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Full text of "Annuaire historique du departement de l'Yonne"

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, > ANNUAIRE 

HISTORIQUE 

BU DÉPARTEMENT DE L'YONNE 

ftECÛElL DE DOCUMENTS AUTHENTIQUES 

DESTINÉS A FOKMKR LA SïATfSTlQUfc! DÉPARTEMENTALE 

47« ANNÉE 

VINCT- DEUXIÈME VOLUME DE LA DEUXIÈMS S^RIE 

1883 




CHANVIN Pierre 

à 
CHABLIS 



AUXERRE 
G. ROUILLÉ, ÉDITEUR, RUE DE PARIS, 31 

St TRODVK AUSSI 
CBKZ TOUS LBS LIBailUB^ DU 0ÉP1RTBM8NT 



1883 



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U Annuaire historique et statistique de V Tonne pour 4882 contenait 
dans sa 3« partie les travaux et documents suivants : 

1® Saint-Florentin pendant la Révolution, par M. G. Moiset. 

2® Les tribulations du curé de Donzy. 

â« Histoire des Ordres religieux et militaires du Temple et de St-Jean 

de Jérusalem dans le département de TYonne, par M. Quantin. 
4® Encore quelques mots sur l'Asile d'aliénés d'Auxerre et la Fontaine 

Sainte-Marguerite, par M. Lechat. 
5» Un fief de la Puysaie, du xvi® au xviii'' siècle, par M. Gh. Blanche. 
6® Avrolles, par M. Gh. Moiset. 
7<> Notice biographique sur M. Louis-Ernest Bardin, ancien professeur 

au collège d'Avallon, par M. Prot. 
8» Notes sur l'Histoire de la Révolution dans le départem* de l'Yonne. 
90 Ghablis. 
!(>* Lézinnes. 

11® Gompte-rendu analytique des séances du Gonseil général. 
12<* Mercuriales des principaux marchés du département. 
13<» Faits généraux. 
14" Faits départementaux. 



Le^lanches publiées dans V Annuaire 1882 sont : 

Ruiiies du château de Lézinnes. 

Plan indiquant les emplacements des sources dû vallon de Ste-Marguerite. 



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TABLE PAR ORDRE DES MATIERES. 



Comité général de l'Annuaire . 1 

Commission permanente — 

Correspondants — 

PREMIÈRE PARTIE. 
Ères et supputations chronologiques. . . 3 

Comput ecclésiastique — 

Quatre-temps — 

Fêtes mobiles — 

Commencement des quatre saisons.. . ~ 

Phénoii.ènes météorologiques — 

Tableau des plus grandes marées. ... 4 

Calendrier civil 5 

Lever et coucher du soleil — 

Phases de la lune — 

Foires de l'Yonne — 

Agenda municipal 17 

DEUXIÈME PARTIE, 
cil AI», l*'. Documents généraux. 

Puissances européennes 25 

Ministres, français — 

Ambassadeurs et ministres français 

prés les puissances étrangères 26 

Sénat 27 

Chambre des Députés 28 

Conseil d'Etat 30 

Cour de cassation 3i 

Haute-Cour de justice . ... ; — 

Cour des comptes — 

Cour d'appel ae Paris — 

Cours d'appel des départements 3*2 

Archevêques et Evêques français 33 

Départements, préfets, chefs-lieux, po- 
pulations, superficie, ctc 3'i 

(Conservations forestières. ... : 37 

Service forestier en Algérie — 

Académies 38 

Armée de terre 39 

Corps de la marine. — Amiraux, vice- 

amiraux, contre-amiraux 40 

Arrondis^^emenls maritimes — 

Ecoles spéciales 41 

— centrale des arts et manufactures — 

— — d'arts et métiers — 

— supérieure du commerce 42 

Ecole forestière — 

— des mines , . . . — 

— navale 43 

— militaire de St-Cyr — 

— normale supérieure 41 

Ecole polytechnique 44 

— des ponts et chaussées. 45 

— vétérinaires. ... — 

Prylanée militaire de la Flèche M\ 

Ecole supérieure de pharmacie — 

Ecoles d'agriculture — 

Ecole de cavalerie de Saumur 47 

Ecole de bergers 18 



CHAP. 2. Déparlement de l'Yonne. 

SECTION I". ADMINISTRATION CIVILE. 

Préfecture de l'Yonne 49 

Conseil de préfecture 

Cabinet du Préfet _ 

Bureaux 5q 

Archives 53 

Sous-Préfectures — 

Communes composant chaque canton. — 
Position géographique du département 56 

Superficie en kilomètres — 

Conseil général de PYonne 56 

Comirission départementale . 

Conseils d'arrondissement 57 

Conseils d'hygiène. — Vaccine 58 

Commissions d'inspect. des pharmacies — 

Médecins des enfants assistés — 

Service de la direction municipale des 

nourrices de Paris 59 

Comités de patronage des enfants assistés — 
Administrations municipales des chefs- 
lieux d'arrondissements 61 

Architectes du départ, et desarrond.. 62 

Asile départemental des aliénés -— 

Hospices communaux. Comm. adm. . . — 

Service des enfants assistés 63 

Prisons du département 64 

Comm. de surveillance des prisons — 

Communes, superficie, revenu foncier, 
distances judiciaires^nom du canton 
et du bureau de poste auxquels 

chaque commune appartient 65 

Communes par arrondissement,popula- 
tion, maires, adjoints, curés, desser- 
vants et instituteurs 74 

Récapitulation de la population, de la 
superficie et du revenu foncier ... 81 

Institutrices du déparlement 84 

Directrices des salles d'asile 86 

SECTION tl. ADMINISTMATiaN ECCLÉSIASTIQUE. 

Diocèse de Sens 87 

Chapitre métropolitain. — 

Maison des prêtres auxiliaires, â Pon- 

tigny, et succursale de Sens — 

Grand séminaire diocésain 

SECTION III. ADHINISTHATION OE LA JUSTICE. 

Cour d'Assises 88 

Tribunaux de première instance — 

Avoués, avocats, etc — 

Tribunaux de commerce 89 

J ustices de paix 9O 

Suppléants 90 

Notaires . — 

Commissaires "priseurs 93 

Huissiers — 

Bureaux d'assistance judiciaire 94 



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SBCTIOM lY. INSTRUCTION PCBMQDB. 

Académie de Dijon 95 

Inspection de l'Yonne 95 

Conseil départemental — 

Inspecteurs de Tinstruction primaire . . -^-^ 

Délégués cantonaux ~ 

Gomnï, «t'ciamen (instvuc. second.). . . — 
Comm. d'examen (instruc. primaire) . . — 

Comm. d'examen (salles rrasiles) ~ 

Etablissements d'instruction — 

SKCTION V. ADMINISTRATION MIUTAIKE. 

5" corps d'armée f 00 

<>»rnisons — ■ 

Gendarmerie tOl 

SECTION Tï. ADMINISTRATION FINANCIÈRE. 

Trésorerie générale ^01 

Direction des contributions directes et 

du cadastre tOa 

Banque de France (succursale) — 

Percepteurs et perceptions 103 

Montant des rôles, etc — 

Vérificateurs des poids et mesures. . . H 4 

Direction des contributions indir — 

Inspeciions et sous-directions — 

Enregistrement et domaines H5 

Eaux et forôte 1 16 

Postes et télégraphes — 

SECTION VII. POWTS ET CHAUSSÉES. 

Service ordinaire > T. . . . 118 

Routes nationales ~ 

Service hydraulique — 

Bureaux de l'ingénieur eti chef — 

Service des ingénieurs ordinaires — 

Service d'études des lignes ferrées. . . 119 

Oanal du Nivernais et Haute Vonne. . 120 

Seine et Yonne. — \'* section 121 

Canal de Bourgogne — 

Service vicinal — Personnel — 

Chemins de grande communication . 222 

Cboninsdefer 126 

section vi». étabuss£hfints divers 

d'utilité publique. 

Admiriii^tration de rAgrkoltnre... . 127 

École pratique d'agriculture 127 



Sociétés d'agriculture et comires agr. 128 
Vétérinaires diplômés exerçant dans 

te département 128 

Commissions cantonales de statistique — 

BtbHolhèques publiques .... 129 

Inspection des monuments historiques •— 
Arcnitectes rd. ,.,,, ^ 

Monuments classés — 

Comité des travaux historiques. . . 130 
Société pour la propagation de Tins- 

truction populaire — 

Sociétés et établissements scientifiques 

et artistiques -^ 

Sociétés et établissements charitables 

et de bienfaisance iSl 

Caisses d'épargne^ 132 

Sociétés de Secours mutuels -^ 

troisiÈiMë; partie. 
Statistique, Sdenees êl Arlf, 

HÉLAPTGES. 

Procès d'aninnaux dans les pa>s qui 
forment aujourd'hui le département 

de l'Yonne, par M. Ch. Moiset 3 

L'Horloge d'Auxerre, notes complé- 
mentaires, par M. Lechat 10 

Du service hydraulique, par Sf. L. 

Desmaisons : . . . 2T 

Fragments du journal d*un Auxerroîs 

pendant la Révolution (1791-i;794). 79 
Recherches statistiques sur la popula- 
lion des -fôS communes de TYonne 
pendant 80 ans ^1801 -1881), p. M. F. 

Billeao 93 

La Cour-Notre-Dame 124 

Troisième et quatrième conférences 
faites à MM. les instituteurs et à 
MMmes les inst- tutrices du canton 
do Vézelay, les 12 janvier et 17 août 

1882, par M. Flandin 128-152 

Yrouerre 174 

La Porte St-Didier de Sens 184 

Compte-rendu analytique des séances 

du Conseil général 1 

Mercuriales de l'Yonne en 1881 54 

Faits généraux 6Ô 

Faits départementaux. T3 



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ANNUAIRE 

HISTORIQUE ET STATISTIQUE 

DU DÉPABTEMENT DE L'YONNE. 



COMITÉ GÉNÉRAL DE L* ANNUAIRE 

MM. Baudoin, Honnerot, Bonsant, Boudard, Brincard, Brimet, Coste, 
Dethou, Duché, Dnguyol, Durand- Désormeaux, Flandin, Folliot, Gnichard, 
de Fonlaine, Laubry, Houdaille, HurJot, Javal, Lancôine, Lepère, Mar- 
tenot, Massot, Matlii^, Merloii, E. Petit, G Petit, Pérouse, Pignon, Fabien 
Rapin, Raveau, Régnier, Rélif, H. Ribière, Roy, Romand, de Taiilay, 
membres du Conseil général. 

COMMISSION PERMANENTE : 

MM. Bounerot, Duguyot, Folllol, Lancôme, Ë. Petit, Régnier, Roman, 
membres de la Commission déparlemenjtale. 



La Commission départementale, bien que chargée de voir les divers 
articles insérés dans TAnnuaire de l Yonne, entend ne prendre aucune 
responsabilité, et ne donner ni approbation ni improbation. 

Pour la Commission départementale. 

Le Président, Ch. Flandin. 
2 décembre 1872. 



Dans sa session de 1850, le Conseil général de l'Yonne a pris une 
délibération par laquelle il a imposé à l'Éditeur de TAnnuaire Tobligation 
de livrer au public chaque exemplaire de cette publication au prix de 
1 fr. 50 cent. 



CORRESPONDANTS DE L'ANNUAIRE. 

MM. Baltet des Gotteacx Gaston,. à Troyes. 

BiLLEAU, ancien instituteur communal, à Villiers-Saint-Benoit. 
Blanche, propriétaire, aux Dalibeaux, prés Saint-Fargeau. 
Ghalle, 0. ^, président de la Société des Sciences de l'Yonne, 
à Âuxerre. 



1888, 

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1 

Chastellux (comle de), au diàtean lie Chastellux. 

Ghbrest, avocat, vice-président de la Société des Sciences de 
l'Yonne, à Auxerre. 

GoTTEAU ^, ai Qien président à» la ^od^ géologique de France, 
vice-président de la Société des sciences de l'Yonne, à Âuxerre. 

Defer E., curé des Noës, prèsTroyes, 

Delacne-Guyard, propriétaire, à Rigoy le-Ferron. 

Desmaisons ^, sous-ingénieur des ponis-et-chaussées en retraite, à 
Auxerre. 

Dêy. conservateur des hypothèques, à Laon. 

Duché, docteur en otédecine, à Ouanne. 

Duranton, à Monaco. 

Gimel ^, directeur des Contributions directes, k Lille. 

HoTTOT, ancien sous-préfet, à Avallon. 

HuuBERT, professeur au Lycée, à Sens. 

Lahbert, régisseur, à Tanhy. 

Leciiat ^, ancien chef de division à la Préfecture de l'Yonne. 

LoRiN, archiviste de la Société des Sciences de TYonne, à Auxerre. 

MoiSET (Charles), & Snint-Fiorentin. 

MoNqBAUX, ^çcrétaire de la Société des Sciences historiques et 
naturelles do l'Yonne, à Auxerre. 

Petit (Ernest), propriétaire à Vausse, près Châtel -Gérard. 

PlAT-RAqpN, prQpri^re, à Villeneuve-sur- Yonne. 

PouY, commissaire-priseur, à Amiens. 

Prot, ancien inspecteur de l'instruction primaire, à Auxerre. 

QuANTïN ij^, ancien archiviste du département de l'Yonne, vice- 
président honoraire de la Société des Sciences, à Auxerre. 

RiBiÈRE, ancien préfet, sénateur, à Auxerre. 

Roze, propriétaire, à Tonnerre. 

Thierry (Félicien), au château de la Vieille-Ferté. 

Verrollot-d'Ambly, propr., à Chaumançon, commune de Migennesj] 



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PREMIÈHE PARTIE. 



ip^lAP!^^,|il.]|^., 



àBES ET SUPPUTATIONS CHRONOLOGIQUES • 

f88| 4\i Calendrier Gré^ri^j^ ^^li en pctpbçe f582, depuis 299 ans; elle 

commence le f**" jànx^er. 
56U dç l'ère des Juifs, commence le 6 Çjçptejnbre 4883. 
130^ de THégyre ou ère desTucc^, commei^cele 4 décembre 1882, et Tannée 

1 m) commence le 4 déceml^re *§82, selon Fusage de Constanlinople, 

d'après VArt de vér^r ïe^s Dates. 

Les Rusae.s ont conservé Tannée JuUçnne ^ui çst maintenant en avance de 12 
jours sur I "' •• • ^ .- 

indique f$| ffii 

différence f^i|)si, le 1/13 janvier. 



nôtre. Ainsi, lorsque nous sommés au f*' janvier, le calendrier russe 
jfinvier. On a Thabi^iide (^^ns les correspondances d'exprimer celte 



Ccmput ecclésiastique. 

Nombre d'Sifçn 1883 

Epacte 

Cycle solaire 

Indiction romaine 

Lettres d(^ii^icales 



% 

U' 
If 
G 



(^atre-Temps. 

Février H, 16 et 17. 

Mai 16, 18 et 19. 

Sepiembre Id, 21 et 22. 

Décembre 19, 2 1 et 22. 



Septtiagési^e 
Gendres. .' 



Aog«tioAS . 
Ascension . 



Fêtfis mobiles, 
21 janvier. 
7 février. 
25 WfiiU. 

30 ^viil, i et 2 m4i 
3 luai. 



Pentecôte 13 mai. 

Trinké 20 mai. 

FèterDieu 24 ijuai. 

I" Qi^^e de TA vent. 2 décembre. 



GO;iliIljIfCEl||KNT DES QUATRE SAISONS, TK^HS «[OYfN DE PARIS. 

Printemps, le 2Qimavs, à 10 h. Jfôm. du soir, i AutomAe, ie 23 sept.« à 9 h. 41 m. <iu IP. 
ftté, le 21 jnio, à 7 h. 12 m. du FoJr. | Hiver., le 21 décembre, à 4 h. 41 m. du s. 

PIIRNOMèNKS lll^TéOROLOr.KKïES*'^. 

Bollpse partielle de kine, le 22 avril 1883, invisible à Paris. 

ficlipse totale de soleil, le 4^- mai, invisiible à Paris. 

fclipse partielle de lune, le 15 octobre, en partie visible à Pari<. 

Commencement de TéçHpse, 6 h. .8 du matin. 

Milieu, 7 il. 3 m. du matin. 

Pin de Téclipse, à 1 h: 58 eu ^atin. 
BcUpsé ànnuïâire de soleil, les 30 octobre, invisible à Paris. 

* Cef ^iffé^e^te;^ ^ises et suj^pylatioDS cbr^nologiques ont i^ié expHquéos dans les 
[fïu e I et 11 4? la gi^mièro sériçde TApnuf ire (années ^837 et i838). 

** l« joHs aatcQioiiiii|itt est <k ?4 Imam* 



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TABLEAU DES PLUS GRANDES MARÉES DE L'ANNEE IS83. 



Le soleil et la lune, par leur attraction sur la mer, détei minent des marées qui 
se combinent ensemble et qui produisent les marées que nous observons. La marée 
composée est très grande vers les syzygies ou nouvelles et pleines lunes. Alors elle 
est la somme des marées partielles qui coïncident Les marées des syzygies ne 
sont pas toutes également fortes, parce que les marées partielles qui concourent 
à leur production varient avec les déclinaisons du soleil et de la lune, et les dis- 
tances de ces astres à la terre: elles sont d'autant plus considérables que la lune 
«t le soleil sont plus rapprochés de la terre et du plan de l'équateur. Le tableau 
ci-dessous renferme les hauteurs do toutes les grandes marées pour Tannée 1883 



Jours et heures des nouvelles et pleiaes lunes. 



Janvibr. 

FÉVAIER. 



Mars. . 
Avril. . 
Mai . . 
Juin. . 
Juillet. 



Août. 



N. 
P. 
N. 
P. 
N. 
P. 
N. 
P. 
N. 
P. 
N. 



L. le 9, à 

L. le 23, à 

L. " 

L. 

L 

L. 

L. 

L 

L 

L. 

L. 



6 h. 

7 h. 
6 h. 
Oh. 



Septembre. 
Octobre. . 



NOVRMBRF. 
DÉCEMBRE. 



9 m. matin , 

25 m. matin . 

20 m. soir. . 

28 m. matin . 

4 h. 41 m. matin . 

6 h. 14 m. soir. . 

1 h. 46 m. soir. . 

11 h. 37 m. malin . 

10 h. 8 m. soir. , 

3 h. 21 m. matin . 
6 h. 22 m. matin . 

4 h. 41 m. soir. , 
3 h. 13 m. soir. . 
3 h. 40 m. matin , 
1 h. 36 m. matin , 

1 h. 3 m. soir. , 

2 h. 23 m. soir. . 
9 h. 51 m. soir. . 
6 h. 4 m. matin 
6 h. 55 m. matin , 
h. 6 m. matin 

47 m. soir. . 

4 m. soir. 
38 m. matin 

9 m. soir. 



le 7, à 

le 22, à 

le 9, à 

le 23, à 

le 7, 

le 22. 

le 6, 

le 22, 

le 5, 
P. L. le 20, à 
N. L. le 4, à 
P. L. le 20, à 
N. L. le 3, à 
P. L. le 18. à 
N. L. le 1, à 
P. L. le 16, à 
N. L. le 1, à 
P. L. le 16, à 
N. L. le 31, à 
P. L. le 14, à 
N. L. le 29, à 
P. L. le 14, à 
N. L. le 29, à 

On a remarqué que, dans nos ports, les plus grandes marées suivent d'un jour 
et demi la nouvelle et la pleine lune. Ainsi, on aura l'époque où elles arrivent, en 
ajoutant un jour et demi à la date des syzygies. On voit, par ce tableau, que, pen- 
dant Tannée 1883, les plus fortes marées seront celles des 9 février, 10 mars, 9 
avril, 8 mai, 20 août, 18 septembre, 17 octobre, 16 novembre et 15 décembre. Ces 
marée:;, surtout celles des 10 mars, 9 avril, 18 septembre et 17 octobre, pourraient 
occasionner quelques désastres, si elles étaient favorisées par les vents. 

Voici Punité de hauteur pour quelques ports : 

Port de Brest 3m.2l c.|PortdeSaint-Malo . . . . 5 m. 68 c. 

Lorient 2 24 Audierne 2 00 

Cherbourg 2 82 Croisic 2 50 

Granville 6 15 | Dieppe 4 40 

Pour avoir la hauteur d'une grande marée dans un port, il faut multiplier la 
hauteur de la marée prise dans le tableau précédent par l'unité de hauteur qui con- 
vient à ce port. 

Exemple. Quelle sera à Brest la hauteur de la marée qui arrivera le 10 mars, 
un jour et demi après la svzvgie du 9 ? — Multipliez 3 m. 21 c, unité de hauteur 
à Brest, par le facteur 1.15 de la Table, vous aurez 3 m. 69 c. pour la hauteur de 
la mer an-dessus du niveau moyen qui aurait lieu si Taction du soleil et de la lune 
venait à cesser. 



4 h. 
7 h. 
3 h. 
1 h. 



Hauteur 

de la marée. 

. 0.94 

. 0.88 

. 1.07 

. 0.88 

. 1.15 

. 0.87 

. 1.14 

. 0.83 

. 1.04 

. 0.80 

. 0.95 

. 0.82 

. 0.90 

. 0.91 

. 0.90 

, 1.03 

. 0.90 

. 1.12 

. 0.87 

. 1.13 

. 0.82 

. 1.07 

. 0.79 

. 1.00 

. 0.82 



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Année ^MS. 



JANVIER. 



Les jours croissent pendant ce mois de 4 heure 3 minutes. 



FÊTES. 



Il 


11 

35 


s 

a 

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•s 

s 


S 

«.2 


1-^ 
^1 



FOIRES DE L'YONNE 

Les petites foires d'Auxerre do 
1*' Inndi de chaque mois, les mar- 
chés aux bestiaux de Toncy du 1" 
samedi et ceux de St-Sanveor du| 
1*' Jeudi sont indiqués ici. 



lundi 
mard 
merc 
jeudi 
vend 
sam. 

DlH. 

landi 
mard 
merc 
{jeudi 
▼end 

DlH. 

lundi 

mard 

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jeudi 

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sam. 

Dm. 

jiundi 

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merc 

Jeudi 

veni 

sam. 

Dru 

lundi 

mard 

merc 



3 

4 

5 

6 

7 

8 

9 

10 

H 

12 

13 

14 

15 

16 

17 

18 

19 

20 

21 

22 

23 

24 

25 

26 

27 

28 

29 



Circoncision. 
s Basile, év. 
ste Geneviève, 
s Kigobert. 
s^Siméon S. 
Epiphanie. 
Noces, 
s Lucien, m. 
9 Pierre E. 
s Paul, 1" er. 
s Théodore. 
s Arcade. 
Bap, de N.-S. 
s Hilaire, p. 
9 Maur. 

8 Guillaume. 

9 Antoine, ab. 
Ca. de s. P. 
s Snipice. 
a Sébastien, m. 
Septtiagésime. 
s Vincent, m. 
s lidefonse. 
s Babylas. 
G. des. Paul, 
ste Paule. 
s Julien. 
Sexagésime. 
s Fane, de Sai 

30Ute Bathilde. 
SlUte Marcèle. 



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I. Auxerre. 

a. JoiRuy, Treigny. Ver 
menton. 

3. Tonnerre. 

4. Saint-Sauveur (bestiaux). 

6 Avallon, L'l8lo,St.Bris, 
Toncy. 

7. Quarré-les-Toombas. 

8. La Ferté-Loupière» Saint- 

Florentin. 

i2. Villiers-St-Benott. 
3. Montrcai. 



i4 Ouaine. 
I.Î. Ne 



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16. Aillant, Mailly-la-Ville 

1 7. (^heroy, Cou)ange»-s-Y., 
Noyer». 

20 • Appoigny, Lainsecq. 

». Cou1anges-la-V.,r.hain- 
(lignelleâ, Dannemoiue, 
Maligny. 

23. Villeneuvc-8-y., Cliaai- 

plOftt. 

35. Bléneau, Vézelay, Migé, 

Pcsselière. 
3 ). Brienon, Oussy-l -Forges, 

Vailery, Vermenton. 
27. Cliarny, VilIcn.-PArch. 
38. Etais. 
29. Ancy-ie-Franc, Auxorrr 

Sl-Sauveur (3 j.)^ 
3o r.raToni. 



D. Q. le 1, à Oh. 59 m d^ mat. 
N. L. le 6, à6lï. 09 lu. .1=^ n- 

P. Q. le 16, àO h. ri7 m. .i .mji.. 



P. L. le 23, à 7 h. 25 m mat. 
T). Q. le 31, à 10 h 36 m. mat 



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Lés Jours c'rois^nt j^enâAAt 6e tabU 'Aé \ heure 30 tniniités. 



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s Ignace. 
PofiiFicaiTiô'i^. 
s Biaise. 
Quinqwifiis. 
ste Agnès, v. 
s Waasi, év. 
Gendres. 
s Jean de M. 
sti^ Apolline, 
s Scholastique 

s Cbarletià'àgné 
ste Ëulaliè. 
Qua ire-Temps 
a F^astin. 
ste JulieRfie. 
3 Théodule. 
Se«i/nisccr«f. 
s Gilbert. 
^ b] eu u 
s Gabin. 
s l^épin. 
s Méraut. 
s ^athias. 
Oculi, 
% SéVerin. 
ste uoûoriae. 
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1. 8i-Ftir{je«u. 



10 



Charny, Kavicre«, Test- 
iVlilon(Sèment.], Teucy 

OroybB,GilercIiy, 

'Vukerre , GrâaflchaMp . 
L'Ule 

Biissy-cnOibc. 
Nottvy->atilo<ii',PoiHTaiti , 
St Julien. 

ÂvaUun, Tonnerre. 

La Ferlé- Loù piè If , Trei 

gny 

Joîgny*. 

Noyé» 8,SaiWt-Fh>rèniinv 
St-Martin-fïes-<ùh., ijé- 
pcaux. 

Àrc^, Cbànitfy. 
Chas tel lux, Lëu^iiy. 

I.ainsfëq. 

Dixniont, Lavau. 
MéU$ey. . 
Cerisiers^ Cha bll», Eta is. 
61*161100, Le Deffand. 

Seigne^fty, 

CraVrthl, (Uvièreï. 
Courshn, t^nt-s-ronne , 



A Ch6toy. màr(^ aiksd 
Stbevattlt lé» isibq 'tfiàHxi ^\â 
Bïiivoift la Cb«ndéftéil«. 



N. L.l6 7,àe4;2»dfigoir. 
f.Q.le \% àki h. 4 Ikx. dd4xtM. 



P. L. le 22, à h. 2« m.ida mat. 



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MARS. 



Loft jours èroiswnt pendant ce nois de 4 heure 48 minutei. 



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S Valentia 
s At b«i. 
aie Ci»n'''gttiide 
LœUire. 
s Casimir, 
s S'méon. 
s Adrien. 
s. Thomas. 
8 Jean de D. 
8 Blanchard. 
La Passion. 
s Paul, év. 
s Gésaire. 
8 Lubiu 
8 Zacbarie. 
s Cyriaqne. 
ste Gertmde. 
Raiibaux. 
s Jo e^ h. 
é Ju«( hitn. 
s Benoit. 
8 Emile 
s Victorien 
8 SimoDy m. 
Paqobs. 
Ealoge. 
8 Ladger. 
ste Dorothée, 
s Gontran. 
s Rieul. 
ste Balbine. 



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Joui la-Ville, St-Martin- 

glnea , l'ois^ ,Ht-S^ i|vo(|r 
Touey, VilUik-rArcbev. 
Druyesf Mailly le-Ciât., 

Quarré-1-Toipb, VéroH. 
Aotérri'. — 6. tht-Toy. 
Eg'eny, Thary. 

ffti Germa in -d- ChamiM . 

Joigny. 

St-FlorftoAio, Auxefjre. 

E^ri^elLe^le 5.^ Vés«la|. 

Avalloa, Ouajpe, Ton- 
nerre. — 16. Verreui» 

Uléneau, Toncy, Truc|- 

«ur- Yonne. 

C(»»nnpi|;noll8a, Laiq- 

socq , Ligny , IVI^é , 

Noyers. 
AiUaal, Nttuvy^Satiiour. 

Vermenion. 

Montréal. 

Ghâtel-t'ensoir. 

Bt4enon, Saint- Vjâ«]r4r«. 
aux- RichM- iloiiim*^ , 

Villeneuve aYpopu. 
Gharny. — 1*3. î'QMny. 
Arihonnay, Cë4iel-&cr,., 

Joigiiy, L*l8le, Ville 

neuve la-Guy»rd 

Da-s^mes, St'Pargeau. 

Atry-lo-Franc, Gtiinil- 

Briciion, (Uiy), JOtomo- 
L«s Ormes, St-Père. 



D. Q. le 2, à S fa. 85 m. dn mai. | F. 
N. L. ie ♦, Ô4 b. ' l ra. ihi rail). 
P. Q. Iel5, à8h.41 m. ... .ujî. | 



L:U ft3, «1 6 h. 14 m. «dJi soir. 
Q. 1«3«, à(8h. 31 m. du son. 



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AVRIL. 



Les jours croissent pendant ce mois de 4 heure 40 minutes. 



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FÊTES. 






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du Département. 



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7 

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11 

12 

13 

14 

15 

16 

17 

18 

19 

20 

21 

22 

23 

24 

25 

26 

27 

28 

29 

30 



Quasimodo. 
Annoncialion 
s Alexandre. 
s Franc, de P. 
s ^ mbroise. 
s Albert, 
sie Prudence 
s Giotaire. 
s Édèse. 
ste Marie, ég. 
ste Godeberte. 
s Jules. 
s i\iarcellin. 
sTiburce. 
s Maxime, 
s Paterne. 
Quasimodo. 
8 Parfait. 
s Léon, p. d. 
s Théotime. 
s Anselme, 
ste Opportune 
s Georges, 
s. L^^^î^r. 
S Marc, évang. 
s Clet, p. m. 
Polycarpe. 
Vital. 
8 Robert. 
Rogalioru, 



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29 


37 


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3 


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I Flogny, Pesselière, Si 

Julien- lu-Saul t. 
n. Auxerre, Prunoy. 
3. Coursoi). 

5. Si-Sauveur (beat.), Si 
Valérien, Villeneuve 
I-Gen<}i8. 

7. Toucy. 

9. St-Florentin, Si- Léger. 

10. Piff.Mnls. 

la. Seignelay, Villiers-Si- 

Benoil. 
i3. Chevillon. 

i5. LaÎDsecq, Rngriy. 
i6. Vézelay. 

2o. Mailly-la- Ville 

•la. Cus.Hy-!es -Forges. 

iS. Mouiiers , Tesl-Milon 

(Semetitron). 
■J4. Quarré-les Tombes. 

26. CoulangC8-8ur-Yonne 
Lavau 

2(). Chasicllux, Scpeaux. 

27. Rrieiion,Ligriy. 
28 Domats. 

29. Villcfranrbe. 

30. f)om<;oy-8ur«Cure, Seiu 
(franche), Veoisy, Ver- 
menton. 



N L. le 7, à 1 h. 46 m. du soir. 
P. Q. le 14, à 8 h. 59 m. du mal. 



P. L. le 22, à n h. 37 m. du mal. 
D. Q. le 30, à 7 h. 13 m. du mat. | 



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MAI. 


Lés jours croissent pendant ce mois de 4 lieure 16 minutes. 


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du Département. 


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s Alhanase. 


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7 14 


24 
25 


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1|37 
2^- 6 


h 
0132 

^47 


1. Chablis,Deffan.ls,Neuvy, 

Thorigny. 
'i. Avallon. 


jeudi 


3 


Ascension. 


4 39 


7 16 


26 


2 35 


3 4 


3. Ancy-le-Franc, Andryes, 


vend 


4 


ste Croix. 


4 37 


717 


27 


3 5 


4 24 


Chassy, Ferreuse, St- 


sam. 


5 


ste Monique. 


4 35 


7 9 


28 


3 37 


5 44 


Sauveur(be8ti.'«nT). 


Dm. 


6 


CotiT.de s Aog. 


4 34 


7 20 


29 


4 13 


7 3 


4 Ch-»:»iî>!o8t, Maiïly-le- 


lundi 
mard 


7 
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s Jean P.-L 
s Stanislas. 


4 30 
4 8i 


7 2J 
7 23 


1 
2 


4 5i 
4 43 


8 17 

9 25 


Château. 

5. Montréal,Charny,Toucy. 

6. niéneau,Cour»on, Neuil- 


merc 


9 


s Désiré 


4 29 


7 24 


3 


6 39 


10 22 


ly, Si-Léçer. 

7. Auxf»rre, TSoyers. 

8. Arces. Chéroy, Uanne- 


jjeadi 


10 


s Grégoire. 


4 2S 


7 26 


4 


7 40 


11 9 


vend 


11 


s Gordien. 


4 26 


7 27 


5 


8 46 


11 49 


sam. 


i2 


s Mamert. 


4 25 


7 28 


6 


tf 52 


— — 


nioine, Ravi^res. 


Dm. 


13 


Pentecôte. 


4 24 


7 30 


7 


10 98 


<ig21 


9. Cbâtel-Censoir, La Ferlp, 


lundi 


14 


s rancrace. 


4 2à 


7 31 


8 


OS 2 


0^49 


St-Sauveur, Taiilay. 
10. Appoigny. 
Il Vfirmonton * 


mard 


15 


b Servais. 


4 21 


7 32 


9 


1^ 5 


1 14 


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16 


O.-Temps. 


4 -20 


7 3* 


10 


2 7 


1 38 


12. Joigny Sennevoy-l-Bas. 


jeudi 


17 


s Pacôme. 


4 18 


7 35 


11 


3 9 


2 6 


l^. Tonnerre. 


vend 


18 


s Eutrope. 


4 17 


7 36 


12 


4 10 


2 U 


14. Chailley,.L'lsle, St-Flo 


sam. 


19 


s Honoré. 


4 16 


7 38 


13 


5 il 


2 49 


rentin,Vil!(»n.-l-G«iyartl. 


DlM. 


20 


Trinité. 


4 15 


7 39 


14 


6 13 


5 17 


i5. Véïclay, Aillant, St- 


lundi 


21 


Ste Venance. 


4 13 


7 40 


15 


7 13 


8 47 


Jnlien-du-Sault. 
16. Ferreux. 
ir. Cerisiers, Malicorne , 


mard 


22 


;à Bernardiu. 


4 12 


7 41 


16 


8 10 


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8 Ho:ipice. 


4 11 


7 42 


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Seignelay. 


ieodi 


24 


sle Julie. 


4 10 


7 44 


18 


9 50 


6 1 


18. Egriselles- le -Bocage. 1 


vend 


25 


s Célestio. 


4 9 


7 45 


19 


10 31 


6 59 


ai. Qiiarré-les-Tombes. ! 


sam 


26 


s Donatien. 


4 8 


7 46 


20 


t1 8 


8 3 


î3. Aptbonnay, Granchî|m|>, 


Dm. 


27 


Fbte-Dieu. 


4 7 


7 47 


21 


11 40 


9 10 


25. Brienon, Lainsecq. Ser- 


iundi 
mard 


28 
29 


rt G ^ mm . 
s Ililif^berl. 


4 7 
4 6 


7 48 
7 49 


22 
25 


OMO 


10 21 

11 33 


gines. 
•j6. Sl-Germain-d-Champs. 
oft Ouaine. 


merc 


30 


s MaximiD, év. 


4 5 


7 50 


24 


0-58 


U 67 


3i. Foisav-les-Vézela^. 


jeudiiSHsFélix 


4 4 


7 51 25' l 5 


2|.3 ' Il 


N. L. le 6, à 10 h. 8 I 


n. du soir, j P. L. le 22, à 3 h. 21 m. du mat. || 


P.Q 


le 


13,àllh. 3i 


n. d 


a soi 


P. 


D.Q 


. le 39 


, à 2 h. 32 m. du soir. H 



Digitized by 



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10 



JUIN. 



Les jours croissent de 15 minutes jusqu'au 20 et décroissent ensuite 
de 4 minutes jusqu'au 30. 



FÊTES. 



vend 
sam. 
IHm. 
lundi 
mard 
merc 
jeudi 
vend 
sam. 

DlM. 

lundi 
mard 
merc 
jeudi 
vend 
sam. 
,Div. 
Inndi 
aiard 
merc 
jeudi 
vend 
sam. 
Dm. 
lundi 
marrd 
merc 
jeudi 
vend 
sam« 



1 s Pamphile. 

2 s Pothio. 
3'ste Glotitde. 
à^s Pascal. 

5, s Optât. 

6 s Claude, év. 

7|s Lié. 

8 s Urbain. 

9 s\e Pélagie. 
iOJs l.andry. 
H 8 Barnabe. 

13 s Antoine deP 
14, s Ruftin 



s Modeste. 
•*. Cvf 
8 Avit. 
s Amand. 
ss Gervèis et Pr 
s Sylvèro. 
s Leufroi. 
s Paulin, 
s Jacques. 
s Jea:<->Bapt 
s Prosper. 
s BaboHn. 
s Crescent. 
8 Loubert. 
s PierreelsP. 
GoiB{B«« Paul 



V 



. h 

37 



h 

4 

4 
4 

4 
4 
4 
4 

3 89 
3 «8 
3 58 
3 58 
3 58 

sm 

3iS8i8 
8 58 
8 68 
8 58l8 
8 58 
3 58 
3 58[8 
8 58 
3ÎJ8 8 
3 59f8 
8 59 

3 59 

4 
4 



II 



15, p 



73 i 



FOIRES 

du Département. 



5!l« 



525 



1§35 

2?- 8 
ï'419 

3 29i 

4 21 

5 il 
e 25 



10 5t 

11 9ti 
9 57 
!«»« 

4 t 



« 31 

« 10 

9 éi 

« 15 

tO 43 

H 11 

11 89 

^§ 9 
0-44 



h 

4 37 



y 4k 

10 20 
iK) JSl 

11 17 
11 42 

"I 5 



5i 

9 

19 

44 



3 54 



8 11 

9 28 

10 3&r 

11 51 
AS « 
3''2ll 
3 35 



S»-: .ipgaâii, ViUeiK-sur 

ïoiioe (francbe). 
{^haMtelluXf Neuvy^Satit., 
Toucy . 
-. Sainpiiits. 
4> Aukerrc, Cu»sy-]-Foigfea. 
> 5. Chaiupe0vrab, Su Léger. 
NDj^ers, TrtBigity (louée), 
PourriftiQ. 

7. MelisHy, St-Sauv. (beat,), 
Saint-Va4ért(»D. 

8. R(i88y-en O., Fes^clièié. 

9. Coargçnay. Joigny. 

10. Coula ngee- sur- Yoaim. 

11. OiiliMg.^ I»-V., Ligny, 
ViofitrQdl, Prunoy, St 
Floi^fliin. 

i5.Thai7,Yéf.e1ay. 
i() Appoigoy, Perreut. 

17. Maitly^U ViUe 

18. Châtel Gérard, La Cet le* 
St-Cyr. 

19. Cravaiït. Lt'tigiry. 
'20. Dixmoiii, Lavtt^,Hogny, 
2'i St-Sduveni*. 
23. Avail4»n. 
'i4. Villen..rArch. 
25. Fifiury^, Joux^la-VillJs, 

St-Martlq-d'Or., Ton* 



'j8. Courson. 
ag. Brienou, l£tais. 
3o. Ancy-le-Franc, (iiarny, 
Totfcy. 



N. L. '\t 5, à 6 è. 22 m. du mat. 1 P. L. le 2a, à 4 à. 4« ra. du soir, 
P. "Q. ^n,^% b; 11 &. 4u sroJT. || D. Q. le 1^1^ 4 7 k 47 la, dusoir. 



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44 



JUILLET. 


Left jours décroiBii^Vit )^ttâtttit ce mois de S7 mittute^ 


II 

•S 




FÊTES. 


^■g 


h 


S' 

es 




FOIRES 

du Département. 


DlM 


1 


ste Eléonore. 


b ... 
4 2 


8 5i27 


h tn 


W«l 1 


lurKli 


2 


Visitalionste?. 


4 3 


8 4 


28 


2t-ll 


5" 52 




mard 


3 


s Thierry. 


4 3 


8 4 


29 


5" 5 


6 48 


3. Aillant, Chéroy, Qiiarré- 

l-Tombet. 

4. Mairiy-ieCbAteati. 


merc 


4 


ste Berthe. 


4 4 


8 4 


do 


4 1 


7 37 


jeudi 


5 


s Zoé. 


4 5 


8 3 


1 


5 13 


8 ♦t 


■5 Lainfl«»cq,Sainl-15auve!ii 


vend 


6 


s Tranquille. 


4 6 


8 3 


2 


6 21 


8 (fO 


(bcslianx). 
6. RavièMs, V^Aenlo». 


B^tD. 


7 


ste Aubiergè. 


4 6 


8 2 


3 


7 27 


9 19 


Dm. 


8 


s Pracope. 


4 7 


8 2 


4 


8 39 


9 44 


y. loucy. 


landi 


d 


s Cyrille. 


4 8 


8 1 


5 


9 40^ 


lu H 


:8. Noyer». 


mard 
merc 


10 

11 


ste Félicité. 
Tr. s Benoit. 


4 9 
410 


8 1 

8 


7 


.0 43 
11 46 


10 32 

10 m 


9. St-Pl«raivtin , Sépeaux. 
to. Bléneau, Egriaelleo^le 

Bocage. 
II. Viriier8.Sl-Benoil(a.f.). 


jeudi 


12 


s Goalberty ab 


4H 


7 59 


8 


«o47 


11 21 


vend 


18 


â Eugène. 


4 12 


7 59 


9 


rw 


li 50 


il. Montréal. 


sam. 


14 


s Bonaventure 


418 


7 58 


10 


2 49 


— WU. 




Dm. 


15 


s Henri. 


4 14 


7 57 


1 


3 49 


0|28 


14. Joïgny. Ligtiy. 


lundi 


16 


s Easta e. 


4Î.1 


7 56 


12 


4 46 


il i 




mard 


i7 


8 Alexis. ' 


4 16 


7 55 


13 


5 S» 


1 46 


17. Chntclhix, (j* r3e5*nd 


merc 


18 


s Clair. 


4 17 


7 54 


14 


6 26 


2 39 


(Salins). 
i8. Trwgny. 


jeudi 


19 


s Vincent de P. 


4 18 


7 53 


15 


7 8 


3 4^ 


vend 


20 


ste Marguerite 


4 19 


7 52 


i6 


7 45 


4 46 




sam. 


ti 


S Victor, m. 


4 20 


7 51 


17 


8 17 


5 57 


îQ. Auierre. 


DiiÉ. 


22 


ste Mdrie-Mad 


4 21 


7 50 


18 


8 47 


7 ÏO 


9B. VézeUy. 


lundi 


23 


s Aponinâire 


4 23 


7 49 


19 


9 16 


8 25 




Imard 
{merc 


24 
25 


ste Christine. 
s Jacques, . 


4 24 
4 25 


7 48 

7 47 


20 
21 


9 44 
10 U 


9 40 
«tO »5 


!ib, Àrmeau, Saint- Pargcatt.^ 
a6. Ch.^tel-Censoir. 


jeudi 


26 


Tr. s Marcel. 


4 26 


7 45 


22 


4t) ^7 


0.10 


il 
98. Brienon. 
29. Champignefio.s. 


rend 
sam. 


27 

28 


8 Pantaléon. 
ste Atine. 


4 28 
4 29 


7 44 

7 43 


23 
«4 


11 $4 


1Î24 
2 «5 


Dm. 


29 


ste Marthe, V. 


4 36 


7 41 


25 


0! 8 


3 41 


a., viigé. 


lundi 


30 


à Àhdcfù. 


4 31 


7 401 


26 


0^88 


4 *0 


mard 3'llà GérmaÎD, é?.l 


4M7 39^27> 1 ^ 


5 31 1 


K. L. le 4, à 3 h. 13 m. du soir. 1 P. L. le 30. à 3 h. 40 m. da matjl 


ï>.0. 


le 


12, à 7 h. 59 I 


n.di 


Q ma 


t. . 


D.Q 


.16 27, 


à h. â3 m. du mat. fl 



Digitized by 



Google 



12 



AOUT. 


Les jours décroissent pendant ce mois de 4 heure 35 minutes. 


il 


i 


FÊTES. 




5^ 


1 

■S 


Lever 
de la lane. 




FOIRES 

du Département. 


merc, i;sle Sophie. 


h D) 

4 34 


il III 

7 3/ 


23 


i.i II 
2^58 6H3 




jeudi 2 s Etienne. 


4 35 


7 3i 


29 


4i 5 6 '49 


1. ^u^l.•^b. , 


▼end 


3is(e Lydie. 


4 37 


734 


1 


5 12 7 :^0 


2 St-Sauveiip (besiiaux). 

4. Avallon, Toiicy. 

5. St-Léger, 

6. Aaxerre. ! 


sam. 


4 


s Dominique. 


4 38 


733 


2 


6 19 7 47 


Dm. 


5 


s Yen. 


4 39 


7 31 


3 


7 ^>5 8 12 


lundi 


6 


Trans. de N. S 


4 41 


7 3u 


4 


8 29 8 86 


10. Joigny. 


mard 


7 


8 Gaëtan. 


4 42 


7 28 


5 


9 31 8 59 


12. Pninoy, St-Maitîn-<le8- 


merc 


8 


s Justin. 


4 44 


7 26 


6 


10 34 9 25 


Champs. 


jeudi 


9 


s Amour. 


4 45 


7 25 


7 


11 a5 9 52 


i3. Quarré-les-Tombos, St- 
Florentin. 


vend 


10 


s Laurent, m. 


4 46 


7 23 


8 


0^36 10 22 


sam 

DlM. 


11 
12 


ste Suzanne. 
bie Claire, v. 


4 49 


7 22 

7 2o 


9 
10 


1^35 
2 33 


if 58 
11 39 


6. (^ourson, Wonilly, Per- 
reax. Pont-sur Yonne, 
Raviéres , Seignelay, 
Villeneuve-s- Yonne. 


lundi 


ta 


sHippolyte,m. 

s Eusebe. 


4 5u 


7 18 11 


3 27 


— = — 


mar. 


14 


4 5i 


716 12 


4 16 


0;28 


18. Vézeloy. 


merc 


15 


Assomption 


4 53 


7 14 13 


5 1 


1 24 


io. Ligny, Pesselière, Vin- 


jeudi 
vend 


16 


s Roch. 


4 55 


71;^ 


14 


5 4<l 


2 28 


oellps. 


17 


s Mammès. 


4 5(i 


7 11 


15 


6 m 


3-37 


a2 Rogny. 

a4< LTtle, Neuvy-Sautour, 

Ferreuse. 
25 Charny, Cb&tel-Cen- 

soir, Cou la nges-l a-Vin., 


sam. 


18 


ste Hélène. 


4 58 


7 9 


16 


6 47 


4 50 


OlH. 


19 


s Louis, é^. 


4 59 


7 7 


17 


7 i? 


<> 6 


lundi 


20 


s Bernard, d. 


5 


7 » 


18 


7 47 


7 23 


mard 


21 


s Privât 


5 2 


7 3 


19 


8 17 


8 4u 


l-cugny, Maligny. St- 
Juli.n-<lii-SauU,Ville- 


merc 


22 


s S^mphorien 


5 3 


7 2 


20 


8 «ù 


9 57 


jeudi 
▼end 
sam. 


23 


s Sidoine. 


5 5 


7 


21 


9 26 


11.13 


nruve-l-Giiyard. 


24 
2tf 


s Bartnélemy 
s Louis, roi 


5 6 
5 7 


6 58 
6 56 


2:2 
23 


10 8 

10 5t) 


0126 
1 U 


a(). Montréal, St-G«rmain- 

de8-(^h'(ropB. 
27. Tonnerre. 
aH. Tanlay. 
3e. Appoigny, <;)liamplosi, 

Domecy-sur-Cure, La 


Dm 


26 


sZépbirin. 


5 » 


6 54 


24 


11 51 


2 34 


lundi 


27 


s Gésaire. 


5 10 


6 52 


25 


— — 


a^ 27 


mard 


28 


s Augustin, é^. 


5 12 


6 50 


26 


0^51 


4 11 


merc 


29 


DécoH.s J.-B. 


5 13 


6 48 


27 


1 55 


4 49 


Ferté-Loup. , Mailly- 


jeudi 


30 


s Fiacre. 


5 14 


6 46 


28 


3 1 


5 21 


le-Ch., Veoizy. 


T-rjaSlIsOWde. I5 16 


6 44 


X9 4 7I 5 49I 


il. Gussy-lps-Furges. 


N. L. le 3, à 1 h. 36 m. du mat. 


P. L. le 18. ai h. 3 m. du soir, i 


P.Q. 


le 


li,àl h. 39 


m. d 


lu m 


at. 


D.Q 


.le 25 


, à5h 41 m. du mai. 1 



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Google 



13 



SEPTEMBRE. 


Les jours décroissent pendant ce mois de 4 heure 43 minutes. 


1 



'V3 


FÊTES. 




11 


1 


i 




FOIRES 


sam. 


1 


ss L«u, Gilles. 


5 17 


h m 

6 42 


30 


h !.. 

5gt2 


h n> 

6115 




Dm. 
lundi 


2 
3 


s Lazare. 

s Grégoire, p. ' 


5 19 

5 20 


6 40 
6 38 


1 
2 


6ff6 
7*20 


639 
7 3 


I . Aval Ion, St-Père, Saint- 
Sauveur, .Sens, Toiicy, 
j. Auierre, Sergines. 
4. Aillant, Cheroy, Gravant 


mard 


4 


ste Rosalie. 


5 22 


6 36 


3 


8 ^2 


7 28 


mcrc 


5 


s Bertin. 


5 23 


6 34 


4 


9 '23 


7 55 


5. St- Léger. 


jeudi 


6 


s Ëleulhère. 


5 24 


6 81 


5 


10 24 


8 24 


6. Lainsecq^ Montréal, St- 


JTeod 


7 


s Gloud, p". 


5 26 


6 29 


6 


11 24 


8 57 


Hauveur (bestiaux), St- 


sam. 


8 


Nativité de la V. 


5 27 


627 


7 


0^21 


9 35 


Valérlen. < 


;DiM. 


9 


8 Orner. 


5 29,6 25 


8 


1.=^I6 


10 ïO 


7. Cou1ang.-6-l[on.,Fifronds,i 

Vermenton. 

8. Bussy-en-O. 

9. Ancy-l*Franc, Les Ormes. 


lundi 


10 


ste Pulchérie. 


5 30 


6 23 


9 


2 6 


11 11 


mard 


11 


s Hyaciothe. 


5 31 


621 


10 


2 52 


— — 


mcrc 


12 


s Raphaël. 


5 3J 


6 19 


a 


3 33 


0310 


10. Joux-la-Ville, Mailly-la- 


jeudi 


13 


s Maurille. 


5 34 


6 17 


12 


4 10 


lil5 


Ville, 5»t-Florentin. 


veni 


14 


Ex. de la. ste G. 


5 36 6 1» 


13 


4 4d 


2 26 


1). Joigny, Véielay. 


sam. 


Itf 


s Nicodëme. 


5 37|6 1^ 


14 


5 14 


3 40 


16. Ferreux, Oannemoine. 


DlM. 

lundi 


10 
17 


s Corneille. 
s Lambert. 


5 39 6 10 
5 40 6 8 


15 
16 


5 45 

6 15 


4 57 
6 16 


II. (:bailley,Ghàtel-Gérard. 
12 (îonlanges- la- Vineuse, 

Ravières, Tborigny. 
17. La Ferté-L., Senne voy- 

lo-Bas, Trucy-s-Yonne. 


mard 


18 


a Jean Chrys. 


5 41:6 t) 


17 


6 48 


7 35 


merc 


19 


Q.'Temps. 


5 43 6 4 


18 


7 'Z5 


8 54 


jeudi 


20 


s Janvier. 


5 44 


6 2 


19 


8 6 


40 11 


i9. Arthontiay. 


▼end 


21 


s Eustache. 


5 46 


6 


20 


8 53 


U 23 


31. Noyers, St-Fargeau, St- 
Ma.tiad'Ordon, Sens, 


sam. 


22 


s Maurice. 


5 47 


5 58 


21 


9 47 


0^27 


Dm. 

lundi 


23 
24 


ste Thècle. 
8 Andocbe« 


5 49 
5 50 


5 55 
5 53 


•22 
23 


JO 46 

11 49 


1:;23 
2* iO 


Andryes. 
aï. Guerchy. Foissy-leti-V . 
si5. Courson 


mard 


25 


s Firon'n. 


6 61 


5 51 


24 


__ ^_ 


À 5u 


a6 Thury,Villefranche. 


merc 


26 


ste Justine. 


55 


5 49 


^5 


l>3 


3 23 


•iy. (^hastellux. 
99. Rrienon. 


jeudi 


27 


ss G6me et D. 


5 54 


5 47 


26 


1 âO 


3 53 


vend 


28 


s Vencesias. 


5 56 


5 45 


2? 


3b * 


4 9 


•i9. Champigaelles, Doroats, 


sam. 


29 


s Michel. 


5 57 


5â3 


28 


4 44 


leDeflFand,Neuvy, Vil- 


Dm. 


30 


s Jérôme, pr. 


5 59 


5 41 


29 


«•^il 


5 8 


len.-rArch. 
3o. Uomecy-8-C., Tonnerre. 


N. L. le 1, à 2 h. 23 m. du soir. 


P. L. le 16, à 9 h. 5 1 m. du 3oir.|| 


P.Q. 


le 


j 9, à 6 h. 47 ] 


tn. di 


Ll 80l 


r. 


D.Q 


.le 23 


, à 1 h. m. du soir. 



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Les jours décroiss^qt peadant ce mpis de \ heure 44 minutes. 



ftTES. 



lundi 
Dftftçd 
merc 
jeudi 
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sam. 

P.IM. 

lundi 

merc 
jeudi 
vend 
sam. 

DlM. 

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mard 
mère 
jeudi 
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Isam. 

PiM. 

l^ndi 
mard 
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jeudi 
vend 
sam. 

DlM. 

lundi 
mard 
mère 



Rémi, p. 

2J3 M«ei:, 
» Cj^prien. 
9 Fraoe. d'Ass. 
s(e Aure. 
s Bruno. 
s Serge, 
ste BrigiUe 
s Denis, &v. 
sPautio. 
s Cerner, 
s Wilfrid. 
s Théophile. 
s Çali&te. 
Luclea. 
s AnvUr/^lse. 
s Florentin. 
s Luc, étang, 
s Sai^inien. 
ste Gléopâtre. 
ste Ursule. 
s H^eUony év. 
s Gratien. 
s Magk>ire. 
s Grépin. 
8 Éva* isle. 
s Frumence. 
s Si^mon. 
« Fàron. 
s (^ucain. 
s Queniin,V.J 




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2 
3 
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6 11 
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6 1 
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6 20 
6 21 

6 

6 24 
6 
6 

6 29 
6 31 
6 32 
6 34 
6 35 
6 37 
6 38 
6 40 
6 42 
6 43 
6 45 
6 46 



s 



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24 5 
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5 38 
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H 44 

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1 26 

1 66 

2 2S 

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3 12 

3 3« 

4 S 
4 29 
4 dO 



FOIRES 
du Départem%[ii. 



5. 

6. 
8. 

9- 

10. 

IL 

i2 

i5. 

\l: 

«9- 



a6. 
2 



1 



Joigny, Auxerre. 
Egriselles-le-l^pcfige. 
Montréal, Prunoy. 
MaiHy.fe*Chàt6au, Saint- 

Sau'teiir (i<>(>siian;i). 
Qjaarcé'^tiB-T., »ViJl6neii 

▼e-le«-Gwôls, 
To»»(iy. 
St<9-PaJI,lay^ 

piuyes , .Gran/lcjiamp ,^ 
' l'Isie. 

Ouai ne ,5t-Gepm.rd-Gh 
. LaVaii, E^eoy. 
. VaiiârB-&t-Be9«M. 

Appoigrvy, Tf^^^on 

(SeipQo^Upn). 

Étais. 

^léneauy Cerisleiîs, Pru- 

iioy, Vèzelay. 

Chàiefl-CenBoic , Saiinl 

jMliea, Séîgn^lfljy. 

Mézlllfts. 

Bazarncs, Chért^y. 
GhainpcevvAis. 
Dïges.' 

Lainsepq, Ligny, Pont- 
s-Yonne, Qn'iïiré-I-T. 
Cravatkt. Bri^on. 

Tçeigny, 
Busfjy-çn-Oijbi^. CSh^rnj 

(a jours), Raxi^iiref^. 
Avallon, îit-Fji9iJBQntin.o 
Ancy-lé-Franc. 
Chablis, ttogriy.St-Sau 

veur. Vermentoa. 



N L. le 1, à 6 h. 4 m. du matin, 
l*. Q, le 9, «^ 10 h. 29 m, du matin. 
P. L. le 16, à 6 h. 55 m. du matin. 



Û. Q. le 22, à 21 h. 28 qa. du soir. 
N. L. le 21, A 6 in. dumaiin. 



Digitized by. 



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15 



NOVRMRRR. 




1 





.fftïES. 


^é 


II 


^1 

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1. 




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9§ 


du DépMlemept 






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jeudi 


1 


Toussaint. 


6 48 


4 39 


2 


8P 6 


5:84 


T. Saim-Sanveur (bestiaux). 


rend 


2 


LtêMofU. 


6 5>> 


4 87 


3 


9| 3 


6^14 


X Neuilly, NfiUTy, Villea* 


sam 


3 


s Marcel. 


6 M 


4 36 


4 


9 65 


7 


Yonne. 


Dm. 


4 


s Charles Bor. 


6 5» 


4 34 


5 


ti 43 


7 52 


31. Sergineg, Tau/cy. 
L Coiirson. 
S- Auferre Noyers. 
6. Aillant. 


landi 


5 


s Zacliarie. 


6 54 


4 32 


6 


il 26 


8 49 


mard 


6 


s Léonard., pjf. 


6 56 


481 


7 


4 


9 5i 


merc 


7 


s FlQrent. 


6 58 


4 ai 


8 


e.88 


10 58 


?•. Pourra in. 


eadi 


8 


sies Reliques. 


^59 


4 2$ 


9 


1§ 9 


— 


8. L'isle, Saiiu-Farg^au. 


Ireod 


9 


8 Maibitrin. 


7 1 


4 26 


40 


1 39 


oE 41 


^. CotHanges-s-T. 


sam 


10 


s Léon. 


7 2 


4 25 


11 


2 « 


l§2ii 


>o. Cussy-l-PorgeA^ Joienr. 


DlH. 


11 


s Martin, é?. 


7 4 


5U 


12 


2 37 


2 36 


il. Auxurre. 


lundi 


12 


s René. 


7 6 


13 


8 tO 


3 54 


^a. Arces, Sépeaux, Saint- 


mard 


13 


s Brice, é?. 
s Mactoi^. 


7 ? 


4 2i 


14 


8 47 


5 18 


Aiartin-des-Cii. , Ton- 


merc 


14 


7 9 420 


15 


4 29 


6 3t 


nerre. 


jeudi 


15 


s Eugène. 


7 10'4 19 


16 


5 20 


7 48 


i3. Lainsecq. 


«end 


16 


8 Edme, arch. 


7ia|4l7 


17 


6 48 


8 56 


VI- Arcyn9ur-Ci»re. 

i5, Véaiel^y. 

t6. Ferreux. 

r8. Aval ion. Pe^spli^r^ 


sam. 


17 


s Agnan, é?. 


7 14 4 16 


18 


7 22 


9 55 


DlM. 


18 


s OdOD. 


7 «5 4 15 


49 


8 29 


10 48 


lundi 


19 


sloEl'.s;il.elboc \\. 


7 47 4 14 


20 


9 38 


41 24 


1^^» «^vs««l\^fV^ jj ^Ç^^l|tl/1 \î a 


mard 


20 


S Edmoad, 


7 18 4 18 


il 


10 45 


11 56 




merc 


21 


Présentation. 


7 29 4 12 


22 


14 51 


27 




ieudi 


22 


âte Cécile, y. 


7 2^214 11 


23 


oi54 


58 




v^nd 


28 


« Clément, p. 


7 28 4 10 


24 


l£l9 


^3. CbampJoi^l, Vera^entoD. 


^am . 


24 


s Séverin. 


7 24 4 9 


25 


1 57 


1 44 


94. l^gny. 

a5. Coulang^i-la-Viii., Li^ 


OIM. 


25 


steCalherioe 


7 26 4 8 


26 


2 5» 


2 6 


lundi 


26 


ste Geneviève. 


7 2^:4 8 


27 


a 59 


% 82 


Ferté-Loup., Ferreuse. 
a6. Quatré-i-TombC8, Vil- 
le ne u ve- ra-(7ny»Fd. 


mard 


27 


sËloque. 
8 Soslhènes. 


7 2S4 7 


28 


H 


% 1 


merc 


28 


7 504 6 


29 


5 59 


3 U 


27. St-Fk>renitn. 


jeudi 


29 


s Sainrnîn. 


7 ai 4 5 


30 


Q 57 


4 48 


ag. a.asieWw*. 


▼eod 


30 


s André. 


7 82 4 5 


1 


7 52 


4 »7 


3o. Ch^inipignfillea, Ouaii^^ 
Maligny, Brienoo. 


Il f 1 1 


i 


P. Q. te 8, à U h. 14 m. du mpt. 


D. Q. le 21, à 1 h. 53 m. du soir.l 


P. L 


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> 14, à 4 h. 47 


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«N.L 


.16 29 


, à 7 h. 4 m. <du aoir. | 



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DÉCEMBRE. 


Les jours décroissent de 22 minutes Jusqu'au 20 et croissent ensuite 


de 6 minutes Jusqu'au 3^1 . 




1 

9 


FÊTES. 




11 


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sam. 


1 


s EioL 


7 34 


4 4 


2 


8141 


5S47 


T. Villen.-ft.'ïonne, Cruzy, 


DlH. 


2 


AVENT. 


7 35 


4 4 


3 


93 26 


tt.-4a 


Fois8y,MontréaI,$t-Bri8, 


lundi 


3 


s FrtnçM . 
ate Barbe. 


7 36 4 3 


4 


10 6 


7 44 


Villenonve-I' Archevêque, 


mard 


4 


7 38,4 3 


5 


10 41 


8 49 


Fleury, Toocy 

a T 1 «T»ii A 


merc 


tf 


sSabba8,abbé 


7 39 4 2 


6 


11 13 


9 56 


5. Joux-la-ViUe, Auxerre/ 
Flogny. 

i.MQilly.Châieaii. 

6. CJiâtel-Censoir, Noyers, 


jeudi 


6 


s Nicolas, év. 


7 40 4 2 


7 


Il 42 


11 6 


vend 


7 


ste Fare, v. 


7 4i 4 2 


8 


Oi 9 


— i— 


sam. 


8 


Imm. Concepi. 


7 42 4 2 


9 


0^38 


0^17 


Migé, St-Sauveur (best.). 


Dm. 


9 


ste Gorgonie. 


7 43 4 2 


10 


1 7 


1 31 


Cerisiers, St-Valérien. 


lundi 


10 


ste Vâlère, v. 


7 44 4 1 


11 


t 41 


2 47 


7. Vilientuve-sur-Tonne. 

8. Dixmoiit. 

9. L'Isle. 

1'). Gourson, S(-Florentin. 


mard 


11 


s Daniel. 


7 45 4 1 


12 


2 19 


4 4 


merc 


12 


s Valeri, ab. 


7 46 4 1 


1£ 


8 4 


5 20 


jeudi 


13 


ste Luce, v. 


7 47 4 1 


14 


3 57 


6 32 


i3. Aocy-le-Franr, (irand- 


vend 


14 


-. PlU -u^- 'tie. 


7 48 4 1 


15 


4 58 


7 37 


champ, Yézelay. 


sam. 


15 


s Mesmin. 


7 49 4 2 


16 


6 5 


8 3i 


tS.St-Gerfnain-des-Cbamps. 


DlM. 


16 


ste Adélaïde. 


7 50 4 2 


17 


7 15 


9 18 


16. Gravant. 


lundi 


17 


s Olympe. 


7 50 4 2 


18 


8 26 


9 36 


17. Avallon. 


mard 


18 


s Gratien. 


7 5i 4 2 


19 


9 34 


10 28 


18. Chéroy, Ravières. 


rnerc 


19 


Q. -Temps. 
s Timolnée. 


7 52 4 8 


20 


10 41 


10 56 


19. Lainsecq, Egriselles-lc» 
Bocage. 

20. Seignelay. 


jeudi 


20 


7 52 4 3 


21 


11 45 


il 21 


vend 


21 


s Thomas, ap. 


7 53 4 4 


22 


— — 


11 46 


ai. Ligny^ 8aint-Fargeau, 


sam. 


22 


s Honorât. 


7 53 4 4 


23 


0?48 


10 


Saint-Martin- dX)rdon. 


DlM. 


23 


ste Victoire, v 


7 54 4 5 


24 


1 49 


02.86 




lundi 


24 


ste Delphine. 


7 54 4 5 


25 


2 50 


1 4 


04 • Vermenton. 


Imnird 


25 


NOKL. 


7 55 4 6 


26 


3 50 


1 35 




merc 


26 


s Etienne, 1" m 


7 55 4 b 


27 


4 49 


2 11 


26. ChaiUey,Sl-Julien-du-S. 


jeudi 


27 


s Jean, ap. év. 


7 55 4 7 


28 


5 45 


2 53 




vend 


28 


ss Innocents 


7 5614 8 


29 


6 37 


3 41 


a8. Leugny, Prunoy, Brio- 


sam. 


29 


s Trophime. 


7 56 


4 9 


30 


7 24 


4 36 


non • 
29. Arthonnay, Ciiastellulc, 


DlM 


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7 56 


4 10 


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8 7 


5 30 


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S Sylvestre, p. '7 56l4Ul 2l 8 4^1 6 40!3i. Chablis. Il 


P. Q. le 7, à II h. 55 m. dumat.lD. Q. le 21, à 8 h. 18 m. du soir JI 


P. L 


le 


14, à 3 h. 38 


m. d 


nm: 


a. 


IN.L 


le 29 


à 1 h. 9 m. du soir. 1 



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^^ 

AGENDA MUNICIPAL 

Dans les premiers Jours, publication des rdies des eontribuiions direetes. 

Le I*'' Dimanche, séance <^'*s conseils de fabriques. (Décret dn 3o dée. 1809). 

Dans le mots qui suit la publication des rAlc^ de presltlions pour les chemins vl> 
einanx, les rontribuables doivent déclarer au maire s^iU entendent s^cquitter en 
nature, faure de quoi ils seront obligés de payer en argent (Loi du ai mai i836}. 

Première dizaine. 

Le maire reçoit du receveur municipal et vise le bordereau âétaillé présentant^a 
situation de la caisse municipale à la fin flu trimestre précédent. 

Délivrance du mandat de traitement de Pinstituieur, de Tiostituirice et des autres 
employés communaux. 

Présentation du répertoire des actes odmini^tratifsaa receveur de Tenregistremont. 
(Lois des 21 frimaire an vu. et i:") mai 1818). 

Envoi par le Maire, au receveur de Tenregistrement, delà notice des décè* arrivés 
dans la commune pendant le dernier trimestre. (Loi du 92 frimaire an vu). 

Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés et abandonnés. 

Envoi parle maire, au préfet et aux sous-préfets, des actes de décès survenus pendant 
le trimestre précédent parmi les membrt*8 de la Légicn d^honneur, les décorés de la 
médaille militaire et les pensionnaires de )'Elat. 

Envoi, au préfet et aux sous- préfets, de la liste nominative des condamnés libérés 
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre précédent. 

Révision des listes électorales. 

Envoi par le percepteur. à la sous-préfecture de la liste en double des prestatairra 
qui ont opté pour le travail en nature. Envoi du relevé sommaire de Pemploi 
des prestations soit en argent, soit en nature, définitif pour Panoée précédente et 
provisoire pour Tannée courante. 

Première quinzaine. 

Dépôt à la mairie des listes électorales révisées ; publication par voie d^affiches de 
ce dépôt. 

Envoi au sous-préfet des listes et des certificau constatant le dépôt et la publica* 
tion. 

Expiration du délai fixé pour la déclaration à faire parles possesseurs de chiens. 

Les percepteurs rédigent et déposent, & la sous-préfecture, les listes, en triple 
expédition, des plus imposés de chaque commune. 

Les administrations des établissements de bienfaisance envoient au préfet les 
états trimestriels de la population des hospices et du nombre des indigents secou- 
rus (Inst. 8 fév. iSsB). 

Recensement^ par les maires, des jeunes gens qui ont accompli leur vingtième 
année dans ie courant de Tannée précédente. (Loi ai mars i832). 

Envoi au sous-préfet de Tun des doubles du tableau de recensement dressé par le 
maire. Publication et affiches dans la commune du tableau do recensement. 

Dans le mois. 

Du i5 au3i janvier, les maires et les répartiteurs, assistés du percepteur des con* 
tributions directes, rédigent un état-matficc des personnes impossibles pour les 
chiens. 

Le 20 janvier, publication de la loi prescrivant Téchcnillage. 

Les maires rédigent des tables alphabétiques pour chacun de^rsegislres des actes de 
Tétat civil de l^année précédente, puis ils envoient un double des registres au 
greffe du tribunal, avec te registre de publications de mariage, et déposent Tauire 
double aux aichives de la mairie. (C. civ. 43). llsdoîTeiil y joindre le relevé du mou- 
vement de la population de leur commune pendant Tannée précédente. 

Les maires des chefs-lieux de canton déposent au çrefi'e un double du regi«tre des 
engagements volontaires pendant Tannée expirée; Tautre double est déposé aux 
archives de la mairie. (Loi du ai mars i83a). lU envoient à Tiotendant militaire un 

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is 

état nominatif des engagements volontaires qoMIs ont reçus pendant Tannée précé- 
dente. 

Les greffiers des tribunaux de police envoient aux receveurs de renrcgîstrement 
I^cxtrait des jugements de police rendus dans le trimestre précédent (Ordouuance du 
3o décembre i823), et portant condamnation à l'amende seulement. 

Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple poHce envoient 
au Préfet les extraits des jugements rendus pendant le semestre précédent. (Idem.) 

Enlèvement des neiges et glaces. 

Confection du tableau d»8 mercuriales. ~ Chaque^ quinzaine, il doit être envoyé 
un de ces états au préfet. — MM. les maires doivent aussi, chaque mois, réunir et 
annoter tous les documents propres à éclairer la commission de statistique per- 
manente. 

Réunion et conservation en volumes des cahiers du Bulletin des lois et des divers 
recueils administratifs appartenant à la commune. 

Convocation individuelle pour la session de février; Pépoque en est fixée par le 
Préfet. 

Envoi au sous-préfet des tableaux du mouvement de] la population pendant Tannée 
précédente. 

Envoi au sous^préfet de la liste des répartiteurs. 

Le maire annote sur le tableau de recensement les décisions du conseil de révision 
insérées dans la liste d^émargeraeut, concernant les jeunes gens de la classe dernière, 
puis il affiche celte même liste. 

Arrêté prescrivant Pélagage et le recépage des arbres et des haies. 

Envoi de Tétai certifié de vaccine pour Tannée écoulée. 

Publication d^un avis faisant connaître le jour fixé parle Préfet pour la vérification 
des poids et mesures. 

Le maire visite les prisons qui existent dans sa commune. Cette visite se renou- 
velle tous les mois au moins une fois. 

Le facteur rural est tenu de prendre^ au moins deux fois par an, en présence 
du maire, Tempreinte du timbre qui est fixé à demeure dans la bofte aux lettres de 
chacpe commune. 



JPÉITRIKR. 

Première quinzaine. 

Première session ordinaire des conseils municipaux. (Loi du 5 mai i855). 

Les conseils municipaux doivent délibérer pendant cette session sur le taux de la 
rétribution à percevoir pendant Tannée suivante, dans les écoles publiques et les 
salles d^asile, et sur chacune des opérations financières relatives à Tinstruction pri- 
maire. 

Dans les huit premiers jours, rapport du maire au sous-préfet sur le serviceadmi- 
nistratifet la surveillance des prisons, s'il en existe dans la ville. 

Le maire doit recevoir du receveur municipal le bordereau récapitulatif des re- 
cettes et des dépenses effectuées pendant le mois expiré. Cet envoi se renouvelle 
dans les dix premiers jours de chaque mois pour celui qui vient de finir. 

Dans cette quinzaine doit se faire Téchenillage des arbres, conformément h la loi 
du 26 ventâse an IV. 

Du i^''au i5 février, le percepteur adresse au directeur des contributions les états 
matrices, pour servir de base à la confection des rôles. 

Dans le mois. 

Les maires publient Tarrêté de clôture de la chasse, dès qu^il leur est parvenu. 

Les percepteurs remettent au receveur des finances : 

lO Les états, en doublé expédition, des cotes irrécouvrables et les états des restes 

recouvrer sur les contributions directes et sur les frais de poursuites de Tannée qui 
vient de s^écouler ; 

30 Les comptes de gestion des recettes et dépenses municipales de Tannée précé- 
dente, pour être vérifiés. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales 

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■»9 

Arrêté prescrivant Télagage des arbres et haies vives et le curage des fossés qui 
bordent les chemiDS vicinaux. Il est ttttie'<itte-eM Atiéié ne soit pas pris à une date 
postérieure. 

Avant le a8, les percepteurs déposent aux archives de la préfecture les rôles et les 
états de frais de poursuites qui ont plus de trois ans. 

Envoi par le maire au préfet ou sous-préfet des résultats des travaux de la ses- 
sion trimestrielle. 

(«es maires prescrivent les mesures convenables dans Tintérèt des mœurs et de la 
sûreté publique pendant les divertissements du carnaval. 

Visite générale des fours et cheminées. Cette opération doit être faîte avec le plus 
grand soin. 

Dernier délai pour le payement de la taxe d^aflbuage de Tannée préccdente, préa- 
lablement à la remise, par lo receveur municipal, de la liste des habitants en retard 
de se libérer. 

MARff. 

Envoi par le receveur municipal au maire du bordereau récapitulatif des recettes 
et des dépenses pour le mois précédent. 

Le i5, clôture de Pordonnancement des dépenses de Pexercice i88r, pour les com- 
manes et les établissements de bienfaisance (Ordonnaocc du 34 janvier i843). 

Le 3i, clôture du payement des dépenses de Pexercice 1881, pour les communes et 
les établissements de bienfaisance (Ordonnance du ^4 Janvier i8/|3). 

Le maire dresse son compte administratif. Le percepteur, de concert avec le maire, 
(■tablit Pétat des restes à lecnuvrer et des restes à payer, qui doivent figurer i la pre- 
mière section des recettes et des dépenses du budget supplémentaire de Pexercice 
courant. 

Pendant le mois. 

Trois mois après la publication des rôles, les percepteurs remettent au receveur 
des finances les états des cotes indûment imposées aux rôles de Pexercice courant. 

Echenillagc. Les maires vibitent le terri loire ei font procéder d'office à Péchenillage 
aux dépens de ceux qui Pont néglige (Loi ventôse an vu), et prescrivent les mesures 
nécessaires pour favoriser, s*il y a lieu, Pécoulement des grandes eaux. 

Les percepteurs déposent aux sous-prélectures les rôles de 188?. 

Le 3i, clôture définitive des listes électorales et envoi à la piéfecture des tableaux 
de rectification. 

Remise à Pinstituteor, au garde champêtre et aux divers agents salariés delà corn- 
mune^ de leur mandat de traitement pour le trimestre écoulé. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Le tablean des vaccinations pratiquées dans la commune pendant Pancée dernière 
est envoyé à la préfecture. 

Publication de Pépoque du travail des prestations. 

Envoi par les maires au sou8->préfet des mercuriales relatives aux fourrages, de la 
liste des contribuables les plus imposés et des propositions pour le choix des com- 
missaires-répartiteurs. 

Les créanciers du de'partement sont prévenus que cVst le 3i mars qu^expire le 
délai d'ordonnancemeot des dépenses de Pexercice 1881 et que celui des paycmentb 
expire au 30 avril. 

Le dimanche de la Quasimodo, session annuelle des conseils de fabrique. Les 
réunions ont lieu à Pissuo de la messe ou des vêpres, dans Péglise ou dans un lieu 
attenant à Péglise, ou dans le presbytère. Renouvellement triennal des conseils de 
fabrique (Décret du 3o décembre 1809, art. vu). Nomination du président et du se- 
crétaire du conseil (idem, tx). Règlement des comptes de gestion de 188), budget de 
1882. Envoi de ces documents à la mairie et à l^archevêché. 

Tenue de toute demande en décharges, réductions, remises et modérations sur Us 
contributions directes. 

Envoi au maire, par le receveur municipal, du bordereau trimeitriel de lasitufi- 
tioo àt la oaitse. 



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Première dizaine, 

rrësentation du répertoire des actes administratifs au receveur de l'enregistrement. 

cinvoiau receveur de renregistrement de la notice des décès survenus pendant le 
trimestre précédent. 

Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés ou abandonnés. (Instruction 
du 8 février i8i3). 

Envoi à la préfecture et dans les mairies, par les receveurs, d^un exemplaire du 
compte administratif du maire et de Téiat des restes à recouvrer et des restes à 
payer de Texcrcice clos. Ce dernier ducument est dresse de concert entre le rece- 
veur et le maire. 

Envoi, sur papier libre, par le maire au préfet et aux sous-préfets, des actes des décès 
survenus parmi les membres de la Lé{;lon d'honneur pendant le dernier trimestre. 

Envoi au préfet et aui sous-prei'ets, do la liste nominative des condamnés libérés 
assujettis à la surveillance, décèdes pendaul le tiimestre. 

Les commissions administratives des établissements de bienfaisance doivent so 
réunir dans les premiers jours d^vrii dans une session annuelle qui a pour objet, en 
ce qui concerne les hospices et bureaux de bienfaisance : 

1® L'examen du compte d*ordre et d^administralion rendu par l'ordonnateur des 
dépenses pour Texercice précédent, clos le 3i mais de cette année. 

'i» L'examen du compte en deniers rendu par le receveur de l'établissement pour 
le même exercice. 

3*> La formation du budget de l'année prochaine. 

Deuxième dizaine. 

Convocation des conseils municipaux pour la session de mai . 
Remise par le percepteur dp compte de gestion de 1882. 

Avant le i5, appréciation par le maire ou par l'agent voyer des dépenses à faire 
nr les chemins vicinaux de la commune. L'agent-voyer remet le tarit de conver- 
filun des prestations en tâches au maire, qui doit le communiquer au conseil. 

Troisième dizaine. 

Préparation du budget de i883 et des chapitres additionnels au budget de 1881 . 
Convocation (lorsqu'il y a lieu) des plus imposés pour la fin du la session de mai. 
Avis de l'époque du travail des mutations. 

Pendant le mois. 

Les greffiers des tribunaux de police envoient aux receveurs de l'enregistrement 
l'extrait des jugements rendus pendant le trimestre précédent et prononçant des 
amendes, pour qu'ils en fassent le lecoiivrement. (Ordonnance du 3o décembre i823). 

Réunions du printemps des comités de vaccine. (Arrêté du prcfet du ïi oct. 18 j4)- 

Etat trimestriel du mouvement de la population des hoitpicos et des indigents 
secourus par les bureaux de bienfaisance. 

Envoi h la mairie du travail des commissions hospitalières et de bienbisance [en- 
dans la session de ce mois. 

Les bacs et bateaux de passage existant dans la commune sont visités par iemaire^ 
de concert avec l'ingénieur des pouts-et-chaussées. 

^omination de cinq coromissaires-répartiteuis dans chaque commune. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 



aiAi. 



Ouverture de la session «l'e mai, aux époques déterminées par M. le préfet. I.*a 
session duro 10 jours. 

Le premier jour, règlement du rompte de gestion du percepteur pour i88« . Audi- 
tion du compte administratif de l'exercice 1881. Règlement des chapitres addition^ 
nels au budget de 1881. Exposé du budget de i883. Examens, p.ir les conseils mu- 
nicipaux, des comptes et budgets des hospices et bureaux de bienfaisance, et s'il ^ 
a lieu, des fabriques. 

Le deuxième jour, continuation de la session. Formation du budget de ..188'i. Fixa- 
Ion de la taxe affouagère et des autres taxes communales ou de police. Voie de» 



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24 

prestations et des centimes pour les cliemins. Vote de centimes pour rinstruction 
primaire* 

Letroisicmc jour, vote dUmpôts pour les dépenses ordinaires ou extraordinaires 
de i883, etc. Clôture de la session, s''il y a lien. 

Le maire renvoie au conseil de fabrique un double des budgets de l'établissement 
religieux pour i883 et des comptes de i88a, ainsi qua les pièces à Tappui de ces 
comptes. Le conseil de fabrique les adresse à Tarchevéque. 

Envoi au préfet et aux sous-préfets des budgets et de toutes les pièces qui s'y rat* 
tachent ainsi qucdes votes d''impâts, faute de quoi il ne sera pas donné suite à ceux- 
ci. Cet envoi doit être fait avant le 20. ' 

Lespercepteursreprennentleurs comptes de gestion qu''i!savaientdéposésà la mairie. 

Publication du règleinent pour les mesures à prendre contre les chiens errants. 

Le receveur municipal adresse au maire Pctat récapitulatif sommaire de ses opé' 
rations peiidani le mois écoulé. 

Pendant le mois. 

Tournées des contrôleurs des contributions directes pour les mutations. 
Les maires doivent avoir soin d*en publier Pavis, sitôt qu'il leur est parvenu^ 
Les maires des communes rurales dresM;nt Pctatdes individus à vacciner. 
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 



Première quinzaine, 

La récapitulation sommaire des opérations financière» du mois écoulé est remibc 
au maire par le receveur municipal. - 

Les maires des communes et les administrateurs des établissements propriétaires 
de bois, doivent envoyer aux préfets les propositions de coupes extraordinaires. Si 
cet envoi n'est pas fait avant le i5 juin, la proposition et le décret qui peut en être 
!<! suite, sont reculés d'une année. 

Prendre toutes les mesures de sûreté pour qu^il n^arrivc point d'accidents aux 
baigneurs. 

Surveiller la récolte des foins et prendre aussi à cet effet toutes les mesures de 
police jugées nécessaires. 

Dans le mois. 

Les receveurs municipaux envoient à la préfecture leur compte de gestion et les 
pièces à Pappui. 

Rédaction, par MM. les maires, de la liste des aiïouages. 

Les maires font connaître au préfet le nombre des feuilles de papier présumées 
nécessaires pour les registres de l'état civil de Tannée suivante. 

Les maires doivent prendre les arrêtés nécessaires pour que les habitants fassent 
arroser le devant de leurs maison», et pour que les chiens soient muselés ou tenus 
en laisse pendant l<t durée des grandes chaleurs. Autres mesures de salubrité et de 
sûreté, quand elles seront jugées nécessaires. 

Bemisedcs m.-indats de traitement à tous les agents salariés de la commune. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Dans les localités importantes, et lorsqu'il y a lieu, le maire fait procéder dans 
ce mois et dans les mois suivants à l'arrosement des rues et des places publiques. 

Publication du règlement concernant les baigneurs en pleine rivière. 



«VlI^IiGT, 

Le premier dimanche, session trimestrielle des conseils de fabrique (Décret du 
3o décembre 1809). 

Ordonnancement des traitements des employés communaux pour le trimestre 
écoulé. 

Première dizaine. 

Les receveurs des communes et des hospices dressent l'état trimestriel de situa* 
lion de caisse. Ils doivent en remettre une copie su7 maires ou aux ordonnateurs. 



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22 

Envoi au receveur de renregistrement de la notice des décès pendant le trimestre. 

Visa du répertoire des actes soumis à I^enregistroment. 

Envoi sur papier libre, par le maire, au préfet et aux sous préfets, des actes de» 
décès survenus parmi les membres de la Légion d'iionneur et les décorés de la mé- 
daille militaire pendant le dernier trimestre. 

Le maire envoie à la sous-préfecture le certificat d'exercice de l'instituteur pour 
le trimestre écoulé. 

Pendant le mois. 

Les maires envoient aux sous-préfets les certificats de vie des enfanis trouvés et 
abandonnés placés dans leur commune, et l'extrait des jugements de police por- 
tant peine d'emprisonnement et rendus dans le trimestre précédent. 

Les greffiers des tribunaux de police envoient aux receveurs de l'enregistrement 
l'état trimestriel des jugements rendus en matière de police municipale, et portant 
condamnation à des amendes. 

Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police envoient 
au piéfel l'extrait des jugements lendus pondant le semestre pré^^édent. 

Les jeunes gens qui veulent entrera l'école normale primaire, doivent se faire 
inscrire au secrétariat do l'inspection, aux époques déterminées par l'arrêté du préfet. 

Envoi au préfet et aux &ous-prcfets de la liste nominative des condamnés libères 
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre. 

Envoi du rapport sur Tétat des récoltes. 

Convocation, par lettres individuelles, des membres du conseil municipal pour 
la session d'août, dès que l'époque eu e^it fixée par le préfet. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Prise, par les facteurs rufanx, de l'empreinte du timbre qui est fixé à demeure 
dans la botte aux lettres de chaque commune. Le maire doit être présent à cette 
opération. 

publication de la liste des habitants ayant droit à l'afTouage. 



AOUT. 

Première quinxaine. 

Session trimestrielle et légale des conseils municipaux. 

Les crédits restant à voter pour i88a doivent l'ôlre dans celte session . 

Approbation de la liste d'affouage et examen des réclamations. 

Remise au maire, parle receveur municipal, de la rccupitulation mensuelle. 

pendant le mois. 

Dépôt à la mairie de Pétat nominatif de tous les contribuables, habitants assu- 
jettis à la patente. Cet état, où doivent être consignées toutes les réclamations faites 
pendant les lo jours de son dépôt, doit, à Texpiration de ce délai, être renvoyé au 
contrôleur. 

Publication de l'arrêté du préfet fixant Pouverture de la chasse et des prescriptions 
locales. Les marres doivent prendre, de leur côté, et faire exécuter, sur leur terri- 
toire respectif/ toutes mesures propres à assurer la sécurité publique et la conser- 
vation des récoltes sur pied. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Envoi à la sous -préfecture de la liste des affouagistes. 



Première quinzaine. 

Le bordereau mensuel de la situation do la caisse est remis au maire par le per- 
cepteur. 

Avant le lo, le maire reçoit de la préfectare les procès-verbaux d'estimation des 
coupes affouagères de Pexercice. 

Pendant le mois. 

Bande vendanges, Les maires, après avoir consulté les prud'hommes, urennent 

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23 

UD arrêté pour 6zer Touveriure soit facultative, soit obligatoire, des vendanges. 

Envoi au prOfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriaies. 

Remise à rinstiiuteur, au garde champêtre et aux autres agents salariés de la com- 
mune, de leur mandat de traitement pendant le trimestre. 

Soumettre à l^approbation du sous-prcfet le projet d^adjudication de la coupe 
affouagère. 

Fixer par un airéié le jour où commencera lo grappillage. 

Lès maires rappelleront que le concours d^admission h I^êcole d^agriculture ouvre 
le 1er octobre, et que les demandes d^inscription doivent être adressées à la préfec- 
ture avant le i5 septembre. 

Avant le 3o, les observations des conseils municipaux et des commissions admi- 
nistratives sur l^estimation de la coupe aiïouagère doivent parvenir h la préfecture. 



OCTOBBK. 

L'état trimestriel des recouvrements du percepteur est visé et rencaisse constaté 
par le maire du chef-lieu de perception. 

Le premier dimanche, session trimestrielle des conseils de fabrique. (Décret du 
30 décembre 1g09). 

Première dtxaine. 

Le bordereau trimestriel de la situation de la caisse est remis par le receveur mu- 
nicipal au maire. Ordonnancement des traitements des employés communaux. 

Le répertoire des actes soumis à l'enregistrement est présenté au visa du receveur. 

Envoi sur papier libre, par le maire, au préfet et aux sous-préfeis, des actes de 
décès survenus parmi les membres de la Légion d^honneur et les décorés de la mé- 
daille militaire pondant le trimestre. 

Délivrance des certificats de vie des enfants assistés.. 

Pendant le mois. 

Du i^i* octobrft de chaque année au i5 janvier de Tannée suivante, les possesseurs 
de chiens devront faire à la mairie une déclaration indiquant 1c nombre de chiens 
et les usages auxquels ils sont destinés, en se conformant aux distinctions établies 
en Tarticle premier du décret. 

Convocation des conseils municipaux pour la session de novembre. 

Les maires adjugent, s'ils ne Tout déjâi fait, Pentrepriso dé Pexploitation de la 
coupe afibuagére, et envoient à-Pinspecteur des forêts copie du procès-verbal d'adju • 
dication . ^ 

Les greffiers des tribunaux de simple police envoient aux receveurs de Tenregis- 
ment Pélat des jugements rendus pendant le trimestre précédent, et portant con- 
damnation à l'amende . 

La notice des décès survenus pendant le trimestre est envoyée par les maires aux 
receveurs de Tenregistrement. 

Les percepieurs envoient aux préfets le compte des impressions fournies aux com- 
munes et au trésorier-payeur général leurs demandes d'imprimés pour Pannée suivante . 

Envoi au préfet et aux sous-préfets de la liste nominative des condamnés libérés 
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Le maire se prépare pour prendre part aux travaux de la commission, qui, sur la 
c«invocation des juges de paix, doit se réunir au chef-lieu de canton, dans la première 
huitaine du mois de novembre. 



PMdant le mois. 

Le maire reçoit du percepteur la récapitulation sommaire des opérations finan- 
cières effectuées pendant le mois d'octobre. 

Le ler , terme de rignenr pour l'envoi an sous-préfet ou au préfet des propositions 
do travaux à faire aux édifices diocésains, et portant demandes de secours à l'Etat. 
(Inst. min. du io juin i853). 

Session trimestrielle et légale des conseils municipaux. Cette session étant la der- 
nière de l'année, c'est l'occasion de jeter un coup d'œil en arrière et de songer à ré- 



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24 

gulariser les parues du service commuosl dont on aurait pu s^occuper précédemment. 

Vote sur la vente ou la distribution des coupes ordinaires des bois communaux de 
l'exercice suivant et sur la fixation du vingtième revenant au trésor sur le produit 
des coupes de bois délivrées en affouage. 

Réunion d'automne des comités de vaccine. 

Les conseils municipaux arrêtent la liste des enfants qui doivent être reçus gratui- 
tement dans les écoles communales. Sur cette listo doivent figurer tons les indigents 
en âge de fréquenter les écoles. Elle doit par conséquent comprendre les enfants 
trouvés ou abandonnés placés dans la commune. La même opération doit avoir lieu 
pour les salles d^asile publiques, dans les communes oà existent ces établissements. 

Les maires procèdent au renouvellement des baux qui sont près d^cxpirer. ils 
doivent faire viser les actes de vente ou de location par le receveur de Tenregistre- 
ment, dans les vingt jours de Papprobation préfectorale. 

Les percepteurs procèden^ au recouvrement des rôles d^afTouage qui leur ont été 
envoyés approuvés, ils font parvenir des avertissements individuels h toutes les 
personnes inscrites sur les rôles, et, lorsque le délai de recouvrement est expiré, 
ils remettent au maire un état général des contribuables qui ont payé la taxe. 

Les états de situation des caisses d'épargne doivent être envoyés an préfet, au plus 
tard, dans la première dizaine de novembre. 

Visite générale des fours et cheminées pour K^assurer que le ramonage a été eflec- 
tué et aue toutes les précautions ont été prises pour éviter les incendies. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Publication des rôles de prestation en nature pour les chemins vicinaux. Le raaire 
certifie cette publication sur le rôle même. 

Adjudication de rentreprii»e de la coupe nfTouagère, dernier délai. 

Avant le 3o, envoi h la sous-prélecture des demandes de secours sur les fonds de 
PEtat, formées en faveur des établissements do bienfoisance . 

déceuibbb. 

Dans la première dizaine la situation mensuelle de la caisse municipale est remise 
au maire. 

Le.^i, clôture des registres de Tétat civil (Code civil, 4^)» ^^ ^^^ engagements 
volontaires reçus par les maires des chefs-lieux de cantons. 

Clôture, par le mairn du chef-lieu de la perception, des livres des percepteurs et 
des receveurs municipaux pour Tannée qui finit. Procès verbal en triple de cette 
opération. Vérification par le même maire do la caisse du percepteur. 

Pendant le mois. 

Les percepteurs préparent les registres nécessaires pour Tannée qui va commen- 
cer, et les font coter et parapher par le maire du chef- lieu de la perception. 

Les maires préparent la révision des listes des électeurs communaux. 

Présentation des candidats pour la nomination des commissaires répartiteurs. 

Les maire:» signalent les changements qui surviennent dans la liste des vétérinaires 
brevetés. 

Les maires des communes où se tiennent des marchés publics, assistés d^une 
commission spéciale, font procéder au pesage des grains de la dernière récolte 
amenés aux derniers marchés de ce mois, pour déterminer le poids légal de Thccto- 
litre de chacun d^eux, et ils en dressent procès- verbal. 

Convocations des électeurs appelés à nommer les juges des tribunaux de commerce. 

Expiration du mois de délai accordé aux contribuables pour opter entre le paye- 
ment en nature ou en argent de Inur cote de prestation. Communication au rece- 
veur municipal du registre des déclarations dés contribuables. Avis aux contribuables 
quMIs ont jusqu^au premier mars pour réclamer contre leurs cotisations. Enlèvement, 
s il y a lieu, des glaces et des neiges. 

Avant le 3i, les maires sont tenus de faire les quêtes au profit delà caisse des 
incendiés, et d'en assurer le versement avant cette époque entre les mains du tréso- 
rier-payeur général ou des receveurs particuliers d'arrondissement. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau dos mercuriales. 



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25 

DEUXIÈME PARTIE. 

DOCUMENTS^GÉNÉRAUX. 

CHAPITRE PREMIER. 



PUISSANCES EUROPÉENNES. 

FRANCE. 
M. Jules Grévt, Président de ta Uépablique. 

MINISTRES. 

MM . Duelerc, ministre des affaires élrangèr'.-s, président du Conseil. 
Devanz, ministre de rinstruclion publique et des beaux^arts. 
T)evès, ministre de la justice et des cultes. 
Fallières, ministre de Tintérieur. 
Hérisson, ministre des travaux publics. 

L^amiral Jaurégniberry, ministre de la marine et des colonies. 
Général Billot, ministre de la guérie. 
Tirard, ministre des finances. 
De Mahy, ministre de Tagrieulturc. 
Cochery, ministre des postes et des télégraphes. 
Legrand, ministre du commerce. 

Algêrib : M. Tirman, gouverneur civil. — Màrtimqdb : M, Allègre, gouverneur. — 
Guadeloupe : M. Laugier, gouverneur. — Gcyanme Feançaise : M. Lacouture, gouver- 
neur. — CocHiNCHiHE : M. Thomson, gouverneur. 

ALLEMAGNE.— GoillaumeI*', Frédéric -Louis, né le 221 mars i797,roi de Prusse le 
a janvier 1861, marié le 11 juin 1829 à Marie-Louise- Auguste-Catherine de Saxe- 
\Veimar,néele 3o septembre 1811, fillodcfeu Charles-Frédéric, grand duc de Suxe- 
Weimar; empereur d^ Allemagne le 18 janvier 1871. 

États d'Allemagne. — Les Etat» secondaires de PAllcmagne se composent de : 
Le duché d'Anbalt ; le grand duché de Kade; le duché de Brunswick; la Hosse 
grand^ducale; la principauté de Lichlenslein ; les principautés de Lippe; le grand 
duché de Luxembourg et duché du Limbourg; les grands duchés de Mecklcmbourg ; 
le grand duchc d^Oldenbour^; les principaulés de Keuss ; les duchés de Saxe; les 
principautés de Schwartzbourg; la principauté de Valdeck et Pyimonl; et le comté 
de Waldec et Limpourg. 

AUTRICHE. — FRANçois-Toseph !«*", Charles, né le 18 août iSlo, empereur d'Au- 
triche, roi de Hongrie et de Bohème, etc. , le 2 décembre 1S48, marié le 24 ;«vril i854, 
à Elisabeth-Amélie-Eugénie, née le ^4 décembre 1837, (ille de Maximilien Joseph, 
duc de Bavière. 

^BAVIÈRE. — Louis II, Olhon-Frédéric-Guillaome, fils de Maximilien II, né le 
10 août i8j5y roi de Bavière le lo mars 1864. 

BELGIQUE. — Lêopold II, Louis-Philippe- Marie- Victor, né le 9 avril i835, roi 
le 10 décembre i8(i5, marie le 92 août f853, à Maric-Henriette-Anne, nce le 23 août 
i836, fille de feu Parchiduc Joseph, palatin de Hongrie. 

DANEMARCK. — Christian IX, né le 8 avril 1818, roi le i5 novembre i863, marié 
le q6 mai 184^, à Luuise-Wiihelmine-Frédérique-Caroline-Auguste-Julie, née le 7 
septembre! 817, fille de Gtiiliaume, Landgrave de Hessc-Cassel. 

ESPAGNE. — Alphonse XII, né le a8 novembre 1817, roi le 30 décembre 1874 
marié le 27 novembre 1879 à Marie-Christine-Henriette-Désirée-Félicité Rcinière 
liée le ai juillet 18S8, fille de Charles-Ferdinand, archiduc d^Autriche. 

GRANDE-BRETAGNE ETIRLANDE. —Victoria 1", Alexandrine, né le 24 
mai 1819, reioc de Grande-Bretagne et dlrlande le 20 juin 1837, veuve de François- 
Albert-Auguste-Cbarles-EmmaDuel, due de Saze-Cobourg-Gotha. 

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26 

GRÈCE. — Geobgbs i^'', Chrétien-Guillaame-Fardinand-Adolphe, né le a4 dé- 
cembre i8j5) roi le 3o mars i863, marié le 27 octobre 1867 h Olga-Gonstantinowoa, 
née Je 3 septembre i85i, Hlie du grand dus Constantin de Russie. 

ITALIE. — HuMBERT l*"", Henier-Charles-EiraTnanuel- Jean-^la^ic•Ferdinand- 
Eu{][ène, fils i\e Victor-Emmanuel II, né le I4 mars 184f , marié le ai avril 1868 à 
Marguerile-Marie-Th4rèâe-Jearine, p«*incesse de Savoie, sa cousine. 

MONACO (principauté de). — Charles, Honoré-Grimaldi, né le S décembre {818, 
prince de Monaco ie 20 juin 1866, veut' de Anioiuette-Gliislaino, comtesse do 
Mérode. 

PAYS-BAS. — GciLLAcjiB III, Alexandre-Paui-Frédéric-Louis, né le 19 féviier 
1817, roi des Pays-Bas le I2 mai 1849, marié le 18 juin i83ç), à Sophie- Frédérique- 
Mathilde, née le 17 juin 18I8, fille de Guillaume i®'", roi de Wurtemberg:, veuf le 
3 juin I877 i rt^niaric le 7 janvier 1879 à Adélaïde-Emma, princesse de Vvaldock- 
Pyrmonl, née le 2 avril 1858. 

PORTUGAL. — DoM Luiz l^'^, Philippc-Maria-Fernando-Pedro-de-Alcantara-An- 
tonio Miguel-Raphaël Gabriel-Gonzagua-Xavier-Francisco-de-AssiBea-Joao-Augu.sto- 
Julio-Volfando, né le '^1 octobre i838, roi de Portugal et des Algarves le 11 novem- 
bre 1861, marié le 17 novembre f8(i'2 à Marie Pie, néa le 16 octobre i847) fiHo du 
feu roi Victor-Emmanuel. 

RUSSIE. — Alexandre III Alexahorovitsch, ne le 26 février i845, empereur de 
toutes les Kussies, 2 m rs 18B1 ; marié le 2$ octobre 186G à Marie-Feodorowna, 
née le 26 novembre 18471 fille de Christian XI, roi de Danemarck. 

SAINT-SIËGE. — Léon XIII, Giocchino Pecci, né à Carpiuetto le 2 mars 181 o, 
élu pape à Rome le 20 février 1878. 

SAXE (Royaume). — Albert, né le i'S avril 1828, roi le q7 octobre 1873, marié 
arec la princesse Caroline Wasa. 

SUÉDE et NORVÈGE. — Oscar II (Frédéric), né le 11 janvier 1 829, roi le 18 
septembre 1872, marié le 6 juin 1857 à Sophie Wilhelmine, née le 9 juillet i836, 
fille de iéu Guillaume, due de Nassau. 

SUISSE. — M. Bayier, président de la Confédération et du Conseil fédéral. 

TDRQUIE. — Sultan Abd-ul-Hamid , né le 16 chaban 1 258 de PHégire (22 septembre 
1842), empereur le 3i août 1876. 

\yURTEMBEPiG. —Charles I«r. Frédéric- Alexandre, né le G mars 182a, roi le 
25 juin 1864, marié le i3 juillet 18^6 à Olga-Nicolaiewna, née le 3o août 1822, fille 
de feu Nicolas 1<^<*, empereur de Russie. 



AMBASSADEURS ET MINISTRES FRANÇAIS 

RESIDANT PRÈS LBS PUISSANCES ÉTRANGÈRES. 

Allemagne. — M. le baron de Courcel, ambassadeur à Berlin. 

AuTRioBE. — M. le comle Duchâtel, ambassadeur à Vienne. 

Bavière. — M. Mariani,, chargé d'affaires. 

Belgique.— M. G. de Montebelio, envoyé extraordin. et minisire plén., à Bruxelles. 

Brésil. — M. le comte Amelot de Chaillou, env. extr. et min. plén., à Rio-Janeiro. 

Chili. — M. Duprat, envoyé extr. et ministre plénipotentiaire, à Santiago. 

Chine. — M. Bourée, ministre plénipotentiaire, à Pékin. 

Confédération argentine et Paragday.— M. Lavertujon, ministre plénipotentiaire, 

à Buenos-Ayres. 
Danemarck.. MM. De Croy, entoyé extr. et min. plénip., à Copenhague. 
Egypte. — M. Domet de Vorgis, ministre plénipotentiaire. 
Espagne. — M. le baron des Michels, ambassadeur à Madrid. 
Etats-Unis (Amérique-septentrionale). — M. Rouslan, envoyé exlraoïdinaire el 

ministre plénipotentiaire, Washington. 
Orandë-Bretagnr et Irlande. —M. Tissot, ambassadeur à Londres. 
Grèce. — M. le comte de Mouy» envoyé eztraord. et ministre plénip. à Athènes. 



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27 

Haïti. — M. Bnrdel, ministre plénipotentiaire à Haiti. 

Italie. ~ M. Decrais, ambassadeur, à Rome. 

Japon. — M. Tricou, ministre plénipotentiaire, à Yeddo. 

Maroc. — M. Ordéga, ministre pléni[>olentiaire^ à Tanger. 

Mexique. — M. de Goutouly, envoyé extr. et ministre plén., à Mexico. 

Monaco. — M. le baron de CoUonges, consul. 

Pays-Bas. — M. Legrand, envoyé extr. et ministre plénip., à La Haye. 

PÉROD. — M. de Tallenay, envoyé extr. et ministre plén. à Lima. 

Perse. ~ M. De Balloy, ministre plénipotentiaire, à Téhéran. 

Portugal. — M. de Laboulaye, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, 

à Lisbonne. 
Roumanie. — M de Ring, envoyé extr. et ministre plén., à Bucharest. 
Russie. — M. le vice-amiral Jaurès, ambassadeur, à St-Pétersbourg. 
Saint-Siège. ~ M. Lefebvre de Béhaine, ambassadeur, à Rome. 
Serbie. — M. de Bresson, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, à 

Belgrade. 
Suède et Norwège — M. Patenôtre, envoyé extraord. et ministre plén., à Stockolm. 
Suisse. — M. Emmanuel Ârago, ambassadeur près la Confédération helvétique, à 

Berne. 
. Tunis. — M. Cambon, ministre résidant. 
Turquie. — M. de Noailles, ambassadeur à Constantinople. 



SENAT 



Bureau : 

MM. Le Royer, président ; comte Rampon, Calmon, Peyrat, N. . ., vices-prehidents ; 
Baron de Saint-Mur, Barne, Lonoel, Labiclie, Ro(;er-Marvai&e, Clément, 
secrétaires ; Pellelan, Pélissier, questeurs. 

Sénateurs inamovibles : 

MMAnou.^d'Audiffret-Pasquier.— Baragnon. — Barrot.— Barihéiemy-Si-Hilaire. 

— fiéreoger. — Berlbelot. — Billot. — Brun. — Buffet. — Calmon. — de Carayon- 
Latour. — Carnet père. — Cazot. — gênerai de Chabaud>Latoiir. — de Cbabron. — 
de Cbadois. — Cbanzy. — Chesnelong. — de Cis5ey. — Corbon. — Cordier. — Corne. 

— de Cor.Dulier-Lucinièie. — Denormandie. — Deschanel. — Diets-Montn. -^ 
Didier. — de Douhet. — Duclerc. — Damon. — Dupuy de Lôme. — général Farre. 

— Foubert. — Fouricbon. — Frébault. — Gauthier de Ruroilly. — Gouin. — 
Grandperret. — Gresley. — Albert Gré?y. — d^Haussonville. — Humbert. — Jauré- 
guiberry. — Jaurès. — Kolb-Bernard. — ; Krantz. — Laboulaye. — de Lasteyrie. — 
Laorent-Picbat. — Victor Lefranc —John Lemoine. — Le Hoyer.— deLorgeril. — 
Luro. — Magnin. — de Mnileville. — Martel. — de Montaignac, — Pajot. — 
Bampont-Lecbin. — Hervé de Saihy. — Scbérer. — Scbeurcr-Kesiner. — Schœlchcr. 

— SimoD. — Testelin. — Théry. — deTréville. — Tfibert. — Oscar de Vallée. — 
Voisins-Lavernière. — Wallonl — Wurtz. 



Sénateurs par 

Ain. — Bonnet, Robiu. 

Aisne. — Martin (flenri), Waddington, de 

Saint- Val lier. 
Allier. — De Ghantemerle, de Veauce (le 

baron), Martenot. 
Alpes (Basses-). — Michel, c'« du Cbaffaut. 
Alpes {Hautes-). — Guiffrey, Blanc. 
Alpes-Maritimes. — Dieudé-Defly, Chiris. 
Ardèche. — Rampon (le comte), Tailhànd. 
Ardennes. — Péronne, Gailly. 
Ariége. -^ Frézoul, Vigarosy. 
Aube. — 'Masson de Morfontaine) Gayot. 



Départements : 

Aude. — Béraldi Lambert de Ste-Croix. 
Aveyron. -r- Mayran, Boisse, Delsol. 
Boûches-du-Rhône, -» Pelletan, Challemel- 

Lacour, Barne. 
Calvados. — Paulmier, Bocher, de Saint- 

Pierre (le vicomte). 
Cantal, — De Parieu, Brugerolle. 
Charente. — Brémond d^Ars, Canrobert. 
Charenie-In/érieure. — Baron Yast-Vimeux, 

Boffinton, Roy de Loulay. 
Cher, — Henri Fonrnier, duc de Rivière. 
Cbrrise.— Bai ou Lafond deS*-Mur,Brunet. 



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28 



Corse. — Piélrî, Galloni dUstria. 
Côte d'Or. — Lacomme. Mazeaii. 
Côtes-du'Nord. — S. Du val, vicomte Henri 

de Cbampagoy, le comte do Tréveneuc^ 

de Carné. 
Creuse. — t'ayoUe, Pâlotte. 
Dordogne. -• Daussel, deFourtou, de Bos- 

redon. 
Doubs. — Comte de Werueri de Mcrode, 

Oudet. 
Drôme. — Malens, Lamorte. 
Eure, — Le duc de Broglie, G'' Lecoinle. 
Eure-et-Loir. — Delacroix, Emile Labiche. 
Finistère. — Hah'a du Frétay, Soubi{;ou, 

Lcguen, de Raismes. 
Gard. — Meinadier, J^oget, Gazagne. 
Garonne {Haute-). " Hébrard, Camparan, 

de Rémusat. 
Gers. — Lacuve-Laplagne, Balbie. 
Gironde. — Dupouy, Cailen, Issartier, 

de Lur-Saluces. 
Hérault, — Gaston Baziile, Combescure, 

Griffe. 
Ille-et -Vilaine. — Roger Marvaise, Jouin, 

Le Bas lard. 
Indre. — Clément, le comte de Bondy. 
Indre-et-Loire.— Guinot, Fournier. 
Isère, — Michal-Ladichère, Eyraard-Du- 

vernay, Ronjat. 
Jura. — Général Grévy, Thurel. 
Landes, — B"" de Ravignan, de Gavardio. 
Loir-et-Cher, — Bozérian, Dufîiy. 
Loire. — Arbel, Chavassieu, Cherpin. 
Loire (Haute-). — De Lafayette, Vissaguet. 
Loire-Inférieure. — Baron de Lareinty, de 

Lavrignais, Espivent de la Villeboisnct. 
Loiret. — Dumesnil, Robert de Massy. 

Lot.— Delord, N 

Lot-et-Garonne. — Lcopold Faye, Pons. 
Lozère. — Roussel, de Rozières. 
Maine-et-Loire. — Le général d'Audigné, 

baron Léon Leguay, Joubert (Achille). 
Manche. — Dufresne, Lcnoél, Labiche, 
i/flrwc. — Leblond, Dauphinol. 
Marne {Haute-).— Génerail Pélissier, Don- 

not. 
Mayenne. — Gén* Duboys-Fresnay, Denis. 
Meurthe-et-Moselle. — Varroy, Bernard. 
Meuse — Vivenot, Honoré. 
Morbihan. — Audren «le Kerdrel, comte 

de la Mbnneraye, Fresneau. 
Nièvre. — Tenait le-^aligny, Massé. 



Nord. — Général Faidherbe, Massîet du 

Biest, Merlin, Dutîlleul, Fournier. 
Oise. — D^AniJlau, Cuvinot, Lacarhe. 
Orne. — De la Sicotière, Poriquet,de Fiers. 
Pas-de-Calais. — Huguet, Bouchet Cadard, 

Demiautte, Dcvaux. 
Puy-de-Dôme. — Guyot«La véline, Sal- 

neuve, Goutay. 
Pyrénées (Basses-). — Marcel Barthe, 

Lacaze, Michel Renaud, 
Pyrénées (Hautes-), — Général Dcffès, 

Du pré. 
Pyrénées- Orientales. — Emmanuel Arago, 

Escarguel. 
Rhin (H,-) (fîe//ôr«). — Vieil lard -Migeon. 
Rhône. — Duyot, Munîer, Ed. Milla.ul, 

Vallier. 
Saône (Haute-). -^ Noblot, Jobard. 
Saône-el-Loîre. — Général GuillëmauU, 

Demoie, Mathey. 
Sarthe. — Cordelet, Hubillard, Le Mon- 

nier. 
Savoie. — Carquet, Parent. 
Sau oie (Haute-). — Chauraontel, Chardon. 
Seine. — Victor Hugo, Peyrat. Tolaln, 

Labordère, De Freycînet, 
Seine-Inférieure, — Pouyer-Quertier, An- 

cel, généra. I Robert, Lizoï. 
Seine-et-Marne. — Foui ber de Careil, Adam. 
Seine-et-Oise.~- Léon Sa>, Feray, Gilbert- 
Boucher. 
Sèvres (Deux-). — De Régulé, Goguet. 
Somme. — Dauphin, Magniez, Labitte. 
rarn. — Rigal, Barbey. 
Tarn-ct-Gar. — Dclbreil, Garrîsson. 
Var. — Charles Brun, Ferrouillal. 
Vaucluse. — Gent, ËIzéar Pin. 
Vendée. — Gaudineau, Gomulier, IN. . . . 
Vienne. — G*^ Ladmirault, gén' Arnaudot. 
Vienne (Haute-). .— Teisserenc de Borl, 

Niriaid. 
Vosges. — Claude, George, Kicner. 
Yonne. — Ri bière, Charlon. 



ALGÉRIE 

Le Lièvre. — Oran, Jacques. — 



Alger, 

Consiantine, Lucel. 

COLONIES 

Martinique, Desmazes. 
Guadeloupe, général de Lajaille 
Réunion, Miibet-Pontarabie. 
Inde, J. Hébrard. 



CHAMBRE DES DEPUTES 

Bureau : 

MM. Henri Brisson, président; Philippoteaux, Lepère, Boysset, N vice-pré- 
sidents ; Basiid, Armez, Pcliet, Renaud-Morlière, Riotteau, de la Billiais, 
Béoaret, Hoquet; secrétaires ;Nadaud, Madier de Montjau, Margaine, questeurs. 



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29 

Représentants par Départements : 



MM. 



Ain. — Roselli-Mollet, Tiersol, Tondu, 

Pradon, Mercier, Germain. 
AISNE. -- Lesguillrer, Ganoull, Fouquet, 

Villain, MaltfzitMix, Ringuier, Soye, 

Turquet. ' ' 

Allier. — Labussière, Dréveroud, Chan- 

lemillc, Simonnet, Datas, Roquet 
Alpes (Basses). — Gassier, A. Picard, 

Souslre, Bouteille. Bonlonx. 
Alpes (Hautes). — Laurençon, Ferrary, 

Chaix. 
Alpes (Maritimes).— Léon Renault, Borri- 

glione, Bischoffsheim, Récipon. 
Ardècbe. — Vielfaure, Vaschalde, Ch&ln- 

met,PradaI,Saint-Prix, Boi^sy-d'Anglas. 
Abdennes. — Cornean, Drumel, ^'eveux, 

Philippofeaux, De L.idoiicettc. 
Aeièce. — Masâip, Lasbaysses, Senienac, 
AcBE. — Tézénas, de Roys, Michou, Casi- 
mir- Perier, Bâcquias, Ballet. 
Aude. — Marcou, Mir, Rougé, Mairie. 
AvEYRON. — Devic, Mas, Joseph Fabre, 

Rodât, Mallevialle, Cibiel, Cayrade 
Relfort. — Fréry. 
Boccues-du-Rhose. — Leydet, Camille 

lelletan, Grouet, Feytral, Clovis 

H lignes, Bouchet, Rouvier. 
Calvados. - Gérard, Ed. Henry, Manger, 

hsnault, de Colbert, Duchône Fournet, 

Delafosse. 
Cantal. — Basiid, Durrieu, FiancisChar- 

mes, Amagat. 
Cbarexte. — Laroche-Jouberf, Marrot, 

André^ Cunéod'Ornano. Duclaiid, Gau- 
tier. 

Charente-Infériecre. — Eschasseriaux, 
Mestreau, Roche G., Barbedeiie, Bls- 
seuil, Joliboïs^ Roy de Loulay. 

Cher. — Chéneau, Hoolard, Giraull, Be- 
liot, Miogasson. 

Corrèze. -^ Le Cherbonnier, Latrade, 
vachal, Vacher, Penières. 

Corse - Peraldl, Gavini, Graziani, 
t-. Aiene, Rartrdî. 

Côte-d'Or. — Leroy (Arthur), Levêque, 
Dubois, Joigneaux, Sadi-Carnot, Hugot. 

Wte8-dd-i\ord. — De Janzé, de PArgen- 
laye, Olivier, duc de Fellre, Docieur 
fciVeii, Le Provostde Launav, Arrnez, 
de Bélizal, Even. 

Crecse. — Corniïdet, Mazeron, Nadaud, 
Pi>rry, Lacôfe. ' 

DoRDOGNB. — Garrigat, Thirion-Montau- 
bap, Alcidc DusoIIier, Theulier, Cha- 
voix, A. Brugère. Roger, G. Escande. 

UOCBS. -. Beauguier, Gandy, Vietle, Ber- 
nard, Dionys Ordinaire, 
o"?* *" Madier de Monijau, Bizarelli, 
nicliard, Ckêvandm, Loubet. 



EcRE. — Janvierde la Motte, Passy (Louis), 

Develle, Bully, Papori, d^Osmoy. 
EcRE-ET-LoiRE. — Mannoury, NoêU 

Parfait, Dreux, Gatineau, Truelle. 
FiifisTÈRE. — Camescasse, Villiers, Frep- 

pel, Caurant, Gueguen, Rousseau^ de 

Kermenguy, Henion, Arnonll, Coren- 

linGuyho. 
Gard. — Desmons, Alfred Silhoî, Boyer, 

Bousquet, Pioyre, Marcelin Pellet. 
Garox.ne (Hau!e). — Germain, Boiigues, 

Latour, Constans, Duportal, Montané, 

Gaze. 

Gers. — Jean David, Deynaud, Des- 
camps, Faure, Paul de Cussagnac. 

Gironde. — Laroze, Dréolle, Acliard, L. 
Fourcand, Sieeg, Raynal, Cazauvielhj 
Lalande, Roudier, Lalanne, Caduc. 

Hérault. — Vornhes, Vernières, Arrazat, 
Ménard-Dorian, Salis, Tarbouriecli. 

Ille- ET -Vilaine. — De Lariboisière, 
Pinaull, Brice René, Waldeck Rousseau, 
Martin-Feuillée^ Hovios, Durand, Le 
Gonidec de Xraissan. 

l«DRE. — Bcnazet, Perigois, David, de 
Saint- Martin, Lccomte. 

Indre-et-Loire, - Belle, Rivière, Joubert, 

VS'^ilson. 
Isère. - Brav,>i, Bavier-Lapicrre, Guil- 

lot, Sainl-Romroe. Ant. Dubosi, Ma- 

rioD, Buyat, Couturier. 
JcRA. — Lombard, Lelièvre, Gagneur, 

Bavniix. 
Landes. — Lousralot, Leglîzo, deGuillou- 

tet, Boucau, Sourtguesc 
Loir-ét-Cher. — Deniau, Tassin, Julien, 

deSonnier 
Loire. — Levet, Reymond, Audiffied 

Brossard, BertholOn, Girodet, Cha- 

vanne. 
Loire (Haute). — Maigne, Jouve, de Ker- 

Sorloy> Marlartre. 
Loire-Infêriedre. — Thoinnet, Ginoux, 
. Laisant, Gaudin, de la Biliais, de Jui- 

gnc, Fidèle Simon, do la Rochette. 
Loiret. — Bernier, Cochery, Fousset, 

Devade, Rrierre. 
Lot — De Va Ion, le comte Murât, Teil- 

hard, le baron Dufour. 
Lot-et-Garonne. — De Laffîte, Fallières, 

Sanetle, Deiuns-Montaud. 
Lozère. — Belon, Pelisse, Gourillon. 
Maine-et-Loire, — De Soland, Maillé, 

Benoist, de Maillé, Dufour de Civrac, 

Bury, de Tervo«, 
Manche. ■— Morel, Rioiteau, Lavieille, 

Savary, RegnauU, Lejfrond, Rauline, 

Hervé Maogon. 

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30 



Marnb. — f'aore, Blandin, CpqripeauX; 
Thomas, Margaine, Guyot. 

Marne (Qaule). — Outailly, Bizot, Da- 
Delle Bernardin. 

Matbnnb. — Souchu-Seryinièrc, Lecomte, 
Ancel, Reniult-Morlière, Brunean. 

Mecrtbb-bt-Moselle. — Mézières, Ca- 
mille Viox, Duvaux, BeHel, Felitbien. 

Meuse — Develle, Lionville, Buvignier, 
Royer. 

Morbihan. — Mathieu, Marlin, prince de 
Léon, Lanjuinais, On M un, Ou Bodan, 
Lorois. 

Nièvre. — d^EspeuilIes, Hérisson, Gam- 
bon, Laportc, Thuriguy. 

Nord. — Guinemfn, de Marcère, Ber- 
nard, Cirier, Giroiid, Cb. Lesmoutiers, 
Tristani, Bergerot, Outlers, Piicbon, 
Legrand, Mazure, Screpel, desHotours, 
Brame, Oebuchy, N Girard. 

Oise. — Boudeville, Chevreau, Levavas- 
seur, E. Robert, Franck-Chauveau. 

Orne. — Grollier, de iMackau, Cbristo- 
pble, Gcvelot, Bansard des bois, Fleury. 

Pas-de-Calais. — Bouillcz-Bridon, Florent 
Lefèvre, Fanien, Desprez, Ansart-Rault, 
Ribot, Hamille, du Preg, L^vert, 
Graux. 

PuY-DE-OôME. — Costcs, TisserBnd, Tal- 
ion, Girot-Pouzol, Gomot, Laville, Ou- 
chasseint. 

Pyrénées (Basses-).— Planlié, Labnt, Pra- 
det-Balade, Vignancourt, Garet, Rey, 
Cassoa. 

Pyrénées ^Hautes-). — Cazeaux, Âlicot, 
Devès, Ténol. 

Pyrénées-Or.— Forné, Floquet, Brousse. 
Escanyé. 

Rhône. — Balltie, Andrieux, Lagrange,' 
Varambon, Mi}Hori,Ghavanne, Perras. 

Saône (Haute-). — Marquiset, Veisigny, 
Noirot, Baîhault. 

Saône-et-Loirs. — Margue, de Lacretelle, 
Gilliot, Reynaud, Boyssol, Oaron, de 
Rochefort, Sarrien, Logerotie. 

Sartbb. — Galpin, de La Hochefoucauld, 
Leporché, Haentjens, d^Ailléres, Ca- 
vaignac. 

Savoie. Chevallay, Bel, Blanc, Mayet» Hor- 
leur. 

Savoie (Haute-). — Philippe, Oucroz, 
Oupont, Folliel. 



Seine. — T*rard, Brelay, Spulïer, 6arodeC, 
Louis Blanr, de Lanessan, Hérisson, 
Frébault, F. Passy, de La Forge, Ranc, 
Lefèvre, Brisson Henri, Cadet, Lockroy, 
Greppo, Cantagrel, Germain Casse, 
Farcy, Mîifmotian,deHeredia,H.Maret, 
Laiont , Clemenceau, Allain-Targé, 
Gambeiia, Tony Révilldh, Oelatire, 
Vilienetive, Roque de Fillol, Kaspail, 
Talandier. 

Skine-Lnférieure. — Lanel, Trouard-Riol- 
le, Peulevey, Casimir Perier, F. Faure, 
Tbiessé, Ouvîvier, Dautresmé, "Wad- 
dington.LecheTalier,DessondeS-Âgnan. 

Seine-et- Marne. — Plessier, Lefebvre, 
Oeihomas, Oe Choiseul, Lenient. 

Seine*et-Oise. — Remoivillc, Féau, Le- 
baudy, Vermont, Langlois, Oreyfus, 
Journault, Maze, Rameau. 

Sèvres (Deux). .— La Rochejaquelin, Gi- 
raud, Proust^ de Laporle, Gannc. 

Somue. — Boulet, Oouvitle-MaiUefeq Go- 
blet, Oieu, Bliu de Bourdon, Jnmetel, 
Bernot, Caret te. 

Tarn. — • Cavalié, F. Thomas, le baron 
Reille, Bernard-Lavergne, Compayré. 

Tarn-et-Garonne. — Lasserre, Chabrié, 
Prax- Paris, Pages. 

Vak.— Diéo, J. Roche, Daumas, Maurel. 

Vadclcse. -r Saint-Martin, Naquel, Pou- 
jade, Gaillard. 

Vendée. — Bienvenu, P. Leroux, Mey- 
nard de la Claye, Bourgeois, La Basse^ 
tière, Baudry d^Àsson. 

Vienne. — Btérault, Serph Gusman, de 
Soubcyran, de Marçay, Salomon, Pain. 

Vienne (Haute-). — Labuze, Périn, Donnel, 
Pouiioty Penicaud. 

Vosges. — Bresson, dePonlevoy, Méline, 
Ferry Jules, Albert Ferry, Brugnot, 
Charles Ferry. 

Tonne. — Lepère, Bert Paul, Dethoii, 
Mathé, Batliier, Guichard. 

Algérie. — Mauguin, Letellier, Treille 
Dessoliiers, Etienne, Thomsoo. 
Colonies. 

Martiniqiif, Hurnrd, Deproge, — Guade- 
loupe, GervilleRéache,Sarlat.~GuYANNK 
fbançaise^ Franconie. — Sénégal, Gas • 
coni. — Réunion, OeMahy, de Bureau. 
Inds française, Pierre Aly pe. — Cocbin - 
chine, Biancsubé. 



CONSEIL D'ÉTAT. 
Sous la présidence du Ministre de la Justice. 

Vtce^P résident : M. Faustin Hélie. — Présidents de sections: MM. Ballot, Berger, 
Collet, Blondeau^ Laferrière. 

Conseillers en service ordinaire. — MM. Lamé-Fleury, Dislèrc, Courcelles» 
Leneuil, vice-amiral Bourgois, Chauffour, Clomagdran, Castagnar^, JDu Mesoil, 



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31 

Dupré, BerloiU, Duboy, Béral, Flourens, Brann, TétYeaè, Danoyer, Chaucfaat, îlély 
d-Oisisel, Chabrol, Delmas, Picard, Roussel, colonel Mojou, Ceocaldi, G. Coulon, 
Camille Sée. 

Conseillers en service extraordinaire. — MM. Dumont, Do frayer, Jacqnin, Lax, 
Leblanc, de Bagoaux, Lecler, ÂmbaudjPallain, Tisserand, Fournier, Perier, General 
Ferron, Gilbert Légaay, Herbette, Révort, Ciiay. 

Uattres des requêtes : MM. Boitcau, Béquet, Vacherot, Mayniel, Mathéus, Valubrè- 
gue, de Rouviile, Gau?ain, KraiiU, DÂdebat, de Siilveite, Coielle, Marguerie, Ron- 
thoux, de Villeneuve, Gomel; de Précourt, Grévy, de Richmont, Marques di 
Braga, Vergé, Brossart, Fabas, Bailly, Cbante-Grellet, Flourens, Berard-Varagnac, 
Lyon^ Fouquier, Bousquet, Jnyerschmidt. 



COUR DE CASSATION. 

Premier Président : M. Mercier. 

Présidents: MM. Bedarrides, Beaudoin, Goujet. 

Conseillers. 

MM. Merville, Onofrio, Talandier, Descoutures, Falconnet, Bécqt, Robault d« 
Fleury, Lemaire, ManteUicr, Pont, Barafort, Voisin, Ballot-Beaupré, Crépon, Rivière, 
Gamescasse, Alméras-Latour, St>Luc-Courborieu, Sallanlin, Gnerin. Dupré-Lasalle, 
Ga&t, Lepelletier, Babinet, Bertrand, Dareste, Greffier, Démangeât, Petit, Deiise, 
Bernard, De Larourerade, EMignard de la Foulotte, De Lagrevol, Monod, Puget, 
Legendre, Ferand-Givaud, Blondel, Sevestre, Leblood, Mannaut, Vételay, Lescouvé. 

Procureur général : M. Barbier. — Avocats généraux : MM. Gharrins, Petiton, 
Ronjat, Chevrier, Desjardins, Tappie. — Greffier en chef: M. Ridel. 

TRIBUNAL DES CONFLITS. 

Président : M. le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice. 

Vice-Président : M. Collet. 

Membres : MM. Ghauffour, Collet, BrauB, conseillers d'Etat ; Merville, Déman- 
geât, Saint-Luc, Courbereau, conseillers à la Cour de cassation ; Berger et Accorias, 
membres élus par le tribunal. — Membres suppléants : MM. Leveillé, Hallays Dabot. 
— Commissaires du goufvemement : MM. Gomel et Ronjat.— Commissaires-suppl. : 
MM. Chante- Grellet, Tappie. — Seerétaire : M. Boyeldieu d'Antigny. 

COUR DES COMPTES. 

MM. Bethmont, premier président ; Audibert, procureur général ; 3 présidents 
de chambre, 18 conseillers maîtres. 

COUR D*APPEL DE PARIS. 

Premier Président : M. Larombière. 

Président de chambres : MM. Lefevre de Fiefville, Poupardin, Cotelle, Senart, 
Ducreux, Alexandre, Try. 

Conseillers : MM. Glandaz, Dubard, Collette de Baudicourt, Legcard de la Dirijais, 
Hello, Brunet, Barbaroux, Bataille, Nacquart, Deroste, Bondurand, Bresselle, 
Rouzé, Burin -Desroziers, Portalis, Jousselin, Jacquemain, Laplapne-Barris, Kous- 
selle, Faure-Biguet, Gilbert- Boucher, Violas, Génie, Dupuy, de Lanzac de Laborie, 
ChoM>in, de Bertheville, Buchère, Garpentier, Cartier Maloer, Lemperanio-Geneste, 
Gnillemain, Kuenemann, Bachelier, Villedieu, Feugère-d es Forts, Thomas, Hardoin, 
CheYiliotle, Vauconile, Vaney, Ramé, Rossard de Mianville, Isambert. Millet, de 
Thévenard, Gérin, Hua,Fauconneau, Bérard des Glajeux, Blin des Cormiers, Piquet, 
Onfroy de B ré ville, Boucher-Cadart, Merlin, Thiriot, Mariage, Paillet, Gués, Le- 
vesque, Rouillon, Bagnéris. 

PARQUET. 

Procureur-Général : M. Daupbin. 

Avocats-Généraux : MM. Loubers, Manuel, Bouchez, Villetard .de La Guérie, 
Pradines, Bertrand, Calary. 

Substituts du Procureur général : MM. Robert, Cammartin, Harel, Bloch, Mariage, 
GofSnbal-Laprade, Godart, Maillard, Lefranc, Bernard, Portannier delà Rochette.— 
Greffier en chef : M. Lot. 

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COURS D'APPEL DES DÉPARTEMENTS. 



Agen. Gers, Lot, Lot-et-Garonne. 
Drême, premier président. 
Verdier, procureur-général. 

Aix. Basses-Alpes , Alpes-Maritimes, 
Bouches-du-Rhône, Var. 
Rigaud, premier président. 
Fabvre, procureur-général. 

Amiens. Aisne, Oise, Somme. 
Dauphin, premier président. 
Melcot, procureur-général. 

ANGERS. Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe. 

Jac, premier président. 

Auger, procureur-général. ^ 

Bastia. Corse. 
Morcrette, premier président. 
Marignan, procureur-général. 

Besançon. Doubs, Jura, Haute-Saône. 
Chaufifour, premier président. 
Mazeaud, procureur-général. 
Bordeaux. Charente, Dordogne, Gironde. 
Izoard, premier président. 
Poulet, procureur-général. 

Bourges. Cher, Indre, Nièvre. 
Boivin-Champeaux, premier président. 
Alphandéry, procureur-général. 

Caen. Calvados, Manche, Orne. 
Houyvet, premier président. 
Faguet, procureur-général. 

CuAMBÉRY. Savoie, Haute-Savoie. 
Montroé, premier président. , 

Lasser re, procureur-général. 

Dijon. Côte-d'Or, Saône-et-L., H'*-Marne. 
Cantel, premier président. 
Vergoin, procureur-général. 

Douai. Nord, Pas-de-Calais. 
Bardon, premier président. 
Murignan, procureur-général. 
Grenoble. Hautes-Alpes, Drôme, Isère. 
Maleus, premier président. 
Legrix, procureur-général. 

Limoges. Corrèze, Creuse, Haute- Vienne. 
Montaubin, premier président. 
Pielte, procureur-général. 

Lyon. Ain, Loire, Rhône. 
Millevoye, premier président. 
Fabreguetles, procureur-général. 



Montpellier. Aude, Aveyron, Hérault, 

Pyrénées-Orientales. 
Penchinat, premier président. 
Rousselier, procureur-général. 
Nancy. Ardennes, Meurthe et Moselle, 
Meuse, Vosges. 
Serre, premier président. 
Fourcade, procureur -général. 

Nîmes. Ardèche, Gard, Lozère, 
Vaucluse. 
Gouazé, premier président. 
Candellé-Bayle, procureur-général. 
Orléans. Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, 

Loiret. 
Dumas, premier président. 
Oger du Rocher, procureur-général. 

Paris. Aube, Eure-et-Loire, Marne, 
Seine, Seine-et-M., Seine-et-Oise, Yonne. 
Larombière, premier président. 
Périvier, procureur-général. 
Pau. Landes, Basses-Pyrén., Hautes- 
Pyrénées. 
Daguilhon, premier président. 
Delcurrou, procureur- général. 
Poitiers. Charente-Inférieure, Deux- 
Sèvres, Vendée, Vienne. 
Merveilleux-Duvigreaux, premier présid. 
Péret, procureur-général. 
Rennes. Côtes-du-Nord, Finistère, Ile- 
et-Vilaine, Loire-lnfér., Morbihan. 
Gaillard de Kerbertin^ premier président. 
Quesnay de Beaurepaire, procureur-gén. 
RioM. Allier, Cantal, Haute-Loire, 
Puy de-Dôme. 
Moisson, premier président. 
Allary, procureur-général, 

Rouen. Seine-Inférieure, Eure. 
Neyeu-Lemaire, premier président. 
Denis, procureur-général. 
Toulouse. Ariége, Haute-Garonne, Tarn, 

Taru-et-Garonne. 
De Saint-Gresse, premier président. 
Lardenois, procureur-général. 

Alger. Bône, Oran, Philippeville, 
Blidah, Constantine. 
Sautayra, premier président. 
Porapeï, procureur-général, chef du ser- 
vice judiciaire en Algérie. 



Nouméa (Nouvelle Calédonie), proc, chef du service judiciaire, M. Cordeil. 
La Guadeloupe, procureur général, chef du service judiciaire, M. Darrigrand. 
La Martinique, procureur çéiiéial, chef du service judiciaire, M. Servatius. 
Pondichéry, procureur-général, M. Dufour-Brunel. 
La Guyane, président, M. Filassier ; procureur-général, M. Le Biohan. 
Océanie (Etablissement français d'), procureur de la République, chef du service 

judiciaire, M. Bédier. 
Saigon (Cochinchine), AS . Bert, procureur général. 
Saint-Denis (Réunion), procureur général, Chrétien. 
3aint-Loui$ (Sénégal), président, chef du service judiciaire, M. Dandonneau. 



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33 



ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES. 



MÉTROPOLES 
et 

DIOCÈSES. 



ARCHEVEQUES 
et 

ÉVÊQUES. 



Paris 

Chartres 

Meaux 

Orléans 

Blois 

Versailles 

Cambrai 

Arras 

Lyon ET Vienne 

Autan 

Langres 

Dijon 

SaintrClaude 

Grenoble 

Rouen 

Bayenx 

Evreux 

Séez 

Coutances 



GuiBERT, arch. 

Regnault 

Allou 

Ck)uUié 

Laborde. 

Goux. 

DuQUBSNAY, arch. 
Meignan 

Gayerot, arch. 

Perraud. 

Bouange. 

Rivet 

Marpot 

Fava 

card. de Bonnechose, ar. 

Hugonin 

Groileau 

Trégaro 

Germain 



SENsetAuxERRE Bernadou, ^rch. 
Troyes Gortet 

Nevers Lelong. 

Moulins de Breux-Brézé 



Reims 

Soissons 

Cbâlons 

Beauvais 

Amiens 

TODBS 

Le Mans 
Angers 
Naut€s 
Uval 

fiOUBGBS 

Clermont 

Limoges 

Le Put 

Tulle 

Saint Floar 

Alby 

Rodez 

Cahors 

Mende 

Perpignan 

BOBDBACX 

Agea 
Aogoalême 



Langénieux, arch. 

Thibaodier 

Sourrieu 

Dennel 

Guilbert 

GoLET, arch. 

Gbaulet d'Outremont 

Freppel 

Le Coq. 

Le Hardy da Marais 

Marchal, arch. 

Boyer 

Lamazou 

Lebreton 

Dénechaux 

Baiduel. 

Ramadié, arch. 

Boorret 

Grimardias 

Costes 

Garaguel. 

card. DoNNBT, arch. 

Fonteneau 

Sebanx 



MÉTROPOLES : ARCHEVÊQUES 

et et 

DIOCÈSES. i évÊQDES. 



MM, 

Poitiers Bellot des Miniéers 

Périgueux Dabert 

La Rochelle Thomas 
Luçon Calteau. 

Saint-Denis (La 
Réunion) Coldefy 

Basse-Terre (Guadeloupe) Blanger 
S-Pierre et Fort 
de France Carméné 



AUCH 


GÉRACLT DE LaNGALEI 


Aire 


Delanoy 


Tarbes 


BUlèrc 


Bayonne 


DucelUer 


Toulouse et 




Narbonme 


Desprez, arch. 


Montauban 


Fiard 


Pamiers 


Rougerie 


Carcassonne 


Billard 


Besançon 


Foulon, arch. 


Verdun 


Hacquard 


Belley 


Soubiranne 


Saint-Dié 


de Briey 


Nancy 


Turinaz 


Aix, Arles et 




Embrun 


FoRCAOE, arch. 


Marseille 


Robert 


Fréjus et Toulon Terris 


Digne 


Vigne 


Gap 


Jacquenet 
De la FoaU 


Ajaccio 


Nice 


fialaïn 


Avignon 


Haslet, arch. 


Ntmes 


fiesson 


Valence 


Gotton 


Viviers 


Bonnet 


MontpelUer 


Rovérié de Cabrières 


Rennes 


Place, arch. 


Quimper 


Nouvel 


Vannes 


Bécel 


Saint-Brieuc 


Bouché 



GHAMBiRY Leuillieux, arch. 

Annecy Isoard 

Tarentaise Pagis 

S.-Jean de Maurienne Rosset 



Alger 

Constantiue 

Oran 



ALLBIIANDLATtGEti;2,ar. 

Combes 
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37 



EAUX ET FORÊTS 

CONSERVATIONS 



l" conserYdtioQ. — Oise, Seine, Seine- 

ct-Ois€, Seine-ctrMarne. 

M. Peliton, conservateur à Paris. 
î. — Eure, Seine-Inférieure. 

H. Bellaud, cons. à Rouen. 

3. — Côte-d'Or. 

M. Nlepce, conserv. à Dijon. 

4. — Meurthe et Moselle. 

M. Guerrier de Dumast, cons. à Nancy - 

7. — Ai'^ne, Nord, Pas-de-Calais, Somme. 
M. Honoré, conservateur à Amiens. 

8. — Aube, Yonne. 

M. Pruvost de SauUy, cons. à Troyes. 

9. — Vosges. 

M. Gabé, conservât, à Kpinal. 

10. — Ardennes, Marne. 

M. Bouquet de la Grye, conservât, à 
Chaions. 

12. — Doubs. 

M. Marchai, conserv. à Bezançon. 

13. — Jura. 

M. Grandjean, cons. à Lons-le-Saulnier. 

14. — Isère, Loire, Rliône. 

M. Bricogne, cons. à Grenoble. 
15.'— Calvados, Manche, Mayenne, OrnC) 

Sarthe, Eure-et-Loire, 

M. Joubaire, conserv. à Alençon. 
16. — Meuse. 

M. De Gayffier, conserv. à Bar-le-Duc. 
17. — Ain, Rhône, Saône ct-Loire. 

M. Broilliard, cons. à Mâcon. 

18. — Ariége, Lot, Haute-Garonne, Tarn- 
«»i-Garonne. 

M. Gnary, cons. à Toulouse. 

19. — Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loi- 
ret. 

M. Boucard, conserv. à Tours. 
21). — Cher, Indre, Nièvre, 
M. Bernard, conservateur à Bourges. 



21. — Allier, Creuse, Loire, Puy-de-Dôme. 
M. de Guiny, conservateur à Moulins 

22. — Gers, Basses-Pyrénées, Haute-i-Py- 
rénées. 

M. Simon, conser. à Pau. 

23. — Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et- 
Vilaine, Loire -Inférieure, Morbihan, 
Maine-et-Loire. 

M. Madin, conservateur à Rennes. 
21. — Charente, Charente-Infér., Deux- 
Sèvres, Vendée, Vienne. 
M. François, conserv. à Niort. 

25. -- Aude, Pyrénées-Orientaleft, Tarn. 
M. Cantegril, cons. à Carcassonne. 

26. — Basses-Alpes, Bouches-du-Rhôné, 
Vaucluse. 

M. Démon tzey, conservateur à Aix. 

27. — Gard, Hérault, Lozère. 

M. Grosjean, conserv. à Nîmes. 

28. — Aveyron, Cantal, Corrèze, Haute- 
Loire, Haute-Vienne. 

M. de Framond, conserv. à Aurillac. 

29. —Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et- 
Garonne. 

M. Forstall, conserv. à Bordeaux. 
30 — Corse. 

M. Bousquier, conserv. à Ajaccio. 
Si. — Haute-Marne. 

M. Grimblot, conservateur à Chau- 
mont. 

32. — Haute-Saône. 

M. Dhombres, conservateur à Vesoul. 

33. —Savoie, Haute-Savoie. 

[ M de Venel, conservateur à Cham- 

béry. 
31. — Alpes-Maritimes, Var. 

M. Boyé, conservateur à Nice. 
35. — Hautes-Alpes. 

M. Charvet, con.serv. à Gap. 
36 — Ardèche, Drôme. 

M. Delau, conservateur à Valence, 



SERVICE FORESTIER DE L'ALGÉRIE. 
31' Mangin, conservateur, à Alger. 

\,'B. — Les départements du Bas-Rhin, du Haul-Khin et de la Moselle formaient 
les 5«, 6' et 11* arrondissements. 



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38 
ACADÉMIES. 

Académie d'Aiz, comprenant les départements des Basses- Alpes, des Bouches-du- 
Rh(yne, des Alpes-Marilimes, de la Corse, du Yar et de Vaucluse 
. . (M. Belin, recteur). 

•— de Besançon, comprenant les départements du Doubs, du Jura et de la 
Haute-Saône et le territoire de Belfort (M. Jacquinet, recteur). 

— de Bordeaux, comprenant ie3 départements de la Gironde, de la I>ordogne, des 

Landes, de Lot-et-Garonne, des Basses - Pyrénées (M. Ouvré, 
recteur). 

— de Gaen, comprenant les départements du Calvados, de l'Eure, de la Blan- 

che, de l'Orne, de la Sarthe et de Ta Seine-Inférieure (M. Liard, 
recteur.) 

— de Chambéry, comprenant les départements de la Savoie et de la Haute- Sa- 

voie (M. Brédif, recteur). 

— de Clehnont, comprenant .le$ départements du. Pny-de-Dôme, de l'Allier, du 

Ca,ntal, de la Corrèze, de la Creuse et de la Hte-Loire (M. Bourget, 
recteur). 

— de Dyon, comprenant les départements de la Gôte-d'Or, de l'Aube, de la 

Haute-lfarne, de la Nièvre et de rYonne (M. Chappuis, recteur). 

— de Douai, comprenant les départements du Nord, de l'Aisne, des Ardennes, 

du Pas-de-Calais et de la Somme (M* Nolen, recteur). 

— de iSrenoble, comprenant les départements de l'Itère, des Hautes-Alpes, de 

l'Ardèche et de la Drôme (M. Gérard, recteur). 

— de Lyon, comprenant les départements du Rhône, de l'Ain, de la Loire et de 

la Saône-et-Loire (M. Charles, membre de Tinstitut, recteur;. 

— de Montpellier, comprenant les départements de THérault, de l'Aude, du Gard, 

de la Lozère et des Pyrénées -Orientales (M. Chancel, recteur) ! 

— de Nancy, comprenant les départements de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse 

et des Vosges (M. Mourin, recteur). 

— de Paris, comprenant les départements delà Seine, du Cher, d'Eure-et-Loir, 

de Loir-et-Cher, du Loiret, de la Marne, de l'Oise, de Seine-et- 
l^ajçne et de Seine-et-Oise (le ministre de l'instruction publique, 
recteur: M. Gréard, vice-recteur). 

— de Poitiers, comprenant les départements de la Vienne, de la Charente, de 

la Charente- Inférieure, de l'Indre, d'Indre-et-Loire, des Deux- 
Sèvres, de la Vendée, de la Haute-Vienne (M. Chaignet, recteur). 

