
12287 
12885 

6019 

9613 
19418 

5658 
19742 
43361 
28900 

7909 
39644 
11361 
31881 
16529 
20883 
33421 
18626 
11913 
12178 
23381 
18883 
574.H0 
34545 
41771 
13560 
13414 

7947 
27473 
4^634 
38497 
15156 

7508 
61717 
15683 
13493 
25978 

7715 



Guillon 

Seignelay 

Courson 

Noyers 

Toucy 

Saint-Sauveur 

Sens 

Aillant 

Flogny 

Noyers 

Sens 

Noyers 

Ancy-le-Franc 

Seignelay 

Courson 

Ancy-le-Franc 

Sergines 

Toucy 

Sens 

Brienon 

Joigny 

Noyers 

Sens 

Flogny 

St-Sauveur 

Charny 

Auxerre 

Ancy-le-Franc 

Vézelay 

W. -s. -Yonne 

Cruzy 

Guillon 

Sergines 

Id. 
Aillant 
Noyers 
Chablis 
Ayallon 
Ligny 

W.-i Archer. 
Pont-s.-Ycinne 
Toucy 
Saint-Julien 
Llsle-s,-Ie-Ser. 
Vermenton 
Chablis 

L'Isle-s.-le-Ser. 
Charny 
Quarre 
Auxerre 
Cruzy 

Ancy-le-Franc 
St-Florentin 
Flogny 
Bléneau 
Saint-Fargeau 



Guillon 

Brienon 

Courson 

Noyers 

Toucy 

Saint-Sauveur 

Sens 

Basson 

Neuvy 

Noyers 

Theil 

Noyers 

Nuits 

Brienon 

Courson 

Léz innés 

Sergines 

Toucy 

Sens 

Brienon 

Joigny 

Noyers 

Véron 

Flogny 

Saint-Sauveur 

Charny 

Auxerre 

Aisy 

Vezelay 

Villen.-sur-Y. 

Cruzy 

Guillon 

Sergines 

Id. 
Aillant 
Chablis 
Chablis 
Avallon 



Ligny 
Theil 



Thei 

Pont 

Pourrain 

Sépeaux 

Lucy-le-Bois 

Vermenton 

Chablis 

LIsle-sur-le-Ser. 

Charny 

Quarre 

Auxerre 

Cruzy 

Nuits 

St-Florentin 

Flogny 

Rogify 

Saint-Fargeaa 



7 


12 


7 


21 


5 


19 


6 


19 


4 


26 


2 


41 


7 


7 


9 


10 


13 


28 


11 


23 


11 


11 


JO 


20 


8 


27 


7 


19 


11 


24 


6 


14 


6 


19 


6 


19 


4 


4 


7 ■ 


24 


4 


4 


7 


27 


12 


12 


4 


19 


10 


43 


6 


31 


4 


4 


13 


32 


6 


14 


12 


29 


4 


15 


7 


23 


9 


23 


4 


21 


5 


17 


14 


14 


2 


17 


4 


4 


4 


19 


12 


13 


9 


12 


10 


14 


13 


13 



17 

7 

7 

7 

4 

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7 
10 
10 

8 

7 

8 

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16 
23 
20 

8 
23 
18 

7 
28 
28 
24 

8 
53 



59 
21 
19 
44 
26 
41 
65 
21 
35 
30 
54 
38 
58 
19 
24 
49 
74 
19 
61 
30 
33 
64 
80 
78 
43 
43 
58 

4 
67 
55 
56 
30 
17 
49 
19 
54 
69 
14 
40 
56 
23 
20 
47 
44 
70 

7 
56 
56 
24 
35 
47 
41 
46 

6r 

OS 



69 



COMMUNES. 



<§8 



O « «: 
^&; S "• 



CANTONS. 



BUREAUX 

de 

POSTE. 



DfSTANCE 

de la commune 



an 
eant. 



à I au 



Rousson 

RoQYray 

Rozoy 

Rugny 

Sacy 

Sainpuits. 

Saint*Agnan 

Saint-André 

St-Aubin-Ch.-Neul 

St-Aubin-s.-Yonne 

Saint'Brancher 

Saint-Bris 

Saint-Clément 

Saint-Cydroine 

St-Cyr-les-Colons • 

StrDenisp. Sens 

St-Denis-s-Onanne 

Saint-Fargean 

Saint-Florentin 

Saint-Georges 

St^ermain-d.-Ch. 

St-Julien-du-Sault 

Saint-Léger 

St-Lonp-d'Ordon 

St-Martin-des-Ch. 

St-Martin-d'Ordon 

StMarlin-du-Tert. 

St-Martin-s.-Arm. 

St-Martin-s.-Ocre 

St-Martin-s Oreuse 

St-Marlin-s.-Ouan. 

St-Maurice-a .R.-H. 

St-Maurice-le- Viol 

St-Maurice-Thiz. 

Saint-Moré 

Saint-Père 

Saint-Privé 

St-Romain-le-Pr. 

Saint-Sauveur 

Saint-Serotin 

Saint-Yalérien 

Saint-A4nnemer 

Sle-Colombe 

Ste-Colombe-s.-L. 

Ste-Magnance 

Sainte-Pallaye 

Sainte-Vertu 

Saints 

SaËcny 

Samoourg 

Santigny 

Sarry 

SauTigny-le-Beur. 

Sauvigny-le-Bois 

Savigny 

SaTigny-«B-T.-Pl. 



^61 


17631 


759 


14084 


597 


8424 


1389 


11647 


2771 


29350 


2283 


18361 


1344 


24869 


1434 


43561 


2480 


25636 


887 


27304 


2207 


13362 


3123 


108110 


847 


18583 


895 


32972 


3458 


37839 


676 


13228 


1021 


7719 


5080 


60352 


1108 


92224 


960 


36422 


3592 


39792 


2381 


86719 


3381 


34060 


1767 


33866 


3422 


24013 


1017 


18457 


691 


9798 


1412 


25751 


458 


6210 


15li1 


19869 


1536 


1G668 


3317 


37488 


493 


10331 


195 


5057 


1198 


15049 


1531 


21679 


4141 


37066 


1036 


16652 


3088 


43846 


1410 


19905 


2232 


49168 


1262 


25396 


1848 


41554 


1476 


17246 


1937 


25061 


407 


11621 


1435 


16279 


2771 


34594 


999 


15396 


1246 


16676 


935 


21345 


2564 


. 10323 


483 


15770 


1534 


26960 


1644 


24495 


S70 


55971 



W.-sur-Yonne 

Ligny 

Sens 

Cruzy 

Vermenton 

Saint-Sauveur 

Pont-s.-Yonne 

Guillon 

Aillant 

Joigny 

Quarré 

Auxerre 

Sens 

Joigny 

Chablis 

Sens 

Oharny 

St-Fargeau 

St-Florentin 

Auxerre 

Quarré 

Saint-Julien 

Quarré 

Saint-Julien 

Saint-Fargeau 

Saint-Julien 

Sens 

Cruzy 

Alliant 

Sergines 

Chamy 

Sergines 

Aillant 

Aillant 

Vézelay 

Id. 
Bléneau 
Saint-Julien 
Saint-Sauveur 
Pont-sur- Yonne 
Chéroy 
Cruzy 

L'Isle-sur-le-S. 
Saint-Sauveur 
Quarré 
Vermenton 
Noyers 

Samt-Sauveur 
Sens 

Ancy-le-Franc 
Guillon 
Noyers 
Guillon 
Arallon 
Chéroy 
Gaillon 



Villen.-sur-Y. 

Ligny 

Sens 

Cruzy 

Vermenton 

Entrains (Nièv) 

W.-la-Guyard 

Cussy-lci>-F. 

S»-AubinCh.-N 

Cézy 

Cussy-les-F. 

Saint-Bris 

Sens 

Laroche 

Chablis 

Sens 

Chamy 

Saint-Fargeau 

Saint -Florentin 

Auxerre 

Chastellux 

Saint-Julien 

Quarré 

Saint-Julien 

Saint-Fargeau 

Saint-Julien 

Sens 

Tanlay 

S'-Aubin-Ch.-N 

Thorigny 

Charny 

Thorigny 

Aillant 

Id. 
Arcy 
Vézelay 
Bléneau 
Sépeaux 
Samt-Sauveur 
Pont-sur-Yonne 
Saint-Valérien 
Tanlay 

L'Isle-sur-le-S. 
Saint-Sauveur 
Cussy-les-F. 
Vermenton 
Noyers 

Samt-Sauveur 
Sens 
Lézinnes 
Guillon 
Noyers 
Cussy-les-F. 
Availon 
Egriselles-le-B. 

Cu8SI-l6t-F. 



3 


20 


8 


17 


6 


6 


8 


17 


9 


33 


13 


43 


15 


27 


5 


13 


8 


21 


5 


5 


6 


15 


9 


9 


2 


2 


6 


6 


10 


18 


4 


4 


8 


29 


» 


49 


» 


31 


5 


5 


8 


11 


» 


10 


4 


23 


11 


21 


3 


53 


10 


20 


3 


3 


15 


9 


8 


21 


12 


12 


5 


30 


24 


26 


7 


20 


5 


18 


15 


17 


2 


13 


5 


56 


18 


13 


» 


39 


6 


18 


8 


16 


14 


10 


5 


11 


6 


41 


13 


14 


6 


23 


11 


14 


5 


35 


6 


6 


12 


15 


9 


20 


7 


27 


4 


17 


4 


4 


17 


22 


2 


15 



47 
17 
51 
52 
33 
43 
79 
60 
23 
32 
67 

9 
60 
25 
18 
61 
38 
44 
31 

5 
62 
37 
75 
48 
47 
47 
61 
44 
20 
68 
40 

or 

18 

18 

35 

51 

51 

35 

39 

75 

73 

45 

50 

41 

62 

23 

34 

35 

64 

43 

62 

45 

•5 

50 

59 



70 



COMMUNES. 



'mm • 






î*" iî 2 «« 
§53 



CANTONS. 



BUREAUX 
de 

POSTE. 



DISTANCE 

de la commune 

au I il I aa 
cant. Tarr. ch-l. 



Sceaux 

Seignelay 

SementroQ 

Senan 

Senneyoy-le-Bas 

SenneYoy-Ie-Haul 

Sens 

Sépeaux 

Septfonds 

Serbonnes 

Sergines 

Sermizelles 

Serrigny 

Sery 

Sognes 

Sommecaise 

Sormery 

Soucy 

Sougeres 

Sougères-s-Sinot te 

Soumaintrain 

Stigny 

Suoligny 

Taingy 

Talcy 

Tanlay 

Tannerrc 

Tharoiseau 

Tharol 

Theil 

Thizy 

Thorey 

Tborigny 

Thory 

Thury 

Tissé 

Tonnerre 

Toucy 

Treigny 

TréYilly 

Trichey 

Tronchoy 

Trucy-sur-Yonne 

Turny 

Val-de-Mercv 

Vallan 

ValJery 

Vareille- 

Varennes 

Vassy 

Vaudeurs 

Vault de Lugny 

Vaumort 

Vaux 

Venizy 

VenouM 



1323 


37316 


1345 


46336 


H70 


11785 


1754 


35522 


869 


19871 


884 


15168 


2166 


33108'' 


1991 


41573 


1801 


8546 


993 


27189 


1896 


5^596 


701 


9640 


750 


8078 


425 


5005 


,1043 


5748 


1552 


18543 


3106 


46516 


2162 


33510 


2650 


14827 


698 




1061 


24106 


1786 


40898 


782 


10061 


2081 


22506 


688 


9782 


1298 


39224 


2893 


28614 


343 


6305 


235 


8659 


1155 


20011 


553 


12540 


693 


8252 


1705 


19210 


825 


» 


2322 


19906 


596 


6756 


5827 


581783 


3492 


55471 


4696 


54981 


686 


27455 


661 


10400 


659 


13749 


831 


11093 


2487 


66.69 


1345 


15500 


1166 


30058 


1242 


18391 


1041 


15754 


1005 


10499 


744 


17393 


2744 


21435 


1519 


33635 


4452 


10019 


423 


14784 


4891;» 


112219 


79fir 


12265 



Guillon. 

Seighelay 

Courson 

Aillant 

Cruzy 

Sens. 

Saint-Julien. 
Saint-Fargeau 
Sergines 

Avallon 

Tonnerre 

Vermenton 

Sergines 

Aillant 

Flogny 

Sens 

Saint-SauTeur 

Seignelay 

Flogny 

Ancy-le-Franc 

Chéroy 

Courson 

L'Isle-sur-lc-S. 

Cruzy 

Bléneau 

Vézelay 

Avallon 

W.-1'Arcbev. 

Guillon 

Cruzy 

W.-l'Archev. 

Avallon 

Saint-Sauveur 

Tonnerre 

Id. 
Toucy 

Saint-Sauveur 
Guillon 
Cruzy 
Flogny 

Coulanges-t.-Y. 
Brienon 
Coulanges-la-V. 
Auxerre 
Chéroy 
W.-rArchcv. 
Ligny 
Guillon 
Cerisiers 
Avallon 
Sens 
Auxerre 
Brienon 
Ligny 



Guillon 

Seignelay 

Courson 

Senan 

Cruzy 

Sens 

Sépaux 

Saint-Fargeau 

Serbonnes 

Serdncs 

Avallon 

Tonnerre 

Arcy-sur-Cure 

Tborigny 

Aillant 

NeuTy-Sautour 

Sens 

Saint-Sauveur 

Seignelay 

NeuvY 

AncyJe-Franc 

Sens 

Courson 

L'Islc-sur-lc-S. 

Tanlay 

Mézilles 

Vézelay 

Avallon 

Tbeil 

L'isle-s- Serein. 

Cruzy 

Tborigny 

Lucy-le-Bois 

Saint-SauYCur 

Tonnerre 

Id. 
Toucy 
Treigny 
Guillon 
Cruzy 
Tonnerre 
Mailly- Château 
Saint-Florentin 
Coulange-la-V. 
Auxerre 
Vallery 
Tbeil 
Ligny 
Guillon 
Cerisiers 
AvJillon 
Tbeil 
Auxerre 
Saint-Florentin 
iLigny | 



8 


11 


57 


» 


13 


13 


14 


26 


26 


5 


8 


25 


9 


28 


63 


10 


27 


62 


» 


» 


57 


16 


15 


36 


7 


46 


40 


5 


16 


74 


» 


19 


76 


11 


11 


44 


7 


7 


29 


10 


26 


26 


15 


24 


77 


H 


24 


34 


19 


35 


42 


7 


7 


63 


13 


36 


36 


» 


» 


» 


13 


28 


38 


6 


24 


59 


15 


8 


58 


8 


28 


28 


6 


17 


^ 


12 


9 


44 


16 


38 


38 


7 


10 


55 


6 


6 


46 


14 


12 


51 


8 


17 


57 


10 


16 


51 


16 


15 


63 


10 


10 


45 


8 


35 


35 


7 


7 


30 


» 


» 


35 


» 


24 


24 


9 


45 


45 


4 


14 


61 


9 


20 


55 


7 


8 


43 


15 


25 


23 


12 


29 


35 


4 


16 


16 


6 


6 


6 


6 


20 


77 


12 


16 


54 


2 


23 


23 


10 


23 


60 


6 


28 


4e 


6 





48 


14 


14 


49 


6 


6 


6 


10 


27 


33 


7 


17 


47 



71 



COMMUNES. 




a ©'C'a 

es 



CANTONS. 



BUREAUX 
de 

POSTE. 



DISTANCE 

de la commune 



au I k 
cant. [rarr 



l an 



Venoy 

Vergigny 

Verlin 

Vermenton 

Vernoy 

Véron 

Verlilly 

Vczannes 

Vézelay 

Vézinnes 

Vignes 

VHlebleyin 

Villebouçis 

Villechétive 

Villecien 

YiUefargeau 

Villefranche 

Villegardin 

YiUemanoche 

Villemer 

Villenavotte 

Villeneuve- la-Don. 

Villeneuve-la-Guy. 

VilleneuTe-rArch. 

Villeneuve-l.-Gen. 

VïUen. St-Salvc 

Villeneuve -sur- Y. 

Villeperrot 

Yilleroy 

Villetbierry 

Villevallier 

Yilliers-Bonneui 

Villiers-les-Hauls 

Yilliers-Louis 

Villiers-St-Benoît 

Villiers-s-Tholon 

Villiers-Yineux 

Villon 

Villy 

Yincelles 

Yincelottes 

Vianeuf 

Vireaux 

Viviers 

Voisines 

Volgré 

Voutenay 

Yrouerrc 



2274 
93<8 
1440 
2564 
f441 
i59t 

561 

900 
2180 

630 
H77 

716 
H81 

913 

760 
1378 
2327 
1073 
1439 

426 

220 
1444 
1658 

673 
2^468 

703 
4014 

815 

710 
2088 

837 
1454 
1911 
1107 
2189 
1550 
1118 

943 

585 
12S5 

185 
1526 
1458 

918 
2713 

923 
1004 
1428 



49185 
29487 
26208 
85380 
21218 
25681 

4446 

9619 
28699 

6716 
33894 
46209 
17715 

7614 
14195 
48758 
23214 
26595 
46024 
11109 

4995 
24749 
101909 
12895 
18206 
50576 
106727 
13517 
12063 
38752 
17946 
17054 
44755 
H240 
27021 
18632 
13.366 
10667 
12987 
18456 
11553 
36811 
21847 

7735 
27500 
13177 
13297 
10285 



Auxerre 
Saint-Florentin 
Saint- Julien 
; Vermenton 
Chéroy 
Sens 
Sergines 
Tonnerre 
Vézelay 
Tonnerre 
Guillon 

Pont-sur-Yonne 
Chéroy 
Cerisiers 
Joigny 
Auxerre 
Charny 

Pont-sur-Yonne 
Pont-s.-Yonne 
Aillant 

Pont-sur-Yonne 
Chéroy 

Pont-sur-Yonne 
W.l'Archev. 
Bléneau 
tigny 

Villen.-sur-Y. 
Pont-sur-Yonne 
Chéroy 

Id. 
Joigny 
Sergines 
Ancy-le-Franc 
W.-l'Archev. 
Aillant 

Id. 
Flogny 
Cruzy 
Ligny 

Coulanges-la-V. 
i Id. 
Sergines 
; Ancy-le-Franc 
Tonnerre 
,W.-rArchev. 
; Aillant 
I Vézelay 
Tonnerre 



Auxerre 

Saint-Florentin 

Saint-Julien 

Vermenton 

Ëçriselles 

Veron 

Sergines 

Tonnerre 

Vézelay 

Tonnerre 

Guiilon 

W.-la-Guyard. 

St-Valérien 

Arces 

Cézy 

Auxerre 

Villefranche 

Chéroy 

Pont 

Basson 

Pont 

St-Valérien 

W.-laGuyard 

W.-rAi chev. 

Mézilics 

Liguy 

Villen.-sur-Y. 

Pont 

Sens 

Vallery 

Villevallier 

Thorigny 

Ancy-le-Franc 

Sens 

Villiers-St-Ben. 

Aillant 

Flogny 

Cruzy 

liigny 

Vincellcs 

Id. 
Serbonnes 
Lézinnes 
Tonnerre 
Thorigny 
Senan 
Arcy 
Tonnerre 



I 



6 


6 


4 


27 


5 


15 


» 


24 


20 


18 


9 


9 


10 


27 


10 


10 


» ' 


15 


5 


5 


5 


18 


11 


23 


15 


14 


4 


28 


6 


6 


6 


6 


7 


22 


6 


23 


2 


14 


11 


13 


5 


8 


17 


14 


12 


24 


D 


24 


12 


43 


12 


11 


» 


17 


A 


9 


15 


9 


11 


20 


9 


9 


12 


24 


7 


24 


17 


13 


16 


29 


2 


12 


5 


16 


8 


21 


5 


19 


5 


13 


5 


14 


12 


23 


10 


13 


7 


7 


14 


12 


6 


11 


13 


5 


8 


18 



2 
27 
42 
24 
61 
42 
77 
35 
50 
39 
66 
78 
72 
42 
33 

6 
44 
68 
71 
20 
64 
72 
81 
55 
43 
11 
44 
19 
66 
76 
36 
82 
53 
56 
32 
22 
31 
56 
19 
13 
14 
86 
46 
30 
70 
28 
37 
3S 



72 
COMMUNES DE L'YONNE 

PAR ARRONDISSEMENT. 

PopuleUiùn(% Notm des Mairet, Adjoints, Curés (**)> Desservants et Instituteurs, 



COMMUNES. 



Popala- 
lion. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURES. 



Instituteurs . 



ARRONDISSEMENT D'AUXERRR. 



Aceolay. 


927 


Aigrement. 


164 


Andries. 


1126 


Appoigny. 


1590 


Arcy-sur-CiAre. 


1349 


Augy. 


378 


AUXERRE 


16239 


Avrolles. 


647 


Bazarnes. 


585 


Beaumont. 


408 


Beauvoir. 


400 


Beines. 


635 


Bessy. 


546 


Bleigny-le- Carreau. 


392 


Boi6-d*Arcy. 


136 


Bouiily. 


360 


Chablis. 


2215 


Champs. 


618 


Charbuy. 


1240 


Charentenay. 


«644 


Chastenay. 


340 


Chemilly, p. Seign, 


569 


Chemilly-s-Serein. 


360 


Chcny. 


831 


Chéu. 


645 


rhevannes. 


1346 


Chichée. 


637 


Chichy. 


63 


Chitry. 


638 


CouIanges-la-Vin. 


1332 


Coulangeron. 


420 


Coulanges-sur-Y. 


952 


Courgis. 


615 


Courson. 


1329 


Crain. 


720 


Crayant. 


1296 


Diges. 


1704 


Dracy. 


627 


Druyes. 


943 


Egleny. 


588 


Escamps. 


1065 


EscoUves. 


430 


Essert. 


15 i 


Etais-la-Sauvin. 


1736 



Momon L. 
Heurley. 
André Alban. 
Chavance. 
Coppin Louis 
Lhéritier. 

Dalbanne. 

Rojol. 

C* de Boury. 

Martin. 

GhantemiUe. 

Roblot C. 

Lourrier. 

Truchy. 

Poulin. 

Guillot. 

Giiinée-C3iardon. 

Bel vaux. 

N... 

Loury. 

Pierre Eug. 

Gaillard. 

Martin Isid. 

Barillon. 

Chevance. 

Fondreton. 

Quittot. 

Duveaux. 

Raoul. 

Houdé. 

Bouille. 

Barrcy. 

Quittot. 

Masson. 

Roueeàux. 

Quillaut. 

Fèvre. 

Baujard. 

Louzon. 

Gallet. 

Gibert. 

Robert. 

Garnier. 

Tournier. 



Momon Aug. 
Chigot. 
André Pien*e 
Baudard. 
Ravier J. 
Raveneau. 

Guiblin. 
i Claude. 

Deffand. 

Visse. 

Delarcbe. 

Durville J. 

Lamblin J. 

Gillot. 

Deroeaux. 

Thomas. 

Moreau. 

J. Folliot. 

Thièvrc. 

Mérat. 

Naudin. 

Desfoux, 

Naillet. 

Martin Aug. 

Golombet. 

Boucheron. 

Favot. 

Molusson. 

Gouvine. 

Henry. 

Hugot. 

Griffe. 

Perreau. 

Viteaux. 

Bourguignon 

Coulon. 

DroÎD. 

Fredoiiilie. 

Cormier, 

Devilraus. 

Connat. 

Soum. 

Renaudin. 

Marceau. 

Roux. 



Bailly. 

Potin. 

Gibier. 

Ducrot. 

Chanvin. 

Denouh. 

MÉACME. 

N.... 

BOUSSARO. 

Deschamps. 

Blanchot. 

Mathieu. 

Fleury. 

Ferrand. 

Amoult. 

Vosgien. 

Renaud. 

DUBAN. 

Regnard. 

Petiot. 

Laurant. 

Jacquet. 

Colombet. 

Thierriat. 

Carré. 

Husson. 

Mocquot. 

Dubourguet. 

Potin. 
Roussel. 
Joli bois. 
JovÉ. 
Moricard. 

MONTASSIER. 

Monot. 

Clouzard. 

BouUé. 

Benard. 

Gaillard. 

Fleury. 

Zominy. 

Prieux. 

Picq. 

Chauvin. 



Vallée. 

Rousseau. 

Boisseau. 

Moret. 

Callé. 

Joffraiu. 

iFèvre,Pércla- 
das, Arbinet, 
Jussot. 
Cadet. 
Badin. 
Bosserelle. 
Lechien. 
Michant. 
Brisedoux. 
Truchy 
Petit. 
Gallard. 
Boulotte. 
Mignot. 
Lesire. 
Chevillard. 
Barraud. 
Ramon. 
Boucherai. 
Roger. 
Robin. 
Tissier. 
Desbœufs 
N. 

Tavoillot 
Aubert. 
Cornevin. 
Leseur. 
Durlot. 
Jarry. 
Roy. 

Monlignv.Bronot 
Breuillard. 
Hodon. 
Ducrot. 
Laboureau. 
Soret. 
Diirr. 
Bonnerot. 
Godard. ^ 



(') La population est indiquée d'après le recensement quinquennal de 1876. 

() Les noms des curés sont en lettres petites capitales, ceux des desservants en 
lettres romaines, et ceux des desservants oineurs en lettres italiques. Un — indique 
les communes reunies à une autre pour le culte. 

ifota. Les dernières élections municipales ont en lien te 6 janvier 1878* 



73 



COlOniNES. 



tiOB. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURÉS. 



Institateurs. 



Festigny. 

TontenaiUes. 

Fontenay p. Chablis 

Fontenay-8.-Four*. 

Fontenoy. 

Fonroimes. 

Fyé. 

Germigny. 

Gurçy. 

Gy-rEvéque 

HauteriTe. 

Héry. 

Iraney. 

Jaulges. 

Jussy. 

La (ybapeilc-Vaap. 

Lain. 

Lainsecq. 

Lalande. 

Leu^y. 

Levis. 

Lichèresp. Aigrem. 

Lignorelles. 

Ligny. 

Lindry. 

Lucy-sur-Cure. 

Lucy-snr-Yoïmc. 

Mailly-ia-Villc. 

Mailly-ie- Château. 



Mère. 

Merry-Scc. 

Merry-sur-Yonne. 

Migé. 

Milly. 

Molesme. 

Honéteaa. 

Montignj. 

MoDt-Saint-Sulpice. 

Mouffy. 

Moulins-s.-Ouanne. 

IfoDliers. 

Onnoy. 

Onanne. 

Parly. 

Ferreuse. 

Perriçny. 

Pomcïiy. 

Pontigny. 

Pourrain. 

Prégilbert. 

PréEy. 

Quennes. 

Rebourseaux. 

Routray. 

S»cy. 

Siiopuito. 

IliBt-Bris. 



300 
225 

2S9 
239 
748 
480 
126 
541 
594 
623 
353 

f588 
916 
468 
461 
215 
505 
986 
357 
736 
421 
353 
361 

1418 

1193 
260 
417 

1008 
905 

1067 
348 
502 
562 
954 
217 
385 
774 
796 

1310 
251 
380 
995 
698 

lf)78 

1052 
302 
540 
206 
852 

1617 
383 
217 
461 
354 
326 
694 
879 



Pauirat. 

Loury. 

Regnaut. 

N... 

Ganneau. 

Marlin. 

Jeanniol. 

Lorcjr. 

Mathieu. 

Bertheau. 

Deguy Adelin 

Bernard. 

Colas F. 

Clémendot. 

Brunet D. 

Fourrey. 

Depieyres. 

de Beauvais. 

Agnès. 

Colas. 

Pinard. 

Duchàtel. 

Hugot. 

Tournier. 

Brisson. 

Bréchat. 

Meunier. 

Chandelier. 

Prudot. 

Delinotte. 

Léger. 

Thilière. 

Gamelin. 

Filet. 

Fouley. 

Bouille. 

Pelitjean. 

Gamet. 

Pezé. 

Prieur. 

Robiin. 

Boulât. 

Cappé. 

Duché. 

Meunier. 

Roy. 

Alépée. 

DauTÎssat. 

Cambuzat. 

Barrey. 

Griffe E. 

Daudier. 

Lebrun. 

Lapoix. 

BriUié. 

Pivet. 

Graadjean. 



1 64 4 [Guénier-Fooard. 



Barbier. 

Godard. 

Fèvjpe. 

Rousseau. 

Mathié. 

Droin. 

Bourcey. 

Desvaux. 

Berault. 

Bretagne. 

Deguy C 

Moreau. 

Colas L. 

Richardot. 

Brunet Ch. 

Tremblay. 

Joynon. 

Guillé D. 

Gilet. 

Passepont. 

Breuiilé. 

Char traire. 

Tremblay. 

Lapert. 

Rigalle. 

Moreau. 

Perreau. 

Forestier. 

Miilereau. 

Picq. 

Flogny. 

Foudriat. 

Moreau. 

Bardout. 

Vocoret. 

Richard. 

Papou. 

Goquibus. 

Gamârd. 

Bertheau. 

Berdin. 

Beaujard. 

Sourdillat. 

Seguin. 

DurYilie. 

Lemoulle. 

Chouard. 

Fourey. 

Duranton. 

Ghatelet. 

Fournier. 

Monestier. 

Peltier. 

Dubois. 

Mala^uin. 

Brevin. 

Faure. 



Monot, 

Lenfant. 

Blanchot. 

N... 

Monin. 

Jeanniot. 

Blanchot, 

Gadoux. 

Robiot. 

Gâteau. 

Baudot. 

Péiissier. 

Aubron. 

Dupas. 

Prieux. 

Rigout. 

Vérax. 

Guillet. 

Mounier. 

Ribouleau. 

N... 

Pothin. 

Boultier. 

Putois. 

Dupuis. 

Picq. 

Régnier. 

Oudot. 

Jojot 

Lucas. 

Gourmand. 

Rafiot, 

Emery. 

Rafiot. 

Gautherin. 

Basset. 

Cartaut. 

Pion. 

Petit. 

Laurent 

Chaillou. 

CbauYoir. 

Regnault. 

Dalbanne. 

RiÇoliet. 

Soissons. 

Merlot. 

Gautherin. 

Bresson. 

Boudrot. 

Blanchot. 

Moricard. 

Guttin. 

Cuinet. 

Chrétiennot. 

Soirat. 

Crochet. 

Cormier. 



Gallois. 

Rodot. 

Chaussefoin. 

Morin. 

Gestre. 

Guibert. 

Pavillon, 

Pernot. 

Carré. 

Mairry. 

Gougenot. 

Chatais. 

Blin. 

Cornât. 

Lemoine 

Delétang. 

Godard. 

Godard. 

Simonneau. 

Barlou. 

Breuiilé. 

Rodot. 

Coûtant. 

Prot. 

Beauiean. 

Angelot. 

Sonnois. 

Moreau.Dedienne 

Paiilot. 

Bourgoin. 

Chalmeau. 

Gouriot. 

Sommet. 

Delestre. 

Landre. 

Gagncpain. 

Michaut. 

Colas. 

Larue. 

Cran tin. 

Guilly. 

Mothré. 

Létang. 

Salette. 

Drillon. 

Descla^re. 

Heurley. 

Mérat. 

DeTilliat. 

Chalmeau. 

Berault. 

Chaude. 

Paquereau. 

Gravier. 

Vocoret. 

Massot. 

Melou. 

Tial, Baudot. 



74 



COMMUNES. 


Popula- 
tion. 


MAIRES. 


ADJOINTS. 


CURÉS. 


Instituteurs. 


8aiEt-Cyr-les<Jol. 


774 


Griflfe. 


Petit. 


Bourcey. 


Flaget. 


Sainte-Colombe. 


667 


Laurent. 


Gbambenoit. 


Crescitz. 


Toutée. 


Sainte-Pallaye. 


270 


Moreau. 


Grégoire. 


Desmeuzes, 


Albaut. 


Saint-Florentin. 


2482 


Lancôme. 


Gatouillat. 

N. 


VOIUIN. 


Caussard. 


Saint-Georges. 


618 


Fèvre. 


Vinot. 


Truchy. 


Badin. 


Saints 


1292 


Loury. 


Giblin. 


Briffaux. 


Pichon. 


^aint-SauYeur. 


1816 


Habert. 


Liron. 


MiLLOT. 


DezerYille. 


Seignelay. 


1316 


6rochot. 


Cretté Ch. 


Champenois. 


Ohoiat. 


Sementron. 


411 


Puissant. 


N... 


Neveu. 


Roy. 


Sery. 


281 


Chalmeau. 


Boidequin. 


Grilletde Se- 


Béthery. 


Sougères. 


1301 


Perreau. 


Montenot. 


Drot. [ry 


Peltier, Hérault. 


Sougères-s.-Sinotte. 


385 


Caillât. 


Fournier. 


Roblot 


Desleau. 


Taingy. 


1017 


Siret. 


Dessignolles. 


Carré. 


Maisonneuve. 


Thury. 


1013 


Gonneau. 


Raoul. 


Gaben. 


Lhoste. 


Toucy. 


2913 


Grosmas. | 


fielhomme. 
Montcelet. 


Appert. 


Chanlin. 


Treigny. 


2591 


Marchand. 


' Humbert. 
Cheveau. 


Vie. 


Ménétrier. 


TrucY-sur-Yonne. 
Val-de-Mercy. 


406 


G* de Massol. 


Guilly. 
Devilliat. 


Vesperini. 


Renand« 


463 


Simpé. 


Milon. 


Tissier. 


Vallan. 


691 


Durand. 


Berger. 


Micbaut. 


Combraque. 


Varennes. 


444 


Courteaux. 


Rousseau. 


Aubert. 


Poulin. 


Vaux. 


372 


Dujon G. 


Dujon A. 


Laurent. 


Gueniffey. 


Venouse. 


303 


Jacob. 


Darlot. 


Chréiieanot 


Durand. 


Venoy. 


1173 


Alliot. 


Hergot, NauUn. 


Bourand. 


PinonetPoiBftot 


Vergigny. 


463 


DelagneAu. 


Jacquinot. 


Bertheau. 


Vigreux. 


Vcrmenton. 


2233 


Savot. 


Poulaine. 


JOURDE. 


Petit. 


Villetargeau. 


480 


Mouton. 


Lègrand. 
Robin. 


Laroche. 


Choux. 


Villeneuve-S*-Salve 


232 


Moriamé. 


Pion. 


Bourdon 


Yilly. 


162 


Baillard. 


Devillaine. 


Lucas. 


Viault. 


Vincelles. 


784 


Muzard. 


Boullé. 


Sautereau. 


Guillon. 


Vincelotles. 


450 


N... 


Villain. 


Sautereau. 


Bréchot. 



ARRONDISSBIIBNT D'AYALLON. 



Angely. 

Annay-la-Côte. 

Annéot. 

Annoux. 

Anstrudes. 

Asnières. 

Asquins 

Athie. 

A VALLON. 

BeauYilliers. 

Blacy. 

filannay. 

Brosses. 

Bussières. 

Chamoux. 

Chastellux. 

Châtel-Censoir. 

Ci sery-les-G .-Ormes 

Civry. 

Coutarnoux. 

Cuftsy-ies-Forget. 

DÎManfit. 



353 
427 
55 
331 
631 
623 
848 
225 

5930 



Gros. 

Bresson. 

Merlin. 

d'Avoul. 

Labour. 

Cambuzat. 

Perreau. 

Char ton. 

Mathé. 



216 Guichard. 
268 doiseau. , 
255 de Chateauvieax 
981 Brisedoux. 
459 Lagneau 
402 Cambuzat P. 
622 de Chastellux 
1235 Lault. 
161 Joudrier. 
297 Riotte. 
3 15| Boursier. 
632N. 
I 268lRiotte. 



Joudrier. 

Baudot. 

Orbichon. 

Bonnetat. 

Prudhon. 

Chapuis. 

Chauffard. 

Rousseau. 

Houdaille. 

Bessette. 

Michel. 

Brandin. 

Lucy. 

Sautereau. 

Bourdillat. 

Cambuzat F. 

Ferey. 

Piilon. 

Nieutin. 

Riotte Anat. 

Gallois. 

Finelle. 

Fougeat. 



Seguin. 

Lavy. 

Bourrey. 

G ourlet. 

Barré. 

Voisinot. 

Rocher. 

Lambert. 

Darcy. 

Rémond. 

Adam. 

Pilfoux. 
i Régobis. 
i GautheronN. 
I Piffoux. 
I Guibert. 

Lesœur. 

Porte. 

Guichard» 

RaYcreau. 

Tissier. 

Cartault. 

Gogois. 



Gaze. 

Riotte. 

N. 

Bonnetat. 

Bierry. 

Cuilin. 

Delinon. 

Cuisinier. 

( Dizien, Guilly, 
iRoy.Oppin. 

' Vitureau. 

Rodier. 

Château. 

Sonnoit. 

Riotte. 
■ Leclerc. 
. Tanière. 

Salé. 

Farcy. 

Hurion. 

Rose. 

'■ Pelletier. 
' Blaitot. 



75 



COICUUNBS. 



Popnla- 
tion. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURÉS. 



Instituteurs. 



Domecy-sar-Cure. 

Domecy-s-le-Vanlt. 

EUuks. 

Foissy-les-Vezclay. 

Fontenay p. VézcJ. 

Girolles. 

Givry. 

Guillon. 

hland. 

Joui-la-Ville. 

Lichèree. 

LlsIe-sur-Serein. 

Lncy-le-Bois. 

Magny. 

Marmeaux. 

Massangis. 

Menades. 

MontiUot. 

Montréal. 

Pierre-Perlhuis. 

Pizy. 

PonUiubert. 

Précy-le-Sec. 

Provency. 

Qnarré-Ies-Toinbes. 

Saint-André. 

Saint-Brancher. 

Sainte-Colombe. 

Sainte-Magnance. 

Si-Germain- des-Gh. 

Saint-Léger. 

Saint-Moré. 

Saint-Père. 

Santigny. 

SauTigny-Ie-Beuréal 

Saavigny-le-Bois. 

SaTigny-en-lerre-P. 

Sceaux*. 

Seimizelles. 
Talcy. 

Tharoiseau. 

Tharot. 

Thizy. 

Thorj. 

TréYlily. 

Vassy. 

VanltdeLugny. 
Vézelay. 
Vignes 
Voutenay. 

Aillant. 
Arces. 
"^imeaa. 
Basson. 

Heliechauina. 



819 
342 
625 
459 
628 
342 
386 
853 
409 

1141 
212 
912 
512 

1141 
213 
486 
198 

83» 
515 
214 
331 
503 
693 
413 

2149 
397 
888 
418 
786 

1315 

1348 
370 

1018 

317 
174 

715 
3K» 
282 
319 
298 
315 
197 



Flandin. 

De Domecy. 

Rousseau. 

Mercier. 

Charbonneau 

Dannoux. 

Voiliereau. 

Gallon. 

Boussard. 

Rétif. 

Salé. 

de Morillon. 

Chauvelot. 

Gk)ujon. 

Halley. 

Desprey. 

Defert. 

Guilloux. 

Baudoin. 

Berlhier. 

Lemaire. 

Bourrey. 

Renault. 

BressoD. 

Chevillotle. 

Nieutin. 

Duboux . 

Boursier. 

Simon. 

Barbier. 

Chariot. 

Morinat. 

Lairot 

CoUin. 

Colas. 

Poirier. 

Lempereur. 

Dorneau. 

Chopard. 

Prévost. 

Cte d'Assay. 

Minard. 



33a Jacob. 
364 Prétot. 
171 Gauthier. 
295 Le^ast. 

686 de Vanlgrenant. 
1010 Haran. 
237 Boblin. 
278lSadon. 



Bain. 

Milliard. 

Chevy. 

Prévost. 

Nolot. 

Bariilot. 

Gourleau. 

Philippot. 

Porcheron. 

Boursier. 

Dufour. 

Gueneau. 

Millot. 

Santigny. 

Gamier. 

Laurent. 

Barbier. 

Defert. 

Faure. 

Guerry. 

Pion. 

Orbichon. 

Collin. 

Bridot. 

Guyard. 

Beaufils. 

Chataux. 

Sureau. 

Picard. 

Dizien. 

Collas. 

CoUinot. 

Blandin. 

Tupin. 

OUve. 

Bailly. 

Picard. 

Caillât. 

Perrin. 

Leblanc. 

Robot. 

Guilloux. 

Laurier. 

Oppeneau. 

champenois . 

Perdu. 

Guttin. 

Meunier. 

Mouchot. 

Sautreau. 



Gadret. 

Morlet. 

Breuillard et 

Durand.[Roiiche. 

Favre. 

Evrard. 

Labbé. 

Marquot. 

Droit. 

Lairot. 

Régnier, 

Rémond. 

CULLIN. 

Hilaire. 

Bidault. 

Simon. 

Paumier. 

Gautheron. 

Raveneau. 

Barbe. 

C.ourtot. 

Minard. 

Ragot. 

Logerol. 

Henby. 

Millot. 

Mathieu. 

Leborne. 

Guignol. 

Marsal. 

Adam. 

Bouchot. 

Bernard. 

Morand. 

Gally. 

Perrot. 

Gatly. 

Raveneau. 

Dauphin. 

Perdrix. 
Viteau. 
Degoix. 
Blandin. 
Guichard» 
Marand, 
Noël. 
Barré. 
Dutartre. 
I Balès. 



ARRONDISSiUBNT DR JOICrHY. 



1468 
965 
810 
652 
606 
578 



Simonncau. 

Baudoin. 

Gaucher. 

Auberger. 

Dubois. 

Renard. 



Gronet. 

Poisson. 

Cathelin. 

Rigaud. 

Mercier. 

Billaut. 



Créheau. 

Tachy. 

Riondel. 

Lapierre. 

Lemasson. 

Petitjean. 



Berlhier. 

Veuillot. 

Maraigny. Colas. 

Dannoux. 

Dufour. 

Jav. 

CHateau. 

Rouard. 

Meunier. 

Javey. 

Chérest. 

Camus 

Jeanniot. 

Moreaa, Blaisot. 

Poulet. 

Genêt. 

Veaulin. 

Paumier. 

Anceau. 

Dessranges. 

Pouïet. 

Mathieu. 

Gaumont. 

Thibault. 

Nicolas. 

Boidot. 
Joachim, Allard. 

Gaulon. 

PiletetGelin. 

Guesnu. 

Divert. 

Pompon. 

Laforest. 

Rouard. 

Picard. 

Paulard. 

Caillot. 

Papavoine. 

Bernasse. 

Mathieu. 

Gerbeau. 

Vallué. 

Robert. 

Sestre. 

Désormcs. 

fiarrault. 

Lhuillier. 

Sommet. 
, Dapoigny. 
I Ghevillotte. 

Bernard. 
Bouzon. 
Lamolte. 
Fieatier. 
Gamard. 
Gervais. 



76 



COMMUNES. 


Popnla- 
tion. 


MAIRES. 


ADJOINTS. 


CURÉS. 


Instituteurs. 


Bléneau. 


2018 


DeYilaine. 


Bourgoin. 


KUNE. 


DessignoUe. 


Bligny^n-Othe. 


128 


N. 


N. 


Noblot. 


Vanlier. 


Bœurs. 


830 


Fandard. 


Brossier. 


Boulier. 


Lespag^nol. Le- 
Millot. rfèvre. 


Bonnard. 


220 


Grillet. 


GerYais. 


Lapierre. 


Branches. 


564 


Rousseau. 


Bouquin. 


Roy. 


Hivert. 


Brienon. 


2707 


Bridier. j 


Leclerc. 
RatiYcau. 


Larbouillat. 


Del igné. 


Brion. 


862 


Vincent. 


Mercier. 


Truchy. 


Mossot. 


Bussy-en-Othe. 


1191 


Loup. 


Forgeot. 


Garnier. 


Prin. 


Bussy-le-Kepos. 
CerUly. 


614 


Pathier. 


Durocher. 


Villain. 


Brot. 


208 


Berlin. 


Grados. 


Bourgeois, 


Pontailler A. 


Cerisiers. 


1394 


Jacquelin. 
Droin. 


Mossot. 


Villiers. 


Tissier. 


Cézy. 


1117 


Vincent. 


Darlol. 


Bernard. 


Chailley. 


1135 


Fourey. 


Fourrey. 


Julien. 


Vianlt, Pannier. 


Chambeugle. 


191 


Boisgarnier. 


Roche. 


Brelet 


Ramon. 


Champceyrais. 


1045 


Dui^nd. 


Beauchot. 


Hollette. 


Simonneau. 


Champignelles. 


1521 


Duguyot. 


Beaufils. 


Gallier. 


Paulvé. 


Champlay. 


766 


Baudeloque. 


Cochard. 


Picq. 


Boulmeau. 


Champlost. 


1359 


Giruit. 


Desbarres. \ 


Gérard. 
iFillieux. 


Ferlct. 
Château. 


ChampYallon. 


598 


BnretdeS.A.O 


Fréchot. 


Maître. 


Houblin. 


GhamYres. 


593 


Perreau. [# 


Dumas. 


Poulain. 


Neveux. 


Gharmoy. 


400 


Gonnon. 


Carré. 


Riondel. 


Thévenot. 


Gharny. 


1539 


Levert. 


Challe. 


Tridon. 


Durlot. 


Chassy. 


888 


Girard. 


Montagne. 


Poulin. 


Rodier. 


Ghaumot. 


705 


Richer. 


Morier. 


Lent'ant. 


Dufeu. 


Ghéne-Arnoult. 


330 


Pignon. 
Leîëbure. 


Grouet. 


Foumier. 


Millot. 


Gheyillon. 


612 


Bariet. 


Mathieu, 


Digard. 


Ghichery. 


532 


DefoUe. 


Garnier. 


Râoul. 


Hnot. 


Gouionrs. 


525 


Renard. 


Le^ros. 


Bourgeois. 
Boiseile. 


Marnot. 


Gudot. 


740 


Beulard. 


Bridon. 


Secrétin. 


Dicy. 


582 


Martinet. 


Balsat. 


Gouyer. 


Therriat. 


Diiio. 


140 


Larcher. 


Fouchy. 


Tachy, 


Coquet. 
Vallet. 


Dixmont. 


1709 


Poisson. 


PréYost. 


Berlin. 


Epineau-les-VosYes. 


440 


Giraudon. 


DideUn. 


Guerbet. 


Balsacq. 


Esnon. 


443 


Gatellier 


Pasquelin. 


Dayignon. 


Mathé, Lambert 


Fleur y. 


1280 


Moreau. 


Bouquin. 


Grimard. 


Vacher. 


Fontaines. 


992 


PriYé. 


Perrot. 


Lagrange. 


Houard. 


Fontenouilles. 


557 


Rameau D. 


Rabillon. 


Foumier. 


Gauthereau. 


Fournaudin. 


429 


N. 


N. 


Jubiin, 


Letumier. 


Grandchamp. 


979 


Defrance. 


Flix. 


Courtois. 


Leclerc. 


Guerchy. 


664 


Jacob. 


Perreau. 


Bassier. 


Milachon.' 


JOIGNT. 


6317 


Bonnerot. 


Feneux. 
Berlhe. 


Millot, Damien 
et Desvignes. 


Briçout. 
Arbmet. 


La Celle-Sainl-Gyr. 


1302 


Millon. 


De Courcy. 


Boyer. 


Bonin. 


Laduz. 


397 


Frécault. 


Barbe. 


Fouqueau. 


Thuillier. 


La Ferté-Loupière. 


1368 


Sagette. 


Roy. 
Millot. 


Miliel. 


Fillieux. 


La Mothe-aux-Auln. 


81 


Jublot. 


Tridon. 


N. 


Lavau. 


1302 


Rat. 


Renard. 


N... 


Dedienne. 


La Villotte. 


237 


Rigollet. 


BouYcau. 


Morel. 


RoUin. 


Les Bordes. 


822 


PréYOSt. 


Senange . 


Gomier, 


Finot. 


Les Ormes. 


539 


Rigollet. 


Moreau. 


Dionne. 


Niel. 


Looze. 


39» 


Barré. 


Quantin. 


Michau^. 


Bourgeois. 


Louesme. 


244 


Nolot. 


Toinot. 


Boulet. 


JoUy. 


Malicorne. 


500 


Daurat. 


Beauiard. 
Rabillon. 


Demersay, 


Gason. 


Marchais-Beton. 


318 


Villenné. 


Brelet. 


Carré. 


Mercy. 


108 


Gras F. 


Gras B. 


Delagnean. 


Têtard. 


Merry-la-Vallée. 
MéziUes. 


949 


Goût. 


Laforge. 


Cazes. 


Grimard. 


1477 


Arrault. 


1 Tramouille. 


Dondenne. 


Roubier. 



77 



COMllUNES. 



Popsla- 

tiOB. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURES. 



Institiiteiin. 



Mlgennes. 

Nenilly. 

Paroj-en-Othe. 

Paroy-sur-Tholon. 

Penpeux. 

Piifonds. 

Poilly-sur-Tholon. 

Précy. 

Pnmoy. 




Roneneres 

Rousson. 

St-Aubm>Gh.-Neiir. 

St-Aubin-s-Yoniit. 

St-Cydroine. 

St-Denis-s-Ouanne. 

St~Fargeau. 

St-Julien-do-Sault 

St-LoupKl'Ordon. 

St-Martin-des-ch. 

StMartin-d'Ordon. 

St-Martin-s-Ocre. 

St-Martin-s-Ouan. 

St-Mauricele-yieil. 

SMCaurice-Thiz. 

St-Privé. 

St-Romain-le-Preux 

Senan. 

Sépeaux. 

Sepl-Fonds. 

Sommecaise. 

Tannerre. 

Tnray. 

Vaadenrs. 

Venisy. 

VerliD. 

ViUechetiTC. 

Yillecien. 

Tillefranche-St-Phal 

Yillemcr. 

VilIeneuTe-les-Gen. 

VilleneuYe-s-Yonn . 

VilleTalUer. 
Villiers-st-Benolt. 
Yilliers^Tholon. 
Volgré. 

liagneaox. 

firaimay. 

Champigny. 

Chaamoni. 

Chéroy. 

Chigy. 

Collemiert. 
Gompigny. 

Cornant. 
Conrcetiu. 



775 
822 
470 
420 
801 

1008 

1050 
868 
676 

1429 
309 
431 

1083 
356 
989 
562 

2584 

2147 
539 
702 
511 
113 
823 
542 
359 

1151 
432 
842 
771 
401 
614 
942 

1079 
934 

1404 
673 
313 
435 
980 
409 
725 

5084 

419 

1005 

815 

458 

587 
484 
1486 
475 
758 
512 
452 
229 
313 
317 



Peillier. 

Ladoué. 

Fresneau. 

Cbaumartin. 

Baratin. 

Ghesneau. 

David. 

Gilbert. 

GiUon. 

Perrin. 

Tarin. 

N... 

Gravier. 

Roy. 

Renault. 

Binocbe. 

Lacour. 

Coste. 

Gallois. 

Barat. 

Bertrand. 

Gallet. 

Noyer. 

Morisson. 

Jolibois. 

Ricbard. 

Ribier. 

Ruby. 

Griache. 

Toutée. 

André. 

Tbilliere. 

Martin. 

Koché. 

Besançon. 

Naudot. 

Dugas. 

Bidault. 

Rosse. 

Hournon. 

David. 

de Yindonard. 

Patbier. 
Lavollée. 
Hubert. 
Matbée. 



MoUeveau. 
Gaudeau. 
Robichon. 
Cbaumartin. 
Bourderon. 
Jaluseau. 
Breton. 
Léau. 
Bourreau. 
GuUlot. 
N... 

Rousseau. 
Carré. 
Jomas. 
MoUeveau. 
Lebeau. 
Toutée, Delapier. 
Cbarpentier. 
Baudoin. 
Plumet. 
Picoit. 
Petitbon. 
Delanoy. 
Machavoine. 
Gallet. 
Crumière. 
Gardembois. 
Cathelin. 
Gaunot. 
Mathieu. 
André L. 
Bardot. 
Charlois. 
Yiucent. 
Saliot. 
Tardif. 
Vigoureux. 
Bigault. 
Cacbon. 
Ladoué. 
Coffre. 
Bridou. 
t Bondoux. 
Poillot 
Bénard. 
Martin. 
Uumbert. 



i 



Deny. 

Hure. 

Gareau. 

Paulin. 

Morean. 

Rossignol. 

Moucnot. 

Garlin. 

Mathieu. 

Vedel. 

Pallix. 

Lemaine, 

Loriferne. 

Petit. 

Neveux. 

Courtois. 

Lapbosti. 

Fouard. 

Pichard. 

Bourgoin. 

Pichard. 

Luriferue. 

Demersay. 

Mitaine. 

Mitaine. 

Baudin. 

JDurlot. 

Crocbot. 

Durlot. 

Piat. 

Boulet. 

Morean. 

Pradenc. 

Gendot. 

Fayolle. 

Viiliers. 

Pissier. 

Giffard. 

Guillard. 

Piat. 

I Thomas. 

Devinât. 
Morel. 
Coupecboux. 
Crochot. 



ABRONDI88BHBNT DK 8BN8. 



Pomel. 

BouUé. 

Perrier. 

N.... 

Bonsant. 

Lboste P. 

Guichard J. 

Guillon. 

Gninot. 

Doublet. 



Pellerin. 

Dupuis 

Pinon. 

Brissot. 

CoUomby. 

Cbefdbomme 

Guichard L. 

Ducard. 

Crou. 

Fétoux. 



Marcout. 
Roguier. 
Adam. 
Remy. 

liAIROT. 

N.... 

Potdevin. 
Veillot. 
Horson. 
I Boudier. 



Mercier. 

Tborin. 

Beaufnraé. 

Boise. 

Bmnat. 

Godard. 

Rollin, Carré. 

Forgeot. 

Jays. 

Miégeville. 

Gouvrion. 

Bigot. 

Largeot. 

Gourliau. 

Carré. 

Buisson. 

Gautrot. 

Coison. 

Bernard. 

Vie. 

Renaut. 

Largeot. 

Fonrrey. ftre. 

Gonrtaat,Beuot- 

Coupinot. 

Badin. 

Henry. 

Ancelin. 

Letumier. 

Pinon. 

Gillodes. 

Lallemand. 

Seguin, Jay. 

Meunier. 

Corau,Billot. 

Ménétrier. 

Viault. 

Vosgien. 

Foin. 

Cholat. 

Jorlin. 

Giliet.Gramain, 
PontaïUer, 

Vençeon. 
Chameau 
Berlin. 
Rémy. 

GigaetfRoasfitt 

Viot. JCh. 
Vivien G. Vivien 

Regnard. 

Lebas. 

FauveL 

Hucbard. 

Perriot. 

Jacqnin. 

Frandia, 



78 



COMMUNES. 



Popula- 
tion. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



COKES. 



Instituteurs. 



Conreenay. 

Courlon. 

Conrtoin. 

Courtois. 

Guy 

Dollot. 

Domats. 

Egriselies-Ie-Bocage 

Etigny. 

Evry. 

Flacy. 

FUurigoy. 

Foissy. 

Fontaine-Ia-Gai] lar. 

Fouchèrcs. 

Gisy-les-Noblcs. 

Grange-Ie-Bocage. 

GroD. 

Jouy. 

La Belliole. 

La Cfaapelle-sur-Or. 

LaiUy. 

La Postoll6. 

Les Sièges 

Llxy. 

Maillot. 

Mâlay-le-Grand. 

Mâlay-le-Petit. 

Marsangis. 

Michery. 

Molinons. 

Montacher. 

Nailly. 

Noé. 

Pailly, 

Paron. 

Passy. 

PlessisKiu-Méc. 

Plessis-StJean. 

Pont-sur-Yanne. 

Pont-sur-Yonne. 

Rozoy. 

Saint-Agnan. 

Saint-Gléinent. 

Saint-Denis. 

St-Martin- du-Tertre 

St-Martin-s-Oreuse. 

St-Maurice-aux-R.-H 

Saint-Serotin. 

Saint-Valérien. 

Sali(;ny. 

SaTigny. 

Sens. 

Serbonnes. 

Sergines. 

Sognes* 



725 
10 6 
107 
218 
350 
531 
940 
1280 
483 
250 
369 

548 

655 
375 
3S4 
577 
489 
725 
454 
308 
607 
431 
287 
T90 
499 
420 
907 
234 
738 
970 
310 
718 
875 
398 
379 
461 
449 
233 
430 
312 

1813 
240 
318 
667 
186 
520 
655 
919 
492 

1124 
377 
398 

12309 

475 

1176 

317 



Grand. 

Bourbon. 

Louismet, 

Gusset. 

Hardelet. 

Prot. 

N. 

Huot. 

Moreau. 

Budan. 

Thierr) . 

Prin. 

Gousse. 

de Fontaine. 

Pouthé. 

Gramain. 

Poyau. 

Gagé. 

Régnier. 

Delajon G. 

Renard. 

Favot. 

Bouvetier. 

Thenard. 

Ramon. 

Mathieu. 

Gollard. 

Thomas. 

Gagé. 

Tartois. 

Sirriau. 

Larcher. 

Berlin. 

Hodry. 

Bourcier. 

Maitrat. 

Bertrand. 

Bénard. 

Pitou. 

LaToué. 

Maiiiary. 

Rousseau. 

Dumont. 

N. 

Hardy. 

Jouvet. 

Lamotte. 

Boudier. 

Louvrier. 

BouUé. 

Renaudat. 

Ghampey. 

Vidal. 

Foacier. 

Charpentier. 

Gobry. 



î 



Facque. 

DauTergne. 

Dumont. 

Bourdon. 

Ramonnet. 

Boulanger. 

Berault. 

Matois. 

Brizard. 

Gramain. 

PonUiller. 

Huot. 

Loison. 

ik^Um, BOKIKIR 

Rigoureau. 

Bigot. 

Bouchet. 

Thénard. 

Gautel. 

Vacheret. 

Delajon T. 

Chcnau. 

Régnier. 

Fayot. 

Tonnelier 

Simonet. 

Bcaudoin. 

Genty. 

Pineau. 

Foret. 

Devinât. 

Moreau. 

Richebourg. 

Maurière. 

Masson. 

Moreau. 

Picard. 

Goupillon. 

Giloppé. 

Verlot. 

Leclerc. 

Renard. 

Bertrand. 

Rognon. 

Moreau. 

Gœurderoy. 

Bernard. 

Millot. 

Boudard. 

Bigot. 

Bouchai. 

Huot. 

Primault. 

Licois. 
Neymayer. 

Masson. 

Leffendre. 

Auoert. 



Boudard. 
Cazes. 
Jacquelin. 
Delayre, 

Tîby. 

Fénérol. 

Horson. 

yaudin. 

Martin. 

Fondras. 

Pinon. 

N. 

Crou. 

d'EzervUU, 

Jacquet. 

Maître, 

Naudin 

RenaulL 

Gendery. 

Devinât. 

Thévenet. 

Mattre. 

Guérin. 

Roguier» 

Crété. 

Jays. 

BriUey. 

Lemoine. 

Duranton. 

Lebiet. 

Renault. 

Poupon. 

Bnuey. 

N. 

Frontier. 

Leclerc. 

N. 

Pégorier. 

Pekt 

Mothré. 

N. 

Guillié. 

Clérin. 

Moreau. 

Delayre. 

Verlot. 

Neveu. 

Verpy. 

D'EZERVILLE. 

Grou. 
I Martin. 

Gboadey, Beau, 
Tirol, Vaudou, 
( Motherô. 

, Leiaing. 
j Langin.. 



{ 



Boulogne. 

Noirot. 

Lespasnol. 

Ghambon. 

Gallet. 

Bauffre. 
' Renard. 
' Coquin. 

Sarrazin. 
\ Thénard. 
i Gatouillat. 
) Larrivé. 
' Drominy. 

Fredouille, 

Lespriliier. 

Denis. 

Lanreau. 

Notet, Gerbeau. 

Naudin. 

Vallet. 

Goberot. 

Grettez. 

Lambert. 

Longuet. 

Gironde. 

Beau. 

Huchard. 

Jutigny. 

Pluvinet. 

Lenoir. 

Simard. 

Trélat. 

Paris. 

Roger. 

Poisson. 

Vérot. 

Roger. 

Vilain. 

Henry. 

Gbiganne. 

Belleval. 

Malluile. 

Chauveau. 

Petit. 

Facqne. 

Hébert. 

Heurtêfeu. 

Poirson. 

Froment. 

Danroont. 

Vissuzaine. 

Porcherot. 

Parisot. 

\ Ghamoin. 

N. 



{ 



Boulot. 
Rwfoby. 
Goberot* 



79 



COMMUNES. 


Popala- 

tiOD. 


MAIRES. 


ADJOINTS. 


CURES. 


Instituteurs. 


8oucy. 


742|Guérin. 


Glouet. 


Prunier. 


Sarrazin. 


Subligny. 


407 


BerauU. 


Tesson. 


Potdêvin, 


Lhoste. 


Theil. 


357 


Régnier. 


Haudry. 


Mignac. 


Point. 


Thorigny. 


789 


Vaillant. 


Blanc bon. 


Pautrat. 


Bony. 


Vallery. 
Vareilles. 


695 


Pauzat 


Chaussin. 


Heurley. 


Denizot. 


345 


Pi^eard. 


Donon. 


Guérin, 


Boudard. 


Vaumort. 


268 


Preau. 


Durand. 


Mignac. 


Gaudaire. 


Vernby. 


448 


Mossot. 


Dechambre. 


Rémond. 


Legrand. 


Véron. 


H90 


Baadouard. 


Rousseau. 


Chenot. 


Moreau. 


Vertaiy. 


220 


Pléau T. 


Pléau E. 


Boudier. 


Deschamps. 


Villeblevin. 


878 


Brossard. 


Drion. 


Denisot. 


Château. 


Yillebougis. 
VillegardiB. 


600 


Sadran. 


Ferrasse. 


Adam. 


Mirauchauz. 


290 


Duveau. 


Mégret. 


Renaut. 


Maille. 


Villemanoche. 


759 


Mercier. 


Bourgoin. 


Lefèvre. 


Tavoillot. 


Villenayotte. 


134 


Gorse. 


Ferrien. 


N. 


Jouchery. 


Villcneove-l'Arch. 


1878 


Thibault. 


Cbaillev. 


Mazuc. 


Chat. 


YiUeneaYe-la-Doad. 


378 


uepesme. 


Hulot. 


Jacquelin. 


Lespagnol. 


VilleneuTC-la-Guy. 


1747 


Regnoul. 


Berthier. 


Séguin 


Musset. 


Villeperrot. 


169 


Mondemé.. 


Moret. 


Lefèvre, 


Jouchery. 


Villeroy. 


211 


Griot. 


Devove. 


Vallée. 


Bruneau. 


Villelhierry. 


642 


Dromigny. 


Duménil. 


Gervais. 


Barry. 


Villiers-Bonaeax. 


278 


Faitout. 


Bertbelin. 


Lordereau, 


Laurent. 


Villiers-Loois. 


529 


Dupuis. 


Thibault. 


Petit. 


Bernard. 


Yinneuf. 


1334 


Chereau. 


Rigault. 


Ballacey. 


Gothias. 


Voisines. 


681 


Lecointe. 


Bodard. 


Galmeau 


Nézard. 



Aisy. 

Ancy-le-Franc. 

Ancy-le-Libre. 

Annay-8-Serein. 

Argentenay. 

Argenteuil. 

Artfaonnay. 

Baon. 

Beraouil. 

Béru. 

Beugnon. 

Butteanx. 

Carisey. 

Gensy. 

Ghassignelles. 

Châtel-Gérard. 

Cheney. 

Collan. 

Gommissey. 

Cntzy. 

Cry. 

Cusy. 

Daniiemoine. 

Dyé. 

Epineuil. 

Etirey. 

Fleys 

Flogny. 

Fresnes. 

FulTy. 

Gigny. 

Gland. 

Grimaolt. 



ARHONDISSIIISNT DE TONNEaRB. 



516 Soupe. 
1722 Martenot 
387 Balacé. 
554 Truffot. 
201 Martin. 
596 Martine. 
601 Prunier. 
188 Boulard. 
209 Gilton. 
244 Rigout. 
369 Gibier Th. 

422 Servi n. 

423 Jacquinot. 
95 Lagoutte. 

421 Fèvre. 
541 Philippot. 

307 Moreau. 
404 Mathieu. 

308 Dautun. 
872 Thierry. 
336 Gauthier. 
306 Martenot. 
600 Véron. 
437 Lejay E. 
567 Trossclot. 
528 Boubet. 
334 Couperot. 
483 Bonnerot. 
209 Collin. 
196 Léger. 
437 Flory. 
270 Carré. 
393lMeigne. 



Béalé. 

N. 

Goubeaux. 

Poitout. 

Tribolet. 

Pâillot. 

Taviot. 

Gloton. 

Truffot. 

Pagnier. 

Gibier G. 

Leiois. 

Roy. 

Baujard. 

Gueneau. 

Marcout. 

Gerrais. 

Rigout. 

Bailiet. 

Roguier. 

Prieur. 

Veuillot. 

Michecoppin 

Rossignol. 

Tranchant. 

Petit. 

Grigne. 

Clémendot. 

N. 

Paris. 

Marie. 

Roussel. 

Moreau. 



Renaud. 

Hariot. 

Vautrin. 

Mouchoux. 

Collin. 

Lalment. 

BatilliaL 

Moreau 

Hugot. 

Boutron. 

Labour. 

Morillon. 

ServoUes. 

PoiUaine. 

Poitout. 

Pussin. 

Nicolas. 

Potherat. 

Durand. 

GUILLEHEAD. 

Gouot. 

N. 

Bureau. 

Hugot. 

Poulin. 

N. 

Boutron. 

Serré. 

N. 

Pommier. 

Mossot. 

AUiot. 

Coppin. 



Disson. 

Démon. 

MoUion. 

Guimard. 

Boibien. 

Paupy. 

Lorot. 

Mantelet. 

CMlons. 

Roy. 

Gibier. 

Bessy. 

Collon. 

Boucherat. 

Bussy. 

Laureau. 

Guillemot. 

Lenfant. 

Gautherot. 

NieuUn. 

Brouillard. 

Lhoste. 

Lemoine. 

Robin. 

Duval. 

Guillain. 

Persenot. 

Roquet. 

Taroillot. 

Bngodiot. 

Bessonnat. 

Noirot. 

Blin, 



80 



COMMUNES. 



Popala- 
Uon. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURÉS. 



Instituteurs. 



Jouancy. 

JuUy. 

Junay. 

La Chap -Yieille-F. 

Lasson. 

Lézinnes. 

Melisey. 

MÔlay. 

Molosmes. 

Moulins. 

Neuvy-Sautour. 

Nitry. 

Noyers. 

Nuils-sur-Armançon 

Pacy. 

Pasilly. 

Percey. 

Perrigny-sur-Arm. 

Pimelles. 

Poilly-sui^Serein. 

Quincerot. 

Rayières. 

Roffey. 

Rugny. 

Sainte-Vertu. 

Saint-Martin-s-Arm . 

Saint-Vinnemer. 

Sambourg. 

Sarry. 

Senneyoy-le-Bas. 

Sennevoy-Ie-Haut. 

Serrigny. 

Sormery. 

Soumaintrain. 

Stigny. 

Tanlay. 

Thorey. 

Tissey. 

Tonnerre. 

Trichey. 

Troncboy. 

Vezannes. 

Vezinnes. 

ViUiers-les-Hauts. 

Villiers-Vineux. 

Villon. 

Vireaux. 

ViTiers. 

Yrouerre. 



HO 
484 
186 
631 
353 
680 
517 
316 
552 
261 

1380 
784 

1527 
428 



93 
383 
202 
166 
635 
238 

1386 
377 
369 
231 
303 
504 
170 
406 
271 
341 
295 

1043 
411 
530 
568 
180 
232 

5536 

189 
284 
168 
304 
547 
349 
404 
544 
576 
3S5 



Barbier. 


Millot. 


. Bayard. 
Gallien. 


Truffot. 


Flory. 


Montenot. 


Montenot. 


Coquard. 


Hélie. 


Ferrand. 


Mathey. 


Colin. 


Flocny. 
Audigé. 


Bedon. 


Lambert. 


Quicroit. 


N. 


Dupres9oir 


Paris. 


Paillot. 


Chanez. 


Noël. 


Mouton. 


Mécbin. 


Briois. 


Gibier. 


Blot. 


Droin. 


Parât. 


PonUilIer. 


Gauchot. 


Larbouillat. 


Prêtre. 


Cambuzat. 


Piault. 


Piat.. 


Pillon. 


Mattrat. 


Cran tin. 


Habert. 


Hézard. 


Hospied. 


La bosse. 


Maumont. 


Poyard. 


Ménétrier. 


Gautherin. 


Blanc. 


Guérin. 


Lemaire^obin 


Egeley. 


Serbource. 


Pillon. 


Landre. 


Auberger. 
Renard. 


Jullien. 


Gallien. 


Bussy. 


Bidault. 


Poulaine. 


Chassin. 


Montjardet. 


Mauzay. 


Mossot. 


Dumonnet. 


Gelez. 


Chometon. 


Chausfoin. 


Martin 


Saget. 


Ricbebourg. 


Moreau. 


Roy. 


Boudré. 


Baudoin. 


Thierriat. 


Gholat. 


Papillon. 


Ricbebourg. 


Patriat. 


Lespagnol. 
Leblanc. 


de Ghtppedeiaine 


Normier. 


Montenot. 


Brot. 


Himbert. , 


Tremblay. 


Rigolley. 


Simon. 


Bessonnat. 


Vachez. 


Renault. 


Blot. 


Berlbaut. 


Billiault. 


Vézien. 


Lucas. 


Brain. ! 


N. 


Perrot. 


Labosse. 


Gourdeaux. 


CoUin. 


Hivert. 


Paris. 


Roy. 
Collin. 


N. 


Robert. 


Halbier. 


Bayard. 


Farcy. 


Ferrand A. 


Ferrand E. 


Bardout. 


Sebiliaut 


Langrognat. 


Thierry. 


Bardout. 


Fougeat. 


Rouget. 


Merat. 


Rayera t. 


Roche. 


Pichon. 


Cousin. 


HuChard. 


QoiUaat, Solas. 


Mignot. 


Simon. 


BoAnetat. 


Robin. 


BraHey. 


Hugot. 


Bougault. 


Goubinat. 


Lucas! 


Hardelet. 


Marquot. 


Millot. 


Ferrand. 


Mathieu. 


Riffaux. 


Verdot. 


Beau. 


Ducard. 


Rayerat. 


Vuidot. 


Gonslant. 


Gaupillat. 


( Garnier. 

CGIRAUO. 


Gauthier. 


Descayes, 


Voisinot. 


Chamoin. 


Courtaux. 


Riffaux, 


Blanvillam. 


Alépée. 


Cavenet. 


Nicolas. 


Moreau. 


Pacaut. 


Coquard. 


Albert. 


Courtaux, 


Himbert. 


Pacault. 


Ferrand. 


Arfenx. 


Boucley. 


Gérard. 


Brisedoux. 


Gharton. 


Hugot. 


Dubois. 


Lefranc. 


Bertheau. 


Prunier.. 


Cornier. 


Alépée. 


Georges. 


Voisinot. 


Léser. 
Defaix. 


Prieux. 


Ballet. 


Rayer. 


Debaaayt. 


Chommeton. 


Mantel«l. 


Meunier. 


Jobert. 


Têtard. 



81 



RECAPITULATION 
»gf eiirruBS »i8 tablbaux qui riiici»iNY. 
1* Par eaiKtùn. 



• 



NOMS 

DU LIIUX. 



Auxerrt (Kst) 

- (Oueft) 
Ghablit 

Goulanget-U-Vio. 
Coulanges-s- Yonne. 
Goanon 
tîgny 

Saint-Florentin 
Saint -SaoTeur 
Seignelay 
Toncy 
Vermenton 
Avallon 
Guillon 

L'Isle-snr-Serein 
Quarré-lefl-Tombes 
Yèzeiay 
Aillant 
Bléneau 
Brienon 
Cerisiers 
Gharny 
Joigny 

Saînt-Fargeaa 
St-Julien-du-Sault 
YilleneuTe-s- Yonne 
Ghéroy 

Pont-sur-Yonne 
Sent (Nord) 
- (Snd) 
Serginee 

VIlIeneuYerAreh. 
Aney-le-Frane 
Gmiy-le-ObâUl 
Flogny 
Noyers 
Tonnerre 



POPULATION. 



babitiBts. 

U7I5 

i6449 

7448 

8542 

7363 

7473 

6816 

5960 

i259() 

8H5 

H 998 

10123 

12795 

5887 

6418 

TI83 

10892 

15701 

9075 

10630 

5738 

10699 

16270 

7767 

7963 

11183 

9255 

11559 

12537 

12290 

9462 

9557 

9496 

6726 

7554 

6688 

10460 




) 



beetarei. 

24925 

19162 
14019 
19027 
20366 
15498 
9335 
27091 
11922 
21316 
19438 
19699 
16934 
1908S 
18560 
25498 
27922 
25304 
23488 
14574 
26090 
21111 
24706 
15446 
17998 
24374 
19175 

28495 

23886 
26284 
28327 
27000 
17553 
29398 
18757 



2* PêT dffondûfmiffil. 



Anxerre 

Avallon 

Joigny 

Sens 

Tonnerre 



Tonne 



114690 
45775 
95046 
64640 
40919 



202611 
99779 
196639 
122201 
121035 



rranei. 

1211271 

234870 
249209 
167314 
206387 
255613 
354615 
276190 
276609 
305915 
315790 
451 150 
446425 
292411 
179981 
332508 
437574 
228914 
594201 
106872 
280305 
566471 
22859i 
348311 
288275 
431989 
627591 

704968 

896768 
391896 
700252 
812196 
317415 
238389 
325446 



%• Totël pùur t9Ut li dépêftemenL 

I 389070 I 742268 1 



3886783 
1702475 
3079515 
2553207 
1888664 



18110664 



1880 



82 



INSTITUTRICES DU DÉPARTEMENT (*) 

PAR ARRONDISSEMENT 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 



Arrondissement d^Auxerre, 



Accolay. 
Andryes. 
Appoigny. 
Arcy-sur-Cure. 

AUXERRE 

Avrolles. 

Bazames. 

Reines. 

Bessy. 

Chablis. 

Champs. 

Charbuy. 

Charenlenay. 

Chemilly, p. Seign, 

Cheny. 

Chéu. 

Chevannes. 

Chichée. 

Chitry. 

Coulanges-là-Vin. 

Coulanges-sur-Y. 

Courgis. 

CoursoD. 

Crain. 

Cravant. 

Diges. 

Dracy. 

Druyes. 

Eglehy. 

Escamps. 

Etais-la-Sauvin. 

Fonlenoy. 

Germigny. 

Gurgy. 

Gy-1 Evoque 

Haiiteriye. 

Héry. 

— - les Baudières. 
Irancy. 
Jussy. 



Annay-la-Oôte. 
Anstrades. 
Asnières. 
Asquins 

AVAIXOiN. 

Brosses. 

Chastellux. 

Châlel-Oensoir. 



Mme Tachy. 
Mlle André. 
— . Besse. 
Mme Boulmier*. 

Mlles Paris, Manigot, 
Ferrand. 

— Rogelin. 

— Aubert. 

— Huré. 
Mme Gillot. 
Mlle Fourier. 

— Allard. 
Mme Lesire. 
Mlle Carré. 

— Garnier. 
Mme Roger. 

— Tribeaudeau"^. 
(Libre). 

Mlle Bureau. 

— Lbéritier. 

— Moreau. 
Mme Loi seau. 

— Quantin. 
Mlle Sausoy. 

— Blouzon. 

— Rouhier. 

— Chevalier. 

— Robin. 

— Deschamps. 

— Boulmeau. 
Mme Soret. 

— Martin*. 
Mlle Buzeau. 
Mme Prot. 
Mlle Tissier. 

— Dubroca. 
(Libre). 

Mme Fageot. 

— Rallu. 
Mlle Delagoutte. 
Mme Doré. 



Lain. 

Lainsecq[. 

Leugny. 

Ligny. 

Lindry. 

Mailly-la-Ville. 

Mailly-le-Château. 

Maligny. 

Merry-sur-Yonne. 

Migé. 

Monéteau. 

Montignj. 

Mont-Samt-Sulpice. 

Mouiiers. 

Onnoy. 

Ouànne. 

Parly. 

Perngny. 

Pontigny. 

Pourrain. 

Sacy. 

Saint-Bris. 

Saint-Cyr-les-CoI. 

Saint-Florentin. 

Saint-Georges. 

Saints 

Saint-Sauveur. 

Seignelay. 

Sery. 

Sougères. 

Taingy. 

Thury. 

Toucy. 

Treigny. 

Val-de-Mercy. 

Vailan. 

Varennes. 

Venoy. 

Vermenlon. 

Vincelles. 

Vinceiottes. 



Arrondissement d^Avallon- 



Itfme Servîn*. 

•^ Lucotte*. 

^— Maiilorel*. 
Mlle Geste, 

— Coulon. 
Mme Levrais. 
(Libre). 
Mlle Salle. 



Cussy-les-Forges. 

Ûomecy-sur-Cure. 

Etantes. 

Guillon. 

Island. 

Joux-la-Ville. 

Llsle-sur-Serein. 

Lucy-le-Bois. 



une Motimtt. 
(Libre). 
Mme Noiset*. 

— Prignot*. 

— Creveau. 

— Melou*. 
(Libre). 

— ieannoUe*. 

— Sommet. 
Mlle Paumier. 
Mme Piaf". 

— Arrou?^*. 

— MilUrd*. 

— Havé. 
Mlle Bouvret. 
Mme Noirot. 
Mlle BlUaut. 

— Bonnette. 
Mme Dufeu*. 
Mlle Bourgeois. 

— Chevrier. 

— Manchet. 

— Giionnier. 
Mme Laine '. 
Mile Mallet. 
MmeOallé*. 

— Vieillard. 
(Libre)- 
(Libre;. 

Mlle Gourliau. 

— Devaux. 

— Bertheau. 
Mme Stegher^. 

— NicoUe. 
Mlle Surier. 
Mme Carie. 

(Libre). 
Mlle Goudon. 

— Michelin. 
Mme Bazot. 

— Bréchot. 



Mlle Laureau. 

— llagobert. 
Mme Milon*. 

— Roussin*. 
(Libre). 

— Darley*. 

— Martin*. 

— Letaix*. 



(*) Les noms suiWs d'uo astérisque sont ceux des institutrices congréganistes. 



«3 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 




INSTITUTRIOBS 



Magny. 

Marmeaux. 

Massangis. 

Montilloi. 

Montréal. 

Précy-le-Sec. 

Qaarré4es-Toinbes. 

Sain^BraIlche^. 



Aillant. 

Arces. 

Armeau. 

Bassou. 

Rellechaume. 

Béon. 

Bléneau. 

Bœurs. 

Branches. 

Brienon. 

Brion! 

Bussy-en-Othe. 

Bassy-Ie-Repos. 

Cerilly. 

Cézy. 

Chailley. 

Champceyrais. 

Champignelles. 

Ghamplay. 

Ghamplosl. 

Champyalloii. 

Ghamvres. 

Qharny. 

Chassy. 

Chaumot. 

Ghevillcyi. 

Coulûiirs. 

Cudot. 

Dicy. 

Dixmqnt 

Fleury. 

Fontaines. 

Grandoluuiip. 

Gaerdiy. 

JOIGNT» 

LaCeUerSaint-Cyr. 

Charowgey. 

Cnéroy. 

Courgenay. 

Courlon. 

DoUot. 

Domats. 

E^iselles-le-Bocage 

Gisy-les^Nobles. 

Gron. 

Us Sièges 



Mme Dangaulhier* 


Sainte-Magnance. 


Mme Vissuzaine*. 


(Libre). 


St-Germain-des-Ch. 


— Denis*. 


— Saussois*. 


Saint-Léger. 


Mlle Méaume. 


Mlle Geoffroy. 


Saint-Père. 


— Fauche. 


— Corgeron. 


Sauvigny-le-Bois. 


(Libre). 


— Lefiot. 


Tharoiseau. 


(Libre). 


Mme Jacquot^. 


VaultdeLugny. 


Hfme Perreau*. 


— Marsigny'*. 


VézeJay. 


Mlle Haudot. 


Arrondissement de Joigny. 




Mme Rolcomte. 


La Ferté-Loupière. 


— Leeœur. 


Mlle Largeot. 


Lavau. 


— Roux. 


— Richard. 


Les Bordes. 


-— Tbevenot. 


Mme TremWay*. 


Les Ormes. 


(Libre). 


Mlle Trescitz. 


Merry-la-Vallée. 
Mézilles. 


— Godard. 


Mme Gervais. 


Mme Girard. 


Mile Guillout. 


Migennes. 


Mlle Coussé. 


* — f^boureau. 


Neuilly. 


— Plaid. 


Mme H i vert. 


Perreux. 


— Guillemot. 


— Thenaulf . 


Piffonds. 


Mme Delapierre*. 
Mlle Carre. 


Mlle fMarcband. 


Poilly-snr-Tholon. 


— Bouard. 


Précy. 


Mme Forgeot. 


(Libre). 


Prunoy. 


Mlle Chaude. 


Mme Chanbert*. 


Rogny. 
St-Aubin-Ch.-Nchf. 


(Libre). 


Mlle Legros. 
— . Bader. 


— Couche. 


St-Cydroine. 


— Rogelin. 


— Piat. 


St-Fargeau. 


-^ Gautrot. 


Mme Paulyé. 


Si-.li;Llien-du-SajjIt 


Mme Ledoven*. 


— Pompom*. 


St-Marlin-des-ch. 


Mlle Poncèt. 


Mlle'^Boyer. 


St-Marlij»rS:Ottan. 


. .(Libre). 


— Bonin. 


St-Maurice-Ie-Vieil. 


(Libre). 


Mme Neveux. 


St-Prjivé. 


Mme Simonne!. 


Mlle Tambour. 


Senan.. 


Mlle ÎAuret. 


— Berry. 


Sépeaux. 


— Bourdillat. 


— P,utois. 


Somipecaise. 


Mme Perreau. 


— fturville. 


Tanuerre. 


Mlle Gallois. 


— Lordereau. 


Turny. 


— Ilabert. 


(Libre). ' 


Vaudeurs. 


— Boudin. 


T- Bourgeois. 


Venisy. 


— Ménétrier. 


— Poulet,SaraiUe. 


Verlin. 


— Desmeuze. 


Mme Porgeron. 


Villefi;anch^S*^hal 


— Boutot. 


Mlle Gauthier. 


Villfsyoeuye-Jes-jGen. 


— Roy. 


CLibte). 
— Baudouin. 


Villeaeuvers-Yonn . 


— RzepecK^i. 


Villiers-^t-B^nolt. 


(Ubre;. 


— Siiffroj. 


VilliersrS-Tboloii. 


— Repiquet. 


— Desmeuze. 






Arrondisse^ 


ent de Sens. 


• 


— Sohal^er. 


Mâlay'le-Çrand« 


—• Rogelin. 


— Magallon. 


Marsangis. 


•»- Carré. 


Mme Morin*. 


Michery. 
Montacber. 


Mme Boursier*. 


— Koirot. 


- Paris. 


Mlle Fournier. 


Nailly. 


Mlle Mouturat. 


Mme Gousse*. 


Passy. 


— Perreau. 


Mlle Mouturat. 


Pont-sur-Yonne. 


(Libre). 


Mme Boivin. 


Saint-Clément. 


- Piat. 


— Glachanl. 


St-Martln- du-Tertre 


— Moreau. 


Mlle Lorot. 


St-Martin-9-Oreuse. 


Mme Poirson, 



84 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 



St-Maurice-aux-R.- 

Saint-Valérien. 

Sens. 

Sergines. 

Soucy. 

Thorigny. 

Vallery. 

Véron. 

Yillebleyin. 



Ancy-le-Franc. 

Annay-SrSerein. 

Argenteuil. 

Arthounay. 

Beugnon. 

Châtel-Gérard. 

Cruzy. 

Cry. 

Dannemoine. 

Epineuii. 

Etivey. 

Flogny. 

Gigny. 



H 



Mme Gautherin. 
Mile Boudin. 

— MoQCourt. 
Mme Lainoureux. 
Mlle Carré. 

— Foumier. 

— Finot. 

— Pouard. 
Courlel*. 

Arrondissement de Tonnerre. 



Mme 



Villebougis. 

Villemanoche. 

Villeneuve- la-Guy. 

Villeneuve-rArch. 

Villpthierry. 

Viliiers-Louis. 

Vinneuf. 

Voisines. 



Mlle 
Mme 
Mlle 
Mme 
Mlle 

Mme 



Mme 
Mlle 



Bruant. 

Guimard. 

Noirot. 

Lavergue. 

Bellangtsr. 

Dureau. 

Robin*. 

(Libre). 

N. 

Duval. 

Mignard. 

Febvre. 

(Libre). 



Gland 

La Chap.-Vieille-F. 

Neuvy-Santour. 

Nitry. 

Noyers. 

Pacy. 

Poilly-sur-Serein. 

Ravieres. 

Sormery. 

Soumaintraiu. 

Tanlay. 

Tonnerre. 

Vireaux. 



Mme Ancel. 

— Millet*. 

— Josselin. 
Mlle Guyard. 

(Libre). 

— Gardiennet. 

— Lallemant. 
Mme Nézard. 



(Libre). 

— Godard. 

— Buferme. 
Mme Gamel*. 

— Maitrel*. 
(Libre). 

Mlle Sautot. 
Mme Véjux*. 
Mlle Dumayet. 
Mme Vuillamie*. 

— Vuillamie*, 
(Libre). 

Mme Gueneau*. 



DIRECTRICES DES SALLES D'ASILE 



Auxerre, St-Etienne, 

— St-Pierre, 

— Sl-Eusèbe, 
Saint-Bris, 
Appoigny, 
Cnablis, 

Saint- Sauveur, 

Saint-Florentin, 

Seignelay, 

Gurgy, 

Mont-Saint-Sulpice, 

Toucy, 

Gravant, 

Yermenton, 

Avallon, 

L'Isle, 

Vézelay, 

Aillant, 

Fleury, 

Guerchy, 



Mlles Lécole. 

— Basilet. 

— Gallois. 

— Martin. 

— Albré. 
(Libre). 

— Besnard. 

— Duiertre*. 
(libre). 
(Libre). 

— Minet*. 

— André. 

— Tavoilot. 

i Libre). 
Libre), 
îusset*. 
(Libre). 

— Tapin*. 
(uore). 

— Pougé*. 



Les Ormes, 

Villiers-Saint-Benoit, 

Bléneau, 

Brienon, Mlles 

Charny, — 

SaintFargeau, 

Saint- Julien-du-Sault, — 

Joigny, — 

Viiteneuve-sur-Yonne, — 

Dixroont, 

Sens, Mme 

Pont-sur- Yonne, 

Yérôn, — 

Tonnerre, •— 

Noyers, — 

Césy, -- 

Cruzy, — 

Villeneuve-rArch., •— 



(Libre). 

(Libre). 

(Libre). 

Champion*. 

Coquet. 

(Libre). 

Lequette. 

Courtet. 

Yergé. 

Bolher. 

(Libre). 

Dautel. 

Brion. 

(Libre). 

Y® Lamarre. 

Girard*. 

Dutreux. 

Y«Léau. 

Brissac*. 

Guyard. 



85 



SECTION II. 



ADMINISTRATION ECCLÉSIASTIQUE. 



DIOCiSE DE SENS. 

Ce diocèse a été formé d'une partie des ancieiu diocèses de Sens, Auierre» 
Langres et Autun. 

L'Archevêque de Sens porte le titre d'Evêque d'Auxerre, primat des Gaules et de 
Germanie. 

La métropole de Sens compte, depuis Saint-Savinien, 112 prélats, dont 19 sont 
révérés comme saints, 10 ont été cardinaux et un, Pierre Roger, a été pape, sous 
le nom de Clément VI. 

L'Archevêque de Sens a pour suffragants les évêques de Troyes, Nevers et 
Moulins. 

Mgr Victor-Félix Bernadou O. ^, archevêque de Sens, évêque d'Auxerre, primat 
des Gaules et de Germanie, prélat assistant au trône pontifical. 



Vicaires généraux^ 

Titulaires : Larfeuil, Duranton, Grandjean. 
Honoraires : Boyer, Mourrut, super, du 
Gr .-Séminaire, Joubert, vie. g. ae Gap ; ' 

CHAPITRE MÉTROPOLITAIN. 



Darcy, archiprôtre d' A vallon. 

Secrétariat général, 
Grandjean, secrétaire-général. 
Dizien, secrétaire particulier. 



CHANOINES TITULAIRES. 

MM. Cartier ^, Vidot, Gouriot, Paris, 
Bil]auIt,Ghoudey, Blondel,Gally, Bruand. 

CHANOINES HONORAIRES^ 

Damien,archiprétre de Joigny. 
Darcy, archiprêtre de St-Lazare d'Avall. 
Henry-Vaasl, doyen de Quarré-les-Tomoes 
Voirin, c. doyen de Saint-Florentin. 
Larbouillat, c. doyen <'e Brienon. 
Merlot , aumônier du péniten cier . 
Lairot, curé de Joux-la- Ville. 
Leduc, sup. du Petit-Sémin. d'Auxerre. 



Garnier, archiprêtre de Tonnerre. 
Flory, ancien curé de Saint - Pierre de 

Tonnerre. 
Labaisse, ancien profess. au Petit-Sémin. 

d'Auxerre. 
Bonnetat, doyen de Soumaintrain. 
Jourde, doyen de Vermentou. 
N..., doyen de St-Eusèbe d'Auxerre. 
Mazuc, doyen de Villeneuve-l'Archev. 
Morel, desservant de Villiers-St-Benoît. 
Méaume, archiprêtre d'Auxerre. 
Beau, doyen de Saint-Maurice, de Sens. 



MAISON DES' PRÊTRES AUXILIAIRES 

A PONTIGNT. 

MM. Boyer, supérieur. Massé, Bernard (Albert), Danjou, Bernard (Théobalrl), 
Laproste, Rémond, Jeannon, Hamelin, Lamiraut, Labour. 
Succursale de Sens : MM. Cornât, Boaroon, Danjou. 

GRATÏD SÉMINAIRE DIOCÉSAIN 

Dirigé par MM, de Saint-Laxare, 

MM. Mourrut, supérieur, 

Poulin, professeur de morale. 
Mondon, professeur de dogme. 



Trémolet, professeur de philosophie. 
Morange, professeur d'histoire. 
Chalvet, économe. 



86 



SECTION III. 



ADMINISTRATION DE LA JIUSTIGl^. 



COUR D'ASSISES DE L*YONNE. 

La Ooar d^asiises de rToone^, aiuti qqe ce)^ie de chaque département, estrcom*^ 
posée : 1* d^uti Conseiller à la Cour d'Appel de Paris» délégué pour la pré- 
lidéir ; 2» de deux Jugées dési§^nés parmi les présiifents et J^^es du Tribunal d*Au« 
jterre ; 30 du Procureur de la République pré» le Tribunal civil ; 4^ du Greffier dû 
nuéme tribunal. 

Les sessions de la Cour d'assises sont trimestrielles. 

TRIBUNAUX DE PREMIÈRE INSTANCE. 



TRIHUNAL D AUXBBIIE. 

MM. Métairie >)^, j)résident. 
tlétir, vîee -président. 
Chariot, juge d'instruction. 
Leblanc-Duveiiioy) Délions, Braalt, 

Bezou, Jiige&. 
Martin et Ue Beaîivais, juges supp". 
Leblanc-Duvprnoy ^, vice-prés id. bonor. 
Baron de Madières ^ Id. 

Cottoauet Marie, juges honoraires. 

Parquet : T.irdif^ procureur dé fa Ré- 
publique ; Vuébat et Scribe, substituU. 

Graffe : Léopold Lallemand, greffier en 
chef; Ythier, Loche, Gaillardot, commis- 
greffiers ; Deconde, expéditionnaire. 

Ce tribunal se divise en deux chambres 
qui se renouvellent chaque année. 

Première chambre 

(Affaires civiles, ordres et contribolions.) 

Mardi et mercredi à midi. 

A Paudience du mercredi, expédition 
des affaires sommaires. 

Les affaires de Penregistrement et toutes 
autres dites de bureau ouvert sopt jugées: 
de quinzaine en quinzaine à rairMience du' 
mardi. 

MM. Métairie, président. 

Leblanc- Duvernoy et Brault/j liges. 
Martin, juge suppléant. 
Lallemand, greffier en chef. 

Deuxième chambre, 

(Affaires de police cçrr.; appels de simple police; 
•flaires civiles renvoyées par le président.) 

Jeuidi et vendredi à midi. 

Le jeudi : audience de police correc- 
tionnelle pour les affaires à la requête du 
procureur de la République et des admi- 
nistrations publiques; appels de simple 
polie*. 

Le vendredi : affaires civiles renvoyées. 



Audiencesjdes criées et affaires de police 
correctionn., à la requête de parties civ^ 

MM, Réiif, vice- président. 

Délions et Chariot', juges. 
De Beauvais, juge suppléant. 
Ythier, com m isr greffier. 

Avocats : 
A. ^Savatier- Laroche, Rémacle, Herold, 
Couroi,Mérat,Valiier,b*]andin, de Ëreuze. 

Avoués : Challe J., Dupallut, R. Bertin, 
Bavault, E. Aman(|, Gueulette, Marmot- 
tant, Legrand, Parmeniier. 

CHiMBRE DES AVOUES. 

MM. Marmoitnnt, président. 
Chafle, syndic. 
Dupallut, rapporteur. 
Amand, secrétaire. 

TRIBUNAL o'aVALLOM. 

MM. Dodoz, président. 

Perrin, juge d'instruction. 
GuU lot, juge. 

Foulin, Hérardot, juges supp'é .ma. 
parquet : Jauffret, procureur dc ia he- 
piiblique; Moreau, siibstitot. 

'Greffa: G. Brenot, greffier; Tatesausse, 
commis greffier. 

Jours d* audience : Mardi, njercredl, jeudi . 

Avocat : M. Houdaille Paul. 
, Avoués : Biliardon, Leelorc, Bressjn, 
Pinon Lucien. 

Chambre des avoues. 

MM. Leclerc, président. 
Pinon, syndic. 

N , rapporteur. 

biliardon, secrétaire. 

TRIBUNAL DE iOlGNY. 

MM. Jacqnemin, président. 

Couturier^ juge dHnstruction. 



87 



Refnaull) juge* 
MailUbiau, juge Biippléant. 
Parquet ; Persac, procureur de la Repu- 
blit^ne, f)edorez, substitut. 

Greffe: Lefebvre, greffier, Labaiase el 
Javing, commis- greffiers. 

Jours d'audience, Le Tribunal civil, le 

mercredi et jeudi ; le jeudi, à midi 

(cric'es). 
Le Tribunal de police correctionnelle, le 

vendredi, à midi. 

Avoués ; Bonnerot, Voiliez, Goelscby, 
Saulin, Toreai. 

CBAUBRE DES AVOUBS. 
MM. Bonnerot, président. 
Goctschy, syndic. 
Vulliez, rapporteXir. 
Toreat, Arésorier-secréiaire. 

TfilBUNAL DE SENS. 
LalHer, pvéaideht. 
Mou, juge. 

Alla.ire, juge d'instruction. 
Gaultry, Landry , juges suppléants. 

Parquei : Moleux, procwreur de la Ré- 
publique ; Gherot, substitut. 

Greffe: Feineuir, greffier; Briot, com- 
mis grefllier. 

Jours d^audiencc. Tribunal civil, les jeudi 

et vendredi (oriéea). 
Tribunal de police correct., le mercredi 



CHiHBRE DES AVOUES. 

MM* Provetit, président. 
Mollet, syndic. 
LouTel, rapporteur. 
Desbrisseauz, secrétaire. 

TRIBUHAL DE TONNERRE 

MM. Couriin de Torsay , président. 
Pillias, juge d'instruction. 
Rouycr, juge. 
Caillot, juge suppléant. 
Roze i^jjuge d'instruction honoraire. 

Parquet : Fournez, procureur de la Ré- 
publique; Pignon, substitut. 

Greffe : Gndin, greffier ; Batiéau , com- 
mis greffier. 

Jours d'audience. Ordres et convocations 
de créanciers, le lundi ordinairement. 

Référés le mercredi. , 

Affaires commerciales et sommaires, le 
jeudi, à midi. 

Affaires ordinaires, le jendi, à midi. 

Affaires correctionnelles, le vendredi, 
à midi ; entre parties cifilcs, le 3e ven- 
dredi de chaque mois. 

Affaires de domaine, de régie ei de criée 
le samedi, à midi. 

Avoués : Hamelin, Grenon, Folacci,. N. 
CHAUBRB DES AVOOMs. 



Hamelin, président. 

Folacci, syndic. 

Grenon et N..., membres. 



Avocat: Dcligand. 

Avoués : Provent, Gérard, Mollet, Lou- 
ve!, Pate.y, Desbriseeaux. i 

TRIBUNAUX I^E COMMERCE. 

Pouillot, greffier. 



AUXERBE. 

MM. Petit-Augé, président; Conturat, 
Chavance,Sagourin, Chavard, juges ; 
Piat, MassotyPrin, Plait jeune, juges 

suppléants. 
Félix Leiborre, greffier; Richard, 

commis-greffier. 
Leblanc, Voiliemot,Chocat, Monnot, 
syndics. 
^udiènccy le sametli, à midi. 

401GNY. 

MM.Deîécolle, président; Ablon, Sauve- 
grain,CbailIey,BériUon, juges; Dore, 
Ghantemille,Hamelin-Zanote,.suppl. 



Jours d'audience , le mardi de chaque 
semaine, -^ midi. 

Duchemin, président ; Pléau, Méry, 

Roy, Aonfleux, juees. 
Devilliers, Gibey, Mortier, Ducher, 
juges suppléants. 
Poulain, greffier. 
Jours d'audience f le mardi, à midi. 

(Les TaiBUNAopL qiviLS de Tonnerre 
BT d'Avallon font fondions ie Tribu- 
naux. de commerce). 



88 
JUSTICES DE PAIX. 



JUSTICES 






JOURS 




DB 


JUGES. 


GREFFIERS. 






PArx. 






d'audience. 






Arrondissement \d*Auxerre. 






Auxerre (S.) 


Reuoult. 


Enou. 


▼end. à H h. 


■ 


Auxerre (0.) 


Beauiard. 
Mention. 


Sibilat. 


yend. à 1 4 




Chablis. 


Tallard. 


jeudi à H. 




Coul.-la-Vin. 


Bardout. 


Moreau. 


jeudi à H. 




Coul.-sur-Y. 


Mulon. 


Davril. 


samedi à 10. 




Oourson. 


Prudot. 


Bitlaudet. 


jeudi à midi. 




Ligny. 
St-Florentin. 


N... ; 


Renard. 


samedi à ii. 




Goutard. 


Mercier. 


jeudi à il. 




St-Sauyeur. 


Vivien. 


Millot. 


merc. à ii. 




Seignelay. 


Ghanyin. 


Frottier. 


jeudi à H. 




Toucy. 


Layollée-Parquin. 


Bertin. 


yend. à H. 




Vermenton. 


Caron. 


Sourdeau. 


yend. à 14. 






Arrondissement d'Avallon. 






Avallon. 


Brunet. 


Pinard. 


sam. et lundi. 




Guillon. 


Monteil. 


Leroux. 


mardi à H h. 




L'Isle-s.-le-S. 


Moreau. 


N... 


lundi an. i 




Qaarré-les-T. 


Petitier-Chomaille. 


Léger. 


merc. à H. 




Vézelay. 


Destutt de Bianoay. 


Diquemare. 


lundi à n. 






Arrondissement de Joigny, 






Aillant-s-Th. 


Saintarailles. 


N... 


mardi à 10 h. 




Blénean. 


Gautard. 


Digeoii. 
Deiécolle. 


lundi à «0. 




Brienon. 


Bordier. 


mardi à 10. 




Cerisiers. 


Montagne. 


Foin. 


jeudi à midi. 




Charny. 


Callier. 


Roudauit. 


jeudi à 11. 




Joigny. 


Berthèlemot. 


Magny. 


undi à imdi. 




St Fargeau. 


Petit. 


Roche. 


merc. à 11. 




S-Juiien-du-S. 


Croii. 


Gerbeau. 


ma di à midi. 




W«-s.-Yonne. 


Dejust. 


FenaiHl. 


me .et ye. à 11. 






Arrondissement de Sens. 


' 




Chéroy. 


Pottssard. 


Fenin. 


m. et m. à 10 




Ponirsur-Y. 


Babaud. 


Chapron. 


j. et d. à midi. 




Sens (nord). 


Deleau. 


Picquet. 


samedi à 11. 


( 


Sens (sud). 


Derode. 


Pelletier. 


l. et y. à midi. 




Sergines. 
WM'Arch. 


Perrot. 


Justes. 


mardi à midi. 




Railly. 


Moreau. 


merc. à 10.. 






Arrondissement de Tonnerre, 






Ancy-le-Fr, 


Peyranne. Baudier. i 


jeudi à 10 h. 




Cruzy. 


Pouilliard. 


Martin. 


vend, à 11. 


« 


Flogny. 


Coquelu. 


Laubry. 


mardi à 11. 




Noyers. 


Chaiian. 


Millot. 


lun. et V. à 11. 




Tonnerre. 


Dnranton. 


Martin. 


mardi à 1 1 . 





89 



SUPPLÉANTS. 



ivmom>is8BiiiiiT d'auxbkrb. 

Auxerre j q^^^ Ravault, Piétresson. 

Chablis. Jaccniillat,à Chemilly-sur-Sereiu, 

Raonl, à Chitry. 
Goolanges-la -Vin. Jacquillat à Irancy, 

Bardout à GouIanges-la-Vin. 
Coulanges-sur-Y. Pnidot et Louis Barrey. 
CoursoD. Depeire à Lain^Thérèse à Ouaine. 
Li^y. Baudouin. 
Samt-Flor«atln. JuUien et Espinas. 

St-Sauveur. N et Gonneau à Thury. 

Seignelay. Grandlean^Delisle, à Seigneiay 

et Sautnmier, a Mont-Saint-Sulpice. 
Toucy. Carreau, Soret, à Toucy. 
Vermenton. Fosseyeux à Gravant, de 

Bonnaire à Sainte-Pallaye. 

ARBONDISSBMBNT dUvALLON. 

Availon. Morio et Fraisse. 
Guillon. Gallon, Philippot. 
L*Isle. Delétang et Gueneau. 
Quarré. Tripier Pierre-Edme. 
Vézelay. Camus et Lefranc. 



ABHOND188BIIBNT DB iOMINr. 

Aillant. Grenet et Monnet. 
Bléneau, Quatresols et N... 
Brienon. Pouillot et Damay. 
Charny. Lebret. 
Cerisiers. Bourgeon et Morel. 
Joigny. Chantereau et Lavollée. 
Saint -Julien. Baron et N... 
Saint- Fargeau. Ghouppe et N... 
Villeneuve-sur-Yonne. Pial. 

ARROlfDISSBMBNT DB SBNS, 

Ciiéroy. Richebourg et Bonsant. 
Pont-sur-Yonne. Brossard et Vacher. 
Sens (Nord). Vidal et N... 
Sens (Sud}. Blanc et Desbrisseaux. 
Sergines. Charpentier et Guillon. 
Villeneuve-l'Archevêq. Souy et Régnier* 

ARRONDISSEMENT DB TONNBRRB. 

Tonnerre. Jacquemin et N... 
Ancy-le-Franc. Gourée à Ravières et 

Rigollet à Ancy le-Franc. 
Cruzy-le-C. Goulley à Tanlay et Droin à 

Villon. 
Flogny. Godret à Flogny, DiouneiàNeuvy- 

Sautour et Cherest à Carisey. 
Noyers. Rigout à A nnay- sur-Serein et 

Gautherin à Noyers. 



NOTAIRES. 



A.KU0N1»1SSBHBNT d'aUXERRE. 

HH. Cantons d' Auxerre, 

Esmelin , Girard , Roty , Dejust , 
Munsch, à Auxerre ; Théveny^ à St-Bris ; 
Joynon, à Chevannes ; Pipant, a Charbuy ; 
Carrée à Appoigny. 

Canton de Chablis, 

Denis, Rigollet, à Chablis; Guibert, 
à Saint-Cyr-les-Colons. 

Canton de Coulanges-la-Vineuse, 
Petit, à Coulanges; Feuillu, à Migé ; 
Cretté. à Irancy. 

Canton de Coulangessur-Tonne. 

Fabre, à Etais; Barrey, à Coulanges- 
sur- Yonne ; Gillet, à Mailly-Château. 

Canton de Courson. 

LedouXj à Courson ; Girault, à Bruyes; 
Thérèse, a Ouanne. 

Canton de Ligny, 

Beaudoin, à Ligny ; Beau , à Maligny ; 
Trousseau, à Montigny. 

Canton de Saint-Florentin. 
Julien, Véroilot, Rozé, à St-Florentin. 



MM. Canton de Saint-Sauveur. 
Goudron, Roslin de FouroUes, à Saint- 
Sauveur ; Delorme, à Treigny ; Chavard, 
à Thury. 

Canton de Seignelay. 
Chevalier, à Seignelay ; Chambon, à 
Héry ;Sautumier, au Mont-Satnt*Sulpice. 
Canton de Toucy. 
Théroude, Dejust, à Toucy; Cagneau, 
à Beauvoir ; Percheron, à Leugny ; Mas- 
quin, à Pourrain. 

Canton de Vermenton. 
Gérard, Renard, à Vermenton; Re- 
nard, à Arcy-j»ur-Cure 3 Sonnet, à Gravant. 

CHAMBRE DtSS NOTAIRES. 

Esmelin, président ; Théveny, syndic ; 
Pipauit, rapporteur ; Barrey, trésorier ; 
Xhevalier, secrétaire ; Trousseau, Véroi- 
lot, membres. 

NOTAIRBS HONORAIRES. 

Prudot, à Mailly le-Cbâteau ; Charpil- 
lon, à Saint-Bris; Milliaux, à Auxerre^; 
Fosseyeux , à Gravant ; Dejust, à Seignelay ; 
Montagne, à Druyes ; Hermelin, à Saint- 
Florentin ; Limosin, à Auxerre ; Gonneau, 
à Thury; Perreau, à Treigny. 



ÔO 



ARROimiSSEMENT D'aV4LL0N. 

Canton d^Avallon. 

CbrétisB, Morio, ]>uehaillut,à Avallon. 

CanUm de Guillon, 

Bardîn, à Guiilon ; Baudoin^ Montréal ; 
Boussard) à Santigny. 

Canton de l'Jsle. 

Queneau, à l'Isle ; Rétif,à Joux-la-Ville. 

Canton de Quarré-les-Tombes* 

Chevillotte, à Quarré ; Mor vand, à St- 
Lg er. 

Cattton de Véxday, 

Camus, à Vézelay; lefranc, à Châtel- 
Censoir ; Badon, à Voutenay. 

CBAMBRE DES NOTAIRES. 

Morio, président ; Baudoin, syndic ; 
Queneau, rapporteur ; Camus, secrétaire- 
trésorier ; CfheTillotle, membre. 

NOTAl&BS HONORAIRES. 

Rameau, à Avallon; Delétang, à Joux- 
la-Ville. 

ARRONDISSEMENT DE J0I6NT. 

Canton d^ Aillant. 

Grenet, à Aillant; Gàllet, à Chassy; 
Desleau, à Senan ; Ravin, à Guerchy; 
Ravin, à Villiers-Saint-Benoît. 

Canton de Bléneau. 

Marie, à Bléneau ; Quatresols, à Cham- 
pignelies. 

Canton de Brienon. 

Paio, Pouillot, à Brienon ; de St-Dré- 
mond,àBu8sy-en-0.; Finot, à Venizy. 

Canton de Cerisiers. 
Boui^aon, à Cerisierâ; Mojcel, àiFuur- 
naudin. 

•Canton de Chamy, 
BouteUier, à Ghamy.*, Guéniot, à La 
Ferté-Loupière ; David, à ViUefrancihe ; 
Fresneau, a Qrandchamp. 

Canton de Joigny, 
Momon, E. Ooisset, Lavollée, à Joiguy ; 
Loiseau, à Cézy ^BaudeIocque,à Champlay 

Canton de Saint^Fargeau, 
Mathieu, Chouppe, à Saint-Targcau ; 
Bègue, à'Mézilles. 

Canton de Saint-Julien-du'Sault. 
Besançcm, Michecopptn, à Saint-Julien- 
du^SauIt; Baron, à La Celle-Saint-CJyr. 

Cant9n de ^VilleneMve''-sur'YQnne, 

AUard, iLemoeedeVaicdouard, J^affrat, 
à Villeneuve-B.-Yon.; FiUiau, à «Dkmont. 



CHAMBRE DES NOTAIRES. 



Lémoce de Vaudouard, président ; FiU 
liau, syndic ; Momon, secrétaire ; Pouillot, 
rapportenr; Ravin O., tréflorior;1iOÎseau, 
Laffrat, membres. 

NOTAJRES HONORAIRKS. 

Courtillier, à Césy; Lacroix, à Four- 
naudin ; Manieux, à St-Julien-du-SauU ; 
Boulangé, à Chassy ; Frécaultet La0rat, 
à Villeneuve-sur- Yonne. 

ARRONDISSEMENT DB 8BR8. 

Canton de Chéroy. 

Brown, à Chéroy ; Ricbebourg, à Monta^ 
cher. 

Canton de Pont'Sur-Tonne, 

Barjot, à Pont-sur- Yonne ; Cavois, à 
Villeblevin ; Saussoy, à Vilien.-la-Gny. 

Canton ie Sent. 

Horlaville, Recordon, Mulon, Durand, 
Demoulln,Gaiiihier, à<Seas vHoulin jeune, • 
à Bgrisellc-le-Bocagc ; Larcher, à Véron. 

Canton de Sergines, 

Mâcha volne, Charpentier, à Sergines ; 
Montassier, à Gourion ; Chaplot, à St-Mau- 
rice-aux-Riches-Hommes. 

Canton de Villeneuve- l'Archevêque, 

Lecomte, Renard, à Villeneuve ; Rayer, 
à Thorigny; Sépot, à Theil. 

CHAMBRE DES NOTAIRES. 

MM. Barjot, président ; Brow, syndic ; 
Richebourg, rapporteur j Larcher, tréso- 
rier ; f)emou)in, secrétaire ; Gauthier et 
Rayer, membres. 

NOTAIRES HONORAIRES. 

Poussard, à Chwyj Vacher, à Pont- 
sur-Yonne ; Brossard, à Villeblevin ; Ré- 
gnier, à Theil ;-Souy, à Thorigny ^; Perrot, 
à Sergines ; Charpentier, à Sens. 

ARRONDISSBMBNT DE TONNERRE. 

Canton d'Ancy-le-Franc» 

Besancenet, RigoUet, à Ancy-le-Franc ; 
Sagelte, à^Ravières. 

Canton (de Cruje^. 
Droin, à GrHzy ; rG<'uU^j ^à Tanlay. 

Canton àe Flogny, 
Godret, k Flogny ; DevifiK>n, à^krisey ; 
Bionnet, a Neuvy-^i^tpqr. 

Canton de fNoyers. 

Maison, Blanc, à Noyers; Rigout, à An- 
nay-sur^Semn. 



91 



Droin, rimportoiur ; Ddnis, secrétaire; 
Godret, tSsorîer ;Rigout et l^lanc, mem- 
bres. 

NOTAIRES HONOlUàlABf • 

Goulley, à Taniay. 



Cation de Tonnerre, 
Denis, à Tonnerre ;* Gonatant, à Ton» 
nerre ; Vincent, à Dannemoine ; Roulin, 

à Vivtért. 

Dionhet, président-, Ëigo^ltet, syndic; 

COMMfSSàlRËS-PRiSEURS. 

MM. Navarre, à Auxcrre ; Depoid, à Avallon ; Champnwx, à J»i|çoT; Vincent-iNrtit, à 
Sens; Noël, à Tcrtinerre. 

HUISSIERS. 



AIMOllOISSBMBNr D'ACSBARB. 

Cantons d'Àûxetre. 

Bertin, audiencier au tribunal civil ; 
Villot, audiencier aqx trib. civil, de com- 
mèt'ce,tti?lice de pa!îx'(est) e* à la sitnple 
iiiltcc; Ko'y, a**, au ttrib. civil ; Boiletou, 
aud. au trib. civil, à la jusiice de paix 
(est) et à la simple police ; Mosnier, aud. 
à la justice de paix {ouésl) et simple po- 
lice; Petit, aud. au trib. civil, à la justice 
de paix (ouest) et à la simple police ; Coste, 
au^ncier àù Itibuteal de commerce ; tous 
Têsidatit à Àuxerre. 

€aféonde CofdangeS'la'Vinmse, 

ttUaudet, Morot^ à Goulanges-la-Vin. 

Canton de C ourson. 
•Quignaxd, Gourson ; Foudriat, Ouanne. 

Canton de OtmlmgessUr'Yonfte» 
Bi^Cagne, à Cottlanges-sor-Ybn&e. 

Canton de iJhablis. 
Dévaux^ à Giiablis. 

Canton deLigny. 
T^euiWéy, à Ligny. 

Canton deSàint-^lorentin. 
'BsTOi fils, à 'Saint-^loreÎE^in. 

. 'Chfiton deSaînt^iiàitveur. 
' Vallée, Xabbé, à Sàint-Sàuveur. 

Canton de Seignelay, 
Ménétrier, Nillot, à Seignelay. 

Canton de Toucy, 
Dejust, à Toucy. 

Canton de VermênPiM, ' 

Robin, Gorbay, Monin,à Vermeûton. 

CHAHBRE DE DtSCIPLIHE. 

Villot, syndic-président ; Mosnier, tré- 
sorier :Devaux, rapporteur ; Roy, secré- 
taire ; Monin, membre. 

ARilOIfMSSBIlian' d'avalidn. 
Canton â^Avallon, 
Roiiss^dt, Jae^iieiiet, Gnérot,à Avalkm. 



Canton de GuiUon. 
Gandraa fils, à Guillon. 

CankmdeVItle, 

Raif, à Hsle. 

Canton de (fuatré-les Tombes, 
Chaunrien, à Quarré-les-Tombes. 
VtOiiohde Véxelay. 

€lagneux etKiorand, à Vézelay ; Père, à 
Châtel-Censoir. 

'tVAHV&B DE DISCtffLIIfE. 

Gagnenx, sy ndic-présid. ; l^oiisselet, tré- 
sorier ;Jacqiienel, secret.; Rétif, rapport. 

ARROVDISSEIIENT tïB JOIGKY. 

Canton d'Aillant. 

l^aty et Girard, à Aillant ; Ribière, à 
Saint-Anbin-Ohâteau-Neuf. 

Canton de B^neau. 

Jacy, à Bléneau. 

\Canion de Brieno» . 
lïoreau et Bigot, àlBrienon. 

Canton de Cerisiers. 
Robert, à CeridiBW. 

Canton de Charny. 
Grenet elDumont,à Cbarny; Griache, 
ià îa'Fôrté-Loupière. 

Canton de Joigny. 
'Gfetfët,*ralHtîfer,Tirot, Bernot , à Joigny. 

'Canton de Saitit^Ftttgeau. 
-Sirot, à Saint-Fargeau. 

Ccnton de SaintrJuUen-du-SauU. 
•Fourrier et^monière, à-Baint^fulitm 

Canton de tiîltnewerStir-Tome. 
Ghann^x fil8,Boyer^à Vilten.^s-Yoone. 



92 



CHAMBRE DB B18G1PLINB. 

Tirot, syndic-trésorier ; Fourrier, rap- 
porteur ; Bigot , secrétaire ; Girard et 
Dnmont, membres. 

ARRONDISSBHBNT DB SBIfS. 

Canton de Chéroy, 
Fauvillon, à Chéroy. 

Canton de Pont-sur-Tonne. 
Lhuiiiier, à Pont^ur-Yonne ; Delaporte, 
à Yilleneuve-la-Guyard. 

Canton de Sens. 
Yallau. Renard, Martin Griot, Croa et 
Ragnet, a Sens. 

Canton de Sergines, 
Gervais, à Sergines. 

Canton de Villeneuve'V Archevêque, 
Darde, Matignon, à Yillencu?e-rArcb. 

CBAMBBe OE DISCIPLINE. 

Crou, syndic ; Fauvillon, rapporteur ; 



Gervais , secrétaire ; Griot , trésorier ; 
Lbuiilier, membre. 

ARRONDISSBMBNT DB TONNBRRB. 

Canton d'Àney-le-Franc^ 
Bidoult et Brunot, à Ancy-Ie-Franc. 

CantondeCruxy, 
Anceau et Gallabre, à Gruzy. 

Canton de Flogny» 
Ra£fat, à Flogny ; Jay, à Nenvy-Sautour. 

Canton de Noyers, 
Carteau, à Noyers. 

Canton de Tonnerre, 
Chevance, Grassat, Yvert, Rayer, Mati- 
yet, à Tonnerre. 

CHAMBRE DE DISCIPLINE. 

Jay, syndic ; Callabre, rapporteur ; 
Carteau, trésorier ; Mativet, secrétaire ; 
Rayer, membre. 



BUREAUX D'ASSISTANCE JUDICIAIRE 

Créés par la loi du 22 janvier 1851. 

Un bureau d'assistance judiciaire est établi près chaque tribunal. Il est charsé de 
statuer sur les demandes qui lui sont soumises par les personnes auxquelles leurs 
moyens ne permettent pas ae faire les frais des procès dans lesquels elles peuvent être 
engagées. Des officiers ministériels sont désignés pour faire gratuitement b-s actes 
nécessaires et soutenir les intérêts des assistés ^vant les tribunaux. Le personnel 
de ces bureaux est pour partie rééligible tous les ans. 



AUXBRRB. 

Baron Demadières,vice-président bon. ; 
Bonneville, Tambour, Piétresson, Molas, 
membres ; Lallemand, greffier du tribu- 
nal civil, secrétaire. 

AVALLON. 

Béthery de La Brosse, président ; le sous- 
préfet ; Ricard, présid. faon.; Bidault, juge 
non.; Rameau, anc. notaire ; Aubert,recev. 
de Tcnreg., membres; Brenot, greitier du 
tribunal, secrétaire. 

J0I6NT. 



Ablon, b'inquier ; Bratez, receveur des 
domaines ; Bonnerot, avoué ; LavoUée/ 
membres; Lefebvre et Juving, secrétaires. 

SENS. 

Provent, président ; le sous-préfet ; 
Tonnellier ; Mouchet ; Beriaud, recev. des 
domaines, membres ; Feineux, secrétaire. 

TONNERRB. 

Hamelin, président; Dessaud, s '-préfet ; 
Constant, notaire ; Jacqueinin, ancien no- 
taire i Fournerat, receveur de l'enregis- 



MM. de Vasson, sous-préfet, président ; trement ; le greffier du trib., secrétaire. 



SECTION IV. 

INSTRUCTION PUBLIQUE. 

L'instruction publique a été organisée par les lois des 15 mars 1850, 9 mars 
1852, 14 juin 1854, 21 juin 1865, 10 avril 1K67 et 19 mars 1873. 

ACADÉMIE DE DIJON. 

L'Académie de Duon comprend les départements de l'Aube, de la Côte*d'Or, de 
la' Haute-Marne, de la Nièvre et de l'Yonne. 

M. ViBiLLE, inspecteur général honoraire de Tinstruction publique, recteur de 
r Académie de Dijon. 

Mlle FoRGADE, déléguée spéciale pour l'inspection des salles d'asile, à Dijon. 



93 

INSPECTION DE L'YONNE. 

MM, Lalande, officier de l'instruction publique, inspecteur, à Auxenre ; Degano, 
secrétaire ; Sautereau et Rojot, commis aux écntures. 

Conseil départemental de l'Instruction publique. 

Ce conseil exerce, en ce qui concerne les affaires de l'instruction primaire et les 
affaires disciplinaires et contentieuses relatives aux établissements particuliers d'ins- 
truction secondaire, les attributions déférées au conseil académique par la loi du 
15 mars 1850. Le Préfet exerce sous l'autorité du ministre et sur le rapport de l'Ins- 
pectear de l'académie les attributions déférées au recteur par la loi du 15 mars 1850 
et par le décret-loi du 9 mars 1852, en ce qui concerne l'instruction primaire, publi- 
que ou libre. 




Inspecteurs de l'instruction primaire. 




teor pour Parrondiss. de Tonnerre, orticier d'académie. 

Délégués cantonaux. - 

Le Conseil départemental désigne plusieurs délégués résidant dans chaque canton 
pour surveiller les écoles publiques et libres du canton; ils sont nommés pour trois 
ans, rééligibles et révocables. 

Commission d'examen des aspirants aux bourses dans les Lycées et Collèges 

et au Prytanée, 
MM. l'Inspecteur d'Académie, président; Vidal, Promeyrat et Cestre, profes- 
seurs au collège ; Blin, professeur en retraite. 

Commission d! examen pour le brevet de capacité de tinstruction primaire, 

MM. Munier, principal du collège en retraite ; Wernert, Lefebvre, Marchand, 
Devaussanv in, Lemoine, Cestre, Bonnette, professeurs au collège ; Roger, ex-chef 
d'institution libre, à Auxerre ; Lasnier et Hanriot, inspecteurs primaires ; Tabbé 
Léiéque ; Legrand, agent-voyer chef ; Ravin, ex-pharmacien ; Moreau, architecte ; 
Regnard ; le pasteur protestant. 

Commission d'examen pour le certificat d^aptitude aux fonctions de directrices de 

salles d'asile, 

MM. l'inspecteur d'Académie, président ; Leduc, supérieur du petit-séminaire ; 
Jardot, directeur de l'Ecole normale ; Hanriot, inspecteur primaire. 



ETABLISSEMENTS D'INSTRUCTION. 

Arrondissement éP Auxerre, 
COLLÈGE COMMUNAL D'AUÎERRE. 




Grammaire 

thématiques ^« »» .....y*-», ^* m»» » ^«^ '«^e*» k»> 

Organisation en tous points semblable à colle des lycées. 



94 

BUREAU D'AOUnOCTItjmOH BD ODLLIMB d'auXEIBE. 

MM. l'Inspecteur d'académie, président; le Préfet; le Maif®; Tgnibour, ancien 
juge de paix; Savalîer-f^arochc ; Massot, ancien mnire d'Auxerre ; Blin, professeiir 
honoraire ; Milliaux, conseiller municipal, ancien notaire. 

CONSEIL DE PERFECTIONNEMENT DE L'eNSEIGNEMENT SPÉCIAL. 

MM. le maire, président; l'inspecteur d^Académie, membre de droit ; le principal 
du collège; Goupilleau, ancien int^éoieur; Tambour, ancien juge de paix ; Ribière, 
sénateur; Pinard- M ira ut, agriculteur. 

Administration, — Principal : M. Salle. — Sous principal ] M. Conte. ^-^ Surveil- 
lant général : M. Guinot. — Aumônier: M. l'abbé Lévéque. *- Médecin : dooteup 
Tonnelier. •— Mattres>d'études : MM. Gaudard, Toomi«r, Caîlloda, Vauboarg, 
Perrin, Ferry, Chauffard, Munior. — Préparateur du cabinet de physique, M. Ref|;«iAr» 



Enseignement ela$sique. 

Physique et chimici M. Promeyrat, )icen- 

C$é ès-sc. mai lie nu et phys. 
lllatbématlques (!■** chaire), M. Bonnotte, 

licencié-ès-sciences physiques. 
Mathématiques (2® chaire), M. Marchai, 

licencié-ès-sciences mathiéma.tjqijes. 
Histoire, Coquet, licencié ès-letii'es. 
PhilQ3ophie, M. Ficavet, licencié-ès-tet. 
Rhétorique, M. Bonuerot. . id. 
Seconde, M. Marchand, id. 

Troisième, M. Cornât, id. 

Quatrième, M. Vidal. 
Cinquième, M. Devillars, liceociéès-lett. 
Sixième, M 'CestM. 
Seftiène, M. ^l«ot. 
Huitième, M. Mengel. 



Class« primaire, M. Maillet. 

Langue allemande, MM>i Deîaussanvin et 

Lefebvre. 
Langue anglaise, M. Miine. 

Ensei0neme^t spéciël, 

Pbysique et chimie, M. WerDert, ancien 

élève de GInny, agrégé des sciences. 
Ma^JiémAtiques, M. Lemqiw, id. 
Enseignement littéraire, M« Tjsaier. 
Langi^es vivantes, M. Lef<^vre. 
Clause jHrépf^rfUoire, M . Gi4M- 

M.atti:e de dessin et des travaux graphi- 
ques, M. Biard. 
iMusique ; Lyon, l^ioUet, Chaindé, Pleuy. 
Gymnasiique, M. Ae^nacd. 
Escrime, M. Pouvrière. 



Vu cobiact de fkhfaiqjM, ii» llabosraiQire 4e lOhinM» uae ealteation 4l'hisCoJr« jmAu- 
relie et une riche bibliothèque sont aita^és ^ rétablissement. 

ECOLE SEiGONDAIAfi ËGCLSSLiSTIQUfi 

PfTIT SÉMINAIRE d'aUXEUR^E. 



paratoire. — Poulin, anglais. — Lefebvre, 
a'Uemand. — Rétif, musique. 
SCIENCES, 
MM. Poulin^ physique et chimie, r— 
DeHnotie, géométrie. — Laborie, algèbre. 
-< Robinet, arithmétique (i" cours). — 
Piar^, arithmétique (2* cours). — Cordon- 
nier, arithmétique (3* cours). 



MM. Leduc, supérieur. — Delinotte, 
directeur. — Belin, économe. 

LIBTTRES. 

MM. Poulin, rhétorique.— Séguin, se-' 
conde. — Laborie, troisième. — Robinet, 
qiia.t,rième. — Plard, Qinquièroe. — Cor- 
donnier, sixième. — Rétif, septième. — 
Plisson, huitième. — Viteaux, classe pré- i Surveillants: Laboise, Àugé, Méry. 

ÉTABLI88CrM£!!?T6 LIBRES DlNSTHUCTKm SfiCO^BAIRE. 

A Âuxerre : MM. Cerneau-Gohan, David, Brière. 

ÉCOLES PRIMAIRES AVEC PENSIOMATS POUR ^ARÇONS 

A Auxerre, Frères des Ecoles chrétiennes ; à Saint-Florentin, MM. Caussard et 
Micbou ; à Saint-Sauveur, M. 'Qéiietville ; ,^ v$<Âgf>Aiay, M. Cholat ; à Toucy, 
M. Chanlin. 

