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3ra
SOCIÉTÉ
ARCll IV KS 11 1 STO l{ lO (' KS
m,
LA SAINTONGE KT DE l/AUNrs
LISTE DES MEMIIRES DE LA SOCIÉTÉ
i" uovembre I6d9,
At-EXANniiE I Edouard. împrimeur-IiUiograplic. à Royan.
Allkure (Alplionse^, notaire honarnirt', rue Mnrtrou, fî, ù Ro>
chcTort.
Alliât, notaire, à Saint-Mesmc-les-Carrières ^CharenleJ.
AuBLARO (Victor], aux Eirrcteaux, par Pons.
Amdhé (L'abbt A), curt^dc Nancras.
AncHUC (Le comte d'), au château de Villers-Sainl-Paul, par
Creil [Oisel, el à Paris, rue Miromesnil, -ifi.
Aftcuives NATIONALES, rue des Archives, à Paris. — Qarde gvné-
ral des archives, M. Servois.
Abo ((.iaston), lieenciè en droit, inçt^nieur civil, à Cozes.
AftDouiN iPierrc;, à ^ainl-Thomas de Cosnac. par Mirumbeau.
AaMANf (L'ubbè Edmond^ rue François I", 8. û Paris.
Abkaud (Le docteuri. médecin, h Montandre.
AM.fAtiD (L'abbé Fldniund), cun' de Sainl-Vivien, par La Jarrîe.
AiiNous iLouisl. di^putL- du ta Charente, avenue Montaigne, 56,
à Paris, et au château de Moutchaude, par Uarbezieu\.
Ahnoux (Lucien), O. ft. capitaine de fri^^ate, à Rocherort.
Aifiicn lÀ.^, libriiire. ît, unter den Lindcn, à Berlin.
Atgikr (Le docteur Emile), médecin major au 15!* régiment
d'infanterie, ii Verdun.
AoDiAT Le docteur Edouard), médecin de P'classedela marine.
au cap Saint-.Iacque» [Oochinchine).
Al'DUT {l'^rant^ois,, prucurcur de la républitiuc, à Saint-Mihîel
{Meuse}.
AvniAT ((Inbriel], A. 0< agrégé des lettres, licencié en Jroît,
profcBseur de rhétorique au colli;ge Stanislas, boulevard Ara-
go, 'J7. à Paris.
Al'DIat |Louts\ I. Ot lauréat de linstitut, correspondant du mi-
nistère de I instruction publi<iut;, bibliolhécalre-archivistc de
lu ville, rue des Arènes. 6, à Saintes, président de la société.
AUORR IM"* veuve), rue LegolT, l,à Paris.
AuTEViLLt: (Maurice Marchand d'], rue Basse de l'iléniicycle,
GD, à Angoulémc.
Badinot (Ferdinand), licencié c-n droit, suppléant du juge de
paix, notaire, cours National, '..'8, à Saintes, mkuuue uu conseil
o'aUHIVISTRATIOK de la 80CIFTÉ.
AkUvm, axnn- I
^
— 2 —
D&iLLKAU (Albert), ingénieur agronome, rui: Liu-ocIil*, ^ k
Saintes.
IiAi.i.ANGen ((iiiRtave), notaire, à Jonxnc.
bAniiEobTTE [IIip|)oIyt(!j, tiihialt;ur, conatfillorgt^nérnl, me Hêau-
niiir, V2, à Lu Hochi;lk-.
Haiioeaud .Iules), nutairu, iiiairt^, à La Trcmblade.
BAniLLAUD iJoHepIt), .'i Pons.
Rarun iKrtMl(^rii:|, à Hi'auvnis sur Matha.
UAnn^uu (Eiiiik'l, loiili- i\v Pons, 24, à Cui^iiac.
IlAnnAuo (diislave). |iharinacien. grande rue Victor Hugo, à
Saint*:».
Bartui^lbui (Anatole OB), He, I. O, membre de l'inatilut, me
d'Anjou Saint-Ilonoré, 9, usubiu du comité db publication
DB LA sotuBriï.
Bauhé (L'ubbû Ovidcl, directeur de l'inslitulion Sainl-Pierrc,
rue de la Loi. à Saintes.
Ubaucohps [I^c baron Adalbert nR), ancien olDcîer de cavalerie.
au château du Fief, pur Gcnouillê.
Beaucoiips ;Le vicomte Maxime db|, président de l'acudémie
îsaintc-Groix, à tJrli'iuiB, rue Saint-Pierre Lentîn, t.
nEAUimANT(l'jrnesl;, ie, ancien préfet, :ïn, placed'ArmeB,À La Ro-
chelle.
liÉCHtLLON' {Le marquis ob). à Pau.
Beinbix Joseph), négociant, rue Paucluï, à Cognac.
Belauiœ (L.-K. de], vice-consul de France, à Aden.
Bbnon ((-reorges], contr(>k*ur des contributions directes, à An-
gouléme.
BP.KAUD HJcorgcs], imprimeur, rue de l'Ile dOr, à Cognac.
Behtiius db Lanoladb (Eugène), maire de Muron, aux Bugau-
di^Tos.
Besson (l^e docteur Maurice^, maire de Saint-Thomas de Cosnnc.
Bbthuont 'Danieli, 14, boulevard Emile Augier, Passy-Paris.
Uiais-Langol'MOIS [Kmlle), A. Oi archiviste-bibliothécaire di; la
ville, membre non résident du comité des sociétés des beaux*
arts, rempart de l'Est, 'i\, à Angouléme.
BiONON, au i'reuil, près Hurie.
Bignon (Fédéré), à Burie.
BiTEAu (Auguste), *. A.O, maître principal de l'* classe des con-
structions navales en retraite, rue du Peyrat, 5U, à Saintes,
UEMORE DU CONSEIL DAUMIMSTIUTION UB LA SUCIÉTÉ.
Blanckbt (L'.'ibbé Jean-Pierre-Lîabriel), aumônier de la Provi-
dence, à Lhoumraii, Angouléme.
Bodleian, library, à Oxfonl (.\nglelerrc).
BorriNTOM (J.-H.-Stanislas), O. te, l. Q, ancien préfet, ancien
sénateur, à Arcachon, villa Passy.
BoiLBviN (Edmond], nûgociant, grande rue Victor Hugo, ?3, à
Saintes, membre du conseil u'administhation db la sucibtr.
BoiSFERON (Bernard IIiLLAiitET de), notaire, h Marcilluc, par
Saint-Aubin ((rirondo).
BoisoïKAUD (Maurice Thomas db], à Gemozac.
— 3 —
StevaLE (N'uniB Dast Le Vache» de|, sccrtUaire de la sooi^W
des archives historiques du la Oiromlt, rue de lu Renais-
sance, 15. à Hordeaux.
BoNNEPuv (Mr Kranvois), {!vài|ue de La Hoclielle et Saintes.
BoNXET (Arthur], înu-énieur de» punts et t:hauS8ê*>s, boulevHrd
de Coureellra, llHî, â Paris.
BoNN'BViLLE, ifr. îincieii trésorirr-imj eur u;<?ncTal de la Chorente-
lnf**ripure, au château de Uussac, par Saintes.
BriNftuNfic (Ernest Martin dr), #, ancien oflicier, â Bcrneré, par
Soint-Savinien.
UoHUAnK iHïtliiiondj. directeur du mus^-e d'histoire naturelle de
Suint Denii^. tic de la Kéunion (Bourhnni. ^
lîOHOKAUX (La hihiiothèque dej. — BiblioLliècaîre, M. Céleste.
BOTTON (Charles), notaire honoraire, 7, place de la Madeleine,
paria, et à La Uochelle.
BuucuBft (Claude), directeur de la verrerie de Saint-Martin, ù
Cognac.
KouGUEnEAU (William), C. #, chevalier de l'ordre t!e Tjéopold,
membre de l'institut, président de l'aHiiocialion des urlisles
peintres, sculptturs. architeites, graveurs et dessinateurs, à
Piiris, rue Notre-Dame des Champs, 75.
bitiKiAHD (l'ierir', A. U- notaire, à (îhiîrac.
Ikii'yuELON (Albertl. 4, rue Dubois, à Evreu\.
BouiicY (Joseph!, avocat h la cour d'appel, 7, rue de la Monnaie,
à Iteimes.
BoinBu(Irf docteur Henri), O. •Ar. L U, directeur de l'école prin-
cipale du service de santé de la marine, cours 3aint-Jcun, à
Hordeaux.
Ttui TiHUN (Le docteur E,). médecin, h Fotiras.
BoirrmoN (Emile), chevalier du mérite agricole, administrateur
des casinos de Royan, au Treuil, près Burie.
fiouYER (Frédérici, â La Tour-Blanche, prfis Burie.
BouvKR (Le docteur Marcel;, médecin, à Saintes, rueMonconseil.
ItHEMOND D*Ans iLc couile Anatole de|, marquis de Migi'é, che-
valier de la lésion d'honneur, de Malte et de JAaint-Sylvestre,
commandeur 3c Tordre de Pie IX, conseiller général du Finiïi-
li^re. président de la soeiélé archéoloïique de la Loire-lufé-
rieurc, etc., â Nantes, rue liarouya, et au château de La Porte*
Neuve, par Itiec (Finistère).
BnBMo.SD u'Ahs (Le comte Gaston-JosiaB de), O. ie, ancien colo-
nel du 8" cuirassiers, à Paris, cité Vanneau, n* r>.
Ureuond D'Ans |Le comte Joseph oe), au château de La Porte-
Neuve, par Riec (FinisltTe)
BnEtBTK [Arthur db), au château de Cliantecor-Oaujac, près
Marmande,
BnissoN (L'abhé Camille), vicaire auxiliaire à La Tremblade.
Brodut (L'abbé Médériu], curé-iioyen de Tonnay-Charcrile.
BitUHAT (Louis), professeur au lycée, à La Rochelle.
UUCBAU (Georges), avocat, 4, rue des Grandes- Allées, à Rochefort.
iLt-AUii ;Aluiilo), à ('hagnon. pur Saint-Jean d Anavly.
Cailliebes ;M"' la coiulessi' doiuiiriiTe uei, au cliûtt'au de Bon-
nicrc, purSuinlc-Foy lu Orundt- [Gironde).
Oahxon 'Henri), A. M, ancien percepteur, à I^ Molhe-Saint-
Fït-riiye (Deux-Sèvres'.
CALLANoriBAii (Auiôdée), noUiiru, ù Cognac.
OAtLOT (Krnesii, I. O, 160, boulevard Malesherbe». à PariB.
Calvkt iAug-usIe), sênatmir, Les Au^rer», par Pons.
CAHHlÈiifi iPaul), pharmacien, ù Saint-Pierre d'Oleroii.
Oaatbad :L'nbbé], chanoine honoraire de La Rochelle, archi-
prALre ae Saintes. IG, rue des Chanoines.
Oassbabau (L'-^ou), libraire, à Saintes, rue Eschassoriaux. 43.
CASTAUN'Anr {AnKidcc-Michcl), au Portail, <|uai des Uoches, â
Saintes.
Castaignb (Albert), négociant, â Dussac, parSaïnt-Mcsme (Cha*
rente).
Cazavoadb (Henri), ni^gociant. avenue (inmbetla, 19. à Saintes.
Ohagnaud (Auguste), conseiller d'arrondissement pour le canton
d'Aigre {Charente), négociant, à Cognac.
Chaionbaud (AlbertJ, à âaint-.U>an flAngèly.
Chaillbvette (La commune de . — Maire. M. Louis Laconibe.
Challe iManrirej, 29, place l'ev-Herland, A Itordeaux.
CHAnNEAL (Fcrimnd), coniplablc à la eonipagnii- rliélaise des
bateaux à vapeur, à La Flolle {ile de Hé).
Chahpkntikk, ban(|iiier, à (Cognac.
Chakhoppin [tîeorges), pharmacien, à Pons.
Cuassblodp-Laubat (Le mar<|ujs db). #, 51, avenue Klébcr, à
Paris.
Chasskloup-Laiibat (Le comte Uaston db|, mî^me adresse.
Chatenav 'L'abbé), cur»? de Taugon.
Chavanon (Jules), archiviste di'partemental, à Arras.
Cuénbau (Muslavel, licenci); en droit, aux Granges, près Saint-
Jean d'Angély.
CiiEVALiBii (Geurgesl, notaire, à Muntandre.
Chbvhou (OaâtonI, banquier, i-onseitler ilarrondissement. â Bar-
bczieux.
CHOTAni) (Charles), banquier, conseiller généra), à Jonicac.
CLOUZcr (Léon), A. 0, libraire, rue des ifaltcs, P2, à Niort.
COGSAC (La bibliothèque ilej. — Uibliotliècaire, M. Paul de Lacroix.
CoaBiN'BAU (13.), préposé en chef des octrois, 10, quai Duperré,
La Rochelle.
CoRMiBn-LASAUSAYE, maire de Saint-Simon de Pcllouaille, par
Gemozac.
CûiiNEiLLB (Le docteur Pierre), médecin, à La Mothc Sainl-Hé-
raye (Deux-Sèvres).
Cornet [Le docteur Daniel), médecin, à Marenncs.
CosTis [Joseph- Kugi-nfi, inspecteur général des compagnies
d'assurances Le Sitiul, 'JB(J, rue Sunguinet, à Montréal iCa-
nada).
— 5 —
ïooiiirADLT ne La Vm.lattb (L'abliél, chnnnine honoraire, vicafrc
général, rt Angoulùm*.'.
OouTANSCALX ,'JusUn), néi^ciunl, juge iiu Iriljuniil Ju commerce,
cours Niitional, à ïi^aintes.
OouTi'itAiîU ;ij':ihbr Alln'd], à PonLiîllac, lloyan.
Covii.LON iGcuriTt'Hi, dirccleiir (U: l'ussiiitt h (^itz, ù C'oi^iiiii'.
Gflo/.E-LE«eRCiEii (Li-* fomtc Pierre DivI, tiu clmlt^au du HamL-t,
p.ir Saintes, vicb-phésidbnt de la société.
Cduxac (L'ahhé Bi^rlivind OEj, ciiri; de SainL-Ocrniain de Liisi-
goan, pRr Junzac.
CooNAC [Le comte Ouy de), rapitainc instructeur à l'école nor-
niali' (U' tir, au (Minp de Cliâlons ^Marnc).
Cuico.vi' |Le marquis ôhark'S dkj, conseiller général des Deux-
•Sovrcs, à La Iloussiûre, prés de Coulonge-sur-l'Autisc.
Dampieuiib iLr baron de), â Sninl-Simon (Ic> Bordes, parJonzac.
DAUPicnitE fLe comte Bric dc), commandant d'arlillcric, à Ver-
satiles, et au château de Plassac, par Sainl-Oenia de 8ain-
lon^e.
DAMPiBRnB iLe comte Jean de], rue Picot, 4. Paris, et à Loudéac
iCùtosdu-Nord).
bANGiBBAnn [Charles), licencié en droit, ruedes Ballelii, H, à
Saintes.
Danhibeai i){Ëdouar<l], O. #, directeur honoraire du ministère
de la marine. 105. avenue de Parli;, à Rueil (Seine-ct-Oise].
Daholle (André;, pharmacien, à Uarbezieux.
Daukas iPierre], propriétaire, à La Uiviôre en Geay, par Saint*
Porchaire.
Dbi.agb db Luget fAntoinc-Marie-PhlIippe-Yvan), conseiller
général, à Tonnay-Clmrente.
Dblauain Philippe), négociant, â Jarnac [Charente],
DsiAVAUD iLouis), ^ ^»^, A. O. secrétaire d'ambassade de
première classe, rue de La Boétio, ftfi, à Paria.
1)ehslk (Lôopold), f'. •&, membre de l'institut, administrateur
général de ht bil)liothi'*'|ue nationale, rue C'roi\-dcâ-i*c(its-
rhamps, h Paris.
T>EPONT iLéonco), rue do Bcaune, 1?, à Paris.
DshbeaU ;GcorgesJtTLiKN-),conseillerd'arrondisscment, àNieul-
Ic'Virouilh.
Dérouléoic (Paul), & Langcly, par Villebois-In- Valette [Cha-
rente!.
Ues Mesnards {Le docteur Paul OnENON), médecin des épidé-
mies, rue Saint- Vivien, à Sainles.
D'EsTK^Eiï (Pauli, A, Oi homme de lettres, 'i3, rue Saint-Paul,
a Paris.
niSMNB jl^e comte Edouard db). au château fie (';i.sidéroi|ue,
par Tournoi) d'Affi-nais (IjOi-et-riaroiniej.
lilkiiES-.MuxpLAiâift i.\nnandj, néi^ociant, à La Trcinblade. pré-
sident du tribunal de commerce de Marennes.
— 6 —
DiftnEB-MoNPLAlfiH ((î<'orgr:s), chevalier de ftnint-Cîrceoire \f
(ïrnnil. l'i UoiiL-e-lc-s-Uiiiiis, pur La Trembladc.
IJODADT [Kdnionrt). négociant, à Cognnc.
Dot'tiNAi; iliouisi, I. M, principal du cutifrge, h Saintca.
Dkilhon (Henri}, ancien cunimissatrt? di> la marine, rue de la
Vieille Pri«on. 8, à Saintes.
DucHATEL (Le comte Tannpguy), #, grand'crois de l'ordre de
Léopokt, ancien député, ancien ambassadeur, rue do Va-
rennes, f»9, à Paris.
DvpAunE lAmédôe), ancien député, ancien socréUirc d'ambas-
sade, rue de la Itourse. ^, h l'aris.
DuPAUnE-Ciabriel', conseilleriri'néral de la rharenle-Itiri-ritMirc,
17. boulevard de lu Miidt.-k>ine, à Paris, ctû Vizelle. pur Cuzes.
DuGi'ET (iiabriel), Ijcencii^ en droit, avoué, rue du Mirnil, 12, à
Itortleaux.
DuuAS iCabrict), *. arcliitecle, rue des Fontaines, 4, à I^orient.
DuMONTET [André,: » Archiac.
UUMONTBT iGeorge«) .avoué, rue de l'Ancien-I'alais,?.!, àSaintcs.
Di:PBt.:x (L'abbé Georges •Séraphin), vicaire à Sainl- Vivien,
Saintes.
Dui'LAis DKS TotjCHES (Antoine), an Treuil-Bussac, par Fouras.
UlipoNT Félix], C. #, contre-amiral en retraite, à La Perrière.
par Tonnay-Chari'ntc.
Dupont Le doL'leur P.], médecin en chef de la marine. lOl, rue
Cbanzy, à Itocherorl.
DuHBT (ëdniondf, à Saint-Germain de Marencennea, par Sur-
gères.
DonET (Théodore), homme de lettres, V rue Vignon, Paris.
riussAU?.E, instituteur, à Contré, par Aunay.
Du Vaihoi-X iL'abbé l'aulSAbOT), chanoine de La ftoclielle, cha-
noine honoraire de Rouen, ruo des Augustins, H, à La Ro-
chelle.
EscHASSEHiAi.xiLc baron tiu^êne), O. #, ancien député, maire, à
Thonac. HtiumtK du couité ue puolicxtiûn de la soci^rit.
Ktouhnbaud (Joseph), nèçocinnl, boulevard du Nord, à Cognac.
tTSSAtrTiKH lAuijuHlc}, vicairc général honoraire, supérieur de
l'inslllulion diocésaine, à Pons.
Fahrk (Le docteur Paul), \. O, membre rorrespondant de l'aca-
démie de médecine, à Oommeulry (Allier).
KAUCHEn DR La Ligehie Le nianpiis Ferdinand de). Iiculenant-
colonel au (J* réçinn-iil de hussards, à Commerey.
Felluan.n (Labbé Ferdinand;, cbiinotne honoraire du Puy en
Velay, curé-doyeu de Couryon.
Flburiau (de), lieutenant d'inranlerie. à Ma<^nacLaval.
Fleukiau iLouis dk|, sc.crétuire d'ambassade de 3* classe à
Gonstantinople, rue Fleiiriau, à La Rochelle.
Fleury [Paul de), ancien archiviste de la Charente, à L'Isle-
Jourdain [Vienne;.
PoMBEAn (Marcel), ingtliiictir, fourtiistieur de la mnrine et de la
guerre, ^'t, rue de Chuhrol. à Paris.
FOUGERIT [L'abh(* Ixilel, ruré de I-'ouras.
Foucault lËdmond , nc'i|;ociarUà Cognac.
Four.HBfi li'abbô Camille), curé de Fontenet, par Saint-Jean
d'Angêly.
pHAOONAnD (Paul), avoeat, à Cognac.
Kkappiek (Paul':, à Niort.
FuiVAV [Alcide), notaire, à Saint-Savinien du Porl.
Oaboriaud iTliéodulphel, rédacteur-gérant de l'Echo, impri-
mt'ur. à .lon/ac.
OANDAtiBEnr iJulcs], ie, pharmacien en chef de l'* claese des
colonies en retraite, trësoi^ibii ob la sociÉrâ. cours Lcnicr-
cier, 64. à Snintes.
Gahoau (I.c> docteur), médecin du conseil. d'hygiène, à Saintes,
place du Synode.
Oaknault (Î!)mile), ancien secrdlaire de la chambre de com-
merce. 35. i|uaiMaubec. h I.a Rochelle.
C'ABNicn , Frédéric], ifr. député, conseiller général, maire de
Royan, rue de La Trémoillo,?. à Paris.
Oaiichehri. iGuslave), A. O. rédacteur au miniBlère de la justice,
rue Linois, 33. à Paris.
Oautieii fH.-Dyke), négociant, place Beaulieu.à Cognac.
Geay (Marcel), n»^|2:ociont. à .Saintes.
GBI.ÊZIÎAIJ (l/abbè Clément), curé de Salles, par La Jarrie.
OftLiNEAu |Le docteur E.). .\. O, ex-chirurgien-major de In
marine, médecin, à Blayc.
GsnozAr: 'La commune de).
OborOet (Edouard), receveur municipal, rue des 6allr>ls, 8, à
Saintes.
GmouiN (Adolphe), ruf dos ChanoineR. 17. à Saintes.
Girard [B.j. ^. L U, *f*4*^. commissaire adjoint de la marine
en retraite, consul de Grèce, rue Héaumur, 1 1, 5 La HocheJle.
OniAUD (Ch.'trles), procunmr général, à Rennes.
Giravdias |Kug6ne), A. O, licencié en droit, membre du conseil
f;ènèral desDeux-Sèvres, notaire, maire, à La Mothc-Saint-
léray (Ucux-Sèvres).
Godet (Marie-i înbriel). avocat, à Saint-Jean d'Antîély.
Omit'BT (Fcrnand), «((;, agent transitaire, maire, à ^onnay-Cha-
rentc.
Goi:nvji,LE |Omer-Euçine GiLBEnTDE), O. îjSf, lieutenant-colonel
un n-traile, à l^a Hôcliellr,
linAtLLY iLc lujinpii» iWtsLun Dbi, :tu ehùlejni de Puiiloy, t''*r
Port il Knvau\. cl à Poitiers, rue .S^unt-ildaire, 8.
OranciES de SuKni^iiKS (Le injirquis Analnle VK\ chevalier de
Mnlte et de .Saml-Orétroire le (iiund, irrandcroix. de •,*"' classe
rie Tordre du SHinl-^épulcrc. gnmd olllcier de Charles III
d'Espagne, rommandeur de Saint-Syt\estre. vice-président
du ranspil hérnldiiiue de l'rani;e, corres|)ondanl de la bocictc
âri Miuqiwin** de France, plc, me teainl-Cl^ment7"fi87T
(iii*TEAi: L'ablH^ Julien .rtirrH)oiien Je Snini i du Port.
(fttCiAUfi Lôon . nu- dr U HrrlonniPrt', y.i. k -
Oitori-AhB [li'Ahbt- Lfiiiis . curt' dr âainl-M.-iriiu. ., i >'j:n<ic.
OutLlNlKduiond', prophéUitc, h Sjiinl«'-Ko)-. j,:,, i'rrignac.
OurirEKT {Un doclrur Marcel,, médecin, iS, count de Tourny. à
Bt)rdenux.
OuthiN DC SossiONDo ,(*aiil . dDct«ur en mt^Ucrinn, mi^decin
connulunl au Mont-Dorc, et au château de Fonlfrcde, [itr
Uoullnt Charente).
GuiLLAUO iLo docteur J.-\.l. I. U. professeur h la raruït.> de
médecine et de pharmacie de lionli'aiiT. inHirr d'Aum:i"nt'.
conseiller fft'nérnl dedainl-lliUire de Villeffanche,??, avenue
Gambettâ, à Saintes.
OuiLtET (Gmilei, négorianl, à Londrps.
(.ÎUII.I.ET jJuIe«', négociant, ju^r au tribunal de commerce de
Saintes, conseiller {^Miéril. HCMoitE i-u cons£ii. o'administiia-
Tïos DB LA SOCIÉTÉ, rui* Larochc. 1'^. â Saintes.
OviLLET iTht^odorci, maire dp Nicul. ancien |irêKid«*nt du tribu-
nal de commL-ree, néii;ooiHnt, rue Laroche, \2, k Saintes.
Oi^lûNNEAU iL'ubbé Edounrdi, curé de IMassac, par rïaint-Oenîs.
GuiossEAU [Emmanuel , pharmacien, au Chalcau il'Oleron.
Gl'iiv (Armand-Tartaesel, bijoutier, rue EschaRSeriaux. 30,
Saintes.
IIahaboub (Prancisquel. ft, A. 0, ronseiller à la cour d appelde
llnrdeaux, président do la soeiét*- desarrhiven histonques de
la (jirond)-. correspondant du ministère de l'instruction pu*
blliu<>. rui' Euiile Fourrand, 21, à Uordeaux.
Hesnessv [Mniiricci, n^gocianl, ronseillor général , à Cognnc.
llKriAtLD ll/abbé;, à Saint-Joan d'Angély.
llRniAKO lEIiej. négociant, à Cognac.
lliRnH-lInouAdB Jja commune de). — Maire, M. Henri Lelouis.
HonHlcuR IlHAtinAihE {Le. comlc Mnuricei, *, ►J'- premiur secré-
taire d'ambassade, Hous-ilirecteur adjoint au ministère des
afTaireH étrangères. î), nvenuc d'EyIuu, à Paris.
HuvBT (Victor), négociant, à Cognac.
lNQUiNBBRT(Geoi^B),docteuren droit,?!), cours National.ÇaIntcs.
Jaiinac t>K GAnnE-Ei'^B iM.iurice i>e), ruede l'Ile d'Or, à Cognac.
Jaulin [*iabri«^li, néirofjunl. kCoirnac.
Jcan (Aniédée'. grenier de la justice de paix, à Saint-Pierre
d'Oleron.
JivAXUK,vr f L'abbi* (tuhrii-r, cbanoini' honorairi' i|i> La liochcllc,
direclnir do In division ccclésiaslinue à l'instilution de Pons.
JoLY i> A(-âSV (Alexandre'. .î'i, avenue* de LJeuulicu. à Nice.
JoLV dAussy (Alfred), à ^junt-jcan d'Angi-ly.
JoLY d'Aussy (I)enya), avocat, k Sainl-Jean d'Angëly,
1
— n —
JniUN fKulrope), liuiasirr, à MorUi^nr-siir-fiironH**.
Juus9i:i' Frlicicn-FrAti^ottil, percepteur, ù Daglau [Doiilu^nc)-
JoYEn llcnri^ #, BOUH-commÎESftirp (le la marine, au Château
d Oleron.
Joyeux (Alberll. lieeneié en droit, avoue, h La Koehelle.
iJusTBN (FrL^di^ric), libraire. Soho si^uare, :I7, W, h Londres.
KertPiLLEh fUeu^!. ft. A. U> coinmauileur de Saint-Georges et
d'Isabelle ta Catholique, ingi^nieur, à Saint-Nazaire [Loire-
ïiiférirure).
Knell (L'abbéj, vieairo i^énéral du Puy, chanoine honoraire de
La Ilochelle, missionnaire a|>ostolii|uc, curé de Saint-Vivien,
à Saintes.
LàAOB [L'abbi^ Armand dk}, chanoine honoraire, supérieur du
petit Si5minaire d** ^ïnntlieu.
Laage de Mbux {Th/'ophile ob), conseiller général, négociant, à
Saint-Savinien du l'ort.
La Baiiiie ^Edouard-Louis), négociant, à Cognac.
La Bastide (Hené Mahtin dei, baron de Parcoul, chevalier de
l'ordre de Sniut-SylveBtre, au château de Parcoul, par I^a
Rochr-Chnbiis |Dordognc).
Ladbé 'Li'on;, A. O, notaire, à Saint-Martin dr* lié.
La BoL'iiAi.i^RE (ÏjBTaud nB), ancien pr^'nident de la société des
antiipiaires de l'ouest, rue de la llaumc, 14, a Poitiers.
Labbolsse (L'abbé Louisj, chanoine honoraire, curé de Saint-
Ausone, à Ancoutéme.
Lacaze (Atlianase). pavillon Adélaïde, à Ponlaîllac, p.&sUuyan.
Laine (Charles), né^ciant, à Saintes.
La Jaho [I*a commune dei. — Maire, M. Mériot.
La Maiitimèkk (Jules Machbt db), archiviste de la Charente, à
Angoulémc.
Lahbeiit (André), avocat, juge suppléant au tribunal civil, à
La Koehelle.
La Mokinerie (Le baron Léon de). 4^. à Aunay-Chatenay (Seine),
et à paris, meubue du comité, m: publication de la souété.
Lanoiiy lAlfredl. avocat, juge suppléant, à Ilarbe/ieux.
Laportb (Maurice], négociant, sénateur, maire de Jarnac (Cha-
rente].
La Hedorte |M"" de), avenue Marceau, t, Paris.
La Hor.HF.FO(,'rAi3LD (Le comte Ainiorv tiEi, 93, rut* de lUniver-
silé. ù I*aris, et au chàlt-au i\v V'iiteuil (Charente).
La KocHEi.LE(La bibliothèque de).— Bibliothécaire, M. Georges
MuflKet.
La Rui:heli.b (La grand séminaire de). — Supérieur. M. liosset.
La Rochetolay (Iloiiiiic le), rue de Pessac. M2, ù Bordeaux.
Lahocoue-Latuuk (Le viuomte Henri nE), au château de Cru-
mahé, commune de Bulles, par La Jarrie.
Larquieh (Kmile-Louis-Kernand), docteuren droit, substitut du
procureur de la républit^ue, à Chàtellerault.
— 10 —
La Ta&te (Aristide db). percepteur, à Blois.
La Taste [Léon oe}> avocat à la cour d'appel, 48. ruo de l'Uni
versitp, à Paris.
La Thi^.moii.lb (Lr duc Louis osl, avenue Gabriel. 4, à Paris.
Laurent i Daiiicll, banquier, à Saint-Jean d'AngtMy.
Latault (Furcv de), conservateur du musée, rue Gajgoulleau,
à La Rochelfe.
Laver-nv Anatole], sous-inspecteur dtrs douanes en retraite,
ehiileuu du Coudrel, par Suinti-s, sechktairr adjoint de la
SOCIKTÉ.
La VicARDif^RB (Charles-Alrxandre-Anatnlc Harasse de), sous-
inspecteur de rL-nrei^islreinent en retraite. 33, rue Saint-
Louis, À La Hochelle.
Léaqd (Théophile), X. O, avocat, conservateur du musée, à
Niort.
Le (Jendrs [Alcidei, h Hois-Fonlaine, pa^Sll^g^^es.
Lemgt.nb lAndr»*], lauréat de l'aradi'-mie française, archiviste de
l'école tlea arts dccoratirs, .'i, ruo de l'Lnivcrsité, à Paris.
Lbridon (Georges), rue 8ainl-Cdmc, I, à l>a Uocheltc.
Lessirux (Ërnesl), A. U< professeur de dessin, conservateur du
musée, à Horheforl.
Lbstranûb (Le vicomte Henri de], conseiller général de la Cha-
rente-Inrérieiire, à Saint-Julien, par ïîaint-GeniB de Sain-
longe, et .ivenun Montaigne, i3, à Paris.
Le 8ueur (Victor), 16, rue Dupuy, à Cognac.
LÉTRLiS (Kugf-ne), à Houflignac (Dordognei.
Lfivft(jiiE (lOugène), rue Knmlinud, 14, à Un Rochelle.
LevESQUE lErneat;, avenue de In Mairie, 17, à Saint-Maixcnt.
LussAUO (Louis), pharmacien, à Hoyan.
Mababkt ou FtASTy, conservateur des hypolh^quea, à Saintes.
Mageau [A.l, instituteur, à Bchi-brune.
Maguier jUdniond), 1. Ui délégué cantonal, suppléant du juge
de p.TÎx, à Thcnac.
Mairb (Athnnase}» h Cognac.
Malahtic (Le comte Gabriel ue MAirnès db), rue Vanneau, 55,
à Paris.
Marchais iKenri). à LaUncheroucauld [Charente).
Marchanu (Le docteur Ernest), l. Q, médecin, conseiller géné-
ral, mairn d'Aunay.
Marchand (M.iurice), maire de Montandre.
Marchât (Arthur), licencie en dn>it, avoué, à Saint-Jean d'An-
cély.
Marchât «.lean-Uaptiele), entrepreneur de travaux publics, à
SainlJenn dWngély.
Marciule iGabrieli, pharmacien, à Angoulémc, rue de Pcri-
gueux.
Mahtkll (E<loiTard), sénateur, conseiller général, président de
la chambre de coniinercc, négociant, à Cognac.
Martin (L'abbé), curé-doyen de Chuteauneuf-sur-Charentc.
— M —
Martin'Eau ^Kfiiuricf!), ni'gocinnt, rue du Palais, 2?, à Saintes.
Maufras (Emile], ancien notaire, à Dcaulîeu, par lïourg-sur-
Oironde.
Maunv [Lf doctfun. ini}JL*{-in, rue des Chanoines. 9. à Saintes.
Meaume ([•'rtMiiriel. ancien conservateur des hypothèques, h
Rest;iud.
Mbvard ^Albert), banquier, cours National, 73, à Saintes.
Mrri.et ;L'ahbé .!.-[].], chanoine honoraire de lia Hochcltc,
curâdoycnde daiut-llilaire de Villefranchc.
llF,nvRii.t.EUX DU VuiNAU [Emile). O. ie, premier préaident en
retraite, à Saint'Sornîn, par Le Champ Saint-Père (Vendée).
Ms.svMtD ',Amédée\ ftvout', adjoint au maire deSt-.lean d'Angély.
Mestiibau (Ahel], n(*gociant. h Saintes, rue de» ï'rère», 24, mem-
bre Dt KON^EIL d'aDMINIKTKATIOH DE UA&Or.IÈTÈ.
MoDEi.sKi lEdniond), ifr, injriMiieur en chef de I'* classe des
r'onls et ciiauHRées du département <le la Charente-Inférieure,
ieutcnnut-colonel dans le corps de réserve du génie, à La
Itochelle.
MoiNET (Li'oni, membre de la société de géographie, rue Saint-
Louis, fii. à Rochefort.
MoNCOURRiRR-UEAUnEGAhD 1 Al Tredl, conseiller en la cour. Amiens.
Mo^r^B£R((N (Le comte Alexandre ne), à Uuzay, par Aytré.
MoNTi DE Uezé (Claude deI, quai Cuineray, 3, à Nantes.
MoRBAU l'Adolphe), médecin vétérinaire, chevalier du mérite
agricole, àSaint-.lean d'Angély.
MoniN (Dclis&e;. à Royan.
MORXAC iLp général lîaoul-Aloxandre-Oustavc Boî-r t. de Rkai.8
de), C, ie, ancien commandant l'arlillerie de la place et les
forts de Paris, rue Satnl-Plaeide, 31, à Paris.
MoRTREUiL (Alfred), "k, médecin de la marine de I'* classo, à
Rocheforl.
MovssBT (t'élix). avocat à la cour d'appel, à ^^arennes.
MrsSET iCcorges;. L O. archiviste paléographe, avocat, biblio-
Ihécairo, rue Gargoullenu. 33. â La" Kochellc, MEMittiE du
COMITÉ DE PURLICATION DE LA SOC11ÏTË.
Vanolard 't/abbé), vicaire général, à Angouicme.
Naud (Ferdinanilj, juge d'instruction, à Bordeaux.
Neuville Didier). ^, nrchivisle paléographe, sous-chef du
bureau des arehivi^s an ministère de la marine, Injulevard
M^lesherbeK. 07. à Paris.
NicoLLE ['l'h''odore), propriétaire, à Tesson.
NioiiT (La bibliuthûque def. — Bibliothécaire, M. Cholard.
Niox (Amédée). néijocianl. rue Suinl-Pierre, 9, â Saintes.
NoRHAND d'.Xutiiov iCharlrs), au château d Anthon. parHrizam-
bourg.
MoaMAND d'Authun iMaurice), à Rainl-Pierre d'Oleron.
NoRMA.vD Ut: Fié Le doclourSixte-tTiiillaumet. O if. I- O- nié-
decin. aux Eglises d'Argenteuil, par Saint-Jean d'Angély.
— 12 -
Olce (Ll* baron Jean Lalandeu'I, fincieii ciijntiiined'iiirHiilRrie,
chàlciu de l*l»ifi«c, commune de La C'hapello des Pois, par
Chiinicrs.
OLtiviEit-I^ËAiincGAHU Juleti), chevalier de l'ordre dus saints
Maurice et Lnr.nre.. rue de l'Université, 71), ji Paris.
OHHifiNY lAlride i>'), pri^stdent de I» soeiélê des amis des ar!«
et Je lu cliiiinbre de eom luerce, conseiller d'itrrundisaement,
maire de La Uochelle.
O'Tabd de La Oranob (Le baron J. 'René), uu châlcaii duSaint-
lîrice, néçocianl à Cognae.
OuDET iLe baron Ann^dée), licencie en droit, ancien sccrtHairc
général du Fïnifltrre, maire d'I'icurat, rue des Itallets, 25, à
Saintes, vir.i{>pn):stDENT dk la .société.
Paii,ler. président du tribunal civil, à Rocheforl.
pAPiLt.Aun ,12.), instituteur en retraite, à Montboyer, par Cha-
lais iCharenle).
Paulet 'Elie^ villa Bagatelle, par Barbezieux.
Péoézebt ;Charles}. ingénieur des chemins de fer do l'état, rue
de la Vieille Prison, 2t, à fiainles.
PELsr ^Paull, proresseur à l'école des sciences politiquea, mem-
bre du consL'il supérieur des colonies, 2, rue de Tournon, à
Paris.
PELLBTiEn l'Ernest), ancien notaire, au Château d'OIeron.
Pell^tibh (llippolyte), ie, capitaine du vaisseau en retraite, rue
du Minaije, à .Saint-.fean <i'.\ngr]y.
Pellrthead (Léon), vitla Marie-L<juise, à Royan.
Penlisson (Alexandrei, néi;jciant, conservateur du muBée, à
Cognac.
Pellcsson (Georges), négociant, à Cojjnac.
Pbllisson (Jules), A. %$. \U'^e au tribunal civil, rue Victor
Hugo, 76, à Périgueux, uBuanE du comité, de pi;iji.ic:ation de
LA SOCIÉTÉ.
Pellissun [Marcel), délégué cantonal, à L'Gchallier, par Mor-
tagne-sur-Gironde, et 8Î, nio de Lerme, à Bordeaux.
PiÎRiSH l'L'abbéI, cfianoine lionoraire. curé <le N'otrc-Dame, à
Rochefort.
I^EHRAiN (Andréi, t[islillaleur. corisi'iller municipal, à Saintes.
pKTiniNDEUoiJSSAC [Henri,/, au logis de Saint-Martin, pr6s Cognac.
Pktit {M" Fulbert), ifr, arohevéïpie d« IJesan<;on.
PHELii'OTfThéoiiore), propriétaire cl ancien maire, au Bois en Rc,
PHiutppoN (Rrné}. 14^. «venue M'dakofT. à Paria.
Pii'.\hD (Al^^honRp\ libraire, rue Itrmnparle. H'i. à Paris.
PiCuuN-t^i>N(;uEVit.LE I Le liaron nt:!, au château de Lunguevillv,
parPiiuilIftc (Girondel. et rue Monlméjan, I. à Bordcauv.
PifiANRAf (lîlmilien). A. O. professeur à l'école des beaux-arts,
à Bordeaux, cours d'Albrct, 37.
PiKASSBAU fPranvoisi. A Q. licencié eu droit, ancien notaire.
président dhonneur de [a société de gymnastique, suppléant
du juge de paix, rue Saint-Maur, 9, à Saintes.
Plantv (LiOuia), ncgociant, aux Quntre- Portes, h f^aîntcs.
I*L\SSAV (La commune dv). — Mairi?, M. (.iflston Charrier.
Pluheau (li'abbt* (;i?rmuin^ aumônier de ta l'roviilence, espla-
nade du CapttoLe, à Haintcs.
Poché [Le docteur Emile}, à lïoyon.
Poitevin ob La FflÉffONNièBE [M""|, à Lh Morinerie, commune
d'fcïcural, pnr Saintes.
Poitou (Alphonse), capitaine en retraite, à Saintes.
Poli (Le vicomte Oscar ob), O. C. des ordres du Saint-Sépulcre
et d'Isabelle la Catholique, commandeur de Saint-Sylves-
tre, etc., A. 0, pn?sîdent du conseil hérnldti|ue de France,
ancien préfet, 45, rue des Acacias. ;i Paris.
PoLusr (BrnostJ. ft, ingénieur ordinaire de I" dusse des ponts
etrhauBrt^eH.dirfi'teur des travaux hydrauliques, à Kooliefort.
PoMUËRAY (Lt^un), député <le Jon/ac, à i*uriB.
PouMERBAU (Gaston), à La Coudeuncric en Cravans, par Oe-
mo2ac.
Prévost fJuIes), libraire, cours National, à Saintes.
Privas ^Le baron), à La Hoche, commune de Coivcrt, purLoulay.
QuÉBBC (La bibliothèque de la législature de), au Canada. —
Bibliothécaire, M. Éulrope Dionne.
Rahec [Narcisse-Alphonse], juge suppléant au tribunal civil de
Cognac.
Rauy tP.-F... ancien notaire, supidèant du juge de paix, maire
de Tailleliourg.
IUmbaud de LAhnoQi'B, président du conseil général de ta Cha-
^ renie, à Uassac. par Saiiit-Mesme {Charente).
H lÏATBAi/, géoini'lroexpcrt, à La Chupellc des Pots.
H Ravail iPierre), notaire, à Sainte-Marie de Ré, suppléant de la
V justice de paix.
~ lUrN4UD (Michel), r|uai de (ieavrep, 3, à I^aris.
RKALs\Charli'B Uoscal dk|, C. *, colonel en retraite, au château
de Troberin, par Landivisiau (Finistère).
^ iUaouL lAristide OE), à Saint-.Iean d'v\ngély.
■RsoHLSPEndBfi (Oustave], docteur endroit, rue de La Boétie,85.
^ h Paris.
Hbnacd [André-Arcil), notaire, à Tesson,
Henai D(Hi-nril, adjoint au maire, rue de Paris, à Troyes (Aube).
I^KVAUO L'abbé Menri), curé de .Neuvicq-sous-Matha.
' F. l'Pierre Habinbt de}, rue du Ma^e. 20. à Toulouse.
\ I LE (.\l"" la baronne dëi, au châleaû de Hibëroile, par La
Uocbcfoucauld (Charente).
HicH^nD ;Alfred), A. U, arcniviate de la Vienne, à Poitiers.
FticiiiLTBAt; (Renéj, ingénieur des arts el manuracturcs.
HhîAHEnT (Le docteur Feruand], médecin, rue Mansard. 38, à
Marly-le-ltol.
BuBiN (Alexandre), négociant, à Cognac.
s.
- 14 -
Roche (Frédéric), >||î, A. U. Jincien conseiller g:énéral, ancien
iniiire de Rocliyforl.
ltocHBronT(La))ihliottiêquedc}. — Bihtiothi^caire, M. Capoulun.
ItotiufiFOHT ^Maurice, vicomte DR Bemoon du Kouiî^et ob), à
Ver\ftnl.
RouviEH (l'auli, *, iit'goriiint, à Sur^res, vic*'-prèsident du
consoil gcnénil, président du comité des viticulteurs de
France.
Rov DE LoULAV (Louis). dépuk'.H Loulay, et à Paris, rue de U
Chaiiaséc'd'Anlin, ih.
RovAN {La bibliotlii'quc municipale de).
HuLLiBR iLustaseï, A. U, iircïiilecte de la ville, rue des Notre-
Dame, U, à Saintes.
SADOuniN (Le docteur MiiriL-Emilc-Arnuindl, A. U. médecin, à
Mirambeati, j>résident de la dclt-'^iition canlonate.
Saint-Alahv .M"'), diivflricc du pensionnat Mairistel, à Saintes.
Saintes [La bibliolhi-ijue de). — Bibtiotliéciiire, M. Louis Audîut.
Saint- LfcGiKH d Ouiunac [La comtesse Henri db), auGrand-Puy.
par l'auilluc lilroncte).
SaInt-MahSault us Chasteulaillon iLe comte Edmond GitBEN
DE|, avi château du Uoullct, commune de Salles, par La Jarrie.
Saint-MahSault uk Giiastellaillon (Le vicomte Maurice (îrbb»
uEi, au ctûteau du Houtlet, cuiiimune de Sallê.^, par L:t Jarrie.
Saint-Pierre dUleuon [La commune de]. — Maire, M. Uarreau.
Saint-Pohchaike (La commune de}.
3ai.st-Sauu 'Le comte u'Aiilot de|, ancien magistrat, au château
do La Valouzc, par La Koche-Chalais «Dordogne).
SallIï (Albert;, négociant, à Harbezieux.
Satidou [Ferdinand), O, à l*uns.
Sauoau iliOUIs-Claude), ancien archiviste de la ville, ù Saint-
Jean d'Angcly.
Sbdillsau (Amédée), ancien nvout'-, avocat, juge suppléant au
tribunal civil, à Sainl-Jeun d'Angély.
SBN'Nit (Léon , •it, ini^énieur-arcliitecte, rue de laCommanderîe,
6, à La Hoche] te.
SoBuiECt-LtEY, olltcier de l'ordre du Medjidicli, décore de l'étoile
égyplienne, ancien secrétaire-rédacteur au ministère égyptien
dc!i alTaires étrangères, rue Victor Hugo, 110, Périgucux.
SoBLN [Juaien), négociant, au Mortier, par Saujon.
SoAtN-i}ES30Uiu:Eâ (.Mcime-Jean-Uaptiste), 5fr, président en re-
traite du tribunal civil de Saint-Jean d'Angcly, à Ulanzac,
canton de Mallia.
Sostrat [Le docteur Alexandre), médecin, à Mii-ambeau.
Stein (Henri), A. O, archiviste paléou:raplie aux archives natio-
nales, rue Gay-Lussac, 118, à Paris.
Strauss (L'abbé Keruandl, vicaire, à Hoyan.
Tahieby de La HoguB (Henri], membre du conseil héraldique de
— 15 —
France et de diverses sociétés savantes, pavillon Peiresc, à
Gontaut iLot-et-Garonnej.
Tbrhonia [Le docteur Léon), 0. #, médecin major de 1" classe
en retraite, cours Reverseaux, 9, à Saintes, secrétaire di^ la
SOClÉTfï.
Texibr (Noël), imprimeur, 29, rue des Saintes-Claires, à La Ro-
chelle.
Thézac |La commune de) — Maire, M. Bouquet.
Thèze (Le docteur Alfred), ft, ^ ^, médecin, à Rochcfort, 1 18,
rue Audry de Puyravault.
Thûyon (Robert), notaire, à Ronhefort.
TiLLY (Pierre Le Gardeuh de), rue Cliaptal, 21, à Paris.
ToRTAT (Gaston), docteur en droit, juge au tribunal civil de
Saintes, rue de l'Hôtel-de-Ville, 4.
Triou (Léon), aux Gonds, par Saintes.
Troche (Paul), rédacteur en chef du Progrès de la Charente'
Inférieure, rue du Bois-d' Amour, à Saintes.
Vallein (Georges), maire de Chermïgnac.
Veau, conducteur des ponts et chaussées, à Mortagne-sur-Gi-
ronde.
ViGEN (Le docteur Charles), licencié en droit, médecin, aux Ga-
lards, près de Montlieu.
Vincent (L'abbé), curé de Saint-Trojan d'Oleron.
Vivier (Alfred), juge honoraire au tribunal civil de La Rochelle,
21, rue Bazoges, La Rochelle.
Voté (L'abbé), curé-doyen de La Jarrie.
ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ
1898-1899
BUREAU
Préaidenl : Louis Audiat, I. 0, lauréat de Tiaslitut, bibliothécaire-
archiviste, rue des Arènes, 6, à Saintes.
Vice-présidenls : Le baron AmédéeOudet, rue des Ballets, 27, à Saintes;
Le comte Pierre de CitozE-LEMitRCiEH, au château du Ramet, par
Saintes.
Secrétaire : Le docteur Léon Tkhmonia, O. #, médecin major en re-
traite, cours Rcverseauz, 9, à Saintes.
Secrétaire ad/'oint : Anatole Lavkrny, chiltcau du Coudret, par Saintes.
Trésorier : Jules Gandaubert, >ff, ancien pharmacien en chef de la
marine, cours Lemercier, 64, à Saintes.
COMITÉ DE PUBLICATION
Anatole de Barthélémy, #, membre de l'institut, rue d'Anjou-Saint-
Honoré, 9, à Paris.
Le baron Eugène Escuasseriaux, O. #, ancien député, maire de Thenac.
Le baron Léon de La Morinehie, #, a Aunay, par Cbàtcnay (Seine),
et à Paris.
Georges Musset, I. Q, archiviste-paléographe, avocat, bibliothécaire
de la ville, rue Gargoulleau, 32, à La Rochelle.
Jules Pellisson, A. (^, juge an tribunal civil, rue Victor Hugo, 76, à
Périgueux.
CONSEIL D'ADMINISTRATION
Auguste Biteau, #, A, 0, maître principal de 1" classe des construc-
tions navales en retraite, rue du Peyrat, 50, à Saintes.
Ferdinand Babinot, notaire, suppléant du juge de paix, cours National,
28, à Saintes.
Edhonu Boilevin, négociant, grande rue, 23, & Saintes.
Jules Guillet, négociant, conseiller général, rue Laroche, 1 2, à Saintes.
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tonge et d'Aunis, qui forme au bout d'un an un volume d'environ KOO
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UD numéro, 2 fr. 50. Elle est adressée gratuitement aux membres de la
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UN FIEF EN SAINTONGE
LA MAISON DE LA MADELEINE A COGNAC
Par M. CiiABUBS Danoibeaud
Une quinzaine de jours après pâqueg de l'année 1479 *, c'est-
à-dire vers la fin d'avril, sur les cinq heures du soir, un événe-
ment aussi rare <|Uo singulier troubla l'ordinaire quiétude des
irtisans groupés autour de l'église Saint-Léger, à Cognac. Tout
le quartier Tut mis en émoi par des coups violents, des craque-
ments comparables a au tonn<;rre, ■ des cris ijuk Ion entendait
à l'intérieur de cette église. La sonorité de la nef, vide alors,
rendait plus effroyable ce vacarme insolite, llourgeois et bour-
geoises sortent elTrayés, forment des groupes devant le portail,
l'interrogent les uns les autres. Personne n'a encore rien vu,
chacun, cependant, émet sa supposition, ou discute l'explication
de son voisin. Le tapage continue toujours. Quelques timoréa
tremblent, évoquent le souvenir des guerres passées. L'idée d'un
pillage, de l'envahissement de l'église par une troupe arméCi
traverse leur cerveau. . .
Hais voici que deux curieux, plus hardis ou plus impatients
(l'avoir des nouvelles vraies, sortent en courant de l'église, où
ils s'étaient faufilés, peu de minutes auparavant. On les entoure.
Les questions partent de tous cùtés. « Une douzaine d'hommes
L Ce Utre ne paraîtra peut-être pas très juste aux lecteurs qui verront
que tes La Madeleine sont surluul prupriélaircs autour de Cognac. Mais
an remarquera qu'ils sont originaires des Touches de Périgoy, et pos-
lêdaicnl beaucoup près de cette paroisse qui se li-ouve eu Saiutoagc.
2. Pâques tombait le 11 avril celte année-lfc.
ArcbivAB, uviu.
— 18 —
frémissants de colère, répondent-Us, parmi lesquels nous avons
reconnu Guillaume et Jean de La Cour, Nicola» d'Authon, Pierre
de Harbezièreaelson frère. dèniulisHenl à grands coups de hache
le banc que les La Madeleine ont fait installer tout rècemnienl,
et chaque coup est accompagné d'ane injure ou d'un blasphè-
me! a — Dieu soit louii! la paix n'est pas rompue! Les poltrons
se regardent avec un sourire de Houlagement, mais la surprise
redouble, et il est facile d'imaginer que. sur ce thème nouveau,
les commentaires ne tirircnt point. C'est à n'y pas croire! l'élite
de l'aristocratie eogooçuise aux prises!
La population entière, le soir mËme, depuis la comtesse d'An-
gOul6me, alors au château, jusqu'au simple ouvrier, ne s'entre-
tient pas d'autre chose. La nouvelle fuit vite le tour de la ville,
tant il est vrai que, plus les auteurs d'un scandale sont haut
placés, plus la curiosité et la malignité publiques sont provo-
quées. Tel acte qui passera inaperçu, si le coupable est de petite
condition, accaparera l'attention générale, si ce coupable occupe
une situation élcvce. La personnalité des adversaires donne un
relief exceptionnel à un incident de minime importance, ai on le
réduit lises seules proportions. Jacques de La Madeleine, élu
pour le roi en Saintonge, familier de Charles d'Orléans, contrô-
leur de ses finances, les fjaCour. les d'Authon, ie^ Dnrbezières,
n'appartiennent-its pas aux premières familles nobles du pays?
Curieux, autant que les bourgeois de 1479, interrogeons à
notre tour les témoins ^ et cherchons la cause
Qui Gt d'uu banc dYglise un second llion.
Les ancêtres de ce Jacques de La Madeleine reposaient en un
caveau, sous le pavé du bras droit du transept de l'église Saint-
Léger, près de la porte du cloître, devant les eliapelles de Notre-
Dame et de Saint-Antoine, Le vendredi de chaque semaine, une
messe était dite pour le repos de leurs ùmcs, et généralement
les dames de la famille, Matlie Fouebier, Bonne Rollaude, Per-
nelle Préveraud, y assistaient et s'asseyaient dans un « grant
vieil banc de huit pies de long, » en bois, clos à une extrémité,
muni d'accoudoirs, posé le long du mur, vis-à-vis de l'autel.
C'est leur place habituelle : les vieillards de la paroisse ne se
souviennent pas de les avoir jamais vues ailleurs; ellea usent
du banc comme de leur propre chose, si bien que tout le monde
1. Nous suivons au cours do ce récit l'enquête Tailc sureet événemeal
le 10 août 1480 (Pièce »i).
— 19 —
I
le nomma banc de Mallie Pouchipr ou de Bonne Rolande, d'une
Taçon générale, banc des La Madeleine. Si d'autres Temmcs
occupent parrois un des sièges, elles laissent " le htiut lieu, quand
laditte Bonne y survenoit. »» Personne ne doute nnîme qu'elles
n'aient reçu l'autorisatiun expresse de se mettre dans le banc,
ou que ce ne soit une tolérance et une « prouve de courtoisie n
de la part des nobles dames, dont l'alTiibililé contraste avec les
façons hautaines de certaines autres r.'imilles. Cette humeur
avenante s'aifirme de bonne grâce en toute occasion. Les jeunes
mariée?, les femmes, a les commères qui relèvent de gésines »
viennent-elles à la messe de purilication ', Mathe Fouchtcr et
Bonne Rolande les appellent pri:^ d'elles.
Leur courtoisie concilie û ces « i^cnlitles femmes qui eo [lor-
Icnt l'habit » le cœur des bourgeois. Pleine d'attentions envers
lesliunibles, charitable envers le» pauvres et les t^glises 2, Mathe
Fouchier laissa le souvenir a d'une noble femme fort prisée et
bonnourée, » et la réputation d'une « grande aumosnièrc. s Le
peuple n'appelle pas sa fille autrement que ■< la dame Bonne. »
Toutefois ce banc, héritage de la famille La Madeleine, place
accoutumée des jeunes femmes, retraite préférée des élèves qui
fréquentent les fourrés de l'école buissonnièro* , servait aussi
aux clercs de Saint-Léger. Lors((u'ils "chantent le divin service
k noUti en ladittc chapelle Nostre-Daiiie, ils se séoicnt ondlt
banc etavoient leur lectre devant ; et cependant qu'ils y estoient,
aucunes desdittes femmes no se tenoient {sic], mais se tenoient
au bout dudit banc... »
Une sorte de convention inlervintentrclnolergéet lesdamesdo
La Madeleine. Cetles-ci devaientseteniràuuetixlrémilé, les clercs
à l'autre. Mais des difficultés ne tardèrentpas à surgir. Mathe
Fouchier et sa (îllc, trop à l'étroit dans les limites lixées, cher-
chèrent 6 gagner un peu de Icmun. Il n'y avait point de leur part
mauvaise volonté, taquinerie, regrets, mais cas dt: force majeure.
1. Le mot est dm» le teite que dous suivons. Nous le gardoas. Le r6-
dsctear de rcnquêtc oc fait aucune distinctioD eatre les jeunes mariées
et les femmes nouvellemeol mères.
2. n Faisoit graas bieus es églises et donna aux églisL*s d'Ars cl de
Satat-Laureal certain droit et dixmea qu'elle avoil es dilca paroisses. »
<< Mesmemcut qu'elle uvoit doaaé ù l'église d'Ars la quarte |>arlie do la
^xme d'îcello paroisse. »
3. Vuyei ta déposition de Noiy Poucqucl qui avait de bonnes raisous
pour coDserrer des douveairs ineifacables du banc.
-20-
Aux environs de I43&, l'esprit He Pépoquc, autantquela mode,
imposait aux Temmcs nobles les robes très longes et les coilTes
de formes c'Vûsécs, ou en pain de sucre, dont tes miniatures nous
fournissent tant d'exemples. A l'ampleur des vêtements et delà
coiiïure, se reconnaissait la qualitt^ de la personne. Une bour*
geoisc de Cognac ne se serait jamais permis de porter un hen-
nin aussi volumineux que celui de madame la comtesse. Les
dames de La Madeleine en avaient certainement de grande di-
mension. De là vinrent le mal et la n(';ce!isité d'empiéter sur t'espa*
ce conctîdé aux chantres. On sait que lesearcasses de fil d'archnl,
couvertes de linon, de toile fine, de gaxes empesées repliées sur
les oreilles ou 6n visières, laissant flotter de longs voiles, attci-
gnaient dus mesures extravagantes, cinquante ou soixante-dix
centimètres. Ces échafaudages, nommés liennins, forçaient les
femmes, lorsqu'elles voulaient passer snus la porte d'une cham-
bre, à se tourner de ciité et à baisser la tèle. Ils exigeaient un
espace considérable. Les prédicateurs tonnèrent contre ces
modes encombrantes, ameutèrent contre elles les gamins des
rues *, mais perdirent leur peine. La vogue de ces monceaux de
dentelles fut à peine amoindrie. Les foudres do l'égMiie s'émous-
sèrent contre ces deux choses universelles et de tous les temps:
la mode et la coquetterie des femmes. Les menaces de l'enfer,
les anatbùmes, les apostrophes en public ébranlèrent, — ébran-
lèrent seulement. — la résistance. Les hennins et les robes per-
dirent un peu de volume et de longueur, momentanément, mais
k l'exemple du limaçon, selon la comparaison de Monstrclet.a le-
quel quand on passe près de lui retrait ses cornes par dedans et
quand il n'oyt plus rien les rcboute. • ks belles mondaines a re-
prinrent petit à petit leur vieil estât, a
A Cognac, les clercs ne se permettent point d'exciter les ga-
mins à crier a au hennin! au hennin I» Ils laissent les coiffes s'éta-
ler en papillon ou monter en flèche, s'avouaiit sans douteàeux-
méniesleur impuissance contre le goûtgénéral. Par respect, ils se
serrent le plus possible les uns contre les autres, mais ils souf-
frent du manque de place. Les hennins ne restent pas moins
très encombrants. La fatigue devient intolérable, les mouve-
ments dilTIciles. Nu |)OUvant expulser les propriétaires ni élar-
gir le banc, le frère Kuullin, sans autre fonne de procès, tnmcha
I. MonstreIel,CAroniyu«i,édit. Bouchon, p. £90; Quicbcral, liùloiredu
costume, p. 2S5.
I
difficulté; il le fil jeter au fond du puilit ^ du priruré, «dont
feu Jacques de La Magdalcinc Tut forLdi'iilaisaïU. » Tiré do là,
■ reppariï et abillc on le rcmil en mesme li«u ou il estoit. ■
Une • uaancc et unejoisftancf; » paisihirmcnt cxf^rci^f!!i pendant
nombreuses annoes, sans rencontrer lu plus légère prolostatîon,
habiiuërcnt les La Madoleinc à se considérer comme les seuls
mailri'R du banc. lia ne conçurent probablement jamais le
moindre doute à cet égard. Honno Hollande assurait qu'il lui ve-
nait de ses ancëlres.pcrsonne ne soupçonnait que cette propriété
put i^tre conlestt^e. Lo public n?p6te avec Jcannot Tabois cl Tho-
mas dcCliasteigncr : « Les Madeleine valent bien avoir un banc
en l'église Saint-Léger. •> C'était une prérogative qui ne s'ac-
quérait pa» ans»! facilement qu'il advint plus tard, à j)rix d'ar-
t^nl. Le seigneur «lu lieu et quelques familles nobles jouissaient
seuls de ce privilège.
Ce droit exclusif de propriété n'apparut cependant pas aussi
incontestable aux La Cour. Ils le revendiijuèrent au contraire
tout entier pour eux, et c'est parce que Jacques do La Madcle.inc
ne tint nul compte de cette prétention que son beau banc neuf
fut mis en pièces.
Nous avons parlé jusqu'ici d'un meuble vieux, vermoulu,
■ infasme.» qui avait gardé, de sa mésaventure au fond du puits,
de fortes contusions, mal dissimulécï) par les réparations. Sa
forme démodée, laide, déplaisait au suprême degré à la com-
tesse, Marguerite de Ruban. Elle ne s'y asseyait jamais, le trou-
vant M peu honneste, mal accoustré, » indigne d'elle, plus indi-
le encore de son église. E^llc s'en plaignit plusieurs fois h la
"Sfrre et à la femme de lauditeur des comptes de son fils, leur
représentant l'état délabré du meuble et combien il lui serait
agréable de le voir remplacer. Klle n'obtint aucun .»niccèa. On
ne partageait probablement pas, à l'hâtel Lu Madeleine, ses
répugnances, ou bien ou tenait très fort a cette vieille relique.
Un beau jour la comtesse, fatiguée de rencontrer cboz ces dames
I. Ce puits existe encore.
Jean Portier, écuyer, seigneur de Giidemoulia, donne de la scène une
•aire version, mais il est neul : <■ Dil plus que souvent ludito Fou-
diii're ftp m^rtoit en ung petit bancqui esloil davnat la chapelle Saincl-
Georf^ps qui est rompu plé^a. Pour ce* que le |>etit baac îaisoit anniiy il
lidile église, ung relligicus du prieuré, nommé mcs&irc lloullln, prit le
Udc pi le gnta ou pays du prieuré, Minsy qu'il oyl dire. ••
— ?2 —
une volonté si arrûtëe de ne pas prendre son d<^8ir pour un ordre,
BU tourna vers Jacques de Lh Mudeleine. Celui-ci. plus galant
ou moins entiché de l'anliquild de son banc, se laissa bien vite
convaincre. Il se rentlit chez iti prieur et lut demanda l'autori-
sation de substituer un banc neuf au vieux. Le prieur acquiesça
sans peine. Jacques de La Madeleine manda un menuisier et,
moyennant « cent sols, » traita avec lui *. Le nouveau meuble,
long de six pieds, large de quatre, « bel et riche, fulcy dea sr»-
mcs ■ des La Madeleine, conquit l'admiration générale. Les té-
moins sont unanimes our ce point.
Tjes La Cour ne connurent celte substitution qu'après son ac-
oompli.ssement. Leur indignation fut très vive. « Ce La Ma-
deleine, disaient-ila. n'a aucun droit sur le bnnc, encore moins
celui de l'ùter, de le pousser ailleurs, de le remplacer. Il au-
rait dû nous consulter, demander notre concours, nous offrir
de partager les frais. .. C'c8t une usurpation flagranle! l'appo-
sition de ses armes rend l'outrage plus sensible. .. Une désin-
volture si audacieuse, un alTront si humiliant méritent vengeance
ou réparation !.. Justice nous sera rendue ou nous nous la ren-
drons nous-mêmes! Nous nesoulTrironspasqu'un jeune homme
do trente ans insulte impunément nos cheveux gris! S'il est
habile ù tenir la plume, nous lui pi-otiveron.i(quc notre bras reste
viu'ouri'ux et que nous savons manier la cognée! I ancien banc
roprendrjt sa pince ou malheur nu nouveau! >
Ils n*.' lirent, du reste, aucun mystère de leur projet. Ils le
c^i^^e^l tout haut. Ils poussèrent niénic l'audace ou la franchise
jusi^u'ù l'avertisscnienl. Jacques de La Madeleine aul leurs in-
tentions ■. Son oncle et d'autres lui en parlèrent.
L'événement démontre que les négociations échouèrent. Toute
médiation fut inutile. Quelles raisons les La Cour invoquaient-
ils'/ Sur quels titres appuyaient-ils leur revendication? Comme
ils ne parurent pas li l'uudilion des témoinH, nous n'en savons
rien. Mais de ce ijue Jeanne d'Astingue, leur mère, s'asseyait à
côté des dames La Madeleine, qu'elle occupait souv<>nt le haut
bo^t, ils ne pouvaient raisonnablement conclure au droit de pro*
priété. Beaucoup d'autres femmes, a ce compte-là, auraient pu
émettre semblable prétention. Il est vraisemblable qu'entre les
i. Le tneDuisier, Jean Paon^lier, fut entendu. Voyez fui di'|K)Mlion,
vers la fin i\^ IVii<tuête.
â. DépoBitionii de Gilles d'Aisse, de Pierre de l.a Mâdt^leine.
deux familles existait un ferment de jalousie et de rivuliti* rjui
iiattenduit que son liuurc pour éclater. Peut-ôtre les La Cour
t^prouvaient-ils pour Jacques de La Madeleine, homme instruit
et investi de fonction judiniaire, une sorte de dédain, et le ju-
geaient-ils indigne d'avoir un banc h léglise. L'expression* s'il
Gst habile à manier la plume o dans la bouche d'un soldat, à
cette époque surtout, comj^orte une nuance de nuq>ris. Quoiqu'il
en soit, La Madeleine, fort de In tradition de sa famille, de l'opi-
nion populaire, d'une «jouissance » publiquement exercée, sans
contestation, déjà ancienne, retrancht^ derrière l'ordre de la com-
tesse, l'autorisation du prieur, regarda comme pures forfante-
ries des menaces irrénccliics. inspirées parla colère peut-être,
ou lancées afin de peser sur son esprit. Au dernier moment ses
'adversaires reculeraient. Il se trompait.
Lo lendemain ou le surlendemain du dimanche de misericor-
dta, il s'absenta ; sa charge d'élu l'appelait à Saintes. L'occa-
sion parait favorable! Les La C'our en profitent. Suivis d'une
di/aine d'amis, Nicolas d'Autlion, Pierre et Jean de Barbezières,
de Sainte-Marie, Jean Kegnault dit de Laigo et de valets, tous
• embastonne?: » d'épécs, de couteaux, de haches, ils envahis-
sent l'église, marchent droit au fameux banc et
Sur l'ennemi rommuti ils fondent en tumulte,
ils frappent Vaccoutioir qui se défend en voin.
Chacun sur lui d'un coup veut honorer m miiin.
Leur fureur s'exalte, ils oublient la sainteté du lieu, crient,
jurent, blasphèment 1l> nom de Dieu et insultent l'usurpateur, le
traitant de vilain, filti de vilain, ■■ villain (ils de pasticlcr, vient-il
oultrager les getililsliommes? parle sang de Dieu! s'il estoit yci
il seroit mis en pièces quant et le dit banc ; . . . il seroit habillé
en chien. « « Il n'appartient pas k un clerjeon, hurle l'irrévé-
rencieux d'Aulhon *, de mectre et asseoir ses armes darricre le
cul des femmes ^ ! "
t. Déposition de Pierre nivauU. [jpî'ti-c, vicaire de la cure de Cognac.
3. Ces sc4^ncs d'extrême rïnlcnce ne sont pan rare» h celte époque.
Sans rappeler que l'exemple lombail de bout, nous citerons, d'après Mas-
siou lJIit(oire de h Sairtfortije, I. m, p. 368), Icft abus do force commis
pjtr Louis ('hiihol; d'apK's les manuscrits de doni Koutoueau (t. xrn,
p. "tV7), ceux de François. Antoine, Jacques et Rcgoaul Chabot, coDlre
Nicole de Bretagne: d'après les m«nusorils de lïeaumonl /JVeurej, fol.
17), Guyoldes Roches, allie des Lb Madeleine, contraint de souscrire cer-
«4 —
L'élu apprit le désastre et les injures proférées contre lui k
Baintes. Il devait s'y attendre ; on l'avail prévenu, son ïimour-
propre n'en fut pas moins vivement affecté. Nous itpinrons
Icfl résolutions qu'il arrêta aussitôt... Il héflita longtemps,
puiBi|Ut- ce n'est (|u'hu bout de dix-huit mois environ, le 10 août
1480, que Pierre Loubat, licencié es lois, lieutenant d'.\ngoumots.
ouvrit une " informatio perturbas «contre Pierre deBarbezières.
Guillaume et Jean de La Cour, les seuls agresseurs poursuivis.
Il s'agissait d'établir la matérialité des faits, indéniables et
avoués du reste, de quel côté se trouvait le véritable droit de
propriété et de rechercher si les La Madt?leinp étaient nobles on
vilains.
Les La Madeleine, presque inconnus des généalogistes les
mieux inrormés, atteignent, en 1480, l'apogée de leur puissance
et de leur renommée. Il» se sont distingués sur les champ.s dr
bataille, occupent, en la personne île Jacques, des fonctions ci-
viles influentes, possèdent autour de Cognac des propriétés
étendues. Les La Cour, leurs voisins de ville, mtncnt, au con-
traire, une vie plus simple: ils sont en butte, semble-t-îl, k
l'hostilité publique. Nous dirons pourquoi plus loin.
Jacques de La Madeleine, fils de Jacques et de Pernejl»* Prc-
veraud ou Prevoreau, naquit vers 14.S0 *. Il (It avec son oncle,
Pierre, la campagne de Catalogne, en 146.!. h un âge, par con-
séquent, où de nos jours 1rs enfants n^sli-nt au collège, ou bien
s'ils sont armés, ils ne manient (|ue des fusils de bois. L'éducation
physique, plus en honneur que l instruction qui no commençait
guère avant huit ans ^ développait chez les enfants une « endu-
rance, » une vigueur bien rares aujourd'hui. Anne de Laval en-
voie son fils, âgé de douze ans, guerroyer contre les Anglais;
François 1" acquiert la réputalion. à dix ans, de l'un des plus
habiles archers de son temps; KIcuranges, son compagnon d'en-
fance, « le jeune adventureux, » abandonne le toit paternel, à
huit ans, monté sur un petit cheval, et vient oITrir ses services à
Charles VIII; .Inan de Vivonnc porte l'arquebuse à quinze ans.
Cependant Jacques n'a pas le goût des longues chevauchées et
taioB imto^mcDls sous les menaces de Jean, Mure, Lancelot et Oustalin
La Pcr&onue, frères, " qui esloienl gens de guerre et Grenl plusieurs
excis. »
1. Déposition de Gîreud du BuÎMton, qui le dit Agé de trente ans.
2. Voyez la déposition de Aymar Brouart et de Noly Poucquet.
— 25 -
des beaux coups d'estoc. Les exemples cir bravoure qu'il eut
sous les yeux toute sn jeunesse et les trndîlious de raniill(.T ne
lui inspirent nullement l'amour des camps. Jean, son grand-
I père, méritA la réputation v d'un grand hommedeguArreethon
homme darmcs: » son oncle. Louis, mourut en l'i43, pendant
la campaiçne dirig-ét' sur Tartas par Charles VII et le eonncla-
ble de Ricliemont ; Gardras, frère du précèdent, fut fait prison-
. nier au siAge de f'halais. Il n'envie pas tant de renommt^e. II
' rèvn dune vie moins agitée. II fréquente la cour de IjOUÏs XI.
obtient l'oOlce dclu pour le roi (1472, Pièce vi] qui le ramène en
Satntonge. et le fixe définitivement àCocnac, non loînden Tou-
ches de Périgny, berceau de la ramillc. Il exerce ses fonctions
i pendant sept ans. les résigne en 1479, afin de se consacrer tout
entier à ses intérOts et au service de Charles d'Orléans, comte
d'.\ngoulème. qui le nomme auditeur île ses comptes et conlriV-
I leur de ses lioances. Le prince, devenu homme, se souvient que
Jacques fut son camarade de jeux ; il lui conserve son amitié et
lui donne la preuve de son iilTection. Louise de Savoie, restée
^ veuve, le mninlintdanslcscharges qu'il avait reloues (Pièce xxx),
suivant, du reste, l'exemple que Marguerite fie Hohan donna,
après la mort de Jean, com(e d'Anaroulème, son mari, en con-
Lstituant. pour l'aider dans la lourde gestion de ses alTaires et
diriger l'éducation de ses enfants, une sorte de conseil privé.
qu'elle composa de Foulque de La Kochefoucauhl, Ti/.on (l'Ar-
Igence, Konaud Chabot de Jarnac, Volvire do ItulTec, tluy de
' Marcuil, François de Montbron, enfin Jacques de La Madeleine,
le père de l'élu, du contrdlcurctniaitrc d'h<ilel de Charles d'Or-
léans el de Louise de feavoie.
I Voilà comment les fils de Sfs tuteurs devinrent les fompa-
I gnons d'enfance de Charles. Une similitude de goûts réunit le
jeune comte el le jeune J;icquea ; ils préférfiient l'étude des let-
tres aux armes. Cette conformité de caraclcrca devait les réunir
aussi dans l'Âge mOr. Chartes confie k Jacques de grandes mis-
sions, il le nomme notammentson fondé de pouvoirs d'une lai;ori
générale (Pièce xvi). Il paraîtrait qu'il n'eut pas toujours lieu
de se louer du ses services. En mars 1485, il le prie, » combien
que commander povoil, " d'aller :i Iîi t-oitr, avec le doyen d'An-
gouléme,et de traiter d'affaires iiuportantes, dont nous igno-
rons la nature. L'absence dura quatre mois, u souffrant les tra-
vaux «I despances que toutes gens de bien sçavent. « Quand
il revint, le comte refuse de le recevoir et de l'entendre, il le
— aé-
rait arrêter et mettre en prison, nu chàtclel d'Angoulftmc, sous
l'accuaftlion de Irnlilson, tie divulgation de socretB, d'avoir re-
çu t plusieurs ijrana sommes di- deniiîrs » (Pièce xxiil), et
d'avoir donn*^ un faux rapport- Kien de plus formel dans les
griefs articulés contre lui, rien de précis et de circonstancié
dans le mi^nioirc écrii pour lu défense du prisonnier. Les let-
tres de rémission sont rédigées en termes vagues. Des en-
vieux ont circonvenu le comt*-, et dénoncé les agissements de
Jacques de La Madeleine, à qui sa fortune et ses fonctions, sans
douto, créèrent de nombreux jaloux, voire des ennemis. Maissa
famille, faisant appnl ;iux sentiments d'amitié ((ue Charles d'Or-
léans lémoii^na toujours à l'accusé, aux services rendu», obtient
sa grÀcc, à condition qu'il se constituera prisonnier à nouvesu
si le comte le lui ordonne {Pièce ixiil).
La MadiOciue, libre, put, selon les apparences, humilier sefl
détractrurs, démontrer victorieusement son innocence, car son
créditauprcs du comte et de sa cour semble n'avoir en rien souf-
fert de ces vilaines imputations. Il reprend ses fonctions, cl
Louise de Savoie lui accorde sa confîance.
Nul doute qu'en celle triste période de sa vie il n'ait trouve,
auprès des siens, de ses nonU>reux et puissants alliés, une efïicace
intervention. On verra, dans l'enquête de 1480, combien les La
Mndelfine sont lîersde leurs attaches avec toute la noblesse du
pays * et plus particulièrement avec le célèbre Commincs dont
la femme était leur cousine. L'enquête de 1480 (Pièce xri|,
si curieuse par les faits qu'elle raconte, est un document de
première importance au point de vue généalogique, A cause du
nombri- de témoins nobles entendus et des renseignements four-
nis tant sur eux-mêmes que sur le ■• promoteur » et sa tamillc.
Jacques de La Madeleine aurait pu confondre lés La Cour, ses
advfTsaires, dans l'afrain? du banc, montrer l'injustice de leur
injure « fils de vilain » « fils de paticier, «-en produisant les titres
où il est appelé écuyer et noble ; il préféra amener devant le
magistrat cnqut^teur une foute de témoins qui donnent quanlité
de détails, La surubonilance des téuioignaçes nous permet de
lier ample connaissance avec les deux partis. Cet instructif do-
cument nous apprpinl en outre qu** les La Madeleine sont « gran-
dement patrinioniés ; mais les aveux, les transactions, les
1. Vovf>£ les d('-po<tilioQs de Guillaume Froment. Gïraiilt du Buisson,
Gilles d'Aisse, Nadaud Ochicr, Jicquesdc Lti Oru»se.
— 27 —
I
I
Dettes sont inrinimnnt plue explicilns. On voit qu'ils possè-
it ;i Cognac dos rentes sur le port saunier de Cognac (Pièce
%xv], des maisons dans la ville, et notamment l'hôtel qui. pre-
nant le nom de la famille a qui il appartint, donna son nom à
ta rue où il se trouvait. La nie de I^a Madeleine n'a pas d'autre
originR *.
Le Breuil, formant aujourd'hui presque un faubourg de Co-
^ac. est la propriété de Jean de [>a Madeleine ', sieur de La
Cour. Le nefde La Madeleine, fief volant, p'étendait sur les pa-
roisses de Cognac, Saint-Martin, Javrozac. Le fierde Covitiersou
Coudrct, dans l'enclos du parc de Cognac, leur appartient (pièce
xix), sans compter les nombreux héritages répandus sur Salles,
G«Dté, Croin, etc.
Dans l'église des Touches de Pérîçny ëlaienl peintes aux vi-
traux leurs armoiries que Pierre Blanmîllon ^ blasonne ainsi:
« L'cscu est d'or avecq ung chief d'argent et ])!ir dessous un tyon
ou léopard de sable, couronné, dantelé et ongle de gueules. <>
Guillaume et Jean de La Cour apparaissent sous des couleurs
moins brillantes, ils ne sont jiaa l'objet de (h'claralioiis très flat-
teuses. La rnnsidéralion résulte d'ime longue suite d années
honorablement remplies. Ils n'ont pas un bien long passé der-
rière eux à Cognac. Ils seraient les (ils d'un étranger implanti^
dans le paya, d'un réfugié, d'un proscrit. Uiif légende a couru
sur le père; elle pèse toujours, fondée ou non, sur les fils. On
raconte que Bertrand de La Cour aida le comte de Penlhi^vreà
s'emparer du duc de Bretagne, dans le fameux guet-apeiw de
Chmnptoccau (USO), et que pour ce fait il dut s'exiler. L'ac-
cusation était-elle fausse, était-elle vraie? Le public ne raisonne
guère CCS choses-là. II répète, colporte uni' rumeur sans en re-
chercher la provenance et vérîQcr l'exactitude. Il finit par y croire.
Naudon Vachier ne doute pas : " Il y a cinquante ans, dit-il,
qu'il eut premièrement cognoissance de feu Bertrand Delacotirl,
père desdils Delacour. delînndeurs, lequel il vit premièrement
au lieu de Thaurs * en lacompaigntc de monsieur de L6gle, qui
t. Voyez Marvaud, Ulut/vi hinloriquct sur U vill* df Cognac, tome i,
p. t97.
i. Bulletin de h $oriéié des Arcfûves, t. m, p. 84, d'après l'&'rv nou-
ntte, I.a Cour dans la commuoe des Touches de Périgny.
3. Voyec sa déposition ; voyez aussi pièce xxi.
4. Thors, commune du c&ntoa de Matha. Le cliâtcnu, aujourd'hui com-
- S8 —
tors estoil. qui avoit prins le duc Johan de Urotaiçnf' et l'avoit
amoné audit lioii de Tliaurs... > Pierre Courtaud, couturier,
ajoute : > Qu'il oyl dire ijur Tcu BrrlrandDclacourttrstoltdupays
do Bcrtaigne. d'aupri-s dr Noslrc*-|)unic dcLacourl, on pays de
Lomhale *, eu Bcrtaigne, el ijue il fut à la prinne du dur Jehan:
plètement rtétniit, était déûgnf »ou8 le oom de reptîre. ainsi que plu-
sieurs autres. Il servait ou pouvait servir de prisoa. LY%'éque d'Aogou-
U-me avait le droit de condamner oii H'ahsoiidre les prisonniers. (Cf. Ar-
ehim hialurii/un de (a Siinlonrjr, l, »vi. p. 281).