— de Rennes, comprenant les départements d'Ilîe-et-Vilaine, des Côtes-du-Nord, 

du Finistère, de la Loire- Inférieure, de Maine-et-Loire, de la 
Mayenne et du M^orbihan (M. Jarry, recteur). 

— de Toulouse, comprenant les départements de la Haute-Garonne, de TAriège, 

de l'Aveyron, du Gers, du Lot, des H auies-Py renées, du Tarn, 
de Tarn-et-Garonne (M. Perromd, recteur). 

— d'Alger, comprenant les départements d^Alger, de Constantinc et d'Oran 

(M. Boissières, recteut*). 



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30 
ARMÉE DE TERRE. 

Le territoire de la France est divisé, pour l'organisatioii de l'armée active, de 
la réserve de l'armée active, de l'armée territoriale et de sa réserve, en 18 régions 
et subdivisions de régions. 
Chaque région est occupée par un corps d'armée qui y tient garnison. 
Un corps d'armée spécial est, en outre, aûecté à 1 Algérie. 

(Loi des 7, 18 et 24 juillet 1873). 
Maréchaux de France : 
Canrobert ; de Mac-Mahon, duc de Magenta ; Lébœuf. 

Généraux commandant les 18 corps W armée : 

f «' corps (région Nord et Pasnl-Galais), quartier général à Lille : général Laliemandt 
commandant en chef ; général Japy, commandant, la division de Lille ; généra^ 
Bardin. command' la division d'Arras; M. Birouste, intendant militaire. 

2* (région Aisne, Oise, Somme, Seine-et-Oise, Seine), quartier général à 
Amiens : général Derroja, comm. en chef ; général Ferri-Pisaai, coraro. la divis. 
d'Amiens ; général LacreteUe, comm. ladiv. de Compiégne; M. Soret de Boishrunet, 
intendant militaire. 

3* (région Calvados, Eure, Seine-Inférieure, Seine-et-Oise et Seine), quartier 
général à Rouen : général Cornât, comm. en chef ; général Harlung, comm. la div. 
de Rouen; général Baron de Launay, command. la division de Paris; M. Jallibert, 
intendant militaire. 

4* (région Eure-et-Loire, Mayenne, Orne, Sarthe, Seine-et-Oise et Seine), quartier 
général au Mans : général de Berckbeim, comm, en chef; général Rolland, comm. la 
div. de Paris : général Bonnet, comm. la div. du Mans ; M. Lemaître, intend. milit. 

5* (région Loiret, Loir-et-Cher, Seine-et-Marne, Yonne, Seine-et-Oise et' Seine), 

a uartier général à Orléans : général Gresley, command, en chef; Haca, comm. la 
ivis. de Paris ; général de Colomb, comm. la divis. d'Orléans ; M. Lecomte, inten- 
dant militaire. 

6** (région Ardennes, Aube, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges), 
quartier général à Châlons-sur-Marne : général Chanzy , commandant en 
chef; général Henrion, comm. la div. de Nancy; général baron Berge, comm. la 
div. de Reims ; M. Rodet, intendant militaire. 

?• (région Ain, Doubs, Jura, Haule-Marne, Belfort, Haute-Saône et Rhône^, 
quartier général à Besançon : général Wolff, comm. en chef; général de Bouille, 
comm. la division de Châumont; général Peychaud, comm. la division de Besan- 
çon ; M. Gachet, intendant militaire. 

8® (région Côle-d'Or, Cher, Nièvre, Saône-et-Loire, Rhône), quartier général à 
Bourges : général Schnéegaus, comm. en chef; général Berthe, command. la div. 
de Dijon; général Franchessin, command. la division de Bourges ;M. Génin, inten- 
dant militaire. 

9« (région Maine-et-Loirè, Indre-et-Loire, Indre, Deux^Sèvres et Vienne), quartier 
général à Tours : général Schmilz, comm. en chef; général Gérez, comm. la 
di?isJon de Châteauroux ; général Munier, comm. la div. de Tours ; M. Démons, 
intendant militaire. 

tO" (région Côtes -dn-Nord, Manche, Ille-et Vilaine), quartier général à Rennes : 
général Davout, duc d'Auerstaed, comm. en chef; général de Potier, comm. la divi- 
sion de Rennes ; général Sée, comm. la div. de Sl-Ser?an; M. Gatumeau, intend, 
militaire. 

Il® (région Finistère, Loire-Inférieure, Morbihan et Vendée), quartier général 
à Nantes : Zentz, commandant en chef ; général Benoit, commandant la^division 
de Nantes ; général Duez, commandant la division de Vannes ; M. Roux, intendant 
militaire. 

12* (région Charente, Corrèze, Creuse, Dordogne et Haute-Vienne), quartier 
général à Limoges : général de Gallifet, comm. en chef; général Rocher, comm. la div. 
de Limoges : général Biot, commandant la division de Périgueux ; M. Courtois, 
intendant mditaire. 



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40 

!$• (région Allier, Loire^ PuT-de-D6me, Haate-Loire, Cantal et Rh^ne), quartier 

général à Clermont : général Ôsmonl, comm. en chef ; général Bréard, eomm. la 
It. de Lyon; général N , comm. la div. de Saint-Etienne ; M. Puffeney, inten- 
dant militaire. 

14* (région Hautes- Alpes, Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie et Rhône), quartier 
générale Lyon : général Carteret-Trécocrt, command. en chef; générai d'Anes, 
comm. la div. de Grenoble ; général Duraure de Bessol, comm. la div. de Lyon ; 
M. Castex, intendant militaire. 

15« (région Basses-Alpes, Alpe^Maritimes, Ardèche. Bouches-du-Rhône, Corse, 
Gard, Var et Vancluse], quartier général à Marseille : général Février, commandant 
en chef; général de Carrey de Bellemarre, comm. la div. de Nice ; général Frémont, 
comm la div. d'Avignon ; M. Beaumès, intendant mililaire. 

I6* (région Aude, Aveyron, Hérault, Lozère, Tarn et Pyrénées-Orientales), 
quartier général à Montpellier : général Chagrin de Saint-Hilaire, comm. en chef ; 

Sénéral Brincourt, comm. la div. de Montpellier ; général Thibauduc, comm. la div. 
e Perpignan ; M. Tbiévard, intendant militaire. 

n* (région Ariége, Haute>Garonne, Gers, Lot, Lot^t-Garonne et Tarn-etrGaronne), 
quartier général a Toulouse : général Delebecque, commandant en chef ; général 
Lewal, comm. la div. de Montauban ; général de Loverdo, comm. la divis. de Tou- 
louse ; M. Rossignol, intendant militaire. 

18* (région Cnarente-Intérieure, Gironde, Landes, Basses et Hautes-Pyrénées), 
quartier général à Bordeaux : général Dumont, comm. en chef ; général de Curten, 
comm. la div. de Bordeaux ; général Lian, comm. la div. de Bayonne ; M. Sanson, 
intendant militaire. 

19* (région d'Alger, d'Oran et Constantine), quartier général à Alger : général 
Saassier, comm. en chef ; sénéral Loysel, comm. la division d'Alser ; général Tho- 
massin, comm. la divis. o^Oran ; général Villemette, comm. la divis. de Cons- 
tantine ; M. Mony, intendant militaire. 

Gouverneur de Paris, commandant supérieur de la i^ division militaire : généra' 
Lecoftnte. 



CORPS DE LA MARINE. 

SECTION d'activité. — VICB-AMIRAOX. 

MM. le prince de Joinville, Fourichon, Comte de Gueydon, Jurien de la Gravière, 
Jaurès, Véron. Allemand, Lafont, Peyron^ Jauréguiberry, baron Roussin, Cloué, 
Gicquel des Touches, Garnaut, Thomasset, Ribourt, Krantz^ Perigot, Duperré, 
Borne, de Fauque de Jonquière. 

Dans cette section sont encore compris trente-deux contre-amiraux. 

La 2* section comprend le cadre de réserve. 



ARRONDISSEMENTS MARITIMES. 



i*' Arrondissement. — Cherbourg. 
Vice-amiral Allemand, préfet maritime. 
Sous-arrondissements : Dunkerque,Hâvre. 

2« Arrondissement. — Brest. 
Vice-amiral Lafond, préfet maritime. 
Sous-arrondissement : Saint- Servan. 

3« Arrondissement. — Lo rient. 
Vice-amiral Amet, préfet maritime. 
Sous-arrondissement : Nantes. 



4» Arrondissement. — Rocheforl. 
Vice - amiral Véron, préfet maritime. 
Sous-arrondissement : Bordeaux. 
50 Arrondissement. — Toulon. 
Vice-amiral Duperré, préfet maritime. 
Sous-arrondissements : Marseille et Nice. 
Corse. — Commissaire : Santelli, chef du 

service de la marine à Bastia. 
Algérie. — Contre-amiral Franquet, com- 
mandant de la Marine en Algérie. 



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41 

ÉCOLES SPÉCIALES. 



ÉCOLE CENTRALE DES ARTS ET MANUFACTURES. 
A Paris, rue de Thorigny, 7, et rue des Goatures-SainUGervais, 1 . 

L'École Centrale des Arts et Manafactures établie à Paris est spécialement desti- 
née à former des Ingénieurs pour toutes les branches de l'industrie et pour les 
traTaux et services publics dont la direction n'appartient pas nécessairement aux 
ingénieurs de l'État. Des Diplômes d'ingénieur des Arts et Manufactures sont 
délivrés chaque année par le ministre de l'Agriculture et du Commerce aux Elèves 
désignés par le Conseil de l'Ecole comme avant satisfait d'une manière complète à 
toutes les épreuves du concours. Des GeriiGcats de capacité sont accordés à ceux 
qui, n'ayant satisfait que partiellement aux épreuves, ont néanmoins justifié de 
connaissances suffisantes sur les points les plus importants de renseignement. Le 
Journal officiel publie la liste des élèves qui ont obtenu le Diplôme ou le Certificat 
de capacité. — L'Ecole ne reçoit que d<»s Elèves externes. — Les étrangers y peu- 
vent être admis comme les nationaux; leur admission a lieu aux mêmes conditions. 

Les Elèves ne portent aucun uniforme ni aucun autre signe distinctif. 

La durée des études est de trois ans. — Le prix de l'enseignement, y com|>ris les 
Trais qu'entraînent les diverses manipulations, est de 800 francs par an, exigibles, 
en trois termes ainsi qu'il suit : 4<J0 fr. la veille de l'ouverture des cours ; 200 fr. 
le ier février, et 200 fr. le 1er mai. — Toute somme versée demeure acquise à 
l'établissement. — Indépendamment des 800 fr., les Elèves sont tenus de verser à 
la caisse de l'Ecole, au commencement de chaque année et à titre de dépôt, une 
somme de 35 fr. destinée à garantir le paiement des objets perdus, cassés ou dété- 
riorés par leur faute. Ce dépôt leur est remboursé à la fin ae l'année, ou lorsqu'ils 
Quittent l'Ecole pour une cause quelconque, sur le vu de la quittance délivrée par 
1 Agent comptable pour solde de leur compte définitif. 

Des subventions peuvent être accordées sur les fonds de l'Etat aux Elèves fran- 
çais qui se recommandent à la fois par l'insuffisance constatée des ressources de 
leur famille et par leur rang de classement, soit à la suite des examens d'admis- 
sion, soit après les épreuves de passage d'une division dans la division supérieure. 

Les candidats qui désirent prendre part aux encouragements de l'Etat doivent 
en faire la déclaration par écrit avant le l**" août à la préfecture de leur départe- 
ment. 

Les subventions sur les fonds de l'Etat peuvent être cumulées avec les alloca- 
tions accordées par les Départements et les Communes. — Si la somme des sub- 
ventions obtenues par un Elève dépasse le prix de l'enseignement, le surplus lui est 
payé chaque mois par douzième, à titre de pension alimentaire. 

Nul n'e^t admis a l'Ecole que par voie de concours, après avoir justifié qu'on a 
eu 17 ans révolus au 1^' janvier de l'année dans laquelle en se présente. 

Le concours a lieu à Paris. Il s'ouvre le 1*' août et est clos le 20 octobre. 
L'inscription pour le concours se fait au secrétariat de l'école, rue des Coutures- 
Saint- Gervais, 1. Le programme est envoyé gratuitement à ceux qui en font la 
demande au directeur à partir du !<' avril au l**" octobre. 

Par arrêté du Ministre de l'Agriculture et du Commerce du 7 mars 1872, un 
cours d'Enseignement supérieur agricole a été institué à l'Ecole centrale. 

ÉCOLES D'ARTS ET MÉTIERS. 

Ces écoles sont destinées à former des chefs d'atelier et des ouvriers instruits et 
habiles pour les industries où l'on travaille le fer et le bois. 

Les élèves^ au nombre de 900 par école, sont nommés par le ministre après un 
concours. Aux termes d'un décret du 6 novembre 1873' qui régit aujourd'hui ces 
écoles, il est accordé des bourses ou fractions de bourse à tous les élèves dont les 
parents sont jugés ne pouvoir acquitter les uns aucune partie de la pension, les 
autres qu'une partie seulement, be plus, les parents peuvent être dispensés excep- 
tionnellement par le ministre de payer la pension ou fraction de pension laissée à 
leur charge quand, par suite d'événements survenus depuis l'admission, ils ne le 

Senvent plus. — Le prix de la pension est 600 fr. par an. La durée des études est 
e trois ans. — Ces écoles ont leur siège à Aix, à Angers, à Châlons-sur-Marne, 
à Cluses (Htute-Savoie). 



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42 

ECOLE SUPÉRIEURE DU COMMERCE. 

A Paris, rue Amelot, 102. 
Celte école est exclusivement consacrée aux études commerciales : elle est la 
propriété de la Chambre de Commerce de Paris, et est destinée à former des négo- 
ciants, des banquiers, des administrateurs, des directeurs, des employés d'établis- 
sements industriels et commerciaux, etc. — Elle est partagée en trois' divisions ou 
comptoirs. Le cours complet des études dure 3 ans. — L Ecole reçoit deî élèves 
internes âgés de \5 ans révolus, au prix de 2,000 fr.; et des élèves externes (demi- 
pensionnaires déjeunant à l'école) au prix de 1 ,000 fr. 

ÉCOLE FORESTIÈRE, établie à Nancy. 

Conditions d'admission. — Le nombre des élèves à admettre à TEcole est fixé 
chaque année par le ministre des finances, en raison des besoins de l'administra- 
tion des forêts, et d'après un concours public. Les examens de l'Ecole forestière 
ont lieu à Paris et dans les départements, à la môme époque, aux mômes lieux que 
ceux de l'Ecole Polytechnique, et sont faits par les examinateurs nommés par le 
ministre des finances. Les aspirants sont tenus d'adresser au directeur général de 
l'administration des forêts, avant le 31 mai au plus tard, leur demande d'admission 
au concours, accompagnée des pièces suivantes : 

!•= L'acte de naissance, revêtu des tormalités prescrites par les lois, et constatant 
que l'aspirant aura au 1er novembre <8 ans accomplis, et n'aura pas plus de 22 ans ; 

2" Un certificat signé d'un docteur en médecine et dûment légalisé, attestant que 
l'aspirant est d'un ; bonne constitution, qu'il a été vacciné ou qu'il a eu la petite- 
vérole, et quïl n'a aucun vice de conformation ou infirmité qui puisse le rendre 
impropre au service forestier. 

3" Le diplôme de bachelier-ès-sciences. Néanmoins, le candidat qui ne serait pas 
encore pourvu de cette pièce peut y suppléer par un certificat constatant qu'il a 
fait des études classiques, jusqu'à la rhétorique inclusivement, à charge par lui de 
produire le diplôme à l'administration des forêts le lo o<'lobre au j^lus tard. 

A° La preuve qu'il possède un revenu annuel de 1,500 fr. au moins, ou à défaut 
une obligation par laquelle ses parents s'engagent à lui fournir une pension de pa- 
reille somme pendant son séjour à l'Ecole forestière, et une pension de 600 fr., 
depuis sa sortie de l'Ecole jusqu'à ce qu'il soit employé comme garde-général en 
activité. 

L'examen porte sur les objets ci-après, savoir : i" l'arithmétique complète ; 2^ l'al- 
gèbre ; 3° la géométrie ; 4" l'application de la géométrie ; 5" la trigonométrie ; 6" la 
physique ; 7" la chimie ; 8° la cosmographie ; 9" la mécanique ; 10* la langue alle- 
mande; H" la langue française; 12° l'histoire et la géographie ; 13" le dessin d'imi- 
tation ; 14" le dessin linéaire, le lavis. 

Instruction des élèves et leur destination. — La durée des cours établis à l'Ecole 
forestière est de deux ans ; à la fin de chaque année, les élèves sont soumis à des 
examens d'après lesquels ils sont de nouveau classés. 

Si leur examen est satisfaisant, les élèves de la seconde division passent dans la 
première, et ceux de la première sont envoyés dans les inspections forestières les 

glus importantes, en qualité de gardes généraux stagiaires, pour y acquérir, sous la 
ircction des inspecteurs, les connaissauces pratic^ues, et des qu ils ont fait preuve 
de linstruction nécessaire pour exercer un emploi, ils sont nommés, au fur et à me- 
sure des vacances, à des cantonnements de gardes généraux. Ils jouissent, pendant 
leur temps de stage, d'un traitement de 1,200 fr. 

ÉCOLE DES MrNES. 
A Paris, boulevard Saint-Michel, 60 et 62. 
L'École des mines, placée sous la surveillance du ministre de l'agriciil- 
lure, du commerce et des travaux publics, assisté du conseil de l'Ecole, a pour 
but : 1° de former des ingénieurs destinés au recrutement du corps des 
mines ; 2" de répandre. dans le public la connaissance des sciences et des arts rela- 
tifs à l'industrie minérale, et, en particulier, de former des praticiens propres à di 
riger des entreprises privées d'exploitation de mines et d'usines minéralurgiques ; 3" 
de réunir et de classer tous les matériaux nécessaires pour compléter la statistique 
minéralogiqùe des départements de la France et des cplouies frawçaiS!^^ ; 4" de 
conserver un musée et une bibliothèque consacrés spécialement à l'industrie miné- 

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'43 

raie, et de tenir les collections au niveau des progrès de l'industrie des mines et 
usines et des sciences qui s'y rapportent ; 5" enfin d'exécuter, soit pour les admi- 
mstralions publiques, soit pour les particuliers, les essais et analysas qui peuvent 
aider au progrès de l'industrie minérale. 

L'Ecole reçoit trois catégories d'élèves : 1" les élèves-Ingénieurs, destinés 
au recrutement du corps des mines, pris parmi les élèves de 1 Ecole Polytechnique ; 
2" les élèves externes admis par voie de concours et qui, après avoir justifié à leur 
sortie de connaissances suiïisantes, sont déclarés aptes à diriger les exploitations de 
raines et d'usines métallurgiques, et reçoivent à cet eifet un brevet qui leur confère 
le titre d'élève breveté; 3" enfin, des Elèves étrangers admis, sur la demande des 
ambassadeurs ou chargés d'affaires, par décisions spéciales du ministre. 

Les cours oraux de minéralogie, de géologie et de paléontologie sont ouverts au 
public, du 15 novembre au 15 avril. 

La bibliothèque est ouverte au public tous les jours (dimanches et fêtes ex- 
ceptés) de 10 à 3 heures, et tous les jours aux étrangers et aux personnes qui 
désirent étudier. 

fous les services de l'Ecole, enseignement, musée, bibliothèque et bureau d'essais 
sont gratuits. 

ÉCDLE NAVALE 
Etablie sur le vaisseau Le Borda en rade de Brest. 

La loi du 20 avril 1832 autori^^e l'ouverture d'un concours public à l'effet d'ad- 
mettre, en qualité d'élèves de l'Ecole navale nationale, les jeunes gens qui se des- 
tinent au corps des officiers de marine. Cette école est organisée conformément 
aux dispositions des ordonn. des 1er nov. 1830, 2 avril 1850 et des décrets des 
24 septembre 1860 et H décembre 1862. 

Programme de l'examen. — Examen oral : Histoire (programme de la classe de 
troisième) ; Géographie (troisième et quatrième) ; Langue française (troisième et 
classes de grammaire) ; Langue latine (troisième et classes de grammaire); Langue 
an^aise (troisième). — !« Arithmétique. — 2° Algèbre. — 3° Géométrie. — 4" Trigo- 
noniétrie rectiligne.— 5*» Mathématiques appliquées. — 6" Physique. — 7" Chimie. 
— ^* Géographie. 

Compositions, — 1' Composition française. Récits, lettres, descriptions de divers 
genres ; — 2" Version latine ; — 3" Ttôme anglais ; — 4" Calcul numérique de 
trigonométrie rectiligne ; — 5" Tracé géographique d'une des questions de géomé- 
trie exigées à l'examen oral ; — 6° Dessin au trait d'une tôle d'après un modèle. 

Les candidats devront se faire inscrire du 1" au 25 avril à la préfecture du dé- 
partement où est établi le domicile de leur famille. 

Aucun candidat ne pourra concourir s'il n'est âgé de 1 i ans au moins accomplis le 
1" janvier de l'année du concours, ou s'il a dépassé le maximum d'âge fixé à 17 ans. 

Pension annuelle 700 francs. — Trousseau et objets divers 900 francs. 

Les familles des candidats qui, dénués de fortune, prétendraient à une place 
gratuite ou demi-gratuite, à un trousseau ou demi-trousseau, doivent le faire con- 
nattre, sous peine de déchéance, au moment de l'inscription, par une demande re- 
mise au préfet du département où elles résident. Cette demande, adressée au mi- 
nistre de la marine, devra être appuyée de renseignements détaillés sur les moyens 
d'exi«tence, le nombre d'enfants et les autres charges des parents, ainsi qu'un re- 
levé du rôle des contributions, l^'insulfisance de la fortune des parents et des 
jeunes gens sera constatée par une délibération motivée du conseil municipal, ap- 
prouvée parle préfet. — Les bourses et demi-bourses, trousseaux et demi-trousseaux 
seront accordés par le ministre de la marine, sur la proï)osilion du conseil d'ins- 
truction de l'Ecole navale, conformément à la loi du 5 juin 1850. — En outre, il 
pourra être accordé, sur la proposition du môme conseil, une première mise d'équi- 
pement militaire (570 francs) à chaque boursier ou demi-boursier nommé aspirant 
de 2« classe, après avoir satisfait aux examens desortie. 

ÉCOLE SPÉCTALE MILITAIRE A SAINT-CYR. 



Cette Ecole, réorganisée par décrets des 1 1 août 1850, 21 mai 1855. 8 mai 1858, 

* ' ~ décembre 187^ 

t l'infanterie 

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8 juin 1861 et 8 mai tô7d et par décision présidentielle des 8 et 13 décembre 1875, 
est.destinée' à former des officiers pour l'infanterie, la cavalerie et l'infanterie de 
marine. 



44 

L^admission à l'Ecole n^a lieu que par voie de concours ; ce concoure} est ouvert 
chaque année, à l'époque déterminée par le ministre de la guerre. 

Nul ne peut se présenter au concours, s'il ne justifie quïl est Français ou natu- 
ralisé, et qu'il aura dix-sept ans au moins, au 1er janvier, et vingt ans au plus, 
au 1er janvier de l'année du concours. 

Tout candidat nommé élève doit, s'il a l'âge requis, avoir contracté un enga- 
gement volontaire avant d'entrer à l'Ecole. 

Les sous-officiers, caporaux ou brigadiers et soldats des corps de l'armée qui 
pourront justifier de deux ans de présence effective sous les drapeanx, au fer 
janvier qui suit l'époque du concours, sont admis à concourir, pourvu qu'ils n'aient 
pas accompli alors leur vingt-cinquième année. 

Il est publié chaque année un programme des matières sur lesquelles les can- 
didats doivent être examinés. 

Le prix de la pension est de i,500 francs; celui du trousseau est déterminé 
chaque année par le ministère de la guerre. 

Les élèves qui désirent servir dans l'arme de la cavalerie doivent le faire con- 
naître au moment de leur admission à l'Ecole ; ils suivent, à titre d'essai, des 
cours d'éguitation x^ui font juger de leur aptitude à servir dans celte arme. La 
liste des élèves destinés à la cavahîrie est formée par suite de cet essai ; ils sont 
nommés sous-lieutenants dans les régiments de cavalerie s'ils satisfont aux examens 
de sortie. 

ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE. 
A Paris, rue d'Ulm, ^»5. 

Cet établissement est placé sous l'autorité immédiate du ministre de l'instruc- 
tion publique. — Il est destiné à former des professeurs dans les lettres et dans les 
sciences pour tous les lycées. — L'Ecole normale supérieure prépare au grade de 
licencié-ès-lettres, de licencié-ès-sciences, aux divers ordres aagrégation, et à la 
pratique des meilleurs procédés d'enseignement et de discipline scolaire. Les 
élèves sortants de l'Ecole normale supérieure sont chargés des cours dans les 
lycées. Sur la proposition de la direction de l'Ecole, le ministre autorise les élè- 
ves (jui auront suivi avec fruit le cours triennal à se présenter immédiatement à 
l'agrégation. — Les élèves reçus à la suite des épreuves annuelles sont consi- 
dérés comme boursiers. Les principales conditions d examen sont f " de n'avoir pas 
eu moins de 18 ans, ni plus de 24 ans révolus, au 1er janvier de l'année où l'on en 
présente ; 2° de n'être atteint d'aucune infirmité ou d'aucun vice de constitution qui 
rende impropre à l'enseignement, et d'en produire une attestation ainsi qu'un certi- 
fi<*.at d'aptitude morale aux fonctions de l'instruction publique, etc.. etc. ; 3" d'être 
pourvu du grade de bachelier ès-lettres pour 1h section des lettres, et de celui de 
bachelier-ès-sciences pour la section des sciences, et d'en représenter les diplômes 
•ivec l'engagement légalisé de se vouer pour dix ans à l'instruction publique, et, en 
cas de minorité, une déclaration du père ou tuteur, aussi légalisée, et autorisant à 
contracter cet engagement. Le registre d'inscription est ouvert aux chefs-lieux des 
académies, du 1er Janvier au ier mars ; les épreuves ont lieu vers la fin de juin, 
dans toutes les académies. Elles consistent, pour la section des lettres, en une dis- 
sertation de philosophie en français, un discours latin, un discours français, une 
version latine, un thème grec, une pièce de vers latins, une composition histo- 
rique ; pour la section des sciences, en compositions de mathématiques et de phy- 
sique, plus les compositions en version latine et en philosophie qui sont communes 
aux candidats des lettres et des sciences. Les candidats déclarés admissibles doivent 
se trouver à l'Ecole normale le \" août, pour y subir un examen oral, dont les 
résultats, comparés à ceux des premières épreuves, peuvent seuls, avec les divers 
renseignements recueillis sur leur compte, assurer leur admission. La durée du 
cours normal est de trois années. Indépendamment des conférences de l'intérieur, 
les élèves de la section des sciences suivent les cours publics de la Faculté, du 
collège de France et de l'école des hautes études. 

ÉCOLE POLYTECHNIQUE. 
A Paris, rue Descartes, Montagne Sainte-Geneviève. 

Cette Ecole a été réorganisée par décret du 15 avril 1873. 

On ne peut y être admis que par voie de concours. A cet effet, des examens. 



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^5 

publics ont lieu tous les ans. Un arrêté du ministre de la guerre, rendu public 
ayant le 1er avril, fait connaître le programme des matières sur lesquelles doivent 
porter ces examens, ainsi que l'époque de leur ouverture. 

Pour être admis au concours, il faut être Français, et avoir plus de seize ans, et 
moins de vingt ans au 1er janvier de l'année du concours. Il faut être bachelièr- 
es-sciences ou ès-lettres. Toutefois les militaires des corps de l'armée y sont 
admis jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans, pourvu qu'ils n'aient pas accompli leur 
vingt-cinquième année avant le jour Oxé pour l'ouverture dudit concours, et qu'ils 
justifient de deux ans de service effectif et réel sous les drapeaux. 

Le prix de la pension est de 1 ,000 fr. par an ; celui du trousseau est déterminé 
chaque année par le ministre de la guerre. 

La durée du cours complet d'instruction est de deux ans. Les élèves qui ont sa- 
tisfait aux examens de sortie et dont l'aptitude physique aux services publics a été 
constatée, ont le droit de choisir, suivant le rang de mérite qu'ils occupent sur la 
liste générale de classement, dressée par le jury, et jusqu'à concurrence du nombre 
d'emplois disponibles, le service public où ils désirent entrer, parmi ceux qui s'a- 
limentent à l'Ecole, savoir : l'artillerie de terre et de mer, le génie militaire et le 
génie maritime, la marine nationale et le corps des ingénieurs hydrographes, les 
ponts et chaussées et les mines, le corps d'état-major, les poudres et salpêtres, l'ad- 
ministration des postes et celle des tabacs. 

ÉCOLE DfiS PONTS ET CHAUSSÉBS. 
Rue des Saints- Pères, 28. 

L'Ecole des Ponts et Chaussées, créée en 1744, constituée à nouveau par le 
décret de l'Assemblée nationale du 17 janvier 4791, et organisée sur des bases plus 
étendues par la loi du 30 vendémiaire an IV (22 octobre 1795), le décret du 7 fruc- 
tidor an XII (24 août 1804), a reçu depuis cette époque de nouveaux développements 
consacrés par le décret du 13 octobre 1851. Elle est placée sous l'autorité du mi- 
nistre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, et dirigée par un ins. 
pecteur général, directeur, et par un ingénieur en chef, inspecteur des études, as- 
sistés du Conseil de l'Ecole. 

Son but spécial est de former les ingénieurs nécessaires au recrutement du corps 
des ponts et chaussées. — Elle admet exclusivement en qualité d'élèves ingénieurs 
les jeunes ^ens annuellement choisis parmi les élèves de l'Ecole Polytechnique 
ayant terminé leur cours d'étude et ayant satisfait aux conditions imposées par les 
règlements. Elle admet, en outre, à participer aux travaux intérieurs de l'Ecole des 
élèves externes français ou étrangers. Elle en admet également à suivre les cours 
oraux. Les conditions d'admission ont été réglées par un arrêté ministériel en date 
du 18 février 1852. 

Les leçons orales ont pour objet : 1" la mécanique appliquée au calcul de l'effet 
dynamique des machines et de la résistance des matériaux de construction ; — 2*" 
l'hydraulique ; — 3^ la minéralogie ; — 4" la géologie ; — 5** la construction et 
l'entretien des routes ; — 6" la construction des ponts ; — 7*» la construction et 
l'exploitation des chemins de fer ; — 8** l'amélioration des rivières et la construc- 
tion des canaux ; — 9^ l'amélioration des ports, la construction des travaux à la 
mer ; — 10* l'architecture ; — 11" le droit administratif et les principes d'adminis- 
tration ; — 12* l'économie politique et la statistique ; — la" la construction et 
l'emploi des machines locomotives et du matériel roulant des chemins de fer ; — 
14" tes dessèchements: les irrigations et la distribution d'eau dans les villes ; 15" la 
langue anglaise ; 16" la langue allemande. 

La bibliothèque et les galeries de. modèles sont ouvertes aux élèves ingénieurs, 
aux élèves externes, et aux ingénieurs des ponts et chaussées. 

ÉCOLES VÉTÉRINAIRES. 

Les écoles nationales vétérinaires sont établies à Alfort, à Lyon et à Toulouse. 
Elles reçoivent trois catégories d'élèves : 1** Des internes; 2° des externes, qui sont 
soumis au même régime que les élèves internes, pour ce qui concerne les examens, 
les cours et les travaux intérieurs de l'Ecole ; 3^ des auditeurs libres, qui sont 
reçus sans examen, sur l'autorisation du directeur de l'Ecole et moyennant l'ac- 
quittement d'un droit de 50 fr. par triipestre payable d'avance. -- L'admissioa n'« 



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u 

lieu que par voie de concours et conforïnément aux règles ci-aprè^ ezpninées. — 
Nul né peut être admis au concours s*il n'a j^réalablemeht justiflé qu'il avait plus 
de dix-sept an*^ et moins de vingt-cinq ans au fer janvier de Tannée dans laquelle 
le concours a lieu. — Aucune dispense d'âge ne peut ôtre accordée. — Les deman- 
des d'admission au concours doivent être adressées au Ministre de l'agriculture, du 
commerce et des travaux publics, soit directement, soit par l'intermédiaire du ï)réfet 
du département où réside le candidat. — Elles doivent être parvenues au ministère 
le 20 Septembre au plus tard : toute demande produite après ce terme est consi- 
dérée comme nulle et non avenue. 

Les demandes doivent être accompagnées des pièces suivantes : !• L'acte de 
naissance du candidat ; 2^* Un certificat du docteur en médecine constatant qu'il a 
été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole; S^Un certificat de bonneâ vie et mœurs 
délivré par l'autorité locale; 4«» Une obligation souscrite sur papier timbré par les 
parents du candidat pour garantir le paiement de sa pension pendant tout le temps 
de son séjour à l'Ecole. Cette pension est de 600 francs par an pour l'internat, §00 
fr. pour l'externat. Elle est payable par trimestre et d'avance. 

Tous les jeunes gens autorisés à coucourir doivent être rendus à TEcole le ier 
octobre, dès le matin, à l'effet de justifier de l'autorisation qu'ils ont obtenue. — 
Les candidats admis entrent à l'Ecole et reçoivent du garde-magasin les objets de 
coucher. — La durée des études est de 4 ans. — Des demi-bourses sont destinées 
à récompenser le travail et la bonne conduite des élèves internes. Elles ne peuvent 
être obtenues qu'après six mois d'études au moins, et elles ne sont accordées 
qu'aux élèves les mieux notés aux examens généraux semestriels. On ne peut ob- 
tenir une seconde demi-bourse qu'après un intervalle de six mois au moins. Ces 
demi-bourses peuvent être retirées lorsque les élèves viennent à démériter. Parmi 
les demi-bourses, il en est attribué deux à chaque déparlement. Celles-ci sont ré- 
. servées aux élèves des départements dont se compose la circonscription de chaque 
école. — Les élèves qui, après quatre années d'étude, sont reconnus en état d'exer- 
cer l'art vétérinaire, reçoivent un diplôme, dont la rétribution est fixée à iOO fr. 

PRYTANÉE MILITAIRE DE LA FLÈCHE. 

Le Prytanée, réorganisé par décrets des 8 novembre 1859, 1Ç mars $878 et 
28 septembre 1879, est destiné à l'éducation de fils d'officiers saas fortune ou de fils 
de sous-oificiers morts au champ d*honneur. 

Le nombre des élèves entretenus aux frais de l'Etat est de 300 boursiers et de 
100 demi-boursiers. 

On admet au collège des enfants pavant pension : le prix de la pension est de 
850 fr. , celui de la demi-pension de 425 fr., et celui du trousseau de 400 tr. 

L'époque uaique d'admission est fixée au h*^ octobre de chaque année. Lea en- 
fants, pour être admis gratuitement, doivent avoir alors plus de 10 aos et moios 
de (2. 

Les élèves peuvent rester au Prytanée jusqu'à la fin <|e l'année scolaire d^m. le 
courant de laquelle ils ont complété leur 19* année. 

ÉCOLE I^.UPËRIEURE X>^ PHARMACU^ DJE; PARIS. 
Rue de l'Arbalète, 21. 

L'Ecole de pharmacie de Paris enseigne toutes les sciences qui se rattachent à 
la pharmacie; elle reçoit des pharmaciens et des herboristes de 1" classe, qui ont 
le droit d'exercer par toute la France, et des pharmaciens et herboristes de 2* classe, 
qui peuvent exercer seulement dans le département de la Seine. Les condition^ de 
stage, de scolarité et de réception, primitivement réglées par la loi du 21 germiuàl 
an XI, ont été modifiées et se trouvent aujourd'huit réglées par le décret impérial 
du 22 août 1854, par le règlement du 23 décembre, par les instructions des 
23 et 27 décembre suivants et par l'arrêté du 30 novembre 1867 et parles décrets 
des 14 juillet 1875, 12 juillet et 31 ao&t 1878. 

ÉCOLES D^AGRICULTURE. 

Grignon par Neauphle-le-G bateau (Seine-et-Oise). 

Grand-Jouan par Nozay (Loire-Inférieure). 

Montpellier (Hérault) : Ecole d'agriculture et de yiticaltttre. 



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47 

Ces écoles reçoivent des internes (1,200 fr. de pension), des externes (200 fr.) 
et des auditeurs libres. 

Tout candidat à Tinternat doit être âgé de dix<-sept ans révolus dans Tannée de 
l'admission. 

Toute demande d^admission dans les écoles d'agriculture doit être adressée au minis- 
tre de l'agriculture et du commerce. Elle doit être parvenue au ministère le 20 
septembre au plus tard, avec les pièces suivantes : 1" L'acte de naissance du can- 
didat ; — 2" Un certificat du maire de sa résidence, con>«tatant qu'il est de bonnes 
vie et mœurs. — 3° Un certificat d'un médecin ou officier dé santé, attestant que 
le pétitionnaire a été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole ; — 4" Une obligation 
souscrite sur papier timbré par les parents, le tuteur ou le protecteur du candi- 
dat, pour garantir le payement, par trimestre et d'avance, de sa pension pendant 
toute la durée de son séjour à l'école. 

ËXAHEN d'admission. — Lcs éprcuvcs de l'examen se passent dans chaque école 
devant un jury nommé par le ministre. Les opérations du jury commencent le f"' 
octobre. — Les candidats doivent donc se trouver à l'école au plus lard le \" 
octobre au matin. En arrivant, ils se présentent au direcleur^ a qui ils justifient 
de leur lettre d'autorisation, et reçoivent de lui un numéro d'ordre d'après lequel 
ils subissent les épreuves. Les matières sur lesquelles portent l'examen sont : 1° 
L'arpentage, le levé des plans, le nivellement et le cubage ; 2" L'arithmétique, jus- 
qu'aux progressions inclusivement; îî" La géométrie; 4" Les éléments de physique 
et de chimie ; S** La géographie de l'Europe, et spécialement celle de la France ; 
6" Une narration. 

Durée des études. — La durée des études est de deux ans et demi. Les élèves in- 
ternes ou externes arrivés au terme de leurs études subissent un examen de sortie 
consistant en trois épreuves, savoir : 1° Une composition écrite sur un sujet donné ; 
2^ Des interrogations devant les professeurs ; 3° Une dissertation sur un sujet tiré 
uu sort ou sur un plan de culture préparé dans le mois qui aura précédé l'examen. 

ÉCOLE DE CAVALERIE DE SAUMUR. 

Les conditions d'admission des jeunes gens de la classe civile qui demandent à 
suivre les cours de l'Ecole comme cavaliers-élèves sont lea suivantes : 

i^ Etre âgé de dix-huit ans au moins et de vingt-quatre ans au plus au 27 mars ou 
rua;; septembre de Tannée courante et en justifier par un extrait d'acte de naissance 
dûment légalisé; avoir au moins la taille exigée pour servir dans la cavalerie légère 
(un mètre soixante-quatre centimètres); toutefois, une tolérance de taille de quatre 
centimètres pourra être accordée à tout candidut â^é de moins de vingt ans qui jus- 
tifiera quUI sait monter à cheval; 

a« Etre reconnu par le conseil d^administralion de TEcole, et d'après Pavis de Van 
de ses médecins, apte au service de la cavalerie ; être muni: d'un certificat de 
bonnes vie et mœurs dûment légalisé et délivré dans les formes prescrites parTarticla 
46 de la loi du 27 juillet 1872; du consentement dûment légalisé des père, mère ou 
tuteur, si le candidat a moins de vingt ans accomplis; d'un extrait du casier judi- 
ciaire délivré par le greffier du tribunal civil de l'arroudissement dons lequel est ne' 
le candidat; 

S** Savoir parler et écrire correctement la langue française. 

Connaître : la géographie générale, l'histoire de France, depuis Louis XIV jus- 
qu'à nos jours, l'arithmétique élémentaire, y compris les fractions ordioaires,les pro- 
portions et le système métrique; la géométrie élémentaire (lignes et plans). 

/|" Avoir efTcclué entre les mains du receveur particulier des finances de la ville 
deSaumur, pour le compte du Trésor, le versement d'une somme de trois cents 
francs, destinée à couvrir l'Etat des dépenses dV'nirctien à PEcole et l'achat délivres 
d'instruction. 

La durée des cours est de dix huit mois. 

Les cavaliers-élèves bien notés pour leur zèle et leur aptitude, et qui auront satis- 
fait aux examens semestriels, seront nommés brigadiers à l'Ecole, et si, en fin de 
coars, ils satisfont aux examens de sortie, ils seront envoyés dans les régiments de 
cavalerie avec le grade de maréchal des logis. 

Ceux dont Tinstruction militaire ou équestre n''aura pas été jugée suffisante seront 
dirigés sur un régiment comme brlg.tdiers ou mÂme comme simples cavaliers* 



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Les jeunes gebs qui désirent concourir pour être admis comme cavaliers-élères 
sous-officiers à l^bcolc de Oavalerie, n^ont aucune demande à formuler; i'^ ^^ i"^"' 
dent à Saumur à leurs frais, et les dépenses qu'occasionne leur séjour dans cette 
▼ilie jusqu^au jour exclu de leur engagement volontaire sont également à leur charge. 

A leur arrivtie à Saumur, ils se présentent au général commandant l'Ecole, Tin- 
forment de leur intention et lui remettent les pièces nécessaires à leur admission. 

ÉCOLE DE BERGERS. 
B 'rgerie et école des Bergers de Rambouillet (Seine-et-Oise). 



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CHAPITRE IL 



DÉPARTEMENT DE L YONNE. 



SECTION I. ADMINISTRATION CIVILE. 



M. LAFFON, Préfet. 

M. MARTIN BiBNYBNU, Secrétaire général. 

CONSEIL DE PRÉFECTURE. 

MM. Le PRÉFET. Président ; HUGOT , vice-président; HIBON et CAIROL, 
Goaseillers. — Commissaire du gouvernement : M. MARTIN BiEifTEifu, secrétaire 
énéral de la Préfecture ; Secrétaire-greffier, H. Boullé. 

Jours d'entrés dans les bureaux. 

Le public est admis dans les bureaux les lundi, mercredi et vendredi, de une 
heure à trois heures. 

les bureaux sont fermés au public tous les autres jours, à l'exception du bureau 
chargé spécialement des légalisations, du visa des passeports^ des récépissés, des 
, états de contrainte, du colportage des imprimés et des permissions exigées par les 
I lois et règlements de police. 

CABINET DU PRÉFET. 
MM. MoRiGB, secrétaire-chef; Vivargbut, sous-chef, attaché au Cabinet. 

Ouverture, timbre, classement et distribution du courrier. — Personnel des admi- 
nistrations, notes coofidenlielles. — Demandes et présentations pour distinctions 
honorifiques. — Légion d'honneur. — Médailles de sauvetage. ^ Diplômes d'honneur. 
-- Palmes académiques. — Demandes de secours. — Fonctions à la nomination du 
Préret : bureaux de tabac, postes, administrations financières, commissaires de police. 
- Demandes de congés. •— Cérémonies publiques (convocations et préséances). — 
Demandes d'audience.— Affaires confidentielles et réservées.— Personnel des cultes 
et affaires ecclésiastiques. — Congrégations autorisées et non autorisées. — Recueil 
des actes administratifs. 



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50 
1" DIVISION. 

MM. MICHELON, chef; Monne, sous-chef; Grbsse, Sourdy, Clouet, employés. 

SECRIEtARIAT GÉldRAL ET AFFAIRES MILITAIRES. 

Adminiitratkm générale. — Réyision des listes électorales. — Elections sénato- 
riales, législatives et départementales. — Liste du Jury. 

Contributions directes. — Répartement et sous-répartement entre les arrondisse- 
ments et les communes. — Nomination des commissaires répartiteurs. — Cadastre. — 
Conservation des plans et matrices. •— Recensement des valeurs mobilières et des 
portes et fenêtres. — Patentes. — Mise en recouvrement des rôles. — Poursuites. ^ 
secours et demandes de dégrèvement pour pertes diverses. 

Contributions indirectes : inventaires, exercices, abonnements. 

Secours généraux et pensions de TEtat. — Naturalisations. — Contrôle des récé- 
pissés délivrés par les receveurs des finances. 

Polloe générale et administrative. — Rapports des commissaires de police et de 
la gendarmerie. — Crimes et délits. — Accidents, incendies et sinistres de toute 
nature. — Recherches dans l'intérêt des familles. — Réunions publiques. — Confé- 
rences. — Cercles et associations. — Dépôt légal. 

Passeports et permis de séjour. — Réfugiés politiques. — Secours de route. — 
Surveillance des condamnés libérés. — Loteries. — Machines à vapeur. — Voitures 
publiques et roulage. — Légalisation et visa de j^ièces. — Prisons et dépôts de 
sûreté : Administration ; Personnel, discipline et régime intérieur ; Service médical ; 
Service économique par entreprise ou en régie ; Cahier des eharees ; Marchés et 
adjudications ; Transïèrements ; Travaux industriels ; Règlement de tarifs ; Jeunes 
détenus. 

Police ianitaire. — Ateliers dangereux, insalubres ou incommodes. — Conseils 
d'hygiène. — Police de la médecine et de la pharmacie. — Herboristes. — Sages- 
femmes. — Épidémies et épizooties, — Vaccine. 

Police de la chasse et de la pèche. — Ouverture et clôture. — - Permis de chasse. — 
Louveterie. — Destruction des animaux nuisibles. 

Ck»mmeroe et industrie. — Tribunaux de commerce. — Elections. — Chambres 
consultative des arts et manufactures.— -Brevets d'invention.— Comptoirs d'escompte. 
— Mercuriales. — Poids et mesures : vérification annuelle et inventaire. 

Agrionlture. — Secours et encouragements. — Institut national agronomique. — 
Sociétés d'agriculture. — Comices agricoles. — Commissions hippiques. — Dépôt 
d'étalons. 

CSaistes d'épargne. — Sociétés de secours mntiiels : Autorisations et statistiques. 

Statistiques. — Statistique générale de la France. — Dénombrement quinquennal 
et mouvement annuel de la population. — Commissions cantonales permanentes de 
statistique. — Statistiques industrielles, commerciales et agricoles. 

Affaires militaires. — Recrutement. — Tirage. — Conseil de révision. — Enga- 
gements volontaires. — Déserteurs et insoumis. •— Garnisons. — Casernements. — 
Logement des troupes chez l'habitant. — Convois militaires. — Fournitures et pres- 
tations pour le compte du ministère de la guerre. — Ecole politeehnique. — École 
spéciale de Salnt-Cyr. — Ecole navale. — Invalides. ~ Pensionnaires de l'Etat et de 
la marine. — Pensions et secours à d'anciens militaires. 

Armée territoriale. — Recensement et classement des chevaux propres au service 
de l'armée. — Sapeurs-pompiers. 

Tenue du registre des arrêtés du Préfet concernant les affaires traitées dans la 
Division. 

2» DIVISION. 

MM. SAVARY, chef ; Mignard, chef de bureau ; Tardivon et Loury, sous-chefs ; 
PiCHON et Bar AT, employés. 
Comptabilité: MM. Balbon, chef de bureau; Caillât et Yver, employés. 

Administration départementale. — Compta buité générale et départementale. •— 
Domaine de l'État. — Travaux publics et voirie. 

BAtimenu départonentaïu. — Hôtels de la Préfecture et des Souft-Préfectures. 

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51 

— Académie. ^ Tribunaux. — Casernes de gendarmerie. — - Prisons et dépôts de 
sûreté. — Ei^ole départementale d'agriculture. — Asile des aliénés. — Ecoles normales 
primaires. — Dépôt de mendicité. — Travaux d'entretien, de grosses réparations 
et de constructions, neuves. — Acquisitions. — Échanges. — • Baux à loyer. — - Assu- 
rance contre Tincendie. — Achat et entretien du mobilier. 

Casernement de gendarmerie. — Architectes du département et d'arrondissement. 

— Baux à loyer. 

Établissements départementaax. -- École d'agriculture : Administration ; Per- 
sonnel ; Commission de surveillance ; Régime intérieur ; Concours pour l'admission ; 
Demandes de bourse ; Exploitation ; Comptes et budgets. 

Asile d'Aliénés : Commission de surveillance et personnel de l'asile ; Fixation du 
prix de la pension ; Admission et sortie des pensionnaires ; Séquestration d'office des 
aliénés dangereux ; Places gratuites crées en faveur d'aliénés indigents non dange- 
reux , Répartition des dépenses entre le département et les communes ; Recours à 
exercer entre les familles et les départements étrangers ; Frais de transport et de 
séjoar d'aliénés du département dans les établissements en dehors ; Admmistration 
et régime intérieur de l'asile ; Budgets et comptes. 

Dépôt de mendicité: Administratioa ; Personnel; Régime intérieur; Prix de pen- 
sion ; Répartition des frais de séjour et recours contre les communes ou les familles ; 
Budgets et comptes. 

Affaires diverses. — Procès-verbal des délibérations du Conseil général. — 
Impressions et fournitures à la charge du département. — Commandes. — Vérifi- 
cation et règlement. — Secours, bourses et encouragements de toute nature sur les 
fonds départementaux. — Sourds-muets. — Jeunes aveugles. — Ecole des arts et 
métiers. — Ecole vétérinaire. — Pensians et retraites des employés des administra- 
tions départementales. 

CknmptabîUté eévérale ee déparfeementale. — Ordonnances de délégation. — 
Mandatement de tous les traitements, salaires, retraites, indemnités, subventions et 
généralement de toutes les dépenses à la charge du budget de l'État ou du dépar- 
tement. — Etablissement et visa des états et pièces justificatifs. — Rédaction des 
situations. — Etats et comptes d'ordonnancements à envoyer aux ministres. — Eta- 
blissement des budgets et comptes départementaux. — Impositions extraordinaires 
et réalisation des emprunts — Tenue des registres. — Budgets et comptes des 
prisons. — Enregistrement. — Attributions diverses sur les amendes de police. 

Bomatne public et privé de l'État. — Edifices diocésains. — Grosses réparations 
et mobilier. — Aliénationi» et échanges. — Contentieux. — Domaines engagés. — 
Vente d'objets appartenant à l'Etat. — Domaine forestier. — Bois de TEtat. — 
Autorisations de défrichement. — Domaine fluvial, arrêtés de délimitation. — Iles 
et Ilots : Concessions et locations. — Vente d'arbres. 

Travaux publics et Voirie. — Voies navigables : Rivières d'Yonne, de Cure et 
d'Armançon; Canaux de Bourgogne et du Nivernais; entretien, amélioration, navi- 
Mlion, flottage. — Ports. — Classements. — Bacs et bateaux. — Service hydrau- 
lique. — Moulins et usines. — Irrigations. — Dessèchement de marais. — Drainage. 

— Cours d'eau non navigables ni flottables : Curage ; redressement et élargissement ; 
construction : entretien. — Associations syndicales. 

Chemins de fer : Achats de terrains ; Travaux de construction et d'entretien. 

Ponts et chaussées : Routes nationales et départementales *, Classement; Construc- 
tion; Entretien et plantations. 

Grande voirie : Alignements ; anticipations ; contraventions. 

Vicinalité : Chemins de grande, de moyenne et de petite communication ; classe- 
ment; fixation des limites ; abornement; déclassement; aliénations. — Travaux 
de construction, de réparation et d'entretien. — Création et répartition des res- 
sources spéciales et des subventions du département. — Règlement des dépenses. --> 
Chemins ruraux. 

Mines et carrières. — Forges et hauts-fourneaux. 

Voirie urbaine : Alignements, plans généraux d'alignements ; Établissement de 
trottoirs ; Contraventions; Démolition des bâtiments menaçant ruines. 

Répertoire des actes soumis à Tenregistrement. 

Tenue du registre des arrêtés du Préfet concernant les affaires traitées dans la 
division. 

M, Do2fDEinaB, architecte du département. 

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52 

3* DIVISION. 

MM. MAURICE, chef; Brun, chef de bureau; Rojot, Daguet, SAtiiT-ANORé, 
Thibault, employés. 

ABMINISTRATION COMIfUNALE ET HOSPITALIÈRE. — INSTRUCTION PUBLIQUE. 

Adbninittration et contentieux de* communes et des étidklissementt commu- 
naux.— Questions diverses relativesà radininistralion municipale. — Circonscriptions 
territoriales des communes. — Etablissement et suppression d'octrois; personnels 
Urifs, amendes et transactions. -- Abattoirs, personnel, tarifs, règlements. — Tarifs 
des droits de placage aux halles et marchés, de pesage et de mesurage publics. 
*- Fixation des dépenses obligatoires; cotisations municipales; autorisations des 
dépenses facultatives. — Gestion des propriétés immobilières ; baux à ferme et 
à loyer ; acquisitions, aliénations, échanges et partages, constructions. — Actions 
judiciaires et à transactions sur procès. — Expropriations pour cause d'utilité pu- 
blique. — Dons et legs. 

Police municipale et rurale. — Règlements locaux : parcours et vaines pâtures. 

Instruction publique, supérieure et secondaire. — Bourses dans les lycées et 
collèges. 

Instruction secondaire et primaire. — Collèges communaux : subventions muni- 
cipales, traités, bourses communales. — Ecole normales primaires : personnel; admi- 
nistration; distribution de bourses. — Ecoles communales: maisons et mobiliers 
d'école; instituteurs communaux; fixation du traitement des instituteurs; subven- 
tions départementales. — Salles d'asiles. — Ouvroirs. — Classes d'adultes. — 
Ecoles libres. 

Affaires diverses. — Questions diverses spéciales à l'administration hospitalière. 

— Création et suppression d'hospices, d'hôpitaux et de bureaux de bienfaisance. — 
Services intérieur et extérieur. — Admission de vieillards indigents. — Recours 
contre les communes et les membres des familles indigentes pour prix de journées. 

— Dons et legs. — Cession de biens. — Remboursement de rentes et remplois de 
capitaux. — Conversion d'une partie des revenus en secours annuels à domicile. — 
Nominations de commissions administratives, médecins, receveurs et économes. — 
Crèches. — Associations charitables de toute nature. 

Culte paroissial. — Cures. — Succursales. — Chapelles. — Fabriques. — 
Secours aux communes. — Personnel. — Eglises. — Presbytères. — Distraction des 
parties superflues de ces établissements. — Cimetières : translations, règlements et 
tarifs pour les concessions de terrains destinés à des sépultures privées. — Dons 
et legs. 

Monuments historiques. — Classement, réparation et entrelien. — Subventions. 

Bois communaux et d'établissements publics. — Soumission au régime fores- 
tier; distraction de ce même régime; coupes; affouages; reboisement et travaux 
d'améliorations ; constructions dans le rayon prohibé ; concessions de servitudes. 

— Formation et fusion de triage. 

Foires et Marchés. — Créations ; changements de dates. 
Gardes-ohampêtres et forestiers des communes. — Nominations. 
Musées. — Créations ; Dons et subventions. 

Postes et Télégraphes. -9 Création de bureaux ; Réclamations relatives à l'orga- 
nisation du service. 

COUPTABniTÉ DES COMUUNBS, DES HOSPICES ET HÔPITAUX COMMUNAUX 
ET DES BUREAUX DE BIENFAISANCE. 

Règlements des budgets des communes, des hospices et hôpitaux et des bureaux 
de bienfaisance. — Comptes administratifs. — Recettes ordinaires et extraordinaires. 

— Placements de fonds. — • Répartitions des amendes de police. -- Revenus des 
propriétés immobilières. — Taxes locales de toute nature. — Impositions spéciales 
et extraordinaires. — Comptes annuels des impositions. — Situation financière 
des communes, des hospices et hôpitaux et des bureaux de bienfaisance. — Trai- 
tement des gardes champêtres. — Remboursement à l'Etat des frais d'administration 
des bois soumis au régime forestier.— Budgets des collèges communaux. — Budgets 



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53 

des dépenses de rinstruction primaire à la charge du déDarteroent. — Budget des 
écoles normales primaires. — Cotisations municipales. — Mandatement des dépenses 
afférentes au personnel des commissaires de police et des gardes-forestiers. 

Tenue du registre des arrêtés du Préfet concernant les affaires traitées dans la 
division. 

ARCHIVES. 

MM. MOLARD, archiviste du département ; Drot, employé. 

Les archives de la Préfecture se composent : 1<* de tous les titres des établissements 
religieux supprimés en 1790 dans le déparlement, savoir : des anciens archevêchés 
de Sens et de Tévéché d'Auxerre, des chapitres, abbayes et prieurés d'hommes et de 
femmes des deux diocèses; des titres et biens des émigrés, des cures et fabriques du dé- 

Sartement, des tribunaux consulaires, etc. Parmi ces nombreux documents,il en est de 
ifférentes valeurs : les uns sont précieux pour Tintérôt iiistorique qu'ils présentent; 
les autres pour les droits de propriété, servitude, etc. sur les oiens devenus natio- 
naux en 1790 et vendus comme tels. 2° De tous les actes de l'administration depuis 17dO 
dans ses <ii verses parties, telles que les communes, la guerre, les finances, les élec- 
tions, les biens nationaux, les contributions, l'état civil, le clergé, les travaux publicF. 

P. TnoMÉ, huissier de salle ; Leu, concierge, garçon de bureau. 



SOUS-PRÉFECTURES, 

Le département de l'Yonne comprend cincf arrondissements ou sous-préfectures. 
Le Préfet remplit les fonctions de Sous-Préfet pour Parrondissement a'Auxerre. 

MM. Henri Hervieu, sous-préfet à A vallon ; Dozier, secrétaire. 
GmARD DE Vasson, sous-ïjréfct à Joigny ; Fouquin, secrétaire. 
Léonce Bret, sous-préfet à Sens ; Beâuvallet, secrétaire. 
DiÉNT, sous-préfet a Tonnerre ; Manchet, secrétaire. 



INDICATION DES COMMUNES COMPOSANT CHAQUE CANTON. 

ARROIfDISfiEHBNT D^AUXERRE. 

Auxerre{e9i), — AuRy, Champs» Quenne, Saint-Bris, Venoy. 

Aurerre {ouest], — Appoigny, Aûxerre, Charbuy, Chevannes, Moncloau, Perrigny, 
Saint-Gcorçzes, Vallan, Vaux, Villefargeau. 

Chablis Aigrement, Beine, Chablis, Chemilly-sui'-^erein, Chtchée, Chitry, Cour 

gÎ8, Fontenay-près-Cliablis, Fyé, Lichères, Milly, Foinchy, Préhy, Saint -Cyr-les- 
Colons. 

Coulangei-la^Vineuse , — Charenlenay, Çonlanges-la-Vineuso, Coulangeron, Es- 
camps, Eiscolives, Gy-1'Evêque, Irancy, Jussy, Migé, Val-de-Mercy, Yincclles, 
Vincelottes. 

CouUnges'SUT'-Yonne, — Andryes, Coulanges -sur- Yonne, Crain, Etais, Festigny, 
Foaienay-sous-Fouronnes, Lucy-sur- Yonne, Mai 11 y -Château, Merry-sur. Yonne, 
Trocy-fior-Yonne. 

Cottrson, >. Chastenay, CoursoD, Druyes, Fontenailles, Fouronnes, Lain, Merry- 
Sec, Molesmes, MoufTy, Ouanne, Sementron, Taingjr- 

Liffuy. — Bieigny-le-Carreau, La Chapelle- Vaupelloteigne, Lignorelles, Ligny-le- 
Châtel, Maligny, Mérey, Montigny-le-Roi, Pontigny, Rouviay, Varenneg, Ve- 
Doute, Villeneu?e-Saini-Snlv«, villy. 

Saint-Florentin. — Avtoitj i-vnilly« Chéu, Germigny, Jaulges, Rebouroeaux, Saint- 
Florentin, y ergignv 

SaiR^Soupeur. — Fontenoy, Lainsecq, Moutiers, Pcrreuse, Saiupuits, Sainte Co- 
lombe, Saints, Saint-Sauveur, Sougères, Thnry, Treigny. 



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54 

SeigneUfT. — Beanmont, ChemilIy-près-Seignelay, Cbeny, Chicby, Gnrgy, Haute- 
rive, Héry, Mont-saint^Sulpice, Ormoy, Seignelay , Sougères-sar-Sinotte. 

Touar- — BeaoToir, Diges, Dracy, Eglény, Lalande, Leugny,LéTis,Lindry, Moulins - 
siir-OuauDe, Parly, Pourrain, Toucy. 

Yermenton. — Accolay, Arcy-gur-Gure, Bazarnes, Bessy, Bois d'Arcy, Cramant, Es- 
sert, Lucy sur-Cure, Mailly-Ia-Ville, Fregilbert, Sainte-Pallaye, Sacy, Sery, 
Vermenton. 

ARRONDISSEMENT D'ATALLON. 

Àvallon, — Annay>Ia-Cdte, Annéot, Avallon, Domecy-sur-le-Vault, Etantes, Gi- 
rolles, hiand, Lucy-le-Bois, Magny, Ménades, Pontaubert, SauTigoy-le-Bois, 
Sermizelles, Tharot, Thory, Vault-de-Lugny. 

Guillon. — Bierry-les-Belles-Fontaines, Cisery, Gussy-1 es- Forges, Guillon, Mar- 
meanx, Montréal, Pizy, Saint-André, Santigny, Sauvigny-le-Beuréal, Savigny- 
en-Terre-Plaine, Sceaux, Thizy, Trévilly, Vassy, Vignes. 

VUle-sur^le Serein, — Angely, Annoax, Atbie, Blacy, Civry, Coutarnoux, Dissangis, 
Joux, Plsle, Massangis, Précy-le-Sec, Provency, Sainte- Colombe, Talcy. 

Quarré'/et'Tombes. — BeauTÎllers , Bussières, Chastellux , Quarré-les Tombes, 
Saint-Brancher, Sainte- Magnance, Saint-Gcrmain-des-Champs, Saint-Léger. 

Vegelay, — Asnières, Asquins, Blannay, Brosses, Cbamonx, ChAtel-Censoir, Do- 
mecy. sur-Cure, Foissy-les-Vézeiay, Fontenay-près- Vézelay, Givry, Lichères, 
Montillot, Piorre-Perthuis, St-Moré, St-Père, Tharoiseau, Vézelay, Voutenay. 

ARRONDISSEMBMT DE JOIGNY. 

Àttlant. — Aillant , Branches , Cbampvallon , Chassy , Fleury, Guercby, Laduz, 
La Villotte, les Ornées, Merry- la- Vallée, ?9enilly, Poilly, Saint-Aubin-ChAteau- 
Neuf, Saint-Martin-sur Ocre, Saint-Maurice-le-Vieil, Satnt-Maurice-Thizouaille, 
Senan, Sommecaise, Villeroer, Villiers - Saint - Benott, Villiers • sur-Tholon, 
Volgré. 

Bléneau» — Bléneau, ChampceYrais, Cbampignelles, Louesmes, Rogny, Saint-Privé, 
Tannerre, Villeneuve-les-Genôts. 

Brienon, -^ Bellechaume, Blignyen-Othe, Brienon , Bussy - en - Othe, Chailley, 
Champlost, Esnon, Mercy, Paroy-en-Othe, Tumy, Venizy. 

Cerisiers. — Arces, Bœnrs , Cerilly, Cerisiers^ Coulours, Dillot, Fournaudin, Vau- 
deurs, Ville-Chétive. 

Charnjr. — Chambeugle, Charny, Chêne-Arnoult, Chevillon, Diey, Fontenouille, 
Grand-Champ, La Ferté-Loupière, La Mothe-aux-Aulnais, Malicorne, Marchais- 
Béton, Perreux, Prunoy, Saint-Denis-surOuanne, Saint-Martiu-sur-Ouanue, Ville- 
franche. 

Joigny* — Bassou, Béon, Bonnard, Brion, Cézy, Champlay, Chamvres, Charmoy, 
Chichery, Epineau-Ies-Voves, Joigny, Looze, Migennes, Faroy^sur-Tbolon , Saint- 
Aubin- sur- Yonne, Saint-Cydroine, Villecien, Villevallier. 

Saint-Fargeau, — Fontaines, Lavau, Mézilles, Ronchères, Saint-Fargeau, Saint-Mar- 
tin des Champs, Sept-Fonts. 

Saint'Julien-duSault. ^ Cudot^ La Celle-Saint-Cyr, Précy, Saint-Julien-du-Sault, 
Saint - Loup • d^Ordon, Saint • Martin - d'ourdou, Saint-Romain-le-Preux , Sépeauz, 
Verlin. 

Villeneuve^ur-Yonne . — Armeau, Bussy-le-Repos, Chaumot, Dixmont, les Bordes, Pif- 
fonds, Rousson, Villeneuve-sur-l^onne. 

ARRONDISSEMENT DE SENS. 

Chéroy, — Brannay, Chéroy, Gourtoin, Dollot, Domats, Fouchéres, Jouy, La 
Belliolle» Montacher, Saim-Valérien, Savigny, Subligny,Vallery, Vernoy. Ville- 
bougis, Villegardin, VilleneuTe-la-Dondagre. Villeroy. 

Pont-sur-Tonne, — Ghampigny. Gh'diumont, Guy, Evry, Gisy-les-Nobles, Lixy, 
Michery. PoDt-sar-Youne, Saint-Agnan, Saint- Serotin, Villeblevin, Villema- 
noche, Villenavotte, Villeneuve-la-Guyard, Villepeirot, Villethierry. 

Sens (nord). — Fontaine-la-Gaillarde, Maillot Malay-le- Petit, Malay-le-Grand, 
Noé, Passy, Rosoy, Saittt-Clément, Saligny, Soucy, Sens, Vaumort, Véron. 

Stffif (sud], — Collemiers, Cornant, Courtois, Egriselles-le-Bocage, Etîgny, Gron, 
Alarsaugis, Nailly, Paron, Saint-Deois, Salui-Martin-du-Tertre, . 

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55 

Sergiws, -^ Compigny. Courceaux. Gourion, Fleurigny, Grange- le-Bocage, La Cha- 

pelle-sor-Oreuf^e, Pailly, Plessis-Damée, Plesàîs-Saint-Jean, Saint-Martin*8.-Orea8e. 

Saint-Maurice-oaz-Hicbes-Hommes, Serbonnes, Sergines, Sognes, VertiUy, Villiert 

Bonnenx, Vinneuf. 
WHleneuve-V Archevêque, — Bagncaax, Chigy, Gourgenay, Flacy, Foissy, Lailly, La 

Postole, Les Sièges, Molinons, Pont-sur- Van nés, Theil, Thorigay, vareilles, Vil- 

lenenTe-rArcheYÔque, VilHers-Louis, Voisines. 

ARROMDISSEMEIlt DE TONNBRRB. 

Àney-le- Franc, — ^^^X'* Ancy-le-Franc, Ancy-le-Libre , Argentenay, Argenteuil, 

ChassigiieUes^ Cry, Cusy, Falvy, Jully, LczinneSi Nuits, Passy, Perrigny, Ravières, 

Sambourgy Stigny, V il liers- les- Hauts, Vireaux. 
Ousjr. — Arthonnay, Baon, Commissey, Crnzy, Gignj, Gland , Mélisey^ Pimelles, 

Qainceroty Bugny, Saint-Martin, Saint- Vinnemer, Sennevoy-le-Bas, Sennevoy-le- 

Haut, Taiilay, Tborey, Trichey, Villon. 
Fl^y, — Bernouil, Beugnon, Butteaux, Cariscy, Dyé, Flo^ny, La Chapelle Vieille- 

Forêt, Lasson, Neuvy-Santour, Percey, Roffey, Sormery, boumaintrain, Tronchoy, 

Vil liera- Vineux. 
îfoyers» — Annay, Censy, ChAtel-Gérard, Etîvey, Fresnes, Grimault, Jonancy, Mo- 

lay, Moulins, Mitry, Noyers, Pasilly, Poilly, Sainte-Vertu, Sarry, 
Tonnerre, — Béru, Cbeney, Gollan, Dannemoine, Ëpineuil, Fley, Juiiay, Molosme, 

Serrigny, Tissé, Tonnerre, Vezannes, Vezinnes. Viviers, Trouerr», 



POSITION GéOftlAPHIQUE DU DÉPARTEMENT ET DBS CINQ PRINCIPALES VILLES. 

Le département de PYonne est situé entre 0» 30' et !•* 56' de longitude est et entre 
47» 19' et 48» 22' de latitude nord. 









HADTBOR 




L0H6ITDDB. 


LATITODB 


au dessus do niveao 


VILLES. 






de la mer 




en degrés. 


en temps. 


septentrionale. 


ou altitude. 


Aoxerfe {cathédrale}. . 


!• U» 10" E. 


4 m. 57 


47- 47' 64" 


123 m 


A?aIlon (église). . . . 
Joigay (Saint -Jean). . 


l» 34' 17'* id. 


6 17 


470 29' 19" 


367 UI.7 


!• 3* 43" id. 


4 15 


47» 59^ 0" 


116 m,7 


Seos (cathédrale). . . 


0» 56» 49" id. 


3 47 


48* 11' 54" 


76 «n,4 


Toonerre (St-Pïerrc). . 


1<» 38' 6" id. 


6 33 


47* 51' 33" 


179 m,3 



SUPERFICIE. 



La superficie du département de l'Yonne est de 7,428 kilomètres 04 h. carrés. 
Voir la population^ page 67. 



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56 



CONSEIL GÉNÉRAL DE L'YONNE (• 



NOMS. 


QUALIFICATIONS 


RÉSIDENCES. 


CANTONS 

que représentent 

les Conseillers. 










▲KmOMDISSBMBlIT D'AOXKKBB 




Matsot 


ancien maire 


Auxerre 


Auxerre (ouest) 


Ch. Lepère 


député 


Auxerre 


Auxerre (est) 


Folliot 


négociant 


ChablÎF 


Chablis 


F. Rapin 


agriculteur 


Gy-l^Ev6que 


Coulanges-Ia-Vin. 


Raveau 


ancien notaire 


Saint-Marc 


Coulanges-s-Yonne 


Duché 


docteur-médecin 


Ouaine 


Courson 


BcAudoin 


notaire 


Ligny 


Ligny 
Saint-Florentin 


Lancôme 


propriétaire 


Saint-Florentin 


IVIerlou 


docteur-médecin 


Saint-Sauveur 


Saini-Sanveur 


Roman 


maire 


Gurgy 


Seignelay 


Ribiére 


sénateur > 


Auxerre 


Toucy 


Boudard 


médecin 


Vermenton 


Vermenton 




ARRONDISSBMBNT D'AVALLON. 




Mathé 


députe 


Avallon 


Avallon 


Bninet 


juge de paix 


Avallon 


Guillon 


Rétif 


médecin 


Joux-la-Ville 


Llsle-sur- Serein. 


«oudaille 


propriétaire 


GfaAteau de Hailly 


Quarré-l.-Tombes 
Véxelay 


Flandin 


docteur-médecin 


Domecy-sur- Cure 




ARRONOISSRHENT D 


B JOIGNT. 




Roy 


vétérinaire 


Aillant 


Aillant s.-Tholon. 


Duguyot 


vétérinaire 


Champignelios 


Bléneau 


Durand-Oeaormeaiix père 


propriétair*', maire. 


Brienon 


Brienon 


Baron firincard >)(( 


propriétaire 


Paris 


Cerisiers 


Pignon 


avocat 


Paris 


Charny 


Bonnerot ^ 


maire 


Joigny 


Joigny 


Dethou 


députe 


Bléneau 


Saint-Fargeau 


Coste 


maire 


Saint-Julien 


SUjulien-du-Sault 


Huriot 


dir. dessourd.-muet. 


Bordeaux 


Villen.-sur-Yonne 




ABBONDISSBMBNT 


DE SENS. 




Bonsant 


propriétaire 
médecin 


Auxerre 


Chéroy 


Eugène Petit 


Ponl-sur-Yonne 


Pont -sur-Yonne. 


Guichard Jules 


propriétaire 


La Cbapelle-s-O. 


Sens (sud) 


De Fontaine 


maire 


Fontaine-l-Gaill. 


Sens (nord) 


Pérouse 


ingénieur 


Paris 


Sergines 
Villen.-rArchev. 


Emile Java! 


docteur-médecin 


Paris 




ARBONDISSBHENT DB 


TONNERRE. 




Martenot Auguste 


maire 


Anoy-le-Franc 


Ancy-le-Franc 


N... 


— 


— 


Cruxv 


Laobry 


greflier 


Flogny 


Flogny 


E. Petit 


propriétaire 


Chàtel-Gérard 


Noyers 


Régnier 


propriétaire 


Tonnerre 


Tonnerre 



COMMISSION DEPARTEMENTALE 

Nommée en exécution de la loi des nSjuin, a5 juillet et lo août 1871 . 

MM. Bonnerot, Dugnyot, Folliot, ;Lancôme, E. Petit, Régnier et Roman. 

(*) Les élections pour le renouvellement partiel des membres du Conseil général 
ont eu lieu le i«'' août t88o. 



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87 
CONSEILS D ARRONDISSEMENT [''). 



NOMS 



QUALIFICATIONS. 



RÉSIDENCES. 



CANTONS 

que représentent 

les Conseillers 



ARR0NDI8SIMB1IT 

médecin. 

docteur-médecin. 

commifsionn. en vins, 

maire. 

médecin. 

notaire. 

maire. 

propriétaire. 

ancien maire. 

maire. 

propriétaire. 

propriétaire. 

ARBONDISSBMENT 

avocat. 

banquier. 

caissier 

propriétaire. 

propriétaire. 

gremer. 

propriétaire. 

propriétaire. 

notaire. 

ARRONDISSBMBNT 

meunier. 

propriétaire. 

libraire. 

propriétaire. 

maire. 

notaire. 

banquier. 

géomètre. 

marchand de bois. 

ARRONDISSEMENT 

propriétaire. 

propriétaire. 

médecin. 

ancien officier. 

propriétaire. 

maire. 

architecte. 

maire. 

maire. 

ARRONDISSBMBNT 

ancien maire. 

maire. 

agriculteur. 

propriétaire. 

propriétaire 

cultivateur. 

docteur médecin. 

maire. 

maire. 



Drouhin. 

Fondreton. 

Guinée-Chardon. 

Houdé. 

CoUinot. 

Ledoux. 

Gamet. 

Denizot. 

Labbé. 

Barillon. 

Lechiche. 

Jeannez Camille. 

Hondaille Jules. 

Bouché. 

Anceau. 

De Morillon. 

Périgot. 

Léger. 

Barbier. 

Dellac. 

Lefranc. 

Hubert. 

Dethoa Léon. 

DelécoUe. 

Golvin. 

Levert. 

Baudelocque. 

Toutée. 

De Courcy. 

Bondoui. 

Boullé. 

Louvrier. 

Guillié. 

Noël 

Vidal. 

Gagé. 

Fijahkoinrski. 

Bourbon. 

Chardon. 

Renard. 

Antony Thierry. 

Martenot Charles. 

Roguier. 

Paaiery. 

Clémendot. 

Langin. 

Gaupillat. 

Véron. 

(*) Les élections ponr le renowellement partiel des membres des Conseils d'arrondissement ont 
«liealeler'aoâitl881. f \ 

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d'auxbrrb. 

Saint-Bris. 

Chevannes. 

Chablis. 

Coulanges-la-Vin. 

Coul. -sur- Yonne. 

Courson. 

Moniigny. 

St-FIorentin. 

Saint-Sauveur 

Cheny. 

Diges. 

Vermenton. 

D*AVALL0N. 

Avallon. 

Avallon. 

Avallon. 

L'Isle. 

Joux-la-Ville. 

Quarré. 

Saint-Cermain. 

Vézelay. 

Châtel-Censoir. 

DB J0I6NT. 

Villiers-s-Tholon, 

Bléneau. 

Joigny. 

Cerisiers. 

Charny . 

Champlay. 

St-Fargeau. 

La Celle St-Cyr. 

Villeneuve-s.-Y. 

DE SENS. 

Saint-Valérien. 

Saint-Sérotin. 

Vill.-la-Guyard. 

Sens. 

Sens. 

Marsangis. 

Sens. 

Gourion. 

ViUeneuve-l'Arch. 

DB TONNERRE. 

Ancy-le-Franc. 

Buflron(Oôte-d'Or 

Cruzy-le-Châtel. 

Tanlay. 

Neuvy-Sautour. 

Flogny. 

Noyers. 

Tonnerre. 

Tonnerre. 



Auxerre (est). 

Auxerre (ouest). 

Chablis. 

Coul.-la-Vineuse. 

Coul.-sur-Yonne. 

Courson. 

Ligny. 

St-Florentin. 

St-Sauveur. 

Seignelay. 

Toucy. 

Vermenton. 

[Avallon. 
Guillon. 
L'Isle. 

Quar.-l.^Tombes 

|Vézelfiy. 

Aillant. 

Bléneau. 

Brienon. 

Cerisiers 

Charny. 

Joigny. 

S^Fargeau. 

St- Julien. 

Villen.-sur-Yonne. 



I Chéroy. 

j Pont-sur-Yonne. 

I Sens (nord). 

I Sens (sud). 

I Sergines. 

I Yillen.-l'Archev 

l Ancy-le-Franc. 
\ Cruzy. 



(Flogny. 

1 Noyers. 
Tonnerre, 



S8 

CONSEILS D'HYGCÈNB. — VACCÏNB. 

Créés en vertt^ d'un arrêté du chef du Pouvoir exécutif du l8 décembre 18 
Le» préfets et les sous-préfets sont présidents de droit de ces conseils. 
Conseil départemental à Auxerre. 



MM. Dionisdes Carrières^, méd., Auxerre 
L'ingénieur en chef du Dép', à Auxerre. 
Deiust, docteurs-médecin, Auxerre. 
Sallé-Frémy, chimiste, Auxerre. 
Monceaux et Ravin, pharmaciens, Auxerre. 



Duché, docteur-médecin, Ouanne. 
Boudard, médecin, cons. gén.,VermeBlon. 
Tonnellier, médecin, Auierre. 
Crochot, vétérinaire, Auxerre. 
Poubeau, propriétaire, Auxerre. 



Conseils d'arrondissements 



Mathé, député, Avallon. 
Bert et Jarry, médecins à Avallon. 
Renaud et Degoix, vétérinaires à Avallon. 
Simon, docteur-médecin à Quarré. 
Chevalier, industriel à Avallon. 
Rétif, docteur-médecin à Joux-la-Ville. 
Leriche, doct.-méd. à Cussy-1 es-Forges. 
Glaize, pharmacien à Avallon. 
Gally, conseiller municipal, à Avallon. 
Haran, docteur-médecin, à Vézelay. 

JOIGNY. 

Grenet, docteur -médecin à Joigny. 
Baudelocqne, docteur- médecin à Basson. 
Benoit, pharmacien à Joigny. 
Robillard, méd.-vétérinaire à Joigny. 
Bonnerot, conseiller général à Joigny. 
Simonneau, docteur-médecin à Aillant. 
Bridou, pharmac. à Vil leneuve-s- Yonne. 
Pouillot, docteur-médecin à Brienon. 
Tartois, ing. civ., propriétaire à Senan. 
Duguyot,vëtérin.,c. gén., Champignelles. 



SENS. 



Quenouille, docteur-médecin à Sens. 
Bonneau, ingénieur à Sens. 
Lambert, docteur-médecin à Sens. 
Moreau, docteur-médecin à Sens. 
Rolland, docteur-médecin à Sens. 
Pollet, pharmacien à Sens. 
Lamarre, médecin-vétérinaire à Sens. 
Grelot, pharmacien à Sens. 
Lefort, architecte à Sens. 
Vidal, maire de Sens. 

TONNERRE. 

Droin, docteur-médecin à Tonnerre. 
Marion, pharmacien à Ancy-le-Franc. 
Beugnon, docleur-médecin à Flogny. 
Bertail, médecin à Ancy-le-Franc. 
Quillot,médecin, dir. de l'usine de Frangey. 
Paillot, docteur-médecin à Noyers. 
Roguier Félix, à Tanlay. 
Thierry Henri, vétérinaire à Tonnerre. 
Prunier, pharmacien à Tonnerre. 
Julien, conducteur à Tonnerre. 



COMMISSIONS D'INSPECTION DKS PHARMACIES. 

Les jurys médicaux sont remplacés par une ou plusieurs Commissions de trois 
membres pris dans les Conseils d'hygiène d'arrondissement, et composés d'un mé- 
decin et de deux pharmaciens, ou d'^un médecin, d'un pharmacien et d'un chimiste, 
sous le titre de : Commissions d^inspection des Pharmacies. 

ARRONDissElf. DB joiGNT. chimistc, àScns, et Pol 

MM. Grenet, doct. en mé- 
decine, à Joigny, Benoit 
fils, pharm,, à Joigny 
Baudelocçue , docteur-* 
médecin à Basson. 



ARRONDISSEH. D AUXERR R . 

MM. Dionisdes Carrières,d'- 
méd., Sallé, chim., Mon- 
ceaux, ph.^ tous à Auxerre 

ARRONDISSEH. P'AVALLON. 



MM. Simon, doct.-médecin, 
(juarré-les- Tombes ; Bert, 
d.-méd., Avallon ; Glaize, 
pharmacien, Avallon 



ARRONDISSEH, DE SENS. 



let, pharm. à Sens. 



ARRONDISS. DE TONNERRE. 



MM. Droin, doct.-médec. 
Tonnerre ; Prunier, ph.. 
Tonnerre ; Bertail, méd., 
Ancy-le-Franc. 



MM. Moreau, médecin, à 
Sens, Rolland, médecin- 

Aux termes de la loi du 21 germinal an XL une visite générale des officines de& 
pharmacie et des magasins des épiciers et droguistes a lieu annuellement. L'époqoe 
en est fixée par le Préfet. 

PROTECTION DES ENFANTS DU PREMIER AGE. 
Loi du 23 décembre 1874. 
Tout enfant âgé de moms de deux ans, qui est placé, moyennant salaire, en nour- 
riG6> en sevrage ou en garde, hors du domicile ae ses parents, devient par ce fitit 



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R9 

l'objet d'une surveillance de Tautorité publique ayant pour but de protéger sa vie et 
sa santé. (Art. 1" de la loi). 

Cette surveillance est confiée dans le département de la Seine au préfet de police, 
et dans les autres départements aux préfets. 

Ces fonctionnaires sont assistés d'un comité ayant pour mission d'étudier et de 
proposer les mesures à prendre, et composé comme il suit : 

Deux membres du Conseil général désignés par ce Conseil ; 

Dans le département de la Seine, le directeur de l'assistance publique^, et dans 
les autres départements, l'inspecteur du service des enfants assistés, et six autres 
membres qui sont nommés par le Préfet. (Art. 2 de ladite loi). 

Une Commission locale de surveillance est instituée dans toute commune où il 
existe au moins cinq enfants d'un jour à deux ans placés en nourrice, en sevrage ou 
en garde, moyennant salaire, bors du domicile de leurs parents ; la commission 
comprend nécessairement deux mères de famille. (Arrêté préfectoral du 27 janvier 
1878. — Art. 2 du règlement d'administration publique du 27 février 1877. 

Dans les communes où il n'a pas été institué de commission locale, le maire 
exerce les pouvoirs conférés à ces Commissions. (Art. 7 du règlement). 

Des médecins inspecteurs, institués conformément à l'article 5 de la loi, sont 
chargés de visiter les enfants placés en nourrice, en sevrage on en garde dans leurs 
circonscriptions. (Art. 9 du règlement). 

Membres du Comité départemental. 

MM. Massot, membre du Conseil général ; le D** Duché, membre du Conseil gé- 
néral ; le D' Dionis des Carrières, membre du Conseil d*bygiène et de salubrité du 
département ; Laurent-Lesseré, membre de la Commission administrative de l'hos- 
pice d'Auxerre ; £smelin, membre du bureau de bienfaisance de ladite ville ; Petit- 
Augé, membre du bureau de bienfaisance d'Auxerre : Mérat-Beugnon, ancien mem- 
bre du Conseil municipal d'Auxerre ; Joly Charles, propriétaire ; Salvaire, inspec- 
teur du service des enfants assistés. 

Médecins- [mpecteurs. (1). 

M, Souplet. ^ * Auxerre, Augy, Champs, Quennes, Saint-Bris, Yenoy. 

M. Fondreton. — * Chevannes, Saint-Georges, Vallan, Vaux, Yillefargeau, 
Escamps. 

M. Mocquot. — *Appoigny, Charbuy, Monéteau, Perrigny-près-Auxerre, Branches, 
Fleury, Guerchy, Chichery. 

M. Gautherin. — Aigremont, Beines, * Chablis, Chemilly-sur-Sereinj Chichée, 
Chitry, Courgis, Fqnlenay-près-Chablis, Fyé, Lichères-près-A^emont, Milly, Poin- 
r-les-Co' 



chy, Préhy, Saint-Cyr-les -Colons. 

M. Populus. — * Coulanges-la-yineuse,pscolives, Irancy, Jussy, Val-de-Mercy, 
Vincelles, Yincelottes. 

M. Houdé. — Charentenay, Gy-l'Evôque, Migé. 

M. CoUinot. — Andryes, * Coulanges-sur^ Yonne, Crain, Festigny, Lucy^s.- Yonne. 

M. Yespérini. — Bois-d'Arcy, * Mailly-Ia-Yille, Sery. 

M. Mouly. — Fontenay-sous-Fouronnes, * Mailly-le-Ghâteau, Merry-sur- Yonne, 
Trucy-sur- Yonne. 

M. Toumier. — * Druyes, Etais, Lainsecq, Sainpuits, Sougères-en-Puisaye. 

M . — * Courson, Fontenailles, Fouronnes, Molesmes, MoufTy. 

M. Duché.— Chastenay, Coulangeron, Lain, Merry-Sec, * Ouanne, Sementron, 
Taingy. 

M. de Jouchère. — Beaumont, Chemilly-près-Seignelayi Cheny, Chichy, Gurgy, 
Hauterive, * Héry, Mont-Saint-Sulpice, Ormoy, Seignelay, Sougères-sur-Sinotte. 

M. Lordereau. — AvroUes, Bouilly, Ghèu, Germigny,Jaulges, Rebourseaux, * Saint- 
Florentin, Yergigny. 

M. Merlon. — Moutiers, Perreuse, Sainte-Colombe, Saints-icn-Puisaye, * Saint- 
Sauveur, Thury, Treigny. 

M. Tassin. — Diges, Lalande, * Leugny, Levis, Moulins-snr-Ouanne, Fontenoy* 

M. Leroux. — Bleigny-le-Carreau, La Chapelle- Yaupelteigne, Lignorelles, * Ligny- 

(1) Les astériques indiquent les commanes où résident les médecins->inspecteurs, 

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60 

le-Châfel, Mallgny, Méré, Montigny, Pontigny, Rouvray, Varennes, Venouzc, Vil- 
leneuve-Saiot-Salve, Villy. 

M. Desvigues. — Beauvoir, * Egleny, Lindry, Parly, Pourrain. 

M. Duguyot. — * Toucy, Dracy, Fontaines. 

M. Boudard. — Accolay, Arcy-sur-Cure, Bessy, Essert, Lucy-sur-Cure^Sacy, * Ver- 
menton. 

M. Quillaut. — Bazarnes, * Gravant, Prégilbert, Sainte-Pallaye. 

M. Gagnard. — Annay-la-Gôte, Annéot, * A vallon, Domecy-sur-le-Vault, Etaules, 
Girolles, Isiand, Lucy-le-Bois, Magny, Menades, Pontauberl, Sauvigny-le-Bois, Ser- 
mizelles, Tharot, Thory, Le Vault-de*Lugny. 

M. Leriche. — Anstrudes, Cisery les-Grands-Ormes, * Cussy-lesForges, Gulllon, 
Pisy, Saint-André, Santigny, Sauvigny-le- Beuréal , Savigny -en -Terre -Pleine, 
Sceaux, Trévilly, Vassysous-Pisy, Vignes. 

M. Pruneau. * — Angely, Annoui, Athie, Blacy, Civry, Coutarnoux, Dissangis, 
* L'IsIe-sur-Serein, Massangis, Provency, Sainte-Colombe, Talcy, M anneaux, Mont- 
réal nrhîsv 

m! Rétif. *-- * Joux-la-Ville, Précy-le-Sec. 

M. Bert, à Avallon. — Chastellux, Sainl-Germain-des-Champs. 

M. Simon. — Beauvilliers, Bussières, * Quarré-les-Tombes, Saint -Brancher, 
Saint-Léger, Sainte-Magnance. 

M. Haran. — Asnières, Asquins, filannay, Brosses, Ghamoux, Ghâtel-Gensoir, 
Domecy-sur-Gure, Foissy-les-Vézelay, Fonlenayprès-Vézelay, Givry, Lichères, 
Montillot, Pierre-Perthuis, Saint-Moré, Saint-Père, Tliaroiseau, Vézelay, Voutenay. 

M. Huchard. — * Aillant, Ghampvallon, Ghamvres, Ghassy, Laduz, Paroy^sur- 
Tholon, Poilly, Sain t-Maurice-le- Vieil, Saint-Maurice-Thizouailles, Senan, Viïliers- 
sur-Tholon, Volgré. 

M. Michalski aîné. — Merry-la-Vallée, Saint-Aubin-Ghâteau-Neuf, Saint-Martin- 
sur- Ocre, * Villiers-Saint-Benoit. La Villotte, Granchamp. 

M, Legendre. — Bléneau, Ghampcevrais, Rogny, Saint-Privé. 

M. Desleau. — * Ghampignelles, Louesme, Tannerre, Villeneuve-les-Genèts. 

M. Leclerc. — Beltechaume, Bligny-en-Othe, * Bnenon-l'Archevôque, Bussy-en- 
Othe, Esnon, Mercy, Paroy-en-Othe, Ghamplost. 

M. Darnay. — * Ghailley, Venisy, Turny, Bœurs, Fournaudin. 

M. Fort. — Arces, * Cerisiers, Coulours, Cérilly, Dillo, Vaudeurs, Villechélive, 
Vaumort. 

M. Beullard. — Dicy, Prunoy, * Villefranche, Gudot. 

M. Rocher. — Ghampbeugle, * Gharny, Chéne-ArnouU, FontenouiUes, La Molhe- 
aux-Aulnais. 

M. Michalski, à Gharny. — Malicorne, Marchais-Beton, Saint-Denis«sur-Ouanne 
Saint-Martin-sur-Ouanne. 

M. Roy. — ■ Ghevillon, * La Ferté-Loupière, Perreux, Les Ormes, Sommecaise, 
Précy, Saint-Romain-le-Preux, Sépeaux. 

M. Leriche. — Béon, Brion, * Joigny, Looze, Migennes, Saint-Aubin -sur- Yonne, 
Saint-Cydroine, Villecien. 

M Beaudelocque. -— * Bassou, Bonnard, Champlay, Charmoy, Epineau-les-Voves, 
Neuilly, Villemer, Précy-s-Vrin. 

M. Grégoire. — Cézy, La Celle- Saint-Cyr, * St-Julien-du-Sault, Saint Loup-d'Or- 
don, Saint-Marim-d'Ordon, Verlin, Villevallier. 

M. Toutée. — Lavau, MézlUes, Bouchères, * Saint-Fargeau, Saint-Marlin-des- 
Champs, Septfonds. 

M. Boulland. — Armeau, Les Bordes, Dixmont, Pa^îsy, * Villeneuve-sur- Yonne. 

M. Roy, à Villeneuvft- sur- Yonne. — - Bussy-le Repos, Chaumot, Piffonds, Rousson, 
£griselles-le-Bocage, Marsangis. 

M. Bagard. — Brannay, Dollot, * Vàllery, Villelhierry, Llxy. 

M. Bomlé, à Saint-Valérien. — Gourtoin, Domats, Savigny, Vernoy, Villeneuvela- 
Dondagre. 

M. Claisse. — Fouchères, La Belliole, * Saint-Valérien, SubUgny, Villeroy, Ville- 
bougis. 

M. Marseille. — * Chéroy, Jouy, Montacher, Villegardin. 

M. Petit, à Pont-sur-Yonne. — Guy, Evry, Gisy-les-Nobles, Michery, La Chapelle- 
snr-Oreuse, Ssint-Martin-sur-Oreuse. 

M. Regnooi. — Chainpigny, Chaumont, Saint-Aignan, Villeblevin, * Villeneuve-la- 

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61 

M. Sellier. — * Pont-sur-Yonne, Saiot-Sérotin, Villemanoche, VillenaTotte, Ville- 
perrot. 

M. René Moreau. — Fontaine-la-Gaillarde, Mâlay-le- Petit, Saligny, Maillot, Mâlay- 
le-Grand, Noé, Bosoy, Sens (nord). 

M. Monrhet, k Sens. ^ Collemiers, Gornantp Etigny. Gron, Paron. 

M. Quenonille. — Courtois, Nailly, Saint-Denis, Saint-Martin-du-Tertre, * Sens 
(sud), Saint-Clément, Soucy. 

M. Bourbon. — * Cour Ion, Serbonnes, Vin neuf. 

M. Goupil. — Compigny, Courceaux, Pailly, Plessis-du-Mée, PlessiB-Saint-Jean, 

* Scrgines, Vertilly. 

M. Brlssot. — Fleurigny, Grange-Ie-Bocage, Saint-Maurice-aux-Biches*Hommes, 
Sogncs, Vitlers-fionneux, La PostoUe, * Thorigny, Voisines. 

M. Molhré, à Villeneave-l'Archevêque. — Pont-sur-Vanne, Les Sièges, Theil, 
Vareilles, ViUiers-LouLs. • 

M. Thévenon. — Bagneaux, Chigy, Courgenay, Flacy, Foissy, Lailly, Molinons, 

* Villencuve-r Archevêque. 

M. Bertail. — * Ancy-le-Franc, Ancy-le-Libre, Argcntenay, Ar^enteuil, Chassi- 
gnelles, Cusy, Fulvy, Lézinnes, Pacy-sur-Armançon, Sambourg, Stigny, Villiers-les- 
Hauts, Vireaux. 

M. Viardot. — Aisy, Cry, Jully, Nuits, Perrigny-sur-Armançon, * Bavière-?. 

M. . — Arthonnay, Quincerot, Trichey, Villon. 

M. Mouton. — Cruzy, Rugny, Thorey, Baon, Gommissey, Mélisey, Pimelies,Saint- 
Martin, Saint Vinnemer, * Tanlay. 

M. Beugnon. — Gigny, Gland, Sennevoy-le-Bas, Sennevoy-le-Haut, Bernouil, 
Carisey, Dyé, * Flogny, La Chapelie-Vieille-Forél, Percey, Roffey, Tronchoy, Vil- 
liers-Vineux. 

M. Bernot. — Beugnen, Butleaux, Lasson, * Neuvy-Saulour, Sormery, Soumain- 
train. 

M. Paillot. — Annay-sur-Serein, Censy, Châlel-Gérard, Etivey, Fresnes, Grimault, 
Jouancy, Môlay, Moulins, Nitry, * Nojers, Poilly-sur-Serein, Pasilly, Sainte-Verlu, 
Sarry. 

M. Maurice. - Béra, Gheney, Collan, Dannomoioe, Ëpineuil, Fiéys, Junay, 
Molosmes, Serrigny, Tis-^ey, * Tonnerre, Vézannes, Vézinnes, Viviers, Yrouerre. 



ADMINISTRATIONS MUNICIPALES DES CHEFS-LIEUX D'ARRONDISSEMENTS 



VILLE D'AUXERRE. 
MM. LoRiN, maire ; Milliaux et Fort-Mussot, adjoints. 
Membres du Conseil municipal. 

MM. E. Lorin, Laurent Massé, Cuiller, Petit, Potin, Tonnelot, Thiney, Ythier. 
Guyou, Ravin, Milliaux, Taupin, Legrand, Fort-Mussot, Boi vin-Sonnet, 'Jouannin, 
Siàillant, Dugravier, Lagnel, Chaucuard, Mativet, Guener, Ficatier, Martin, Billon, 
Godard, Léger. 

MM. Charles Joly, receveur municipal ; Moreau, architecte-voyer, conducteur des 
travaux communaux j Morisset, inspecteur du service de l'éclairage, des eaux et des 
marchés. 

Personnel de la Mairie : MM. Nodot . secrétaire en chef : Dumonteil, chargé de 
la comptabilité ; Edmond, chef du bureau de Tétat civil ; Jules Abu, chef du 
boreau militaire, des contributions et des subsistances ; Chauvot, garçon de 
bureau ; Allard, concierge. 

Police administrative, municipale et judiciaire : MM. Drouhin, commissaire* 
ordonnateur des pompes funèbres ; Alleaume, commissaire de police ; agents de 
police : Fournoux, brigadier, Guibonnet, Brocard, Méhomme (le bureau de police 
est ouvert au public, «ms les jours, depuis 8 heures du matin jusqu'à l'heure de la 
retraite) ; gardes champêtres : Lemain, brigadier, Chaumier, Ring, Mouzet, Afassé, 
Charrier, 

Abattoir public : MM. Fontaine, inspecteur ; Courtois, receveur ; Tartois et 
Crochot, vétérinaires experts ; Couderc, concierge. 

Sapeurs-pompiers : MM. Moreau, capitaine ; Merle, lieutenant ; Darde, sMieuten, 

Tambour de Tiile : M. Roy. 



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62 

VILLE D'AVALLON 

MM. MATHé, maire ; Bessette et Verrier, a<iyoints. 

Membres du ComeU munieipaL 

MM. Verrier, Roche aîné, Hearley, Mathé , Chevallier fils, Leborne. Thibault* 
Bessette, Horizot, Bourrey, Galiy Jean-Marie, Barban, Nicat, Gommunauaat, Bonin, 
Caristie, Adine, Bidault, Petit> Barré, Jacquenet, Gueinlé, Gambon. 

MM. Radot, receveur municipal : Tard, commissaire de police ; Mathieu,architecte- 
voyer ; Roy, secrétaire de la mairie. 

VILLE DE J0I6NY. 
MM. BoNNBROt ^, maire ; Delécolle et HiicK, adjoints. 
Membres du Conseil municipal, 

MM. Bonnerot, Lajoie^ Baille t-Renon, Roset, Barat-Godeau, Picard-Crénet, Pemet- 
Burat, Durand-Calmus, Goussery-Veau, Inides, Delécolle, Drain, Leriche, Mathieu, 
Lignot, Nagé, Huck, Boiziaux, Bizot, Baillet, Frécault, Masson, Bénard-Ablon, 
Amon-Gibois. 

MM. Loury, receveur municipal ; Barbier, secrétaire de la mairie ; Brunon, com- 
missaire de police ; Garbé, arcnitecte-voyer ; Ghamproux, commissaire-priseur. 

VILLE DE SENS 
MM. Vidal, maire ; Dupêchez et Tantôt, adjoints. 
Membres du Conseil municipal, 

MM. Noël, Huchard, Marion, Gharpentier, Bodier, Guibert, Bailly, Gheurlin, Vidal, 
Thiriet, Poulain, Meilhon, Marchand, Morelet. Dupêchez, Fgalkowski, Vuidot, Déon 
Ulysse, Brette, Tantôt, Parigot, Guinot, Ghollet aîné. 

MM. Laude, receveur municipal ; Senet, secrétaire de la mairie ; Bonneau, 
commissaire de police ; Sarrazin, architecte -voyer. 

VILLE DE TONNERRE. 

MM. Gaupillat, maire ; Simon et Giraut, adjoints. 

Membres du Conseil municipal. 

MM. Gaupillat, Portier, Régnier Jules, Thibault E., Ghaignet Eug. , Gillot. Simon, 
Gaillot, Domine, Legoux, Moine, Hugot, Lemaire, Fèvre père, Lecestre-Leclerc, 
Gauthier £., Coquard Giraud, fiernot-Raffat, Gottrot, Perruchon, Droin, Flaive. 

MM. Rolland, rf^ceveur municipal ; Durieux, secrétaire de la mairie ; Arnoud, 
commissaire de police. 

ARCHITECTES DU DÉPARTEMENT ET D'ARRONDISSEMENTS. 

MM. Dondenne fils, à Auxerre; Sauge, à Avallon; Poulain, à Joigny ; Lefort 
etLeseur, à Sens; Brisebard, à Tonnerre. 

ASILE DÉPARTEMENTAL DES ALIÉNÉS. 

Commission de surveillance, 

MM. Lbrin, architecte, président; M. Guiblin, ancien avoué, administrateur 
provisoire des biens des aliénés non-interdits ; Momon, ancien avoué ; Moreau, 
trésorier-payeur général; FougeroUes, ingénieur civil, secrétaire. 

Administration et Service médical. 

Directeur, médecin en chef : MM. Rousseau, docteur en médecine ; Médecin- 
adjoint : Ghadzinski, docteur en médecine ; interne en médecine : Duterque; interne 
911 pharmacie ; N ; Receveur : Soudais ; Econome : Desliens ; Secrétaire ; 



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63 

Allons ; Sarreillant en chef : OhancouTert ; SurTêilIante en chef : M"* ▼* Anderc, 
Commis d'économat : GheTallier ; Garde-magasins : Larchevèqae. 

HOSPICES COMMUNAUX. 

L'organisation et l'administration des Hospices ont été réglées par la loi de 
1879. — Les commissions administratives sont composées de six membres 
dont deux nommés par le conseil municipal et quatre nommés par le Préfet, non 
compris le Maire, président de droit. 

COMMISSIONS ADMINISTRATIYBS. 

Adxerre. — MM. le Maire, président ; Cuillier, Legrand, Laureni-Lesseré, RaTîn, 
Esmetin, Popallut, administrateurs ; Coulbois, économe; Pougy,- secrétaire et rece- 
veur ; Nodier, employé ; Masson, Ficatier, médecins ; Dionis des Carrières ^, Depst, 
chirurgiens ; Souplet, médecin du bureau d'admission et de consultations gratuites ; 
Monceaux, pharmacien ; Guignepied, chapelain ; Dondenne, architecte. 

Atallon. — MM. Adine, Brunet Au^ste, Heurley, Leclerc, Houdaille Jules, 
E. Odobé, administrateurs ; Baudot, secrétaire ; Radot, receveur. 

JoiGNT. — Gallois, Zanote, Pouillot, Beth^Havard, Dumont, Delécolle, admin.; 
Lefèvre, secrétaire-économe ; Bouvet, receveur. 

Sens. — Com^érat, Jourdain, Marion, Derode, Marchand, Neymayer, administr. ; 
Mémain chapelain ; Larchevêque, secrétaire- économe ; Moreau, receveur. 

ToNNBRRB. — Delautel, Régnier, Pruneau, Caillot, Chaîgnet, Fèvre, administra- 
teurs ; Fontaine, économe ; Durieux, receveur. 

Charlis. — Môreau-Ducard, Mérat-Bertrand, Châtelam Eugène, Mottot-Mottot, 
Beaujcan, Miaulant. 

CouBsoN. — Rouillé Louis, Bourguignon Léon, Jacquier Amédée, Perreau Emile, 
Nandin Alphonse, Farget Louis. 

Gravant. — Gagner Isidore, Martinet, Sonnet, notaire^ Gauthier Jules, Hadery 
Martial, Chapotot. 

St-Florentin. — Deligne, Hunot Louis, Colinet Ch., Bataillon, Lemaitre J. 
SallonBiron. 

Vermenton. — Gérard, notaire, Rimbert Albert, Baudry, vétérinaire. Roque Alfred, 
Jeannez Camille, Robin Maurice. 

VézELAT. ^ Destutt de Blannay, Dicquemarre, Fosseyeux Amédée, Fillion, 
Simon Antoine, Cagneux J.-B. 

Brienon. — Pain, notaire, Denis, Naudet Louis, Rativeau Ulysse, Ragaigne, 
Méreau-David. 

St-Fargeau. — Toutée- Moreau, Gaudet, Suchey, Chauchuard, Lachambre J., 
Renaud Armand. 

Saint-Julien-do-Sault. ^ Bezançon, Vincent, Ablon, Robillard P., Gillet Louis, 
Michecoppin. 

ViLLENEovE-scR- Yonne. — Bondoux, Bezançon, Roncelin Ch., Rapin Constant, 
Fontaine, Plain. 

Noyers. — Blanc, notaire, Challan, Ferrand, Gounot, Mossand, Musey Eog. 

SERVICE DES ENFANTS ASSISTÉS. 

M. Salvaire^ inspecteur du service pour le département; Fonné, sous-inspec- 
teur ; Olive, Treille, employés. 

Bureaux d'admission. 

AvxERRE. — N... — Ce bureau propose les admissions pour les arrondissements 
d'Auxerre, A vallon et Tonnerre. 

JoiGNT. — MM. le Sous-Préfet, président ; Berthe, vice-président ; le Procureur 
de la Répub. ; Jeubert; Lefebvre-Mocquot, secret. 

Sens.— MSf. le Sous-Préfet, président; le Procur. de la Rép., vice-pr.; l'aumônier de 
l'hospice ; Brémond, Notte, du bureau de bienfaisance; Gertz, percepteur, Larche- 
Tôqae, secrétaire. 



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64 

SERVICE DES ENFANTS ASSISTÉS DE LA SEINE 

MM. Jaconlet, directear ; Rameau, commis, à Auxerre. — M. et M"* Calrot, sar- 
Yeillants. à Pourrain. 

Médecms attachés au service : MM. TonnelUer et Ficatier, à Auxerre. — • Duché, à 
Ouanne. — Toumier, à Étais. — Boudard, à Yermenton. — Vespérini, à Mailly-la- 
Ville. — Merlou, à Saint-Sauveur. — De Jonchères, à Héry. — Houdé, à Coulange- 
la-Vineuse. 

MAISON D'ARRÊT, DE JUSTICE ET DE CORRECTION. 
M. GsTNET, à Dijon, directeur des prisons de l'Yonne. 

Auxerre. ~ MM. Courcier, gardien chef ; Bourillot, gardien commis-greffier ; 
Bur, Carré, Finot, Vallot, gardiens ordinaires ; Fourgeot, gardien-portier ; 
Mme Courcier, surveillante. •— MM. Dauphin, aumônier; Souplet, médecin ; Rouxel, 
pharmacien. 

AvALLON. — MM. Rayssier. gardien chef ; Robert, gardien ordinaire. 

JorcNY. — MM. Lafond, gardien chef; Lorne, gardien ordinaire. 

Sens. — MM. Clerget, gardien chef ; Vautrot, gardien ordinaire. 

Tonnerre. — M. Roggero, gardien chef. 

COMMISSIONS DE SURVEILLANCE DES PRISONS 
Créées par ordonnances royales des 9 avril 1810 et 25 juin 1823. 

Auxerre : MM. le Préfet, président; le Maire de la ville d'Auxerre, vice-président; 
le Président du Tribunal civil, le Procureur de la République, Savatier-Laroche, 
avocat, Mérat, Leroy Octave, Chailley, banquier. 

AvALLOjN : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Pro- 
cureur de la République ; Darcy, curé doyen ; Leclerc, avoué ; Chrétien, notaire ; 
Heurley, de la Brosse, Bouché, Odobé. 

JoiGNY : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, Damien, 
curé archiprètre, Benoît fils, Zanole, Husson, receveur ]^articulier. 

Sens : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Procur. de 
la République, Mathieu, Morellet, Gérard. 

Tonnerre : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Proc. 
de la République, Régnier, Moreau, Folacci, avoué, Garnier, archiprètre, Roze, 
ancien juge d'instruction. 



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65 
COMMUNES DE L'TONNE. 

PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE 

Avec la superficie, le revenu foncier, les distances judiciaires en kilomèireS, 
le nom du canton et du bureau de poste. 





*> . 


2 ® î5 






DISTANCE 




Il 


Mil 




BUREAUX 


de la commune 


COMMUNES. 


CANTONS. 


de 

POSTE. 


an k 1 au 




5« 


J^s 






eant. rarr.lch.l. 


Accolay 


927 


24204 


Vermenton 


Vermenton 


2 


23 


23 


Aigremont 
AiUant 


680 


4701 


Chablis 


Chablis 


14 


30 


90 


1820 


33899 


Aillant 


Aillant 


» 


13 


21 


Aisy 


n97 


38184 


Ancy-le-Franc 


Aisy 


16 


34 


58 


Ancy-le-Franc 


4470 


63505 


Id. 


Ancy-le-Franc 


» 


18 


53 


Ancy-le-Libre 


2165 


35103 


Id. 


Lézinnes. 


6 


14 


49 


Andrjes 
Angely 


2279 


29417 


Coul.-8ur.-Y. 


Coul.-sur-Y. 


6 


37 


37 


862 


22751 


L'Isle-sur-le-S. 


L'Isle 


3 


12 


52 


Aiinay4a-Côte 


1292 


37690 


Availon 


Availon 


6 


6 


45 


Annay-s-Serein 


2700 


25239 


Noyers 


Noyers 


5 


16 


35 


Annéot 


613 


18139 


Availon 


Availon 


4 


4 


50 


Annoox 


897 


8943 


L'Isle-sur-ie-S. 


L'Isle 


6 


21 


52 


Appoigny 


2008 


85731 


Auxerre 


Appoigny 


10 


10 


10 


Arces 


2394 


19594 


Cerisiers 


Arces- 


10 


30 


35 


Arcy-sur-Cure 


2632 


34724 


Vermenton 


Arcy-sur-Cure 


7 


32 


32 


Argentenay 
Argenteuil 


507 


15769 


Ancy-le-Franc 


Lézinnes. 


8 


13 


48 


3046 


67958 


Id. 


Ancy-le-Franc 


6 


16 


60 


Anneau 


1017 


16800 


W«.-8ur-Yonne 


W*-sur-Yonné. 


5 


15 


38 


Arthonnay 


2550 


15515 


Cruzy 
Vezelay 


Cruzy 
Vezelay 


10 


25 


60 


Asniëreâ 


1795 


20Ô42 


10 


25 


45 


Asquins 


2183 


24283 


Id.' 


Id. 


2 


16 


48 


Athie 


490 


i045) 


L'Isle-sur-Ie-8. 


Lisle 


6 


9 


51 


Augy 


505 


16678 


Auxerre 


Auxerre 


6 


6 


6 


Anxerre 


4494 


578967 


Id. 


Id. 


» 


» 


» 


Availon 


2675 


113831 


Availon 


Availon 


» 


» 


52 


ATTolles 


1695 


76229 


S^Florentin 


St-Florentin 


4 


29 


29 


Bagneaux 


1623 


22181 


W.-rArchev. 


W.-I'Archev. 


3 


27 


58 


Baon 


857 


72 7 


Cruzy 


Tanlay 


8 


13 


48 


Basson 


409 


11786 


Joigny 


Basson 


12 


12 


16 


Bazames 


1939 


25678 


Vermenton 


Cravant 


9 


20 


20 


Beaumont 


655 


16186 


Seignelay 


Seignelay 


4 


15 


15 


Beauviiliers 


621 


6820 


Quarré 


Quarré 


8 


17 


65 


Beauvoir 


672 


10725 


Toucy 
Chablis 


Pourrain 


10 


16 


16 


Beines 


2157 


17695 


Chablis 


7 


13 


13 


Bellecliaume 


2452 


32491 


Brienon 


Brienon 


6 


24 


29 


Béon 


1510 


21618 


Joigny 


Cézy 


6 


6 


33 


Bcmouil 


456 


4652 


Flogny 


Flogny 


8 


12 


33 


Bérn 


516 


5190 


Tonnerre 


Tonnerre 


11 


11 


29 


Bessy 


1053 


15201 


Vermenton 


Arcy-sur-Cure 


5 


29 


29 


Beugnon 


770 


17051 


Flogny 
Guiilon 


Neuvy 


13 


28 


37 


Bierry-les-belles-Font. 


2678 


31829 


Aisy 


14 


27 


59 


Blacy 


884 


7168 


L'Isle-sur-le-S. 


L'Isle 


4 


18 


55 


Blannay 


726 


7144 


Vézelay 


Availon 


8 


11 


42 


Bleigny-le-Carreau 


1029 


13604 


Ligny 


Montigny 


11 


11 


11 


Biéneau 


3943 


53693 


Biéneau 


Biéneau 


« 


54 


56 



Ce tableau est conforme, quant aux distances, à celui dressé par le Préfet de 
l'Yonne, le 6 septembre 1861, en exécution de l'art. 93 du rèelementdu 18jain 1818. 

La superficie est relevée sur le travail statistique dresse par le Ministère de 
l'Intérieur en 1879. 

Les chiffres de la colonne du revenu foncier nous ont été fournis par M. Amyot, 
directenrdescontributionf directes du départoment de rYonne, 

188». ^ B 

Digitized by VjOOQ IC 



66 



COMMUNES. 



il 




CANTONS. 



BUKEAUX 

de 

POSTE 



DISTANCE 

delà commune 

au I à I au 
cant.|rarr.|ch.-I. 



Biigny-en-Otbe 

Bœuré 

Bois-d'Arcy 

Bonnard 

Bouitly 

Brancqes 

Brannay 

Brienon 

Brion 

Brosses 

Bassières 

Bossy-en-OUie 

Bussy-le-Repos 

Btttteaux 

Carisey 

Ccnsy 

Cérilly 

Cerisiers 

Oézy 

Cbablis 

Chailiey 

Chamonx 

Champbeugle 

Champcevrais 

Champignelles 

Champigny 

Champlay 

Champiost 

Champs 

Cbampyalloii 

Chamvres 

Charbuy 

Charentenay 

Charmoy 

Charny 

Chas^gnelies 

Chassy 

Chastellux 

Cbastenay 

Cbâtei-Censoir 

CfaâteiGérard 

Chaumont 

Chaumot 

Cbemiliy p. Séi|[, 

Cbemilly-s.-Serem 

Chène-Arnoult 

Cheney 

Cbeny 

Chéroy 

Cbéu 

CbevAunes 

Cheriiion 

Cbidièo 

Cbichery 



563 


13450 


2230 


9989 


348 


9394 


404 


8484 


60H 


19309 


1098 


18964 


1081 


13293 


2023 
7650 


127311 


27485 


«970 


35133 


il62 


13918 


5649 


97154 


2379 


25671 


755 


18391 


H29 


21385 


486 


3813 


729 


6557 


2577 


21679 


4603 


49714 


2133 


13040 


1125 


21191 


694 


8581 


728 


5686 


3272 


24099 


4292 


39091 


2088 


87050 


2108 


36764 


2293 


71459 


439 


15025 


683 


12095 


558 


22120 


2340 


55300 


1464 


19296 


698 


16369 


1762 


31842 


1300 


38115 


1645 


21801 


1055 


8471 


904 


11351 


2463 


40106 


3066 


13109 


864 


20106 


1486 


24037 


572 


13021 


1300 


9878 


911 


9981 


595 


8086 


972 


23324 


1052 


24437 


74S 


27331 


2350 


82127 


1306 


16345 


1878 


33510 


678 


16674 


232 


4203 


1554 


20274 1 



Brienon 
Cerisiers 
Vermenton 
Joigny 
St-Florentin 
Aillant 
Chéroy 
Brienon 
Joigny 
Vézelay 
Quarre-l.-T. 
Brienon 
W. -sur-Yonne. 
Flogny 
Id. 
Noyers 
Cerisiers 
Cerisiers 



Joigny 
Chablis 



Chablis 
Brienon 
Vézelay 
Charny 
Bléneau 

Id. 
Pont-sur-Y. 
Joigny 
Brienon 
Auxerre 
Aillant 
Joigny 
Auxerre 
Coui.-la-Vin. 
Joigny 
Charny 
Ancy-ie-Franc 
Aillant 
Quarré 
Courson 
Vézelay 
Noyers 
Pont-s, -Yonne 
W.-s.-Yonne 
Seignelay 
Chablis 
Charny 
Tonnerre 
Seignelay 
Chéroy 
St-Florentin 
Auxerre 
Charny 
Chablis 
Joigny 
Seignelay 
W-'AreheAl 



Brienon 
Arces 

Arcy-s.-Cure 
Bassou 
St.-Florentin 
Guerchy 
Pont-s.-Yonne 
Brienon 
La Roche. 
ChâtelrCensoir. 
Cussy-i .-Forges 
Bussy-en-Othe 
W.-s.-Yonne 
Flogny 
Flogny 
Noyers 
Arces. 
Cerisiers. 
Cézy 
Chablis 
Chailiey 
Vézelay 
Charny 
Bléneau 
Ghampignelles 
Champigny 
Bassou 
Brienon 
Champs 
Joigny 
Id. 
Auxerre 
Migé 
Bassou 
Charny 
Ancy-le-Franc 
Aillant 
Chastellux 
Ouaine 
Ch.-Censoir 
Noyers 
W.-la-Guyard 
W.-s.-Yonne 
Seignelay 
Chablis 
Charny 
Tonnerre 
Cheny 
Chéroy 
St-Florentin 
Auxerre 
Charny 
Chablis 
Bassou 

Mon^St-Sulpfce 
W.J'ArcheT. 



3 


21 


27 


43 


17 


35 


13 


13 


8 


23 


H 


17 


10 


15 


R 


18 


7 


7 


12 


23 


10 


17 


11 


15 


6 


23 


7 


22 


4 


15 


4 


24 


14 


38 


» 


20 


6 


6 


» 


22 


15 


32 


8 


23 


5 


32 


5 


47 


15 


37 


7 


19 


7 


7 


7 


25 


10 


10 


8 


7 


4 


4 


10 


10 


8 


20 


9 


9 


» 


27 


3 


21 


3 


15 


12 


13 


14 


24 


16 


28 


12 


33 


9 


21 


7 


24 


3 


12 


7 


28 


3 


30 


7 


7 


9 


10 


» 


24 


6 


27 


8 


8 


8 


19 


4 


24 


15 


«5 


5 


18 


9 


W 



Digitized by 



Google 



67 





•iM • 


^<Oiû 






DISTANCE 


€03aiUNES. 


iî 


Revenn 

foncier sel 
la matric 
cadastral 


CANTONS. 


BURfiAUX 
de 


de la commune 




oS 




POSTE. 


aa il 1 an 




5* 




« 


cant. rarr.|ch.-l. 


ChitTT 


4520 


45480 


Oh^biis 
Guillon 


BaintrBris 


43 


44 


44 


Cisery 


469 


19056 


Guilloo 


3 


43 


63 


Civry 


1630 


45274 


Llfile*6ur-8er. 


L'IsIe 


2 


47 


54 


Collan 


1316 


40049 


Tonnerre 


Tonnerre 


40 


40 


29 


Gollemiers 


1074 


44387 


Sens 


Sens 


8 


8 


64 


Gomniissey 


4304 


45469 


Cruzy 


Tanlay 


43 


7 


42 


Gompigny 


778 


44390 


Sergines 


Sereines 
Egriselies-le-B . 


3 


22 


79 


CorBani 


506 


5653 


Sens 


43 


43 


74 


Goulangeron 


853 


7622 


Coulanges-la-V. 


Coulanges'la-V. 


9 


47 


17 


GouJangefirla-Vin. 


4059 


35457 


Coulanges-la-y. 


Coul.-la-Vin. 


» 


43 


45 


Gonlaoges-sur-Y. 


4058 


24978 


Coul.-sui^Yon. 


Coulanges-s.-Y. 


» 


33 


33 


Goolours 


1739 


42627 


Cerisiers 


Cerisiers 


40 


34 


45 


Gourceaux 


975 


24937 


Sergines 
W.-I'Archev. 


Sergines 
W.-l'Archev. 


42 


27 


85 


Gourgenay 


2989 


30668 


8 


28 


64 


Gourion 


4004 


9397 


Chablis 


Chablis 


6 


49 


49 


4673 


38770 


Sergines 


Serbonnes 


8 


20 


78 


Gonrson 


3449 


36464 


Courson 


Courson 


» 


23 


23 


Courtoin 


606 


42623 


Chéroy 


St-Valérien 


44 


47 


75 


Gonrtois 


429 


9497 


Sens 


Sens 


4 


4 


62 


Goutamoux 


868 


44657 


L'Isle-snrle^S. 


L'Isl&-s.-le-S. 


4 


49 


48 


Grain 


989 


6828 


Coul.-sur-Yon. 


Coulanges-s.-Y. 


4 


34 


34 


Gravant 


2254 


39859 


Vermenton 


Cravant 


5 


49 


49 


Cruzy 


5935 


47247 


Cruzy 


Cruzy 


» 


32 


55 


Cry 


4446 


32744 


Ancy-le-Franc 


Nuits 


43 


34 


66 


Oudot 


4874 


"30064 


Saint-Julien 


Saint-Julien 


42 


22 


49 


Cussy-les-Forges 


4362 


34693 


GuiUon 


Cussy-les-F. 


7 


40 


58 


Gusy 


493 


1 24063 


Ancy-le-FraB45 


Ancy-Ie-Franc 


4 


49 


54 


Coy 


697 


27524 


Pont-sur-Yon. 


Pont 


7 


8 


66 


Dannemoiae 


4029 


44637 


Tonnerre 


Tonnerre 


5 


5 


40 


Dicy 


4024 


43480 


Charny 


Villefiranch-s»P 


8 


24 


46 


Dige» 
JMUo 


3590 


47044 


Toucy 
Cerisiers 


Pourrain 


9 


48 


48 


304 


2683 


Arces. 


7 


19 


39 


Dissangis 


733 


46757 


L'Isle-sur-le-S 


Llsle 


2 


47 


49 


Dixmont 


4248 


39038 


W.-sur-Yonnô 


Dixmont. 


40 


45 


42 


BoHot 


4528 


26045 


Chéroy 


Chéroy 
St-Valerien 


6 


49 


76 


Domats 


2446 


53883 


Id. 


12 


20 


66 


Domccy-s.-Gure 


2057 


22972 


Yézelay 


Vézelay 


9 


46 


57 


Domecy-s.-le-V. 


624 


8458 


Avallon 


ATallon 


40 


40 


45 


Dracy 


2496 


23487 


Toucy 


Toucy. 


4 


2S 


28 


Orayes 


3947 


29964 


Courson 


Goul.-sar-Yon. 


14 


32 


32 


Dyé' 


4700 


45657 


Flogny 


Flogny. 


7 


43 


30 


JBglény 


802 


40970 


Toucy 


Pourrain 


42 


47 


47 


Bgri9elIes-le-Boc. 


2369 


24599 


Sens 


Egriselles-le-B. 


46 


46 


55 


Spineau-ies-Vo¥e« 


704 


43042 


Joigny 


Basson 


8 


8 


20 


Spinenil 


624 


48389 


Tonnerre 


Tonnerre 


3 


3 


58 


Escamps 


y^i^ 


36699 


Coulanges-la-V. 


Goulanges-la V 


42 


If 


44 


SseoUyes 


754 


20268 


Coulanges-U-y. 


Champs 


3 


40 


40 


Ssnon 


4205 


30637 


Brienon 


Brienon 


3 


45 


26 


Xssert 


^ 


8804 


Vermenton 


Vermenton 


61 


28 


28 


Staift 


4479 


22264 


Coulange-s.-Y. 


Etais. 


47 


45 


45 


Staoles 


889 


46240 


Avalion 


Avallon 


4 


4 


47 


«tigny 


686 


12456 


Sens 


Véron 


9 


9 


54 


Klivey 


2803 


48704 


Noyers 


Noyers 


42 


52 


50 


Bny 


454 


49836 


Pont-sor-Yonn. 


Pont 


6 


9 


6Ï 


Festigay 


556 


40063 


Coul.-swr-Yon. 


Coul.-sar-Y. 3 | 


34 U 


FUcy 


1250 


90798 


W.-rAroheT. 


V-l'Ari^gIdbyil 


^61 


W 


99 



68 



COMMUNES. 



Superficie 
en hect. 


Revena 

foncier selon 

la matrice 

cadastrale. 



â CANTONS. 



BUREAUX 
de 

POSTE. 



DISTANGB 

de la commune 

an I il I an 
cant.|rarr.|ch.>l 



Fleurigny 

Fleury 

Fléy 

Flogny 

Foissy 

Foissy-les-Vézelay 

Fontaine la-Gai I. 

Fontaines 

Fontenailles 

Fontenay p. Chah. 

Fontenay p. Véz. 

Fontenay-s.-Four. 

Fontenouilles 

Fontenoy 

Fouchères 

Fournaudin 

Fouronnes 

Fresnes 

Fulyy 

Fyé 

Germigny 

Gigny 

Girolles 

Gisy-les-Nobles 

GlTry 

Gland 

Grande hamp 

Grange-le-Bocage 

Grimault 

Gron 

Guerchy 

Guillon 

Gurey 

Gy-rETêque 

HauterWe 

Héry 

IrancY 

Isiand 

Jaulges 

Joigny 

JoiiancT 

Joux-la-Ville 

Jouy 

JuUy 

Junay 

Jussy 

La Belliole 

La Celle-S^Cyr 

La ChapcUe-s -Or. 

La Chapelle -Yaup. 

La Chapelle-y.-F. 

Laduz 

La Ferté-Loup. 

LaiUy 

Lain 

jAinseeg 



1628 


21163 


1506 


29746 


817 


10280 


1266 


24228 


2458 


36417 


553 


6669 


1061 


8270 


2156 


27656 


276 


3158 


505 


3854 


1548 


12324 


1234 


12080 


1646 


14224 


1590 


19493 


1472 


21532 


917 


4694 


1779 


15265 


497 


5041 


383 


14814 


695 


6770 


1167 


53747 


1077 


16612 


1634 


30702 


1092 


38430 


843 


14030 


1667 


10413 


2829 


32099 


1290 


7309 


23T7 


17866 


1173 


18296 


1186 


28524 


1194 


37499 


1312 


29683 


1499 


12287 


725 


13486 


2119 


50590 


1198 


33280 


2066 


33818 


1214 


42575 


4667 


188197 


594 


3866 


4379 


26952 


1761 


58537 


1976 


52253 


363 


8110 


728 


14558 


862 


15184 


1857 


53004 


1792 


27098 


504 


11777 


1109 


22354 


754 


9771 


3048 


29595 


2236 


26426 


1018 


9972 


mo 


17212 



Sergines 

Aillant 

Tonnerre 

Flogny 

W.-î'ArcheT. 

Vézelay 

Sens. 

Saint-Fargeau 

Courson 

Chablis 

Vézelay 

Coulanges-s-Y. 

Charny 

Saint-SauTeur 

Chéroy 

Cerisiers 

Courson 

Noyers 

Ancy-le-Franc 

Chablis 

Si-Florentin 

Cruzy 

Avallon 

Pont-s.-Yonne 

Vézelay 

Cruzy 

Charny 

Sergines 

Noyers 

Sens 

Aillant 

Guillon 

Seignelay 

Coulanges-Ia-V. 

Seignelay 

Id 
Coulanges-la-V. 
Avallon 
St-Floreniin 
Joigny 
Noyers 
L'Isle-s.-le-S. 
Chéroy 
Ancy-le-Franc 
Tonnerre 
Coulanges-la-V. 
Chéroy 
Saint-Julien 
Sergines 
Ligny 
Flogny 
Aillant 
Charny 
W. l'Archev. 
Courson 
St-SauTenr 



Thorigny 


13 


Fleury 
Chablis 


10 


11 


Flogny 
W.-l'Archev. 


n 


5 


Vézelay 


5 


Sens 


8 


Toucy 


18 


Courson 


5 


Chablis 


6 


Vézelay 
Mailly-le-Chât. 


8 


15 


Charny 


4 


Toucv 


9 


St-Valérien 


12 


Arces 


18 


Courson 


5 


Noyers 


8 


Ancy-le-Franc 
Chablis 


4 


2 


St-Florentin 


4 


Cruzy 


9 


Ayallon 


8 


Pont-8ur-Y. . 


4 


Avallon 


8 


Cruzy 


7 


Charny 


11 


Thorigny 


15 


Noyers 


6 


Sens 


6 


Guerchy 


8 


Guillon 


» 


Seignelay 


6 


Coulanges-la-V. 


5 


Seignelay 


3 


Héry 


2 


Vincelles 


8 


Avallon 


7 


S^Flo^enlin 


7 


Joigny 


f 


Noyers 


5 


Lucyle-Bois 


12 


Chéroy 


5 


Ancy-le-Franc 


12 


Tonnerre 


3 


Champs 


5 


Saint-Valérien 


12 


Cézy 


9 


Thorigny 


7 


Ligny 


7 


Flogny 


2 


Aillant 


6 


La Ferté-Loup. 


13 


W.-l'Archev. 


3 


Ouaine 
Si.SanvAiir ( 


12 



1' 


ri* 


10 


.0 


20 


67 


8 


35 


12 


67 


21 


21 


13 


34 


16 


21 


18 


57 


23 


59 


30 


30 


J8 


^ 



69 



COMMUNES. 




Rsvena 
cier selon 
i matrice 
Idastrale. 


CANTONS. 


BUREAUX 

de 

POSTE. 


DISTANCE 

de la commune 

aa 1 il 1 ao 




5* 


J^3 




. 


caiit.|rarrjch.-l. 


Laiande 


1013 


16759 


Toucy 


Toucy 


7 


26 


26 


La Mothe aux-Aul. 


137 


3000 


Gharny 


Charnv 


3 


30 


51 


La Postole 


1160 


14656 


W.-l'Archer. 


Thorigny 


11 


19 


64 


Lasson 


707 


13826 


Flogny 
Saint-Fargeau 


Neuvy 


17 


32 


40 


Layau 


5506 


45908 


Lavau 


8 


55 


52 


La Villotte 


1217 


11086 


Aillant 


ViUiers^St-B. 


15 


28 


29 


Les Bordes 


1868 


18627 


W. -sur-Yonne 


W.-sur-Yonne 


7 


18 


45 


Les Ormes 


855 


8401 


Aillant 


Aillant 


8 


21 


28 


Les Sièges 


2360 


29626 


W.-l'Archey. 


W.-l'Archev. 


8 


21 


50 


Leuç[ny 


1334 


31360 


Toucy 


Leugny. 


8 


22 


22 


LeYis 


1208 


15984 


Toucy 


Toucy. 


H 


27 


27 


Lézinnes 


1596 


41994 


Ancy-le-Franc 
Chablis 


Lézinnes. 


7 


11 


46 


Lichèresp.^^r. 


1658 


17860 


Chablis 


H 


26 


26 


Lichères p. Ch-C. 


1431 


20892 


Vézelay 


Châtel-Censoir 


15 


30 


42 


Lignorelles 


1155 


14589 


Ligny 


Lign, 


5 


17 


17 


Ligny 


2740 


53489 


W. 


> 


21 


21 


Lindiy 
L'Isle-sar-le-Serein 


1522 


15355 


Toucy 


Pourrain 


13 


13 


13 


400 


10043 


Llsle-s.-le-S. 


L'Isle 


» 


15 


52 


Lixy 


1202 


18253 


PonU.-Yonne. 


Pont-s.-Youne 


12 


17 


75 


Looze 


636 


13959 


Joigny 


Joigny 
Vllfiers^St-B. 


6 


6 


52 


Louesme 


1037 


11167 


Bléneau 


20 


36 


36 


Lucy-le-Bois 


1059 


37153 


Ayallon 


Lucy-le-Bois 


8 


8 


43 


Lucy-sur-Cure 


521 


10928 


Vennenton 


Vermenton 


4 


28 


28 


Lucy-sur-Yonnc 


819 


13625 


Coulanges-s.-Y. 


Coulanges-s-Y. 


4 


57 


37 


a^i 


3075 


52340 


Ayallon 


Avallon 


8 


8 


56 


616 


12139 


Sens 


Sens 


4 


4 


57 


Maillv-Ia-Ville 


2378 


32:51 


Vermenton 


Arcy-sur-Cure 
Mailly-le-Chât. 


12 


27 


27 


Mailly-le-Châteaa 


3717 


22811 


Coulanges-s.-Y. 


12 


27 


27 


Mâlay-)e-Grand 


2181 


32411 


Sens 


Mâla^-le-Grand 


6 


6 


51 


Mâlay-le-Petit 


1104 


14210 


Id. 


8 


8 


55 


Malicorne 


1592 


11497 


Oharny 


Charny 


8 


57 


42 


Maligny 
Marchais-Beton 


2228 


38792 


Ligny 


Ligny 


4 


20 


20 


1097 


8879 


Charny 


Charny 


9 


42 


47 


Marmeaux 


1076 


15149 


Guillon 


Guillon 


11 


19 


61 


Marsangis 


1468 


33313 


Sens 


Ëgriselles-le-B. 
Llsle 


12 


12 


52 


Massangis 


2587 


35458 


L'Isle-s.-le-Ser. 


6 


21 


48 


Melisey 


2217 


14678 


Cruzy 


Tanlay 


16 


11 


46 


Menades 


570 


12037 


Ayallon 


Vézelay 


11 


11 


55 


Mercy 


266 


9233 


Brienon 


Brienon 


4 


21 


27 


Méré 


1186 


15121 


Aillant 


Ligny 


6 


26 


26 


Merry-la-Vallée 


1832 


18990 


S»^Aubin.Ch.-N. 


11 


24 


22 


Merry-Sec 


1417 


17580 


Courson 


Courson 


5 


18 


18 


Méry-sui- Yonne 


2365 


17155 


Coulanges-s-Y. 


Mailly-le-Chât. 
Mézilles 


10 


32 


32 


MéziUes 


5245 


55402 


Saint-Fargeau 


10 


39 


34 


Michery 


1705 


55762 


Pont-s.-Yonne 


Pont 


4 


14 


72 


Migé 


1462 


24233 


Coulanges-la-y. 


Migé 


7 


16 


16 


Migennes 
Milly 


1656 


34987 


Joigny 
Chablis 


Laroche 


11 


11 


22 


549 


11843 


Chablis 


3 


18 


18 


MÔlay 


1200 


14195 


Noyers 


Noyers 


7 


16 


36 


Molesmes 


950 


5662 


Courson 


Courson 


3 


26 


26 


Molinons 


1191 


27676 


W.-1'Archev. 


W.-l'Archev. 


2 


22 


57 


Molosmes 


2451 


19733 


Tonnerre 


Tonnerre 


6 


6 


41 


Monéteau 


1130 


3^609 


Auxerre 


Auxerre 


6 


6 


6 


Montacher 


1847 


33585 


Chéroy 


Chéroy 


4 


21 


78 


MoDtigny 
Montifiot 


1619 
2245 


22230 
26891 


Y^lzelay 


Montigny 
Vézelay 


8 
7 


12 
18 


12 



Digitized by 



Google 



70 



COlOrOTTES. 



"SI 
1.^ 



«a 



CANTONS. 



BUREAUX 

de 

1>0STE. 



DISTANCE 

dé ta commune 



au I îï I 
cant.|rarr.| 



au 
ch-I. 



MoDitréal 

Mont-Saint^ulp. 

Moutty , 

Moulins, p. TVoi/. 

Moulins-s.-Ouanne 

Moutiers 

Nailly 

NeuiUy. 

NeuTy^autour. 

Nitry 

Noé 

Noyers 

Nuiis 

Ornioy 

Ouanne 

pacV-snr-Arm. 

pailly 

Parly 

paron 

paroy-en-Othe. 

parpy-sur-Tholon 

pasilly 

Pasày 

percey 

Perreuse 

Perreux 

Ferrigny 

Perrigny-sMrm. 

Pierre-Périhuis 

Piffbnds 

Pimelles 

Pjzy 

Pleâsis-dn-Méê 

pieasis-Sàint-Jean 

Poilly-s.-Tholon 

Poilly-8.-Sereiki 

Poinchy 

Pontauoért 

Pontigny 

Ponit-sur-iVanne 

Ponit-sur-Yonné 

Poukrain 

Précy . 

PrécY*le-Sec 

Pré|iibert 

Prény 

Prot«icy 

Pro(ioy 

Quarré-l-Tombes. 

Que^e 

Quincerot 

Rayières 

Rebourceaux 

Roffey 

Rogn 

Rond 



742 


31073 


«961 


^559 


48d 


4619 


1543 


1Ô332 


1025 


15372 


3141 


30066 


2161 


25159 


1339 

m 


39738 


49243 


34'ro 


34771 


$5S 


8373 


35JS6 


35201 


1158 


36889 


\m 




2916 


1335 


30588 


14^9 


25488 


2077 


29176 


1050 


16861 


fj 


12287 

1^885 




Ô019 


1 


4613 


)9418 


574 


5658 


fils 


19742 


43361 


'1399 


28900 


734 


7909 


2455 


39644 


991 


J1361 


1208 


àl881 


777 


16529 


1103 
)956 


20883 


33421 


2128 


18626 


506 


11913 


1193 


12178 


23381 


1047 


18883 
674SO 


2585 


34545 


2U6 


41771 


1674 


13560 


643 


13414 


1419 


7947 


1188 


27473 


2489 


42634 


4605 


38497 


m 


15156 


W^ 


7308 


m 


61717 


479 


JI5683 
«3493 


854 


^^ 


^978 


1136 


7715 



Guillon 

Seignelay 

Gourson 

Noyers 

Toucy 

Saint-Saùreur 

Sens 

Aillant 

Flogny 

Noyers 

Sens 

Noyers 

Ancy4e-Franc 

Seignelay 

Coursoii 

Ancy-le-Franc 

Sergines 

toûcy 

Sens 

Brienpn 

Joigny 

Noyers 

3ens 

Flogny 

St-SauYeur 

Charny 

Auxerre 

Ancy-le-Franc 

Vézelay 

W.-s. -Yonne 

Cruzy 

Guillon 

Sereines 

Aillant 
Noyers 
Chablis 
Avallon 

W.-lArchev. 

Pont-s.-Yuhne 

Toucy 

Saint-Julien 

L'Isle-s.-le-Ser, 

Vermenton 

Chablis 

L'Isle-s.-le^Ser. 

Charny 

Quarre 

Auxerre 

Cruzy 

Ancy-le-Franc 

St-Flbrentib 

Flogny 

t-Far^eau 



Guillon 

Mont-S-Sulpice 

Oourson 

Noyers 

Toucy 

Saint-Sauveur 

Sens 

Bassbu 

Neuvy 

Noyers 

Theil 

Noyers 

Nuits 

Brienon 

Oualne 

tézinnes 

Sergines 

Toucy 

^en§ 

Brienon 

Joigny 
Noyers 
Yéron 

Saint-Sauveur 

Charny 

Auxerre 

Aisy 

Yezèlay 

Yillên.-sur-Y. 

Cruzy 

Guillon 

Sergines 

Aillant 
Chablis 
Chablis 
Avallon 
Pontigny 
Theil 
Pont 
Pourrain 
Sépeaux 
Luc^-le-Bois 
Vermenton 
Chablis 
LIsle-sur-le-àer. 
jChai-ny 
Quatre 
I Auxerre 

ilavières 

làt-Florentin 

Flogny 

tFargeau 

Digitized by 



7 


12 


7 


21 


5 


19 


6 


19 


4 


26 


2 


41 


7 


7 


9 


10 


13 


28 


11 


23 


M 


il 


» 


20 


S 


27 


7 


19 


il 


24 


6 


14 


6 


ld 


6 


\9 


4 


4 


7 


24 


4, 


4 


7 


^ï 


12 


12 


4 


19 


10 


43 


6 


31 


4 


4 


13 


é2 


6 


M 


12 


2t) 


4 


15 


7 


23 


9 


23 


4 


21 


5 


17 


14 


14 


2 


17 


4 


4 


4 


19 


12 


13 


» 


12 


10 


14 


13 


13 


17 


16 


7 


23 


7 


20 


7 


« 


4 


23 


* 


18 


7 


7 


10 


28 


10 


28 


8 


24 


7 


S 


8 


53 


5 





59 
21 
19 
44 
26 
41 
65 
21 
35 
30 
54 
38 
58 
19 
24 
49 
74 
19 
6« 
30 
33 
64 
80 
78 
43 
43 
58 
4 
67 

56 
30 
17 
49 
f9 
54 
69 
14 
40 
56 
23 
20 
47 
44 
70 
7 
56 
56 
24 
35 
47 
41 
46 
04 
95 



Google 



71 





--J 


loaSi 






DISTANCE 




â^ 


Revenu 
Gier sel 
1 matric 
idastrai( 




BUREAUX 


de la commune 


GÛliHUN£B. 


|5 

S'a 


CANTONS. 


de 

POSTE. 


ao^ lYau' 




5* 


|S3| 






cant. rarr.Ich-I. 


Roosfion 


561 


17631 


W.-8ur-Yojme 


Villen.-8ur-Y. 


3 


20 


47 


Rouvray 


789 


14084 


Ligny 


Ligny 


8 


17 


17 


Rozoy 


597 


8424 


Sens 


Sens 


6 


6 


51 


Rugny 


1389 


* 11647 


Cruzy 


Cruzy 


8 


.17 


52 


Sacy 


2771 


29350 


Yermenlon 


Yermenton 


9 


33 


33 


Sainpuits. 
Saint-Agaan 


2283 


18361 


Saint-Sauveur 


Entrains (Nièv) 


13 


43 


43 


1344 


24869 


Pont -s.- Yonne 


W.-la-Guyard 


15 


27 


79 


Saint-André 


1434 


43561 


Guilion 


Cussy-lejrF. 


5 


13 


60 


St-Aubin-Ch.-Neuf 


2490 


25636 


Aillant 


S'-AubinCh.-N 


8 


21 


23 


Sl-Aubin-s.-Yonne 


887 


27304 


Joigny 


Cézy 


5 


5 


32 


Saint-Braneher 


aaa? 


13362 


Quarré 


Cussy-les-F. 


6 


15 


6T 


Saint-Bris 


3123 


108110 


Auxerre 


Saint-Bris 


9 


9 


9 


Saint-Clément 


847 


18583 


Sens 


Sens 


2 


2 


60 


Sainl-Cydroine 


895 


32972 


Joigny 


Laroche 


6 


6 


25 


St-Cyr-les-Golons 


3458 


37839 


Chablis 


Chablis 


10 


18 


18 


SlDenisp. Sens 


676 


13228 


Sens 


Sens 


4 


4 


61 


St-Denis-s-Ouanne 


1021 


7719 


Charny 


Charny 
Saint-Fargeau 
Saint -Florentin 


8 


29 


38 


SaintrFargeau 


5080 


60352 


St-Fargeau 


9 


49 


44 


Saint-Florentin 


1108 


92224 


St-Florenlin 


M 


31 


31 


SaintrGeorges 


960 


36422 


Auxerre 


Auxerre 


5 


5 


5 


St-Germain-d.-Gh. 


3592 


39792 


Quarré 


Chastellux 


8 


ii 


62 


St-JuHen-du-Sault 


2381 


86719 


Saint-Julien 


Saint-Julien 


» 


10 


37 


Saint-Léger 
St-Lonp-d'Ordon 


3381 


34060 


Quarré 


Quarré 


4 


23 


75 


1767 


33866 


Saint-Julien 


Saint- Julien 


11 


21 


48 


SlMartin-des-Ch. 


3422 


24013 


Saint-Fargeau 


Saint-Fargeau 


3 


53 


47 


St-Martin-d'Ordon 


1017 


18457 


Saint-Julien 


Saint-Julien 


10 


20 


47 


StrMarlin-du-Tert. 


694 


9798 


Sens 


Sens 


3 


3 


61 


St-Martin-s.-Arm. 


1412 


25751 


Cruzy 


Tanlay 


15 


9 


44 


Sl-Martin-s.-Ocre 


458 


6210 


Aillant 


S^-Aubin-Ch.-N 


8 


21 


20 


StMartin-sOreuse 


1591 


19869 


Sergines 


Thorigny 


12 


12 


68 


St-Martin-s.-Ouan. 


1536 


10668 


Charny 


Charny 


5 


30 


40 


StManrice-a.R.-H. 


«317 


37488 


Sergines 


St-Maurice-R-H 


24 


26 


67 


St-Maurice-le-Viel 


493 


10331 


Aillant 


Aillant 


7 


20 


18 


S^MauTice-Thiz. 


195 


5057 


Aillant 


Id. 