PENSIONNATS ET ECOLES PRIMAIRES POUR DEMOISELLES 

A Auxerre: les Dames Augusti nés; les Sœurs (^ la PrQvidepc/9,^ DamjBS JU^^hUpA^; 
Sœurs de la Sainte-£n lance , Mlles Ravaire, Deslauet CbavAinc^, Coil^n, .Virally. ~ 
Saint-Florentin : Sœurs de la Présentation ; M"' Cbl^ponlade. 'n- Seigqejay : pànff)a^e 
la Congrégation de Nevers*. — Toucy : Dames de Portieux./— Vermeuton ; Dames 



95 

GrsuHnês de Troyes. -^ Ligoy-le Cbàtel : Daines Ursulines de Troyes. — Pontigny : 
les Sœurs de )a Proviilence de Sens. -^ Héry : les Sœurs de la Providence de 
Troyes. — [Saint-Sauveur : les Sœurs de la Providence de Sens. 

COURS D'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE POUR LES JEUNES FILLES 

A AUXEBRB, TOOS LES JOURS A LA MAIRIE 

Première année. 

Professeurs : MM. Lemoine^ géométrie et dessin linéaire; Wernert, histoire na- 
turelle; Bonnette, arithmétique; Devillars, histoire nncienne, grecque et romaine; 
Cornât) histoire de !a littérature française ; Devaussanvin, allemand; X..., anglais; 
Moine, révision de Thistoire de France jusqu'en 1870; Blart, dessin; Uroin, 
hygiène ; Cestre, graittihaire historique ; Vidal, géographie ; Prome^rat, physique. 

Deuxième année. 

Professeurs : M M. Coquet, histoire générale de la France; Devaussanvin, allemand ; 
X... 9 anglais; Hérold, législation usuelle; Oberti, musique; Lefèvre, histoire du 
moyen-âge et moderne ; LemolHe, comptabilité ; Picavet, morale ; Wernert, histoire 
natnrelle ; X..., chimie; Adarchai, cosmographie et météorologie; Bonnerot, 
littérature française ; Tissier, géographie générale. 

ECOLES COMMUNALES DE GARÇONS D'AÛXERRE. 

MM. Ârbinet, instit., quartier St-Pierre.-- Péreiadas, instit., quartier St-Elienne. 
— Fèvre, instit., quartier Saint-Eusèbe. 

ÉCOLES COMMUNALES DE FILLES B'AUXËRBE. 

Mlles Manigot, directrice (quartier Saint«Pierre) ; Paris, directrice (quartier St* 
Etienne); Philomène Ferra nd, directrice (quartier Saint-Ensèbe). 

ÉCOLES LIBRES GRATUITES D'AUXCRRE. 

6a«ço»8 : Frères de$ écoles chrétiennes. ^ Société S<Hnt-ÀntoineyéîKje Si^Charks, 
FnxES : Sceurs de Saint-Vincent-de-Faul, — Smurs de la Présenkttion de Tours. 

Ecole libre évangéliste de garçons : M. Puech, instituteur; 
— de filles : Mme Puech^ institutrice. 

ECOLE NORMALE PRIMAIRE D'INSTITUTEURS. 
Directeur'économe, M. Jardot, officier d'académie. 

COMMISSION DE SURVSILLANCB. 

MM. Dionis des Carrières ^, doct. -médecin, président; Ravault, avoué ; Legrand, 
a^nt-voyer chef; Hogot ; Hérold, avocat ; le dir<ctenr de Péeole. 

L^enseignement des diverses parties est confié à MM. le Directeur de Péeole ; 
Pabbé Guignepied, aumônier ; Ra i il ard, Vercier, Breton, maîtres-adjoints; Guitlo> 
maiuy direct, de l'école annexe ; Promeyrat, professeur pour les sciences physigui^s ; 
Wernert, professeur pour les sciences naturelles; Brun, professeur de chant; Brun, 
professeur d'orgue; Biard, professeur de dessin; Vercier et Callé, professeurs d'agri- 
culture; Regnard, protesseur de gymnasili^^ae. 

ECOLE NORMALE PKIMÂIRfi D^mSTlTUTRICES. 

Directrice-économe : Mlle Léonie Ferrand ; mal tresses- adjointes : Mlles Legros, 
Bony et Ruault ; directrice de Pt-cole annexe : Mlle Gr&nd ; (Médecin : D' Dejnst. 

COMMISSION DE SURVEILLANCE. 

MM. Gallot, inspecteur des eaux-et toréts en retraite, président; Momon, ancien 
avoué ; Clsode, adjoint au maire ; Savatier-Laroche, avocat ; la directrice de Pécole. 



Arrondissement d*Àvallon. 

COLLÈGE COMMUNAL D'AYALLON. 

Odllége de plein exercice : cours préparatoire aux écoles spéciales, enseignement 
classique et enseignement spécial ; cabinet de physique et do chimie ; gymnasse. 



96 



MM. Picqiiet, principal ; Joachim^num^- 
nier. 

PROFESSEURS 

Matbénr.atiqae9, physique, chimie et his- 
toire nat., M. Bonvalol. 
Philosophie et histoire, M. Lombart. 
Rhétorique et seconde, M. Prévost. 



Troisième et quatrième, M. Burlot. 
Cinquième et sixième, M. Picquet. 
Septième et huitième, M. Rassat. 
L^angues vivantes, M. Wirlb. 
Ë»seignement spécial, M. Brivet. 
Musique, MM. Raynand et Florent. 
Dessin, M. M.... 



PENSIONNATS PRIMÀIRBS DB GARÇONS. 

A Avallon, M. Dizicti ; roaltres-adjointSy MM. Roy, GuMly^ Oppin, Tarteret. — 
Les frères de la doctrine chrétienne. 

PENSIONNATS POUR LE3 DEMOISELLES. 

A Avallon : Mlle Boussard, les Sœars de l.i Sainte- En fan ce, les Dames tJrsulinea. 
A Montréal, les Dnmes Ursulines. 

■ » ' - » 

Arrondmement de Joigny. 

COLLÈGE COMMUNAL DE JOIGNY. 

Enseignement classique et professionnel . Cabinet de physiq ue et chimie. Classe prépa • 
ratoire Rnx classes de latin et de français. Cours spécial pour le volontariat. Gymnaae. 



Mathématiques, M M. Chanet et Lafrat. 

Lettres, M. Marchai. 

Année préparatoire, M. Taveinter. 

Enseignement prinyiire : M. Mercier. 

Langue allemande, M. lavernier. 
Langue anglaise, M. N... 
Dessin, M. Barath. 
Musique, MM. Roville, PeUard. 
63mina8tique, M. Mercier. 



Enseignement classique, 

MM. Chanet, principal ; Millot, aumônier. 

Mathématiques, M. Chanet. 

Troisième, quatrième et cinquième, JM. 

Cuisin. 
Sixième et septième, M. Lambert. 
Huitième, M. Leflat. 

Enseignement spécial. 

Sciences physiques et natur., M. Gâteau. 

Ecole chrétienne des Frères : frère Nathyra, directeur. 

ÉTABLISSEMENT LIBRE D'INSTRUCTION SECONDAIRE. 
A Brîeoon : M. Fort. 

PENSIONNATS PRIMAIRES DB GARÇONS. 
A Villeneuve-sur-Yonne, M. Collin. 

PENSIONNATS POUR LES DEMOISELLES. 

Joigny, Mmes les Sœurs de la Présentation de Tours; Mlles Decombard. — St-Julien- 
du-SauIt, Mlle Lenoble. -—Brienon, Mlle Buchillet. — Villeneuve-sur* Yonne, Mlle 
Mlle Rzepecka. — Turny, Mmes les Sœurs de la Providence. 

JoiGNT. — Cours d^enseigoement secondaire pour les jeunes filles, 6 la mairie. 



Arrondissemint de Sens, 
LYCÉE DE SENS. 

ADMINISTRATION 

Proviseur: M. Vulllemin. — Censeur des études: M. Batnt. -> Aumônier: 
Pabbé Martin. — Econome : M. Bonnans. — Commis dVconomat : M. Cointe. 

Lettres. 
Philosophie, M« Théry. licencié ès-lettres. — Rhétorique, M. Gaillot, licen- 
cié ès-leUres. — Seconde, M. Palette, licenciées-lettres. — Troisième, M. Buzy, licen- 
cié ès-lettres, officier de rinstruct publique.» Histoire,M. Marchand, agrégé d^bistoire. 

Sciences, 
Mathématiques, MM. BernioUe, licencié des sciences mathématiques; Arnaud ,Ucen« 
eié^ès- sciences mathématiques, officier d^ Académie. — Physique, MM. Hoailevignay 
licencié ès-sciences mathématiques et physiques, et Jalliot| officier d* Académie. 



97 

Langues étrangères' 
Anglais, M. Gauthier, breveté pour ranglais. — Allemand, M. Marignac, breTvté 
pour rallemand. 

Division de grammaire. 
Quatrième, M. Rosier, Ikenetéès-lettres. — Cinquième, M. Bertrand, liceneié 
és-Iettres. — Siilème, M. Dauvé, licencié es -lettres. 

IHoision éUmintaire. 
Septième, M . Jouffroy. — Huitième, M. Grenet, liceneié èi-lettree. — Gttese 
primaire, M. Renaudin. 

imBieiinitfiT srtoAL 
Sciences mathématiques, M. Soudais, brereté de Cluny. ^ Sciences physiques, 
MM. Jtilliot et HouUevigne. ~ Morale, M. Théry, licencié ès-lettres. — Législation, 
Histoire et Géographie, Littérature, M.Manfrey. — Classe préparatoire, M. Lautrey. 

— Dessin d'imiution, M.Teissier, élève de Pécoledes Beaux-ArU. — Dessin gra- 
phique, M. Julliot. — Musique vocale et piano, M. Cretté. — Musique instrumentale, 
MM. Toudy, Cretté et Rousset. — Gymnastique et exercices militaires, M. Tourlier. 

— Mettre d^écriture, M. Decroix. 

MaUres répétiteurs. 
MM. Delfosse, Dubois, Sebrié, Poullin, Proust, Drouet, Ghambonvet, Voillequio, 
Chelle, Lebrun. 
SiftTiCB HiDicAL. ~ Médecins, MM. Moreau et Rolland; Dentiste, M. Goupil. 

ÉTABLISSEHKNTS LIBRES D'INSTRUCTION SECONDAIRE. 
A Villeneuve-la-Guyard, M. Benoist. 

PENSIONNATS PRIMAIRES POUR LES GARÇONS. 
Les Frères de la doctrine chrétienne. 

PENSIONNATS POUR LES DEMOISELLES. 

A Sens, Dames de Nevers; Mme Devoir. — A Villeneuve-P Archevêque, Sœurs 
de la Sainte-Enfance. 

ÉCOLE COMMUNALE DE GARÇONS BT ÈCOLB PROFESSIONNELLE. 

A Sens, M. Chamoin, directeur, assisté de sept maîtres-adjoints *, professeur de 
musique, M. Lorin ; professeur de dessin, M. Teissier. 

ÉCOLE COMMUNALE DE FILLES. 
A Sens, Mlle Moncourt, directrice, assistée de cinq maltresses-adjointes. 

SALLES D'ASILE COMMUNALES. 
A Sens, Mlle Dautel, direotrice; Mlle Briofi, directrice. 

SALLES D'ASILE LIBRES. 

Les SoBurt de la Sain te-En fanée, rue du Lion-d^Or; les Sœurs de Saint* Vineent- 
de-Pauly faubourg d^Yonne; les Sœurs de la Providence, faubourg Saint-Sevlnien. 



Arrondissement de Tonnerre. 

COLLÈGE COMMUNAL DE TONNERRE. 

Collège de plein exercice: enseignement spécial, réparti en trois années, prépa- 
rant aux écoles ouvertes aux élèves de français, à celles de Chàlons, d^Alfort, etc. 
Cours de dessin linéaire et dlmiution. — CJours de musique. — Classe préparatoire 
aux classes de latin et de français, cours de chant. — Cabinet de physique. — 
Laboratoire de chimie. — Gymoasse. 



MM. Lambert, principal ; Pabbé Her- 
nesti aumônier. 

FaoPBssBims : 
Philosophie et histoire, M. Pelardy. 
Mathématiques, M. Renevey. 
Seienees, MM. Aigoin et Boudrey. 
Troisième et quatrième, M. Platon. 
Cinqiilèiife et •isiène, M. Portier. 

1880 



Septième et huitième, M. Bondier. 
Enseignement spécial, MM. Atgeio, P«- 

lardy, Platon et Boudrey. 
Classe primaire, M..PonelIe. 
Allemand, M . Ory. 
Dessin, M. Bouton. 
Musique, M. Moonier. 
Maître d'études, M. Sneil. 



98 

PENSIONNATS PRIMAIRES POUR LES GARÇONS. 

A Anc3f-le-FrAnc : M. Démon ; à Noyers, M. Iicmaire. 

PENSIONNATS POUR LES DEMOISELLES. 
A Tonnerre: Les Dames UrsuHnes, Mme Adlné j ^' Ancy-le-Franc ; Mlle Varet ; 
à Noyers : Dames Ursul inertie Troyes. 

SECTION V. 
ADMINISTRATION MILITAIRE. 



5« CORPS d'armée. 

Le département de l'Yonne est compris en entier dans la 5* région. Son territoire 
au point de vue militaire est subdivisé comme il suit : 

1** Subdivision* — Comprenant les arrondissements de Sens et de Joigny^ moins les^ 
cantons de SaintJalien-du-Sault, Aillant, (.harny, Bléneaa et Saint- Fargenu. 

Le général commandant la \^* subdivision réside à Fontainebleau. 

S^ Subdivision» — (Comprenant les arrbndtss** d*Auxerre,de Tonnerre et d'Avallon. 

6* Subdivision — Comprenant, avec une partie du Loiret, les cantons do Saint- 
JuHen-du-Sault, Aillant, Cbarny, Blénean et Saiut*Fargeau. 

Le général eomroaodant les 5* et 6' subdivisions réside à Auxerre. 

ÉtaX-major général, 
MM. Leehesne ^, général de brigade, commandant les 5* et 6" subdivisions. 
Gaudemard, ollicier d'ordonnance du général. 

Administration. 
MM. Cballe ^, sous-intendant militaire, à Auxerre. 
Fournel^ officier d'adrain., chef de bureau . 

Dépôt de Recrutement. 
Bermont ^, chef dVscadrons comm. le dépôt de recrutement, à Auxerre; 
Maraval ^, capitaine-adjoint ; Durand, lieutenant-adjoint. 

Armée territoriale, 
Saintotte, capitaine-major; Decourbe, lieutenant-adjoint. 

Génie. 
Yorms^, capitaine, chef du génie dans le département, à Anierre j 
Welter et Renard, adjoint de 's* classe, à Auxerre ; Buard, adjoint, à Joigny. 

Hôpitaux militaires. 
Delahousse, médecin major de 1'* classe,ehargé du service militaire à Phospice 
civil de Joigny. ' 

GARNISONS. 

i^ GARNISON D'àUXBRRB. 

46* régiment d^infiinterie de ligne. —MM. Marchand, colonel; Voutey, lieutenant- 
colonel ; Lambert, commandant du i*' bataillon; Mermet, commandant du a*; 
Bricka, commandant du 3*; Lasseray, commandant du 4^; de Santi, major; Tardif, 
médecin -major de i'* classe; Journée, médecin -major de «^^ classe; Richert, 
capitaine adjudant-major du i*'*' bataillon ; Meignan, capitaine adjudant-major du a®; 
Chargros, capitaine adjudant -major du 3«; Troublé, capitaine adjudant -major du 4*; 
N. ..., capitaine d^état-major ; Schmitt, trésorier; Fages, capitaine d^babillement ; 
^'Oueyte8,cbef de musique. Le i" bataillon est provisoirement en détaohefnent à Toul. 

S« GARNISON DE JOIGNT. 
Le 4* régiment de dragons en entier est à Joigny. — Etat-major : MM. de 
Planhol, colonel; Martin de Bonlangy, lieutenant-colonel ; Escudié, major; Fougery, 
capitaine trésorier ; Ray, capitaine d^habillement. 

3*> GARNISON OB SENS. 
i*' bataillon et dépôt du 82* de ligne ~- MM. Bonnet, lieutenant-colonel; Rossignol, 
chef de bataillon ; Simonot, major : Milliard, capitaine adjudant -major ; feart, 
capitaine trésorier ; Pauly, capitaine d*babillement; Vigenaud, médecin major. 

Bureau de recrutemerU de Sens. 
MM. Gabriolli, chef de bataillon, commandant le recrutement; Duhamel, capi- 
taine-adjoint ; Léandryi lieoienant-adjoint ; de Sauras de Vitleroy, soiii-^iettt.-adjoint. 



99 



Gf!NDARM£SIB. 

La gendarmerie du départemt^nt de TTonne tait partie de la 5' iégiop de cette arme. 

MM. Le l'ilaitre j)^, lieutcna ni- colonel', chef de légion à Orléans ; îubault, 
chef. d*»Bçadron, rommnndant la compagnie do PTonne^ Yigier Jj|(, capitaine; 
Pog{;i, 8ous>Ueuten»Bl~tréforier ; Coquerelle, maréchal-deg-Iogis, adjoint au tréso- 
rier.; Piat, secrétaire de (M. le chef d^scadron commandant h compagnie. 

lÀeHtenemce d*Auoçerre, 
MM. Vigier, capitaine. | Saint-Floreotin. Varnnason, brigadier. 

Anzerre, i"brig*, Vendeuvre, m.-d.-I.-ch. | Saint-Sauveur , Lamothe, m.-des-logis. 



Courson, 

Chahlis, 
Vioccllf»; 



Jacquin, brigadier. i Verroenton, 
Roger, — à pied. • Toucy, 
Herneckerty biigadier. [Seignelay, 
Bidouillât, — 
Sinet, — 



Coulanges-s-T.y 
Lîgny, 



LieuUnamc9 à'Aoatton. 



MM. Zédel, lieutenant. 
Léln, m.-d.«»lngis. 
— Genaille, brlg. à pied. 

LiUsie^ur-Serein, Mnrlot, brigadier. 



Avallon, 



Vézelay, 
Guiilnn^ 
Qoerré-KT., 
Chfttel-Censoir, 



Sarraain, brigadier. 
Robillard, — 
Didier, — 

BagJand, — 
Rousseau^ — 

Jacobé, Clonet, — > 
Scharff, brigadier. 
MoBch, •— à pied. 
Roussel, — 



LxeuUnance de Joigny, 
Charny, 



MM> Kooher, capitaine. 
Joigny, Gucliert, m.-d.-logis. 

ViUeBeufe-ft.-Y., Barbier, — 
Bl4:neaii, Bourgeat, m.-d.-l. à p. 

.Saint-Fargeau, Montel, •— à chey. 
Villiers-St-Benott, Kauffmann, brigadier. 

Limtenanee de Sens, 



Naudin, brigadier. 
Aillanl-s-Xholon, Débille, brigadier. 
Brienon, Guignepied, -« 

St Julien-d-Sault, Morin, — à pied. 

Cerisiers, Paquis, m -d.-l. à pied. 



MM.Gaudiet, capitaine; 
S«ns-8ur«Tonne, Després, marée- d»-l. 

à cheval. 
Besnard^ brig. à pied. 
Pont-aur-Tonne^ Bressant, m.-d.-l. à ch. 



V^îHeneuve-l'Arc, Polrêche, brigadier. 



Chéroy, 
Sergines, 
Satut-Velérien, 
Thorigny, 



Lieutenanee de Tonnerre. 



MM. Vigoureux, lieutenant. 
Tonnerre, Guckert, m.-d. -logis. 

— Thibaut, brig. à pied, 

j^oyei» (i^ pied) , Billard, — 



Anoy-le-Frauc, 
Taiilay, 
Flogny , 



Guillot, — à pied. 

Hert, — à eh. 

Fernet, — à pied. 

Doussot, -> à pied. 

Thorin, brigadier. 
GaiHaume, briga<lier. 
Irrmann, — 



SECTION VI. 
ADMINISTRATION FINANCIÈRE. 

TBÉSOBERIE GÉNÉRALE. 
M. DcsPLAMQUBS, trésorief-paycur général pour l'Yonne. 



M. Dcsraarels, fondé de pouvoiis. 

Comptabilité, 
MM.Traehy, chef. 

Lentier, Tardif, Crcpin, Rertheau, 
employés. 

Dépense . 
Pécot, chef. 
Fédy, Mandaroux, employés. 

Rentes. 
Defert^, Davignon, Simon, Vionnet, 



Recette particulière, 
M. Blaire, chef. 

Caisse, 
M. Gounot, caissier» 

Service des amender, 
M. Fillon. 

Receveurs particuliers, 
MM. Mailly, à Avallon ; Husson, à 
Joigny ; Renaud, à Sens{ Sevestre, h Ton* 
nerre. 



employés. 
Percepteur de ville : M- Saget, rue du Collège, 8. 

Percepteurs surnuméraires. 
MM. Boudin y Charpentier, Bosieret, Dftutin. ^ Aspirants classés : Rionl, Bltne. 



i 



100 

CONTRIBUTIONS DIRECTES ET CADASTRE 
Directeur da départemeot, M. Fourrier. — Inspecteur, M. Sautalli ^. 

coutrôleurs : 
i. difisioQ. — M.LARritiL, contrôleur principal, à Anxerre ; perceptions d^Au- 
xerre, Appoigny, Pourrain, Mont-Saint-Sulpice, Seignelay et Villefargeau. 

2. division. — M. Ciievalier, contiôleur de ae classe, à Auxerre ; perceptions de Cba» 
blis, Coulanges-la-Vineuse, Ligny, Montlgny, Sl-(Jyr, St-Bris et Saini-Florentin. 

3. division. *- M. Baddot, contrôleur de aidasse, à Auxerre ; perceptions de Coa» 
langes-s-Tonne. Courson, Gravant, Mailly-lo-Ghàteau^Migé, Goaineet Veroienton, 

4* dirision. — M. BocREL-RoNCiiRS, contrôleur de 2* classe, à Toucy ; perceptions 
de Biéneau, Champignelies, Lainsecq, St-Sauveur, Toucy, et Viliieri-St-Beiiott. 

5. division. — M, Dertells, contrôleur de i'* classe à Joigny ; perceptions d?Ai]* 
lant, Césy, Charny, La Ferté-Loupière, St-Julien-du-Sanlt et VIlleneuve-s-Tonne. 

6. division. — M. Piocbard na la Brdlerie, contrôleur de a* classe, à Joigny ; 
perceptions de Joigny, Basaou, Brienon, Cerisiers, Guerchy et Venixy. 

7. division. — M. Boocberot, contrôleur de 3* classe, à Sens; perceptions de Sens, 
Domats, IVIàlay-le-Grand, Paron^Theil,Villeneuve-rArchvéque. 

8. division. — M. Dessus, contrôleur hors classe, à Sena ; perceptions de Cfaéroy, 
Grange-le-Bocage, Pont-8ur-¥onne, Sergines, Thorigny et VilleneuTe-la-Guyard. 

9. division. — M. Prudent, contrôleur de 3« classe, à Tonnerre ; perceptions de 
Tonnerre, Cruty, Fleys, Flogny,Neuvy-Sautour, Rugny et Tanlay. 

10. division. — M. Router, contrôleur hors classe, à Tonnerre; perceptions d^Aisy , 
Ancy-le-Franc, Joux-la-Ville,Lésinnes,LUs1e-s-Serein, Molay, Noyers et Santigny. 

11. division. — M. Daniel, contrôleur de se classe, à Avallon; perceptions d* Aral- 
Ion, Chfttel-Censoir, Guillon, Vault-de-Lugny, Quarré-les-Tombes et Vézelay. 

M. Pelletier et Millereau^ surnuméraires. 

BUABAUX DE LA DIRECTION. 

MM. Barada, contrôleur, i*' commis de i'* classe; Guimont, Parigot, Perreau et 
Boivin, employés. 
Les bureaux sont ouverts, rue Martineau, 13, de 8 h. du matin à 4 h* du soir. 



SUCCURSALE DE LA BANQUE DE FRANCE A AUXERRE. 

CONSEIL D^ADMINiaT RATION. 

Censeurs : MM. N..., Limosin et Munier. 

Administrateurs : MM. Chambon-Perrot; Laurent-Lesseré ; Legueux, Parquin, 
Pinard- Mira ut; Martin Henri. 
Directeur : M. Lemoyne Henri, hôtel de la Banque de France; Barbier caissier, 

hôtel de la Banque de France; de Paiseval, teneur de livres; Bouchard, garçon 

de recettes. 

Les opérations de la succursale d^Auxerre sont les mêmes que colles de la Banque 
centrale, à Paris; elles consistent principalement : 

A escompter les lundi et jeudi de chaque semaine, exceptés les jours fériés, à tonte 
personne admise à l'escompte les effeta de commerce ayant au plus trois mois d^é- 
cheance, revêtus de trois signatures au moins, et payables à Auxerre, à Paris, eu dana 
les villes où il existe une succursale de la Banque ; 

A faire, à tout porteur de titres, domicilié ou non à Auxerre, des avances sur les 
valeurs dénommées ci -après : 

Rentes françaises, 3, 4 ip et 5 pour cent; Obligations du Trésor; Bons du 
Trésor : 80 ^0 du cours de la Bourse. — Obligations de la ville de Paris ; Actions 
et obiig. des chemins de fer français ; Obligations du Crédit foncier 3 et 4 P* c^nt ; 
Obligations de la Société algérienne : eO OJfl du cours de la Bourse, 

A délivrer des billets à ordre et des virements payables à Paris et dans les autrea 
succursales ; Commission de 0,05 c. par 100 francs, sur un minimum de 5o c. de 
commission. 

A encaisser les arrérages des valeurs déposées à la Banque, à Paris, et à en re* 
mettre le montant aux déposants, ou aux porteurs de leurs récépiiséa. 

La caisse et les bureaux sont ouverts de g h. à 4 h. du soir. — Les opérationa 
pour les tTRAcet^ billets à ordre et virements sont amtés à a heiures. 



101 



PERCEPTEURS ET COMMUNES DE LEURS PERCEPTIONS 

U première \ïommQne indiquée est le cbeMiea de la perception et la résidenee da pereeptear. 



NOMS 
des 

PBRCBPTBURS. 



COMMUNES. 



ABROlfDISSfelIBNT D*ÀUXBRRB. 

Trésorier gén. | Auxerre 



Hès fils. 



Plneaud 



Petit. 



Chize 



GcMUt. . . 



Saffroy. . 



Rousseau. 



. Ippoigny 
I Monétean 

Chablis 

Beine 

Chichée 

Fontenay p. Chablis 

Fyé 

Milly 

Poinchy 

Goulangesla-YiDeuse 
Esroli?es 
Gy-rEvêque 
Jussy 
Vincelles 
Irancy 
.YiDoelottes 

Coulanges-sar-Tonn. 

ÂDdryes 

Crain 

Etais 

Festigny 

Lttcy-sur-Tonne 

Courson 

iDruyes 

iFoutenailles 

Fouronnes 

Motesmes 
^Mouffy 

Grayant 

Accolay 

Bazarnes 

Prégilbert 

Sainte-Pallaye 

Ligny 

La Chapelle-Vaup. 

Maligny 

Méré 

Tarennes 

Villy 



MONTANT 

des râles 

par 
commune. 



271477 71 

32183 10 
12274 09 

54147 61 
18829 87 
15532 70 
4252 35 
4554 85 
5492 78 
7006 15 

35105 74 
8979 45 
8244 48 
8501 67 
14255 40 
1880^ 25 
7023 72 

10t')05 42 

11064 18 

7167 87 

16953 41 

3719 84 

4742 23 

20952 .^6 
13113 88 
2406 76 
7474 83 
4545 22 
2919 89 

20866 05 

13275 11 

11988 92 

6322 99 

4574 23 

26344 78 
6479 73 

21254 81 
5972 10 
7800 65 
5415 31 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



148441 15 

16359 62 
5620 92 

24673 79 
5878 75 
8059 25 
1555 75 
1952 25 
2447 75 
3034 50 

13482 84 
4009 » 
4<>07 53 
3536 ff 
6096 59 
8167 83 
3118 n 

6562 08 
6355 96 
3625 25 
7361 n 
1314 50 
2549 68 

9839 58 
6738 33 
928 25 
3164 86 
2121 91 
1312 75 

10438 88 
6812 74 
6723 50 
2571 58 
1936 33 

12906 33 
2365 50 
9493 ff 
2568 50 
3675 25 
2725 tf 



PROrUIT 

d'un rent. 
additionnel 
au principal 



1484 41 

163 60 

56 21 

246 74 
68 79 

80 59 
15 56 
19 52 

24 48 

30 35 

134 82 
40 09 
40 08 

35 36 
60 97 

81 68 

31 18 

65 62 
68 66 

36 25 
73 61 
J3 15 

26 60 

98 40 

67 38 
9 28 

31 65 
21 22 
13 13 

104 39 

68 13 

57 24 

25 72 
19 36 

129 06 
23 66 
94 93 
25 69 
36 75 

27 25 



102 



fma 



éâ^ 



• I II 



iMk* 



NOMS 



COMMUNES. 



Mailly le-Château 
i Fonlenay- sur-Four. 
iMailly-la-Villc 
YiC^reux. . «iMerry -sur- Yonne 

Sery 
Trucy-sur-Yonne 



Bullot 



/^Migé 

1 Chàrenienay 
< Coalaogeron 
' f Escamps 
\Tal-de-Mercy 



Montigny 
Bleigny-le^Carreau 
jLignorelles 
Roux. . . .^Pontigny 
iRouvray 
lYenouze 
ViUenettye-St-Satve 

j Mont-SSulpice 
i Gheny 
TaiMerer. . .(Ghichy 

j Hauterive 
\ Ormoy 



Fovel. 



iOttanne 
Chastenay 
Lafn 
^Merry-Sec 
I Sementron 
l Taiogy 



iPourrain 
Lindry 
Beauvoir 
Diges 
Eglény 



>elfetier. 



St-Cyr-les-Colons 

Préhy 

lAlgremont 

Chemilly-Sur^Serein 

IChitry 

Courgis 

Lf chères 



I 



Saint-Bris 
Augy 

Thierry. . . l Champs 
|4}uenQe 
Venoy 



MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 



162"9 55 

5876 06 

15804 66 

lra75 01 

2765 34 

6175 33 

17883 5&5 
lo5o5 o8 

5629 89 
16365 tt 

9576 38 

10954 66 
5553 87 
6876 6o 

13454 44 
8611 S9 
681S 7o 
6932 21 

28017 69 

15643 82 

2342 06 

8155 3o 

14964 59 



>àméi/^mit 



20275 94 
7199 57 
6651 o3 
7494 52 
8172 93 

I8080 25 



2o87l 25 
15oin 9e^ 
8û83 51 
21783 31 
lo776 31 

14795 31 
5492 95 
3157 do 
7947 U 

1140O 40 
7988 69 
678d ol 

38280 62 
6574 o5 
8495 71 
6685 39 

19247 73 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



6890 08 
235o tt 
6944 92 
4424 35 
1317 tf 
2326 5o 

8o53 91 
4453 25 
2239 5o 
6739 n 
44^0 09 

4681 88 
2od2 tf 
26o7 75 
65o6 33 
3492 tt 
2882 75 
2552 tf 

9793 75 
69o5 75 
895 tt 
806 llo 
6o28 «t 

8381 08 
2336 25 
2993 66 
34o7 67 
3162 5o 
6239 tf 

848.» tt 
6877 50 
3428 08 
8879 40 
3780 83 

6t%)5 o9 
1769 tf 
1190 tt 
3573 58 
4370 75 
3oll ti 
8219 20 

16614 83 
2697 58 
3437 16 
9324 25 
7230 60 



PRODUIT 

d"un cent, 
additionttidi 
au princi[ 

68 90 
23 Po 

69 45 
44 24 
13 17 
23 27 

80 54 
44 53 

22 40 

67 39 
44 3o 

46 32il 

20 32 
S6 08 
65 06 
34 92 
28 83 
25 52 

97 94 

69 06 

8 95 

30 61 
60 28- 

83 81 

23 36 
^9 94 
34 08 

31 63 

62 39 

84 3o 

68 78 

34 "28 
88 79 
37 81 

63 55 
17 «9.1 
11 9o 

35 74 
43 71 
3o U 

32 19 

ld6 45 
26 '^8 
34 37 
23 24. 
72 31 



103 



Tmmam 



BBBB 



BMfe 



M 



NOMS I 

PBACEPTEnR3. , 



COMMUNES. 



Beltrgey. 



Tfintju.irHl 



Colette ^. 



fiés père. . 



tMânitini^ 



Pierrejean . 



Boiix, 
,{à AaxerrelJ 



Lainsecq 

Sainte-Colombe 

Ferreuse 

SaiDpuits 

Sougère 

Thury 

SaiBt-FloreiHin 

Avrolles 

Bouilly 

Chéu 
• ] Germlgny 
flaulges 
' Rebourceanx 
VVergigny 

Saiot-Sauvear 

Fontenoy 

Moutiers 

Saints 

Treigny 

[ Seignelay 

iBeaumoin 

iChemillv p. Seignel. 

VGnrgy 

fHéry 

\ Sougère&-sur-Sinatte 

Touey 

0racy 

iLalande 

Lengny 

jLeyis 

'Moulins 

Paply 

Vermenton 
.Àrcy-sur-Cure 

Bessy 

^Bois-d'Arcy 

jËssert 

Lucy-sur-Cure 

Sacy 

' Yillefargeau 

l C^rbuy 

ICheTaniies 

\Perrigny 

I Saint-Georges . 

r^allan 

\Vaux 



SSBBSSB9 
MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 



PRINCIPAL 

des 
quatre 

«OBtribttiiOBS. 



8450 67 

9183 02 

4399 lo 

11660 75 

13o4o 28 

12555 41 

41H4 66 

14774 21 

5014 89 

8447 88 

13287 77 

11047 o4 

6767 75 

7328 51 

27534 26 
ll7o4 19 
17906 98 
16177 38 
28045 7o 

30776 99 

9496 93 

9210 49 

15997 o7 

29852 o7 



34694 28 

12497 22 
6791 18 

12383 67 
8110 25 
85o9 49 

14658 89 

4o36o 09 
15145 88 
6;»28 24 
1824 33 
3653 86 
3874 44 
13113 76 

127o8 41 

18311 43 

11864 49 

14ol5 02 

8789 92 

9795 84 

6560 90 



ifsmimmmBÊm 

PRODUIT 

d'un cent, 
additionnel 
au principal 



( 



5315 58 
4100 50 
}8o3 5o 
6674 5o 
5o35 66 
6276 ^3 

21260 75 
8402 » 
2579 n 
3616 5o 
6812 17 
4839 4o 
2128 08 
3954 33 

19715 46 
5225 36 
7397 « 
7915 75 

18183 05 

13869 58 
3342 75 
3ol6 5o 
7428 16 

18463 17 



21327 51 
5486 25 
5o62 75 
6o59 91 
3692 33 
3195 n 
6338 o8 

23692 91 
7780 75 
3281 75 
829 50 
1695 n 
1856 75 
5966 75 

56o7 92 
8162 42 
10146 58 
4490 ft 
4340 17 
4479 50 
9503 ff 



82 16 
41 01 
18 04 
86 78 
80 36 
62 76 

212 61 
84 02 
25 79 
35 17 
68 12 
48 39 
21 28 
39 54 

137 16 
62 25 

73 97 
79 16 

131 83 

138 70 

83 43 
30 17 

74 28 
134 63 



^IB 28 

54 86 

30 63 
6o 6o 
35 92 

31 95 
63 38 

235 93 
77 91 

32 82 
8 30 

16 95 
18 67 
59 67 

55 o8 
81 53 

loi 47 
49 9c 

43 4oil 

44 80 

25 03 y 







104 






NOMS 
des 




i MONTANT 


PEINCIPÀL 


PRODUIT 


COMMUNES. 


2des3rôles: 


des 


d'un cent. 


FKRCBPTBtJES* 


^^^^ •*&«■& ^^*1 Mi^/« 


par 


quatre 


additionnel 


m ^*»\J— • AA9WS1#« 


' 


J commune. 


contributions. 


au principal 


AKmONDUflMSNT D*AVAI.L01f. 










AvalloQ 


88o45 5o 


80667 66 


8o6 68 




Annay-Ia-Côte 


6912 47 


3984 » 


89 84 




Ànnéot 


4843 80 


2340 a» 


23 40 


PêlUâr** • .< 


EUuIos 


8982 82! 


8097 n 


8o 97 


'1 


Luey-le-Bois 


14867 22 


8123 80 


81 24 


j 


MagDy 


16268 63 


8222 o8 


88 22 


f 


Sauvigny-le-Bols] 


11889 41 


8922 80 


89 23 


\ 


Thory 


H f» 


« ti 


n n 


j 


Ghâtel-Gensoir 


17601 83 


9793 88 


97 94 


B 


Asnières 


10239 69 


8177 16 


81 77 


1 


Brosses 


10411 80 


8479 24 


84 79 


Ifaguio. . A 


Blaonay 


2666 83 


1271 8o 


12 72 


Lichères 


6889 56 


3393 80 


33 94 


Ê 


MoDtiUot 


11022 99 


8422 80 


84 23 


[ 


Saint-Moré 


8091 82 


3oo8 33 


3o o8 


^ 


Yontenay 


8824 61 


2881 80 


28 82 




Gnillon 


18838 72 


6881 78 


68 82 


1 


Cisery 


42o7 86 


2310 8o 


23 11 


l 


Cussy-les-Forges 


9860 48 


8382 83 


83 83 


1 


StrAndré-en>T.-Pl. 


11008 27 


8860 80 


88 61 


Monrier. . •/ 


Sanvigny-le-Beuréal 


3884 21 


1917 80 


19 17 


J 


Savigny-en-T.-Plaine 


8361 08 


4677 8o 


46 77 


1 


Sceaux 


7348 72 


3918 n 


39 18 


! 


Trevilly 


6106 46 


3o87 8o 


30 88 


\ 


Vignes 


8282 64^ 


4227 n 


42 27 


/ 


Jooz- la. Ville 


18896 84 


10071 37 


loo 71 


i 


Dissangis 


8638 66 


2684 8o 


26 68 


Goudron . • J 


Massangis 


11864 69 


6188 8o 


61 89 


1 


Goutarnoax 


8484 86 


2898 n 


28 98 


^ 


Préey-le-Sec 


8991 89 


4659 n 


46 89 


/ 


Llsle-fiur-Serein 


lo768 12 


8174 36 . 


81 74 


1 


Angely 


8791 83 


4478 8o 


44 79 


1 


Annoux 


37o9 28 


163o 99 


16 81 


1 


Athie 


4868 66 


1910 n 


19 10 


Bidot . . .< 


Blaey 


6378 77 


2988 8o 


29 86 


J 


CWry . 


727o 80 


3<^66 ft 


38 66 


1 


Provency 


8897 92 


4618 fi 


46 15 


f 


Sainte-Golombe 


lo738 38 


8880 8o 


58 81 




Talcy 


4888 38 


2261 78 


22 62 


/ 


Qttarré 


14017 3o 


7883 33 


78 83 


[ 


Saint-Germain 


12712 19 


7118 88 


71 16 


1 


Chastellux 


43o4 78 


22o6 n 


22 o6 


Lflchére . c 


Saint-Brancher 


6831 o7 


3io2 78 


34 03 


^JV^'awV V W # • • ^ 


Bussières 


4414 23 


2117 80 


21 18 


1 


Beauvilliers 


1687 84 


1082 80 


lo 53 


1 


Saint-Léger 


11848 82 


6881 ff 


68 81 


\ 


^Sainte-Magnance] 


1864 80 


4866 78 


48 67 1 



105 



NOMS 
des 

PBBCBFTBORS. 



COMMUNES 



Chimoiiard. 



Dajon 
(4 Ivallon.} 



Santigny 

Ànstrudes 

I Marmeauz 

Montréal 

Pisy 

Thisy 

Tassy-sous-Pizy 

Yault de Lugny 

Domecy-sur-le-Vault 

Girolles 

Islaad 

Menades 

Pontaobert 

Sermizeiles 

Jharot 

rVézelay 

Asquins . 

Chamouz 
iDomecy-sur-Gure 
IPoissy 
iFontenay 
iGivry . 

Pierre-Perthuis 

Saint-Père 

Tharoiseau 



AaaONDISSBHSNT Ds J0I6NT. 



Aillant 

GhampvalloD 

Chassy 

Poilly 

St-Manrice-le-Vieil 

ISt-Maarioe-Thiz. 
Senan 
Yilliert-gar-Tholon 
Yolgré 



Cardinal . 



Meinadier 



Jàmin 



I 

i 



Da!>in . 



Basson 

Bonnard 

Champlay 

Charmoy 

Chichery 

Epineau-les-VosTes 

(Bléneaa 
Chainpceviais 



• I Rogny 



Saint-Privé 



MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 



7814 41 
10494 65 
5754 80 
10227 63 
8940 39 
5265 24 
6199 51 

14655 73 
3830 o6 
79o7 06 

lllo7 65 
3321 09 
51o7 35 
4ol5 n 
2479 53 

17973 48 
98o8 14 
3854 79 

11639 77 
3661 n 
8128 34 
5o48 87 
4o45 93 

12316 26 
3oll 80 



17183 27 

6296 68 

12571 58 

17636 56 

5920 24 

4o8o 31 

12471 52 

lo219 4o 

5675 76 

11447 57 
7o8o 18 

19117 16 
7595 79 

12o6o 48 
7169 23 

29221 45 
12678 91 
17927 04 
14775 13 



mÊtm 



1*RINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



28o2 M 
499^ 66 
2255 
4650 5o 
4246 92 
22ol 25 
26o2 75 

7571 25 
1771 5o 
4134 75 
5560 5o 
1721 n 
27o2 u 
2o31 83 
1267 6o 

8850 o8 
6125 83 
2144 it 
6388 75 
1997 50 
3750 n 
2464 II 
1981 25 
6572 08 
1525 tt 



10914 95 
3o31 25 
6718 45 
7o72 25 
2436 *t 
1417 50 
62o2 o8 
63o4 3o 
3159 50 

59o9 50 
do53 58 
9563 o8 
3484 75 
5242 o8 
3754 75 

12534 77 
5554 50 
8432 ft 
7lo5 n 



PRODUIT 


d*un cent. 


additionnel 


au principal 


28 o2 


49 99 


22 55 


46 51 


42 47 


22 01 


26 c3 


75 71 


17 72 


41 35 


55 6o 


17 21 


27 02 


20 32 


12 67 


88 5o 


. 61 26 


21 44 


63 89 


19 98 


37 50 


24 64 


19 81 


65 72 


15 25 


lo9 15 


3o 31 


67 18 


7o 72 


24 36 


14 18 


62 02 


63 04 


31 70 


59 lo 


3o 54 


95 63 


34 85 


52 42 


37 55 


125 35 


55 55 


84 32 


71 05 



i06 



NOMS 

des 




MONTANT 


9S3SSBÊSBSÊS!mm 
PRINCIPAL 


PR0BU1T 


COMMUNES 


des rôles 
par 


des 
quatre 


dUu^ cent. ' 
addUionnel 


PBBCBPTK0B8. 




commune. 


contributions. 


au principal 


. 


Brienon 


4735 54 


25f7»2 54 


257 98 


1 


BellechaoDtie 


9937 S6 


220 » 


52 20 


_^^ 


Bligfny-en-Otbe 


3218 27 


645 5o 


16 46 


GhardoQ . . ^ 


Biissy-en-Othe 


5193 32 


14082 91 


140 63 


i 


Bsnon 


7381 25 


4158 83 


41 59 


i 


Mercy 


2429 72 


looo 5o 


lo n 




Paroy-eD-0(he 


5062 51 


2465 n 


24 65 




Cerisieri 


12868 82 


7360 59 


73 61 


/ 


Arces 


18ol2 94 


5436 73 


54 37 


l 


Bœurs 


9280 ol 


4182 75 


41 83 


Tailban . J 


Cérîlly 


3994 53 


2o98 5o 


2o 99 


rioulours 


7576 33 


3220 n 


82 20 


1 


Dillo 


1654 81 


696 5o 


6 97 


/ 


Foarnaudin 


5413 37 


1980 84 


19 81 


\ 


Vaudears 


10399 46 


4385 n 


43 '85 


^ 


Yilleché tiye 


5584 15 


2558 50 


25 59 


/ 


Cézy 


2o8l8 50 


11296 88 


112 97 


i 


Béon 


8118 64 


497o 90 


49 71 


\ 


Chamvres 


12552 41 


5491 50 


54 92 


Hinkelbein / 


Paroy-siir-lTholon 


6752 53 


2851 tf 


28 51 


(à Joigny.) ] 

1 


SUAiibin«sur-Tonne 


9654 51 


5509 75 


55 lo 


Villecieo 


7357 72 


3825 92 


38 26 


I 


VillevaUier 


9996 16 


5300 42 


53 n 


{ 


Cbampfgnelles. 


20455 41 


9427 15 


94 27 


1 


Grand- Champ 


13608 75 


6230 5o 


62 31 


1 


Louesme 


3738 14 


15 ?5 17 


15 35 


Boizanté . . s 


MaiicorDe 


8o89 62 


3538 25 


35 38 


j 


St-Denis-s.-Ouanne 


6394 49 


2525 5o 


25 26 


f 


Tannerre 


12006 39 


6415 n 


64 15 


v 


yilten.-les-6enet8 


8787 68 


4430 50 


44 31 


/ 


Char u y 


22659 88 


llooo 75 


110 o8 


l 


Cbambeagle 


2504 33 


978 H 


9 78 


1 


Chêne -Àrooalt 


4578 29 


1875 75 


18 76 


' 


CheYillon 


7471 6o 


2975 83 


29 76 




Dicy 


7874 5o 


3799 .78 


38 n 


MarttQ . . .< 


Fontenouilles 


7116 18 


2971 75 


29 72 


La Motbe-aitx-i'Aain. 


lo47 32 


645 25 


. 6 45 


j 


Marchais-Betou 


4167 38 


16^ n 


16 42 




Perreui 


11143 49 


5544 58 


55 45 


1 


Pronoy 


11378 28 


5344 75 


53 45 


. 


St-Martin-s-^Ooatiue 


9677 92 


4619 50 


46 20 


l 


'Vrilefranche 


lo654 9o 


5037 41 


50 37* 


. 


Gnerchy 


16028 96 


65lf5 83 


65 56 


i 


Pleury 


19873 96 


89o9 42 


89 o9 


1 


Branches 


12828 o5 


5095 42 


5o 951 
27 34* 


ifaHet . . .1 


'Ladaz 


6896 31 


2733 5o 


f 


Neuilly 


19218 49 


8193 83 


81 94 


\ 


VilUmer 


9527 04 


3452 75 


34 53 



407 



TfOMS 

des 

PilKCBFTiraS. 



COMMUNES. 



I 



Brotinin 
fà ^oigny) 



Hagentiefl. 



Hocher . 



DoroUe . 



Cbaâney 



GlMTreau. 



K.... 



iJoigny 
Brion 
Looze 
Migenne* 
Saint-Cydroioe 

ViUiers-ât-Beoolt 

l'Les Ormes 

Merry-Vaax 

I St-Martin-siir-Ocre 

Sommecaise 

Sl-Aubin-Chât.-N. 

(La Ferlé-Xôuplérè 
Cnilot 
La Celle-Saint Cyr 

St-Aomain-le Preox 
Sépaux 



( 



' Saint-Fargeau 
i Lavau 

\ Ronchéres 

• { Sl-Marlin-desCh. 
I Mézilles 
[t'ontaiDês 
VSepifonds 

/ St-Jalien-da-Sault 
1 Sl-Loup*d*Ordon 

• ) Sl-Marlin-d^Ordon 
\Verlin 

/ Venusy 
ÏChailley 
*j Champion 
\TurDy 

iTilleneuve-'.-Toittie 
Ârmeait 
Biissy le-RépôB 
Cbaumat 
(Ditmont 
Les Bordés 
nffonda 
ItOttSSOP 



MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 



131861 87 

lo6Û3 20 

6579 94 

15093 38 

14690 13 

14o99 89 
6281 95 
'5218 82 
11426 98 
3(>57 36 
lo558 9o 
14147 27 

18043 25 
8953 4o 

19631 09 

10884 83 
6o69 o4 

lo791 18 

41252 64 
92o51 84 

53ol 65 
14918 42 
206o2 93 
133n7 83 

6834 01 

33862 23 
8984 26 
56H6 84 
7490 25 

29oo8 33 
12838 68 
21371 60 
18510 89 

74561 38 
10124 78 
10524 22 
11801 92 
20159 41 

8833 56 
13960 05 

8798 65 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



71425 45 
5579 50 
29J{2 50 
6784 09 
7090 17 

6286 il 
2775 If 
2344 80 
5926 17 
1000 If 
4475 5o 
7946 42 

8065 09 
4157 75 
8196 it 
5270 50 
2241 ff 
5546 88 

20707 30 
11405 it 
2034 n 
6504 07 
11747 57 
6778 I» 
/966 w 

18150 69 
4084 50 
2711 n 
3301 it 



16749 78 
7245 13 
9598 84 
9556 75 

41322 43 
4331 67 
4833 50 
4998 50 
9492 45 
4035 45 
6240 08 
8983 75 



PRODUIT 

d*un cent, 
additionnel 
au principal 



714 25 
55 80 
29 23 
67 84 
70 90 

62 86 
27 75 
23 45 
59 26 
iO II 
44 76 

79 46 

80 65 
41 58 

81 96 
62 71 
22 41 
55 47 

207 07 
114 05 
20 34 
65 94 
117 48 
67 78 
29 66 

181 51 
40 85 
27 11 
33 04 

J67 50 
72 45 
95 99 
95 57 

41^ 22 
43 32 

48 34 

49 99 
94 92 
40 35 
62 40 
99 84 



i 



t08 



NOMS 
des 

PBRGBPTBUBt. 



COMMUNES. 



ABBONDIMBHBNT DB SBIIS. 



Chéroy 
Brannay 
Dollot. 
jJûuy. 
Mon lâcher. 

ISaiotValérieo. 
Vallery. 

Vtllebouirit. 
.Villeg^ardin 



Bedel. . . 



Ruel. 



Defrance . 



Chopitel 
(i Sent) 



Dauphin 

(iSeni) 



Domats 
Gourtoin 
Fouchére» 
|La Belliole 

I Sabligny 
Vernoy 

Villen.-la-DoDdagre 
Villeroy 

Graoge-le-Bocage. 

St-Maurice-a.-R.-H. 

ISognes 

Verlilly 

fCoarceaux 
Plessis-Domée 

rMâlay-le-Graud 
Maillot 

Mâlay-le-Petit 
iNoé 

' Fontaine-la-Gaillar . 
|Passy 
Hosoy 
Saligny 
Vaomort 
VéroD 

Paron 

GoUemiers 

Gornant 

JGourtoia 

' Egr isellet-le-Bocage 

,EUgny 

Gron 
'Marsangis 

Nailly 

St-MartJn-da-Tertre 







>» 


MONTANT 


PRINCIPAL 


PBOBiirr ! 


des rôles 


des 


d'un oeal.! 


par 


quatre 


additionnel 


commune. 


contributions. 


au prindpal 


15)98 58 


6574 n 


65 74 


8Sli 65 


3157 n 


81 57 


9W7 03 


3047 50 


30 48 


8i01 08 


3105 50 


31 06 


1S058 85 


5398 If 


53 98 


16682 81 


6769 34 


67 69 


1S!I83 S8 


4689 58 


46 90 


7115 56 


2813 50 


28 14 


5575 35 


2255 50 


22 56 


15i78 50 


6366 75 


63 67 


338S 97 


1616 n 


16 16 


7861 17 


2915 80 


29 16 


5898 11 


2202 « 


23 02 


8i9i 15 


3830 50 


38 31 


608i 73 


2358 83 


23 59 


8479 89 


3697 n 


86 97 


87i8 i6 


3715 50 


37 16 


i569 58 


1547 ff 


15 47 


8496 SO 


3008 33 


30 08 


19611 16 


7817 17 


78 17 


5825 64 


1808 67 


18 09 


4630 47 


1834 ft 


18 34 


9791 01 


3485 If 


34 85 


7326 03 


2768 n 


27 68 


5657 S6 


2525 50 


25 26 


11858 91 


6648 80 


66 49 


7415 17 


2819 


28 19 


5966 41 


2960 


29 60 


4832 30 


2534 50 


25 35 


3896 59 


1623 85 


16 24 


5863 85 


2737 30 


27 37 


5386 05 


2054 


20 54 


6098 83 


2651 


26 51 


6458 75 


2805 


28 05 


14479 89 


7757 34 


77 57 


9098 16 


4714 93 


47 15 


6882 05 


2799 42 


27 99 


2812 98 


1603 50 


10 04 


3682 39 


1603 67 


16 04 


12835 04 


5608 17 


56 Oh 


7423 28 


2984 


29 84 


11480 84 


5292 90 


52 93 


14279 80 


6106 25 


61 06 


13422 75 


5900 83 


59 01 


6962 96 


2930 50 


29 30 



109 



"1 



.- _ • . . — 




MONTANT 


PRINCIPAL 


PRODUIT 




KOBfS 


.^v .^^ ^ jr w A ^rr M-T m ^1 


des rôles 


des 


d'un cent. 




dM 


COMMUNES 


par 


quatre 


additionnel 




PBACKPTBUR8. 




commune. 


contributions. 


au principal 






Pont-ior-Tonne 


35596 63 


1 
13788 43 


137 85 




1 


Cuy 

Evry 

Gisy-les-Nobles 


^ 6898 68 


3971 


39 71 




l 


5796 34 


3554 


35 84 




1 


10613 68 


5535 35 


55 35 


■ 


Lhennitte. ./ 


Lîiy 

Micbery 


8499 15 
17015 40 


3941 83 
9063 


39 43 
90 63 




i 


Saint- SerotiD 


9455 35 


3563 50 


35 63 




/ 


Viliemanoche 


15562 49 


6767 91 


69 68 




\ 


yiilenftTOtle 


1664 85 


757 80 


7 88 




\ 


Yilleperrot 


5643 18 


2128 80 


31 39 




/ 


Sens 


SI 3061 49 


125552 37 


1388 83 




Gerst (i Sens) | 


Saint-Glémént 


10330 44 


4829 42 


48 39 




Saint-Benis 


4977 56 


2306 80 


33 07 




( 


Soocy 


12039 54 


8808 88 


55 06 




. 


Sergines 
Gompîgny 


36837 79 


12868 50 


138 69 




l 


7184 79 


2868 


38 68 


' 


1 


Pailly 


9143 94 


3921 


39 31 




Bêithêlin . ,\ 


Plessis-Saint-Jean 


9889 77 


3620 67 


36 31 




^^^^m VH^/WH V V « 


Gourion 


31361 16 


10255 17 


102 55 




1 


Serbonnes 


13371 89 


5628 50 


56 39 




1 


Yinneuf 


31010 53 


9106 02 


91 06 






Theil 


9333 36 


3885 58 


38 86 




[ 


Pont-sar-Yanne 


8631 01 


2145 32 


31 45 




Mmrlsfloo. . ; 


Chigy 
Les Sièges 


11313 93 
10163 69 


4559 75 
5325 33 


45 60 
53 35 




1 


Yareilles 


6138 03 


2491 50 


34 93 




l 


Yilliers-Louis 


4774 45 


2537 


35 37 


i 


f 


Thorigny 


16190 93 


6439 50 


64 40 






Flenrigny 


13573 37 


5262 50 


53 63 




Drivoo.. . •/ 


La Ghapelle-fl.-Or. 
La Poslolie 


13537 55 
7311 34 


5611 75 
3171 80 


56 13 
31 73 






St-Martin«s.-Orease 


8763 83 


4532 42 


45 33 






Yoisines 


13838 09 


4474 35 


44 74 






Yillen.-la-Gayard 


41339 63 


18586 73 


185 87 






Ghampigny 


36030 73 


13984 65 


139 85 




jPtiilol. . .< 


Ghaamont 


13064 04 


4779 83 


47 80 




Saint-Àgnan 


9449 53 


3554 50 


35 58 




) 


YiHeUeyin 


15338 65 


7603 17 


76 03 




( 


Yillelhierry 


13918 69 


5319 35 


53 19 




i 


Yillen.-rArchey. 


30039 79 


17930 76 


179 31 






Bagneaux 


9799 76 


4937 50 


49 38 






Gonrgenay 


13791 13 


5703 08 


87 03 




Tiiseron. . .] 


Flacy 


7138 36 


3452 75 


34 53 






Foissy 


13307 86 


6575 50 


65 76 






LaUly 


11771 40 


4713 87 


47 14 




* 1 A 


.MolinoiM 


7687 73 


3831 


88 SI 





tiO 



de» 

PBECBPTBVAS. 



COMMUNES. 



Yklolu 



Miel. 



PdilAvoix. 



ARROllDiSf KM BNT DB TOBNERRE. 

Ai.y 

Cry 

Jolly 

Naits 

Perrtguy 

Raviérea 

^Qoy-le-Fri^nc 

4Fgenteu|l 

Chawigneil^ 

C us s'y 

Ptt»y 

StigQy 

yUli«rs-le#-HauU 

Gruiy 

Gigny 

Bugot Jules. ./Gtaud 

Fini£lles 

Sej]jaeyoy-la-3as 

Senaeyoy-lerHaDt 

iFley^ 
Béni 
Collan 
$errigny 
»Ti88ey 
f y ézaones 
F Viviers 
VYrouerre 

içipgoy 

Bernouil 

Carifey 
Dié 

L^ Ghap.-yieille-F* 
Pereey 

Roffey 

Troncboy 

vyiUiers-YiQiejvi^ 

Lézinnes 
Ancy-le-Lihre 

Àrgentenay 
Pacy 

Samboarg 
Vireaox 

Molay 

ÀDnay 

Fresnes 

Nilry 

Poilly 

Saioie*ye|rtM 



I^u Cazal 



B^çaf^çon. 



Petit. 






MOIfTANT 

des rôles 

par 
commune. 



9438 76 
78U 17 

10669 33 
8646 71 
5861 32 

17799 97 

S4271 iO 
16507 47 
8662 78 
6311 80 
5481 17 
8705 17 
8909 41 

22375 69 
7811 50 
4952 41 
3894 19 
5535 47 
4267 46 

7433 04 
3758 13 
5762 74 
5346 64 
3626 90 
3718 26 
6213 57 
6903 83 

12435 36 
3202 88 
8948 29 
6837 55 
7010 81 

11655 56 
7413 30 
8157 56 
5050 39 
6302 91 

13806 78 
9069 18 
3859 98 
9631 42 
4948 98 
6309 73 

5362 28 
10450 92 

2956 08 
14389 68 
10385 02 

7617 89 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



59.88 42 
4617 99 
57^9 50 
5325 sa 
3521 
11060 50 

14419 50 
8526 50 
5075 50 
3673 50 
2482 66 
5353 
5022 75 

13487 86 
4441 92 
2722 
2299 
3291 
2464 75 

3465 50 
1681 
2257 25 
2163 
1590 
1461 
2874 33 
3377 92 

6200 67 
1230 50 
4049 50 
4215 91 
3808 25 
6922 16 
3883 50 
3523 42 
2397 75 
3506 91 

6818 59 
4748 59 
215i 66 
4268 67 
2233 50 
2857 

3304 25 
5504 25 
1429 50 
9018 25 
4264 50 
3690 50 



PfiODorr 

d'an cent. 

additionnel 

au principal 



59 88 

46 18 
57 90 
53 26 

35 21 
1!0 61 

144 20 

85 27 
80 76 

36 74 
24 83 
53 53 
50 23 

134 88 
44 42 

27 22 
22 99 

32 91 
%é 69. 

34 66 
16 81 

22 57 
21 63 
15 90 
14 61 

28 74 

33 78 

62 01 
12 30 
40 50 
42 16 
38 08 
69 32 
38 84 

35 23 

23 80 

35 07 

68 19 

47 49 

21 52 
42 69 

22 34 
28 57 

33 04 
55 04 
14 30 
90 18 
42 65 

36 9i 



ill 



NOMS 
des 




! MOMT^AMT 


BRINCIPAL 


PRODUIT 


COVIMtJNES. 


des rôles 
par 


des 
quatre 


d'un cent, 
additionnel 


PEaCEPTEVRS. 


. 


commune. 


contributions. 


an principal 


f Nenvy 


S393S 33 


12264 65 


122 65 


JBffagiMm 


73aii 88 


4003 66 


40 04 


Dciite . . .(Lasson 


6229 87 


2703 25 


27 03 


rSormery 


17421 9» 


8873 92 


88 74 


^Soomaintrain 


I078<^ 3i 


5375 42 


53 75 


/ Noyeri 


2i806 


14765 


147 65 


l Censy 


2308 57 


940 


9 40 


IChâtel-Gérard 


77ft8 37 


4000 75 


40 01 


JElWey 


7i30 33 


4539 25 


45 39 


Legier . . XGriinault 


8384 53 


4203 41 


42 03 


jJouancy 


2786 61 


1148 75 


11 49 


|llif>ultni 


5760 25 


2»60 


29 60 


fPasilty 


32i7 25 


1711 3d 


17 11 


V Jarry 


9406 2i 


4039 


40 39 


/Ru^ny 


5784 87 


3288 75 


32 89 


/ Arthonnay 


10118 70 


5732 17 


57 32 


iMéllsey 


8429 18 


3921 50 


39 22 


Igot. . . ./Qaincerol 


4049 40 


1634 50 


16 35 


IThorey 


2579 86 


1409 


14 09 


( Trichey 


2815. 82 


1194 


11 94 


V Villon 


6235 02 


^ 3568 09 


35 6B 


/Tanlay 


10678 62 


6401172 


64 02 


iBaon 


3572 


1784 


17 84 


Guistfd. . . < Gommr»sey 


8870 35 


4638 


46 38 


1 Saint-Martin 


6880 91 


3922 25 


39 22 


\ Saint-Vinnemer 


11042 37 


5738 08 


57 38 


/Tonnerre 


85966 39 


52221 62 


:^22 22 


( Gheney 


5466 01 


2750 25 


27 50 


\ Oannemoine 


10185 84 


B384 33 


53 84 


Garrel . . .\BpiiieoU 


9257 17 


4883 25 


48 83 


i/nnay 


3864 64 


1514 75 


15 15 


f Molof met 


10697 72 


5270 '75 


52 71 


^Vézinnei 


6180 68 


2749 


27 49 


RÉCAPIl 


DLATION. 






Arrondissements d'Auxerre 


1918219 51 


892247 45 


8922 47 


Bois de i'ÉUt. 




5665 00 


86 65 


^ Avallon 


659657 61 


345872 H 


3458 73 


Bois de TÉtat. 




5251 00 


52 51 


— Joigny 


1470606 33 


723452 97 


7234 54 


Bois de PEUt. 




11309 00 


113 09 


Sens 


1168086 61 


549878 79 


5498 79 


Bois de l'État, 
— Tonnerre 




7329 


73 29 


756891 78 


407977 08 


4079 77 


Bois de l'État. 

■ 

Totaux. 




5198 00 


51 98 


5973461 84 


2919429 25 


29194 29 


Bois de l'État. 




34752 00 


347 52 



112 
VÉRIFICATEURS DES POIDS ET MESURES. 



Arr. d^Auxerre, MM. Fieatteri vérificat. 
— > id. DesforffetyTér.'ftdj. 

— fi* A val Ion, Geay. 



Arr. de Joigny, 

— de Sent, 

— de Tonnnerre, 



MM. Bixard. 
Bttgnot. 
Efetque. 



CONTRIBUTIONS INDIRECTES. 



DIRECTION DE LTONNB. 

MM. N directeur; Collet, i*^ commit ^ Himel, 2* commis; Lamy, 3< 

commis ; Boufret, 4* commît ; Brasleret) 5* commit 

INSPECTION DU DÉPARTEMENT. 

MM. Rabille «tGuérin, intpecteurt, en rétidence d'Auierre. 

AtBONDlMBIIBIlT D'AUXBftftI. 

Bureaux et entrepôt des tabacs: rue des Lombards, ii. 



Boaebon, recevear principal, entrep. 

Service Actif. 

Pont, contrôleur à Auierre. 
Coche, Mignpt, Dupuis, Poujade, Bour- 
geois, commit à Auserre. 
ViauU et Nandier, surnuméraires. 
Forestier, reeev. à cheval de la banlieue. 
Bayard, commis principal à cbeval| id. 
Laebaud, recev. à cher, à Chablis. 
Belaski, oom. prineip. è chtfval id. 
Batanlt, receveur à cheval à Courson. 
Claret, com. principal à cheval id. 
Morisset, recev. à cheval à St-Florentin. 
Dubois, com. prine. à cheval id. 
Marguery, receveur k pied, à St Sauveur. 
Breyelley.com. princ. à pied id. 
Bernissanty receveur à cheval à Toucy. 
Conorty commis principal à chev., id. 
Bolot, receveur à cheval à Vermenton. 
Roaquier, com. principal à cheval id. 



Service de la Navigation. 
Isman, receveur de navigation. 
M..., préposé de navigation. 

Garantie des fnatières d^or et d^argeni. 
MM. Pons, contrôleur de garantie. 
Bouchon, receveur; Monceaux, essayeur. 

Service des Octrois, 
MM. Fontaine, préposé en chef^ rue de 
Paris, 68, h Auzerre; Bretin, brig:idier; 
Caillaux, sons-brigadier ; Boulé, Renard , 
Chasseigne, surveillants ambulants. 
Courtois, receveur à Tabattoir. 
Sassin, receveur au bureau du quai. 
Boudin, receveur à la porte du Temple. 
Cotte, id. laToumelle 

Pont, id. de Paris. 

Coudre, id. Chantepinot 

Maison, Id. du Pont. 

Mouchon, id. d^Ëglény. 

Dupré, surveillant, porte Saint-Pferre. 
I Bertrand, surveillant, porte Saint- Vigile. 



SOUS-DIRECTION DE JTOIGNY. 

MM. Bruneel, sous-directeur; Desjardins, i*' commis ; Duglun, a* commis; Gradot, 
surnuméraire» pour les arrondissements de Joigny et de Sens, résidant à Joigny. 

ARR0m>I88niIlfT Dl lOUIlfT. 



Guichets recev. princ. entrep. à Joigny. 

Service Actif. 
Patouret, receveur à cheval à Aillant. 
Michel, com. prineip. à cheval id. 
Chalumeau, receveur à cheval à Brienon. 
Roger, commis principal à Brienon. 
Bourgeois, receveur à cheval à Charny. 
Beurdtflay, com. prin* achevai à Charny. 
Bocquet, receveur à cheval à St-Fargeau. 
Chapillon, com. pr. h ch. à St-Fargaan. 
Rosapelly, rec. àch. à Villen.-8-Yonne. 
Paupert, oom. pr, à cheval à Villen.-s-Y. 
Iieblanc, commis principal à Joigny. 
Aufrère, commis à Joîgnj, 
Lerooine, GttiotguillaiD, sarn. du s. actif. 



Service iee distiUeriet, 

Potherat, com m. de f* cl. à Brienon ; Oela* 

pointe, préposé secondaire à Brienon. 
Beaureneau^ préposé secondaire à Veniay. 
Salin, commis de s* classe, id. 

Service des Smeres* 

Fardet, com. pr. a* cl. chef de service à 
Brienon ; Cornucbet et Busson, commis 
de 3* classe à Brienon. 

Service de la Navigation^ 

Fortih, receveur de navigat. à Laroche. 
Toucbard, préposé de navig. & Laroche. 



113 



abroudissbmbnt db «bus. 
M. Milhaud, reeevenr entreposeur à Sens. 



Service Actif, 

BressoD, commis principal à Sens. 
Boroat, Labrune, Liotard, eoromis. 
Maiidric,rec. à cheval delà tran. Ho Sens. 
Hanriotycom. princip. à chev. i<). 
Poulit, pec. h cheTai à Pont -su •-Yonne. 
Fourcanlt,eom. princip. à obeval id. 
Faitehiy, receveur à cheval à Sergines. 
Piardon, corn m. princ. à chev., id. 
Monuiois, receveur h chev. à St-Valérien. 

SOUS-DIKKCnON DH. TOlNNERRE. 

MM. deGislain, sous-directeur; Lavouvp, i®' commis; Garnier, surnuméraire, pour 
les arrondissements de Tonnerre et d^Âvalloo, résidant à Tonnerre. 

'ARROlfDISSBHBNT DB XOHXBRRB. 



Pinehinat, com. prine. àobev.,Sl-VaIéfien 
Ronnenu, ree. h cheval à ViHQn.-PAreb. 
Yaiot, commis princ. achevai id. 

Service de P Octroi. 

Mangematin^prép.enchefdePocl.deSens. 
Vie, Gromard, Gréveau, Fontaine, Vie 
fils, Crou, Troué, Veau, reoev. à Sens, 

Jean Ros, Uelagneaii, Robin, Parraul. 
L'^rdoreau, surveillants ambul. à Sen?. 



Foing, receveur eu*lrepo3eur à Tonnerre. 

Service Actif. 

Grillon, com. p'., chef de poste à Tonnerre. 
Bon rdichon, Thomas, commise Tonnerre. 
Eijjalricy surnuménire du service actif à 

Tonnerre. 
Schneider, rccev. à cb. à Àncy-leFranc* 
Yillaret, com . princ. à cheval id. 



Goudeaux, recev. à cheval à Tonnerre. 
Dupont, com. priuc. à cheval à Tonnerre. 
Nicolas, receveur & cheval il Noyers. 
>'arlin, com. princ. ù chev. à Noyers. 

Service de la Navigation, 
Vauthier, receveur buraliste de naviga* 
lion à Tonnerre; Poitont, receveur 
buraliste de navigation à Ravières. 



ARRONDISEBMBNT D*AyALLON. 



Charles, recev. entrep. à Aval Ion. 
Baome, commis principal à Avallon. 
Richelet, commis à Avallon 
Demontrond, receveur à cheval à Tlsle^ 
Lac-Anyo, com princ à cheval à PIsIe. 



Chabro, rec. à chev. à Quarré-Ies-Tomhes. 
Viollon, comm. -princ. à cheval id. 
Garcenot, receveur à cheval à Véselay. 
Lesage, commis princ. h cheval, id. 



ENREGISTREMENT ET DOMAINES. 

MM. Beuvet, directeur da département ; Maret, inspecteur ; Hedde, receveur-rédac- 
teur ; Balbon, garde-magasin, contrôleur de comptabilité ; Mauricard, timbreur ; 
Guiliou, commis d*ordre ; Adam ctN..., expéditionnaires. 

sous-mspECTEURS ET YÉRiFicATEURs Coulanges-la-Vîneuse, Richard. 

MM. Gaulrelet,80us4iisp«ctenr»Auiefre. î^»'î!î?rTÏÏ'-^^?"««' '^"'''»"- 
Tixier, sons-inspecteur à Avallon. r?„„?^ /Ufi^^ii.-» 
Chreslien de LiL», »--ingp. à Seni. ^h^a^ &.1 
Dlolot, vérificateur à Tonnerre. |î °i'S.°™„?'S^ ' 
Desnoyer., vérificateur i Joigny. f^gteS Bi!fi.?d*"'" 
CONSERVATEURS DES HYPotnÈQUEs Toucy, Decoroet. 



VermeutOD, Bouchon. 

Arrondissement d^ Avallon, 

Avallon, Aubert. 
L*Isle, Barbier. 
Guillon, Nicolle. 
Quarré-les-Tombes, Bonnotle. 
Vézelay, Bruaéel. 

Arrondissement de Joigny, 
Aiiierre, Calvel, rec. de l'enregistrement Aillant, Lissagaray. 
des actes civils, s.-s. privés et suc. Bléncau, RegSier. 

— Molas, recev. de l'enregistrement des Brienon Himot 
actes judiciaires et des domaines. Cerisiers, Camus. 

Chablis, Thomas de Colligny. Cbarny, Pronier. 

1880 B 



IfM. Crouet, à Auxerre. 
Michel, à Avallon. 
N..., à Joigny. 
Fels, à Seiis. 
Julien, à Tonnerre. 

RECEVEURS 

Arrondissement S Auxerre, 



114 



Joigny (actes jadic), Laîgneau. 

— (actes civils), Leblanc. 
Saint-Fargeau, Braye. 
Saint- Julien du Sault, Merle. 
VillencuYe*8ur- Yonne, Granier. 

Arrondissement de Sens. 

Chéroy, Tisserand. 

Pont-sur* Yonie, Boyer. 

Sens, Mercier, recevear de Tenreg. 

actes civils, s.-s. p. et sacc. 
Bernaud, receveur de renregistrement 

actes judiciaires et des domaines. 



des 
des 



Sergines, Daviot. 
VilIeneuve-rArch., Girardin. 

ArrondissemerU de Tonnerre 

Ancy-le-Franc, Dorolte. 

Cruzy, Ûauplûfl. 

Flogny, Poupelier. 

Noyers, Thomas. 

Tonnerre, Fournerat (enreg^ et domaioea). 

SCRNUMÉRAIRëS. 

Yver et Guilleiueau, à Au\erre ; Vallée» 
[à Joigny. 



EAUX ET FORÊTS. 

8« CONSERVATION. 
M. Guary, conservateur à Troyes. 

INSPECTION D'AUXERRE. 

MM. Lecomte, inspecteur à Auierre. 

Leblanc, sous -inspecteur à Auxerre. 

Fauconnier, brigadier sédentaire, attaché 
au bureau de l'inspecteur. 

Fourchault Alexandre, garde>général ad- 
joint, à Coulanges- sur- Yonne. 

Sanglé-Ferrière, garde-gén., à Tonnerre. 

Fargues, garde-général adj., à Ancy-le-F. 

INSPECTION D'AVALLON. 
Béthery de la Brosse, inspect. à Avallon. 



Guérard Paul, sous-inspecteur, à Avallon. 
Paris, garde général, à Avallon. 
Parison, brigadier sédentaire, attaché à 
l'inspection d'Avallon. 

INSPECTION DE SENS. 

Baithélemy, inspecteur, à Sens. 

Nailly, s. -inspecteur, à Sens. 

Lallouette, brigadier sédentaire, attaché 

à Pinspection. 
Bouriou, garde général, à Joigny. 



POSTES ET TÉLÉGRAPHES. 

Direction de l'Yonne : Rue de la Marine, 1 . 

MM. Berault, directeur -, Gobin^ inspecteur ; Sa vin, sous-inspecteur ; Sauceon, 
Lambert, Ravault, commis de direction ; Maresché et Delamour, brigadiers- 
facteurs. 

SERVICE DES POSTES 

Bureau d'Âuxerre. — MM. Semelet, receveur principal des deux services; Lallement, 
commis principal ; Millon, Goussot Louis et Goussot Jules, Descottes, commis ; 
Morin et Delamour, gardiens de bureau. 

Les bureaux de poste où est installé le télégraphe sont marqués d'un T, 

St-Sauveur, 7', M"« Brunot, receveuse. 
Seignelay,* T, Mme Lecler, receveuse. 
Toucy, M. Lamy, receveur. 
Treigny, Mme Bemot, receveuse. 
Vermenton,* T, Mlle Rozé, receveuse. 
Vincelies, Mlle Mouchot, receveuse. 



Arrondissement d'Auxerre» 
Appoigny, T, Mlle Pacot, receveuse. 
Arcy-sur-Cure, Mlle Bard, receveuse. 
Chaolis, 7, Mlle Gauthier, receveuse. 
Chailley, Mlle Vimont, receyeuse. 
Coulanges-la-V., J, Mlle Tenaille, recev. 
Coulanges-s.-Y . M"* Chesne, seceveuse. 
Courson, T. Mlle Carré, receveuse. 
Gravant, Mlle Bazin, receveuse. 
Etais, M. Bourret, facteur-boîtier. 
Leugny, M. Adry, facteur-boîtier. 
Ligny, T, Mlle Précy, receveuse. 
Mailly-Château, M»« Vincent, receveuse. 
Migé, M. Rousseau, facteur-boîtier. 
Pourrain, Mme Gilles, receveuse. 
Saint-Bris, Mme Hadery, receveuse. 
^trFlorentin, r, M. Pefgrin, receveur. 



Arrondissement d"* Avallon, 

Avallon, M. Blanchon, receveur. 
Châtel-Ccnsoir, Mme Loup, receveuse. 
Lucy-le-Bois, Mlle Migeat, receveuse. 
Quarré-1-Tombes, J, MUeRagon, recev. 
Vé^elay, r, Mme RoUin, receveuse. 
L'Isle-s-1-Serein, T, Mlle Barbotte, recev. 
Chaslellux, M"* Tanière, receveuse. 
Cussy-les-Forges, Mlle Forestier, recev. 
Guillon, 7, Mme Boulanger, receveuse. 



115 



Arrondissement de Joigny. 

Aillant/ T, M. Grodeau, receveur. 
Arces, Mme Mortier, receveuse. 
Bassou, Mme Maury, receveuse, 
fiiéneau, T, Mme Gnambon, re<^evetrde. 
Brienon, T, Mlle Berthiot, receveuse. 
Bu88]f;-en-Otlie, Prol, facteur-bottier. 
Cerisiers, T, Mlle Collin, receveuse. 
Cczy, M"« Petit, receveuse, 
Champignelies, Mlle Hervy, receveuse. 
Ghamy, J, M. Jamin, receveur. 
Dixtttoht. Bergery, facteur-boîtier. 
Ffeury^ Mlle Tupiuier, receveuse. 
9^ ( MM. Mallet, receveur des Postes et 
g^ V Télégraphes ; BellaDgreville,Pantré, 
■3 i Lecuriot, commis ; Dumont, gardien 
"* \ de bureau. 

Lft Ferté^CiOupière^ Mme Anis, recev*". 
Laroche (St-Cydroiiie),M"° Viltard recev. 
lavau, Mlle Dusuzeau, receveuse. 
Hézilles, Mlle Fortin, receveuse. 
Rogoy, Mlle Gailien, receveuse. 
St-Aiibin-Gh.-Nettt M. Ribiëre, recev. 
S.-Fargean, Mme Glayeux, receveuse. 
S.-Julien-du^., Mme Huck. receveuse 
Seman, M. Bétrix< ta etenr- bottier. 
Sépeanx, Mlle iftarbe, receveuse. 
ViUeiranche-St-Phal, Mme PonçaiL» ree. 
Villeneuve-sur-T., T, M. Boudet, recev. 



ce 

a 



Villevallier, M. Dumont, receveur. 
Villiers-S.-Benoît, Mlle Godeau, recev. 
Gharapigny, M. Garnier, receveur. 

Arrondissement de Sens. 
Ghéroy, IM^Me ttenrat, receveuse. 
£gnseile-]e-B.,Mrao Cosset, receveuse. 
Pont-sur-Yonne, M. Boisseau, receveur. 

M^. Delmas>)^, recev.; Boudier, Se- 
guin, Charue, Breton, Guny, corn.; 
Prévost, gardien de bureau. 

Serbonnes, Mme Gerdy^recevease. 
Sergine^, Mlle Glayeux, receveuse. 
Saint- Valérien, T, N..., i^ecevease. 
Theil, Mme Mirauchaux, id. 
Thorigny-s.-O., M"* TravaiUot, receveuse. 
Vallery, Mlle Dusausoy, receveuse. 
W •-l'Archevêque. Mlle villiers, receveuse. 
WMa-Guyard, Mme v* Sub) , receveuse. 

Arrondissement de Tonnerre, 
Ancy-le-Fr., M. Dosnon, receveur. 
Cruzy, T, Mlle Ghateau, receveuse. 
Flogny, Ty Mme Hugot, receveuse. 
Neuvy-Sautour, T, Mme Boisseau, recev. 
liéziones, Mme Giffard, receveuse. 
Noyers, Mme Leidié, receveuse. 
NniU, Mme Paupert, receveus' • 
Tanlay, Mlle Bapst, receveuse. 
Tonnerre, M. Gharin, recev. des P. et T. ; 
Boffy et CharboDoél, commis. 



SfiRVIGJS TÉJUSGRAPHIQUE. 

BuRiAU d'Auxsrrb : Rue Dampierre, 7. — • MM. Granet, commis principal ; 
Plessis et Salines, commis ; Sauvageot, Papon, Digardin^ Ferrand, surnuméraires ; 
Ghevalier, Picardat, Parigot, Gérant, Lebied, auxiliaires; Portaliier, facteur- 
surveillant ; Roy et Brisset, facteurs auxiliaires. 

Les bureaux d'Auxerre, Sens, Tonnerre et Joigny sont ouverts au public, pour la 
corresp< ndance des dépêches privées, tous les jours y compris fêtes et dimanches, 
de 7 heures du matin à 9 heures du soir, depuis le t^' avril jusqu'au i" octobre, et 
d» 8 heures du matin à 9 heures du soir, depuis le 1*'' octobre jusqu'au 1^^ avril. 

i^ bureaux n'acceptent pas les dépêches de nuit. 

AvALLON. — Mlle Dupuis, chargée du service. — Le bureau d'A vallon est ouvert 
de 8 heures du matin à miai et de I à 7 heures du soir ; le dimanche, de 8 à 10 
heures du matin, et de midi à 3 heures du soir. 

nURBAVX MUNICIPAUX NON FUSIONNÉS. — EMPLOYÉS CHARGÉS DU SERVICE 

TÉLÉGRAPHIQUE SBULBMENT. 

MM. Boussard à Ancy-le-Franc^ Martin à Goqlanges-sur- Yonne, Garnier à Noyers, 
GuUet à Pont-sur-Yonne, Mme Atvisey à Ravières, Sauvage à Saint-Fargeau, Mlle 
AMiHtlt à Toocy, Denizot à Vallery, Viault à Villeneuve-rArehevéqne, Gagnard 
à Saint-Julien-du-Sault, Derousse à Saint-Bris. 

Ces bureaux sont ouverts de 9 b. du matin à midi, de 2 h. à 7 h. du soir; le di- 
manche: de 8 b. 1/2 à 9 h. 1/2 du matin^ de 5 à 6 h. du soir. 

Gares ouvertes à la télégraphie privée : 

Chemilly, Ghâtel-Gensoir, Laroche, Mailly-Ta- Ville, Villeneuve-la-Guyard, Tlieil, 
Chigy, Les Sièges, Malay- le -Vicomte, Monéteau, Sermizelles, Arcy, Snbligny, 
EgriseileS; Villeneuve-la-Dondagre, Vernoy, Savigny, Vincellea et toutes les écluses. 

SERVICE TECHNIQUE. 

MM. de la Taille, directeur-ingénieur, à Orléans; Labussière, inspcteur-ingénieur, 
à Helun, chargé de la construction et de l'entretien des lignes ; Habert, chet-surveil- 
laiit;ï>etît, surveillant; Villierô, Soufflet, Genty, Jeangneau, Latroye, Michaul; Collai' 
ouvriers. 



116 



SECTION VIT. 

PONTS ET CHAUSSÉES. 

M. Lavoinne !)(*, ingénieur en chef du département, à Anxerre. 

SERVICE ORDINAIRE 
1** Routes nationales: 



N** 5. De Paris a Genève par Montereau, 
Villeneuvela-Guyard, Champigny, Ville- 
manoche, Pont-sur- Yonne, Saint-Deuis, 
Sens, Mâlay-le-Rojj Theil, Vaumort, 
Arces, Avroiles, Saint-Florentin, Ger- 
migay, Perccy, Flogu, Tronchojr, 
Cheney, Dannemoine, Tonnerre, Le- 
zinnes, Ancy-le-Franc^ Fulvy, Nuits, 
Aisy, Montbard et Dijon. 

N* 5 bis. De Sens à Saint-Florentin par 
Rosoy, Villeneuve-sur- Yonne, Armeau, 
Villevallier, Villecien, Saint-Aubin, 
Joigny, Laroche, Ësnon et Brienon. 

N** 6. De Paris à Chambéry par Joigny, 
Epineau-les-Voves, Basson, Appoigny, 
Auxerre, Champs, Vincelles, Cravant, 
Vermenlon, Reignj, Lucy-sur-Cure, 
Arcy -sur-Cure, Samt-Moré, Voutenay, 
Sermizelles, Ayallon, Cussy-les-Forges; 
Sainte-Magnance et Rouvray. 



N" 60. De Nancy à Orléans par Troyes, 
Villeneuve - l'Archevêque , Molinons, 
Foissy, Sens. Paron et Oourlenay. 

N" 65. De Neuichâteau à Bonny-sur-Loire 
par Chàtillon-sur-Seine, Laignes, Pi- 
melles, Tanlay, Tonnerre, Fléy, Cha- 
blis, Poinchy, Beines, Auxerre, Ville- 
fargeau, Pourrain, Toucy, Mézilles, 
Saint-Fargeau et Lavau. 

N° 77. De Ne vers à Sedan, par Clamecy, 
Coulanges-sur-Yonne, Coursou, Gy- 
Lévêque, Vallan, Auxerre, Villeneuve- 
Saint - Salves , Montigny , Ponligny, 
Saint - Florentin, Neuvy - Sautour et 
Troyes. 

N" 151. De Poitiers à Avallon, par Cla- 
mecy, Dornecy, Chamoux, Vézelay, 
Asquins et Blannay. 

Longueurs des routes nationales dans le 
département, 526 kil., 7 hect. 



2** Service hydraulique comprenant : 

1*" La surveillance et la réglementation des rivières, ruisseaux et tous autres cours 
d'eau non navigables ni flottables. — 2* La surveillance et la réglementation de 
toutes les usines établies sur ces cours d'eau. — 3" Les irrigations et les drainages . 
— 4'' Les études pour l'assainissement des terrains communaux à mettre en valeur. 
(La police, le curage et Tamélioralion des cours d'eau non navigables, ni flottables, 
ont été placés par décret impérial du 8 mai 1861 dans les attributions spéciales du 
ministère des travaux publics). 

Un décret du 29 avril 1862 place également la surveillance et la police de la 
pêche dans les attributions du service ordinaire pour ce qui concerne les cours 
d'eau non navigables ni flottables. 

3** Service des appareils h vapeur, des établissements insalubres ou dangereux, 

MM. les ingénieurs des ponts et chaussées sont chargés de la surveillance des 
appareils à vapeur et du service des établissements insalubres ou dangereux. 

BUREAUX DE l'INGÉNIEUR EN CHEF 

MM. Ficatier Virgile, conducteur principal, chef de bureau ; Edme Gresle, com- 
mis d'ordre ; Chailley et N..., employés secondaires. 

Le département est partagé en trois arrondissements d'ingénieurs ordinaires, ainsi 
qu'il suit : 

ARRONDISSEMENT D 'AUXERRE 

M. Jozan, ingénieur ordinaire, à Auxerre. 
— Bureaux : rue d'Églény. 
Bureau, 
M. Petit Emile, employé secondaire. 
Service actif. 

MM. Pellard et Salvat, conducteurs, à 
Auxerre. 



Cet arrondissement comprend : 

V Routes nationales, 

N*" 6, depuis Joigny jusqu'à la borne ki" 
lométrique n» 172, au-delà d' Auxerre, 
près de l'Auberge- Neuve. 

N** 65. De la borne kilométrique n* 41, 
près Chablis, à la limite du départe- 
ment du Loiret. 



H7 



N* 77. De Gy-l'ETôque, borne n* 24, à la 
borne n* 37, près Jonches. 

2* Service hydraulique. 

Les principaux cours d'eau compris 
dans Tarrondissement de lUngénieur en 
résidence à Auxerre, sont les suivants : 

La riyière d'Ouanne, le Branlin, le 
Saint-Vrain en amont de Saint- Romain, 
le Tholon, le Ravillon, la rivière de 
Banlches, les ruisseaux d'Escamps, de 
Vallan, de Druyes, les rivières de Vrille 
et de Cheuille. 

ARRONDISSEMENTS D'a VALLON ET DE TON- 
NERRE RÉUNIS. 

M. de Liebhaber, ingénieur ordinaire, à 
Avallon. 

Bureau. 

M. Farcy, conducteur embrigadé; Tate- 
saune,' employé secondaire. 
Service actif, 

MM, Labalte, conducteur embrigadé à 
Avallon ; Brenot, conducteur embriga- 
dé, détaché à Yermenton ; Guionnet, 
conducteur embrigadé, détaché à Ton- 
nerre ; Millon, conducteur embrigadé, 
détaché à Saint-Florentin. 

Ces arrondissements comprennent : 

P Routes nationales. 

N* 5. De la borne kilométrique n" 150 à 
la limite de la Côte-d'Or. 

N" 6. De U borne kil n'*4, près l' Auberge- 
Neuve, à la limite de la Gôte-d'Or. 

N- 65. De la limle de la Côle-d'Or à la 
borne kilométrique n« 4i, près Chablis. 

N' 77. De la limite de la Nièvre à Gy- 
l'Évèque, borne 24. et de la borne 37, 
près Jonche à la limite de TAube. 



N' 151. De la Nièvre à la route nationale 

no 6, près Sermizelles. 

2** Service hydraulique. 

Les principaux cours d'eau placés 
dans les al tribu tiens de Pingénieur d'A- 
vallon sont désignés ci-après : 

Le Créauton, TArmance, l'Armançon, 
le Serein, le Cousin, la Cure; les ruis- 
seaux de la Romanéé, du Creussant, de 
Sœuvres, de Bazoches, de Vaudebouche, 
de Brosses, de Chamoux, de Lichères, de 
Sinottes, de Druyes, etc. 

ARRONDISSEMENT DE SENS 

M. Bonneau, ingénieur ordinaire, à Sens. 

Bureau, 
MM. N..., conducteur ; N..., employé. 
Service actif. 

MM. Millard, conducteur à Sens ; Fica- 
tier Anicet, conducteur détaché à Joi- 

gny. 

Cet arrondissement comprend : 

V Boutes nationales. 

N* 5. De la limite de Seine-et-Marne à 

la borne kilométrique n** 150, près 

Avrolles. 
N" 5 bis. De Sens à St-Florentin, entière. 
N"" 60. de Nancy à Orléans, entière. 
2* Service hydraulique. 

Cet arrondissement comprend un cer- 
tain nombre de cours d'eau dont les 
principaux sont : 

Les rivières d'Orvanoe et d'Orvalle; 
le Lunain ; les ruisseaux de Bez et de 
Clairis ; la rivière d'Oreuse ; les ruis- 
seaux de Mauvotte, des Salles, de Fon- 
taine et de Subligny ; la Vanne et tous 
ses affluents ; le ruisseau d'Ocques ; le 
Saint-Vrain, en aval de Saint-Romain. 



SERVICE D'ÉTUDES DES LIGNES FERREES 

Service d'études et de construction des chemins de Jer d' Auxerre à Cienf de Triguèrc^ 
à Clamecy, d^ Avallon h Nuits-sous-Bavière s et et Auxerre à Troyes. 

M. Lavoinne ^, ingénieur en chef, à Auxerre, rue Saint-Pancrace, 4. — Bureau : 
M. Renvoizé, employé secondaire. 

2 1*' CHEMIN DE FER D* AUXERRE A GIEN 

1" Partie comprise entre Gien et Saint-Sauveur. — M. GrOUton, ingénieur ordinaire 
à Montargis. — Bureau : MM. Chauvet, sous-chef de section ; Frédéric, Poulin, 
Bourbon, employés secondaires. — Service actif : MM. Sanelé, conducteur, et Nesic, 
employé secondaire à Saint-Fargeau ; Merlin, chef de section à Gien ; Barbachonx, 
conducteur à Saint-Sauveur ; Campistron, sous-chef de section à Bléneau. — 

2* Partie comprise entre Saint-Sauveur et Auxerre — M. Jozan, ingénieur ordinaire 

à Auxerre. — Bureau : MM. Carré, sous-chef de section ; Marquetty, employé secon- 
daire. — Service actif: MM. Raoul, conducteur à Auxerre; Cnâteau, conducteur à 
Pourrain ; Thévenin, chef de section, et Pourrière, employé secondaire à Toucy. 



118 

I 2. OHEMIIV DE FER DE TRIGUàRES A CLAVECY 

V Partie comprise entre Triguères et Toucy. — M. Goaton, ingénieur OrcJHiaire à 
Montargis. — Borf>aii. : M. Galezowski, souvchef de seelion. — Service actif : 
MM. Moreau, ehef de section à Charnv ; Serroao, sous-chef de section à Chamy. 
— 2* Partie comprise entre Toucy et la ligne de Laroche à Aaxerre h Surgis {Nièvre\ — 

M. Delerue, conducteur faisant fonctions d'ingénieur ordinaire. — Bureau : MM. Re- 
nard et Mercier, conducteurs ; Gannier, employé secondaire. ~~ Service actif : MM. 
Gros, conducteur à Sou^ëres ; Léger, conducteur, Briffaux, sous-chef de section, et 
Staubf employé secondaire à Druyes. 

2 3. CHEMIN BE FER d'a VALLON A NUITS^SOUS-RAVIÈRBS ET D'aOKEBRE A TROYES. 

M. Laurent, ingénieur ordinaire à Tonnerre. — Bureau : MM. OfTroy, Aubry et 
Luzy, conducteurs ; Pisards, Jaigniot et Foumerat, employés secondaires. — Service 
actif : MM. Oourtine, conducteur ; Gloton, employé secondaire à Nuits. 



SERVICE DU C4NAL DU NIVERNAIS ET DE LU HAUTE YONNiî. 

Ce service comprend les travaux d'entretien, de réparation et de perfectionnement 
des rivières d^Yonne jusqu^à Auxerre, .de Cure et du canal du Nivernais, tooi ce qui 
concerne le mouTcment de la navigation et du flottage sur ces cours d>au, la police 
des ports qui en dépendent et Tinstructien des affaires concernant Us usines qui y 
sont situées. 11 s^étend, dans son ensemble, depuis Porigine du canal du Nivernais 
dans la Loire, à Decixe (Nièvre), jusqu*à son confluent dans PYonne. 

M. Coûtant ^, ingénieur en chef, à Nevers. 

1" ARRONDISSEMENT UAUXERRE. 

M. CuARDARD, ingénieur CNrdinairc, à Auxerre. 

Cet ingénieur est chargé du service : i^^ de la partie de la rivière d^Yonne comprise 
entre Coulanges-sur- Yonne et Auxerre ; oP de la rivière de Cure, depuis le pont du 
tunnel d^Arcy ; 3^ du canal du Nivernais, depuis la limite du département do 
PYonne, jusqu^à son embouchure dans PYonne, a Auxerre. 

Bureau de M. Chardard. 

MM. Bilbanlt et Oodin, conducteurs ; Prévost et Mercier, employés secondaires ; 
Alizant, employé temporaire. 

Service actif» 

MM. Petit, conducteur à Mailly-laVille, surveillance des rivières d'Yonne, de 
Cure et du canal du Nivernais, entre Coula nges-sur- Yonne et le pont de Cravant ; 
Gdillbmaim , conducteur h Auxerre, surveillance du canal du Nivernais et de la rivière 
d^ Yonne, entre le pont de Cravant et Auxerre. 

M. SaflTroy, conducteur à Accolay, surveillant des travaux do construction du 
Canal de la Cure entre Vcrmenton et Cravant. 



SERVICE DE LA SEINE {\'* Section) ET DE L'YONNE. 

Ce service comprend, dans le département de PYonne. tous les travaux d'amélio- 
ration et d^entretien de la navigation de l'Yonne en aval d^Âuxerre. 

M- RooGBUL ^. ingénieur en chef, à Paris, rue de Rennes, i21. 

1** ARRONniSSBVENT D*AUXBRRE. 

M. Chardard, ingénieur ordinaire, è Auxerre. 

Cet ingénieur est diargé : i^ de la rivière d'Voone entre Auxerre et Saint- Aubin ; 
3* de la rivière d'Armaoçon an^aMOus du pertuis de Brienon. 



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I 



i»9 

Bureau de M. Chardard. 

MM. Leau Léopold> RouHer jeune, Fauconnier, conducteur ; Roy, employé 
secondaire; Lonry, employé temporaire. 

Service actif. 

MM. Ménisselle^ conducteur à Auzerre, surveillance de la rivière d^Yonne entre 
Auxerre et Laroche ; N....-, conducteur à Joigrny, Burveillaoce de la rivière 
jd^Tonne entre Laroche et Saint-Aubin, et de la rivière d-Arman^^n. 

2<> ARRONDISSEMENT DE LA NAYIGATION DE l'YONNE. 

M. Bonubau, ingénieur ordinaire à Sens. 

Cet ingénieur est chargé du service de la rivière d^Yonne, depuis Saint-Aubin 
joaqu'^au pont de Montereau. 

Bureau de M. Chigot. 

MM. Lejeune, conducteur; Gourdon, Bouziat, employés secondaires. 

Service actif. 

MM. Boulier atné, conducteur à yilIeneuve»sur>Youne, surveillance de, la rivière 
d^Yonne entre Saint-Aubin et Fosoy ; Lambert, employé secondaire à Sens, sur- 
veillance de la rivière d'Yonne entre Hosoy et Port-Renard ; Sauvât, conducteur à 
Miay, surveillance de la rivière d'Yonne entrePort-Reuard et le pont de Montereau. 



CANAL DE BOURGOGNE 

PARTIE COMPRISE ENTRE LAROGHE-SUR-YONNE ET LA UMITE DE LA GÔTB-D'oR 

MM. Bazin ^, ingénieur en chef, à Dijon ; Laurent ingénieur ordinaire, à Tonuerre; 
Tenaille-Lerry, inspecteur des ports de TYonne et du canal de Bourgogne, à Joigny. 

Conducteurs subdivisionnaires. — MM.Valdant, conducteur embrigadé, à Brienon ; 
JolieD, conducteur principal, à Tonnerre ; Tillequin, à Ancy-le-Franc ; Auret, con- 
ducteur emlnrigadé, à Montbard. 

Bureau. — MM. Nicolie et Yaillard, conducteurs ; Renaud et Bard, employés 
secondaires. 



SERVICE VICINAL. 

PERSONNEL. — servici? central. 

MM. Legrand, agent- vojer en chef, à Auxerre; Guyard, agent-voyer principal, chef 
de bureau ; Sonnet et Quignard, agents-voyers comptables ; Folliot, et N. .., agents 
secondaires. 

.ARRONDISSEMENT D'AUXERRE. 

M. Mathieu, agent-voyer d'arrondissement, à Auxerre. — Agents-voyers cantonaux : 
MM. Dumont, à Auxerre ; Protat, à Chablis ; Gorniot, à Coulanges-la-Vin. ; Simon, 
à Coulanges-sur- Yonne ; Uefosse. à Courson ; Moine, à Saint-Florentin ; Fromonot, à 
Saint-Sauveur; Bertrand jeune, a Seignelay; Froutier, à Toucy ;Loury, à Vermenton. 
— M. Heurley, agent secondaire, attaché au bureau de i'agent-voyer d'arrondissement, 
à Auxerre. 

ARRONDISSEMENT d'AVALLON. 

M. Charles, agent-voyer d'arrondissement, à Avallon. — Agents-voyers cantonaux : 
MM. Préau, à Avallon ; Girardot, à Guillon ; Prestat, à l'Islê-sur-Serein ; Chaineau, 
à Quarré-les-Tombes ; Fouet, à Vézelay. — M. Lessiau, agent-voyer secondaire, 
attaché au bureau de l'agent- voyer d'arrondissement, à Avallon. 

ARRONOISSEMSNT DE JOIGNY. 

M. Nerveux, i^ent-voyer d'arrondissement, à Joigny. — Agents-voyers cantonaux 



120 

MM. Barbier, â Aillant ; Boucheron, à Brienon ; Roy, à Cerisiers ; Mathieu fils, A 
Gharny ; Renard, à Joigny ; Loury, à Saint -Fargeau ; Manson, â Villeneuve-sur- 
Yonne ; M. Leconte, à Yiiliers-Saint-Benoit. — Durand, agent secondaire, attaché 
an bureau de Tagent-voyer d'arrondissement, à Joigny. 

ARRONDISSEMENT DE SENS. 

M. Ghampeaux, agent-voyer d'arrondissement, à Sens. — Afients-vorers cantonaux 
MM. Charles, à Pont-sur-Yonne ; Lespagnol et Roblot, à Sens (sud et nord) ; Bour- 
cier, à Sereines ; Grandrup, à Villeneuve-rArchevê^ue ; — M. Veau, agent secon- 
daire, à Samt-Yalérien ; M. Maudhuy, agent-auxiliaire, attaché au bureau de l'agent* 
voyer d'arrondissement, à Sens. 

ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 

M. Mandaroux, agent-voyer d'arrondissement, à Tonnerre. — Aftents voyers caniO'^ 
naux : MM. Boussard, à Ancy-le-Franc ; Mantelet, à Crnzy-le-Châtel ; Lctur, à 
Flogny ; Bertrand aîné, à Noyers ; Colas et N..., a Tonnerre (ouest et est) — 
M. Louis, agent secondaire, à Tonnerre (est) ; M. Gaillard, agent secondaire, attaché 
au bureau de l'agent-voyer d'arrondissement, à Tonnerre. 

Ce terviee comprend les chemins dont voici la désignation et Citinéraire .* 

CHEMINS DE GRANDE COMMUNICATION 



N" l•^ d'Auxerre à Cosne, par Che- 
?annes, Escamps, Volvant, Leugny, la 
Bruyère, Levis, Fontenoy, les Guillo- 
rés, les Robineaux, les Cueillis, Saints. 
Sainte-Colombe, Treigny, La Folie et 
les Chailloux. 

2, de Chablis à Vermenlon, par Préhy et 
Saint-Cyr-les-Coloiis, 

3, de Villeneuve-sur- Yonne à Entrains 
par Saint-^lnlien-du-Sault, Thèmes, la 
petite Celle, Précy, Sépeaux, Saint- 
Romain, La Ferlé, Sommecaise, La 
Villotte, Toucy, Fontenoy, Le Deffand, 
Thurv, Lainsecq, Sainpuits. 

4, d'Aillant à Entrains et à Toucy, par 
Chassy, Saint-Maurice-le-Jeune, Egleny, 
Beauvoir, Nantou, Pourrain, Diges. 
Leugny, Sementron, Lain, Thury. 

5, de rigny au pont de Bassou, par la 
Rue Feuillée, Pontigny, Venouse, Rou- 
vray, Héry, Seignelay, Beaumont et 
Bonard. 

6, de Saint-Sauveur à Clamecy, par le 
Jarlois , Lainsecq , le Vaurimbert, 
Champ -Martin, le Galois, Etais, la 
Fontaine et le Tremblay. 

7, de Châtillon à Entrains, par Cham- 
pignelles, Tannerre, Béon, Mézilles, les 
Matignons, Saint -Sauveur, les Re- 
nards, POrme-du-Pont, les Thomas, 
Sainte-Colombe, la Breuille et Sain- 
puits. 

8, de la route nationale n" 77 à Maizières, 
par la Mouillère, Ligny, \'arennes, Ca- 
risey, Flogny. 

9, de Saint-Sauveur à l'Isle-sur-Serein et 
Yermenton, par le Deffand, Lain, 
Taingy, Molesmes, Cour son, Fouronnes, 
Fonienay, Mailly-le-Ohâteau, Mailly-la 
Ville, Avigny, Voutenay, Lucy-le-Bois, 
et Provency. 



10, d'Avallon à Saint-Brisson, par Gou- 
sin-la-Roche, MarrauU, Auxon, Villiers, 
la Gorge et les Breuilloltes et à 
Quarré-ies-Tom bes. 

11, de Yermenton à Guillon, par Sacy, 
Joux-la-Ville, Dlssangis, Tlsle, Pancy, 
les moulins Chouard et Salé, les fer- 
mes de Chérisy, St-Bernard, Perrigny, 
Courlerolles et Guillon. 

12, de risle à Artbonnay, par Annoux, 
Sarry, villiers-les-Hauts, Fulvy, Cusy, 
Ancv-le-Franc, Pimelles, Cruzy, Maul- 
nés et Artbonnay. 

13, de Montréal à Ste-Magnance, par 
Tréviselot, Trévilly, Cisery, Savigny, 
le Monceau, Chevannes et Ste-Magnancc. 

14, de Bassou à Briare et à Gien, par 
Bassou, Villemer, Neuilly, Champloi- 
seau, Lalaye, Aillant, Lamotte, les 
Ormes, le château de Bontin, les petits 
bois de Courgoin, la Mouillère, les 
petits et les grands Brossards, Bel- 
Air, le Singe-Vert, Grandchamp, les 
fermes de la tuilerie St-Val, la Bonde 
et la Gilbardière, Champignelles, la 
Yelierie^ la ferme des Rosses, Champ- 
cevrais, la ferme de Prix, de la Mai- 
son-Tardive, les Petites-Maisons, Ro- 

§ny, passe près de l'écluse et du pont 
tt Rondeau. 

15, de Cerisiers à Courtenay, par Dix- 
mont, les Bordes, Tallouan, Ville- 
neuve-le-Roi, Bus'^y-le-Repos, les Four- 
neaux, la Herse, les Chetifs, Piffonds 
et les Guimbault. 

16, du eh. de grande communie, n" 89 à 
Châtillon, par Laborde, Chevillon, 
Prunoy, Lafontaine, Charny, le Clos 
la Haute-Cave, les Siméons, les Jour- 
nets, les Roseaux, Chambeugle. 



121 



17, d'Ancy-le-Franc au ch. de grande 
commun, n" 98, par Stigny et Jully. 

18, de St-Amand St* Julien -du-Sault et 
Villeneuve sur- Yonne, par St-Martin- 
snr-Ouanne, Malicorne, fenne de Jan- 
vier, Champlgnelles, château et ferme 
de Grosilles, Villeneuve -les -Genêts, 
Septfonds, les Nantiers, St-Fargeau, 
les Girauds et fireuillambert. 

19, de Senan à Appoigny, par Lalaye, 
Champloiseau, Guerchy et Branche "i. 

20, de Joigny à Nogent-sur- Seine et à 
Gbigy, par les Sièges, Cerisiers, la 
Grange-Bertin, Dixmont, la Tuilerie et 
Beauregard. 

21, d^Avallon à Coulanges- sur- Yonne, 
s'embranche sur la route nntionaie 
n*» 151, vis-à-vis le moulin dit le Gué- 
Pavè, passe sous le hameau du Vau- 
donjon, traverse Montillot, le hameau 
de Fontenilles, passe près de la ferme 
de la Forêt et de la Maison-Rouge, 
Châtel-Censoir et Lucy-sur- Yonne. 

22, d'Auxerre à Briare, p. St-Gcorges, 
Lindry, Beauvoir, Egleny, Merry-la- 
Vallée, la ViUotte, Villiers-St-Benoit, 
les Usages, les Béatrix^ les François, 
Tannerre, Villeoeuve-les-Genets, la 
Falquerie, le Grand-Chemin, le Char- 
me-Rond, Bléneau. 

23, de Sens à Monterean et à Bray, par 
St-Clément, Cuy, Evry, Gisy-les-Nobles, 
Michery, Serbonnes Courlon, Vinneuf, 
Sergines et Compigny. 

24, de Villeneuve-sur- Yonne à Courtoin, 
par Serbois, les Brins, Egriselle-le- 
Bocage, Bracy, le bas de Marsangis et 
Kousson. 

25, de St-Maurice-aux-Riches-Hommes 
à Ponl-sur- Yonne, par Mauny, Thori- 
gny, Fleurigny, St-Jiartin-sur-Oreuse, 
la Chapelle-s-Oreuse et Gisy-les-Nobles. 

26, de Sens à Voulx et à Villethierry, 
part du Pont de Sens, casse près St- 
Martîn-du-Tertre, à Nailly, Brannay, 
Lixy et Vallery. 

27, de Theil à Viileneuve-sur-Yonne, par 
la Folie, les Bordes. 

28, de Viileneuve-r Archevêque à Bray et 
Molinons, par Lailly, La Poslolle, Tho- 
rigny. Barreaux, Strvins, Pailly, Pies- 
sis saint-Jean et Compigny. 

29, de Sergines à Montereau, et à Saint- 
Maurice par Serbonnes, Courlon et Vin- 
neuf. 

30, de Saînt-FIorentin à Rigny-le-Ferron, 
par Venizy, le RuétChailley, la grande 
Jaronnée. les Galbeaux, Fournaudin, 
les Cormiers et les Vallées. 

31, d^Auxerre à Champlay, par Perrigny, 
le Buisson-Ponrlleux, Fleury, Guerchy, 
Cbamploiseau, Neuilly, fenne d'Arblay. 



32, de Tonnerre à Corbigny, par Yrouerre, 
Sainte-Vertu, Nitry, Joùx-la-Ville, Pré- 
cy-le-Sec, Voutenay, emprunte la route 
nationale n" 6 jusqu'à la courbe de Gi- 
vry, pul'î la route nationale n" 151 jus- 
qu'à Vézelay, passe à Saint-Père, As- 
quins et Pierre- Perlhuis. 

33, de Cussy- les- Forges à Quarré-les* 
Tombes, par Villers-Nonains. 

34, de Lijny à Saint-Mards-en-Olhe, avec 
embrancliement sur Varennes, par Li- 
guy, Chéu, Germigny, Beugnon, Neuvy- 
Saulour et Sormery. 

35, de Tonnerre h Monlfort, par Tissey, 
CoUan, Maligny, Yilly, Lignorelles et 
Souilly. 

36, de Quarré-les-Tombes à Châtel-Cen- 
soir, par Velars, Lanlreville, Saint-Ger- 
main-des-Champs, Serée-le - Château, 
Usy, Saint-Père, les bois de la Made- 
leine, les Tremblais et Asnières où il 
s'embranche sur la route département 
taie n» 20. 

37, de Champigny à Voulx, par Chau- 
monlet Samt-Agnan. 

38, de Courlon à Chablis, par Charente- 
nay. Val - de - Mercy, Vincelles, Vince- 
lotles, Irancy, Saint-Cyr et Préhy. 

39, de Vermenton à Entrains, par Acco- 
lay, Sainte-Pal! a\e, Prégilbert, Serv, 
Maill y-la- Ville, Mailly-Château-lc-Bas, 
le Paumicr, Mii^ery, Coulanges-sur- 
Yunne, Andries, Ferrières, Etais. 

40, de Theil à Tliorigny, par Voisines, 
Fontaines et Villiers-Louis. 

41^ de Chéroy à Ferrières et à Voulx, par 
les Morteanx, les Jacquins, Jouy et les 
Bordes. 

42, de Saint-Valérien à Jouy, par Monla- 
cher et Villegardin. 

43, de Laroche à Tonnerre, par Gheny, 
Ormoy, Mont-Saint-Sulpice, Bouilly, 
Bas-Rebourseaux, Vergigny,Chéu, Jaul- 
ges, Villiers- Vineux, Roffey, Vézinnes 
et Junay. 

44, de Savi^ny à Anstrudes, par Guillon, 
Vignes, Pisy et Vassy. 

45, de Chablis à Noyers, par Chichée, 
Ohemilly, Poilly, Môlay et Perrigny. 

46, de Sens à Villoneuve-PArchevê(|ue, 
par Saligny, Fontaines, les Clérimois et 
Foissy. 

47, de Joigny à Fournaudin, par Brion, 
Bussy-cn-Othe et Arces. 

48, de toucy à Seignelay, par Pari y, Lin- 
drv, Charbuy, Appoigny et CheraïUy. 

49, de Vermenton a Noyers, par Sacy, Ni- 
try. 

50, d'Avallon à Guillon, par Maison-Dieu. 

51, de Saint-Florentin, à Noyers, parVil- 
liers-Vineux, Carisey, Dyé, Vezannes, 
Serrigny et Yrouerre. 



182 



52, de Leugny à Bléaeao, par Irlande, 
Fontaines, Mézilles, Septfonds et Saint- 
Privé. 

53, d'ÀTallon à Tannay, par Pontaubert, 
Island, Menades et Foissy. 

54, de Cerisiers à Rigny-le-Ferron, par 
Vaudeurs, Goulours et Cérilly. 

t>5, de Lormes à Rouvray, par Quarré- 
les-Tombes et Saint- Léger. 

56, de Tonnerre à Laignes^ par Gommis- 
sey, Tanlay, Baon et Cruzy. 

57, d'Auxerre à Châtillon-sur-Loing et à 
Saint-Aubin-Cliâteau-Neuf, par Chassy, 
Saint-Maurice-Thizouailles, Les Ormes, 
Saint - Aubin - Château - Neuf, Bleury, 
Sommecaise, Perreux, Saint - Marti n- 
sur-Ouanue et Marchais-Beton. 

58, de Sens à Pont-sur- Yonne, par Cour- 
tois et Villeperrot. 

59, d'Auxerre à Pontigny, par Villeneuve- 
Saint-Salve, Venouse et Montigny. 

60, de Cussy-les-Forges à Saint-Léger, 
par BeauYilliers. 

61, de Saint-Florentin à Ervy, par Sou- 
miintrain et Bcugnon. 

62, de Champs à Cnabli3,par Saint-Bris, 
Chitry, Courgis et Chablis. 

63, de Sens S Domats, par Subligny, ViUe- 
neuve-la-Dondagre,Courtoin et Domals. 

64, de Bonny- sur-Loire à Courlenay et 
à Aillant - sur - Millerion, par Bléneau, 
Ghampce vrais, Marchais-Beton , Champ- 
beuglè et Fontenouilles. 

65, de Domats à Vallery, par les Ches- 
neaiix, La Belliole, Saint- Valérien et 
Vallery. 

66, de Saint-Fargeau à Clamecy, par la 
Chaux, la Détrouble, la Marcmerie, le 
Chéneau, Treigny, Perreuse, le Metz, 
Sainpuits, les Barres et Etais. 

67, de Joigny à La Ferlé, par Chamvres, 
Champvallon, Volgré, Senan et Villiers- 
sur-Tnolon. 

68, de L'Isle à Aisy, par Annoux, Châtel- \ 
Gérard et Vausse. 

69, de Saint-Florentin à Cerisiers, par 
AvroUes, Champlost, Mercy, Bellechau- 
me, Dilo, Vilechétive. 

70, de Bazoches à la route nationale n" 
60, avec embranchements sur Ville- 
neuve-la-Dondagre, par Saint-Sérotin, 
ViUebougis, Fouchères et Villeneuve- 
la-Dondagre, Subligny, Villeroi. Cham- 
pigny et Yinneuf. 

71, de Sermizelles à Tharoiseau, par Gi- 
vry et Domecy-sur-le-Vault. 

72, de Sens à Piffonds, par Paron, Gron, 
Éligny, Marsangis, Chaumot et Piffonds. 

73, de Saint-Sauveur à Coulanges-sur- 
Yonne. par la Mallerue, Thury, Sou- 
gères, les SimonS|les Billards, A^auper- 
tuis et Druyes. 



T4, d'Arquian à Blénean, par Lavau, la 
Grand-Cour etBlénean. 

75, de Chastellnx à Magny et à Villiers- 
Nonains, par les hameaux de Marrauit, 
le Meix et Saint-Germain. 

76, de Theil à Fournaudin et à Pont-sur- 
Vanne, par Vareilles, Vaudeurs, les 
Loges et Villefroide. 

77, de Cerisiers à Laroche, par Cerisiers, 
Villechétive, Bussy-en-Othe, Migennes. 

78, de Brienon à Ligny, par Bouilly et 
Rebourseaux. 

79^ de Rigny-le-Ferron à Nogent-sur- 
Seine, par Flacy, Bagneaux, Courgenay, 
Saint-Maurice- aux -Riches -Hommes et 
Sognes. 

80, d'Auxerre à Brienon et à Laroche, par 
Chemilly, Beaumont, Ormoy et Cheny. 

81, de Sens à Nemours, avec embranche- 
ment de Subligny à Villeroy, par VUle- 
roy, Saint- Valérien et Chéroy. 

82, de Chéroy à Barsur-Seine, par DoUot, 
Brannay, Pont-sur- Yonne. 

83, de Joigny à Toucy, par Paroy, Senan, 
Aillant et Saint-Aubin. 

84, d'Auxerre à Nogent- sur-Seine, par 
Monéteau, Seignelay, Haulerive, Brie- 
non, Bligny, Bellechaume, Arces, Vau- 
deurs, les Sièges et Villeneuve-l'Arche- 
véque. 

85, de Saint-Fargeau à Vincelles, par St- 
Sauveur, Ouanne, Merry-Sec et Cou- 
langes-la-Vineuse. 

86, de Tonnerre à Avallon, par Yrouerre, 
Noyers^ Massangis, Dissangis, L'Isle- 
sur-Serein, Provency, Sauvigny-le-Bois. 

87, d' Avallon à Lormes, par Chastellux. 

88, de Cussy-les-For^es à Semur, par St- 
André-en-Terre-Pleine et Ëpoisses. 

89, d'Aisy à Monlargis (avec embranche- 
ment de la porte d'Egleny à la Porte 
de Paris, à Auxerre), par Etivey, Sau- 
vigny, Pasilly, Censy, Noyers, Aigre- 
mont, Lichères, Saint-Cyr-les-rColons, 
St-Bris, Auxerre, St-Georges, Aillant- 
sur-Tholon, Senan, Volgré, St-Romain- 
le-Preux, Villefranche, Dicy, Château- 
Renard. 

90, de Saint-Fargeau à Monlargis, par 
Saint-Privé, Bléneau et Rogny. 

91, de Joigny à Avallon, p?r la Belle- 
Idée, Cheny, Hauterive, Liççny-le-Châ- 
tel, Maligny, Chablis, Lichères. Nitry, 
Joux-la- Ville et Lucy-le-Bois. 

92, de Joigny à Montargis, par Béon. 

93, de Sens à Nogent-sur-Seine par St- 
Clément, Thorigny et Sognes. 

94, de Germigny aux Qroûtes. 

95, d'A vallon à Montbard, par Sauvigny, 
Sautigny, Vassy-s-Fizy, Anstrude, Aisy. 

96, de Tonnerre à Bar-s-Seine par St-Mar- 
tin,Rugny, Villon, Arthonnay^les Riceys. 



123 



97, de Gourson à 0icy, par Fontenailles^ 
Onanne, Moulins, Toney, Villiers-St- 
Benoit et Charny. 

96, de Noits à Laignes, par Ravièrefi, Jnl- 
ly, Senneyoy et Gigny. 

99, de Saint* Aubin à Mézilles, par Vii- 
liers^Saint-Benoît. 

100, d'Auxerre à Vézelay et à Maison- 
Dieu (Nièvre), par Yincelles, Bazarnes, 
Tracy-«ar-Yonne, Mailly-la-Ville, Clifl- 
tel-Censoir, Asnières et Ciiamoux. 

101, d'Auxerre à Semur, par Sarry, Châ- 
tel-Cfrérard, Yassy. 

102, de Gosne à Aoxerre, par Saint Amand 
(Nièvre), Saint -Senteur, Fontaines et 
Toucy. 

103, de Courtenayà YilleneQve-la*Guyard, 
par Domats, Montaeher, Chéroy, Yalle- 
ry, Yille-Thierry et Saint^Agnan. 

104, d'Auxerre à'Oonzy, par Gourson, 
Druyes et Etais. 

105, de Lucy-de^Bois à Gussy-ies-Forges, 
par Sauvigny-<ie4loi8. 

106, de Tonnerre à Giiaource, par Gousse- 

«ray. 

107, di» Villevallier à Gourtenay, par St- 
Jnlien-du-Sault, Y^lin et Saint^Mar- 
tin-d'Ordon 

108, de Yézelay à Avalton, par St-Père, 
Pontaubert. 

109, de Noyers à Ancy-le-Franc, par Cusy, 
Argenteoil et Moulins. 

110, de Yillen. -l'Archevêque à Grange- 
le-Bocase, par Lailly et la Gharmée. 

m, d'Aillant à Yermenton, par le Ma- 
rais, lindry, Pourrain, Escamps, les 
Huiliers, Avignean, la GriUetière, Migé, 
Val-de-Mercy. 

112, d'Arcesà Ervy, par Ghailley, le Rué, 
Gourchamp, Boullay, Neuvy-Sautour et 
la Yallée. 

113, de Yermenton à Joux-la-V., p. Essert. 
de Gézy aux Ormes, par Béon, le 
eh. de grande cum. n*» 89, St-Romaia- 
le-Preux et la Ferté-Loupière. 

114, de risle à Talcy, car Blacy et Thizy. 

115, de Montréal à Nuits s.-Ravières, par 
les moulins de Talcy, Montriant et Mar- 
meaux, Etivey et Nuits, de Rouvray à 
Lormes, par Quarrè-les-Tombes. 

It6, de Tonnerre à Gigny, par Gommis- 

sey, Baon, Gland et Gigny. 
f 17, de Sarry à Yrouerre, par Moulins, 

Fresnes, irouerre. 

118, de risle à Ghaonrce, par Argenteuil, 
Pacy, Lézinnes, Saint-Yinnemer, Tan- 
lay, Saint-Martin et Mélisey. 

119, de Samt-Fargeaa à Gtiâteau-Renard, 
par Ghampignenes et Marchais-Beton. 

120, de Ghamy à Ferreux. 

131, de Së^Mlay à Ervy, par Pontigny et 
les Prés-<lii«-Boi8. 



Ii2, de SaintnJnlien à Gerisier^, par Ar- 

meau et les Brûleries. 
123, de Yézelay à Maillyla-YUle, par As- 

?uins et Brosses. 
_ , d'Auxerre à Ervy, par Yenoy, Blei- 
gny-le-Garreau, Ligaorelles, ligny, 
Jaulges, Butteaux et Percey. 

125, de Ghamplemy à Ooanne et à Leu- 
gy, par Etais, Sougères, Taingy,Ouanne, 
Gnastenay et Leugny. 

126, de Yaudeurs à YlUechétive. 

127, d'Avallon à Corbigny, pai les Gran- 
des-Ghâtelaines, le hameau deGure et 
Domecy-sur-Gure. 

128, de Yézelay à L'Isle, par Pontaubert, 
Le VauIt-de-Lugny, Annèot, Yassy et 
Provency. 

129, de Brienon à Troyes, par Chatton, 
Ghamplost, Yenîzy, Turny et Neuvy- 
Saulour. 

130, de Gourson à Yézelay, par Anus et 
Mail 1 y-le^hâteau-1e-Bas. 

131, de Poinchy à Yilly^ par Lachapelle. 

132, de YiHiers^Saint-Benoit à Leoesme, 
par les hameaux des Tricottets et des 
Bereers. 

133, de Gussy-les-Forses à Montréal, par 
les hameaux de Maison-Dieu, le Yelle- 
rot et Sceaux. 

134, de Saint-Aubin-sur- Yonne, à Toucy, 
par Cézy et le hameau de la Pe^ile- 
GcUc, avec embranchement sur Béon. 

135, de Toucy à Foissy, par Yoisines et 
la Ghapelle-Saint-Léonard. 

136, de Ghailley à Saint*Mards-en-Otbe, 
par Ghailley et les hameaux de Bœurs 
et Sormery. 

137, des Sièges à Pouy, par Yauluisant. 

138, de Saint-Denis-sur-Onanne à Mar- 
chais-Beton, par Malicorne. 

139, de Gravant à Tonnerre, par Ghe- 
milly, le Puits-de-Gourson, la croix 
Pilate, Chemilly-sur-Serein et Yiviers. 

140, de Sens à Brienon, par Veron, la 
Grange-au -Doyen, les Bordes, Dix- 
mont, Bussy-en-Othe, Vorvigny et 
Brienon. 

141, de Villeneuve-r Archevêque à Arces, 
par le hameau des Hauts-de-FIacy et 
('oulours. 

142, d'Usy à la roule nationale n» 6, par 
Menades, Island, Pont-Aubert et le 
Yautt. 

143, de Pont-sur- Yonne à Nemours, par 
Yillethierry. 

144, de Vermenton à Tonnerre, par la 
ferme de la liOge, Liclières, Poilly 
et Yrouerre. 

U5, d'Aillant à Gharny, par Yilliers-sur- 
Tholon, la Tuilerie, la Ferlé-Loupière, 
ia Gauloie, les Garterone, Chopiaot et 
le htmeau de la 'Borde. 



124 



146, ' de Sens à Theil (annexe) de Va- 
reille» à la route nationale n*' 60, par 
Maillot, Mâlay-le-Grand, Noé, Pont-sur- 
Vanne, Yareiiles. 

147, de Sergines à Nogent-sur^Seine, par 
Pailly, Pîessis-du Mee et Conrceanx. 

148, de Varzy à Toucy, par Druyes, Toin- 

fy et Ouanne. 
, de Saint-Julien à Chèroy, part de 
Saint-Jnlien, passe à Busi^y, a Piffonds, 
traverse le climat du chemin de Cour- 
tenay et entre sur le territoire de Sa- 
Yigny, puis aboutit sur la roule na- 
tionale n** 60 au point de jonction de 
Tancien chemin de Piffonds à Savigny. 

150, de Chablis à Tonnerre, par Fyé et 
Gollan. 

151, de Mézilles à Meugnes, par Treigny. 

152, de Rigny-le-Ferron à Ervy, par 
Bœurs, Sormery et Lasson. 

153, de Neuilly a Laferté-Loupière, par 
Senan et Chailleuse. 

154, de Saint-Âubin-Château-Neuf aux 
Ormes, par FroTille. 

155, de Saint-Maurice-Thiz. à Merry-la- 
Vallée, par Saint-Martin-sur-Ocre. 

156^ de Chaumont à Flagy, par Yilleble- 

vm et Villeneuve-la-Guyard. 
1 ' 7, de Sens à Egriselles-le-Bocage^ par 

Gron, Gollemiers et Cornant. 

158, de Léteau à Villefargean, par Perri- 
gny et Saint-Georges. 

159, de Coulanges-la- Vineuse à Fontaines, 
par Sauilly, Diges, Moulins, avec em- 
nranchement de Moulins sur Toucy. 

160, de SaintrFargeau à Grandcbamps^ 

?ar Sept-Fonds, Tannerre et Louesme. 
, de Flogny à Soumaintrain. 
162, de Gruzy à Ervy, par Maulne^ Villon 
et Quincerot. 



63, d*Auxerre à Vaux. 

64, de Cheny à Toncy, par Bonnard, 
Bassou et Cbichery. 

65, de Coulanges-)a-Vineuse à FoDtenay- 
sons-Fouronnes. 

66, d'Avallon à Girolles, par Tharot. 

67, de Lucy-le-Bois à Vezelay, par Gi- 
rolles et Serroizelles. 

68, de Marmeanx à Santigny. 

69, de Montréal à Tlsle, par Angely. 

70, de Montjalin à Bierry-le-Haut, par 
Sauvi^y-le-Bois. 

71, de Rosoy à Passy, par Veron. 

72, d'Evry a la Chapelle-sur-Orense. 

73, de Saint-Clément à Saligny. 

74, de Villiers-Bonncux à Sognes. 

75, de Vareilles à Ghigy. 

76, d'Aillant à Poilly-sur-Tholon. 

77, de Charmoy à Branches. 

78, de Volgré à Aillant 

79, de Bellechaume à Paroy. 

80, de Cudot à Montcorbon. 

8f , de Larocbe-Saintf-Cydroine à Neuilly. 

82, de Champlay à Césy. 

83, de Looze à Laroche-Saint-Cydroine. 

84, de Septfonds à Saint-Sauveur. 

85, de Samt-Fargeau à Treigny. 

86, de Ravières a Fontaines-les-Sèches. 

87, de Tronchoy à Lignières. 

88, de Tonnerre à Epineuii. 

89, de Ravières à Gland. 