Rappelaas brièvement l'évi^neroent auquel il est Fait allusion. I^ conte
de Penthi^vre, Olivier de Bretagne, eidté par sa ni6rr, Marguerite de
ClissoD, et cspt^rant rentrer en possession de In Hrctagne, obtint do
dauphin rnulorisulion de s'emparer de Jean VI dr Mnntfort. duc de Bre-
ta^c. Pour arriver h ties Uns il invita lu duc k venir diner h Champto-
ceau lMnine-et-l.oire). Jejin, sans dérinnce, accepta. Le 13 février 1120,
il partit accompagné de son frère Richard et suivi de quelques gentils-
hommes. Il devait frAnchir un petit pont en bois. Aussitôt que son frère
et lui furent pasiiO'S, un des hommes du comte, contrefaisant le fou, et
avant que la suite ne fûl engagi^i* sur le poni, se mit h dc-molir les plan-
ches et h les jeter dans l'eau, •• par quoy, dit Monstrelet | Edil. de la so-
ciété de l'histoire de France, ir, p. 28), les gens du duc qui suivaient der-
rière, comme dit est, ne purent passer ; et encore ne se douhtoîl ledit
duc de nul mal et se rioît de la folie susdicte. Mats Charles, seigneur de
Lavaugour, frL<rc du conte, qui cstoil cmliuschié ii tout quarante hommes
armés ou environ, vint h courant devers le duc, liMpiel les vniant venir
demanda audit conte de Pcnthiùvrc : •■ Beau cou«n, quels gens sont
cecy ? •■ et il répondit : ■( Monseigneur, ce sont mes gens. Je vous fais pri-
sountcr de monseigneur le dauphin. •• Et nn»tln muio itiui... Et tout après
ledicl comte de Penihièvre, son frère et ses gens emmenèrent ledit duc
et Richard, son frère, hâtivement îi Brcssiccs, en l'uîctou, et de Ifc fut
men^ par plusieurs foii. en divers lieui comme h l.oienan, Bournommeau,
k Castmmmer et ailleurs. Et fut prisonnier de six ji sept mois, sansestre
mis en prison fermée, ne que aucune violence lui feust faicte h m per-
sonne. "
Pourquoi et comment l'amena-l-on k Ttiors 7 Parce que Charles de niois,
seigneur d'Avaugour, si-igueur de I^iglc, frère du comte de Pcnthièvret
était seigneur de TUors, par sa femme, Isabean de Vivonne. {Cf. Arehi-
Pe$, XI, p. A8],
Le duc avait été trainé de Patluau h Vendrioes, N'uaillée, près La Ro-
chelle, Thors, Sainl-Jean d'Angèly, etc.
Thors appartenait encore en i486 h la famille de Bretagne, à Nicole de
Bretagne, comtesse de Penlhièvre.
i. Lamballe (Côtes-du-Nord).
que ceulx de Pantièvre lircnt prnndrc et amené h Thauru et onc-
ques puis ledit feu Eiertrand n'osa retourner en Uertaigne et
puis se maria à la ilamoiselte d'Astingueg, de Cnignac. u
Cet enlèvement brulitl souleva l'indignalion <le3 Uretons ; une
armtîe, rassemblée à la hâte, ravagea le comté de Penthifcvre,
surtout les biens descompliceâ d*OIivit>r. La ruine autant <|uc la
n^probation auraient donc forcé Bertrand de La Cour à s'expa-
trier, si vrAinient il se trouvait ù Cliamploceau. La réprobation
l'aurait suivi à Cognac, et son mariaj^e avec Jeanne d'Asting-ue,
potîte-fille d'un anirlais ', l'appui qu'il donna à Jai>([ui>H de l'ons
révolté contre Charles Vil *, ne lircnt qu'arcroilre les mauvaises
dispositions du public à son égard.
Il semble qu'un homme, placé dans ces conditions fâcheuses,
eut souhaite réagir, par un excès de bienveillance, contre des
■oupçons injuales ou exagérés peut-être, en se pliant, du moins,
à l'observation des coutumes locales. On lui aurait, à la longue,
pardonné son origine, on aurait oublié. La Cour n'eut pas cette
habileté, il ne sut pas éviter les froissements. Un usage (il u
subsisté jusqu'à nos jours, mai.s il a dii^paru; permettait aux
sacristains de quêter, une fois l'an, àleurproHt. Ils ramassaient
ainsi leurs gages. L>ans les paroisses rur.iles ils allaient de niai-
son en maison, recueillant des dons en nature. A Cognac, ilsquâ-
Uuenlpenduntuiiegrand'messL-.Hertraïul <le Lu Cour laissai! pas-
ser le plateau sans y mettre le moindre denier. Les sacristains
lui en gardèrent rancune, ils se souvinrent de son avarice et se
vengèrent. La Cour mourut. Le jour de son enterrement éclata
une gr^vo originale ijue notre é]>oi]ue, cependant si féconde en
ce genre de manifestations, ne oonnait pas encore. Les sacris-
tains, chargés de sonner les glas et des détails des obstques,
chômèrent. Les cloches restèrent muettes, obstinément aphones.
Lo battant, qui est leur langue, disparut, et ceux qui, par devoir,
auraient dû le retrouver, refusèrent net tout concours... à moins
que la famille n'acceptât des conditions assez, ilures. Aucune in-
tervention ne fléchit un parti pris calculé. Les conjurés res-
tèrent sourds. Il fallut céder. Impossible, enelTet. de porter un
I. Voyex notaturoenl la di-putiitiaii de Françoi» Gasteuil.
i. Son nom est compris iIbq.s les lettres d'ubolitioii accordées en 14-Vâ
Il Jacques àe Poo5,«cci)sé, ainsi qoc nombre de gcnlilnbommch du pnys,
(lu crime de tè»e majesté, |>ouv avoir « trtûctié ivec les An^lois. » \Ar-
1^ tkivtê, XXI. p. 255).
— 30 —
mort ti 8.1 dernière demeure aanfi cloches ! C'est la carte forcée.
La famille compûsii, el moyennant une barrique de vin les elo*
ches rct-ouvrèrenl U*ur» voix *.
LfCS Lft Cour paasaienl pour nobles *, de |ilu8 pcLile noblesse,
(oulffois, que les Ka Madeleine: ils avaient ijurtout ■ moins de
quoi, » de moins bons chevaux, et n'étaient pas aussi bien • pa-
trimonitîs. » Mais, ne l'oublions pas. nous n'entendons que les
(éniriins des La Madeleine, visiblement trop enclins ù exalter l'un
cl à rabaisser les autres.
Malgré le rang un peu efTacé qu'ils tenaient, à Cognac, ils
pri^tendnient avoir une place déterminée à l'église el souton^uent
que le vieux banc de Sainl-Lcger leur appurlenait. Les La Ma-
deleine assuraient, avec une égale énergie, qu'eux seuls en
étaient les véritables matircs. Ni les uns ni les autres ne purent
produire devant le juge un titre justilicatir. On sait quelles rai-
sons invoquaient les La Madeleine. Le litige Tut soumis & six
arbitres qui, n'aeecptanlpas eommc preuves sutlisuntes des im-
pressions de paroissiens el les :)MirinHliuns des [lurtiea, rendi-
rent leur sentence, le juin 1481 (Pièce zii, in fine), aux termes
de laquelle défense est faite à chacun des plaideurs de mettre
un baiie là où était l'ancien, une réparation pécuniaire accordée
à Jacques de La Madeleine, et sa noblesse reconnue par ceux-là
mêmes qui t'avaient taxé de vilain.
Ajoutons que tous les documents publics ont été donnés à la
société par M. Maufras, sauf In pièce xix. Divers autres litres
intéressant plus purticulicrenient les Fouchicr, originaires de
Baignes, feront l'objet d'une autn; publication.
1. Déposition Je Giruult du Buisfton.
2. Il» n'apparicnaieiit pas h tn rnroillc des La Court de Partheaay.
(Beniichct-Piltcau, Dici.tlesfamillei du Poitou, n). Ils possédaient, à Co-
gnac, l'hôtel d'AmbloTÎUe, touchant une des propriétés des La Madelciae.
(Vob- l'aveu de liUO).
GÉNÉALOGÏK
T îv, de I^a Madeleine, marit'- h llUlatre de Chennevifres, dont:
!!an de La Madeleine, mari de Bonne Rolland de Sainte-
P(î, lille de Mathe Fouchier * (laquelle se remaria en troisièmes
noces avec Thibaud Hupont et mourut vers 1448, quatre ou cinq
ans après son mari). .lean dt^céda en 14<15. Enfants : 1° JucqueB;
2» Gardras ; 3" Pierre ; 4^ Louis, décédé en \Ui ; 5» Mathe.
ïn. Jacques de La Madeleine, mari de Péronelle i*réveraurl,
fille de Jean et de Beatrix de Jambes > ou Chambes (InqucUc
se renaaria ù Bertrand d'Aissc). Il mourut vers 1470. Enfants:
1" Jncques ; 2" llélies, curé de Cherves, ehanoine à Saintes (;lr-
chives. V, p. 381); 3* Jeanne* et i' Marie.
I IV. Jacques de La Madeleine, mari de Marie de Ceris, mort
en 1498. k^nfants : 1* Mar^'uerite. mariée à Jean de Bremond (39
octobre 1492); â* Jeanne; 3" Marie, femme de Guillaume Ri-
chard, écuyer.
Branche cadette
Gardras de La Madelcine^èpousa Jeanne de Pontbieu {Bulle-
lin, w, p. 34|, dont; I* Christophe de La Madeleine, marié à
Marguerite Jay, dont un fils, Jean, et 2" Anne.
Pierre do La Madeleine, seigneur de La Corradc et La Prc-
dasse, fut marit^. Il était briirandinier ea I4G7. {Rooilcs dcsbaris
dé Poiclou. Xahtctoufje el Ani)oumois> par Sauzay, réimpres-
sion, p. 38).
1 . Voyex sur la'parenté el lu descendauce de cctt« femme la UépusitioD
d« Thomas Chaslcigoicr.
i. Vuvez les dépositions de Gilles d'Aissc et de Jean de Toir8c> et
tant p. M.
i. Cf. Pièce XXI, note de Beaucbamp.
I
ioetobn. — Acted'émaacipalioD de Jacques de La Mideleine,
Sachent louz, présent el à venir, qut> aujourduy^ parde-
vaiU inoy, Jehan Guuanl^ juge des cohues de MastaU, pour
noble f*t pnis.sanLe dame niadami; lîéliénor de Pré^ort ', dame
dudil lieu, est venu noble home Jehan de La Magdcleoc,
escuier, d'une part, el Jacques de La Magdeleiie, son filz aisné,
d'autre part, leipiel noble, pour certaines causes qui ad ce
Tont esmehu, a voulu et veusl que doresenavanl ledit Jacques
joyc de ses droi.s et le a exrnan.^sippé et exmanssippe de luy
et de ses biens, el luy a doimé auclorilé, pouvoir, œngiè et
llssencc de iraiclcr ses négoces et faire ces faiz bons ainssî
que bon luy semblera et qu'il verra qui i\ faire sera.
Donné et lait pardevanl luoy ledit Gonant, juge susdit, en
la présence de nobles homes Jehan de l'onlieux, escuier,
seigneur des Touches de Pérignet, Pierre Mareschal, cappi-
taine dudit lieu, lleliut Guuaut, Nadau el Chariot Auchiers,
le quinziesine jour d'octobre l'an mil cccc trente et quatre.
GouAUT, juye susdit.
I
II
i4ii, 1 / dt*cembrt. — « llalincatioQ par Malha i-'oulchère, verve de feu
Qobit* buinniL* Tliibjtul DupuiiL, oscuipr, d*uno duixiliuii pur vile faite h
Jacques do La Magdalciie aon nepvcu, du lieu appelle vul^aîretnenl Gua-
decltien on la paroisAC de Javrcuc, du pré llynuc qui coofroDle h la li-
vièrede l'Anlemio et h la CbareiiLe,el dumaine qui tient au gué de Gna-
t. Le texte porte bien Prégort et non Périgord ; il a'agit évidemmeDl
dfi Eléonorv de Pi!*ri)7urd, fciiiiuv de Jobau de Clcrmonl, vicomte d'Au-
naj ; sa mère était Louise de Malha.
— 33 —
de chion. ■■ Signé : de Loftlel cl G. Lnistii^. — Parchemin en mnm'nit élat
ih ruf(5c/Tn/iofi, iiolammrnt tlann /.i partit aupMeure otl aont fierilM In
confrun (Mliona .
(Jtieli]ues [iiiVen relnlives siix Foucliipr font parliedu m^mo dossier;
elles seronl publiées plus lard. Celle Faoïdle est origioaire de Bai^nefl,
au elle habitait dès If xiil* siècle.
m
1445, novembre. — Rcconaaissaiicc d'aveu. ~ Ct pelit jiarchemîn est
aues mat comervtf. Nous te cupiont n/anmoins parce tfu'il fournit une date
utite A la généatoffic.
Sachent tous que je, AyiiiL's MorciLT, procureur général en
la court d'An^îolnmis pour très haulU excellent et puissant
prince monseif^neur le comte d'Angolesme, et par icollui sei-
gneur cointnis el urdonnt; à reirt'vuir les dénoinbreinens des
feagfîs de ses vassaidx dudil conté, copnoys tU conlV;.sse avoir
heu cl receu de Mitthe Pouchiere, vefve de Thibaut Dupont,
le détionibrenient de sou adveu, cxjlacioué avecques le dé-
nombrenirnl amiuel sont altai-lR's sous mon .«cel avec
les proteslaLiun.s ad ce appartenantes. En tcsiiioing de
J'ai signé de mon seing iniinuol et scellt' de mon
scel le jour du moyjî de novembre l'an nîil im*; ipia-
frunte et cinq.
Aymiis Mëhciëh.
d'A
tem
HOU
IV
Hi9, //ou tiaclobri'. — Aveu et dénooibremcnl i-eodu au comte
d'Angoulème par Jeaa ilc L« Mudelcine, & cause de Bonne Rollonde, sa
femme — t.a plup.trl /tes nomg te reIrotivtMtl >! inslfgr.intl aveu de t fUti :
noua noteront cependant quei<jue» passa fjes.
... lient, tout le droit que je ay et dois avoir es molins et
pérat d'Angelier; cVsI assavoir mun desengrain que j ay et
^ (lois avoir csdits molins c?t qnaiil advient subcrut: ' ou su-
B porfluilé d ayves, el j ay mis ou fait mettre lu nef à mou port
H i.Un
^Ê Arob
t. Le mol se dit encore pour désigner un délHinleroenldcIn Chsivnte.
Arobivef, xxvin.
le Javar/ao, ji' puis oiisicr toiilps Ii»s planches, sur lesquellw
ou pass*! audit pérat d'An^îelier, excnplH une planchfî, tant
S(*uleiimnl d'un pi»' de lai-gf cl loi-s donner {un mot rontjt')
aler (*?) passer îi la nef «le mondit [>oi'( de Javai-zac, et ce je
puys faii-e t!ucorûs on leinps deï< vendanges, et partant niun-
dit poii doit estre diniinué. Ilcni, ay i?l dnis avoir, en rhas-
cune lufine dudil |x!tuI d'Angelier, une prinse ou Icv^ de
poisson (lU d'anguilles, cV„sl assavoir, de niye nuyL,ot cliascun
an, je dois avoir eelle prinse ou levée en la moitié de la nuyl,
du soir ou du malin, à mon rlioix.
... Ilitm.licns et advoulic tenir de tnondit seigneur les hous-
tels ou maisons qui sont de Nulol Foucliier, autrt'inent Re-
gralier, qui sont pousi^s et assis jouxte la me publique par
laquelle l'on va ilu |H)rl des Molins à l'église Sainl-Lrgier dtî
Cougnac, d'une part, il d'antre pari est tenant à la maison
de la Sebrade...
4S66, 7 arril.— BaîlIcUt- (l'srrviitcnicnt consentie par Jncqiies Ginirst
et Pierre de I.o Madeleine, frt-i-es, en faveur île Guillaume Fromont. qu!
Accepte lie bjnlir une maison sur un cuiplacemeiit dooni!*, de ta partager
et lie payer la rente. — tCxpfdilion sur parchemin, non scellée.
A Ions ceulx... Guillaume Laïsnô, garde du see] establl
aux eontraux à Conijj:tiae et Merpiiis, (Hinr très hault exel-
lent et puissant prince monseigneur le conte d'ËnguuIesmc,
salul en notre seigneur pardunible. Savoir Taisons que, en
droit, pardevant nous letlit garde, notairp, juré et audilleur
de lu coini dudil scel et en la présence des tesmoins ci-
dessoub/, nommez, ont(?sté présens t-t personnellemcnl esla-
blis nobles hommes Jacques, Gardraz et Pierre de La Mag-
dclene, escuiers, frères, deniourans audit Couignuc, d'une
part; et Guillaume Fromont, marchant, demonranl audit
Gouigtiac, d autre paît ; lesquels diz Jacques Gardraz et Pierre
de La .Mugdclene, Irères, uni conjoinclement baillé, ascensé,
cessé, délaissé, transporté, octroyé, et par la teneur de ces
_ 35 —
I
I
préseiilos, baillr'iil... aiidil Guillaume Fruitimit, |)i-éseiit à ca
et ceslft pn^îieiilc baillfle ou asceiise prenant, wcevanl» sli-
pulanl cl acceptant pour lui, pour ses hoirs et successeurs,
et pour ceulx ipii de lui auront cause, c'est assavoir la moi-
tié d'une place qui soloil eslm niaisuiis, cl à présent est ver-
gier, située ladite place en ladite ville de Couignac, tenant
d'unboutàla salme (ou saline "/) de Civadîer, d'autre bout, au-
pifz du port appelle despcschenrs, d'uncosléàla inurailli'de
ladite ville, ('t d anin^ costé h la place on me dn<iil puri, au
pris et [>our le pris et suninie de douze deint-is, monoie tisua-
lemenl courant, de annuelle et perpétuelle renie que ledit
Guillaume tVomont en a piomis rendre et paier cl que se^t
hoirs el qui de toi auront ean.se en seront tenus rendra et
paier ausdits de La Magdclene, et â qnt d'eulx auront cause,
en la (este de Saint-Michel, par chascun an, p*rpétuellemenl.
Touti; laquelle dite place ic<'llui Guillaume Frciuioiit a promis
fil promet el sera aussi tenu l'aire, bastir et édifier en nuiisous,
h ses propres coûts ni despens, excepté el réseivé uni' alée
au \otï^ de ladite muraille de ladite ville, de telle largeur
que sent enli'C Icsdilcs parties advisé, et icclle maison ren-
due pi-esle el baslie de bonnos murailles el couverture, dont
les lungiers auront dix-sept piez de liaull, par dessll^ llHir
Je terre, et seront lesdits murs de ladite maison, tant de pi-
gnons que lon^iers, de chaux et sables Jusques à la bausteur
de dix |iiêz au dessus fleur de terre, et en icellcs murailles
[aire les porteries cl tenestraiges nécessaires à les rendre l'er-
inans, dedens ung an prochainemeot venant, el icelle dite
maison ainsi bastie et édifiée, ledit Guillaume Froniunt et
qui de lui auront cause, seront tenus la partir el divist-r en
deux parts, de laquelle ainsi parliiî et divisée lesdits de La
Magdelene, ou qui d'eulx auront cause, choisiront la partie
qui leur plaira, laquelle sera cl tieujourra leur perpétuelle.
Et en ouUre, en icelle dile partie qui par lesdits de La Mag-
deleiiie, ou qui d'eulx anronl cause, sera choisie et acceptée
icellui dit Guillaume FronionI a pi omis, promet el sera aussi
- :«i —
U'nu faiiv ttaslîr ri M\U(^r h s^ dits i'ouL< el dc^pon^, uiig
lK»ri planrhié el y faire» une bonne clieininêe ofi par lesdiu
t*s4:uiers aeni adnséf H aussi (ft>ra faiix'l ung bon mur do
pimf;' l't de terre qui fcm In s^'parnliou dudilparlaige, mon-
UiDt ledil mur di* la haulteur tU'> pignons de ladite rnaiH^n,
et aussi faii'e faire une eschelle de bois * bla^e pour monter
ondil planrhiê, dedan!* ung an prochain amproz ledit par-
tage ainsi fait, anseinblcmenl avvc tout \o droit, duinain**. pro-
priété... que ledits escuierï> ont, avoir puvenl cl (Joivi*nt eu
ladite moitié sur place et en son fons et sole, entrées et
rssutïs |»ar quelconque raison on cause que cf. soit ou puisl
eslre, el s'en ^onl deveslu, dcsmis... el en ont veslu el saisi
ledil Guillaume Fromonl et qui de lui auront cause en pleine
el corpon^lle possession... {[ormuien rt ittU'rdirliou à Ftù-
mont lie rendre ou ^kantjer nfi portion à iftiis d'église ou de
fa yreiTr de serritudes et chanjes. En cas de vente, les La
Mitdeteitte ont le droit de ta prendre au prix ffui aura été
offert sans [raude\... (wur le prix el sonnne de douze deniei-s
de renie annuelle et |>er|K*luelk% pniables en la feslc Sainlc-
Michel, par chascun an peqK.'luellenienl c^uinne dit e:ït,
f Formule d'usage).
Ce fut luit el pxssé audit Oiuignac, présens lesmoirigs h
ce appeliez el ropiis noble liiunnie Guillaume de La Court,
escuier, Guillaume Coule el Jehan Geoiigel, le septiesme jour
d'avril, Tan mil quatre c<ins soixante-six.
G. Laisnk, volladonnê douhlc originelleiuent.
y\
447S, // mm'. — Vidimosde leUres patentas conrinnatit Jacques drl.i
MiidolfiiR'danK lacliurfce J'élu ordiLiHin.'cn Suiolongc cl((uuvi>rtiC'motitcl(>
Lu HoelitfUc, et créant uu cinquième orficc d'élu. — Parchemin non acfUé.
A lous eenix (pii ces présenleà leclres verront el orront,
Pierre Lenioyne, eh.'rc, garde du scel eslabli aux conlraiclz
I. Mul nlléré.
— 37 —
I
I
à Poicliers |ioiir li' roy, noslivsire, «iliit. Savoir faisons nous
avoir vou et luu tlf mot ù iik»1 L-orlaiiius leclr<?.s royaiilx avec
l'nlachr (i'ir.ollp.s oscripU's en paiclicmin, sccllôe en cJrc
jaiiiiiî, tlnihlc qiicuo sain*^ ol cnlifMo, non vili(V no rorrorn-
pue en anciiru,' pîuiii' d'itollo, dt* larpielk' Ux.Uv h ti'iieur
sVnsuit : I^oys, par la grâce de Dieu, loy de France, à lous
ceux qui V.O.S pn^senles lectros verront, salut. Coninieduranl la
niahulie de lou nostrt' fr^rc, le duc de Gui'.'Tiii(', cl peu de
lonips avant son Irespa";, pour te (|u*î nous Icusnics advcr-
tiz d'aucunes enlrepriuses qu'on vouloit faire sur b pais et
conté de Xainclonge, ville el gouverncineut de La Rochelle
el autres pais que lui avions baillez pour sou appanage, nous
envolasmes noire ainr et réaU'.onseillereli-hauiljellaiii, le sire
de Orussol, sénnschal de Poietou rsdils conté de Xainclonge,
ville el gouvenienient de La Uochelks cl lui donnasmes
povoir d<» les inecire en uoslre main et de pourveoir aux ofli-
ces desdils lieux ; lequi-l sire de Crussol envoya lors par plu-
sieurs foiz èsdils pais noslre bii'U anié secrétaire niaislrc
Jacques de l^a Magdalene, en graiis pi^iils et danglers de sa
personne, et par le moien de lui el des grans dilligence qu'il
fersl icellui siri'de Crussol vint au derfsus de ses eulreprinses.
{fleur motif rongées) Kt depuis ledit sire de Crussol co-
gnoissant les grans sei*vices que ledîl de La Magdalcne nous
avoii fait el faisoil chascun jour à l'exécucioii des choses
dessus dites, il lui donna par veut du porvoir par nous à
luy donné lollfiee d'rslen sur le fait di^s aides et laillcs
iMiditpaysel conli^deXaiuctonf;c, ville et gauvernenienldo La
Rochelle que tenoil, on vivant de iioslre dit feu frérc, ung
appelle Rracquet de Bracjpii'uiont, lequel don, après que
f«Misuies nciTtené drsdils services à nous faiz par ledit de La
Magdalene, nous conservasmes et lui donnasuie-; di» nouvel,
en iani qup besoing estoil ïcellui oKire, oiiquel il a esté
receu el iu^lilué et en a joy et joist de pi-ési-nt que
lesdits dons et confirmation lurent faiz aucuns joins avant le
liespas de nostrc dit feu frère. Et que depuis icelluy Irespas,
nous,non atlveiiiz duditdoii à nosire deniièrr* cnlrfe en îcelle
ville rin La Rochelle, pourvi^usmi^s nos offices dfl.s quatre
csliMjz ordinaires dcsdiU pais dos personnes de Blanrlielaine,
Giiillauiiie Decombes * Rabeau et Roy, ^n&
tain? int'Miinin^ dudit don i]u<^ avons ainsi Tait h icellui de La
Mngdaleine dndil offire que lenoil ledil |Bi*acqnell de Hraiv
quemont. IjMiil de La Magdalene double que lesdils quatre
psleus, ou aucuns dVulx, ouaidlre;;, neveillenl Ir-oublerelem-
pescher en la joissance dndit olTice et perception des gaige«,
tauxalions, drni/. qui y appartiennent, et dire et maintenir
que lesfJils don^ <'l conliniiation qu'il en a ne sont pa^
valables, ou le veillent p'iipntereslen exli*aordinaire. El |wtur
ce nous a icellui de La Magdalene hninblemenlsupplii^ et tx"-
qnisque attendu el que dit esl et que bien dommageable chose
lui seniil ipiepir lels tnoiens il deiïiourasi despouiveu d'eslat
et l>]■fit"^^ il nous plaise l'ain' df^rlaîratioii de notre vonliiir
et enlentionsur ce, en manièiv qu'il nous puisse senirondit
(iflico et esti'e asscuré d'icelliti pour te temps avenir, et sur ce
luiimparlirnoslre grâce. Poorquoy, nous, ce que dil est con-
sidère, l>i<Mi record»^ et niénioralir ries services que ledit de
LnMagdalei.enous u lai/el fait cha^cunj(^ul^ elque en faveur
et rèmrméralion d'iceulx services nous lui donnasmcs ledit
oHice d'tfsleunndit pais de Xaiucloiige, ville el gouvernement
de La Rochelle, nu liiMt diidil Hrarqiiel de Brac(pj''inont, el
que dès lors nous eiileiidions que icellui de La Magdalene
fcust csleu ordinaii*c, ainsi que estoit ledit Bracquel (Je Brac-
quenioiil. Puur ces causes, et antres îi ce nous moiivans
avons déclairê, vmilu el ordormé, voulons, iJi^clairons el or-
donnons de nosire certaine science, grAce espéeiai, plaine
puissance et aucloril^ royal, (pie Imlit de La Maptlalene soit
el demeure esleu ordinairo ondil conté de Xaiiielonge, ville
el gonveriienienl de La Rochelle, el qu'il jcussi- plainemenl
cl paisiblement dudit olïice r-t dt's gaiges, tauxalions el diviz
1. L«sprcnom& sont iNi&ibles, Voir plus bas, page suivaclc.
— 39 -
qiiiyappaiiti'nnniil, tuul ainsi pt parla forme et mjinitVo (|ue
iaîllui Brac(|uei ilt BiaLiiiiomoiit l'h a joy prikiMlenimeiit el
du temps de noslre dit l'eu frère de Guienne el que font el
feront lesdiz atilres quatre esleuz et ehascun d'eulx. Et lequel
olïice, en tant que liesoing est et qu'on vouidroit dire que
\c$dri dons que nous et lidit sire de Crusisol en avons faiz à
icellui de La Magdalene, avant le Irespas de nostre dit feu
frèi*e, ne sont pas valables, nous, tiii iifferniant etcoiroboranl
icculx dons lui avons donnr' et donnons de nouvel par ces
dites présentes. El par lesipielles nous desclairons en oullre
qu'il y aura doresenavanl cinq esleuz ordinaii^es èsdils conté
de Xainclonge, ville et gouvernenn^nt de La Roohellt», c'est
assavoir ledit de La Magdalene et lesdils Blanclielaine, Guil-
launii* de Combes, Méiy ftabeau el Jehan Hoy, lesquelx ciiicq
esleuz e\erceronl eliascun leur office, sîuis avoir iv^rd à la
prêénnuencede pn-mier, second, Imisiesme, qualriesnie el cin-
quieMnc, et prandronl et déparlironl piis esgalle portion les
gaigcs, lauxations et ehevauefiéps, ipiî pour ce leur ont esté
et Siéront lauxez et ordonnez, tant pour le temps eschen et
passe depuis lesdits dons que leur en avons faiz que dorese-
navanl jusques à ce que l'un desdits olHices soil vacant.
i>M|uel toutes et qnantesfoiz que vacation y eseherera, nous
avons di\s i\ préseni pour lors suftprinié rt aiH>ly, snppn-
rnons el abolissons |Kn" ces [>résentcs, sans ce qu'il puis estre
dil vncanl tie inq)élrable en quelque manière que ce soil.
Mats s'il advenoit ipie pai- inadvertance ou autrement nous
feissons don à aucun d'icelliii uffien. nous voulnnsel déclai-
rons par exprès ledit don ind el de nul elVnrl et valeur, el icei-
lui avons dès à présent adnullè ei atlnnllons, sans ce qu*il
soil bcsoing ausdiz autres quatre esleuz qui deriiourront en
prendre ne avoir autres leclres que ci*s dites préseiUes. Par les-
quelles nous donnons en mandemenl à noz amiz et féanix
les généraulx conseillers par ortlonnance ilsfacenl, soulTrenl
cl laissent ledit de La Magdalenue et lesdiz autres quatre
esleux èsdit conté de Xainclonge, ville et gouvernement de
4
- 40 -
La Uot'helln, ni chascmi dViilx, joir cl usor plainenierit el
()aisibkMnont, en faisiiiL pnicr nudit de La Magdalcnnc
IfîsdiLs gai^os laiixation.s i;l do lufficr d'cs-
Icii [ordoiitnî 'i\ i'.l apiKiitoiiaiis par la înaiiiôre el ainsi
que dessus (*sl dil, et à lui obéir ol onlondrc de lous
ceulx el ainsi (ju'il apartiondra à choses louchant el rega*^
dans ledit oHice, non ôhstanl oppositions ou appolla-
cioHs quelxconijups faicle^ ol h faire. El par rappurUmt nos-
diles autres h'clrt's <lr> don par tious sur ce oclro\Y*cs audit
de La Magdalcne, et cesdilf>s présentes uu le vidirnus d'icolles
fait sous le sc^l royal pour une fuiz, ol quictance sur ce s^uf-
fisante d'icfllui de La Magdalene. tant scultMiicnt nous vou-
lon.s Icsdiz gaiges, Inuxalious H chevauchtVs ou co que paie
lui en aura esté estre alloué b^ comptes el rabalu de la re-
ceplc du ivcnvL'ur desdiles aides el tailles d'icellui pais et
conte di' Xainctonge, ville, el gonvernetmMil de La Rochelle,
présent el avenir, par nos aniez el féaulx les gens de nos
comptes^ ausqut'lx nous mandons ainsi h faire s;ins aucune
dilTiculté nun obslani comme dessus. El que au temps du
premier dan par nous Tais nudit de La Magdalenc dudit of-
(îce noslrc dit feu fn'Me ne feiisl rncnres déiédé, qu'on le
voubist dii*e l'xlraurdinaire et maintenir qu'il ne doit
eslre csleu ordinaire, aussi que en Testai dudit receveur
ne soit couché que les gaiges dr quatre esleuz ordinai-
res que ne voulons préjudicier iiudil (h La Magdalenc et
queIxcoiii|ues ordnnnances, mandtMiieus, h'^lrincliuiis ou
deflences l'i cf cuulrairps. En lesnioing de ce, nous avons fait
meclre nostre scel h t'^s dites présentes. Donnée h Mor-
laigne en Poilou, le xxvn« jour de décembre l'an de grâce
mil Ci'.c.c. soixante el douze, rtde nosire r^gne le donziesnte.
Aiiisi signé en la marge el nqilii; d'icelle : par le my, Boivre.
EsquQltes leclres royaulx esl atachée l'atache de mcssei-
gneurs les g.^nérauix soub/, luti de leurs signetz, de laquello
alachela teneur s'ensuit: \ous les géitéinux, eonseillers du
roy, nosire siie, sur le lait et gouvernement de ses finances,
I
tl
I
vcues les leclivs palentes dudil st'igiiiiur, niisriui.'llcs ces
pressentes t>(»iil alachécïs soubz Fun diï nos signeU, pur les
■lutiltcs cl pour les caiist^s dcriaiis rontonufs Itdil sei-
gneur a voulu, diTlair**' cl oi*doiiiu', vcull, dn'Inin' et or-
lionitt* ijue ninistrc Jacipmsdr lj;i Ma^daliMie, nommé ô.sdi-
les It'clrL's soil eldcnK.'urecsIeu oitlinairc onuorilê de Xairir-
longc, ville et gnnvcrnompnt dr- La Roch<'llc i^l ipi'il jois»e
plnin«^[n(Mil l'I paisihK-iiK^nl, dudit olfin- l'I (k-s j,'uig(\s iaiixa-
lions et droi/. i)uî yapparlicmtont, loul ainsi <|uc en a juy lîrac-
quot de Bificquoinonl par cy devanl., du vivant de fe» mon-
seigneur de fînionnn, et que fout el feronl les autres ipiatrc
esleuz el chascuu d'eulx. El eu tant que beï^oin;; est le lui a
donn^ do mmvel ledit sei^nienr par lesdile.^ lecires, par les-
quelles il d^claire en oultre qu'il y aura dorejn^navaut cinq
esleuz ordinaires èsdil eflnl<^ de Xaine.Ionpp, ville et pouver-
neinenl de ï.a Hoelielle, c'est assavoir : ledit de La Magda-
len<\ Blanrhelain>-, tînillanrtte 0<*couibcs, Mt''ry Itahean et
Jehan floy, lesqutds cinq e.^leu/ ixerceront ehascun leur of-
6cc sans avoii* repart à la préêminenee du pretnier, second,
tmisiesnie, qnalriesnieneciiicquiesme, et prandroulel dépar-
tiront par esgalle portion les gai{{i;s, lanxatiuns el etievau-
cliêes qui ptMir ce leur oui esté el seront laiixézel ordonnez
tant pour le temps eclieiis et passé depuis les dous <jui
leur en ont esté fai jusques à ee que l'un desdilz olficcs soit
vacant, lequel toutes el quanlelToiz que vacation j esefierra
ledit seipnein- la supprime ri aholy .sans ce qu'il puisse eslre
dil vacant ne impétrable, ne (pie aux autres quatre esleuz
qui demourront soil besoiug l-u prendre ne avoir miUva lec-
ires. Consentons» en tanl que à nous est, reulérineninnl cl
acomplisseineni des dites leclres, en niaudaiil au receveur
de Xaincl^ïnge iirésenl el avenir ri qui a «xuislumè de |)aier
les g<iigns d'iceuls esleuz, qu'il arompiissc le ronlenii des-
dites lerlres loul ainsi (nwtit ronflas) el manière que le roy,
iiostrc dil sire, le veull ci uiaiide. tUuiué smilis nosdils si-
jjnelz le Lioisiesme jour d'aviil ] an mil cixc Ireze avant
— « —
pasques, ainsi signé A. Bu... E( ItH'ta's ruy»ulx
sont escriples les choses qui s'ensuivent : Aujourd'liuy pnv
mier jour de may Tan mil rxcc soixaoU> el Ircjee ces piié-
sonles lecliTs «ni csU' I(îu<*s cl puhlit^cs on parqnttl do cesl*?
[villo f] ili! Sainct-Jean (l'AngélY uù rnaislrc Ja(-i|ues de La
Magdalene, oscuior, secr-ùlaire du my, noslre sirc, et eslou
sur le l'ait des aides et pais el conl« de Xainclongc, ville et
gouvenieineul de La Roehelle, a l(»nu el exix'dié plusieur-s
caus'^s. Pré^ens honnouruble honiinc el saigemaislre Amaulry
Jullipn, substitut du pro<'iii-eur du roy ondil pais et cont<^
de Xainclnnge, ville et gouvernement de La Boehelle, el plu-
sieui-s autres, estant audit Sainl Jehan d'Angely, les jour et
au que dessus. Ainsi signi' : RtMlrani. Aujuurduy qualriesmc
jiiur de may l'an mil cocc sttixanle et tn-zr, ces pn^senlcs
et le contenu on blanc ont esli^ leues, publit^es el accordées
eutn^ meissi'igucurs les esleuz fl es préseuc''dchoiiiiouiablL's
hnuunts el saiges niailius Jaequns Otllier, licoiicié en loix et
procureur du my ('■s pais el conlé diî Xainclonge, ville el
gouvernement diî La Uochelle, el sire Pierre Furlon, rece-
veur aussi pour le roy es dit |)ais des aides et tailles, Fail à
1^1 Hrt<'lient\ en la pn'-sence de moy, MalhunuArbcrlin, com-
mis rie (luillaume Rirbe, greffier dédits aides el lailles, les
jour el au ipie dessus. Ainsi signé: Arberlin, en absence du
clerc. Kn lesmoing diwquelle.s visions» inspleclions el lecture
dosdiles lelires royaulx el alachc d'icellcs, nous, le garde
dudit seel ieelliiy à res présentes leetrcs do Iranscripl ou vi-
dimus avons rnis ei apposé. Donné et l'ail h Poicliers le xvne
jnur de may l'an mil qiialre cents soixante cl Irèzc.
'iu\n.\v\.T pour vùiitnus, ou roilnthn fnirle à l'orujinul.
De CoTANTiN pour vidimus coUalion faicte à l'ori^inaL
a ^^
-43-
VII
I
I
I i73, a octobre. — Baillette consentie par Jicqucs de I.a Madeleine
et se-s oncles, en fnveur de Jehan iîeorpi'l fl de na femme, concernant une
nuiaon sise il Cognnc, moyeiinanl eini[iiiiiite-cinc] suux de rente annuelle,
— Parchemin non sceUé.
A tous C4^iilx... AiKii*é TacItnrI, clfirc, gtiard*? du srfi\ esta-
bly aux conlracrU: h. Cnuignac ol Merprus pour très lianlte et
ptiis^nlr [irinr'i.'ssc inadaiiM' la cnnlcsse d'AngoiiIesmo ot
noblo el puissant seipiii^iii' niossirn \vun dti Fou, soigneur du-
dit lieu, iroiiseilier el chainbL'Ilaiu du roy t'I gouverneur d'An-
goiilmois, cunileur de par icellui aux personnes et seigneuries
de (rfrs haiill et pulssanl prince monseigneur le rornU' d"An-
goiilesinos, salut en nosfreseiiîneur pardtirable. Sav(m faisons
(|ue envers el pardevanl nous ledit guarde... el en présence
Jcs lesiiioings dessouhz' ont esté piésens el pcrson-
iiellenienl eslabliz nobles personnes, Jacques de I.a Magda-
lene, rscuier» filz do feu Jacques de I^a .Magdai''ni', Irère
aystiê de Guarderal et l'ienede La Magdalene,e.s<*nier, oncles
(Wleriiels lU maternels (sic) dndit Jacques de La Magdaleiie,
el iceuU Garderai cl Pierre de La Magdalfiie, Irères, d'une
part, el Jehan Geoi*get, poissoiniier, demourant à Coiiignao
i?t Guillemyiie Goguaude, sa lenuiv, dp lui souf(isairineiii
auloriw'^e... d'autre pari. Lesquentx Jacques de La Magdairnc
cl Pierre de La Magdalcne, esouiers, i.haïuin d'i^dx de leurs
Ik»iis grés oui baillé, livré, cédé ausdits Jehan George!
el Guillcmyric Cognande, sa dile femme, ad ce présans, pre-
nans, arrquérans, i-ercvaiis, sLipulhms et iieceplans pour eulx,
It^nrs hoirs c'est assavoir une leur maison eoapp^'ud assizif
en la dite ville de Gouignac et en [leur?] seigneurie qui l'sl
des appartenances de leur maison noble cl demourance, te-
I. L'hiiinidiU^ a Manehi l'encre de l)rnueoii|i dp houts de lignes. S'il
(%t facile de rétablir certains niutn. il y en h d'autres rjo'il est impossible
de dertocr. Le sens de la phrase, du reste, n'est en rien altéré.
— 11 —
nanl d'uiif paii loul au loing de leur ditt' inaisoii, dan$ ifj
nu lorii^ do la rue alniit h la maisou que Licuuent les con-
fraires du corps de Pieu, que lestlils de I..a Magdalcine disent
eslre de leur wigueurie envers le rliaslcau, d'uiig Ik)uI h la
inie alaiil de la susdite me euvei-s l'église Saiiil-LêgitT de
Conignac, d'aulre boul à la maison de Hdliiii Jarneu, ehar-
relier, laquelle fut à feu Jehan Guynebert de Mesnac, en
laquelle maison en ajtpenil dessus coiifittnlée, y a une cave
apiNirteuant ausdils de La Miigdaleue, dont l'enlrêe d'ieelle
est sou bz leuitlite maison et deniouranee, et n'est point eom-
priiiâc en casic Itaillette, nins sera et deiuourra ausdils de
La Magdalene el aux leurs, jusques ad ce que lesdits conjuings
pivneui"s, nti les leurs, ayeul fait laire, à leni-s des|icns desdits
conjoings ou des leurs une autiv r>ave danlel largeur, lon-
gueur et proiomlcur quVIlc est, soubz ladite maison enap-
pend ladite maison lI demourancc desdiU de La Magdalene,
cset)ier>, bailleurs, h'i où ils la vouidront
el ce faicl el parlaicL ladite oive e^la^L suubz ladite maison
en append sera el dernouna à pcrpetuil<^ d'illoc en avant
HUsHits conjoiugs preneurs et aux leurs. De Inquelle dite
maison en append dessus dtVIairt^e el confrontée enseiidde-
meul avec tout le droit, nom, action jK^i-sonuelle, reaile... que
lesdils Jacques de La Magdalene, escuier, Guarderat et Pierre
de La Magdalene, fivres, escuiei's, ses ondes, et cliascun
d'eul ont et avoir peuvent et doivent.,, s'en s'ont desmis, des-
veslnz et dessaisiz du tout i-n (ont et en ont vestn el saisi lesdits
Jehan Genrgel el Guillemyne t^ognande... pour le prix et connue
dccinquante-riuii sol/, tournois de rente annuelle et perpétuelle
que lesdits Jehan Georget el Guilleinyne Cognande, sa dite
femme, eu ont promis el promeclonl... paier doix'senavani
par chacun an ausdiU nobles hommes Jacques do
J^a Magdalene, escuier, GuRrd^'rat et Pterie de La Magdalene,
ftières, aussi escuiers... en chascnne feste de Sainet-Michel et
Pasipies, piirmnylié... Kn hiquelleditc maisoîi en append, des-
sus déclairée, lesdils Jehan George!, el Giiilleinvne ('Ognnnde,
- 45 -^
sa dit*? feniim*, oui promis et |iroiuecU>ni pour eiilx... nit'i-hv'
et convenir dodaiis dix iiii.s prcK-lMÊn voiians, imi ivinirnlioii
jiisques à Ih soiiiine ilr In'iili' livjos ItiiniKiis... f Funnu/t's).
Ce (ul laid ci passô aiiiJi( lieu di' Coiii^iiai:, présens le^inoiitgs
ad ce appeliez el leci'u/. riohlc riijil)iuiiiiL> di* l^ii Court, eseuier,
cl Giiyoïi Fcvroaii, le xxiil' jour d'ootobi*e, l'an mil cccc
soisanle-lreze. Tacmart.
VIII
H7G, 27 j.tni-it'r. — Madt^lpino oi Johanne *lo T.iiili* font donâtfuii A
Jacqtii-s <te La >l.idcleitie, î-ciiycr. ^lu pour le roi en ËaitiLongc et gouvcr-
iiemenl<le 1^ lliichonc, leur cousin germain, de Lous leurs bioriii mcitblps
«l immeulili^s el le lient du leurn lu^rîlu^ett pK'Hi-iils cl futurti. << (|ueli|ue
|karti[u*ilz Koiettt aiîhii. " — J^ass^- It Mi)LiinuuÀU>u, tloinnl (îuîun i>l un au-
tre ooUire dont le nom est k tnoilié rong^-.
IX
l
f477. i décembre.
A Ions ceulx... André Tadiait, olerc, garde du scel eslably
aux coiilractz h Goîgnac el Merpins pour tràs haull pl puis-
sant prince inoriseignour h* l'onle d'Aii)jnnlesint% salul en
notre seigneur pardiindilf. Savoir liiisniis qui' pardmanl l'eu
de bonne mémoire inaislr('(ruillaunuM.<aisniS en son vivant juge
des cours do pi-évosté de Coignac, Morpiiis, Uoulcville el Bourg-
Charenle pourmondil st'igmnirliMfmti', imiaircjni'r Pt aiidi-
leur de la court dudit scel, et pardùvani nous rnaislir JacipiCi»
Laisni:, bachelier en loix ', aulivssi notaires juré el auditeur
de ladite court dudil bcel, lur-eiit présetis et personuellonietil
•jtslflblis en droit nobles personnes Pernelle de l'réverauii.da-
moiselle, demorant audit Coignac, vefvi: d<' feu Jac<iu('s de
LaMagdalems escuier, en son vivant diTiioraiH audil Coigiiac,
d'une part, el Jacqxies de La Magdalene, esciiier, esleu pour
1. l'nrtunt ailleurs diit9 ce inûtnc acle il est juge Je la prévûtc*.
— 4B —
le roy naslre sire en ses pais el conlé de Xaùilonge, ville
el piiivfiiit'iiu-iit (lo La Rochelle, et (ils diidil Irii Jac<|ue» de
Lii Mitgdalpn** el de ladilt' Pcrnelle de Préveraiid, d'aulre pari,
laquelle dile iVriielle iiun circonvenue
Suit nue Uoiialion par Pcniclle Pn^veraud, cri fMvrtir de son Hls. Lps
tc-rmrs )^-nL-ruiii iin Tacte lui entfevcnl tout iiiU*n'*l. Ktic alundonDC tous
lesbieiiH vcuBot île la sii<.-ccs»îon Uo boo niiri, munie ceux du douain* belle
constitua, airtui '{ue la doitalinn onln* v'tt» consentie par Jacques de Iji
MagJeleînc en faveur de sa femme, en vertu du contrat de iniiria(te.
Elle donne en outre le tiers des hiens qu'elle reciieiltit dans Ia fîiicre«-
■tion de ses père et iilèro, Jean de Priiversud, seigneur de Maumuulon,
»l Mt^atrix de Janil>es. Son fils aura la chiirf^ de lui «ervir une renie ria-
gj^re de I:! livres chAifue ann^e.
X
/■I77, 31 J.ynvirr. — Transnclion entre Jnccfue» de I-a MBdeleine, élo,
et ftori oiK-te t'ieriv, bh mî-re et Hon oncle Gnrderag inlerrenniil, au sujet
de la nintHon de Lu Itrtinde.vî^e it Cjgi)»c, el portant ('ehuii^^ d'une mai-
son situt^ au |Jorl Auguiller. — Parchemin non tzelU.
A Ions rmdii.., les gardes du scel aux contrnielz à Saincl-
Ji'lian irAri^rély ponr lo roy, nosliv sire, el à Ginîgnao el
Mcrpins |ilmii ln>^ liaiill l'I pui.^:^alU piinse monseigneur le
conte d'An^oulesine, salul en nostre seigneur pardnrable.
Comme le contenu el dêbal fusl mcliu ou en espérance de
|)Iiis esmnuvoir, entre nohii's personnes Jacques d»^ La Mag-
dalenne. escuier, e.slt'u pour ]i' luy, noslre sci^îiieur, sur le lait
des îiydÉîs ordoimés pour la ginMie par iiclluy dit seigneur,
eu ses pays «^l coiili* de Xainlonge, ville cl gouvernement de
Li lloclielle, et filz aisné de li'u noble home Jacjjues rif La
MagdalciH', escuier, d'nnn part ; nt Piorrr de La Magda-
lene, escnief, oncle dudil Jactpies de La Magdalene, frère
puisné dudit feu Jacques de La Magilalene, d'aullre part; ù
cauiie el pour raison d'uno maison appeJli'r la maison de La
Brandi', située el assise en la villr dt^ (^ouignac, tenant du
bout devaiil ix lu rue que l'un vuïi de lu bouclieiiu au poi'l
_ 47 —
I
t
saulnier de Couîgnac, dessus fi la maison de messii-e Iféltes
i3enna!il, prosli'e, el de sa seur, d'aullrc eouslé à la maison
di' Bernanl Mosdi/.oi di^lMuil diMTii'ivaiivpstabli-i duilif Mt^s-
diz l't aux e>lahUs duilil iiiossiiv. Ilélios llrrniniil, picsliv, et
de sa sour; plus, ii cause et pour raison d'uno petite place, si-
tuée et iusise devant ladite maison, la susdite rue par 01*1 Ton
vade la boucherie an port saidniiTenti'e deux, tenant du eousié
dessus il la maison de Jehan de Ijimoges, tenue et monviint
dudilJac^uesdeljiiMagdHlene, d'autre cousléà la maison des
linirsIehuMélics Guillem,el par derrière au vei^ier de l'abbaye
de Fontdoulee, tenu el aussi la grant maison de Fontdouice,
illec jouignant desdîts de La Magdaleiic, coinnu! ils disoient;
plus^ ù cause el |Hjur raison d'ung verrier »iEuêet assis en la-
dite ville de Couignac, tenant d'une pari àla muraille de ladite
ville, prez la (>orle Cornereau, et jonignant an chemin par où
l'on va à ladite porte (lornereau, laipielie maison de La fironde
el aussi lesdiles plac** cl vergier, ledit t*ierrc de La Magdalene,
escuicr, <Iiâoillui appartenir et lui avoir e^tez baillez et livrez
pour son logeiz et deniourance, à perpéluiU», pour lui el les
siens, parledil Jacques de La Magdalene, escuier, son aisné, par
représentation de soiidit l'eu père, et ce du consentement de no-
bles personnes Pernelle Préveraude, damûisellf, nicii- dudit
Jacques de La iMagdaiene, qui se disoil et porloil usulVuctièrc
de ladite maison de La Brande, par donation à elle faicte |>ar le-
dit feu Jacques de L«1 Magdalene, père dudit Jacipies de La
Magdalene, csleu, auquel teu Jacques apparlenuil icelle mai-
son, cl l'avuit et tenoit, en son vivant, par donation ù lui
faicle par feulieMathe Fouchière,danioiselle,sonayolle,et a|)-
paroissoit par lettre de donation sur ci Faicles et passèces par-
dcvaut Guillaume, notaire à Sainct-Jehan d'Angéli pour le
roy, nostre sii-e, Laisné, notaire de Couignac l'I Mer-
pins, pour mondil seigneur le conte d'Angoulesmo, scellées
ries scelz establiz aux contrailcz Jehan Dangéli et de
Couignac el Merpins, el daUVs du seziesme jour de JQngt'nn
util quatre cens quarante-sept, el aussi du conseuteiuent de
— 18 —
iiobit' hornnie Gardcriil di* \a\ M;it;(l;ili'iic', esciiier. fr^iv du-
dil Picnv du Lii Ma^îdalcnc, niiisi iiu'il appan'-ssnil par cer-
taiiii! minli' ostM-iple ou p:ipit>i-, sÎ^dlv drs SiMng:^ manuels du-
dil Jacques do La MugdaliMie, esteu, cl dcsdils (jarderat ci
l'iciif de La Magdali'Mi', fiêres, à Iciii* requt'sU\ diidil mais-
tre (Hiiltaiiiiii-' Laisin'*, notaire audit (iouignac el Merpiiis, el
dali^iMiu ïM'plit^smejonrdfi niay l'an mil quatre cens soixanle-
Irèze; el tpie au mtniMi de er, ici-lhji dil Piem^ de La Magda-
lene, escuier, eu avoil prins el appréhendé la possession el
. saisine dcsdiles maison de La Bi-ande, place el vci-gicr, des-
sus confrontez, et les avoil améliorez cl en iceulx faict de
gmns l'f^pardlions, qui lui avoieni couslé plus do cent eseus,
en l'espérance d'y faire sun tog^'iz, curnniedit est el (|u'il esluil
conlenuparla eédule. Mais ipie.re nitn obstaiit, ledit Jaeques
deLaMagdalene,esleu,le trout)loitelempi^choît,ellepardoiU
elle voluil garder (|u'>l ne tinst, jiossf'dislf ne aussi omploiasl
Iftsdili^s maison de Lji Brande, place pi vergii*r, ne en fi>l2
son logejz et dernoranee, reipiéranl icelui dil Jaci|ues de La
Magdalene. sondil nepveu, ipj'il le voulsisl laisser joyr, user
desdiles maison de La Brande place el vergier, ainsi que pro-
mis lui avoil par ladilf eédule, disant que ainsi taire le devoît
selon l'usaïue l'i cciuslunie gardée et observée entre les no-
bles, laquelle ledil Pierre de La Magdalcne disoil estre tielle
que le l'rire aisné devnil bailler logeiz h ses fi-ères puisnéz,
atUMidu qu'il n'avoll aititi-e logeiz. Aqnoy ledil Jacques de La
Mapdalcne, e^len, disoil cl respondoil, qui- la propriété de la-
dite iiiai>un dr La Brande nimpétuilel aparteuuil à lui seul
et par le toul, comme héritier dudil leu Jaupn-s de La Mag-
dalene, sondil jjï're, aufpiel elle avoisl esté donnée par ladite
l'euheMa(heFiMichié]i',(lafinjiselle noble, comme dit esl.elque
rusuirruict apparlenojl à ladite l'etiielle Pivveraude, sa mère
dudit Jacques de I^ Mai^dalene, esleu, par donation k elle
(aich* dudit nsidVruicl par ledit feu Jacques de La Magdalene,
son seigneur espoux; el que, au regard desdiles place el ver-
gier, dessus confi-ontez, connue aisné desdits Guiderai el
- 4U —
V'wvxfi de La Maj^iialt-ne^ses orirh^s, ol iv|)iéscnlatil. Ii^dil feu
Jqci)U(ïs lie 1^ Mii(,'(lalen«, son pore, leur liV-re aisru'', il y avoil
cl lui en cuiiipetloil el apurUiioit c^ouiine pivcipuenienl,
uultrt' el pardessus sesdits micles, *îL, avwr ee, ung liti's,
Ci^>rnnie à uug cha^icun de :à(.-sdits nnclcs, on .surplus, el i\m;
par ce ledil IMerre do La Magdalenc, soiidil uiicli', u'avolt
lifus du toul eu lout eu ladili: maison de La llrande, ne aussi
ê^dils plaee el vei^ier, l'or-s seul'MiuMil urig tiers, eomuie dil
csl. Kl fu Lan) que luuelioiL hidile et^dulp que ledil Pierri! de
La Magdaleno disoil avoir dudil Jacques de La Ma^datene,
csicu, el dudil Garderai de La Magdalene, ledil Jacques di-
soil qu'elle ne valoil, ne Itîuoil, ne ne puuvoit ne devoil sor-
tir >on elTeet, |>our er tpie au h'uips de ladih^ e./'dult: Ifdil
Jac*|ues de La Ma^îdaleuc, sjju père, n'oroit ladile doualiou
faicii- de ladile rniiison de La Rrande par ladite leuliu Mallie
l''onehièir audil l'en Jae^pu^sde La Mat;tlaleue, son prn^, du-
dil Jaeijues ik- |ji Magdaleni', esleu^ cl aussi la donation de
rusullruict que ledil l'eu Jae^jues de La Magdaleiie eu avoil
laiclcà ladite l'eriielle l'rêveiaude, sa iMUiine, mère dudil Jac-
ques de \4i Ma^dalene, esleu, et que aussi ledil Pierre de La
Magdalene, sondit oncle, lui donnoiteulendre^audit lernpsde
la eotii'eetion de ladile cédulc,(|ue purselon la cousluuie gardée
el ob.servée entre les gens nuhles, lelrêre aisné.ou i|ui le re-
préseiilel, esloil Icnu de bailler logeiz à ses l'rt^res puysnés, de
laquelle coustume ledil Jacques disoil n'eslre riens, el que par
ce icelui dit Pierre de LaMitgdaleneue stiy povoil tty ne devoil
ayder de ladite cédule, et que l;i où il s'en pourroil el vouldroil
aider ledil Jacques disoil que, on icelle faisanl et le contenu
eti icelle ocUiyunl, il avoil esté et estoil très éuoruiéuieul dé-
i, mais que de loul ce il en seroil aisêement relir^vé par le
|f^ iioslresiif. Et plusieurs autres c^iuses el raisons disoieni,
pMposuient et alléguoieiit lesdites parties. Tune it lencontre
de l*aulre, cliascune d'elle lendaul h ses lins.
Savoir faisons que, ainprès plusieurs altercalions et débatz
chuz sur ce entre lesdites parties, icelles dites parties et aussi
Afcliiv-e«, xxviti.
- M —
Indili» Pcrnf*lle Prévei-nmle, damoispllo, cl ledit Garderai ik
La Magdalene, escuier, eslabliz en droit en la court dudil scel
estably aux contraiclsau dit Sainct-Jehan Dangéli pour le roy
noâlre sii-e, pardevant maislre Jacques Laisiit^ bachelier en
loix^ notaire jiirt'> eluudiliMn- de la court duditsct^l, et au:^si en
la court dudil scel eslabli aux cuntraictz audil (^ouignac e(
Meq>ins pour niondil si'igneur le coule, cl pardevant Andn*
Tacharl, notaire el auditeur en la court dudil scel... les par-
lies sont venues el condescendurs en amiable composition...
en la manière qui s'ensuil: C'est assavuir que ledit Piem* de
LaMagdalene, recognoissanl le dire dudit Jacques de La Mag-
dalenc, son nepvt^u, cslro vray, et liel qu'il l'a ci-dessus dit,
s'esl désista el départi, désislel et départ du tout en toul, en-
tièrement, de ladite cédule et reproffict el joynicnl (ju'il en
povoil avoir. El ledit Jacques de La Magdalene, sondit nepveu,
lui volant faire plaisir, pour lui, les siens hoirs el successeurs
el qui de luv aiiriinl cause, et ce du consentement de ladite
IViiielle ï'ti'-veraiide, sadite mère, sVst di^sislé el départi... a
baillé et baillt t le [droit] qu'il avoit el a en ladite maison de
I^Urande ci-dessus conri-onlée... (Penwlle iWweraud aftatt-
dunne l'Hsujntit. Jncqiwa de !ja Madehnne el stm omh' Gar-
dera f SI* df'sish'nl de h'nr droit mir ht place et fe verger en
faveur df Pierre de Im Madeleine) uioiennaiit et par myle (sir)
que iceulxdils Garderai el Pieiredc La Magdîdene... baillent,
livrent et quittenl... ;uidit Jacques de Ui Magdalene. pour luy,
les siens, ... tout quant que de droit qu'ils ont, et chascun
d'euix ont et avoir peuvent et doivent en une maison hoiN la
Sahne (nu Saline) située et assizc prez le port Anguilier, te-
nant d'une part il une niai.soii de Guilliiume Kroniont, tenue
el mouvant desdits de La Magdalenc, d'autre |)art, au port
Anguilier; item, et tout quant (pie dedroit qu'iU et chascun
d'euix unf et avoir peuvent el doyveiit enung verrier, situé et
assis devant la grant maison dudil Jacques, la ruepubliciiue
eniredeux, leuanld'uii bouta la maison de (A/rt/)c»/flHs//'/<*r/*f),
d'autre b»uil au vergier de Pe La Court, par le deirière aux
- 51 —
maisons dt; Otnrtosine, et pardt'v.iiit ù lu nio piiblit|iJO... Et
par CttUe présotilc ti-aiiîaclion a esié accoitlé, a esU^ dit et
appoincté entre les parties que li'dil Pierre de l.a Magdalene,
esouicr, ses hoirs... tinulnjiil diidil Jiicqucs de La Magibilfiie...
ladite maison de La Itraiide, suuh/ le ^nariiiieiit diidiL Jac-
ques de La Magdalene, et à Tayde du devoir d'une maille
d'argent, apréciée à douze dt^iiers, que ledit Pierre de La
Magdalenr a promis f^quc lui nt liis siens seront lenuz paier
audit Jacques de La Magdaleiie, escuier, uses liuii-s et succes-
seurs, toulesl'ois et i|uantes que ledit Jacques de La Magda-
lene, ou les siens feront I omage à iiionseigneur le conte, ou
aux siens, à cause des cliost*s qu'il et ses parçonniei-s tiennent
lionunagement de niondil seigneur k' conte, à cause de son
chastel de Couignac... {lùirmuies). Ce fut fait t'I passé audit
Couignac, piVîsens lesmoings h ce appelles et reipiis, nobles
hommes Jehan de Ceriis, et Clan de Ceriis, son l]ls, escuiers,
el Méry Merle, le deriiiei jour tUi inoys de janvier l'an mil
quatre cens soixante-dix et sept.
Laisnê. Taciiart.
XI
H7S, 13 Juin. — ConveotioD entre les fermiers du qunrt du sol, le
prvv6l (lu |>orl saunier de Cu};Qac cl 1rs murchiitids de Cognic, portanl
r^lemfiil contre cpiix t^ui vont «clirter du sel ailleurs qu'A Cogiint-, el
coDtre locorainisdc TanU-liourg. — CopiV nur parchemin non scfltéf.
A lous ceulx... Ee garde du scel estably aux coutruictz en
la ville de Sainct-JehandWngifly ponrli' roy nostre sin', salut
en uolriî seigneur paidurable. Savoir faisons que en droit,
[Kinlevant André Tacharl, notaire jiitt' el auditeur do la
court dudit >cel loyal, el en pr/^smce des tesmoings cy des-
soubz nommez ont estes présens el persoimellemenL establiz
nobles p«M*sonues Pierre Mondi, escuier d'cscuerie du roy,
iwslre sii'e, seigneur de La Poyade et principal ferniicr du
i|UurL du scel de Potolou el de XaiiUonge pour te roy, noslre
I (lil sirOf iH du ipiart al roslimio du |>i)rl saiiliiior defloiiigiini;
■ pour trÙÂ liault H [>uissaiil princo monseigneur )i^ ronlr*
d'Angoulesine, vl Giiirm UuiriMis, .s<?igneur de Beaulii*», par-
f'i^nnitn- r>.dilos l^rinos, d'une part, cl noUlo houinto Ja4v|ij4>!i
de La Mandaient', t.'siMjiiM-,.s(,'igiu'ur dudil lieu et dp La Bouille-
nt!, cslcu pour te wy, noslre dit sire, on pays de \ainU)i)ge,
ville el gouvenienienl de La Itoehelle, et prévosl dudil port
Mulnicr de Conignac, Micheau GornV, JaeqiK-s IVtilon,
Michcau Poingnant, Jehaa Kaure, Jehan fternarfl et Colas
Alenel, inarchaiiï^ de ladite' ville de Couignac, d'autre {«irt.
Lcsquelz nobles personnels, Pierre Moïidi, eseuier, el (iuion
I/jiuren:*, Tenniers susdits^ tant pour euK que |>our leurs par-
çonniers en ladile ferme du quart, de leur bon gré et agtV*-
ftble volunti^, bien advisez et ciinseillez sur c**, onl dit, Taicl,
pasëé, accordé, appoinclé el ordonnt'^ sur les renionslrances
h eulx laicles par lesdiU pix*vosl et niarehans susdits h
Couiguae, lesi^uelles seront ey ainpi^s dùclairêes par arlicles,
les elioscs qui s'ensuivent, ainprès chrtseun arliele, donl le
premier desdiLs arlieles et l'emonslranees est de faire par
moyen que eeulx (|ui vont charger sel el le transportent de
Marempne, de Libonme et de Naneras el sur la Gii-unde n'y
voyseiil plus, qui sen le granl proulllîl du roy noslre ditsii*e,
el de inondil seigneur le conte d'Angonlesincel des gens de
son pays, ainsi que souvi^nlesfoiz leur avait esté remonslré el
tfue par eulx el leurs dits parçonniers avoil autrelToiz esté
appoincié. Sur lequel premier article par mesdits seigneurs
les lenniers, es dits noms, a esti'' appoinch'^ el ordonné el de
nouvel, en tant que besoing seroit» que mondit seigneur de
La PoyaUc, comme piincipal reiinicr dudil quart, bailleiti
conunission pour pranrlrc, saisir, arresteret mener Ions reulx
qu'on (rnuvera qui auixinl chatte sel auxdits Marenqmes,
Libouiiie, Nancras et sur les ports, lieux et lymites de la
Gironde, cpii paSNeront par Xainlonge el Angoulmois, pour
les contraindre el duire à venir chai'ger el marchander de sel
oCi il appartient audil port de Couignac et ailleurs, alfin que le
— 53 —
r|iiarl du roy, le quiiict et cuusIuiik' de iiioiidit seigneur le
coinUr fJ'Angoulcsiiie et des parçoniiicrs on dit (juiiict en
puissent mieidx valloii- cl <]u<^ lesdits quart o.l iiuïiift nVii
soient diminuez l'I dépéiiz, et par ces présentes y commect
en ouIUv davanUige et en doiiiiet puissance, pouvoir ci com-
mission à tous les uïarcliaiis de ladiW ville de Couignac pour
y aller ou envoyer olenlit'rf'mf^nt y besoignor uu Caire besoi-
gner par telles persotnii^s que bon leur scmbltTa ainsi qu'ilz
verront estre k l'aire lendatis aux fins dessus dites.
Et le segond article a osti^ el est de poui voirad ce que des
marchans venans de Lyinoziii charger sel audit portdeOnii-
gnac qui ont usiez, cijnnne iN diseni, destrousséz, prins et
arrestez par mesdils sieurs les fermiers dudit quart on autres
pour et ou nom d'culx ne le soient plus, maiz que doresena-
vaiil eulx et tous autres marchans quelxconcques soient, et
de quelque part qn'ilz puissent esti-e, puissent senreinent ve-
nir marchander, Iranspnrier rt conduira leur sel pour le
vendre où bon Iimm- semblera et quilz peuvent, dnyvcnl et
ont acousiurné de faire sans aulcuiie chouse leur demander
^non loutelfjiz qu'ils vendissent en Poicton dont en ce cas
devroieni la revente, et de ce tpiî a esh'- exhibé sur eulx et
leurs bestes et sel destroussc' leur s<!it rendu et reparé. Sur
lequel dit segond article a esté appoincté et ordonné par
mesdil»; seigneurs les ferinicts dudit quart esditsnoms, et par
inondil seigneur le prévost, que pour avoir cognoissance des
inarrhans venans audit port de Cimignac, pour obvier aux
abuz qui se font à Lihonnie, Man-mpuc, Nancras et sur la
Gironde et maroys, Ions les marchans rpii chargeront sel
audit Couignac prendront des brevetz, audit porL,dn nombre
du sfd quilz y anrotit piins et achaplé et du quincl et cons-
lume quilz auront payé, lesquels brevets ledit André Tarbarl,
notaire susdit et commis poui' les fermiers à la receple dudit
quinct audit port baillera et distribuera el les signera et ap-
|Hirlera airdil .lacqne> tlij La Magilalene, escuier, prévost dudit
port, qui les marrpiera ou tera maïquer d'une maïqnc i[U il
-54 -
((,'i-a fiiifo au marc do ,s(!s armes, et en fera on fera faire re-
gistre du nombre qu'il en dépusc fiera, si hon lui semble. Kl
dori'si'iiaviinl, pi'rfH'-IncIlenieiil ledit de I..i Miigdalcne, el les
siens après iui/niarrjueront Ifsdits brcvotz audit uiaiv- de st^
armes, et cunuu'H.'troTil el |MiuiTonl rommectre en absence
dudil Tachait qui bon leur semblera [»our signer lesilîls brc-
ve(z. Kl lous eeuK qui aimml lesdils hrevels Inmsporleront
et yront vendi-e leur dit sel en Lymttzin ou ailleurs ou bon
Icui" sembleni,el ne leur sera aulcune cbouse demandé pîir
{(«dits fermière dudil quart, prêsens et advenir, leurs <;ominis
etaulres, s'ils ne vendent en Poitiiiu, ilont en ce cas devront
la revente, ne donne {sic) aucun deslourbifr nu ompesehe-
inenl et saueunement est l'ait {siri sera repaiv au bon plaisir
de mondil le conte el ses officiers. Kl jMiurronl eslre prius
les délinquant el anioney prisonniers en la ville de Couignac
eoiiMUf pÊllar> t>t larrons pour en faii'e la pugnition. Kl aussi
a esir ijppuiiietr que si l'on lieuvi; aulouns niarchaus trans-
portans sel el passans par les deslroiU et lymites dudil ipiart,
sans avoir lesdils bnîvetz, lesdils ferrïuers leur (Miurront faire
paier le quart pour le iv\ el le quincl pour ledit port nu
prouilil. di'^ li'rmiers dndit quart A quinel.
Kl II" liei-s artidi' a esLé et est de pourveoir ad ce que les-
dils marchans de Couignac ne soient plus travaillez ni mal
Iraicte/. parles connnis de Taillebourjî IoucIihiiI la descharge
l'I Tuesurage dn leurdit sel auilil Taillebf)urfï,qin leurcstune
nouvellelé et chose fort estrange, et qui janiaiz ne leur fui
faicte.aiicors qu'ilz puissent faire venir leur sel aiidil i>ort de
Couignac dedans les gabarres acoustnmt^e^, lesquelles sont de
longtemps prisées,et seet Wtu bien leur port ri charge, iH |>onr
combien l'on a acoustumi' de les quarlager. Sur lequel dit
articli? tiei*s a esté appninel)' et onloniit'' par le^dit«'s parties
nnsemhle,qije It^s gabarres cy amprès déelairées qui naguèi'es
ont eslé mesurées, et esquelles l'on a trouve dedans e.hasonne
une charnMée de sel davatda^fe (Irniouranl à celle chaîne et
seront ainsi qnarLigécs c'est assavoir: la Hrt/avih puurlreir^
— 55 ^
chanvttcps. In Martine pour liiiil cliarrf?tlt^es, la Bi'm/f |MHir
Iroiiu» (jhHrretU'îos, la (iarnil'rc pour qiiaiDrzc l'harreléfîs, la
fiarharittc pour neuf charn'lécs ('! la îinniw pour viugl-iieux
rhaiToU^os. Kl au leganl di' celles (pii n'ont pdiniîf psI<^ uie-
surf^es,qui cy anipr^s seront dftclairécs, sans avoir poyne ne
enimy de les deschai^pr el mesurer, elles seronl quartagées
d'une charrellée do sel de creuho et croissance chasiiuno plus
qu'elles n'ont acousUuiié par cy devani (»u mesurées au choix
et cllcclion des marchans. Kt de celles qui seront mesurées
par le déchicl sera rahalu sur chaseune gabarre une char-
iflêe de sel. S'ensuivent les noms el déclarai ion desdicles
gal)anx's qui n'ont poinet esié mesurées, dont pour ccste
heure l'on a eognoissanet-, ['(îst assavoir : la gabarre de
Chainpnier, la gabarre de Poi.nset Herpin, la gabarre de
Jehan Pn'vosl, la gabarre de Allain Callet, la gabarre de
(iuillannie Vivien, la gabane de T'itoI Ab'nel, la gabarre de
Ji'iian liov, la gabarre de Tiuillaunie Guenon, la petite
Unjiimh, la Hiihtrdc, la VoUandr et la Garnihr. Et est eu-
lendu et appoincié que, s'il y en a d'autres, elles sei-onl do
pareille eondieioii que eenlx-o.y, et aussi a esté appoincté que
lesdiles gîd)arres tant mesurées que î\ mesurer seronl mar-
quéet par ledit de l.a Magdalene, prévosl susdit, et par le
cuniniis de Taillrbourg aux armes de niondit seigneur le
couIj.» en divei-ses manières pour les cognoislre, et en .sera
Taiel registre *in papier ilu tpi.irl de Tailleboui^ el on papier
du «juinct de Conignac.ailin qu'on ne les puisse changer l'une
(KHir l'aulre. Kt an i'aict desdites gabarres ne sera pour le
tr^mps advenir faiei autre chose que le contenu es articles H
appoinctemeus ci dessus.
Kl le qnarl et dernier article a esté et esl de pinirveoir ad
re que le commis de Taillid)ourg ne preigne et exige du
ipiarl du sel transporté par la rivién' de Charante et amené
audit port de Couignac que' au prix de la vente iludit Taille-
tMiurg, ainsi qm* raison est o\ t]u"i\ est acouslnnié. Sur lequel
dit quart article a c^lé appoincié et dit par mesdib seigueui's
— so-
les fcnni(»rs ciu'il ii'aiwinel esié faicl el ne le fpra l'on puinc!
en aulouiie nmiiit'iiï qm* au priz de vente et s'il se faîL sera
iV-par*^.
Pwiir toutes (>t chascuncâ les cliuuses susdites faii'e, tenir,
gai-dvr ol acomplir hien et lo^aulmenl et pour rendre oX
amender l^us les coutz, despens, domningps, mises et inté-
rcl7,,qiie l'nnp dr-s parties ain'oil on soustiendroit (tu plaidoil
ou nuIrcrnonUpar dcIVaull do l'auliv.à cauï>e des cliu:>es stis-
diltis on d'aulfUMc d'icclles non (aides, non tenues, non gar-
dées et non acomplies hien et luyauhnenL, comme dit est,
acroire sur ce à la déclaraliun du simple serment de la partie
endoîiiniagé*', sans chaîne danlrc pivuvc, Ipsditf\s partie!^ et
chacune d'elles ont obligé el obligiMil l'uno à lautro tous el
chascims leurs biens meubles et immeubles, préseus et future
quelxcon(|ue.s, el ont rononciùel renonceul surco en tout et
parlotil, si est leurpropri' faicl, à toute action de déception,
de mal, de Iraulde, de baral d'une chose laide el dicte et
antre esiM'iple, à tout droit escript ei iinti escript, canun.con-
suéUnliiiairc el civil au dmit disant génêi-alle renonciation
noit valloic, lors en tant qu'elle e>.l expresses et générallement
h toutes et cimscunes les cbunses, l'ail/ raisnns fpicKcnnqucs
qui (le laid, de druil, uu aiilrenient leur poun-uicnl ayder à
venir coîilre la teneur de ces présentes leclres en anlcnne
nianièiiî, lus t en court d'église ou lai. El tout co que ilessus
est dit et divi>é lesdites parties el chascune d'elles nul pro-
mis et juré aux suincles evangilles nostre seigneur faire,
tenir, garder el acomplir bien et loyaulmenl, sans jamais
aller en contre. Kn tesmoing île ce lesdictes parties et chas-
cune d'elles en ont (îiit faire ces présentes Icctnw ttriginellc-
rnent doubles, sc*'llées du scel susdit jurisdic-
tiuii et t'obereiuti :^lles st? sont soubniises et souburedent tous
leurs dils biens quant ad ce sans antre seigneurie ou juge
advoher. Kl nous ledit ganle du scel à la prière el nîqnesie
de-s<^liles parties, et à la téal relation durli) iiolaire ey sonbs-
cript, qui a oy el passé le^ chouscs susdites, lequel, pour
— 57 —
iccllus tenir, garder «t «coinplir bien et luvaiilini'iiL. nmiiiie
rlil est, a jugé et coiitianiprn' l^^sdil'l^^s parties et r.tiascune
d'elles, de leur eonsentemriit et voinnté, par le jiigertieiit de
la court diidil sf-el> si ('onime il nous a dcailn^mL'iil ce;rtinfié
par ces présentes, auquel sur c-o nous donnons cl adjouslons
plênière foy à ces dites présentes, ledit scel que nous gardons
avons mis et apposé au lï-smoing de vérili\ O l'ut l'ail fl
pass(' audit lieu de Goui^nac, pn'sens lesnioings ad ce appel-
iez el requis Jehan Hicliarl, Jehan ilailly et Guillaume Frf>-
mont, le quinziesmejour de juiug Tan mil œa: soixante-dix-
huÎL TACIfART.
Xll
ttSO, m Hotit. — EtiquêU- fiiite sur le bris du» liaoc dans l'éf^tise de
Cogoac el sur les injure» proférées coiilre Jaci|ucs Je La Madeleine —
Gro* cahier tle parchemin IrH bien conserva.
Kiiquesle encoiiiniancée au lieu de Hougnac, le dixiesme
jour du nioys d'aougst, l'an mil quatre i*ens quatre vingts,
par nous Piern^ l»ubat, licencia en loix, lieutenant d'Angol-
nioys, cl Pieni^ ÏIzel, elen% notaii-e el pralicinn en eourl
layo, commissaires t.*n eesln partie pai* vj'itu el aunoiil('' des
IftClros de commission dont la teneur s'ensuit, entre le pro-
cureur de ln'*s hault el puissant prince monseigneur le conte
(i'Angolesnie et Jacques de La Ma^dalrnnn, escuier, seigneur
iludil lieu, demandeurs en matière de procès et delicL/. et
deflentienrs sur deux leclres rityaulx, d'une part; et Guil-
laume et Jehan de ï^icoiirl, frères, el Pierre de Barbt'zières,
ïsciiiers, el chascuii d'eulx deirciideui-s el re(pieraus rt'nteri-
fînement desdtts di^'ux tertres royaulx, d'aiilrc p.irl ; rninpa-
roisscnl ledit procurenr personnollemeiii ledil di- La Magda-
ienne par maistrc Junii»ii Molgon, el lesdits de Laconrtetde
!fairlK'ziêi*es par Giiilhinnie (chauvin, leurs procureurs suffi-
sammenl llmdez. iNous, lu commission ponr faiiv les exri-
is el cnquestes desdites parties sur leurs l'ai/ et eseriptures
— 58 —
auli-cfToiz rctnnuc à inaislrc Picn'o Loultat, liceucié eu loix*
lieuleiiaiit général (II' iiobk^el puiitôaiil seigneur niurisieur le
s^nui'M'Iial d'.\ni<oliiioys, cl crtiunii^saiivsiV ninndil si^ignftur
<^n ccsto |>iirtio, à nous, Joluui Simon, liconcié en loix, son
ai'lcHseur, niaislre |{egnauli Tatveau, aus&'i licxMicié en Imx,
el Guillaume Guimellier, à nous nmouvellée el renouvelions
par ces présenles, cl l'ii Pierre Uzel, Simon Ikiissiti et Ber-
trand Biohart nu dVux de tous nous P'^ui* ït^eulx examens et
enquestes faire sur la secondi! productionenlrecy.el le lundi
du [U'emier ordinaiiv d'Angolesme, après la my amigsl pro-
chain venant. Auquel jour les parties s'en vont adjoiiriuVy;
pour venir praeédor entre elles scelon raii>on. Si donnons en
uiandonient au pa'inier serg^'ut de niondit seigneur le coule,
sur ce requis, non ohstant qu'il ne soil en son |>ouvoir,
oITicc du bailliage de adjonru^i a la reipie,slo dcsdiles par-
ties et dccliaseuiie d'elles à comparoir pardevant nous com-
missaires susdite ou deux de nous à lous el cliascuns les
lieux, jours el heures que vcnddrous vactpiei' et cnlenrlnï au
fait de ladite commission, tous el chascuns les ténioings que
une cliascune desdiles parties vuuidroil produire et faire
examiner pour porter lémoifïnages de vérité, et les parties
adverses |>our iceulx lesmuings venir ju;vr el recevoir avec
iritiinalion que y vieigne ou non, leur absence non obslant,
sera procédé aux réceptions cl examen desdits lesnioings ainsi
(pi'il appnrtiendioil piir raison, en nous faisant par ledil ser-
gent de SCS exploix deu<r relation. Donné i;l fait en la ville
d'Angolesine pardevant nous ledil Simon, arlesseur susdit,
le lundi Irentiesnie jour de inay l'an mil qualn» cens quatre
vingts. Ainsi signé : Hicbart, pour registre. .\ la rrquesle du
procureur général de très haall et puissant prince monsei-
gneur le coule d'Angoiesme el di^ Iri's noble liouime Jacipie^
de La Magdalenne, esenier, seigneur dudit lieu, demandeurs
en matière d'excès et delirtz, et dellrudeurs sur ileux leelres
iwaulx, d'une pari, à rencontre de Guillaume et Jehan de
Lacourl, frères, et l'ione de Barbczières, et chascun d'eidx,
59
den<.'riil''iirs cl ovjiiérans reiiterincmoiil dosdiLs deux leclivs
royaiilx, (l'juili'o p*trl, dessus ccrUines oscripluies, inlfndiz
cl atlicles ii nuiis haitto/. c\ pntdriitz par linniinrahlo homme
cl sni{f(^ mîiîslriî .Iimioii Moi^oii pntcinvin j;ôii(^ral diidit
seigneur et ledil de La .Mitgdidt-iiiie, proiiioLcur, poiii Ics-
quclz monslrer cl prouver, icculxdils Moïgoii, pn^curi'ur
susdiUet Simon, en rnuslfil de Jehan Lïaugeac, environ une
hcuit; après midi d'i(ti>lluy jour, nous piodtn'sons à les-
moiiigs Trère Girauld du Unisson, ^egreslain du prienilé de
l>>igiiac, messin' Ylhier liouyer, presliv, cun^ d'Augeac,
mossiii» Noiy Pocqupl, pi'eslre, curé do Pailliol, Piorn^ i-iOry,
dit de INiiclicrs, Guillaume KromonI, Jacques Mercier, Heliol
Jehan, dit nietiernnil, J«-li;ui Archanihaidt. dit trAngolesinc,
Jehan Martin, fabricijiieur, Francoys Ga»teuil, esruier, Jehan
ToHIct, Symon Faure, Jaeques Berniei*, JehaïuioL Taboys,
Jehan Perrin, messire Jr-han Armant, prcslrn, cun^ do Genlé,
messire Giniidl Ligrer, prestige, curé de Javarsac, Ions ad-
journez pour deppouser de v<^ri(é par Gros Jehan. sei*genl dft
mondit seigneur qui nous le relata de vive voix. Lcsquelz et
chascun d'eulx nous receusmes et feismes jurer de dire et
deponsrr vi^riU- sur le contenu esdits articles, en la présence
diidil Guillaume de Laconrt, el en ahsiMice desdits Jehan de
Lacouil el J^ierre de Barbezièros, ad ce sulïisaunuenl fondé,
comme Jehan Maroiiig, sergent de mondit seigneur le conte
nous l'elala par ses leclres. Omlre lesqu'dz Jehan de l^acourl
el Pierre de Barbe/ières lïons donnasnie:? HelTault pour et au
jH'ofnt desdits procureur et pioEuntion. Kl lequel Guillaume
de Lac4HU't prolesta de dirt* contre lesdils (esinoings jurez el
lesfiiLs pmcurcnr et promoteur, de les soustenir. Ce lait, à la
rcqucsle desdits procureur et promoteur, nous hadlasuies ad-
journemenl audit Guillaume de Lac^urt à estre et coitiptiroir le
lendemain |>ardevant nousondit hostel dudit Daugeac, heure
de vftspres, pour iilec veoir, jurer el recevoir tous et chescuns
les lesraoings que lesdits procureur et promoteur entendent
pn)duii*c conti-e luy el lesdits Jehan de Lacourt, son frère,
— 60 —
el Pieriv d*' Bai'bt^.iAres, el avec inlitihilion f n Ici cas aiious-
liiiitée ; que y viegno mi non IpsdiLs ilc t^acourt el Barbexièit'S,
nous iinte^Sdons à la réception d'icculx lesinoings, leur alwt'ncc
non obslanlc, ainsi qu'il appaiiicndni par raison. El ledit
N'iHlt'inaiii, onziosme jour desdiLs nioys H an, environ lnuirc
de vespre» en Toustrl dudii Jehan Daugeat^ par ledit Molçon,
procureur susdit, el de La Mapdalennis proinoh?ur, nous lu-
n'Ul prodniz nii>siiTs Pierre Rivault, IVrn* Paunelier, cnrà
de Sainl-Trnuji'han, prestiv, Jehan Faui-e, dil Melinc, Pien-e
de Lo.spine, dil Bidieville, HelioL Pipon, dil Minaull, Robin
Hibailh, Jehart Millet, if/{anc),d'i\ Jehanyvel. Jehan Mie» Jehan
Guynar, el Jehan de Liniopes, lous adjournez pour deppousscr
de vérilè par ledit (irosgehan qui niius le relata comme
dessus. Lesjpielz el clia^cun d'eulx nous ivecu^uieî> et feismes
jurer de dire el deppouser vérit*^ sur le contenu esdiu arti-
cles en absence et contumace desdils de Lacourt et de Ftar-
bexières, Icsquelz y avoient adjournemenl et avec inlinialion,
eoinfueditesl. Kl le samedi ensuyvanl ddziesrne jour deMliU
moys el au par lesdils pn»curtMir el prumoleur nous turent
produit/, environ heui*e de huit heures devers le malin, Jehan
Guilheni, Difînon Prévost el Henry Geoffroy, cl envirotninze heu-
res d'ieelluyjotu* Naudoii VacliiiT, e) t-nviron hetne de vespres
niessiiv Jehan Turniol, cun^ de Ooing, el le dimanche Ire-
ziosme jour desdils moys et an par lesdils procureur el pro-
nioleur noas lurent produits Guilhnn Segiiyn, lous adjouruet
pour {It^ppnuscr de vL^rilé par li'dit (irosjehan, sergent susdit,
qui nou> le relata comme dessus. I,esquelz tesnioings el
chas*;un d'eutx, l'ung aniprès l'aulre nous receusniesel feismes
juriT de dire vànW' sur le c*»nlenu esdits inleudiz faiz et arti-
cles, en absence desdits de l*aeourl H de Bfirhezières, les-
queulz y avoienl adjournemenl avec intimation, cunniie dil
est, partie des<|uel/. leMunings nous avons oyz el examinez,
et les deji|M>sitions d'iceulx avons rédigé par escript cl mis en
forme par les jours oy ainpr^s déclairez ainsi que plus à
pinin par la depposition d'ungchascun d'iceulx |>eut apparoir.