5 


18 


18 


Saint-Moré 


1198 


15049 


Vézelay 


Arcy 


15 


17 


35 


Saint-Père 


1531 


21679 


Id. 


Vézelay 


2 


13 


51 


Saint-Privé 


4141 


37066 


Bléneau 


Bléneau 


5 


56 


51 


St-Romain-le-Pr. 


1036 


16652 


Saint-Julien 


Sépeaux 
Saint-Sauveur 


18 


13 


35 


Saint-Sauveur 


3088 


43846 


Saint-Sauveur 


« 


39 


39 


Saint-Serotin 


1410 


19905 


Pont-sur-Yonne 


Pont-sur-Yonne 


6 


18 


75 


Saint-Valérien 


2232 


49168 


Chéroy 


Saint-Valérien 


8 


16 


73 


Saint-Vinnemer 


1262 


25396 


Cruzy 


Tanlay 


14 


10 


45 


Sle-Colombe 


1848 


41554 


L'Isle-sur-le-S. 


L'Isle-sur-le-S. 


5 


11 


50 


Sie-Colombe-s.-L. 


«476 


17246 


Saint-Sauveur 


Saint-Sauveur 


6 


41 


41 


Ste-Magnance 


1937 


25061 


Quarré 


Cussy-les-F. 


13 


14 


62 


Sainte-Pallaye 


407 


11621 


Yermenton 


Vermenton 


6 


23 


23 


Sainte-Vertu 


1435 


16279 


Noyers 


Noyers 
Saln^Sauveur 


11 


14 


34 


Sainta 


2771 


34594 


Samt-Sauveur 


5 


35 


35 


Sambourg 


999 


15396 


Sens 


Sens 


6 


6 


64 


1246 


16676 


Ancy-le-Franc 
Guihon 


Lézinnes 


12 


15 


43 


Santigny 


935 


21345 


Guilion 


9 


20 


62 


Sarry 


2564 


10323 


Noyers 


Noyers 


7 


27 


4» 


SauTigny-le-Beur. 


48a 


15770 


GuiUoB 


Cussy-les-F. 
Avallon 


4 


17 


6J> 


8auvigny4e-Boi8 


1534 


26%0 


Avallott 


4 


4 


50 


Savigny 


1644 


^4495 


Gbéroy 


Egriselles-le-B. 
Cû8gï4«s-F. 


17 


22 


59 


SayigBy-ai-T.-PL 


870 


55971 


Guilioo 


2 


»5 


63 



Digitized by 



Google 



72 



COMMUNES. 





Revenu 

foncier selon 

la matrice 

cadastrale. 



CANTONS. 



BUREAUX 

de 

POSTE. 



DISTANCE 

de la commune 

an I à I au 
cant. li'arr. |ch-l. 



Sceaux 

Seignelay 

Sementron 

Senan 

Senneyoy-le-Bas 

Sennevoy-le-Haut 

Sens 

Sépeaux 

Septfonds 

Serbonnes 

Sergines 

Sermizelles 

Serrigny 

Sery 

Sognes 

Sommecaise 

Sormery 

SOUCT 

Sougères 

Sougères-s-Sinotte 

Soumaintrain 

Stigny 

Subligny 

Taingy 

Talcy 

Tanlay 

Tannerre 

Tharoiseau 

Tharot 

Theil 

Thizy 

Thorey 

Thorigny 

Thory 

Thury 

Tissé 

Tonnerre 

Toucy 

Treigny 

Trévilly 

Trichey 

Tronchoy 

Trucy-sur-Yonne 

Turny 

Val-de-Mercy 

Vallan 

ValJery 

Vareille 

Varennes 

Vassy 

Yauaeurs 

Yault de Lugny 

Yaumort 

Yaux 

Venizy 

Yenouse 



1523 
1345 
H70 
1754 



2166 

1991 

1801 

993 

1896 

701 

750 

425 

1043 

1552 

3106 



2650 
698 

1061 

1786 
782 

2081 
688 

1298 

2893 
343 
235 

1155 
553 
693 

1705 
825 



596 
5827 
3492 



831 
2187 
1345 
1166 
1242 
1041 
1005 

744 
2744 
1519 
1452 

428 
4803 

792 



37316 

46336 

11785 

35522 

19871 

15168 

33108" 

41573 

8546 

27189 

5i596 

9640 

8078 

5005 

5748 

18543 

46516 

33510 

14827 

24106 



10061 

22506 

9782 



28614 
6305 
8659 
20011 
12540 
8252 
19210 

> 
19906 
6756 

581783 
55471 
54981 
27455 
10400 
13749 
11093 
66.69 
15500 
30058 
18391 
15754 
10499 
17393 
21435 
33635 
10019 
14784 

112219 
12265 



GuilloD. 
Seignelay 
Gourson 
AiUant 
Cruzy 
Id. 
Sens. 

Saint^Julien. 
Saint-Fargeau 
Sergines 

Avallon 

Tonnerre 

Yermenton 



AiUant 

Flogny 

Sens 

Saint-Sauveur 

Seignelay 

Flogny 

Ancy-le-Franc 

Chéroy 

Gourson 

Llsle-sur-le-S. 

Gruzy 

Bléneau 

Vézelay 

Avallon 

W.-r Arche?. 

Guillon 

Cruzy 

W.-l'Archev. 

Avallon 

Saint-Sauveur 

Tonnerre 

Id. 
Toucy 

Saint-Sauveur 
Guillon 
Gruzy 
Flogny 

Coulanges-s.-Y. 
Brienon 
Goulanges-Ia-Y. 
Auxerre 
Ghéroy 
W.-rArchev. 
Ligny 
Guillon 
Gerisiers 
Avallon 
Sens 
Auxerre 
Brienon 



Guillon 
Seignelay 
Ouaine 
Senan 
Gruzy 
Id. 
Sens 
Sépaux 
Saint-Fargeau 
Serbonnes 
Sereines 
Avallon 
Tonnerre 
Arcy-sur-Cure 
St-Maurice-R-H 
AiUant 
Neuvy-Sautour 
Sens 
Thury 
Seignelay 
Neuvy 

Ancy-le-Franc 
Sens 
Gourson 
Llsle-sur-le-S. 
Tanlay 
Mézilles 
Vézelay 
Avallon 
Theil 

L'Isle-s- Serein. 
Gruzy 
Thorigny 
Lucy-le-Bois 
Thury 
Tonnerre 

Id. 
Toucy 
Treigny 
Guillon 
Gruzy 
Tonnerre 
Mailiy-Château 
Saint-Florentin 
Goulange-la«Y 
Auxerre 
Vallery 
Theil 
Ligny 
Guillon 
Gerisiers 
Avallon 
TheU 
Auxerre 
Saint-Florentin 
Ligny 



8 


11 


» 


13 


14 


26 


5 


8 


9 


28 


10 


27 


* 


» 


16 


15 


7 


46 


5 


16 


• 


19 


11 


11 


7 


7 


10 


26 


15 


24 


11 


24 


19 


35 


7 


7 


13 


36 


» 


» 


13 


28 


6 


24 


15 


8 


8 


28 


6 


17 


12 


9 


16 


38 


7 


10 


6 


6 


14 


12 


8 


17 


10 


16 


16 


15 


10 


10 


8 


35 


7 


7 


* 


» 


M 


24 


9 


45 


4 


14 


9 


20 


7 


8 


15 


25 


12 


29 


4 


16 


6 


6 


6 


20 


12 


16 


2 


23 


10 


23 


6 


28 


6 


6 


14 


14 


6 


6 


10 


27 


7 


17 



Digitized by 



Google 



73 



COMMUNES. 




!vena 
er selon 
natrice 
istrale. 


CANTONS. 


BUREAUX 
de 


DISTAKCE 

de la commune 




fè^Zf 




POSTE. 


au 1 k i au 




5« 


l-ss 






cant.lrarr.lch-]. 


Venoy 
Vergigny 


2274 


49185 


Auxerre 


Auxerre 


6 


6 


2 


?318 


29487 


Saint-Florentin 


Saint-Florentin 


4 


27 


27 


Verlin 


1410 


26208 


Saint-Julien 


SainWulien 


5 


15 


42 


Vermenton 


2564 


85360 i Vermenton | 


Vermenton 


» 


24 


24 


Vernoy 


1441 


21218 


Chéroy 


Egriselles 
Veron 


20 


18 


61 


Véron 


1591 


25681 


Sens 


9 


9 


42 


Vcrtilly 


561 


4446 


Sergines 


Sergines 


10 


27 


77 


Vezannes 


900 


9619 


Tonnerre 


Tonnerre 


10 


10 


35 


Vézelay 


2180 


28699 


Vézelay 


Vézelay 


» 


15 


50 


Vézinnes 


630 


6716 


Tonnerre 


Tonnerre 


5 


5 


39 


Vignes 
Vilîeblevin 


1177 


33894 


Guillon 


GuiDon 


5 


18 


66 


716 


46209 


Pont-sur-Yonne 


W.-la-Guyard. 


11 


23 


78 


Villebougis 


1181 


17715 


Chéroy 


St-Valérien 


15 


14 


72 


VUlechétivc 


943 


7614 


Cerisiers 


Arces 


4 


28 


42 


Villecien 


760 


14195 


Joigny 


Cézy 


6 


6 


33 


Villefargeau 


1378 


48758 


Auxerre 


Auxerre 


6 


6 


6 


Villefranche 


2327 


23214 


Chamy 


Villefranche 


7 


22 


44 


VUlegardin 


1073 


26595 


Pontrsur-Yonne 


Chéroy 


6 


23 


68 


VUlemanoche 


1439 


46024 


Pont-s.-Yonne 


Pont 


2 


14 


71 


Villemer 


426 


11109 


Aillant 


Bassou 


11 


13 


20 


Villenayotte 


220 


4995 


Pont-sur-Yonne 


Pont 


5 


8 


64 


Villeneuve- la-Don. 


1444 


24749 


Chéroy 


St-Valérien 


17 


14 


72 


Villeneuve-la-Guy. 


1658 


101909 


Pont-sur-Yonne 


W.-la-Guyard 


12 


24 


81 


Villeneuve-rArch. 


673 


12895 


W.-l'Archev. 


W.-lAichev. 


» 


24 


55 


Villcneuve-l.-Gen. 


2468 


18206 


Bléneau 


Mézilles 


12 


43 


43 


Villen.-Sl-Salvc 


703 


50576 


Ligny 
Villen.-sur-Y. 


Mouligny 


12 


11 


11 


Villeneuve sur- Y. 


4014 


106727 


Villen.-sur-Y. 


f 


17 


44 


Villeperrol 


815 


13517 


Pont-sur-Yonne 


Pont 


4 


.9 


19 


ViUeroy 


710 


12063 


Chéroy 


Sens 


15 


9 


66 


ViUethierry 


2088 


38752 


Id. 


Vallery 


11 


20 


76 


Villevallier 


837 


17946 


Joigny 


Villevallier 


9 


9 


36 


Viiliers-Bonneux 


1454 


17054 


Sergines 


Thorigny 


12 


24 


82 


Villiers-les-Hauts 


1911 


44755 


Ancy-le-Franc 
W.-f'Archev. 


Ancy-le-Franc 


7 


24 


53 


VUliers-Louis 


1107 


11240 


Theil 


17 


13 


56 


Villiers-St-Benoît 


2189 


27021 


Aillant 


Villiers-St-Ben. 


16 


29 


32 


Villiers-s-Tholon 


1550 


18632 


Id. 


Aillant 


2 


12 


22 


Villiers-Vineux 


1118 


13366 


Flogny 


Flogny 


5 


16 


31 


Villon 


943 


10667 


Cruzy 


Cruzy 


8 


21 


56 


Villy 


585 


12987 


Ligny 


Ligny 


5 


19 


19 


Vincelles 


1253 


18456 


Coulanges-la-V. 


Vincelles 


5 


13 


13 


Vinceiottes 


185 


11553 


Id. 


Id. 


5 


14 


14 


Vinneuf 


1526 


36811 


Sergines 


Serbonnes 


12 


23 


86 


Vireaux 


1458 


21847 


Ancy-le-Franc 


Lézinnes 


10 


13 


46 


Viviers 


918 


7735 


Tonnerre 


Tonnerre 


7 


7 


30 


Voisines 


2713 


27500 


W.-l'Archev. 


Thorigny 


14 


12 


70 


Volgré 


923 


13177 


Aillant 


Senan 


6 


11 


28 


Vontenay 


1004 


13297 


Vézelay 


Arcy 


13 


5 


37 


Yrouerrc 


1428 


10285 


Tonnerre 


Tonnerre 


8 


18 


33 



Digitized by 



Google 



74 



. COMMUNES DE L'ÎONNE 

PAR AR&ONDlSSeUKNT. 

piDpulaHon (*), Nom& det Maires^ AdjointSt Curés {**), Dettorvants et Instituteurs. 



COMMUNES. 



Popnla- 
tion. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURÉS. 



Institutears. 



ARRONDISSEMENT D AUXBRRR. 

Acceitty. 927 Momon Gaillard. MomonDiichamp Lebiet. 

Aign^mont. 164 Gendre Ad. Renault. Billotte. 

Andryes. 1126 Surrugues. Moreau. Gibier. 

Appoigny. 1590 N... Gayot E. Monnet. 

Arcy-sur-Cure. 1849 Coppin. Barillot. Chanvin. 

Augy. 378 Lhéritier. Thièvre A. Pautrat. 

{mittiait^ (Méaumb. 

AoxEBRE. «6986 Lo«.«. j ^X^soi. i K^""" 

ATToUes. 647 Deffand. Royer D. Deschamps. 

Bazames. 585 Visse. Decroix. Blanchot. 

Beaumont. 408 Tribaudeau. Martin. N... 

BeauYoir. 400 Lechien. Cbatelet. Fleury. 

Beines. 635 Roblot C. Lamblin J. Ferrand. 

Bessy. 546 Pépin Eug. Giliot. Gr. Desmeuzes. 

Bleigny-le-Carreau. 392 Truchy. Demeaux. Vosgien. 

Bois-d'Arcy. 136 Poulin. Thomas. Benou. 

Bouilly. 360 Guillot. [ Moreau. [\enand. 

Chabhs. 2245 FolUot. I Caitly. Dgban. 

Champs. 618 Belyaux. Thièvre. Cordonnier. 

Charbuy. 1240 Mocquot. Brion M. Petiot. 

Charentenay. 644 Moreau. Lapert. Debeauve. 

Ghastenay. 340 Pierre Eug. Desfoux. MerloL 

Chemilly, p. Seign. 569 Ferrand. Gaillard. Roblot. 

Chemilly-9-Serein. 360 Martin Isid. Martin A. Bougault. 

Cheny. 831 Chambon C. Bay. Carré. 

Chéu. 645 Fromonot. Boucheron. Husson. 

Chevannes. 1346 Fondreton. Favot. Mocquot. 

Ghichée. 637 Picq A. Giraudon. Dubourguet. 

Ghichy. 63 Duveaux. Gouvine. — 

Chitry. 638 Petit A. Viré E. Potin. 

Coulanges-ia-Vin. 1332 Houdé. Desprez . Roussel. 

Goulangeron. 420 Perreau. Couillaut. Jolibois. 

Coulanges-sur-Y. 952 Chardon. Rousseau. JovÉ. 

Courgis. 615 Quittot. Viteaux. Moricard. 

Courson. 1329 Ledoux. Bourguignon Montassier. 

Crain. 720 Vincent A. Têtard. Durlot. 

Gravant. 1296 Quillaut. Droin. Clouzard. 

Diges. 1704 Fèvre Et. Guerin. Lagrange. 

Dracy. 627 Baujard. Cormier. Labbé. 

Druyes. 943 Girault. Montassier. Gaillard. 

Egleny. 588 Gallet. André L. Fleury. 

Escamps. 1065 Gibert. Soum. Zominy. 

Escolives. 430 Robert. Renaudin. Prieux. 

Bssert. 154 Garnier. Marceau. Viiout. 

Etais-la-SauTin. 1736 Simonneau. Grange Ph. Chauvin. 

{*) La population est indiquée d'après le recensement quinquennal de 1881. 

(*) Les noms des curés sont en lettres petites capitales, ceux des desservants en 
lettres romaines^ et ceux des desservants bineurs en lettres italiques. Un — indique 
les communes reunies à une autre pour le culte. 

ffota. Les dernières élections municipales ont en lien le 9 janvier 1881. 

Digitized by VjOOQIC" 



Cornevin. 
Caillet. 
Boi£8eaa,BeIia. 
Moret. [Galle. 
BartOQ, Ck)intat. 
Joffraln. 

Arbioet. Gillet. 
Moreaa. Jean. 

Cadet. 

Badin. 

Bosserelie. 

Bcnnol. 

Miehaut. 

Brisedoux. 

Truchy. 

Renou. 

Gallard. 

Boulotte. 

Mignot. 

Lesire, Gagé. 

Chevillard. 

Barrand. 

Ramon. 

Bqucherat. 

Roger. 

Robin. 

GiUodes. Dubois. 

Desbœufe 

Tavoiilot 

Attbert. 

PoinsQt. 

Feuiliy. 

Moreau. 

Jarry, Danrille, 

Barrault[quia. 

Montigoy, Mala- 

Breuillard. 

Hodon. 

Legrand. 

Lfidlement. 

Soret. 

Dûrr. 

Vitout. 

Mathé. 



75 



COHMUNBS 



Popvla- 
tîon, 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CtJRÉS. 



Institntenn. 



Festigny. 

Fontenailles. 

FoDtenay p. Chablis 

Fontenay-8.-Four*. 

Fontenoy. 

Fouronnes. 

F)é. 

Gennigny. 

G/-rÉféqae. 

Hanteritc. 

Héry. 

Irancy. 

Jaolges. 

Jassy. 

La Chapelle- Vaup. 

laÎA. 

Lainsecq. 

Laknde. 

Leagny. 

LeTis. 

Lichèresp. Aigrem 

Lignorelles. 

Ligny. 

Liadry. 

Lncy-sur-Cttire. 

lucy-8u^Yolme. 

Mailly-Ia-Ville. 

Hailly-le-Château. 

MabçBy. 

Mère. 

Merry-Sec. 

Merry-sur-Yonnc; 

Migé 

Mifly. 

Molesme. 

MoDéteau. 

Kontigny. 

MoDt-Saint-Snlpice 

Moaffy. 

Hoalins-s.-Ouanne. 

Moutiers. 

Oîinoy. 

Ooanne. 

Parly 

Ferreuse. 

Perrigny. 

Poiacny. 

Pontigny. 

Poorrain. 

Préeilbert. 

Préhy. 

Qaennes. 

Rebourseàtix. 

Rouvray. 

Sacy. 

Sainpiiite. 

Saint-Bris. 



aoo 

225 

289 
239 
748 
480 
126 
541 
594 
623 
353 

1588 
916 
468 
461 
215 
5<)5 
986 
357 
746 
421 
855 
d6l 

1418 

1193 
260 
417 

1008 
905 

1067 
848 
502 
962 
954 
217 
885 
774 
796 

1310 
251 
380 
995 
698 

1078 

1052 
302 
540 
206 
852 

I6t7 
383 
217 
461 
354 
326 
694 
879 

H44 



Pautrat. 

Godard. 

Daayissat. 

Rousseau. 

Ganneau. 

Marlin. 

Lépargaeux. 

Lorey. 

Matbieo. 

Fabien Rapin 

Ohenegros H. 

Moreao-D. 

Colas Fr. 

François. 

Elaste*. 

F'ourrey. 

Girault. 

de Beativais. 

Agnès Emile. 

Colas. 

Pinard. 

Duchâfel. 

Gnillé. 

Fontelle. 

Bathelet J^ 

Bré( bat J.-B. 

Robineau. 

Chandelier. 

Prudot. 

Delinotte. 

Robert. 

Thillière. 

Camelin. 

Gilon. 

Vticoret. 

J. Richard. 

Petitjean. 

Gamet. 

Pezé. 

Prieur. 

Pillon. 

Havoué. 

Cappé. 

Séguin. 

LaTolkée. 

Rot. 

Robin P. 

Aubron. 

Duranton. 

Chatdiet. 

Foumier. 

Daudier. 

Petitjean Ad. 

Lapoix. 

BrUlé. 

Carré. 

Grandtoati. 



Beaufumé J. 

Moreau Cl. 

Renaud. 

Frelat. 

Mathié. 

Droin. 

Gautheron J. 

DesTaux. 

Berault. 

Meunier L. 

Chartraire. 

Lemasson. 

Colas Laurent 

Cordier. 

Rigoutat. 

Tremblay. 

Boisseau. 

Rocher. 

Gilet Clém. 

Passepont. 

Gnyon J. 

Langlois. 

Tremblay. 

Lapert. 

Martin F. 

Moreaù H. 

Jusl Pierre. 

Forestier. 

Debretagne. 

Tupinier. 

Léger. 

Foudriat. 

Ozanne. 

Gobuet. 

Bonnet. 

Guillot Eloi. 

Papon. 

Coquibus. 

PréYOst Léo. 

Bertheau. 

Géte. 

Surier 

N... 

Boudin. 

Bougault 

Lemonlle. 

Marchand. 

Fourrey» 

Lorderean. 

Ragon Ed. 

Chevillard. 

Monestier. 

Petitjean Ast 

Frémy. 

Malaquin. 

Brevin. 

Fanrs L. 

F«lÉwd. 



Cenére, 

Basset. 

Lenfant. 

iV... 

Monin. 

Jeanniot. 

Lenfant 

Cadoux. 

N... 

Gâteau. 

Baudot. 

Pélissier. 

Ragot. 

Dupas. 

Prieux. 

Jacquet 

Vérax. 

Guillet. 

Aogé. 

Laurent. 

Monin. 

BUlavlt 

Jacquet. 

Putois. 

Dupuis. 

Picq. 

Régnier. 

Oudot. 

Jojot , 

Fbançon. 

Gourmand. 

/o/tAois. 

Servolle. 

Brisedoux. 

Blanchot. 

Basset. 

Cartaut. 

t^ion. 

Petit. 

bebeauve. 

Auge. 

Chauvois. 

Reenault. 

Daibanne. 

Bailly. 

Crochet 

Truchy. 

Blanchot. 

Breson. 

Boudrot. 

Blanchot 

Moricard, 

Guttin. 

Cuinet. 

Chrétîennot. 

Soirat. 

Crochet. 

Connier. 

Digitized 



I Gallois. 
Moreau. 
Chaussef oin . 
Morin. 
Gestre. 
Guibert. 
Flogny. 
Pernot. 
Carré. 
Mairry. 
Château. 
Qhatais. 
Blin. 
Testard. 
MiUot 
Lambert. 
Lagarde. 
Godard. 
Simonneau. 
Barlou. 
Breuillé. 
Rodot. 
Coûtant. 
Prot. 
Badin. 
Béthery. 
Leclerc. [lard. 
Vissuzaine, Bon- 
PaiUot. 
Bourgoin. 
Bourgoin. 
GourTot. 
Sommet. 
Delestre. 
Landre. 
Gagnepain. 
Cholat. 
Colas. 
Larue. 
Laporte. 
Guilly. 
Mothré. 
Létang. 
Robert. 
Drillon. 
Miohaat. 
Rousseau. 
Mérat. 
Devilliat. 
Chalmeau. 
Berault. 
Delètang. 
Paquereau. 
Gravier. 
Vocoret. 
Masaot. 
Tentée. Iiiot. 



SiiiiaflMiia.ai«' . 

edbytiOOgle 



76 



COMMUNES. 


Ppula- 
tion. 


MAIRES. 


ADJOINTS. 


CURÉS. 


Instituteurs. 


Saint-Cyr-1-Col. 


774 Griflfe. 


Loisy. 


Bourcey. 


ffivert, GuiUot et 


Sainle-Colombe. 


667 


Millot. 


Monn. 


Crescitz. 


Dufeu. [Roy. 


Sainte-Pallaye. 


270 


Moreau. 


Grégoire. 


Roux. 


Albaut. 


Saint-Florentin. 


2482 


Denizot. 


Gallot. 


VOIRIN. 


Pichon. 


Saint-Georges. 


618 


Fèvre. 


Cuignolle. 


Truchy. 


Badin. 


Saints. 


1292 


Simonnet. 


Marchand. 


Briffaux. 


Vallée. 


Saint-Sauveur. 


18f6 


Habert. 


Dumayet. 


Millot. 


Dédienne. 


Seignelay. 


1316 


Crochot. 


Carnbuzat. 


Champenois. 


Cholat. 


Sementron. 


411 


Puissant. 


Boisseau £. 


Merlot. 


Quénée. 


Sery. 


281 


Mallet. 


Ferlet. 


GrilletdeSery. 


Béthery. 


Sougères. 


1301 


Montenot. 


Guyard. 


RaffiOt. 


Peltier, BerauU. 


Sougères-s.Sinotte. 


385 


Caillât. 


Fournier. 


N... 


Tavoillot. 


Taingy. 


1017 


Siret. 


DessignoUe. 
Raoul. 


Carré. 


Jay. 


Thury. 


1013 


Gonneau. 


Raffiot. 


Lhoste. 


Toucy. 


2913 


Gromas. 


Boulet. 
Michaod. 


Appert. 


Chanlin. 


Treigny. 


2591 


Normand A. 


Choubard. 
Mathieu. 


Vie. 


Ménétrier. 


Trucy-sur-Yonne. 
Val-de-Mercy. 


406 


Griffe A. 


Guilly. 
Devilliat. 


Vesperini. 


Renaud. 


463 


Simpée. 


Denis. 


Ménétrier. 


Vallan. 


691 


Fourneau F. 


Campenon. 


Gâteau. 


Combraque 


Varennes. 


444 


Givaudin. 


Servm P. 


Bardout. 


Poulin. 


Vaux. 


372 


Dujon G. 


Dvyon-Raveneaa 


Pautrat. 


Gueniffey. 


Venouse. 


303 


Jacob. 


Crochot. 


ChrétiennoL 


Houblin. 


Venoy. 


1173 


Alliot. 


Hergot, Hubert. 


Bourand. 


PinonetFort. 


Vergigny. 


463 


Roy. . 
Savot A. i 


Royer C. 


Bertheau. 


Vigreux. 


Vermenton. 


2233 


Tupinier. 


JOURDE. 


Petit, Vallée. 


Villefargeau. 


480 


Mouton. 


Legrand. 
Robin. 


Laroche. 


Choux. 


Villeneuve-S*-SalYe 


232 


Seguin. 


Pion. 


Bourdon 


ViUy. 


162 


Baillard. 


LécuUier. 


Françou. 


Viault. 


Vincelles. 


784 


fiouUé. 


Béguigné C. 


Sautereau. 


Guillon. 


Vincelottes. 


450 


Bardout. 


Raveneau. 


Sautereau. 


Bréchot. 



ARRONDISSEMENT D^AVALLON. 



Angely. 

Annay-la-Côte. 

Annéot. 

Annoux. 

Bierry- 1-Belles-Fon. 

Asnières. 

Asquins. 

Athie. 

AVALLON. 

Beauvilliers. 

Blacy. 

Biannay. 

Brosses. 

Bussières. 

Chamoux. 

Chastellux. 

Chàtel-Censoir. 

Cisery-les-G.-Ormes 

Civry. 

Goutarnoux. 

Cussy-les-Forges. 

Dissangis. 



353 

427' 
55 
331 
631 
623 
848 
225 

5930 

216 
268 
255 
981 
459 
402 
622 
1235 
161 
297 
315 



Gros. 

Bresson. 

Laboureau. 

d'Avoul. 

Lavallée. 

Carnbuzat. 

Perreau. 

Charton. 

Mathé. \ 

Guichard. 

Garnier. 

de Ghateaavieox 

Brisedoux. 

Bourdillat. 

Dethire. 

de Chastellux 

Lault. 

N... 

Sebillotte. 

Boursier, 

Gautherot. 

Riotte JustiA 



Joudrier. 

Baudot. 

Orbichon. 

Plain. 

Raverat 

Chapuis. 

Roy H. 

Rousseau. 

Verrier. 

Bessette. 

Michel. 

Roux. 

Minard. 

Mailleau. 

Soupeaux. 

Phitippon. 

Ferrey Fr. 

Fillon. 

Girard. 

N... 

Béruelle. 

Rouard. 

Riotte Joies. 



Seguin. 

Lavy. 

Bourrey. 

Féneroi. 

Barrey. 

Voisinot. 

Rochet. 

Lambert. 

Darcy. 

Rémond. 

Piffoux. 

Pilt'oux. 

Labbé. 

GautheronN. 

Piffoux. 

Guibert. 

Leseur. 

Porte. 

MUlot. 

Ravereau. 

Tissier. 

Cartault. 

Tiêsier, 



Gaze. 

Breuillard. i 
N... I 

Gerbeau. 
Piault, Bierry et 
Cullin. IGros.l 
Delinon. 
Cuisinier. 
I Thorin. 

' Vitureau. 
, Bodier. 
' Lemoine. 

Sonnois. 
I Baron. 
i Rollin. I 

Tanière. I 

Salé. 

Guichard 

Hurion. 

Rose. 

Pelletier. 

Blaisot. 



Digitized by 



Google 



77 



COMMUNES. 


Popula- 
tion. 


MAIRES. 


ADJOINTS. 


CURÉS. 


Instituteurs. 


Domecy-sur-Cure. 


819 Flandin. 


Bain. 


Gadret. 


Berthier. 


Domecy-s-le-Vault. 


342 


Milliard. 


Chauveau. 


Morlet. 


Veuillot. 


Etaules. 


625 


Leduc. 


Chevy. 


Breuillard et 


ChâteanetHarsi- 


Foissy-les-Vezelay. 
Fontenay p. Vézel. 


459 


N... 


Prévost. 


Dnrand.[Roache. 


Dannoux.[gny 


628 


Château. 


Doré. 


Favre. 


Dafoar, Ramon. 


Girolles. 


3*2 


Dannoux. 


Barillot. 


Evrard. 


Ducrot. 


GiTry. 


586 


Guingois. 


Dessert. 


Ubbé. 


Coquillat. 


Gnillon. 


853 


Gallon. 


Millot. 


Bigollet. 


Rouard. 


Island. 


409 


Boussard. 


Marion. 


Droit. 


Meunier. 


Joui-la-ViUe. 


1141 


Périgot. 


Delacour. 


Lairot. 


Javey. 


Lichères. 


212 


Ghavance. 


Gaucher. 


Vincent. 


Fèvre. 


L'Isle-sur-Serein. 


912 


Vallée. 


Rémond. 


RÉNOND. 


Camus 


Lucy-le-Bois. 


542 


Carré. 


Moricard. 


Lairot. 


Jeangneau. 


Magny. 


H41 


Goujon. 
Halley A. 


N... 


Levéque. 
Bidault. 


Cambazat, Blai- 


Manneaux. 


213 


Garnier F. 


Poulet. [sot. 


Massangis. 


486 


Desprez. 


Laurent. 


Simon. 


Genêt. 


Menades 


198 


Pannetrat. 


Aucler. 


Mithouard. 


Mathieu. 


Montillot. 


839 


Guilloux. 


Defert. 


Regobis. 


Paumier. 


Montréal. 


515 


Faure. 


Lamaison. 


Ravenead. 


Collas. 


Pierre-Perlhuîs. 


214 


Droin L. 


Droin A 


Barbe. 


Riotte. 


Pizy. 


331 


Barbier. 


Gascard. 


Courtot. 


Poulet. 


Pontaubert. 


503 


Bourrey. 


Orbichon. 


Minard. 


Voisinol. 


Précy-le-Sec. 


693 


Collin. 


Chatelet. 


Guilloux. 


Dupressoir. 


Provency. 


413 


Bresson. 


Darin. 


Logerol. 


Thibault. 


Quarré-les-Tombes. 


2149 


Chevillotte. 


Simon. 


Henry. 


Nicolas. Gaesno. 


Saint-André. 


397 


N... 


Beauâls. 


Millot. 


Boidot. 


SaintrBrancher. 


888 


Poirier. 


Chevillotte. 


Mathieu. 


Joachim, Allard. 


Sainte-Colombe. 


418 


Boursier. 


Sureau. 


Boutron. 


Gaulon[Landre 


Sainte-Magnance. 


786 


Bierry. 


Collin. 


Aubron. 


PiletetJoffron. 


St-Germain-des-Ch. 


1315 


Barbier. 


Dizien. 


Blandin. 


Guesnu. 


Saint-Léger. 


1348 


Chariot. 


Collas. 


Moreau. 


Dhiverl. 


Sain^Moré. 


370 


Morinat. 


Collinot. 


Bouchot. 


Lespagnol. 


Saint-Père. 


1018 


Girard. 


Blandin. 


Bernard. 


Laforest. 


Santigny. 


317 


Collin. 


Tupin. 


Morand. 


Favot . 


Sauvigny-le-Beuréal 


174 


Olive. 


Daulin. 


GcUly. 


Guilliaumet. 


Saavigny-le-Bois. 


715 


Poirier. 


Bailly. 


Perrot. 


Vilureau. 


SaTigny-en-terre-P. 


310 


Diot P. 


Lempereur. 


Gally. 


Caillot. 


Sceaux. 


282 


Couvert, 


Bécarl. 


Guichar 


Gelin. 


Sermizelles. 


319 


Perrin. 


Mongeot. 
Jacob. 


Michautd. 


Vallué. 


Talcy. 


298 


Dion. 


Degoix, 


Mathieu. 


Tharoiseaii. 


315 


Cte d'Assay. 


Robot. 


Perdrix. 


Gerbeau. 


Tharot. 


197 


Minard. 


Guillout. 


Viteau. 


Picard. 


Thizy. 


338 


Jacob. 


Guérard. 


Degoix. 


Tarteret. 


Thory. 
Trévilly. 


364 


Prétot A. 


Boussard. 


Mounier. 


Sestre. 


171 


Gauthier. 


Champenois. 


Guichard. 


Désormes. 


Vassy. 


295 


Legast. 


Perdu. 


Gaillot. 


Breuillé. 


VanlideLngny. 


686 


de Vaulgrenant. 


Gultin. 


Noël. 


Lhuillier. 


Vézelay. 


1010 


Delassasseigne. 


Guillon. 


Barré. 


Sommet. 


Vignes 


237 


Boblin. 


Gelin. 


Dutartre. 


Dapoigny. 


Voutenay. 


278 


Sadon. 


Sautreau. 


Poulaine. 


Bonnerot. 



ARRONDISSBHBNT DB JOIGITr. 



AUlant. 


1468 


Grenet. 


Arces. 


965 


Jobert. 


Armeau. 


810 


N... 


Bassoo. 


652 


Aubcrger 




606 


Dubois. 


Béon, 


578 


Renard* 



Ri^olet. 
Poisson. 
Poitrat. 
Rigaud. 
Mercier, 
fiourderon. 



Cl(ÉNEAD. 

Tachy. 

Riondel. 

Denouh. 

Lemasson. 

Boyer. 



Thuillier. 

Vivien. 

Sonnois. 

Ficatier. 

Gamard. 

Gfçyaii, 



Digitized by 



Coogle 







78 




■ 


OOKKUNKS. 


Popula- 
tion. 


MAIRBS. 


ADJOINTS. 


ODRÉS. 


Instituteur» 


Bléneau. 


2018 


Devillaine. 


Patiltat. 


Boulet. 


DesiffnoUe. 
Berthelin. 


Bligny-en-Othe. 


m 


Naux. 


AlbelteJ. 


N... 


BoBurs. 


830 


Fandard. 


N... 


Boutier. 


BeUettre, NaiHet 


Bonnard. 


220 


Latroye. 


Gervais. 


Denouh, 


Chaude. ' 


Branches. 


564 


Rousseau. 


Bouton. 


Roy. 


Perrigoon. 


Brienoo. 


2Ï07 


Dorand-DteOfB. 


Roncin. 
Aubert. 


MOTHBRÉ. 


Deligne, 


Brion. 


862 


Mercier. 


RatÎTeaa. 


Truchy. 


Secrétin. 


Bussy-en-Othe. 


tl9l 


Loup. 


Forgeot. 


Gamier. 


Prin. 


Bussy-le-Repos. 
Cerilly. 


614 


Pattiier. 


Durocher. 


Riondel 


Heurlej. 
PontaiUer A. 


208 


Berlin. 


Poirier. 


Bourgeois, 


Cerisiers. 


«394 


Robert. 


Grimard. 


GOÉRIN. 


Tissier. 


Cézy. 
ChaïUey. 


1117 


Droin. 


Vincent. 


Darlot. 


Bernard. 


1135 


Fourey. 


DelécoUe. 


Julien. 


Yiault et Roy 


Cbambeuglc. 


191 


Boisgarnier. 


Lallier. 


JV... 


Pontailler. 


Champcevrais. 


1045 


Durand. 


Maratrat. 


HoUette. 


Noël. 


Champignelles. 


1521 


Duguyol. 


Beaufils. 


Callier. 


Paulvé. 


Champlay. 


766 


Baude loque. 


Gochard. 


Picq. 


Boulmeau. 


Champiost. 


1359 


GiruU. 


Brot. 


Gérard. 
Fillieux. 


Ferlet. 
Château. 


Champvallon. 


598 


Boret de S.A. 


Fréchot. 


Maître. 


Pannier. 


CtiamTres. 


593 


Perreau A, 


Perreau J. 


Poulain. 


Chassin. 


Charmoy. 


400 


Gonon. 


Carré. 


Guerbet. 


Thévenot. 


Charny. 


1539 


Levert 


Roche Oh. 


Tridon. 


Durlot, 


Chassy. 


888 


Thuillier. 


N... 


Poulin. 


Rodier. 


Chaumot. 


705 


Richer. 


Morier. 


Lenfant. 


Desclaire. 


Chépe-Arnoult. 


330 


Pignon. 
Lefébnre. 


G rouet. 


Jean. 


Buisson. 


CheTillon. 


612 


Geste. 


Le GaU. 


Disard. 
PichoD. 


Chichery. 


532 


Defolle. 


Vinot. 


Raoul. 


Couleurs. 


525 


Legros. 


Gérard. 


Bourgeois. 
Boiselle. 


Marnot. 


Cudot. 


740 


Beulard. 


Bridron. 


Hébert. 


Dicy. 


582 


TrouiUet. 


Baisât. 


Gouyer. 


Gaudot. 


Dillo. 


140 


Larcher. 


Fouchy. 


Tachy, 


Durean. 


Dixmont. 


1709 


Leseur. 


Maniganlt. 
DideSn. 


Devinât. 


Vallet. MoreaBet 


Epineau-les-VosTes. 


440 


Giraudon. 


Guerbet. 


Huot. (Félix. 


Esnon. 


443 


Sourdillat. 


Pasquelin. 


Davignon. 


Roliiii.Aubépio. 


Fleury. 
Fontaines. 


1280 


Platard. 


Bouquin. 


Grimard. 


Vacher. 


992 


Pillon. 


Perrot. 


Chaillou. 


Roy. 


Fontenouilles. 


557 


Leclerc. 


Rameau. 


Jean. 


Gauthereau. 


Fournaudin. 


429 


Prestat. 


Frottier. 


Jublin. 


Lcfèvre. 


Grandctiamp. 


979 


Boulard. 


Martin Luc. 


Courtois. 


Gourliau. 


Guerchy. 


664 


Jacob. 


Perreau. 


Bassier. 


Milachon. 


JOIGNT. 


6317 


BONNEROT. 


Delécolle. 

HUCH. 


Millot, Damien 
et Desvignes. 
Boyer 


Brigout. 
Arbmet 


La Celle-Saint-Cyr. 


1302 


de Courcy. 


Renaud J.-B. 


Brot. 


Laduz. 


397 


Frécault. 


Martin. 


Mouchot. 


Lhuillier. 


La Ferté-Loupière. 


1368 


Sagette. 


Roy. 
Jublot. 


Lordereau. 


Fillieux. 


La Mothe-aux-Auln. 


81 


Millot. 


Tridon. 


N. 


Lavau. 


1302 


Renard. 


Lecourieux. 


Aubert. 


Tissier. 


LaVUlotte. 


237 


Rigollet. 


Bouveau. 


Morel. 


Beaujard. 
Finot. 


Les Bordes. 


822 


Senange Em. 


Senange Aug. 


Devinât. 


Les Ormes. 


539 


Rigollet. 


Moreau. 


Dionne. 


Duval. 


Looze. 


.399 


Hureau. 


Quentin. 


Michaut. 


Fouchy. 


Louesme. 


244 


Nolot. 


Toinot. 


Fondras, 


Jolly. 


Malicome. 


500 


Daurat. 


Beanjard. 
Rabillon. 


Mathieu. 


RamoD. 


Marchai&'Beton. 


318 


ViUerraé. 


Brelet. 


LhoiUier. 


Mercy. 


«08 


Gras Félix. 


Gras Basile. 


Delagneau. 


Gillet. 


Merry-la-Vallée. 
tféilUM. 


949 


Goût. 


Laforge. 


Gazes. 


Grimard. 


1477 


AmttU. 


Tramonille. 

Digitiz 


Dondeane. 

edby GOOQ 


Roubier 

e 



79 



COMMUNES. 


Popttla- 
tion. 


MAIRES. 


ADJOINTS. 


CURES. 


Instituteurs. 


Migcnnes. 


775 


Ternuel. 


Molleveau. 


Fayolle. 


Prieur. 


NeuiUy. 


822 


Ladoué. 


Gaudeau. 


Huré. 


Châtedu. 


Paroy-en-Othe. 


470 


Charpentier. 


Lâchât. 


Gareau. 


Paris. 


Paroy-8ur-Tholon. 


420 


Thibault. 


Chaumartin . 


Poulin. 


Boise. 


Perreui. 


801 


Baratin. 


Bourderon. 


Bénard. 


Brunat. 


Piffonds. 


1008 


Bailiot. 


Auger Alexis. 


Rossignol. 
Mouchot. 


Bauffre. 


Poilly-sur-Tholon. 


1050 


David. 


Breton. 


Rollin, Carré. 


Précy. 


868 


Gilbert. 


Leau. 


Garlin. 


Forgeot. 


Pninoy. 


676 


Gillon. 


Giroux. 


Le Gall. 


MiUot. 


Rognv. 
Ronchèreft 


1429 


Perrin. 


Guillot. 


Vedel. 


Miégeville. 


309 


Briot. 


Robineau. 


Pallix. 


Varnier. 


Rousson. 


43i 


Pothier. 


Perrier 


LemoiTie. 


Bigot. 


St-Anbin-Ch.-Neikr. 


«083 


Gravier. 


Perdijon. 


Loriferne. 


Largeot. 
Maille. 


St-Âubin-s-Tonne. 


336 


Roy E. 


Rebourg. 


Pissier. 


St-Cydroine. 


989 


N... 


Bridou. 


Neveux. 


Bonin. 


St-Denis-s-Ouanne. 


562 


Ribière. 


Binoche. itée. 


Courtois. 


Lespagnol. 


St-Fargeau. 


2584 


Lacour, 


Delapierre, Ton- 


Lapbostb. 


Gautrot. 


St-Jùlien-du-Sanlt 


2147 


Coste. 


Michecoppin. 


FODARD. 


Golson. 


St-Loup-d'Ordon. 
St-Martin-des-ch. 


539 


De Truchis. 


Meny. 


Pichard. 


Longuet. 


702 


Barat. 


Plumet. 


Bourgoin. 


Vie. 


St-Martin-d'Ordon. 


511 


Bertrand. 


Thomas. 


Pichard. 


Renaut. 


StMartin-s-Ocre. 


113 


Gallet. 


Aucamus. 


Lori/erne, 


N... 


St-Martin-s-Ouan. 


823 


Ribière. 


Delanoy. 


Mathieu. 


Fonrrey. 


Sl-Maurice-le-Vieil. 


542 


Gallet-Goùt. 


Gallet-GrimartI. 


Mitaine. 


Bobin, Gramain. 


St-Maurice-Thiz. 


359 


Gallet. 


Gallet. 


Mitaine. 


Coupinot. 


St-Privé. 


1151 


Richard. 


Crumière. 


Baudin. 


Carré. 


Sl-Romain-le-Preux 


432 


Ribière. 


Gardembois. 


Briois. 


MUachOB. 


Senan. 


«42 


Ruby. 


Gathelin. 


Crochol. 


AncelUn. 


Sépeauî. 


771 


Griache. 


Gounot. 


Briois. 


Letumier. 


Sept-Fonds. 


401 


Mathieu. 


Prot. 


Millon. 


Pinon. 


Sommecai&e. 


614 


André-Laurin 


André-Nollot. 


Dionne. 


Lhoste. 


Tannerre. 


942 


ThilUère. 


Bardot. 


Fondras. 


Mathey. (nat 


Tuniy. 


1079 


Martin. 


Charlois. 


Moreau. 


Seguin, Bol- 


Vaadettfs. 


934 


RaUut. 


Vincent. 


Noblot. 


Meunier. 


Venisy. 


1404 


Besançon. 


Sallot. 


Gendot. 


Gornu,Billot. 


Verlin. 


673 


Moury. 


Moreau. 


Escallier. 


Hennequin. 


ViUechetive. 


313 


Dugas. 


Dié. 


Gûérin. 


Viault. 


Viilecien. 


435 


Bidault. 


Rigault. 


Pissier. 


Vosgien. 


Villefranche-S'-Phal 


980 


Rosse. 


Cachon. 


Giffard. 


Gasoils 


ViUemer. 


409 


Hournon. 


Ladoué. 


Guillard. 


Ohevilldlt«. 


Villeneuve-les-Gen. 


725 


Coflfre. 


Perruchot. 


Millon. 


Gouvrion. 


VillenevTe-s-Yonn. 


5084 


Laifrat. 


Mayaud. 
Fontaine. 


KUSE. 


Mallnile, Pliason 
Renaud. 


VilleTàllier. 


419 


Poillot. 


Buë. 


Jnssot. 


VengeoB. 


Villier8^t.Benott. 


1005 


Bénard. 


N... 


Morel. 


Maisonnettve. 


Villiers-s-Tholon. 


815 Hubert. 


Martin. 


Goupechoux. 


Berlin. 


Volgré. 


438 


Mathée. 


Vincent. 


Crochot. 


Poisson. 



ABRONDI88EHBNT DB SBN8. 



Bagneaux. 

Branha^. 

Champigny. 

Chaumonf. 

Chéroy. 

Càigy. 

Collemiera. 

Compigny. 

Cornant 

Coorctaax. 



577 
486 
1392 
430 
738 
501 
466 
228 

m 



Pasquier. 


N... 


Marcout. 


Charpentier. 


N... 


Roguier. 


Perner. 


Huré Aug. 


Adam. 


Charbonnier. 


Loyer. 
Collomby. 


Remy. 


Bonsant. 


Berlin. 


Prieur. 


Mirvaux 


Henry. 


Guichard J. 


Guichard L. 


Potdevin 


Guillon. 


Ducard. 


Veillot. 


Gremy. 


Bobard. 


Borson. 


Chaumont, 


Fétoux. 


Boudier. 



Digitized by 



BernaidiLetiBiiiar 

Viot. 

Vivien C. Tiaat. 

Regnard. 

Lebas. 

Fauvel. 

Huchard. 

Perriot. 

Jacquin. 

Fraudi» 

Google 



80 



COMUNES. 


Popula- 
tion. 


MAIRES. 


ADJOINTS. 


CURÉS. 


Instituteurs. 


Courgenay. 
Courion. 


682 


Bréard. 


Carré. 


Boudard. 


Boulogne. 


938 


Bourbon. 


Dauvergne. 


Cazes. 


Noirot. 


Courtoin. 


97 


Louismet- 


Dumont- 


Jacquelin. 
Preau. 


Lespagnol. 
Chambon. 


Courtois. 


174 


Cusset. 


Bourdon. 


Cuy 
DoÛot. 


338 


Ramonnet. 


Cerneau. 


Martin. | 


Larrivé. 


505 


Prot. 


Boulanger. 


N... 


Bessy. 


Domats. 


927 


Barrière. 


Cantien. 


Lefranc. 


Renard. 


Egriselles-le-Bocage 
Etigny. 


1234 


Huot. 


Marois. 


Horson. 


Coquin. 


479 


Moreau. 


Brizard. 


Naudin. 


Beaufumé. 


Evry. 


241 


Letranc. 


Ramonet. 


Martin. 


Thenard. 


Fiacy. 


353 


Palenotre. 


Saulay. 


Bagneaux. 


Rousseau. 


Fleurigny. 


517 


Huot. 


Lamothe. | 
Loison. ( 


Pinon. 


Fredouille. 
Paris, [geois. 


Foissy. 
Fontaine-la-Gailiar. 


645 


JuUien. 


Jacqmin. 


Serré. 


Lamotte, Bour- 


324 


de Fontaine. 


Rigoureau. 


Crou. 


Lesprillier. 


Fouchères. 


371 


Pouthé. 


Baudoin. 


d'EzerviUe. 


Denis. 


Gisy-les-Nobles. 


544 


Cheneau. 


Guyot. 


Martin. 


Laureau. 


Grange-le-Bocage. 


412 


Poyau. 


Thenard. 


Pautrat. 


Notet,Pontailler 


Gron. 


679 


Cautel. 


Gagé. 


Naudin 


Naudin. 


Jouy. 

La Belliole. 


430 


Régnier. 


Dupré. 
Delajon T. 


Bertholet. 


Laurent. 


284 


Rondeau. 


Gendery. 


Goberot. 


La Chapelle-sur-Or. 


555 


Berlin. 


Bénard. 


Devinât. 


Gaudaire. 


Lailly. 


418 


Favot. 


Dupuis. 


Rouquariès. 
Gasn er. 


Lambert, Adam. 


La Postolle. 


315 


Bouvetier. 


Favot. 


Montenot. 


Les Sièges 


785 


Thenard. 


Tonnelier 


Thévenet. 


Hospied. 


Lixy. 
Maillot. 


472 


Ramon. 


Simonet. 


Roguier. 


Beau, Feuilly 


412 


Mathieu. 


Driat. 


Bronzes. 


Huchard. 


Mâlay-le-Grand. 


890 


Mérat. 


Pivin. 


Bronzes. 


Jutigny. 


Mâlay-le-Petit. 


268 


Masson. 


Larible. 


Bruley. 


Moinat. 


Marsangis. 


723 


Gagé. 
Berlin. 


Foret. 


Lemoine. 


Roger. 


Michery. 


981 


Marchand. 


Duranton. 


Simard. 


Molinons. 


301 


Sirriau. 


Bodard. 


Juste. 


Colson. 


Montactier. 


686 


Larcher. 


Navault. 


Renault. 


Châlons. 


Nailly. 


824 


Tarbé. 


Roblot. 


Poupon. 
Bruley. 


Barry. 


Noé. 


366 


Beau. 


Motus. 


Giguet. 


PaiUy. 


356 


Boursier. 


Moreau. 


Tiby. 


Vérot. 


Paron. 


440 


Picard. 


Bourgoin. 


Frontier. 


Roger. 


Passy. 


432 


Goupillon. 


Grenet. 


Gruet. 


Vilain. 


Plessis<lu-Mée. 


222 


Benard. 


Giioppé. 


Tiby. 


Courtois. 


Plessis-St-Jean. 


407 


Bourdon. 


Bourgoin. 


Pégorier. 


Cour taux. 


Pont-sur-Vanne. 


331 


ayoué . 


Leclerc. 


Petit. 


Bclleval. 


Poni-sur-Yonne. 


1764 


Petit. 


Renard. 


MOTHERÉ. 


Gironde. 


Rozoy. 


240 


Rousseau. 


Bertrand. 


Chenot. 


Chauveau. 


Saint-Agnan. 
Saint-Clément. 


i86 


ûumant. 


Simonet. 


Guillié. 


Gillot. 


683 


Martin E. 


Martin L. 


Clérin. 


Facque. 
Maudier. 


Saint-Denis. 


184 


Dubois. 


Cœurderoy. 


Clérin. 


S^Martin-du-Tertre 


487 


Jouvet. 


Picon. 


Préau. 


Hivert. 


St-Martin-s-Oreuse. 


612 


Lamotte. 


Miilot. 


Devinât. 


Poirson. 


St-Maurice-aux-R.-H 


906 


Courtois. 


Matignon. 


Neveu. 


Froment. 


Saint-Serotin. 


517 


Louvrier. 


Bigot. 


D'EZER VILLE. 


Dauraont. 


Saint-Valérien. 


1056 


ïgot. 


Bouchet. 


Roquet. 


Saligny. 
Sa Vigny. 


340 


Renaudat. 


Huot. 


Lechien, 


Porcherot. 


389 


Charopey. 


Primault. 


Martin. 


Parisot. 


Sens. 


13515 


Vidal. 


1 

DUPÊCHEZ. 

Tantôt. 


TirotMarsal, 
Bruaut, 
. Ezard. 


Chamoin. 


Serbonnes. 


472 


Masson. 


Cherot. 


1 Lelaing. 


Boulot. 


Sergines. 


1085 


Charpentier. 


GuiUrd. 


; Langin. 


Chiganne. 


(Cognes. 


392 


Gobry, 


Aub«rt, 


! Lorderean. 

)igitizedby V^OC 


Goberot, 

)Qle 



81 



COMMUNES. 


Popula- 

tiOQ. 


MAIRES. 


ADJOINTS. 


CURÉS. 


Instituteurs. 


Soucy. 


709 


Guérin. | N... i 


Calmetvi. 1 Sarrazm. 


Subligay. 


388] 


Fouet. 


resson. 


Potdêvki. 


Lhoste. 


Theii: 


325 


Agoust. 


Bourgeois. 


Mignac. 


Point. 


Tàorigny. 


746 


N... 


Housseau. 


Pautrat. 


Bouy. 


VaUery. 
Vareilies. 


72? 


Pauzat 


Besnard. 


Sburlet. 


Rémy. 
Boudard. 


313 


Poîette. 


Donon. 


Thévenet. 


Vaumort. 


245 


l reau. 


Durand. 


Hignac. 


Riotle. i 


Vernoy. 


424 


Mossot. 


Dechambre. 


Rémond. 


Legrapd. 


Yéron. 


1194 


Baudouard. 


Rousseau. 


Chenot. 


Roy. 


Vertilly. 


222 


Pléau T. 


Pléau £. 


Boudier. 


Drominy. 


Villeblevin. 


921 


Descourtis. 


Rognon. 


Denisot. 


Gibier. 


Villebouffis. 
Villegardin. 


609 


Sadron. 


ffamard. 


Verpy. 


Mirauchaux . 


272 


Du veau. 


Mégret. 


Renaut. 


Chérest. 


Villemanoche. 


689 


Mercier. 


Bourgoin. 


Lefèvre. 


Bouzon. 


Villenayotte. 


1:>5 


Gâteau. 


Ferrien. 


N. 


N... 


VilIenenye-rArch. 


1808 


Chardon. 


Paris. 


Mazuc. 


Chat. 


VilieneuTe-la-Dond. 


377 


Cobade. 


Faisant. 


Jacquelin. 


TavoiuSt.' 


VilleneuTe-la-Guy. 


1727 


Regnoul. 


Berthier. 


Joachim. 


Villeperrot. 


179 


Mondemé. 


Moret. 


Lefèvre. 


Jouchery. 


Villeroy. 


187 


Griot. 


Deyo?ea. 


Vallée. 


Bruneau. 


Villelhierry. 


623 


Dromigny. 


Duménii. 


Bichet. 1 


Barry. 


Villiers-Bonneux. 


257 


Prin. 


Fai'out. 


Jays. 


Lamy. 


ViUiers-Loui». 


552 


Dupuis. 


Thibault. 


Petit. 


Bernard. 


Vinneuf. 


1332 


Letort. 


Ragain. 


Ballacey. 
Calmeau 


Cothias. 


Voisines. 


644 


Bodard. 


Bouleau. 


Nézard. 




ARHOIfDlSSEIISN' 


r DB TONNERR] 


s. 




Aisy. 


521 


Béalé. 


Jobard. 


Renaud. 


Disson. 


Ancy-le-Franc. 


1716 


Martenot A. 


Lanier. 


Hariot. 


DemoD. 


Ancy-le-Libre. 


403 


Sylvestre. 


Nolle. 


Vautrin. 


Mollion. 


Annay-s-Serein. 


529 


TrufFot. 


Blondeau. 


Mouchoux. 


Guimard. 


Argentenay. 


212 


Martine. 


Hugot. 


Cholat. 


Vautrin. 


Argenleuil. 


607 


Martin. 


Paillot. 


Lallement. 


Boucherat. 


Arthonnay. 


585 


Prunier. 


Chadrin. 


Batilltat. 


Lorot. 


Baon. 


180 


Chamont. 


Boulard. 


3ioreau 


Manteiet. 


Bernouil. 


212 


Giiton. 


Laugelot. 


HugoL 


Flaget. 


Béra. 


236 


Rigout. 
Gibier C. 


Pagnier. 


Roeuier. 
Labour. 


Roy. 


Beugnon. 


353 


Chatte. 


Chaude. 


Bnlteaux. 


395 


Sejviu. 


Yot. 


Desbordes. 


GaUdt.Desbordet 


Carisey. 


411 


Jacquinot. 


Roy. 


Mathieu. 


Colion. 


C«isy. 


97 


Lagoutte. 


Guérin. 


Goaois. 


Renaud* 


Chassignelles. 


445 


Fèvre. 


Gueneau. 


Poitout. 


Vantier 


Châlel^érard. 


524 


Matussière. 


Canat. 


Pussin. 


Lenfant. 


Cheney. 


293 


Moreau. 


Gervais. 


Nicolas. 


Guillemot. 


CoUan. 


411 


Mathieu. 


Rigout. 


Albert. 


Bonnetat. 


Commisgey. 


309 


Dautin. 


Vigneror 


Durand. 


Gautherot 


Cruzy. . 


838 


Martenot. 


Prot. 


GUILLEMEAU. 


Nieutin. 


Cry. 


311 


Gauthier. 


Prieur. 


Gouot. 


Breuillard. 


Cusy. 


326 


Martenot. 


Veuillol. 


N. 


Rigolet. 


Dannemoine. 


576 


Véron. 


Michecoppin 


Bureau. 


Lechien. 


Dyé. 


419 


Lejay E. 


Galley. 


Hugot. 


Jays. 


Epincuil. 


558 


Trosselot. 


Rolland. 


Poulin. 


Robert. 


Elivey. 


5\z 


Boubet. 


Petit. 


Thomas. 


Guillain. 


Fleys' 


334 


Couperot. 


Grigne. 


Rogaier, 


Persenot. 


Flogny. 


501 


Bonnerot. 


Clémendot. 


Gervais. 


Durlot 


Fresnes. 


181 


CoUin. 


Reguault. 


GuioUot. 


Deschamps. 


Fulyy. 


m 


; Léger. 


Breton 


Pommier. 


Isiot. 


in. 


m 


t Marot. 


Mignard. 


Ronx. 


Bessonnat, 


241 


Camus. 


Lamarre. 


AlUot 


Pompon. 


1883 








Digitized b 


y Google 



82 



COMMUNES. 



Popula- 
tion. 



MAIRES. 



ADJOINTS. CURÉS. 



Instituteurs. 



Grimault. 

Jouancy. 

JuUy. 

Junay. 

La Chap.-Vieille-F 

Lasson. 

Lézinnes. 

Melisey. 

Môlay. 

Molosmes. 

Moulins. 

Neuvy-Saulour. 

Nitry. 

Noyers. 

Nuits-sur-Armançon 

Pacy. 

Pasilly. 

Percey. 

Perrigny-sur-Ann . 

Pimeiles. 

Poilly-sur-Serein. 

Quincerot. 

Rayières. 

Ro£fey. 

Rugny. 

Sainte-Vertu. 

Saint-Martin-8-Arm , 

Saint-Vinnemer. 

Samboarg. 

Sarry. 

Sennevoy-le-Bas. 

SenneToy-le-Haut. 

Serrigny. 

Sormery. 

Soumaintrain. 

Stigny. 

Tanlay. 

Thorey. 

Tissey. 

TONNERRB. 

Trichey. 

Tronchoy. 

Yezannes. 

Vezinnes. 

yilliers*Ies-Hauts. 

Villiers-Vineux. 

Villon. 

Yireaux. 

Viviers. 

Yrouerre. 



390 
104 
423 
188 
630 
351 
771 
527 
322 
535 
263 

1333 
736 

1505 
524 
458 
79 
360 
185 
166 
613 
226 

1483 
360 
331 
237 
288 
505 
170 
597 
2'9 
317 
258 
999 
383 
290 
548 
267 
234 

5681 

186 
261 
188 
301 
545 
333 
372 
545 
541 



Malapris. 

N... 

Flory. 

Coquard. 

Colin. 

Courtin. 

Paris Léon. 

Godin. 

Blot. 

Roze. 

Piat. 

Gourmand. 

Labosse. 

Gautherin. 

Egeley. 

Auberger. 

Renard. 

Montjardet. 

Gelez. 



Blin. 

Pouillot. 

Déport G. 

Brpt. 

Simon. 

Blot. 

Lucas. 

Labosse. 

Paris. 

Rathier. 

Ferrand A. 

Didier. 

Renaud. 

Pichon. 

Berthelin. 

Brallev. 

Hardelet. 

Ghamoin. 

Ducard. 

GAUPILLàT. 

Michelot. 

Alépée. 

Pacaut. 

Humbert. 

Goullier. 

Hugot. 

Prnnier. 

Quillot. 

Lexïestre. 

Mantelet. 



Pussin. 
Millot. 
Montenot. 
Uélie. 
Flogny. 
Berdih. 
Paillot Arm. 
Braut. 
Droin. 
Truffot. 
Maigrot. 
Darley. 
Maumont. 
Blanc. 
Serbource. 
Julien. 
Bidault. 
Cbalouillat. 
Chometon. 
Noile. 
Boutrolle. 
Richebourg. 
Cbarpentier. 
Guyol. 
Bessonnat. 
Berthaut. 
Brain. 
Gourdeaux. 
Roy. 
Collin. 
Ferrand E. 
Louis A.-O. 
Nodiot. 
Cousin. 
Hugot. 
Hugot. 
Rémond. 
Poinsot. 
Matbieu. 
'Simon. 
Chaicnet. 
Petit A. 
Cayenet. 
Coquard. 
Pascault. 
Haroelin. 
Dubois. 
Comier. 
Léger. 
Picq. 
Meunier. 



Coppm. 

Bavard. 

Gauien. 

N... 

Fournier. 

N... 

Riffaux. 

Baudin. 

Parât. 

Morillon. 

Pillon. 

Colombet. 

Poyard. 

GUÉKIN. 

Pillon. 

Gallien. 

Gogois. 

Mossot. 

Chausfoin. 

Moreau. 

Bougault. 

Patriat. 

Montenot. 

Tremblay. 

Vachez. 

BilUault. 

Redon 

Collin. 

GuioUot, 

Bayard. 

Rigout. 

Rigout, 

Raverat. 

Piat. 

BONNETAT. 

PoitouL 
Marauot. 
Baudin. 
RaTerat. 
<|Garnier. 

*GlRAUD. 

N... 

Nicolas. 

Albert. 

N.... 

Guérinot. 

N... 

Alépée. 

Prieux. 

Feuillet. 

Jobert. 



Blin et Dobieuil. 

Truffot. 

Leclere. 

Hutinel. 

Lambert. 

GaumonL 

Angelot. 

Desgranges. 

Pontailler. 

Payeur, BofflOB- 

Simon. Inet. 

Robin. 

Ménétrier. 

Lemaire, Ber- 

Landre. [tbaat 

Bussy. 

Savy. 

George. 

Martin 

Ja^. 

Boibien. 

Gautherot. 

Leblanc. 

RigoUey. 

Finet. 

Vézien. 

Coquet. 

Mercier. 

Niel. 

Farcy. 

Sebiliant. 

Fougeat. 

Rocoe. (oot. 

QDillaat,Promo- 

Robin. 

Goubinat. 

Millot. 

Verdot. 

BlanTÎHaîn. 

Gaulbier. 

Latbrse. 

Houcnot. 

Moreau. 

Bourgeois. 

Arfeux. 

Charton. 

Bertheau. 

Heurtefeu. 

Solas. 

Cbommeton. 

Têtard. 



Digitized by 



Google 



8S 
BJBC4PITUUTI0N 

DBS CHIPPRBS IM5 TABLBAUK QUI PRéc^DBNT. 



NOMS 


ÎI. 


îll. 


S nu 


DBS LIEUX. 


POPULATION. 


SOPBJIFICIE. 


RETENU FONCIER 

Imposé. 




liabitants. 
U7I5 
16449 


beelaces. 


- franes. 


Anxerte (Est) 
^ - (Ouest) 


{ 24925 


{ 121427i 


Chablis 


7448 


19162 


234870 


Oonlanges-la-Vin. 


8542 


14019 


249209 


Coulanges-s-Yonnc. 


7363 


19027 


167314 


Courson 


7472 


20366 


206387 


Sainl-Florcntin 


• 6916 


15198 


255613 


5960 


9335 


354615 


Saint -SauTear 


12590 


27091 


276190 


Seignelay 


8115 


11922 


276609 


Toucy 


11996 


21316 


305915 


Vermenton 


10122 


19438 


315790 


Avallon 


12795 


19699 


451150 1 


Guiilon 


5887 


16934 


446425 t 


L'Isle-sur-Serein 


6418 


19088 


292411 


Qnarré-les-Tombes 


7783 


18560 


179981 


Véïelay 


10892 


25498 


332508 


Aillant 


15701 


27922 


437574 


Blénéau 


9073 


25304 


228914 


Brienon 


10690 


23488 


394201 


Cerisiers 


5738 


14574 


106872 


Charnjr 


10699 


26090 


280305 


Joigny 


16270 


211t1 


566471 


Saint-Fargeau 
St-Julien-au-^auU 


7767 


24706 


228592 


7983 


15446 


348311 


Villeneuve-s-Yonne 


11183 


17998 


288275 


Chéroy 


8955 


24374 


431989 


Pont-sur Yonne 


H229 


19173 


627591 


Sens (Nord) 
- (Sud) 


12859 
12745 


{ 28495 


1 704963 


Scrdnes 
VIlfencuve-l'Arch. 


9065 


23886 


396768 


9296 


26284 


391896 


Ancy-le-Franic 


9733 


28327 


700252 


Crnzy-le-Châlel 


6187 


27000 


312196 


Flogny 


7501 


17553 


317415 


Noyers 


6528 


29398 


233382 


Tonnerre 


105H 


18757 


325446 


i« J 


^QX arrondissi 


wnent. 




Auxerre 


114690 


202611 


3886783 


AvaUiHi 


45775 


99779 


1702475 


Joigny 


9^046 


196639 


3079515 


Seofi 


64149 


122204 


2553207 


Tonnerre 


40560 


121035 


1888664 


8* Ui9\ 


pour t<mt le d 


{épàrtement. 




Toiwe 


1 339070 


1 742268 


1 I3H0664 



Digitized by 



Google 



84 



INSTITUTRICES DU DÉPARTEMENT (*) 

PAR ARRONDISSEMENT 



COMMUNES. 


INSTITUTRICES 


COMMUNES. 


INSTITUTRICES 




Arrondissement d'Auxerre. 




Accolay. MllePiat. | 


Lain. 


Mlle Rouhier. 


Andryes. i 
Appoigny. ! 


— André. 

— Magallon. 


Lainsecq. 
Leugny. 


(Libre). 
Mme Vautrin*. 


Arcy-sur-Cure. Mme Boulmier*. | 


Ligny. 


— Prignol*. 


AUXERRE , 

! 


Mlles Mallet, Poulet, 


Lindry. 


Mlle fiader. 


Besse. 


Mailly-la-Yille. 


Mme Melou*. 


AvroUes. i 


— Huré. 


Mailly-le-Château. 


(Libre). 
Mlle Sautereau. 


Bazarnes. | 


- Vallet. 


Maligny. ' 
Merry-sec. 


Beines. ' 


— Véret. 


Mme Pourradier. 


Bessy. ] 


Bdme Giilot. 


Merry-sur-Yonne. 


— Sommet. 


Gbabli». ] 


Mlle Sarraille. 


Migé. 


Mlle Repiquet. 
Mme Piat*. 


Champs. 


— AUard. 


Monéteau. 


Charbuy. ] 


Mme Lesire. 


Montigny. 
Mont-Saint-Sulpice. 


— Auroux*. 


Charentenay. 


Mlle Carré. 


Mlle Deslions. 


Cbemilly, p. Seign, 


— Besse. 


Mouliers. 


Mme Rave. 


Cbeny. 


Mme Roger. 


Ormoy. 


Mlle Bouvret. 


Chéu. 


— Lapleigné*. 
(Libre). 


Ouanne. 


— Gousse. 


Cheyannes. | 


Parly. 


— BiUaut. 


Cbichée. 


Mlle Leseur. 


Perrigny. 


— Dupré. 


Cbitry. ; 


— ■ Solas. 


Ponligny. 


Mme Dufeu*. 


Coulanges-la-Vin. 1 


— Moreau. 


Pourrain. 


Mlle Vigreux. 


Gonlanges-sur-Y. 


Mme Loiseau. 


Sacy. 


Mme Massot. 


Gourgis. 


— Quanlin. 


Saint-Bris 


Mlle Uoudot. 


Gourson. j 


— Sansoy. 


SaintCyr-les-Gol. 


Mme Hivert. 


Grain. 


Mlle Geoffroy. 


Saint-Florentin. 


— lenoble. 


Gravant. 


— Rouhier. 


Saint-Georges. 


Mlle Courtois. • 


Diges. 


— Chevalier. 


Saints 


Mme Bazot. 


Dracy. 


— Robin. 


Saint-Sauveur. 


— Vieillard. 


Druycs. 


— Descaves 


Seignelay, 


Mlle Poncet. 


Egleny. 


— G-jiUemot. 


Sery. 


(Libre). 


Escamps. 


Mme Soret. 


Sougères. 


— Surier. 


Etaia-la-Sauvin. 


— Gourdault*. 


Taingy. 


— Millot. 


Escolîves (éc. enf.). 


MUeDurr. 


Thury., 


— Berlheau. 


Fonlenoy. 


— Moreau. 


Toucy. 


— Ménétrier. 


Germigny. 


Mme Prot. 


Treigny. 
Val-de-Mercy. 


— Aubert. 


Gurcy. 
Gy-l^Evôque 


— Carie. 


— Crépin. 


— Dubroca. 


Vallan. 


— Rogelin. 
(Libre). 


Haiiterive. 


(Libre). 


Varennes. 


Héry. 


- Fageot. 

- Rallu. 


Venoy, 


— Goudon. 


— les Baudières. 


Vermenton. 


— Michelin. 


Irancy. 


Mlle Boudin. 


Vincelles. 


— Méaume. 


Jussy. 


Mme Millot. 

ArronâUsemi 


Vincelottes. 
*M d'Avallon, 


- Bréchot. 


Annay-la-Oôte. 


Mme Joly*. 


Domecy-sur-Cure. 


Mlle Ragobert. 


Asnières. 


— Baudbn. 


Etaules. 


Mme Chocat. 


Asquins 


Mlle Roger. 


Guillon. 


— Roussin*. 


AVALLON. 


— Coulon. 


Island. 


(Libre). 


Brosses. 


Mme Levrais. 


Joux-la-Ville. 


— Uoudot. 


Ghastellux. 


(Libre). 


L'Isle-sur-Sereîn. 


— Gauthier. 


Châtel-Censoir. 


Mlle Coussé. 


Lucy-le-Bois, 


— Letaix*. 


Cussy-les-Forges. 


— Carré. 


Magny. 


— Racoussot*. 



f^) Les noms suivis d'uDe a8térisc|[ue sont ceux des institutrices congréganistes. 

Digitized by VjOOQ IC 



85 



COMMUNES 



INSTITUTRICES 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 



Marmeaux. 

Massangis. 

MontiUot. 

Montréal. 

Précy-le-Sec. 

Qaarré-les-Tombes. 

Sainte- Magnance. 

AUlant. 

Arces« 

Armeaa. 

Bassou 

Bellechanme. 

Béon. 

Bléneaa. 

Bœnrs. 

Branches. 

Brienon. 

Brion. 

Bussy-en^the. 

Bas8^4e-Repos. 

Cerisiers. 

Cézy. 

Chaiiley. 

Champcevrais. 

Champignelles. 

Champlay. 

Champlost. 

ChampTallon. 

ChamYres 

Charny. 

Cbassy. 

Chanmot. 

CheTillon. 

Coolonrs. 

Cndot. 

Dicy. 

Dixmont. 

Flenry. 

Fontaines. 

FontenoaiUes. 

Grandchamp. 

Guerchy. 

JOIGNT. 

U Celle-Saint-Cyr. 
La Ferté-Loupière. 

Champigny. 

Chéroy. 

Coar&enay. 

Goarlon. 

DoUot. 

Domats. 

Egriselles-lc-Bocage 

Gisy-les-Nobies. 

GffOD. 



(Libre). St-Germain-des-Ch. 

Mme Saussois*. Saint-Léger. 

— Paumier. Saint-Père. 

— Corgeron. Sauvi^ny-le-Bois. 

— Bureau. Tbàroiseau. 

— Jacquot*. Vault-de-Lugny. 
-- Vissuzaine*. Vézelay. 

Arrondissement de Joigny. 



Mme Roicomte. 
Mlle Legros. 

— Richard. 

— Sa) mon. 

— Robinet. 
Mme Gervais. 

— Nicolle. 

— Bellettre. 

— Perrignon 
MUe Buchillet. 

- Carré. 

- Bouard. 

- Labourot. 

- Boudin. 

- RaTier. 

- Vallet. 
Mme Doré. 

- Paul?é. 

- Pompom*. 
Mlle Boyer. 

— Truchy. 
Mme Chassin. 
Mlle Roux. 

— Berry. 
Mme Desclaire. 
.Ville GaYet. 

•— Besnard. 

— Brunat. 

— Joblin. 

— Dnmayet, Mme Félix 
Mlle Marchand. 

- Lapéreuse. 

- Rémond. 

- Matignon. 

- Durville. 

- Schlacther. 

- Desmeuze. 

- Lecœur. 



Lavau. 
Les Bordes. 
Les Ormes. 
Malicorne. 
Merry-la-Vallée. 
Mé2illes. 



Neuilly. 

Perreux. 

Piflfonds. 

Poilly-sur-Tholon. 

Précy. 

Prunoy. 

Rogny. 

St-Aubin-Ch.-Neuf. 

St-Cydroine. 

St-Fargeau. 

St-Julien-du-Sault. 

St-Martin-des-Ch. 

St-Marlin-d'Ordon. 

St-Martin-s-Ouanne 

St-Maurice-le-Vieil. 

St-Privé. 

Senan. 

Sépeaux. 

Sommecaise. 

Tannerre. 

Turny. 

Vaudenrs. 

Venisy. 

V^crlin. 

Villecien (école enf.) 

Villefranche-S»-Phal 

Villeneuve-les-Gen. 

Villeneuve- s-Yonne. 

Yillier^St-Benoit. 

Villiers-sur-Tholon . 



ArronéUssement de Sens. 



Mlle Dureau. 

— Gardiennet. 
Mme Morin*. 

— Noirot. 
Mlle Châtelain. 
Mme Courtaux*. 
Mlle Mouturat. 
Mme Boivin. 

— Glachant. 



Les Sièges. 

Mâlay-le-Grand. 

Marsangis. 

Michery. 

Montacner. 

Nailly. 

Passy. 

Pont-sur-Yonne. 

ISaintOlément. 



Mme Denis*. 
Mlle Fouet. 

— Fauche. 
Mme Vitureau. 

(Libre). 

— Coré. 

— Buflfé. 



Mlle Gourliau. 

— ThcTenot. 
Mme Du?ai. 
Mlle Mignard. 
Mme Bardot. 

— Girard. 
Mlle Morel. 

— Montarlot. 

— Larue. 
Mme Delapierre*. 
Mlle Carré. 
Mme Forgeot. 
Mlle Lamotte. 

- Rossignol. 

- Laverjgne. 

- Rogelin. 

- Gautrot. 

- Boulmeau. 

- Roy. 

- Cantin. 

- Beau. 
(Libre). 

Mme V Gillet. 
Mlle Préau. 

— Huot. 
Mme Perreau. 

- Simonet. 
Mlle Gallois. 

— Piat. 

— Vallet. 

— Briot. 
Mme Vosgien. 
Mlle Château. 

— Ménéreau. 

— Rzepecka. 

— Maisonneuve. 

— Lordereau. 



Mme Hospied. 
- Bezine. 



Mlle Moreau. 

— Fourier. 

— Mouturat. 

— Perreau. 
Mme Lamoureux. 

— - Façque. 

Digitized by VjOOQ IC 



8« 



COMMUNES. 


INSTITUTRICES 


COMMUNES. 


INSTITUTRICES 


St-Martiti-da-Tertre 


— Hiverl. 


Villeblevin. 


Mlle Finot. 


St-Marlin-8-Oreuge. 


— Polrson. 


Villebôugis. 


Mme Ancel. 


St-Maarice*aiii-IV-H 


MmeGautherin''. 


Vitlemanoche. 


— Jeunet. 


Saint-Valérien. 


Mlle Gillot. 


VilleneuTe-Ia-Guy. 
yilleneuve>l'Arch. 


— Josselin. 


Sens. 


Mme Nottet. 


Mlle Guvard. 


Sergines. 


Mlle Boudin. 


ViUethierry. 


Soucj. 


— Carre. 


Villiers-Lottiè. 


— Lespagnol 


Thongny. 


— Fournier*. 


Vinneuf. 


Mme Cothias. * 


Vallery. 


— Finot. 


Voisines. 


- Nézard. 


Véron. 


•— Pouard. 








Arrondi$$em€nt de Tonnerre. 




Aisy. 


Mlle Vosgien. 


Gland. 


(Ubre). 


Ancy-le-Fi!aiic. 


Mme Ansault''. 


La ChapelIeV.-F. 
Neuvy-Sautour. 


Mlle Desmeuses. 


Annay-sor-Serein. 


— Guimard« 


— Lorot. 


ArgenteuiL 


— Roblot*. 


Nilry. 


Mme Boursief^, 


Arthoanay. 


— Ghaleau. 


Noyers 


— Mailret*. 


Bengnon^ 


(Libre). 


Pacy. 


(Libre). 


ChâteUGérard. 


Mlle Béthery. 


Poilly-sur-Serein. 


Mlle Lalandre. 


Cnizy. 


Mme Robin^. 


Ravières. 


Mme Crépain*. 


Cry. 


(Libre). 
Mlle Fourîer. 


Saint-YliRMiiier. 


— Mercier. 


Danoemoine. 


Sormefy. 


Mlle Rossignol. 
(Libr^. 


Epmeail. 
Etivey. 


Mme Robert. 


Soumaiiitnftiii. 


Mite TisBier. 


Tanlay. 


Mme Mailleret^ 


Fiogny. 


— Lefiot. 


Tonnerre. 


Mlle Laureau. 


Gigny. 


(Libre). 


Vireaux. 


Mme Gueneatt*. 




DIRECTRICES DK 


S SALLES D*ASILE 




Auxerre, 8t-Étieitiie 


, Mme Coquet. 


Les Ormes, 


(Ubre). 
t, (Libre). 


- St-Pierre, 


Mlle Baiolet. 
— Galloia. 


Villiers-Saint^BeDoi 


- St-Eusèbe, 


Blénean, 


Mlle Miguerat. 


Saint-Bris, 


— Besnard. 


Brienon, 


■^ Rhodgé. 


œr 


— Albré. 

- Chailloux. 


Charny, 
Saint-Fargeau, 


Mme Mercier. 
(Libre). 


Saint- Sauvear, 


— Bénard. 


Saint- Julien-»du-SauJ 


t, Mme Nicolas. 


Saint-Florentin, 


-— Drominy. 


Joigay, 


MUe Ver«r. 
Mme Tachy. 


Seignelay, 


(Libre). 
(Libre). 




Gurgy, 


Villenenve-sur-Yoni 


M, — BoLher. 


Mont-Saiat-Sulpice, 


— Cerneau. 


Sens, 


Mlle Béligand. 


Toucy, 


— Rougemont. 


— 


Mme Brion. 


Gravant, 


- Cottm. 


Pont-sur- Yonne, 


(Libre), 


Yermenton, 


(Ubre). 
(Libre). 


Sergines, 


Mlle Joly. 


Avallon, 


Véron, 


- Y«Lhéritier. 


L'Isle, 


— Casset*. 


Tonnerre, 


— Côndevilain* 


Vézelay, 


(Libre). 


Noyers, 


— Dutreux*. 


Aillant, 


- Tapin*. 

— Ralinat. 


Césy, 


— Bernier. 


Fleury, 


Crozy, 


- Brissac*. 


Gùerchy (éla8$e enf 


iintine), Ravier. 


Villeneuve-rArch., 


— Guyard. 









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87 

SECTION IL 
ADMINISTRATION ECCLÉSIASTIQUE. 



DIOCESE DE SENS. 

Ce diocèse a été formé d'une partie des anciens diocèses de Sens, Aux erre, 
Langres et Autnn. 

L -ircheTêcnie de Sens porte le titre d'Evôque d'AuxeiTe, primat des Gaules et de 
Germanie. 

La métropole de Sens comj^te, depuis Saint-Savinien, 112 prélats, dont 19 sont 
révérés comme saints, 10 ont été cardinaux, et un, Pierre Roger, a été pape, sous 
le nom de Clément VI. 

L'Archevêque de Sens» a pour suffragants les évêques de Troyes, Nevers et 
Moulins. 

Mgr Victor-Félix Bernadou O. J}^, archevêque de Sens, évêque d'Auxerre, primat 
des Gaules et de Germanie, prélat assistant au trône pontifical. 

Vicaires généraux, 



Titulaires: Duranton, Grandjean, Leduc. 
Honoraires : Boyer, Mourrut, super, du 

Gr .-Séminaire, Joubert, vie. g. ae Gap ; 

Darcy, archiprétre d' A vallon. 



Secrétariat général, 

Grandjean, secrétaire-général. 
Dizien, secrétaire particulier. 
Bertrand, archiviste. 



CHAPITRE MÉTROPOLITAIN. 



CHANOINES TITULAIRES. 

MM. Carlier ^, Vidot, Larbouillat, 
Paris, Billault, Gnondey, Blondel, Gally, 
Bruand, Villiers. 

CHANOINES HONORAIRES. 

Damien, archiprétre de Joigny. 
Darcy, archiprétre de St-Lazare d'Avall. 
Henry-Vaast, doyen de Quarré-les-Torabes 
Voirin, c. doyen de Saint-Florentin. 
Lairot, curé de Joux-la- Ville. 
Gamier, archiprétre de Tonnerre. 



Bonnetat, doyen de Soumalntrain. 
Jourde, doyen de Vermenton. 
Mazuc, doyen de Villeneu ve-l' Arche v. 
Morel, desservant de Villiers-St-Benoît. 
Méaume, archiprétre d'Auxerre. 
Beau, doyen de Saint-Maurice, de Sens. 
Poulin, professeur au Petit-Séminaire. 
Gartault, curé de Cnssy-les-Forges. 
Boussard, curé de St-Pi<»ire d'Auxerre. 
Delinotte, directeur du Petit-Séminaire. 
Montassîer, doyen de Oourson. 
Ansault, aumônier des Ursulines. 



MAISON DES PRÊTRES AUXILIAIRES ' • 

A PONTIGNT. 

MM. Boyer, supérieur. Massé, Bernard (Albert), Danjou, Bernard (ThéôbaW), 
Laproste, Rémond, Jeannon, Hamelip, Lamiraut, Labour. 
Succursale de Sens : MM. Cornât, Bourbon. 

GRAND SÉMINAIRE DIOCÉSAIN 
Dirigé par MM, de Saint-Lazare, 
MM. Mourmt, supérieur, Romain, professeur de philosophie. 

Poulin, professeur de morale. Gaussanel, professeur a*histdire. 

Castellano, professeur de dogme. Chalvet, économe. 



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88 

SECTION in. 

ADMINISTRATION DE LA JUSTICE. 



COUR D'ASSISES DE L'YONNE. 

La Cour d*assifes de ITonne^ ainsi que celle de chaque déparlement, eit coin- 
pofée : \^ d*un Conseiller à la Cour d^Àppel de Paris, délégué pour la pré- 
sider ; 20 de deux Juges désignés parmi les présidents et Juges du Tribunal d*Au- 
xerre ; 3« du Procureur de la République pré* le Tribunal civil ; 40 du GreflBer da 
même tribunal. 

Les sessions de la Cour d'assises sont trimestrielles. 

TRIBUNAUX DE PREMIÈRE INSTANCE. 



TRIBUNAL D AUXBRRB. 

MM. Dopffer, président. 
Rétif, vice -président. 
Cbarlot, juge dHnstruclion. 
Délions, Brault, Bezou et Servin, 
juges. 
Martin, N..., juges supp**. 

Baron de Madières ^, Tîce-présid. honor. 
Cotteau et Marie, juges bonoraires. 

Parquet : Planteau, procureur delà Ré- 
publique i Vuëbat et Bauchart, substituts. 

Greffe : Léopold Lallemand, grelTisr en 
chef ; Ythier, Loche, Gaillardot, commis- 
greffiers ; Decoude, expédition uaire. 

Ce tribunal se divise en deux chambres 
qni se renouTellent chaque année. 

Première chambre 
(Affaires civiles, ordres et contributions.) 

Mardi et mercredi à midi. 
A Taudience du mercredi, expédition 
des afifaires sommaires. 

Les affaires de P«oregistrement et toutes 
autres dites de bureau ouvert sont jugéeii 
de quinzaine en quinzaine à Paudience du 
mardi. 

MM. Dopffer, président. 
Brault, Servin, juges. 
Martin, juge suppléant. 
Lallemand, greffier en chef. 

Deuxième chambre. 

(Affaires de police corr.; appels de simple police; 

affaires civiles renvoyées par le président.) 

Jeudi et vendredi à midi. 

Le jeudi : audience de police correc- 
tionnelle pour les affaires à la requête du 
procureur de la République et des admi- 
nistrations publiques; appels de simple 
polie». 

Le vendredi : affaires civiles renvoyées. 



Audiences des criées et affaires de police 
correctionn., à la requête de parties civ. 

MM, Relit, vice-président. 

Délions, Chariot et Bezou, juges. 
N.., juge suppléant. 
Gaillardot, commis- greffier. 

Avocate : 
A. SaTatier-Laroche, Rémacle, Herold, 
Mérat, Vallier, de Breuze, Marmottant. 

Avoués : heffvand , Bertin, Gueuletle, 
E. Aman<l, Dupallut, Fourier. 

CHAMBRE DES AVOUES. 

MM. Legrand, président. 
Gueullette, syndic. 
Fourier, rapporteur. 
Bertin, secrétaire. 

TRIBUNAL d'aVALLON. 

MM. Dodoz, président. 

Perrin, juge d^insiructiou. 
Guil lot, juge. 

Foulin, Hérardot, juges suppléants. 
Parquet : Duchauffour, procureur de ia 
Kepublique ; Kioe&, substitut. 

Grejfe: G. Brenot, greffier; Tatesausse, 
commis greffier. 

Jours d^ audience : Mardi, mercredi, jeudi . 

Avocat: M. Houdaille Paul. 

Avoués : Billardoo, Leclerc, Bressjn, 
Pinon Lucien. 

CHAMBRE DES AVOUlîS. 

MM. Pinon, président. 
Leclerc, syndic. 
Billardon, rapporteur. 
Bresson, secrétaire. 

TRIBUNAL DE JOIGNY. 

MM. Jacquemin, président. 

Couturier^ juge dUnstruction. 



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S9 



RefDault, juge. 
N..., juge suppléant. 
Parquet : Bolbaux, procureur de la Ré- 
pablique, More, substitut. 

Greffe: Lefebyre, greffier; Labaisse 
commis-greffier. 

ioun d'audience. Le Tribunal civil, le 

mercredi et Jeudi ; le jeudi, à midi 

(criées). 
Le Tribunal de police correctionnelle, le 

vendredi, & midi. 

Avoués : Bonnerot, Vulliez, Masson, 
Torcat, Melgnen. 

CHAMBRE DES AYOUiS. 
MM. Bonnrrot, président. . 
Saulin, syndic. 
Val liez, rapporteur. 
Toreat, trésorier-secrétaire. 

TRIBUNAL DE SENS. 
Juzand-Roux, président. 
Mou, juge. 

Bebenne, juge d''instruction. 
Landry , juge suppléant. 
Parquet : Turcas, procureur de. la Ré- 
poblique; Prud'iiomme, substitut. 

Greffe : Feineux, greffier; Briot, com- 
mis greffier. 
Sovir$ d'audience. Tribunal civil, les jeudi 

et vendredi (criées). 
Tribunal de police correct., le mercredi 
Avocat: Dcligand, Landry, Tonnellier. 
Perrîn. 

Avoués : PrOTent, Gérard, Mollet, Lou- 
▼el, Paiey, Hesbrisseaux. 



CHAMBRB DES AV0UB8. 

MM. Provent, président. 
LouYelj syndic. 
Gérard, rapporteur. 
Mollet, secrétaire. 

TRIBUNAL DE TONNERRE. 

MM. Counin de Torsay, président. 
Colomb, Juge d'instruction. 
Arnal, juge. 
Caillot, juge suppléant. 
Roze^,juge d^instruclion honoraire. 

Parquet : Bourgeois, procureur de la 
République; Bossu, substitut. 

Greffe : Gudin, greffier ; Batréau , com- 
mis greffier. 

Jours d'audience. Ordres et convocations 
de créanciers, le lundi ordinairemout. 

Référés le mercredi. 

Affaires commerciales et sommaires, le 
jeudi, à midi. 

Affaires ordinaires, le jeudi, à midi. 

Affaires correctionnelles, le vendredi, 
à midi ; entre parties civiles, le 3e ven- 
dredi de chaque mois. 

Affaires do domaine, de régie et décries 
le samedi, i une heure du soir. 

Avoués: Grenon, Folacci, Jacob, Morel. 

CHAMBRE DBS ATOUIÎS. 

Grenon, président. 
Jacob, syndic. 
Morel, rapporteur. 
Folacci, secrétaire-trésorier. 



TRIBUNAUX DE COMMERCE. 

Pouillot, greffier. 
AUXERRE. Jours d'audience , le mardi de chaque 

semaine, à midi. 



MM. Ghavance , président ; Cbavard^Pé- 

rille, Barreau, Piat, Prin, juges; 

Trotey,Lanier,FéUx,Oupré Casimir, 
juges-suppléants. 

Félix Letborre, greffier ; Roy, com- 
mis greffier. 

Voillemot, Chocat, Monnot,8yndic8. 

Audience^ le samedi, à midi. 
J0I6NT. 

MM. Ablon, président ; Rétif, Cbomet, 
juges ; Auberger, Bondoux, juges- 
suppléant. 



SENS. 

Leiièvre , président; Pléau , Méry, 

Roy, Devilliers, juges. 
Bréant, Gibey, Mortier, Aucher, 

juges suppléants. 
Grimaux, greffier. 
Jours d'audience y le mardi, à midi. 

(Les Tribunaux civils de Tonnerre 
ET d'Ayallon font fonctions de TrtW 
naux de commerce). 



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90 
JUSTICES DE PAIX. 



JUSTICES 


' 




JOURS 


DB 


JUGES. 


GREFFIERS. 




PAIX. 






d'audibnce. 




Arrondissement d*Auxerre. 




Auxerre (E. 


Renonlt. 


Enou. 


vend, à H h. 


Aaxerre (0. i 


Beaujard. 
Mention. 


Sibilat. 


Tend, à H 


Chablis. 


Perrot. 


leudi à 11. 


Coul.-la-Vitt. 


Bardont. 


Moreau. 


jeudi à H . 


Coul.-su^Y. 


Mulon. 


Davril. 


samedi à td. 


Courson. 


N 


Billaudet. 


jeudi à midi. 


St- Florentin. 


Gohierreu 


Renard. 


samedi à n. 


Barrey J. 


Mercier. 


jeudi à W, 


St-SayTeur. 


Vivien. 


Millot. 


merc. à il. 


SeigneUy. 


Chanvin. 


Froltier. 


jeudi à f f . 


Toucy. 


Tallard. 


Bertin. 


vend, à «f. 


Vermenton. 


Caron. 


Sourdeau. 


vend, à H. 




Arrondissement d'Avallon, 




ÀYallon. 


Brunet. 


Pinard. 


sam. et lundi. 


Goillon. 


Monteil. 


Leroux. 


mardi à H h. 


L'Isle-s.-le-S. 


Moreau. 


Gamier. 


lundi à H. 


Quarré-Ies-T. 


Petilier-Chomaille. 


Léger. 


merc. à H. 


Vézelay. 


Destutt de filannay. 


Diquemare. 


lundi à W. 




Arrondissement de Joigny.- 




Aillant-s-Th. 


Gillier. 


Martin. 


mardi à 10 b. 


Bléneau. 


Gautard. 


Digeon. 
Deiécolle. 


lundi à 10. 


Brienon. 


Vincent. 


mardi à 10. 


Cerisiers. 


Demonchy. 


Ju venelle. 


jeudi à midi. 


Charny. 


P. Challe. 


Busigny. 


eudi à H. 
lundi à midi. 


Joigny. 
St Fargeau. 


Berthèlemot. 


Magny. 
Roche. 


Petit. 


merc. à fi. 


S-Julien-du-S. 


Crou. 


Morier. 


ma di à midi. 


W-s.-Yonne. 


Dejnst. 


Fenard. 


me.etve. à11. 




Arrondissement de Sens. 




Chércry. 


Bonsant. 


Fenin. 


m. et m. à 10 


Pont-sur-Y. 


Rabaud. 


Chapron. 


j. et d. à midi. 


Sens (nord). 


Deleau. 


Picquet. 


samedi à 11. 


Sens (sud). 


Derode. 


PelleUer. 


1. et V. à midi. 


Sergines. 
WM'Arch. 


Perrot. 


Vie. 


mardi à midi. 


Bailly. 


Moreau. 


merc. à 10. 




Arrondissement de Tonnerre, 




Ancy-le-Fr. 


Bourbon. 


Baudier. 


jeudi à 10 h. 


Cruzy. 


Montaut. 


Martin. 


vend, à 11. 


Flogny. 


Coquelu. 


Laubry. 


mardi à H. 


Noyers. 


Ghallan. 


Millot. 


lun. ety. à 11. 


Tonnerre. 


Chapelot. 


Martin. 


mardi à II. 



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91 



SUPPLÉANTS. 



ABftOmHfdEllimT D'AnXEmUB. 



Auxcrre 



Est. Mflliaux, Mon^on. 
Oiieet. RaTauH, Legrand. 
Chablis. Folliot, Denis. 
Coulanges-la-Vin. Cretté, Gil)€rt. 
Coulanges-sor-Y. Prndot et Lueien Bar- 

rey. 
Courson. Ledoux, àOuaine. 
Ligny. Baudouin, Trousseau. 
Saint-Floreali&é JoUiett et Espinas. 
St-Sauveur. De Fourolles, Delorroe. 
Seignelay. Grandjean-Delisle, à Seignelay 

et Sautomier, à Moitt-Saint-S»lpice. 
Tovcy* Gromas, Busigny. 
Yermoiton. Boudard, Chandelier. 

▲RROIfDiSSEMEIlT D'ATALLON. 

Âvâllon. HoudaiUe Jules et Bobinet. 
Guillon. Gallon, Philippot. 
L'Isle. Delétang et Queneau. 
Quarré. Tripier Pierre-Ëdme. 
Vézelay. Camus et Lefranc. 

ARRONDISSEVBNT DE JOIGNT. 

Aillant. Grenet et Monnet. 
Blénean. Quatresols et Marie. 



firienon. Loup et Mores^u. 
Charny. Gautbier et Guéniot. 
Cerisiers. Bourgeon et Morel. 
Joigny. Ghantereau et Lavollée. 
Saint -Julien. Coste et Micbecoppin. 
Saint-Fargean. Choappe et Thomnas La Ghassagne. 
Villeneuve-sur-Yonne. Lafhrat et de Tau- 
douard. 

ABRONDISSBMBNT DE SENS. 

Chéroy. Mansion et Navault. 
Pont-sur-Yonne. Bro!?sard et Vacher. 
Sens (Nord). Vidal et Baudouard. 
Sens (Sud). Blanc et Desbrisseaux. 
Sergines. Charpentier et Chaplot. 
Villeneuve-rArchevêq. Lecomte et Rayer. 

ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 

Tonnerre. Jacquemin et Denis. 
Ancy-le-Franc. Renard et RigoUetàAncy- 

1 A_17 1* Ail C 

Cruzy-le-C. Goulley à Tanlay et Droin à 

Cruzy. 
Flogny. Godret à FlogBfy, DionnetaNeuvy- 

Sautour et Cherest à Carisey. 
Noyers. Rigout à Annay- sur-Serein et 

Gautherin à Noyers. 



NOTAIRES. 



ARROiNDlSSEilENT d'aUXERRE. 

HH. Cantons d'Auxerre. 

Hattier, Dejust, Munsch,Roty, Guimard, 
tons à Auxerre ; Théveny, à Saint-Bris ; 
Joynon, à Chevannes ; Pipant, à Charbuy ; 
Carré, à Appoigny. 

Canton de Chablis, 

L^uay, RigoUet, à Chablis; Battner, 
à Samt-Cyr-les-Colons. 

Canton de Coulanges-la-Vineuse. 
Regnault, à Coulanges ; Tanpin, à Migé ; 
Cretté, à Irancy^ 

Canton de Coulanges-sur-Tonne. 
Fabre, à Etais; Barrey, à Coulanges- 
èur-Yonne; Gilletj à Mailiy-Château. 

Canton de Courson. 
Lcdoux, à Courson ; Girault, à Druyes ; 
Barbier, à Ouanne. 

Canton de Lignif, 
Beaudoin, à Ligny; Beau, à Maligny; 
Trousseau, à Montigny. 

Canton de Saint-Florentin. 
Julien, VéroUot, Rozé, à St-Florentin. 



MM. Canton de Saini-Sauvwr. 
Goudron, Roslin de Fourolles, à Sain^ 
Sauveur ; Delorme, à Treigny ; Cha?ard, 
àThury. 

Canton de Seignelay . 
Chevalier, à Seignelay; Chambon, à 
Héry ;Sautumier, au Mont-Saint-Sulpice. 
Canton de Touey. 
Boisseau, Dejust, à Toucy ; Cassin, 
à Beauvoir ; Percheron, à Leugny ; Mas- 
quin, à Pourrain. 

Canton de Vermenton, 
Gérard, Renard, à Vermenton; Re- 
nard, à Arcy-sur-Cure; Sonnet, à Gravant 

CHAMBRE nés NOTAIRES. 

Gillet, président; Rigollet, syndic; 
Girault, rapporteur ; Renard, de Vermen- 
ton, trésorier ; Roty, secrétaire ; Roze, 
Beau, membres. 

NOTAIRES BONORAmES. 

CharpUlon, à Sftkit-Bris ; Milliaux, à 
Auxerre; Fosseyeux, à Gravant; Dejust, a 
Seignelay; Hermelin, à Saint-Florentm ; 
Limosin, à Auxerre; Gonneau, àThury; 
Perreau, à Treigny ; Bsmefin, à Auxerre. 



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92 



ARRONDISSEMENT D'AV4LL0N. 

Canton d'Àvallon, 

Gonneau,Morio, Duchaillut,à A?allon. 

Canton de Guillon, 

Bardin, à Guillon; Baudoin, à Montréal ; 
Boussard, à Santigny. 

Canton de l'Isle. 

Gaveau, à l'Isle ; Rétif,à Joax-Ia- Ville. 

Canton de Quarré-les-Tombes. 

Ghey illotte, à Quarré ; Morvand, à Si- 
Léger. 

Canton de Véxelay, 

Camus, à Vézelay ; Lefranc, à Chât^l- 
Censoir ; Sadon, à Youtenay. 

CHAMBRE DES NOTAIRES. 

Morio, président ; Baudoin, syndic ; 
Camus, secrétaire-trésorier ; CheyiHotie, 
membre. 

NOTAIRES EONORAIRBS. 

Rameau, à Ayallon: Delétang, à Joux- 
la-Ville, 

ARRONDISSEMENT DE JOIGNT. 

Canton d'Aillant. 

Grenet, à Aillant; Gallet, à Chassy, 
Pesleau, à Senan; Ravin, à Guerchy; 
Fauvillon, à Villiers-Saint-Benott. 

Canton de Bléneau, 
Loup, à Bléneau ; Quatresols, à Cham- 
pigneltes. 

Canton de Brienon. 
Pain et Quantin, à Brienon ; de Saint- 
Drémond , à Bussy ; Finot, à Venizy. 

Canton de Cerisiers. 
Bourgeon, à Cerisiers; Morel, àFour- 
naudin. 

Canton de Chamy, 
Lallement, à Charny ; Guéniot, à La 
Ferté-Loupière ; David, à Villefranche ; 
Levasseur, à Grandchamp. 

Canton de Joigny, 
Momon, E. Goisset, Lavollée, à Jolgny ; 
Loiseau» à Cézy ; Bauaelocque,à Champlay 

Canton de Saint-Fargeau, 
Mathieu, Cbouppe, à Saint-Fargeau ; 
Bègue, à Mézilles. 

Canton de Saint-Julien-du-Sault. 
Besançon, Michecoppin, à Saint-Julien- 
du-Sault; Baron, à La Celle-Saint-Cyr. 

Canton de Yilleneuioe''Sur-Tonne. 
AUard, Laffrat, Besançon, a Villeneuve- 
sur-Yonne ; Filiiau, à Dixmont. 



CHAMBRE DBS NOTAIRES. 



Mathieu, président ; Chouppe, syndic ; 
Lavollée, secrétaire ; Bezançon, rappor- 
teur ; Michecoppin, trésorier; De Saint- 
Drémond et Finot, membres. 

NOTAIRES HONORAIRES. 

Lacroix, à Fournaudin ; Manieux, à 
St- Julien ; Boulangé, à Chassy ; FrécauU, 
LaiSrat et Lemoce de Vaudouard, à Ville- 
neuvesur-Yonne ; Frcsneau, à Prunoy. 

ARRONDISSEMENT DE SENS, 

Canton de Chéroy. 

N , à Chéroy ; Navault, àMontacher. 

Canton de Pont-sur-7onne. 
Barjot, à Pontrsur- Yonne ; Cavoit, à 
Villeblevin ; Saussoy, à Vilîen. -la-Guy. 

Canton le Sens, 

Demoulin, Recordon, Mulon, Durand, 
Aubin, Michel, à Sens ; Roulin jeune, à 
Egriselle-le-Bocage ; Larcher, à Véron. 

Canton de Sergines. 

Mâcha volne, Charpentier, à Sergines; 
Montassier, à Courlon ; Chaplot, à St-Mau- 
rice-aux-Riches-Hommes. 

Canton de Villeneuve V Archevêque. 

Fèbvre, Renard, à Villeneuve ; Rayer, à 
Thorigny ; Sépot, à Theil. 

CHAMBRE DES NOTAIRES. 

MM. Roulin, président ; Barjot, syndic; 
Demoulin, rapporteur ; Renard, trésorier ; 
Recordon , secrétaire ; Charpentier et 
Montessier, membres. 

NOTAIRES HONORAIRES. 

Poussard, à Chéroy; Vacher, à Pont- 
sur-Yonne ;Brossard, à Villeblevin; Ré- 
gnier, à Theil ; Perrot, à Sergines ; Char- 
pentier, à Sens ; Jolibois, à Villeneuve- 
fa-Guy ard. 

ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 

Canton d'Ancy-le-Franc. 
Besancenet, RigoUet, à Ancy-le-Franc : 
Sagette , à Ravières. 

Canton de Cruzy. 
Droin, à Cruzy; G(»ulley, à Tanlay. 

Canton de Flogny. 
Godret, à Flogny ; Devignon, à Carisey ; 
Boussard, à Neuvy-Sautour. 

Canton de Noyers, 

Maison, Blanc, à Noyers; Rigout, à An- 
nay-sùr «-Serein. 



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93 



Canton de Tonnerre, 
Denis, à Tonnerre ; Constant, à Ton- 
nerre; Buchotte, àDannemoine ; Roulin, 
à ViTiers. 

CHAMBRE DBS NOTAIRES. 

Rigout, président ; Godret, syndic ; 



Droin, rapporteur ; Blanc, trésorier ; De- 
nis, secrétaire; Besancenet et Roulin, 
membres. 

NOTAIRES HONORAIRES. 

Goulley, à Tanlay ; Dionet, à Neuvy- 
Sautour. 



GOMMISSAIRES-PRISEURS. 

MM. Navarre, à Auxerre ; Depoid, à Avallon ; Ghamproax, à Joigny; Vincent-Petit, à 
Sens ; Noël, à Tonnerre. 



HUISSIERS. 



ARRONDISSEMENT. D'AUXBRRB. 

Cantons d' Auxerre. 
Bertin, audiencier au tribunal ciyil ; 
ViUot, audiencier aux trib. civil, de com- 
merce, ju5fice de paix (est) et à la simple 
pol. ; Dédron, aud. au trib. civil ; Boiieau, 
aud. au trib. civil, à la justice de paix 
(est) et à la simple police ; Jacob, aud. 
à la justice de paix (ouest) et sim{>le po- 
lice; Pelit, aud. au trib. civil, à la justice 
de paix (ouest) et à la simple police; Goste. 
audiencier au tribunal civil et au tribunal 
de commerce tous résidant à Auxerre. 

Canton de Coulanges-laVineuse, 
Billaudet, Morot, à CoulaDges-la-Vin. 

Canton de C ourson, 
Quignard, Courson ; Foudriat, Ouanne. 

Canton de Coulanges-sur-Tonne, 
Bretagne, à Coulanges-sur-Yonne. 

Canton de Chablis, 
Paris, à Ghablis. 

Canton deLigny, 
Villain, à Ligny. 

Canton de Saint-Florentin, 
Baratfils, à Saint-Florentin. 

Canton de Saint-Sauveur, 
Vallée, Labbé, à Saint-Sauveur. 

Canton de Seignelay. 
Ménétrier, Nillot, à Seignelay. 

Canton de Toucy. 
Dejust, à Toucy. 

Canton de Vermenton, 
Robin, Corbay, Barrault, à Vermenton. 

CHAMBRE DE DISCIPLINE. 

Bertin, syndic-président; Villot, tré- 
wrier ; Vallée, rapporteur ; Boiieau, se- 
crétaire ; Billaudet, membre. 

ARRONDISSEMENT D'AVALLON. 

Canton d* Avallon, 
Roag8elot,Jacquenet,Guérot,â Avallon. 



Canton de Guillon, 

Candras Ois, à Guillon. 

Canton de Vlsle, 

Rétif, à risle. 

Canton de Quarré-les Tombes, 

N..., à Quarré-lcs-Tombes. 

Canton de Véxelay, 

Gagneux et Morand, à Vézelay ; Père, à 
Châtel-Censoir. 

CHAMBRE DE DISCIPLINE . 

Gagneux, syndic-présid. ; Rousselot, tré- 
sorier ;Jacquenet, secret.; Rétif, rapport. 

ARRONDISSEMENT DE JOIGNT. 

Canton d'Aillant* 

Paty et Paty fils, à Aillant ; Ribière, i 
Saint-Aubin-Château-Neuf. 

Canton de Bléneau, 
Jacq, à Bléneau. 

Canton de Brienon, 
Moreau et Bigot, à Brienon. 

Camon de Cerisiers, 
Robert, à Cerisiers. 

Canton de Chamy, 

Grenet et Dumont, à Gharny ; Griache, 
à la Ferté-Loupière. 

Canton de Joigny, 

Grenet,Taillefer,Tirot, Bernot, à Joigny. 

Canton de Saint-Fargeau. 

Bœuf, à Saint-Fargeau. 

Canton de Saint- Julien- du- Sault, 

Emonière et Poulin, à Sain^ Julien. 

Canton de Villeneuve-sur-Tonne, 

Charmeui fils, Royer, à Villen.-s- Yonne 



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w 



CSAMiRB MS DiaClPJ4NK. 

Tûlleler) syndic ; Tirot, trésorier ; Ro- 
beriy rapporteur ; Emonière^ secrétaire ; 
N...) membre. 

ARRONDISSBMEIIT D£ SENS. 

Canton de Chéroy, 
Fauvillon, à Chéroy. 

Canton de Pont-sur-Tonne. 
Lhuillier, à Pont-sur- Yonne • 
Canton de Sens. 

Valot, Feret, Griot, Luce et Raguet, 
à Sens. 

Canton de Serginet, 
Gervais, à Sergines. 
Canton de Villeneuve-VArcheoéque. 
Darde, Cyril, à Villeneuve-i'Arch. 

CHAMBRE DE DISCIPLINE. 

Fauviilon, syndic ; LhmlHer, rapporteur ; 



Darde, secrétaire; Luçc, 4jré8orier ; 
Valot, memlxre. 

ARRONDtSSEMIlft DE TOfmSRRB. 

Canton d'Ancy-le-Frane. 
Brunat, à Ancy-le-Franc. 

Canton de Cruzy. 
Anceau et Berger, à Cruzy. 

Canton de Flogny, 
B«ffat, à Fiogny ; Jay , à NeuTy^Sttutoiir. 

Canton de Noyers, 
Carteau, à Noyers. 

Canton de Tonnerre, 
Chevance, Grassat, Yvert, Rayer, Mati- 
vet, à Tonnerre. 

CHàHBBB DE DISCIPLINE. 

Chevanee, syndic ; Yvert, rapporteur ; 
Berger, secrétaire ; Brunat, trésorier ; 
Raffat, memi^re. 



BUREAUX D'ASSISTANCE JUDICIAIRE 

Créés par la loi du 22 janvier 1851. 

Un bureau d'assistance judiciaire est établi près chaque tribunal. Il est chargé de 
statuer sur les demandes qui lui sont soumises par les personnes auxquelles leurs 
moyens ne permettent pas de faire les frais des procès dans lesquels elles peuvent être 
engagées. Des ofiâciers ministériels sont désignés pour faire gratuitement If's actes 
nécessaires et soutenir les intérêts des assistés devant les triounaux. Le personnel 
de ces bureaux est pour partie rééligible tous les ans. 



AUXERRE. 

Savatier-Laroche, président ; Amand , 
Duverger, Bienvenu Martin, Piétresson, 
membres; Lallemand, greffier du tribu- 
nal civil, secrétaire. 

AVALLON. 

Ricard, président ; le sous-préfet, Morio, 
notaire, Tnibault, ancien juge, Gaultier, 
receveur de Tenregistrement, membres ; 
Brenot, gretïier du tribunal, secrétaire. 

JOIGNT. 

MM. Chantereau, président ; Fava- 
rou, receveur des domaines; Bonnerot, 



avoué; LavoUée, Vulliez, avoué, mem- 
bres; tefebvre et Juving, secrétaires. 



SBNS. 



Charpentier, président ; Lieois, Mollet, 
Jozon, Beriaud, receveur des domaioes, 
membres ; Feineux, secrétaire. 



TONNERRI. 



Jacq.uemin, ancien notaire, président; 
Gaupillat, délégué du préfet ; Fournerat, 
reccvev. <le Tenregistrement ; Constant, 
notaire ;Grenon, avoué, membres ; Gudin, 
greffier du tribunal, secrétaire. 



SECTION IV. 

INSTRUCTION PUBLIQUE. 

LUnstruction publique a été organisée par les lois des 15 mars 1850, 9 mars 
1852, 14 juin 1854, 21 juin 1865, iO avril 1867 et 19 mars 1873. 

ACADÉMIE DE DIJON. 
I<^ Académie de Djjon comprend les départements de l'Aube, de la Côte-d'Or, de 
la Haute-Marne, de la Nièvre et de T Yonne. 
M. CHAPPins, recteur de PAcadémie de Dijon. 
Mlle FoRGADE, déléguée spéciale pour Tinspection des salles d'asito, à D^oa. 



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96 

iNsractrioJN m vjonum. 

MM. RiDOVx, ofYieier d'académie, inspecteur d Auxerre ; Bourgeois, commis 
d'inspection académique ; Fournier et Bodrgoin, commis aux écritures. 

Conseil départemental de VInstruction publique. 

Ce conseil exerce, en ce qui concerne les affaires de l'instruction primaire et les 
affaires disciplinaires et coutentieuses relatives aux établissements particuliers d'ins- 
truction secondaire, les attributions déférées au conseil académique par la loi du 
15 mars 1850. Le Préfet exerce sous l'autorité du ministre et sur le rapport de l'Ins- 
pecteur de l'académie les attributions déférées au recteur par la loi du 15 mars 4850 
et par le décret-loi du 9 mars 1852, en ce qui concerne l'instruction primaire, publi- 
que ou libre. 

KM. le Préfet, président; l'inspecteur d'Académie, Tice-président ; M. Dopffer, 
président du tribunal civil d'Auxerre ; le procureur de la République près le 
même tribunal ; M. Legouge, inspecteur des Ecoles primaires de l'arrondisse- 
ment d'Auxerre ; l'abbé Méaume, vicaire général ; l'abbé Leduc, supérieur 
du Petit -Séminaire ; Flandin, Coste, Petit, conseillers généraux ; Mérat- 
Beugnon, ancien conseiller municipal. 

Inepeeteurê de l'instruction primaire, 

HM. Legouge, officier d*académie, inspecteur de 3* classe pour la circonscription 
d'Auxerre (8 cantons) ; Bonnotte, officier d'académie, inspecteur de 2« classe pour 
l'arrondiss. d'A vallon ; Laurent, officier de l'instruction publique, inspecteur de 
1'* classe pour la circonscription de Joigny (6 cantons) ; GmABO, inspecteur de 
3* classe pour Tarrondissem. de Sens ; Lasnier, officier d'académie, inspecteur de 
t* classe pour Parrond. de Tonnerre ; Cuir, inspecteur de 3« classe à Toucy (7 cantons). 

Délégués cantonaux. 

Le Conseil départemental désigne, conformément à Tart. 42 de la loi du 15 mars 
1850, plusieurs aélégués résidant dans chaque canton pour surveiller les écoles pu- 
blicpies et libres du canton ; ils sont nommés pour trois ans, rééligibles et révocables. 

Commission d'examen des aspirants aux bourses dans les Lycées et Collèges 
et au Prytanée, 
MM. l'Inspecteur d'Aeadémie, président ; Coquet, Folliet, Marchai et Lefebvre, 
professeurs au collège. 

Commission â! examen pour le brevet de capacité de VinstrucHon primaire. 

MM. Munier, principal du collège en retraite ; Lefebvre, Lemoine, Gâteau. 
Cestre, professeurs au collège ; Lasnier et Legouge, inspecteurs primaires ; Tabbe 
Léiéqne ; Ravin, ex-pharmacien ; Regnard ; le pasteur protestant. 

Cmmission â^examen pour le certificat d'aptiiude aux fonctions de directrices de 

saUes d'asile, 

MM. l'inspecteur d'Académie, président ; Legouge, inspecteur primaire à Auxerre ; 
Vieillot, directeur de l'Ëcole normale ; Mlle Collin, directrice du collège de jeunes 
filles ; Mlle Saffroy, directrice de Técole normale ; M""* Gallois, institutrice fibre à 
Auxerre. 



ÉTABLISSEMENTS D'INSTRUCTION. 

Arrondissement à! Auxerre, 

COLLÈGE COMMUNAL D'AUXERRE. 

Collège de plein exercice, comprenant la Division supérieure, la Division de 
Grammaire et la Division élémentaire, et,, de plus, renseignement spécial des Ma- 
thématiqaes et du Français, tel qii'il a été réglé par tes arrêtés ministériels, 
OrgiBtaaiiM m t«as points femblâ^le à celle des lycées. 



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96 

BUBBAU D'ADMUaSTBÂTieif ht COLLÉOlt d'âVXBEKB. 

MM. PInspecteur d^acsdémie, président ; )e Préfet ; te Maire ; Savatler-Laroche ; 
Massot, ancien maire d'Auzerro ; Milliaux, conseiller municipal, ancien notaire ; 
BaTin, conseiller municipal ; Chardard, ingénieur ; SalIé, principal du collège. 

COMMISMON DE SDRYEILLANCE. 

Délégation du Conseil municipal. 
Legrand, président; Billon, Cuillier^ Ficatier, Jouannin, Lagnel, Légé, Martin, 
Potin, Ravin, Tonnelot. 

Administration. — Principal : M. Sallé.^ Sous -principal : M. Balland. — Econome: 
M. DaTid. — Aumônier: M. Tabbé Bonneau. — Médecin : d^ Tonnelier. 



Enseignement classique. 

Mathématiques (!■** chaire), M. Marchai, 
licencié-ès'sciences mathématiques. 

Mathématiques (2* chaire), M. Laurent. 

Physique (1*"« chaire), M. Naudin, licen- 
cié ès-sciences physiques. 

Physique (2echoire), M. Huti^el. 

Philosophie, M. Rouget. 

Histoire, Coquet, licencie es -lettres. 

Rhétorique, M. Folliet. 

Seconde, M. Cornât, licencié ès-leitres. 

Troisième, M. N... . 

Quatrième, M. Vidal. 

Cinquième, M.Cesire, 

Sixième, M. Guinof . 

Septième, M. Mengel. 

Huitième, M. Louis. 



Langue allemande, MM. Hermann. 
Langue anglaise, M. Milne. 

Enseignement spécial. 
Mathématiques, M. Lemoine. 
Physique et chimie, M. Gâteau, agrégé de 
Littérature, M. Moine. (Pens* spécial). 
Langues vivantes, M. Lefebvre. 
Classe préparatoire, M. Robin. 
Classe primaire, M. Mercier. 
Classe enfantine, Mme Mercier. 
Mntires dVtude, MM. Ravelet, Faudot, 

Viltetard, Raison, Bougerol. Heurtefeu. 
Prépaïaieur, M. Broccard. 
Maître de dessin et des travaux grapbi- 

ques« M. Biard. 
Musique: Lyon, Viol1et,Chaindé, Plessy. 
Gymnastique, M. Regnard. 
Escrime, M. Pourrière. 

Un cabinet de physique, un laboratoire de chimie, une collection d'histoire natu- 
relle et une riche bibliothèque sont attachés h rétablissement. 

COLLÈGE DE JEUNES FILLES D'AUXERRE. 
Directrice: Mlle Collin, ofiicier d^académie; maîtresses : Mlles Drillon, N...., 
Sprecher; mattresse-surveillante : Mme INicolle; professeurs: MM. Marchai, Cestre, 
Coquet, Rouget, Folliet, Laurent, Gaieau, Lemoine, Moine, Hérold, Maason, 
Biard, Vincent, Kegnard. 

ÉTABLISSEMENTS LIBRES ^INSTRUCTION SECONDAIRE. 
A Auxerre : MM. Cerneau-Gohan, David. 

ÉCOLES PRIMAIRES AVEC PENSIONNATS POUR GARÇONS 

A Auxerre, Frères des Ecoles chrétiennes ; à Saint-Florentin, MM. Pichon et 
Michou ; à Seignelay, M. Cholat ; à Toucy, M. Chanlin. 

PENSIONNATS ET ECOLES PRIMAIRES POUR DEMOISELLES 

A Auxerre: les Dames Augustines; les Sœurs de la Providence; Dames Ursulines; 
Sœurs de la Sainte-En tance , Mlles Desieau et Chavance, Billaud, Poussé, Mme Gal- 
lois. — Saint-Florentin : Sœurs de la Présentalion ; M"* Ghapoulade. — Seignelay : 
Dames de la Congrégation de Nevers. — Toucy : Dames de Poriieux. — Yermeuton : 
Dames Ursulines de Troyes. — Ligny-le Cbàtel : Dames Ursulines de Troyes. — Pon- 
tigny : les Sœurs de la Providence de Sens.. — Héry : les Sœurs de la Providence 
de Troyes. — Saint-Sauveur : les Sœurs de la Providence de Sens. 

ECOLES COMMUNALES DE GARÇONS D'AUXERRE. 

MM. Arbinet, instituteur ; Morisset, Chanyin, Barillet, insiituteur«-adjoiiits (école 
dtt quartier Saint-Pierre). — Gillet, instituteur ; Allard, Perrin, inslilateurs-adloiiits 
(quartier St-Eusèbe). ~ Moreau, instituteur ; Lemoine, Peigné, instituteurs-adjoints 
(cfuartier Saint-Etienne). 



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9? 

ÉCOLES COMMUNALES DE FILLES D'AUXERRE. 

Mlles Poulet, directrice ^quartier Sainl-Pierre); Mallet, directrice (qaartier S t- 
Etienne); Beese, directrice (quartier Saint-Eusèbe). 

ÉCOLES LIBRES GRATUITES D'AUXERRE. 

Gaiçons : Frères des écoles chrétiennes. — Société Saint-Antoine^ dite St-CharUs, 
FiLLBS : ScBïÊTs de Saint-Vincent-de-PauL — Sœurs de la Présentation de Tours. 

Ecole libre évangéliste de {ynrc^oos : M. Puech, instituieur; 
— de fiîltis; Mme Puech, institutrice. 

ECOLE NORMALE PRIMAIRE D'INSTITUTEDRS. 

Directeur, M. Vieillot; économe, M. Guillomain ; mé()ecin: M. Masson. 

COMMISSION DE SURVEILLANCE. 

MM. rinfipecteur d'académie, président; le directeur; Geste, Fabien-Rapin, con- 
seillers généraux; Surugue, agent-voyer en chef ; Ravault, avoue ; Hérold, avocat. 

L^enseigncment des diverses parties est confié à MiVI. le Directeur de Técole ; 
Tabbé N , anmônier; Joly, Cboiselat, Guillemain, maîtres-adjoints ; Bouche- 
ron, Floury, professeurs ; Raiiiard, directeur de l'école annexe; Brun, professeur de 
chant; Brun, professeur d'orgue; Biard, professeur de dessin; Foêx, professeur 
d'agriculture; Regnard, protesseur de gymnastique. 

ECOLE NORMALE PRIMAIRE D'INSTITUTRICES. 

Directrice : Mlle Saffroy ; économe: Mlle Lhôte ; maîtresse- adjointe : Mlle Ma- 
thieu ; professeurs : Mlles Jobez et Magnier; directr. de Pécole annexe: Mlle Bizard ; 
Médecin : D' Dejust. 

COHHISSIOn DE SURVEILLANCB. 

MM. Pinspecteur d'aeadémie, président; Massot et Lancôme, conaeillers géné- 
raux; Momon, ancien avoué; Claude; Savatier-Laroche, avocat; la directrice de 
Técole. 



ECOLES PRIMAIRES SUPERIEURES. 

Garçons: Sens, M. Chamoin, directeur. — St-Florentin, M. Pichon, directeur. 
Filles: Bléneau, Mlle Guilluut, directrice. — Joigny, Mile Schiacther, directrice. 



Arrondissement d'Avallon, 
COLLÈGE COMMUNAL D'AVALLON. 



Collège de plein exercice: cours préparatoire aux écoles spéciales, enseignement 
classique et enseignement spécial ; cabinet de physique et de chimie ; gymnasse. 

MM. Salmon, principal ; Bonin, aumô- 
nier. 



PROFESSEURS 

Mathématiques, physique, chimie et his- 
toire nat., M. Bonvalot. 
Philosophie et bisloiro, M. Fontain?. 
Rhétorique et seconde, M. N 



Troisième et quatrième, M. Trinquet. 
(Cinquième et sixième, M. Prost. 
Septième et huitième, M. ChAtelain. 
Langues vivantes, M. Geoffroy. 
Enseignement spécial, MM . Brivet, Niel. 
Musique, MM. Rayiiaud et Florent. 
Dessin, MM. Brivet et Châtelain. 



PENSIONNATS PRIMAIRES DE GARÇONS. 
A Avallon, les frères de la doctrine chrétienne. 

PENSIONNATS POUR LES DEMOISELLES. 

A Avalloo : Mlle Coulon, Mlle Boussard,les Sœars de la Sainte-Enfance, les Dames 
Ursalinea. A Montréal Je« Dames Ursulincs, Mlle Corgeroo, 

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98 

Arrondi$t0ment de /otgny. 
COLLÈGE COMMUNAL DE JOIGNY. 

Enseignement classique et professionnel. Cabinet de physique et chimie. Classe prépa* 
ratoire aux classes de latin etde français. Cours spécial pour le volontariat. Gymnase. 



Mathématiques, M. ChaneL 
Lettres, M. Marchai. 



Enseignement classique. 

MM. Chanel, principal ; Monin, aumônier. 
Mathématiques, M. Chanet. 
Troisième et quatrième, M. Cuisin. 
Cinquième et sixième, M. Lambert. 
Septième, huitième et année préparatoire, 
M. Paupert. 

Enseignement spécial. 

Sciences physiques et natur., M. Uoche. 

ÉTABLISSEMENT LIBRE D'INSTRUCTION SECONDAIRE. 
A Brieoon : M. Fort. 



Etiseignement primaire : M. Martin. 

Langue allemande, M. Martin. 
Langue anglaise, M. Lambert. 
Dessin, M. Rarath. 
Musique, MM. Roville, Pellard. 
Gymnastique, M. Paupert. 
Musique, N... 



ECOLE SECONDAIRE ECCLÉSIASTIQUE 

PETIT SÉMUIAIRE. 

Poulin» anglais.— Lefebvre, allemand. — 
Rétif, musique. 

SCIENCES, 

MM. Poulin, physique et chimie. — 
Delinotte, géométrie. — Laborie, algèbre. 
— Robinet, arithmétique (i" cours). — 
Plard, arithmétique (2« cours). — Rétif, 
arithmétique (3*^ cours). 

SurveillanU : Benoit, Bornot, Vallet. 



MM. Leduc, supérieur. — Delinotte, 
directeur. — Bel in, économe. 



MM. Poulin, rhétorique.— Séguin, se- 
conde. ^-Laborie, troisième. — Robinet, 
quatrième. — Plard, cinquième. — Rétif, 
sixième. — Méry, septième. — Pénard, 
huitième. — N..., classe préparatoire. — 



ECOLE COMMUNALE DE GARÇONS. 

M. Brigout, directeur, assisté do deux matires-adjoints. 
M. Arbinet, directeur, assisté de deux mattres-adjoints. 

ÉCOLE COMMUNALE DE FILLES ET ÉCOLE PRIMAIRE SUPÉRIEURE. 
Mlle Sehlacther, directrice^ assistée de six maitresses^adjointes. 

PENSIONNATS POUR LES DEMOISELLES. 

Joigny, Mmes les Sœurs de là Présentation de Tours; Mlles Decombard, Scblactber. 
— Brienon, Mlle Buchillet. — Turny, Mmes les Sœurs de la Providence. 

JoiGifY. — Cours d^enseiguement secondaire pour les jeunes filles, à la mairie. 

Arrondissement de Sens, 
LYCÉE DE SENS. 

ADMINISTRATION 

Proviseur: M. Vuillemin. — Censeur des études : M. Monin. — Aumônier: 
Pabbé Pin^n. — Econome : M. Bonnans. — Commis dVconomat : M. Gointe. 

Lettres. 
Philosophie, M. Dnrkheim, agrégé de philosophie. — Rhétorique, M. Lesage, 
licencié es- lettres. — Seconde, M. .Clément, agrégé de grammaire. — Troisième, 
M. Casteigne, licencié ès-lettres. — Histoire, M. Laurent- 
sciences. 
Mathématiques, MM. Berniolle, licencié des sciences mathématiques; Arnaod,licen- 
ci é es- sciences mathématiques, offlcier d^Académie. — Physique, MM. Monloap, 
licencié it-tciencet phytiqueti et JuHUl, officier d'Académie. 



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LaÊ$sp$m éirtmffèfet. 
Anglaift, M. Gsttihier, bnvcté pour ranglai*.— Allemaiid, HM.DieriiigQrel Jdil» 
hrvweU» poar rallémand. 

Division de grammaire. 
Quatrième, M. Bertrand, licenciées-lettres. — Cinquième, M. Grenet, licencié 
ès-leUres. — Sixième, M. Dauvé, licencié es -lettres. 

Division élémentaire. 
Septième, M. Jouffroy. — Ba{tièrae,M. Bazot. — GTatae primaire^ Ai. Dalonseaii. 

ENSEIGNEMENT SPECIAL 

Sciences mathématiques, M. Tbiéhault, breveté de Clnny. — Sciences physiques, 
MM. Jiilliot et Monloup. — Morale, (Vf. Durkhetm, agrégé de philosophie. — Légis- 
lation, Riatoire et Géographie, Littérature, M. N — Classe préparatoire, 

M. Lautrey. — Dessin d'imitation, M. Giraudeau, pourvu du certificat d'aptitude à 
Pensetgoemcnt du dessin (ic degré). — Dessin graphique, M. Julliot. — Musique 
vocale et piano, M, Cretté.— Musique instrumentale, MM. Toudy, Cretté et Rousset.— 
Gymnastique et exercices militaires, M. Tourlier. — Maître dVciiture, M. Decroix. 

Maîtres répétiteurs. 
MM. Vignal, Martineau, Collin, Parizot, Duvanx, Rouillnrd, Guéchot, Henry 
Louis, Geoffroy, Belbéoch, Tavernier, Henry Anatole. 

Sbrtice médicaj.^ — Médecin, M. Rolland; Dentiste, M.Gonpi^» 

PENSIONNATS PRIMAIRES POUR LES GARÇONS. 
Les Frères de la doctrine chrétienne ; M. Colin. 

PENSIONNATS POUR LES DEMOISELLES. 
A Sens, Dames de Neyersj Mme Devoir. — A Villeneuve-PArchevèque, Sœurs 
de la Sainte-Enfance. 

ÉCOLE COMMUNALE DE GARÇONS ET ÉCOLE PRIMAIRE SUPÉRIEURE. 
A Sens, M. Chamoin, directeur, assisté de neuf maîtres-adjoints ; professeur de 
musique, M. Lorin ; professeur de dessin, M. N 

ÉCOLE COMMUNALE DE FILLES. 
A Sens, M"^* Nottet née Bourdillat, directr., assistée de sept maîtresses-adjointes. 

SALLES D'ASILE COMMUNALES. 
A Sens, Mlle Béligand, directrice; Mlle Brion, directrice. 

SALLES D'ASILE LIBRES. 
Les Sœurs de la Sainte-Enfance, rue du Lion-d^Or ; les Sœurs de Saint-Vincent- 
de-Paul| faubourg d^Yonne; les Sœurs de la Providence, faubourg Saint-Savinien. 



Arrondissement de Tonnerre, 
COLLÈGE COMMUNAL DE TONNERRE. 

Collège de plein exercice : enseignement spécial, réparti en trois années, prépa- 
rant aux écoles ouvertes aux élèves de français, à celles de Chàlons, d^Alfort, etc. 
Cours de dessin linéaire et d^imitation. -> Cours de musique. — Classe préparatoire 
aux classes de latin et de français, cours de chant. — Cabinet de physique. — 
Laboratoire de chimie. — Gy m nasse. 



MM. Lambert, principal ; Pabbé Her- 
nesty aumônier. 

PROFESSEURS : 

Philosophie et histoire, M. Armanet. 
Mathématiques, M. Renevey. 
Sciences, MM. Sobrepère et Ponelle. 
Troisième et quatrième, M. Ferry. 
Cinquième et sixième, M. Fortier. 
Septième et buitièmei M. Gourlot. 



Enseignement spécial, MM. Sobrepère, 

Armanet et Fortier. 
Classe primaire, M. Courtois. 
Allemand, M. Marcot. 
Dessin, M. Bouton. 
Musique, M. Mosnier. 
Gymnastique, M . Estienne. 
Maître d'études, MM« Elyiu e( Joly, 



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100 

PENSIONNATS PRIMAIRES POUR LES GARÇONS. 
A Tonnerre, M. Perroax ; à Ancy-Ie-Franc : M. Démon ; à Noyers, M. Lemaire. 

PENSIONNATS POUR LES DEMOISELLES. 
A Tonnerre: Les Dames Ursulines» Mme Adioe; h Ancy-le-Franc; MlteHarey *, 
à Noyers : Dames Ursulinos de Troyes. 



SECTION V. 
ADMINISTRATION MILITAIRE. 



5e CORPS d'armée. 

Le département de T^onne est compris en entier dans la 5* région. Son territoire 
au point de vue militaire est subdivisé comme il suit : 

\'* Subdivision. — > Comprenant les arrondissements de Sens et de Joigny^ moins les 
cantons de Saint-Ju1ien-du-Sault, Aillant, Charny, Bléneaa et Saint-Fargeau. 
Le général commandant les 1*^" et 2^ subdivisions réside à Fontainebleau. 
5" Subdivision. — Comprenant les arrondisse* d'Au:^erre,de Tonnerre et d'Avallon. 
6* Subdivision. — Comprenant, avec une partie du Loiret, les cantons de Saint- 
Julien-du-SauU, Aillant, Charny, Bléneau et Sa i ut-Fa rgeau. 
Le général comnlandant les 5* et 6* subdivisions réside à Anxerre. 

État-major général, 
MM. Colonicu ^, général de brigade^ commandant les 5* et 6* subdivisions. 
Feibel, oiBcier d^ordonnance du général ; Gibelin, archiviste. 
Administration. 
MM. Foudou ^, sous-Intendant militaire, à Auzerre. 
Coupât^ officier d^admin., chef de bureau. 

Dépôt de Recrutement. 
Bermont ^, chef d^escadrons comm. le dépôt de recrutement, à Auxerre; 
Pesard ^, capitaine-adjoint ; Lombard, lieutenant-adjoint. 

Armée territoriale. 
Saintotte, capitaine-major; Granché, lieutenant-adjoint. 

Génie. 
Vorms^, commandant, chef du génie dans le département, à Joigny. 
Welter, adjoint de 3« classe, à Auxerre ; Buard, adjoint, à Joigny ; 

Hôpitaux militaires. 
MûUer, médecin major de 2' classe, chargé du service militaire k Thospice 
civil de Joigny. 

GARNISONS. 

1« GARNISON D'AUXBRRB. 
81* régiment dMnfanterie do ligne. — MM. Bonne, colonel ; Lespinasse, lieuteuant- 
colone) ; Rapart, commandant du i*" bataillon; Riffaut, commandant du 2*; 
Lejeune, commandant du 3*^ Estrateau, commandant dn 4®; Rossignol, major; Rique, 
médecin -major de i'* classe; Farier, médecin-major de a* classe; Ravary, 
capitaine adjudant-major du i*''^ bataillon; Castre, capitaine adjudani-major du a®; 
De Contendin, capitaine adjud. -major du 3*; Daverat, capitaine adjud. -major du 4*; 
Icart, trésorier ; Démange, capitaine d'habillement; Jacob, chef de musique. 
Le a* bataillon est en détachement à Toul. 

2» GARNISON DE JOIGNY. 
Le 6* régiment de dragons en entier est à Joigny. — Etat-major : MM. Rapp, 
colonel ; Mohamed, lieutenant-colonel ; Delord, major; Stapler, sous-intendant ; Ar- 
mand, officier d'administr.; Caillât, capitaine trésorier; Buttant, capitaine d^habil. 
30 GARNISON DE SENS. 
I" bataillon et dépôt du 46* de ligne •— MM. Voutey, lieutenant-colonel ; De Santi, 
chef de bataillon ; Gabriel, m;:jor; Meignand, capitaine adjudant-major ; Schmidt, 
capitaine trésorier ; Fages, capitaine d^habillement; Journée, médecin major. 
Bureau de recrutement de Sens, 
/- 'MM. Oabrielli, chef de bataillon, commandant le recrutement; Dahame1| capi* 
laine-ftdjointi Léandry, Ueutenant-adjoint ; degaîrat de Villero}, loui-lieut.-adjoiiit. 



%i loui-Iieut.- 

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101 



GENDARMERIE. 

La gendarmerie dn département de TYonne fait partie de la 5* légion de cette arme. 

MM, Le Maître *%, colonel, chef de légion à Orléans ; JubauU, chef d*escadron, 
rommandant la compagnie de PYonne; Mayerhœffer^, capitaine ; Poggi, lieutenant- 
trésorier; Arsenault, maréchal-des-logis, adjoint au trésorier ; boiinetat, secrétaire 
de ad. le chef d^escadron commandant la compagnie. 

Lieutenance d*Auxerre. 
Mayerhœffer, capitaine, t Saint-Florentin, 
j Vendeuvre, m.-d.-l.-ch. _ Saint-Sauveur, 
Ferrien, brigadier. i Yermenton, 
Mosch, — à pied. 1 Toucy, 

Seignelay, 



MM. 
Auxerrc, i'*brig 

— 1" — 

— 3- — 
Courson , 
Chablis, 
YincclJeS) 



Herneckert, brigadier. 

Laurent, 

Sinet, 



Turnin, brigadier. 
Lamothe, m.-des-logis. 
Sarrazin, brigadier. 
Robillard, "— 



Cou langes -s-Y.) 
Ligny, 



MM. Zédet, lieutenant. 
Âyallon, Lélu, m. -d. -logis. 

— Préieuz, brig. à pied. 

L^Isle-sur-Serein, Mariot, brigadier. 



Lieutenance d'Àvallon, 



Vézelay, 
Gui lion, 
Quarré-l-T., 
Châtel-Censoir, 



Lieutenance de Joigny, 
Charny, 



Didier, 

Bagland, — 
Blavot, — 

Jacobé, Clouet, m. d. I. 
Grossard, brigadier. 
Buge, — à pied. 

Paul, — 



MM. Kocher, capitaine. 
Joigny, Faix,-m.-d.- logis. 

Pargeat, brigadier. 
Vîlleneu?e-8.-Y., N.,,. — 

Bleneau, Bourgeat, m.-d,-I. à p. 

Saint-Fargeau, Montel, — à chev. 
Villiers-Si-Benoit, Kauffmann, brigadier. 

Lieutenance de Sens, 



Girardin, brigadier. 
Aillant-s-Tholon, Débille, brigadier. 
Brienon, Beugnot, — 

St-Julién-d-Sault, Besnard, — à pied. 
Cerisiers, Doussot,m.-d.-l.àpied. 

Laroche^ Lefroid, brid. à pied. 



MM. Chevallier, capitaine, 

Seas-sor-Yonne, Thorin, maréchal -d.-l. 

à cheyal. 

Bottier^ brig. à pied. 

Pont-sur-Yonne, Bressant, m.-d.-l. à ch. 



Vilieneuve-l'Arc, Polvèche, brigadier 



Chéroy, 
Sergint^s, 
Saint-Valérien, 
Thorigny, 



Guillot, 
Houêl , 
Roger, 
Doussot, 



à pied, 
àch. 
à pied, 
à pied. 



MM. Chassibout, lieutenant. 
Després, m.-d. -logis. 
Thibaut, brig. à pied. 
Noyers (à pied) , Billard, — 



Lieutenance de Tonnerre, 



Tonnerre, 



An«y-le-Franc, 
Tanlay, 
Flogny, 
Ravi ères, 



Bonnet, brigadier. 
Boissonnet, brigadier. 
Charpin, — 

Bostier. 



SECTION VI. 
ADMINISTRATION FINANCIÈRE. 



TRÉSORERIE GÉNÉRALE. 
M. MoREAu, trésorier- payeur général pour l^Yonne. 



Recette particulière, 
M. Blaire, chef. 

Caisse, 
M. Dupin, caissier ; Simon, s.-caiisier. 

Service des amendes. 
M. Oautin. 



Robert, PécotjTruchy, fondés de pouvoirs. 

Comptabilité, 
HM.Traehy, chef. 

Lentier, Tardif, Crépio, Corbin, em 
ployés. 

Dépense . 
Niquel. 
Masson et Corolleur, employés. 

Rentes, 
Dognon, chef. 

Defert^, Bidot, employés. 
Percepteur de Tille : M. Saget, rue du Collège, 8. 

Percepteurs surnuméraires, 
MM. Dautin, Racal, Blanc et Manteau. — Aspirants classés : Hardy, Detchampt. 

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Receveurs particuliers, 
MM. Artigou à A vallon ; Husson , à 
Joigny ; Renaud, à Sens ; Sandrique, à 
Tonnerre. 



102 

CONTRIBUTIONS DIRECTES ET CADASTRE 
Directeur du départemeDl, M. Fournier. — Inspecteur, M. Sautalle ^. 

CONTRÔLEURS : 

I. division. — M.Larfeuil, contrôleur principal, à Anxerre ; perceptions d^Au- 
zerre, Appoigny, Pourrain, Mont-Saint-Sulpice, Seignelay et Vlllefargeau. 

a. division. — M. Chevalier, contrôleur de i'^ classe, à Auxerre ; perceptions de Cha- 
blis, Coulanges-la-Vineuse, Ligny, Montigny, St-Cyr, St-Bris et Saint-Florentin. 

3. division. — M. Robiket, contrôleur de 3* classe, à Auxerre ; perceptions de Cou- 
lauges-s-'ïonne, Courson, Cravant, Mailly-1c-Ghâteau,Migé, Ouaineet Vermenton. 

4. division. — M.Millereau, contrôleur de 3^ classe, à Saint- Fargeau; perceptions de 
Bléneau, Champignelles, Lainsecq, St-Sauveur, Toucy, et Yilliers-St-Benoit. 

5. division. — M. Bodrel-Roncière, contrôleur de 1"'* classe à Joigny ; perceptions 
d'Aillant, Cczy, Charny, La Ferlé -Loupière, St-Julien-du-S. et Villeneuve-s- Yonne. 

6. division. — IVl. Fiochard de la Brûlerie, contrôleur de a* classe, à Joigny ; 
perceptions de Joigny, Bassou, Brienon, Cerisiers, Guercby et Venizy. 

7. division. — M. Boucherot, contrôleur de 3* classe, à Sens; perceptions de Sens, 
Uomats, Màlay-le-Grand, Paron^Theil , Vil leneuve-PA rch vôque. 

8. division. — M. Mercier, contrôleur de 2*^ classe, à Sens ; perceptions de Chéroy, 
Grange-le-Bocage, Pont-sur -Yonne, Sergines, Thorigny et Yilleneuve-la-Guyard. 

9. division. — M. Prudent, contrôleur de ae classe, à Tonnerre ; perceptions de 
Tonnerre, Cruzy, Fleys, F16gny,Neuvy-Sautour, Rugny et Tanlay. 

10. division. — A. Router, contrôleur hors classe, à Tonnerre; perceptions d'Aisy, 
Ancy-le-Franc, Joux-la-Ville, Lézinnes,L'l8les-Serein, Molay, Noyers et Santigny. 

II. division. — M. Baudot, contrôleur de 1" classe, à Avallon ; perceptions d' A val- 
lon, Chàtel-Censoir, Guillon, Vault-de-Lugny, Quarré-les^-Tombes et Vézelay. 

MM. Lefèvre et Milard^ surnuméraires. 

BUREAUX DE LA DIRECTION. 
MM. Barada, cont% commis principal; Guimont, Parigot, Perreau. Boivin, empl. 
Les bureaux sont ouverts, rue Martineau, 13, de 8 h. du matin à 4 h. du aoir. 



SUCCURSALE DE LA BANQUE DE FRANCE A AUXERRE. 
conseil dUdminist ration. 
Censeurs : MM. Limosin, Moreau et Munier. 

Administrateurs : MM. Chambon-Perrot, Legueux, Martin, Parquin, Petit- 
Ange, Pinard «Mirant. 

Directeur : MM. Jolly, hôtel de la Banque; Barbier, caissier, hôtel delà Banque; 
Martin de Montaudry, teneur de livres ; Girault, expéditionnaire ; Bouchard, garçon 
de recettes ; Colas, concierge: Coutan, Ducrot, auxiliaires à la recette. 