90, de Sennevoy-le-Bas à Fontaines-le^- 
Sèches. 

191, de Tonnerre à Noyers, 



Le service général comprend en outre 
tous les chemins vicinaux ordinaires du 
département désignés ordinairement sous 
le titre de chemins vicinaux ordinaires. 



■ 



CHEMINS DE FEU. 

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE. 

l*' SURVEILLANCE ADMINISTRATIVE. 

MM. Dulong ^j commissaire de surveillance administrative, en résidence à Sens 
(section de Sens à Laroche) ; Châtelain >)^, commissaire de surveillancea dminis- 
trative, en résidence à Auxerre (section de Laroche à Clamecy) ; Liévin, commis- 
saire de surveillance administrative, en résidence à Avallon (section de Gravant aux 
Laumes) ; Bataille >^, commissaire de surveillance administrative, en résidence à 
Tonnerre (section de Laroche à Nuits) ; Fougues, commissaire de surveillauce 
administrative, en résidence à Clamecy (section de Clamecy à Nevers et à Cercy- 
la-Tour). 

2» ADMINISTRATION GÉNÉRALE (a* Section). 

MM. Maignien, inspecteur principal à Tonnerre ; Levr«y LiOuvel et Bernard, ins- 
pecteurs à Tonnerre ; Dumas, inspecteur à Auxerre ; Auber, inspecteur à Clamecy. 

3" EMBRANCHEMENT DE LAROCHE A CLAMECY. 

GARE d'adxerre. — MM. Tabuas, chef de gare ; Goydadin, sous-chef ; Lecestre, 
sous-chef de remplacement. — Bureau de grande vitesse : Piat, facteui^chef ; Bonne- 



1 



125 

fond. Klobttkowski, Durot, facteurs de première classe ; Deladreoe, facteur de rempla- 
cement. — Bureau de petite vitesse : Plantey, commis principal^ chef de bureau ; 
Lacassagne, commis de première classe ; Sprecher, commis de deuxième classe ; 
Brenot, commis de troisième classe ; Prêtât, stationnaire. — Bureau de ville : 
Th. Geste, représenté par M. Barat. 

Service médical : 

Médecins pour toute la section : MM. Rolland, à Sens ; Picard, à Joigny ; Dionis 
des Carrières, à Auxerre; Marquis, à Tonnerre ; Bert, à Arallon ; Maringe, à Clamecy ; 
Boudard, à Vermenton. 

Chefs de section : 

MM. Dessalien, à Tonnerre ; Pellegois, à Auxerre ; Juvenel, à Avallon. 

Chefs de gare dans la traversée de VYonne : 

MM. Armtngaud, à Villeneuve-la-Gayard ; Bergère, à Ghampigny ; Gizel, à Pont- 
sur-Yonne ; Gossot, à Sens ; Vallet, à Yilleaeuve-sur-Yonne ; Lombard, à St-Julien- 
dn-Sault ; Galichet, à Gézy ; Recordon, à Joigny ; Loichot, à Laroche ; Yesset, à 
BoQuard ; Gaveau, à Ghemilly ; Brunet, à Monéteau ; Talmas, à Auxerre ; Gauchot, 
à Champs ; Gourtin, à Yincelles ; Jaczinski, à Grayant ; Rorher, à Yermenton ; 
Faivre, a Arcy ; Gauthier, à Serroizelles -, Grandviliiers, à Vassy ; Berthet, à Ayallon ; 
Jeanbaptiste, à Mailly-la-Ville ; Grevau, à Ghâtel-Gensoir ; Brosser, à Goulanges-sur- 
Yonne ; Bernard, à Glamecy ; Cloche, à Brienon ; Michaut^ à Saint-Florentin ; Gibert, 

àFlogny ; Uélie, à Tonnerre ; Rebouseau, à Tanlay ; N , à Lézinnes ; Perriquet, 

à Ancy-le-Franc ; Carriot, à Nuils-sous-Ravières ; Sàrgeul, à Aisy ; Gousse, à Maison- 
Dieu ; Berger, à Guilion. 

Chefs de bureau (petite vitesse) : MM. Dupont, à Sens; Plantey, à Auxerre; 
Cbaix, à Tonnerre. 

Employés comptables : MM. Dupont, à Sens ; Sargeul, à Yilleneuve-sar-Yonne ; 
Manier, à Saint- Julien-du-Sault ; Chalon, à Joigny ; Plart, à Laroche ; Rodot, à 
Brienon ; Legris, à Saint- Florentin j Ghaix, à Tonnerre ; Boulleret, à Ancy-le-Franc ; 
Odin, à Nuits-sous-Ravieres ; GouiUard, à Aisy. 

Sous-chefs de gare : MM. Mariot et BerthoUe, à Laroche ; De La Saussaye, à Joigny ; 
Perdu et Yiel, à Sens ; Goydadio, à Auxerre ; Giifard, à Avallon. — Sous-chets de 
gare de remplacement : MM. Morage, à Sens ; Lecestre, à Auxerre ; Debailly, à 
Tonnerre; de Beaufort, à Nuits-sous-Ravières ; Klobukowski, à Glamecy. 

Construciion des lignes de Clamecy à Nevers et à Cercy ^la-Tour, de Car ty -la-Tour 
à Gilly-sur-Loire et d^Àvallon à Dracjr^Saint'Loup, 

M. RuBLLS ^, directeur de U construction, rue Saint-Laznre, 88, à Paris. 
M. Raison ^, ingénieur en chef de la compagnie, rue d'Orbandelte, 4> »< Auxerre. 

Bureaux de M. Baison. 

MM. Renard, chef de bureau ; Garlandier, chef dos travaux graphiques ; Menusier, 
contrôleur du matériel; Heynemans, comptable; Faivre, payeur; David, Banlier, 
Riernard et Anfré, dessinateurs; Auclerc, conducteur; Foin et Lécuyer, oroployés. 



SECTION vm. 

ADMINISTRATION DE L'AGRICULTURE 

Sixième région, dite région de l'Est^ comprenant les départements de TAin, de la 
C6te^*0r, du Doubs, du Jura, de ia Haute-Saône, de Saone-e^Loire et de TYonne. 

M. Tisserand ^, sous-directeur de ^agriculture, inspecteur général de la région. 

H. Foëx, professeur titulaire de la chaire d'agriculture de l'Yonne, chargé de la 
direction de m Station agronomique. 

STATION AGRONOMIQUE DE L'YONNE 

Créée par décision du Conseil général en date du 27 octobre 1874, la Station 
iponomiqne a pour but : 1« De faire toutes les analyses qui peuvent intéresser les 
oitivateurs ; 2° De répandre dans le public des principes raisonnes d'agriculture ; 



126 

à* U'éiiidicr, par de» recherches de laboratoire et des ex^rieftces agrieoie.s l«s 
qiieétioas locaies à Tordre du jour. 

Commission de surveillance, — MM. Flandin, président ; Pioard-Miraut, Richard, 
Tartois, de Fontaine, Beau, Martin (de Venisy), Thierry, comte de Luard, Rathier. 

Personnel, — MM. Foëx, professeur départemental d'agriculture de l* Yonne, 
chargé de la direction , Dosmond, préparateur ; Dechamps, garçon de laboratoire. 

HARAS. 

Le département de l'Yonne et les départements de la Haute- Marne, de TAnbe et 
de la Côte-d'Or forment la circonscription d'un Haras dont le chef-lieu est à 
Montier-en-Der (Haute-M^anie). 

SOCIÉTÉ CENTRALE DE L'YONNE 
Pour l'encouragement de V Agriculture, 

Président d'honneur : M. le Préfet de PYonne. Président, MM. Goîchard : rice^ 
présidents, Picart et Savatier-Laroche ; secrétaires, J. GuMer et f. Desfioifs ; 
trésorier^ A. ChaUley. 

SOCIÉTÉS D'AGRICULTURE ET COMICES AGRICOLES 

Ancy- le- Franc, — MM. Costel, président; Thierry, vice-président ; Montandon, 
secrétaire; Rigolet, trésorier. 

Auxerre, — Pinard, président ; Fabien-Rapin et Barillon, Tice-présidents ; Richard 
et Mérat, secrétaires ; Pinard Gustave, trésorier. 

Avallon, — Jules Houdaillc, président ; Chauvelot et Milandre, vice -présidents ; 
Emile Odobé, secrétaire ; Verrier et Melon , secrétaires-adjoints ; Jules Bouché , 
trésorier. 

Brienon. — Martin, président ; Thierry, vice-président ; Grand, secrétaire ; 
Ferdut, trésorier. 

Chablis, — Rathier, président ; Simonnot, vice-président ; Choquenot, secrétaire ; 
Moreau fils, trésorier. 

/'Vo^r.— Comte de Luard, président; Portier, vice^président ; Ôoquélu, secrétaire; 
Fournier, trésorier. 

Joignr. — Tartois, président ; Picard et Grenet, vice-présidents ; Durville, secré- 
taire; Ablon, trésorier. 

Noyers. — Rathier, président ; Gautherin, vice-président ; Lemaire, secrétaire ; 
Gounot, trésorier. 

Sens, — De Fontaine, président ; Marteau père, vice-président ; Délions Isidore, 
secrétaire; Godard, trésorier ; Brémond, archiviste. 

Tonnerre, — Le duc de Clermont-Tonnerre, président ; Régnier et N..,, vice-pré- 
sidents ; Lasnier, secrétaire ; Chaput, trésorier. 

COMMISSIONS CANTONALES DE STATISTIQUE 

AGRICOLE ET INDUSTRIELLE. 

Ces Commissions ont été instituées par décret du 10 juillet 1852. Il en existe une 
par chef-lieu de canton. Elles ont pour mission de réunir les éléments de statistique 
agricole et industrielle que le gouvernement peut avoir intérêt à connaître. Ces 
commissions ont commencé à fonctionner le \*' janvier 1833, elles présentent un état 
annuel de leurs travaux. Les membres en sont nommés par le Préfet. 

CHAMBRE CONSULTATIVE DES ARTS ET MANUFACTURES, A SENS. 

MM. Forest, président; Pollet secrétaire ; Querelle, Duchemin, Déon (Ulysse), 
Dupôchez, Mancel, Lelièvre, Barbier, Lescur, membres. 



127 

ÉTABLISSEMENTS DIVERS d'uTILITË PUBLIQUE. 

BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES. 
Bibliothèque d'Àuaerre, place de l'ancien Palais-de- Justice {nouveau Mutée), 

La bibliothè^e d'Auxerre, fondée en 1 796, par le P. Laire, saTant Minime, ponr 
le service de Tecole centrale, échot à la yille par un arrêté du premier Consul du 
8 pluTiôse an XI. Elle renferme 200 manuscrits dont quelques-uns sont tiés pré- 
cieux pour l'histoire, et environ 35,000 volumes. On y remarque beaucoup de bonnes 
éditionsj. Musée et collection de géologie, d'histoire naturelle et d'antiques du dépar- 
teraent. Galerie de tableaux et de sculptures. — Bibliothécaire : M. Quantin ^. 

Bibliothèque d*Avallon,à r Hôtel de- Ville. 

La bibliothèque d'Avalion> composée de 3 à 4,000 volumes, provient surtout de 
l'ancienne maison des Doctrinaires du collège. — Bibliothécaire : M. Manshuy. 

Bibliothèque de Joigny^ à VHÔtel-de-Yille, 

La bibiiothèque de Joigny se compose surtout d'ouvrages de littérature et de 
voyages. Elle compte plus de 10,000 volumes. — Bibliothécaire : M Salmon. 

Bibliothèque de Set», à rHôtel-de-Ville. 
Cette bibliothèque renferme 10,500 volumes et quelques manuscrits, parmi lesquels 
est le célèbre Missel original de la Messe de l'àue. Cabinet d'bisUûi'^^ naturelle et 
cariosités. Musée de sculpture et d'antiques dans la cour de la mairie. — Bibliothé- 
caire : M. Morin de Ghamprousse. 

Bibliothèque de Tonnerre. 
MM. Hariot, bibliothécaire ; Dillon, conservateur du musée. 

BIBLIOTHÈQUES POPULAIRES. 
Il existe dans le département 80 Bibliothèques populaires. 

INSPECTION DES MONUMENTS HISTORIQUES DU DÉPARTEMENT. 

Ce service comprend la surveillance des monuments importants que renferme 
notre département et qui sont classés comme historiques par décision du Ministre 
de l'Intérieur. La reconnaissance d'un édiûce comme historique n'entraino pas de 
droit l'allocation de fonds de la pari du gouvernement ; ce n'est qu'une appréciation 
scientifique qui, cependant, est prise en considération dans les distributions annuelles 
des secours. 

Architectes des Monuments historiques : 

MM. Bœswilvald, inspecteur général, à Paris ; N..., architecte à Auxerre. 

MONUMENTS CLASSÉS PROVISOIREMENT 

!Vota.— l«es ••térii^et iailiqiiettt qtteles moannents a la sotte desquels se trovTe ce sig^e ont reçu «Us 
sUocatioBt. 

Arrondissement d'Auaerre, 

Église Saint-Etienne, à Avxerre. * — Église Saint-Germain, à Auxerre. — Ëgliâe 
Saint-Pierre, à Auxerre. — Ancien palais épiscopal (préfecture), à Auxerre. * — Église 
Saint-Eusèbe, à Auxerre., — Tour de l'Horloge, â Auxerre. — Église d'Appoigny. — 
E^ise du Pontigny. — Église dé Chablis- * — Clochers de Vermenton. * — Église 
de Moutiers. — Église de Sainl-Florentin. — Église de Chitry-le-Fort. — Église de 
Mailly-le^Ohâteau. — Tour du château de Saint-Sauveur (propriété particulière). 

Arrondissement d'AvalLon, 

Église d'Avallon. — Église de Saint-Père-sous-Vézelay. * — Église de Pontaubert. 

— Église de la Madeleine, à Vézelay. * — Église de Montréal. * — Eglise de Civry. * 

— Tombeau de Sainte-Magnance. — Château de Chastellux. 

Arrondissement de Joignjr, 

. Sépulcre de l'église de Joigny. — Église de Saint-Julien-du-Sault (verrières). — 
Eglise de Villeneuve-sur-Yonne. — Porte et enceinte de la ville de Villeneuve-sur- 
Tonne. — Château de Samt-Fargeau. — Eglise de Saint-Fargeau. 

Arrondissement de Sens, 

Cathédrale de Sens. — Salle synodale de Sens'. — Église de l'hôpital de Sens. -«• 



128 

Église Saint-Sarinien et Saint-Potentien, à Sens. — Murs romains, à Sens. ~ Arche- 
Téché de Sens. — Église de Yallery (Tombeau des Coudés dans cette église]. 

^arrondissement de Tonnerre. 

Église de l'iiosplce de Tonnerre. — Portail de l'église Saint-Pierre de Tonnerre. — 
Crypte de Sainte-Catlierine, sous la halle d(î Tonnerre. — Château de Tanlay (pro- 
priété particulière). — Château d*Ancy-le -Franc (propriété particulière), — Portails 
de réglise de Neuyy<-Sautour. 

Comité des travaux historiques et des Sociétés savantes au Ministère de Vinstruction 

publique. 




truc tion publique, en date du 26 doût 1858. 



SOCIÉTÉ POUR LA PROPAGATION DE L'INSTRUCTION POPULAIRE 

Dans le Département de V Yonne. 
Autorisée par arrêté de M, le Préjet de V Yonne du i3 avril 1869. 

Le but de celte Société est de travailler au développement de IMnstrnction dans 
le département, en encourageant dans les communes la formation de bibliothècjues 
et l^rganisation de cours, conférences et lectures populaires. 80 bibliothèques 
populaires ont été déjà fondées dans l'Yonne ; les liifTérentes Sociétés qui les aomi- 
nistrent comptent 4,200 adhérents. 

Bureau, — MM. le D' Droin, président ; L. Richard, vice-président ; P. Hérold, 
secrétaire ; Jules David, trésorier. 

SOCIÉTÉS ET ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES 

ET ARTISTIQUES. 
SOCIÉTÉ DES SCIENCES HISTORIQUES ET xNATURELLES DE L'YONNE 

Déclarée établissement d'utilité publique par décret du \^ jawier 186f . 

Président : M. A. (thalle O ^ ; vice-présidents : MM. Ù, Gotteau ^ et Chérest ; 
vice-présid. bon. : Quantin^; secret. : Monceaux et Savatier-Laroche; archiviste: 
Lorin; trésorier : Angenoust. 

MUSÉE DÉPARTEMENTAL 
Fondé par la Société des Sciences de l'Yonne. 
Conservateur : M. Chërest. 
Ce Musée comprend diverses sections d'une importance réelle et oui compren- 
nent, outre une galerie de peinture et de sculpture déjà remarquable, rarchéologie, 
la géologie et l'histoire naturelle départementales. Les catalogues de la section 
d^archéologie, des galeries de sculpture et de peinture ont été publiés. 

SOCIÉTÉ DES ARCHITECTES DE L'YONNE 
MM. Lorin, ancien architecte à Auxerre, président ; Roblot, architecte à Sens, 
vice-président ; Dondenne, architecte du département, secrétaire ; Labrune» archi« 
tecte à Auxerre, et Leseur, architecte à Sens, membres du bureau. 

SOCIÉTÉ D'ÉTUDES A AVALLON. 
Fondée le 5 avril iSSg. 

Président d'honneur : M. le Sous> Préfet; président : M. Gally Michel; vice-prési- 
dent: Moreau François; secrétaires: Gagniard et Jordan; trésorier: Pesiter; archi- 
viste: Baudouin. 

SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE SENS. 

instituée par arrêté de J#. le ministre de l'intérieur en date du 34 /Wrt |844* 

Membres d'honneur : Mgr TArchevêque, M . le Préfet, MM. le Sous-Préfet et le Maire 

de Sens; président: MM. Julliot; vi<^ président ; U'Compérat; secrélaire: Martin; 

vice-secrétaire : Muleur ; archiviste : Mauroy ; vice-arcbiv.: Carré; trét orier ; Loriferne. 



429 

JARDIN BOTANIQUE DÉPARTEMENTAL. 

Ce jardin est formé spécialemeat pour l'étude de la Flore du déparlement de 
ryonne. — Directeur : M, Bug. Ravin, à Auxerre. 

COURS GRATUITS DE DESSIN. 
Professeurs ; MM. PassRpont, à Auxerre ; N , à Avallon ; Biard et Challard, à Sens. 

Cout'S de Géométrie descriptive avec application à Vindustric. 

Aaxerre. — M. Ménisselle, employé des ponts et ehaussées, chargé du cours. 



SOCIETES ET ÉTABLISSEMENTS DE BIENFAISANCE. 

DÉPÔT DÉPARTEMENTAL DE MENDICITÉ. 

{Ancien Hôtel- Dieu de la Madeleine^ à Àuxerre.) 

COMMISSION DE SURVEILLANCE : 

MM. le Préfet, président ;. Guiblin, vice-président i Munier, Laurent-Lesseré, 
Gourot, avocat, Lechat et Baudoin, membres. 

Personnel : MM. Pnidot, directeur ; Mathé, économe ; Tonnelier et Droin, mëde- 
eias ; le vicaire de St-Pierre^ aumônier; Dagois, gardien ; Laurent, maltre-jardinier. 

BUREAUX DE BIENFAISANCE. 

Les commissions administratives sont composées de six membres non compris 
le Maire, président de droit. 

titte d^ Auxerre. — MM. le Maire, président ; Chaignet, Chambard père, Massot, 
Laurent-Lesseré, Esmelin, Pclil-Augé, administrateurs ; Puissant, receveur; Brun, 
secrétaire. Médecin du bureau de bienfaisance : M. Souplet. 

YiUe d' Avallon, — MM. le Maire, président ; Baudenet, Callé, Coittant, Perreau, 
Veaulin, Verrier, administriileurs ; l^adot, receveur. 

YilU de Joiffnr- — MM. le Maire, président ; Jeubert, Berlin, Grenet, Lefebvre, 
Picard et Taillefer, administrateurs ; Bouvet, receveur. 

Ville defSens. — MM. le Maire, président ; Brémond, Lalande, Meilhon, Robert, 
Rolland et V^uidot, administrateurs; Tonnelier, secrétaire; Larchevéque, receveur. 

ÏTiUe de Tonnerre — MM. le Maire, présid»*nt ; Denis, Folace, Lemaire, Moine, 
l^inon et Thierry Emile, administrateurs ; Rolland, receveur. 

ASSOCUTION POUR L'EXTINCTION DE LA MENDICITÉ A AUXERRE . 

Cette institution, fondée en 1841, a pour but la distribution de secours à domi- 
cile au\ familles indigentes. 

• OoMtTË : MM. le Maire, président; P. HeroH, secrétaire; Chavance, trésorier; 
Gniblin, Claude. Méral Beugnon, G. Perrii|uet, L. Richard, Lorin^ Chaignet père, 
Laurent-Lesseré; Desmoliëres, Dupallui, G. 0.))banne, Martin, Satmon, membres. 

SOCIÉTÉ DE CHAUITÉ MATERNELLE D'AUXERRE. 

-Cette Société a pour but de fournir des seco.;rs aux femmes en couches dans 
l'indigence. — Membres de droit du Comité : M. le Curé de la cathédrale et M. le 
Maire ; Conseil d'administration : Mmes Maulmond, Claude, Dalbanne, Massot, 
Ribière, Hngot, Rouillé, Courot, Ilerold, bimon-Dubaux, Tardif, Marit, Piat, 
Gauger, Plait jeune ; Secrétaire-trésorier : M . Bi*udier. 

ORPHELINATS D'AUXERRE. 

Orphelinat sur la paroisse Saint-Pierre, tenu par les sœurs de la Présentation de 
Tours. Cet Orphelinat est patronné par M. le curé de cette paroisse et par une 
réunion de demoiselles, dout Mlle de Billy est présidente, et Mlle de Vaucorbeil, 
vice-présidente. Dans cet établissement sont placées à l'âge de neuf ans les en- 
faots abaadoDnées et ies ori^heitaes. Ces enfants sui\%nt les cours do l'école gra- 
HQte et «ont exercées aox travaux à L'aiguille. 

1880 9 



^30 

Orphelinat tenu par les dames religieuses de Sa1nt-Vincenl-de-Paul, place Lebeuf, 
ayant le même but. 

ASSOCIATION DES DEMOISELLES ÉCONOMES A SENS. 

Cette association, fondée à Sens, a pour but de secourir les jeunes filles pauvres, 
de leur apprendre à Iravailier et de les placer convenablement. Elle est placée 
sous la surveillance des sœurs de la Sainte-Enfance. 

Il existe à Avallon une association ayant le même but, subventionnée par le bureau 
de bienfaisance. Les orphelines ou jeunes filles pauvres, au nombe de 25 à 30, sont 
placées sous la direction des religieuses de Saint-Vincent-de-Paul. 

CAISSES D'ÉPARGNES. 

Auxerre. — MM. Lévy, caissier ; Bathereau, sous-caissier ; Allons, contrôleur ; 
Larrin, employé. — Succursales : à Appoigny, Chablis, Cheny, Coulanges-la- Vineuse, 
Coulanges-sur- Yonne, Courson, Ligny, St- Sauveur, Seignelay, Toucy, Vermenton 
et Saint-Bris. 

Avallon. M. Perreau, caissier. — Joî^ny, M. Breuillet, caissier. — Sens, M. Saus- 
sois, caissier. — Tonnerre.M, Laine, caissier. — Saint-Florentin. M. Guillot, caissier. 

La Caisse d'Avalkna une succursale à L'Isle. M. Bureau, caissier. 

La Caisse de Sens a des succursales à Chéroy, Pont-sur- Yonne, Sergines, Ville* 
nenve-l'Archevéque, Villeneuve-la-Guyard, Thorigny, Saint- Valérien et Vinneuf. 

La caisse de Joigny a des succur>ales à Aillant, Bassou,' Brienon, Cerisiers, 
Cbarny, Dixmont, Samt-Fargeau, Saint-Julien-du-Sault et Villeneuve-sur-Yonne. 
M. Breuillet, caissier. 

La caisse de Tonnerre a des succursales à Ancy-le-Franc, Cruzv, Flogny, Neu\7- 
Sautour, Noyers, Ravières* M. Lalné, caissier. 



SOCIETES DE SECOURS MUTUELS 

Société de prévoanoe et de secours mutuels d'Auzerre. — MM. J. Massot, 
président; Bader, vice-président; Bernage, secrétaire; E. Thomas, trésorier. 

Société de secours mutuels, dite de saint François-Xavier. — MM. Quentin ^, 
président ; U. Richard, trésorier ; Isman, secrétaire. 

Société de secours mutuels des instituteurs et institutrices du département.- 

— Président honoraire : M. le Préfet ; président, M. Lalande, inspecteur d'Académie; 
vice -présidents, MM, Jardot, directeur de PEcole normale, et Laurent, inspecteur 
primaire à Joigny ; trésorier^ M. Arbinet, instit. à Auxerre ; secrétaire^ M. Fèvre, 
mstitu leur à Auxerre ; secrétaire-adjoint, M. Pèreladas, instituteur a Auxerre; 
administrateurs, sept instituteurs pris à tour de rôle et par an parmi les 35 délégués. 

Société de secours mutuels d' Avallon. — Président : M. Bétry de la Brosse. 

Société de secours mutuels de Sens (L'Union), — Président : M. Deligand ; 
vice-président : M. Licois ; trésorier : M. Crou ; secrétaire : M. Soissons. 

Société médicale de ITonne, scientifique et de prévoyance, comprenant les 
médecins, pharmaciens et vétérinaires du département, fondée le 21 août 1844. — 
MM. Faqueau, président ; Rousseau et Monceaux, vice-présidents ; Duché, secrétaire 

général ; L. Roche et Soupletj secrétaires des séances ; Pottier, trésorier ; Dejust, 
ibliothécaire ; lournée, archiviste. 

Association médicale de l'Tonne, Société de prévoyance et de secours mutuels 
des médecins du département. — Association générale des médecins de Finance. — 
MM. Lefèvre, président ; Boussardet Chavance, vice-présidents ; Lordereau, secré- 
taire ; Desvignes, trésorier. 

Cette Société a été autorisée par décret impérial du 31 mars 1860. 

Association des anciens élève t du Collège d' Auxerre. — Fondée en f839, cette 
association a pour but d'établir, entre les anciens élèves du collège d' Auxerre, un 



131 
centre commun de relations amicales et d'assistance fraternelle et de coopérer en 




Asfooiation des anciens élèves du Collég;e et du Iiyoée de Sens. — Président, 
M. Pisnon, avocat, membre dn Conseil général ; trésorier, M. Lortat Jacob; com- 
missaires délégués à Sens : MM. Moreau, Lacave, à Paris; Prou, Pléan, à Sens. 



CHANGEMENTS SURVENUS PENDANT LE TIRAGE 



Page 25. — Ministre des Affaires étrangères, Président du 
Conseil : M. de Freycinet ; Ministre de la Justice : M. Gazot ; 
Ministres des Finances : M. Magnin ; Ministre des Travaux 
publics : M. Varroy ; Ministre de la Guerre : général Farre. 

Page 27. — Bureau du Sénat : MM. Martel, président ; le comte 
Rampon, Pelletan,Galmon, Barthélémy S*-Hilaire, vice-présidents ; 
Casimir Fournier, Bernard, Mazeau, Barne, Lafond de Saint-Mur, 
secrétaires ; Toupet des Vignes, Baze, général Pélissier, ques- 
teurs. 

Page 28. — Bureau de la Chambre des Députés : MM. Gambetta, 
président ; Brisson, Senard, Bethmont, le comte de Durfort de 
Civrac, vice-présidents ; Le Gonidec de Treissau, Drumel, de 
Valfons, Fréminet, Legrand, Crozet-Fourneron, Marcellin Pellet, 
David, secrétaires ; de Mahy, Margaine, Madier de Montjau, 
questeurs. 

Page 31. — Avocat général près la cour de Cassation : M. Ron- 
jat, en remplacement de M. Benoist. 

Page 32. — Procureur général à Nancy : M. Jappie ; Procureur 
général à Orléans : M. Rousselier. 

Page 34. — Préfets : MM. Gellion-Danglas, préfet de l'Ain ; 
Girard, préfet de l'Ariége ; Julia, préfet des Basses-Alpes ; Fabre, 
préfet de la Charente ; de Marçay, préfet de la Corse ; Perigoy, 
préfet de la Creuse ; Baron, préfet d'Eure-et-Loir ; de Lornes, 
préfet de la Haute-Loire ; Laurent, préfet des Hautes-Pyrénées ; 
Lefebvre de Groriez, préfet de la Haute-Savoie ; Fresne, préfet 
de l'Hérault ; Assiot, préfet de Maine-et-Loir ; Philippini, préfet 
de la Manche ; Reboul, préfet de l'Orne ; Bihour, préfet du Pas- 
de-Calais ; Rivaud, préfet des Pyrénées-Orientales ; Galtié, préfet 
du Tarn. 

Page 61. — Commission de surveillance de l'Asile des aliénés.: 
MM. Lorin, ancien architecte, président; Guiblin, administrateur 
provisoire des biens des aliénés non interdits ; Fougerol, secré- 
taire ; Momon et le baron de Madières, membres. 



TROISIEME PARTIE 



STATISTIQUE, SCIENCES & ARTS 



1880 1 



[ 



TROISIÈME PARTIE 



STATISTIQUE, SCIENCES ET ARTS 



PROTECTION 
i>es 

ENFANTS DU PREMIER AGE 



FONGtiOIVNEMENT DE LA F^OUVELLË LOI DANS LE DEPARTEMENT 

DE L^YONNE. 



Il nous a paru intéressant, pour l'histoire de nos jeunes 
générations, de consigner dans ce Recueil les résultats 
des premières tentatives qui ont été faites pour l'applica- 
tion de la loi du 23 décembre 1874, dans notre départe- 
ment. 

On y verra que, si la critique est aisée, l'art continue à 
être difficile, surtout en matière de réglementation de 
nourrices et de nourrissons éparpillés dans les villages et 
les hameaux de tous les départements de la France. 

On ne saurait trop applaudir aux bonnes intentions de 
la loi de protection des enfants du premier âge, due à 
l'initiative de M. le docteur Roussel, député, membre de 
l'Académie de médecine, dont les aspirations sont celles 
d'un philanthrope convaincu ; elles méritaient une sanc- 
tion pratique. Voyons par quels moyens oii la cherché la 
solution désirée. 

Nous tie reproduirons pas ici lés dispositions de cette 
loi ; le texte en est connu de tout le monde ; nous rappel- 
lerons seulement le mode d'organisation du sertice^ les 



— 4 — 

obligations imposées aux nourrices, aux bureaux et à 
leurs intermécliaires ; enfin la forme des déclarations, 
registres, certificats des maires et des médecins, et autres 
pièces exigées par les règlements. 

Conditions générales de la surveillance, — Dans chaque 
département, la surveillance instituée en faveur des en- 
fants au-dessous de neuf ans, placés en nourrice, est 
exercée, sous Tautorilé du préfet, par des commissions 
locales, par les maires, par les médecins inspecteurs et 
par l'inspecteur des enfants assistés du département. 

Les commissions locales ont un contrôle sévère à exer- 
cer sur les nourrices ; elles peuvent déplacer les nourris- 
sons (jui leur paraissent mal soignés et provoquer des 
punitions contre les nourrices qui ne font pas leur devoir. 

Les médecins inspecteurs ont une mission à peu près 
identique ; ils sont nécessairement de toutes les commis- 
sions locales et leurs observations doivent concourir puis- 
samment à éclairer les délibérations des comités. 

L'inspecteur du service des enfants assistés est chargé, 
sous l'autorité du préfet, décentraliser tous les documents 
relatifs à la surveillance instituée par la loi; chaque 
année il présente un rapport sur l'exécution du service 
dans le département et rend compte du résultat de ses 
tournées. 

Enfin, un comité départemental se réunit à la préfec- 
ture, toutes les fois qu'il est convoqué, pour statuer sur 
les rapports afférents au service et donner son avis sur les 
questions concernant l'application de la loi et des règle- 
ments. 

Les placements des enfants sont soumis à des forma- 
lités compliquées, dont 1 énumération fait partie des ins- 
tructions ofiicielles émanées du ministère de lintérieur. 
Ces formalités ont paru à beaucoup de personnes compé- 
tentes nécessiter un luxe d'écritures et de certificats qui 
deviennent, pour les municipalités rurales, une charge 
lourde et une source de difficultés qui, le plus souvent, 
ne sont pas résolues. 

Nous n'insisterons pas sur tous les détails -indiqués 
dans ces instructions, nous réservant d'y revenir dans le 
cours de ce travail. 



— 5 — 

État numérique des enfants d'un jour à deux ans placés 
en nourrice ou en garde dans le département de r Yonne, 
pendant F année 4878 : 





« 




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ë§ 




ei u 




cû 2 


ARRONDISSEMENTS 


§s 




o o 




.Z« 




Q 


Auxerre 


96 


Avallon 


49 


Joiirny ; , 


91 


Sens 


81 


Tonnerre 


35 


Totaux. . . 


352 



NOMBRE D'ENFANTS 






CD 

a 






405 
173 
80T 
486 
68 



1939 



Département 
de r Yonne. 


Autres 
départements 


81 
34 
39 
59 

2T 


22 
14 
22 
26 
6 


240 


90 



Total. 

508 
221 
868 
571 
101 

2269 



On voit par ce tableau que rarrondissement de Joigny 
est le plus chargé de nourrissons, et celui de Tonnerre 
le moins chargé relativement. 

Ainsi rarrondissement de Joigny compte 1 nourrisson 
sur 1 1 habitants ; 

L'arrondissement de Sens, ! nourrisson sur 113 habi- 
tants ; 

L'arrondissement d'Avallon, 1 nourrisson sur 198 habi- 
tants; 

L'arrondissement d'Auxerre, 1 nourrisson sur 226 ha- 
bitants, 

Et l'arrondissement de Tonnerre, 1 nourrisson sur 405 
habitants. 

Ces résfiltats avaient déjà été pressentis par nous dans 
un travail publié, en 1867, dans le Bulletin de la Société 
médicale et dans Y Annuaire de V Yonne. 

Nous avions relevé, sur le dénombrement de 1866, le 
nombre des enfants en nourrice, que nous partagions en 



— 6 — 

nourrissons civils et en élèves des hospices. Nous trou- 
vions : 

Pour l'arrond' de Joigny 707 nourrissons civils. 

17 élèves des hospices. 

— Sens 549 nourrissons civils. 

144 élèves des hospices. 

— Avallon .... 313 nourrissons civils. 

621 élèves des hospices. 

— Auxerre. . . . 692 nourrissons civils. 

743 élèves des hospices. 

— Tonnerre. . . 61 nourrissons civils. 

» élève des hospices. 

On voit que les chiffres, pour différer des précédents, 
donnent toujours à peu près les mêmes proportions de 
population au premier âge; de plus, les élèves de l'hos- 
pice de Paris apportent, dans les arrondissements d'Au- 
xerre et d' Avallon, un appoint considérable à la première 
enfance dans ces deux circonscriptions. 

Ces recherches avaient été faites au point de vue de la 
mortalité des enfants d'un jour à un an dans chaque ar- 
rondissement. Elle était alors : 

Pour Tonnerre ... de 1 6 0/0. 

Pour Auxerre de 21 0/0. 

Pour Sens de 25 0/0. 

Pour Avallon , de 30 0/0. 

Pour Joigny de 30 0/0. 

Ainsi pouvaient s'expliquer ces écarts de mortalité 
dans chaque région, suivant le nombre relativement plus 
considérable des nourrissons du dehors. 

Comité départemental. — Le comité départemental ins- 
titué par le règlement d'administration pour veiller au 
fonctionnement de la loi du 23 décembre 1874 s'est réuni 
le 27 janvier dernier. M. Tinspecteur Salvaire a donné 
lecture d'un rapport sur l'état du service dans lé départe- 
ment. C'est sur ce document que nous désirons appeler 
l'attention, nous réservant d'y joindre nos appréciations 
personnelles, ainsi que les observations qui ont été faites 



— 7 — 

à ce sujet dans la dernière séance de la Société médicale 

f)ar plusieurs de nos honorables collègues. Nous suivrons 
e rapport de l'inspecteur dans la série des questions 
qu'il a cru devoir soumettre au comité départemental. 

Commissions locales. — Des commissions locales ont 
été instituées dans 134 communes où il existait au moins 
cina enfants soumis à la protection établie par la loi. 
Quelques-unes de ces commissions ont donné signe de 
vie et ont transmis à M. l'inspecteur les résultats de leurs 
observations et de leurs actes. Des faits d'incurie, dMnap- 
titude à la fonction de nourrice et un cas de rébellion 
vis-à-vis des visiteurs officiels ont été signalés : le dernier 
a été déféré à la justice, conformément à la loi. L'un des 
comités communaux a cru devoir signaler l'inexactitude 
et même l'absence de payements dont les nourrices sont 
victimes de la part de familles qui envoient leurs enfants 
dans nos cantons. Nous reviendrons sur ces faits graves, 
qui méritent une sérieuse attention de la part de l'admi- 
nistration. 

Inspection médicale. — L'inspection médicale a été dé- 
finitivement constituée par arrêté préfectoral en date du 
28 octobre <878. La date récente encore de leur investi- 
ture n'a pas permis de constater des résultats bien précis 
du fonctionnement de cette institution. Cependant trois 
médecins inspecteurs ont relevé des faits regrettables, 
qu'ils ont cru devoir signaler à l'administration. C'est 
pour eux un droit en même temps qu un devoir. 

Nous croyons que l'inspection médicale surtout est ap- 
pelée à prendre la plus large part dans la protection au 
premier âge. Il est évident que le médecin, qui se trouve 
tous les jours en rapport nécessaire avec le personnel des 
nourrice^ de sa circonscription, peut seul être bien édifié 
sur la bonne tenue des enfants et des nourrices, sur les 
lacunes et les desiderata de l'institution, et sur les ré- 
formes à faire pressentir dans cette tentative pleine de 
sollicitude pour l'avenir si compromis de nos jeunes géné- 
rations. 

Il ne faut pas d'ailleurs compter plus qu'il ne convient 
sur les comités de patronage ; chacun de nous sait à qu:^ 



— 8 — 

s'en tenir sur leur valeur pratique. S'il en existe auel- 
ques-uns qui puissent donner de bons résultats, rim- 
Inense majorité reste à Tétat de lettre-morte. Cela se 
comprend facilement lorsque Ton connaît le personnel 
que Von peut offrir dans nos villages pour remplir cette 
mission. Les dames patronesses v sont trop souvent im- 
possibles, faute de Téducalion et àe l'autorité nécessaires 
pour s'imposer aux nourrices. Il n'y a guère que le maire 
et l'instituteur qui puissent intervenir fructueusement. 

Bureaux et meneurs, — Les conditions dans lesquelles 
doivent se trouver les bureaux de nourrices, les meneurs 
et meneuses qui en dépendent, ont été indiquées par le 
règlement d'administration. Il existe actuellement sept 
bureaux de nourrices à Paris qui placent les enfants dans 
le département de l'Yonne. L'autorisation d'exercer la 
profession de meneur a été accordée à six personnes. On 

i)araît exiger des candidats à cette fonction, toute de con- 
iance, des garanties morales et matérielles plus rassu- 
rantes que par le passé. Nous savons tous à quelle anar- 
chie et à quels abus était abandonnée cette institution. 

Statistique de la mortalité. — M. Tinspecteur Salvaire 
expose les difficultés qu'il a éprouvées à établir, l'année 
dernière, la statistique de la mortalité des enfants d'un 
jour à deux ans : « Cette longue opération, dit-il dans son 
« rapport, a été généralement mal comprise et a donné 
« lieu à un échange considérable de correspondance et 
« à des résultats qui ne doivent être acceptés qu'avec une 
« extrême réserve. J'ai, autant que j'ai pu, cherché à 
« faire concorder entre eux les résultats. Cet immense 
« travail ne comporte pas moins de 152 feuilles et cadres 
« de dépouillement. Quelques communes, malgré des 
« rappels réitérés, n'ont pas renvoyé les états qui leur 
« avaient été adressés. La ville d'Auxerre et celle de Sens 
« sont de ce nombre; on conçoit la difficulté d'un pareil 
« travail, surtout dans les grands centres de population, 
« et alors qu'il n'existait aucun registre d'inscription pour 
« les enfants. Je considère donc cette opération comme 
« tout-à-fait défectueuse ; la complication même des 
« cadres a dû donner lieu à plus d'une méprise de la 



— 9 — 

« part des secrétaires de mairie. De nouveaux modèles 
« sont annoncés par M. le ministre de Tintérieur. » 

Imprimés administratifs. — Cette complication des ca- 
dres, signalée par M. l'inspecteur commei une des causes 
du mauvais succès de la première enquête statistique, se 
retrouve malheureusement dans les autres détails du 
service. On a multiplié à l'infini des imprimés qui ne 
remplissent pas le but que l'on voulait atteindre. Il faut 
une attention soutenue et une initiation laborieuse pour 
arriver à bien comprendre les rouages de la nouvelle ins- 
titution. Il y a là des modifications à apporter à ce luxe 
inutile de papiers qui sont trop souvent condamnés à ne 
pas être remplis. D'un autre côté, la centralisation du 
service n'existe que par des intermédiaires attardés. Un 
enfant arrive dans une commune; la nourrice ne songe 
souvent à envoyer son livret à la mairie que huit à dix 
jours après son arrivée; le maire ou le secrétaire oubhe 
totalement de prévenir le médecin, et le pauvre enfant 
meurt souvent avant que l'on connaisse officiellement sa 
présence dans la circonscription. Ce n'est pas ainsi que 
doit s'effectuer le placement des nourrissons : il était bien 
plus simple, à l'imitation du service des enfants assistés 
de la Seine et de TYonne, de concentrer entre les mains 
de rinspecleur départemental les mouvements du service 
de la protection du premier âge, et de charger ce fonction- 
naire salarié des notifications à faire à tous les médecins 
de l'arrivée d'un nouveau pupille dans la commune gui 
leur est attribuée. De cette façon, l'inspecteur saurait à 
l'avance le nombre et la répartition des nourrissons con- 
fiés aux nourrices de son département, et il n'aurait pas 
besoin de demander aux maires combien il existe d'en- 
fants étrangers à la commune; de même, pour les décès, 
il serait nécessaire qu'ils lui fussent notifiés par le maire 
et le médecin inspecteur, et, à la fin de l'année, la statis- 
tique réclamée par l'administration supérieure se trouve- 
rait toute faite et ne serait pas altérée par les erreurs ou 
rinsouciance des mairies interrogées. Le fonctionnement 
de l'inspection des enfants assistés, sans être parfait, 
donne aes résultats beaucoup plus satisfaisants avec des 
moyens beaucoup plus simples : il suffisait; selon nous, 

1880 2 



— 40 — 

ëe suivre cette voie toute tracée, (Jui d^ageait la nouvelle 
création protectrice de ses plus grandes difficultés. Nous 
ne pouvons entrer plus avant aujourd'hui dans cette ques- 
tion de formalités mal agencées qui réclament un sérieux 
examen. 

Secrétaires de mairies. — Le travail assez compliqué de 
la tenue des registres et de la rédaction des procès-ver- 
baux des commissions locales, ainsi que des certificats et 
carnets des nourrices, sont un surcroit de besogne pour 
les secrétaires de mairies dans les communes chargées 
d'un certain nombre de nourrissons étrangers. Il a paru 
juste de demander au ministre compétent une indemnité 
pour ces modestes fonctionnaires, et la commission dé- 
partementale a proposé des chiffres proportionnés aux 
écritures de chaque municipalité. 

Brochure du D^ Brochard. — M. le docteur Brochard a 
publié une brochure qui, sous le titre de VArt d'élever les 
enfants^ renferme des renseignements sommaires sur 
l'hygiène des nouveaux-nés et sur les soins élémentaires 

3ue réclament leurs maladies. L^administration a cru 
evoir faire répandre à profusion ces petits manuels, qui 
n'apprennent rien de nouveau au corps médical, mais qui 
ont le mérite de ne pas trop empiéter sur ses attributions 
et sur son initiative. Vous connaissez assez le danger des 
livres de médecine populaire, qui sont généralement mal 
compris et encore plus mal appliqués, pour qu'il nous 
soit permis d'appeler votre attention sur leur intervention 
officielle dans les maisons privées. Le proverbe latin : 
Ne quid nimis t est sans cesse à l'ordre du jour. 

Franchise postale, — Pour faciliter les relations conti- 
nuelles et obligées des médecins avec les maires et avec 
l'inspecteur départemental, on a cru devoir demander au 
ministre la franchise postale pour toutes communications 
relatives au service, entre ces fonctionnaires : il faut re- 
connaître la l^itimité de cette réclamation. 

Salaire des nourrices. — Une question beaucoup plus 
importante est celle qui concerne le salaire des nourrices. 
On exige beaucoup de ces pauvres femmes : la loi de 4874 



_ 41 ^ 

édicté des peines sévères contre celles qui n'ont pa3 bien 
rempli leur devoir ou qui se sont mises en contravention 
envers les lois et règlements en vigueur ; mais on s'est 
borné, en leur faveur, à déclarer, par l'article 14 de la 
même loi, que les mois de nourrice, dus par les parents 
ou par toute autre personne, font partie des créances pri- 
vilégiées et prennent rang entre les n°® 3 et 4 de l'article 
2101 du code civil. 

Cette garantie est-elle sérieuse dans l'immense majo- 
rité des cas de refus ou d'absence de salaire? 

« J'ai vu maintes fois, dit M. l'inspecteur (}ans son 
« rapport, de pauvres femmes qui, après avoir gardé 
« pendant de longs mois des enfants sans payement, et 
« avoir perdu de vue les parents, se sont trouvées dans la 
« nécessité de déposer les enfants à l'hospice, leurs res- 
« sources ne leur permettant pas de les conserver. L'en- 
« faut était ensuite expatrié par les soins de Tadministra- 
« tion départementale, et la nourrice perdait son salaire 
« de plusieurs mois. La direction municipale de la ville 
« de Paris présentait cet avantage qu'elle garantissait 
« aux nourrices leur rémunération pendant dix mois; 
« passé ce terme, Tenfant était rendu à la Direction et la 
« nourrice n'avait rien à perdre, à moins qu'elle ne cora- 
« mît l'imprudence de traiter alors directement avec les 
« parents et d'acceptef à ses risques et périls une situa- 
« lion nouvelle. En est-il de même aujourd'hui? La 
« nourrice est exposée à toutes les chances aléatoires, à 
« des pertes pécuniaires, et, en outre, à la sévérité de la 
« commission de surveillance, ainsi qu'aux pénalités de 
« la loi. » 

Il ne reste donc à la malheureuse nourrice que l'article 
14 pour consolation et pour ressource. Consolation l>ien 
minime et ressource bien précaire I La voyez -vous, aux 
prises avec la misère et la banqueroute de son nourrisson, 
obligée de pourvoir elle-même aux frais d'une procédure 
pour la conservation d'un privilège qui ne serait que trop 
souvent un leurre dérisoire. Les familles qui ne peuvent 
pas payer les mois de nourrices ne sont généralement pas 
dotées de meubles ou d'immeubles susceptibles de suoir 
des privilèges ; souvent aussi, et surtout les filles-mères, 
elles disparaissent pour se mettre à l'abri des poursuites 



— 42 — 

• 

et pour obliger l'assistance publique à se charger de leurs 
enfants. Que fera l'article 14 en pareilles circonstances?. . . 

Il y a là certainement quelque chose à faire en faveur 
des nourrices, qui sont dans la triple nécessité de refuser 
leur sein à leurs propres enfants pour Toffrir à un 
étranger, et qui, après avoir sacrifié la santé et quel- 
quefois la vie de leur progéniture, ne touchent même 
pas le modique salaire qui doit apporter un morceau de 
pain dans la maison. Ne serait-il pas au moins équi- 
table, quand Tenfant est abandonné par sa famille et for- 
cément accepté par lassistance publique, que cette même 
assistance se fît un devoir de laisser le nourrisson à 
celle qui la sauvé des premières épreuves de Tallaite- 
ment naturel, et de lui assurer désormais un salaire qui 
lui est si légitimement dû? 

Faites des lois sévères pour imposer raccomplissemenl 
du devoir aux nourrices mercenaires, rien de mieux; 
mais, en même temps, daignez sauvegarder leurs droits 
à la rémunération méritée, quand ce devoir est accompli ; 
ce ne sera pas une faveur, mais tout simplement une 
justice. 

Ces considérations ont paru éveiller la sollicitude de 
M. le ministre de l'intérieur, président du Conseil général 
de l'Yonne, lorsqu'elles ont été présentées à l'assemblée 
départementale dans notre rapport sur la protection du 
premier âge. M. le président, en effet, crut devoir ordon- 
ner renvoi immédiat de ce document au comité supérieur 
institué au ministère pour examiner la question. 

Nous nous autoriserons de ce bienveillant prémisse 
pour demander la permission de développer ici nos idées 
sur les moyens à proposer contre l'absence du salaire des 
nourrices. 

On ne peut nier que la loi du 23 décembre 1874 n'ait, 
par le fait, déclaré que la nourrice mercenaire est réelle- 
ment pourvue d'une fonction publique. Elle ne s'appartient 
plus, du moment qu'elle est partie de son village porteuse 
aun livret administratif, qu'elle a subi toutes les explo- 
rations réglementaires, et qu'elle est revenue à son domi- 
cile en passant par la mairie. Sa porte doit être ouverte à 
toute réquisition du maire, du médecin, des membres des 
comités locaux, de l'inspecteur départemental et des ins- 



— 13 — 

pecteurs généraux. Le refus de recevoir la visite du méde- 
cin inspecteur, du maire de la commune, ou de toutes 
autres personnes autorisées en vertu de la loi, est puni 
d'une amende de 5 à 15 fr. et même d'un emprisonne- 
ment de un à cinq jours, si le refus dont il s'agit est ac- 
compagné d'injures ou de violences. (Art. 6 de la loi.) 

Un pareil contrôle imposé ne donnait-il aucun droit de 
compensation ? Quoi I dira la nourrice, vous me soumettez 
à des inspections obligatoires, à des investigations inces- 
santes, dans l'intérêt, dites- vous, de la santé de mon 
nourrisson ; vous me faites subir à chaque instant des 
examens et des interrogatoires toujours pénibles, quand 
ils ne dépassent pas les bornes de la discrétion, et, si je 
suis en règle avec vos exigences, vous ne daignez pas 
même vous informer si je suis payée de mes labeurs ! Or, 
sachez-le bien, si je prends un nourrisson, c'est que je 
suis pauvre ! Je ne puis quitter la maison ni gagner ma 
journée au dehors : eh bien ! quand j'aurai donné mon 
lait, mon temps et ma santé à cet entant étranger, si je 
ne reçois pas même le salaire qui doit me procurer le pain 
de chaque jour et quelques aliments capaèles de soutenir 
mes forces, à qui vous en prendrez-vous de mes défail- 
lances et de celles de mon nourrisson ? 

Que répondre à cette malheureuse! L'article 14, sans 
doute!.... Nous avons vu ce qu'il faut en penser. Non, il 
y a là autre chose à faire : essayons. 

Combinaison pour assurer le payement des nourrices, — 
Au temps passé, l'instruction primaire n^était pas régle- 
mentée comme aujourd'hui. Les chroniques du moyen- 
âge et même des siècles derniers nous apprennent que le 
maître d'école était à peu près abandonné aux aléas de 
sa modeste position. Les écoliers n'étaient pas nombreux 
et il était obligé de percevoir lui-même la rétribution à 
domicile ; on le payait quelquefois en argent, quelquefois 
en denrées alimentaires et souvent pas du tout. Aussi un 
grand nombre de villages pauvres n'avaient pas de maî- 
tres d'écoles, faute de pouvoir les nourrir. Cet état de 
choses a disparu : l'existence des instituteurs est désor- 
mais assurée; toutes les communes en sont pourvues, 
riches ou pauvres. La rétribution scolaire ne se paie pas 



— u — 

directement ; l'Etat est intervenu et a dit aux communes : 
Vous avez un instituteur et vous porterez son traitement 
à votre budget en recettes et en dépenses ; si les recettes 
sont insuffisantes par le fait de la rétribution scolaire, 
vous y pourvoirez par des centimes additionnels, et s ils 
sont eux-mêmes insuffisants, le Département et TEtat 
feront le reste. 

Voilà comment on est arrivé à faire des instituteurs 
des fonctionnaires publics, soumis à des obligations et à 
des contrôles spéciaux : ils ont échangé leur indépendance 
contre un salaire assuré. Il n y a là rien que de très ho- 
norable et de très logique. Est-ce que, dans un autre 
ordre d'idées et de fonctions humanitaires, la nourrice 
n'est pas assimilable aux instituteurs publics? .. 

Sa mission est au moins aussi importante au point de 
vue matériel que celle de l'instituteur au point de vue 
intellectuel et moral. C'est la nourrice qui, auprès des 
nouveaux-nés, remplit le rôle de la mère qui abdique 
provisoirement pour cause de santé ou de position so- 
ciale ; c'est la nourrice qui est chargée de faire traverser 
à l'enfant les phases de son existence les plus difficiles et 
les plus périlleuses; de lui créer avec son la t et ses soins 
assidus une constitution normale que trop souvent il 
n'apporte pas en naissant; c'est elle qui reçoit ses pre- 
miers sourires et sa première affection, et dans les fa- 
milles, on le sait, on n'oubhe pas plus la nourrice que 
l'instituteur qui a guidé nos premiers pas dans la car- 
rière. 

Est-ce qu'il n'est pas possible de faire pour les nour- 
rices ce que l'on a fait pour les instituteurs ? Les familles 
ne pourraient-elles payer les mois chez un receveur 
spécial, au moyen aun rôle de recouvrement facile à 
établir, d'après les instructions de la nouvelle loi? Et 
quand il se trouve des retardataires ou des récalcitrants, 
ce serait Tagent de l'administration qui agirait au lieu et 
place de la nourrice, dont le payement se ferait quand 
même au jour fixé. Et si certaines cotes sont irrécouvra- 
bles, est-il juste que ce soit la nourrice qui soit victime? 
Non, pas plus qu'il n'était juste de faire perdre à l'institu- 
teur le fruit de ses fatigues et de son dévouement. 

On nous objectera les difficultés de la perception épar- 



«. 16 ^ 

pillée surutt grand nombre de localités. Mais, en France, 
on n^est jamais arrêté par de semblables complications, 
et l'application de la nouvelle loi protectrice est autre- 
ment difficile que ne le serait le recouvrement des mois 
dus aux nourrices surveillées. 

Le salaire des femmes à qui Ton confie les enfants 
assistés de la Seine et de nos départements ne se solde 
pas autrement que par l'entremise du percepteur de 
chaque circonscription. Ce mode de payement fonctionne 
avec une régularité qui ne laisse rien à désirer. 

Maintenant, supposons que les familles aisées ou de 
bon vouloir aient payé leur dette mensuelle à la percep- 
tion, qui les met en demeure de s'acquitter, il en resterait 
un certain nombre que leur position malheureuse ou leur 
disparition rangerait parmi les débitrices insolvables ; ne 
serait-il pas naturel que les communes, les départements 
et l'Etat se rendissent responsables et que les nourrices 
n'eussent pas à s'en préoccuper au détriment de l'enfant 
ui leur est confié ? Ce serait simplement l'élargissement 
e l'assistance, dont le noble drapeau doit couvrir de ses 
phs toutes les misères et toutes les infortunes imméri- 

! tées. / 

! Le recouvrement officiel des mois de nourrices impose- 

rait aux familles des obligations plus sérieuses et plus 
pressantes que les réclamations impuissantes des pauvres 
femmes de nos campagnes, qui écrivent lettre sur lettre 

Sur n'obtenir que des demandes d'ajournement, et fina- 
nent ne reçoivent plus de réponse. 

On nous dira peut-être : Pourquoi voulez-vous que 
TEtat vienne se mêler des affaires privées? qu'a-t-il be- 
soin d'intervenir entre la famille et la nourrice? 

Nous répondrons que l'Etat ayant pris en main la sur- 
veillance des nourrices et la protection des nourrissons, 
il y a là une immixtion officielle, légale, qui entraîne avec 
elle toutes ses conséquences. Le payement des mois de 
nourrices en fait partie, et si l'Etat ne veille pas à ce qu'il 
s'accomplisse régulièrement, sa tâche est incomplète et 
les résultats en sont imparfaits. L'article 14 de la loi du 
23 décembre 1874 a parfaitement pressenti la nécessité 
rigoureuse d'assurer aux nourrices le payement de leur 
Pilaire ; ce que nous lui reprochons^ c'est de frapper dans 



i 



— 16 — 

Je vide et de ne pas aller assez loin pour la sanction suf- 
fisante et véritablement pratique de ses aspirations. 

Nous nous arrêterons ici, persuadé que le législateur 
ne laissera pas son œuvre inachevée, et qu'il sera pourvu 
tôt ou tard aux lacunes d'une loi bienfaisante qui n'a pas 
dit.son dernier mot. 

Honoraires des médecins. — Nous pourrions faire la 
même réclamation en faveur des médecins, dont les 
honoraires, pour les soins donnés aux nourrissons du 
dehors, courent les mêmes dangers que le salaire des 
nourrices et qui sont même relativement beaucoup plus 
compromis. Il existe, en effet, beaucoup de familles aisées 
qui recommandent expressément à la nourrice d'appeler 
le médecin pour la moindre indisposition de leur enfant 
et qui, mises en demeure d'en solder les visites, déclarent 
n'être pas responsables du zèle de la nourrice et refusent 
purement et simplement. Le médecin, sans doute, peut 
invoquer les privilèges qui lui sont attribués par la loi; 
mais l'instance nécessaire pour obtenir jugement à des 
distances toujours éloignées est difficile et coûteuse; le 
médecin se résigne et n'en continue pas moins ses bons 
offices auprès des autres nourrissons, qui lui réservent la 
même reconnaissance. 

Agence provisoire pour les nourrices. — La perception 
des mois de nourrice par les receveurs des contributions 
ou par des agents spéciaux n'entrera probablement pas 
d'emblée dans le domaine des mesures auxiliaires de la 
protection de la première enfance. Ce n'est que progres- 
sivement et au fur à mesure des démonstrations de l'ex- 
périence que se fondent les institutions utiles. Mais il y a 
provisoirement une agence transitoire à créer en faveur 
des nourrices qui ne peuvent obtenir leur salaire. Cette 
agence aurait pour mission de poursuivre, au lieu et 
îace de la nourrice, les recouvrements difficiles et, dans 
e cas où l'insolvabilité serait notoire, de remettre à qui 
de droit les dossiers des nourrices non payées pour les 
faire admettre aux secours temporaires de l'assistance pu- 
blique. On sait quel est le mode actuel usité en pareille 
circonstance : une nourrice non payée va trouver le maire 
de sa commune et lui expose sa détresse ; ce fonction- 



r. 



— 17 — 

naire écrit au préfet de police de faire rechercher la 
famille ou la mère de Tenfant, quand il s*agit d'une fille- 
mère ; les agents de la préfecture de police se mettent en 
campagne; s'ils retrouvent les débiteurs attardés, ils se 
bornent à leur exposer l'objet de leur mission : ils ont le 
plus souvent affaire à des familles sans ressources, et la 
créance reste à l'état de billet protesté; s'ils ne peuvent 
retrouver les récalcitrants disparus, le même résultat est 
acquis à la pauvre nourrice, à qui Ton annonce, quelques 
semaines après, que toutes les démarches sont restées 
inutiles. Alors elle n'a plus que l'alternative de garder 
Çratuilement un nourrisson étranger, qui est une charge 
écrasante pour elle, ou de l'abandonner aux hospices, 
après de nombreuses formalités. La jurisprudence des 
hospices dépositaires étant de changer de bureau de 
placement l'enfant abandonné, il s'ensuit aue la malheu- 
reuse nourrice perd en même temps son salaire et le nour- 
risson, qui va profiter à un autre par les deniers de l'as- 
sistance. C'est contre cet état de choses que nous protestons 
de toutes nos forces. On nous pardonnera ces trop longs 
développements en faveur du motif qui les a produits. 

Surveillance des enfants en nourrice dans la commune 
oh sont domiciliés les parents. — On s'est demandé si les 
enfants élevée par des nourrices qui résident dans la 
même commune que les parents doivent être soumis à la 
surveillance locale et être portés sur les registres régle- 
mentaires. L'article i" de la loi de 1874 dit : « Tout 
enfant âgé de moins de deux ans, qui est placé, moyen- 
nant salaire, en nourrice, en sevrage, ou en garde, hors 
du domicile de ses parents, devient, par ce fait, Tobjet 
d'une surveillance de l'autorité publique, ayant pour but 
de protéger sa vie et sa santé. 

Le mot hors du domicile ne tranche la question que si 
Ton veut l'appliquer dans toute l'étroitesse de son accep- 
tion. L'enfant peut être hors du domicile natal et rester 
dans la commune habitée par ses parents. Nous croyons, 
avec M. l'Inspecteur départemental, qu'il y aurait excès 
de pouvoir en voulant se substituer à la sollicitude d'une 
famille qui est là pour veiller sur son enfant, qui le con- 
serve sous ses yeux et qui a tout intérêt à ce que les 



— <8 — 

meilleurs soins lai soient donnés. Nous sommes donc de 
ceux qui sont d'eivis de ne pas soumettre à la surveil- 
lance et de ne pas inscrire sur les registres les enfants 
qui se trouvent dans ces conditions de domicile. 

Il y a nécessairement Quelques exceptions à cette règle, 
quand par exemple Teniant devient orphelin de père et 
ae mère ou que la situation précaire des parents ne leur 
laisse pas une autorité morale suffisante... Ces cas sont 
rares sans doute, mais ils doivent être pris en considé- 
ration . 

Circonscription des médecins inspecteurs. — La Société 
médicale, dans sa dernière séance, a été Técho de nom- 
breuses réclamations au sujet des circonscriptions médi- 
cales qui ont reçu des délimitations contestables à tous 
les points de vue. La distance est parfois exagérée et 
le nombre de communes assignées au même inspecteur 
médical dépasse souvent les bornes du possible. Pour 
obtenir la smcéritéderinspection et des soins journaliers 
que demandent les enfants du premier âge, il faut les 
rendre accessibles aux médecins qui en sont chargés et 
ne pas demander des courses de 12 à 15 kilomètres qui 
ne sont pas rétribuées et qui sont préjudiciables autant 
au pauvre praticien qu*à ses malades ordinaires. En 
général, on doit assigner aux médecins inspecteurs les 
communes où ils exercent Journellement leur profession ; 
c'est la meilleure manière d'éviter des conflits regrettables 
et d'assurer une surveillance facile aux petits êtres que 
le législateur a voulu prendre sous sa protection. 

Inspection départementale. — En dernier lieu, M. l'Ins- 
pecteur lui-même représente la complication de la tâche 
qui lui est imposée. Chargé déjà de la surveillance et du 
service administratif de plus de 800 enfants assistés, il 
se trouve, par le fait de la nouvelle loi, obligé de pourvoir 
à la surveillance et aux dossiers de 2,000 nouveaux nour- 
rissons répartis dans plus de ^^60 communes : il n'a qu'un 
seul employé pour ce travail formidable et son installa- 
tion à la Préfecture laisse beaucoup à désirer. Il est de 
plus secrétaire du comité départemental qui doit se réu- 
nir une fois par mois et ce surcroit de besogne entrave 
encore sa liberté d'action. Il est matériellement impos- 



l 

I 



— 49 — 

Bible qu'un seul fonctionnaire accomplisse Tinspection de 
près de 3,000 enfants. Il y a lieu d'apporter encore ici de^ 
modifications indispensables. 

Le Comité départemental, après la lecture du rapport 
que nous venons d'analyser, a pris les résolutions suir 
vantes : 

1** Franchise réclamée par les médecins inspecteurs 
pour la co^r^spondance avec l^s ipaires des pommunes 
de leurs circonscriptions. Nous y ajoutons et avec le pré- 
fet et l'inspecteur départemental. 

2"* Fixation de Tindemnité annuelle à allouer aux secré- 
taires de mairies, tant pour la tenue des registres que 
pour la rédaction des procès- verbaux des commissions 
locales. Cette allocation n'existerait c|ue dans les com- 
munes où le nombre d'enfants serait plus de cinq, et 
serait fixée à 50 centimes par enfant pour chaque année 
de travail. 

3<* Examen de la question de savoir s'il n'y aurait pas 
lieu de prendre des mesures pour assurer le salaire des 
pourrices et prévenir ainsi le nombre des abandons. Le 
Comité est d'avis qu'il y a urgence de faire cesser cet état 
de choses, mais il n'inuique aucun moyen pratique pour 
obtenir cette amélioration. 

4** Examen de la question relative à l'interprétation de 
la loi, au sujet des enfants placés en nourrice dans la 
commune où résident les parents. 

Le comité pense que, dfans ce cas, la surveillance est 
tout-à-fait superflue et que dans le cas même où la com- 
raune où est placé le nourrisson serait peu éloignée de 
celle du domicile des parents, il y aurait lieu de laisser 
à ceux-là la faculté d'accepter ou de refuser la surveil- 
lance instituée par la loi. 

5° Quanta la situation faite à l'Inspecteur par la nou- 
velle loi, le Comité émet le vœu qu'il lui soit adjoint un 
nouvel employé qui aurait le rang de Sous-Inspecteur et 
qui l'aiderait dans son travail de bureau, comme dans ses 
tournées. 

Cette satisfaction a été donnée, et M. le Ministre de 
rinlérieur, par une décision du 1 2 juin i 879, a autorisé la 
création d'un emploi de second commis qui serait attaché 
ai^ bureau de 1 Inspection. Cet auxiliaire recevrait un 



— 20 — 

traitement de 1 2 à i 400 fr. prélevé sur les dépenses du 
service de la protection de Tenfance. 

Nous mettons sous les yeux du lecteur le projet de 
bubget présenté par M. l'Inspecteur Salvaire et adopté par 
le Conseil général dans sa dernière session. Ces détails 
ont un intérêt général et local qui n'échappera certaine- 
ment à personne : 

Dépenses de Vannée 4878, — Le décompte des dépenses 
de Tannée 1 878 comprenait : 

1^ Frais de l'inspection médicale pour les mois de 
novembre et décembre 1878, Tinspection n'ayant été 
organisée que le 28 octobre de ladite année. 3. 149 » 

2^ Frais de registres et d'imprimés 13.185 10 

3** Mémoire du menuisier pour fournitures 
de caisses et emballage des registres à en- 
voyer dans les quatre sous-préfectures 52 50 

4® Indemnité proposée en mars 1 879 pour 
rinspecteur des enfants assistés 300 » 

5® Indemnité proposée pour l'employé 
attaché au bureau de l'Inspection 150 » 

6^ Indemnités aux secrétaires des mairies 869 » 

7® Indemnité spéciale au secrétaire de la 
mairie de Gisy-les-Nobles 20 » 

Total 17.725 60 

Mais par deux décisions en date du 23 juillet courant 
M. le Ministre de l'Intérieur a cru devoir apporter au 
chiffre de la dépense les modifications suivantes : 

Le décompte des dépenses s'élève à 17. 725 60 

M. le Ministre a décidé que l'État ne devait 
pas contribuer dans les dépenses ci-après : 

1** Le mémoire du menuisier montant 
à 52 50 

2** La somme de 51 fr. 50 com- 
prise dans les états de fournitures 
d'imprimés ; dans cette somme se 
trouve celle de 47 fr. 50 pour port 
des envois des caisses des registres 
obligatoires, dans les quatre sous- 
préfectures 51 60 

Reports 104 10 17.725 60 






— 21 — 

Reports 104 <0 47.725 60 

3" Enfin, par sa seconde déci- 
sion, M. le Ministre a ûx<i à 600 fr. 
le montant des indemnités propo- 
sées pour les secrétaires des mai- 
ries ; ces indemnités ayant été por- 
tées à 889 fr., il y a à déduire 289 » 

393 4 393 10 

Ce qui réduit le chiffre de la dépense à 
laquelle doit participer l'État à 1 7 . 332 50 

La moitié à la charge de l'État, aux termes 
de la loi du 23 décembre 1 874 , se trouve ainsi 
fixée à 8.666 25 

Néanmoins la dépense réelle est de 
47,332 50 + 52 50 + 54 60 = 47.436 60 

L'autre moitié à la charge des départements se répartit 
ainsi proportionnellement au nombre d'enfants pour cha- 
cun d'eux. Le nombre d'enfants étant de 2,269, et la 
dépense à répartir de 8,666 fr. 25, le quotient sera de 3,82. 

Départemeats intéressés. Nombre Sommes 

d'enfants. dues. 

4 . Alpes-Maritimes 4 3 82 

2. Aube 7 26 74 

3. Côte-d'Or 2 7 64 

4. Doubs 4 3 82 

5. Jura 4 3 82 

6. Loiret 5 49 40 

7. Marne 4 3 82 

8. Meurthe 4 3 82 

9. Nièvre 3 44 46 

40. Oise 4 3 82 

44 . Saône-et-Loire 4 3 82 

42. Seine 4939 7.405 65 

43. Seine-et-Marne 43 49 66 

44. Seine-et-Oise 54 494 82 

45. Var 4 3 82 

46. Haute-Vienne 4 3 82 

17. Yonne 240 946 80 

Totaux 2269 8.666 25 



— 22 — 

La dépense, d'après le décompte modifié comme il est 

dit ci-dessus, s'élève à 17.436 60 

A cette somme il convient d'ajouter : 

I "* La part contributive du département de 
l'Yonne dans le remboursement à faire à 
d'autres déparlements, savoir : 

Au département du Loiret • . 2 75 

Au département de Seine-et-Marne » 74 

Au département de la Nièvre 30 » 

Au département de la Seine 12 92 

Ensemble 46 4f 

2® Indemnités votées par le Conseil 

fénéral dans sa deuxième session de 
878 pour rinspecteur des enfants 
assistés et son employé 700 » 

Total 746 41 ci.. 746 41 

Ce qui porte le total de la dépense à 1 8 . 1 83 01 

Le budget voté étant de 38 . 084 » 

II reste comme fonds non employés 19, 900 99 

Dans le chiffre de la dépense ci-dessus, 18,183 fr. 01, 
la part du département de l'Yonne se compose de : 

1"* Sa part contributive dans la répartition entre les dé- 
partements intéressé-i de 916 80 

2° La somme de 746 fr. 4< pour les oauses 
ci-dessus indiquées, ci. .....»...».»....* * 746 41 

â^ Et la somme de <04 fr. 10, qui a été dé- 
duite du décompte des dépenses auxquelles 
l'Etat doit participer, ci* « • * . . 104 10 

Total à la charge du département 1 .767 31 

Mais l'évaluation qui en avait été faite en 
1877 élevait cette part à 3,894 50 

Il en résulte un boni de 2.127 19 

Budget de 4880. — J'ai l'honneur de vous soumettre 
comme il suit les propositions de budget pour l'année 
1880 : 

1"* Frais de l'inspection médicale pour Un nombre de 
2,300 enfants, à raison de 12 fr. pai* enfant 27.600 » 



— 23 — 

Report 27.600 ^ 

è° Indemnités aux corti missions locales de 

surveillance 1 . 000 » 

3° Indemnité à titre de récompense et 

d'encouragement aux mêmes 100 » 

4° Récompeûses aux nourrices 100 » 

5"* Traitement d un employé (création 

d'emploi) 1 .200 » 

6^ Frais d'impressions 2.000 » 

Total 32.000 » 

Cette dépense serait supportée, savoir : 

Moitié par TEtat, ou 16,000 fr. 

L'autre moitié par les départements intéressés, dans la 
proportion que Ion peut ainsi évaluer : 

Pour les départements étrangers, pour un nombre de 
2,000 enfants, à raison de 6 fr. 96 par an, soit 13,610 fr., 
et pour le département de TYonne, pour un nombre de 
300 enfants, ou 2,090 fr., ci 2.090 » 

A cette somme il convient d'ajouter celle 
de 100 fr. pour remboursement de la part 
contributive du départenient dans la dépense 
d'enfants de l'Yonne, placés dans d'autres 
départements, ci 100 » 

Ce qui porterait à 2,190 fr. le montant de la 
dépense qui pourrait incomber au départe- 
ment, ci 2.190 » 

On voit par les chiffres précédents que la dépense occa- 
sionnée par la nouvelle loi est surtout à la charge des 
grands centres de population. Le département de l'Yonne, 
qui reçoit beaucoup de nourrissons étrangers et qui ne 
place qu'un très petit nombre des siens dans les autres 
départements, en sera quitte pour 2,000 francs environ 
chaque année. Le département de la Seine, au contraire, 
qui nous envoie près de 2,000 nourissons, doit contribuer 

f>our 7,405 fr. dans la répartition des dépenses, et si 
'on veut bien considérer que Paris et sa banlieue envoient 
des enfants du premier âge dans un grand nombre de 
départements, en proportion souvent plus considérables 
que dans l'Yonne, on se tera une idée de la dépense que 



— ai- 
le département de la Seine devra supporter. L'État contri- 
bue pour moitié dans les charges totales, et le prochain 
budget des dépenses du ministère de l'intérieur nous 
• apprendra le chiffre qui lui doit incomber. Ce sera néces- 
sairement une nouvelle contribution un peu lourde à 
subir, mais qui lui sera largement compensée, si les 
résultats de tous ces sacrifices devaient diminuer notable- 
ment la mortalité de la première enfance. 

En effet, l'attention des économistes a été éveillée depuis 
une vingtaine d'années sur la croissance continue de la 
mortalité du premier âge. Sa moyenne était de 1840 à 49 
de 1 60 sur 1 ,000 naissances pour les enfants d'un jour à 
un an; de 1850 à 59, elle arrive à 171 ; de 1860 à 69, 
elle monte à 1 74 ; et dans les 6 années de 1 870 à 1 875, 
elle vient à 180. Indépendamment de cette moyenne 
Çénérale, les départements considérés isolément donnent 
aes résultats très diflTérenls. M. le docteur Bertillon, qui a 
consacré son existence à Tétude consciencieuse des ques- 
tions de mortalité en France et en Europe, nous donne le 
tableau comparé des départements pendant la période 
1857-66. Tandis que la Creuse ne fournit que 131 décès 
pour les enfantsd un jourà un an, TYonneen accuse 289, 
Seine-et-Marne 204, 1 Eure 308, la Seine-Inférieure 313, 
et l'Eure-et-Loir 369. II y a évidemment ici l'influence de 
l'apport étranger fourni par le département de la Seine ; 
toujours la question des nourrissons exportés au dehors 
du domicile de leurs familles ; c'est précisément contre 
ces désastreuses constatations que la loi protectrice de la 
première enfance a été promulguée. Espérons que tout le 
monde fera son devoir, et que la sollicitude du gouverne- 
ment et les sacrifices de temps et d'argent nous ramène- 
ront des périodes plus consolantes. 

Emile Duché, d.-m./ 

Membre da Conseil général de PYonne. 



lA 



SITUATION FINANCIÈRE DES COMMUNES 

DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE 

En 1879. 



La statistique que nous publions ici est tirée d'un 
travail fait par le ministère de l^intérieur sur la situation 
financière des communes en <879. Nous en extrayons la 
partie qui concerne le département de l'Yonne. 

Le tableau ci-après est divisé par arrondissements et 
par cantons. Il comprend sept colonnes : 

La première fait connaître le nom des communes. 

La deuxième comprend les revenus annuels, à Texcep- 
tion du produit des centimes additionnels, des prestations 
et de la rétribution scolaire, c'est-à-dire le revenu des 

f)ropriétés communales, les huit centimes sur les patentes, 
a taxe des chiens, permis de chasse, amendes, octrois, 
droits de place sur les marchés, etc., etc. 

La 3*^ colonne fait connaître la valeur du centime. 

Les colonnes 4 et 5 indiquent : le nombre total des 
centimes additionnels communaux ; le nombre des cen- 
times extraordinaires. 

Par la différence entre la 4® et la S"* colonne, on obtient 
la quotité des impositions annuelles comprenant les cinq 

1880 8 



26 

centimes ordinaires sur les conlribulions foncière et per- 
sonnelle-mobilière, les centimes spéciaux pour les che- 
mins vicinaux et l'instruction primaire, ainsi que ceux 
afiectés au salaire du garde champêtre, et les centimes 
pour insuffisance de revenus. Les centimes des premières 
catégories ne dépassant pas 14, l'excédant représente les 
impositions pour le garde champêtre et pour insufTisance 
de revenus. 

Si on multiplie, par la valeur du centime, le nombre 
des centimes annuels ainsi obtenu» le résultât, ajouté au 
chiffre des revenus annuels, donnera le montant des 
recettes ordinaires de la commune, déduction faite toute- 
fois du produit des prestations de la rétribution scolaire. 
Ces éléments de recette, étant les mêmes dans la presque 
totalité des communes et correspondant à une dépense 
spéciale, n'ont pas été compris dans les tableaux, qu'ils 
auraient compliqués inutilement. 

La colonne 6 donne la limite extrême de la perception 
de chaque imposition. 

A la dernière colonne figurent les revenus ordinaires 
dès bureaux de* bienfeisahc'e, d'après les comptes arrêtés 
au 3i mars 1878. 

Les communes marquées d'un astérisque reçoivent des 
subventions pour l'instruction primaire, et celles qui 
possèdent des Octrois sont indiquées par le mot Oc^m ou 
par les abréviations O où Oct: placés entré parenthèses 
dans la première colonne du tableau. 

Voici, d'après ce tableau, comment se résume la 
situation financière du département de TYonne, qui forme 
8 arrondissements, 37 cantons, 483 communes : 

8 communes imposées de moins de 1 5 centimes ; 

22 communes imposées de 15 à 30 centimes ; 

51 communes imposées de 31 à 30 centimes ; 
215 communes imposées de 51 à 100 centimes ; 
189 communes imposées au-dessus de 100 centimes. 
Moyenne des impositions par commune : 88 centimes. 

6 communes possèdent des octrois. — 195 communes 
sont subventionnées pour l'instruction primaire. 



27' 



NOMS 

des 

COMMUNES 




CENTIMES 

p' dépensas ordioaures 
et extraordinairet. 






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arrondissemp:nt d'auxerre 



Augy* 

Auxerre (• ctroi). 

Champs 

Quennes* 



CANTON d'aUXERRE (EST) 

28.321 126 



Saint-Bris* 
Venoy*.. . . , 



Appoigiiy' 



Auxerre (ouest) 
Chàrbûy* 

Chevannes .... 

Monéteau* . . . . 

Perrigny 

Saint-Gôorges* . 

Valîan.. 

Vaux 



Villefargeau*. 



Aigremonf 



344 

489.894 

536 

53 

1.532 

1.571 

493.930 



1,686 .if 
37.59 
24.28 

170.03 
75.46 



47 
132 
149 

119 
15o| 



20 
20 
15 
20 

4 
15 

1 
20 
15 



f23J 



723 130 






CANTON d' AUXERRE (OUESt). 



3.413 

» 

1.354 

700 
285 

2.757 

1.000 
352 
343 
324 

10.528 



169.25 



110. 



12 

8 
2\ 
3 



'84.50 

105.10 

63.01 

51.01 

43.60 
45.47 
25.89 
53.81 



» 
104 

110 



{ 



1879 .)> 

1879 23.199 

1880 . 215 
1880 n 
1879 J 

1881 VI. 860 
1908) 
1881» 
1879 ) • 

25,274 



1885 j 

1891 i^-^^^ 
1879 1 



» 
525 



î » » I 
14 1882) 
1879) 
5 1905) ^^^ 
r 3 18791 ^^^ 
1131 » . i 
-52» 20 1079 
^^"^f 8 1879! 



88 
103 
110 

89 

979 



20 1888 ' 
20 1880 
20 1888 
16 1879 

157 



283 
» 

M 
» 
A 
» 
» 

3.256 



CANTON DE CHABLIB. 



10» 



12.72 



150 



I 20 
I 3 



18891 
1883 ( 



28 



NOMS 
des 

COMMUNES 




Beine* . 
Chablis. 



Chemin y- sur-Serein 



Chichée 
Chitry*.. 
Gourgis* 



Fontenay, près Chablis*. . . 

Fyé* 

Lichêres, près Aigremont* 
Milly 

Poinchy* 

Prèhy* 

Saint-Cyr-les-Golons* . . . . 



CENTIMES 

p' défienses ordinaires 
et extraordinaires. 



S I 



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1 8 
5.841 

656 



1 582 

1 088 



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102 

150 
948 
113 

67 

374 
1.610 

13.641 



60.73 
255.75 

3*î.82 



81 .0 '. 
46.30 



31.18 



15.96 

19.16 
32.84 
24.40 



108 
69 

81 



84 



I 

I 

13à| 

146) 



168 

106 

76 

136 



30.56 117 



21.90- 
64.18 



173J 
126 



1.676 



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14 
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3 
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12 
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18'il I » 

188812.965 

18^0) 

1879 î • 

1882; 

1882? 

18791 

18821 

1880 ' 

1889' 

1887' 

1886 

1890 

1883 

1883 



237 



» 



1881 
1885) 
1904) 
1883) 

1888 t 
1889^ 



» 

■ 

D 



3.202 



CANTON DE COULANGES-LA-VINEUSE. 



Charentenay* 



Coulangeron* 



Coulanges-la- Vineuse 



Escamps . 
Escolives* 



Gy-rEvèque 



Irancy* 



610 


45.35 


391 


23.88 


861 
669 
418 


134.55 
69.24 
41. 9> 


85 


41,94 


450 


81.43 



113 

106 

102 

96 

135 

137 
96 



15 
5 
3 

20 
5 
3 

15 

» 

20 
20 

7 
8 

7 



1881 
1882 
1.^79 
1 882 j 
^904[ 
1879) 
1883 
» 
18-0 
188<' 
1906 
1879 
1879 ( 
1886^ 



» 



» 



1.829 

» 



» 



29 



NOMS 

des 

COMMUNES 



Jussy* 

Migé . 

VaT-de-Mercy 

Vincelles 

Vincelottes . . . 




CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



3 

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803 


35.89 


86 


» 


» 


926 


80.52 


121 


7 


1902 


507 


4/i.62 


106 


20 


1882 


72Ô 


63.55 


73 


» 


» 


33U 


32.42 


112 


» 


» 


6.776 




1.283 


157 





290 

» 

D 

2.119 



CANTON DE 

Andryes* 

Coulanges-sur-Yonno .... 

Grain 

Etais 

Festigny* * 

Fontenay-sous-Fouronnes * 

Lucy-sur- Yonne* 

Maiily-le -Château 

Merry-sur-Yonne*. ........ 

Trucy-sur- Yonne* 



COULANGES-SUR-YONNE. 



3.054 

2.813 

470 

3.073 

168 

212 

641 

1.312 

482 

385 

12.610 



66.21 
68.62 
39 73 

78.68 

14. tl 

23.66 
25.15 
95.44 

44.37 

23.64 



54 
13 
75 
92 

153 

117 
97 
57 

98 

122 



878 



» 

3 
» 
20 

7 
» 

12 
10 
18 

8 
» 

73 



1879 

1887) 
1888) 

1879 
1882^ 
1890) 
1883) 
)> 



150 
795 

» 
701 






46 



1.692 



CANTON DE COURSON. 



Ghastenay . . 
Gourson . . , . 

Druyes* 

Fonte^ailles 
Fouronnes . . 
Lain*. ...... 



279 


23.18 


3.034 


98.01 


1.598 


69-63 


50 


9.19 


352 


32.36 


525 


30.01 




96 

177 

147 

75 



f 



10 
2 
6 
8 
16 
15 
3 
3 



1883 
1905 
1879 

» 
1883x 
1879/ 
1902f 
1882» 
1886\ 
1882) 
1879) 
18791 



704 
320 



» 

* 
» 



1880 



30 



NOMS 

dei 
COMMUNES 



Merry-Sec 

Molesmes* 
Mouffy* . . . 

Oiianne. .. 

Sementron 
Taingy*. . . 




CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extnordkiaires. 



362 


ôô , î/O 


337 


21.66 


88 


13.68 


897 


83.49 


283 


31.78 


870 


63.17 


8.675 





a 
s 

Ë 

i 

2 



120 

81 I 
122 1 

79 



I 



137 

119 

1.415 



I 

S 

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1 

12 
2 
4 
3 

17 
4 

10 
10 
16 
3 
3 
3 

177 



«"S 

«s 



1899 

1879 

1902 

1905 

18801 

1879 

1906 

1881) 

188! 

188r 

1879 

1879 

1879 



8 

a 

S 

ï=: -, 2 

u .S 



» 



140 



1.224 



CANTON DE I.IGNY-LE-CHATEL. 



Bleigny-le-Carreau 

Chapelle - Vaupelleteigne* 



Lignorelles* 

Ligny-le-Ghàter 
Maligny* 



Méré 



Montigny* 
Pontigny* 
Ilouvray. . 

Yarennes* 



Vonouse 

Villeneuve-Sainl-Salves *. 
Villy* 



52 


22.22 


82 


23.79 


701 
5.637 
1.856 


27.14 
132.52 

98.79 


799 


25.95 


1.871 
516 

170 


48.60 
67.94 
36.28 


1.259 


37.02 


230 
165 
365 


30.02 
26.17 
27.82 


13.703 



126 

85 

111 



158 
58 



1.495 232 



- I 
t880J 

1905J 

1906) 

1882 

1879 

1882 
1879 
1882 
1881 
1879 

1886 

1885) 

1879Î 

1879 

1884 



» . 
1.816 
3.234 



» 



9 

230 



» 
» 

n 



5.280 



f 



31 



sssassssacBPBSB 

NOMS 

(tes 
COMMUNES 




CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extiwndintires. 



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CANTON DE SAINT-FLORENTIN. 



Avrolles 



Bouilly 

Chéu 

Germigny 

Jaulges 

Rebourseaux*.. 
Saint-Florentin. 
Vergigny 



515 


86.79 


75 
133 


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1879 


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1882 


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3.624 
» 

3.651 



CANTON DE SAINT- SAUVEUR. 



Fontenoy* 

Lainsecq 

Moutiers* 

Ferreuse* 

Sainpuits 

Sainte-Oolombe 



Saints 



Saint-Sauveur 
Sougères* . . . . 
Thury 

Treigny* 



430 


52.03 


2.577 


56.34 


317 


76.68 


430 


18.32 


336 


58.25 


372 


41.70 


1.038 


81.11 


• 2.562 

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1.073 


149.24 
51.22 
64.69 


962 


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1 K98 , M OÛ7 

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5.399 



a^NTON DE SEIGNELAY. 



Beaumont 

Chemilly, près Seignelay.. 
Cheny* 



141 


35.07, 


127 


» 


» 


426 


33.33 


134 


20 


1889 


440 


69.68 


124 


20 


1888 



» 
» 



32 



NOMS 

des 
COMMl.NES 




CENTIMES 

p' dépeDses ordinaires 
et extraordinaires. 



Chichy 

Ourgy* 

Hauterivc* 

Héry 

Munt-Saint-Sulpice. . 

Ormoy 

Seignelay 

Sougères-sur-Sinotte 



t9.771 



8.90 
50.43 

32.06 
143.64 



99.4 



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62.70 
141.62 

27.05 



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1.407 



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1879) • 
1898 1 
J889( 
1887 1 
1885 ^ 
1881 I » 
187912.225 
1883) 

1879( 66 
1888) 

5.436 



CANTON DE TOUCY. 



Beauvoir*. 
Diges* . . . 



Dracy* 



Egleny. 

Lalande* 

Leugny*. 
Levis. .. 



Lindry* 

Moulin-sur-Ouanne* 
Parly* 

Pourrain* 

Toucy 



176 


34.89 


921 


94.37 


444 


57.25 


1.184 


40.14 


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30.82 


1.082 


61.67 


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596 


59.48 


248 


32.97 


475 


64.91 


57. 


87.97 


13.432 


237 .76 


19.651 





127 



122 



14 



1.253 



277 



18S1) 

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18981 

1900 

1884 ( 

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18901 

1879 

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1883 

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1898f 

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18791 

1879 

1905 

1898 

1894 

1895 



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298 



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33 



NOMS 
des 

COMMUNES 



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p' dépenses ordinaires 


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et extraordinaires. 


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CANTON DE VERMENTOX. 



Accolay 



Arcy-sur-Cure. 



Bazarnes 

Bessy 

Bois-d'Arcy* . . . 

Gravant* 

Essert* 

Lucy-sur-Cure* 



Maillv-la-Ville 



Prégilbert* 



Sacy , 



Saiate-Pallaye 

Sery 

Yermenton . . . 



280 

971 

1.047 
2.809 

26b 

1.490 

39 

183 

6.854 

78 

580 

50 

354 

9 . 823 



24.829 



74.29 

82.52 

60.26 
34.26 
8.16 
104.07 
17.25 
19.38 

73.88 
26.33 

60.52 

20.18 

13.45 

239.45 



70 1 

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1879 

1884 

1883 

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1888) 

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18891 

18791 

1881 

1879 



257 



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» 

» 

2.988 

4.757 



ARRONDISSEMENT D'AVALLON 

CANTON d'à VALLON. 



Annay-la-Gôte 

Annéot 

A vallon [octroi) 

Dommecy-sur-le-Vault* . .-. 

Étaule* 

Girolles* 



Island* 

Lucy-le-Bois 

1880 



1.562 


40.79 


49 


3 


1879 


27 


23.35 


38 


» 


» 


52.514 


605.99 


29 


13 


1888 


71 


18.14 


103 


20 


1890 


342 


58.75 


36 


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1879 


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1898 1 
1904 


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1883 



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9.221 



90 



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34 



NOMS 
des 

COMMUNES 



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Magny . 

Menados* 

Pontaubort* 

Sauvigny-le-Bois. 
Sermizelles* 



TharotV 



Thory 

Vault-de-Lugny* 



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340 
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486 
670 





CENTIMES 


p' dépenses ordinaires 


et exbaordinaires. 


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Darée des 
extraord 








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147 

820 
523 

63.123 



CANTON DE GL'ILLON. 



Anstrudes 
Gisery* . . . 



711) 61.77 



(^ussy-lcs-Forges* 

(iuillon* 

Marmeaux' 

Montréal' 

Pisy 

Saint-André' 

Santigny 

Sauvigny-le-Iîeuréar 

Savigny-en-Terre-Plaine.. 
Sceaux 

Thisr 

Trévilly 

Yassy 



Vigne: 



1 



1 



168 

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55.73 
73.90 
23 . 23 
48.11 
42.93 
59.54 
29.29 
19.67 
47.21 
49.21 
23 
30.96 
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42.91 



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1883 



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66 
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1 . 692 

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2.293 



i:AN TON DK L ISLE-SUR-LK-SEREIN. 



Angely. 
Annoux' 

Athie^., 



1.123 


46.11 


51 


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17.04 


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19.15 


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1884) 
1882 ( 






35 



NOMS 

des 

f:OMMl]NES 



IHîicy 

('ivry • 

Oularnoux 

Dissangis" 

Isle-sur-lc-Serein (1') * . . . 

Joux-la-Villc 

Massangis 

Prcoy-le-Ser 

lYovency 

Sainle-Colombe* 

Talcv 




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562 
307 



2.153 
2.617 
634 
754 
714 
937 
208 

12.345 



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29.94 
39.95 
25.78 
27.49 
55.01 
106.71 
61.13 
45.02 
47.15 
63.51 
22.38 



CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



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1905 



88 

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96 

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62 

72 

52 

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1.206 



CANTON I)K QUAURK-LES-TOM«ES. 



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HoauvilliiMs'. 
Hussières*. . . 

Chastellux* 

Quorro-les-Tombcs* 
Saint-Hrancher 



SainUjermain' 



Saint-I^égcr-Vauban 

Saintp-Magnanco 



309 


10.36 


49 


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1886 


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21.23 


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1879 


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1,213 


111.13 


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20 


1885 


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965 


34.70 


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10 


1881 


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1883 




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5.879 




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107 

1 




338 



(-ANTON DE VÉZELAY. 



Asnières* 

Asquins , 

lilannay* 

Hrosses 

Chamoux , 

( Ihàlel-Censoir* . . , , 
Domecy-sui'-Ciirc*. 

Foissy-lès-Vczelay 



1.352 


52.74 


58 


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2.174 


61.03 


13 


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505 


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21.92 


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34 




CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et exbaordinaires. 



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Magny . . 

Menades* 

Pontauberr 

Sauvigny-le-Bois. 
Sermizelles* 



TharotV 



Thory 

Yault-de-Lugny* 



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340 
513 

1.486 
670 

147 

820 
523 



89.75 
17.23 
28.13 
60.37 
21.47 

12.95 

34.94 

77.72 



Anstrudes 
Gisery* . . . 



63.123 

CANTON DE GUILLON. 
711) 



73 


15 


1879 


68 


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68 


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1883 


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Gussy-les-Forges* 

(Juillon* 

Marmeaux* 

Montréal* 

Pisy 

Saint-André* 

Santigny ... . . 

Sauvigny-le-Beùrôar 

8avigny-en-Terre-Plaine. . 

Sceaux 

Thisy* 

Trévilly 

Vassy 



Vignes 



168 

731 
517 
632 

718 
438 
462 
426 
177 
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1.189 
447 
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1.065 

715 



9.303 



61.77 

23.64 

55.73 
73.90 
23.23 
48.11 
42.93 
59.54 
29.29 
19.67 
47.21 
49.21 
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26.18 



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129 
63 
36 
61 
95 
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83 



68 



1.092 



CANTO.N DE L fSLE-SUR-LE-SEREIN. 



Angeîy. 
Annoux' 



Athie^ 



1.123 
698 



46.11 
17.04 

19.15 



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112 



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1904 1 

1879 I 

1883 j 

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1882 
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1879 
1899 
1879 
1879 
1881 

1880 
» 

» 
1904 
188! 
1907 
1883 



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183 
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1 882 ( 



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35 



NOMS 



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COMMUNES 



Blacy 

('ivry •. . .. 

Goularnoux 

Dissangis" 

Isle-sur-le-Serein (!') 

Joux-la-Villc 

Massangis 

Précy-le-Sor 

Provency 

Sainle-Colombe* 

Talcv 




r.77 

;562 

307 

008 

2.1o3 

2.617 

634 
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714 

937 

208 

12.340 



CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



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29.94 
39. 9o 
25.78 
27.49 
55.01 
106.71 
61.13 
45.02 
47.15 
63.51 
22 . 38 



88 


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96 


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42 


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62 


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1.206 



CANTON DE QUAURK-LES-TOM«ES. 



I3oauvilli(MS* 

Husfiicres^ 

Chastellux* 

Quorro-]es-Toml)Os* 
Saint-nranchei- 



Saint-Germain' 



Saint-I^éger-Vauhan 



Sainte-Ma gnanco 



309 


10.36 


49 


2i) 


1886 


» 


541 


21.23 


50 


10 


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420 


21.80 


51 


13 


1879 


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1.213 


111.13 


51 


20 


1885 


338 


965 


34.70 


63 


10 


1881 


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621 


70.70 


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45.57 


3-2 


» 


» 


H 


5.879 




423 


107 




338 



CANTON DE VÉZELAY. 



Asnières' 

Asquins , 

Blannay* 

Brosses 

Ohamoux 

C.hùlel-Censoir* . . . , 
l)omecy-sur-Ciiro* . 

Foissy-lès-Vézolay 



• . • . • 



1 . 352 

2.174 

505 

550 

1.586 

1.699 

423 

1.592 



52.74 


58 


» 


» 


61.03 


13 


» 


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13.81 


54 


» 


» 


55.68 


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20 


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21.92 


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» 


103.09 


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64.50 


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20.88 


39 


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5 


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83 

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821 

» 

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36 



xXOMS 
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COMMUNES 




CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



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Fontenay-pros-Vézelay 

Givry 

Lichères-sur-Vézelay* . . . . 
Montillot* 

Pierre-Perthuis* 

Saint-Moré 

Saint-Père 

Tharoiseau' ... 

Vèzelay 

Voutenav 



37.941 
28.411 
U.trl\ 

04.96 

20.08 

30.18 
ti6.71 

15.491 
99.06 
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30 


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972 


142 







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1898 
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1880) 
1899) 

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1882 
1882 

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» 

» 
421 

» 



1 



325 



AIMÎONDISSKMKNT DE JOIGNY 



CANTON D AILLANT. 



Aillant 

Rranches' . . . 
Champvallon 
i.hassy 



Fieury 

(lUerchy 

Laduz 

MeiTy-la-Valléc* 

Neuilly 

Ormes (Les) 

Poilly-sui'-Tholon 

Saint-Aubin-(^.hûteau-Neuf. 
Saint-Mai'tin-sur-Ocre.. .. 
Saint-Maurice-le-VieiP . . . 
Saint-Maurice-Thizouailie* 



Senan 

Sommecaisc* 



18.904 


119.04 


10 


» 


» 


1.182 


2.807 


54.54 


101 


20 


1879 


1.231 


558 


33.85 


106 


» 


)) 


» 


1.949 


67.66 


78 


11 


!879, 


1.719 


966 


90.52 


105 


5 
12 


I90Î I ,Q. 
1880) ^^^ 


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68.04 


115 


20 


1898 979 


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29.14 


88 


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2.064 


62.79 


79 


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1880 » 


1.097 


83.87 


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20 
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1903 1 
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1.970 


25.88 


58 


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73.46 


147 


20 


1881 


1.270 


3.611 


83.25 


22 


)) 


» 


• 528 


87 


10.41 


117 


» 


» 


» 


336 


25.36 


181 


20 


1880 


66 


161 


17.41 


155 


20 


1881 


2.397 


1 




1 
80^ 


2 


1899 


2.179 


65.69 


25 

1 14 


1 

1 




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280 


46.3:. 


96 


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37 



NOMS 

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COMMUNES 



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CENTIMBS 

p* dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



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8 



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Villemer 

Villiers-Saint-Benoît 
Villiers-sur-Tholon . 

Villotte (La) 

Volgré 



165 


34.87 


169 


20 
20 


1879 ( 
1885 î 


4.110 


66.52 


47 


» 


» 


7.086 


68.53 


14 


» 


» 


160 


28.11 


72 


» 


» 


1.080 


33.76 


100 


20 


1886 


50.917 




2.070 


265 





CANTON DE BLENEAU. 



Bléneau 

Champcevrais*. 
Ghampignelles* 
Louesme 



Rogny * 



Saint -Privé* 



Tannerre 

Villeneuve-ies-Genôts. . . . 



1.662 
298 

1.478 
174 

685 



611 

520 
377 

5.805 



137.33 

57.87 

100.05 

16.22 

88.29 

72.97 

67.35 
46.32 



91 
105 
101 
127 

82 



110 









87 
112 



815 



17 

10 

18 

20 

5 

1 

2 

15 

3 

20 

20 

131 



CANTON DE BRIENON. 



Bellechaume. . . 
Bligny-en-Othe * 

Brienon 

Bussy-en-Othe . 

Ghailley 

Champlost 

Esnon , 

Mercy* 

Paroy-en-Othe . 

Turny 

Venisy , 



3.248 


82.95 


21 


» 


58 


16.44 


93 


20 


17.672 


291.93 


46 


6 


5.950 


178.66 


.38 


» 


3.703 


70.28 


71 


» 


3.749 


99.72 


81 


12 


3.379 


41.08 


60 


» 


271 


10.12 


130 


20 


1.010 


24.71 


97 


» 


2.638 


97.47 


60 


9 


8.233 


185.50 


20 


» 
67 


49.911 


717 



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670 

1.431 
373 
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359 

19.54{^ 



1888 

1882 

1881 

1882 

1884) 

1903} 

1879) 

1884 I 

1879 î 

1888 

1889 



1.953 
320 



772 



702 
1.981 

5.728 



1881 


» 


1900 


2.733 


» 


136 


» 


302 


1883 


413 


» 


82 


1879 


» 


» 


» 


1905 





to 


501 



4.167 



1880 



38 



NOMS 

dflB 
COMMUNES 




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CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



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89 



CANTON DE CERISIERS. 



Arces 

Bœurs-en-Othe* 

Gerilly* 

Cerisiers 

Goulours 



Dillo* 

Fournaudin. , 
Vaudeurs * . . . 
Villechétive* 



4 


.439 


85.40 




472 


45.36 




86 


21.01 


11 


.412 


81.57 




358 


34.65 




80 


6.99 




283 


21.59 


1 


.890 


47.04 




105 


26.40 


19 


.125 





42 

106 
75 
36 

126 

118! 



CANTON DE CHARNY. 



Ghambeugle 

Charny* 

Chêne- Arnoult* 

Chevillon* 

Dicy* 

Fontenouilles* 

Grandchamp 

Ferté-Loupière (La) 

Malicorne 

Marchais-Beton* 

Mothe-aux-Aulnais (La)*. . 
Ferreux * 

Prunoy* 

Saint-Denis-sur-Ouanne. . . 
Saint-Martin-sur-Ouonne . . 
Villefranche * 



85 


10.11 


4.166 


119.82 


21 «1 


19.95 


488 


31.19 


426 


39.43 


405 


30.69 


549 


64.47 


1.390 


87.38 


391 


36.05 


191 


17.06 


86 


6;62 


1.202 


57.46 


742 


54.08 


176 


25.06 


87 


46.95 


533 


53.96 


11.133 





126 

95 

110 

834 



140 
97 
112 
103 
62 
88 
74 

91 



^ 






102 
93 
67 
97 



121 

111 

66 

114 



1.537 



» 

13 
20 
10 
20 
20 

5 
13 

» 

20 
121 



20 

17 

20 

» 

» 



15 
10 
20 
» 

17 

20 
3 
8 

» 

10 

165 



» 
1879 
1882 
1879 
1895 
i881 
1882 
1890 

» 

1879 



203 

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D 

443 

D 

» 
» 

646 



1881 
1881 
1879 
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1898) 
1894 1 
1879 
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1879 
1881 \ 
1888 I 
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2.566 
» 
471 

» 
» 
» 

838 

» 

» 

» 

375 

» 
» 
» 

4.250 



CANTON DE JOIGNY. 



Bassou . . 

.Béon 

Bonnard 



989 


60.11 


85 


15 


1880 


3.569 


52.30 


33 


20 


1889 


127 


31.75 


61 


)> 


» 



374 
145 



I 



39 



NOMS 

des 

COMMUNES 



Brion 

Gézy 

Champlay 

Ghamvres* 

Gharmoy 

Ghichery 

Epineau-les-Voves*. . 
Joigny (octroi) 

Looze 

Migennes 

Paroy-sur-Tholop* 

Sainir Aubin-sur- Yonne 

Saint-Gydroine 

Villecien 

Ville vallier 




CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



.a 

I 



8 

I 



•S.! 

4) 



a 



8.646 


57.14 


68 


20 


1.409 


111.23 


53 


)) 


1.967 


96.88 


48 


» 


161 


57.16 


82 


20 


868 


37.88 


97 


» 


1.359 


53.51 


96 


» 


351 


38.34 


68 


6 


91.193 


732.49 


60 


20 


457 


30.53 


115 


20 
10 


1.990 


73.20 


78 


» 


312 


29.36 


80 


20 


1.334 


55.86 


96 


20 


85! 


73.56 


92 


20 


1.577 


38.42 


83 


15 


2.211 


54.29 


23 


» 


119.365 




1.318 


206 






•on 



H 



1881 

1888 

1879 
1879 
1889 
1886J 

» 
1882 
1885 
1886 
1881 



858 

» 
1.tf38 
6.149 

225 



» 
223 

» 
» 

9.012 



CANTON DE SAINT-FARGEAU. 



Fontaines. . . 




3.22o 
797 

1.376 

189 
7.801 

488 

146 


Ijavau 


Mézilles* 


Ronchères* 


Saint-Fargei 
Saint-Martin- 
Septfonds* . . 


au 


-des-Ghamps*. 






• 


14.022 



67.85 
112.48 

123.56 

20.51 
213.19 

67.08 

30.53 



40 
92 

71 

86 
66 

105 J 

101 

561 



20 
7 

13 
3 
3 

» 

» 
6 

^4 

20 

86 



CANTON DE SAINT-JULIEN-DU-SAULT. 



18891 

18951 
1879 
1902 
1879 



D 



1899) 
18881 
1880 



273 

» 
6.738 

» 
7.011 



Gelle-Saint-Cyr (La)* 

Gudot 

Précy 

Saint- Julien-du>Sault 

Saint-Loup-d'Ordon 

Saint-Martin-d'Ordon 



653 


86.37 


93 


17 


1880 


904 


42.29 


60 


)) 


» 


1.669 


54.12 


64 


» 


» 


2.254 


198.4?. 


66 


10 


1883 


287 


41.70 


89 


7 


1883 


427 


28.23 


119 


20 


1881 



i.242 

217 
1.377 

w 
1) 



40 



NOMS 

dM 
COMMUNES 



Saint-Romain-le-Preux. 

Sépeaux* 

Verlin 



oo 


u 

s 

&4 


GENTIMIS 




p' dépenses ordinaires 


s: 
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et extraordinaires. 

• . • 1 • 


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a 


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1 


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VALEUR 


a 
1 


1 Dont extra 


Dorée des i 
extraordi 






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8 





257 
1.272 

446 

8.169 



23.46 
56.87 
35.53 



155 

94 

100 


» 

20 

20 


840 


94 



» 

1884 
1880 



p 



2.836 



CANTON DE VILLENEUVE-SUR-YONNE. 



Armeau 

Bordes (Les)... 
Bussy-le-Repos 
Chaumot* 



Dixmont* 



Piffonds* 

Rousson* 

Villeneuve-s-Yonne (octroi) 



583! 44.311 

652: 42.88! 

537; 50.06i 

613 51.64 



1.016 

897 

245 

16.155 

20.698 



102.90 

68.31 

4i.42 

465.19 



130 

111 

104 

95 

119 

79 1 

84! 
70 



(■ 



I 



20 
20 
20 
» 

6 

4 

4 

16 

20 

20 

3 



792 



143 



1883 

1905 

1886 

» 

1886 
1879 
1881 
1888 
1880 
1883 
1906 



» 
126 



14.030 
4.156 



ARRONDISSEMENT DE SENS 



CANTON DE GHEROY. 



Belliole (La) * 
Brannay 

(Aéroy 

Courtoin 

DoUot * 



Domats 

Fouchères . . , . 

Jouy , 

Montàcher*. . . 
Saint-Valérien 

Saviçny 

Subligny 



141 


23.81 


355 


32.36 


6.203 


66.22 


39 


16.39 


610 


31.24 


272 


67.76 


537 


30.21 


110 


30.82 


361 


57.71 


1.130 


73.86 


208 


41.06 


78 


26.05 



172 


1 19 


1898 


» 


1151 20 


1879 


» 


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00 00 

00 00 

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1879- 


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160 ^l 


1879 
1888 




120 


16 


1888 


» 


109 


» 


» 


» 


121 


» 


» 


» 


79 


» 


» 


» 


135 


20 


1883 


» 


98 


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» 


» 


126' 


10 


1880 


» 



41 



NOMS 

des 

COMMUNES 




CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



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3 



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Vallery 

Vernoy 

Villebougis 

Villegardin * 

Villeneuve-la-Dondagre 
Villeroy 



366 

260 
327 
167 
328 
186 



H. 678 



47.15 


139J 


10 
10 


1883) 
1884 


39.71 


94 


» 


» 


28. 6o 


159 


» 


» 


23.15 


147 


5 


1908 


40.04 


106 


11 


1898 


15.17 


186 


)) 


» 




2.318 


225 





1.427 



» 
)) 



2 . 372 



CANTON DE PONT-SL'R-YONNE. 



Ghampigny 

Chaumont 

Ouy* 

Evry 

Gisy-les-Nobles 

Lixy 

Michery 

Pont-sur-Yonne 

Saint- Agnan 

Saint-Sé rotin 

Villeblevin 

Villemanoche 

Villenavotte 

Villeneuve-la-Guyard *. . 

Villeperrot* 

Villethierry 



1.36Î 


132.32 


1.289 


49.36 


298 


31.07 


026 


26.16 


2.285 


56.33 


456 


30.28 


5.478 


94.86 


8.029 


145.23 


265 


36.28 


181 


38.88 


2.528 


79.45 


952 


67.46 


210 


7.82 


3.194 


196.15 


581 


20.44 


292 


55.62 


26.025 





90 

106 
127 
111 

82 
156 

70 

14 
1 52 
132 

83 
110 

90 

103 
1171 
121 ( 



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10 

10 

19 

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15 
20 
18 
17 
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12 

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8 
12 



1.664 



1885 
1880 
1879 
lt^84 
1830 

» 

)) 
1880 
1 880 

» 
1881 
1880 
1883 
1879 

1881 
1883 ( 

1899) 
1895 { 



424 

» 

» 

» 

763 
5.712 

» 

846 



1.114 



» 



8.859 



CANTON DE SENS (nORD). 



Fontaine-la-Gaillarde. 
Maillot 



Malay-le-Petit 



263 
351 



69 



18.29 
31.52 

28 . 52 



111 
102 

129 



» 

11 

20 



» 

)) 



» 

» 



1879 
1899 ( 



75 



1880 



42 



NOMS 

(les 

COMMUNES 




CENTIMES 

p' dépenses ordiaaires 
et eitiaoïdinaires. 



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3 


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1 



Malay-le-Grand 
Noé* 



Passy 

Rosoy 

Saint-Clément, 
Saligny 

Sens (octroi) , 

Soucy* 

Vaumort 

Vcron 



4.2o8 

867 

201 

149 
172 

208 

208.089 

1.295 
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1.714 

218.976 



1 



69.99 
25.6b 

27.21 

21.35 
48.59 
26.16 

1404.80 

62.78 
28.45 
81.69 



43 
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104 
69 

109 

28 1 

79 
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67 



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20 

20 

50 

20 

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» 

IS 



169 



CAPITON DE SENS (SUD). 



CoHemiers. 
Cornant . . , 
Courtois. . . 



Egriseïles-le-Bocage, 



Eiigny 

Gron 

Marsangis 

Nailly 

Paron 

Saint-Denis * 

Sainl-Martin-du-Tertre.. . 

Sens (sud). . 



2'<.89 
11.11 
16.t>9 
62.90 

30.89 

54 . 39 
62 . 50 



301 
192 
354 
745 

289 

258 
265 
569; 59.92 



493Î 49.11 
lh7j 24.20 
205| 30.15 

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3.828 



101 
218 
115 

72 

134 

102 

112 

85 

78 

118 

115 

» 



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1.250 



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17 

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20 

10 

20 

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1881 
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1887 
1880 
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1882 
1889 

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1879 



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10.042 



1881 
1879 



1886( 
1907) 
1881 
'881 
1880 
1879 
» 



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M 

» 



242 



» 
» 
» 



242 



CANTON DE SERGINES. 



Chapelle-sur-Oi*euse (La). 

Gompigny 

Courceaux 

Gourion * 

Fleurigny 



579 


55.41 


1 113 


4 


Î898 


42 


29.12 


110 


» 


» 


215 


28.22 


112 


» 


» 


343 


101.87 


77 


» 


» 


430 


55.22 


102 


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1887 



» 



649 

174 



\:] 



NOMS 
des 

COMMUNES 




1 

(iranjçe-le-Bocago ; "2 

Pailly i 247 

Plessis-du-Mce 48 

Plessis-Saint-clean | 159 

Sainl-Martin-siir-C)veuse. . . j 3.141 

St-Maurice-aux-Riches-n.; 435 

Serbonnes | 426 

Sergines ! 2.671 

Sognes I 37 

VeHilly I «^6 

Villiei's-Boiineiix ] 65 

Viiincuf ! 1.435. 

i IO.441I 



30.02 

38.93 

25.44 

35.88 

47.46 

92.76 

57.16 

132.33 

7i 18.65 

; 18.56 

' 35.37 

! 94.26 



CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



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1883 


182 


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137 


20 


1881 


93 


20 


1885 


111 


15 


1879 


57 


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» 


64 


15 


1879 


186 


» 


» 


159 


» 


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126 


16 


1879 


73 


1 


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1.964 


105 





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127 

152 

1.120 

» 
» 



CANTON DE MLLENEUVE-L AUCIItiVEQUE. 



liogneaux* 



Chigy 

l'.ourgenay" 

Flacy 

Foissy 

Lailly 

Molinons* 

Pont-sur- Vanne 
Postolle (La)... 
Sièges (Les). . . 
Theil 



Thorigny 

Vareilles 

Villeneuve-rArchevôque . . 

Yilliers- Louis 

Voisines 



1 

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673 
4.135 
418 
199 
046 
562 
248 
302 
139 
3.195 
242 

879 

1.751 

7.225 

4.513 
582 

29.109 



56.31 


115 


45.78 


35 


81.00 


81 


35.99 


71 


66.67 


43 


63.03 


94 


40.08 


88 


22.34 


152 


32.00 


122 


56.14 


74 


38.29 


95 


67.38 


146 


28.40 


97 


203.44 


39 


26.32 


41 


51.54 


1 55 




1148 



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20 

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20 
15 
20 
20 

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10 

10 

» 



149 



1883 



» 
» 
» 
» 

» 
102 

» 

260 
» 
1.254 

1.616 



4i. 



NOMS 

des 

COMMUNES 




CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



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ARRONDISSEMENT DE TONNERRE 



CANTON D ANCY-FRANG. 



Aisy 

Ancy-le-Franc 

Ancy-le-Libre 

Argentenay 

Argenteuil 

Ghassignelles 

Gry 

Cusy 

Fulvy* 

Jully 

Lézinnes 

Nuits 

Pacy 

Perrigny-sur-Armançon. . 
Ravières * 



Sambourg 



Stigny ... 

Viiïiers-les-Hauts 
Vireaux 



2.614 
4.740 
1.129 

l.ti59 

1.856 

1.000 

2.351 

870 

692 

545 

1.026 

2.829 

520 

1.608 

4.686 

111 

l.o6> 

1 . 588 

173 



31.159 



67.27 
153.32 
48.97 
22.19 
86.60 
55.43 
49.93 
35.87 
25.12 
KO. 69 
78.32 
56.10 
41.6i 
35.00 
116.99 

22.01 

53.42 
50.37 
28.81 



10 
41 
61 
72 
52 
3.) 
41 
26 
48 
30 
37 
14 
88 
38 
14 

91 

2» 

30 
78 

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14 
» 
6 
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5 

11 

» 

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» 
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5 
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14 
02 
» 
» 
20 

77 



1880 
» 

1883 

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1883 
1887 

» 

» 

» 

» 

1898 
» 
11 

1880 

1879 

» 

1885 



4 



1 



418 
,206 
» 

» 

.386 
» 

374 
192 

» 

.600 
201 

286 
» 

577 

» 



9.2iG 



CANTON DE CRL'ZY-LE-GHATEL. 



Arthonnay. ... 

Baoïi* 

Gommissey 

Gruzy-Ie-Ghâtel, 

Gigny 

Gland 

Mélisey 

Pimelles 

Quincerot* 

Rugny 



2.08.1 


66.92 


32 


» 


)) 


» 


343 


18.59 


88 


20 


1885 


» 


815 


48.88 


80 


20 


1879 


232 


4.057 


135.70 


^26 


» 


» 


1.357 


787 


45.14 


85 


29 


1882 


y* 


1 . lOS 


35.01 


10 


» 


» 


» 


305 


39.21 


89 


12 
8 


1883^ 
1892 


« 


1.473 


23.54 


21 


» 


» 


» 


518 


16.02 


111 


3 


1883 


» 


510 


31.54 


49 


5 


1879 


D 



45 



NOMS 
«es 

COMMUNES 




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CENTIMES 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



S 



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2 



I 

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•3 

i 

I 



Saint-Martin 

Saint- Vinnemer . . 
Senne voy-le-Bas. . 
Sennevoy-le-Haut* 

Tanlay 

Thorey 

Trichey 

Villon 



1.498 

1.114 

1.539 

747 

2.547 

621 

101 

2.662 



23.260 



39.65 


26 


» 


» 


58.62 


32 


» 


» 


32.44 


25 


» 


» 


25.12 


37 


» 


» 


65.13 


26 


» 


» 


14.29 


89 


20 


1881 


12.22 


127 


» 


» 


34.81 


37 


» 


» 




990 


117 





» 

1.269 

» 

» 
2.858 



CANTON DE FLOGNY. 



Bernouil* 
Beugnon 

Butteaux 



Garisey 

Chapelle- Vieille-Forêt (La). 
Dyé 

Flogny* 

Lasson 

Neuvy-Sautour , 

Percey 

Roffey 

Sormery 

Soumaiitrain* 

Tronchoy 

Villiers- Vineux 



100 
1.578 

187 

3.645 

3.771 

. 675 

773 

113 
854 

1.486 
245 

4.049 
611 
435 

1.331 

19.853 



12.66 
42.19 

42.17 

44.46 
70.60 
39.12 

71.94 

28.26 
131.61 
38.35 
37.24 
90.15 
54.62 
24.22 
34.94 



118 
43 

111 

24 
27 
63 

66 i 



105 
69 
80 
77 
92 
74 
83 
o5 



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19 

20 

10 

» 

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12 
13 
17 
16 
20 
3 

17 
20 
» 



» 

1888 
1885 
1880 

» 
1879 
1879 
1883) 
1880 
1880 
1888 
1879 
1889 
1879 

» 



» 
709 

» 

927 

» 

» 

» 

1.627 



CANTON DE NOYERS. 



Annay-sur-Serein* 

Gensy* 

Châtel-Gérard. . . . 
Étivey 

1880 



1.422 


66.02 


76 
95 


5 
20 


1879) 

1880 

1883 


222 


9.23 


14 


1.493 


63.47 


47 


12 


1883 


2.398 


49.93 


21 


» 


» 



55 



8 



i« 



NOMS 

dû 

COHMtJNBS 



Fresnes* 

Grimault* 

Jouancy* 

Môlay , 

Moulins* , 

Nitry 

Noyers , 

Pasilly* 

Poilly-sur-Serein* 

Sainte-Vertu* . . . . 
Sarry* 




CENimS 

p' dépenses ordinaires 
et extraordinaires. 



Ma 



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333 
1.121 

226 
1.847 

892 
4.625 
9.666 

196 

423 

373 

248 



25.485 



14.79 
42.98 
11.51. 
33.82 
29.15 
89.70 
147.42 
17.27 

43.65 

37.06 
47.12 



CANTON DE TONNERRE. 



Beru* 

Cheney 

Gollan* 

Dannemoine* 

Épineuil* 

Fléys 

Junay* 

Molosme* 

Serrigny*. 

Tissey* 

Tonnerre (octroi) 

Vézannes* .... • 

Vézinnes* 

Viviers* 

Yrouerre* 



145 


17.57 


562 


27.38 


160 


23.85 


371 


56.33 


646 


50.71 


300 


55.31 


353 


15.24 


771 


53.74 


332 


21 .^5 


441 


16.18 


50.769 


585.40 


178 


14.57 


283 


26.98 


226 


28.61 


740 


33.22 


56.247 





S 



r, 

► 
H 



•on 
•S 





68 


» 


76 


20 


130 


27 


49 


20 


49. 


» 


17 


» 


39 


» 


105 


20 


93 


,s 


60 


6 


63 


» 


988 


164 



188^ 

1881 
1889 

» 

1884 
1885 
1881 
1881 
» 



93{ 



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70 1 
110 



66 
64 
69 

117 
54 

116 
89 

35 

102 
66 
74 
75 

1200 



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20 
5 
7 
7 

20 

20 

12 
» 
3 

20 

20 

» 
3 

15 
3 

20 
3 
5 

20 

203 






9.167 

» 
» 

1.275 



1879) 

18801 

19041 

1890) 

1880] 

1886 

1882 

1905 
1893 
1879 

» 

1 884 ) » 
1884 [5.594 
1907) » 
1879 
1879 

1883 » 
1888 D 

5.594 



u 

» 

» 
» 
n 

» 



j^ 



RELATION VÉRITABLE (^) 

ffun événement trq^gique^ arriné dans le bourg de Cerisier^- 
eihOthej diocèse de Sens, à cinq lieue$ de cette ville, la 
nuit du i5 au 36 octobre dernier^ confirmée par le pro- 
f^-verbal des Officiers de justice du lieu et le rapport 
du siemr Colombier, maitre en chirurgie. 



La nommée Marie Semaine, femme d'Edme Fraudin, 
laboureur audit Cerisiers, étoil attaquée depuis quelque 
temps d'affections vaporeuses, maladie à laquelle l'ima- 
ginatiod avoit beaucoup de part, et n'avoit point trouvé 
dans les secours de Tart de soulagement à ses maux. Elle 
persuada à son mari et à sa famille qu'elle étoit ensor- 
,celée, et qu'il falloit absolument avoir recours à un devin 
pour lui ôter son sort. Son mari, ne cherchant qu'à la 
satisfaire, s'adresse pour cet effet au nommé Jean Galli- 
fier, de la paroisse des Bordes, annexe de Dixmont, 
aussi diocèse de Sens^ homme âgé de 75 à 80 ans, et 
ayant la réputation de devin. Une figure hideuse, une 
barbe longue d^un demi-pouce, des habits vieux et dé- 
chirés, voilà le portrait de ce prétendu sorcier qui man- 
dioit son pain et vivoit d'une manière tout-à-fait conve- 
nable au rôle dont il faisoit métier. Il ne manqua pas de 
promettre à Fraudin laguérison de sa femme, et lui con- 
seilla de faire dire quelques messes pour la préparer. 
JErifin, il arrive à Cerisiers le samedi au soir 25 octobre 
dernier. Il fait acheter sans marchander, un pot de terre, 
un cœur de bœuf et des clous à latte, et après le souper 
on travaille à Topera tion. Pour empêcher le démon de 
pénétrer par quelque ouverture et de s'opposer à l'exé- 
cution du sortilège, ou que le sorcier contre lequel il 

(1) Les faits que relate cette pièce se passaient dans le diocèse 
de Sens en Tannée 1783. 

Cette pièce est empruntée au Recueil Tarie* (Bibl. de la trilie 
d'Auxerre.) 



4S 

alloit instrumenter ne fût à portée d'entendre ou de voir, 
il bouche complètement avec deux bottes de foin couvertes 
de terre Textrémité supérieure de la cheminée, ferme 
l'ouverture inférieure avec des planches bien jointes, atta- 
che des draps sur les fenêtres et sur la porte, et enfin in- 
tercepte absolument la communication avec l'airextérieur. 
Ce préliminaire rempli, il allume du charbon et y met 
griller le cœur de bœuf, qu'il a soin de piquer de 95 
clous. L'opération se continue dans la nuit; mais le len- 
demain matin 26 octobre, la fille de Fraudin, inquiète de 
ne point voir revenir son mari, qui étoit l'un des coopé- 
rateurs ou témoins du sortilège, court à la maison de son 
père, elle y frappe à plusieurs reprises, personne ne ré- 
pond ; son inquiétude s'augmentant, elle fait enfoncer la 
porte par un serrurier. Une vapeur épaisse en sort aussi- 
tôt. Le serrurier se sent frappé comme d'un coup de vent 
très lourd qui exhale une puanteur détestable, et les pre- 
miers objets qui se présentent à la vue de cette femme, 
sont son père, sa mère, son mari et sa sœur renversés 
morts, les uns sur le lit, les autres sur le plancher, et le 
sorcier Galliffier également mort, accroupi contre la porte. 
A cet affreux spectacle cette femme infortunée tomba 
évanouie. Elle est encore aujourd'hui dans le plus grand 
danger. On appelle du secours pour tâcher de rappeler à 
la vie ces malheureuses victimes : mais c'est en vain, 
leurs membres étoient glacés et même roidis. MM. les 
officiers de juslice s'y transportent, dressent procès-verbal 
de toutes les circonstances et situations des cadavres. Il 
est à croire que tous les cinq ont été frappés au même 
moment à mort comme par l'effet de la poudre. Les 
habitants du village, loin d'attribuer cette catastrophe 
funeste à la vapeur combinée du charbon et du cœur de 
bœuf brûlé dans un endroit dépourvu d'air, ont cru que 
c'était reflet du pouvoir du démon qui a voit tordu le cou 
à toutes ces malheureuses victimes de leur crédulité ; que 
le devin n'ayant pas rempli avec assez d'exactitude les 
formes des conjurations, et pris des précautions suffisan- 
tes pour empêcher l'introduction du malin, avoit attiré 
par cette irrégularité la vengeance du diable, qui l'en 
mvoit puni lui et la £pimille de Fraudin. 



NOTES 

SVR 

UHISTOIRE DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE 

DANS LE DÉPARTEMENT DE L TONNE DEPUIS 1833. 



Selon toute apparence, l'instruction primaire est sur 
le point d'entrer, en France, dans une phase nouvelle. 
La faveur chaque jour croissante que lui accorde l'opi- 
nion publique, l'adoption probable, au moins quant à 
ses bases, cfu vaste projet de loi qui va être soumis au 
Parlement, la situation déjà acquise, ressort puissant 
pour une impulsion nouvelle : tout fait présager qu'une 
importante évolution va s'accomplir. Le moment est 
donc opportun pour jeter un coup d'oeil sur le passé de 
celte institution, qui a eu tant de peine à se développer 
parmi nous. C'est ce qu'on va entreprendre, en circons- 
crivant l'examen au département de l'Yonne, comme le 
commande d'ailleurs la nature de ce Recueil. 

On restreindra même le champ d'observations à la 
période écoulée depuis 1833; car ce n'est qu'à partir de 
cette époque que l'mstruction primaire a pris en France 
un développement appréciable et suivi. Jusque-là tout 
était à l'état d'ébauche : écoles, programmes et maîtres. 
Des écoles, plus infimes encore par leur valeur que par 
leur nombre, établies autrefois sous la direction du 
clergé, la plupart avaient disparu avec l'ancien régime. 



60 

La Révolution avait manqué de temps, de ressources et 
de personnel pour appliquer le large plan qu'elle avait 
conçu. L'Empire s'était borné à reprendre quelques 
épaves des principes de nos grandes assemblées, annon- 
çant sans cesse une réglementation qui ne vint jamais. 
Quant à la Restauration ^^ si elle apporta quelques amé-< 
liorations à la législation impériale, sa principale 
préoccupation fut de cléricaliser l'instruction primaire. 
A son dernier jour seulement (14 février 1830), elle 
publia une ordonnance qui indique, comme par une 
ironie du sort, ce qu'elle aurait dû faire et ce qu'elle 
n'avait pas fait. 