I
61
I
i
I
SVnsuyvcnt )cs(li;p|»i>sili(»iis (l'uiigctiasrun des tcsmoings.
(luiilaniiie Kruiiiunl, iiiarehaiit, deincuraiil en lu ville* île
(ÀMgnac, iialir iKt la paioiss)"! d'Arigoiilenni^ on l'uvcsclié
(Je Nantes, uagô i)e ('ini|uaiile ans ou environ, losnioing \\vo-
duîl, ix'vou, juré, en(|uis, oy el examiné le ilixieMut* juin'
d aougsl Tan mil quatre ceiil qualre-viii^'U, de el sur le con-
lenu ('.& cinq, six» supl, liuil feW.Jusffu'à 'êSjy li*enle-six, puis
les iiNtlz el ledil dr 1^ MagdaN-iiiir ipianinte-dt^nx, puis les
niolx : « mes ils ne l'onl pas siulk-ineiil » jusque^ aux luuU :
« en quoy faisanl n quarante-quatre, cinq, .sept, neuf... ' Sur
les vingl-sixiesnie el vin^l-sfipliesme articles, dit cl ileppouse
par son !»ernienl qu'il est natif de la paroisse de (rouJeniie
en l'eveselié de Nanlt?s, el peut avoir (piaranle ans ou envi-
mu qu'il lut amené par son père au lieu do Cliarvrs, où
il demeura par l'espace de dix ans el plus, el peut avoir trente
ans ou environ qu'il se maria el vint <lemuri'r au lieu de Coi-
gnac où de|)puis il a tousjuurs l'ail sa ennlinnelle dernuraiiee
l'I a itien cugnoissaïue des parties. Kiiipiis siulessixiesnu' et
seplû'^MKï articles, dit qu'il est lout notoire que la ville de
Coignac coinp*;cle à monsieur le conle d'Angolesnie el que
$est une notable ville, en hupiellc nionJit seigneur tVit né el
y l'ait sa continuelle demeuranee. Aussi l'ait madame sa
mère. Et dit que en ieetle ville iiiondil seigneur le conle a
el cDlrelient plusieurs ollficiers pour radnnnistration el exer-
cice} de sa jurisdielion, el y est justice administrée ijuanl
besoing en est parlesdils otficiers à ceidx qui les requérant.
Et souventcfoiz les lieuxtenanls de monsieur li' seimr-selial
«l'Angolasme y fréquenlent pour justice adminislrer A ung
ctiascun. Sur les huilie-sme, neiiviesme, dixiesme, onziesnie,
doiuiiesme articles, dil qu'il esl tout notoire que en la ville de
Coitjïuac y a une belle, grande el notable église l'ondée en l'on-
iieur de nioriâieur SainULégier, de laquelle église monsieur
t. Nou« supprimons vingt-s^pt ligne» qui n'ont pas plira d*inL<>rêt que
le&pi^écédenles el rêitigé*s de mcme Tavon.
62
le coiiLe est fundateur, ainsi qu'il est tout conmiUD audit lieu
de Cuignac. Kt dit ijue en icflli; r^glisf y a priimr el curé,
(*l ^\^u• le prieur qui osl aujourduy s'appollo l'n'ri^ Ja&^ues
Gasteuil, et L'>t un iiutablo religieux, guntilhuuuii*- et d'an-
cieuiie noblesse, el naguères estoit cunï d'icelle église iiies-
sire Ilelies Regnyer, ducleur es druiz, régent en l'iniiversité
de Foictiors. Kl il a ny din* qu'il n'en t^sl plus cuiv, mes bien
l'estoil au temps du t'onimeneenienl du présent proeès. f)il plus
que en ladite église y a plusieurs tliap|)Hiles el cliiipiH'llanies, .
foutlées et ilobtées par les notables gens qui oui esté le temps
pasïx^ en ladite ville, el aussi y sont plusieurs sépuUuix^
d'ieeulx notables gens, qui h eesle cause uni i'aiz plusieurs
legatz à ladite église. Kl entre autres clia|>elles y esl la ibap-
pelle de Nostre-Pame, devant Taulier de laquelle ledit sei-
gneur de La Magdalenne et se^ prédécesseurs ont de toute
ancieuuelé leurs sépultures, le se^t paive que aiusy l'a oy dire
el tenir ronunnnéiiieiU audit lieu de Coignac, liinl audit prieur
que h plusieurs gens de bien,(|ue parce aussi ipie il vid ensé-
pulturer en icclle sépultures feu Tliibnult Dupont el daniui-
selle Mallie Fondiiére, sa leninie, assavoir ledit Thibault
Duponl Irenlr-sepl ans a uu environ, estant luy qui parle
deuieuraiit audit liiu ii<' l'.iierves, mes il vint audit eulerrc-
nienl pour la charité du pain qui y fui donnée, et ladite
damoiselle Mallie Fuuchièiv y fut enterrée quatre ou cinq ans
après, il a vin^l-litiil ans on environ. Pineitlerni'nt, v a il veu
euséjiulLurer et entener le père dudil pruniuti^ur, il peut y
avoir di\ ans ou environ, et dit que le lieu où soûl Ic8 dessus
dits, dont il a parlé, enterrés,est nppi-llé lonnimnémenl audit
lieu de Ooignar la sépulture de ceulx de La Miigdah'nue. El
dit que les prédéccssi-urs dudil pronioti-ur (Hit IVindé à i'autier
d ici'lle ihappclleNotre-ndnienne cluippi-lhinie (iiiitgée d'une
messe, ehascun jour de vendredi, laquelle cbappellanie il a
veu dessenir à deux presla*s depuis le temps qu'il esl deuïen-
raril audit lieu de Goignac, assavoir : h l'eu messire Hein-y
Chauipaues tpii la desservie par le temps, et â messire. Pierre
— 63 -
Poucqiiel qui l'a (iossoi-vie puis Iroys ans on çii. Kt dit que la
dobUtion d'icelle chai>|)<'lln nVsl pas assigm'i; on domaine,
mes sont Icsdils chappellaiiis paifz, par cba:icun an, par les
mains dudil dt' L'i Magdalciiin' et ses pivd<Ves.s*'in> oii aiilres,
|x>ur et en nom dVul\. Kt il ipii parle, il peut avoir quinze
ans ouenvin^n paya ledit fen (îhanipancs de la somme ti luy
deue,à eause de ladite cliapp<'llanie»el ce pour et en nom du
p^>re dudil piuiiiolciir ipii fsloit absent jiour la niortalîlé,
nV.si recors d<^ hupiclli' sominr: laiiite chappcllaiiii': est dobi<^e.
Kt dit que depuis ce lemps iprij est demeurant audit liiHJ de
Coigoac il a oy par plusieurs Ibiz ladite messe el veu que le
chappelain qui chantait la ditt^ messe, en la Hn dicelle, as-
peiy:eoit d'eau benoi^le la sépulture des piédecessenrs du-
dil seigneur de l.a Magdalcnne, iM l'asciil connuénioratiun des
lrespassés.Etscelbien qu(>le cbappellaiii qui sert InJilecliap-
pellanie a ung caliee d'argent pnipre pour ladite chappel-
lanie. Kt il ijui parle, uu[rt-l]'uix, durant la iiiortaliln, dont il
a parlé, eut charg»^ du père dndil pn»nit(t( nr de yarder Ifdit
caHce en cas que ledit chappellatn dcV/niast. Plus dit que les
pit^dccesseui's dudit promoteur ont l'ondé une messe le jour
Sîunt-L(^ier, (|ue le prifur iJndfl lieu a aeoustniné dire et
célébrer, et une auliv \o j<jur Saincl-Nieolas qui' lr_' curé diidit
lien a aconslumr din^ et célébrer, ainsi qu'il a oy dire corn-
iimnéninnl audit lieu de Guignae. Kl diL qu'il a oy diix' et
réicbrer icelles messes plusieurs années. El pourlanl qu'il a
fréqueiilé souvent l'oush'l dudit de La Maj,'dalennc et de son-
flil feu père, il a seru rumnii' les prieur et curé envdynienl
quérir la mère du pèiv dudit promoteur, noinu)ée Rinne
Ralandi! \ Faroillcmiiil a veu comium' lesdits prieur el curé
k l'issue desdites messes (aisoienl la riimniénioi-alion des
Irespasst^z sur les sépultures el lasoienf ;ispi'rsion d'sau
benoisle sur icelles sépultures. Hit que dés le letiips qu'il vil
t.*ns«puiluix'r l'ehn Thibatdt hupont, qui peut avoir trente el
1. 11 y a UatiMde^ tnai^ parlout ailleurs on lit tiula/ulr.
- 6* —
sept ans ou cnvin)ri, il vît H apiKtivoiil urig vicl banc qui
estuil coiilrc li* mur de la crosée ' diidil li'fîu i\o. Coignnc,
cnlre lo pilier d'itvilc ai b parle du el(ii:^Lri' du prieuré dudîL
lien, ci csloil vis-à-vii dy Taulier de ladilo cliappelle Nolre-
Danic, lesdile^ sejiullures di'.sdiU iVu Thibault et Maille
Fouchiùre el prtM^'cessenrs dudil proiiidleur. erilre deulx. Kl
avnil irelluy haiic mviiiiii huit \t'ivs de lon^t «'lipiativ de Im^
et avuil siège ulredour. Ni* scel qui le fil Ifuiv. Kt dit que dès
icelluy teii)|)s, qucpiess^Ml depuis qu'il Cï^I dfiiMMiranl audit
lieu de Goifiîiae, il vil eoinnie feue Ruine hollande, Jîlle de
Mallic Kouehière, ayeulledutlit prunioteur, el PenK'lle, uière
dudil pronifilenr, de laquelle il ue ^cel le^uriioin s'ascoyeul
ondil hane, quant l'Iles venoienl h ladite i^glise rie Cuigiiac,
n)e:jrneuieiU quant L>Ue^ o\uient lu granl messe. Kl dit que du
temps de ludile feue lt«)ime Hollande il oyi appeller ledit
Imuic le banc, annnielVdi/, de Malhe Koueliièiv, el,ancuner-
l'oiz, dt; Bonne ftiillande et de eeulx de |>îi Mafidalr*nne. Kl
n'a point semi pai- oyt dire ne autrement que iielluy banc
s*appella^l le banc de ceulx de Lticuurt. b^l dit qu'il peut avuir
quinze ans ou cuviiou, esUmt la peste * audit lieu de Cfjignac,
il l'ut l'abricqueur de ladite église, et ainsi qu'il alloil cl
vennil [)^r icelle église les jours di' diniiinehes pour reeuillir
les jnninsnes des pantii.ssiens, ladite llnmit' Hollande, avolle
pnlernalje dudil promoteur, dit plusieurs l'oiz à luyqui dep-
pouse qu'il s'assist audit liane ardinieni, quant il seroit lassé,
el que ledit banc cstuîl à elle el i]ne ses prédécess<?urs
l'avoient lait laiie, el que deppuis ledit temps quil esl de-
meurant audit lieu de lloignar il a ven par plusieurs luix les
preslres el clercs, qui aydoienl h dire les messes en nothe h
ladite thappelle Nostre-Hame, se seoienl ondil bane. Parcil-
Icmenl y a ven soyr plusieurs nouvelles mariées el plusieurs
feninies qui alloient à puriiricalioii ^. Kt quant la mèn* dudil
{. Le scribe a omis (te Véglise.
2, En lies par ooQ6^qiiciit.
3. Troia textes d« cliarles saiulongc«ises serviront île comme utaires
— C5 —
I
prornoleur ni ladilo Roilandc y osloifiiU assises, elles pre-
iioiciiL lesditos mariées el coinriH^res et les lasoienl soir
auprès irellt'soiHlii hiim^qul osluil rloMX iJ'iing boul, as^^uvoir
du roiislé devers la poiU* dcsdils t:li)i.sln'S et dit qin- part
plusieurs loi/, il a veit i-t aparreu coaiiiie plusieurs IWnines,
des noms desi(uelle.s n'est rifeoi-s, (pii s'estoient assises undil
banc, fasoienl place à la mère et ayolle dudil proinuteiir,
quant etle^ vennîent ondil Innir, ne seel pas si sVsloil h ejiiiâe
de la seignenri*! dudil hanr «ti à cause de l'ouneur et estai
tie leui-s personnes. El dit, en efleot, que, de loul le temps
qu'il est demeurant andil lieu de Guignac, il a veu et sc^u
eomnip la mère et l'cmmc dudil proniolenr et ladite Rnllande
ont eu continuellenienl romuur et pnrogalive dudil siège et
banc sur luules autres Ifuinies de ladite vill*'. Kl par ces
causes el raisons il dit qu'il eroyl que ledit banc avoil esté
fait |>ar ses prédcf^t^seurs. Sur les xvii, xviii, xix, xx, xxi,
XXII el xxnn"^" ailides. dit (|ui* en earesme dernier passé eut
ung an, qui l'ut l'an mil iiii<' lxxix, peur ce que ledit banc
dont il (larle esloil viel i-t ancien, et que madanif la conlesse
aïoit ordonné h la uihv. et femme dudil promoteur, ainsi
qu'elles disoient, qu'elles i'eissi'ul faire ung baiie (oui neuf au
lieu dudit banc ancien, pour Cf qu'il nVstoit lioimeste, ledit
pmnioleur fit faire ung b<-au banc de meuuzerii', (cjuI neuf,
de six ou sept pies de long et quatre de large, à siùge et aire-
doux fulcy de ses annes, lequel banc, qui esloil bel et riche,
ie.elluy pmmuteur du confié el eoiiscnltiiifiil des pn<Mir, curé
et vicaiitîs df ladit*; église de Coignac, conmie il a oy dirL- à
k ce mol. »• Caiidetas de puriHciilionibus mulicrum ■> ll&i. dan» le ciir>
Uilairc <lc la TriniU- de Ven<iùme {Arcfiirwn, i. ixii, p. lUf»). <■ licioyura
nusdicU (irieur el curé lu cliundclle. pain et doutera et haube tgui seront
porU-s il l'oiTeKc «le toutlea tes comniîires qui rclèTeronl de ï^sine». »
[Arctiiiw», t. VII, p. 3U0).
Le seigneur du I-'ouilloux devait, ï Litre de redevance, accunipagner »
Téglisc In Temme de son seigneur loule» les fois r|Trplle relovait (k- cou-
ches tl'nii K'>rcon M die qun Icvatiit sd purilicaliuut;ni. 'i
(L. de IlicbciDOiid, Documents inèiUl», p. H).
Archiva», vxvm.
— 06 —
frère Girault, âegrostain de ladile ôglisc^ (il niocln> r>l assoir
on lieu où esloil ludit vie! hîinc, avec ce que, par ronveiiancc
Taicie t'nire lesdils |iri(*ur, cui"*!' ol vicaiiv-s (rmn' pari, el
ledit prfimoleur ilaulns lui dil el convenance enlre eulx que
ledil hanc seruil pour seoir ol M^rvir les pi^eslres cliappellains
e! clercs rpii fcroient le divin service en ladile chappelle Nolix*-
Dariie,perpêluellenienl pour le temps lors advenir, el pareil-
lement pour assoir el servir le.« mère el l'ennne dudil promo-
teur el la lenmie do Pien*e de La Magdaleinie, son oncle el
autres fennnes qui pour le Uimps advenir seruienl el denior-
roient en leur maison de I^a Magdalenne, assise en la ville
de Coignac. El scel luy qui deppouse que ledit liane fut mis
on lieu susdit li' mercredi de lénébix's, l*an susdit mil iiir
LXXix, el il qui parle luy apareeu le jeudi de la senne^ et lors
il oyl dire aux l'abricqueurs de ladile «église que ledil [iromo-
Ipur avoit fait faire ledil banc «'1 mis \h oi'i II esloit ne fui pas
à ladite convenance, mes l'ovl dire estre lielle que dessus
audit lit'^re Giraiill, l'abrioqueur de ladile rglise. Kl dil que
deppuis ii-ellny jeudi et autres jours ciisu^-vans il vilelappar-
ccul connue la nièix* el iemme dudil prouïoleur el la femme
lie son oncle, Pierre de La Ma^'dalfniH'.s'aseoient par cliascuu
jour, qtiant elles venuient h ladite l'glise ondil hanc sans con-
ti'edil el jus(|ues au liiinli d^mq)iV>s le dimanche de miseri-
rordiit aprùs {sic} ensuivant que ledit liane fut rompu el mis
en pièces p;u- lesdits delïendeui-s el aulitîs, connue il a oy
dire el dont il parlera ey après. Sur les xxv^ xxvi, xxvii et
xxvii^' articles, dil qu'il a bien oy dire commuiiémcnl audit
Coignac que lesdits delTetidouts, le sieur d'Autlion el autres,
avecqnesespées eli:oignées, rompirenl el ilé|x*cj!'reul el mirent
du tout au itéaiil ledit banc neuf, ledit liiiidi uu le mardi apit*^
iniairiatnha et (pie ils sesloienl assemblez et iXMidu/ en ladile
ville de (Coignac pour ce faire. Mes il ijui parle ne le vil pas
el n'esl pas recoi's si inouseigucur et niEidame estoient pour
lors (Il hiilile \ifl(', no si le promuleur y estoil aussi ou non.
Bien dit fpic, le jr-udi après wisrvUihiîin, il \ il plusieurs pièces
— 67 —
inulillcs iludil hanv. au hnlile ^«gliso et on cloistrc d'inollo. El
auliv chose m? scel du contenu en iceulx arliclet;. Sur le xxxvr
article dit que ledit pronïolêur t'I l'enz Jacques de La Mag-
dalt^nnt', son pt^re, ta Johan (îo I^a Ma^daleiuie, son aycul, de
luul son leuips el cogiiuissancc.onl esté dit/ et reppuléz cona-
niunêmenl et noloiieinenl, vu laditle ville de Coignac, noltles
ni exlraiz île noMt^ W^ti^a cl les n veu vivre comme nobles ni
aoblement, sans estre contribuables à tailles ni autres sus-
cides (|ue l'Oï^liuicrs ont aoouslunu' paier. Aiïis, a scon que
iceulxdils de I^i Magdaionne unt scrvy et fait Sf-rvir le roy,
nOstre sire, au l'ail des guerres, comme les aiilies nobles du
païs. El a l»ien sceu aussi que au tcn»ps de ladite desmulition
dudil banc ledit protnoleur esloil eslen puur le loy, nosire
sire, eu Xainlonge. Ne sciH s'il lest apri^scnt, ne s'il esloil
officier de mon seigneur au temps de ladite dcsntolition du-
dil banc. Bien scel qu'il est à présent contierulleur des tï-
tiances de niondit seigneur. Ne scel s'il a eu autres cliai-ges du
roy ne de mon seigneur. Sur le lik arlieb^ dit qun ledit pro-
moteur est noble liununc et estruil d».- lioblc lij,ait'L', cuinnie
dessus a dil, et que ïny et ses oncles sont bien grandement
IMilrimoniés et ont plusieurs hrrilaiges nobles, lant bs chas-
tellauies de Coignae, Matlias que autres chaslellanifs, ainsi
qu'il est e^inniun atidil liiMi de Coiguac et l'uviron. Et n*a
point sceu que ledit La Magdalennc, ne sas pr(1decesseui"S,
aicnl fait aucuns graus plaisirs et services ausdils delTen-
deurs. Sur le i.ix'- article dit qu'il a oy dire k son leu pèiv el
plusieui-s anli-es que le jx-re desdits de La V.tnn-1 esloit du
pays de Itcrlaigue, mes ne scel du quelle maison ne s'il estoil
noble ou non combien i|ue liel se disoil. Sur le lxiu<* article
dit qu*il se scel deqiiel Court lesdits defTendeurs ont prius lo
nom de La Ci)urt et dit que il c+ign^ist bien des gens de ros-
luriùre condition qui s'appelkiil IJepons ne sont pas de la
maison de Pons. Sur le i.xviic dit que k-dit prouiotenr est
gentilhomme d'ancienne et noble lignée, comme il est itmt
notoire audit lieu de Coignac, mes quant au regard des pré-
^6«-
lirniiiiaiH't^s dont est l'ait iiK^iUion aiidil artirle nVii scet rîens.
S»r le LXIX" article dit que le père et frère dosdils deffen-
ileurs fuival fnlcrrés dyvaiU Suiiil-Esloy, iiiès qiril ne st-et
|)as qii'-' o' fut (»ar l'^ll)|K)^itinn df» vin ne d'aiiln' chose. Sur
le LW.^ iirlidt' dit qu'il :i toujours oy dii-e qii^ Kulil hanc dont
il a dessus parlé ostoit do ceulx de Lu Miigd.ilenne el de leurs
pr<^ece$seurs, comme il a |)ar-dessus dil, et ilu vivant de
ladite IVue Bonne Rollandf\ aynile dudil protnoleur, il a veii
plusieurs foiz que ioolle Rollande et les ft-mnies de lonslel de
ceulx de ImI Court, ine^meiiienl une qui s'appelloit d'AsIin-
gues, seséoient ondit liane, mes que ladite Bonne esloît au-
dessuii, dn courte devei-s main désire et au plus hault lieu.
Pareillement dit qu'il a vou soyr ondit hanc plusieurs femmes
de ladite ville nitV qu'elles fasoient place aux l'etnntr'.i de
Toustcl desdit de La Magdatenne» quant elles y venoient. Sur
le Lxxv article dit qu'il ne scet si lesdits de La Court furent
en la ville de Coignac durant le temps que ledit banc neuf
fut mis en laditcéglist* jusques à la ronipuiv d'icelluy. Tou-
leffoiîî, dit-il, i|u*il^ y viennent bien souvent... '. Sur le ini"ix^
article, dit qu'il eut bien cognois.sancc de feue Matlie Kou-
chière, qui estuit rcpputée genlilleinme, damoiselle de bien
et de honneur. Kt luy estant demeurant h Cherves. ainsi qu'il
venoit anilii lieu de Cuignac, il vit ladite Foucliièi-e as;>ise
ondit bunc dont de^^sus a [Kli-)é, lequel estoit reppnlê ooiimiu-
nên>ent sien, comme il a dessus deppous4V.. *. Sur le viii^me
article, dit que le promoteur et si?s oncles tiennent au lieu
de B^'aigUÉ' et environ plusieurs (iefs nobles, ainsi que l'on
dit comnmnêmeiit en la ville de Coignac... Sur le iinme
article, dit nue auprès de Cuignac y a ung village et parroisse
(pii s*a[qv'lle Croing, dont IV'glise est fondit de La Magda-
lenne, mes il ne scet pas qu'il y ait village ((ni s'appelle de
La Ma}^dalenne. El cognoist bien ung appelle Loys Jous-
I «t i. Suivent pliiflieura ■rtîclf'R aiiiqiieU lf> l^moiii ri-poii«l qu'il
y B répondu dviis %a dt'-pasilîoii.
IL
- 60 -
I
soRiilino, (IcmomaiU «lulil tien di? Cminp, mrs dit qiio l'on
riijtpiîllc If plus souveiil [^oys de Lu Magiiidcmie lil n'csl en
nViis paiciiL audit itruiiioloui-. El ditijui- icflliiy Jousa>aulme
vl son l'en pèn; osIoIlmU du pars do Poictou, et. t^st appelle
Ifdil Loysde La Magdalonne paire ipril (•std(Mih'nraiil dcvaiil
l'égliso de Croing, foiidéo de La Magdalcnnc, conimo il a dit.
Sur les ii"^ VIII, iK IX, ir x*^ articles, dit que ledit proinoiBur a
audit litMi de Croing plusieurs près et antres domaines, qui
sont de yranl valleiir, mes ne acH pas s'ilz vallcnl inioulx
que les liénlai^îes desdits delTendcfurs. Sur le w xmi'~ article,
dit rpie ledit promoteur est gentilhomme, comme il a dessus
<lil, et a bien lienle ans, et croyt qu'il se donbnderrtyt l'ontre
i'uiig de e«ulx de La Conil, s'ilz leassailloient. Sur les xi"li,
Xl"in*-' arlielcs, dit que ledit pronioleur est de noble lignée,
comme il a par-dessus dit, et est parent de plusieurs g<'ntili:-
humnies du f»ais de Xainelongc et d'Aiigolmuis, comme du
seigneur de La Kroussi?, de ceulx de Poiitioux, du seigneur
de Maumolhuu et de La Gonrrade et de plnsieui"s autres geii-
lilzhonimes du pais qui l'aparentanl... Sur le xi"xv« arti-
cle, dit que jamais ne sceiil que ladite Matlie Fouchièrc coii-
fiscasl ^es biens, aiiis scetbien t|u'elle mourut vertue et saisie
de piu>ieur.s biens meubles et immeubles et que Itomie Hol-
lande, sa lille, luy succéda, et que à ioelle liolhmde le père
dudit promoteur a suciiédf';, couiine à sa mère, et h pressent
ledit pmmoleur tienl lesdlls hieus di' ladite Foucliière, comme
liéritier dudit feu Jacipie^ de La Miigdalenne, sou pérv. Sur
le xi"xvi'' articles, dit qu'il lU! soeut jimiais qui' r.eulx île La
Magdalenue lussent accuse/, ne suspectionnés detraïson^ mes
dit que de tout son temps et coguoissance il les a toujours
veu vivi-e boniieslemera. Sur les xii", xii"i, xn'"!)'- articles,
dit qu'il esl4)it commun audit lieu de Coignac que leu Ber-
trand de La t^iurt. père desdil> delïendeurs estoil du pais
I. C'est une nltuftîon â la conduite de Bortrnnct de La Courl, qui, lui,
rairi dans lo irafai&on de Jaciiucs Or Pons. (Voir Arehûes, sxt, p- 2îîS).
— 70 —
(k BtMlai^iii' el (ut inarii* avecquns Jelianne d'Asli ligues i|ui
nsloil noble f(rmmt% connue lun disoit, mH ne il srel pas
(|uc ledit fou BiMirand de La Court fus! nolile ne extrait de
noble lignée, ne que lo;;dit,s delTendeui*s h cause de luy areul
ncns au pais de X:iinctonge ne d'Aiigobnoî^.
Du vendredi XF jour d'aoug^t l'an mil iiii'' i|uati-c-vingLs.
Vénérable i-elligieux et discn'lc pei-sonne IW're Gintnil du
Buisson^ se^^stain du prieurlé de Coigiiac xini ans a uu
environ, el dépannant ipi'il lusl segreslain il esloit prêtre
ï^oculic^ el demeurant tant à Coignac que illec autour trente
ans. Premièrement cl est nalif de la [laroissc de Saint-Mar-
lin de Br^A-e la Gailtanic, on diocèse de Limoges, aagé de
cinquante ans uu envir'ou. tesmuing produit. rmv*n, jm*é, on-
quis, oy et examiné de el sur le eonttmu es, v, vi, vu, ... '
articles prius et a|iprou\é.s parle procun^ur de mouseigurtir
le conte d'.Augolestne el noble boniinc Jiiccpies de La Mag-
dalenne, cscuier, seigni-nr dudil lien, proinolrur el joinl à
icciluy h remontre de Guillaume de La Court, Min Irèro,
et Pierre de Barbez itères. Kt pi-emièremenl sur les v. vi cl
vue articles dit et deppouse par son serment qu'il e^il tout
notoire que la ville de Coignac appartient à monseigneur le
comte d'Angolesme, et (]ue en ieelle il a esté né el norry et
y fait la plus pari de sa demeurance, ensemble el nuulaiiie
sa mère et que en icclle ville niondit seigneur te conte a
toute jurisdiction el ofïiciers (tour l'exercice d'icelle et y est
justice administrée h Ions ceulx qui la requiêreul. Sur les
vin, IX, X, XI el xii'* articles, dit que en la ville de Coignac est
l'église fondée de Sainct-l-égier, laquelle iVglise e,sl b^lle et
notable et d'icelle est fondateur monseigneur le conle, com-
me il qui deppouse a toujours oy dire. Et d'iclle église est
prieur frère Jacpies (îasieul-, qui esl noiabli' iinnmie, gen-
tilhomme et de la maison de Sainct-Tmjant. El au lenqts de
I. Jusqu'k^, puisc]p2ijus<(u'^3ll, puisas, !iO,<VO. 99.104, 10SjQ$.clc.
S. Cf. Arctûvn, I. v, p. 3»1.
— 71 —
ce procès oricoiiunanc/ rnossiro Molios Rpsiiior, rinrlnur, ur-
gent en l'universilé di? Puiclicrs, en osloil rMvà, mais il iifi
l'est pas do ph^sftnl. Kl dil que *m irellc é^liso y a plusieurs
cliappollaiiios et stipandios, ol oulvo aulivs y est la rlinppd-
Iau'w ci slipaiidic ipiu les pmloe/esseiirs diidit prornf^tour mit
jadiz fondée ptMjr eslre désorvye d'une messe, cliaseiu) ven-
dredi, à l'aulter de la chappelle Nostre-Hatite, laquelle clia[>-
pcllanie ou slipandie il ipii deppouse a veu déservir, jïuuret
en nom dudil proiuoleur et di^ sou p^iv, puis le Irmps rpic
it (|ui deppouse e>l rleineuraiil audil lieu de Coi^niac. Dil pa-
reillement que les prtVlece.ssrurs dudit proruoleur ont fondé
une messe chaseune fi^lc de Saincl-Lrgier que le prieur ou
son commis sont tenu/ de dii-e. Kt pour ee faire a ledit prieur
ou sondil conuniscinq sol/. l'areitleFuenl oui l'otidé uueniesse
le jour Saiuct-Nieolas que le eurr'Mlndii lieu esl terni de dire
dont il n cinq sols. Seinblahieinent cl dil aussi que depuis
le Icraps qu'il esl demeuraul audit lieu dr (bignac il a veu
el sr^îu que ledit protnoleur ri son prre ont fait dire el seé-
lélu*er |»ar ehascuu an graut quaiUih' de messes eu eommé-
inoralion des trespassés. Kl dil que ledit promoteur el ses
jin^dêcesseurs ont acoustuiné d'avoir lieu el droit de sèpul-
tiiiv.s eu ladite l'^filise de Sainl-Légier de l^oignae, devant l'au-
tier de la eliappellc de Nostre-Uame. Et le socl pri'sent jKircc
•|un ainsi l'a oy dire à feu rnessire llelies du Vergier,qui par
l<mgteinps a esté curé de ladite église, que aussi il qui parle
y a veu enterrer le père diidil promoteur, it peut avoir dix
ans ou environ, el il ipii parle, eoiMUie segreslain IVusépul-
lura el euliTra. Et lors il qui parle oyi dire que l'eu/, 'fhihaull
*i Mathe Fouchièrc, prédeeesseurs dudil promoteur y avoient
esté enterrez au lieu ou environ le lieu que ledit |»tVe dudit
promoteur fut enterré. Sur les xni, xini, ïv et xvi articles,
dit qu'il a trente ans on environ qu'il a conversé ot hanté en
i église de Saint-I^^çier de Coignac, el dés icelluy temps vit
et apparceul ung viel banc de huit pies de long ou enviran
e,t quatre pies de large qui avoit siège Iredoux el couidnuher
— fi —
nt csloit doux (le ruii^î des Ijoiilz, et esloil Hssis (levant la
chappi^llo de NoshivOnme, fsntrc le pillierdc la cpoizée et la
porte des cloislres d*icclle église. El oyl dès lors dire niidit
feu curé de ladile église ei k fi-u rne<siri' Micheau du Vei-gier
et autrt's aneiens, des noms desquels n'est recors ([iie feue
>[alhe Fouchiêre, prédécesseresse dudit prumolcur, avoil fait
l'aire ledit banc, et à ceslc eause l'on appelloil conununé-
inenl Icdil banc le banc de Mathe Foucliiùre. Et est bien rc-
cors tpie Bonne lldllRîide, ayolle niaternalle dudit pronioleur
s'asséoil ondil banc louti'Ubi/. et ipiiinles (iii'ellc veniiil ovr
le service divin en ladite église Saint-Léj,'i<'r. Kl vit et apar-
ceut par plusieui*s foi/: que iedle Hoinir Ftollaude lasoit seoir
pr»''S dVIle plusiVuis rinuvpjles mnriées, t'ounnêirs el autres
femmes de hi ville «ptY-llc appelloil, mais néanimuings elle
tenoit le plus liaull lieu. Kl i)ii rpi'îj n vcu maiiiteJîuiz que es-
tant icelle Tionne Hollande assise ondil banc la mhv. desdits
Guillaume el .leban <ie La (>)nrl, dnlVendeurs, y survenoit el
s'asseoit ondil l>;nic. rn/s nêatilnioiiigs ladite Bomie n'en liou-
voil de <-(}]\ lieu rpii ei^toil an plus tiaull du banc. Kl iiueu-
neffoiz avenoit que la mère desdits de La Court esloil la pre-
mière assise ondit banc et que ladile Bonne y survenoit et
s'asseoit aupn'^s d'elle, qui n'en parlail de son h'^'u. Ne set
pas si s'esloit de la courtoisie tic ladite Bnnm? Hollande ou
autrement, mes bien a ven ipie les autres leniines de la ville
qui estaient assises ondit banc laissoient le haull lieu dudil
banc, quant ladile Bonne y survenoit. Kl dit que depuis le dé-
ce?, d'icelle Hollande il a veu el sceu que la mère dudil pro-
moteur el feunne dudil f^•u .lacquesde La Ma^^flalemie a tou-
jours maintenu et gardé la joissancc dudit banc. Kl dit que
dès le lemps qu'il a fréquenté ladib^ église Sainct-I^'-gier,
parcequ'ilit ebanloienl el lasoieul le divin sorviee h noiie eu
ladittecIiappiL^lleNoslre-f)ame, se séoient ondil liane elavoient
leur leetre devant el cependant qu'ilz y esloient aucunes de-s-
ditcs femmes ne si lenoienl, mes se lenoient au IkhiI dudil
banc. El dit que par l'usance et joissancc que les femmes
— 73 —
I
I
rludil liouslcl dt^ Ln Maf^dali^nno unt ou diidil htinc liiy s^^in-
ble qu'il apparlenoit cl qu'il avoit t'slé fail |uir lem-s pr^de-
'im. fcU aussi, commo il a paitlos&iis dit, il a toujoni^ oy
appellf^r ledit hanc le haiio df* La MagdalcniK' on de Matlie
Fouchièro, coiiiino il a dessus dil, sans ipi'il ail >ccii (piil
s'appellnst auliemonl. Et de ce dit cstrc loniimint; nmoni-
niée audit li-.'u de Coigiiac. Sur les xvii, xviii, xix, XX, xxi,
XXII» xxnii, \xv, XXVI, xxvii et xxviik articli'.^, dit ipif d<.>pui!>
deux itii Iroys ans on ra, il a oy dirn à plusieurs des pnntilz
liodiiiies de imMidit sei(,'iii'ur le eonto, dos nonisdestjuuls iiest
rcoors, ()VH' madame la conlesse, sa nière, avoil ordonné la
infrre ol l'ommo dudil pitimotmit' qu'olles feisscnt faire ung
Itan*' loiil Mt'ut ni honnostf itii lion diKÎîl vioit, affîn (pin ioollc
daiiïo se y pensl asseoir, quant elle vionihoit on ladite église,
et aussi atTin (|ue ta mère et t'ciiniie dndil pruuiotenr soy y
a^sisjinnt ipiant elles viondnMonl oyr le divin service en la-
dite église, ainsi que elles avoionl a ronstumé de paravant.
Kt a ceslii eanse, en earesme dernier passif eut nn^f an. i|ui
fui l'«n mil llir LXXIX ledit pronioleur se han>purta par
«Invet^ ledit prieur vX lui demanda congié de faire ung hean
banc tieul', pour icelluy metire on lieu dudil vieil bane pour
senir. lanl pour seoir les eliappellains el clercs qui feroienl
le divin servici^ en ladile chappelle, (|ue aussi pour asseoir
ses mère el femme et aulres femtnes de ses parons et amys,
quant elles yroienl oyr le sorvire divin en ladile église, doiil
ledil prieur, présent luy qui parle, fut coulent. I^areill-nncnt
se y oousonlin>nl les vicaires dndit inessire Jli^lier Itesnier,
par lors cun^ de la<lile église, rnmme il leur oyt lors dliv*.
Kl k eeste cause ledit procureur (sic) fil faire ung beau banc
tout ni'ul de lucnusenc, à siège airesdonix et acoudonlier, el
autres doux fil appoiiser ses armes. Kl Iny .semble que ledit
banc pouvoit avoir cousté à faire audit promoteur la ^omnie
de .six livius et plus. Kl dit qu'il vil et fut présent que ledit
Itanc fut aporlé cl mis eu ladite église el [posé] où estoit
ledit viol banc, le mercredi de la sepmaine saincte, l'an sus-
— 74 -
dit mil iiii* LXMX. Kl il qui parle, et plusioiiit» aulres diitlil
lieu lit' fjtignac le viri'c droisscr, cl y lui el dcinora jus<|ue!^
au lundi nu ruiu-di d'anipnV-; Misrrifordia^ loi-s |irot.liain en-
suyvaiil. Kl dil (|Ul' oîpendatU li-s nièiv l-I lemine dudil pri>-
nioleur ot aussi la Comme de Piernî de La Mapdalonne, stm
oncle, se asséoienl ondil hanc toutes et qunnlefToJz que elles
venoicnl oyr h senice divin eu ladite église, et n'a [hiiiiI vmii
que ondil Ixmc neuf autres l'eunnes s'assisseul, nirsmement
ta fennue dudit GuillaintMMli- lia Court. Kt dit que ledit jour
de lundi ou mardi arnpW's Miscriroi'd'M, luy estant en son
jardrin, qui est près de ladile église, envimn heuiv de coni-
plieSj il ojl yraiit bruyl et grans t'oups frappi'^s en ladile
église. Kt pour ce qu'il avoîl, (|uatre ou cinq jours devant,
oyl dire, n'est leeors à qui, que ledit banc s*.'i"oil rompu, ne
savoit par qui, il se p<'iisa que Ton r(»in|iuit ledit bnnc ucuF.
Kl à ceste cause se transpurl;! en ladile église et illec vil ol
aparecut messire ^'i.'.olas d'Aulhon, ehevalier, seigneur dudil
lieu, qui avoil une es|HV xaincte, J<>han et Guillatimede La
Couri qui avoient espées ou graiis cousleaulx, n'esl recors
IcquoI, lesquelz avoient deux gi-anU eoignées de char|>entiei^.
l^trcilleinenl y apercent ung appelle Pierre de B;trlK»ziéres
eL uug auLre graiil lionnne qu'il ne coguoist, qui avoient
lcur"s espées xainctes v\ coigtiées en leurs mains. I^areillemenl
y aparcenl ault-es gens qu'il ne cognoisl jusque? au nombre
de \n on \nn qu'il ne eognoist, lous emhaslonnez d*cspécs
ou de grans cousleaux, et estoient tous, il luy sendde, espe-
rouiiez, mes ne srel s'ils eslnient misiez ', pour e.e qu'il estnîl
urtg peu oscur. El vit et fui prést^nt comme ledit de I^ Court
et autres dessusdits i-ornpirenl et despeeêrent avec lesdiles
coignées ledit bane neuf el le misirent en tant de pièces el
de lopins que les pièces n'esloieiit bonnes que à faire du l'eu.
Et après remirent ledit vieil banc ou lieu où estoil ledit banc
neuf. Kt disoienl les dessus dils que^ si ledit promobMir eut
es\^ iltiH\i*t tei|nr>l ils iipptïlloioiUclerjaull, \illajn, fîU do viU
lain, qu'ils l'eussent hahilti^ en rhicn. VA après (t qu'ils IVu-
renl ainsi dt'specc ils en voïiircnl porlcr les pièws ileliore,
mes il qui (lepfM>ij.se les ettfîuitla et alaiii s'en alli'reni ne seol
où. Et il qui iieppouse, après qu'il eiisl ilil sls eyin[)lii's s'im
alla à sii maison, et ne >c**l riens fiepposer si laiiite i-ouipure
de banc par ftntn^prinse de lonpiifimain faicte par les dos-
susdits. Bien scet que les dessusdits ne denioroieut pas pour
lors en ladile ville. Bien y alUtit et veiioii souveul li-ilil (înil-
laiime dr Im Court, r't il ipii parle le vil plusieurs luiz en
ladite église cependant que ledit bauf neuf y «slôit. Kt dit
quo, au jour desdiLs exeèz el de ladite rusUire fsic}^ madame
la cnnlesse nstoit on rliastean di* Coignae. el y fasoil sa de-
tneiinuii:^'; |KireillemetU niondal seij^neur le conte, nu'.s il n'y
osloil pas, ains esloil allé à la ehasse des grosses besles, ne
.scel quelle part. Kt dit que au (rnips de ladite rouslure le-
dit promoteur estoit à Xainetes, ainsi qu'il a ny dire audit
|tnjmoleur, eommc luy senibli'. Sur le lii'- arliele dit qu'il
<is.t tout commun et notoire audit liiii de (loignac et environ
«jue ledit promoU^ur est tîcntil homme, extrait de ancienne
mobles-se, el ses préd<^cesscurs ^ le nom et La Magdn-
ïenn»' esloieiil ponr lielz leiiuz el n'ppule/. île tons eeulx qui
d'eulv avoieiit cognoissance. El dit ipi'il a semblablement oy
<lirc auilit lieu de Coignao que ledit promoteur nsl pareiil
des seigneurs de La Brousse, d'Auseure -, d'Anlhon, des
Tousclies, et autres gt-ntilsbonimes du païs de Xaincloufie et
d'Angoulmoys. Pai-eillemcnl dit avoir oy dire qm* ledit pro-
moteur est gnmiiemenl patrimoine' es païs de Xainclongo,
Poictou, Peregort et AngolnnHs. et scet l>ieu qu'il a plusieiu's
beaulx, grans domaines et hcriiaiges en la ville el autour
de Coignae, doni il joisl paisiblemenL Kl dit que au temps
dudil excès ledit promoteur estoit esleu pour le roy, noslre
I.MotelTacé.
î. Le S«urc, commune du caoton de Matha.
— T6 —
sire, C[i Xj)iucloiiiJ[i>, vi (li( f|ite lors ans?:) il i^toil l'ungâi^
Jiudileni's des compli?sde monsi^i$;iieur lo conte d'Angolesme
cl h [ivésùni ''^l coiUrfrolleur général de ses finances. El iiu
Mu*l iMii'iint> rliose dpj* plaisii^ v\ anirtoisics donl Inii mon-
Uon ItMlit arliolt'. 8nr le LIX'* arliclr; <liL que aulrelToi/ il a
bien veu fou Bcrlmnd de U» 4>nirl, pi^ro desdils Jehan t\
(jiiillmnne de La Courl. el a oy dire comniunênieni attdit
lieu de Cuigiiae (|U*il estoit du |»nis de IV-rtaigne, et <|iul
avoil eslê marié avfn la mhv desdils Jehan el, Oiiillaumtî(te
La Court, qui esluit genlilloinnu', el ni* scel si li'dil feu Ber-
trand de I,a Court estoit gentilhoinnie ou non. Bien sret que
on l'appf^lloit niousienr de La Court, miis ne scct quelle Courl
sVsloit, et n'est point rerors avuir veii nuiun de ses parrns
et aniys. Sur le iaiv arlidn dit qu'il peut avoir do&> ans ou
environ que ledit feu Itertrand de La Court, t^Ve desdits Jehan
et fiuillaume de 1^ Court, décéda, et dit que dès lors il oyl
dire ondit lieu de Coignne (|ue le segii'stain de ladite église
UL' \oloil pas soinier \cs saincts («V) d'io'llc ;'i l'nhsecque du-
dil de Lit Court pour ce qui\ en son vivant, il ne donnoit
riens tiuU pour la <pieste que on l'ait on ladite église que
pour le paiement di^ segrestains, et, avant que les segrtistains
volisscnl sonner les saincU, il luy ronvinl leur prorneelre
une pippp ou harricquo de vin, mes ne scel qui lit la pro-
messe; ne si ledit vin leur fui paie. Kt dit qu'il scet bien
que ledit l'eu îlertrand de La C-ourl fut eust^pulluré devant
l'aulier Saiuct-Ksloy, du eonseiiloment des prieur et curé,
qui lors t'sloyent, et il qui parle l'ut présent audit consente-
mcnl donné. Kl n'a point seeu, d qui dep|X>usc, par oyrdire,
ne autrement, que ledit feu dn l*n Court eusl droit de sépul-
lua-s on lieu ou il lut enterré. Aussi n'a il point seeu que
luy lie se,s prédiTe^seui"s aient l'ail don ne légat en Indite
église de (xiignac pour avoir sépultures en icelle. Sur le
uifix'' article dit qu'il a hien oy dire que ladite Mallie Fou-
chiérc estoit gentiireinme et de ancienne lignée, et qu'elle a
l'ail plusieurs grans biens, tant en ladite église de Coignac
— 77 -
I
I
qiip ailleurs, et mcsmemi'rU quVllp avoil «lontip ii IV'glise
d'Ars la quniio p.irlic de ta di\nic d'icclle parûisf^G. Kl du
surplus du (TontiMiu audil arliclc riuns n'eu srel. Sur li's ciiii,
cv, cvie articles dil (|ue Ifdil pnniiuliMir est exliail df noble
lignt-e, couiuir dessus a dil, el osl bien rcirors «p^îdii vivant
de feu Jacques de La .Ma{;daleni)e, p^re dudil promoteur, et
du vivant dudit fini Bertrand de La Couil, que l'eu frèa'
Jacques CImuvel, qui en ^on vivant esloil el avoil esté pîU'
longtemps prieur dndit lieu <!«• Coi^iiac^ <! (pii >.'^toil gentil-
homme, né el extrait delà maison des Brousses, faisoil plus
grunt honneur audit Jacques de La Magdalenne que audil
Bertrand de La Court. Si l'asoit seniblableirtenireu nionsieurle
(tonte d'Angolesmc. tlil aussi avoir ven et scempit' Pierre de La
Ma^dalrnne, frère dudit Jacques de La MagdaliMinc, v.sl allé
[tar plusieui*s loiie en la guene, au service du roy. bien moulé
et arm(';, et avoil meilleur eliPvaul)L que lesdils doOt-ndiMirs,
ifâqiiels semblablmnt'nt y sont i\\\&/.. FA <lit que H<q>pnis le
/cin|»s qu'il est demeorani audil lien de Coignac il u veu i)ue
ledit promoteur et sou dit leu ptVre se sont toujours oondniz
et gouverurz connue les autres gentiisbmnrncs du pais. Sur
les vii**viu*- article dit que ledit promoteur fit droisser el
asseoir ledit banc neuf en ladite (église sans forci; ne sans
violanCL', mt'?s paisiblement el siins aucun contredit, ne sans
porl d'armes ne assemble^ illicilc, mes y lui du consente-
ment desdits prieur curé, vicaires et labricqururs de ladite
«^gliMN conirnj' il a dessus ilit. Sur tes YMi"x\Hif arliclis dit
«|uc au temps de ladite roslure dudit buuc neul n'avoil au-
cun dangier en ladile ville de Colgnac, qui esl ville clouse et
fermée cl on pais de paix, parquoy 11 luy semble que lesdils
défendeurs n'avoieni cause de porter espées en ladile t^glise
sw lenq)s de ladile rouslurc. Sur les ix"ii H ix"vp articles,
dil qur* A l'eui-e que lesdits deffendeurs et lesdits complices
ronipia'nl b^dit banc il luy semble qu'ilz estoient espronnr>z,
el n'y avoil pei-sonne eu ladile rglise qui les etiipescbasl de
faire ladite rousiure. Le scel par Ici^ raisons susdites. Sur
— 78 —
les licviie Cl irxe flrlicles, dit qu'il ne scet poinl quo aulonr
el près de Coignac y ail village appelle de Lu Ma^duleiine.
Bien y esl h paroisse de Cruiiig fondi^e de La Ma^daleiuie
el auprès de liii|ti(']I<' rj^lise demeure Loys Josseaulnie ',aulre-
ment de Lu M.igilalt'iinn, pour ee qu'il est deiiieuraiil près
de ludîle église fondée de La Magdalenne. Kl dilque iceltuy
Joussi.'auliiie esl du pais de Poiclou el n'esl en riens pai-enl
dudil promoliMii-. E) dil qu'il a Uiusjours oy appeller ledit
|>rorii(Jteur rt son fi u père sieurs de La Magdalenne. Kl soel
bii.'ii qu'ils oui de grans lièrilaiges de prez en ladile parroisse
de Croing, dont ledil pi*oinoUfur joisl. Sur les irxuie, ifxuu^
articles dil qiif ledit pronioleur esl aagè do Ireule ans ou
environ el esl lionime pour resjïondre h l'iinjî des delTendeui"s.
Vénérable el discrète personne messire Noly Pouequel,
preslre, curé de Paillet, bachelier eu ars el eu décret, nalil
de la ville de Coignac et demeuranl en icelle, Rîigé de Irenle-
huîl ans ou environ, tesnioing produit, receu, juré^ enquis,
oy el exauiiné de el sur le cuuleuu es xiu, xvi el xviii, ix"xii,
IK nng H Xii" articles prins, approuvés par les pi*ocureur de
monsieur le conle d'Augolesnie et noble homme Jac(|ucâ de
La Magdaleuiie, escuyer, seigneur dudil lieu, promoteur el
juillet à iec'IJuy procureur à IVinunlre de Jehan et Guillaume
de La T^ourt iVères, et F*ierre de B;ube/.ières. Kl preinière-
ment dil et deppouse sur les xni" et XV!» arlicles, par ser-
ment, qu'il est natif de la ville de Coignac, el y a lout
sou temps demeuré, sauve el réservé le temps qu'il a dt^
meure à Monpelier el Tliuuluust' et à Poictiers, où il a eslé
gradué. Kl dil que luy estant eu l'aage de sepl à huit nus,
pour ce qu'il cioubtoit aller k l'escolle, il se alla cacher et
muâseren ung granl vieil banc qui estoil er> régliso de Sainct-
Legier de (Coignac, entre ung des pilliers di' la croisée d'icelle
I . LoiÛR Jousttcaumc fut ciilciiilu {V. in /îm']. Ou comprend l'intcolioD
«lu poursiiivont : il L'uiinnit un ]i»yftaii t[ui esl a|>pelr lEc t.a Madelcii»*,
il Tait établir comuieiit il porte ce num el par cousé^|uent |Hiur<|uoî U u'i
auCLiie purenU!- avec ce tflAtit.
- 79 —
I
I
église t'I In porte des cloistres tl'iwlle, à l'eiitli-oil de In chn-
[M?lle Noslre-Dame, ci illec fist le repnart par nuciuies heures,
puis y fui trouvé par sou f-Mi pèn? 4pii le hatil île verges, et
le menu à sa tnaisoti. Lors la tuhv de luy qui parle demanda
à son feu père où il avoil trouvé lu; (|ui deppouse. A quoy
soDdil pèn; fll repponse qu'il Tavoil tixjuvé musse et caelié
on banc de Mallie Fouchière, qui est le banc dessus dcssign^,
el celluy ou lieu duquel It'dil promoteur, najjuéres, avoil mis
cl fail meclre ung autre granl banc ueul' i|ui a l'sté desinoly
par Icsdil.s défendeurs, comme il esl roituiuin m ladite ville,
el dont s'esl ineu ce présent procès. El dit que dés lors el
deppuis il a lousjours oy appelli-r conuiiunéiiM'iil ledit vieil
banc le banc, dn Malho Foucluère. Ne scet si ladite Mallie
Fouehiére le (il l'aire ou non, pour ce que d'elle ne cul au-
cune cognuissauce. Kl esl bien recors que en son jeune aage
il vit certaines lectres de pardnu qui avoieni esté alUichées
au couslé senesire de la s<'pullure de laditi* Koueliirn' qui
avoil obtenu Jesdils pardons el ainsi k- fasoit on en ierlluy
temps par forme de espitalTe et de mémoire. Sur le c xiii«
aKicledil que dès son jeune aage il eut cognoissaiice de l'eue
Ifonne Rullandu, mère de feu Jacques de La Magiialenne,
pèn- dudit promoteur, laquelle |jorloit pour Imi*s un inaiiLeau
iioyr, el vit que quant ieelle Hollande venoil ii hidile église
f|uVlle se mectoil ondit bune el au plus hauk lieu. Ne seet
si elle prélendoit avoir droit de ce faire ou non. Sur k ix"xii*? ar-
ticle dit qu'il cul bien cognoissanoe do léu Bertrand de l.a
Court, père desdit^ (Juillaunie el Jehan de 1^ Court, dellen-
Jeurs, el dès son jeune aage oyl dire qu'il esloil du pais de
Berlaigne, mes ne scel de (piel lieu, de quelle |)arroisse, ne
tk' quelle maison, ne s'il esloït noble on non. Sur le iicvine
uiicle dit qu'il a bien eu ni^noissance, dès son jenue aage,
(le feu Jacipics de La Mugdalenne, père dudit pmuioleur, cl
dtl que de tout son temps et cognoissnnce il a oy dire el
ttnir comnuméiUL'nt et notuirt^menl, lmi ladilli< ville de Col-
piac, que ledit promoteur el sun père estoiont nobles elex-
— 80 —
(l'ai/ ili; iitibic lignée, cl inosinoiiiiMil du coiisli^ ih leurs pfé-
(U^TOssi^urs porUinl !<* ttuiti (l<> Lu Mugdult* rtii(\ oL les a \ou
vivi*e tioblt^iiM'iil i*t î^nyvic li's ariiics conuiu* IfS autres gi'ii-
lilKliouiiui'â du pai:-. Kt dit. qu'il o.^l bini notoire audit lii^utk
Coiguac qut* ledit prinnolnir H m's aditiilit'rs lii'nm'ul plih
sioui's ficlz nobles, tant un pais d'Angoliiiois que on Xaine-
longe, cl qu'il/, sont U^ luitnilx liériti^ que gt'nlilKhuiii-
lUfs <|ui <ui(Mit en la vilb^ df ('.ui){iiac. Ki au rpj^anl i\ffr
dits dp Ui liUUii, dofTcndcnrs, il iic srct [kis qu'il/ aient au-
cuns doinrnaines nobles ne auLa*sà cause de leur père. Bica
scel qu'ils en uni à Cause de leur niêrc qui fut mariée avec
ledit r<'U Bertrand de Ui Court, dont il a dessus parlé, luès
n'en scet point la vallcur, ne combien ils tiennent en rous-
luiv, ne en liel* (loble, ne si leur nïèa* e>i(>it desseiidue dos
Chiefsgras.
Vénérable et discnMe personne messire Pierre Pannelier,
dit Poucqui'l, preslre, ruré de Saincl-Troujean, deniouraut à
Ooignac, et nalildiulil lieu, aagé de cinquanle-cifiq an& ou
envinMi, tesnuMng pioduil... /u/ suprtij. Dit el deppouse (lar
son serrnent qu'il a bien cognoissance des parties, qu il est
tout commun, en la ville de lx>ignac que ledit promoteur H
ses prédécesseurs ont leoi-s sépultures devant lautier de la
cliapelli' de \osEre-riame en l'église de Sidnl-I^cgier de Ooi-
gnac el il qui parle est ivcors y avoir veu enst-p 01011*68 IWux
Tbibîiidl Dupont el Matbe Fonchiérc, sa femme, qui sont
déceliez livnle ans îi el plus, l'areilleinent y » veu ens«'pul-
luré:j feu Jacques d(^ La M.igdaleniie pèro duJil promoteur
qui décéda dix ans a ou environ» et dit que ledit feu Jac4|ueâ
de La Magdiderme estoiL (ils de feue Bonne Hollande, que il
qui depponse coguful bien fdie de ladite feue Matbc Fou-
chière. Kl dil tpie les prédécesseurs dudil promoteur, ne saH
qui, jadi/, loiidèrcnl, du temps n'est utémoire, une ctiappel-
lanye ou siipandie à l'aiilïi^r de ladite cliappelle Noslre-Dame,
ciiargée <runc messe, cliascunjour de vendredy el de coiii-
méinoration des tivs})assés après la fin de la messe, cl dît
qu'il a veu dt^sorvir Inriile clwpiioll.iiiii! ou stipfiiidio par bien
longtemps à feu iiiessire lïcm-y riiaiiipanf^s, presUt, et il rpii
jmrle l'a dtsiîrvyo depuis le di'cèz duiJit Churupanes qui lui
lioys aus a nu onviroii, dunl il a islu coi)k*iitt' et .satisliiil par
les mains dudil proiiiotcui. I^t iliL que à l'issue de la mel^^e
ledit feu Champanes et luy uni toujours fait co i nui ém oral ion
des Irespass/'z, avec aspercion d'eau benoisle sur les sépul-
lurc-s des prédtVesseui*s dudil proinoleur. El Hit ipi'il a en-
gardé et entre ses mains callice d'argent cl autres oniemens
(wur dire messe speeiallenieiU desdiéz ei ordormez au si'rvice
de ladite cfinpeilanie. Et dit que d^s son jeune aage il a bien
veu uiig grant viel banc h très doux, doux d'ung cousLé, de
longueur de six k sept pies ft ipialre pies de large qui e>{oil
assis entre le pillierile la croisée di- ladite église ''I la porte
des clrtisUcs '...
Jehan Kaure dil Melnif (ou Meline),maresc.hal, dernouraiit
en ta ville df diignae el nalif d'icilte, aagi' d«' ïfui\ante ans
uu envirun^tesnioing pro(luil,iï;t^eujiMv...f^f/^^N/>mÀlht qu'en
l'cgltse de Sainct-b'gici' de Coignac a plusieurs chapelles et
entre :iuLa*s y est la cliappelle de Noslre-Uanie devant la-
quelle et à ri'udroit d'icelle ledit pionioleur et ses prédéees-
seurs ont d'ancieimelé leurs sépulliires. Kl il qui parle <ïil
qu'il eut bien cognoiss;nice di* iVue .Mallu' Koucliière el de
feu Tliibaidl Dupont, son niary, les({uel/. furent enterrés, luy
voyant, ladites sépullures, trente ansael plus. Pareillement
il a veu et sceu que l'eu Jacques de La Magdaleune, père du-
dil promoteur et lilz di* ttonne Uo]ande, fdle de lailide Kuu-
chiéiv y fui enterrée, siMnblnblenienl dix ans a on environ.
Sur les XIII, xiiii elxve arliclesdil que de tout son temps et
I, On pcul K<Riimor on >|iiel(|urs muls I» Kiitlt^Jc vUe déposition (|ui
K-p6Ut ce que lett t^muiiis pK'c-oïk'nts oiil ùvjk déclari^ ; tt n vu l:i tnùrc
(lu |irumotciir, Donop llollanilc. une rfinmeflppelt-e Miilhe, mnir du pire
ilu pHimolcur, «'t Mathi* l'oucliirr»", s'itswair dans \v Ikiuc, ainsi que
Jeaiiiii^ Dnfttingii»!!, mÏTe des (lùfendourK. II lui Homblo quo le hnnc ap-
parU'nait k rii6lel de Ln Mntleleinc. I.ps \.a Madeleine «out uobles.
Archlveff. unii.
— 8i —
cognoiAâanc« il a vcu im^ ^mul \'in\ fiît) banc de six pié<; ,
lie liMig... etc.» unquel banc il vil seuir nuiink'sroiz feues Mï- ■
llit' Kniitlii^'re et Buiiiii* ltollandi\ sa lillf, el on plus liault
ti(Mi iliiilil b.'inir, <|iMnl ciliés vt'niii(,>ril pour uyr U* s^nic^ di-
vin en ladiU' t'*gli.si\ Kt a voii [lar plusieurs fuiz comnttï
icdltis fL'nnnes, i|ui cstoîenl 1«'^ plus nolableâ de ladite tillt^
uppclhiji'iii k'ï> autres femmes i]'ic*ltc puur se seoir près
dV'llt'!i. l'uri'illt'menl y fasoienl mecire les nouvt?llos niarit^^
lI lL'^ rL'iimit's rellevées de gésim^s. mes sur toutes autres
icelle Kmicliière et Hollande sa fille avoicnl el pivnoient
Itt pn^hi'minance diidil banc ^.. Dît qu'il est tout no-
toire audit liru de Cuignac ipie ledit promoteur e^l gontîl-
liomme de iioIiIm lignée et ancienne, grandement patrimoine
tAnt en la ctiustdlanie de Coignac^ Boaigne, aux Tousohe$ cl
ailleurs, en plusiiMirs lieux, comme il est tout noloiiv audit
lieu de t^oigiiao. KL dit qu'il eut bien cogiiuissance dudit feu
Jiici|ne:4 di' bi Mngdalcnn<> et de Jehan de Ut Magdatenne,
•on père. Kt dit ipi'ils esloiont notables gens repputez nobles
d'utii'iemielé et les a veuz viviv noblement de luul son temps
ot tenir gianl iriaison. Dit aussi que le pnjnioteur estuil olB-
oienlii niy au li-mps du prirent procès encommancé et est
k pnWul di' tnonseigriiMir le conte, conlrerolleur de ses
nuances, Kt quant est de^dits de I«a Court, deft'endeurs, dit
qu'il eut bien cogrinissance de feu Bertrand de La Court, leur
|H>re, (pli l'sluit du pais de Bretaigne, (|ui l'ut jà piéça maiié
avecques l'eue Ji<lii)riiii> d'.Vstingiies, fdle de Arnault d'fVstin-
gues, fds de Harilol d'Astingucsj du pais de Gascogne, des-
quels Berlranil el Jchanne ont esti^ procré*''/. lesdit* de La
Conrl, delfendeurs. Bien dit oullre que lesdites Koucbicre et
lliillaiidi' avini'iil la iirêlu-iiiinance et prérogative sui' ladite
Jvbunne d'A^lùigues, en tous Ul'Ux, et il qui deppouse Ta veu
I
I. t.s mfrrc (lu promoteur s'y asseyait el appelait les aulros foiunies.
N» soit (jui m [ail* lo haiw. I.cs clerc» el pri'lre8 8'8S»L7iiteiil aus-si dans
lebaiic lursiju'il» ctfljciMieiit. Le firumoleur estKentithonime eteilraitde
— 83 —
I
par plusimn*s foiz. Sur los Yii"xix, Tni"el ix"xi articles, iJii
que le proinoleur et ses pr/'diV;psseursonltousjours coniniu-
iiôineiU esté it'pputez nobles el cxlraiz t\c noble lignée amlil
lirij lin CoigiKit', ol i|iiiiiil Ip.sdils Jacf(iK>s el .1r'lu)i) de La
Magdalenue lurent eiitenvz l'on ap[tuusa autour dt; liturs
forps avmeiy et escusseaux, ctmuin' l'on a eousluiiie de faire
(^ autres nobles du pais, rt dit (pie iceidx Jaei^ues cl Jehan
de La Magdalenne, en leurs vivans, ont esté plus prisez et
liounourez que lesdils de La Court et ont tenu plu:; grande
eï meilleure innison, r^v ils avoienl trop tneilh'utv maison el
plus de chcvanee que n'avoinit ie^^idx de La Court et d'As-
lingiies. Dit que le promoteur est j^raiidernenl patrimoine et
a trop luieulx de qnoy vivn' hoiniourablfuienl ipje k'sdils
dcfl'endc'urs qui n'ont pas ta iitoitii* vaillant que le promoteur
et ont vendu el engaigé du leur envers le curi5 de Chervcs el
autres i|u'il ne scet dêclairer.
Jehan Yngier, nnnrhant t'toordnamner, demeurant .'t Coi-
gnao, aagé de suixante-deiix ans ou environ, tesmoing pro-
duit... (uf suprà), dit i!t diq)ponse par son senneiil qu'il er»l
natif de Abbeville en la conté de Poniioux et a vingl-ipiaire
ou vîngl-einq ans qu'il est demeurant en ladite ville de Goi-
gnae. Knquis sur les x et xi arljVIe, diUjifil a tonsjours oy
diii* et tenir eomnnmt-nieiU audit lieu iji- Cdijinae quu ledit
promoteur el ses prédécesseurs ont l(}ur> st-pultures dovant
la cliappelle de NosLre-Daine de Sainct-Légier fui suprà).
Sur les XIX, xxii et xxvr' arlieles dil qun, le mercredi de la sep-
niaine saiucle di* Cinesnif denner passé rut ung an, il vil
et fui prirent comme ledit pr{»nioteur fil droisser et meelre
ung beau el notable banc de menuzerie, onquel esloimit affi-
chées les armes dudil promoteur entre le pillier de ïa cnii-
st^j; de ladite t'glise et la perle des eloistres d'ieelle, \\ l'en-
droil de Taulier de ladite chappelle Nostr*e-i)ame, lesdites
sépultures entre deux, cloyt lors dire communément que
sVstoit du eongié el consentement des prieur, curé et fabric-
queurs-de ladiete église. Kt des Iprs en avant la raére el
— M —
feranic iludit proiiKdiviir ^l la lemme dp son oiiclc se y sonl
tousjotirs assises, liiy qui parie voyant (|uaril elles sonlvenoes
à ladite i^lise el pîia'illfnienl les preslre et clercs qui Tasoienl
teservict' devant ledilaulier\oslre-T>.'ini(', i'ljusi|uele lundi
ou hiaiili aniprês mm'rimniia pnxhiiiri ensuyvant, que le-
dit bane lut despecé et dt^rompu par li's sieurs d'Authon,
Guillaume el Jehan de La Court, Pierre iJe Baibezîêres
el son l'rtre cl autres leui*s gens el serviteurs qu'il ne soel
!»oninu'r. Ne leur vil dei-oinpre ledil banc, ni^ à l'oerasion
de ce que aucunes femmes de ladite ville luy vindreni dire
qu'il y avoil des gens en ladite t'élise ipii n>mpoienl les coffres
d'icell*', là rourui h icelle (^^çlise el vit les dessus nommez a*-
sembliV. devant Taulier deSaincl-Anlhoinequi parloienl en-
semble, el vil ledil banc lout lornpu, el les pièces espanducs
parniy l'église el liellcmdil fui denioly el rumpn que les
pit^ccs n'estoient pourjauiais riens valoir fors à faire du feu,
r^servt'* le manb*'pié qui <Mieon's y esl, el dil que ce fui envi-
ron cinq heures apivs midi.
Piene Loriu, euiislnner, demoranl en la vrile de Coigiwip,
seize ou xvii ansa ou environelnalif de la ville de Poitiei-s,aagé
de quarante et quatre ans, lesmoing produit. .. Dîct eldeppousc
par son serment que, en sepmaine >aincte dernii'rre passfV,
en ungan ledit pi-uuioleur lit mectn' <'t asseoir ung beau granl
banc neuf..., etc., et dil que ledit banc demora illec entiere-
mi'iujusqucs au lundi amprès miserûvrdia pnjchain ensuy-
vîint, qu'il hiUlerompu par riuillaunie et Jehan de Iji Court,
frères, mossire Nicxilas d'Aullion, chevalier, Jehan el F'ierre
de Barbezières, frères, <ie Saiucl-Mary, Jt-lian Keguaull dil
de Large et auli-es qu'il ne coguoist, jusqucs au nombre
de dix ou douze. Le se^l parce que luy estant devant
l'ouslcl de Jacipiet Odeau, dont il estoit yssu, et environ l'eure
de souleil couchant, il oyt utig granl bruyt en ladite église.
El pour ce que aucuns lui distrenl que s'estoient aucunes
gens qui iJIecques estoient passez, il aWnh ladite église vcoir
— 85 —
I
que s'esloil, et illctc npparcnut les di\ssiis noniiiiez cl vit et
aparceuL Icdil rnessire Nioohis d*Aullioii qui avoit un^ pspéc
Inul k' rouneau au point el ledit do Layi; l't le varliU de
Jehan de La (ïoiirl ipii a d<Mi\ ^ran.s cui^néos qu'ils
avoicnl despcssoieiiL ledit banc el lo mistrent en tant
do picfuis qu*^ nlles osloiont iimtiUo.s, réservô le marchepié
qui demora. Et les pièces les dessus dits espundoieiil par la-
dite église et les vuloieiit gecli*r dehors d'icelln, si ne liist le
scgre*Uiin do ladite église, nommé frère Girnull, qui leur disi
qu'ils luylaissasseullosdiles pièces eKpi'il s'en (thaufTeroil, ce
ipi'ilz hrenl. Kl ainsi qu'ils deppesoieni ledit hanc il oyl et
enlendil comme l'un des dessus diLs, ne scet lequfl, dist
m blasphémant le nom de Dieu tieltes paroltes ou semliln-
l>les : « Villain filz de paslicier vient-il oultra{;;er les gentils
hommes If Par le san^ Dieu, s'il esloit yci il seroit mis en
/HÙces quant et ledit ttanc. » Ne scet de qui ilz parloienl
cortaineiiient, niés luy semble qu'il/, parloienl du pionioleur,
pour ce qu'il avoil fait laiie ledil banc, cuinnie dit est.
Kl après ce que ledit banc fut rofDpu et despeeé, les dessus
viominé-z et leurs complices, lemislrenl unft grant banc vieil
on lieu où estnil ledil ikane neuf, imqnil lieu leilil bane vieil
«ivoiteslé longtenqis paravantque ledil banc iieuly Inst mis.
Et ce fait, s'en allèrenL vers l'oustel dudit (iiiitlaumc de La
<JourL Kt dit que pour lors madame ta contesse estoit ou
chaslenu de Cmgnatt oinpiel elle et niondit seipncurraisoient
!eur demoraucc, mes mondit seigueur le conte n'y estoit pas
jwurlors, ains estoit allé chasser vers Engolesme. Et autre
chose ne scel du contenu ei dils articles, et plus n en dit.
Vénérable et discrète perwmne messire Ytliier Bouyor,
prestre, curé d'Autîeac,aaiiéde »oixante-Iroysans ou environ,
tf^moing produit... IHt et deppousi', par son serment, qu'il
a bien cognoissnnce des parties et a ipiarante et cinq ausqu'il
deuiourc et IVéquante on ccste ville de Coignac, el est natif
de la paiToisse de Sahicl-Pruech, chastellanie de Boutlie-
- 80 —
ville ^.. Dit t|iifî eu r^i^smc demifîr passé en ung an lodtl
proiiirttPiir se. Ir.insporla par (Icvci-s liiy ipii iliïp|HM]so, ijui
hns fsloil vicaire l't rerniier lie ines.'?irt; llelifs UeMiier, |wr
luis curv de r%'lise iliiilil lieu doSaiml-U^gicr de Coigiiac,
et par devers frère Girault, se^rcstain, commis |Kir le prieur
dudil S.iincl-L<*gier de Oiignac, aii.s(|uel/ il dist i|ue niadaiiie la
eonlesse d'Anuoulesme avoil onloniu' à la mère el femnie
dudit proniol**iir iiuV-lle? fi-isscml faire iing beau banc ri
hoiiiieste, pour mecLre on lieu dudit vieil banc, qui rresloil
pas honneslc, ainsi qu'il cstoil. Et a cesie oewision leur disl
ledil prontod'ur que son iniciition estoit de faire faire ledit
banc, el demanda congié dti inyqui dep|M)Use et amiitse^rcs-
t4'iin de faire ledil Uinc, el de le inectre on lieu dudit vieil
banc donl ledil qui parli^ cl ledil frèiv (tiraull fuiiMil con-
lens pourlesdils prieurel rnrë. Ri â ccâle cause ledit de 1^
Mfi|;daleiiT)e lit iranlir dudil banc avec Gcnicot le ineim-
zier-, do Cuinnac, qui lank»M apiiVs (il ledil banc quiesloil bel
et lionneste et pouvoit valoir sept ît huit livn^ auquel banc
estoicnt alTiclu^cs les armes dudil promoteur. El dit queicel-
luy liane neuf fut assis el mis au lieu du viel. la sepniaine
saincle lors ensuyvunt. El dit que depuis il vil par plusieurs
foiz et par plusieurs joiu'uécs les mère et fennno dudil pro-
moteur se seoir audit l>anc neuf et jusipies environ le lundi
d'anqirès tuiseritortiia prochain ensuivant que ledit banc fui
rompu par les sieurs d'Aulhon, Guillaume et Jehan dr La
1. I.e promoteur L'I sca prédécesseurs ont leurs si^pulturcs en VfgWmc
de Sainl-I^fr<^r (levant 1» rluiprllr Noti'T'-Dnnie.II %'il enterrer Tliibnut Du-
|»OQl,il y» 30 nns.ct Milhe l'ouchicr, sn femfne.ct, il VM tO Bns,.lscque!i
He Ijt Mni*[l»UMne. Le» l>ii Mideleine ont tnH rondiilinn d'une mc«sc
chftquo rrndroili. Henry Cliinipnnes Tu Hes^erviPipuis l'ienr Pannetier.
Ils foui dire deux messes ; l'une par le prieur te jour de Sainl-I.éf;er ri
l'AUlre le jour de Siiint Nirolni^ que dit le curé du lieu. Il les a dites
comme fermier de l'un ou de l'uutre. Il n tu le iMnc oit se metlaioal l>
dnme de Lu MHdeleine.Je.tnnc d'AsIingue, cl les femmes «pii relcvnienl de
f^Miieft nu le» nouvelles mnri^s.
2. Voir plus loin na d^posilioti, p. Iâ8.
^^ !■•■*■>■* v^^h
— 87 —
Court el aulres, roinme il i|iii dcppouso o\l dire i'oniniun<*'-
monl andil \mi di; Coignai-, lïièî- ne k* vit pas '... Kt (\st bien
recnrs quo l'^s ohseopjos desdils foiix .Faainos oi ,((_'han (h La
Ma};datenne furent mis elafficliês f.M'ussoaulxavoctintîs leurs
anncs à l'enlonr de leurs sépultures elès lorches et cierges
eslabliz \nmr leur soniee, et y lut fait ce qui est acouslumé
faire pour les autres nnliles qui déct'^denl. Dit aussi qup ledit
promoteur est grandement paliiinoint'; ot hérité de plusieurs
(fn*iis (iris nohies, tant dedans que autour de Coignae (juc
ailiours es pais de Xainclongc, Poictou et Angonlmoys. Kt a
bien oy dire que ledit promoteur est parent du seigneur de
La Brousse et de piusîcuis ;;i'n(ilslniiiurie du pais qu'il ne
soet nommer. Pareillemonf a oy diii' qu'il est esleu pour le
roy, iioslre sire, eiiXainetonKe,et eonlriMollenrdesfinancesde
monsieur le conte d'AngolPsme el qu'il est gentilhomme bien
renounné. Kt dit rpi'i) eut bien cogiioissancedefeu Bertrand
de l*a Court, père desdits dn Ka Courl.detVendnurSjet a tous-
jours oy direconnnunément,audit lieu de Coignae, qu'il es-
loil du pais de IJrelaigne, mes ne seel di; quel lieu ni de
«quelle maison, ne s'il estoit noble ou bien non. Oit qu'il es-
toit homme d^ bien el vivoit romrno noble. Kt oyl ilin* à feu
Piern* Moisseau, en son vivant eappilaini' de lioulbeville, que
ledit feu Bertrand s'en pstoit venu du pais deBretaignepour
]a différence i|ui estoit entre le duc el le seigneur de Pen-
ihièvres. Kt n'a point scm que lesdits do La Court, defTen-
deurs, ne son l'eu père, ayant prins aucunes grans courtoi-
sies en l'oustel dudil de La Magdalemu', lors de bojre et de
inangiM'. Sui- le ini"ix article dit que feue Mathe Fou-
chiAiiî, en son vivant, estoit tenue et repputé genlilfemme
t'onnnuiK^ment, el estoit une. danmisclle di* bien et de hon-
Twur. grant aumosnièro,etqui fasoil de grans biens es églises,
et donna aux églises d'Ars et de Sainet-Laureus certain droit
l'I \wrtion de dixmes qu'elle avait esdiles parroisses. Mes que
l.ll a vu les Ln >tndcleine vivre nuhlL'inciil et cti ^uiililKboinmcs,
- 88 —
lo Ihiiu' iloiit l'aict inenlion lartido liiy a)>|>i(rliiil, liiy qui
dcpponsir rictis n'wu sca'I oultm ce qu'il a <lil ptir dcssas. Sur
lt!s ix"xi, ix'*xvii, ix^xviii iiiliolos (lit tjiio liîdil pntmo-
leur ol îit^s prùdwiiSNC'un) uni esU' loiisjours Lenux el ivjv
puiez nobles et onl vescu noblement, et que le proawleur
est gnindeiitenl patrimoine nt a de quoy vivtv honnoinhle-
ment. Sur le iifvir ai-licle dit qu'il sret bitîii que l'église de
Ci"oini;eî*l rnuilir de Ui Magdalenne, niés qu'il n'y a point de
village près Coignac qui s'ajtpelle le village de La Magda-
leune. Kl dît que au lieu de Croing u bien uug homme a)i-
pell/* Ufys Jousseauhne, (|ue ou apiielle Loys de La Magda-
lenue, qui esl Iiomine roslurier el de rosluriêii; coudiliim il
n est en riens du parenté dudit promoteur.
Nuudon Vachier, tanneur el courréeur, demeuranl eu la
ville de l^iiguac, aag*^ do soixante ri dix-sept ans, ou envi-
ron, Utsmoing produit... Oit et deppouse, par son serment,
qu'il est natil' de Sainci-Masgrin, el Iny, estant en l'aîige de
ti\tys ans, fut amené par son père au lieu de ïiaiut.U-Trou-
jan. Kt peut avoir e.inquaitttMieul ans, ou environ, i|n'ii se
maria en ladili' ville do Coignae, combien que par avunl il y
fit^qnenUjit et y servoit, et de|mis y a fait sa contiimelln de-
monraiiee. Kt a bien cogtioissance des |ïarlici). Knqui>
sur les X, xi, xii, xiii, xiiii, xv, el xvi*-' uilicles, dit qu'il
est tout eonunun en ladite ville de Coignae que ledit promo-
jciirrl ses pn^ecesseurs onl lurs sépultures devant Taulier
Nosltv-lïamo, eu IV^gliseSaind-Légier de Coignae, el illecipies
de tout son ti'iiips et eognoissance, y a veu troys tumbes. Kt
est bien rr-wns y avoir veu enterrer feu Thibault Dupont qui
décéda quarante el cinq ans a, ou environ,ot l'eue Mathe Kou-
chiiVe, sa fenuue, <|ui diVrda (rente el linq ans a, on environ,
paieilli^tut'iit l'en Jac([ues de La Magdalenne, pi"*!*"' dudil pro-
moteur qui déct^da XK ans a, ou envii-on. Au regard de feu
Jehan de La Magdalenne, p^re dudit Jacques, il tut enlen*^
^s frères myneurs do Coignae. el est biin reeors qu'il peut
avoir quaranle-cinq ans ou environ, luy estant fabricqueurde
- 89 —
ladile cgiiso SîiiiiclLégier, ses coinjKigimiis ol Iiiy fiiviil pa-
ver IhcHIc église à rieul. El. esl bien rcuo^^ quo ladite fuuc
Mnthc Fouchi^re Iny disi (|iio si pour paver dnvant la chap-
Beltc Nrtslm-Uîiine, il (^onviont liïvor Iisdili^s Uimlirs ri r ses
'^iêpultureh, (pie pour les ivriicclie en leur lieu el apLPJul elle
donneroil à la labricque tiualcr boisseaulx de froiueril, m
qu'elle IJLKldilqui; du lernps i)u'il e:;Ldem<^urant. audit limi
de Coiguao il a veu l'I sceu queluuLcsehpiauti'sroist^ue ladile
Fuucliiêre veuoil à ladite église et aussi leue Bonne Kullaude
sa fille, qu elles se moi.:(oient, le plus souvent, en iing viel
banc, qui esioit danière lesdiles sepidlures, enli-e le pillier
de la cixiizêe de ladite église t^t la [)oile du cloistre d'irtdl)'.