Les opérations de la succursale d^Auxerre sont les mêmes que celles de la Banque 
centrale, à Paris; elles consistent principalement : 

A escompter les lundi, mercredi et vendredi de chaque semaine, excepté les jours 
fériés, à toute personne admise à l'escompte les effets de commerce ayant au plus trois 
mois dVchuance, revêtus de trois signatures au moins, ou de deux signatures avec 
un dépôt de titres suppléant la 3" signature, et payables à Auxerre, à Paris, ou dans 
les villes où il existe une succursale de la Banque ; 

A faire, à tout propriétaire de titres nominatifs ou au porteur, domicilié ou non à 
Auxerre, des avances sur les valeurs dénommées ci-après : 

Rentes françaises, 3, 4 1/2 et 5 pour cent; Obligations du Trésor; Bons du 
Trésor : 80 0/0 du cours de la Bourse. — Obligations de la ville de Paris ; Obligations 
de certaines Villes Françaises ; Obligations de certains Départements ; Actions et 
Obligations des chemins de fer français ; Obligations du Crédit foncier ; Obligations 
de la Société algérienne : 75 0;0 du cours de la Bourse. 

A délivrer des billets à ordre et des virements payables à Paris et dans les autres 
succursales; Commission de 0,05 c. par 100 francs, avec un minimum de 5o c. 

A encaisser les arrérages des valeurs déposées à la Banque, à Paris, et à en re* 
mettre le montant aux déposants, ou aux porteurs de leurs récépissés, moyennant 
une commission de 5 c. par 100 fr. avec minimum de 5o c. 

La caisse et les bureaux sont ouverts de 9 h. à 4 h. du soir. — Les opérations 
pour les Avances, billets à or^re et virements sont airètés à 3 heures. 



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103 
PERCEPTEURS ET COMMUNES DE LEURS PERCEPTIONS 

La première commune indiqaée est le chef-lieu de U perception et la résidence da percepteur. 



NOMS 
des 

PERCEPTEURS. 



COMMUNES. 



ARROIfDISSCHBNT D AUXBRRE. 

Trésorier gén. i Auxerre 



Hës fils. 



Garo • . 



Petit. . . 



Becherel 



Gaudot . . 



Saffroy. 



Rousseau. . 



I Appoigny 
t Monéteau 

Chablis 
t Beine 
I Chichée 

FoDtenay p. Chablis 

Fyé 
'Milly 
^ PoJnchy 

Couiangesla-Vineuse 
/ Escolives 
lGy-rE?êque 
/Jussy 
j Vincelles 
f Irancy 
(Vincelottes 

r CouIanges-sur-Yonn. 

1 Andryes 

ICrain 

Etais 

Festigny 
[Lucy-sur-Tonne 

r (^oursoD 
[Druyes 
JFonteDailles 
i Fouronnes 
I Molesmes 
LMouffy 

f' Gravant 
i Accolay 
Bazarnes . 
I Prégilberl 
^Sainte-Pallaye 

''Ligny 

I La Chapelle-Vaup. 

iMaligny 

|Méré 

IVarennes 

(Villy 



MO.NTANT 

des rôles 

par 
commune. 



271477 71 

33133 10 
12274 09 

54147 61 
18829 87 
15532 70 
4252 35 
4554 85 
5492 78 
7005 15 

35105 74 
8979 45 
8244 48 
8501 57 
14255 40 
1880B 25 
7023 72 

10305 42 

11064 18 

7167 87 

16953 41 

37)9 84 

4742 23 

20952 56 
13113 58 
2406 76 
7474 83 
4545 22 
2919 89 

20866 05 

13275 11 

11988 92 

6322 99 

4574 23 

26344 78 
6479 73 

21254 81 
5972 lu 
7800 65 
5415 81 



PRINCIPAL 


PROr.UIT 


des 


d'un cent. 


quatre 


additionnel 


contributions. 


au principal 


148441 15 


1484 41 


16359 62 


163 60 


5620 92 


56 21 


24673 79 


246 74 


5878 75 


68 79 


8059 25 


8rt 59 


1555 75 


15 56 


]952 25 


19 52 


2447 75 


24 48 


3034 50 


30 35 


13482 34 


]34 82 


4009 » 


40 09 


4"07 53 


40 08 


3536 n 


35 36 


6096 59 


60 97 


8167 83 


81 68 


3118 w 


31 la 


6562 08 


65 62 


6355 96 


63 66 


3625 25 


30 25 


7361 tt 


73 61 


1314 50 


13 15 


2549 58 


25 50 


9839 58 


98 40 


6738 33 


67 38 


928 25 


9 28 


3164 86 


31 65 


2121 91 


21 22 


1312 75 


13 13 


10438 88 


l'>4 39 


6812 74 


6S 13 


5723 50 


57 24 


2571 58 


25 72 


1936 33 


19 36 


12906 33 


129 06 


2365 50 


23 66 


9493 tt 


94 93 


2568 50 


25 69 


3675 25 


36 75 


3725 fi 


27 25 



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104 



NOMS 



COMMUNES. 



Vigreux. 



Filet . 



Monnot 



Gallot 



Valût. . 



Fovel. 



Peltier. 



Thierry. 



rMailly le-Cbâteau 
1 FoQtenay sur-Four. 
iMailly- la-Ville 
i Merpy -sur-Yonne 
Sery 
^Trucy-sur- Yonne 

^Migé 

I Gbarenlenay 
Coulangeron 
' lilscamps 
^ Val-de-Mercy 

r Montigny 

iBleigny-le-Garreau 

iLignorelles 

' Pontigny 

JRouvray 

IVenouze 

[Villeneu?e-St-Sal?e 

, Mont-S Sulpice 
l Cheny 
. I Chichy 
I Hauterive 
\ Ormoy 

[ Ouanne 
1 Chastenay 
1 Lain 
j Merry-Sec 
Sementron 
iTaingy 

^ Pourrai n 
1 Lindry 
BeauToir 
f Diges 
.Eglény 

iStCyp-les- Colons 

iPréhy 

I Aigremont 

[ Chemilly-sur-Serein 

JChitry 

[Courgis 

f Lichères 

I Saint-Bris 
Augy 
< Champs 
fQuenne 
^ Venoy 



MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 



J6i 9 55 

5876 06 

158'»4 66 

11)175 01 

2765 34 

6175 33 

17883 25 
lo5o5 o8 

5629 89 
16365 n 

9576 33 

lo954 68 
5552 87 
6876 6o 

13454 44 
8611 S9 
6812 7o 
6932 21 

28017 69 

15643 82 

2342 06 

8155 3o 

14964 59 

20275 94 
7199 57 
6651 o3 
7494 52 
8172 93 

I8080 25 

2o87l 25 
15ol!^ 96 
8o83 51 
21783 31 
Io776 31 

14795 31 
5492 95 
3157 3o 
7947 14 

11400 4o 
7988 69 
6788 01 

38280 62 
6574 o5 
8495 71 
6635 39 

19247 73 



PfilNClPAL 

des 

quatre 

contributions . 



PRODUIT 

d'un cent, 
additionne] 
au principal 



689o 08 
235o If 
6944 92 
4424 35 
1317 n 
2326 5o 

8o53 91 
4453 25 
2239 5o 
6739 w 
4450 09 

4631 83 
2o32 n 
26o7 75 
65o6 33 
3492 tf 
2882 75 
$552 n 

9793 75 
69o5 75 
895 tt 
3o6l lo 
6o28 If 

8381 08 
2336 25 
2993 66 
34o7 67 
3162 5o 
6239 II 

843.1 fi 
P877 50 
3428 08 
8879 40 
3780 83 

6355 o9 
1769 »f 
1190 If 
3573 58 
4370 75 
3oll If 
8219 20 

16614 83 
2697 58 
3437 16 
2324 25 
7230 60 



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105 



NOMS i 
des I COMMUNES. 

PERCEPTEURS. \ 



Bdorgey. 



Trinquand. 



Donnol. 



Bullot . 



Goolettc. . 



Roux . 



Roux, 

(â^Auxerre.) 



, Lainsecq 

i Sainte-Colombe 

Ferreuse 

SaiDpuits 
I Sougère 
[Thury 

1 Saint-Florentin 
AvroIIes 
Bouilly 
Chéu 

iGermtgny 
rJaulgf's 
i Rebourceaux 
Wergigny 

! Saint-Sauveur 
Fontenoy 
Mou tiers 
Saints 
Treigny 

^ Seignelay 

i Beaumont 

ICbemill? p. Seignel. 

iOurgy 

fHéry 

[ Sougères-sur-Sinotte 

I Toucy 
iDracy 
ILalande 
[Leugny 
I Le vis 
I Moulins 
( Parly 

( Yermenton 
lArcy-sur-Cure 
iBessy 
.<jBois-d'Arcy 
JËssert 

ILucy-sur-Cure 
^ Sacy 

SVillefargeau 
Charbuy 
Chevannes 
. Perrigny 
/ Saînt-Georges 
f Vallun 
\Vaux 



MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 



8450 67 

9183 oft 

4399 lo 

Î1660 75 

13o4o 28 

12555 41 

41114 66 

14774 21 

5ol4 89 

8447 88 

13287 77 

11047 o4 

5767 75 

7328 51 

27524 26 
ll7o4 19 
l79oQ 98 
16177 38 
28045 7o 

3o776 99 

9496 93 

9210 49 

15997 o7 

29852 07 



84694 28 

12497 22 
6791 18 

12383 67 
8110 25 
85o9 49 

14658 89 

4o36o o9 
15145 88 
6'»23 24 
1824 33 
3653 86 
3874 44 
13113 76 

12708 41 

18311 43 

11864 49 

14ol5 o2 

8789 92 

9795 84 

6560 90 



PRINCIPAL 


PRODUIT 


des 


d'un cent. 


quatre 


addilionnel 


contributions. 


au principal 


5315 58 


52 16 


4100 ôo 


41 01 


]8o3 5o 


18 Oi 


5674 5o 


56 75 


5u35 66 


50 36 


6276 33 


62 76 


21260 75 


212 61 


8402 »» 


84 02 


2579 « 


25 79 


3516 5o 


35 17 


6812 17 


68 12 


4839 4o 


48 39 


2128 08 


21 28 


3954 33 


39 54 


13715 46 


137 15 


5225 35 


52 25 


7397 - 


73 97 


7915 75 


79 16 


13183 05 


131 83 


13869 58 


138 7o 


3342 75 


33 43 


3ol6 5o 


3o 17 


7428 16 


74 28 


13463 17 


134 63 


« » 


n w 


21327 51 


213 28 


5486 25 


54 86 


5o62 75 


3o 63 


6o59 91 


6o 6o 


3592 33 


35 92 


3195 »! 


31 95 


6338 o8 


63 38 


23592 91 


235 93 


77»o 75 


77 91 


3281 75 


32 82 


839 5o 


8 30 


1695r Tf 


16 95 


)856 75 


18 57 


5966 75 


59 67 


55o7 92 


55 08 


8152 42 


81 53 


10146 68 


ICI 47 


4490 n 


49 90 


4340 17 


43 40 


4479 50 


44 80 


25o3 n 


35 03 



Digitized by 



Google 



106 



NOMS 
des 

PSRCBPTBURS. 




MONTANT 


PRINCIPAL 


PRODUIT 


COMMUNES. 


des rôles 

par 
commune. 


des 

quatre 

contributions. 


d'un cent, 
additionnel 
au principal 


▲RROIIDISSKMKNT d'AVALLON. 








1 A?aUon 


88045 5o 


50667 66 


5o6 68 


k Annay-la-Côie 


6912 47 


3984 tt 


39 84 


lAnnéot 


4543 50 


2340 » 


23 4o 


Peltier.. /Etaules 


8982 82 


5o97 » 


50 97 


renier.. . • v mcy-le-Bois 


14867 22 


8123 50 


81 24 


iMagoy 


J6263 68 


8222 o8 


88 22 


f Sau?igny-le-Bois 


11589 41 


5922 5o 


59 33 


\ Thory 


tt n 


N tl 


n n 


1 Ghâtel-Censoir 


17601 83 


9793 83 


97 94 


l Asnières 


10239 69 


5177 16 


51 77 


1 Brosses 


10411 80 


5479 24 


54 79 


MagBlQ. . .Sycbères 


2666 83 


1271 50 


14 72 


6889 56 


3S93 50 


33 94 


1 Montillot 


11022 99 


5422 5o 


54 23 


r Saint-Moré 


5o91 52 


3oo8 33 


3o o8 


V Voutenay 


5524 61 


2851 50 


28 52 


Guillon 


13838 72 


6851 75 


68 52 


Cisery 


42o7 86 


2310 8o 


23 11 


Cussy-les-Forges 
St-André-en-T.-PI. 


9860 48 


5382 83 


58 83 


11008 27 


5860 50 


58 61 


Moaricr. . . { Sauvigny-le-Beuréal 


3854 21 


1917 J50 


19 17 


Savigny^n-T.-Plaine 


8361 08 


4677 50 


46 77 


Sceaux 


7345 72 


3918 n 


39 18 


Trevilly 


6106 46 


3o57 5o 


30 58 


^Vignes 


8252 54 


4227 N 


42 27 


/Jeux- la Ville 


18596 84 


40071 37 


100 71 


iDissangis 


5638 66 


2684 50 


26 85 


Charpentier .JMassangis 


11564 69 


6158 5o 


61 59 


) Coutarnoux 


5454 86 


2598 n 


25 98 


' Précy-le-Sec 


8991 59 


4659 n 


46 59 


/ L'Isle-sur-Serein 


10768 12 


5174 36 


51 74 


1 Angely 


8791 83 


4478 50 


44 79 


1 Anaoux 


37o9 25 


1630 99 


16 31 


Uthie 


4568 66 


1910 tt 


19 lo 


Bidot . .<Blacy 


6375 77 


2985 5o 


29 86 


jCivry 


727o 50 


3S66 tt 


38 66 


1 Provency 


8897 92 


4615 tt 


46 15 


[ Sainte-Colombe 


10735 38 


5880 5o 


58 81 


^ Talcy 


4555 38 


2261 75 


22J52 


/ Quarré 


14037 3o 


7883 33 


78 83 


[ Saint-Germain 


12712 19 


7115 58 


71 16 


IChastellux 


43o4 78 


22o6 tt 


22 06 


i^,\.à^ JSaint-Brancher 
Lecbère. . . gussières 


6831 o7 


3402 75 


34 o3 


4414 23 


2117 50 


21 18 


Beauvilliers 


1687 84 


4o62 50 


lo 63 


Saint-Léger 


11545 82 


6881 tt 


68 81 




^Sainte-Magnance 


^ 1864 80 


4866 7» 


43 67 II 



Digitized by 



Coogle 



107 



NOMS 
des 

PEECKFIBOBS. 



COMMUNES. 



Lefèfn'. 



Laomay 
(àAvallon.} 



/ Santigny 
[ Anstrudes 
iMarmeaux 
./Montréal 
jPisy 
f Thisy 
\Vassy-sous-Pizy 

/ Yault de Lugny 
[ Domecy-sur-Ie-Vault 
I Girolles 
) Islaad 
\ Menades 
I PoDtaubert 
Sermizelles 
*^Tharol 

/Vézelay 

[ Asquins 

I Chamoux 

I Domecy-»ur-C are 

/Foissy 

\Fonlenay 

JGîvry 

' Pierre-Perthuis 

, Saint-Père 

\Tharoiseau 



ARRONDISSSMSNT Dk JOIGNT. 



Cardinal 



Meinadier . 



I Petit. 



Hgoi 



/ Aillant 

Champyallon 
i Chassy 

Poilly 

Sl-Manrice-le-Viell 

St-Maarice-Thiz. 
f Seiian 

Villiers-sur-Tholon 
i Volgré 

I Bassou 

iBonnard 

I Champlay 

I Gharmoy 

I Chichery 

[ gpioeau-les-Vosves 

iBléneau 
Chainpce?iais 
Rogny 
Saint-Prifé 



MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 



73U 41 
lo494 65 
5754 80 
lo227 63 
8940 39 
5265 24 
6199 51 

14655 73 
3830 o6 
79o7 06 

lllo7 65 
3321 o9 
51o7 35 
4ol5 tf 
2479 53 

17973 48 
98o8 14 
3854 79 

11639 77 
3661 22 
8128 34 
5o48 87 
4o45 93 

12316 26 
3oll 8o 



17183 27 

6296 68 

12571 58 

17636 56 

5920 24 

4o8o 31 

12471 52 

lo219 40 

5675 76 

11447 57 
7o8o 18 

19117 16 
7595 79 

12o6o 48 
7169 23 

29221 45 
12678 91 
17927 04 
14775 13 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



499^ 66 
2255 « 
4650 50 
4246 92 
22ol 25 
26o2 75 

7571 25 
1771 5o 
4134 75 
5560 5o 
1721 n 
27()2 u 
2o31 83 
1267 50 

8850 08 
6125 83 
2144 tt 
6388 75 
1997 50 
3750 n 
2164 n 
1981 25 
6572 08 
1525 tf 



10914 95 
3o31 25 
6718 45 
7o72 25 
2436 n 
1417 5o 
62o2 o8 
63o4 3u 
3159 50 

59o9 So 
3o53 58 
9563 o8 
3484 75 
5242 o8 
3754 75 

12534 77 
5554 50 
8432 ti 
7lo5 n 



PRODUIT 

d*un cent, 
additionnel 
au principal 



28 o2 
49 99 
22 55 
46 51 
42 47 
22 ol 

26 c3 

75 71 
17 72 
41 35 
55 6o 
17 21 

27 02 

20 32 
12 67 

88 50 
61 26 

21 44 
63 89 
19 98 
37 5o 
24 64 
19 81 
65 72 
15 25 



lo9 15 

30 31 
67 18 

70 72 
24 36 
14 18 

62 02 

63 04 

31 7o 

59 10 
do 54 
95 63 
34 85 
52 42 
37 55 

125 35 
55 55 
84 32 

71 05 



Digitized by 



Google 



108 



NOMS 

des 


COMMUNES 


MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 


PBRCIPTSURS. 




. 


Brienoii 


4735 54 


1 


BeUechaame 


9937 S6 




Bligny-en-Othe 


3Ô18 27 


Chardon . . < 


Bu88y-en-Olhe 


5193 32 




EsDon 


7381 25 


i 


Mercy 


2429 72 




Paroy-en-Othe 


5062 51 


* 


Cerisiers 


12868 82 




Arce» 


13ol2 94 




Bœurs 


9280 cl 




Cérilly 


3994 53 


Pouzault . 


Coulours 


7576 J3 




DiUo 


1654 81 




Fournaudin 


5413 37 




Vaadeurs 


10399 46 




vVillechélive 


5584 15 


/ 


Cézy 


20818 50 


' 


Béoii 


8118 64 




Chamvres 


1255^2 41 


Hinkelbeia < 


Paroy-8iir-ThoIon 


6752 53 


(à JoigDy.) 


SuAiibin-sur-Youne 


9654 51 




Viliecien 


7357 72 




Vilievatlier 


9996 16 




' Champignelles. 


20455 41 




Grand Champ 


13608 75 




Louesme 


3738 14 


Boizanté ■ . 


Malicorne 


8o89 62 


, 


St-Denis-s.-Oaanne 


6394 49 




Tannerre 


12006 39 


1 


^Yillen.-les-Genets 


8787 68 




Charny 


22659 88 




Chanibeagle 


25o4 33 




iChêne-Arnoult 


4578 29 




Chevillou 


7471 6o 




Dicy 


7874 5o 


Mallet . . .^ 


/Fonteiiouilles 


7116 18 


\La .4. •the-aax-Aain. 


lo47 32 




JMaichais-Beton 


4167 38 


. 


fPcrreux 


11143 49 


1 


Prunoy 


11378 28 


f 


St-Martin-s-Ouanne 


9677 92 


^ 


ViUefranche 


10654 6o 




^Guerchy 


16028 96 




Fleury 


19873 96 




Branches 


12828 05 


Ghailley . .' 


Ladaz 


6896 31 


1 


Neuilly 


19218 49 


\ 


iYillemer 


9527 04 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



25792 54 

22o » 

646 50 

14082 91 

4158 83 

looo 5o 

2465 n 

7360 59 
5436 73 
4182 75 
2o98 5o 
3220 w 
696 5o 
19S0 84 
4385 n 
2558 50 

11296 88 
-4970 90 

5491 50 

2851 n 

5509 75 

3825 92 

5300 42 

9427 15 
6230 5o 
1515 17 
3538 25 
2525 5o 
6415 n 
4430 5o 

llooo 75 
978 II 
1875 75 
2975 83 
3799 78 
2971 75 
645 25 
1642 H 
5544 58 
5344 75 
4619 5o 
5037 41 

6555 83 
89o9 42 
5o95 42 
2733 5o 
8193 83 
345] 

Digitized by 



PRODUIT 

d'un cent. ^ 
additionnel! 
auprineipal 



257 93 

52 20 
16 46 

140 83 
41 59 
lo n 

24 65 

73 61 
54 37 
41 83 
20 99 
32 2o 
6 97 
19 81 

43 85 

25 59 

112 97 

49 71 

54 92 

28 51 

55 lo 
38 26 

53 «I 

94 27 
62 31 

15 35 
35 38 
25 26 

64 15 

44 31 

110 08 
9 78 

16 76 

29 76 
38 ti 
29 72 

6 45 
16 42 
55 45 
53 45 
46 20 

50 37 

65 56 
89 09 
So 95 
27 34 
81 94 



mhgiê* »' 



409 




Leiorrain 
(à Joigny) 



Schwalin. . 



Rocher . . 



Dorotte. . 



Goudron 



Eblé. . . 



Boarnhbon. 



f Joîçny 

I Brion 

I Looze 

I Migennes 

ISaint-Cydroioe 

[ YiHierg-St-Benott 
iLa yniottc 
ILes Ormes 
'Merry-Vaui 
I St-Martin-sar>Ocre 
'Sommecaise 
Sl-Aubin-Chât.-N. 

!La Fer(é-Loupiére 
Cudot 
La Celle-Saint Cyr 
Précy 

i St-Romain->!e- Preax 
' Sépaux 

Saint-Fargeao 

Layau 
J Ronchéres 

St-Martin-det>Ch. 

Mézilles 
' Fontaines 
^Seplfonds 

iSl-Julien-dn-Sault 
Sl-Loup-d'Ordon 
St-Martin-d'Ordon 
Verlin 

iVenizy 
Cbailley 
Champlost 
Turny 

IViUeneave-f.-Tonne 
Anneau 
Biissy ie-Repos 
Chaumot 
iDixmont 
ILes Bordes 
iPifiTonds 
vRovsson 



MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 



131861 87 

lo603 20 

6579 94 

15093 38 

14690 13 

14o99 89 
6281 95 
5218 82 

11426 98 
3.157 36 

10558 9o 

14147 27 

18043 25 
8953 4o 

19631 o9 

lo884 83 
6o69 o4 

lo791 18 

41252 64 
22051 84 

53ol 65 
14918 42 
206e2 93 
133o7 83 

6834 01 

33862 23 
8984 26 
5666 84 
7490 25 

29oo8 33 
12838 68 
21371 60 
18510 89 

74561 38 
10124 78 
10524 92 
11801 52 
20159 41 

8833 56 
13960 05 

Ô798 65 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



71425 45 
5579 50 
29-22 50 
6784 09 
7090 17 

6286 17 
2775 » 
2344 80 
5926 17 
1000 n 
4475 5o 
7946 42 

8065 09 
4157 75 
8196 n 
5270 50 
2241 H 
5546 88 

20707 30 
11405 n 
S034 n 
6594 07 
11747 57 
6778 w 
^966 n 

18150 69 
4084 50 
2711 II 
3304 n 

16749 78 
7245 13 
9598 84 
9556 75 

41322 43 
4331 67 
4833 50 
4998 50 
9492 45 
4035 45 
6240 08 
3983 75 



PRODUIT 


d'un cent. 


additionnel 


au principal 


714 25 


55 80 


29 23 


67 84 


70 90 


62 86 


27 75 


23 45 


59 26 


10 f» 


44 76 


79 46 


80 65 


41 58 


81 96 


52 71 


22 41 


55 47 


207 07 


114 05 


20 34 


65 94 


117 48 


67 78 


29 66 


181 51 


40 85 


27 11 


33 04 


167 50 


72 45 


95 99 


95 57 


413 22 


43 32 


48 34 


49 99 


94 92 


40 35 


62 40 


39 84 



Digitizçd by 



Google 



410 







MONTANT 


PRINCIPAL 


PRODUIT ■ 


NOMS 
des 


COMMUNES 


des rôles 
par 


des 
quatre 


d'un cenl.! 
additionnel 


PBRCBPTBCBS. 




commune. 


contributions. 


au principal 


AUBONDlSfl 


EMBNT DE 8BNS. 










/Chéroy 


IHfS M 


6574 n 


65 74 




Brannay 


891 i 65 


3157 » 


81 57 




kDollot 


9Î07 03 


3047 50 


30 48 




iJouy. 


8i01 08 


3105 50 


31 00 


Bedel. . . . 


<Monueber. 


13053 35 


5398 n 


53 98 




ISaiiiC ValérioD. 


16683 81 


6769 34 


67 69 




fVallery. 


13333 33 


4689 58 


46 90 




Villebou^is. 


7115 56 


3813 50 


38 14 




Willegardin 


5575 35 


3355 50 


33 56 




/Domato 


15378 50 


6366 75 


63 67 




1 Coortoin 


3983 97 


1616 n 


16 16 




iFoticbéres 


7361 17 


3915 80 


39 16 




ILa Belliole 


5898 11 


3303 » 


33 03 


Ifichaud . . 


/Sa Vigny 


un 15 


3830 50 


38 31 




jSuWiirny 


6084 73 


3358 83 


33 59 




f Vernoy 


8i79 89 


3697 If 


36 97 




1 VilIen.-la-Dondagre 


8748 46 


8715 50 


87 16 




\ Villeroy 


4569 58 


1547 » 


15 47 




' Grange -le-Boc âge. 


8496 30 


3008 33 


30 08 




SUMauricea.-R.H. 


19611 16 


7817 17 


78 17 




Sognes 


5835 64 


1808 67 


18 09 


Defrance . 


/VerliUy 


4630 47 


1834 H 


18 34 




jYiliiers-Bonneux 


9791 01 


3485 » 


34 85 




ICoarceaux 


7396 03 


3768 n 


37 68 




( Plessis-Damée 


5657 36 


3535 50 


35 36 




/Mâ1ay-le-Graiid 


11858 91 


6648 80 


66 49 




/Maillot 


7415 17 


3819 


38 19 




1 Mâiay-le-Petit 


5966 41 


3960 


39 60 




iNoé 


4833 30 


3534 50 


35 35 


Lévy 

(à Seos) 


iFontaine-la-GaHlar. 


3896 59 


1623 85 


16 34 


\Pas8y 


5863 85 


3737 30 


37 37 




fliosoy 


5386 05 


3054 


30 54 




r Saligny 


6098 83 


3651 


36 51 




I Vaumort 


6458 75 


3805 


38 05 




VVéron 


14479 89 


7757 34 


77 57 




Paron 


9098 16 


4714 93 


47 15 




Golleinier» 


6883 05 


3799 43 


37 99 




Cornant 


3813 98 


1003 50 


10 04 




Courtois 


3683 39 


1603 67 


16 04 


Dujon 


J Ëgriselles-le-Boeage 


13835 04 


5608 17 


56 08 


(à Sens) 


AEligny 


7433 38 


3984 


39 84 




Gron 


11480 84 


5393 90 


53 93 




Marsangis 


14279 80 


6106 35 


61 06 




NaiUy 


13433 75 


5900 83 


59 01 


St-Martin-da-Tertre 


6963 96 


3980 50 


39 90 1 








Digitizedby V^O( 


3Qle 



111 



NOUS 
des 

PBRCBPTKUAt. 



COMMUNES 



Lhermilte . 



i Pont-sur- Yoone 

Cuy 
lEvry 

iGisy-les-Nobles 
;Lixy 
VMichevy 
I Saint-SepotîD 

VillemaDOche 

Villenavotle 

Villeperrot 



iSens 
SoQcy 



/ Serginei 
\ Gompigny 
iPailly 

. t Plessis-Saint'Jcan 
1 Gourion 
fSerbonnes 
! Vtnneuf 



Bérth«Uii , 



Manrisson. 



Driven . 



Pailtot. 



Titseron. 



iTheil 
Pont-sur-Vaone 
Chigy 
Les Sièges 
Vareilles 
Villiers-Louis 

' Thorigny 
IFlearigny 
/La Ghapelle-s.-Or. 
' vLa PostoUe 
/St-Martin-s.-Oreuse 
[ Voisines 

(Yillen.-la-Guy^^ 
Ghampigny 
Gbanmont 
!Safnt-Agnan 
VlllebieYin 
Viilethierry 

. Villen.-rArcheT. 
[ Bagneaux 
iCoorgenay 
./Flacy 
) Foifigy 
fLailiy 
VUolinoni 



MONTANT 

des rôlef 

par 
commune. 



25596 63 
6893 63 
5796 34 

10613 68 
8i99 15 

17015 40 
9455 35 

15563 49 
1664 85 
5643 18 

212061 49 

10330 44 

4977 56 

12029 54 

26837 79 

7184 79 

9142 94 

9889 77 

21361 16 

12371 59 

21010 52 

9233 36 
5631 01 
11213 93 
10163 69 
6128 03 
4774 45 

16190 93 
13572 27 
12537 55 
7311 34 
8762 82 
12528 09 

41229 62 
26030 72 
12064 04 
9449 52 
15328' 65 
13918 69 

30039 79 
9799 76 

13791 12 
7128 36 

12307 56 

11771 40 
7687 n 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



13785 42 
2971 
2554 
5535 25 
2941 83 
9063 
3562 50 
6767 91 
757 50 
2128 50 

125552 37 
4829 42 
2306 50 
5505 88 

12868 50 

2868 

3921 

8620 67 

10255 17 

5628 50 

9106 02 

3885 58 
2145 22 
4559 75 
5325 33 
2491 50 
2537 

6439 50 
5262 50 
5611 75 
3171 50 
4582 42 
4474 25 

18586 73 

12984 65 

4779 83 

3554 50 

7603 17 

5319 25 

17930 76 
4937 50 
5703 08 
3452 75 
6575 50 
4713 87 
8831 

Digitized by 



PRODCIT 

d'un cent, 
additionnel 
au principal 



137 85 
29 71 
25 54 
55 35 
2P 42 

90 63 

35 63 
69 68 

7 58 
21 29 

1255 52 

48 29 

23 07 

55 06 

128 69 
28 68 
39 21 

36 21 
102 55 

56 29 

91 06 

38 86 
21 45 
45 60 
53 25 

24 92 

25 37 

64 40 

52 63 

56 12 
31 72 
45 32 
44 74 

185 87 

129 85 
47 80 
35 55 
76 03 

53 19 

179 31 

49 38 

57 03 
34 53 

65 76 
47 14 I 
18 81 II 

Google 



112 



NOMS 
des 




MONTANT 


PRINCIPAL 


PRODUIT 

d'an cent, 
additionnel 


COMMUNES. 


des rôles 
par 


des 
quatre 


PERCEPTEURS. 




commune. 


contributions. 


au principal 


ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 








/Naits 


9id8 76 


5988 42 


59 88 


lAisy 


782-i 17 


4617 99 


46 18 


^^^ 1% 


40669 33 


5789 50 


57 90 


86i6 7i 


5325 50 


53 26 


IPerrigoy 


5861 32 


3521 


35 21 


iRavières 


17799 97 


11060 50 


110 61 


j Ancy-le-Fraoc 


24271 40 


14419 50 


144 20 


1 Argenteail 


16507 47 


8526 50 


85 27 


IChastignelles 


8662 78 


5075 50 


50 76 


MielU. . . ./Cussy 


6311 80 


3673 50 


36 74 


)Fosy 


5481 17 


2482 66 


24 83 


/Stigny 


8705 17 


5353 


53 53 


( Villiers-les-Hauts 


8909 41 


5022 75 


50 23 


( S'"*y 


22375 69 


13487 86 


134 88 


Gigny 


• 7811 50 


4441 92 


44 42 


Hu§;ot Jules. ./Gland 


4952 41 


2722 


27 22 


] Pimelles 


3894 19 


2299 


22 99 


Senne?oy-le-Bas 


5535 47 


3291 


32 91 


l Sennevoy-le-Haut 


4267 46 


2464 75 


24 65 


/Fleys 


7433 04 


3465 50 


34 66 


Béra 


3758 13 


1681 


16 81 


iCollan 


5762 74 


2257 25 


22 57 


Deiavoix. H^'"^"^ 


5346 64 


2163 


21 63 


• Wissey 


3626 90 


1590 


15 90 


Vézannes 


3718 26 


14Bi 


14 61 


Viviers 


6213 57 


2874 33 


28 74 


\Vrouerre 


6903 83 


3377 92 


33 78 


/Flogny 


12435 36 


6200 67 


62 01 


/ Bernoail 


3202 88 


1230 50 


12 30 


k Buiteaax 


8948 29 


4049 50 


40 50 


iCarisey 


6837 55 


4215 91 


42 16 


Du Cazal . J^'^^ 


7010 81 


3808 25 


38 08 


\La Chap.-VieiUe-F. 


11655 56 


6922 16 


69 22 


1 Percey 


7413 30 


3883 50 


38 84 


f Roffey 


8157 56 


3523 42 


35 23 


1 Troiicboy 
VViiliers-Yioeax 


5050 39 


2397 75 


23 80 


6302 91 


3506 91 


35 07 


1 Lézinnes 


13806 78 


6818 59 


68 19 


k Ancy-le-Libre 


9069 18 


4748 59 


47 49 


Besançon. . .^Jf,""""' 


3859 98 


2151 66 


21 52 


9631 42 


4268 67 


42 69 


f Sambourg 


4948 98 


2233 50 


22 34 


[ Yireaux 


6309 73 


2857 


28 57 


/Molay 


5362 28 


3304 25 


33 04 


k Aiinay 


10450 92 


5504 25 


55 04 


Petit ) Fresnes 
[Petit. . . .<j^jj^y 


2956 08 


1429 50 


14 30 


14389 68 


9018 25 


90 18 


j 1 Poilly 


10385 02 


4264 50 


42 65 




i Sainte-Vertu 1 


7817 89 


3680 90 


16 9t 



Digitized by 



Google 



113 



NOMS 
des 

PERCEPTEURS. 



COMMUNES. 



Belaet . 



, 1 

h 



Legier . 



Parent. . 



Boudin . 



Ghallan. 



f Neuvy 
iBfUgDon 
[ Lasson 
f Sormery 
^ Soumaintrain 

Noyer» 

Ccnsy 

Ghâtel-Gérard 
^Elivey 
./Grimault 

poaancy 
i Moulins 
fPasilly 
\ Jarry 

/Rnfjny 
( Arthonnay 
y M él isey 
• ( Qoincerot 
JThorey 
[ Tricliey 
Vvillon 

iXaolay 
Baon 
Gominissey 
Saint-Martin 
Saint-Yinneraer 

/Tonnerre 
( Gbeney 
f Datinemoine 
.^Epineuii 
f Junay 
f Molosmes 
vVézinnes 



MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 



S3933 n 

7301 83 

6229 87 

17i21 98 

10730 3i 

24806 
2308 57 
7768 37 
7i30 33 
8384 53 
2786 61 
5760 25 
3247 25 
9406 24 

5784 87 
10118 70 
8429 18 
4049 40 
2579 86 
2815 82 
6235 02 

10678 62 
3572 
8870 35 
6880 91 

11042 37 

85966 39 
5466 01 

10185 84 
9257 17 
3864 64 

10697 72 
6180 68 



Arrondissements d'Auxerre 

Bois de l'État. 

— Aval Ion 

Bois de TÉtat. 

— Joigny 

Bois de l'ÉUt. 

— Sens 

Bois de l'État. 

— Tonnerre 

Bois de l'État. 



RÉCAPITULATION. 

1918219 51 

659657 61 

1470606 33 

1168086 61 

756891 78 



Totaux. 
Bois de l'État. 



5973461 84 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



12264 65 
4003 66 
2703 25 
8873 92 
5375 42 

14765 
940 
4000 75 
4539 25 
4203 41 
1148 75 
2960 
1711 33 
4039 

3288 75 
5732 17 

3921 50 
1634 50 
1409 
1194 
3568 09 

6401 72 

1784 

4638 

3922 25 
5738 08 

52221 62 
2750 25 
5384 33 
4883 25 
1514 75 
5270 75 
2749 



PRODUIT 

d'un cent 
additionnel 
au principal 



892247 


45 


5665 


00 


345872 96 | 


5251 


00 


723452 


97 


11309 


00 


549878 79 | 


7329 




407977 


08 


5198 00 


2919429 


25 


34752 00 1 



122 65 
40 04 
27 03 
88 74 
53 75 

147 65 

9 40 

40 oi 

45 39 
42 03 
11 49 
29 60 
17 H 
40 39 

32 89 
57 32 
39 22 

16 35 

14 09 
11 94 
35 68 

64 02 

17 84 

46 38 
39 22 
57 38 

522 22 
27 50 
53 84 
48 83 

15 15 
52 71 
27 49 



8922 47 

56 65 
3458 73 

52 51 

7234 54 

113 09 

5498 79 

73 29 
4079 77 

51 98 

29194 29 
347 52 



1883 



Digitized by 



GoJgle 



414 



TÉRIFICàTEURS DBS POIDS ET MESURES. 



Krt, d^Àuxerre, 

— fd.. 

— d^AvalTôn, 



MM. 



Ficatier, vérificat. 1 Arr. de Jûigny, 
DefitbrgeSyTér.'adj.l — de Sens, 
G'eay. | — de ToniiRerre» 



MM. 



Bhârd. 
Baillet. 



CONTRIBUTIONS INDIRECTES. 

WRfiCtJOÎf DE L'YONNE. 

RUE DE PARIS, 67. 

N^M.,.Lèbe Gigaoi, directeur ; Hamel, i*^ commis ; Bonvrel, 2* commis ; Mignel, 
3* commis ; Blraalerêi, 4* commié ; Bràquart, 5^ commis. 

INSPECTION DU DÉPARTEMENT. 

MM. Duvergey et G-iiiraudet, inspecteurs, en résidence d'Aaxerre. 

AnROK0MStMBNT d'AUXBRRB. 

Bureûut et entrepôt dès tabacs: rue des Lombards, if. 

Garantie des matières d'or et d'argent. 

MM. Watrin, contrôleur de garantie. 
Lavallard, recev. ; Monceaux, essayeur. 

Service de» Octrois, 

MM. Fontaine, préposé on chef, à Au- 
xerre; Bretin, brig.idier ; Caillaux, sous- 
brigadier ; Renard, Morio, Costat, Solas, 
Bonhomme, Bourgoin, Réguer, Mutelle et 
Vallut, surveillants ambulants. 
Courtois^ receveur à Pabattoir. 
Coudre, receveur, route de Monéteau. 
Aillot, receveur au bureau du quai. 
Boudin, receveur à la porte du Temple. 
Cotte, id. laTournelle 

Pont, id. de Pi^rla. 

Boulé, id. Chantepinol 

Maison, id. du Pont. 

Chasseigne, id. d'Eglény. 

Girault, surveillant, porte Saint-Pierre. 
Bertrand, surveillant, porte Saint- Vigile. 



LaValluri, receveur prlncipol, entrep. 

Service Actif, 

Wàtriiiy contrôleur à Atuxerre. 

Carré, Hourcade, Êyveri, Bourgeois, 

Ctfrr.ii^, rommis à Aùierrc. 
Gou'ot; Surnum^j'aire. ' 
Bruiistciin , recev. à «hev. de U banjfeùe. 
Laraze, ^commis principal à cheval, id. 
Lachaud, receveur à obev. à CbubJit» 
Bornaty com. princip. h cheval id. 
I^ellié, receveur à cfieval à Courson. 
CI arc t, com. principal à cheval id. 
Morlssefr, recev. à cheval à St-Florentin. • 
GsiUcle, comm. pirinc. & cheval id, 
Ba^rd, receveur k pted, k St Sauveur. 
Banrcfefc, conl. princ. & pied îd. 
CivAt, receveur à eh^val à Toncy. 
CddOft^comihii princ. à chev., id. 
Bapneiiu, recev. à fcheval à Vermenton. 
Rouqnier, com. principal à cheval id. 



SOUS-DIRECTION DE JOIGN?. 

IfM. Bruneef, sous-directeur; Nicol, i^' commis; Escnret, 2* commis ; Letamier, 
turrhuméraire, pour ha arrondissements de Joigny et de Sens, résidant à Joigny. 

ARRQNDISSVMElfT DE JOIGNT. 
YlgOttrons, recev. pf, entrep. à Joigny. 

Service Actif- 
BaiCàuTt, receveur à cheval à Aillant. 
Mô^eait, com. princip. à cheval id. 
ChaluiHeao, receveur à cheval à Brienon. 
Roger, commis principal id. 

Ffémonot, receveur à cheval à Gharny. 
Coffre, eornih. priùe. à cheval id. 
Migooiie, recev. à cheval à St-Fargeau. 
4»lMipillon, eom. pr. h ehev. id. 

S«|imin; T9C, à cb«T. à YUIen,-8«Yonne. 



Paup^rt, com. pt, à cheval id. 

Leblanc, commis principal à Joigny. 
Aufrère, eomipis à Joigrny. 
Madeux et Breuillé, surn. du service acti'. 

Service des Sucres, 

Fardet, com. pr. a* cl. chef de service^ 

Brienon. 
Salin et Oriol, commis de 2* classe^ ^ 

Brienon. 
Delapointe et Buoc^ fJ^u 

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115 



ARRONDISSBMBNT DB 8BK8. 

M. Milhaudy reeevenr «ntrepôâeur & 'Sens. 



Service Actifs 
firesson, commià prîricipàlf è Sens. 
Maille, Guignard, Gominis. 
Fels^rec. k cbeTal de la banlieue de Sens, 
flaoriotycom. princip. à chev. là. 
Poulit, rec. à cheval à Pnnt-sor-Yonne. 
FoareattltjConi. priocip. à cheval id. 
Vollet-Bert, receveur à cheval à Sergines. 
Piardon, corn m. princ. à cbev., id. 
Pinchinat, receveur h chev. h St-Valérien. 

SOUS DIRECTION Dt TONNERRE. 

MM. Goyenèche, sous-directeur; Gérard, commis principal ; Cuisinier, surnumé- 
raire pour les arrondissements de Tonnerre et d'Avaiten, résidant à Tonnerre. 

ARRONDISÉEriBJEfr DB TOSVNBRRB. 

Foiog, recev. princ. entrepôt, à Tonnerre. 

Service Actif. 
Nourrit, com. p^ , chef de poste à Tonnerre. 
Kaire, commis à Tonnerre. 
Oiisinier surnuméraire du service actif à 

Tonnerre. ' 
Schneider, recev. à ch. à Àney-le-Franc. 
Gcny, commis princ. à cheval id. 

ARRONDI89BMRNT D^AYALLOIf 
Charles, recev. enlrep. à A vallon. Chabre, rec. à cbe^. k Quarré-les-Tombee. 

Michel, commis principal à Avallon. 



LiCnfant, com. princ. k cbev., St-Valérien. 
Rondet, rec. h chevul à yilIen.-rArcfa. 
Letarouiliy, commis princ. àcbc^vat id. 

Service de VOdroi, 

Mangeroatin, prép. en chef de lV»ct. de Sens. 
Vie, Gromard, Créveao, Fontaine^ 
Mufttiet, Gallois, Robin, recev. k Sens. 
Uelagneau, Brun, Marotî», Siibard, Oon- 
neau, survetU. ambul. à ^ens. 



Gondeaux, recév. à cheval à Tonnerre. 
Ghandellier, com. princ. & cb. à Tonnerre. 
Garcenot, receveur & cheval à Noyers. 
Martin, cora. princ. à cbev. à Noyers. 

Service des Distilleries 
Verdeil, commis; Beaareiieau et Fores- 
tier^ préposés. 



Kichelet, commis à Avallon. 
Deroontrond, receveur à cheval à Tlsle. 
Lac-Auyo, com. princ. à cheval à lUsIe. 



Viollon, comm. princ. à cheval id. 
Vernois, receveur à cheval à Vézelay. 
Colin, commis princ. h cheval, id. 



ENREGISTREMENT ET DOMAINES. 

MM. Péan Lacroix, directeur da département ; Goguelat, inspecteur ; Arnaud, re- 
ceveur-rédacteur ; Balbon,. ffarde-magasin, contrôleur de comptabilité ; Mauricard, 
timbreur ; Guillou, commis a*ordre ; Adam et Ghapuîs, expéditionnaires. 

SOUS>mSPECTEURS ET YÉRIFIGATEURS 

MM. Tacomiet, vérificateur à Auxerre. 



Bottcb.oa, yérilicateur à Avallon. 
fi^is, vérificateur à Sens. 
DiS^, sMnsp. à Tonnerre. 
Desnoyers, vérificateur à Joigny. 

CONSERVATEURS DES HTPOTBÈQCES 

MM. Desnoyers, à Auxerre. 
Dumout, à Avallon! 
Soucller, à Joigny. 
fiernard, à SeiiS. 
Julien, à Tonnerre. 

RECEVEURS 

Arrondissement d*Àuxerre, 

auxerre , Dutet, recev. de Tenregistr. des 
actes civils, sous-seings privés etsuccesa. 
— Duverger, recev. die l'enregistrement 
des acte^tudieiairesetdes donMines* 

Cbablif, Dou$iot 



Coulanges-la -Vineuse, Rossé 
Coulanges-sur- Yonne, Tellecey. 
Gourson, Lefèvre. 
Uffny, Cœur de l'Etang, 
Saml-Florentin, Béai. 
Saint-Sauveur, Ghaudat. 
Seignelay, Biiliard. 
Toucy, Decornet. 
VermentOD, Richard. 

Arrondissement d" Avallon, 
Avallon, GauUier. 
L*Isle, Bocquîllon, 
Guillon, Gallais. 
Quarré-Ies-Tombes, Langue. 
Vézelay, Bruneel. 

Arrondissement de loigny, 
Alliant, Ghevallier. 
Bléneau, Genetet. 
Brienon, Maiseau. 
Cerisiers, Marchon, 
Cbamy, Prunier, 



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116 



Joigny (actes jdic). Favaron. 

— acles civils), Demoulin. 
Saint-Fargeao, Merle. 
Saint- Julien du Sault, Morisot. 
Villeneuve-sur-Yonne, Demousseaux. 

Arrondissement de Sens, 

Ghéroy, Monnier. 

Pont-sur- Yonne, Boyer. 

Scnz, Popelin, receveur de renreg. des 

acles civils, sous-seings privés et succès. 
Berriaud, receveur de renregistrement de» 

actes judiciaires et des domaines. 



Sergines, Quenot. 
Villeneuve-l'Arch., Fouard. 

Arrondissement de Tonnerre 

Ancy-lt-Franc, Dupré. 

Cruzy, Poirson. 

Flogny, Gallois. 

Noyers, Licsenfelt. . 

Tonnerre, Fournerat (enreg* et domaines;. 

SURNUMÉRAIRES. 
Neiret, à Au\erre ; Marsal, à Avallon ; 
Colson, à Sens i N . . . . , à Tonnerre. 



M 



EAUX ET FORÊTS. 

8« CONSERVATION. 
Pruvost de Saully, conservateur à troyes 



INSPECTION D'AUXERRE. 
MM. FoRTUNET, inspecteur à Auxerre. 
Adolpb, sous-inspectenr là Auxerre. 
Fauconnier, brigadier sédentaire, attaché 

au bureau de l'inspecteur. 
Hubert, garde-g;én., à Tonnerre. 
Fargues, garde-général adj. à Ancy-le-t. 

INSPECTION D'AVALLON. 
Béthery de la Brosse, inspect. à Avallon. 



Guérard Paul, sous-inspecteur, à Avallon. 
Paris; garde-général, a Avallon. 
Parison, brigadier sédentaire, attache a 

l'inspection d' Avallon. 

INSPECTION DE SENS. 
De Taillasson, inspecteur à Sens. 
De Patornay, s.-inspecteur, à Sens. 
Jacob, brigadier sédentaire, attache à 

rinspection. . 

Bélhery de La Brosse, insp.-adj., a Joigny 



POSTES ET TÉLÉGRAPHES. 

Direction de l'Yonne : Rue de la Marine, 1 . 
MM BERAULTàSt directeur ; Savin, inspecteur; Rozé, sous - inspecteur ; Charrue, 
Lambert Rava^^^ Papin commis de direction ; Maresche et Loiseau, 

brigadiers-facteufs. ^^^^^^^ ^^^ ^^^^^^ 

Bureau d'Auxerre. -WA. Goutzwiller, recev. princip. des deux !f ^vices ; Lallement 
commis princ. ; Millon. Goussot L., Goussot J., Tramouille et Descottes, commis , 
Fernel, surnuméraire ; Bourreau et Delamour, gardiens de bureau. 

Les bureaux de poste où est installé le télégraphe sont marqués d'un T, 



Arrondissement d* Auxerre, 
Appoigny, T, Mlle Pacot, receveuse. 
Arcy-sur-Cure, Mme Monnier, receveuse. 
Chablis, T, Mlle Gauthier, receveuse. 
Chailley, Mlle Vimont, receveuse. 
Champs, Mme Besnard, receveuse. 
Cheny, T, Mlle Perdijon, receveuse. 
Coulanges-la-V., T, Mme Vincent, recev. 
Coulanges-s-Y., T, M'"'^ Chesne, receveuse. 
Courson, T. Mlle Carré, receveuse. 
Gravant, Mlle Mandron, receveuse. 
Etais, M. Bourret, facteur-boîtier. 
Hér>, Mlle Pain, receveuse. 
Leugny, M. Adrv, facteur- boîtier. 
Ligny, T, Mlle Précy, receveuse. 
Mailly -Château, Mlle Deschamps, recev. 
Migé, r, Mlle Couche, receveuse. 
Mont-Sainl-Sulpice, Mme Rozé, recev. 
Ouannc, T, Mlle Boisseau, receveuse. 
Pg0tigny, Mile Prestat, receveuse. 



Pourrain, Mme Gilles, receveuse 
Saint-Bris, J, Mme Hadery, receveuse. 
St-Florentin, T, M. Guimbert, receveur. 
St'Sduveur, I', M»« Brunot, receveuse. 
Seignelay,* T, Mme Hugot, receveuse. 
Thury, M. Lasseron, receveur. 
Toucy, r, M. Lamy, receveur. 
Treigny, Mme Bernot, receveuse. 
Vermenton,* T, Mlle Rozé, receveuse. 
Vincelles, Mlle Mouchot, receveuse. 

Arrondissement d^ Avallon. 
Avallon, T, M. Delmas, receveur. 
Châtel-uensoir, Mme Loup, receveuse. 
Chastellux, M"' Tanière, receveuse. 
Cussv-les-Forges, Mlle Forestier, recev. 
Guillbn, r, Mme Boulanger, receveuse. 
L'Isle-s-1-Serein, J, Mlle Manchet, recev, 
Lucy-le-Bois, Mlle Migeat, receveuse. 
Quarré-1-Tombes, T, Mme Caisso, recev. 
Véïelay, T, Mlle Dupuy, receveuse. 



117 



ÀrrondUsement de Joigny, 
Aillant,* T, M. Godeau, receveur. 
Arces, r, Mme Mortier, receveuse. 
Bassou, T, Mme Maury, receveuse. 
Bléneau, T, Mme Chambon, receveuse. 
Brienon, 7", Mlle Berlhiol, receveuse. 
Bassy-en-Olhe, 7\ Mlle Larbouillal, rec. 
Cerisiers, r, Mlle Collin, receveuse. 
Cézy, M"« Schuyten, receveuse, 
Cbampignelles, Mme Brunot, receveuse. 
Charny, y, Mlle Clayeux, receveuse. 
Diimont, Surugue, facleur-bollier. 
Fleury, T, Mlle Tupinier, receveuse. 
g* (MM. Dard, receveur des Postes et 
^j Télégr.; Pautré, Janier, commis; 
^ f Dumont, gardien de bureau. 
Guerchy, T, Mlle Diard, receveuse. 
La Ferté-I*oupière, T, Mme Anis, recev% 
Laroche (St-Cydroine) , M"" Viltard recev. 
Lavau, Mlle Ledieu, receveuse. 
Mézilles, T, Mile Pezières, receveuse. 
Rogny, T, Mlle Cailien, receveuse. 
St-Aubin-Ch.-Neuf, M. Ribière, recev. 
S.-Fargeau, Mlle Surugue, receveuse. 
S.-Julien-du-S. , Mme Huck, receveuse 
Senan, M. Bétrix, facteur -boîtier. 
Sépeaux, Mlle Barbe, receveuse. 
Villefranche-St-Phal,r, Mlle Barbe, recev. 
Villeneuve-sur-Y., J, M. Boudet, recev. 
Ville vallier, M. Dumont, receveur. 
Villiers-S.-Beno!t, Mlle Godeau, recev. 

Arrondissement de Sens. 
Champîgny, Mlle Grue, receveuse. 



Ohéroy, T, Mme Henrat, receveuse. 

Egrisel(e-le-B., MlléHouroux, receveuse. 

Mâlay-le-Grand, Mlle Faure, receveuse. 

Pont-s-Yonne, Mlle Lamurée, receveuse. 

St-Mrurice-auxR.-H., Mlle Salvaire, rec. 
MM. Aubertin, recev.; Roesch, com- 
mis princ. ; Ferrasse, Charles, Bre- 
ton et Cornette, commis; Bergery 
et Besnard, gardiens de bureau ; 
Martin, surnuméraire; Carillon et 
Arnoult,comm. auxiliaires; Longuet, 
facteur-surveillant. 

Serbonnes, Mme Gerdy, receveuse. 

Sergines, 7", Mlle Saucier, receveuse. 

Saint- Va lérien, 7\ Mme Habeneck, recev. 

Theil, Mme Mirauchaux, id. 

Thorigny, T, Mlle Dusuzeau, receveuse. 

Valéry, Tj Mlle Dusausoy, receveuse. 

WM'Archevêque, Mlle Villiers, receveuse. 

WMa-Guyard, Mme v* Sub) , receveuse. 

Arrondissement de Tonnerre, 
Aisy, Mlle Bablot^ receveuse. 
Ancy-le-Fr., M. Dosnon, receveur. 
Cruzy, r, M. Cognié, receveur. 
Flogny, T, Mlle Bavard, receveuse. 
Neuvy-Sautour, T, Mme Boisseau, recev. 
Lézinnes, Mme Giffard, receveuse. 
Noyers, Mme Leidié, receveuse. 
Nuits, r, Mme Paupert, receveuse, 
Ravières, Mlle Roulet, receveuse. 
Tanlay, Mlle Bapst, receveuse. 
Tonnerre, M. Dumas, recev. des P. et T. ; 
Boffy, Banquier, commis 



SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE. 

BoRF.AU d'Auxerre : Rue Dampierre^ 7. — MM. Granet, commis principal ; 
Vinot, Plessi^, Saignes, Dujardin, Parigot et Parizot, commis ; Porlallier, facteur- 
surveillant ; Gagnière et Foussadier, facteurs auxiliaires. 

Les bureaux d'Auxerre. Sens, Tonnerre et Joigny sont ouverts au public, pour la 
correspondance des dépêches privées, tous les jours y comjpris fêtes et dimanches, 
de 7 heures du matin à 9 heures du soir, depuis le l**^ avril jusqu'au 1" octobre, et 
de 8 heures du matin à 9 heures du soir, depuis le l*' octobre jusqu'au 1*"^ avril. 

Les bureaux n'acceptent jpas les dépêches de nuit. 

AvALLON. — Le bureau d'Avallon est ouvert de 8 heures du matin à midi et de 
f à 7 heures du soir ; le dimanche, de 8 à 10 h. du matin, et de midi à 3 h. du soir. 

BUREAUX HDNICIPAUX NON FUSIONNÉS. — EMPLOYÉS CHARGÉS DU SERVICE 
TÉLÉGRAPHIQUE SEULEMENT. 

MM. Boussard, à Ancy-le-Franc ; Garnier, à Noyers ; Cullet, à Pont-sur-Yonne ; 
Mme Alvisey, à Ravières ; Sauvage, à St-Fargeau ; Viault, à Villeneuve-l'Archevéque ; 
Gagnard, à Saint- Julien-du-Sault 

Ces bureaux sont ouverts de 9 h. du matin à midi, de 2 h. à 7 h. du soir; le di- 
manche: de 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2 du matin^ de 5 à 6 h. du soir. 
Gares ouvertes à la télégraphie privée : 

Chemilly, Châtel-Censoir, Gravant Laroche, Mailly-la-Ville, Villeneuve-la-Guyard, 
Theil, Chigy, Les Sièges, Malay-le- Vicomte, Monéteau , Sermizelles, Arcy, Subligny, 
Egriselles, Villeneuve-la-Dondagre, Vernoy, Savigny, Vincelles et 33 écluses. 

SERVICE TECHNIQUE. 

MM. Joiy, directeur-ingénieur, à Dijon; Antoine, inspecteur-ingénieur, à Dijon, 
chargé de la construction et de l'entretien des lignes ; Rémond, contrôleur des 
ligues, à Auxerre ; Habert, chef-surveillant; Petit et Soufflet, surveillants; Genty, 
Jeangneau, Latroye, Hichaut^ Collas, ouvriers. 



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118 



SECTION VIL 

POINTS £T CHAUSSÉES. 

M. B. DE MasjJ^, ingénieur en chef du département, rue de Goulanges, 17, à Auxerre. 

SERVICE ORDINAIRE 

1* Routes nationales: 



N* 5. De Paris a Genètre par Montereau, 
yilleneaye4a-Guyard, Champi^ny, Ville- 
manoche, Pont-sur-Yonne, Saint-Deuis, 
Sens, MAlay-le-Roy, Theil, Vaumort, 
Arces, Avroiles, Saint-Florentin, Ger- 
«ttigny, Percey, Fiogny, Tronclioy, 
Obeney, Dannemoiue, Tonnerre, Lé- 
ztanes, Ancy-le-Pranc^ Fuivy, Nuits, 
AisY, Montbard et Dijon. 

N* 5 Dis. De Sens à Saint-Florentin par 
Rosoy, "VÎIleneuve-snr-Yonne, Armeau, 
Villevallier, Villecien, Saint-Aubin, 
Joigny, Laroche, Esnon et Brienon. 

N* 6. De Paris à Ghambéry par Joigny, 
Epineàu-les-Voves, Bassou, Appoiguy, 
'Auxerre, Chami», Vincelles, Gravant, 
Vermenton, Reign^, Lucy-sui^Cure, 
Arcy-àur-Gure, Saint-Moré, Voutenay, 
Senntzélles, Ayallon, Cnssy-les-Forges, 
Sainte-Magnance et Rouvray. 



N" 60. De Nancy à Orléans par Troyes, 
Villeneuve - l'Archevêque , Molinons, 
Foissy, Sens. Paron et Courtenay. 

N* 65. De Neurchâteau à Bonny-sur-Loire 
par Ghàtillon-sur-Seine, Laignes, Pi- 
melles, Tanlay, Tonnerre, Fléy, Cha- 
blis, Poinchy, Beines, Auxerre, Ville- 
fargeau, Pourrain, Toucy, Mézilles, 
Saint-Fargeau et Lavau. 

N* 77. De Nevers à Sedan, par Clamecy, 
Goulanges-sur- Yonne, Courson, Gy- 
Lévêque, Vallan, Auxerre, Villeneu^e- 
Saint- Salves, Montigny , Pontigny, 
Saint - Florentin, Neuvy - Sautour et 
Troyes. 

N» 151. Ùe Poitiers à Avallon, par Cla- 
mecy, Dornecy, Ghamoux, Vézelay, 
Asquins et Blannay. 

Longueurs des routes nationales dans le 
département, 526 kil., 7 hect. 



2" Service hydraulique, comprenant : 

1* La surveillance et la réglementation des rivières, ruisseaux et tous autres cours 
d'eau non navigables ni flottables, ainsi gue toutes les usines établies sur ces cours 
d*eau. — 2** La police, le curage et l'amélioration de ces mômes cours d'eau. — 3* Les 
irrigations, drainages, dessèchements, etc. 

IJn décret du 14 novembre 1881 a fait passer le service hydraulique dés attribu- 
tions du Ministre des Travaux publics dans celles du Ministre de 1 Apiculture. 

Néanmoins, le département des Travaux publics conserve les attributions ci-après: 
Snr les canaux et cours d'eau du domaine public. — Concession de prise d'eau de 
toute nature, Règlements d'eau d'usine, Partages d'eau, Règlements de barrages, 
Études de distribution d'eau dans les villes et l«>s communes, Épuration d'eaux 
d'égouts, Travaux d'aménagement des eaux exclusivement destinés à l'alimentation 
ou à l'amélioration des canaux et des cours d'eau du domaine public. 

MM. les ingénieurs et conducteurs des ponts et «haussées continuent à être char- 
gés de rinstruction des affaires du service hydraulique, même de celles qui ressor- 
tissent au Ministère de l'Agriculture. Ils sont en outre chargés du service des éta- 
blissements insalubres ou dangereux ainsi que de la surveillance et de la police de 
la pèche dans les cours d'eau non navigables ni flottables. 

BUREAUX DE l'INGÉNIBUR EN CHEF 

MM. Boivin, conducteur, chef de bureau ; Simonnin, employé secondaire, comp- 
table 

Le département est partagé en trois arrondissements d'ingénieurs ordinaires, ainsi 
qu'il suit : 



ARROirDrsSEMENT DU SUD-OUEST 

M. Jozan, ingénieur ordinaire, à Auxerre, 
porte de Paris. 

Bureau. 

M. Paire, conducteur, chef de bureau, 

comptable ; Petit, employé secondaire, 

Service actif. 

MM. Dumont, Salvat, conduct. à Âiixêrre. 



Cet arrondissement comprend : 
1* Boutes nationales. 

N* 6, depuis Joigny jusqu'à la borne ki- 
lométrique n» 170, au-delà d'Auxerre. 

N" 65. Depuis le pont d'Auxerre juqu'à 
la limite du Loiret. 

N» 77, Depuis la îhûîte de la Nièvre Jus- 
qu'à la borne kilom. 37, près Jonches. 



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119 



2* Service hxdrauUque. 

Le service liydranUqae de cet arrondis- 
sement comprend la partie sud-ouest du 
déparlemeot limitée au nord par la ligne 
défaite du bassin du Saint- Vrin, prolongée 
jusqu'au département an Loiret, et à l'est 
par la rive gauche de reonne entre la 
limite du départeinent de la Nièvre et 
Saint-Aubin. 

Les cours d^eau qu'il renferme sont : 
rOoàBBe, le Saint-Yrin, le Tbolon, le 
RaTiilon, le rû de Baulches, et tous leurs 
affluents, le ruisseau de cuivre et tous les 
petits cours d'eau qui débouchent sur la 
ri»e gauche de l'Yonne. 

ARRONDISSEMENT DU SUD-EST. 

M. Àubrat, ingénieur ordinaire, à A vallon. 

Bureau. 

MM. Farcy, conducteur, comptable. 

Allouis, employé secondaire. 

Service actif. 

MM, Millon, conducteur à St-Florentin. 

N , conducteur à Tonnerre. 

Labalte, conducteur à A.vallon. 
Sâffroy, conducteur à Yermenton. 

Cet arrondissement comprend : 
I* Routes nationales. 
N* 5. De la borne kilométrique n" 150 à 

la limite de la Gôte-d'Or. 
N» 6. De Id borne kil. n- 170, près Au- 

xerre, à la limite de la Côte-d Or. 
N» es. De la linitte de la Côte-d'Or à la 

jonction avec la route n«6, près Auxerre. 
N- 77. De la borne 37, près Jonches, à la 

limite de FAube. 
N* 151. Entière. Depuis la limite de la 

Nièvre Jusqu'à A vallon. 



2* Service hydraulpfue. 
Les cours d'eau que renfei^me cet arron- 
dissement sont : 

L'ArtnanÇon et ses affluents des deux 
rives, depuis son entrée dans le déparle- 
ment jusqu'à Brienon, les afilucRts de sa 
rive gaucne entre Brienon et' Laroche : le 
Cousin, le Serein et tous leurs affluents ; 
la Cure, depuis son entrée dans le dépar- 
tement jusqu'à Arcy, et ses affluents des 
deux rives ; tous les petits cours d'eau 
qui débouchent sur la rive drpite de 
l'Yonne et ceux qui débouchent sur les 
deux rives de la Cure entre Arcy et Gra- 
vant. 

ARRONDISSEMENT DO NOftD. 

M. Bonneau, ingénieur ordinaire à Sens. 

Bureau, 
MM. Martin, conducteur, comptable. 
Hardelet, empl. sec, com. d*prdre. 

Service actif. 
MM. Millard, conducteur à Sens. 

Ficatier Anicet, conduct. à Joigny. 
Cet arrondissement comprend : 
1^ Boutes nationales. 
N» 5. De la limite de Séine^l«M*rne à 
la borne kilométrique n* J50, près 
AvroUes. 
N* 5 bis. De Sens à St-Florentin, entière. 
N* 60. de Nancy à Orléans, entière. 
2** Service ï^d^'aulique. 
Les cours d'eau que renferme cet arron- 
dissement sont : 

La Vanne et ses affluents, TOrvanne, 
rOrvalle,le Lunain, le ruisseau de Olairis, 
rOreuse, les ruisseaux de Mauvottes, des 
Salles, de Paron, de CoUemiers, de Mar- 
sangis, de Bourienne, de Saint-Ange et de 
Sdint-Ocques. 



SERVICE D'ÉTUDÏS DES LIGNES FERRÉES 

Service d'études et de construction des chemins de Jer d'Aaxerre à Gipn , de Triguères 

à Clamecy, d^Àvallon à Nuitsrsous-Ravièresy d'Àuxerre à Saint- Florentin^ 

et de Solterres à Joignr. 

M. Lethier, ing^ieur en chef, à Auxerre, rue Bourneil, 26. — Bureau de l'Ingé- 
nieur en chef : MM. Ficatier, conducteur principal, chef de bureau, rue d'Bglény, il ; 
Reavcizè, commis d'ordre, rue de Paris^ 120 ; Ghaillier, agent temporaire comptable ; 
Gabriel et Bonnet, expéditionnaires. 

Il" CHEMIN DE FER d' AUXERRE A GIEN 

Service de M. Jozan, ingénieur ordinaire à Auxerre. — Bureau : M. Luzy, con- 
durteur. — Service actif : MM, Raoul, Marquetty et Poulin, conducteurs à Auxerre ; 
Poorrièrc, conducteur à Chevaones ; Château, conducteur à Pourrain ; Carré, 
8ou8-chef de section à Fontenoy ; Thévcnîn, chef de section î Toucy. 

i 2. CHEMIN DE FER d'AUXERRE A GIEN ET DE TRIGUÈRES A GLAHEGY 

^ Service de M. Gouton, ingénieur ordinaire à Gien. — • Bureau: MM. Trêves, Boudin 
étVigoelle. -^ L^e d*AuxerreàGien. Service actif : MM. Merlin, Jacquemain et 
CarL. à Gien ; Campistron, à Bléneau ; Sanglé et Nesle, àSaint-Fargeau. r-* Ligne 
àe Triguères à Clamée^ : MM. Marchand, à Douchy ; Descroix, à Grandchamp ; 
Itofeafl et Aiibry^ è Toucy. 



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2 3. CHonif se raR dIatallon a nuits-sous-ratières et d auxerre a st-florentin. 

Service de M. BAmss, àuçémeur auxiliaire à Tonnerre. — Bureau : MM. Meneau 

et Offroy, conducteurs. — Ugtœ é'Atm^am à Nuits-^ous-Ravières. Service actif: MM. 

Gros, Courtine, Fourneratet Briflfaux, à nsle-sur-le-SOTein ; Tatesausse, à Avallon. 

§ l. CHEMIN DE fer TBIGUëRES A CLAIOKY. 

Service de M. Dbleroe, ingénieur ordinaire à Clamecy (Nièvre). — Bureau : 
M. Gaunier, employé. — Service actif : MM. Mercier, à Lain ; Léger, à Druyes ; 
Renard, à Andryes. 

CONTRÔLE DE l'EIFLOITATION DES CHEMINS DE FER P.-L.-M. 

MM. De Labry, ingénieur eu chef, rue de Varennes,5l, Paris; Ghardard, ingénieur 
ordinaire à Auxerre : Leau, conducteur^ à Auxerre ; Lanlier, employé secondaire à 
Auxerre. 

SERVICE DU CANAL DU NIVERNAIS ET DE LA HAUTE YONNE. 

M. DE Mas ^^ ingénieur en chef, à Auxerre, rue de Coulanges, l7. 

Ce service comprend les travaux d'entretien, de réparation et de perfectionnement 
du canal du Nivernais proprement dit, avec ses annexes, les rigoles alimentaires 
d^Yonne et d'*Aron, les réservoirs du point de partage et l'embranchement do Ver- 
menton (canal de la C»re;, de la rivière d'Yonne entre \e perthnis d'Armt» (près 
Clamecy)et le pont d'Auxerre, de la rivière de Cure depuis le Gué des Chèvres 
(amont du pont d'Arcy) jusqu^à Gravant et du. rétiervoir des Sellons situé dans le 
département de la Nièvre. Il comprend, en ouiie, tout ce qui concerne le mouvement 
de la navigation et du flottage sur ces cours d'eau, la police des ports qui en 
dépendent, l'instruction des affaires concernant Ks usines qui y sont situées et le 
service de la pécbe sur ces mômes cours d'eau. 

Bureau de V Ingénieur en chef. 

MM. Boivinet Corolleur H., conducteurs; Corolleur Ch. et Dumay, employés 
secondaires. 

Le service du canal du canal du Nivernais et delà Haute- Yonne est partagé en deux 
arrondissements d'ingénieurs ordinaires. 

1^' ARRONDISSEMENT. 

M. Dblebul, ingénieur ordinaire, à Clamecy. 

Cet arrondissement comprend ; i<* le canal du Nivernais et ses annexes dans le 
département de la Nièvre; a» la rivière d'Yonne entre le pertuis d'Armes (près Cla- 
mecy) et la limite dn département de l'Yonne. 

Bureau de M. Delerue. 
MM. Lin, conducteur ; Gourliau, employé secondaire. 

Conducteurs subdivisionnaires. 
MM. Carré, à Decize; Desponge, à Cbâtillon-en-Bazoit; Finat, à la Montagne; 
Comte, à Marigny-sur-Yonne, et Boidot, à Clamecy. 

Q® ARRONDISSEMEtlT. 

M. N , ingénieur ordinaire, à Auxerre. 

Cet ingénieur est chargé du service : rdo la partie de la rivière d'Yonne comprise 
entre la limite du département de la Nièvre et Auxerre ; a^ de la rivière de Cure, 
depuis le pont du tunnel d'Arcy jusqu'à Cravant ; 3<> du canal du Nivernais, 
depuis la limite du département de l'Yonne, jusqu'à son embouchure dans l'Yonne, 
à Auxerre; 4" du canal de la Cure; 5° du réservoir des Settons dans le département 
de la Nièvre. 

Bureau de M. Chardard. 

MM. Oudin, Bilbault et Lécuyer, conducteurs. 

Conducteurs subdit4sionnaires. 

Subdivision de Mailly-la-Ville. — M. Petit, conducteur à Mailly-la Ville, sur- 
veillance de la rivière d'Yonne et du canal du Nivernais, entre la limite du dépar- 
tement de la Nièvre et le Mannoir (près Cravant). 

Subdivision de Vermontou. — M. Saffroy, conducteur à Vermenlon, surveillance 
de la rivière de Cure, entre Ancy et Cravant, du canal de la Cure (embranchement 
de Vermenton) et du réservoir des Settons, dans la Nièvre. 

Subdivision d'Auxerre. — M. Gailtemaln, conducteur h Auxerre, surveillance de 



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la rivière d^l^onne et da canal du Nivernais, entre le Maunoir (ptÂs Gravant) et 
le pont d^Auxerre; entretien da réservoir de» Sellons. 

Surveillance des travaux d'amélioration do canal. — M. Saffroy, coudacteur à 
Âccolay.- 

SERVICE DE LA SEINE (1'« Section) ET DE L'YONNE. 
Ce service comprend, dans le département de TYonne, tous les travaux d'amélio- 
ration et d^entretien de la navigation de l'Yonno en aval dMuzerre. 
M. RoncBCL ^, ingénieur en chef, à Paris, rue de Rennes, i/|3. 

i" ARRONDISSEMENT d'aUXEBRE. 

M. N , ingénieur ordinaire, h Auxene. 

Cet ingénieur est chargé : !<> de la rivière d'Yonno entre Auxerre et Saini-Aubin ; 
i«de la rivière d'Armançon au-dessous du pertuis de Brienon. 
Bureau de AI. Chardard. 

MM. Leau, conducteur, chef de bureau; Roulier J., conducteur; Roy, Loury et 
Paclus, employés secondaires. 

Service actif. 

i'* subdivision, d^Auxerre à Laroche. — M. JVlénisselIe, cohducieur à Auxt^rre. 

2* subdivision, de Laroclie à Saint-Aubin. — M. Grosjean, conducteur à Joigny. 

M. Fauconnier, conducteur à Joigny. 

%^ ARRONDISSEMENT DE LA NAl^IGATION DE l'yOIHNE. 

M. BosiNBAD, ingénieur ordinaire h Sens. 

Cet ingénieur est chargé du service de la rivière d'Yonne, depuis Saint-Aubin 
jusqu'au pont de Montercan. 

Bureau de M. Bonneau. 

iVIM. Lejeune, Largeot, conducteurs; Gourdon, Bouziat, employés secondaires. 

Service actif. 

MM. Roulier afné, conducteur à Yilleneuve-sur Yonne, surveillance de la rivière 
dTonne entre Saint- Aubin et Rosoy ; Lambert, employé secondaire à Sons, sur- 
veillance de la rivière d'Yonne entre Rosoy et Serbonnes ; Sauvai, conducteur à 
Misy, surveillance de la rivière d'Yonne entre Serbonnes et le pont de Montereau. 

CANAL DE BOURGOGNE 

PARTIE COMPRISE ENTRE LAROCHE-SUR-YONNE ET LA LIMITE DE LA CÔTE-d'oR 

MM. Bazin ^, ingénieur en chef, à Dijon ; Bâtisse ingénieur ordinaire, à Tonnerre; 
Tenaille-Lerry, inspecteur des ports de l'Yonne et du canal de Bourgogne, à Joigny. 

Condacteurs subdivisionnaires. — MM. Valdant, conducteur, à Brienon ; JuOen, 
conducteur, à Tonnerre ; Tillequin, à Ancy-le-Franc. 

Bureau. — MM. Nicolle, Vaillard et Dard, conducteurs ; PitoUet, sous-chef de 
section ; Renaud, employé secondaire. 

SERVICE VICINAL. 

PERSONNEL. 
M. Surugue, agent-voyer en chef, rue Cochois, dà Auxerre (bureaux à la Préfec- 
ture); MM. Guyard, agent-voyer principal, chef de bureau ; Sonnet, chef de compta- 
bilité ; Quignard, agent-voy er dessinateur ; Viau, chef cantonnier attaché au bureau ; 
Hodry et Mathieu, agents auxiliaires. 

ARRONDISSEMENT d'AUXERRE. 

M. Mathieu, agent-yoyer d'arrondissement, à Auxerre. — Bureau : MM. Lecomte, 
agent-Toyer cantonal; Gîouot, Massé et Siraonneau, agents auxiliaires. 

Agents-Loyers cantonaux : — MM. Hugot, à Auxerre; Protat, à Chablis ; Gorniot. 
à Coulanges-la-Vin.; Simon, à Coulanges-sur-Yonne ; Defosse. à Courson; Moine, a 
Saint-Florentin; Fromonot, à Saint-Sauveur; Bertrand jeune, a Seignelay; Frontier, 
àloucy ; Loury, à Vermenton. 

ARRONDISSEMENT D'AVALLON. 

M. Charles, agent- voyer d'arrondissement, à Avallon. — Bureau : MM. Lessiau, 
ageot-voyer cantonal, attaché au bureau ; Reposeur, agent secondaire. 

Agentf-vqyers cantonaux ; MM. Préau, à Avallon ; Girardot, à Guillon ; Prestat, à 
risi&«iir-Serttin ; Chaineau, à Quarré-les-Toiubes ; Fouet, à Vézeiay. 



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ÀRRONOISSEXBNT DE I0I6NT. 

M. Neveux, a$rent-voyer d'arrondissement, à Joîgny. — Bureau : MM. Durand, 
Oanneau et Leblond, agenis secondaires. 

Agents-vojers cantonaux: MM. Barbier, à Aillant ; Boucheron, à Brienon ; Veau, 

à Cerisiers; Heurley, a Charny ; Renard, à Joigny; N , à Saint -Fargeao ; 

Manson, à Yilleneuve-sur-Yonne ; Renard, à Bléneau. 

ARRONDISSEMENT DE SENS. 

M. Champeaux, agent-voyer d'arrondissement, à Sens. — Bureau : MM. Lespagnol, 
agent- voyer cantonal, attaché au bureau ; Michaut, agent secondaire ; Cheminant, 
agent auxiliaire. 

Àgents-voyers cantonaux : MM. Charles, à Pont-sur- Yonne ; Roblot, à Sens ; Roy, 
à Sergines; Grandrup, à Villeneuve-l'Archevéque ; Bourcier, à Saint-Valérien. 

ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 

M. Mandaroux, agent- voyer d'arrondissement, à Tonnerre. — Bureau : MM. Gail- 
lard, agent-voyer cantonal attaché au bureau ; Servin, agent secondaire. 

Agents voyers cantonaux : MM. Boussard, à Ancy-le-Franc ; Mantelet, à Cnizy- 
le-Châtel ; Pelard, à Flogny ; Bertrand aîné, à Noyers ; Letur, a Tonnerre. 

Ce service comprend, en dehors de la construction et l'entretien du réseau des 
chemins vicinaux ordinaires, l'achèvement et l'entretien des chemins de grande 
communication dont voici la désignation et l'itinéraire : 



N" V, d'Auxerre à Cosne, par Che- 
vannes, Ëscamps, Volvant, Leucnv, la 
Bruyère, Levis, Fontenoy, les Guillo- 
rés, les Robineaux, les Cueillis, Saints. 
Sainte-Colombe, Treigny, La Folie et 
les Chailloux. 

2, de Chablis à Vermenlon, par Préhy et 
Saint-Cy r - les-Colons. 

3, de Villeneuve-sur- Yonne à Entrains 
par Saiot-Julien-du-Sault, Thèmes, la 
petite Celle, Précy, Sépeaux, Saint- 
Romain, La Ferle, Sommecaise, La 
Villotte, Toucy, Fontenoy, Le Deffand, 
Thury, Laiusecq, Sainpuits. 

4, d'Aillant à Entrains et à Toucy, par 
Chassy, SaintMaurice-le-Jeune, Égleny, 
Beauvoir, Nantou, Pourrain, Diges. 
Leugny, Sementron, Lain, Thury. 

\ de f igny au pont de Bassou, par la 
RueFeuiïlée, Pontigny, Venouse, Rou- 
vray, Héry, Seignelay, Beaumont et 
Bouard. 

(J, de Saint-Sauveur à Clamecy, par le 
Jarlois , Laiusecq , le Vaurimbert, 
Champ -Martin, le Galois, Ëlais, la 
Fontaine et le Tremblay. 

7, de Chàtillon à Entrains, par Cham- 
pignelles. Tanner re, Béon, Mézilles, les 
Matignons, Saint - Sauveur, les Re- 
nards, rOrme-du-Pont, les Thomas, 
Ste-Colombe, la Breuille et Sainpuits. 

8, de la route nationale n* 77 à Maizières, 
par la Mouillère, Ligny, Varennes, Ca- 
risey, Flogny. 

9, de Saint-Sauveur à l'Isle^ur-Serein et 
Vermenton, par le Deffand, Lain, 
Taingy, Molesmes, Courson, FourOnnes, 
Fontenay, Maillyle-Château, Mailly-la 
Ville, Avigny, Voutenay, Lucy-le-Bois, 
et Proveacy. 

10, d'Avallon à 6^l«'Bri880ii, par Goa- 



sin-la-Roche, Marraull, Auxon, Villiersf 
la Gorge et les Breuilloltes et à 
Quarré-les-Tombes. 

11, de Vermenton au chemin de grande 
commun, n'88, parSacy, Joux-la-Ville, 
Dissangis, Tlsle, Pancy, les moulins 
Cbouard et Salé, les fermes de Ché- 
risy, Saint-Bernard, Perrigny, Courte- 
roUes et Guillon. 

12, de risle à Arthonnay, par Annoux, 
Sarry, Villiers-les-Hauts, Fulvy, Cusy, 
Ancy-le-Franc, Pimelles, Cruzy, Maul- 
nes et Arthonnay. 

13, de Montréal à Ste-Magnance, par 
Tréviselot, Trévilly, Cisery, Savigny, 
le Monceau, Chevannes et Ste-Magnance. 

14, de Bassou à Briare et à Gien, par 
Bassou, Villemer, Neuilly, Champloi- 
seau, Lalaye, Aillant, Lamotte, les 
Ormes, le château de Bontin, les petits 
bois de Courgoin, la Mouillère, les 
petits et les grands Brossards, Bel- 
Air, le Singe-Vert, Grandchamp, les 
fermes de la tuilerie St-Val, la Bonde 
et la Gilbardîère, Champignelles, la 
Vellerie^ la ferme des Rosses, Champn 
cevrais, la ferme de Prix, de la Mai- 
son-Tardive, les Petites-Maisons, Ro- 

§ny^ ipasse près de l'écluse et du pont 
u Rondeau. 

15, de Cerisiers à Courtenay, par Dix- 
mont, les Bordes, Tallouan, Ville- 
neuve-le-Roi, Bussy-le-Repos, tes Four- 
neaux, l& Herse, les Chétifs, Piffonds 
et les Guimbanlt. 

16, du ch. de grande communie, n* 89 à 
Châliilon, par Laborde, Chevillon, 
Prunoy, Lafontaine, Charny, te Clos 
la Haute-Cave, le3 Siméons, tes Jour- 
nets, tes Roseaux, Chamheiigte. 



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<7, d'Ancy-le-Franc au ch. de crande 
commun, n» 9H, par Stigny et Ja|ly. 

f8, de St-Âmand St-Jaiien-du-Sanlt et 
Vîlleneuve-sur-Yonne, par St-Martin- 
sur-Ouanne, Malicorne, ferme de Jan- 
Yier, Cbampignelles, château et ferme 
de Grosilles, Villeneuve -les -Genêts, 
Septfonds, les Nantiers, St-Fargeau, 
les Girauds et Breuillambert. 

19, dé Senan à Appoîgny, par Lalaye, 
Champloiseau, Guercoy et Branches. 

20, de Joigny à Nogent-sur- Seine el à 
Cbigy) P^^ les Sièges, Cerisiers, la 
Grange-Bertin, Diimont, la Tuilerfc et 
Beau regard. 

21, d^ÀTallon à Coulanges- sur- Yonne, 
s'embranche sur la route nationale 
n" 151, vis-à-vis le moulin dit le Gué- 
Pavè, passe sous le hameau du Vau- 
donjon, traverse Montillot, le hameau 
de Fontenilles, passe près de la ferme 
de la Forêt et de la Maison-Rouge, 
Ghâtel-Censoir et Lucy-sur- Yonne. 

22, d'Auxerre à Briare, p. St-Georges, 
lindry, Beauvoir, Egleny, Merry-la- 
Vallée, la Villotle, ViUiers-St-Benoit, 
les Usages, les Béatrix^ les François, 
Tannerre, Villeneuve-les-Genets, la 
Falquerie, le Grand-Chemin, le Char- 
me-Rond, Bléneau. 

23, de Sens à Montereau et à Bray, par 
St-Clément, Cuy, Evry, Gisy-les-Nobles, 
Michery, Serbonnes Gourion, Vinneuf, 
Sergines et Compigny. 

24, de Villeneuve-sur-Yonne à Courtoin, 
par Serbois, les Brins, Egriselle-le- 
Bocage, Bracy, le bas de Marsangis et 
Rousson. 

25, de St-Maurice-aux-Riches-Hommes 
à Pont-sur-Yonne, par Mauny, Thori- 
gny, Fleurigny, St-faartin-sur-Oreuse, 
& Chapelle-s-Oreuse et Gisy-les-Nobles. 

26, de Sens à Voulx et à Villethierry, 
part du Pont de Sens, passe près St- 
Martin-du-Tertre, à Nailly, Brannay, 
Lixy et Vallery. 

27, de Theil à Villeneuve-sur-Yonne, par 
la Folie, les Bordes. 

28, de Villeneuve-r Archevêque à Bray et 
Molinons, par Lailly, La Postolle, Tho- 
rjgny. Barreaux, Servins, Pailly, Pies- 
sis Saint-Jean et Compigny. 

29, de Sergines à Montereau, et à Saint- 
Maurice par Serbonnes, Gourion et Vin- 
neuf. 

30, de Saint-Florentin àRigny-le-Ferron, 

Îar Vënizy, le Rué,Chaillçï, la grande 
aronnée, les Galbeaux, Fournaudin, 
les Cormiers et les Vallées. 

31, d'Auxerre à Champlay, par Perrigny, 
ie Buisson-Pouilleux, Fleury, Guerchy , 
Ûhamploiseau,'Neui1ly, fenne d'Arblay. ' 



32, de Tonnerre à Corbigny, par Yrouerre, 
Sainte-Vertu, Nitry, Joux-la-Ville, Pré- 
cy-le-Sec, Voutenay, emprunte la route 
nationale n* 6 jusqu'à la courbe de Gi- 
vry, puis la route nationale n* 151 jus- 
qu'à Vézelay, passe à Saint-Père, As- 
quins et Pierre-Perlhuis. 

33, de Cussy- les- Forges à Quarré-les- 
Tombes, par Villers-Nonains. 

34, de Ligny à Saint-Mards-en-Othe, avec 
embrancbement sur Varennes, par Li- 
gny, Chéu, Germigny, Beugnon, Neuvy- 
Saulour et Sormery. 

35, de Tonnerre à Montfort, par Tissey, 
Collan, Maligny, Villv, Lignorelles et 
Souilly. 

36, de Quarré-les-Tombes à Châtel-Cen- 
soir, par Velars, Lantreville, Saint-Ger- 
main-des-Champs, Serée - le - Château, 
Usy, Saint-Père, les bois de la Made- 
leine, leç Tremblats et Asnières où il 
s'embranche sur la route départemen- 
tale n» 20. 

37, de Champigny à Voulx, par Cbau- 
montet Samt-Agnan. 

38, de Courson à Chablis, par Charènte- 
nay, Val-de-Mercy, Vincelles, Vînce- 
lottes, Irancy, Saint-Cyr et Préhy. 

39, de Vermcnton à Entrains, par Acco- 
lay, Sainte-Pal ta>e, Prégilbert, Sery, 
Maill y-la- Ville, Mailly-Châ(eau-le-Bas, 
le Paumier, Misery, Coulanges-sur- 
Yonne, Andries, Ferrlères, Etais. 

40, de Theil à thongny, par Voismes, 
Fontaines et Villiers-Louis. 

41, de Chéroy à Ferrières et à Voulx, par 
les Morteanx, les Jacquins, Jouy et les 
Bordes. 

42, de Saint- Valérien à Jouy, par Monta- 
cher et Villegardin. 

43, de Laroche à Tonnerre, par Cheny, 
Ormoy. Mont-Saint-Sulpice, Bouilly, 
Bas-Rebourscaux, VergignY,Chéu, Jaul- 
ges, Villiers- Vineux, Roffiey, Véaânnes 
et Junay. 

44, de Savi^ny à Anstrudes, par Guillon, 
Vignes, Pisy et Vassy. 

45, de Chablis à Noyers, par Chichée, 
Chemillv, Poilly, Môlay et Perrigny. 

46, de Sens à Villeneuve-l'Archevéque, 
par Saligny, Fontaines, les Clérimois et 
Foissy. 

47, de Joignv à Fournaudîn, par Brion, 
Bussy-en-Othe et Arces. 

48, de toucy à Seignelay, par Parly, Lin- 
drv, Charbuy, Appoigny et Chemilly. 

49, de Vermenton a Noyers, par Sacy, Ni- 
try. 

50, d'A 



50, d'Avallon à Guillon. par Maison-Dieu. 

51 , de Saint-Florentin a Noyers, par Vil- 
liers-Vineux, Carisey, Dyé, Vezannes, 
Serrigny et Yrouerre. 

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52, de Leugny à Bléaeaa, par Lalande, 
Fontaines, Mézilles, Seplfonds et Saint- 
Privé. 

53, d'Avallon à Tannav, par Pontaubert, 
Island, Menades et Foissy. 

54, do Cerisiers à Rigny-le-Ferron, par 
^Vaudeurs, Coulours et Cérilly. 

53, de Lormes à Rouvray, par Quarré- 
les-Tombes et Saint- Léger. 

56, de Laignes à Tonnerre, par Commis- 
sey, ïanlay, Baon et Cruzy, avec em- 
branchement de Laon à Tanlay. 

57, d'A-uxerre à Châtillon-sur-Loing et à 
Saint-Aubin-Châtean-Neuf, par Chassy, 
Saint-Maurice-Thizouailles. Les Ormes, 
Saint - Aubin - Château - Neuf, Bleury, 
Sommecaise, Perreux, Saint- Marti n- 
sur-Ouanne et Marchais-Beton. 

58, de Sens à Pont-sur- Yonne, par Cour- 
tois el Villeperrot. 

59, d'Auxerreà Pontigny, par Villeneuve- 
Saint-Salve, Venouse et Montigny. 

60, de Cussy-les-Forges à Saint-Léger, 
par Beauvilliers. 

61, de Saint-Florentin à Ervy, par Sou- 
m «intrain et Beugnon. 

62, de Champs à Chablis, par Saint-Bris, 
Chilry, Courgis et Chablis. 

63, de Sens à Domats, parSubligny, Ville- 
neuve-la-Dondagre,Courtoin et Domals. 

64, de Bonny- sur-Loire à Courlenay et 
à Aillant- sur -Mïllerion, par Bléneau, 
Champce vrais, Marchais-Beton, Champ- 
beugle et Fontenouilles. 

65, de Domats à Vallery, par les Ches- 
neaiix,La Belliole,St-Valérien et Vallery. 

66, de Sainl-Fargeau à Clamecy, par la 
Chaux, la Détroublc, la Marcinerie, le 
Chôneau, Treigny, Perreuse, le Metz, 
Sainpuits, les Barres el Etais. 

67, de Joigny à La Ferlé, par Chamvres, 
Champvallon, Volgré, Senan et Villiers- 
sur-Tnolon. 

68, deL'Isle à Aisy, par Annoux, Châtel- 
Gérard et Vausse. 

69, de Saint-Florentin à Cerisiers, par 
Avrolles, Champlost, Mercy, Bellechau- 
me, Dilo, Vilechétive. 

70, de Bazoches à la route nationa'e n<* 
60, avec embranchements sur Ville- 
neuve-la-Dondagre, par Saint-Sérolin, 
Villebougis, Fouclières et Villeneuve- 
la-Dondagre, Subligny, Villerol, Cham- 
pigny el Vinneuf. 

71, de Sermizelles à Thar oiseau, par Gi- 
vry et Domecy-sur-le-Vault. 

72, de Seo««àPiffonds, par Paron, Gron, 
Eligny, Marsangis, Chaumot et Piffonds. 

73, de Saint-Sauveur à Coulanges-sur- 
Yonne, par la Mallerue, Thury, Son- 
geras, les Simons, les Billards, Mauper- 
tuis et Druyes. 



74, d'Arquian à Bléneau, par Lavaa, la 
Grand-Cour et Bléneau. 

75, de Chastellux à Charbonnières et à 
Villiers-Nonains, par les hameaux de 
Marrault, le Meix et Saint -Germain. 

76, de Theil à Fouroaudin et à Ponl-sur- 
Vanne, par Vareilles, Vaudeurs, les 
Loges et Villefroide. 

77, de Cerisiers à Laroche, par Cerisiers, 
Villechétive, Bussy-en-Othe, Mlgennes. 

78, de Brienon à Ligny, par Bouilly et 
Rebourseaux. 

79, de Rigny-le-Ferron à Nogent-sur- 
S^ine, par Flacy, Bagneaux, Courgenay, 
Saint-Maurice- aux - Riches- Hommes et 
Sonnes. 

80, d'Auxerre à Brienon et à Laroche, par 
Chemilly, Beaumont, Ormoy elCheay. 

81, de Sens à Nemours, avec embranche- 
ment de Subligny à Villeroy, par Ville- 
roy, Sâint-Valérien et Chéroy. 

82, de Chéroy à Bar sur-Seine, par Dollot, 
Brannay, Pont-sur- Yonne. 

83, de Joigny à Toucy, par Paroy, Senan, 
Aillant et Saint-Aubin. 

84, d'Auxerre h Nogent - sur-Seine, par 
Monéteau, Seignelay, Haulerive, Brie- 
non, Bligny, Bellechaume, Arces, Vau- 
deurs, les Sièges et Villeneuve-l'Arche- 
vêque. 

85, de Saint-Fargeau à Vincelles, par St- 
Sauveur, Ouanne, Merry-Sec et Con- 
langes-la-Vineuse. 

86, de Tonnerre à Avallon, par Yrouerre, 
Noyers, Massangis, Dissangis, L'Isle- 
sur-Serein, Provency, Sauvigny-le-Bois. 

87, d'A vallon à Lormes, par Chastellux. 

88, de Cussy-les-Forges a Semur, par St- 
André-en-Terre-Pleine et Epoisses. 

89, d'Aisv à Montargis (avec embranche- 
ment ae la porte d'Ëgleny à la Porte 
de Paris, àAuxerre), par Elivey, Sau- 
vigny, Pasilly, Censy, jî^yers. Aigre- 
mont, Lichères, Saint-Cyr-les-Colons, 
St-Bris, Auxerre, St-Georges, Aillant- 
sur-Tholon, Senan, Volgré, St-Romain- 
le-Preux, Villefranche, Dicy, Château- 
Renard. 

90, de Saint- Fargeau à Montargis, par 
Saint-Privé, Bléneau et Rogny. 

91, de Joigny à Avallon, p?r la Belle- 
Idée, Cheny, Hauterive, Ligny-le-Châ- 
tel, Maligny, Chablis, Lichères, Nilry, 
Joux-la- Ville et Lucy-le-Bois. 

92, de Joigny à Montargis, par Béon. 

93, de Sens à Nogent-sur-Seine par St- 
Clément, Thorigny et Sognes. 

94, de Germigny aux Croûtes. 

95, d' Avallon à Montbard, par Sauvigny, 
Santigny, Vassy-s-Hizy, Anstrude, Aisy. 

96, de Tonnerre à Bar-s-Seine par St-Mar- 
tin, Rugny, Villon, Ârthonnay,les Riceys. 



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97, de Gourson à Dicy, par Fontenailles, 
Ouanne, Moulins, Toucy, Y^illiers-St- 
Benoît et Charny. 

98, de Nuits à Laîgnes, par Ravières, Jul- 
ly, Sennevoy et Gigny. 

99, de Saint- Aubin à Mézilles, par Vil- 
I iers-Sain t-Benoît . 

100, d'Auxerre à Vézelay et à Maison- 
Dieu (Nièvre), par Vincelies, Bazarnes, 
Trucy-sur- Yonne, Mailly-la-Vilie, Châ- 
tel-Gensoir, Asniéres et Chamoux., 

loi, d*Auxerreà Semur, par Sarry, Châ- 
tel-Gérard, Vassy. 

102, de Gosne à Auxerre, par Saint Amand 
(Nièvre), Saint -Sauveur, Fontaines et 
Toucy. 

103, de Gonrtenayà Villeneuve-la-Guyard, 
par Domats, Muntacher, Chéroy, Valle- 
ry, Ville-Thierry et Saint-Agnan. 

104, d'Auxerre à Donzy, par Gourson, 
Druyes et Etais. 

105, de Lucy-le-Bois à Gussy-les-F orges, 
car Sauvigny-le-Bois. 

106, de Tonnerre à Ghaource, par Gousse- 
gray. 

107, de Villevallier à Gourtenay, par St- 
Julien-du-Sault, Verlin et Saint-Mar- 
tin-d'Ordon 

108, de Vézelay à Avallon, par St-Père, 
Pontaubert. 

109, de Noyers à Ancy-le-Franc, par Cusy, 
Argenteuil et Moulins. 

110, de Villen. - l'Archevêque à Grange- 
le-Bocage, par Lailly et la Gharinée. 

ni, d'Aillant à Vermenton, par le Ma- 
rais, Lindry, Pourrain, Escanjps, les 
Huiliers, Avigneau, la Grilletière, Migé, 
Val-de-Mercy. 

H2, d'Arcesà Ervy, par Ghailley, le Rué, 
Conrchamp, Boullay, Neuvy-Sautour et 
la Vallée. 

113, de Vermenton à Joux-la-V., p. Essert. 
de Gézy aux Ormes, par Béon, le 
ch. de grande com. n» 89, St-Romain- 
le-Preux et la Ferté-Loupière. 

1 14, de llsle à Talcy, ï)ar Blacy et Thizy. 

115, de Montréal à Nuits s.-Ravières, par 
les moulins de Talcy, Montriant et Mar- 
meaux, Etivey et Nuits, de Rouvray à 
Lormes, par Quarré-les-Tombes. 

116, de Tonnerre à Gigny, par Gommis- 
sey, Baon, Gland et Gigny. 

1 17, de Sarry à Yrouerre, par Moulins, 
Fresnes, Yrouerre. 

118, de risle à Ghaource, par Argenteuil, 
Pacy, Lézinnes, Saint-vinnemer, Tan- 
lay. Saint-Martin et Mélisey. 

419, ae Samt-Fargeau à Ghâteau-Renard, 
par Gbampignelles et Marchais-Beton. 

120, de Gharny à Ferreux. 

121, de Seignelay à Ervy, par Ponligny et 
les Pré»-dU"Boi8. 



r22, de Saint-Julien à Gerisiers, par Àr- 

meau et les Brûleries. 
123, de Vézelay à Mailly-la- Ville, par As- 

quins et Brosses. 
12?, d'Auxerre à Erv^r, par Venoy, Blei- 

fny - le - Garreau, Liguorelles, Ligny, 
aulges, Butteaux et Percey. 

125, de Gharaplemy à Ouanne et à Leu- 
gy, par Etais, Sou gères, Taingy, Ouanne, 
Gnastenay et Leugoy. 

126, de Vaudeurs à Villechétive. 

127, d' A vallon à Corbigny, pai les Gran- 
des-Châtelames, le hameau de Gure et 
Domecy-sur-Cure. 

128, de Vézelay à L'Isle, par Pontaubert, 
Le Vault-de-Lugny, Annéot, Vassy et 
Provency. 

129, de Brienon à Troyes, par Cbatton, 
Ghamplost, Venizy, Turny et Neuvy- 
Sautour. 

130, de Gourson à Vézelay, par Anus et 
Mailly-le-Ghâteau-le-Bas. 

131, de Poinchy à Villy^ par Lachapelle. 

132, de Villiers-Saint-Benoit à Louesme, 
par les hameaux des Tricottets et des 
Bergers. 

133, de Gussy-les-Forçes à Montréal, par 
les hameaux de Maison -Dieu, le Velle- 
rot et Sceaux. 

134, de Saint-Aubin-sur- Yonne, à Toucy, 
par Cézy et le hameau de la Petite- 
Celle, avec embranchement sur Béon. 

135, de Toucy à Foissy, par Voisines et 
la Chapelle-Saint Léonard. 

136, de Ghailley à Saint-Mards-en-Othe, 
par Ghailley et les hameaux de Bœurs 
et Sormery. 

137, des Sièges à Pouy, par Vauluisant. 

138, de Saint-Denis-sur-Ouanne à Mar- 
chais-Beton, par Malicorne. 

139, de Bazarnes à Tonnerre, par Ghe- 
milly, le Poits-de-Gourson, la croix 
Pilate, Chemilly-sur-Serein et Viviers. 

140, de Stigny à Brienon, par Veron, la 
Grange-au -Doyen, les Bordes, Dix- 
mont, Bussy-en-Othe, Vorvigny et 
Brienon. 

141, de Villeneuve-l'Archevéque à Arces, 
par le hameàu des Hauts-de-Flacy et 
Coulours. 

142, d'Usy à la route nationale n*» 6, par 
Menades, Island, Pont-Aubert et le 
Vault. 

113, de Pont-sur- Yonne à Nemours, par 
Villethierry. 

144, de Vermenton à Tonnerre, par la 
ferme de la Loge, Lichères, Poilly 
et Yrouerre. 

US, d'Aillant à Charny, par Villiers-sur- 
'Iholon, la Tuilerie, la Ferté-Loupière, 
la Gaulerie, les Carterons, Ghopinot et 
le liameau de la Borde, , 

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126 



146, dç Sens à Tkdl (sones») de Va- 
reilles à la route nationale n* 60, par 
Maillot, Mâlay-le-iGrrand, Noé, Pont-sur- 
Yanne, Vareilles. 

147, de Sergines à Nogent-sur-Seîne, par 
Pailly, Plessis-du Mee et Courceaux. 

148, de Varzy à Toucy, par Dniyes, Tain- 
gy et Ouanne. 

149, de Saint-Julien à Chéroy, part de 
Saint-Julien, passe àBussy, à Piffonds, 
trayerse le climat du chemin de Cour- 
tenay et entre sur le territoire de Sa- 
vigny, puis aboutit sur la rouie na- 
tionale n** 60 au point de jonctioa de 
l'ancien chemin de Piffonds à Sayigny. 

150, de Chablis à Tonnerre, p'Fyé et Coflan. 

151, de Mézilles à Meugnes, par Treigny. 

152, de Rigny-le-Ferron à Ervy, par 
Bœurs, Sormery et Lasson. 

153, de Neuilly à Laferté-Loupière, par 
Senan et Ghailleuse. 

154, de Saint-Aubîn-Château-Neuf aux 
Ormes, par Froville. 

155, de Saint-Maurice-Thiz. à Merry-Ia- 
Vallée, par Saint-Martin-sur-Ocre. 

156, de Ghaumont à Flagy, par Villeble- 
vin et ViUeneuve-la-Guyard. 

137, de Sens à £griselles-le-Bocage^ par 
Gron, Gollemiers et Gornant. 

158, de Léteau à Villefargeau, par Perri- 
gny et Saint-Georges. 

159, de Coulanges-la- Vineuse à Fontaines, 
par Sauilly, Diges, Moulins, avec em- 
branchement de Moulins sur Toucy. 

160, de Saint-Fargeau à Grandcbamps^ 
par Sept-Fonds, Tannerre et Louesme. 

161, de Flogny à Soumaintrain. 

162, de Gruzy à Ervy, par Mauhie^ Villon 
et Quincerot. 

163, d'Auxerre à Vaux. 

164, de Gheny à Toncy, par Bonnard, 
Basson et Ghichery. 

165, de Goulanges-la-Vineuse à Footenay- 
sons-Fouronnes. 



6, d'A vallon à GiroUe», par Tbarot. 

7, de Lucy-léj-Boià â V&yTfeâr'Gi- 



167, ^ _. „„ _ 

roUes et Sermlzelles. 

168, de Marmeaux à Santigny. 

169, de Montréal à l'Me, jSr Angely. 

170, de Montjalin à Bîeriy-Ie-Hant» par 
Sauvigny--1e-Bois. 

171, de Rosoy à Passy, par Veron. 

172, d'Evry a la Chapelle-sup-Oreuse. 

173, deSaint-Glémentà Saligny et Sens, 
embranchement. 

174, de Villiers-Bonneux à Sognes. 

175, de Vareilles à Chigy. 

176, d'Aillant à Poilly-sur-Tholon. 

177, de Gharmoy à Branches. 

178, deVolgréà AUlant. 

1 79, de Beliechaume à Paroy. 

1 80, de Gudot à MOlitcorbon. 

181, de Brion à Neuilly. 

182, de Ghamplay à Gésy. 

183, de Looze à Laroche-Saint-Gydroine. 

184, de Septfonds à Saint-Sauveur. 

185, de Samt-Fargeau à Treigny. 

t86, de Ravières â Fontaines-les-Sèches. 

187, de Tronchoy à Li^nières. 

188, de Tonnerre à Epmeuil. 

189, de Ravières à Gland. 

190, de Sennevoy-Ie-Bas à Fontalnes-le.^- 
Sèches. 

191, de Tonnerre à Noyers. 

192, d'Avallon à Marigny, par Montraar- 
delin. 

193, de St-Valérien à St-Martin-d'Ordon, 
par la Belliole, Gourtoin, Vernoy et 
Piffonds. 

194, de Précy à Courlenay, par Gudot et 
St-Loup-d'Ordon. 

195, de Vinneuf à Ballov. 

196, de SoUot à Villemanoche, par Lixy 
et Fossois. 

Le service général comprend en outre 
tous les chemins vicinaux ordinaires du 
département désignés ordinairement sous 
le titre de chemins vicinaux ordinaires. 



CHEMINS DE FEU. 
CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE. 

1« SURTEILLÀNCE ADMINISTRATIVE. 

MM. Dulong ^, commissaire de surveillance administrative, en résidence à Seps 
(section de Sens à Laroche); Fermier, commissaire de surveillance adminiis- 
trative, en résidence à Auxerre (section de Laroche à Glamecy) ; Liévin, commis- 
saire de surveillance administrative, en résidence à Avallon (section de Gravant aux 
Laumes) ; Bataille ^, commissaire de surveillance administrative, en résidence à 
Tonnerre (section de Laroche à Nuits) ; Fouques, commissaire de surveillance 
administrative, en résidence à Glamecy (section de Glamecy à Nevers et à Gercy- 
la-Tour). 

2*" ADMINISTRATION GÉNÉRALE. 

MM. Bonin, inspecteur résidant à Avallon ; Gibey, inspecteur à Tonnerre ; Louvel, 
inspecteur de Texploitation de ViUeneuve-la-Guyard à Vincelles inclus, résidant à 
Sens ; Angeveli «oos-inspecteur de Grarant à Nevers et de Clamecy à Cercy, rûsiiant 
à Clamecy. p.g.^.^^^ ^^ GoOglc 



127 

8* «MBRiKNldBISffiVT D» LAROCHE A CLAMBGY. 

GARS D'A<yxERRE. — MM. Taltoas, chef de gare ; Poncet, sous-chef; Breiiot, rece- 
veur. — Bureiitt de grande uitesse : Pallergoix, facteur-chef ; Darot, Bouté, Ferlet, 
Despoix, facteurs de preiuière classe ; Langer, Flamand, Simonin, facteurs de 
deuxième classe. — Bateau de petite vkesse : Dupont, commis principal, chef de 
bureau ; Roche, Tardif, commis de première classe ; Guyard, Fix et Roolin, commis 
de deuxième classe. — Bureau de ville : Théodore Geste, représenté par M. Brisset. 

Service médical : 

Médecins pour toute la section : MM. Rolland, à Sens ; Picard, à Joigny ; Dionis 
des Carrières, à Àuxerre; Marquis, à Tonnerre ; Bert, à Avallon ; Maringe, à Glamecy ; 
Boadard, à Yermenton. 

Chefs de section : 

MM. Dessalien, à Tonnerre ; Pellegois, è Auxerre ; Juvenel, à Avallon. 
Chefs de gare dans la traversée de V Yonne : 

MM. Guéri] lot, à VilIeneuve-la-Guyard ; Bergère, à Ghampigny ; Vinot , à Pont- 
snr-Yonne ; Gossot, à Sens ; Vallet, a VilIeneuve-sur-Yonne ; Goydadin, à St-Julien- 
du-Sautt ; Hure, à Cézy ; Pâte y, à Joigny ; Groshorne, à Laroche ; Vesset, à 
Bonnard ; Gaveaa, à Chemilly ; Brunet, à Monéteau ; Talraas, à Auxerre ; Gauohot, 
à Champs ; Courtin, à Vincelles ; Charnay, à Gravant ; Rorher, à Vermenton ; 
Binot, à Arcy ; Camelin à Sermizeiles ; Granavilliers, à Vassy ; Grattepain, à Avallon ; 
Montenot, à Mailly-Ia-\ille ; Crevau, à Ghâtel-Censoir ; Brosser, à Goulanges-sur- 
Yonne ; Bernard, à Claraecy ; Cloche, à Brienon ; Michaut^ à Saint-Floi enlin ; Mcngin, 
à Flognv ; Hélie, à Tonnerre ; Féraud, à Tanlay ; Gharlier, à Lézinnes ; Perriquet, 
à Ancf-ie-Franc ; Chevallier, à Nuits-sous-Ravicres ; Sargeul, à Aisy ; Gousse, à Mai- 
son-Dieu : Berger, à Guillon. 

Chefs de bureau (petite vitesse) : MM. Faivre, à Sens; Dupont, à Auxerre; 
Chaix, à Tonnerre. 

Employés comptables: MM. Dupont, à Sens; N..., à Villeneuve-sur-Yonne; 
Manier, à Saint-Juiien-du-Sault ; Chalon, à Joigny; Plart, à Laroche ; Reddé, à 
Brienon ; Legris, à Saint-Florentin ^ Chaix, à Tonnerre ; Bouileret, à Ancy-le-Franc ; 
Odin, à Nuits-sous-Ravieres ; Couillard, à Aisy. 

Sous-chefs de gare : MM. Mariot et KlobuJ^owski, à Laroche ; Putté, à Joigny ; Perdu 
et Hure, à Sens ; Poucet, à Auxerre ; Giffard, à Avallon ; Têtard, à Gravant, 
— Sous-ckefs de gare de remplacement : MM. Bouileret, à Sens ; Dupont, à 
Aaxerre ; Debailly, à Tonnerre ; de Beaufort, à Nuils-sous-Ravières ; ]>f..., à Gla- 
mecy. 

Construction des lignes de Ccrcjr-la-Tour à Gilly-sur-Loire et d'Àvallon 
à Dracj-Saini'Loup, 
M. RuELLB ^, directeur de la construction, rue Saint- Lazare, 88, à Paris. 
Mk Raisou ^f ingénieur en chef de la compagnie, rue d'Orbandelle, 4» ^ Auxerre. 

Bureaux de M. Baison, 
MM. Renard, chef de bureau; Meousier, contrôleur du matériel ; Heyneinans, 
comptable; Faivre, payeur; David, Bardier, Hiernard, dessinateurs ^ Foin, employé. 

SECTION VIII. 

ADMINISTRATION DE L'AGRICULTURE 
Sixtèpie région, dite région de VEst^ comprenant les département^^ de l^Âin, de la 
Côte^*Or, du Doubs, du Jura, de ia Haute-Saône, dé Saône-et-Loire et de l'Yonne. 
M. Tisserand ^, directeur de Tagriculture, inspecteur général de la région. 
M. FoCx, professeur titulaire de la chaire d'agriculture de TYonne. 

ECOLE PRATIQUE D'AGRICULTURE DE L'YONNE. 

BiM. Thierry, Emile, directeur-économe ; Gatellier, chef de culture; Foëx, pro- 
fesseur d'agriculture, viticulture et législation Tétérinaire ; Thierry, protesseur de 
zootechnie, zoologie et hygiène vétérinaire ; Dulf, professeur dephvsique et chimie; 
Petit (brevet super.), maître-surveillant chargé du trançais et des sciences naturelles; 
Guilly, gttrveillunt-comptable, chargé de Tanthmétique, de la géométrie, de l'arpeu- 
tage et de la topographie } Enfantin, jardtn.-cbef, horticulture 6t vifiéulturepraticpieB, 



128 

STATION AGRONOMIQUE DE L'YONNE 
Gréée par décision da Conseil général en date du 27 octobre 1874, la Station 
agronomique a pour but : l<> De faire toutes les analyses qui peuvent intéresser les 
cultivateurs ; 2" De répandre dans le public des principes raisonnes d'agriculture ; 
3" D'étudier, par des recherches de laboratoire et des expériences agricoles, les 
qaestions locales à l'ordre du jour. 

En suite d'une décision du Conseil général, la Station agronomique, en attendant 
son transfert à l'école d'agriculture de Labrosse, est placée sous la direction admi- 
nistrative de M. Thierry, directeur de la ferme-école. 
Personnel. — MM. Wiilf, chimiste-préparateur ; Sprecher, préparateur-adjoint. 

COMMISSION DU PHYLLOXERA 
Délégués départementaux : MM. Richard et J. Gnénien 

HARAS. 

Le département de T Yonne et les départements de la Haute -Marne, de TAube et 
de la Côte-d'Or forment la circonscription d'un Haras dont le chef-lieu est à 
Montier-en-Der (Haute-Marne). 

SOCIÉTÉ CENTRALE DE L'YONNE 
Pour V encouragement de V Agriculture. 

Président d'honneur: M. le Préfet de l'Yonne. Président, MM. Flandin; vice-pré- 
sidents, Richard et Savatier-Laroche ; secrétaires, J. Guénier et Vallier ; trésorier, 
Sappin. 

SOCIÉTÉS D'AGRICULTURE ET COMICES AGRICOLES 

Ancy-le- Franc. — MM. Thierry, président; Challan, vice-président ; Démon, 
secrétaire; Rigolet, trésorier. 

Auxerre.-- Pinard, président ; F. Rapin et Trutey-Marange, vice-présidents; Richard 
et G. Rouillé, secrétaires; Pinard Gustave, trésorier. 

Avallon, — Jules HoudaiUe, président ; Milandre et Barban, vice-présidents ; 
Emile Odobé, secrétaire; Anceau, secrétaire-adjoint ; Jules Bouché, trésorier. 

Brienon, — Martin, président ; Thierry et Minan-Goin, vice-présidents; Grand, 
secrétaire ; Ferdut, trésorier. 

Chablis. — Rathier^ président ; Simonnot, vice-président ; Choquenot, secrétaire ; 
Moreau fils, trésorier. 

/"Vo^r.— Comte de Luard, président; Portier, vice-président; Coquelu, secrétaire; 
Fournier, trésorier. 

Joignr. — Tartois, président ; Couturier Paul et Grenet, vice-présidents ; Durville, 
secrétaire ; Ablon, tréborier. 

Noyers. — Rathier, président ; Gautherin, vice-président ; Lemaire, secrétaire 
Gounot, trésorier. 

Sens. — De Fontaine, président ; Marteau père, vice-président ; Délions Isidore, 
secrétaire; Godard, trésorier ; N , archiviste. 

Tonnerre. — Le duc de Clermont-Tonnerre, jprésident ; Delautel et Lainer, vice- 
présidents; Thierry Henri, secrétaire; Roy, trésorier. 

VÉTÉRINAIRES DIPLOMES EXERÇANT DANS LE DÉPARTEMENT 

ARRONDISSEMENT d'aUXERRE 

MM. Joynon Charles-Louis-Théodore, à Lain. — Boullet Josse, à Toucy. — Crochot 
Pierre-François, à Seignelay. — Lemaître Julien-Alexis, à Saint-Florentin. — Dubief 
Antoine, à Thury. — Brillant Lotiis-Léopold, à Cheny. — ■ Bclhomme Pascal-Auguste- 
Marie-Gabriel, à Toucy. — Colas Alphonse-Adrien, à Leu^y. — Roche Isidore, à 
Saint-^auveur. — Filet Paulin, à Migé. — Crochot Louis-Emile, à Auxerre. — Baudry 
Louis, à Vermenton. — Durey Alexandre-SillemainAppolinaire, à Ligny. — Boussard 
Narcisse, à Courson. — Tartois Philippe-Henri, à Auxerre. — Soupey Prix-Maximin, 
à Etais. — Perrignon Zéphirin, à Chablis. — Denis Philippe-Emile-Louis, à Saint- 
Plorentio. — Tournaire Edouard, à Chablis. , .^^^i^ 

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129 

ARROiroiSSEMBIfT d'ATALLON 

MM. Miilot Francois-Basiie, à PIsle-s-S. — Amvot Joseph, Renaud Louis-Augostei 
Cheyy Charles et begoix Jean-Baptiste-Léon, i Avallon. — Beau Jules-Antoine- 
Joseph et Amlot Jean-Baptiste-Mesmin-Cyprien, à Guillon. 

ARRONDISSEMENT DE JOIGNY 

MM. Lambert EmlIe^Ambroise, 'à Saint-Fargeau. — Robillard Jacques-Toussaint, 
Lefébore Henri-Xavier et Poupard Paul-Joseph, à Joigny. — Duguyot Pierre-Arsène- 
Onézime, à Champignelles. — Grand Louis-Henri-Isidore, Grenet Philippe-Alexandre, 
à Brienon. — Roy Pierre , a Aillant. — Viault Ediïie-Onéziine-Demosthènes , à 
Villeneuve-sur-YoDne. — Boulet Charles- Bernard, à Charny. — Vivien Georges, à 
Cerisiers. — Franchis Simon, à Bléneau. 

ARRONDISSEMENT DE SENS 

MM. Plain Emile-Albert, Lamarre Joseph-Antoine, Carré Jules et Leriche Eugène i 
à Sens. — Biot Isidore-Augustin et Chauvot Xavier-Hippolyte, à Pont-snr-Tonne. — - 
Mathé Julien-Stanislas, à Sergines. — Couenon Alcide-Eugène, à Cbéroy. — Cosson 
Engène-Louis- Alexandre, à Villeneuve l' Archevêque. — Perreau Auguste-Henri, à 
YilIenenve-la-Guyard. 

ARRONDISSEMENT DE TONNERRE 

MM. Bavois Gaston-Louis, à Arthonnay. — Goyard Louis-Edme, à Tanlay.~> Simon 
\1fred. à Ancy-le-Franc. — Chauvelot Charles-Ferdinand, à Neuvy-Sautour. — Thierry 
Léopold-Henri, à Tonnerre. — • Milley Antoine-Amédée, à Noyers. — Bègue Louis- 
Fngëne, à Flogny. 

COMMISSIONS CANTONALES DE STATISTIQUE 

AGRICOLE ET INDUSTRIELLE. 

Ces Commissions ont été instituées par décret du 10 juillet 1852. Il en existe une 
par chef-lieu de canton. Elles ont pour mission de réunir les éléments de statistique 
agricole et industrielle que le gouvernement peut avoir intérêt à connaître. Ces 
commissions ont commencé à fonctionner le 1«' janvier 1853, elle s présentent un état 
annuel de leurs travaux. Les membres en sont nommés par le Préfet. 

CHAMBRE CONSULTATIVE DES ARTS ET MANUFACTURES, A SENS. 
MM. Lelièvre, président; Pollet secrétaire ; Querelle, Duchemin, Déon (Ulysse), 
Dupéchez, Mancâ, Forest, Barbier, Leseur, Pléau fils, membres. 

ÉTABLISSEMENTS DIVERS d'UTILITÉ PUBLIQUE. 

BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES. 
Bibliothèque d'Àuxerrej place de l'ancien Palais- de- Justice (nouveau Musée). 
La bibliothèque d'Auxerre, fondée en 1796, par le P. Laire, savant Minime, pour 
le service de l'école centrale, échut à la ville par un arrêté du premier Consul du 
8 pluviôse an XI. Elle renferme 200 manuscrits dont quelques-uns sont très pré- 
cieux pour l'histoire, et environ 35,000 volumes. On y remarque beaucoup de bonnes 
éditions. Musée et' collection de géologie, d* histoire naturelle et d'antiques du dépar- 
tement. Galerie de tableaux et de sculptures. — Bibliothécaire : M. Molard. 
Bibliothèque d^ Avallon, à V Hôtel- de-Ville. 
La bibliothèque d'A vallon, composée de 3 à 4,000 volumes, provient surtout de 
Taneienne maison des Doctrinaires du collège. — Bibliothécaire : M. Manshuy. 
Bibliothèque de Joigny^ à VRÔtel-de-Ville. 
La bibliothèque de Joigny se compose surtout d'ouvrages de littérature et de 
voyages. Elle compte plus de 10,000 volumes. — Bibliothécaire : M Jeubert. 

Bibliothèque de Sens, à PHÔtel-de-Ville, 
' Cette bibliothèque renferme 10,500 volumes et quelques manuscrits, parmi lesquels 
est le célèbre Missel original de la Messe de Tâne. Cabinet d'histoire naturelfe et 
curiosités. Musée de sculpture et d'antiques dans la cour de la mairie. — Bibliothé- 
caire : M. Morin de Champrousse. 

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130 

BibUélkè^ê de ToUnSêrrWi 
BIM. Ifaridt, btbUpthécaire ; SInton, conserrafeiir da mosée. 

BIBLIOTHÈQUES POPULAIltEd. 

Il existe dans le département 80 Bibliothèques populaires. 

INSPECTION DES MONUMENTS HISTOKIQUES DU XMâPÀRTEMfiHir, 

Ce service comprend la surveillance des monuments importais que tel/t^jifïe 
notre département et qui sont classés comme historiques par décision di; Hî((iïtre 
de l'Intérieur. La reconnaissance d'un édifice comme historique n'entraine lâs de 
droit l'allocation de fonds de la part du gouvernement ; ce n'est qu^une appréciation 
scientifique qui, cependant, est prise en considération dans les distributions annuelles 
des secours. 

Architectes des Monuments historUfues : 

MM. BoBSwitvald, inspecteur généra), à Paris ; Dondenne, architecte à Auxerre, 

MONUMENTS CLASSÉS PROVISOmBMENT 
Nou. — Les astiruquet iadiqueat que lu ■ommcatf à U nûM detqaeU te trouve ee algue ont reçu des 



Arrondissement étkuxerre. 

Église Saint-Etienne, à Auxerre. * — Église Saint-Germain, à Auxerire. — Églifle 
Saint-Pierre, à Aùxerre. — Ancien palais épiscopal (préfecture), à Auxerre. * — Église 
Saint-Eusèbe, à Auxerre. — Tour de l'Horloge, à Auxerre. — Église d'Appoigny. — 
Église de Pontigny. — ^Hse de Chablis. * —, Clochers de Y^u^nton. * — Église 
de Moutiers. — Église de Saint-Florentin. — Église de Chitry-le-Fort. — Église de 
Mailly-le-Château. — Tour dû château de Saint-Sauveur (propriété particulière). 
Arrondissement d'Avallon. 

Église d'Avallon. — l^^lise de Saint-Père-sous-Vézelay. * ■— Église de Pontaubert. 
— mise de la Madeleme, à Vézelay. * — Église de Montréal. * — Remparts de 
Vézelay. — Tombeau de Sainte-Magnance. — Château de Chastellux. 

Arrondissement de Joigny* 
Sépulcre de Téglise St-Jean de Joigny.— Église de St-Julien^du-Sault (vecrtères).— 
Église de YilleneuT^sur- Yonne. — Porte et enceinte de la ville de Yilleneuve-sur- 
Yonne. — Château de Saint-Fargeau. 

Arrondissement de Sens,^ 
Cathédrale de Sens. — SaUe synodale de Sens. — Église de l'hôpital de Sens. — 
Église Saint-Saviîiien et Saint-Potentien, à Senis. — Alurs romaiïiB, t Sont. — Arche- 
vêché de Sens. — Église de Yallery (Tombeau des Coudés dans cette église). 
j^rrondùsement de Tonnerre, 
Eglise de l'hospice de Tonnerre. — Portail de l'église Saiînt-Plerre de Tonnerre. — 
Crypte de Sainte-Catherine, sous la halle de Tonnerre. — Château de Tantoy (pro- 

Sriété BarticuUère). — Château d'Ancy-le -Franc (propriété particulière). — Portails 
e règuse de Neuvy-Sautour. 
Comité des travaux historiques et des Sociétés savantes au Ministère de V instruction 

publique, 
MM. Cotteau, vice-président de la Société des sciences historiques et naturelles 
de l'Yonne ; Quantin, archiviste du département de l'Yonne ; Salmon Philippe, 
avocat» membres correspondants nommés par arrêté de M. le Ministre de 1 Ins- 
truction publique, en date du 26 août 1858. 

SOCIÉTÉ POUR LA PROPAGATION DE L'INSTRUCTION POPULAIRE 

Le but de cette Société est de travailler au développement de l'instruction dans 
le département, en encour^eant dans les communes la formation de bibliothèques 
et l'organisation de cours, conférences et lectures populaires. 80 bibliothëmies 
populaires ont été déjà fondées dans l'Yonne ; les différentes Sociétés qui les aami- 
nistrent comptent 5,000 adhérents. 

Bureau, — MM. Moiset, président ; Savatier-Laroche, vice-président ; VaUtêr^ 
secrétaire; Fauchereau, secrétaire^oint ; Jules David, ttîésorier. 



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SOCIÉTÉS ET ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES 

ST ARTISTIQUES. 

SOCIÉTÉ DES SCIENCES HISTORIQUES ET NATURELLES DE UYONNE 

Déclarée étahlisiement d'utiUlé publique par décret du 14 janvier 1861. 
Président : M. A. Challe ^; vice-présidents : MM. G. Cotleau îjfcet Chérest; 
vice-présid. hon. : Quantin^; secret. : Monceaux et Sayatier-Laroche; archiviste: 
liOrin; trésorier : Angenoust. 

MUSÉE DÉPARTEMENTAL 
Fontfé par la Société des Sciences de l'Yonne. 
CoDscrvaleur : M. G. Cotteao. 
Ce Masée comprend diverses sections d'une importance réelle et aul compren- 
nent, outre une galerie de peinture et de sculpture aéjà remarauable, rarchéolo^ie, 
la géologie et l'histoire naturelle départementales. Les catalogues de la section 
d'archéologie, des galeries de sculpture et de peinture ont été publiés. 

SOCIÉTÉ DES ARCHITECTES DE L'YONNE 
MV. Lorin, ancien architecte à Auxerre, président ; Roblot, architecte à Sens, 
vice-président ; Dondenne, architecte du département, secrétaire ; Labrane, archi- 
tecte à Auxenre, et Leseur, architecte à Sens, membres du bureau. 

SOCIÉTÉ D'ÉTUDES A AVALLON. 

Fondée le 5 avril 1869. 
Président d'honneur: M. le Sons- Préfet; président : M. Moreau Fr; vice-prési- 
dent: N... ; secrétaires : Gagniard et Jordan; trésorier : B. Lecomte; archivisto : 
Baudouin ; conservateur du musée : Manshuy. 

SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE SENS. 

instituée par arrêté de M. le ministre de V intérieur en date au 94 /"in i844- 

Membres d'honneur : Mgr rArclievéque, M . le Préfet, MM. le Sous-Préfet et le Maire 

de Sens; président: MM. Jailiot; vice président: D'Compérat; secrétaire: Mai tin; 

TÎce-seciétaire: Muleur; archiviste: Maaroy ; vice-archiv.: Carré; trésorier: Loriferne. 

JARDIN BOTANIQUE DÉPARTEMENTAL. 
Oe jardin «st formé spécialement pour l'étude de la Flore du département de 
l'Yomie. — Directeur : M, Eug. Ravin, à Auxerre. 

COURS GRATUITS DE DESSIN. 

Professeurs ; MM. Passepont, à Auxerre ; N , à Avallon ;. N , à Sens. 

Cours de Géométrie descriptive avec application à l'industrie. 
Auxerre. — M, Ménisselle, employé des ponts et chaussées, chargé du cours. 

SOCIÉTÉS ET ÉTABUSSEMENTS DE BIENFAISANCE. 

DÉPÔT DÉPARTEMENTAL DE MENDICITÉ. 
{Ancien Hôtel- Dieu de la Madeleine^ à Auxerre.) 

COMMISSION DE SURVEILLANCE : 

MM. le Préfet, président ; Guiblin, vice-président ; Munier, Laurent-Lesseré, 
Courot, avocat, Lediat et Baudoin, membres. 

Pecsonnel : MM. Prudot, directeur ; Mathé, économe ; Tonnelier et Droin, méde- 
etBs ; le vicaire de St-Pierre, aumônier; Dagois, gardien ; Laurent, maître-jardinier. 

BUREAUX DE BIENFAISANCE. 

Les commissions administratives sont composées de six membres non compris 
le Maire, président de droit. 

Ville d* Auxerre. — MM. le Maire, président ; Chaignet, Chambard père, Massot, 
Laurent-Lesseré, Esmelin, Petit-Augé, administrateurs : Pougy, receveur; Brun, 
secrétaire. Mtôeciii du bureau de bien&isance : M. Sonplet. 



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432 

Ville d*Avallon. — MM. le Maire, président; Baudeiiet, Callé, Coittant, Perreau, 
Veaulin, Verrier, administrateurs ; Kadot, receveur. 

Ville de Joifçnr. — MM. le Maire, président ; Jeabert, Bertin, Grenet, Lefebvre, 
Picard et Taillefer, administrateurs ; Bouvet, receveur. 

Ville de Sens. -^ MM. le Maire, président ; Brémond, Lalande, Meilhon, Robert, 
Rolland et Vuidot, administrateurs ; Marteau, secrétaire ; Moreau, receveur. 

Ville de Tonnerre — MM. le Maire, président ; Denis, Folacci, Lemaire, Moine, 
Simon et Plaive, administrateurs ; Rolland, receveur. 

ASSOCIATION POUR L^EXTINCTION DE LA MENDICITÉ A AUXERRE. 

Cette institution, fondée en 1841, a pour but la distribution de secours à domi- 
cile aux familles indigentes. 

Comité : MM. le Maire, président ; G. Dalbanne, secrétaire ; Chavance, trésorier ; 
Guiblin, Claude, Mérat-Beugnon, G. Porriquet, L. Richard, Lorin, Chaignet père, 
Laurent-Lesseré , Desmolières, Dupallut, Martin, Salmon, membres. 

SOCIÉTÉ DE CHARITÉ MATERNELLE D'AUXERRE. 

Cette Société a pour but de fournir des secours aux femmes en couches dans 
rindigence. ~ Membres de droit du Comité : M. le Maire ; Mmes Dalbanne, prési- 
dente; Rouillé, Herold, Simon-Dubanx, Planteau, Piat, Plait jeune, Claude, Massot, 
Ribière, Hugot ; Secrétaire-trésorier : M. Maurice. 

ASSOCIATION DES DEMOISELLES ÉCONOMES A SENS. 

Cette association, fondée à Sens, a pour but de secourir les jeunes filles pauvres, 
de leur apprendre à travailler et de les placer convenablement. Elle est placée 
sous la surveillance des sœurs de la Sainte-Enfance. 

Il existe à Avallon une association ayant le même but, subventionnée par le bureau 
de bienfaisance. Les orphelines ou jeunes filles pauvres, au nombe de z5 à 30, sont 
placées sous la direction des religieuses de Saint-Vincent-de-Paul. 



CAISSES D^EPARGNES. 

Auxerre. — MM. Lévy, caissier ; Bathereau, sous-caissier ; Larrîn, contrôleur ; 
Sassin, employé. — Succursales : à Appoigny, Chablis, Cheny, C6ulanges-la- Vineuse, 
Coulanges-sur-Yonne, Courson, Ligny, St-Sauveur, Seignelay, Toucy, Vermfenton 
et Saint-Bris. 

Avallon. M. Auceau, caissier. — ioignj, M. Breuillet, caissier. — Sens, M. Jolly, 
caissier. — Tonnerre. M. Laine, caissier. — Saint-Florentin. M. Guillot, caissier. 

La Caisse d'Avallcn a des succursales à L'Isle, Guilion, Quarré, Vézelay et Châ- 
tel-Censoir. 

La Caisse de Sens a des succursales à Chéroy, Pon^sur-Yonne, Sergines^ Ville- 
neuve-l'Archevéque, Villeneuve-la-Guyard, Thorigny, Saint-Valérien et Vinneuf. 

La caisse de Joigny a des succursales à Aillant, Basson , Brienon , Cerisiers, 
Cbarny, Dixmont, Samt-Fargeau, Saint- Julien-du-Sault et Villeneuve-sur-Vonne. 
La Ferté-Loupière, M. Breuillet, caissier. 

La caisse de Tonnerre a des succursales à Ancy-le-Franc, Cruzv, Flogny, Neuvy- 
Sautour, Noyers, Ravières. M. Laine, caissier. 



SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS 

Société de «eooun mutueb des instituteurs et instîtotrîcei du département. 

~ Présidents honoraires : M. le Préfet et M. Lalande, ancien inspecteur d'académie ; 
président. M. Ridoux, inspecteur d'Académie ; vice -présidents, MM. Vieillot, direc- 
teur de l'Ecole normale, et Laurent, inspecteur primaire à Joigny : trésorier, 
M. Moreau, instituteur à Auierre ; secrétaire, M. Gillet, instituteur à Auxerre ; 
administrateurs, sept instituteurs nommés pour trois ans et choisis parmi les 35 
délégués. 

Société médicale de ITonne, scientifique et de prévoyance, comprenant les 
médecins, pharmaciens et vétérinaires du département, fondée le 21 août 1844. — 



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133 

MM. Grenet, président ; Roasseau et Pq)alns, vice-présidents ; Duché, 'secrétaire 

E&néral ; L. Roche et Souplet, secrétaires des séances; Ghyoot, trésorier ; Dejnst, 
ibliothécaire ; Journée, archiviste. 

AMociation médioale de l'Tmuie, Société de prévoyance et de secours mutuels 
des médecins du département. — Association générale des médecins de France, — 
MM. Ghavance, président ; N..., vice-président; Collinot, secrétaire ; Desvignes, 
trésorier. 
Cette Société a été autorisée par décret impérial du 31 mars tSGO. 

Arrondissement d*Auxerre, 

Auierre. — Société de secours mutuels et de prévoyance : MM. Massot, président ; 
Bader, vice-président ; E. Thomas, trésorier; Bernage, secrétaire ; Bemot, secrétaire- 
adjoint. — Société de St-François-Xavier : MM. Quentin ^, président ; U. Richard, 
trésorier ; Isman, secrétaire. — Société de secours mutuels pour les veuves et les 
orphelins des fonctionnaires ^i emplo> es de l'Yonne, M. Guimont, président. 

Accolay. — Société de secours mutuels, M. Momon, président. 

Reines. — Société de Saint-Vincent, M. Dorotte, président. 

Ghahlis. — Société de Saint-Vincent, M. DavidrGallerebX, président. 

Goulange-la-Vineuse. — Société de secours mutuels, M. Houdé, président. 

Héry. — Société de secours mutuels, M. Paulvé, président. 

Lignv-le-Châtel. — • Société 4e secours mutuels, M. Feuilley, président. 

MaillT-le-Ghâteau. -- Société de secours mutuels, M. Prudot, président. 

Maiigny. — Société des vignerons, M. Fauchenx, président. — Société de Saint- 
Eloi et de Saint-Vincent, M. Roy, président. 

Montigny-la-Resle. — Société de secours mutuels, M. Lamas, président. 

Mont-St-Sulpice, Bouillv, Chich y. — Société de secours mutuels, M. Mathieu, présid^ 

Pontigny. — Société d aide mutuelle, agricole et viticole, M. Lordereau, président. 

Saint-Florentin. — Société de secours mutuels (hommes), M. Hèrmelin, président. 
— Société de secours mutuels (femmes). M"* Sauvegrain, présidente. 

Seignelay. — Société de secours mutuels. M. Ghérest, président. 

Toucy. — La Fraternelle, M. Roche, président. 

Trucy-sur-Yonne. — Société de Samt-Vincent, M. De Massol président. 

Vermenton. — Société de secours mutuels, M. Descaves, présiaent. 

Villy. — Société de Saint- Vincent, M. Robinet, président. 

Yincelles. — Société de Saint-Vincent, M. Férié, président. 

Arrondissement d'Avallon, 

Avallon. — Société d'assistance mutuelle, M. Béthery de la Brosse, président. 

Ghâtel-Gensoir. — Société de secours mutuels, M. Champion, président. 

Hontiliot. — Société de Saint- Vincent, M. Berthoux, président* 

Sauvigny-le-Bois. — Société de secours mutuels, comte de Berthier, président. 

Vézelay. — Société de secours mutuels, M. Guillier, président. 
Arrondissement de loigny. 

Joigny. — Société de secours mutuels, M. Berthe, président. 

Armeau. — Société de secours mutuels, M. Gourlault, président. 

Briénon. — Société de secours mutuels, M. Grand, président. — La Prévbyante 
(femmes), Mme Moreau, présidente. 

Cézy. — Société de secours mutuels, M. Vincent, président. 

Migennes. -*- Société des sapeurs -pompiers, M. Cloche, président. 

Prunoy. — Société de secours mutuels, M. Ladoué, président. 

Rogny. — Société des sapeurs-pompiers, M. dUarcourt, président. 

Saint-Gydroine. — Société de secours mutuels, M. Temuel, président. 

Saint-Julien-du-Sault. — Société de secours mutuels, M. Coste, président. 

yilleneuve-sor- Yonne. — Société de secours mutuels, M. Fontaine, président. — 
L'Union fraternelle des vignerons. M. Audry, président. 

Arrondissement de Sens. 
Sens. — Caisse d'union, M. Deligand, président. — Société de Saint-Francis- 
Xavier, M. Duchemin, président. 
Chéroy. —, Société de secours mutuels, M. Regnault, président. 
Btigny. — Société de Saint-Vincent, M. Huot, président. 
Fontaine-la-Gaillarde. •— Société de Saint- Vincent, M. de Fontaine^ président. 
Gron. — Société de secours mutuels, M. Grégoire, président. 



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134 

Miehery. — Société des amis de Tot'dre, If. Il6'blbt, présièfilA. 
Paron. — Société de secours mutueh, M. Godnair, président. 
^ Pont-sur- Yonne. — Société de secours routueis, M. (îoutnîèr, président. 
Sâint-Mattfn-du-Tèrlre< — Soeiëtê de secours mutuels, M. Gfigé, préMdent. 
Soucy. — iSociélé de secours mutuels, M. Guiefaard, président. 
Tfiiorîgny. — Société de Safnt-Paul, M. Sony, président 
Vallery. — Société de Saint-Thomas de Cantorbéry, M. Bénard, président. 
Véron. — Société de Saint-Vkioent, M. Moreau, président. 
Villeblevin. — Société de secours mutuels, M. Brossard, président. 
Villeneuve-la-Guyard. — Société de secours inutuets, M. Bordet, président. 
VilIeneuVé-i' Archevêque. — Société de setoàrs mutuels, lA. Juste, président, 
Vûfsines. — "Société de sec<mrs mtitii^s, M. Lhoste, pTédident. 
arrondissement de Tonnerre. 

Tonnerre. — Société des sapenrs^fwmpiers, M. Descaves, présipent. -^ Société dés 
ouvriers réunis, M. Régnier, piîé«ident. — Société des vignerons (!'«), M. Chaignet, 
président. — Société des vignerons (2*), M. Martin, président. 

Argenteuil. -^ Société des travailleurs, l'abbé Lallement, président 

Noyers. — Société des ouvriers, M. Gautherin, président. — Société dé secours 
mutuels, M. Rabasse, président. 

Serrigny. — Société dC «ecour? mutuels, M. Fala(euf, président. 



Afsooiatîon des anciens élèves du CMillége d*Au5torre. — Fondée en l<859, celtle 
assiMîiation a pour but d'établir, entre les anciens éièVes du collège d'Auxerre, un 
centre commun de relations amicales et d'assistance frademelie et de coopérer en 
même temps, dans la mesure des ressources de la Société, au maintien de la naKkte ré- 
putation du vieux collège fondé par Jacques Amyot. Comité : MM. le D'' Flandin, 
président; Ghalle, délégué général de Tassociation ; Dondenne, délégtiédu trésorier, 

Asfooiatkm amicale des anciens élève* ^du CôUèi^e et ûd Iiyoée de Seaai. — 

Fondée en 1843, recoanue comme établissement d'utilité publique, par décret dn 25 
mai 1880. — Commisson pour l'antiée 1881-1882 : (à Paris) IMM. Edouard Leroux ^, 
président; Lortat Jacèb, trésorier; Félix Chahdehier, secrétaire; Mersier, Boàdoux, 
Léon Robert, Paul Chantereau, Arnaud de TAriége; (à Sens) MM, Paul Mollet, vice- 
président; Gandillon, E. Delig^nd/^, Renault. 



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TROISIÈME PARTIE 



STATISTIQUE, SCIENCES ET ARTS 



1883 I 

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TROISIÈME PARTIE 
STATISTIQUE, SGIENGïîS ET AftTS 



PROCÈS D'ANIMAUX 

DANS L£i^ ^ATS QtJt t^ÛttttËl^ï ÀtJOtRù'am LE bÉPXMEMENT 

DE l'Yonne. 



Lorsque, dans ces derniers quinze ans^ IMcole évold- 
tiorvfii^ ft'est mise à rechercher daiis Ta^imalité les 
origines de la morale, un mouvement d'élonneraent, 
poar n« pas dire d'indignation, s*esft produit dans les 
esprits tiiènfies qui se croyaient le plus afiVanchis de pré- 
jugés el de faux poittt d'honneur humain. On s'est 
demandé comment il étail admissible que chez des êtres 
intérieurs, mus seulement par un itislihct aveugle et 
irrésistible, pût se trouver, ne fût^è qu'en germe, cette 
fleur dé sociabilité et de détonèrent que l'on considère 
généralement €omm«e Tapanagè eiclusif de trotre espèce. 
Si grauidte ftit l'émotion eausée pat te dofctrilie nouvelte 
qis'oû M songefa «nême pas ô examiner ^ ses aflfitttiâtiott'S 
étaient aussi offensantes pour la maiesté humaine qu'il 
pouvait te sembler au premier coup acteil. 

Aussi bien, que prétendent Darwin et ses disciples? 
Disent-ils aue la moralité, au sens propre de cette expres- 
sion dans ta langue philosophique^ se reU*ouve danis les 
sujets même les plus élevés de l'échelle animale? Nulle- 
ment. Tout ce qu'ils avancent, c'est que, dans certains 
animaux, on constate des sentiments de confraternité, 
d'abnégation qui sont comme le point un départ de s^mi^ 



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ments de même nature, mais plus développés, plus réfléchis 
surtout, que Ton rencontre chez Thomme. Qu on s'irrite 
ou qu'on s'humilie, on ne fera pas qu'un babouin, par 
exemple, ne se sacrifie pour des membres de sa troupe; 
on n'empêchera pas qu un pélican aveugle, qu'un vieux 
corbeau, même qu'un coq domestique infirme ne soient 
nourris par des êtres de leur espèce. Un point capital à 
remarquerd'ailleurs, est que jamais Técole évolutionniste 
n'a prétendu voir dans ces impulsions altruistes des actes 
de moralité proprement dits (1). Ce qui constitue, remar- 
quons le bien, la moralité, ce n'est pas la qualité intrin- 
sèque de l'acte, c'est la réflexion d'où il est sorti, c'est la 
volonté qui Ta engendré. Supprimez ce facteur, la véri- 
table valeur morale disparait; il n'y a plus qu'un accident, 
un phénomène fortuit qui ne comporte ni mérite ni démé- 
rite, partant aucun sujet de responsabilité. 

Or, de ce point de vue, ce n'est pas à la doctrine 
Darwinienne que devraient s'attaquer les défenseurs 
jaloux de la dignité humaine; c'est bien plutôt au Moyen- 
Age qui, transformant les idées que s'étaient faites de 
l'animalité les âges précédents, avait établi une identifi- 
cation morale complète entre l'homme et l'animal. 