Après un délaissement aussi prolongé, c'eût été mer- 
veille que l'instruction primaire se montrât douée de 
quelque vitalité. Aussi, lorsqu'à la fin de 1833, 490 Ins- 
pecteurs furent chargés de visiter toutes les écoles de 
France, les rapports qu'ils présentèrent dépeignirent- 
ils avec les couleurs les plus sombres la situation qu'ils 
avaient rencontrée. Ici, il n'existe qu'une école sur 12 ou 
15 Communes ; là, des Conseils municipaux (dont les 
membres ne savent pas lire) refusent de construire une 
école, considérant l'mstruction comme inutile; ailleurs, 
on trouve bien une école, mais les enfants n'y vont pas : 
« il y à les oies à garder (1 ) » — Le département de l'Yonne 
avait-il, par fortune, fait exception a c«tte détresse géné- 
rale?... Dans un rapport présenté au Conseil général 
en 1834, le Préfet constatait qu'il y avait dans le dépar- 
tement 206 écoles, tant pour les filles que pour les gar- 
çons. Parmi ces écoles, bon nombre étaient installées 
dans des presbytères vacants ou dans des bâtinlents 
loués. Encore l'établissement en devait-il être de récente 
date; car le Préfet semble en reporterp'honneur au zèle 
des Communes, stimulé sans doute par la nouvelle loi, 
et aux subventions de l'Etat, lesquelles, en 1833, avaient 
été pour l'Yonne de 56,080 francs. 

Et que valaient sous le rapport matériel et péda- 
gogique ces écoles si clairsemées? — Un Inspecteur, 
M. Chenet, va nous le dire, à son retour de tournées 



(1) l^bieau ide riûstrûctibn primaire, ^ar P. Lorain. 



f 



SI 

qui! a ftdtes, non pas en 4833, mais en 4836. « Parm^ 
les maisons affectées à l'école, il en est dans lesquelles 
le logement de linstituteur est restreint à une seule 
chambre obscure et malsaine qui peut à peine contenir 
un lit ; d^autres où la classe n est éclairée que par une 
lucarne à laquelle les enfants viennent lire tour à tour. 
Ici, le plafond est tellement bas que Ton s'y frappe la 
tète. Là, le plancher est un terrain inégal sur lequel on 
ne peut conserver l'aplomb ni marcher avec sécurité. » 
A quoi Ton peut ajouter cette description faite, lors de 
la grande inspection de 4833, de Técolede Vault (arron- 
dissement d'A vallon) : « Le local est un affreux cloaque, 
petit, sombre, enfumé, où les enfants sont entassés ; les 
poutres et les solives vermoulues^ qui menacent ruine, 
sont étayées de tous côtés. Il y a, pour éclairer ce lieu 
infect, une fenêtre ou mieux un trou de deux pieds ou 
un peu plus. L'eau vient quelquefois dans la classe d'un 
pied de haut, quand il pleut abondamment. Il y a, je 
crois (dit l'inspecteur), du danger sous tous les rapports 
dans un local aussi peu solide et aussi malsain. Le fond 
noir de cette classe est remplie de bourrées. » 

Par l'aménagement des écoles, qu'on juge de ce que 
devaient être le mobilier et le matériel scolaire I 

Les mattres, eux, du moins, rachetaient-ils un peu ce 
qui manquait du côté de Técoleî -=- Demandfons à 
M. Chenet de nous communiquer quelques-unes des 
lettres qu'ils lui adressaient : « Monsieur l'inspecteur, 
dit l'un, mes élèves ri avons pu composer comme vous 
leur %' aviez dit. » — « Je suis tun des instituteurs qui 
a t'obtenu des récompenses, dit un autre. » — Un troi- 
sième écrit : m Momieur le Comité, j'ai l'hcmneur... » Un 
quatrième : « Je vous ai dit dès lors que vous vinssiez à 
Técole... » — Un cinquième : « Je leur y ai fait un petit 
mural... » Un autre faisait appel à t ineffaçable bonté de 
l'Inspecteur ; un autre encore, à sa compatibilité tniéres- 
santé. » 

Après des marques d'une ignorance aussi barbare, on 
ne peut songer assurément à se demander ce qu'était 
renseignement. L'enseignement I n'est-ce pas aux maî- 
tres qu'il eût fallu le dpnner? Même, que parle-t-on de 
mattres? En réalité, il n'y en avait pas. Les malheureux 



52 

qu'on décorait de ce nom étaient surtout gens dé métier, 
sabotiers, tonneliers, bedeaux^ sonneurs..., instituteurs 
seulement par surcroît. Et comment s'en étonner? Avant 
tout il faut vivre, soi et les siens. Or, les fonctions dlnsti- 
tuteur étaient trop précaires et trop peu rétribuées pour 
qu'on pût y rattacner l'existence d'une famille. L'ordon- 
nance royale du 29 février 1816 sur l'instruction primaire 
n'assurait ni sécurité, ni même moyens de subsistance à 
l'instituteur. Non seulement celui-ci pouvait être sus- 

fiendu par le Comité cantonal, il pouvait être privé par 
e Recteur de son brevet de capacité. Aucune sanction ne 
contraignait les Communes a créer des écoles. La fan- 
taisie venait-elle à un Conseil municipal d*en établir 
une, on débattait avec le futur instituteur le taux de la 
rétribution que paieraient les élèves. Quant au produit 
annuel de cette rétribution, c'était l'affaire de l'instituteur. 
La Commune ne garantissait rien : l'Etat, pas davantage. 
Il n'y avait pas de minimum de traitement assuré. De ce 
point de vue, même, Tordonnance de 1816 était peu favo- 
rable aux intérêts de l'instituteur. Elle interdisait la 
réunion de sexes différents dans une même école ; ce qui 
diminuait d'autant les produits de l'école. Elle obli- 
geait les maîtres à recevoir gratuitement tous les enfants 
mdigents de la Commune : excellente disposition prise 
en soi, mais qui, appliquée sans compensation pour 
l'instituteur, devait être souvent une cause de pauvreté 
pour lui. 

Indépendamment de tous ces avantages, il n'existait 
point d'établissement où pussent se former des maîtres 
sérieux. Un décret du 17 mars 1808, pâle reflet d'un 
décret de l'an III (1), avait bien dit qu'il serait établi 
auprès de chaque Académie, et dans l'intérieur des col- 
lèges ou des lycées, une ou plusieurs écoles normales ; 
mais qui donc s en était soucié? N'était-ce pas surtout sur le 
personnel des congrégations que l'on se plaisait à comp- 
ter? Dans 1 Yonne, cependant, en 1828, le Conseil gé- 
néral eut la velléité d'établir une école normale. Le 
préfet y mit bon ordre : sur sa proposition, le projet 

(1) D'après un décret du 9 brumaire, an III, il devait être 
établi des écoles normales dans chaque département. 



f 



S9 

fut ajourné. L*année suivante, on y voulut revenir : le 
Conseil général vota même 5,000 fr. pour la création à 
Auxerre d'une école oui aurait au moins dix élèves. 
Malgré ce vote, il ne lut rien créé. En 1831 seulement, 
sous rinfluence sans doute du courant d'opinion qui se 
produisait en faveur de l'instruction primaire, le Conseil 
général se montra résolu à faire quelque chose. Se dé- 
cida-t-il pour la fondation d'une école normale? Non. 
Pour quelle raison ? Par ce qu'une « telle école p)vduirait 
tôl ou tard et par la force des choses^ un Etat-Major et des 
protégés.... (1) » Comprenne qui pourra I 

En remplacement d'une école normale, on décida 
l'ouverture, dans chaque arrondissement, d'un cours 
normal fait par les professeurs des collèges. A ces cours 
les instituteurs et ceux qui aspireraient à le devenir 
seraient attirés par l'offre aune légère indemnité. C'était 
là, disait-on, le vrai moyen de mettre à la portée des Com- 
munes et des instituteurs des écoles modèles où seraient 
réunies la théx)rie et la pratique — (théorie, soiti mais 
pratique?) — de l'enseignement. — 1 1 ,300 fr. furent 
alloues pour la mise en œuvre du système. L'organi- 
sation en fut confiée aux Comités d'arrondissement : 
Comités formés par une ordonnance du 16 août 1830, et 
dont les fonctions consistaient notamment à favoriser 
l'emploi des bonnes méthodes et le prompt établissement 
des écoles normales. Malheureusement l'application ne 
répondit pas aux espérances. Les Principaux des Col- 
lèges n'accueillirent pas tous avec faveur les propositions 
qui leur furent faites. On appliqua des règlements dis- 

1)arates et incomplets. Auxerre établit deux cours par an, 
esquels furent ensuite réduits à un seul de dix mois ; 
à Tonnerre, le cours dura l'année entière ; à Avallon, il 
ne fut que onze mois ; à Joigny, de trois ; à Sens, il fut 
restreint à douze leçons données le jeudi aux instituteurs 
qui voulaient bien venir y assister. Un seul point éta- 
Dlissait Tharmonie entre tous ces cours, la faiblesse de 
l'enseignement qui y était donné. Le Conseil général 
néanmoms continua de les maintenir. On verra qu'il les 
conserva après même qu'une école normale fut installée. 

(1) Procès-verbaux de la session du conseil général de 1831. 



Si 

A toutes oss causer d'ignoraiiee persistante vènaif 
s'ajouter l'indifférenoe des ramilles pour rinstniction, on 
peut dire même leur hostilité. Dans l'arrondissement de 
Sens, les parents refusent d'acheter les livres que leur 
demande l'instituteur : « Il vaut mieux, disent-ils, que 
les enfants apprennent à lire les pseaumes, afin de pou- 
voir être enfants de chœur; puis, ajoutent-ils, quand ils 
n'iront plus à Pécole, que ferons»nous d'une grammaire 
ou d'une géographie? c'est de l'argent perdu (1). » Et 
Tarrondissement de Sens ne faisait pas exception. Dans 
tout le département se rencontraient les mêmes dispo- 
sitions. Quoi d'étonnant, après cela, que dans l'Yonne, 
en 1832, le nombre des conscrits illettrés — et Dieu sait 
ce que demande la statistique pour faire des mandarins I 
— fût de 41,54 0/OÎ 

Tel était l'état des choses quand intervint, le 18 juin 
1833, une loi à laquelle on attnbue,à bon droit, l'honneur 
d'avoir organisé l'instruction primaire en France. Qu'était 
cette loi î En auoi consistaient ses dispositions essentielles î 

La nouvelle loi consacrait ce principe, proclamé par 
la Révolution de 89, que les Communes seront tenues de 
pourvoir aux nécessités de l'instruction primaire. Et elle 
ne se contentait pas, comme Tordonannce de 1816, 
d'adresser aux Communes une invitation pour ainsi dire 
toute sentimentale ; elle leur imposait la triple obligation 
de fonder une école, de fournir un local et de faire un 
traitement au maître. Elle assurait le recrutement des 
instituteurs, en enjoignant aux départements d'entretenir 
des écoles normales. L'examen était rendu néces- 
saire pour tous les instituteurs (congréganistes et laï- 
ques), et, par conséquent, la lettre d'obédience, éta- 
blie par une ordonnance du 2< avril 1828 en faveur 
des frères des écoles chréti^nes et autres congré- 
ganistes Toués à l'instruction, était supprimée (2). L'ins- 



(1) Tableau de rinstruction primaire en France, par Lorain. 

<â) Une ordonnance royale du 18 avril 1881 avait déjà prononcé 
raboEtion des lettres aobédience. Cette abolition, toutefois , 
comme celle qui résulte de la loi de 1883, ne s'applique (][u*arrx 
instituteurs et non aux institutrices. Une ordonnance du roi por- 
tant règleqnemt pour iles éoo&es de iUes i(23 jftia laSB), dit môme 



65 

tttûteur communal reœvdtt de telles gat^nfies de âla* 
bilité que, dans certaines circonstances (l'évèiiement Ta 
prouvé), les intérêts du Service pouvaient en être com- 
promis. Enfln la gratuité était étendue à tous les ënfknts 
indigents sans restriction, mais avec cette sauveçard»^ 
pour rinstituteur que son minimum de traitement devait 
être pris sur d'autres fonds que la rétrbution scolaire. 
Une grave lacune pourtant faisait tache dans cette loi. 
M. Guizot avait préparé pour renseignement des filles 
tout un titre cju'ii lui fallut sacrifier pour sauver le reste 
de là loi. Bizarre rencontre ! ce sera la Révolution de 
Février qui viendra, sous ce rapport, reprendre Tceuvre 
du ministre qu'elle aura renversé. 

A présent au'on s est remis en mémoire les principales 
dispositions ae la loi de ^833, suivons-en Tapplication 
dans notre département. 

Le Conseil général de TYonne, il faut bien le dire, ne 
fit guère à la nouvelle loi qu'un accueil de politesse oflî- 
cielle. Etait-ce froideur systématique, dénotant un fond 
d'antipathie? Non : à en juger par l'attitude qu'il prit 
ensuite, les vraisemblances sont plutôt qu'il jugea non 
de rester sur la réserve jusqu'à ce que les Communes et 
l'Etat aient exprimé leurs dispositions par des faits. Dans 
sa session de Î833, le Conseil général ne marchanda pas 
ses éloges à la nouvelle loi, considérée au point de vue 
des lumières qu'elle aurait pour effet de répandre plus 
tard dans le corps électoral ; mais, dès qu'on le mit en 
demeure de passer aux actes, il opposa une résistance in- 
vincible. Le préfet lui ayant demandé d'ouvrir un crédit 
pour la construction de maisonà d'école elpour supplément 
de traitement aux instituteurs, « À quoi bon, répondît le 
Conseil, voter des sommes si minimes? mieux vaut em- 
ployer nos ressources, à l'entretien des cours normaux 
d'arrondissement. » Et ainsi fut fait, sans qu'on parut 
se douter qu'en cas d'insuffisance des ressources des 
communes, les départements étaient tenus, par la loi 

en termes exprès que les institutriees appartenant à une congré- 
gation religieuse dont les statuts, régulièrement approuvés, ren- 
ferùieraient fobligation de se livrer à Véducation de renranee, 
p6ti]Mnt n'ardir qu'une tetlare â*obédiônco. 



S6 

nouvelle, de leur venir en aide. Toutes les largesses de 
rassemblée départementale à cet égard consistèrent dans 
rémission d'un double vœu par lequel elle demandait à 
TAdministration de stimuler le zèle des communes pour 
qu'elles sMmposassent extraordinairement, s'il le fallait, 
et à l'Etat de venir au secours des communes pauvres. 

Le Conseil ne sut môme pas se défendre d'un mouve- 
ment de mauvaise humeur lorsqu'on lé mit en face de 
l'art. 2 de la loi oui prescrivait pour les départements 
l'établissement d'écoles normales. « Quant à Rétablisse- 
ment d'une école normale, dit-il^ le Conseil n avait besoin 
d'aucuns renseignements spéciaux, (ceci s'adressait proba- 
blement au Préfet), pour s occuper dy pourvoir. » Il lui 
restait pourtant à satisfaire au vœu ae la loi dans les 
limites qu'elle avait tracées et en choisissant le mode 
d'application qui lui paraîtrait le plus convenable. Or, 
le mode qu'il choisit, ce fut de ne pas créer d'école. La 
loi autorisait les départements à se réunir pour entre- 
tenir à frais communs une école normale. Le Conseil 
général voulut user de la faculté qui lui était donnée de 
ne point fonder d'école spéciale, et vota un fonds de 
7,000 fr. pour l'admission de 14 élèves du département 
à l'école normale de Versailles. 

Mais toutes ces échappatoires ne furent pas de longue 
durée. Dès l'année suivante, le Conseil général se montra 
dans des dispositions tout autres, déterminé peut-être 
un peu, à vrai dire, par ces deux communications que 
lui fit le Préfet : Tune, que le gouvernement, « interpré- 
tant avec une défaveur sans doute non méritée^ » le refus 
de crédits du Conseil, avait déclaré que le département 
ne recevrait pas de secours cette année pour construction 
d'écoles ; Tautre, que des élèves-maîtres n avaient pu 
être admis à l'école normale de Versailles, par la raison 

3ue l'Yonne n'avait pas participé aux frais d'installation 
e cet établissement. Quoiqu'il en fût du mobile, le 
Conseil n'hésita plus à se mettre en conformité de vues 
avec le législateur de 1833. Sans apparence de regrets, il 
décida la création d'une école normale départementale à 
Auxerre (tout en conservant les cours d'arrondissement), 
vota un crédit de 12,672 fr. pour construction de mai- 
sons d'école, fit don de 2,000 tr. à la Caisse d'épargne et 



87 

de prévoyance établie en faveur des instituteurs, accorda 
2,000 autres francs pour encouragements et récompenses 
à ces derniers et à ceux de leurs élèves qui s'étaient le 
plus distingués, alloua une somme de 1,000 fr. pour 
encouragement à l'instruction des filles. Bref, le total des 
dépenses de tonte sorte votées, en 1834, pour l'instruc- 
tion primaire, s'éleva au chiffre de 70.94 2 fr. , dont 36,2000 
fr. oe dépenses obligatoires et 34,742 fr. de dépenses 
facultatives. 

A cet élan de libéralité correspondit un mouvement 
bien marqué de la part des Communes. Un an après 
(session de 1835), le Préfet informait le Conseil général 

3ue 28 Communes nouvelles étaient pourvues de maisons 
école, 65 s'occupaient de constructions ou de répa- 
rations et 18 autres taisaient à d'anciennes maisons trop 
étroites ou incommodes, des travaux d'appropriation. 
Restait 227 Communes dépourvues de maisons d'école. 
Mais sur ce nombre 7 étaient réunies à d'autres, en sorte 
que le chiffre réel des écoles à établir était 220. Il sem- 
blait d'ailleurs à l'Administration que, parmi ces Com- 
munes déshéritées et qui ne comptaient pas 300 habi- 
tants, plusieurs pouvaient être aisément réunies sous le 
rapport scolaire. A cet effet, le Préfet présenta un plan de 
réunion que le Conseil général approuva. 

Cette confiance que l'Administration mettait dans la 
formation de groupes communaux ne fut pas, à vrai dire, 
pleinement justifiée par les faits. Lorsau'on en vint à la 
pratique, on se heurta à des rivalités locales, à des préven- 
tions, à des puérilités, même, qui firent échec au projet. 
Certaines communes invo(}uèrent comme un droit de 
préséance pour obtenir le siège de l'école ; d'autres firent 
valoir le mauvais état des chemins que les enfants 
auraient à parcourir; d'autres opposèrent l'insouciance 
des parents, qui, déjà grande, on y pouvait compter, lors 
même que l'école serait au milieu d'eux, deviendrait 
invincible s'il leur fallait envoyer leurs enfants chercher 
l'instruction dans un pays voisin. Il y en eut même une, 
Fyé (arrondissement d'Auxerre), qui ne se contenta pas 
de redouter le déplacement des enfants par rapport aux 
accidents et à la morale, mais qui observa que beaucoup 
d'enfants, ne pouvant prendre de leçons qu'à certaines 



S9 

iieures, serraient da^s rimposaibilité de profiter 4e i'in3- 
tnieiipQ et que Téglise se trouverait ainsi privée de 
chantres. — Pour vaioiçre toutes ces résistances, TAdipi- 
nistration, en 1838, promit aux Communes réfractaireç 
uue Ton exigerait seulement d'elles le sacrifice de leurs 
londs di$p€aiibles et une imposition de 1 5 centimes pen- 
dant quatre années. Cette oin-e produisit d'assez hei^reux 
effets. Il se rencontra pourtant des communes qui se 
montrèrent inébranlables, refusant de croire, aijjsi 
qiyie le déclara le Préfet lui-même^ aux promesses de 
rAdministratioB* 

Tout en travaillant à accroître le nombre des écoles, 
on ne perdait pas de vue les autres soins que réclamait 
le service de l'mstruction primaire. Dans sa session de 
4835, le €onseil général aviiit décidé que le nombre des 
admissions à l'école normale (laquelle avait été ouverte 
au .raoîs de février), serait porté à 26 ; que l'établissemeiit 
serait agrandi et qu'une école d'a^lication y serait 
annexée pour que les élèves-maîtres pussent s'exercer à 
renseignement. En même temps, on inscrivait aii bud- 
get départemental,, pour les dépenses tant facultatives 
qu'obligatoires, une somme dé 40,170 fr. Dans. cette 
wmme figurait une allocation nouvelle de 1 ,500 fi*, pour 
achat de livres aux élèves indigents. Peu à peu d'ailleurs 
on ne se borna pas à développer les œuvres créées : on fit 
Am fondations nouvelles. Par exemple, en 1838, le Con- 
seil général vota rétablissement, dans une partie inoc- 
cupée des bâtiments de l'école normale, d'une salle 
d'asile (la première dans le département), que la ville 
d'Auxerre entretiendrait ; une somme de 1 ,000 fr. fut 
accordée pour les instituteurs qui voudraient suivre des 
cours spéciaux à l'école normale pendant les vapances ; 
on ouvrit un crédit de 760 fr. pour prime à Tauteur du 
meilleur Manuel d'éducation primaire (1). On arrêta que 
ie nombre des élèves qui pourraient être admis à l'école 
noroptaJe comme boursiers du département pu de l'Etat 
n'excéderait pas 44, mais que ce chiffre pourrait être 
dépassé par l'admission d'éjèves libres pensionnaires 
taotretenus à Jours frais . 

. <(1) Le jprix ftii obteau pur M. Qi9iii9t. 



59 

En mëmie temps, pour assurer ia capacité des fttturi 
maîtres, le Conseil général déclara qu'il regardait comme 
de la plus haute importance que la Commission d'examen 
se montrât plus sévère, non seulement pour l'admission 
à Fécole normale des élèves boursiers ou payants, mais 
encore pour leur conservation à Técole, -d'où ils pour^ 
raient être renvoyés s'ils marquaient dès le premier tri- 
mestre une incapacité réelle. Dans le même ordre 
d'idées, le Conseil réclama plus de sévérité dans les exêr 
mens de la part des Comités d'arrondissement et demanda 
même la suppression des deux Commissions de Sens et 
d^Avallon. 

Ce qui mérite d'être remarqué aussi, c'est la tendance, 
très clairement indiquée par les faits, qu'avait T Assemblée 
départementale vers la sécularisation de l'enseignem^l 
primaire. Ayant été informé de l'emploi qu'après avis 
de l'Inspecteur et du Ministre, le Préfet avait fait des 
fonds votés précédemment pour distribution de livres 
aux élèves indigents, le Conseil déclara qu'il « ne pou- 
vait s' empêcher de faire connaître son sentiment swr le cnoia> 
des livres que l'Université a prescrits pour être donnés 
en lecture aux enfants des écoles. Ces ouvrages, le Caié" 
chimye de Fleury^ le Catéchisme de Sens, et le livre des 
Epitreset Evangiles, ont un carojotère purement religmuv : 
les ecoplieations auœauelles leur lecture peut donner Heu 
sont au domaine eoociusif du ministre de ia religion et ne 
sauraient sans inconvénient être confiées à V Instituteur; à 
celui^i appartient plus spécialement l explication des prinr 
eq)es de morale pratique relatifs aux devoirs des enfants 
envers leurs parents et envers la Sodétéy^. — Que disentde 
plus aujoura hui les partisans décidés de la sécularisation 
de l'instruction primaire? 

Tant de soins, tant de vigilance dans le détail et dans 
Tensemble ne pouvaient manquer de porter rapidement 
leur fruit. Aussi, à la fin de Vannée scolaire 1836-4837 
l'instruction primaire se présentait-elle dans des condi- 
tions qui accusaient un réel progrès. On comptait 68 
écoles publiques de garçons, S2 écoles de filles et 298 
écoles mixtes. Il y avait, en outre, 68 écoles libres, dont 
90 de garçons, 30 de filles, 48 écoles mixtes. Les écoles 
communales recevaient 4 0,380 garçons et 8,508 filles oêl 



60 

18,940 élèves, et les écoles libres, 1 ,214 garçons et 1 ,995 
filles. Soit en tout 22,149 enfants à qui Finstruction pri- 
maire était distribuée par 486 écoles. Ce qui faisait une 
proportion de 1 élève sur 16 habitants (1). 

Il ne se trouvait plus que 36 Communes dépourvues 
d'instituteurs : encore sur ce nombre en était-il 13 qui 
devaient être réunies à des Communes voisines ; si 
bien que le nombre des vacances n'était en réalité que 
de 23. 

A la fin de 1840 un nouveau progrès s'était accompli. 
Il existait alors 439 écoles communales, savoir : 74 de 
garçons, 59 de filles, 306 mixtes et io écoles libres qui se 
décomposaient ainsi : écoles libres de garçons, 25 ; de 
filles, 39; mixtes, 6. Les 439 écoles étaient fréquentées par 
33,450 élèves, dont 18,650 garçons et 14,800 filles, et les 
70 écoles libres avaient 3,195 élèves, savoir : 1,600 

Îjarçons et 1 ,595 filles. Résultat total, 36,645 élèves pour 
es 509 écoles; ce qui donnait 1 élève sur 10 habitants. 
C'était, en trois ans, un gain de 23 écoles et de 14,496 
élèves (?). 

Ce qui n'était pas moins important que cette multi- 
plication des écoles, c'est qu'un grand nombre parmi les 
anciennesavaientéténotabiementaméliorées, soit qu'elles 
fussent dirigées par des maîtres sortis de Técole normale, 
soit que les maîtres fussent allés prendre dans cette école 
des leçons de pédagogie. Aussi bien l'école normale 
était-elle devenue un centre d'instruction si recom- 
mandable que, dans la session de 1840, le Préfet pouvait, 
avec une légitime fierté, rapporter au Conseil général 
Topinion exprimée sur cet établissement par des Inspec- 
teurs généraux qu'ils l'avaient visité au mois de mai : 
« Ce n'est pas à Melun que nous vous comparerons ; 
cette école normale est dans l'enfance. Ce n est pas à 
Diion, car Dijon vous est inférieur. Vous n'êtes compa- 
rables qu'à Versailles ; et, du reste, l'école normale 



(1) Ëtude statistique sur instruction primaire en Europe, en 
France et notamment dans le département de l'Yonne, par M. Bro- 
dier. 

(2) Etude statistique sur l'instruction primaire, etc. par M. Bro« 
Aier. 



61 

d'Auxerre est hors ligne parmi celles des sept dépar- 
tements formant là circonscription de Paris. » 

L'état florissant de l'école normale, les services parti- 
culiers qu'elle rendait en assurant, ou plutôt en parais- 
sant devoir assurer (car plus tard il y eut déception à ce 
sujet) le recrutement des instituteurs, amena le Conseil 
général à considérer désormais comme inutiles les cours 
normaux d'arrondissement. Déjà trois de ces cours (ceux 
d'Auxerre, de Joigny et de Sens) avaient été supprimés, 
et les frais d'entretien qu'ils occasionnaient, transformés 
en bourses pour des élèves de ces arrondissements admis 
à l'école normale. En 1842, le Conseil général supprima 
les deux dernières écoles spéciales de Tonnerre et 
d'Avallon, en demandant au préfet de répartir, propor- 
tionnellement à la population des cinq arrondissements, 
la totalité des bourses entre les élèves de Técole normale 
appartenant à chacun d'eux. Cela ne voulait pas dire 
qu'on entendit se désintéresser de l'instruction des maî- 
tres en dehors de l'école normale. Tant s'en fallait que 
des conférences entre Instituteurs d'un même canton 
ayant été établies par l'Inspection, le Conseil général 
alloua aux deux Inspecteurs alors en fonctions dans 
TYonne une subvention de 700 fr. pour les couvrir de 
leurs frais de déplacements. Et il ne dépendit pas certes 
de cette assemblée que la présence d'un nombre plus 
considérable d'Inspecteurs dans le département ne per- 
mît de multiplier ces conférences d'Instituteurs. Depuis 
longtemps le Conseil général ne cessait d'exprimer le 
vœu qu il y eut un Inspecteur par arrondissement ; et 
lorsqu il vit cju'une ordonnance royale du 30 décembre 
1842 qui avait pour effet d'augmenter le nombre des Ins- 
pecteurs, n'avait rien changé dans TYonne, il se plaignit 
vivement et demanda qu'à tout le moins une seconde 
sous-inspection fût créée dans le département. 

En même temps que s'étendàît et se fortifiait le service 
de l'instruction primaire proprement dit, diverses institu- 
tions qui s'y ra tachent se développaient. La loi de 1833, 
dans une pensée démocratique qu'il y a lieu d'apprécier, 
avait admis la création d'écoles primaires supérieures. 
Elle voulait par là rapprocher la distance qui existait 
entre l'enseignement primaire et l'enseignement supé- 

1880 9 



82 

rieur, et permettre à ceux (jui ne peuvent se procurer ce 
dernier, de s'élever au moins au-dessus du niveau ordi* 
naire de Tinstruction primaire. Cette idée féconde fut 
accueillie dans l'Yonne comme elle méritait de Têtre, et, 
en 1846, on y comptait déjà 9 écoles supérieures. D'autre 
part, bien que la loi du 28 juin n'eût rien prescrit au 
sujet des cours d'adultes, cette institution, recommandée 
par la Révolution, n'en fut pas moins favorisée quand les 
circonstances s'y prêtèrent. Il en existait 232 dans l'Yonne 
en 1846. A cette même époque aussi les salles d asile 
étaient au nombre de 76; il y avait en outre 19 ouvroirs et 
beaucoup d'autres établissements où les travaux à l'ai- 
guille n'étaient qu'un accessoire de l'enseignement. 

Quoique la situation n'eût pas cessé de s'améliorer, au 
bout de quelques années pourtant les progrès ne furent 
plus aussi rapides que dans les premiers temps. Le fait, 
au reste, n'a rien de surprenant. Au début, les Communes 
riches de ressources ou seulement même de bonne vo- 
lonté, avaient pu satisfaire aux prescriptions du législa- 
teur; d'autant que le département et l'État leur étaient 
venus en aide. Mais lorsqu'il ne resta plus que les Com- 
munes trop pauvres pour ne pas s'en tenir à des contri- 
butions modiques, il fallut attendre des subventions qui 
ne s'accordaient qu'avec lenteur et difficulté. De plus, le 
personnel de l'enseignement ne fut pas, en réalité, aussi 
nombreux au'on l'avait d'abord espéré. Le minimum de 
traitement uxé pour les Instituteurs par la loi du 28 juin 
n'était que de 200 fr., chiffre dont l'insuffisance était 
presque dérisoire. Il en résultait qu'un petit nombre de 
maîtres faisaient de l'enseignement leur carrière. Plu- 
sieurs n'y entraient que pour se soustraire au service mi- 
litaire et Tabandonnaient dès qu'expirait l'engagement 
décennal qu'ils avaient contracté envere l'Université. 
La grande affaire était donc d'améliorer la situation 
de l'Instituteur afin de le retenir dans l'école. A plu- 
sieurs reprises, le Conseil général avait exprimé te 
vœu qu'une loi nouvelle vînt élever le minimum du 
traitement. Malheureusement, rien ne fut fait sous ce 
rapport par le gouvernement de Juillet, qu'un projet de 
loi (31 mars 1847) qui ne reçut {)as la sanction du législa- 
teur. En retour, lorsque M. Colin, l'un dcis Inapeçteurs d^ 



Ç3 

rTonne, eut rheureiise idée de fonder une Société de 
secours mutuels pour les instituteurs du département, le 
Conseil général ne marchanda pas à cette utile institution 
son appui moral et financier. 

En dépit, du reste, des diverses causes de retard qu'on 
avait rencontrées; Tétat de Tinstruction primaire dans 
TYonne n'en était pas moins relativement satisfaisant 
au moment où allait être remplacée la loi d'où il 
était sorti. A la fin de Tannée scolaire 1849-1850 on 
comptait 654 écoles : 557 publiques et 97 libres. Parmi 
les écoles communales, il y en avait 113 de garçons, 82 
de filles, 362 mixtes, et, parmi les écoles libres, 40 écoles 
de garçons et 57 de filles. Ces 654 établissements don- 
naient l'instruction à 46,296 élèves ou à 1 élève sur 8 
habitants. 

Pendant une période de 17 ans, la loi de 1833 avait 
favorisé, dans le département, la création de 168 écoles, 
transformé celles qui existaient déjà, grossi de 24,147 
élèves Teflectif des classes, et formé une nombreuse pha- 
lange d'instituteurs sur lesquels on pouvait compter (1). 

Voilà ce qu'était la situation quand commença à être 
appliquée la loi du 15 mars 1850, loi encore en vigueur, 
pour partie, aujourd'hui. 

On sait ce que fut cette loi : un acte de réaction cléri- 
cale contre le projet de loi de M. Carnot (2), qui fut retiré 
par M. de Falloux, son successeur au ministère de l'ins- 
truction publique, au moment où le rapport de la com- 
mission allait être déposé. 

Le projet Carnot établissait l'instruction primaire gra- 
tuite et obligatoire et laissait l'enseignement religieux 
aux ministre^ des différents cultes. Il exigeait que qui- 
conque voulût se livrer à l'enseignement fût pourvu d'un 
certificat d'études obtenu après examen. Il établissait, 
après une trop longue attente, les écoles de filles sur des 
bases sérieuses, et mettait sur le même rang les Institu- 
teurs et les Institutrices, assurant aux uns et aux autres 
un minimum de traitement de 600 fr. dans la dernière 

(1) Etude statistique sur l'instruction primaire, etc., par M. Bro^ 
dier* 

(2) Projet de loi sur Tinstruction primaire du i«' Juin 1848. 



64 

classe, et aux adjoints et adjointes un minimum de 500 fr. 
Il fondait pour les membres de Tinstruction primaire une 
pension de retraite, calculée sur le traitement, dans les 
mêmes conditions que pour les autres fonctionnaires de 
Tinstruction publique. Enfin, l'Instituteur n'était justi- 
ciable que du Comité central, du Conseil académique et 
du Ministre. 

Au contraire, la loi Falloux, qui ne dit mot, bien en- 
tendu, ni de l'obligation, ni de la gratuité, et qui charge 
l'Instituteur d'une partie de l'enseignement religieux, en- 
lève au Maître, dans une large mesure, les gages de sécu- 
rité et d'indépendance qu'il avait auparavant. Elle permet 
au Maire de suspendre provisoirement llnstituteur com- 
munal, et rend au Curé le droit d'inspection sur Técole. 
Désormais, la listje des élèves non-payants sera dressée 
chaque année par le Maire, de concert avec les Ministres 
des difiérents cultes. Disposition des plus graves et dont 
le but détourné est facile à entrevoir I les écoles normales 
pourront être supprimées par le Conseil général du dé- 
parlement ou par le Ministre en Conseil supérieur ; chaque 
département sera tenu seulement de pourvoir au recrute- 
ment des instituteurs communaux en entretenant des 
élèves-maîtres dans les établissements d'instruction pri- 
maire désignés par le Conseil académique. 

Pour ce qui est de l'instruction des filles (question au- 
jourd'hui régie par la loi du 10 avril 1867), elle était 
traitée avec peu de faveur. La loi de 1 850 ne prescrivait 
la fondation d'écoles de filles que dans les Communes de 
800 âmes et au-dessus. Aucun subside n'était fourni pour 
ces écoles. Point de traitement assuré aux Institutrices. 
La loi ne leur accordait même pas le bénéfice de la caisse 
de retraite, qu'elle substituait, pour les Instituteurs seule- 
ment, aux caisses d'épargne. Enfin, elle reconnaissait 
(disposition qui, par malheur, subsiste toujours) que les 
lettres d'obédience tiendraient lieu de brevet de capacité 
aux Institutrices appartenant à des congrégations reli- 
gieuses vouées à l'enseignement. 

Nonobstant le vœu secret du législateur, le Conseil gé- 
néral de l'Yonne, lorsqu'il fut appelé à faire l'application, 
en ce qui le concernait, de la loi du 1 5 mars, eut la 
sagesse de déclarer qu'il entendait conserver l'école no^ 



65 

m&le départementale. L'année suivante, il exprima lé 
regret que lui causait la suppression de 1 enseignement 
des sciences naturelles à Técole normale: suppression ré- 
sultant du décret du 24 mars 1851 , portant règlement des 
écoles normales. Il s'éltva aussi contre la disposition de 
ce même décret qui abolissait le concours pour Centrée à 
l'école, laissant au Recteur, en Conseil académique, de 
prononcer Tadmissibilité des candidats. 

Si la loi du 15 mars avait, sans scrupule, fait litière 
du projet Carnot, il était un point cependant sur lequel 
elle s'était inspirée de ce projet. Au sujet du traitement 
des instituteurs, elle statuait que, dans le cas où le mi- 
nimum de 200 fr. et le produit de la rétribution scolaire 
n'atteindraient pas 600 fr., la différence serait supportée 
par le département et l'État. Pour se conformer à cette 
disposition, le Conseil général vota sans difficulté les 
2 centimes spéciaux dont la loi du 15 mars autorisait les 
départements à s'imposer quand l'insuffisance des reve- 
nus ordinaires ne leur permettait pas de pourvoir aux 
dépenses de l'instruction primaire. Cette mesure eut 
pour effet de contribuer à faire élever à près de 60,000 fr. 
en moyenne, le budget départemental de Pinstruction 
primaire dans les années qui suivirent. D'autres innova- 
tions ne furent pas non plus étrangères à ce surcroît de 
dépenses, et, en première ligne, on pourrait citer la com- 
binaison imaginée pour préparer un personnel d'Institu- 
trices, dont la nécessité était manifeste. Ne voulant pas 
aller jusqu'à établir une école normale de filles, le Conseil 
déciaa de placer des aspirantes dans un établissement 
d'enseignement. La maison choisie, à titre d'essai, fut 
celle que diriçeaient à Auxerre les sœurs Augustines. Le 
nombre des élèves entretenues par le département varia 
selon les besoins du recrutement. La durée de la pension 
fut d'abord de deux ans. Plus tard (1864) elle fut portée 
à trois ans, comme celle des élèves de l'école normale, 
tant pour éviter de former des maîtresses qui, faute de 
places vacantes, se trouveraient sans emploi, que pour 
donner aux élèves une instruction plus complète. On 
verra plus loin si, sur ce dernier point, l'événement ré- 
pondit aux intentions. 

A cette œuvre s'en joignirent d'autres qui ne laissèrent 



66 

Eas de créer de nouvelles charges, comme formation de 
ibiiothèques scolaires, écoles du dimanche, récompenses 
aux instituteurs qui donnaient des notions élémentaires 
d'agriculture, etc., etc. 

Les Communes, de leur côté, travaillaient activement à 
Famélioration de Tinstruction primaire. Ainsi, en 1865, 
la moyenne du traitenpient des Instituteurs était de 1,170 
francs. Le département de TYonne était, parmi les cinq 
départements qui composent la circonscription de TAcaT 
demie de Diion, celui où le traitement dfe l'Instituteur 
était le plus élevé. 

Et pourtant, malgré tous ces eflTorts, Tignorance proje- 
tait encore des oniores épaisses sur certains points du 
département, notamment en Puysaie. Cela résultait en 
grande partie, pensait-on, de Téloignement des écoles. 
Le moyen d'y remédier parut être de créer des écoles au 
centre de groupes de hameaux éloignés du chef-lieu com- 
munal. Dans ce but particulièrement, le Conseil général 
vota, en 1 866, un nouveau centime additionnel aux quatre 
cantributions pendant dix ans. 

Nous voici arrivés à une époaue (1867) où une nouvelle 
loi vint apporter quelques modifications à la législation 
de 1850. Pour continuer de suivre étape par étape les 
rogrèsde l'instruction parmi nous, rendons-nous compte 
e ce qu'elle était avant la mise en œuvre de la loi nou- 
velle. 
Au 31 décembre 1866, l'instruction primaire était dîs- 

f)ensée par 765 écoles, savoir : 21 5 écoles de garçons, sur 
esguelles 198 publiques (toutes laïques), 17 libres (dont ' 
11 laïques et 6 congréganistes), et 300 écoles communes 
aux deux sexes; 250 écoles de filles, dont 145 publiques 
(72 laïques, 73 congréganistes) et 105 libres, dont 38 
laïques et 67 congréganistes. En outre, à côté de ces éta- 
blissements fonctionnaient : 45 salles d'asile, 3 orpheli- 
nats, un ouvroir spécial, 534 cours d'adultes et 161 ou- 
vroirs annexés aux écoles mixtes. 

Les 765 écoles proprement dites étaient fréquentées 
par 60,194 élèves, c'est-à-dire 1 élève sur 6,19 habitants. 

D'autre part, la population des autres établissements, 
salles d'asile, ouvroirs, cours d'adultes, s'élevait à 17,551 ; 
de sorte que l'enseignement primaire, à tous les degrés, 



i 



était donné par 1,3^1^ établissements d*instfuctioii pri^» 
maire, 71,945 élèves, ce qui donnait 20,92 élèves par 
cent habitants. 

Ces chiffres, comparés à ceux qui ont été constatés pour 
l'année 4850, accusent une augmentation de 144 écoles 
et de 13,898 élèves (4). 

Sur toutes les Communes du département, 4 seulement 
étaient dépourvues d'écoles publiques de garçons ou 
d'écoles mixtes, 9 étaient réunies pour l'instruction à des 
communes voisines. 

Le nombre des enfants qui ne fréquentaient pas les 
écoles et qui ne recevaient aucune instruction était de 
1,043. 

La durée moyenne de la fréquentation des classes 
avait été, dans les écoles publiques de garçons et dans 
les écoles mixtes, de 6,03 mois. 

Suivant un classement fait par Tinspecteur d'Académie, 
les écoles communales de garçons et celles ouvertes 
aux deux sexes se répartissaient ainsi : bonnes, 247; 
assez bonnes, 179; passables, 49; médiocres, 19; mau- 
viàises, 4. 

Dans les écoles publiques de garçons et dans les écoles 
mixtes, on avait reçu, en 1866, 29,227 garçons et 9,435 
filles, soit, en totalité, 38,662 élèves. Sur ce nombre, 
8,118, ou 21 0/0, avaient été admis gratuitement. 

Les écoles publiques de filles avaient été suivies par 
12,640 élèves, dont 3,574, ou 28,27 0/0 à titre gratuit (2). 

Voilà où en était l'instruction primaire dans l'Yonne, 
lorsque fut promulguée, le 10 avril 1867, une loi qui avait 
pour objet de combler quelques-unes des lacunes laisssés 
par celle du 15 mars 1850. 

Considérée dans ses principales dispositions, la loi 
nouvelle obligeait toute Commune de 500 habitants et au- 
dessus à avoir au moins une école publique de filles, si 
elle n'en était dispensée par le Conseil départemental de 
l'instruction publique. lEIle régularisait la situation des 
Institutrices, des Maîtres-adjoints et des Mattresses-ad- 

(1) Etude statistique sur Tinstruction primaire, etc., par M. Bro- 
dîer. 

(2) Rapport du Pi*éf6t au Conseil général, session de 1Ô6'7. 



68 

jointes. Les Instituteurs étaient divisés en deux classes, 
avec un traitement minimum de 500 fr. pour la première 
classe et de 400 fr. pour la seconde. Les Instituteurs- 
adjoints formeraient également deux classes : le traite- 
ment, pour la première, ne pourrait être inférieur à 500 
francs et celui de la deuxième à 400 fr. Le traitement des 
Institutrices adjointes était fixé à 350 fr. Toute Commune 
qui voudrait établir la gratuité dans ses écoles pourrait, 
en sus de ses ressources propres et des centimes spéciaux 
autorisés par la loi, s'imposer de 4 centimes additionnels 
au principal des quatre contributions directes. En cas 
d'insuffisance des ressources indiquées ci-dessus, une 
subvention pourrait être accordée à la Commune sur les 
fonds de TEtat.Il serait loisible d'établir dans touteCommu- 
ne, par une délibération du Conseil municipal, une caisse 
des écoles destinée à encourager et à faciliter la fréquen- 
tation de l'école par des récompenses aux élèves assidus 
et par des secours aux élèves indigents. 

Lorsque cette loi fut votée, 96 Communes seulement 
étaient pourvues d'une école de filles ; il fallait en 
créer 72 nouvelles. Afin d'aider ces communes à rem- 

f)lir les nouvelles obligations que leur imposait la loi, 
e Conseil général ouvrit, dans sa session de 1867, un 
crédit de 18,000 fr. pour compléter, en cas d'insuffisance 
des ressources communales, les dépenses ordinaires des 
écoles primaires. L'année suivante, il vota 16,000 fr.,et 
en 1869, 16,500 fr. Chaque année aussi, depuis-là, il 
accorda dés subventions aux Communes en faveur de la 
gratuité et des caisses d'écoles. 

. La transformation politique qui s'opéra en France, en 
1870, eut pour conséquence de donner, dans l'Yonne, à 
rinstruction primaire un essor plus marqué et plus fécond 
que jamais. Dans sa session de 1871, le nouveau Conseil 
général éleva le budget de Tinstruction primaire à la 
somme de 98,168 fr. Il émit plusieurs vœux tendant à 
l'établissement de l'instruction gratuite et obligatoire, à 
la création d'écoles de persévérance, à la reconstitution 
des délégations cantonales, qui, sauf quelques exceptions, 
ne fonctionnaient pas, etc., etc. Son attention se porta 
tout naturellement aussi sur le cours normal de filles, 
institué chez les dames Augustines, qui, depuis quelques 



69 

années déjà, paraissait ne pas répondre à sa destination. 
En 4864, M. Tlnspecteur général Rapet, dans un rapport 
au Ministre de l'instruction publique, après avoir cons- 
taté Texcellent état de 1 école normale de garçons, ajou- 
tait : « Quant au cours normal établi chez les dames 
Augustines d'Auxerre, il n'a guère d'un cours que le 
nom. On devrait supposer que renseignement, par cela 
même qu'il est strictement limité aux matières obliga- 
toires, est plus substantiel, produit de meilleurs résultats^ 
mais il u en est rien, et les élèves-maîtresses ont été 
trouvées faibles sur tous les points, même en lecture et 
en écriture. » Ce fut à la suite de cette inspection que, 
dans le but principalement de remédier aux desiderata 
signalés, le séjour des élèves-maîtresses aux Augustines 
fat porté, comme on Ta vu, de î^ ans à 3 ans. Mais cette 
prolongation dés études ne porta pas les fruits qu'on en 
attendait. Dans un rapport présenté au Conseil général, 
en 1869, Tlnspecteur d'Académie le reconnaissait en 
termes exprès : ^ J'espérais, dit-il, qu'après un séjour de 
trois ans, les jeunes (illes obtiendraient, comme cela a 
lieu à l'école normale de garçons, leur brevet complet. 
Je me suis trompé ; les résultats ne répondent pas au but 
que s'est proposé l'Administration départementale. Il nous 
paraît donc urgent de mettre cet établissement plus en 
rapport avec sa destination. M. Laboureau, Inspecteur 
des écoles primaires, ayant visité, il y a quelques mois, 
le cours normal, a constaté que le degré d instruction est 
des plus faibles et ne peut nullement suffire à de futures 
Institutrices. » Une opinion aussi nette, suivie de con- 
clusions aussi décidées/ causa une vive émotion dans le 
sein de la Commission du Conseil général chargée d'étu- 
dier la question de l'instruction primaire La commission 
ne voulut pas s'en tenir à l'avis exprimé dans le rapport 
de l'Inspecteur; elle crut devoir, comme elle le dit elle- 
même, pénétrer dans le domaine des faits. De l'enquête à 
laquelle elle se livra, les convictions qui se dégagèrent 
furent telles que, dans son rapport au Conseil général, 
elle n'hésita pas à demander la suppression du cours 
normal d'Institutrices et sa reconstitution chez une Ins- 
titutrice laïque, sur les bases financières actuelles, mais 
avec d'autres éléments de succès. Le Conseil général, 



7d 

tdtltéfoifi, iiif^alla paâ ius<}u'à s[dio]^ter te» éôâdiusioûë et Se 
Commi&siot), mais il invita le Préfet à étudiei^ toutes les 

Questions qui se rattachaient à une meilleure organisation 
u ooufs normal d'institutrices et à soumettre à la pfo^ 
chaine session un rapport sur cette afiaire. 

A la session suivante, en effet, mais deux ans après 
(1871), la question fut reprise par rassemblée départe- 
mentale. Dans l'intervalle, suivant Tavis de l'Inspecteur 
d'Académie, confirmé par l'appréciation d'un Inspecteur 
général, M. de Cours, qui, dans Tannée même, avait 
visité rétablissement, d'heureuses améliorations avaient 
été apportées dans l'enseignement du cours normal. Mais 
le Conseil général, formé en grande partie d'éléments 
nouveaux, ne s'en tint pas à examiner la question sous 
le rapport pédagogique. Son principal objectif était de 
séculariser l'instruction publiq^ue primaire; il songea 
donc à mettre le cours normal de filles sous la direction 
d'une maîtresse laïque. Sans prendre toutefois de résolu- 
tion hâtive, il se borna à adopter en principe le projet de 
fondation d'une école normale primaire de filles, et char- 
gea la Commission départementale d'étudier la question. 

L'année suivante, cette Commission se présenta devant 
le Conseil général avec un rapport où tous les points 
concernant l'installation d'une école normale de filles se 
trouvaient élucidés et résolus. Les propositions de la 
Commission furent adoptées, et une école normale laïque 
de filles fut définitivement créée, avec une école annexe, 
comme complément pour l'éducation pédagogique des 
élèves- maîtresses . 

Dans la même session, le Conseil s'occupa des écoles 
primaires supérieures. L'année précédente, on l'a vu, la 
question avait été soulevée sous lorme de vœu : cette fois 
le Conseil l'aborda avec la pensée d'y donner une solution 
directe. 

La loi de 1833 n'avait imposé les écoles primaires supé- 
rieures qu'aux Communes chefs-lieux de département et 
à celles dont la population excédait 6,000 âmes. Par suite 
de cette disposition, il n'avait été créé d'écoles de cette 
nature que dans quelques villes du déparlement. Le 
Conseil général voulut étendre l'institution aux centres 
d'une importance moindre. Pour venir en aide aux quatre 



74 

chéfe-lieux dé cAntort (Villéneuv6-rArehevê<ïtie, Saitit^ 
Pargeau, Brîftndn, Saint-Florentin] qui se moritraiétit 
disposés à fonder des écoles âupérieures, el à ceux qui 
suivraient leur exemple, il vota 5,000 fr. pour subventions 
à ces écoles et 1 ,000 fr. pour bourses dans ces mêmes 
établissements. 

En même temps, le Conseil général étendait ses lar- 
gesses à toutes les œuvres qui pouvaient servir l'instruc- 
tion primaire : allocation pour la gratuité absolue, sub- 
ventions pour maisons d'école, salles d'asile, bibliothèques 
de toutes sortes, secours aux Instituteurs et Institutrices 
nécessiteux, encouragements pour l'enseignement dé l'a- 
Çriculture, allocations pour fournitures de livres aux 
élèves indigents, récompenses aux maîtres qui se seront 
le plus distingués et aux élèves méritants, etc., etc. Il sut 
même, à partir de 1875, seconder les efforts d'une Société 
fondée en 1869, par l'initiative privée, dans le but de dé- 
velopper l'instruction populaire dans TYonne, au moyeii 
de bibliothèques, de cours et de conférences. Le Conseil 
avait compris que celte Société, par les services qu'elle 
avait rendus et par ceux qu'elle devait continuer de 
rendre, pouvait être considérée à bon droit comme un 
utile auxiliaire du service régulier de Tinstruction pri- 
maire. Pour donner, au reste, la mesure indiscutable du 
dévouementde notre assemblée départementale à la cause 
de l'enseignement, il suffit d'invoquer le témoignage des 
chiffres. Depuis 1872 inclusivement jusqu'à aujourd'hui, 
le budget de l'instruction primaire proprement dite n'a 
jamais été moindre de 100,000 fr., et il a oscillé entre 
100,000 et 150,000 fr. Quoi de plus significatif? 

Si aux dépenses départementales on ajoute celles prove- 
nant d'autres sources (dons, contributions des communes, 
rétribution scolaire, etc.) qui ont été consacrées à l'ins- 
truction primaire, on trouve que le total de ces dépen- 
ses, depuis 1875, à été d'environ 1 million chaque année. 

Les résultats obtenus ont-ils été en rapport avec de tels 
sacrifices? Consultons à ce sujet le rapport présenté par 
M. l'inspecteur d'Académie au Conseil ffénéral, à la 2® ses- 
sion de 4879. D'après ce document, à la fin de 1878, sur 
les 485 Communes dont se compose le département, il y 
en avait 477 qui étaient pourvtiës d'tmë école publique. 



— 72 — 

8 qui étaient réunies à d'autres Communes pour Tinstruo- 
tion primaire, de sorte qu'en fait, il n'était plus une seule 
Commune qui fût tout-à-fait dépourvue d'école. On comp- 
tait, en outre, 38 écoles de hameaux. 

Des 247 Communes de 500 âmes et au-dessus qui, sui- 
vant la loi du 10 avril 1867, devaient avoir des écoles 
publiques de filles, 226 en étaient pourvues. 

Le nombre total des écoles primaires publiques de 
toute sorte était de 744 . 

Parmi ces établissements, 680 étaient tenus par des 
laïques; 61 par des congréganistes, dont 44 titulaires et 
51 adjoints n'avaient que des lettres d'obédience. 

Sur ces 741 écoles, 559 étaient payantes ; 182 gratuites. 
Le nombre des élèves qui avaient suivi les unes et les 
autres s'était élevé à 53,932, dont 26,029 payants et 
27,903 gratuits. 

A quoi il convient d'ajouter, pour avoir un tableau 
complet de la situation, 109 écoles primaires libres, sa- 
voir : 10 écoles de garçons et 1 mixte; 4 de hameaux : 
72 de filles; 22 tenant lieu d'écoles publiques : lesquelles 
avaient été dirigées par 58 maîtresses (sur 74), et 51 ad- 
jointes (sur 77) munies seulement de lettres d'obédience. 

Toutes ces écoles libres avaient été fréquentées par 
7,683 élèves : d'où ce résultat que le nombre total des 
élèves qui avaient suivi, en 1878, l'école primaire (libre 
ou publique) avait été de 61 ,615. 

D'un autre côté, 464 Communes avaient eu des cours 
d'adultes pendant l'hiver : 437 pour les hommes et 57 
pour les femmes. Tous ces cours, à l'exception de 3, 
avaient été gratuits. Ils avaient été suivis par 7,685 
hommes et 782 femmes. 

La durée moyenne de la fréquentation des écoles pri- 
maires avait été de 7 mois 1/2 à 8 mois, sauf pour Tarron- 
dissement de Tonnerre, où le chiffre était moins élevé. 

En rapprochant ces résultats de ceux relatés plus haut 
pour 1867, on constate au premier coup d'œil qu'une 
grande amélioration s'est produite. Le nombre des écoles 
s'est accru; la population scolaire a également augmenté; 
les écoles de filles se sont multipliées; la durée moyenne 
de la fréquentation des classes s'est élevée ; les cours 
d'adultes sont devenus plus nombreux et comptent un 



73 

plus grand nombre d'élèves. Est-ce donc à dire gue la 
lutte contre l'ignorance soit terminée et qu'il n'y ait plus 
qu'à jouir de la victoire? Non pas, certes : les progrès 
accomplis ne sont que des succès d'avant-postes. L'ennemi 
a perdu du terrain, mais il s'en faut qu'il ait désarmé. 

Dans toute question, aussi bien, il y a deux choses 
qu'il faut avoir soin de ne pas confondre : l'apparence et 
la réalité. Or, si l'on applique cette distinction a l'état de 
l'instruction primaire parmi nous, on a tôt fait de recon- 
naître qu'il n'y a pas lieu de se tenir désormais pour sa- 
tisfaits. L'apparence, pour les cours d'adultes, ce sont 
les chiffres aonnés par la statistique (cette charmeuse qui 
souvent éblouit plus qu'elle n'éclaire) ; la réalité, c'est le 
peu d'assiduité des élèves, leur défaut d'application, sou- 
vent même leur indiscipline; à tel point que les cours 
d'adultes sont considérés dans le monde scolaire comme 
le désespoir des Instituteurs. L'apparence, par rapport à 
la fréquentation des classes, c'est une moyenne de près de 
8 mois; la réalité, — à supposer même que ce chiffre soit 
établi, non d'après les registres matricules, qui constatent 
seulement le nombre des inscrits, mais d'après le registre 
d'appel, sur lequel est consignée la présence ou l'ab- 
sence pour chaque jour, — la réalité, c'est un chômage 
assez prolongé pour que l'élève puisse oublier à mesure 
une partie de ce qu'il a commencé à apprendre. L'appa- 
rence encore (voulût-on admettre que les interruptions 
pendant le temps d'écolage n'ont pas été trop funestes), 
c'est l'acquisition d'une certaine somme de connaissances 
que rélève conservera après sa sortie de l'école ; la réalité, 
c'est l'inconsistance de ce petit bagage, amassé le plus 
souvent par la mémoire seule, et qui s évaporera d'autant 
plus vite que l'élève n'aura pas acquis une sorte de dia- 
thèse morale qui le porterait à revenir volontairement aux 
choses de l'esprit. 

Voilà, en résumé, pour qui sait voir, ce qu'est aujour- 
d'hui l'école primaire parmi nous. Aussi est-il permis de 
dire, sans faire preuve d'esprit chagrin et tout en rendant 
hommage aux efforts déployés : Nous avons le matériel, 
nous avons l'outillage, nous avons le maître : demandons 
au principe d'obligation, à un enseignement plus com-> 
plety à des méthodes plus larges de faire l'élève. 

C. MOISBt. 



CHATEAU DE SEIGNELAY 



La vue que nous donnons cette année de l'ancien châ- 
teau de Seignelay n*en rend qu'inexactement le caractère 
primitif. Le manoir antique qui était planté sur un tertre 
de 40 mètres de haut, au-dessus du terrain de la ville, 
avait vu bien des épisodes guerriers, sans compter celui 
de saint Ebbon, arcnevêque de Sens, qui, après la défaite 
des Normands, en 727, y aurait planté son drapeau sur 
une tour de la motte féodale. Le sire Gaucher de Seigne- 
lay avait vaillamment résisté aux Anglais, maîtres a Au- 
xerre, et conservé son château au roi en 135. C'est à Char- 
les de Savoisy, favori de Charles VI et chancelier de 
France, qu'est due la construction du château reproduit 
par la gravure. 

Les chroniques locales racontent que Charles de Sa- 
voisy entreprit la construction de son château, à son re- 
tour de l'exil auquel il avait été condamné pour avoir 
soutenu ses gens, qui, dans un tumulte entre eux et les 
écoliers de l'Université, en avaient maltraité un grand 
nombre (1404). Il avait été condamné à faire la guerre 
aux Sarrazins et avait à cet effet armé quatre galères qui 
lui facilitèrent le moyen de faire de nombreuses razzias 
sur les mécréans et de s^y enrichir. On dit même qu'il 
ramena quatre cents esclaves turcs, à l'aide desquels il 
fit exécuter les travaux du château. 

La description détaillée que donne l'abbé Henry de 
celte forteresse dans son Histoire de Seignelay (1) nous 

(1) Mimm/rei historiques sur la ville de Seignelay, 1883. 



1» 

dispense d'ea oointK>$er une nouvelle, qui ne serait pas 
plus intéressante. 

Le château était muré de deux enceintes indéçen*^ 
dantes l'une de l'autre ; la première» extérieure, était la 
plus étendue, et la seconde, plus étroite^ était presque 
imprenable. 

Les murs du premier retranchement s'avançaient au 
levant et au couchant, et formaient un demi-cercle au 
nord. Ils étaient flanqués de quatre tours demi-sphé- 
riques. La porte s'ouvrait sous un grand bâtiment avec 
pont-levis et herse et défendu par des créneaux. L'en- 
ceinte générale était élevée de plus de 30 mètres au- 
dessus du sol de la ville. Un fossé profond augmentait 
encore cette hauteur. 

Il existait du côté de Beaumont deux grands bâtiments 
appuyés au rempart et séparés l'un de l'autre par une 
cour fermée. Ils servaient de casernes en temps de guerre. 
La chapelle s^élevait du côté de Test. 

Quand on avait franchi la pente rapide qui menait 
de la première porte à l'intérieur, on arrivait au pied du 
château proprement dit. Il était formidable et se compo- 
sait de treize tours, douze rondes, couronnées de toits en 
Soivrière, et la treizième était carrée. Il se trouvait moitié 
ans la première enceinte et moitié en dehors, du côté 
d'Auxerre. Cette partie était soutenue par deux vastes 
fossés, en sorte que le talus du premier fossé, ajouté à la 
hauteur des tours, présentait près de 66 mètres d'éléva- 
tion. 

Dans l'intérieur du premier retranchement, un mur 
de 20 pieds de hauteur et de 12 pieds d'épaisseur formait 
redoute pour protéger la porte du château. On y parve- 
nait par une chaussée en pente douce, et en temps de 
guerre on coupait cette communication . La porte se 
trouvait entre deux tours, avec un pont-levis en face de la 
première, et dans la direction de Brienon. 

Les tours avaient de 10 à 12 pieds de diamètre ; elles 
étaient massives jusqu'à la hauteur de iO pieds au-dessus 
des terres. Au haut se trouvait une chambre voûtée, percée 
d'ouvertures pour la défense de la place. Un mur circu- 
laire reliait les tours entre elles et en facilitait la commu- 






76 

nications. Il était couvert d'une galerie et percé de mâ- 
chicoulis. 

Les tours étaient fort élevées. On les voyait à 12 ou 
45 lieues, de la garenne de Tonnerre, de la montagne de 
Saint-Bond, près Sens, des hauteurs de Toucy, d'Ouanne 
et autres lieux très éloignés. 

La construction de ce vaste chàteau-fort eut lieu dans 
les premières annéee du xv® siècle, et il devint entre les 
mains de ses possesseurs une des meilleures places-fortes 
de l*Auxerrois. 

Mais lorsque Colbert eut fait Tacquisition de la belle 
terre de Seignelay, il voulut que son château fût appro- 
prié aux usages modernes et rendu plus habitable. Il fit 
percer les tours de nombreuses fenêtres, et les fit couvrir 
de hauts toits ronds et terminés en pointe. 

La chapelle qu'on voit sur le dfessin, et qui présente 
un bâtiment à coupole et lanternion, est également de son 
temps. 

Le grand ministre, satisfait des embellissements qu'il 
avait exécutés à Seignelay, commanda à Van-der-Meu- 
len, fameux peintre hollandais, d'en faire un tableau 

?uMl conserva dans sa galerie, et qui, après avoir été 
garé après lui, fut recouvré par le duc de Montmorency, 
en 1783. C'est d'après ce tableau qu'ont été reproduites 
les copies que Ton connaît de cet éciifice, qui était un des 
plus grands manoirs féodaux de la contrée et qui fut dé- 
moli jusqu'au sol, en 1800. » 



M. RAUDOT. 



II y a six mois mourait à Orbigny, près Avallon, un 
homme doué d'une physionomie sailîanle parmi ceux qui 
ont figuré dans nos conseils électifs. Né à Saulieu, en 
1801, M. Raudot personnifiait par sa nature tenace, par 
l'originalité de ses idées et de son caractère ces vigou- 
reuses populations du Morvan auxquelles l'accès difficile 
de leur région a conservé certaines allures peu com- 
munes. Seul, dans le parti auquel le rattachaient son 
origine et ses relations, il est resté constamment sur la 
brèche pendant la période impériale, fidèle aux idées de 
toute sa vie. Et cependant les dernières années de cette 
vie, jusques-là si irréprochable dans son unité, lui ré- 
servaient une épreuve cruelle. Entraîné par une sorte de 
fatalité de situation, il s'est trouvé rejeté dans cette coali- 
tion d'intérêts qui ne pouvait aboutir, si elle eût triom- 
phé, qu'à quelque nouveau regain du gouvernement 
personnel. 

Si H. Raudot se trouvait, par sa famille, rattaché dès 
sa jeunesse aux idées légitimistes, la profession dans 
laquelle il débuta n'était pas de nature a lui faire com- 

Î rendre et aimer le développement des idées qui doivent 
la Révolution leur merveilleux essor et dont le réalisa- 
tion a porté la France à un degré de prospérité dont son 
relèvement inouï a fourni une preuve éclatante. Attaché 
tour à tour aux Parquets de Sens, d'Auxerre et de Ver- 
sailles, en qualité de substitut, il conserva toujours quel- 

1880 10 



78 

que chose de la raideur de la profession à laquelle il 
avait appartenu. En 1830, il donna sa démission, par 
fidélité à la dynastie déchue. 

De 4842 a 4852, il représenta le canton d'Avallon 
au Conseil général. Nous avons vainement parcouru 
les comptes-rendus, nous n'avons trouvé aucune trace 
du passage de M. Raudot dans cette assemblée. On sait 
que ces comptes-rendus, jusau'en 1874, ne désignaient 
les plus laborieux et les plus actifs coopérateurs de 
Tœuvre commune que sous cette formule : « Un membre ; )> 
ingénieux moyen, pour les gouvernements despotiques, 
d'éteindre les initiatives, d'empêcher Témulation et de 
dérober les noms des travailleurs zélés à la notoriété et à 
la sympathie publique. Touchante application du niveau 
égalitaire I 

En 4848, M. Raudot fut envoyé par le département de 
TYonne à l'Assemblée constituante. Il était alors « répu-^ 
blicain par raison ; » mais il put apprendre bientôt, pat 
son propre exemple, que les républicains de cette nature 
parlicuhère échappent quelquerois rapidement à la néces- 
sité qui leur a fait une conviction de rencontre, et que 
leur amour sincère de la liberté ne les garantit pas tou- 
jours contre le danger des compromissions les plus 
étranges. Réélu à la Législative, M. Raudot fit, en réa- 
lité, partie de la droite monarchique ; s'il se réveilla un 
beau jour avec un empereur de droit très-peu divin, il ne 
fut pas de ceux qui en prirent leur parti et se rangèrent 
du côté de la force victorieuse. Son attitude, de 1854 à 
4870, pouvait faire croire qu'il ne consentirait pas à se 
faire une deuxième fois l'instrument des réactions vio- 
lentes. La force des choses domine, hélas I trop souvent 
les caractères les plus honnêtes et les mieux trempés I 

En 1850, M. Raudot publia un livre qui eut on grand 
retentissement et où se retrouve la pensée dominante de 
sa vie. On rencontre dans la Décadence de Un, France des 
idées justes, neuves (alors neuves ly, originales, à côté 
de prédictions peu justifiées par la suite des événements. 
Ses vues sur la décentralisation, ses protestations vio- 
lentes contre les monopoles et contre les abus de la pré- 
potence des bureaux, ne seraient pas mal placées sous la 
plume d'un républicain. Il est une caste pour laquelle il 



7t 

a tes ^yérité^ les plus justiflées, celle de i'fié^ole polytech- 
nique. Mais à côté d'idées élevées, judicieuses, que de 
propositions aujourd'hui démenties I Et combien on voit, 
par ses affirmations souvent trop tranchantes, qu'il est 
prudent à ceux qui prophétisent de laisser à leurs prédic- 
tidDS des contours assez, vagues, et surtout de ne jamais 
s'engagera échéance fixe. Combien les auditeurs de cet 
ingénieux Cassandre doivent s^applaudir aujourd hui de 
n'avoir prêté qu'une oreille à ses prophéties, et de s'être 
conservé l'autre, par où le bruit de si funestes présages 
pouvait se trouver en même temps une issue I 

De 1851 à 1870, M. Raudot, rendu à la vie privée par 
le despotisme dont il avait, à l'exemple de bien d'autres, 
servi, sans le vouloir, les tortueuses entreprises, ne cessa 
de donner toute son activité aux intérêts publics. Il publia 
de nouveaux livres, justement estimés pour leurs recher- 
ches, sous les titres : De la grandeur possiMè de la France, 
La France avant la Révolution, pois nombre de mémoires 
publiés dans le Jowrnal des Economistes, dans le Corres- 
pondant et dans Y Annuaire de V Yonne, Il a réuni plusieurs 
de ces mémoires dans un volume imprimé à Avallon, sous 
le titre : lâes Oisivetés ; citons encore Ncepoléon peint par 
lui-^mêméf ingénieuse compilation de lettres empruntées 
à la naïve publication de la Correspondance officielle du 
premier empereur. 

Il eut aussi une grande part d'initiative dans les entre- 

f)rises utiles à la ville d'Avallon, et il n'était pas tellement 
'adversaire des nouveautés qu'on ne le vit travailler 
activement à l'étude des voies ferrées qui pouvaient ap- 

f)ortôr une nouvelle prospérité à sa ville d'adoption. Il 
utta avec persévérance en faveur de la voie d'Auxerre à 
Avallon, et il fît lui-même une étude complète, parcourant 
le terrain comme un ingénieur de profession ; il portait 
mêffîe plus haut son ambition et il poursuivit activement 
ridée du redressement de la voie de Paris à Lyon, par 
Auxerre et Avallon. 

En 1871, M. Raudot dut à son attitude ferme et coura- 
geuse sous l'Empire d'être appelé à l'Assemblée natio- 
nale. Il eut alors un beau jour, c'est celui où ses idées favo- 
rites de décentralisation triomphèrent avec la loi qui aug- 
mentait les pouvoirs des conseils généraux. L'Assemblée 



80 

nationale était alors prise d'un noble feu ; c'est le moment 
où elle votait avec enthousiasme la déchéance de TEm- 

Eire et où elle rendait les délits de presse au jury. Phase 
rillante, mais éphémère I H. Raudot prit souvent la 
parole dans ces circonstances ; il appuya rétablissement 
d'un impôt sur les valeurs mobilières, et, en 4874, il fut 
nommé président de la Commission du budget. Toutefois, 
son étoile pâlit, alors ({u'emporté par le radicalisme de 
ses idées d'économie, il présenta soixante-dix amende- 
ments au budget; c'était trop pour le tempérament de 
l'Assemblée ; il passa au rang des utopistes et, de ce jour, 
son crédit fut sérieusement atteint. 11 prit part encore à 
la campagne qui aboutit, le 24 mai 1873, au renverse- 
ment de M. Thiers, et il vota, le 25 février 1875, contre 
les lois constitutionnelles. 

M. Raudot ne fut pas renommé en 4876, et son nom 
fut présenté en vain aux électeurs sénatoriaux à côté de 
celui de M. Frémy. Son rôle était terminé ; son dernier 
acte public fut une lettre par laquelle il demandait aux 
journaux qui bataillaient encore sur son nom de le laisser 
dans l'obscurité où il désirait vivre désormais; témoi- 
gnage du découragement qui avait envahi son âme. 

M. Raudot ne survécut pas longtemps au dernier effon- 
drement de ses espérances. Il s'éteignit retiré sur ces 
rives fleuries du Cousin, qui ne pouvaient plus le dis- 
traire de son idée fixe. 

Esprit élevé, laborieux, patriotique, rempli des préoc- 
cupations du bien public, il n'a manqué a M. Raudot, 
pour pouvoir rendre de plus grands et de plus réels ser- 
vices a son pavs, que de pouvoir le comprendre. Cette 
faute n'est pas la sienne; c'est celle du milieu où il était 
né, où il avait été élevé et où il avait vécu. V Annuaire, 
dont il avait été un des plus éminents collaborateurs, 
devait lui rendre cet hommage dû à ses remarquables 
qualités. 



CONFÉRENCE DE MÉTÉOROLOGIE 

WÂin A MESSIEURS LES INSTITUTEURS COMMUNAUX DU CANTON 

DE VÉZELAT, 

LE 28 AOUT 1879. 



Messieurs, 

La météorologie, considérée dans ses applications à la 
prévision du temps, est une science presque nouvelle. Je 
pourrais dire avoir vu ses commencements. Celait en 
1846. Leverrier venait de révéler, et un astronome de 
Berlin de découvrir la planète Neptune. Un vif mouve- 
ment d'enthousiasme se propagea dans le monde savant 
et entraîna le public lui-même. De divers côtés, par les 
organes les plus accrédités de la presse, des communi- 
cations furent adressées à TAcadémie des sciences, solli- 
citant son intervention près du gouvernement pour 
obtenir la création d'observatoires à la fois astronomiques 
et météorologiques. J'entends encore deux illustres aca- 
démiciens, lun physicien et lautre chimiste, Biot et 
Regnault, qui protestent et déclarent que c'est s'engager 
dans une fausse voie, où l'on ne rencontrera que décep- 
tions et dépenses pour l'Etat, sans résultats utiles ou 
sérieux : le problème de la prévision du temps est trop 
complexe, on ne peut en embrasser tous les termes. La 
savante compagnie repoussa les propositions, les considé- 
rant, au moins, comme prématurées, et, pour la seconde 
fois, ainsi qu'il advint a propos de la découverte de la 
vapeur, on vit un corps savant officiel, au premier rang 
dans l'estime du monde, faillir à sa mission de haute 



82 

initiative et témoigner trop peu de foi dans l'avenir et 
le progrès des sciences. 

Deux ans plus tard éclata la révolution de 1848. Les 
savants entrèrent dans la politique, et le pouvoir nouveau 
fonda divers établissements d'instruction, parmi lesquels 
je me reprocherais de ne pas rappeler. l'Ecole centrale 
d agriculture, installée à Versailles et qui vécut si peu, . 
sacrifiée qu'elle fut, dès le lendemain du coup d'État, 
aux ch^jsses du nouveau monarque. 

Mais, sur la parole d'un de ses ministres, TEmpire 
avait mission de faire grand. Il remplaça, à l'Observatoire 
de Paris, François Arago, de véftérée mémoire, par Le- 
verrier, qui, pour marquer son avènement, sollicita et 
obtint enfin, sur les budgets de l'Etat, les fonds néces- 
saires à la création de plusieurs observatoires au nord, 
au centre, au midi de la France. 

Dans le même temps, le tél^raphe électrique fut im- 
porté d'Amérique en Europe; les savants trouvèrent un 
moyen de correspondance rapide dans ces fils merveil- 
leux qui répètent, à la même heure, le même mot aux 
plus longues distances ; la météorologie, la météorologie 
applicable à la prévision du temps, était inaugurée. On 
se rappela alors la parole prophétique de François Arago : 
H La sciance doit rayer de son vocabulaire le mot impos- 
sible. » 

Soyons justes pourtant envers les hommes de génie qui 
ont devancé leur temps. Lavoisier avait écrit dans ses 
notes : « La prédiction des changements qui doivent ar- 
€ river au temps est un art qui a ses principes et ses 
a règles, qui exige une grande expérience et l'attention 
K d'un physicien très exercé. Les données nécessaires 
« pour cet art sont : l'observation habituelle etjournalière 
« des variations de la hauteur du mercure dans le baro- 
« mètre, la force et la direction des vents à difSérentes 
« élévations, l'état hygrométrique de l'air 

iK Avec toutes cas données, il est presque toujours pos- 
« sible de préyoir un jour ou deux à l'avance, avec «me 
« très grande probabilités le temps qu'il doit faire ; tOQ 
€ pense même qu'il ne serait pas impossible de publier 
« tous les oaatins un journal de {>rédic(ions qui <senait 
« d'une grimde utiUté pour la société, i^ 



Le journal BvikUn ùdernoiiùnol î^i fondé par Lever- 
rier. On avait, durant plus d*un demi-siècle, oublié les 
œuvres de Lavoisier, qui ne furent publiées, sous les 
auspices de M. Dumas, qu'en Tannée 1865. 

Sur quelles bases doit se fonder l€^ météorologip ? On 
ne saurait trop les élargir et peut-être faut-il les appuyer 
tout d'abord sur nos connnaissances astronomiques. 

Loin de moi la pensée de vous faire une leçon d'astro- 
nomie. J'en serais incapable, et d ailleurs elle nous écar- 
terait même de notre but. Mais nous avons à nous rappe- 
ler ensemble notre système de Copernic, les grandes lois 
de Kepler et celle due au génie de Newton. 

Copernic, vous renseignez à vos élèves, établit le double 
mouvement de la terre et des planètes sur elles-mêmes et 
autour du soleil. Il avait emprunté l'idée du mouvemenj 
terrestre à un élève de Pythagore, à PhiIolaûs,mais il eut 
toute la gloire de fonder sur des observations précises ce 
qui n'avait été, avant lui, qu'une spéculation philoso- 
phique. 

Vous avez présentes à l'esprit les trois lois de Eépler ; 
en voici les formules : 

L Les orbites planétaires sont des ellipses dont le soleil 
occupe un des foyers ; 

IL Le rayon vecteur des planètes décrit des aires pro- 
portionnelles au temps ; 

III. Les carrés des temps des révolutions des planètes 
sont proportionnels aux cubes des grande^ aires de leurs 
orbites. 

La loi delïewton s'applique non-seulement aux mondes 
planétaires, mais aux atomes de la matière : « L'attrac- 
tion s'exerce en raison directe des masses et en raison 
inverse du carré des distances. » 

La poésie a traduit dan3 un rhythme harmonieux le 
langage de3 géomètres : 

O sagesse, ta parole 
Fit éclore T univers, 
Posa sur un double pôle 
L/a terre au milieu des airs. 
Tu dis et les cieux parurent. 
Et tous les astres coururent 
Danp leur «irdre ^ plfkçer. 



Avant les siècles tu règnes, 
Et qui suis-je que tu daignes 
Jusqu'à moi te rabaisser ? 

Ai-je à vous rappeler la réponse de Kepler à ses détrao 
leurs (les sciences en ont-elles jamais noanqué) ? Elle est 
si fière quon ne peut trop la citer : « Patience, patience. 
Dieu n a-t-il pas attendu six mille ans un contemplateur 
de ses œuvres? » On a élevé bien tard des statues à 
Kepler et à Newton, mais d'avance ils avaient Tun et 
Faulre écrit leurs noms sur les grands cercles de la 
sphère céleste. 

Notre système planétaire ne se compose pas seulement 
des sept planètes connues des anciens. On en compte au- 
jourd nui près de 200, et Tune des dernières, qui a été 
inscrite au catalogue des astronomes sous le n*^ 498, a 
été signalée récemment à Tobservatoire de Marseille par 
un de vos camarades de l'Ecole normale, M. Paul Cot- 
tenot. Depuis, M. Borelli, du même observatoire, a décou- 
vert la 1 99^ 

Notre région céleste est donc comme semée d'astéroïdes. 
Néanmoins, pour n'apporter aucun trouble dans la gravi- 
tation terrestre, le nombre de ces astres doit être limité. 
Les astronomes ont calculé que Ton pourrait pourtant en- 
core en découvrir des milliers du volume de ceux con- 
nus et dont le poids n'excède pas la dix-millième partie 
de la masse terrestre. Le champ des recherches n'est donc 
pas fermé aux habiles pointeurs de télescopes. 

N'accordons pas trop de place aux planètes télescopi- 
ques, ne nous attachons qu'à celles qui, en raison de 
leur masse, ne sont peut-être pas sans action sur notre 
globe. 

De celles-ci on a formé trois groupes : Le premier 
comprend quatre planètes, qui sont, par ordre de leur 
distance du soleil : Mercure, Vénus, la Terre et Mars. 
Le second renferme les quatre petites planètes que l'on 
suppose être les débris d'une seule : Cérès, Païlas, Vesta 
et Junon. Le troisième se compose des trois grands et 
magnifiques astres qui portent le nom de Jupiter, Saturne 
et Uranus. 

Plusieurs de ces planètes^ savoir : la Terre, Jupiter, 



«8 

Saturne et Uranus, ont des satellites, c'est-à-dire des 
astres subordonnés qui font leur révolution autour d'elles 
comme autour d un centre : nous aurons spécialement à 
nous occuper du nôtre, de la lune, pour nous demander 
si elle n'a pas sur notre sphère habitée une influence 
réelle, bien que toujours contestée. 

Il y aurait beaucoup à dire sur chacune des grandes 
planètes, mais ce n'est pas leur histoire aue nous avons 
a faire ici ; nous ne voulons que les considérer dans leur 
ensemble, pour bien reconnaître leur place et marquer 
leur rôle dans notre système solaire. 

Les planètes ne sont pas lumineuses par elles-mêmes ; 
elles empruntent, absolument comme la Terre, leur lu- 
mière au Soleil. Leurs masses, ou mieux leurs densités 
(rapports des masses aux volumes), diffèrent à tel point 
que leurs révolutions autour du Soleil s'opèrent en des 
temps très différents, doubles, triples, décuples, trentu- 

f)les les uns des autres. Pour vous en donner un exemple, 
es années de Mercure ne sont que de 88 jours; celles de 
Jupiter sont de plus de 1 ,000, et celies d'Uranus de plus 
de 2,500. Cela tient tout à la fois à la distance où ces 
astres sont de leur centre de révolution, et à leur plus ou 
moins grande vitesse de rotation sur leur axe, car la 
vitesse de circulation régit, indépendamment de la me- 
sure des jours et des nuits, les pnénomènes les plus im- 
portants qui se produisent dans les atmosphères, c'est-à- 
dire dans les espaces aériens ou éthérés sources de la 
vie, les masses solides n'étant que le sid^stratum^ le sup- 
port où les êtres prennent place et développent leur exis- 
tence. 

Les planètes ne sont pas distribuées au hasard dans 
l'espace ; elles sont unies ou reliées entre elles par un 
lien commun, la loi mathématique dite de Bode, bien 
que ce ne soit pas cet astronome, mais le professeur 
Titius, de Wittemberg, qui Tait signalée, en indiquant à 
lavance qu'il devait se trouver un astre entre Mars et 
Jupiter, ce qui a été vérifié par la découverte des quatre 
petites planètes Cérès, Pallas, Junon et Vesta, du deuxième 
groupe. Les nombres gouvernent les mondes (4). 

(1) Le professeur Titius est mort en 1777. La planète Cérès a 



«6 

Voici ia loi de Bode, ou plutôt de Tilius : 

Si l'on conçoit le rayon de Torbe terrestre divisé en fO 

parties ^ales, 

Le rayon de Mercure en contiendra. 4 « 4 

Le rayon de Vénus 4+3 = 7 

Le rayon de la Terre 4+2x8 = 40 

Le rayon de Mars 4+4x3 = 16 

Le rayon de Torbe de Cérês, Tune 

des cpiatre planètes télescopiques . . . 4+8X3 = 28 

Le rayon de Torbe de Jupiter* . . . 4+16X3 = 52 

Le rayon de Torbede Saturne 4+32X3 = <00. 

Enfin le rayon de Torbe d Uranus. 4+64X3 = 196 

Si Von multiplie par 3 (c'est prendre le cmbe) les nom^ 

bres t 2 4 8 16 32 64 

Ona.., 3 6 12 24 48 96 192 

ijoutant4àchaDun,on«.. 7 10 16 28 52 100 196 

C'est très approximativement la distance des? planètes 
au Soleil . 

D'après de Laplace, vous savez l'idée que l'on se fait 
de l'origine des mondes. On pant de l'existence d'une né* 
buleuse, analogue à la voie lactée, par exemple, et en 
faisant intervenir l'attraction newtonienne, à l'aide du 
iemps et du mouvement, on partage la nébuleuse ou voie 
lactée en autant de systèmes de mondes que l'observation 
en fait apercevoir dans le champ de l'espace. 

Dans cette hypothèse (il faut bien avouer que ce n'est 
lÀ qu'une hypothèse], la Terre est un astre refroidi à sa 
surface et qui renferme un foyer encore en ignition. Le 
refroidissement successif et lent explique les révolutions 
dont la planète porte les traees. Les traditions humaines 
les plus anciennes nous parlent de déluges, mats anté- 
rieurement aux déluges historiques, notre gld)e a été le 
théâtre de bouleversements, de soulèvements, qui ont 
assis, comme ^ur des bases inébranlables, les grandes 
chatnes de montagnes sur la date desquelles nous n'avons 

été découverte par Piazzi, directeur de l'observatoire de Palerme, 
le 1^ janvier 1801 ; Junou, en 1804, par Harding ; Vesta et Pailas 
l^ar Olbeiss, m 1801, 



«7 

d'autres tétnoirnuges que oeux des fossiles, ^es flores bu 
des fauBecs qui les <taractériâent. la preuve de ees gran^ 
brisements de la croûie teiresire n«>us est 4({«née, d'pDe 
part, par raccroi^sement de température que l'on co»s!la4e 
en descendant dans les proftmdeurs du sol : cet accpois- 
setnent est d'u© degré centigrade par 90 ou 33 mètres; 
de Vauire, par ces éruptions volcaniques et ces tremble- 
ments de terre dont nous sommes chaque jour encore 
témoins et qui devraient nous terrifier si, par d'autres 
études ou d'autres lémoignages , <nous n'étions assurés 
que nous sommes entrés dans une période de stabilité 
astronomique sen quelque sorte imm^bie. 

La Terre n'est pas formée seulement par une masse 
solide. Les eaux s'étenden4 -d'un pôle à l'autre, pocupant 
sur la sphère w^ esjDace triple de celui des con^raents. 
Elles semblent un miroir pour répéter à nos yeux l'image 
du ciel. 

Aux pôles la mer est glacée, pleine de banquises qui 
arrêtent le navigateur; des tropiques à Téquateur elle est 
sillonnée par des courants dont la température s'élève en 
des points pour s'abaisser en d'autres. A travers ees cou- 
rants, parafji lesquels il faut placer aux premiers rangs 
le Gulf-Stream de l'Atlantique, et le Kuro-Siwo ou fleuve 
Qoir du Pacifique, les flots polaires viennent se mêler 
aux flots équatoriaux et réciproquement. Il en résulte un 
grand mouvement océaiiiique ^ui embrasse la planète 
comme dans un immense circuit. H semble, ont dit 6 ee 
sujet nos géograpfaes-météorologisles, que les eaux aient 
à faine leur révolution autour du centre de la Terre, 
comme la planète fait la sienne autour du Soleil. 

A quelles profondeurs descendent Jes eaux de l'Océan ? 
On s'est laissé entraîner aux conjectures ou jeté dans des 
calculs hasardés pouir l'établir; mais on est tombé ainsi 
dans toutes sortes de eoniradictions. Aujourd'hui, on n*a 
plus foi oue dans les sondages directs, et im les multir 
plie. Espérons qu'ils donneront des pésultats certains et 
que l'o® parviendra un jour à relever la carte du relief 
sous-mann, comme déjà on dresse ta carte du relief =cos^* 
tÎjieQtal. Le travail sera du plus haut intérêt. Ne sont^ce 
pas les eaux qui ^nt formé, en les labourant^ en tes d^ 



88 

chirant sans cesse, les continents actuels? Remonter le 
cours des âges, ce sont les eaux oui ont laissé leurs 
dépôts jusque sur les flancs des plus hauts sommets. 
A part les roches ignées qui ont toujours émergé , la 
terre est un agglomérat de débris végétaux et animaux 
d'eaux douces ou marines. Nos épaisses couches de craie, 
nos strates calcaires ne sont, d'après les géologues, qu'une 
accumulation de carapaces ou de coquilles d*innombra« 
blés animalcules. 

Eu égard à ces courants, qu'on tient pour des fleuves 
océaniques, la mer joue un grand rôle dans les phéno- 
mènes météorologiques. Nous en trouverons particulière- 
ment la preuve dans l'histoire du Gulf-Stream. Son 
cours vous est connu. Si nous le faisons sortir du golfe 
du Mexique par la passe de la Floride, nous le verrons se 
précipiter jusqu'aux régions polaires du Nord, pour re- 
descendre le long des côtes occidentales de l'Europe et 
revenir aux Antilles. Voici ce qu'en dit Maury dans son 
ouvrage classique : la Géographie de la Mer : « Le Gulf- 
Stream est un fleuve dans l'Océan ; dans les plus grandes 
sécheresses, jamais il ne tarit; dans les plus grandes 
crues, jamais il ne déborde. Ses rives et son lit sont des 
couches d'eau froides entre lesquelles coulent à flots 
pressés des eaux tièdes et bleues. Nulle part sur le globe 
il n'existe un courant aussi majestueux. Il est plus rapide 
que TAmazone, plus impétueux que le Mississipi, et la 
masse de ces deux fleuves ne représente pas la millième 
partie du volume d'eau qu'il déplace. » 

Le Gulf-Stream est appelé par les navigateurs anglais 
et américains Weather-Breeder (le père des tempêtes) et 
Storm-King (le roi des orages), et il n'est que trop bien 
nommé. Les anciens poètes de la Grèce et de Rome 
avaient placé l'anlre d'Eole dans la mer de Sicile, au 
pied de l'Etna; les savants le transporteraient volontiers 
aujourd'hui au centre du Gulf-Stream. N'est-ce pas ce 
grand courant océanique, dont les eaux marquent de 
30 à 35"* au thermomètre centigrade, q[ui transporte de 
l'équateur au pôle nord la chaleur tropicale et aussi les 
torrents d'électricité qui se dégagent des ouragans des 
Antilles? Et de même, les tempêtes oui éclatent sur l'Asie, 
•n Chine et dans les Indes ne sont-elles pas soulevées par 



8^ 

le Kuro-Siwo, ou fleuve noir japonais, qui est le Gulf- 
Stream des mers australes? Nous aurons a le redire plus 
loin, en vous faisant l'histoire des cyclones ou des ty- 

!)hons, plus terribles encore peut-être sur le Pacifique 
à cause de son nom) que sur la mer oui baigne à la fois 
les côtes occidentales de l'Europe et les côtes orientales 
des deux Amériques. 

Au-dessus de la Terre, au-dessus des eaux profondes, 
est un autre océan plus fluide que le premier, composé 
de gaz et de vapeurs, et qui, pour cette raison, prend le 
nom d'atmosphf^e. 

L'atmosphère est constituée principalement par deux 
gaz dans les proportions suivantes ; 

Pour 1 00 parties, en volume : 

Azote 79,20 

Oxygène 20,80 

Dans l'air, l'azote et l'oxygène ne sont point, comme 
loxygène et l'hydrogène pour former l'eau, à l'état de 
combinaison, mais a l'état de simple mélange. Diverses 
considérations le prouvent; notons particulièrement les 
suivantes : 

Premièrement, lorsqu'après avoir séparé les éléments 
de l'air, on les rapprocne synthétiquement, comme le fit, 
le premier, Lavoisier, on constate que les deux gaz se 
mêlent ou s'unissent sans augmentation ou retrait de 
volume, sans dégagement de chaleur ou d'électricité : or, 
aucune combinaison chimique ne s'efiectue sans Tun et 
l'autre de ces phénomènes. 

En second lieu, lorsque, dans un espace confiné, on 
met l'air en présence de l'eau, après un certain temps 
l'air contenu dans l'eau est proportionnellement plus 
riche en oxygène que l'air libre : on en sait la raison, 
c'est que l'oxygène est plus soluble dans l'eau que l'azote. 
Si l'air était une combinaison, la pi'oportion des deux gaz 
dans l'air et dans l'eau serait toujours la même relative- 
ment l'une à l'autre 

En troisième lieu, il est reconnu que le pouvoir réfrin- 
gent des gaz composés est toujours autre, plus grand ou 
plus petite que celui des gaz composants : or, le pouvoir 



9» 

réfiriBgenl de l'air atmosf»bérique est absolument 'égal à 
la somme dea pouvoirs réfringents de loxygène et de 
Tasote. 

Aucun doute ne peul donc s'élever à cet égard, l'air est 
un mélange et n<Hi une combinaison d'azoie et d'oxygène. 

L'atmo^hère a-t-elle ou nVt-elle pas de limites>? La 
physique enseigne que les ^az jouissent d'un pouvoir 
d'expansion ou de dilatation infinie. Le principe ne peut 
être absolu. Dans latmosphère céleste, ce pouvoir a ex- 

Eansion paraît avoir des limites finies et aujourd'hui 
ien déterminées à Taide de cet instrument aémirable, 
le baromètre, dont je n'ai plus à vous faire Thistoire : 
vous la connaissez trop bien. 

Le poids de l'atmosphère est représenté, dit Herschell, 
par une sphère de cuivre de 1 00 kilomètres de diamètre* 
C'est, aioute-t-il, la douze cent millième partie de la 
masse de la terre. Il s'ensuit que, pour sa part, l'homme 
d une taille moyenne supporte un poids de 14 à 15 mille 
kilogrammes. Mais il est une correction à introduire 
daus le calcul. De même qu'un vaisseau soulevé légère^ 
ment sur les flots peut, au çré des vents, s'avancer dans 
toutes les directions, ainsi le corps de l'homme* pénétré 
de liquides à peu près incompressibles et dair faisant 
équilibre à la pression extérieure, n'a besoin pour se 
mouToir que de Vactioti libre de ses muscles locomoteurs. 
C'est l'application du principe dit d'Àrchiraède, ou de 
Tégalité dépression : une molécule d'eau, au centre d'une 
masse liauide, étant sollicitée dans tous les sens par la 
poussée aes molécules qui l'entourent, demeure par cela 
même en équilibre et n'a d'autre poids que le sien. 

Si les couches aériennes avaient la même densité dans 
les hauteurs qu'à la surface de la mer, l'épaisseur totale 
de l'atmosphère n'excéderait pas 7,953 mètres; mais, 
d'après le principe connu en physique sous le nom de 
Loi de Mariotte^ les volumes des gaz sont en raison in- 
verse des pressions qu'ils supportent; en d'autres termes^ 
les volumes des gaz sont proportionnels aux pressions^ 
Dans l'espace, en vertu de ce principe, l'air se dilate donc 
jusqu à s'étendre et se perdre absolument eômme^ lé fltide 
qui compose la chevelure des comètes. 

D'après de Laplace, ce ne serait qu'à 42,000 mètres 



9* 

qm, pàp mite de FaeeiNâsseimùt à& ia ibme^ omtrifu^e 
et de la diminution de la pesanteur^ le fluide aémoy per-* 
dant toute èohésion, pourrait s'échapper de 1 orbite ter- 
restre* Peutrétrety en effets n'est^e qu'aux limites de Tat* 
tracttoB d^s sphères célestes que cet effet se produit^ 
maisi l'ei^rience, et une expérience douloureux, a mon- 
tré de n0s jours que, pour Thomme^ l'atmosphère respi» 
rahle finit entre 7 et 8^000 mètres. Les trois intpéptueft 
physiciens^^ronautes, Sivelj Crocé^Spkielli et Tissao^* 
dier» ont vainement emporté une provision d'oxjrgèoe en 
de si hautes régions-* I>eux d'entre eux ont expiré, et le 
trmsième n'a peuV^tre dû son salut qu'à un évanouis^ 
sèment qui a précédé pour lui le manoue absolu d'air 
respirable.. Il laut donc aussi assigner oes liûiites aux 
sublimes témérités de la science. A S,500 mètres, la 
colonne d'air qui pèse sur le sol a déjà perdu la moitié 
de son poids ; que l'ock. juge par comparaison de la dila*' 
tation rapide que doit subir le fluide gazeux à partir de 
cette hauteur. 

Au-delà de l'atmosphère épaisse, que peut-il donc 
exister? Rien que de Téther. 

Qu'est-ce que l'étherî 

Les physiciens admettent, et ils ne peuvent se sous-* 
traire a cette hypothèse^ qu'il existe dans les espaces 
interplanétaires et attaché, comme une atmosphère pre- 
mière, à chaque atome de matière^ un fluide insaisis- 
sable, imponoerable^ qui est le vrai milieu de tous les 
phénomènes de lumière, de chaleur, d'électricité et de 
magnétisme qu'ils constatent dans l'étude du globe. 
Longtemps divisés sur la conception ou l'interprétation 
des phénomènes naturels, les savants inclinent aujour- 
d'hui à penser que la lumière, la chaleur, Télectricité, le 
magnétisme (on a dit aussi la vie et ia pensée), ne sont 
crue le résultat de mouvemenis ou de vibrations de 
1 éther, vibrations en quelque sorte rhythmées ou d une 
intensité dififêrente. 

Ces forces primordiales (c'est le nom qu'on leur donne) 
se transforment incessamment, dans certaines conditionsi 
les unes dans les autres» et c'est ainsi que dans ïèù» 
machines industrielles la chaleur engendre le mouvement, 
coomie le nKMi vaiuea t engendre la chaUur . 



£ 



r 

On a souvent cité cette intéressante expérience de Grove 
qui remonte à Tannée 4 847 : 

« Une plaque daguerrienne sensible est placée dans une 
caisse en bois remplie d*eau, fermée d'un côté par une 
ïlaaue en verre recouverte d'un écran. Entre le verre et 
a plaque est un treillis en fil d'argent ; la plaque est en 
communication avec une des extrémités d un galvano- 
mètre, et le treillis en fil avec le bout d une hélice de Bré- 
ffuety — élégant instrument formé par un ruban composé 
ae deux métaux dont l'inégale impressionnabilité indique 
les moindres changements de température, — les autres 
extrémités du galvanomètre et de l'hélice sont unies 
par un fil, et les aiguilles amenées à zéro. Aussitôt qu'en 
soulevant l'écran on laisse arriver sur la plaque la 
lumière du jour ou une lumière artificielle, les aiguilles 
sont défléchies. La lumière éiant une force initiale, on 
obtient : une action chimique sur la plaque, de V électricité 
qui circule dans les fils, du magnétisme dans le galva- 
nomètre, de la chaleur dans l'hélice, du mouvement dans 
les aiguilles. » 

Tout en faisant nos réserves relativement aux phéno- 
mènes de la vie et aux actes de l'intelligence, ne renions 
pas le principe ; acceptons-le même, puisqu'il ne répugne 
point a Tesprit, 

Nous en tirerons, nous, une conséquence : c'est que 
réther, océan sans limites, où se produisent tous les 
phénomènes physiques accessibles à nos sens, c'est-à- 
dire pour nous déterminables, n'est pas, dans le sens 
rigoureux du mot, un élément simple. La lumière qui est 
réther en mouvement, n'a pas moins de sept rayons, et 
l'électricité et le magnétisme se distinguent l'un et 1 autre 
par les signes — et 4-. Dans l'étude des sciences physi- 
ques, nous n'arrivons donc jamais à ce qui est pour notre 
esprit l'unité. C'est une remarque que je tiens à vous 
faire et dont je vous prie de prendre acte. 

Entrant avec cette notion dans l'explication des faits 
observables, rien n'arrêtera notre conception, et nous 
dirons même que le phénomène qui saisit le plus notre 
intelligence, savoir : le passage de l'électricité à travers 
un fil métallique entourant le globe, n'est que la sépa- 
ration ou l'union instantanée^ la rupture d'équilibre, 



\ 



93 

en un mot, entre un nombre quelconque indéfini d'a- 
tomes. 

Quel est le physicien ou le chimiste qui n'a pas été 
mille fois témoin de ces instantanéités d'action ? Yoilà une 
masse d'eau abaissée, dans un état complet d'immobilité^ 
à plusieurs degrés au-dessous de zéro (4 et 20 degrés si 
ce n'est plus) : on imprime la plus légère vibration à Pair 
ambiant; toute la masse se solidifie à la fois. —^ Appro- 
chez deux flacons, l'un contenant du gaz ammoniaque 
sec, l'autre de l'eau : au contact et par l'effet de la com- 
binaison, les vases se brisent instantanément et sont 
réduits en poussière. — Touchez un centigramme de 
chlorure d'azote avec la barbe d'une plume, une explo- 
sion soudaine se produit, comme par la rupture d'équi- 
libre ou l'union des deux électricités de signe différent. 

Quelle explication donner de ces phénomènes ? Une 
seule et toujours la même; nous 1 exprimerons dans 
cette formule : Etat statique, cause de rupture, dyna- 
misme. Or, dans l'atmosphère, cet immense laboratoire 
où la lumière, la chaleur, I électricité, le magnétisme éma- 
nant du soleil, des astres et de la terre, se mêlent à 
l'eau en évaporation à la surface des mers, que de phé- 
nomènes analogues à ceux que nous venons de rappeler I 

Rendons-nous compte en quelques mots des conditions 
qui changent l'état des corps, nous en déduirons très- 
méthodiquement l'explication des phénomènes météoro- 
logiques, objet final qe notre étude. 

Nous n'avons encore nomnjé comme éléments ou 
principes constituants de Tatmosphère que l'azote^ l'oxy- 
gène et léther. Il faut y ajouter : 

La vapeur d'eau, 
> L'aciae carbonique. 

L'hydrogène carboné. 

Diverses matières inorganiques ou organiques et des 
germes sans nombre, 

La lumière, la chaleur, l'électricité et le magnétisme. 
L'océan aérien n'est pas moins fourni de matières 
élémentaires et peuplé d'être vivants que l'océan ter- 
restre. 

Une première remarque ne peut nous échapper. L'at- 
mosphère nous présente^ comme en une source qui ne 

1880 11 



94 

s'épuise pas, parce qu'elle se renouvelle, tous les élé- 
ments qui constituent les êtres doués de vie : 'l'azote, 
Toxygène, Ihydrogène et le carbone. C'est, il faut bien 
se pénétrer de cette vérité, qu'entre la nature morte et la 
nature vivante, les fluides de l'espace et les êtres qui les 
aspirent, il se fait un échange incessant qui, d'un côté, 
solidifie les gaz dans les animaux et les plantes et, de 
l'autre, les dégage de ces êtres mêmes pour reconstruire 
une atmosphère toujours neuve. Enipoisonnons Tair, em- 
poisonnons un espace confiné par des gaz irrespirables, 
par des miasmes de nature végétale ou animale (il y en 
a des milliers), toute vie finit ou s'éteint. 

Ce serait abuser de votre attention et ne pas tenir assez 
compte de vos connaissances acquises, que de vous refaire 
l'histoire physique et chimique des gaz et, en général, 
des matières qui composent l'atmosphère. Il n'est besoin 
d'ailleurs, pour nous expliquer les phénomènes de la 
météorologie, que de nous rappeler et les lois du rayon- 
nement calorifique et celles qui président au changement 
d état des corps, à ce que nous avons nommé d'un autre 
mot, la rupture de Fétat statique. 

Si l'attraction newtonienne rapproche, relie et retient 
unis les atomes ; en sens inverse, la chaleur, force anta- 
goniste, les dissocie et leur fait changer d'état. Une pre- 
mière loi de la chaleur, c'est son rayonnement en tous 
sens pour établir ou rétablir entre tous les corps l'équi- 
libre de température. Les hautes régions de l'air sont 
glacées, avons-nous dit; dans leur voyage aérostatique 
du 26 juillet 1850, MM. Baral et Bizio ont constaté, aune 
hauteur de 7,000 mètres environ, une température qui 
n'était pas descendue à moins de 39 degrés au-dessous 
de zéro. L'éminent physicien Pouillet, dans un travail de 
haute portée, est arrivé à conclure que le froid de l'es- 
pace devait être de 140 degrés au-dessous du point de 
fusion de la glace. D'après ses expériences et ses calculs, 
si le soleil ne faisait pas sentir son action sur notre elobe, 
la température y serait partout uniforme et de 89 degrés 
au-dessous de zéro. Ce premier passage d'un froid de 
140 degrés à un froid moins excessif de 89 degrés serait 
dû aux radiations des étoiles. Chacune d'elles, comme 
on le sait^ est un soleil, et M* Pouillet, pour évaluer ia puis- 



99 

sance calorifique de tous ces soleils^ s'est cru autorisé à 
dire qu'elle serait capable de fondre en une année, à la 
surface de la terre, une couche de glace d'une épaisseur 
uniforme de 26 mètres. Quant au soleil, si sa chaleur 
était versée uniformément sur tous les points du globe, 
elle serait capable d'y fondre annuellement une couche 
déglace de 31 mètres environ. Cette chaleur équivaudrait 
à celle que produirait la combustion d'une couche de 
charbon de 250 millimètres d'épaisseur enveloppant éga- 
lement toute la terre. Que l'on juge par ces cniffres de 
ce que dépense de combustibles un wurneau si ardent, 
si toutefois le soleil est un fourneau, ainsi qu'on l'a dit, 
et s'il n'est pas plutôt, selon la pensée d'Herschell, un 
foyer d'actions électriaues ou électro-magnétiques. 

Une seconde loi de la chaleur est la loi physique géné- 
rale en vertu de laquelle tous les corps, en passant de 
l'état solide à l'état liquide» et de l'état liquide à l'état 

f^azeuxy absorbent une certaine quantité de chaleur, cha- 
eur dite latente ou de constitution^ en opposition au calo- 
vique rayonnant que mesure le thermomètre. Pour fondre 
la glace, ou faire passer l'eau de l'état solide à l'état 
liquide, il ne faut pas moins de 79,25 unités de chaleur 
ou calories, c'est-à-dire qu'un kilogramme de nei^e, de 
grêle ou de glace> ne fond en entier que si on le mélange 
à un kilogramme d'eau chauffée à 79** 25. Et pour vapo- 
riser un kilogramme d'eau, c'est-à-dire l'élever de degré 
à 1 00, il ne faut pas moins de la même unité de chan- 
teur ou 79,25, multiplié par 8,05, c'est-à-dire 62L7,% 
calories. 

En possession de ces deux lois relatives à la chaleur, 
passons en revue, pour nous les expliquer, les phéno- 
mènes météorologiques les plus importants, les nuages, 
les pluies, les orages, la grêle, la gelée, et, en^parti- 
culier, la gelée si redoutée des agriculteurs et que l'on 
attribue à la lune qu'on appelle pour cette raison la lunfi 
rousse. 

Nuages, — Le soleil pompe les eaucOy dit le peuple : 
L'image est on ne peut plus exacte. L'eau se dissout 
dans rair et y reste en suspension sous forme de vési- 
cules ou de gouttelettes d'une ténuité extrême de 0°*°*,02 
à 0^^03 de diamètre, Ella s y glace quelquefois sous 



96 

forme de fines aiguilles de neige, de grains de grésil, ou 
même d'assez fort grêlons. L'agitation de lair, le vent, 
active Tévaporation. Que la couche aérienne qui repose 
sur les eaux se sature d'humidité, elle n'en absorbera 
plus ; mais que le vent s'élève, et il est provoqué par l'as- 
piration même des vapeurs, la couche humide sera dé- 
placée et remplacée par un air sec bientôt saturé lui- 
même et qui annoncera, en conséauence, des bour- 
rasques, des averses, des tourmentes de noms différents 
à raison de leur intensité ou de leur caractère le plus 
frappant. Il n'est pas nécessaire d'insister sur ce pomt : 
la vaporisation de Teau et le retour de la vapeur à l'état 
liquide pu solide, tel est le fait capital qui provoque le 
plus grand nombre des phénomènes météorologiques. 

La vapeur d'eau est moins transparente pour la lu- 
mière et la chaleur que l'oxygène et l'azote. Répandue 
sous forme de nuages dans l'atmosphère, elle forme ainsi 
comme une sorte d'écran qui préserve la terre du rayon- 
nement froid de l'espace. 

Qui de nous ne consulte les nuages pour en tirer la 

f)révision du temps? Les météorologistes ont essayé de 
es classer scientifiquement. Il les ont ramenés à trois 
grands types : les cirrus^ les cumulus et les stratus^ qui 
se mêlent eux-mêmes diversement et produisent ainsi 
des combinaisons secondaires portant les noms de cirro- 
cumulus^ cirrO'Stratus et cumulo-stratus. Les cirrus sont 
de petites nuées blanches et fines comme la laine cardée 
ou les barbes de plumes, ce sont les queues de chat des 
marins. Les cumulus, balles de coton des marins, sont 
formés par la condensation des colonnes ascendantes de 
vapeurs ; ils simulent des chaînes de montagnes sur le 
fond azuré du ciel. Les stratus sont des bandes allongées 
qui affectent quelquefois la figure de lignes parallèles. 
Quant au nimbus, on ne Tadmet pas comme type, c'est 
un nuage qui se grossit vite pour tomber en averse. 

Pluies. — L'hydrologie est devenue une branche de la 
météorologie. Le règlement ou le régime des eaux a une 
importance extrême pour notre agriculture, comme pour 
nos usages domestiques. De graves questions et, en par- 
ticulier, celle du reboisement des côtes et des montagnes, 
3'^ rattachent. Sur tous les points du globe sont ins- 



97 

tallés aujourd'hui des instruments udométriques poui* 
&ire reconnaître la répartition, la distribution des eaux 
pluviales sur le sol. Quelles sont les contrées favorisées, 
quelles sont les contrées déshéritées? A quelles lois obéis- 
sent ces transports de vapeurs nées particulièrement dans 
les régions intertropicales et au-dessus des mers, pour 
aller se répandre sur les continents? Autant de questions 
que je ne pourrai^ aborder que pour vous dire qu'elles 
sont à Tétude comme aussi celle qui a été posée de nou- 
veau à l'occasion de l'année si exceptionnellement plu- 
vieuse que nous traversons. 

Existe-t-il des séries d'années sèches et des séries d an- 
nées humides? On a rappelé à ce sujet un souvenir qui 
date de loin, celui des sept vaches» maigres et des sept 
vaches grasses des pharaons. Si Ton s'en rapporte à des 
inductions encore bien hypothétiques, ce serait particu- 
lièrement aux actions combinées du soleil et de la lune 
que devraient être attribuées ces variations. 

On a dit : « Le soleil s'écarte tous les ans, d'un côté et 
de l'autre de l'équateur, d'un aiigle invariable d'environ 
23 degrés. La lune monte au-dessus de Féqualeur et 
descend de même au-dessous d'un angle qui est, au con- 
traire, variable. Il est en moyenne de 23 degrés, mais 
il peut s'abaisser à 18^ 19' et s'élever à 28^ 36'. L'écart 
au-dessus ou au-dessous de Téquateur, ce que l'on nomme 
la déclinaison, va sans cesse grandissant pendant neuf ans. 
Quand il a atteint son maximnm, il diminue ensuite pen- 
dant neuf autres années. 

« Les déplacements que peut produire la lune dans 
l'itinéraire des courants atmosphériques doivent donc 
varier en amplitude chaque année. Aux plus grandes 
déclinaisons correspondront les plus grands déplacements 
de la ligne des mauvais temps soit vers le nord, soit vers 
le sud. Par conséquent à ces époques, certaines régions 
seront atteintes, certaines autres seront à l'abri. Bref, si 
ce raisonnement est exact, on devra retrouver pour une 
latitude donnée une trace évidente de l'influence des 
changements de déclinaison lunaire sur la sécheresse ou 
l'humidité annuelle. 

« En conséquence, en ce qui nous concerne, le régime 
des mauvais temps s'établira à notre latitude lorsque les 



'98 

décliûaisond lunaires passeront par leur maximum et 
leur minimum, soit par 18"" et 28*"; il s'établira encore 
quand elles passeront par 25** et 26"; et peut-être aussi, 
bien qu*à un moindre degré, par 21 ^ Voilà nos dates 
d'années humides. Nos dates d'années sèches corres- 
pondront aux déclinaisons intermédiaires. 1^ 

On a fait le relevé des années pluvieuses depuis le 
commencement du siècle, et Ton a trouvé un accord si 
remarquable entre ces années et les déclinaisons ex- 
trêmes de la lune, qu'on en a déduit une sorte de loi 
empirique d'après laquelle les années pluvieuses se succé- 
deraient dans des périodes déterminables à l'avance. 

Nous devrions, en 1 880. entrer dans la période des 
bonnes années, c'est-à-dire des années non pluvieuses. 
L'année 4880 pourrait être encore relativement une an- 
née humide, mais 4881, 4883, 4884, seraient des années 
sèches. L'année 4882 qui correspond à une déclinaison 
lunaire intermédiaire entre les degrés extrêmes, pour- 
rait être un peu plus humide que <88< €t 4883. 

Voilà des prédictions assez nettes et d'un haut intérêt; 
mais la météoroloffie ne les formule que sous réserve. 
Nous en sommes à la période d'observations ; n'attendons 
pas, n'espérons pas, oès le début, des prévisions mathé- 
matiques. 

Netge^ arésil. — La neige n'est qu'une pluie glacée, le 

frésil qu une agglomération de petits glaçons, résultat 
'une certaine agitation de l'atmosphère au moment où 
la neige se forme. On sait aue le grésil ne tombe que 
s'il s'est élevé dans l'air une légère bourrasque. 

Nous avons dit que les nuages formaient un écran 
entre le sol et l'espace ; la neige revêt la terre d'un vrai 
manteau pour la préserver du ravonnement interpla* 
nétaire. EUe fait mieux encore : selon nous, elle la cou- 
vre de tous les débris d'êtres organisés, d'insectes morts 
ou vivants qu'elle enveloppe comme d'un linceul en les 
entraînant dans sa chute. La neige fume leschamps« dit 
le laboureur. Il dit vrai ; il nous est arrivé de recueillir la 
neige la plus pure en apparence, et par réduction au 
moyen de la chaleur, d'ootenir en résidu un véritable 
humus. Les dictons populaires sont le fruit d'obser- 
vations prolongées ; ils ont un sens quelquefois profond. 



99 

Avant de nous séparer, nous vous en donnerons un nouvel 
exemple. 

Orages et grêle, — Tout changement d'état des corps, 
toute rupture d'équilibre entre des atomes, avons-nous 
dit, donne lieu à des phénomènes de chaleur, d'élec- 
tricité et de magnétisme. Le météorologiste le constate à 
tout instant à l'aide des instruments de précision dont il 
dispose, du thermomètre, de l'électromèlre, de la bous- 
sole- Dans les pluies ordinaires, ces manifestations sont 
peu sensibles, l'équilibre atmosphérique est encore 
trop peu troublé; mais sous l'influence des vents qui 
activent l'évaporation, viennent à se former des accumu- 
lations de nuages, soudain l'éclair, c'est-à-dire l'élec- 
tricité, illumine l'éther, et de fortes détonations ou de 
vifs éclats de tonnerre reteiitissent et se répètent au loin. 

Que les gros nuages se déchirent, des torrents de pluie 
ou de grêle inondent les champs et les ravagent. Le poids 
des grêlons peut varier d'un centième de gramme à plu- 
sieurs hectogrammes. Ne vous étonnez pas, je puis at- 
tester que j'ai ramassé moi-même, durant un orage ter- 
rible qui éclata sur Padoue, en 1842, je crois (je ne puis 
préciser la date), des blocs de grêlons qui pesaient de 
S à 1 hectogrammes. Ils étaient composés de grains d'iné- 
gale grosseur formant diverses couches concentriques à 
un nojau cristallin. Nous nous rendrons compte tout à 
l'heure du fait de l'aj^glomération des grêlons ; disons 
quelques mots d'abord §ur l'origine et la marche des 
orages. 

On croit généralement (|ue les orages se forment sur 
place. Il n'en est pas ainsi dans la plupart des cas. Nous 
vous avons signalé les courants atmosphériques qui pren- 
nent naissance soit au centre des grandes mers, soit au- 
dessus des continents entre les tropiques. Les ouragans 
les plus violents ont cette origine lointaine. Dans notre 
Europe, toutefois, il peut se former des orages par un 
flaécanisme tout semblable. Il en arrive ainsi lorsque de 
rapides courants ascendants se chargent des vapeurs sou- 
levées sur le lit des rivières et des lacs ; lorsque les brises 
qui courent sur les flancs des montagnes entraînent 
dans les hautes riions lair humide et chaud des plaines : 
les nuages alors tamisent en quelque sorte toute l'élec- 



400 

tricité des masses d'air qui ont cédé leur vapeur. Ces 
sortes d'orages éclatent dans les mêmes contrées et sui- 
vent le plus souvent des trajets identiques, influencés 
qu'ils sont par les accidents du sol, la rencontre de hau- 
tes cimes ou celle de forêts qui eénéralement les étei- 
gnent ou les détournent. A Taide d'observations relevées 
sur tout le territoire de la France, observations pour les- 
quelles vous prêtez tous un si utile concours, la Com- 
mission centrale de météorologie a déjà dressé des cartes 
multipliées dont on a tiré des conséquences du plus haut 
intérêt. Ainsi, par exemple, la grêle a pour ainsi dire 
des routes certaines : il y a des climats qui y sont plus 
exposés, d'autres moins, et d'autres moins encore. En un 
siècle, on n'a vu qu'une fois tomber la grêle à la Havane, 
J'ai à vous donner, j^ ne l'oublie pas, une explication 
de la formation des gros grêlons. Volta supposait deux 
nuages superposés, électrisés en sens contraire, et il 
faisait circuler les noyaux de grêle entre ces nuages, à 
peu près comme on fait tournoyer les petites boules de 
sureau entre deux disques chargés l'un d'électricité posi- 
tive et l'autre d'électricité négative, dans la jolie expé- 
rience de physique connue sous le nom de danse des pan- 
tins. Pendant cette circulation ou ce tournoiement, les 
ffrainsde grêle se pelotonnent et grossissent jusqu'à ce que 
eur poids, en les arrachant aux attractions électriques, 
décide enfin de leur chute. 

Les météorologistes de nos jours, sans nier, pour cer- 
tains cas, au moins, l'explication de Voila, ont présenté 
d'autres solutions du problème. Ils font nattre la grêle 
des cim glacés et de ces mouvements tournoyants de l'air 
qui se produisent toujours lors de la rencontre de deux 
courants atmosphériques opposés. Par suite de la force 
centrifuge qui se développe dans la trombe aérienne, 
disent-ils, 1 air se raréfie, les gouttes d'eau se congèlent 
et tourbillonnent dans le grand remous ; en même temps 
l'appel de l'immense entonnoir qui se forme au milieu 
des nuages fait descendre des régions supérieures une 
atmosphère glacée, et les grêlons tournant dans les va- 
peurs augmentent incessamment de volume jusqu'à ce 
qu'ils s'élancent sur le sol avec le globe de nuages qui 
les entoure. 



404 

Il est d'autres théories de la grêle : celles de MM. Paye, 
Renou, Rosensthiel^ Planté, etc. Ce serait m'engager 
loin que dé vouloir vous les exposer toutes, mais je dois 
faire une exception pour celle de M. Paye, à cause du 
nom de Fauteur et en raison de Toriginalité des idées sur 
lesquelles elle repose. 

M, Paye considère le globe comme enveloppé, à une 
altitude dépassant 4 à 8,000 mètres, d'une vaste nappe for- 
tement éleclrisée et isolée du réservoir commun par les 
couches d air inférieures. Cette nappe est en mouvement 
continuel de Tun à Vautre pôle, et c'est par les orages, 

f)ar les aurores boréales qu'elle perd son électricité dans 
e soi, tantôt avec fracas, tantôt silencieusement. 
Trois éléments sont nécessaires au savant astronome 

§our expliquer les phénomènes des orages accompagnés 
e grêle : 

4** Uue forte tension électrique des nuages qui, en 
temps ordinaire, sont à l'état neutre ; 

2** La formation de masses énormes de glace dans des 
nuages situés à une altitude ou règne ordinairement une 
température supérieure à zéro ; 

3"" Une extrême rapidité de déplacement dans les nuages 
à grêle. 

Or, pour M. Paye, le premier point est dans son hypo- 
thèse des nappes'fortement électrisées des régions supé- 
rieures ; 

Le second, dans les etrri glacés ; 

Le troisième dans les mouvements produits par les 
alternatives de température et d'électricité, les cyclones, 
les trombes, les tornados. 

Il n'y a pas une telle différence entre ces diverses 
explications ou théories de la grêle, au'on ne puisse les 
réunir et les accepter dans leur ensemole. 

Tempêtes, trombes, raz de marée, cyclones, tornados, 
typhons. Les vents, ces grandes masses d'air déplacées et 
électrisées, ne se meuvent pas d'ordinaire en ligne droite. 
Ils rencontrent trop d'obstacles devant eux. Ils ont donc 
des remous comme les flots, des soulèvements comme 
les vagues, des chocs violents et terribles. Ces mouvements 
en sens divers et opposés donnent lieu aux phénomènes 
météorologiques désignés sous les noms de trombes, raz 



102 

de noarée, cyclones^ tomados, typhons. Ces phénomènes 
ayant les mêmes causes et les mêmes eflfets, il suffira, 
pressés que nous sommes par le temps, d'en étudier un 
seul pour avoir une juste idée des autres. Choisissons les 
cyclones 

Originaires des régions équatoriales, les cyclones ont 
été particulièrement signalés à l'époque du renversement 
des vents alizés. Sur 365 ouragans relevés par Foey, et 
qui ont sévi de U93 à 1855 sur les Indes occidentales, 
245, plus des deux tiers, ont eu lieu d'août en octobre, 
c'est-à-dire pendant les mois où les côtes fortement 
échauffées de l'Amérique du sud commencent à rappeler 
vers elles l'air plus froid et plus dense du continent sep- 
tentrional. De même pour les cyclones de la mer des 
Indes, c'est principalement vers léquinoxe de mars, lors 
du changement des moussons et après les fortes chaleurs 
de Tété, qu'ils sont le plus nombreux. Voici la description 
d'un cyclone, telle que nous l'a faite un savant géographe, 
H. Elisée Reclus, dans un style non moins saisissant de 
vérité que de poésie.. 

« Quelques jours avant que le terrible ouragan se dé- 
chaîne, la nature déjà morne et comme voilée semble pres- 
sentir un désastre. Les petites nuées blanches qui voyagent 
dans les hauteurs de l'air avec les contre-alizés, se 
cachent sous une vapeur jaunâtre ou d'un blanc sale ; les 
astres s'entourent de halos vaguement irisés; de lourdes 
assises de nuages qui, le soir, offrent les plus magnifi- 
ques nuances de pourpre et d'or, pèsent au loin sur l'ho- 
rizon ; l'air est étouflTant comme sil venait de passer sur 
la bouche de quelque grande fournaise. Le cyclone, qui 
tournoie déjà dans les régions supérieures , se rapproche 

{[raduellement de la surlace du sol ou des eaux. Des 
ambeaux déchirés de nuages rougeâtres ou noirs sont 
entraînés avec furie par la tempête qui plonge et traverse 
l'espace en fuyant. . . Bientôt une masse obscure se mon- 
tre dans la partie menaçante du ciel ; cette masse grandit, 
s'étale peu à peu et recouvre l'azur d'un voile affreux 
de ténèbres ou d'un reflet sanglant. C'est le cyclone qui 
s'abat et prend possession de son empire en tordant ses 
immenses spirales autour de l'horizon. A un silence ter- 
rible succède le hurlement de la mer et des cieux. » 



/o' 



403 

Le mouvement giratoire des cyclones a été comparé M 
souffle d'un ventilateur, au tournoiement de Teau qui 
s'écoule d'un vaste et profond entonnoir. Dans le premier 
cas, par un effet de la force soufflante, dans le second, 
par 1 action de la force centrifuge, la masse d'air mise en 
mouvement est reietée du centre à la circonférence et 
ainsi entraînée dans un véritable tourbillon. La dmanu- 
tion de pression astmophéritjue fait soudain baisser le 
baromètre dans une proportion considérable, et c'est là 
un avertissement à ne pas négliger* Un observateur di^ne 
defoijl'amiral Fitz-Roy,a rapporté gu'il avait vu,à l'origine 
d'une trombe, par un effet soudain de la raréfaction de 
l'atmosphère, 1 air contenu dans les maisons se dilater 
si violemment qu'il avait projeté au dehors les fenêtres et 
les portes. En mer les eaux se soulèvent à des hauteurs 
considérables et retombent en véritables cataractes. 

Au centre du météore règne une sorte de calme ; à la 
circonférence tout est emporté par le tourbillon. Dans 
l'espace intermédiaire,il y ace qu on nomme, en termes de 
marins, le demircercle maniable et le demi-cercle dange- 
reux : celui-ci est le côté du cyclone où le vent souffle dans 
le même sens que le météore. Cette moitié de disque où 
lèvent ajoute sa vitesse propre à celle du mouvement de 
translation est dans l'hémisphère septentrional à la droite 
de la trajectoire du cercle tournoyant ; dans l'hémisphère 
méridonial elle est à la gauche. 

Quelle est la cause du tourbillon lui-même et d'où 
vient le changement brusuue qui s^accomplit dans sa 
direction vers la limite extérieure des alizés ? Voici, d'a- 
près tes météorologistes (Dove cité par M. Elisée Redus), 
quelle serait l'exphcation de ces phénomènes : 

« Lorsque sur les déserts de l'Asie et de TAfrique, d'é- 
normes quantités d'air chaud se sont élevées dans les 
espaces supérieurs, ces masses aériennes dilatées doivent 
s'épancher latéralement. Celles qui sont entraînées au- 
dessus de l'Atlantique boréal, dans la direction de l'ouest, 
contraire à celle du mouvement delà planète, rencontrent 
le courant de retour, qui s'écoule du sud-ouest au nord- 
est, en sens inverse des alizés. Il en résulte un conflit 
entre les deux fleuves atmosphériques; un tourbillon 
d'air se propage en spirale dans la direction du jnord-^ 



404 

ouest qui est la résultante des deux forces en lutte. En 
même temps, la masse tournoyante, cherchant une issue, 
descend obliquement vers la surface de la mer, et com- 
primée à droite par le souffle des alizés, elle continue à 
marcher vers le nord-ouest. Arrivé en dehors des tropi- 
ques, Touragan ne se trouve plus sous la pression laté- 
rale du vent de nord-est; il a devant lui un chemin libre 
et, sous Tinfluence du mouvement de la rotation terrestre, 
il se replie dans la direction du nord, puis dans celle du 
nord-est. En même temps la tourmente qui vient d'en- 
trer dans la zone tempérée élargit graduellement le dia- 
mètre de ses spirales, et, par suite, perd de sa violence à 
mesure qu elle avance vers le pôle. » 

Quant aux cyclones de l'océan indien, ils sont produits, 
croit-on, par le conflit des alizés du sud-est et des mous- 
sons qui se portent vers les continents de l'Afrique. 
Bride! , en particulier, n'y voit que le résultat de la ren- 
contre de deux vents accourus l'un de l'équateur, l'autre 
de rhémisçhère austral. Celui de l'équateur, participante 
la grande vitesse angulaire de cette partie du globe, dévie 
vers l'est, à mesure qu'il avance vers le tropique du 
Capricorne; le vent du sud, emporté moins rapidement 
autour de la terre, dévie, au contraire, vers l'ouest, et de 
ces deux déviations en sens inverse, résulte, lors de la 
rencontre des vents, un mouvement de tourbillon dans le 
sens de l'ouest à l'est, par le sud. En moyenne, les 
cyclones de l'océan indien ont de 400 à 500 kilomètres 
au commencement de leur course, de 700 à 900 vers le 
milieu et deOOO à 1 .100 vers la fin ; leur influence se fait 
sentir quelquefois jusqu'à 2.000 kilomètres de l'axe de la 
tempête. Assez souvent deux ou plusieurs cyclones se 
suivent à peu de distance et paraissent se confondre en 
un seul. Des remous latéraux accompagnent le tourbillon 
principal, de même qu'à la surface des mers on voit, à 
côté du grand entonnoir tournoyant formé par la ren- 
contre des eaux contraires, se creuser plusieurs cercles 
de second ordre. Bridet a recueilli de nombreux exemples 
de ces cyclones simultanés. 

Il y a une conclusion générale à tirer de ces observa- 
tions, c'est que les plus terribles ouragans eux-mêmes 
ont une marche régulière et comme voulue et nécessaire. 



105 

Ils rétablissent un équilibre troublé ou qui' pourrait 
l'être dans le mouvement de rotation de notre planète. 
L'auteur de la théorie que nous venons de donner le fait 
remarquer : « Le frottement continuel des vents alizés 
que la rotation terrestre fait dévier incessamment vers 
1 ouest finirait sans aucun doute par retarder le mouve- 
ment du globe autour de son axe, si d'autres courants 
aériens, marchant en sens inverse, ne contrebalançaient 
les causes du relard et n'accéléraient de leur côté la rota- 
lion de la terre d'occident en orient. » Le soufiBe des 
vents ou la marée aérienne est donc encore une loi dans 
les harmonies même douloureuses des mondes. 