Si rassoient atissi les autres feuinies de hieii de Jadile ville,
mais que lailite Fouidiière eslitil de toules autres ivveili' et
avoil le pretrn'er lieu ondit banc. Ne scel si s'esloit pour
honneur de sa persontie, car elle cstoil lernnie de bien, rep-
pult^ genlille leniine et lort prisée ni Mviiiéi'en ladite ville ou
pour autre cau>c. Dit aussi que en icellu) banc vielsescoient
les nouvelle mariées et les femmes relevées de gésines, et
pareillement les ptv^lres et clercs, quant ils rasotcnl le diviu
smriee en ladite rhappelle Nostre-Dame. lu dit qu'il pont
avoir quaranlociui; ans. ou environ, que aucuns desdilâ
clercs ou presti i!s, n'est recors qui ce lut, à ri>ccasion de ce
que ladile Foucliiéreel autres dames de ladite ville de Coi-
gnac .se niecloienl ondit banc, el enipescboient lesdils pros-
trés el dents d'euK seoir ondit l^inn, porlareut ledit vici
banc on puys du prieuré dudit lieu de Coignac ', duquel
il fut tiré, rcpparé et abillé et remis en mesme lieu où
il esloit, et lousjours y a esté jusques à ce présent dét>at.
Mes qu'il s;uhe dire h qui afiarlenoit ledit banr, ne qui le
fit faire el rabiller et reniectre audit lieu, rifus nVn seel. lildit
que ladite Matlie Fouchièn' estoil une grant ausmoniére el
lîi bf-ancoup de bi^ns à ladite èglisede Coignac, et y lasoil faire
— 90 —
i]iirthvsi*rvic»^ riii) piiur les h-e9|iass4^ iH ftstoil fort prisée cl
hoiinourtV.commo rlil esl, t*l, en son temps, avoit l'onncnr et
piV'lièrninaiire sur loules les femmes «le ladite ville de r>)igmii\
Sur le xiu' article rlil eoinine it n dessus dit qu'il n bien oognois-
saiu.edijiliipiiimutenrett'iil hieii cognoissance de feu Jacques
doI.tiMagd;d>^ruie,etdefeuJehandeI,aMag(ialenne,ïonayoul,
qui erfioil des Touehe.-i de INîrijçné, et dil que tout son temps et
cognoissaiire il Ifs a oy nommer et appeller, tenir et rcppnter
nobles, et de noble gtiuvernement et gentilshommes de noms
el d'airnes. Et est bien recors que aux obsecques et sépul-
tures^ sur ei auluurde leurs C4>i-|)!$ fun>nt appousées leurs ar-
mes liellr^sqiii»ltdil promoteur advohe aujourd'ny. Ies(|uelles
il a veu en plusieurs lieux en ladite ('^lise de Cuignao, et
nusdits fn^ivs myrieurs et les rognoistntil bien s'il les véoiL
IKt pareillenientqu'il aveu lesdil^ de La Magdalenne vivre
noblement el bonntfrablement et i|u'ils estoient elencoresest
ledil pr4>TH'>|t>nr grandeuitMil palrirnoinés et héritez en la
ville (1.- Coimiac que rs environs, en la eha^tellanie de Coi-
(çnae, an lieu de Heai{j;ne, au lion des Tousches de Perigné
el [ihisieurs antres lieux des pais de Xainclougc et d'Angol-
muis, ausM tpi'il est (oui connnunniidil lieu de Goignac. Sur
le i.ix" arlieir dil qu'il a cimpianle ans, ou environ, qu'il
eut premièrement eognoissauee de feu Itertraud de La Court,
p6rc desdils de La Court, deffendeurs, lequel il vil pre-
mièrement au lieu deThaurs, eu la eompaignie de monsieur
de I^kIi', qui lors esloit, qui avoit prins le due Jehan de Ber-
taigni- ri lavoil amené audit lieu de Thanrs *. Kt dit que
certain temps après ledit feu Bertrand de La Court fut marié
avec feue Jehanne d'Astinpues, fille de Arnaud d'Astingues»
qui esloit fimiunn de guerre iM vivoit nolil(*menl, mes ne sept
dont il eslnii. Dt-sqnels HtMlrand el Jehanne d'Aslingues ont
esté procréé/ lesdits de La riourl. delTendeurs. Kl dil qw?
ledil Bertrand leur pèivse disoil noble el vivoit noblemeul.
— 91 -
I
I
I
môs ne sent s'il Rsloit riohlo un non» ni do quftlle maison il
csloil^ et n'a poinl wjgneii ses pai*ens, foi-s iiriiî jt'uiic coin-
pajjinnii tin Ri'rlnit;ni% qui osloil liommc rli- gueiro el qui se
disûil son ntipvon. Kl n*' sint |>imil quo Icsilîts do La Conil,
delTendeiirs, aient iil' lienj;nonl aucuns heriUigcs ;i cause de
la succession de leurs dits père, el antre chose ne scei du
rontenii dudil article. Sur le yim"xiii^' article dit (}u'il
esloil notoire que la ville de Coignac est ville lerraée el
elouse el ferme tnnli's les nuiylz. en Iftquidle, lamercy Dieu,
n'a aucune guerre ne hostillilé. Sur le ix" arlicledil que, en
caresine dcrrier passé eut ungan, il vil unjî beau et honnesle
banc tout neuf que ledit proiriol>'ur avoil fait l'airc, garny
de ses armes, qui esloil on lieu dont dessus a deppnnsi» il y
démolira pur aucun temp>. Kl ccrUïin letnps aprrs il oyi
dire que les sieurs d'Aulhon el lesdits tUiillimiue et
Jehan de La Court l'avoient fait rompre» pour ce qu'ils
disoient ipi'il avoil esU^ mis on lieu dt? leurs se|>uUures.
Kt dil (pie le devant esloil de menuxorio el ponvoil bien
avoir consté qualre l'rancs ou (Miviron. Sur les iv*'xvii
el ïx"xviii< articles dit ipie ledit pi-omoleur a de quoy
vivre grandement el honnourableineni et qu'il est nticulx
hérité que ne le sont lesdils de La (iiHirt dt'lTendcnis de
la nmicliê. Kt dil que h-sdils de La Court, défendeurs,
soloienl avoir droit d'avoir et prandm nng faiz do foing sur
certain journau de pré assis en l'isie iMarleau ', (pii se monte,
deux cents joiirnaulx de prez on environ, mes qu'ils ont
vendu rs tenaneit i> dc>dils prèz lesdtt droit, ainsi qu'il a oy
dire ausdils IrMiancicrs. Sur les if xu article dit que auprès
de Coignac n'a aucun villaige qui s'appelle de La Magdalfinie.
Bien y est le vlllaige et parruisse de Croing, dont l'église est
fondée de La Magdalenne. El dil que de sa première cognois-
sance deux l'irre^ qui sappelloienl Jehan et .lelian Joiisse-
anlnie vindrenl demeurer audit tien de Croiiiiig dn pais de
I.Voîr[j|uB loiu ta Qutc dimsla déposition de FnuiçoiKCiaslcuil.p. 125.
- 92 -
Gastiiit', (loul ils Gsloienl, el pour ce {[u'ils avoient nom tous
ili'ux J(3hati, pour y mcctrc la tlifieranco l'on apiWla l'ung
Ji'han (l' l.a Maj^daliMiiieet raiiliv.ldusseaiiline, et qiK'd'icel-
liij Jehan qui lui. stirnoiniiK' i.lt' La Magdiileuiit' sont yssus
des enfans qui autriHyjs'ap[iell*'nl de I.a Magdalt^nne. Mes Â
ta vérité ils ont nom JousscauJme. Kl le nom de La Magda-
If'ntte fui irnpuusé audtl J^'ll;ltl pam: qu'il esloil doinouraiil
prôj; lï'iîlisi' dudil liiMi qui ol tiiiidi'c de La Magdalennc, ri
ne S(»nt ii eiilx Jouï-seaulntc tn riciTs parans dudil pronioleur,
lar les prédécesseurs dudil promoti^ur sont desTouschcs de
l'crigné, coninie il a dessus dil et nobles gens, el lesdils
Jousseaulnie sLiril du pais de (iasliiieel iabuurcni's.
Vcni:rabliî et discrète pei'soinie niessire Pit^rre RivauU,
preslrc, h. piésenl vic4iiie de la rurc do (^oignac, detnuranl
audil lieu de, Coignae, aagr de lïtîiile et quatre ans, ou en-
viron, tesinoing produit Dil cl deppouse, par son sermenl,
qu'il est naliJdr la ville dr Limoges, cl peut avoir seizn ans
qu'il L'sl demeurant vn ladite ville de Coignae, el eogrioisl bien
les pai-lies' Et dit que le lundi après le dimanche mi»e-
rironii'i procliain ensuivant, environ iieure de sonleil cou-
chanl, il vil f^l tiil prosiMtt â ladite églisi', eonune lesdils *iuil-
launii'"'! Jclian di* 1^;! (^ourl, iVèrcs, l'I leb frères de la lemine
dudil (ruillauine de La CourL dt^sqiiels ne scet les noms, le
sieur d'Anthon lU plusieurs autres, jnsques au nombiv de dix
ou doze personnes ayans espécs el coigaées, rofupiivnl el
dépecèrent ledit hanc, ri le inislrenl en tant cl si menues
piècf^s qu'il ny avoil pit'oe (|ui peust servir, loi-s à Taire du
feu, réseiTé img petit niarchepiéqui y est encores. Il dit que
tous frappoient sur ledit hanc de coignécs, excepté Icdil
sicm d'Aulhon qui avoil uno espée saincle, et en dpsppssani
ledit haiir disoienl, «M dit qu'il oyi dire Inrs audit sieur d'Au-
lhon qu'il n'apparliMiuil pas à ting eh^rjon de mertre el asseoir
I. Le téoicjin n'apprend rien jusque Ih qu'on dc trouve daus les drpo-
silions préciMentes.
— yâ —
SCS armes (lnrri(>re. Ift cul dns t^mniG!;. El quand ledit banc
lui ainsi despocf» ils s'en allièrent.
Du xiir jour d'aon^sl Tan mil iiei^ un" Jehan Ouilhf'm,
bourgf^oys oi manliniil de 0)iL;nao, demcnraiU et natif dudil
lien, aag<'* de quarante an:» un environ '
Jchannol TahoisI, gahairior o.l labnnit'ui', domonniiil. en la
"ville de Coignac, naliC dndit lipu, na^é de quatre-vingts ans, ou
•:'iivii*on, tesmoïii^ prodriil itil i-l (k'p])oiist* par son serment
«)iied(V';sapi*ftmit''recngnoissance il cognent Mathe Foueliièi-e,
laquelle Malhc Fouchièn^ estoil tenue et n^pnltV gentill'fmme
et en portoit l'abliil*. Kl dit que s'cstoit une damoiselle dp
k)ien cl de honneur qui valoit bien h avoir ung liane en ladrle
église de Sainnl-Lt^gier de Coignae, parée qn'eflc y fjisoil
beaucoup de biens et estoit j;r;tnde auntusnièrL', mes ne scet
si le banc viel^qui aulrelToi2 esloil assis en ladite éj^lise, entre
le pillier de la eroés(';e et la |nnle des eloistres ap|wirten<>it à
icelle Fouehière. Bien dit quVIl<* se y S(''oit quant elle venait
oyr lesenice divin. El antre diose ne seel du eonteini audit
article.
'- Gudicm Seguin, peschpur et poissonnier, demorant en la
tille de ('oignac H natif d'ieelle, aagê de soixante ans ou
environ, lesinoiiig produit... fDf'posif ion sans iuf/'rtH. Rèpèie
Ci* quf ti'tfHtrt's ténutins ont déjà JifJ.
Jehan Perrîn, poissonnier, domeuranl â Coignar, ang/t de
ciaquante-cinq ans ou environ, lesnioittg produit Dit et
ileppouse qu'il est natif de l*uy-îieliait ^ en l'oiolou, et a qua-
nuilc et deux ans qu'il est demenraot audit lien de Coignac,
el peut avtùr xxxvni ans ou environ qu il lut tnarié avecques
I. Dt'poMtiun qui ne «lit rirn de nouveau. Le Lémoin B toujours vu le
«ieui banc cl une » vieille femme nommée Honiie Rollantie, ■. «'y asseoir
et occuper la première pince. « El csloit le pi're dudil promolcur, eu son
Tivnul, Rp|>ellê MU conseil de monseignetir. •' I.es l.u I^ourl ont vendu le
droit qu'ils avaient au minage de (Jogaoc.
î. Cf. QuicherHl, Hhloire du Cftslume, p. 287,
3. Pujr-Beliard. en Vendée, arrondissement de l-a BocIte-sur-Yon.
— w —
Guillfiiicle Grolièn», sa rerninn, qui enciires psI vivante, la-
quelle, au temps de leur mariage, c:itoit servanle cl avoil
Oftlé nouny*' t>n riuisti'l lU- ft'ii TliilKiitlt lUipoiii el de fetie
Molli** Fuiii'liUiv, s;t reiiiino, «mi K'ur viv.inL di^rncuions en
i'oiislfl m'i dctnciirM à présent li^dil pminoU'ur. Kt. à cesle
cause, il eut bien ct^ioissanee dudil feu Thibault et Mathe
KitiicIiifVi', sa feniuii', aussi t'ul-il bien wjgnoissance de feue
HoiiiH" Itolliiiitlt', fijlf i\r ladilr Foin'liii'-iv, qui esloil niariH*
avfc l'eu Jehau de L;i Ma^ilal(>n<\ porc de t'en Jacques de 1^
MagdaliMUit\ p<*Mv dudil pronioleur. Kt dès loi-s il oyldin* et
tenir que ladite Malïie FouchiiVo et ses prêdêcj?sseurs avoient
leurs sépnllur(x^ en ladite église de saint I.i'i^icr de Coignac,
devant l'auliei* de Noslre-Darne... /h' vestf dt' la tU'pottitioH
rt^fH'le rr tfitr l'un suif ftur tii/teurs/. l>it qnr' ladite dame
Malhe Fuuehiérc estoil Icmme de grand tionneur et ancienne
feninie grandement héritée, et estoil ir'ppuh'C gentiirenifnc
d<' tuiis ct'ulx qui avitit'iil d'elle cognoissaure, et parce croit
qu'elle c^^tulL hlt-n Irminr pinir avoir uiig banc en ladite église.
Kl dit aussi que ladite dame Mathe Foueliiére esloit une
grant auniosnière. Kl est retors que par avant qu'il Tust ma-
rié à sftdit^' l'cnnnp, il alloit el venoil souv^iit h Toustcl des-
dits Icuz Thibault ItnpoiH cl sa femme, cl, p;ir pUisicurs foiz.
ledit Thibault cnvtjyoit quérir par luy qui ilrpponsc ladile
Mathe Fouclilt re qui istoil h l'église, el luy disoil qu'il la
Iruuveroil en son banc, laquelle il U^juvoil on banc donl il
a dessus parlé, et illcr hiy lasnit le message dudil Dupont,
son mary... Dit ipi'il eut bien CDttUDlssnncf de fon Bertrand
de La Court, pèi'e desdil de La Cuurl, défendeurs, lequel
estoil de Bielaigne, ne scet d'où, ne s'il esl noble ou non.
Bien dit que Icdil feu Rertrand de La Conrl fut marié avec
la dame de rtcrnardièrt^s, lille d'un appelle d'Astiugues, donl
sont issus lesdils defl'endeurs.
hi^^nor) l'révost, marchatit, demoranl en la ville de Coignac,
el natif d'icell?, aagé de soixante-dix ans ou environ, tesmoing
pi*oduil... Kinpiis sur les x cl M*" arlicK^, dit qu'il est bien
— 95 —
I
recOM avoir vo» PiUennr aulrcIToiz {omz JaiN|U(>s fie Ij» Mag-
dalcnne, pèro duiJit promoliiiir, (|ui (lm*da x ouxii ansact,
avant luy.uue sjlmiik; fille, drvani l'anlitT d»* la chapiiflJL' Nns-
tre-Ftame, eii lV'|,distMlr Sainrl-Lr^icr di* r.(ii(inac, nu coiislé
de taulier Saincl-Antliuin(\Mi>s(|iril sarlu')|in' jt^dii proiiio-
leur ne ses prédécesseurs ainnl drttit d.' si-fudlures en icelJuy
lieu, rien nGn^cci...fIîépè(i'<r<fiwI'fmmiti(nr /t'a bancs vieux
cl tn'ufj. Sur Ii's l.n^ »'l \.\v ailich's dit ipi'tl rojiiujist bic-i
ledit promott^ur et aussi vil cl uigiicut i'^uz Jacijufs de La
.Magdalcnne et Jehan do La Magdalenne ',son père. Et dit
qu'il les a veuz de son temps et cognoissance, vivre nublc-
menl et servir le roy au l'ait de ses gmirrcs. Ri scel bien
(pi'ils Rsloicnl et encores e^l ledil prornolvur •;raiidnmi'i)t pa-
trimoine el hérité, el que ledit l'eu Jehan dr La Magdalenne
■ s'apelloit le sieur des Tousidies. M^!s s'il estoil noble, ou ex-
Irait de noble lignée, dit ipie riens n'en sret. Et au re^iaitl
dndil i't'ii l^Tlrand de La r.ourl dit (pi'il a toujours oy dire
» audit lit'U de Coignae ipi'il \inu\ ilu pais de lirelaignc avec
le sieur de Légle, iinanl il amena le duc de HerUiigne à
Thaurs, cl que certain lernps après, icelluy de La Court se
uiaria avec la danu' d'Astin^H;es, ne scetlf noiii d'elle. Snrle
liir'ix dit (pie il eul bien cognoissanee de leiie Maliie Fuu-
chiére, laquelle esloit noble riunine fort prisée el honorée t-n
Ila ville de Coignac, pivsidant sur U>uh;s auln>s femniRS de
ladite ville en honneur el prérogatives, et qu'elle portoit habit
de genlillemnie el vivoil noblement. Mes ne scet si elle
estoil extraite de; noble lignée, ne si elli; avoit aucun banc
en ladite église. Sur les viii"xvin« articles dit que la ville
de Coignac esl ville letniée et que deppuis (|ueles angloiz fu-
rent chassé-z hors lUi pais il n'y t'Ul guerre un hostillit/', lors
ung peu du temps de monseigneur de Guieiuie qui décéda en
Tan mil ihklxxii. Sur ix"xvii el ix"xviii arlicles dit qu'il
I. Il mouruL cil 143^ et fut ealvrré, ainsi t|uc sa rerotne, dans l'église
> clei frères miueurB de Cogoac.
— Uti —
csl bien ('Oiiiiiiiin aiulil lieu do Coigimc t\iio ledit pramok'ur
est plus riche (|ne ne sonl li^sdils dolfcndeuiv el que In.sditâ
dp 1^ Conil onl viMidii iing droit <|n*ils avoioiil di' pnuidn^
sur ihas<'uit joiiriiau de prt' un l'iiiz dt» foin fn \'h\ti Marleau
qui contient bien IruyiCriisjournaulx, et autre cIiom* ne scel...
Vénénible et discnMe personne nïeîiîiire Jehan Tunnel, pres-
InScurédeCroing el vioJiirpdel'i'^^MsedeSaincl-Lê^^ierdeCoi-
gnac, aagê de cinquante ans ou environ, tosmoing pn>dujl...
dit ul deppnnse par son .scrnifnl (ju'il est naliT de la cliaslel-
Innie de RonlToc, et a quinze ans (pi'il vint deniorer on reste
ville de Tioignac oi'i il a deppuis ciinlinuellenienl demouré
jusqnes îi pix^seiil, el C4tgiioisl bien les parties, rés^T^é k^iit
Pierre de Harbezières. Kl dit qu'il a bien oy dire que ledit
promoteur el ses prédccesseuis ont leurs .sépulUiivs devant
Taulier de In chappellc NoslroDame. . elr. Enqtiis sur le
contenu es xix, xx, xxi, xxii, xxiiir.xxv, xxvi, xxviielxxviii*^
articles, dit que i»n can^snte dernit-r passé enl nii^'^ an mil
ini<' Lxxix, ledit priunoteur vint ù liiy qui |>iu'le, ()ui pour
lors esloil vicaire d'icelle église, el tuy disl, si lisl aussi la
intVe dudil proinuteur,que madame luconlesse d'Angunleâine
leur avoii onloinié de l'aire faiiv et nir'4!ii*e ung banc neuf on
lieu dntlil viet. pour ri allin que, quant madile dame vien-
droil en ladite églisi^', elle >e y sisl cl aussi pour servir le*
Kens d'église faisant le divin service devant ledit haullier d&
Noslre-îïaine, les nouvelles mariées el les femmes de son liôs-
lel, aînsi qu'elles l'asoienl imilil vjel, cl pria Iny qui deppoustt
el niessire Ylhier Itouyer, loi*s viciiire, el niessire llelieslles—
nier, lors rnié de ladite église, leur donner leur cons«?nU?-
mcnl à ce et d'en pryer le prieur dudit lieu |>onr y consen-
tir, auquel prieur il (pli parle parla de ceste matière, cl en
fui eonspiil. Si furent aussi les Cabnequeors de bulile église,
inuyennanl ce que Indit banc, ipii siM'ojt l'ait, serviroit aus-
dils chappellains laisani le divin service devaul ladite cliap-
pellê, comme :\ la mère et femme dudil promoleur el au-
tres de sa maison el autremmL en la forme que fasoit ledit
I
banc viel, \^(\w\ tedil proinoleur maiiilenoit avoir (^ié fait
par ses pi'édér^ssours. El k ccstc cause ledit |M-uiiioleui' fist
iaiiv ungjîrant banc dc' iiiomizorie, bel et honneste, Tonsséel
aUviloux onijuel osIoï^mU ;ii1ichr?<*s si?s aniu's, '|tii pnit fivoir
œiisU* i'ii tonU's cliusts EiuiL à dix IVaiics. Kl lui iccHuy banc
neut'droissé et mis on lieu diidil vid buiic k* riiHiTrodi de té-
iièbn's l'an MJ.sdit, cl y fiil s^ans débal nt? coiitivdil, jusqiies
au hindi iiinprrs !o (iiniaïuiic do ttiisf^rkontin apivs rnsui-
vaul. Kl dil qur cfpi'tKhuil la int'i'e el la foriiiiii> diidil pro-
moleur se st^oit'iit audil baiu" ipiaitl ellej» vcnoienl à ladite
église, aussi fnsoit la iV'mme do Pierre de Ln Magdalenne,
B son oncle. El dil (|ue tfdil juur de lundi, environ souleil cou-
chunl, luy eslant nvecaulirî>nu prieuré dudii lieu doCoignac
il oy un yraiid bruyl, comme si liist lonnaiie en IVglisu dudit
lieu, tH k eeslc rause le segrestain dudit prieuri^ et messire
B Picnv Rivaull, preslix', allèrent veoir que s cstoit el d'illec à
peu de lemps raioniplùrent h luy qui deppouse et autres, es-
tans audit prieuré, ([ue sVstoil le sieur d'Aulhon, lesdils de
La Courte de(rendeui*s, el le sieur df Saint-Mary eJ autres
«|ui avoient rompu ledit banc, et icelluy mis en pièces avec
«oignécs, el le dépecèrent tellenieiilipie lespièceseu estoient
inutiles, Kt il qui parle le vil bien, lanl pnr liulite église que
par les cloistn^s d'icelle où elles csluienl espatulucs les au-
cunes et les autres rassemblées. Et dit que madame la con-
lesse estoil loi^s on cliasteau de Coignac, où elle l'ail sa de-
meurant', el pareillement monseiiîrn'ur lecout^% mes nescet
s'il y csloit. Aussi dit que Icdil promoteur lors estoît au lieu
de Sainetes. Le scet parce que le lendemain, il qui parle,
commi' vicîure dudit Sainet-Li-jçier dr Coipnac, el comme
curé de Crning, fui au cém' audit lieu de Sainetes, el dist
les nouvelles di' lu riiptutv dridil banc aurlit promoteur. Au-
tre chose ue scet du cnuteiui rs (lit, iuticles... (Suivent
ihinloire de Jt/u^seaume dit de La Matjdalenne, l'affirma-
liim de ia ric/èt!ssf des L<t Mm/efeine).
LuuBAT. UzEL, adjoint imsdil.
Archive*, sxviu. 7
m
- 98 -
Lrfîseziosmc jour (lu nioys di^ i>ov**nibre l'an mil ini*^ inï„,
en la ville de Coignuc, pnrdevanl la |M)r(c deJcluiii Uaugeac,
lioslellier d'ieolhii lifu, eiiire douxe el une heure d'icelluv
jour, se cnm|ianiivnl |ianl('vanl mov Piem- lizel, clerc no-
liiin^ et pnuirit'ii en court lave, adjniurt en ladite enquérie,
liouu()rubl>> limunie el sjiigr uiaislie Junien Mulgon, buche-
tier eu deci'et» prucureiir général d'Angutuioy:<, el noble
liomine Jacquo* de La Mai^daleune, escuier, seigneur dudil
lieu ile La Magdalenne, lesquels me préscnlc'n'nl les leelre.s
de conunissiun cy dessoubz incorporées avec certaines leclres
missivoâ escriptes cl envoyées audit de La Magdalenne par
lionnouralde homme el saige maisirc Pierre Loubat, licencié
en lois, lieul«'nanl d'Angoluioys, commissiure en cette par-
lie, Taisant tiientioit que au moyen de certaine;; uccupaliuus
k luy surveriui'.s il ne pouvoit esire h l'assignation qui |>en-
doit h icelle heure, mes que icelle assignation il prorogcoit
jusques à lendemain, xvirf jour dudil moys el à mesnie
he.iiro. Ce fait, lesdils piticuivur el de La Magdalenne me
requièrent que je feissr apptdler el audieni'er Guillaume de
La (.rt>uri, Jehan de La Court ft Pierre de Barbeziéres, les-
(fuels, audit jour el heure, et h tous les autres jouis, lieux et
heures ensuyvans, avoii'Ut ;ulj<kurnemenl àestre et compîiroir
pardevunl ledit maisUv Pierre' Loubal el moy, pour vcoir,
jurer el recevoir tous et diascuns les tesnioings que lesdits
procureur el de La Magdal^-nne voudroienl produire, et avec
intimation en liels cas acuustumtîe, ledit adjournemenl h
eulx bailhé en personne de GnillauTnc Chauvin, leur procu-
reur, suflisainmenl fondé, par Guillaume Arnoul, sergent de
monseigneur le conh^d'Angoulesme, qui le relate par ses lec-
lres el que, à rencontre desdiU de La Coinl el de Barheziè-
res je donnasse defTaull, et |>our savoir si lesdîts de La Court
el de Barhezières avoient point ielltH.' comparu, envoyé Jehan
David, sergent de uiuudil seigneur le coule, pardevers la
remnie dudil Jehan Daugeac; lequel David après ce qu'il eu)
parlé à ladite femme dudit Daugeac me cerliffia que icelle dile
— 99 —
rrîmmrliiyavnildiiqiieicfnilxdilsdeLaCourleldeBMrbezièivs,
ny procuri^iir pivnr oulx, n'estoi^iil illoc vruuz no ('onip;iriiz.
I'tir<juuy K;eulx dits de La Court i^l de Barbpzit'îre-S {or/, appcl-
Ihi- iM aiidii'ijcer par li'dil David mmî^ciiI <u<dil, ul à IVnroii-
Ire d euh L'I chascnn drulx, duiini; dollaullau prûllil desdits
procureur et de La Magdalciiiie. El ledit lendemain xvii« jour
(losdiLs fuoys tïL an, nous ledit Pierre l/ttdtat, lientenanl sus-
dil, arrivasiiies en ladite ville de (luignac, et aprL'> oc ipie
feiismes assavenlê des choses susdiles et que le.sdits de La
Court cl de Barbezi^res n'avayent point oln^y ne comparu
ù l'assignalion du seiziesmc jour de novembre, feisrnes coin-
iiuindoriienl à Michellol le jeune, sergent de niondil seigneur
If conie, qu'il allasl à rnuslel dudit Guillaume de La Court
;javoirsit y estuil, et qne^'il y esloit ipi'il luydist etnotiCllast
qu'il vint à l'oustel de André ïachart veoir jurer et rcoîvoir
les tesmnings que lesdits procureur- et de 1^ Magdaleniie
vuloienl illec présentement produire^ et que si audit hostel
il ne le Irouvoit, qu'il nllasl ù loustel dudit Jeiian Daugeac
^avoir si lesdils de La Court et de Barbezit'res y estoienl et
s'Wty avoient point comparu. Lerpiel MieJielot le jeune, par
vertu dudit eommandi ment se transporta es hostels desdits
(juillaunic de La Court ^'1 de Jelian Daugeac, el, apn'^s qu'il
fut venu, il nviis cerlilïia que ledit Guillaume de La Couii
fi'esloit |>oinl en cesle ville, et aussi (|ue lesdils de La Court
ny de Barbezièrcs n'avoyent point L'ouq)ani en l'oustel dudil
Daujeac, ainsi i|ui^ ledit Daujeac luy avoit dit et certifTié; la
ceniHicaiiun duquel Miclielot oye en TiHislel dudit André Tas-
chart, entre doze el une heure apn';s midi d'ieolluy jour, par
lesdits procureurs el de La Magdalenne nous furent présen-
tées lêsdiles lectres de commission avec la relation de Guil-
laume Arnoul, sergent de mondit seigneur le c^nte, requé-
rant que par vertu d'icelles leur vulissuns donner el octroyer
(letlaull contre lesdits de La Court et de Barbeziùms, surplus
procéder à la réception des lesmoings estans illec piVisans
et des autres qu'ils cntendoient nous produire en icelluy jour
— 100 —
Ot les antres jours onâuyv.ins. Kii prociMlanl au fait de noslrr*
dicte commission contro Ii'sdits ili' La Court el de Barbe-
z\hv& doniiasmo^ dcllaull au priillll dos dits procuronr cl di^
La Magdaloniio ol i>n aiisonoi d'iot'ulx dits dt> La Court
ol de Biirbt'zi/'ii's par li-sdiLs pinfurcur cl diî l-i MagdaUnuie
nous lurtMit produiz à tcsmuings me^^sires (juillaume Thaton,
Jacques Dupcmo, Pienv Blanvillaio, prestnîs» Gillt»s d'Aïsse,
oscuier, sieur de Mamothon (sicj, Piernî GonhanU, rerevpur
de Mnthas, Jehait Ûrhier, dit KranehiMnrnt, Jehan Guillot,
Nadaull Ochi<.'r, Ji'liari Gouiiault, dit !<' hastard, Jelïan Slfs-
nart, Jehan Chevahcr, Jehan Iticu, Itolland Trnhauh, An-
Ihoine Baron, Jcliaii Arnaud, et Jehan Maissé, tous adjour-
nez pour depiRUiser de vérité par ledit Jehan David, serpent
susdit, qui nuLJâ le lelalii de vive voix, lesquelz te^moings cl
chascuii dVidx nous ifîa'usines et feisnies jui-er de dire el
deppouser vt^rité de et sur le contenu des intendiz Taiz el ar-
ticles desdils procureur el promoteur.
Et le leiidcinaiii di\-lniitie}snie jour desdils moys ol an,
environ heure de huit licun'.s devers !>■ malin «riceUuy junr,
nous e^tans undit hustel dudil Taseharl, [lar lesdits prtK-u-
reur et promolenr nous furent produiz à lesmoinp» noble
el puissant niessïre Jacques de La Brtmssc, chevalier, seigneur
dudJl lieu de La Brouss*' el de Saint-llilaire, Jehan de Toy-
rac, escuier, seigneur d'Eshéons et de Lonlay, Pierre de La
Magdaletine, escuier, Jehan Chauvin, procureur de Tors et
nagiières grelïier de Ma^taz, Pierre Chauvin, sergent royal en
Xaintunge, el Pierre Couslaud, luus adjournés pour di'ppou-
ser de vérité par Ifdit Jehan Bavid, sergentsusditqui nous le
relata de vive voix, Icsqurlz et chascun d'euix, en l'absence
desdits de La Couil et dei Oarbeziéres, qui avoîcnl adjour-
nemenl h enix baillez en personne de leurdit procuivur, avec
intimation, comme dit est, nous receusnies et fcismcs jurer
de dire et deppouser vérité sur le contenu csdils inlendiz,
faiz el articles. El icelluy niesme jour, nous» estant ondil hos-
- loi —
tel, environ hnnre do dix litîiiros devors le malin, par losdits
procureur el proiridleur, nous furent produiz à tesmoings
Thomas Chastaigiiicr, Lîsoujfr, sieur d'Augesi, Aymar Bruuarl,
csciiicr, sieur do. Smiiievîllr,, .lolian Orric, ecuier, c-t Johan
Panelier dit Genitol, mniuizier, adjourm'z pour rkppnusor
de vérilé par ledil David, scrgi'iU susdil, qui le nous re-
lata comme dessus, lesquels et rhascun d'eulx nous receus-
mes cl feismes jurer de dire el deppoMîr v(^ril<^ sur le con-
tenu esdiis inlendiz, Taiz r\. arlicles, en absence desdits de
Ija Courlel de Darbezières. El ainsi que nous examinons l'ung
de$dit£ Icsnioings, iller survinl Indil riiiillaume de La Court,
lequel nous dil qu'il n'avoil riens sceu que deussons besoi-
gner au l'ail dudil exameu el qu'il ii'avoil heu nul adjourne-
uient pour veoir jurer lesdits te.snioings, parquoy il prules-
toil de dire conlre iceulx (esmoings el examen. Et auquel
feismes responce que luy, Jehan de La CourI, son IVère, el
Pien*e Rarl^zièi-es, avoienl esté adjourm^z en personne dn-
dil Ciuillaume Cbauvm leur procureur par ledit Guillaume
Anioul sergent susdit, ([ui le nous relate par m?s leelres de
relation, hîsquelle_s nous hiy monsirasmes, nt luy deismes
que avanl que recevoir lesdils lesnmiugs que avyons envoyé
à son lioslel pom-lny nolif]ier el èsauhes dessus diU, el que,
s'il voloil, de rechiel nous lerious jurer en sa pn^sence tous
les tesmoings qui avoienl jure/ (^ui esloient en ladite ville,
réservé aucuns qui s'en estoienl allez, lequel dt? La Court nous
dist qu'il ne biy en chainoil et qu'il s'en rapportoit à coque
avyons Tail i-L à nolrt- eonseienee. El, en présence dudil de
La iimr!, de rccbier feismes jurer ledit lesinoing que exami-
nons de dire et deppt)nser verilf' el à larU ledil de La Cour!
s'en alla. Kl ledit mesnie jour, environ une heui-e après midi,
|Mr jt'sdils procureur el pninmleur imiis furent [»roduilz
Henry .lossem, eseuyer, sieur de iSaint-Marlin, .loachirn
(irani, eseuier, sieur de Massac, Jehan du Chesne, pscuier,
sieur du Ctuseau, Frauçoys Gasleul, escuier, sieur de Saiul-
— 102 —
Trojan. Jondiiiii Gianl, Jl'Ikui Cliesiio, Fiiun/oys nasb'uil '
et Jehan Portier, oscuior» sieur d^ fiatli^moulin, cl I^oys Jous-
seaiiline i\c Croing, adjoiiniéz pour rloppousor (h; viM-jt»' par
ledit Jnhan David, sorgciil susdit, qui 1»» nous relata coiiuïte
dessus, lesquelz et cliascuu d'eulx nous reo^îusnies et leismcj;
jurer aux sainU évangillcs noliiï seigneur : de dire et dcp-
pouser vérité sin- le contenu esdilz inlcndiz ot articles, en
absonrc desdits de La Court et de Barlx'zit^res, eouibion que
lediL Jeh.'in David eut riiguitlié et fait avsavoir audit (îuillaunie
de La Court qu'il vint audit Iiostel dudit Taseliarl venir ju-
rer et rew^voir lesquels tesmoiugs, lequel de La Court hiy fil
responee, c^rnme ledii sei-^'Mit le mais relalji de viv».* voix, et
que nous reroussons et frissons jurer lesdits l<>snioings et
qu'il n'y vi*^ndroil point. Ce fait, le din^ el dep|Misilion des-
dits tcsmoings el d'autres, lesquelz parly devant avoicnt juré,
nous avoits mis el rédigé i>ar e^ript par les joui^ an el tout
ainsi »'l par la Eonni! et mainV-n^ ipie en ta di-pposrlion d'un
chaseun d'icculx est lonlenu et counne cy ampriVs sV'nsuyL
S'ensuit la ternir de ladite eoinmission. Kn la cause
nn'ulie el pendante juif devant nous, entre le pi-orurcur de
Irt's hault et puissant prince nionsi'ignnur le coulis d'Ango-
lcsnii% t'i Jacijui's do La Magdaleiu',escuit'r. sieur dtidil lieu,
deinaiiclturs en nialiére d'excMZi'l délictz, et delfendeurs sur
deux Icctres royaulx, d'une part, el Cuillauine et Jehan de La
ConrI, livres, vl IMerre de Barbezièit's, escuiers, o.l cbasc4iii
d'cLilx dolTtiuleurs ef requérant l'entérinement dcsdiLs deux
liïcires royaidx, d'aulii> paît, coniparanl ledit procureur, per-
sonnellnnt^ul, It'dit de La MagdaliMme par niaistre Juuien
Motgon, et lesdits de La Court el de Barbcziènvs |>ap Guîl-
Iaurn«* Chauvin, leni> pnicun'iiiN suflisatnrneiit Ibndéz, |>onr
la commission pour l'aire les examens cl poqnesfes desdites
parties sur leurs laiz elescripturesaulrelloiz retenue à inaistre
Pierre Loubal, licencié en loix, lifutenant général de noble
1. Ces trois noms sont probsbletncnt répéti!-s par erreur du copiste.
I
— 103 —
et puissant seigru'ur monseigneur le si^ni^chal d'AngoInioys et
coinniissaire de monseigneur k* conlc en ccsle partie, à nous
Jehan Syninn, licenci»? en loix, son artesseur, niaislro Arnaud
Calveau, aussi licenrié en loix, Synion Boessot, l'irrre Uzfl
et Bertrand Uicharl, avons ronouvellt? et renouvelions par
ces présentes, sy nous ou deux de tous nous, pour iceulx exa-
mens et en(|iiestes faire sur la ipiaitc production Cl), entrecy
et le lundy du prochain ordinaiivH'Angnlpsnn^damprès la leste
Sainct-Andrê, prochain venant, auquel jour lesdites parties
seront adjouniéez pour venir procéder critix* elles scelon rai-
son. Si donnons en mandement au premier st^i^enl de inon-
<iil seigneurie route, sur ce requis, non obslant qu'il ne soit
en son pouvoir office ou bailli:ige, de adjourtier i^ lu rL'(]ue.sle
«lesdites parties elde chacune d'elles à c:umparoir par devant
nous, commissaires susdits, ou deux de nous à tous et chas-
«unsjes lieux, jours et heures que vouldrons vacquer et en-
lendre au l'ail do ladite conunission tous et chasciin les les-
nioings ipie une ehascnne desdites parties vouldroit produire
«l faire examiner pour poi'ler ti^srnoignage de vi^riti^, cl les
parties adverses, pour iceulx lesmoings veoir jurer el rece-
voir, avec inlimalion r|ue y vieigne ou non, leur absence non
obstani, sera procf^dt'- aux réciq^lion et examen desdits les-
moings ainsi qu'il appartiendroit par raison, en nous faisant
par ledit ^erg^•ul de ses exploix deux retalions. Donm^ el fait
en la ville d'Angolesme, pardevant nous ledit Synion, arles-
seur susdit, le ix** jour d'octobre mi] inr- un". Ainsi signi'-
Uzel, pour registre.
Fait en la ville de Coignac le xviif jour de novembre l'an
mil HIK iiii".
Vén»''i aille homme, messirefîniltannif^ Thalon, presfre, ruri^
de lleinpl el de Kraigneau, près Les Tuuschrs de Périgné,
iintir de Kraigneau, âgé de soixaiite-troys ans ou environ,
tesmoing produit '...
I. Il n'<i|»prend rien qu'on ne sache par les déposUioDs |>r«cédenlC3ou
Hu'oD ne trouvera daaa les térooignaf^cs guiranU.
kMM
- 104 -
Noble lioiniiK! Oillrs Oai-ssc, i.v<oiiii>r, siiîiir dtvMaiiino^lon,
diMiioutaiil à Cocoussac, ag*^ rie quaranlc-sppl ans ou envi-
ron, t^isinoinjî produit dit l't d<*pponse par siui serment
qu'il est u.itil' ilt* Pons, l't luy i»sianl otri'ores imi ung hcrs '
lut aportê au lieu do Sainct-Johan d'Angcly, l'i illecquos
denioura avcv. ses pèiv H in^re jiisqucs à IVage de xnii ans
qu'il s'en alla dcinourcr en court avec feu niessire Juhan de
Jambes, .-îon oiiclo. Et depuis, par longtemps, a csi)^ homme
d'armes à rordonnance du roy. Kt dix huit ans a, ou environ,
il fut niari<^ avec la dame dcCoeous.sac ', et illoc, et audit lieu
de Maumoston a fait depuis sa conliiuielle demourance, el a
bien roRnnissance des parties.
Sur les vr*xvi, vi"xvii dit qu'environ fputsimwlo *len-e-
iiier passé en ung an, il se trouva au litu duVei-ger, où illw
trouva madame d'Anvilte^, le ^\cx\v de La Chastaigneraye,
son lilz, le sieur d'Autbon, .îeban de Barbezières et plusieurs
antres qu'illec dignoiiMit. Kl apn'is disner lesdits d'AnlIion et
de iijubezièir> lui disrentel ivmoiislii'renique ledit Jaeqnes
de La Magdalene, nopvou de hiy ipii dep[»nse, avoil fait Tain»
el nieeta* nng banc tout ueiif, garfiy de ses armes, au liru d'un
vifil banc r|u'fls disoient l'slrr dt- rnslcl dndil (iuillaume de
LaOonrt, etavoire^itrd'aneiennrléen IVglisr de Sainel-l/gier
de Coignac, el (pi'ils estoit^nt nng grand nombre di^ parant
qui ne soutTriroiiml poini: e^llny oultragc, cl <ine pour l'amour
de hiy qui dep[iose ils dissimulcroient de rompre ledit banc
1 . t.o mot ne porte aucun sigrte rl'sbrérialion.Voyet ta transaction du 8
si'pU'mlirc 1 i'JO, on 11 csl ilil (its de Iléntrix rie Jaintxrs, veuve <lc Jean
l'révpraud.Il dcvnil Hr^ fils df> Rftrlrnnd dont le liiclionnuitv des famiUe*
du Puîtnii riL- nutnmc pas Ih fomiiïf.
2. Jeanne du Chastenel. d'apri»!» le Diclinumire de» fanittn dn Poilùu.
Cagoiiggac, coin, de Sl-Cyb&rdenu. cmil. de Roiiillac, arr. d'Angoulème.
3. Germain de Vivonne, scif^ncur d'Anvitle. Saiiit-Martio du PImio. La
Cbastaigneraie, encore vivnntcn I i*.M ,(>pouKu Miir^ierile de Hru&ae. lUIe
de .leiin. «oiRneiir de Bous&nc et Sainte-S^v^re, et de Jeanne de Naillac
qui lui api>ortn la torn? de La rjinlai^>nernie et d'Ardelay. Leur lll«, André
de Viranne, fut seigneur de La ChAlAigneraie. (Anselme, «lu, p. 765). Le
Vérifier, commune de Macqueville.
— Ift5 —
jusqucs ad ce iju'il eu oust rcscrfplniidilde La Mngdnlenno,
el qu'ils sceutsseiil de son voulyirs'ilropparei*oillodilexploict
itu non, ol rc(]uii)'iU lodil i)iii dr-ppaso eu escripre audit de
La Magdalennc, co. qu'il fil en Itiy rcn ion .s Ira ni que s'il avoil
nslé le tjane dudit de Lii (Àjurl, et mis le sien eu son lieu,
que ce seroil mal Tait ', et qu'il luy conseilloit qu'il le reppa-
rast, et le plus LunsL que faitv so ponrmil alTm que aucun in-
convénianl n'miadvinl. Li^squplins liNin-r^lt^diz d'Aulhon et de
IKirbeziLi'es viieul vl lunnit cuiUeris dn contenu d'ieflles, el
pronu^di*ent à luy rpii diq^posc de non l^iuelier au banc du-
dit de I^Magdalf^iuii^ jnsque.s adcj; qu'ils eussent la responec
desdiles leclres, lesquelles il qui deppose bailla à l'un dcs-
Idiis d'Authon el de Barbezirrvs, u'f.st iwors à <|ucl, qui se
charga de les envoyer audit rie La Magdalenne. El, apn*s plu-
sieurs paroles, il quidcppos)» dist audil d'Aullioii et de Bar-
^ezièresque s'il leur advenoit de nunpre ledit banr s«ns cause
01 sans savoir qui avoil tort ou rlroil que ïlz oiiltnt^feroyenl
plusieurs gi'iitilshuniini's, paran> dudit dr La Magdaleiuu'. et
s'en pttuiTdil eussuyvre ung graiH mal. Paripioy Icsdits d'Au-
Lfion elde Binbczii^resluy («omisrL'ni qu'Us ne tonobenticnl
p<»inl audit banc justpios ad re qu'il fnst rn^neu si lodit de
I .a MagdidiMUK! avoil lorl ou non. Ne sci't pRs si Indil de La
Nlagdalenne eut lesdilcs li.M'.tres ne quelle responœ il y fisl,
mè» scel bien que peu de t^*nip< après il oyi dii-e que Icsdits
tVAulbnn, de Flarlx^ziiVes, de La Court elaiitrcs avoicnl rompu
• ledit banc et rnis en pièces.
Sur le.s xr'ii el xii"im'? articles, dit qu'il a bien ou co-
^noissance de feu Jacques de La Magdatenne, père dudit pro-
moleur, et aussi l'eu Jehan de La Ma$;daleiuip,son ayol, les-
cpiels, d(* tout s<in temps oX c^ignoissance il a veu ti^nir *'l
Tcpputer gentilshommes de noms et d'armes et vivre noble-
■nenl sans faire aucune chose ccmlraire A lestai de noblesse.
i( promoteur, ses père etayeul^esloienl.
I. Voyei plus bas la déposiUon de Pierre de La Mndeleine. p. 127.
t06
Cl encorcs esl lodil promtUeiir, gi-andeiucnl hérité et lieiil pïu-
sicuiN maisons H fiofs iiobli's en diverses seignpurorips es pays
dfi Xainlonge ot d'Angnlmols. Dit aussi qu'il a veu les père ol
onde diidit pnnnoleur oMyr aux arrière bans, servir le roy
au l'ail de lu guem» comme les autres nobles tlu pays, roes-
niemenl Pierre de La Ma^dalennc, eit la eonipaignic de feu
monsii^nr de la Hochf'foiu'aulU Uni pour Uiy que pour ledit
feu Jacqiins di; Li .Magdalenne, son IW're, lequel seigneur de
La Horliofoucault, en son vivant, cul la charge, et par plu-
sieurs Coys, de la conduicle di's nobles des pays et conté
dWnfrolinois et Perrifîort. Dil nnssi q\ir lesdiLsde La Magda-
leniie sonl parans "H alliez à plusieurs geuliUhommes du pays,
comme â la maison de La Brousse, à fostel de Monsoreau,
de Ponlicux, d'Aiilhon,de Cougoussac, de La et
autres maisons nobles du pays. El a veu, luy qui deppose, le-
dit pnnnoleur dt'inourer à la c<»url tiu roy, et illecques et en
plusieurs autres lieux il aoyel entendu comme monscignenr
de Hnchecures et sa femme et monseigneur di* Monsoreau
aparanloienl Ifdil .laeques de La Magdaleime ellappolloienl
leur cousin. Kl depuis aucun temps i-n ça, il a veu aussi que
letiit prontoleiu' a eslé esleu pour le roy, nntnisiie, rn Xain-
longe, et, depuis troys ou quatre ans en ça, officier de mon-
seigneur le conte, el en Ions lieux l'a veu lousjours vi\Te el
maintenir runinif geniilhoiunK'. Kl jamès ne sceut par oir
dire, ne autrenienl. (pie lodil piomoteur el ses prédecjisseurs
fusseiil aulriîs (pie nobles nn qu'ils feisscnt chose qui déro-
geasl à gentillesse. Ksi ce qu'il tirppose et plus n'en dist.
Vénérable el discrète personne messire Jacijuos Ouperein,
prcstre, cbanoyne de Saiiirt-Yriès' de Mathas el demom-anl
audit lieu, aagé de einqnaiiti'-dtMix ans ou environ, tesmoing
produit, reeeu, juré..., dil el deppose par son serment qu'd
e^t natif de la parroisse de Baixigm-au, près Les Tousche*,
duquel lieu hiye-stant on bnrs il fui apporté par ses père el
- 107 -
iiM'i-)- audit lieu de Mattias où dc|)iiisil a l'ait la plusparldi^ sa
Ideniouranco et a assez rûgnoissaiire des parties,.. (H n'ap'
freniï rien, l^s de ï/i Mffdclehw sont nohlc^, virenl noble-
ment et fi08S('denf heuwuup de terre^^y ftc.J
llonnorable homme Pienr Gouaull, receveur de monsei-
gneur de MalhaS; demijuraiit audit lieu do Mathas, aagé de
cinquante et cinqaus , lesmniugproduil..., dilct di'ppose
|ïar sou sermcul qu'il est natif des Touschcs de IVrigu»;, et
toiil son temps y a l'ait sa <'outiuuc]le demourance, et a bien
B cognoissauce desdils promoteur et Guillaïuue de La Court, et
«les antres défendeurs n*a point de cognoissauce. Knrjuis sur
les articles xi"iietxi"nif!l XII "irir ,di(rpiedèssi"injeunoaajïe
il oui bien cof^noissanee do fotiz .lohan et Jacques de. La Mag(]a-
B ]enne,ayul et p^*rc dudit promuteur, k-^quels il a toujours veuz
H vivre noblement l'omuiegtmtilslionnnes. Dit aussi qu'il a tous-
H joursoydiroel Icuircumnuinf'iin'nl audit lii'u dt"'sTousrlu'stpie
H lesdit^i de Lt Magdalennesonl yssnz d'une leur maison noble,
H assise au b*iurg des Touselies de Périgné, et d'auciennelê ont
I esté leuuz et repputoz nobles ei gentilshommes de noms et
d'arme-s. Kl il qui depposn de sa cognoissance, a veu leurs
I armes es vilraulx de l'i^glîse parochialle des Tousches de
Pêrigné et dit qiu' It'ur escu est d'or avt'('(|ues uugcliierd'ar-
genl et dessus ce chief porte ung lioupare de sable. Kl dit
<|uc lesdites armes ont esté afïiciiées audit vitreau di^s long-
Iflmps qu'il n'est mémoire du coutrairi'. Hit aussi rpie lesdiLs
(le La MagdaiiMine i-u leur vivans, avoyent plusieurs maisons
ei fiefs noljles, connue Le Ihenil-Mminault el au lieu d'Arcons
On In chastellanie d'Aunay, el eu plusieurs autres lieux, les-
qucLs maisons et (îofsnobirs Irdil promoteur et ses oncles
tîeneni encor(?s à présertl. Kl dit qu'il a lousjours oy diiv et
tenir communément en la eliastellanie de Mathas que lesdits
cle La Magdalenne sont paraus du seigneur de Li Brousse ',
^t a oy dire plusieurs foiz que si ledit seigneur de l^a
1. Voyez plus loin la déposilion de Jacques de La Brosse, p. 114,
— 108 -
Brousse et les enllans de sa seur esloieot àéMet (pie r-eux
de La Magrialonnc li^ur siicci''deroicnt, an tant qno Louche la
seigni'iirie iln Lt Brousse. El a oy dire aus.si qiio Icdil Broil-
Mirniautt ' i.-sl ubvuiiu {uir partage à ceulx de La Magdalemie
de la maison de La Brousse. Dit auiisi (|u'ii a liien sceu que
cculx de La Magdalenne sont paraiis de ceiilx de (Ihencvières,
seigneurs de La Courrade. Et soj?1 liien que ledit feu Jehan
de La Magdalenne se disoit et portuil seigneur dudil lieu de
La Courrade. EC de tout son leinps a u_v diri- eoinnnjnêntent
que lesdits de La Magdaleinie sont grandement patriniouiés
el aparaul^s on pays de Xainlonge, et ont tousjours esté rep-
putés nubles de tel temps ([u'il n'est mémoire du contraire.
Et il ijui deppube a ven el leu plusienres féages et leclres an-
ciennes contenant que lesdits de La Magdalenne se disoienlel
|K)rlnycnt escuyers et valleti, el n'a point sccu (|ue janiès ils
fei^sent cliow contraire ne dérogeant à noblesse ne digue de
repréliension. El aulre chose du contenu desdils articles
n'en :$eet et plus n'en dit.
Jehan Ochier, dit FranrhcinenI, demourant ts Tousches
de Pérignê, aagé de f|uatre-vingls aus ou euviniu, lesnioing
produit..., dit el dep{K»se par son i-ermrn( qu'il est natif des
Touselies de l'érigné, cn'j tuut son lenip> il a l'ail sa conti-
nuelle deniourance, et dit qu'il a cogneu ledit promoteur et
ses père et ayol, assavoir ïcnz Jehan el Jacques de La Magda-
leiuie, lesquels esloient natifs des Tousches de Périgné, où
est leur princijial lieu el uiaison noble, h qualie lieux de
Coignae. El dii que di' tout son temps elcognoissance il les
a veuz tenir et reppulez genlilshuinmes de noms el d'armes,
cl que leui-s armes sont alïichées es viirau de l'église de Peri-
gné, de tel temps qu'il n'est mêmoira du contraire. Ne scet
les blasonet* mes tousjours les a oy diiv el reppuler esliv les
armes de ceulx de La Magdalenne. Oullre plusdil que en sou
jeune aage il fut page dudil teu Jt'han de La Magdalenue et
I. Voyez note, pièce m, p. ISS.
— 109 —
le sorvoil au fait df la gnciro ci lut eu sa compaigiiic fn plu-
sieurs lieux sur Iiîs Angloys, asçavoir est au si<>j(iî cl piinscs
de Barbezioux, de La HocJu-chaudrio, (pii fureul assiégez cl
prius pîir le seigneur de H;u-ljaï;an ', lurs Ijcntf'ii.inl pour le
roy de France ^ui Itti's regiiuit. F^aivilleuiMiit fui en la coui-
paignie dudit feu Jehan de La Magdalenne, et le servît de
page es sièges de Muulagrier et d'Allaniaus, d'Auzillac, de
Vars, oeruppéi> par les Angloys el en plusi«*uri auties lieux
faisans guerres i\s Angloys en la eompaignie des antres
nobles du pays. El est recors qu'il lut prins entre Routfec cl
Vorlueil * avec plusieui-s nobles du pays par lî*'aiicliatup,
angloys, qui le nieist à ransson. Et dit que lesdiU de La
Magdalenne de tout son temps et eognoissiince ont tenu et
|Kiss»'dé plusieurs maisons el fiels nobles qu'il/, ont vc^u
noblement sans faire aucune chose contraire de noblesse ne
digne de repr^hf^nsion. tlullre plus dit que cenix de La Mag-
dalenne sont parans des seigneurs di* La lÎJDsse etd'Antlion,
cl (le plusienrs gentilshommes du pays. Kt est i-ceors avoir
veu plusieuis Ibiz feu messire Jacques de La Bros.s<i, père
du st'igneur de \m Brosse [|ui est à présent, aller h l'ostel
dudil feu Jehan de l>a Magdalenne andil lien des Toii.sehes,
el oyt el enti'ndit (|ui' hnlil scignnir de Li Ihossi? appilloil
ledit Jehan de L^i Magdalrum; son cousin, et sa lenuno sa
cousiiiRfCt leur portoit himmnir et révérence comme à leur
parent, et seinblablemenl audit lieu de La Brosse ledit l'eu
Ji-han de La Magdalctmcalloif souvant. Et d'un coustn cenIx
de La .Magdalenne sont yssuz de ceuix dt? CluMUîvimîs i?t de
ceulx des Roches, seigneurs d'Arcon, et encores tiennent par-
tir de leurs succession, ainsi qu'il a oy dire et tenir com-
munénionl. TonliîlToiz dil qu'il stcl bien qun ledit de La
Jiagdalenne lient Toslel de La tiorrade qui luy est obvetni à
luse d'iceulx de Chenevières, el la muytié dL* ladit»* siùgneu-
I . ArnAud Guîlhelm de RurbasAii dit !« chevalier 51ms reproche, mort
ea U3I.
t. VcrUnil fut assiégé et brûlâ vers 1 4J4.
— lin —
rie d*Airon qui Iny ost ohvenii à oaiise do fi^u Jch«m des
Hoches, en son vivant seigneur d'Arcoiis. E^l .scel aussi qui*
ledit de Lit Magdalenne lienl plusieurs fiels nobles en la terre
d'Auiiay cï îiiJIrurs, et ne sceul janu's par oy dire ne autre-
ment i)ue on fist aucun doble en la noblesse de Iny el de ses
prédécesseurs. El antre chose n'en scet et plus n*en diL
Jehan Guillot, laboureur, denieurani aux Tousches de
Pi^rign*^, aajî/* de quaire-vings ans ou environ, lesinoinjî pn»-
duit... (// ne dit ritti tfue les pràcidcnls lénmim Huù'Ht déjà
dit).
Nadau Ochier, labouivur, denionranl aux Tousches de
Pérignéf cl natif dudit lien, aagi'r de soixante el dix-sept ans
ou environ.... di( et deppos^? par son serment qu'il cogneut
bien l'enz Jehan et Jac^pies de La Maydalenne, ayol et père
dudit pronuttiMU'. Aussi dit-il avoir vcu cl cxigneu l'eue dame
Yllaire de l.henevyèrcs, nit^re dudit fru Jehan de La Magda-
ietitie. Kt dit qu'il a oy dire el tenir conununément, de
tout son lemps et co^noissaiU'i\ audit lien îles TouseJie>, que
lesdils de La Magdalenne el lein-s pnMécessenrs sont dcsdils
lifiux des Tousches, pri!;s Mathas, à quatre lieux de (Joignac,
el qu'ils sont genlilshomnies de noms el d'armes, et exlraiz
de noble el aneiemie lijiiier. Kl ililqnMii ven certaines armes
6s vitraux de l'église de Péi igné, qut» l'on dil communément
cslre les armes de cculx de La Magdalenne. Kt dilrfue icclles
armes sont ésdils vitraux de toute ancienneté (Les Lu
Madehnne virent tinhlcmcnf et finssèdenl detjmnds héritages).
Et dit savuir que durans les gnorres (pii ont lîslé au temps
passé et du lemps que les Angloys occupoycnt la plu:^pa^l du
pays de Xainloitge, c^mriie ledit feu Jehan de La Magdalenne ■
fut prins aupriVs de Verlueil, en la cnmpaignie de plu.sieurs
autres gentilshunmies du pays qui turent delTais par ung
appelle Beauchauq> el autres Angloys, qui courroienl le pays
de Xaintonge et d'Angolmois delà la rivière de Charante. Kl
dit qu'il est tout commun et notoirt^ audit lieu des Tousches,
que lesdils de La Magdalenne sont grandenteul patrimoines
— m —
el appîiianh's des si'i^neins Kh: L;i Brosse, d'AiiUu;, iïr ctuix
de l*uiilii'Ux, du seigneur de La Hivièie, pr/'s de hoiiipiern'-
stir-BouU)iiiie, aussi qu'ils csloic.ul parans do. W-n Jehan des
Roches, duquel îlz tiennenl emîores partie de sa succession
avec le seigneur d'h'^i'ojeux, dtKpie! ils sont parans, eoiiune
il .1 semblablcMienl oy dire. Kl dit qu'il a esté présent par
plusieui's foys connue inessire l.oys de La Bniusse, seigneur
d'icejuy lieu et son feu ayol, nommé messire Jac^iuos, appel-
loient lesdits leuz Jehan el J.icquos de La Magdalcnne leurs
cousins, puhlicquenienl, et tant audit lien de Perinne que de
1^1 Brosse, oi'i ils conversoient souvi^nleslTois les ungs avec
les autres. Et dit que jamés ils no sceu ny oyt dire ne autre-
ment que on revucast en doubli^ la noblesse desdits de La
Magdalenne.
Jehan Gouaull, dit le bastard, laboureur, demouranl en la
parniisse des Tousclies de Périgné, aagé de soixante-six ans.
(// répt-le Cl' que ies autres nnt appris).
Fait le xviii« jiinr de novembre l'an susdit mil iirr nu".
Jehan Mesnarl, dit Mondin, laboureur, demouiant aux
Toiiscbes de Péiigné, aagé de cin(|uante ans ou environ
{Jéèmf observation}. Puis il ajoute : qu'il a veu et sceu comme
ledit l'eu Jacques de La Magdalenne, Gaidras et Pierre de La
Miigdaleniie. ses frères, mil lousjnnrs obéy aux anièiv bans,
servy le roy au fait de ses guerres, comme les autres gentils-
hommes du pays. Kl est ivcors que ung aiitiv leui' fi-ère,
nommé Loys, monrut an senice du roy, au voyage de Tar-
tas \ et aussi que ledit Gaidras fui prins à Chalays par les
Angloys avec plusieurs autres nobles du pays.
Jehan Chevalier, laboureur, dcmourant aux Touscbes de
Péripné, aagé de soixante ans.
Jehan Dieu, laboureur, deniourant au niènie lieu Même
observation, mais ii donne un détail nouveait : Dit aussi que
1. TartBB, duus leii Landes, urrondissemont de SaiQl'Sever, TuL pris
par Charles Vil tu commeDcement de 1443.
— 112 —
Itidil fcii iacquos de l^a Magdalonnû fui iiiarii^ avec lamepCil
(\o feu fiiorisc'igneur de MoJisoi-eau, dont esl j^u k'dil pro-
iiiiitf'iir.
AiiltioYno nnron, laboui-our. iMt'int' déposition).
J(>han Arnautl, litMih'iifinL el fourrier di- |iiirlic des gt^nî;
de guerre el archers du roy, no>lre sire, de la charge el
coîn|Kiignit' de riHjiisieur de Itwhechouar^ el dfiiuiurdnl es
Tousohes rh^ Pt^rigiiê, aagr de iiiiai-anie ans ou rnviron, les^
rnoiiig produit, jun;, ciiquis, oy el exaniim'* de el sur le con-
teuu è» xi"ii, xr"iii el xii'Miir articles prins à prouver par
lesdils demandeurs h Vcncx*ï\Uv, «lesdiis défendeurs, dit et
deppose par son serment (ju'il est nalil' des Tousches de
Périgiié, el illec a Iniisjours denmuré, !>aiil' qu'il a eslr phi-
sieurs Toys à la guerre. Kl dit qu'il cognoul bien l'eu Jehan
do La Miijî(ialenne, ayeul, el Jac^[ue^ dr La Magdalennc, [)ére
dudil jtroiiioltMir, cl cogiioist Gaidrus et Pierre de La Mag-
dalenne, ses oncles. El dit que iceulx de La Ma^^dalenrie sont
geiUilshonunes de noms <•[ d'armes, el pour tels sont lenuz
el rLq)pulès couHumicmenl audil lieu des Tousches fl envi-
l'un au pays di' Xaiutouge. et aussi qu'ils ont ung bel hoslel
nubic el ancien et uug ho.m liff audil lieu des Tousches, â
cause duquel il qui parle est leur lenaucirr el honime^ si
font la pliqtarl drs liabiljiis des Tousches. Dit aussi que les-
dits de La Ma^daleune tii'uneiil plusieurs maisons el fiefs
nobhfs (>s chastelluiiie^s d'Auuay e! de Mathas, cl aillem*» qui
sont de ^çranl revenu. Kl dt; tout son Icmps el cj^noissance
il les a veuz vivri' nobliMnenl, suyvre les giien'es comme tes
autres nobles du pays. Kl est liien recors avoir veu à la guerre
le pmmotcur, au voyage de (ïatbalogno. El dit qu'd a oy dire
es anciens des Tousches que cculx de La Magdalenne es-
loieul les plus anciens t;enlilsIiommes dudil lieu des Tous-
ches» el a VL'u leurs armes, il qui parle, de loul son b^mps,
es vilres île IV'glise dudil lieu de Pi^rigné, el dil qu'ils por-
tant le champ d'or avec ung chicf d'ai'genl et ung lyonpar
dessus, mes n'est recors de quelle coulleur. Et dil que lesdils
— ItS —
(le Ln Magilalenno sonl pîu'ens ol alièz de la plus pari des
goiililzliomincs du [lays.
Véncrablc c\ disci-^to pi^rsonmi m^ssire Pierre Rlanniillon,
piastre, d^Miioiiranl es Toiisclios (h IV'njîin', a;ig(' de ({iiaiante
ans tm eiivirutl, lesiiiuiiig pindtiiL , dil 4^1 dttppusr pai' son
sernit^nl qu'il psI nalildcsdiles Toiisibt's de fVrignr l't co-
l^iioisl hii^n li^sdil.^ piTimotoiir cl (jiiillaiimc do La Coiirl, oi
des aiilivs d*'lli^n(l<'iirs n'a point il** lognoissaiiicc. ^// irprfc
eu partie Cf ffiu' l'on snit tiéjàh lHl aussi avoir oy dirv corn-
iniiiuiiiUMil. audit lien des Tonselies <|ije lesdilh de La Mag-
dalenne esloienl païens de feu niessiie Arnaull Vicier, en
sou vivant chevalier, deninuranl audit lieu dos Tousches de
Périfîné; et il ipii parle la veu par esiripl en plii^ieni's Icc-
Ires faisanl mention rpie lesdiLs de La Magdalrnne esloient
nommés cl appi-lléz vask^z el esciiyets. Et dil que leurs
armes sont d'ancienneté en l'église des ïousches, tant es vi-
traux (ju ailleiirs, *-l dil ipte Ir cliaiiip de l'escu de leurs ar-
mes est dur, uii^,' clnit d'argent, et pardessus unglyon ou lio-
parl de sable ctnironné, djuilellé el ongle de gueulles '.
Jean Mac6, laboureur, demuurani î\ Coigiiac, aagé de ^ua-
i*ante-cim| ans ou environ, tcsmoing produit , dit que de
sa eognoissanee a Itien veu ung grant vieil banc, qui esloit
davani la ebapiielle Nostre-Dame, en leglisc de l^oignao, el
dil itiTil a plusieurs foiz uy dire ft sesdils l'euz père et mère
que ledit bane esloit de Mailie Kuusejui'ne, elaprt^s ii Bonne
Rottande, sa fille, niii''re du pên^ dudit piomolenr. Kl dit
qu'il a veu et sceu,dùs son jeune aage, i|ue([uant ou qucroyl
on ladiiic église aucune personne, el elle l'usl ondit banc, on
disoil : «Vous la Irouvere/ on banedeMalhe Fonclii[^r,B du
lemps qu'elle vivoit, el^ apr^s son décès, i\ [adilc lionne que
luii appelloit coninuin^meTU daiae Honne. Kl dit i\m ledit
banc esloit joignant des sépidtures de ceulx de I<a Magda-
■ lenne el de leurs prédécesseurs. El en icelluy banc a veu jdu-
H I. Voyex
^^ ArchU
I. Voyei les armes blasonnëes dea (rois La Madt^leine, p, ISS, l-ST.
Archives, xi:vnt.
- 114 —
sieui-s tbiâ seoir lesdiles Mallie FuuscIiîit, Bonne Rollande
et aulros femme de Tostel de La Magdalenne.
Noble et puissant seigneur mcs^ire Jaiujuts de Lu Brosse,
chevalier, seigneur dudil lieu ', aagé de qiiaranLt:^ ans ou envi-
ron, lesmoiiig {imdniL.., dil et de|t[Hi>t! jmr âon âermenl i]u'it
est natif de son cliaslel de La Br*osse, où illciujues a fait st
continuelle deniouranee, et a Itïen cognois^^ance des fiarlies.
Knquis sur les arlicle:> dil qu'il eï^t lout nuloia* au pais que
ledil prrMuuleiir et se^ |>i-i''déc<*sseurï) purlant te niuii de La
Magdalcnne sont genlilsliomme.s <)e noms et d^anne^, des
|jlus anciens geulilshuiiiiiies du pays, cl dit qu'ils sout pareus
de luy (pli dep|H>se. Kl a ov dii*e mainleffoiâ à feu Jehannol
de La Biïksso, l>aslard de sa maison, qui esloil d'âge de quatre-
vingt-dix ans et plus, au temps de son décès, que ung appelle
messire Helies de La Brosse, chevalier, seigneur en partie de
la seigneurie de La Brosse, maria une sienne niepoe avec-
ques ung de ceulx de I^ Miigdaleue, et luy dotma en mariage
loul ce qu'icelluy chevalier lenoil eu la vicoiité d'Aunay, doul
lesdils de La Magdalene joyssenl encores h présent et en font
hommage à lui qui deppose,et de partie audit viconle d'Aunay.
Dit aussi avoir oy dire audit feu Jehaunol de L;» Brosse que
si lui qui deppose inoiiroit sans iioirs plus proches, que ceulx
de La Ma^ilalene seraient ses lieriliers en la seigneurie de
La Brosse. El dil avoir oy dire audit Jt'liarmol que feu Jehan
de La Magdaleune, ayol dndit promoteur, avoit esté norry en
la maison de La Brosse aveoques messire Jacques de La
Brosse*, ayol dudil qui deppose, seigneur dudil lieu, et que
ledit messire Jacj]ues le lenoil et appelloil son cousin et pa-
rent. Pareillement a fait le père de luy qui deppose, ainsi
qu'il a oy dire audit Jehannot, car il qui deppose n'eut point
cognoissance de soiidil pèiv, qui décéda au voyage de Pon-
I. La Hrouue, canton de Matbi.
3, Cf. Arehioes, ixri, p. 371.
ni
I
loizp ', auquel voyjigo luig appelle Loys do La Mngdalene
raccoriipiignoitf et estoit de sa maison. Dit plus que dès
isa cogiiiiissanco il a vou en régliso do HIanzac» ot à la clia-
peljt' do La Brosse, qui est onr:ontie icelle éj^lise, roilaiiies
armes, poinclos dancieiinet^, iesquollee^ armes il a <>y dire el
tenir comiiiunérneiil atidil lieu de Blanxiic que s'estuienl les
armes deceiilx dp La Ma^dalene, el n'esl ret^ors si elles sont
scmblahles ix eciilx qu'ils pnrlaiil à prissent Dit aussi que
lesdils de biMygdalciie son( parons dos soi^'neins d'AnUion*
el des Tousolios, iiiiisi qu'il a oy dire iiudit seigneur d'Aullion.
Dit aussi que coulx de I^a M.ijî<lalenc ostoieul pan-ns de feu
Jehan dos Roches ^, soigneur' d'Arouns, auquel ils ont suceôdi5
en parlio avec le seigneur d'KsiM)you.\, et dil quu lesdils di'
La Magdalenp liiy i'oiil roiniiiaijo île la seigneurie d'Arouns el
du Fraigne. Dit nussi que lesdils de La Magdaleno sont bien
Iieritéz oi grandeitioni patrtinuinés c*s pays de Xalnctungc ot
d'Anjt<d'"<0'S' '*( M'^*'' anjnui dtiy, les fiefs nobles qu'ils lienaiU,
lanl «le ça que do lu \ii rivji'rc do Charanto, povonl Viilloir six
cens livres el plus do revenu. Kl dit qui> d*; sa oMgnoissance
les a veuz vivre noblement, suyvre les armes et ubéyr aux
arrière bans du roy, <u)mme les autres genliishomines du
pays, el en plusieurs voyagtts el enlieprinsos. Kl onuques ne
oyl faire double de leur noblesse. El dil aussi qu'il est bien
commun, au pays, qiio la mère dudit promoteur estoit pioche
1. Lp Bièf^e de Pontoise eut li<'ii en l-Hl. l.e l'J septembre, la ville fut
emporlt^c dans un terrible atisaul.
2. Pour le» irAuthuji, voir f..i Saintontfp i>l »es fnmiff''« îllitslres, par
Allaio, réimprioM^ et annutt> par M. L. Auiliat. p. 130, cl Ueaucbcl-Pil*
leau, Dictionnaire thit familleg du Poitou, i, p. 186.
3. Guyol des Rui'lies tnuurut sdii« enfants, el laissa pour hériUer feu
Jpan des Ruclies, fton frèrR, qui mourut »Bns eurants l&i&eant pour tit'rl-
liers Jacfpies de La Madeleine cl ros fn^rcs enfants de .\vnn. Ledit Jac-
ques de La Madeleine mourul, laissant pour liéiitier autre Jacque», ftoii
IIIk ain^, lequel eéda lesdites choses prétendues au procès k Gardras de
t*B Madeleine, son oncle putcniel, en partage. Ledit Ganlms muiirut el
laissa pour héritier son lils Cbrisluphe.lMs9.de Bcaumonl. Pn-uvei,
fut. 17. Btbiiotbèque de Saintes).
— 116 —
parenUî dfi fpii mftssirr Johiui do Jambos, sf'ignciir de Mctri-
soreau. El dit que jamais il ne sceut [>ur oyr dire, ne nulre-
ineiil que ceulx de La Magdalene l'eissent chose conlraii*e A
l'eslat de noIiU^sse ne tligne de reprehension. C'est ce ipi'il
depposo el plus n'en dit.
Noble hoiimie Jehan de Thoirac, escuier, seigneur d'Ks-
béons, demoiirant au lieu diî ï^ulay, aagé dn soixanh^-deux
ans ou environ, lesmoing produit , dil el rli'ppuse par <on
serment cpi'il est iiaiif de Sainet-Jehan d'Aiii^elv, <A ild'c el an
lieu de Louiay il a lai L sa eoiilinuetledeinonranee, el a bien
cognoissance dudit promoleur» mes des defTendeurs n'a poinl
cogncissance. Dit qu'il cognent bien feu Jehan de La Magda-
iene, ayol,el Jacques de La Mai^dalene, père dudit promolem-.
Aussi dil qu'il a eognoissance de (iaidras el Pierre de La
Magdalene, oncles dudil pronioleur. Kl dil tjue, de toul son
temps el uojinoissance, il a oy dire et tenir notoiretnenl que
ledit protnoteur et ses prédécesseurs portani le nom de La
Magdait'MiL' sont geiitilshoiiuncs de noms el d'armes, el exiraiz
lie nidde lignée et ancienne, et ijn'ils l'sloifnl d'ancienm-lé
des Tousches de Périgné, ot'i ledil promuleur el ses oncles
ont ung [)el liostol nuble el plusieurs fiels, tant on la paroisse
des Toiisehes que ïdllieiirs es cfiasleltanies d'Annav el de
Malhns, et (jifils sont graneieitieni palrimoinés en liel's nobles
lant par de(;a que delà la riviènî de Cliaranle; aussi qu'ils
sonl parans du seigneur de La Brosse et autres nobles du
pays, ainsi qu'il a oy dii-e rnnininnémen( audit |»ays tle Xain-
longe, el l'a aussi oy dire audit de Laltnissi-. qoi oncores les
advolie ses parens. Dit aussi que la mère dudit promoteur est
(ille ' de leue Beaulrix de Jambes, seur germaync de feu
messire Jehan de Jambes, en son vivant seigneur de Monso-
reau, el pareonséquent que ledit promoteur osl proche parans
du seigneur qui h prêsenl esl de Munsorean. et de la l'ennne
1. Voyez la transaction du H scplerabiv liSO. Pièce sxir.
— 117 —
de monsieur He KaMuius, sétioschal de PoicUm ', qui psI
scui- duilil. soignoiir di- Monsoreau, qui ost des ChaboU et
de lu maison d'Ar^ciiUin cl do La Grève. Rt dil plus r|i]'il r
veu liîsilils de La Majjdalenni' vivre el converser ciinimt' ^o.n-
Itilslioniint^s, ol obéyr es arrière bans à servir U' ro} au fait
do la guerre, incsmemcnl lesdils père el uncle dudit promo-
teur. Kl a sceu que ledit Vunro. de La Magdali;ne servoit pour
tous le roy au l'^il de la fîueire. Kl a oy dire et tenir conunu-
Iiiément que ledit l'eu Jehan thi La Magdalernie avoilesté en
son vivant ung |,'ranl lionune de guerre el bon homme d'ar-
ini.*!!:. El oncques ne vit ny ne sceul que iesdits de Li Magda-
lenne reissenl chose eotitraiie à noblesse ne digne de leprê-
bi'n^ioi). Oit aussi qnc h'sdits de La Mapdnienn ont armes
daiicienuelé ainsi qu'il a oy dire, el luy (pu di^ipose It^s a
venes puys aueun li'Tn(ts en ^à, en l'hostel dudil de La Magda-
lenc, el dil qu'ils [lorlenl le champ de leur escn d'or avec un
■ chiiïl' d'arpent où il y a uni( lioupar, eonronni^ et danlejlé du
giii'ulles, A sun advis ne antre cliust* ne scel du contenu es dits
articles.
H Ji^lian Chauvin, deniourant à Mallwi>, procinenr d^r la sei-
j»iK»urie de Thoi-s, aagé de cinquante-trois ans ou environ,
■ tcsiiioing produit... (/^l'y/^wZ/w/i lrr\s courte et insifjitifî(m!e).
l'ierre tlhauvin, sergent du roy nu^lte sire en la sénes-
uhauuéc de Xainclongt?, deniourant à .Alalhas, natif dudil
lieu, uagé de quarante ans, ou environ, tesmoing produit...
fMénie of'servutioîij-
Woble Thomas Chaslaiguer-, eseniei, seigneur d'Auges et
I
I. l*hilippc de Comm'mes. sinWial de Poiloii, sejffncurd'Arprcnlon cl
Tu I mon t , i^|K>ii«a Hélriic île Cliamh''s, ou .Innilics. fîMp fie .le.in II ot ào
-Icrniuc *\v < ibiiboL. Je u'iit Irouvô Bi^atrix de r.htinihcs ni <hiiis l.acheiinye
Kii iluti» lp Dtclionnairr^ fit* MM, Hraiirliel-I'ideaii.
(-(. iiutl--ltn tle» .\rrlttrrn, iir. p. .'(.(2 ; Arc/tiren, l. xiv, p. 3Î3 el sui-
'% ailles. Voyei plu» luiri Ih drpositîon «le Thomas Cha^loigner, in ftnf,
p. I:!0.
t. U a'est rnllacbé k iiicun« branche de In ramille ChasLeigDtcr. Cf.
I^uckel-Filleiu, toco cilsto, ii. gi. iH. Il est cilc dans un traite du
- IIR —
<lii PIrssis, dcinourniit audit lieu d'Auges, itngê de cinquantc-
uug ans ou environ, lesmoing prodnil. .. Sur les xiiii, iiii'Mx
et xve articles dil cl deppose par son serment qu'il est natif
dudil liiîu d'Auges et a bien oognoissaiire des parties. Paml-
leineul dil qu'il eut bien cognoissauce de leu Thibault Dupont,
son ayol maternel, et Matlie Fouchîer, sa dernière femme. Kl
dit que luy estant en l'eage di? sept ans ou environ, ledit Thi-
bault Dupont, qui pour lors demoui-oyl à Fostel de La Mag-
daleiie, eu la ville âv Coignae, avec ladite Malhe Fouchier, sa
iVnime, envoya quérii' luy qui deppose audit lieu d'Auges et
le tinct et alimenta avec luy à sa maison cinq ou six ans,
(luranl lequel tenqis il eut bien cogiioissaiice de ladite Mathe
Fnuchier, qui Psloit itnmlt hoiii'Ste dauiuiselle et aneienne, cl
de grand dévoeion, et laquelle donna des ornemens tl'aultiers,
Eesrpiels idie feil l'aire d'une sienne robbe de damas blanc, à la
chappelle de Nostre-Oamr, audit lieu de (!Inignac. Kl dit tiue
liiditf damoiselle communément se sétiil en nng grant banc
vieil, de sept ou huit piéz de lung, ipii esloil devant ladicte
chappelle de NosLro-nanir, les si^pultures des pnVlécessenrs
de ladite feue Malhe Fouchier entre deux. Et dit que lors il
oyl dire comnmnêm^-iil tant à ladite Fouchier que à autres,
et au>si ;'i la mère de lui ipii dr'ppû?.!^ (pic Indil liane esloit et
npparleitoit ;'i hidite Fuuehière, cl tiel esloil nonmic et appelle
conmimienient audit lieu de Coiguac. Eldilqiic, quattl ladite
damoiselle alloit A ladite i^gltse de 0>ignac, elle se mecl^il
conmnmément et le plus souvani audit banc, et avecques elle
feue Runne Hollande, salille, ayolle [Kileiiielle dudit pmmo-
teur. Et dit qm'. qwiui il advenoit que les damoiselles de
l'ouslel de Iài Court, et de l'ostel de cculx de La Magdak-ne
s'estoienl assises b^s premières au(lit bHnc, et que tadicte
Fouchier survenoil poursoy y nieelrc, que elles laissoienl le
plus haull lieu et lionnorablc dudiî banc à ladite Fouchier. Ne
4 mars (4t>8, p»Hsé entre divrr* membrc'S dp la famitle de I^estanfr. tin
sujfl de l'IiiSicI des Brousses, en Saiiilontjp, 'jiii étnit tenu noblciucnl
dudit ThnmaH. (Archives de la Cliarcntc, E.^ .^67).
— 119 -
scel pas si scj^toil pour rnnnciir do ce que ladite Foiichicr
estai la plus aiicieime ou autrcmonU El dil avoir veu Ifîs
choses susdili:'s plusieurs foys on lemps dessus dit. El est
rpcors qu'il a quaranin ans ou (environ, quo. l'^dit \m Thibault
Dupont, luy piTsenI, j'utoulcnv (*t cnscpuUui'é davant ledit
banc et ladite cliappellr?. Dit plus que nu voyage de La Guer-
che» qui fut il peut avoir cinq ou six ans ou envii-on, il de-
manda à messin' Jehan Fouilu'er, chevalier, seigneur des
Herbiers on l'oiclou. si ladite (eue Mallie estoit yssue de sa
maison, lequel luy dist que ov, el qu'il en e^sloil bien assa-
vanté, et f[UçlJc esloil de leur nom et de leurs anncs. Et dit
qu'il a oy din* à (iuillerneele Dupont, sa ni*^re, que ladite
Kouchier avoïL éip uiariée avec deux luariz, paravant ledit
Thiltaull, desquels l'un esloit ca[)piLaiiit" de Mortâigne sur
Gironde, et estoieut gens notables. Et pour ce croyt luy qui
jKirle que ladicle Kouchier esloil hien lyouv avoir ung bauc
en lailiele rglise de Cnignnc, niés si elle (\i autres femmes de
sa maison en onL eu [irééuiinam-es sur les autres damoîsclles
de ladicte ville de lioigiiac. autres que celles dont dessus a
parlé, dit qu'il n'en a m*^moire.