De tout temps liiumanité a été frappée de l'existence 
mystérieuse de ces êtres qui pullulaient autour d'elle 
comme ennemis ou comme auxiliaires. Ne pouvant 
pénétrer le secret de leur nature, elle se sentit portée, par 
une sorte de terreur mystérieuse, à les élever au-dessus 
d'elle-même et à leur reconnaître des attributs parfois 
semblables à ceux de la Divinité. Dans la haute antiquité, 
l'Inde, qui croyait à la transmission des âmes^ entoura 
l'animal de vénération et d'amour. En Perse, les Mages ne 
touchaient à rien de ce qui avait été animé. L'Egypte 

(1) D'après Darwin (Voir la Descendance de Vhomim)^ il n'existe 
chez les animaux qu'une sorte de vertu spontanée, fruit d'une 
impulsion dérivant d'instincts moraux encore enveloppés dans la 
classe plus étendue des instincts sociaux. Pour que ces instincts 
atteignent le caractère de moralité, il faudrait que l'animal fût 
pourvu d'une plus grande somme d'intelligence et de réflexion. 
Par là seulement u pourrait comparer des actions passées et 
futures j ainsi que les motifs de ces actions, et, par suit: y approu- 
ver les unes et réprouver les autres ; ce qui est la véritable carac 
téristique d'un être moral. 



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alla jusqu'à l'adoration. La Grèce et Rome prêtèrent aux 
apimaux l'esprit prophétique. Mais le Moyen-Age, tout 
visionnaire qu'il fût, ayant la prétention d'observer de 
plus près la nature, fit descendre Tanimal des hauteurs 
où les anciens Pavaient placé et Vhumanisa, si Ton peut 
dire, par le rôle et le caractère qu'il lui accorda. Pour les 
Théologiens, Fanimalité devint un sujet d'exégèse reli- 
gieuse; pour les Artistes, un motif de décoration symboli- 
que; pour les Nobles, un alphabet de langage aristocra- 
tique; pour les Auteurs de fabliaux, une source d'allégo- 
ries ingénieuses et vivantes ; pour les Solitaires, un peuple 
d'âmes obscurcies qu'il fallait catéchiser; pour le Clergé 
enfin et pour les Juristes, une société de mécréants et de 
justiciables sur laquelle avaient droit de s'étendre la main 
de l'Eglise et le bras séculier. 

Si singulière que nous paraisse cette façon de voir des 
Clercs et des Juristes, il faut bien reconnaître que, en 
somme, elle est de tout point confornje aux règles de la 
plus stricte logique. Puisque les animaux étaient 'consi- 
dérés comme des êtres moraux et perfectibles, pourquoi 
n'en eût-on pas fait des êtres responsables? Pourquoi ne 
pas les assimiler à la créature humaine dont les actes 
lautifs étaient imputés à la détermination de la volonté? 
— C'est, en eflfet, ce qui eut lieu. Animaux et hommes 
devinrent justiciables du pouvoir ecclésiastique et du 
pouvoir séculier. Les mêmes censures, les mêmes peines 
leurs furent appliquées. De même que l'homme, l'animal 
fut excommunié, emprisonné, condamné. On instruisit 
son procès suivant la même procédure, on lui donna des 
avocats, des juges, des bourreaux. Qu'il fut absent ou 
présent, l'action de la justice s'appesantissait sur lui. 
Notons toutefois que les foudres ecclésiastiques étaient 
particulièrement employées contre les animaux sur les- 
quels on ne pouvait mettre la main (i ) (mouches, charen- 
cons, chenilles, etc.), et que l'on supposait être envoyés 

(1) A Foigny (diocèse de Laon), par exemple, saint Bernard, 
(au rapport de Guillaume^ abbé de Saint-Théodoric, son biographe) 
excommunia des mouches qui s'étaient introduites en si grande 
quantité dans Téglise que leur bourdonnement troublait le recueil- 
lement des fidèles. L'effet de l'excommunication fût tel qtie, le 
lendemain, toutes les mouches furent trouvées mortes, jonchan 

t 

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6^ 

par les' démonà. Pour ceux que Ton ppiivait saisir et 
appréhenitier w corps, on les traduisait devant te tribunal 
criminel ordinaire, après les avoir assignés en personne. 

Innombrables soiil les' faits qiii témoignent de ces 
usages,, d'ailleurs incontestéè.^ En voici quelques-uns se 
rapportant aux pays que comprerid aujourd'hui le dépar- 
tement de l'Yonne : 

Avant d'aborder léî^ cas spéciaux nous mentionnerons 
une convention intervenue en décembre 1291, eïitre la 
reîne Marguerite , Comtesse dé Tonnerre , et l'Abbaye 
dePoptigny (aii Sujet de leurs droits respectif^ dan^ lai 
Cb^tellenie de Ligny et quelques Granges] dans laquelle 
il est question de jugements d'animaux. (Càrtulaife de 
tonnerre). ,, 

En 1363, quajre habitants de Saint-André-en-'Ferrè- 
P laine (aujourd'hui canton de Guilloh) furent ol;>ligés de 
payer dix florins pour éviter que justice soit faite k leurs 
porcs qui avaient tué lin enfant (1). Le sort dé, ces porcs 
aurait été d'étrei étranglés et pendus par lés dieùi pieds 
de derrière à uri, chêne, ou aux. fourches patibulaires, s'il 
en existait dans lepaVs. Peut-être même eut-on commencé, 
suivant une stridte àppticatïon du talion, parfaire subir 
aux condamnés des plessures semblable^ à celles q^u'ils 
ayaient faites à leur vicffraè. Dans ces sortes dé slipplices, 
f aninaal condamné paraissait parfois habillé en homme; 
une paire de gants était doiinèe au bobrréau, qui là met- 
tait pour procéder à l'exécution. 

Vers la même époque, les Réiigieùxde Foriiena^(catit<m 
dé Vèzelay) , furent tenù^ de payer dix florins polir la 
rançon de deux truies qui avaient meartrf âiix cuiçsë^ un 
erifant (2);. Au même teftips encore, le porcWei^ de Poiiïçfiy 
(canlpîi dé Chablis) ayant été tué, le Pro?cùreût; éounnt 
que le meurtre avait^ était commis par fés dii pôrdâ au 
pays et que tous ces animaux devaient être Ms ^ nîort. 

l^s dalles de l'église. — Suivant, même, le récit de Çurius HDe 
yrobatis sanct&rum historii^ — jf570), leô réaiiltàts de rex^ôm- 
munication furent instàhtaiiés : , les mouçhéà fiii*ent foùârd;J!'éë8. 
De là, le dicton populaire: « Tbihàér cômr^è Wè^ MùîUfk^ ». 

(1) Arctivés de la Gôte-d'Or. — Coinptëà dëô Cîhâïèneïiïég âè 
PAuitois'. 

(?) B^râil 3é$ (l^l^^â de rÂuxoiâ. 



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Mémmoins, coftime le fait n'était pt» nettement établi» les 
Séigneurà &a Mm, propriétaires des prétendus o6tipabled> 
forent edittis à côtnpo^ition : d où il k^sultà qu'un seul 
des diï porcs fut exécuté en signe de justice (1). 

Au &y giècle (ti66], un habitant de Chàilléy» qui è'était 
Hrrré au crime de be6tialité> fut brûlé tif en ee pays av^èe 
des deux oomplicè», une vache et un veau. Ce supplicie 
<yôeasit)nâa même uù conflit qui se contiAua pendant long- 
tefinpd. Le tillage de Chàilley, comme phisieurs autres 
pays de nos contrées, avait pour origine l'établissement 
d^aiiBGrange créée par TAbbaye de Pôntigny.Leâ Religieux 
de TAbbaye avaient, par conséqoeiit, droit de jUMice sur 
tmitë les dépendances de cette Grange. Mais dans le voisi* 
na^ se trouvait la Seigneurie deVenizy dont lès privilège]^» 
mal définis, au début, par rapport à ceux de lAbbaye, 
avaient déterminé entre tes deux parties un traité transac^ 
tioûnel. En 139S> it avait été stipulé que les Moines de 
Ponligiiy auraient toute justice et droit d'exécution dans 
le «to^ M lu Mtàirie de Chailley, réserve ftiite de certains 
délite pour lesquels droits d'instruction et de cortdamna-^ 
tioA, dans la terre même de- Chailley, appartiendraient 
au Seigneur de Venizy. Or, le Prévêt dé Chailley, inter^ 

[irètant fàus^ment les termes de la convention, avait, dés 
e tommencèm^t, remis les trois coupables au Seigneur 
de Tènis^y. t)e là, émoi d'autant pln$ vif pdrmi lesRiÈ^li- 
gicuî dé Pontigny, que le oromoteur de l'acte criminel 
était ui!i domestique oe l'Abbaye. On ne se contenta pas de 
s'indi^er^ on en vint à protester. Apràë de longues négo^ 
ciations, toutefois, l'affaire se termina par une Charte du 
Seigneur de Venizy , dans laquelle ce dernier reconnaissait 
Teneur commise par le Préi^ de Chailley, déclarant n*en 
vouloir tirer aucune conséquence contre les Religieux dé 
Pontigny, et donfirmâit la iransatition de 132B [î). 

Enfin, dans la première moitié du xvi* siècle, une truie 
fut pendue k Oraon (Saint-Martin ou Saint-Loup ?) par le 
mattre des hautes cfeuvnes de Sens; Rien nMnaique pour 
quel ftiit. On voit àeulemeAt qu'il a été payé h l'exécûtéur 
iD sols et 1 dfiniers pour ses gants (3). 

(1> ktéhïféê éé là 05t^d'Qr. 

m AwW^Wë ée IToniH). 

(3) Archives de rYonne. Baronnie de Saint-Julien-du-Sault. 



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8 

Ce supplice est le dernier dont nous ayons trouvé la 
trace dans notre histoire locale ; mais on n'entend point 
dire que plus tard encore il n y en ait pas eu d'autres. 
Bien que, à partir du xvi® siècle, les procès d'animaux 
soient devenus plus rares, lusage cependant n'en était 
pas abandonné. On sait, par exemple, que, en 1 585, les 
chenilles du diocèse de Valence furent assignées par le 
Grand Vicaire et condamnées à quitter immédiatement 
le diocèse. A la fin du XVIP siècle, même, (1690) malgré 
l'opinion contraire des meilleurs canonistes qui profes- 
saient que l'excommunication ne pouvait être prononcée 
que contre l'homme baptisé,un Grand vicaire excommunia 
les chenilles qui dévastaient la campagne de Pont-Château, 
en Auvei^ne, et les renvoya devant le juge du pays. 
Celui-ci, après avoir déployé vis-à-vis des coupables tout 
un luxe de procédure, leur enjoignit, sous peine de 
dommages et intérêts et de châtiments corporels, de se 
retirer dans un terrain inculte qu'il leur désigna. De telle 
sorte que Racine en faisant, dans sa pièce des PlaideurSy 
plaider Vlntimé pour des chiens, s'attaquait à un usaffe 
qui n'était pas encore complètement tombé en désué- 
tude (1). Au surplus, après mêrne que le mouvement 
philosophiaue de la fin du xvii"" siècle se fût développé, 
bien s'en fallut que la responsabilité morale fut universel- 
lement retirée aux bêtes. Si, dans un camp, Tanimal fut 
considéré comme un automate insensible, dans l'autre, on 
continua de proclamer son intelligence et ses facultés mo- 
rales. Leibnitz, dans ses Essais sur t entendement humain, 

(1) Il semble, au reste, que le Nouveau-Monde ait pris à tâche 
de recueillir une coutume qui allait disparaître, au Canada, vers 
la fin du xvii« siècle, TÉvêque excommunia à plusieurs reprises 
des bandes de tourterelles qui causaient des dommages. — Au 
Brésil, dans les premiers temps du xviii*^ siècle, les Religieux 
du monastère de Saint-Antoine intentèrent une action en violation 
de propHété contre des fourmis, dans le but de les faire, sous 
peine d'excommunication, déguerpir des lieux qu'elles avaient 
envahis. Le Juge, qui avait ' Tesprit conciliant, rendit un arrêt 
aux termes duquel les Frères durent fixer dans les environs un 
champ convenable pour q[ue les fourmis y pussent vivre en 8*y 
cantonnant. Cet arrêt fut signifié aux insectes par un Religieux 
qui alla le lire à haute voix devant les ouvertures des fourmilières. 
— Au Pérou aussi, dans le xviii« siècle, une excommunication 



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9 

établit entre Phomme et la bêle une comparaison qui n'est 
pas toujours à lavantaçe du premier. Il va même jusqu'à 
ne pas juger indigne de la bonté divine d'accorder aux 
animaux une rényinération dans une autre vie. Bonnet, 
qui leur reconnaît une sorte de conscience et de responsa- 
bilité, dit aussi en termes exprès qu'il lui paraît possible 
Su'une vie future leur soit réservée. Plus tard une façon 
e compromis s'établit, et l'on convint qu'on accorde- 
rait à l'animal une organisation mentale également distan- 
te de la conscience et de l'automatisme ; cela s'appela ins- 
tinct. Mais le traité a fini par être dénoncé par un certain 
nombre de philosophes. L'école évolutioniste a cherché et 
travaille encore à établir par l'analyse des faits que l'ins- 
tinct n'est que le résultat d'habitudes contractées par suite 
d'une série d'expériences faites de générations en généra- 
tions, et fixées, avec le temps, dans l'espèce. Ce qu'il v a de 
piquant surtout, c'est de voir que la fraction radicale de 
cette école, franchissant les limites du règne animal, en 
est venue à nier résolument le libre arbitre chez Thomme, 
et, sauf substitution des impulsions psychiques aux 
impulsions physiques, a relégué presque, au nom du 
déterminisme^ le roi de la création au rang inférieur où les 
Gomez Pereira, les Descartes, les Mallebranche plaçaient 
l'animal. 

C. MOISBT. 

fut prononcée contre des termites qui avaient dévoré un grand 
nombre de volumes dans une bibliothèque. 

Observons d'ailleurs qu'en Europe, au commencement de ce 
siècle même, Tanimal était encore exposé aux foudres du Saint- 
Sièçe. Le 30 septembre 1804, d'après une lettre adressée de 
Pans par Tabbé D. à Scipion de Ricci (lettre mentionnée par 
M, le baron de Ponnat, dans son Bistoire des variations et con- 
tradictions de l'église romaine)^ le pape Pie VII lança un bref 
contre les sauterelles de Mérate, y donnant comme probable 
Topinion des Scolastiques qui professaient que les corps des 
insectes nuisibles sont habités par des esprits infernaux. 



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L HORLOGE D AUXERRE 

ROTES COMPLÉMENTAIRES 



I 

Dans la séance du 9 avril 1879 de la Société des 
Sciences historiques et naturelles de l'Yonne (1), son 
président, M. Challe, a communiqué à cette assemblée 
une notice sur l'horloge d'Auxerre, dont Fauteur était 
à ce moment inconnu, et qui lui avait été remise par 
M. Bonneville, membre de la Société. A cette occasion, 
M. Challe a cru devoir rappeler, en termes sympathi- 
ques, que nous en avions écrit une sur le même sujet. 

« L norloge d'Auxerre, a-t-il dit, était un monument 
des plus élégants. Sa haute flèche a péri par incendie, en 
1824. On l'a remplacée par une bâtisse assez disgra- 
cieuse. M. Lechat a donné, dans Y Annuaire de F Yonne 
de 1841, une histoire et une description aussi intéres- 
santes que complètes de cette création architecturale du 
XV* siècle, avec un dessin très exact. » 

En remerciant M. Challe de sa bienveillante apprécia- 
tion, nous croyons devoir relever une petite erreur de 
composition. Ce n'est pas en 1824, mais le 28 septembre 
1825 que l'incendie de la flèche a eu lieu. 

Quant à la notice dont il a donné lecture, elle se ter- 
mine ainsi : 

(1) Bulletin de ladite Société, 33« volume, p. 105. 

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1* 

« On lit sur le eadran, dti'côlé du' fevanl, dfeux ve*«, 
« où l'heure qui mesrire..... » 

M. Châtie a cru pouVôt^ en compléter le sens dians les 
termes suivants : 

« le temps, est, selon le gotH du temps, com- 

« parée à celle que les hommes doivent prendre pour 
« règle de leurs actions. » 

Or, voici quels sont les deux vers mentionnés dans^ la 
notice, et que M. dhallé à reproduits : 

Me primum motmê cœlurriy mea régula cœlume^t 
Si tim ^it cœlnm régula, ^tus abis (1 ). 

Ils ont donné lieu de sa part à cette note : 
« M. Lechat, dans sa notice ci-dessus citée, à éôrit : 
« motai; n^aîs il paraît, par le vrai seris du distiq^ue, 
« indiqué d'ailleurs par le texte qui précède, qu*il faut 
« lire, dans celte inscription à demi-effacée, metat. » 
Nous ne saurions nous rallier à cette opinion. 
Nous ferons remarquer tout d abord que, dans Pins- 
cription à démî-effacée, le mot motàt et surtout la lettre 

S"\ sont d'une conservation parfaite, et qu'alors même que 
es mots mo^a^ et metàt auraient le même sens, il fau- 
drait s'incliner devant la netteté du premier. 

S'il y avait quelque incertitude sur l'intention de f att- 
(eûr du distique, il seràîf facile de prouver que lé fnot 
nkitat vaut mieux que metàt, Motaré signifie mettre ert 
ihoûveméht. C'est la véritable expression qui côisvîent à 
la pensée dormnante de l'auteur. C'est l'âspécl du ciel 
qui déternjînè Je jour ; c'est le jour qui manque l'heure ; 
C'est le ciel, par conséquent, qui met en mouvétfient 
Finstrumeht qui indique lés divisions du jour. 

On pourrait d'ailleurs affirmer que graiùmaticàlement 
motat est plus acceptable que metat, parce que metat, 
rarement employé comme verbe actif, n€î serait pas veau 
stoliâ là plume du versificateur du xv® siècfë. 

En voilà bien long à propos d'un mot ! mais notre 

(1) Le cadran, du côté du couchant, a aussi son inscni^tiCHak : 

Dtà» môHor ^oréU. Mbrieàs taméfi hàrt Hnwst^. 
Nascere sic cœlo, dum moriere solo. 



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12 

vieille horloge a déjà subi tant de mutilations, qu'on ne 
saurait nous en vouloir de chercher à conserver à ses 
restes, jusque dans leurs plus petits détails, leur carac- 
tère primitif. 

II 

Revenons à la notice déposée par M. Bonneville. 

Suivant M. Challe, « elle paraît être du commencement 
du siècle dernier ; elle y ajoute pourtant quelques dé- 
tails, notamment en ce qui concerne les ouvriers qui 
ont été employés à cette construction, détails empruntés 
sans doute à des documents des archives de la mairie, 
qui ne subsistent plus aujourd'hui. » 

C'est ainsi qu'elle nous apprend que marché fut fait 
avec Jean, maître horloger, pour les mouvements de 
l'horloge, et avec Jean Frémy pour la charpente. 

Jean Caradon fondit la cloche (1) à Paris. Martinet 
Duchesne fournit le fer, que Jean Donnet, serrurier, mit 
en œuvre, et dressa la flèche et les pinacles. Didier 
Gagnebien , couvreur, revêtit le clocher de plomb et 
d'ardoise, et Jean de Billy, orfèvre, fit le cadran en émail 
avec des caractères gothiques (2), tel qu'on l'apercevait 
du côté du levant. 

Aucune date, aucun chiffre de dépense ne sont donnés 
pour ces divers marchés. Mais ces détails étaient déjà 
connus, et les éditeurs de l'Annuaire historique du dépar- 
tement, qui les ont reproduits dans l'édition de 1868, 
d'après le chanoine Potel (3), indiquent la date de 1469. 

Cette coïncidence ayant éveillé notre attention, nous 
nous sommes reporté à la brochure consultée par eux, 
laquelle est aujourd'hui très rare et a été imprimée, sans 



(1) Le poids de la cloche cjui existe encore aujourd'hui est de 
3,28T livres. Lebeuf, Mémoires sur l'histoire civile d'Auxerre* 
t. II, p. 342. 

(2) Ce cadran figurait une rosace entourée de chiffres gothi- 
ques composés de compartiments découpés» dont les membrures 
étaient en plomb doré et les intervalles remplis en verres de 
couleur. 

(3) Potel, Recueil de pièces d'antiquité \ horloge d'Auxerre, 
1776, p. 85. 



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43 

nom d'auteur, en 1776, chez Laurent Fournier, impri- 
meur-libraire à Auxerre. A notre grand étonnement, nous 
avons reconnu que le manuscrit communiqué par 
M. Bonneville n*élait que la copie inachevée du Mémoire 
sur r Horloge de la ville d' Auxerre, lu à l'assemblée 
publique de la Société littéraire de cette ville, le 29 octo- 
bre 1159, par le dit chanoine. . 

Un sentiment de curiosité bien naturel nous a dès lors 
conduit à rechercher, dansTédition Fournier, la véritable 
expression de la pensée de Tauteur, que M. Challe avait 
cru devoir complétc^r ; mais nous n'y avons trouvé, p. 86, 
que cette même phrase inachevée dans le manuscrit ; 

« On lit sur le cadran, du côté du levant, deux vers où 
« l'heure qui mesure. » 

Puis viennent les deux distiaues, et quelques rensei-^ 
gnements déjà connus. 11 v a là une lacune que, sans 
aucun doute, l'auteur se fût empressé de combler, s'il 
avait été appelé à corriger les épreuves de son œuvre : ce 
qui n'a pas eu lieu. 

En effet, il résulte de la préface de l'éditeur, que l'abbé 
Potel aurait été étranger à cette publication. « Un heureux 
hasard, djt-il, a fait tomber entre nos mains cette partie 
des travaux et des veilles du savant chanoine, et elle n'a 
été tirée que pour les amis (3t connaissances du digne 
auteur^ afin de pouvoir contenter ceux qui ont les com- 
mencements, et de ne pas les priver du surplus qui ne 
peut que les satisfaire pour les recherches exactes et 
lumineuses dont il a toujours été jaloux, et qui instruisent 
à fond de, toutes les manières dont il a pris la peine de 
traiter. » 

III 

L'abbé Potel, puisqu'il est le véritable auteur de 
la notice, avant reproduit les noms des ouvriers aux- 
quels était due la construction de l'élégante flèche de 
notre horloge, nous crovons opportun de continuer cette 
série, en faisant connaître ceu]^qui depuis lors ont con- 
couru à son entretien, ainsi que les dépenses dès divers 
travaux exécutés dans ce but. 

Nous ferons précéder ces documents de quelques ren- 



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44 

seigaamanto gésiénm sur l'orîgiûe et les ^rogn^ès de 
l'horlogerie eu Pranee. 

Ce qu'on sait de cette origine, c'est qu'on se 'contenta 
longtemps de cadrans solaires» et que les premiers essais 
d'horJogerie furent des clepsydres (1) «H des«lîl^^y ins- 
truments diaos lescjuels (m employait l'<eau ou le sable 
comme force motrice. 

Les horlogeâ purement méoaniqiies commencèrent à 
paraître dans h vxn'' siècle. 

Au %f siècle, le rouage de la sonnerie n'était p«s en- 
çone inventé* Ce n'est qu'au commencement du xu* qu'on 
le trouve -adapté aux horloges. 

Vers lu fin du xin% quelques petites horloges, à poids 
et contrepoids, décoraient déjà les châteaux arojaux et les 
hôtels des grands seigneurs; mais ces instruments, i^utôt 
curieux que véritablement utiles, ne donnaient pas 
l'heure avec plus de précision que les clepsydres et les 
sabliers. 

Il faut arriver au xiv* siècle pour trouver une v^itable 
horloge marchant à roues et portant des poids. L'art de 
l'horlogerie était alors peu répandu en France, et la ville 
de Paris n'avait pas encore une horloge publique. Ce 
n'est qu'en 1370 qu'y fut établie celle dite du Palais, 
dont le roi Charles V avait confié l'exécution au célèbre 
horloger allemand, Henri de Vie. Il est curieux de voir 
quels étaient, à cette époque, les efforts des villes pour se 
munir d'instruments réglés qui missent un terme atrx 
intermittences parfois un peu exagérées des soigneurs. 
Avant même d'avoir un hôtel de ville, on avait uïie cloche 
ou une horloge. L'horloge était d'ordinaire placée sur îa 
tour ou le beffroi, qui fut longtemps la seule maison 
commune (2). 

(1) En ce qui concerne les clepsydres, voici ce qu*on lit dans 
le Dictionnaire de la conversation et de la lecture, 104» livraison 
(Yonne, département de V)^ p. 442 : 

tt La ville de Sens a conservé une industrie particulière, maifr 
« dont les développements sont essentieJlement lioûdtés : c'est 
ff celle des clepsydres ou horloges hydrauliques, inventées, il y 
« a plusieurs siècles, par un bénédictin de Saint-Pierre-lé- Vif. » 

(2) Nous en avons un exemple dans Thorioge d'Avallon. Le 
Tieui beffroi a été oodiBlruit, eu 1466, aux frais des habîlaûts. 



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1$ 

1^9 IpabitaRts d'Auxerrç fuient dçs çrenoders h foire 
îoDÎr leur ville de cette importante amélioration^ malgré 
les charges qu'elle devait leur imposer. 

Eo HiA, eo vue d'assurer TexacUtude du service de 
^arde organisé pour sa défense, ils avaient fait rachat 
d'un aras orloge, h r^s^rt$ et à sonnerie, qui fut placé 
dans le clocb^r de relise Saint-Eusèbe, où les guetteurs 
de jour et de Duit avaient leur loge (1 ). 

Mai^ cette horloge ne se faisant entendre que d*une 
partie de la ville, au mois de juin U25, ils projelè- 
reut, pour la rapprocher du centre, de la transporter 
sMr la tour gaUlara^^ qui était contiguë à Tune des portes 
du château des comtes. C'est en travaillant à la charpente 
néw33aiFe dans Je cloître du couvent des Cordeliers que, 
le 8 dudit moi^, le feu ayant pris dans des copeaux^ 
détroisit Téglise et une grande partie des bâtiments. A la 
suite de cet événemeol et de beaucoup d'autres, l'exécu- 
tion de ce projet avait été suspendue. 

Il fut repris ^n 1457, année pendant laquelle requête 
fut pr^eutée à Jean de Bourgogne > comte d'Étampes, 
u^uirttitier du comté d'Auxerre, à Teffet d'obtenir la per- 
mis^D nécessaire, qui fut accordée par lettres datées 
d'Amiens, le i 6 août même année. 

t,e S4 juillet 4453^ les habitants, réunis en assemblée 

A rintériear de i'édîfke est une «fille voûtée où siégeait autre- 
foifi Ifi consail de ville, et qui fut af>pFoprié9 à cet U9|i^, an 
1485t p^r Piepre Gbfuoapion, chambriUeur a Avallo^i. Cette salle 
sert a\;gourd'hui de musée à la Société archéologique. 

(i) On voit encore les quatre petites lucarnes qui facilitaient 
leur stirveîllance. (A cette occasion, noufl devons faire remarquer 
que la flèohe de TégUse Saiat^Ëusèbe est en ruine*, et <iu^elle 
e»ga d'une fapon urgente d^ réparations.) 

Ces fonctions de œs gardiens de ville consistaient à parconrir 
du regard les plaines environnante;^ , à signaler en temps de 
paix les incendier, et en temps de guerre rapprocha de Tennemi. 
Ils attestaient leur vigilance en répétant, m moyen d'un cornet 
à bonqnin, Theure aux quatre coins de Thorizon, et, plus tard, 
lorsque les horloges apparurent, en battant Vkeure sur leur 
timibre. 

L*usage de faire fi'apper par les guetteurâ le timbre des hor* 
loges persista longtemps, et les viUes des Flandres avaient déjà 
levirs borlpges & sonnerie que les guetteurs du Louvre criaient 
et battaient encore Theure. 



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16 

générale, par devant M' Jean Régnier, seigneur de Guar- 
chy, bailly d'Auxerre, émettaient unanimement le vœu 
« gue l'orloge qu^on avoit délibéré d^établir sur la tour 
gaillarde seroit faict des deniers communs des habi- 
tants ». 

En 1460, les travaux étaient peu avancés. On avait 
construit seulement l'arcade du double cadran et placé à 
côté les roues de l'horloge, sans la sonnerie. 

Des malheurs sans nombre, la peste, la dernière 
guerre du duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, avec 
Louis XI, avaient empêché l'exécution de ce projet, et les 
travaux, commencés en 1460, traînèrent en longueur 
pendant plus de trente ans. 

Pendant l'année 1469, on avait traité avec mattreJean, 
horloger, pour la fourniture des mouvements, 

En 1 483, marché était fait avec un fondeur de Paris 
pour la grosse cloche et deux appeaux. 

Or (1), « comme cette dépense et celle de la plom- 
berie qu'on vouioit faire magnifique étoit un peu forte 
pour le temps, et qu'il étoit besoin d'y employer les de- 
niers communs des habitants, en plus grande quantité 
que dans les dépenses ordinaires, on dut se munir de la 
permission du roi Charles VIII. 

« Ce fut la première grâce qu'il accorda aux Auxer- 
rois. » 

Leur vœu fut sanctionné par ses lettres patentes datées 

de Tours, le 20 janvier 1483, où il est dit : « pour 

« ce que iceulx habitans, tant pour raison des guerres^ 
« qui par cy devant ont eu cours, que aussi pour la sté- 
« rilité de bien des années passées ont esté fort travaillez 
« et apouvris, il ne leur seroit loisible fournir aux frais 
« qu'il convient faire pour ledict orloge, sinon que ce 
« fiist des deniers communs d'icelle ville, ce qu'ils n'eus- 
se sent osé ne oseroient faire sans sur ce avoir congié et 
« licence de nous. En nous humblement requérant, que 
« attendu ce que dict est, et qu'il est bien nécessaire et 
a aussy chose fort honneste avoir en une telle cité, m 
« afflue et habite grant peuple, un bel orloge 

(1) Lebeuf, Mémoires sur r histoire civile d'Auxerre, i, II, 
p. S42. 



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il 

« Pourquoi Nous, ces choses considérées, voulant sub- 
« venir auxdicts exposans et iceulx favoriser en leurs 
« affaires, à iceulx pour ces causes avons permis et oc- 
« troyé, permettons et octroyons de grâce spécial par ces 
« présentes, que les deniers communs de laditte ville, 
« soit de ceufx que nous leur avons octroyé ou autres 
« ils puissent et leur loyse faire lesditz orloge, cloche, 
« appeaulx, charpenlerye et autre chose nécessaire pour 

« rédifficalion d'icellui pourveu toutes foyes que la 

« plus part desdttz manans et habitans se consentent à ce. 
« Par le Roy, à la relation du Conseil, 
« Signé : Amy. » 

En 1484, la cloche et les deux appeaux étaient fondus 
à Paris par Jean Caradon, 

De 1484 à 1602 (i), c'est-à-dire pendant plus d'un 
siècle, l'inventaire des archives de la mairie, qui a été 
dressé en 1760, ne fait mention d'aucuns travaux qui 
auraient pu être exécutés pour grosses réparations ou 
entretien de Thorloge. 

Pendant l'automne de 1 602, i 1 livres lurent employées 
à la réparation de la tour et 506 livres à l'entretien de la 
flèche. 

A dix années de là, au mois d'août 1612, on s'occupa 
« du raccoustrement des deux montres gaslées et rom- 
pues par les injures du temps, et l'on dépensa 320 livres 

(1) Cette lacune nous semble pouvoir trouver son explication 
dans les délibérations prises par les maire et échevins, les 29 
novembre et 6 décembre 1 665. 

Par la première, il est conclu « qu'aucuns papiers, ne seront 
emportés des archives de Thôtel de ville qu'en conséquence d'une 
conclusion et délibération authentique, et que dans les occasions 
qui pouiTont arriver où il sera absolument nécessaire de voir les 
titres,^ papiers et registres, ils seront vus en l'hôtel de ville, en 
présence des magistrats,' sans qu'ils puissent sortir dudit hôtel, 
sous quelque prétexte que ce soit. » 

Par la seconde, « au sujet de ce qu'ayant fait la visite de leurs 
titres et papiers, ils ont trouvé qu'il en manquoit beaucoup et 
des plus nécessaires qui avoient été enlevés par des particu- 
liers a été conclud qu'on présenteroit requête à M. le bailly 

d'Auxerre pour avoir permission d'obtenir et faire publier lettres 
de monitoire à ce sujet. » 

1883 II 

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^3^ 

pour les dorures et peintures des feuillages, daulphins, 
salamandres et pieds droits. » 

Le 16 novembre 1628, traité était fait par les nniaire et 
échevins avec Nicolas Bertrand, couvreur, pour répara- 
tions à rhorloge, notamment à la flèche et au cadran, et 
ce moyennant 1550 livres. Pendant qu'on réparait le 
cadran, lès ressorts de la sonnerie se cassèrent, dans la 
nuit du 9 au 10 septembre; ce ne fut que quinze jours 
après que le maître « orlo^eur » Alexandre put la remettre 
en état, à la grande joie des habitants. 

Dans le courant de Tannée 1638, la charpente de la 
flèche, dont la chute paraissait imminente, fut refaite 
entièrement. 

En 1641, nouveau traité avec Nicolas Bertrand pour 
réparations y détaillées, moyennant 1â90 livres. 

Le 15 décembre 1554, assemblée générale des h^abi- 
tarits au sujet des réparations à faire à l'horloge. 

« Sur ce qui fust représenté que le granl orloge de 
« cesle Ville estoit de présant en décadence et ne pouvoit 
« sonner au subject de ce que. .. (suit le détail des dégra- 
« dations), il a esté conclud que ayant esgard que Pierre 
« Dubois, orlogeur de la ville, paroist entendu et expéri- 
« menlé au gouvernement dudict horloge, il seroit passé 
« contract avec luy pour sa mise en estât et son entretien 
« pendant dix années, moyennant 260 livres pour les 
« réparations et 60 livres par chaque année pour l'en- 
« trétien. » 

Le 20 janvier 1669, les officiers municipaux traitaient 
avec Pierre Maupouillant, charpentier, et Jean Cuiller, 
couvreur, pour les réparations reconnues nécessaires, 
moyennant 900 livres. 

Le 3 août de la même année, Jean Cuiller était chargé 
« de recouvrir à neuf la flèche, de descendre les deux 
« escuissons qui sont à ladicte flèche où esloient em- 
« preintes les armes du Roy et de ladicte ville, redorer 
« iceux escuissons bien et duement d*or en feuilles, faire 
« le fond desdicts escuissons d'azur, et reposer yceux 
« aux lieux où ils estoient et les attacher bien et due- 
« ment, le tout moyennant 550 livres. » 

Les 1 450 livres montant des somipes dues aux sieurs 
Maupouillant et Cuiller ont été, par ordonnance de 



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49 

M. Bouchu, intendant en Bourgogne, en date du 13 no- 
vembre 1669, imputées sur les 5,935 livres 10 sols accor- 
dés par le roi aux maire et échevins, pour le prix de 
canons appartenant à la ville. 

Le cadran situé du côté de la rue de la Draperie étant 
plus exposé que l'autre aux ravages des pluies, fut rem- 
placé, en 1670, par un cadran peint sur une feuille de 
cuivre rouge. 

Quant aux distiques qui sont encore inscrits au-dessous 
de chaque cadran, ils datent de 1672, ainsi que l'indique 
celui qui est placé du côté du levant. 

Le 5 mars 1702, assemblée générale des habitants par 
devant M. Jean Baudesson, maire, au sujet de réparations 
à faire à la fontaine Saint-Germain, à la rue dessous les 
Cordeliers et à l'horloge. Il est décidé que requête sera 
adressée à Tintendant pour obtenir l'autorisation. Le 30 
dudit mois, ordonnance de l'intendant autorisant une 
réunion générale des habitants, à laquelle les privilégiés 
seront appelés. Cette assemblée ayant eu lieu le 13 août 
suivant, il fut décidé que les réparations proposées se- 
raient adjugées, au rabais, suivant les devis et le mé- 
moire qui avaient été dressés; le 24 dudit mois, la 
délibération prise à ce sujet était approuvée par l'inten- 
dant. 

Du 1 1 septembre au 3 octobre de la même année, on 
procéda aux adjudications. Claude Midhaut fut chargé des 
travaux de l'horloge au prix de 380 livres. Quant à ceux 
concernant la fontaine Saint-Germain et la rue dessous 
les CoTdeliers, ils furent adjugés à François Vallet et 
Georges Chaperon, maçons, moyennant 2,090 livres. 

Le 16 janvier 1707, un mémoire détaillé des répara- 
tions à faire a l'horloge, évaluées à 170 livres, sans y 
comprendre les barreaux de fer, est déposé par le sieur 
Micouin, horloger. Il est paraphé, le 20 du même mois, 
par MM. Baudesson, maire, Robinet, commissaire aux 
revues, et Collinet, assesseur. Rien n'indique que l'exé- 
cution des travaux ait eu lieu. 

Le 19 février 1719, ordonnance M, de La Briffe, inten- 
dant en Bourgogne, en marge d'une requête à lui pré- 
sentée par les maire et échevins, au sujet des réparations 
à faire à rhorloge. Ledit seigneur ordonne qu'il soit fait 
un devis. 



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20 

Le 17 juillet suivant, nouvelle requête à l'intendant 
pour être autorisé à adjuger, au rabais, les réparations 
suivant le devis estimatif qui a été dressé. L'autorisation 
demandée ayant été accordée, les adjudications eurent 
lieu du 10 au 31 août, et le sieur Jean-Baptiste Berthier, 
maître charpentier, fut chargé de l'exécution des travaux, 
au prix de 3,250 livres, et, en outre, de ceux relatifs à la 
reconstruction de la balustrade ou galerie dudit horloge, 
moyennant 1 ,800 livres. 

Le 26 janvier 1720, requête est présentée à M. de La 
Briffe, à l'effet d'obtenir l'autorisation d'imposer sur les 
habitants la somme de 3,250 livres pour les réparations 
adjugées à Berthier. En marge de ladite requête, ordon- 
nance de lïntendant autorisant l'imposition , « au cas 
néanmoins qu'il n'y ait pas de revenant bon dans les 
revenus patrimoniaux. » 

Le 1®"" février, le même entrepreneur devenait adjudi- 
cataire de 6,608 livres de vieux plomb provenant de 
l'horlo§e, au prix de 27 livres le cent, soit, au total, 
1,782 livres. 

Le 15 mars 1722, traité avec Pierre Micouin, horloger, 
qui s'oblige « à mettre l'horloge en pendule » et à faire 
tous les ouvrages nécessaires, moyennant 550 livres. Au 
dos du traité est la figure de l'orloge, qui représente seu- 
lement le mécanisme. 

Le 7 janvier 1723, avait lieu la réception des ouvrages 
adjugés, en 1719, au sieur Berthier, et, en marge du 

[)rocès-verbal de cette opération, quittance était donnée, 
e 19 avril suivant, par le susnommé de la somme de 
5,200 livres, savoir : 1** celle de 3,250 livres pour le 
montant de son adjudication; 2^ celle de 1,800 livres 
pour le marché fait avec lui pour îa reconstruction de la 
balustrade ou galerie de l'horloge; 3° enfin de celle de 
150 livres pour augmentation d'ouvrages; sur laquelle 
somme totale de 5,200 livres, il a tenu compte de la 
vente à lui faite, le 1®' février 1720, de 6,608 livres de 
plomb. 

Enfin, procès-verbal de réception desdits travaux était 
dressé, le 7 septembre suivant, par M. Martineau de 
Soleyne, subdélégué de l'intendant de Bourgogne, à 
Auxerre, après visite des experts nommés à cet effet. 



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21 

Du 10 septembre au 10 novembre 1737, adjudications 
des réparations à faire au grant orloge et aux vitres de 
l'hôtel de ville. Est déclaré adjudicataire Jean-Jacques 
Guion, moyennant 370 livres. Le 6 décembre, ordon- 
nance de Tm tendant approuvant cette adjudication. 

Du 18 mars 1738, quittance par Guion de la somme 
ci-dessus. 

En 1772, une importante réparation était à faire. Dans 
la nuit du 29 au 30 juin de ladite année, un ouragan des 
plus violents, qui ravagea la ville et les environs, avait 
détruit les deux élégantes flèches en pierre qui couron- 
naient Tarcade du double cadran. Au lieu de les rétablir, 
on se borna à les remplacer par le toit en ardoise que 
nous voyons aujourd'hui. 

Pendant les années qui suivirent, jusqu'en 1814, il n*y 
eut que des dépenses ordinaires d'entretien. 

A celte dernière date, les deux cadrans étaient telle- 
ment endommagés qu'il fallut songer à les refaire. Leur 
rétablissement dans leur ancien état eut été un travail 
difficile à cause de la multiplicité des soudures et dorures. 
Il était même à désirer qu'on les relit d'une autre ma- 
nière, leur forme bizarre empêchant de distinguer le 
mouvement des aiguilles. On se décida donc à les rem- 
placer par deux cadrans simples, qui furent peints à 
l'huile sur une couche de mastic de Dihl. De ces deux 
cadrans, un seul existe encore, c'est celui du levant. 

Après l'incendie de 1825 (1), on dut s'occuper de la 
réparation du désastre qui venait d'avoir lieu. Deux 
projets furent présentés. Le premier consistait à réédifier 
la vieille tour depuis sa base et à lui donner une éléva- 
tion d'environ 50 mètres; le second, à établir, sur la 
plate-forme qui était élevée de 25 mètres, une cage pour 
recevoir la sonnerie. 

Le premier projet devait donner lieu à une dépense de 
150,000 francs. Le second pouvait être exécuté avec 
12,000 francs. Le dernier prévalut et fut adopté par le 
Conseil municipal, dans sa séance du l^" décembre 1825. 

(1) Les cloches, iombées sur une maison voisine, furent trou- 
vées intactes, et 6,5i0 !i\îC3 de plomb furent déposées dans les 
caves de l'hôicl de ville. 



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L'adjudication eut lieu au prix de HjOlO francs. Mais les 
évaluations avaient été bien inexactes, car les travaux en 
augmentation, adjugés le 18 iuin 1827, s'élevèrent à 
10,746 francs. A ces chiffres, il convient d'ajouter celui 
de 4,1 20 francs payés à l'horloger Lépaute pour le réta- 
blissement de la sonnerie, soitg au total, 26,676 francs. 
Et la toiture du nouveau campanile est encore à faire I 

IV 

Nous compléterons ces renseignements par la publi- 
cation d'un document, dont la découverte est due à 
M. Moreau, voyer municipal. 

Voici dans quelles circonstances cela a eu lieu. L'un des 
poteaux du campanile qui, depuis 1825, remplace notre 
flèche tant regrettée, était, en 1881, dans un tel état de 
dégradation (ju'il y avait urgence d'y remédier. En pres- 
crivant les dispositions nécessaires à cet effet, M. Moreau 
remarqua que chacune des trois cloches qui composaient 
la sonnerie portait une inscription. Il chercha à estamper 
celle de la plus grosse. Mais comme les échafaudages qui 
pouvaient faciliter cette opération n'avaient dû être éta- 
olis que dans la partie qu'occupait le poteau à remplacer, 
on ne put l'exécuter qu en partie. Informé de ce fait par 
M. Moreau, je lui exprimai le désir de recueillir avec lui 
lesdites inscriptions avant 1 enlèvement des échafau- 
dages. 

Grâce à son concours et à celui de M. Ahu, maître 
charpentier, chargé des travaux, il nous a été possible de 
les relever. Nous les reproduisons ci-après, ainsi (|ue le 
/oc simile de la partie estampée. 

L'inscription de la grosse cloche, composée de deux 
lignes , présente cette singularité que des fleurons sé- 
parent presque tous les mots; que le mot Aucerre est 
divisé, et que son complément, ainsi que la fin de l'in- 
scription, ont été reportés au-dessus de fa première partie, 
alors qu'ils devaient naturellement prendre place au- 
dessous. 



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24 



A quel titre rancien Auxerre était-il qualifié de cité 
où afflua et habite grant peuple, dans les lettres patentes 
du roi Charles VIII, et de grante cité, sur la cloche de 
son horloge? Nous manquons de documents à ce sujet. 

Suivant Courtépée (i), on comptait jadis 20,000 habi- 
tants à Auxerre et 80,000 dans le comté. Or, de son 
temps, ajoutait-il, la population n'était plus que de 
moitié dans l'une et dans l'autre. Un déchet aussi marqué 
lui paraissait ne pas avoir d'autre cause que la chute du 
commerce, florissant sous les Romains et fort affaibli 
sous les rois de la première race. 

Désireux de recueillir des renseignements sur l'impor- 
tance de la population de notre ville à des dates posté- 
rieures à celle des lettres patentes ci- dessus indiquées, 
nous nous sommes, comme toujours, adressés à notre 
ami, M. Quantin. 

Voici ceux qu'il a pu nous fournir pour la ville 
d'Auxerre seulement. 





INDIVIDUS 




On y comptait 


feux (2). IHPOg/lBLCS. 


ltlEIIPT8(3) 


TOTAL 


En 1518... 


1855 X 5 = 9275 


200 


9575 


En 1597 . . . 


2400 X 6 = 12000 


200 


12200 


En 1666 .. . 


2381 X 5 = 11665 


200 


11855 


En 1707 . . . 


2168 X 5 = 10840 


200 


11040 


En 1749 . . . 


— — — 


— 


8736 



Le dernier rôle des tailles, en 1596, donnait 2,400 feux, 
ainsi répartis (4). 

(1) Description historique et topographique du duché de Bour- 
gogne, t. VI ; description d'Auxerre, mdcclxxxi, p. 700. 

(2) Le recensement de la population ayant lieu par feux, il 
était d'usage d'en multiplier le total par 5, chiffre adopté comme 
moyenne du nombre d'habitants par ménage. 

(3) Quant aux exemps, ils comprenaient : les nobles, les clercs, 
les jurés, les bourgeois, les bourgeoises a sainctz (autrement dit 
dépendant de l'abbaye de Saint-Germain et du chapitre cathé- 
dral), et les pauvres mendiants. 

(4) A Saint-Père, 582 feux ; à Saint-Eusèbe, 470; à Saint-Loup, 
315 ; à Notre-Dame-la-d'Hors, 422; à Saint-Pélerin, 155; à Saint- 



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25 

(La ville et ses faubourgs étaient alors divisés en onze 
paroisses). 

Pour Tannée 1597, il nous est possible de fournir des 
détails plus complets en ce qu'ils s'appliquent à tout le 
comté. Pendant la dite année, des commissaires avaient 
été délégués pour y faire la recherche des feux, en vue 
d'établir l'impôt de la censé. 

Le recensement fait par eux constata seulement à 
Auxerre 2,290 feux, qui, multipliés par 5, ont donné, 
pour les rôles de 1598, 11,450 habitants. Quant aux 
autres paroisses comprises dans le comté, dont les popu- 
lations avaient été, comme celle d'Auxerre, ravagées par 
les maladies, épuisées par les guerres civiles et les 
garnisons, le nombre total des feux se trouva être de 

4,089 
En y ajoutant ceux d'Auxerre 2,290 

On y trouve un total de 6,379 feux. 



ou 31 ,895 habitants seulement, soit « un déchet encore 
plus marqué » que celui signalé par l'abbé Courtépée. 

Et comment pouvait-il en être autrement? Les habi- 
tants de la ville et ceux du comté, soit qu'ils eussent 
embrassé le parti du Roi, soit qu'ils se fussent rattachés 
à celui de la Ligue, n'en avaient pas moins été maltraités, 
rançonnés et ruinés par les deux partis. Pour le prouver, 
nous ne saurions mieux faire que de reproduire cet 
extrait du rapport des commissaires délégués. 

« Les Maire et eschevins leur remonstrèrent que la 
ville d'Auxerre avoit esté aultant opprimée que nulle 
aultre de la province ; que ses faubourgs avoient esté 
ruynés pendant les dernières guerres et qu'on ne pou voit 
nourrir aucun bestail dans la ville ; qu'elle étoit réduite 
en si grande pauvreté qu'il n'y avoit moyen de repaver 
ses rues ; que le droit d'entrée sur le vin étoit son seul 



Mamès, 141 ; à Saint-Renobert, 110; à Saint -Pierre-en-Chasteau 
46; à Saint-Amatre, 70 ; à Saint-Marlin-les-Saint-Julien, 40; à 
Saint-Gervais et Saint-Martin-les-Saint-Marien, 49; au total, 
2,400 feux. 

L'église Saint-Etienne étant la cathédrale, n'avait pas de res- 
sort paroissial. 



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26 

revefnti ; que la pluspart de ses habitants, qui étdient 
vignerons et compagnons de rivière, étoient dans la 
misère ; qu'elle avoit supporté de grands frais lors de la 
reprise de plusieurs places qui faisaient la guerre et de 
sa propre réduction au Roy, et que les riches ayant 
déserté là ville, les impôts étoient retombés sur les 
pauvres. » 

VI 

Notre visite à Thorloge nous a permis de nous rendre 
compte de l'état assez délabré de la tour qui supporte 
le nouveau campanile, et il nous a paru que, dans uq 
avenir prochain peut-être, des travaux in portants de- 
vraient être entrepris pour sa consolidalion. 

Quel sera le parti que prendra alors Tadministration 
municipale? On ne saurait le prévoir. 

Aujourd'hui que les beaux exemples d'architecture 
civile du moyen-âge deviennent de plus en plus rares, 
sera-l-elle respectueuse du passé? En posant cette ques- 
tion, el bien que partisan des tendances de Fédilîté mo- 
derne, qui s'ingénie à transformer nos villes et à donner, 
avant tout, aux populations de Tair, de l'eAu, de la lumière 
^t de bonnes voies de communication , nous souvenant 
de nos premières années passées dans le voisirtage de 
notre horloge, et pour ainâi dire sous son abri, nfôus ne 
pouvons nous défendre d^une so^rte de piété filiale. 

Nous aimons donc à espérer qu'à ce moment de res- 
tauration, que notis appelons de tous rios voeux, l'édih té 
auxérroise se souviendra que la cloche d'un hôtel de ville 
ou d^un beffroi a été le premier signai de la liberté com- 
munale, et qu'elle avisera, non seulement à conserver 
ce qui reste de Pœavre des premier^ cofrst^ûcteàrs, mais 
encore à rendre à noire cher rtionument son caractère 
archéologique et son ancienne élégance. 

Ad. Leghat. 



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DU SERVICE HYDRAULIQUE. 



QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR LE CURAGE ET l'ENTRET1E?î DES 
RIVIÈRES ET RUISSEAUX NON NAVIGABLES NI FLOTTABLES, SUR 
l'amélioration du RÉGIME DES EAUX ET SUR LES IRRIGA- 
TIONS DANS LE DÉPARTEMENT DE l'yONNË. 



Une circulaire adressée aux Préfets, par le Ministre 
des travaux publics (M. Vivien), le 17 novembre 1848, 
posait les bases d'organisation du service hydraulique. 

Elle faisait ressortir que : parmi tes questions qui 
intéressent le développement de l'aisance et du bien-être 
des populations^ méritant à ce titre^ toute la sollicitude du 
gouvernement de la République, il n'en est pas de plus 
inïportantes que celles qui ont pour objet l'accroissement 
du produit des terres cultivables, la fertilisation des 
terres improductives, l'assainissement des campagnes. 

Le Ministre ajoutait : que pour seconder son collègue 
de l'A^rictihure et du Commerce, dans la réalisation 
prochaine des améliorations promises au pays, Tadmi- 
ûistratiofi des travaux publics, devait de son côté, et 
autant que possible, dans la limite de -ses attributions, 
concourir aux travaux susceptibles d'acofoîlfe fmissara- 
n¥ênt la richesse nationale. 

Au nombre de ces travaux étaient naturellement et en 
première ligne rangés ceux qui sont de nature à exercer 
une influence directe sur la production agricote, c'est-à- 
dii^ : les cânâux d'iftigati(m, de limonage ou de col* 
ittatagpô, la régularisation, la oonseffvûtîon, le curage, le 



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28 

bon aménagement des cours d'eau, la création de réser- 
voirs artificiels, l'emploi des eaux soit comme moteur, 
soit comme .agent fertilisant, enfin le dessèchement des 
marais et la destruction des étangs insalubres. 

Depuis longtemps déjà, disait le Ministre, la plupart 
de ces questions ont été mises à l'étude, l'opinion publique 
s'est vivement préoccupée de leur importance ; la question 
des irrigations, notamment, a fixé au plus haut point 
l'attention générale, et des mesures législatives, dont 
Tutilité ne saurait être méconnue, ont eu pour objet de 
lever les principaux obstacles qui s^opposaient à la pra- 
tique individuelle de l'arrosage des terres. 

Le Ministre voulait parler : 

i'^ De la loi du 29 avril 1845, en ce qui touche à la 
faculté, pour les propriétaires riverains des cours d'eau, 
d'obtenir, moyennant juste et préalable indemnité, le 
passage, sur des fonds interméaiaires, des eaux dont ils 
ont le droit de disposer; 

2^ De la loi du H juillet 1847, qui permet aux mêmes 
propriétaires que ci-dessus, et sous les mêmes conditions, 
d'obtenir la faculté d'appuyer contre les immeubles des 
riverains qui leur sont opposés, les ouvrages nécessaires 
à leurs prises d'eau. 

Les prescriptions de la circulaire du 17 novembre 1848, 
sont des plus pressantes : « Il ne s'agit plus aujourd'hui, 
« de proclamer de nouveau des vérités universellement 
« admises; Il est temps de sortir des considérations théo- 
« riques, et d'aborder résolument les applications. » 

Le Ministre insiste vivement sur la nécessité de parer 
aux lenteurs, à l'indécision, au défaut d'initiative des 
intérêts privés, trop faiblement stimulés d'ailleurs, par 
Taction cle Tautorité publique. 

Il estime que le Gouvernement doit intervenir d'une 
manière efficace, par les moyens puissants dont il dispose, 
et par le concours bienveillant des hommes compétents 
au il a le pouvoir de faire agir. Il voudrait dans chaque 
département un ingénieur spécial, aidé d'un personnel 
convenable, centralisant toutes les études relatives au 
régime des cours d'eau, la réglementation des usines 
hydrauliques, les projets de dessèchements, d'irrigation, 
de colmatage, de tous puyrages destinés à utiliser les. 



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29 

eaux pluviales et à créer des ressources pour les époques 
de sécheresse, etc. 

Le Ministre exprime, aussi implicitement que possible, 
son vif désir de voir Finitiative de l'administration des 
ponts et chaussées substituée à celle des intéresés ; il fait 
un appel « au zèle éclairé et au patriotisme des ingé- 
« nieurs, » il annonce même Tinscription d'un crédit au 
budget des travaux publics pour l'étude des projets, dont 
l'examen doit être conflé ultérieurement, sous le rapport 
technique et administratif, au conseil des ponts et chaus- 
sées; et au point de vue agricole à des hommes spéciaux 
offrant toute garantie au pays. 

La circulaire invite, en terminant, chaque Préfet à 
donner connaissance des dispositions ci-dessus analysées, 
au conseil général de son département. 

Elle présente des considérations qui font prévoir 17 ans 
à l'avance, la loi du 21 juin 1865 sur les associations 
syndicales ; elle consulte enfin les conseils généraux sur 
l'opportunité qu'il pourrait y avoir, à étendre aux 
barrages destinés aux usines, le principe du droit d'appui 
créé par la loi précitée du 11 juillet 1847, en faveur des 
barrages d'irrigation. 

Il y avait lieu de penser, qu'après l'apparition de cette 
circulaire si énergique, si remplie de bonnes intentions 
et de promesses, toutes les opérations se rattachant, de 
près ou de loin, à l'amélioration de l'agriculture, allaient 
prendre un développement considérable. On a le regret 
de dire, que cela n'arriva pas dans le département de 
l'Yonne. 

Le conseil général, lors de sa session de 1848, répondit 
à la communication de la circulaire ministérielle (séance 
du 3 décembre) : 

1^ Qu'il lui paraîtrait fâcheux, que l'administration 
prît, dans les circonstances plus haut spécifiées, l'initia- 
tive de travaux se rattachant à des intérêts privés ;' 

2** Que tous les propriétaires, ou plus de la moitié des 
propriétaires intéressés à une amélioration agricole, 
doivent se réunir en association syndicale; saisir de leur 
demande en déclaration d'utilité publique M. le Préfet, 
qui, sur l'avis du conseil général, prendra tels arrêtés 
qu'il conviendra; 



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3? Qu'il serait très utile d'étendre aux barrages de 
retenue des usines, le droit d'appui édicté par la loi du 
il juillet 1847; 

4** Enfin qu'il ne croit pas devoir accorder de subven- 
tions sur les fonds départementaux, se référant aux 
délibérations de 1 845 et 1846 où il a déclaré ne pas vouloir 
imiter les départements de la Sarthe et du Var, qui ont 
procédé, à leurs frais, à la reconnaissance des cours d'eau 
non navigables ni flottables et aux études nécessaires 
pour arriver à leur réglemeatation (1). 

Une discussion assez vive s'engagea avant l'adoption de 
la délibération. 

Un membre émit l'avis que les travaux d'irrigation 
étant une cause de prospérité publique, il n'est pas 
convenable de les abandonner à la libre disposition des 
propriétaires, et qu'il faut en laisser l'initiative à Tadmi- 
nistration. 

Un autremembre necraignil pas d'avancer : que l'Etat 
est impropre à exécuter de grands travaux agricoles; que 
la création d'un service hydraulique ne serait qu'une 
nouvelle charge pour le Trésor, sans lui procurer de grands 
avantages. Il persiste à penser que l'iniiiative de toute 
amélioration agricole doit être laissée aux associations 
privées. 

Un conseiller s'éleva énergiquement contre cette opi- 
nion. La science des irrigations, dit-il, est dans l'enfance, 
c'est par ce motif (}u'il est utile de faire des éludes, de 
multiplier les expériences, et l'état seul possède le moyen 
de les entreprendre. Il cite plusieurs exemples pour éta- 
blir que l'initiative et l'intervention de l'Etat peuvent 
obtenir des résultats, que l'association privée serait im- 
puissante à produire. 

Dans sa session de 1850 (séance du 6 septembre), 
le conseil général, après avoir entendu le rapport du 
Préfet sur les souffrances de l'agriculture, et lacirculaîpe» 
dans, laquelle le Ministre de l'Agriculture et du Commerce 



(4) Le Conseil général de l'Yonne pensait, bien à tort, que ces 
études seraient fort dispendieuses et inutiles pour la plupart des 
cours d'eau, à raison de la disposition' des lieux, de la nature du 
sous-sol, du morcellement, etc., qui s'opposent à Tlivrigation en- 
^rand. 



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demande qu'on lui fasse connaître la gravité à^ ma^l ^les 
Oïoyens qu^ pourrait employer le Gouvernement pour le 
combattre, s'exprime ainsi à la fin de sa délijbération : 

« l'élève du bétail est presque partout négligée; une 
ti trop grande étendue de ten:ai;i est livrée à la culture 
^ des céréales, une trop petite aux prairies naturelles et 
« artificielles ; de là, pénurie de la viande, et quel(^uefois 
«c enpombrement de gpains et avilissement nécessaire des 
« prix. De sages mesures, une bonne loi sur les irriga- 
« tionsj largement appliquée, femédieraient en grande 
« partie au mal ; l'intérêt des cultivateurs ferait le reste. » 

Les choses resjiprent dans le ^tatuquo jusqu'à l'inter- 
vention si désirée du décret de décentralisation adminis* 
trativ^ du 25 mars 1 852. 

Aux termes de ce décret, les Préfets sont autorisés : 

1® A statuer sur les ^flaires départementales et 
communales qui jusqu'à ce jour exigeaient la décision 
dû chef de l'Etat ou du Ministre de l'Intérieur (1), c'est-à- 
dir^ en ce qui touche au sujet dont on s'occupe ici : sur 
les. cours 4'eau non navigables ni flottables, pour tout ce 
qui se rapporte à leur élargissement et à leur curage, 
(Tableau A annexé ^u décret, n° 51) ; 

2"* A statuer également, sans l'autorisation du Ministre 
d_es Travaux publics, sur les objets mentionnés au tableau 
D. joint au décret et portant les numéros ci-après.: 

(N° 3). Autorisation^ sur les cours d'eau non navigables 
ni Qx)ttables, de tous établissements nouveaux tels que: 
nxoulins^ usines, barrages, prises d'eau d'irrigation., 
pâtouillets, bQcards, lavoirs à mine ; 

(N** 4). Régularisation des dits établissements, lorsqu'ils 
ne sont pas encore pourvus d'autorisations régulières, ou 
modification des règlements déjà existants; 

{N° 5). Dispositions pour assurer le curage et le bon 
entretien des cours d'eau non navigables ni Yloltables, de 
la manière prescrite par les anciens règlements, ou 
d'aprèsr les usages locaux ; réunion, s'il y a lieu, des pro- 
priétaires intéressés en associations syndicales ; 

(1) Un décret impérial du 8 mai 1861 a placé les cours d'eau 
non navigables ni flottables dans les attributions exclusives du 
loiaistèrQ dç Tagriçulture, du. commerce et des travaux publics, 



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32 

(N® 6). Constitution en associations syndicales des 
propriétaires intéressés à 1 exécution et à l'entretien des 
travaux d'endiguement contre la nner, les fleuves, rivières 
et torrents, navigables ou non navigables, de canaux 
d'arrosage ou de canaux de dessèchement, lorsc^ue ces 
propriétaires sont d'accord pour l'exécution desdits tra- 
vaux et la répartition des dépenses ; 

(N*" S de lannexe au tableau D). Etablissement de prises 
d'eau pour fontaines publiques dans les cours d'eau non 
navigables ni flottables, sous la réserve des droits des 
tiers ; 

(N^ 7 de l'annexe du tableau D). Répartition entre 
l'agriculture et l'industrie des eaux des cours d'eau non 
navigables ni flottables, de la manière prescrite par les 
anciens règlements et les usages locaux. 

L'extension considérable donnée au pouvoir des préfets, 
par le décret de centralisation, semblait devoir ouvrir au 
service hydraulique, encore peu développé, une ère 
nouvelle, et lui imprimer une vive et durable impulsion. 

Ce décret allait, en eflet, mettre un terme aux lenteurs 
qu'entraînaient inévitablement, pour toutes les affaires 
ou questions se rattachant aux cours d'eau non navigables 
ni flottables, la transmission et notamment le retour des 
dossiers soumis aux ministères, compétents, mais encom- 
brés et surchargés par la centralisation. 

On verra si les espérances conçues se réalisèrent en ce 
qui touche à l'obtention des résultats finaux ; si les obscurs 
pionniers qui ont ardemment travaillé à préparer les 
voies, ont obenu autre chose que la satisfaction procurée 
par le sentiment du devoir consciencieusement accompli! 

Mes fonctions administratives, quelque modestes 
qu'elles fussent, me mettaient journellement en rapport 
soit avec des agriculteurs et de grands propriétaires ton- 
ciers, riverains de cours d'eau et désireux de pratiquer 
des irrigations, soit avec des usiniers et des industriels 
propriétaires de dérivations. 

Je devais procéder à l'étude et à la préparation de pro- 
jets de curage, destinés, hélas I comme tant d'autres à 
demeurer lettres mortes. 

Il fallait instruire les nombreuses réclamations qui se 



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33 

produisaient dans retendue de Tarrondissenfient qui 
m'était confié, et que soulevaient : d'une part l'exagéra- 
tion des retenues dans les biefs, d'autre part des arrosages 
abusifs portant. préjudice aux usines. J'étais obligé^ dès 
lors, de parcourir à pied, et non à pied sec, d'importatites 
vallées où je fiis à même, pendant plus de 25 ans (de 1854 
à 1879), de constater presque partout un déplorable état 
de choses, et une absence à peu près complète d'aména- 
gement des eaux. 

Ayant habité le midi de la France, pendant une partie 
notable de ma carrière, et ayant pu apprécier de visu 
les funestes conséquences des sécheresses prolongées, les 
privations cruelles, les pertes irréparables qu'entraine la 
pénurie ou l'absence des eaux bienfaisantes, je ne pou- 
vais m'erapècher de déplorer amèrement un concours 
de circonstances tendant non seulement à paralyser, mais 
encore à rendre nuisibles, des éléments susceptibles de 
doubler la richesse agricole et industrielle de notre dépar- 
tement, et que d'autres pays seraient si heureux de 
posséder (1). 

De 1852 à 1857, cependant, il y eut comme des symp- 
tômes de réveil . Divers projets de curage et de faucardement 
furent étudiés et produits; puis on s'occupa d'une manière 
assez active de la réglementation des usines (moulins 
à blé et industries diverses) ; il en fut de même des drai- 
nages. 

Je publiais, vers celte époque, dans la Constitution, 
quelques notes statistiques établissant que dans le dépar- 
lement de TYonne pendant les années 1854, 1855 et 1856, 
il avait été projeté des curages de rivières et ruisseaux, 

(1) Les départements du Midi manquent généralement de prai- 
ries naturelles, et ne peuvent combler leur déficit, sous ce rap- 
port, au moyen des prairies artificielles encore peu développées, 
l^e département desBouches-du-Rhône, égal aux 5/7 de l'Yonne en 
superficie, n'a que 12,733 hectares de prairies naturelles et 7,300 
hectares de prairies artifielles, malgré les améliorations apportées 
à sa condition par la dérivation des eaux de la Durance. Le dépar- 
tement de Vaucluse, à peu près moitié du nôtre en surface, n'a 
que 6,676 hectares de prairies naturelles et 11,277 hectares de 
prairies artificielles. Le département du Var, dont la superficie 
ég^ale celle de l'Yonne, n'a que 12,500 hectares de prairies natu- 
relles et 10,000 hectares de prairies artificielles. 

1883 III 

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34 

sur un développement de 238 kilomètres; que 87 usines 
avaient été dotées, par des arrêtés préfectoraux, d'une 
existence légale, parfaitement inonensive aujourd'hui 
pour les riverains des biefs, si fâcheusement influencés 
par des retenues exagérées. 

M. Guillier, un éminent agriculteur de TAvallonnais, 
signalai! en même temps le mauvais état des cours d'eau 
non navigables ni flottables, et insistait sur la nécessité 
d'élargir et de curer leurs lits. 

Il attribuait avec raison les débordements intempestifs 
et dommageables qui se produisent: 

« 1 ^ Aux empiétements continuels des riverains, qui par 
« des plantations, par des travaux de toute nature, réti'é- 
« cissent d'abord et finissent par obstruer le lit du cours 
« d'eau; 

« 2'' Au peu de profondeur des cours d'eau, encombrés 
« par la vase et les herbes ; 

« 3° Au défaut d'entretien et de surveillance. >^ 

M. Guillier, toutefois, n'était pas suffisamment rensei- 
gné, lorsqu'il cherchait à donner une idée de notre réseau 
hydraulique, de notre fortune industrielle, et des super- 
ficies de prairies naturelles, susceptibles d'être fructueu- 
sement irriguées. Nous sommes beaucoup plus riches 
que ne le supposait M. Guillier, comme je l'exposerai plus 
loin. 

On me pardonnera la digression qui précède, par ce 
qu'elle ténîoigne que vers 1857, et malgré les efforts déjà 
tentés, la situation était encore relativement bien peu 
satisfaisante. On pouvait dire d'ailleurs des autres arron- 
dissements, comparés à celui d'Auxerre : Ab uno disce 
omnes. 

Notre département eût été trop heureux, si l'impulsion 
vigoureuse, momentanément donnée aux opérations de 
toute nature du service hydraulique, se fût propagée et 
continuée. 

Il n'en fut pas ainsi, surtout pour ce qui se rapporte à 
l'amélioration des cours d'eau non navigables ni fiottables. 
Les syndicats formés par commune, pour diriger Texé- 
cution des travaux, et g[énéralemenl composés de membres 
choisis parmi les usiniers et les propriétaires de prairies, 
présidés par des notables non riverains et par suite désin- 



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35 

téressés, ne tardèrent pas à tomber dans une complète 
inaction. 

Les travaux, à peine commencés sur plusieurs points, 
s'arrêtèrent, des difficultés survinrent, soit au sujet des 
voies et moyens et de la répartition des dépenses ; soit par 
suite de mauvais vouloirs des riverains et du faible con- 
cours de certaines municipalités. On retomba bientôt dans 
les funestes errements du passé. 

Si on consulte les procès-verbaux des séances du 
Conseil général de 1857 à 1861 , on reconnaît que la régle- 
mentation des usines se poursuit, que plusieurs demandes 
d'arrêtés subissent Tépreuve des enquêtes, et que pour 
un certain nombre il a été procédé au recolement des 
travaux. 

Les pétitions pour prises d'eau d'irrigation continuent 
à se produire et à faire Tobjet d'instructions spéciales ; 
mais les renseignements fournis par le Préfet, sur les 
curages proprement dits, font déjà pressentir que beau- 
coup d'arrêtés vont rester à l'état de lettre morte. 

Les importants dessèchements de la vallée de la Vanne, 
dans l'arrondissement de Sens, des noues d'abandon 
dans celui de Joigny, des bruyères de Vergignv dans 
Tarrondissemenl de Tonnerre, rencontrent des obstacles 
insurmontables, tenant au défaut d'accord entre les 
intéressés et aux exigences des demandeurs en conces- 
sion (1). 

En 1859, le Préfet dit quelques mots des curages, dont 
le besoin se fait partout sentir, et qui finiront par embras- 
ser tous les cours d'eau du département. 

En 18tiD, le Préfet s'exprimait ainsi devant le Conseil 
général : 

« Si les curages ne produisent pas jusqu'ici les résul- 
* tats qu'on doit en attendre, cela tient à ce que l'esprit 
c( d'association n'est pas encore assez développé dans le 
« département, et que l'administration rencontre de 
« grandes difficultés pour composer, et surtout pour 
« faire fonctionner les syndicats. Peu de personnes, en 
« effet, sont assez dévouées à l'intérêt général pour faire 
« taire l'intérêt particulier, et consacrer une partie de 

(1) Ces trois dessèchements s'appliquent à plus de 2,500 heet» 

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36 

« leur temps à la direction et à la surveillance d'opérations 
« dont la plupart n'apprécient pas encore bien le degré 
« d'utilité. » 

En 1861, on menlionne simplement les curages, en 
faisant remarquer que l'inaction des syndicats s'oppose 
seule à ce qu'on voie diminuer d'une manière notable 
les débordements qui causent de si grands dommages à 
l'agriculture. 

C est supposer ici aux syndics peu de patriotisme, et une 
médiocre intelligence en fait d'améliorations agricoles; le 
Préfet semble ne pas se préoccuper suffisamment des petits 
cours d'eau qui trop peu importants pour motiver la forma- 
tion de syndicats , ont été jusqu'à présent confiés aux 
soins et à la direction exclusive des maires. 

Ces nombreux ruisseaux qui sont pour la plupart dans 
un fort triste état, et par où commencent les déborde- 
ments, ont fait anciennement dans certaines communes 
l'objet d'arrêtés rendus plus ou moins périodiquement ; 
mais il est avéré que depuis de très longues années il 
n'ont pas été ramenés à des conditions réellement nor- 
males. 

Le décret du 8 mai 1861 , en plaçant la réglementation 
des cours d'eau non navigables ni flottables dans les 
attributions du ministère de l'Agriculture, du Commerce 
et des Travaux publics, a permis d'apporter dans Ten- 
semble des mesures qui intéressent le régime et la 
répartition des eaux , l'unité de vues et de direction 
nécessaire pour atteindre le but que la loi des 12 et 20 
août 1790 a assigné aux efforts de l'administration. 

Mais ces efforts pour aboutir devaient se combiner avec 
rinitiative des préfets, avec le dévouement des syndicats 
et des maires et la coopération active des agents de tout 
ordre de l'administration des ponts et chaussées. 

Un défaut d'habitude des errements administratifs, 
chez les membres des syndicats (1), un zèle trop modéré 

(1) Voici ce que disait le Conseil d'arrondissement de Joigny, 
dans sa session de 1862 : « Dans ses précédentes sessions, le 
Conseil a déjà fait remarquer combien l'absence de règlements 
sur Tusage des cours d'eau et leur curage était préjudiciable à 
tous les intérêts, et surtout à la conservation des prairies ; que 
cet usage est généralement immodéré, abusif, et qu'il est de la 

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37 

chez beaucoup de rhaires, joints à l'absence d'instructions 
indispensables pour les guider dans l'accomplissement 
de leur mission, ont été les causes dominantes des retards 
apportés à des travaux dont les conséquences bienfaisantes 
seraient immenses. 

Il faut ajouter à ces causes l'impossibilité, par le service 
ordinaire des pont et chaussées, déjà très chargé, d^atta- 
cher d'une manière spéciale et permanente, au moins un 
conducteur à chaque arrondissement, afin de procéder aut 
opérations sommaires, mais absolument nécessaires pour 
atteindre le but proposé. 

La pénurie du personnel ou des exigences budgétaires 
se sont-elles opposées à cette réalisation des promesses 
implicitement contenues dans la circulaire ministérielle 
du 17 novembre 1848? On ne saurait regretter trop 
vivement qu'il en ail été ainsi. 

Pendant les années 1862 et 1863, d'après les rapports 
du Préfet au Conseil général, les travaux de curage ont 
été terminés sur. 35 ruisseaux. On a commencé l'exécu- 
tion de travaux analogues sur 41 cours d'eau, 51 projets 
ont été dressés et 15 sont indiqués comme étant à 1 étude. 
j II y a là certainement une recrudescence, qu'on pourrait 

E eut-être attribuer au décret de 1861 . L'avenir dira si ces 
eureuses tendances ont continué à progresser. 
De 4864 à 1869 inclusivement, soit pendant 6 ans, 40 
I cours d'eau seulement sont soumis au curage. Ce ralen- 

I tissement trouve son explication dans les notes courtes 

! mais significatives que renferment les rapports des Préfets. 

j En 1864. « Il y a lieu de regretter que les travaux 

I « d'une certaine importance, et qui comportent Tinstitu- 

! <( lion d'associations syndicales, ne reçoivent pas une 

I « irnpulsion plus vive. Ce n'est pas la première fois que 

(( je* signale à votre attention l'inertie des syndicats... » 
j En 1865. — « Les simples curages s'effectuent assez 

« facilement, mais ceux qui exigent des redressements 
« rencontrent le plus souvent la résistance des riverains : 

plus grande urgence d'arriver à une solution. !l ni <^ no te pas que 
des syndicats sont institués depuis longtemps, pour élaborer des 
règlements, mais il pense que ces syndicale n'étant pas composés 

! d'hommes compétents, <')i!t impuissants, et qu'il est indispen- 

j sable qu'un l'erviuc bpou^di auil créé. » 



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38 

« Et puis ainsi que je Tai déià fait remarquer Tan der- 
« nier, les associations syndicales ne fonctionnent pas, 
« ou apportent dans raocomplissement de leur mission 
« une lenteur préjudiciable aux intérêts qui leur sont 
« confiés. » 

En 4866. — La loi sur les associations syndicales, du 
21 juin 1865, a été promulguée et le Préfet exprime 
respoir « qu^elle aura pour effet de lever les principaux 
« ODstacles qui ont entravé jusqu'ici les utiles opérations 
«( des curages. » 

En 1867. — « Les espérances conçues ne paraissent 
« pas précisément se réaliser. » 

En 1868. — « Cette partie du service hydraulique (les 
« curages) n'a pas diminué d'importance, malheureuse- 
« ment un grand nombre d'arrêtés réglementaires restent 
a sans exécution, et les syndicats ne se réunissent pas..; 
« cependant le syndicat de la rivière d'Ouanne a com- 
« niencé à fonctionner (1). » 

En 1869. — Le Préfet annonce au Conseil général que 
la partie du service hydraulique concernant le curage des 
cours d'eau n a pas diminué d'importance; que la néces- 
sité de procurer aux eaux un libre écoulement est géné- 
ralement reconnue ; que cela ressort de la multiplicité 
des affaires de cette nature, provoquées par les délibé- 
rations des conseils municipaux, ou par les pétitions des 
intéressés. 

« Cependant, ajouta-t-il, les opérations de curage ne 
« s'exécutent que très imparfaitenjent, et dans l'opinion 
« de M. ringénieur en chef, cela tient aux imperfections 
« du mode prescrit dans la plupart des cas. 

« Les travaux de curage s'effectuent suivant deux 
« modes différents: soit par les riverains eux-mêmes, 
« de la manière prescrite par les anciens règlements ou 
« d'après des usages locaux, soit par des syndicats com- 
« posés des principaux propriétaires intéressés. 

« Dans le premier cas, les riverains apportent géné- 
« ralement de la bonne volonté et les curages d'office sont 

(1) L'action du syndicat de TOuanne s'est borné à la prépara- 
tion d'un avant-projet de curage, élargissement 'et redressement, 
mais rien n a abouti. Cette rivière est dans le plus déplorable état. 



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39 

« très rares. Dans le second, au contraire, et alors surtout 
« qu*il y a lieu de faire concourir à l'opération des 
« propriétaires non riverains, il faut provoquer le plus 
« souvent un règlement d'administration publique et 
« créer un syndicat dont l'organisation et le fonctionne- 
« ment soulèvent de nombreuses difficultés, y^ 

« L'Ingénieur en chef émet en conséquence l'avis : 
« qu'on ne devrait recourir aux associations syndicales 
« que dans des circonstances exceptionnelles, celles, par 
« exemple, où la nécessité d'exécuter des élargissements 
<( et des redressements, serait bien démontrée. » 

En 1870. — On s'est peu occupé du service hydrau- 
lique; cela s'explique surabondamment par les préoccu- 
pations causées par la guerre avec la Prusse. Six cours 
a eau seulement ont été curés. 

En 1871 . — Le Préfet signale, de nouveau, la difficulté 
d'organiser et de faire fonctionner les associations syndi- 
cales, comme aussi celle de reconnaître et de constater 
d'une manière précise les usages locaux qu'on pourrait 
invoquer pour éviter les règlements d'administration 
publique, et pour procéder très simplement en appliquant 
la loi du 14 floréal an XI (1). 

Il suit de là, dit encore le Préfet, que les curages 
prescrits et non commencés sont encore en très grand 
nombre. Quant à ceux en cours d'exécution, on peut juger 
de la lenteur qui préside à la marche des travaux, si l'on 
considère qu'il en est qui n'ont pas fait un pas depuis 10 
h 12 ans. 

Un membre de la commission d'initiative, dans la 
séance du 2 novembre 1871, a émis le vœu ci-après, 
qu'il semble opportun de reproduire in extenso, par ce 
qu'il est très caractéristique, ce membre s'exprime ainsi : 

(1) Quand, dans une commune, il n'existe pas de documents 
écrits, établissant l'usage local, suivant lequel on a procédé anté- 
rieurement aux curages, on peut provoquer, de la part du Conseil 
municipal, une délibération dans laquelle sont relatés et constatés 
les souvenirs des anciens ou des notables du pays, confirmés, 
au besoin, par des témoignages plus récents et incontestables. 
On donne ainsi à l'usage local un caractère authentique, qui per- 
met d'appliquer la loi du ii floréal an XL C'est là un moyen très- 
simple, et qui fait «iis-^» traître les difficultés signalées par le 
Préfet. 



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40 

« Les cours d*eau non navigables ni flottables sont, 
€ dans certaines parties du département, dans un état 
« qui laisse beaucoup à désirer ; souvent le lit de la 
« rivière n'existe même plus, ainsi que cela a lieu pour 
« la rivière d'Ouanne, sur quelques points de son cours 
« dans la commune de Toucy. Il en résulte que les pluies 
« des mois de mai et juin amènent fatalement des 
« débordements qui ensablent les prairies naturelles, 
« et rouillent complètement les foins (pour employer 
« l'expression locale) ; ce qui cause un préjudice réel et 
« considérable à l'agricalture. 

« Comme il est probable que cet état de choses n'est pas 
« spécial à la rivière d'Ouanne (1), je prie mes collègues 
« du Conseil général de vouloir bien émettre le vœu, que 
« l'assemblée nationale soit dans sa prochaine session 
« saisie d'une loi qui réglemente: (sic) 

« 1" Le curage, l'entretien et la réparation des cours 
« d'eau non navigables ni flotables ; 

« 2"* Les travaux extraordinaires qui doivent y être 
« exécutés, et ceux à la charge de qui ils doivent être faits 
« ou entrepris ; 

« 3** La police et la distribution des cours d'eau pour 
« les irrigations, de manière à satisfaire, autant que faire 
« se pourra, et l'intérêt des usines, et celui des proprié- 
« taires de prés ; 

« 4*" Enfin, toutes les dispositions générales que peut 
a comporter ce sujet, après avoir pris l'avis des admmis- 
« tiens départementales et communales particulièrement 
« intéressées dans cette question. » > 

La commission, considérant que le vœu en son entier 
ne peut être réalisé (ju'après la promulgation du code 
rural, à l'étude depuis plusieurs années (2), conclut en 



(1) On peut observer un état de choses analogue sur les rivières 
du Loing, du Branlin, du Serein, du Ravillon, de la Baulches, du 
Thôlon, etc. J'ai constaté personnellement que dans certaines 
localités les sections des lits, d'une commune à l'autre, variaient 
de 8™ et 10™ à 1™ de largeur en gueule ! Gela est rigoureusement 
vrai. Aussi le moindre orage, une pluie un peu intense provo- 
quent des débordements. 

(2) Les premiers rapports au Sénat, au sujet du Gdde rural, 
datent du 3 avril 1856. 



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il 

demandant que le code rural soit présente à rassemblée 
nationale aussitôt que possible. 

Il est malheureusement b craindre qu'on ne l'attende 
encore longtemps I II eût étp si logique et si utile pourtant 
de lui donner le pas sur une foule de lois d'une urgence 
très contestable. 

L'examen rétrospectif auquel on vient de se livrer, au 
sujet du curage des cours d'eau, n'est déjà pas de nature 
à donner satisfaction à ceux qui portent un intérêt véri- 
table aux destinées de notre département ; quel sera leur 
pénible élonnemenl en compulsant les travaux des séances 
(lu Conseil gérerai pendant ces dernières années ! 

On serait presque tenté de penser que de 1848 à 1870 
la situation du service hydraulique, au point de vue du 
curage des cours d'eau non navigables ni flottables, n'a 
pas été exactement exposée, et que les espérances qu'on a 
pu entrevoir ne reposaient en définitive que sur des bases 
tout à fait hypothétiques. 

On se plaignait, il est vrai, des lenteurs des syndicats 
ou des maires, mai» enfin, on indiquait comme entière- 
naent terminés les travaux se rapportante 97 cours d'eau, 
de 1861 à 1870 inclusivement. 

Le rapport présenté par le Préfet au Conseil général 
dans sa session d'août 1873, s'exprime ainsi au sujet du 
curage des cours d'eau non navigables ni flottables: 

« Les questions de curage, qui sont intimement liées 
« aux intérêts de l'agriculture, sont souvent entravées par 
« l'inertie ou le mauvais vouloir des riverains ; comme 
« aussi par la difliculté d'organiser ou de faire fonction- 
ce ner des associations syndicales. 

« Les entreprises exécutées ou en cours d'exécution sont 
« au nombre de 49. » 

« Une seule de minime importance est exécutée. » 

« Tout les autres n'ont reçu qu'un commencement plus 
« ou moins prononcé d'exécution. 

t( Ces entreprises s'appliquent à une longueur de cours 
(( d'eau de 265 kilomètres, intéressant une superficie de 
« 1,R27 hectares. 

Dans la session d'octobre 1874, le Préfet reproduit le 
reproche stéréotypé à l'adresse des syndicats, il ajoute : 



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42 

Les entreprisés de curages exécutées ou en couisd^exéca- 
tion « sont au nombre de 50 (une de plus qu'en 1.873). 
(( Elles s'appliquent à une longueur de cours d'eau de 
« 229 kilomètres, intéressant 1 .444 hectares. (H y avait 
« en 1873, pour 49 entreprises, 265 kilomètres et 1,829 
« hectares)? 

« Les projets étudiés qui n'ont été l'objet d'aucun 
« commencement d'exécution, sont au nombre de 17, et 
« s'appliquent à une longueur de cours d'eau de 170 
« kilomètres. » 

Suivant le rapport du Préfet dans la session d'août 1875, 
les entreprises de curage exécutées ou < n cours d'exécu- 
tion ne sont plus qu'au nombre de 48 ; e'Ies s'appliquent 
à une longueur de 172 kilomètres seu'c.i.enl et n'inté- 
ressent plus que 1 ,102 hectares. 

Après le reproche ordinaire aux syndicats, qui laissent 
les arrêtés réglementaires à l'état de lettres mortes, le 
Préfet ajoute : « Toutefois, pour certaines entreprises, les 
« intéressés se sont mis résolument à l'œuvre, depuis le 
« premier janvier dernier, et la longueur curée jusqu'au 
« premier juillet est de 10,200 mètres. » 

En 1876 et 1877, même situation à très peu près qu'en 
1875. 

En 1878. — Le rapport de l'Ingénieur en chef produit 
à la session d'août constate que les entreprises de curage 
exécutées ou en cours d'exécution sont en nombre de 34, 
intéressant 1 ,598 hectares sur une longueur de 1 19 kilo- 
mètres. Ce rapport reproduit les reproches annuellement 
infligés aux syndicats, qui pourraient seuls parvenir à 
répartir les dépenses, de manière que chaque propriétaire 
ne fût imposé que proportionnellement à l'avantage qu'il 
doit retirer des travaux. 

Les renseignements fournis pendant la session de 1873 
à 1878 inclusivement, manquent peut être un peu de 
clarté et de précision. Ils présentent des anomalies q^ue 
je me borne à signaler, mais qu'il ne m'appartient pomt 
d'expliquer. Ces anomalies peu\ent tenir a'ailleurs jus- 
qu'à un certain point à la mobilité des fonctionnaires qui 
naturellement apprécient successivement les choses d'un 
point de vue autre que celui où s'était placé leur prédé- 
cesseur. 



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A3 

En 1879, session d'août. — L'Ingénieur en chef révèle 
dans son rapport une situation bien inférieure à celle dont 
on a jusqu^ci entretenu le Conseil général, et qui paraît 
malheureusement la vraie. 

D après ce chef de service: « Des demandes de curage 
« assez nombreuses sont adressées chaque jour à l'ad- 
« ministration, mais les arrêtés préfectoraux rendus sur 
« ces demandes sont rarement suivis d'exécution. Chacun 
« reconnait Tutilité des curages, mais presque personne 
« n'est disposé à supporter sa part des dépenses. 

« Les associations syndicales autrefois constituées 
« n'ont exécuté à peu près aucun travail. Les arrêtés 
¥ préfectoraux rendus en exécution delà loi du 14 floréal 
a an XI, dépourvus de sanctions efficaces, restent le plus 
n souvent à l'état de lettres mortes. 

« On cherche en ce moment à constituer de nouvelles 
« associations syndicales sur les bases établies par la loi 
« du 21 juin 1865; il n'est pas possible de dire, quant à 
« présent, si l'on réussira dans cette voie. 

« Un seul curage a été exécuté en 1878 ; c'est celui du 
« ruisseau d'Escamps, sur les communes de Chevannes et 
« d'Escamps (1). » 

En 1880 enfin, dans la session d'août, les mêmes diffi- 
cultés sont signalées en ce qui touche à l'application de la 
loi de floréal an XI et l'institution des syndicats. Toute- 
fois, on apprend avec plaisir, en arrivant au terme d'une 
investigationjassez pénible, qu'en 1877 huit cours d'eau 
ou parties de cours d'eau, d'un développement total de 
37 kilomètres, ont été curés dans l'arrondissement de 
Tonnerre, et que d'autres curages assez importants pa- 
raissent devoir s'effectuer prochainement dans l'arrondis- 
sement de Sens. 

En 1881, la situation est absolument la même qu'en 
4 880. 

Tout ce qui vient d'être dit des cours d'eau non naviga- 
bles ni flottables de TYonne prouve surabondamment : 
I^^Que la plupart de ces cours d'eau ont besoin d'un 

(i) On a dû, en présence du mauvais vouloir de la plupart des 
feriveraîas, faire ekécuter les travaux d'office. 



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4i 

curage radical, et (|ue, depuis quarante ans, on n'a rien 
ou presque rien fait pour assurer cette opération ; 

â'* Que les débordements, si dommageables et si rui- 
neux pour l'agriculture, se produisant à la suite du 
moindre orage, de pluies un peu persistantes, de fontes 
de neiges, etc., ne sont dus qu'à l'encombrement des 
lits de ces cours d'eau, par des vases, sables, végétations 
aquatiques, accrus, plantations trop rapprochées des 
bords et dans les lits mêmes; 

S"* Que la réglementation des retenues constituant la 
force motrice des diverses usines situées, soit sur ces 
cours d'eau, soit sur leurs dérivations h flanc de coteau, 
a seule fait depuis 1852 des progrès reUitivement consi- 
dérables ; 

4° Que cette réglementation, formant un heureux con- 
tre-poids aux débordements, évite aux prairies naturelles 
bordant les biefs des submersions plus ou moins inop- 
portunes, pouvant être provoquées par des retenues exa- 
gérées et abusives, ou par des moyens de décliarge in- 
suffisants; 

5° Que cette même réglementation s'oppose encore à 
l'excès d humidit^ dont pouvaient souffrir les prairies qui 
n'étaient protégées antérieurement, ni par une revanche 
efficace, ni par des berges artificielles ; 

6** Que les irrigations régulières, si favorables à l'agri- 
culture et à l'accroissement de superficie des prairies na- 
turelles, ne sont susceptibles d'extension^ et ne peuvent 
être rationnellement et opportunément effectuées qu'a- 
près le curage à vif fond, vieux bords, de tous les lits des 
cours d'eau ; 

7*» Que, pour obtenir un partage équitable des eaux, 
entre 1 agriculture et l'industrie, il est indispensable que 
leur écoulement soit dirigé, suivant les besoins, au moyen 
d'ouvrages spéciaux, barrages mobiles, rigoles de distri- 
bution avec vannages, partiteurs, etc., sur les points ap- 
pelés à bénéficier de leur maximum d'utilité; 

8** Que les curages abandonnés à l'initiative des rive- 
rains ou à la direction de syndicats et de maires plus ou 
moins actifs et dévoués, ont donné lieu, depuis de trop 
longues années, à des travaux insignifiants ou mal exé- 
cutés, qui n'ont produit aucun résultat appréciable, au 



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45 

double point de vue de rassainissemenl des prairies et 
de raménagemetil des eaux ; 

9** Que Pinitiative des riverains, des maires ou syndi- 
cats, doit absolument se combiner avec celle de Tadmi- 
nistration des ponts et chaussées, dont le concours, on ne 
doit pas craindre de le dire, est indispensable dans Tes- 
pèce ; 

1 0** Que des instructions spéciales, détaillées, claires et 
précises, ont jusqu'ici fait défaut aux personnes prépo- 
sées à la surveillance et à la direction des curages, et à 
certains fonctionnaires eux-mêmes; 

1 1** Que ces instructions doivent être accompagnées de 
formules ou modèles des pièces h préparer et à produire 
lorsqu'il s'agit : soit de simples curages par les riverains, 
pouvant être ordonnés par des arrêtés préfectoraux pris 
en conformité des lois des 12-20 août 1790 et du 14 flo- 
réal an XI ; soit de curages plus importants régis par des 
syndicats, dont la dépense doit être Supportée par les ri- 
verains et arrière-riverains, en proportion de l'intérêt res- 
pectif qu'ils ont à l'opération. 

J'ai l'intention, en m'appuyant sur les autorités les 
plus respectables et les plus compétentes, en me servant 
aussi un peu de ma propre expérience, d'essayer ci-après 
quelques indications sur la marche légale à suivre dans 
les diflTérents cas qui peuvent se présenter. 

Je voudrais pouvoir formuler, parte in quâ. les spéci- 
men des documents et tableaux les plus usuels néces- 
saires pour régulariser la mise en train des travaux, leur 
constatation et le règlement des dépenses. 

Avant d'arriver à cette partie matérielle des considéra- 
tions qui font Tobjet de ce Mémoire, il ne sera pas inop- 
portun de jeter un rapide coup d'oeil sur l'ensemble de 
notre département et d'apprécier les motifs qui font si ar- 
demment désirer la réalisation d'opérations dont tout le 
monde s'accorde à comprendre l'indispensable nécessité 
et l'urgence absolue. 

On se plaint amèrement, depuis un demi-siècle peut- 
être, parmi les populations, au sein de nos assemblées 
communales et départementales, du mauvais état des 
cours d'eau ; mais on se borne à des plaintes, à des re- 
grets, à des vœux, sans attaquer le mal dans sa racine^ 



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4e 

sans prendre la ferme résolution de Je vaincre et d'en 
triompher. 

0» espère que les conditions actuelles s'amélioreront. . . 
mais il laut y aider I Les regrets ne remédient à rien, les 
vœux sont stériles le plus souvent. L'espérance, sans 
doute, est une belle et bonne chose, dont il ne faut pas 
abuser pourtant. 

S'il était permis de sourire un instant en s'occupant 
d'une affaire aussi sérieuse, je rappellerais volontiers ces 
vers du Misanthrope, de Molière : 

L'espoir, il est vrai, nous soulage 
Et nous berce un temps notre ennui ; 
Mais Philis, le triste avantage, 
Lorsque rien ne marche après lui! 

Belle Philis, on désespère. 

Alors qu'on espère toujours ! 

Le département de TYonne, compris presqu en entier 
dans le bassin de la Seine, est sans contredit, comme 
pays agricole, un des plus favorisés de notre belle 
France. 

Supérieur de plus de 100,000 hectares à la superficie 
moyenne des départements, bien qu'inférieur de quel- 
ques milliers d âmes à leur population moyenne, il pré- 
sente, dans les 738,000 hectares qui composent son ter- 
ritoire, et dans un ordre non interrompu, des spécimen 
des principales couches constituant l'écorce du globe, de- 
puis les granités et les porphyres, jusqu'aux alluvions 
quaternaires. 

Ces couches, dont les affleurements sont sensiblement 
parallèles entre eux, se dirigent presque perpendiculaire- 
ment à la riche vallée de l'Yonne, qui traverse le déparle- 
ment tout en entier, du S.-O. auN.-O., et le divise en 
deux portions à peu près égales et symétriques. 

C'est le Morvan d'abord, ou la zone imperméable gra- 
nitique ou porphyrique, formant une grande portion de 
l'arrondissement d'Avallon. 

La Terre-plaine, ou la zone des grès et des marnes du 
Lias, non moins imperméable, vient ensuite et se déve^ 
loppe de Domecy-sur-Cure à Guillon. 

Ç^^\ en troisième lieu ta Bourgogne, où se succèdent 



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47 

les trois étages absorbants de rootithe, dé Gruîsy-le- 
Châtel à Coulanges-sur-Yonne, et sur lesquels reposent 
Druyes , Gourson , Vermenton , Chablis , Tonnerre , 
Noyers.... 

Après la Bourgogne, la Puisaye, la région imperméable 
des argiles néocomiennes, des grès verts et de la craie 
marneuse, où sont assis Saint-Sauveur, Toucy, Pourrain, 
Brienon, Saint-Florentin, Flogny.... 

La zone des craies blanche et marneuse dont le centre 
est Joigny. 

Le Sénonais et le Gâlmais, où la craie blanche alterne 
avec les terrains tertiaires imperméables, s'étendent jus- 
ques sur les cantons de Bléneau et de Saint-Fargeau, 
dans Touest. 

Enfin, les alluvions, qui se déposent au fond de toutes 
les grandes vallées et de quelques vallées secondaires. 

La rivière d'Yonne est 1 artère principale du réseau hy- 
draulique si heureusement disposé pour faciliter Tirriga- 
tion, sur une grande échelle, des prairies naturelles déjà 
existantes, et pour assurer, au moj^en de dérivations ra- 
tionnellement tracées : soit l'extension de leur superficie, 
soit l'accroissement de leurs produits dans des propor- 
tions considérables. 

Sur la rive gauche de l'Yonne, on distingue les impor- 
tants affluents des sources d'Andryes et de Druyes, de la 
Baulches, du Ravillon, du Thôlon, du Saint-Vrain; sur 
la Five droite débouchent de véritables rivières, telles 
que : La Cure, le Serein, l'Armançon, la Vanne. 

Les rivières du Loing, de l'Ouanne, du Branlin ; les 
ruisseaux de Bourdon, de Cuivre, d'Agréau, de Lunain et 
de rOiTanne, dont les produits se versent dans la Seine, 
à Moret, arrosent tout l'ouest du déparlement. Il faut y 
ajouter la Cheuille et la Vrille, qni font partie du bassin 
de la Loire. 

Ce réseau, dont les principaux linéaments sont esquis- 
sés à grands traits, se compose, après déduction des 
voies navigables et flottables, de 603 cours d'eau, rus, 
ruisseaux, rivières, ayant ensemble un développement de 
2,247 kilomètres 537 mètres, soit près de 562 lieues (1) ! 

(i) Les renseignements parvenus au ministère de l'intérieur, 

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48 

Ces 603 cours d'eau, non navigables ni flottables, 
créent des forces motrices pour 607 établissements indus- 
triels : moulins à blé, foulons à tan, huileries, scieries à 
bois et à pierres, réiriouleries, moulins à plâtre, à ciment, 
forges, hauts-fourneaux, filatures, etc, etc. 

Sur les 607 retenues d'eau pratiquées, 167 seulement 
restent à réglementer et ne possèdent pas encore le titre 
administratif qui doit leur conférer une existence légale. 

Toutes les autres sont munies des ouvrages régula- 
teurs de leurs retenues; des repères fixes indiquent les 
niveaux que les eaux ne doivent jamais dépasser. 

Ces mêmes cours d*eau, dans leur ensemble et malgré 
leur immense développement (augmenté encore par tous 
les canaux de dérivation pouvant servir de rigoles princi- 
pales d'arrosage), ne concourent cependant en ce moment 
qu'à la fertilisation de 16,218 hectares^ de prairies natu- 
relles ou permanentes, dont 12,459 hectares sont irrégu- 
lièrement arrosées par les crues ou par des eaux sau- 
vages, et 3,758 hectares seulement d'une manière régu- 
lière. Les irrigations les mieux entendues ont lieu prin- 
cipalement dans les arrondissements de Sens et de Joigny, 
et se pratiquent au moyen d'ouvrages spéciaux opportu- 
nément manœuvres. 

A quoi tient ce fait déplorable que, sur 29,198 hectares 
de prairies naturelles et permanentes, que possède le dé- 
partement de l'Yonne, 16,218 hectares, la moitié environ, 
jouissent des bienfaits d'un arrosage qui n'est régulière- 
ment opéré que sur 3,758 hectares? 

Il ne faut pas chercher la cause d'un pareil état de 
choses, ailleurs que dans l'encombrement des cours 
d'eau non navigables ni flottables, qui depuis un demi- 
siècle réclament un retour à des conditions normales, au 
double point de vue de l'écoulement des eaux ordinaires 
et des eaux de crues, et des facilités que donnerait aux 
irrigations la possibilité d'un aménagement rationnel. 

Si l'agriculture est en souffrance, on doit s'en prendre 

de 1842 à 1845, établissent : que dans soixante-quinze départe- 
ments, la longueur des cours d'eau non navigables ni flottables 
dépasse 2,200 kilomètres. Le réseau hydraulique du département 
dp l' Yonne n'a donc rien à envier aux autres contrés de la Frapce. 



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49 

à la disproportion énorme qui existe dans le département 
de l'Yonne entre les superficies livrées à la culture des 
céréales et à celle des prairies naturelles. 

Le Conseil général la très explicitement exposé au 
ministre de l'agriculture et du commerce, dès 1850; 
c'est à cette disproportion et à la négligence dans.Pélève 
du bétail qu'il altribue la pénurie et la cherté de la 
viande de boucherie. 

Qu'a-t-on fait depuis 1840? A cette époque, d'après la 
statistique agricole de la France, dressée par les soins de 
M. le ministre Gouin, la superficie des prairies naturelles 
et permanentes du département de l'Yonne était de 
29,154 hectares 28 ares, rapportant 23.61 quintaux par 
hectare ; elle est aujourd'hui, d'après la statistique agri- 
cole de 1880, de 29,198 hectares, rapportant 26 quintaux 
métriques par hectare. 

La situation est à très peu près la même, sauf le rende- 
ment par hectare, qui est un peu plus considérable. 

Il est vrai de dire que la superficie des prairies artifi- 
cielles, qui était en 1839 de 42,699 hectares, rapportant 
23,78 quintaux métriques l'un, est aujourd'hui de 88,111 
hectares, produisant, comme les prairies naturelles, 26 
quintaux métriques par hectare. 

C'est là un progrès sensible, sans doute ; mais il est à 
considérer très-sérieusement que ces prairies artificielles 
n'ont qu'une durée limitée, intermittente, souvent même 
réduite à une année, et que, de plus, pour donner un 
produit avantageux, elles né peuvent revenir qu'après un 
certain temps sur le même sol. Cette circonstance les 
placedansune infériorité marquée, relativement aux prai- 
ries naturelles, qui, convenablement soignées, peuvent 
durer presque indéfiniment. 

Si l'introduction éminemment utile des prairies artifi- 
cielles dans les assolements, si l'adoption récente de quel- 
ques nouvelles plantes propres à cet usage sont des faits 
importants, ils ne suffisent pas néanmoins pour réaliser 
les améliorations qu'on peut attendre des prairies natu- 
relles. 

On ne doit pas perdre de vue, d'ailleurs, que les four- 
rages artificiels, qui prennent part aux dépensç^ gêné- 

1883 ly 

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raies de la culture, ne peuvent fournir en hiver qu'une 
nourriture d*une qualité secondaire. 

Aussi voit-on partout que c'est presque exclusivement 
par Textension des prairies permanentes que Ton a ob- 
tenu, à coup sûr, l'accroissement désiré dans la produc- 
tion du bétail et des engrais. 

Si on compare la situation de l'Yonne avec celle des 
deux déparlements voisins de la Côte-d'Or et de la Nièvre, 
on trouve que le premier, d'un huitième plus grand 
que le nôtre, a 43,600 hectares de prairies naturelles, et 
nous est supérieur de plus d'un tiers sous ce rapport; 
que le second, qui n*a que 681 ,0)00 hectares de superficie 
quand nous en avons 738,000, possède 61 ,300 hectares 
de prairies naturelles, quand nous n'en avons que 
29,000(1)! 

Que serait-ce, si nous établissions un parallèle entre 
notre pays et les contrées qui ont fait tant d'eflforts pour 
accroître leur production fourragère par l'extension des 
arrosages, telles que l'Angleterre, l'Allemagne et la Hol- 
lande? 

On a pu prendre avec raison (d'après les agronomes 
les plus éminents), comme une mesure réelle de la pros- 
périté agricole des contrées européennes, la propprtjoa 
qui existe dans ces mêmes contrées entre les prairies 
permanentes et les terres arables. 

Ainsi, l'Angleterre, la Hollande, la Suisse et quelques 
Etats du nord de l'Allemagne comptent, à peu de chose 
près, une étendue égale de terres arables et de prairies, 
c'est-à-dire que la proportion y est de 1 à 1 . 

Dans les provinces arrosées du Piémont et de la Lom- 
bardie, elle est de 1 à 2; dans la Bavière et le Wurtem- 
berg, de 1 à 2.50; en Prusse, en Autriche et dans les 
principaux Etats allemands, de 1 à 3. 

Tandis qu'en France, pour une étendue de plus de 
25 millions d'hectares de terres arables, on compte à 

(1) Si les 20,000 hectares produisaient de bons fourrages, ce 
serait déjà une respectable ressource, mais il n'en est pas ainsi, 
et plusieurs vallées très importantes dont les thalweg sont occu- 
pés par des prairies, deviennent plus ou moins marécageuses, 
parce qu'elles sont inondées lors du moindre orage ou de pluies 
un peu persistantes. 



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31 

peine 5 millions d^ectares de prairies naturejies et per- 
manentes, ce qui donne pour la comparaison présentée 
ci-dessQs un rapport très défavorable, qui se trouve au- 
dessous de 1 à 5. 

Cela explique d'une manière claire et précise, ainsi que 
je le dis plus haut, pour le département de l'Yonne, com- 
nî€int, malgré les incontestables progrès réalisés dans les 
branches im|>ortanles de notre agriculture et des fabrica- 
tions industrielles qui s'y rattachent, elle est néanmoins 
en souffrance sur des pomts capitaux, par cela seul, qu'à 
raison de la proportion notoirement insuffisante des prai- 
ries naturelles et permanentes, nous manquons à la fois 
de bestiaux et d'engrais, 

On peut tirer de ce qui précède cette conclusion : que, 

Kur placer la France sur le même pied que la Prusse, 
LUtriche et les principaux Etats allemands, au point de 
vue des prairies naturelles et permanentes, il faudrait 
porter à près de 7 millions d'hectares leur étendue, qui 
ne dépasse pas 5 millions d'hectares. C'est dire qu'il fau- 
drait créer à nouveau, au moyen d'un bon système d'ar- 
rosage, environ 2 millions d'hectares de prairies, soit une 
moyenne de 20 à 25,000 hectares par département (1). 

Nous sommes loin de compte dans le département de 
l'Yonne, si beau cependant et si bien disposé pour rece- 
voir toutes les améliorations possibles ! Les terres arables 
ayant une superficie de 288,000 hectares (2) et les prai- 
ries naturelles n'ayant que 29,000 hectares, les premières 
sont aux dernières dans le rapport de tO à 1 . 

(i) D'après des documents datant de 1864 {Dictionnaire général 
des Sciences théoriques et appliquées), il y avait en France, quand 
nqps possédions encore l'Alsace et la Lorraine, 5,160,000 hectares 
de prairies naturelles et 2,554^000 hectares de prairies artifi- 
cielles, produisant : les premières, 150 millions ; les secondes, 
81 millions de quintaux métriques, ensemble 231 millions. Or, 
comme la consommation était de 458 millions de quintaux, il en 
résultait qu^ les prairies de toute nature ne fournissaient que la 
moitié de ce qu'il fallait pour nourrir notre bétail. Le supplément 
consistait en tiges et grains de céréales, tiges fraîches et sèches, 
et graines légumineuses, sons, tourteaux, résidus, marcs, raci- 
nes^ tubercules, feuilles, balles, gousses, siliques, fruits, vaines 
pâtures, etc. 

(2) D'après Malte-Brun, ce chiffre ne comprend pas les prairies 
artificiellefe, qui cependant exigent des frais de culture, 



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52 

Il faudrait donc parvenir à tripler la superficie de nos 
prairies pour nous placer à peu près dans les conditions 
de la Prusse, de l'Autriche et des principaux Etats alle- 
mands. 

Contentons-nous pour l'instant d'atteindre, avec l'aide 
des prairies artificielles, la moyenne générale de la 
France, bien qu'elle ne soit pas des plus avantageuses; 
et, pour parvenir au rapport de 5 à 1 , et même de 6 à 4 , 
ce sera encore une superficie de plus de 20,000 hectares 
à créer. 

Or, les irrigations régulières, qui ne sont possibles 
qu'avec des cours d'eau à l'étal normal, étant indispen- 
sables et de première nécessité pour arriver à l'extension 
progressive et ardemment désirée de nos prairies natu- 
relles, il n'y a pas une minute à perdre pour s'occuper 
résolument des curages, redressements, élargissements, 
s'il y a lieu, faucardement, essartements, non-seulement 
des cours d'eau naturels, rivières et ruisseaux, mais en- 
core des cours d'eau de main d'homme, dérivations, 
biefs à flanc de coteau et tous autres canaux pouvant, 
suivant les cas, être utilisés comme rigoles principales de 
distribution. 

J'arrive maintenant à la partie de ce Mémoire qui 
touche plus spécialement aux curages proprement dits. 

Les opérations de cette nature sont évidemment pro- 
portionnelles à l'importance des cours d'eau. 

Elles peuvent, dans le déparlement de l'Yonne, se di- 
viser en deux catégories respectivement afférentes : 

1** A de petits ruisseaux, dont le parcours, de la source 
à l'embouchure, n'excède pas les limites d'une ou de deux 
communes, sur les rives desquels les champs d'inonda- 
tion sont peu étendus et sensiblement égaux en lar- 
geur; 

2° A des ruisseaux plus développés, à des portions de 
rivières traversant plusieurs communes, détournés sur 
quelques points de leur parcours pour faire marcher des 
usines, sur les rives desquels les champs d'inondation 
ont des largeurs variables, eu égard au relief plus ou 
moins prononcé des terrains. 

SU s'agit de prescrire un curage en vue de prévenir 



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53 

les inondations ou de satisfaire aux besoins sanitaires 
d'une localité, le Préfet est compétent pour ordonner 
d'urgence Texécution des travaux nécessaires au rétablis- 
sement du libre cours des eaux. C'est l'application de la 
loidu 12-20 août 1790. 

Il ne peut y avoir, dans l'espèce, de difficultés qu'au 
sujet du règlement des dépenses, qui seraient réparties 
suivant les cas, soit proportionnellement à la longueur de 
rive de chacun, soit d'après la base établie par l'article 2 
de la loi du 14 floréal an XI, disposant que : « la contri- 
« bution de chaque imposé soit toujours relative au degré 
« d'intérêt qu'il aura aux travaux qui devront s'efTec- 
« tuer. » 

On comprend qu'il peut ne pas être toujours équitable 
d'imposer les riverains proprement dits, proportionnelle- 
ment à la longueur de leurs rives; car certains immeu- 
bles, fort en relief sur le plan des eaux ou n'ayant qu'une 
largeur peu considérable, peuvent être à peu près désin- 
téressés dans la question du curage. D'autres riverains, 
au contraire, et même des arrière-riverains, dont les ter- 
rains ont une grande largeur, ou forment des dépressions 
(cuvettes) d'où les eaux ne peuvent revenir au cours na- 
turel, et ne disparaissent que par absorption ou évapora- 
tion, ont un intérêt de premier ordre à l'exécution des 
curages. 

Supposons le cas du curage d'un cours d'eau de la première 

catégorie. 

La demande dans laquelle est expoâée la nécessité de 
l'opération peut être rédigée et présentée par les proprié- 
taires intéressés ou par l'Administration municipale. 

Sa rédaction est des plus simples ; on n'a pas de for- 
mule spéciale à indiquer à cet égard. 

Quand le Préfet a reçu celte demande, il peut la sou- 
mettre à une première enquête de vingt jours, dans la 
commune intéressée, par application des lois des 12-20 
août 1790, 6 octobre 1791 , de l'arrêté du gouvernement 
du 19 ventôse an VI, de l'instruction du 19 thermidor an 
VI, et des circulaires niinistérielles des 16 septembre 
1834et23o'lobie'ibt>i. 



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5i 

Il peut aussi, pour gagner du temps et lorsqu'il y a 
réellement urgence, communiquer immédiatement la de- 
mande aux ingénieurs du service hydraulique spécial 
(ou à ceux du service ordinaire qui sont chargés en même 
temps du service hydraulique), en les invitant à procéder 
à la visite des lieux ei à Tétude de Taifaire, après avoir 
prévenu de leur accès le maire, qui, de son côté, en donne 
avis à ses administrés. 

S'il résulte, soit 4 une première enquête, soit de la vi- 
site des lieux et des renseignements recueillis par les in- 
génieurs, que le ruisseau en question n^est régi, ni par 
d'anciens règlements, ni par des usages locaux, ces der- 
niers fournissent le plus tôt possible au Préfet, avec des 
plans et nivellements, s'il y a lieu, un rapport dans le- 
quel ils font connaître leurs appréciations sur l'opportu- 
nité de l'opération sollicitée. Ils accompagnent ce rapport 
d'un projet d'arrêté, dont le libellé est assez généralement 
formulé comme il suit : 

PONTS ET GHAU8SÉI8 

Dét»rt0iiieiit de TYonne 
Arrond* de 

SERVICE HYDRAULIQUE 

Commune de 

PROJET D*ARRÊTÉ. 

Curage à iHeux fond et f>ieux bords du ruiêseau de 

dans la partie comprise entre .et ...... 

Nous Préfet du dépariement, etc. 

Vu la demande présentée le par dans le but 

d'obtenir le curage du lit du ruisseau de ........ à la traversée 

de la commune de sur un développement de ; 

Vu (s'il y a eu une première enquête) notre arrêté du 

prescrivant l'ouverture d'une enquête de vingt jours sur ladite 
demande, dans la commune de ; 

Vu le registre de cette enc[uête, duquel il résulte que ; 

Vu les rapports des ingénieurs du service hydraulique, en 
date des ; 

Vu notre arrêté du presc^riVant une deuxième enquête 

sur les propositions des ingénieurs ; 

Vu le registre de cette deuxième enquête, constatant que. . . .; 

Vu les rapports définitifs des ingénieurs du semce hydrau- 
lique des ; 



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55 

Vu la loi des 12-20 août 1790; 
Considérant que, etc., etc. 

Arrêtons : 

Article premier. — Les propriétaires riverains du ruisseau 

de dans la traversée de la commune de sont 

tenus d'opérer ou de faire opérer, dans le délai d'un mois, à par- 
tir de la notification qui leur sera faite du présent arrêté par 
le maire (1), le curage à vieux fond et vieux bords dudit cours 
d'eau, chacun au droit de soi, de manière à lui donnner, par sec- 
tions normales, les dimensions qui seront déterminées sur place 
par les piquetages. 

Les largeurs en gueule et au plafond, les profondeurs de ces 
sections, ainsi que l'inclinaison des talus soutenant les berges 
seront celles indiquées au tableau ci-dessous, sauf les modifica- 
tions qui pourront résulter de la reconnaissance des vieux fond 
et vieux bords, lorsqu'il aura été procédé au piquetage, confor- 
mément aux articles 3 et 4 du présent arrêté. 



des 


DÉSIGNATION 




LARGEURS 

klNOfUM 


PROFON- 


INCLI- 


•< 
> 

o 


sscnoNS 
du 


DES SECTIONS 


LON- 
GUEURS . 




DEURS 


NAISON 

des 


cours 
d'ean. 


DU CODAS d'eau. 




en 
gueule. 


au 
pUfoud. 


minimum 


talus. 


1 


de 
















à 








... 







2 


de 
















à 








... 


... 






Longueur totale 















Art. 2. — Les travaux seront exécutés sous la surveillance du 
maire. 

Art. 3. — Le piquetage sera fait d'après les indications du 
maire, avec l'assistance d'un agent des ponts et cfeaussées qui 
sera délégué, à cet effet, par l'ingénieur ordinaire. Cette opéra- 
tion sera constatée par un procès-verbal descriptif. 

Art. 4. — Les intéressés seront appelés à fournir leurs obser- 
vations sur le piquetage, dans une enquête de 45 jours qui sera 
ouverte à la mairie de 

A la suite de cette enquête, un arrêté préfectoral fixera défini- 
tivement le vieux fond et les vieux bords. 

(4) Cette notification, ::\\ moyen d'avertissements individuels, 
par les soins iu maire, ne pourra, bien entendu, avoir lieu qu'a- 
près l'opéraM ja du piquetage, dontil sera parlé plus loin. 



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56 

Art. 5. — Les propriétaires riverains seront ténus, chacun 
pour la partie du cours d'eau qui le concerne, d'enlever les vases, 
sables, graviers ou autres dépôts, de même que les arbres tom- 
bés ou accrus dans ledit cours d'eau, d'élaguer les branches 
basses et pendantes ; de faucarder les herbes et les joncs, de 
faire disparaître tous les obstacles qui s'opposeront au libre écou- 
lement des eaux, de manière à rétablir le lit dans les vieux fond 
et vieux bords. 

Art. 6. — A l'expiration du délai indiqué dans l'article l®*", il 
sera procédé, par le maire, assisté, si cela est nécessaire, d'un 
agent des ponts et chaussées, à là vérification des travaux, et il 
en sera dressé procès-verbal. 

Les ouvrages restant à faire, soit à raison de malfaçons, soit 
parce qu'ils n'auraient pas été entrepris par les propriétaires eux- 
mêmes, seront exécutés d'office aux frais des retardataires, en 
vertu d'un arrêté préfectoral. 

Art. 7. — Les frais des travaux exécutés d'office, les déplace- 
ments des agents des ponts et chaussées, s'il y a lieu, et toutes 
les dépenses quelconques, qui se rattachent aux travaux, seront 
supportées par les riverains retardataires, chacun pour la lon- 
gueur de rive qui lui appartient. 

Le rôle des taxes, dressé par le maire de assisté, au 

besoin, d'un agent des agents des ponts et chaussées, sera mis 
en recouvrement, comme en matière de contributions publiques, 
après avoir été soUmis à notre approbation. 

Il sera ajouté à ce rôle, pour frais de recouvrement du percep- 
teur, une remise réglée d'après les mêmes bases que celles adop- 
tées pour les dépenses communales. 
A le 

Le Préfet étant en possession du travail des ingénieurs, 
qui complète Pétude préliminaire de l'affaire, transmet 
le dossier au maire de la commune, pour servir de base, 
soit à une deuxième enquête de quinze jours, si la pre- 
mière n'a pas été évitée, soit pour continuer l'instruction 
et recueillir les dires des intéressés. 

Le dossier étant retourné au Préfet par le maire, avec 
le registre de la deuxième enquête, est communiqué aux 
ingénieurs, qui, après avoir tenu compte, s'il y a lieu, 
des observations présentées, proposent au Préfet de sta- 
tuer, en homologuant leurs propositions résumées dans 
le projet d'arrêté libellé ci-dessus 

Une ampliation de l'arrêté réglementaire parvient, par 
les soins de l'Administration départementale, au maire, 
qui se concerte ensuite avec le service hydraulique (l'in- 
génieur ordinaire), pour arriver à l'opération du pique- 
tage. 



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37 
Ce piquetage fait Tobjet d'un procès-verbal formulé 
comme ci-après : 

SERVIGB HYDRAUUQUE 

RUISSBAU DE 

Cnnçe de ce coars d'eau sur le 
terntoire de la corn** de 

PROCÈS- VERBAL DE PIQUETAGE. 

L'an mil huit cent le nous maire de la 

commune de et conducteur des ponts et chaus- 
sées, avons parcouru le ruisseau de sur le territoire de 

la commune de et avons procédé comme il suit, en pique- 
tage des limites dudit ruisseau, conformément à Tarticle 3 de 
l'arrêté préfectoral du 

1» Entre la limite de la commune de et nous 

avons piqueté sur points différents, de manière à donner 

les dimensions suivantes : 



Largeur en gueule. 
Largeur au plafond . 
Profondeur 



Ces dimensions nous ont paru concorder avec les vieux fond 
et vieux bords. 

2^ Entre et nous avons piqueté sur 

points différents, de manière à donner les dimensions suivantes : 

Largeur en gueule 

Largeur en plafond 

Profondeur 

Nous avons remarqué, etc. 

Nous avons constaté qu'en face des propriétés a, èj C on devra 
abattre un certain nombre d'arbres qui se trouvent dans le lit 
même du ruisseau, etc. 

En foi de quoi nous avons dressé le présent procès-verbal, 
pour servir de base à l'enquête de 15 jours, qui doit avoir lieu à 
la mairie de en conformité de l'article 4 de l'arrêté pré- 
fectoral précité. 

Fait à les mêmes jour, mois et an que dessus. 

Le Maire. Le Conducteur des ponts et chaussées. 

L'enquête de quinze jours étant terminée, le procès- 
verbal de piquetage revient, avec les observations qui ont 
pu être présentées par les intéressés, aux ingénieurs, qui 
discutent ces observations ou en reconnaissent le bien- 
fondé. 

Ces derniers adressent au Préfet un rapport spécial, 
dans lequel est inscrit un tableau absolument semblable 



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58 

à celui qui est compris dans Tarrêlé ordonnant le cu- 
rage. 

Ce tableau, confirmant les dimensions primitivement 
indiquées ou en proposant de nouvelles, s'il y a lieu, doit 
servir de base à l'arrêté par lequel le Préfet fixe définiti- 
vement les dimensions à restituer au lit du cours d'eau. 

On notifie en même temps aux intéressés, par les soins 
du maire de la commune : 1*" l'arrêté ordonnant le^curage, 
et 2** l'arrêté fixant les dimensions à restituer. 

C^est à partir de cette notification que court le délai 
d'un mois accordé pour l'exécution des travaux (art. r^). 

A l'expiration de ce délai, le maire, assisté au besoin 
d'un conducteur ou d'un agent des ponts et chaussées, 
procède à la vérification des travaux etdi\sse un procès- 
verbal de reconnaissance, libellé conformément au mo- 
dèle ci-après î 

SERVICE HYDRAUUQUE 

RUISSEAU DE 

Curage de ce coars d'eau sur le 
territoire de la comm. de .... 

Nous soussigné maire de la commune de et 

conducteur des ponts et chaussées, chargé du service hydrau- 
lique de la subdivision de nous nous sommes transportés 

le au territoire de pour reconnaître si les pro- 
priétaires riverains du ruisseau de se sont conformés 

aux prescriptions de l'arrêté préfectoral du 

Aux termes de Tarticle 3 de cet arrêté, nous avions procédé 
le au piquetage des travaux à faire. 

A la suite de ce piquetage, une entjuôte a eu lieu, et un arrêté 

préfectoral du a fixé définitivement les vieux fond et 

vieux bords. Les notifications nécessaires ont été régulièrement 
faites aux propriétaires . 

Nous avons reconnu qu'a l'époque de notre visite, les dénom- 
més ci- après n'avaient pas encore exécuté les travaux qui leur 
incombent ou ne les avaient exécutés qu'incomplètement. 



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59 



DÉSÏNATION 




LONGUEURS 

DE RIVES 




des 
pRoiiKiiiAXRœ. 


RESIDENCE. 


edté 
irott. 


côt« 
gauche. 


OBSERVATIONS. 


A 





50- 


Le curage est à moitié fait. 


B 




1» 


100 


Tout est à faire. 


C 




28 


» 


Exécuté en partie. 


D 

E 




100 
75 


40 


Le curage n'est pas fait, 
beaucoup d'arbres à ar- 
racher. 

A moitié fait. 




Totaux 


250"» 


140"» 





Le présent procès-verbal dressé à 
et an que dessus. 



les mêmes Jour, mois 



Au reçu de ce procès-verbal de réconnaissance, qui lui 
est transmis par les ingénieurs, le préfet prend un nouvel 
arrêté, dans lequel il vise : ses arrêtés antérieurs, les pro- 
cès-verbaux de constatation dressés par le maire et par 
le conducteur des ponts et chaussées, enfin les rapports 
des ingénieurs, après quoi il dépose : 

Article premier. — Les travaux de curage et d'essartement, etc. 

restant à faire sur le ruisseau de et qui sont indiqués 

dans le procès-verbal de reconnaissance sus-visé, seront exécu- 
tés d'office et aux frais des retardataires, par application des 
articles 6 et 7 de Tarrêté réglementaire du 

Art. 2. — Le maire et l'ingénieur en chef (du départe- 
ment ou du service hydraulique) sont chargés, chacun en ce qui 
le concfei^e, de l'exécution du présent arrêté. 
A le 

Le maire et l'agent des ponts et chaussées désigné à 
cet effet n'ont plus maintenant qu'à se concerter pour ar- 
river à Texécution des travaux arriérés, en les confiant 
aux meilleures conditions possibles et à prix débattus, 
soit à un simple tâcheron^ soit à un entrepreneur, sui- 



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60 

vaut le plus ou moins d'importance des portions de cu- 
rage restant à exécuter. 

A l'achèvement du travail, qui doit être activement 
poussé, en profitant surtout de la saison des basses eaux, 
le maire et l'agent qui l'assiste dressent le rôle de répar- 
tition de la dépense. 

Ce document est ainsi disposé : 



SERYIGB HYDRAULIQUE 

RUISSBAU DE 

Garage de cê cours d*eaa sar le 
terntoire de la œm** de 



DEPARTEMENT DE 



CURAGE DE LA PORTION DU RUISSEAU DE 

Comprise enPre et 

RÔLE DE RÉPARTITION, entre tous les intéressés retardataires, 
des dépenses de toute nature, effectuées pour compléter le 
curage du ruisseau de 



(Articles Q etl de V arrêté préfectoral du 



.) 



1 



1 1 
1 1 

S.SS 

II 



E.. 



ToUox 



la 

ta S 

si. 



12 50 

50 » 

7 50 

70 * 

18 75 



158 75 



Si 



10 » 

(i) 



10 > 



50 

30 
320 

75 



6 75 



1 



13 > 

52 » 

7 80 

83 20 

19 50 



175 50 



t-i 



.sa 





1 56 
023 

2 50 

58 



5 26 



-I 



13 39 

53 56 

8 03 

85 70 

20 08 



180 76 



Observations. 



50- X 0,25 = 12,50. 

100- X 0,50 =• 50,00. 

25.x 0,30= 7.50. 

140«X0,5O=7Ofr. 

(l)abatUge d'arbres 

et enlèvement de soo- 

75» X 0,25 = 18.75. 



Le présent Rôle dressé et certifié par le maire de et 

par le conducteur des ponts et chaussées soussignés, conformé- 



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61 

ment aux prescriptions de l'art. 7 de Tarrôté préfectoral du 

A le (Signatures). 

Le préfet, à la réception du rôle, le rend immédiate- 
ment exécutoire, en le terminant par l'arrêté ci-dessous : 

Nous, préfet de Vu, etc 

Arrêtons : 
Article premier. — Le rôle de la répartition de la somme de. . . . 

dressé le par est rendu exécutoire. 

Art. 2. — Le recouvrement de cette somme sera eiïectué, dans 

le délai de à partir de la publication du présent arrêté. 

11 sera poursuivi dans les mêmes formes et avec les mêmes pri- 
vilèges que celui des contributions publiques, à la diligence du 
receveur municipal de la commune de ...... . 

A le 

Il va de soi, et sans qu'il soit nécessaire de le stipuler, 
que les produits du curage sont déposés sur le sol de 
cliaque riverain, en ce qui le concerne. Il en est de même 
pour tous les produits de lessartement, du fauchage, des 
arbres abattus, etc. 

Il demeure entendu aussi que les frais de déplacement 
de l'agent des ponts et chaussées, spéciaux à l'ensemble 
du curage du ruisseau, ne sauraient équitablement être 
payés par les retardataires seuls : ils devront rester à la 
charge du service hydraulique (l'Etal). Les retardataires 
ne seront imposés que pour les frais entraînés par l'exé- 
cution d'office. 

Le maire, quand il est assuré que le recouvrement du 
rôle a eu lieu, et que les fonds disponibles sont entre les 
mains du percepteur, faisant fonction de receveur muni- 
cipal, délivre les mandats nécessaires pour arriver au 
paiement des sommes dues au tâcheron ou à l'entrepre- 
neur, ainsi qu'à l'agent des ponts et chaussées qui lui a 
prêté son concours. 

L'opération de curage et la liquidation des dépenses 
auxquelles elle a pu donner lieu, eu égard à son exécution 
partielle d'office, est ainsi terminée. 

On voit que rien n'est plus simple et que, pour arriver 
assez prochainement à l'étal normal des lits ae la plupart 
des ruisseaux du déparlement, il ne faut que le vouloir 
un peu énergiquement, avec un esprit de suite et une 
certaine persévérance, sans lesquels les entreprises, 
même les plus faciks, ne peuvent se réaliser* 



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Si tous les riverains, sans exception, exécutaient le tra- 
vail qui leur incombe, Tachèvement d'office à leurs frais 
serait évité «t Topénation d'un curage deviendrait plus 
simple encore. 

Supposons maintenant le cas où le cours d'eau à curer 
est régi par d'anciens règlements ou d'après des usages 
locaux antérieurs à la loi du 14 floréal an XI, et admet- 
tons l'absence de tout changement ou difficulté pouvant 
nécessiter l'intervention du gouvernement par règlement 
d'administration publique. 

Ces anciens règlements et usages locaux impliquent 
nécessairement un caractère de permanence et de pério- 
dicité. CV&t ordinairement à l'administration locale à en 
provoquer, au moyen d'un arrêt préfectoral, la mise à 
exécution lorsque l'époque prescrite est arrivée. 

Comme ces mêmes règlements et usages locaux indi- 
quent ou consacrent : 

1** Les dimensions du cours d'eau auquel ils se rap- 
portent, de même que le mode de curage, de faucarde- 
n^ejQt, d'essartement, etc. ; 

2** Les délais accordés pour Texéculion des travaux ; 

3° Les bases d'après lesquelles doivent être réparties 
les dépenses; 

On peut abréger notablement les formalités, peu coni- 
pliquées d'ailleurs, que motive l'application de la loi des 
12-20 août 1 790, et qui viennent d'être analysées. 

La première enquête, la visite des ingénieurs, la pro- 
duction ,de leurs rapports sur l'opportunité du travail, 
le projet d'arrêté, son homologation par le Préfet, la 
deuxième enquête et le piquetage, peuvent être sup- 
primés. 

Les intéressés étant rappelés, par un arrêt préfectoral, 
à l'observance d'un règlement ancien ou d'un usage 
local, doivent, dans les délais fixés, sous la direction du 
maire, assisté au besoin d'un agent des ponts et chaus- 
sées, avoir achevé les parts proportionnelles de travaux 
qui leur incombent; faute de quoi, il est alors procédé à 
une reconnaissance des retardataires, comme aans Tes- 
pèce précédente. 

t'opératiou se termine ensuite, s'il y a lieu, par une 



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63^ 

exécution d'office partielle, dont les dépensées sont répar- 
ties d'après les bases établies par lesdits règlements et 
usages. 

Curage <Pun ruisseau de la dmxième catégorie traversmit 

?lusieurs communes^ dont te bon état intéresse, à la fois 
apiculture et Findustrie, dont le champ d'inondation 
comprend des immeubles non riverœins, et dont la direc- 
tion et la surveitttmce peuvent nécessiter ^institution d'un 
syndicat. 

Quelle qu^ soit lirapoFtance d!un ruisseau ou d'une 
rivière, n'exigeant ni redressement, ni élargissement, ni 
changement de direction, il itérait infiniment plus expé- 
ditif de procéder, dans chaque commune traversée, de la 
mênie manière qu'il vient d'être dit, au cas ou il s'agjt 
d'un cours d'eau n'excédant pas les limites d'une ou de 
deux communes. 

Mais il faudrait, pour cela, au'on pût compter sur une 
action simultané ou rationnellement successive, sur une 
grande bonne volonté, sur un zèle éclairé, sur du dé- 
vouement môme de la part des administrations muni- 
cipales, secondées au besoin par un nombre suffisant 
d'agents des ponts et chaussées. 

Si le curage d'un cours d'eau traversant plusieurs com- 
munes ne peut s'opérer simultanément dans chacune 
d'elles et sains désemparer, il est indispensable, pour 
éviter le fâcheux écueil contre lequel on a échoué quel- 
quefois, de commencer le travail par la partie supérieure 
aide procéder de l'amont à l'aval (1), de profiter des 
temps de sécheresse ou de basses eaux, de ne pas hésiter 
dans tous les cas à dériver, par des canaux provisoires et 
parallèles au lit, les eaux qui pourraient gêner les ou- 
vriers. 

Serait-il donc impossible de réaliser, par les moyens 
les plus pratiques et les plus simples, un état de choses 
depuis si longtemps réclamé : parles populations, par les 

ê 

(i) Un judicieux critique a dit : « Commencer le curage d*un 
. cours d'eau par Tavai^ c'est balayer un escalier en commençant 
par le bas. 



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64 

administrations locales et départementales, par les nrlinis- 
très mêmes de Tagriculture, du commerce et des travaux 
publics ? 

Les conseils généraux, avec un peu d'insistance, ob- 
tiendraient certainement, qu'en l'absence d un service 
hydraulique spécial il fût adjoint, aux ingénieurs du ser- 
vice ordinaire, un nombre d'agents suffisant pour les 
mettre à même de prêter d'une manière continue, aux 
maires, un concours dont ils ne peuvent se passer. 

Un conducteur des ponts et chaussées par arrondisse- 
ment, exclusivement occupé aux opérations se rattachant: 
soit à la réglementation des usines, soit au curage des 
cours d'eau non navigables ni flottables, pourrait, eu 
égard à ses connaissances spéciales, exercer une direc- 
tion morale, énergique et intelligente, en évitant pour les 
affaires de cet ordre toute fausse manœuvre et toute cause 
de retard (i). 

Ce serait là pour l'Etat une dépense très modérée, dont 
l'opportunité est hors de doute; et dont les heureuses et 
fructueuses conséquences l'indemniseraient au centuple 
dans un prochain avenir. 

La loi sur les associations syndicales a pour but évi- 
dent et principal de parer à l'insuffisance du personnel 
de l'Administration. Elle substitue, en effet, à cette même 
Administration, pour éviter des retards, des groupes de 

f)ropriétaires de terrains et d'usines, auxquels elle donne 
e pouvoir d'assurer, d'une manière permanente ou pé- 
riodique, sous le haut contrôle des préfets, toutefois, l'exé- 
cution et l'entretien des travaux de curage des cours 

(4)Dans l'état actuel des choses, chaque conducteur des ponts et 
chaussées chars^é de la surveillance d'une subdivision de routes 
ou de voies navigables, trouve à peine le temps de satisfaire aux 
obligations qui lui sont imposées ; ce n'est que tout à fait excep- 
tionnellement qu'il peut s'occuper de curage ou d'usines. 

Dès 1889, le ministre de l'intérieur écrivait aux préfets, le 18 
mars : « Pour les divers travaux qui doivent précéder votre arrêté 
(prescrivant un curage), vous commissionnerez ceux des ingé- 
nieurs des ponts et chaussées qui auront le temps de vous se • 
conder, soit vos agents-voyers, soit des géomètres du cadastre, 
soit les autres hommes de l'art que vous jugerez aptes à remplir 
cette mission. Elle a, en effet, ses difficultés ; elle demande des 
lumières^ de la conscience et des soin^. » 



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65 

d'eau non navigables ni flottables, et, s'il y a lieu, des 
approfondissements , redressements, élargissements et 
régularisations que peuvent exiger exceptionnellement 
ces cours d eau. 

Bien qu on n*ait pu parvenir, dans le département de 
TYonne du moins, et depuis dix-sept ans que la loi du 
i\ juin 1865 a été promulguée, à faire fonctionnet régu- 
lièrement les associations syndicales instituées (1) ; 

Bien que des plaintes très vives s'élèvent de toutes 
parts, et soient reproduites chaque année lors des ses- 
sions du conseil général et des conseils d'arrondissement, 
sur rinaction fâcheuse dans laquelle restent ces syndi- 
cats, dont les membres, qu'on accuse un peu de manquer 
du feu sacré dans l'accomplissement de leur mission, ne 
peuvent même jamais se réunir pour délibérer ; 

Quoique les chefs de service eux-mêmes reconnaissent 
que, si la loi du 21 juin 1865 est pavée de bonnes inten- 
tions, on ne doit cependant s'en servir qu'exceptionnelle- 
ment, parce qu'il y a trop loin de la coupe aux lèvres; 

J'essaierai cependant de donner, sur l'institution et le 
mode de fonctionnement des syndicats, des indications 
aussi sommaires que possible, mais suffisantes néan- 
moins pour faire apprécier, par les personnes suscepti- 
bles d'entrer dans ces associations, les obligations assez 
lourdes qui leur seraient imposées et les devoirs qu'elles 
auraient à remplir, dans leur intérêt particulier d'ail- 
leurs, et pour répondre à la confiance de leurs conci- 
toyens. 

Si tous les propriétaires d'immeubles situés de part et 
d'autre d'un cours d'eau, ainsi que les propriétaires de 
moulins et établissements industriels quelconques ali- 
mentés par ce même cours d'eau, s'entendent pour en 
assurer périodiquement le curage, le faucardement, l'es- 
sertement et l'entretien permanent de tous les ouvrages 
qui en dépendent; 

S'ils s entendent également pour concourir aux dé- 
penses extraordinaires pouvant être nécessitées par des 

(1) Sauf de très-rares exceptions, 
1883 V 



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«6 

travaux d'approfondisseihent, de redressement et de ré- 
gularisation du lit proprement dit ; 

Ils constituent une association syndicale. 

Aux termes des titres II et III de la loi du 24 juin 1865, 
les associations peuvent être libres ou autorisées. 

Dans lun ou Vautre cas^ elles peuvent est^ oi justice 
par leurs syndics, acquérir, vendre, échanger, transige, 
emprunter et hypothéquer. 

1^ Associations syndicales libres. 

Ces associations se forment sans l'intervention de l'Ad- 
ministration. 

Les promoteurs doivent, avant tout, s'assurer du con- 
sentement unanime des intéressés et le constater par 
écrit, c'est-à-dire par acte notarié ou simple acte sous- 
seing privé. 

L'acte d'association spécifie le but qu'on se propose, 
règle le mode d'administration de la Société, fixe la na- 
ture et les limites des mandats à confier aux administra- 
teurs ou syndics, détermine les voies et moyens pour sub- 
venir aux dépenses, ainsi que le mode de recouvrement 
des cotisations. 

Un extrait de cet acte doit, dans le délai d'un mois, à 

1)artir de sa date, être publié dans un des journaux de 
'arrondissement ou du département, transmis au préfet 
et inséré au recueil des actes de la préfecture, faute de 
quoi l'association ne pourrait ni ester en justice, ni ac- 
quérir, ni vendre, etc. 

Nonobstant les bénéfices que leur confère la loi, les as- 
sociations syndicales conservent le caractère de Sociétés 
privées, et restent soumises au droit commun en cas de 
contestations relatives, soit à la répartition et à la percep- 
tion des taxes, soit à l'acquisition de terrains et a réta- 
blissement de servitudes. 

Si, après leur institution, elles reconnaissent l'opportu- 
nité dé se faire autoriser, elles en font la demande au 
Préfet, par l'intermédiaire de leurs syndics. Ces derniers 
doivent s'assurer que la majorité des intéressés, repré- 
sentant au moins les deux tiers de la superficie des ter- 
rains, ou que les deux tiers des intéresses, représentant 
plus de la moitié de la superficie, ont donné leur adhé- 



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sUm^ khlraosf(Mra!i(t!tL(»Q de Ta^^ooiaticNa libre «en aasoeia- 
tioD autorisée. 

Cette transformation leur permet de jouir des avan- 
tages accordés aux associations autorisées pa^r les articles 
45, 1 6, 4 7, 4 8 et 1 9 de la loi, et dont il sera question tout 
à rheure. 

Pour ce qui touche aux avant-projets ou projets déftoi- 
tife, nécessités par des travaux exceptionnels, les asso- 
ciations libres peuvent en confier Tétude et la rédaction à 
tels bpmmes spéciaux qu'il leur plaira de choisir. 

i"" Associations syndicales autorisées. 

Les propriétaires riveraios ou arrière-rivera^ins, usi- 
niers et industriels quelconques, intéressés à rexécutiou 
des travaux détaillés plus haut, peuvent être réunis par 
arrêté préfectoral en association syndicale autorisée, soit 
sur la demande d'un ou de plusieurs dentre eux, soit sur 
Tinitiative du Préfet. 

Le Préfet ordonne, après en avoir conféré avec les pro- 
moteurs de Taffaire, ou même d'office^ la préparation des 
{dans, avant-projets et devis des travaux, ainsi que de 
'acte d'association. 

Ces documents sont fournis : ou par des intéressés, 
préalablement autorisés à poursuivre leurs études sur les 
terrains appartenant à des tiers, ou par des ingénieurs 
des ponts et chaussées, dont le concours est $oumis aux 
règles spéciales arrêtées à cet effet par T Administra- 
tion. 

Toute latitude est laissée aux intéressés et au Préfet 
pour le choix des hommes spéciaux auxquels peut être 
coafié le travail préparatoire. 

Le plan doit indiquer le périmètre des terrains inté- 
ressés, et il est accompagné de Tétat des propriétaires de 
chaque parcelle. 

Le projet d'association spécifie le but de l'entreprise et 
détermine (décret du 17 novembre 1865) : 

4^ Le minimum d'étendue de terrain ou d'intérêt qui 
donne droit à chaque propriétaire de faire partie de l'as- 
semblée des intéressés ; 

2^ Le maxinpium de voix a attribuer à un même pro- 
priétaire ou à chaque usinier, et le maximum de vftix 
attribué aux usiniers réunis ; 

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68 

3^ Les bases de répartition des dépenses de l'entre- 
prise ; 

4** Le nombre des syndics à nommer; leur répartition, 
s'il y a lieu, entre les diverses catégories d'intéressés et 
la durée de leurs fonctions. 

Le projet d'association, les plans et devis doivent être 
soumis à une enquête de vingt jours. Ils sont déposés à la 
mairie de la commune sur laquelle les travaux doivent 
être exécutés. Si les travaux s'étendent à plusieurs com- 
munes, le Préfet désigne celle des communes où doit 
avoir lieu le dépôt. 

Les intéressés en sont avisés à son de trompe ou de 
caisse, et par une affiche apposée à la porte de la mairie 
et à celle de l'église. 

Indépendamment de ces avis, une notification, dont on 
garde acte, est faite par voie administrative à chacun des 
propriétaires dont les terrains sont compris dans le péri- 
mètre influencé par les travaux. 

L'acte àe notification, qui ne peut être postérieur de 
plus de cinq jours à louverture de l'enquête, les invite à 
déclarer, dans les délais voulus, s'ils consentent à con- 
courir à l'entreprise. 

Pendant la durée de l'enquête, et dans chacune des 
mairies intéressées, un registre est préparé pour recevoir 
les observations, soit des propriétaires compris dans le 
périmètre influencé, soit de tout autre intéressé à un degré 
quelconque. 

Un commissaire enquêteur, complètement désintéressé 
dans l'opération projetée, est choisi parmi les notables 
propriétaires, agriculteurs ou industriels, parmi les mem- 
ores du conseil général pu les juges de paix des cantons 
traversés. Il doit, à l'expiration de l'enquête, dont les for- 
malités sont certifiées par les maires, recevoir à la mairie 
de la commune désignée par le Préfet, les déclarations ou 
observations des intéressés sur l'utilité des travaux pro- 
jetés. 

Après avoir clos et siçné le registre sur lequel sont ins- 
crites les observations, le commissaire le transmet immé- 
diatement au Préfet, avec son avis motivé, et toutes les 
autres pièces de l'instruction qui ont servi de base à Ten- 
(juête. 



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6d 

L'enquête ayant eu lieu, les propriétaires présumés in- 
téressés sont convoqués en assemblée générale par le 
Préfet, qui en nomme le président, sans être tenu de le 
choisir parmi les membres de rassemblée. 

Si, dans cette assemblée, on arrive à obtenir la majo- 
rité, formée comme il est dit plus haut pour les syndicats 
libres, le Préfet autorise l'association. 

Dans ce cas, un extrait de l'acte d'association et l'arrêté 
du Préfet sont affichés dans les communes intéressées, et 
insérés dans le recueil des actes de la préfecture. 

Les immunités très importantes accordées par la loi, 
dans les articles 15, 16, 17, 18 et 19, et dont peuvent pro- 
fiter les syndicats libres qui se font ultérieurement auto- 
riser, se rapportent : 

1 ° Au recouvrement des taxes ou cotisations, au moyen 
de rôles dressés par le sjjndicat, et rendus exécutoires par 
le Préfet, comme en matière de contributions directes ; 

2"* A l'intervention du conseil de préfecture, pour con- 
naître de toutes les contestations relatives à la fixation du 
périmètre, au classement des propriétés, à la répartition, 
à la perception des taxes et à l'exécution des travaux (sauf 
recours au conseil d'Etat) ; 

3* A l'apurement des comptes de l'association, d'après 
les règles établies pour les comptes des receveurs muni- 
cipaux ; 

4° Aux contestations que pourrait soulever un proprié- 
taire quant à sa qualité d'associé, ou à la validité de l'as- 
sociation ; 

5"* A l'application de l'article 16 de la loi du 21 mai 
1836 au cas d'expropriation de terrains; 

6^ Enfin, à l'établissement de servitudes, pour les- 
quelles il serait statué d'après l'article 5 de la loi du 
10 juin 1854. 