RoséCy gelée blanche^ givre, lune rousse, — Pour com- 
pléter le cadre que je me suis tracé, il me reste à vous 
entretenir de phénomènes météorologiques terrestres, 
dont nous sommes fréquemment témoins et dont on n'a 
pas toujours donné des explications sûres et exactes. 
Je veux parler de la rosée y de la gelée blanche, du givre 
et de cette autre gelée plus intense qu'on appelle la lune 
rousse. 

11 n'est pas un de vous qui n'ait trouvé, et non parfois 
sans surprise, à son réveil, soit au printemps, soit a l'au- 
tomne plus particulièrement, les vitres de sa chambre 
couvertes d'humidité ou même rendues nébuleuses, sinon 
opaques, par du givre cristallisé ou des aiguilles déglace. 
Le premier cas est une image de la rosée, le second, 
un eflTet de gelée plus ou moins intense. Vous vous êtes 
expliqué le phénomène. Vous vous êtes dit que les va- 
peurs invisibles en suspension dans l'air de votre cham- 
bre, ne fussent que celles mêmes de votre respiration, se 
sont condensées sur les vitres par un effet du froid exté- 
rieur, tous les corps se renvoyant sans cesse leur calo- 
rique de surcroît ou rayonnant pour se mettre en équi- 
libre de température. Tenez-vous en garde pour vous- 
mêmes en travaillant, durant de trop longues heures, dans 
une chambi:e relativement froide et imprégnée d'air hu- 
mide. C'est le calorique de votre corps qui en allant se 
perdre par rayonnement contre les murailles, vous refroi- 
dira insensiblement et vous affligera de ces maladies trop 
sujettes à retour que j'appellerai ici, si vous me le per- 
mettez, des rhumatismes pour cause d'imprudence. 



406 

La rosée est donc simplement l'eflét de ce qu'on 
nomme le rayonnement nocturne. Echauffée pendant le 
jour par le soleil, la terre se refroidit en son absence 
pendant la nuit. Les espaces planétaires toujours, plus 
froids lui soutirent sa chaleur, et, par un effet de conden- 
sation, les vapeurs de l'atmosphère se déposent en perles 
humides particulièrement sur les plantes, mais partout où 
une évaporation consécutive ne la dissipe pas à nouveau 
dans Tatmosphère. 

Les vents, pour peu qu'ils soient forts, sont un obstacle 
au dépôt de la rosée. En renouvelant Tair autour des 
corps plus froids, ils les réchauffent, et, d'autre part, 
favorisent aussi Févaporation. Les nuages sont de véri- 
tables écrans contre le rayon nocturne. Dans Tlnde, où, 
malgré la chaleur du jour, le froid nocturne est très-vif, 
les cultivateurs allument dans leurs champs des feux 
accompagnés de fumée. A cet exemple, on a proposé, 
pour préserver nos vignobles, d'allumer des résidus de 
schistes ou de goudron. Mais la proposition n'a pas été 
jugée très-pratique. Nos jardiniers se contentent de cou- 
vnr leurs semis ou leurs plantes délicates avec des toiles, 
des paillassons ou des châssis. 

Mais est-il aisé de se préserver des gelées blanches et 
de celles plus intenses oites de la lune rousse î C'est sur 
une trop grande échelle qu'il faudrait user des moyens de 
préservation. Voyez, au début du printemps et jusqu'en 
mai et juin, nos champs ravagés en une nuit par cet 
affreux fléau. Tout est brûlé, dit le cultivateur désolé, le 
feu a passé partout. J'ai été frappé, quant à moi, de cette 
locution et je me suis demandé si elle n'était pas l'ex- 
pression exacte d'une vérité méconnue. J'ai adressé à ce 
suiet, il y a déjà plusieurs années, un mémoire développé 
à 1 académie des sciences. Je vais vous le résumer briève- 
ment. Quelle 'est la composition des plantes? Un tissu 
celluleux pénétré de liquide, d'eau tenant en dissolution 
des sels, des principes immédiats de nature organique. 
La proportion d'eau est considérable dans les végétaux 
comme dans les animaux, elle est des 7/10®' de leur poids, 
au moins. Prenez an bourgeon au moment où, en mars, 
avril ou mai, il a déjà atteint un certain développement, 
il est pénétré d'humidité. C'est l'époque où les jardiniers 



107 

en ouvrant la terre et en remarquant qu'elle fume, expri- 
ment leur pensée par cette gracieuse image : la terre 
est amoureuse. Oui, et c^est, par conséquent, l'heure du 
danger. 

La naissance et le développement du fruit exigent sur- 
tout de la chaleur. Vienne un excès de froid en un tel 
moment, celui des nuits où la lune, plus brillante, ou 
pleine, a dissipé, mangré les nuages, selon Texpression 
énergique encore de nos cultivateurs, le liquide de ger- 
mination, Peau de la plante tout entière peut-être, se 
givre ou se glace, et la sécheresse, puis la mort en est la 
conséquence. Mais comment arrive cette sécheresse ou 
cette mort ? C^esl là ce que demande la science. Eh bien I 
selon nous, par 1 effet a une brûlure, d'une combustion 
réelle. Rappelez-vous les principes posés plus haut relati- 
vement au changement d'état des corps. Pour fondre un 
kilogramme de glace ou le faire passer de l'état solide à 
l'état liquide il faut une chaleur considérable, 79, 25 calo- 
ries, avons-nous dit. Celte même quantité de chaleur va 
se perdre ou devenir rayonnante quant de l'état liquide 
l'eau va passer à l'état de glace. Où iront ces calories 
dégagées ? Elles sont en contact avec la plante, elles la 
roussiront, la brûleront, détruiront en elle, en un mot, 
tout principe de vie. Le peuple ne se trompe qu*à demi 

Suand il s'en prend à la lune, qu'il qualifie de la couleur 
e ses récoltes brûlées. La combustion est bien réelle, 
mais la lune n'en est que la cause indirecte. Nous jugeons 
sur les apparences et nous nous trompons ; mais la ré- 
flexion rectifie nos erreurs et la science enregistre une 
vérité de plus. 

J'aurais terminé, Messieurs, si de l'étude cosmi(jue 
que nous venons de faire ensemble, il ne me restait à 
tirer une conclusion à laquelle je voudrais avoir préparé 
vos esprits. La terre n'est pas isolée dans l'espace, elle 
est entourée de soleils. Il en est un réservé pour elle et 
qui lui donne la lumière, la chaleur, l'électricité, le 
magnétisme. Selon les théories physiques, notre planète 
est imprégnée d'éther, d'éther qui, soustrait aux lois de 
la matière, n'est pas attiré vers le centre de la terre, mais 
au contraire, rayonne dans l'espace et l'occupe tout entier. 
Si par la pensée, nous remontions à l'origine des mondes, 



108 

Téther serait la création ou la puissance en œuvre pour 
le devenir, puisqu'à l'heure présente il contient tout, 
Tatome et les soleils. Avant Téther que pouvait-il exister, 
à moins que vous ne me disiez, dans un langage sur- 
humain : 

« L'esprit planait sur l'abîme.... » 

L'esprit pour le physicien, ce sera, au moins, Téther, 
l'éther au milieu duquel s'est condensée la nébuleuse, 
celle-ci contenant en puissance, en germes, tout ce qui, 
dans le sein de la nature, recevra ou prendra la vie. 

Or Téther est demeuré joint à chaque atome inerte ou 
vivant. La création implique donc son existence lumi- 
neuse et première. Interrogez ceux-là mêmes qui n'ad- 
mettent rien qui ne soit matière ; la terre a son soufQe de 
vie, disent-ils; elle aspire Tatmosphère oui donne parti- 
culièrement du carbone aux plantes, de Tazote et de 
Foxigène aux animaux et à Thomme, à Texpresse condi- 
tion qu'animaux et plantes échangeront, et perpétuelle- 
ment entre eux, Taliment essentiel à leur existence. Nous 
avons eu à vous rappeler cet ordre, cette harmonie des 
mondes vivants. 

Mais, et c'est là la pensée que je tiens à vous laisser 
comme impression de cet entretien, atome etéther sont, 
dans le langage de la science, deux termes distincts ; dans 
la création, ils impliquent un dualisme, dualisme aussi 
réel que nécessaire. La même substance ne peut avoir 
une action, j'entends une action chimique de composi- 
tion et de décomposition, sur elle-même. Or, je suis ici 
forcé de me répéter, mais c'est pour conclure, Tatome- 
malière, subordonné à la loi de Newton, est attiré vers le 
centre de la terre ; l'éther, je ne pourrais dire Tatome- 
éther sans briser ma conception, celle des physiciens, 
rayonne dans l'infini. La différence est donc absolue et 
vous aurez à y penser. Si vous consentiez à recevoir 
cette idée comme un fait primordial, comme un principe, 
il nous serait peut-être possible d'en tirer ensemble cer- 
taines conséquences essentiellement philosophiques . 
Nous ressaierons, si vous n'avez pas déjà trop de ce long 
entretien, dans une réunion ultérieure. 

« Deux choses, a dit l'un des hommes qui ont pénétré 
le plus avant dans les mystères de notre double nature^ 



100 

le philosophe Kant, deux choses nous remplissent d'un 
admiration et d'un respect toujours renaissants : le ciel 
étoile au-dessus de nos têtes, la loi morale au fond de 
nos cœurs. » 

Qui nous ? 

L*homrae, et parmi tous les êtres de la création, 
Fhomme tout seul. Messieurs, quel privilège I 

Ch. Flandin. 



1880 12 



CHATEAU DE LAUNAY 



Le manoir de Launay, commune de Saint-Marlin-sur- 
Oreuse, était autrefois le chef-lieu d^une commanderie 
importante de l'ordre de Malte, dont dépendaient un 
certain* nombre d'autres petites commanderies. On sait 
que les biens de ces bénéfices avaient été donnés à l'ordre 
de Saint-Jean de Jérusalem, réfugié en dernier lieu à 
Malte, pour soutenir et défendre les chrétiens contre les 
musulmans. Dans les derniers temps, ce n'étaient plus 
que des bénéfices destinés aux cadets des familles nobles. 

La commanderie de Launay avait été fondée au xu® 
siècle et a fourni plusieurs commandeurs de marque, et 
parmi eux Claude d'Ancienville, bailli de Morée (1536); 
Georges de Régnier-Guerchy, grand prieur de France, 
qui fit reconstruire une partie de l'édifice du côté du 
nord, en 4611, suivant une inscription gravée sur une 
pierre encore existante ; Philippe de Vendôme (1681). 

Il n'existe plus aujourd'hui de la commanderie qu'un 
bâtiment de 9 mètres delongueur, d'appareil en grès, bien 
échantillonné. Sa façade, percée de baies modernes, pré- 
sente, suivant notre dessin, un portail en saillie accom- 
pagné de deux tourelles en poivrière et couvert d'un 
haut comble. Aux angles sont deux tours rondes sur- 
montées d'un toit pointu. Cet édifice paraît être de la fin 
du XV® siècle. Louis XII^ avait permis au commandeur de 
faire construire un pont-levis devant son château de 
Launay (1). 

Le portail qui précédait la cour de la commanderie a' 
été démonté, il y a quelque vingt ans, et transporté à 
l'extrémité du parc de Fleurigny, sur le bord de la route, 
où il sert d'entrée. 

(1) Recueil historique sur la Commanderie de Launay j en 47 45, 
i^ 49, Archives de TYonne. 



< 
o 



SARRY SOUS LA FÉODALITÉ 



Sarry est une petite coramune du canton de Noyers, 
qui relevait, aux xi'' et xii^ siècles, de la seigneurie de 
Montréal, sauf une petite portion qui dépendait de Tab- 
baye de Moustier- Saint- Jean, par une donation dont 
rorigine nous est inconnue. 

Cette terre passa dans la maison de Maligny vers le 
milieu du xii* siècle, par suite d une alliance avec les 
Montréal. Cent ans plus tard. Gui dé Maligny, seigneur 
de Beine, en était possesseur, et sa fille Béatrix l'apporta 
en dot à Ànseau de Trainel, seigneur de Soligny-les- 
Étangs, fils d^Anseau de Trainel, maréchal de Champagne. 
Puis, eii 4296, Robert, duc de Bourgogne, en fit l'acqui- 
sition de ce dernier, ainsi d:ece-qu'il possédait à Villiers- 
leâ-Hauts et à Mereuil, village auiourd'hui détruit. Cet 
acte est curieux en ce qu'il nous donne up état détaillé 
dés climats et des habitants de ces localités, et qu'il est 
rédigé en français. 

Nous y joignons la donation faite en 1207, à son clerc^ 
par la duchesse Béatrix, veuve du duc Hugues IV, de la 
petite portion de seigneurie relevant de Moustier-Saint- 
Jean, et qui était sans doute moins importante. Cette 
pièce, également en français, a perdu de son caractère 
lirîniitif, c'est une simple copie du siècle dernier, dont 
l'original n'eîtiéte plus sans doute. Côrïime ces chartes 
ducales sont inédites, nous croyons utiles de les repro- 
duire. 

ERNEST PETIT. 



1275 

Anseau die Trainel, chevalier, seigneur de Sarri, fait un 
arraugeiment avec rabbaye de Saint-Germain d^Auxerre, au sujet 



412 

de vingt sols tournois de rente dus aux religieux sur la terre de 
Beine. 

(Bibl. d'Auxerre, 2« cart. Saint-Germain, f* 19, v«). 



1287, SEPTEMBRE. 

La duchesse de Bourgogne Béatrix, donne à son clerc Renaud^ 
de Semur, ce qu'elle possédait à Sàrry : 

« Nous Béatrix^ jadis femme de noble baron Hugues, duc de 
Bourgoigne, faisons savoir à tous ceux qui ces présentes lettres 
verront et orront, que en recompensation des bons services que 
notre ami clerc Renault, de Semur, à fait à nous et aux nôtres, 
nous donnons au dit Renault, et octroions tout ce que nous 
avons, poons et devons avoir en la ville de Sarrey, et aux ap- 
partenances, soit en hommes, en justice, en seignorie, en tailles, 
en cens, en costumes, en gelines, en corvées, en tierces, en dî- 
mes et en toutes autres choses quelles quelles soient, lesquelles 
choses nous avons acquises A^Huguenin des Granges^ lequel 
les avoit acquises de monseigneur Bure de Marcilly^ chevalier, 
et de ses hoirs ; lesquelles choses meuvent et sont du fief de reli- 
gieux homme Tabbé de Monstier Saint-Jean, et le prions par la 
teneur de cette lettre qu'il en reçoive en fief le dit Renault, et 
nous promettons en bonne foi les dites choses garantir au dit 
Renault, contre toutes gens. Et nous, Marguerite de Chalons^ 
dame de Montréal, à ce don nous octroions. En tesmoing de la- 
quelle chose nous, Béatrix^ devant dite, et nous Marguerite de 
Ghalons, avons mis nos sceaux en ces présentes lettres, faites et 
scellées en Tan de grâce MLGGXXX et sept, au mois de sep- 
tembre. » 

Copie informe, XVIII' S., Arch. de Vaupe. 



1290, AOUT. 

Anseau de Trainel seigneur de Beine et Sary, et Béatrix de 
Maligny, son épouse, confirment une donation faite par leurs 
ancêtres au monastère de Pontigny. 

« Universis prsesentes litteras inspecturis, ego Anselmus dé 
Triangulo^ miles, de Benâ et de Sarriaco dominus, et ego 
BeatriXy ejus uxor, salutem in Domino. Noverint universi quod 
cura vir nobilis Gruido^ quondam dominus de Benâ, miles et 
Maria ejus uxor, et dominus Stephanus de Marleigniaco 
clericus, nec non et plures alii predecessores nostri domini de 
Bena dédissent et cuncessissent in puram et perpetuam elemo* 



413 

sinam, pro remedio animarum suarum, monasterio B. Marias 
Pontigniacencis cyst : ordin : Autissiod : dioc : nec non et fra- 
tribus ibidem deo servienlibus quatuor libras et decem solidos 
Turonensium annui redditus, percipiendos et habiendos à prae- 
dictis fratribus ac eorum successoribus, in Abonagiis, sensibus 
et aliis redditibus suis de Benà et in donationibus hominum S. 
Germani Aulissiodorcnsis, nec non et quadraginta solidos Turo- 
nensium annui redditus, percipiendos et habendos super salicetis 
dePonchi, prout in litteris Guillelmi quondam decani Torno- 
dori, fralvis Guidonis cellerarii Pontiniacensis et domini Pétri 
dicti la Chaile presbyteri, exequntorum testamenti bonse memo- 
risB Guidonis et Maria, nec non in litteris officialis Autissiodo - 
rensis, et litteris illustres Régis Theoèaldi quondam Régis Na- 
varrse et comitis Campaniœ et etiam iil litteris Hugonis quondam 
Decani Tornodori, de Qalchero domino de Benâ et domino feo- 
dali, indè confectis vidimus contineri ; nos Anselmus et Beatrix 
prasdicti, approbantes dictas litteras, omnium prsedecessorum 
tanquam veri hseredes et successores praedictorum, ac etiam alias 
elemosinas et testamentum confirmantes, volumus et concedimus 
qijod prsedicti fratres Pontignlacences praedictas quatuor libras 
et decem solidos super paslem seu portionem abonagiorum, om- 
nium que reddituum nostrorum, quae vel quos nos habemus in 
villa de Benà, percipiant et habeant in perpetuum. Pj-aeterea de 
dictis quadraginta solidis quos dédit praedictus Stephanus diclo 
monasterio et dictes fratribus, pro tertia parte nostrâ salicetorum 
praedictorum, quam jure haereditario possidemus, videlicet tre- 
decim solidos et quatuor denarios monasterio predicto et fra- 
tribus praîdictis annis singulis solvere tenemuruna cum quatuor 
Jibris et decem solidis superius nominatis, apud Benam die domi- 

nica infra octabas Sancti-Remigii ego vcro Beatrix praedicta 

de cujus capite movent omnia supradicta, confiteor quod prac- 
raissa facio non coacta, non vi, non metu, non dolo inducta, nec 
in aliquo circumventa. Quod ut ratum sitet firmum, nos Amel- 
mus et Beatrix praedicti praesentes litteras sigillorum nostrorum 
monimine fecimus roborari. Datum anno domini 1290, mense 
Augusti. » ' 

(Biblioth. d'Auxerre, Hist. manuscrite de Pontigny, 
par Tabbé Depagny. Preuves, t. II, pp. 476-478, 
d'après une charte originale, sec. cart. de Pon- 
tigny, fol. 140.) 



1296. 

Vente de la terre de Sarry à Robert, duc de Bourgogne, par 
Anseau de Trainel, sire de Soligny-les-Etang et Beatrix de Mali- 
gny, sa femme : 



M* 

« Nous, ofMciauIz de Troyeset Anxeam, me de Trayneavi et 
de Vile nueve, escuiers, façons savoir à touz cels qui verront et 
orrout cels présentes lettres, que en notre présence establit pour 
ceste chose especialement ; Anxeaux de Trayneaul^ chevalier, 
sire de Seloigne^n la diocèse de Troyes, hai cognehu pardevant 
nos de son bon apoinc gré que il proveablement et par son grant 
profist, par sa nécessité et par son grant besoing, et pour paiçr 
plusieurs detes que il doit corrant son grièves usures par le titre 
de bone, pure, leaul, perpétuel et sanz rapeler, vandue par lui 
et par ses hoirs, vaut, octroie et quite en héritage perpétuelle- 
ment, à très haut noble et redote prince Robert, dw de Bouf" 
goigne^ par lui et par ses hoirs tout quanque il a et puet avoir 
et doit en quelque manière que ce soil, sanz riens retenir es viles 
et tinages, terrages, parochaiges, appartenances et es expendises 
de Sarry et de Velers les auz et de Maruel, et spécialement en la 
ville et es finaiges de Sarri, le mes Micheaul Boissard ; Toyche 
Quasselle qui est au seignpur de Sarri ; le mes Obert qui f ust au 
maire ; item le mes Lambert, fil au maire ; le mes Ghesttal, fil 
au maire ; le mes au Lièvre ; le mes Auxeau ; le mes à la femme 
Picart ; le mes baude Bossart ; le mes Jehan le Ribaus ; le mes 
Icham Bossart; le mes au boichart; le mes Lambert; le npes 
Seguin le maire ; le mes au fevre ; le mes Jehan Bossart ; le mes 
Jehan le Ribaus ; le mes Poitraul ; le mes Chasot; le mes Milot 
le bergier : le mes au Rosselet ; le mes Tardi ; le mes Bonn y ; le 
mes Micheal fil rouier; le mes Jehan Bossart ; le mesChaUphart, 
le mes beudiii Bossart; le mes Jehan Ribaus; le mes Seguin Pa- 
risot ; le mes Germain ; le mes à la femme Adam ; le mes Abert ; 
le mes au Boichat; le mes Ghevreaul, le mes Seguin le maire ; le 
mes Roher, le mes aux enfanz Mairette ; le mes à la dandèle; le 
mes Guillaume Henriot; le mes Milot Henriot ; le mes Berchier; 
le mes Mareni Jobin ; le mes Marie la torte ; le mes à la femme 
feu Jehanuin ; le mes Seguin Buillot ; le mes Perrin Narjo ; le mes 
Milot Goquillot ; le mes Baudin Boussart ; le mes Raon Godin ; le 
mes Blanchat; le mes Henri Soirot, le mes Seguin Soirot ; le mes 
Guillaume le Ribaus, le mes Raon Esquarre, le mes Henri Soi- 
rot, le mes Seguin Soii;pt, le mes Guillaume le fil Seguin, le mes 
à la femme Gibaut, le mes aux enfanz Trichelin, le mesPerre- 
nale, le mes Micheel Freret, le mes au Sarnois, le mes au Bague, 
le mes Taignqt. le mes au Quarvat, le mes Gorbeaul, le mes 
Ysabeaul, fille Perrot ; le mes Bruere, le mes Jehannot, fil Jeoi- 
rot; le mes au bornât, le mes cort cul, le mes Buteri, le mes 
Henri Grilli, le mes à la poule, le mes Perreal Narjo, le mes 
grosse main, le mes Raon Godin^ le mes Guillaume Bernon, le 
mes Loire, le mes Jehan Guillaume, le mes au baillif, le mes 
Gardon, le mes Frérot, le mes Etienne^ le mps Grailot, le mes 
Micheaul le maire, le mes Bridoruu, le mes au tisserant, le mes 



145 

à la femme Bernon, le mes au Porte, le mes à la femme Perreal, 
le mes Henri, le mes font veille, le mes Copin, le mes Jehanet le 
bergier, le mes Jehanot Bouxart, le mes Treret, le mes auprorit, 
le mes Ursin, le mes Arringaul, le mes à la feme diron, le mes 
au poost, le mes dagoneal, le mes Jehan le picart, le mes au 
Jaillouat, le mes Cyclot le fevre, le mes Perreaul le fevre, le mes 
Porsaule, le mes Martin Michon, le mes Perreaul le Borne» le 
mes Ertou le marchant, le mes Maillart, ensemble les aies et les 
appandisses de touz les dessus dit et d'un chascun par soi tailla- 
bles et exploitables haut et bas de main morte. Item tout le 
droit, la raison et Taction que il a et puei avoir et doit en la jus- 
tice grande et petite de la dite vile et des fînaiges. Item, à Sa- 
loingy quatre mes et trois pièces de terre au ânaige de Saloingy, 
estanz si com il afferme de sa justice et de sa terre. Item, toutes 
les terres des fmaiges et des terraiges de Sarry, sans partie d'au- 
truy Item, le champ de la fontenne, les comes de la taille, le 
champ Boissart, le champ de Lyssart Bernard de Stïlly, le forne 
d'auprès requillart. Item le champ d'auprès la voie de les Be- 
quillart — Item, le champ dou pré Agnox, le champ Bisot de 
Saumenot, le chan)p de la court Ferot ; le champ de la Bergerie. 
Item, trois pièces en la chaume Rousote; le champ de la vigne; 
le champ des Cornes de Volailles; le champ de la voie de Mou- 
tiers; le champ don sentier de Chaste! Girart; le champ au pré- 
vôt ; le champ de la Ruée; le champ de Solain Brunet ; le corne 
de Vaul rostie; le champ de la Coste Chiquart; item le champ à 
la dame ; item le champ du poirier taiste ; item la come sarrasin ; 
item l'usage el la chace de la forest de Yauce; item la maison le 
font, le mes. le porpris, la vigne et le vergier, le cortil devant et 
la bergerie devant, de laquel maison l'on doit dons solz de dygo- 
nois de rente au priour de Chizy Item en la vile, es finaiges, ter- 

raip^es et appandises de Velun les aus le mes Chaumot, 

.... (cinquante et un meix dénommés) et autant environ à 
Mareuil). Item, vant, octroie et qui te pour lui et pour ses hoirs 
et héritage perpétuelment au dit monseigneur le Duc, pour lui et 
pour ses hoirs par le titre de bone, de pure et de loiaul vandue, 
la justice grant et petite ou cors de la vile et es fmaiges de Sarri, 
et tout le droit, la raison et l'action qu'il a et puet avoir et doit 
en quelque manière que ce soit en la justice des liomes et des 
mes des homes de Tabbé de Mostier Saint Jehan, et généralement 
toutes les clioses et une chascune par soi que il a et puet avoir et 
doit en quelque manière que ce soit, es viles es finaiges, es ter- 
raiges et es appandises et es parroichaiges des dites viles de Sarri, 
de Velers les aux et de Mareul, en justices, en seignories, en fiez, 
en rereflez, en rantes, en issues, en tous biens et en toijis profiz 
quelx que il soient, et par quelque non leu peusse nommer et 
apelet. — Item queque chose de droit, de raison, de seignorie, 



H6 

de propriété, de possession, de cens, de rantes, de fruits, de 
biaeries, de iaus, de clamers, de juridictions, de réclamations, de 
costume, de usaigeetde quelque autre action et droit que ce soit, 
que il cilz Afuveatix vanderes dessus dit a et puet avoir et doit et 
pooit avoir et devoit au temps de cestes pi*ésens vendue faite par 
lui ou par autre, et pooit et devoit lever et recevoir de droit et de 
fait, et en autre manière quelquele soit es villes, es iînaiges, es 
terraiges, es parrochaigcs et es appandises dessus dites. 

Li quel tint bien et les choses dessus dites sont et muvent don 
lié dou dit Duc, si corn li dit Anxeaux venderres a affermé et 
cogneu par devant nos, exceptées lesdites choses assises à Ma- 
ruel et ou finaige, ou terraige, es appendises et ou parroichaiges 
de Maruel. Les quelx choses assises à Maruel et ou finaige ou 
terraige es appendisses et parroichaige de Maruel sont et muevent 
de aleu, si comme li diz Anseaux vanderres a affermé et cogneu 
par devant nos. Sauf tant que li dit vanderres excepté de la dite 
vandue; la maison et le colombier, le pré et le fossé environ 
séant enprès la levée des Bordes ou finaige de Velers les auz, et 
le mes Bolé et ses héritages qui furent à celui Bolé. Item, le mes 
qui fu Jasoual et les héritaiges d^icelui Jasoueaul. Item Touche 
qui fut Mellot. Item les héritaiges qui furent Hugaul fil feu Gilot 
Pacart. Item, la vigne qui fut Aubergal séant es forches — Item 
la come Hebelot séant au vaul que il a doné si comme il dit à 
IcAanet^ son escuier. 

« Et la vandue, cession, quittance, li dit Anxeaux vanderes 
dessus dit à cogneu par devant nos que il a fait por lui et por 
ses hoirs au dit Duc<, por lui et por ses hoirs en hérîtaige perpé- 
tuellement por le prix de quatre miles livres léaux, des quelx il 
cilz vanderres ^a cogneu par devant nos que il a recehu et heu 
don dit Duc son plain, parfait et certain paiement, en bone mo- 
noie, et en bons deniers lealement nombres, que il a mis si 
comme dit en tenement en ses propres hus à son grant profit et 
en paiement des dettes dessus dit, et s'an est tenu por paiet. Car 
a fait coguoissance par devant nos que il ne demandera jamais 
riens dou pris dessus dit, et de toutes les choses dessus dites et 
d'une chacune par soi. Li dit Anseaux venderres par lui et par 
ses hoirs por la cause de la vandue dessus dite, en a revestu le 
dit Duc par l'octroi et par la tradition de cels présentes lettres 
faites par devant nos, au commandement dou dit Duc, et Ten a 
mis en verae plainne et corporel possession, ou auxi comme en 
verae, plainne et corporel possession et en verae seignorie par. la 
volonté dou dit Duc et de ses hoirs, en touz temps et en toute 
manière à faire cession et quittance por lui et pour les sueurs au 
au dit Duc par lui et par les sueus, pour la cause de la vandue 
dessus dite, et touz les droiz, les raisons et les actions par quelque 
non que l'en puisse nommer et apeler qui li aliènent et afièrent 



117 

et li puent atenir et aferir par quelque manière que ce soit« es 
viles, finaiges, paroichaiges et appandisses dessus dites, et toutes 
cels choses et toutes cels dit biens il les met et eschaîge de tout 
en tout, fors de foi, et les met et transporte au dit Duc par lui 
et par les sueus, par la raison de la vandue dessus dite, et a pro- 
mis pardevant nos, le dit Anweaux, vanderres dessus diz très- 
tous les biens et toutes les choses dessus dites, et une chascune 
par soi tenir, empaiz deffendre et garantir au dit Duc et à ses 
hoirs à touz jours mais contre touz, et faire quant que len doit 
faire en cause de garantie et de vandation et que il ne na fait ne 
fera ne consantira à faire, par quoi les choses dessus dites et une. 
chascune doignent moins demorer fermes et estables et en lor 
force, et en lor val or, et que il céder en tous leux et en toutes 
cours contre toutes personnes par le dit Duc et paj» ses hoirs, il 
se metra, et respondera et entrera en plait, et soutenra la charge 
à ses propres missions et à ses propres despens, toutes foiz que il 
en sera requis, et que chalungeours, empeschements, moles- 
teuurs, ou rebelle appariaient que ja ne soit, et que tous les 
doraaiges, missions, couz et interest que li dit Dux et sui hoir 
encorront pour ceu soytreront et queront en quelque manière 
que ce s'oit que il lor rendra et^^estorera en paiz et encroira a 
des l'un d'aux par son simple serement sans aure manière de 
pêne. 

« Et par cels choses meux tenir et accomplir, il par lui et par 
ses hoirs en a obligié au dit Duc por lui et por ses hoirs parde- 
vant nos, touz ses biens meublas et nonmeubles, quelque part 
que il soient et pussent eslre trové. Les qnelx toutes choses des- 
sus dites et une chascune pour soi ma dame Béatrix de Mel- 
lignéy î&a\mQ ÂTixeaul^ vandeour dessusdit, en notre préseoce 
estaublie por ceste chose espécialement loc, vuet et octroie et 
guerpit por touz jours mais sans riens retenir, et ont promis par 
devant nos, Anxeaux de Traîneaux, chevaliers, et madame 
Béatrix sa femme dessus dit par solempue stipulation et par lor 
sarrement fait et donez corporelment seur sains Evangiles de 
Deu, pour toutes les choses et por tous les articles dessus dit et 
por un chascun por soi, por eux et pour leur hoirs, que il obli- 
gent quant à ce trestoutes les choses dessus dites et une chascune 
par soi estres certainnes et veraes, et tenir et garder sans cor- 
rumpre ; et que il ne vanront encontre ne consantiront à venir 
par aux ne par autres en parole, en fait ne en consautement ne 
en autre manière quel quelle soit. Et ont remontré par devant 
nos eu ce fait et en certaine science por lor dit sarement al 
exception que li diz dux ne lor avient nombre, bailliez et délivrez 
entièrement. Et al exception que il niaient este mis empêche- 
ments de leur diz detes et en leur profiz. Et al exception que la 
dite vandue n*ait esté iéalemeat faite. Et à l'exception que il 



♦♦8 

n*ait déception en ceat fait. Â tous privilèges de courte et à toute 
costume et à tous usaiges de leux et de pals. Et à la loi jut de 
non aliéner feux de mariage ou de douaire, et à la loi de Vel- 
leyen au droit qui dit que Ten ecorre les femmes quand elles 
errent ou soloient en droit et eu fait à toutes grâces qui sont 
octroies en favour de femmes à toute action qui a aux et à leur 
hoirs en aucun d'aux affirt ou porroit afferir est en avant quant 
4 rapeler les choses dessus dites, au droit qui ditquecilzse 
poent retraire et reparoir qui en autrui juridition se mettent de- 
vant la contestation, et à toutes aides de canons, de droit et de 
lois, et à toutes exceptions, droiz, raisons, allégations, deffanses 
de droit et de fait, et autres choses quelx quelles soient qui contre 
cels présentes lettres ou contre cest fait porront être obviés et 
dites. Et au droit qui dit que généraux remandations ne vaut. Les 
qnelx toutes chouses il ont voillu muir par devant nos et por 
fermes et por estables, anxi comme si elles étoient en ces pré- 
sentes lettres especialement expressées, speceiiées et escriptes. Et 
ont voillu que à toutes les choses dessus dites tenir et garder, il 
soient contraint anxi comme de chose adjugié, c'est assavoir por 
nos officiai de Troies et por cels qui por le temps avenir seront 
officiaul de Troies. et par nos Aiixeaul, seignor de Trai7ieaulx 
et de Ville nueve, essuyer dessus dit, et par nos hoirs et par la 
prise et pour Texploit de leurs biens. Et en notre juridiction 
quant à ce, il ont soz mis heux et leur hoirs et lor biens. 

« Ou tesmoingnaige des quelx toutes choses dessus dites à Ja 
prière et à la requeste des diz Anxeaul^ chevalier» et Béatrix^ 
sa femme, non li diz offîc. le seal de la court de Troies, et nos 
Anxeaul, escuier dessus diz, notre séal avec le séal dou dit 
Anxeaul, chevalier, bavons mis en cels présentes lettres. Et je 
Anxeaul. sires de Solaigne, chevaliers dessus dit, avec les seals 
des dits officiai et Anxeaul^ escuyer, ai mis mon séal en cels 
présentes lettres en tesmoignage de toutes les choses dessus 
dites. » 

— Sceau équestre de Trainel et contre-sceau portant Técu à 
leurs armes. 

Orig. arch. de Bourg, chambre des comptes. B. 983. 



M. SAVATIER-LAROCHE 



M. Savatier-Laroche est mort au mois de mai dernier, 
Ilfutlun des premiers collabQrateursderifinMatre; et 
si son nom ne ngurait plus depuis longtemps que sur la 
liste de ses correspondants, c'est que les agitations de la 
vie puWique avaient donné une autre voie à son activité 
intellectuelle. M. Sa vatier- Laroche avait,, en 4 848, em- 
brassé avec ardeur la cause républicaine, et il en avait 
été, dans le département de l'Yonne, un des champions 
les plus brillants et les plus énergiques. 

Issu en 4804 d'une famille auxerroise, il se trouvait 
naturellement porté vers les services publics. Son père 
avait été^ pendant de longues années, membre du conseil 
municipal. Vers les dernières années de la Restauration, 
habitant Paris, où il exerçait les fonctions de clerc d'avoué, 
il était devenu le président d^ la Conférence Mole. En 
1832, il se ifixait à Auxerre, où il achetait une étude, 
qu'il quitta ensuite pour se consacrer au barreau. 

De 1837 à 1849, il fut membre dn conseil municipal ; 
mai& ce n'est qu'en 1848 qu'il entra réellement dans 
l'arène politique. Les nombreux articles qu'il publia dans 
y Union républicaine se distinguaient déjà par ces qualités 
de style, qui se développèrent davantage dans, la suite, 
l'ampleur de la pensée, la chaleur et l'élégance du style, 
et un certain tact qui consiste à trouver toujours le côté 
intéressant de la question. * 

les qircQQstances étaient alors entraînantes, la mesuire 
difficiXe. L'avènement de la République avait surexcité 
vivi^gieoi les imaginations, impression^aables. Le souveoir 



120 

des luttes gigantesques de la Révolution exerçait sur les 
esprits une lascination absolue. On ne connaissait pas 
encore les exemples de la République si çrande, si pros- 
père et si libérale des Etats-Unis. Il semblait que les pro- 
grès ne pouvaient découler que de coups soudains et 
tragiques. Ce travail tenace, patient, méthodique, qui 
devait plus tard fonder la République sur de solides as- 
sises, n'était même pas entrevu. 

M. Savatier-Laroche entra avec ardeur dans la lutte. 
Il était trop homme d'imagination pour ne pas rêver une 
grandiose régénération ; ii avait trop de générosité pour, 
étant donné sa nature vive et primesautière, ne pas em- 
brasser la cause populaire avec un courage, nous dirions 
presque une témérité d'allures qui nous étonne, aujour- 
ahui qu'instruits par l'expérience, nous avons cessé dé 
copier les grandes scènes d'une Révolution qui avait à 
briser les traditions de près de vingt siècles. 

M. Savatier-Laroche fut donc bientôt le chef du parti 
montagnard à Auxerre. Ses écrits sont tous dirigés vers 
les aspirations de ce socialisme à contours indécis qui 
exerçait alors un attrait incontestable sur les esprits ; on 
ne saurait s'en rendre un compte vraiment exact, aujour- 
d'hui qu'on s'est habitué à ne plus se contenter d'indica- 
tions vagues et de vues flottantes. Mais ce qui achève de 
peindre l'intéressante figure dont nous essayons de rap- 
peler les principaux traits, c'est que, dans ses plus grands 
entraînements, jamais sa plume ne s'est écartée de cette 
dignité qui consiste dans le respect des autres et dans le 
respect de soi-même. Les appréciations qu'il faisait des 
personnes sont toujours empreintes de cette extrême 
bienveillance et de cette parfaite aménité que nous lui 
avons connues alors que, retiré de la fournaise politique, 
il consacrait ses loisirs à des études plus pacifiques. 

Membre du Conseil" général, puis, en 1849, Représen- 
tant du Peuple, M. Savatier-Laroche allait se trouver sur 
une scène plus vaste. Quand il partit pour aller occuper 
son siège, il fut reconduit jusqu'au haut de la montagne 
Saint-Siméon par deux cent-cinquante démocrates aux' 
quels il fit d'éloquents adieux, et Y Union, qui raconte 
cette scène, dit que « des larmes humectaient la paupière 
« de ces hommes en blouse, que des écrivains au cœur 



421 

« sec et faux représentent comme des êtres féroces et 
« abjects. » C'est qu'en effet M, Savatier-Laroche avait 
été élu le premier de la liste par les suffrages de ses 
concitoyens auxerrois. 
Le nouvel élu, grâce à ses habitudes laborieuses, put 

f)rendre une part active aux travaux de l'assemblée légis- 
ative. Son discours contre la peine de mort l'avait placé 
au rang des orateurs de la nouvelle Assemblée, qui ne 
manquait pas cependant d'illustrations de tous les partis. 
Le coup d'Etat devait cependant bientôt briser sa car- 
rière et le rendre à la vie privée. 

Son nom reparut encore en 1864. On apprit un jour, à 
Auxerre, qu'une perquisition venait d'être faite chez lui. 
Ses papiers furent l'objet de recherches minutieuses. Il 
s'agissait alors de trouver des coupables pour la poursuite 
intentée aux membres du comité électoral parisien fondé 
en vue des élections. Comme il avait continué de corres- 
pondre avec plusieurs républicains éminents avec les- 
quels ils s'était trouvé en relations à l'Assemblée légis- 
lative, son nom s'était trouvé sur la liste des personnages 
impliqués dans la prévention. Mais l'affaire n'eut pas 
d'autres suites pour lui, et il ne figure pas dans le fameux 
Procès des treize. 

Les loisirs que lui avaient fait l'avènement de l'Empire, 
M. Savatier-Laroche les occupa à des travaux plus litté- 
raires que politiques. Il écrivit encore cependant dans la 
Constitution des commentaires sur les incidents de la 
politique courante; mais insensiblement une sorte de 
découragement Tenvahit. L'insurrection de la Commune 
et le désordre qui régna un instant dans les esprits, après 
la grande tromperie de l'Empire, avaient désolé son cœur. 
Un peu d'expérience est nécessaire, beaucoup d'expérience 
est utile, trop d'expérience devient nuisible à certains es- 
prits. Après avoir trop espéré de l'humanité, ils se trou- 
vent presqu'écrasés par les déceptions, qui les atteignent 
d'autant plus vivement que leurs illusions étaient plus 
excessives. 

M. Savatier-Laroche quitta alors tout-à-fait le journa- 
lisme, et il se consacra à des œuvres qui se ressentent 
encore du coup porté à ses espérances. Il n'a pas cessé 
de voir et de signaler les petitesses de ses adversaires, il 



4Si2 

devient aussi sévère pour ses amis ; en un mot il ne re- 
connaît plus les siens. 

Les livres qu'il a laissés mériteraient un etamen spé- 
cial; nous ne pouvons que les mentionner ici : Affirma- 
tions el Doutes. — Une Semaine. — FaèleÉ et Contés. — 
Profils parlementaires. — Prop>U auœerrois. -— Étud^ 
morales. — Traité de Ponctuation. 

Tous ceux qui ont vu dans ses dernières années ôé 
vieillard aimable et bienveillant ont été frappés de la sé- 
rénité que lui laissait la cruelle maladie qui l'avait doué 
f)endant vingt-cinq ans à son fauteuil. Il la dominait, il 
'avait vaincue en empruntant à l'étude ses secouf^ forti- 
fiants et ses distractions infinies. L'intégrité de sa vie la 
défendra contre les jugements divers dont elle pourrait 
être l'objet ; c'est toujours un grand et consolant spectacle 
que la vue des hommes qui se sont consacrés à la vie po- 
litique, sans autre mobile que la sympathie publique. 
On peut les donner en exemple ; ils servent, alors même 
qu'ils ont disparu, la cause de la liberté montrant aux 
homn^es qu'ils peuvefnt croire au désintéressement et à 
l'honnêteté. 



F.ES SOCIÉTÉS D'INSTRUCTION POPULAIRE 



> 



DANS L YONNE. 



L'instruction populaire est une question qui, depuis 
plusieurs années, sollicite vivement les esprits. Elle 
s'impose plus que jamais, en raison même de notre 
forme de gouvernement, des adversaires redoutables que 
nous avons en face de nous, et des moyens puissants 
dont ils disposent. 

Quand nous disons l'instruction populaire, nous vou- 
lons parler, non pas de cette instruction qui se donne à 
l'école primaire — celle-ci n'en est que la base, — mais 
de cette instruction qui s'acquiert après l'école primaire 
et en est le complément, alors que l intelligence formée 
est plus accessible à un enseignement tout de raisonne- 
ment. Il ne suffit pas de savoir lire et écrire, il faut savoir 
penser, ce qui n'est pas si facile que cela en a l'air, savoir 
se faire une opinion à soi, une opinion sensée, saine et 
raisonnée. Cette instruction-là s'acquiert par l'échange 
fréquent des idées, par les lectures, les cours, les con- 
férences publiques. Elle s'adresse à l'homme fait tout 
aussi bien qu'au jeune homme. Elle ne peut être ré- 
glée par une loi, elle ne peut être renfermée dans un 
programme, elle ne peut être comprise dans un système 
d'enseignement : elle est le résultat nécessaire d'un tra- 
vail d'intelligence provoqué par les moyens dont nous 
parlions plus haut. Ce sont ces moyens qu'il s'agit de 
mettre en œuvre. Rien n'est plus propre à cette tâche que 
l'initiative innividuelle, ou mieux encore le groupement 
d'initiatives individuelles, l'Association, la Société. 



124 

Il y a longtemps que des Sociétés d'Instruction popu- 
laire existaient chez plusieurs nations de l'Europe, la 
Hollande et la Belgique entre autres, alors qu'on songeait 
seulement en France à ce moyen de répandre le Livre et 
ridée. 

La faute n'en était pas aux hommes, mais au régime 
énervant de l'Empire, (jui redoutait l'initiative privée 
contraire même à son principe. 

La première Société de ce genre fut fondée à Paris, en 
1864, la Société Franklin, qui avait pour but de créer des 
bibliothèques, ensuite la Ligue de l'Enseignement, formée 
par un infatigable propagateur de l'instruction, M. Jean 
Macé. Ces Sociétés fonctionnaient à Paris et s'eflTorçaient 
de rayonner en province. Dans le reste de la France, on 
signalait bien quelques cas d'initiative de ce genre, mais 
daqs des limites fort restreintes. Ce ne fut qu'en 1868, 
après la promulgation de la fameuse loi sur les réunions 
publiques, que, dans certains départements, on songea 
à se grouper, à s'organiser pour aller porter la lumière 
dans les campagnes, espérant, qui sait? qu'un beau jour 
viendrait peut-être où l'on s'apercevrait qu'il y avait 
autre chose que le bulletin officiel de FEmpire. 

C'est à cette date que fut mise en avant, à Auxerre, la 
première idée de la formation d'une Société d'instruction 
sur le modèle de la Ligue de l'Enseignement et dans un 
but identique. Une réunion publique avait lieu à cet 
effet le 29 juillet 1868, sous la présidence de l'honorable 
M. Guichard, ancien représentant, aujourd'hui député de 
l'arrondissement de Sens. 

Notons ici en passant qu' Auxerre est la troisième ville, 
après Paris et Marseille, qui ait fait l'application de la 
loi sur les réunions publiques, et, à cette époque, cela 
n'était cas sans mérite, car il fallait quelque courage pour 
se servir, tout en s'y conformant scrupuleusement, des 
lois prétendues libérales. 

Le 29 juillet 1 868 une réunion avait donc lieu à laquelle 
s'étaient rendues plus de 40Ô personnes. On y jeta les 
bases de la Société, dont le programme était celui-ci : 
fonder des bibliothèques, organiser des lectures, des con- 
férences publiques. Ce programme se présentait fort déjà 
de l'adhésion de deux hommes dont l'opinion avait grand 



42S 

poids, M. Marie, ancien membre dti gouvernement provi- 
soire, et M. Charlon, aujourd'hui sénateur de l'Yonne, 
et dont tout le monde connaît le dévouement à la cause 
de rinstruction. A cette réunion un Comité d'initiative se 
forma spontanément et fut chargé de recueillir les adhé- 
sions. La tâche était ardue et ingrate. Tout était à faire, 
et l'on ne devait compter que sur ses propres forces. On 
allait se heurter d'un côté à l'esprit rétrograde, de l'autre 
au mauvais vouloir de l'administration. 

Quand nous disons qu'il n'y avait rien de fait, nous 
nous trompons un peu, ohl bien peu I II existait dans le 
département quelaues bibliothèques, trois, quatre peut- 
être, fondées par l'initiative des citoyens et entretenues 
au moyen de cotisa^tions. Nous citerons entre autres celle 
de Branches, la première bibliothèque populaire de France 
peut-être, mais de l'Yonne assurément. 

Pendant plusieurs mois, le Comité fonctionna, et enfin, 
le 7 janvier 1 869, il apportait un résultat. La première 
réunion des adhérents était convoquée; ils étaient au 
nombre de deux cents environ. Le noyau était trouvé, la 
Société était constituée, elle prit le titre de Société pour 
la propagation de l Instruction populaire dans le départe- 
ment de f Tonne, et adopta séance tenante les statuts que 
nous reproduisons ici : 

Article 1®'. — Une Société est créée dans le département de 
l'Yonne sous le titre : Société poîir la propagation de Vinstruc- 
tionpopvMire dans le dépariemenl de V Yonne.— Le siège de la 
Société est à Auxerre. 

Art. 2. — Le but de la Société est de travailler au développe- 
ment de rinstruction dans le département. Ses premiers soins 
devront tendre à propager dans les communes la formation de 
bibliothèques et l'organisation de cours, conférences et lectures 
populaires. 

Arf. 3. — La Société s'abstiendra de tout ce qui pourrait avoir, 
directement ou indirectement, un caractère de polémique, soit 
politique, soit religieuse. 

Art. 4. — Chaque adhérent versera une cotisation annuelle ; 
le minimum en est fixé à un franc, — Tout sociétaire qui voudra 
se retirer ou modifier le chiffre de sa cotisation, devra en infor- 
mer le comité avant le premier janvier ; faute de quoi sa cotisa- 
tion sera exigible par l'association sur le taux de l'année précé- 
dente. 

Art. 5. — La Société est administrée par un comité de vingt- 

\m la 



4 ^ 



126 

et-un membres, nommés chaque année en assemblée générale 
par voie de scrutin secret, à la majorité relative des membres 
présents. 

Art. 6. — Le comité forme lui-même son bureau, composé 
d'un président, d'un vice-président, d'un secrétaire et d'un tré- 
sorier. Il statue sur les demandes d'admission. 

Les membres du comité sont rèéligibles. 

Art. 7. — Les décisions du comité sont prises à la majorité 
des membres présents; le comité ne pourra délibérer qu'autant 
qu'il y aura au moins neuf membres présents. 

Art. 8. — Le comité sera réuni en séance extraordinaire, soit 
sur l'initiative du président, soit sur la demande de cinq membres 
de l'association. 

Art. 9. — La Société se réunira en assemblée générale deux 
fois chaque année. L'une de ces réunions aura lieu dans la pre- 
mière quinzaine de novembre, l'autre dans la première quinzaine 
d'avril. 

Le comité provoquera toute autre réunion générale qui lui 
paraîtra nécessaire. 

Art. 10. — Dans chacune de ces réunions il sera rendu compte 
des travaux de la Société et de l'état des finances; dans celle 
d'avril il sera procédé à l'élection du comité. 

Art. IL — Toute demande de modification aux statuts devra 
être soumise d'abord au comité qui fera son rapport à l'assem- 
blée, et ne pourra être adoptée qu'à la majorité des membres 
présents. 

Enfin elle nommait un Comité définitif, et, dans une 
pensée démocratique qui devint plus lard la règle des 
assemblées, afin que personne n^ait dans ce comité un 
rôle prépondérant, elle lui laissait le soin de désigner 
son bureau. 

Quelque temps après, un arrêté du Préfet de FYonne, 
en date du 9 avril 1869, lui donnait la consécration ofiî- 
cielle. La Société d'Instruction était fondée. Pour elle 
allait commencer l'œuvre de la propagande. C'était une 
lâche facile là où s'était conservé un noyau d'hommes 
attachés aux idées libérales; ailleurs, l'œuvre était plus 
ingrate, il fallait faire une trouée ; et sous îœil d uiie 
Administration qui voyait avec peu de bienveillance les 
progrès d'une Association fond :e par un groupe d'hommes 
dont les sentiments indépendants lui étaient connus. Cette 
lâche, conslalons-le ici, a développé bien des activités, 
suscité bien des dévouements courageux et modestes. 

Au bout d'une année à peine d existence, la Société 
avait doublé le nombre de ses adhérents. Des groupes 



437 

importants s'étaient formés. Ainsi,^lle comptait 30 mem- 
bres à Turny^ 80 à Guerchy, 60 à Fleury, etc. Plusieurs 
bibliothèques avaient été fondées avec son concours. Elle 
envoyait aux unes des livres, elle donnait aux autres une 
allocation en argent. De plus, pendant la campagne 
d'hiver, des conférences s'étaient organisées, des lectures 
publiques avaient été faites. A la fin de Thiver, plus de 
quatre-vingts réunions de ce genre avaient eu lieu, prin- 
cipalement dans le canton de Saint-Florentin et à Auxerre. 
Sous cette impulsion, les adhésions arrivaient nom- 
breuses au Comité. Au mois d'avril 1S70, des groupes 
existaient dans 24 communes, et la campagne prochaine 
semblait devoir être particulièrement fructueuse, lorsque 
se précipitèrent les funestes événements de 1870. 

La Société d'instruction dut nécessairement sommeiller 
pendant cette cruelle période. Mais son importance, sa 
nécessité se révélaient plus que jamais. Son rôle avait 
grandi avec les malheurs du pays. Elle avait désormais 
une mission plus haute. L'effondrement de l'Empire avait 
mis toutes nos plaies à nu, et l'une des plus doulou- 
reuses était l'ignorance. Il fallait donc redoubler d'efforts, 
porter l'instruction partout et par tous les moyens, et 
coopérer ainsi à l'œuvre du relèvement. 

Une fois la tourmente passée, elle reprenait donc son 
fonctionnement régulier. Un de ses premiers actes fut 
d'adresser au ministre une demande de reconnaissance 
d'utilité publique. Les conférences sont réorganisées, les 
adhésions reviennent, un certain nombre de conseils 
municipaux même s'adjoignent aux souscripteurs et vo- 
tent des subventions. Enfin, au mois d'avril 1872, le 
nombre des adhérents était de près de mille. 

Une des conditions de succès était d'étendre le plus 
possible le cercle de son action. C'est dans cette pensée 

3u'on décida de tenir chaque année une réunion extraor- 
inaire dans un chef-lieu de canton que désignerait l'as- 
semblée générale. Cette mesure trouvait sa première 
application quelques mois plus tard à Villeneuve-sur- 
Yonne. A la même date, et pour remédier à l'insuffisance 
des bibliothèques et à l'insuffisance d'un budget dont les 
ressources ne permettaient que de consacrer des sommes 
minimes soit pour la création, soit pour le renouvelle- 



128 

ment, étaient créées cinq caisses de circulation, biblio- 
thèques roulantes qui, tous les deux mois, étaient expédiées 
aux groupes qui en faisaient la demande. Cette innovation 
donna les plus heureux résultats, et l'on constatait, quel- 
ques mois plus tard, que ces bibliothèques étaient de- 
mandées avec un empressement qui dénotait un besoin 
réel. 

Les efforts de la Société ne se renfermaient pas dans 
les limites exactes du programme qu'elle avait tracé à 
son début. Elle apportait encore son concours à toutes les. 
œuvres venant du dehors et qui avaient un but national. 

Au commencement de 1872, mu par une illusion gé- 
néreuse et patriotique, un comité s'était fondé pour 
l'organisation d'une souscription pour la libération du 
territoire. La Société d'Instruction s'associa immédiate- 
ment à cette idée et, adressant à ses différents groupes 
une circulaire, elle leur recommanda de contribuer à 
cette œuvre , d'organiser des conférences et de ver- 
ser à la souscription le montant du prix d'entrée ou le 
produit d'une quête faite à la fin de la réunion. La 
souscription ne put réussir, mais la conférence était tou- 
jours faite et elle portait ses fruits. Quelques mois après, 
elle donnait son appui au pétitionnement en faveur de 
l'instruction obligatoire. Plus tard, en 1873, elle allait 
voter un crédit pour la création de bibliothèques régi- 
mentaires entreprise par la Société * Franklin et la Ligue 
de TEnseignement. Enfin, en 1875, elle décidait encore 
qu'une subvention serait inscrite à son budget pour aider 
à la fondation de bibliothèques populaires agricoles dans 
les villages de l'Algérie, au profit des colons Alsaciens- 
Lorrains. 

La Société d'Instruction pouvait espérer que, TEmpire 
tombé, la République installée, elle allait rencontrer, 
sinon 1 appui, du moins la bienveillance de l'Administra- 
tion. Au contraire, le temps des épreuves commençait. 
Jusqu en 1 872, il avait suffi que le président de la Société, 
au commencement de la saison d'hiver, présentât une 
demande collective pour toutes les conférences que se 
proposaient de faire les membres de la Société, en indi- 
quant, bien entendu, et le nom du conférencier et le 
sujet de la conférence. En 1872, une circulaire miriisté- 



429 

rielle exigeait la demande individuelle et, c'est là qu'est 
la vexation, des indications très précises sur la confé- 
rence, une sorte de résumé. M. ae Goulard était alors 
ministre de Tintérieur. Ces exigences inattendues étaient 
de nature à refroidir les conférenciers. Mais, malgré ces 
entraves, et peut-être à cause de ces entraves, la Société 
n'en suivait pas moins son développement régulier. Ainsi, 
en 1873, elle comprenait déjà 43 groupes et plus de 1 ,800 
adhérents. 

Ju^ue-là, l'organisation de la Société était absolument 
centralisatrice. Les groupes n'avaient pas d'existence 
propre. Les cotisations étaient versées inlégralernent à la 
Soo:4té centrale, qui était chargée de l'emploi des fonds, 
de leuw^ répartition, de l'achat des livres, etc. Il devenait 
nécessaire, en présence de cette augmentation du nombre 
des adhérents, de l'importance de certains groupes, du 
désir qui se manifestait chez eux d'échapper à la tutelle 
de la Société centrale et de voler de leurs propres ailes, 
de modifier le régime de la Société. Il s'agissait d'inau- 
gurer le système décentralisateur, mais avec assez de 
prudence pour ne point compromettre l'existence de la 
Société, et ne point risquer de rompre le faisceau qui lui 
avait permis de traverser, sans en être atteinte, les plus 
mauvais jours. 

C'est à cette date qui furent créés les cercles locaux. 
Voici en quoi consistait cette mesure. Tout groupe d'une 
certaine importance pouvait être autorisé à se constituer 
en cercle, c'est-à-dire à l'administrer lui-même. Il avait 
désormais son autonomie, nommait son bureau, dispo- 
sait de ses fonds, en un mol formait une petite Société 
dans la jurande, à laquelle il était rattaché par un lien 
fédéral. Il lui devait le tiers de ses cotisations. De plus 
chaque cercle local pouvait se faire représenter dans le 
sein du Comité par un délégué ayant voix délibérative. 
Immédiatement 13 cercles locaux étaient autorisés sur 
leur demande. 

Nous entrons ici dans une nouvelle phase qui pouvait 
avoir pour Tavenir de la société une portée des plus 
graves. L'expérience a réussi. Tous les cercles et ils sont 
aujourd'hui nombreux, s'administrent régulièrement et 
prospèrent. Aucune division, aucune querelle intestine, 



430 

aucun écho des questions personnelles du dehors, n'est 
venu dérangei: leur organisation, arrêter leur dévelop- 
pement. 

Ce vaste réseau dont la Société d'Instruction couvrait le 
département, appelant à elle tous les hommes d'action et 
d'énergie, était peu agréable à Tadministration d'alors. 
Nous sommes au 34 mai, M. de Broglie est au ministère 
de rintérieur. La Société était absolument indépendante 
de l'action gouvernementale, les bibliothèques populaires 
également. Toutes Jes Sociétés fondées sous l'empire 
avaient réuni presque tous les hommes de l'opposition, 
attachés par conséquent aux idées républicaines. Leur 
nombre s'était accru depuis de tous ceux à qui les 
derniers événements avaient desillé les yeux, car la 
cause de la République et celle de l'instruction sont 
intimement liées, ne l'oublions pas. Pour tous ces motifs 
elles devaient être à l'index ; on n'osa pas' mettre brutale- 
ment la main dessus, mais on eut recours à des moyens 
qui tout en semblant inspirés par une vive sollicitude ne 
tendaient en réalité qu'à les soumettre directement au 
contrôle de l'Etat. On leur offrit des volumes, mais à 
cette condition qu'ils se soumettraient à l'inspection de 
TEtat. Cela était nabile. La Société d'instruction, jalouse 
de son indépendance, refusa les présents d'Artaxeroès. 

Elle pouvait d'ailleurs s'entretenir sans avoir recours à 
l'Etat. Deux sources étaient venues jusqu'ici l'alimenter. 
Les cotisations de ses adhérents et les dons, tant des 
Sociétés parisiennes que des particuliers. A cela vint 
s'ajouter une subvention du Conseil Général. 

L'attitude de l'administration avait cependant porté 
ses fruits, les conférences avaient cessé, M. le Préfet 
faisait mieux encore, il refusait absolument toute espèce 
d'autorisation, mais la Société n'en continuait pas moins 
d^augmenter le nombre de ses adhérents; en 487B ils 
atteignaient presque 2.000. 

Il était déjà possible de constater les résultats obtenus. 
Son action était visible. Partout où elle avait pénétré, le 
goût de la lecture s'était développé. Voici à ce sujet de 
curieux renseignements que nous empruntons au rapport 
du Secrétaire, lu dans la séance du 14 avril 1875 : 
« Pendant les mois de novembre, décembre, janvier. 



431 

février et mars, 863 volumes ont été lus à Saint- Florentin, 
482 il Guerchy, 480 à Bassou, 1 .023 à Villemer, 4 .024 à 
Toucy. » Yillemer com{)te à peine 500 habitants. 

Telle était la situation de la Société en 1875, les 
auelques assauts qu elle va supporter ne pouvaient 
l ébranler, car nous touchons peut-être à la période la 
plus critique qu'elle eut encore traversée. C'est pendant 
1 administration de M. Ducrest de Villeneuve à la préfec- 
ture de l'Yonne. 

Un de ses premiers actes fut d'exiger que les cercles 
locaux, se conforment aux obligations que l'article 291 
du Gode pénal impose aux réunions de plus de 20 per- 
sonnes, c'est-à-dire qu'ils se fassent autoriser par arrêté 
spécial. Cette autorisation ne pourrait être accordée cju'à 
des conditions déterminées. Nous en reproduisons ici les 
principales dispositions, elles sont vraiment curieuses. 

« La Société (ou le cercle local) devra remettre à la 
préfecture une liste indiauant les nom, prénom, profes- 
sion et domicile des fonqateurs ou adhérents à un titre 
quelconque. 

« Pareille liste devra être fournie chaque année dans le 
courant du mois de décembre. 

« La Société devra en outre adresser au préfet, chaque 
année et à la même époque un compte-rendu de ses 
travaux et de ses opérations. Les livres et registres de 
correspondance et de comptabilité devront êtres communi- 
qués à toute réquisition des agents de l'autorité qui seraient 
délégués à cet eflFet par le Ministre de l'instruction 
publique ou par le Prétet. 

« l'ordre du jour des assemblées générales 

devra toujours être communiqué huit jours à l'avance au 
Préfet, qui pourra, s'il le juge convenable, déléguer un 
agent de l'autorité pour y assister. » 

Cesprétentions inquisitoriales jetèrent quelque émotion 
dans le sein de la Société. On parlementa, le préfet 
maintint absolument son interprétation. En présence de 
cette situation un grand nombre de cercles ne voulant 
pas se soumettre à ces exigences, prononcèrent spontané- 
ment leur dissolution et leurs membres rentrèrent pure- 
ment et simplement dans le sein delà Société d'Instruction. 
Celle-ci était condammée au sommeil. Il fallait attendre. 



43S 

Enfin les élections firent justice du 24 mai. Les travaux 
furent repris avec activité. L^autorisation préfectorale 
fut maintenue, mais dégagée du caractère vexatoire qui 
lui avait été donnée, les cercles se réformèrent et pendant 
le répit qui lui fut accordé entre les élections de 1876 et 
le 16 mai 1877, une nouvelle poussée fut donnée. Quel- 
ques conseils municipaux sur un appel pressant de la 
Société, envoyèrent des subventions. Il est à souhaiterque 
cette mesure se généralise. 

Le 1 mai arrivé, nouvelles entraves, nouvelles inter- 
prétations draconniennes. Nouveau temps d*arrêt. Enfin 
depuis près de deux ans, la Société marche sans obstacle. 
Pouvant compter sur la bienveillance de l'administration, 
elle continue son œuvre, cherchant à étendre le plus 
possible son action réparatrice, il y a quelque temps 
encore, elle appelait a elle les Sociétés musicales, à 
l'exemple des sociétés belges et suisses. C'est là un nouvel 
appoint, apportant dans les communes, qui jusqu'ici n'a- 
vaient pas adhéré à la Société un noyau tout constitué. La 
musigue et l'instruction sont sœurs, elles se complètent. 

Aujourd'hui la Société d'instruction compte plus de 
4,000 membres, réparti dans 95 (1) communes, dont 36 
sont constituées en cercles locaux, et chaque jour de 



(1) Voici, par arrondissement, le nom des communes et des cer- 
cles locaux : 

Arrondissement dAuxerre. 

Auxerre, siège de la Société, Appoigny, Bleigny-le-Garreau, 
Chéu, Chevannes, Goulanges-la-Vineuse, Coulangcs-sur-Yonne- 
Germigny, Gy-l'Evêque, Jaulges, Ligny-le-Ghâtel, Lindry, Mailly, 
la- Ville, Maligny, Mont-Saint-Sulpice, Perrigny, Quenne, Saint- 
Gyr-lés-Golons, Saint-Florentin, Saint-Georges, Seignelay, Trei- 
gny, Villeneuve-Saint-Salve Vincelles 

Gercles locaux. — AvroUes, Beines, Gherbuy, Ghemilly, Gheny, 
Gurgy, Hauterive, Monligny, Ormoy, Toucy, Val-de-Mercy, 
Venoy (Egriselles), Venoy, (Montallery), Vermenton. 

Arrondissement d'Avallon. 

A vallon, Vézelay. 

Arrondissement de Joigny. 

Arces, Bassou, Bœurs-en-Othe, Brion, Bussy-en-Othe, Gham- 
play, Champlost, Ghampvallon, Joigny, La-Gelle-Saint-Gyr, La- 



133 

nouveaux cercles se forment, de nouveaux groupes s'or- 
ganisent, de nouvelles bibliothèques se fondent, et les 
conférenciers libres de toutes entraves multiplient leurs 
réunions. Les ressources btidgétaires augmentent, les 
envois de livres, les allocations aux bibliothèques devien- 
nent plus fréquents, plus importants. 

Il est intéressant de suivre la progression des sacrifices 
faits par la Société depuis sa londation jusqu'à aujour- 
d'hui, tant en allocations qu^en envois de livres : 

1869-70 410 » 

1870-71 25 » 

1871-72 639 55 

1872-73 278 90 

1873-74 1.372 90 

1874-75 671 15 

1875-76 756 » 

1876-77 1.945 » 

1877-78 3.089 20 

1878-79 2.636 21 

Total 11.823 91 

Celte somme s'élève à plus de 11.000 francs, dans 
lesquels les deux années 1878-79, où elle a fonctionné 
librement, entrent pour près de 6.000 francs. 

Citons maintenant quelques-uns des résultats obtenus. 

Fei'té-Loupière, Les Ormes, Paroy-en-Othe, Ferreux, Sainl-Denis- 
sur-Ouanne, Saint- Fargeau, Saint-Julien-du-Sault Sornmecaise, 
Vendeurs, Yillemer, Villevallier. 

Cercles locaux. — Aillant, Bléneau, Branches, Charmoy, Epi- 
neau-les-Voves, Fleury, Guerchy, Migennes, Neuilly, Saint- 
Gydoine, Saint-Martin-sur-Ouanne, Senan, Turny, Venizy, Ville- 
euve-sur-Yonne, Villiers-Saint-Benoit. 

Arrondisseinent de Sens, 
Cercles locaux. — Etigny, Villiers-Louis, Véro'n. 

Arrondissement de Tonnerre. 

Beugnon, Butteaux. 

Cercles locaux. — Cruzy-le-Châtel, Neuvy-Sautour, Sormery, 
Tonnerre à qui se rattachent les neuf groupes suivant : Danne- 
moine, Gheney, Epineuil, Collan; Junay, Molosmes, Serrigny, 
Tissey, Vézinnes. 



434 

Nous les trouvons dans le rapport lu à la séance du 4 S 
avril 1878, Notons qu ils ont un an de date déjà: « à 
Sommecaise, 34 lecteurs ont lu 500 volumes, à Turny, 60 
lecteurs, ont lu 248 volumes, à Migennes. le nombre des 
livres prêtés s'élève à 580, à Villeneuve-sur- Yonne, 624, 
à Saint-Florentin, 1 .507 ; etc. » 

Voilà pour les résultats palpables, ils se traduisent 
par des chiffres, à côté de ceux-là, il en est d'autres, des 
résultats moraux, et qui ne sont pas les moins impor- 
tants. 

Nous disions au commencement de cet article quel 
rôle considérable avait à jouer dans une Société démo- 
cratique l'initiative individuelle,et nous constations com- 
bien l'empire avait mis de soin à Tannihiler en lui 
substituant constamment l'action de l'Etat. C'était là un 
principe absolument faux et destrucleur,contre lequel nous 
devons réagir de toutes nos forces. L'initiative de l'Etat 
et l'initiative privée peuvent vivre à côté l'une de l'autre, 
elles ont toutes deux leur raison d'être, leur nécessité, 
loin de s'exclure l'une l'autre. Quoi de plus propre à 
réveiller celle-ci que les Sociétés, les Sociétés d'Instruction 
entre autres. Elles ont généralement dans leurs com- 
munes une situation qui oblige tous leurs membres à 
agir personnellement et directement. Dirigés le plus 
souvent par des hommes qui appartiennent aux idées 
nouvelles, elles ont presque toujours par leur but même, 
à lutter contre les anciens partis qui voient là un empié- 
tement sur leurs droits, un danger pour leur influence. 
Cette lutte de tous les instants entretient encore un esprit 
de solidarité qui est une condition de succès et de déve- 
loppement. 

Enfin la Société, en donnant l'autonomie aux cercles 
locaux, les oblige à administrer eux-mêmes. Ce sont 
des réunions où Ton discute le^ affaires intéressant le 
cercle ; il y a un budget, toute une sorte d'administration 
en miniature, excellente préparation à la pratique des 
affaires publiques. Aussi est-il incontestable que la Société 
d'Instruction populaire a beaucoup contribué dans notre 
département au développement des idées démocratiques. 
Elle est appelée à faire beaucoup encore dans la lutte 
engagée aujourd'hui. Elle doit être dans chaque com- 



138 

mune un centre autour duquel se groupent tous les 
amis de l'instruction, elle a mission de compléter, de 
faire fructifier les leçons de l'instituteur. Aussi devrait- 
elle avoir au moins un adhérent partout où il y a un 
instituteur, comme elle devrait y avoir un lecteur ou un 
conférencier. Ils doivent tous deux marcher la main dans 
la main, car tous deux, ils poursuivent le même but, 
réducation nationale. 

G. ROUILLÉ. 



ESQUISSE D'UNE GÉOGRAPHIE MÉDICALE 



DU DÉPARTEMENT DE L^YONNE. 



Ce. que Ton entend par géographie médicale d'une 
contrée est Tétude comparée de la géographie physique, 
de la météorologie, des lois statistiques de la population 
et des influences qui paraissent apporter certaines modi- 
fications à la vie et à la santé des habitants de cette 
contrée. 

Une pareille éjude, pour être complète, embrasserait un 
nombre infini de recherches dont la réunion méthodique 
aurait un prix inestimable pour l'hygiène publique, 
réconomie politique et sociale et l'histoire des maladies 
de l'homme. 

De rares tentatives ont été faites jusqu'à ce jour pour 
constituer cette science éminemment numanitaire ; et 
cependant un solennel exemple avait été donné, dans 
l'antiquité grecque, par Hippocrate, dans son admirable 
Traité des Airs, des Eaux e t des Lieux, Ce document impéris- 
sable a évidemment inspiré Montesauieu quand il léguait 
à son siècle son livre de YEsprit des Lois, « Vainement 
l'auteur se tait sur la source oiiil a puisé le principe de ses 
magnifiques développements, dit Michel Lévy, dans son 
traité d'hygiène; vamement Dalemberg inscrit au frontis- 
pice de ce monument littéraire et philosophique du XVllP 
siècle, cette* épigraphe empruntée d'Ovide : Prolem sine 
matre creatam, la filiation est évidente. Et pourquoi le 
génie, se retournant contre les siècles accumulés, 
renierait-il sa glorieuse généalogie ? L'idée fondamentale 
de VEsprit des lois est dans la nécessité d'accorder la 



137 

législation des peuples avec la forme de leurs gouverne- 
raenls, et dans le rapport de cette forme avec la nature 
particulière du climat. Sans doute le publiscite français, 
dans le développement de son idée, s'attache principale- 
ment à faire ressortir et à apprécier les causes essentiel- 
lement morales qui travaillent les hommes réunis en 
société ; mais il a préalablement marqué dans le climat 
la cause déterminante des dispositions morales des peu- 
ples, et la doctrine de Cos a si largement transpiré dans 
son ouvrage, que des critiques lui ont reproché d'attri- 
buer tout au froid et à la chaleur. Dans le 1 T livre, intitulé 
hippocratiquement : Comment les lois de la politique ont 
du rapport avec la nature du climat, il va jusqu'à étayer, 
comme Hippocrate, la démonstration de ses prémisses sur 
le parallèle des peuples de l'Asie et de TEurope. Admirable 
virtualité d'un écrit de quelques pages, rédigé il y a plus 
de deux mille ans, et qui dépose, en traversant les 
siècles. Ici l'idée des constitutions médicales, boussole 
éternelle de toute pratique, là le germe d'une des 
productions les plus considérables de Tesprit humain ; 
opuscule qui toute main vraiment médicale a feuilletée 
avec respect, ébauche d'une climatologie tentée sans le 
secours des notions exactes que fournissent en forle 
aujourd'hui les sciences physiques et naturelles , et 
devant laquelle, lecture faites on s'écrie involontaire- 
ment : Que savons-nous de plus ? » 

Notre citation paraîtra peut-être ambitieuse à propos 
d'un projet bien modeste de topographie médicale d un 
seul aépartement ; et cependant les lois qui s'appliquent 
à nos deux hémisphères sont les mêmes qui régissent, 
avec des variations infinies, soit l'Europe toute entière, 
soit notre France, soit un seul de nos départements. 
Chaque région, même limitée à la simple circonscription 
d'un canton et parfois d'une commune, possède une 
altitude, une longitude, un sol spécifique qui exercent de 
notables influences sur la vie, la santé, les habitudes et 
les maladies. Tout est dans tout I 

Nous nous proposons donc ici de passer sommairement 
en revue les principaux éléments d'une bonne topographie 
médicale de notre département, en indiquant les cadres 
à, remplir et les sujets d'étude les plus intéressants à 



438 

entreprendre. Nous donnerons çà et là quelques rensei- 
gnements sur ce qu'il a été fait et sur ce qu'il reste a faire 
pour chaque Question du programme, mais nous devons 
avant tout déclarer franchement que nous n'avons pas la 
prétention de tout prévoir et de tout dire en pareille 
matière : nous ne livrons ces pages> tracées à la hâte, qu'à 
titre d'esquisse à vold'oiseau,abandonnantà d'autres, plus 
jeunes et mieux posés que nous, le soin de remplir les 
nombreuses lacunes que nous devons laisser dans ce 
travail. Nous suivrons pour cet exposé l'ordre adopté par 
Boudin dans son traité de géographie médicatey le meilleur 
ouvrage qui ait été publié jusqu'à ce jour. 

Météorologie. — Cette partie très-importante de l'étude 
que nous proposons traite, • on le sait, des phénomènes 
qui apparaissent dans l'atmosphère ainsi que des questions 
qui s'y rattachent. Elle a pour objet les annotations sur la 
pluie, la neige, les vents, les trombes, les aérolithes, les 
orages, les aurores boréales, etc.^ etc. Personne n'ignore 
les progrès incessants de cette science trop longtemps 
abondonnée aux caprices et aux erreurs de la routine, 
grâce au perfectionnement des instruments de précision 
et grâce surtout à l'admirable invention de la télégraphie 
électrique. Le gouvernement a pris la direction de ces 
recherches dans tous les chefs-lieux de nos déparlements 
où des commissions sont instituées pour coordonner les 
documents qui sont envoyés de toute les stations météo- 
rologiques cantonales» Il il 'y a rien à désirer de ce côté, si 
les indications fournies par Tadministration supérieure 
sont bien et dûment remplie^. 

Géologie, — Nous en dirons tout autant au sujet de 
rétude des couches géologiques du sol départemental. 
Mais plus heureuse que la météorologie, la science des 
terrains est faite pour le département que nous habitonsi 
Une publication importante a été produite par MM. 
L«ymerie et Raulin sous le titre de statistique géologique 
de l'Yonne, aux frais du département; une carte, repro- 
duction fidèle de la carte d'Etat^-majot, et teintée aux 
nuances géologiques est devenu le ccMnplément nécessaire 
du beau travail dont nous sommes dotés. Depuis cette 
époque d'autres savants ont apporté le tribut de leurs 
recherches sur certains points de notre sol si varié et si 



i3d 

riche en observations ; nous citerons entr'aulres MM. de 
Longuemar, Robineau Desvoidy, Moreau d'Avallon et 
surtout M. Gustave Colteau, dont la notoriété européenne 
honore la science et son pays. 

Si les phénomènes météorologiques, si la température 
et les vicissitudes atmosphériques ont une action sur Tor- 
ganisme humain, cette action n'est souvent que transitoire 
et n'offre qu'une mobilité incessante. Il n'en est pas de 
même de Faction des milieux géologiques qui sont stables 
et toujours identiques — aussi la science a-t-elle acquis 
des données certaines sur cette influence spécifique et les 
résultats de Tenquête à ce sujet, bien qu'ils aient provoqué 
de vives et nombreuses polémiques, n'en sont pas moins 
d'un intérêt extrême et d'une certitude souvent mathé- 
matique. Nous y reviendrons dans le cours de cet essai. 

Le département de l'Yonne est admirablement constitué 
pour les explorations scientifiques : il représente, dans 
des proportions relativement sufîisantes, la série des 
terrams su^jerposés, depuis les contreforts granitiques de 
TAvallonnais jusqu'aux couches tertiaires et alluviales 
du nord-ouest, dans les arrondissements de Sens et de 
Joigny. Les différentes cultures sont une conséquence de 
la nature des terrains et si elles sont obligatoires pour 
certaines localités et impossibles pour certaines autres, il 
s'en suit encore une nouvelle cause de modifications 
sanitaires qu'il est facile de constater dans chaque 
région . 

Minéralogie. — Il s'agit ici de la statistique possible die 
tous les corps inorganiques, pierres, terres, sels, métaux, 
combustibles qui se trouvent dans l'intérieur de la terre 
ou à sa surface. Cet inventaire n'est pas^ seulement du 
ressort des industries locales, mais il touche également la 
santé publique, soit par la condition que les minéraux 
imprimentauK couches telluriques, soit aux modifications 
qu ils apportent dans la constitution des ouvriers qui les 
travaillent — ainsi les carrières de pierres tendres et 
dures, les ocres, les minerais de fer et autres ont chacun 
une action particulière sur les personnes obligées de 
vivre en exploitant leurs produits. Une pareille étude est 
d'un intérêt inconstestable et nous avons beaucoup à 
glaner dans ce domaine encore vierge de sérieuses 
observations. 



liO 

Uydrolo^. — Encore une spécialité des plus impor- 
tantes , soit que Ton considère le cours et les affluents 
de nos rivières dans leur passage sur les différentes 
couches de nos terrains, et la composition chimique 
de leurs eaux, 'soit que Ton constate le nombre et la 
position de nos étangs, de nos marais et leur influence 
sur la santé publique, soit que Ton étudie les eaux 
souterraines, leur profondeur, leurs usages économiques, 
leurs efièts sur l'organisme, éclairés par de bonnes ana- 
lyses; soit enfin que l'on recherche le nombre et la 
qualité de nos sources minérales qui se partagent, bien 
qu'en petit nombre, en sources salées, ferrugineuses, 
sulfureuses et calcarifères. L'inventaire de ces eaux est 
une affaire entièrement médicale. Par malheur notre 
département est pauvre en ce genre de produits et ce que 
l'on trouve le plus communément appartient aux eaux 
ferrugineuses qui sont assez répaudues dans les terrains 
néocomiens et les sables verts. 

Botanique. — C'est la science agréable et utile au suprême 
degré. Elle est à la portée de tous, et c'est peut-être la 
moins pratiquée. Combien d'hoînmes du monde savant, 
même parmi les médecins, qui, se promenant à la cam- 
dagne, s'arrêtent devant une plante dont Taspect et la 
fleur les attirent et qui n'en savent pas même le nom et 
encore moins les propriétés médicales ou industrielles. Et 
pourtant l'on peut dire que la botanique est la plus 
complète de toutes les sciences naturelles, par la raison 
qu'elle livre largement et à ciel ouvert tous ses trésors 
aux investigations. Pour le département de l'Yonne, 
nous n'avons pas à nous plaindre. Un travailleur aussi 
intelligent que modeste, M. Eugène Ravin, s'est mis à 
l'œuvre depuis plus de vingt-cinq ans et a publié sur la 
flore de nos contrées un volume qui en est à sa 2® édition 
et qui contient, sous le cadre d'une méthode classique, 
celle du professeur de Candolle, tout ce que la surface de 
nos terres, de nos prairies et de nos bois produit de 
plantes de toutes les familles connues. Il a partagé en 
quatre régions leur distribution géographique et a signalé 
les espèces inhérentf.s à certaines couches que Ton cher- 
cherait vainement dans certaines autres. M. Ravin termine 
en ce moment, croyons-nous, l'histoire et la description 



U1 

des cryptogames qui ne faisaient pas partie de ses pre- 
mières puolications. Son œuvre sera donc complète et les 
chercheurs de l'avenir n'auront plus qu'à illustrer par des 
détails qui ne font jamais défaut, dans les sciences 
d'observation, le musée de nos richesses végétales. 

Ici viendrait naturellement aussi se placer la statistique 
cantonale des céréales, des fourrages et des cultures de 
racines et de produits propres à la nourriture des homn>es 
et des aninaux domestiques. Elle prime en importance 
pratique toutes les autres. 

Zooloaie. — Cette branche intéressante de l'histoire 
naturelle a eu également ses historiens et ses classifi- 
cateurs dans notre département. Robineau-Desvoidy a 
laissé, outre la publication posthume sur les Diptères, de 
nombreux mémoires qui intéressent l'entomologie du 
département de l'Yonne. Le colonel Goureau a publié 
dans le Bulletin de la Société des sciences historiques et 
naturelles de l'Yonne de nombreux catalogues aes in- 
sectes nuisibles à l'agriculture et à la viticulture; des 
mémoires spéciaux ont également paru dans la même 
collection sur différentes espèces observées dans notre 
zone départementale; notre savant professeur, M. Paul 
Bert, M. Monceaux et beaucoup d'autres se sont occupés 
des classifications des espèces, soit pour les insectes, soit 
pour les mollusques, les reptiles, les oiseaux et les ver- 
tébrés supérieurs, et le public peut s'assurfer, en parcou- 
rant le musée d'Auxerre, que nos collections offrent déjà 
un certain intérêt scientifique. 

Les migrations des insectes, de certains poissons et de 
certains oiseaux méritent encore de fixer l'attention des 
naturalistes. Des faits curieux et inexpliqués se produi- 
sent journellement sous nos yeux ; il faut les consigner 
en attendant qu'on les interprète. Ces années dernières, 
M. Bert appelait, dans une circulaire, l'attention des ob- 
servateurs sur les différentes espèces de poissons qui ha- 
bitent nos cours d'eau et particulièrement sur les migra- 
tions des saumons qui remontent la Seine, l'Yonne et né- 
gligent les autres affluents pour se diriger vers les 
sources de la Cure, où ils déposent leurs œufs. Les mâles 
les suivent et viennent féconder les dépôts laissés par les 
femelles. Les jeunes saumons indigènes retournent à la 

«80 14 



U2 

mer, dans la saison voulue, reviennent plus tard à leur 
rivière natale et fournissent, chemin faisant, un produit 
considérable à ralimentation de Thomme. 

Population. — Les travaux sur la population de l'Yonne 
ne font pas défaut. L'annuaire départemental en a re- 
cueilli un certain nombre, parmi lesquels nous citons 
ceux de M. Duranton en 4859 et ceux de M. Billeau en 
1879. A laide de ces documents et des chiffres que nous 
avons publié nous-mêmes en collaboration de M. Billeau, 
sur la vie moyenne dans les cantons et les communes de 
ce département, on peut facilement se livrer à tous les 
commentaires. M. Billeau nous promet une discussion 
sur la vie moyenne dont les calculs par la proportion des 
naissances à la population ne paraît pas d'une exactitude 
bien démontrée. La véritable vie mojjenne, ainsi que le 
prouvent les statisticiens les plus sérieux, est et ne doit 
être autre chose que Tâge moyen des décédés d'une pé- 
riode donnée. Le petit nombre des naissances tend direc- 
tement à prolonger la vie, a dit un économiste anglais, 
en maintenant la population dans Faisance et il n'y a 
)as de doute que la même prudence qui nous fait éviter 
es causes de maladie, s'exerce à nous garantir de la prin- 
cipale cause de la pauvreté... Les moyens de subsistance 
et de travail en Angleterre n'ont jamais augmenté plus 
rapidement que dans ces trente dernières années, et ce- 
pendant chaque recensement a lait constater un accrois- 
sement de population inférieure à celui de la population 
f)récédente. Cette observation est éçalement applicable à 
a France où le maximum de fécondité se rencontre dans 
les départements les moins prospères, ou dans ceux oui 
ont la plus forte population ouvrière. M. Legoyt, dont les 
travaux sur cette matière ont une autorité si légitime, 
nous le démontre une fois de plus dans le tableau sui- 
vant qu'il publiait à propos du dernier recensement de la 
population de la France : 










443 




•**" ^ ' 

NOMRRE 
det 


MOYENNE 
des 


ViE 


ENFANTS 


»irART(ilK\T3 


SURVIVANTS 

à 20 ans pour 

100 NAISSANCES. 


MOYRNNE. 


PAR MARIASB. 


PAR GROUPE. 






6 


54,8 


26 ans 4 mois 


3,83" 


13 


58,4 


34 


3,22 


44 


64,2 


32 


3,43 


42 


62,5 


33 — 4 


3,02 


9 


63,7 


33 — 2 — 


3,04 


42 


64,9 


34 — 4 


2,90 


9 


66,7 


36 8 


2,72 


7 


69,4 


38 4 


2,60 


6 


72,2 


44 7 


2,40 

* 



On voit par ce tableau que ce sont précisément les dé- 

f)artemenls les plus prolifiques qui offrent la vie moyenne 
a plus courte et réciproquement ceux qui ont le moins 
de naissances par mariage qui donnent la vie moyenne la 
plus longue. On retrouvera ces résultats dans les cantons 
et les communes de TYonne, avec les mêmes conditions 
de supériorité ou d'infériorité de bien-être. Cette loi avait 
été parfaitement formulée par Malthus,quand il disait : 
Toute mesure qui tend à diminuer la mortalité par Famé- 
lioration du sort des hommes, tend par cela même à 
diminuer les naissances. 

Nous n'insisterons pas sur ce chapitre intéressant de 
démographie comparée; ïious livrons le problèms aux 
travailleurs de bonne volonté. M, le docteur Bertillon, 
dans un grand travail démographique qui a remporté le 
prix de TAcadémie des Sciences morales et politiques, a 
parfaitement fourni de nouvelles preuves à cette thèse. 
Il a aussi démontré l'infériorité absolue de la France mo- 
derne au point de vue de l'accroissement de la population . 
Il pense, dans son optimisme, que ces résultats sont dus 
aux progrés démocratiques et que les autres nations 
nous suivront fatalement dans cette voie. Il est à craindre, 
en attendant, qu'elles n'abusent de ces soi-disant progrès 
à leur profit. 



444 

Pour établir la véritable vie moyenne dans un canton 
ou dans une commune, il faudrait donc un relevé mor- 
tuaire par âge des décédés pendant une période suffisante 
et un liste des vivants par âge ; c'est ce qui manque aux 
économistes pour asseoir des chiffres dignes de foi et ce 
qui est demandé avec instance aux admmistrateurs com- 
pétents. [Bertillon, Vie moyenne. Tables de survie.) 

Etat-civil. — Les relevés annuels de 1 etat-civil, nais- 
sances, mariages et décès par âge sont envoyés périodi- 
quement aux préfectures : il est regrettable que ces docu- 
ments d'un intérêt de premier ordre ne soient pas soumis 
tout d'abord aux conseils d'hygiène et de salubrité ins- 
titués dans chaque département pour servir de sentinelles 
vigilantes à la santé publique. Un rapport serait présenté 
chaque année sur les fluctuations de ces chiffres ofïiciels 
et le devoir des hommes de la science économique serait 
de rechercher les causes de ces fluctuations bonnes ou 
mauvaises, de les signaler à l'administration et d'indi- 
quer au besoin les mesures propres à conjurer les dévia- 
tions les plus fâcheuses. Ainsi le nombre des mort-nés et 
des naissances illégitimes est très différent dans certains 
milieux comparés : il est évident qu'il tient trop souvent 
à des causes d'immoralité qu'il faut surveiller de près, 
car elles sont voisines de l'infanticide. 

D'autre part, les résultats du dépouillement de l'état- 
civil offrent encore des dissemblances suivant les lieux 
où on les considère. Ainsi le nombre des naissances, des 
mariages et des décès ne donne pas les mêmes propor- 
tions sur un nombre donné d'habitants dans nos cinq 
arrondissements. Ceux de Sens et de Joigny diffèrent 
beaucoup par les résultats de ceux d'Avallon et de Ton- 
nerre ; les mêmes écarts se retrouvent dans le mouvement 
de la population de nos départements comparés ; il y a là 
des causes économiques et sociales qu'il mut encore étu- 
dier, bien qu'elles aient déjà subi les commentaires de 
plus d'un travailleur. 

Statisticfue morale. — Les comptes-rendus de la jus- 
tice criminelle ont un intérêt que personne n'a jamais 
mis en doute. Les chiffres publiés sont le résumé des 
opérations de la justice dans tous nos départements réu- 
nis. Il serait curieux et instructif de relever pour chaque 



445 

arrondissement et pour chaque canton, les affaires crimi- 
nelles dont la justice a pu être saisie pendant les trois ou 
quatre périodes décennales qui viennent de s'écouler. On 
y verrait quels progrès ont fait la moralité ou le crime, à 
quels milieux appartiennent le blâme ou les éloges et par 
quels moyens préventifs on pourrait ramener les cantons 
les plus égarés. M. Brodier, chef de division à la Préfec- 
ture, a déjà publié des tableaux cantonaux sur des ques- 
tions qui se rapprochent beaucoup de la criminalité : 
ainsi la répartition des naissances illégitimes par canton 
figurait parmi ses envois à l'exposition universelle : nous 
avons la certitude que ce travailleur infatigable complé- 
tera la galerie des statistiques qu'il a si vaillamment 
commencée et qui ferait une partie importante de la 
géographie économique et médicale de l'Yonne (1). 

Ethnographie, — La question des races est à l'ordre 
du jour depuis une vingtaine d'années. Les travaux ac- 
complis sont déjà considérables et la société d'antropo- 
logie fondée à Paris en i 859 n'a pas peu contribué aux 
progrès de la science de l'homme. On pourrait croire 
a priori qu'il ne peut être formulé rien de bien intéres- 
sant à propos des races du département de l'Yonne. 
Un espace aussi restreint ne saurait donner lieu à des 
distinctions bien sensibles. Néanmoins l'histoire des in- 
vasions et des guerres de la Gaule a laissé, même pour 
nos cantons, quelques renseignements utiles, elle rema- 
niement des populations éparpillées à leur surface a dû 
apporter dans certaines parties des modifications saisis- 
sables. D'un autre coté, la constitution géologique du 
sol n'a pas été étrangère aux conditions physiques indi- 
viduelles ; il y a donc là deux agents modificateurs qui 
se disputent le rôle principal, la race et le sol. M. le doc- 
teur Broca, dans un magnifique travail sur les races de 
notre pays de France, l'a divisé en trois zones : la pre- 
mière, où prédomine l'élément celtique, renferme les 



(1) Nous nous permettrons d'exprimer un regret au sujet de la 
belle et très recommandable exposition de M. Brodier, c'est que 
sa bonne volonté, son intelligence et ses veilles n'aient pas 
obtenu du Jury une récompense qui lui était due. Les travailleurs 
départementaux sont rares. Il faut les encourager. 



U6 

^ trois cinquièmes de la France, c'est-à-dire les dépar- 
temenls du sud, du centre et de l'ouest; la seconde, où a 
prévalu Téiément kymrique, s'étend au nord et au nord- 
est ; la troisième enfin ou kymro-celtique, est enserrée 
entre les deux premières et se dirige obliauement entre 
le département de la Manche et celui de Tlsere. Cette der- 
dière traverse à peu près le département de l'Yonne qui, 
dans cette classillcation se trouverait participer de la race 
celtique et de la race rymrique. Ces données ont une va- 
leur scientifique et historique incontestable, mais nous 
croyons qu'il ne faut pas leur attribuer une influence 
radicale aosolue sur les populations que nous avons sous 
les yeux. Nous répéterons ce que nous disions, à ce sujet, 
dans un article sur la taille de l'homme en France, qui 
a eu l'honneur d'être reproduit dans V Année scienti fixité ^ 
de M. Figuier, en 186i : 

« Nous sommes loin de renier la doctrine de l'hérédité 
et de la race, mais nous avons la conviction que les races 
çlles-mêmes sont modifiées par les milieux où elles vi- 
vent. Nous sommes persuadés que les kymris à haute 
taille établis depuis des siècles dans les terres maréca- 
geuses ou granitiques, ont éprouvé une dégénérescence 
physique notable, et que les Celtes à petite stature qui 
sont montés sur les calcaires ont acquis un dévelop- 
pement plus considérable. — Ces mêmes conditions se 
retrouvent pour les races de nos animaux domestiques. 
Les éleveurs savent très bien à quoi s'en tenir à ce sujet. 
Les races à petite taille originaires du Limousin, de l'Au- 
vergne, de la Bretagne ou de la Vendée, changées de 
climat et de conditions géologiques, éprouvent des 
modifications évidentes quant à leurs proportions et à 
leurs formes primitives. Pourquoi n'en serait-il pas de 
même pour la race humaine ? )> 

Cette doctrine a été soutenue depuis à la société d'an- 
thropologie de Paris, avec la plus grande puissance de 
science et d'exposition par M. Durand de Gros, de l'Avev- 
ron, à propos des diflérences notables constatées dans Ja 
taille, le tempérament et les aptitudes des habitants de 
deux contrées bien distinctes de ce département, le 
Causse constitué par les terrains calcaires et le Ségala, 
formé par le gfaAiie. 



U7 

Endémies. — La connaissance de la distribution géo^ 
graphiaue des maladies ou des infirmités de Thomme, 
dit le docteur Boudin, intéresse à la fois la science, la 
médecine pratique, l'hygiène publique et l'adminis- 
tration. En même temps qu'elle met en lumière l'in- 
fluence des climats, des localités, des nationalités et des 
races dans la production des maladies, elle guide le mé- 
decin dans le choix des lieux les mieux adaptés au séjour 
des malades ; elle indique à l'hygiéniste les localités quHl 
faut rechercher ou éviter ; elle fait connaître aux gouver- 
nements l'aptitude militaire d'un pays et fixe l'admi- 
nistration sur les ressources de la population recrutable. 
Grâce à la statistique et à la géographie médicale, on sait 
aujourd'hui que la population masculine âgée de vingt- 
un ans est en France, année moyenne, de 305,000 jeunes 
gens et que sur cent mille individus examinés par les 
Conseils de révision, on compte annuellement : 

7,693 exemptions pour défaut détaille. 

9,375 — pour faiblesse de constitution. 

785 — pour perte de dents. • 

328 — pour surdité et mutisme. 

712 — 'pourgoître. 

507 — pour claudication. 

394 — pour myopie. 

998 — pour scroiules. 

297 — pour maladies de poitrine. 

2,192 — pour hernies. 

170 — pour épilepsie. 

Ces chiffres se rapportent à une période déjà éloignée, 
mais n'ont pas varié très sensiblement, si ce n'est pour 
les constatations de la taille qui a été abaissée à 1 m. 54 et 
celles de la myopie qui paraît ne plus être un cas assuré 
d'exemption, les chirurgiens militaires fonctionnant dans 
les Conseils de révision ayant reçu, paraît-il, ordre de 
passer outre sur ces réclamations, à moins de circons- 
tances particulières, telles qu'amaurose concomitante ou 
autres lésions graves de la vision normale. 

Nous allons sommairement passer en revue les princi- 
pales infirmités considérées dans leurs rapports avec les 
opérations du recrutement du département de l'Yonne. 



^ 148 

Aptitude militaire. — Nous commençons par la portion 
saine de la population des conscrits. On désigne, en effet, 
sous le nom d'aptitude militaire les conditions de 
force et de conformation physique qui sont la garantie 
que Ton réclame de ceux qui auront l'honneur de servir 
dans nos armées. Cette aptitude a varié depuis 1830. La 
moyenne, sur 1,000 exammés de 1850 à 1859, était d'en- 
viron 550 hommes valides ; elle n est plus que de 450 de 
1870 à 1876; c'est 100 hommes de moms sur 1,000 cons- 
crits, la proportion est énorme. Elle était seulement de 
416 de 1831 à 1840. On voit que nous avons progressé en 
1850 pour reculer vingt ans plus tard. D'un autre côté, 
certains cantons qui, dans les périodes antérieures, te- 
naient le premier rang, ont perdu plus tard leurs avan- 
tages et sont relégués dans le dernier tiers : tels sont 
Ancy-le-Franc, Pont-sur- Yonne , Seignelay et quelques 
autres, tandis que d'autres, très bas placés antérieure- 
ment, ont progressé à la dernière période, tels que 
Quarré-les-Tombes, Charny, Saint-Julien-du-Sault, Saint- 
Sauveur, etc. D'autres ennn ont conservé leur mauvaise 
situation dans les trois périodes; nous citerons entre 
autres Sens sud, Coulanges-sur- Yonne, Toucy et Bléneau. 
Si quelques uns de ces résultats sont dus aux hasards et 
aux vicissitudes des générations annuelles, il en est d'au- 
tres qui, toujours bons ou toujours mauvais à toutes les 
périodes d'examen, reconnaissent une cause particulière 
de climat, de bien-être, de race même, si Ton veut pour- 
suivre l'examen sur ce terrain délicat et difficile. 

Nous poursuivons notre revue sommaire en indiquant 
les principales infirmités constatées par le recrutement 
de l'Yonne et en y ajoutant quelques observations sur 
les faits les plus intéressants pour la santé publique. 

Défaut de taille, — Si l'on range l'exiguïté de la taille 
parmi les infirmités, ceUe cause d'exemption est certai- 
nement l'une des plus fréquentes. Ainsi nous avons vu, 
il n'y a qu'un instant, dans la récapitulation des exemp- 
tions en général, que sur 100,000 examinés, on constate 
7,693 défauts détaille. Dans le département de l'Yonne, 
sur 1,000 examinés on constatait, de 1840 à 1849, une 
moyenne d'environ 55 exemptions ; il ne s'en trouve plus 
que 15 dans la période de 1870 à 1876, mais il faut ne 



U9 

pas oublier que pour cette période la taille légale a été 
abaissée à i mèti:e 54, ce qui enlève nécessairemeni, les 
points de comparaison. Les cantons aux tailles exiguës 
ou plutôt aux plus nombreux défauts de taille sont à 
toutes les périodes ceux de Bléneau, Courson, Coulanges- 
sur-Yonne, Quarré-les-Tombes, Toucy et Villeneuve l'Ar- 
chevêque ; les mieux partagés quant à la taille sont géné- 
ralement aussi ceux de Saint-Florentin, Flogny, Ligny 
et Avallon. On peut dire que la portion sud-ouest de notre 
département est !e milieu ordinaire des plus petites 
tailles, tandis que la portion nord-est est celui des tailles 
normales. Nous avons déjà, à plusieurs reprises, indiqué 
la situation géographique de ces cantons comme expli- 
quant ces résultats par leur juxtaposition près de dépar- 
tements où la taille est plus ou moms élevée. Il n*y a pas 
là d'endémicité, à proprement parler, mais simplement 
une influence de race et de terrains similaires. La ques- 
tion de races a été débattue assez largement depuis Quel- 
ques années pour que nous n'ayons pas besoin d'y insis- 
ter ici; quant à celle de l'influence géologique, elle 
est moins élucidée; il y aura toujours bénéfice à l'étudier 
soigneusement, non seulement pour les tailles, mais pour 
toutes les infirmités que les conseils de révision consta- 
tent chez nos conscrits. 

Perte de dents. — Nous avons produit à deux reprises 
différentes la statistique des mauvaises dents pendant la 
période 1830-f860 et pendant celle de 1870 à 1876. Il en 
résulte que la moyenne, qui était sur 1,000 examinés, de 
7, pendant la première, monte à 20 durant la seconde. 
Le progrès n'est pas consolant pour l'avenir de la masti- 
cation. A-vallon, Quarré-les-Tombes, placés sur les ver- 
sants granitiques, sont pourvus de bonnes dents ; Saint- 
Julien-du-Sault, Charny, Bléneau et Toucy, situés sur la 
craie et les terrains tertiaires sont, au plus bas de l'échelle. 
Toujours même observation sur le voisinage des dépar- 
tements bien ou mal pourvus. On a fait également de la 
bonne ou mauvaise denture une question de race, mais 
les adhérents à cette doctrine ont été moins nombreux 
que pour la taille. Aussi M. Boudin après avoir donné les 
résultats de nos départements, se contente-t-il de dire: 
« L'ensemble de ces documents paraît établir que si l'in- 



156 

« fluenoe du sol est évidente, d'un autre côté» il y a lieu 
« de faire la part de la race. » 

Surdiié et mutisme. — Aucun relevé cantonal n a été 
fait jus(|u*à ce jour pour le département de TYonne : il y 
aura certain intérêt à exécuter cette opération. Parmi les 
départements de la France, l'Yonne a été simalé comme 
ayant donné 297 conscrits atteints de surdi-mutité sur 
100,000 examinés. Il occupe le 46® rang, c'est-à-dire tient 
à peu près le milieu entre les autres départements. La 
Semé, le Var, le Rhône et la Vendée sont les mieux par- 
tagés par Tabsence de sourds-muets. La Lozère, les Bou- 
ches-du-Rhône et l'Indre-et-Loire sont les plus affligés de 
cette infirmité ; à quelles causes la rapporter ? Sera-ce 
à la nature? à la race? On ne peut rien offrir de concluant; 
jusqu'à ce jour on s'est contenté de mettre une partie des 
naissances des sourds-muets sur le compte des mariages 
consanguins. Cette Question est vivement recommandée 
en ce qui concerne les cantons de l'Yonne, où l'observa- 
tion peut se faire dans les plus sérieuses conditions. 

Goitre, — Cette affection, que l'on observe à l'état d'en- 
démie si prononcée dans certaines provinces françaises 
et étrangères et qui se rattache évidemment à l'influence 
du sol et à la nature des eaux, est relativement très rare 
dans notre département. Dans un relevé que nous avons 
fait de 1850 à 1859, le maximum a été de 3 pour les can- 
tons d'Avalion et de Vézelay, précisément là où se trou- 
vent les terrains primitifs et les inégalités du sol. La ma- 
jeure partie des autres cantons n'en offrent pas d'exemple. 
Il y a donc peu à glaner de ce côté. 

Scrofules. — Maladie beaucoup plus fréquente et qui 
tend à se généraliser sur tous les pomls de la France. On 
affirme que dans la population masculine de 20 ans, on 
rencontre un scrofuleux sur 100 individus. Cette pro- 
portion, si elle n'est pas atteinte par les deux tiers de nos 
départements, est dépassé de beaucoup par l'autre tiers. 
Ainsi le Pas-de-Calais, le plus indemne, sur 100,000 exa- 
minés ne donne que 108 scrofuleux; l'Allier n'en donne 
que 1 ,000, et le département le plus chargé, la Nièvre, 
en donne 2,900. Quant à l'Yonne, il figure dans la série 
pour 909 et se rapproche ainsi de la moyenne générale. 
Quant aux cantons examinés séparément, nous pouvons 



454 

donner ici quelques renseignements. Les cantons qui 
nous ont paru les plus chargés sont Avallon, Joigny, 
Sens nord, Courson, Saint-Sauveur et Toucy; ceux où 
Ton n'a pas eu d'exemption de ce genre sont: Coulanges- 
la-Viïieuse, Coulange&-sur-Yonne, Ligny, Seignelay et 
Quarré-les-TOïubes. Que peut-on conclure de ces résul- 
tats? Rien encore. Evidemment la scrofule est une 
dégénérescence individuelle qui tient surtout à des 
causes héréditaires et parfois à des influences de régime 
ou de mauvaise hygiène. Nous n'avons pas à nous y ar- 
rêter. 

Maladies de poitrine, — Mêmes observations, mais de 
plus nous ajouterons que le recrutement n'est pas suffi- 
sant pour nous éclairer sur le nombre relatif de ces ma- 
ladies dans un département ou dans un canton donné. 
La phthisie est une maladie souvent aïguë, gahppante, 
comme on l'a dit; elle tue vite et beaucoup déjeunes 
gens meurent avant l'âge de la conscription, de même 
que beaucoup plus encore succombent au régiment sous 
les ravages de cette terrible affection que l'on n'avait pas 
soupçonnée au Conseil de révision. On ne peut donc éta- 
blir aucune statistique satisfaisante en compulsant les 
comptes-rendus du recrutement. 

Hernies. — La distribution des hernies dans nos 37 
cantons paraît suivre a^sez régulièrement la composition 
relative de leurs terrains; ainsi, règle générale, les 
terrains tertiaires et crayeux sont plus affectés que les 
couches calcaires et granitiques. Saint-Fargeau, Cnarny, 
Chéroy, Saint-Florentin tiennent la tête pour la fréquence 
des hernies; Noyers, Tonnerre, Chablis, Quarré-les- 
Tombes et Avallon sont les moins affectés de ce genre 
d'infirmité. On a aussi discuté à leur sujet la question 
de race, comme toujours, et il a été difficile jusqu'à ce 
jour de conclure. Il faut ajouter que la carte de France 
dressée au point de vue» des hernies, par département, 
démontre que les milieux tertiaires et alluviaux sont les 
plus frappés, et que les calcaires et surtout les couches 
granitiques sont les mieux partagés. 

F aiblessede constitution.— Ce genre d'exemption est l'un 
des plus fréquenls dans les conseils de révision. Cette 
infirmité ne touche à aucun organe en particulier, 



45t 

mais résulte de l'ensemble de l'individu dont les propor- 
tions de développement et de force ne paraissent pas 
suffisantes pour la mission laborieuse du soldat. Pendant 
une période de dix-neuf années, de 1831 à 1849, les dé- 
partements de la France ont oflTert une moyenne d'en- 
viron 100 exemptés sur mille examinés, soit 10 pour 
cent. Le département de l'Yonne à cette époque en donne 
98. Depuis 1850 jusqu'à 1872, cette moyenne n'est plus 
que de 90. Certains écarts sont assez considérables, ainsi 
le canton de Seignelày ne donne dans cette période 
qu'une moyenne de 66 exemptions pour faiblesse ; le 
canton de Quarré en donne 1 1 5 et celui de Ceria^rs 117. 
Voici la nomenclature relative de nos arrondissements : 

Auxerre 84 

Tonnerre 85 

Joignv 93 

Sens.\.... 93 

Avallon 96 

Département 90 

La question géologque pourrait avoir un certain rôle 
dans les conditions constitutionnelles des individus. 
Auxerre et Tonnerre sont presqu'entièrement sur les 
calcaires; Sens et Joigny sur la craie et les terrains ter- 
tiaires; Avallon est partagé entre les calcaires et les as- 
sises granitiques. Il y aurait à étudier la question au 
point de vue de tous les cantons comparés. Nous publie- 
rons prochainement un travail à ce sujet. Dn reste la fai- 
blesse de constitution considérée comme cause d'exemp- 
tion est, il faut le dire, soumise à de très variables appré- 
ciations. Tel conscrit, qui est proclamé bon pour le ser- 
vice dans un département, serait exempté comme faible 
dans un autre : cela tient aux dispositions plus ou moins 
sévères des chirurgiens-majors qui, dans l'espèce, ne 
voient pas tous de la même manière. Aussi, depuis 1872, 
l'ajournement est-il prononcé très souvent, à propos de 
ces conditions insuffisantes de force physique, et cet 
ajournement peut être réitéré deux années de suite ; la 
troisième épreuve est définitive. Les mêmes mesures ont 
été prises pour la taille qui peut s'allonger et qui s'al- 
longe souvent entre vingt et vingt-deux ans. Les statis- 



153 

tiques du recrutement à Tégard de ces infirmités sont 
donc devenues difficiles, sinon impossibles, caries termes 
de comparaison sont changés. 

Nous quittons les examens que nous, pouvons faire de 
la santé publique à l'aide des dossiers de recrutement 
pour nous occuper de quelques autres maladies qui 
méritent d'attirer l'attention au pomt de vue de l'hygiène 
publique. 

Aliénation mentale. — On avait compté dans une sta- 
tistique officielle, publiée en 1852, que la France posséd&it 
un aliéné ou idiot sur 795 habitants. Cette proportion 
n'est pas vraie et nous avons aujourd'hui évidemment 
mieux que cela. Les statistiques se rapportent à des ma- 
ladies si variées et dont les limites appréciables sont si 
chanceuses, qu'il faut s'armer du doute philosophique en 
ce qui les concerne. On a beaucoup à mire de ce côté et 
malheureusement tout ce que l'on fera n'aura pas un 
résultat bien précis. Notre département était placé jadis 
le 28® sur la liste des départements rangés par ordre 
croissant d'aliénation mentale. Nous aimons à croire 
qu'il aura gardé cette place assez honorable, car il y 
aurait encore les deux tiers de nos départements qui se- 
raient plus fous que lui. C'est une chose à voir. 

Notre confrère, M. le docteur Rousseau, placé aujour- 
d'hui à la tête de l'asile départemental de 1 Yonne, avait 
publié au Congrès scientifique d'Auxerre, en 1858, un 
très intéressant travail sur le sujet qui nous occupe; il 
avait calculé les rapports de l'aliénation mentale avec la 
nature géologique au sol. Voici les résultats qu'il donnait 
sur 981 malades de ce département : 

Terrain d'alluvion 335 

Etage oolithique supérieur 247 

Etage de la craie 134 

Etage oolithique moyen 79 

Etage des sables verts. 71 

Terrain de transition 30 

Etage oolithique inférieur 28 

Terrains tertiaires 22 

Terrains primitifs 13 

Etage néoconnien 12 

Etage liasique 10 



454 

Hous nous sommes d^à récrié jadis sur la proportion 
effrayante des aliénés sur le terrain d'alluvion. Si nous 
nous en rapportons, disions-nous, à la statistique du 
docteur Horet, l'alluvion ne comprendrait que 13 com- 
munes, et un total de 11.700 habitants. En bonne 
arithmétique, cela donnerait près d'un 'aliéné par 35 
habitants. Vous avouerez que voila une proportion exorbi- 
tante. ... Mais nous croyons qu il y a là un mal-entendu. 
Nous aimons mieux croire que l'on a ainsi qualifié le 
sol de toutes les communes assises sur le bord d'une 
rivière un peu importante ; de cette manière la statistique 
aurait des proportions raisonnables, et nous pourrions, 
sans effort, présumer les causes de cette fréquence de 
l'aliénation mentale. Là, en effet, les transactions commer- 
ciales, les rapports sociaux sont plus fréquents que par- 
tout ailleurs. La Sensation, Tintelligence y sont exposées 
à des secousses plus répétées et l'ébranlement de l'organe 
cérébral est plus imminent. 

Nous évincerons volontiers les influences géologiques 
sur la folie, pour invoquer les influences sociales. Si on 
examine la carte de l'aliénation mentale par département, 
on y verra que les grands centres industriels et commer- 
ciaux sont les plus éprouvés, toute cause tellurique mise 
en dehors de Tenquête. 

Notre asile départemental, qui ne comptait, il y a 20 
ans que 350 pensionnaires en compte maintenant plus de 
500. Sur ce nombre 450 appartienent au département.... 
On voit que nous sommes loin de la statistique officielle 
de 1852, car ce nombre de 450 ne représente que les 
aliénés internés : croit-on qu'il n'en existe pas au moins 
autant à domicile ? M. le docteur Rousseau, après avoir 
fait la part de chaque arrondissement, donne la moyenne 
du département, qui est de 1 aliéné sur 775 habitants ; il 
ne s'agit ici que des internés — M. le docteur Boudin, 
dans ses recherches statistiques sur les difiérents états 
de l'Europe, découvre que c'est la France qui fournit la 
plus grande proportion d'aliénés sur un nombre donné 
ahabitants. Ces documents datant de plus de vingt ans, 
il serait bon de savoir où nous en sommes aujourd hui. 

Epidémies. — L'observation de ces phénomènes mor- 
bides appartient entièrement au corps médical. C'est un 



<55 

important paragraphe d'une bonne géographie médicale 
que l'histoire aes maladies qui viennent à certainee 
intervales décimer nos populations. Il n*est pas d'annés 
où il ne s'en manifeste quelques-unes. Les plus meurtrières 
sont généralement la variole, la fièvre tiphoïde, Tangine 
couenneuse et le choléra. Les épizooties rentrent naturel- 
ment dans la même catégorie; elles intéressent le com- 
merce et Tagriculture ; la médecine vétérinaire a les 
mêmes devoirs que la médecine humaine au point de vue 
de Thygiène publique. Enfin Fétude des constitutions 
médicales, qui n'est autre chose que l'observation des 
conditions atmosphériques dans leurs rapports avec les 
maladies régnantes, doit nécessairement être le prélimi- 
naire de toutes les monographies qui ont pour objet les 
épidémies et les épizooties. 

Établissements publics — Sous ce nom, nous compren- 
drons le service de l'instruction primaire, les Entants- 
Assistés, le Dépôt de Mendicité, les Bureaux de Bienfai- 
sance et les Hospices. 

Les documents relatifs à toutes ces institutions sont les 
plus faciles à consulter. On publie annuellement des 
comptes-rendus officiels dans lesquels on peut puiser à 
pleines mains. 

Pour Y Instruction primaire f outre les exposés du Préfet 
au Conseil général et les rapports des commissions, nous 
avons le grand travail de M. Brodier, qui, sous le titre 
d'Etude, statistique sur l'Instruction primaire en France et 
dans le département de l'Yonne, ne laisse rien à désirer 
sous le rapport des détails infinis et des rapprochements 
de cantons à cantons. 

La répartition de l'instruction élémentaire est diffé- 
rente, selon qu'elle est observée dans certaines régions; 
tout a été dit sur ce chapitre ; nous sommes à une époque 
où Ton s'occupe plus que jamais de favoriser le dévelop- 
pement des écoles et de les doter de bons maîtres ; mais il 
existe encore quelques cantons attardés, et cela lient à une 
cause déjà souvent signalée : la richesse ou la pauvreté 
des milieux, la division plus ou moins grande de la pro- 
priété. Certes, personne ne pourra nier les avantages du 
morcellement dans l'intérêt des populations rurales, mais 
il est certain aussi qu'une division excessive de la pro- 



156 

priété amène des résultats aussi fâcheux que l'excès con- 
traire. Nous voyons dans nos campagnes beaucoup de 
Eetits ménages, n'ayant à exploiter que deux ou trois 
ectares de terre, être obligés de renoncer à la culture et 
d'émigrer dans les villes, faute de moyens suffisants 
d'existence. La grande propriété, gérée avec intelligence, 
occupe un grand nombre de bras et nourrit souvent la 
moitié d'un village ; la trop petite est stérile et impuis- 
sante; on est forcé de l'abanaonuer. C'est ce qui explique 
la diminution de la population de certains cantons, où la 
division excessive a produit l'aisance pour une portion de 
la population et la misère pour Taulre. 

La question des Enfants- Assis tés ne peut être écartée du 
programme que nous escjuissons aujourd'hui. Ils sont, 
par plus d'un côté, la pierre de louche de la moralité 
publique. Le mode d'assistance, dans ses évolutions va- 
riées, offre aussi un intérêt puissant. Plus tard, ces pau- 
vres déshérités deviennent, en partie, les auxiliaires de 
notre agriculture, et ils sont très recherchés à ce point 
de vue, la cherté et la rareté des bras devenant de plus en 
plus prononcées. 

Le Dépôt de Mendicité est encore un établissement k 
étudier; il laisse beaucoup à désirer dans les étroites 
limites où il lui est donné de fonctionner. Cette branche 
de l'assistance appelle l'étude, sérieuse des économistes 
et des philanthropes. ♦ 

Quant aux Hospices et aux Bureaux de Bienfaisance, il 
y a beaucoup à faire aussi de ce côté. La répartition en 
est très inégale. Beaucoup de communes nécessiteuses 
manquent de Bureaux de bienfaisance ; beaucoup de can- 
tons peu fortunés sont privés d'hospice pour les malades 
qui ne peuvent être soignés à domicile. On se préoccupe 
de ces questions graves dans les sphères gouvernemen- 
tales; les médecins surtout peuvent donner d'utiles ren- 
seignements à nos législateurs. 

Nous vivons à une époque militante : les questions éco- 
nomiques et les questions sociales sont à Tordre du jour ; 
elles ne peuvent s'agiter dans le vide; leur point d'appui 
sera toujours indiqué sur la connaissance exacte des 
milieux où l'on doit agir. Une bonne* géographie médicale 
d'une commune, d'un canton, d'un département, de la 



157 

France entière, sera toujours le canevas indispensable 
où la réformation devra mesurer et dispenser son œuvre. 
Agir autrement serait s'exposer à de cruels mécomptes. 

Conclusion. — Nous^ne pouvons entrer dans de plus 
grands détails sur l'inépuisable sujet qui nous occupe. 
Ce que nous avons exposé sommairement suffira pour 
donner la marche rationnelle d'un travail d'ensemble qui 
résumerait tout ce que notre département offre de sail- 
lant à noter en ce qui concerne nos intérêts, nos besoins 
et notre santé. Parmi les matériaux qui doivent faire 
partie de cette œuvre scientifique et féconde, il en est un 

Ï;rand nombre qui existent déjà et aue nous avons signa- 
és chemin faisant. Les diverses publications qui se sont 
faites dans l'Yonne depuis un demi-siècle renferment une 
multitude de documents précieux, souvent ignorés ou 
oubliés, qui trouveront leur place dans l'histoire que nous 
recommandons aux travailleurs. Ainsi, ï Annuaire de 
tYonney qui compte déjà quarante-quatre ans d'existence, 
renferme un très grand nombre d'articles où Ton pourra 
glaner fructueusement. La même observation s'applique 
au Bulletin de la Société des Sciences historiques et na- 
turelles de l'Yonne, qui s'est spécialement consacré à 
l'inventaire raisonné de nos richesses historiques et scien- 
tifiques; nous en dirons autant du Bulletin de la Société 
médicale de l'Yonne, qui, pour être plus spécial, n'en 
offre pas moins un intérêt capital; enfin, on consultera 
souvent avec fruit les Bulletms de la Société centrale 
d'agriculture et du Comice agricole et vilicole, qui ren- 
ferment de précieux renseignements. Ce qui manque à 
ces collections, c'est une table décennale qui mette sous 
les yeux des chercheurs, en quelques minutes, les ma- 
tières désirées. Déjà cette mesure a été prise, il y a 
quelques années, pour X Annuaire et pour le Bulletin de 
la Société des Sciences historiques et naturelles; il serait 
temps de récapituler les volumes parus depuis et d'en 
faire autant pour les bulletins des autres sociétés qui 
n'ont pas encore pensé à ce travail utile et peu dispen- 
dieux. On ne s'aurait calculer ce que l'on gagnerait de 
temps, si l'on possédait, sur chaque sujet à traiter, la 
récapitulation de tout ce qui a déjà paru, et quels avan- 
tages il y aurait pour les travailleurs de n'être pas exposés 

1880 15 



458 

à faire^ sans le savoir, ce qui a déjà été fait avant eux. 

Nous en dirons autant pour nos bibliothèques publi- 
ques ; celle d'Auxerre, en particulier, est riche en docu- 
ments peu connus ; la ville d'Auxerre pourrait facilement 
publier, en quelques années, les catalogues de ses livres 
et manuscrits, par séries de spécialités. Plusieurs biblio- 
philes, dans ce département, possèdent des collections 
précieuses et uniques dans leur genre; ils se font un 
plaisir de donner des renseignements qu'ils ont sous la 
main ; nous citerons plus particulièrement notre vieil 
ami M. Lorin, M. Monceaux, M. Cherest, M. Ribière, sans 
oublier M. Quanlin, qui sait tant de choses sur notre 
département et qui, clans son honorable retraite, ne de- 
mande pas mieux que de continuer à servir ses compa- 
triotes. 

C'est donc un appel que nous faisons aux hommes de 
bonne volonté, en proposant la création d'une Géographie 
médicale de l'Yonne. Le zèle pour les travaux de science 
pure semble s'être refroidi depuis quelques années ; le 
département de l'Yonne, cependant, avait conquis une 
belle place parmi les travailleurs de province ; pourquoi 
viendrait-il à déchoir? 

EMILE DUCHE, D.-M. 
Membre du Conseil général de l'Yonne. 



.*- » ,■■■..■■*. 



LES ESPRITS FRAPPEURS 



AU PRIEURE DE VIEUPOU. 



On Ta dit avec raison : rien de nouveau sous le soleil. 
Les esprits frappeurs et les tables tournantes, cette menue 
monnaie de lonsession diabolique qui a tant pesé sur le 
moyen-âge, ne sont pas d^hier, et des le commencement 
du siècle dernier, le spiritisme faisait des siennes. Tout 
le monde connaît le fait initial de cette nouvelle et étrange 
aberration de Tesprit humain. « A la fin de mars 1848, 
« une famille Fox, qui occupait une maison d*Hydes- 
« ville, dans le comté de Wayne, (Etat de New- York), 
« entendit a la tombée de nuit des bruits insolites dans 
« les chambres du haut ; des coups étaient frappés au 
« plancher, des chaises remuées et déplacées. On visita 
« les chambres, il n y avait personne. Le lendemain, les 
« mêmes bruits se reproduisirent, et une des filles de 
« H. Fox eut ridée de dire à l'agent invisible qui les 
« produisait : Faites comme moi, comptez un, deux, 
« trois, quatre. L'invisible frappa un, deux, trois, quatre 
« coups. La jeune fille s'évanouit. A la suite de ces faits, 
« tout le village fut en rumeur. Pour comble, un précè- 
de dent locataire de la maison Fox vint déposer d'un fait 
« bien grave, dofit ces phénomènes surnaturels le fai- 
« saient souvenir. Un soir, par une obscurité profonde, 
« il avait entendu .distinctement frapper à sa porte; il 
« était allé ouvrir. . ... . Personnel II n'en fallut pas da- 

« vantage pour porter la terreur à son paroxysme. La 
« maison Fox continuait à être hantée toutes les nuits par 



4ê« 

« un frappeur mystérieux qui répondait parfaitement à 
« toutes les questions. On lui demanda Tâgedes enfants 
« Fox ; il frappa autant de coups que Tenfant désigné 
« avait d'années ; on lui demanda s'il était un être vivant, 
« silence complet ; s'il était un esprit, un coup signifiant 
« oui ; s'il avait reçu quelque offense, deux coups très 
« forts, affirmant catégoriquement sa plainte. Enfin, on 
« eut l'idée de se servir de l'alphabet; on lui dit de frap- 
pe per un coup pour chaque lettre composant son nom, à 
« mesure qu'on promenait un stylet sur chaque lettre 
« successivement. On apprit ainsi que l'esprit frappeur 
« s'appelait Charles Rayn, qu'il avait été assassiné dans 
« cette maison, et demandait des prières (1). » Les his- 
toires d'hommes assassinés qui reviennent sont vieilles 
comme le monde : Pline-le-Jeime, Aulu-Gelle, Athénée 
et les néo-platoniciens d'Alexandrie en offrent une collec- 
tion complète à la disposition du lecteur curieux. Quant 
aux coups frappés au plafond et aux craquements de 
meubles, des gens incrédules, (il y en a partout), prétendi- 
rent qu'ils étaient produits tout simplement par une fille 
de M. Fox, encore enfant et déjà ventriloque, qui s'amusa 
à mystifier ses voisins, en répondant aux battements de 
main de sa sœur et même aux siens propres, car elle in- 
terrogeait aussi. On peut en dire autant des tables tour- 
nantes, qui firent leur apparition vers 1853, et dont les 
révélations merveilleuses, où nombre de gens pieux ont 
cru voir l'intervention démoniaque, publiées en de gros 
volumes, donnent une bien mince idée des facultés du 
prince des Ténèbres. 

Quoiqu il en soit, en l'an de grftce 1733, il se passait 
au prieuré de Vieupou des choses bien extraordinaires, 
et qui n'étaient pas sans rapport avec des faits précédents. 
Ce monastère, fondé vers 1170, était entre les mains des 
moines de Tordre de Grandmont de l'étroite observance. 
En 1733, le personnel se décomposait ainsi : Dom Edme 
Gauthier, prieur claustral, âgé de 69 ^ns; Charles Bar- 
ge, âgé de 79 ; Pierre Canoux, procureur, âgé de 70 ; 
Pierre Leguy, âgé de 50 ; Placide Denoys, âgé de 43 ; 



(1) Enoyol. Larousse, art. Spiritisme. 



4«t 

Louis Bertucaty âgé de 33 ans^ et Etienne Béchou, 
convers, qui venait d'atteindre sa vingt-cinquième année. 
Depuis quelques mois déjà, la communauté avait été 
terrifiée par un bruit anormal et presque continuel, of- 
frant une grande analogie avec celui que feraient des 
Dersonnes sciant du bois. Mais des premiers jours de 
janvier à la fin de mars, les phénomènes surnaturels re- 
doublèrent d'intensité. On entendait frapper aux portes 
des religieux et sur les tables à des heures mdues, monter 
et descendre dans les dortoirs et les greniers, et, malgré 
toute l'attention qu'y portèrent les habitants du prieuré, 
ils ne purent découvrir personne. Les esprits malins se 
déchaînèrent spécialement contre le malheureux convers, 
qui fut très maltraité, d'abord par un spectre noir, en- 
suite par des mains invisibles, ainsi qu'on pourra le voir 
en lisant le document que nous publions ici. Ce n'est rien 
moins qu'un journal fort exact des tribulations endurées 
durant trois mois par les religieux de Vieupou, teûu et 
rédigé par le P. Pierre Legay, qui faisait partie de la 
communauté. Il est à remarquer que les persécutions 
allèrent s'affaiblissant après le départ du Fr. Etienne Bé- 
chon, qui eut lieu le lundi 16 mars. Il fut envoyé chez les 
Chartreux de Valprofonde, où il devait rester jusqu'à ce 
que son obédience fût venue. Nous pensons que, sans être 
taxé d'un scepticisme excessif, on peut se demander si le 
convers, peut-être désireux de quitter le monastère, n'a 
n'a pas organisé lui-même cette petite comédie. Peut-être 
aussi quelque valet mécontent s'est-il chargé de la mys- 
tification. A ce propos, il nous semble bon de rappeler 
une affaire tout-à-fait semblable qui eut lieu en Italie il 
y a quelque quarante ans. Dans une maison d'éducation 
de jeunes filles, on vit tout à coup se produire les phéno- 
mènes les plus étranges. Il n'y avait chaise qui pût de- 
meurer en place, ni porte qui voulût rester fermée. Brfe, 
la voix publique exagérant encore les faits, l'autorité 
diocésaine commençait à s'émouvoir, lorsqu'on vint à 
découvrir que ces merveilles provenaient tout simplement 
de tours ingénieux joués par des pensionnaires trop es- 
piègles à leurs respectables mattresses. 



462 

Procès verbùl constatant la présence d'esprits frappeurs 

dam le couvent de Vieupou. 