Sur les iri^i, et un, xi"ii, xr'iii et xn"ini*î articles dil qu'il
est rorîunune reniMuniêc au pays de Xaiulunge et d'Angol-
moys que ledit promoteur est gentil hiunme de nom et d^ar-
mes, et exlraicl de noble et ancienne liguée, gratidtïiuent
patrimoine es dicts pays de Xaintonge et Angolmoys et en
Poielftu, esquels ilz tiennent plusieurs hoslels et fiels nobles
de grani valleur et revenu. El dit que luy et ses oncles tien-
nent aujourduy en fiefs nobles quatre cens livres de rente et
plus. El a oy dire à sa mère et autres gens de bien du pays
que ledict promoteur et ses prédécesseurs sont parens du
seigneur tie Li Brosse, et que si ledit seigneur de La Brosso
et madame île Sissac, sa srrur, décédnieut sans hoirs procrées
de leurs e^rps, lesdiLs de La Magdalene seroicnl leurs héri-
tiers en la seigneurie de La Brosse, etque le Brueil-Marmaut
et autres terres qu'ils ont illec environs, sont ohvemies à eutx
A
— ÏM —
)Kii' {lai'la^i' de la tnnisoii de La Biusse. Kl dit luy qui âop-
pose que d« loul son temps cl cognoissanco, il a v«u eï wt-u
t'oiimie Icsdils di? l>a MiigdidciK- uni snyvy li's arnifs cl servjr
11' i-oy an lai l do In gnrm', i^oninie lt^sauln>s g<M)tilsliMnHiie<î
du pays. El dit qu'il eul bic>n luignuissanco de feu Loys de
\m MagdaliMif, nncli* dudiil pmrnoli^mvpii tnonrni au service
du roy, an voya^r de Tarla^. IHl unllrc que l<.>dicl l'on Jehan
de ha Ma^datrnne e^toit. ù can^e de sa nuMe, yssn de cenix
de ('Jii'nevi^ri*N, el qu'il esloil seijînour, h c^use de sa ini*rc,
de la seigneunc de 1^ r^iiurrade en pariie. el en joj'sseMl
iMicnn\s il pn^<enl ledirl piïnnoti'ut' el ses oncles. Dit aussi
(pie Indicl It'H Jehan de Un Magiialene esloil paivnl de ceulx
dt's Htiche>, seiyneui> d'Arcoiis, el que Icdicl pèa* dudicl
pminolour cl stw frèiiïs ont sueo^dé, par inoieli^, en hi sue-
cession dudiet des Uoclies, avee le scigueui* d'Ëscoyoux.
Onhre dil ipn' lesdicK de La Magdalene sont prens el allié»
(le phisionr> aidlres ^enlilïlioinuie.< du pajij, et scel bien (|ue
la Mil Ti! dndii-L pnunoleur, de laqueUe ne avxii le nom» i*»t
Hlle de ta seur nalnrelje el légitiuie de l'eu Miessii*c Jehan
de JandH's, imi son vivanl M'ij^ntnn- ili' Mimlxiivau, el |vn* vc
pmehe pati'iil du sfi^furur de MiiiilMirriiu qui l'sl à pi'é:>ent
el de niadaine de Uitslnies, sa seur. Kl au ii'^:ti'ii desdicls de
l.a l^turl, dil qu'il a oy diiv rouiniunèinent, audit lieu de
Coignae el ailleurs, qno feu Herirand de La (^url, |>^i'e dcs-
dils lie La riiurl. dilli-iidiMus. csdiieiil du pays de Berlaijîue,
ne secl s'il rsluil ^^euliifiuinnie nu non. Bien l'a veu viviv
comme genlilhonnne el ne snM point ipie lesdils dctTendcurs
ayenl aueiuis hérilaim-s nohli's h wuise de leur péi*e, bien en
avoir à eaiise dr Inir nièie, Tiirs miti pas de moytii^laul que
ceulx de La Magdali'ne, lesquels jI a loujouis veu vivre noble-
ment, ftonnorabliwiicnt vl ^r.i\HU'îwi]\ el tenir granl maison,
rivaller grans seigneins ri aultivs luitahles gens, etjanii^s ne
seul par oyr dire, ne anllnrin-nl, ipi'ils feissent ehtwe eon-
traire à l'esUil de noblesse. C'est ce qu'il deppose el plus
n'eu dil.
Aymar Bnjuarl, issciiior, soigiuMir di^ SoiuiL»villL», dernuu-
tiil h îioMiievilIt.', cliastt'lh.'iiit' de Moiiti^îiiiu-, aagé de citi-
qiianli' ans 011 i-nvirnn, tt^snmiiif^ |H(nii]il, rirf'u...dil ot di'|i-
jposi' par sou s^Minnit qu'il est nalildii lii.'u dtî Soiiiicvillo,
OÙ la |ilii8parl Ul* sou Ic^iips il a liiiL sa coiilimiclle dr<iii<ju-
raiice. Kl dit que luy fsLaiit i^n l'ivi^ie de huit ou dix uns il
fdi'uioura rt h** tint ni ciîsIc ville tli' (lui^ri^fic pom- ;i][,'i à l'es-
|colli? ot y lut tenu iviviroii tioys ans, diiiaiiiL Il'i|ul'1 t<Mi)|is il
{0ut CMguoi.ssanci; de I'i'ik» Mallie Konrliiri., |ii/;4ynlli' dudit
mmoU^ur, El dit ijuc, i|iia]i«l elle atloil â I é^lisi^ de Sainot-
légicr de Coignac, ellp nom ertoit eu uii^ grant hnuv vii'il, qui
>loil (lavant la t'Iiappelle i\(js(r*'-ï);ini(:\el tippuispareilleiiietit
IIl^ reuiuieï> du l'ush'l diidil piduiuleur' ^(t y surit niides, ainsi
nu'il qui ilrppose ^ouveiilas l'oy^ a veu, qiiaud il venoil audit
lieu de Coignac, mH ne ^icel pa:> à qui nppartcnoiL ledit
l»auc. fUt suite nr pthniU' uncun iiUérét. C'est ht ràpêlit'wu
me vhitst's flt'j'à rimjt fni^ drehtrèesh
Nohle honiinr Joliyn Orne, escuïei, demotirant ^ La Con-
ilde, chasIellainV de Jatuaoct iialil' d'ieelliiy lieu, aagé tle
;inqiiaute ans ou eiivifon, lesuioinj; produit... dit et deppose
ipar son s^^rruetit qu'il tur^noi^l liiru h-s pailii'> d eut liien
IC();giiuissaui:e de l'eue Mallie Fouseluer, eL vit autrelîoys, peul
«voir quaiiuile ans, que ladiele Matlie Kouchier, (|uant elle
yioil i\ l'église de Coignac, se inccloil en ung vieil banc, qui
iest davanl la rhappclle NoMi'e-narue. Kl ainsi qu'il est allé
w\ veiui deppuis en la ville de Coignae, il a veu coiiiuie la
mère fil ayolle palernelle dudiil promoteur i^e .sont assise.s on
dit banc, qiuinl elles esl(ùerfl à ladite église, mes ne scel à
l'ipji apparteuoil ledit hauc. Kl au surplus dit «jiie ledit jtro-
Iiiolenr el ses père et ayoïd, de.squels il a bien rogiioissanee,
loul l'Sté, et est eiieores le promoteur, repputêz uoloiremeul
(genlilshotmues de noms H d'armes, el de bonne el ancienne
lignine, cl qu'ils sonl pnrens à<^ monsieur de Li Brosse. Kl il
qui parle le se^l parée qu'il a servy airlrefToiz fen .laeques de
La Brosse, en son vivant, seigneur dudit lieu dn La Brasse,
- lîî —
H pc>rr d'irrlliiy qui en csl à présent seigneur, M demonra
avrH:<]ue> tuy l'i^sparo dr quatre nns ou environ, drirnns lequel
tanips il vit, oyl et entendit comme ledit Jacques de La Brosse
appeikiil Jehan de 1^ Mapdjilène son cnusin, et le honoroil
comme son parent. IttI aussi que lesdilsde La Magdalen»'
sont parens de cculx de Chennevwres» ont d'autre parentt!
ou alliance, ne sauroil depposer parce qu*il n'a pas eonli-
nuellement demouré au pays. El dil f\w le pinnioli'ur et ses
ourles sont grandement heriléz et |)alrimoinils i^s pays de
Xainlonge, d'AugoImoisetdc Poiclou, et aveu elsceû comme
oulx el leur Jacques et Jehan de La Ma^dalène, père et ayol
dudit pmmoteur, ont vesqu noblement» grandement et hono-
l'ablement, sans ce que jamès il sceusl qu'im feisl aucune
dohle en leur noblesse el qu'il feisl chose digne de reprehen-
lion. Rt plus n'en dil.
Noble homme Jehan Chesne,esouier, seigneur du Cluseau',
et deuiuui-ant inidil lieu, aagé de cinquante el ung ans ou
environ, tesmoinj: prwlnil... Dil qu'il es! natil du lieu de Ko-
meforl en la ehasiellenie «le Mathas, et a cognoissances d^s
parties, et dil que les p<^re el ayol el oncles dudit promoteur
desquels il a bien eu cognoissance ont (ousjoiu*s eslt} diu» el
reppuli^ par la commune iviionmif^e du pays gentilshom-
mes de noms et d'armes, extraiz de noble el ancienne lignée,
et parens (habiles ?) à succéder îi Monsieur de La Brosse el à
mademoiîielle de Sissac, sa sœur, s'ils décédoyent sans hoirs.
(Déposition Irh ronrte stt7\s oufrt' intérêt).
Noble honmie Jouachim Tirant, esciiii'r, seigneur de Mas-
sac i, demouranl audit lieu de Massac, aagé de quarante el
cinq ans ou environ, lesmoing produit... depposo par son
serment qu'il est natif dudit lien de Massac on il a la plus-
part de son temps fait sa continuelle demounmce, el a bien
1. i^aiichet-Killeau, loeo citait», ne mentionnf pn» Jean Clif'Dft. sur ta
famille duquel il ne ruuniit, d'ailleurs, que lri*s peu de rciiseipiicmeiils.
2. D'une famille hourffeoise, originaire de Itoauvals-sur-MalltB, anoblie
au XV" siècle. Cf. Anhivf9, xxiv. p. 48.
eu cognuissaiic^ de feuz Jetiiuit*! Jac^^ucs de La Magdalene,
ayol el p^re dudil promnteur, Pl cognoist aussi fiaitiras el
Pierre de L:i Magdalonc, ses oncles, et dit qu'il esl tout
coinmiiii au pays de Xaiiitoiigi' ol d'AngoIrnoys que lesdils
de La MaiidalynesonlgeiUilshomnies..., ^'t^..
Jehan Portier, i*î4cuyer, seigneur de tiuadeirionlins, rleniou-
rant audit lieu de riuademonlins, aagé de soixante ans ou
environ, lesnioiiip produit... dipposo par son serment qu'il
est natif de la villr- de Cuignac, et illcr et euviroii a l'ait
ia pluspart de sa demourance winlinnelle, el a bit^n eognois-
.sancc dos parties. El, surlt^ xiiic dcsdits articles dit tjue dt^s
î^oii jeune eage il eut bien cognoissance de feue Matlie Fou-
ohiôre qui, nneuneslbys, quant ellealluil à IV'j;liM' de Sainrl-
LiO^ier de Coiguar, se uiecloit en ung grant vieil banc qui
cîsloil davnni la chappelle No^tre-Dame. auquel bane, sem-
fclableinent et plus sauvant, les feinnies de l'dsleldi' eeulx de
I^ Court se uieeloienl et lenoient le liaull lieu dudit bane sur
la<]il<* Foueliièr»! et autres femmes que ^e y meelojerU. Et dit
<\uc le plus sauvant ladite Kourbii'Te se mecloiL en ung petit
l>aiic qui estoit davani ta eliap|i<'lle SaincMieoi-ge, qui esi
1 Toinpup pieea. Kl |^>nr ee ipie icellny dit petit haiie faisoil
«nnny A lailitfM'glisr im^^ tnligieiix dn prieun^, nommé mos-
^i^c Jtoulin, priiict ledit banc: ut le gL'ata on |)uys dudil
pneuré, ainsi qu'il oyl dire au curé dudit lieu de Cdignac,
«iamiier Irespassé. Et ne scel h qui apportenoit ledit grant
bane. Et dit que les unnvHîf's es|>ou.ses et conimèrp.s, rommu-
nèmeiil, se séoicnt ondit grant banc. Et sur les xi"ii, xi"ui,
xirMiii« articles dit fju'ii a i(>usjoui*s oy dire cornunuiémenl
audit lieu de C(»ignac que ledit promoteur, ses père et oncle
sont nobles gens el de noble condition et les a lousjours
veux vivix* eonnne g+'ns nobles cl qu'ils sont grandement pa-
trimoines, et ont tenu et (it*nnent giant maison, el n'a point
soeu qu'ils feissent chose contraire à noblesse nechosedigne
de répnéhension. Et autre chose ne scclet plus n'en dit.
Noble homme Henry Joussein, escuyer, seigneur de Saiiict-
— \'2\ —
Maiiiii, el drmounmt ;iu<lil lieu de SaMicl-MHiiii), aagô de
cin(|tiiinl»-titiit mis i>ri eiivit-on. leNMUiiii^ produil... dit ci
dcpposo p»i' son sfriiiiMil (pi'il ost nalifdiidiL liou dt> Saiiict-
Maftiri, cl illt'c cl an lioii d»! Ooigrcu- a l'ail la plus part de sa
(îonliiiiiclledcmoiiraiici'.el h bien roginiissanoe des partit^...
Oit que dès son jeune aago il vil ung grani vinl liano qui es-
tait h riMidinil d(» la chnppi'lle de Nnsliv-I*ame. onqtiel se
sf^oinnl Miillit' rAtiir.hicr et la fiMuirn^ de l'»'u B«_Mlraiid de l^a
*k)url, iioniinéL' U.islingties et au(rc:< l'erniue^ île la villt> d«;
Coignar., mes ne scelà qui apparlcnoit Ifdil iMirir, ne (pii avoit
l'onncur et prorogative d'icelluy... {Les l/t Mailfh'inr sont
twl'lrs riviwt itohlviitcul ; IjmÙs df tjt Mfulrfrinp rxf mort an
vnyinjr tlv T^rOis.ih ,sonf pitrnits df mf.^.^iri* lytnùt de Lti
Itrossi; dt's scifftn'urs df Mrmlitf/H', d'Aitf/fs et Lit CorradrJ. El
RU regard de l'esliil do i-eidx de La Court, dont l'ail uienlion
le xi*'ini" article, dji ipi'il eul bien cognoissance de feu Ber-
trand de L:i f]inii(, pr-re desdils (iiiill.iiHne et Jeban d<* Ka
(^iirlJ^Mpirl viïiiti ri runviTsriit coimnegenlilbonime, elcsloil
tcnn et reppiilf^ honmi»* de bien, mes ne scel s'il estoil noble
on non pour ec qu'il esloil de ltrel;ngne, ainsi qn'nn diimit. Kl
dil «]iul p*'nl nvifir traiiln ans on environ, qu'il vit.*! l'oslel du-
dil Iti-rlrand île La Lmirl ntijj rioiiuné Olivier, qui se disoil
e,ou.vin dndit lii-rirand, leipul Olivier, depuis, se maria à
Cliam(\iners avec<pies une lllle de bas estai d'un liostellier on
d'un laboureur, ne scet lequel. Kl autre cbose ne scel du con-
U'ini c'sdils arlieles, el plus n'en dil.
Noblf hoimne François GasUieil' .eseuier,seigneur de Sainet-
Tmjau, denionranl audit Sainei-Trojan, aagt^ de quarante-six
ans ou environ, lesnming produit... dit que de son jeune ca^
il vit nng granI vieilh bane, qui esloil d;iv;tnl la ebapelle
Nostre-Oanie, en iL-glisc de lîoignac, (iiKinel il vil plusieurs
foys seuir Irne M;ilhe Knuebièn^hizayolle diidil pnjuioleurel
plusieurs aulres, mes ne scel à qui apparlenoil ledit hauc,
I. Vojrez ci-deasua, p. *0.
I
I
- 125 —
ne qui oblcnoiL le phi.s liaull Won en Mliiy Imnc, do ladite
Foucliière ou de la IV'iimit' dmlil l'un UtTlrand de La Cuurl,
qui se y st'oil hien soiivenl. IHt rpio lif.'ppiiis il a bien sceii
qui' ladili^ Mallii' FoiicIiiriL' lui tnlom'i' iMilii' lailifr rliap-
pellf fl li'dil ham.^ à l'endioil. (i<^ l'aiillicr d'iceik' Lliafqicllc,
cl dit avoir oy dire à l'eu frriv Jacques Chauvot, s<tn oncle,
ijue les prédéfesseurs de ladite Konchière avaient douué au-
l'iine renie pour avoir Icni's si'*|iullni'<'sdavai>l li-drl aii!lii'r,el
dit qu'il a oy dire à sa ntère et plusieur> autres do (<Qignai.(tuc
iadile feue Matlie Fouchiei' esloil danioiselle de bien et de
honneur, et esloil bien Writée. Kl au regard de la noblesse de
«^eulx de La Magdalene dit qu'il esteoiniiiune iiniomniée au-
ciil lieu de C-oi^înac et environs qu'ils sont geniilzhoninies de
nom el d'aunes... {Us uni servi à fa t/turrr, Us snni pitren(s
^lu seigneur lie Lit lîrossr et amsi thi La îîtamie, à mttse de
sa femwe). Et au regard desdiLs de La Court dit que feu
fif^iirand de La (^)url, leur père, fui marié avo «[ues mie nom-
mée Jehanne d'Astinj^ues, Jille d'un uppellé Bardot d'Astin-
£UOs, que l'on disoil eslre Angloys '. El ne .sccl .si lesdits Ber-
Irand de La Court el d'Astingues esloieiU genlilshommes ou
«on, eonibien qu'ils vivoieni noijiernenletde l'ériNrge de leurs
fenuues. Kl a oy dire, Iny qui deppose, que ledit Tm Ber-
trand de I^a Court estent du pays de Bretaigne, ne seel de
quel lieu, cl n'a pas sceu que lendits de La Court, dciren-
deurs ayant aucuns lieriUiges â eanse de leur père, bien en
ont aucuns iM-rilages à ciui>e de Jelianne d'Astin^iies, leur
mèiv, qui furenl antrelloysàeentx du Cliasterni Ftys. Kl dit que
lesdiU de I^i Magdalene ont esté lonsjours niieulx patri-
moines el tenu ineillieuîv maison que Icsdils de La Court,
qui ont vendu le mynage * de Coiguac et autres choses. Kl dit
1. Cf. la ili!-poftilion <W Jean l''aiir(>, p. Kl.
2. Vo^'L'ï, dans Bulletin Je /a soviets iirc{Ui>li>'jitfue vl histor'cjue r/e /a
^'hjtrente, le* liocmnL'ats publiés par M. St-nemnud.
En Uït9, QerU-tinti de Lo Cour el so feinoie vi.>ndciil uu coinle d'Angou-
— 126 —
i\tw Icilit Rcrlf-nnil de ÏJi Court el sa fi'iuinc pnn:r'doi(*ut o«^ulx
di' La Mii(i(l;il(>fi4;, combien (\uc. ceiilx ili' La M.'i|{tlalt^n^ fu^-
>c'iit ic> plus rirlies et miculx lieiitùs. ICt dit qin' ceulxdeLa
Uagdaleiie uni t'sli' gru^ dunU et paisibit.'s. et qui n'ont point
aymé avoir honneurs et pn^iogatives sur autres. Et autre
chose n'en scel et plus n'en dîL
llonnoré homme Jacques Mercier, bourgeois, marchant de
Hoignac et deinournnt audit lien, aagê de cinquante ans ou
environ, lo^moing produit... Doppose [tar mhï siMinejit qu'U
est natil'dudit lieu de Ooîgnac et la plus part de son temps
y a fait sa continuelle demourance. Knqiiis sur le xni«' arti-
cle, dit que di>s son jeune aagc il vit un grani banc, en IV-
glise de Coignac... (// réfti'fe tout cf qu'on a ht itèji) dans frs
prt^cèiienteit tlèposiîioitë relalirement au hani\ù la sépulture,
ù la noblesse des Ut MaHeiehie, elcj
Loys Jouss<>aumç, laboureur, dt'niourdnt h Croîng. aagé de
soixante ans ou environ, tesnioing produit... dît et deppose
par son st^rmenl qu'il e.st nalii de Sainct-Sournin du Boys,
près Mausé, et luy estant en l'eagi? de troys ans, feu Jehan
Jousscauine, son père, s'en vinct demourei' au lieu de Crovfi,
près régli.se fniKlr'e de La Ma^ilid/'Ui- et lit apporter luy qui
deppose avec luy. IlI dit ipir ;i IViccasion di* ce que son feu
père s'i'sloil habile pn''s ladite église, fondre de La Magda-
lene, les autres habitans d^icelle parroisse de Crayn cornnian-
ctrent ii appeller ledit Jehan Jousseaume, son pi^re, Jehan
df La Mngdalene, ainsi que phisiours foys il a oy dire à .son
feu père, et deppuis lesdits habitans et autres ont percé-
véi-é et continué d'appeller ledit père de lui qui deppose Je-
li'Tae onj« livres tournois de renie sur les droîls du mini^, moyennniit
130 livre».
Ea IMl, les mêmes éehanfjent au comle d'Angouh'tue 73 setîers, un
boisseau, de bti.^, de i-enli', qu'il» »nl l'Iiabiltide de giriMcver sur les éiiio-
luincnlN et (>rolUs du minage de Ccignac. Iluli^-n» aussi le droiliju'il avait
" au fail du foin sur chnque Journal de prt^ de Hle Marteau ■• qui coaUeul
entre 20U cl 300 juurnaux.
— 127 —
han de l«t Mii^dolent', r-t semltliil)lcnient Iiiy qui dcppose a
deppuis loujoui's osh' appcllt' Iaas de l^a Ma^daK-no, ol i'm-
w)rtt y a esU' appcllt' Lliascuii jour jusipics h présent, mes il
dilqtio à la vt'-riU'' il a nom Koys .loiiSM%iiiiiit' iH qu'il n'est en
riens parons diiilil prurnolein'. Kt auirc chosi' iùmi sorl cl
pins n'en dit.
Fait le Mx^jonr de décembre l'an susdit.
N))I)li! homme Pierre de Lîi Magdalene, escnier, dernou-
rant à Coignae, aixgé de (juarante-cinc| ans, ou enviion, le-s-
nioing produit, leceu, juié, enquis, oy et examiné dessur le
uonlenu en vT'xvi" article, prins, aprouvés par lesdits de-
mandeurs contre lesdiLs delTendeurs, sur lequel il dil et dep-
pose par son senncnl qu'il (*st natif de la parntisse des
Tousclies de l^erigné, à qiiati"' lieux de Coijjnac, auquel lieu
et audit lieu de Cuignac il a fait la plus part de sa demou-
rance, et cognoisi bien les parties. Et dit que huit ou dix
jours par avant la rurnpure iludil banc, ainsi iju'il s'en idioil
(le La liruusbe à Migruii, pour aucunes ses allaires, JE passa
à La Bernardière, où il trouva [*'ilil Onillaiime de La (lourl
et sa femme, qui le recueillirent honestonicul, et luy firent
très bonne cliière. Et après plusieui*s parolles qu'ils eurent
ensemble, ledit de La Conit lui disi que ledit pniinoleur,
nepveu iludit qui deppose, Iny avoit lait ung ^nanl oïdlrage
d'avoir osté ung sien banc, qui estoit en l'église de Cuignac,
et en y avoir mis ung aultre neuf, en ses armes, et qu'il eoii-
venoit que ledit uultrat^i' l'usl rcpparé, cl que c estoit la chose
que plus il avoil à cueur. A qiioy Iny qui deppus<.î respondil
ijue ledit banc neuf estoit plus honesle que le viciJ, et que
ledit banc neuf soulïiroit à tous. Lors ledit de La (^ourt dist
ipic ledit promoteur le devoit avoir appelle à la reffaction
dudit hanc et qu'il eusl esté eonleut d'en avoir poyé la uioy-
lié. El pour ce que ledit qui deppose dtst audit Guillaume
de La Court qu'il y avoit apparence et que ledit banc viel
estoit plus à eulx que audit de La Court, parce que leurs sé-
pultures estoient devant, le dit La Court se esehaulTa, el dit
— I5ft —
t\\io U'dil vieil haiic ostoit h luy, cl non point ;\ liiy qui ilup-
|K>so, ne à son nepveu^ et que, siip|>oâé (|Uf' sondi( nfpveii
juuasl mienlx de b pliinn' ipw tiiy, t\w iiôfinlinoings il jonhf*-
roil MiitMilx (II* la foigmV qiio lotlit iifpvpii de liiy qui ilcjn
pitsc. A qiiMy li^liL qui ttcpiMiric disl r|ut> rc s4*roit mal l'ail d<'
taira tnlz excès san^ (jue premii'i'cinent il n'eusl fait jNif Iit
audil pronioif iir. Kl loi-s liMlii de La Court dist qu'il avoit
liion inaridr audit piiaimlPiir qu'il cii lisl la ii')t|Mniliou. vl
avoil doinx'' rlurgr dr h-rliiol ;nidtl ipii ilepp*j:>r d(.' lo ditv
;nidil pinnuili^Mr. M('-s il qui di'pposf ne voulut prandre la
cliai'ge, bion s'acoonla d'en parler à Audiv ' île Guademou-
lins^ (pii en parleiuit audit pi-oinoleur. Et loi-s ledit de La
Court dist ipie au!;si luy et le sei^îneur d'Aulhoii <'n <ivuient
esci'ipl auiiil de (iademonlins poiirraiir ladite ivuioustrancn
audit protnolein', et que, eu biief, il yroil à Coignac. Et âiuis
nulR' parolle dire, et atiint il qui deppose prinst eongié du
luy l't di' s;i H'uniit' »■! s'tMi alla audit lieu de Mygnm. Kl esl
ce iju'îl di'[q)0>e et plus iiVii ijit.
Ji^aii l'unetÛT, dil Jenioot, aieuuzi^r, deniournnl àCoignac,
aag/* de vingt et ipialri' ans, ou fuviron, li'smoini; pivduii,...
dit et di'p[Misi' par sou si-iiricul i|u'il G^i nalil' dudil lien do
Coignae, où il a fait la pluspail rin sadiMiioiuauee, el n bien
n>gnoissauce des parties, >aur de Harbczières {sir). Enquis
sur les articles xvn, uxel xix'\ dit que en can^snie dernier
passé en nitg an, ledit pituuolenr le mena en l'église deCoi-
gnae pI luy dis! rpi^- >iin inleiitiou <\sloit de l'aire faiio ung
liane tout neul de inutui/L'i le, eu lieu d'un graut banc vieil,
qui esloil davaut la eliappelle Noslre-Daïue, à lenœnli'e du
mur do la croysée, qui est devers les cJoislres, pour ce que
icelluy vieil banc l'sloil viTiriulu el ne valloit riens et esloîl
iulasine, el que madiiirie luy avoil coutuiandéd'i'ii faire l'aiix*
uiig tuiil neid' liien lionesle. E\ loi^s, il (pii deppose lui dist
t. Voir pluH bis, p. 1^13, la nolo sur les Xnmlrieux. Cf. In di^|>ositioD
dfl Gilles DatsM, p. ^0^.
— 129 —
I
qu'il Ifi femil bien bel H lioiirstc s'il voiiloïl, ol après plu-
sieurs parolles qu'ils «urenl eiisembk',e[i piùst4ic« et du con-
scn(enieiil du curé de Croyn, vicaire du curé de Coignac el
«le Jehan Martin, dit l'élit, l'uliricquenrde ladite église Sninct-
Legier el plusioni>; iuillp^s, il prim'l ht innsurn dndil banc,
et procnisl d<* If t'aiii' puui- ciil solzel bailler le boys, réservé
le (bris, inoyennanl ce que le bojs dndil vieil luy dernou-
roit. Et tel Inl le marché accordé entre lui et ledit promo-
teur. Kt depuis il II! I*'dil banc bel et honnesle, el commença
de le droisser le nn'rcjv<li de ténèbres eusuyvanl^ el te sa-
medi vigille de pasques paraiheva, el fut mis au lieu dndil
banc vieil. El combien qu'il fusl leiui meclre les armes dudit
promoteur en deux lieux dudit neuf banc, toulefToys il n'eut
loysir pour la leste de les niecfro en place, assavoir est en
Inudt du doussier, du couslé devei*s la porte de.s cloistrrs. Et
dit que âroposiliou dudit banc estoiont présens et consenlens
lesilils vicaire cl fabricqneur de ladite église et plusieurs au-
livs gens. Ki h la reqnesie dndil vicaïn- diiiuia li'dil vieil
hanc à l'église (;t lut mis auprès de Saincl-Authoine. El dit
que ledit banc noul' en Testai qu'il estoit vuloit huit francs
loyaulmeiil, cl îi moins ne l'eusf pas fait si n eusi esté en
laveur de l'église, à quoy il panssoil qu'il esLoit dédyé. Et
d'illec h troys semaines, ou enviiou, lesdils de(Vf'ndenrs, le
seigneur d'Authon et autres le mistrent en pièces, ainsi qu'il
oyt dire comnnmément audit lieu de Coignac. El est ce qu'il
dit el dep[X)se et plus n'en dit.
Jehan Martin, sellier, demourant h Cotgnac, ni natif dudit
lieu, aagé de cinquante ans ou environ, tesiuoing pioduit...
dit (|ue dés son eage il eut cognoissance de ffuc Matbe Fon-
diièrc, bizayolle dudit proniotteur, aussi dès lors ilapparceut
bien nnggraut vieil banc, qui estoit en Teglise de Sainet Le-
gier di^ Coignac , etc. (/^' tàntoin vf^pite ce tpin ifs pré-
cèdenis tmt déjà raconté. En (qualité de fabriqueur il donna
iconseniemfîilà iambsfiiKtiondu ùnnc neufaii bancvieua):
ing beau grand banc ueuf qui fut mis, de son consente-
130
it, on lien dticlil
Hii(]i' tr'rn''brps. el
Il lo mprenniKii' U'nCDrPs, et environ
trois semaines apR^, ungjour do lundi, vigiile du jcuiir de
Xaincles. Son fils vint l'averdr que l'on TOiii|K)it les arches de
l'eglist^ et à ccslp cause y alla, et trouva le seigneur d'Au-
thon, Jehan de \ai Courl, ung ap|>ellt^ de Uarbezières el au-
tres, jnsques an notubrc di> sept ou huit, <pii avoyent de^
eoignéi's sauhz liiurs manteaux et s'en sailloienL de leglise.
Ileliot Jehan, dit lloeherault, charpcnlier et tonnelier, de-
moutanl h Coignae el iialif dudil lieu, aagé de quaire-vitigs
ans ou environ dit que de tnule sa cognoissance il a veu
et cogneu l'eue Malhe Kuuchi^iL: et dnme lîonne Hollande, sa
fille, lesquelles, quant elles alloienl M église de Sainct-Legier
de Coignac pour oyr le divin service, se mectoienl en ung
grant vîeill banc, qui esloil devant l'aultier de XosInvDamc,
et paieilleineulse y nieolwil une nommée d'Aslingues, femme
de l'eu Bertrand de La Court, et celle d'elles qui preniière-
menl y esloit prenoit le plus hauU lieu, et illecques se entre-
lenoient corrnne gentil/fLinnies. Kt pareillement se y mec-
loiiMil les nouvelles mariées et commères. El quani lesditt^ ma-
rines venuicnl pour files y mectre, lesdites gentil/Jeniines sVn
ostoient et l'aisoienl ptaccesdites mariécs.Aussi aveu que le
samedi les preslres el elei'C.s^quiillec cliamptoient une messe
se nief.Iuyentondil hane et y lenoienl le livin ouvert dont ilz
chaniptojL'Til les respons de ladite messe. Uil aussi que soi-
xante ans, il oy dire H tenir h plusieurs gens, dont ne se re-
corde que ledit banc csloil deladicte Mathe Foncliière, parce
que les sépultures de ses prédt'Kîcsseurs esloipnt illec deVant
ledit vieil banc. Kl esquelles sépultures, depuis ledit temps
il a veu meetn? n enterrer ladicte feue Malhe Fouchière, fen
Thibault Dupont, son mary, l'eue Bonnf Rollande, feuz Jehan
et Jacques de La Magdalene, ayol el père dudit promoteur.
Kl dit que ondit temps de soixante ans, ungjour di- samedi,
luy estant davant ledit aullier Nostre-Danie, où il vouloil ai-
der à champler le messe, que on disoit ledilsainedi,il trouva
à dire ledit vieil banc, et oyt dire que l'on l'avoitgeclé on puys
psIanlAs clûislres dmiil liioi, ftl pimdf» l^nips npK-s lovil mis
IL'l restilui^ on son lieu, ne scelqui le y ix'stilu;), inèsoyl dire
ne sc**l à qui, que on Tavoil mis et reslitué de iiuyt. Dit oul-
trc que pareillf^nicnt il a veu nieclm onrlit banc vieil les
nièi*e, seui-s el foiiïnH' itntlil pmmolleur, sans aucun contn?-
dil no f'nipesi'henicnt jusquf's ;ui lontps qui' ledit pioniotli^iir
fil osier ledit vieil kiiie, el l'ii lieu d'icellny en lit nieltie un^'
anitre nnif, otiquel ^^embtablemenl il vit meUre el asseoir
klesdites mère etlemnio dndil proumlteur. El plus n'i-n dil.
lleirol Pipon, dit Myuiaull, uKurlnuit de In villi> de Coi-
fnac^ t'I nalir irict'llf, aagé de cinquarile el cinq ans
{Déposition oit l'on ne trouve que ce que l'on voit ailleurs :
m Mafhe Fouchier el m fille s'assetjaient dans un (jrand banc
'/HÎ était devant l'autel de la Notre-lUime) ut pareillement se
Iy metloyfnt les dame el femme de (eu lifrlrand \\\\ La Court,
et laquelle dame (judit iV-u B4'rlrand dn La Cour il a veu
pnmder el avoir le hault lieu audit banc, et (|uc quaul
lesdites .\[:Ulie Foucliier el Roinie Hollande estoient pre-
mit^rns audit bane, et qui' ladite dame de l'eu Berti'and
_ Je La Courl, nommée d'AsiJngues, venoil, elles se levoienl et
I by faisoient le plus bault lieu, et s'assoient auprès d'elles.
1 Mes si sVsloil au moyen de sa vieillesse ou noblesse, ou pour
^ raison dire ipie ledit bune fusl à ellf ne le scd pas
Pierre Courtaud, couslutier, demourant .'i Coignac, aagé
de cinquante ans ou environ fMathe Foucfiier, lionne
HnUamle, la femme de Ihrfmnd de îji Court, s'assfetjaient dans
te vieux hane, pour ce que le banc estoil gianl, ne sait qui
avait la pr/^minan^e. Pareillement a veu strvir ledit banc
:a asseoir les i-sponsées, austiuelles tuutes autres femmes
qu'elles qu'elles lussent donnoyenl lieu. Dil qu'il a bien oy
din' que feu Hertrand de La Court esloit du pays de Berlai-
^ne, d'auprès de Nostre-Dame de La Court on pays de Lom-
b«ile m lierlaigne, el i|ue il fut à la prinse du duc Jcban
que ceulx de Panliévre firent prandre el amener à Thaurs,
et que oncques puis ledit feu Bertrand u'osa retourner en
— 132 —
Borlaigiu'. el puis se inoria on ladilo danioiselle d'Aslinguos
de Cuigiiac, où illec a e&li^ toiisjûurs tenu et rcpputà noble,
el a conversé et vesqii comme noble. Si ont Icsdit^ defTea-
deur^ ses enlTant^ s^mblableineul, mes aulli'ement ne scau-
roit dire de leur noblesse. Sur le xr*ii dit (pie ledit proniol-
teur, tes oncles et pi-édéa^sseui-s ont lonsjours esti'; lennz el
n^pputcz nobles et cxtraiz de noble lignée en la ville de Coi-
gnac et environ, deppuis ledit temps qu'il est deinourant au-'
dit lieu de Coignac et les a veuz vivre el coiivei"ser noble-
ment et olH'^yi' aux am(>re-ban ilu roy, connue les nultros
nobles du pays, bit est recors que ung nommé Loys, oncle >
dudit promotleur, qui suyvoit communément les guerres^ ■
iiiourui au service du roy, à la prinse d'une place <]ui fut
prin.se on Perigort sur l<'s Angloys, el sui- en Tannée que le,
roy esluit à Tartas, qui tenuil grant armée par délia, et en
F*erigort avoit une autre armée que conduisoit les seigneurs i
de Thnrenne et de Pons *, et le seneschal de Quercy, sei-|
gneur de Negrepol lices, en laquelle bande ledit Loys de La
Magdalent^ esloit el autres nobles du |»iiys. bit dit que lesdil$]
de La Magdalene soni gi-andemeiit palrimoinés, m<\s de leur
alianee et parenté qu'ils dienl avoir au pays n'en scet riens..
Kt dit qu'il les a veuz vivrt* honoralilenienl, grandement el
paisihlemonl enliv leurs voisins, sans faire ebose contraire
h estât de noblesse, ne chose digne de reprehension. Et osl
00 qu'il deppose. El plus n*cn dit.
touBAT. UzEi., adjoint swfdil.
Enti-o le procureur de très liaull et puissant prince mon-
seigneur le conte d'Angoulesme, demandeur on cas d'inju-
res et oxa^z, noitle lionune Jacques de La Magdalene, escuier,
seigneur dudit lieu, promoteur avec luy, conqwroissanl ledit
procureur en sa pei^sonne pour luy et procureur dudit de La
Magdalene, (l'une piirt, et nobles hommrs Jehan et Guillaunic
de Iai Court et Pienv de Barbeziènîs, deffondcurs esdils cas
d'injures et exe^z, comparoissans par niaistr-e Guillaume
Chauvin, leur procureur, sulïisammenl fondé, d'autre part,
lesdites parties se sont avaslées de plus pi-oduire cl faire
examiner (esmoings, et ont csti^ les enquêtes faictcs tant d'uiig
coust4^ ipie d^autre, tenues pour publit^es de leur eonsente-
tnenl. El au surplus lesdils prnitioli'ur i-i deflendeurs oiU dit
et rapport»} que do^ débalz nii'uz eiitrculx à l'occasion des-
dile» injures elexcèz, elles sVsloient ioubzinises en arbitrage,
et promis croire nobles et saiges Jacques de Sainct-Gclaiz *,
seigneur de Maumont, niaislre d'oiislel, et maislre Pierre
lioubat. licencié en loix, lieulenanl général de Tuonsieur le
séncschal d'Angolniois pour riiondit seigneur, Jehan de Ce-
ris, seigneur de La Mothe Sainct-Claud, Pierre Caillon *,
seigtieur de l^a Léotarderie, André de Barbezières \ sei-
gneur de Vîtrac, et André de Xandrieux ■*, escuiers, arbi-
tres arbilralems ou amiables compositeurs, csicuz sur ce par
Irsdiles parties. Par lesquelz avoil et a esté dit et appoincté
que lesdils drlTcndeurs ivcognoistroient ledit de La Magda-
l«ne estre noble el extrait de noblo lignée, cl que s'iiz avoienl
(lit on fait dire par l'script ou autrenieiU le contrain* «{u'itz
1. Jacques <1p Snînt-Cîcliiis, seigneur île Miiuinont, maïlie d'hôtel du
Comte (l'A ti gaulé m c, fiU de Mêrigot d': Saiiil-GeUλ l-I de Jeanne de
Viron.
2. Pierre CailloD, seigneur de ReMejote, ^lii jmiir )e roi sur le fait des
• ides eo Angoumois, marié !i Jeanne Faure, vivnit en 1460 et MIS. (Die-
ti^tntmirr dt-s famillet tlu Poi(ou). Est-ce le même ou un fils?— tlellejoio,
I.a Liotai-dric, même commune de Non.ac,arron<liN<ieinent de narbeiieui,
■i. Andréde B8rbe«iêres,i^cuycr, sieur de VHrac.filsde Pierre, 6cuyer,
>^<^tçneur de Monttgné, et pcul-i>tro dp Marguerite d'Authon. M tpouBi
J «-aune de Frondelwi'uf, fiUe de Jean, t^cuyer, soigneur de Sui»t-Mtir}-,
l<.*>uilUc, Vilrac, et de Jeanne SaUebreche. {Oicliann,iire de$ familles du
y^oitiïf/).
i Vers la même i^poque on trouve Jean de Xaodrieus. soigneur de
"V'ilUr* ij^rcAjrM, l v. p. HHi] et André de XAadHeni, éeuyer, seigneur
fl« Gadcmoulin, maire de Cognac en i507. (Marvaud, Etude $ur Coyiutc,
■ , p. 3f3.S:t2).
d
- 134 —
recognoistroiciii Invoir nul dil cl mal fait, pn'spii.s gens de
bien qui sc^ruienL prcsenU à ce appelli% cl seroieiit toutes
rancunes rcruistrs d'uiif^ partie et (J'autir. Ri |K}ur a*, qu'il
s'estoil Iruuvé quâ i'anoifn itauc on lieu duquel avoil eslê
mis le banc neul' que lesdils delîendeurs onl desnioly et
rompu, dont deppendenl leâdites injures el excez n'entre à
l'une ne à l'aulre desdite,s parties, mè.s dédji^ à l'usaige com-
mua de IV^glise Sainct-Legier, oii il eslnit. lesdili-s parties
ne feroient faire aucuns bancs en la place où ledit hanc \ieil
esloit, mi^s bien ailleurs ou permis leur seroil par ceulx à
qui il appartieiid. Et [Kirlant que lesdiU delTcndi'urs en fai-
sanl ladite deMnolilion dudil banc ni'ufqui esloil ^;irni de»
armes dudit de \,n Magdalnnnr, promoteur, oui t'ail injure
el cxcêz audit de La Ma^dalenne, iceulx deflendeurs, pour
r^pparation destlites injures et excèx el pour tous despens
|»aieroienl audit pi-omoteur In somme de cinquante livres
tournois. El que deppuis h^dilt^ parties avoient ac^juiessé à
rap(K)inclemenl desdils articles cl Pavoicnl eu at;n^able. El
parce que lixlil Guillaume de La Court, qui de ladite somme
de einquiinle livres lournuys avoit fait sa propre dehle,
promplemeiil ii'avoit ladite somnii^ |>our icMle bailler el paier
audit de La Ma^dateime, icelhii <l<* La Magdatt'iie, vnlaru
faire plaisir audit de l-a Court, luy a^oil donne lenne dWlle
somme de cinquante livres tournoys luy paier de la nativité
Sainct-Jehan-Iïapltstt' prochaine venant en unp an. Par quoy,
nous, aujouiiluy dosuubz escript, le^lites parties cuniparois-
sant comme dessus, icelles de leur consentement el volunti^,
avons conduinpné et eondampnous garder et tenir ledit ac-
cord et appiiiiicti'inent ainsi et par la manière dessus escripte.
Veu lequel ap(>oinctement nous lesdits dcHtMideiir» avons re-
tenu et condampné, rtHenons et condampnons en Taniande
ou amandes envers mondil seigneur elsa court, la tauxalion
à nnus réservée, et atant avons envoyé et envoyons lesdilcs
parties hors de court rt sans jotn*. SI donnons m mandement
au premier sergent de moudit seigneur le conle, qui sur ce
1
m
— 135 —
sera requis de iiieltre ces préscnlfts à oxéculion, en ce qu'elles
iiHjuêrenl exécution par toutes voyes pi maiiit^rcs deues el
raisonnables, acoustumées en tieulx cas, sans recevoir Ics-
(Jils de La Court el de Barbt^zi^Tes à opposition sinon de
cause à eulz née depuis la dat«' de ces présentes. Donné el
fail en la ville d'Anj^olesini', paitlevanl nous, Jehan Synion,
/icontié en loix, aclfssrur de ninndiL snij,ninur, el lieutenant
de Doble et puissant seijjitn'ur le s/*uesclial d'Angolinois pour
niondil seigneur le conle, le sixiesnic jour de juing Tan mil
r|untre cens quatre-vings et ung.
te Simon. Uzel, jxntr retjislre.
tbie et puissant seigneur monseigneur le senneschal
,j .-.-i^^ulmoys, monsietu' vosIiy- lienlenant ou accesseur, Guil-
laume Arnoul, sergent général de Ln's liault et 1res puissant
ftrince monseigneur le couledArtgoulesuieelle vosLreon bail-
iiaige de La Bochefoucault, commissaire en ceste partie, hon-
neur, service t'I révérauro, siihjecliou avec bumblf^ obéissance
noble et puissant seigneur, plaise vous sciivoir que par ver-
ktuz de c<?rtaines vos lectres de sentence contenant madile
commission, ans([nelies ceste myenne relation est atachéc,
«oubz mon scei, à moy baillées et présentées de la parlie de
noble homme Jacques de La Magdalenne, ascuier, seigneur
dudit lieu, nommé en icelles, et à sa ruquesle, je, le xvu(«
jour du moys de décembre Tan mil 1111*^ iiii" et ung, es
■ présences de noble homme Jehan Mercier, escufer, sei-
gneur deLaudaulc, (iiiart IV'p;ins et MiLhellet le jeune, me
tr;ui>pfU'le au lifu de Monlrignê, par devei>elâ la personne
de noble homme (iuillaijtiie de La Court, esciiier, el le xxi«
jour desdiismoys el an, es présarices de Jehan PeEil, mar-
chant, dudil Cirari Depaiis et de Julien du Temple, melrans-
pmte par devers et à la personne fie Jehan de La Court,
iscuier, frère dudit Guillaume. Item, le tiers jour de février
136
!'a» su> (iil {8ic)f è^ pr6s»;nct! de Piorre Lousmcau. Antlitiinc
Bcrlol, Jehan de Vaiives et de pUt.'-ieurs auUes, me Irans-
poi'le nu lit;u du Soullif^r, en la paiToissc de Saincl-Maiy,où
illeu je trouve el appréhende en pentoniie noble homme
Pierre de Barlieisi<>n>s, escuier, lous nonum^s esdicl«s lecU-es
de senlerias aiixipielx rinillauiue el Jehan de La Court el
audit de Ekrbe^ière.s, et cha^cun il'eulx, parlant à leurs per-
sonnes> fes lieux pn^nces et jours que dessusjav intimé el
Tait assavoir le contenu en vus dictes lectres de sentence et
leur ay fait enmmandenieiU de par inondit seigneur le txtnlt;
et vous, k la peine de mille livit^ àmondil seigneur h appli-
quer, que, en ensuivant vosdiles leclres de sentence, et ac-
quicssani k icellcs il2,el chascun d'eulx^eussont à recognois-
Ire el conl'es.scr ledit Jacques de f^a Mafîdalenne estre noble et
extrait de noble lipn^e, ei que s'ils avoient dit on fait dîre,
parescripl ou aulrenienl, le contraire qu'ils eussent à i-ceo-
gnoislrc l'avoir mal dit el mal fait. Lesijueulx Guillaume et
Jehan de La Court, et aussi ledit Pierre de Barbczières et
chascun, me disrenl el finiiiL responct? (pi'ilz a'COf;noissènMil
Uîdil lie liii Ma^dalenne esin- noble, extrait de mdde lignée, el
que jamais n'avoicnt dit ou soustenu le contraire, el que quant
fait l'auiiiient il/, auroient mal fait. Kl en eftecl ont IcsdiU
Guillaume et Jehan de La Court el Pierre de Barbezières ae-
quiessédu tout h noslrc dite sentence et icclle ont tenue pour
exécutr'e d<* point en point, en lanl que exèculinn y est*iit
requise et s'en povoil l'aire. El plus recogneul ledit Guillaume
de La C^iurl que autrelîniz il avoit acquiessé à ladite sentence
en présence des nrhitres noininez en vusdilcs leclres. El pour
ce que encore le lerme de paienienlde la somme de cinquante
livres tournois dont vos<lites leclres de sentence Ibnl men-
tion n'est esclieu ne [umbé jay supereéedéà l'exécution de vos-
diles lectres. El tout ce, noble et puissant seigneur, je vous
certilïie 4'slre vray par ceste myeinie relation signée et scel-
lée de nosseingn el scel desquels je use en mondit oDice de
137
I
sergcntixo et ainsi par moy avoir est»* fait Iiîs jours et an que
dessus.
AhnoL'L, sergent sus dit.
Sceau en applique où l'on voit dc^tx lef/reu, un G (*?) et
un A Si'pftrés par un hc entrelacé. Dam utte dt^ boucles, en
haut, une petite fleur de lys.
Xill
B Ii8t,i9 mitru. — .l(>nn Diipuy, barhipr, demeurant Ji PoitierA, el Ja-
I «lucltc Cbiilhoync, veuve de Guyoïi Laurcns, nti nom de sod IiIs, Gilles,
y vendent A Jacques de \.a Mndcleino, moypnnnnl vingt êctis d'or, vaLml
chncun irenle-deus stots un dc-nier, ■■ toiil le droil, partie et portion que
tiedil feu (îuion I^ttirenK ftvoil en une certniitn ferme montant irim quart'
par ledit Guioa Laurens et nutre» fermiers ses ^i-sonuicrs, autrefois
|jriaso de mondit Keî^neu^ le cnnle d'Angolesmi», du quint i>L coïiâlume
du sel du port suuiaicr de la vîJlu de Coui^uaCr uulil comte U[ipurtc:-
nant. »
XIV
f$St, IS mai. — IMnAlion entre virn ronsentie par llélîesde 1^ >la-
deU'ine, cur<!> de CbL'^^e», à aou frère aine, Jacques de La Madeleicie.
— Parchemin ne parëitsant psa acotr Hé acellé.
A tous ceiilx... André Tachait, clerc, giiardc du scel es-
laljly aux conlracts à Couignac... savoir faisons que en droit
pardcvani nous I«^dil ^uardi* rlndit srel cl Gnillaumo Cnra-
leau, clerc, nnlaircs cy soubscrips et jurcv. et auditeurs de la
court d'icelluy .soel, oui est(^ pri^scns et pcrsonneSleinent
eslablis nobles hormnes niaislre Helies de La Magdalene,
bachelier en décret/ et curé de iVgJise parroehialle de Saint-
Vivien de Cherves, au diocèse de Xainries, d'une pari, et Ja-
ques de La Magdaletie, escuier, seigneur dudil lieu, siin frère
ayné, et contrerolJeur de toutes les finances de mondit sei-
gneur le conte d'Angoukïsme, d'autre part; lequel dit mais-
Ire Helies de La Magdaleneel son bon gré et franche volnnlé
a donné, cédé, quicté et délaissé, donnel audit Jacques
— 138 —
Magdalouc, csciiier, sondil fi-ètt» ayné, ad c»* pn*smf
ceslc ilile donation étions lesdicU iH teneur de ces présentes
pi-enant, recevanl, stipulant et ac4M;ptanl par donatiun
pure, HJinpIe, absolue. peri»éluelle et irrévocable, donation
faicle entre vils avec insinuation deulic pri^cédaiil cl avec
toutt' la snll.'nipnilê de droit ipii y alTersi, et tant pour la
graiit amour, dillectinn et alfeclion qu'il a envers ledit
Jacques de La Magdalene, escuier, ^^undil D'un; ajné» aussi
pour et en récompense de plusieurs grans e^utz, poynes,
Tmiz et mises que ledit Jacques de La M:igdalene, escuier,
sondit frère, a l'aicl et mif; pour lui et h son prouffît tant à la
court de noslre saint père le pape et de monsieur le léguai
|ionr lui en Framv, desquelles cours il a obtenu plusieurs
bulles pour obtenir benelTiccs inconpatiblcs et autres pour
le ' maislre Helies de La Miigdalene qui s'est dédyé
et ordonné à eslre honmie d'église avec l'ajde de Dieu, à la
poursuite et impélti-anceV] de ladicU» cunî de Cherve^ ol
aussi k l'oblenenienl, aeliapl de livres, vestiaire et autres
eluHisi's que li'dit I Jacques ili' La Magdalene, escuier, a faict
pour Icdicl niuisln- llrlirs de La Magdalene sondil frère à
renUvI^uir à l't'stnde de Poielii'.rs. l-esquelles chouses sus-
dites lui ont eousté de mille à douze cens livres tournois ou
plus, comme ledicl maisin.* Heiies de La Magdalene a reco-
gneu, et aussi pnur }ilusiLnirsautri's gran> >ervite:? cnriallilez
el services ipie Irilit Jacques di- Lu Magdalene, l'scuier, son-
dit frère lui a faictez le (enips passé, l'aicl encores de jour en
jour el esperel c|u'il lui fera on temps advenir, de la preuve
desquelles cliouses susdites il en n^li^vel el deschargel de
loule preuve envers el Cfliilre lous, wi pour ca^ aussi que U-os
bien lui a pieu et plaist, considéranLquil est son ayné quia
et doit avoir la charge prim-ipalle de leurs domaynejs, terres
et seigneuries, faire les liomages, paier les devoirs, suivre la
1. Le bout (le ccUc li[*iic csl ronfle nin^ti que plusieurs autres. Od
pourrait suppléer par ces mots : pour le bien de...
— 139 —
guerre au service du itty iiostrc sire et que icellui maistre
Htflies dt' Lît Magdalcm^ a devolion h Dieu el saincte église
et enlenliiin de renoiicitT aux biens mondains cl d'eslre
homme d'église, eonimo dJL est et pour plusieurs autres
causes qui ad w l'ont csnieu el esmouveiil, c'est assavoir
tous ses droiz, parties, j>((rli{)ns , successions eschoiles
qui audit maistre HeliesdeLa Magdalene peuvent el doivent
cl rpii lui pourront el devront conipéti^r et appartenir par
queli'oncpie raison ou cause es successions de fini/ Jnhan de
La Magdalene, escuier, Bonne Hollande, sadile Ibminc, Ma-
Ihe Fonchiére, demoiselles, ses ayol el ayolles et de leurs
prédfK!i*sseurs el aussi en la succession d(; feu Jacques de La
Magdalene, escuier, son père, en la succession future de
Prenelle {sic) ï*reveraude, damoi^elle, sa mère, et en succes-
sions futures de ses seurs el oncles et autres descendans
d'i'ulx, soient en chouscs cl héritages nobles el non nobles
quelxconcqucs quelque part el en quflx conques lieux (ju'ils
soient et seront scilnéz et assis, cèdanl el tians [portant tn-
l'évncablement ledit maistre Ilelies de Li Magdalpne, dona-
teur, audit Jatques de La Magdalrne, escuier, soiidil frère
aysné, par Ici? causes susdites, tout le droit, arlion..., qu'il avoil
el avoir ponvoil... esdiles successions advenues et futures cl
d'icellui s'est desinis, desveslu cl deffaisl du toul en loul el
a veslu et saisi et rrus en bonn^ possession et saisine ledit
Jacques de Fja Magdalene, escuier, sondit frère aisné pour
lui, SCS hoirs et successeurs par la concession el oclroy
<le ces présentes lettres de ilonaeion et les en a laid poureulx
H les leurs vray seigneurs en lelle manière qu'ilz en puissent
doresenavani agir, faire, dire, disposer tout ce que vrays
soignetu's pouvent el doivent faire de leiu' chose pi-opre. La-
fjuolle dite donacion el loules el chai^cimes les chousessus-
<iiles ledit donaleur a promis et promet pour lui el les siens
B tenir, gnarder et peipetnellemenl observer el A l'observation
«^e-sdiles chouses a voulu et veult eslrc compellé et con-
•-raiuct
— Ï40-
Kn t(>inoing âe ce il en a donn** cl oclroyé au(Ul Jac^iiws
de La Magdali^ne, escuier, sondit frc're, c^ïs prfo*»nt(*^ lectres
de donation, scellées h sa prière fl requpsle dudil scol
jurisdirlion oi roluTcion il s>st soumis fil sosdits hoirs quant
ad a>, sans autre spignotiri** ou jugo advohflr. El iiou* Ir^dil
guanlo dudit scpl, àla prii'TP ci roqucslo dudil niaistri' He-
lies de La Magdaloni', lequtd pard*?vanl nous t'I ledit (iuil-
launv' Curalifau. noiairps susdils, a oongncu ri ronfps.s(% dit,
passp, promis et accordé toutes et chasounes les chouses
susdites, et que à icelles tenir» garder {su:} el acomplir bien
et loyaulrnenl» comme dit est, Ten avons jugé el condamni^
de son consentement et volimté par le jugement de la c^ur
dudil scel, lequel à cesdiles présentes avoc nos seings ma-
nuels avons mis el apposi^ en lesmoing. Ce fusl faicl et passé
le quinziesme jour de may l'an mil cccc quati*e-vingls el ung.
Tacha HT.
XV
4t8l, a août. — JiifqupR df 1^ Madcipinr accnrde A GuUlaume Conte
If droil de con&lruirc uo appcml. — f'trchrmin.
A tous ceuU... André Tae.liart, clerc, garde du scel esla-
hli aux conlnucls à Gouignac (k>mmu question el déliai
fusl nieu ou en espéranciî de plus mouvoir, entre noble homme
Jacqui's de La Magdalene, escuier, seigneur dudit lieu el de
La Iloullierit', d'une pari, iM fiuillanme Conli% uiarehanl el
texier en draps de layne, demourani en la vilie de Couignac,
d'autre parl^ à cause el pour raisott de ce que hîdit seigneur
doî^a Magdalene disnitelproposoit i]up ledit OiiilIaumcConle
se avoit commaneé à hastir el èdilTTier nue niaison enappend.
entre une des maisons dudit seigneur de La Magdalene des
appartcnanei's de son hoslel noble de La Magdalene, en la
ville de Couignac. ou faicl partie de ses greniers l'autre par-
lie son four à cuyrt* pain, et enlre la maison dudit Guillaume
Conte qu'il tient de Guillon de Leslang, escuier, qui fusl à la
— 141 —
prévoslfi (le La Uochelln, assise aussi en ladiclo ville do Coiii-
jniac el en la seigneurie et soubx rotiiagp diidit seigneur de
La Magdalene, et au derrière desdites maisons encontre le
pignon de ladirte luaisun dudit seigneur de Lu Magdalene
om|uol pignon (un mot rmjê) el a une fenestre qui donnoit
dartt' à ladite maison, el [\Ui^ en Caisinit ladielf maison en
appond icelui dit (juillauine Conte condeinpnoit ladite fenesLre
et aussi avoil joinct son longirr dudit append encontre ledit
pignon de ladite maison dudil seigneur de La Magdal'Mie ce
que faire ne povoit ou dt^voit de i-aison pour ce qu'il n'avoit
riens audit pignon et re^jnerroit ledit sttigneur de La Mag-
dalene que ledit Guillaume Conte vouloisl reculer sondit
append en son vergicr fl li('rilage tellement que il np peusl
occuper ladite leneslre eslans audit pignon el rlarli^ de la-
dicle maison l't n^pparor les nouvellelès dessusdites. A quoy
par ledit (>uillaunif> Conte a esté dit et respondu que en Tai-
sant el édiïïiant ledil append il ne faisoit ny n entendoil l'aire
domage dudit seigneur de La Magdalene mais soi] proulitet
de sa «'igneurie, pour ce qu'il niectoil ou vouloil mcclre en
maison el houne valleur partie de son héritage qui nVtûil
que en vcrgier et aussi le tout dudit baslimenl el le surplus
des héritages qu'il tenoit et li^nl duijil de Lestang est de la
seigneurie riudit de Le MagdaJcne \'A que quant il acquist
lesdits héritages dudit de Lestang il en paya Inen el denhe-
nicnt tes ventes ou honneurs audit seigneur de La Magda-
lene, comme seigneur desdits lieux, connue il apparoissuit el
|>ovoisl aparoistre par sa (]uiclance el vestizon (ju'il eu avoil
de lui...
(Jacques de La Madeleine accorde à Gutllanme Conte le
droit de parachever ledit append sur une hauteur de neuf
pmi$. Conte construira dans Ir piynon une autre fenêtre).
— t« —
xvr
liHI, lê i6 awptf^mbru. — Procuntion doauée à iscque» de La U«)e>-
leine psr Oiarles, cumlc <rAiiK"uI«*me, !<• Dotnmiinl son - piDcureurjî*-
ut-rtl l'i ccrtnin ineftsagier cftpi'cial Je aosLrr pavi el ronlé tl'Anj;(mlinoift,
raentiieraeDt de ao!i chaslcHeuies de Coignar el Mcrpiii» i-ii loulc-i ol chas-
cuno B0« cauMs ^l qucrrll^it. • — Orujtnal sur parchemin ugnê Chartt*.
XVII
iiHi, 7 narrmbnr. — Mandement du comte d'Angoulvme Jiu rvoeveor
du port saunier, & Co^ac, de délivrer k Jacques de La Madeleine les
fond» ii<!*ce«»«ir<^R atr procî!-« fju'il lolf^nle au fermier du sel. — Parche-
min parlant tt aiynalure auloijraphr dt' Chartri ']>• VJi/oû.
Charles, conte d'Angoulcsme, sei^jneur d'Espamay el Rc-
morantin, h nosire cher et bien arru^ Denis Odoau, nosLrp
receveur d'Angoulniois à Couigîiiic, Metpiiis et Jarnac, et
aussi receveur fin dmil <\n p<irt satilnier rie Ooiii^nac pour
nnus et pinir les parconniers iludit port, salui. Nous vou-
lons el vous mandons piu' ces présentes que des deniej>
d'icelluy port escheux. el à esclieoir en cesle présente anuée,
eotniiiancaiil li^ joui- et leste de monsieur saint Jehan-Baptiste
derrfMiicr passi'', vims paypz, baillez et délivrez toutes les par-
lies el soriinii's de deniers nécessaires pour le l'ait et con-
duicte du procès, enquesles et autres poursuites el provi-
sions requises cl inuiunanles contre Jehan de Manières,
Pierre Mondi el Jehan Mangin, l'erinier du <piart du sel
do PoictoUf Xaintonge, ville el ^ouvenienient de La Rochelle,
leurs clercs f'acteuis et entrenieeleurs. Lf-^quelz oui
voulu empesoher le fait el enlrecoui-s des marchandises du
sel audit porl sauhiier d« Cciuignac. El ce par les cédulles,
lauxalions el fpiiclanci^s de noislre amé et fi^al Jacques de
La Maj^dalene, escuicr, piévost d'icelluy porl et contrerolleur
général de toutes nos finances, auquel de nouvel, en tant
que besoing seroil nous avons donné povoir et auclorilé de
ce faire, et par rapportant ces présentes signées de nosU*e
— t4rï -
ain ' lesdîles (auxalNms cl quiotances sipii^os ihidit
de La Magiialeiie, nous voulons tout ce i\ue payé H rai'glé
t:y après tan la niaiiiriv {|ue oslre allnué en
vos complos el rabatu île voslrc n^ceptc Uinl Mit
noi^lre part que sur la pari des<lil:> parcouniers, sans y l'aii'c
aunine dilïiiiiUt'. Car ti'l ).'sl iin>tre plaisir. Itonu»^ en nosli-e
cliaslel trAij^nulesiiif le scptitsnn? jour ilc inni'inbre l'an de
'giaee mil ceci: r|uatre-vingls et ung. CtiAtiLES.
Par commamienieni de monseigneur le comte : Galus.
XVIII
iiSi, i8 janvier. — Aveu doiirif^ par JBcc[iie8 Mercipr, liourgeoU de
Cogtiic, & Jari{ue!> de \m Madeleine, de ce ((u'il [ieiil de lui Innt À Cognac
qu'oux environs. — Orif/inai sur parchemin.
A tous ceiilx... André Tacliarl, clerc, garde du scel... Sa-
voir taisons qin% i-n liroil, par ilcvatil nous ledil ^ardf dn scel
5l Jactpies de Crahon, notaires soubscripls... onl estez pré-
leus el personnellement estaUiz noble honiine Jacques de
La Magdalrne, csciiirr, seigncnrdiulit lien vltU' I.a (loorrade
fl'une part, et JucquL's Mi^cji'r, boingi^oys el marchant do. la
rille de Couignac, d'aiilrf part, les^jneltes parties uni dit, fail,
recougnou, passé, promis et accordé milrelles toutes et ohas-
ïunes les choses qui s'ensuivent, c'est assavoir qnn ledit Jac-
jues Mercier a rccougneu el confessé t'I encor*; recougnoisl
il conl'esse qu'il tient, possédet et l'xploictet en la seigneurie
ludit sieur de La Magdaletu» h's lioniaynes f^t hérilaiges cl
liix cens et rentes, seigneuries cy dessoubz déclairez et qui
t 'ensuivent: prcniiérenuînl les maisons el vergior en leurs
ppartenences et i.'u qnoy ledil iMurcier lait sa dinnouraiice
B tout tenanl du bout devant à la cahue dudit seigneur de
Al Magdelene ou à présent est la paiieleric, la rue entre
t. Un inol roiigO; celle ul>scrvation&'a[>pliquc pu rei Ile m cul à plusieurs
>ots aux UgaesftuivaDles.
— I« —
deux, d'aulrr» bout à la |iLic? que Huguel Martin âouloit te-
nir dudit t^>cuior e( de la maison el vt^rgier qui fui à feu
Guillaume MymeL cl k préseuL e$t aux hoirs ■ , d'un
cousU' de devaiil à la cohue t>t halle aux bouchiers, la rue
enlre deulx, par où l'on va df* l'èglis*' Sainct-Léjîier au pont
et au purl Saulnier, el d'aulre couplé à la niaisun des hoir^
feu Perotin Deparage et à la maison de Jehannm Mart(?au,
une vanelle entn» d<^uï, et au verpier de Jehan Ctèmenl, el
à une pelile place qui fui de feu Jehan i>cgngnols on lu
seigneurie dudii e^ruier, et à pré^nl est audit Jacques Mer-
cier, au priz et somme de quatre livres loumoiâ de n^nle à
cens et rente portant seigneurie annuelle et (Perpétuelle, que
ledit Jacques Mercier csl tenu payer par chascun an, perpé-
tuellement en cha^cunes fe^lej» de noël el siinct Jehan-Bap-
ûsU\ par moytié audit seigneur de La Magdelene el aux Auim
hoirs et qui île lui auront cause, et les porter en son h<>:>tel
noble de La Magdelene en ladite ville de Couignac; item,
une niairion el place qui fut de feu lluguet Miirlinet en la
seigneurie dudit de Li Magdelene, tenant d'une f^Kirt h ladite
maison dudit Jacques Mercier dessus dédairée et confntnti^e
d'aulne })an à la rue que l'on va de ladite boucherie audit
fiorl sautnicr el â la maison de Jehan Portier le jeune et au
four h ban di> mondit si?igneur le coule, au priz et somme
de quatre âolz tournois de cens et rente que ledit Jac(|ues
Mercier en est tenu, lui el les siens hoirs et qui de lui auront
cause, paicr par chascun an, en chascune feste de noël au-
dit seigneur de I-a Magdelene et aux siens hoirs el qui de
lui auront cause, en sondit hoslel noble de La Magdelone
en ladite ville de Couignac; item, un vergier assis en la comb*?
el en la seigneurie dudit escuier, an long de la vigne des
frères mineurs hors ladite ville de Couignac, tenant d'un
cûusté au vei-gier de Saluion Genlilz, d'un boul au vergii^r
de Jehan Guillcm et d'autre bout au chemin que l'on va de
I. nUnc dtnt le texCe.
— !45-
la porliî Siiiiicl-Mîirtin an |»oi( ilosdits lit^ros myneurs, au
priz el sotiiinc de (|tialoi7,e dtMiier.s loiirnois de ccn^ el renie
arriiuelle t»t peipéliinllc f|ia' lidit .larquos Mt'irier et les siens
hoirs tU qui de lui auront i;anso ca sonl p( seront, lenuz paier
par chascnn un pi.'rpéluellenK'iit, <mi chasrnne i'mic saincl
Jtdian-Haplislo .iiidil sei^tieui'dc La Mn^iliïli'iii*, i>l ;iu\ ^iv^ua
huii's et 4|ui de lui auroni raiise, à leur dit hnsli'l jioble de
La Magdelenc, eu ladile villi* d"* Coniguae; ilcui, ntijf vi'r-
gier ipie ledil Jacqufs Merciui- a nagut'ro acquis di* (Uiil-
laume Seguin, assis à Gevar/ao, i>n la seii^m'urie dudil es-
cuier, lenanl d'urij; fouslé au verj^ier de Jeliini Orry, d'autre
cousté au vci^ierde Givj^uire Tannaii, d'un boni à rKiillir-fH',
te tout de la }i<*i;îucurii.' djdil escuier, el d'aulip liuul an ohc-
min que l'un va deGcva)7.ac h Sainl-Laureul des Combes, au
J)m et somme de tiuinze deniers loutiiois de cens et rente
que ledit Jairques Mendier en est aussi tenu lui el les siens
paier, porter et bailler par ehascun an perp^Huellemonl, en
clia^iune IVsle de sainct Jebaii-liapiistc, audit seigneur de
La Magdalene et aux siens hoirs et qui de lui auront cause
«n soiidil liostLd noble de La Magdalene, en ladite ville de
Conignac; item, ' eunlenaul huit jouruaulx de terre
qui souloient eslre de fpu Aymcs Mercier, escuier, lI L'sloit
et est en la seigneurie dudit seigneur de La Magdalene, dont
i) en y a et le seurplus est en boys et bnyssons, tenant
du bout, devers Gevar/ac, aux vignes des hoirs (eu Pierre De-
pai'age, assises d'antre bcmt aux lerrcs labourables
dudit seigneur de La Magdatcne, d'un cousl/; aux terres de
nobles hommes Jehan de Losme et Jehan de Puyrigault, es-
cuiers, el outre (t) aux terres dudil seigneur de La Magde-
li'Utt, au priz el somme de vingt-cinq soix tournois de cens
Dl rente seigneuri[alL's V] k'dil Jacques Mercier en est et sera
tenu, lui el les siens, i-endre, paier et porter par ehascun an
pf'r[)c*tuellemenl, mi chascune festc Sainct-Michel, audit sel-
1. Plusieurs mots roDgés.
Archives, xxvni.
10
— 14G —
gnour (le Lu Majidaleiic, à scsdils hoirs ol qui de lui aunml
cause, oL on sonilil hoslftl nobic de La M;ifi{1;ilenp, ou la-
tlili' villi' i\o Couiguiic, e( aussi osl lonu ledit .lai:i)uns Mi!i-
cit'i- puiir lui cl lus siens hoirs et qui df lui auront caus4;
tenir Ifdil boys nn... cl hoiino valteur Ac hoys dans
convcrlir en autre chose. Toutes lesquelles dites rentes se
montant enseinbl<; la sonmie do cent iinze sols cinq deniers
Ijinrnois, pi le tout li^dil .lacquirs Morrior a coupneu el cuu-
gnoist devoir bien H loyauhiKMil audit seigneur de La Ma^-
dalene, pour raison desdils héritages dessus déclairéz ei con-
frontéz, el icelle l'ente de cent unze sols cinq deniers tour-
nois el ses ileppt^ndancps ledîl Jacipies Mercier a promis el
promecl pour lui, s(.':;dits hoirs et successeui-s cl pour ceulx
qui de lui annml caiisi'. paier, porter... («/ suprà). Kl aussi
ledit sejpieur de La Magdelene a rt^cougneu el r-ecougnoisi
ledit Jacques Mercier eslre son iionune et tenancier à ojwse
desdits liiritaifîes dessus e^iilrontéz el divisez aux cens et
rentes dessus dites payables el portables à lui el aux siens
hoirs... {Formttk'ii}. Kl nousjedil j;ai(le diidil seel, ù In |>nère
el requeslc dcsdiles parties, lesquelles pardevanl nous el le-
dit Jac/pies Decndion, notaiivs susdits conlessé, dit.
passé, promis et aitoniL* luustes L't chascunes les clmses sus-
dites el qui h ici'lles [aitv, tenir, garder et aooiiiplir bien el
loyaulment, comme dit est, les avons jugez et condampni^z
de leurs cousenteniens el voluntéz par le jugement de la
court dudit seel, lequel h ces ]Hïsi;nles, avec noz seings ma-
nuels, avons mis et apposé en tesmoin^ de vérité. Ce lut fait
et passt^, présens lesm<iiugs à ce appeliez et requis Deuys
Conte et Bernaixl Arnaul, le dix-huitième jour de janvier mil
cccc qualre-vings et dfjux.
DKcnAllo^. Tachart.
— 147 —
XIX
tSSi, /•*( 'lérembre,^^ LrtlrrsileChRrlos. comte d'AnifouIômCiSeipicur
J'Kperiiay H df Elonioraiiliii, (|i]i assitmil à .l3LV|Uf>K d<> I.» Ma^dcl^ne,
^•fuyrr, scigiH-ur Uti tien, lu possession ili- suii fii-f tics Coiislioi-s. r|uoi-
que reiifernx^ diDs \c |>Brc, que faisoit clorrc di^ (numiilles i Co^iac te
comto d'AiigoiiIî'iDi*. — lUhliitfh^'fw ite l'oHirrit. Msx. i/r tlum Fonieneaii,
t. ivii, p. &1)3ct s.
Charles, coiiile d'ArigoulOnu', s^ipiicur d'Espiirnay cl dp
Koinoraiilin, à tous ceiilx (|iii ces |ii'êsrrUes io(.Jre:> vi-ironl,
salut. Savoir Taisons qm; anjourtlhiiy est venu pardevprs
nous iioslro anir ol fôal Jai^qnos de La Magdah'^iiP, fiscui^r,
seigruMir diidil litMi, Ifijucl nous a dil i*I cxposj! que cnli-e
sesaulies dorninayiies ri lirriiagci à cause de ses pfédécos-
seurs, il est vray si^igneur de Posle], maynes, fié, hoys el ga-
remm des Consliers el de leurs appartenances el depp(;'n<ien-
cos, assis en la paroisse éi' Charves,eii noslre cliaslellenie de
Coin^^nai^, dont luy et ses prédéeessenrs de touU? ancienneté
ont joy el esté en bunnc possession el saisine, et y ont ac-
cuusLurné d'avoir gareinie à haïtes bftsles et il Ions oyxeanlx,
et antres droiz el prouffitz, et pour ce que depuis cerlains
temps en «a nous avons toinnieneé â faire ni ii'droisser de
nouvel iiustre parc à j^rosses tx'stes, aupiès de noslre ville de
lloignac,qui encores n'est parachevé du cousté dudil Chan'es,
el lequel avons délibéré de faire clouie et fermer de mu-
railles, ainsi que avons enconnnancé, et que lesdils lioslel,
maynemens, fié, boys et garenne de Cousticrs et leuis appar-
tenances, qui sont et appartiennent, comme dit est, audit
cscuier, sont enliêreinenl assiz et encloux par dedans les
prcclouslurcs de noslre dit pare, ledit escnier exposant qui
dobte ipie au moyen de ladite cloison de nostre dit pare on
le vouUisl par le temps advenir ernpescher en ses dits droits,
dumaynes, liérilaigej*, boys, garennes, entrées, yssûes et
usaiges d'iceulx, nous a humblement supplié et requis, que
Jui viicillons pourvoir par maniéit' que ladite cloison et mu-
- 148 —
railles de nostre dît paro ne soîl pr^judiriable h luy ne aux
siens par le temps advenir quant à ses dits droils, dommal-
nes el hérilaii,'es, boys, garennes, usaiges el possessions
d'icetdx. Poin* ce esl-il que nous, i'j*s choses eonsidéi*êes, qui
ne voulons et u'enteudons IoHlt ne osier audit exposant au-
cune chose de ses dits droiz vl héritages, ne sur iceulx estre
surprins, avons déclairé vX dôclairons par ces présenltis ipie
nonobslanl ledil parc, murailles el cloiislures d'icdlny par
nous Je nouvel l'ail/, et redi-oissez, counne dit est, el le pa-
rachèvpnienl d'iccllui, nous n'entendons aucun droit esliv
acquis à nous ne à nos sucœsseur's es dîls hoslel, niayne-
mens^ fié, bois el gaaMUiedeCouliers, ne en leur dite appar-
tenance ; suppost; que lesdiLes choses soient où seront ciilièr''-
inr-nl coinprinses el encloses par dedans li's lymites, clostu-
rcs el fermeture de nosln* dil parc, et aussi n'entendons point
que es dits fié et appartenances ïedit eseuiei* exposanl et
ses successeurs ne puissent avoir et tenir garenne à lous
oyseaux, connue ils «voient et [louvoienl avoir paravanl que
eussions l'ailt^lconnnf'nc(:nostriMiit parc, et niKinluioins avons
voulu ni voulons (pie desdiLs hoslel, maynenienl, fié, boys,
gareiuie, droiz et apparleuanccs, ledil esciiier el les siens
puissent et li'ur stdl loisibli^ di* joîi' et oser dorénavant, per-
pélucllemcnt, en prendre et percevoir lc> fruyz el esinolu-
niens connue de leur vray donnnaine el héritage, et que pour
le service et usage d'iceulx ils (uiisseut prendre, avoir et rete-
nir liel chemin <'l passage (pie bon leur semblera, et que pour
occasion de ce leur seront plus proullîtables el nécessaires,
el avecques ce ayans legart el considération ii l'empesche-
mcnt que ledil escuier ponrroit avoir anv ce en sa dite ga-
renne pour raison de nostre dit parc, luy avons octroyé cl
octroyons qu'il puissel laire el avoir garenne à connib. et
mectre des clapiers on lorriers, aussi laiin el avoir fuyes et
pigeons en son donnnaines et héritage quelque auti-c pai-t
que bon luy st-mblera, et on oulU-c en laveur de ce que en
son dil liet ledil escuier cl ses dits pi*édécesseurs ont droit de
— IW —
garenne à grousses bcsles, luy avons ociroyé el octroyons que
Loulos fois que nous el nos dits successeurs yrons chasser en
nostre dit parc H clousture tyic h icflliiy csctiver el ses rliLs
successeurs soit loisibhî cl permis d'y venir en nostre com-
paignée ou de nos dils successeurs, et \Hmv vm que jmr le
moien des diles closlure el fermeture de nostre dil parc les
llmilos cl divises dndit fié de Coulierssepnurroienl en temps
i venirfaiMlcnicMltililH'r l'i drpi-rir, au moymidoipKiy sepour-
roil naislie <piL'slii>ii par l'advenir, nous voulons sur ce pour-
>ooir de remède convenable nndit exposant, avons donné el
donnons en mandement el commendenient à nos lieutenant
cl advoail d'Angoidrnois, au juge de BoiUhevilIe, et à deux
d'eux qui appeliez avecqnes eulx sur les lieux nos procureur
et HH-'eveur audil lieu de Coignac, ils se informent bien et
diligemment de cl sur les lyrniles et divises anciennes des-
dils lioslel, maynernens, fié, boys, garenne et appartenances
des Consliers ol les vitrifient de lieu ii lii^i, si mestier est,
selon icelles lyiniles cl divises, et ce fait ils faeenl nreclre el
apposer boyncs et divises souflisanl^s et apparanles, et telle-
ment qu'il en soit mémoire perpiStnel, et que nos gens et ol-
liciois par ignorance desdites divisi?s n'ayent cause de l'enï-
pescher en son dil fi»', de re luire ausdils lieulenauE, advo-
(Uil^juge et cl deux d'niik avonv di>ni]i!'- el dnrmotis plnin pou-
voir, auclorité et mandemont espéciai, mandons el comman-
dons à tous et chacuns nos justiciers, officiers et subjecls,
(\m avons en ce faisant obéissent el entendenl diligemment;
Qr ainsi nous plai^l et voulons eslre l'ail nnnusbstant quel-
conques uiijonnances, luimdemcnt, restrictions ou deffenccs
h ce contraires. En Icsmoing de ce nous avons signé ces
(»ri?w'nli*s de nnstti' main, i-t h ieelle^ fait meclr<' nuire seel.
Oiiunéen nnf^lre ehasUl de ('.<iignae In diK-hiiirlirsine jmir de
'/w-'emhre l'an de grâce mil qualie cens qualie-vingl el deux.
^»*si signé en mai-ge Charles el au repplit desdiles lellres
f**"" monsieur le comte le sieur de Mauniont, prcseiil Oaliis,
iSt sellé dudil scci en cire rouge i double queuhe de par-
— 150 —
chemin, [t.ir coppie (xillatioimée failc à l'orignal par inor
(iuérin avec paraphe.
XX
ti83. H JanetT. — Commission de maître H'bôlcl du roi accordée
h J.iCf|ue!t de La M-ideleioe. — Parchrmin : âCfau nuinyue.
Uc par le roy.
Maislrcs de nnsl.ro hnslel, et vaus^ inaislro ni contorollonr
de nosire chainbro aux denii^rs, savuir vous faisons que |xiur
le bon (,'l luiiahli' rapport rpio l'ait nous a esté des sons, ikh
blessc, preu(lt>nnnie, loyaiillé et bonne diligence de noslre
h'ion ann' Jacques d(^ l.a MagdalfiiP, oscuior, sHjïncur dudil
lieu et du La Buiithurio, l'I pour ninsidéralion des scn'ices
que lui et les siens ont faiz à l'eu nosti-e très cher seigneur
et pi"!rc, qun Dif^u pardoinie, et que espérons qu'il nous face
au li'uips à voiiir, icf'hii pimr <v's causes et autres à ce nous
mouvaiis, avons retenu et retenons par ces présentes en e.sial
cl office de conseiller et inaislre de nostre hostel, pour nous
dowsenavant y servir-, aux gaigus, hostelaiges, livraisons, droiz,
honneurs, protifiz Pt éinoluincns acousiunié?: et qui y appar-
tiennciil. Si vous mandons, et à l'ha.scun de vous >i comme A
lui apparlieiidra, (pie Hudil Jiuques de La Magcliilcne, prins
et reccu le serment jicousiuniê, vous enregisli*èz ou l'aile^*
enregistrer notre présente rcIrniH' ('*s rt'Kislres, papiers cl
escripts de nostre dite chambre aux deniers, avec celles de
nos autres rnaislres d'oslel di> retenue et des gaige>,
lioslt'laiges, livi-aisons, druiz, lionneui's et prouMz dessusdits,
le faictes, souffrez et laissez joir et user paisiblement en lui
comptant el paiant iceulx gaiges et hostidaiges.aux termes fil
en la l'orine et trramère arouslumez. el [«r rapportant ces
présentes ou vidimus d'icelles tait souhz scel roy«il et autea-
lique pour une fois seulement, nous voulons tout ce que
ctjmpté et paie lui en aura esté estrc aloué es comptes el
rabalii do la rcceptc de vous maisUxî de noslre ditcchambiv
— 151 —
aux (Imicrs. Par nos améz et féaiilx gtîtis de noz comptes
aui>f|uolz nous inaiMlonsque ainsi le laienlsanâ contredit ou
Hirtîcnltô. noniihslanl i|U('Iscon(|ues ordonnances, inande-
mens, R^acrvictions ou delfcn.sos h en t'ontraiivs. Donné anx
Montilz lès Tours lo xxi" jour de janvier l'an de grâce
mil cccc qualre-vingl et trois.