On a vu ci-dessus comment la propriété doit être repré- 
sentée dans les assemblées générales. Il convient d'a- 
jouter que les propriétaires de parcelles, d'une superficie 
inférieure à celle qui donne droit de faire partie de l'as- 
semblée des intéressés, peuvent se réunir, pour s'y faire 
représenter, par un ou plusieurs d'entre eux, en nombre 
égal au nombre de fois que le minimum d'intérêt se trouve 
compris dans leurs parcelles cumulées. 



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En ce qui concerne plus spécialèmeM les sffnéics, ils 
sont élus par rassemblée générale el i^is parmi les inié- 
réssés. Le Préfet les nomme d^office, si après derix con- 
vocations rassemblée générale ne s'est pas réunie et n'a 
pas procédé à leur élection (1). 

Leur mandat peut durer plusieurs années. Us élisent 
Tun d'eux comme directeur, et, s'il y a lieu, un adjoint 
pour le ^ppléer ; ce directeur et cet adjoint sont tou^urs 
i^ligibles. 

Il convieat que le syndicat soit successivement et an- 
nuellement renouvelé par tiers ou par quart. 

Dans le cas où, sur la demande du syndicat, une sixb- 
ventioû serait accordée par l'Etat, par le département ou 
par une commune, le Préfet aurait le droit de nommer 
un nombre de syndics proportionné à la part que la sub- 
vention représenterait dans l'ensemble de l'entreprise. 

Le titre Y de la loi contient des dispositions générales, 
donnant au Préfet le pouvoir : 

1° De rapporter, après mise en demeure, l'arrêté d'au- 
torisation a une association qui négliâ^erait d'entreprendre 
les travaux en vue desquels elle a été instituée ; 

2° De faire procéder d'ofTice, au compte des associa- 
tions libres ou autorisées, à l'exécution de travaux dont 
l'interruption ou le défaut d'entretien seraient nuisibles à 
l'intérêt public. 

£n somme, si le mécanisme d'une association syndi- 
cale n'a rien de bien compliqué, si son fonctionnement 
ne peut soulever de difficultés sérieuses, il faut néan- 
moins et de toute nécessité qu'il soit administré par iin 
directeur ferme, énergique, expérimenté, mais surtout 
dévoué. 

Le directeur qui convoque et préside les assemblées gé- 
nérales, ainsi que toutes celles qui peuvent devenir né- 
cessaires, est chargé de la surveillance des intérêts de la 

(d) La loi prévoit les difficultés qui se présentent trop souvent; 
malheureusement, au sujet de la réunion des assemblées. On ne 
trouve pas toigours de la part des syndics ou des associés, 
quand il. faut se déplacer surtout, un dévouement qui leur fasse 
momentanément quitter leurs occupations, soit pour remplir les 
fonctions qu'ils ont acceptées, soit même pour travailler a leurs 
propres intérêts. 



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71 

communauté» de la conservation des plans» registres et 
autres papiers relatifs à l'association. Il doit en dresser 
un inventaire, dont le syndicat peut faire le récolement 
et la vérification toutes les fois qu'il le juge convenable. 

Le directeur représente l'association en justice, tant en 
demandant qu'en défendant. Il doit veiller à la tenue du 
registre des délibérations. 

Le syndicat, qui doit seconder son directeur de toutes 
ses forces et avec une grande bonne volonté, pourvoit à 
Fexécution, à Tentretien et à la conservation des travaux 
de curage. Il fait rédiger les projets spéciaux aux appro- 
fondissements, redressements, régularisations; il passe 
les marchés ou les adjudications et veille, de concert avec 
ses collègues, à Taccomplissement de toutes les condi- 
tions stipulées. 

Le syndicat dresse Tétat des terrains et des usines in- 
téressés aux travaux, fixe la part contributive de chaque 
propriétaire; il arrête les budgets annuels, contracte, sous 
réserve désapprobation préfectorale, les emprunts votés 
en assemblée générale; désigne tous experts et nomme 
tous agents chargés d'opérations ou fonctions intéressant 
Tassociation. 

Le syndicat, enfin, contrôle et vérifie la comptabilité 
du receveur de Fassociation. 

On a pu se convaincre, par les quelaues indications 
qui précèdent, au'il ne s'agit point ici oe sinécures, et 
qu'on peut direae la dignité du directeur ou de la simple 
fonction du syndic : 

Onus tt non munus. 

Je ne puis m étendre ici, outre mesure, sur les forma- 
lités de détail se rapportant à Texécution et au paiement 
des travaux, à la répartition des dépenses, à la comptabi- 
lité et au recouvrement des taxes, à la compétence des 
tribunaux civils ou administratife chargés, suivant les 
cas, de connaître des litiges. 

Les personnes qui voudraient se pénétrer plus intime- 
ment des devoirs incombant aux membres des syndicats, 
peuvent consulter la loi du 21 juin 1865; les instructions 
ministérielles des 12 août et 17 novembre 1865; l'excel- 
lente étude de M. de Passy sur le service hydraulique 



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72 

(1869) ; les ouvrages de réminenl ingénieur Nadauit de 
Buffon, sur l'agriculture et sur l'hydraulique agricole. 
(Editeurs : V. Dalmont et Dunod, à Paris.) 

Abomement ou bornage des cours dHeau, 

On a employé dans certains pays, après les curages et 
la mise en état des cours d'eau, un mode de constatation 
très simple pour conserver aux lits les dimensions sus- 
ceptibles d'assurer en tout temps un libre et convenable 
écoulement : — c'est l'abornement. 

Il n'en est pas parlé d'une façon très implicite dans les 
divers ouvrages d'hydraulique agricoleque j'ai pu con- 
sulter ; j'estime, toutefois, qu'il n est pas hors de propos 
de signaler ici l'opportunité de témoins destinés à éviter 
des contestations dans l'avenir. 

On voit tous les jours des riverains avides profiter du 
moindre atterrissement pour y planter subrenticement, 
et quelquefois ostensiblement, des boutures de saules, 
peupliers, vernes, aulnes, etc., etc., sans se préoccuper 
des conséquences, et dans le but unique d'accroître la 
surface de leurs immeubles. Qu'arrive-t-il, en effet? Les 
corps flottants, les feuilles, les racines, les herbes, 
vases, etc., charriés par les eaux, s'arrêtent contre les 
obstacles placés à dessein, se déposent, produisent, par 
des couches successives et superposées, une masse artifi- 
cielle qui, dans un temps donné, atteint le niveau de la 
propriété riveraine, à laquelle elle finit par s'incorporer. 
Le lit du cours d'eau a été ainsi partiellement envahi, et 
le débouché notablement réduit (1). 

Mais les eaux, chassées d'une rive, reportent leur effort 
sur la rive opposée, qu'elles attaquent et corrodent. Le 
propriétaire menacé prend à son tour des précautions 
pour se défendre, et ses contre-manœuvres, qui consis- 
tent dans des lacis, des plantations de boutures et des 
éperons végétaux, finissent par opposer à Tatterrissement 

(1) Il m'a été permis de constater, sur la invière d'Ouanne» que 
des dimensions de 6 à 7 mètres en gueule pour les parties du lit 
traversant la commune de Villiers-Saint-Benoît, se réduisaient à 
2 mètres à la rencontre du territoire immédiatement attenant de 
la commune de Grandchamps. 



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1Z 

d'en face un atterrissement correspondant. C est alors que 
le lit du cours d'eau, pris entre deux cupidités qui se le 
disputent, se rétrécit petit à petit et finit par dispa- 
raître (4). 

Il en résulte qu'à la moindre crue les eaux, auxquelles 
il faut un passage, s'amoncellent, se gonflent, élèvent 
leur niveau, franchissent des rives devenues insuffisantes 
et s'ouvrent à travers champs et prairies des issues folles, 
sauvages, désordonnées 1 

Cela n'arriverait pas, très certainement, s'il existait en 
France, où tout est gardé et défendu, excepté lés cours 
d'eau du domaine commun, une surveillance tutélaire, 
protectrice du maintien de ces cours d'eau dans leur 
assiette naturelle et leurs dimensions initiales. 

La base d'une amélioration permanente consisterait 
donc dans la rédaction d'un titre descriptif de cette as- 
siette naturelle, et déclaratif de largeurs nxes et parfaite- 
ment déterminées. 

On ne saurait objecter, quant à l'abornement, qu'il est 
très difficile de limiter ce qui n'est pas limitable, et de 
fixer des rives fugitives et changeantes. 

Les cours d'eau ne sont pas tellement capricieux qu'on 
ne puisse en établir la direction rationnelle. Il suffit, pour 
se mettre à l'abri des érosions et se prémunir contre les 
éboulements fortuits, de placer les bornes, non sur le bord 
des berges mêmes, mais suivant des lignes parallèles à 
ces berges, à une distance conventionnelle de 1 , 2, 3 mè- 
tres, etc., suivant la nature des terrains et le régime des 
eaux. 

L'abornement étant opéré contradictoirement, s'il y a 
lieu, les maires ou les syndicats auraient entre les mains 

(1) J'ai rencontré, dans mes investigations sur les cours d'eau, 
des riverains à qui je reprochais leurs envahissements effrénés 
et qui répondaient avec un imperturbable aplomb : le lit de la 
rivière ou du ruisseau nous appartient, nous en payons l'impôt et 
nous pouvons en faire ce que bon nous semble. Or, la propriété 
des lits soulève une question des plus ardues et des plus intéres- 
santes du régime des eaux, cette question divise profondément 
les tribunaux et les jurisconsultes. Les lits appartiennent-ils aux 
riverains ou sont-ils du domaine commun? (Art. 714 du Gode 
civil). Le Gode rural si impatiemment attendu, mettra prochai- 
nement, espérons-le, ue terme aux conflits. * 



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74 

m tUf8 quii leur doonerait uqq autorité ii^coQtestfible, 
soit en eas de curages ultérieurs, soit lorsçiu^ils auraient 
à poursuivre et à réprimer des délits d anticipatioD. 

Les bornes, solidement assises le long des cours d'eau, 
rempliraient une précieuse fonction en dehors de la déli- 
mitation proprement dite : elles pourraient recevoir, sur 
une de leurs faces, l'indication gravée de leur altitude. 
Elles constitueraient des repères se rattachant au nivelle- 
ment général de la France, dont s'occupe en ce moment 
le gouvernement. 

Le tracé des rigoles d'irrigation deviendrai! très facile 
au moj[en de ces repères, et les cultivateurs intelligents 
pourraient, sans le concours d^hommes spéciaux, étu- 
dier et arrêter les dispositions à prend^re pour l'arrosage 
de leurs immeubles. 

Ce nivellement général, qui doit d'ailleurs être précédé 
par les curages pour concourir à raména^ement des 
eaux, s'imposera probablement dans un avenir prochain. 
On doit regretter que le conseil général de l'Yonne ^it 
autrefois refusé la subvention qui lui était demandée 

Eour doter notre pays de ce perfectionnement. Le plus ha- 
ile niveleur de France, M. Bourdaloue, avait offert de 
s'en charger pour 49,000 francs, payables en sept an- 
nées, à raison de 7,000 francs par an. Il est permis 4e 
faire remarquer que bien des dépenses ont été laites dan$ 
un but infiniment moins utile que celui-là. 
Je voudrais pouvoir espérer que les considérations qui 

[)récèdent sont de nature à appeler, ou plutôt à rappeler, 
'attention très sérieuse de l'Administration départemen- 
tale et celle des agriculteurs expérimentés qui président 
à no$ comices, sur les questions capitales de l'entretien 
des cours d'eau non navigables ni flottables et des irri- 
gations. 

Jusqu'à ce jour, il faut bien le dire, ces questions n'ont 
pas reçu, dans notre département du moins, le dévelop- 
pement dont elles sont susceptibles, et n'ont pas attiré la 
sollicitude spéciale qu'elles méritent à un si haut degpé, 

Suisque de leur solution dépend en grande partie celle 
u problème de la vie à bon marché. 
Qu'il me soit permis, avant de terminer, malgré le peu 
d'autorité de ma voii:, w^is en fàve^v dfi oîqo arj^ent 



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T9 

amour du pays, d'insister encore au suiet de Tiiiffuence 
considérable exercée sur la richesse publique par Tentre- 
tien deà ruisseaux et rivières, par l'aménagement ra- 
tionnel des eaux, dont le mauvais régime transforme des 
agents de fertilité en éléments nuisibles, qui deviennent 
trop souvent la cause des sinistres dont souffrent l'agri- 
culture et rindustrie. 

L'Administration, en présence des charges que peut 
imposer aux riverains, arrière-riverains, usiniers, etc., 
le curage des cours d'eau, pèche par excès de discrétion 
et s'abstient peut-être trop d'intervenir. Elle réserve son 
aôtion pour les cas où, à la suite de débordements parti- 
culièrement désastreux (quand ils se produisent un peu 
avant la fauchaison des prés), des plaintes s*élèvent de 
toutes parts contre lencombrement dfes lits de ces mêmes 
cours a'eau. 

Ne vaudrait-il pas mieux prévenir le mal que d'at- 
tendre son arrivée? Rappelons-nous le précepte du poëte 
latin : Princtpiis obsta, sero medicina paratur, dum mala, 
etc. 

Les Préfets li'ont-ils pas tous les moyens possibles de 
se faire renseigner sur l'état des cours d'eau, soit par les 
maires, soit par les agents du service hydraulique, soit 
enfin par les comices agricoles ? 

Si, dans l'intérêt de Fagriculture ou de la salubrité, il 
devient nécessaire de prescrire des dispositions propres à 
assurer Técoulement régulier des eaux, lorsque les pro- 
priétaires riverains des ruisseaux ou rivières restent a cet 
égard dans une indifférence nuisible h leurs propres im- 
meubles, et coupable dans une certaine mesure, les Pré- 
fets doivent prendre l'iniliative. La loi des 46-22 août 
1790, celle du 4 mai 4803 (U floréal an XI), le décret du 
21 mars 1852, la loi du 21 juin 1865, leur en donne le 
pouvoir et leur en impose le devoir. 

En résumé, la plus grande partie des cours d'eau, non 
navigables ni flottables, dont le réseau a 2,247 kilomètres 
de développement dans le département de l'Yonne, exige, 
pour être ramenée à Tétat normal : des curaçes à vieux 
fonds et vieux bords, des faucardements, des essarte- 
ttm% dès redressements, des élargissements .et des ap 
profondissements. 



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76 

Ce n'est qu'après le retour à cet état normal que les 
eaux pourront être convenablement aménagées et utile- 
ment dirigées dans le sens des irrigations pour concourir 
à l'accroissement des prairies naturelles. 

Les prairies naturelles ou permanentes sont absolu- 
ment insuffisantes dans l'Yonne, et pour placer notre agri- 
culture dans des conditions moyennement acceptables, 
il faudrait non seulement améliorer celles qui existent 
déjà, mais en créer 20,000 hectares environ. 

On serait presque tenté d'imiter le grand diplomate 
bien connu, qui demandait, pour bien faire la guerre : 
premièrement de l'argent, deuxièmement de l'argent, 
et troisièmement de l'argent I et de dire : Pour une bonne 
agriculture, qui exige en première ligne la multiplica- 
tion dp bétail, ayant pour conséquence l'abondance de 
l'engrais, la réduction aes prix de la viande de boucherie, 
du laitage et de ses dérivés, le soulagement des terres 
arables surmenées, en un mot, la vie à bon marché, il 
faut : 

Premièrement des prairies naturelles permanentes, 

Deuxièmement des prairies naturelles permanentes. 

Troisièmement des prairies naturelles permanentes. 

Accroître le bien-être général, et en même temps la 
prospérité et la richesse de l'Etat, c'est fonder la sécurité 
publique et la stabilité du gouvernement, parce que, si 
le ventre afiamé n'a pas d'oreilles, d'autre part aussi les 
désirs de changements sont peu à craindre chez un 
peuple gui est heureux. 

L'utilisation des eaux devient donc une question d'ordre 
social. Améliorer leur régime et généraliser leur emploi, 
c'est faire cesser les dommages de toute espèce dont souf- 
frent tant d'importantes vallées; c'est ouvrir des sources 
de prospérité, si nombreuses et si grandes, que la science 
de l'ingénieur ne dérogerait pas en s'y consacrant plus 
résolument. 

Un haut fonctionnaire, M. Polonceau, un des fonda- 
teurs de l'institut de Grignon, aussi éminent agriculteur 
que savant ingénieur, n'hésitait point à dire : « Ce n'est 
« plus par millions, mais par centaines de millions qu'il 
« faudrait compter les augmentations de revenu que le 
« bon emploi des eaux procurerait; par l'accroisseraent 



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77 

« des récoltes en fourrages, en céréales, en plantes sar- 
« clées, et par la. multiplication des animaux de bou- 
« chérie. » 

A mon humble avis, aujourd'hui que nous avons 
affecté d'immenses capitaux à nos voies de communica- 
tion de tout ordre, aux chemins sur lesquels on roule ou 
on marche, il semble équitable de s'occuper un peu des 
j)auvres cours d'eau, ces chemins qui marchent, comme 
l'a dit Pascal, et qui sont à la terre ce que les artères sont 
au corps humain. Le moment n'est-il pas venu d'em- 
ployer aussi les ressources et le crédit de l'Etat à l'amé- 
lioration de notre réseau hydraulique, à la fécondation de 
nos campagnes, à l'accroissement de nos prairies natu- 
relles et permanentes? 

11 ne faudrait pas de bien grosses sommes poyr entre- 
tenir dans chaque département quelques ingénieurs ou 
conducteurs des ponts et chaussées, gui seraient spécia- 
lement attachés aux améliorations agricoles. 

Peut-être pourrait-on, sans inconvénient : 

Ajourner ou supprimer quelques chemins de fer d'une 
utihté douteuse pour les populations, et d'un revenu pro- 
blématique pour l'Etat ; 

Apporter moins de luxe et de prodigalité dans cer- 
taines intallations de tout ordre : fermes-modèles, ca- 
sernes, musées, palais, marchés, théâtres, etc. 

Les économies réalisées ainsi seraient très utilement et 
très équitablement converties, par l'Etat ou le départe- 
ment, en subventions, primes ou encouragements que les 
comices agricoles seraient chargés de distribuer, savoir : 

Aux communes ou aux associations syndicales qui au- 
raient déployé la plus grande activité et Je plus grand 
zèle pour l'amélioration des cours d'eau ; 

Aux agriculteurs qui, proportionnellement à leurs res- 
sources, auraient créé la plus grande superficie de prai- 
ries naturelles et permanentes (1). 

L'état d'inaction ou d hésitation dans lequel sont res- 

(1) Le créateur d'un ou de deux hectares de prairies aura plus 
fait pour l'amélioration absolue de Tagriculture, qu'un riche pro- 
priétaire qui amène au concours un bœuf engraissé à grands frais 
dans une splendide étable, où il aura consommé l'équivalent de 
Ja nourriture de plusieurs familles* 



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1» 

tées jusqu'à ce jour les associations syndicales et lesad- 
niiiiislrations municipales, trop peu dirigées pu stimu- 
lées par des préfets presque nomades, a paralysé, dans 
TYonne, toutes les améliorations que TagriGuIture aoit 
retirer, soit du curage et de la réglementation des cours 
d'eau non navigables ni flottables, soit de Tainénage- 
ment des eaux du territoire au point de vue des irriga- 
tions et de Taccroissement des prairies naturelles et per- 
manentes. 

Il m'a paru qu'il y avait quelque chose à faire pour 
sortir d'un statu quOy dont tout le monde s'accorde à re- 
connaître les funestes et ruineuses conséquences. 

J'ai cherché, malgré mon insuffisance, à élucider cer- 
taines questions, et à indiquer des moyens pratiq^ues, 
dont les nommes de bonne volonté et dévoués aux mté- 
rêts de leurs localités respectives pourront peut-être tirer 
quelque profit. 

Je m'estimerai trop heureux, si j'ai pu aider tant soit 
pw à la réalisation prochaine d'un état de choses qui, 
dans ma conviction, peut contribuer puissamment à 
donner la ¥ie à bon marché dans notre beau départe- 
ment. 

A l'œuvre donc^ et sursum cordai 

Auxecre, le 30 avril 4882. 

L. DjBsiiAisows. 



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FRAGMENTS 
DU JOURNAL D'UN AUXERROIS 

PBNOàKT LA RST9£QliâK 

(1791-1795) 



Les quelques pages que nous publions ici sous ce titre : 
Fragments au journal aun Avœerrois pendant la Révolu- 
tion, embrassent une période fort étendue et fort mouve- 
mentée de 1791 à 1794. C'est assez dire combien ces 
notes sont incomplètes. Néanmoins, nous avons pensé 
que cette publication ne serait pas sans quelque attrait 
pour les lecteurs de ï Annuaire. Il s'attache en ce moment 
un grand intérêt aux travaux de la Révolution française, 
et il existe précisément dans notre histoire locale une 
énorme lacune, qui embrasse toute cette partie de notre 
histoire. 

Il n'est pas sans intérêt de soulever un coin du voile 
qui, jusquici, nous cachait toute cette période si riche 
en événements, si féconde dans ses conséquences. 

13 avril 1791 . — Nos officiers municipaux n'en ont pas 
fini avec ces messieurs du clergé, qui ne peuvent se rendre 
aux décrets. Cela leur tient bien au cœur. Il est inadmis- 
sible qu'on ne triomphe pas de semblables résistances. 
On ne saurait tolérer dans l'Etat l'agitation constamment 
entretenue par les prêtres réfractaires. 

Auxerre n*est pas exempt de ces menées. L^hostilité du 
clei^ se ntaûi&ste en toute circonstance, fie tous lés 



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80 

ecclésiastiques domiciliés sur la paroisse Sainl-Etienne, 
trois seulement assistent aux offices dans Téglise, ci- 
devant cathédrale. Un grand nombre s'abstient d y pa- 
raître, d'autres enfin ont formé de petites paroisses 
clandestines qui ont éveillé Tattention de nos officiers 
municipaux. Us se sont établis dans l'oratoire de diffé- 
rentes maisons religieuses. Ces messieurs se plaisent sans 
doute mieux dans le demi-jour de ces chapelles' pour 
y recevoir leurs pénitentes. Leur religion se olaît dans 
rombre et le mystère. La chapelle des Dames de la Visi- 
tation est assez fréquentée, c est là que s'est installé le 
curé de l'ancienne paroisse Saint-Regnobert. Ces petites 
églises secrètes deviennent des foyers d'opposition et de 
résistance aux lois. 

Les officiers municipaux n'ont pas cru devoir laisser 
se prolonger cet état de choses, ils ont employé le seul 
moyen qui dût donner quelque résultat, ils ont fermé la 
porte desdites chapelles, qui doivent, du reste, être uni- 
quement consacrées aux personnes des maisons aux- 
quelles elles sont attenantes. Ils ont donc exigé des 
supérieurs de ces maisons la remise des clefs des portes 
extérieures. 

Citoyen curé de Saint-Regnobert, voilà qui pourra bien 
un jour vous jouer quelque mauvais tour I 

15 mai 1791 . — Nous venons d'avoir des élections de 
curés, conformément aux décrets. Un ci-devant béné- 
dictin de Saint-Germain d'Auxerre^ Jean-Baptiste La- 
porte, a été élu curé de Toucy. 

12 juillet 1791. — Les nouvelles qui nous arrivent de 
Paris sont des plus graves. Le voyage de Varennes a mo- 
ralement perdu la royauté. Singulière coïncidence entre 
les événements qui se précipitent à Paris et qui pour- 
raient bien avoir un dénouement inattendu, et 1 anniver- 
saire que nous nous apprêtons à fêter. Il y a deux ans, à 
pareille date, la Bastille, cette .odieuse manifestation de 
Ja tyrannie, tombait sous les coups du peuple. Auxerre 
se prépare aujourd'hui à rappeler ce glorieux anniver- 
saire en même temps que celui de là fête de la fédération. 
Une messe doit avoir lieu à laquelle ont été, je croiS; 



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81 

convié les administrateurs du district d'Auxerre par les 
administrateurs municipaux de la ville. 
C'est belle chose de voir l'entrain de la population. 

15 août 1791 . — Un vent de Te Deum souffle sur notre 
ville. Il s*agit d'un anniversaire quelque peu suranné : 
l'anniversaire de Louis XIII mettant le royaume de France 
sous la protection de la sainte Vierge. MM. les adminis- 
trateurs de la ville en ont fait part à ceux du district, et 
les uns et les autres assisteront à la procession accou- 
tumée 

30 septembre 1791. — Peut-être est-il encore temps 
de réparer les fautes commises. Enfin nous avons une 
Constitution, l'Assemblée la votée, le Roy l'a adoptée (1). 
Cette nouvelle a été bien accueillie de la population. En 
avons-nous fini avec la période d'agitation? L'application 
de la Constitution sera-t-elle faite avec sincérité? Le Roy 
a fait là un acte de patriptisme. Puisse-t-il persévérer dans 
la voie qu'il s'est ouverte aujourd'hui. Il est question de 
publier la Constitution avec une certaine solennité. Les 
officiers municipaux ont adressé aux administrateurs du 
district une lettre les priant de se joindre à eux pour 
célébrer une si heureuse journée. Elle est ainsi conçue : 

« Messieurs, 
« Nous nous proposons de publier dimanche prochain 
« la Constitution française. Comme cet acte consolide la 
« liberté et le bonheur de la nation et met le sceau à la 
« victoire remportée sur les ennemis de la patrie, nous 
« croyons devoir en faire la publication avec la plus 
« grande solennité et commencer cette fête nationale par 
« les actions de grâces dues à l'Etre suprême qui a pro- 
« tégé spécialement la Révolution, source de notre bon- 
« heur. Pourquoi nous ferons célébrer en l'église parois- 
« siale de Saint-Etienne une messe solennelle à neuf 
« heures précises. Nous vous prions d'y assister et de 
« venir partager avec nos concitoyens la joye gue cet 
« acte doit faire éprouver à tous les bons Français, sur- 

(1) h^ Constitution a été adoptée par Louis XI, le 13 septembre 
iS83 71 

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6C 

« tout à vous. Messieurs, qui, par vos traivaux, y^kvez 
« coopéré si glorieusement. » 

Suivent les signatures du inaîre et des offibi6i*s muni- 
cipaux. \ 

Un TeDeûm doit elfe dit lé rhême jouir à IHssue des 
Vèpl^s, en rhotinetir de raccejplaliôn de la Gbnstitiition 
française par le Roy. Une constitution vaut bîën une 
messe. 

«8 avril 1792. — Le bataillon de TYonne vient îd'as- 
sister à une affaire qui aurait pu être chaude : l'émeute 
de Dormans. Nos administrateurs viennent d'en recevoir 
le récit par une lettre du lieutenant-colonel Louis Davoul. 
Il raconte l-échauffourée dans laquelle il a pris un cer- 
tain rôle. « Nous avons éprouvé, dit-il, une émfeùte qui a 
failli êtîpe funeste à bien du monde. Voici le fait en peu 
de mots. Sept particuliers ont été arrêtés. Dans lesisept 
particuliers se trouvent M. de Gastellane, ci-devant évêque 
de Mande, décrété d'accusation par F Assemblée nationale. 
Pendant riritervalle que le département prévenait l'As- 
semblée ' du peuple, des soldats de troupe de ligne sor- 
taient, et, avec quelques volontaires séduits, se sont 
assemblés sous les fenêtres de Tauberge où étaient dé- 
tenus cessept particuliers en criant qu'il fallait les mettre 
à la lanterne. Les officiers et trois compagnies se sont 
assemblés ayant les deux chefs à leur tète et se sont bien 
proposés de faire télé à loragel Cependant les cris, les 
menaces, les motions les plus affreuses se succédaient, 
des fusils étaient chargés, Ton nous couchait en joue. 
Nous sommes demeurés fermes à notre poste, nous avons 
déclaré qu'il fallait commencer par nous assassiner au- 
paravant de commettre d'autres crimes. 

iK Nous avons harangué. La- municipalité ne s'était 
même point assemblée! Enfin, au bout de trois heures 
le calme s'est rétabli » 

26 juillet 1792. — L'Assemblée, dans sa séance du 
22 juillet, vient de déclarer « la patrie en danger. » Le 
pays attendait cette déclaration avec impatience. 

A partir de ce jour, les municipalités, les conseils de 
districts et de département vont être en permanence. 



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Les enrôlements volontaires continuent à Auxerre ; le 
citoyen Maure, commissaire aux enrôlements, a déjà reçu 
un "grand nombre de volontaires. L'enthousiasme est 
grand. Nous avons vu sur les listes des jeunes garçons 
depuis Tâge de quinze ans. 

20ayoût 1792.— Allons! si notre collège s en mêle! 

Plusde2S0 élèves du collège d' Auxerre, ayant en tête 10 
ou 12 de leurs instituteurs, se sont offerts à prendre les 
armes et à être de service permanent à Auxerre tant qtfil 
y aura danger. Bien, jeune gens ! 

Le Conseil général du département a été vraiment 
touché de cet élan spontané, il a décidé quMl en serait 
fait mention à son procès-verbal. Le commandant de .la 
garde nationale a été invité à recevoir ces jeunes gens et 
a leur, assigner un service approprié à leur âge et à leurs 
forcés, et à placer aux postes qu'ils occuperont quelques- 
uns de leurs instituteurs. 

29 août 1792. — On vient de recevoir de fâcheuses 
nouvelles des volontaires de TYonne. Au camp de Maulde, 
dans la nuit du 15 au 16 août, un détachement dans 
lequel étaient 18 volontaires, un caporal, un sergent, un 
tambour et un capitaine de bataillon de l'Yonne a été 
surpris par l'ennemi et obligé de battre en retraite. Dans 
le mouvement, deux hommes du bataillon de l'Yonne 
ont disparu, leur capitaine, Nicolas Pernot, du canton 
d'Héry, et le tambour Nicolas Exavier, de Maligny, On 
dit que le capitaine a été fait prisonnier, et on craint fort 
que le tambour n'ait trouvé la mort dans la retraite. 

3 septembre 1792. — Le nombre des enrôlés volon- 
taires à ce jour, depuis le 25 avril 4792, s'élève, pour 
Auxerre seulement, à 72. En voici la liste : 



Age. 

Edme MoiMson 21 

I^sare Pain 19 

Loui&^rançois TreiUet. . 27 

Pierre "Bersu 24 

Jean Grain ; 22 

Edme-GIaude Salomon . . 18 

Laurent Berthier 18 

Ghapl^ Ghaindé , 19 



Jean Bernard..... 18 

Louis Berthier 25 

Gaspard Zannot 23 

Pierre Picard 22 

François Pougy 21 

François Pannetier 19 

Jean-Baptigte Gagneau . . 19 

François Adam 21 

Joseph Bebarbe 23 



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84 



Biaise Vaillant 19 

Joseph Devers i8 

Germain Thomas i5 

Ëdme Puissant 11 

Philippe Paulvert 17 

Claude Potenot 18 

Jean-Barthélemy Roublot 16 

Simon Dondaine 11 

Pierre Meunier 16 

Pierre Marion 18 

Jacques Mirant 19 

Pierre Malle sson 17 

Jacques BaîUet 17 

Louis Garriot 16 

Noël-Germain Defrance. 17 

François Gaudon 26 

Charles Durand 18 

François Chantrier 17 

Jean-Baptiste Bougot. ... 17 

Pèlerin Rousseau 16 

Jaccjues-Edme Salle 20 

Louis-Lazare Robert... . 24 

Maurice Lemain 27 

Nicolas Martin 21 

Edme Drot 21 

Jacques Bonnard 23 



J.-B.-Nicolas Chapotin. . , 25 
Pierre-Edme-Glaude Pa* 

rent 21 

Etienne Mouton 41 

François Valadier ^. 16 

François André 19 

Claude Delsu 19 

EdmeCourtet 16 

Claude Bonnard 18 

Marcel Laurent 16 

Guillaume Lemaire 16 

Grégoire-Prix Doucet.. . , 18 

Claude Delucenay 37 

Germain Deschamps .... 22 

Joseph Richard 18 

Philippe-Maurice Tarin.. 16 

Etienne Tronçon 2a 

André-Nicolas Gelin 19 

Jean-Baptiste Morillon.. 17 

Lazare Bertrand 24 

Pierre Léger, tailleur. . . 19 

Louis Vauthier 17 

Louis Demoux 20 

Pierre Charrier 18 

Germain Barnou 24 

Edme Beaudet 22 



Chasseurs auxerrois. 

Pierre Gailhac 25 i François Le Gaux 18 

Jean-Antoine Dehertogh. 28 | Lazare Barat 21 

10 septembre 1792. — Le 4 septembre, le bataillon de 
TYohne a vengé la perte des siens. Voici le récit de l'af- 
faire adressé aux administrateurs par le citoyen Davoul : 

« Le 1" septembre, vers midi, nous apercevons un 
corps de 6,000 hommes marcher à nous, s'arrêter à la 
portée du canon et nous faire une canonnade d'une cen- 
taine de coups. Plusieurs de leurs boulets sont venus 
rouler dans notre propre camp ; un de ces boulets a percé 
une lente de nos grenadiers. On recevait ces boulets par 
des cris de : Vive la nation, la liberté, Péffalité ! Ils ont 
voulu s'avancer pour envelopper lavant-garde de l'armée. 
Alors nos braves et leurs bons canonniers leur ont en- 
voyé quelques boulets qui ont fait un peu plus d'effet que 
les leurs qui ne nous ont tué que 2 nommes et blessé 4 
à 5, tandis qu'eux ont laissé plus de 80 hommes sur la 
place pour une vingtaine de coups de canon qu'on leur a 



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86 ' 

tirés, et ils ont eu, outre cela, deux de leurs pièces dedé- 
raontées. Ils ne se sont point rebutés. Ils ont fait un mou- 
vement pour attaquer un village où était appuyée notre 
droite. Là ils ne nous ont tué ni blessé personne, malgré 
tout le feu qu'ils ont fait. Pour les amorcer, on a fait 
mine d'opposer une faible résistance. Ils se sont avancés 
assez près; notre canon qui était caché a tiré trois ou 
quatre coujps à mitraille et leur a étendu sur le carreau 
plus de trois cents hommes. » 

8 septembre 1792. — Le Conseil général du départe- 
ment vient de décider que les employés des administra- 
tions publiques, dispensés de service, sont libres de 
concourir à la défense de la patrie. Il a, pour ne pas 
désorganiser les administrations, fait exception pour les 
chefs et sous-chefs. 

11 septembre 1792. — Les administrations sont un peu 
dégarnies. Les employés ont courageusement répondu à 
l'appel du Conseil général et se sont engagés comme 
volontaires. 

Pour combler les lacunes, le Conseil général vient de 
faire appel aux pères de famille d*Auxerre pour venir 
travailler dans les bureaux, à leurs heures disponibles et 
moyennant rétribution, s'ils le désirent. 

Chacun peut ainsi concourir dans la mesure de ses 
forces et de ses moyens à la défense de la patrie. Mais 
voilà qui ne concourra pas à la prompte expédition des 
affaires. 

2e^ novembre 1792. — Le citoven Exavier n'est pas 
mort, comme on l'avait craint. Il était prisonnier. Nos 
troupes viennent de le retrouver dans les prisons de 
Bruxelles, en compagnie de 500 ou 600 autres Français 
aui avaient eu le même sort. Malheureusement la mort 
du citoyen Pernot, capitaine au bataillon de l'Yonne, est 
confirmée. Il a été tué à côté du citoyen Exavier, qui a 
assisté à ses derniers moments. 

16 décembre 17D2. — On parle beaucoup ici du trait 
décourage dun volontaire du 3® bataillon de l'Yonne. 
Le colonel Davout vient lui-même d'en informer nos 
administrateurs. 



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* 86 

Allons I le citoyen Jacquesson n'a pas froid aax yeux. 
Bravo I 

Voici tout au loue la lettre du citoyen Davoul : 

« Le 24 octobre dernier, dans laffaire oui eut lieu près 
de €ondé> un détachement du 3* bataillon de TTonîBe^ 
sous la conduite d'un sous -lieutenant colonel (Louis 
Davout), fut chargé de s'emparer du poste du château de 
THermitage occupé par une centaine d'ennemis à peu 
près. On s'acquitta avec succès de cette commission. Les 
Autrichiens furent battus et dissipés. 

« L'expédition étant finie, on s'occupa d'envoyer diffé- 
rentes patrouilles dans le bois, afin de détruire et faire 
prisonniers les fuyards. 

« Une patrouille de 30 volontaires se met en marche 
fusillant çà et là ceux qu'ils rencontrent. 

« L'un d'eux, dans l'ardeur de la poursuite, s'écarte 
de ses camarades, il aperçoit à quelque distance un 
ennemi et tire dessus. Il conimençait à charger son fusil, 
lorsque tout au proche il en aperçoit une dizaine d^autres 
qui venaient directement sur lui. Se montrer à eux eut 
été imprudent. En conséquence, il se glisse habilement 
derrière une touffe de bois où il se tapit de son mieux 
sans faire aucun mouvement. L'ennemi passe sans rien 
découvrir. Notre homme alors sort de son réduit et se 
met en devoir de charger son fusil, besogne que le danger 
d'être découvert ne lui avait pas permis d'achever. Mais 
alors que voit-il? Un Autrichien qui s'était également 
écarté de sa troupe, se livrant aussi à la même occupa- 
tion, c'est-à-dire chargeant son fusil. L'aller surprendre 
par derrière et le tuer d'un coup de baïonnette était chose 
tacile, mais notre brave soldat est plus généreux, il veut 
lui laisser la vie et le faire prisonnier. Il s'avance dotic 
sans bruit et le lient hardiment au collet en te sommant 
dese rendre. Par cette manœuvre, il s'était ôté un grand 
avantage, car ainsi serré contre son ennemi, il ne pouvait 
plus se servir de son arme. Les choses, par là, en étaient 
devenues égales de part et d'autre. Celui-ci, qui s'en 
aperçoit, se défend et veut à son tour fa^ire prisonnier le 
Français qui, bien entendu, n'y consent {Mis. De cette 
opiniâtreté réciproque natt entre les deux champions une 
lutte qui devait finir par la mort de l'un dQS 4^;uik. Ils se 



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prenaeat au coi^ps, se poussent, se pressent, se ren* 
visent. L'Autrichien accable par sa masse le volontaire. 
Il lui met les deux pieds sur la poitrine et d'une main lui 
serre la gorge, de Vautre il saisit le bout de son fusil , 
cherchant à en détacher la baïonnette pour le percer. Le 
danger était imminent, le courage et le sang^froid n'aban- 
donnent pas le volontaire, il porte la mam à son gousset, 
en tire un couteau, l'ouvre avec ses dents et le plonffe 
dans le sein de son adversaire et le renverse. Il redouble 
le coup, prend ses armes et, chargé des dépouiUe3 du 
vaincu qu'il a laissé sur le champ de bataille, il vient 
fah^e part de la victoire à ses camarades. 

« L'Autrichien n'était pas entièrement mort, il fut ra- 
m^Bsé pour d'autres volontaires qui le portèrent à rhôpital. 
Etaftl revenu à lui, il a raconté l'histoire telle Qu'elle est 
ici éçritç, et telle que soa vainqueur Favait lui-même, 
racontée. Le non de ce volontaire est François Jacques- 
son, de* PanBemoine, proche Toiinerre, département de 
Hoaue, et iroçu depuis deux mois dans le 3^ bataillon. » 

25 janvier 1793. — Michel Lepeletier vient d'être 
assassiné. Cette nouvelle nous est arrivée comme un 
coup de foudre. Il n'y a eu qu'un cri d'indignation pour 
flétrir cet infânie attentat. Les vertus privées et civiques 
de Lepeletier le destinaient aux coups de la tyrannie. 

A la nouvelle de l'assassinat, le Conseil général du 
département de Tîonne s'est réuni sous la présidence du 
citoyen Lapqrte. Le procureur général a prononcé un 
discours dans lequel il a exprimé toute l'horreur que lui 
inspirait ce crime odieux. 

« Citoyens Administrateurs, a-t-il dit, un attentat hor- 
rible vient d'être commis; l'inviolabilité nationale a été 
méconnue; le fer d'un lâche assassin s'est levé, et le 
citoyen que la confiance des administrés du département 
dé rlfonne venait d'élever au poste auguste de représen- 
tant du peuple, est tombé sous les coups d'un meurtrier 
sacrilège. À la nouvelle dé cet événement affreux, le sen- 
timent de vos âmes a été la stupeur, premier engourdis-- 
sementd'une douleur excessive. Vos yeux se sont tournés 
simultanément sur cette placequ'il occupait il y a quelques 
mois au sein de l'acbfmnistration, l'ômure dé Lepeletier 



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88 

errait autour de ce fauteuil ; à son aspect, ils se sont rem- 
plis de larmes. Qu*elies sont précieuses ces larmes, puis- 
qu'elles honorent la vertu sacrifiée I Qu'elles sont respec- 
tables, puisqu'elles ont arrosé le tombeau de l'homme 
juste, de l'ami des citoyens ! 

« Mais vous deviez à" sa mémoire un témoignage plus 
authentique qui atteste à jamais la reconnaissance des 
administrés de TYonne. 

« Leurs regrets et leurs vœux ne peuvent être exprimés 
que par vous. Les mânes de Lepeletier attendent l'obé- 
lisque que l'amitié lui a destiné, et que par vos mains la 
fraternité s^empressera d'élever. 

« La Convention nationale lui a déjà rendu le tribut 
solennel de la reconnaissance publique. Ses cendres sont 
placées auprès du brave Beaurepaire, de ce héros à 
lamais célèbre qui aima mieux mourir que de conspirer 
lâchement avec des esclaves; à l'ombre de Técharpe 
sacrée de l'honorable Simoneau, qui préféra la perte de 
la vie à la violation de la loi, et son inscription funèbre 
sera le décret qui déclare qu'il a bien mérité de la patrie. 

« Administrateurs, vous autrefois ses collègues, qu'un 
monument moins pompeux sans doute, mais aussi fra- 
ternel, aussi doux, s'élève dans cette salle, au souvenir 
immortel de votre représentant. Une simple branche de 
chêne offerte par des mains civiques est plus durable que 
le marbre. Un buste d'argile dédié au défenseur des 
droits de l'homme est plus auguste sans doute que les 
emblèmes de porphyre qui couvrent les restes impurs des 
tyrans. 

(c Vous ne consentirez pas que le département où Lepe- 
letier a pris naissance, dont il portait la confiance et les 
vœux dans le temple de la souveraineté nationale, soit 
devancé dans les hommages par les autres sections de la 
République. » 

Après ce discours le Conseil général délibéra et prit 
l'arrêté suivant : 

Le Conseil général du département de l'Yonne, consi- 
dérant que, si tous les concitoyens doivent un tribut 
d'hommages aux cendres de l'homme vertueux, inhu- 



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89 

raainement sacrifié pour défendre, selon sa conscience, 
les intérêts du peuple, cette dette sacrée est encore plus 
exigible de ceux au sein desquels il a pris naissance, et 
dont il était le dépositaire des pouvoirs ; 

Que Louis-Michel Lepeletier, député de la Convention 
nationale, par les électeurs du ressort, et mort le 20 du 
présent mois, sous le poignard assassin d'un vil conjuré, 
a été déclaré avoir bien mérité de la patrie par les repré- 
sentants de la République française ; 

Que Tépoque de cette déclaration doit être plus 
solennellement célébrée dans une administration qu'il 
présidait autrefois et dont il a réuni la confiance ; 

Que si dans des siècles d'ignorance, des peuples 
esclaves ont lâchement prostitué des honneurs funèbres à 
leurs cruels oppresseurs ; 

Le moment est arrivé où des citoyens libres viendront 
ingénument répandre des fleurs sur la tombe de l'homme 
de bien dont ta vie fut consacrée à l'exercice des vertus 
civiques, de l'homme courageux que la crainte de la mort 
ne fit pas dévier de ses devoirs ; 
Arrête : 

1*" Que le lundi quatre février prochain, dans la nef 
de Saint-Etienne d'Auxerre, la mémoire de Louis Lepele- 
tier sera célébrée ; 

2° Qu'un de ses membres prononcera l'éloge de ce 
vertueux républicain; 

3** Que tous les citoyens du département, les corps 
constitués, les sociétés des amis ae la république, sont 
invités à se réunir à Tadministration pour solenniser plus 
dignement ce jour de deuil ; 

4® Que tout citoyen, tout corps constitué pourront 
faire entendre l'expression particulière de leur douleur. 

5** Que le procureur général est prié d'être l'organe de 
l'administration dans ce jour célèbre ; 

6** Que le buste de Louis-Michel Lepeletier sera placé 
dans l'intérieur de la salle des séances, aussitôt que 
l'administration aura trouvé le moj^en de se le procurer ; 

7*" Que jusqu'à «ette inauguration, le coraon et la 
médaille de Louis-Michel Lepeletier seront suspendus au 
dessus du siège du président avec une inscription qui 
contiendra ces mots : 



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Je suiî satisfaii de mrser mon^ sang pour Uk poAm^ 
f espère qu'il servira à cmsoUd&r laiikerié et Végaiité, et à 
faire recanrudtre ses ennemis. 

{Dernières paroles de Louis-Michel Lepeletier). 

8** Qu a la diligence du procureur général syMic, les 
membres présents seront priés de se: rendre, a^ jour 
indiqué, pour participer aujit derniers hofwpages qae 
ladministration, au nom de tous lescitoyen^ du rassort, 
a arrêté d'offrir à Louii^Michel Lepeletier; 

9° Que le présent arrêté sera imprïraé et adressé s^r le 
champs aux districts et municipalités du rassort» qui sont 
invités à célébrc^r par une cérémonie partijçulière cette 
fête funèbre ; 

Qu'il sera de même adressé à la convenlioJi nflLjLionale, 
à la députation du département de l'Yonne, et à la famille 
de Louis-Michel Lepeletier. 

4 Février 1793. — Je viens d'assister à la cérémonie, 
funèbre faite conformément à la délibération du Conseil 
général, en l'honneur de Michel Lepeletier. La réunion 
était imposante, et la recueillement de la, ibule, attestait 
l'immense douleur, en même temps que la profonde 
indignation qui étaient au cœur de tous. 

Sur une bannière étaient inscrits les dernières paroles 
de Lepeletier. 

Le monument était placé dans l'Eglise, ^u fond de la 
nef. Les &ces étaient armées de 16 misceauji: surmontés 
du bonnet de la liberté. Les ornements avaient été distri- 
bués avec un goût sévère; sur le çarcopbage étaient 
quatre médailles, portant les inscriptions suivantes : 

l"" Sous le fer assassin le grand h^mme abattu garde 
le calme pur, gjarant de la vertu. 

2** Dédaignant le premier les prestiges d'un rang, il 
voulut n'être qu hommie et il n'^n fui qm plus gran^ . 

3"* Son amour pour nos droits et notce lU?6rté}ui assura 
Thon neur et l'immortalité . 

4"* Citoyens, qui voule? honorer sa m^énuoire, iowitezrle 
fra,nçais pour naéciter sa gloire. 

Siur u^r lit fuéraiife ét*it placée l'e^jgie du ci^pyenr Le- 
peletier, et à côté exposé le fer meurtrier. 



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Quatre cypvè^ ombraigent le monurnenl. 
<••• 

La dépense occasionnée par celle cérémonie s'élève, 
paraît-il, à f,S25 livres un sol. 

5 Février 1793. — Il paçaît que la société populaire de 
Saint-Fargeau, voulant honorer le ciloyen auquel celte villa 
a donné le jour, a demandé dans une délibération récente 
que la comnjufte prenne désormais le nom de Lepeletier. 

50 Février 1793. — Auxerre se trouve au point de vue 
des approvisionnements dans l'étal le plus déplorable. Il 
y a lieu d'être inquiet de Tavenir. La famine est à nos 
portes. Le Conseil général de la commune d'Auxerre, 
vient d'envoyer au Conseil général de notre département 
une députation pour lui représertter qu'Auxerre n'a pas 
de substance pour quatre jours, en réduisant niême à la 
dernière mesure les détenteurs de crains ou de farine. 

Oui ou non, va-t-on prendre des mesures extraordi- 
naires, recourir aux réquisitions I 

25 Brumaire, an ii (19 novembre 1793). — Encore des 
traces du passé qui vont disparaître. à jamais. On procède 
à la démolition des anciennes portes de Paris, d'Egleny, 
Chantepinot. 

26 Frimaire, an ii (16 décembre 1793). — Les citojrens 
Maure et Garnier viennent il y a deux jours, d'autoriser 
l'administration du district d'Auxerre a envoyer la force 
armée dans le district de Saint-Florentin, pour protéger 
l'exécution des réquisitions faites dans ce district pour 
l'approvisionnement de la ville d'Auxerre : 

Au nom de la Républiaue, Maure et Garnier, représen- 
tants du peuple dans le département de TYonne, à tous 
qu'il appartiendra, salut et fraternité ; 

Vu la nécessité de protéger l'exécutio» des réquiisitions 
faites dans le district de St-Florentin, pour l'approvision- 
nement de la conamune d'Auxerre, considérant que la com- 
pétence'des autorités constituées restreint celle des dépar- 
tements qui ne peuvent en aucune manière ordonner les 
mouvements de la force armée ; en vertu des pouvoirs 
qui nous ^ont confiés par la Convention nationale, l'admi- 
nistration du district d'Auxerre, demeure autorisée h 



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9t 

envoyer la force armée dans le district de Saint-Florentin, 
afin *^de remplacer celle qui est en station, dans ce 
dislrict, pour protéger Texécution des réquisitions rela- 
tives à 1 approvisionnement de la commune d'Auxerre, 
à la charge de ne composer le nouveau détachement 
aue du même nombre crhommes et se concerter avec 
1 administration du district de Saint-Florentin qui sera 
tenue de maintenir Texécution de ces réquisitions, 
disons (ju'il sera donné connaissance du présent arrêté 
au comité de salut public de la Convention. 

Maure, Garnier. 

30 Pluviôse, an u (18 février 1794). — Don Laporle, 
élu curé de Toucy, le 15 mai 1791, vient de déposer ses 
lettres de prêtresse. Il a adressé aux administrateurs .du 
département la lettre suivante : 
Citoyens administrateurs, 

Mon âme serait indignée si le plus léger nuage déro- 
bait le civisme dont mon âme est embrasée, et si de moi 
partait un point d'obstacle à la chose publique. 

Je vous rais donc passer les titres que vous réclamez, 
je vous envoie tout ce que je possède à cet égard, mes 
lettres de prêtrise ont échappé à toute mes recherches ; 
mais à leur place recevez la déclaration solennelle par 
laquelle je renonce à lexercice de mes fonctions de 
prêtre. 

Je vous annonce avec plaisir que Toucy a vu avec calme 
la suppression de son culte et qu'aujourd'hui tous les 
citoyens vont célébrer avec enthousiasme la fête de la 
Raison. 

Vive la République. Salut et Fraternité, 

Laporte, citoyen. . 

Ce n'est pas sans quelque regret que nous ne pouvons 
présenter un ensemble plus complet, mais cette courte 
relation suffira à montrer que la vie publique n'était pas 
inactive à Auxerre pendant la révolution. 

Pour copie conforme, 

6, R. 



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RECHERCHES STATISTIQUES 

SUR LA 
POPULATION DES 485 COMMUNES DE l'yONNE PENDANT 80 ANS 

(1801-1881) 



Nous avons donné, dans V Annuaire de r Yonne de 1879, 
le résultat de nos recherches statistiques sur la population 
des 37 cantons du département pendant 75 ans, c'est à 
dire depuis 1801 jusqu'à 1876. 

En publiant cette preniière étude nous avions promis 
de la compléter ultérieurement par un travail d'ensemble 
qui comporterait Texaraen, pour chaque commune de 
rYonne, de la population constatée à chacun des dénom- 
brements eflTectués depuis le commencement du siècle. 

Nous offrons aujourd'hui, en tableaux synoptiques, la 
population officielle des 485 communes du département, 
telle que nous avons pu nous la procurer, savoir : pour 
les 6 dénombrements de 1801 à 1806 inclusivement, aux 
archives de la préfecture ; pour les 8 dénombrements de 
1841 à 1876 inclusivement, dans notre colleclion de 
l'Annuaire, et pour le dénombrement de 1881, dans les 
notes que nous a fournies l'éditeur de l'Annuaire. 

Nous demandons grâce au lecteur pour les erreurs 
(typographiques ou autres) qui ont dû nécessairement se 
glisser dans nqjre travail. Les hommes qui passent leur 
vie au milieu des chiffres peuvent seuls apprécier les 
difficultés que Ton doit éprouver à coordonner les élé- 



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94 

ttients d'une élude comme celle que nous livrons aujour- 
d'hui au public. 

Nous n'avons donc nullement la prétention d'offrir, 
comme Ta fait jadis un auteur connu de tables de loga- 
rithmes devenues classiques, une prime quelconque (tant 
minime soit-elle), à qui trouvera une faute dans notre 
travail. Nous prions seulement les lecteurs bienveillants 
de nous signaler les erreurs qu'ils y découvriront. Nous 
les en remercions à l'avance en leur promettant de tirer 
profit de leurs observations. 

Voici, par arrondissements et par. cantons, les com- 
mentaires auxquels a donné lieu le résultat de nos Recher- 
ches statistiques sur la population des 485 communes, du 
département : 

Arrondissement d'Auxerre (132 communes). 

Canton d'Auxerre Est (6 communes). 

La population de la ville d'Auxerre se trouvant,dans les 
documents que nous avons compulsés, tantôt établie pour 
la portion afférente à chaque canton, tantôt donnée en 
bloc, nous avons pris la population totale pour chacun 
des 15 dénombrements. 

Voici, du reste, à titre de siniple renseignement, la 
population afférente à chaque canton pour les dénombre- 
ments de : 

Arttxerre £s^ Auxeive Ouest. 

4801 5,828 6,220 

1806 6,000 6,048 

1841 6,593 5,733 

1846 7,069 6,899 

1851 6,988 7,1^8 

1881 9,393 7,593 

Augy. — Après avoir atteint le chiffre maximum de 438 
habitants en 1866, la population de cette commuae a 
baissé régulièrement depuis cette époque, pour arriver à 
359 en 1881 . Le minimum 302 a été constaté en 18g6. 

Auxerre. — Depuis 50 ans la popuJation du chef-lieu 
de l'Yonne a suivi une marche ascendante régulière très 
sensible. — De 11,439 habitants (chiffre de 1831}, elle 
arrive^ en 4881^ au chiffre maxiniuro de 1 6,986, gagiiant 



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96 

Kéilâi'â,547 èàbiteo^ts. au eommè&cement du aièdlè h 
4âUe!d^iÊtli^erre comptait 42,048 ihahitooolts. ie mînJîQium 
de sa copulation, 44 ,430, a été étabii par le dénombre- 
t»eitt*ae48»4. 

Champs. — Les fluctuations se font remarquer :d'uoé 
façén afSisez sensible : Population minimum, 464:eti- 48S0 ; 
iMdpuktiion (maximum, 660 en 4851 . Ecart de près de SOO 
nànitants. £t) 4881 la population descend à 646 habitants. 

Qùennes. — Pendant 80 ans la diflTérence des extrêmes 
jQonslatéeà deuîdjénombrbraents successifs (4826 et 4834) 
est de!44 habitants. La population de cette commune 
lîieut être regardée comme à peu près stationnaire. Elle 
est fiuu|Qttrd'hui de 463 habitants. 

SaintiBris. — De même' qu'à Champs, tes écarts sont 
considérables : !gi;004 en 4801 ; Sl,040 (maximum) en 48^4; 
4,648 (minimum) m 4884 . Perte de près de 400 habitants 
en 30 ans, soit fenvirCfn un cinquième. 

Venoy. — Masimum dépopulation, 4,348 en 4846; 
minimum, 4,040 en 4804. Diminution lente, mais pro- 
gressive et assez Tégulière depuis 4 846. En 4884 Venoy 
©'a plus que 1,4 58 habitants. Perte de 90 individus dans 
un espace de 35 ans. 

Toutes les communes du ca:nton, sauf Quennes, ont 
éprouvé une diminution relativement sensiMe, depuis :25 
ans. 

CaiUm d'ÀuWêrre Ot^^(9 communes). 

Appoigny. — Le miaximum (4 ,834 habitants) atteint en 
4864 a été suivi précipitamment de baisses considérables 
qui ont donné aux dénombrements de 4866 à 4884 inclu- 
sivemètit les chiflTres suivants : 4 ,783, 4 ,703, 4 ,590, et 
4,547 seulement au dernier. — Perte, 317 habitants en 
20 ans. 

ChârbUy. — augmentation à peu près constante depuis 
4804 jusqu'à 4856 (947-4,379 maximum). Diminution 
sensible à^partir de 4864 jusqu'à 4881. Perte de 464 de- 
puis 25 ans. 4,245 habitants au dernier recensement. 

Chevannes. — Ecarts aussi sensibles qiie ci-dessus. En 
4836, maximum, 4 ,452 habitants. — En 4806, minimum, 
4,304. Différence, 448. La perte est de 407 habitants 
depuis 4^36. 



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% 



96 

Monéteau. — • Accroissement rapide et régulier de 1801 
(minimum) 547 habitants, à 1861 (maximum) 988 habi- 
tants. Baisse très accentuée à partir de 1861. Perte, en 
20 ans, de 167 individus, pour arriver à 821 seulement 
en 1881. 

Perrigny. — Cette commune est la seule des deux 
cantons d'Auxerre dont la population se soit constamment 
élevée deJDuis le commencement du siècle. De 260 habi- 
tants en 1801 , elle arrive, par une progression ascendante 
non interrompue, au chiffre de 552 habitants en 1881 > 
gagnant ainsi 292 individus, soit plus de cent pour cent. 

Saint -Georges. — Différents mouvements de hausse et 
de baisse donnent un minimum de 472 en 1820 et un 
maximum de 664 en 1872. En 1881, nous trouvons 658. 
Augmentation réelle de près de 200 habitants. 

Vallan. — 526 (minimum) en 1806; 719 (maximum) 
en 1866 ; 670 en 1881. Baisse de 49 en 15 ans. 

Vaux. — Ecart de près de 100 habitants entre le maxi- 
mum 401 en 1861 et le minimum 305 en 1801 . Population 
actuelle, 391. Bénéfice, 86 depuis 1801. 

Villefargeau. — Le maximum 480 en 1876 dépasse de 
116 habitants le minimum 364 constaté en 1806. Une 
légère diminution de 14 habitants ramène à 466 la popu- 
lation de cette commune en 1881 . 

Alors que les deux communes limitrophes de Saint- 
Georges et de Perrigny voient augmenter considérable- 
ment le chiffre de leur population, et que le chef-lieu, 
Auxerre, gagne près de 5,600 habitants en 80 ans, toutes 
lés autres communes des deux cantons d'Auxerre restent 
dans le statu quo ou diminuent d'une manière plus ou 
moins sensible. 

L'hygiène et le genre de travail des habitants ne 
seraient-ils pour rien dans cette situation ?.... Et Témi- 
gration à Auxerre et ailleurs?.... Nous traiterons ces 
questions, dont l'importance est extrême, après avoir 
examiné la population de toutes les communes du dépar- 
tement. 

Canton de Chabîis (14 communes). 

Aigrement. — Oscillations peu sensibles d'un dénom- 
brement à Tautre. Maximum, 312 en 1826; minimum, 
140 en 1 872. Situation en 1 881 , 1 60. 



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^ Beines — De 725 (maximum) en 1841, la population 
de celte commune descend à 635 en 1876 pour regagner 
U unités en 1881, où elle est de 649. En 1801, elle était 
de 636. Changements à peu près nuls depuis 80 ans. 

Chablis. — 2,403 au commencement du siècle, 2,603 
(maximum) en 1841. Décroissance à peu près régulière 
et assez considérable jusqu'à 1881. A celte date, nous 
trouvons 2,186 habitants. Perte pendant les 40 dernières 
années, 417. Perte depuis 80 ans, 217. 
\ Chemilly-sur-Serein. — 399 habitants (maximum) en 
1841 et en 1846. Minimum, 297 en 1826. Décroissance 
irrégulière aboutissant à 351 en 1881 . 
* Chichée. — De 81 3 en 1801, la population a diminué 
de 200 pour arriver à 613 en 1881. Oscillations assez 
importantes entre les recensements consécutifs. 
% Chitry. — Oscillations moins importantes qu'à Chichée. 
Extrêmes, 609 en 1801 ; 721 en 1846 ; 623 en 1881 . C'est 
à peu près le chijQFre du point de départ. 
\ Courgis. — Diminution de près ce 200 depuis 80 ans ; 
777 en 1801 ; 583 en 1881. Le diiffre de 735 en 1846 a 
été suivi immédiatement de deux baisses énormes dépas- 
sant en somme, 100 habitants. 

^ Fontenay près Chablis. — Légères oscillations depuis 
80 ans ; 284 en 1 881 , 345 (maximum) en 1831 . 
^ Fyé. — Baisse très sensible depuis 1826 (maximum) 
où nous trouvons 194 contre 113 seulement (minimum) 
en 1881. La commune comptait 155 en 1801. 

Lichères près Aigremont. — Maximum : 457 en 1801. 
Minimum : 328, en 1881. Différence en perte : 129, 
Insultant d'oscillations beaucoup plus considérables en 
baisse qu'en hausse. 

^ Milly. — Situation en tous points semblable à celle de 
Lichères. Perte : 127 depuis 1801. 
> Poinchy. — Même constatation, 325 en 1820 (maxi- 
mum), 198 en 1881 (minimum), perte : 127. 
^ Préhy. — Légères fluctuations. Du maximum, 253 en 
1806, au minimum, 201 en 1881, la perte est de 52 
habitants. 

V Saint-Cyr-les-Colons. — Perte considérable de 266 
habitants depuis 1826, 011 la population était de 1030. Elle 
n'est plus actuellement que de 764. 

1883 VII 



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Toutes les coim^unes du cantop oni éprquvé uqj^ idjimi- 
nuiion plus pu moins considérable. Le cnef-lieu et éaîfiJT 
Cyr-lés-Colons ont été surtout gravement frappés. 

Les chiffres de 129, 127 et 127, exprir^jant les pertes 
respectives de Lichères, Milly et Poinciiy, offrent une 
coïncidence assez frappante. 

Canton de Coulançes-la- Vineuse (12 communes). 

Charentenay. — Le maximum 71 3, atteint deux fois (en 
1.831 et en 1846), a été suivi en 1851 d'une réaction con- 
sidérable; 603 seulement à cette dernière date. Depuis 
cette époque, augmentation suivie de baisse. Résultat en 
1881, 586 habitants. 

Goulanges-la-Vineuse. — Perte moyenne de 2 habitants 
chaque année, soit 160 depuis 80 ans. Maximum, en 1801, 
1,500. Populationen1881, 1,340. Minimum, 1,224 fi 826). 

Coulangeron. —Augmentation régulière jusqu'en 1841, 
458 (maximum), qui se répète en 1851 . Diminution suivie 
de hausse. 426 au dernier dénombrement. 

Escamps. — Perte d'environ 100 habitants depuis 
80 ans. 1 ,1 1 9 au début de nos recherches, 1 ,016 en 1 881 . 

Escolives. — Le maximum 504 atteint en 1816 a été 
suivi de baisses et de hausses alternatives pour arriver 
à 444, chiffre actuel. Le minimum 367 a été constaté 
en 1826. 

Gy-l'Evêque. — Ascension régulière jusqu'au dénom- 
brement de 1 846. qui donne 650. Maximum, 655 en 1 861 ; 
minimum, 516 en 1806. Population actuelle 630. 

irancy. Décroissance rapide et à peu près constante. 
Maximum, 1,200 en 1801 ; minimum, 877 en 1881 ; 
perte, 323, soit plus d'un quart de la population prir 
mitive. 

Jussy. — Oscillations assez importantes. 514 au début, 
puis 51 0, 506 (chacun 2 fois). Résultat final, 438, inférieur 
de 128 au maximum 566, établi en 1806. 

Migé. — Fluctuations entre 1,108, maximum (1851) et 
900, minimum (1881;. Perte 208. Le maximum a été 
suivi ea. 1856 d'une perte énorme : 104 habitants. 

Val-de-Mercy. — 559 habitants en 1826 ; 458 en 1881 . 
Variations entre ces deux chiffres. Telle est la situation 
pendant 80 ans. 



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99 

tîiicell^. — Accroissement rapide et régulier périmant 
60 afiâ. Maximum, 933. en 185*. Baissés et hausses su'6- 
céssives pendant les 30 dernières années. Population 
actuelle, 852 habitantîi. Le rïiinimurh 519 a été atteint 
enISOf. 

Vincëlottes. — Comparée aux autres communes, Vin- 
celottes est à peu près restée dans le statu quo sbili le 
rappk)rtde la population. L'écart entre les extrêmes 497 
en 18Î0, 449 en 1881, n'est que de 48 habitants. 

Toutes les communes du canton de Coulanges-lâ- 
Vineuse ont baissé. Plusieurs ont leur i^inimum en 18Sl . 

Canton de Coulançes-sur- Yonne (10 communes). 

Andryes. — Au début, 832. Augmentation régulière 
de 1801 à 1846. Légères baisses suivies de hausses à 
partir de 1 851 . Population en 1 881 , 1 ,207. Béiïéfice depuis 
80 ans, 375 habitants, chiffre énorme comparé aux com- 
munes cî-àprès. 

Coulanges-sur- Yonne. — 1,247 (maximum) en 1841. 
Baisse accentuée et régulière depuis cette époque jusqu'à 
ce jour. 952 habitants au dernier reCensenàenl. Perte de 
près de 300 individus en 40 ans, soit environ un quart. 

Grain. — Haussé régulière jusqu'à 1851 oîi nous trou- 
vons 9f 5 (maximum). Baisse très accentuée depuis éétte 
époque. Population actuelle, 692, donnant une perte de 
223 iridividus. 

Etais. - Constatation identique : 1 ,360 en 1801 ,1 ,923 
en 1856, 1,667 seulement au dernier dénombrement. 
Perte, 256. 

Pesti^ny. — De 176 (minimum) en 1801, la population 
arrive k 304 (maximum) en 1881. Augmentation, cinq 
douzièmes. 

Fontenay-sous-Fouronnes. — Statu quo imitant celui 
de Vincëlottes, constaté plus haut. Ecart entre les deux 
extrêmes, 222 en 1826, 253 en Ï841. Différence, 31 . En 
1881 nous avons 230 habitants. 

Lucy-sur- Yonne. — Perte énorme des cinq douziènies 
en 40 ans. Maximum, 600 en 1841; minimum, 358 
en 1881. 

Maiilly-le-Château. — f ,040 (maximum) en 1^41 ; 905. 
(minimum^) éfi 1876. Aujourd'hui, 9i0. P'èrte dé 1^30 
habitants depuis 40 ans. 

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100 

Merry- sur- Yonne. — Augmentation assez rcgulière 
jusqu'en 1866, où nous trouvons une population de 652 
(maximum). Baisse considérable depuis 15 ans. 517 indi- 
vidus en 1881. Perte, 135 habitants. 

Trucy-sur- Yonne. — Différence de 9 habitants entre 
le point de départ 330 et le but 339. Oscillations entre le 
chiffre 330 de 1801 et le maximum 417 atteint en 1841. 
Perte depuis cette époque, 87 habitants. Coïncidence cu- 
rieuse que nous verrons plusieurs fois se reproduire dans 
rarrondissementd'A vallon, les mêmes chiffres se retrou- 
vent: 417 en 1826 et en 1841 ; 406 en 1851 et en 1876; 
401 en 1856 et en 1861. 

Nous avons dit (voir Y Annuaire de 1879, page 136) que 
la suppression du flottage était vraisemblablement cause 
de la diminution énorme de la population du canton de 
Coulange-sur- Yonne. Festigny et Andryes, qui seules ont 
vu leur population augmenter, et dont les habitants nç se 
sont jamais livrés exclusivement à l'industrie du flottage, 
comme ceux des autres communes du canton, semblent 
corroborer notre première appréciation. Du reste, nous 
aurons ultérieurement, lorsque chaaue commune aura 
été étudiée séparément, à formuler de plus amples con- 
clusions ou pour mieux dire, les véritables conclusions du 
travail que nous avons entrepris sur la population de 
r Yonne. 

Pour le moment, nous croyons pouvoir prévenir le lec- 
teur, qui aura le courage de parcourir nos tableaux 
synoptiques et nos arides commentaires, que les causes 
d'augmentation ou de diminution de la population des 
différentes communes de notre beau département sont, à 
notre avis, loin d'être un pur effet du hasard. Nous espé- 
rbn& pouvoir le démontrer. 

Canton de Courson (1"2 communes}. 

Chastenay. — Variations à peu près insensibles jus- 

3u'à 1856. Maximum, 459 en 1851. Baisse considérable 
epuis cette époque. Minimum, 340 en 1876. — 345 au 
recensement de 1881. 

Courson. — Augmentation établissant un bénéfice de 
470 habitants pendant les 40 premières années. Diminu- 
tion conduisant à une perte de 31 1 pendant les 40 der- 



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m 

Dières années. Maximum, 1,586 en 1841. Minimum, 
1,115 en 1801. Population actuelle, 1,275. 

Druyes. — Augmentation progressive et régulière. De 
756 (minimum) au début, la population atteint 1,098 en 
80 ans, soit une augmentation de 342 habitants (près de 
30 pour cent). 

Fontenailles. —307 (maximum) en 1841. Baisse conti- 
nue depuis cette époque. Actuellement, 209 habitants, 
avec une perte de 98 individus pendant les 40 dernières 
années. 

Fouronnes. — Ascension et décroissance comme à 
Fontenailles. Le maximum 536 a été consigné en 1846. 
Depuis cette époque, oscillations qui conduisent à 485 en 
1881. Perte, 51 en 35 ans. 

Lain. ~ Extrêmes, 456 en 1820, 583 en 1851. En 
1881, 543. Perte, 40 individus en 30 ans. 

Merry-Sec. — Les fluctuations varient entre 351 (1826) 
et 586*^(1806). 465 exprime la population du dernier 
dénombrement. Perte depuis 1826, 121. 

Molesme. — Oscillations entre 333, en 1836, et 409, en 
1866. Perte de 44 habitants dans les 15 dernières années. 
Actuellement, 365 habitants. 

Mouffy. — Décroissance lente, mais continue. Le ma- 
ximum, 335, a été constaté au commencement du siècle ; 
le minimum, 240, Ta été en 1861 . Différence, 95. Mouffy 
compte aujourd'hui 241 habitants. 

Ouanne. — De 1 260, chiffre maximum atteint en 1 872. .. 
après la guerre.... la commune d'Ouanne voit sa popula- 
tion descendre à 1,078 en 1876, perdant ainsi 182 habi- 
tants en 4 ans. Il y a là un problême que nous serions 
heureux de voir résoudre par le savant économiste de 
cette localité qui fut, il y a quelque vingt ans, notre maître 
en statistique. Nous avons nommé M. le docteur Duché, 
membredu Conseil général. Actuellement Ouanne compte 
1,072 habitants. 

Sementron. — En 1846, nous avons un maximum de 
517 individus. Le minimum, 399, est constaté en 1881. 
Perte en 35 ans, 1 1 8 habitants. 

Taingy. — Les oscillations varient entre 826 (1806) et 
1043 (1831). Le dernier recensement n'accuse plus que 
953 habitants. Ecart, 118, formant la perte depuis 50 ans. 



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102 

Une seule commane, Druye^, a augmenté: Les 41 
autres ont toutes éprouvé des perles sensibles. 

Canton de Ligny (13 communes). 

Bléigny-Ié-Carreau. — Les ôscillatiort^ d'utt dénom- 
brement à Tautre ne portent que sur quelques Unités, 
sauf du recensement de 1876 à celui de 1881, où la diffé- 
rence fait ressortir une perle de 30 individus, eft arrivait' 
à 362 (minimum). Le maximum 432 a été constaté ert 
1831. 

La Chapelle- Vaupel teigne. — Mêmes constatations 
qu'à Bleigny. 280 (maximum) en 1841 ; 208 (miûimuni) 
en 1881. 

Lignorelles. — Comme ci-dessus: même hausse àm 
début, même baisse à la tin. 438 (maximum) en 1841 ; 
341 (minimum) en 1881. 

Ligny, — 1 ,652 (maximum) en 1 846 ; 1 ,21 6 (minimum) 
en 1801. Ecart, 436. 1366 en 1881. Perte importante 
depuis 1846, 268. 

Maligny. — Hausse jusqu'en 183*. Oscillations, avec 
baisse, depuis cette époque. 1069 en 1881, après 1432 
50 ans auparavant. Perte, 363, soit environ un quart. 

Méré. — Maximum en 1831, 426. Minimum efi 1881, 
331 . Perte de 95 habitants. 

Montigny. — Hausse graduelle presque ininterrompue. 
553 en 1801 (minimum) ; 811 en 1881 (maximum). Béné- 
fice, 258, soit près de 50 pour cent. 

Fontigny. — Accroissement plus marqué encore qu'à 
Montigny. De 496 en 1801 , on arrive à 852 en 1876 poui* 
redescendre à 801 en 1881, gagnant encore plus de 300 
habitants depuis le commencement du siècle. 

Rouvray. — Peu de variations. Ecarts, 313 (1804), 
373(1856). En 1881, 330 avec diminution de 43 individus. 

Varennes. — 540 au maximum, 1826 ; 408 au mini- 
mum, 1881. Perte, 132, soit un quart. 

Venouse. — Augmentation régulière, 302 en 1884, 
après 304 en 1872. En 1801, 232. Bénéfice, 70, soit près 
d'un tiers. 

Villeneuve-Saint-Salve. — 193 en Î826 ; 259 en *866 ; 
230 en 1881 . Diminution en 15 arts, 29 habitants. 

Villv. — Minimum, 149 en 1801 ; maxim>itt*i, 213 en 
1826. Population en 1881, 156. 

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108 

Quatre çpmmun^s, Moqtjgny, Ponligny, Venise ^\ 
Villy sont en augmentation. L^s neuf autres sont à peu 
près stationsaires ou bien eUes éprouvent un déficit plus 
ou moins iparqué. 

Canton de Saint-Florentin (8 communes). 

AvroI)p§. — J|iisqu'ea 4846, augmentation assez lente 

Eonr atteindre 753 au ipaximum. Depuis cette époque, 
aisse assez sensible pour arriver à 621 en 1881. Perte, 
132. 

Bouilly. — 416 (au maximum) en 1846; 312 (au minn 
mum) en 1806. Oscillations aux différents recensements. 
358 eq 1881. 

Chéu. — Minimum, 413 en 1801 ; maximum, 684 en 
1866. Légère baisse à chacun des trois derniers recense- 
ments. 635 en 1881, avec bénéfice de 222 (soit plus de 
50 pour cent) depujs 80 ans. 

Gerraigny. — De 699, chiffre de 1831 (maximum), la 
population descend à 545, chiffre de 1881. Le minimum 
(541 ) a été observé en 1 876 . 

Jaulges. — En 1801, nous trouvons 694 habitants 
(c'est une erreur probable). Depuis cette époque, le chiffre 
le plus é'evé, 577, a été constaté en 1831. Minimum, 464 
en 1872. Légère augmentation aux deux derniers récent 
sements, pour atteindre 480 en 1881 . 

Reboursaaux. — Peu de variations. Extrêmes : 317 en 
1866, 435 en 1826. Tous les autres chiffres sont aur 
dessous de 381. 1881 accuse 331 . Perte depuis 1826, 104. 

Saint-Florentin. -^ Comme la plupart des autres chefs- 
lieux de canton, Saint-Florentin offre beaucoup d'oscilla- 
tions: 2,644 au maximum en 1861 ; 2,277 au minimum 
en 1836. Actuellement 2,471. Perte, depuis 20 ans, 173 
individus . 

Vergigny. -r 750 (maximum) en 1806 ; 463 (niinimum) 
en 1876 ; 470 en 1881. Perte, depuis 75 ans, 280 habi- 
tants, spit près des deux cinquièmes. 

Sauf Chéu, toutes les communes ont éprouvé une dimi^ 
nution considérable. 

CantoA de Saint-Sauveur (il communes). 

Fontenoy, -r- 565 hahitaols (miaimum) e» ^801 ; 878 



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104 

(maximum) en 1861 . Oscillations entre ces deux chiffres. 
Population du dernier dénombrement, 811 . 

Lainsecq. — 1,058 en 1801 ; 1,013 en 1881. Le maxi- 
mum (1,107) a été atteint en 1851 ; le minimum (951) a 
été atteint en 1820. 

Moutiers. — Après avoir gagné près de 400 habitants 
de 1801 à 1856, cette commune en a perdu 45 seulement 
depuis 35 ans, pour arriver à 965 en 1881 . 

Ferreuse. — 290 habitants (minimum) en 1801 ; 274 
en 1881, après avoir eu 348 (maximum) en 1856. Perte 
depuis 25 ans : 74 habitants. 

Sainpuits. — Progression à peu près constante jusqu'à 
1851 où l'on trouve 981 . Oscillations depuis cette époque. 
Perte d'environ 100 individus depuis 30 ans. Population 
actuelle, 883. 

Sainte-Côlombe-sur-Loing. — ' Augmentation assez 
régulière jusqu'à 1856. Début : 552 (minimum.) En 1856 
(maximum) 727. Baisses et hausses alternatives jusqu'à 
1881, qui donne 639. 

Saints. — Hausse considérable pefndanl les 25 pre- 
mières années : 902 en 1801 ; 1 ,333 en 1826; 1 ,«05 seu^ 
lement en 1831. Nouvelle hausse pendant 20 ans. En 
1851 (maximum) nous trouvons 1,364. Oscillations 
jusqu'à 1881, qui obtient 1 ,355, c'est-à-dire, à 9 unités 
près le maximum. 

Saint-Sauveur. — En 1801, 1,019. Augmentation très 
sensible jusqu'à 1851, 1,872 habitants. Baisse de 100 
unités en 1856. Nouvelle hausse pour atteindre le maxi- 
mum, 1,918 en 1866. Le recensement de 1881 accuse 
1,878^ soit 860 habitants de profit depuis 80 ans. 

Sougères-en-Puisaye. — 1801 ; 1,061. Augmentation 
de population régulière jusqu'à 1851, qui donne pour 
maximum, 1,453. Baisse très sensible depuis 30 ans, 
1 .280, seulement, en 1881 , avec une perte de 173. 

Thury. — Fluctuations entre 969 (minimum) en 1806, 
et 1,1 18 (maximum) en 1866. Depuis 1861, on trouve suc- 
cessivement, 1,117 et 1,118; puis 1.016; 1,015; 1013 et 
1005. 

Treigny. — Le maximum, 2,686, atteint en 1866, a 
été suivi de trois baissesrapides qui donnent aujourd'hui 
2,291, avec une perte de près de 400 habitants en 15 
ans. 



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iOo 

Sans être aussi importantes que dans la plupart des 
cantons que nous avons déjà étudiés, les pertes des 
communes du canlon de Saint-Sauveur ne laissent pas 
que d^être, en général, assez sensibles. 

Le chef-lieu et Moutiers font exception. 

Canton de SeiffMlay (i\ communes). 

Beauraont. — De 288 en 1801 , la population de Beau- 
monl arrive à 466 en 1866, pour redescendre à 400 
seulement en 1881, gagnant encore 112 habitants depuis 
80 ans. 

Chemilly-près-Seignelay. — Hausse très importante 
de 1801 à 1856, qui donne respectivement, 362 (mini- 
mum) et 595 (maximum.) Baisse depu's 25 ans, pour 
arriver à 542 en 1881, gagnant encore 180 en 1881. 

Cheny. — Minimum en 1801 (660.) Maximum en 1881 
(1,009.) Bénéfice, 349 habitants, soit plus de cinquante 
pour cent. 

Chichy. — De 116 en 1826 (maximum) la population 
et descendue en 1881 (minimum) à 61 habitants. Perte 
55, environ 50 pour cent. Chichy va de pair avec Annéot, 
canton d'Avallon. 

Gurgy. — Hausse régulière jusqu'à l'érection en com- 
mun de Sougères-sur-Sinotte. Statu quo depuis cette 
époque, 578 en 1881. 

Hauterive. — Progression régulière pendant 55 ans. 
Légère inflexion à partir de 1860: 286 (minimum) en 
180J ; 355 (maximum) en 1860. Perte de 9 habitants 
pour arriver à 346 en 1881 . 

Héry. — De 1820 à 1836. Oscillation sur 7 unités. 
Hausse jusqu'à 1851 (1,601 habitants). Ensuite, baisse et 
hausse, maximum, 1,662 en 1866. Perte de 120 habi- 
tants depuis 15 ans. Population en 1881, 1,542. 

Mont-Saint-Sulpice. — Mouvement ascensionnel régu- 
lier jusqu'à 1851, qui donne 1,600 habitants. Baisse non 
moins régulière depuis cette époque, avec perte de 350 
habitants en 30 ans. Chiffre de 1801, 1,266; de 1881, 
1,252. 

Ormoy. — Oscillations importantes. Maximum en 1851 
(757.) Minimum en 1801 (601.) Dernier recensement, 728 
gagnant 30 individus sur 1876. 

1883 VIII ^ 

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106 

Seignelay. — 1,599 (maximum) constaté en il;^6^ 
1,242 (minimum) constaté en 1881. Perte en 35 ans, 357, 
soit près d'un quart. 

Sougères-sur-Sinolle. ~ Les trois recenseipents op^iés 
depuis son érection en commune constatent une diminu- 
tion de 47 habitants. Actuellement la population est de 
347 individus, après 394 en 1872. 

Chenj offre seule une augmentation importante. 

Canton de Touey (12 Communes). 

Beauvoir. — Des fluctuations, plus ou moins impor- 
tantes, entre chaque dénombrement, donnent un mini- 
mum de 364 en 1866 et un maximi^m de 449 en 1841. 
On trouve 400 en 1876, 398 en 1881. 

Diges. — Augmentation assez régulière depuis 1801, 
où nous trouvons 1,365 jusqu'à 1851, qui donne 1,723. 
Depuis, baisses et hausses successives. Le maximum 
(1,778) est constaté par le dénombrement de 1881. 
Bénéfice depuis 1801, 413 habitants. 

Dracy. — 619 en 1801 ; .687 en 1881, après avoir eu 
750 (maximum) en 1846 et 600 (minimum), en 1866. 

Eglény. — 462 (minimum) en 1826, 588 (maximum) 
en 1876. Perte de 42 jusqu'à 1881, qui n'a plus qiue 546. 

Lalan.de. — Baisses et hausses successives. Minimum 
en 1872 (308) maximum en 1846 (428). En 1881 (385). 

Leugny. — De 787 en 1851 (maximum) la population 
arrive à 693 en 1881, avec une perte de 94 individus. Le 
minimum 603 remonte à 1801. 

Levis. — En 1801 a peu près même -population que 
Leugny. A cette date, maximum, 609. Baisses et hausses 
alternatives jusqu'à 1881, qui ne donne plus que 419, 
perdant ainsi 190 habitants depuis 80 ans, soit près 
d'un tiers. 

Lindry. — 1,024 au commencement du siècle, 1,252 
(maximum) en 1851; 1,153 en 1881, avec perte de 99 
individus en 30 ans. 

Moulins-sur-Ouanne. — Minimum (en 1801) 239 habi- 
tants, maximum (en 1881) 450 habitants. Bénéfice, 211, 
soit près de cinquante pour cent. 

Parly. — 1,105 en 1826 et en 1881. Maximum, 1,280 
en 1836, minimum, 1,019 en 1801. 



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107 

Pottrrain. >— Augmentation non interrompue de 1801 
(1,316) à 1851 (1,7U.) Oscillations depuis cette époque, 
1,580 en 1881 . Perte en 30 ans, 134 habitants. 

Toucy. — Minimum, 2,077 en 1801. Hausses plus ou 
moins accentuées à chaque dénombrement, 2,91 3 en t876. 
Augmentation de 354 jusqu'à 1881, qui donne 3,267. Le 
bénéfice, pendant 80 ans, est de 1 ,190, soit près de 60 
pour pour cent. 

Diges, Moulins-sur-Ouanne et surtout Toucy ont une 
augmentation considérable depuis quatre-vingts ans. Par 
contre, Lindry, Leugny et surtout Levis éprouvent un 
déficit très important. 

Canton 4e Vermenim (iA communes). 

Accolay. — Le maximum (1 ,194), atteint en 1846, a été 
précédé et suivi de fluctuations importantes. Minimum, 
927 en 4876. Hausse de 3 habitants pour arriver à 930 en 
4881. 

Arcy-sur-Cure. — 1 ,650 (maximum) en 1801 . 1 ,309 seu- 
lement (minimum) en 1881 . Hausses et baisses accentuées 
entre ces deux dates. Perte, 341 . 

Bazarnes. — 617 (maximum) en 1846. Oscillations 
légères depuis cette époque pour arriver à 195 en 1881, 
après 585 en 1876. 

Bessy.— Extrêmes, 591 en 1866; 515 en 4836. Les 
deux derniers dénombrements accusent 546. 

Bois-d*Arcy. — 156 au maximum en 1851 ; 104 au 
minimum en 1 881 , après 1 28 en 1 820, 1 856 et 1 866. Perte, 
un tiers en 80 ans. 

Gravant. — Fluctuations peu importantes d'un dénom- 
brement à l'autre; 1,204 au début; 1,282 au dernier 
dénombrement; 1,331 (maximum) en 1866. 

Essert. — Après 225 (maximum) en 1826, baisse non 
interrompue pour arriver à 1 53 seulement en 1881 . Perte 
en 80 ans 72 habitants, soit un tiers. 

Lucy-sur-Cure. — 300 en 1801 ; 341 (maximum) en 
1831 ; 261 en 1881, après 251 (minimum) en 4856. 

Mailly-la-Ville. — Le maximum (1 041), accusé en 1 851 , 
est suivi de hausses et de baisses alternatives pour arri- 
ver à 996 en 1881. Le minimum (842), est établi en 1831. 

Prégilbert. — • 388 (maximum) en 1872; 324 (mini- 



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108 

mum en 1820. Légères fluctuations; 359 au dernier 
dénombrement. 

Sacy. — Hausse assez caractérisée de 1801 (836) à 
1826 (90). Depuis cette époque baisse continue, 645 en 
1881. Perte depuis 50 ans, 256 habitants. 

Sainle-Pallaye. — 299 (maximum) en 1806; 268 en 
1801, 1836 et 1841 ; minimum, 234 en 1831. Actuelle- 
ment 275. 

Sery. — 260 au début; 282 en 1881. Maximum, 316 
en 1851. 

Vermenlon. — En 1831, maximum, 2,830. En 1881, 
minimum, 2,179. Perle énorme de 651 habitants [en 
50 ans, près d'un quart. 

Baisse considérable à Accolay, Arcy-sur-Cure, Esserl, 
Sacy et Vermenton. 

Arrondissement d'A vallon (72 communes). 
Caniofi d'Avallon (14 communes). 

Annay-la-Côte. — 495 au maximum en 1851 ; 410 au 
minimum en 1801 . Perte de 68 habitants depuis 30 ans, 
pour arriver à 427 en 1876 et 1881. 

Annéot. — Commune la plus faible du département 
sous le rapport de la population. Depuis 1831, où le ma- 
ximum 92 a été atteint, baisse continue à chaque recen- 
sement. Perte de 32 habitants pour arriver à 60 seulement, 
en 1881, après 55 (minimum) en 1876. Si la décroissance 
ne s'arrêtait pas, on pourrait se demander sll n y aurait 
pas lieu, dans vin avenir prochain, de supprimer Annéot 
et Chichy de la liste des communes de l'Yonne. 

Avallon. — De 1801 à 1861 : oscillations entre 5,060 
(1820) et 5,922 fi 851). Cne légère diflTérence de 5 habitants 
est signalée entre le dénombrement de 1856, qui accuse 
5,543, et celui de 1861 qui donne 5,538. Hausse subite 
importante en 1866, où nous trouvons, après 5 ans, un 
bénéfice de 532 qui amène au chiffre (maximum) de 
6,070. Baisse en 1872, suivie de hausse en 1876 et en 
1881 . Ce dernier obtient 6,046, gagnant près de 1 ,000 hâ- 
tants depuis 1820 : soit un cinquième en 60 ans. 

Domecy-sur-le-Vault. — Le maximum 411 se trouve en 
1836 ; le minimum 321, en 1881 . Cinq dénombrements : 



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109 

4841 à I86I9 établissent que pendant vingt années les 
oscillations n'ont porté que sur deux ou trois unités. 

Elaules. — Hausse régulière très-sensible depuis 80 
ans : 448 en 1 801 , 640 en 1 881 . Bénéfice : 1 92, soit environ 
40 pour cent depuis le commencement du siècle. 

Girolles. — Baisse accentuée depuis 1841 : maximum, 
470. Minimum (en 1881): 329. En 1801, la population 
était de 413. 

Islands. — Baisses et hausses depuis 1 801 jusqu'à 1 851 , 
où nous arrivons au maximum 506. A partir de 1856 : 
baisse non interrompue qui arrive, en 1881 (minimum), 
à 383. Perte depuis 30 ans : 123 habitants, soit un quart. 

Le Vaull de Lugny. — 900 en 1801 ; 903 (maximum) 
en 1806. Oscillations jusqu'en 1846. Baisse jusqu'en 1876 
qui donne 686. Léger progrès en 1881 qui arrive à 703. 
Perte de 200 habitants en 80 ans. 

Lucy-le-Bois. — Progression assez régulière de 1801 à 
1836 (846-1 ,055) ; deux fois 1 ,014 (en 1841 et 1846; ; 949 
en 1866. Depuis l'érection de Thory en commune: 558 
en 1872 ; 542 et 526 aux deux recensements suivants. 

Magny. — Minimum, en 1801, 708; augmentation 
assez régulière pour arriver, en 1881 (maximum) à 1 ,163. 
Bénéfice depuis 80 ans : 455, soit environ 65 pour cent. 

Ménades. — Le maximum 231, atteint en 1856, est 
suivi d'une réaction assez importante qui amène, après 
25 ans, à 183 habitants, chiffre de 1881 . 

Pontaubert. — 537 au début. Maximum : 607 en 1836 ; 
baisse arrivant à 482 en 1881 , avec perle de 135, soit plus 
d'un cinquième. Deux fois 481 (1861 et 1881), et aeux 
fois 503 (1866 et 1876). 

Sauvigny-le-Bois. — 640 (minimum) en 1801 ; 680 en 
1881 ; légère augmentation de 40 habitants en 80 ans. 
Maximum: 780 en 1836. 

Sermizelles. — Oscillations entre le maximum 411, 
atteint en 1826, et le minimum 319, constaté au dernier 
dénombrement. 

Tharot. — Perte en 80 ans : 62 habitants, soit environ 
un quart. Maximum : ^58 en 1801 et en 1826. — 196 en 
1881. 

Thory. — Depuis son érection en commune : trois dé- 
nombrements seulement. Pïerte : 30 au dernier. 



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110 

Le canton d'Avallon compte, en hausse, trois communes 
seulement: Avallon, Etaules et Magny. Tout le reste est 
en baisse assez notable. 

Canton de Ouillon (16 communes). 

Ansirudes (Bierry-les-Belles-Fontaines.).— Oscillations 
peu accentuées jusqu'à 1851, qui donne 880 (maximum), 
5 ans plus tard, 756 seulement. En 1884 , 666, avec perle 
de 214 en 30 ans, soit près d'un quart. 

Cisery. — Maximum, 183 en 1866 ; minimum , 130 
en 1801 ; 2 fois 160 et 2 fois 174 ; 160 en 1881 . 

Cussy-les-F'orees. — 717 au début ; 763 (maximum) en 
1836 ; 610 (minmium) en 1881 ; perte, 107 en 80 ans. 

Guillon. — Maximum, 853 en 1876 ; minimum, 5 ans 
plus tard (en 1881), 676 seulement; perte, 177. Il y a là, 
comme à Anstrudes et à Marmeaux, un phénomène qui 
demande des éclaircissements. 

Marmeaux. — Maximum, 299 en 1866; minimum, 
213 en 1876. Même phénomène qu*à Guillon. 

Montréal. — Fluctuations, avec hausse, pendant 40 ans 
et avec baisse depuis 1841. Début, 598; maximum, 620 
en 1841; population actuelle, 518; perte, 98 depuis 
40 ans. 

Pisy. — Maximum, en 1801, 408 ; oscillations jusqu'en 
1851, qui donne 405; baisse considérable à partir de 
cette date; 295 en 1881 ; perte en 30 ans, 110, soit plus 
d^un quart, 

Saint-André-en-Terre-Plaine. — Hausses et baisses con- 
tinues pour arriver à un résultat insignifiant ; 451 en 
1801, 465 en 1881. On remarque trois dénombrements 
égaux, à deux unités près, en 1 866, 1 872 et 1 876. 

Santigny. — 349 au début; 397 (maximum) en 1841. 
Baisse à peu près continue depuis cette époque, pour 
aboutira 293 en 1881, avec une perte de 104 habitants, 
soit plus d un quart. 

Sauvigny-le-Beuréal. — Après 223 (maximum) en 
1836 et 172 (minimum) en 1851 et. 1872, nous trouvons 
191 au dénombrement de 1881 ; perle depuis t801, 12 
seulement. 

Savigny-en-terre-Plaine. — Oscillations entre 400 
(maximum) en 1831, et 340 (mitïimum) en ll876; deux 



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/■i. 



111 

fois l«0, deux fois 377 à 8 ans d'intervalle. Actuellement, 
352. 

Sceaux. — 234 en 1801, 266 en 1881. Oscillations 
réitérées entre 1 et 3 unités ; 303 deux fois. 

Thizy. -^ Accroissement important; 211 au début, 
388 (ihaximum) en 1881; bénéfice, 157, soit environ 
75 pour cent. 

Trévilly. — Nombreuses oscillations portant sur quel- 
ques unités ; 234 en 1801 (maximum), 171 en 1876 (mini- 
mum) ; actuellement 172; perte, 162, soit un quart 
environ. 

Vassy- — 237 en 1801 ; maximum, 355 en 185t et en 
1856. Dernier dénombrement, 298. 

Vignes. — 380 (maximum) en 1851, suivi de 280 en 
1856, 237 en 1876 et 1881 ; perle, 143, plus d'un tiers. 

Sceaux et Thizy ont seules augmenté. Déficit important 
à Anâlrudes, Cussy-les-Forges, Guillon, Marmeaux, Pisy, 
Saritigny, trévilly et Vignes. 

Canton de VUsU-swr- Serein (14 communes). 

Angely. — 344 en 1801 ; 312 (minimum) trois fois en 
1820, 1856 et 1861 ; 385 (maximum) en 1881. Légère 
augmentation de 41 habitants depuis 80 ans. 

Annoux. — Le minimum, 281, constaté en 1820, a été 
suivi de hausses et de baisses jusqu'au maximum 36Ô, 
atteint en 1851 . Depuis cette époque, oscillations arrivant 
à 315 en 1881 ; perte, 45 depuis 30 ans. 

Athies. — 259 (maximum) en 1831, 210 (minimum) en 
1856, 245 deux fois, en 1846 et en 1851, 225 deux fois, 
en 186t et en 1876, 234 au début et en 1872. Aujour- 
d'hui, 226. 

Blacy. — Oiscillations pendant 80 ans ; maximum en 
1831 (347), minimum en 1872 (249) ; perte de 40 habitants 
depuis lé commencement du siècle; 312 en 1801 , 272 en 
1881. 

Civry. — Hausse très importante de 1801 (383) à 
1826 (474) ; oscillations, avec baisse énorme, depuis 
55 ans ; 279 seulement en 1881 ; perte, 104 depuis 
80 ans. 

Coutarndux. —378 en 1801, 307 en 1820, 421 (maxi- 
mum) en t84l ; le minimum, arrivé en 1881, ne donne 



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112 

que 300, avec perte de 421 depuis 1841 et de 78 depuis 
80 ans. 

Dissançis. — Augmentation jusqu'à 1834, qui donne 
379 (maximum) ; baisse régulière jusqu'à 1881, qui donne 
270 ; perte, en 50 aus, 109, soit plus d'un quart. 

Joux-la-Ville. — 1 ,1 89 en 1 801 ; 1 ,093 en 1 881 ; perte de 
96 ; le maximum (1 ,307), atteint en 1 831 , a été suivi d'une 
baisse immédiate énorme, 1,160 en 1836. 

L'Isle-sur-Serein. — Le minimum, 843, atteint en 1856, 
a été suivi de hausses continues, pour arriver à 994 (ma- 
ximum) en 1881 ; en 180!, 933. Augmentation depuis 
25 ans, 151 habitants. 

Massangis. — Augmentation assez régulière jusqu'à 
1831, qui accuse 672 (maximum); baisse considérable 
depuis cette époque; 461 (minimum) en 1881 ; perle 
depuis 1831, 211. 

Précy-le-Sec. — 802 (maximum) en 1831; perte de 
107 en 1836 (695); fluctuations depuis 1841 ; 639 (mini- 
mum) en 1881. 

Provency. — 519 en 1801, 521 (maximum) en 1881 ; 
bénéfice , deux habitants ; nombreux dénombrements 
entre 480 et 490; 451 (deux fois), en 1861 et en 1872. 

Sainte-Colombe-près-l'Isle. — Une seule fois au-des- 
sous de 400 habitants (386 minimum en 1872), 419 
(maximum) en 1831 ; actuellement, 455, comme en 1801. 

Talcy. — 270 (minimum) en 1820, 369 (maximum) en 
1881 ; 303 en 1801 ; bénéfice, 66. 

Quatre communes seulement ont vu leur population 
augmenter : Angely, Tlsle, Provency et Talcy. 

Canton de Quarré-les-Tombes (8 communes). 

Beauvilliers. — Oscillations peu importantes; 194 (mi- 
nimum) en 1801, 249 (maximum) en 1866, 243 en 1881 ; 
bénéfice, 49 en 80 ans, soit plus de 25 pour cent. 

Bussières. — 458 en 1801, 460 en 1881, après 516 
(maximum) en 1831 ; bénéfice, 2 seulement. 

Chastellux. — Hausse constante et régulière de 1801 
(506) à 1846 (749) ; baisse accentuée depuis 1851 , 596 en 
1881. 

Quarré-les-Tombes. — 1,835, en 1826 est suivi de 
2,240 en 1831 ; oscillations arrivant à 2,370 (maximum) 



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113 

en 1846, pour redescendre à 2,141 en 1881 ; bénéfice, î 

136 en 80 ans. i 

Saint-Brancher. — Oscillations très irrégulières ; mini- j 

raum, 654 en 1801 ; maximum, 888 en 1876 ; le dénom- 
brement de 1881 donne 881 ; bénéfice depuis 1801, 227, 
soit environ 35 pour cent. 

Saint-Germain-des-Champs. — 1,018 (minimum) en 
1801, 1,337 (maximum) en 1846; légère diminution, qui 
donne 1,309 en 1881 ; bénéfice en 80 ans, 301, soit envi- ! 

ron 35 pour cent. 

Saint-Léger. — Fluctuations considérables, que nous 
n'avons encore rencontrées qu'à Quarré; 1,054 en 1801 
et 1806, 1,458 en 1820; différence en plus, 404; en 
1836, 1,450, et en 1841, 1,633; différence en plus, 183. 
Le recensement de 1 881 accuse 1 ,334 ; perte depuis 1 841 , 
299 et néanmoins bénéfice, depuis 1801, de 280 habi- 
tants. 

Sainte-Magnance. — 629 (minimum) en 1801, 865 j 

(maximum) en 1841, 770 en 1881 ; bénéfice, 141 . 

Le phénomène de l'accroissement de la population ne 
s'est pas encore manifesté d'une façon aussi accentuée 
que dans le canton de Quarré. Six communes sur huit ont 
éprouvé une augmentation très marquée. 

Canto7i de Vézelay (18 communes.) 

Asnières. — 666 (maximum) en 1861 ; 558 (minimum) 
en 1820 ; 611 en 1881 . Légère augmentation de 20 habi- 
tants depuis 80 ans. 

Asquins. — 887 en 1801 ; 819 en 1826, suivi d'une 
hausse de 172 en 1831, qui accuse 991. Oscillations 
accentuées depuis cette époque, pour arriver à 823 en 
1881 . Perte, 64 depuis le commencement du siècle. 

Blannay. — Baisse à peu près régulière depuis 1801 
jusqu'à 1881 ; 361 au début; 249 au dernier dénombre- 
ment. Perte, 112, près d'un tiers. 

Brosses. — Le maximum 1,140 atteint en 1831 est 
suivi d'une baisse de près de 200 habitants, 951 en 1836 ; 
hausse en 1 841 , qui donne 1 ,076, suivie de 1 ,1 33 en 1 84 6, 
Baisse énorme depuis cette époque, 797 en 1881. Perte 
depuis 1801, 122. 



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114 

Chainoul. — Hausse assez régulière de f80< (402) à 
1851 (488). Baisse importante jusquà 1881, qui donne 
389. 

Châtel-Censoir. — Mêmes oscillations, 1,067 en 1801 ; 
1 ,423 en 1846 ; 4 ,346, 1,344 et 1 ,346 aux trois dénombre- 
ments suivants ; 1,204 en 1881. Augwientation depuis 
1801,137. 

Domecy-sur-Cure. — Hausse très importante de 1801 
(743) à 1851 (958). Baisse depuis 30 ans ; 799 en 1881, 
après 800 et 798. Augmentation en 80 ans, 56 habitants. 

Foissy-les-Vézelay. — Depuis le premier recensement, 
1841 (430) minimum; oscillations arrivant à 489 (maxi- 
mum) 1861 ; 440 en 1881 . Augmentation de 10 en 40 ans. 

Fontenay près Vézelay. — 648 (maximum) en 1841 et 
1846; 578 (minimum) en 1851; 615 en 1881. Profit 
depuis 1801, 22 seulement. 

Givry. — Baisse continuelle depuis 80 ans ; 534 en 
1801 ; 379 en 1881 . Perte, 155 habitants. 

Lichères — 245 au début; maximum, 256 en 1831 ; 
minimum, 202 en 1881. Perte en 80 ans, 43 habitants. 

Montillot. — Mouvement de hausse conduisante 981 en 
1846 (maximum) après 842 en 1801. Baisse énorme et 
perte de près de 200 habitants depuis 35 ans ; 787 en 
1881 (minimum). 

Pierre-Perthuis. — Oscillations entre 213 (1801) et 
358f1866). En1881,227. 

Saint-Moré. — 9 recensements donnent une popula- 
tion comprise entre 380 et 390: maximum, 408 en 1831 ; 
minimum, 357 en 1881 . 

Saint-Père. — 1246 en 1801 ; 1539 (maximum) en 
1836 ; 1038 en 1841, après Térection de Foissy en com- 
mune. Oscillations pour arriver à 996 en 1881 . 

Tharoiseau. — 351 en 1801 ; 413 en 1836 et 1846; 
431 (maximum) en 1831 ; 302 seulement en 1881. Perle 
en 50 ans, 129 habitants. 

Vézelay. — Décroissance à peu près constante, 1 ,406 en 
1801 : 969 en 1881 . Perte, 437 depuis 80 ans. 

Voutenay. — Oscillations pour atteindre le maximurti 
350 en 1851. Baisse jusquà 1876, qui donne 278 (mini- 
mum), suivi de 312 en 1881. Hausse dans six communes 
seulement. 



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LA COUR-NOTRE-DAME. 



On voit encore non loin de Michery, sur les bords de 
rOreuse, les restes de Tancienne abbaye de la Cour-Notre- 
Dame. Nous ne prétendons pas à en retracer ici Thistoire ; 
nous voulons seulement réunir quelques dates déjà 
signalées. Celte abbaye ne fut fondée qu'au xni® siècle. 
Gauthier, archevêque de Sens, par charte du 29 août 1225, 
en confirma le nouvel établissement. Des religieuses y 
habitaient, soumises, comme leurs sœurs du monastère 
Saint-Antoine de Paris, à la règle de Citeaux (1). Dès 
juillet 1225, Marguerite de Sergines leur avait donné la 
moitié d'un four à Montigny (2). La charte de Gauthier 
porte que l'abbaye était sise dans les limites de la paroisse 
de Villuis (3), au lieu dit la Cour-Notre-Dame ; la aonation 
de la dame de Sergines la mentionne comme établie entre 
Paciacum et Viloœa; ne faut-il pas traduire Plessis (4) 
et Villenauxe (5). Toutefois les religieuses ne tardèrent 
pas à transférer leur résidence sur le finage de Michery; 
car certaines parties de la chapelle dénotent une construc- 
tion du xni® siècle. Par une bulle du 30 septembre 1245. 

(1) Quantin, recueil de pièces duxiii® siècle, n° 329, p. 144. 

(2) Quantin, ibid., n<» 328, p. 144. 

(3) Villuis (Seine-et-Marne , arrondissement de Provins, can- 
ton de Bray. 

(4) Plessis-du-Mée ou Plessis-Saint-Jean ; ces deux villages 
sont situés dans le département de l'Yonne, arrondissement de 
Sens, canton de Sergines. 

(5) Villenauxe (Seine-et-Marne , arrondissement de Provins, 
canton de Bray. 



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125 

Innocent IV (1) confirma l'abbesse et les sœurs dans la 
possession de tous leurs biens; elles en avaient déjà à 
Gisy, Michery, Saint-Martin, Evry, Villeneuve-le-Roi, 
Villuis, Villiers-Bonneux, Montigny, Vinneuf, Villiers- 
Louis, Bray, Serbonnes, etc. L'abbé de Citeaux, après 
avoir pris connaissance des revenus de Tabbaye, et se 
conformant en cela à une bulle de Clément IV, fixa à qua- 
rante le nombre des religieuses et autres personnes, sans 
conf)pter cependant les lépreux, les serviteurs et les 
servantes (2). En 1355 il y avait encore une abbesse à la 
tête du couvent (3). Bientôt l'abbaye tomba à l'état de 
simple prieuré ; les religieuses furent remplacées par des 
moines. A la mort de Richard, dernier prieur, le monas- 
tère, ruiné par les guerres, et ne pouvant plus se suffire 
à lui-même, fut uni à Tabbaye de Citeaux. Cette union 
eut lieu en 1481 . Sixte IV la confirma par une bulle du 6 
novembre 1481 . On en vint au xvii® siècle à affermer les 
terres et revenus du prieuré, qui ne fut plus dès lors 
qu'un centre d'exploitation agricole. En 1646, un certain 
Olivier Michau s'intitule « fermier et receveur du prieuré 
delà Cour-Notre-Dame. » Les bâtiments d'habitation, les 
granges, les étables, tout tombait alors en ruinés. En 
novembre 1649, dom Claude Dollé, prêtre, religieux 
profès de l'abbaye des Escharlis, fut installé comme 
« prieur titulaire » de la Cour. En 1 651 les gens de guerre 
s'abattirent sur le prieuré, et, non contents de dissiper les 
grains, emportèrent les meubles; si bien que le fermier 
se vit dans l'impossibilité d'acquitter le prix de son baiL 
Les terres du prieuré continuèrent d'être amodiées pen- 
dant le xvm® siècle. L'ancien monastère ne méritait plus 
le nom d' « abbaye d'hommes » que lui donne Expilly 
dans son dictionnaire f4) . 
Des anciennes constructions la chapelle subsiste seule, 

(1) Qaantin, recueil de pièces, n» 503, p. 233. 

(2) En 4268. — Quantin, recueil de pièces, n» 640, p. 346. 
(3)Voyez: Gallia chrisiianai. xii, p. 429.— La Qalliachristiana 

porte l'indication suivante : « La Cour-Notre-Dame les Pont-sur- 
Gmvernay. » Pour expliquer cette erreur, il n'est pas inutile de 
foire remarquer que Gouverné est le nom d'un climat du fînage de 
Michery, sis sur le plateau qui domine la vallée où est située la 
Cour. 
(4) Expilly, Dictionnaire géographique, 4764, t. n, p. 505. -. / . 

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126 

avec quelques pans de murs qui y sont amorcés (4), Elle 
fut établie à la fin du xiii® siècle, comme Titidiquent des 
fenêtres formées de deux baies à chanfreins avec oculus, 
encore visibles sur les murs latéraux. Notons que ces fenê- 
tres, aujourd'hui murées, sont placées au-dessus de la voûte 
actuelle. Le chevet plat est percé d'une grande fenêtre 
ogivale de style rayonnant à baies géminées surmontées 
d une rosace à douze compartiments. Quant à la porte 
percée au-dessous, et à la place de l'autel, elle est d'ou- 
verture récente. La chapelle est actuellement sur plan 
carré. A l'intérieur, la voûte, qui ne date que du xv° siècle, 
repose sur huit nervures dont quatre, saillant des angles, 
sont soutenues par des anges porteurs d'écussons. Il 
nous paraît évident que dans l'origine la chapelle a été 
bien plus longue; la partie antérieure a disparu; autre- 
ment on ne s'expliquerait pas les grandes proportions de 
la rosace du chevet, non plus que l'élévation des voûtes 
primitives, nécessairement plus hautes que les archi- 
voltes des fenêtres, rendues inutiles par la construction 
des voûtes du xv® siècle. A moins encore que l'édifice, 
commencé sur un plan trop vaste, n'ait été laissé inachevé 
faute de ressources suffisantes. Enfin nous observons que 
la façade, construite en grès, n'est pas, comme cela se 
voit d'ordinaire dans les églises de cette époque, encadrée 
entre deux contreforts ; l'appareil grossier révèle une cons- 
truction rapide. Cette façade est cependant la partie la 
plus intéressante du monument. Dans le mur de façade, 
en effet, se trouve encadré un beau morceau de sculpture 
renaissance, digne d'attirer l'attention des artistes. Cette 
œuvre date de 1532. Elle consiste en une porte plein- 
cintre, relativement très basse, surmontée de pilastres et 
de rinceaux grimpant jusqu'au haut du mur. Dans un 
cartouche, au-dessus de la porte, on lit: « Probacto dilec- 
tionis eœhibicio est operis, 1532 ». Une niche, maintenant 
vide, devait abriter une statue de la vierge. L'entablement 
supérieur est orné de trois bustes. Celui du milieu est seul 
reconnaissable, le Christ. Les deux autres sont mutilés, et 
nous laissons à de plus savants le soin de les déterminer. 

(1) Voyez la description de cette chapelle app. Quantin, Réper- 
toire archéologique^ v^ Michery. 



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127 

Pris dans son ensemble, ce morceau est trop important 
pour les dimensions restreintes de ce qui reste de la cha- 
pelle; nous osons même dire qu*il pourrait paraître de 
mauvais goût si l'on ne sentait que l'auteur, quoique 
fidèle à la renaissance française, dans son travail, ait été 
probablement préoccupé des recherches nouvelles et des 
combinaisons trop multiples et trop cherchées de quel- 
ques artistes de la renaissance flamande ou allemande. 
Mais est ce bien là la place qui lui avait été destinée ; 
Seulement, les détails, bien qu'un peu recherchés, sont 
charmants, d'une exquise finesse, et révèlent la main 
d'un artiste habile. Voilà pourquoi ce portail doit tenir 
un rang très honorable parmi les œuvres de la Renais- 
sance encore debout dans notre contrée. Relégué dans 
une ferme, loin du passage des voyageurs, il est malheu- 
reusement exposé à bien des chances de destruction. Il 
serait désirable qu'on en assurât la conservation. 



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TROISIÈME CONFÉRENCE 

FAITE A MESSIEURS LES INSTITUTEURS ET MESDAMES LES INSTITU- 
TRICES DU CANTON DE VÉZELAT, LE 12 JANVIER 1882. 



Mesdames^ Messieurs et Amis, 

L'un de vous, que vous avez plus d'une fois autorisé à 
parler en votre nom, m'a demandé de vous faire une troi- 
sième conférence. J*ai d'abord décliné un honneur que je 
n'ai pas jugé sans péril ; mais après réflexion, je me suis 
dit deux choses : la première, que je devais repondre à 
une avance bienveillante; la seconde, que j'avais peut- 
être à reprendre et à développer devant vous certaines 
idées qui n'avaient pas été reçues sans objections. 

Dans nos réunions précédentes, nous nous sommes 
bornés à explorer le cnamp des sciences physiques et 
physiologiques ; j'ai le dessein aujourd'hui de m'engager 
dans le domaine des sciences morales et politiques. Il 
faut marcher vers la lumière, de quelque coté qu'on la 
voie poindre. Les ténèbres font peur. 

A mon sens, et j'ai lieu de croire ce point établi entre 
nous, l'homme jouit sur les animaux de hautes préroga- 
tives ; je les résume ainsi : 

Vhomme a le sentiment^ [idée du beau et du bien; 

Il est né sociable et les sociétés humaines sont éminemment 
progressives; 

Le progrès social se transmet et se perpétue par la parole^ 
par iécnture^ par la numération qui suppute le poids et la 
mesure^ et nous révèle tordre dans t infini. 



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Je reprendrai successivement devant vous chacune de 
ces propositions et vous jugerez si elles suffisent à fonder 
un critérium philosophique. 



I. 

V homme a le sentiment, tidée du beau et du bien. 

Que faut-il entendre par ces mots le beau et le bien que 
rhomme seul est capable de comprendre? On ne définit 
pas les idées simples, on ne peut que les commenter. 

On a dit du beau qu'il était la splendeur du vrai, et 
l'un des grands esprits du xvn® siècle a écrit ce vers resté 
classique : 

Rien n'est beau que le vrai, le vrai siaol est aimable, 

sentence à laquelle le plus brillant poète de nos jours 
a vivement répliqué : 

La beauté sur la leiTe est la chose suprême, 
G*est pour nous la montrer qu*est faite la clarté. 
Kien n*est beau que le vrai, dit un vers respecté, 
Et moi je lui réponds, sans crainte d*un blasphème : 
Rien n'est vrai que le beau, rien n'esl^ vrai sans beauté. 

Restons dans la prose, quant à nous, messieurs, et ne 
cherchons par aucun détour à nous soustraire à lobliga- 
tion qui nous incombe de sonder nos coeurs et de ceindre 
nos reins. Nous sommes dans le combat de la vie, saisis- 
sons partout nos armes de défense. 

Je fais app)el à vos souvenirs : Est-ce qu'en face d'un 
de cesgranas spectacles que nous donne la nature, et je 
préfère dire avec le poète, la céleste clarté, vous n'avez 
pas, et plus d'une fois, été saisis d'une impression, d'une 
émotion soudaine qui vous a arraché ce en d'admiration : 
Que c'est beau! Chacun de vous a son expérience, et je 
puis évoquer, quant à moi, l'épreuve que j'ai faite sur 
autrui. Il m'est arrivé de conduire un ou plusieurs amis 
en tels lieux dont l'aspect m'avait frappé et de leur dire : 
Arrêtez-vous ici et regardez : L'exclamation n'a jamais 
manqué, elle est sortie spontanément de toutes les 



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130 

bouches, je dirai mieux de tous les cœurs : Àh f que c'est 
beau! 

Quelle est cette impression qui nous est commune à 
tous? Une commotion électrique de la nature de celles que 
nous cause le chaud ou le froid, le sec ou Thumide? Oh I 
non, un effet d'un autre ordre, tout intellectuel et dont 
l'homme, et j'ajouterai l'homme d'une certaine éducation, 
a seul l'éminenl privilège. 

Combien d'heureux génies, peintres ou poètes, ti^ peic- 
tura poesis, ont su se traduire à eux-mêmes cette émotion 
puissante I Ecoutez l'un d'entre eux, un philosophe du 
xviu' siècle oui, entre tous, a eu le don d'aimer et de 
comprendre la nature. Il s'agit d'une leçon de géogra- 
phie à donner à un enfant, leçon et tableau sont à leur 
place ici et valent d'être recueillis. 

« Vous voulez apprendre la géographie à cet enfant et 
vous lui allez chercher des globes, des sphères, des 
cartes : que de machines ! Pourquoi toutes ces représen- 
tations? Que ne commencez -vous par lui montrer lobiet 
même, afin qu'il sache, au moms, de quoi vous lui 
parlez (par parenthèse, voilà la leçon de choses, mes- 
sieurs, elle ne date pas d'hier). 

« Une belle soirée, on va se promener dans un lieu 
favorable, où l'horizon bien découvert laisse voir à plein 
le soleil couchant et Ton observe les objets qui rendent 
reconnaissable le lieu de son coucher. Le lendemain, 
pour respirer le frais, on retourne au même lieu avant 
que le soleil se lève. 

Voici le tableau, messieurs : 

« On le voit (le soleil) s'annoncer de loin par les traits 
de feu qu'il lance au-devant de lui. L'incendie augmente, 
l'orient paraît tout en flammes : à leur éclat, on attend 
l'astre longtemps avant qu'il se montre ; à chaque instant 
on croit le voir : on le voit enfitt. Un point brillant part 
comme un éclair et remplit aussitôt tout l'espace : le 
voile des ténèbres s'efface et tombe; l'homme reconnaît 
son séjour et le trouve embelli. La verdure a pris durant 
la nuit une vigueur nouvelle; le jour naissant qui 
l'éclairé, les premiers rayons qui la dorent, la montrent 
couverte d'un brillant réseau de rosée qui réfliéchit à l'œil 



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431 

la lumière et les couleurs. Les oiseaux en chœur se 
réunissent et saluent de concert le père de la vie; en ce 
moment pas un seul ne se tait. Leur gazouillement, 
faible encore, est plus lent et plus doux que dans le reste 
de la journée, il se sent de la langueur d'un paisible 
réveil. Le concours de tous ces objets porte aux sens une 
impression de fraîcheur qui semble pénétrer jusqu'à 
rame. Il y a là un quart d'heure d'enchantement auquel 
nul homme ne résiste ; un spectacle si grand, si beau, si 
délicieux n'en laisse aucun de sang-froid (1). » 

Vous aimez, vous admirez ce beau style ; eh bien, 
voici te même tableau dans un plus grand cadre. Celui-ci 
est de la main d'une femme, le sentiment n'y manquera 
point. 

« Ravie dans la contemplation de cette nuit sublime, 
j'en suivis le cours, le déclin et la fin. A minuit la lune 
était couchée... j'attendis qu'une faible lueur blanchit 
l'horizon. Mais quand elle parut, la terre devint si belle 
que je ne pus m'arracher au spectacle que chaque instant 
variait et embellissait sous mes yeux... 

Après avoir décrit le crépuscule, les nuances déUcates 
de 1 aube et de l'aurore, l'auteur reprend : 

a Le moment le plus suave fut celui qui précéda immé- 
diatement l'apparition du disque du soleil. La forme 
avait atteint toute la grince de son développement. La 
couleur encore pâle avait son indéfinissaole charme ; 
les rayons montaient comme des flammes derrière de 
grands rideaux de peupliers qui n'en recevaient rien 
encore et qui se dessinaient en noir sur cette fournaise. 

« Mais, dans la région située entre l'Orient et le Sud, 
la lumière répandait de préférence ses prestiges toujours 
croissants. L oblique clarté se glissait entre chaque zone 
de coteaux, de forêts et de jardms. Les masses, éclairées 
à tous leurs bords, s'enlevaient légères et diaphanes, 
tandis que leur milieu encore sombre accusait l'épaisseur. 
Que les arbres étaient beaux ainsi I Quelle délicatesse 
avaient les sveltes peupliers, quelle rondeur les carou- 
biers robustes, quelle mollesse les myrtes et les cytises I 

(1) J.-J. Rousseau, Emile ou de VEducation^ 1. 11, p. 40, édil. 
de 1783. 



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432 

La verdure n'offrait qu'une teinte uniforme, mais la trans- 
parence suppléait à la richesse des tons ; de seconde en se- 
conde, rintensité du rayon pénétrait dans toutes les sinuo- 
sités, dans toutes les profondeurs. Derrière chaque rideau 
du feuillage, un voile semblait tomber,et d'autres rideaux, 
toujours plus gracieux et plus frais, surgissaient comme 
par enchantement ; des angles de prairie, des buissous, 
des massifs d'arbustes, des clairières pleines de mousses 
et de roseaux se révélaient... Les oiseaux à peine éveillés 
ne faisaient entendre que des chants rares et timides... 

« La brise cessa ; à la plus haute cime des trembles il 
n'y avait pas une feuille qui ne fût immobile. Les fleurs, 
chargées de rosée, retenaient encore leurs parfums. Ce 
moment a toujours été celui que j'ai préféré dans la 
journée : il offre l'image de la jeunesse de Thomme. Tout 
y est candeur, modestie, suavité... 

« Mais toul-à-coup les feuilles s'émurent et de grands 
vols d'oiseaux traversèrent l'espace. Il y eut comme un 
tressaillement de joie ; le vent soufflait de TOuest, et la 
cime des forêts semblait s'incliner devant le Dieu. 

« De même qu'un roi, précédé d'un brillant cortège, 
efface, bientôt par sa présence l'éclat des pompes qui l'ont 
annoncé, le soleil, en montant sur l'horizon, fit pâlir la 
pourpre répandue sur sa route. Il s'élança dans la carrière 
avec cette rapidité qui nous surprend toujours, parce que 
c'est le seul instant où notre vue saisisse clairement le 
mouvement qui nous entraîne et qui semble nous lancer 
sous les roues ardentes du char céleste. Un moment 
baigné dans les vapeurs embrasées de l'atmosphère, il 
flotta et bondit inégal dans sa forme et dans son élan, 
comme un spectre de feu prêt à s'évanouir et à retomber 
dans la nuit; mais ce fut une hésitation rapidement dis- 
sipée. Il s'arrondit, et son sein sembla éclater pour pro- 
jeter aii loin la gloire de ses rayons. Ainsi, antique Héiios, 
au sortir de la mer, il secouait sa brûlante chevelure sur 
la plage, et couvrait les flots d'une pluie de feu; ainsi, 
sublime création du Dieu unique, il apporte la vie aux 
mondes prosternés... » 

Il faut s'arrêter; on se laisserait entraîner par l'éclat 
de ce style étincelant. Heureux les poètes capables de 
soutenir un si haut vol sans laisser retomber leurs ailes I 



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133 

Vous lirez, ou vous relirez, à vous seuls, tout le chapitre 
dont cette page est tirée, c'est le cinquante-huitième de 
LÉLiA, de Georges Sandy intitulé CoNTEMPLAnoN. 

Laissez-moi vous dire ce qui m'advint, à moi, à 
répoque déjà éloignée où parut le livre, objet tout à la 
fois des plus vives critiques et des louançes les plus pas- 
sionnées. Je vivais alors dans l'intimité aun savant voué 
presque exclusivement au culte des classiques çrecs qu'il 
avait rheureux privilège de lire dans leur belle langue. 
Il était assez peu de son temps, et n'avait jamais ouvert 
ni voulu ouvrir un livre de la femme qui écrivait sous le 
pseudonyme de Georges Sand, « Faites-moi Tamitié de 
lire ces oix pages, lui dis-je un jour en lui présentant le 
chapitre Contemplation ; on n'a rien écrit de plus beau en 
aucune langue. » Le savant sourit ironiquement, mais il 
prit le volume. En me le rendant, il me répéta mes 
paroles : « C'est vrai, vous avez raison, on n'a rien écrit 
de plus beau en aucune langue. » — « Même en grec, » 
me hasardai-je à dire? — « Même en erec, » avoua le 
maître en souriant. Pardon de cette digression, mais 
entraîné par un souvenir, j'ai cru devoir cet hommage au 
génie. 

Le sentiment et l'idée du beau ne s'éveillent pas chez 
nous seulement en présence des grands spectacles de la 
nature; nous sommes saisis de non moins rortes émotions 
en face d'une action héroïque, au simple récit d'un acte 
de dévouement, tel que celui de Codrus, de Léonidas et 
de ses trois cents, de D'Assas, ou du sublime enfant, Joseph 
Bara, auquel la France vient d'élever une statue (1). Les 
œuvres d art, les conceptions du génie, les vérités abs- 

(1) C'était en 1792, Pour défendre la patrie en danger, les jeunes 
gens de seize à vingt ans s'enrôlaient en masse sur les places 
publiques ; tout le monde se faisait soldat et partait, soit à la fron- 
tière, soit du côté de la Vendée, car, à cette époque, la Révolu- 
tion avait aussi des ennemis en armes à l'intérieur. 

Un enfant de treize ans, corps frêle, yeux bleus, visage de 
jeune fille, sentait son cœur bondir à la vue de ses camarades 
plus grands qui quittaient le village. Lui aussi brûlait du désir 
de servir son pays. Pourquoi était-il si jeune ? 

Mais s'il ne pouvait porter un fusil, ne pourrait-il s'utiliser de 
que^ue manière ? Il avait entendu raconter que d'autres enfants 
partaient, fifre aux lèvres, tambour à la hanche. Ou reste, sa 



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134 

traites elles-mêmes, auaiid elles s'enchatfient dans un 
système nous révélant! ordre de Tunivers, nous pénètrent 
d'une admiration que nous ne pouvons contenir et qui se 
trahit par un cri de l'âme. Rappelez-vous le Qu'il mourût l 
du vieil Horace; la suprême neauté a son nom classique, 
c'est le sublime. 

Nous n'avons pas à étudier, à analyser chaque genre 
de beauté, un tel travail nous entraînerait loin et bien 
au-delà des bornes d'une conférence ; demandons-nous 
simplement et essayons de nous dire à quel signe, à quel 
caractère on reconnaît la pure, la vraie beauté, la beauté 
intellectuelle et morale. 

La question fut mise au concours par l'Institut dans 
les premières années de ce siècle. Voici en quels termes : 

« Quelles ont été les causes de la perfection de la sculp- 
ture antique, et quels seraient les moyens d'y atteindre? » 



mère, veuve, ayant une nombreuse famille, était pauvre ; en 
8*éloignant, il la déchargeait d'autant, et, en lui envoyant sa 
solde, il l'aiderait à nourrir ses frères et ses sœurs. 

Il s'engagea dans le 8^ hussards, qui se rendait en Vendée, et 
y accomplit des prodiges de valeur. 

« Toute l'armée, lisons-nous dans un rapport adressé à Carnot 
par le commandant du camp de Bressuire, toute l'armée a vu 
a^c étonnement un enfant de treize ans affronter tous les dangers, 
charger toujours à la tête de la cavalerie. Elle a vu une fois ce 
faible bras terrasser et amener deux brigands qui avaient osé 
l'attaquer. » 

Le n frimaire an II (7 décembre 1793), le petit hussard assis- 
tait à un combat près de GhoUet. Son ardeur l'ayant entraîné loin 
des siens, il se trouva tout-à-coup entouré d'une nuée d'ennemis. 
Les Vendéens le sonmièrent de crier: Vive le Roi! A cette condi- 
tion, il aurait la vie sauve. 

L'enfant cria : Vive la République! 

Il tomba percé de vingt coups de baïonnette. 

Quelques jours après, la Convention accordait une allocation 
de 8,000 livres et une pension de 1 ,000 livres à la mère de Joseph 
Bara. La pauvre femme avait été admise, ce jour-là, à l'Assem- 
blée. 

« Ton fils n'est pas mort 1 lui dit un orateur au milieu de l'émo- 
tion générale, il a reçu une nouvelle existence et il est né à 
l'immortalité! » 

La Convention décréta de plus qu'une gravure représentant la 
mort du héros serait envoyée à toutes les écoles de France, afin 
oue les enfants eussent sous les yeux, perpétuellement, l'exemple 
de Joseph Bara. 



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135 

Le mémoire couronné fut celui d'Eraeric David qui fut 
phis tard membre de l'Institut. Le lauréat soutint Topi- 
Dion alors régnante que Tétude assidue de la beauté 
naturelle avait seule conduit lart antique à la perfection, 
et qu'ainsi Timitation de la nature était la seule route 
pour parvenir à la même perfection. Un autre artiste et 
savant, Quatremère de Quincy, embrassa l'opinion oppo- 
sée et défendit la cause du beau idéal. Il chercha à mon- 
trer par l'histoire de la sculpture grecçiue et par des 
textes authentiques des plus grands critiques de Tanti- 
(^uité, que le procédé de l'art chez les Grecs n'avait pas 
été rimitation de la nature, mais la représentation d'une 
beauté idéale, œuvre de la pensée ou du génie de l'ariiste. 
i Tappui de son opinion, Quatremère de Quincv cita ce 
passage du Timée, de Platon : « L'artiste qui, î'œil fixé 
sur l'être immuable et se servant d'un pareil modèle, en 
reproduit l'idée et la vertu, ne peut manquer d'enfanter 
un tout d'une beauté achevée, tandis que celui qui a l'œil 
fixé sur ce qui passe,, avec ce modèle périssable, ne fera 
rien de beau... » 

Et cet autre de I'Orateur, de Cicéron : 

a Phidias, ce grand artiste, quand il sculptait la statue 
de Jupiter ou de Minerve, n'avait pas sous les yeux un 
modèle particulier dont il s'appliquait à exprimer la 
ressemblance; mais au fond de son âme résidait un 
certain type accompli de la beauté sur lequel il tenait 
ses regards attachés et c[ui conduisait son art et sa main. » 

Le procédé de Phidias était celui de Raphaël qui le 
déclare lui-même dans une lettre à son ami Castidione 
que l'histoire a conservée : « Etant privé de beaux 
modèles, je me sers de certaines idées que je trouve dans 
mon esprit. 3> 

La langue que parlait le cœur de Phidias 
Sera toujours vivante et toujours entendue ; 
Les marbres Tout apprise et ne l'oublieront pas, 

a dit notre poète Alfred de Musset. Espérons-le pour la 
gloire immortelle de l'art et, en particulier, de l'art fran- 
çais. 

Messieurs, il existe au Vatican où j'ai eu l'heureuse 
fortune de les j vmr^ deux statues, la Vénus de Médiois 



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136 

et rApollon du Belvédère qui sont réputées les deux types 
les plus parfaits de la beauté humaine. 

Quelle imaffe de la femme plus suave et plus chaste 
dans sa nudité que la Vénus objet du culte grec I Sa pose 
qui semble dissimuler ce (|ue sa divinité a d'humain, 
élève la pensée sans l'abaisser jamais. Quiconque, en 
contemplant ce marbre presaue animé, tant Tharmonie 
des formes sert Tiliusion, ne le verrait pas enveloppé des 
voiles desa pureté, ne serait capablede comprendre ni Tart, 
ni' le but que Tartiste doit atteindre. Que peut-on dire 
de ce chef-d'œuvre, sinon qu'il est descenau du ciel et 
qu'il est digneil'y remonter? 

L'Apollon du Belvédère a inspiré à Winkelmann une 
description que vous avez lue, mais dont nous pouvons 
reprendre certains passages pour mieux fixer entre nous 
le sens à attacher à ces deux mots : k beauj le beau idéal. 

« De toutes les statues anticjues qui ont échappé à la 
fureur des barbares, à la main destructive du temps, la 
statue d'Apollon est sans contredit la plus sublime. On 
dirait que l'artiste a composé une figure purement idéale, 
et qu'il n'a employé de matière que ce qu'il lui en fallait 
pour exécuter et représenter son idée. Autant la descrip- 
tion qu'Homère a faite d'Apollon surpasse les descrip- 
tions qu'ont essayées après lui les autres poètes, autant 
cette statue l'emporte sur toutes les figures de ce même 
Dieu... Pour sentir tout le mérite de ce chef-d'œuvre de 
l'art, il faut se pénétrer des beautés intellectuelles et 
devenir, s'il se peut, créateur d'une nature céleste, car il 
n'a rien qiii soit mortel... Ce dieu vient de poursuivre 
Python contre lequel il a tendu pour la première fois 
son arc redoutable ; dans sa course rapide, il l'a atteint 
et vient de lui porter le coup mortel. Pénétré de la con- 
viction de sa puissance et comme abimé dans une joie 
concentrée, son auguste regard pénètre au loin dans 
l'infini et s'étend bien au-deià de sa victoire. Le dédain 
siège sur ses lèvres ; l'indignation qu'il respire gonfle ses 
narines et monte jusqu'à ses sourcils; mais une paix 
inaltérable est peinte sur son front, et son œil est plein 
de douceur, tel qu'il est quand les muses le caressent.,. 
A l'aspect de cette merveille de l'art, j'oublie tout l'uni- 
yers et mon esprit prend une disposition surnaturelle 



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137 

propre à en juger avec dignité I... Je suis transporté à 
Délos et dans les bois sacrés de la Lycie, lieux qu'Apol- 
lon honorait de sa présence : cette statue semble s animer 
comme le fit jadis la Beauté sortie des mains de Pygma- 
lion. Mais comment pouvoir te décrire, ô inimitable chef- 
d'œuvre?... » 

J'abrège, messieurs, et ^n évoquant un sentiment qui 
peut dormir en nous, mais qu'il suffit d'éveiller, je con- 
clus, et avec vous, j'espère, qu'à juger de l'impression 
que produit sur l'être intelligent le beau dans la nature 
et dans l'art, il existe un rapport intime entre l'œuvre 
visible et la pensée qui ne l'est pas; gue l'une est l'effet 
et l'autre la cause, et que notre admiration est le signe 
d'une haute raison servie ou animée par un grand cœur. 

L'idée du bien est unie dans l'homme à la conception 
du beau. Vous n'êtes pas de ceux qui disent : « Il n'y a 
ni beau ni laid, ni bien ni mal, m vrai ni faux, ni juste 
ni injuste, tout est indifférent ; le vice et la vertu sont des 
produits comme le vitriol et le sucre. » Je cite des textes 
écrits, messieurs. 

Non, vous entendez la voix de votre conscience et vous 
vous êtes dit chaque jour que telle action est bonne ou 
mauvaise, selon l'impression qu'elle vous cause, sympa- 
thie entraînante ou repulsion invincible. 

Rassemblez la foule et faites appel à son jugement. 
Racontez-lui les crimes d'un Tibère, d'un Néron, d'un 
Borgia, et mettez en regard les vertus d'un Titus, d'un 
Marc-Aurèle, d'un Vincent de Paule ou d'un Belzunce ; 
épreuve qui se répète partout et presque chaque jour, 
assistez, avec le peuple, à celles de nos représentations 
théâtrales où, sous les traits de personnages vivants, 
Fimprobité est aux* prises avec la droiture, la force 
brutale avec la faiblesse naïve, le vice honteux avec 
l'honneur sans tache ; en un seul mot, l'esprit du mal 
avec le génie du bien, vous verrez de quel côté iront, en 
s'entratnant, les mouvements de sjrmpathie ou d'antipa- 
thie, les acclamations de l'enthousiasme ou les réprona- 
tions du dégoût 1 Expliquez ces manifestations dans le 
système de 1 indifférence ou du scepticisme, vous ne le 
pourrez pas. 



1883 

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138 

Évoquez certains faits de conscience, et demandez-vous, 
pai* exi^mplë; quel est le' sens (Je ce iriol qù'ànïtoùve écrit 
dinsf toutes les langlies, et qu'il est presque pénible de 
prononcef , fe remoms. 

Qu'est-ce que le remords ? 

la parole n'en saurait donner «me idée aussi sûre^ et 
laissez-moi dire aussi poignante, qu'une très belle pein- 
tureîqui dccupeulie place d'honneur dans leMusée du 
Louvre, je veux parler du tableau d'un maître illustre, 
de Paul Guérin, représentant le premier fratricide, CcCin 
poursuivi par la Vengeance et la Justice, Nul n'a pu voir 
cette œuvre magistrale sans en avoir emporté uneimpres- 
âion profonde. L'homme est réduit dans sa taille et la 
têteiléchit sur un corps et des membres qui sont pour- 
tant capables de la porter, car ilâ représentent une force 
sauvage. Le crâne est étroit, le front bas, l'œil éçaré ; les 
sourcils sont crispés, l«s lèvres épaisses et convulsées. La 
figure, ou plutôt le masque, est farouche, il porte Tem- 
preinte de la dégradation humaine. Le personnage fuit 
en abaissant le regard sous là lueur des torches allumées 
que lui présentent au-dessus de sa tête deux femmes 
allées, la Vengeance et la Justice. La Vengeance et la 
Justice, de leur vrai nom, c'est le remords, le remords 
qui suit le crime, comme l'ombre suit le corps sous un 
rayon de lumière. A (jui le nierait et m'alléguerait qu'on 
voit chaque jour le vice triomphant et la vertu immolée, 
je répondrais : Attendez, la justice a son heure et le 
destin est éternel. 



II. 

V homme est né sociable et les sociétés humaines sont 
essentiellement progressives. 

Regardez autour de vous, messieurs, où rencontrez- 
vous l'homme isolé et qui ne cherche pas son semblable? 
La solitude nous pèse et en se prolongeant nous brise. 
La pensée qui ne rencontrerait pas une autre pensée 
pour lui répondre, s'éteindrait fatalement. Les animaux 
dans lesquels, selon Texpression de Bossuet, nous avons 
à voir une image afiaiblie de nous-mêmes, les animaux 



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139 

se groupent et s'assemblent. Ils se refusent à demeurer 
seuls, ils se cherchent et s'appellent même entre espèces 
différentes. Quand nous enfermons dans nos ménageries 
les fauves du désert, nous leur donnons pour compagnons, 
pour amis, les plus doux de nos animaux domestiques. 

Cependant de graves philosophes n'ont pas craint 
d'avancer que l'homme était né pour Tétat sauvage et que 
la société n avait eu d'autre fin que de le pervertir et de 
le corrompre. Par quel côté ont donc regaraé l'humanité, 
œux qui, cherchant à remonter jusqu'à son origine, n'ont 
aperçu en elle aue la bestiaUté? Pourquoi se jeter dans 
Tmconnu quand le connu touche le regard? Ce n'est pas 
dans l6 germe qu'on peut découvrir l'être achevé et 
parfait ; ce n est pas le gland qui est supérieur au chêne, 
mais le chêne développé qui est la vie et l'épanouisse- 
ment du gland. 

« Comment, dit Montesquieu, l'homme est partout en 
société et on demande s'il est né pour la société I Qu'est- 
ce qu'un fait qui se produit dans toutes les vicissitudes 
de la vie de l'humanité, sinon une loi de l'humanité? Le 
fait universel et permanent de la société atteste le prin- 
cipe de la sociabilité. Ce principe éclate dans tous nos 
penchants, dans nos sentiments, dans nos croyances. 
Que deviendrait sans la société l'un des principes les 
plus puissants de notre âme, la sympathie, qui établit 
entre tous les hommes une communion de sentiments 
par laquelle chacun vit en tous et tous vivent en chacun? 
Qui serait assez aveugle pour ne pas voir là un appel 
énergique de la nature humaine à la société? Chose 
admirable I Dieu n'a pas laissé à notre sagesse, ni même 
à notre expérience le soin de former et de conserver la 
société : il a voulu que la sociabilité fût une loi de notre 
nature, et une loi tellement impérieuse qu'aucune ten- 
dance à la singularité, aucun égoïsme, aucun dégoût 
même ne pussent prévaloir contre elle. Il fallait toute la 
puissance de système pour faire dire à Hobbes que la 
société est un accident, et un incroyable accès de mélan- 
colie pour arracher à Rousseau cette parole extravagante 
que la société est un mal. » 

Restons donc dans la réalité, messieurs, et, sans, nous 
en laisser imposer par des paradoxes, étudions l'homme 



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140 

en lui-même et dans la [société où il est appelé à vivre. 

L'homme (il est entendu que je le prends dans son 
entier développement), l'homme est libre dans l'usage 
de ses facultés. Sa liberté, c'est sa dignité suprême. Hors 
d'elle, je n'aperçois en moi qu'une matière inerte, soumise 
aux lois de Kepler et de Newton; mais avec elle ou par 
elle, je me sens mattre de ma pensée et de mes actes. 

En face de moi-même, je ne me demande plus quels 
sont mes sentiments^ je les comprends ; mais quels sont 
mes devoirs, et comme je me reconnais libre, je me juge 
responsable. 

Le premier de mes devoirs et celui qui va me les révé- 
ler tous, c'est le respect de ma personne. Ai-je le droit de 
disposer de moi, par exemple, d'aliéner ou de vendre ma 
liberté, de m'ôter la vie? Ce serait bien méconnaitre ma 
nature, le bienfait que j'ai reçu, car quoi de meilleur que 
ma liberté, quoi de plus sacré que tnon existence I Quand 
l'humanité tout entière se plierait à l'esclavage, a-t-il été 
dit à la tribune française et dans une chaire de philoso- 
phie (Royer-Collard, Victor Cousin), la tyrannie n'en 
serait pas plus lédtime, et il faudrait la combattre et 
protester au nom oe la justice éternelle, car il n'y a point 
de droit contre le droit, selon la parole de Bossuet ; il n'y 
a pas de contrats, de conventions, de lois humaines 
contre la loi des lois, la loi naturelle. La force prime le 
droit, s'est écrié un vainqueur trop superbe au lende- 
main de sa conquête. Non, mille fois non, c'est le droit 
qui prime la force et proteste contre elle. La force n'est à 
sa place, à son rang, qu'au service de la justice. 

Un devoir absolu pour l'homme envers lui-même, c'est 
d'agrandir et d'accroître ses facultés, afin de se diriger 
plus sûrement dans la voie du bien, la seule qu'il ait à 
suivre. 

Dans la nature les germes se développent spontanément, 
mais la pensée de l'homme a besoin a une culture assidue 
et sans terme, sinon elle s'allanguit ou se corrompt. Le 
poète l'a dit : 

Ij'oisiveté pèse et tourmente, 
L'âme est un feu qu'il faut nourrir, 
Et qui 8*éteint s'il ne s'augmente. 

Qui de vous l'ignore? Le travail est la source la plus 

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141 

Eure de toute joie humaine. Apprendre est pour moi le 
onheur, disait le philosophe anglais Johnson. 
Le respect que je me dois comme personne libre, je le 
dois, au même titre, à tout homme mon égal dans sa 
dignité et sa liberté. Bien plus, et la mutualité de nos 
sentiments l'atteste ici, nous devons aux plus faibles, aux 
plus déshérités, ce qui est notre force et notre richesse 
personnelle, l'éducation et Tinslruction que nous avons 
reçues dans la société où nous avons eu l'heureuse for- 
tune de naître. 

Sur quelles bases, en effet, repose la société, toute 
société humaine? Sur le besoin que nous avons les uns 
des autres, sur le sentiment qui nous porte à nous aider 
mutuellement. 

Il se faut entr'aider, c'est la loi de nature, 

a dit notre divin Lafontaine. 

Isolé et seul, l'homme est esclave et victime de sa fai- 
blesse. Entouré et protégé, il sent sa dignité et.sa force, 
règle sa liberté sur la liberté d'autrui, et centuple ainsi 
son activité et son énergie morale. 

L'amour et ses invincibles attraits, le cri de l'enfant 
qui appelle sa mère, les sentiments de la famille, la 
sympatnie, la bienveillance, la pitié, voilà les origines de 
la société humaine. 

Est-il rien qui marque mieux notre destinée et en 
même temps la relève plus haut? Aussi semble- t-il que 
les sociétés soient bénies et qu'elles marchent vers un 
progrès indéfini. Comparez le présent au passé, et jugez 
ce que, de siècle en siècle, les générations ont gagné en 
avançant toujours. 

Certes les sociétés ont à pourvoir à des intérêts maté- 
riels, conditions premières de leur existence ; mais elles 
ont aussi à défendre leurs intérêts moraux, sans le res- 
pect, sans le culte desquels elles ne sauraient que se 
corrompre et se détruire. 

La justice est le premier de ces intérêts. Pourquoi ? 
Parce que la justice est le garant de la liberté. Celle-ci 
n'est pas le droit de faire tout ce qu'on veut, mais ce qu'on 
peut avoir le droit de faire, c'est-à-dire le bien toujours, le 
mal jamais. Or, le bien n'est-ce pas, sous d'autres noms, 



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142 

la iuslice, le beau î La justice est donc comme l'idéal de 
la liberté sociale. Ceux-là se trompent qui supposent et 
qui disent que la société enchaîne la liberté ; non, elle 
1 assure, au contraire, en la faisant mieux comprendre, 
car étant la justice, la société est la liberté même réalisée 
pour tous. 