L^an mil sept cent trente-trois, le septième janvier, à sept 
heures trois quarts du soir, la Communauté de Vieupout, ordre 
et réforme de Grandmont, étant composée des RR. PP. Dom 
Edme Gauthier, prieur claustral, aagé de 69 ans, Charles Barge, 
aagé de 79, Pierre Canoux, procureur, aagé de 70, Pierre Legay, 
aagé de 50, Placide Denoys^aagé de 43, Louis Bertucat, âgé de 33 
ans, tous prêtres, et de Fr. Etienne Bèchon, convers, aagé de 25 
ans, une partie de la Communauté étant retirée, le Fr. Etienne 
et P. Louis étants dans la cuisine entendirent dans le réfectoir 
du bruit comme si on balaioit le réfectoir, le Fr. Etienne y fut 
sans lumière, et aperçut sur le bout de la table du réfectoir. 
proche de la place où il se met pour prendre sa réfection et au 
lieu même où est placée sa serviette, une lumière semblable à la 
mèche d*une chandelle qu'on a souflé tout récemment, crpiant que 
sa serviette bruloit il s'aprocha de la table et portant le doit sur 
cette fausse lumière, un spectre noir lui apparut qui le renverse 
à terre d'un soulletque le P. Louis qui étoit dans la cuisine en- 
tendit» ce qui Tobligea d'aller au secours de son confrère qui 
Tapeloit, niais 11 ne put le relever ; le P. Louis monte prompte - 
ment à ma chambre et m'avertit de cet accident, j'en donnay avis 
aussitôt aux RR. PP. prieurs et procureur qui étoieut couchez, 
nous nous rendîmes ensemble au réfectoir et trouvâmes le Fr. 
Etienne sans sentiment et counoissance, nous le portâmes à Tin- 
fîrmerie, el i'aiant fait revenir il nous raconta la chose comme 
elle est énoncée, ajoutant que pendant que le P. Louis étoit venu 
chercher du secours, ce phantome Tavoit pris par un pied et 
Tavoit entraîné à quelques pas de la place où il étoit tombé. 
Pendant toute la nuit suivante on entendit dans le réfectoir, la 
cuisine et le cloître des bruits épouvantables comme de per- 
sonnes qui frapoient rudement sur toutes les tables et aux portes, 
et d'autres qui scioient du bois, bruit qu'on avoit déjà entendu 
dans la maison depuis cinq ou six mois sans discontinuation que 
quelques jours d'intervalle. J'ay plusieurs fois entendu monter et 
descendre le dortoir et le grenier, fraper aux portes du dortoir à 
chaque religieux entre minuit et une heure, y ouvrir et fermer 
les portes du réfectoir et de la cuisine pendant la nuit, et les 
portes par lesquelles on pouvoit entrer du dehors dans la maison 
étant bien fermeez à clef^ nous avons examiné, épié et guété avec 
beaucoup d'attention si ce ne seroit pas quelque voleur ou fripon, 
on n'a jamais rien vu, et on ne s'est pas aperçu qu'on aye 
volé quelque chose; enfin le 6 janvier, jour de l'Epiphanie, les 
P. Louys et Fr. Etienne [ chargés ?] de veiller un peu avant 



[ 



463 

dans la nuit et de se rendre au lieu où ils entendroient du bruit ; 
ce même Jour à huit heures et demy de nuit, ils eutendireot 
fraper dans le réfectoir, ils y allèrent et en firent le tour avec de 
la lumière sans rien apercevoir, et y étant ils entendirent fraper 
plusieurs coups avec beaucoup de bruit à la porte de Téglise gui 
va au cloîlrei ils s'y rendirent, firent le tour du cloître sans rien 
trouver; ils remontèrent à la salle et comme ils y entroient ils 
entendirent ouvrir la porte de la cuisine fort rudement, ils y 
retournèrent et ne trouvèrent rien, enfin ils se retirèrent à neuf 
heures entendant fraper et heurter de temps en temps d'un côté 
etd*âutre; et le lendemain le ?• janvier arriva ce que je viens de 
raconter. 

Le 2® février, jour de la Purification, comme nous allions en- 
semble à Compiles, à 7 heures du soir, le Fr. Etienne et moy 
étions ensemble côte à côte traversant le réfectoir, comme nous 
étions vis-à-vis la porte \ïo\xt sortir dehors j'entendis un coup 
donné sur la tête au Fr. Etienne, il faisoit fort obscur, je lui 
demande où il étoit il ne me répond pas, je le cherche à taton et 
le trouve par terre, je le relève il médit qu'il avoit reçu un coup 
à la tête et que les forces lui manquoit, je tâche de Tencourager, 
il se rendit au chœur à sa place où la peur le saisissant il s'éva- 
nouit. L'aiant porté à Tinfirmerie et fait revenir il nous dit qu'il 
avait reçu un coup à la tête comme un coup de poing. 

Le 5* février ensuivant, sur les cinq heures du soir, le P. Louis, 
le Fr. Etienne et moy étants dans la cuisine la porte d'un armoire 
s'ouvre par deux fois d'elle-même fort rudement, et nous enten- 
dimes d'un côté et d'autre plusieurs coups donner, et pendant 
que nous chantions Compiles le P. Louis aiant demeuré à la cui- 
sine avec le Fr. Etienne pour y travailler, comme ils revenoient 
de la cave pasi^ant dans le réfectoir, leur chandelle s'éteignit par 
un soufle étranger, mais auparavant le Fr. Etienne sentit un 
coup qui lui fut donné au coude et lui porta un coup de clef 
qu'il tenoit à la main, au dent, et sa clef arracher et jettée à cinq 
ou six pas de soy, et toutte la nuit suivante nous entendîmes 
beaucoup de bruit. 

Le 6* février, veille de Saint -Etienne, pendant que la Commu- 
nauté faisoit collation où le Fr. Etienne étoit à sa place au réfec- 
toir, il sent arracher de son pied avec beaucoup de violence son 
soulier qui étoit fixé avec une couroye selon la coutume, et la 
Communauté vit ce soulier élevé hors de terre de cinq à six 
pieds et en même temps que le soulier [il y a soleil au lieu de 
soulier, mais certainement c'est une erreur du rédacteur, qui a 
cru écrire « soulier »] fut arraché le Fr. Etienne se sent renversé 
par terre quelqu'efiort qu'il fit pour s'empescher de tomber, il 
perdit connoissance et tomba dans des convulsions si terribles 
que huit personnes ne pouvoient suffir à le tenir* 



464 

Le 7 février, jour de Saint-Ëtienne, le soir s^allaat coucher et 
étant accompagné de six personnes du nombre desquelles j'étois, 
nous le vîmes tirer par son capuchon et le renverser à terre, ce 
qui n*eut pas d*autre suitte. 

Le septième mars ensuivant à huit heures un quart, touttc la 
Communauté entendit fraper à la porte du Fr. Etienne si forte- 
ment qu'on auroit dit que c'étoit une personne qui frapoit de 
touttes ses forces avec une barre de fer contre la porte, ce qui 
arriva deux fois dans Tespace d'un demi quart d'heure, ce qui 
obligea le P. Placide de se lever et d'aller conduire le Fr. Etienne 
à l'intirmerie où le P. Charles couchoit et où il y avoit deux 
valets 

Le 14 mars ensuivant, pendant que oobs étions allé chanter 
grâces à l'église, la dernière table du réfectoir ce renversa avec 
un fracas horrible sans dessus dessous, les quatre pied en haut, 
et les serviettes et couverts qui étoient sur la table ne changèrent 
point de place, de sorte qu'ils se trouvèrent au même lieu sous la 
table renversée qu'ils éloient la table étant dans son assiette. 

Le 15® mars, lendemain à six heures, tous les religieux étant 
dans, la cuisine, le Fr. Etienne ramassant quelque vaisselle nous 
entendîmes tous le bruit d'un grand souflet donné et vîmes en 
même temps tomber à terre le Fr. Etienne criant Ah mon Dieu 1 
nous le relevâmes et remarquâmes sa joue toutte noire et le 
lendemain devenue toutte jaune, comme si on lui eut appliqué 
un fer chaud, aussy étant revenu de Tévanouissement où la 
frayeur le jetta, il dit que le coup qu'on lui avoit donné étoit 
comme si on lui avoit appliqué une lame de fer chaud sur la 
joue et il se plaignoil fort qu'il avoit une ardente brulaison sur la 
joue. Le lendemain lundy, le R. P. prieur renvoya à la Char- 
treuse de Valprofonde dont les Révérends Pères veulent bien 
avoir la bonté de le garder tusqu'à ce que son obédience soit 
venue; depuis son départ les bruits ont continué dans la maison, 
mais personne n'a encore été frappé, Dieu mercy. 

Comme je pars pour changer de maison, je ne pourrai pas 
continuer d'écrire ces mémoires. Nous avons fait nombre de 
prières pour les morts, des eiorcismes contre les malins esprits, 
nous ne pouvons sçavoir ce que cela peut être. Cela a été écrit 
pour avertir nos successeurs d'un accident si étrange. 

Fait à Vieupont ce vingtuuième mars 1733. F. Pierre L^ay 
en témoignage de vérité. 

(Arch. de l'Yonne. Prieuré de Vieupôu. H, 842,) 



M. SONNIE-MORET 



L'année 1 879 aura fait bien des vides parmi les collabo- 
rateurs de Y Annuaire : M. Raudot, M. Savatier-Laroche, 
M. Sonnié-Moret. 

M, Sonnié-Moret est mort le 28 octobre 1879 à Cla- 
mecy, où il exerçait depuis près de vingt-cinq ans le& 
fonctions d 'avoué. Appartenant au département de 
l'Yonne, né à Irancy en 1803, il n avait pas oublié dans 
sa patrie d'adoption son pays natal et il publiait en 1861 , 
dans Y Annuaire de l'Yonne, une notice historique et sta- 
tistique pleine d'inl rêt sur Irancy. 

Chercheur infatigable et persévérant, collectionneur 
déterminé, il avait entrepris de réunir tous les docu- 
mets intéressant les hommes et les choses de la Nièvre 
et particulièrement de la ville de Clamecy. Toutes les 
archives de la région ont été fouillées par M. Sonnié- 
Moret, tous les vieux textes ont été déchiffrés, et il a 
laissé une foule de documents précieux qui, sans lui, 
n'eussent jamais été connus. Toutes ces pièces ont été 
réunies par ses soins dans un volume in-folio dont il 
a gratifié la bibliothèque de Clamecy. 

M. Sonnié-Moret ne fut pas seulement un collectionneur 
distingué, il a laissé aussi des travaux fort appréciés. 
Le Bulletin de la Société Nivemaise contenait encore der- 
nièrement un article de lui ayant pour titre : Notice sur 
les écrivains de Clamecy et leurs publications. Il a égale- 
ment écrit dans le Journal de Clamecy, en 1869, une série 
d'articles forts instéressants. Les années 1868, 69, 70, 71 
et 72 contiennent encore des études et des recherches des 
plus curieuses sur l'instruction publique à Clamecy 



166 

et sur son Collège, puis une analyse sommaire des fonds 
des archives de Clamecy et du canton, ainsi que de la 
commune de Tannay. 

Le principal ouvrage de M. Sonnié-Moret a pour titre : 
Ephémérides clamecy coises, mémorial journalier des faits, 
actes et documents de toute nature pouvant servir à This- 
toire de Clamecy, puisés à des sources certaines. Il avait 
encore entrepris une bibliographie complète du dépar- 
tement de la Nièvre. Cet ouvrage était presque complè- 
tement terminé lorsque la mort est venu le surprendre. 

A toutes ses qualités de chercheur et d'érudit, M. Son- 
nié-Moret joignait un caractère d'une grande bienveillance, 
d'une affabilité qu'il ne cessait d'apporter dans les rela- 
tions privées. 

Nous devions à l'un de nos plus anciens collaborateurs 
deYAnnumrede P Yonne ce dernier témoignage de sym- 
pathie et reconnaissance. 



f^ 



LE MARÉCHAL DAVOUTW 



SA JEUNESSE, SA VIE PRIVEE^ 



» 



D APRKS DE NOUVEAUX DOCUMENTS} . 



La Révolution française, selon toute apparence, n a 
plus guère de secrets à nous découvrir ; tous ses témoins 
importants, ou à peu près, ont été entendus, et ses der- 
nières révélations importantes ont été faites, il y a déjà 
trente ans, avec les papiers de Mirabeau et la correspon- 
dance échangée entre le célèbre écrivain et le comte de 
La Marck. C'est au tour du premier empire maintenant 
de lever les derniers voiles dont une grandeur jalouse 
voulut que la vérité fût recouverte pour le plus grand 
profit de son autorité et le plus grand éclat de sa gloire. 
Jusqu'à une date récente, les panégyristes ont eu seuls 
la parole sur cette mémorable époque ; le premier empire 
a eu cette singulière fortune que le bien qu'on en pouvait 
dire a été dit tout de suite, et a été dit seul, sans contra- 
diction sérieuse ni démenti de quelque valeur, en sorte 
que, sous l'influence de cette apologétique passionnée, la 
légende napoléonienne s'est emparée aussi sûrement de 
l'opinion des classes lettrées qu elle s'était emparée déjà 
de la foi naïve des classes populaires. Le règne de cette 
période exclusivement apologétique est désormais ter- 
miné, et comme rien ne saurait arrêter la divulgation de 
la vérité lorsque Theure en est venue, c'est sous le seoond 
empire même, si intéressé pourtant à maintenir l'opinion 

(1) Cet article a été publié dans la Eevue des Deux-Mondes du 
1^ octobre 1879. Nous devons à l'obligeance de M. E. Montégut 
Tautorisation de le reproduire dans V Annuaire de r Yonne. 



168 

reçue, aue nous avons vu commencer pour l'ère napoléo- 
nienne l'époque critique. A la correspondance officielle de 
Napoléon, recueillie et édictée par les soins du gouverne- 
ment impérial , répondirent la correspondance du roi 
Joseph, si remplie de récriminations douloureuses contre 
le despotisme iraternel, les plaidoyers habilement accu- 
sateurs des Mémoires de Marmont, les récits discrètement 
acerbes du général Miot de Mélito. Depuis lors nous avons 
eu les Mémoires du général Philippe de Ségur, qui sut 
allier à Tadmiration la plus fervente pour le maître de 
son choix l'équité la plus sévère. L'époque actuelle, on 
sait par quel concours de circonstances, est singulière- 
ment favorable à toute divulgation qui permettra de con- 
tinuer cette enquête contradictoire commencée sous le 
second empire et en dépit de lui; on a pu le voir tout 
récemment à la curiosilé éveillée par les spirituels récits, 

Eubliés ici même, où M"*® de Rémusat a pour ainsi dire 
umanisé le bronze impérial en en dévoilant les fai- 
blesses, voire même les petitesses intimes. Tout docu- 
ment nouveau, pourvu qu'il porte la marque de l'au- 
thenticité, tout témoignage, pourvu qu'il émane d'une 
source directe, seront sûrs d'être bienvenus auprès du 
public contemporain. Les papiers et la correspondance du 
prince d'Eckmûhl, publiés par sa plus jeune fille, vien- 
nent donc bien à leur heure; ils y viennent doublement 
bien, et parce qu'ils introduisent devant nous un des 
plus grands personnages du premier empire, et parce 
qu'il y a pour un Français d'aujourd'hui un intérêt très 
articulier à connaître de près le vaillant homme par qui 
a Prusse fut écrasée, plus que par aucun autre, en 1806, 
et qui, selon le mot heureux de Lamartine, aurait mérité 
d'être appelé Da vont le Prussique, comme Scipion portait 
à Rome le surnom d'Africain. 

Ce n'est pas que ces papiers dévoilent rien de très im- 
portant, au point de vue politique ou militaire; mais ils 
révèlent mieux que cela : ils révèlent un être moral, une 
âme pleine de grandeur et un cœur plein de bonté. Tous 
ceux qui ont eu l'honneur d'approcher M"*® la marq^uise 
de Blocqueville, — et ceux-là sont nombreux parmi les 
écrivains tant anciens que nouveaux de ce Recueil, — 
savent quel culte ardent elle porte à la mémoire de son 



î 



469 

illustre père. Jamais cette expression de piété filiale, qui 
donne une portée religieuse au plus pur des sentiments 
humains, ne fut justifiée d'une manière plus noblement 
touchante. Ce que ce père à peine entrevu a laissé à sa 
fille, c'est mieux qu'un souvenir dont elle a le droit d'être 
fière et la joie de se parer, c'est pour ainsi dire sa pré- 
sence invisible de génie protecteur sans cesse réclamé 
comme appui, sans cesse mterrogé comme conseil. Cette 
enthousiaste piété filiale a inspiré à M"*® de Blocqueville 
une tentative originale, celle de laisser le maréchal se 
révéler lui-même devant la postérité, tel qu'il fut dans le 
secret de sa vie privée, par le moyen de ses lettres intimes 
et les témoignages des siens. Je dis que la tentative est 
originale, car elfe est jusqu'à cette heure sans précédents 
dans la littérature historique qui se rapporte au premier 
empire. Que savons-nous, en effet, des hommes mar- 
quants de cette époaue? En chacun d'eux nous ne voyons 
que l'acteur, mais 1 homme même nous échappe, impuis- 
sants que nous sommes à le suivre au-delà de son rôle 
officiel et extérieur. Peu soucieux pour la plupart des 
choses littéraires et souvent neufs aux arts sociaux, les 
compagnons d'armes de Napoléon et les auxiliaires de sa 
politique ont laissé échapper un des plus enviables privi- 
lèges de la célébrité, celui d'être leurs propres peintres 
et de conquérir ainsi pour leurs personnes autant de sym- 
pathie qu'ils avaient conquis d'admiration ou de respect 
pour leurs actions. Cette regrettable discrétion qu'ils ont 
gardée sur eux-mêmes a été imitée, semble-t-il, par ceux 
qui les entouraient ; rares sont les révélations d'un carac- 
tère réellement autobiographique qui nous ont été faites 
par les témoina^ du temps, rares les traits anecdotiques 
intéressants pour l'étude morale de l'homme. Aussi, 
tandis que le moindre officier du règne de Louis XIV ou 
le plus chétif mondain du règne de Louis XV nous est 
connu par le menu dans foutes les amusantes particula- 
rités de sa nature, nous ne voyons jamais les hommes de 
l'empire autrement que dans le feu de l'action, en grand 
uniforme militaire, dans un appareil de pompe, et sous 
une lumière uniformément radieuse de gloire militaire. 
De là une impression de sécheresse et d'aridité chez 
celui qui étudie Thistoire de cette période ; il trouve, non 



s 



470 

sans raison, que les oasis rafraîchissantes y font quelque 
eu défaut. Voici cependant un de ces vaillants hommes 
e guerre, un des plus grands, le plus grand même, au 
dire des vrais juges en ces matières, qui se présente à 
nous dans toute la simplicité de sa vie habituelle, se laisse 
aborder avec cordialité, et nous raconte avec une bonho- 
mie sans préméditation, non comment il fut guerrier 
illustre, mais comment il fut époux, fils, frère et ami, 
non comment il sut vaincre, mais comment il sut aimer. 
Pascal se moque, dans une de ses pensées, de la ridicule 
erreur d'imagination qui nous fait nous figurer Aristote 
et Platon comme des pédants en robe longue et en bonnet 
pointu, tandis que c'étaient d'honnêtes gens conversant 
volontiers avec leurs amis. Le livre qui fait le sujet de ces 

f)ages nous rend le service de dissiper une erreur ana- 
ogue et nous montre que les héros que nous nous figurons 
toujours en casque et en armure sont heureux de déposer 
cet attirail de guerre pour sentir de plus près les batte- 
ments des cœurs qu'ils aiment, et savent vivre avec les 
hommes sans les terrifier de leur majesté. 

Nous nous permettrons cependant de contredire Tauteur 
sur quelques points. M"® de Blocqueville a ouvert son livre 
par une esquisse plutôt morale que biographique, où elle 
a rassemblé tous les traits du caractère au maréchal dans 
la pensée de répondre à ses détracteurs et de venger sa 
mémoire des injustices dont il eut à souffrir. Qu'elle nous 
permette de lui dire que son imagination nous semble 
avoir singulièrement grossi le nombre de ces détracteurs 
et exagéré ces injustices. Passe pour les plaintes qu'elle 
élève contre la conduite de Napoléon envers Davout. Il est 
certain que Tempereur, nous le savons pertinemment 
depuis la publication des Mémoires du général Philippe 
de Ségur, prit mal son parti de la victoire d^Auerstaedt, 
qu'il fit tout ce qu'il put pour en dissimuler l'importance, 
et qu'il s'efforça, contre toute évidence, de la transformer 
en un simple épisode de la bataille d'Iéna; néanmoins il 
y eut là, à tout prendre, plus d'égoïsme encore que d'in- 
justice, et ces manœuvres de duplicité n'allèrent pas, le 
titre de duc d'Auerslaedt en fit foi, quoique tardivement, 
jusqu'à priver le maréchal des avantages de sa victoire. 
l\ est certain encore que l'empereur garda toujours envers 



474 

Davout quelque froideur ; mais celte froideur ne se tra- 
duisit jamais , que nous sachions , par un manque de 
confiance ou par une marque de défaveur, ou par une 
dépréciation quelconque de ses grands talents militaires. 
Nous comprenons également les reproches que M"® de 
Blocqueville adresse au second empire à propos du sin- 
gulier oubli qu'il a fait du maréchal Davout dans la dis- 
tribution des statues militaires du nouveau Louvre, car 
les reprochés sont celte fois amplement mérités. Il est 
inexplicable, en eflTet, qu'un tel homme de guerre ait été 
oublié dans une décoration monumentale destinée à re- 
présenter les gloires de l'époque impériale. Quant aux 
injustices des partis politiques, de Topinion et de la pos- 
térité, je crois pouvoir affirmer à l'auteur que son zèle 
filial rabuse complètement. Jamais personne^ à ma con- 
naissance, n'a élevé le moindre doute sur le génie mili- 
taire de Davout et n'a eu l'envie de lui contester l'impor- 
tance de ses victoires. Qu'un tel homme ait eu des ennemis 
et des jaloux, cela n'est que trop explicable; ce qu'on peut 
contester, c'est que ces ennemis aient eu pouvoir de lui 
nuire, que leurs manœuvres aient eu prise sur l'opinion 
et que leurs calomnies aient été seulement connues d'elle. 
Il a encouru, à un moment donné, la défaveur de la Res- 
tauration, mais cette défaveur, qu'il devait h sa fidélité à 
Napoléon, n'était pas, à tout prendre, une injustice. Les 
actes d'un homme de cet ordre ne peuvent être pris indif- 
féremment, et il était assez naturel que le gouvernement 
de Louis XVIII eût préféré que le défenseur de Hambourg 
arborât le drapeau blanc spontanément et sur la première 
rumeur de la chute de Napoléon, plutôt que d'en attendre 
l'ordre accompagné de la notification officielle de la révo- 
lution accomplie. Il est assez naturel encore que la se- 
conde Restauration lui ait gardé quelque rancune de son 
rôle pendant les Cent Jours et qu'elle l'eût mieux aimé 
hors de France avec Louis XVIII qu'en France avec Napo- 
léon. Restent enfin certaines fausses représentations de 
son caractère et de son cœur, que sa fille réussit sans 
grand' peine à détruire; est-elle bien sûre cependant que 
ces fausses représentations aient jamais eu un véritable 
crédit? Le maréchal, par exemple, a été dépeint comme 
brusque, dur, bourru, presque impoli, tandis qu'il était, 



nous dit M"^ de Blocque ville, la courtoisie même ; mais 
elle se trompe si elle croit que cette qualité fut ignorée 
des contemporains. Voici une anecdote que je rencontre 
dans une biographie d'Henri Heine, récemment publiée 
ea Angleterre. Pendant une de ses campagnes en Alle- 
magne, le maréchal avait logé dans la famille d'Henri 
Heine, et comme on parlait, quelques années après, entre 
voisins, des généraux de l'empire, le père de Heine, pour 
répondre plus victorieusement à certaines attaques, évo- 
qua le souvenir de Davout. « Heinrich, dit-il en se tour- 
nant tout à coup vers son fils, n'est-ce pas que c'était un 
aimable homme? » Comme il est assez improbable que 
cet Allemand soit le seul contemporain qui ait renaarqué 
ces qualités aimables du maréchal, on peut regarder cette 
anecdote comme une preuve à peu près certaine que 
Davout a toujours été connu pour ce qu'il était, ce qui ne 
veut pas dire que les jugements calomnieux ou erronés 
lui aient pour cela manqué. Tout homme qui exerce le 
commandement est assuré de faire des mécontents, .et 
certaine note vengeresse de Fauteur contre un historien 
contemporain atteste que le maréchal en avait fait quel- 
quefois. 

Cette querelle une fois vidée; il ne nous reste plus qu'à 
profiter aes documents qui nous sont offerts. Nous aurions 
peut-être préféré un autre classement des matières, nous 
aurions désiré peut-être des élucidations plus nombreuses, 
surtout pour toute la partie militaire de ces papiers. Tels 
qu'ils sont, cependant, ces documents abondent en faits 
curieux qui fournissent une histoire véritablement neuve 
du maréchal. C'est à ces faits inédits, mal connus, que 
nous voulons nous attacher particulièrement en nous im- 
posant la réserve de nous en tenir à ceux-là seulement 
qui nous sont racontés, comme dit le titre du livre, par le 
maréchal même ou par les siens. 

Louis Davout naquit à Annoux, département de l'Yonne, 
le 10 mai 1770, un peu moins d'une année, par consé- 
quent, après le grand capitaine dont il devait être un si 
illustre et si essentiel lieutenant. Comme un certain or- 
gueil plébéien s'est toujours complu à voir dans les ducs 
et princes de Terapire de glorieux parvenus, fils de leurs 
propres œuvres, ayant à 1 instar du don Sanche de Cor- 



<73 

neille, leur épée pour mère et leur bras pour père, nous 
allons étonner peut-être quelques-uns de nos lecteurs en 
leur apprenant que le vainqueur du duc de Brunswick et 
du prince Charles n'était pas un homme d'extraction nou- 
velle, mais appartenait à une famille d'ancienne noblesse 
bourguignonne, qui remonte par actes authentiques au 
commencement du xiv® siècle et qu'on trouve, sous l'éten- 
dard des ducs de la maison de Valois, mêlée aux guerres 
de cette lugubre époque. 

Son père, Jean-François d'Avout, qualifié chevalier et 
seigneur d'Annoux, était, au monrent de la naissance de 
son fils, ainsi qu^en témoigne l'iacte de baptême du ma- 
réchal, lieutenant au régiment de Royal-Champagne 
cavalerie ; sa mère, Adélaïde Minard de Velars, descen- 
dait d'Antoine Minard, président à mortier au parlement de 
Paris sous Henri II, ardent magistrat dont le zèle catho- 
lique dans le procès d'Anne Dubourg lui valut d'être 
assassiné par une arquebuse protestante en 4559. Louis 
Davout n'était donc pas le premier de sa race ; l'éditeur 
des présents mémoires a tenu justement à l'établir, non 
dans la mesquine pensée de retirer un nom glorieux aux 
classes dont le maréchal épousa et servit la cause, mais 
au contraire avec l'intention de rehausser la justice de 
c^tte cause, « Il faut tenir à ses ancêtres, dit M"*® de 
Blocqueville, avec une fierté pleine de finesse, ne fut-ce 
que pour avoir le droit de se faire le champion de la 
liberté sans paraître prendre un tel rôle par un misérable 
sentiment d'envie. » S'il est quelqu'un, en effet, qui 
puisse être cru sur parole lorsqu'il affirme cjue la seule 
aristocratie est celle de l'âme, c'est bien celui qui peqt se 
vanter d'une antique origine, car celui-là ne peut être 
suspect de partialité. 

Oq aime à tout savoir sur les ascendants des hommes 
célèbres. Nous n'avons malheureusement aucun détail 
sur le père de Louis Davout, qui mourut lorsque son fils 
était encore enfant ; mais il n'en est pas ainsi pour sa 
mère, dont les présents mémoires nous offrent une cor- 
respondance assez étendue. Celte correspondance, toute 
familière, nous la montre à découvert ; ce fut une per- 
sonne d'une âme en bon équilibre, d'un caractère égal et 
modeste, sans ambition m vanité mondaine, avec une 

1880 16 



474 

préférence marquée pour la vie tranquille et à demi obs- 
cure. Au moment le plus resplendissant de la carrière mi- 
litaire de son fils dont elle suit les succès avec bonheur, 
mais sans éblouissement d'aucune sorte, nous la retrou- 
vons tout occupée dans sa retraite de Ravières à filer du 
lin que lui a envoyé la mère de la maréchale. M"*' Leclerc, 
une autre personne pleine de bonhomie bourgeoise et de 
patiente humeur devant les vicissitudes de la fortune. 
« On dirait de la soie ; aussi yai bien du plaisir à 
tourner ma roue. Je viens d'en acheter k\ fr. 12 la livre, 
mais aussi quelle différence ! c'est le jour et la nuit. » 
Un trait remarquable de son caractère, c'est l'aisance 
avec laquelle elle sait garder son rang de mère sans pré- 
tendre pour elle-même à celui que la fortune a lait à son 
fils, sans se hausser pour y atteindre, sans se diminuer 
pour s'en écarter. Cette grandeur, elle la regarde comme 
chose naturelle et légitimement due à ceux à qui elle est 
échue ; pour elle, se renfermant dans son rôle maternel, 
elle n'intervient dans cette existence princière que pour 
les questions qui en intéressent le ménage intérieur, ou 
qui peuvent en troubler le huis-clos, — médisances mon- 
daines dont il faut se méfier, jalousies conjugales qu'ii 
faut se garder d'exciter, ou pour en contempler de loin 
le rayonnement du fond de sa petite ville, en compagnie 
de quelques bons voisins et amis de longue date. « Je 
ne puis me dispenser de vous dire un bon mot de notre 
pasteur, écrit-elle à son fils en 1808 ; le temps nous me- 
naçait d'un orage, et j'ai fait : « On dirait que les nuages 
se dirigent du côté de la Pologne. » M. le curé de répon- 
dre : « M. le maréchal Davout ne peut craindre le ton- 
nerre, il n'est jamais tombé sur les lauriers. » — Tout le 
monde l'a fort applaudi, et moi très-contente. » Quel con- 
traste cette gentille scène de vie provinciale fait appa- 
raître entre cette existence paisible et celle de l'homme 
qui sortait d'écraser la Prusse et qui commandait alors 
presque souverainement en Pologne I Ne dirait-on pas 
uu aimable tableau de genre en face de quelque tragique 
page de Gros î 

Ce que fut Louis Davout pendant les années de Ten- 
fance et de l'adolescence, cette mère si sensée nous l'a 
dit dans sa correspondance en deux mots qui sont un 



iù 

portrait achevé, où l'on peut retrouver sous les traits de 
l'enfant les qualités émmentes de Thomme de guerre 
que nous connaissons. « Le détail que vous me faites de 
Joséphine, (la fille aînée du maréchal), est charmant ; sa 
bruyante gaîté annonce un heureux caractère et une lon- 
gue vie. Il me semble voir son père dans son enfance ; 
il faisait beaucoup de tapage avec un grand sang- froid, et 
je n'ai jamais connu d'enfant plus doux. « L'homme tint 
ce que promettait l'enfant. Toute sa vie, à Auerstaedt, à 
Eylau, à Eckmûhl, à Hambourg, Louis Davout fit grand 
tapage avec un sang-froid parfait. Son âme fut pour ainsi 
dire comparable à un tonnerre sans craquements, et il y 
eut toujours dans ses actes militaires tous les effets de la 
furie guerrière la plus irrésistible sans aucun des symp- 
tômes extérieurs qui en révèlent la présence. Nul chef 
d'armée ne sut écraser ses ennemis, ce qui est le comble 
du tapage, avec une fermeté plus tranquille, ni regarder 
le péril en face avec un plus hautain mépris. C'était un 
bronze qui renvoyait la défaite avec une impassibilité 
terrible; si jamais batailles présentèrent un air de fête, 
à coup sûr ce ne sont pas celles de Davout, qui méritent 
au contraire de rester classiques comme étant quelques- 
unes de celles qui présentent l'image exacte de la guerre 
dans toute sa tragique beauté. La nature l'avait sacré 
pour le commandement en le douant d'une inflexibilité 
taciturne qui le disposait à l'action plus qu'aux paroles ; 
mais ce taciturne avait, quand il le fallait, des mots à 
l'avenant de ses actes où son caractère se peint tout en- 
tier dans cette allocution au moment de la surprise 
d'Auerstaedt faite pour troubler les plus hardis courages : 
« Le grand Frédéric a dit que c'étaient les plus gros 
bataillons qui gagnaient la victoire, il en a menti, ce 
sont les plus entêtés. Faites comme votre maréchal, en 
avant I » Et ce qu'on peut appeler la religion de l'homme 
de guerre, n'est-elle pas tout entière dans ce mot ad- 
mirable au matin d'Eylau : « Les braves mourront ici, 
les lâches iront mourir en Sibérie. » Je dis bien la reli- 
gion de l'homme de guerre, car ce mot, qu'est-il? sinon 
le résumé inconscient de ce culte de la vaillance par 
lequel l'antique Odin apprit à ses Scandinaves que toute 
vertu est contenue dans le courage et tout vice dans la 
lâcheté? 



176 

Elevé non à l'école de Brienne, comme quelques bio- 
graphes Font dit à tort, mais à l'école militaire d'Auxerre, 
puis à celle de Paris, nous le trouvons, au moment où 
s'ouvre la révolution française, officier comme son 
père au régiment de Royal-Champagne cavalerie. Ce 
qu'il était physiquement à cette époque, un portrait de 
famille gravé "par les soins de l'éditeur et placé en tête 
des présents mémoires, nous l'apprend d'une manière 
charmante. C^était un joli jeune officier d'un front su- 
perbe qu'une calvitie précocement menaçante laissait 
déjà tout à découvert, de traits délicats et mâles en 
môme temps, d'une physionomie à la fois douce et peu 
endurante, d'un air juvéniiement sentimental tempéré 
par je ne sais quel ironie étouffée qui semble rire au 
lond de l'âme. Les yeux son longs, profondément en- 
foncés sous des sourcils proéminents, ouverts comme 
avec peine, affectés d'un léger strabisme, tous signes 
maniiestes de la myopie bien connue du futur maré- 
chal. Ce qu'il était au moral, les extraits de ses ca- 
hiers de lecture que sa fille nous donne, un peu trop 
abondamment, peut-être, sont là pour l'attester. Qui le 
croirait cependant ? les habitudes studieuses dont témoi- 
gnent ces cahiers lui avaient fait dans son entourage une 
réputation de rêveur impropre à la vie pratique. II y 
avait notamment dans ce régiment de Royal-Champagne, 
où il servait comme lieutenant, un certain major, son 
propre cousin, qui, ne pouvant se figurer un officier fran- 
çais sous la forme d'un rat de bibliothèque, confiait sen- 
tencieusement à son carnet de poche ce pronostic fâcheux : 
« Notre petit cousin Louis lit les philosophes et n'entendra 
jamais rien à son métier. » On ne nous a pas dit si ce 
juge pénétrant des caractères vécut assez pour entendre 
parler d'Auerstaedt, d'Eckmûhl, de la retraite de Russie, 
de la défense de Hambourg ; mais voilà qui prouve une 
fois de plus que, si l'on tient à être apprécié de travers, 
on peut s'adresser aux siens en toute assurance. 

Entré dans la vie avec la révolution, il en partagea tous 
les espoirs et, comme il était naturel à son âge, toute la 
première turbulence. Nous le voyons emprisonné à Arras 
en 1790 pour avoir protesté contre le renvoi de trente 
cavaliers de son régiment pour cause d'opinion. Bientôt 



177 

remis en liberté, il vécut dans la retraite jusqu'en 1792 
où nous le trouvons enrôlé volontaire et commandant le 
3"*° bataillon des gardes nationales de l'Yonne* Un peu 
plus d'un an après, vers la fin de 93, il donnait sponta- 
nément sa démission et allait partager la prison de sa 
mère, arrêtée pour correspondance avec certains émigrés. 
Parmi ces incidents de la vie de jeunesse de Davout, il en 
est un qui doit nous occuper particulièrement, son rôle 
comme commandant du 3^ bataillon de l'Yonne. Sur ce 
sujet nous avons les renseignements les plus directs, les 
plus abondants et les plus authentiques, la série même 
des rapports adressés par le jeune officier aux adminis- 
trateurs de son département. Ils sont singulièrement cu- 
rieux ces rapports, moins encore pour les faits qui s'y 
rencontrent, — et ces faits ont cependant leur impor-' 
tance. — que parce qu'ils nous permettent de mesurer 
avefc la plus extrême exactitude le degré thermométrique 
des passions républicaines de Davout pendant les deux 
terribles années qui suivirent la chute de la monarchie. 
Ces passions, il faut le dire, sont portées au plus haut degré 
de chaleur et d'énergie. Nous apprenons par ces rapports 
que Louis Davout fut adversaire ardent de la politique 
(les Girondins, et qu'il n'avait pas attendu, pour se pro- 
noncer à cet égard, que la fortune se fût déclarée coutre 
cet infortuné, mais coupable parti. 

« Les conspirateurs de Tintérieur et les ennemis dé- 
clarés de la république, écrit-il le 2 juin 93, trouveront 
toujours le bataillon sur leurs pas prêt à s'opposer à leur 
infâmes projets. Car notre patriotisme n'est point équi- 
voque; il n'est point de circonstance ; nous sommes et 
nous mourrons, telle chose qui arrive, républicains. 
L'âme de Pelletier est passée dans les nôtres ; c'est assez 
vous dire quelles sont nos opinions et quelle sera notre 
conduite dans la crise où peut-être va nous plonger de 
nouveau une faction qui cherche à mettre la guerre ci- 
vile entre les départements et Paris. Nous espérons qu'au- 
cuns de nos concitoyons ne se laisseront égarer par la 
Eerfide éloquence de quelques-uns de ces agents repu* 
licains. Déployez toute votre énergie, elle est plus que 
jamais nécessaire ; surveillez tous ces Tartufes modérés. 



178 

ces hommes suspects; surveillez-les de si près qu'ils 
perdent dès ce moment Tespoir de réaliser leurs Infâmes 
projets. » 

Ces lignes, disons-nous, sont écrites du 2 juin 93, c'est- 
à-dire au moment même où s'achevait à Paris la révo- 
lution commencée le 31 mai. Comme il était à peu près 
matériellement impossible que la nouvelle en fût arrivée 
au camp sous Cambrai, où se trouvait alors Davout, il 
faut en conclure que les sentiments dont elles témoignent 
n*ont rien dû aux circonstances et étaieut chez lui de plus 
ancienne date. Ennemi déclaré de la Gironde, faut-il ad- 
mettre pour cela qu'il fut partisan de la Montagne? Nous 
en avons pour preuve une lettre écrite peu avant Témeute 
du i*"" prairial 95 à son compatriote Bourbotte, qui, 
comme on le sait, paya de sa vie, en compagnie de 
Romme, Ruhul, Soubrany et autres cette tentative de 
résurrection terroriste. Cette lettre, connue depuis long- 
temps, est fort belle, et Davout s'y montre aussi tiède 
pour la Montagne que nous venons de le voir ardeut 
contre la Gironde. Ce qui lui déplaît visiblement av^nt 
tout, c'est Tesprit de secte dans lequel il voit un agent 
d'anarchie et de ffuerre civile, et un obstacle malfaisant 
à rétablissement d'un gouvernement vraiment national 

3ui ne tienne compte que de la patrie. Et dans son ar- 
eur antigirondine de 93, et dans ses répugnances anti- 
jacobines de 95, on sent également l'élément premier de 
l'opinion qui allait se former dans les camps aux dépens 
de tous les partis, l'ambryon de Tordre futur dont il de- 
vait être un si ferme défenseur. 

A la distance où nous sommes de ces formidables an- 
nées, et de sanç-froid comme nous le sommes, il est 
d'ailleurs fort difficile de se rendre un compte exact de 
rinfluence que les événements, dans leur rapidité verti- 
gineuse, exerçaient sur le langage et le ton des acteurs 
contemporains. Si les paroles que nous avons citées plus 
haut vous paraissent trop incandescentes, songez que la 
rédaction du rapport d'où nous les détachons a coïncidé 
avec la trahison de Dumouriez, que le jeune officier en a 
été témoin, qu'il s'est même mis à la poursuite du géné- 
ral fugitif, et que par conséquent elles ont été écrites sous 



179 

le coup de Tindignation excitée par celte défection. Quel- 
ques lignes plus bas, en effet, nous trouvons les détails 
suivants sur cette poursuite iusqu'ici ignorée, mais qui 
appartient à double titre à la grande histoire, et parce 
qu elle se lie à Tune des crises les plus importantes de 
la révolution, et parce qu'elle est la première apparition 
sérieuse de Louis Davout sur la scène de l'histoire. Da- 
vout s'excuse sur Texigence de ses devoirs militaires du 
retard qu'il a mis à rendre compte aux administrateurs 
de l'Yonne de cette action dont la convention nationale 
les a déjà félicités, et fait suivre ces excuses de ce récit 
plein de véhémence juvénile. 

« Un autre motif m'a empêché de vous donner des 
détails sur la fusillade de Dumouriez, le voici : C'est que 
j'eusse été obligé de blâmer la conduite de quelques in- 
dividus qui ont fait manquer en partie le projet que 
j'avais conçu pour sauver la République de la crise où la 
jetaient les trahisons de ce monstre ; la vérité m'eût forcé 
de dire que si Ton n'avait pas ralenti l'ardeur des volon- 
taires, si on n'avait pas crié en retraite, nous tenions 
Dumouriez; son cheval avait été blessé sous lui, onze 
chevaux de sa suite étaient pris, l'Escaut était là qui lui 
fermait toute retraite, nous étions sur le point de le join- 
dre, puisque nos balles l'atteignaient, et c'est le moment 
qu'on a choisi pour crier en retraite! Les volontaires, 
ignorant ce qui se passait derrière eux, n'ont pu faire au- 
trement que d'obéir à cet ordre, et Dumouriez nous a 
échappé. J'en ai déjà dit plus que je ne voulais sur cette 
affaire, je laisse à ceux qui le voudront, au conseil d'ad- 
ministration, s'il le désire, à instruire nos concitoyens, 
3ui savent ceux qui, dans cette occasion et dans bien 
'autres, ont bien mérité ou démérité de la patrie. » 

A la manière dont cette expédition est présentée, on 
voit que Davout la regarde comme une œuvre personnelle, 
qu'il avait engagé à sa réussite son jeune orgueil et l'hon- 
neur de son bataillon, et qu'il a ressenti comme une 
demi-trahison l'ordre fâcheux de retraite qui l'a fait 
échouer. 

Ces rapports font mieux que nous révéler le Davout 



<80 

des premiers jours qui va mûrir si vite au feu des évé- 
nements, ils nous donnent la clé du Davout véritable et 
définitif, de celui que l'histoire connaît seul. On y sent, 
même au milieu des illusions révolutionnaires, une ànp^ 
opiniâtre avec feu, animée d'une légitime ambition, qui 
s est sondée, a reconnu sa valeur, se sent sûre d'elle- 
même et ne permettra pas qu'on la méconnaisse. Sies 
moindres mots respirent une confiance invincible en ses 
facultés de commandant. Et ne croyez pas que cette ef- 
fervescense républicaine lui fasse jamais oublier les lois 
de Tordre nécessaire à toute armée. Ce n'est pas lui oui 
confondra jamais la liberté propre au soldat avec la li- 
berté propre au citoven. Dès le premier jour de sa vie 
militaire, il sait que la discipline est la condition essen- 
tielle de la guerre, et il s'applaudit de la trouver autour 
de lui stricte, sévère et acceptée comme légitinae. « Non, 
citoyens, écrit-il dans un rapport daté du 4 septembre 
1792, jamais vous ne verrez aucune délibération quel- 
conque de la part de vos frères du troisième bataillon de 
l'Yonne, qui savent combien les délibérations des corps 
d'armée sont illicites et en même temps attentatoires à la 
liberté et à l'égalité. » C'est déjà le langage de l'homme 
qui, plus tard, dans un ordre du iour daté de Breslau, en 
<807, prononçait ces remarquables paroles : « Bravoure 
et discipline, telles sont les bases de la morale du sol- 
dat. » Il sait aussi, dès le premier jour, que la probité est 
la vertu indispensable à toute administration militaire, 
et il est prêt à applaudir à toute mesure de sévère justice 
capable d'inspirer la terreur aux fripons et la confiance 
aux: spoliés ou exploités. « Nous sommes maintenant 
occupes à débrouiller les finances du bataillon qu'une ad- 
ministration illégale de six semaines seulement a plon- 
gées dans un chaos qui, lorsqu'il sera débrouillé, mettra 
au grand jour le brigandage, et, suivant toute apparence, 
quelques mdividus qui se sont justement acquis la répu- 
tation de lâches pourront aussi fort bien ménter celle de 
fripons, ces deux qualités coïncidant parfaitement. » 

Les talents militaires d'un homme de cet ordre n'étaient 
pas de ceux qui peuvent rester ignorés, pas plus que son 
caractère n'était de ceux qui se laissent dédaigner. Appelé 
au commandement d'une division dès 1773, il retiisa 



181 

cepeodant oe grade, ne se croyant pas Texpérience néces- 
saire pour Toccuper, et c'est avec le titre de général de 
brigaae que nous le retrouvons, en 1 795, à Farmée de 
Rhin-et-Moselle. C'est à cette époque qu'il se lia avec le 
général Marceau d'une arailié qui paraît avoir été des 
plus vives et des plus réciproques. Une belle lettre, rem- 
plie d'expansion, de bonne humeur, et toute empreinte 
de cette fraternité républicaine qui r^nait dans les 
armées d'alors nous en a conservé le témoignage. Les 
deux compagnons d'armes rêvèrent même, paraît-il, un 
instant, une intimité plus étroite encore : introduit par 
Davoutau sein de sa famille, Marceau songea à épouser 
la sœur de son ami, M"* Julie Davoui, depuis femme du 
général comte de Beaumont. La mort arrêta ces projets 
en fleur, comme elle mit fin aussi à une autre illustre 
amitié, celle de Desaix, qui fut l'introducteur de Davout 
auprès de Bonaparte peu avant la campagne d'Egypte. Si, 
comme le veut un proverbe populaire, nous devons être 
jugés par nos amitiés, rien ne plaide davantage en faveur 
de l'élévation de nature et de la noblesse de sentiments 
de Davout que d'avoir su conquérir Taffection des deux 
plus pures gloires des armées républicaines. 

Sur la campagne d'Egypte, les présents Mémoires ne 
nous donnent au'un seul document, une lettre du 18 
nivôse an VII datée du camp de Belbia et relative à la 
prise d'El-Arisch par le grand-vizir ; mais le récit que le 
jeune général y fait de cette affaire humiliante suffit pour 
révéler l'accent, ou mieux le timbre propre de cette âme 
en qui le mot de lâcheté^ toutes les fois qu'il doit être 
prononcé, rend une résonnance extraordinaire. Pour 
Davout, ce mot exprime le crime entre tous ineffaçable. 
Dès sa première jeunesse, on a pu le voir par nos cita- 
lions précédentes, ce sentiment était porté au plus haut 
point, en sorte qu'on peut dire que le mot sublime du 
matin d'Eylau fut, non l'heureuse inspiration d'une heure 
terrible, mais l'expression laconique de ce qui fut le caté- 
chisme mihtaire de toute sa vie. Voici le récit de cette 
Maire, où sans blâmer ouvertement le commandant de 
la place, le jeune général le stigmatise d'un dédain voilé 
en accolant à son titre militaire le titre de monsieur, 
comme César, un jour qu'il avait à se plaindre d'une 



légion, ne trouva pas de meilleur moyen d'en punir lês 
soldats que de les flageller du nom de Quirites. 

« Je TOUS invite, mon camarade, à me faire connaître 
ce qui pourra venir à votre connaissance sur Tarraée du 
grand-vizir, qui, comme vous en êtes sans doute déjà 
instruit, s'est emparé d'El-Arisch, le 9 de ce mois, après 
un siège de huit jours ; mais son armée, au lieu d exécu- 
ter la capitulation et de laisser sortir et retirer tranquille- 
ment sur Kadish les Français qui défendaient le fort, 
s'est rejetée sur cette malheureuse garnison, qui a été 
assassinée, à l'exception d'une centaine d'hommes que 
l'on a fait prisonniers. Un soldat de cette garnison, 
voyant cette infâme trahison, a été mettre le feu au ma- 
gasin à poudre et a donné la mort, par ce généreux 
aévoûment, à plus de deux mille de ces brigands qui, 
par leur conduite, ont appris à ceux d'entre nous qui 
seraient assez lâches pour se rendre dans les combats, 
que nous pourrons avoir avec eux le sort qui nous est 
réservé. 

^ Le chef de bataillon Grandpéré a été du nombre des 
assassinés ; les Turcs ont poussé la cruauté, auparavant 
de lui couper la tête, jusqu'à lui faire faire plusieurs fois 
le tour du fort entièrement nu et en le frappant à chaque 
pas ; quelques autres officiers des plus distingués de cette 
garnison ont eu un pareil sort. Le commandant de place, 
M. Cazal, n'a pas été assez heureux pour avoir ce traite- 
ment : il a survécu à son déshonneur. 

« Lorsque cet officier a pris sur lui de capituler , le fort 
était encore sans brèche, et il n'avait eu que vingt hommes 
tués ou blessés depuis le commencement du siège. Les 
Turcs n'auraient peut-être jamais pu parvenir à faire 
une brèche, puisqu'ils n'avaient que du 8, du 3, et 
du 5. » 

Revenu en France avec Desaix après la bataille d'Hé- 
liopolis, Davout se trouvait marqué d'avance pour un des 
grands rôles du régime inauguré par le 48 brumaire. 
Dès le premier jour, Bonaparte eut les yeux sur lui et 
mit la main à sa fortune. Nous ne voulons pas parler 
seulement de tous les titres dont Davout fut investi succès- 



183 

sivement pendant les années du consulat, commandant 
en second de la garde des consuls, général de division, 
bientôt maréchal de France, mais dune faveur tout 
autrement rare, qui montrait assez en quelle estime le 
nouveau maître de la France tenait le jeune soldat. C'est 
sous ses auspices et ceux de Joséphine que s'accomplit le 
mariage de Louis Davout avec M"® Aimée Leclerc, et en 
parlant ainsi nous ne craignons pas de trop nous avancer, 
car nous avons pour nous l'autorité même du maréchal, 
qui, dans ses lettres intimes à sa femme, lui rappelle à 
vingt reprises différentes que c'est au premier consul 
qu'ils doivent leur heureuse union. M"® Aimée Leclerc 
était la sœur du général ieclerc, premier mari de Pau- 
line Bonaparte et par conséquent beau-frère du premier 
consul ; en favorisant cette union , Bonaparte rappro- 
chait donc Davout de sa propre famille aussi étroitement 
quil pouvait en être rapproché, sans en faire directement 
partie, et semblait dire qu'il l'associait d'avance à toute 
la grandeur qu'elle allait atteindre. M"® Aimée Leclerc, de 
son côté, était digne de cette union. Née d'une famille 
d'excellente bourgeoisie, qui allait devenir sous le consu- 
lat et l'empire une famille toute militaire, elle unissait à 
une rare beauté une grande fermeté de caractère et cette 
loyauté du cœur qui seule fait les tendresses sûres et 
sensées. Elle avait reçu la meilleure éducation qu'il fût 
possible de recevoir au sortir du grand déluge, éducation 
qui aurait suffi pour la mettre d'emblée au niveau de la 
haute fortune que cette union allait lui faire, quand bien 
même elle n'y aurait pas été préparée de longue date par 
les leçons d'une mère excellente, les exemples de la 
famille et les dons d'une nature foncièrement droite et 
^ans petitesses d'aucune sorte. Son éducatrice mérite bien 
de nous arrêter un instant, car elle ne fut autre que la 
célèbre M"* Campan, l'ex-femme de chambre de Marie- 
Antoinette et l'auteur de curieux Mémoires pour lesquels 
nous demanderons la permission d'être moins sévère 
qu'on ne l'a été tout récemment ici-même. 

Au sortir de la terreur. M"® Campan eut l'idée d'établir 
à Saint-Germain-eii-Laye une institution pour les demoi- 
selles, où elle pût sauver du naufrage de l'ancien régime 
ces principes de bonne éducation, ces traditions de poli- 



18» 

tasse et ces méthodes de tenue correcte qui méritaient de 
lui survivre, en les modifiant l^èrement pour les mettre 
au ton du jour. €'est dans cette institution que furent 
élevées à cette époque la plupart des jeunes filles de la 
haute bourgeoisie et de ce qui restait encore de noblesse 
en France. M""® Campan fut donc pour les hautes classes 
de la société française au sortir ae la révolution à peu 
près ce qu'avait été, sous les dernières années de la mo- 
narchie, M"® de Genlis pour raristocratie libérale, et si 
Tempire put avoir une cour, c'est en partie à elle qu'il le 
dut. Cette personne, sinon supérieure, au moins peu 
commune, grâce à son institution, se trouva, dès la pre-^ 
mière heure de la fortune de -Bonaparte, en relations 
presque intimes avec tous les membres de sa famille et 
de celle de Joséphine. Rien de plus étrange que d'en- 
tendre, dans les lettres qu'à cette date ae 4800 elle 
adresse à son élève. M"® Leclerc, l'ancienne femme de 
chambre de Marie-Antoinette nommer familièrement ces 
futures reines et ces princes en voie d'éclosion : « J'irai 
demain à Paris, et j'y verrai pour vous l'aimable Caroline 
et Hortense, » dit-elle dans une de ces lettres. Dans une 
autre elle invite M"*® Davout et son mari à venir prendre 
dans son pensionnat un thé qui leur sera servi par les 
plus grandes de ses ex-compagnes, et ajoute : « Il n'y 
auraa'hommes que vos maris, Jérôme, Eugène et Heurf. » 
Caroline est la future reine de Naples, 1 épouse de Murât, 
Hortense la prochaine reine de Hollande, Eugène est le 
prince Eugène Beauharnais, Jérôme le futur roi de West- 
phalie. Quoi donc I il n'y a pas plus de huit ans que 
M"*® Campan vivait auprès de la reine Marie-Antoinette et 
de Louis XVI, et la société française a été à ce point 
renouvelée I Connaissez-vous rien qui soit mieux fait pour 
donner avec plus de vivacité le sentiment que la figure 
du monde est dans un perpétuel changement, pour par- 
ler comme Bossuet après saint Augustin î 

C'est avec une parfaite justesse que M""® de Blocqueville 
dit de ces lettres de M"*® Campan à son élève, qu'elles sont 
comme un trait d'union entre l'ancien régime et l'époque 
impériale ; cependant il faut bien vite ajouter que les 
affinités d'idées et de sentiments sont plus grandes avec 
l'empire qu'avec l'ancienne monarchie. Par sa naissance. 



i 85 

M"^ Campan appartenait aux classes nouvellement éman- 
cipées, et le ton de ses Mémoires nous dit assez qu'elle 
servit la famille royale avec fidélité plutôt qu'avec enthou- 
siasme, et qu'elle observa les mœurs de rancien régime 
avec réserve et équité, mais sans engouement. Il y avait 
chez elle et chez les siens un certain fond de libéralisme 
discret ; elle-même et M°»® de Genlis se sont chargées de 
BOUS apprendre quel rôle son frère, le citoyen Genêt, avait 
joué dans le parti d'Orléans ; quant à elle, elle ne trouva 
rien dans ses souvenirs qui put l'empêcher d'applaudir 
et de prendre part au régime napoléonien avec toute 
l'ardeur qui était compatible avec son humeur sensée. 
En lisant les lettres que nous présentent ces mémoires, il 
me vient à la pensée que l'influence qu'elle a exercée 
sur les générations de Terapire a été plus forte qu'on ne 
Ta dit et qu'on ne l'a su, et qu'on a attribué à de plus 
illustres une action qui lui appartient. On connaît les 
modes de costume, d'esprit et j'oserai dire de cœur de 
l'époque impériale, les femmes sensibles et essentielles, la 
sentimentalité conjugale, la maternité attendrie, et d'or- 
dinaire on en fait honneur à l'influence prolongée de 
Jean-Jacques Rousseau, mais on peut soutenir, sans 
amour aucun du paradoxe, que cet honneur revient bien 
plus directement à M"*® Campan. Son originalité en ma- 
tière d'éducation, c'est d'avoir donné à tout ce que lui 
avait appris l'ancien régime des formes et des couleurs 
bourgeoises. L'idéal de femme qu'elle avait conçu et 
qu'elle s'efforce de façonner, c'était celui d'une ménagère 
femme du inonde, qui vécût pour son mari sans Tenfer- 
mer dans son amour comme dans une solitude, et qui fît 

frofiter son intérieur de toutes les élégances et de toute 
animation qu'exige la vie mondaine. Écoutez plutôt ces ' 
conseils à son élève et cette esquisse de la femme selon 
ses préférences : 

« Vous allez être une de celles qui réaliserez ce qu'on 
a caractérisé de ma chimère, océupée de convenir à tout 
le monde et de faire le bonheur d'un seul ; soignée dans 
les moyens décents de plaire, mais pour donner unique- 
ment à son mari le plaisir d'avoir une femme aimable. 
Vm bonne tète unie à un bon cœur sont nécessaires pour 



186 

savoir bien aime)* et pofxr aimer constamment. Croyez-vous 
qu'un mari puisse être jamais infidèle, quand il trouvera 
réuni dans sa femme de là grâce et de la simplicité dans 
les manières, du goût dans sa parure, mais de la modes- 
lie dans la mise et de l'économie dans la dépense ; quand 
elle aura le matin veillé aux plus petits détails d'ordre 
dans sa niaison, inspecté jusqu'à la propreté qui y est 
nécessaire, et que le soir elle recevra ses amis avec 
empressement, égards et politesse ; quand elle entretien- 
dra son jugement par des lectures utiles, el partagera son 
temps entre l'aiguille et le crayon ; quand elle n'aura 
jamais de caprices, connaîtra les prérogatives des hommes 
et se réservera seulement le droit modeste et aimable de 
la représentation? Il faudrait rencontrer un être odieux 
pour n'être pas sûre de son bonheur. » 

Est-ce qu'à la lecture de ce portrait sensé el aimable 
vous ne voyez pas apparaître l'image d'une grande dame 
du temps de l'empre aans un intérieur à la fois somptueux 
et ordonné, sans fouillis et sans nudité, revêtue du costume 
décent et défavorable à la beauté qui était alors à la 
mode: corsagemonlantjupe longue et traînante, manches 
plates, ceinture marquée trop haut de manière à faire 
ressortir davantage les signes des fonctions maternelles 
que les élégances de la forme. Une vision qui attendrit 
plus qu'elle ne fascine et qui appelle l'estime plus qu'elle 
ne provoque la séduction. 

M"® Aimée Leclerc, la future princesse d'Eckmiîhl, était 
extrêmement belle, d'une beauté imposante et fière qui 
la sacrait pour les pompes des fêtes royales et dont nombre 
de contemporains ont pu admirer jusque dans ces der- 
nières années les superbes vestiges. Nul mensonge dans 
cette beauté, qui tenait non à ces charmes passagers des- 
tinés à s'évanouir avec les années, mais à ce qu'il y a 
dans l'être humain de plus indestructible, c'est-à-dire la 
forme et la structure même. Comme sa belle-sœur la future 

{)rincesse Borghèse, la nature l'avait créée avec une 
ranchise exempte de toute mièvrerie et une correction 
pleine de magnificence. Nous ne craignons pas d'appuyer 
sur cet aimable sujet, car, si la beauté sous tous les 
régimes a toujours eu une influence sociale considérable. 



187 

elle eut sous le régime consulaire une importance de 
premier ordre et fut pour ainsi dire un des instruments 
politiques du nouveau régime. Ce n'était pas sans arrière- 
pensée personnelle que Bonaparte s'occupait de marier 
ses lieutenants et qu'il leur voulait des compagnes dignes 
d'eux ; mais il faut convenir que cette arrière-pensée 
avait sa grandeur. Vous rappelez-vous cette première 
scène des mémoires de Consalvi, envoyé par le pape 
Pie VII comme négociateur du concordat auprès de Bona- 
parte ? Il arrive aux portes d'un palais entouré de gardes 
en grand uniforme, traverse de vastes salles où partout 
l'image de la puissance militaire s'impose à ses regards, 
et lorsqu'enfin une dernière porte s'est ouverte et qu'une 
dernière tenture est retombée, il est ébloui par le plus 
inattendu des spectables, le premier siégeant comme un 
roi au milieu de sa famille, de ses généraux reluisants 
de l'or de leurs costumes, et de leurs femmes étincelantes 
de bijoux et de pierreries. Il avait cru être envoyé dans 
une nation veuve de toutes ses splendeurs, et il tombait 
dans une cour aussi magnifique par la pompe et plus 
séduisante par le choix des personnes, toutes saisies par 
la grandeur dans la fleur même de leurs années, qu'au- 
cune de celles que ses yeux avaient jamais vues. Le ser- 
vice que l'incomparable artiste politique demandait à la 
jeunesse et à la beauté, c'était de montrer à l'Europe, 
après la grande tourmente, le miracle d'un printemps 
social qui fût la justification visible de la prétention 
qu'affienait la France de s'être renouvelée par la révolu- 
tion. Le renouveau était la évident dans ces fiers jeunes 
ffens revêtus de Tuniforme, et dans ces femmes toutes 
brillantes de grâce et d'élégance. Il fallait qu'on sût que 
cette France ne s'était pas tellement décapitée elle-même 
qu'elle fût désormais le seul séjour de la tristesse, de la 
laideur et de la médiocrité. « Nous avions toutes vingt 
ans, et ils avaient tous trente ans, » disait un jour devant 
nous la maréchale d'Eckmûhl, repassant le souvenir de 
ses jeunes années. Quelques semâmes après, nous lisions 
les mémoires de Consalvi et nous comprenions toute la 
portée de ces mots si simples. 

Si le premier consul avait trop compté sur les services 
de représentation ofiîcielle que cette belle personne pou- 



188 

vait rendre à ses réceptions et à ses fêtes, il dut éprouver 
quelque désappointement. La maréchale, on le voit par 
ses lettres intimes, ne goûtait que médiocrement les fati- 
gants plaisirs du monde, et s'abstenait d'^ paraître autant 
qu'elle pouvait, Elle préférait la tranquille existence de 
son Savigny, même avec un peu de solitude, à toutes les 
pompes de la cour ; embellir cette belle demeure, en diri- 
ger les constructions et les plantations, surveiller sa lai- 
terie, ses monlins et sa basse-cour étaient son occupation 
favorite; pour elle, ces soins de ménagère étaient tout 
plaisir, et le reste était tout corvée. Les simples visites 
semblent avoir été pour elle une charge trop lourde ; il 
n'y a pas pour ainsi dire une lettre de son mari qui ne 
fasse foi de cette disposition qui le contrariait vivement, 
et souvent même l'affligeait. A chaque instant, il la rap- 

f^elle à ces devoirs d'étiquette dont leur position commune 
ui fait une loi. « Es-tu enfin allée voir M""® Bonaparte, va 
donc voir M"® Bonaparte, je te recommande instamment 
d'aller chez M"® Bonaparte, » est le refrain presque obligé 
de chacun de ses billets. Il est aisé de voir à cette insis- 
tance que le maréchal craint les impressions défavorables 
que ces lenteurs de sa femme peuvent créer chez le pre- 
mier consul et Joséphine, et les situations embarrassantes 
où cette circonstance peut le placer. A bien y regarder, 
on aperçoit autre chose peut-être que l'ennui du monde 
dans ce peu d'empressement de la maréchale, et cette 
autre chose est, croyons-nous, la quasi-parenté qui l'unis- 
sait à la famille du premier consul, et plus tard de l'em- 
pereur, et qui était faite pour rendre les relations souvent 
difficiles et toujours délicates. Dans une telle situation, la 
susceptibilité s'effarouche plus aisément, la timidité re- 
double, l'imagination s'exagère le plus mince incidwit, 
et l'on trouve de la froideur dans le moindre geste, de la 
défaveur dans le moindre regard, de l'indiférence dans le 
plus court silence. Nous vovons que la maréchale avait 
été plusieurs fois affectée de r attitude de Joséphine à soa 
égard. S^il y avait eu en effet quelques froissements, il ne 
faut guère en chercher la cause que dans certains inci- 
dents qui étaient nés de cette quasi-parenté. La maréchale 
Davout était la sœur du général Leclerc, et elle avait pour 
ce frère si prématurément enlevé une affectiou des plus 



189 

profondes. Peut-être le second mariage de Pauline Bona- 
parte succédant si vite au premier lui fut-il une blessure 
trop sensible pour qu'elle réussit à la cacher, et peut- 
être cette piété fraternelle mal dissimulée fut-elle prise 
avec déplaisir par la famille consulaire. Qu'il y ait eu en 
tout cas une piqûre qui ail été ressentie vivement par 
Pauline Bonaparte, et par suite par son entourage, cela 
n'est pas douteux, car une lettre du maréchal nous apprend 
que sa femme avait eu à se plaindre de procédés incon- 
venants de la part du prince Borghèse pendant une visite 
à Savigny. Cette piqûre d'ailleurs n'était pas précisément 
une de ces misères pour lesquelles les femmes se brouil- 
lent entre elles, selon un mot philosophique de Thiers à 
propos de je ne sais quelle querelle entre femmes de la 
cour impériale. Pauline avait un fils du général Leclerc, 
un fils bizarrement nommé Dermide par le premier con- 
sul par suite du goût non moins bisarre qu'il afficha toute 
sa vie pour les poèmes d'Ossian, goût dans lequel, pour 
le dire en passant, il nous a toujours paru çiue la poli- 
tique avait plus de part que le sentiment littéraire. La 
maréchale voulut retenir auprès d'elle Tenfant de son frère 
et fit à cet effet à plusieurs reprises des démarches auprès 
du premier consul, qui parut un moment disposé à con- 
sentir, mais qui finit par laisser l'enfant à sa mère. Le 
petit Dermide accompagna donc Pauline Bonaparte à 
Rome dans la demeure des Borghèse ; un an après il était 
mort, ce qui fut pour la maréchale un grand chagrin en 
même temps qu'une justification de ses trop légitimes 
appréhensions. Cet événement n'était pas fait pour la gué- 
rir de son éloignement pour les pompes officielles ; on en 
eut une preuve à ce moment même. Lorsque le consulat 
céda la pfaceà l'empire, la maréchale Davout fut désignée 

f>our faire partie de la maison de l'impératrice-mère, sur 
a demande même de M"® Laetitia. Cette faveur assujettis- 
sante fut reçue avec désespoir par la maréchale, et cette 
fois avec un profond ennui pour son mari, qui la laissa 
libre de faire à sa volonté, en lui conseillant cependant 
d'accepter pour ne pas paraître agir par égoïsme et s'at- 
tirer le reproche d'ingratitude. La maréchale suivit le 
conseil de son mari, mais à la première occasion elle 
prétexta son état de santé et se démit de sa charge. Que 
1880 11 



190 

cette retraite ait été mal prise par Teiripereur, qui, comme 
ou le sail^ aimait peu qu'on se dérobât à ses volontés, 
cela n'a rien d'inadmissible, et qui nous dit que ce n'est 
pas dans les incidents que nous venons de passer en revue 
qu'il faut chercher une des causes de cette froideur dont 
1 auteur de ces mémoires l'accuse envers le prince d'Eck- 
raùhl? C'est là sans doute une cause plus mesquine que 
la victoire d^Auerstaedt et les vues prêtées à Davout sur la 
Pologne, mais l'histoire du verre d'eau de la reine Anne 
est de tous les temps, et nous croyons fort qu'elle a joué 
un rôle considérable dans les rapports de ces deux grands 
hommes d'action. 

Parmi les documents rassemblés dans les présents 
volumes nous trouvons une longue correspondance de la 
famille Leclerc, dont la partie la plus intéressante revient, 
cela va sans dire, h l'individualité la plus remarquable de 
cette famille, l'infortuné mari de Pauline Bonaparte. Ces 
lettres adressées de Saint-Domingue, tant à son beau- 
frère Davout qu'à son beau-frère le premier consul, et 
aux ministres de la guerre et de la marine d'alors, écrites 
d'un excellent style miHtaire, où la correction ne nuit en 
rien à la vicacité, sont d'un effet dramatique saisissant. 
C'est rappel d'un naufragé, luttant contre toute espé- 
rance et employant ses dernières forces à faire des signaux 
de détresse à un heureux navire qui vogue sous un vent 
favorable, pavillon déployé, trop loin de lui pour le voir 
et l'entenare. Le vulgaire proverbe que les absents ont 
tort reçoit ici une effroyable Justification. 

« Depuis le 21 germinal, écrit-il au ministre de la 
marine, je n'ai reçu aucune lettre de vous. J'ai corres- 
pondu avec vous très exactement, et vous ne répondez à 
aucune de mes lettres ; l'abandon où vous me laissez est 
cruel. Je vous demande des effets d'hôpitaux, d'artil- 
lerie... rien ! pas une de vos lettres ne me dit si le gou- 
vernement était satisfait de ma conduite ; on a besoin 
d'encouragement dans la position où je me trouve. » — 
« Nos hôpitaux sont toujours encombrés, écrit-il au pre- 
mier consul à la date du 14 thermidor an X, mes géné- 
ranx de division sont tous an lit. et la majeure partie de 
mes ffénéraux de brigade ; mon ordonnateur est très 
iPialade et mon administrateur est assez mal. Les em-* 



191 

ployés et officiers de santé sont morts en grande partie. 
La marine est écrasée. La maladie fait des ravages af- 
freux à bord des bâtiments. Je serai sans argent, et ce 
n'est que les douanes qui me rendent six cent mille francs 
par mois. » — « La position n'est pas bonne, mon cher 
Davoul, — écrit-il le 5 vendémiaire de l'an XI, avec ce 
reste d'espérance que l'on voit aux agonisants à leurs 
suprêmes minutes, — mon armée entière est morte ou 
mourante ; tous les jours on vient tirer à m.es oreilles 
au Cap, et je ne puis que repousser les coquins et rester 
sur une déiensive pénible... Je vous embrasse, ainsi que 
ma chère sœur. Je serai avec plaisir le parrain de votre 
fils, » Mélancoliques paroles quand on songe à la fin si 
prochaine, et dont l'accent de confiance est plus lugubre 
qu'un tocsin d'agonie ! On ne peut s'empêcher de trouver 
réellement barbare de la part du premier consul l'aban- 
don de ce beau-frère si dévoué, qui, lorsqu'il apprend la 
nouvelle de la transformation du pouvoir consulaire en 
4802, fait taire un instant toutes ses inquiétudes pour 
lui adresser, en son nom et au nom de l'armée de Saint- 
Domingue, une lettre de félicitations enthousiastes, et 
q[ui, au milieu de sa suprême détresse, écrit à Davout ces 
lignes, où respire tant d^afi'ectueuse admiration pour l'in- 
grat dominateur : « Adieu, mon cher Davout : plaignez- 
moi ; depuis mon départ de France, je suis constamment 
à la brèche ; que dis-je ? félicitez-moi d'être a même de 
donner au premier consul de grandes marques de dévou- 
aient et de justifier sa confiance. » Cet abandon, si cruel 
qu'il soit, ne nous semble cependant motiver l'hypothèse 
de préméditation criminelle que l'éditeur de ces docu- 
ments ne craint pas d'émettre à l'égard du premier con- 
sul. En dépit des actes coupables que Ton peut lui repro- 
cher, nous nous refusons à reconnaître la nature de Bo- 
naparte dans un projet aussi pervers que celui d'envoyer 
son beau-frère au-devant d'une mort certaine. Il y a bien 
de la finesse et bien de la vérité dans ces mots par les- 
quels M"® de Blocqueville eseaie de préciser la vraie na- 
ture de son accusation : « Il y a bien des énorraités que 
l'on commet sans consentir à en avoir conscience, car on 
n'oserait certainement pas les accomplir si on les regar- 
dait bien en face ; i» mais* même avec cette atténuation. 



193 

nous repoussons une telle hypothèse. Le machiavélisme 
de Bonaparte, — il en eut un, — fut. un machiavélisme 
de tète, qui, il faut le dire à sa louange, ne descendit ja- 
mais dans son cœur, et qui, tout en le rendant capable 
d'une certaine jactance d'inhumanité, ne se traduisit 
jamais par de froides méchancetés ou des noirceurs de 
parti pris. Pour être juste à cet égard pour Bonaparte, il 
l'aut touiours se rapporter à cette parole d'un vrai libéral, 
Sismondi, dans une de ses lettres à la comtesse d'Albany : 
« J'ai l'expérience de l'histoire, et je vous déclare que je 
n'y ai jamais rencontré de fondateur de dynastie ou de 
gouvernement qui ait moins versé le sang par politique. » 
Ce jugement nous paraît l'équité même ; tenons-nous-y 
jusquà la révélation du contraire, car l'impartiale his- 
toire n'a pas la complaisance des passions et ne se paie 
pas d'hypothèses. 

A répoque de son mariage, 1 801 , Davout était général 
de division, commandant la cavalerie de l'armée d'Italie 
et c'est en cette qualité qu'il prit part à la bataille de Ma- 
rengo. Parmi les papiers qui se rapportent à cette époque, 
nous trouvons une pièce singulièrement caractéristique, 
en ce qu'elle témoigne ouvertement, et cette fois sans ré- 
serve ni réticence, de cette confiance invincible en lui- 
mêmt:î que nous avons déjà notée comme un des traits les 
plus essentiels de Davout. C'est une pièce adressée de 
Milan, à la date du 19 thermidor an VIII, au ministre de 
la guerre, et relative à certains arrêtés de l'autorité mili- 
taire supérieure qui scindaient le commandement dont il 
avait été investi; la pièce vaut d'être citée tout entière, 
tant elle donne le ton juste de cette âme née pour le com- 
mandement : 

« J'ai l'honneur de vous rendre compte que je suis ar- 
rivé depuis le commencement de ce mois a cette armée, 
et que l'arrêté qui me donne le commandement de la 
cavalerie n'a eu son exécution qu'en partie. 

« L'intention primitive du général Masséna a été de 
l'exécuter, mais le général Lariboisière, à qui le général 
en chef avait déjà donné le commandement, a représenté 
qu'il était très ancien général de division. Le général 
iàasséna a adopté un tempérament auquel j'ai cru devoir 



me soumettre en ce gu'il a Tair de reconnaître Tarrêté 
du gouvernement qui me concerne et de lui obéir. Il a 
donné au général Lariboissière le commandement de la , 
réserve de cavalerie, composée de la grosse cavalerie de 
l'armée. Ce général ne doit correspondre qu'avec le gé- 
néral en chef ; cependant en ligneje commanderai toute 
la cavalerie ; hors cette circonstance, je ne commande 
que les hussards, chasseurs et dragons. 

« Il ne m'appartient point, citoyen ministre, d'exa- 
miner si ce tempérament peut être nuisible au service, 
j*ai accédé par les raisons que je viens de déduire. J'avais 
observé au général en chef que, s'il tranchait et exécu- 
tait à la lettre les ordres du gouvernement, il pouvait 
être tranquille sur les obstacles d'obéissance qu'il préten- 
dait que j'éprouverais, que tous les moyens de la jalousie 
et des autres petites passions m'étaient très indifférents, 
et que, dans vingt-quatre heures^ une fois mis en posses- 
sion du commandement, tout le monde aurait obéi, et que, 
depuis que je connaissais quelque chose à ce que c'était 
que le commandement, j'avais bien su mépriser toutes 
ces misères et utiliser les hommes selon leurs talents. » 

La correspondance du maréchal Davoul avec sa femme 
remplit à peu près tout le deuxième volume de ces 
Mémoires, Elle va de 1801 à la fin de 4810, embrassant 
ainsi le commandement de l'armées du Nord pendant les 
années du consultât, poste difficile qui lui fut assigné 
aussitôt après son mariage et ou il rendit à Bonaparte de 
si utiles services, Austerlitz, Auerstaedt et la guerre de 
Prusse, Eylau, le commandement de Pologne en 1807, et 
enfin cette mémorable campagne de 1809, où il marcha 
par une suite de combats terribles à cette sanglante ba- 
taille de deux jours qui lui valut son second titre, harce- 
lant et étreignant pour ainsi dire la fortune de son poignet 
de fer pour qu^elle lui livrât la victoire qu'il réclamait 
d'elle, c'est-à-dire la série entière des années radieuses, 
éans jours sombres, sans gloire ingrate comme le seront 
les années qui vont suivre. On se tromperait cependant 
beaucoup si l'on croyait que c'est le grand homme de 
guerre que ces lettres mettent particulièrement en lu- 
mière; assurément il n'en est pas absent, nous le verrons 



194 

bientôt; mais ce n'est pas lui qu^ellcs sont avapt tout 
ambitieuses de nous montrer, c'est un second Davout, 
, plus inconnu de la prospérité, Thomme privé, le chef dq 
famille, le héros au repos pendant les rapides minutes de 
trêve que lui laisse l'action, cette maîtresse impérieuse 
de toute ses heures. Arrêtons-nous donc devant ce second 
Davout, et voyons s'il ne justifie pas exactement le mot 
du père d'Henri Heine : « Heinrich, n'est-ce pas que 
c'était un aimable homme ? )> 

L'étendue de cette correspondance, que nous sommes 
loin d'avoir tout entière (l'éditeur n'ayant pu nous donner 
que les lettres qui sont en sa possession ou qui lui ont été 
communiquées}, suffirait seule à nous faire comprendre 
combien fut forte et soutenue cette affection conjugale. 
Davout est vraiment un modèle d'exactitude maritale ; 
à peine se passe-t-il un jour sans qu'il écrive à la maré- 
chale, à qui cependant cette ponctualité sufTit à peine ; 
pendant les quatre années de commandement de I armée 
nu Nord surtout, où il était moins engagé dans le feu de 
l'action qu'il ne le fui à partir de 1805 et qu'on peut 
appeler les années de miel de ce mariage, les lettres 
pleuvent sans discontinuer d'Ostende et d'Ambleteuse 
sur l'austère demeure de Savigny, que les époux avaient 
acquis dès le début de leur union. Davout aime sa ferpme 
comme un bourgeois et comme un amant, c'est-à-dire 
avec familiarité et avec passion, mélange qui est peut- 
être la meilleure manière d'aimer et celle qui résiste le 
mieux à l'action du temps, l'universel destructeur. Rien 
de fardé ni d'artificiel dans cet amour, nul sacrifice aux 
conventions du monde, nul souci des formes aristocra- 
tiques et de cette politesse conjugale mise à la mode par 
l'ancienne société, instrument prétendu de mutuel res- 
pect et trop souvent en réalité actif agent de création dece 
mur de .glace qui s'élève si rapidement entre les cœurs 
les mieux épris. Oserais-je dire qu'il a encore une troi- 
sième manière de l'aimer, beaucoup plus inattendue que 
les deux premières ? Aurait-on jamais imaginé un Davout 
jeune premier, amoureux comme un «qfant libre de toute* 
autre préoccupation que la poursuite de 3on bonheur, et 
trouva^nt sans recherche pour exprirae^r ses sentimepts les 
conceUi les plus ingénieux, et les ,H3,otife les pljgis hei^,reux 



m 

de sonnets à la française et de lieds à rallemande? 
cependant ce Davoul a existé en toute vérité. Il aime en 
poète, et comme on ne nous croirait pas sans preuves, 
nous allons eu demander quelques-unes à cette corres- 
pondance, où elles . abondent. « Je m'attends à bien des 
questions, écrit-il dans une de ses lettres de 1801, pour 
savoir d'où je tiens ces particularités. C'est que je suis 
avec toi en intention, en esprit. Mon corps est resté à 
Bruges, j'ai envoyé le reste à Paris. Ce sont des espions qui 
ne quittent pas, et qui toutes les nuits me font de fidèles 
rapports; oui, ma petite Aimée, toutes les nuits ils me 

I)arlent de toi. » N'est-il pas vrai qu'il y a dans ces lignes 
a matière d'une jolie chanson d'amour à la manière de 
Heine, et de fait il nous semble qu'il s'en trouve une sur 
un motif analogue dans l'œuvre du nerveux poète. « Je 
l'assure, ma petite Aimée, que, pour peu que tu conti- 
nues, je ferai de toi une petite Amazone. Comment I tu 
fie veux pas douter de la fortune pour en obtenir plus sou- 
vent les faveurs ! Mais tu connais donc le secret de notre 
état ? Ce sont ceux qui mettent celte théorie en pratique 
qui sont les braves par excellence. » C'est le style même 
que l'on pourrait supposer à Othello écrivant à Oesdé- 
mone, et Davoul, sans y songer, s'est rencontré dans 
celte phrase avec le grand poète anglais, tant la petite 
Amazone semble une traduction libre de la belle guerrière 
du Maure amoureux. « Malgré mes occupations, dit-il 
après une légère querelle que lui avait cherchée la maré- 
chale, il faut que je trouve le temps de m'enlretenir avec 
loi ; à la fréquence de mes lettres, tu dois voir que cela 
m'est nécessaire pour supporter Ion absence... Aimée, je 
t'écrirais des sottises que cela ne doit te toucher qu'un 
moment, parce que cela ne tient ni au cœur ni à la tête... 
Voilà assez de métaphysique de sentiment, je ne te fais 
pas l'injure de croire que tous ces raisonnements l'étaient 
nécessaires pour apprécier l'âme de ton petit Louis ; elle ^ 
est toute de feu pour Aimée, et les mille baisers que je 
t'envoie (assurent de cet élément. » D'aucuns trouveront 
peut-être dans ces lignes l'accent du dernier siècle finis- 
sant, et il y est, en effet, car n'est-il nas vrai qu'on ne s'é- 
tonnerait pas de les trouv^^rau bas de quelques- un^es des 
lettres de Mirabeau à Sophie, voir même, en changeant le 



4M 

sexe, de M"* de Lespinasse à M. de Guibert ? Ce qui est 
certain, toutefois, c'est que cette marque est inconsciente 
et qu'en dépit d'elle le sentiment garde toute sa sponta- 
néité. Que dites-vous encore de Tamusante anecdote de 
volière que voici : « Je ne croyais, ma petite Aimée, qu'il 
pût se trouver quelque circonstance où il fût, sinon 
permis, au moins excusable de battre sa moitié. Cepen- 
dant lu prends tellement le parti du pauvre faisan qui, se 
voyant frustré dans ses espérances de se reproduire, est 
entré en fureur contre sa femme et s'est porté à des 
extrémités telles que la pauvre malheureuse eût succombé 
sans tes secours et ton intervention, tu prends tellement, 
dis-je, le parti du faisan que l'on pourrait croire que tu 
approuves sa brusquerie. Je ne partage pas ton indul- 

Sencepour le faisan, ma petite Aimée : les maris doivent 
ans des circonstances pareilles consoler leurs femmes, 
toujours plus sensibles et par conséquent plus aflBigéesde 
ces malheurs. » Ou nous nous trompons fort, ou cela est 
par le temps, l'enjouement, la moralité piquante de la 
meilleure plaisanterie française. Notez, pour plus de 
saveur, que cette moralité est une gracieuse leçon conju- 

§ale indirectement adressée à la maréchale, qui se 
ésespérait de ne mettre au monde que des filles et avait 
laissé percer plusieurs fois la crainte que cette circons- 
tance ne refroidît pour elle son mari, soupçon que Davout 
avait repoussé avec tendresse en assurant sa femme que 
les filles qu'elle lui donnait lui seraient aussi chères que 
des garçons. Nous pourrions multiplier nos citations, mais 
il faut se borner, et celles que nous venons de donner 
suffiront sans doute pour montrer que ce soldat sévère 
savait se dérider en face des siens et leur présenter un 
tout autre visage que celui dont il regardait l'ennemi. 

Ce n'est vraiment pas assez que de dire, comme nous 
venons de le faire, qu'aimer en bourgeois et en amant est 
la meilleure manière d'aimer, nous devrions dire que 
c'est la plus complète, car c'est la seule qui embrasse 
l'être aimé dans son intégrité, corps et âme à la fois. 
Davout nous en est un exemple. Comme il aime sa femme 
en bourgeois, sa tendresse est minutieusement inquiète 
de tout ce qui regarde son bonheur matériel, et comme il 
Taime en amant, elle est soucieuse à l'excès de tout ce qui 



3 



197 

peut lui conserver son bonheur moral . Aux plus longues 
distances et dans les moments les plus critiaues, il voit 
par les yeux du cœur les nécessités de son ménage, non- 
seulement dans les lignes principales, mais dans les plus 
menus détails ; il multiplie les combinaisons pour alléger 
à sa femme le double fardeau que lui fait leur existence 
divisée, et pour ménager son repos en la rassurant sur la 
dépense. D'ordinaire c'est le mari qui est obligé de rappe- 
ler sa moitié aux règles de l'économie domestique ; ici, 
au contraire, c'est lui qui stimule sa femme à ne respecter 
ces règles que jusqu'au temps qu'elles ne seront pas 
contraires à l'agrément de sa vie. Il la presse, autant 
u'il est en son pouvoir, de prendre sa part des plaisirs 
u monde, de ne pas s'ennuyer à la campagne, ae louer 
un hôtel à Paris et d'y fréquenter les réunions agréables 
et les spectacles. « J'ai vu avec peine, ma chère Aimée, 
que tu as rejeté ma proposition d'employer l'argent du 
bien d'Italie à t'acheter des diamants, » écrit-il, en 4802, 
époque à laquelle sa fortune n'était encore qu'à ses débuts 
et où il l'avait grevée d'avance par la lourde acquisition 
de sa terre de Savigny ; mais il venait alors de perdre son 
premier enfant, et toute considération d'économie dispa- 
raissait devant le désir de créer une diversion à la dou- 
leur de sa femme. « Je ne suis pas du tout de l'avis de la 
petite Aimée sur l'emploi qu'elle fait de sou argent, écrit- 
il un an plus tard ; en le mettant à se donner ce qu'elle 
appelle des chiffons, elle m'eût fait bien plus de plaisir 
qu en l'employant à me donner des surprises. J'ai cherché 
à deviner ce qu'elle me préparait, mais en vain. Pour en 
revenir aux chiffons, ils sont nécessaires, ma bonne amie, 
ne les néglige pas trop. Je sais bien que ta figure, ta 
tournure n'en ont pas besoin ; ils sont reçus dans le monde 
et, je t'en conjure, pense un peu à loi. » Ne pouvant réussir 
à donner à sa femme des goûts mondains, il ne veut au 
moins laisser échapper aucune occasion de la flatter dans 
ceux qui lui sont particuliers. Il sait qu'elle aime son 
jardin, et il lui envoie de Belgique des oignons de tulipes 
et de renoncules ; il sait qu'elle aime son rôle de ména- 
gère, et il lui envoie d'Allemagne du linge de Saxe. Il est 
d'autres soins de nature moins matérielle qu'exigent les 
bons mariages, et Davout s'en acquitte avec un tact 



<08 

parfait. Mille inquiétudes^, et quelques-unes de nature 
cuisante, obsèdent Timagination de M""* Davout toujours 
séparée de son n^ari. Depuis la &ble antique de Vénus et 
de Mars, les femmes aiment les victorieux ; et Davout, 
elle le sait, n'est pas de ceux qui sont faits pour être à 
labri des provocations de la beauté. Bonaparte n^a-t-il 
ps eu la cruauté de lui faire certaines plaisanteries sur 
les belles dames de Gand à son retour de Belgique ? 
Joséphine na-t-elle pas vu le général rire avec une jolie 
personne et ne Ta-t-elle pas menacé d'en prévenir sa 
lemme î Pendant qu'elle varie ainsi de vingt manières 
diverses le mot du pigeon de La Fontaine : Vabsence est 
le plus grand des maux, Davout met toute son âme à 
l'assurer qu'il ne méritera jamais du moins qu'elle lui 
applique le vers suivant de la fable : Non pas pour vous, 
cruel ! Il marche droit à ces fantômes de jalousie, les 
dissipe, et l'apaise par des serments d'invariable affection 
dont le ton de loyauté indique qu'ils méritent d'être crus. 
S'il reçoit quelquefois des reproches, Davout n'en adresse 
jamais à sa femme, et c'est en cela peut-être que se 
montre le mieux la délicatesse de cet amour. Il y avait 
rependant un suiet qui aurait justifié ces plaintes, la 
négligence de sa ifemme à cultiver ces rapports d'amitié 
et de parenté avec la famille consulaire, négligence qui, 
nous 1 avons vu, lui avait été très sensible. Plus d'un mari 
en pareil cas se croirait autorisé à reprocher à sa fenime 
les difficultés de situation où cette négligence pourrait le 
mettre, les obstacles ou les retards qu'elle pourrait 
apporter à sa carrière, les mécomptes qu'elle pourrait 
faire subir à son ambition, et ces reproches ne paraîtraient 
ni injustes ni mal fondés. Davout évite cependant d'en 
exprimer aucun, et le seul blâme qu'il inflige à cette 
négligence est la -prière mainte fois répétée de ne pas la 
faire dégénérer en ingratitude. 

La même bonté éclate dans ses rapports avec tous les 
siens, mais avec cette nuance fort curieuse à noter, qu'il 
n'eut jamais avec aucun d'eux la familiarité que nous 
venons de lui voir avec sa femme. Ce n'est pas qu'il les 
aime moins, mais il les aime autrement. Même avec ceux 
qui lui sont le plus proche par le sang, le tutoiement est 
banni ; pour sa mère il montre une teifKlresse profondé- 



199 

ment respectueuse, pour son frère une amitié protectrice 

gleinie de générosité. On pourrait dire avec exactitude que 
avout aima ses proche? avec les formes d^ rancienne 
SQciété, et qu'il aima sa feqime avec l'expansion ennemie 
de la contrainte qui caractérise Tesprit nouveau. Cette 
différepce dans les formes de Taffection est tout à l'hon- 
neur de rhomme qui sut la comprendre. La seule bonne 
manière d'aimer ses parents sera toujours de les aimer à 
la façon de Vancien régime, c'est-à-dire avec déférence, 
retenue et respect, et la manière la moins périlleuse 
d'aimer sa femme sera toujours de l'aimer avec une 
vivacité assez intime pour écarter toute froideur. La 
générosité dont cette correspondance, tant avec sa mère 
et son frère qu'avec sa femme, donne un si grand nombre 
de preuves montre bien d'ailleurs que cette absence de 
familiarité n'impliquait pas une diminution d'affection. 
Dès qu'il eut conquis à la pointe de son épée sa magnifique 
dotation de Pologne, il s'empressa d'associer tous ceux 
qu'il aimait à son opulence. 

« Il est bien juste, ma chère mère, écrit-il en 1 808, que 
vous vous ressentiez de la grande fortune que je tiens de 
l'empereur. Je prendrai des arrangements aussitôt après 
ma rentrée en France pour que vous puissiez vous en 
ressentir et établir vos dépenses en conséquence ; en 
attendant je vous enverrai de temps à autre quelques 
fonds. Vers la fin de ce mois, ou dans le courant de 
l'autre, je vous ferai passer 12 ou 1500 francs; je vous 
prierai de donner sur cette somme de 2 à 300 francs à 
cette pauvre Fanchonnette (sa nourrice). Il n'est pas en 
mon pouvoir de lui rendre ce qu'elle a perdu, mais 
fssufez-la que je lui donnerai des secours el que j'aurai 
soin de son aîné. 

« Ajexandre m'a fait part de vos projets de mariage 
pouf lui. Connaissant l'amitié que je lui porte, vous ne 
pouvez douter du désir d'une réussite, si la jeune per- 
^pnqe, aux conditions de la fortune qu'elle a, joint de 
bonnes qi^alités physiques et morales; mon amitié pour 
mon frère ne peut consister en des mots, et je me regar- 
derais comme wn très mauvais frère si, maljgré que je 
qe tienpç pas la ^^rillantefarlunç que j'ai d'héritage, mais 



200 

des bienfaits de mon souverain, je ne faisais rien que des 
vœux pour rétablissement d'Alexandre. Je vous autorise 
à annoncer que je m'engagea lui donner 100,000 francs; 
je paierai la mottié au moins de cette somme comptant ; 
quant à Tautre moitié, les intérêts jusqu*au rembourse- 
ment qui aura lieu au plus tard dans les deux ans. 
Indépendamment de cette avantage, vous pouvez lui 
donner et je vous autorise à lui céder tous les avantages 
que vous m'aviez faits pour mon mariage, c'est-à-dire la 
maison, le bien de***, et même je m'engage à acheter du 
général de Beaumont le bien de Ravières à la condition 
qu'Alexandre ne pourra jouir de tous ces derniers articles 
qu'après votre mort, et lui et moi souhaitons que ce ne soit 
pas de sitôt. » 

Alexandre Davoul, militaire comme son frère, dont il 
était un des aides de camp, n'avait sans doute pas 
parcouru une aussi magnifique carrière que son aîné ; 
cependant sa position n'était pas de celles qui sont à 
dédaigner. Il était colonel, baron d'empire, commandant 
de la Légion d'honneur, et à ces divers titres il réunissait 
encore une trentaine de mille livres de rente, dont le 
maréchal détaille les chiffres dans une seconde lettre à sa 
mère. C'est ce frère déjà si bien pourvu que nous venons 
de voir doter, et ce fait parle avec assez d'éloquence en 
faveur de la générosité du maréchal. Sa bienfaisance ne 
s'arrêtait pas à sa famille, ses officiers, ses serviteurs, ses 
anciens maîtres, ses amis, en ressentaient journellement 
les effets. Ici c'est une vieille qu'il soutient, là c'est un 
jeune aide de camp aux prises avec des embarras pécu- 
niaires dont il veut payer les dettes, plus loin c'est un 
ancien professeur qu'il installe principal du collège 
d'Auxerre, une autre fois c'est un vieil ami de sa fanulle 
tombé dans l'indigence auquel il fait passer à diverses 
reprises des secours considérables. Quant à sa protection, 
il est toujours prêt à l'étendre sur quiconque en est 
digne ; mais il est un point qu'il faut se garder d'aborder 
avec lui si l'on n'a pas de goût pour les refus, le service 
militaire. Qu'on n'essaie pas de lui arracher à cet égard 
la moindre complaisance, les êtres qui lui sont les plus 
chers, femme, mère, frère, sont sûrs d'être repoussés, et 



201 

de manière à n'avoir pas envie de revenir à la charge. 
Lisez les deux fragments de lettres suivants, et dites si 
le sentiment du devoir militaire parla jamais un plus 
ferme et plus moral langage. La première de ces lettres 
est adressée à sa femme, à cette Aimée si chérie, si 
soignée, à laquelle il ne refusa jamais rien et qu'il gron- 
dait de ne pas assez lui demander. 

« Ostende, 9 frimaire, an XIL — J'ai reçu, ma petite 
Aimée, tes lettres des 2, 3 et 4 frimaire. Tous ces petits dé- 
tours q^ue ton adresse prend pour m'inviter à empêcher un 
consent, désigné par le sort pour V armée active, de re- 
joindre l'armée, ne sont point capables de me faire com- 
nriettre une pareile inconséquence. Si on se relâche sur 
les lois de la conscription, il n y aura bientôt plus d'armée 
française, et si nous avions jamais une guerre continen- 
tale, le gouvernement serait obligé d'avoir recours à des 
levées en masse et autres moyens qui soulèveraient les 
esprits sans rien produire. Je ne puis donc entrer dans ta 
considération... » 

La seconde lettre est bien plus significative encore. 
Elle est adressée h sa mère, et il s'y agit de ce frère 
Alexandre pour lequel nous connaissons l'affection du 
maréchal : 

« Vous me dites, ma chère mère, que votre désir est 
qu'il soit nommé général de brigade ; je ne pense pas que 
votre désir se réalise, et j'estime assez mon frère pour 
être convaincu qu'il ne partage pas ce désir, auparavant 
au moins le rétablissement de sa santé, puisque tant qu'il 
sera dans l'état où il est, il ne pourra pas servir l'empe- 
reur. 11 faut qu'il s'occupe du soin de sa santé ; il a toutes 
les ressources possibles étant près de vous et de sa femme. 
Il ne faut pas, ma chère mère, avoir de ces idées que rien 
ne justifie, et vous me connaissez assez pour être persua- 
dée que je ne les partagerai pas lorsqu'elles seront contre 
mes devoirs ; lorsque vous m'en exprimerez de pareilles, 
vous m'affligerez en me mettant dans la nécessité de ne 
pas les seconder ou de les improuver. Quant à ce que 
vous me demandez pour Charles (un second frère), j'ai 



202 

mis sous les yeux de l'empereur ses services, et S. M. a 
eu la bonté de le nommer chef d'escadron. J'espère qu'il 
continuera à se bien porter, et il trouvera en moi un Tbon 
frère. » 

Parmi ces papiers de famille, il en est an très excep- 
tionnel, d'une réelle et sérieuse beauté. C'est une lettre 
écrite par le prince d'Eckmiihl à son frère Alexandre pour 
lui annoncer la mort de leur mère survenue en 1810, 
lettre que la fille du maréchal a raison d'appeler antique, 
tant l'âme qui s'y révèle apparaît ferme devant les 
cruautés de la nature, stoïçiue envers ellermême et pleine 
de mâle sensibilité. Voici cette lettre que tout lecteur 
ayant l'expérience des choses vraiment nobles nous re- 
merciera de lui avoir fait connaître. 

« Ravières, ce 8 septembre 1 81 0. — Mon cher Alexandre, 
sur la nouvelle qui m'a été donnée que notre mère était 
indisposée, ma femme et moi sommes venus à Ravières 
pour lui Jonner nos soins ; nous avons entendu faire avec 
bien du plaisir l'éloge de votre femme, tout ce que nous 
avons entendu dire d'elle ne peut qu'ajouter au désir que 
nous avions de faire sa connaissance. Vous et moi sommes 
très heureux par nos femmes. Aussi est-ce un devoir pour 
nous de faire leur bonheur. Je vous avoue que ce qui m'a 
fait supporter le malheur que j'ai éprouvé en perdant un 
fils unique, c'est l'idée que je me devais à mon excellente 
Aimée et à mes autres enfants. Sans cette idée, la vie m'eût 
été odieuse. Le moment, mon cher Alexandre, de mettre 
cette morale en pratique de nouveau est arrivé. Ainsi, 
supportez tous les malheurs domestiques avec fermeté; 
ce serait un crime que de s'y abandonner quand on a 
comme vous une femme estimable et un enfant en bas 
âge. Lorsqu'on est seul dans le monde, on peut sans 
inconvénient ne pas vouloir lutter contre la mauvaise 
fortune; mais ce n'est point notre cas. Imitez-moi donc, 
supportez, par les considérations qui nous sont com- 
munes, le malheur commun que nous venons d'éprouver. 
Notre mère n'est plus. Je pars à l'instant avec mon Aimée, 
que je ne pourrais laisser plus longtemps ici dans l'état 
cù elle est. 



â03 

Achevez votre guérison, je vous le répète, et montrez- 
vous un homme. Assurez votre excellente femme de tout 
notre attachement. Vous savez que nous vous portons 
depuis longtemps ce sentiment ; comptez que nous vous 
le conserverons. » 

Que le cœur est poète, cela est chose connue depuis 
longtemps ; ce qui est plus contestable et plus contesté, 
c'est qu'il puisse être artiste au même degré, et cependant 
ici nous le voyons artiste accompli. La plus superficielle 
lecture de cette admirable lettre suffira pour faire aper- 
cevoir rhabile bonté avec laquelle elle a été composée. 
Quels ménagements exquis pour empêcher la nouvelle 
que le maréchal doit annoncer à ce frère toujours malade, 
alors en traitement, et qu'il sait plus fort que lui-même, 
ne lui soit trop cruel, pour ouater en quelque sorte le 
coup qu'il Va recevoir ! Quelle science instinctive des . 
gradations dans cette succession d'étapes par lesquelles 
il l'achemine à la fatale vérité ! La lettre commence 
presque sur un ton d'indifférence annonçant une indis- 
position de leur mère, puis, de la manière la plus 
naturelle, et comme un incident né d'une réunion de 
famille, il lui transmet l'éloge de l'être qui lui est le plus 
cher, sa jeune femme, afin d'éveiller doucement en lui le 
sentiment des devoirs qui le lient à elle, et que ce senti- 
ment devançant la triste nouvelle le prépare à l'entendre 
avec plus de fermeté ; il insiste sur ce sentiment, il le 
donne en exemple, et par cette insistance qui devra 
nécessairement faire naître chez le lecteur de la lettre un 
certain étonnement, il crée un pressentiment du fait 
irrévocable que la ligne suivante va révéler. Quant à lui, 
il a pris de longue date l'habitude d'imposer silence à la 
douleur, et il ne se dément pas même en cett6 circons- 
tance. C'est un chef-d'œuvre que cette lettre, qui serait 
classique depuis longtemps si elle se rencontrait parmi 
les epistolœ d'un Sénèque ou d'un PUne le Jeune, et qui 
ménterait de le devenir si le sentiment qui l'a dictée 
n'était à la fois trop haut et trop compliqué pour la plu- 
part des hommes. 

Parler du militaire tel qu'il transperce dans ces lettres 
h la maréchale d'Eckniûhl et à ses autres parents, c'est 



20i 

encore parler de Thomme privée, tant il s'y fait un rôle 
effacé, tant il y parle avec retenue de ses actions les plus 
glorieuses. Davout avait horreur de se mettre en scène 
pour une action quelconque, il détestait Taffiche, comme 
on dit vulgairement, et ces Mémoires nous en fournissent 
quelques exemples remarquables. Désigné par les élec- 
teurs de TYonne pour présider le collège électoral de ce 
département, il refusa cet hommage bien naturel et il 
fallut, pour le lui faire accepter, que le ministre de Tinté- 
rieur d'alors lui en fit un devoir. Entre Austerlitz et 
Auerstaedt, la municipalité d*Auxerre décréta qu'un 
buste en marbre du maréchal serait placé dans la salle 
de rhôtel-de-ville où se réunissait le conseil afin de donner 
au plus illustre enfant du pays un témoignage d'admira- 
tion et de respect. Davout pria le conseil municipal de ne 
pas donner suite à sa délibération, n'estimant pas que 
ses actions lui méritassent encore une marque d'honneur 
de cette nature. Ces sentiments, il les conservait même 
avec ses proches, et il laissait volontiers la renommée les 
informer en détail de ses succès militaires. Encore l'éloge 
de ces succès l'indisposait-il fréquemment lorsqu'il lui 
revenait par l'organe des siens sans qu'il l'eût en rien 
provoqué. La maréchale, Tayant un jour félicité sur son 
éloquence militaire, en reçut une réponse légèrement 
froissée et comme une semonce amicale. « Tu es bien 
indulgente, bien prévenue en ma faveur, ma petite Aimée, 
pour trouver que je suis éloquent sur les champs de 
bataille et en parlant aux troupes... Je garantis ma bonne 
volonté, mon zèle et mon dévouement, il ne faut pas me 
supposer autre chose ; quant à Téloauence, permets-moi, 
ma chère Aimée, de rire de tes éloges. J'ai le mérite 
d'exprimer ce que je pense sans la plus petite prétention. » 
Cet éloge de son éloquence lui était valu par un discours 
qu'il avait prononcé a une fête donnée par les Polonais en 
l'honneur de la bataille d'Auerstaedt, discours auquel les 
journaux du temps avaient fait une publicité qui lui avait 
fort déplu, « ayant beaucoup plus d'envie, dit-il dans 
cette même lettre, de servir de mon mieux l'empereur 

3ue de me voir cité dans les journaux quand ce n'est pas 
ans un bulletin. « S'il se plaisait ainsi à s'effacer, ce 
n'était pas par une étroite modestie, qui chez un tel 



205 

horarae aurait été faiblesse plus que vertu, c était au 
contraire par une juste conscience de sa valeur qui, lui 
faisant trouver une bataille gagnée chose toute naturelle 
pour lui et allant de soi, le aétournait de toute manifes- 
tation extérieure de contentement et de toute ivresse 
d'amour-propre. Cette légitime fierté lui fit détester toute 
sa vie les petits manèges politiques par lesquels les 
hommes se poussent en avant, se prônent eux-mêmes et 
mettent leurs services au-dessus de ceux de leurs rivaux : 
c est aux hommes sans valeur, pensait-il et disait-il, à 
user de tels moyen; mes actions parlent pour moi, et 
elles sont assez hautes pour que je n'aie pas à craindre 
qu'aucun rival indigne essaie d'y atteindre et d'en dimi- 
nuer l'importance. Quant à se servir de ces actions pour 
écraser celles des autres, c'est un autre genre d'indignité 
dont se rendre coupable serait la preuve que la fortune 
s'est trompée en me fournissant des occasions de gloire 
que je ne mériterais pas, Aussi, dans cette longue corres- 
pondance intime, ne surprend-on ni la plus légère jalousie 
des succès d'autrui, ni la plus petite impatience des len- 
teurs d'équité du souverain, ni le plus petit dépit devant 
la non-réalisation de ses espérances. « Il faut attendre, 
désirer même, les bienfaits de notre souverain, écrit-il à 
sa femme, et ne jamais murmurer lorsqu'ils n'arrivent 
pas aussitôt qu'on les souhaite. Il y a toujours autant de 
bonheur au moins que de justice lorsqu'on en estTobjet, 
car si votre amour-propre vous dit que vous les avez au- 
tant mérités que tel ou tel, la justice dit que mille autres 
les ont mérités au moins autant que vous, et ces mille 
autres cependant seront oubliés parce que la fortune 
n'aura pas fait connaître leurs services. » Nombre de 
grands capitaines ont proclamé que c'était à la fortune 
plutôt qu'a eux-mêmes qu'ils devaient leurs succès, mais 
avez-vous souvenir d'aucun qui ait fait cette confession 
avec plus de noblesse, d'une manière moins blessante 
pour Tégalité et avec un plus délicat sentiment du 
droit î 

A la fin d'une des lettres écrites après Auerstaed t, Davout 
parle des débris de la jactancieu$e armée prussienne qu'il 
avait vaincue. Cette épithète robuste explique admirable- 
ment le contraire de tout ce qu'il fut. Dans ces lettres 

1880 18 



200 

intimés c est à peine si un mot çà et là, jeté ett cotirarnt, 
vient nous rappeler que le personnage qui parle est 
quelqu'un de plus qu un mari heureux ou uti propfi^-^ 
taire soigneux qui envoie ses recommandations au* plui^ 
cher de ses intendants. Ses relations de batailles, rares et 
sommaires, sont remarquables par l'absence complète dé 
tout accent d'égoïste personnahté. Après Austerlitz, il se 
contente d'écrire à sa femme qu'il a eu dans cette jourMé 
son bonheur ordinaire. Cette discrétion sur sa personne 
n'étonne cependant pas trop pour cette bataille où il n'eût, 
contme on le sait, qu'une action secondaire soutenue 
principalement par la division Priant, mais elle est là 
même pour Eylau, où il eut un rôle si considérable ; elle 
est presque la même pour Auerstaedt, qui ne releva qtre 
(le son génie et de son initiative; nous ne disons rien 
d'Eckmùhl, les lettres qu*il écrivit à la maréchale après 
ces deux célèbres journées s'étant perdues ou n'étant pas 
en la possession de l'éditeur de cette correspondance. Maiâ 
laissons ce héros sans jactance nous raconter lui-même 
quelques-unes de ses batailles ; c'est le meilleur moyen 
de bien connaître la nature de cette discrétioti, qui n'ex- 
cluait d'ailleurs, comme on va le voir, ni le talent de 
peindre à grand traits, ni le don des expressions fortes. 
Lisez ces fragments sur Eylad, et dites si ces impressions 
de ta première heure, rédigées en toute hâte, n'ont pas 
î^aisi et rendu avec vigueur le caractère de cette journée 
tel qu'il reste fixé dans les imaginations par les récits 
laborieusement composés des historiens et la mise en 
scène pathétique du chef-d'œuvre de Gros. 

^ Nous prenons nos quartiers d'hiver, et je t assure que 
les Russes n'aurout pas cette fois l'envie de les venir 
troubler; la grande et sanglante bataille du 8 (février 
1807) les a dégoûtés de l'envie de nous combattre; je dis 
sanglante^ car elle a fait de Y impression même sur les indt- 
vidus de F armée victorieuse. Il est vrai que ces individus 
ne sont pas ce qu'il y a de mieux dans notre armée ; mais 
cela explique la grande terreur qui règne dans l'armée 
vaincue. Elle est telle que, obligée d'évacuer un pays qui 
n'offrait plus de subsistances pour les hommes "et les 
chevaux et par conséquent de faire une retraite d'une 



207 

tiç^fttaine de lieuies devant une. arnjiée, — objet touj^çurs 
délicat, -T- les Russes n'ont pas Qsé nous suivre. Toutes 
ces réflexions, m,abien bonne amie, sont peut-être trop 
du naétîer, mais la femmç d'un militaire soit s'habituer à 
^ eàtendre de parçill es ... 

% Cette bataille du 8 a produit, à en juger par ta 
lettre, un effet que j'ai remarqué sur bien des figures 
habituées à ft^ire des campagnes jiji^que-là peu njeur- 
Irièçes ; maintenant on n'est point satisfait d'une bataille 
à moins que tout un pays, beaucoup de places fortes et 
cent npille prisonniers n'en soient le résultat. L'ç^mpereur, 
ipa bien bonne Aimée, nous a gât?s par tous ses prodiges; 
dftns cette joui^-née, il avait assez' bien manœuvré pour 
pouvoir espérer ce résultat ; mais les tempêtes, les plus 
grandes contrariétés et le destin en avaient autrement 
aécidé. Cette bataille devait être gagnée après avoir été 
bien disputée ; mais le gain devait se borner au champ 
de bataille. Cependant ce n'est point peu de chose, car 
plus le champ de bataille a été disputé, plus l'armée qui 
est forcée de l'abandonner après des pertes immenses 
doit renoncer à l'espoir de vaincre à Tavenir. Chaque jour 
noui^ nous apercevons que les Russes ont perdu cet espoir 
et qu'ils ne se relèveront pas de sitôt des pertes majeures 
qu'ils ont faites ; nous, au contraire, nous les réparons 
chaque jour. Jamais les Russes n'ont plus désiré la paix 
que depuis celte journée, et il est vraisemblable que leur 
empereur finira par céder à ce vœu. Ainsi il est présu- 
rpable que ce sera la dernière bataille qui se donnera 
d'ici à longtemps. J'ai vu avec plaisir, ma bien bonne 
petite Aimée, que le bulletin n'avait pas fait mention de 
(ua légère blessure, 'car tu n'aurais pas nianqué de 
croire que l'on avait mis Ugère pour en imposer, et ton 
invagination, bien ingépieu^e à te tourmenter, t'aurait fait 
supposer ton Louis blessé dangeureusement, .. » 

N'est-ce pas là une esquisse d'une touche magistrale et 
n'y sente?: "VOUS pas l'impression de glaciale horreur de 
bataille sanglante, premier avertissement donné par le 
destin au vainqueur de l'Europe et prophétie des bouche- 
ries effroyables que tient en réserve l'avenir prochain? Le 
soleil d'Austerlitz s'est voilé, et c'est sous un ciel blafard 



208 

et sur un champ de neige que la victoire s'est abattu 
d'un vol contraint et d'un visage sévère. Il lui tarde visi- 
blement de changer de camp, et elle restreint maintenant 
ses faveurs à sa seule présence. Eylau, c'est le point 
tournant de la fortune de Napoléon. Désormais la guerre 
va changer de caractère, et d'héroïque et lumineuse 
qu'elle avait été jusqu'alors elle va devenir sauvage et 
implacable. Vous aurez aussi certainement remarqué au 
passage la piquante observation de Davout sur les exi- 
gences insensées de l'opinion de l'époque, observation 
qui démontre à quel point les nations se blasent vite sur 
toute chose, et combien il est inutile pour les retenir de 
les mettre au régime des prodiges, la surprise au bout de 
peu de temps leur paraissant manquer d'imprévu et le 
miracle de nouveauté. 

Des deux grandes batailles de Davout, Auerstaedt et 
Eckmùhl, Eckmùhl sombre, acharnée, meurtrière, opi- 
niâtre, est peut-être la plus typique, en ce sens que c'est 
elle qui exprime le plus pleinement le génie sévère de 
son auteur; mais Auerstaedt est la plus originale par l'im- 
prévu de la situation, la plus primesaulière parVélan et 
l'entrain de l'action. Les documents nouveaux nous 
manquent, nous l'avons dit, pour la première de ces 
deux batailles, mais nous sommes plus heureux avec la 
seconde, que Davout lui-même va nous raconter sans 
vanité d'auteur, de sa plume simple et mâle. 

« Ma bien bonne petite Aimée, depuis neuf jours il m'a 
été impossible de t' écrire faute de communications. 
Crois que, sachant apprécier les inquiétudes que mon 
silence t'aura données, j'ai été moi-même très tourmenté. 
J'espère qu'à l'avenir je serai plus heureux; peut-être 
que, malgré mon silence, tu auras eu connaissance 
auparavant cette lettre des rapports sur les opérations de 
l'armée qui auront dissipé tes inquiétudes sur ton Louis, 
en même temps que tu auras éprouvé iine grande joie de 
voir qu'une belle occasion s'était offerte de chercher à 
mériter les marques d'estime et de bienveillance de mon 
souverain. 

« Le 14, le roi de Prusse, le duc de Brunswick, les 
maréchaux de Mœllendorf, Kalkreuth, enfin tout ce qu'il 



209 

restait à 1 armée prussienne des anciens compagnons de 
gloire du grand Frédéric, avec 80,000* hommes, Télite de 
rarmée prussienne, ont marché sur moi qui leur ai évité 
une partie du chemin. Aussi, dès les sept heures du 
matin, la bataille a commencé; elle a été très disputée, 
et très longue et très sanglante ; mais enfin, malgré 
Textrême inégalité des forces (le corps d'armée n^était 
fort que de 25,000 hommes), à quatre heures du soir le 
bataille était gagnée, presque toute Tartillerie de l'ennemi 
en notre pouvoir, beaucoup de généraux ennemis tués, 
parmi lesquels se trouve le duc de Brunswick. Ce succès 
inespéré est dû au bonheur qui accompagne les armes de 
notre souverain et au courage de ses soldats ; la terreur 
est dans Tannée prussienne ; aussi cette guerre peut être 
regardée comme finie. Pour mettre le comble à ta satis- 
faction, je t'envoie copie de la lettre que m'a écrite l'em- 
pereur, etl'annonce que je n'ai pas été blessé dans cette 
glorieuse et sanglante iôurnée. Toi, ma petite Aimée, 
dont l'existence est employée à ajouter à la considération 
de ton mari, qui as vécu de privations pour payer mes 
dettes, et eujpêcher par là qu'on ne puisse croire que 
mes affaires étaient dérangées, tu ressentiras, j'en suis 
certain, unevive joie d'apprendre qife j'ai eu le bonheur 
de remplir les intentions de Tempereur et d'acquérir 
quelques titres a son estime et à sa bienveillance (1). » 

Ce n'est pas la moindre gloire du maréchal Davout que 



(i) Sur celte bataille d'Auerstaedt, les mémoire^ contiennent 
nombre de documents nouveaux, par exemple les piquants récits 
anecdotiques du générai de Trobriand, aide de camp de Davout 
et envoyé par lui auprès de Bernadotte pour l'arracher à l'inac- 
tion calculée dont, comme on le sait, il refusa de sortir. Toute- 
fois, parmi ces documents il en est un fort curieux, quoique 
secondaire, dont nous ne vouions pas priver nos lecteurs. C'est 
un court billet dont le prince de Talleyrand accompagna l'envoi 
à la maréchale de la note officielle sur la bataille d'Iéna, note où 
Auerstaedt était présenté à dessein comme un simple épisode 
d'Iéna ; le voici : 

« Madame, 

« Je m'empresse de vous donner connaissance d'une note que 
je viens de recevoir du quartier général de la victoire d'Iéna. 
M. le maréchal Davout en est revenu, suivant son usage, avec 



410 

d avoir éveillé par ce succès d'Auerstaedt, non pas la 
jalousie, comme on Ta dit, mais l'ombrageuse personna- 
lité de Napoléon. Il est certain qti'il fut coupable envers 
Davout de la pire des injustices, Tinjustice par duplicité 
de dissimulation. Subtilement il essaya (le mot n'est pas 
trop fort) d'escamoter au général sa victoire et de le 
réduire contre toute évidence au simple rang de collabo- 
rateur de sa gloire impériale. Cette injustice lui a été 
reprochée à bon droit, et lui-même s'en est repenti ; ce- 
pendant, pour dire toute notre pensée, rien ne nous paraît 
plus explicable que cette conduite, pour peu qu'on réflé- 
chisse à la politique que suivit toujours Napoléon et qui 
lui était jusqu'à un certain pomt commandée par sa situa- 
tion de souverain parvenu. « La différence entre vous et 
moi, écrivait à Béranger un des chefs du libéralisme sous 
la restauration, Benjamin Constant, si ma mémoire est 
Adèle, c'est que je crois, au contraire de vous, la liberté 
beaucoup plus assurée sous une vieille dynastie que sous 
une nouvelle. » Ce que ce libéral disait des libertés 
publiques, on peut le dire bien mieux encore d'une cer- 
taine justice, ae celle qui s'applique aux individualités 
éminentès et aux actes exceptionnelles. Un souverain 
d'une vieille dynastie peut être juste envers ses servi- 
teurs sans craindre pour son autorité, et peut voir sans 
jalousie leurs succès les plus éclatants, parce que le 
pouvoir traditionnel dont il est investi le dispense d'être 
leur égal par la nature. Mais il n'en va pas ainsi avec un 
souverain qui, comme Napoléon, a acquis son pouvoir 
par son prestige personnel et à la pointe de son épée ; ses 
serviteurs, dont il n'était hier encore que le compagnon 
d'armes, sont trop près de lui pour qu'il n'ait pas à 
craindre de les voir rétablir par leurs actions régalité 



une belle branche de lauriers que vous pourrez ajouter, Madame, 
à sa collection précédente. Je vous prie. Madame, d'agréer, etc. » 
Ce billet est précieux, non pour ce qull dit, mais pour ce qu'il 
ne dit pas. Talleyrand, malgré sa clairvoyance, a-t-il été lui- 
même dupe à la première heure de la ruse impériale, ou bien, en 
fin renard politique, a-t-il flairé l'intention du maître et a-t-il rédigé 
en conséquence ce billet où, comme On le voit, il libelle en 
quelque sorte l'injustice commise en confondant inconsciemment 
où en feignant de confondre ces deux batailles en une iseule ? 



2H 

roBipueentçe.eux par le titre trop nouveau de souverain. 
En outre, un tel pouvoir, reposant sur cette opinion 
accTé(iitée que le chef de Tétat ne saurait être remplacé 
.parce que nul ne pourrait faire la mêrne chose que lui, 
tout doit nécessairement émaner du souverain et se rap- 
porter au souverain. Napoléon avait raison lorsqu'il se 
représentait toujours comme l'homme delà fatalité, car 
la nécessité est le véritable titre d'une telle souveraineté ; 
mais que devient ce titre si les événements, trouvant 
d'autres moteurs, se chargent de prouver que ni la nature, 
ni le destin n'ont dit le dernier mot en enfantant une 
grande personnalité ? Dans de telles conditions, toute 
victoire qui n'est pas remportée, soit par le souverain en 
personne, soit sous sa direction immédiate, peut bien 
êtçe un triomphe pour la nation qu'il commande, mais ne 
vaut pas mieux pour lui qu'une défaite, car elle porte 
atteinte à son pouvoir.Cela dit, il est facile de comprendre 
quel déplaisir secret lui fut cette surprise d'Auerstaçdt. 
Comment donc ! il y avait eu deux batailles .livrées en 
même temps, et de ces deux batailles il y en avait une 
qu'il. n'avait pas prévue et qui avait été gagnée sans sa 
participation I Comment ! 1^ principale armée prussienne 
n'était pas eçUe qu'il avait battue à léna, c'était celle que 
Davout avait battue à Auerstaedt ! Mais alors la bataille 
où il. commandait était donc la moins importante des 
deux ! mais alors le véritable vainqueur de la Prusse, 
celui qui l'avait mise dans l'impossibilité de résister, ce 
n'était pas lui, c'était Davout I Autrefois, il est vrai, tels et 
tels.de ses lieutenants avaient remporté des victoires 
pour leur. propre compte, mais il y avait longtemps de 
cela, c'était à l'aube première de sa gloiî'e, et eux-mêmes 
semblaient avoir perdu la mémoire qu'ils pussent riçn 
faire de, pareil. D'un coup d'oeil Napoléon vit la situation 
originale que cette bataille faisait à Davout et le rang 
exceptionnel qu'elle allait lui créer parmi ses compagnons 
d'armes, et alors, ne pouvant la détruire, il la couvrit de 
son ombre, dissimula la vérité sa As la nier, atténua et 
éteignit le succès de sop lieutenant autant qu'il. put, et 
retint la récompense qui en aurait été la constatation au- 
)lhenjti|que. 
, Il ne fut: cependant p^s sans rf.mords de cette dissirau- 



21 i 

lalion peu loyale et de ce déni de justice peu digne d'un 
victorieux comme lui. Ce qui prouve mieux peut-être que 
le titre de duc d'AuersIaeat, qu'il accorda par la suite à 
Davout, la réalité de ces remords, c'est un fait fort curieux 
consigné dans les présents mémoires, fait où le besoin de 
réparer et de rendre hommage à la vérité est manifeste. 
Dans ses dernières années, Ta vieille maréchale d'Eck- 
mùhl se plaisait à raconter que lorsque l'empereur Tavait 
revue à Paris pour la saluer duchesse d'Auerstaedt, il lui 
avait dit ces paroles remarquables: Votre mari s'est tracé 
un chemin a Tim mortalité. En Italie, j'ai vaincu Mêlas 
avec des forces bien inférieures en nombre, mais j'avais 
divisé ses corps. » Tardive réparation, cependant : Tin- 
justice de Napoléon avait porté coup et avait eu des 
conséquences qui se continuent encore aujourd'hui. Il est 
certain, par exemple, que cette victoire d'Auerstaedt, si 
complète, si originale, si décisive par ses résultats, si 
admirée de tous les véritables juges en matière militaire, 
n'a jamais eu la popularité dont tant de batailles moins 
importantes restent entourées, et à quoi cela tient-il, sinon 
à la demi-obscurité que lui fil l'égoïste duplicité de 
Napoléon ? Mais si notre peuple n'en a pas gardé un sou- 
venir en rapport avec son importance, il n'en a pas été 
de même du peuple dont elle consomma la ruine. Une 
anecdote contemporaine, trop curieuse pour n'être pas 
citée, mais dont nous laissons la responsaoihté à l'éditeur 
de ces documents, atteste la fidélité de la mémoire prus- 
sienne. Pendant son séjour à Paris, en 1867, l'empereur 
actuel d'Allemagne, visitant, un après-midi, la salle des 
maréchaux aux Tuileries en compagnie du maréchal C..., 
qui lui avait été donné pour ciceroney se complut à se 
faire nommer chacun de ses hommes de guerre à mesure 
qu'il s'arrêtait devant un buste nouveau. « Et celui-ci, 
quel est-il ? demanda le roi lorsqu'il fut arrivé devant le 
buste de notre héros. — Davout. — Et quel litre portait- 
il ? — Il était prince d'Eckmûhl. » Un silence, puis brus- 
quement et d'une voix-forte le roi foudroya son interlocu- 
teur de ces paroles : Il s'appelait aussi le duc d'Auerstaedt, 
la Prusse le sait. » 

Ce déni de justice fut un coup très sensible pour 
Davout, non-seulement parce qu'il essayait de le frustrer 



213 

d'une partie de sa gloire méritée, mais parce qu4l portail 
atteinte en même temps à Tidole qu*il s'était formée et 
qu'il avait adorée Jusqu'alors avec une confiance qui est 
un modèle delà foi militaire parfaite. Nous nous sommes 
trop avancé, en effet, en disant que les lettres du maréchal 
Dayout ne sont pleines que de sa femme et de Tamour 
qu'il ressent pour elle ; il y a dans cette correspondance 
une autre personne et un "autre amour qui occupent au 
moins autant de place, la personne et l'amour de Napo- 
léon. Cet amour fondé d'abord sur une admiration sans 
bornes va si loin quMl lui fait identifier en Bonaparte 
patrie, civilisation et humanité. Il ne conçoit pas la 
France sans lui et la révolution autrement que par lui ; 
c'est en lui que lune et l'autre ont réellement la vie, le 
mouvement et l'être. Aussi quelles craintes, lorsque 
quelque événement semble n^ienacer ou menace en effet 
cette existence,, en qui tout se résume pour lui I Un jour 
une lettre de sa femme lui apporte Thistoire de Thomme 
en casaque rouge qui s'est dressé subitement devant le 
premier consul, — le fameux petit homme rouge de 
Béranger et de Henri Heine, — et aussitôt son imagination 
lui a présenté le spectacle de la France ressaisie par la- 
narchie et du chaos renaissant. « I/histoire de cet habit 
rouge me fait encore frissonner, tu sais assez que ce n'est 
pas par intérêt. Pour moi je sais bien que je nai de salut 
que dans le premier consul; je n'en veux point chercher 
a autre; mais l'impression que m'a faite ton récit n'a été 
que pour le consul. Que deviendrait ma patrie s'il venait 
à nous manquer? Mon imagination ne* me fournit dans 
cette hypothèse que les plus affreux spectacles et l'avenir 
le plus funeste. Il est toujours sauvé par des circonstances 
extraordinaires. . . » Ne surprenez-vous pas dans ces 
paroles l'accent même de la religion ? C'est qu'en effet 
c'est une religion véritable pour Davout que ce culte de 
Bonaparte. Toujours dans ces premières années, Taccent 
que nous venons de noter se maintient : « Partout où le 
consul passe, écrit-il pendant le voyage de Bonaparte en 
Belgique, il sème Tenthousiasme, et il avance dans les 
pays conquis de vingt-cinq ans t époque où tou^ les intérêts 
se confondront avec les nôtres. » Comme tous les croyants 
fervents et sincères, Davout ne s'interroge jamais sur 



eu 

Tobjet de sa croyance. Pour ce grand homme de guerre 
comme pour le plus naïf des hommes du peuple, Bona- 
parte est un homme de miracles, un artisan de prodiges, 
le ^nie même qui s'est fait chair, la lumière qui a lui 
subitement dans les ténèbres et que pour leur Donheqr 
les ténèbres ont compris. Ce n'est donc pas un ^maître 
gu'il a choisi arbitrairement, c'est un maître qui s'est 
imposé à son âme, auquel il s'est donné tout entier, et 
qu il a fait vœu de servir avec cGhstance, fidélité et désin- 
téressement. Sur ce dernier sentiment surtout, Davout se 
montre d'une délicatesse scrupuleuse, qui met sa renom- 
mée à l'abri de ce genre de reproches qui ont atteint plus 
d'un de ses compagnons. « Je n'aurai jamais d'autre 
fortune que celle que le premier consul (ou l'empereur 
selon la aatedes lettres) me fera, » répète-^t-il sans cesse à 
sa femme. C'est donc en vain qu'elle l'entretient de leurs 
affaires embarrassées. « Je ne demanderai certainement 
au premier consul rien de plus que ce que j'en ai reçu, ré- 
pond-il ; plutôt vendre notre Savigny que ne laisser soup- 
çonner que le vil motif de l'argent est pour quelque chose 
dans mon dévoûment. » Jusqu'à l'époque de sa dotation 
d'Eckmuhl, le maréchal n'eut pas de demeure à Paris, ce 
qui élait souvent un grand emJbarras pour la maréchale, 
qui insistait souvent auprès de son mari pour qu'il s'ou- 
vrît à l'empereur sur ce chapitre. Davout promit à sa 
femme de faire à l'empereur cette demande, mais, quand 
il fallut l'exécuter, il se conduisit comme les amoureux 
timides qui remettent toujours leur déclaration au lende- 
main, et finalement ce projet.de sollicitation, toujours 
renvoyé de quinzaine en ^ quinzaine, ; resta !en suspens 
pendant des années sans qu'il put trou ver» un jour fevo- 
rable. Aussi, fort de ce désintéressement, Davout se 
croyailnil à l'abri, non-seulementdetouite disgrâce, mais 
de toute marque de froideur, et rejetait-il bien loin tous 
les conseils de défiance et tous les avis que la maréchale 
lui faisait passer sur les manœuvres secrètes de ses 
rivaux et les menées ténébreuses de ses envieux. D'ailleurs 
sa prudence égalait sa fidélité.' Comprenant et acceptant 
les exigences du pouvoir que la' France .s'était donnée, il 
s'était fait une loi d'imposer 'à ses paroles une retenue 
constante, de tie (tenir lamaistrcoutpte des détaiis< qù sa 



218 

vanité seule pourrait être intéressée, et de s*effacer dans 
toutes les occasions où il était moins utile à Tempereur 
qu'à lui-même qu41 se montrât. Un exemple remarquable 
de cette prudence, c'est le refus motivé de Thommage que 
lé conseil municipal d'Auxerre avait voulu lui décerner 
après Austerlitz, hommage et refus dont nous avons déjà 
fait mention. Qu'avait-il donc à craindre, puisque son 
unique souci était le service du souverain, et n'avail-il pas 
bien le droit de se moquer des inquiétudes de la maré- 
chale lorsqu'elle lui écrivait que nombre de ses lettres lui 
arrivaient décachetées? Il fallut l'aflFaire d'Auerstaedt pour 
lui prouver que faire son devoir n'assure pas toujours 
contre l'injustice et pour lui révéler le colosse dé person- 
nalité égoïste auquel il avait affaire. 