Par le roy. CiiARnoNMEn.
XXI
liS3, ii mai. — Piirlage enlrt .lacqucsde La Madcletiir ot ses oncles,
Piorre el Gardras de l.a Madoloine. — Parcfurmin incornplel.
{Tout le commence tiK'nl de ce pttrfaffc wamjuc)... etd'illec
suivant le semlilinc qui \vi df Inditn biiidiip, sur ladite maison
scneslre, au chemin qui va de Cuuignac à Gha^lonet
suivant ledit cbernin ancien vers ledit Chastenel jusques à
ung petit seml>lj>r estant au dessoubz de la pierre
qui est au long dudil chemin ancien et dudit scmhlier sui-
vant ung li-nicr jusquis au mur dudil parc et suyvanl ledit
mur dudit [latc' jnsrjue'î ausdites lern^s desdits Rassaul.v.
Item, plus une pii^cc de terre contennnt quaren te journaux
de terre ou environ parcioniiière pairiHjietié aveoques niun-
dit seiguenr le coule, assise sur ta rnnibe fie Ctiasienet, te-
nant d'un costé an chemin ancien qui vÎimU de ta maladnrle
à Chustenet, el d'iltec suyvanl ung chemin ancien sur main
dextre qui vient dudit chemin de iJhaslencl jusques à ung
semblier e^lanI sur ladite main dexiiy et suivant ledit seut-
blier jusqncs aux terres diî rmuidlt seigneur le conte, uiig au-
tre semblier entre deux.snyvaut icidiuy semblicr jusques au-
dit chemin ancien, qui vient de ladite maladrerie audit Cbas-
Icnel. Item, plus cinrjiiaiih' jnuinatix de terres un fiel do la
Bauzelli\ assis près la maladerie de Couignac et tenant d'une
1. Très proiMblemeiit le parc de Cognac, dans lequel les La Made-
leine pois^daient un fier enc-Uvé, Voyex pièce xix, page 147.
— 152 —
part h Ir i-mix qui csl sur le chouiin qiio l'on va dt^ Ci^uigiiac
au porl de Lcschassior, cl suivanl ledit chemin jusque^ à
une hanine ipri est |>ri!sellenantdo lajirani pierrt'lt'vador.'),
Icditcliomin entre deux, et de ladite haulne tranchant c) tirant
droit jusqucs à une aultre baulne qui est assise sur le che-
min que I un va de Cuuignac à Gademoulins et eu Aoguu-
lesme, et rntonrnani, en snyv;int ledit themin, vnrs ta ville
jusqucs au dmil d*] Iadit4}inaladei'ie,el d'illec montant le long
d'un seniblief un clicmin qui va droit à ladite cniix cy des-
sus déolairée. Item, une pièce de terre contenant cinq jour-
naux de terres ou cnviroti, assise près de la nialaderie, au-
dessus du chemin de Barbcziiîux, t»'naiil d'une part au che-
min (pieloii vadct^uuigiiac ciiix terres de la nialaderie et des-
diles terres suivant ung seinblier qui divise et départ les terres
de moiidil seigneur le conte et dudit ifeigneurde La Magd.v
lene jus(pies à img autre seniblier ipii fait pareille divise suy-
vant icf^lhiy semblier jusques audit chemin de Berbezieux, re-
tournant le Itmg dudil chemin vers la vilK> jusquL>s au che-
min ddsditi-s Sablières. Item, plus une autre pièce de tenv
contenant six jouriiaidx de terre on environ assise au dessus
desdiles terres de laditi* maladerir', tenant il'une part aux (er-
res de inondit .«-cigtieur- Ir conte, d'autie aux lern-s de tluil-
laume de La Court, d'un dcsoostezaux terres dinlil seigneur
du La Magilalene» et de Tautre couslé aux terix^s de niondit
seignrur Ir coule, [tem, plus une autir pièce de terre conliv
nanl quatre journaux <Ie terres on envinm assise an dessus
du puys ancien de ladite maladerie, tenant d'une, part au ver-
gier des héritiers de feu Grans, plastreur de Couignac, et d'il-
lec tii*au( au long des terres de riiiillanine dr La Court jus-
ques aux terres dudit seigneur de La Magdalene, ri d'autre
iwrt Irnant aux terres dudit prieur di' Couignac. Item, plus
une autre pièce de lerrr euntenaul sept journaux de tenus ou
environ» assise près ihi chemin de Ccnté et de La Comhe du
Ma>, tenant d'un costé nu<iit chemin de (ienté et d'autre pari
tenant le loug des terres de Guillaume de La Court, et d'au-
I
153
Ire pari el par 11» dessus îiux Umtcs (k nionsi^igncur le lonlo.
Iti'in, pliisiim* autre pièce ilt* lerifsconU'iianl vinrrt jouriiaulx
de (erres on environ, assise en La Comhn du \fas. Iriuiit d'niie
art uu cheniin qui? I on va de Coiiignai: îi S;dles duii des
utz, et d'un des coslez aux terres de inondil soigneur fe
nie, el d^aulre part lenatit au hmg des terres de Guil-
ume de !,« Court. Ileni, plus yu\r. antiv pièce de ternîom-
iianl vingt jouirmnlx de terres ou environ, assise pri^s la
rie Sainl-iMnrlin, et teitanl d'un bout au dicniinquel'ouva
de Oouignae â Salles et à Geiil-é, d'un des cosléz au chemin
que l'on va de Oiuignue au tien f|ue les iouri^hes patibulaires
BptJellées les jusliees de Çouignac Hiuloient estre, et par le
haut lenani aiixdiles justices el de Ifiulre iMisié tenant aux ter-
res du prieur deCouignae. Item, plus une auire piiVc de terre
contenant ipiatre j<juniaux de lerrcs uu environ, assise prôs
ladili* porte .Saiiil-Marlin, eidre le eliernin île l'église Saint-
Martin el le clieinin de Salles, tenant d'une pcirt aux terres de
Guillaume de La Court, d'autre part aux tenes des Bassmdx
el d'autre [wrt aux terres de^ liériLiers feu Ayrnés Mercier,
escuier. Item, plus ung fiel' di- terres en escusson, [jrès la pierre
de Lestrae, tenant d'inie part à la croix qui esl sur le eliemin
ique l'on va de (>ouignae à CailiMiioulin el en Angoulesine
Biiivant ledit chemin de Gademoulins jusquesausemblierou
clwnnin (pie l'on va du porl de Usseau à Gcnlc et suivant le
Ichemin dTssean jusqui^s an elieniin rpii vietd tie la paluz â
Couignac, el suyv.uit ledit eimiiin jusques ù la (Toix ey ries-
|siis déclairée. Ilein, plus un autre lieu et 1res grant pré de ter-
res appelé d'ancienneté par les aucuns le fié Chamherlanl ',
par les autres le fiel du Puy-Pineret nsaintenanlde tn's long
ftl. tnV ancien lentps letié de La Magdalene, eonnnanranl et
tpnanl d'une part ledit )ii-| au rheniinriuiHoij va deljouignac
i Clappar au Genssac (si£) el au ehemin que l'on va du |^»rl
. Oq pourra rapprocher de ce leslc le dcnoniLrciuciil rvndu le 8 mai
'02 |>ar Jean de Rremoad, inséré plus loin.
J
— 154 —
de Usseau à Geiitê, en suyvaul le long tludil chemin de Genssat
jui^nos près la paUix cl audit Clapar, et illec tenant aux
len-es du prirurli'' lit* Boutheville m laissant litlil chemin de
Gcnsac et liraiil le long desdiles terres dudit piieurté, lai^
sanl ieelles sur main st^neslre et suivant droit ung sentier et
terrier jusques à Tosme et croix de Six-Voyes et au granl che-
min ancien appelle paraucuns le chemin Merpines, par les au-
U'es le chemin Ohaussac el par les auln;s le chemin Saulne-
ret, allant le long «ludil granl chemin ancien vers Merpins
jusques audit chemin qui va dudil port d'Usseau audit Genlé,
retniirnanl et suivant icflluy chemin d'Usseau jusques audit
premier cfieiniii qui va dudit Citui^iiacaudil ClapparetGen-
sac el illec finisL Kl e,st assavoir i^uc au long dudil fié cl au
dedans les conrrrmtacions passe et tranche le chemin qui va
de (>)uignac à Hoissac et se rend audit lioulme et croix de
Six-Voyes. Item, plus une pi^C4^. de terre contoiiaut diMizejdur-
naulx ou environ, assise près de la paluz tMiln^ les deux che-
mins que l'on va de Gouignac andil lieu de la paluz, lenaul
d'une part aux torrps des héritiers feu Salh'brache cl aux ler-
ivs dn prieurlé de Boulevillc et d'autre fila voyeSallrmonne.
Ilf'm, plus une iiuhe pièce df Icnv coiiI<>ikuiI vingl jouruauK
de lenvs ou cnvinm, assise an dessmihz rludil clinniin qui
va dudit Gouignac à la paluz, tenant d'une pari aux terres
desdils héritiei*s Salli'brache et dudit prit-urlê de Boniht'WlIi'.
d'autre part au chemin de Cordeh'igne el dudil chemin retour-
nant au chemin du Pcyral el ilindlny clu-miu lirant h la pa-
luz jusqucsaux hMTrsdh-sdils hiritiers Salli'hrache, deux baul-
nes enlnî dfîux. Ilein, el est assavoir que en l'une des deiut
pièces y a cinq journaulx de terres arrenlées qui sonl et de-
meurent audit seigneur de F-a Magdalene. Ileni, phis esl et
denuiure audil Piern? de La M;igdalene le tiers ihi droit i|ue
lesdils esi-uiers prenenl et ont acoustumé d'avoir el prendre
sur le droit rhi 4|uiiit du port sautnier de Gouignac, ri^sené
dix Hvres tournois de rente que ledit seigneur de La Magda-
lene prendra par cfiascun an et les siens pei'péluellcaieul,
I
prcmiôrcmont. ni av.nil tout sur le droii dii qniiu pour
prccipul cl »viiiilug(> li'aincssc, cl lo s('ur|tlus de somiil |n\'-
cipiil Ml ainesso et autres rlroiz rlonl cy aprAs sera touché on
rhappilro et iirlioln onrpiel .-sera faille mention de sa i^rt et
portion. Item, ledit Pierre de La Magdah'ne a promis et jun*
est fttseralonu, ri les siens, perpiHuelIemmt de gaixler et def-
fendre par procès et autrement les hérilaiges et toutes etchas-
cunes ïes choses cy dessus escripl(îs t'i divist'cs en son par-
tage el les augmenter el acroislre h son povoir, et s'ilz se di-
minuent ce sera à sa charge el sur liiy el les siens tant seul-
lemcnt. Hem, phis ledit Pierre de La Magdah^ne a promis et
jun^ est et sera Icnu, el ies siens, de paiei el ccmlenler à Pierre
de Beauchanip, escuier '. ?-i'igneurde Souvigny. lasnnnn*' de
soixanU'-six sol/ huit dmiers loiirnois, pai' chascun an jus-
quos il ail fait assiele pour le tiers de dix livres lournoys de
rente deux audit de Heaiichanip de resli' du niariaigedesa
feue mèn^. Ilem, Irdil PimpdiLn Mflgdaleue ne pnrtorases
arm»*s plaines, mais pour ladrvisi' y linndra el ernpIolrTa telle
pari qu'il luy plaira ung cressenl de gueullcs ou telli' aulre
divise que bon luy semblera.
Item, au parliiige, part el portion dudïl Gardraz de La
Magdalenn esdiles sureessions. pnursnn filtre, es! el dcmoure,
>era el demourra perpéluellenienl cl aux sciens le tillre et
«igneurie de Breuil-Meleniau. Item, l'omaige et seigneurie
(lu Brouil-Meleniau et tout ce qui en deppend el peut
ili'ppt'iidre tenu du seigneur de Bryt's imi la chaslellerie
^'Auluay. Item, plus est di-motirra ;iudit fîardra/ de La
Magdalene l'omaige l'i fié l^'unz di' Paillé, assis eu ta par-
roisst? de Sainl-.Marliti de Juillé et tout ce i|ui en deppend
t. L'article du Diftioitiutir^ <lf% faniiilft ihi Pnitnu, i. p, ISli, sur Pierre
dé- Dcaurhamp noiis [isralt ineiact, I.l' i9 juillol 1423, en ciïet, celui-ci
rendu aveu au prieur (l'Aiin.iy, nu nom de son p^re, ce qui Kii suppose
l'Agtr 4le majoriu-, el en 1512, iiuali-e-vinijt-iiu: am ajit-^9, il [lonncrnil
fff'OOuniLion. MM. neaurhel-FJlleau le discnl lîU d'une Jeanne de La
Madeleine et de Guillaurue.
I
m
— 156 -
el poul deppendre. Ilein, plus ronunaigc cl fief teou de
La Brousst^ on la parroisse des Eglisejs el d'Ai*(îeiiU'uil el
toul ce qui imi deppend el |>eut deppendri;. Item, plus l'om-
innige el liel* leiiu d'Aulnay en ladite pairoisse des l^glises
el luul ce qui en dep[*end el peult di-ppendre. Item, plus
romniai({e el lîW leiiu de Varcze es parroisses dudil Va-
reifl ol ailleurs el toul ce qui en deppend. Hem, plus l'oin-
uiaijîe l'I lief df La lonr d'Ai-Ct>n.s lenn en arrière fiel" de la
iliasli'llenie iH si'igneurie de La Broiiss-* cl toul tv qui en dep-
|>end el peul deppeiidre es paiToifî^es de Sainl-Picire de
Juillé el de Vareze. Ileni, plus le droil de rorninaige d'Es-
béi)us lenu de Taillnbourg, pareonnier avecqucs le seigneur
d'Escoyeulx. Ileni, ledit Jacques de La Mitgdalene» aisné *
reprt^s*?nlanl l'aisné, s'est desmis el devestuel dessaisy ' oin-
maigcs dessus diU, leurs appartenances el deppendencei
soient justices l'I jurisdiclions, hoslels et herbe i"ge mens, hom-
mes iXinchaiis el levaris, byens, corvées, cens, renies, pra,
boys, vignes, complans, Icrn-s, lerraiges , caves,
muulhis, fours, fuyes, gan^nnes el toutes el chacunes les au-
tres choses ftstans el deppendans des homnïaiges et choses
di'ssus dites et en a veslu el saisy icelluy Tianlraz de l^a Mag-
dalene Item, plus est el demoie audit Gar-
draz de La Magdalene ung autre liei*s du droit que lesdiu
cscuiers prenent el ont acouslumé d'avoir el prendre sur le
droil du porl saulnier de Couignac et sont hmles el chas-
cuncs IcsroMslurnes d'icelluy, ii'*servé dix Hmvs tournois de
renti- qu*- ledit de La Mygdalene prendra par chascun an cl
les siens pnrpéuiellenienl, et avant toute euvrt?,surle tout du
droit dudil [tort pour préciput el nvanlaigc,ct le seurplus de
sondil pn'cipol <■! iuilivs dmizscra cy après couché on cluip-
pilre et arlitlt': <jiii|Mel sera l'ail inencion de sa part et por-
tion. Item, ledit Gardraz de Ln Mngdalene a promis et juré,
I. Un trou a cutevé plusieurs moL& en cet endroit. Mi^mc observstioa
pour Ici trois blancs suiraala.
— 157 —
est el sera tenu el les siens perpétuel IcnienI de garrli'r ol dt'l'-
fendre {ui suprà). IUmii, irt'Iluy Gardraz do \ai Ma^daleni?
ne portera ses armr^s plaintes, in.iis pour la divise y Rendra el
cniployera lell<; paii (pi'il luy plaira, iiikï csIojIi' d'a/ur on
autiv telle divise i{U<f Ituii luy scniblera.
Ftcni, |H)iir In pnrUiif^e et portion dudit Jacques de La
Magdalene, escnjer. seigneur dudil lieu de La Magdalene,
comme aisué el représenlaiil l'aisné, laiil pour son droit de
précipiit et aisncssi', niailresses maisons el lierbergeriiens,
que pour tous et chas<-uns, ses autres droiz, tout le scurplus
desdiles successions directes el collalcralles (mi toutes ma-
nières el queltpie part que les choses suit'iil situées et assises,
dictes ccnsni's ri appollrcs, f^sl et drnirMjre, sera el fliniour-
ra {)er|}éluetlenieiil audit Jacques de I^ Magdalfue et aux
Hienâ et qui de luy auront cause, sans que lesdits Gardraz
et Pierre d»! La Maj^dalene, ne les Uïurs, y aient plus jamais
que veoir ne que di^mander en quoique mani(''rn «pie ce soil
ou puisse tîstrr. Ilem, plus deuiounoril les amies plaines de
ceulx de Ia\ Magdalrne audit Jarqni's dt^ La Magdalene,
comme aism^, lesquelles sont et ont toujours esté de tout
temps el de loutc auriernicté uny rhauip d'or h iinj(lynn dn
sable passant et Iropardr dfiiaiis un rliiiîj' d'argent. Item,
lc<lit seigneur de La MagdaliMie a pioniis et juri^, est et sera
tenu et les siens *de paier cl conleuler audit Pierrn de Beau-
champ (ut xttprîi). {Suivent tHvemes slipuinthns et conveii-
timis relatives an paiement des t/frnffes testamentaires, tfet-
tesson titres tlépt'utiaut du purtuije, dèUvrauee de t'idimnf!^
tjaranlie, etc.) Ki lequel partaige dessus transcript qui avoit
esté promis el accordé par le^ parties el l'édigé par cscripl
n'avoil eneorcs esté passé es mains de nolairfs et avoienl
lesdiLs (ianiraz el Piern* de La Magdalene dtlTéré de
passer au nioicn de ce qui* ledit Pii'm* de La Magdalene,
cscuier, disoil que aucunes pièces h lui baillées et délaissées
par ledit partaige, niesniement le fief tenu de la seigneurie
de Pons, assis en la paroisse de Ctyons, esloit toiiig de luy,
t>l nVn povoil joir (|ii'à graiis fniiz i*i charges ol re»iuèroil
eslrc récotiipen.sé d'i^îllui Hol", et ledil Gardraz disuitestre
dt'ceu nntlil parlaige pI n'avoir sulïi^aininenl sa portion telle
qu'elliî lui lU-voil ap[»arU'nir à Lausi; desditcs snnn-ssions cl
rcquéroil l'sln* n^runipi.'nse l'aili'. t'ourquoy aujourduy, en
droil, pardevanlles nntaiicscy sonbsciiplSjjnrézel audil*'Ut>
(In la court du sccl, ont osU' pi-éâcns et pei'jioniicllpmenl es-
lablls lendits Jacijni's ije La Maj^daliMie, (il/. ai:!né et princi-
pal hérilior de Icu Jar4]ues de La Maj^dalene et l'oinme le
rt'pn'siinlanl (.'sdlLes sucei-ssimis r-n ceslf i»arlie d'une pari,
ledit (janlnw de La Magdali'iii' d'uulrf part et ledit Pierre
de La Ma^daltiu' dantie part, lesquelles parlies, et cha^
eunes dVIli's de leurs bons gn's mil rei-.ogneu et eonfi'àsA
et par ee.s piùsiMiles rerunguois-seiil el lunlessent avoir au-
trefïbiz lait, promis lesdits parlaiges el divisions en la ma-
nière ci dessus di^clairée el lesdiLs parlaiges avet-qucs toutes
et eha.seuni's les elauscs, proin<'sses et convenances doni
dessus est lait iiienlion, ont promis et jinv yanlev el aconi-
plir sans venir eneonln^ souIjz les eouditioris, additions el
reslrineious qui s'ensnivcnljesquelles parl'advis
et dt'dil)Mraliini desdils nobles el pnissans niei4iii*e Loys de La
Brosse, clicvalicr, seigneur dudil lieu, Loys de La Roelie
[sic], prollioiiolaire de uuirt* saint pt-re le pape, François
<]c 1^ Hoche, siMgnenrdc Clam, et de noble homme BiTlrand
Brun, l'seuier, seigneur du Grand-Fié, ont csti'- juinctes el
emploii^es ondil p;ulaiK<'.^"esl assavoir que ledit Jactpies de
La Magdalint* poui cuiilenler scsdils hoiich's et avuir paix
avec eulx, a voulu et s'est consenli de piendru, retirer à soy
ledit fifif de Clyrtns, lenu de ladite seigninirîe de Pons, le-
quel avoil l'Mi: haillr nu précompte rludil parlaigc audit
Pii'rri' de La Magdatcue pimr le pris el somme de cenl
quinze solz tournois, viugl-huil boosseaux froment et deux
boesscaux d'avoine, h. la mesure de Couignac, et duquel fief
ledit Pierre de Ui Magdalene sitst dévestu dès à pi-êsenl
pom- e( au prolit dudit Jacques de La Magdalene, el moien-
— 159 —
I
I
I
iian 04% It'ilit Jacques ihi LaMoitiJuloiif a pi-oniis cl snra tenu
bailler aiitlit Pierre fie La Matrilajeiie, dedans (pialre ans
pmr.tiains venans, losdits cimiL i|nin7.e sol/. lourmtis,vii]^|-|]uil
Loesseaux IKinienl, dfux boesseanx d'avoine à laiiil*' mesine,
•'Il bonne a^sielc et convenable ea niic paioi.s.se, si l'aire se
|M^ul, si non m df'ux, 6s eliasl<dleni<' de Coui^^nac, Mi^ipiius,
Archiac, Boullieville el Jantae, ttii eir l'nne d'ieellcs A l'ordon-
nance de deux gens di' bien qui seroul iionunéz Tung par
rha.scnnp dnsdilrs parties, il l'assirlr qui ainsi sera baillùn à
rordoiinaner desdils (h'wx gins de bien IftJil Pierre de La
Magdalene sera tenu (irendre et recevoir, ou autrement en
reffuz ledit Jarqnes de La Magdalene et les siens seront
lennz deM'bargéz de ladite assiete, en rendant niitiit Pierre
de Lu Miigdalene ladite terre de Ciyon^ <L'uleinenl en l'e.sial
qu'elle est de prési-nt. [Kn ce] ipie (nurlie ledit Gardrazqiii
disoil estre moins souffisannnent aporlionné par ledit par-
laige, ledit Jacques de La Magdaleiie, pour t'angniêutalion de
son partaige cl î\ an desidiarge, a noIh, pixiinis et consens,
deseharge et acqnicle ledit (îarcira/. de sa part et portion de
dix livres de renie dues par lesflites suc<!essions à Pierre de
Ueauchanq) lui cl les siens, et néanmoins acquicter el des-
charger le<lit Gardraz de tojis clias^^uns les dons, l<''galz (^l
autres chui^fcs teslamcutairesdeucs sur les successions ainsi
partagées et divisées comme dit est lesdiLs icuz Jehan
de Lt Magdalene, lîoniie Holaude, sa femme, et Mallie Fou-
chière, mère de ladite IWiuie, puur la cotilé el pnrlioit <*nn-
sernant le partaige dudil (iardraz cl pourlarptelle il pourroit
esire lenu et chargé comme liéritiei* susdit et autre grandes
charges dn leslauient de len Jehan (?) des Hoches. Et avec-
ques ce lui a délaissé la tculure et cueillette d'une pièce de
pré assise aux Touches de Périgné au lieu de Maillote, jns-
ques à trois ans prochains veuans. Kt en indlre a esté dit el
appolnclé,en tant (|ue louciie les droi?. et devoirs appartenaîil
ausUiles parties sur le droit du port sauhiier de Cuuignac,
que ledit Jacques de Lu Magdalene aura el prandra pre-
i
— I«0 —
mi^rf•ment cl avaiil loul cu\tp les dix livras à lui resen'ôi's
par dessus pour son droit de et le seurplus »cra
ilivi.s*'! par liets (»iUr(* les parties, ol pi*(»iulront rhascunr un
licrs par Ifs mains ilu nM-cvmir dudil port sanlninr ou aulre
(pli i*t) uuni la clKir^p, uiupicl k-dil sfij^ieiir di* l^i Mapla-
Icnea promis on bailliT aciptil l*1 dcscluu'go pour bailler [el
pai(T?]ausdits Gardraz et Pierre iJ(* Lu Miimliili'iii", à cliascuii,
son liers tliidil n'vcnu i'i pari o\ adivis, anniin' dit esl. Pour
tontes c\ ihasnuies les i'liosi\': siisililrs fairi*, li-nir, ^^anlcr
Passé au chaslel i\e Lt Iiix>nsse, présens lesmoinps ii ce
appeliez el ivquis, lesdils noble el puissant l>oys île La Hrosse,
chevalier '^ seitjneiir dudil lieu el de Saiiil-llilaire de Vilt?-
rmnilie, Loysde La lloclieehandry (s;V*), protonolairfi dp nûli>;
sailli |MMe le pape, KraiH;oys de La Itorheeliandry, escuier,
seigneur île Clam, et Françoys Corlieu, licencié on lois, lo
unziesme jour de inay tan mil cccc qiialre-vinglz ot trois.
Tachart. Assigne (?)
XXII
tiS:t (ttatf rnitif^). — Ettniil <lu Icstiinetil de Jacques de l.a Made-
leine fniï en 1470. — l'an-hfinin.
A lousceulx... André Tacliarl, clerc... Savoir Taisons que
pardevanl J'en de bonne inénidire mai>i|re Guillaume Laisné,
en son vivant juge des coui-s do prévoslé... feu de bonne
niémoire noble liomme Jacques do La M;igdalene, en son
vivant escuier. seigm-nr diidit tini de La Magdalene, estant
illcc el demourantanilil CoLiigiuK*, lors sain en pensée el eiï-
lendetnonl» combien qu'il (nsl iimlacle do son corps, pensani
au salul de son ame, non voulant cslre préoccupé de la mort,
acerlaiué de rincerUuneté de l'eure d'iccllc, sans pivmière-
l. Louis de La Brousse, cbevalit-r, cbflmlwllaii du roi, i^pousn en IVM
JcmincGillicr, (ille d'Etiocino, spignour drs Forge», procureur du roi k
Sainleg, et d'Andrée AoiiranU. (tieaucbeUFilleau, toco citato, ii, p. 33».
— ICI —
Il avoir fiiil '•! onionm'î ilo st's bioiis (jne niuii luy nvoil
iloiiiié, fisU coininaiuld, or(l(iiina,ftt divisa suii dent-nier h-sla-
meiil, ilerroniriv voliinl*'* et ordonnance de ses biens en la
niaiiirre qui sVnrïuil : piviiiiertMiionl, coninianda son nm*' ;\
Dieu son créiilciir, à lu luMioisln viorgi; saini'Ji! *.'L à luule la
uuurl irlestielle de imradis, et son i^orps h In .si>piillure de
lîntp nit'TL* église, luqu^'^ili' d e.sleut en l'église Sainl-LégiertJe
Couignac,dt'vanI l'arilii r ih la chapr^IlL' Xostre-Danie, près la
^pultutv de (oMo Mallie Konchier, damcàsplle, son ayeulle
ou en iœlle sépuUiin'. Kl pnurce qu'il soy confyoil fort de la
bonté, amour el prendommyc de Péronnelle Préveraude,
damoiselle, sa IViinme, de ï-es fnVres cl enfans, ses hénliei"S,
et ne (il aueniie urdonnanciî de l'oltsèquc qui sp leroit pour
luy et le ^aiul de son arm-, le jour de son t'iUerrenienl, se-
qucnU?, octave, le bout de Tan et anlrenienl, mais du tout
s'en rapporta à sadite l'enmio.'sesdits ïivrcs ci liéinlJers, irl qu'ilz
le l'L'issenl ainsi (pii' à l'esljl de noblesse ri (le sa personne
apparleiioit cl tpi'ils vi'rruierU tpie tîtirc se devoil. lient, vou-
lut l'i ordonna qno ladil Péronnelle F'révpraude, damoiselle,
sa cliière aînée eonipaigne, pour les bons el agréabti^ssrrviccs
qu'elle luy avoit lait cliascim jour durant leurdit mariage, de
la preuve di'sipiel/ la releva iM di'sdiar^'ra par I;t Ifiirur de
c<îs présentes, mist sou v<iiage {sir) durant H lanl quVlie de-
rnouri'oiL en viduiléi radininislraliori et gouvernement et ses
enfanLs et d'elle etdn leurs birnsel qu elle nustsademourance
sonditviaigr (swjduranl imi l'oslel (m-) d^* LaMag(lalene,appar-
tcnant audit l'eu seigneur de La Magdaiene, ledit hoslel {sic)
esUml uudil Couignac, comme dil est un en son lioskd aux
Tousclies de Périgné où l'Ilc aimeroit le mieulx, avec la tiei*ce
irlie du revenu de ses hériiaiges sondil viaigï.' durant, tant
seullemenl. Item, voulut aussi et onlouna on cas que ladite
Péronnelle Prévi^raude, dam(»isi'lli% sa Tcmnie, soy reiuarie-
ï-oit etconvoloroit en secondes nopces.quc nobles liommes fîar-
deraii et Pierre de La Magdaiene, t-scuier, ses IW'resJeusseiit,
el les institua el ordonna en ee cas, tuteurs de Hclyot de La
Archives, xxtiii.
11
— I«i —
KsmBtH de Wik» IViB—il Prevenude, loi*s
dTa^ H (fe aesiioBCI aasai canlearî d« Jacques
àe La lli^^irieBe, Maaar et Marie d«- La Maf^lalene, rrére
el i i .wx afts<«fc»H4ehi#le fVra — l M i! PréyenuiA;. Item.
àamk et kp ms priear et ové de Sant-l«gier iW Cuui-
^Mc, à dttaoB d'eah^dna; es^ca dr«r» wot fotz payi?z, pour
esUvpvticipMl ca Wars bâmslûi, prièies et oraisons. Ileni,
dooaa et U^ à mesk Ylhitfr BoTi?r. poi^iv. la >«jmn)i^ de
ndfilt sûb I wws 90m qu'il $iMt Imiu do prvt^r Oùmi pour
tuT ; à la fafahcqoede bdile égfise de Saint- Legier dudit Coui-
ytK, viagt sok tomoê; i faonosBene de Coaignat% \-m0.
sob toamots ; aa co«v«ntdes frèr«ï^lIIiDeu^^ dudil Couigiiac,
vin^ sufat tounko^ atfin dVstrv partici[iant è» prirres, bien-
fine ('t oratâORâ df h^ur onlre et de chascuD d'eiilx ; et
aux bdres de Omignac» dix sob Umnwis; (e loul uut* Uni
pajé seoHeiDeflL El poar ce que insUtution de héritier esl
ehief el rond^im^nt de loul testaneoL, il institua fl fist S4^
beritier> au surplus dt- ses biens lesdiiâ Jacques. Ueliol, Jt»-
hanne et Marie de La Ma|ïddeoe, se$ enffuis, et de ladiii--
PéronoeMê Pn-veraude, tlaiiiuiseUe, sa fftnme. Kl pour acoïn-
plir sondil ^_'^taIIh?nl il frsl t-t ordonna ses t>xéc'ut**urs lesdils
Gardras et I*ienv de La Ma^daleœ, i»st'uiers,s«rs fn-n»*, nus-
quelz el chascun dVulx il donna par ledit testament el la
teneur de ces dites présentes plain povoir, auctiirité et puis-
sance de prendre de leur auciorité de ses biens pour Taconi-
plissemcnl de ctîsluy sondit testament {Suirenl ies for-
muies d'usaye). Ce fui fait audit Couignac, prés^Mis tt»snioing.s
à ce appelez et 'requis Jehannot Taboy Taisné, Jehan Geor-
get, Gervays Peurier. Jehan Marlineau dit Cheveux, Andi^
Faveraull, Helyot Itob.Ml dit Bimnel, Pierre Robert, son filz,
Eslienni; Saulnier, Jehan Taboy le jeune et Jehan Millet, le
huitiesine jour d'avril Tan mil cccc soixante-dix.
El |H)ur ce que icelluy dit l'eu maistre Guillaume Laisné,
notaire susdit, prévenu de mon, n'a peu grossoyer cl inecliv
en forme deue lesdites oixlounances dudit feu Jacques de
^
— IC3 —
La -Magdaltjnc, cscuipr, mais snulliNni^nl les a relcnu en son
prolhifcolliï, i?scri|)l i;l signt* de sii main, niaisirr Jatipios
Laisné, baclit'IÙT un loix, jiign d^sdiles prévostez de Coui-
gnac iH Mcrpins, pf)ur niondil sfigm^iir lo ruiilf\ nt lïoLiire
juré (H junlili'nr de la couil dudil sori, par vniii cl aurlorité
du cerUiiiH's liïclrcs esnianéi^s an ladile. séiii>schaiisi<; ^V\u-
_ niois,dftS(pit']l''s la Icneuv sVnsnil : Françoy d'Anlu^UTre
fit de l'aiiir'(m, lOiiscilK'i ri c)K)int)idIati du njy, nostro sirn,
al do très liaidl ''l piiiï-saiil iiiniisitMir !<■ nuilr d'An^ouli'.'ïino
et sôneschal {Suit h roiDinismm rh? Jactjues htisné, datée
du T^ juin lAIS. L'extrait cinli'ssus n'a été lait que le W
J48S),
XXIII
t483, a seplemhn: — Irf-ttres dV'Iargksemriit ilr la prison oà il avail
m mis, par onlrt* du comtr d'Aii;,'uii!riae. acccirdO^K 1* J.icques Je La
Madeleine, sou» certiiîiies comJilions. — - Parchemin.
Sur co que Jactpics de La Maydalone, escuier, seigneur
dudil lieu, esluil accusé par nnclixiit* de IK'S haull el Uès
|Miis>aiit prince monsiif(n(^nr le eoulc d'Ang(jle.sinr, délenii
prisonnier el m anti^^t l'ii sun cliasleJlêL d'Angolesme pour
raison de ce rpic niundU seigneur Iny impuusoil el inecloit
sus que nonobslanL que icelluy de La Magdalene lusl son
eonseiller ordiimirL', sceusl de ses secrels el ad'aires, et luy
eusl donné plusieurs rharges et commissions, entre autre
daller ù la <-ourt du roy, illec procurer el pourchasser ses
besoignes el alTain^ scelon ses mémoires et inslrnctious.
Néaiilmoins en conlrcvenanl contre ses serment, foy et loyaulti-
qu'il avoil l'ail el juré à mondil soigneur, iceliuy seigneur dt! La
Magilalriie avoil révélé cl dcsconviTt les secrels el conseils
de mondi) seigneur el entretenu purulles avec aucunsgrans'
i. Lccrilure àv ceUe fin de M^uv el des suivantes est Irî's forlemeiil
uUf^r^e. On devine le dcqb ^aua jiuuvoir dire le mot ù mut. Le parche-
min e«l cou|^ en douze endroils.
— ir.î —
irt'ulx, l'I tecen pltisieui-s gi*ans somiiU'S do dciiipns
ilonl les besoignes et afïaires de moiidit
portées, et pour raison de ce avoil soufleil moiidil seigneur
plusieurs {jrans perles, despen.s, doiiiaj;es, dViilx (?) el des-
quelles charges et c.oinniissiuns ledit de l.a Ma(;dalent% iv-
louriié au païs, n'avoîî fait responce ne tenu compte ù luoii-
dit seigueur, tpii lui c<tt)soJI tuaiièiv de suspeçon de mal
jouit, al dont il avoil esté averty par plusieurs grans princes
el autres personnages de ce royaulme de granl eslut. Sur
quoy ledit de La Magdali-tie par ui'donnana? dt; moiidit sei-
gneur eust esté oy et iiih-rri^igé sur lesdil^^s chai^i^ lequel
avoil fait nyance desdllscas dit, propousé et allégué plusieurs
moiens louchant ses jusliCicuiinns ei deflenses, el pour raison
de ce ait demeuié ledit dt' La Magdalene par plnsirm-s
journées ondit cliaslellet.
Aujourduy uiundil seigneur le conte, estant en son con-
seil, aprcs plnsicuis ^npplieutioiis ol rcipiesles h Iny laides
par plusieurs gf^ttil/ Iiouuikis, païens el allie/ dudit de La
Magdalene, d'icelluy délivrer el eslai-gir, a ordonné et ap-
poineté pour l'crlaines causes et considérations à ce le mou-
vant que letlit de La Magdalene sera et eslargy desdrles
prisons el arresl, avec ses bii'iis el choses» sauf lillres, en-
seignemens {•! leclres tant missives grossoyés, mynutes que
aulresqui demounuiil en ta main de mundit seigneur, le tout
jusques ad ce que moi)dit seigneur aiilremenl en ail ordonné,
avec les clauses cl moilirPualions rpii s'ensuit: assavoir que
ledil de La Magdalune pruniectera, jureia el s'obligera par
foy et serment cl sous peine d'ôlre atlaint et convaincu des
cas à luy impotisés et de confiscation de corps et de biens,
soy rendre el mecliv prisomiier, en Testât qu'il est de pré-
sent, ondil cliaslellL't d'Angolesnie, taules el quantes l'ois que
par inondit seigneur, ou son counnis ayant charge de ce laiit',
en sera somnié cl requis. El pour ce faire et tenir obligera
tous el chascuns ses biens el néantmoings poiu' plus ample
uerlitude vaiddra pièges et respondans pour luy et icelles
— I6fi —
chosos l'iiirf' lci)irdola:^niiiiiir(ir'iiiil cscus d'or doni ils ff'roiiL
leur piopr»; dcbU? eu cas de defiUull d(^s choses susdites.
Néâiitnining:> jiirtTii fi p roui cet fia ledit de La Magdalene ne
se tiîiiir(oH trouver) m tir rlcclans li\s villi^s Pt places do mon-
dit spigiu'ur sans son bon pUiisird'ioy lu testiMliîSainct-André
piftchaincMiient venant, el t|(i<* tiid temps et jamais il n'aura
trailéou ii-aiiaera aucune chose contre ne au préjudice, dom-
niaj((' on déshoninnir de mondil st^ipieur son hien et Iion-
neur procurera, son mal et dé^humleu^esctlive^i à son pou-
voir et lo luy fera assavoir le plustosl. que faire se poura s'il
en estoit adverly, et fera envers niondit seigneur comme bon
serviteur et vassal est l(mu de l'aire envers son prince et sei-
gneur naturel. Kt desdites promesses et stjubzinissiuiis seront
rroeiii's iliidil L.1 .\!a[rdi'leiie el sesdil.s plrjjes Irctres oblî^^a-
loires par deux notaires souby. seel aiitlientitque, pour les-
quelles dilligenees l'aire a esl(5 commis à maistre Jehan iVlo-
mellet, eotiseiller et aiivtMîil tir iiiondi! srij^Mienr. Kail. et or-
donné par niondit seigneur le conte, estant en son atnseil,
en s<j II grand ehasteld'Angolesme, le xxii« jour de septembre
l'an de grAri> mil itiic riii" et cinq.
Kt ledit jour, heure dn vespres ou environ, en l'oustel de
Jeliaii IVnilcei, iriaiehanl, deinor;mt en la ville d.\iij;oIesme,
pardevanl Jeliuti l)<'har et lïriLrand Hieharl, notairiîs jurez
dn ta court du seel cslably aux conlractz en ladite ville et
cha&tellanic d*Angolesmc pour mondil seigneur le conte,
apri^s ce que ledit .lae^pies de La Magdelene a eu veu elleu
les choses susdites, icelluy de La Jlagdalene a promis et
juré par les foy et serment de son cwrps, et soiibz l'obliga-
tion el ypotlipque de tous et cliascuris ses biens meubles el
immeubles, présens et avenir qiie]eoii(|iies, tenir, enti^rigner,
garder ' choses seelon leur teneur sans ic^îlles
enhaindre ne vt'iiir encontre. Et louchant bailler
k momlit seigneur pièges el respondaiis, a bailh(5 et présanlé
I. Le bout de cetUïliK"*^ csletTacc. Mèmcob&ervalion ]M>urla suivante.
— lOfi —
caillions et |il*'gc> véiu^rablc ni (Ijsjtl'Ic iH:i-*»onim iiiai!>l)v
llôlies (!«• Li Miijîiliilt.'iK', bachelier en tiécrel^ prolhoiKtljiire
de notre saint |nri>' le pape, eiin^ de Chan*es, nobles [kt-
sonnes inaistre Jehan Gcraull, liceiilié en ioix. seigneur k
La Molhe, Augier PeneJ. suM^neui" des Ilegiindit'Tf.s, Jehaiitlii
Mas, soigneur de VilliMnorin, préviens ad ce et Ies4|uels m-
scMiblemenl (pianl pour ce faire el aeomplir se siuil faiz, mis
cl esUibliz pièges el principanlx paieni-s pour hxlil Jacqiwî^
de La Mag'1;ilene juîjque.s à la suinrne de mil esous dnr,
donl ils ont fait leur pmpre deble envers moudit seigneur,
en delTanIt d'aeoinplissenient dudil article et clause, el ad tt
ont obligé et ypolhnpn'' à niondit :?eignenr Unis et eba^ciins
Icuch Imi'iis ni'ulile.s el immeubles, préscus et à venir ipieK-
oonques. El 1> dit .laejpit!.s dr^ 1^ Miigdalene a promis, soiibz
pareils serment el obligation (|ue dessus, garder el detrt'ndn.'
de tous dommages et iiitérelz h cause de ladite c^ïulion ol
plégerif, rciiom/^nil sur ce ledit de Ui Magdalenr et sesdils
pièges h toutes et elias<Mnies les choses géuéralleuifut qui'U-
c(>ni|ues que Ion pourroil dire, proposci et alléguer contre
lelK'Cl l't teneur des pivseules. Kt au droit disani générale
renonciation non valoir iofr. Furmutes). Vax l<\snioing dtr ee,
nous Colas Uupri-, cime, garde du scel susdit, icelluy par la
avons tni.s et appnnsé k ces dites prtîsantes. Donne
el passé oiulit hostel dndii Jehan I>oulcet es présences de
nobles persiimiivs nii'ssire Franeoys Bonseharl, iîh<'valier» sei-
gneur <1 Aubetinv.st'rineschiil d'Aiigolniois, .lacipies de Sainl-
Gelais, si'ignrur dr Mauinoiil, Jehan de Montigny, seigneur
de Fresneau, maistred'hostel, Droyn Galas, Irêzorier, maisLre
Jehan de Lomellct, licencié es droiz, advocat de mondit sei-
gneur le conte, pour Iny stipulant el acceplaiU les choses
susdites, les jour et an (pu- dessus.
I^KlJiVK. UlCHAIlT.
Ah dos: Ces piv,si»nles avec les i*e{;islres d'ici'lles onl eslé,,
par ordoiinaucc el eoinmandinient iV tivs hault et puissant
prince cL seigneur le conte d'Angoiesmc, caucellécs el mises
— 167 —
au néanl \o xxiiii" jiHir do (léwiiibn? l'an lie kiA(N.' {iiatf efffwèe).
Par oommaiidotiienL do motisoignour \\: amtc: le seigneur
de Prévcniiigos, rriaislro d'hoslel, iiiaistre Jehan Lomi^llol,
présens. Gontart.
xxrv
1490, S xrplrrnhrr. — Tmii-^nctiuit au sujcl «Itr lu succcssian tie Jcein
l'r^vcrBud ot fk-aLrix de Jamiios, entre l'cmcUc l'ivvcraudc cl Gilleti
d'Aissc. — Exphiition sur f tare hemin non testée,
A tous ceulx Julian Avril, garde du scel estably aux
cotilralz en la viHe île Saiiit-.If'(i:ni d'Angnij' pour le ray
nostrn sire, salut. Couiine conU^iis i;l di'hal lusl mou et en
dangier de plus esiro entre noble damnysclEe Pcrnclln
Prévcraude, vefvi^ de feu noble homme Jacques de La
Magdelenne, à -sort vivîinl esrnier, seigneur diidil li&ii^
demanderesse, d'une part: et nohle homme Tiilles Aîssp,
t'scuier, seigut-ur de Maumuuxtou, dini-ndciir, d'iiuUt' pari ;
sur ce que lariile d^niandereîise disoit et proposoit à l'en-
c*)nlre dudil defîendeur que aiflrefoiz, long temps a, noble
homme Jacques de La Magdidcnni', son hl/, pour d en nom
d'elle avotl l'ail cerlain appuiuleuieiii aveeques ledit dellt'u-
deur pour raison des sueee&sions de leiiz Jehan Prt^verault el
Bcaulrix de Jarnbes, dainoyselle, sa femme es premières
nopces, ses lenz père el mère, el ladile de Jandies aulressi
mère dudit dnlïerideiu' ', par lequel appoinelenienl tous
chaeuns les biens nieiilili-s, irmoenlili-s i-l hérilaiges de,sditcs
successions demourroïent audit defîendeur la somme de dix
livres tournois de renie que ii;elluy delTendeur esloit tenu
paif'r par ehascnn an, en ehaseime l'esle de pasqnes, à ladile
demanderesse, jusques à ce luy eust assigne lesdiles dix
livii»s de reuk* en bous lieux el eonvenables, ainsi qu'il
npparroissoit par ccdnlln ascriple en pappier signée des
(1) Voyez plus haut sa di^posilioii dans l'cnqucle.
— I«8 —
nMHis defdîL'i Jacques de La Mngdelcnni! cl Gilles Ais>>i-.
de dak' du XU" jour de fétricr l'an nul cccc stHianlc el |
Uvw. Kl disoil qu<' les arrénii^t*s dt>>dilcs dix livpf»-s tour-
nois di! rciUe t-sloiciil «^scIil'uz deppuis tx'lliiy appoiiicleiiuMil,
nioniaifâ la soiniiif di» hiiil vitigb livros lournuis, i-equéiaii^.
que ItHlil dt'fTfndeur luv payai»! lesdits an'esraiges el l^H
i'ontiniiasi laclid* i>'nU' ou d'icelle liiy fisi assiotc en bor^^
lieux convenables, el aulrt?inent concluoil loul paiiincnl à
ladite matièiv. Kl |»ar la (wrlie dudil dellendt^ur eusl es
dit que ledit appoinrtiMnent ronlcnoît vérité, mais dis
icclui dfiïendeui- qu'il avuil |)ar plusieurs loîz olfort iKiill
assiele de ladite rente à ladite damuysetli- drniandiTi'
qiioy qm^ssoit audit Jacques de La Magdelcnne, sondiL til
en bons lieux convenables, ce qu'ils avoient dt^Iayé el i-elu!
Et aussi n'avoit pas ladite Pernnlle IVéverauU ralilfié Teflecl
contenu en ladite eiVlulle, ainsi que se debvdit, \Kn quuy
disoit iceluy delTeiidenr n'estre leini paier aucinis an orai^cs
de ladite rente Et au regard de ladili* riMile iliMiil oulU^
ledit derti'udeur qu'il la povuît assigner ou adtnorlir aii
que laict avuit «i feue Ysaln^au l'réverandc, danioyselle
gerniaiiiedeladitedi'inanderesseetparci'queparledilappoinc?
lemeut esloil [ctt/tcrnu '!] qu'il avuil liicullé de eu faire, ul
par ce concluoil iceluy dellcndeur toni priinent à ladite ,
matière. Et disoient It^dites |)arties l'une contiv Pautro Lai^H
par leurdeniandc,denence,rapplicqueet supplicque plusieurs
autres clionses. faits, causes el raisons, cliascuue d'elles ten-
dant à ses fins. FinahlrnienL, pi>ur bien de (Kiix, savoir faisou^
que aujourduy, en droit, pardevant Anthuïue Avril, clei
notaiiv juré de la court dudil scd, ont esté prvsens
personnelliMnent estahliz, cVsl assavoir ledit Jacques di-
Magdelenne, en nom nommé, sny faisant «'t tendant lui
pour ladite Pemelle l'iéveraude. danioyselle, sa mère,
pr(»meelant luy (aire avoir agix^able el raliflier, confirmer
approuver tout rclTiHl el contenu en ej\'i présentes d'nn^
part, el ledit Gilles Aisse, cscuier, seigneur du Mauniuuxtut
— 16'J -
I
I
I
déreiidcur. d'aulre |)arl, lcstnit'lh.'s« parlii's oiitlil nom, lU' leur
bon gi^*..... .sonL venues ol i:urulo.sc(!tnlnfs à la Iransiiclion,
paix, accoi-d et a|)p»irK:li'nii'ril dr l'I sur lesdiLs contons cl
dôhats («n la ibniie niaiiiùrc qui s'ensuit : cV&i assiivoir i|ue
ledit fiillos Aisso, pour Iny, ses hoire pour osln^ H
demourcr quicle et deschargôs envers ladili? danioyscllt^
Penielli' IVéverande, les siens..., toul le druil, parlic, porliun
rs UMi^. (?) ni surrt'ssiun ((u'rIK! avnil o.t avoir pniit ot doit,
en tous el diascuiis les Im-ns nl(•ul^le^, iinnienblcs, liérilaigcs
qnt'lxcot«pK's d(3niourés des décès et Ire.spas desdils feuz
Jehan l'n^verauU ol Itcaulrix de Jambes, sa femme, sera
tt^nu I'!. a priMiiis icclluy (îillfs Aiss*; paioi-, rendri% conti-
nuer lesdiLes dix Ijvruâtie nnlr, ehascun an, perpélut'llement
doresenavant A lailile IVrntJli? Préveraude, dainoyselle, aux
siens et qui d'elle aiironl eHUse, et an purti*nr de ecs présentes
Icrtres, en chasmiii' l'esle do pasqn.s... {suivent des sfiptf/a-
lùms cl formiiifs tiftnjf inlé/rf). (>■ fui l'ail el passé en ladite
ville, de Saiiit-Jrliaii, prêsens testiioïn^s à ce a|)p'Hpz et
reiiuis, nidile homme Jehan 'Kradio, escuier, si-ij^ncnr de
Bessé, et honurable et saige iiiaislre (iuillanme de Lacroix,
licencia en Inix, Ii^ Iniitiesme jour de se|Mcnd>re l'an milcccn
quatre-vingts el dix.
A. Avril.
XXV
M9/, /3 mai. -^ ParUg« cnlro Jacques. Gârdrss et Pierr» de La Ma-
deleine, des ilnjits 'ju'its jkositt'tlcnl sur le |>orl saunier de Cognac. —
Parth^min >•« matu^is t^lal ; scfnti ahsrnt.
A Ions çenix.. .. scavoir laisons que en droit, panlevani
le notaire sonI)/„seript..., ont esié prêsHiis el persyniifJli'iMenl
Hstahlis nohies iiommes Jacques de La Magdalene, escuier,
seijfnenr dudil lieu de La Magdaleue, fils aisné de Jacques
de La Maplatene, aussi cstiiier en suri viviuil, (iarderat de
La Magdalenc, seigneur du Uieuil-Meslemand, el Pierre de
— nn —
La .Mn^ii.'ilpiir, st>i};iinir di' l^i Cotirrado et d<* I^ PoMlaiic,
nuNsii'sc.iiiiirs, pniïans dr Irii Jehan de. La Ma^dnlonc, i'Si'4iipr,
cl de Hoiiiio Hulliindc de Siiiilt'*F<S dainoysollo, en Il'Uiï
vivall^, l't frï't'os puynez diidiL Ti'ii Jacques de [<a Magdalr»!!,
père dudil J<icqucs do. La Magdalene, escuyer, d'un^ partfl
d'aulre. b's4{uetx Jneqiies, Gard^rnl cl Pient; de La Magda-
lene, escuiers, seigncui-s susdits coiisidérans que avoir bifin^
coiiunims '^ans cï-lre diviM.'K, mîiiI souveiik'sfoiz caust; d^ dis-
cordance et de hnync entre parans, voulans à ce fouyr et
obvyer, et pour entretenir el nourrir amiiur et charité wi-
trculx, de leurs Iwns grcK...,'onl fait par!ai(îi% division, trans-
action, accxmi entreidx, ensemble,! de luut le droit, parliecl
portion, lequel leur conipeele et ap|>arlient, peut el doit
compecter cl apjiartonir de el sur le port saulnirr de Coui-
pnac, el es droit/., ap|ïartonances et deppendance.s d*icolluy
el anlrf's droiz ipi'ils onl sur ieellny port de Conignac el ses
deppi'ndances, à cause et pour raison ili' leurs prédécesseurs
desquelx ils ont droit cl «.anse, en la forme et ma-
ni(>re qui s'ensuit. Kl pivmièrenn'tii, parre qu'audit Jacques
de La Magdalent* wimperte el appartient le droit de aisnesse,
denioure, sera el deniourra à pcr{u''luil« «i icHuy Jacques de
I*a Majîdalene, pour hiy, ses hoirs c'est assavoir le droit,
partie et ptutlon qui leur coinpecte et apparlienl, peut et
dnihl conijiecler el appartenir de la prévoslé, jurisdiclion cl
un/ain dudil |K)rt saulnier de Conignac et de ses apparte-
nantes apparlenanl ausdils escuiers ;'i cause de ceuK de La
Brande et des Touschier (wi«rt altérés ou disparus) sur la
moiclîé que les llerlirars prenoienl d'ancieunelé sur lesdil^
unzain el [trévnslé, et aussi sur l'aulre inoylii^ que lesAude-
berts pivnoii'nl, loitl ainsi rpr'il esldéclairé et contenu parla
délivrance obtenue (li> (eu rnonsieiu' le conte Jehan, que Dieu
ahsoille, pèiv de mondil seigneur le conlo. Ileni, plus de-
mnnre sera el dminurra auilil Jattpies de I^i Magilalene et
a>ix siens... pour li* surplus de lassiele des dix livres tour-
nois de rente el droit de aisrtesscel priniogéuilure, la sonunc
171
de quinze livres tuiiriiois ihr renie, |)ayabU'.s [>ar urtg ctiascun
an, à la leste Saincte-Catlii^riiie, que losdiLs iisoMiffs ont cl
qui leur conipi'cli* cl jqipnrtiinl sur ledit pnri. pour tai-
suM et sur eertainij partie et purlioii tlt* i'uiizaiu, prévosié lit
jurisilielion do Iroys douzains dudil port saulnicr de Coiup-
nac {sic) el de ses apparUMiauccs el deppendarices qui fu-
i*cnl des Kbrars, lesquelles choses, droilz susdits lurent déli-
vrez par iV'ii ruiindil scigncin* li' conte Jehan à feue Boinio
itollaiidc, danioisi'ilt', eu si»n vivant, jijolli- dmlit Jacques de
La Magdaleue, de laquelle lesdïls escuiers sont héritiers et
successeurs universaulx. item, plus audit ,lac(|ues de La
Magdalene dcnutuiv, sera et deiminna, pour sim auln^ dntit
et poi'lion dudil port saiilnici., tout le droit du mesuraige cl
de ladite juridietiuu, prcvoslé et urizaiu, et de ce (|ui en dep-
p«Mïd, lanl k cause et pour raison des prcdccj*sseu!"s riesdiliî
escuicrs, que aussi de Angclaiz Mercii^re, dainoysclle en son
vivaiil, el aullinrité de l'en Aynmn Mercier, cscniL'r,i|ui esloit
ptM'c de Jehan Meicicr, escuïci', seigneur du Plessis, et ayol
de Jacques McrcitM', eseuier, seigneur de Montigny, près
Burie, de laquelli- Aiigelaiz Mercier lesdils Jacques, Garderas
et Itetié de lia Ma^^dalene mit le droil et son! Iiériliers et
successeurs. Ileni, et de lr)înle->ept douzains etung quart de
douzain el un quart dt! un qnarl de douzain, les(|uel\ leur
compeclejil et apparlienl eu oullre sur le port saulnicr et
droitz d'icclluy, et dont feu ntonilit seigneur le conte Jehan
lisl délivrance, en son vivant, ausdits escniei-s, en est et de-
meure, sera el deniounn à pejpi'tnité el à jamais, lu tierce
partie audit Jac(|ues de La Ma^dalene, avec(pies ses droiz et
prênïgalives, el l'aulre tierce paiiio sera el dennnura audit
(îarderas de La Magdalem* et l'aulre tierce parlii* audit Pieire
de J.a Magdaient', et aussi à sei* héritier^. Item, plus de la
tierw partie de unzc douzains e( deniy que lesdiLs esc'uiers
preuiienl avecques les héritiers dudiE Aymes Mercier sur les
droilz du pori saulnicr, en deinnute à perpéluilé la tierce
partie de la tierce partie audtt Jacques de La Magdalene, et
— 172 -
;iiMlil finideniz iiim' îiiilrc liom' iwrtÎL» iricoll».' liorco (larlie
cl Vauiiv ûcwv partie ilciitiitiria audit Piitrrfî do. Ui Magtla-
Ifine. Ïli-Mii et audit (lardri-as do La Miij;dal/*iio i-sl, drniourc,
sora Kl dniiourra à [n'ij«'(uilt', pour lui e( li'> siens, ouUri' ce
que dessus ost dit, In liorœ parlif* do ronzaia on iiiicuioi-
lié, ol aussi la lion-i^ \iarii(^ do la nioirlié do Taulro inoiclië
du droit do rivaii^oclpraigo parosncdudit port do Couignac,
ap|>arloiMnt à ioeulx oscuiei-s. et qu'ils ItWeiil parroiinière-
mcui awcquos los li<^riiiers dudit ft.'u Ayinnii Mcivior. Item,
ol audit Pionv domonrm tout lo droit quo losdits escuiers
ont olqui teur oumppctc snrio potit p<%igo dudit fwrl saul-
niordo Coui^na*^*. Itoni, plus est oldpinoniTO.'.oi'at't drtnourra
à poriM'tuitô audit Piorro d** La Magilaicno t<ful le ditiilt
partit' ot |M»rtiun appartenant ausditsescuiors, ol qu'ils ontao
coustuiiK^ do praudro ol lovor sur lo ]mrl sanlnior du Goui-
gnao ol Mt'rpins ol doppriidaïuos, pour raisnri do> (^altarro^^i
do sol, losfpiollos sont niontros, rondiiioU's ol ariioii(l'o> audit
(Viui^'iiao, loqtinl diYiil el poriimi, aiicteunoni^ul» csloil a|>-
pelItV los hauap.-s du sel dudit port de Couignac. {A partir
de Cl* pti$saffi\ dotu- Inrtjrs frotts dans If pttrrhetnin).
Co l'ut Ifiil cf passi' , Insrnoings appelles et riMpiis no-
ble lidiiune pM'rre di' B^^aueliaiiip, oscnior. >oipnour do Sou-
vigny, en la cliastollonio de UoufTeo, ol Matliiou ButTerat, le
trc/iesmc jour do uiay l'an mil quatre cens qualrc-vin|{ls-unsG.
XXYI
Ii9t, i JuiUel. — Chirles, comlr d'Angoulômo, irnnsigo nvec Jac-
<|ncft rie La Mariolcinc nu 8uj(?l du Tief de Coutiera, cticUvc «Uns le |)arc
»te Cojjliac, — iiriijiHal %uv parchemin, autrefois airi-tlê aur ilntittlf ijueuedu
ijruntt Kemt. Il ne rnU tjue Cenrelappe en parchemin t/ui h iJKoaentil.
Charles, eonli* d'An(î4>ulesnio, seigneur d'Ksparnays, de
Ueinonianlin, por de Frauro, h tous oeulx qui oos présentes
veiTonl, salut. Comme procès ot question lussent de long
temps êsmeu/. par devanl nous ol les gens do nostre cun-
173
I
I
I
I
seilli, enlie Jacques de La Magdalciie, i*sciiier, ^si^ij^neur du-
(lit lien ûe Ln Magduloiu', domaïKk'iir ivquérant, (rtine pari,
cl iwslrc |irû(un!iir griiéial, floIlluHlcur, d'aulio pari. Sur cr
(|ut' ledit d«î La Ma^jdaltru' r|iii (li>oil nAiv. .srijfiK'i'r des boys,
mayries, lenvs et lifiix a|i|ii':llc/ ili*s Coiilurs, assi/ ou «H au
dixlaiis de noLi-i; ))aro de Couignac?, oy aniprés confronte/. t>t
dL^clairez, el en avoir juy paisibleineiil el d'aucieunelé jus-
i|Uf'ïi puis poil (II* temps en lyà quo aut^uis ilr nos j^ciis cl
onicicrâ lui avnicnt donii^; H mis «torlaiiis Uoublos iH empcs-
chemons, requérciL lesdils boys, tuuynes el lieux fslre |)ar
nous diJolaircz cstro des appartenances iH deppendaiices de
son fief de Coutei's et à lui ctunpeclcr el appartenir et sans
plus eslrc inquit^t^ ne niolcsE*^ en la possession d'iceutx,
lirsdils boys It'uanl d'iinu pari au boys des .Masseaulx, ap-
|)elée le bois du Cuuidrel, une roupie entre ricux, suivans
lariiclfi roupie jusqucs aux eoux de Gucndevrie el au pas Cba-
uanl. el dudil pas tranchani le clicinin l't suivant h lon^^
d'une roupli' jnsqut'.s au pas di- La Cliarrière, el d'ilk'c mnii-
lanl le chemin de l^ouignac et suivanl ieelliii au dessoubz
du puy des Moulières jusqurs au clietnin qui va de ikjuliers
et du Solt'urnn à rJuMves, suivans ledit rlieiiiin jusqiies audil
bois di'S Masscaiix. Lesqueiilx lieux no>lre dicl |uueureur
disoil eslre df noslie douiiiairie k cause de nostre lieu et
seigneurie ii\i Suulençon.Ki sui qnoy les parties, japiei^'a oies
en noslre dicL conseitli, eussent esté appointons ^ faire cn-
questes par certains commissaires à ce depputc/. de ])ar iidus
et depuis lesdictes parties eussent l'ait faire et rap|Jorter
leursdictes enquestes el produict leui-s lillres et tout ce que
bon leur avoit send>lé d'un cousté et d'autre, et lesquelles
enquesles leclres, lillres et pièces ainsi produictes, nous avons
fail veoir el visiter à giande et meure drlibéiaLion par les
gens de noslre dit conseil qui nous en onl fail leur rapport.
Savoir taisons que aujourduy, arnprés ledit rapport par nous
oy et entendu, el par l'advis, oppininn et délibération de iios-
Ire dict conseilh a esté paeilïié, transjgié el appoincté par
— 174 —
iiuiià louchaiiL [("âiliels doshas, pi-ocîvs H qiicslionà avecque^
letWcl (K* Lit MagdalciK', à ce pivscnl oX dp ^m consonlcniPiil g\
voluiiU', en lu iii;ini<'requi sViisiiil: »ssîivoirt'slqU)^ audit de
La Mandaient! s<^ia et dcniourr.i cl lui i-std/'clain*' rumpeder
cl apparloiûr ilrs <i piV'MMil li^ iimyniï appelle do OiulPi's
avecques ses apparlt'nances, comprins el eiicloux iH scoloii
les t'onfronlations qui s'ensuivent : comiuaiKanl au quan-e-
lour fin HoiitiTs, qui t^sl sur li; rlunnin quf l'on va de Couï-
gnac au pus ClKinaiit, suivant It-dicl chemin jusqucs à ung
lerrit'i- sur lequel a ung ch«sne inarclu^ ', et ivlouruanl le
long dudit terrior jusqncs h iino t'ont de CoutrTS et à ung
aulro lîhftsm^ inarcht^ d'nm* croix, Pt d'iller. suivant par
l**dil liTricr et chcsntî iuaïoln'' juwpuîs aux troys faliyans, el
d'illec traversant aux trois pierres qui seul sur le chemin
quft Ton va de Routiers à Cherves, relourniinl ledict chemin
jusquns au quarn'fnur de Conlers. Kt y seront mises bonnes
fsk) par (oui où b<'s(iiiig snra. avcwpiis la moitié de tout li'
surplus dt'Siiit.s lieux oontLttrinux tonijirins en ladiete pre-
mière confrotUaeiou et prétendu dudit tir. La Magdalene, H
l'autre moitié deinourra à nous el k nus successeurs. Kl los-
qufulx lieux i;t cliouse-s ainsi déclairez H adjut;<>/ audit t\c
Lt Magdalene, nous, par ladvis et délibéracion que d)ssu>
avons délivrez et délivrons audit de La MagdaltMie pour en
joir cl user dorescuavant pour lui, ses hoirs et successeurs,
comme de leur vray doumaine ol héritaige. Moieimant ce que
ledit de La Magdalene, qui comme dil est, a consenti audit
appoiulemenl, s'est désisté el depparli au proutïiL de nous
cl des noslivs de ladili^ moitié desdits lieux à nous retenus
et réservés, sera tenu nous en bailler et passer lectres en
bonne forme de la substance el teneur de ces présentes. Si
donnons fu maudcuiMnl... Car ainsi le voulons et nous plaisi
eslre fait nontjbstanl quelconques ordonnances, rt^slricliuns
ou lecli-es de nous subrcplicement iuipectrées à ce conlnu-
I. Marqué.
xxvir
- t7r. -
res. En lesmoing (\o. co nous en avons l'ail incclro pl apposeï*
noslre scel ù i-t's ]in;s(inU;s. UotHH* à Augulesmc lo druxifisnir
jour de juillet l'iiii di? gracf.' mil cccc qualre-vingls el unze.
Chaiii.ks.
.Sk/' If rt'piis : P;if inoiiM'if^ijunr It* wiiU; eu sijii iimseil,
oiupiel osUiifiH les !>ri^neiir.s d'AubcliiiTi'.' sniescliel d'Aii-
gonlmoi.s, dt; Mi>nUien-,r,hainU;llan, de Manniont^ft de Miii-
say, ntaislres d'nslels, le présidanl d<;s cumples, les liiniEe-
nanl t^t advot al d'Anj^nulnidis et inaisLre (tnilLuirne Ohaidnn,
chanoynt' d'Angoult^sine, présant.
K GuNTAUT.
■ H9i^ 19 nui'cmirc. — Jugcmcril du pn^vAL de Cogaac porUiil Irans-
action entre Jncques lie l.a Madeleine et Jacques 0<teaii, mfircti»Ti(i, au
sujet d'un verptT louch»nl I'IkMcI <\e Ln Madeleine. — l'a rch fini n.
En l'adjournenient et assignacion que iiuLli: homme Jac-
ques de La Maydalfjiii', escuier, seigneur dudillieu, l'ail, baille
aujourtiui, panlevanl nous en la conrl de céans, à Jacfjnes
i)dcau, marelianl, demouranl à Conignac, à cause elpounai-
sun de ce (pie ledil escuier disoil ipie ledit Odeati tl .lehaiine
Deparaige, sa ieiume, à raiise d'ellejiii esloient Eeiiuz en ta
sonunc de dix sols lounniis de rente, payable au Im'mc Saiiict-
Michel, par chascun aiu el lendables eu son lioslel de La
Majjdaleiie eu ceste ville de lltdii^nac, fpjf a eslé basli par
ledil Odeau, partie en maison el édilliees, et t;sl tenant d'un
cuusté el d'un boni aux maisons dudit Odeau, tenues du pri-
eurlê de lioulheville, d'autre pari aux maisons el vergiersque
JaC'jnes iMeicier, i^oiirgeuis et maichaiU de Couignae, lienl
dudit seigneur de Ui Magdalene el de sa seigneurie, et à la
niaibOn des tioirs l'eu Guillaume Mie, et d'ande boni à nue
I. Vuycz |>Ius li»ul, page ICO.
i. I*ierrti de Sainl-Oclaia.
3. Voyez plus bout, page 166.
I
- t7G -
«lutrv iiinison U^nimdudil siMifiirtir <k l.:i Mai^ihitciu* ri •! h-
diltî s«'ipneurie,el(|(i^ \<i& nnt'raigos an esloioni (Jelius d^ilix-
Iniil iiiini'cs linic's ù la fcsle Sîiincl-Miclifl dernier piisa;. Kl
i-onrliioit li'dit cM-uii^r qtit' If^tlil Jjhm|ii('s Odoitu t^ii tuiiressanl
lijyiH sidile ri'iniiie loilit voi^kt et ap^Kirt^naiieos lui (?)iîn*
i*Cflovahlcs dos dix sols lournois dr» ivnh',L'l i|iii> les arr^raiges
l'ii fcusîMml ftschi'UK lie dix-liiiil annAi's,(|u*Mc.duyOdt'aufusl
coiHh'iiipiW'.poiir lui i.*l sadiu^ rcriime, payi'i* lesdiLs arréraigC'
i?l oonlinih-r tU; payer h^sdils dix suis Iniirnuis île rnnlo t'I î-
desptMis diidit oscnior. Pai" lequel Odi-au eslùil dit que lui '^
ses prédécesseurs lenoienl ledit vergier d'une nommée C^*^
incnco, h ung denier de cens ou rente payables par rhasci*
an au ferme Sairn l-Mieln^I el que jamais ledil do Ul Magd^
leno n'avuit demandé lesdils dix ïi^uls tournois de rente au(5i
Odoau, ne aux prédécesseurs de sadite fenmie, combien qu*
il ne ignoroil jMiiit que ledit vorgîer ne fust en et dudil iTt'i
dudil esciiier, el parce qnc disnil ledil Odean qu'il n'eslof/
tenu de payer lesdit dix sols lournois di' renie ne les am^
raiges que ledil cscnier disoit lui eslre ilelniz, mais bien uf'
friiil lediiOdi-au lenii* ledil vergier au devoir de ung lienier de
cens on renli' payables par chascnn an en chascune Fesle
Salthl-Miilicl par (-liii<nin an, par ainsi (pie ledit escnier liiy
ceilda^l et lianspurlasl tout le droit qu'il a dits iîsdîx sois
louruois de leiiLn cl otidit vergier, said'le devoir de ung de-
nier do cens estant droit signcurif. Sin* quoy lesdites parties
oyes appUin, d'uni' p;ni eî d'autre, icelles comparans en leurs
pcrsoinii's, pardi'vaiit en jugement, ont fuit ap|Ktinlcmenl,
transaction nt accord de cl sur ce que dil est en la manière
que dil est. C'est assavoir que ledit Odeau el sudile femme et
ceulx qui dVulx auront cause tiendront dorcsenavant dudît
escuier, et de qui de lui auront cause, ledil vergier à ung de-
nier de cens ou reiitt', payables, aportables <i l'oslel de La
Magdalene appartenant audit cscuier^en ladite ville de Coui-
gnac.en la leste de Sainct-Mitdiel, parcbascun an perpétuel-
lement, et moieniiant ce que ledit escuier a deschai:gé ledit
- 177 —
vergier ol appîirli'iiances dcsdiis dix sols loiimoisdtî renie ni
It's a cMi\é t'i liaiisp(H'l('' aiulil Jaoïiios Uiluan cl Joliaïuie
DeparaijïP. sa IVriiiio, puui' ceiitx (pii treiilx auront cause. Kt
ledit uppoijili-tHi-iit lesdiles parties ont promis tenir à Jamais
perpétunllciiM'iil, yl de ee oui estez jugées et coiidtMiipnéez de
ie»jr consentenieul. h vtihuitr ri par le jugement de la court
de céans. Donné, l'ail en lu rouit prf'vostelhï de Coui^nae, te-
nue le XIX*' jour de riovendjre Tan mil L|uatre cens quaU"e-
vingls el un/^.
GURATEAU (?).
XXVIII
ti9i, t4 tl^enthr*. — R<»conniiÎHSAnce el augmenUilioD de di-uils sei-
Kiieuriuiis, sur une niiiisun ^\^v iluii.s 1» mouvance t\v riiôlel de Lh Made-
Iriao, eunsenlies par l'errotin l'ippim en fuveur de Jacijties de La Madc*
leiiie. — Patvhvmin.
A tous ceuh... le ^arde du seel' eslably aux contraietz à
Cuuiguac et Merpins puur irh fmidt et puissant prince mon-
seigneur le oontr d'Anj^'oulcsine, salut en uosire Seigneur
pardurable. (Rumine ifuestion el dckil fusl niru un eu espé-
rance de plus mouvoir entre noble boinme Jaajiies de La
Magdalene, escuier, seigneur dudit lien, demainlcnr, d'une
pari, à rencontre de Perrolin l'ippun, delTendenr, d'autre
part, sur ce que ledit sui^çiieur dv }/,i MagJuliMU' disoil et
proposoit îi rencontre diulit l'erroLia l'ippon que ici'luy Nip-
pon tenoil et exploictoit de lui et en sa seignrmrie, une mai-
son el vergiiT eonligii par It^ derrière d'ieclle <'t .st\s apparte-
nances, qui fut de l'eu lïêliol F^ippon, dit Mynaull. son frère,
et en laquelle ledit feu Ib-liot Pippon fai^oit sa dt-niourancc
en son vivant, scituée en ladite villi; de Couignac et seîgut'u-
I. Nuua savon» tjue le seeuii iiui cunlriils îi ('ogii.ic.vei'S cetle eporfiiPi
»l un 6cu aux Qcurs de li» sins nombre, travers*.^ par une bande. Il a
pour support deuK dragons. Cf. lUilletin «/c la Société arckéoloijûfiie tir
t'Ant/outniiig, 1809.
Arcliiveii, XXVIII.
19
- 178 —
rie iludit seigneur iK> La M^gilaleiu*. U^ianl tï'iHw luirl û lii
iiiaisuii (le Jfhaii iMrtut, couMurier, à oauM? de s.i rpmin(?4|iii
t>âl des (joumintx. d'aiitm p;irl <i la maismi iti* Ilrliol',
t]uic^l à |ii>''S4'nl audit l'ippon H par (K'vaiil à la riir (juo Ton
va u(i piirl vieilli. Lupiollti liilr maisfn» fi vcrj{iirr a vi-oipn^s ct-r-
taîiirs aiitn^^t mai>oiisjoiiigiians d'icelle,qiii>rtireiilde fcii Gili^
Gourcanh, soril nnlevahlps audit seigneur de Lu Magilalcih?
de vinj»! ,\oU louniui:* de rt'nti* on oen> n'ndabli's, porhililo
à l'ouslel niible dutlit soigneur tU' La Magdalcne, en ladilr
ville de Couignac, par chacun au au lerme de nouel, dont les-
dilcs renies ou cens luy en esloienl deiiz de vingt-liuil
années e.scheut\s audit tonm^ de nouel derrenier |W(s.sé. El
rc4|uéruit ledit sfigneur de La Magdalene qu'il luy vnidsi^t
payer lesdiles renies ou cens l'I arrérages >usdiLs qui >»c inon-
toient vingl-huil livre:^ lournoiiï oti luy gnrrpir lesdils lieux
pour lesdiles rente ou cens et pour lesdit.< arrérages. A quoy
ledit IVn'oliii l'ippuii disoit l'I responduit audit si'JgiH'Ur de
L:i Magilalrih' qui' aulrelVoi/. ledit feu llrlinl l'ip|Miu se avoil
acipiis le devant de ladite niaisitn dessus conlronh^ï de feu
Colas (ïourrault pour certain priz el somme de deniers que I&-
dit feu Méliol Pippon eu nvnit liaillé el paie audit Coun'tiuU
qui s'en estoît terni pour coulant, et par ladite acquisition
ledit feu Colas (tourraull en avt»it promis pom* lui et les sieus
faire et fK>i*ter nndil lléliut Pippon et aux siens bon et loyal
gariment^ Iranctienient el quitlemenl de tous devoir^ œns,
charges, rentes, et tons lionhles et empfsrhemensqiiehconc-
ques, el que le surplus de ladite maison el vei^ier \h lenoieni
d'ancienneté dudil seigneur de Ln Magdalene & certaine
rente el de sa seigneurie avecciucs aulJt^s chouses comme la
conirontalîoi) s'ensuit: c'est ass;ivoir une maison, vergier el
apparli'nanees dicelle assise en ladite ville de Couignac,
devant la grosse tour du Jau et en la<(uelle feu Guillaume
Chariot souloit dcmoui-er, et est ladite maison, vergier et
— I?,l —
appaileiiaiia's lenjujs d iiiif pail (H par le (h'vanl au chemin
|iar où l'on va rii» roiislel il(! feu Jt^han de Lmisines, osouifr,
ai]\ griiiis ponls titiilil roiiign.ic: d'aiiliT |iai't à I:) maison
(|iio H<il)iiiL'( IhulherrÉii'' at-[|lliï^( r|p IVmi Jehan IVriin, li'ime
d(* Pierre de La Mii^^dalcne, esciiier, d aux maisons cl ver-
gîers de Hèliol IHin et iliidFl Pippoii, <|ii*itz liennenl de la
seigneui'ie de Mazoles (|ui lui de ceulx du Moustior; cl de
loiiles aiilres [lar-s aux ^nai^oî]s cl. vcrj^iers ([ui furenl df feu
hlanc il/triJi le tt'.rte) tlounaull t|ui >iuiit tenues el du fiel
ludil seigneur do La Magdaleup;(K)ur raison de laquollo mai-
>on, vergier el a ppa rien a ne»' s ledit Pippori doit et est tenu
eiulre, [ïorli'r cî paii'r iUidil siigrieur de La Magdalrne, pjir
liasoiiii au, en snn housicl de La Magdalen^s audit Couignair,
n somme de Imil solz lounutis de eeus el renie au jour et
rme de pasques. Kl lequel dit Gounauli avoil laissé les
naisuns jouignaiil i*! la susdiU' maison ehai^'ée ' viiigl
()!/. loumois doiil ledit Jehan OfniurM-n lient Tunn el maistre
ehau Laisné, juge privoslel dAngoulesmf.', en lient l'aulre,
t autres personnes en tiennent d'aulrcs dudil seigneur de
^ Magdalene, sur lesquelles sont assigniez et ehai-gf^s audit
cigneiir de La Magdalenc lesdits vin^rt sol/ lournuis de renie.
ais que uonohslanl ce rpi'il esloil oonlanl de chai-ger son-
lit devant de maison que ledit feu Ih'liot Pippoa, soiidit
rère, aopiisl dudil feu Colas Gnurrault d'ung denier de cens
au rente seigneuriale el le paier doresenavant hii cl les siens,
^larrhascun an. perpéluflleinenl, en ciiasrune fe^le de nouel
audit seigneur de La .Nhi^dalene el aux siens, purlable eu son
ouslel nuhle de La Magdalene, en ladiltc ville de Couignac,
ur reecugnoissant-e de a- que ledit devant de maison est en
a seigneurie dudil seigncni de La Magdalene, ries appar-
inancLS desdites maisons dudil l'eu Gourrault, (pii siail sul>-
eclcs ausiiits vingt solz (oninois de renie, comnie dil est.
Dont de ce ledit seigneur de La Magdalene, cougnoîssanl les
i- Le |>li iju pflruiii'niin » aUéiû deux tnuls.
— ISO -
chctiisi's sustliles esliv vraies ei l'olVii' iluilil Pippon oslre
juiilc et niisoiiimblc, pour Ir-siiucllcs cauï^os, uujourduy ledit
Pâmitin Pippon, Iléliut Pippon, son (Hz, d'niM' part, el ledit
noble hoininc Jyapifs de Lu Maj^diiliMU', cbcuier, s<'igneur
diidil lifu, tluuliv paiU t^Ubliz m droit, (»ardt;vanl nous les
iiutaires cy soub^mplx, jin C7.,aiiditours de la court dudil jscel,
leipirl (lit Porrolin Pip|>on, do gré, volunté el coiiseiitcnieut
diidil lléliol Pippon, iou lit?., a rO(.ou^nou cl ivconj^Mioist
devuir cl cslre tchuz,bion i.'l loyannienl,andit siMifncur de L;i
Maffdatene, h ce pn^senl et ladit i-ccougiioissance acceptant,
pour luy el les siens en laditte somme de ung dt*iiier tour-
nois de cens un lenle pour droit ^tuignenril*, à cause et
|)uurraisundudit devant de ladite maison oùsouluil dcmourer
lotlil l'en lléliot Pippiin, sondit IVèn', el icellni dit drniers de
cens ou rente seifjni'urir ledit Perroliu Pippon a promis et
promecl tant pour luy que puur ses hoirs et aians cause le
paiiM, liitMi l'i tnyaiimcnt dtiresenavanl,parclias*unan,|>erpé-
lUflIrniiMtE, l'ii cliaisi une Peste de ijhui-I, iiudit seigneur de La
Ma^daleiie, i*! se.s hoii's et (|ui de lui aumnl cause, A cause
et punr raisou dudil devant de ladite maison, portables ondit
liousti'l noble de La Magdalene, el en a paie les anvrages
du temps passt^... [Suivt'ui h's f»tmules). Ce lut fait et passj*
audit OHiigtiac le ([ualocziesnie jour de décembre Tan mil
cccc quatre-vingU et onze.
Taciiart. m. Vj.ncbnt.
XXIX
4493, (OyariMcr. — ■ .Micheau Monaard. cournyour, drinouranl k Cuul-
goac, ViMid ili Jehan llay, buuclirr, uu^^si dcntmiraiil h Couignac, la moiUiJ
■divii d'uoe tierce partie adirii d'utig verglcr sUué el ansit en ladite
rillo, priys lo portai des MotinR, en In seigneurie de noble liumtne Jacques
de Lu Ma^'i]£il»>ue, escuicr, seiRBcur dmlillieu; oiittre la Ueree ftarlie
par iiidivit dudît vergier que ledit Micheau Mesnurd a autrcfToie vendu et
Ironsporli- luidit Jehan lluy, tenant tout ledit vergier d'un bout h lu rue
par l(i()uelle l'on va du portai des Mulins Ter» le ehitean de Cout|rnac,
d'aiiiiru- liuul au verpier di-s liolrs feu Haïuonnet Delafonl, d'ua cousli> eu
— 181 -
verrier de tnai«lre Jicques Laibni*. bnrhclirr en lois, et nti verpier de
liprvaiï HInnchet el d'aiiLrr c«osl»> fi la maison de Anllioyiic Clinslai-
guicr. bvuctiicr. •• — [Fragment de tceaa iitUîtttc en cirv noire).
XXX
I. fi nciohrr. — Ixrllrcs iiccortl6o» par Lotitw do Savoie il Jacques
de La Madeleine, \*o\\r le confirmer dans les cliargcs i^u'il avait re^uCA
le son nisri. — Orvjinal sur parchrmin non scellé.