On n*a créé qu'un malentendu en disputant sur la ques- 
tion de savoir si la société doit reposer sur ^autorité ou sur 
la liberté. L'autorité, pour les uns, descendait d'en haut, 
d'une source cachée par les nuages ; l'autorité, pour les 
autres, remontait d'en bas, d'une volonté ou d'une déci- 
sion collective. Double erreur, l'autorité a une source 
plus sûre, elle vient d'un sanctuaire respectable et res- 
pecté, de la conscience humaine, où réside l'idée de la 
justice, de la justice qui n'est rien de plus que le respect 
de la liberté, de telle sorte que, dans ces deux termes 
autorité et liberté, il n'y a qu'une seule et même chose, 
un seul et même principe, l'idée de justice. 

Le principe d'égalité a la même origine. Que de dis- 
putes aussi sur ce mol se prêtant trop à des interprétations 
différentes I II n'y a pas la moindre égalité, la moindre 
ressemblance pour parler mieux, entre les hommes, de 
même qu'il n'y a pas la moindre parité entre les branches 
ou les feuilles du même arbre ; mais il y a une égalité 
de droits, une égalité morale entre les hommes, quels 
qu'ils soient. Tous ont la même dignité, tous ont droit 
au même respect, tous sont égaux devant la loi, devant 
la loi juste, car il peut y avoir des lois injustes, des lois 
de privilège, des lois de despotisme, que le temps ou 
l'esprit de souveraine justice doit emporter, parce qu'elles 
ne recèlent pas en elles un principe d'immortalité, c'est- 
à-dire de justice éternelle. 

La fraternité at-elle été mieux entendue? Le principe 
ne peut être méconnu, tous les hommes sont frères dans 
le sens d'une mutualité de sentiments qui les fait se 
reconnaître entre eux et les porte à se prêter secours, sur- 
tout contre l'adversité. Les riches sont les trésoriers du 
pauvre, est une parole à graver dans tous les cœurs. 
Mais la solidarité, la vraie communauté de sentiments 
éclate surtout entre les citoyens d'une même patrie. 
Quelle puissance dans ce mot, l'amour de la patrie ! 



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143 

Dans l'antiquité, à Rome, il a pu vaincre jusqu'à J-affecr 
tion paternelle. Jttais ne séparons pas, nous, ce qui est si 
intiniement rapproché. C'çst sur le ccpur d'un père que 
Tenfant apprenjâ à respecter, à aimer la patrie. Père et 
patrie ne sont quun seul mot. Tous les sentiments vrais 
ont une même source et cette 30urce est intarissable. Qui 
Tignore de ceux qu'un amour a touchés? Embrassons 
donc dans la même pensée le passé, le présent et Tavenir, 
et nous, Français, fils d'une grande République, sou- 
venons-nous que si nos pères, au prix de luttes san^- 
filantes, nous ont conquis le droit, le droit c'est-à-dire la 
iberté, il nous ont légué, à tous, la mission d'enseigner, 
dans la paix, les saintes lois du devoir aux générations 
qui nous suivent. L'éducation du peuple, Téducation 
nationale, voilà l'avenir de la France, sa prospérité et sa 
grandeur. 

m. 

Le progrès social se transmet et se perpétue par la parole^ 

par l écriture, par la numération qui suppute le poids 

et la mesure, et nous révèle l ordre dans Finfîni. 

J'entre dans votre domaine, mesdames et messieurs ; ce 
serait plutôt à vous qu'à moi de terminer cette conférence. 
Vous me diriez où se puise le savoir et comment il se trans- 
met, ainsi qu'un paitrimoine, de génération en génération. 
C'est une noble et rude profession que la vôtre, irfais, pour 
faire le bien, qui regarde à la peine? Elever l'enfance, 
c'est l'aimer, disait une de nos jeunes élèves-maîtresse^i 
de l'Ecole normale. Votre récompense est déjà là, Insti- 
tuteurs et Institutrices, ne l'oubliez pas. .,, 

Ce ne sont d'abord que des landes que l'on vous (îpiiné 
à défricher, mais, sous votre main, les landes deviennent 
vite terres de labour, et mise en culture suiyiè, toute 
semence rapporte ses fruits. Quel est, en effet, l'énfanl 
qu'on amène pour la première fois à l'école primaire? On 
n'a rien dit encore a son esprit et peut-être tort peu à son 
cœur. A vous, lés premiers, de parler à l'un et à Tjiutre^, 
car, laissez-moi le dire, l'éducation du cœur et celle de 
l'esprit se toucftent et se suivent; elles doivent être faites 
simultanément. 



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144 

Ceci demande peut-être une explication. Que séparons- 
nous en distinguant Téducation au cœur et celle de Tes- 
prit? Nous distinguons réducation morale et Tinstruction 
mtellectuelle. Tout-à-l'heure, en prenant Thomme à sa 
maturité, je vous ai longuement, trop longuement peut- 
être, entretenu du sentiment et de 1 idée du beau et du 
bien qu'il porte en lui, et qui est la haute marque de sa 
supénorité sur les autres êtres de la création. Mais ce 
n'est plus rhomme déjà élevé que vous avez devant vous 
dans l'enfant, c'est, sous ses formes diverses, le çerme 
de rhumanité, que, par des soins délicats, je vous 1 ai dit 
ailleurs, vous avez à préparer à la double existence qui 
Tattend, celle de Thomme ayant des devoirs envers lui- 
même et envers ses pairs, celle du citoyen non moins 
obligé envers sa patrie, envers la société humaine tout 
entière. 

On n'a pas toujours eu le même souci d'une première 
éducation commune et populaire. Dans le passé, la société 
s était formée de classes superposées, et il en était une, 
la dernière et la plus nombreuse, qu'on tenait en charte 

f privée et qui semblait marquée du sceau indélébile de 
'ignorance. Je n'ai pas à vous en apporter la preuve, 
vous connaissez trop bien votre histoire. 

Ce n'est que depuis son émancipation, émancipation 
qui date d'hier et qui a coûté des hécatombes humaines, 
que le peuple s'est dit enfin : Moi aussi je suis noble, 
noble parce gue je suis libre et digne de l'être, engageant 
ma responsamlilé en prix de ma liberté. 

Messieurs, nous sommes une démocratie, mais non 
une vile multitude, ainsi (jue l'a dit, en s'oubliant un 
jour, un homme d'Etat qui a eu à le regretter depuis; 
nous sommes le peuple, appellation qui ne doit blesser 
personne, parce qu'elle n'exclut personne de la Répu- 
tlique. 

Qu'est-ce donc que le peuple? Ne vous Têtes-vous pas 
dit? Le peuple, c'est l'homme, et tout homme est grand 
par sa nature dans quelque situation qu'il soit né. Nul 
n'est coupable de sa naissance, et la misère est chose 
sacrée, selon la parole des anciens. C'est l'humilité des 
uns qui a fait l'orgueil des autres ; mais l'humilité vaut 
bien l'orgueil, si même elle n'est pas au-dessus de l'or- 



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145 

gueil. L'humilité d'ordinaire est l'apanage de rhomme 
de bien, de celui qui connaît ses devoirs et les remplit 
modestement. L'orgueil ou la hauteur dédaigneuse s'allie 
au vice qui lève le front pour faire croire a une fausse 
grandeur. Celui qui cultive ses facultés, qui sent et res- 
pecte en soi le îrein de sa conscience, celui qui n'a 
d'auire pensée que le bien qu'il peut et veut faire, voilà 
rhomme vraiment digne de ce nom et que j'honore, 
quant à moi, partout où je le rencontre. Et ne le ren- 
contre-t-on pas plutôt dans la foule qu'au faîte des gran- 
deurs où tout se corrompt si vite? Eh bien, c'est de là, 
c'est de la foule, c'est du peuple que viennent à vous les 
enfants, et c'est pour eux tous, sans exception, que la 
République à fondé l'instruction gratuite et laïque, afin 
qu'elle pût être obligatoire. 

Que sera cette instruction primaire et commune? Vous 
avez vos programmes. Messieurs, qui comprennent la 
lecture, l'écnture, la numération, les éléments des 
sciences naturelles, l'histoire, la géographie, la morale. . . 
Plus brièvement je vous dirai, moi, vous avez à faire des 
hommes, des citoyens. Quelles méthodes emploierez-vous? 
Ohl les plus simples et les plus pratiques. Mais en même 
temps que vous vous adresserez a Tinte) ligence, n'omettez 

f)as de parler au cœur. Cœur et esprit c'est tout un, 
'alliance doit rester intime. 

Dans Técole primaire, vous êtes substitués au père et 
à la mère qui, aux premières lueurs de l'intelligence de 
leur enfant, ont à éveiller en lui des sentiments de bonté 
et d'affection, comme à faire naître une volonté prédis- 
posée à la soumission d'abord, mais capable de se com- 
prendre et de se gouverner ensuite toute seule. Une fois 
C[ue l'enfant sait faire la différence entre le bien et le mal, 
je dirais aussi bien entre le beau et le laid, entre le vrai 
et le faux, entre le juste et l'injuste, et cette distinction 
est promptement acquise, il a devant lui son guide, 
laissez-moi lui donner son véritable nom, la raison. La 
raison et l'affection parlant à la fois à l'intelligence et au 
cœur de l'enfant, quels purs horizons s'ouvrent devant 
lui I Mais la raison, à spn tour, a besoin de culture. 

La raison n'est pas une floraison spontanée, elle est 
l'œuvre de la pensée et du temps. Autant d'esprits, au- 



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làttt de jugements divers, dit l ancien proverbe. Rien 
n'est plus vrai. Chacun de nous se fait sa raison et les 
enfants oiit déjà la leur, c'est-à-dire leur volonté, leur 
caractère. Enfermerez-vous toutes ces intelligences dans 
un même cercle, les modèlerez -vous sur un même type? 
Vous n'y réussiriez pas et ce serait un malheur d y réussir. 
De même qu'il n'y a pas deux visages, semblables,, il n'y 
a pas deux intelligences égales. Et c'est là notre richesse 
sociale : loriginalité des esprits en rehausse la valeur. 

Certes, vous plierez les enfants à une même discipline, 
à une même gymnastique de travail, mais vous saurez 
reconnaître les aptitudes et, au besoin, les diriger. A 
combien de pourquoi vous aurez à répondre! Provoquez 
la pensée à chercher elle-même, rien ne l'aiguisera mieux 
qu'un pareil effort. 

Les débuts de tous les enseignements sont la lecture, 
récriture, la numération. Mais comprenons-nous ici. Il 
ne s'agit pas pour vous d'une épellation de lettres, 
d'une calligràpnie plus ou moins ferme et élégante, de 
l'application ae quelques règles élémentaires de calcul; 
laissez-moi le dire, ce ne serait là qu'une œuvre de ma- 
chines et c'est une mission intelligente que vous, avez à 
remplir. Vous enseignez à aimer et à goûter la lecture, 
vous enseignez à écrire une langue déjà parlée, vous en- 
seignez enfin, par l'étude des nombres, à vérifier les 
rapports de poids et de mesure qui font Tordre de l'uni- 
vers. Ne vous rabaissez point. 

On a mis entre vos mains et dans toutes vos biblio- 
thèques scolaires un livre nouveau; arrivé déjà à sa vingt- 
cinquième édition, et qui a pour titre : l'Art de la Lec- 
ture, par Ernest Legouvé, de l'Académie française. Certes, 
c'est un livre intéressant, instructif, et je dirai même, 
pour achever l'éloge, sur plus d'un point, révélateur. 
Vous l'avez lu ce livre, et vous vous êtes pénétrés des 
excellents préceptes qu'il renferme. Mais les appliquez- 
vous ces préceptes, et vous êtes-vous dit au'il n'y a qu'une 
manière, un art de lire ou de dire, celle de tel ou tel 
acteur de la Comédie-Française, par exemple, qui vous 
est proposé comme modèle? J'aurais peine à le penser. 
On lit avec son intelligence,^ avec son âme, et non avec 
l'intelligence et l'âme d autrui, c'est-à-dire avec un art 



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stéréotypé d'avance. Moi aussi j'ai entendu, j'ai suivi sur 
la scène les acteurs renommés de nos divers théâtres ; 
mais je me suis dit parfois qu'à force d'art on pouvait 
trahir la nature. Voyez le même rôle tenu et bien tenu 
par des acteurs différents, est-ce que leur diction, comme 
aussi leur mimique, est la même? Oh I bien loin de là. Il 
y a donc plus d'une manière de bien dire et de bien lire, 
et, pour précepteur dans cette étude, je ne veux que l'in- 
telligence, le sentiment, en un seul mot la nature, et non 
tel art d'emprunt qui, en se séparant d'elle, ne peut que 
la guinder et la fausser peut-être. 

Messieurs, vous n'avez pas seulement à apprendre à 
lire et à bien lire à vos élèves, vous avez à leur imprimer 
le goût, Tamour de la lecture, et à mettre en leurs mains 
de bons livres. Quelle source de saine éducation et de 
facile instruction que les livres I El la source est intaris- 
sable et Ton peut y puiser en tout temps et à tous les 
âges. Quels meilleurs amis peut-on rencontrer sur le 
chemin de la vie que ces génies supérieurs, qui ont légué 
à la postérité son plus riche héritage? Retrouver l'esprit 
de nos pères dans leurs écrits, c'est revivre avec eux, 
recueillir pour soi leur sagesse, réformer sa raison sur 
leur raison. Quel merveilleux commerce et que ne de- 
vons-nous pas à ceux qui nous transmettent ainsi leur 
âme! Au génie l'humanité reconnaissante ! 

On apprend à écrire afin d'être capable d'exprimer sa 
pensée, de la transmettre, sinon à la postérité (il n'est 
pas permis à tout le monde d'aller à Corinthe), du moins 
à ses pairs, dans le commerce habituel de la vie. Il n'est 
pas d'étude à laquelle, au début, on se montre plus 
rebelle. Raison de plus pour y préparer l'enfance. Je 
vous traduis ici une telle maxime latme : « Il faut forcer 
l'esprit pour qu'il se mette à l'œuvre. » Les inspecteurs 
de vos écoles se sont plaints de la faiblesse des candidats 
aux examens et aux concours dans les compositions dites 
de style ou de rédaction. Je m'en suis moins étonné, 
quant à moi, en me rappelant le vers classique. 

Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. 

L'enfance n'est pas l'âge où la pensée se recueille, elle 
s'élance trop vite, au contraire, et par conséquent perd la 



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mesure. Attendez la réflexion, attendez aussi que le cœur 
s'ouvre, c'est de là que viendra Tespril. Il est des intelli- 
gences muettes, n'en désespérez pas; comme le fils de 
Crésus, elles recouvreront soudainement la parole. En 
thèse générale, l'enfance est une table rase où tout se grave 
facilement, il ne s'agit que de se bien servir du burin. 
Je me repose sur vous de ce soin, sur vous qui, par état, 
tenez en expectative les idées gui sommeillent pour les 
éveillera temps. C'est vous qui faites la lumière; mais, 
dans sa nuit, l'innocence a ses clairvoyances cjui peuvent 
étonner le savoir. Provoquée sur une question qui dé- 
passait son âge, une jeune fille y répondait modestement : 
* Je me défie de ce que je ne comprends pas. » Quelle 
ouverture d'intelligence dans cette réponse toute néga- 
tive I On ferait un joli recueil avec l'esprit primesautier 
des enfants; je vous le recommande. Mesdames et Mes- 
sieurs. 

Les mathématiques embrassent et résument les sciences 
physiques, comme la philosophie couronne et termine 
les sciences morales et politiques. D'un côté, la matière 
atomique et pesante enchaînée par des lois fixes et im- 
muables; de l'autre, la pensée libre et ne subissant 
d'autre joug que celui qu'elle s'impose à elle-même. Deux 
mondes unis et séparés : l'un subordonné à nos chiffres, 
l'autre qui s'y dérobe et les dépasse. 

Saisissez la moindre pierre : si la matière dont elle est 
formée est une ou simple, vous la diviserez, non pas au 
moyen d'instruments mécaniques, mais à l'aide d agents 
chimiques, en atomes insécables que vous pourrez 
compter; si la matière est multiple ou composée, vous la 
séparerez en autant d'éléments qu'elle en contient, soit 
pour les recueillir isolément, soit pour les faire entrer 
dans autant de combinaisons que leur nature le com- 
porte, et, dans l'un comme dans l'autre cas, vous repré- 
senterez par des nombres les opérations accomplies, et 
chacune d'elles recevra sa formule propre, algébrique ou 
chiffrée. Atomes et masses sont soumis aux mêmes lois, 
et, dans les infiniment grands, comme dans les infini- 
ment petits, ces lois, découvertes par le génie de Galilée, 
de Kepler, de Newton, d'Huygens, de Malus, de Fernel, 



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d'Arago, d'Ampère.... s'expriment en une langue d'une 
précision absolue, la langue des nombres. Vous n'ignorez 
pas qu'on détermine de la sorte le poids des astres, 
comme celui des atomes, leurs accélérations ou leurs 
retards de mouvement, et qu'on arrive ainsi à fixer, à 
annoncer le jour, l'heure, la minute et iusqu'à la seconde 
de certains phénomènes célestes, tels que ceux des 
éclipses, du retour des comètes, du passage des planètes 
au-devant du disgue du soleil. C'est ce passage, et parti- 
culièrement celui de la planète Vénus, (^ui a permis de 
déterminer avec la dernière rigueur la vitesse aes ondu- 
lations lumineuses. L'observation, aidée du calcul, nous 
a ainsi montré Tinfini de l'espace, et notre numération 
sans limites est la seule donnée que possède par compa- 
raison notre intelligence pour s'en taire une idée et le 
comprendre. 

Ne vous étonnez pas, Messieurs; les mondes sont bien 
au-dessus de nos étonnements. Non-seulement le génie 
humain a compté les atomes des corps, les vibrations 
sonores, les ondulations lumineuses et celles des courants 
électriques ou magnétiques, et il a enfermé ces phéno- 
mènes dans des formules numériques ; il a fait plus, il a 
saisi les rapports existant entre les sphères célestes et les 
microcosmes atomiques. Ampère a déduit des faits ob- 
servés le nombre des atomes qui doivent entrer dans la 
composition de chaque molécule intégrante et corres- 
ponare aux cinq formes de molécules admises par les 
minéralogistes, à savoir : au tétraèdre, à l'octaèdre, au 
parallélipipède, au prisme hexaèdre et au dodécaèdre 
rhomboïdal. Il a trouvé que les molécules comprises dans 
les cinq formes dont il s agit devaient être respectivement 
composées de 4, de 6, de 8, de 12 et de 14 atomes. Si 
donc il nous était donné d'apercevoir les molécules inté- 
grantes des différents corps soumis à nos expériences, 
elles présenteraient à nos regards des espèces de constel- 
lations, et, en passant de Tinfiniment grand à l'infini- 
ment petit, nous retrouverions dans les dernières parti- 
cules de la matière, comme dans l'immensité des cieux, 
des centres d'action placés en présence les uns des autres. 
La science des nombres va plus loin et elle annonce que 
les systèmes planétaires, que les constellations sont une 



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représentation en grand de nos formes diverses et pour- 
tant arrêtées de combinaison^ moléculaires. Tout se tient, 
tout se lie dans le système de lunivers, tout est soumis 
à un principe d ordre que les sciences les plus élevées 
reconnaissent et constatent et que le scepticisme le plus 
absolu ne peut contester. 

Vous n'enseignez que les éléments des sciences mathé- 
matiques. Messieurs, mais si en faisant assister vos élèves 
au lever et au coucher du soleil, à l'exemple de lauteur 
de YEmile, ou plus facilement encore, au spectacle d'une 
belle nuit, vous leur montrez le ciel étoile, quelles im- 
pressions ne pouvez-vous pas leur laisser d'une courte 
leçon d'astronomie? Avec vous qui leur aurez expliqué 
comment les sphères nagent suspendues dans l'étner et 
dans l'espace, ne se demanderont-ils pas quels sont ces 
mondes et quel est le nôtre, et de là ne seront-ils pas 
conduits à cette question : Qui sommes-nous, nous atomes 
d'un jour, en face de ce premier soleil au-delà desquels 
il y a d'autres soleils et sans terme et sans fin? Et si notre 
pensée plane au-dessus du monde matériel qui est le 
nôtre, quelle est celle qui embrasse tous ces mondes 
infinis que nous entrevoyons sans rien y lire? Doutes 
étranges, mais sublimes*^ ignorances! Sisyphe est con- 
damné à relever toujours l'épais rocher qui, malgré lui, 
retombe dans l'abîme. 

J'ai déjà eu à vous rappeler cette parole d'un savant 
illustre, une des lumières de la philosophie moderne, 
l'auteur de la Critique de la Raison pure : « Deux choses 
remplissent l'âme d'une admiration et d'un respect tou- 
jours renaissants, et qui s'accroissent à mesure que la 
f)ensée y revient plus souvent et s'y applique davantage : 
e ciel étoile au-dessus de nos têtes, la loi morale au 
fond de nos cœurs. » 

La loi morale, nul n'y contredira, n'est plus la loi de 
gravitation fatale qui entraîne et précipite les corps vers 
un centre d'attraction ; c'est une loi de liberté qui, pour 
l'homme, et pour l'homme seul, a, comme corrélation ou 
conséquence, une responsabilité morale. Je ne sache pas 
qu'on ait jamais dit que les animaux fussent respon- 
sables et par conséquent qu'ils fussent des êtres moraux. 
En rentrant en nous-mêmes, pouvons-nous donc ne pas 



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reconnaître qu'il y a comme deux êtres en nous, Tun 
attaché à la terre qui le nourrit, l'autre qui se soulève 
vers une lumière qu'il perçoit sans pouvoir l'atteindre? 
Réalisme d'un côte, idéal de Tautre. Mais si telle est la 
nature de l'homme de n'être ni bête ni ange, selon l'ex- 
pression de Pascal, pourquoi ne pas l'accepter? Et si 
nous possédons de glorieuses facultés, pourquoi les ra- 
baisser devant de plus humbles? Nous contemplons le 
beau et nous aimons le bien, restons dans notre contem- 
plation et dans notre amour. L'Apollon du Belvédère et 
la Vénus de Médicis me paraissent avoir plus de titres à 
être nos aïeux qu'une famille quelconque de singes 
perdue et qu'on ne peut retrouver. Laissons donc les 
voiles où ils sont et croyons plutôt aux clartés de notre 
pensée qu'aux ténèbres ae nos yeux. Marchons dans notre 
voie en taisant le bien, c'est celle où nous rencontrerons 
les plus douces récompenses, les joies du cœur. S'il en 
est d'autres à attendre, qu'elles viennent en leur temps, 
il suffit de les avoir méritées. 

Ch. Flandin. 



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QUATRIÈME CONFÉRENCE 

FAITE A MESSIEURS LES INSTITUTEURS ET MESDAMES LES INSTITU- 
TRICES DU CANTON DE VÉZELAT, LE 17 AOUT 1882. 



Mesdames, Messieurs et Amis, 

En visitant, dans le cours de cette année, l'Ecole nor- 
male dlnstitutrices du département, je n'ai pas été peu 
surpris d'y rencontrer uue ancienne connaissance.... un 
squelette artistement articulé et préparé pour l'étude. Un 
squelette dans une maison d'éducation déjeunes filles! 
Autrefois on eut reculé d'horreur. Les temps sont changés, 
il faut s'en applaudir. « Et vos élèves s'habituent bien à 
cette vue, clemandai-je à l'honorable directrice? )> — 
<( Parfaitement, me répondit-elle, l'esprit de curiosité fait 
passer sur tout, le bon sens et la raison triomphent des 
préjugés et des faiblesses. » 

S'il en est ainsi, Mesdames, je craindrai moins de 
mettre sous vos yeux des figures d'anatomie ; elles me 
seront nécessaires pour cet entretien qui fera suite à nos 
études antérieures. 

Voici donc un squelette humain. Vous en connaissez 
sans doute les divisions principales, mais je vous les 
rappellerai en quelques mots pour ceux ou celles d'entre 
vous qui n'en auraient pas une idée sufiîsamment exacte. 

I. La colonne de sustentation, ou colonne de l'épine, 
composée de vingt-quatre os appelés vertèbres ^ super- 
posés et mobiles les uns sur les autres, percés à leur 
centre et sur les côtés pour donner passage à la moelle 



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épinière et à ses prolongements, les nerfs, qui vont se 
distribuer dans toutes les parties du corps. 

IL Le crâne, conaposé lui-même de quatre vertèbres 
agrandies et soudées ensemble pour former une cavité, 
la boîte du crâne, et recevoir les épanouissements de la 
moelle épinière, à savoir : la moelle allongée, la pro- 
tubérance cérébrale, les pédoncules cérébraux et céré- 
belleux, le cerveau et le cervelet subdivisés eux-mêmes 
en un certain nombre de parties qu'il ne me paraît pas 
utile de vous nommer. 

III. Le tronc, qui comprend trois cavités : la poitrine 
ou thoraXy fermée sur les côtés et en avant par les côtes 
et le sternum; Tabdomen et le bassin. La poitrine est 
séparée de Tabdomen par un muscle épais et large, le 
diaphragme, qui remplit un rôle important dans la res- 
piration. Le bassin est composé de cinq os fortement 
articulés et comme soudés ensemble, le sacrum en 
arrière, les os iliaques sur les flancs ou côtés, et les 
pubis en avant. Cette enveloppe osseuse protège les 
organes intérieurs et sert de pomt d'attache à des mus- 
cles puissants qui maintiennent le corps dans la station 
droite et concourent aussi à de nombreux mouvements. 

IV et V. Les membres supérieurs et inférieurs, appelés 
aussi membres thoraciques et abdominaux, composés 
d'os articulés ensemble et avec le tronc, et se prêtant 
ainsi, à part ou simultanément, à des mouvements de 
locomotion, de préhension et de toucher. Vous n'ignorez 
pas que la main de Thomme appartient exclusivement à 
son espèce. Elle est l'instrument le plus parfait qui soit 
au service de l'intelligence. Anaxagore disait que l'homme 
était l'animal raisonnable parce qu'il possédait la main ; 
sur quoi Aristote répliquait que Thomme possédait la 
main parce qu'il était l'animal raisonnable. Les philo- 
sophes aiment à se contredire. Sur ce point spécial, la 
cause et l'efl^et sont en corrélation absolue. 

Revêtons le squelette, cette charpente solide, de chairs, 
c'est-à-dire, en langage technique, de muscles; replaçons 
dans les cavités dites splanchniques, dans la poitrine, 
dans l'abdomen et le bassin, leurs organes respectifs ; 
puis, à chaque muscle, ou chaque fibrille de muscle, à 
chaque viscère ou chaque cellule de viscère^ attachons et 

1883 XI 



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ses TaisseAux et se9 nerfs, mms aurons constitué un orga 
nisme prêt à vivre, prêt à recevoir des impressions et des 
sensations, pour y répondre par des sentiments et des 
mouvements. Nous Ta vous déjà reconnu ensemble, sentir 
et se mouvoir sont deux phénomènes étroitement liés qui 
se commandent et se correspondent. 

Assuré que je suis de vos connaissances acquises, je 
n'entrerai pas avec vous dans des détails d'anatomie; je 
me bornerai, pour être sûrs de nous comprendre, à vous 
rappeler qu'il existe deux sortes de nerfs, les nerfs sen- 
sitits ou conducteurs du sentiment, et les nerfs moteurs 
ou conducteurs du mouvement, et qu'il faut distinguer 
aussi deux sortes de muscles, les muscles à fibres lisses, 
agissant sans l'intervention de la volonté pour mettre en 
action les viscères de la vie organique, et les muscles à 
fibres striées, subordonnés à la volonté et affectés au ser- 
vice des organes de la vie animale ou de relation. Une 
exception toutdbis est à faire pour le cœur, muscle hors 
de pair, composé de fibres striées et soustrait à Tempire 
de la volonté. 

Nous avons eu à vous dire ce qu'était la cellule, prin- 
cipe élémentaire de toute organisation. Distinguons la 
cellule simple et la cellule composée, la cellule végétale 
et la cellule animale. La cellule végétale peut être consi- 
dérée comme une outre ou spongiole close, formée d'une 
seule membrane enveloppante et d'un fluide ou gaz in- 
térieur. Par la double action combinée de l'endosmose et 
de l'exosmose (capillarité à double courant), il s'établit 
un échange entre Vêlement intérieur et les éléments am- 
biants, et de ce mouvement naît, avec le développement 
du germe primordial ou nucléole de la cellule, la racine, 
la tige, la fleur et le fruit du végétal. 

Doublez, triplez, quadruplez la membrane celluleuse 
de première formation et, dans les trois membranes 
additionnelles, faites intervenir une chair coulante, le 
sang ; une matière de nature spéciale, la matière ou le 
fluide nerveux; un tissu contractile, la fibre musculaire; 
vous aurez au complet la cellule animale, autrement 
appelée le phanère {de phaneros, visible, apparent), c'est- 
à-dire l'élément ou rudiment d'un organe entier capable 
de concourir aux actes multiples d^ la vie animaJe. 



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Avec le phaDère» en effet, vous composerez soU un 
organe oUi appareil d'organes de la vie organique, les 
appareils de la digestion ou nutrition, de la respiration, 
de la circulation et des sécrétions ; soit un organe ou sys- 
tème d'organes de la vie animale ou de relation, ToBil, 
loreille, la peau, en un mot un animal complet. 

Toute cellule organique recelant en soi un principe de 
vie ou d'activité propre, quel est le principe que nous 
trouverons en action (in ntsu, comme disent les physiolo- 
gistes) dans le développement de la cellule animale ou 
duphanère? Est-ce simplement la force aveugle et fatale 
que nous avons nommée endosmose et eœosmose? Cette 
force nous suffit pour expliquer l'accroissement passif du 
végétal, mais nous rendra-t-elle compte de la vie animée 
de l'animal? Non ; à mon sens, toute cellule pourvue à la 
fois d'un système de vaisseaux et de nerfs, acquiert une 
force nouvelle, la sensibilité. Ce nouveau principe d'ac- 
tivité^ cette sensibilité est obscure et comme émoussée 
dans les premiers actes de la vie dite vie organique, son 
action incessante ou continue nous empêche de Ty saisir ; 
mais n'apparaît- elle pas comme principe conservateur 
dans la résistance qu elle oppose à toute cause de des- 
truction? Évoquons des faits d'observation à tout instant 
sous nos yeux. 

Nous n'avons aucune sensation, aucun sentiment de 
lair aue nous respirons, mais, par accident, qu'il pénètre 
dans les vésicules pulmonaires un air irrespirafcle, un 
gaz toxique, les gaz du charbon en combustion, ceux de 
l'acide arsénieux ou de l'hydrogène arsénié, celui plus 
redoutable encore de l'acide hydrocyanique ou prussique, 
aussitôt l'organisme est en proie à la douleur, à des an- 
goisses cruelles, et finalement à des convulsions téta- 
niques mortelles. Que sont la douleur^ les angoisses, les 
convulsions tétaniques, sinon des ^ntinelles, des com- 
battants au service de la sensibilité pour Tavertir de se 
défendre? 

Autre fait de même ordre : qu'un poison sous forme 
liquide ou solide soit introduit dans les voies digestives, 
l'estomac se révolte et fait effort pour le rejeter; toutes 
les bouches vasculaires ou absorbantes se ferment pour 
le repousser et l'éliminer, parce qu'elles en ressentent, no 



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456 

faut-il pas dire en reconnaissent, l'impression nuisible. 
Et ceci va s'expliquer, Messieurs, il ne s'agit que de bien 
se rendre compte de la distributien du système nerveux 
central et sympathique. Ce système, en effet, n*est pas 
tout entier enfermé dans la colonne épinière et dans le 
crâne, il est répandu partout et suit les vaisseaux jusque 
dans leurs ramifications dernières, dans le réseau dit 
admirable ou capillaire. Pour en prendre une juste idée, 
il faut le voir non pas seulement à l'extérieur, comme 
vous le montre la figure que je vous présente, mais à 
rintérieur et jusque dans les diverses membranes des 
cellules vivantes. Il faut faire plus> à tous ces fils ici 
continus, il faut ajouter, pour les organes intérieurs ou 
splanchniques, des nodosités de place en place, comme 
SI l'on avait noué et renoué dix, cent et mille fois sur 
eux-mêmes ces fils inextricables. Or ces nodosités, qui 
portent le nom de ganglions, sont réputées autant de 

rtils cerveaux centralisateurs qui se renvoient de chacun 
chacun leurs impressions pour les faire parvenir au 
sensorium. Les preuves de ce que j'avance surabondent, 
je vous en cite quelques-unes. 

Il vous est connu que les maladies aiguës, les inflam- 
mations et les fièvres débutent par des frissons. Qu'est-ce 
que le frisson en tant que phénomène physiologique? Un 
trouble général fonctionnel qui, des extrémités nerveuses 
périphériques, parvient au centre sensitif. — Interrogez 
les médecins : la pleurésie et la pneumonie se com- 
pliquent de névralgies thoraciques et brachiales; les 
affections du foie, d'une douleur vive dans l'épaule droite ; 
les rhumatismes, et particulièrement les rhumatismes 
articulaires, de douleurs du péricarde ou enveloppe du 
cœur. — Chez les enfants, une dentition difficile, la pré- 
sence de vers dans les intestins, provoquent des convul- 
sions. — Un corps étranger, de minces poussières dans 
les voies respiratoires excitent des élernuements répétés. 
— Le chatouillement d'une partie du corps, de la plante 
des pieds particulièrement, produit un rire incoercible, 
qui peut aller jusqu'à la mort par étouffement ou as- 
phyxie. Il s'est rencontré des despotes assez barbares 
pour faire de ce jeu terrible un supplice raffiné. « Tor- 
turez de manière qu'on se sente mourir, » disait Caligula 
AUX exécuteurs de ses hautes œuvres* 



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Ces irradiations sympathiques ou réflexes, comme on 
les nomme, atteignent et frappent de paralysie les centres 
nerveux eux-mêmes. Je pourrais vous en rapporter divers 
exemples, je me borne à un seul qui m'a particulière- 
ment frappé dans le cours de mes études médicales. Une 
femme de quarante ans environ avait été admise dans le 
service des aliénées de la Salpêtrière, alors sous la direc- 
tion d'un de mes vénérés maîtres, Etienne Pariset. A 
l'affection mentale s'ajoutait une affection organique, une 
tumeur squirreuse de rintestin. Assez calme pendant le 
jour, la malade était en proie, la nuit, et jusque dans ses 
rêves sans doute, à des douleurs déchirantes. Le matin, 
à la visite du médecin et de ses élèves, elle faisait de ses 
songes des récits pleins d'incohérences : « Quels combats 
ils se sont livrés cette nuit, disait-elle, ils étaient des 

millions Que de morts et de blessés tant Russes que 

Français, Anglais et Allemands I Je les ai ramassés sur le 
champ de bataille et pansés tous, car je suis aussi mé- 
decin, comme vous, messieurs.... » Cherchera détruire 
ces idées délirantes n'eût été qu'exciter et prolonger les 
crises. Quel remède à cette folie sympathique et de cause 
matérielle? L'art n'en possédait point. Aussi le mal ne 
tarda-t-il pas à atteindre son terme fatal. A l'examen le 
plus attentif de tous les organes après la mort, on ne 
découvrit aucune lésion dans les centres nerveux et l'on 
se crut autorisé à rapporter l'aberration mentale à l'alté- 
ration matérielle et très-profonde des tissus organiques 
de l'intestin. 

Sans insister et vous faire ici un cours de médecine, 
ce oui n'est pas mon but, je me crois, à ce point de nos 
études communes, autorisé à conclure que les orçanes 
de la vie organique et de la vie animale sont solidaires 
les uns pour les autres, et que le lien de cette solidarité 
est le système nerveux, système divisé en ganglions sym- 
pathiques, spineux, cérébelleux et cérébraux, mais en 
réalité système unique présidant à toutes les fonctions et 
manifestations de la vie et les tenant sous sa dépendance. 

Autre conclusion que je me reprocherais de ne pas 
saisir en parlant devant des éducateurs de la ieunesse, 
c'est que, dès le plus jeune âge, il faut s'étuaier à ne 
laisser arriver à l'enfant aucune impression capable de 



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troubler ou de pervertir ses sentiments et par suite d'é- 
garer ses jugements. Je ne saurais assez le dire, toute 
impression première peut laisser des traces durables, 
sinon mêtne ineffaçables dans un organisme. Une pre- 
mière peur chez l'enfant a fait naître une épilepsie incu- 
rable. On ne se guérit pas de certains tics, et les maladies 
nerveuses sont héréditaires au même titre oue les vices 
constitutionnels ou altérations matérielles au -sang. Ils 
devaient être pénétrés de cette doctrine, les anciens qui, 
non contents a*éloigner de la femme prête. à devenir mère 
tout objet capable de blesser sa vue et ses autres sens, 
prenaient le soin de l'entourer d'images ou de tableaux 

f)ropres à élever sa pensée et la maintenir dans les régions 
es plus sereines. Si les impressions venues du dehors 
ont leur retentissement sur les viscères intérieurs, à plus 
forte raison n'aurait-on pas à en redouter Teffet sur des 
orgàties délicats et en voie die formation ou de dévelop- 
pement? Sans aucune exagération toutefois, ce qui aurait 
des inconvénients d'une autre sorte^ que la maternité 
Soit donc l'objet d'attentions suivies et bien comprises. 
L'homme est en germe dans Tenfant, et le but à atteindre, 
dès la première éducation, est tout entier dans cette 
maxime qui nous est venue aussi des anciens : « Former 
une âme saine dans un corps sain. » Celui qui, dès les 

Premières années, aura acauis le sentiment et l'idée du 
eau et du bien, ne les perdra plus. 
Si l'animal est constitué par la sensibilité seule, selon 
la parole d'Aristote, et si tout sentiment se traduit ou se 
trahit par un mouvement, ainsi que nous le disons, il 
faut avec le plus grand soin nous attacher à saisir les 
mouvements divers de l'organisme humain pour les rap- 
porter à leur véritable cause, soit à la sensibilité latente 
ou aperceptive, soit à la sensibilité perceptive. 

Pour nous diriger dians cette étude, nous distinguerons 
trois ordres de mouvements que nous appellerons mou- 
vements organiques^ mouvements sympathiques et mou- 
vements passionnels. Il est entendu que nous laissons de 
côté les mouvements de translation et de préhension qui 
constituent la mécanique animale proprement dite, cet 
ordre de mouveitients n'appartenant point au sujet que 
nous avons embrassé. 



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«59 

Mouvements organiques. — Les mouvements oi^ganiqnes 
s exécutent sans la participation ou l'intervention de la 
volonté; ils se lient à des impressions internes, on pour- 
rait dire organiques elles-mêmes, et ont leur siège dans 
la trame celluleuse et vasculaire des tissus : telles sont 
les rougeurs et les pâleurs subites; les constrictions ou 
frissonnements de la peau appelés chair de poule; cer- 
taines exhalations ou transsudations glandulaires, Técou- 
lement involontaire et spontané des larmes, par exemple. 

Toutes les causes qui surexcitent Tinnervation accé- 
lèrent la circulation. Des courants plus rapides pénètrent 
alors les vaisseaux capillaires et accentuent dans la trame 
des tissus la couleur vive du sang artériel. Cette rougeur 
atteint particulièrement les joues, les lèvres et les con- 
jonctives palpébrales. « Rien de semblable, a dit le savant 
anatomiste et physiologiste Gratiolet, ne se produit chez 
les animaux mammifères, même les plus élevés, et pour 
retrouver quelque chose d'analogue, il faut arriver aux 
oiseaux dont la tète est ornée de caroncules. Mais si la 
cause de la rougeur est la même, quelle différence dans 
les effets! Qu'il ya loin de ces tuméfactions presque vari- 
queuses à cette expansion douce, à ces teintes harmo- 
nieuses qui sont, a juste titre, pour les peintres et les 
poètes, le symbole de l'épanouissement et de la vie I » 

En rapprochant la race blanche des autres races, Gra- 
tiolet a tait remarquer que ces teintes harmonieuses et 
vives ne se manifestent pas avec le même ton et les 
mêmes nuances délicates dans les races noires ou jaunes, 
d'où, pour lui, la plus haute dignité, la supériorité de la 
race aryenne sur les autres branches de 1 humanité. Le 
degré très-inférieur de civilisation des races de couleur 
justifierait, au besoin, l'opinion de l'éminent physiolo- 
giste. 

Les pâleurs subites attestent non plus une accélération, 
mais un ralentissement et comme un arrêt momentané 
de la circulation. Elles indiquent une anesthésie ner- 
veuse, phénomène d'un ordre opposé à l'excitation qui 
produit les rougeurs artérielles. On s'expliaue ces con- 
traires en admettant, avec les physiologistes ae nos jours, 
que chaque vaisseau est pourvu de nerfs dilatateurs et de 
nerfs constricteurs. Ce sont tantôt les uns, tantôt les 



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160 

autres qui recevraient Timpression, d*où, en certains cas, 
le passage pour ainsi dire instantané de la rougeur à la 
pâleur ou réciproquement. Aussi le poëte a-t-il pu dire, 
en plein accord avec la physiologie : 

.... je rougis, ie pftlis à sa vue, 
Un trouble s^éleva dans mon ftme éperdue ; 
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler, 
Je sentis tout mon corps et transir et brûler. 

Je ne vous décris pas, Messieurs, le phénomène désigné 
sous le nom de chair de poule, il est l'effet d*une sorte de 
constriction, de resserrement des papilles musculo-ner- 
veuses de la peau, sous une impression de froid par 
cause physique ou morale; de même que Técoulement 
spontané des larmes est un effet d'ordre contraire, celui 
d une dilatation vasculaire oui tend à rétablir un équi- 
libre momentanément troublé. 

H. Chevreul a fait, en philosophe, une étude approfondie 
des mouvements qui s exécutent en dehors de l'empire 
de la volonté. LMllustre savant a montré, je devrais dire 
démontré, que ces mouvements avec lesquels, à diffé- 
rentes époques, on a tenté d amuser le monde oisif, sont, 
alors qu on s'en fait un jeu, de simples effets d'automa- 
tisme, la pensée y demeurant indifférente, sinon même 
étrangère. Ainsi, dit M. Chevreul : 

« I. Penser qu'un pendule tenu à la main peut se 
mouvoir, lui imprime un mouvement, sans qu'on ait 
conscience d'un mouvement produit dans les organes 
musculaires. 

« II. Le pendule une fois mis en oscillation, ses mou- 
vements deviennent de plus en plus étendus par Tin- 
fluence que la vue exerce sur les organes musculaires. » 

De là. Messieurs, le jeu des chapeaux et des tables gui 
tournent, et d'un mouvement accéléré, sous l'impulsion 
de mains en apparence inactives, mais qui certainement 
agissent inconsciemment, à moins qu'elles ne soient des 
complices actives et de bonne Volonté, En vue de ce der- 
nier cas, je n'ai pas à m'arrêter à des choses non sé- 
rieuses; vous savez trop quel est le pouvoir de la folle du 
logis quand la raison s'absente. 

Mouvements sympathiques. — Les mouvements sym- 



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161 

pathiques ont leur explication dans la distribution même 
des cordons nerveux. Je vous ai fait connaître que sur le 
trajet de ces fils déliés étaient disposés çà et là des gan- 
glions ou petits cerveaux qui se renvoient de Tun à Taulre 
des irradiations sans nombre. L'action nerveuse se com- 
muniquant ainsi aux fibres musculaires, les mouvements 
qui en sont la conséquence se suivent et s'entraînent, 
comme s'associent nos sentiments et nos idées. 

Toute cause capable de surexciter ou de déprimer la 
force ou l'action nerveuse, réagit à la fois sur les muscles 
des viscères de la vie organique et sur ceux des organes 
de la vie animale ou de relation. Ainsi, d'une part, une 
excitation modérée dont le point de départ est dans les 
viscères de la cavité hypogastrique, je le suppose, déter- 
mine non-seulement une accélération dans le rhythme 
des mouvements du cœur et dans la succession des mou- 
vements respiratoires, mais encore des contractions dans 
le système musculaire extérieur général ou des muscles 
à fibres striées. Et, de même, une excitation plus forte qui 
prend son origine dans le système musculaire à fibres 
striées et qui est capable d'en solliciter outre mesure les 
contractions, amène, par un choc en retour, des contrac- 
tions spasmodiques assez énergiques pour suspendre les 
fonctions nutritives, calorifiques et autres des appareils 
de la vie organique. Le tétanos arrête les mouvements du 
cœur ; la colère, dans son plus violent paroxysme, pro- 
duit les mêmes efiets, et tout aussi bien encore fô conges- 
tion ou la pâleur livide du visage. 

Une excitation qui a son point de départ dans le pou- 
mon détermine, en même temps qu*une dyspnée (diffi- 
culté de respirer), des spasmes de la glotte et des con- 
tractions tétaniques des muscles thoraciques. 

Tous les médecins ont signalé ces effiets et ils les 
étudient avec attention en vue du diagnostic et du pro- 
nostic des maladies. Hippocrate tirait un pronostic fâcheux 
de la photophobie, des spasmes œsophagiens ou du ho- 

Juet, ainsi que de l'écoulement involontaire des larmes, 
immepmann assurait que tout malade avait les traits, la 
mine de sa maladie. « Un homme, disait-il, dont le regard 
était autrefois doux et serein et qui, le visage en feu, me 
fixe d'un œil inquiet et effaré, me fait craindre un déran- 



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162 

gement de son esprit. » Un médecin qui à joui d'une 
certaine célébrité et que fai eu pour maître à l'hôpital 
des enfants, le docteur Jadelot, se flattait de reconnaître, 
à première vue, chez les enfants, les maladies internes 
dont ils étaient atteints, et je dois dire qu'il y réussissait 
assez bien. Aujourd'hui, les médecins ont recours aux 
instrum€«nts de précision (thermomètre, manomètre, sty- 
mographe, cardiographe, etc.) pour apprécier la tempé- 
rature de chaque partie du corps, compter et mesurer les 
battements du pouls et du cœur ainsi que les mouvements 
de la respiration. La médecine en progrès tend à devenir 
une science exacte. 

Mouvements passionnels. — C'est particulièrement sur 
les mouvements de cet ordre que nous avons à nous 
arrêter. Ce sont ces mouvements qui traduisent, j'ai dit 
plus haut qui trahissent au dehors nos impressions, nos 
sensations, nos sentiments intimes. Pour suivre et saisir 
ensemble ces mouvements, je mets sous vos yeux un 
dessin représentant les muscles de la face qui en sont les 
principaux organes. 

Un certain nombre de ces muscles, le frontal, les sour- 
ciliers, l'orbiculaire des lèvres, par exemple, sont unis à 
la peau et, dans leurs contractions, ils la rident ou la 
froncent comme font les muscles dits peauders de cer- 
taines espèces animales, telles que le porc-épic, le hé- 
risson, le cheval et le chien. Remarquez sur le dessin la 
disposition de tous ces muscles, ils enveloppent le front, 
les tempes, l'œil, le nez, la bouche et le menton. L'orbi- 
culaire des paupières ouvre et ferme l'œil en même temps 
qu'il plisse la peau autour de l'orbite. Les éleveurs du 
nez soulèvent la lèvre supérieure et dilatent l'aile du nez. 
Les muscles zigomatiques, grand et petit, vont de l'arcade 
osseuse qui porte ce nom à la commissure des lèvres 
qu'ils tirent en dehors ou soulèvent en haut; ce sont les 
muscles du rire. Les releveurs de l'aile du nez et de la 
lèvre supérieure sont, au contraire, ceux qui crispent la 
face dans le pleurer. Les muscles du menton sont les 
agents des exjpressions de tristesse, de dédain, de mépris, 
de dégoût. Mais ces muscles du bas du visage ne se con- 
tractent pas isolément, leur action s'unit le plus souvent 
à celle de l'orbiculaire des lèvres, des transverses ou 



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163 

pyramidaux du riez et de l'orbiculaire des paupières, 
pour imprimer à la face les variétés si nombreuses de 
mouvements qui constituent les expressions diverses de 
la physionomie. 

tes mouvements, 1 œil ne les analyse pas, nous ne 
sommes pas tous des anatomistes, mais Tesprit les saisit 
dans leur ensemble, et c'est assez pour être physiono- 
miste. 

Qui ne cherche à l'être et ne Test, en effet, par inclina- 
tion de nature? Si Thomme est un loup pour l'homme, 
comme le dit la philosophie, et si la défiance est mère de 
sûreté, selon la morale d'un apologue, l'art du physiono- 
miste est notre premier moyen de défense contre l'ennemi. 
Aussi cet art est-il non moins ancien que l'histoire. Aris- 
tote, Tencyclopédiste de son siècle, nous a fait connaître 
trois méthodes d'étude de la physionomie en pratique 
dans le lycée. Ces trois méthodes^ sont fondées sur un 
même prmcipe, le principe des ressemblances. 

Dans le premier système, l'on s'est dit : l'homme a 
pour pairs (pairs, dans le sens de semblables) les ani- 
maux. Parmi les animaux le lion est roi par la force, le 
courage, la magnanimité. Toute physionomie qui se rap- 

f)rochera de celle du lion, donnera l'idée d'un homme 
brt, courageux, magnanime. Le singe est un type de 
légèreté, d'étourderie, d'impertinence et de malice; toute 
physionomie qui, de près ou de loin, rappellera celle du 
singé, sera réputée celle d'un homme l^er, étourdi, im- 
pertinent et malin. Et l'on a fait de semblables rappro- 
chements pour la tête du loup, type d'audace et de féro- 
rocité; pour celle de l'agneau, type ou symbole de timi- 
dité et de faiblesse. Dans ce système, on est allé jusqu'à 
soutenir le paradoxe que la face de l'homme, dans sa 
partie élevée comprenant le front, les yeux et le nez, 
représente assez fidèlement celle d'un animal quel- 
conque, d'un mammifère, d'un oiseau, d'un batracien. 
C'était descendre bien bas. 

Dans le second système, en réduisant le champ de 
comparaison, on a rapproché les hommes de même race 
ou de même descendance, pour leur attribuer, au moins, 
la plus grande analogie de caractères et d'aptitudes. 
D'après ce prlnbipe, les Chinois ne pourraient être que 



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16& 

des Chinois^ et les Hottentots des Hottentots. Ce n*était 
pas encore relever Tidée morale d'une humanité progres- 
sive. 

Dans le troisième système enfîn^ on a formé diverses 
catégories de personnages reconnus et renommés pour 
leurs talents ou leurs vertus, leur infériorité d'espnt ou 
leurs vices, et, toujours par comparaison, on a reconnu 
les mêmes talents ou les mêmes vertus, les mêmes infé- 
riorités ou les mêmes vices à ceux qui ressemblaient à 
tels ou tels de ces modèles. 

C'est en formant son jugement diaprés ces principes 
qu*un personnage du nom de Zopyre, se donnant pour 
physionomiste, déclara Socra te stupide, brutal, voluptueux 
et ivrogne. Les disciples du maître se révoltant contre 
cette accusation, « Zopyre a raison, reprit Socrate, 
j'étais naturellement enclin à tous les vices, mais par une 
pratique constante de la vertu, je suis parvenu à corriger 
mes défauts et à réprimer mes penchants. » De la part 
du Sage, quelle belle leçon de philosophie donnée à ses 
disciples et à Zopyre lui-même I 

Les médecins de Fantiauité, venant avec ou après les 
philosophes, ont fondé, à leur tour, leur doctrine physio- 
gnomonique sur celle assez fausse qu'ils s'étaient faite des 
tempéraments. « De même, ont-ils dit (j'emprunte ici un 
texte souvent reproduit), que chacun de nous a sa forme et 
sa physionomie, de même aussi chaque corps humain a son 
tempérament particulier. L'humidité, la sécheresse, la 
chaleur et le froid sont les qualités principales du corps, 
comme aussi ces quatre qualités ont pour base les (quatre 
éléments, l'eau, la terre, le feu et l'air. De là naissent 
quatre tempéraments principaux : le colère ou bilieux où 
la chaleur domine, le phlegmatique oii l'humide prend le 
dessus, le sanguin où il y a plus d'air et le mélancolique 
où la terre prévaut. » 

A chaque tempérament ainsi conçu étaient assez gra- 
tuitement attribués tels caractères, tels talents, telles 
vertus ou tels vices. C'était, on peut le dire, le règne de 
la fantaisie ou de l'imagination. 

Lavater, qui n'a pas écrit moins de huit volumes in-8® 
avec planches sur 1 Art de connaître les Hommes par leur 
physwnomiey a été un éclectique en fait de méthodes. Il 



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les 

les a appliquées tour à tour et empiriquement à une étude 
qu*il a cultivée avec passion et qu'il a faite sienne pour 
ainsi dire. Mais au temps de Lavater (1741-1801), la phy- 
siologie n'existait pour ainsi dire pas encore et, tout en y 
faisant appel, Tingénieux et patient observateur n'a pu 
fonder son soi-disant système que sur de vagues rappro- 
chements et de subtiles conjectures. 

Or, ce n'est point un système plus ou moins préconçu 
qu'il faut demander à la physiologie, mais bien plutôt 
certaines règles et principes propres à servir de guide 
dans l'interprétation des mouvements que j'ai appelés 
passionnels. Ces principes ou ces règles, où pôurrions- 
nous les trouver ailleurs que dans les actes ou manifes- 
tations libres des organes des sens et dans l'histoire 
même des diverses passions ? Poursuivons donc ensemble 
cette étude. 

L'œil, organe éminemment expressif, est mû en tous 
sens par cinq muscles, quatre droits et un oblique. De 
quelles expressions n'est-il pas l'éloqueat interprète? Au 
repos, et quand la lumière n'est ni insuffisante, ni exces- 
sive, le regard est d'une placidité parfaite et ne se préoc- 
cupe que de l'objet qu'il examine ou contemple. Mais si 
la lumière est insuffisante ou l'objet hors de la portée 
ordinaire de la vue, le regard s'anime soudain, les sourcils 
se froncent, les paupières se plissent et se ferment à demi 
pour circonscrire le champ visuel et réunir ainsi les 
Tayons lumineux dans l'axe optique. Si la lumière est en 
excès, au contraire, et fait une trop vive impression sur 
la rétine, les paupières se ferment en se rapprochant, et 
il y a comme un retrait en arrière du globe oculaire par 
l'action simultanée de ses muscles moteurs. Effets sym- 
pathiques, la bouche se ferme et tous les muscles de la 
lace demeurent dans un état de contraction qui ne peut 
se prolonger longtemps sans une vraie fatigue. 

Le regard de Thomme se dirige naturellement en avant 
et en haut, le poète a dit vers le ciel ; les animaux, au 
contraire, regardent plutôt en bas ou sur les côtés. Chez 
les mammifères en général la disposition de l'axe visuel 
leur permet de tourner le regard non-seulement en de- 
hors, mais en arrière. Chez l'homme, quand Toeil fait 
effort pour se porter dans ce sens^ c'est un signe de 



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166 

crainte, de soupçon^ de dissimulation. La jalousie regard^ 
ainsi et alors tous les traits du visage décèlent plus 
Qu'une souffrance, une vraie torture. L œil est le miroir 
de Tâme, a-t-on dit avec justesse ; nous aurons à signaler 
plus loin d autres expressions plus significatives du re- 
gard, quand nous parlerons des passions. 

Le sens de l'audition transmet à son tour UUQ foule 
d'impressions qui se peignent en traits visibles sur la 
physionomie. Le pavillon de Toreille chez l'honune 
n'a pas la situation qu'il occupe chez les mamm.ifères, 
il n*a pas pour se mouvoir des muscles de pareille énei^ie, 
à peine peut-il être amené en avant et tiré en arrière; 
mais saisissez la physionomie de l'homme qui écoute et- 
qui fait effort pour entendre, le cou se penche dans le 
sens de l'oreille plus particulièrement attentive, et les 
muscles de ce côté de la face expriment cet effort ; Tœil 
lui-même imite l'oreille, il écoute; la narine se relève, la 
bouche s'ouvre pour faire entrer le son par l'ouverture 
d'un canal (trompe d'Eustache) qui communique avec le. 
conduit auditif et, dans certains cas, il n'est pas jusqu'aux 
mains qui se ferment et au corps qui se pencue sur le 
côté pour exprimer l'état de tension du système muscu- 
laire tout entier. Selon que l'impression est agréable ou, 
f pénible, la mimiaue de la face change d'un extrême j 
'autre. Des sons doux, une musique suave amènent un 
recueillement délicieux de la pensée; un bruit aigre ou tu- 
multueux, vous révolte et vous arrache comme un cri de 
protestation involontaire. Rendez-vous compte de l'effet 
que produit une musique guerrière, la Marseillaise, par 
exemple, elle entraîne dans un pas rhyUimé tout m 
régiment, toute une armée. Une valse légère vous porte 
à prendre la mesure, à la suivre. Il n'est rien de plus 
sympathique que léchant, on le répète en soi-même apr^s 
l'avoir entendu. La musique a été la première poésie de 
l'humanité. Les Rapsodes ne récitaient pas seulement, ils 
chantaient les sublimes épopées d'Homère. 

Les sens dits inférieurs, le nez comme organe 
d'olfaction, la bouche commme organe de dégustation., 
concourent, pour leur part, à des expressions d'une signir 
fication spéciale dans la physionomie. Flairez une odeur 
agréable, celle d'une rose à mille feuilles, vos naciues 



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167 

s^y attachent pour en aspirer le parfum, elles se dilatent 
pour n'en rien perdre ; vos yeux mêmes participent sym- 
pathiquement a cette sensation, ils s'ouvrent plus large- 
ment ; votre poitrine s'élargirait, s'il était possible, pour 
faire parvenir dans les fosses nasales et dans les smus 
frontaux, les effluves puissantes dont tous les sens 
senablent s'enivrer. Au contraire, que l'odeur soit forte et 
nauséeuse, elle vous fait faire un mouvement de retraite, 
les narines se ferment par un relèvement soudain de la 
lèvre supérieure (juî va leur servir d'opercule, les yeux se 
voilent syrapathiquement, et tous les mouvements 
expriment en même temps que le dégoût, la défiance et la 
crainte. C'est que les odeurs repoussantes sont pour les 
nerfe olfactifs un effluve de gaz redoutables et peut-être 
toxic[ues. Tels l'acide arsénieux, l'hydrogène arsénié et 
racide prussique que j'ai eu occasion de vous nommer. 

La bouche, organe tout à la fois de respiration, de 
dégustation et de toucher par les lèvres, a des mouve- 
ments de plus saisissante expression encore que les 
autres sens, elle a le sourire et le baiser. Dans le sourire, 
la bouche s'ouvre avec grâce et découvre plus ou moins 
les incisives supérieures. Ce mouvement, produit par le 
muscle orbiculaire des lèvres, entraîne l'action des 
zigomatiques, des releveurs du nez, et s'étend même 
jusqu'à Torbiculaire des paupières, de sorte qu'il semble 
que les yeux sourient en même temps que les lèvres. Ne 
vous étonnez pas trop, cette expression est exacte ; 
comment le regard ne s allierait-il pas à celui des mouve- 
ments qui est certainement Texpression d'un sentiment 
profond auquel déjà s'est unie la pensée ? Et si je parle 
ainsi du sourire, que pourrai-je dire du baiser, celte 
caresse des lèvres, qui est le toucher par excellence? 
Chez les animaux, est-il rien de comparable au sourire 
et au baiser des lèvres humaines? Les anatomistes nous 
ont appris que le chien avait le sourire des yeux dû à 
l'action d'un muscle particulier dilatateur des paupières. 
Type de bonté et de fidélité, le chien méritait ce privilège 
pour prix de l'affection qu'il porte et qu'il témoigne de 
tant de manières à celui qu'il aime, à son maître. 

Mais ce sont moins nos sensations que nos passions qui 
donneot un langage à la physionomie en y laissant leur 
empreinte. 



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468 . 

Je ne pourrai, dans l'espace de temps qui m'est compté, 

f)asseren revue la série des passions, la liste en est trop 
ongue; mais il nous suffira de quelques exemples pour 
nous faire une méthode d étude et nous bien comprendre. 

On a mis au rang des passions (du mot patiy sentir, 
souffrir) la douleur et le plaisir; mais ne sont-ce pas là 
plutôt des sensations ? Il nous faut en dire un met, car 
quelles expressions plus saisissables sur le visage humain 
que celles de la douleur et du plaisir, disons mieux, de la 
tristesse et de la joie, pour transformer tout de suite la 
sensation matérielle en un sentiment intellectuel et 
moral I 

Vous décrirai-je la douleur physique? Qui ne la con- 
naît pas? Qu'un seul organe, laissez-moi dire qu'un seul 
cordon nerveux soit blessé, tout l'organisme prévenu 
entre en sympathie et soufi're avec lui. Tantôt la douleur 
est sourde et muette, tantôt elle est aigûe et se manifeste 
par des cris. Le cri, c'est l'appel au secours de l'homme 
sociable. L'animal sauvage, lui, se retire en son repaire 
et s'y cache pour mourir. La douleur morale, d'un autre 
nom, la tristesse, est tout à la fois un affaissement du 
corps et de la peusée. Le sang se retire des veines et la 
face pâlit, les yeux s'éteignent recouverts de ce voile de 
pâleur, et la paupière supérieure retombe sur l'œil à 
demi ou complètement fermé . La tête elle-même se 
penche et il semble que les forces du corps soient impuis- 
santes à la soutenir. C'est l'expression que l'artiste a 
donnée aux filles de Niobé dans ce merveilleux tableau 
des Niobides attribué à Praxitèle ou à Scotas et que vous 
avez certainement vu, au moins, en gravure. 

Le plaisir est une sorte d'éveil ou d'épanouissement de 
la vie. Il se manifeste par une expansion ou une dilata- 
tion de tout l'organisme. Les poumons respirent mieux, 
la circulation se fait plus active et plus large,. le sang 
artériel pénètre et rougit avec une nuance plus pure les 
vaisseaux capillaires sous-cutanés. Les yeux s'ouvrent 
plus grands, les narines se dilatent^ l'oreille perçoit 
mieux les sons, la bouche sourit et la voix s'élève volon- 
tiers elle-même pour se mêler à ce concert harmonieux des 
sens. Gratiolet, que j'aime à vous citer, a trop bien décrit 
le sentiment de volupté matérielle chez un animal d« 



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16Ô 

notre domesticité pour que je ne lui dérobe pas son 
tableau pris sur nature et auquel il a ajouté toute la 
poésie de son esprit. « Donnez, dit l'éminent physiolo- 
giste, donnez à un petit carnassier, à un petit chat, 
quelque liquide savoureux et sucré ; voyez-le s'avancer 
lentement et flairer avec attention ; ses oreilles se dressent, 
ses yeux largen-ent ouverts expriment le désir, sa langue 
impatiente léchant ses lèvres caresse et déguste d'avance 
l'objet désiré. Il marche avec précaution, le cou tendu. 
Mais il s'est emparé du liquide embaumé, ses lèvres le 
louchent, il le savoure; Tobjet n'est plus désiré, il est 

Possédé ; le sentiment que îobjet éveille s'empare de 
organisme entier, le petit chat iferme les yeux, se consi- 
dérant lui-même tout pénétré de plaisir. Il se ramases 
sur lui-même, il fait le gros dos, il frémit voluptueuse- 
ment, il semble envelopper de ses membres son corps, 
source de jouissances adorées, comme pour se mieux 
posséder; sa tête se retire doucement entre ses deux 
épaules, on sent qu'il cherche à oublier le monde, désor- 
mais indifférent pour lui, il s'est fait odeur, il s'est fait 
sjaveur, et il se renferme en lui-même avec une componc- 
tion toute significative. » 

La joie, plaisir intellectuel et moral, pénètre encore 
plus profondément l'être qu'elle vient surprendre. Elle se 
répand sur les traits du visage comme une lumière qui 
l'illumine. Ce sentiment se dénonce dans le rire bruyant 
de l'enfance. C'est là que vous pourrez mieux le saisir e^ 
en jouir vous-même, le rire est si communicatif. Vous 
l'avez vu éclater plus d'une fois sur les bancs de l'école 
et vous vous êtes associés de cœur à ce qu'il avait de pur 
et de naïf. Dans l'âge mûr, la joie brille encore sur le 
front, mais elle y prend une certaine sénérité, comme si 
dans le bonheur même on était poursuivi par cette parole 
proverbiale : « La joie fait peur. » 

J'arrive aux passions réelles et je m'attache particuliè- 
rement à celles qui naissent de sentiments opposés, telles 
que: 

L'amour et la haine, 
La bonté et la méchanceté, 
L'orgueil et la bassesse, 
L'honnêteté et la fourberie, 

1888 XII 

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470 

La passion qui se reflète et se décèle le mieux sur le 
visage humain est celle de Tamour. On n'a point intérêt à 
la taire, on cherche plutôt à la faire partager. La Gala- 
tée du poète qui jette une pomme à Damon et fuit derrière 
les saules, se laisse voir avant de se cacher. Le désir est 
le prélude de la passion. Il se manifeste par un mouve- 
ment d'admiration. Le charme qui Tattire est celui de la 
beauté et de la grâce plus belle encore que la beauté. 
L'expression du désir est aussi une sorte aétonnement. 
Lés yeux parlent les premiers ; voilés sous Tombre des 
cils, ils interrogent, ils supplient. Les autres sens restent 
muets pour être plus attentifs. Les narines sont ouvertes, 
mais la respiration demeure suspeqdue. Les lèvres s'en- 
tr'ou vent comme pour un sourire, mais ce sourire est 
timide et il attend lui-même. La tète fléchit sur le cou, 
les bras retombent et pourtant ils voudraient saisir. Ce 
moment est une sorte d extase ou de rêve. On s'en réveille 
fasciné ou meurtri. L'amour est la passion des poètes. 
C'est l'un de ceux qui l'a mis avec le plus de vérité sur la 
scène qui a dit: 

L'amour n'est pas un feu qu'on renferme en une âme, 

Tout nous trahit, la voix, le silence, les yeux, 

Et ses feux mal couverts n'en n'éclatent que mieux. 

Il est un autre amour qui n'est plus celui des poètes ; 
mais de celui-là il ne convient nullement de parler ici. La 
physionomie des satyres et des bacchantes a d'ailleurs 
été trop souvent représentée pour qu'il soit utile de la 
décrire. 

La haine est la plus hideuse des passions, à moins 
qu'elle n'ait pour mobile le sentiment de l'honneur et de 
la justice. Telle est celle d'Alceste quand il répond au 
trop impassible Philinte : 

Non, elle est générale et je hais tous les hommes, 
Les uns parce qu'ils sont méchants et malfaisants, 
Et les autres pour être aux méchants complaisants, 
Et n'avoir point pour eux ces haines vigoureuses 
Que doit donner le vice aux âmes vertueuses. 

L'expression de la haine est un visage crisj>é, un front 
qui se plisse, un œil menaçant, des lèvres oui se serrent 
pour imiter Taction de déchirer et de morore. Le corps 



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Im-mëme se roidit^ les poings sont fermes et peu s^en 
faut que la voix n*éclate et n injurie, tant, s'il dégénère 
en colère, ce sentiment est difficile à contenir. Le mépris, 
qu'on peut rapprocher de la haine, a des traits qui lui 
sont propres, il sollicite une convulsion de la gorge et un 
vif mouvement de dégoût. 

Bonté et méchanceté. La bonté se peint sur un visage 
par une sorte de repos de tous les traits. Le front est lisse 
et la peau transparente comme si elle n avait jamais été 
traversée par une circulation agitée. Le regard est limpide 
et son expression pleine de douceur. La bouche ignore le 
mensonge et ne s'est jamais contractée pour médire. Cette 
physionomie est belle entre toutes par un attrait de 
séduction que Tâge ne lui ôte pas, parce que la vraie 
beauté est celle d'une pensée droite et pure qui aime le 
bien, cherche à le faire, et le fait sans ostentation ni 
calcul. 

La méchanceté est une sorte de haine continue. Elle en 
a tous les stigmates. Elle allonge et grossit les traits, les 
déforme et leur donne ainsi comme un caractère de 
souffrance. Autant la bonté épanouit un visage, autant 
la méchanceté le contracte et le ride. Rappelez-vous la 
figure de Caïn dans le tableau de Paul Guérin : ce masque 
hideux représente, avec le sentiment d'épouvante, la 
haine envenimée du fratricide. 

Orgiml et bassesse. L'orgueil est le contentement de 
soi et le dédain des autres. L'égoïsme se double ainsi 
d'une vanité. En général les personnages orgueilleux 
sont ceux qui auraient le plus de raisons d'être modestes, 
Torgueil s'allie si souvent à la sottise et à la médiocrité. 
Cependant les hommes d'une brillante intelligence ne se 
défendent pas toujours d'une telle faiblesse. Observez 
l'homme infatué de lui-même : il porte la tête haute, son 
œil regarde obliquement, avec dédain, ses narines se 
flairent, sa bouche se déguste, son cou se rengorge, et, 
s'il était paon, on dirait qu'il fait la roue. Vous êtes tout 
petit à côté de lui, et s'il s'abaisse j'usqu'à vous aperce- 
voir et vous parler, c'est de toute sa hauteur et avec 
certaines contractions dans les sourcils qui semblent celles 
d'un iupiter olympien. Or ce Jupiter Scapin, selon un 
mot aurement appliqué à une majesté, n'est aux yeux de 



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472 

tout homme de sens qu'un fat ou qu*un sot, à moins 
qu'il ne soit l'un et l'autre. 

La bassesse qui est Topposé de l'orgueil, est un abais- 
sement de soi, de sa dignité personnelle, faussement 
décoré parfois du nom d'humilité. Rappelez-vous Tartufe 
courant au devant d'Orgon pour lui offrir, en se proster- 
nant, de Teau bénite. L homme bas se courbe, s'aplatit, 
et tous les traits de sa face expriment cet aplatissement 
par la détente des muscles reîeveurs du nez et des lèvres 
et du muscle triangulaire du menton. 

A la bassesse se rattache l'envie, passion formée de 
convoitise et de haine, et qui est à elle-même son propre 
supplice.Faites-vous par la pensée le portrait de l'envieux, 
vous lui donnerez un regard oblique et de côté, des 
narines serrées, une bouche et des mâchoires contractées, 
un teint pâle et livide. Intérieurement le personnage est 
en proie à d'incessantes tortures, et son esprit de révolte 
perpétuelle n'est qu'un témoignage qu'il se donne à lui- 
même d'une active impuissance. 

Honnêteté et fourberie. L'honnête homme donne l'idée 
du calme dans la force. Tous ses muscles sont en repos, 
parce que rien ne trouble, ni n'agite sa pensée. Il a le 
front lisse, la paupière supérieure haute, le regard heu- 
reux, la boucne souriante, la taille droite, la démarche 
aisée et ferme, car rien ne l'oblige à un effort, tant chez 
lui les fonctions intérieures delà vie s'accomplissent avec 
régularité et dans une harmonie parfaite. Messieurs, nos 
organes sont un gouvernement bien ordonné, une vraie 
République, où le concours des actions conservatrices est 
indispensable pour assurer et maintenir le pouvoir supé- 
rieur qui les centralise. 

Veut-on reconnaître et dévoiler le fourbe, ai-je dit 
ailleurs, il ne faut que bien l'observer. Il prend divers 
masques sans doute, mais on l'a tant de fois rencontré 
qu'on doit finir par le distinguer d'avec tout le monde. 
Regardez-le, il ne vous rend pas votre regard, ou bien il 
vous le rend par côté et de travers. Les formes, les traits 
mal modelés de son galbe n'ont rien de réellement arrêté, 
il y a en lui indécision partout. Ainsi les narines flairent, 
mais mal à propos et par des mouvements saccadés, irré- 
guliers ; la bouche ou les lèvres affinées donnent passage 



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473 

à une parole assez ferme, mais le timbre de la voix est 
fêlé, par moment surtout, et cela tient à des contractions 
spasmodiques involontaires. II n'est pas jusqu aux gestes 

3ui ne portent à faux, et si vous suivez bien la démarche 
e cet nomme, vous remarquerez qu'il ne va pas droit, 
qu'il incline tantôt à gauche, tantôt à droite, suivant qfue 
sa pensée préoccupée ou chercheuse l'en traîne ici ou là, 
c'est-à-dire hors de la voie à suivre. 

Je m'arrête, messieurs, je n'ai pas eu la pensée d'épui- 
ser la liste des passions humaines. A quoi bon devant 
vous ? Vous faites chaque jour, et pour vous-mêmes men- 
talement, le travail dans lequel je viens de m'engager non 
sans témérité. Vous ai-je seulement donné des règles, une 
méthode, pour vous guider dans des études toujours à 
reprendre et non sans défiance de soi ? Je n'en suis pas 
bien sûr. Livrez-vous donc à vos propres inspirations, elle 
vaudront mieux que les miennes. Soyez physionomistes 
avec ou sans théorie, vous avez trop d'intérêt à l'être. Si 
je ne vous ai rien appris, il ne me reste qu'à m'excuser 
de vous avoir dérobé du temps et d'avoir abusé de votre 
patience. 

Ch. Flandin. 



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YROUERRE. 



Voici un nom bien peu connu dans l'histoire de nos 
contrées; aussi est-oii étonnéde trouver unegravure du xvif 
siècle exécutée par un artiste de talent, Israël Sylvestre, 
et reproduisant l'ensemble deTancien château qui abritait 
autrefois les seigneurs d'Yrouerre et pouvait les défendre 
d'un coup de main. L'artiste fut sans doute séduit par 
l'ensemble pittoresque du vieux manoir. 

Nous reproduisons aujourd'hui cette curieuse vue de 
l'un de nos villages du Tonnerrois, et nous voulons rac- 
compagner de quelques notes sur cette petite commune. 

Disons d'abord q^ue M. Camille Dormois a fait paraître, 
en 1863, un travail complet sur le village d'Yrouerre 
auquel nous renvoyons les lecteurs de V Annuaire qui 
voudraient de plus longs détails que ceux que comporte 
cette simple notice. 

Comme la plupart des humbles communautés d'habi- 
tants qui venaient demander protection à leur seigneur et 
s'abritaient près du manoir fortifié,Yrouerre n'a pas d'autre 
histoire que celle des familles qui ont possédé- son terri- 
toire. 

Avant 1789, c'était un village qui faisait partie de la 
châtellenie de Noyers et de l'ancien duché de Bourgogne. 

Le château avait une certaine importance et, en 1430, 
la garde en était confiée à un officier spécial, le capitaine 
d'Yrouer. Mais jusqu'au xv® siècle, la condition des habi- 
tants fut fort dure, et c'est seulement en 1451 que Cathe- 
rine de Serin et Robert de Mandelot, seigneurs d Yrouerre, 



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175 

consentirent une charte d^affranchissement qui améliora 
leur sort, tout en les grevant d'impôts considérables pour 
les temps désastreux qu'on yenait de traverser. 

Jusqu'à l'année 1495, nous dit Courtépée dans son his- 
toire de Bourgogne, la seigneurie d'Yrouerre est restée en 
la possession de la maison d'Argenteuil représentée alors 
par Claude Mandelot, qui donne, à cette époque, la terre 
d'Yrouerre à son neveu Arthur de Fontaine, capitaine de 
Tonnerre et garde des sceaux de la prévôté de cette 
ville. 

Cette terre passa ensuite dans la maison de Saultour 
dont la seigneurie était située près de Neuvy. Plus tard, 
la seigneurie d'Yrouerre fut apportée en mariage par Anne 
de Saultour à Jean de Rochefort, seigneur du château-fort 
de ce nom, dont les ruines imposantes dominent encore 
aujourd'hui la route de Bourgogne et le canal, près du 
village de Cry. 

Mais Jean de Rochefort étant mort en 1604, sa veuve 
Anne de Saultour se remaria et fît passer, en 1607, la 
seigneurie d'Yrouerre dans la branche des Choiseul, dite de 
Francière, en épousant en secondes noces Jean de Choi- 
seul, baron de Francière, capitaine de cinquante hommes 
d'armes des ordonnances du Roi et gouverneur de 
Langres. 

Nous trouvons ensuite Louis de Choiseul, marquis de. 
Francière, fils du précédent, lequel devint lieutenant gé- 
néral des armées du roi. Il épousa, eh 1632, Catherine de 
Nicey et en eut un fils, Claude de Choiseul, qui fut plus 
tard doyen des maréchaux de France, gouverneur et grand 
bailli de Langres, puis de Valenciennes. 

A sa mort, arrivée en 1711, les terres d^Yrouerre, Chi- 
chée et Sainte-Vertu, dont il était possesseur, furent 
vendues et l'acquéreur, Claude-Gustave Dessalles, baron 
de Rorthé, premier maréchal de Lorraine, et Barrofs, les 
abandonna à son tour à sa fille, mariée en 1719 à Claude- 
Henri de Dio, palatin de Montpeyroux, lieutenant-colonel 
du régiment de Mortemar. 

Jusqu'en 1767, Yrouerre appartint à cette famille ; mais, 
à cette époque, la terre fut vendue à Thomas-Urbain 
Maussion, conseiller du Roi, marié à Catherine Thévenin 
de Tanlay, et, par une nouvelle vente en date du 3 juin 



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476 

1 786 (1 ), Noël Jourda, comte de Vaux, maréchal de France, 
commandant en chef dans la province de Bourgogne, 
devint seigneur d'Yrouerre. 

En 1788, le maréchal de Vaux, dit M. Camille Dormois, 
lègue l'usufruit de la terre d'Yrouerre à sa fille, mariée au 
marquis de Vauborel, maréchal de camp, et la nue-pro- 

f)riété à son petit-fils, le colonel comte de Fougères, 
esquels, en 1 823, Téchangèrent à M. le marquis de Roche- 
Dragon, depuis maréchal de camp, contre les domaines 
et terre de Fougères cju'avaient appartenu précédemment 
à leurs aïeux et qui sont situés dans le département de 
l'Allier. 

En 1825, Tusufruit du château et de la terre d'Yrouerre 
fut vendu à M. le marquis de Louvois qui acheta ensuite, 
de M. le marquis de la Roche-Dragon, la nue-propriété 
d'un bois de 189 hectares dépendant de cette terre ; puis, 
agissant à la fois en son nom personnel et comme man- 
dataire de M. de la Roche-Dragon, il vendit le château 
d'Yrouerre avec ses dépendances au comte de Greppi, 
dont la femme appartenait à Tillustre famille bourgui- 
gnonne des Saulx-Tavanne. 

Le comte de Greppi n'habita le château que très peu de 
temps. La terre fut morcelée et vendue en plusieurs lots 
ainsi que le château, qui fut démoli en grande partie. 

Comme on le voit par cette longue énumération des 
difiërents seigneurs et propriétaires d'Yrouerre, il y aurait 
un gros volume a faire avec leur histoire ou leur généalo- 
gie, car, dans l'espace de deux siècles, on ne compte pas 
moins, parmi eux, de deux maréchaux de France, un 
lieutenant général, un maréchal de Lorraine et deux ma 
réchaux de camp. 

Le château d'Yrouerre, tel que nous le représente la 
gravure d'Israël Sylvestre, était composé d'un bâtiment 
principal en forme de pavillon à peu près ôarré, à deux 
étages ; il était surmonté d'une sorte de tourelle avec 
dôme dépassant le sommet du toît. Cette tourelle, percée 
de plusieurs jours, servait sans doute de vigie pour le 
guet qui se faisait en temps de guerre. 

(1) Cette vente fut faite moyennant le prix principal de 260,000 
livres. 



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477 

L'ensemble des bâtiments était entouré par un mur 
fortifié sur leauel devait être un chemin de ronde, ainsi 

3ue semblent Vindiquer les créneaux percés dans le haut 
u mur. 

Au milieu du xviii** siècle, le vieux manoir étant sans 
doute délabré complètement et devenu inhabitable, M. Dio 
de Montpeyroux entreprit de le reconstruire entièrement à 
la moderne et fil complètement disparaître les anciennes 
constructions. Sur leur emplacement il éleva un 
château considérable composé d'un corps à grande façade 
avec deux ailes en retour a équerre. Le voisinage de belles 
carrières à ciel ouvert permit d'employer, pour les cons- 
tructions, des pierres ae taille d un grand appareil. 

Suivant les témoignages recueillis par M. Camille 
Dormoy, ce nouveau château, qui ne lut achevé que dans 
les années qui suivirent 1767 avait une longueur de 50 
mètres. Il possédait deux étages au-dessus du rez-de- 
chaussée et présentait 124 ouvertures à l'extérieur. Pour 
masquer le voisinage des maisons de la rue haute, on 
construisit l'orangerie dont les ouvertures faisaient face 
au château. Cette orangerie existe encore actuellement, 
dit M. Victor Petit, dans Y Annuaire de 1854 ; elle est déco- 
rée en ordre ionique et présente onze arcades à plein cin- 
tre ; une balustre ornée de vases sculptés accompagne le 
fronton central. 

De ce beau château il ne reste plus que l'aile du midi, 
transformée en auberge. L'orangerie seule est restée 
intacte ; du côté de la grande rue, on a installé la mairie 
et la maison d'école, ces deux signes des temps et des 
idées modernes, qui, dans le village, ont remplacé le 
château, emblème des temps passés. 

Yrouerre n'est maintenant qu'un village de peu d'im- 
portance et il est peu probable qu'il prenne une grande 
extension. Mais ses habitants ont pu espérer pendant 
quelques années un plus bel avenir pour leur commune. 
En effet, la division du département de l'Yonne, ordonnée 
par la loi du 22 mai 1789 et par suite la subdivision du 
26 janvier 1790, avaient donné au village d'Yrouerre de 
grands avantages en le créant chef-lieu d'un canton qui 
comprenait les communes de Moulins, Fresnes, Sainte- 
Vertu, Poilly, Chemilly, Béru, Viviers et Fléys. Mais 



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178 

quelques années plus tard, la Constitution de Tan VIII 
ayant changé les subdivisions, Yrouerre cessa d'être chef- 
lieii et fut rattaché au canton de Tonnerre. 

En 1790, Yrouerre, chef-lieu de canton, tenait à se 
distinguer dans le grand mouvement national et à faire 
montre de ses sentiments libéraux. Nous en avons la 
preuve dans la curieuse relation que nous donnons plus 
bas de la cérémonie qui fut faite en 1790 pour célébrer 
la confédération du 14 Juillet. 

Cette relation fut publiée à cette époque dans la Chroni- 
que auœerroise, de Lapie de la Page et eut les honneurs d'un 
tirage à part, fait au frais de l'abbé Gauthier, curé du lieu. 
Elle est intéressante à plusieurs titres, car elle nous montre 
quel était Tesprit de nos villages à cet époque. Elle nous 
rappelle en même temps que le clergé des campagnes 
n'avait aucune répugnance à s'associer au mouvement 
libéral et aux réformes décrétées par TAssemblée natio- 
nale. Opprimé depuis des siècles par le haut clergé qui 
gardait pour lui-même et pour les pn légés de la cour les 
grasses sinécures et les larges prébendes et le réduisait 
le plus souvent à la portion congrue, le bas clergé n'était 
point fâché de voir l'humiliation de ses chefs, rappelés à 
la simplicité évangélique par le décret de l'Assemblée 
nationale. Il est facile de s'en rendre compte en lisant le 
discours du curé d'Yrouerre à l'occasion du 14 Juillet 
1790. Quelques mois plus tard l'abbé Carré, curé de 
Sainte-Pallaye, affirmait encore davantage son adhésion 
aux idées iiouvelles à Auxerre même, en prononçant 
l'éloge funèbre de Mirabean, dont nous extrayons les pas- 
sages suivants (1 ) : 

« Un nouveau genre de discussion se présente au 
génie actif du législateur dont nous déplorons la perte. 
Le clergé, ce corps toujours vénérable, tant qu'il se borne 
à son institution, avait besoin d^y être ramené. Les pre- 
mières fondations dont la charité de nos pères l'avait. 



(1) Eloge funèbre prononcé à l'Oratoire de Saint-Geririain, par 
M. Carré, curé de Sainte-Pallaye, membre du club patriotique 
d'Auxerre, devant cette Société réunie polir la célébration du 
service qu'elle fit faire pour le repos de Tâme d'Honoré Riquetti- 
Mirabeau, le 15 avril 1191. 



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179 

avec confiance, établi le dépositaire et Téconome^ étaient, 
depuis des siècles, tombées en des mains infidèles. Le 
patrimoine sacré des pauvres, devenu l'apanage de la 
naissance et de la grandeur, fut la source empoisonnée 
des abus sans nombre, dont la religion gémissait sans 
avoir pu jamais y remédier; et cependant, qu'était 
Pierre, qu'était Paul I ces dignes apôtres de l'évangile I.. 
Jésus-Christ leur avait-il dit qu'ils auraient un jour sur 
la terre, comme les Césars, un trône, une couronne? 
qu'ils pourraient s'entourer du faste voluptueux des 
cours, se revêtir de la toison du troupeau, et en abandon- 
ner le soin à des pasteurs secondaires?... 

« Ces abus que d'antiques préjugés avaient consa- 
crés comme des lois irréformables, Mirabeau trouve, dans 
les pouvoirs dont il est revêtu, un titre suffisant pour 
les attaquer et les combattre à la tribune; il pèse, il 
discute, il fait éveiller le flambeau de Téquité ; il défend, 
avec cette sagacité qui lui était si naturelle, les plus chers 
intérêts de la nation dans tout ce qui concerne la partie 
civile et le cultes religieux, et TAssemblée prononce une 
réforme que nos plus saints Conciles n'avaient pu opérer. 

« Et que prétendent ces prélats réfractaires, ces prêtres 
fanatiques, par les écrits incendiaires qu'ils répandent 
avec profusion? Leur dessein est-il de bouleverser l'Em- 
pire, de ramener parmi nous ces jours de sang et d'hor- 
reurs, dont les suites malheureuses pour la nation ont 
été jusqu'ici incalculables? Ces hommes factieux ont-ils 
donc un Evangile dilBférent du nôtre? Ont-ils reçu quel- 
que privilège spécial qui les dispense d'observer celui 
qui nous est commun? Le souverain législateur qui nous 
Va transmis, a-l-il, de son doigt divin, effacé la loi de la 
soumission aux puissances de la terre? A-t-il révoqué 
l'anathème prononcé si solennellement contre les riches 
du siècle et les ouvriers inutiles? Ou Pa-t-il retiré seule- 
ment en faveur de ceux qu'il a associés de plus près à 
son ministère? 

« Peuples ! peuples I... on met tout en œuvre pour vous 
tromper. L'évangile prêche la paix et non la guerre ; il 
prescrit l'obéissance et jamais la révolte. » 

Comme on le voit par ces parotes, l'abbé Carré appar-^ 

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480 

tenait à cette partie du clergé qui pensait qu*il était rai- 
sonnable de s'associer au mouvement général et ce mou- 
vement poussait la nation d'une manière irrésistible vers 
les idées d'égalité prêchées par le sans-culotte Jésus-Christ 
comme on aisait alors. Mais les menées fanatiques rJes 
prélats lésés dans leurs intérêts eurent bientôt brouillé les 
partisans des idées nouvelles avec les représentants du 
culte catholique que les ordres partis de Rome rendirent 
bientôt hostiles à la Révolution et à ses institution. 

L'abbé Gauthier, comme l'abbé Carré cité plus haut, 
fut dans le clergé de l'Yonne l'un des derniers partisans 
des idées nouvelles. C'était du reste un homme fort ins- 
truit, frère de l'Académicien Gauthier de Sibert. Ainsi 
qu'il est facile de s'en rendre compte, dans la relation 
citée plus bas, il était fort aimé et estimé de ses conci- 
toyens et paroissiens qui, lors des élections du mois 
de décembre 1790, le nommèrent président de l'As- 
semblée primaire. Mais bientôt débordé par les événe- 
ments il dut se retirer; toutefois il ne lui arriva rien de 
fâcheux pendant la période révolutionnaire. Sa modéra- 
tion et son bon sens le firent respecter et il put finir tran- 
quillement ses jours au village de Dannemome, peu éloi- 
gné de son ancienne paroisse. 

Voici maintenant la reproduction textuelle de la fête 
célébrée à Yrouerre le 14 Juillet 1790 telle que nous 
l'avons trouvée dans une brochure du temps, imprimée : 
Auxerre chez Fournier : 

DÉTAIL 

de la cérémonie qui s'est faite dans la paroisse d'Irouer, 
chef-lieu de canton du District de Tonnerre, département 
de tYonnCy le jour de la Confédération nationale du ià 
juillet 4790. 

Le dimanche 11 juillet, la municipalité d'Irouer^ de 
concert avec le Conseil général de la commune, ayant 
organisé la garde nationale et nommé les officiers, vint 
faire part de ses intentions à M. le curé de cette paroisse, 
et lui demander la Messe pour le jour de cette cérémonie ; 
l'annonce en fut faite la veille et le lendemain au son de 
toutes les cloches et du tambour. 



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Sur les dix heures du matin le rappel se fil, et après 
la réception des officiers de la garde nationale faite par 
devant le maire et le corps municipal décoré de ses 
écharpes, toute la troupe, précédée de son drapeau, de 
violons et du tambour, se mit en marche et se rendit à 
l'église, ou à l'entrée du chœur, sous un arc de triomple 
formé par des branches de chêne, était dressé, V Autel de 
la Patrie. 

Il fui entouré par la Garde nationale, ayant dans son 
centre le corps munictpal qui resta en face de cet autel 
sur lequel étoit un sceptre, orné du ruban de la Nation, 
el placé sous une couronne civique supportée par deux 
anges ; Tun tenoit cette légende, la Nation, la Loi et le Roi, 
l'autre montrait celle-ci: Constitution et Confédération, 

Toute la paroisse était rassemblée, on commença la 
Messe qui fut celle de la Paix, et pendant la bénédiction 
des pains bénits offerts, comme le symbole de Tunion et 
de la concorde, par la Garde nationale et les filles de la 
Paroisse, on chanta le Benediœisti, Dominey tenant tuant, 
etc. pour la Nation, et YEœaudmt pour le Roi et pour 
toute la famile royale. Après la messe M. le Curé monta 
en chaire où il s'exprima ainsi : 

« Oui, mes chers Paroissiens, après avoir invoqué dans 
ce sanctuaire d'union et de reconciliation le Dieu de la 
paix et le dominateur des empires, après y avoir immolé 
l'agneau même qui est venu pacifier le ciel et la terre, je 
vous exhorte de tout mon cœur à joindre vos vœux et vos 
serments à ceux de la nation, qui réunie à son roi, le 
meilleur el le plus cher de tous les rois, nous y invite de 
la manière la plus tendre et la plus solennelle. Français, 
nous dit à tous ce monarque citoyen et pacifique, Fran- 
çais, vous qui êtes plutôt mes enfants que mes sujets, oui, 
je vous ai appelés à cette confédération pour calmer et 
réunir les cœurs et les esprits et pour vous recommander 
en père et en roi de faire usage de votre liberté avec 
une conduite si noble et si irréprochable que je voie enfin 
tout mon peuple se reposer dans la beauté de la paix et 
dans les tabernacles de la confiance ; sedebit populus in 
jmhhriùudine pacis et in tabernaculis jiduciœ, 

« Louis XVI, incomparable Louis XVI, fasse le Ciel 
que vos vœux si nécessaires au bonheur de la France^ et 



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t82 

si çlorieus: à votre noit), soient entièrement accomplis I 
Oui, mes chers paroissiens, je le répète encore, veuille le 
Ciel que cette alliance, mémorable à jamais, fasse habiter 
en France, selon l'expression d'un prophète, les lions, les 
aigles et les agneaux, c'est-à-dire qu'elle rassemble sous 
le même chef toute la Nation entière par des liens indis- 
solubles, et qu'elle inspire les mêmes désirs à ceux qui 
doivent avoir les mêmes sentiments du patriotisme le 
plus pur et de la fraternité la plus inviolable. Léo, aquila 
et ovis simul nuorabuntur et sedebit populus in pulchri- 
tudinepacis et in tabernaculis fiduciœ, 

« Grand Dieu, pacifiez, pacifiez vous-même cet empire, 
en bénissant cet autel de la patrie, cette confédération 
nationale et le digne héritier du trône de Saint-Louis ; 
Fiat, fiât pax in virtute tuœ, oui, seigneur, tels sont, 
vous le savez, les vœux sincères de notre bon roi, le 
dirais-je, sans vous attendrir sur nos besoins spirituels et 
temporels: ce sont, ô mon Dieu, les vœux ardents de la 
Nation et de votre Eglise, qui vous demande depuis si 
longtemps cette grâce, par ses prières et ses gémisse- 
ments. 

« Enfin, Dieu de bonté et de consolation, essuyez donc 
nos larmes en faisant succéder des jours de paix et 
d*union à ces jours de tristesse et de peine que nos 
iniquités nous ont si justement attirés. Touchés de ces 
vérités qui sont des leçons et des avertissements pour 
nous tous, appaisons promptement le Seigneur par le 
changement ae nos mœurs, rétablissons premièrement la 
paix de Jésus-Christ dans nos cœurs, calmons nos 
passions et nos ennemis domestiques, en un mot soyons 
de vrais chrétiens et de bons citoyens, alors nous verrons 
bientôt la paix et la tranquillité rétablies dans toute la 
France. Quœrite prtmùm regnum Dei et jusiiliam ejus et 
hœc omnia adjicientur vobis, » 

« Mais qu'entends-je ? C'est le signal de l'heure qui nous 
est fixée; Ah I Français, levons-nous, et les mains 
étendues sur cet autel de la Patrie, ratifions tous 
ensemble le serment d'être fidèles à la Nation, à la Loi et 
au Roi, de maintenir de tout notre pouvoir la Constitution 
votée par l'Assemblée nationale et acceptée par le Roi, 
Pour vous en donner l'exemple, /e le jure, » 



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483 

A ces mots sacrés toute rassemblée répéta, je le jure; 
et au même instant, le Commandant, au nom de toute la 
troupe, ayant la main levée, prononça la formule du 
serment de la Garde nationale après avoir dit le premier: 
Je le jure. Chacun en défilant par ordre et en levant la main 
sur l'autel de la Patrie proféra, ces mêmes paroles : Je le 
jure. 

Pendant la prestation de ce serment, toutes les cloches 
sonnèrent en volée, et le chœur alternativement, avec le 
tambour et les violons, chanta et répéta plusieurs fois le 
verset : Ecce quant bonum et quam jucundum nos habitare 
fratresinunum; et on a fini celte cérémonie attendrissante 
par le Landate Dominum omnes génies, etc. 

Pénétré d'une sensibilité unanime, tout le cortège 
reconduisit M. le curé au presbytère, où il fut distribué 
du pain aux pauvres, des gâteaux aux petits enfants, et ce 
fut dans cet asile respectable que se fil le repas de la 
Confédération, qui se passa, ainsi que le reste de la 
journée, avec une gaieté honnête et digne de cette majes- 
tueuse fête nationale, qui fut terminée par les santés les 
plus chères, et par un feu de joie, accompagé des cris 
redoublés de Vive la Nation, Vive la Loiei Vive le Roy. 

Ici finit cette relation. 



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L'ANCIENNE PORTE SAINT-DIDIER 

DE SENS. 



Nous avons reproduit, dans VAnnuaire de celte année, 
une vue de la porte Saint- Didier, Tune des portes de Sens, 
d'après un ancien dessin. Quoique cette porte ait été 
remplacée il y a bien longtemps, en 1755, cette reproduc- 
tion a tout le mérite de l'actualité, au moment ou l'admi- 
nistration sénonaise se prépare à détruire les derniers 
vestiges de ses anciennes portes. 

Aux temps où elle était fortifiée, la ville de Sens com- 
muniquait avec le dehors au moyen de six portes, la porte 
Saint-Antoine, la porte Dauphine, la porte Saint-Hilaire, la 
porte Notre-Dande, la porte Saint-Remy, la porte d'Yonne. 

La porte Saint-Didier, ainsi nommée de l'église parois- 
siale de ce nonj, bâtie vis-à-vis, était autrefois un ou- 
vrage considérable défendu par d'immenses bastions ; le 
corps de garde était placé immédiatement au-dessus de la 
porte. En 1755, sous l'administration du maire, Sallotde 
Varennes, le tout fut détruit, lors de la création et de la 
plantation de l'esplanade actuelle. Deux lourdes colonnes 
du plus pitoyable effet remplacèrent l'ancienne porte 
fortifiée et ses avant-postes pittoresques, qui donnaient 
au voyageur arrivant de Paris par l'ancienne route, une 
haute idée de l'ancienneté et de la force de rancienne 
capitale du Sénonais. 



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COMPTE-RENDU ANALYTIQUE 

DES SÉANCES 

DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L'YONNE 

(Sessions de 1882) 



SESSION ORDINAIRE D'AVRIL 



SÉANCE DU 17 AVRIL. 

L'an mil huit cent quatre-Tlugl-deux, le 17 aTril, à 4 heures 
du ^olr, les membres du Conseil général de l'Yonne se sont 
réunis dans la salie de leurs délibérations, Hôtel de la Pié- 
fecture. 

La séance est ouverte k 4 heures. 

M. le Préfet assiste à la séance. 

M. Coste, run des secrétaires^ fait Tappel nominal. 

Sont abseats et dûment excusés : MM. Rapin, Boudard, 
Huriot et m&rquis de Tanlay. 

M. le président. — Me-sieurs, tous me permettrez» en votre 
Dom« de souhaiter la bienvenue à notre nouveau collègue, 
M. Durand-Desormeaux. Il retrouvera ici les sympathies qu'il 
a^alt inspirées à st:s anciens collègues du Conseil général et 
qui seront accrues par de douloureux souvenirs que nous 
avons tous gardés. (Assentiment généra ). 

M. Durand-D^sormeaux remercie M. le Président des paroles 
bienvellUnteâ qull a bien voulu lui adre^^ser. 

M. le Prébideiit renvoie diverses communications aux com- 
missiOQS compé eûtes. 

M. Fiandin donne lecture du rapport imprimé de la Com- 
mifes.on dépariementale. 

M. Brincard fait remarquer qu'il y a un dossier spécial au 
projet de création d'une école pratique d'agriculture. 

M. Guichard lépond que ce p:ojet sera mis à l'ordre du 
jourduCoDSeil. 

M. Biusant se réserve de combattre les propositions de la 
commission relatives à remplacement acheté pour rétablisse- 
ment de rScole normale. 

iisa 1 



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M. le Président propose au Conseil de se prononcer sur la 
question de saToir si, à TaTenlr, le rapport de la Commission 
départementale devra ôtre imprimé et distribué avant d'avoir 
été la au Conseil, ou seulement immédiatement après sa lec- 
ture. Il n*y a pas d'usage fixe à cet é^ard. 

M. Fiandin, président de la Commission départementale» 
est d'avis que ie rapport de U GommlèsiOD déi)artemeiitale 
doit être imprini?'4Vàritt i'èxfe hi 1i:u Cdnt^ril, *ibbî qu'il résulte 
d'observations antérieures présentées par M. B;iucard, qui se 
plaignaii de ne pas avoir fé^ tTé ta^j^drl avant Touverture de' 
la session. 

M. le Préfet dit qu'il n'est pas d'uèage de 'dktritoer le rap- 
port Ûte la 'Obmblétldn déparrtétticnlaiè aVàn% VôtiV^u^^e 
la session. M. le Prôf> t lit le texte de rariicle 79 de la loi du 
10 août 1871. qui semble iVidi^tiér Iftiè la distribution du rap- 
port ne doit avoir lieu qu'à l'ouverture do la Bession. Cet 
article est ainsi conçu : 

« A l'ouverture de ebaque sessjou «rii^^aiM du Conseil 
général, la Condtbfeàfon'dêt^àtfe'ittètftàre lui fait tin rapport de 
ses travaux et lui soumet toutes les pri)posltions qu'elle croit 
utiles... 

c Ces rapports sont Imprimés et dis^ibiiés, à moins que la 
Commission départementale n'en décide autrement. > 

Le rapport de la Commission a été imprimé depuis quelques 
jours, mais il ii^ été distribué qu'au momeut où la ieciure 
venait d'en être fAite, comme cela s't^st toujours pratiqué. Si 
le Copseil décide qu'il soii fait autrement, nous suivrons ses 
indications, mais il a été procédé ct;t'te année comme les 
années précédentes. 

M. Bfiiiicard croit qu'il y a là une erreur. Ordinairement, on 
distribuait le rapport imprimé de la commission départe- 
mentale a^fant la réunion du Conse-il, où, au plus tard, au 
moment môme de la reuiilon. M. Brincard fait a| pel sur oe 
point aux souvcLirs de ses collègues. 

M. le Président estime que les bureaux ont procédé régu- 
lièrement en agissant cette fois comme il avait éié f^'it précé- 
demment, mais le GonEOil a toujours le droit d'indiquer ses 
préférences, dont )1 sera tenu compte. 

M. Fiandin préférerait personnellement que le rapport de 
la commission départementale qu'il e^t chargé de rédiiger» ne 
fût imprimé qu'après avoir été lu, de façon à pouvoir être 
préalablement a4)prouvé par ^es collègues de la commlsslOti. 

M* Brincard persiste à croire qu'il eibt plus pratique, plus 
avantageux de faire imprimer et distribuer huit jours mvant 
1 ouverture de la session, le rapport de la Commis^sion départe- 
mentale, et d'ailleurs c^est ce qui a toujours été fait Ii.est 
incontrstable que les membres du Conseil peuvent dlstcuter 
plus utilement les affaires départementales qoand ils sont 
saisis û l'avance du rapport de ia Commission permanente 
dont les attributions sont considérables. Nouf sommes ap- 



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peMi, cette a^née, à nous prononcer sur deux guestione 
importantes, exceptloonelles, qui peuvent souleTer parmi 
nous des opinioDs différentes et eo désacc-jrd avec celles de la 
GommUsioa déparlem^^ntale M. Briccârd insiste en consé- 
quence pour que le conseil tranche la questlou de savoir si le 
rapport de la commission départementale sera imprimé et 
distribué ^ raveuir avant la réunion du conseil ou au plus tard 
le Jour même de la réunion, cooforpiémeDt aux traditions 
suivies ju^qu'à présent, 

M. le Préiîdeut rappelle les dispositions de l'article 79 de 
la loi qui se)on lui n obligeait pasTadministration à fatre impri- 
mer et distribuer le rapport de la Goiumission départ emén taie 
avaût sa ieciure. Quaui aux usages du Conseil, on peut se 
rappeler que ce rapport a éié imprimé et distribué tantôt 
avant, tantôt ap:ès i ouverture de la session. Si U Goneell veut 
prendre une décision sur ce point, elle sera suivie à l'avenir. 

M. le Préfet répète que, depui» un an qu'il a i'honn»ur d'ad- 
ministrer le département de rYonie, c'est la troisième fois 
qu'il a été procédé de la même f^çon en ce qui concerne le 
rapport de la Commission départt mentale ; il a été distribué 
après sa lecture. Si le Conseil veut que la distribution de ce 
rapport ait lieu à un certain moment, q')'il veuille bien rindi> 
quer et sa décision sera exécutée, si toutefois M. le rappor- 
teur de la Commission départementale remet son travail en 
temps voulu pour son impression et sa distribution. 

M. Brincard croit que le GoDbeil a un intérêt sérieux à 
connaître, avant i*ouverture des sessions, Topinion de la 
Gommirision départeo entale et celle du Préfet sur certaines 
questions importantes. 

M. le Président rappelle au Conseil que, en ce qui concerne 
la question de remplacement de Técole normale, rlle est ren- 
voyée k la 4* Commission sur le rapport de laquelle s'ouvrira 
la discu.-sion. 

M. Ribière est d'avis de laisser à la Commission départe- 
mentale le soin de décider s^il y aura lieu, «^ l'avenir, de faire 
distribuer à l'avance son rapport. Il est certain que, lorsque 
ce rappoit traitera de questions importantes, comme celte 
relative à remplacement de l'école normale, sur laquelle nous 
sommes appelés à nous prononcer au cours do celte session, 
la Commission dé part'' mentale décidera la distribution de son 
rapport avant la réunion du Conseil A l'avenir, la Commission 
départementale sera donc juge de rutilité de cette distribu- 
tion. 

Passant à une autre question, M. Ribière déclare n*ètre pas 
tout à fait d'à cori avec ML. le Préfet bur l'interprétation que, 
à la page 7 de son rapport, il donne à propos de Tapprobavlon 
des comptes de l'imprimeur départemental. 

Il y a ici une question de principe. Ii semblerait résulter 
de ce rapport de M. 1.^ Préfet qu'il aurait seul le contrôle des 
comptes du fournisseur des imprimés de la préfecture. 

Or, la Cominission départementale étant i^Hargée d approu- 



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Ter le& mandatements faits par le Préfet, elle a par cela srème 
le dr jU absolu d'approuver ou de ne pas approuTer, c'est-à- 
dire le droit de coati^le des comptes de Timpr meur ou tous 
autres comptes intéressant le budget départemental. 

Il Importe que ce prix. ci pe soit rappelé. Et, à ce propos, 
M. Riblère prie M. le Préfet de dire au Conseil où en est le 
procès avec Timprimeur de la préfecture. 

M. le Pféfei désire réponlre d*une façon nette aux observa- 
tions présebtéeâ par M. Ribière. 

Il regrette que M. Ribière ait pu se mépiendre sur le sens 
de re^ paroles relatées au rapport de la Gommisbion et relative 
au dépôt d'un compte afférent au budget départemental. £û 
disant qxia la responsabilité du règlement du compte du 
fijurnisseur des imprimés nlncombalt qu'A lui seul. M. le Préfet 
obéissait à un fcrupule« il Toulait dire qu'il ne songeait pas 
a abriter sa rei^ponsabiiité derrière la Commission départe- 
mentale pour faire ce règlement de compte, mais il n'avait 
nullement rintention de décliner sur ce point la compétence 
du Coosell général. li reconnaît cette compétence et le Conseil 
sera saisi à nouveau de tous les mémoires réglés quand le 
préfet présentera son compte administratif a la session d'août. 
En revendiquant sa responeaitiilité, il la revendiquait devant 
le Conseil du moins, en ce qui touche les comptes départemen- 
taux. Iln^y a pas de doute sur ce point. D'aiileurtî, sli a cru 
devoir saisir la Commls&ion dépariem^ntale du règlement 
effectué par lui, c'est que dans une affaire qui a beaucoup 
préoc(;upé Topinion, il e^t bon que tout se passe au grand 
jour, mais il fait le? plus expresses réserves sur le point de 
Bavoir si la Commission a qualité, comme le prétend M. Ri- 
bière, pour demander des justifications au préfet au moment 
où ceiui-ci lui remet mensuellement des ordonnances de 
délégation reçues et des mandats payés svr les fonds dépar- 
tementaux. 

Répondant officieusement à M. Ribière sur la question dn 
procès. M. le Préfet dit que le procès suit son cours ; nous 
avooâ eu gain de cause, ajoutet-ii, eh première instamce et 
en appel sur la question de compéieme, nous sommes 
revenus derant le tr>bunal, nous avons encore triomphé fcur la 
plus grande partie de nos revendications et succombé sur 
Tautre. Appel est formé et suivi, nous attendons la décision 
de la cour. Je n'ai rien à ajouter ni a reiraucher des décla- 
rations que j'ai déjà apportées sur ce polLt au Conseil 
géoéral. 

M. Fiandin revient sur la question de savoir si la Commis- 
sion départementale devra envoyer son rapport avant TouTer- 
ture de chaque session ; il explique que deb renseignements 
nécessaires a la rédaction de ce rapport sont fournis le plus 
souvent au dernier moment et qu*ll pourrait être difficile 
d'adresser un rapport complet avant la réunion du Conseil. 

M. Brincard déclare s^ rallier à ropinion précédemment 
exprimé sur ce point par M. Ribière. La Commission départe- 



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nenUld sera jugA de lâ question de saToir 8*11 y a lieu de 
distribuer son rapport avant l'ouTerture des cessions du 
Conseil. 

M. le Président croit traduire le sentiment général du Conseil 
en disant que la Commission départementale par l'organe 
de son président, indiquera le moment où doit être distribué 
son rapport. 

Le Conseil décide que M. Durand-Désormeaux fera partie 
de la 2« Commission . 

SulTant i'uêage, le compte-rendu in^-extenso se cocfoi.d pour 
la première séanco avec lecompte-reodu analytique. 

Les différents dussierd des affaires^ sont répanies entid ks 
rommissioDs et MM. les membres du Conseil se retirent dans 
les bureaux. 

La séance est levée. 



SÉA.NCE DU 18 AVRIL. 

La séance est ouverte. 

M. le Préfet assiste à la séance. 

Sont absents et dûment excusés : MM. Duché, Rapin, 
Huriot, Boudard et marquis de Tan-ay. 

M. le Préâldenw renvoie diverses communications à /exarten 
des commissions compéteotes. 

M. Houdailte lit un rapport relatif au logemeotde Tofficier 
de KeDdarmerie, commandant rarrondissement de Tonnerre. 
— Adopté 

M. Romand lit un rapport concernant remploi de leurs pres- 
tations par différentes cooimunes. —Adopté. 

Au nom de la 2^ commission,* M. Gulchari lit un rapport 
approuvant Touverture de fossés au long de divers chemiLS de 
grande communication. 

M. le rapporteur demande, au nom des intérêts agricoles, 
que le service vicinal soit invité à établir, en mèmt^ temps 
que les fossés, un plus grand nombre de passages permanents 
qui permettent aux cultivateurs d'opérer leur» charrois avec 
facilités. Il y a lieu, ajoute M. le rapporteur, do tenir compte 
de la nature des terrains pour rétablissement des fossés par 
MM. les agents-voyers. 

M. Romand s'associe aux observations présentées dans le 
rapport. 

M. Durand Dét'ormeaux développe des considér«.lions sur 
la question des fossés en général. Depuis longtemps l'agri- 
culture réclame contre la manière de procéder des iugéiiieurs 
et des agents voyers, qui ne tiennent pas coorip^e de la nature 
des terrains, ni de la position des routes lorsqu'il s^agit de 
Cieuser des fossés. Il est indispensable qua l^giiculture soit 
débarrassée d'entraves dont elle se plaint depuis longtemi>s, 
et le Conseil général pouir^Jt émettre un vœu en ce sens. 



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fi 

M. Riblëre dit (juMl y a an« difitinctlon à foire ef Ire les 
chemins qui dépendent du ser?ice Ticinal et ceux qui dépen- 
dent du service des ponts et chaussées. Les adminintratiotis 
compétentes agissent trop isolément. Quaod il s'agit de l'agri- 
culture, on ne se préoccupe pas suffisamment de la construc- 
tion des chemins et, quand il s'agit du service yicina), on ne 
tient pas assf z compie des iutéiôis de l'agriculture. 

M. le Préfet f^^it remarquer, qu*ea ce qui le concerae, il a 
toujours InTité le serfico de la viclnallté a examiner do très 
près les obserTations à(^ conseils municipaux touchant à la 
construction des chemius et des foi>sé8. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

Au nom de la 2« commission, M. Pérouse lit deux rapports 
relatifs aux chemins de fer de Montargis à Bléneau et de 
Vi leneuve à Laroche. 

Les conclusions en sont adoptées. 

M. Brunet lit un rapport reiktif à Tasile des aliénés. 

EnTabsence de divers renseignements qui seront demandés, 
la discussion de ce rapport est reuToyée à une prochaine 
séance. 

M. Lancôme lit un rapport concluant à accueillir la 
demande faite par la concierge de Tasile des aliénés. — 
Adopté. 

Le Conseil, sur le rapport de M. Martenot, répartit une 
somme de 200 fr., précédemment votée, pour Tentrelien des 
bâtiments et Tacqulsition de mobilier à la sous-préfecture de 
Tonnerre. 

M. de Fontaine Ut deux rapports : le premier propose de 
désigner un membre du Conseil géoéral pour faire partie de 
la commission d'examen et de classement des débits d^ tabac 
d*un produit inférieur à 1,000 fr. 

Le Conseil débigne M. Bonnerot. 

Le deuxième rapport propose d'autorisjr le comice de Cha- 
blis à fafre abandon à la société centrale de l^Yonne de la 
somme de 500 fr. qui lui a été allouée par le Coaseil général, 
sous la condition que les concurrents du canton de Chablis 
seront appelés à en bénéficier au même titre que ceux de 
l'arrondissement. 

Après diverses observations, et sous la réserve de la 
contribution à verf^er par le comice de Chablis k la station 
agronomique de TTonne, les conclusions du rapport sont 
adoptées. 

M. Merlou lit trois rapports au nomde la b« commission. 

Le premier donne acte à M. le Préfet de sa communication 
relative aux excellentes notes obtenues par les boursiers 
départementaux. 

Le deuxième donne acte à M. le Préfet du dépôt de diverses 
circulaires, et relativement à plusieurs demandes de souscrip- 
tions, déc are que la situation budgétaire du aépartement ne 
permet pas d'y prendre part. 

Ces conclusions sont adoptées. 



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h^ troisième rapport propose rio^erlption d*un crédit de 
750 francs à titre de secours accordé au }etioe Qolanl, de 
TalDgy, pour lui perfloettre de contiouer ? es é udes à l'école 
d'agriculture deGriguon. 

MM Dugnyot, Huudaille et de Fontaine appuient les con- 
clusions du rapport, qui. sont adoptées. 

Sur uce pioposiilon de M. Duguyot, le Gongeil ajourne à 
la .session d'août l'examen de a demande de sectionnement 
électoral faite par le hameau d'O^-gy. 

M. JaTAl, au nom de la 4« commission, donne lecture d^un 
rapport proposait le prélèTement d'une somme de i2.i50 fr. 
sur le reliquat du budget extraordioaire da 1882, pour être 
ap{^lîquée à divers articles du budget de renseignement pri- 
maire. — A^dopté. 

M. Dethou annonce au Conseil que deux élèves de Técole 
supérieure de Bléaeau ayant obtenu l6ur brevet d'institu- 
trice^, 3/4 de bourae deviendr^Al libres au mois d'août pro- 
chain à cette école de Bléneau. Cinq autres élèves ont passé 
égalcmeat leurs examens dans d'excellentes conditions. 

M. Javal doofte lecture d'un rapport concernant le dépôt de 
mendicité. Il conclut à la suppression da c^ dépôt dans le 
département de l'Tonn^ et à poo remplaoement par une suc- 
cursale dans un f utre département. 

M. Pignon comblât ces conclusions. Ii rappelie que le décret 
de 1790, modiôô par celui de 1808, voulant supprimer une 
plaîa sociale, la meti^dicité, Instituait un dépôt de mendicité 
par départ ment. Si tous teanâportez ce dépôt en dehors du 
dépariement, t«0U8 rendrez difficile, sinon icn possible le squ« 
la^emeni des malheureux qui auront à parcourir de grandes 
diatances pour aller demauasr des secours. Le législateur a 
voulu imposer à chaque déparlement un devoir d'assistance ; 
c'est une charge dont nous ne poavons pas nous exonérer par 
une eombinaifron quelconque, soit par ^ne translation, soit 
p^ la suppression du dépôt de mendicité. Et, d'ailleurs, la 
dépense annuelle n'est pas considérable. Dans un intérêt 
d'humanité, dans un intérêt social, et même au point de vue 
administratif, le Conseil n'a pas le droit de sn dispenser 
d'avoir un dépôt de mendicité dans le département. 

M. JaTaU rapporteur, explique que, d'après les termes de 
l'article 274 du cod^ pépaj^, Ifs ^éparlQo^^t a le droit d'en- 
Toyer ses mendiants dans un établissement situé dans un 
département Toisin. 

Sans intervenir dans le débat, M. le Président rappelle les 
diaporitipns de la législation de 1790, 1793 et 1808, d'ok il 
parait résulter que, si chaque département doit aiz^oir un dépôt 
de mendicité^ il ne s'ensuit pas que plusieurs départements 
voisins ne puissent s'aesocier pour entretenir à frais com- 
muns un dépôt de mendicité. 

M. Brincard dit qu'au point de Tue légal la question est 
b? a^ichée. On a reconnu que toutes les fois qu'un dépav^emènt 
arait traité arec un département TQisiE ppur déTeraer ses 



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meudiatiti. it rentrait dans les eoaditioiis du décret de Ï^S. 
Il y a plusieurs arrêts daus ce seuB. 

M. Boanerot fiU remarquer que Tartlc e 274 du code pénal 
ne Tise pas les dépôts do meudflcité, mais lesétab'isseroeDts 
de bienfaisance. Il importe de ne pad confondre. 

M. Brincard esUme que la question mérite le plus sérieux 
examen; à <ôlé da poiutde vue bad^irétâire 11 y a i n^ ques- 
tion d'ordre moral iucontesiable: il propose rajournement de 
la diecusi'ion à la sess on d'août. D'ici U, on étudiera plus 
mûrement le^ propo8iUon^ de la Commission. 

M. Uartenot rappelle que le bail ^.ctuel expire au mois de 
noTcmbre prochain et quMl serait trop tard, en août, pour 
prendre une décision. 

M. Fontaine croit devoir rappeler que M. Rose Désordons* 
de Sens, a proposé d'établir le dépôt de mendicité dans un 
enclos, au bord de la rivière. 

M. Bonnerot cite rétablissement de Beaugency où; les 
mendiants de TTonne pourraient être placés avantageuse- 
ment. 

M. le Préfet désirerait que le Conseil tranchât immédiate- 
méat la question ou» au plus tard, dans une des prochaines 
séances de la session actuelle, parce que, au mois de novem- 
bre, le dé^ 6t de mendicité d'Auxerre devra être évacué. 

M. Brincard appuie la demande de discussion immédiate 
après avoir letiré ea proposition d'ajournement. 

Le Conseil repousse une dematide d*ajournemenl à demain 
ou api es demain faite par M. Dethou. 

M. îe Président met aux voix les conclusions du rapport 
tendant à inviter M. le Préfet à faire étudier îa question de 
)a translation des mendiants de TTonue dans rétablissement 
d'un département voisin. 

Ces conclusions sont rejetées. 

Sur la proposition de M. Martenot, leCunseil ajourne la dis- 
cussion relati ta au dépôt de mendicité à une prochaine séance, 
après que la Commission en aura de nouveau délibéré. 

La séance est levée. 



SÉANCE DU 19 AVRIL. 

La séance est ouverte. ' 

M. le Préfet assiste à la véance. 

Absents et oûment excusés : MM. Rapin, Boudard, Hurioi, 
de Tanlay, Duché. 

M. Ernist Petit donne lecture du procès- verbal, qui est 
adopté. 

M. le Président renvoie direrses communications aux com- 
missions compétentes^ 

Rapport lu par M. Guichard, relatif à une pétition de la 
commune d*Augy (Adopté)^ 



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M. Golehird et deux de ses collègues présentent une péti- 
tion coDcernaDt une demande d'établi{^8eInent de gare de mar- 
ehandises à Eilgn^Véroo. 

Cette pétition est adoptée par le Conseil. 

Sur le rapport de M. Ra?eaa, le Conseil fixe la pension à 
allouer à M. Mfcbaul dans les termes indiqués au rapport. 

M. Pi{<nou donna leciure d'un rapport relatif au casernement 
de la bngade de Ligny (A.dopté). 

Le Conseil adopte également deux rapports, Tuo de M. Bau* 
douin, concernant la caisse départementale des retraUes, et 
l'autre de M. Péroase, relatif au chemia de frr de Gbâteau- 
Landon à Sens, et qui conclut à Tajournement. 

Vient le rapport sur le projet de cbemln de fer de la Tallée 
du Tbolon. Ce projet est renvoyé à la Commission spéciale qui 
continuera son examen. Sur la proposition de M. Ribière, 
MM. Romand et Pérouse sont nommés membres de cette 
commission spéciale. 

Le Conseil, sur le rapport de M. Pérouse, passe à Tordre 
du jour sur diverFes pétitions concernant le cbemin de fer 
d^Auxerre à Saint-Florentin, et il adopte les conclusiona du 
même rapporteur en ce qui concerne le projet dd cbemin de 
fer de la yallée du Serein. 

Le Conseil ajourne à demain la discussion du rapport lu par 
M. Durand-Dèsormeaux, concernant un emprunt i la caisse 
des cbemins Ticinaux, pour qu'il lui soit présenté une uou- 
Telle rédaction des conclusions de ce rapport. 

Il reuToie également la discussion du rapport sur l'aug- 
mentation du salaire de^ cantonniers. 

M. Bjnnerot donne lecture de cinq rapports concernant 
divers cbemins de grande communie» tiob. Ils sont adoptés. 

Adoption des rapports de M. Gostp, relatif à une pension 
Bertrand, et de M. E. Petit concernant une demande de M. Do- 
taux; de M. Eugène Petit, conct^rnant : 1* DiTerses sommes 
irrécouTrables par Tasile des aliénés; — 2* l'aliéné Yiault; — 
f Mme Teuve Armancier. 

M. JaTal lit un rapport relatif au dépôt de mendicité. Après 
diverses observations de MM. Ribière et Pignon, le Conseil 
adopte la proposition présentée par M. Ribière, au nom de la 
4« commission, ainsi conçue : 

a Le Conseil général donne toute délégation à la Commis- 
sion dôpartementalo à l'effet d'assurer la continuation du 
service du dépôt départemental de mendicité dans les condi- 
tions suivantes : 

c La ville d'Auxerre seta invitée, par Tentremise de M. le 
Préfet, à faire coLualtre, aussitôt que possible, dans les formes 
voulues par la loi, si elle coubcnt à laisser le Département en 
Jouissance du dépôt actuel aux conditions du bail pendant 
encore uneannée^ à partir du 9 novembre prochain jusqu'au 
9 novembre 1883. 

« LaCommisftion départementale» est autorisée, dans le cas 
où la ville donnerait son consentaient, * engager le dépar- 



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temeni pour U proloQgaiioQ du bail peicwl^at uiiff.tii||é«^Bn- 
Uère. 

« Dans cette hypothèse, la G^mmisslan proof^dera k Texa* 
men cie& diverses propositions qui sont faites ovi pourriaient 
être faites au déipartemeAt ^ Teffet d» transférer le dépôt dans 
un ajutre emplacement, et présentera au Conseil général , à 
la sesti^ion du mois' d'août, un rapport, sux les CQ^cl^sions 
duquel il sera statué par le Conseil c^ que 4e 4roit. 

c Si la Tille d*Auzerre ne consent pai^ une pralorgalion de 
bail, la Comnission e^t autorisée a Âtire eile-mèu^e, après 
exan^p, le choix d'un emplacement nouveau aux condt^oj^s 
qui lui paraîtront les plus fa^oraiiles, et ^ prendre toutes I^s 
mesures nécessaires à. Vijip^t&llatlon du nouveau dép6t âv^nl 
le 9 noyembre prochain, 

M. Fûufiin donne lecti^re d*Qn rapport £ur le projet d'éta- 
blissement d'une école pratique d'agricull^^ie. 

M. Boy s'oppose à rexploitailon on régi ' .^ar Jle départe- 
ment. Il fait, aaps ce s^nç, une pToposition qui e^ât repqussée. 

Les conclusions du r<<pport boïï% adoptée»». 

Diyers rappprts $ur des vœux, lus pts^r M. de Fontaine, 
sont adoptés, ai^si que les rapports pré^eut^s pai; M. Merlpu 
sur différentes denuudes de subventions. 

lie Conseil vote une allocation de lOQ fr, en faveur de la 
Société d'assistance des j mad$ aveugles travailleurs. 

M. Qutchard propoFO au Conseil, contrairement auxcopcln- 
sions du rapport, d'allouer 100 francs à. la Soçiè é de tir de 
S<^ns» à titre de prix à donner i^u noqai du département au 
concours de juillet prochain. Cette proposition est adpptée. 

Le r9pport de M. de Foptaine, donnant ai^te 4 ¥• le. Préfet 
de sa communication relative k radmini^ratlpi^ d^ nar^§, 
est adopté. 

M* le Préfet dpnnedes renseignemefrtA Relatifs aux trav^^^ 
il exécuter k V^\i^ des aliéné? pour la léfen^on d«p c^^iies 
à gaz. 

Le rapport présenté la Teille par M.Ma'rtenpt sur c^tte q^^ 
tjon est adopté. 

La 9^ance est lei^e. 



ÔÉA^NGB DU 20 AVRIL. 

La séance est ouverte. 

M le Préfet assiste à la séance. 

Absents et dûment excusés : MM Rapin, fiuché, Marlou, 
Bi^jyidard, Duguyot, Briscard, Hanot çt de Tanlay. 

M. Pignon lit le procé^-veibal de la préoéddnte séance. 

Au nom 4e la 5* coçQinissioQ M. de Funtaine donne acte 
d^une iQttre iu dir^ç^eur de i*école de Gluoy, relativement à 
un élève de cette école et Tune dépêche miuiiiilérielie remes? 
ciani la département du crédit de 3,{)09ir. inscrit au budget 
en jateur diit él^es dda^yta ^ inâtiM» do ObAlons. 



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Le Consul rectifie enfuite les condu/iloDS eu, rapport de 
M. de Fontaine, en accordant à la société des beaux-arts de 
rYonne» une somme Â% hOO fr. à Toccasion de l'exposition, de 
peintuie organisée lois du concours régional. 

M. le Président dépose sur le bureau une nouvelle demaade 
de coDca^sion du checnln de fer de U vallée du Serein, §ul 
Tient se joindre à celles qui ont été déjà envoyées et qui sera 
remié^e A la commission instituée à cet effet et chargée de 
fi^tatuer sur ces demandas lors de la prochaine ndjudlcatlon qui 
doit être préparée et annopcée sous bref délai par les lEOins de 
M. Se Prérei. 

M. Folllot Ht un rapport concluant à la locailop d'un loi- 
meuble à Cbâiel-Censoir, appartenant au sieur Tifisiejr, ipoyen- 
naat le prix de 1 JOO fr. pour être aménagé et approprié anx 
besoins de la caserne de gendarmerie da Cbâtel-Censolr. 

M. FUndln désirerait réservisr la décision de cette affaire 
^tt^qu'à plus ample Informé, mais après la réponse du rap- 
porteur, les explications de M Rniveau, qui connaît ieç Immeu- 
bleys dont il 6*agit, et les nouvelles observations échanj^es 
entre MM. Flandin et Pignon, le Conseil se rallie aux couciu- 
sions au rapport. 

Le Conseil décide également, conformément aux termes 
du rapport de M. Laubry, que le département renouvellera 
le bail moyennant 1,500 fr. avec le propriétaire de l'imneuble 
servant au casernement de la gendarmerie de Gui lion à con- 
dition par ce dernier de faire toutes les réparations et amé-- 
liorations portées au devis déposé au dossier. 

M. Raveau Ht un rapport, donnant approbation aux propo- 
sltloQS de M. le Piéfet et autorisant le paiement immédiat de 
eréances, idont le montant sera prélevé sur le reliquat du 
budget extraordinaire provisoirement affecté aux premières 
dépenses d'installation de Técole normale. — Adopté. 

Vœu présenté par M. Guicbard, au nom de la ^ commis- 
sion pour qu*il soit procédé sans retard à la transformation 
des canaux du centre, pour mettre fin à la situation difficile 
faite à la marine par eulte du retard apporté dans Texécution 
de travaux proposés depuis longtemps. -^ Adopté. 

Elargissement du chemin de grande commission n* 11, au 
territoire de Gulllon, réclamé par le rapport de M, Ramond. 
— Adopté. 

M. le Président lit une lettre du capitaine commandant la 
compagnie de sapeurs-pompiers a*Auxerre, et réclamant une 
subvention pour le concours qui sera organisé à Auxerre, 
lors du concours régional. 

Le GoDSeil appuie la proposition de M. R>blère, réclamant 
pour ce fait une somme de 200 fr. dont les organisateiu's du 
concours pourront disposer en instituant des prix« et cofnine 
d*aprèa Tobservation de M. le Préfet, nous n'avons plus de 
fonds libres, cette somme pQurra être imputée sur le reliquat 
du budget extraordinaire qui Q'offre plus» il ^ee^ vrai, que des 
ressources assez limitées. 



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tl 

II. Durand-Désormeaax lit plusieurd rapports aa nom de la 
^ commission. 

!• Rapport formulant le désir de voir TachèTemant des 
chemioB Ticinaux, qui est adopté sous la réoerve do direr^^es 
ob^erf allons falies par M, le Préfet. 

2« Rapport pour l'augmentation du salaire des canlounfers 
et concluant à la nécessité de cette augmentation qui s^im- 
pose à IV sprlt de tous, mais sur laquelle il ne peut être statué 
que lors du Totd du budget et dont Texamen est par ^ulte 
renvoyé à la session dVoût prochain. 

M. le Préiet r xpiique les raisons qui Tout dét/rmiué à saisir 
dèâ aujourdhui le Couseil de cette qucction. 

tf. Deihoa expose qu'il serait peut-ôlre bon de voir s»! dans 
TaTenir ii n'y aurait pas avantage à procéder par adjudication 
pour des sections de chemins détermiur^es, et si M. Tagent- 
▼oyer en chef ne pourrait pas être appelé à donner ^on avis et 
à étudier ce mode d'opérer qui ne serait m n^oins efficace, ni 
moins expéditif 

M. Romand répond que dans Tétat actuel arec la législation 
en vigueur sur la matière, nous ne pouTons en ce moment 
songer à ce mo e d'opérer. 

La question de l'augmentation du salaire des cantonniers 
est renvoyée à la sebsiou d'août. 

M. Durand-Désormeaux lit encore deux rapports, l'un sur le 
rachat du péage du pont de Misv, i*autre sur le projet 
du budget rectificatif de la Ticinailte, qui tous les deux sont 
adoptés. 

M. Régnier donne son rapport sur le;; modifications à 
apporter aux serUces Ticinauz, sur les réformes possibles à 
y introduire et sur l'avis réclamé à tous les Conseils généraux 
par le gouTernement dans le but de modifier la loi du 
21 mat 1836. 

Lo rapport de M. Régnier^ répondant à l'invitation de la 
circulaire de M. le ministre dd Tintérieur, discute les projets 
élaborés par la commission extra-pariemeutaire en vue des 
réformes à introiuire dans le régime vicinal. Après avoir 
successivement étudié et écarté les projets de MM. Dubost et 
Delaporte, il discute ceux de M. Casimir Perler qui» conçus 
dans un esprit plus large, laissent cependant prise à de nom- 
breuses critiques, en reudant très difficile, sinon impossible, 
le mode de perception des impôts proportionnels destinés à 
remplacer la prestation supprimée. 

A.U nom de la majorité de la 2* commission, le rapporteur 
propose l'adoption du vœa suivant : 

1^ Suppression des prestations ; 

2« Classement des voies vicinales en d(:ux catégorie?, la pre- 
mièie comprenant, sous le nom de chemins départementaux, 
les routes départementales, les chemins de grande communi-- 
cation et dHatérèt commun; la seconde, comprenant les che- 
mins vicinaux ordinaires ; 



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3* Gonstruetion et entretien de chemins départementaux 
à la charge du dépj&rlement et à Taide de centimes addition-^ 
nels départementaux. Entretien des chemins Tlclcaux ordi- 
naires à la charge dis communes, à Taide de centimes corn- 
mu D aux; 

io Participation de l*Etat aux dépenses de la Ticinalité ; 

K« Organisation du personnel des affe&tsT' yers, conformé- 
ment aux dispositions des articles 22, 23, 24, 25, 26 tt 27 du 
prrjet de la commission extra-parlementaire. 

La discussion s'ouTre sur l'ensemble de ce tobu et sur la 
teneur de chacun des articles. 

M. Pérouse, au nom de la minorité de la 2* commission, 
demande à faire valoir le système mixte, qui conriste à sup- 
primer les prestations pour les chemins départemeiitaux et 
à ne leb laisser subaister que pour les chemins Ticlnaux ordi- 
naires. 

M. Ramond présente un amendement : 

Les chemins de grande communication et les chemins yici- 
naux sont assimilés aux routes nationales et entretenus aux 
frais de 1 Etat. 

Ce vœu est adopté par la majorité du Conseil. 

IIM. Guichard et Pérouse, expliquant leur Tote, demandent 
le Yote successif sur chac n d^s articles du rapport de 
M. Régnier, pour bien établir les points communs sur lesquels 
tout le monde e^^t d'accord et ceux sur lesquels il peut y avoir 
divergence. 

MM. Dethou et Ramond fournissent ensuite plusieurs 
observations, après lesquelles on passe à la discussion des 
articles. 

L'article l*^ portant la suppression totale des prestations, 
est seul réservé, et les autres obtiennent la majorité du 
Conseil. 

M. Coâte dépose une demande de scrutin public sur le 
i«' paragraphe, ainsi que MM.Ddthou, Régnier, Laubry, Pignon^ 
Durand-Désormeaux. 

L'article 1*' est voté par 14 roix contre 9. 

Ont voté pour: MM. Bon!»ant,Brunet, Goste, Dethou, Durand- 
DéAormeauXy FolUot, Laub^y, Lepère, Mathé, Lanc6me, Petit 
Eugène, PjgnoD, Régnier, Ribière. 

OntToté coDtie: MM. Flandiu, Guichard, Houdaille, Javal, 
MafeSut, Pérouse, Petit Ernest, Rareau et homand 

Plusieurs memhres qui ont voté Cunlre font observer qu'ils 
ne veulent ni le maintien, ni la suppression totale^ mais le 
système mixte consistant à conserver la prestation pour les 
chemins vicinaux seulement. 

M. Baudouin, absent au moment du vote, déclare qu'il eût 
voté pour le maintien des prestations s'il eût été présent. 

M. Pérouse propose l'amendement suivant, que repousse la 
majorité du Conseil : 

a Entretien dfs chemins vicinaux ordinaires par les com- 
munes, au moyen de centimes communaux et de prestations 



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4* 

ea fiAi«ffe,'le8 comm<iiiK«t>ayiint U faculté ûm eonrmrttr les 
presUtiOBs en œotimeg additionaels.» 

L*eiis«iiiJi>le des ariicles forinttlé:) par l» yœu de M. Régnier 
eal ensuite miâ aux yoix et adopté. 

M. Fiaodia présente le tableau des demandes de secours à 
rii:tat, qui e^ ôgalaoïent approuvé : 2,800 fraiic-i pour ia 
maison d'école de Sens; -*- 800 francs pour réparaiioms de 
réco^ de TréYil^; •*- i1,500 frann!» pour construcitonfi de 
deux maisons d*écoW à Dixy ; — * 26 OOO francs pour le^ derux 
maisons d'éo^ deVinceboiKtes; — 2,li00 francs pour travaux de 
récole de Gollan; — 900 francs pour agrandissement de recelé 
dti fiiles d'Ormoy ; — 1^0 francs pour le moMlier et matériel 
6Colai<e de Buiteaux ; -- 500 franco pour restauration du 
presbytère 4e Dicy. 

M. Klandin ht un rapport sur le Tinage et émet les tobux 
suivants : 

1« Le vinage à prix réduit par Taloeol do vin, auiremefit 
dit par le sucrage, sera autorisé à partir du mois de septembre 
1882 : 

2» Un dégrèvement d'impôt du sucre dénaturé on non et 
destiné aux vendanges, sera ac<ïordé par le Pftrlemeai avAiit 
la récolte des fiKK> de Tannée 1882. 

Ces veux ont rassentimeni unanime du Conseil. 

M. Flandiu rend compte d*un ouvrage sur Lakaoal, ^ur aa 
biograpbie et ses œnTres^ sur la préface faite par M. Paul Beri, 
et associe le Conseil aux remerciements faits aux éditeurs. 

M. Flandin donne un rapport au sujet d*une aub^veution 
allouée par le ministère de Tagriculture à la Station agro* 
nomique et que par uue interprétation erronée on avait reven- 
diquée pour le département, en déduction des saçrifioes 
annuellement faits pour cet utile établissement. 

M. le Prëfetyà Tappui des observations contenues au rapport, 
explique que les termes très nein des d^^libérations anté- 
rieures des 23 août 1880 -et 24 août 1881, dont il dot>ne lecture, 
lui interdisent de rien pay^ir pour frais de laboratoire au-d^là 
du crédit de 1,000 fr. inscrits au budget de la station. Il ne 
critique pas les^dépenses faites, mais il .a dû se conformer 
aux prévisions du Gonsell général qui a déclaré explicitement 
vouloir profiter de la subv6n4ion pour «alléger ses charges 
annuelles. Il ne parait paa que telle .ait été la pensée du 
ministère, et M. le Préfet demaaide au Gouiieil de vouloir bien 
faire cesser ce malentendu en modifiant sa délibération du 
24 août 1881, en ce sens que la subvention miaistérlelle, 
au heu d être précomptée sur la part des dépenses afférentes 
au département, ^idudra s'ajouter au crédit det^OO) fr. volé 
pat le Conseil polar les frais de laboratoire de laS&atlon agro* 
nomique. 

M. Massot lit un rapport au sujet du logement alloué à 
rinspecteur académique, logement gratuit auparavant, mais 
poor lequel 11 sera pa^aé bail à partir du ii*'^ mai procbaia ai 
M. riospecteur accepte. •— Â.dopté. 



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1« 

i^ Conseil repousse, cooformément «ox i^BeliiBio&s d» 
rapport de M. Eugène Petit, une demande de^secoursen ùtreitt 
de .régUse deJPoiitigoy. 

Au nom de )a 4« Commission, M. Eugène Petit présente 
encoi^ le rapport, relatiTement à }a construction de TécOle 
normale des garçons. 

il rappeiie qu'a la cession d'août dernier, la translation de 
réeole normale avait été Totée par le Conseil général et que 
la Commission départementale avait étéiinvitée a acquéi^ir, au 
nona étt département, un terrain pour TinstalUtion de cette 
école. A Tunanimltô, Ja Commibsl:>n permanente s*^tait 
prononcée pour le terrain appartenant au déparlement sis 
au coin de la porte de Paris ; mais M. le ministre Toyant quel- 
ques inconTénlentfl à ce choix, appelait de nouveau Taiien- 
tion du Conseil générai. Après s'être tranaportée sur lesdeu^X 
es^laceuients proposés pour la constructton, la 4® Commis- 
sion s'était en majorité prononcée, non pour le terralA de 
la porte de i^ris, mais pour ceiui des Moreaux situé h l'ouest 
de la ville. 

M. Romand combat les conclusions du rapport. Il fait obser- 
ver qu'outre le prix ex ccFsrf du terrain des Moreaux, la dis- 
tance qui le sépare du centre de la ville et le voisinage du 
cimetière, sont des raisons Au|&santes pour mériter qu'on 
écarte ce projet; que ïe t^a%i aë% p6rte de Paris, élojgné 
seulement de 30 a 40 mètres de l'écoie actuelle et dont la 
décllyité sera. Ion» de ta oo^nÊftruûtioâi, iKineicause d'économie 
au lieu d'èire un surcroit de dépenses, convient .infiniment 
isieux que celâfi des Moreaux. 

M. Bibtère défend de nouveau les conclusions d^ la majorité 
de la 4^ Commission. Il trouve que le voisinage des aliénés, 
dûUtles cris se répercutent ascez loin, serait déji un mo- 
tif d'éJoignem3tit,toafs qu'il y a un autre voisinage non 
moiDS désagréable et plus préjuéiciable à la santé des élèves 
dans le ruisseau aux ondes peu limpides et peu pures dont la 
source preid naissance à la cat^erne.'et U. Ribière, qui voit 
là une question de salubrité, espère qu'on ne s'arrêtera pas à 
un tel emplacement. Le terrain des Moreaux offre, au cou- 
traire, tous les avantages que réclame le pius important de 
nos établissements, et le voisinage du cimetière n'est pas une 
objection asstz sérieuse pour qu'an 8*y arrête. Gir, Outre que 
dans un avenir plus ou moins éloj^n^^e le déplacement de ce 
cimetière s'impusera fondement, uèi aujourd'hui on peut 
encore établir les conslruciiotïs à une certaine distance de ce 
séjour du rtpos. 

M. Fiandin voit dans le choix du terrain des Moféauz un 
entralntmt:nt de dépenses qu'il est impossible de prévoir et 
de limiter d^avance. 

Diverses autres observations sont échangées entre MM. le 
Préfet, Javal, Dethou, Petit, Foiliot, Ràbière et Fiandin. 

Amendem nt de M. Java), tendant a ce que l'é oie normale 
actuelle ne )^éit pas déplacée, attendu qu*on peut faite d«s 



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46 

agrandiBsements. suffisants et que rannexion de la station 
agronomique à la ferme*6cole, laisbera disponible de nouveaux 
locaux dans lesquels pourront être faits des aménagemeiits 
nouveaux. 

Plusieurs membres répondant que Técole normale des filles, 
absolumeut insuffisante, restera toujours un embarras; que 
Ton cooiple aut \ei bâtiments de récoio normale des garçons; 
gu*en cas comraire il faudrait ai ors construire une école de 
nlies. Oq demande la c ôiure de la discussion. 

L'amendement JaTAl e^t mis aux yoix et lepoussé par 10 Toix 
contre 9. 

M Maseot déclare que le Gonsdi n*eât pas en nombre et 
qu*il y aurait quelque încoavénieni à décider le fond de la 
question à une faible majorité. En conséquence, le Conseil, 
s*associant aux hcrupules de H. Massot, adopte sa proportion 
d'ajournement et remet la diecussion de Taffaire à la session 
d*auût. 

M. le Président déclare close la session d'arril 1882. 

La séance est levée. 



SESSION D'AOUT 

SÉANCE DU 21 AOUT 1882. 

L'an 1882 1<^ 21 août, A 4 beareir;, les membres du Conseil 

féaéral de TYonne se sont réunis dans la salle de leurs déll* 
érations, à l'bôlel de la Préfecture. 

M. le Préfet déclare ouverte la deuxième cession de 1882, 
aux termes de Tarticle 23 de la loi du 10 août 1871, et il inTilD 
les prébident et secrétaire d'à>|^e à prendre place au bureau 
prorisoire. 

M. Plandin, doyen d'âge, prend place au fauteuil de la pré- 
sidence. 

M. Merlou, le plus jeune des membres présents, remplit 
les fonctions de secrétaire. 

Il est procédé & Tappel nominal. 

Sont présents: MM. Boudard, Bonrerot, Baudoin, Bonsant, 
Co^te. Detbou, Ducbé, Dajruyot, Darand-Désormeaux, Plan- 
dio, FoUiot, de Fonlalae, Harioi, Jaral, Lancôme, Laubry» 
Lepère, Ma-tenot, Massot, Maibé, Merlou, Petit Eroest, Petit 
Eagèae, Pérouse, Pignon, R«.Teau, Rapin, Régnier, Rétif, 
Rib ère, Rjmaud, R )y et de Taolay. 

Sont absents» et dûcnent excudés : MM. Brunot, baron Bria* 
card, Quicbard, Hoadaille. 

M. le préâident Fiandin invite le Conseil à procéder à la 
nomination des membres du bureau. 

Scrutin pour la nomination du préaident du Conseil : 

Nombre des votants, 92. — Majorité absolue, 17. — Ont oJd- 



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M 

tenu : lilC. Lepër^* 22 voix , Kâbiôie, â ; Flandin, 2 ; Bonnerot; 
2 ; Dethou, 1. — Bulletins blancs, 3. 

M. Lepère est proclamé présideni du Conseil général pour 
rannée 1882-1883. 

Scrutin pour la nomination de deux Tice-présldents : 

Nombre de Totants, 33. — Majorité absolue, 17. — Ont ob- 
temi : MM. Bonnerot, 23 yoiz ; Fiandin^ 45 ; Régnier, 15 ; Mas- 
sot, 7 ; Rib'ère, 1 ; Duguyot, 1.^ Bulletins blancs, 2. 

M. Bonnerot ayant ^eul obtenu un nombrede Toix au moins 
égal au cbiffre de la majorité absolue, est proclamé Tice- 
président du Gonisell géaéral pour Tannée 1882-1883. 