C'est de cette époque gu'il faut faire dater la sourde 
mésintelligence qui devait désormais séparer Davout et 
Napoléon, sans aboutir jamais à une rupture ou à une 
disgrâce, mésintelligence toujours respectueuse du côté 
de Davout, discrète, quoique souvent acerbe du côté de 
Napoléon, soigneusement voilée de silence et qui attendit 
pour éclater les scènes tragiques de la campagne de 
Russie. A partir d'Auerstaedt, le ton de cette correspon- 
dance change sensiblement. Ce n'est point d'abord qu'il 
doute de l'empereur, mais il a entendu siffler à ses 
oreilles les serpents de la jalousie, et i! est entré en mé- 
fiance de ceux qui rapprochent. « Je suis très flatté, écrit- 
il à la maréchale, de 1 impression qu'ont faite sur toi les 
éloges que l'empereur a oien voulu doimer à ma con- 
duite... J'aurai plus besoin que jamais de sa bienveillance ; 
ceci n^est pas trop en faveur de -mes collègues j mais enfin 
c'est la vérité. Peu me pardonneront le bonheur que le 
3® corps a' eu de battre avec vingt-cinq mille hommes au 
phis, dont mille seulement de cavalerie, l'armée du roi 
de Prusse... Si je me réjouis de cet événement, je le le 
jure, quelque gloire que cela me donue, c'efel plus parce 
qu'il a été utile à mon souverain que pour tout autre 
'tootif. Je m'en serais réjoui de bien bon cœur si cela 
était arrivé à tin de mes camarades » Le commandement 
'de "Pologne (1807-1808) vint bientôt donner un noUTèl 
aKment à cette mésintelligence. Les Polonais, croyant les 
ciixîdïistaiices favorables, s'agitaièàt beaucoup pour ame- 



246 

fier l'empereur à reconstituer le royaume de Pologne et se 
montraient disposés à accepter le roi français qu'il vou- 
drait leur donner, soit un prince de sa famillle, soit même 
un de ses lieutenants, et un parti favorable au vainqueur 
d'Auerstaedt commençait à se former. Que se passa*t-il 
réellement alors entre Napoléon et Davoutî L'inauiétude 
du souverain, éveillée depuis cette contrariante bataille, 
qui avait soudainement donné une rivale à celle dléna, 
le porta-t-il à accueillir comme fondés les soupçons que 
la malveillance faisait courir sur les projets de Davout? le 
capitaine victorieux qui se sentait grandi ouvrit-il réelle- 
ment son cœur à l'ambition, rêva-t-il sérieusement un 
trône et eut-il Tespérance que la main de l'empereur l'ai- 
derait à s'y asseoir? Dans tout ce qui nous est dit à ce 
sujet, nous ne voyons rien d'assez précis pour autoriser 
autre chose que des conjectures ; un fait seul est positif, 
c'est que Davout se déclara ouvertement pour la reconsti- 
tion de la Pologne et que l'empereur fit obstinément la 
sourde oreille à tout projet de ce genre. Si Davout avait 
eu d'ailleurs les velléités ambitieuses qu'on lui prêtait, 
il se serait bien vite aperçu qu'il y avait un obstacle insur- 
montable à ses visées dans le commandement qu'il exer- 
çait en Pologne. De qui le tenait-il, en effet? De l'empereur, 
qui était démvorable à la reconstitution polonaise, en sorte 
que Davout se trouvait, par sa position, obligé de décou- 
rager des espérances qui lui apparaissaient comme sa- 
crées et de combattre les idées mêmes dont il s'était déclaré 
partisan. Les contrariétés de cette situation sont si vives 
qu'elles lui arrachent, à lui, l'homme ferme et circonspect 
par excellence, un cri de dégoût et de lassitude. « Crois 
qu'à l'avenir je serai plus exact, puisque tu attaches au- 
tant d'importance à recevoir de mes nouvelles, écrit-il à 
la maréchale à la date de novembre 1807. Je n'aimais pas 
à t'en donner lorsque je me trouvais dans un de ces mo- 
ments de contrariété, parce que mon style s'en ressentait 
et devait alors t'affecter; mais lorsque j y serai, je ne t'en- 
tretiendrai que de moi et je serai laconique. Depuis un 
mois j'en éprouve du reste beaucoup moins. Cest malgré 
cela un rude métier que je fais, parce que F empereur ta 
voulu, et qui est bien peu dans mes goûts, » Il est évident 
qu'il y a à cette époque entre ces deux âmes un état 



il7 

d'hostilité sourde qui se traduit chez Davout par un stoï- 
cisme amer, et chez Napoléon par de brusques rudesses et 
un ton de froid mécontentement. Par exemple, Davout 
ayant cru devoir faire remarquer au maître l'insuffisance 
de ressources dans laquelle certaines réductions nouvelle- 
ment opérées vont le laisser pour couvrir les frais de sa 
maison militaire, l'empereur lui répond sèchement que 
sa dotation bien administrée doit rapporter 300,000 francs, 
tandis que celle du maréchal Lannes ne produit que 
150,000 francs. Eh bien, qui le croirait? l'effet le plus 
certain de cette mésintelligence est de faire apparaître 
sous un jour plus éclatant la fidélité de Davout. Jl faut 
citer, pour faire comprendre jusqu'à quel point cette fidé- 
lité est admirable, quelques fragments des lettres de ces 
deux années 4707, 1708. Rien ne peut Tébranler, ni Tin- 
justice des soupçons, ni la fausseté des accusations, ni la 
perspective même d'une disgrâce possible. L'empereur 
fût-il inique envers lui, son dévouement restera le même, 
il s'est donné une fois et pour toujours. Et puis, par der- 
rière l'empereur, il y a la France qu'il ne conçoit pas 
sans lui, et cette pensée suffirait, même fût-il privé de 
ses faveurs, pour qu'il désirât encore le maintien de son 
pouvoir et la continuation de ses triomphes. 

17 novembre^ 1807. — « Je sers mon souverain du 
mieux que je peux, et les petites intrigues et jalousies ne 
m'ont jamais inquiété pour deux puissantes raisons : la 
première, qu'elles ne peuvent avoir d'influence sur lui, la 
deuxième que, me conduisant bien dans l'intention de 
faire tout ce qui peut et doit être bon pour son service, je 
suis parfaitement tranquille sur les résultats. J'appelle 
être tranquille sur les réultals, ma chère Aimée, de ne 
pas craindre une disgrâce. Mon dévouement sans bornes 
a Tempereur, l'indifférence que j'ai pour mes propres in- 
térêts, le désintéressement que j'apporterai dans toutes 
mes actions, mille et mille raisons, toutes aussi bonnes, 
et qui, alors même que je ferais des fautes, m'inspirent 
la plus grande tranquillité, parce que mes intentions sont 
toujours droites, me dictent que la disgrâce n'aurait aucun 
motif fondé, et dès lors elle me serait indifférent^. Je 
trouverais dans rattachement de ma petite Aimée, dans 



2^8 

ceiqi de^ um QnfaOits et de m^ propre consoiencjB, np^- 
seuIertiQDt. mille motifs de coosotaûon , mais le vri^i 
boabeur,, cait il serai! à espérer que les petites ,jBilp,usies 
roe laisseraient tra^nqiji^lle. » 

24 novembre 1807. — «: ... Si je pas^^ un jour saOjS 
me doaner le plaisir de t*écrire, erois que la faxd^ n'en 
tient qu'à mes occupatioi>$. Elles soç^t toi\}oufS( Ipien en- 
nuyeuses et bien discordantes avec mes goûts ; r/tmis, da^s 
cette circonstance comme dans toutes, je ne consulterai 
que ce qui concerne le service de l'empereur... Ma chère 
Aimée, m^ conscience me rassure tellement que je ne 
redoute çien que d'être au-dessous des bienfaits de Sa 
Majesté. Si jamais elle nie retirait sa bienveillance, je ne 
l'eusse point mérité, et je n'en éprouverais aucun mécon- 
tentement. Mes vœux pour l'empereur, mon admiration, 
ma reconnaissance seraient les mêmes, et mon bonheur 
particulier peut-être plus certain. Je m'y livrerais tout 
entier et j'y trouverais mille satisfactions que je ne peux 
pas espérer dans les grandes places. » 

19 février 1808. — « .,. Je suis comblé des bienfaits de 
^ l'empereur. Eh bien, je te jure que demain il me les reti- 
rerait c[ue je ne lui en porterais pas moins ces sentiments 
d'admiration et d'amour que tout bon Français doit éprou- 
ver pour le sauveur de notre patrie, parce que rien ne 
peut m'empêçher d'être bon Français. . . » ^ 

22 janvier 1808. — « ... Tant que de tels désagréments 
ne me viendraient pas de l'empereur, je p'y ferais aucune 
attention. S'ils me venaient de l'empereur, alors le senti- 
ment qui me fait agir et qui me fait valoir quelque chose, 
celui de servir, de mériter l'estime du libérateur de ma 
patrie, de celui qui l'a portée au plus haut degré de 
gloire, dont tous les moments sont consacrés à la France, 
alors, dis-je, le jour oii ce véhicule me manquerait, je me 
retirerais en continuant à faire des vœux pour la conser- 
vation de jours si précieux à la France... )> 

La véhémence de ces sentiments pourra surprendre 
aujourd'hui ; mais songez, pour la comprendre, que c'est 
un lieutenant de Napoléon qui parle, que nous sommes 
en 1807, au lendemain de Tilsitt, et que l'on croit la paix 
assurée, l'Europe vaincue et la nouvelle société française 
à Tabri de toute aventure sous la tutelle de Tempire. 



219 

£d nous révélant ud Davout inconnu, celui derintixnité, 
unDavoutbonet cordial, humain, familier, ces mémoires 
n'ont pas effacé pour cela le Davout de la tradition, le 
chef militaire inflexible, taciturne, stoïcjue, laconique^ 
opiniâtre, car, tout en montrant les traits du premier, 
ils n'ont pas cessé, on vient de le voir, de nous laisser 

E résente 1 image du second. Est-ce donc que ce sont deux 
ommes distincts, et sommes-nous ici en présence d'un 
de ces caractères à faces multiples qui tout penser à 
Ihomme ondoyant et divers de Montaigne? Non, la nature 
du maréchal est essentiellement simple, sans complexité 
d'aucune sorte. C'est un personnage tout d'une pièce, 
d'une personnalité nettement tranchée, et pour lequel les 
nuances changeantes n'ont jamais existé. La contradiction 
entre les deux hommes que nous avons montrés n'est 
qu'apparente et ne peut embarrasser que si, parlant 
comme le vulgaire, on consent à appeler dureté ce qui 
est justice, et farouche humeur ce qui est sérieux d'esprit 
Où rectitude de caractère. « Lorsque Dieu créa le cœur et 
les entrailles de l'homme, dit Bossuet, il y mit première- 
ment la bonté. » C'est à propos des héros que le grand 
orateur sacré prononce cette parole mémorable, et nous 
avons vu que Davout n'est pas pour la démentir. Mais 
cette parole a besoin d'être comprise et complétée. Oui, 
lorsque Dieu crée les entrailles de quelqu un de ces 
hommes qu'il désigne pour le commandement ou sacre 
pour Tautorité, il y met premièrement la bonté, mais il 
l'y met tout au fond, comme base de toutes les autres 
vertus, il l'y cache pour qu'elle n'y soit connue que de 
celui qui la possède, de manière que, restant ignorée, 
elle puisse être à l'abri des atteintes de la perversité ou 
des séductions de l'hypocrisie, et pour mieux rendre in- 
vulnérable celui qu'il doue de celte sainte faiblesse, il 
l'arme d'une indomptable énergie, revêt son visage d'un 
masque de sévérité et met dans le son de sa voix un ac- 
cent de menace. Ce secret de la contradiction apparente 
qui se remarque en Davout comme en tant d'autres grands 
hommes d'action, c'est cette sage précaution de 1 esprit 
qui mène le monde pour préserver contre tout abus des 
natures inférieures ses créatures d'élite ; il n'en faut pas 
chercher d'autre. émile montégut. 



LE CHATEAU DTROUÊRE. 

/ 



Le château d'Yrouère, avec ses tours et ses créneaux, 
dont Sylvestre nous a conformé Tiroage, appartenait au 
moyen-âge à des personnages de marque, dont l'un d'eux, 
Gaucher d'Yrouère fut gouverneur des Comtés d'Auxerre 
et de Tonnerre en 4368. Il défendit brillamment le pays 
contre les Anglais et est souvent cité dans l'histoire de 
ce temps. Les Saultour étaient seigneurs d'Yrouère au 
XVI® siècle. M. Henri Dio de Montperroux fît reconstruire 
le château, qui fut terminé en 1767 par M. de Maussion. 
Cet édifice avait de vastes proportions. Il n'en reste plus 
que lorangerie, bel édifice d'ordre ionique composé de 
onze arcades, et une aile du sud des bâtiments principaux 
qui a deux étages sur rez-de-chaussée, les fenêtres ornées 
de pilastres. Tout le vieux manoir a été démoli. 



.! 

I 



\ 



COMPTE-RENDU ANALYTIQUE 

DES SÉANCES 

DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L'YONNE 

(Session de 1879) 



SESSION ORDINAIRE D'AVRIL 



SÉANCE DU 21 AVRIL. 

L'an mil huit cent soixante dix-neuf, le 21 ayril, à 4 heures 
du soir, les memhres du Conseil général de ITonne se sont 
réunis dans la salle de leurs délihérations, à Thôtel de la Pré- 
fecture. 

Présents : MM. Baudouin, Bonsant, Bonnerot, Boudard, 
Brincard, Coste, Deihou, Duché, Duguyot, Durand-Désor- 
meaux, Flandin, de Fontaine, Guichard, Houûaille, Javal, 
Lamy, Lancôme, Lauhry, Lepère, Martenot, Massot, Mathé, 
Petit, Pignon, Rareau, Régnier, Rétif, Rlhière, Romand, Roy, 
de Tanlay, de Villeneuve. 

Absents et dûment excusés : MM. Foacier^ Frémy, Brunot 
et Huriot. 

M. le Préfet assiste à la séance. 

M. le Président prend la parole et s'exprime ainsi : 

« Messieurs, 

a La première session de 1879 est ouyerte. 

<K Avant der<)prendre le cours de nos travaux, yous me per- 
mettrez de témoigner, au nom du Gonsei général, au Préfet 
qui nous a quitiés et à celui qui iul a succédé, toutes nos 
sympathies. 

a M. Routàsel, vous le savez. Messieurs, avait été, avant le 
16 mai, appelé a la préfecture de T Yonne. Révoqué au 16 mai, 
plus tard, lorsque Theuie de la réparation est venue, il avait 
tenu à ce que cette réparation fût complète, et il la considé- 
rait comme telle, en éiant purement et simplement réintégré 
dans lett fonctions qui lui avaient été enlevées, en étant rendu 
aux populations qui avaient su l'apprécier. Il est revenu dans 
ce département, et il y a apporté les qualités qui, dès le 

1880 1 



t 



2 

début, TOUS rayaient fait remarquer: un grand esprit de 
conciliation, des connaissances et une expérience adminis- 
tratiTes sérieuses, un grand dé&ir de s*occuper activement 
des affaires du département, et je puis dire que les sympa- 
thies de ses administrés le suivent dans le nouveau poste 
où il est appelé^ par un avancement mérité. 

<K Aujourd'hui M. Roussel est remplacé par un homme que 
lui-môme avait su apprécier, non moins que son prédéces- 
seur M. Hendlé, par im administrateur qui, placé après les 
élections de 1876 à la tête d'un des arrondissements de 
TToone, s'y est fait bien vite connaître, estimer et aimer par 
la fermeté de ses convictions, par son dévouement à la Répu- 
blique, par sa communauté dldées avec les patriotiques po- 
pulations de notre département, par son affabilité, par le soin 
qu*il apportait dans toutes les affaires, môme les plus mi- 
nimes et qu'il étudiait lui-même et souvent sur place; et je 
puis ajouter, sans blesser sa modestie, que sa réputation avait 
franchi tout naturellement les limites de son arrondissement 
et que, le jour où M. Roussel devait quitter TYonne, le vœu 
en quelque sorte unanime des populations désignait à l'a- 
vance pour notre préfet présomptif i*honorable M. Maulmond. 

« J'ai été heureux, quant à moi, de proposer cette nomina- 
tion à M, le président de la République et de la contresigner. 
Et aujourd'hui, comme président du Conseil général, je suis 
heureux aussi de dire à notre nouveau préfet, au nom de tous 
nos collègues, qu*ll peut être assuré de toutes nos sympa- 
thies, que tous, sans exception, nous savons apprécier ses 
qualités et qu'il trouvera, de notre part, un concours entier 
pour le seconder dans l'accomplissement de la tâche qui lui 
est maintenant dévolue et qui restera, pour longtemps, je 
Tespère, confiée à son zèle et à son dévouement. 

M. le préfet répondit : 

a Messieurs, 

a Je suis profondément touché des paroles de sympathie que 
vient de m'adresser M. le président du Conseil générai. Je 
n^avals pas été moins sensible à la bienveillance qu'il m'a 
témoignée en m'appelant à la tête d'un département que je 
connaissais déjà et auquel je suis attaché depuis longtemps. 
Peul-ôtre, si je n'avais espéré pouvoir m'appuyer sur le con- 
cours bienveillant d^un Conseil général où je compte un grand 
nombre d'amis, aurais-je hésité à affronter une tâche au-dessus 
de mes forces ; mais avec vous, Messieurs, qui êtes les élus 
du département, nous pourrons, j'en suis persuadé, faire 
beaucoup de bien, faire tout le bien possible, Sincèrement 
républicain, je donnerai tout mon temps, toiite mon activité 
à la défense des intérêts de la République, et j'espère amener, 
môme nos adversaires les plus récalcitrants, a apprécier cette 
forme de gouvernement, seule capable de donner la liberté, 
la sécurité à tous, v 



M. le Président renTOie à l'examen des commissions les 
communications suiyantes qui ont été faites au Conseil gé- 
néral : 

Des lettres et brochures relatives à la question du yinage ; 

Une lettre du comité central des fabricants de sucre en 
France ; 

Une note du comité des distillateurs relative à la question 
du vinage; 

Une communication de la Société de topographie ; 

Une lettre de Tassociatlon de Tindustrie françadse; 

Une communication concernant le matériel et le mobilier 
scolaires; 

Une lettre de la société anonyme des chemins de fer sur 
route ; 

Une lettre du comité nantais de la marine marchande ; 

Une communication relative au concours régional agricole 
de Dijon ; 

Des considérations économiques sur rétablissement des 
tramways; 

Deux notes concernant des atlas ; 

Des publications relatives à la construction des chemins de 
fer sur route. 

M. le Président renvoie également à Texamen tout spécial 
de la commission compétente une communication faite par 
les fabricants de ciments dans les cantons d'Avallon et de 
Llsle-6ur-le-Serein. 

Est renvoyée à la i^ commission une lettre de M. le sous- 
secrétaire d'Etat au ministère de Tinstruction publique et des 
beaux-arts, relative à Téglise de Ghitry. 

MM. Laubry et Rapin, conseillers généraux nouvellement 
élus, sont appelés à faire partie, le premier de la 1~ commis^ 
sion, le second de la 4* commission. 

M. Javal, qui avait été absent dans la dernière session, fera 
partie de la commission des finances. 

M. le Président renvoie un dosbier relatif à l'Exposition 
universelle et contenant un rapport du président de la com- 
mission ouvrière d'Auxerre. 

M. Flandin. — Mesnieurs, la Commission départementale a 
eu à examiner les affaires qui lui avaient été renvoyées par 
le Conseil général à la dernière session. Elle a prit» deb déci- 
sions qu'elle vient soumettre à Totre ratification. Dans Taffaire 
relative à la location de la caserne d'Avallon, la Commission 
départementale, d*accord avec M. le Piéfet et après examen 
des pièces, a été d'avis d'élever de 1,500 fr., prix réellement 
insuffisant, à 1,800 fr. le prix de la location. Des dépenses 
importantes ont été faites par le propriétaire de rimmeuble, 
qui motivent cette augmentation de 300 fr. Le Conseil ratifie 
la décision de ia Commission oépartementale relative à. cette 
affaire t)t à celle de la caserne de Yincelles. 

M. Flandin. — La Commission départementale avait à s'oo- 
cuper de la question relative à la création d*une école d'agri- 



culture ; mais, en rabs<»nce de notre collègue, M. Dun^d- 
Désormeaux, à notre dernière réunion, nous n'ayons pu pren- 
dre de décision. 

M. Durand-Désormeaux. — Messieurs, j*ai été, en effet, em- 
poché, pendant plusieurs mois, de prendre part aux délibé- 
rations de la Commission départementale, mais je crois que 
le Ck)nseil pourra, sous peu, entrer dans la Toie des résolu- 
tions, et Yoici pourquoi. C'est que le doutoI administrateur 
placé à la tète de notre département s'est beaucoup occupé 
d*a^riculture et qu'il se propose, je crois, de donner à notre 
projet de fondation d'une école pratique toute l'extension 
qu'il peut recevoir. Dans ces conditions, je prie le Conseil 
d'attendre les résolutions que ne manquera pas de lui présen- 
ter la Commission départementale dans sa prochaine session. 

Le Conseil approuye la résolution du la Commission dépar- 
tementale tendant à accorder un exemplaire de la Statistique 
géologique de VToime au service de Hnspection des forêts. 

Sur les observations de MM. Régnier, Mathé et Lamy, le 
Conseil renvoie à la 4* commission la résolution provisoire 
présentée par la Commission départementale et relative au 
traitement de Tarchiviste pour Tannée courante. 

Le Conseil approuve la décision prise par la Commission 
départementale au profit de M. Dosmont, qui a remplacé pen- 
dant trois mois le préparateur de la station agronomique. 

Il approuve également la demande d'admission à la gra- 
tuité qui a été faite en faveur de deux enfants d'employés de 
la préfecture. 

Le projet de séries de prix applicables aux travaux d'entre- 
tien et de réparations extraordinaires soumis a l'examen de la 
Commission des bâtiments civils par la Commission départe- 
men^le. reviendra devant le Conseil général. 

M. le Président de la Commission départementale annonce 
au Conseil que le jeune boursier Simore a reçu une bourse de 
l'Etat, après avoir été nommé premier au concours de Dijon. 
M. Simore a adressé à la Commission départementale une 
lettre pour lui exprimer sa gratitude au Conseil général. 

M. le Président du Conseil donne acte de ces diverses com- 
munications à la Commission départementale. 

M. de Villeneuve fait remarquer qu'il n'a pas été donné lec- 
ture au Conseil du procès-verbal de la dernière séance, à la 
session du mois d'août. 

M. Coste répond que, selon l'usage, le procès-verbal de cette 
dernière séance a été publié sous la responsabilité des mem- 
bres du bureau. 

M. le Président fait observer que, malgré cet usage et comme 
sanction de la responsabilité des membres du bureau, M. de 
Villeneuve a le droit de demander les rectifications qu'il 
croirait nécet^saires. 

M. Houdaille se plaint de la publication tardive du recueil 
des délibérations du Conseil ; ce retard est préjudiciable au 
travail des bureaux de la préfecture qui ne connaissent les 
décisions du Conseil que par la publication de ce recueil. 



5 

H. Coste dit que le reUrd dont se plaint M. Houdftllle ne 
proTJ.ent en aucune façon du fait des secrétaires, mais qu'il 
faut probablement attribuer ce retard à ce que le procès- 
Terbal est enToyé à ceux des membres qui ont pris la parole 
dans les discussions importantes. Il invite ses collègues, 
comme secrétaire, à Touloir bien, à l'avenir, lui renvoyer très 
promptement les feuillets manuscrits qu^il leur donne en com- 
munication. 

M. le Président prie M. le préfet de prendre les mesures né- 
cessaires pour éviter tout retard, d*oii qu'il vienne, dans la 
publication du recueil des procès- verbaux du Conseil. 

Il est procédé a ia répartition des dossiers entre les di- 
verses commissions qui se réuniront dans leurs bureaux à 
rissue de la séance. 

La séance est levée. 



SÉANCE DU 22 AVRIL. 

M. Coste, Tun des secrétaires, donne lecture du procès- 
verbal de la séance de lundi, qui est adopté. 

M. le Président communique au Conseil une lettre de la 
Société centrale d'agriculture de l'Yonne, relative aux ques- 
tions du vinage et de la race chevaline. 

M. Ribière propose la nomination d'une commission spé- 
ciale pour Texamen de la question du vinage qui demande à 
être résolue dans la présente session. 

Le Conseil, adoptant la proposition, nomme une commission 
spéciale composée de MM. Flandin, Rapin, Ribière, Coste et 
Régnier. 

M. Duguyot s'oppose à ce que la question de la race che- 
valine qui est soulevée par la Société centrale d'agriculture 
vienne de nouveau en discussion. Le Conseil a pris une déci- 
sion antérieure dont il faut attendre les effets. M. Duguyot 
demande la question préalable. Elle est repoussée sans que 
ce vote implique l'adoption de la proposition de la Société 
centrale d'agricuUnre. La cinquième commission aura 4 exa- 
miner la question. 

MM. Dethou, Javal, Ribière, Pignon, Duguyot, Coste, Brin- 
card et Bonnerot, déposent le projet de Toeu suivant : 

« Le Conseil général émet un vœu en faveur du classement 
d'un chemin de fer de Romilly à Joigny et à un point de la 
ligne de Buurges à Auxerre dans le voisinage de Toucy. » 

L'urgence est déclarée. 

M. Dethou démontre Timportauce de la ligne de chemin de 
fer proposée et le projet de vœu est adopté par le Conseil. 

Sur la proposition de M. Javal, communication de ce vote 
sera faite par M. le préfet au Conseil général de l'Aube, inté- 
ressé dans la question. 



6 

M. le Présider t renyoie à Pexamen de la deuxième commis- 
sion la proposition de création d*ane f^are à Salnt-lCartin-sur- 
Ouanne, sur la lig^ae de Trignères à Glamecy. 

Sur le rapport de M. Raveau, le Conseil repousse la de- 
mande en réduction demandée par M. Roudot. 

Le Conseil, sur le rapport de M. Pignon, autorise le rcnou- 
yellement du bail de la caserne d*ATa1lon. 

Il autorise également après lecture du rapport de M. Bou- 
dard, le transf^'rt de retenues demandé par le docieur Giraud. 

M. Laubry présente un rapport sur une modification du 
tarif et du règlement applicables à Toctroi de Joigny. Les 
conclusions de ce rapport, qui sont adoptées, tendent à Tap- 
probatlon de la modification proposée. 

Sur le rapport de M. Guichard, le Conseil autorise plusieurs 
communes à employer, pendant Tannée 1879, des ressources 
déterminées sur leurs cbemins ruraux. 

Les conclusions du rapport de M. Matbé, relatif à un aligne- 
ment dans les tiayerses des hameaux du Tremblay et de la 
Poterie sont adoptées. 

Sur 1a rapport de M. RégQier, le Conseil donne acte à* M. le 
Préfet de sa communication d'une circulaire de M-. le minisire 
de Tintérieur concernant Texécution de la loi du 10 avril 1879 
sur la nouvelle dotation de la caisse des chemins yicinaux. 

Le Conseil décide que cette circulaire, qui intéresse au plus 
haut degré toutes les communes du département, sera insérée 
in extenso dans le recueil des procès-Terbaux du Conseil et 
dans le Bulletin administratif. 

M. Romand donne lecture d*un rapport relatif à une de- 
mande de concession faite par une Compagnie oui propose 
de construire, à ses risques et périls, un chemin de fer sur la 
route de Montargis à Bléoeau. Le rapport conclut à l'abandon 
au profit de cette Compagnie des terrains qui lui seront néces- 
saires et qui sont la propriété du département. 

M. Dethou trouve que« dans son ensemble, le rapport n'en- 
courage pas assez le projet de création d'un chemin de fer 
qui rendrait les plus grands services dans une région qui est 
dépourvue de moyens de transport. 

M. Guichard fait remarquer que le département subven- 
tionne déjà, à raison de 1,000 fr. par kilomètre, une ligne prin- 
cipale de Gien à Auxerre et une ligne secondaire de Toucy à 
Triguères, ce qui prouve que le Conseil ne craint pas d'enga- 
ger les fonds départementaux quand il en reconnaît l'utilité. 

M. Pignon fait observer que M. Dethou ne combat pas les 
conclusions du rapport, qui seules peuvent être adoptées ou 
repoussées par le Conseil. 

M. Dethou demande le renvoi à la commission pour qu^elle 
modifie, dans un sens plus bienveillant, les termes qui précè- 
dent les conclusions de son rapport. 

Le renvoi n'est pas ordonné; les conclusions du rapport de 
M. Romand sont mises aux voix et adoptées. 

Le Conseil adopte les conclusions du rapport de M. Régnier 
approuvant l'élargissement de la gare d'Aisy. 



n adopte également» après les obserratlons de MM. Mathâ 
et Régnier, les conclusions du rapport de M Martenot, ten- 
dant a rinscrlptlon au budget rectificatif de 1870 d*une somme 
de 540 fr. 19, pour honoraires dus à M. Perruchon, architecte. 

Sur les rapports de M. Lancôme, le Conseil inscrit au bud- 
get rectificatif de 1879 deux crédits de 730 fr. et de 385 fr. 
nour travaux d'appropriation de logement des gardiens des 
prisons de Sens et d*ATallon. 

Le Conseil adopte les conclusions du rapport lu par M. Brin- 
card, relatif à rétablissement d'une série at9 prix pour les tra- 
vaux de réparation et d*entretien des édifices départementaux. 

M. Petit présente deux rapports proposant Tallocation : 

!• D'une somme de 1,200 fr. ; 2« d'une somme de 3,500 fr., à 
prendre sur les fonds de TEtat pour aider les communes de 
Gigny et de YertlUy dans la restauration de leurs maisons 
d'école. Ces rapports sont adoptés. 

M. Dethou propose d'ajourner à la session d'août le rapport 
à faire sur le travail présenté par le président de la Commis- 
sion ouvrière d'Auxerre, délégué à l'Exposition >pniverselle. 
Ce travail renferme des renseignements nombreux et intéres- 
sants qui demandent un certain temps pour être étudiés avec 
le soin qu'ils méritent. Il n'y a pas. urgence d'ailleurs à faire 
ce rapport dans la présente session. 

L'ajournement est prononcé. 

M. Houdaille donne lecture d'un rapport sur la pèche flu- 
viale. Les vœux précédemment émis par le Conseil ont été 
transmis par M. le préfet à M. le ministre des travaux publics. 
Des décisions n'ont pas encore été prises en ce qui concerne 
les cours d'eau navigables et flottables, mais il y a lieu d'es- 
pérer une solution définitive pour la prochaine session. Quant 
aux rivières non navigables ni flottables, tenant compte des 
vœux émis par le Conseil, M. le préfet a pris un arrêté, ap- 
prouvé par le ministre. Cet arrêté interdit pour l'année 187931a 
pèche de toutes les espèces de poissons et de Técrevisse du 
15 avril au 15 juin dans tous les cours d'eau non navigables 
ni flottables. Il est interdit également dans les mêmes cours 
d'eau la pêche métallique, à la cuillère et au tue-diable. 

Le rapport propose de donner acte à M. le préfet de la com- 
munication qu'il a fdte au Conseil touchant l'état de la ques- 
tion de la pêche. 

M. Martenot réclame le droit de pêche au grand filet. 
' M. Régnier explique que cette pêche ne pourra pas être 
autorisée par le préfet tant qu'on n'aura pas modifié le décret 
qui l'interdit. Il insiste pour obtenir une modification qui per- 
mettra la pêche au grand filet avec des mailles déterminées. 

M. le Président annonce qu'il transmettra les observations 
qui sont faites sur ce point au directeur de la sûreté générale. 

M. Duguyot réclame vivement le droit de pêche à la ligne, 
quant à Remploi de l'amorce vive; il permet de pêcher le 
brochet qui dépeuple nos rivières. 

M. le Rapporteur fait remarquer qu'un grand nombre d'amo- 



6 

dlâtalres se sont plaints des effets de la pêche à Tamorce vire. 
Cest pourquoi Tinterdictlon de cette pèche a été demandée 
Tannée dernière, mais jusqu'à présent cette Interdiction n'a 
pas été prononcée. 

M. Boudard fait remarquer qu'il ne faudrait pas laisser croire 
que le Conseil Teut empêcher la pèche à la li$]fne. On ne s'est 
préoccupé que de la pèche à l'amorce vire qui permet de dé- 
truire le hrochet et beaucoup d'autres sortes de poissons. 

M. Flandln demande qu'on autorise la pèche au fusil, qui ne 
présente aucun incouTénlent. 

M. le Rapporteur répond qu'elle est interdite par la loi. 

M. Ribière se joint à M. Duguyot pour réclamer l'autorisa- 
tion de pèche à la ligne. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

Sur ]e rapport de M. de Fontaine, le Conseil Tote un sup- 
plément de créiit de 100 fr. pour solder l'achat de huit bustes 
de la République et un crédit de 250 fr. pour l'installation de 

Suatre bustes de la République dans les sous-préfectures du 
épartement. 

M. de YilleneuTe lit un rapport concluant au Tote d'un crédit 
de 33 fr. à prendre sur le budget rectificatif de 1879 pour pren- 
dre un abonnement à la Revue générale d'administration, 
pour la bibliothèque administratlye delà préfecture. 

M. Huri^ot expose qu'il y aurait avantage à prendre six abon- 
nements au lieu d'un seul. La Revue générale d'administration 
est un recueil bien fait que tous les fonctionnaires ont intérêt 
à pouvoir consulter. Le crédit destiné à couvrir cette dépense 
serait pris sur les fonds libres du budget. 

Sans nier l'importance de ce recueil, M. Ribière pense qu'il 
y a lieu, quant à présent, à ne souscrire qu'à un seul exem- 
plaire. 

La proposition de souscrire à six exemplaires, faite par 
M. Huriot, n'est pas adoptée. Les conclusions du rapport sont 
adoptées avec la mention que le crédit sera porté au budget 
rectificatif de 1879. 

Le conseil adopte les conclusions du rapport de M. de Yil- 
leneuve, relatif à la création d*un observatoire météorologique 
sur le sommet du mont Yentoux. Tout en reconnaissant l'uti- 
lité de cette création, la commission ne croit pas qu'il y ait 
lieu de provoquer Tinscription d'une subvention. 

M. de Fontaine lit un rapport émettant un avis favorable à 
la création de deux foires et d'un marché hebdomadaire dans 
la commune de Yillefranche, et à la création d'une i^ foire 
dans la commune de Saint-Yalérlen. Mais le conseil général 
du Loiret s'oppose formellement à la création de ces foires 
et marchés, à l'exception du marché hebdomadaire de Cudot. 
La commission propose le renvoi de la question à la commis- 
sion départementale, qui serait chargée de s'entendre avec la 
commission dé partementale du Loiret. 

Après diverses observations présentées par MM. Duguyot, 
Goste, Brincard, Ribière, Huriot et Bonnerot, et des explica- 



9 

lions données par M. le président, sur la question de ssToir 
s'il y a lieu, pour la Commission départementale de PYonne, 
de 8*entendre avec la Commission départementale du Loiret, 
le Conseil, adoptant les conclusions du rapport, décide que le 
département de FYonne derra proposer au département du 
I/Oiret de faire un nouvel examen de la question. 

Le Conseil adopte les conclusions de deux rapports présen- 
tés par M. de Fontaine, l'un tendant à Tinscription au budget 
rectificatif de 1879 de deux crédits de 700 fr. chacun pour ap- 
propriation des salles d'archives dans les ^ous-préfectures 
de Joigny et de Sens ; l'autre proposant la nomination d^n 
membre du Conseil général pour faire partie, en l'année 1879, 
de la Commission chargée d'établir les listes de candidatures 
aux débits de tabac de 2^ classe. 

Conformément aux conclusions de ce dernier rapport, le 
Conseil désigne à l^nanimité M. Massot pour faire partie de la 
Commission des débits de tabacs. 

Il désigne également à l'unanimiié M. Flandin, comme 
membre de la Commi^-sion de surveillance de la station agro- 
nomique de TYonne, en remplacement de M. Bert. 

M. le Président reoToie à la deuxième Commission : \^ Une 
déiibération du Conseil municipal de Seigoelay, relative au 
chemin de fer d'Auxerre à Saint-Florentin ; 2^ une communi- 
cation émanant d'un ingénieur et proposant d'entreprendre 
des études pour l'établissemeut de chemins de fer à voies 
étroites ou autres. 

La séance est levée. 



SÉANCE DU 23 AVRIL. 

M. Petit donne lecture du compte-rendu analytique de la 
séance de la veille. Il est adopté. 

M. Régnier présente le rapport sur la pétition d'un certain 
nombre de fabricants de ciments de l'Avallonnais, qui se 
plaignent du mauvais état des routes desservant leurs usines 
et en demandent la prompte réfection. 

M. le Rapporteur expose que le service vicinal aurait dû 
prévoir cette situation et proposer, dès l'année dernière, 
les crédits pour assurer à ces chemins un entretien en rapport 
avec leur circulation exceptionnelle. 

Ui commission est d'avis de recourir à des mesures excep- 
tionnelles en demandant le vote sur les fonds libres d'une 
somme de 25,000 francs pour exécuter les travaux les plus 
pressants. D'ici le mois d'août, M. l'agent voyer chef aura 
le temps de préparer les projets et devis définitifs qui permet- 
tront au Conseil, dans sa prochaine session, de régulariser la 
situation. 

Le rapport conclut au vote sur les fonds Ubresd'une somme 
de 25,000 francs qui sera affectée aux grosses réparations. 



10 

M. Lamy 8*étonne de ce (ju'on Tienne réTéler tout-k-coup 
au Conseil un état de choses gui aurait dû appeler depuis 
longtemps rattention du seryice Ticinal. 

MM. Mathé et Dethou déclarent qu*il y a là un cas de force 
majeure. M. Pethou ajoute que Thiver rude et plurieux que 
nous avons eu à subir a été la cause d'une détérioration rapide 
de routes qui, d*ailleurs, ayaient été liyrées au département 
dans de très mauvaises conditions. 

M. Lamy demande si Ton peut savoir à quel chiffre s^élèvera 
la dépense. Il s'étonne de nouveau qu*une question aussi 
grave ait surgi pour ainsi diie devant le Conseil. 

M« Mathé dit qu'on ne pouvait pas prévoir la situation 
actuelle ; que cependant au mois de septembre dernier il avait 
engagé l*agent-voyer en chef à prendre des précautions, 
ce qui n'a pas été fait; aujourdhui, il faut évidemment 
faire le nécessaire pour permettre aux usiniers d'exercer leur 
industrie. 

M. Guichard expose que la commission avait partagé les 
hésitations de M. Lamy et qu'elle s'était fait les objections 
qui viennent de se produire, mais en présence de l'urgence 
des travaux, elle a dû proposer au Conseil le vote de la 
somme de 25,000 francs. 

M. Brincard dit qu'il joint sa protestation à celle de M. Lamy. 
C'est la première fois, ajoute-t-11, depuis que j'ai l'honneur 
de siéger au Conseil général, depuis 23 ans. qu'une affaire de 
cette , importance vous est soumise précipitamment sans 
avoir été précédée d'un rapport de M. le Préfet ou d'une 
instruction détaillée dans lesJbureaux de l'administration. 

Il s'agit d'une somme qui n'est pas moindre de 25,000 francs 
et on vous parle de fonds libres, mais avez-vous les fonds 
libres? C'est également la première fois depuis de longues 
années qu'on ne vous apporte pas à votre session d'avril le 
tableau du budget rectificatif qui, seul, peut vous éclairer 
sur rétat de votre situation financière. Tant que le tableau ne 
vous aura pas été fourni, il vous est impossible de savoir si 
vous avez un excédant de recettes ou si vos recettes et vos 
dépenses ne se balancent pas, ne sachant pas si nous pouvons 
payer cette somme de 25,000 fr., les plus simples éléments 
de prudence administrative nous obligent à rejeter ce crédit 
dont^ d'ailleurs, l'utilité ne nous a été ni expliquée ni démon- 
trée. 

M. Mathé fait remarquer que personne n'a contesté l'utilité 
du crédit demandé. 

M. Ribière, en présence d'un mal qui existe depuis long- 
temps et qui se produit inopinément devant le Conseil, est 
d'avis que M. le Préfet doit être prié de porter toute son 
attention, toute sa vigilance sur le service vicinal. 

Les conclusions du rapport de M. Régnier sont adoptées. 

Rapport de M. R4tif proposant l'inscription au budget 
rectificatif de 1879 d'une somme de 2,333 fr. 33 c. pour le 
service de la pension de M. Quantln. Adopté. 



44 

RappcMrt de M. Rétif proposant au m6me budget ou au 
budget de 1880 une somme de 1,600 fr. poar le serylce de la 
pension de M. Yiault. Adopté. 

Rapport de M. Guichard inTltant M. le Préfet à transmettre 
à M. le Ministre des trayauz publics ou à. M. Tlngénieur en 
chef des chemins de fer de TEtat les réclamations du conseil 
municipal de Saint-Martin-sur-Ouaune, relatives à la création 
d'une gare et à la rectification (lu tracé du chemin conduisant 
du village de Saint-Martin à la route de GLarny à Toucy, 
Adopté. 

Rapport de M. Baudoin sur une proposition de rectification 
à faire au chemin de grande communication n® 87, d^Avallon 
à Lormes. La commission émet Tavis, après avoir examiné 
les plans et pris connaissance des résolutions de MM. les 
ingénieurs et de la délibération du Conseil général de la 
Nièvre, que la proposition ne doit pas être acceptée. 

Le rapport est adopté. 

Rapport de M. Boudard proposant d'approuver les condi- 
tions présentées par M. le Préfet pour le renouvellement du 
bail de la caserne de Noyers. Adopté. 

M. Romand présente un rapport sur une réclamation de la 
▼ille de Seignelay. 

Par sa délibération du 19 février dernier le conseil 
municipal de Seignelay a demandé uce nouvelle étude du 
tracé du chemin de fer de Bourges à Troyes, pour qua la 
ville soit mieux desservie. La commission trouve que cette 
demande est justifiée et qu'il est facile d'y donner satisfaction. 
En conséquence, elle propose au Conseil d'émettre le vœu 
que le chemin de ler d'Auxerre à Troyes par Saint- 
Florentin se détache du chemin de Claciiecy à Laroche à 
la station de Monéteau, pour se diriger sur un point entre 
Seignelay et Héry et de là, par la vallée du Serein, sur 
SaiLt-Florentin en passant par ou près Pontigny ou la rue 
Feuillée. 

M. Ribière, sans vouloir s'opposer à l'adoption des con- 
clusions du rapport^ fait remarquer que la commune d'Héry 
et trois communes du canton de Ligny-le-Ghâtel intéressées 
dans la question émettent un avis différent sur le tracé qui 
est proposé. Dans ces conditions et alors qu'une question est 
débattue entre plusieurs communes, convient-il au Conseil 
général de proposer une modification de tracé qui, en satis- 
îTaisant les uns pourrait porter préjudice aux autres ? 

M. le Rapporteur répond que la modification proposée ne 
laisserait aucun intérêt. 

M. Baudoin appuie les observations de M. Ribière. Le Conseil 
général suivrait ime voie pleine de dangers sll voulait 
appuyer des modifications de tracés en dehors des avis des 
ingénieurs, des hommes compétents. Si les conclusions du 
rapport étaient adoptées il se verrait dans la nécessité de 
présenter à son tour les réclamations de certaines communes, 
et il serait difficile au Conseil de n'y pas donner satisfaction. 



12 

M. Baudoin prie M. le rapporteur de modifier ses conclusions 
en disant que le Conseil invite les ingénieurs à examiner le 
tracé. 

M. Dethou est également d'avis qu'on ne peut pas accepter 
à la légère les modifications de tracés qui sont demandées 
par 108 communes. 

Quelques membres du Conseil proposent Tajournement. Il 
n^est pas adopté et les conclusions du rapport, mises aux 
voix, ne sont pas adoptées. 

M. le Président fait observer que la décision que vient de 
prendre le Conseil n'implique pas le rejet du vœu de la 
commune de Seignelay ; le Conseil déclare seulement qu'il 
est incompétent et qu'il désire ne pas prendre part à des 
discussions d'intérêts entre communes voisines. 

M. Massot présente un rapport proposant l'inscription au 
budget rectificatif de 1879 d'un crédit de 438 fr. pour travaux 
d'appropriation à la caserne de gendarmerie d'Auxerre. Ce 
rapport est adopté. 

M Petit donne lecture d'un rapport sur le règlement du 
traitement du nouvel archiviste départemental. Les conclu- 
sions tendent à conserver à M. Molard la situation qui était 
faitv. à son prédécesseur, mais, pour Pavenir, tous les droits 
du Conseil général sont réservés en cas de vacance. 

M. Brjncard pense qu'on créerait un précédent fâcheux en 
accordant à un nouveau fonctloonaire le même traitement 
qu'à son prédécesseur. Il propose, tout en tenant compte de 
certaines considérations développées dans le rapport, de 
réduire le traitement de 3,500 fr. à 3,000 fr., sauf à élever plus 
tard ce traitement dans les conditions où on le fait pour les 
autres fonctionnaires du département. 

M. le Rapporteur répond que des oflres précises ont été 
faites à M. l'archiviste, qu'il s'est déplacé et que d'ailleurs 
le traitement de 3,500 fr. qui est demandé est loin d'atteindre 
le chifire accordé dans un grand nombre d'autres départe- 
ments. En outre les droits du Conseil sont réservés pour 
l'avenir en ce qui touche la fixation du traitement des fonc- 
tionnaires. 

La proposition de réduction faite par M. Brincard est rejetée, 
et les conclusions du rapport sont adoptées. 

M. Bonsant donne lecture d'un rapport sur l'école pratiijue 
d'agriculture d*EsDon. L'enquête que nécessite la création 
d'un établissement aussi important n'est pas encore terminée 
et la décision du Conseil général ne pourra intervenir qu'a- 
près la certitude d'un succès que rien ne viendra entraver 
dans l'avenir. Dans cette situation, il n'y a pas lieu 
d'examiner en ce moment les propositions de M. le ministre 
de l'agriculture touchant la constitution définitive de Técole 
d'agriculture d'Esnon, et la commission propose le renvoi 
de la question à la commission départementale, avec mission 
de continuer, avec M. le préfet, l'enquête commencée et 
de préparer un rapport qui vous sera soumis dans votre 
prochaine session. 



13 

M. Ribière appelle rattentiou de la commission départe- 
mentale sur la situation actuelle de la question de renseigne- 
ment agricole dans l'Yonne. Une station agronomique a 
déjà été fondée. Une loi sur Tinstruction primaire qui sera 
prochainement votée, développera renseignement agricole 
et, en outre, une loi déjà votée par le Sénat s'occupe 
également de ce même enseignement agricole dans les 
départements. 

m. Daguyot se demande si les observations de M. Ribière ne 
tendraient pas à un ajournement indéfini de la question si 
imi)ortante de renseignement agricole. Le Oonseil a pris une 
décision, il faut la réaliser en créant un enseignement 
sérieux, effectif. Il faut abandonner les procédés empiriques, 
et appliquer résolument la méthode scientifique, sans se 
préoccuper d'une dépense de 15 à 20,000 fr. que le département 
de TYonne, intelligent et actif comme il Test, n'hésitera pas à 
faire. 

M. le Rapporteur et M Ribière font observer qu'il ne s'agit 
nullement d'un ajournement de la question. 

M. Fiandin proteste aussi contre une pensée d'ajournement. 
La question de renseignement agricole, par la création d'une 
école spéciale, demande à être étudiée avec le plus grand 
soin et la commission départementale ferait tous ses efforts 
pour s'acquitter le mieux possible de la mission qui lui 
serait confiée. 

M. Régnier propose la nomination d'une commission 
spéciale chargée d'étudier l'ensemble de toutes les questions 

2ui se rattachent à l'enseignement agricole dans le département 
e l'Yonne. 

M. Fiandin appuie cette proposition et présente quelques 
observations à l'appui. 

Le Conseil décide la nomination d'une commission spéciale 
de sept membres et il est procédé à un scrutin. 

MM. Fiandin, Defontaine, Dnguyot, Durand-Désormeaux, 
Roy, Rapin et Régnier sont nommés 'membres de cette com- 
mission. 

Rapport de M. Baudoin, approuvant le tracé du chemin 
de grande communication n^ 191 dans la partie comprise 
entre le chemin vicinal n<> 9 et la ligne des Mazures. Adopté. 

Rapport de M. Baudoin, approuvant le tracé de la partie 
du chemin xi9 117 comprise entre Fresnes et le chemin n^ 191. 
Adopté. 

Rapport de M. Ribière sur le service des prisons. M. le 
rapporteur rappelle la circulaire de M. le ministre de l'Inté- 
rieur relative à l'exécution de la loi du 5 juin 1875. Le rapport 
de M. le directeur des prisons départementales et les décisions 
antérieures du Cîonseil, aux dates des 27 avril et 1«' septembre 
1878, pronoLçant l'ajournement quant à l'appréciation delà 
loi sur le régime des prisons. Aujourd'hui, la situation n'ayant 
pas changé, puisqu'il n'y a aucun plan, aucun devis, 
aucune proposition, aucun document nouveau, et dans ces 



u 

conditions, la commission propose rajonmement de l'étude 
de cette afiraire et des solutions qu'elle pourrait enirdner. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

Rapport de M. Geste tendant à ce que TEtat accorde une 
subvention aux communes de Yillemanoclie 10,000 fr. ; Escamps 
1,200 fr.; Ghassy 500 fr., pour réparations de leurs édifices 
paroissiaux, et a repousser une demande de subTention faite 
par la commune de Ghampigny pour la réparation de son 
église. La commission a été d*aTisque la subTention demandée 
avait plut6t pour objet Tembellissement que la consolidation 
de l'église. * 

M. Goste fait observer que la commune de Gbampigny 
pourra former une demande tendant à obtenir un secours 
sur les fonds départementaux. Le rapport est adopté. 

Rapport de M. Goste proposant d'ajourner à la session 
prochaine une demande de fonds pour assurer la restauration 
de réglise de Cbitry. Gette demande n'est pas accompagnée 
des pièces à l'appui nécessaires. Le rapport est adopté. 

M. Flandin lit un rapport sur les bourses départementales 
qui conclut à l'allocation au jeune Lesire d'une demi^bourse 
au collège d'Auxerre. 

M. Duché présente un rapport sur le projet de création d'un 
cours d'accouchement à l'hospice d'Auxerre. La commission 
propose au Gonseil de prier M. le préfet de se mettre en 
rapport de nouveau avec la commission hospitalière de 
l'Hôtel-Dieu d'Auxerre, pour lui demander à connaître ses 
intentions au sujet de constructions devenues indispensables 
et la part qu'elle entend prendre dans les dépenses à indiquer 
sommairement par l'architecte compétent. Les résultats de 
ces démarches seraient soumis au Gonseil dans la session 
d'août. 

M. Javal propose d'ajouter les lignes suivantes aux con- 
clusions du rapport : 

« Le Gonseil général prie M. le préfet de poser les mêmes 
questions à la commission administrative de l'hospice de Sens 
et de présenter à la prochaine session un rapport où seraient 
comparées les ressources, présentées par les Hôtels-nieu 
d'Auxerre et de Sens. » 

M. Javal appuie sa proposition par des renseigpements 
particuliers qui l'autorisent à penser que la création d'un 
cours d'accouchement à rH6tel-Dieu de Sens présenterait 
les plus grands avantages. 

MM. Pignon et Fontaine partagent l'avis de M. Javal. 

La disposition additionnelle de M. Javal est adoptée par 
le Gonseil ainsi que les conclusions du rapport. 

Rapport de M. de Fontaine proposant d'allouer une 
subvention de 600 fr. en faveur du jeune Moret, élève de 
l'Ecole nationale des beaux-arts. Adopté. 

Rapport de M. de Fontaine proposant d'accorder à la ville 
de Villeuve-sur- Yonne une somme de 500 fr. en faveur d*une 
exposition départementale des produits du trayail et de Tiùr- 
dustrie. Adopté. 



15 

Rapport de M. de Tanlay, donnant acte à M. le préfet de sa 
communication sur la réalisation des tobux émis par le Conseil 
d^arrondissement de Tonnerre pour le fonctionnement de 
syndicats établis conformément à la loi du 21 Juin 1855, pour 
veiller au curage des riTières de la Vanne et de TArmançon, 
et rinyitant à poursuivre Texécution des Instructions qu'il a 
données à ce sujet. 

M. Dethou prie M. le préfet de penser aussi à Torganisation 
de syndicats pour le curage de la rivière du Loing. 

Rapports de M. Roy, tendant : l® à accorder un délai de 10 
années pour se libérer à Mlle Plunot; 2<> à refuser une prolon- 
gation d*études à Mlle Forgeot. 

Rapport de M. Duguyot émettant le vœu que des conseils 
de prud*hommes soient institués le plus t6t possible dans le 
département, mais tout d'abord dans chaque chef-lieu d'arron- 
dissement. Ce rapport est adopté. 

M. Petit, en son nom et au nom de plusieurs de ses collègues, 
désirerait avoir des éclaircissements au sujet d'un article de 
réclame publié dans un journal, article relatif à la station 
agronomique. 

M. Flandin répond qu'en effet on s'est occupé à la Station 
agronomique d'une question délicate et grave. On a porté, dans 
un journal, contre le directeur de la Station, une sorte d'accu- 
sation de réclame, à propos de la nécessité où est le directeur, 
aux termes du règlement même, rédigé par le Conseil général, 
de donner des avis aux acheteurs pour quUls ne soient pas 
trompés sur la qualité de certains produits. Lorsque le direc- 
teur de la Station a vérifié la nature d'un engrais, on publie 
les résultats de l'analyse qui en a été faite et, depuis long- 
temps déjà, on a toujours procédé ainsi. On vient dire aujour- 
d'huiy dans un journal chargé de li^ publication d'un avis 
officiel, qu'on manque à la dignité du Conseil qui l'a créée. 

Je n'émets qu'un vœu, c'est que le rédacteur, mieux Informé, 
veuille bien reconnaître qu'il a commis une erreur, erreur qui 
est évidente. 

La station agronomique fait connaître le résultat de ses 
analyses. Le Conseil général est intéressé, je crois, à ce qu'il 
n'y ait aucune équivoque sur ce point. 

M. Brincard ne croit pas qu'il soit dans les usages d'un 
Conseil général ou d'une assemblée délibérante quelconque 
de s'occuper de ce qui peut se dire ou s'imprimer en dehors 
de ses séances. 

M* Petit fait observer qu'il n'a pas parlé d'un article de 
journal, mais qu'il a fait allusion à une réclame. 

M. Brincard répond que si M. Petit n'a pas lui-même lu 
d'article de journal, il n'a été question que de cet article 
depuis un instant. Si nous entrions dans cette voie, nous 
créerions un précédent dangereux, en nous exposant à discuter 
entre nous, à tout instant, des articles de journaux qui, tantôt 
pourraient déplaire à un parti, et tantôt à un autre. 

M. le Président fait remarquer que les obserrations de 



16 

IC. Flandin seront reproduites dans les journaux qui publient 
le procès-verbal des séances du Conseil. 

M. Brincard demande que ses obserrations soient également 
consignées dans le procès-yerbal de la séance, dans Tintérèt 
de la dignité du Conseil, et afin de ne créer aucun précédent 
qu'on pourrait invoquer plus tard, soit en faveur d*un parti, 
soit en faveur l'un autre. Les observations de M. Flandln, en 
définitive, n*ont porté que sur des critiques formulées dans 
un article de journal. 

M. Fiandin répond qu*ll a émis son avis à propos d'une note 
insérée dans des journaux sans en nommer aucun.Cette note 
tromperait les lecteurs en leur faisant croire que la Station 
agronomique est un établissement industriel. Il était donc 
important de relever cette note pour rétablir la vérité des 
cboses. 

L'Incident est clos et la séance est levée. 



SÉANCE DU 24 AVRIL. 

, M. le secrétaire général de la préfecture assiste à la séance 
en remplacement de M. le Préfet. 

M. Pignon, Tun des secrétaires, donne lecture du procès- 
verbal de la séance de la veille. 

M. Fiandin demande à ajouter quelques mots à ce quUl a dit 
dans la précédente béance au sujet de la station agronomique. 
U désire qu'il soit bien compris (|ue l'avis publié dans les 
journaux par le directeur de la station est un avis officiel pres- 
crit par le règlement ; c'est une sorte de poinçon semblable à 
celui que le gouvernement appose sur les monnaies. Toute 
autre interprétation de cet avis est erronée. U ne faut pas 
oublier non plus que le directeur de la station est placé sous 
la surveillance d'une Commission du Conseil général et aussi 
sous la surveillance du ministère de l'instruction publique. 
Dans ces conditions, on comprend facilement qu'il n'y ait 
jamais eu aucune pensée de réclamer. 

M. Boûsant propose de modifier le règlement en ce qui 
concerne la publication d'avis par la station agronomique, de 
manière à éviter â l'avenir toute confusion fâcneuse. 

M. Régnier s'étonne que le directeur de la station agrono- 
mique, qui est un fonctionnaire départemental, ait pu publier 
sous son nom des avis. Le préfet, seul, a ce droit comme gérant 
des intérêts départementaux. 

M. de Fontaine croit que la rédaction des avis publiés a pu 
donner lieu à l'équivoque en faisant croire qu^on recommandait 
tel ou tel fabricant d'engrais. 

M. Mathé demande que les avis publiés soient accompagnés 
de l'article du règlement qui prescrit cette publication. 

M. Pignon pense qu'on évitera toute mauyaise interprétation 



17 

en modifiant la formule de Tayis qui devra être publié sous 
le couTert de M. le préfet. 
Le procès-verbal est adopté. 

M. Ribière donne lecture d'un rapport proposant l'inscription 
d'une somme de 1,000 fr. â titre de suBrention à l'école 
d'apprentissage de;Blén€au. Adopté. 

M. Fabien Bapln donne lecture d'un rapport sur la question 
du Tinage à prix réduit. La commission, dont M. Bapin est 
Torgane, émet Tavis que le vinage à prix réduit ne soit pas 
autorisé et que le sucres dénaturés, employés au sucrage des 
Tins, conformément au projet de loi dont la Gbambre des dé- 
pûtes est saisie, supportent seulement une taxe de 10 fr, par 
100 kilogrammes au lieu de la taxe actuelle de 73 fr. 50. 

M. Bibière réplique que le projet du ministre des finances a 
surtout un caractère fiscal qui aura pour conséquence de favo- 
riser le commerce des vins au détriment de la production. 

Le ministre veut retrou ter d'un côté des droits (iU*il perd 
de l'autre, et la m«3sare qui! propose, favorable aux produc- 
teurs du midi, sera désavantageuse à ceux du centre et de 
l'est et, particulièrement, aux producteurs de l'Yonne. Leurs 
Tins, concurrencés par ceux du midi, ne seront plus acbetés 
qu'à bas prix par les Dégociants. 

M. Bibière, entrant dans l'examen détaillé de la question, 
là présente sous toutes ses faces. La santé publique n'aurait 
pas plus à se louer que la production de l'Yonne, des consé- 
quences du projet du minibtre, s'il était adopté. Pour toutes 
ces raisons, M. Bibière e&t opposé à ce projet et il appuie les 
concluslOQs du rapport de M B^pin. 

M. Baveaa espère que M. Bibière fera entendre par le Sénat 
Texpobé si compiet qu'il Tient de faire de la question de 
vinage, mais il &e demande s'il y a véritablement à craindre 
comme effet de l'application du projet ministériel un abaisse- 
moQt dans le prix des vins du centre et de VEat et particuliè- 
rement de l'Yonne. 

M. Boudard répond que les vins du Midi, en acquérant une 
valeur commerciale nouvelle, vieudront nécessairement faire 
concurrence à nos vins, et il en résultera une dépression mar- 
quée dans les prix. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

M. Goste présente un rapport sur les demandes formées par 
diverses communes, tendant à obtenir de l'Stat un secours 
pour la coubtruction ou l'appropriation de leurs maisons 
d'école. Parmi ces demandes, qui sont au nombre de 16, 6 
étant parvenues tardivement, n'ont pu être examinées par le 
Conseil départemental de l'Instruction publique. Mais en pré- 
sence de l'urgence qu*il y a à construire les établissements 
d'instruction, la Commission a pensé qu'il y avait lieu, pour 
le Gonseil,de statuer sur ces demandes tardives, sauf avis ulté- 
rieur du Conseil départemental. En conséquence, la Commission 
est d'avis que l'Etat accorde les subventions indiquées dans 

1880 i 



48 

le rapport de IC. le Préfet »ax 16 communes qui en ont fait la 
demande. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

Rapport de M. Massot tendant à maintenir au nouTel archi- 
Tiste du département le logement occupé par son prédéces- 
seur. Adopté. 

Rapport de M. Romand approuTant le tracé des Ingénieurs 
pour remplacement de la gare de Fontenoy sur le chemin de 
fer d^Auxerre à Gien, et de Triguères à Glamecy. Adopté. 

Sur la proposition de M. Bonsant, appuyée par MM. Goste et 
Pignon, le conseil autorise le versement de la somme de 85 fr. 
entre les mains du préàidôni de la commission ouvrière d*Au- 
xerre pour couvrir ses frais de voyage à Texposition univer- 
selle. Cette somme de 85 fr. sera prl^g sur le crédit spécial de 
500 fr. voté par le conseil, qui aura ultérieurement à faire 
remploi des 415 fr. restant libres. 

M. Lepère, président, remplace M. Ftandin au fauteuil. 

M. Dethou présenta un rapport sur diverses cotnnunications 
qui ont été faites au conseil. La commission félicite la société 
pour l'instruction élémentaire, dont les efforts cpuronnés de 
succès tendeiit à répandre partout Tinstruction. 

Diverses demandes de subventions, malgré rintérèt qu^elles 
présentent, n'ont pu être accueillies par la commission. 

L*ensemble des conclusions du rapport sont mises aux voix 
et adoptées. 

L'ordre du jour étant épuisé, M. le Président déclare la 
session close et la séance est levée. 



SESSION D'AOUT 

SÉANCE DU 18 AOUT 1879. 

L'an 1879, le 18 août, à quatre beures du soir, les membres 
du Conseil général de l'Yonne se sont réunis dans la salle de 
leurs délibérations, à Tbôlel de la Préfecture, 

Sont présents : MM. Baudoin, Bonnerot, Bonsant, Boudard, 
Brincard, Brunot, Coste, Detbou^ Ducbé, Duguyot, Durand- 
Débormeaux, Fiandin, de Fontaine, Foavier, Fremy, Guicbard, 
Hurlot, Javal, Lamy, Lancôme, Laubry, Lepère, Massot. Ma- 
tbé, Petit, Pignon, Fabien Rapin, Raveau, Régnier, Rétif, Ri- 
blôre, Roy, de Tanlay. 

Absents et dûment excusés : MM. HoudalUe, Romand, Mar- 
tenot et de Yilleneuve. 

M. le Préfet déclare la session ouverte. 
. Il est procédé, aux termes de la loi du 10 août 1871, à la 
constitution d'un bureau provisoire. 

M. Fiandin prend place au fauteuix comme président, M. Lau** 
bry remplit les fonctions de secrétaire. 



49 

L'ordre du jour appelle la nomination du bureau du Conseil 
général. 

Il est procédé aux scrutins qui donnent les résultats sui- 
Tants : 

Nomination du président : 

Nombre de YOtants 29 

M. Lepère 28 

Bulletin blanc 1 

La proclamation du scrutin pour la nomination du prési- 
dent est accueillie par les applaudissements du Cionseil géné- 
rai. 

Nomination des vice-présidents : 

Nombre de Totanis 28 

MM. Flandin et Massot ayant obtenu chacun 28 voix sont 
proclamés vice-pré&ldents du Conseil général. 
Nomination des secrétaires : 

Nombre de ▼ota:nts 28 

Majorité absolue 15 

Ont obtenu : 

MM. Petit 27 voix. 

Gûste 27 

Pignon 25 

Bonsant '24 

MM. Petit, Coste, Pignon et Bonsant sont nommés secrétai- 
res du Conseil gèLérai. 

M. le Président Flandin. — Messieurs, le bureau définitif du 
Conseil général est constitué, mais permettez-moi de ne pas 
quitter la place que j^oecupe en ce moment sans remercier 
M. le ministre de llntérieur de la circulaire qu'il a bien voulu 
adresser aux Conseils généraux. A mon avis, et au vôtre aussi, 
Messieurs, je le crois, cette circulaire rend aux commissions 
départementales leurs véritables attributions. J'estime donc, 
Messieurs, que vous voudrez bien vous joindre à moi pour en 
remercier M. le Ministre de l'Intérieur. 

J'invite M. le président du Conseil général à prendre place 
au fauteuil. 

M. le Président prend place au fauteuil et prononce le dis- 
cours suivant : 

Mes cbers Collègues, 

J'adresse d'abord, en notre nom à tous, nos remerciments 
au bureau proTisoire, k notre doyen et au secrétaire qui vient 
de Tassister. 

Les dernières paroles que vient de prononcer M. le Prési* 
dent me font un devoir de lui témoigner ma gratitude person- 
nelle. Je le remercie de ce qu'il a bien voulu dire au sujet de 
la circulaire récemment émanée du ministère de l'Intérieur ; 
mais Pesprit qui anime cette circulaire est celui qui a toujours 



20 • 

présidé à nos communs travaux ; et je puis dire qu'en faisant 
droit aux reveadications des commissions départementale», 
je me suis parlicul.èrement inspiré des impressions que m'ont 
laissées les exemples du présideut de la Commission départe- 
mentale de ITonne, le dévouement qu'il a apporté dans la 
mission que le Conseil général lui a coaûée et le zèle éclairé 
qu*il a toujours déployé pour le maintien de toutes ses préro- 
gatives. 

Messieurs, 

C'est avec un profond sentiment de gratitude que je vous 
remercie du nouveau et si précieux témoignage de sympathie» 
d'estime, de confiance que me donne aujourd'hui l'unanimité 
(le vos suffrages. 

Dans la communion d'idées et de sentiments que ces suf- 
frages attestent, je puisais naguère le droit, d'ailleurs consacré 
par Tusage, de dire à l'ouverture de chaque session, notre pen- 
sée sur là situation générale du pays, sur la conduite de ses 
affaire et d'exprimer, en votre nom, no» aspirations et nos 
vœux. L'année dernière, à pareille époque, sans vous dissimu- 
ler que la situation nouvelle que les événements m'avaient 
faite, me laissait peut-être un peu moins llhre de ma parole, 
je ne pouvais néanmoins me défendre de me féliciter avec 
vous des résultats de la grande victoire du 14 octobre; de 
constater que dès lors et par elle, dans ce patriotique dépar- 
tement de l'Yonne, s''étaii réalise, à tous les degrés, l'accord 
d'une) administration républicaine avec des corps électifs 
républicains et d'appeler de tous mes vœux, à la veille d'une 
lutte dernière et decis^ive, le bienfait d'une pareille harmonie 
entre les grands corps de 1 Etat. Jidessieurs, ces vœux sont 
accomplis. Les éleciions du 5 janviiir ont constitué au Sénat 
une forte majorité indéfectibiement acquise à la République ; 
et quand celui qui détenait alors le pouvoir exécutif a cru 
devoir spontanément se démettre, ce changement de gouver- 
nement — qui, pour attester une fois de plus la supériorité 
des institutions républicaines sur les institutions monar- 
chiques, s'est effectué sans secousse, en quelques heures, et, 
disons-le, avec dignité pour tous — ce changement de gou- 
vernement, dis-je, a porté au pouvoir un républicain éprouvé, 
dont le nom signifie tout à la fois sagesse, prudence et fer- 
meté, paix et dignité, ordre et liberté vraie (Très bien I — 
Adhésion générale). 

Donc, messieurs, une Chambre de députés républicaine, un 
Sénat républicain, un président de la République républicain, 
voilà la situation nouvelle telle que l'a faite à notre pays une 
rapide succession d'événements, conséquence nécessaire de 
la souveraine manifestation du suffrage universel. 

Messieurs, ce n'est point ici le lieu d'examiner comment le 
Gouvernement, né de cette situation nouvelle, a compris la 
mission qu'elle lui impose et comment il l'accomplit. Je n'ai 
plus d'ailleurs, en pareille matière, qualité pour parler en 
votre nom ; mais il vous appartient à vous, pendant ces quel- 



21 

qu'^s jours où nous allons reirreodre ces relations si pleines 
de confiance et de cordialité que, depuis neuf années main- 
tient entre nous la communauté de nos idées non moins que 
celle de nos travaux, — 11 vous appartient de faire connaître à 
celui de vos collèerues gui peut être votre naturel interprète 
auprès du Gouvernement, quel est, sur ses actes, sur la direc- 
tion générale qu'il Imprime aux affaires du pays, votre senti- 
ment et celui de vos commettants. Nous gagnerons tous à ces 
communications intimes, libres, sincères et sans arrière-pen- 
sée, nous éclairant mutuellement sur les aspirations et les 
vœux de nos concitoyens, comme aussi sur les obstacles, 
quelquefois non soupçonnés, qui peuvent en ajourner la 
réalisation. 

Mais ici, dans les séances du Conseil général, nous nous 
bornerons à Tétude des questions que la loi livre à nos déli- 
bérations. Elles ne sont point, vous le savez, limitées par un 
intérêt exclusivement départemental ; si la loi interdit aux 
Conseils généraux l'émission de vœux politiques, elle leur 
permet d'exprimer des vœux en matière d'administration 
générale et par conséquent de se livrer à toutes les discus- 
sions que l'émission de pareils vœux comporte. Entre les 
questions politiques et les questions d'administration géné- 
rale, la limite est quelquefois difficile à apercevoir, plus diffi- 
cile encore à tracer. Le Conseil général de l'Yonne sVst cons- 
tamment étudié à ne jamais la franchir ; mais interprétant la 
lot du 10 août 1871 dans son sens le plus large et le plus 
libéral, il a tenu à honneur, en toutes circonstances, d'user 
dans toute leur latitude des droits que cette loi lui confère. 

Croyez-bien, messieurs, que celui qui, depuis neuf ans, a 
l'honneur de présider à vos délibérations, et qui, maintenant, 
a pour mission de veiller à rapplication de la loi dans tous les 
Conseils généraux de France, n'a jamais entendu se départir 
de ces libérales pratiques. 

Une grande agitation s'est produite à l'occasion des projets 
de loi sur l'enseignement public dont les Chambres ont été 
récemment saisies et l'on s'est demandé si les Conseils gé- 
néraux avaient le droit d'exprimer les vœux que pouvait 
comporter l'examen des questions soulevées par ces projets 
de loi. 

Ce n'était point au gouvernement h favoriser cette agitation 
et il n'avait point à provoquer, au Fein des Conseils généraux, 
des délibérations qui, par une pente facile, pouvaient les 
erilralner à des discussions politiques. Mais dès l'origine, con- 
sidérant que les questions que ces projets soulèvent peuvent 
être examinées tant au point de vue des intérêts départemen- 
taux que comme matière d'administration générale, 11 n'a 
jamais prescrit d'en repousser de prime abord l'examen au 
sein des Conseils généraux par la qiiestion préalable. Il s'est 
borné à recommander aux Préfets chargés de faire respecter 
la loi, de veiller à ce que la discussion, liolemment portée sur 
le terrain politique, ne donnât pas lieu à des luttes passionnées 



22 

que ne sauraient comporter les délibérations des assemblées 
départementales. 

Le GouTernemeot qui, parmi ses membres, compte quatre 
présidents de Conseils généraux et qui, lui-même, est présidé 
par réminent et libéral rapporteur de la loi du 10 août 1871, 
n'a jamais entendu porter atteinte aux prérogatives des 
assemblées départementales, et il est dans sa pensée que, 
partout uù ils se produiront, les vœux pour ou contre les 
projets de lois dont il s'agit soient librement discutés. 

Ainsi donc, messieurs, si Tun de nos collègues soumet à 
l'examen du Conseil général un yœu pour ou contre ces pro- 
jets de loii?,la discussi>n s'engagera libre et complète, à cette 
seule condition qu'elle saura se maintenir dans les limites 
que la loi lui trace et qu'elle ne s'écbappera pas en ardentes 
excursions sur un terrain exclusivement politique. 

Messieurs, si ces discussions sont soulevées ici, elles ne 
seront pas les seules qui solliciteront à un baut degré votre 
attention dans le cours de cette session. Vous avez pu voir, en 
effet, par le rapport de M. le Préfet, que vous êtes saisis de 
questions d'une baute importance au point de vue de nos 
intérêts départementaux. Vous les examinerez avec le soin 
qu'elles commandent, avec le zèle et la compétence dont vous 
n'avez cessé de donner la preuve, et les populations de l'Yonne, 
à la suite de la session qui va s'ouvrir, pourront reconnaître 
une fois de plus que, sous le Gouvernement républicain, elles 
sont r^- présentées, au sein du Conseil général, par des hommes 
d'intelligeace et de dévouement qui tiennent à cœur de tra- 
vailler sans relâche au maintien et au développement de la 
prospérité de notre patriotique département. 

Il est procédé è la formation des cinq commissions ordi- 
naires du Conseil. Elles sont ainsi constituées : 

1" Commission. — MM. Houdaille, Lamy, Durand-Désor- 
meaux. Pignon, Boudard, Raveau, Baudoin^ Laubry. 

2<» Commission. — MM. Màtbé, Bonnerot, Gulcbard, Romand» 
Prémy, Régnier, Huriot. 

3<^ Commission — MM. Massot, Lancôme, Foacier, Brincard, 
Bonsant, Martenot. 

4» Commission. — MM. Flandin, Duché, Rapin, Ribière, 
Coste Javal Petit 

6» Commission. -^ MM. de Villeneuve, Rétif, Roy, Detbou, 
Duguyot, de Fontaines, de Tanlay. 

M. le Président fait part au Conseil des communications 
suivantes, qui ont été déposées sur le bureau et dont l'examen 
est renvoyé aux commissions compétentes. 

Délibération de la commission administrative du Dépôt de 
mendicité ; 

Projet d'un chemin de fer d'A vallon à la ligne de Clamecy 
à Cercy-la-Tour par la Société d^études des chemins de fer 
économiques; 

Canal d'irrigation du Rhône ; 

Ecole préparatoire de médecine et de pharmacie de Dijon ; 



23 

Société de protection des engagés TOlontaires élevés dans 
les maisons d'éducation correctionnelles ; 

Société hippique française ; 

Société centrale de sauvetage des naufragés ; 

Proposition de M. Simon, graveur à Paris, relative a l'exé- 
cution dés cartes cantonales du départenjent de ITonne ; 

Proposition de M. Albert Gallot, imprimeur à Auxerre, rela- 
tive à Texécution de ces mômes cartes ; 

Revue générale d'administration ; 

Demande de subvention par M. Peynot, sculpteur; 

Communication de M Legouvé et de la société d'études des 
chemins de fer économiques ; 

Considérations sur les tramways ; 

Rapport de la société de protection des Alsaciens-Lorrains 
demeurés Français ; 

Texte d'un projet de loi sur le crédit agricole ; 

Société pour nnstruction et la protection des sourds-muets; 

Publication sur les musées cantonaux ; 

Communication faite par M. Turquet, président de la société 
française de sauvetage ; 

Brochure envoyée par la chambre de commerce de Gray ; 

Société française de tempérance ; 

Note à consulter adressée par M. le baron de Mackau^ dé- 
puté; 

Communication faite par M. Garcet, etc., etc. 

Le Conseil général émet le vœu du classement d'un chemin 
de fer dans la vallée du Serein, reliant le chemin de fer 
d'Avallon àNuits-sous-Ravières d'une part et le chemin d' Au- 
xerre à Vitry -le- Français. 

L'examen de ce vœu est renvoyé à la 2® commission. 

Le conseil décide que, suivant l'usage, le compte-rendu 
analytique de la l'« séance servira de procès-verbal m ex- 
tenso. 

Le Conseil se réunit datis ses bureaux pour la constitution 
des commissions et la répartition entre elles des divers 
dossiers. 

La séance est levée. 



SÉANCE DU 19 AOUT. 

La ;:;éance est ouverte à 4 heiures. 

M. le préfet assiste à la séance. 

Absents et dûment excusés : MM. Frémy, Houdaille et de 
Villeneuve. 

M. Coste» l'un des secrétaires, donne lecture du procès ver- 
bal de la précédente séance. Ce procès-verbal est adopté. 

M. Foacier demande à présenter dès maintenant à M. le 
Préfet une observation concernant la rivière dTonne. Depuis 



24 

que lesbanages y ont été établis, le fond de sable est rempla<« 
ce par de la yase sur laquelle croissent des ioncs et des herbes 
au moment det; chômages. Cette yase, ces joncs et ces herbes 
répandent une odeur malsaine sur tout le parcours de la 
rivière et donnent naissance à des fièyres paludéennes diffi- 
ciles à guérir, même par j'emploi du sulfate de quinine. Ne 
serait-il pas poRsible de faire couper les herbes de la riyière 
aux environs des yillages habités afia de faire disparaître la 
cause de ces âèvres très pernicieuses ? 

M« le Président fait remarquer qu*une des commissions du 
Conseil est saisie de la question par un rapport de llngénieur 
en chef. 

M. le Préfet déclare qu^il prend bonne note des obserrations 
de M. Foacier. 

M. le Président renvoie à Texamen de la 1» commission une 
communication faite par le gouTerneur du crédit foncier, rela- 
tive à un abaissement dans le taux des emprunts. 

M. le Président fait connaître au Conseil la constitution des 
bureaux des commissions. 

ir» commission, président, M. Raveau; secrétaire, M. Laubry. 

2<» commission, président, M. Mathé ; secrétaire, M. Bon- 
nerot. 

3<» commission, président, M. Massot ; secrétaire, M. Lan- 
côme. 

4e commission, président, M. Flandin ; secrétaire, M. Coste. 

5« commission, président, M. Dethou ; secrétaire, M. de Fon- 
taine. 

M. le Président renvoie à la 5« commission l'examen du 
compte-rendu annuel des travaux de la société médicale de 
l'Yonne, dont M. Duché, membre du Conseil, est le secrétaixe 
général. 

Diverses autres communications sont renvoyées à Texamen 
des commissions compétentes. 

Au nom de la 1^ commission, M. Raveau lit un rapport sur 
le repartement des contributions directes pour 1880. Ce rapport 
est adopté. 

Après lecture d'un rapport de M. Baudoin, le Conseil ap- 
prouve une augmentation des taxes d'octroi de la ville de Sens. 

Il approuve également, sur le rapport de M. Guichard, trois 
projets de modification de tracés et d'alignements dressés par 
le service vicinal. 

M. Bonnerot donne lecture de quatre rapports : 

Le \^^ ouvre un crédit de 1198 fr. 27 pour Texécution des tra- 
vaux à la sous-préfecture d' A vallon. Adopté. 

Le 2» propose d'ouvrir un crédit de 744 francs pour achat de 
mobilier pour la sous-préfecture d'A vallon. 

Sur les observations présentées par M. Mathé, ce crédit est 
élevé à 257 fr. 78. 

Le Z^ rapport ouvre un crédit de 569 fr. pour travaux à la 
prison d'Avallon. Adopté. 

Le 4<> rapport conclut à une ouverture de crédit de 208 fr. 37 
pour rexécution de travaux au tribunal d'Avallon. 



28 

M. Dethou fait remarquer que ce noureau crédit représente 
un supplément de dépense pour des travaux d^à prévus. 

M. Rlbière sans contester rutllité de la dépense, croit devoir 
prier le Conseil détenir compte, dans ses votes de crédits, des 
conditions dans lesquelles se présente cette année le budget 
départemental. Les conclusions du rapport sont adoptées. 

M. Brincard présente six rapports concluant à Touverture 
de crédits pour ^exécution de divers travaux à la sous-préfec- 
ture de Joigny : 1<> Un rapport sur Tappropriation des bureaux 
de la sous-préfecture de Joigny ; 2^ La réparation aux murs 
des bureaux de cette sous-préfecture ; 3<> Réparation de la salle 
des archives ; 4^ Crédit de i ,000 fr. pour ladite sous -préfecture ; 
50 Crédit pour le mobilier ; 6^ Appropriations diverses à la 
maison d'arrêt de Joigny. 

M. Bonnerot demande au Conseil de ne pas rejeter, ainsi que 
le propose le rapport, un crédit de i,260 fr. qui est absolument 
nécessaire pour Taménagement dû logement des deux gar- 
diens de la prison. Il connaît la disposition des lieux et il 
insiste pour que le Conseil ne s'oppose pas à l'exécution de 
travaux qui sont indispensables et, en môme temps peu coû- 
teux. 

M. le rapporteur répond que la commission a examiné'cette 
question de Taménagemant du logement des gardiens qui 
nécessiterait Texécution de travaux plus importants que ne le 
suppose M. Bonnerot. Cette opinion ressort surtout de Texa- 
men d'une délibération de la commission de surveillance de 
la prison de Joigny, délibération dont M. le rapporteur lit 
quelques passages au Conseil. 

M. Foacier propose au Conseil d'ajourner sa décision jusqu'à 
ce qu'il ait été fourni par l'architecte un devis des travaux 
réclamés par M. Bonnerot. 

M. Bonnerot demande également l'ajournement qui est 
prononcé par le Conseil. 

M. Javal lit deux rapports sur le budget de l'école normale 
des instituteurs et sur l'agrandissement des bâtiments de 
l'école. 

La quote-part du département dans le budget de l^école nor- 
male est fixée à 27,408 fr. et le Conseil invite M. le Préfet à se 
concerter avec la Commission départementale pour pourvoir, 
s'il est possible, à Taménagement d'un nouveau dortoir dans 
les bâtiments actuels de l'école normale des instituteurs. Les 
conclusions des deux rapports sont adoptéeis. 

M. Duché donne lecture d'un rapport sur les enfants assistés 
du premier âge. 

La loi du 23 décembre 1874 a prescrit l'organisation du ser- 
vice de la protection des enfants du premier âf?e. Cette organi- 
sation, très compliquée, a été laborieuse et difficile; elle laisse 
encore â désirer. M. le rapporteur entre dans l'examen des dé- 
tails du service et il indique diverses améliorations à y appor- 
ter. 

Les conclusions du rapport tendent : !<> à émettre le vœu 
que la situation des nourrices, qui ne reçoivent pas le salaire 



26 

qui leur est d& par les familles des nourrissons^ appelle la 
sollicitude de M. le ministre de Tintôrieur et quUl y soit 
pourvu par des mesures spéciales et par une assistance légi- 
time : ^ A recommander à M. le Préfet la réTision des circoDs- 
criptIoQS attribuées à MM. les médecins iuspecteurs; 3® A 
témoiguer à M. Tinspecteur Salyaire sa satisfactiou pour le 
zèle et les bons soins qu'il apporte à l'accomplissement de sa 
mission. Les conclusions du rapport sont adoptées. 

M. le Président demande qu'une copie du rapport soit adres- 
sée au ministère de Tintérieur pour être soumis à un comité 
composé de personnes qui s'occupent avec le plus scrand zèle 
de la questioa de la protection des enfaots du premier âge. 

Sur le rapport de M. de Fontaine le Conseil émet son ayis 
sur rétablissement de foires ou marchés dans les communes 
deBray-sur-Seine,Tannay. Annay, Saint-Maurice-sur-Aveyron 
et Laignes. 

Conformément aux conclusions d'un rapport de M. de Fon- 
taine, le Conseil désigne un de ses membres pour faire partie 
de la commission chargée d'arrêter la liste générale des can- 
didats admissibles à contracter un engagement conditionnel 
d'un an. M. Massot est débigné par le Conseil. 

M. de Fontaine lit un rapport proposant le yote 'd'une 
somme de 350 fr. à titre de concours pour l'établissement 
d'un bureau télégraphique dans la commune de Sergines. 

M. Foacier insiste pour :]ue la somme de 600 fr. réclamée par 
la commune de Sergines soit complétée à l'aide des ressources 
que fournissent les amendes de police. Le crédit de 350 francs 
proposé par la commission serait tout à fait insuffisant et, jus- 
qu'à ce jour, la commune de Sergines n'a jamais eu recours 
aux subventions ou fecours de l'Etat ou lu département. 

MM. Fiandiu et Lamy appuient la demande de 600 fr. 

M. Dethou fait observer que le Conseil est lié par des précé- 
dents qui l'obligeut à n'accorder que le quart des frais d'éta- 
blissement. M. Javal vient appuyer aussi la demande de 
crédit de 600 fr. qui est faite par la commune de Sergines. Le 
chiffre de 350 fr., proposé par la commission, est adopté. 

M. Rétif présente un rapport concluant a l'élévation du 
traitement du feecrétaire-greffîer du conseil de préfecture. 
Adopté. 

Le Conseil adopte les conclusions du rapport de M. Roy 
tendant à inscrire au budget de 1880 la somme de 378 fr. for- 
mant la moitié de \\ dépense nécessaire à la réparation et à 
la reliure des actes de Tétat civil déposés au greffe de Joigny. 

M. le Président communique au Conseil ua exemplaire du 
procèF-verbal des travaux de la commission supérieure pour 
l'aménagement et l'utilisation de? eaux. Cet exemplaire est 
envoyé par M. le ministre des travaux publics. 

M. Mathé pro;>o>e de ne plus réunir <=n un volume les rap- 
ports du Préfet au nobg<il général, mais» sur lis observations 
de M. Huriot. cette prop Obition n'est pas adoptée. 

M. Huriot fait remarquer que la réunion en un volume des 



27 

rapports du Préfet n'empêche nullement de placer dans le 
dossier spécial de chaque affaire soumise au Conseil général 
le rapport V afférent. 

M. le Préfet répond que désormais les rapports de chaque 
chef de serylce pourront ôtre tirés à part et également mis 
dans les dossiers des commissions. 

Après plusieurs obserr^tions de MM. Dethou, Raveau, 
Goste et Huriot le Conseil décide que M. Dethou, président de 
la 5^ commissi^i-n, fera un dépôt des yœux des conseils d'ar- 
rondissement pour les soumettre à l'examen des commissions 
compétentes. 

La séance est levée. 



SÉANCE DU 20 AOUT 

M. le Préfet assiste à la séance. 

Absents et dûment excusés : MM Houddiile^ Frémy et Mar- 
tenot. 

M. Ernest Petit, Tun des secrétaires, donne lecture du pro- 
cès-verbal de la dernière séauce. 

M. Coste rappelle au Conseil qu'il a été voté hier un crédit 
pour Texécution de certains travaux au tribunal d'Avalloi;!. Or, 
il e;5t certain que ces travaux étaient complétemeot effectués 
au moment ou le Conseil votait le crédit destiné à en voter Ja 
dépense. Ce sont là des virements qui se sont produits déjà à 
Avallon môme, et qu'il convient de signaler à nouveau. 

M. Durand-Désormeaux, insistant sur le fait que vient de 
faire connaître M. Coste, estime quMl y a eu surprise pour uu 
« ertaln nombre de membre!^ du Conseil qui, dans la séance 
d'hier, ont voté un crédit pour Texécution de réparations au 
tribunal d'Availou.Cè vote peut-il être considéré comme acquis, 
et nedevons-nbus pas revenir à notre ancienne jurisprudence, 
qui consiste à laisser à la charge de leur auteur des travaux 
exécutés sans l'autorisation préalable du Conseil T 

M. Brincard,sans contester Tallégation de M. Coste, demande 
quelle en est la source. 

M. Brunet reconnaît qu'il a donné confidentiellement le ren- 
seignement qui a été porté à la connaissance du Conseil par 
M* Coste. Il déclare qu'il y avait urgence à vitrer une baie au 
tribunal d'A vallon. 11. Brunet insiste sur la nécessité qu'il y 
avait à faire la réparation dans le cas dont il s'agit. 

M. Lamy demande si, lorsqu'il est nécessaire de vitrer une 
fenêtre, c'est-à-dire lorsqu'il s'agit d'un travail urgent et peu 
important, il fauira attendre la réunion du Conseil général 
pour obtenir une autorisation. 

M. Brunet dit que les travaux en question, tant pour les 
vitraux que pour la maçonnerie, ne se sont élevés qu'à 205 fr. 

M. Coste fait remarquer qu'il ne nie pas l'utilité de la dépense. 



28 

U proteste contre ce procédé, qal consiste à faire approuTer un 
devis par le Conseil, alors que les trayaux inoiqués dans ce 
devis sont déjà exécutés. Dans ces conditions, M. Goste de^ 
mande que le Conseil revienne sur soa vote d'hier. 

M. Foacier reconnaît qu'en principe M. Coste a raison, msA^y 
en présence de Tui^ence des travaux, urgence affirmée par un 
membre compétent du Conseil, il serait grave de revenir sur ce 
TOte. 

M. Flandin, s'associant aux observations de principe présen- 
tées par M.Goste, reconnaît qu*ll y avait urgence à exécuter Jes 
travaux qu'il a visités lui-même, et il propose an Conseil de ne 

Sas revenir sur son vote et de prendre acte delà protestation 
eM Goste. 

M. Goste se rallie à cette proposition, qui est adoptée. Le 
procès-verbal est adopté. 

M. le président renvoie à l'examen des commissions compé- 
tentes une demande de M. Ficatier et une communication de 
Mlle Sylvie Lempereur. 

M. Lamy demande au Conseil s'il ne lui pemblerait pas con- 
venable de nommer une commission spéciale pour Texamen 
du questionnaire envoyé par M. If. ministre des travaux publics. 

M. le président fait observer que c*est à la 5* commission à 
présenter une proposition dans ce sens 

Sont renvoyées aux commie^sions compétentes diverses com- 
munications faites par MM. Emery, élève du Conservatoire; 
PatiBsier, député; Maziroy, Tartois et Edouard B jinvilliers. 

MM. Goste, Bonnerot, Ribière, Doguyot, Ernest Petit, Ma- 
thé, Lamy, Massot, Bonsant, Régnier, Pignon, Huriot, Lau- 
bry, Brunot, Dethou, Durand-Désormeaux, Flandin, Guichard, 
Rapin, Roy, Boudard, Romand et Lancôme, prébenteni le vœu 
suivant : 

Le Conseil général émet le vœu : 

10 Que le personnel de l'enseignement de l'Etat à tous les 
degrés soit exclusivement laïque ; 

2^ Que les membres des congrégations et associations reli- 
gieuses dont les statuts n'ont pas été approuvés par TËtat 
ne puissent enseigner dans les établissements libres a quelque 
degré que ce soit. 

L'urgence est demandée et adoptée, et personne ne prenant 
la parole, le vœu est adopté. 

M. Duguyot demande qu'il soit consigné au procès-verbal 
que l'adoption du vœu a eu lieu à l'unanimité, moins quatre 
Yoix. M. Durand-Désormeaux dit qu'il avait demandé le scru- 
tin public. Plusieurs membres insistent pour qu'il y ait un 
scrutin public. M. Brincard déclare que ni lui ni ses amis 
n'éprouveraient aucune espèce d'bésitation à voter contre le 
vœu dans un scrutin public, mais il fait remarquer que le Tote 
a eu lieu à main lovée. 

M. le président répond qu'en effet le vote est acquis. Il n'a 
pas été procédé à un scrutin, parce que la demande n'en avait 
pas été faite. 



29 

M. Lamy présente un rapport relatif au bail de la caserne de 
gendarmerie de Coulanges-sur- Yonne. Les conclusions en sont 
adoptées. 

Sur le rapport d8 M. Brlncard, le Conseil charge la Com- 
mission départementale de préparer, d'accord ayec M. le 
Préfet, un arrêté de réorganisation du comité local des bâti- 
ments ciTils. 

Le Conseil adopte les conclusions. du rapport de M. Foacler, 
relatives à des travaux de grosses réparations à exécuter dans 
les bureaux de la sous- préfecture de Sens. 

M. Durand-Désormeaux présente un rapport sur le compte 
d'emploi du fonds d'abonnement de la préfecture et des sous- 
préfectures, et rappelle les décisions antérieures prises par 
le Conseil pour la constitution de ce fonds d'abonnement, et 
il conclut à une demande de crédit de 750 fr., qui, ajoutés 
au reliquat de 250 ir., formerait une somme de 1,000 fr. à 
répartir entre les employés de la préfecture. 

M. Brincard, sans s'opposerlà la demabde de crédit, fait re- 
marquer qu'il n'y a pas eu d'étude préalable de la question et 
qu'il en pourrait résulter, dans la pratique, quelques diffî- 

CUltéb. 

M. le rapporteur demande qu'on lui indique ces difficultés, 
qu'il n'aperçoit pas. 

M. Brincard répond que c'est précisément au rapporteur 
chargé de l'examen d'une affaire à proposer une solution pra- 
tique. Dans le cas actuel, la commission n'ayant pas eu à se 
prononcer sur la demande de crédit, le Conseil ne peut pas 
prendre de décision avant un examen régulier. 

M. Dethou, examinant la queotion a un point de vue général, 
est d'avis que les employés des préfectures et sous-préiectures 
doivent être rétribués par TEtat seul. 11 désirerait que l'exa- 
men de cette question fit l'objet d'une étude spéciale au 
ministère de l'intérieur. 

M. Huriot fait observer que la question soulevée par M. De- 
thou n'est pas nouvelle. Elle a déjà été étudiée en 1816-1854 
et 1872. M. Huriot entre dans l'examen détaillé de la question. 
Il s'agit, dit-il, de se prononcer entre deux systèmes, et la 
solution à proposer étant du domaine législatif, M. Dethou a 
qualité pour en prendre rinitiati?e. La demande de crédit 
présentée par M. Durand-Désormeaux est renvoyée à la pre- 
mière commission. 

M. Flandin, vice-président, remplace M. Lepèrs au fauteuil. 

Sur les rapports de M. Lancôme, le Conseil vote un crédit 
de 215 fr. 25 pour travaux à la sous-préfecture de Tonnerre ; 
un crédit de 350 fr. pour entretien de la caserne de gendar- 
merie de Tonnerre; un crédit de 99 fr. 80 pour le prix du 
logement de deux gendarmes de la brigade de Tonnerre. 

M. de Fontaine présente un rapport tendant à accorder des 
subventions à aiverses sociétés agricoles du département. 

M. Laubry fait observer que le comice agricole de Fiogny 
Ajoure pour une somme de 350 fr. dans la liste des subven-* 



30 

lions à accorder ; or, C6 comice est en ce moment en complète 
dés rganlsation. La plupart de ses membres ont démissionné 
et dans ces conditions u y a lieu de demander si le Conseil 
doit maintenir la subvention de 350 fr. qui est proposée. M. le 
président préTlent le Conseil qu'il lui a été dit que le comice 
agricole de Flogny fonctionnait comme les autres comices. 
M. Laubry insi&te sur les renseignements quUl vient de don- 
ner au Conseil. M. Ernest Petit propose Tajournement du rote 
de subvention jusqu'à plus amples informations. L'ajourne- 
ment est prononcé. 
M. Duché lit un rapport pour une demande de subvention 

Ï)Our récole de médecine de Dijon. Le rapport conclut à 
'ajournement. M. Ribière présente queques observations sur 
les considérants du rapport qu'il ne saurait, pour sa part, 
accepter entièrement. Les écoles de médecine comme celle 
de Dijon, organisées en vertu de lois et règlements, ne parais- 
sent pao susceptibles de toutes les critiques qui leur sont 
adressées. La ville de Dijon se proposant de réclamer à 
TEtat lui-même la dépense afférente à cette école, on ne voit 
pas pourquoi elle viendrait réclamer au département de 
l'Yonne une subvention spéciale. M. Ribière demande non 
pas l'ajournement mais le rejet de la demande de subvention. 
Les conclusions du rapport sont modifiées dans ce sens et 
adoptées. . 

Le Conseil adopte, sur le rapport de M. de Tanlay, l'ou- 
verture d'un crédit de 1,000 fr. pour secours urgent à donner 
aux malheureux. Ce crédit ne s'élevait antérieurement qu'à 
500 francs. M. Régnier demande qu'en considération de cette 
augmentation de crédit de 500 fr. on élève l'allocation qui est 
faite à la sous-préfecture de Tonnerre. Cette allocation, qui 
ne s'élève qu'à 50 fr.. est tout a fait in uffisante. M. le Préfet 
reconnaît cette Insumsance à laquelle il sera remédié par 
l'augmentation du crédit qui vient d'être voté. 

Le Conseil adopte le rapport de M. de Tanlay tendant à 
désigner les membres du Conseil général dont les noms sui- 
vent, pour faire partie de la commission chargée de la ré- 
vision des listes électorales pour les tribunaux de commerce : 

Arrondissement d'Auxerre : MM. Bonsant, Massot, Raveau. 

Arrondissement de Jolgny : MM. Pignon, Dethou, Coste. 

Arrondissement de 8ens : MM. de Fontaine, Javal, Bonsant. 

Sur le rapport de M. Rétif, le Conseil vote un crédit de 
1,800 ù. pour les bourses de trois jeunes aveugles entrete- 
nus à Hnstitution de Paris. 

Le Conseil vote également un crédit de 1,991 fr. pour la 
liquidation de la pension de M. Ragon, agent-voyer, et le 
dispense des retenues. 

Le Conseil adopte après lecture du rapport de M. Mathé le 
tarif suivant, applicable au rachat er argent des prestations 
de l'exercice de 1 880 : 

Journée d'homme, 2 fr. 50 ; - de cheval, 2 fir. 50 ; de bœufi 
1 fr. 25 ; — de vache, 1 fr. ; d'^ftne,50 c. ; de voiture, 50 c. 

I^a séance est levée. 



34 



SÉANCE DU 21 AOUT. 

M. Pignon, Tun des secrétaires, donne lecture du procès- 
Terbal de la séance précédente. 

M. Brincard demande qu'il soit fait une rectification au 
procès-verbal. A Toccasion des critiques dirigées par MM. Goste 
et Durand-Désorineaux contre certaines personnes pour l'exé- 
cution de travaux au tribunal d'Availon, M. Brincard a fait 
remarquer que ce» critiques retombaient sur radministration, 
c'est-à-dire sur le préfet et le eous-préfet, dont la surveillance 
en cette occasion avait été en défaut M. Matbé répond qu^un 
défaut de surveillance ne pouvait être reprocbé ik Tadmiulg- 
tratiou. M. Petit ajoute que ce n'est pas radministration, mais 
le président du tribunal qui est responsable des conditions 
irrégulières dans lesquelles les travaux ont été exécutés au 
tribunal d' A vallon. M. Brincard déclare qu'il ne veut pas enta- 
mer une discussion nouvelle ; il se borne à demander que la 
rectification soit faite au procès- verbaL Le procèâ-verbal est 
adopté. 

M. le Président renvoie plusieurs communications à Texamen 
des commissions compétentes. 

M. Detbou présente un vœu ainsi conçu sur le compte d'em- 
ploi des fonds d'abonnement : 

Considérant que les fonds d'abonnement destinés à solder les 
traitements des employés des préfectures et des sous-préfec- 
tures sont insuffisants ; que^ depuis l'établissement et la 
répartition de ces fonds d'abonnement, il a été apporté de 
grands cbangements dans le nombre des employés et dans 
importance des travaux ; que le nombre de ces employés 
n'est plus en raison de l'importance des départements, ni en 
raison des travaux à exécuter ; que ces employés n'étant pas 
régulièrement classés, leur avancement n'est soumis à aucune 
règle et est complètement laissé au bon vouloir des préfets et 
des sous-préfets ; qu^en principe, en droit, le traitement de ces 
employés doit être entièrement soldé sur les fonds de l'Ëtat, 
qui, seul, a droit de distribuer et de surveiller remploi de ces 
fonds; 

Attendu que le Conseil général de l'Tonne, reconnaissant 
rinsuffisaoce du fonds d'abonnement pour le département de 
l'Yonne, a dû, par esprit de justice, voter une subvention pour 
permettre de rémunérer plus convenablement les employés de 
l'Etat, sans que le Conseil général puisse en quoi que ce soit 
s'ingérer dans la répartition de cette subvention, pour ces 
motifs, les soussignés proposent au Conseil général d'émettre 
le vœu suivant : 

Qu'un règlement administratif régularise la situation des 
employés des préfectures et des sous-préfectures; qull en 
détermine le nambre par département, selon leur importance; 



32 

Que ces employés soient classés hiérarchiquement, afin d'as- 
surer et de régulariser leur ayancement ; 

Que les traYauz des préfectures soient soumis aune décision 
uniforme ; 

Et enfin que les traitements de ces employés soient entiè- 
rement payés sur les fonds de l'Ëtat. 

M. Ribière s'oppose à la demande d'urgence. M. Bonnerot 
propose la nomination d'une commission spéciale. M. Brincard 
demande le reuToi à la 5<» commission. Le tqsu est renvoyé à 
la 5* commission. 

MM. Dethou, Mathé, Duguyot, Laubry, Jayal, Bonsant, 
Ribière et Goste présentent un vœu ainsi conçu : 

Considérant que dans les garnisons du département de 
ITonne 11 existe des enfants de troupe ; 

Que la situation de ces enfants est digne du plus grand 
intérêt et que beaucoup se destinent à suitre la carrière mili- 
taire ; que, dès lors, la France a le plus grand intérêt à sur- 
reiller Tinstructlon qui leur est' donnée et à la diriger dans un 
esprit moderne, national et patriotique ; 

Que les écoles primaires commuiiales sont sous la surveil- 
lance directe de M. l'inspecteur d'Académie; 

Qu'elles sont inspectées par MM. les inspecteurs primaires ; 

Que les maîtres de ces écoles sont tous diplômés et présen- 
tent toutes les garanties désirables ; 

Que les examens, soit pour Tobtention des certificats d*études 
soit pour Tobtention des brevets d'instituteurs, prouvent que 
l'instruction donnée dans ces écoles est supérieure à l'instruc- 
tion donnée dans les écoles congréganistes, dont les maîtres 
n'ofirent le plus souvent pour touie garantie qu'une lettre 
d'obédience sans valeur; 

Que les écoles congréganistes ne sont soumises ni à une 
surveillance ni à une inspection complète et sérieuse ; 

Que l'esprit qui domine le plus souvent dans ces écoles est 
hostile à nos institutions et aux idées modernes qui servent 
de base à notre société ; 

Que ces écoles reçoivent leur direction de chefs dont la vo- 
lonté est soumise à des influences hors de la France et souvent 
hostiles à la nationalité française et à son esprit; 

Attendu que jusqu'à ce Jour les enfants de troupe dans 
l'Yonne ne fréquentent pas nos écoles communales, qu'ils 
sont tous placés dans les écoles libreb congréganistes; 

Les soussignés ne voulant ni rechercher, ni juger, ni appré- 
cier les motifs plus ou moins politiques qui ont éloigné ces 
enfants de nos écoles, 

Vous proposent d'émettre le vœu qui suit : 

L'administration compétente est priée, dans l'intérêt des 
enfants de troupe, de les placer dans les écoles commuîu aies. 

L'urgence est prononcée et la discussion est ouverte. 

M. Brincard fait remarquer que ce vœu est d'une complète 
inutilité et qu'il ne concerne pas le département. G*est à l'au- 
tprité militaire qu'appartient le droit de désigner les établlB-' 



33 

sements où les enfants de troupe doiTent recevoir renseigne- 
ment. Ces enfants n'habitent que temporairement le départe- 
ment de ITonne, et le Conseil n*a aucune compétence pour 
s^occuper de leur éducation, Il y aurait en outre un manque 
de convenance de la part du Conseil à vouloir dicter une règle 
do conduite à Tautorité militaire, au ministre de la guerre. Le 
gouvernement est composé aujourd'hui de personnes dont le 
Conseil connaît les opinions ; le gouvernement fera ce qu'il 
entendra, et il n'y a pas d'instruclions à lui donner en ce qui 
concerne les écoles où doivent être envoyés les enfants de 
troupe. En adoptant le vœu qui est proposé, le Conseil excé- 
derait ses attributions. 

M. Dethou, répondant à M. Brincard, qui a parlé de manque 
de convenance, répond que, selon lui, le manque de conve- 
nance consiste à envoyer les enfants de troupe dans d'autres 
écoles que les écoles communales et nationales. 

MM. Brincard et de Villeneuve réclament Tinsertion au 
procès-verbal des paroles textuelles de M. Dethou. M. Dethou 
s'associe à leur demande. 

M. Guichard dit qu'en son nom et au nom d'un grand nom- 
bre de ses collègues il accepte les paroks de M. Dethou. 

M. Dethou dit que lé vœu qu'il a présenté offre un intérêt 
départemental en ce sens que le département doit être fier de 
sefi écoles communales et qu'il doit désirer les voir fréauenter 
parle plus grand nombre d'enfants. On bomble ûire que nos 
écoles sont inférieures à d'autres lorsqu'on évite d'y envoyer 
une certaine catégorie d'enfants. 

M. Javal explique qu'avant de saisir le Conseil de la question 
il avait été fait des démarches à Sens auprès de l'autorité mili- 
taire pour l'engager à envoyer les enfant» de troupe dans les 
écoles communales où, certainement, l'enseignement est supé- 
rieur à celui qui est donné dans d'autres écoles. Des refus 
successifs ont choqué l'opinion et nous ont obligé à soumettre 
la question au Conseil. 

M. Duguyot proteste contre cette opinion émise par M. Brin- 
card que Tannée, que l'autorité militaire a le droit d'envoyer 
les enfants de troupe dans les écoles de son choix. M. Brin- 
card parait croire que nous vivons toujours sons la monarchie 
avec ses grandes divisions distinctes : le clergé, l'armée, la 
magistrature. Nous vivons sous le gouvernement républicain, 
et ces piliers du vieux monde doivent obéir aujourd'hui aux 
inspirations du suffrage universel. L'armée est devenue l'armée 
de la nation, ses enfants sont les enfants du pays et Ton ne 
peut pas dire qu'elle a le droit d'en disposer comme elle veut 
et de la soustraire à l'esprit qui anime toute la France. Les 
enfants de troupe doivent être enseignés dans les écoles du 
pays, dans des écoles françaises, et nous avons le droit d'en 
exprimer le vœu, parce qu'avant tout, nous sommes des 
citoyens franç&is, 

M. Brincard fait remarquer qu'il résulte surabondamment 
des observations de M. Duguyot que le vœu qui a été présenté 

1880 8 



34 

a un caractère exclusiyement politique ; il demande que M. le 
préfet, conformément aux pre&criptiona de la loi, s'oppose à 
la discussion et au yote de ce yœu. 

M. Ribière examine la question posée par M. Dethou et Pob- 
jection présentée par M. Brincard. 

L'interprétation qu'a faite M. Brincard de la loi de 1871 n'est 
pas exacte. Les Conseils généraux peuTcnt émettre des yœux 
ayant un caractère général dès que rintérèt départemental est 
touché par ce caractère général. Un Conseil igénéral peut et 
doit s'occuper des intérêts de l'instruction dans son départe- 
ment,et, au point de Tue départemental, M. Ribière soutient 
cette opinion que les écoles primaires de PYonne, dirigées et 
surToiliées comme on le sait, présentent toutes les garanties 
suffisantes, personne n'osera le contester. Les chefs de corps 
ont le droit d'euToyer les enfants dô troupe dans toute école 
qui leur couTient et, comme ils usent inyariablement de ce 
droit, peut-être contrairement à l'intention des familles en 
plaçant ces enfants dans une même catégorie d'écoles, n'aTons- 
nous pas le droit de nous préoccuper de cet état de choses et 
d'émettre le yœa qu'on ne cherche pas à jeter une sorte de 
défaveur et de discrédit sur nos écoles communales au profit 
d*écoleâ rivales. Le Conseil général de ITonne a le droit de 
statuer sur ce rœu, parce qu'il rentre absolument dans sa 
compétence. Il a le droit de prier respectueusement le chef de 
l'armée, le ministre de la guerre, de donner des instructions 
générales dont profitera le département. 

M. Brincard fait remarquer que si, comme vient de le dire 
M. Ribière, le vœu en question a un caractère d'intérêt dépar- 
temental parce qu'il tend à faire prendre pour la France entière 
une mesure dont profiterait le département de ITonne, il n'y 
a pas un seul vœu politique qui ne puisse et ne doive inté- 
resser le département, et, si cette théorie était admise, tous 
les vœux politiques, sans exception, pourraient être discutés. 
M. Brincard proteste énergiquement contre cette interprétation 
évidemment contraire de la loi de 1871, et il déclare refuser de 
prendre part à la discussion d'un vœu ^i est un vœu politique. 

M. Mathé affirme que le vœu présenté par M. Dethou pré- 
sente un caractère d'intérêt départemental, et que, comme tel, 
il doit être accueilli par le Conseil. 

Avant la clôture de la discussion, M. Guichard croit devoir 
rappeler que le Conseil d'arrondissement de Sens a émis, dans 
les termes suivants, \m vœu dans le même sens que celui de 
M. Dethou : 

« Le Conseil d'arrondissement croit devoir exprimer ses 
regrets de ce que, malgré les demandes faites par Tadminis- 
tration, les enfants de troupe aient été maintenus dans l'école 
congr^aniste de la ville de Sens. Il prie le Conseil général de 
vouloir bien insister pour que satisfaction soit donnée sur ce 
point à Poplnion publique. r> 

M, Brincard regrette l'absence de M. le Ministre de Tlnté- 
jrieur. Avec Tesprlt de respect pour la loi qui ranime et doni 



3§ 

« 

il a donné des preuves dans Une circulaire toute récente, il 
n'aurait pas permis de discuter le vœu présenté par M. Dethou, 
parce que c'est un Tœu exclusivement politique. 

Une demande de scrutin est déposée et il est procédé au 
TOte sur le vœu de M. Dethou : 

Nombre de Totants, 23 ;— Pour Tadoption, 22; — Contre) 1* 

Ont volé pour : MM. Roy-Duguyot, Petit, Bonsant, Régnier, 
Dethou, Mathé, Rapin^ Réiif, Flandin, Bonnérot, Boudard, 
Pignon^ Riblère, Romand, Lancôme, Ma^sot, Lamy, Raveau, 
Foacier, Javal, Guicbard, Laubry. 

A voté contre : M. de Villeneuve. 

M. le Préfet communique au Conseil une lettre du président 
du Comice agricole de FlogDy demandant le maintien d'une 
jbubvention par le Conseil. 

M. le Préfet appuie cette demande de subvention. 

La lettre est renvoyée à la 5« commission chargée d'examiner 
la question. 

M. Laubry demande à être entendu par cette commission. 

Le Conseil adopte, sur le rapport de M. Lamy, une augmen- 
tation de 1,000 fr. au compte du fonds d'abonnement, à répartir 
exclusivement entre les employés de la préfecture. 

M. Javai appelle l'attention du Conseil sur la situation 
budgétaire du département. Un déficit de 28,116 fr. est 
annoncé ; mais il est vrai ^ue, d'un autre côté, on pourra 
réaliser, sur le budget de Tasile, une économie de 20,000 fr. 

M. Brincard croit qull est essentiel de discuter tout d*abord 
le budget de TAsile, pour savoir s'il sera possible de réaliser 
cette économie merveilleuse de 20,000 fr. Il ajoute qu'il est 
excessivement regrettable que, pour la première fois depuis 
longtemps, peut-être depuis que le Conseil général existe, le 
budget soit présenté par Tadministration avec un déficit qui 
s'élève à 28,116 fr. 

Le Conseil vote, sur le rai!>port de M. Lamy, un crédit de 50,043 
ÎTé 16 pour faire face bmx dépenses nécessitées par le service 
du casernement de la gendarmerie. 

M. Huriot qui était absent de la salle des séances au moment 
du scrutin sur le vœu relatif à l'enseignement des enfants de 
troupe dans les écoles communales, demande que son nom 
soit ajouté à ceux des membres du Conseil qui ont voté pour 
l'adoption. 

M. de Villeneuve faisant remarquer que le scrutin est dos 
et le résultat proclamé, M. Huriot n'insiste pas, mais il se 
réserve de faire une réclamation au procès*verbai dans la séance 
suivante. 

M. Riblère demande que la réclamation de M. Huriot soit 
consignée au procès-verbal de la séance, de manière à consta* 
ter immédiatement son vote. 

M. Detbeu présente le vœu suivant, sur les prestations en 
nature : 

Considérant que Timpôt des prestations n'est pas réparti 
proportionnellement k la fortune de ceux qui le supportent ; 



36 

Que souvent les personnes les plus riches ne possèdent 
dans une commune que des bois, des prairies ou des terres, 
sans y demeurer, sans y posséder d'habitation ou d'exploi- 
tation ; 

Que, dès lors, Timpôt des prestations ne pèse pas sur ceux 
qui, cependant, usenl des chemins et les détériorent par les 
transports des produits de leurs propriétés ; 

Que cet impôt pèse très lourdement sur le prolétaire, sur 
celui qui ne possède pas de propriétés ; qu'il s élève souvent 
au double de ses contributions totales, tandis qu'il s'élève à 
peine au centième Ue la contribution du riche ; 

Que la substitution de la tâche, de l'entreprise, remplaçant 
le travail de la journée du prestataire, a partout prouvé que 
les trois journées de travail imposée^ au prestataire étaient 
toujours faites en une journée et demie et souvent en une 
seule journée ; 

Qu'il serait possible, facile, de remplacer cet impôt, injuste, 
mal établi, par des centimes sur les quatre conlributions ; 

Que les travaux nécessaires pourraient être faits à l'entre - 

Î)rise par les ouvriers, par ceux qui, aujourd'hui, supportent 
a plus lourde part de l'impôt des prestations ; 

Pour ces motifs, les soussignés vous proposent d'émettre 
le vœu suivant : 

ce Que l'impôt des prestations soit aboli et remplacé par des 
centimes sur les quatre contributions, représentant, non la 
somme de l'impôt actuel, mais la valeur nécessaire pour 
représenter le travail réel fait par les prestataires. » 

Ce vœu est renvoyé à Texamen de la 2» commission. 

Sur le rapport de M. Guichard, le Conseil émet l'avis qu'il n'y 
a pas lieu actuellement de donner suite aux propositions de 
fourniture des cartes cantonales qui ont été adressées au Con- 
seil général. 

Sur le rapport de M. Boudard, le Conseil fixe, pour 1880, le 
prix de la journée de travail au taux uniforme de fr. 75 
centimes. 

Le Conseil adopte le rapport présenté par M« Mathé et rela- 
tif à la route n» 77. 

Il adopte également le rapport de M. Mathé relatif à l'exé- 
cution de la loi du 21 luillet 1870 sur les chemins ruraux. 

M. Duché donne lecture d'un rapport sur le service des 
enfants assistés. M. le rapporteur constate que le service des 
enfants assistés continue À fonctionner dans les meilleures 
conditions. 

M. Lepère remplace M. Flandin au fauteuil. 

A propos du rapport de M. Duché, M. Mathé demande aue 
l'administration examine la question de savoir si les médecins 
appelés à donner leurs soins aux enfants assistés dans TTonne 
ne pourraient pas, comme dans les autres départements, être 
indemnisés des frais de médicaments. 

M. Mathé fait remarquer que les médecins de TTonne n'élè- 
vent aucune plainte et que c'est en son nom seul qu'il fait 
çettQ observation. 



37 

M. Boudard entre dans Pexamen du service des enfants 
assistés. H se plaint de ce que les secours en argent oui sont 
surtout nécessaires pendant les premiers jours qui suiTent la 
naissance, soient donnés trop tard, et il appelle toute Tatten- 
tion de Tadministration supérieure sur ce point important. 

M. le Rapporteur appuie robseryation de M. Boudard et 
M. le Président annonce que le ministre de Tlntérieur en tien* 
dra compte également en donnant des instructions spéciales. 

M. Buguyot réclame contre l'obligation de fournir l'acte de 
baptême des enfants pour lesquels on demande des secours. 
Des formules imprimées sont envoyées dans les mairies avec 
indication de fournir l'acte de baptême. L'acte de naissance 
seul doit être nécessaire pour donner droit aux secours. M. Du- 
guyot insiste pour qu'il soit bien entendu que ces formules 
seront modifiées. 

M. le Rapporteur déclare que les règlements sur le service 
des enfants assistés n'exigent nullement la production d'un 
acte de baptême. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

M. de Fontaine lit : l® un rapport relatif à l'allocation de 
deux pensions (Adopté) ; 2® un rapport relatif aux sociétés de 
secours mutuels (Adopté). 

M. le Président renvoie à l'examen des commissions deux 
lettres : l'une de la Société d^Agriculture dé Joigny et l'autre 
des facteurs ruraux du département. 

MM. Lancôme, Laubry, Régnier, Petit et de Tanlay émettent 
un vœu relatif au chemin de fer de Saint-Florentin à Vitry-le- 
Français. 

L'urgence est déclarée. 

M. Romand appuie le vœu qui est adopté pir le Conseil. 

M. Huriot demande à lire un rapport sur une question finan- 
cière dont la solution peut ayoir une certaine influence sur 
la situation budgétaire. Le Conseil général a été saisi, par le 
ministre des travaux publics, d'une demande c-e paiement de 
subvention pour les chemins de fer intéressant le département. 
La 2^ commission propose de faire face à cette demande à 
l'aide de la réserve en caisse et non pas par le vote de 
centimes. 

M. Huriot lit un rapport qu'il n'a pas encore communiqué à 
la commission, mais dont elle a adopté d'avance la conclusion 
au point de vue de la combinaison financière qu'il propose. 
C'est pour éviter une perte de temps au Conseil que M. Huriot 
a demandé de faire cette lecture immédiate. 

M. Flandin déclare qu'il ne s'attendait pas à la demande 
qui est faite par le rapporteur de la 2^^ commission, demande 
qui consiste à employer les fonds de la réserve à la cons- 
truction des chemins de fer. Dans ces conditions, comment 
pourra-t-on donner suite au projet de création d'une école 
d'agriculture. 

M. Ribière propose d'ajourner le vote sur le rapport présenté 
par M Huriot jusqu'à ce que le Conseil connaisse les demandes 



38 

(loi lui seront fallM par la eommlgsion chargée d'examiner la 
question de la création d'une fern^e école. 

M. Hurlot fait remarquer que la 2* commission ne s*est occu- 
pée que de la roTendlcatlon faite par M. le Ministre des traTaux 
publics d*un engApement de 1,870,000 francs contracté par le 
département de ITonne en 1876 pour rétablissement de 187 
kilomètres de cbemln de fer concédés au département à raison 
de lu,000 fr. desubTenilon par kilomètre. 

Le Conseil s'était engagé à ne Terser cette somme que 
proportionnellement aux traraux accomplis. 

Dès le mois d'août 1878, le Préfet proposait au Conseil de 
s'acquitter au moyen du Tote de 6 centimes additionnels 
pendant 6 années. Le Conseil n^a pas cru doTOir adopter cette 
combinaison. 

Aujourd'hui l'Etat justifie de l'exécution de 13 millions de 
traTaux; il démontre qu'il a soldé une somme de 1,077,467 fr. 
et il nous met en demeure d'exécuter notre engagement. Nous 
avons à prendre le treizième de cette somme qui correspond à 
171 kilomètres et non pas à 187 parce que 16 kilomètres ont 
été reserTés. 

La commission a examiné notre situation budgétaire avant 
de décider à quelles ressources elle s'adresserait pour répondre 
à la demande du Ministre des travaux publics. 3 centimes sont 
déjà demandés pour les routes départementales ; le budget 
des chemins vicinaux présente un déficit de 2,500,000 fr. 
Dans ces conditions la commission a pensé qu'on pouvait 
recourir à un emprunt. 

M. Hurlot examine quels seraient les avantages d'un emprunt 
avec amortissement ou sans amortissement et apprès avoir 
indiqué ces chiffres, il démontre que le département aurait 
profit à employer immédiatement les fonds de sa réserve parce 
qu'il est contraire à tous les principes de la comptabilité 
départementale et publique de contracter un emprunt quand 
on a de l'argent dans sa caisse 

La commission vous propose de prélever d'abord, cette 
année une somme de 240,000 fr. sur nos fonds en réserve, pour, 
à partir de Tannée prochaine, être consacrée pendant 10 ans, 
au paiement de la subvention accordée aux chemins vicinaux 
en vertu de la convention de 1868. Ces 6 centimes représentent 
annuellement 180 à 190,000 fr. environ. 

Pour faire face au budget des chemins vicinaux» nous 
demanderions un emprunt. Nous sommes absolument dans 
les conditions légales pour emprunter à la Caisse des chemins 
vicinaux dans l'intérêt de l'achèvement de notre réseau. 

Nous avons un déficit de 2,500,000 fr. d'autre part nous avons 
une ressource annuelle de 180,000 fr. pendant dix ans. Nous 
vous proposons de la retirer à la vicinalité pour l'affecter à la 
construction de nos chemins de fer, puis de contracter un 
emprunt à la caisse des chemins vicinaax pour achever notre 
réseau vicinal, emprunt qui serait fait > our 30 ans à 4 p. <>/o 
avec amortissement. 



39 

Telle est la combinaison qne la 2« commission croii deroir 
soumettre au Conseil. 

Conformément à la proposition faite par M. Ribière et appuyée 
par M. Flandin, rajournement de la discussion est prononcé 
sur le rapport de M. Hurlot. 

La séance est loTée. 



SÉANCE DU 22 AOUT. 

M. le Préfet assiste à la séance. 

Absents et dOment excusés : MM. Brune t, Durand*Désor« 
meauz, Frémy, Houdaille, Martenot. 

M. Bonsaut, l'un des secrétaires, donne lecture du procès- 
Terbal de la séance de la veille. 

M. Coste déclare que s*il ayait pu assister à la séance d'hier, 
il aurait yoté pour l'adoption du yœu présenté par M. Dethou 
sur les enfants de troupe. 

M. Duchédemande à roTenlr sur uns assertion émise dans 
la séance d*hier à propos des certificats de baptême que Ton 
exige dans certains arrondissements de TTonne pour Tadmis- 
sion des enfants aux secours temporaires. 

M. Duché démontre, à Taide du règlement sur les enfants 
assistés, que les certificats debaptème ne sont exigés que pour 
les enfants abandonnés aux hospices, et qu'il n'en est aucune- 
ment question pour les enfants de l'autre catégorie ; que c'est 
donc à tort que les feuilles d'instruction concernant les 
enfants à admettre aux secours portent l'indication du certi- 
ficat de baptême. 

M. Laubry déclare que c'est par erreur que son nom ne figure 
pas parmi ceux des membres du Conseil qui ont pris part au 
Tote sur le vœu relatif aux enfants de troupe présenté par 
M. Dethou. M. Laubry était présent à la séance et il a Toté 
pour l'adoption du yœu. 

Le procès-yerbal est adopté. 

M. le Président renvoie a l'exa men des commissions com- 
pétentes diverses communications. 

MM. Bonnerot, Coste, Laubry, Duguyot, Bonsant, Pignon, 
Flandin et Javal proposent d'émettre le vœu : 

Que le projet de loi sur )a réorganisation des tribunaux de 
première instance, projet annoncé par le gouvernement, soit 
déposé par lui et discuté par le parlement dans le plus bref 
délai possible. 

L'urgence est déclarée. 

M. Bonnerot indique l'intérêt départemental qui s'attache à 
la prise en considération de ce vœu. Suivant une déclaration 
du gouvernement, il s'agirait de la suppression de 246 tribu- 
naux et de 11 cours d'appel, et Ton comprend de la part des 
intéressés le désir légitime d'être renseignés sur la suite qui 
sera donnée au projet du gouvernement. 



40 

Le Tœa est mis aux toIx et adopté à rananlmlté dee Totants. 

M. le Président annonce qu'il le transmettra le plus promp- 
tement possible à M. le garde des sceaux. 

Sur la proposition de M. de Fontaine le Conseil yote en 
faveur du Comice agricole de Flogny une allocation de 3S0 fr., 
qui aTait été réserrée après une ooserration de M. Laubry. 

Le Conseil adopte le rapport de M. Pignon sur la situation 
financière des communes du département. 

Le Conseil adopte ensuite les rapports de M. Boudard sur le 
fonds de secours et de non-Taleurs, et de M Guichard sur la 
création d*une gare à EtigDy. 

M. Bonsant lit un rapport concluant à un établissement de 
placard dans le couloir des bureaux. 

M. Hurlot, sans repousser les conclusions du rapport, indi- 
que que les locaux des serrices de la préfecture sont insuffi- 
sants et quMl serait ayantageux de prendre une décision 
d*ensemble plutôt que de procéder par agrandissements suc- 
cessifs. 11 demande que M. le préfet soit inyité à faire une 
étude dans le sens d'une installation nouyelle et complète des 
dlyers seryices. 