Loyso, conlessc (i'Anpoiilosnie, dumo. d'Esparnay el de Re-
riioiirantiii, de Chisù cl de Mello, ayant la lulcllc, le bail,
(^i^i'^l^* gouvftriifnif'iit (H ;ulriiiiiistrHtiun de noi ciilTans, mi-
neurs d ans, à Ions cpuIx... Savoir faisons qn»:*, pour consi-
ciéraiion des bons, grans, loualiks, vortucwx cl * services,
Taitz h feu noslrc 1res doubti'? seigneur r;t espoux, que Dieu ab-
solMe, dèssonjeuneaage,parnostreayniêel féal conseiIlier,Jac-
r|iies de !«t Maijdftiene, eseuyei-, sripiienr dudil lien de !.a
^Ingdalene.i't qu'il r;nU'haseunjour,eles|)éransi]n"iH'erri à nous
Cl à noz enllans, par le temps avenir, conlians eiiliereuieul do
luy cl do ses sens, suflitianc*, verlus, hiyaullc et expi^riancc
Bi^ îrrllny ; pour ces causes el eonsidéralions ni iiiillres à ce
W nous nmuvans, avons, anjoiirduy. ((jnriniif^ el confirmons les
^jffir^s el charges à luy donnés au gouverunnient de Uiuics les
fiiiance^id'icelluy noslrc leu seigneur el espoiix. c'est assavoir
■ les offices et charges deet>nseiller ordinaire el preiniiM mais-
liv des comptes el de conseiller au gouvernonieni de loii-
Ics les linances d'icelluy nustre seipieur et espoux,el de sou
liosicl,ct aussi de conseiller el maislre d'hostel ordinaire. Et
lesqiielz odfices et charges, et chascun d'icculx, nous avons
donné el donnons de nouvel audit dp La Magclali'ne. pour
les cansi's dessus dites, tant pour nous et nr> nostre nom que
pour noslre très chierel 1res ayrné (ds Krançoys, conte d"An-
goulesme. mineur d'ans, et pour desdits oïTfices et charges joyr
1. L'n mot abré;;c uÎQHÎ /•e'''' , Peut «tre recommin'Jabies.
- 18.' —
I
et user, el iceulx eset'rcer dun':>t'riaviinl par ledil de La Mag-
daliMH', ofilMiairciiit^nl, à Iclz el semblables g^igcs, lioimeurs,
prrrogalivcs, livraisons, chcvauch/'t'S, lanxalions, droiz, prouf*
filx i*t esiiioluiiii>iis accoiistiiiiit^y., i>l ipii y apparli'-iiiKMiU cl
qu'il «voit l'I prvnuil ilii vivaiil {\r iiosiro dil k'u H^ignour el
p.H|>oux, l'I tant (pi'd nous plaira. Si dotiiinns on inamU>nienlt
par ces présentes, au ti-ésorier et receveur gén^Tal de noK fi-
nances ol de Miislre dil (il/, anienliorel ïm-hsIp' de la iliani-
hre aux deuii-rs de unslre lio>li'l. cl à chaseun d'eulx, (pic
audit de La Magdiilene, du(|uel nous avons prins et recaii le
scrernenl, el ieelluy avons mis el institué, mettons et insti-
tuons par ces piV'srnles en |H»sse$siiin et saisine dfsdils ntll-
ces et eliai-pes dessus dils, ils, el rha>e,uii d'eulx, paient,
baillent •'! d('*livreut <lori's;ei:avcul, pareliascun an. aux termes
el eu la manière ae^ouslumée lesdils gaines, livraisonîs che-
vaucliées, la»ixations, droiz, pix»u(1iz el esnmluinens deissiis
dils el ausdils olfiees et ehar^e> ap|wrtenaus, et eomme il
avoil. la vif duranl, d*' nosire dil l'eu seifîu^ui' '-l esponx, el
en rapporCnnI ees pn'*senteâ signées do noâtre main, ou le
viriirrins d'ieelles laiet sonbz séel auli'ulique, |ioin' une foys
sciilli'nietil^ el r|uillaiice dudit de La Maj;.'dalene. Nous von-
luns «}in' luut te que payé el baillé luy en sera stiit albnilié es
eoniptes lii'^dits receveur j;énéral, arj^enlier el niai^lre delà
eliainhre aux deniei-s, et i-îddialu île leui> receples el |tiir
chascua d'eulx par tout i|u'il apparliendra, par uox ameJE et
féautx ^ens et auditeurs de nos euuiptes, ausquels nous man-
dons ain:si lelaiie, sans auenne dillioulté. Kl
en tesmoing de ce nous avons lignées ces
présentes de iioslre nutin, et à icelles faicl
mellie le séel de nnz ai rues. Donné à Coni-
gnac, le luiitiesnie juur d Dilobri', Tau de
grâce milqnaliv censqualrtî-vingts et seize.
Sur le vqili : Par niadaini' la rt>nle«si', le sieur de Kléai'-r^
el le conlrei-olleur,
OoNTAnu.
— 183 —
XXXI
H9ti, iH tiècemhrf. — Av»u el dt^nombremcal rond uh fa Louîao de
Sovoie, coinlcssc fr.\tigoulênie, jiur Jiici]ul'5 do La Mndclt-iiic di- cf.« qu'il
liont d'elle cl dp son liU, h musc des clutlcaiix de (Cognac, Mcrpins et
[ioutcvillc, d»asl4!s [i^iroiiiscsdc Cogii:ic, GeuU>, ShUcs, Uimcux, Gensac.
Ccl avt'u doiiiio des noms de vîotji cliemins. — Exptilifion sur parche-
min ; tccau mnru/w.
SaicÏKîril Ions |nvsens et iiHvenir (|iii cns pi-ôsenles lecln^s
vfirixiiil cl orront, i|U(;, je, Jacques de L:i Majidalene, L'scuyer,
scigiKMir dutJit lieu (te La Mu^'fhiliMie, \\h ahnù 6i priiiei|ml
h^nlicr de i'eu JiiDjues (io La M.'ij;(]alen(% nn son vivant cis-
cuyor et seigneur dudit Hi'u, lions el advouhe et coiilesse
tenir el advoiiher pLd>litquenieiil. «ii ces escri|»l7, de foy el
hoininaige lige et à rachaptenient eL debvoii" de dix suis loiir-
lutis, payables à muanoi^ de seigneur, de Irès luiiiUe, excel-
lanle el piiissanle princesse niatlariin Loyse de Savnye, cmi-
Icsse d'Aiigiili'snie, connue ajaiil le h;iil, ^arde et gouver-
iioineiil il adininislialioii de monseigneur Fmneoys, conle
d'AngoIesnir, niyncur d'ans, son fdz, à cause de ses chas-
teaulx cl cliaslellennies de Cnnignac, de Mcrpins cl de Hou-
theville, laiit pour iimy (]nr puur mes tenanciers, tontes el
cliascunes le> choses cy dedans esoriples el dcclairées el par
ta lorme et manière qui s'ensuit: Et premièrement, mon
houstel el herbeineiil [sii-)^ de La Magilaleiic, avecqiies lou-
les el chascunes ses nppailenanciîs et dcppmdences, en le-
i|uel laiz nia mension et demeurance cl aussi laisoienl nies
prèdêc<!sseiirs, poiisé et assis ledit houstel et iierbergcment
en la ville de Couignac, jouxte l'ouslol des héritiers feu
llélie> Ma.ssi't )|nel('silicl/. hcriliers tiennentdeiiioy, et joiixie
la maison ipii l'ut {utoC nnnfr) Hniniaiill, et se lient à la rulic
pnltlicipic ijni discciirl de la gratnl portiï, dessoiibz les cré-
neaidx de ^nu^tel aux Vassantx, à aller au port sanlnier. Item,
I. C'est une faute du copiste. Il n'y a pus d'»bi'<évi.alioii.
- I8( -
tiens f*t Hdvoiiht' li'iiir ilr iiiuimIîI hoignoiir r*M)t j^ols dtTMiU^
qui* feu messirt? (^uy de Ijczignan donna à pi^rpéluilé à feu
Bernard BreiniMil, dont je suis hériiier el les Hssigna sur le
grand pi^age de Couignac. Ih'm, liens et advouhe moy tenir
de inondil seigneur lei^idcnx {lansdi^fieux et ciio:»es appeJlei
le«i fieux Ebrnrd, pousés el assiz en la parroisse t\e Salle»,
contenues el divisi^es par la manière qui s'ensuyl, c'est assa-
voir: le niiiviir IVIal en ses apparlenniices. ipii commance
du poys aux (tuillauint* h iiller au uiauie de Uoissae. d'um*
I>iirt, el d'aullre pari, le chemin par lequel l'on vartde Téglise
de Salles <'i l)()uignac, el daullie part le .'«eniblier de combe
Auinet, p.'ir h^(|uel Hm vnil di' Conignae à <îenlé. el se lient
en mon (iel qui lui di< leu (iuiuoi Mardaine, escuyer. el dure^
d'illecipies jusipies aux vignes qui luniivenl de la seigneurie
Aen Cbarmeni que tiennent PeuoI de Pnu&ons et Robin
arlin, el de irell^s vignes dure loul droit il la voye de Genlé
au lii'u appi'llr Gelelt'ue, el d'icelles dnrt' juM^ues au fieu
4i'lianiti' iJAmlilnville et de rnes^sire Jetian Mesnard, cli<ip|i«
lain dp SaiiiH-Trijari» l't de iïleeques dure jusipubj â l'autre^;'!^
voye de (ienl*^. et se lient aux terres des Charniens, el d'aul- — -
In- parl,l'' settihlici- qui voilà l'uyt't^lou et environ loul enlouf
les tenvi (Inillannu' Guinebcrl lourneilnnr, i^t dudiel seui-
blicrse rend au grand clieiuin qui vaii h lu fnnlayne de Pny-
félon. Ilein, a<lvi>uliL> les deux pais de tous les inaynes dndiel
lien de Puylrlun r\ apparleiiHiiees, et dndiel elicniiu dt-Mend
au long du inaync aux Texamiiers el criveis les Aignedonrs
et aveequi's h^dicls Aiguedours Inul enlour, el se lient au
lieu des Foneigiialx qui osl de iailite Jehiuine d'Andilevjlle cl
dudicl niessire Jt.'hau Mesnard, eliappellain de Saincl-Trijan»
et du rarrelour iludiel cluTuiii de ladicle font s'en ?nonle aii
long «lu elirmin d'Knjac el se tient on lieu desCharniens, et
d'aullre part on lieu des hoirs feu mossirn lïernard Bam>re^
au lieu appcItV Pinifour, et se lient on lieu de ladielir
Jcliaiine d'AMd>lcvil]f el diidiet inessire Jehan Me.snard. l'I-
d'anllre couslè se lient au chiiniin ipii vient de Genlc à Sal—
185
[les. Ilem, uiiji hu\Uv lm\ |ntrtiai.l. oiiln; iiiuy ut le siit» d'Ai*-
gence* qui prent nussî sa pailii^ autlict fieu susclicl Khiatd.
C'est
luo
dicls i'ui
el aultres
assavoir
chosos appellées Kbraii, les deux pai-s et ledit sire d'Argence
le tiers, lequel Cieu est tenant on Toussé qui pai l la seigneu-
rie de Jehan Dcspaiguac tît moy el lediet sire d\\i*gence, cl
tranche le grand chemin que l'un vait de Salles au Mas, cl
se lient au liini;ili's teires de la ilarin" des (llieruns, d d'illee
Isen vait lenjml à la seifîneurio du sirr d'Ktoyet et d'ieeluy
lieu s'en reluurno, en nimitunl, ^ la terre Jehan Bru^^ière, cl
d'illee tranche le chemin du Mas ci part la poinele des ter-
rts <ïuillaunie tiuineberl el se tient niix Ifires Arnanl Jnise,
qui se npjielte au niinioiiu,etrmistd'uugrhiL'l\'tla terre dudirl
(îuillauuie Guiiiebeit, jouxlr le cheniiu i|ui vait de Salles à
jArchiac Item, advuuhe les deux pars des li?vées et niothes
«partant entre moy et le sire d'Arpence, qui sont pousécs cl
assises jouxte ledict chemin d'Arcfiiac tciiaril «ri la seit^neu-
rie dndiel Jeliaii tl'Kspai'inae, finisl un veij^iir appelle le l'uix
ux PnWosIs f]ue Jehan Pelât tient du prieur de TiOui^nac. et
!fi!iisl ou lu s<;ignenne des Girehei-s. Item, advouhe unganllre
fieu onquel je [irens les deux pars et ledict ^i^' d'Argcnce le
tiers, pousé au long du chemin qui vait de Sallesîi Moinri-ric,
l se lient d'ung (un^té au liiMi d'Audileville,et d'aultti' part
lient Hu lieu Kuillaunie (iiiinehert.el d'ilIcc se rentanlien
rie La Cousiun', et de laditi* Couslun^ s'en vait au fieu de la
iilame des Clieruns, d'ilhc se leiit au jmytle Treilliz, et dudict
y s'en vait, tranchant le chemin qui vail de Salles à Mer-
ins, et d*illec s'en vail junignanl k la seigneurie du sire
d'EcoyiM,el d'illee se n^nl à la seigneurie des héritici-s de, l'eu
llêlies Hubert, de Boulh<'ville, au lieu appelle (ïherun de
^Baull, et d'illee >e reiil i;ti u)on lie!' qui l'ut dudicf tîuiitot
Dardaiue, el d'illee se renl à la seigneuiie ih\ soigneur
fd'Ecoyel, el d'illee s'en retourne au lieu Bertrand Yinnn, et
. 1. Les Titoii d'Argcnuc.
— IWÎ —
il'illiH: sV'ii vail au long des terres du sire d'Ecovul, e( d'illw
sVii i-oUiunic iiii riii'iriin t\v Tn^illiz ul au |)ortait d'Arri
Gyniut^el d'iltcc s'rn \ail loui du Uin]' de mon lieu (fAnlainc
jus4)ues h lu terre Peiint de PoiiMiur, l'L tinbt on lieu d'Aui-
blevjlte. Uetn, ud\uulie les deux |iai>< de un^ aullrc tieu par-
Uiiil entre uiuy et le sin* d'Argenee, Injuel e^l |)OU!»i'fel assis
jituxti! le ehemin qui vail de IVtglise de Salles à Couigiiac
ju^tjues à la leni^ de Pii^rre de Pnnsonr^el d'illm'. se hmiL au
lieu des Chaniieiis, et il'illee se renl au |>oys au\ Audn>, et
de illee s'en letuui rre (oui au Inn^î de la vanelle qui [wrl du
niiiyne aux Audns, ei Hnisl an chemin de Couignac. iLeni,
les lieux pars d'ung auUre fieu (|ui se pari entre inoy et
ledit >ire d'Argenn-, |mhis('* et assiz à Treilliz, jouxte le chi*-
rnin (|ui vail de Sidie? â La Krénade» et, daullre part, se lient
aux terres de CImsIeau Rien, et se tient on ehemin par où Ton
vait de ta l'ont de Tmlliz an mayne du poysclillec finisL
Item, une anlln' pièee de terre parlant enliv nioy et ledicl
sir*? d'Argenre en lafpielle, eonnne de,* aniln's, j« prens les
deux pars et lediit >ire d'Argenee le tiers, laquelle teiTe
est iKMisw et assise andiel lieu ileTreilliz jouxte la leiTC
(irolier, d'niig rhief et d'aullre se 'tenant on prfos de
Treillix air long du >rMnhlier par lequel l'on vail île fïenl/* h
tienhMix.t'id irugrlnetauLhcniin par lequel l'on vail de Salles
à La Frenade et d'aullre part se tient au long de la tcire
des hoirs feu Ilt^lies Robert. Item, tiens et advouhe les
lieux pars d'une ardtre pièee île tenv [larUnil niidict sirri
il'Atrgeni'iî. laquelle esl pousée el assize jouxte le chemin
que l'on vait de Salles A Lii Mnade, e! se lient au long
des terres (>rullaume Aymery, el d'aullre part so lier)l au
fieu de Chasleau Rimi, et finisi à la terre de Louis l'eu
Hi'lir's UiihiTi de Il4)Uleville. Jlem. Ii's deux («U's d'une
aullre pircc i\r [erre parlant eoln' rnoy et ledit sire d'Ar-
genre. laquelle e^^t pousée et assise jouxte le chemin (lar
lequel l'on vait de Salles <i (ïeiueux d'une |>art, cl d'aullre
part, est jouxte ta vigrre (jui fut à Pierre de Botier-^s. llcni,
- 187 -
I<»s deux pars il'tnic îiullrc pi^no do l^rrc* poii>étf ol assisiî ;i
L-ï PoyjHlc, joiixtn li^s lorres di; llugiiel Biini^n?, cscuyer, el
(le la (lyiiK'di'.sClierons, ctseIieiilJïHt'lK>riiiii luirli^nufl l'on vji
àMartriiilIrs, t'Id'aiilltvpîirl sf> liciil fin liinult^s hoirs fiMi lli'rims
Rul>eiI.»M (r;ïiilliv]>;nli'sl d'iiiint on (ii'MiJrJcIiaii HriiiiH'it' al
du fini IWlnnid Ymon, IihjiicI liiMisnappi'Ilc Saiiile-Aiigolkî, el
fiiiisi d'une cortiièrL' à la teriv de la darne des dicnius.
Ilom, li*i> rlt'iix pars d'uin^ aulln? \twco de lenv. parlant en
ledil. siro d'Aifîrni-p nppi'llnc rigt^rnii, pinisi't; et assisejouxlo
le tfhMnin par lerpicl rniivaiL de Tn'illiz à Couigiiae, tenant
â Vrjine Pilail. Iletn, esl assavoir que en tous el chascuits
les iirlieles et ehnses de Salles, cv dessus eseriptz, ledict &Uv
<rArpeue<', on di> luy ayants cause, souIoîpuI avtiir le Ikrs,
soubï; niDii (ielrl uioii hninniait^e, cldiqnvsi ni n'j ont nens,
et sont venus lesdîcles choses et de long temps h mon dou-
inaine el joissance. Ilem, liens et advouhc lenir, et que j'ay
cl dois avoir nn toule la pâmasse d(? Salles, suioiU majiies,
maisons, ineMiraux, leigi'-is, letre/, prè/., boys, di'sers, hom-
mes irouclians cl lovaiis, cens, reiHns, dixim-s, terraiges, coni-
plains, Ibui"s, innidins^ caves deflensables, juslice el jurisdic-
lion basse el co«slumiêre.<!tanlti'i's tdiiisesi|uelxcon<]ues que
je advoulu' Irnir sonb/rr préscnl lii'frt dr'honditvnii'nl. Item,
tiens el advonhi' de nnmdict seigneur Irs terres ipie les hoirs
AyniardeLaban^ cl de Jehan Corde tniioienl de nioy, à
deux deniers de cens, lesquelles sont pouséos et assises en
la e(unl»' du mas ajipi'lli' AlardîHitT, pirs du Tn-uil appelle
publiqncnii'Ul Tn*nil INijkL, l'éiier, que tient le prieur de
Couignac. Ileni, arivoulie de inondi<'l sei(;neur une pièce de
terre, qui jadis fut vigne, punséeenla condjc du nias, jouxle
les claux de Chastean Hteux, bxpN'Ile souLoit jndis tenir l'eu
Aniaud Delahau de Juilhae. Ilmi, lions ri advuuhr uiig fieu,
pous»'-! l't av>i/. jon\l<' les vignes ou terres qui suiit des Imirs
Plaisance Lenlarde, d'une part, el d'aultre parlaux (ieuxde^
Uirebers, el d'aullrc pJitl, se lient au lieu des hoii-s Icuc
Monde Klùcïiière, et d'aullrc part jouxle les Ecrn's qui jadis
— 188 —
fun'iil du chasU'Ilain IJcriiioiiU el juiixU; mi de pr^s U iiial^-
drtM-ii» di; Cnui^rnac, êl st'tiwilon chominpjirliHjuelonvaild*'
Cinipnar. à Uoissac. Ileni, une aullre pièce conleiiaul envi-
lon (|uatre journaulx pousiV au dossoubs dos li^ritiiN delà-
dicte rnaladrerio. Ik'ni, l'ouslel des luiirs IVu HtMies Massel,
pous(^ f\ assi/ «Ml ta ville de Couignac, lequel est tenant de
rnondil horlMM-gement el jouxte l'oustel di*s hoirs Jehaune--
d'Anil)lt.'vill(M]iu' lii'iil à pri'st'nl (luillautitc dt* La Court, es^ —
ruyer. Iti'in. niir l'vad.' pousév cl assise joiixli! le eheniin d«tS'
Croiug, devant Ir Thmi appcllr Hoehcloil, jouxli* la levadequ *
fut di' Ylhier IViurreau. Ilem, une pièce de piv appctiér l^^"
pr«^ Ynion, el est \unisi'' et assiz, de l'une pari, jouxte laCha— ^^i^
riMile. el di' l'aulrc part, jouxte le rheinin (pie Ton vait di^ ^
Couijîuar vers Croing el de |tart chaseuii au en les Cliarnu'iirff «*—
el le conunaudeur de Chasleau Bernard. <pii pix*nl &a parlit
devers Oniiptiac ol je la nioye (si^) à la pari devers t'niing«.
et lesdils Chai meus prennent an nieilleu de moy el dudit*
rnininandeur s*Mibz mou (ief el seijçneurie. Item, une pièct^
de liarht'/ en ^crl'(^ environ deux ipiaiiiecs de terre (wnsés
et assiz on dessouhz la croix messii-e Cuillem d'Aiigear^ priîs
de les vijfnes des Lenteurs.qui de pn^enlsonl If?» l]«iillons e»
les (ïeraulx d'An^olesiue. Ilein. deux ipiarliei-s el demv^^J'
de vipues el lerie, posées el assises sur la auniosnerie de^^^^'
Coni^niac, jonxtfî le chemin Hauj^pliei, d'uue part» el Itïiiant -**
d'aullnî part au Jion du bosi CliarpiMitier, lesquelles tient -^
Piètre Mosuiei*, eharpeulier, de inoy. lleni, liens de inoudicl
seigin'ur dmix pièces de terre, de tpie l'une eslpousée jouxte
la voye {jue l'on vail de Couignac à Genlé, de l'ung chiol'
et jouxte la terr** de feu Pierre de Nanlioiideraulivchief, cl
jouxtf^ la terre dn feu liandiic de Chasteau Rien, cleix;, de
l'unp rcusli*. et Jouxte les terres de Pierre Ouinebert el de
Josseni Lasiier. Ilcin, nue len»' pouséf el assise jouxte la
terre de Pierre Cuiuebert de l'un^ chiet, devers les fourchos
de Couignac. Item, une levée, pousée jouxte le chemin que Toii
vail de Couigiiac à Craiug cl jouxle lu l'ieirc levade, d^uoc
pari, M jouxlp la ifivn{]o dr Ji'han Fl/'cliior de l'aulro. Iie.m,
liens dp iiiondil soijîiiour neuf saulmes do veiid«;iig<' hlan-
f diL'.tjuc j'ay «'I tUnhï. iiraiHlic on lieu Picrt'c iVrnciiiill.lU'iii,
} tk'ii.s l'I advoiilic t(Miii' di'. iiioïKliL scit^iicur mes Icrivs (|iii sniil
h LenUu'iiiin (V), enlre lo péiat d'Anm'Iù'i'd li? [nTat do Jiivn;-
lac, jouxte les lorn.'s qui Jurent feu Ylhïer GluirpeiiliiM' H
jouxte les destTs ('.ordi% li-iianl à la seigneurie des lioii-s l'eu
rufs-sire Hugues du Miislirr, rhevalier,et jouxtr la seigneurie
du prieur de Couignac. Ileui, uue maison pousée îi Couiguac
jouxte le UxMiil el la mareschaucie des hoirs l'eu inessii'c
H*i|ies du Moslior, chevalier, d'une part, el jouxte la maison
de l'eu Aynieric I*êricr,qui Cul ou jadis de la penguillerie {sic)
de(fwo/ effaré). Ih'ii], une maison m la<pit'lle souioil demeu-
rer ou U^mps jadis Gnillanine Allouhr, pousée jouxte la
porto r»ornereau. Uoiii, liens et advoule de mondit seigneur
dix livres le rivaige du port sauhiier de Couignac.
Jleni, tiens eladvouhe nioy tenir de uiundil seigneui', à cause
de son chasld de Merpins, i*\s tcrrrs qui smuI jouxte ài'iii-
fcrmerie ou maladeriede Merpins. Ilenijes lenes que j'ay à
Montigiiac et illerqm-s environ, lesquelles feu Aruault et
Pierre Delavie, Guillaume de Merpins el Allays l'essonne,
jadis, souloienl tenir dndit Piern' Breniont ', dont je suis
héritier. Il*'m, liens et advouhe Uîuir de utondil seigneur la
tierce partie de tous les agriers et de tous les lerraiges de
blez el des l'niictz croissans ùs terres du mas de Getum^ux
et de tous les anltrfîs qui s'cnsuyvenl ; lesquelles terrées sont
pousées et assises entre le bouq{ de Gynieux, tenant au moulin
de LaSoudieouSouIdede, eid'illecs'en vail aux terres du cliap-
pellain di^ Gemeux,et tenant on l»esson,et d'illec s'en vait au
sanddi<'r de Conslure du sire de Biirlx'zeil, et s'en vait îi
l'ousme de I^a Puyudi% près de la maison aux Murriatz dudil
lieu de Geumeux. lien}, la tierce partie des agriers cl ler-
1. KhI-cp Pierre dt! lircmont d'Ars,i|ut é|>ousa Jeanne de Livi-on (Mai-
tan iie Bremonii d*Arf, p. 10), oti Ipup TiIa Pierre ? On. ne voit pai com-
ment Jocque* de Ln Madeleine |H>uviii( ûlre hi-rUicr de l'un d'eux.
Ie^ tMi «t kmqp» «ntsïatt» «n les Xetns
1 Tumm m émA bcmi^, à ta
Batf à Ai nTÎrn*... JU'in,
^ pasRf «flCiv U i«m.< de
(-« Cîraift Ar BirtiHv ^mmt yort, c« b Mnv ila |tneur de
^w part, cl b Ion drs hoir- feu
,ùm>tiaè9mktwao% Unir de
:6m A^ tofv fa trt 4e Oiwriiubat^ya-
la4f ffci'tr fa rrf . tr n» rf ft M et ttnr^Snsttmôfvtp^irrs,
H c«br k fir« 4r IVa Permn cl nies
Isfrsw il ifH^r fanm <èr ttfseànr Bmanl Fronieulin.
r.rt ^ eas^mà J T ift J . m i i i ■■ lypctté M<tp»atef
tHMnr pàirve «si ÎMsIe b cfanâ (|ne Toa
«ail wrs Roèiisar^ H JMBle Ip fem 4r tn Mesbéir IVriv
4r I^BBfcM ^ rJKnfcrr. Àt Tma^ tiamnàè H «le Fautrv- evns-
•^ jpme ■» tetfvs tàfSï^ «àéess île b port de b palm.
hcM, lK^pwr^•r« bpiTM le Af GeasK^ lleai, m ficu de
IMW 4fM «»t |»Mfc« f4 Asïtt i b poivi; 4e rms cottsié de b
VMC 4b eltt^ 4e b faèm «fai vWal à b vMe ]i«Mfesfie,el
» «AHl i b v»«v 4a DhpB^ <* 4r Tastiv co«sl£, jousle Icb
bfR!» ^ s apfëllMl GMKt 4e C^|»fi. Ikm. aue aalR pièce
4e leffv, InnMl mi b sc^pHWie oa pneav 4e BoslWfNk^
4e raafE «iMtïtè. le rhfaMa ^aî w«l 4e Caa^|iaac à b («bi,
d w«l à b ^afe SaBMMaar.et 4e Taslrr bo«l fiert e« le^
icnc» ^ prii^w 4e Cmà^mk'. ■iiiban b pâoe 4e npie, eu
««■■É aa latt; dfs terres 4m4ù |»r«ear 4e GMaJiaac «C $«»-
laal les terres Pierre Cbevalier ci bwlioaarasae.efi attul
i b fie 4a Tenple.. Ilm. b qMl pv b Mm%i de b
kne ^ est joaU? nu lem ifai^ jades bl 4e oars^rp Ber-
mmé Fmaralia, dTaoc part, et jwnte ■• terre <|aijadb (bl
Bfl» Gajbert. «ilel»
Fmmenti», iriiullro pari. Iloin, ]<■ qiiirrt [Kir le IcrraiKP de la
IPITC (|ui est ynwU' iiki Utiv ({iii jadis lui duflil nicssiri' Hor-
iiiinl Frornf'nliii, d'uni' [liirl.i'l jniiKlr le Irrrui'tlirr is/r) qui
vail au [tni Pitih-ii. Ilnii, l;i iiiuUit- di' (|u:i(tv iiiajin's i|Ui*
j'ay à la palu/, fiiln' les li'vadfs aux Mci vcjllaus, diiiit.' jwui,
el mon rnayno qui jadis fut innssir*^ Bernard Krornfnlin,
chevalitT, d'anllio [jart, li'sijuclx inayin's parlant imi Sainl-
Poul de [ïouthdvillc «H les lom-s ipii sotil oiisdicU maynes
Labiizeiiiii' GmoIi-, par tiMraijiîo.. Ilem, li.nt> h^s tnaynt>, pi-i's,
cens, lopi\»s, et aidiros ctiosirs (jui'lx£;(in(pies qui jadis lureiii
de niessire Bernard Ftx>mentiii, chevalier, qu'il avoit, on temps
passtl'.eii ladili' pamnssc de (ii-nsac. flenï, um* pi^L** do Icrrc
pousi'^o et assisi' enliv les (erres ilu prieur de iioulhevilti',
d'une part, et les vignes appelléo.s le tu'.u («liauiiierliJud, d'aul-
tre part, et entr»' le clieniin [lublic qui se appelle le. chemin
du euiii's, de l'aullre pail, et entre la voye puMieipir qui se
appelle le eliemirt MiMpim-s, d'aidlre pari, th-ni, uioii lier-
her};enii'Ul de la pain/. ll<'ni,]a<'(iuguinssaiK'i'deiii>s hunjitM's,
en ladiole parruisse de Onlé.de loulo aclum iveile. mixte ci
(MM'suiinelle, jusques à quinze sol?, et un^ denier-d'anieitde.
Supplient très hunibleicieiil à niadanif la Luutesse. oiidict
nom, et h »iê.ssieurs ses nl'lieiers qut* s'il/, si^'avcnl que je dwye
plus tenir el advouhcr soubx ledicL hornniaige,tant pour nioy
que pour mes dicls teiianeiei's on plus déduire, qu'il leur
plaise de leur i(rai'o me le l'aiie assavoir et m'en informer,
et je meoiVre, si hesoing est,ee faire le doye, de le mettre cl
oïnployer par escripl en ees présentes lettres do l'adveu et
dénombrenienl. Ku tesmoing de tuutes ks choses dessus
'dictes et de ohaseune dieelles j'ay l'ail faire ces dictes pit>-
senles lettres lie déiiniubreiuens duidïles, d'une mesm'* teriein*,
scellées à ma[irière ''t reque-ledu sce! eslablyaux cuntraicL/.
A CouignacotMerpins, pour madicledame la contasse, ondiel
nom, cl signées des seings manuels des notaires jurez soubs
ledicl scelcydeîïSMubs eseripts el iioininéz. .Vusquelles lettres
nous, le garde diidiet sœl, h la lequesle dudjct seigneur de
— 192 —
L.1 Mngdilirno, osimycr, advouhnnt IcdicL scol que noii^i (^nr-
(Ions, avoiiâ mi» l'I iipposémi li*âiiioing ili* v(^ril<!*. Ct* lui UwX
M doiiiu' iiiidin lini cl ville <Ip Goui^iwii-, le di\-liuylicsnie
jour i\o (ltV'tïnihi'<% l'an mil cccc i|ualre-vingtâ oL >czc.
Tachakt (tfrf(?;w/rtf;)/(^'). Novkrin» jimtr adreu /nit en nu
présence.
XXXII
/■f96', tH tl^einhre. — Douatton muluellc coaHColie par Jacques
La Mndrtcino cl Marie de Cens, sa frinme, — Parrhi-inin non acetlfi.
X lous ccnlx qui ces présentes..., le garde du scel eslubly
aux cunlracl?. à Ciiuï^nuc cl Murpins )K»ur Ih^s haiiltu et puià
siinlv pnnc(>âsi> madame la conlesse d'An^^onlesme, comm
ayaits ]o bnil. tiilMIe, giMivnrnenn^nt et administr-ation de très
haull ol puissant prime monseigneur le conte d'Angoulesme
mineur dans, stui lllz, el rart'hidiacre de Xainclonge ei
l'église dr Xaineles, salul..Svav(»ir lîiisonsqm'en dixiilésdite!
couru et en rhaseniio d'icelles, tant conjoinclemciil que divi
sèment, ainsi que l'une desdites cnnrls par l'autre ne puiss
esire corrompue, vidée nv adnullée, mais plus à plain conlir —
mée, confortée el coriïilwrée, pardevanl les nolJiiri^ cysoiilis—
cripls, ftudicteurs el jiircjï desdiii^ courts, ont esl<5 piv*enlî*
et [ursiinnellement eslahliz, nobles personnes Jacipies de La
MaydalcKC, escuier. sei^înenr dudit lieu de La Mafidalene. et
Marie fie Ceriiif.dinnoiselle, s;t l'emmejeelle prenuèreinenl et
avant toute œuvre sutïisaninienl auctorisée dndit de La
Magdalene, son dit seigneur et uiary, quant à l'aire, pa»"
ser el accorder le contenu eu ces préscntt^s. Lesqnelx con-
joincls de leurs grés el volunlés et pour ce que très bien leur
a pieu et plaist, considéi-ans aux bons et aggréables services,
curialltéz, amours et courtoisies qu'ils ont mnluelloment en-
semble uni donné et dunnenl ung cliascun d eulx à l'au-
tre par bumie et valable doniiaiion mutue, l'uictc entre vils
— 103 —
el avnc insinuation ihiie fStiil inn' donution miitudh' ittv
frimv meahlcs ef immeuhlt's tin premier itfW'tiant nu surri'
vont), (le lui l'îiii't i;l pa^sr an lii'u iIl' Hmussfti", lo tlix-
huitiosnio jour rie ili'rcnilirr l'nn mil qniilrc rt'ns(|iKilrf-vint{U
l'I soizt'.
Jakouhma (on JAroiittNA). IiCkrin.
XXXIIÏ
4A,., — Acte inconi|ilct par le bas, tniiîs an peut tp dater spproxi-
miiltvement du dernirr ipinrl du sv* siècle. Noua ne LiviiiRcrivons iiue Ih
piirlio ititéresiittole. Il v.'\.t^\\. d'un t^'clianf;e.
A tons nftulx..., .h^han dr Jan, harliolior i'w rlrcivi, {jardc
du scpI (îstahly aux ('unlracLs à Cougnac cl .M<'rpins (lonr Ir^
haull t-'l (missaiiL prince monscigm-'ur le conile d'AiigolL-smo,
salut. Savoir faisons \\\ui <mi di*oit ont Q9.Uii proviens el
per.S4^nniullrnit>iil csLiMiz nohlrs personnes -îaofpics dft La
Slagdaioiie, e^cuyer, >iL'iynour du lit'u do l.a Ma^îdalfiic, d'une
pari, iH Ro^^iiM" làoranll, fsonyiîr, siMiiiiniii* du ïîois, ri Marc
Geraull, cscuyer, son IVùrf gcnnain, danirc part, le.vpiolles
Jilcs parlics el cfiaï^Lunes d'elli:;.-i uni aojonrduy l'ait u^chaiige,
ttansaclion cl accord [XM[n''tin'lz \\o. leurs liùritaî^^es les
cliDseâ cy aiJiprés déclairés en cl par la forme el manière
qui s'ensuit. El pivniicrcmiiiil ledit de La Magdalenc Iruris-
porte el eschanj^e, pour luy, ses hoirs et ayans cause aiisdits
Geraulx, escuycvs, ad ce présens, pitîiiaiis, recepvans, stipu-
Jans et acceptans pour culx, leurs hoirs et successeurs, el
pour ceulx qui d'eulx auront cause, assavoir est lous el
cliascuns .ses h^ritaiges et choses qu'il a es paroisses de
Migron et de Sainel-Supplice, seulleinenl qui sont pan.'on-
iiiers par mbitié eiUr»^ luy ol l*i«'iTi' de Pollignac, fscuyer,
seigneur d'Kscoyos (sic), qui furenl de \\\\\ Jehan des Roches,
escuyer, en son vivaul seigneur d'Arcons, el doiil ledit de
Pollignnc fait el doibl lain* l'onnnap' à riioinsiigneur le
comlc d'Angolesme, à cause de son cliaslel et chastellainye
Arcliives, i\mii,
M
— 10^ -
de Cougiiac, au prouftil de luy et dudil de La Magdalent',
par muitié ù cliascun d eulx. El lesqut^lx h»Tiuigi*> oi t'Ii(>*e>
i'W la manit^re qiic: Icsdils de Follignac el de La Magdalene
et ItMirs successeurs ont aconsluiiié d'en jouyr, |>ar riiuitié,
ùs dite» pai*oissMS de Saincl-Supplice, s'ensuyveol par e&cripl
H di^claralJun : ce^l assavoir âe& choses i|ui sont baillées à
c!ens et rente leur est t\ù : prt^niir'renient, ti Jehan Gartii'T et
IV'H'e Hillard de Coulonges la suiiinie de IruU ^h lourriuii!
el deux gùlines de cens el ivnle porlari:» seigneurie, porlidjle
et payable par chasoun an en ladite paroisse de Migron, au
jour et terme de Saiiicl-Luc, pour raison d'une pli-ce de l«rre
contenant trois jnurnaulx de terre, ou environ, tenant d'unj
coslé au chemin par où Ton va de Coulonges aux Dfi)end>^E^ ,
d'autre cosl^^ aux terres du seigneur dau Xeure el dii^ i
seigneur de Vaujompe.le ruisseau de La Courient entre deulx,.^- ,
d'antn- part aux teires de Jehan di- Colongcs, ung foss^^^'
enli-c deulx, d'aultre aux tenvs de CagoUit^re, appartenaul^ 1
susdits seigneurs dau Xeurre et de Vaujompe, el ptmr und^^
pièce de pré contciianl demy journau de pré ou cnviron,B^
appeIK' le pré di> I/Ksparie» tenant d'une part au chemin fiai.^
oit l'on va de l^unluiiges an Xeure, d'aultn' part au pré d(
La ScpIgi'inuM, d'aullre au pré de Guillaunu' Guynaudeau^
pour ces trois sols deux gélines; item, de Jehan (iarnier et,
Pierre Billard la somme de dix sols tournois de cens de rentc^
portans seigitemîe. paiabic et portable par chascun an»
comme dessus, au jour et ternie Saincl-Lue, pour raison
dune pièce de pré conlenant quatre jonrnaulx ou environ,
assise eu ladite paroisse do Saincl-Supplice, tenant d'uoe
part et d'uiig bout au long de la vie (|ui descend dau Xeurre
au molin de l^olonges, d'aultre part au bois du seigneur de
Mesnae que (ieiinent lesdils Hillard et Gurnier, ung ruisseau
d*eauR entre deulx, el d'aultre au pré que Barraull et ses
parconniei*s tiennent du seigneur de Vaujompe, pour ces dix
sols tournois; item, de niessii-e Jehan Guillevert, au lieu de
l'eu Martin Mérignel, la somme do trois sols tournois de cens
- 195 —
el rt?nte, porlan^i soignciuir, pour aiison iriiin' piècp de
pré conlenanl tj*'tix jouniaulx ou tîiiviroii, appelle le pré du
Pontol, Icnant d'une part avi lIh-uiîti \m' oi"i l'on va de
Saiiifl-Supplio' à dilougf^s, d'aullir piut h la Icrre dos
Billards (|u'ils [jt'iinciil du sri^rriHur de Vauj(>nlp(^ d'aullre
pîirl à la U'iTc que tiiMil le curé de Li'^hï, paiiliMi à luy lail
ipar Jehan des Roches, dauUrc part au bois du curé de
aincl-Suf»pIic'*, pour ros trois sols tournois.
XXXIV
fUOi, s mai. — Aveu ot dt^nombromenl dp co qu'il tient en Cognac,
Mcrpias, Salles el Gvnlé. rendu pur Jean de Drcmoud. — Oriyïn-it sur
parchemin, non scellé,
I Sachent tous que, je^ Jehan de Brt'inond, escuier, tiens,
advouhe et confesse moy tenir eladvoulierpnblicquenieiU en
CCS présens escripls à i^aiisii de Mai'guerite de La Magda-
lene, danioiscllt?, ma l'euune, lilli* aism'i' il priiiripalr héri-
liêre lie l'eu Jaeipies de La .Maj^dalcin', escuier, eit son
vivant seigneur dudit lieu di- l^a Magdalene, à Toy cl honi-
inagi' lige à l'achaptcmonl el devoir de dix sols toniiioys,
payables h inuance de seigneur de très liaullc, excllanle t'I
puissante princesse madame* la contessc d'Angoulesnie, ayens
le bail, tutelle, gouvernement el adminisiralion de très hanlt,
■ exellant et puissant prince monseigneur duc de Valoix H
conte dudil conté d'Angoulesnie, mineur d'ans, filz de
madile dame, h cause de ses chastols et ehastrllenies do
Couignac, de Mer-pins et de Boutheville, tant pour moy, ou-
dit nom, que pour mes cohéritiers et tenantiei's, toutes et
ft chascunes les choses cy dedans escriples et déclairées par
la forme et manière qui s'c-nssuil : Et premièremenl mon
liostel et herbergenienl de La Maj^dnlene, avectjues toules et
chascunes ses appartenances et dep pendant; es, onquel faiz
ma mencion et deniourance, aussi ("aisoient mes prédéces-
seurs, pousé et assiz ledit hustel el herbergemenl eu la ville
— 196-
de Odiiigiiac, juiixlc l'iMstcl dos InTitlcrs (Vu Hélies Ma^^scL,
i|Uo les hiTitiers licniioiil de luay, o\ jouxIl* la inaisun qui
fut llilaiixi lloiiiijtiilt, cl se linit à la iul* publifi^ue i|ui
ili^^oi'iul de la {^raiid jKîrte d*'ssoub/. It's crf^neaux de l'Iios-
Id aiu Vaissiux ù alliT an |Hirl suidiiii:!'. IttMii, lions fl
advoulic moy tenir de madite dame, ondit nom, cenl solz
de renU' que feu nies^rv Guy d»' Lezigiiro donna à iicrpé-
Inilé h fcn Ikrnaid Bivniond, dont je suis h«''ntirr, el les
assigna sur lo gninl |HNigt' de Cuuii:iiac. Ilem, liens el
adiuulie tenir de niadile daine le.s deux {)ans de^ lîcuz el
choses npixOlés liîs ïîeuz llrhranls, pouséz Pl asâiz «n la pa-
roisse de Salles, conlenues et divisée^s par la manière qui s'en^
suit : c'est assavoir le mayiie I*elal en ses appartenances, qui
eoninianoe dn ptiix aux (millaume à aller au niayno de Rois-
sac, d'une pari, et d'autre pari le clieuiyn par lequel l'on va d(
IVglis<! de Sidies il f^tuitiuac, d'autre pari le semblier de comi
Aulrnel par ltH|ue) l'on vait de Ci>ui};iiae. k Gentê, ri se lient
en niiin lieu qui l'ut de leu (iuynot Danlene, escuier, et dm
d'illecquesjusques aux vignes qui meuvent de la seigncurier
de Ohi'nnens que tieiment Penot de Ponsoux (ou l'ousuux)»
el Hohin Martin, el d'icellos vigne,s diue tout droit ji la voy«
de (ji'iili* au lieu appelle (iille et d'illecques dunrjus—
ques au lieu Jehanne d'Ambleville el de messire Jehan Mes-
nard, chapjwllaiu de Sainl-Trojan.et d'illecques dui*e jusques
à l'auln; voye de Genté el se tient aux terres de Cliainiieiis^
et d'autre part le semblier qui vait à Puyfélon el envjronntî
tout Eiutour les teires Guillaume Guynebert, toruedeur, el
dudit semblier se rendent au gi-ant chemyn qui vait à la fon-
taine de Puyfélon. Item, advoulie les deux paris de tous les
maynes dudit lieu de PuyltMon (avec ses a /tpa) rieminca.,
et dudit cliemyn desex;nd au long du mayne aux Texandiers
et envers le^ aigueduurs et avccques tes aiguedours tout au-
tour, el se lient au Heu des Koncignals qui est de ladite
Jcbaiine d'Ambleville el dudit messire Jehan Mesnard, chap-
j»-I;tMi de .Saiul-Trojan, et du quarrelour dudit chemin de
1D7
idilc font s'en monle au long du chcinyii d'Engouc, et se
Lient nu ficu des Charmons, cl d^autrt* part au Heu des hoirs
mcssirft Biîniard fïari
AU' V
01
OIJSOIIX,
ludil inessire
Jt'lïaii Mesnarfl, *H daiilrr cousM* se lienl. au ehcmyu (jui
■vient lio GeiUtï h Sallos. Ilnni, iin^ autre fioii partant entre
■Dioy et le sire d'Argence ' qui prend aussi sa partie dudil
fieu susdit II)M)rard, c'est assavoir <fitl prende rsdils lieuz,
maynes et autres cliosos apprtlt'us lliUjrard les deux parts et
ledit sire d'Argence le tiers, t(.'(|uel fieu est teuanl on foussc
qui part In seigneurie de Jnlmn irKspaignac. et moy el ledit
8111* d'Argence et tranchii li' ^lanl eliemyn rpn! l'on vait de
Salles an mas et se lient au long des terres de la dame des
>herous et d'illuc s'en vait tenant à la seigneurie du sire de
uoyec*, et d'icelluy lien s'en relonrne en montant à la
de Jehan ïïrngière, et d'illec tranche le chemyn du
ïims et iwrt la pninle de» lerr^s (iuillauine Gityneherl et
tient aux trrres Arnault .loysr rpii se appilli' au Hnu-
enii et Onisl d'un chief à la terre dudit Guillaume Ituync-
erl joiixie le chemyn <pii vayl de Silles à Arohiac. Item,
advonlte les deux parLs des Imces et uiolhcs partaul cuire
moy et ledit sirr d'Argence, qui sont pousécs et assises jouxie
ledit cheinyu d'Archiae, lenaiil eu la ï<eigneurie dudit Jclian
d'K.si)aignHC et Ihiist on vergier appell/^ le poix aux prévostz
ou Prévost/) que Jehan Pelât tient du prieure de Conignac
!l finisi t'u la seigneurie des Gireberis. Item, advoulie ung
lutre ficu ouqu'-'l je prends les deux paris et ledit sire d'Ar-
nce l« tiers, pousé au long du chemyn qui vait de Salle à
lorriac et se tient d'ung cousté an fieu d'AuddevilIe et d'au-
rc piirt »e lient au fieu Guillaume Guynebert, et d'illecques
1. Beaucoup He noms de Paveu de 14% (Pièce xxxi, page 1H3) ae rp-
lUVFnt dnns celui-ci.
2. I^ Hcribe, aoit <]u'il «^erivîl sou« 1» «licl^'e, sans compreudre c« qu'il
rivait^ «oit qu'il n'ait pu lire l'aveu pi^cédcoL, a dcliguré ce mol, et
'nuiras peut'étre. 11 H'sgil d'Ecojeux.
— 198 —
se rend an Ht^n do La ConsUir*! cl de ladite Gonstur^ <'efl
vail au Heu do la dame des Chei-ons, et d'illec so rend an
pny de Trneilliz, el diidil pny s'en rail Iranohanl le cIi'Miijd
qni vail de Salles h Mi rpins, el d'illec s'en vail joignaiil i
la seigneurie du sire de Onohier',et d'illec se rend h la sei-
ynenrie des hériliers feu Hélies Robert de Boulhevillt? ao
lieu niipelK' Clierondebaull, (;l d'ÎIlec se rend en mon ficn
(|ui lui dudil (iuynot Uardenue, el d'illec se rend à la sei-
gneurie du sire de yuûliier, et d'illec s'en retourne au fiei»
Berliand Ymon, et d'illec s'en vait au long des tciTes dt*-
sire de (Jnohier el d'illec s'en retourne au chemyn de Tnieil —
liz el au portai d'Ynot (iymon, el d'illec s'en vait au Ion^$
de mon (ien d'Ardent- jnsques à la lerrt^ Peîiot de Pousouj^
et fmist au fieu d'AinhlovilIe. Item, advouhe les deux partr
d'un aulre fieu partant entre niul el ledit sire d'Argence
lequel est pousé el assiz jinixti' le chemyn ipii vail de l'église
de Salles à Couignai! juxjue^s à la terre de Pieriv de Pou —
soux, el d'illec se rend au lieu des Charniens el d'illec s
rend au poix aux Audoys, et d'illec s en retourne tout nii Ion
de la vancllr qui dépiut du niayne au\ Audoys el fuiisl ors
chemin de Couignac. Item, les d<Mix paris du grand tien qu'
se pari entre inov el le sire d*Argence,pousê el assiz à Treil —
liz, jouxte le chemyn qui vail de Salles à l«i Freynade, et
d'antre part se tient aux terres de Chasteaux Hieux, cl ses
lient on cliciiiyn par (pioy l'on vait df la font deTreillîz aux.
mayncs Giraull dr IViix, l'I illei; (inisl. item, une aulre pièce
de Icrre parlant entre moy ol ledit sire d'Ai-gence, en la-
quelle, conmie des autres, je prends les deux parts el ledit
t-ire d Argi'iiie U* tiers, laquelle Ifrre est pousée el assii^e
audil lieu de Treilliz, jouxte la lerre Xodin lirollier d'un
chief \îi (l'autre est tenant aux préz de Treilliz au long du
semhlier par lecjnej l'on vail de Genté à Gemeux el d'uii
chief au rheinin par lequel on vail rie Salles à La Freynade
n^f
1. Môme observation iju'à la ootc â de la page prcccdenle.
199
I
fit il'aulrc part ao tieni au long de la terre des hoirs feu
Hélics Robert. Item, tiens et advouhc tenir les deux parts
d'inie autre pièce de terre partant on ledit sire (rArjjence,
laL|uelIe est pous(^> et assise jonxtc le cheniyn que l'on
vait de Salles à La Freynade et se tient au long des terres
Guillaume Aymcry, et de l'aulre part se tient on tieu de
Château Rieu (sic) et finisl h la lenr. des hoirs feu Ilélics
Robert de Bonlheville. Ilein, K-s deux parts d'une autre pièce
de iGi'Vti parLatit mire moy et ledit sii^i d'Ai-j;enCM, laiiuelle
est pousée et assise jouxte le cheniyn par lequel l'on va de
Salles h Gemeux d'une pari et d'autre part est jouxte la vi-
gne qui fut à Pierre de Bouliers. Item, l<'s deux parts tl'iine
autre pièce de terre pnnsf'^' et assise â La l'oyado, jouxte les
terres de llnguel BariiiVe, esc.uier, cl de la dame de Che-
roDS, cl se lient on chemyn par lequel l'on vait à Martho-
rilhes, et d'anlie part se tient au fieu des hoirs i'eu llélies
Robert, et d'aulie part i si tenrinl an fieu de Jehan Brugii re
et du fien RerlrarKl Ymon, lequel tien se appelle Sainute-
Aiigèie, ei linist d'une cornyère à la terre de la dame des
Obérons. Item, les deux parts d'une autre pièee de terre
parlant eutn* ledit sire d'Argcnre. appellée Figi'ron, pensée
et îLssise jouxte le chemyn par lequel Ion vait de Treillis à
Couignac, tenant h Vigne Pilart. Ilem, est assavoir que, en
tous el ehascuns les articles de Salles cy dessus eseriptz ledit
sire d'Ai-gence ou de luy ayans cause souloienl avoir le tiers
soubz mon fien et dt^ mon hommage el de présent n'y nnl
riens, et ^ont venues lesdites choses et de long temps îi mon
doumayne et joissance *. Item, tiens et advouhe tenir et que
j'aycl doy avoir, en toute la parroisse de Salles, soient may-
nes, maisons, masmanx, vcrgiers, feri'es, pr*^z, boys, desers,
I. VoiU UD exemple de lu maalère doal se rendaient tcB aveux. Tout
9t pAfisnil enlre scribrs. Charles ilr RrcmonrI ne devrait pas dire qu'il
jouit de ces terres - df longtemps », |>iii»([u'cllc9 ne lui sont échue» que
depuis le d^cès de son hcau-frèm.
— ÎOO —
liornmf».* couclmns d levnn.s, cens renies, dixmos, Icrragc:; '.
roiupIan>, fours, rnoulinn, Ci»yves iletVeii!iab!e>, juslice oi
JMii^<Iirli()ii basvif vi ciMiHtniniôn* vi nulro i^lio>e> (|iit')z-
mnquos que j'advoulie tenir soubz ce parf dênom-
breniiMit. Item, liens et advimlu» de madite dame les ti'rre$
que lirs hoirs t't de Jekiri Corde liennent de muy à
deux di'riiiTS de rens le.s*|ueile.s sont pousi^cs et assises en
la combe du Mas nppelli^ ù L'Ardiltier, pr^s du trueilh ap-
\ifi\\é publieqnemtîiil Le Treuilh Perrol Perrier que tient le
prieuré de Couigiiac de mndile dame, ime pièce de
ti;ri-{- qui jadis fut vigne, [)<>us<^e m lu combe du Mas jouvle
les claux de Châteaux Uieux, laquelle S4>u)o)l jadii; tenir feu
Aiiiauil l>(*taban de JuilliHC Item, tiens et advûuhe un^ fieu
puusé un t«>rres qui sont des hoirs Plaisance Boutarde
d'une part.('l,d'anlrt' pari, aux lieux de (lireberles, et iraiilre
pari se lienl au lieu des hoirs leui- Monde Flèchière, e! d'au-
tn^ part jouxte les terres qui jadis lurent de Cbastel
cl jniixle f'I deprés la inaladrerie de Couiguac, el se lient au
rliriiiui par lequel I'du vail d<' Coni^nae à Hoissae. fl'Mn, une
autre pin-ode lern' ronlenanl environ quatrrjonnianx |kiu-
sêe au-tlessus des ti^rriers de In maladrerie hoslid dt^.s
hoirs feu llêlie Mas»el, pdusé cl a.ssiz en ladite ville de Cuur-
fUtnu'f lequel est leuaut à uioudil hiM-lK'rgemenl el jouxte
ritoslel des hoir> .lehannn d'Ambleville que lient à pn''scnl
riuillauiiif dr Laeourl, •■seiiyt>r. Item, nue Ifvade pouséc et
assise jouxte le cbeuiyn de Croing devant le fieu appelle
Rocher»rt, jouxli^ h levade ipii lut de Vtliier Honrii:'au. Ileni.
une pièec de pn* appelli- li* pré Ymon el l'sl pousé el Hf-ak
de l'une parL jouxte la Cliairanle,et de l'autri* part jouxte le
chtirnyn que l'on vail de Cuuijînac veiv Croing» et se part
chasi-nn an eu les Cherniens el lecominandcur de Chastcau
Beinard qui prend >ji partie devers Couignac, el j'ai la
I. Lu Inrgô tnm H riiU'Vt' un iiml. Mi'mdc olisprvMlioii |iuiir Ictt sin
■201
jf! h la part devers Croiiig, et les Chorniflns prennent nn
millicu de moy et dudil commnndeur, soubz mon ficu r^L
seigneurie. iLem, lien:^ el advohe tous el chascuns nies ad-
irés préz que j'ay, prên<ls el possi^de, et que je tiens el duy
lenir de niadile darne et que antres liennenl de moy. Item,
une pièce de frachiz on terre environ deux quartiers de
terre poust> cl assiz au-dessus de la croix niessire Guillon
d'Kngeao, pr^s de les vignes de Leutarris qui de prrV'vent sont
les Caillons cl les Giraulx d'Angonlesnie. de lune part, et
d'aulrc aussi comme l'un vait de Couignac le cheniyn à Ja-
vrezac. Item, deux quartiers et demy vignes et terre pous-
Bées et assises sur l'aumosneno de Couignnc, jaiisie le elit^
myn d'Angelter, iTum' pari, et teuani d'entre pail au (ieu
Dubosl, chairpenlier, le.squelle^ lieu! Pi<'rre Mosnier, char-
entier, de moy. Ilem, tiens de niadite dame deux pièces de
rre, desqtielle.s l'une est ponsêe jouxte la voie qu'î l'on vail
e Cnuignac ii (îtnlé. de l'un rhiof, et jouxte la tern' tje l'eu
ierre de Naulroii, dautre rliier, cl jnuxle la (erre de Ieu
eudrie de Cliasld Uieu, clerc, de l'un cousU^ et jouxte les
n'es de l'ieni* Gnynel>etl et de .loussem Lysnier, de l'anlnï
part; et l'autre pièce es( pousée jouxte I» voie di-ssus dite de
l'un cliief el jouxte la terre dudit Pierre (Miyneljnrl de Tau-
re chiel*, et de l'autre chiet jouxte les terres dudit Lendrye
Je Chastean Itieu de l'un coustè et d'auti-c. Item, une pièce
le terre en une vigne contenue en celle Ierre, laqnelle terre
isl pensée et assise en La Combe du .Mas, ainsi rormiie Ion
l^a de Couignac à Geiité, jouxie la (erre de Lendrie de t>ha?-
eau Rien, d'une pari, el la terre de Pierre Portier de l'aulne
iljouxlcla terre de Pierrr^ (invueberUde l'un cbief,devers les
burcbes de Cnuignae. Ib^ii. une levée pousée jonxh' le che-
nyn que l'on vait de Couignac à Ooing el juuxie la pierre
évade, de Tune parf, el jouxie la levade de Jehan Fléchier
le l'aulre. Item, liens de madiledame neuFsouhnes de ven-
lengr lilanclii' que je ay et doy prandi-e ou (ieu Pierre Per-
acaulL. Item, litMis et advouhe tenir de niadite dame ondit
— 903 —
nom li's lenvs qui soni h ijenihennc (mi L'KiUhL'imci jouxlc
\o ppynil tl'Angelicrs al h' poyi-al do J.ivroxar, jouxlt^ li>s U?itcs
qui furpnï ftMj FlMchinr, l'Iiarin^nlier, et jouxU? les de-
sers Conli*, U'iiaiil à la scijnifurio fl(?s hoirs IV'U rnessire Hii-
gucîi (lu MiMisiitT, chcvalitT, et jouxie la Sf>igni^iirio du
priiMiro de Couignac. ll^ni, une maison pousse à Cuuignac
jouxte \i^ IniPÎl cl des hoirs feu mcssire H<5lies du
Mousiier, ch*'valier, d'une pari, ol jouxte la maison de fen
AymtTv {Vrierqui fulonjudiK de I^ |'enguillièif,de Tautn».
Item, une mais(»n et ses apppaiienancos, laquelle fut de
Vlliier Le Mathies, feu eharepenlier, deCouignac, et des-
puy.s h Thitiault de» Ayguyns, pousée jouxte la maison et le
niayiir qui hit Guitlauiiie Garny, el depri^'nl l'abh^* de
Ki»[ildonlse lient ladite maison, el m'en doit, par chaseunan,
cinq solz six deniei"s lornoisde rente el cens, ilem^une mai-
son en laquelle snuloil demourcr on jadt/ (luillanrne Alou-
hel, (Mmsi^'e jouxte la porte Cornereau, jouxte ta maison dc:
AiiiJijiii Caillonne. Ilem, une tuaisoii. laquelle est pousiS;^
juiixie la maison dudit riuillaunie Alouhet de l'une part, i L
jouxte les mur:i de la ville de Couignac, d'autre part, Item,^
nue pi^'i;e rie vigne jK)us<5e jouxte les vignes de lauinosneri*
de Coiiignac. {Iinii' pari, el les vignifs de feu Hélies Mîis^I,.^
clerc, d'autre psiri. Item, ung (ieu de lerres qui furent vigin
qui est pous(^ jouxte les grans ouïmes de Couignac, jouxle \t^
chemyn que l'on vail de la prierie d'Eslac ou L'Kslrac verss
Usen (*??) de l'iiu ehief, el jouxle les vignes de feu Guillaurn*^
Salval de La Valu, di' l'autre, et entre le chemyn qui vait des-
Couignac vers la p.ilu, ile laulre cousli^et de l'autre le che—
myn i|ui vail de Couignac vers Jarnac Charanle. Ilem. lieri^
et advouhe de madile dame dix livres de rente sui* le rivage
du port saulnier de Couignac. Item, lout ce que j'ay el doyr
avoir en l'I par toute la parroissc de Couignac, soit en 1.-»
ville el dehors, et loul ce que j'ay enliv les fleuves de Cha-—
ranle et de l'Enthenne et nn^ droits du port saulnier
Couignac el de ses appartenances el deppendances. Jtent.
— 203 —
tiens cl advonhe moy Icnir de niadilo dame, à cause de son
chaslel de Merpiiis, les teires qui sont jouxte la iiifemierie ei
inaladrerie de Mt'rpiiis. Item, U'^ h'rrcs i)ue j'ay à Mer
et illec environ, lesquelles feu Arnault et Pierrn de Lavie,
Guillaume de Merpins et Allays Pessonne, jadiz, souloienl
tenir dudil feu Pierre Breniond, dtmljesuis héritier. Item,
liens et advordie lenir de niadite dame la tierce partie do
tous les aggi'iers et de tous les terrages de bléz el des fruiz
croiësans es terres du Ma^ de Gemeux et en kw autres qui
s'ensuivent, lesquelles terres sont pousées el assises enlic le
bourg de Gemeux, lenaut du moulin de la Souldie ou Sout-
dedi et d'illec s'en va aux prés du eliappelain d^ Gemeux
et tenant au bessou, et d'illec s'en vait au vanillier de Ka
Cousture du sire de niMliczilh et s'nn vaii à l'oulme de La
Poyade, prf>s de la maison aux Morriatz dudit lieu de Ge-
meux. Ilem, la tierce partie de tous les aggriers et terrages
de tous les hlrz et iVuiz croissans en les leri'es puusées et assi-
ses en ladite parroisse de Gemeux, el lesquelles [ern;s sc>nl
pousées à l'eriviron dudil bourg, à la partie qui regarde vere
Gouignac allaiil. h la rivière, le cliemyii de Gemeux qui vait
à Gouignac jusques ;'i la Liduune, et d'illec se rend au fieu
des Aymeril/ et dudil Hl'u s'en va au granf clieinyn qui vait
de Gymeux vers Salles en enclc»[sffnr] ledit bourg et ledit
chemin dudil lieu de Gemeux vers Salles. Item, tous
ie-s aggriers et autres choses que j'ay et doy avoir en loule la
I>aroisse do. Gemeux. Ilc;ni, tiens et advciuhe. tijuir de madite
dame, au nom susdit, troys ' et que uni- est pouséc en
la maison des lépreux de Mfrpins, il'une part, el la lerrc feu
Giraull de JViuliers, de Taulrc, et entre le eheinyn que Ton
vait de Gouignac vers Merjjins dt* Tanin' pai I ; cl l'auln*
pièce de terre est Boutiers d'une pail el la teire du
pricuiiî de Miîrpins d'autre pari, et la terre de Aymerj- de
I. l'n large Irou b eolcvô plusieurs mots, ainsi qu'aux dix lignes
fruivanle».
— 20^ —
Gomli''s, dniif [)iirl, ol ta vie que l'on vail ile La Freynade en-^
vers Mii-rpins d'aulrv pari ; et l'autre pièce de lerrcesl
terre du prieuré de Merpins,d'uno parl,cl la Inrre df»s hoirs"
leu llt'ties de <:iiainpajîifac, de l'antm part, oi entre la voye
qui vait di^ La Krnyiiade vers Mi-rpiiis, de l'iuiln' pari. lU'tUy
liens et advtjuhe feu Chaniberlcnl, valet de Chasteau-
iieuf, lequel Heu de terre se divise en deux pièces, de quoy
l'une pièce est pousi^e jaiixie le i^lieniyn qut* Tun vail de
Conignac vei-s Roissac et entre le Heu de Peuparneu et mes
terres feu intissirc Bernard Fromentin, chevalier, el
s'csiend jusqucs an chemyn appelle Merpineseou Merpïncs;
ratitri' pièce est jouxte lo chemyn que Ton vail vers Roiiï^;ac
el jouxte le fieu de Iimi niessire Pierre lie Cherniens, cheva-
lier, jouxte nies terres dessus dites, de la partie de la
paluz. Item, liens cl advouhe moy tenir de madite dame, à
cause de ses chàtcanx et chastellenies de Merpins el de Bou-
Ihevilte. Ii's a^gricrs et If'iragps doy prandiï* es terres
d'ciitimr la paluz en l;i parroisse de Gensac. Item, la dixme
des Truiz croissans en aucunes terres d'envimii ledit lieu de
La Pain appellêes les Terres (Juinlaux, lesquelles Terres
(Jninlaitx qui s'appilIrMil Corldelègiif (pii monvenl t\u
prieuré tl».' Houlhevillt', en le:!,quelles terres qui mouvont du-
dil prieuré je prends le quart et l'autre cousté vail fènr k
mes terres, lesquelles len'cs s'estendent jnsqnes au poy
l'un bout vail lérir au chemyn qui vail de La Palii à Cour-
gnac, et del'antre cousté se tient au (ieu desh'm'slen F*ierrede
Noyei>. Ilrin, ung fieu de tem-s qui est pOM>é et assiz à La
Pain, tenant de Pun cousté à ta voye du Qui qui vient
à la voye Mostieresse el s'esland du doyne, et Paulrc
i:ouslé jouxte h^ lenvs qui se appellent Cordelègne. hem,
une pièce de terre tenant en lesdiles terres de t^ordelègue de
l'un cousté et de l'un bout vail férir au chemyn qui va on
chastel de la palu, el de t'anlic cousté tenant es terres du
comuiandenr de Chasli'aii-Hernard. Itf m, inie autre pièce
de terre, leiunil «i la seigneurie du prieuré de Boulheville.de
I
I
— 205 —
Tun cousit Je cheinyii vuit de Couigiiac ft I^i Pâlii et vient i^
la vovo SalIniiKinnn, ri d'aulrc huut Cm'l en les ionoa du
prieuré di' Coitijjnai:, on long iiua pièce de vigne en verinni
en les Utivs de Cocnbnidl I);uii/. cl la vie du Tenipli' de l'urr
coustc% et le chcniyn <|iii va férir au ttlieniyri de Ghasleuu-
flemani, et d'autii' bout se lient en les terres de Les Tilhes,
les premières deux vei-saines qui fii^rvnt à la vie Moneiesse.
ïliim, un^ autre fieij de leiie> ipii se appelle les Innés de Les
Tilïies el se lienm-nt un la vie Moneresse de l'un eliiel ri va
fôrir au clieniyn de Gentù. Ilein, une autre pièce de terre
qui se appelle Les Tilhes qui vait au cheuiyn du oonrs en
allant vers Couignac de l'un eoiisté, et de Paulre e^uslé se
liennent en les terres dessus diles et de lauLre cousté en les
terres de Comljaiill ïlaniz. Itetn, ungs maynes el maison qui
fiircnl de llélicnt Chevalit'rr, lît sont pousées h la palu enta*
le inayne ipii fut Maxieii llélies el de sa femme, de l'un
cliiel", el entre le v.M'^ier de Vlliiei Chevalier, de l'autre chief.
Item, ung voilier qui Hert, eu Dnlunssiie, pcnisé jouxte la vie
puhlioque de La Palu, et euire la terre (ruilhiunie Uérard de
l'un couslé el entre le inayne ipii fut Alaiz Stniletez et aux
Souldaz au long l'antre eouslé. Iti^ni, tiens de madite dame
le (piinl par la It.'rragc de les terres c-onteuses, h'squj.'lles
terres sont pousées et assises à la palu, jouxte la terre
Chainberlant, d'une part, et jouxte ma terre (fui jadiz fui de
i'eu inessire IVrnaid Krouienliii, d'autre part. Item, liens de
madile dame le quail d<' tous les agriers croissans à la patuz
qui se pai'tent entre U prieui-é de lîontheville et moy, soient
lerrages, rentes, gélines, chappons, ventes, honneurs, prévos-
lagos et seigneurie el autres droits quelxconques. Item, le
quint part le terrage de la tt-ne de Les Tilhes, lesi|uelles U^rres
sont jouxte la terre Guillaume Foncault, d'une i>arl, et
jouxte ma terre qui, jadiz, tut i'eu llélies Girebert, valet,
iiepveu de l'eu riiessire iteruard Ki'omenlin, d'autre part.
Item, le quint par le Icrrage de la terre rpii est jouxte ma
terre, qui jadiz lut dudit l'eu messirc Bernard Fromentin,
— 206 -
d'une pan, i^l jouxte Ir^ lomiodin qui vailà Peupanieu, d'au-
irc. ItPm, deux deniprs ol mailhe de cens (»ar le lerra^e de
la WiTf qui (>st h h mmsou h l.i Chi'vmlle. flem^ la moitié
de qualiT m;iyii*\s qin' j'iiy à hi \n\\\ii (înlr*? Ifs lovndns aux
Mervt'illain.s d'une part et uiun Miayiic qui.
jadis, fut messire Bernard Froim^nlin, chevalier, d'auln> part.
Item, tous les luaynes, terres, cens, prez et aulms cho5i*s
quel/conqucs qui jadis fiirenl de fm'ssire IV^-uard Fi"onientin,
clicvalioi', (pii l'avoil on temps passé eu ladite piu-oisi* de
Gensac. llcm, une pièce de terre pouséc et assise entre les
terres du prieur de Boutlieville, d'une paît, et les vignes
appi'lIiVs le fieu ChamberlanI de l'autre pari, et entre leche-
myn piiblir qui se appelle le chemyn du Cours, de l'autre
l>arl, l'I enlH' la voye publicque qui se appelle le cheniyn
Merpiues, d'autnr pari. Item, mon herbergenienl de la
pain. Iloin, tout ce que j'ay el doy avoir en la paroiîsse de
Gensac. Ih-fu, tiens de niaditc dame. A cause de son chas-
leau de Coui^îiiav, uin- pieVe di- lerre, laquelle Tul du temps
passï^ vigne, |K)us('*e jouxte l'aumosnerie de Couigiiac, jointle
l(»s terres de l'aumosnerie, d'une part, el jouxte les terres
des hoirs leu niaisire Guillaume Mercier, hKpielle pièce de
terre les hoii> leti llélirs Massut tiennent de moy à madhe
de cens. Ilein, toutes les choses que Guillaume de Cherment,
nepveu dudit Pierre Bremond, souloii jadiz avoir en ladiUe
paroisse de (lensac el de la palu. Item, pins le maync qui
tut feu Arnaull Villain, [wiisé el assix en la paroisse de Genté,
en toutes ses apfiaricnaiices. Ileni, la cognoissance de mes
hommes, en ladite paroisse de Genté, de toute action réelle,
mixlc el personnelle, jusques à quinze sols et ung denier
d'amande. Item, liens et advonhe tout ce que j'ay et doy
avoir en toute la paroisse de Gentê et ailleurs csditcs chas-
tellenies de Couignac, Merpins el Boutheville el toutes les
choses r|ue autres y ont et tiennent de nioy en (pielque ma-
nière quii ce soit, avccques justice et jurisdiction basse eL
couâLumiëre, Supplians ù maditc dame et à messieurs ses-
I
ollfîciers que s'ils sçavuuL qui' jo doyc plu lenir cl advoulier
soubz ledit hoinniagi?, lant pour moy que pour iiiesdils co-
h^'rititMs el lenanliors, ondil nom, ou plus déclaircr, qu1I
leur plaise de leur ^■uro lue iaiiv assavoir el m'en iiifornjer,
el je me oin-ij, si hesciiu^' esl, cL laire le doye de le rneclie el
employer par escript en ces présentes leclres d'adveu el
dénombremenl. Kii tesiiiuiiig de loules les clioses dessus
dites el de ehascinie d'icelles j ay l'iiil fairo ees dites pré-
senles leclres de dénombrement double el d'une mesme
teneur, scellées à ma prière et roquesle du scel estably aux
contracls auxdiuts Couignac et Merpins pour madile dame,
ondil num,el signées des seigus manuels des notaires jurez
soubz ledit scel ey dessoubz escriplz el nommez. Aiisquelles
leclres nous, le garde dudil scel, à la requeste dudit Bre-
moiid, escuyer, advoulianl niidit nom, ledit sceï que nous
gardons avons mis et appousé en tesmoing de vérilé. Ce fut
fait el donné audit lieu de Couignac le unziesme jour du mois
de ma y l'an mil cinq cens et deux.
Tacuakt. Roucuenkau, pour adveH faict en ma présence.
XXXV
iStG, i I juin. — Accord entre Christophe do Lrf Madeleine, i^cuver.
el JaspBF Mercier *, sieur du Plcsttis, bu sujet du Hef du Puy-Rogier.
XXXVI
I
45î0,3t mars. — Senlence rendue cd faveur de Klichenu FoiiIi)ue»
t^Ar " Jehan Rresmont, «sciiyer, sieur He nntnnznc, do La Magdalene et
uc SoiiQevitle, conseilltT et maislre d'Iioualel oriliiiaire du roy, cl de Irts
baultc et pulssaute (irinceise niadnme mère dudîl aei^îticur, duchesse
o Anguulmoys et d'Anjou, cl sou scucsl'IiuI irs pays et duch^* d'Angoul-
B>oia,« qui coodaiane enf^smiUic " Mudelcîiie Ref^iiauld, damoîselle, en
•**o nota et comme luli-issie <\os i-iilTcus d'elle et de l'ini Jaspar Mercier el
1. Voyei pour les Mercier le parUi)>;e entre les La Madeleine du 13
,•**» IMl, page 109.
- 20R —
(|p SB prpmittrr fomme, sur ce qup, àti l« siKiMm^ jour d'avril l'aa mît
cinq ccni» »c»', lc-<lit Mercier «iiroîl voadu audit Foii)<|ur« vingt miU tour-
uoift L-t qualn* l>oU«(>iiux dr Tronjcnt, le tout de rrnl<> noMc et fonctèrr,
^lM|U(■llt>4 clin»f>< 1rs lioirti te» Jclinn (îadru t'stoieul tenn», par ch«M;iin
an, on tt-rtnc Snim-t-Micbcl, audit Mercier, ii cauiic d'nne jnixr dr Icrre
cvnlenaiil dix joni-nani, assise la |ioiiicli< de Mnuli^nac, Iroanl au cbe*
inin '|ui di'part l<>it rhimlellenifit de Coui^nar et Morpinii, d'autre, el dea
dedi coUïl^H aux clu'iiiyiiit ptir k-iiuel {mic) on v» Ton vn Je la ville de
CouffniK.' à Morfiiiis et ù fiynieux, arecijues In soig^neurie directe et Ibo*
cièri! i|u'il avoyt cl |ioiivuil avoir en lodillr rentv et pièce de lerro, des-
t|uclles ledit Mercier nuruyt promiit porter gnrttnciil audit dcuioudetjr...
I)i*9pitys ledit rfti-uyor seroyl ilKt^ldi^, inurL vestn et snist de plu-
Rieurs biens immeuldes, dt'taisiH^t survivons ladite damotselle avec »cs
enlTrn^ «-l duditfvu et antre» enfTeiis qu'il anroyl eu de sa premitTe, de
touM lesquels ladite delTcnderessc uureyl L'st«* [lourveu tnlrissi- el joys*
soit de touK Icn biens dudit feu, au temps du prt'sent procôs, intenté le
douticsme jour de septembre l'an mil cinq cens dix-nouf ; que MArgne-
rite (ieny, dainoiselle, veurvc de Teu Cliristone de 1^ Magdalene ', laal
00 son nom que comme tutrisse des cnfTeiis diidît teu et d'elle, «urod
faict convenir et ndjoumer ledit demandeur pardcvant le juge pr^>vuslcl
de Cougnoc. et illcc raïcl su demniulo contre luy «nr la question de dii
lOuU tournois et drulx boisseaux de froment de rente, movLi^ de la ntt-
dile rente, à causr> de ladite piiVe de terre dessus di^clairée et conTroDl^i
conclud au payement desarii^mges et continuation de ladite rente comnic
apfiaroissoil par le pnieiiî de tleniando dntr du ArptieMUc jour de Ito-
vt^bre Tan md cinq cens el di\-»ept que ledit demandeur, d'avant que
cunteHier ne aurnne chose dire A ladite demjinde, Muri>yl deuliemenl ap-
[Kilée & garîmenl ladite dolTeuderessc... u
XXXVII
iSi'i, iS Juin. — A PI minterme lit eolre Marguerite Geny, veuve
Cliri*ttophe de Ln Miideleioe, tutrice de leur lils Jean, cl Jennnc Le Hoy,
pur Ictpiel un corrige tn date de lettres d'anticipation faussement datées
de l5(K»au tiçu de 1523.
«
I. 1517, {"'juin. Uénombremenl rendu à François de La Boche l>eau-
coort, comme seigneur de Varaiie, par Marguerite Jay, veuve do t^hris-
tophe de Ln Madeleine, écuycr. siciir du nreuil-MoIbniaut, tutrice de
Jean el dcUillette de La Madeleine: « Kt quand mondit sieur se marie et
mène femme premièrement Audit lieu de Vareiic, je dois avoir, ondit
nom, le pallefray qu'elle cbevauclic et la chappe qu'elle (torle vestue
fKtur droit de clinndiellanie. » Mss. île Ileaunionl, l'rcuvft, fol. 17, et la-
veniiurc, fol. iS>^. I.e texte porte La Roclicfoucaud ; mais c'est iinc er-
reur. Cf. d'Aussy, Varaize, p. 13.
— 209 —
I
I
XXXVHI
tSi'if t** oeioltre. — ComprotniKfnlrc Cbtirlesde Uremond, Jeanne île
1^ Madelcinp, et les enroDls de feue Marie i\p l.n MiideleÎDO, au sujet
des iiuccesBÎohs de leur»? (rrand-|M*fp et grdnd'mi^re. — Oriijinnl »ar par-
themiii .
SaiehciU Imis que, |>;ii'ilr>vi)iiL E4>siinliHn>.srysoiili.scriplz, ju-
rez f?t audilours de la coml thi siol eslably aux coiiliaclz sur
Ipâ
de Xaiiicles.
lo
à Mi
noslre sire.
|X)iir le scignoiirdudii liou, ob cf loiUf-s voii\s (|U(^ l'exécu-
tion de ruiie dis cours ïk^ puisso nuyrc H prrjudicierà Tau-
Ire, m ay s l'une puui- Fanlre iityeulx conlirnior d ainouvcr,
«ni «sléz préspus el personnellf ment eslabliz, noble et pais-
sant seigntMir Johan Ilrnsniond ', chevalier, seigneur di.' lial-
lanzac el de Somi''ville, uiaisliv d'hosld ordynaiiv dn ruy,
(lustre siiii, el sêiiesciial d'Auguuluiuis pour inadauie, uière
dudil seigneur, tant en son mtin qiio comme li'gal adniiuis-
Iraleur des biens el personne de Charles Fiiv.smond,escnier,
son fil/., l'I di' I'l'ul' dauiuysi'lle Marguerite de La Mugdatenc,
lillf aisnûc, quant vivujt, de rcnz Jacques dr La Magdaleue,
«•stMiyer, scigin'ui- diidil liiMi, rtdt! d<nuuv>i'lli' Mariedetîrriis,
d'une pari, et Jeanne de La Magdalenc, danioyselle, fille
ïuissi el fn^rilière, en partie, d(*sdils l'euz Jacques de La
Magdfdrui' i'( (11* Ceriis, el Saveayeu, Jelianue el Yvonne
Hic'hardz, milans naturels et légitimes de l'eu/ Gnillaume
Rioliard, escuier, cl de damoyselli^ Marie de La MagdaK'iie,
quant vivoyenl, seigneurs de Villebabou, et avec Taulorilé de
noble el honnoralile liornuie et saige niaislre mur-
de Foulgera!, arehiprestre d'Emberac, leur euiatenr, (;l
aussi Jehan Richard, tant eu son nom que comme tuteur de
1. Voir iVai'ion de Bremond^ p. 21 et suivanles. Jean de lîremoiiil lit
«on leslameni le jiinvîcr i;i2ÎJ; il vécut donc riK^ore linéiques mois.
2. I.e prénom el le Jiom se Irouvaal firécisément dujis lo p)i du [>»r-
chemiit Miil nlt(-ri>s', mais le tiom ayant iJlé n'péli' dans le lias de l'acte,
il I pu être rétabli.
Ardûrcf , xxvtii. H
-510 —
Glande, Jehannr* et Margtimto Richan), ses frères fit seurs,
myoï^ui'â cl*an:s, d'autn^ f>art LeMjuelles dites parties, i:s noim
cl qualilèz que deàsu!s de huK boas gréz et volunléz, oui at:-
cordé cl pacilTîè (|ue los bu^M:^ iiiitnt'ubles et .succe&siori d<!sdiu
feuK Jacques de La Magdalentï, e^cuier, et de ladite feue da-
muysi^lle Marie de Ceriis, «uront eiilreulx partiiigrz el dis-
ses en la forme et maniêi-e qui s'ensuyl : c'est assavoir t]ue
ledit Bi*esmont, ondit nom, aura et prandra aes droilz d'aî-
nesse et priinogéniture sur tou.s les biens inmieubles dos-
dites suLV-essions, qui sont les droite de prîmogL^nilure, le
quint uu quinte paHie deuils biens, et en oultre ung des
logis^ houstcls et maisons nobles, et leurs précloustures, en-
vers et chascune province où sont lesdils biens assis, au elioix
et ùleclion dudil Bn-sniond, aveo^^ues les autres droilz d'aî-
nesse appartenant audit Bresmond, jouste et ensuyvani ks
couslunies des pays où sont IcsdiU biens assis et scituéz, cl
le surplus desdites su&essions sera pariaigt^ el divisé enliT
lesdils Bresmond, ondit nom, de Jelianne de La Madell^nr
et le.s dessus dits Richards
(// n'if (t aurunc dhifjtutdon df biens. Les ternies de l'acte
restent (/''wfraitr, Dh lors ils n'offrent aucun intérêt, il faut
retenir cejfendnnt ce passage) : Aussi demeurent les yaiges des
arréraiges de l:i pi'ulion df cinquante livres tournois deiio
et assignée audit Unstnund, chascun an, par ledit feu Jac-
ques de La Magdalèiie dès et puys le décis el Irespas dudil
Teu Juc({ues de La Magdalène, qui l'ut en l'an mit qualiv
cens qiuilre-vingtz-dix-huil, jiisi]ut^s à pn'senl
Ce lui lait el passé an lieu de Broussac, le premier jour
dVlobri' l'an mil cinq C4>ns vin^L el cinq.