Deuxième tour de scrutin pour la nomination du second 
Tice-président : 

Nombre de Totant^, 33. — Majorité absolue, 17. — Ont ob- 
tenu : MM. FJandiQ, 15 yoix; Régnier, 14; Massot, 2; 
Duguyot, 1. — Bulletin blanc, 1. 

Aucun des candidats n'ayant atteint le cbiffre de la majo- 
rité absolue, il est procélé a un scrutin de ballottage. 

Nombre de Totauts, 33. Ont obtenu : MM. Flaudin, 17 Toix; 
Régnier, 13; Duguyot, 1. — BuUetins b ancs, 2. 

M. Flaudin est proclamé Tice-président du Conseil général 
pour Tannée 1882 1883. 

Scrutin pour la numioation de 4 secrétaires. 

Nombre des Totants, 32; majorité absolue, 17. — Ont ob- 
tenu : MM. Pignon, 30 voix ; Co^ie» 29 ; Ernest Petit, 20 ; Fol- 
liot, 17; Pérouse, 11; Eugène Petit, 4 ; Dmrs, 5; Bailetin 
blanc, 1. 

MM. Pignon, Geste, Ernest Petit et Folliot sont proclamés 
secrétaires du Conseil général pour Tapnée 1882*83. 

Sur TiniiiatlTe de M. le président Plandin. M. Lepère, pré- 
sident élu, prend place au fauteuil de la présidence. 

M. Pignon, Sr crétaire é>u, remplace M. Merlou. 

M. le président prononce le discours qui suit : 

Messieurs, 

J'adresse aux membres du bureau proTisoire les remercie- 
ments du Conseil gaéral, et, personnellement, je tous remer- 
cie, mes chers collègues, des nouTeaux témoigoages de con-. 
fiance et de sympaibie que, cette fols encore, tous aTez bien 
Toula m'accorder. 

Je le f «ié aTec le même sentiment de reconnaissance, que 
Tannée dernière, mais le cœur moins joyeux. Il y a aujourd'hui 
un an, jour pour jour, se produisait, a i*occaêion des élections 
légi«,latiYts, une imposante manifestation du suffrage uni- 
Tersei qui noub donnait l*espoir et, pensions-nous, la certitude 
que la majorué républicaine, si prépondérante au point de 
Tue numérique, formtr^ii un grand paru dont l'union don- 
Derait naissance à un guuTernement bomogèoe et que ce gou- 
Temement trouverait dans cette union et dans son accord 
aTec les aspirations générales du pays, les gages de sa durée. 

Depuis lors, trois mlnietères se sont succédé ; et, sans se 

1882 2 



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u 

HTrer mUr la qnestioii ou la pui <le8LjrefipoD8«Mlii6&iit des tir 
crimiDâtioDs dont le moiiu)^ IneonTéaientesl d\fttre Bléiii1e% 
ii ia^hiea 4:onfiUter qa*li existe dans U majorité républicaine 
des diTlsioDS dont nos éternels ennemis se téjouisaent. 

Ce n'est pas qqe leun bruyantes démonstrations pulfisent 
}»ni faire à euirmèmes la inoindra. illusion. Ils «a^ent lout 
aussi, bien, mieux qae cous peut-èini^ que lien ne çmx% pré^ 
valoir contre la Républlqoe. Mais il n^-buml pas^qua la ftépu- 
biiqœBoii assurée de«on existence, il faut que par ses ttutxes 
elle affirme sa vitalité. 

L'œuTia du iKMiyernement de la République, doit être une 
œuvre incisante d<e réformes et de progrès, qui ne peut 
s'accomplir que par l'union et le concours de tous les répu- 
blicains. 

Le nouiEeau ministère qui, du «este, au point, de vue des 
affaires extérieures, a sainement interpréta les Tote^ de bt 
Cbambre et, je le crois, le sentiment général du pays qui Teut 
la paix, qui la veut réi^olûment, mais &ans abdlcatioz^ le nou- 
vieau iMni^ière, dis*je, a fait, au point de vue intérieur, du 
rétablissement de Tunien d»xi^ la majorité républicains ^ 
prkicipal objet de son programme. 

Le pays lui saura gré des efforts qu'il .â«Da pour atteindra ce 
but et ne lui mascband^ra pas sa confiance s'il suit une poliii- 
que neite, téritai>lementprQgresi^£s?te, ftérieuseiiientréfûrtta- 
trioe, <sânspirant en ioui des principes républicains et s'aUar 
cbant 4 les. appliquer comm^ ils veubnti i'éire, c'est-àndira au 
plus grand profit de la hborté et de la démocratie. 

Nous pouvons le seconaisr dans cette œuvre, cbj^^n dans 
la spbére do antre acilon, en nous effoiçant ds «établir, là où 
elle a pu être troublée, Tumon dans les assemblées électwes 
de tout de {lé et la concorde entre les citoyens. 

Il vous appartiesit aussi, mes cb^s collègues, si tous le 
jugez k propos, et sans sortir de vos attcibutionsi de lui. faire 
conuftitre tos vœux, ceux de vos commettants, sur d'impor- 
tantes questions dont le pays attend impatiemment la solu- 
tion. 

Quoi qu'il en soit» vous trouverez dan^ les afl^ires puikir 
ment départei&entatoa une large carrière pour les travau:^ de 
ceUe^session. Vous avez pu apprécier rùnielligence et le sain 
que M. le Préfet a mis à vous en préparer les matériaux. 
Vous apporterez k l'étude des questions qu'elles sou.èTent 
Totre zèle et Totre déTouement b<ibitueis ; et nous les résou- 
drons, j'en suis coniaincu, d'un commun i^ccord ebaujnieux 
des In^étèts de notre cber département. 

Il est procédé à la répartition des membres du Conseil en 
cinq Commissions qui sont ainsi coqp posés : 

l'* Commissioti. — Fina>'Gbs. — MM. Raveai), Folliot, Bou- 
dard» Baudoin, Houdaitits^ Pignon. Guicbard, Laubry. 

2* ComralÊSiop. — Vu9XLIxé. — MM« Romand, Matbé, Dur 
rand-Oésormeauz, Bonnerot, Pérouset Régnier, Hurloè. 



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tenot, Baron Brincard, Lancôtne, Brunet. 

4* CommissioD. -^ Etabltssbmbnïs publics. — MH. Jatal, 
GoAte, Duché, Flandio, hrnest Petit, Eugèae Petit, Rapin, 
Ribière. 

5^ Commission. — Attributions diverses. — MM. DethQa, 
Hoguyot, Roy, de Pontaliie, Rétif, de Tanity, Merlou. 

M. le Piésiaent renToie diverses communications à i'exaiQcn 
des GommiFsionô compétentes. 

M. le Préfet désire appeler Tattention du Conseil sur une des 
clauses du traité passé avec M. Pinard pour la création d*une 
Ferme-Ecole. 

Aux termes àfi ec traité, dit M. te Préfet, le Conseil général 
8*e^t réserré la faculté de prendre, en tout ou partie, les récol- 
tes efi grange ou en tierre, et il y a lieu de prononcer sui^ ce 
point dans un délai qui expire le 10 septembre pirocbain. Il est 
donc opportun de prendre une prompte décision. Le Conseil 
ne serait-11 pas d^avis que la Commission spéciale précédem- 
ment nommée pour Texamen de toutes les questions techni- 
ques relatives à rorganl^ation de la Ferme-Ecole, pourrait être 
char>gée de résoudre k question des récoites en grange ou en 
terre* 

Le Conseil, consulté, décide qUe cette Cottimission anté- 
rieurement nommée, reprendra son existence et ses pouvoirs 
pour examiner ei résoudre la question qui lui est soumise par 
M. le Préfet 

M. le Président invite lesCommissioUft à se réunir dans leurs 
bureaux à lUssue de la séance, pour se constituer et procé- 
der k ia répartition des dossiers entre les diverses Commis- 
sions. 

Selon Tu&age, les comptes^rendus analytique et In exUnso se 
confondront pour la première séance du Conseil. 

La séance est ISTée. 



SEANCE Dtj 22 AOOT. 

La séanee est ouverte à 3 b. i 2. 

M. le Préfet assiste à la séance. 

Sont absents et excusés MM. Gufcbard, Brunet, Hôudailie 
et Brincard. 

M. P gnon, Tun des secrétaires, donne lecture du procès- 
^«rbal de la feréance d*hier qui est adopté. 

M. Flandin, président de ia Commission départementale, 
rectifie deux erreurs d*Jmpression qui ont été faites daas le 
rapport de cet^ Commission^ lequel rapport a été déposé sur 
ïe bureau du Conseil général à la séance d bier. 

M. le Présideat communique au Conseil les noms des pi^ 
sidents et secrétaires des C immissions qui absent oi^nstituées 
à rissue de la première séance : 



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20 

1» (Commission. — 11. Rafi.au, président ; M. PoUiot, seeré- 
laire. 

2* Commission. ^ M. Matbé, président ; M. Pérouse, secré- 
taire. 

3« Commission. — M. Massot, président; M. Bonsant, secré- 
taire. 

4« Commission. — M. Plandin, président ; M. Coste, secré- 
Uire. 

5« Commission. — M. Detliou, président; M. Merlon, secré- 
taire. 

M. le Président renToie direrses communications à Texamen 
des Commissions compétentes. 

Sur la demande de M. Ernest Petit, le Conseil renouTelle 
les pouToirs des deux Commissions spéciales chargées de 
Ttxamen des projets de chemins de fer dans les yallées du 
Serein et du Tholon. 

M. le Préfet dépose sur le bureau divers dossiers relatifs à 
des affaires qni lui sont parvenues trop tardivement pour 
prendre place dans le rapport Imprimé distribué au Conseil. 

Ces dossiers sont répartis entre les diverses Commissions. 

Sur le rapport présenté par M. FoUiot au nom de l'^ Com- 
mission, il est donné acte a M. le Préfet de la communication 
reiatlTe à la situation tinancière du département. 

M. Folliot lit un rapport sur les arcblyes départementales, 
dont les concIusioDS tendent à rinscription d'un crédit de 
6 2S0 fr. au budget de 1883. — Adopté. 

M. Fiandin fait remarquer que, dans le rapport qu'il a pré- 
senté au nom de la CommibSion départementale, 11 soumet 
au Conseil une demande de crédit de 200 fr. faite par M. Far* 
chiTlste pour consacrer un mois de son temps à Texamen des 
archives communales et hospitalières. 

M. le Préfet appuie celte demande de créait proposée par la 
Commission départementale, et M. Ernest Petit en démontre 
Turgente nécessité. 

M. Mathé fait quelques réserves au point de vne des précau- 
tions à prendre pour qu'il ne s'égare aucun des documents 
contenus dans les archives communales. 

M. Riblère est également d'aris d^accarder le crédit dont 
il reconnaît TutilHé, mais il fait remarquer que les communes 
ont le désir légitime de conserver leurs richesses bibliogra- 
phiques, et qu*il ne faudrait pas que Texamen dd leurs 
archives pût avoir pour résultat de faire passer quelques 
documeats précieux uans d'autres collections. 

M. Ernest Petit répète quMl ne s'agit que de faire un inven- 
taire des archives communales. 

M. le Préfet indique que Tinspection qui sera aulorii^ée par 
le vote du crédit ne coobibtera pas dans un abaissement de 
pièces à faire par M. rarchiviste. Celui-ci donuera plutôt aux 
secrétaires de mairie, chargés des archives, des indications 
utiles pour dresser son inventaire. Voilà surtout la princlpals 
Utilité de rinspection. 



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24 

M. Régnier désirerait compléter le création de cette inspec- 
tion p&r i'enyoi d'une circulaire préfectorale qui donnerait aux 
maires des communes les renseigûements nécessaires pour 
rétablissement d'un inrentaire de leurs archires. 

Le crédit de 200 francs est Toté par le Conseil. 

Au nom de la i>^* commission^ M. Rareau lit un rapport 
proposant (i'éme'tre Tayis qu'il y a lieu d'autoriser la Tille de 
Sens à renouTeler et modifier ses tarif et règlement d*octroi. 

M. Delhou se deiDande si c'est bien aux ressources de 
Toctrol, qui pèse sur les classes pauTres, que la Tille de Sens 
doit faire appel plutôt qu'aux centimes additionnels pour faire 
face à ses besoins. 

M. Pignon fait remarquer que c'est après un examen appro- 
fondi de sa situation financière, que la Tille de Sens propose 
d'augmenter les droits d'octroi. Il ne croitpas qu'il y ait lieu, 
à propos d'une demande particulière, de souleTsr la grande 
question du maintien ou de la suppression des octrois. 

M. Régnier est aussi d'aTis que la question des octrois ne 
doit pas ôtte discutée en quelque sorte incidemment et de 
façon à mettre en cause, directement, la Tille de Sens à propos 
d'une création de ressources qui n'intéresse que ses finances 
et qui ett plutôt de la compétence de son Conseil municipal. 
Les conclusions du rapport sont adoptées. 

M. RsTeau lit un rapport relatif au tobu précédemment 
émis par le Conseil en faTeur du dégrèvement de i'impôt sur 
le sucre destiné aux Tendanges et Tinage à prix réduit. Con« 
formément aux conclusions de ce rapport, le Conseil déclare 
persister dans le principe de ce Tœa. 

M. Pérouse présente quatre rapports. 

Le !«', qui est relatif à un projet de cbemin de Ut de Gosne 
à Saint-SauTCur, regrette que l'intérêt du Département ne 
soit pas assez considérable pour rtrendre en considération 
une demande de subvention de 133,000 francs pour la cons- 
truction de 15 kilomètres de cbemin de fer. — Adopté. 

Le 2«, relatif à un cbemin de fer sur routes, de Montargis à 
Biôneau, propose de continuer à M. le Préfet et à MM. les 
membres de laGDmmission inter-iôpartementale tous pouToirs 
pour arrêter les conTentions et le câbler des cbarges. — 
Adopté. 

Le Z* propose d'ajourner le classement de nouveaux cbemlns 
de grande communication jusqu'à ce que les dispositions 
légisiatlTes à l'étude Tiennent accroître )es ressources budgé- 
taires. — Adopté. 

Le 4* conclut à la réunion d'une Commission inier-départe- 
mentale cbargée de faire opérer des comptages en vue du 
racbat du pont à péage de Misy. — Adopté. 

M. Romand lit un rapport concluant à l'ajournemeu i de toute 
décision relatlTO â un projet de cbemin de fer d'intérêt local 
pour l'exploitation des carrières de Coursun, Moiesme et 
Gbarentenay. Le rapport indique que les études qui ont été 
ûtitea sont trop som^u^r os et quUl y a nécessité de les com- 
pléter. 



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M. Duché demioide que le Gonffeil réserTe sa décision jttsiia'i 
U production de nou?eaux documents. 

M. R^tpiu est d*avi6 qu'il y aura lieu d*accueiUlr lavorable* 
jnent ce projet de chej^ilo de fer, parce quli érltera au Dépar- 
tement les frais d*entretlen de deux route» qui s'êlèrent î un 
chiffre considérahle. 

M. Boy appuie également ce projet de chemin de fer qui 
pourra se raccorder plus tard ay^c le chemin de Joigny k 
Tvucy. 

Les conclusloDs du rapport sont adoptées. 

M. Baudoin présente un rapport sur le repartement des 
contributions directes. — Adopté. 

Le Conseil adopte succeâ&iTement lee rapports de M. Bou- 
dard sur les centimes communaux et U contribution person-^ 
nelle, et de M. Roy sur les caisses d'épargne. 

Sur la proposition de M. Roy, le Conseil déclare persister 
dans la délibération qu'il a prise, le 26 avril 1881, relatifement 
k l'application de Fart. 39 de la loi du 21 juillet 1881 sur la 
police sanitaire des animaux. 

M. de Fontaine lit cinq rapports : 

Le plumier inecrit au budget des pensione en faTeur des 
jeunes aveugles. -^ Adopté» 

Le deuxième donne acte à M. le Préfet de sa communi- 
cation relative aux subTentions accordées aux communes 
pour écoles, églises et presbytères. — Adopté. 

Le troisième propose rinscription au budget de 1883^ d*un 
crédit de 3,000 fr. en faveur de jeu:ies gens du département 
qui sulTent TEcole de Gh^lans. — Adopté. 

Le quatrième alloue une subvention de 300 fr. à U société 
médecine vétérinaire de l'Tonne. — Adopté. 

Le cinquième donne acte à M. le Préfet de sa communication 
des procès-verbaux du conseil supérieur des haras pour Tannée 
1882. — Adopté. 

M. Duguyot lit un rapport proposant le Tote d'une subven- 
tion de 225 fr. au profit d'un élève de Téeole d'agrieuUure 
d'Ecully. — Adopté. 

Adoption d^un lapport présenté par M. Merlou et relatif à 
une publication intitulée : L$ Oimie civil. 

M. Merlou donne lecture d*un rapport proposant Tinfiçrip- 
tion au budget de 1883 d'une somme de 60^ fr. pour faire face 
aux dépenses du conseil des bâtiments civils. 

1(. le Préfet demande an Conseil s'il ne lui conviendrait pas 
de décide; que le conseil départemental des bâtiments civils 
aura à statuer, à l'avenir, sur les projets de construclion ou 
de réparation<:i des bâtiments départementaux» eo môme temps 
que sur les travaut des eonununes* 

JA, Huriot fait remarquer qu'ayant de se prononcer 0Ur ce 
point, il faut rechercher ei la missioiii du conseil des bâtiments 
civils n'est pas exclusiveinent limitée aux travaux à effectuer 
par les communes. 

M^ le pr4eldent miToie Texamen de cette quesUon à la H* 
commission. Les conclusions du rapport sont adoptées. 



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Sur }e npiioH dé M. lArlou, le GoMiil tdo{>ta le f rojei de 
reparution présenté par M. le Préfet, d'ane ftomme de 3,000 fr., 
ftlloiiée par rfitai au département de TYonne k titre de sûb- 
▼entlon pour les éiâbiisseaieatft de bienfaisance. 

M. Fiandtii explique an Goneeil qu'il v a lieu de TOtet une 
somme de 600 fr. pour parfaire les frais d'impression du 
bulietin de ilnstruction primaire. 

M. Pin^ûon répond que ce crédit eera inscrit au budget 
reetifieatif par un rapport qui sera soumis au Conseil dans 
une prochaine séance. 

La séance est loTée. 



SÉANCE Dt 23 AOtïT. 

M^ le Préfet assiste à la séance. 

Absents et dûment excusés : MM, Guicbard^'BrinGardvHou- 
daille^ Brnnet. 

M* Geste, Pun des secrétaires^ donne lecture du procès-- 
▼erbal de la séance de la Teille, qui est adopté. 

M. le président renroie diTorses communications à Teamen 
des coifimls^ons compétentes. 

M. Bjudard lit deux rapports relatifs à la taxe municipale 
sur les cbietis et au fonds de secours et non^raleurs. —Adopté. 

M. Pignon don^e lecture des rapports suivants : 

Ouverture d*uo crédit supplémentaire de 339 fr. 48 pour loy#rs 
des casernes de gendarmerie. — Adopté. 

OaTortâre d*an crédit de 228 fr. 77 pour Tentretien des 
bâtiments de Técole normale d'instituteurs. — Adopté. 

OuTerture d'Un crédit de 255 fr. 45 pour Tentretien de récol4 
normale dMnstltutrites. ^ Adopté. 

Oaretture d'un crédit de 113 fr. 24 pour réparations lo.a- 
tites aux eaaeraree de Jaigny et de Piçgny. -» Adopté. 

Inscription au budget rectificatif de rinstruction publique 
de 2,411 fr. 50. ^Adopté. 

OuTerture d'un crédit de 30 fr. BO pour exécution de la loi 
sur les épizooties. — Adopté. 

Outerture d-un crédit de 20 fr. 24 pour remboursement d'une 
somme payée en trop» — Adepte. 

ÛUTerturd d*un crédit de 37 fr. 50 pour loyer du dépôt de 
sûreté d'Ancy-le-Franc. •— Adopté. 

M. Durand-Désermeaux présente deux rapports : 

Le premier propose d'inscrire un crédit de 350 fr. (:our 
l'annonce des crues de TArmaoçon et du Serein. — > Adoptée 

Le second est d^avis d'autoriser la eommune do Gbâiel- 
Gérard à employer pour sescbemins Ticinaux l'excédant de 
ses prestations de 1828. — Adopté. 

M. Huriot donne leetore d*un rapport relatjf au projet de 
règlement sur les chem-ns ruraux prescrit par l'art. S de la loi 
du 20 août 1881. 



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u 

Le rapport propose d^inTlter M. lo Préfet à faire imprimer le 
projet de règlement soumis i la 2* commission et à Tadreeeer 
aux membres du Gongeil général en les invitant à le retourner 
aTec obseryations dans un délai de deux moiSi puis à déléguer 
Texamen définitif de ce projet de règlement à la Commission 
déparlemeniale. 

M. Flandin annonce au Conseil que la Société centrale d'agrrl- 
eulture a Tintention de prier M le Préfet de constituer des 
syndicats d'bommes spéciaux qui étudieraient la question du 
règlement sur les chemins ruraux. 

M. le Préfet fait obserTer qu'il lui parait impossible que Pad- 
mi Distr a t ion puisse créer elle*mème des corps consultatifs qui 
ne sont indiqués par aucun point de la législation existante. 
La Société centrale d*agriculture pourra formuler toutes ses 
obserTations et les adresser officiellement à la Commission 
départementale, mais radministration ne peut donner à cette 
Société un caractère officiel qni n*a pas été prévu par la loi. 

M. Ribière pente que le Conseil peut prier M. le Préfet d'en- 
voyer un exemplaire du règlement à imprimer à chacune des 
Sociétés d'agriculture de iTonne, et il demande au Conseil 
de se prononcer dans ce sens. 

M. Bonnerot estime qu*il pourra résulter des inconvénients 
de la communication officielle du règlement aux Sociétés 
d*agriculture. Ces S )ciétés fourniront des observations qui 
se trouveront en contradiction avec celles de la Commission 
départementale, et, par suite, du Conseil général. 

If. Rapin rappelle que les Sociétés d'agriculture ont déjà 
été consultées sur la question du vinage. 

M. Bonnerot répond qu'il ne s*aglt pas aujourd'hui d*une 
question agricole, mais d'une question technique qui est très 
complt'xe. 

M. Huriot, rapporteur, est également d*avis qu'il nVa pas 
de question agricole en jeu dans le débat et qu*il Êuffirait de 
communiquer officieusement le règlement aux Sociétés d'a- 
griculture. 

. M. le Préfet maintient que la délibération du Conseil à inter- 
venir ne peut avoir pour effet de l'obliger A faire uneremblable 
communication, et fait toutes réserves k cet égard. 

Après diverses observations, le Conseil décide qull sera 
tiré un nombre d'exemplaires suffisant du règlement pour que 
les Sociétés d'agriculture puissent en prendre connaièsanee. 

Les conclusions du rapport sont adoptées. 

Sur les rapports de M. Lancôme le Conseil vote divers crédits 
pour réparations aux casernes d'Auxerre et de Yézelay et aux 
Palais de Justice d'Auxerre, de Joigny et de Sens. 

M. de Fontaine fait remarquer que le crédit demandé pour 
le Palais de Justice de Sens est absolument nécessaire. 

M. Martenot lit un rapport sur une proposition de création 
d'uae brigade de gendarmerie A Ravières. 

Ce rapport conclut à rinscription au budget d*une somme 
de 116 ir. 68 pour paiement du loyer, du l*'' septembre au 31 



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ûéeÊttArt 1882, d'an posta proTisoiïe d« gendiurmerle à Ra< 
▼ières. — Adopté. 

Le Conseil Inscrit on ontro au bndget de 1883 un Orédli de 
800 fr. pour loyer d*ane caserne de gendarmerie à Karières, 
dans le cas où une brigade y serait Inatallée à titre définitif. 
Mais il est enteniiu que le loyer de 350 fr. du poste proTlsoire 
sera prélevé sur cette somme de 800 fr. en 1883. 

M. Rapin donne lecture d*un rapport relatif à rezécution de 
la loi du l*** juillet 1878 sur renseignement primaire. 

Ce rapport propose au Gonsc^il de décider, comme question 
de principe que, d*une manière générale, il e&t disposé à 
émettre, pour rétabltssement des écoles de hameau, un avis 
favorable k la demando de M. le Préfet au sujet de Tappli- 
cation de la loi ; mais qu'il se réserye de prononcer spéciale- 
ment sur cbaque cas, et qu'il n'y a pas îieu de touebtr en ce 
moment à aucune des questions soumises à son examen, le 
montant exact des dépenses et les ressources financières de 
cbaque commune n*étant pas encore connus. Il autorise M. le 
Préfet à faire dresser, dès à présent, le projet complet d'instal- 
lation d'une école aux frais de la commune dans les hameaux 
d*Orgy, Ghevigny, la Saufin et Brécy. 

M. Massot donne des explicatione desquelles il résulte que 
la commune d'Orgy attend depuis deux ans llnstallation d'une 
école de hameau. M. Massot désire connaître les motifs de ce 
retard. 

M. Duguyot se plaint de ce que le dossier ne contienne pas 
de renseignements précis sur les dispositions manifestées par 
les communes en ce qui concerne Vappllcation de la loi du 
l^juiliet 1878. Il demande le renvoi à la commission. 

M. Goste fait remarquer que, dans une des conclusions de 
son rapport, la commission demande divers renseignements à 
M. le Préfet. 

M. le Préfet croit que la discussion s'égarera dans des parti- 
cularités si elle n'est pas traitée d'une façon générale devant le 
Gonseil. 

M. le Préfet rappelle la demande qu'il a adressée au Gonseil. 
Il demande à être autorisé à imposer d'office toutearles com- 
munes qui, aux termes de la loi et des décisions du Gonseil 
départemental doivent avoir soit une école de filles, soit les 
écoles de hameau. 

La Commission répond en proposant de faire une distinction 
entre les communes qui doivent établir des écoles de hameau 
et celles qui doivent établir des écoles de fi les. 

La Commission exprime ensuite l'espoir que l'administration 
pourra, par la persuasion, amener les communes récalci- 
trantes à ne pas résister plus longtemps à Vobligatiôn où elles 
sont de créer des écoles de filles ou des écoles de hameaux. 

M. le Préfet explique que les nioyens de persuasion ont :déjà 
été employés saLS succès, et qu'il y a lieu aujourd'hui d'im- 
poser d'office des dépenses qui ont un caractère obligatoire ; 
mais eetta imposition d'office doit être faitei sur Tavis conf<»me 



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dm Ccntetl gàiéntl. Si IftCCTSvil miivatt les i)idle«ltoiift conte- 
Eiues dans le rapport de la GommissiOD, 11 mettrait le Préfet 
dans rimpostil^iiilé d'exécuter les prescriptions da la loi. 

M. le Préfet sépond aux deux objections qui t>at été f jrtxm.- 
léesc Tabseace de reaseignements sur le chiffre des dépensas 
à liaposiir aux comaïuues et sur la situation fioancière de cas 
mômes commaaae> 

En ce qui concerne la situation financière des commuaes^ il 
a été distribué au Conseil un état Imprittté qui donne tous les 
reaseignements néeeiisairas. De plus, il faut que le Gonsail 
sache que les communes qui résibtent à Tobligation de ctéer 
de nouTellee éeoèes ne sont pas celles qui sont le plus obérées. 

Ba ce qui touche le défaut de renseignements sur les dé- 
penses k imposOT aux communes, la réponse est i^mple : les 
communes qu*il s*agit aujourd'hui dlmpoâer d'office n^out pas 
▼ouiu fournir de projets de eonstruction '1^ maisons d'école^ 
etc*esi lorsque TMiminlsiration mt% autori^b0 à faire exécuter 
les prescriptions de la loi qu'elle fera dresser d'office les projeta 
de construction de maisons d'école. 

M. le Préfet termine en exprimant l'eepoir que l'autoridatlon 
qui lui sera accordée par la Conseil suffira pour Taincre la 
résistance de la plupart des communes récalcitrantes, 

M. Ribière exprime le regret que les renseignements doua- 
nes ne soient pas suffl<tani8, puis 11 examine les dispositions 
des lois de 18S0, d^ 1867 et de 1878, en ce qui touche l'orga^ 
ûisation de l'eaceigoemeat primaire Mais le Conseil général 
ne peut donner l'aTls conforme qui luient demandé par M. la 
Préfet, aux termes delaloi du 1*^ juillet 1978, qu'après ayoir eu 
en mains les documents nécessaires pourétudiet laquestion* 
Cette question se dlTise en deux parties distinctes : d'uae part, 
les écoles mixtes à créer dans les communes de 500 habitante 
et au-dessus ; et, d'autre p%rt> les écoles de hameaut. Aujouf^ 
d'hui, la situation est celle-ci : 7 communes dont la population 
dépasse 5 ^ habitants doirent être mises en demeure, suivant 
M. le Préfet, de dédoublef leurs écoles et d'établir une école de 
garçons et une école de filles. Mi4s, aux termes de la loi de 
1867, le Conseil départemental de l'instruction publique peut 
autoriser les. communes de BOO habitants et au-dessus de 
conserver leurs écoles mixtes* Or, on n'a jamais produit un 
argument tendant à prourer quo les écoles mixtes tenues par 
des femmes fussent un mal au point de Tue de renseignement 
primaire. Ce sont des considérations financières qui oni engage 
les communes à ne pas dédoubler leurs écoles mixtes; ces 
considérations ont encore aujourd'hui leur valeur et devons- 
noas n'en tenir aucun compte alors que la loi de 1867 autorisa^ 
dans certain» cas, la créalioii d'écoles mixtes t 

M., le Préfet nous demande, aux termes de la loi de 1878, un 
avis confom&e qui autorisera à imposer le dédoiiblement de 
leur éœie mixte à certaines communes; neus se pouvcHia 
donner cet avis qu'après avoir examiné des doeuments qni| 
aujourd'hui, noua fiant aJtiaolnment défauts Noua 



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« 

également de rênfieinements poar résoudre la question de« 
écoles de hameaux, is loi ée HK^ txM^W aux communes les 
moyens de faire face aux dépenses de dédoublement ou d*éta- 
blissemeut de leurs écoles Ces dépenses peuTent être eou- 
Tertes par les ressources ordinaires, par des subTention^-ou 
par remprunt. Or, il est absolitttetit nécessaire de connaître 
la situation des communes et le chiffre des tjraTaux à exécuter 
par elles ayant de songer à les Imposer d*effice. L'affaire n'est 
pas éâ état, et nous devons prier M. le Préfet de Touioir bien 
compléter le dotsier. 

M. le Préfet répond aux dlTcrses objections présentées par 
M. Ribière. Il rappelle qutl ne s'agit pas de discuter l'esprit 
delà loi du !•' juillet 1878, mais qu'il est du devoir de Tadmi- 
nistration et du Gjnsell généralid'appliquer celle-ci, quelque 
opinion qu*on puisse afoir sur certaines de ses dispésitions. 

Il n*est pas question d'imposer d^office les communes qui 
seraient autorisées exceptionnellement à coneerrer des écoles 
mixtes, malgré leur population. Les communes qui se trou- 
Talent dans ce cas se sont vues retfref rautoricrstion qui leur 
avait été accordée par le Cioitôeil départemental de lln^tructlon 
publique; elles tombent sous le coup de la loi de 1878 qui les 
oblige à avoir des écoles spéciales pour chaque sexe. 

En ce qui concerne les renseignements du dossier, M. le 
Préfet renouvelle l<es explications qu'il a déjà données, et il 
termine en maintenant les conclusions de bon rapport qui 
tendent à obliger les communes à exécuter les prescriptions 
de la loi de 1878. 

M. Ribière insiste sur les observations qu'il a présentées 
au'€k>n6eil. 

M. Javal annonce qu*ll a préparé un projet de délibération 
qu*il soumettra au Ûonseil. 

M. Pérouse estime quMl suffit de lire Particle 19 de la loi de 
1878 poui^ se convaiocre que le Ck>iiseil ne peut dcmner un 
aTîsr èon forme qu^après avoir eu sous les yeux un certain 
nombre de documents que le dossier de l'affaire ne contient pas. 

If. Bonnerot critique plusieurs passiigee du rapport. Il 
demande au Conseil, s'il renvoie Taffatre, de décider qu'il 
n*accepte pas toutes les déclarations contenue» au rapport. 

M. Pignon demande le renvoi de Taffaire pour supplément 
d'informa^ne 

Le Conseil décide le renvoi de ht discossion à demain. 

M. le Préaident communique au Conseil le projet de vosa 
suivant qui est présenté par MM. Laubry, Javal, BOAsant, 
Rapin, Bonnerot et DuraM-^Désormeaux : 

« Les soussignés émettent le voeu qu'il soit donné suite 
« aux )[»rojets d'organisation des Conseils cantouaiix. » 

Le projet de vœu tst renvoyé à la 0* Commission. 

La séance est levée. 



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tê 



SÈiMCE DU 24 AOUT. 

L% séànee est ouTerte à 3 heures. 

M. le préfet aiesiste à la séADce. 

Sont abâents et excusés : MM. Brunot^ Gnichard, Houdaille. 

M. Ërue&t Petit, Fun des secrétaires, donne lecture du 
procès-Terbal, qui est adopté. 

MM. Dethou, Duguyot et Merlou présentent un tobu en 
faveur de la construction d'un chemin de fer entre Ck>sne 
et Salnt-SauTeur. 

L*urgenee est déclarée et le tobu est adopté. 

Sur la proposition de M. Bonaerot, appuyée par plusieurs 
de ses collègues, et conformément à un précédent, le Conseil 
décide de s'ajourner à samedi prochain pour reprendre ses 
séances le jeudi suivant. 

L*ordre du jour appelle la reprise de la uiâcussion sur le 
rapport de M. Rapin, relatif aux maiëone d*école. (Exécution 
de la loi du !•' juillet 1878). 

Au nom de la i* commission, M. Ribière présente un rapport 
▼erbal. Il expose au Conseil qu'après les explications qui ont 
été fournies par M. le Préfet et la production de tous les docu- 
ments nécessaires pour la formation d*un dossier complet, il 
n'était plus bes^oin de recourir à une délibôration d'ensemble 
et que le Conseil pourrait prendre une décision particulière 
pour chaque commune intéressée. 

M. Ribière fait part au Conseil des renseignements qui ont 
été donnés à la Commission par M. le Préfet, et il propose le 
projet de délibération sui?ant: 

Bq Tenu de Tarticie 15 de la loi diu !•' juillet 1878, le 
Conseil donne à M. le Préfet un avis conforme sur l'intention 
qull a d'imposer d'office les communes désignées dans £on 
rapport et, en outre, d'obliger d'autres communes A créer des 
écoles de hameaux. Ce projet de délibération est mis aux voix 
et adopté. 

Sur le rapport de M. Coste, le Conseil Tote un crédit de 500 
firancs à titre de subrention aux membres de la commission 
d'examen du brcTSt de capacité. 

M. de Fontaine lit un rapport proposant l'établissement de 
trois foires dans diverse s communes du Loiret. -— Adopté. 

Le Conseil inscrit au budget un crédit de 800 francs pour le 
paiement d'une bourse à TÈcole normale de Cluny. 

M. Duché lit un rapport relatif à la protection des enfants 
du premier âge; il propose, notamment, d'émettre le vœu que 
le serTice de protection du premier âge soit assimilé, autant 

Sue posilble, au serTice des enfants assistés de la Seine et des 
épartements, puis de déciier que la rémunération des sî clré- 
talres de mairie sera faite daas les conditions proposées par 
M. l'Inspecteur et cite rinseriptl n au budget de 188) d'une 
somme de 25,220 francs, dont une part à la charge de l'Etat 
et des départements. — Adopté. 



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M. Duiruyot propose dd substituer à la rômunérailon par 
abonnement le mode de paiement par Tisite pour les secrétaires 
de mairie. Après les explications de M. le rapporteur, cette 
proposition n'est pas adoptée. Les conclusions du rapport sont 
adoptées. 

M. Javal lit trois rapports : 

Les l*' et 2* arrêtent les budgets des écoles normales d*ins- 
tituteurs et d'institutrices. — adoptés. 

Le 3* propose le tote d'une somme de 300 francs en fayeur 
du dételoppement de Téducation ciTique et militaire, et ex- 
prime le regret que l'état finatncier du Département ne lui 
permette pas de s'associer, dans une plus large mesure, à la 
patriotique initiatlTe de la Ligue de renseignement. — 
Adopté. 

Sur le rapport de M. Merlou, le Conseil TQte un crédit de 
6,650 francs pour Pentretien de sourds-muets à Paris, Bordeaux 
et Orléans. 

M. Huriot rappelle que la limite d'âge est de 12 ans pour 
radmtfesion des sourds-muets dans les institutions du gou- 
Ternement. 

M. R<^tif présente deux rapports : 

Le 1*' propose d*inscrire au budget un crédit de 2,200 francs 
pour deux bourses d'élères sages-femmes à la Maternité de 
Paris. — Adopté. 

Le deuxième est d^atis de ne pas accueillir la demande faite 
en faveur de Mlle M(^rin, élève sage femme, qui sollicite une 
prolongation d*études d'une année. 

M. Iix>lliot appuie c> tte demande. Il insiste très-TlTement 
sur la situation d'un homme chargé de famille et qui n'a pour 
subvenir à ses dépenses que son travail quotidien. 

La proposition est combattue par MM. Duché et Merlou. Ils 
rappellent au Conseil une décision précédemment prlS9 de 
n'accorder de bourses aux élèves sages- femmes que pendant 
une année. Mlle Morin ayant obtenu en fin d'année ton dipîôme 
de sage-femme, il n^ si pas lieu de faire droit à i?a demande. — 
Les conclusions du rapport sont adoptées et la demande est 
rejetée. 

M. de Fontaine donne lecture de quatre rapports : 

Les deux premiers proposent d'émettre un ayis favorable à 
rétablissement de foires et marchés dans les communes de 
Goulan^es-la- Vineuse et de Souppes. — Adoptés. 

Le troisième propose le vote d'une somme de 100 francs en 
faveur de Técole des jeunes aveugles travailleurs. — Ado{ té. 

Le quatrième propose d^ désigner divers membres du Conseil 
pour faire partie de la G jmmlsbion chargée do dresser la liste 
électorale des juges au tribunal de commerce. — Adopté. 

M. de Fontaine lit un rapport concluant à l'allocation d'une 
subvention de 1,200 francs aux jeunes artistes Despradellea 
et Guillot. Ce crédit n'ayant pas été proposé par M. le Préfet, 
plusieurs membres du Conseil en dem&ndent l'ajournement 
après le vote des crédits ordinaires qui no font pa» l'objet di 
rapporta* 



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budget, 4onnar<ii immôdiiUemeat leoiiufe du (abïeau de ces 
ùxédi U ordinaires. 

GonfiarméQieat à «eUe d^dsioo, te Cioxiseil statue sur lee 
crédits sulTants : 

Au cours du Tote de ces crédits, diverses ot^serTatiiOiis «nt 
éi6 prdseatées. 

M. Réfirnler a signalé nnsi^ffiRance de TaUecatioD laite-à la 
60us*9iéiecture de Tonnerre pour secours de route auKjndi- 






Bonneroi a réclamé ia suppression de la subvestioii 4m 
1,000 francs accordée à rimprioieurde V Annuaire départ«mB^ 
M. Apiè^ un échange d'observations, ceti« proposiUoix n'a pas 
été adoptée. 

M. Mathé a proposé de ne plus donner de subvention ifa*à. 
la Société des sciences historiques et nalurelies d*Auj:eivi^iel 
à la Société médicale de TYonne, et de supprimer les aâloca* 
tiens faites aux S< clivés de Sens et d'Avalloa, dont 11 ne 
conteste pas les mentes, mais 11 y a aTantage, «elon lu^ à 
concentrer les études dans une seule société. — Adopté. 

Sur la proposition de M. Bounerot et après les obbervutions 
de M. Rjbbière, le Conseil ajourne le vote dei» 900 frArcS'Stilottés 
depuis plusieurs années à récole primaire c»U{;érieuce de filles 
de Bléneau. M. llnspecteur d'Ac«démle sera invita par M. U 
BréfetA faire un rapport feuoc^nct sur la situation des écoles 
primaires supérieures installées dans le département, pow 
la répartition à faire du erédlt qui serait accordé. 

M. Roy présente uni rapport relatif au rebolsemept des 
terrains incuites. Il exprime le r^ret de ne pouvoir accorder 
de subventijus aux communes qui Tondraient entreprendre 
la reboisement. — Adopté. 

Le Conseil adopte trois rapports de M. Pignon. 

Le premier propose rinscription au budget secilfieatif d^nue 
somme de 6,784 fr. S9, pour complément des dépenses des 
4aiéiiésenl880etl88i. - Adoptéu 

Le deuxième inscrit au même budget- une somme de 496 fiv 
30, pour le transport des Toyageurs Indigents en 1880 et 1881. 
— Adopté. 

Et le Uoilsième propose de voter un crédit de 458 fr. 76 pour 
les dépenses des enfints du premier âge en 188a et 1881. *-«- 
Adopté. 

M. Fotliot.au nom de la première commission, i^sente un 
rapport qui, aux termes du décret du 24 juin l<j58, règle |i 
605 fr..2t ia p«rt de la pension à allouer a M»^ reuve Ragon 
pour Tannée lé82 et liquide à 995 f.-. le montant de sa pen<- 
sion annuelle pour les années suivantes, jusquiau décès de la 
titulaire. 

M. Pérouse lit un rapport«relatif à une neetlficatien du ebe-- 
min de grande communication h9Sl à la timite des départe- 
ments de TYonne et de là Ntèvre, Aux termes de ce rapport, 
}e Crasell déclare persisiler dansées détobératjions précédentes 



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•el il autoiÉBe M* U poifet k f ^< ç puar8«l«re te tniiraiix emlro* 
frls en cxôcution de eea^éUi^ériilions. 

M. Mathé appuie les explications elles conduslons durappûrt 
qui sont adoptées. 

M. le Préfet est invité à faire connaître, paar dépèclie léiégra*- 
phique, ceite décision au Conseil général de la Nièvre. 

M, Durand-Désormeauz présente deux rapports portant 
fixation des contingents communaux et du tarif des presta* 
tiens pour 1883. — AdApiéis. 

M. Martenot doone lecture de trois rapports : 

Le premier propose rinscjriotiw^d'un crédit de VOO {r. pour 
entretien de casernes de gendarmerie. — Adopté. 

Le deuiièmei rinscriplioii d'une somime de 636 fr. 30 pour 
répjtrations ^ la sous-préfecture de Sens. — Adopté. 

Le troiaiàiB^t rinscription d*une somme de 275 fr. pour 
Texécution de divers travaux dans la sous-préfecture dlAnallon . 
— Adopté. 

M. Flandin ptrés^nte )e rapport sur la station agronomique. 
Il lègle à 6,000 fr. en r^iiatlea. et «c^ dépenses le budget de 
€»i état>lifiseai«nt» dans tes conditions indiquées au rafport. 

Sur les obst^rvations de 11. 1» Préfet^ le traitement au pni- 
lesseur abef de serviice ebt élevé de 2 000 à 2.1)00 fr. 

H. Duguyol rappelle que Tintention du Go:L«ell a toujours 
•été de fusiouD» la Silation agionomlque avec TEcole d'agcl«- 
culture de lYcone. 

M. le Préfet répond quie cetAe fuskm ne peut pas ètro aussi 
opiMlèia qu*on. par»U le déiii9«r« et que, noiamment, la 
Station agronomique doit avoir son budget Bpéolal rattacbjé 
pour ordre à celui de TEcole d'agriculture dont il fermera un 
cbapitrcïApécial. Il y a lieu de tenir compte des mesures dont 
radmiûistration centrale réclame Texécution, si le Conseil 
général iwui ceatinu#r à recevoir li^.aubventioa annurile de 
6,000 fr. >iiccordée par IBHat. 

Sur \ei bénéfice de ces obserfations, les conclusions du 
rapport soiît a<ioptées. 

M. Eogène Peiiit donne lecture de trois rapports : 

Le premier propose d'autoriser une réfectK)n aux bâtimenta 
de Tasile des aliénés. — Adopté. 

La4euiième accorde une dtsmi*bourse au collège de Joigny ; 
inserii a» budgtt unesoffime de 6,751 fr. pour a'entjetien de 
bourses dai^ les lycées et coUégeadu dépaitemeut, et délègue 
ila Commission départemental, le droit de pourvoir aux va- 
eafme«. — Adopté. 

Le troisième rapport exprime le regret de ne pouvoir, cette 
Année, accorder de beurres pour le collège de filles. 

M. B jnnerot itiSisie pour le renvoi à la ComoUAsion qui devra 
recbercber les voles et moyens pour fAVoriser, dès cette année, 
Tensc^ignement dps fihes. 

H. Ribière Ae^mande le renvoi au préfet. 

M. le préfet rappelle que lorsque la demande de crédit jRour 
la^crèAiiOfi de bourses lui «st parvenuei eon prqj^t â« budget 



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32 

était en iquilibref et quM iui a éié imposaible de le modi- 
fier. Il est nvorable à la demande, mais les fonds loi ont fait 
défaut. 

Le Conseil prononce rajournement. 

La séance est levée. 



SÉANCE DU 25 AOUT. 

La séance est ouTerte à 2 h. 1/4. 

M. le Préfet assiste à la séance. 

Absents et excusés MM. Brunet, Guichard, Houdaille. 

M. Folliot, Tun des secrétaires, donne lecture d^i procès- 
verbal. II est adopté après deux rectifications demandées par 
MM. Riblère et Bonnerot. 

Le Conseil adopte successlTcment les rapports suirants : 

De M. PigDOû, deux rapports relatifs à la liquidation de la 
pension Michaut et au compte départemental ; 

De M. Romand, huit rapports concernant: Modification des 
alignements à Poauubert ; exécution d*un fossé d'assainisse- 
ment à M 'Utreal; avant-projet de rectification du chemin de 
Courson à Chablis ; élargissement du chemin d9 65. — Id. du 
même chemin. — id. du chemin n« 93. — id. du chemin n* 
1)2 — id. du chemin n» 96. 

M; Péîouse lit un rapport relatif à Talignement d'un chemin 
de grande comtnunication n^ 9, dans la traverse de Malily-la- 
Ville. — Adopté. 

M. Piandin donne lecture d'un rapport relatif à l'installation 
définitive de Técole pratique d'agricuituro sur le domaine de 
la Brosse. 

M. Régnier désirerait être renseigné sur la situation nouvelle 
qui va être faite à la station agronomique. Si le chef de la 
station, — station que le Conseil général veut annexer à 
Tagriculiure — est nommé par le ministre, il sera dans une 
situation indépendante et pourra refuser de faire le cours de 
chimie agricole à l'école primaire^ si on ne lui alloue pas un 
traitement spécial. Et, dans le budget de cette école, on ne 
parait pas avoir prévu le tr^tement d'un professeur de chimie, 
dans le cas où cet emploi ne serait pas tenu par le chef de la 
station agronomique. M. Régnier insiste pour connaître exac- 
tement la situation qui sera faite à la station agronomique et 
à son chef, dans Torganisation nouvelle de Tecole pratique 
d'agriculture. 

M. Fiandin rappelle que TEiat accorde une subvention 
annuel le de 6,000 fr., à la station agronomique dont il se 
réi»erve de nommer le dlftcteur. Le Conseil général, voulant 
annexer la station à Técoie d'agriculture, a f aU demander au 
minibire, pour éviter toute confusion et des conflits ultérieurs, 
de changer le titre de directeur de la station en celui de chef 
de service. Mais voici la difficulté qui se présente. Le minis- 



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33 

tère ne consent pas à payer le traitement du professeur de 
physique et de chimie de l'école d'agriculture, parce que, 
dit-il, cet emploi se confond arec celui de directeur de la 
station agronomique, de sorte que la subTentiou de 6,000 fr. 
allouée par TEtat, se trourera réduite à 3,500 après prélè?e- 
ment de 2,600 fr. pour le traitement d*un professeur de phy- 
sique et de chimie. Il suffit, pour IcTer cette difficulté, 
d'obtenir du ministre de désigner un chef de station agrono- 
mique qui soit, en même temps, chargé du cours de physique 
et de chimie à l'école pratique. M. le préfet Tout bien faire des 
démarches auprès du ministre pour atteindre ce but. 

Ai. le Préfet explique que, dans la pensée du ministre, le 
traitement du professeur de chimie et physique à Técole pra- 
tique doit se confondre aTec le traitement du chef de ser?ice 
de la station agronomique. Le ministre de l'agriculture n'a 
pas hésité à accorder au département de rYoQue un.^chiffre 
éleTô pour le traitement du personnel enseignant de son 
école, et 11 serait difficile d'en obtenir davantage. Il n'y a pas 
à redouter que le titulaire de la station aiçronomiquo refuse 
de faire des cours de physique et de chimie, à l'école d'agri- 
culture, car on en fera une condition de sa nomination. 

M. Duguyot réclame la fusion de la station agronomique 
dan3 l'école pratique d'agriculture pour qu'il n'y ait qu'une 
seule direction, celle du directeur de l'école. 

M. Flandin répond que tout le monde est d'accord sur ce 
point. Les conclusions du rapport sont adoptées. 

Il est procédé par le Conseil général à la nomination des 
membres de la commission départementale : 

Nombre des Totants* 31 ; minorité absolue, 16. MM. Lancôme, 
28 Tolx. — Régnier, 25 v. — Bonnerot, 24 v. — Romand, 22 t. 
— Duguyot, 20 V. — Flandin, 19 t. — Eugène Petit, 17 ?., qui 
sont proclamés membres de la commission départementale. 

M. Flandin. « Messieurs, je remercie flTemenl mes collègues 
d^ayoir bien touIu me donner un témoignage de leur confiance, 
maiis je demande humblement à me retirer de la commission 
départementale, je crois avoir fait suffisamment mon temps. 
Depuis douze ans que nous sommes réuunis, j'ai fait partie 
de la commission départementale pendant onze an^.. Je de- 
mande absolument à être relevé de cette fonction que je ne 
pois pas accepter dans les conditions actuelles, b 

Par un vote à main levée et à l'unanimité, le Conseil refuse 
d'accepter la démission de M. Flandin, comme membre de la 
commiÊSion départementale. 

M. Flandin persistant dans sa décision, le Conseil renvoie au 
lendemain pour se prononcer sur cette décision. 

Il est procédé à l'élection de trois membres pour faire partie 
du comité de surveiU*nce et de perfectionnement de l'école 
d'agriculture. 

Sont nommés au premier tour du scrutin, M.'de Fontaine, 
par 27 voix. — M. Duguyot, par 22 t olx, et au troisième tour, 
M. Romand, par 18 voix. 

1883 3 



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34 

M. le président lit le prqet de deux vœux relatifs à U publi* 
cité des séances des conseils municipaux et rorganis&tJon d^ 
conseils cantonaux. L'urgence est déclarée et la discussion est 
ou<?art9. 

M. Bonnerot.— oc Messieurs, je ncToudrais pas que nos hono- 
rables collègues pussent ee tromper sur l'étendue et la portée 
de notre Tœu. Noud ne demandons pas, et, pour ma part je ne 
me serais pas asbociô à un tûbu de cette nature. — Nous ne 
demandons pas TautoDomie communale qua je considère 
comme impossible. Nous demandons Textension des libertés 
et franchises municipales, dans un sens qu'il ne nous appar- 
tient pas de détermner , — - c*e&t Taffaire du législateur. — 
Nous Tondrions obtenir des lold plus libérales, plus farorablea 
à Ttxtension des libertés des communes ; nous Tondrions Toir 
débarrasser ces communes de nombreuses entraTcs qui, à 
notre aTis, arrêtent la Tie municipale, Toilà ce que nous 
demandons et non pas Tautonomie de la commune qui nous 
par^LÎi une mauTalse s(;lution dans Téiat actuel des choses. 

<c Je n'entrerai pas dans la question de déta 1, ce qui m'en- 
tr&iuerait trop loin, et puis nous ne sommes pas une chambre 
légisiatire. Si notre tobu était pris en considération, il pour- 
rait èire renToyé a Texamen de la commission d'organisation 
municipale nommée par la Chambre des députés et notre but 
serait atteint. » 

M. Boudard désirerait connaître quelles sont les franchises 
municipales réclamées par M. Bonnerot. 

M. le Président appuie robser?ation de M. Boudard, parce 
que, dit-il, les tobux qui sont formulés d'une façon générale 
présentent le danger d'être interprétés d'une façon contraire 
au sentiment de ceux qui les ont formulés. AinRi, on demande 
l'extension des libertés municipales en proposant de donner 
la publicité, par la Toix d'afâchage à la porte des communes, 
des délibérations des conseils municipaux. Or, cette proposi- 
tion est moins libérale que celle qui a été déposée à la Cham- 
bre des députés et qui demande la publicité des séances des 
conseillers municipaux. 

M. Durand Désormaux demande la parole pour déTelopper 
la pensée des auteurs du tobu. Nous aTons, dit*il, formulé un 
TGBU dans l'intéiôt de l'émancipation de la commune et de la 
publicité des délibérations des conseils municipaux. Si je n'ai 
pas réclamé la publicité même des séances de ces conseils, 
c'est parce qu'elle est presque impossible dans la pratique, 
TU Texigulté des salles des séances. Les populations réclament 
un moyen facile de connaître les Totes de leurs mandataires, 
et ce but pourra être atteint par la publication et l'affichage 
des délibérations des conseils municipaux II n'en résultera 
pas plus d'inconvénients que pour la publicité donnée aux 
séances des conseils généraux. 

En ce q :i touche le tgbu sur l'émancipation des commu- 
nes, M. Durand-Désormeaux rappelle que, dès 1864, il l'a récla- 
mait de manière à permettre aux communes d'administrer 



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35 

leur patrimoine comme elles reniendraient. Il faitrhistoiiqae 
delà question de la tutelle des commûnee sous les consiitu» 
tlons de l'an III, de Tan YIII, et sous le premi«^ et le eecoftd 
empire ; il conclut en demandant plus de liberté pour les 
communes dans Tadministration de leurs biens et la publicité 
des conseils municipaux. 

M4 le Président expose au conseil qu'il parait résulter des 
explications de M. Darand-Désormeaux que lés termss un 
peu vagues de sa proposition relatire aux franchises muni- 
cipales ou À rémancipation progressiTc des communes, se 
réduisent d'abord à la publicité dps délibérations des conseils 
municipaux par Toie d*atficbe à la porte des mairies, et, 
ensuite, au retour à une législation aotérieure, législation 
qui n'a peut être pa^ été huffîsamment exposée par M Durand- 
Déâormeaux, et qui consisterait hurtovt dans la f-uppri^sslon 
de la tute le des rummuues, non-seuhment de la tute^leadmi- 
iii^'trat've, m is «lc re (1« celle par des conseils spéciaux, 
ainsi quViit- éiai oj^a Ihée par un projet d*^ loi cur lequel le 
l»ré(.âdetii ministre «le 'iLtéueur se proposait d*app 1er ies 
dé ib rati'uiH d»-s co> s«-i!s géD<^r>tuz. 

M. It- P é i<leDi rapp-ie qu* une pr^cé'^entf* Réaiice, on a 
déj.cj eu ^œu lecda i •* ce qu'il oit donné suit» au pr«jft 
dt» cr a'io; ,iefc c • ^eil^ ra i« i»»- x ; ii impose de joindre ce 
nOBj à c-i'ii y\\x\ we .»'ô ' exp ■ é» p*r M. Dur^i d Désor- 
mrdux e '4U1 MiMi o r ! ff rt nff au hi le rommuiir^^ d^* 
to^ir' e.-^)è<e îe tutehfr^ I y ^ u e c* ni'« ZiO)> évid i'«e entre 
ces dtux pro^osUioDs hur leëquelies la Goos« li pour ait be 
pronorir.tT p»r une seu'e dé ibérati-tu. 

M B » n rot demanda le renvoi uca deu- vœux. à !« 5* com<- 
Qkis l«iU. 

M. D hou propose le reuTni à une Commission .«'p^^cial^^. Le 
GunS'-il ndOt^tt' cet e prop si^ on ei ild'^ci le que la n>amQa(i n 
décote cominisôion, composée de ciuq membes, aura lieu 
deniain. 

M. KUndin lit un rat port concluant au Tote d'un crédit de 
i.OOO fr. pour frais de tournées du prufebseur départemental 
d'a^ritulture. 

M; Régnier dé-irera^t être renseigné sur le» d fférentes 
somme» que touche M. Foôz sur <e budg^^t de TE at et sur le 
budget départemental II e^t professeur à l'école normale, puis* 
à l'école d'agriculture, directeur de la station agronomique — 
situation qui Ta et e modifiée probablement — - et, de plus, 
conférencier agricole. Ce bont là des occupations bien nom- 
breuses pour qu'on puisse trouver le temp» néce«>^aire de les 
remplir. Quelle sera la situation qui sera faite à M Fi éz après 
la fut)ion de la station agronom que dans l'école pratique 
d'agriculture? Lf*8 1,009 fr. dont on demande l'inscription au 
bulget de i883 pour fais de tournées ▼iendrom-ils en 
augmentation ou eu diminution du traitement du chef de 
service de la station agronomiqpie ? L'ancien traitement de 
M. Foëx s'élevait A 7,000 fr. ; ce chiffre sera-t^^il augmenté ou 



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36 

diminué par suite de la nouvelle organisation de la station et 
de l'école d'agriculture 1 

M. Fiandin répond qu'il faut distinguer entre la cliaire dépar- 
tementale d'agriculture et la station agronomique. Si M. Folz 
demeure chargé de la chaire départementale, il devra, à ce 
titre, faire d6c> conférences à Técole normale et des tournées 
dans les communes. Ces tournées sont rétribuées par une 
allocation de 1,Û00 fr. qui, jusqulci, n'a pas été discutée, et 
dont le maintien doit être adopté par le Conseil. 

M. Régnier ne se trouvant pas suffisamment éclairé, propose 
Tajournement du vote du crédit de 1,000 fr. jusqu'à la session 
d'avril, c'est-à-dire au moment où le Conseil connaîtra exacte- 
ment la situatiou du chef de serTice de la station agronomique 
et quelles dépenses il en résultera pour le budget départe- 
mental. 

M. le Préfet entre dans des explications desquelles 11 résulte 
que la nouvelle organisation do la station agronomique et de 
l'école d'agriculture ne pourra qu'amener une diminution de 
traitement pour le directeur de la station. Il indique qu'il est 
nécessaire de voter le crédit demandé, scus peine de désor- 
ganiser un serfice utile et don t. le département est d'ailleurs 
tenu de faire les frais. 

M. Ribière fait remarquer que Tajournement c'est au fond 
la suppression des 1,000 fr., puisque le Conseil vote en ce 
moment le budget de 1883. 

M. Régnier répond que les 1,000 fr. pourront être rétablis 
en avril prochain, lorsque le Conseil sera mieux renseigné. 

L'ajournement n'est pas prononcé et le Conseil inscrit le 
crédit de 1,000 francs au budget de 1883. 

M. Raveau présente un rapport proposant le vote d'ua 
crédit de 95 fr. 05 pour l'éclairage de la caserne de gendarmerie 
de Tonnerre. — Adopté. 

M. Boudard lit le rapport sur le compte d'emploi du fonds 
d'abonnement. — Adopté. 

M. Martenot donne lecture d'un rapport sur Tentrôtien delà 
sous -préfecture de Jolgny. Le crédit à inscrire au budget 
s'élè?eà 2,322 fr. 87. — Adopté. 

M. Bonnerot propose, en outre, le vote d'une somme de 400 fr. 
pour achat de rideaux pour la sous-préfecture de Joigny. Ces 
400 fr. seront prélevés, s'il est possible, sur les fonds libres 
du budget de 1883. 

Sur la proposition de M. le baron Brincard, et après les 
observations de MM. Radeau, Ribière, Mathé, le Préfet, le 
Conseil décide de renvoyer à Texamen do la i^ commission 
toutes les demandes de crédits émanant des di?erses commis- 
sions ou de l'initiative des membres du Conseil, et qui ne 
seront pas prévues dans le budget présenté par le préfet. 

M. Martinet lit un rapport concluant à l'inscription d'un 
crédit de 70( fr. pour l'exécution de différents travaux à la 
prison d'Avallon. — Adopté. 

M. le baron Brincard lit trois rapports : Le 1*' propose 



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37 

d*aiigmenter de 100 fr. les gages du jardinier de la préfecture. 
Adopté. — Le 2°»« autorise le préfet à renoureler les direrses 
polices- assurances contractées par le département. Adopté.— 
Le Z^^ autorise M. le Préfet à traiter dans de certaines condi- 
tions pour le renouTellement du bail de la caserne de Saint* 
Fargeau. — Adopté. 

M. Duché lit son rapport sur le service des enfants assistés 
dont les conclusions sont adoptées après diverses obser- 
vations. 

M. Duguyot prend acte de la {suppression de la prime autre- 
fois accordée pour encourager la vaccination qui est pratiquée 
aujourd'hui sans résistance. 

Il critique vivement la disposition du règlement qui permet 
d'employer exclusivement en vêtements de première commu- 
nion les 50 fr. qui sont attribués aux enfants assistés à r&ge de 
12 ans. Cette somme aurait une meilleure destination, selon 
lui, si elle était employée en vôlures. 

M. le Rapporteur répond que la première commission n*a 
rien à voir avec la di attribution de 50 fr., distribution qui 
coïncide seulement avec l'époque où les enfants entrent en 
apprentissage et font en même temps leur première com- 
munion. 

M. Duguyot propose ia suppression, sous forme de vœu, du 
mot première communion dauis le règlement, de façon que les 
enfants assistés recevront tous une allocation de 10 fr., qu'ils 
aient fait ou non cette première communion. Ce ^œu est 
adopté. 

M. Huriot propose de n'allouer les 50 fr. aux ei f ants assistés 
qu*au moment où ils sortent de chez le nourricier pour entrer 
en apprentissage. -— Adopté. 

M. Duché propose de transformer rallocation en argent en 
vêtures. — Adopté. 

M. le Préfet désire répondra à quelques considérants du 
rapport. M. Duché, dit M. le préfet^ se préoccape de la situa- 
lion qui a été faite au service des enfants assistés par la sup- 
pression momentanée du bureau d'admission d*Auxerre. Celte 
préoccupatioa est toute naturelle, Tadministration Ta égale- 
ment éprouvée. La situation actuelle n'est que temporaire. Le 
préfet s'est occupé de reconstituer le bureau d'admission et, 
tout d'abord, il a préparé und refonte du règlement qui est 
déjà fort ancien, puisqu'il date de 1861. Un nouveau règlement 
a été rédigé de concert avec Tinspecteur des enfÀnts assistés, 
et eoumis à M. le minietre de l'intérieur. Le ministre a engagé 
à surseoir jusqu'au vote prochain de différentes propositions 
de loi sur la matière. M. le préfet pense obtenir de M. le 
ministre qu'il reviendra sur cette décision, parce qu'il y a 
urgence à réformer un règlement dont un certain nombre de 
dispositions ne sont plus applicables ou ne répondent plus 
aux exigences de la situation actuelle. M. le préfet explique 
qu'il a cherché à faire disparaître du nouveau règlement 
toutes dispositions qui seraient de nature à froisser de légi- 
times susceptibilités en matière de liberté de conscience. 



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38 

Un point non moins important consiatAit à mettre ce règle- 
ment d*accord etoc la loi nouTelle qui impose Tobligation de 
renseignement primaire jusqu'à 13 ans. M. le préfei estime 
que ce serrice de renselgoement sera assuré par ^adoption 
des propositions contenues au rapport et à la mise à exé- 
cution du nouveau lôglement. M. le pr6fet ajoute, en réponse 
à une phrase du rapport, que la responsabilité n'a pas été 
déplacée par la modification transitoire du serrice des enfants 
assistés. La respousabilité est toujours là où elH était. Le 
bureau d'admis sion n'est qu'un comité consuiutif. Il donne 
certainement a l'administration d'utiles aris dont celle-ci est 
heureuse de profiter, mais, c'est elle qui décide et qui, par 
conséquent, a la responsabilité. Il j a eu suppression momen- 
tanée du fonctionnement d'une institution qui n'est pas 
reconnue légalement, qui n'a rien d'officiel, et qui, d'ailleurs, 
est inconnue dans un grand nombre de dépanements. Mais 
cette disposition n'a pas eu pour eff t de déplacer les respon- 
sabiliiés. Si le conheii reut bien voter les propositions budgé- 
taires qui lui bOQt soumises, M. ie préfet se trouvf'ra en 
mesure de promu)|[(Uer ie itouveau règiement et de réo ga- 
niser le bureau aussitôt qu'il aura obtenu l'approbation minis- 
té ielle 

M. Ribière eiprime Tespoir que les souveaux projets de 
r^or^aiiihation du borvic^ des eulauts asbihtés annoncé par 
M le ptéfet ne porteul aucune attelnie aux pouvoirs que les 
coi fif^t s g'^ Leroux ileni.etitd^ laloi de ceniralL-ation vraiment 
sérltu-e du 10 «< ûi 1871. M. Ribière eu^age e cons il a réberver 
{•ou app'éciatiou ju^qu'4lu moment cû le nouveau projet de 
règieiiii-iit atirrt é*e aépubé. 

M. Ërue^t Peut prôbente un rapport proposant d'autoriser 
M. le piéfet À f ire faire par M. 1 architecte du département 
une élude nouvelle de ramôuagement de l'école normale de 
garçons. 

M. J«fal indiqiie que deF mesures urgei tes doivent être 
prlbos eu Ctf qu' couceroe le dortoir de l'école- Il bignale cette 
situation a M. Je préfet. 

Les ccnclusions du rapport sont adoptées. 

M de Fontaine lit un rapport proposant de supprimer, va 
la situation budgétaire, l'allocation de 1,200 fr. qui est faite 
depuis 9 années au jeune Gadoux, et de continuer la subven- 
tion accordée au jeune Moret. 

Dans un second rapport, M. de Fontaine propose au conseil 
d'allouer 600 ir« à chacun des jeutes artistes Desprad elles et 
Guillot. 

M. Mathé attaque très- vivement la proposition de suppres- 
sion d'allocation à M. Gadcux. Il rappelle ]er> mérites de ce 
jeune artiste qui après avoir été l'objet du bienveillant appui 
du conseil général pendant 9 années, est à la veille de terminer 
ses études. Il a encore besoin de la subvention pendant une 
pemière année; le conseil ne voudra pas, en la lui ^upprl* 
mantf risquer de l'arrêter dans sa carrière. M. Mathé indique 



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39 

qae le conseil a serTi une pension pendant pins longtemps 
au jeune Peynot, dont i] n'a eu qu'à se louer. 

M. Ernest Petit réclame la coDtinuation de la subvention au 
jeune Paqueau dont le nom ne figure pas 6ur le rapport. Le 
conseil décide que cette suJt)TentloD sera continuée pour 1883. 

M. Régnier estime que lorFqu*on a soutenu un jeune homme 
pendant 9 année.:», on peut songer à encourager les débutants 
qui sont dignes, à leur tour^ de receToir les allocations dépar- 
tementales. Ces allocations sont restreintes et le conseil doit 
veiller à en faire une répartition équitable. 

Après un échange d^observations nombreuses, le conseil 
Tote par diTision sur les dififérentes subTentions. 

Le conseil nlnscrit pas au budget la subvention de 1>200 fr. 
en faveur de M. Gadouz. Il maintient les subventions pour les 
jeunes Moret et Paqueau, vote 600 fr. en faveur du jeune 
Despradelle et ajourne en ce qui concerne la demande de 
subvention faite pour Guillot. 

La séance est levée. 



SÉA.NCE DU 26 AOUT. 

La séance est ouverte à 9 h. 1/4. 

M. le Préfet assiste à la séance. 

Absents et excusés : MM. Brunet, Guichard, Houdaille et 
Flandin. 

M. Pignon, l*un des secrétaires, explique au Conseil qu'en 
raison du rapprochement iuusilé des deux séances de ven- 
dredi et de samedi, et de la longueur exceptionnelle de la 
séance d'hier, le procès-verbal de cette séance no peut pas 
être lu ce matin. Les secrétaires sont donc dans la nécessité 
de demander Tautorisation au Conseil, sous la responsabilité 
du bureau, de régulariser les procès- verbaux des séances 
d'hier et de celle qui s'ouvre. 

M. Baudoin lit un rapport proposant d'accorder diverses 
pensions, dites penslou'i Napoléon, en faveur d'anciens mili- 
taires pauvres. — Adopté. 

Le Conseil adopte également le rapport de M. Diu^bé 
établissant le budget du Dépôt de mendicité. 

M. Riblère lit un rapport concluant à l'allocation de diverses 
sommes à donner par l'Etat aux communes pour construction 
de maisons d'écoles. — Adopté. 

Sur le rapport de M. Merlou, le Conseil arrête la liste des 
membres du jury spécial appelé à régler, le cas échéant, les 
indemnités dues par suite d'expropriation pour cause d'uUlité 
publique. 

M. Merlou donne ensuite lecture d*un rapport proposant 
l'inscription au budget d'un crédit de 1,000 francs à répartir 
également entre les sociétés musicales et orphéqniguas et 
les jBOOiétés de tir. 



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M. Laubry critique cette demande de crédit, dont Texi- 
gaité ne permettrait pas d^accorder plus de 30 à 40 francs à 
chaque société intéressée. 

M. le Préfet demande le maintien du crédit de 1,000 francs. 

La critique de M. Laubry, dit-il, serait fondée si la Com- 
mission départementale doTait répartir également la subren- 
tion entre toutes les sociétés pour leur constituer, en quelque 
sorte, une rente annuelle, mais les allocations ne seront faites 
qu*à titre d'encouragement, selon les besoins des^sociétés et 
surtout pour les aider à se former. 

M. le Préfet termine en insistant sur Tutilité des sociétés 
musicales et de tir. 

M. Durand-Ddsormeauz propose d'accorder la subTentiou 
entière de 1,000 fr. aux sociétés de tir. 

M. Bonnerot appuie cette proposition. 

M. Duguyot rôdame au moins la moitié du crédit en faTeur 
des sociétés musicales, dont TinfLuence a d'heureuses consé- 
quences dans les campagnes. 

Après dlrerses obserTations, le Conseil adopte les conclu- 
sions du rapport, qui répartit également le crédit de 1,C00 fr. 
entre les sociétés de tir et les sociétés musicales et orphéoni- 
ques. 

M. Roy lit un rapport relatif aux sociétés de secours mu- 
tuels. — Adopté. 

M. Roy lit également un autre rapport concernant une 
loterie de la Société des amis des arts de TTonne. — Adopté. 

M. de Fontaine donne lecture d*un rapport qui conclut à 
Tallocation en fareur des sociétés agricoles de TYonne d'un 
crédit de 10,450 francs par le Département et de 9,500 francs 
par l'Etat. 

M. Dethou serait d'ayis d'accorder une forte subTention à 
une société centrale d'agriculture, mais ii contidère comme 
complètement inutile la répartition d'allocations k de petites 
sociétés sans influence. 

M. Bonnerot appuie, par des renseignements, robserration 
de M. Dethou. Il demande la suppression du crédit. 

M. Rapin défend l'utilité du crédit. Il n'y a pas un seul dé- 
partement en France, dit-il, qui n'accorde des subyentions 
aux Eociétés agricoles. 

M. de Fontaine partage l'opinion de M. Rapin, et il réclame 
le vote du crédit. 

M. Duguyot explique qu'il reut employer utilement, effica- 
cement les resseurcea départementales. Il faut que ces res- 
sources encouragent la science et non plus l'empirisme, qu'il 
faut laisser disparaître. Il a été d'avis de doter généreuse- 
ment l'Ecole pratique d'agriculture que Tient de créer le 
Département, et il croit que c'est do ce côté que doiTent se 
porter les efforts en faveur du développement de la science 
agricole. 

M. de Fontaine fait remarquer que, si le département n'ac- 
corde aucune subvention, l'Etat supprimera, de son côté, ses 
allocations. 



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41 

M. Mathé e6t d'âTis qa'on continue à encourager l6S Sociétés 
agricoles. 

MM. Dethou, Bonnerot et Dnguyot proposent l'amendement 
suivant : 

Le crédit demandé par le rapport sera réduit à 2,000 fr, les* 
quels seront uniquement appliqués à la Société centrale d'agri- 
culture. Il y a une demande de scrutin signée par MM. Bon- 
nerot, Duguyot, Régnier, Laubry. 

Ont Yoté pour la réduction du crédit à 2,000 fr. à allouer 
à la Société centrale : MM. Laubry, Régnier, Merlou, Bonne- 
rot, Duguyot, Dethou, Roy. 

Ont Tolé contre : MM. Folliotr Ma^^sot, Ribière, Lancôme, de 
Fontaine, de Tanlay, Pérouse, Eugène Petit, Baudouin, baron 
Brlncard, Rareau, Duché, Martenot, Durand - Désormeaux^ 
Rapin, Mathé, Lepère, Louis Pignon, Rétif, Jairal. 

Ab&ents par congé : MM. Flandin, Guichard, Btunet, Hou- 
daille. 

Absents au moment du vote: MM. Boudard, Romand, 
Goste, Hurlot, Bonsant, Ernest Petit 

Résultat du scrutin public : 7 pour l'amendement ; 20 contre. 
L'amendement n'est pas adopté. 

Le Gonseil adopte ensuite les conclusions du rapport qui 
tendent à attribuer, comme précédemment, 10,430 fr. de sub- 
Tentions aux Sociétés agricoles centrale» d'arrondissement et 
de canton. 

Sur les rapports de M. Eugène Petit le Gonseil crée dirers 
emplois de surTeillants à L'Asile des aliénés et njourne une 
demande d'augmentation de traitement et une demande de 
secours. 

M. Martenot lit un rapport relatif à diverses réparations à 
faire dans la prison de Joigny. M. le Préfet demarîdalt un 
crédit de 873 fr. 39, la Gommission propose de le réduire à 701 
fr. 13, parce que l'urgence de quelques-uns des travaux à 
effectuer ne lui a pas été démontrée. 

M. le Préfet explique la nécessité d'entreprendre les traraux 
indiqués dans son rapport. Il n'en résultera d^ailleurs qu'une 
augmentation de crédit de 172 fr. 

Le Gonseil, modifiant le rapport de la Gommission, adopte 
le rapport de M. le Préfet. 

M. Martenot présente un rapport ouvrant les crédits néces- 
saires au casernement des brigades de gendarmerie. — Les 
conclusions en sont adoptées. ^ 

Le Gonseil remet à statuer, à la fin de la session, sur la 
démission de M. Flandin, comme membre de la Gommlssion 
départementale, que le Conseil a refusé d'accepter. 

M. Duché lit un rapport sur la traaslation du Dépôt de 
mendicité. Il conclut à rajournement à la session d'avril de 
la décision à Intervenir au sujet de la translation, propose de 
confier à la Gommission départementale le soin d'accélérer 
leb études pour la prochaine session et de voter, par prévi- 
sion, les premières dépenses afférentes à rapproprlation et à 
rinstallation du Dépôt, soit une somme de 6,906 fr. 91. 



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42 

Sur une question de M. Régnier M. le rtpporieur explique 
qu^ll ne s^agit pas de charger la Gommission départementale 
de prendre une décisian sur U question de la translation, 
mais Mulement de FinTiter à étudier les nouveaux projets. 

Sans combattre les coQciuslons du rapport do la Commis- 
sion, M. Massot s'étonne de Ténormité du chiffre qui a été 
prononcé relatiTement à la nouvelle installation du Dépôt 
de mendicité. II indique qu'on pourrait se procurer, à Auxt^rre 
même, moyennant un loyer de 1,200 fr., et dans un délai rap- 
proché, un bâtiment qui remplirait ies conditions nécessaires. 

M. Itassot rappelle qu*à la session d'avril dernier le Conseil 
a décidé le maintien du Dépôt de mendicité dans le départe- 
ment de TTonne. 

M. le Rapporteur répond que le mot translation, dont il s'est 
servi dans son rapport, ne sigulfle pas translation hors du 
département. La décisiou antérieure du Conseil reste entière. 

M. Pignon insiste également pour qu'on n'oublie pas cette 
décision du Conseil. 

M. Dtfthou fait remarquer que, puisqu'il ne pouv^ait être 
question de la translation du Dépôt de mendicité hors du 
département, il n'y ayait pas lieu de parler, dans le rapport, 
du Dépôt de mendicité de Beangency (Loiret). Les conclusions 
du rapport sont adoptées dans le sens des observations qui 
viennent d'ôtre présentées. 

Sur le rapport de M. Rapin le Conseil ajourne, faute de ren- 
seignements, une demande d'indemnité de logement faite 
par divers professeurs de l'Ecole normale. 

La séance est levée et renvoyée, suivant décision antérieure 
prise parle Conseil, au jeudi 31 août. 



SÉANCE ru 31 AOUT. 

La séance est ouverte à 4 heures. 

M. le Préfet assiste à la séabcn. 

Absents et dûment excusés : MIC. Brunet, Houdaille, Flan- 
dln, Gulchard, Raveau, Merlou, Romand, Mathé, Brincard, 
Huriot, Martenot, deTanlay, Javal. 

M. le Président renvoie à la 5« Commission une communi- 
cation de la Société nationale centrale d'agriculture. 

Aucun membre du Conseil ne présentant d'observations sur 
les procès-veibaux des deux aernières séances, qui n'ODt 
pas été lu8« mais dont la régularisation a eu lieu par les 
soins de MM. les secrétaires, M. le président les déclare de 
nouveau adoptés. 

Il est donné lecture au Conseil d'une lettre de . M. Flandln 
qui annonce persister dans sa démission de membre de la 
Commission de permanence. Il sera statué à son remplacement 
dans la prochaine séance. 

M. le Présidât invite enanite le Conseil à procéder à la 



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43 

nomination d une Commission qui sera chargée d*ezaminer 
deux Toaux à peu près connexes : Tun, qui est relatif à la 
création et â 1 organisation de Gotisells cantonaux, et, l'autre, 
qui propose Taccroissement des franchises municipales et la 
publication des délilbérations du Gons^ail municipal. 

M. Laubry demande qu'en raison de Timpoi tance de ces 
dlTerses questions, la Commission à nommer ne soit tenue 
d'apporter son rapport qu'à la sesion d*a^ril. 

M. Darand-Désormeaux repousse cette proposition. Il croit 
qu'on pourrait examiner a?ant la clôture de la session 
actuelle le Tœu sur les franchises municipales et la publicité 
des délibérations des conseils municipaux, de manière à saisir 
prochainement la Chambre des députés de ces questions. 

M. Durand-Désormeaux insiste sur la nécessité de se pro- 
noncer promptemoLt sur un Tœu dont, selon lui, Topinion 
publique se préoccupe viTement. 

Le Conseil décide qu'une seule Commission sera nommée 
pour IVxamen des deux tgbux. 11 est procédé à cette nomina- 
tion. Après trois tours de scrutin» sont nommés membres de 
cette Commission : MM. Durand- Désormeaux, Duguyot, Ja- 
yal, R'^gnier et Huriot. 

M le Préfet dépose sur le bureau di?ers dossiers d'affaires 
rel «tives k des demandes de secours adressés à l'Etat pour les 
édifices cummunaux. Ces dossiers sont reuToyés aux 4« et f 
comcDisNjons. 

«M Pignon lit deux rapports : Le !«' accorde' un sursis pour 
un Tersement â effecuer à la caisse des retraites ; adopté. — 
Le 2^ donne ane À M. le Préfet de sa déc aviation relative aux 
comptes départemectaux des exercices 1879 et 1880; adopté. 
M. le Prf ftit dépose : !<> un rapport relatif à une circulaire au 
sujet de racqijKij9ition, par les écoles d'un certain nombre de 
cartes cantonaux; 2^ un rapport sur la situation des écoles 
et des établissements df) Pentetgoement primaire supérieur 
dan« le départeoieut. — Renvoyé» aux commisblons compé- 
tentes. 

M. le Préfet donne ensuite lecture au Conseil d'une lettre 
de M. le ministre d'agriculture, aux termes de laquelle ihtBi 
donné satisfaction au département en ce qui concerne la 
constitution de l'école pratique d'agriculture. 

Le Conseil donne acte à M. le Préfet dé sa communication, 
et il décide que le procès-Terbal de la séance témoignera de 
fies sentiments envers M. le miuistre de Tagriculture, pour le 
remercier des mesures qu'il a prises en faveur du départe- 
ment de l'Yonne, sur les propositions de M. le préfet et de la 
commission départementale. 

M. Lancôme lit deux rapports relatifs à une réparation dans 
les lâtiments de la préfecture et à l'entretien .des bâtiments 
des écolf^s normales d'instituteurs et d'institutrices. Adoptés. 
M. le Président communique une lettre de remerciement 
du jeune Despradelles, l'un des nouveaux penslonnairea du 
département. 
La séance est levée. 



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44 



PREMIÈRE SÉANCE DU i^^ SEPTEMBRE 

La séance est ourerte à 2 h. 1/2. 

M. le Préfet assiste à la séance. 

Absents et excusés: MM. Brunet, Houdaille, Gu^chard, 
Flandin, Merlou, Romand, Matbé, Rétif, Brincard, Hurlot, 
Martenot, Je Tanlay. 

M. Foiliot, Tun des secrétaires, donna lecture du procès- 
▼erbal, qui est adopté. 

M. de Fontaine donne lecture de trois rapports : !<> sur des 
subrenlions dem;!tndées à PEtat pour maisons d^école, mobi- 
liers scolaires et églises; adopté. — .2o relatif à racquisitîor. 
de cartes cantonales pour les écoles du département ; adopté. 
— 30 relatif à une circulaire de la Société centrale et na- 
tionale ; adopté. 

M. Pignon donne lecture de 9 rapports relatifs à : 

Réparation au bâtiment de la sous-préfecture de Sens. — 
Adopt(5. 

Complément des dépenses des enfants assistés en 1880 et 
1881, 10,308 fr. 28. — Adopté. 

Réparations aux casernes de gendarmerie de VlUeneure- 
fur- Yonne et de Saint-Fargeau, 196 fr.— Adopté. 

Frais d'éclairage de la caserne de Tonnerre en 1878 et 1879, 
74 fr. 75. — Adopté. 

Construction d^une cbeminée, bureaux de Tinspection d*Âc*- 
demie, 154 fraccs 05 — Adopté. 

Frais d'illumination de la préfecture en 1879, 50 fr. 50, - 
Adopté, 

Mémoire Bertbet, épicier, 16 fr. 45. — Adopté. 

Travaux à la caserne de Tonnerre en 1879, 264 fr. 60. — 
Adopté. 

Mémoires de àirirs fournisseurs ttansmis par M. le sous- 
préfet de Tonnerre. 

Tous ces cbiflFres sont adoptés, eauf un chiffre de 146 fr. 25 
pour fournitures de fleurs en 1879 et 1880 que la commission 
propose de rejeter. 

te Conseil repousse ce crédit de 146 fr. 25. 

M. le Préfet fait remarquer que cette dépense n'a pas été 
faite par le sous-préfet actuel. 

M. Pignon donne lecture de sept autres rapports : 

Etablissements d'étagères et frais de transports des dossiers 
dans la maison Gallois. — Adopté. 

Acquisition d'objets mobiliers pour compléter l'installation 
du bureau du service des enfants assistés, 200 ff. — Adopté. 

Frais et honoraires dus à M. Chrétien, ancien notaire à 
Avalloii, eO fr. 22. — Adopté, 

Honoraires dus à M. Girard, ancien notaire à Auxerre, 41 
fr. 40. — Adopté. 

Bourse du jeune Godard à TEcole de Grignon, 750 fr. — 
Adopté. 



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45 

Budget de report de 1881. — Adopté. 

Badget rectificatif départemental de 1882. — Adopté. 

M. le Rapporteur fait remarquer que le budget rectificatif 
inscrit, en recette et en dépense, la somme de 280,000 fr., 
montant de l'emprunt à réaliser pour Tacquisition de la Ferme 
Ecole de la Brosse. 

Sur ia demande de M. le Préfet, et aprèd la déclaration d'ur- 
g6nce,le Conseil autorise, à Tunanimité de^ Yotants, Tlmpo- 
sltion de la commune de Nallly, qui se refuse à construire une 
école de hameau. 

M. Bégnier donne leciure de son rapport sur le serTice 
Ticinal. 

Les conclusions sont les suif antes : 

Approbation des comptes de 1881 et du budget rectificatif 
de 1882 se soldant en recettes et en dépenses pour les chemins 
de grande communication à 13,821 fr. 65, pour les chemins de 
petite à 374,55b fr. 26. 

Fixation pour 1883 des dépenses d'entretien des chemins de 
grande communication, de celles du personnel et des frais 
généraux a 1,266,594 fr. 90. 

Ces crédits comprennent une augmentation du salaire des 
cantonniers qui doit relerer leur traitement mensuel d'euTi- 
ron 5 francs. Autorisatloa à M. le Préfet de prélerer sur le:^ 
reliquats du personnel une somme de 3,000 fr. au maximum 
pour gratification aux agents les plus méritants. 

Fixation à 318,099 fr. des dépenses à faire en 1883 pour tra- 
vaux neufs sur les chemins de grinde communication. 

En ce qui concerne les chemins Ticlnaux ordinaires : 

Approbation des trataux de classement révisés par les 
années 1881 et 1882, lesquelles comportent en subventions 
départementales une dépense de 343^365 fr. pour 1881 et de 
165,321 fr. pour 1882. 

Classement des travaux de construction à exécuter en 1883 
sur les chemins vicinaux ordinaircr, lesquels doivent donner 
lieu à une dépense de 1,435,335 fr. 

Fixation à 23,0C0 fr. des frais généraux des chemins vici- 
naux ordinaires. 

Le rapport de M. Régnier est adopté sans discussion. 
M. Pérousse lit un rapport sur les chemins dUntérôt local 
intéressant le département 

Le rapport expose la situation des lignes projetées de Tlsle- 
sur-Serein à Laroche ; de Joigny à Toucy, par Aillant et Beau- 
voir ; de Château-Landon à Sens, par Ghéroy. Il fait connaître 
les offres faites au département par la Compagnie des chemins 
de fer départementaux, et qui peuvent se résumer ainsi : 

Concession à titre définitif du chemin de fer de Tlsle-sur- 
Serein à Laroche, dans le système de la loi du 11 juin 1880, 
avec garantie à 5 0/0 du capital de premier établissement, fixé 
à forfait à 70,000 fr. par kilomètre. 

Concession à titre éventuel des deux lignes de Joigny à 
Toucy et de Château-Landon à Sens, avec garantie d'intérêt 



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46 

du capital de premier établiséemeiàtf fixé à forfait pour la 
première lig&è et 66,090 fr., et pot» la seconde à 57,000 fr. 
par kil. Le département resterait libre» pendant une période 
de sept alinéesy de construire ces deux dernières lignes au 
momnttt qui lui paraîtrait opportun, ou d*y renoncer définlll- 
yement. De plus, les trois lignes concédées seraient consi- 
déreras comme solidaires* pour rapplicatlon des articlf^s 13, 14 
et 15 de la loi du 11 juin 1880, de telle sorte que les excé- 
dants de recettes réalisées sur une de ces lignes Tiendraitut 
en réduction des Insuffisances constatées sur les autres. 

Le rapport se termioe par un pr Oet de délibération pro- 
posant d'adopter les p^oposltlon^ de la Compagnie des chemins 
de fer départementaux et de concéder les trois hgneê à cette 
Gomnsgnie. 

M. Roy demande que le Conseil soit d'abord consulté sur la 
qupiHtloi. de s&T<iir sM jr a avantage À coi fier à une seule et 
ntèm-' C»'rira«(Qie l'« xécution <te> trol8 «igne^ <ioht i. esv 
q I -.t om au rappoit. M. R »y » lime qa'e . p océdant *utre- 
m-'Tjt que ne ih p opos'^ te rappu t uu pourra. t étab iriout 
de suite, laans cb^»ges pour le \ép%iWm^n , u ligie du Tho- 
1i>n comprise eutie Ait uni t Joigiy. 

M. P-Touse rapp ri**ur. **xp iq o- au Gon»»eil 'e> avantaj^es 
qne pr'^'»T>te » s>'h'èrne aM i»! • ^^ar «a c 'Oam -Mon, h .-**? »ir 
d f*;ift f)itô uu.r 1»'.^ trois u^fses jar u»i<-î Meu'e Coiipagnie» 
Touteioie, iin»i\ippo>e pas * la demaude qu» e^t faite par 
M. R y. 

M. Uetbou insiste pour que les projets da lignes à établir 
ne feC bornent pas à tenir compte de quelques intérétR parti- 
culieib, mais des borTices a rendre « tous les cantons da 
département. 

if. J«T 1 exposa qu il «suffirait de décider que le départe- 
ment entt^nd garder la liberté, quant à la lii^ne de J 'igny 
à Aillant, ei c'et»t dans ce ^ens qu*il s'associe aux idées de 
M. Roy. 

Le Conseil décide, conformément aux conclusions du rap- 
port, que l'exécution de» chemins de fer sera confiée à une 
Gomp»gnie. 

M. R *y demande qu'une indemnité proportionnelle soit 
accordée aux ingénieur» qui ont fait les éludes dans la rallée 
du Tholon, ainsi qu'on propose de le faire puur les ingénieurs 
qui se sont occupés des travaux de la yallée du Serein. 

M. le rapporteur répond que si les études faites pour le 
projet du Tholon sont utilisées, les conces^ionnairen auront à 
indemniser les auteurs de ces études, mais il u*y a pa^^lieu de 
faire int^ryenir le département dans le règlement de cette 
indemnité — Les conclurions du rapport sont adoptées. 

MM. Erue&t Petit et Folliot demandent Timpres^ioa du 
rapport. M. Pérouse la croit inutile pour un rapport qui est 
purement technique, et il ta repousse. 

M. Ribière tient à dire au Conseil que les trois commissions 
des chemins de fer départementaux se sont réunies et qif elles 



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47 

oui été témoins des efforts de M. Pérouse pour obtenir des 
demandeurs des concessions les meilleures conditions. G*esi 

grâce à ses obserTâtions judicieuses, à ses instances, que la 
ompagnie a réduit de 66,500 à 66.000 fr. le prix de la cons* 
tructJon du kilomètre. (Marques û'approbation unanimefi). 

M. Massot lit deux rapports : 

Le premier propose Tinscription d*un crédit de 60û fr . pour 
rinstallation nouTeile du serrlce académique. — Adopté. 

Ledeuxième.pro osedloscrire un crédit de 1,120 fr. pour 
les costumes de MM les juges au tribunal de commerce. — 
Adopté, sauf révision au moment du xèglement définitif du 
budget, en fin de sessioi^. 

M. Bonsant donne lecture de cinq rapports : 

Le premier propose de supprimer le crédit relatif aux monu* 
ments historiques. — Adopté. 

Le deuxième concerne des travaux d'appropriation à TEcole 
normale d'iuslituteuri?, — Adopté. 

Le troisième et le quatrième concernent Tentretien et le 
mobilier de la Cour a^assites et des tribunaux. — Adopté 

Le cinquième propose Tin^cription au buiget de dirers 
crédits pour l'entretien des bâtiments départementaux. — 
Adopté. 

M. Ernest Petit lit un rapport sur Técole norofaie d'institu- 
teurs dont rin^uffii-iance d'^s bâtiments t^st notoire. Le rapport 
conclut en demandant une prompte étude de la tran^^latlon du 
plus important des établlsboments départementaux. 

Les critiques de M. le rapporteur sont TlTement appuyées 
par le Conseil. 

M. Massot partage raris exprimé par le rapport ; mais il fait 
remarquer que la translation de Técole nécessitera une dépense 
d'au moins 800,000 fr. 

M. Detbou croit que ce chiffre est exagéré. Il pense, toute- 
fois, qu'il est nécessaire d'avlstir. 

M. Hibière estime que le moment serait faforable pour 
emprunter à la Caisse des écoles la somme nécessaire à la 
construction et à rinstallation d'une Ecole normale d'insti- 
tutrices. 

M. le Préfet désirerait que le Conseil se prononçât d&ns le 
cours de cette session, sur la question de 1 Ecole normale. On 
gagnerait beaucoup de temps, et il est urgent d'abandonner 
le local actuel, ainsi que Ta si bien démontré M. Ernest Petit, 
rapporteur. 

M. Bonnerot appuie les observations de M. le Préfet. Il faut 
prendre tout de suite une décision afin de faire cesser ur e 
situaion intolérab e. Le Conseil peut autoriser M 1h P/éfet 
â mettre au concours un projet d'école normale pour 130 élèves 
au moins. Ce projet serait soumis au Conseil â la session 
d*août. On rinstalierait sur le terrain des More ux. 

M. Javal rappelle que le programme à mettre au concours 
doTra être dressé par des pédado^icues, c'est-â-dire par des 
hommes spéciaux qui soient au courant des nécessités d*une 
école normale. 



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48 

Sar U proposition de M. Bonneroi on élimine, pour la 
constraclion de Técole, un teirain situé prôs de l^Asile des 
aliénés. 

Après diTorses obseryations^ le Conseil décide à runanimité 
que la Commission départementale est chargée d'étudier, de 
faire dresser des plans pour Tinstallation de 120 élètes au 
moins et de désigner remplacement sur lequel sera construit, 
à Auzerre, Téole normale d institutrices ; d'entrer en pour- 
parler avec les propriétaires et de traiter atec eux, sHl y a lieu. 

Le Conseil décide, en outre, que le projet de construction 
sera mis au concours, dont les frafs, primes et publicité seront 
couTorts par un crédit de 10,000 fr. à prendre sur le reliquat 
disponible du sous-chapltre XVII du budget extraordinaire 
de l'année courante et sur le crédit de 6,906 fr. 9L primitiTe- 
ment affecté au projet de budget extraordinaire de 1883 aux 
premiers frais d'installation du Dépôt de mendicité. 

Il est procédé à la nomination d un membre de la Commis- 
sion départementale en remplacement de M. Flandin, démis- 
sionnaire. 

Premier tour de scrutia, nombre dis Totants : 22 ; majorité 
absolue : 12. Ont obtenu : M. Massot, il Toix ; M. FoUiot, 
10 voix ; M. Durand-Désormeaux, 1 voix. 

Aucun des membres n'ayant obtenu la majorité absolue, il 
y a lieu de procéder à un second tour de scrutin. 

M. Massot prie ses collègues, tout en les remerciant de 
rbonnour qu'ils lui ont fait en le désignant, de reporter leurs 
voix 6ur un autre nom que le sien, parce qu'il lui serait 
impossible d'accepter les fonctions de membre de la Commis- 
sion départementale. 

M. le Président communique au Conseil la proposition sui- 
vante qui est faite par M. Ducbé et qui complète une précé- 
dente décision prise par le Conseil, proposition d'allouer aux 
nourriciers des enfants assistés parvenus à. leur treizième 
année une récompensé de 50 £r., à la condition qu'ils auront 
donné aux élèves qui leur auront été confiés depuis leur 
première enf&nce les meilleurs jboins et l'instruction nécessaire 
pour la fréquentation des écoles. La récompense réglementaire 
de 50 fr., allouée jusqu'à ce jour aux nourriciers, au sujet de 
renfant âgé de 12 ans, serait transportée à l'expiration de la 
13* année. 

M. Duguyot appuie cette proposition, parce qu'elle fera 
cesser un éiat de cboses déplorable et qui consistait à donner 
des tètures particulières aux enfants qui faisaient leur pre- 
mière commuion. 11 ne sera plus question de première commu- 
nion, À l'avenir, lorsqu'il s'agira de la distribution des vètures 
que les enfants assistés recevront sans aucune distinction. 

M. le préfet communique au Conseil une dépôcbe du ministre 
de l'instruction publique relative à des travaux à effectuer i 
l'Ecole normale de filles. Le Conseil vote, à cet effet» un crédit 
de 900 fr. 

M. Pérôuse, rapporteur, propose de donner acte au Préfet de 



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49 

sa communication relatlTO à un yœu concernant les irayaux 
des canaux du Centre. -^ Adopté. 

M. le président rappelle la léfrislation sur les attributions 
du Conseil départemental des bâ Iments civils, et, cooformé- 
m(»nt à une proposition du Prf fet, décide que le Conseil des 
bâUments civils examinera, a TavCLlr, les prt jeis relatifs aux 
bâumems départementaux. 

Le rapport sur l'Asile des aliénés, lu par M Eugène Petit, 
est adopté 

M. Duguyot lit un rapport sur les obeerTAtions météréo- 
logtques, proposant rinacriptlon d'un crédit de i,bOO fr. — 
Au pté. 

y. Duguyot lit un second rJipnort approuvant la demande 
de sf^ctioanecuf Dt faite j.ar les hameaux d gy el d'Auxon, 
commun* b de CbeYoïijnts et de Saint-Brai cher. Le rapport 
ajourne, comme ln^ufB.samment ^lablies, les demandes des 
communes de Vaud ur^ et de Sil a-Cyr-les-Golons, et il 
approuve U lapport.'lu Prf fet en ce q i touche l'application 
des nouveaux eiaîs de population. — Adopté. 

La béap.ce tst levée. 



2e SEANCE DU 1*' SEPTEMBRE. 

La séance est ouverte a 9 heures \]^ du soir. 

M. ie préfet assi.ste a la ^éance. 

M. Gosie, l'un des secrétaires, fait Tappel nominal. 

Absents et dum^Dts excusés M3d Brunet, K )udAinfl, Gui- 
chard, Plandin, MerlOo, Rom;«nd, Mathé, Piôilf, Brincard, 
Duché, Hur.ol, Martenot, de Ti»Lilay. 

M. Gubte dematde la sbppres^lon d'un artieUi porté aux 
dépenses facultatives ^u^ Tim primé relatif au budget des 
communes. Ctt article est intitulé : a Subvention a l'orphelinat 
départemental, d 

Un grand nombre de maires et de conseil municipaux 
supposent que cet orphelinat, qui eiàt dirigé par des congrô- 
ganistes, dans un esprit ciér cal, reçoit une subvention du 
département et ils croient devoir, de leur côté, voter des sub- 
Tentions. Cet orphelinat ne reço t aucune siibrentlon départe* 
mentale, il y a lieu d'en informer les communes par le bulletin 
administratif et de rayer cette rubrique sur Timprimé adressé 
aux maires. (\la»queâ nombreuses d'assentiment). 

M. le Préfet r^^pond que la d< mande de M. Goste a d^jà reça 
satififaciicn II a f^it supprimer cette mention sur les imprimés 
de 1883 

M. Javal, au nom de la i^ commission, lit le rapport sur le 
compte des rect ttes et des dépenses départementales de Tins- 
truction publique en 1881. 

Un passage de ce rapport est relatif aux frais de publication 
du bulletin de rinstruction primaire. Il est ainsi conçu : 

1883 4 



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50 

« Mais nous devons tous faire obserrer qu'après examen 
attentif du traité d'impression et du mémoire de l'imprimeur, 
11 y aurait a opérer une réduction d'environ 40 p. 0/0 sur le 
prix demandé. Si notre appréciation est exacte, la somme déjà 
de 1.278 fr. 50 dépasserait la somme réellement due. Il n'entre 
pas dans notre esprit de revenir sur le passé et d'exercer une 
répétition contre le fournisseur et nous nous bornons à refuser 
le paiement de 458 fr. » 

M. le Préfet repousse énergiquement les allégations du 
rapporteur. Il ne saurait laisser dire qu'aucune partie des 
comptes ait été réglée à 40 OiO en plus de la valeur des fourni- 
tures. Cette appréciation e^t absoment inexacte. Il explique 
qu'il a réglé Us comptes d'impre^sion conformément aux 
bases fixées par M. Lalou, inspecteur général des serTices 
administratifs du ministère de Tintépieur, dans le règlement 
des comptes de 1880, règlement qui a été entre les mains de 
M. Javal et aurait pu lui servir de terme de comparaison. 

Quant aux imprimés nouveaux pour lesquels U n'avait pas 
été établi de prix à l'avance par M. l'inspecteur général, M. le 
préfet les a réglés d'après les tarifs des grandes maisons de 
Paris, Berger- Levrault et Paul Dupont, et quelquefois à des 
prix inférieurs. 

M. le préfet s'étonne que dans une question de cette nature, 
la commission ait cru devoir arrêter son rapport, &ans avoir 
demandé aucune explication, sans avoir entendu Tadminis- 
tration. 

M. Javal, rapporteur, entre dans le détail des frais d'impres- 
sions en général. Il explique que lorsque 1,000 exemplaires 
d'un ouvrage coûtent un prix de, les 1 000 exemplaires qui 
suivent ne doivent pas coûter aussi cber par ce qu'il y a lieu 
de déduire, pour le second mille les frais de composition qui 
ont été payés sur le premier mille. M le rapporteur estime que, 
de ce chef, une somme de 40 0,0 a été payée en trop pour 
certains frais d^impression. 

M. Bonnerot regrette qu'une question de chiffres aussi impor- 
tante, qui ne ptut être résolue que par des vérifications assez 
longues, n'ait pas été soumise plus tôt au Conseil, qui ne peut 
véritablement pas fee prononcer en connaissance de cause 
après la simple lecture d'un rapport qui ne contient que des 
appréciations. 

M. le Préfet proteste de nouveau contre des appréciations du 
rapport qui se produisent en fin de session et à un moment où 
une discussion approfondie n'est plus possible II rappelle que 
tous le8 documents contenus dans les bureaux de la préfecture 
ont toujours été tenus à la disposition de M. le rapporteur, gui 
pouvait se les faire communiquer à tout moment. 

M. le Préfet répète qu'il n'a pas été appelé dans la commis- 
sion pour donner des renseignements sur cette affaire. Il a 
seulement eu communication du rapport de M. Javal quelques 
moments avant l'ouverture de la séance du soir. 

M. Riblère répond à M. Bonnerot que les appréciations du 



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51 

rapport de la commlsôion sont le résultat d'un examen des 
chJffreg. 

M. Bonnerot réplique que le rapport de M. JaTal n'indique 
pas de chilfres appuyés sur des documents. Dans cette situa- 
tion, le Conseil ne peut pas contrôler des appréciations qui ont 
un caractère graye. 

M. le Préfet demande qu'il soit bien établi que ni le rappor- 
teur ni la commission ne contestent que les comptes de;i881 
n'aient pas été établis conformémeat aux comptes de 1880. 

M. Javai répond que la commisBlon n'en sait rien. 

M. le Préfet répond qu'il lui était facile de saTOir; qu'il 
suffisait de Térlfier à l'aide des documents mis à la disposition 
du rapporteur. 

M. le rapporteur ne voit pas dlnconvénlent au renvoi de 
cette affaire à la session d'arrlL 

M. le Préfet insiste pour que le Conseil Térifié, examine, 
se renseigne et prenne une décision atact de se séparer. 

Il n*est pas admissible qu'une des attributions essentielles 
du CoQsell, en matière de ûnaDces, ne s'exerce qu'à la pro- 
cbaine session ; ce serait un fait sans précédent. 

M. Réguler appuie l'obserTation de M. le Préfet. H n'est pas 
possible d'admettre que le Conseil réserreune somme de 458 fr. 
dans un compte qui s'élève â trois millions. Il faut Térlfier 
et trancher la question dans cette session. 

Plusieurs membres s'associent aux paroles de M. Régnier. 

Les reuTois à demain ou à la prochaine session ne sont pas 
adoptés par le Conseil. 

Après un échange nouTcau d'obserTations, le Conseil, con- 
sulté par assis et levé, n'adopte pas la réduction de 458 fr. 
proposée par M. JaTal, rapporteur, et il rétablit les chiffres 
contenus au rapport du préfet. 

M. JaTal, rapporteur, relit un des derniers paragraphes de 
son rapport relatif aux frais d'impression pour l'Instruction 
primaire et qui est ainsi conçu : 

a .... Ce n'est donc que sous réser?e d'un nouTel examen 
des mémoires portés pour 1,821 fr. par l'administration que 
nous TOUS proposons d'accepter les comptes de M. le préfet. » 

M. le Préfet expose au Conseil qu'il ne Teut, pas plus sur 
cette question que tut la précédente, discuter sur des chiffres. 
Il ne demande la parole que pour s'oppocer à la proposition 
de TOte sous réserve qui est faite par M. le rapporteur. Ce TOte 
serait irrégulier. Les pièces, les comptes ont été mis dans les 
mains de M. le rapporteur, dit M. le Préfet, c'est au Conseil 
maintenant à approuver ou dèsappr^UTer le compte qui lui 
est S( umts. Si des chiffres sont contestés, que le Conseil fixe 
lui-même les prix qu'il entend accorder, r&dmlnistration se 
conformera à sa décision et la fera exécuter. 

M. le Préfet répète que les prix d'impression ont été réglés 
par lui d'après les indications de M. Lalou, inspecteur général, 
ou d'après les tarifs des grandes imprimeries de Paris. 

Le Conseil, consulté, n'adopte pas la réserTe faite par M. le 
rapporteur. — L'ensemble du rapport est adopté. 



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52 

M. Régnier demande qu'il soit constaté que les o(»npte« 
d'impression ont été réglés par le Préfet d'une manière tégH" 
liôre et sur des bases exactes. 

M. Dcsthou dit que le proeè ^-Terbal le constatera. 

M. JaTal, rapporteur^ répond que les explications q n ont été 
données iie paraissent pas suffisantes. (Rumeurs et murmures.) 

M. le Préfet proteste Yi^ement contre ces paroles quMl ne 
peut accepter. Il y a quinze jours, dit-il, qu'il est à la dispo- 
sition du Conseil pour lui fournir toutes les explications qui 
lui seraient demandées; Il y a quinze jours que les bureaux 
de la préfecture sont ouverts aux conseillers généraux et 
piéts à leur donner tous les renseignements qui leur sont 
réclamés, et il n'est ni juste ni exact de déclarer insuffisantes 
des explications que Ton n'a même pas demandées. (Marque 
d'approbatior»). 

M. le président rappelle à M. Javal que le Conseil Tient de 
prononcer sur les comptes de M. le préfet en les approuvant. 

M. Javal, rapporteur de la i^ commis-sion, donne lecture 
de deux autres rapports: 1\lq est relatif au budget de Tins- 
tructlon publique de 1882; l'autre concerne le budget de 
rinstruction primaire. Us sont adopté:^, aprè:^ le rétablisse- 
ment à 1,800 francs conformément à la proposition de M. le 
préfet, au lieu 4e 1,500, du crédit afférent à Tarticle 18 du 
sous-cbapitre IV. 

ià . Laubry, rapporteur général du budget, donne lecture 
des divers crédits votéâ par le Conseil ei non prévue au budg t. 

A propos d'un créiit de 500 fr. restant libre» au budget de 
l'instruction primaire, le Gout^eil applique 300 fr. sur cette 
somme à renseignement civique et 200 fr. aux frais imprévus. 

M. Eugène Petit lit un rapport proposaat Tinscriptioa d'un 
crédit d« 1 200 fr. pour le payement de deux bourses au 
Collège d'Auxt-rre, — Adopté. 

M. EugèQH Petit ht in autre rapport proposant de voler 
900 fr, destinés à entretenir trois élèves à l'école primaire 
supérieure de Béneau. — Adopté. 

M. Rapin ht un rapport fixant le budget de 1883 pour l'école 
pratique d'agriculture et le budget de la même école pour le 
4« trimestre de 1882. — Adopté. 

Le Conseil renvoie à la Commission départementale la révi- 
sion de l'arrôlé sur la pôcbe. 

M. Detbou donne lecture d'un rapport concernant différents 
vœux des Conseils d^arrondissement. Les conclusions du 
rapport sont adoptées. 

M. P<='rouse déclare, au nom de la 2* commission, qu'aucun 
des vœ x qu'elle a eus à examiner n/a paru nécessiter un vote 
du C >n[teil général. 

M. Duguyot lit un rapport concernant les mesures répres- 
sives à prendre contre les étalons vicieux. — Adopté. 

Le Conseil, vu la situation budgétaire du département, ne 
maintient pas le crédit de 1,120 fr. voté la veille^ sousréeerve, 



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53 

pour payement du costume des juges au tribunal de commerce 
d*Auxerre. 

Le Conseil renroie à la sesion d^avrll Texamen du Tœu relatif 
aux franchisas municipales et k la publicité des délibérations 
des Conseils municipaux . 

La séance est levée k minuit et la session est déclarée close. 



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ÉVÉNEMENTS GÉNÉRAUX 



JANVIER l«^ — Mort de M. Hérold, préfet 'de la Seine. 

5. — Nomination de M. Ch. Floquet, député, au poste de préfet 
de la Seine. 

6. — Circulaire de M. Paul Bert, ministre de Tinstruction pu- 
blique, touchant la présence illégale des maîtres et des taaîtrêsses 
non autorisés dans les écoles publiques congréganistes. 

8. — Elections sénatoriales dans les 30 départements de la 
série G. 66 républicains et 13 membres de la droite sont élus. 
Lies Républicains gagnent 25 sièges. 

• Manifestation à l'occasion de la mort do Blanqui. Arrestation 
de M"® Louise Michel et de MM. Eudes et Oranger. 

40. — Ouverture de la session ordinaire du Sénat et de la 
Chambre des députés. 

A la Ghambi'e, M. Brisson est élu président. 

14. — M. Oambetta, président du Conseil, dépose à la Chambre 
le projet de résolution tendant à réviser la Constitution et donne 
connaissance de Texposé des motifs. Avant la péance, la Gauche 
radicale envoie une délégation aU président du Conèeil pour l'en- 
gager à ne pas demander un vote de confiance sur la question du 
scrutin de liste. M. Oambetta persiste dans sa résolution. 

16. — Election du bureau du Sénat. M. Léon Say est nommé 
président par 141 voix. 

n. — Le bey de Tunis fait arrêter son frère, Taïeb-bey, comme 
coupable de menées révolutionnaires dans le but de le renverser 
et de prendre sa place. 

20. — La Commission de 33 membres nommée par la Chambre 
pour examiner le projet de révision de la Constitution, nomme 
son bureau ; elle entend ensuite M. le président en ses explica- 
tions. Elle adopte par 24 voix contre 3 là rédaction suivante, pour 
être substituée à celle du Oouvernement : 

« Article unique. — - Conformément à l'art. 8 de la Constitution 
du 25 février 1875, et sur la demanda <iu Président de la Répu- 
blique, la Chambre, considérant qull y a nécessité de réviser les 



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— 67 — 

articles â, 1 et .8 de la Cotosiita^ony relative à Torganisation du 
Sénat, le paragraphe 3, «rtiele d^'' ée la loi eonstitutiomielle du 
16 juillet 1875 €ur les rapports des pouvoirs publics, déclare qu'il 
y « lieu à révifiion des lois constitutionnelles. » 
M. Andrieux est nommé rapporteur. 

23. — Lecture dn. rapport de M. Andrieux sur la révision. 
Première réunion de la Commission de Téducation militaire au 

ministère de Tinstruction publique. 

26. — Discussion de la proposition de révision à la Chambre. 
L'amendement Baro lut, portant qu'il y a lieu de réviser les lois 
constitutionnelles, est repoussé par 298 voix contre 173. Discours 
de M. Gambetta insistant sur la nécessité de limiter les pouvoirs 
du Congrès par un accord préalable entre les deux Chambres. 

Le dernier paragi*aphe du projet de la Commission : « Et déclare 
qu'il y a lieu à révision des lois constitutionnelles, » est adopté 
par 282 voix contre 227. 

M. Gambetta déclare que le ministère se retire. 

Le projet de la Commission est mis aux voix et adopté par 
262 voix contre 9L 

29. — Elections législatives dans huit circonscriptions par 
suite d'invalidations. 

30. — Formation d'un nouveau cabinet. M. de Freycinet est 
nommé Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères ; 
M. Léon Say, .aux Finances ; M. Humbert, à la Justice et aux 
Cultes ; M. Goblet, à l'Intérieur ; M. Jules Fen»y, à l'Instruction 
publique et aux Beaux- Arts ; M. Varroy, aux Travaux publics ; 
le général Billot, à la Guerre ; l'amiral Jauréguiberry, à la Marine ; 
M. Tirard. au Commerce ; M. de Mahy, à l'Agriculture ; M. Co- 
chery, aux Postes et Télégraphes. 

31. — Déclaration du nouveau cabinet. 

FEVRIER !«'. — Une baisse considérable se produit sur cer- 
taines valeurs de Bourse. 

MM. Bontoux et Feder, président du conseil d'administration 
et directeur de la société financière V Union générale^ sont arrêtés. 

4. — Le Tribunal de Commerce de Lyon prononce la dissolu- 
tion de la Compagnie des Agents de change de cette ville et 
nomme un liquidateur pour chacune des charges. 

10. — Décret rétablissant la direction générale des cultes. 

11. — Continuation au Sénat de la discussion du bail emphy- 
théotique. 

14. — Mort du poète Auguste Barbier. 

16. — L'amiral Jaurès est nommé ambassadeur de France à 
Saint-Pétersbourg. 

21. — Décrets nommant M. Tissot ambassadeur à. Londres et 
M. le marquis de Noailles ambassadeur à Constantinople. 

24. — Signature du traité de commerce Franco-Suisse. 
26. — Elections sénatoriales et législatives partielles. 

28. — Interpellation de M. de Gavardie au Sénat sur le relus 
du serment judiciaire. 



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MARS 2. — Tentative d'assassinat sur la reine Victoria à 
Windsor. Le coupable se nomme Roderick Macleag. 

4. — Discussion à la Chambre du projet d'élection des maires 
par les conseils municipaux dans les chefs-lieux de département, 
d'arrondissement et de canton. 

6. — Par 400 voix contre 55, la Chambre adopte la proposition 
de M. Barodet, relative au dépouillement des programmes élec- 
toraux de 1881. 

I. — Prise en considération de la proposition de M. Boysset, 
tendant à l'abrogation du Concordat. 

9. — Interpellation à la Chambre sur l'envoi de troupes dans 
le Gard. L'ordre du jour de défiance de M. de Lanessan est 
repoussé par 386 voix contre 48. L'ordre du jour Boysset et Tur- 
quet, « approuvant les déclarations et les actes du gouvernement,» 
est adopté par 309 voix contre 48. 

10. — La Commission de la Chambre sur la réforme judiciaire 
se prononce par 8 voix contre 3 pour la suppression de l'inamo- 
vibilité. 

II. — Le projet de résolution accordant aux Députés et Séna- 
teurs le parcours sur les chemins de fer, moyennant une retenue 
mensuelle de 10 fr., est adopté par 148 voix contre 54. 

12. — Scrutin de ballotage dans cinq arrondissements. 

13. — Au Sénat, après une discussion à laquelle prennent pai't 
M. le duc de Broglie et M. J. Ferry sur l'enseignement moral et 
civique, cet enseignement est adopté par 156 voix contre 128. 

M. Andrieux, député, est nommé ambassadeur à Madrid. 

22. — La congrégation des bénédictins de Solesmes, qui s'é- 
tait reconstituée, est expulsée de nouveau. 

26. — Elections sénatoriales dans les départements de l'Ariége 
et du Tarn-et-Garonne. 

28. — Discussion au Sénat du traité de commerce Franco- 
Américain. 

31. — La Chambre approuve les traités de commerce conclus 
par le Gouvernement avec l'Espagne, le Portugal, la Suède, la 
Norwége, la Suisse et l' Autriche-Hongrie. 

AVRIL l«^ — Les Chambres s'ajournent au 2 mai. 

3. — Election de M. Paul Bert à l'Académie des sciences. 

4. — Ali-Ben-Khalifat, l'un des principaux agitateurs de la Tu- 
nisie, demande l'aman. 

Arrivée à Tunis de M. Cambon, ministre résidant. 

11. — Ouverture de la réunion annuelle des délégués des 
Sociétés savantes de province à la Sorbonne. 

14. — Première représentation de Françoise de Rimini, à 
Londres. 

19. — Mort à Londres du célèbre naturaliste Charles Darwin. 

20. — M. Barbier est nommé procureur général de la cour de 
cassation, en remplacement de M. Berthault, décédé. 

22. — Les chambres Espagnoles approuvent le traité de com- 
merce Hispano-Français. 

23. — La Commission de l'armée, sous la présidence de 



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M. Gambetta, adopte le principe de la durée du service militaire 
de trois ans. 

27. — Réception à l'Académie française de M. Pasteur, en 
remplacement de M. Littré. 

Le Journal officiel publie le mouvement de la population pen- 
dant l'année 1880. 

A la suite d'un toast porté par le général russe Skobeleff 
menaçant pour FAllemagne, le Messager du Gouvernement publie 
un ukase du gouvernement interdisant aux officiers de prononcer 
des discours politiques. 

28. — Une Commission composée d'ingénieurs, de militaires 
et de savants, est nommée à l'effet d'examiner le projet du com- 
mandant Roudaire sur le remplissage par la mer des chotts 
algériens. 

30. -— Election sénatoriale dans l'Inde française. M. Hébrard 
est élu. 

MAI 2. — Réouverture du Parlement. 

Ouverture de Texposition annuelle des Beaux-Arts. 

9. — Les troupes françaises occupent la ville d'Hanoï dans le 
Tonkin. 

20, — Election au Sénat d'un sénateur inamovible. M. Dietz- 
Monin est élu. 

25. — Réception de M. Gherbuliez à l'Académie française. 

JUIN 1®'. — Interpellation à la Chambre sur les affaires 
d'Egypte. 

3. — Mort de Garibaldi. 

5-6. — Discussion à la Chambre dn projet de loi sur la réforme 
judiciaire. 

11. — Election sénatoriale dans le Cantal. Le candidat répu- 
blicain est élu. 

14. — La Chambre, par 300 voix contre 204, vote contre le 
principe de l'inamovibilité. 

Troubles à Alexandrie. 115 Européens sont massacrés. 

15. — Loi sur la réforme judiciaire. 

22. — Interpellation de M. Casimir Perier sur les affaires 
d'Egypte. M. de Freycinet répond. 

Adoption par la Commission du budget de la convention passée 
entre le Gouvernement et la Compagnie d'Orléans. 

Mort du général de Cissey, ancien ministre de la guerre. 

25. — Suite de la discussion sur le mode de prestation du ser- 
ment iudiciaire. Par 338 voix contre 107, la Chambre adopte la 
formule : « Sur mon honneur et ma conscience, je jure » et par 
210 voix contre 197 elle décide la suppression des emblèmes 
religieux dans les salles d'audience. 

26. — Election de M. Gambon, candidat socialiste, dans la 
Nièvre. 

Les troubles antisémitiques se renouvellent dans plusieurs 
villes de Russie. 

JUILLET !•'. — L'Angleterre fait ses préparatifs pour une 
guerre en Egypte. 



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70 

S. — Electian dans la Viekine. 

3. — En Angleterre, la Chambre des communes adopte le bill 
de coercition après une séance de 22 heures. 

Exécution de Guiteau, Tassassin du présideint Garfield. 

10. — M. Allou, candidat des gauches, est élu sénateur ina- 
movible. 

La Commission judiciaire décide de faire élire les juges par 
un collège à deux degrés, issu lui-même du suffrage universel. 

Une grande agitation a lieu dans les cercles politiques français 
au sujet du maintien de Tentente anglo-française, en vue d'une 
campagne égyptienne. 

il. — Mort du général Skobeleff. 

Bombardement de la ville d'Alexandrie par la flotte anglaise, 
commandée par l'amiral Saymour. Avant que les marins anglais 
n'aient opéré le débarquement, les Arabes mettent le feu à la 
ville. 

14. — Célébration de la fête nationale. 

1^. — La Chambre s'oppose, par 276 voix contre 176, à la 
création d'une mairie centrale à Paris. 

Démission de M. Bright, membre du cabinet Anglais. 

25. — Demande d'un crédit de 9 millions à la Chambre pour le 
transport en Egypte de troupes d'infanterie de marine. Après 
avoir entendu les explications de M. de Freycinet, la Chambre 
repousse le crédit. 

Le Sultan se décide à intervenir en Egypte. 

AOÛT 1*'. — Le ministère Freycinet donne sa démission. 

La Chambre des communes vote à la presque unanimité les 
crédits demandés par le gouvernement pour l'expédition d'Egypte 
et décide que refîectif de l'armée sera augmenté de 10,000 
hommes. 

3. — Débarquement des troupes anglaises à Suez. 

5. — Combat entre les Anglais et les troupes d'Arabi. 

8. — La crise ministérielle commencée le 29 juillet, à la suite 
du rejet des crédits demandés pour les éventualités d'Egypte, se 
termine par la formation d'un nouveau ministère ainsi constitué : 
M. Duclerc, ministère des Affaires étrangères, président du 
Conseil ; M. Devès, ministre de la Justice ; M. Duvaux, ministre 
de l'Instruction publique ; M. Fallières, ministre de l'Intérieur ; 
M. P. Legrand, ministre du Commerce ; M. Hérisson, ministre 
des Travaux publics ; général Billot, ministre de la Guerre ; 
amiral Jauréguiberry, ministre de la Marine et des Colonies ; 
M. de Mahy, ministre dé l'Agriculture ; M. Cochery, ministre des 
Postes et des Télégraphes. 

Déclaration du Ministère. 

L'Angleterre ayant déclaré au Sultan que la coopération de la 
Turquie en Egypte ne serait acceptée qu'après une déclaration 
proclamant Arabi rebelle, Abdul-Hamid fait paraître cette décla- 
ration. 

n. — Mort du général Ducrot. 

Troubles de Mouceau-les-Mines, Epin^c et Blan«y» 



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71 

20. — Ouvertu^*^ de la deuxième session des Conseils géné- 
raux. 

Les Anglais, après une feinte sur Aboukir, s'emparent du canal 
de Suez. 

Grandes manœuvres de cavalerie à Bleré. 

Ouverture du procès de Monceau-les-Mines, à Ghalon. 

21. — Nominations de Secrétaires généraux et de Conseillers 
de préfecture. 

Tentative d'assassinat sur le roi de Serbie. 
28. — Inauguration à Lons-le-Saulnier de la statue de Rouget 
de risle. 

Le choléra fait son apparition dans rExtrême-Orient. 

SEPTEMBRE !«'. — M. de Lesseps refuse le banquet que les 
journaux de, Paris se disposaient à lui offrir pour son énergique 
attitude en Egypte. 

2. — 800 agents de police de Dublin donnent leur démission. 

4. — Catastrophe sur le chemin de fer de Colmar à Fribourg. 
100 voyageurs tués, 300 blessés. 

12. — Les Anglais s'emparent du camp retranché de Tell-el- 
Kébir. L'armée d'Arabi se retire après avoir perdu 2,000 hommes 
et 40 canons. 

14. — L'avant-garde anglaise occupe le Caire. 

Arrestation d'Arabi et de Toulba- Pacha. 

16. — Reddition du fort d'Aboukir, occupation de Damiette. 
La campagne d'Egypte est terminée, le Khédive revient au Caire. 

n. — Election sénatoriale dans les Ardennes. 

De gi^andes manœuvres militaires ont lieu sur plusieurs points 
de la France. 

26. — i-a reine d'Angleterre confère à l'amiral Sfeymour et au 
général Wolseley le titre de lords. 

28. — Troubles antisémitiques à Presbourg. 

Arrivée à Paris de M. de Brazza, l'explorateur du bassin du 
Congo. 

29. — Apparition de la grande comète de 1882. 

OCTOBRE 2. — Arrivée à Paris des ambassadeurs Malgaches 
chargés d'aplanir le diiFérend survenu avec Madagascar. 
6. — Banquets royalistes dans le Midi. 

8. — Mort de l'amiral Pothuau. 

9. — Une commission anglaise ayant cru voir un danger pour 
r Angleterre dans la création d'un tunnel sous la Manche, le gou- 
vernement anglais interdit la continuation des travaux en Angle- 
terre. 

14. — Nouveaux troubles à Montceau-les-Mines. 

18. — Commémoration à Châteaudun de la défense de cette 
ville en 1870. 

Congrès de la paix à Bruxelles. 

19. — Mort du général Edgar Ney, prince de la Moskowa. 
24. — Demande du Garde des Sceaux de transférer le procès 

des mineurs de Montccau au jury d'un autre département, pour 
cause de sécurité publique. 



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72 

Les troubles de Montceau sont suivis d'arrestations à Lyon, 
Paris et Narbonne. 

A Lyon, attentat à la dynamite dans Iç restaurant Bellecour. 

25. — Tentative d'assassinat sur le roi de Serbie. 

28. — M. Oustry, préfet du Rhône, est nommé préfet de la 
Seine en remplacement de M. Floquet, élu député des Pyrénées- 
Orientales. 

Mort de Mohamed-el-Sadock, bey de Tunis. Son frère Ali-Bey 
lui succède. 

N0VE;MBRE 3. — Circulaire du Ministre de l'Instruction pu- 
blique relative à la question des emblèmes religieux dans les 
écoles. 

4. <— M. Di-Rende est accrédité en qualité de nonce apostolique, 
auprès du goQveniement de la République française, en rempla- 
cement de M. Czacki, nommé cardinal. 

8. — M. Thomson, préfet de la Loire, est nommé gouverneur 
de la Gochinchine. 

9. — Rentrée des Chambres. 

12. — Nomination de M. Decrais au poste d'ambassadeur en 
Italie. 

18. — Interpellation de M. J. Roche à la Chambre à propos 
d'un crédit de 250,000 fr. accordés pour frais de propagande en 
Tunisie au cardinal Lavifferie. La Chambre passe à Tordre du 
jour par 344 voix contre 125. 

Le général Menabrea est nommé ambassadeur d'Italie auprès 
de la République française. 

21 . — La Cnambre ratifie le traité passé entre M. Savorgnan 
de Brazza et le roi africain Makoko. 

24. — Troubles à l'Université de Saint-Pétersbourg. 

28. — Rupture des négociations entre les délégués Howas et 
le gouvernement français. 

DÉCEMBRE l®''. — Arabi est condamné par le conseil de 
guerre à la peine de mort. 
Le Khédive commue cette peine en bannissement perpétuel. 

5. — Débats devant le tribunal correctionnel de la Seine de 
l'affaire V Union générale. 

6. — Passage de Vénus sur le soleil. 
Mort de Louis Blanc. 

1. — MM. Bardoux et Clamageran sont nommés sénateurs 
inamovibles. 

10. — Mort du célèbre avocat Lachaud. 
Discussion à la Chj^mbre du budget ordinaire. 

19. — Explosion à la cartouchière du Mont-Valérien, 16 vic- 
times. 

20. — Le procès de V Union générale se termine par la con- 
damnation de MM. Bontoux et Feder, directeur et sous-directeur 
de la Compagnie, à 5 années d'emprisonnement et 3,000 fr. 
d'amende. 

25. — Discussion au Sénat du budget extraordinaire. 
31. — Mort de M. Gambetta. 



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ÉVÉNEMENTS DÉPARTEMENTAUX 



JANVIER 2. — Des réunions publiques s'organisent dans 
presque tous les chefs-lieux de canton et d'arrondissement en 
prévision des élections sénatoriales. 

4. — Réunion électorale à Auxerre. MM. Ribière, sénateur 
sortant, Bonnerot et Duçuyot, candidats, y assistent. 

7. — Deuxième réunion électorale au théâtre d'Auxerre à 
laquelle assistent tous les électeurs sénatoriaux ainsi que les 
candidats, MM. Gharton, Ribière, Bonnerot et Duguyol. 

8. — Elections sénatoriales. MM. Ribière, 351 voix, élu; 
Gharton, 341 voix, élu ; Bonnerot, 186 voix ; Duguyot, 183. 

9. — M. Doplîer est nommé président du tribunal civil d'Au- 
xerre en remplacement de M. Ruben de Gouderc. 

11. — Réunion de la Gommission départementale. 

13. — Réunion de la Société centrale d'agriculture. 

15. — M. Béhenne, juge d'instruction à Vervins, est nommé 
juge à Sens. 

15. — Fermeture de la chasse. 

19-20-21. — Sur certaines montagnes du département le givre 
se dépose en couches tellement épaisses sur les branches des 
arbres que certaines essences, comme l'orme et le bouleau, sont 
complètement ébranchées. 

FÉVRIER 5. — Plusieurs écoles communales reçoivent des 
fusils scolaires pour l'instruction militaire des jeunes élèves. 

13. — Réunion de la Gommission départementale. 

18. — Nombreux changements dans le personnel des institu- 
teurs. 

28. — M. Bret, sous-préfet de Pontoise, est nommé à Sens en 
remplacement de M. AUain-Targé, nommé préfet de la Haute- 
Loire. 

MARS 5. — Réunion de la Société des sciences historiques 
de l'Yonne. 



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74 

En raison de la sécheresse exceptionnelle de Thiver et de Tété 
précédent, on constate une grande pénurie d'eau sur les cours 
d'eau navigables. 

8. — M. Vincent, ancien notaire, est nommé juge de paix à 
Brienon en remplacement de M. Bardier, nommé à Guéret. 

Réception, par M. le Président de la République, de la déléga- 
tion du Conseil municipal d'Auxerre, venant l'inviter à assister 
au concours régional. 

20. — Première session des Assises de l'Yonne. 

Réunion de la Commission départementale. 

Un concours de lecture a lieu entre toutes les écoles primaires 
du département. 

20. — Création, à Auxerre, d'une Société syndicale des com- 
merçants de vins en gros de l'Yonne. 

27. — Le conseil de revision commence ses tournées. 

28. — Organisation de la Société des Amis des Arts en vue 
d'une exposition artistique pendant le concours régional. 

AVRIL 4. — Mouvement dans le personnel des instituteurs. 
11. — Une gelée nocturne cause d'assez grands dégâts dans 
les vignes de plaine. 

16. — Elections municipales complémentaires. 

17. — Réunion de la Société centrale d'agriculture de l'Yonne. 

MAI 13. — Ouverture du Concoui's régional à Auxerre. 

14. — Ouverture de l'exposition horticole. 

16. — A l'occasion du concours, la ville d'Auxerre organise 
de grandes fêtes. Des ooncours de toutes sortes y sont organisés : 
concours de musique, de pompiers, expositions artistique, indus- 
trielle, scolaire, etc., etc» Enfin, pour clore la série des fêtes, 
une splendide partie illuminée. 

29. — M. Tirard, ministre du commerce, assiste à la partie 
illuminée. 

30. — Distribution solennelle des prix, sous la présidence du 
ministre. 

Nominations de percepteurs. 

JUIN 1*'. — Une vaste pétition s'organise dans l'Yonne pour 
protester contre le projet de M. Léon Say, ministre des finances, 
sur le vinage à prix réduit. 

7. — Réunion de la Société d'instruction populaire de l'Yonne. 

JUILLET 2. — Concours du Comice de Sens à Courlon. 
6-7. — Nominations dans le personnel des contributions indi- 
rectes. 

14. — La fête nationale est fêtée avec solennité dans toutes les 
communes du département de l'Yonne. 

15. — Nominations dans l'enseignement primaire. 

16. — Nonfiinafions et changements dans/e personne] tél^jjra- 
phique. 



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78 

Le chômage du canal de Bourgogne est fixé du 1*' août au 
l®»" octobre ; sur l'Yonne du 20 juillet au 20 septembre. 

15-16. — Dans la nuit, un violent orage de grêle s'abat sur la 
partie méridionale du département. L'arrondissement d'Avallon 
est très éprouvé. 

23. — Tous les députés de l'Yonne votent pour l'indemnité à 
accorder aux victimes du 2 décembre. 

25. — M. Vidal, maire de Sens, et MM. Dupêchez et Tantôt, 
adjoints, donnent leur démission. 

30. — Élection d'un conseiller d'arrondissement à Chablis. 
M. Guinée-Chardon est élu. 

31. — Réception de la ligne d'Avallon à Autun. 

AOUT 1®'. — M. Bescherel est nommé percepteur à Coulange- 
la- Vineuse. 

4. — Réunion de la Commission départementale. 

5. — M. Emile Thierry, vétérinaire à Tonnerre, est nommé 
directeur de l'école d'agriculture de Labrosse. 

7. — Le conseil d'Etat, statuant sur le sursis réclamé par l'ar- 
chevêque de Sens dans l'affaire du petit séminaire d'Auxerre, 
rejette le sursis. La ville entre en possession des bâtiments. 

14. — A la suite d'incidents de séance au conseil municipal 
d'Auxerre, 11 conseillers donnent leur démission. 

21. — Troisième session des Assises de l'Yonne. 

27. — Ouverture de la chasse dans l'Yonne. La rareté du 
gibier s'accentue de plus en plus. 

28. — Examen des candidats au volontariat d'un an à la pré- 
fecture. 

SEPTEMBRE 3. — Élections municipales d'Auxerre. Deux 
listes sont en présence. La première liste, comprenant les onze 
démissionnaires, est battue par la deuxième liste, comprenant les 
membres restants et onze candidats nouveaux. 

11. — M. Gatellier, ancien maire à Esnon, est nommé chef de 
culture à la ferme-école de Labrosse. 

15. — Une épidémie de fièvre typhoïde se déclare à Auxerre. 
21-22. — Fêtes d'inauguration des eaux à Auxerre. La maladie 

régnante enlève tout éclat à ces fêtes. 

24. — Mouvement judiciaire. M. Leblanc-Duvernoy , juge à 
Auxerre, est nommé président à Troyes ; M. Servin, juge d'ins- 
truction à Coulommiers, est nommé juge à AuxeiTe. 

OCTOBRE 2. — La rentrée des classes, qui devait avoir lieu à 
cette époque, est remise à une époque ultérieure en raison des 
craintes qu'inspire l'épidémie. 

8. — Les vendanges sont commencées sur le territoire d'Au- 
xerre. La maturité, contrariée par les pluies de l'été, est très 
imparfaite. 

14. — M. Courot, procureur de la République à Auxerre, est 
nommé substitut à Paris. 

15. — Une souscription est ouverte à Auxerre pour venir en 



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76 

aide aux familles nécessiteuses victimes dé l'épidémie. Le joUmal 
la Constitution, qui prend l'initiative de cette souscription, re- 
cueille une somme de 2,500 fr. La muniéipalité Auxerroise en 
ouvre une de son côté qui produit 15,000 fr. 

16. — Une splendide comète est visible le matin, depuis quatre 
heures jusqu'à cinq heures, au sud du firmament. 

18. — M. Planteau, procureur à Joigny, est nommé à Auxerre. 
M. Hoilleaux, substitut à Melun, est nommé procureur à Joigny. 

21. — Sur 4T candidats pour le volontariat d'un an, 7 seulement 
sont admis à le contracter. 

25. — Malgré la médiocrité des vins nouveaux, un mouvement 
d'affaii'es assez sensible se dessine au prix de 100 à 120 fr. le 
muids envaisselé. 

29. — Du relevé fait dans l'Yonne des victimes du 2 décembre, 
il résulte qu'il y a eu dans ce département 1,167 arrestations, 
dont 552 mises en liberté, 443 condamnations à la déportation eu 
Algérie, 120 à la surveillance, 15 à l'internement, 13 à l'expulsion, 
12 à des peines correctionnelles. Ayants-droit à l'indemnité, 694 ; 
montant des pensions, 273,150 fr. 

NOVEMBRE 2. — Mouvement dans le personnel des contri- 
butions directes et indirectes. 

5. — Réunion de la Société des sciences de l'Yonne. 

6. — Séance de la délégation départementale. 
9. — Réunion de la Société médicale. 
13-20. — Départ de la classe de 188L 

13. — Mouvement dans le personnel des instituteurs. 
16. — M. Arnal, juge-suppléant à Mantes, est nommé juge à 
Tonnerre, en remplacement de M. Crametz, nommé à Epernay. 

18. — A la suite de pluies très abondantes, l'Yonne déborde 
sur un grand nombre de points. 

19. — Réunion de la Société d'instruction populaire à Auxerre. 

DÉCEMBRE 4. — La réfection des écluses étant terminée et 
le courant de la rivière ayant diminué, la navigation, interrompue 
depuis le 15 juillet, est reprise sur l'Yonne. 

9. — Réunion de la Société centrale d'agriculture de l'Yonne . 

18.—- Quatrième session des Assises de l'Yonne. 

25. — Le recteur de l'Académie de Dijon fixe la rentrée des 
classes du collège d'Auxerre au 2 janvier, tout danger d'épidémie 
ayant à cette date disparu. 



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77 

TABLE itfLPHABÉTlQUE DES DEUX PREMIÈRES PARTIES DE l'aNNUAIRE. 



6t 
38 
94 
U 
127 
49 



Abattoir d*Aaierre 

Académies 

Académie de Dijon 

Adjoints aux maires 

Administ. d'Agricult., 

Administration civile 

Administration ecclé- 
siastique 

Administ. financière 

Administ. de la justice 

Administ. militaire 

Administ. municipales 
des chefs-lieux d'ar- 
rondissements 

Agenda municipal 

Aliénés (asile départe- 
mental des) 

Ambassadeurs 

Archevêques et éyèques 

, Architectes départem. 

Architectes des monu- 
ments bist. 

Archives de l'Yonne 

Armée. 

Arrondissements mari- 
times 

Assistance judiciaire (bu- 
reaux d*} 94 

Association des demoisel- 
les économes, à Sens 129 

Association des anciens 
élèves du collège 
d'Auxerre 132 

— du collège de Sens. 

aS } V. Tribunaux. 



Banque de France (suce.) 102 
Bibliothèquespubliques 129 
Bureaux de la préfecture 49 



— de postes 

— de bienfaisance 


116 
13 1 


cr 




Cadastre 

Caisses d'épargnes 

Calendrier 

Canal de Bourgogne 

Canal du Nivernais 


102 

132 

3 

m 

120 



pages pages 

Chambres consultatives 
des arts et manufac- 
tures à Sens 
Chambre des députés 
Chapitre métropolitain 
Chefs-lieux de préfec- 
tures. 
Chemins de fer 
Chemins vicin. (serv. des) 121 

— (nomenclature et 
itinéraire des) 

Comices agricoles 
Comité de l'Annuaire 
—de patronage des en- 
fants assistés 

— des travaux hist. et 
soc. savantes 

Commissaires priseurs 

Commission aéparte- 
mentale. 

Commission d*examen 
pour l'instruction se- 
condaire 

—d'examen pourTinS" 
truction primaire 

— salles d'asiles 

— de surveillance des 
prisons départem. 

Commissions de statist. 

Commission d'inspect. 
des pharmacies 

Communes du départ, 
comp. chaque canton 

Communes du départe- 
ment ( superficie, re- 
venu, distances judi* 
claires, noms des can- 
tons et bureaux de 
poste) 

— (population, maires, 
adjoints, curés el ins- 
tituteurs par arrond). 

Comput ecclésiastique 
Conseil départemental 
d'instruction publique 

— d'Etat 

Conseil de préfecture 
— généial de l'Yonne 
Conseils d'arrond. 
—municipaux des chefs- 
lieux d'arrond. 

Conseils d'hygiène 
Conservateurs des hy- 
pothèques 115 



pages 



87 
101 

88 
100 



61 
17 

62 
26 
33 

62 

129 
53 
39 

40 



128 

28 
85 

34 
126 



122 

128 

1 

59 

130 
91 

56 



95 

95 
95 

64 
128 

58 

53 



65 



Conservations fores- 
tières 

Contributions directes 
(personnel) 

— mdir. (person. 

Correspondants de 
l'Annuaire 

Cour de cassation 

—des comptes 
— d'appel de Paiis 

Cours d'appel de France 

Courd'asisses del'Yenne 

Cours de la lune 

Cours de dessin indus- 
triel à Auxerre 

Cours d'enseignement 
secondaire pour les 
jeunes filles a Auxerre 

Cours gratuit de dessin 
d'Auxerre 131 

— de Sens 131 

Cours normal d'institu* 
trices 97 

Curés 74 

D 

Délégués cantonaux 
Départements de la 

France 
Dépôt de mendicité 
Desservants 
Diocèse de Sens 
Directrices des salles 

d'asile. 



37 

102 
114 

1 
31 



32 



127 



97 



95 

34 

131 

72 

85 

86 



E 



37 



Eaux et forêts 
Eclipses, y. Phénomènes 

météorologiques 3 

Ecoles norm. primaires 97 
École prat. d'agriculture, 127 



41 



Ecoles spéciales 

Embranchement de La- 
roche à Clamecy 

Enfants assistés 

Enre^strement et do- 
maines (personnel) 

Ères et supputations 

. chronologiques o 

Etabl.dlversd'ulil.publ. 129 



127 
63 

113 



Fêtes mobiles 
Foires de l'Yonne 



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GaraiMOS 100 

Gendanner . de ITonDe 1 1 

H 

Haras 128 

Haute-coardejmtice 31 

Hospices 63 

Huissiers d3 

I 
Inspecteurs d^riiistnte- 

tioD primaife - OS 
Inspection de rAeedém. — 
Inspection des monu- 
ments historiques 129 
Instituteurs coaununaux 74 
Institutrices du départ. 84 
Instruction publique 94 

— (Btabiisseraentsd') 95 

J 

Jardin botanique dé* 

partemental 131 

Jours de la lune 5 

— du mois 5 
■*— de la semaine 5 
Justices de paix 88 

L 

Lever et coucher du 

soleil S 

Lever et coucher de 

la lune. 5 

M 

Maires 74 
Maisan d'anêt d'Auxerre 6t 

Marées 4 

Marine (corps de la) 40 
Médecins des enfants 

assistés 59 
Mendicité (Assoc. pour 

l'extinction de la), Y. 

aussi dépôt 131 



129 
130 



78 

Ministres. 

Monuments historiques 
Musée départemental 

Navigation de l*tonne et 

canaux 120 

NoUires 91 

O 

Octrois 114 

Orphelinats d'Auxerfe 131 

. P 

Percepteurs «t percep- 
tions 108 

Phénomènes météorolo- 
giques 

Ponts et chaussées 

Populat. des départem. 
de la Franee 

Population totale du dé< 
partement 

Position géographique 
du département 

Population par commu- 
nes, cantons et arron- 
dissements 74-82 

Postes et télégraphes 1 16 

Préfecture de rYonne 

Préfets 

Prêtres aux.de Pontigny 

Prisons du département 

Puissances 

Q 

Quatre-temps 

II 

Recev. de Tenreginr. 

Revenu foncier par com- 
munes, cantons et ar- 
rondissements. 65-73 

Rôles par communes 
(montant des) 



118 
34 

83 
55 



115 



103 



S 



W|es 



Saisons (eonunenc* des) 3 
Séminaire diocésain 87 

— (petit) 96 
Sénat 27 
Service vicinal 121 
Société de diarité ma- 
ternelle d*Auxerre 

Société des Sciences 

de TYonne 
— archéotogiquedeSeus 

— d'études (TAvalloii 

— d'instruction popu- 
laire 

— de prévoyance et de 
secours mutuels des 
médecins de l'Yonne. 

Société des Architectes 
de l'Yonne 

Sociétés d'agrieulture 

Sous-Préfectores 

Succursale de la Ban- 
que de France 

Superficie du départ. 

— • par communes, caor 
tons et arrond. ' 65^74 

Suppléants desjuges'de 
paix 

T 

Trésorerie générale 
Tribunaux civils 

— de commerce 



161 
180 



128 



131 

130 
128 

m 

100 
66 



91 



101 

88 
89 



Vaccine 58 

Térificateurs des poids 

et mesures 115 

Vétérinaires diplômés 128 
— de TËnregistr^ment 
Vicinalité 121 



Yonne (rivière d*) 118 



PLACEMENT DES DESSINS DE L*ANNUA1RE 4883. 

-■' ' Porte. Renaissance à la Cour Notre-Dame (ferme de Michery) 124 

V Vue du château d'Yrouerre — 174 

i. Porte Saint-Didier, à Sens IW 



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lUNlVERSlTY oj^MICHIGAN 

|j^.. GENERAL LIBRARY ^ 





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