1(. Brlncardne croit pas qu'il soit très opportun de se liyrer, 
en ce moment, à une semolable étude, alors que le budget 
est en déficit et que le Conseil ya étra mis dans Tobligation de 
créer des ressources extraordinaires pour faire face à des enga- 
gements antérieurs. 

Non-seulement il y a au budget de 1880 un déficit de 28,000 
fr., mais encore on nous demande de yoter, indépendamment 
de nos autres inscriptions budgétaires annuelles, 3 centimes 
extraordinaires pour la yicinalité. En outre, on nous a rappelé 
hier que la subyentioû que nous ayons à fourniy pour la cons- 
truction des chemins de fer intéressant le département s'élè?e 
à 1.870,000 fr., qui nécessiteront un emprunt, et enfin M. le 
Préfet nous propose de créer une école pratiqucgd'agriculture 
dont la dépense ne sera certainement pas au-dessous de 
150,000 fr. Dans une telle situation, n'y aurait-il pas une 
imprudence extrême à se liyrer à Tétude de projets aussi 
dispendieux que ceux dont nous parle M. Huriot, et ne 
deyons-nous pas nous montrer a^ant tout économes et ména- 
gers des deniers des contribuables, et n'est-ce point là la 
mission principale que cous ont donnée nos mandants en 
nous chargeant de les représenter au Conseil général ? 

M. Huriot entre dans de nouyelles explications sur la néces- 
sité d'agrandir les locaux de la préfecture, sans formuler une 
proposition précise. 

M. Brincard demande au Conseil, en présence de l'insistance 
de M. Huriot, de se prononcer sur la question. 

M. le Président fait obseryer que M. Huriot n'a présenté 
aucune proposition, qu'il s'est borné à signaler un état de 
choses qu'il croit mauyals et que^ en ce moment, le Conseil 
n'a à se prononcer que sur le projet d'établissement d'un pla- 
card dans le couloir des bureaux. 



41 

Les conclusions du rapport de M. Bonsant sont adoptées. 

Le Conseil adopte les divers rapports de M. Bonsant sur la 
restauration des lampes d'Illuminations ; Fur la réfection de 
la couverture de la maison Gallois ; sur Tappropriation du 
logement de TarcbiTiste. 

M. Brincard donne lecture d'un rapport sur l'appropriation 
des ogements des gardiens chef et adjoint de la prison de 
Jolgny. Le rapport conclut au vote d'un crédit de 1,670 fr. 

M. Bonnerot fait remarquer que le rapport ne propose, pour 
l'année 1880, que l'exécution de la moitié des travaux qui sont 
nécessaires, et que le Conseil pourrait peut-être, sans incon- 
vénient, voter l'en&emble du crédit réciamé pour Texécution 
entière des travaux, sauf à répartir ce crédit sur deux années. 

M. le rapporteur répond que le vote du budget est annuel 
et que la proposition de M. Bonnerot ne peut pas être acceptée. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

M. Lancôme donne lecture d'un rapport ouvrant un crédit 
de 1,100 fr. nécessaire à l'acquisition de mobilier pour la sous- 
préfecture de Tonnerre, et proposant d'instituer une commis- 
sion qui se composerait d'un membre du Conseil général et 
d'un membre du Conseil d'arrondissement à désigner par le 
Conseil général. 

Cette commission aurait pour mission de visiter, avant 
chaque session, les bâtiments départementaux de l'arrondis- 
sement, afin de se rendre un compte exact des besoins et de 
faire un rapport sur les propositions de crédit en faveur des 
bâtiments et des mobiliers. Le Conseil général serait ainsi 
renseigné sur l'opportunité qu'il y aurait à accueillir ou à 
rejeter les demandes de crédit et il préviendrait, par la créa- 
tion de cette commission, le retour d'abus qui ont été signalés. 

La discussion est ouverte sur la question de savoir s'il 
convient d'instituer la commission dont la mission est indi- 
quée dans le rapport. 

MM. Flandin, Brincard, Bonnerot , Ribière, Régnier et Dethou 
prennent part à cette discussion. M. Brincard signale l'état de 
dégradation récent du mobilier de la sous-préfecture de 
Tonnerre. Il y a eu abus de la propriété départementale et il 
est désirable que le préfet soit armé d'une façon suffisante 
pour empêcher le retour de ces abus. 

M. Régnier répond que, en ce qui concerne la sous-préfec - 
ture de Tonnerre, l'état du mobilier a été constaté depuis de 
longues années et que, depuis l'invasion de 1870, il n'a été fait 
aucune demande de crédit pour l'entretien ou la réparation 
de ce mobilier. 

M. le Président examine la question de savoir si la proposi- 
tion de la Commission n'est pas contraire aux dispositions de 
la loi du 10 août 1871. Sur ce point il éprouve quelques scru- 
pules et il demande au Conseil s'il croit nécessaire de main- 
tenir la proposition en question. Le Conseil, se rangeant à 
l'avis de M. le Président, ne maintient pas la proposition de 
création d'une commission spéciale, et adopte les autres con- 
clusions du rapport de M. Lancôme. 



12 

M. Dttehé donne lecture d*an rapport sur le projet de eréa^ 
tlon d'un cours d*accouchemént pour les élères sages-femmes. 
Après une discussion à laquelle prennent part plusieurs 
membres du Conseil, les conclusions suivantes du rapport 
sont adoptées : 

Le Conseil ajourne le projet de création d'une école d'accou- 
chement dans ITonne ; 

Est d'ayls qu'à l'aTenir les élèTos sages-femmes soient 
boursières ou à la Maternité de Paris ou dans une école ; 

Prie M. le Préfet de se mettre en communication ayec les 
directeurs des écoles préparatoires à la portée du département 
de ITonne pour connaître les conditions d^admission pour 
deux élèves boursières, et de présenter un rapport à ce sujet 
à la prochaine session du Conseil général. 

Le Conseil adopte ensuite le Tœu suivant présenté par 
M. Régnier et autres : 

Le Conseil émet le vœu que la loi soit modifiée de façon à 
abroger la disposition qui oblige les sages-femmes à n'exercer 
que dans le département pour lequel elles ont obtenu leur 
brevet. 

Le Conseil vote, sur le rapport de M. Flandin une allocation 
de 200 fr. à Mlle Forcade. inspectrice des salles d'asile, et sur 
le rapport de M. de Fontaine il statue sur les demandes de 
MM. Cadoux, Peynot et Emery. 

Sur le rapport de M. de Fontaine le Conseil approuve Jes 
demandes de secours sur le fonds de l'Etat faites par diverses 
communes pour leurs maisons d'école, église et établissement 
de bienfaisance. 

M Dethou ne s'oppose pas à la répartition de fonds qui est 
indiquée dans le rapport, mais il se plaint de ce que quelques 
bureaux de bienfaisance et, parmi eux, celui de Bléneau, 
s^abstiennent systématiquement de réclamer les secouiss de 
l'Etat alors que leurs ressources sont insu£Gisantes. 

M. Dethou exprime le désir que, pour mettre fin à cette 
abstention volontaire et nuisible, on fasse une prompte appli- 
cation de la loi nouvelle qui modifie la composition du 
personnel des établissements de bienfaisanoe. 

Répondant à une question de M. Régnier, M. le Préfet 
explique que la répartition des secours alloués par l'Etat est 
faite par les bureaux de préfecture, proportionnellement aux 
besoins des établissements de bienfaisance, des ressources 
des bureaux et du nombre des indigents. 

Le Conseil adopte les rapports de M. Duguyot sur les sec- 
tions électorales municipales et sur la police de la chasse. 

M. Roy donne lecture d'un rapjport détaillé relatif à la 
question du phylloxéra. La 5« commission croit devoir propo- 
ser au Conseil de prendre en considération les propositions de 
l'administration centrale de l'agriculture et elle conclut en 
invitant M. le Préfet à ne mettre en rapport avec cette adminis- 
tration pour organiser un service de préservation et, en inscri- 
vant à cet effet au budget de 1880, sous la rubrique : Mesures 
à prendre contre le Phylloxéra, une somme de 2,000 fr. 



43 

Left conclusions du rapport sont adoptées, ainsi (fue celles 
d'un autre rapport présenté par M. Roy, émettant l'avis qu*ll 
n'y a pas lieu d'apporter de modifications à la taxe actuelle 
sur les chiens. 

M. de Tanlay Ht un rapport sur le conseil local des bâtiments 
ciTlls. Les conclusions tendent à rinscription d'un crédit de 
600 fr. au budget nominatiif de 1879 et dMn crédit égal au 
budget de 1880. 

M. Brlncard rappelle qu'il a été décidé, dans une précédente 
séance, que le conseil local des bâtiments cItIIs serait recons-^ 
tltué sur des bases nouTèlles et que M. le Préfet avait été in- 
vité à présenter, dans la prochaine session un projet d'orga^ 
nlsation et de réglementation. M. Brlncard ne croit donc pas 
qu*il y ait lieu de voter le crédit demandé pour 1880, mais il 
serait disposé, personnellement, à revenir sur le vote antérieur 
par lequel on a refusé, pour 1879, le crédit de 600 fr. Il est 
incontestable que le conseil local des bâtiments civils s'est 
réuni fréquemment et qu'il a rendu de très grands services ; 
de plus, ces réunions ont occasionné des frais qu'il est juste 
de rembourser. Pour toutes ces raisons, il est équitable de 
voter le crédit de 600 fr. pour 1879. 

M. Ribière fait remarquer oue si le conseil local des bâti- 
ments civils a fonctionné officieusement après le refus du 
crédit de 600 fr. pour 1879* il peut continuer à fonctionner de 
la même manière, jusqu'à sa nouvelle réorganisation. La 
demande d'inscription de crédit au budget rectificatif de 1879 
est donc très discutable ; en outre, elle est contraire à une 
décision prise par le Conseil, décision qu'il y a lieu de main- 
tenir par respect pour le Conseil. 

M. Ribière ne s'oppose pas au vote d^un crédit de 600 fr. 
pour 1880 si le conseil local, nouvellement réorganisé, doit 
fonctionner à partir de la session d'avril. 

M. Flandin insiste sur le maintien de la décision qui a sup- 
primé le crédit de 1879, et il repousse le crédit demandé pour 
1880 parce que le conseil local des bâtiments civils n'est pas 
encore réorganisé. On votera ultérieurement les crédits néces- 
sités par la nouvelle organisation. 

MM. Brlncard et Ribière maintiennent leurs propositions, 
et le Conseil, consulté sur chacune des conclusions du rapport, 
repousse la demande de crédit de 600 fr. à inscrire au budget 
de 1880. 

M. de Villeneuve lit un rapport relatif à la société de pro- 
tection des engagés volontaires élevés dans les maisons d'édu- 
cation correctionnelles tendant à l'allocation d'une somme de 
200 francs. Adopté. 

M. le Présldeni communique au Conseil une dépêché du 
président du conseil général du Loiret, invitant le département 
de l'Yonne à constituer une commission pour l'étude d'un 
chemin de fer sur route de Monlargis à B^éneau. 

Le Conseil désigne MM. Duguyot, Pignon et Dethou pour 
faire partie de cette commission. 



u 

Sur la proposition de M. Pignon, le Conseil décide qull 
tiendra séance dimanche dans Paprès-midi. 
La séance est le^ée, 



SÉAlNGE du 23 AOUT. 

Absents et dûment excusés : MM. Dorand-Désormeauz, 
Frémv, Houdaille, Lamy, Martenot. 

M. Ribière présente une obserTatlon de détail sur la rédac- 
tion du procès-verbal analytique. Ce procès-rerbal, qui est 
destiné aux journaux, doit être aussi bref que possible, 
néanmoins, il doit renseigner le public sur l'objet et le TOte 
des questions soumises aux délibérations du Conseil. 

M. Duguyot réclame contre Tomission d'un amendement 
qu'il a présenté aux conclusions du rapport de M. Duché sur 
la création d'un cours d'accouchement. Cet amendement, 
adopté par le Conseil, est ainsi conçu : < Le Conseil général 
ajourne le projet de création d'une école d'accouchement 
dans l'Tonne et décide qu'à l'aTenir les élèves sages-femmes 
seront boursières soit à la Maternité de Paris, soit dans toute 
autre Faculté. 

Sous le bénéfice de ces obserrations, le procès-verbal est 
adopté. 

M. le Président renvoie diverses communications à l'examen 
des commissions compétentes. 

M. le Préiet donne lecture au Conseil de la dépèche suivante 
qu'il a reçue du ministre de l'Intérieur. 

a Intérieur à préfets : Le ministre de rinstruction publique, 
consulté par moi, ne voit pas d'inconvénient à ce que les 
Conseils généraux, après avoir dressé le tableau collectif 
prévu par l'art. 68 de la loi du 10 août 1871 déléguant à la 
Commission départementale le soin de donner, entre les 
sessions d'août et d'avril, et en cas d'urgence, l'avis favorable 
nécessaire pour l'obtention des secours de l'Etat applicables à 
l'acquisition ou à la construction de maisons d'école, je vous 
invite, en conséquence, à prévenir le Conseil général qu'il 

S eut faire cette délé«:ation dans les conditions indiquées ci- 
essus et y comprendre les autres objets mentionnés dans 
l'art. 68 . » 

M. le Président rappelle au Conseil les termes de l'art. 68 
de la loi du 10 août 1871, article visé par la dépèche. 

M. Ribière croit que le Conseil doit vivement se féliciter de 
l'interprétation que les ministres de Tlntérieur et de l'ins- 
,truction publique ont cru devoir donner à l'art. 68 de la loi de 
1871. Il résulte de cette interprétation pour les communes de 
l'Tonne, des facilités considérables dont il faut profiter immé- 
diatement en donnant à la Commission départementale une 
délégation qui ne peut soulever maintenant aucune obser- 
vation. 



45 

M. Flandin partage ropinion exprimée par M. Riblère. 

M. Brincard fait remarquer que, cependant, M. le préfet 
Toudra bien yeiller à ce que les bureaux ne prennent pas 
rhabitude d'envoyer toutes les demandes de subventions à la 
Commission départementale, la régie reste ee qu^elle est, à 
savoir que le Conseil doit délibérer sur les demandes de sub- 
ventions. La dépècbe ne prévoit que le cas exceptionnel d^ur- 
gence. 

M. Ribière, tout en reconnaissant la justesse de l'observation 
de M. Brincard, croit que la réponse à cette observation est 
contenue dans le texte même de la dépôcbe qui s'explique 
nettement sur le cas d'urgence. 

M. Riblôre demande qu'on rédige une proposition de délé- 
gation à la Commission départementale. 

M. Brincard pense qu'on peut adopter la formule de la dépè- 
cbe môme. Cet avis est partagé par le Conseil qui délègue ses 
pouvoirs à la Commission départementale dans le sens même 
de la dépêche adressée par le ministère de Plutérleur. 

Le Conseil adopte le rapport de M. de Fontaines, concluant 
à l'allocation d'un crédit de 2l>,000 francs sur les fonds de l'Etat 
au profit de la commune de Pourrain. 

Le Conseil vote, sur le rapport de M. de Fontaines, un crédit 
de 5,340 francs à inscrire au budget de 1880, pour l'entretien 
des 80urds>muets et un crédit de 2,100 francs au profit des 
sociétés savantes du département. 

M. Buguyot présente un rapport sur la question de la race 
chevaline ; les conclusions sont celles-ci : 

La ^^ Commission est d'avis qu'il n'y a pas lieu, en ce 
moment, de voter des allocations pas plus pour la production 
du cheval que pour celle des autres espèces domestiques dans 
TTonne et elle vous propose d'émettre le vœu, ainsi que M. le 
directeur des haras de Moutiers-en-Der, en exprime le désir 
dans son rapport, que les étalons mis à la disposition des 
éleveurs se rapprochaient de plus en plus du cheval de trait 
qui est la seule production chevaline véritablement lucrative 
dans notre département. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

M. Dethou, au nom de la S* Commission, présente un rapport 
sur un questionnaire adressé aux Conseils généraux, à la date 
du 30 juillet dernier par M. le ministre de l'agricuiture et du 
commerce. Par ce questionnaire, le Conseil est invité à se 
prononcer sur huit questions qui sont toutes relatives au 
crédit iu;rlcole mobilier. 

M. Brincard demande, afin de bien fixer quelle est la valeur 
à attribuer aux réponses proposées par la 5« Commission, sur 
quelles données s'est appuyée la Commission pour répondre 
au questionnaire. A-t-elle pris pour base de ses apprécia tiens 
des chiffres résultant d'une statistique ou bien n'a-t-elle 
entendu n'émettre que des vues, des estimations purement 
hypothétiques ? 

M* le Rapporteur répond qu'il ne fait pas de statistique sur 



46 

les points souleTés par le questionnaire. La 5* commission 
compte parmi ses membres plusieurs agriculteurs {qui ont 
réuni leurs renseignements personnels et fiiit appel à leurs 
connaissances spéciales pour répondre aux questions qui 
leurs étaient posées* 

Les diverses conclusions du rapport sont mises aux Yoix 
et adoptées successiyement et dans leur ensemble. 

Le Conseil, sur le rapport de M. Petit, approuve une aug- 
mentation de traitement en faveur du directeur de TAsile des 
aliénés. 

Sur le rapport de M. Javal, le Conseil s'associe à la propo- 
sition faite par M. le préfet de transporter au chapitre XY du 
budget général la somme de 2,500 fr. qui figure actuellement 
au chapitre II du budget départemental de l'instruction, mais 
M. le rapporteur prie le Conseil d'attendre pour fixer remploi 
de la somme ainsi mise à la disposition du service de Tinstruc- 
tion primaire, le dépôt du rapport relatif à ce service. Le rap- 
port est adopté. 

M. Raveau présente le rapport sur les archives départemen- 
tales. Les locaux affectés aux archives de la préfecture sont 
encombrés, et il y a lieu de remédier promptement à leur 
insuffisance. M. le préfet a présenté une proposition dans ce 
sens et qui est nommée dans le rapport. 

MM. Dethou et Pignon présentent des observations sur rem- 
ploi du sous-sol de la maison Gallois au logement des archi- 
ves de la préfecture. 

M. le Préfet insiste pour que les archivée ne soient pas éloi- 
gnées de la préfecture et il indique que le service vicinal pour- 
rait être utilement installé dans la maison Gallois.f 

M. le rappoiteurrépond à ces diverses observations et il 
termine en lisant Tavis de Tarchitecte départemental, qui a 
surtout déterminé la décibion de la commission. 

Le conseil adopte les conclusions du rapport qui tendent à 
laisser le service de la vicinalité dans le local actuel ; à déta- 
cher des locaux affectés au service des archives une pièce pour 
agrandir le local du service des enfants assistés ; à affecter au 
service des archives, à titre de dépôt supplémentaire, les lo- 
caux appelés le sous-sol de la maison Gallois. 

Le conseil vote un crédit de 300 fr. destiné à la réfection du 
parquet de la sous-préfecture de Joigny ; un crédit de 500 fr. 
pour la réalisation des diverses améliorations indiquées ci* 
dessus, mais ce crédit ne pourra être employé, en tout ou en 
partie qu'après la production d'un devis spécial approuvé par 
la commission départementale. 

Quant à Tappropriation du sous-sol de la maison Gallois à 
sa nouvelle destination, M. le préfet voudra bien en faire étu<» 
dler le plan d'ici à la session d'avril avec le devis indicatif des 
dépenses qui en seront la conséquence. 

Le conseil vote également un crédit de 6,000 fr. pour le ser« 
Tice des archives. 

Sur le rapport de M. Baudoin le conseil maintient à 2Q le 



47 

nombre des centimes extNtordin&ires que les conseils muni- 
cipaux pourront voter en 1880 pour dépenses extracHrdinaires 
d'utilité communale. 

Adoptant les conclusions du rapport de M. Baudouin, le 
conseil s'associe aux quatre Tœux formulés par : Le conseil 
d^arrondisaement demandant que les rapports présentés cha- 
que année au conseil d'arrondissement soient copiés, auto- 
graphiés ou imprimée pour être remis aux membres du conseil 
général avant rouverture de la session ; par les conseils d'ar- 
rondissement de Joigny, Sens et Tonnerre, ayant pour objet 
l'augmentation du fonds d'abonnement de ces différentes 
sous-préfëctures. 

M. le préfet pourra donner satisfaction au premier de ces 
vœux. 

Sur le rapport de M. Romand le conseil renouvelle un vœu 
précédemment émis pour prier le ministre des travaux publics 
de classer dans le réseau complémentaire le chemin de fer 
d'Avallon à la ligne de Glamecy à Gercy-la-Tour près de Tan- 
nay. 

M. Romand présente un rapport sur deux demandes en con- 
cession d'un chemin de fer sur route^ de Montargis à Bléneau, 
et d'un chemin de fer à voie étroite dans la vallée du Serein, 
de la gare de Pontigny à la ligne de Bourges k Verdun. 

M. Dethou fait remarquer que le premier de ces deux che- 
mins de fer intéresse surtout le département du Loiret et 
qu'avant de se prononcer le conseil doit attendre des rensei- 

fnements sur l'importance des efforts oue fera le département 
u Loiret pour l'établissement de ce chemin de Montargis à 
Bléneau. 

M. le rapporteur répond que, si l'on veut bien relire les con- 
clusions de son rapport, on verra qu'il ne parle d'aucune sub- 
vention, qu'il engage le conseil à attendre le résultat des né- 
gociations ouvertes pour les deux chemins de fer en question 
et que, en définitive, c'est l'ajournement qu'il propose. 

Les conclusions du rapport sont adoptées avec cette inter- 
prétation. 

Le Conseil adopte deux rapports de M. Romand : l'un don- 
nant acte à M. le préfet d'une communication relative à la 
construction de chemins de fer économiques ; l'autre propo- 
sant d'ajourner jusqu'à la prochaine session la décision à 
prendre en ce qui concerne le réseau complémentaire des 
chemins de fer d'intérêt général. , 

M. Romand donue lecture d'un rapport sur le vœu présenté 
par MM. Ernest Petit, Rétif, Romand, Lancôme, Laubry, Bau- 
doin, Brunet,i Javal, Bonsant, Régnier, Massot et de Villeneuve, 
vœu ainsi conçu. 

Le Conseil général émet un vœu en faveur du classement 
d'un chemin de fer dans la vallée du Serein, reliant les che- 
mins de grande ceinture d'Avallon à Nuits-sous-Ravières 
avec le chemin de fer d'Auxerre à Vit-^y-le-Français. 

Le rapport, proposant d'appuyer ce tœui est adopté. 



48 

Il est procédé à la nomination de la Gommisslon départe- 
mentale : 

Nombre de TOtants, 21 ; majorité absolue, 11. 

Ont obtenu : MM. Flandin, 21 voix ; Massot, 21 ; Goste, 21 ; 
Petit, 20 ; Régnier, 20 ; Bonsant, 20 ; Romand, 19. 

MM. Flandin, Massot, Goste, Petit, Régnier, Bonsant et 
Romand sont proclamés membres de la Commission départe- 
mentale. 

M. Coste présente le rapport sur les monuments historiques. 
Il conclut à Pinscription, au budget rectificatif de 1879, d*un 
crédit de 1,500 fr. pour Pentretien de Péglise de Saint-Père 
sousYézelay, et au budget de 1880, d*un crédit de 2,000 fr. pour 
Tentretien de Péglise de Saint-Ëtienne d*Auxerre, d'un crédit 
de 1 ,000 fr. pour Tentretien de Téglise de Vézelay et d'un 
crédit de 1,000 fr. pour Tentretien de Téglise de Saint-Père- 
sous-Vézelay. 

Le rapport conclut,en outre, en priant M. le préfet de solli- 
citer de messieurs les ministres des cultes et des beaux-arts 
de nouTcUes subTentions pour les monuments historiques 
du département et notamment pour Tentretien de Téglise de 
Saint-Père-sous*Vézelay. 

En ce qui concerne l'église de Saint-Etienne d'Auxerre, 
M. le rapporteur, au nom de Ja 4fi commission, propose au 
Conseil de prendre la décision suivante : 

Le Conseil général décide que la subTention qu*il Tote pour 
les trayaux de l'église Saint-Etienne d*Auxerre ne sera mise 
à la disposition de Tadministration qu'à la condition expresse 

Sue. les planches, débris, plâtres, qui encombrent la place du 
épartement et tout le côté ouest du monument, auront été 
pr&tlablement enleyés et ladite place conTOnablelnent réparée. 

Les conclusions du rapport sont adoptées, y compris la 
décision qui précède. 

M. Flandin présente un rapport sur les bourses départemen- 
tales. Les conclusions en sont adoptées. Elles tendent à accor- 
der des bourses ou des demi-bourses aux collèges d'Auxerre^ 
de Joigny, de Sens, et ainsi réparties : 

Une nourse entière pour l'enseignement spécial au collège 
d*Auxerre au jeune Simonneau. 

Une demi bourse au même collège, au jeune Ficatier. 

Une demi-bourse au même établissement, au jeune Saunois. 

Une demi-bourse au lycée de Sens, au jeune Lorot. 

Une demi-bourse au collège de Joigny, au jeune Bizard. 

La séance est leyée. 



SÉANCE DU 21 AOUT. 

Absents et dûment excusés: MM. Durand - Désormeaux, 
Prémy, Houdailie, Lamy, Martinet. 
M. Flandin fait remarquer qu'on n'a pas fait figurer au pra- 



49 

cès^Terbal des observations relatives an projet de création de 
récole normale d'agriculture. II fait connaître que la com- 
mission a eu à s'occuper do plusieurs propositions, qu'aucune 
n'a pu aboutir et qii'une dernière même, qui semblait déToir 
6tre acceptée, a écnoué au dernier moment. La commission 
ayant reçu des renseignements importants de M. Roman lafiite 
commission propose au Conseil de vouloir bien lui adjoindre 
M. Roman. 

Cette proposition est adoptée; 

M. Brincard fait remarquer que dans la séance de la veille, 
le Conseil a voté, sur le rapport de la V commission un crédit 
de 300 fr. pour réfection de plancher dans le local des archives 
de la sous-préfecture de Joigny. Or, dans une séance précé- 
dente il avait été voté, sur un rapport de la 3« commis&ioD, un 
crédit de 472 fr. 50 pour rezécution du même traTail. Il y a 
là un double emploi qui doit disparaître et qui disparaîtra, 
mais il s'agit encore de savoir lequel des rapports de la 3« ou 
de la 1^ commission doit être annulé dans la répartition des 
dossiers entre les commissions, c'est la nature même de la 
dépense à engager qui doit indiquer la conduite à ^suivre. 
Lorsqu'il s'agit de construction, de réparations, d'ameuAge- 
ment de locaux destinés aux archives, c'est la commission 
des bâtiments départementaux qui doit être saisie. Or, dans 
l'ospèce, comme il s'agissait exclusivement de réteciion, d'a- 
mélioration, c'est la 3« commission qui était seule compétente. 
Quand 11 s'agit des archives en elles-mêines, de leur dépouil- 
lement, de leur classement, la question intéresse la 1^ com- 
mission. Faisant application de ses principes M. Brincard 
demande l'annulation du crédit de 200 fr. voie sur le rapport 
de la i^ commission et le maintien du crédit de 472 fr. 50 voté 
sur le rapport de la 3^ commission. 

M. Ra veau, au nom de la 1^ commission, répond qu'il ne 
veut pas éie?er un conflit d'attributions entre la 3® et la 1^« 
commission à propos d'une question très-secondaire. La 1^^ 
commission a été saisie à tort ou à raison par M. le Préfet 
d'une question de travaux de réfection, pour lesquels un 
crédit avait déjà été ouvert. M. Ra?eau pense que pour la 
simplification des écritures, et la question étant si peu im« 
portante, il y a lieu d'annuler le premier crédit de 472 fr. 50 
voté sur le rapport de la 3^^ commission. 

M. Brincard insiste sur la destination qu'il a indiquée. Lors- 
qu'il s'agit de travaux de construction, de réparation, de réfec- 
tion ou d'amélioration des bâtiments départementaux, c'est 
la 3* commission qui doit être saisie des demandes de crédit et 
à l'avenir les bureaux auront a tenir compte de cette destina- 
tion qui est indispensable pour une juste répartition des rap- 
ports entre les commissions. 

M. Raveau reconnaît que c'est par suite d'une erreur que la 
l'e commission a été saisie de la question. C'est la3<» c. mmis- 
sion qui eut dû régulièrement être seule chargée de l'examen 
du crédit, et les justes observations de M. Brincard de?ront 



50 

l&diquer la ^oie à saiTre dorénaTsat par led burenut de la 
préfecture. 

M. Bonuerot présente des obserTatioiis sur la nature des 
traraux à effectuer dans le local des archives de la sous-jpréfec- 
turedeJoigny. 

M. Raveau rappelle sur ce point les explications contenues 
dans son rappon, et le Ck>nseil, après avoir décidé que les ob- 
servations de M. JBrincard figureront au procès-verbal, afin de 
réserver absolument la question de compétence des commis- 
sions, annule le crédit de 472 fr. 50, précédemment voté sur 
le rapport de la 3^ commission et maintient celui de 300 fr., 
voté dans la séance de la veille. 

M. le Président communique au Conseil un rapport de M. le 
préfet, relatif à une demande des habitant» du hameau de 
Yilliers-Nona>ns, commune de Saint- Brancher, arrondisse- 
mt^nt d* A vallon, qui sollicitent la division de la commune en 
deux sections électorales municipales. Après instruction, la 
demande est appuyée par M. lo sous-préfet d*Avai>on et par 
M. le préfet; le Conseil, sans prononcer le renvoi au dossier 
À la 5® commission, adopte« la proposition de sectionnement 
dans les conditions Indiquées au tableau annexé au rapport 
de M. le préfet. 

M. Hurlot présente un rapport sur la question des ponts à 
péage. Il conclut au renvoi, à une, prochaine session, de toute 
décision à prendre sur le concours à apporter par le départe- 
ment pour le rachat des ponts à péage, dépendant des voies 
vicinales de toute catégorie. 

Le rapport est adopte. 

M. Coste présente un rapport proposant Tinscription au 
budget de 1880 d*une somme de 801 fr. à attribuer, à titre de 
bourse, à Técole de Ciuny par la commission départementale, 
le jeune Aubert^ titulaire de cette bourse, ayant terminé ses 
études. Le rapport est adopté. 

M. Guichara au nom de la 2<> commission, donne lecture du 
rapport sur le vœu présenté par M. Dethou et plusieurs de 
ses collègues, vœu ainsi conçu : 

Le Conseil général émet le vœu que Timpôt des prestations 
soit aboli et remplacé par des centimes sur les quatre contri- 
butions représentant, non la somme de l'impôt actuel, mais 
la valeur nécessaire pour représenter le travail réel fait par les 
prestataires. Les conclusions du rapport sont ainsi formulées: 

Le Conseil générai. 

Sans vouloir discuter les considérants présentés par les 
auteurs du vœu ; 

Convaincu que Tassiette de Timpôt des prestations doit être 
soumise à on nouvel examen de la part des pouvoirs publics 
et recevoir des modifications qu'il serait prématuré de fixer 
avant d*avoir procédé à uqo Ciiquôte approfondie ; 

Décide : qu'en présence des études commencées par la com- 
mission supérieure des chemins vicinaux et des projets de loi 
actuellement soumis aux discussions du Parlement ; 



Il n'y a pas lieu d^adopter le projet de Yœu en vue de 
rabolition des prestations et son remplacement pair des cen- 
times sur les quatre contributions. 

M. Dethou regrette que la commission n'ait pas cru deroir 
accueillir son tobu. L*impèt des prestations est injuste^ et 
impopulaire, parce qu'il pèse plus lourdement sur les pauvres 
que sur les riches, uelui qui possède des terr^, des bois, des 
prairies, et qui n^hablte pas la commune où sont situées ces 
propretés, n'est pas soumis à l'impôt de prestation, tandis 
que rbabttant pauvre de cette commune est atteint par un 
impôt qui s'élève jasqu'i 22, 23 et 26 fp., alors qu'il n'acquitte 
qu'une cote persoDnelle de 5 à 6 fr. Le propriétaire qui paie 
3 à 4,000 fr. d'impôt foncier n'est atteint quelquefois par 
l'impôt de prestation que pour une somme de 16 à 20 fr. C'est 
là qu'est l'injustice, rinégalité. L'impôt de prestation est un 
reste de la vieille corvée qu'il faut remplacer par un impôt 
qui frappe réellement ceux qui possèdent et non pas ceux 
qui sont pauvres. 

M. Dethou indique encore d'autres chiffres à l'appui de son 
vœu, et il i>isis e pour Tabolition d'un impôt qui est réclamé, 
d,lt*il, par tous les républicains. 

M. Guichard, rapporteur, répond qu'il est éyident que tous 
les impôts examinés isolément peuvent donner lieu à de très 
justes critiques ; la commission ne l'a pas nié, aussi a-t-elle 
dit, dans ses considérants, que l'impôt des prestations devait 
èiit soumis à l'examen des pouvoirs publics ; mais vouloir 
augmenter l'impôt foncier ou des patentes au proât de l'im^ 
pôt des prestations, ce serait augmenter encore le nomLre des 
justes réclamations auxquelles donnent lieu l'établissement 
de ces impôts, alors suriout que les quatre contributions ont 
été surchargées dans des proportions énormes depuis cinq 
ans pour l'exécution de travaux nombreux dans les com- 
munes. 

En outre, l'abolition de l'impôt des prestations et son rem*- 
placcment par des centimes sur lesquatre contributions aurait 
pour conséquence Tadjudication de tous les petits travaux à 
exécuter sur les chemins ; il faudrait conclure des marchés 
avec de petits entrepreneurs dans des conditions très difâ- 
elles quant à la surveillance à exercer pour leur exécution ; il 
en résulterait des abus nombreux. 

M. Dethou fait remarquer que les travaux d'entretien des 
routes départementales sont toujours donnés à l'adjudication^ 

M. le rapitorteur répond que, pour les t'^avaux à exécuter 
sur les routes départementales, il est avantageux d'avoir re- 
cours à radjudlcatioD, parce que les prestataires ne vont 
pas travailler avec entrain sur les chemins qui souvent pas« 
sent a un point éloigné de la commune : lorsqu'il s'agit^ au 
contraire, des chemins qui intéressent sérieusement leshabi-» 
tants pour la rentrée des récoltes, les travaux s'exécutent avce 
facilité et avec le concours sérieux des prestataires. Des 
modi&catlo&s sont nécessaires, étidemment, dans rétablis** 



52 

sèment et Tapplicatioa des diTers impôts dont il a été ques- 
tion, la commission a émis Taris qae ces modifications soient 
étudiées, mais elle n'a pas cru devoir conclure à Tabolition 
radicale proposée de Tlmpôt des prestations. 

M. Huriot, répondant à M. Delhou, fait un examen complet 
de la question. Personne, ne conteste que Timpôt des pres- 
tations soit mal établi, mais il n'est pas plus mai établi que 
tous les autres impôts auxquels toutes les critiques faites par 
M. Dethou peuvent également s'adresser, et, en définitive, 
la proposition de M. Dethou consiste à substituer à un im- 
pôt mauvais un autre Impôt maurais, qar il est bien évi- 
dent que rimpôt des quatre contributions, qu'il s'agirait 
d'augmenter, donne prise à des critiques nombreuses. 

Ce n'est pas d'aujourd'hui que la question de l'abolition de 
rimpôt des prestations est souleyée. 

En 1848, une enquête a été faite à la suite de débats pio- 
longés à TAssemblée constituante, on a montré tous les 
inconvénients de cet impôt, et M. Betlamy de Lancastel, 
rapporteur de la grande commission nommée aiors, a fini par 
reconnaître qu'il n*y avait pas à le chi^nger. 

Sous l'empire, la commission du Gode rural a examiné cette 
question et a critiqué un grand nombre de points qui lui 
paraissaient particulièrement choquants, mais, dès qu'il a 
fallu formuler une réforme, elle a échoué. 

En ce moment, MM. Escany,Massot et Rougé, à la Chambre 
des députés, sont les piomoteurs d'un projet de loi dont M. 
Dethou ne fait que rééditer la substance en proposant le 
remplacement de Timpôt des prestations par un Impôt sur 
les quatre contributions. M, Casimir Perler a examiné aussi la 
quebtion. Elle a été également soumise aux Conseils généraux 
qui, au nombre de douze, ont déclaré qu'il y avait lieu, non 
pas de bubsiituer un impôt à un autre, mais de faire de 
nouvelles études. De sorte que douze Conseils généraux au 
plus sont avec M. Dethou pour critiquer Timpôt des pres- 
tations et, parmi ces douze Conseils, tous ne sont pas répu- 
blicains. M. Dethou n'est donc pas fondé à dire que Taboli- 
tion de Timpôt des prestations est réclamé par tous les répu- 
blicains. 

M. Huriot examine la questi n de savoir si les études aux- 
quelles se livre le gouvernement pour trouver une solution 
de la question sont aussi variées que parait le croire M. 
Dethou. 

La commission des chemins vicinaux a été constituée. 
Elle se compose des ministres de Tintérieur et des travaux 
publics, de sous-secrétaires d'Etat, de sénateurs et de 
députés choisis daas la majurité républicaine — ce qui doit 
rassurer M. Dethou — de conseillers d'Etat, des directeurs de 
grandes administrations publiques, de membres des conseils 
généraux, et M. Huriot, qui fait partie de cette commission, 
croit pouvoir dire* dès a présent, qu'elle ne semble pas 
disposée à adopter un système dan» le »en6 de celui qui 
^st p:ésenié par M. Dethou. 



53 

Dans les premières réunions, la commission s'est occupée 
de la question, surtout au point de rue des ressources néces- 
saires à Tentretien des chemins. Klle a constaté que, dans 
les deux tiers du département, Timpôt des prestations se 
percevait facilement, quoi qu'on en dise. 

M. Hurlot établit par des chiffres que l'impôt des quatre 
contributions ne porte pas que sur les riches, comme parait 
le croire M. Dethou, et, en proposant Taugmentation, il se 
fait TaYOcat imprudent d'une mesure anti-démocratique. Il ne 
faut pas oublier que dans PYonne* particulièrement, la ma- 
jorité des contribuables est représentée par de petits produc- 
teurs. L'abolition de llmpèt de^ prestations est très sédui- 
sante en théorie, mais, dans la pratique, il faul examiner ayec 
soin si on ne remplacerait pas cet impôt par un autre oui 
présenterait encore plus d'inconTénients. Or, comme ces In- 
conyénients sont constatés, il ne faut pas abolir Timpôt des 
prestations, mais l'améliorer le plus possible en cherchant à 
faire disparaître les inégalités qu'il présente dans l'applica- 
tion. 

M. Romand, répondant à une observation de M. Dethou, fait 
observer que, si le propriétaire qui n'habite pas la commune 
où il possède des propriétés ne paie pas l'impôt des presta- 
tions, son fermier l'acquitte pour ses chevaux et ses voitures. 
M. Romand est partisan de la modification de l'impôt des 
prestations et non pas de son abolition. 

M. Javal, l'un des signataires de la proposition de M. De- 
thou, explique, en son nom personnel, qu'il désirerait mo- 
difier la rédaction du vœu. On pourrait dire que Timpôt des 
prestations serait aboli et remplacé par des centimes sur les 
quatre contributions ou sur un impôt sur le revenu. 

M. le président fait remarquer que c'est là un amende- 
ment qui devra être mis aux voix si M. Javal le maintient. 

L'amendement n'étant pas maintenu, les conclusions du 
rapport de M. Gruichard sont adoptées. 

M. Raveau donne lecture d'un rapport concluant à la mise 
en recouvrement, quand il y aura lieu, de 88 c. sur les con- 
tributions foncière et personnelle-mobilière, et de i5c. sur les 
contributions des portes et fenêtres et les contributions des 
patentes. — Adopté. 

Sur le rapport de M. Bonsant, le Conseil vote un crédit de 
1,000 fr. pour réparations extraordinaires aux bâtiments de 
la prison d'Auxerre. 

Il ajourne, sur le rapport de M. Bonsant, l'exécution de 
divers travaux proposés par M. le directeur des prisons. 

Le Conseil adopte divers rapports présentés par M. Bon- 
sant : l'un portant ouverture d*un créait de 3,300 fr. au bud- 
get de 1879 pour entretien du bâtiment de la préfecture ; l'au- 
tre, inscrivant au budget de 1880 la somme précédemment 
votée pour 1879, de 2.000 fr. pour l'entretien du mobilier de 
la préfecture et un autre crédit de 100 fr. pour compléter le 
mobilier des enfants assistés. 



54 

te Con$eiK sur le rapport de IL Boneant, «jourae, aTic 
regret, et yvL la situation budgétaire, une demande d*uu troi* 
siéuie ccrps de bibliothèquje au palais de iusiice d\À.uxerre 

Le rapport de M, Massot sur le transport des prévenus est 
adopté. Il conclut au r^jet d*une demanda de crédit de 400 fr. 
a inscrire au budget do 1880. 

M. Plandin présente un rapport sur la station agronomique, 
dont les conclusions sont ainsi conçues : 

« Le Conseil généra\, 

Vu le rapport de M. le Préfet et celui du directeur de la 
Station ; 

Oui le rapport de la 4* commission; 

Inscrit au budget départemental, dépenses, sous-chap. XI, 
art. 1, la somme de 7,100 fr. pour le traitement du personnel 
et les frais de laboratoire de la Station agronomique ; 

Inscrit de même au § 1 art. 4 des recettes ordinaires, sous 
le titre de : SubTcntlon des Sociétés agricoles du départe- 
ment et produite de la Station agr(M;ioaiique, la somme de 
3,285 fr.; 

lOTite M^ le Préfet à remercier M. le ministre de l'agricul- 
ture de la subvention de 2,(00 fr. qu*ii a bien voulu lui 
accorder cbaque année et à le prier de vouloir bien la ren* 
liOUTeler pour Texercice prochain. 

M. Riblère tait observer qu'il n'est pas question dans le 
rapport des conférences qui oat été faites très utilement, par 
M. le directeur, dans certaines régions du département 

M. le rapporteur explique que M. le directeur de la Station 
agronomique, s'appiuyant sur les termes d'une circulaire cle 
M. le ministre de l'agriculture, n'a pas cru devoir renseigner 
le Conseil sur les conférences qull a f«ites dans le départe^ 
ment. 

M. Riblère insiste pour que le Conseil soit renseigné sur 
ce point. La Station agronomique est un établissement sub- 
Tentionné par le département, et, à ce titre, le Conseil gé- 
néral est autorisé à faire la d amande qu'il adresse au direc- 
teur de cet établissement. 

M. Brincard partage Topinion exprimée pax M. Ribière. Il 
y a nécessité pour le d(^p%rtement à connaître ce qui se passe 
dans un établiir sèment qull âoutient avec les deniers des 
contribuables. 

M. Brincard demande aussi que dans le pxocbain budget de 
la Station agronomique, M. le directeur donne des indications 
sur les recettes provenant des analyses. Le budget de la 
Station, pour être roté en oennaissance exacte de la situation, 
doit 4tre présenté au Conseil en recettes et en dépenses. 

M. le rapnorteur fait observer que les recettes de la Sta- 
tion i^ont Tenues en déduction des dépenses dans^ Rétablis- 
sement de son budget. Mais il y aura lieu d'établir le budget 
à Tayenir en recettes et en dépenses, si le Conseil eu ex- 
prime le désir, 

M. le rapporteur donne lecture d'une lettre de M. le direc- 
teur de la Station agronomique. 



85 

Aprèe différentes obserTitions de M. le président, de MM* 
Fiandin et Brincard, le Conseil déclare que Tinterprétatlon 
donnée par M. le directeur de la Station agronomique à la 
circulaire de M. le ministre des travaux publics n*e8t pas 
exacte, et, qu'à Tavenir, M. le directeur de la Station devra 
fournir au Conseil les renseignements qui lui seront deman- 
dés en ce qui concerne les conférences faites dans le dépar- 
tement. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. » 

M. Jayal présente le rapport sur TA Bile des aliénés d'Au- 
xerre. Il conclut à diverse» autorisaiions et approbations et 
à rinscription d*un crédit de 8-^,742 fr. au budget de 1880. 

M. Javal donne des explications sur divers points de son 
rapport. 

En son nom et au nom de plusieurs de ses collègues, 
U, Javal réclame contre Tinjuslice qui place la ville de Sens 
dans la même classe que la ville d^Auxerre dans le tableau 
de répartition des comiounes du département. Il demande 
que M. le Préfet soit invité à faire une révision totale du 
tableau de répartition. 

M. Brincard exprime le désir que ce travail de répartition 
comprenne toutes les Tilles et communes de ITonne et ne 
soit pas particulier à la ville de Sens. 

M. Pignon est d'ayis que la commission n'aurait pas dû re- 
pousser une demande de crédit pour la construction d'un 
mur de clôture dans intérieur de TAslle. M. Pignon déve- 
loppe les raisons qui, selon lui, doivent engager le Conseil 
à voter ce crédit. 

M. Flandin répond qu*on ne remplacerait p»s très avan- 
tageusement la clôture de baies qui existe actuellement; 
que, de plus, cette construction coûterait fort cber. Cette 
question a été examinée sur place. 

M. Pignon insiste et M. Huriot donne de nouvelles expli- 
cations pour repousser le crédit. 

M. le rapporteur fait remarquer que la construction de ce 
mur de clôture exigerait une dépense de 13,000 fr. 

L'ensemble des conclusions du rapport est adopté. 

M. foincard dépose une proposition ainsi conçue, qui est 
mise aux uoix et adoptée: 

M. le Préfet est invité à procéder à une révision générale 
du tableau des classes entre lesquelles sont actuellement 
réparties toutes les communes dudépartement pour lepaie- 
meni de leur cotisation afférente au prix de pension des alié- 
nés, et à proposer au Conseil général, s'il y a lieu, telles 
modiâcatlons qui lui paraîtront utiles dans le classement 
adonté jusqu'ici. 

II. Dethou présente un rapport sur le nivellement de la 
Franee ; il conclut à ee que le Conseil réseorye, pour une 
procbtine session, la décision à prendre relativement à u:a 
vote de fonds. 

M. Rlbière croit que M. le rapporteur s'est mépris sur le 



66 

sens de la circalaire de M. le ministre des traTauz publics. 
On n*a pas le droit, 'actuellement, de nous imposer un vote 
de fonds pour Texécution d'un travail qui n'est encore qu*à 
l'état d^études et sur lequel les Chambres n'ont pas prononcé. 

M. le rapporteur dit que la commission ne propose aucun 
▼ote de fonds. 

M. Huriot fait remarquer que la question n'est pas aussi 

Î>eu engagée que parait le croire M. Ribière. Il entre dans 
'examen des travaux de la commission du niyellement de la 
France et il conclut en disant qu'en ce moment, et avant 
de présenter un projet de loi à la rentrée des Chambres, le 
ministre désire savoir sur quel concours il pourra compter de 
la part des départements. Il s^agirait, pour le Conseil, du vote 
d'un crédit de 3,800 fr. 

M. Ribière répond que le Conseil n'a aucune décision à pren- 
dre en ce moment. Les Chambres n'ont pas prononcé, et 11 
y a lieu d'attendre leur décision avant d'imposer une obli- 
gation quelconque au département. 

M. Huriot fait observer qu'il ne s'est fait que l'écho de la 
proposition faite par M. le Préfet à la page 182 de son rapport. 

La séance est levée. 



SÉANCE DU 25 AOUT 

Absents et dûment excusés : MIC. Durand-Désormeaux,Hou- 
daille, Frémy, Lamy, Martenot. 

M. Pignon, l'un des secrétaires, donne lecture du procès- 
verbal de la séance de la veille. 

MM. Raveau et Dethou demandent une rectiâcation'au pro- 
cès-verbal : 

M. Raveau, parlant hier d'un crédit de 300 fr. nécessaire à 
la réparation du local des archives, à la sous-préfecture de 
Jolgny, a dit que la 3« commission, et non pas la i^^^ avait 
été indûment saisie de l'examen de cette question. 

Le procès-verbal est adopté. 

M. Guichard rappelle que dans la session d'août précédente 
le Conseil a invité M. le Préfet à rechercher les moyens de 
donner une |)remière instruction militaire aux enfants des 
écoles. M. Guichard fait part au Conseil des résultats excel- 
lents qu'il a obtenus dans sa commune, où un jeune sous- 
ofEcier rentré du service s'est chargé de l'instruction des 
enfants de l'école. 

M. Romand est adjoint à la 5® commission pour l'examen 
spécial de la question de la pèche fluviale. 

M. Bonnerot donne lecture d'un rapport sur une proposition 
de vœu à émettre contre l'exécution d'un canal d'irrigation du 
Rhône. Le rapport invite le Conseil à passer à l'ordre du jour. 

Après quelques observations de M Dethou, le Conseil adopte 
les conclusions du rapport. 



67 

Le Conseil passe égalemeoLt à Tordre du jour sur une propo- 
sition relatiye au Port Saint-Louis. 

M le président communique au Conseil une demande de 
M. Saint'André qui est renyoyée à Texamen de M. lé Préfet. 

M. Régnier, au nom de la 2® commission, donne lecture de 
son rapport sur le serTice yicinal. Les conclusions tendent au 
▼ote d*un crédit s'éleyanten totalité à une somme approxlma- 
tire de 648,789 fr. 12 sur la dotatiou ordinaire de rentxetien 
des Toies départementales et à la réalisation d'un emprunt de 
1 Jûû,000 fr. à faire à la caisse des chemins vicinaux pour 
faire face aux dépenses d^achèveraent des mêmes Toies. 

Une discussion s^eugage sur les propositions présentées au 
nom de la 2* commlssioo. 

M. Brincard déclare qull ne peut s'empêcher d^ôtre profon- 
dément étonné et ému en comparant la désastreuse situaition 
du service vicinal, que Ton vient de révéler, avec les sédui- 
santes promesses qui étaient faites au moment où le Conseil 
votait la fusion des services vicinaux. On ne parlait pas moins 
alors de 3 à 400,000 fr. d'économies; on signalait la compétence 
des personnes qui avaient étudié le projet de fusion ; quelques 
mois plus tard, il est vrai, on rédul^^ait ces chiffres merveilleux 
à une économie modeste de 38,009 fr., et, enfin, aujourd'hui, 
bien loin d'annoncer ïa réalisation de ce programme si longue- 
ment étudié, on vient déclarer au Conseil et aux contribuables 
qu'il est indispensable de voter un emprunt de 1,700,000 fr. 
pour faire face aux dépenses de nos chemins. 

M. Brincard demande au Conseil ei, en quelques heures, 
sans rapport de l'ingénieur en chef, s^^ns rapport spécial du 
Préfet, sur une question aussi importante, pour des chiffres 
aussi formidables, il croit pouvoir adopter les conclusions pro- 
posées par la 2* commission. Il réclame la nomination d'une 
commission spéciale chargée d'étuaier les propositions qui 
sont faites et de présenter un rapport d'ensemble. 

M. Bégnier examine la situation du service*vicinal.La com- 
mission chargée d'étudier le projet de fusion avait reconnu 
que les promesses annoncées à l'origine étaient exagérées et 
qu'on devait beaucoup les réduire, mais ce qu'il faut surtout 
ne pas oublier, c'est que le projet de fusion a été adopté en 
partant de cette base que les routes départementales, alors 
entre les mains des ingénieurs de l'Etat, nous seraient livrées 
dans de bonnes conditions de viabilité. Or, il a été constaté 
que ces conditions n'existaient pas et il nous faut faire face 
aujourd'hui à un état de choses dont nous ne sommes pas les 
auteurs. 

M. Régnier examine ensuite et justifie les propositions de la 
Commission. 

M. Brincard donne lecture au Conseil du rapport fait, en 
1877, par M. Régnier au nom delà 2« commission et fait res- 
sortir les contradictions flagrantes qui existent entre ce rap- 
port et celui qui est aujourd'hui soumis au Conseil. 

M. Régnier répète qu'en 1877 les routes départementales 



58 

étalent entre les mains du serTfee des ponts et chaussas, et 
que leur situation réelle n'a pu être connue qu'un an après la 
fusion des senices« et qu'elle a d*ai:leurs été signalée dans le 
rapport présenté en 1878 par la 2* commission* 

M. JaTal serait d'avis de faire emploi des ressources en caisse 
dont dispose le Conseil et de prier M. le Préfet de présenter un 
rapport d'ensemble sur la question. 

M. Huriot Tient appuyer les conclusions du rapport de la 
commission. Il dit qu'en 1877 Tadministration des ponts et 
chaussées n'a remis au département qu*un capital usé, que des 
routes en mauvais état, et alors qu'on croyait n*avoir à faire 
face qu^à des frais d'entretien, il faut procéder aujourd'hui à 
une réfection complète de notre réseau. C'6bt ce qui explique 
et justifie les propositions financières qui sont faites au Conseil. 

M. Huriot entre dans l'examen de ces propositions, sur les 
quelles il demande au Conseil de se prononcer immédiatement. 

M. Ribière expose qu'il faut surtout se préoccuper, dans rem- 
portante question soumi;se au Conseil, de l'emploi des fonds à 
provenir de l'emprunt. Il rappelle que, lors de la discussion sur 
la fusion des services, il a obstinément demandé l'organisation 
d'un service de contrôle. Il déclare qu'il ne croit devoir voter 
l'emprunt de 1,700,000 fr. qu'a la condition que remploi vrai- 
ment efficace de cette somme considérable serait entouré de 
toutes les garanties indispensables. 

M. Brincard répond aux observations de M. Huriot et de 
M. le rapporteur, il estime qu il n'y a pas urgence à voter Im* 
médiatement les propositions de la Commission. Si le crédit de 
60 milli »ns voté par le parlement venait à être épuisé, il n'est 
pas douteux que de nouveaux crédits seraient alloués pour 
donner satisfaction aux départements qui n'auraient pu être 
compris dans une première répartition, et, d'ailleurs, rien ne 
s'opposerait à ce que la commission spéciale réclamât la cou- 
vocation extraordinaire du Conseil général avant la réunion 
des Chambres. 

M. Dethou accuse les ingénieurs de l'Etat d'avoir présenté 
des rapports Inexacts au Conseil, au moment de la discussion 
sur la fusion des services. 

M. Bonnerotne voit pas la nécessité de la nomination d'une 
commission spéciale qui est demandée par M. Brincard. Le 
Conseil ne pourrait évidemment pas compo^^er une commission 
d*hommes plus compétents que les membres de la 2^^ commis- 
sion. 

M. Javal retire sa proposition relative à l'emploi des fonds en 
réserve, au profit du service vicinal, mais il maintient ba pro- 
position de renvoi de la question, pour études, à M. le Préfet. 

M. le président consulte le Conseil sur la demande de nomi- 
nation d'une commission spéciale. La proposition de M. B-in- 
card n'est pas adoptée. 

La proposition de M. Javal, consistant dan3 le renvoi de la 
question à M. le Piéf>^t, n'est pas adoptée. 

L'ensemble d^s conclusions du rapport de la commission 
est mis aux voix ti adopté. 



89 

M. Horiot fllRnale au Conseil une rAserre qui est faite danit 
le rapport dont les conclusions Tiennent d'être adoptées, et, a 
propos de cette réserye, M. Brincard constate qu'après le TOte 
d'un emprunt de 1,700,000 fr., M le Préfet est encore inTité par 
le G >nseil à étudier et à lui soumettre un projet d'emprunt de 
2,500,000 fr. pour le réseau du serTice Ticinal communal ; en 
outre, on annouce que la2<^ commission doit proposer un troi- 
sième emprunt pour Tachètement des chemins de fer déparie- 
mentaux, dont la dépense, mise à la charge du département, 
s'élèTO à 1J80,000 fr. Le Conseil est pris en ce moment, dit 
M. Brincard, d*UQ Tôrltahle délirium fiiiancler. 

M. Huriot répond qu'il ne faut faire aucune confusion et 
qu*il ne 8*agit nullement d'un troisième emprunt II rappelle 
rengagement contracté en 1878 par le Conseil général pour le 
paitiment d'une subvention de 1,000 fr. par kilomètre de che-* 
min de fer départemental 

Le Conseil est mis en demeure aujourd'hui de réaliser son 
engagement et la combinaison financière qui tous a été pro- 
posée constitue tout simplement un Tirement de fonds, une 
sorte de moyen de trésorerie. Il n'y a donc pas là un emprunt. 

M. Brincard inéiâte sur ses précédentes observations. Il ré- 
sulte des explications qui viennent d'ètré fournies que, en 
défioitiye, trois propositions d'emprunt t: ont ou seront faites : 
1<> 1 J00,000 fr. pour Taché vement des chemins d<^partementaux; 
2^ 2,500,000 fr. pour TachèTement du réseau Ticinal communal ; 
30 i ,710,000 fr. pour Tachèyement des chemins de fer du dépar- 
tement. 

Ce bont là des dépenses qui dolTont greTcr dans des propor- 
tions énormes les charges des contribuables, et à ce titie elles 
mérilent de fixer la plus t érieuse attention du Conseil. 

M. Huriot déclare de nouTeau qu'il n'est proposé au Conseil 
qu'un emprunt de 1,700,000 fr. à faire à la caisëe des chemins 
Tlcinaux, dans les conditions indiquées au rapport de la 2^ 
commission. Maintenant, il y aura sérieusement à faire f^ice 
à un engagement pris et nous y pouryolrons à l'aide de nos 
i^ssources budgétaires. Il ne faut donc pas dire que nous pro- 
posons de faire trois emprunts. 

M. le président f^it observer que les conclusions de la 2® 
commission ont été adopté«&, et qu'il n'y aurait pas de solu- 
tion à donner à la discussion qui est actuellement engagée. 

Con^me annexe aux conclusions du rapport, le vœu suUant 
est présenté : 

Le Conseil général. 

Considérant que la détérioration des chemins Ticinaux est 
surtout causée par la largeur des jantes des roues, qui n'est 
point en proporiion du poids transporté. 

Emet le tobu : . 

Que la loi des 12« 30 ayril et 30 mai 1851 soit modifiée de ma- 
nière à permettre la réglementation, par l'autorité préfectorale, 
de la largeur des jantes, en tant qu'il ne s'agira pas de cultl-* 



60 

Yaidurs transportant pour eux-mêmes, mais dindustriels ou 
d'entrepreneurs de transports. 

M. Huriot combat le projet de tqbu. Il dit que le départe- 
ment est suffisamment armé par Part. 14 de la fol de 1826., qui 
autorise à réclamer des indemnités pour détérioration des cne- 
mins. L*application des mesures proposées serait gênante 
pour le commerce et Tlndustrie. 

M. Rapin déreloppe les raisons qui Tout engagé à présenter 
la proposition. Le tobu e^'t mis aux Toix et adopté. 

M. le président renvoie diverses communications à l'exa- 
men des commissions. 

Sur le rapport de M. Massot, le Conseil vot:^ un crédit de 
667 fr. 10 à inscrire au budget rectificatif au profit de M°>«Piotti. 

Sur le rapport de M. Lancôme, le Conseil donne acte d'une 
communication relative k rétablissement de musées cantona jx . 

M. Huriot présente un rapport sur la subvention départe- 
mentale de 10,000 fr. par kilomètre, en faveur de chemins de 
fer à construire dans le département de TYonne. Les conclu- 
sions du rapport tendent à inviter M. le Préfet à vendre, pour 
le compte du département, )es titres de rentes nécessaires pour 
payer la somme de 140,000 fr. allouée, à titre de subvention, 
aux chemins de fer départementaux, et à verser ladite somme 
dans les caisses de TEtat pour être mise à la disposition de 
M. le ministre des travaux publics avant le 1*^ janvier 1880. 

Les conclusions du rapport sont adoptées sans discussion. 

Le Conseil vote sur les conclusions du rapport présenté dans 
la précédente séance par M. Dethou sur le nivellement de la 
France. Le rapport conclut : 

1® A ce que le service vicinal soit autorisé à donner son con- 
cours au travail de nivellement dans les limites fixées pai la 
circulaire ; 

2» Le Conseil se réserve de prendre, dans une prochaine 
session, une décision financière, s'il y a lieu. 

M. Ribière repousse la première partie de ces conclusions. 
Le Conseil, dit-il, n'a pas à permettre son concours avant le 
vote^ par les Chambres, du projet de loi annoncé par M. le 
ministre des travaux publics. 

M. Huriot appuie cette promesse immédiate de concours. 

La première partie des conclusions du rapport est réservée 
et la seconde est adoptée. 

M. Ribière propose au Conseil le vote d'un crédit de 20 fr. à 
rembourser au greffier de la justice de paix du canton ouest 
d*Auxerre, pour l'achat récent du sceau officiel et du timbre à 
sceller de cette justice de paix« destinés à remplacer les tim- 
bres aux armes de l'Erupire. 

M. Ribière fait remarquer qu'il dépose cette demande de cré- 
dit pour indiquer que, jusqu'en 1879, on a osé se servir, dans 
la justice de paix en question, de sceaux aux armes de TEmpire. 

M. Brincard répond gueles critiques de M. Ribière reposent 
sur un fait et un droit indiscutables, mais elles s'adressent aux 
chefs buccesslfs de la magistrature, chefs dont l'honorable 



^ 



61 

* 

M. Ribière ne saurait contesler les opinions républicaines, au 
moins en ce qui concerne les plus récents, qui n'ont pas pris 
les mesures nécessaires pour robseryaticn des lois. 

M. Brincari fait d'ailleurs observer que les 20 fr. réclamés 
pourraient être pris sur le crédit de 1850 inscrit au budget 
pour les mômes dépenses des justices de paix. 

M. Brlncard insiste sur le vote d'un crédit spécial de 20 fr. 

Le Conseil TOte Tinscription au budget du crédit de 20 fr. 

Le Conseil adopte les conclusions du rapport présenté par 
M. Flaodin sur Técole normale d*institutrices. Ces conclusions 
sont ainsi conçues : 

Le Conseil approuve les budgets ordinaire et extraordinaire 
présentés, pour 1880 par M. le Préfet ; dit qu'il y a lieu, par 
radmlnistration et la Commission de permanence,, d'étudier 
en commun les divers projets d'agrandissement de PEcole 
normale, et recommande au rector«it académique, sinon au 
grand maître de TUniversité lui-même, les vœux divers émis 
au sujet de Ten: eignement des écoles normales dlnsti tutrices 
par W^^ la directrice de TEcolo du département. 

Sur le rapport de M. dé Fontaine, le Conseil remercie MM. 
Tariois et Ablon d'une communication relative à la destruc- 
tion de la pirale. 

Le Conseil donne acte à M. le préfet de son rapport sur la 
situation, qui est des plus satisfaisantes^ des caisses d*épar« 
gnes de ITonne. 

La situation financière du département ne permet pas au 
Conseil d*aider, par une subvention, la commune de YlUe- 
neuv6>sur-Yonne dans Torganisation d'un musée cantonal, 
mais le Conseil sollicite le concours généreux de M. le ministre 
des beaux-arts en faveur de cette création. 

M. de Fontaine présente un rapport sur divers vœux des 
conseils d'arrondissement : 

Arrondissement d' A vallon. — Concours d'étalons. — La ques- 
tion a été tranchée par un précédent rapport de M. Duguyot 
sur la même question. 

Arrondissement d'Avallon. — Reboisement. — La commis- 
sion ne peut proposer aucune subvention. 

Arrondissement de Joigny. — Congés militaires. — Ce que 
demande le conseil d'arronaissement se fait actuellement. 

Arrondissement de Joigny. — Concours de juments. — La 
question a été tranchée comme ci-dessus par le rapport de 
M. Duguyot. 

Arrondissement de Sens. — Caisse d'épargnes. — La corn- 
mission propose de donner acte de la situation de la caisse 
d'épargne et elle /^appelle qu'un projet de loi a été déposé» 
relatif a la réorganisation de ces établissements. 

Le Conseil adopte les couclusions du rapport. 

M. Petit/présente un rapport sur les vœux des conseils d'ar- 
rondisseuients renvoyés à la i^ commission. 

Arrondissement d'Auxerre. — Ecoles professionnelles. •*- 
Pans la pensée du Conseil; ces écoles deyraient être cré^ei» 



68 

« 

•t entreUnues au moyens de resBources priyées, auxqnellM 
▼iendiaient se joindre des subTentions ou bourses départe- 
mentales. Toutefois pour encourager rinitiatiye privée, le Con- 
seil serait heureux de voir le département se mettre à la tète 
du mouvement et créer, ayec ses ressources, dans les chef- 
lieux d'arrondissement, des écoles pourant servir de types. 

— Adopté. 

Ferme-Ecole d'agriculture. — Yiyement préoccupé de la réor- 
ganisation de TEcole d'agriculture du département, le conseil 
d'arrondissement émet le yœu que la question soit étudiée et 
réiaolue le plus tôt possible. Dans sa pensée, la Ferme-Eeole, 
propriété départementale, devrait être située à proximité du 
chei-lieu de département, afin de pouvoir profiter des leçons 
de maîtres capables et surtout de celles du directeur de la Sta«- 
tion agronomique, dans le cas ou ce dernier établissement ne 
pourrait être installé a Técole >nôme. — Adopté. 

Arrondissement de Joigny. — Gratuité de Teupelgnement. 

— Le Conseil demande que les études soient faites en vue 
d'étendre à toutes les communes de rarrondlsaement la gra- 
tuité absolue de l'enseignement primaire et pour trouver une 
sanction qui assure la fréquentation des éceles par tous lee 
enfants. — Adopté. 

Brevets des instituteurs. — Yœu pour que dans l'arrondisse- 
ment de Joiguy, tous les instltuterrs et instutricoi, ainsi que 
leurs adjoints et adjointes soient pourvus du brevet de capa- 
cité. 

Le Conseil constate avec regret que sur quatre-vingt institu- 
teurs et institutrices congréganistes, sept seulement sont 
brevetés. 

Maîtres adjoints. — Vœu pour que le nombre des maltres- 
adioints soit toujours en rapport avec le nombre des élèves.— 
Adopté. 

Maîtres d'école. — Vœu tendant à ce que les subventions 
départementales soient étendues le plus possible pour la cons- 
truction et l'appropriation des écoles et pour achat de mobi- 
liers scolaires. -^ Adopté. 

Création d'une inspection primaire à Saint-Fargeau. — Yœu 

Îiour qu*uue inspection primaire feoit créée à Saint-Fargeau, 
aquelle serait chargée des cantons de Ghamy, Saint-FArffeau, 
Blôneau et d'uo ou deux cantons de l'arrondissement d'Au- 
xerre. — La question est traitée dans le rapport spécial sur 
l'instruction primaire. 
Instruction primaire.— Enseignement du droit admluistratif. 

— Yœu relatif à renseignement des éléments de droit admi- 
nistratif dans les écoles et les cours d'adultes. *— Adopté. 

Arrondissement de Sens.— Instruction publique. — Yœu 
pour que le lycée de Sens soit élevé à la 3* classe. — Adopté. 

Bibliothèques populaires. — Demande d'un catalogue dressé 
par les eoins du mioistère. — Le Conseil n'accueule pas ce 
vœu par respect pour l'indépendance même des bibliothèques. 

Yœu pour l'enseignement de la gymnastique, — Adopte* 

J^a séance est levft. 



63 



SÉANCE DU 26 AOtT 1879. 

La séance est ouverte à une heure et demie. 

Absents et dûment excusés : MM. Durand-Désormeaux, 
Frémy, HoudalUe, Lamy et Mârtenot. 

M. Petit, Tun des secrétaires, donne lecture du procès- 
verbal de la dernière séance. 

M. Régnier d^matde la parole sur le procès- verbal. 

Dans la discussion qui a eu lieu hier sur le service vicinal, 
je m'étais principalement attaché à faire ressortir ce point 
que la situation, telle qu'on Tavalt exposée en 1877, s'était 
trouvée modifiée depuis par une connaissance plus txacte de 
rétat du réseau des routes départementales. 

J'ai insisté sur ce point important, et je demande qu'il en 
soit fait mention au procèé- verbal. M. Brincard avait sur^ 
tout cherché à mettre en contradiction les conclusions du 
rapport, présenté en avril 1877 et celles du rappoil actuel. Il 
trouvait surprenant, et avec raison, que dans le premier de 
ces rapports ou déclarât pouvoir réaliser une économie de 
38,000 francs, alors qu'en 1879 on venait demander des res- 
sources s'éievant à 1,700,000 fr. poir rachèvement du réseau 
des routes départementales. J'ai répondu à diverses reprises 
à M. Brincard, quVntre le rapport de 1877 et celui qui a été 
présenté hier au Conseil, un autre rapport avait été fait à la 
session d'août 1878, c'esi-à^dire à une époque où la fusion 
des services étant opérée depuis le 1®' janvier 1878, on avait 
pu constater l'état déplorable dans lequel se trouvaient les 
routes ainsi que les dépenses qui allaient être nécessaires 
pour y remédier. 

Et, pour bien établir que la commission du Conseil géné- 
ral avait fait son devoir, je vais lire un passage de mon rap- 
port qui a trait précisesément aux routes départementales. 

Extrait du rapport présenté au Conseil général par M. Ré- 
gnier dans \A séance du 27 août 1878, pages 396 et 397 du 
recueil des procès-verbaux in extenso. 
* a Des modifications importantes sont demandées au budget 
Tôctificatif. Elles s'expliquent par le défaut de renseigne- 
ments précis sur la situation des routes. Lors de la for- 
mation du budget de 1878, vous vous rappelez que les pré- 
visions de ce budget n'ont pu être établies que dans les der- 
niers jours de décembre. A .cette époque^ les routes étaient 
encore entre les mains de MM. les Ingénieurs, et il était 
difficile de prévoir exactement les crédits nécessaires à leur 
entretien et d'évaluer le montant des conlingenls nouveaux 
à exiger des communes. Aujourd'hui les besoins peuvent être 
appréciés plus sûrement. MM. les ingénieurs ont efi'ectué la 
remise de leurs services, et cette remke a révélé une situa* 
tion exceptionnelle et inattendue qui ju&tiûe les modifia 
cations quo M. l'agent^voyer en chef vous propose d'appor- 
ter AUX prévisions de son prédécesseur. 



64 

£a prenant possession des routes, le serrice Ticinal a dû, 
pour dégager sa responsabilité, faire constater Tétat des 
chaussées et des trayaux, dont les conditions ont été faites 
avec beaucoup de soin en présence des maires ou des délégués 
des communes Intéressées. Nous ayons sous les yeux les 
procès-yerbaux qui furent dressés à cette occasion. Voici en 
quelques mots les faits qui y sont consignés : 

Les chaussées sont généralement dans un état déplorable. 
Partout, sauf sur quelques points de Tarrondissement de Sens, 
les sondages pratiqués à des interyalles très rapprochés ont 
constaté des opérations de beaucoup inférieures à la moyenne 
réglementaire. Sur des espaces considérables, les chaussées 
sont presque entièrement détruiies. Ailleurs, le séjour des 
eaux occasionné par le mauvaid état des accotements et des 
fossés d'écoulement les ont détrempés au point de rendre 
Impraticables certaines yoies soumises au gros roulage. 

Ajoutons que le manque preàque absolu de matériaux de 
réserye a obligé les agents du seryice ylcinal à assister à ces 
détériorations sans pouyoir y remédier. 

Tel est rétat dans lequel le seryice des ponts-et-chaussées 
a liyré 800 kilomètres de routes, pour Tentretien desquelles 
TOUS yptiez annuellement près de 400,000 fr. 

Nous portons sans commentaire ces faits à la connaissance 
de nos collègues. En rapprochant les résultats obtenus des 
sacrifices faits, ils apprécieront, Jusqu'à quel point, MM. les 
Ingénieurs ont répondu à la confiance que le Conseil général 
leur a sans cesse témoignée. 

M. Régaler demande Tinsertion au procès-yerbal de ses 
obseryations pour bien constater que la 2® commission ayait 
complètement rempli ba mission en soumettant au Conseil, 
en août 1878, Tétat du réseau départemental. Si pour faire 
face à la situation qui était constatée dès le mois d'août 1878, 
le chef de seryice ne nous a pas proposé les mesures né- 
cessaires, le deyoir de la deuxième commission était de ycus 
les indiquer et c'est ce qu'elle a fait dans la séance d*hier. 

M. firincard, sans youloir reyenir sur la question, demande 
lui-même l'insertion au procès-yerbal du passage du rap- 
port lu par M. Régnier pour bien éublir combien on pré- 
y oyait peu, en 1877, un état de choses qu^ont réyélé depuis 
les rapports de 1878 et de 1879. 

Le procès-yerbal est adopté. 

M Ëoudard demande quelle suite il a été donné à une 
proposition de création de suryeillance dont il avait été 
question au moment de la discussion ouyerte sur la fusion 
des seryices. 

M. Régnier répond que le Conseil a décidé la création de 
commissions cantonales dont l'organisation ayait été ren- 
yoyée à M. le préfet. La question de M. Boudard s'adresse 
donc à l'administration. 

M. Régnier rappelle aussi que le Conseil a émis un yœu en 
fayeur de la création d'un seryice d'inspection. M. Regnief 
propose au CSonsell de renouveler ce yœu. 



65 

Cette proposition est adoptée et le rœu est renouTelé. 

Le conseil décide le renvoi à M. le Préfet d*ane proposition 
faite par M. Boudard, consistant à iûTiter Tadmlnistration à 
étudier les moyens de contrôle effectif des traTauz à effectuer 
sur les chemins du département, à la suite du vote d'hier, 

M. Riblère donne lecture du rapport sur Tinstruction pri- 
maire. Il entre dans Texamen détaillé de cet important seririce 
dont le budget est réglé. Les conclusions du rapport se termi- 
nent en renouvelant le yœu en faveur de Tinstruction laïque, 
gratuite et obligatoire. 

Ces conclusions sont adoptées. 

M. Roy se plaint que Tarticle 6 de la loi du 19 juillet 1875 
' ne soit pas appliqué. Aux termes de cet article, les institu- 
teurs et institutrices qui, n'ayant qu'un minimum de traite- 
ment, sont classés dans le premier huitième de la liste de 
' mérite dressée par le conseil départemental de Tinstruction 

publique, doivent bénéficier d'une allocation supplémentaire 
ae 100 fr.; ceux qui sont classés dans le second huitième doi- 
vent bénéficier d uce allocation ae 50 fr. 

L'observation de M. Roy est appuyée par M. Duché. 

M. Ribière demande que M. le Préfet soit invité à veiller à 
Pexécution de cette disposition de la )oi de 1875. 
' M. le Préfet prend note de l'observation qui lui est faite. 

M. Javal réclame contre l'inégalité quJ existe entre les 
chiffres de sub?entions accordées aux écoles des divers arron- 
dissements du département, dans Tintérèt du développement 
de l'instruction primaire. M. Javal cite des chiffres. 

M. Ribière, tout en reconnaissant la justesse de robser?ation 
de M. Javal, indique que, dans la pratique, il y a des difficul- 
tés à obtenir une égaie répartition des subtentions en ques- 
tion, mais rapplicatiôn prochaine de la grande loi sur l'ins- 
truction primaire fera disparaître des Inégalités regrettables. 

M. Huriot émet le vœu qu'en attendant le vote de la nou- 
velle loi sur l'instruction primaire^ le ministre compétent 
prenne des mesures pour que les Inégalités signalées ne se 
renouvellent pas. 
I La commission appuie ce vœa. 

M. Dethou donne des détails sur le fonctionnement de 
récole de Bléneau en faveur de laquelle le Conseil a voté 
' Tannée dernière une subvention de 1,000 fr. 

Le conseil adopte le rapport de M. de Fontaine relatif à 
rétablissement de diverses foires. 

M. Rapin donne lecture du rapport sur le dépôt de mendi- 
cité, dont le budget de 1879 se règle par un excédant de 
recettes de 8389 fr. 99. 

M. le rapporteur fait remarquer que malgré cet excédant 
de recette, une subvention départementale de 18,Q00 fr. est 
nécessaire. 

M. Brincard propose de réduire cette subvention départe* 
mentale à 8,000 fr., en présence du boni qui vient d^ètre 
signalé. 

1880 5 



66 

M. le rapporteur répond que la subTention dernière, qui 
aTait été de 13,000 fr., a déjà été réduite à 10,000 îr. il serait 
exagéré de faire une nouyelle réduction. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

Le conseil adopte également, sur le rapport de M. Rapin, 
une augmentation de traitement de 100 fr. au profit du 
directeur du dépôt de mendicité. 

M. Pignon présente le rapport sur une demande de soins 
gratuits à donner par les médecins à la gendarmerie. 

Les conclusions tendent à renroyer à qui de droit une de- 
mande qui ne peut pas être accueillie par le département. 

M. Ribière s'étonne de ce qu'une pareille demande ait été 
adressée pour la première fois à l'administration pour être 
transmise au conseil général, qu'on place dans Tobligation 
regrettable de répondre par un refus à une demande qui ne 
concerne pas le département. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

Le conseil adopte le rapport de M. Pignon concluant à 
rinscription au budget rectificatif de 1879 d^une somme de 
30,388 fr. 23. Les détails de cette somme figureront au compte- 
rendu in extenso des séances du conseil. 

M. Massot présente le rapport sur la demande de trans- 
formation en prison cellulaire de la prison d^Auxerre, où le 
système semi-cellulaire est appliqué. 

Le rapport conclut à Tajournement de cette transformation 
qui donnerait lieu à des dépenses importantes. Adopté. 

M. BoQsant présente divers rapports : 

Sous^préfecture de Sens : Acquisitions de mobilier. Adopté. 

Sous-préfecture de Sens : Grosses réparations. Adopté. 

Sous-préfecture de Sens : Maison d'arrêt ; travaux divers. 
Adopté. 

Lous-préfecture de Sens : Palais de justice ; réparations à 
la grille. Adopté. 

Palais de justice de Sens : Remplacement de papiers de 
tenture de la salle d'audience. Adopté. 

Le conseil renvoie à l'examen de M. le préfet une demande 
en paiement de mémoire faite par Tarchiviste de rariondisse- 
ment d'Avallon. 

Un vœu en faveur des traités de commerce est présenté 
par M. Javal. 

L'urgence n'est pas déclarée et Texamen du vœu est ren- 
voyé à une session ultérieure. 

Sur le rapport de M. de Tanlay, le Conseil vote un crédit 
de 1,050 francs applicables: 1^ à 5/4 de bourse à l'école des 
arts-et-méliers de Ghâlons en faveur de MM. Auclerc, Deguy 
et Fère ; 2^ à 6[4 de bourse à répartir entre les élèves à 
admettre; 3^ à l'acbat de trousseaux^ et d'instruments de 
mathématiques. 

M. Dethou présente au Conseil un rapport sur la mission 
confiée à la délégation ouvrière d'Auxerre à TExposition 
universelle de 1878. Ce rapport propose de voter oes féli- 



67 

citations aux délégués qui ont si bien rempli le mandat dont 
leurs pairs les avaient chargés et spécialement à M. Bader, 
président de la Commission ouvrière, de laisser à la disposi- 
tion de la Commission organisatrice de la délégation ouvrière 
la somme de i85 francs pour ôtre employée à l'impression 
d'un volume contenant deux ou trois des rapports les plus 
intéressants faits par la délégation et des extraits des autres 
rapports. 

Dans le cas où ce travail ne serait pas exécuté dans le 
délai d'une année, la somme de 485 francs rentrerait à la 
disposition du Conseil général. 

M. Massot appuie vivement les conclusions du rapport. Il 
dit q[ue quelques-uns des rapports de la délégation ouvrière 
lui ont été soumis et qu'il a été frappé de leur netteté et 
de leur clarté. 

Les conclusions du rapport de M. Dethou sont adoptées. 

M. Dethou donne lecture d'un rapport qui conclut au rejet, 
vu la situation budgétaire, d'une augmentation de crédit en 
faveur de la station météorologique. Adopté. 

M. Romand présente un rapport sur la pèche fluviale. 
Un projet d'arrêté a été substitué aux vœux précédemment 
émis par le Conseil. La Commission propose d'approuver ce 
projet d'arrêté avec cette modification que l'article 3 sera 
rédigé de la manière suivante : 

« Il est interdit de pêcher à la ligne volante et flottante, à 
a l'amorce vivee avec d'autres espèces de poisson que le 
« goujon et l'ablette II est défendu également de pêcher au 
« poisson métallique, à la cuillière, au tue-diable et à la 
a foëne. ]> 

M. Romand présente un second rapport relatif aux ré- 
serves de. la pêche fluviale. 

Ces deux rapports sont adoptés. 

Le rapport de M. Mathé, sur différents vœux émis par les 
Conseils d'arrondissement, est adopté. 

Le vœu relatif à l'établissement d'une halte située aussi 
près que possible de la ville d'Auxerre, à défaut d'une gare 
au faubourg Saint- Amatre (chemin de fer d'Auxerre à Gien). 
Ce vœu donne lieu à des observations de la part de MM. De- 
thou et Ribière. 

A défaut de gare M. Dethou dit qu'on aurait pu y établir 
une gare de recul. 

M. Ribière ne voit pas quelle difficultés aurait présenté 
rinstallation d'une gare et il croit être l'organe de la po- 
pulation d'Auxerre en regrettant très vivement qu'on se soit 
arrêté au projet d'établissement d'une halte et non pas d'une 
gare. 

M. Massot déclare que selon lui, la décision qui a été prise 
est absurde. Il maintient ce mot. 

Sur le rapport verbal de M. Ribière et après les obser- 
vations de M. Mathé, une pension de 1,000 fr. est accordée à 
M. Saint André, ancien agent-voyer. 



68 

Le Conseil adopte le rapport de M. Dethou, relatif à la liste 
des membres du jury spécial, appelé à régler les indemnités 
dues aux propriétaires par suite d^ezpropriation pour cauee 
d'utilité publique. 

Le GoDseil adopte également le .rœu de M. Dethou sur le 
fonds d^abonnement. 

Sur le rapport de M. Dethou, le Conseil donne acte de 
diTeres communications. 

Sur le rapport de M. Laubry, il est procédé au TOte des bud- 
gets ordinaires et extraordinaires, des dépenses et des re- 
cettes. 

Les détails de ces budgets figureront au compte-rendu 
in extenso des séances du Conseil, ainsi que les observations 
auxquelles a donné lieu le YOte de quelques articles du bud- 
get. 

Sur la proposition de M. Ribière, le Conseil décide que les 
sommes portées au budget rectificatif de 1879 seront acquit- 
tées sur les fonds de Texercice 1880. 

Surle rapport de M. Laubry, le Conseil donne acte à M. le 
préfet du compte départemental. 

L'ordre du j our étant épuisé, M. le président déclare la 
session close, puis la séance est levée. 



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de 50 à 60 ans. 
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DECES. 



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3.995 

1.465 

1.287 
1.043 

3.795 



Garçons 3.642 

Relevé des Naissances. . . .é..{ ^^^^®^ 2.'1^1 

Total 7.156 



Différence au profit 



des Naissances 
des Décès 



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Relevé des Mariages 2.503 






Relevé des Mort-nés. 



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Total 



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Nombre des individus décédés, ins.\ |^f ® ^^^L^ I? 

crits en vertu des articles 80 et 84 ' ^®^® leminm oi 



du Gode Napoléon. 



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DES DECES, DES NAISSANCES ET DES MAKIAGES 



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Total 



Relevé des Naissances 



Garçons 
Filles. . . 



Total 



Différence au profit 



( 



des Naissances 
des Décès 



Relevé des Mariao^es. 



Relevé des Mort-nés. 



Garçons 
Filles . . 



Total 



Total 



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Nombre des individus décédés, iDS-\ o.,,,,, r/.iv,i,.-M o« 

crils en vertu des articles 80 et 84 ' ^'^'' ^""^'^'^^' ^^ 

du Gode Napoléon. 



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Décès militaires 9 

Effectif moyen des garnisons du déparlement en 1î<76. . . 1,981 
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RÉCAPITULATION GÉNÉRALE 

IM(S DÉCÈS» OËS NAISSANCES ET DES MARIAGES. 



Garçons i .531 

Hommes mariés.... 1.522 
Sexfi masculine Veufs 781 



Relevé des Décès. < 



Total 3.83(1 

i Pilles 1.24P 

1 Femmes.* 1.090 

Sexe féminin. Veuves 1.123 



/ 



Total 



3.4&2 



Relevé des Naissances 



Garçons 3.656 

Filles 3.489 



Total 



7.145 



Différence au profit, 



dos Naissances 
des Décès 



151 



Relevé des Mariages 3.430 



Relevé des Mort-nés. 



Garçons 
Filles . . 



197 

U2 



Total 



319 



Nombre des individus décédés, ins-i 
crits en vertu des articles 80 et 84 ^ 
du Gode Napoléon. I 



Sexe masculin. 
Sexe féminin.. 



34 

16 



Total, 



50 



Décès militaires 



Effectif moyen des garnisons du département en 1877. . . »,»»» 
1880 11 









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DÉCÈS. 

RÉCAPITULATION PAK AGB RT PAR ÉTAT-CIVIL. 






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RECAPITULATION GENERALE 

DES DÉCÈS, DRS NAISSANCES ET DES MARIAGES. 



Sexe masculin. 



Garçons 

Hommes mariés... 
Veufs 



Relevé des Décès. 



Total 



I Filles... 

\ Femmes 

Sexe féminin.^ Veuves. 



Total 



1.471 

1.579 

807 

3.857 

1.245 
1.063 
1.146 

3.454 



Relevé des Naissances 



Garçons 3.388 

Filles 3.253 



Total 



6.Ô41 



Différence au profit 



des Naissances 
des Décès 



670 



Relevé des Mariages 2.512 



Relevé des Mort-nés 



Garçons 
Filles . . 



140 

70 



Total 



210 



Nombre des individus décédés, ins-^ |^^^ féSu""' 
cnts en vertu des articles 80 et 84 



• • 



du Code Napoléon. 



( 



Totdl 



55 
21 

76 



Décès militaires < ^ 

Effectif moyen des garnisons du département en 1878. . . 4,000 
1880 ^2 



ÉVÉNEMENTS GÉNÉRAUX 



DÉCEMBRE 28. — Le gouvernement tunisien se livre sur un 
résidant Français, M. de Sancy, à des exactions qui nécessitent 
l'intervention du gouvernement français. 

JANVIER 2. — Le prince de Bismarck soumet à la commission 
des douanes un nouveau projet de tarifs douaniers. 

5. — Élections sénatoriales. Les élections portent sur 82 sièges» 
dont 75 forment la série renouvelable et 1 résultant de décès. Les 
élections sont favorables aux candidats républicains; 31 séna- 
teurs monarchistes restent sur le terrain. Les républicains ga- 
gnent 30 sièges. La majorité sénatoriale est déplacée et acquise 
aux républicains. 

9. — Grande tempête de neige sur toute la France. La circula- 
tion est interdite sur beaucoup de lignes de chemins de fer. 

11. — Le bey de Tunis accorde au gouvernement français la 
réparation exigée au sujet des violences commises à l'égard de 
notre compatriote, M. de Sancy. 

12. — A la veille de la rentrée des Chambres, les groupes de 
gauche tiennent des réunions dans lescjuelles sont discutés divers 
programmes ministériels. Une délégation des trois groupes de la 
gauche charge M. Leblond de conférer de cette question avec 
M. Dufaure. Le président du conseil expose les vues du minis- 
tère. 

13. — A la suite de la démission du général Borel, le général 
'Gresley est nommé ministre de la guerre. 

15. — Un décret présidentiel gracie 2,000 déportés. 

20. — Une interpellation est déposée et soutenue à la Chambre 
des députés par M. Senard sur le programme politique du cabinet. 
La réponse de M. Dufaure entraîne un vote de confiance de la 
majorité. 

21. — M. Denormandie, sénateur, est nommé gouverneur de la 
Banque de France. 

22. — Procès de. la Lanierm*. Les.dèbeits mettent à jour plu- 
sieurs révélations compromettantes pour quelques chefs du ser- 
vice de la sûreté. 



99 

24. — M. de Bullemorit, secrétaire général de la préfecture de 
la Seine, est révoqué. 

25. — Nominations et changements dans le personnel des tré- 
soriers-payeurs généraux. 

L'émir de TAfghanistan, découragé par ses insuccès contre 
les Anglais, abdique en faveur de son fils Yakoub-Khan. 

A la suite d'une violente tourmente de neige, une pluie de glace 
s'abat sur une grande partie de la France. Ce verglas, parfois 
d'une épaisseur de 0"^ 20*^, cause d'immenses dégâts dans les 
forêts d'Orléans et Fontainebleau. 

26. — Tirage de la Loterie nationale de l'Exposition. Le gros ^ 
lot de 425,000 francs est gagné par un ouvrier de Paris. 

27. — Une commission parlementaire est nommée pour -faire 
une enquête sur les faits révélés par la Lanterne, 

28. — Démission du maréchal de Mac-Mahon, président de la 
République. Le maréchal, ne voulant pas contresigner plusieurs 
nominations dans l'armée et la magistrature, donne sa démission. 

30. — Réunion du Congrès. M. Jules Grévy est nonimé prési- 
dent de la République. 

A la Chambre des députés, M. Gambetta est nommé président 
de la Chambre, en remplacement de M. Grévy. 

FÉVRIER !«'. — Retraite de M. Dufaure, président du conseil. 
Elections législatives dans 13 circonscriptions électorales. 

5. — A la suite de la démission de M. Dufaure, un nouveau 
ministère est constitué. Sont nommés : MM. Waddington, aux 
affaires étrangères ; Léon Say, aux finances ; de Marcère, à 
l'intérieur ; Le Royer, à la justice ; le général Gresley, à la 
guerre ; de Freycinet, aux travaux publics ; Bardoux, à l'instruc- 
tion publique; Ferry, aux Beaux-Arts; Jauréguiberry, à la ma- 
rine ; Lepère, au commerce. 

6. — Il est créé un ministère des postes et télégraphes. M. Co- 
chery est nommé titulaire. 

7. — Message du président de la République. 

Désastre éprouvé par une colonne anglaise à Issùndula (Zulu- 
land). Les !5oulous s'emparent d'un camp défendu par 800 An- 
glais. 

12. — Un projet d'amnistie partielle pour faits se rattachant à 
la Commune est déposé pour M. de Marcère. 

Mouvement dans les commandements des corps d'armée. 

Ouverture du parlement allemand. 

M. J. Ferry est nommé ministre de l'instruction publique, en 
remplacement de M. Bardoux. 

14. — M. de Montalivet est nommé sénateur inamovible, en 
remplacement de M. de Rémusat. 

Le général Chanzy est nommé ambassadeur à Saint-Péters- 
bourg. 

16. — Elections législatives dans la Haute-Loire, le Gard et la 
Charente. 

19. — Adoption à la Chambre des députés du projet de M. Bert 
sur l'enseignement en Algérie. 



400 

20. — Les Russes commencent l'évacuation de la Roumanie. 
De grands renforts sont envoyés d'Angleterre au Gap. 

Une manifestation a lieu au Caire contre Nubar-Pacha, mi- 
nistre des finances, et MM. de Blignières et Wilson, délégués 
français et anglais. 

21. — Un projet d'amnistie plénière, déposé par MM. L, Blanc 
et Clemenceau, est rejeté par la Chambre. 

23. — Le vice-amirel Pothuau est nommé ambassadeur à 
Londres, et M. Teisserenc de Bort, ambassadeur à Vienne. 

24. — La commission parlementaire dite des tarifs de douane 
étudie le projet de tarifs généraux préparé par le gouvernement. 

26. — Le jeune prince Louis-Napoléon fait connaître sa réso- 
lution d'aller au Cap prendre rang dans l'armée anglaise. 

27. — Sur certains bruits de conversion, la Rente française 
subit une baisse importante. 

La Commission d*enquète sur la préfecture de police n'ayant 
pu aboutir et les commissaires ayant résigné leur mandat, le 
préfet de police, M. Albert Gigot, donne sa démission. 

28. — Le Sénat rejette le projet de loi sur l'amnistie plénière, 

MARS 4. — Démission de M. de Marcère, ministre de l'inté- 
rieur, à la suite de l'interpellation sur l'enquête de la préfecture 
de police. 

4. — M. Andrieux, député du Rhône, est nommé préfet de 
police. 

5. — M. Lepère, député de l'Yonne, ministre du commerce, 
est nommé ministre de l'intérieur. 

M. Tirard est nommé ministre du commerce. 

6. — La Commission parlementaire nommée pour examiner 
les actes du ministère du 16 Mai conclut à des poursuites. 

13. — La Chambre, sur la demande du ministère, rejette ces 
conclusions. 

15. — Inondations de la ville de Szégédin, en Hongrie. Plusieurs 
centaines d'habitants trouvent la mort. La moitié de la ville est 
détruite. 

n. — Nomination de M. Albert Grévy au poste de gouverneur 
de l'Algérie, 

Mouvement préfectoral comprenant 24 préfets. 

18 — Adoption par la Chambre du projet de loi de M. P. Bert 
sur les écoles normales supérieures. 

Dépôt par M. Jules Ferry, ministre de l'instruction publique, 
du projet de loi sur l'enseignement supérieur. L'article 7, relatif 
aux congrégations non autorisées, produit une émotion considé- 
rable, dans le monde clérical. 

25. — Les tentatives des nihilistes continuent en Russie, at- 
tentat contre le chef de la police, général Dentreln. 

26. — Passage de la reine d'Angleterre en France, se rendant 
en Italie. 

28. Le parti catholique organise un vaste pétitionnement contre 
l'article 1 du projet Ferry. 



m 

AVRIL 4. — Le Reichstag ratifie les nouveaux tarifs doua- 
niers proposés par E. de Bismarck. 

5. — Réception de M. Renan à l'Académie française. 

6. — Elections législatives dans 21 circonscriptions. 13 répu- 
blicains et un monarchiste sont élus. 

Coup d'Etat au Caire. Le vice-roi d'Egypte veut s'affranchir de 
l'ingérence des délégués anglais et français. 

12. — Attentat contre le czar Alexandre. Sokolieff, nihiliste, tire 
sur le czar plusieurs coups de revolver sens l'atteindre. 

20. — . Election de ballottage à Bordeaux. M. Blanqui, détenu à 
Clairvaux, est élu. 

22. — A la suite de l'attentat contre le czar, des mesures de 
surveillance extrêmement rigoureuses sont prises à Saint-Péters- 
bourg. 

25. — Immense incendie à Orembourg (Russie). Un millier de 
maisons sont réduites en cendres. 

MAI 3. — Mouvement dans les préfectures et les sous-préfec- 
tures. 

14. — Rentrée des Chambres. 

15. — Les Anglais signent avec Yakoub-Khan, émir de l'Af- 
ghanistan, le traité de Gandamak, qui établit au nord-ouest les 
limites des Indes anglaises. 

16. — Décret du Président de la République supprimant, en 
vertu d'une décision du Conseil d'Etat, la lettre pastorale de 
l'archevêque d'Aix. 

23. — Discussion de la loi sur le vinage. Le projet du gouver- 
nement est repoussé. 

25. — Guerre du Chili et du Pérou. 

26. — Nomination de l'amiral Jauréguiberry et du général 
Gresley comme sénateurs inamovibles. 

Un congrès interocéanique dans lequel figurent des ingénieurs 
de toutes les parties du monde a lieu à Paris, sous la présidence 
de M. F. de Lesseps, pour le choix d'un tracé de canal reliant 
l'Atlantique au Pacifique. 

28. — Mouvement insurrectionnel de la tribu des Ouled-Daoud, 
dans l'Aurès. Une colonne est envoyée contre eux. 

JUIN 3. — La Chambre vérifie l'élection Blanqui. M.» Blanqui, 
considéré comme inéligible, voit son élection annulée. 

10. — Les artistes de la Comédie-Française donnent à Londres 
des représentations. 

11. — Une commission parlementaire est nommée pour exa- 
miner la proposition de M. Naquet sur le divorce. 

12. — Le gouvernement accorde la grâce de Blanqui. 

13. — La Commission des tarifs des douanes recueille les 
dépositions des industriels et des agriculteurs sur les tarifs 
douaniers. 

16. — Le Sénat adopte la loi sur le retour des Chambres à 
Paris. 

Discussion à la Chambre du projet Ferry sur l'enseignement 
supérieur. *?• 



1162 

19. — Réunion de la Chambre et du Sénat sur la suppression 
de l'article 9 de la Constitution, concernant la résidence des 
Chambres à Versailles. 

20. — Une dépêche de Capetown (Afrique australe) annonce la 
mort du prince Louis Napoléon, tué dans une reconnaissance par 
un parti de Zoulous. 

25. — L'insurrection algérienne est terminée par un succès 
définitif de nos troupes. 

JUILLET 2. — Crises ministérielles en Allemagne et en Italie. 
En Allemagne, les ministres des finances et de l'instruction don- 
nent leur démission. En Italie, le cabinet Déprétis, battu sur 
l'impôt de la mouture, donne sa démission. 

3-5. — Combat d'Ulundi dans le Zoulouland. Les troupes an- 
glaises sont victorieuses. Cettivayo, roi des Zoulous, poursuivi 
par l'armée anglaise, se jette, avec les débris de ses troupes, 
dans le nord du Zoulouland. 

5. — Scission des bonapartistes en France. Les uns recon- 
naissent le prince Jérôme comme prétendant, les autres lui 
refusent le titre de successeur du prince Louis. 

10. — La Chambre adopte l'article 7 du projet Ferry. 

13. — Grande revue passée à Longchamps par le Président de 
la République. 

14. — Une commission est nommée pour étudier un projet de 
chemin de fer reliant l'Algérie avec le Soudan, en traversant le 
bahara. 

16. — Décret modifiant la composition du Conseil d'Etat. 
Le Sénat nomme une commission pour l'examen de la loi 
Ferry. La majorité de la Commission est hostile au projet. 

22. — Prorogation des traités de commerce expirant le 31 
décembre 1879. 

26. — Discussion et adoption à la Chambre des députés du 
budget. 

AOUT 1-3.^ — Grandes fêtes à Nancy à l'occasion de l'érection 
d'une statue à M. Thiers. 

3. — Catastrophe du chemin de fer près de Nancy, huit 
victimes: 

4. — Remaniement ministériel à Constantinople. La politique 
russophile triomphe au Divan. Mahmoud Pacha , personnage 
dévoué aux intérêts russes, arrive aux affaires. 

6. — Le ministre de l'agriculture, dans le but de chercher les 
causes de la crise agricole, adresse un questioritiaire aux préfets 
pour être soumis aux Conseils généraux sur les moyens de faci- 
liter le crédit agricole. 

12. — Circulaire du ministre aux préfets, délimitant lés attri- 
butions des Conseils généraux. 

Retraite de M. Andrassy, grand Chancelier de l'empire d'Au- 
triche. 

13. — A Toccaision de l'exécution de la Marseillaise dans un 
concert de la place Bellecourt à Lyon, un conflit éclate sur la 



103 

place entre républicains et monarchistes. Des arrestations ont 
lieu. Quelques officiers sont compromis. 

15. — Encyclique du pape Léon XIII sur la restauration de la 
philosophie chrétienne dans les écoles catholiques. 

En Autriche, le comte Tauffe remplace le comte Andrassy à la 
présidence du Conseil. 

18. — Ouverture des Conseils généraux. 

24 . — Un incendie considérable éclate à Bordeaux. Aux envi- 
rons de l'Entrepôt, dix immeubles environ sont détruits. 

24. — Affaire mystérieuse de Meudon. Un groupe de sémina- 
ristes passant un soir dans le bois de Clamard essuient un coup 
de feu qui blesse deux d'entre eux. La presse religieuse fait 
grand bruit de cet attentat, dont les auteurs sont vainement 
recherchés. 

27. — IJOfficiel publie le tableau de la récolte de froment en 
France pour 1877. Le résultat de la moisson est de 85 millions 
d'hectolitres, soit un déficit de pi*ès de 20 millions d'hectolitres. 

28. — Arrivée à Port- Vendes du premier convoi d'amnistiés 
sur le Var, 

La guerre éclate entre le Chili alliée à la Bolivie et le Pérou. 

30. — La presse russe et allemande, se conformant aux senti- 
ments d'antipathie que professent l'un pour l'autre les deux 
grands Chanceliers, se livre à une guerre de plume très ardente. 
L'alliance des trois empereurs n'existe plus. 

31. — Election de Bordeaux. M. Blanqui est de nouveau can- 
didat. Il y a ballottage. 

SEPTEMBRE 2.— M. Guibert, évêque de Gap, est nommé à 
Amiens, l'abbé Roche est nommé évêque de Gap. 

4. — Le maréchal de Manteuffel est envoyé en misstan confi- 
dentielle à Saint-Pétersbourg. Ce voyage a pour but de rétablir 
la bonne entente qui existait auparavant entre la Prusse et 
l'Allemagne. 

5. — Mouvement préfectoral. 

Entrevue des souverains d'Allemagne et de Russie à Alexan- 
dre wa sur la frontière. 

Attaque de la résidence anglaise à Caboul par des régiments 
afghans mutinés. Le major Cava^uari et son escorte de, 70 
hommes sont tués. L'hôtel de la résidence est brûlé. 

10. — Les troupes autrichiennes occupent le district de Novi- 
Bazan. 

12. — Arrivée à Port-Verdres du transport la Seudre ramenant 
des amnistiés de la Nouvelle-Calédonie. 

14. Election de ballottage à Bordeaux. M. Achard est élu contre 
M.. Blanqui. 

15. — Une Commission à laquelle participe le gouvernement 
étudie le projet du chemin de fer Traussaharien. 

17. — On apprend à Londres que Cettiwayo est fait prisonnier 
après une poursuite de deux mois. 

20. — Inauguration à Montbéliard de la statue de Denfert 
Rochereau, défenseur de Belfoii;. 



104 

Une cérémonie semblable" a lieu à Perpignan en Thonneur de 
François Arago. 

21. — Dans les guerres de Chili contre le Pérou, le cuirassé 
péruvien Huascar cause de grands dégâts à la flotte chilienne. 

23. — Voyage du prince de Bismarck à Vienne. La presse 
commente vivement les entrevues du chancelier allemand et du 
comte Andrassy. 

24. — Entrevue à Dieppe de M. Waddington, ministre des 
affaires étrangères de France et le marquis de Salisbury, membre 
du Cabinet bntanique. 

Une députation parlementaire fait un voyage d'exploration en 
Algérie. 

20. — Manifestations légitimistes à l'occasion de l'anniversaire 
* de la naissance du comte de Chambord. Banquets à Chambord et 
autres lieux. 

OCTOBRE 1. — Le général Robert, à la tète d'un corps d'armée 
anglo-indien, marche sur Caboul. 

6. — Election au Reischtag allemand. La majorité est acquise 
au Chancelier. 

9. — Prise de Caboul par les Anglais. 

12. — Le quartier de Javel à Paris nomme Conseiller muni- 
cipal un amnistié, M. Humbert, ancien rédacteur de Père Du- 
chesne sous la Commune. 

17. — Le gouvernement ordonne des poursuites contre la 
Marseillaise pour un articte de M. Humbert glorifiant la Com- 
mune. 

20. — De terribles inondations ont lieu en Espagne dans la 
province de Murcie. La ville de Murcie est ©n partie détruite. 

25.. — Pour venir en aide aux inondés de Murcie, la presse 
parisienne prend l'initiative d'une grande fête de bienfaisance. 

Ouverture d'un Congrès ouvrier a Marseille. Plusieurs femmes 
y jouent un rôle important. 

28. — Affaire d'Alais. Les frères de la doctrine chrétienne, mis 
en demeure par le maire d'Alais de quitter, en vertu d'une déci- 
sion municipale, les bâtiments affectés à l'école, refusent de 
s'exécuter. On est obligé- d'envoyer la force armée. 

NOVEMBRE 3. — Ouverture, par le Prince Alexandre, de la 
première Assemblée législative de la Bulgarie. 

5. — Les relations se tendent entre l'Angleterre et la Turquie. 
Les Anglais menacent le Sultan d'une démonstration de la flotte 
anglaise dans les eaux turques si satisfaction n'est pas donnée à 
la demande de réformes. La Turquie s'exécute partiellement 

Mort de M. Valentin, sénateur, ancien préfet de Strasbourg 
pendant la guerre. 

Visite de don Carlos de Bourbon à l'école de cavalerie de 
Saumur. La conduite du général Lhotte en cette occasion est 
universellement blâmée. 

5. — Le Conseil de la Légion d'honneur refuse la réintégration 
des anciens décorés amnistiés dans les cadres de la Légion 
d'honneur. 



405 

9. -^Elections sénatoriales dans la Charente et. les Hautes- 
Alpes. 

10. Grand émoi dans le monde financier par suite de la décon- 
fiture de M. Philippart, directeur de la banque européenne. 

Prise du Htmsmr par la flotte chilienne. 

41. — Jugement de Taffaire d'Apt. Fraudes électorales. Un 
ancien député invalidé et un sous-préfet du 16 mai sont con- 
damnés à 5 mois de prison. 

Réception de M. Henri Martin à l'Académie. 

Nomination de M. Gent, député de Rhône, au poste politique de 
gouverneur de la Martinique. 

15 — T Voyaye du prince héritier de Russie à Vienne et à 
Berlin. 

Nouvelle insurrection cubaine. 

19. — Grise ministérielle en Italie. 

L'élection de M. Humbert à Javcl est annulée. 

25. — Révocation de M. Gent. Cette mesure produit une grande 
émotion dans les cercles parlementaires. 

27. — Rentrée des Chambres. 

Un congrès catholique a lieu à Arras. 

DECEMBRE 2. — Attentat contre le Czar. Une mine placée 
sous les rails du chemin de fer de Moscou éclate au moment du 
passage du train impérial. Aucune victime. 

Trouble à l'école d'Alfort. Plus de 200 élèves quittent l'ééole 
sans permission. 

4. — Interpellation de M. Brisson sur la politique du gouver- 
nement. A la suite des déclarations de M. Wadington, un ordre 
du jour de confiance est voté à 50 voix de majorité. 

Le Sénat vote le budget. 

7. — Election de Cambrai. 

Interdiction par l'archevêque de Paris des conférences du père 
Didon à Saint-Philippe-du-Roule sur le divorce. 

10. — Démission de M. Le Royer, ministre de la justice. 

En présence de la grande misère occasionnée par les froids 
rigoureux du mois de décembre, le gouvernement propose à la 
Chambre de voter 5 millions pour soulager les infortunes. Cette 
proposition est adoptée. 

Un second soulèvement a lieu dans l'Afghanistan contre les 
troupes anglaises. Le général Roberts est contraint d'évacuer 
Caboul. 

18. — Grande fête de bienfaisance organisée par la presse 
parisienne à l'Hippodrome en faveur des inondés de Murcie et 
des indigents parisiens. 

24. Le ministère donne sa démission. 

25. — M. de Freycinet est chargé de la formation d'un nouveau 
Cabinet. 

29. — Un nouveau ministère est composé. M. de Freycinet, 
président du Conseil, aux affaires étrangères, M. Lepère à l'inté- 
rieur, Magnin aux finances, Cazot à la justice, Farre à la guerre, 



f06 

Cochery aux postes et télégraphes, Ferry à l'ittstruction publique, 
Turquet aux Beaux- Arts, Varroy aux travaux publics. 

31. — Catastrophe sur le pont de la Tay à Dundee. Le pont 
s'écroule au moment du passage du train de voyageurs. Tom- 
bant de 80 pieds de haut, ce train disparut complètement dans 15 
pieds d'eau. 200 victimes. 



ÉVÉNEMENTS DÉPARTEMENTAUX 



JANVIER 2.— Une crue violente de TYonne, survenue à la suite 
de pluies et de fontes de neige, cause quelques dégâts sur Tes 
bords de l'Yonne. 

9. — A la suite d'une violente bourrasque de neige, la circula- 
tion est interdite sur nombre de routes et sur plusieurs lignes de 
chemins de fer. 

18. — Une réunion publique a lieu à Auxerre au sujet de la 
construction d'une gare dans le faubourg Saint-Amatre, sur la 
ligne de Gien à Auxerre. Une motion est votée à cet effet. 

22. — Mutation dans le personnel des Juges de paix. 

30. — Réunion de la Commission départementale. 

FEVRIER 6. — M. Durand-Désormeaux, conseiller général de 
l'Yonne, est nommé chef du personnel au ministère de la justice. 

n. — Réunion de la Société centrale d'agriculture de l'Yonne 
à Auxerre. ^ 

i8. — Démission de M. Paul Bert, conseiller général du canton 
de Goulanges-la~ Vineuse. Dans nombre de communes des ins- 
tallations de bustes de la République ont lieu en grande pompe 
à l'Hôtel-de- Ville. 

49. — A la Chambre des députés, M. Paul Bert soumet un 
projet de loi sur renseignement en Algérie, qui est adopté. 

28. — Attaque à main armée d'une ferme à Michery par plu- 
sieurs bandits qui s'emparent de 50.000 francs d'argent et de 
valeurs. 

28. — Au Sénat M. Ribière défend son rapport contre l'am- 
nistie plénière ; ses conclusions sont adoptées. 

MARS !«'. — Sont nommés juges de paix : 

MM. Brunet de Chablis à Avallon, Beaujard au canton est 
d'Auxerre, en remplacement de M. Gautrot;Goste, juge-suppléant, 
à Saint- Julien-du-Sault. 

4. — La peine de mort prononcée contre Perrot, l'assassin de 
Saint-Cyr, est commuée en la peine de travaux forcés à perpé- 
tuité . 



108 

20. — M. Maulmont, ancien sous-préfet d' A vallon, est nommé 
préfet de l'Yonne. 

24. — Nominations de perceptelirs. 

25. — M. Bezombes, sous-préfet d'Avallon, est nommé à Dax. 
M. Hervieu est nommé à Avallon. 

Dans plusieurs communes des arrêtés municipaux sont pris, 
interdisant les processions. 

AVRIL 2. — M. Tardif est nommé procureur de la République 
à Auxerre, en remplacement de M. Richard, nommé à Melun ; 
M. Persac, juge à Mamers, est nommé procureur à Joigny ; 
M. Bernardou, substitut à Saintes, est nommé à Auxerre, en 
remplacement de M. Real, nommé à Bar-sur-Aube ; M. Pru- 
dhomme, à Tonnerre, en remplacement de H. Habert. 

n. — Réunion annuelle pendant quinze jours des soldats de 
l'armée territoriale. 

12-13. — Fortes gelées dans les bas-fonds. La végétation très 
attardée de la vigne la sauve d'un grand désastre. 

19. — Mouvement dans le personnel des instituteurs. 

20. — Pour le canton de Goulanges-la- Vineuse, M. Rapin est 
nommé conseiller général. 

21. — Ouverture du Conseil général de l'Yonne, 

22. — Mouvements dans les justices de paix. 

MAI 3. — M. Dessant, ancien sous-préfét, est nommé sous- 
préfet de Tonnerre, en remplacement de M. Allem-Rousseau. 

13. — M. Constant est nommé maire de Tonnerre. 

18. — M. Lalande est nommé inspecteur d'académie à Auxerre, 
en remplacement de M. Métivier. 

29. — Nominations de juges de paix à Brienon, Charny et 
Guillon, 

JUIN 7. — Cour d'Assises de l'Yonne, sous la présidence de 
M. Varroy. 

8. — Violent orage de grêle. Dégâts dans les vignobles de 
Coulanges, Auxerre, Chablis et Saint-Florentin. 

12. — Mouvement dans le personnel des instituteurs. 

14. — M. Rabaux est nommé juge de paix du canton de 
Pont-sur- Yonne . 

29. — Concours agricole du comice de Joigny. 

JUILLET 1«'. — Les travaux de ligne de fer d' Auxerre à Gien 
sont poussés avec activité sur plusieurs points compris entre 
Toucy et Saint-Sauveur. 

5. — La persistance des temps pluvieux entrave la végétation 
de la vigne. On constate l'apparition du ver de la Pyrale Rose- 
ram, 

5. — M. Bert, député de l'Yonne, prononce, à l'occasion de 
l'article 1 sur la loi de l'enseignement supérieur, un discours sur 
l'enseignement congréganiste qui a un très grand retentisse- 
ment. 

18. — Nominations de juges de paix à Coulanges-la- Vineuse, 
à Villeneuve-l'Archevêque et à Quarré-les-Tombes. 



109 

20. — UOidium fait son apparition sur un grand nombre de 
vignobles du département. La rentrée des fourrages est forte- 
ment contrariée par le mauvais temps. 

AOUT 2. — Fête d'Auxerre en l'honneur et à l'occasion de 
l'affranchissement de la ville d'Auxerre. Concours musical. 

8. — M. Desmaisons, ingénieur des ponts-et-chaussées dans 
l'Yonae, est mis à la retraite. Il est remplacé par M. Jozon. 

iO. — Concours de machines à Tonnerre, organisé par la 
Société centrale et le comice de Tonnerre. 

14, 45 et i6. — Grande fête à Villeneuve-sur-Yonne. Concours 
agricole. Exposition industrielle. Ces fêtes attirent une énorme 
affluence de visiteurs. 

14. — M. Scribe, est nommé substitut à Auxerre, en remplace- 
ment de M. Bernardou. 

18. — Ouverture du Conseil général de l'Yonne sous la prési- 
dence de M. Lepère, ministre de l'intérieur. 

25. — Ouverture des Assises de l'Yonne. Présidence de M. de 
Baudricourt. 

29. — Le Conseil général de l'Yonne décide qu'un emprunt 
de 1.700.000 francs sera fait à la caisse des chemins vicinaux. 

SEPTEMBBE. — M. Bardout est nommé' juge de paix de 
Coulanges-la- Vineuse. M. Gibert, maire d'Escamps, est nommé 
substitut. 

Concours du comice d'Avallon à Avallon. 

3. — M. Crousse, sous-préfet de Sens, est nommé préfet de la 
Corrèze. 

M. Allain-Targé, sous-préfet de Joigny, est nommé à Sens ; de 
Vasson, sous-préfet de la Réole, est nommé à Joigny. 

7. — Concours de la Société centrale à Tonnerre. Inauguration 
dans cette ville d'un nouveau service des eaux. 

14. — Concours agricole du Comice d'Auxerre à Seignelay. 
18. — Le receveur particulier de Joigny prend la fuite en 

laissant un déficit de plus de 700.000 francs. 

21. — Nomination de percepteurs. 
Mouvement dans le personnel des instituteurs. 

OCTOBRE. — La chaleur, cependant très modérée au début de 
l'automne, fait place à un froid très vif qui arrête complètement la 
maturité de la vendange. 

2. — M. Gambetta, président de la Chambre, vient passer 
quelques jours à Bussy-en-Othe, chez M"^« Arnaud. 

9. — M. Hanriot, inspecteur primaire à Avallon, est nommé à 
Auxerre. 

M. Lambert est nommé principal du collège de Tonnerre, en 
remplacement de M. Paimblant. 

10. — Les réservistes de la classe de 1872, appelés pendant 28 
jours à Auxerre, sont renvoyés dans leurs foyers. 

12. — Le chiffre de l'abonnement de la ville d'Auxerre avec la 
réffie est fixé à 7.000 francs* 

15. — Les vendanges ne font que commencer dans le départ*-* 
ment. 



410 

il-lS. — Grandes gçlées dans le département; le baromètre 
descend à 4 degrés au-dessous de zéro. Les vignes sont dé- 
pouillées de leurs feuilles. Les vendanges sont fortement com- 
promises. 

48. — M. Delebecque, général-commandant de la subdivision 
d'Auxerre et de Moniargis, est nommé général de division. Il est 
remplacé par le général de brigade Lechesne. 

22. — M. Bonnotte est nommé inspecteur primaire à Avallon, 
en remplacement de M. Hanriot. 

24. — Mouvement dans le personnel des percepteurs et des 
instituteurs. 

NOVEMBRE 3. — Malgré la mauvaise qualité des vins, la 
récolle, en raison de la pénurie générale, s'enlève à de très hauts 
prix. 

3. — Réunion de la Société centrale d'agriculture de l'Yonne. 

4. — La ville d'Auxerre ouvre un cours d'enseignement secon- 
daire pour les jeunes filles. 

Mouvement dans les percepteurs. 

40. — Dans beaucoup de communes du département il est pro- 
cédé à des remaniements importants dans la composition des 
commissions de bienfaisance. » 

n. — Apparitiori de la neige sur les hauts plateaux de l'Yonne. 

20. — La neige est générale dans tout le département. 

24. — Réunion, à Auxerre, de la Commission départementale, 
réunion du comice agricole. 

29. — La récolte de vin de la ville d'Auxerre, pour l'année 
4879, est de 46,000 hectolitres ; elle était de 64,000 pour l'année 
4878. 

DÉCEMBRE 2. — M. Martin, conseiller de préfecture, est 
nommé secrétaire général, en remplacement de»M. Grenier, nom- 
mé à Melun. 

' M. Huriot, conseiller général de l'Yonne, est nommé directeur 
de l'école des Sourdes-Muettes de Bordeaux. 

La saison, constamment rigoureuse depuis l'apparition des 
neiges, s'abaisse encore. Le tbermomètre descend la nuit à 45° 
de froid. 

8. — Assises de l'Yonne. Présidence de M. de Mianville. 

42 — Nomination de juges de paix daus les cantons de Saint- 
Julien-du-Sault, d'Ancy-le-Fraûc et de Guillon. 

47. —^ Le froid est excessif. Le thermomètre descend jusqu'à 
26 degrés au-dessous de zéro. 



1 il 

TABLE A:LPHABÉT1QUE DES DEUX PREMIÈRES PARTIES DE l'aNNUAIRE. 



pages 



Abattoir d*AuKerre W 

Académie» 38 

Académie ideDijoa 92 

Adjoints aui maires 63 

Adroinist. d'Agricult., 125 

Admisistratioo civile 49 
Administration ecclé- 

siastiqoe 85 
Administ^ financière 99 
Administ. de la iuftiee 86 
Administ. miliUire 98 
Administ. municipales 
des chefs-lieux d'ar- 
rondissements 60 
Agenda muaieipal 17 
Aliénés (asiie dépaite- 

mental des) 61 
Ambassadeurs 26 
Archevêques et évéques 33 
Architectes départem. 61 
Architectes des monu- 
ments bist. 127 
Archives de TYonne 53 
Armée. 39 
Arrondissements mari- 
limes 40 
Assistance judiciaire (bu- 
reaux d') 92 
Association des demoisel- 
les économes, à bens 129 
Association des anciens- 
élèves du collège 
d*Auxerre 129 
— du collège de Sens. — 



Banque de France (suce.) 100 
Bibliothèques publiques 127 
Bureaux de la préfecture 48 

— de postes 114 

— de bienfaisance 129 



Cadastre 96 

Caisses d'épargnes 130 

Calendrier 3 

Canal de Bourgogne 119 

C anal du Nivernais 118 
Chambres consultatives 



pages 

des arts et manufac- 
tures à Sens 126 
Chambre des députés 28 
Changements survenus 

pendant le tirage 131 
Chapitre métropolitain 85 
Chefs- lieux de préfec- 
tures. 3i 
Chemins de fer 124 
Chemins vicin. (serv. des) 119 

— (nomenclature et 
itinéraire des) 120 

Comices agricoles 126 

Comité de l'Annuaire 1 
—de patronage de<« en- 
fants assistés 59 

- des travaux hist. et 
soe. savantes 128 

Commissaires priseurs 91 
Commission départem. 56 
Commission d*examen 
pour Tinstruelion se- 
condaire 93 
—d'examen pourTins^ 
tructton primaire 93 

— salles d'asiles 93 

- de surveillance des 
prisons départem. 62 

Commissions de statist. 1 26 

Commission d'inspect. 
des pharmacies 58 

Communes du départ, 
cemp. chaque canton 53 

Communes du départe- 
ment ( superficie, re- 
venu, dislances judi- 
ciaires, noms des can- 
tons et bureaux de 
poste) 63 

— (population, maires, 
adjoints, curés el ins- 
tituteurs par arrond). 72 

Comput ecclésiastique 3 
Conseil départemental 

d'instruttton publique 93 

- d'Etat 30 
Conseil de préfecture 49 
— généiai de l'Yonne 56 
Conseils d'arrond. 57 
— rounicipauides chetV 

lieux d'arrond. 79 
Conseils d'hygiène 58 
Conservateurs des hy- 
pothèques 113 



(Miges 

Conservations fores - " 

tières 37 
Contributions directes 

(jpersonnel) loO 

— mdir. (person. 112 
Correspondants de 

l'Annuaire I 
Cour de cassation 31 
—des comptes — 
— d'appel de Paits — 
Cours d'appel de France 32 
Cour d'asisses del' Yonne 86 
Cours de la lune 5 
Cours de dessin indus- 
triel à Auxerre 125 
Cours d'enseignement 
secondaire pour les 
jeunes filles a Auxerre 95 
Cours gratuit de dessin 

d'Auxerre 129 

— de Sens 129 
Cours normal d'institu* 

triccs 95 

Curés 72 

D 

Délégués cantonaux 93 
Déparlements de la 

France 34 

Dépôt de mendicité 129 

Desservants 72 

Diocèse de Sens 85 
Dire4;trices des salles 

d'asile. 84 

E 

Eaux et forêts 37 
Eclipses, y. Phénomènes 

météorologiques 3 
Ecoles norm. primaires 95 
Ecoles spéciales 41 
Embranchement de La- 
roche à Clamecy 124 
Enfants assisté» 59 
Enregistrement et do- 
maines (personnel) 113 
Ères et suppviations 

chronologiques 3 
Etabl.diversd'util.publ. 127 



F 

Fêtes mobiles 
Foires de l'Yonne 



3 



142 



G 

Garnisons 98 

Gendarmer, de TYonne 99 

H 

Haras 126 

Haute-cour de justice 3 1 

Hospices 61 

Huissiers 91 

I 

Inspecteurs de l'instruc- 
tion primaire 93 
Inspection de TAcadém. — 
Inspection des monu* 

ments historiques 127 

Instituteurs communaux 72 

Institutrices du départ. 82 

Instruction publique 92 

— (Ëtablissements d'} 93 

J 

Jardin botanique dé- 
partemental 
Jours de la lune 

— du mois 

— de la semaine 
Justices de paix 



5 
5 



Lever et coucher du 

soleil 
Lever et couchelr de 

la lune. 

M 

Maires 72 

Maison d'arrêt d'Auxerre 62 
Marées 4 

Marine (corps de la) 4i> 
Médecins des enfants 
assistés 58 

Mendicité (assoç. pour 
l'extinction de la), V, 
aussi dépôt 1291 



pages pages 

Ministres. 25 

Monuments historiques 127 
Musée départemental 128 

IV 

Navigation de l'Yonne et 

canaux 118 

Notaires 89 

O 

Octrois 112 

Orphelinats d'Auxerre 129 

P 

Percepteurs et percep- 
tions 101 
Phénomènes météorolo- 
giques 3 
Ponts et chaussées 116 
Populat. des départem. 

de la France 34 

Population totale du dé- 
partement 81 
Position géographique 

du déparlement 55 

Population par commu- 
nes, cantons et arron- 
dissements 63-72 
Postes et télégraphes 114 
Préfecture de.!' Yonne 49 
Préfets 34 
Prêtres aux. de Pontigny 85 
Frisons du département 62 
Puissances 25 



S 



pages 



129 
5 
5 
5 

88 



Q 

Quatre-temps 3 

II 

Recev. de l'enregistr. 113 
Revenu foncier par com- 
munes, cantons et ar- 
rondissements. 63-72 
Rôles par communes 
(montant des) 10 1 



Saisons (commencement 

des) 3 

Séminaire diocésain 85 

— (peut) 94 
Sénat 27 
Service vicinal 119 
Société de charité ma- 

tei*nelle d'Auxerre 129 
Société des Sciences 

de l'Yonne 128 

— archéologicruedeSens — 

— d'études (TAvallon — 

— d'instruction popu- 
laire 128 

— de prévoyance et de 
secours mutuels des 
médecins de l'Yonne. 131 

Société des Architectes 

de l'Yonne 128 

Sociétés d'agriculture 126 
Sous -Préfectures 53 

Succursale de la Ban- 
que de France * 100 
Superficie du départ. 63 

— par communes, can- 
tons et arrond. 63-72 

Suppléants des juges de 
paix 89 



T 

Trésorerie générale 
Tribunaux civils 
— de commerce 



99 
86 

87 

58 



Vaeciue 
Vérificateurs des poids 
et mesures 112 

— de l'Enregistrement 1 1 3 
Vicinalité 1i9 



Yonne (rivière d*) 



118 



PLACEMENT DES DESSINS DE l' ANNUAIRE 1879, 

> Château de Seignelay 74 

y Château de Launay . . . . ♦ 110 

' Château dTrouère . . . , 220 



113 



TABLE ALPHABÉTIQUE DE LA TROISIÈME PARTIE DE l'aNNUAIRE. 



Pages. 

A 

Ancienfille (Claude d') 110 
Anseau de Trainel 1 10 et s. 



Barge Charles 160 

Beatrix de Metigné 110 et s. 
Bechou Etienne 161 

Bert Paul 141 

Bertillon (D-^) 143 

Berlucat Louis 161 

fieileau 142 

Blocquevil]e(m'"de) 169ets. 
Boudin (DO (54 

Brochard (D') 10 

Brodier 155 



Canoux Pierre 
Charton Ed. 
Cherest 
Colbert 
Cotteau G. 



160 

125 

58 

76 

139 



Davout Alexandre 200 

Davdut Charles 201 

DaTOut François 173 

Davout Julie 181 

DaTout (maréchal) 167 et s. 

Denoys Placide 160 
Dio de Montperroux 220 



Psfffis 

Ducrefit de Villeneuve 181 

Duranton 142 

F 

Fraudin Edme 47 

Oallifier Jean 47 

Gaucher de Seignelay 74 

Gaucher d' Yrouerre ' 220 

Gauthier Edme 160 

Guy de Maligny 111 

Goureau (le colonel) 1 4 1 

H 

Henry (l'abbé) 74 

Hugues lY 111 



Launay 1 10 

Leclerc (Aimée) 186 

Leclerc (Mme) 173 

Leguy Pierre 160 

Leymerie 138 

Longuemain 139 

Lorin 158 

M 

Marie 125 

Maussion (De) 220 
Minard de Velard (M-) 173 
Monceaux 141-158 

Moreau 139 



Pages. 
P 

Philippe de VendAme 1 18 

9 

Quantin 158 

R 

Raudot 77 

Raulin 138 

RaTin Eug. 139 

Régnier Guerchy (G. de) 1 10 

Robert de Bourgogne 11 i 

Robineau-DesYoidy 139 

Rousseau (D') 153 

Roussel (D') 3 

Sarry 111 

Saullons 220 

Savatier-Laroche 1 19 

Sayigny 194 et luiv. 

Seignelay 74 

Semaine 47 

Société d'instruct. pop. 123 
Sonnié-Moret 165 

Sylvestre 110-120 



Valprofonde 161 

Van du Meulen 76 

Vieupou (Prieuré) 60 

Y 

Yrouerre 220 



1880 



13 



l 



I