Youllellon, soubz le scel establi auxcuntraclzsur lespons
de Xaincles pour le my.
Babanys {même nmifinn).
Cliauniel, suus le scel de Magczie pour le seigneur du
lieu.
— 211 —
XXXIX
434S, 3 nrrH. — Quîllatice de la ferme de la seif^eurie de La Mndc--
leinc donnée par Ufaarlea de Brvmoad. — Original tar parchemin, scella
d'un tcràu f/t afipU'iw rond, /"fv occupa par umtifjlf à douhU létf, timbré
li'un lanjOf; autour la lêge.n*ifi : a. ciimile*; nntsMONT.
Nous, Charles Br^sinoiul, cliovalier, st'igut'ur de Balanzac
et de I>a MagJolaiiiu, congnoissonsol confessons avoirce jour-
dhviy lipu Pt pccfîu de niaislic François Jarnitii, parcidevanl
fermier de ladite sei'ftieurie de La Magdelaiiie, eoiituiil et iiia-
iiuelliMiR'iit, la suMimr do trois cr^ns liYrr-s toiirnuis lUi or el
Iinùnnuie que l(*dil .laun'u iiiius d«;hvoit à cause de ladite l'eniu',
pour le dernier terme de ladite leriiie qui escherra le pre-
mier jour de niay procliaiiieiutMil veuanl, iaisîinl, celledile
somme de ivoh cens livres tournois, l'entier il fin du paie-
»m(Mit di; la somme de deux mil hiiiil el ecns livres tour-
nois que ee monluil le total de ladite tenue pour quatre an-
nées dernières passées, qui ont (iuy au premier jour de jan-
vier dernier, dont de laquelle somme susdite nous quittons
ji^dil Janieu, ensciiihli' si\s pliages el cautions el tous aulrrs
par la présunle, laquelle iiuus avons p^ur et; signée de noti-e
main au lieu île Balanzac H iiaillé audit Jameu, présent el
^acceptant, et laict sci'IK'r du scel de noz arniesje Iroisiesme
jour du mois d'apvril rnn mil cinq mus quarant*' et cinq. Aus^i
demeure ledit Jameu par ces pivsejiles
quicle du nombre de Iranle-ilinix pijt-
■pes (le vin blanc et clairet i|ue tenu il //0^/^ /^,s^f ^
nous csloit pour cause de ladite fbrrn*-, if^i
letiucl vin il nous u cydevanl baillr
conmie apert par autres ac*^[uiu signez
Bde notre main. Faict comme dessus.
!^^
n
?
- ^ï?
XL
iS-lf, ti norembrf. — Mà'imitn d'une veille do différents droiU 80rl»
porl Miuiiirr de Cugiiac pnr Ji-nii ilr 1^ MAdi'IeiOf i^n IS30.
Sachenl tous, rominp il soil ainsi quo cydevaiil par feui
(le honitf inêinoiro inaisli'fî Henry Bernard el Jncques
Mesnade, en leur vivant iiolaires jurfe soubz la court du
scel estably aux conlraclz A Otuignac e! Mprpins pinirloroy
nostrp sire, ayons re(Uîu« ni passez certain oorilracl duquiîl
la teneur s'unsuil : Sachent tous que, en droit, pai-de\anl les
notaires cysoubscripte el jurez de la court du scel estably aui
contraclx en la ville et principaulLé do Couignac et ohaslel-
lenie de Merpins pour le ruy nostre sire el tiiadame. mère
dudicl seigneur, nul esté préseiis el persunnellenienl osla-
bli/. Jehan de La Magilelenne, escuyer, sergnem* du Breuil-
Maslemault, noble t4 puissant Htilippes Jeay, seigneur de
n<jisseguyn, el Jrliaii des Halles» escuyer, seigneur des Grait-
ges, ses cnrateius. l<'sdiLs Jay ctdes Halles en leurs noms pr&-
pn.'S el privé/,, lesquels de leur bon gn'' fl \ollontè ont par ces
présentes vandu, ceddé, transporté et promis garantir h
perp/ïUiilê, niadicte liante absanle, honnuurable homme el
Siiijii' ai;ij>lre Bertrand Gontard, secnHaire et maisln^ des
coniples (!•' uKidicte dame, et lesdicls nolain^s oy soubstiipls
slippulans ri acceptans pour elle... c'est assavoir la quarte par-
lie de la nioytié du ryvuige du port dudicl Couignac quele-
dicl de La Magdelenne, escuyer, et ses prédécesseurs avoienl
aconstiinifî prandrc avec les parçonniers dudicl ry^aige;
ileni, la iniziiMiii* piulie que luy el les héritiers de Malhe
Fouchière prenenl par pi-évostage sur la part de inadictc
dame, h cause du rluclu; d'AngouIinoys, c'est assavoir que
ledict de La Magrieh niip prenl les deux parts el lesdicl*
hoirs ou ayans cause de ladite Foueliière l'autre tierce
partie; ilein, le droici de tenir une clef de la boiste dudicl
ryvaige ; iU'm, utig qu^irt dr^ scpliers qui seront et sool
— 213 —
brisez et ronipuz, èsquels on mesure le sel nudicl port; ittiiii,
la (|uarle partits inoiugs la neuvième partie, ilu petit péage
des asnes poilunt sel; ilein, tout le droict )]u'il ;i, soit par
seigneurye t'omiière, propriaytaire ou aulre, en deux pièces
de lerrre, la inoiclié desquelles souloit tenir Jehan Page à
ciH(| deniers de cens, lesquelles terres sont pozées et
assises au dcssoubz du vieux perrai des niollins, dedans
le port, jouxte les li'nes (pu huent î'i DnultHi -hniberl, et
d'autre pari, se (ienitenl aux (erres l'eu Ilichon de Man-
lion, ensamhlemeiit tout autre droit, nom, raison, action,
liltre, seigneurye et posses.sion f[ue ledit de La Magdelenue
a es choses susdiles, avoir peult... il s'en est desmis... cl
en a vestu madicle dame... ol t:o nioyennanl le pris et
somme de quatre eeiif/ livres tournois qui (»nt esté haillôz et
payez pour xwm de niadicte dame par les mains de maislm
Victor Bai"j,'nyit, son trésorier généial, réaument et de Taict
payé et haillé nianuellpnïcnt,eonlant,ausdiets do La Magde-
lenm?, de Boisseguyn et des Granges eu huiel esrus le>lons,
vallanl dix sols la pièce, qu'ilz ont receue, comptée et nom-
bréc... Ce U\\ l'aii I et passi' on rhîlteau de Couignac, le
dixiesme jnnrd'aoujïst, l'an mil f]ih\ cens (rente. Ainsi signé:
tl. Hernard e( J. Mesuadt.'. El parci' «lue du vivant desdilsleuz
Bernard et Mesnade le snsdict conliaci n'a esté grossoyé ne
mis en l'orme denhe, baillé et délyvré audicl de La Magde-
lenne, à qui il appar(ient, nous, Fraurois .lameu et llèlic
Me-snade, aussi notaires sonh/, )edict scel eslably aux con-
(raiols il (itjuignae «H Merjûns pour le roy... coinniissaires tn
teste partie et nnqiivs qu'il nous esl deuhemenl apparu le
prolhocole du susdiet t onlract estre signé des seings maïuttlz
des<lii(s (en/ iVniiird el Mesnade, ieelluy par vertu de nos
lettres <ie eommissioii, desquelles la teneur esl ey soubz
insérée de mot à nml, nous avon> signé de nos seings
manonU duquel inni- usons e» nos offices de iiolaires,
savoir esl ledit Janieu un lieu dudiel feu Bernard et ledicl
— 214 —
H%e Mi'snailc on lieu diidicl foiiz Mosimdo, k* (luuziusmc
jour de iiovciiihre Van mil cinq cens cinquanlc-iing.
S*aiisuil la t^'iieiir (J»*s<iil(*s Cfunniissions : Rfîjfné de U
Jluchf, ("lievalicr, t^appilayue du cliaslel d'Anjruulinois d
séni^snhal d'AiigouIesnn\ à inaisliv Kraiiçoy Janioii, uolaiii!
pour \o. roy et inonsfîigiieur en la vIIIl* et prinripaullr di^
Gouignac, chasloIlL'iiic do Mcrpins, saliiL. Ouinim! il soîl ainsi
(pic (eu Heiu-) Bernard, eu son vivaiil nolaire... ayl receu...
4 juin 45i3. (fuis aUlr itf Jrtm liofii/fuel, fienteititnl tfcnrr/ti,
du 15 iiovemhre 1551).
JameI', luilnire rotfa/^ on titra dudil fim Iknuird,
Mesnade, notaire roijaf.
XU
/.Î7rt, 31 ti^remhrc. — VidimuA d'un ncle de vpnlr, [>a«$^ le 3 ou IS
mai IS60, onlrc Georges Foucqncl cl Jean de L« MBgdelïDC. <^uycr,
seigneur du Breuil-Malmaul,
Cet aclc est iltisiltlo presque ua toliliU ; IVn-tclc man<fue ; IVoerr t
rorlenieiil liLinchi. Toulefois, nous croyons ct>m|M'endro que JoAn dr* I.11
MAgdelenv nctu-lc, movvnoiuil cin<]UHntv livres, à Fuuci|uel, la cinquième
partie lEe» maisons app«li'>e« les maisons l^adetlc, situées, probsbte-
raenl. à Cognnc. sur U rue-i{ui m^ne ou grand four rt joigint (?) ]fs
héritiers de Louis Gnmier, médecin. I.a somme de qusranle-cinq livres
fui pay^e h .Tacqiiettp de {un mot m ilhr-ureu sèment illisible; ce nom
ftomlile se terminer par nh^nf. mais la ou les premit^refl lettres »oat indé-
chifTniMes ; Rabcne n'est pak prabiblc} <■ femme dudîl iVuycr >^, L'«rt«
est passe en présence de Jean de Lalour, écuyer, seigneur de (autre mol
illisible t.
Au df'but Apparaît le nom de Jehan Mercier, écuyer, seigneur du Pies*
MELANGES
DOCHHFORT, TAILLEBOURG , AflVERT , TISANT, SAINT-GliH«AlN I)E
VISHAO, SAtNT-«AVINIEN, SATNT-JEAN DES AII^ES, PABOISSES DK
l'Élection bb saint-jran n'ANii^rv, domaines du noi Esr.AGÉs,
VOTACC DK l'HUAULT CV AUMS, SAINTONGE ET POITOU, AFFAlIlSti
CniUINELLBS, DESSÈCHEMENT DES UARAIS, TnANSLATlON u'uNK
HELiQUE DE SAINT JEAN, SIÈGE 0E SAINTES EN IflâJ, ETC.
I
4:iOf [n. «.), 20 jantiitr. — Fouquaul et Milel, HIs et neveu « d'Es-
leyne, >• jadis {Kjrticr du chàlcsLi ilc Suintes, cÎKlcnl, inoyennanl dix It-
rresde monnaie i-ouranle. h Piei-rv t\o Hnillieus, sènt-chiil de Snintuiif;^',
vingt sous de rente nnniielle, nccordt^s audit Etienne par testament
d'Alphont^e de PoitierA. — .Irehiccs nAlionxlfs, J. iSO, «" 4t. Communi-
cation de M. I,uui$ Audial.
A louz cens qui ces presens ieires verront et orront, Fou-
r|uau>;, portior, lîllis iH lifirelinr f^n la moilt^ de Esteyne, jadis
portier dn cliaslcl de Xîiticttis, cl Milrl, portif^r, ncvoii et hc-
relier pour Taulri' moilédiidit KsÈeyne, satiit en nostreSei-
gtiouri'l avoir pt'rpfLiinl nuMnoire des ehouzes frtfs. Sachent
tuiz que, comme nos dit Fouqiians ol Milei aioms vini sous dû
rente pour rayson dtidJl Kstcyne, clicscun, en la feste de
l'ascencion, sur la prevoslei du Xancles, ponr la piteuse or-
diînancf; jadis l'ete audit Ksteyiif deu bon mémoire monsei-
gnour Alphonse, comte de PoyLiers et de Tholose, lît pour les
gracious volunléetcommandeincnl en[irèi> fay/. du bon, cureî
et ix»cordahlo im^rnoiiv iiioiiseignor Phelipes, jadis roy de
France, )*ynsinc coinmo il rsi contenu es Iclros de celui nos-
Iri' seignour II' roy, desqueles la lenor fst Eele :
Philippus,DeigraliaFraiicorururex,universispi'esenleslitlc-
rAs inspectnriï,ï>aliitem:NoliiNiracim(i«quod,cumjuxtaordi-
nacioncm felicis recordationis carissimi patrui et fidelis noslri
>IB
\
4
Alpl»ou.si,c«iiiilts l'icl.ivensis cl Tliolose, exci|uloi-es sui
nieiUi i\o. (\\ii\ihm rcita sutniim poi'iinitsinniii n^dditus, qiiaiii
idem cornes insiio lesUmietilo \wr diclospxn|iilorcssuisM'rTi-
loribus t'I illis qui in suol'ufrniiU MTvi<.-iu,ac t'oiuiii heredibus,.
prcreperal dislribui ol dividi, decrevorunl assignari Slephaiic
ijiHindnni porli'i'io ra.slri Xanctoncnsi;)^ ac ejijs horedibiis vî^
giiili solides (iiroiiensiuni aiiniiî reddilus, nos pîam ordiiiu-
ciori(?m di<"li palriii no^lri rupienles salubrilcr adiniph-ii, vo-
Uimiis et preoipiriius ni (piiriiniqui^ piD Irniporf fueril pi-e-i
|)osilus Xancloncnsis dirlo Slepbano nt ejus hon^dihus pip-
diclus viginli solidus tumtionâiiiin nniini l'L'ddiliis nvidal, ii^M
leslii asr(Misinni> Domiiii, iH >infî dilfinillaU' p^•l^(^!v;(| anmia-^n
lini, iinllo alio mandalosupt'r hoc o\sp«'ctalti. In cujus rt-i
U'sliinoiiium ^i^'ilhun nosiniin titk'ris piTsenlibus d'ci appuni. '
AcUirn Parisinâ aniio Ponnni rnilIcsiinoducciUe^iinoseplua-
g*>siino septinio, mr^nse niarcio.
Kl It^s qncles lelrrs suiil nnnext^os h cer^tes.
Nous do.ssus dil el nommé Kou<{uaus i-l .MilH, nni
dpcehii, non cin^onvoiien, non suborné, non |H»furr.ei, non
conlfainl di^ nnl home, mes de noslixï hone, pure et lî^
borau volunté, H rjnar il nou-^ pli«yi, viMidons, donon;;, livmn(
el olroions pour nous cl [Kinr iiou> Iilts el pour nous suc
c*'ssoi"s, et nous avoir vendu, donei, livrei elolmié publrau-
mcnt rt'conoissoni^ ttnobU'hoinemonsei^nourrienvsdeBail-
lii'Us. l'IievaliiT noslre scignor le niy de France el son se
ncR'lialiMi \aiJcton{;ïi\ aelialanl pour nom dudil roy, li^ des
sus itil vint son -i de tvnle à nous dehu/ sur ladite piwosiuij
pour la rcyson dessus dite ; i«n est assavoir pour le pris
dis livres de la nionoic corretit garies, les (|ueus nous avonii
chues el recebnes dudil senesrhal en deners l'onitauN dei
(piens nou> tenons el tnn/joursniays tendrons [lour bien pav^
TrausporLans nous dil Fuucpians el MileU pour nous, poui
nonshers el pour nous snroessos, ou dil seneschal por nom
dudil loy loi le daiit. tole la reysoru tnte propreté et doniena
que nous avoms et avoir povoms el dcvoms ou davant diL
a- 1
I
i
— 217 —
[vint sous de tvnïc de nous et do nous orgfitans, faysnns ues-
(sion audit sen^îschal, pour nom dudit roy, des actions el des
[drois quo nous i avions ne puyons avoir, sanz rion à nous ne
au> nonz ivlenir; à prtndre et recevoir les davant di/ vinl
ïîjousde liante dudlL roy l'I dudit seni'schal el de ces sncoes-
Isors, par nom dudit roy, tons teins niays durablement cl
[lerpeluaument, âanz cen que nous ne nonz hers lour en pui-
cliom jatriays riens deMiariiier nere<]ni'n-e. Kl rennneioins en
icest xiostre layt, nous dit Fouquaus et Milet, à lole derevance
outre la nioilé de non jusl lU de non droit pris et à lole
oxcepcion de deniei-^ non ehuz, non nurnbiés, non bailliez,
non recoluiz, et de une cïiauze fetc el autre escrile, à lot pre-
vilege de crois prisse et à piendre, el i'i toiiz establiinens et
previleges layz el h l'ayre du paj>e on du i>iy,el à Ion/, usages
el conslnnu's de viles el de pays gardés cl à garder, à loul
droit escrit el non escril;el ge dit Milet à l'exception de ine-
ni»r cape. VA jnnuis ;iiis sain/, rwangiles Noslie Seignorles-
I dites L'haiizes garder el. (enirVi que nous ne vetrons i;ncontre,
pour tiou!i ne piuiruutn', lazibleuicnl ne expressément. Kt en
tesmoîgn de vérité, nous en donoms audit sencsclial ces pre-
sens Iclres, por nnm dudil roy, soelées du seel de ladite sc-
nescliaucie eslabli à Xancles pour ledirt roy, gartlé par Jehan
de Hoys, valel dudil roy; l'I ge Jelians de Dnys, nye la con-
tfej^sion desdiz Foinpiatil l'i Milet sur lesdiles ehouzcs, à eles
garder el tenir les jngei et condempnie par jngemanl de la
corl dudil seel par niuy, garde. bM|n.'l ja mis et pousei en
^ees presens letres, à buir piere et reqiiesle, en fermeté des-
Idile» ehonzes, sauvi* le droit nosire seigni»r ledit roy et lau-
Inii. Ccu fnz l'ayl et doné à Xaiieles, li* vendredi enprès la
■ fesle saynl llylayre.Tesiiioiiip< presens. tnimseigneur Aniaul
™ B^x'l, elia|vlaiii dr Saini-KnrI, Maltit' r.hartrairi, ItenanI Ce-
ler, Perml de Conna el .biliiui Aynieri, elere, qui cen escrisil,
Tain degraw mil et trois cens.
Au do* : (^Diiquestus sup^r prepositura Xanlonensi.
— 218 —
il
t^at, il j'utllfl. — Pippw Ittxicliart pt Volando do Itorbefart. *i rrin-
mr, ôrliinK<'nl nvcc tiuillnumc Ljirelioi'tque, «cîgncur de l'irtlieiuij,
Taillt'tioiirg. ftc..rt*n|irn>sr1er«nt« cl i.OOO livres une frtû pay^PSOOfllit
dfiU" artiflrK^nifnft ». I^Miin(r pr^^ de Siiiiit>Snvinioa <>(Lef:iu!t«iu près
de Sainl-Jcnn-il'Anfji'ly. — iinijinai fur p.-irrhrmin Act'llr tic deux treavr.
Archirt» tuiiionaleg, I. 180, n" 44. Commun i» /ion eu même.
A loz ceaus i|ui cesics présentes lotres veiTont el orronl,
PiciTc llochart, cJievaliiîi', cl Voient ilc Rocheforl, sa femme,
salu iliiivililt! on No.stiv Sungncur.SarluMtl tuyl ijUf*, romino
conU'iitî ayol iwié enla- nos, d'une j»arl, el Guillaume de Ma-
roil, valol, songnnur de colny leu, et Ayliz do Hocliefort, sa
femmp,sufir de moi la dite Yolenl.d'anlr*' paii, sur le chaMel
el la cliaslclimit' diî lioclifforl el sur la succession ou tîscha-
eslL' ([ui tut iiiU'bi'il de Hucln-'fuil,felui fa^a* Jadi> de moi la-
dite Yolrni et di* ladite Ayliz, et composicion ayet eslé faite
entre nos lesdiz Picre el Yolenl, d'une part, el lesdiz Guil-
laume et Ayliz, d'autre, sur les cliozes dessus dites ;el en la-
diti' coniposii:ioii ayel eslt^ resene/ ' à moi ladite Yolriil
H aenaeges en ta escline?ile dudil riilehcit, outrema engau
partie por resoii de Aymcri de Rochefort, mon frère ayn»ï
dudit (iileberl, qui en avoil fait donacion ob autres chozes à
mon sor lingues de Surgeres, felm jadis sengneur de r^luy
leu, junir li el por ses lieritiei's, des queus heritiei-s nos lesdiz
Pierre et Yolunt avons eause, por resim d'une oimiposieiou
faite entre nos, d'une part, el ma dame Ayli/ de Partlienay,
dame de Surgere?, tuiressc desdiz héritiers |iar nom de lu-
t rie do ans oi par nom doli mevmos,d'aiUre.EncoroJa/.ons as-
savoir à loi que, commo por reson du marché ol dos conve-
1. Ici cbI noi6 un fii|;ue de renvoi dans le lexle urignal ; il corrcBpoad
à la pbraap «tuivanlp rcrile au dos) : •< et on la composirina nvel c»t^ or-
dcné que li lesncage que mudilc suer dcvoil avoir ou retnnn.int do II
terro, excepté lo <Ioil fait dudit Aymcri au argnctir de Surgci-es se par-
Lim par nioilié cnire moy cl li. ■•
— 219 —
nanccs qno nos avoyons faites oh le noble home mon scn-
gneur Guillaume Lacovo.squc, sengiieur de Parthenay, de
Tailliobourl et de VouvimH, Ju chaste] et de la chaslelanie de
Koclieforl et des aparlenanc<*s,en l'assingnaeirtn que ledit no-
ble nos en devnil faire de e.inc cenz et cessante et dis livres
de rente, ob tote jiislia% aute el basse, et ([uaire mile livres en
deniei"» une foiz paiées; et outi-c le priz desdiles cinc cenz
I sessanle et dis livres de rende et desdiles quatre mile livres
on deniers une foiz paiées, ledit seiigneur de Parthenay nos
deiist bailher, par reson desdites convenances, dcus siens ar-
bei-genicns, des (|ueus Tuns est assis en Li' Menn près de Sainl-
Savcnien et li autres ou Cluseau pr^s de Saint-Jehan d'An-
geli. Et mon sor Pierre de Balleus, clicvîilii'r nostn^sengnenr
le roi de France et son senesclial en Xarictoiige, par la vo-
lunté dudit sengueni' de Parthenay et ob la nostre ayct eu et
K retenu, por nom dudit roi, ledit marché et lesdiles conve-
nances desdiz chastel et chastelauie et aparleiiances. en la
» forme et en la manière i\\u' li diz sires de Partlienay avuit
fait lesdiz marché et convenances ob nos et nos ob luy; et
en l'assingnacioTi dudit sen(;s<:hal faites à nos desdiles cinc
cenz sessante et dis livres de rende ne ayetnniharbergemeni»
Inos, Pierre el Yolnul, niariz ot molhicr dessus dil,fazons as-
savoir i\ touz que, de nostre bon gré el di.* nostre boue volunlt^
nos sonies venu à composicion ob ledit seuescbal, par nom
dudit roi, sur lesdiz deus aibergemens el aeneage, cVsl assa-
voir que par lesdiz deus arl)erg''mens el acneage il nos ha fait
gi-é el pleniere salislaclion de oict cenz livres denionoieco-
I rani, des queus nos avons eu et rec«u de li sept cenz et cin-
quaiilc livres en bone peccune nombr(^e, dont nos noz tenons
por bien paiez, et de cinqnaut'' livres m'a aquipté ous qiieus
ge, ledit Pierre liocbarl, esloie tenuz audit roi. por ceu que
ge ne e&toyc alez en Flandres eu l'oust, des queus oict cenz
1 livres nos noz tenons por bien paîez et clamons quiple noslie
sengneur ledit roi et ses hoiis el ses successeurs dudit ac-
ineage et desdiz deus arbergemens et desdites oict cenz li-
— -220 —
\TKS, ut pr<)m(!t<)riti, soz rohligiicioii dt* (oz nos liieiis prc-
sons et à venir, qu(* nos ne vendrons encontre, por nos nî (Hir
aiitre,el rentincions nos, Pierre et Volent,en ycesl noslrc fait,
àlole action et cxeeplion ilenKil,di'lncheri*\de Torse, de peur
el en lait de lésion elrirconvenlion Cjuantpie soit d'une choze
faite et d'antre escripU'.denon nombnîe peccune, non eueel
non rccene,de lu deoevance de entre la moitié de jiisl pripz,
au pri^ileife de crois prise cl à prendre, à toz usages el esta-
blimens de viles el de païs, fais el à taire, elà toute aydede
droit escripi el non cseripl; et ge, ladite Volent, espiciaumenl
an bénéfice de velleyen,de doaji-e et d*ocle ou de dnnncion por
no[K'*s.Ti>les voyes en la coinposiiMOn dessus dite ha e^-lù or-
dent'' ipif li ncsneajics. qne Indile sner de mni ladite Volent
di'Noit aviiii un rmiaurnl de la lenv, excepté le dondudil Ay-
tneri lait au sengnenr deSurgercs, se parlira por moite enlrc
moi etii. El hileslesr.bozesdessnsditesaovnsjurê, nos, I*ierrr
et YidtMil, anssiins évangiles NostreSt'njinenr, tenir, gartier,
sniisvenir encnntie.Klrntesnioing de vérité, nos eji avons doné
audil S4ineschal, por nom dudil roi, ces presenles lettres seoU
lées du scel de la seneschaiissêe de Xanctonge» en la vile
SainI Julian d*Ange!i ei^labli par ledit mi^ par la main Kn-
berl dt^ Veivs, tenant adune celuy seel.Et nos, ledit Itobert,
à la n'ijiiestf des4liz INerrt^ el Voient, à cez liMies avons
apixïsé ledil seel ensenbleement avea|ues le seel dudil mon
sor Piene. Hnnê presens tesmoiiiz Aymeri Doilwrl, Hngu
Morin, de Saint Joliaii, .ïolianMoiin. ?-on lil.Gnillatnne VIee
rnestri' (îuillauinc Thomas, clercs, \o mardi *'U ta leste de h
Iranslacion saint Benoit, l'an de grâce mil ccc. el un.
Est /'M ottlrf nrif au dos: Lillera <1e duobu> aberjanienli
cum ainMiagiri domino rngi aqnisilis a IVtro Bochardi el V
lenlejus uxoie per manuni senescalti Xanctonensis.
Et plits bas: Por ii herbcigenienz venduz vjii*^ livres.
— m —
m
itiOi, il juiUrl, - \>i]t^ iiii ]■(>! jiar Guîllaumr Liiivhevr>(|ii<>, fl^igii4>ur
(te* Parllionn)' vt cIl- Vuuvc'iiI. Uc la li-rn.* de Huchcfurt «ju'il a échangée
à Picrif Bocharl i-I YoWmlf Je lïuclioforl. — Oriijinal $eeité. Arehivei
Oitiunales, J . IHO, n" i:t. t Mmmumc^tiun du m4mt.
A touz cortiis qui roz prcsons letros verront pl orronl,
(tiiilleiiuino l.:ircevesi|ue.seHi;nnuitlii PaiLoïKiy el de VoiiihmiI.
salu en .Nos-Uv Su[igm;ui' ilurable. Sacln'iil tuyt, présent i^là
venir.que.comme mon sor Pierrn Bocliarl, t'.hevalip]*,etdamf
Yolenl de Rochelort^sa lemriie, me eussent wnvenancey et
nlroyê à piTiiiMiiauIey, por iiuin dVsoImngp, le chasiel ilo Ho-
eiioforl^los hornajies, les forcys, les gareiiesel tolcs le-sapar-
teiianc'ps ix cou, ceu est assauoir por cinc ccnz et ses.sante el
dis livres de rende ob toti? justice, aute et basse, et por deus
aibci^eniens et por quatre mile livres en deniers Apaier une
foiz, des ipiens arlieii^emeiis Fiins est assis on Le Meun près
de Saint-Savciiien et li autres uu Cluzeau prr'is de Saint-Johaj]
d'Aii{{eli, ge, Ir'dil sengiicnrde l'arlenay^deina bune vuhinlé,
ledit esrhange ellolestes anivenanfcs l'aytes et parlées entre
moi et lesdiz mon snr l'iene el tiatne Yolent, por resondndil
eschauge, el tuul le droit, la aciion, Ja lesou, la |iussessiun,
ta propriett^, la sengnourie et le devoir que ge ay cl avoir
puysct doioiis cliozes dessus dites, por reson dudit esclianjje
el marchey, et par leson desdites convenances, ay laissey
et otroiê el encois laysse et otroi à perpeluauli^ por moi et
p'jr mes hoirs el por mes successeui-s, au moble lioituni' mou
sor Pierre de Balleus, olievalier noslre sengneur le roi de
France el son seneschal en Xanctongepfirnometpnr reson i\\\
dit roi; el h celuy seneschal, por nom dudit roi, fois cession
pleniei"e de tôles les chozes dessus dites, nulhe riens d(.' droit,
de aclion, de reson, de possession, de propriété, de sengneu-
rie el de devoir à moy ou ans miens retenans en yceies; mes
desja le tresporledu lout de ma personc en la persone dudil
sengneiir. por nom dudil ray ei en la pcrsone de ccluy rûi
L'I de èi'A Uo'm et de &eâ succe:>sours, h faire d'iceles toU? leur
volunlé à vie et à mort, sans contredit; ccu est assavoir por
rim: cenz livn's de inonoie coranl, t\w ledit seneschal m'ftii
ha baillié et paie por le^ de^pens el jioi' les couz, «{uege avnie
rail en purcliaz(;ant et procurant ledit niarcliey pÏ cschange.
Kl les queus cinc cenz livriïs ^ reconoj-s et confesse nioî
avoir em-s et receuc^s |>or la ina'n dudit sr'ne^olial, en bonc
peccune nurnbrét' el m'en tient por bien paiez. Et retiiincic à
lote aclion et exception de mal, de Iricherie, de forse, de
peur et en fait de It^ion el circonvencion quanquo soit d'une
choze faite et d'antre escriple, de non nombn*(» pe<^cune, non
eue et non nîceut', i IVxcplion de la decevance de ouliv la
rnoilié dejusl priz, au privilège de crois prise clàpi-eudi-e, à
toz usages, costunicâelcâtablimens de viles ctdepaiï>, faiz et
h taire^et à toute ayde de droit (^script et non escript et a lote
choite el re.-ion qui me porixiient ayder h vem'r eneontre Jes
chozcs dessus riitcs un aneuiies de celés. Kn Icsmoinpde verilé
geen ay dont^ amlil seneschal ce^ presenslelressiielléesà ma
requesle du seel de la sencsdiaussée de Xancloiige, k Sainl-
Jotiaii d'Ani^eli eslabli |)ar ledit roi, par la main Robert de
Veres, ti-iianl adone celuy seel. Et nos, ledit Rûberl,à la re-
ipieste dudit sengneur de l*arlhenay,à cez leLres avons aposé
ledit seel, en tesmoing de verilc^ et aus chozes dessus dites
leiiir et garder le i;ondempnons par le jugement de la court
dudil loi. Doué, presens lesnioinz mestre (iuilhuime Cailhart,
eli-re dudil rui, Pierre, clerc, d^ l'Arberlerin, et Pierre de
Muhes, 11' mardi eu la leste de la translacion saint Benoit^
l'ail de grâce mil ccc et un.
An dits: Vendicio l'acUi domino régi ex parle domini de
Partenay de eastru el lerra Hupislbrlis.
F.t pius bas: Pro v* libris Iradilis domino de Paitenay.
— 223 —
IV
t30l (n. «.), m J^nrirr. — Voolf'au roi parJeartiit (le Rocheforl. dame
de Fourss, coramt- liiTilit-re de »on neveu Guiherl dv Rocberort, de la
trotsiètnc partie delà ten-e de Hocliefoil. — Oni/inat sur parc/tt-min «ux
Aretiim ntlion&te», J. ISO, n" ii. Communication du m<fme.
Ge, Johaiine de Hocln?iïorl, dariic de Forças, Uiis assavoir à
louz (îoiis qui cesli» |)iX's».MiU' olmi'tre vermnl et orronl que,
comme la lîercc pîirtii* ftnteriaomoiil de toiiz Ins bilans c\ de
toutes les ctiouses, moubles et no» meubles, qui furent fohu
Girbeii de Rorluiirorl, mon neveu, me soienl avenues et
pscheue.s par dniit dfi succession et do eschaoile par la inoit
d'icelui Girbert, mou uiïveu, et speciauniert la lierre partie
de la chaslelaiiie et de la terre de Hocheflorl et des apiirle-
uances, les qiieles chouses teneut Ii rois de France par raistm
de Tachai que il nn a t'ait de uion scur Pierre Houchart,
chevalier, et Guillaume de Muruil, escuier, par raison de Ayb/.
ide Rocheirorl, sa femme, ma scur; ge, non pur force, non
contrainte, ne par fraude, ne par Iricherie à ce ameutée
de nului, auceis de mon bon ^rt^ et de ma bone et plaine
"volunté, ay vendu, cessé, quipté et otreié à domaine et à
pei-|>etuaulé, por iiuti, por mes heirs, por mes succe.s.st'urs ei
pur (ouz les miens, au d^'vanl dit roi (?l aus siens la davauL
■dite tierce partie de ladite lenu et chasielanie de Rot lieHorl
Hct des aparlenances, et tout le dreit et toute la demande et
toute la raison el l'action eiilenneineut que gi' avoie et avoir
— poeie et deveie par dreil de succession el d'eschaeilc, par
n^son doudit felni Girbert mon neveu, en touz les biens
Bet en louLc.s les chouses el en tuute la terre qui l'ut au-
dit Girbert, soit en chastel, en arbergemen, en rosliz, en
«forés, en terres, en garenes et en toutes autres chou-
■ses, quanque eles selent ou puisscnl estrc et par quancon-
que manière eles soient apelées et noniées quiconques les ait
et liegnel, soit 11 rois ou Ii diz Guillaume de Muroit ou aulres.
— 224 —
Et df^s ores gt^ m'en suis dcvcstue et dessaisie de loiil en loiil
el par la baillée de cesle prescule ehartre,el de l'ail el de
dreil, en ai vestu el saisi le davanl dit rei,et mis en plenierp
el rorpoi-elc poss4»ssion et en pasibifl et peqielncle saisine, i*n
Irespurtanl el ruelani de nia pm-sone en la soe tout quanque
de droit, de domayne, de demande, d'action el de raison ge
avoie el que avoir poeie et deveie et qui à moi el à mon rireil
st^ potnenl ou devi'ii^nl iv^ardt'i" ihi aparU>nir, rn Inuli'S les
eliouses (l(?s.s»s dilcs et iliesiMHu* par soi, par dreit de bucces-
sion el d'eschaeite ou par quaiiconque autre raison ou par
quanconque autre caus.; que ce seil ou puisset estre; à tenircl
à aveir, à posseier, à exploiter, à demander, ;\ prendra* el k
ri'coveir don dit rei et de ses hoirs, do ses successeurs el de
jour couKindeinent ou de cens qui d'eus uni ou auront cause,
k doinaini* et à perpétua utr, o( à faire en toute leur volunlô
delivrement et plonorenient, à vie et k mori, sanst eonlw^dil
et sanz Idulc condicion el sanz riens y ri'lenir à moi ne ans
mions.tncoros fois assavoir, ^e,JohanMe de MochelTorl dessus
nommée, que ou fait el en l'aeorl de cesle convenance ol de
cesle vcnçon,ge, de mon bongrô et de ma boneol plane vulunlé
acertanéo dîlig<>nlem<'nl do mon fait el île mon droit, faisaiiz
por niei et por mes hoirs et por touz les nuens. ai doné,
qniptf^ cessé el olreié, et eneores doue, cesse, qiiit ot otrei A
Util/, jours mats p^rpoluanment au rei dessus dit H aus sons
tout le dreit, toute ta dreiluiv, toute la demande, la raison
el l'action l'utiTiiiHiiienl. que ge atens à avoir ol qui me porra
el devra avenir el tschaeir dos biens el des chouses el es
biens cl es chouses moubles et héritages, que ladîle Ayliz,
ma seur, ou autres par nom de lie, aura et tondra au jor de
son deceis, h domandor et à prendre doudit rei ou des sons,
et à faire on toute leur volonté lielivreitunt ol pleneremeni
à vie et à mort, sjuiz contredit el siinz domande el sanx
requoste el sanz reclamacion aucune, que ge ne mi heir ne
antres por nous hy poissons avoir, ne faire, ne demander, por
oicl cenz livres de la moneie coranl ou pais, que li reis m'a
I
I
I
— 225 —
doué el baillé et puié pur toutes les chouscs dessus dites
tintcrinemenl en deniers comptez; lesqueus deniers geai euz
et l'eceur. et m'en tint ot tien por bien pâiée et por bien
entérinée; et ai rennncié à toute exccpcion de non nombrée el
de non eue cl do non receue [)eccnne,L't i'i toute déception en
l'ait et de meneur pris, et à touz les dreiz et à toutes les leîs
qui parlent et font inencion de tele manière de déception, et à
luut dreil, raison on coiistunt*^ qui me poneiL'nl ayder on
relever îi aveir desdites chouses plus grant somme. Et e^sl
assaveir que, ge, Johiiniie de RochL'llorl dessus nommée
promet el otrei, par solcmpnel et entreposée slipulacion,por
mei et par touz tes miens, et sui tenue souz Tobligacion de
mei et de mes Iieirs el de toutes les meies chouses entérine-
ment, celés que gc ai el que go auraiquanqueparlet en
quanque leu c|u'etes seienl el seront, et par quanque manière
qu'elcs soient appelées et nommées, tant moubles quant non
meubles, et de cbescune chouse nonuneement et expressé-
ment por sei et por le tout, toutes les davant dites chouses
vendues el cbescune par sei parfaire et entériner et gariret
deffendre durablement au davant dit rei cl à ses heirs et
•A ses successeurs et à lour coinandement, et à cens .qui
d'eus auroient cause, contre touz et vers touz franchement,
quiplemenl, pasiblement el delivi-emenl de touz devoirs, de
toutes deptcs, do toutes obligacions, de touz alienemenz et
de touz autres epaistremenz qui par raison du fait ou del'o-
bligacion de ma persone lor liy porroi^nt estie lait ou mis,sauf
l'I excepté tant iino del'imneagcqui niontcl \o quint de toutes
les chouses non moubles qui furent à mondït neveu ne dou
dreit que ge poeie avoir ou cbastel de HochelTor, ne des
liouiagcs, ne des forés, ne des garcnes, ne de la haute justic^î
upartenanz audit chastcl, ge ne li mien ne les noz chouses ne
lorsomes w ne serons en riens tenu àlairegariment neenteri-
nance. Et leur sereie autressi lenuz,souz l'obligacion dessus
dite, de leur rendre et amander couz, missions et damages, se
il les y aovicnt ou sosteneient en plaideant ou en autre manière
Archives, xxvm. Ift
— ne —
pour fauLo clou garimcnl et enltriiinnncdi'ÂSu.s dix, au simpli»
dit de celui qui ceslc charlre aporlera sanz auln* provc.
Kenunciaiiï: oti icest iiiien fait en tout (M pailoul à luulv
exct^pcioii d(! lail ci de dreit et d^ decevance fit de fraude el
de boydie, et à tontes coustumes, franchises et eslabliraonx
de viles et de pais, et & tous privilèges de croiz donéc el k
duncr, et à touz les dreiz et les leis, el les canons faiz et par-
lanz en favor des fetntnes, oi à toux autres dreiz escriz, el à
toutes auliv^ chouses speciaument et geneniuuieni qui me
porreienl aider à venir encontre, fust en court d'iglise ou en
courl laye. E toutes les chuuses dessus dites et chescune par
sei ai jur^^, sus los sainz évangiles Nostre Seigneur touchez
corperaunieni, à tenir el à garder bien el leyauuienl en la
manière que eles sont pardessus dites et devisées, sanz
jamais venir encontre par meï ne par autres» et riens by
enfraindre. E en gai-entie de vérité, ge,Jehanne dessus nom-
mée, por iiieî el por les miens, en ay doué au rei et aus sons
cQsle présente chartre, laquele KenauL de Mairal» adonqueâ
gai-cie de la prevosté de Rochefforl et dou sel le rei establi
en la chastclanie de RocheHorl, <i la juridicion douquel sael
je somet moi et mes biens quant û cest fait, sanz autre
seigiiorie aéoher, saela à ma requesle doudit saei. K nous,
Renaul de Mairal dessus nommez, ît la requesle de ladite
Johanne, avons apposé à cesle chartre ledit sael« sauve le dreit
le rei el tout autre. A ce oïr et olreier furent apelez présent
por garenties, maistn* Bernart Borgoign, Arnaut Bui^aut,
Ihjrgeis de Lalïocheli', Johan Brun, de Boet,Synion Picois,de
Taunay Voutune, (juillaunie Perrin de HocheHorl, Gîraut
Ti-oiiquien.% de Sai») Jehan irAngelis, Pierres Guibert^ clercs
à ladite Joliaime, ol Jehan d'Aus>;oire, clercs. Ce fut fait cl
iluiié le jeudi avant ta leste de la purilTicacion Nostre-Dame
l'an de grâce Mxcc. el Ireis.
(h: sieau maïufue).
An lias : Liltera vendiiiouis ex parte Johanne de Huppe
forli. doiniuo rpgi fartf^ de tereia parle (erre el c^steltanie
I
— m —
(le Ruppe forli cum p(?rlin(*ticiis uiiivcrsis et de oinni jure
L'L nctiont' qtmin dicta domina habcbat seu habere poteral
raciono successionis delViuvcti Guihorti (?jus nppotis.
Et plus fias d'une autre écriture : Jt'liaiint? ci»' Roclielbrl,
daiue de t'orranz m cccet m.
LETTRES DE MAUAMB DE PONS A LA DL'CIEESSH DE I.A TriRMOILLB
I
Ïfi03, octobre i. — Lcllrc crAnloincllf tic Pons, martjuÎBe de Guer-
cticvillc S, h la duches^M^ do L» Ti-énioille ■*, au nom de In reine Mtric
de Hédicis. — Autographe aux archive» de .V. le tîvc Loais de La Trè-
moiltfi.Trsinsfription âf ,\t. f.niiis Andtat.
Madame, j'é dicl à la roiim ce (juc vons m'avés coumandé.
Elle vous rentersie du soiny que vous l'y lesuioigiiés avoir de
sa saihli* qui est lri'*s lionuc, Difu nif^ri\v. ftamajesEt^ ust cslé
bien aise devons voir; mais puisque vos afaires ne le per-
mette pas, ce sera îi votre couimodilé. Ceperid;ui[, iiiadauie,
ai vous méjuges propre de vous rendre quelque aultre ser-
vise, vous nie rfcontînoislivs très drsireiise df me faire parois-
Ire, madame, voire très fidelli* et plus Immble servante.
A. DE Pons.
1. Ce billet n*«st pas daU- ; mais pcslérii?ureinoiit on a écrit : >' Octo>
Un IftOS. •<
2. Aûloînette dt* Pohk, tiiiirqutsi- dv (Jucrctirville, datni.' d'lii()un(.'ur di-
la reiDC Uarii* Uc Slédicis," vérilahCe dame d'tionnoiir, jj disait Henri IV'
f|ui l'avait t^prourt^e, fîUe d'Antoine de Pons et de Mario de Monlcbcnu,
dimc de Guercheville, avait i^pouaé: l*>Jlenri do Silly. comte de La Roche-
(fuyon ; i* en lîîâ*, Ch«rli*s du Plessis-Lianeourt, fornle de Fleaunionl-
Htur-Oise. Elle mourut èi Paris k 16 janvier I63*i, dit Courcelles tHist.
des p*irf, tv, article Po^ts, p. li.t}, qui fait aussi mourir Ha sœur, Antoinette
de Pons, comtesse de Mnrennes, h la même date, 16 janvier 1632.
3. Est-ce ChiirlolLc-Drabiinlinc de Nassau, fille du prince d'Orange,
qui épousa, en 15^8, Claude de La Trémoille, duc de Thouara, pair de
France, décédé en I60fr? Elle mourut h Châtoaurenaud en 1638.
— 378 —
Au dos est écrit : A inailHiiie inadumc la duchesse de
Ui Tréinoiiilltt; t*t d' une autre main : 0clobrel605, madame
de Guorchevillft, dame d'honneur de la rovne.
u
Madame, vous m'oljligps beaucoup de nie faire piut de vos
conunaiidemeuU;. La roine ce porte lurl bien et luessagneurs
et dames. Je ly :n dicl le soîngqne vous aves de sa sanolé;
de quoi elk^ vous remercie; elle n'alanl (jue l'heure de son
acDuchement que nous espérons aussi heureux que lous les
auUres;pour mou particulier vous deves croire, madame,
d'avoir une senanlean moi des plus hnnibles el aireclionni^s
(|ue vous puissies choisir c'esl une vérité qui vous sera conguue
an toutes mes actions et avec laquelle je baisereires humble-
meut vos mains, madame, avec suplicalion me vouloir tou-
jours honorer de vos bonnes grâces '.
A madame, madame la duchesse de La Trémoille. M^nw
écriture que la précédente.
m
Madame, la roine a ressu vos oscuzes qu'elle a prise en
bonne pari, en accompagnant ce discours de beaucoup de
belle paroles et bien qu'elle a dit de vous, dont M. de Hohau
est lesmoini : r^iril estoit presant. J'avoue bien, quant à moy,
qu'on n'an sauroit tant diro qu'il n'y en ait milles ibis
davantage, onnis en une cho>e que vous eiitandres bien sans
que je vous l'explique, madame : car nous en devisons en-
semble quelquefois en votre présence; je ne passerai un seul
jour que je ne vous rauïaiiletoise au souvenir de sa majesté.
Si vous mecoumendiesauli'e chose je ne manquerois pas par
t. Pour signature, un cbilTrc repi-^SPiilanl tieus A enirelacésoccostés
lie f|ua(re S barras.
— 339 —
mon obéissance de vous Caire paroistreque je seray eslemel-
Icmanl, madame, votre 1res humble cousine el servenle.
A, DE Pons.
De la même main : A madame, madame la duchesse de
La Trimouille.
IV
Madame, la roinem'a couniandé vous remercier de sa part
el de vous assurer de sa bonne canoté et de celle de monsei-
gneur d'Orli^ans, ipii esl le plus beau prince qui ce puisse
voir. Elle a eu luit agivable ce soing fjuiîvous iy aves démon-
ti^,ci pouves,ciuauil il vous pléra, madame, la venir voir après
voire purgation an assurance d'y eslre la très bien venue; cy
monsieur voslre Cih estoit avec vous il seroit veu de Irès bon
euil et nourry avec monseigneur le dauphin une amitié com-
mancéndc jeunesse durr-roileslernellemant. Vous estes bonne
et sage, madame, cl moy voire très humble et très ol)éissanle
à vous fere servise. de Pons.
A madame, madame la duchesse de LaTrimouilIi'.
t60S, if rnarn — Lettre 1 H'Anloinette rie Pons 3 h l.i duchesftc de
Trcmoille pour lui rci--ommanJrr un conirciller au parlement de Bor-
lllux i[ui désire ac(]uérir une terre dépeadaDt de la chàteMenie de
Pons.
1. Hotte leUru autographe est datée de Pons le S4 mars ; une autre
main a écrit: " Mars tfîOH. »
2. AntoineUc de Pons, dame de Pon», comtesse de Marennes, fille d'An-
loinc de Pon* et do Marie de Moiilchciiu, dame de Guerc-Iievitle, avait
opousé Henri d'Albret, buroii de Miossens, et mourut le Iti janvier
Ifl32. iCouiict i.Li:4, Ifislo'ire àç* pairs, t. rv. article pons, p. 50). Ildoity
avoir erreur pour cette date. Le pire An&elme qui la donne pour la mar-
quise de Guercfaeville n'indique pas la mort de Jacomtcsscde Marennes,
H sœur.
— ?30 —
Madam»*, encor que jf^ n'aye jamais pu l'honeur de vous
pouvoir fi^re service, je prandrè la hardiesse de vous f&re une
suplicasion 1res humble pour ung fort hunn*'ste homme i\c
mes amis quy e^l conseiller en la eonrt de parlemant de
lîoimleaux» (|uy df'^ire avoir l'houneur d'eslre voire vassal
parce qu'il est en vollonlé d'acquérir une lerre quy rellève de
Pons. Madame, s'il vous plaisl luy fère bonne coinposission
des vantes quy vous apparlienuenl, il oschange quelque pelilp
terrt! qu'il a et liiiille de retour six ou sepl mil escus dont il
vous donnera les vantes. Ce sont des personnes quy oni tous
jours moyen de (ère sei'vicc aux prands. Je vous suplie très
humblement, madame, me voulloir lanl (ibliper dn ne luy
i-eluser point eeste couiitezie que je repuleré coînme felle à
moy, quy demeureré ïuule ma vie voire M'es humble |)0ur
vous r^re service. Anthoynette uv Poxs.
Ce poileur a r.harge dVnlimdre de vous, madame, les
composissions qu'il tous plaira fère.
A Pous, le XMUi'' mtir>.
Au dos : Madame, madame la duchesse de Lu Trifnuuille.
VI
tSM9, !iO Avrit.— AutoriftatioQ donnée par Madeleine dû (Irrquy, femme
de Clin rie»- Belgique', duc de Lo Trémoillr. k Denis (iourdon>, hailli de
Taillcbourg, Av se triinsportern Renuii |>oury Taire faiix* l'invciiUiire des
lilrca. ^ Origùtûl Mur papier. Communication de .V. t.oui* AudiJtt.
1. Madeleine de Crt^quy, morte le là août IT07, tille aniquo et hèa-
lièpe <Ie Charlrs, dur de Ci^qiiy, pjiir de France, [(ririco de Fou. vl
d'Armande de SainUUelaia de Lanzac, épousa, le 3 avril Ifî'S, (Iharle*-
Belgiqiie-IIotlando. sire de l.a Tr^moitle. di^cOdé le !■' j»iu 1700, TiUtlc
Hcnri-Cliarleadc La Trémoillc, prince dcTarenlc cldeTalmont, el d'A-
mélie de Ilesse-Cassel, Charles-nelffique était Tivre de Frédéric-Guil-
laume de La Trémoillc, comle de Taillobourp, mari (2 décembre 1707)
d'RIÎ!^nheLh-Anne-Antoînette de Riillion, et il eul pour (ilsCharles-l^uift-
Hrelagne de La Trémoitle, mort le 9 octobre 1719, veuf de Msrie-Made-
leine Motier r)e Lafayette, (Cot nr:rt.t.Kfi, m, La Trémoîtlir, p. 3'2).
2. Denis Oourdon, bailli du comté de Taillcbourg; marié h Madeleine
MrschiiteL.
Ut
— ?3I —
Nous, MaRcleleiH* de Creiiuy, (^spousti oX proruratricc gi^-
iiéralc do M. !« duc de la Tiviiioillc, donncnis pouvoir au
sieur (jourdoii, notre baillil à Tailleboui-y, do se lranspoi*U3r
à R^Mioii rt (i'y l'aiir hivt' riiiv<'nUit'(* ïlos liKn's qui roncor-
iieiil celte terre et disposer ensuite desdits littres comme il
v<^ra nous esLro le plus avanlagfïiiv, soit an les laissant à
Bonon entre les mains de telle personne qu'il avisera bon
esliv, dont il prendra un receu,soit en les emportant à Tail-
lebourg.
Fait à Paris, le 30^- avril mil six cens quatre-ving-neuf.
Madelene de Créquy.
VU
nOH.ii inArg. — Cession dedcuxaiinâes de la ferme (tn comté de Tail-
lebourg à René Roulleau par .îuseph Mnrillet de \.n Conrboisit^re. —
Expéflifion sar p-ipiT l'.nmmununtion fh .1/. t.ouix Audiat.
Aujoni-d'lmi, 2^2' jour de mars 1708, pardevaiil les no t-
tjiires de la ville, dn duché et payrie de Thouar>, soussignés,
a été présent établi en dmit et duement et soumis maître
Joseph Marillet, sieur de La CourboÈsiêre, Taisant tant pour
lui que pour damoiselle Marye Binant, son épouse, demeu-
rant au rtnUeau de Tailbourg, de préseiU en ce lieu ; lequel
a |Kir ces présentes vollonlaireinent fait cession et lransp[)rl
ù René Houlleau, marchand, demeurant en la ville dudit
Thouars, slipnllant et acceptant, deux années de la fernu'
de tous les droits, revenus ordinaires el casucis du compté
de Tailbourg, à coumiencer la première d'icelles au 14*
de juin prochain de la ferme faite audit sieur Marillet et
>on épouse par très haute et très puissante dame Magdelaiuc
diî npéfjuy, épouse et procuratrice génêraUe de très haut et
très puissant prince monseigneur Charle de lia Trémoillc,
de Chastelleranit, de Thouars el de Loudun, prince de Ta-
PMitc et autres [)laces, pair de France, chevalier des ordi>2S
du roy, premier gentilhomme de sa chambre, passée sous la
— Î32 —
cour du chasLolIct de Paris par Mai.schang el Vallel, le vingt-
huiliéme jour de judlel mil six conl qualrc-vJngUlreizo....
Fait el passi- i^n nos études, les jour cl au cy dessus, signé en
la iuiuulle:MurilIcl, Uoulleau, TJiihaudean l't b)ry. noitai-
res ; controllé h Thouai-s, suivant ledit. A Thouars, le dernier
mars 1713, par Ponlery.
LORY.
VIII
i70S, tO mai. — Lettre de Magueux 1, relatirn h 1» rerm« «le Dirion-
Bc et aulres. — Original. Communication da même.
A Paris, le lO niay17i)8.
Heureusement, madame, les quinsc cent livres que vous
aviés mis au messager de Xainles pour monseigneur le duc
de La Trémoillc sont arrivés.cl il n'y a point eu de diminu-
tion sur les espèces, de sorte que vous n'aurés point de pro-
cès avec ce messager, el il ne vous en coulleraque ving-cinq
sols pour ï'acle que j'avais fait signifier au commis de ce
messager pour vous sauver plus de 80 livres qu'il y auroil eu
de diminution sur cet argent sans l'arrcst de prorogation.
Je croy qu'en cela vtms aurés approuvé ma conduite. Voicy
la quillance de... J envoyé le mois passé directement à mon-
sieur votre, mary, ches \xx\ procui*eur de Bordeaux, trois lol-
Ires de son altesse pour recomniender son bon droit que
vous et luy aviés demcndées à mondil seigneur. Je suis par-
faitemenl, madame, votiv très humbli; el très obéissant ser-
viteur.
Macueux.
Après avoir cacbelé ma Icllre, j'ay reccu celle que vous
m'avez fait l'Iionneur de m'cscrirc ie 5e de ce mois; el [wur
y rcspoiidrc je vous diray que monseigneur ne veut ni aug-
menter, ni diminuer le prix de la fi'rme de Didonue, quoy
1. Est-ce le même que François Mufc^^u^t, l'avocat «u parlement do
Paris, ïnspecleur générai du domaine, etc.?
— 233 —
que nous scachions, h n'en pouvoir douter, que le prix des
{^ains est augmenté d'un licrs el que si la gcli^e adonm^ sur
les vignes dans votre pays, comme elle a fait dans ces can-
tons, les vins el les eaues de vie seront beaucoup recherchées.
Sur ce pied, si la personne dont vous me parlés, et que vous
m'asseun^s eslre un parlai t<;ment honne^ite homme et solvable,
veut affermer pour trois on pour six ans Didonnc surlemesme
pied que les parens de monsieur de Lisleferme en donnent
présentement, son altesse lui en fera un bail pour tel temps
i|u'il demandera; mais s'il ne veut qu'en faire la ré^ic el
compter de clerc h maître, cela ne convient point à monsei-
gneur qui a sur les lieux un homme de toutle confiance qui
fera cette recuite mieux {|n'aueun autre.
I/i suscription est : Houle de La Rochelle à Xainctes.
A madame, madame de La (^.ourboisii-rcMarillet, au cliA-
tcau de Taillebourg, près Xainctes. A Tatllebourg.
IX
^709, a juin. — Procuration générsic de Charles- Bretagne, duc de
La Tr^moillc, comte doTailltibourp, baron de Didonne, à Marie-Made-
leine de La Fayette, son épouse. — Expédition sur papier Appartenant
i .V. Louù Audial. i'ommunication du m^me.
Pardevanl les conseillers ilu roy, unitaires, garde-nottes,
gardes scel au chatelet de Paris, soussignez, fut présent très
haut et 1res puissant prince monstMgneur ChaHes-Bretagiie,
duc de La Trémoille, do Chastellerant, de Thoiïars et de Lou-
dun, prince de Tarenle et deïalmond, comte de Laval, de
Montforl, Guynes, Benon, Jonvelle et Tatllebourg, vicomte de
Rennes, d<»s Brosses, de Rays et de Marsillc, marquis d'Espi-
nay, baron de Vitré, de Mauléon el de Didonne, pair de
France, premier gentilhomme delà chambre du roy et bri-
lier de ses armées, demeurant à l'hostel de Créquy, quay
Malaqucst, paroisse Saint-Sulpice. Lequel a fait et constitué
sa procuratrice généralle et spécialle très haute et très puis-
— 534 —
santc princesse* nindaim^ .Mnric-Madclaini» de fjarayclte, sod
«'poiisr. qu'il aiiloris** pour tout ce qu'elle fera en vertu des
présentes, à larpielle inondil seigneur donne pouvoir de ré-
gir, gouverner et adniiuistn'r tous ses biens et afTaires, rece-
voir de s(s ferniitïfs ou receveurs de ses terres et seigneuries
toutes les sommes de deniers qui luy sont et semnl cy après
deùe» {Lonfjne formu/i^ mus inlrrH).
Fait f^t passé à Paris, audit hôtel lie Cn*'quy, ry devant
dédan'% le vingt-deuxième jour de juin mil sept eenl neul;
cl a mondil seigneur duc signé ù lu niiuulte des présenter
demeurée à Vallft, noltaires,
Vallet,
X
/7/.Ï, m neplfmhrc. - rompromi* rnlr»" Frédéric-Guillaume de b
Trt^mnîllê, comte de Taillnitourf;, el Joseph Marillet do La (loarboisière.
procureur fiscal dudil comté, jwur un procès k proposdo sa garenne. —
Ufiifinal auri>apitr. (Communication tiu m^mr.
Aujourd'huy, lO'* septembre I7<5, avant midy, pardevant
le notaii-e royal soussigné et devant les témoins bas nommés,
mit éti* présents en leurs personnes haut et puissant princt;,
monseigneur Frédéric-Guillaume de La ïréinouille, prince
de Talniond, comle de Taitlebourg el de Benon, seigneur de
];i liiK-hé de Chastelea'au el autres placer, lieutenant géné-
ral] des armées du roy. demeurant à Paris, rue des Genx
Nenls, paroisse Saint-Eusiache, 4ruiie paît, el maître Joseph
Marillet, proeureiir fisr^il du c^mlé de laillebourg, demeu-
rant au chi'kieau et paroisse dudil lieu, et damoisellc Marie
Bineau, son épôuse, de luy bien el demnenl anthorisée pour
la validité des présentes, d'autre part. Kntre lesquelles par-
ties a été dit qtïe son alte,sse mondil seigneur le prince de
Talmond, étant à même de poursuivre lesdiLs sieur MariUel
et danioisello Bineau, son épouse, à l'oecasion du pnicès-
verbal de l'étal de la gnérenne fludil comté de Taillebourg,
-^ 235 —
losdits ïiieuis el damoisellc Marillel onl tr^s htiinblemeiU sup-
plié et refiuis son Altesse mondit seigneurie prince de Tal-
inond de vouloir bien suspendre ses poursuites el de faire
décider à l'amiable la priHcntion tpi'il a ce conrernant contre
lesdits sieur et danioiselle Manllet. A quoi ayant incliné et
s*étanl respecLueusenieiil proposé diverses personnes, son
altesse mondil seigneur et les sieur et damoiselle Marillet
sont convenus s'en raporter à l'avis et jugement de mcs-
sieursde Vezin,GuérinetMagueux,avocatsau parlement, et de
monseigneur d'Argenvilliers, ancien procureur au chAEelet,
pronicttanl de leur remettre avant le premier o(!tobre pro-
chain toutes les pièces et mémoires dont ils entendent se
servir, et d'i'xécuter ponctuellement ee qui sera par eux
décidé conmie arrest de ta cour souveraine, à peinnc de
deux mille livres, r]ui ne pourra f^tre réputée comminatoire
pour (fuclque cause el prétexte i]ue se puisse èlre, à la charge
qu'ils rendront Inur jii^f'nn'iit dans deux mois à compter du
jour el datte des présentes, cl en cas d'inexécution d'icclles,
son altesse conserve tous ses droits el actions civillcs et cri-
minels qu'il aurait pu avoir, cessant ces pmseules, qu'elle n'a
consenti qu'à cette condition.
Fait el passé audit chiUeau de Taillebourg les jour el
an que dessus, en présence de maître Charles Le Hoy, secré-
taire de sou altesse mondil seigneur, et de Pierre Baudouin,
praticien, demeurant de présent audit Taillebourg, témoins
pri^sents iq requis. Ainsi signé à l'original : F.-f». de La Tre-
inouille, prince de Talleraond ; Marillet, M. Binau, Le Roy,
V, Baudouin, l't du notaire royal, soussigné.
Conlrollé à Taillebourg par llillaircl qui a receu le droit,
signé : Gougneau, notaire royal résen-é avec paraphe, el à
c<^té \\ C, scellé.
Nous, Frédérir-Ijuillaume de LaTrémoille, prince de Tal-
lemont, et Jean Oibault de La Charpenterie, avocat au parln-
inent, fondé de procuration de maître Joseph Marillet, sieur
de La Courboisiére, el de damoiselle Binau, son épouse, de
luy authorisét>, ladite prociii'alion passée panlevant Gougneau,
notaire h TaillcbDUi'g, on présence do Mallol ol des Etoi:^,
témoins, en date du 18 janvier dernier, étant en bonne et
deue l'orme, avons renouvelé le compromis cy-dessus et des
autres parts pour le tems et mois de février, mars, avril, may,
juin et juillet prochains, à compter de ce jour, sous les clau-
ses, conditions et peinnes portées ; et pour l'exécution dudil
cumproinis et la prononciation de la sentence arbitrale, nous
nvûn^ ék'u noire domicile, s^avoir: Nous,prince do Tallcniond,
en notre holet rue d(\s Geux-Neufs, paroisse Sainl-Kustaehe,
cl moy, de La Cherpenlene, audit tiom de procureur, en la
maison où je suis h pré,senl rue neuve des ['elits-Champs,
paroisse Sainl-Roc.
Fait double à Paris le cinquième janvier 1716.
G. *)K La Trkmoille, prince de Talleniond.
GiUAtXT DE L\ ClIKneR.NTERlK.
XI
I
17/7, 19 ««pl«mAn*.— rtCoppie pir cxtruLdu coDlrst de partage CaîI
[)sr le «cig^ncur de TsUemoat de In terre et cointiï de TaiUel>ourg et de
la principsiité de Talemoa. " — Copi> collatiohnée sur pApifr, Comma-
Hiattion du même.
De la traxaction passée devant Valet cl Fromont, not-
Uiirf' au cliAlelet de Paris, le quatre septembre mil sept cent
treize, dont la minutte est vers ledit Vallet, eiilii? 1res haul
et 1res pui>sant prince monseigneur Charles-Hi-etagne, duc
de La Ticmoilb', do Chalelereat», de Thouars, prince deTa-
renle el de TalmonI, comte de Laval, de Monforl, Guisnes,
Jonvelles et de Taillebourg, vicomte de Kemies, de Brosses,
de Rays et île Marsillé, marquis d'Kpinay, barron i\o Vilray
et de Didoiuh-, pair de France, premier gentils-homme de
la chambre du roy et brigadier de ses armées, très-haute et
Irès-puissante princesse, madame Anne-Elisabelh de Bullion,
épouse et pi-ocuratricc générallc de très haut et très puis-
— 237 —
sanl prince nionscignotir FrrdL'rir-riuillaiiine de Lu Tré-
tiiuuIIl', priiict! (le Talnionl, conile de ncnoii, licniU'imiil gé-
néral des arm^^i^s du roy, ratilié |jar ledit seigm^iir prince de
Talinonl par aclf passt^ devant Itidior Dnlil, notaire royal k
Strabuurg, |(Mi| présence do lémuiiis, le treize .soptembri» mil
sepl cenl treize, légalisée par le sieur jugi'-garde de la nion-
noye dudil Sirabonrg, déposé audil Vaik't, nolaire, le vinyl-
deux desdiLs mois ol an, le tout hommolngué par nnesL dn
douze janvier mil scpl t^enl ipialor/e, dr messieurs les com-
missaires dn conseil, déput<7, pin" le roy pimr juger en der-
nier ressort les affaires (îes maisons de La Trémoille et |a] été
de ladille Iransiiclion extrait c*' qui en suit:
Savoir que la terre et pnni:ipaiilé de Talmon, seize en Poi-
tou, el le compté de TailIftKjiirg, .situé en Saintonge, ilciniMi-
reronl et appartiendront, A titre départage^, audit seigneur
prince de ïalniond avec tous leurs droits de fiels, de justice,
prez, domaines, cens, renies, el autres droiu utils [et] hono-
lifiques dépendans desdiles deux terre et seiguemies sans
aucunes choses excepter ny réserver et générallemml toutes
leurs circonstances, dépendance et anex, ensemble les actions
resendante resuzoire, lesf|nelles les deux terre ledit .seigneur
duc de La Trémoille a (piilté et délaissé audit litie de par-
tage audit sei{j;tienr de Talmont à commancer la jouissance
de-sdites deux terres au premier janvier dernier; le tout pour
les causes el aux charges, clauzeset conditions y mentionné,
corne au pins long y est contenu; ee que de.s.sus extrait et
collaliouué sur la minutie de la transaction par [es conseillers
du roy notaire an cliatelet soussigné, le dix-neuf septembre
mil sept cenl dix-sept, signé, Valet
Monseigneur le prince de Talmonl par (I.iilliaud ofl're de
desnoncer ' eoppie à Marillel, cy devant proi ureur lisqnal de
Tnillebourg, quy eomparoit par Panier, de la transaction par
extrait passé devant Vallct et Froment, notaire au chA-
— 238 —
ti^lel dir Paris, le 4 seph^mbi-o 1713, phIi-c inondil seigneur
prince de Talmond el monseigneurdc La Treiiiuille, aliii quf
It-dii Marillol n'en préiandt* cause d'ignorance, le sommant
au surplus de prouduire, aulrt'inent protiïslii de faire juger le
procais sur les pièces *|ui se trouveront produiUespardevant
monsieur le lieutenant particulier, dont acte.
Cmllaud.
Le 14 décjîmbre 1717, signiffié à maislre Panier, procu-
reur, cnsen>ble eoppie de la Iransactioiï y manlionnée.
MORISSET.
XII
à
I7ii. i9 rn»r%. — l^ttn* tlu Charles de ï-n Tr^moîlle. comte de Tnil-
lebourg. k MuriUot de 1^ Courboîiif're >, fermier du comte de Tiille-
liutirif. - (trû/inal .intn(/raphe. i'.ommanîcalion tlu m^inr.
A Parisje99mars17i2.
J'ai reçu, monsieur, la souscription que vous inavês en-
voiée; il n'y a rren au monde de si mauvais: car il y a moitié
par moitié à perdre. Je vous avoue que je ne suis pas couteitl
ipie vous m'envoyés de si tnéchanls el'els; et si vous ne répa-
nds cela en mVnvoyant l.CHKl fr. en une bonne icilrc de
change à compte sur votre recepte, outre Tairont de M. dft
Lislefenne, je n'aurai pas lieu de me louer de vous.
A propos, dans votre lettre vous me maiipiez qu'il y a des
défiants essentiels dans la quittance pour M. de Lislefenne
el que vous me la renvoyés; cepenilant je ne l'ait pas revu.
Ne perdez dont pas un moment à me faire toucher cet argenl.
aussi bien que cfiluy que je vous demende pour vous. Joignés-
y tout celuy que vous pourés: car il faut que je fasse un
équipage, el je nail pas le premier sol. Aidcs-raoy dont, je
I. 1^ ftuscrîpliun muuque ; tuais tout porte k croire
liou est fxacltf, surtout d'aprfr<i une lettre précédente.
tuais tout porte k croire que uotre iodica-
.- >
— 239 —
vous prie, duiii celU* oceasiou ; vous If! (levés par ralli'iitioii
ipie j*aurai loujoiii's à vous Trtiiv plaisir.
JVnvuirai la somaino pl■oeh^^in^' li's lellivs (\\io vous iTif»
demandas à l'adressi.' de M. (^uillard, l'i Bourdeaux. Je sou-
liaille qut> la iviissiti> du |injcès njui vims y appnllt" si^ic Lt'llt-
que je la déijiif, étant tout à vous:
Chaklks de La Trémoille.
XIII
n38, 13 flécemhre. — Sculeace arbitrale eolro Frétlérlc- Guillaume
de I,a Trémoillf^, princo t\e TalmonI, cl nenaurt-ConsInnce de Pon», uu
sujet de plusieurs fiefs rvlevunl de Gcnouillé et de Toauay-Bouloiine. —
Minulp» de Seniu^, en Vt'titftt' ile -V» Julifn-Laferri^r^, nntnir^ à Sainte»,
Communication de M. Cit. Danjfihciiucl.
Sur li>s cuiUnstalions mues enlro très hatit rt Irt^s puissant
prince Frédérii>(iuillauiuo de La Tréinoillo, prince de Taî-
inond« couHe de Taillebourj^ et de Ri^non, premier baron de
Saintonge et de Tontiay-Boiitonne, seigneur du duché dft
Chastelleraull, La Grève, Les Kssards et autres places, lieute-
nant général des armées ilii roy, gouverneur des vilJe ei
forteresisr di! Sarrolcjuis, d'une part; et très tiaut et très puis-
sanl seigneur Renaud-Constance de Pons, comte de Pons et
de Lonzac, haroii de Tliors, seigneur de la chatellenie di>
(icnouillé, niesUe de camp de cavallerie, d'autre part; sur ce
(|ue la baionnie di; Thoiinay-ftoutonnf ayant esté saisie réel-
lement, ledit seignemde Pons s'estuit opusé au décieJ, pour
la conservation de ses droits, parce que Ion avait compris
dans ta saisie réelle plusieurs (iels coirmie relevant iuiédia-
tement de Tlumnay-Boutonne, et qu'il prétendoil relever de
la !>eigneurie de Genouilfcé,et que laclitle lerre de Genouillé
et aparlenances y avoienl esté comprises comme relevant de
la baroimie sous le devoir d'honiage lige et de raclmpt pui'e-
nienl et simplement, au lieu que ledit seigneur de fienouillé
prétendoil que ledit droit de rachapt lust abonné pour ^0
— Î40 —
livres un denier ; sur quoy il fut passe un expédiant entre les-
ditâ seiiiïneurs, pur lequel il fui dit que te décret seroit randu
sans qu'il pusl estre tiré A conséquance entre eux ny préjudi-
cier à leurs droits rcspeclifs,qii'ils se donnèrent parole d'hou-
neur de faire régler à l'amiable, sous la bonne foy de laquelle
parole d'honneur ladilte lentï de Tonnay-Boulonne fut ad-
jugée audit seigneur, prince de Talnioud; ils ont depuis et
en conséquanco de ladilteparolled'honnenr passé compromis,
de s'en raporler pour le règlement de leurs contestations à
Tavis des soussignée.
Vu le compromis sous seing privé le \7 février donner,
signé le prince de Talniond et Pons, conlrol'.é en celle ville
ie iy de w rnttis par Charlon: un acte écrit sur parchemin
contenant In soumission des habitants de Gcnouillé au guet
et gai*de du château de Tonnay-Boulormcdaltédulôfevrier
1480; sentence,aussy en parchemin ^du 1*2 février I512,i-an-
due au profit de Bertrand de MaumonI, baron de Tonnay-
[Joutonne, pour raison des droits de guel et garde, bians et
coi*véeâ dues par lesdils habitimts de Genouillé au château
de Tonnay-Boutonne; gi-ossc d'un acte portant quitlance
donnée par haut et puissant Franroisde LaCassaigne, sieur
dudit lieu el baron de Tonnay-Bonlonne, le li juillet 1588, h
Charles de Partenay, seigneur de Genouillé, de la somme de
six vingt livres deux deniers sur le pied du vingt écu un
denier, pour deux droits de rachat de la terre de Genouillé;
hommage randu par ledit sieur di* l'artenay audit sieur de
La Gassiiignc, le 7 juin 1 58!) ; registre des grandes assises de
Tonnay-Boutonne, du 20 avril 1607; autre hommage du 8
mars de ladite année 1007, randu par messire Arthur de Par-
Ihonay h madame Klisîibelh de La Cassaigne, dame de Ton-
nay-Boutone ; dénoinbremenl randu par la demoiselle Marie
Bcchet, dame de Genouillé, tant pour elle que pour Jean
Poussard, seigneur de Vandro et dudit Genouillé» sou para-
geur, à haut el puissant seigneur Fiançois de La Cassaigne,
baron de Tonnay-Boulonne, le 10 aoust 1581 ; vidimus d'au-
I
— 3il —
Ire dênombrenienl du'ii juillcl lOl.'î, raridii par Arthus de
Parllienav, gonlilhonime oïdinnite de la chambre du x-O) cl
seigneur de (it'inniillo, A haut cl puissant mos?irn. Izaac Mar-
lol, coiiiple *N' MiuvMiies, p( à c^uiso de, liaïUe ot puissanltî
daine Klisabi-lh th La Cassai^fiie, sim épousiî el dame df
Toniiay-lïonluniK' ; antre d<*noinbrL'ment du ^ mars IGi3,
raiidii pardamo Charlotte tle IVirthenay, dame de Genoiiillé,
à dame Susaniii' Ilrrlinand, vj'uvc tW missire Ilem-y de La
Motte-Kontpié et daiin' de Toniiay-Houlomie; aulre dénom-
brement randii pour la même terre de Genouillr an seigneur
[de Tonnay-B(Milumn', li* ^0 janviiT -1.175; extrait en parche-
min des grandes assises diiditTunnay-Bouluinie louchant le
rachat de Genmiilh\ilalté rhi "20 avril 1007 ; iinvsl d« la cour
de parlement de Uordt'aux du tîO auùl tOil, [|ui condamne
la dame de Genoiiillé à rendre son dénombrement par le
menu à ta dame de Tonnay-Buntonnc; contrat d'acquinlion
de la lerre dt' La Valli»*ML' et <]ii fiff de Laulray au [Molit du
soigneur de Tuntiay-Bduloiiin;, dali'ii du 20 janvier 1598;
huit dénunibremeus en parchemin randus au ^ligueur do
Tonnay-BtHiliinne par la dame d'Azay, comme dame en par-
lie du lief d'Yvray et iWnio tierce partie de la torragftre de
IWchi'ressc, le 1'' de l'aii l'îi^lH. et hs au En's des S8 octobre
•l:il»0, LS mai UMU, rî avrd 1 Wtî, l-^ ré\ner l 'tH, \') sept-
embre I W5, 19 décembre 1 4U8 et l**'' féviier 15U0; contrat
d'échange aussy en parchemin, datti^ dn 9 juillet 1442, par
lequel Jean Carli-au, preslre, échange et cedde ;'i Jean de
Maumont, seigneur de Toniuiy-Boutuuiie, le lief et seigneurie
de Porcheresse, situé dans la paroisse de Gcnouillê et en la
ohatetlanie de Tonnay-IIoutonne; coppie collalioniice d'un
coniratde vante l'aile le M aoust 151!tà Jean Poulin, pres-
lre, par Kranrois de xMaumonl, ilu fî^d il territoire appelle
vulgairement l'orcheresse, aveci| 1<îs aparlenanees l'I dépan-
dances, scittué en la parroisse de Gcnouillê, étant par indivis
en lierce partie avet] les seigneurs de Genonillé et d'Assay, à
la charge de tenir Irdil lii>f noblement et hounnagp plain de
Archives, xxvm.
18
— 24*2 —
la baroanie de Tonnay-Bouloniie au devoir fl'un deuierdor,
apr^lÎH 40 fioU; un aveu t^n parchuniiti randu lu l<^'' sf|ilcin-
bre 1519 par ledit Poulin audit seigneur de Tonnay-Itou-
tonne |»our partie dudil fief d*^ l*orrheres<e; coppie collation-
née d'une œiicession faitlele 17aiTil l5.S:2pui* ledit seigneur
^p. Maumont audit Punlin de tous ilroii<> de justice moyenne
et basse el exercice d*icelle en tout le fief et lerriloîn» de
l*oiThci-e:>se et >ur tous les honunes lenantiers en et au de-
dans dndil Hef; autre coppie colIalionniV d'auire aveu randu
le 10 septemlm: UHM< |»arGilU:ii Berlhus, sieur du l'ou>&auil,
à idisabeth de La Cassaigne, dame de Tonnay-Boutoiine^ pour
raison dudit lief de Porclierosse; autre collalionné de sixsen-
lences et conimis,<ion Iranscrittes de suille : la première li»
juge de Porcheresse du 7 may 1 5-i,i ; la seconde est une in-
jonction du juge de Genouillé du â5 lévrier 1551, faite i
Ruuul Renaud de délivrer les expéditions des actes receui»
parGeandronet Thomas Rachejlier; latitiisiéine, une sentence
randue par le juge de Tonnay-Boulonne le 22 may 1550 sur
l'appel de celle randue par le juge di' Porcheresse; la qua-
trième, une autre sentence au sénéchal de Saint-Jean d'An-
gély le 5 juin de la même année, sur l'appel ilnn juge-
ment randu par le juge de Poroherosse: la cinquième, mie
autre sentence? du juge de Tonnay-Boulonne du M aussy
,dc la même amiée, sur l'appel d'un jugement du juge de
Porcheresse du 14 juin 1554; el la sixiesme, un acte
de présentation des litres du fief de Porcheresse jmur rai-
son des bians cl conws, pardevant le sieur de Vivroux,
subdélégué de M. h' riiilandanl de Limoges, du 1.S déceiidire
1085; autre coppie collalionné d'un jugement de senlence
randne par lejuge de Porcheresse le 14juin 1554, en faveurdc
Raiiul Ufninid, seigneur de Porcliei-esse, contre Micliaud En-
gibaml li sa t'einme, connue curateur des enfants de feu
Jean Poulin el Pierre Guérin, au nom de Mar-guerite Poulin,
sa mère; expt''dilion en {Kipier d'un hommage randu par
Pierre Baudouin ù câuse de sa femme, en l'audience des
— 2i3 —
graii(l(;s assiso^ ilc Toiiuay-Boutonni», k* 4 aviil 1578, poui-
raison du fief doPorrhcresse; eoppictioIlatioimAi^ d'un décret
d'ajournc'ïnt'nl persotiiid décerné le "i"! juillet 1554 par le
jug<^ de Porclieic^ise t'Oiili'e F^iniTi? Barril; et de la l'oy et
lionirnaj;e raudii à Elisabeth de* La C;JSsiiigne, dame fie Tori-
iiay-Bouloiuie, lelOseplembrelOOS par Gilbert Bertus, pour
raison de son lid" de Porclieresse, au moyeu de quoy ladite
daiiif luydoTuiii nuiiti levée «le la saisie des (Vuils dudil fief
iMi |wynnl lestraixrl il' rétabli^^scinont de commissaire; re-
gistre de uotilieulioris lait par les habitants di' Porcheressc
au grertrt de la dialelleiiie de (Jenuuillé depuis 1531 jusqu'eu
1545; iiiroriuatioii tlu ."i juillet 1^53; saïUance du siège
rayai de Saiul-.lean ipii dcîbuulto Gilleaudeau jouïssanl du
tiers dudil lie! de l'ureheresse d"u!i appel par tuyiulcrjettr
et renvoyé la cause devant le juge de Geuûuillê; procédure
faitti^s en lOOrt par le seigm-iir de Genouillé contre Anne
Baudouin, fuuchan! la jurlsdiction de FWiheiesse;acle d'ap-
pel par ledit sei^iiieurdiGenouillé d'un appointeuienl rendu par
Mattê, prenant la qualillé tle juge de l'orcheresse, déclaration
louruie le 17 may \ii\i\ par les tenantiers dudit fief de Por-
cheresse au s^'igneur, devant le juge de Genuuillé; acte fait
le Ki juin 1tiG4 de la part du procureur (iscal de (^lenouillé
ù un des olficieis de justice tpjy se disoient l'eslre du fiel' de
Porcheressc, portant delfcncc d'aucunement s'immiscer dans
l'exercice de ladite jurisdictiou: oppusitiun du S lévrier 1093
aux mesuie fins ([Ui' l'acte ci-dessus; ipijnst denoiubremenls
en parchemin randn à ladite barnmnie deïonnay-Iïoutonnê
par le seigneur d'Asay, le It-*' dt- l'un 1335 et les autres du
H avril 1303, 6 oclobre13î»0, ^iOjanvier 1398,8 aoust \m%
5 may 1i14, l"! lévrier \H% 15 septfîmbre 1i45, 10 dé-
cenibrcl408, Ut février 15i)0, -âDjuin 1511, 12 juillet 1514,
10 juin 15:àl> et 3 juin \Wi>; Iransaclion passée le l'-i juin
1503 entre Jean de La Gassaigne, baron de Tonnay-Rou-
lonne, et ^Van(;ois Daidiinté, escuyer, au nom de Marguerite
tle Brigollange, sa l'emnie, diuiie d'Azay, pour raison de plu-
— 344 —
«îcurs droils tle rachat dus audit soigneur de Toiinay-Bt)Hl-
lonne« à catiw! do la seigiii'iiriu d'Azay, liera* (larlie du M
d'Yvray, au lieu de La Roche, tenus de hiy U tioiruiiage et
droit df rachat ; i'ii)i| tli'iioinbreiiii'nl^ i-apport('s p;n- le sei-
gneur de Poils, ruudus pur les seigueurs d'A/ay à ceux de
Genouillù le:! 8 avril 1454. dernier octobre 1484, 6 revrier
1575, U» juin ir>!»0 et :iO di^cembre Ui*2i; appoinlcrneitt du
juge d^" Tonitay-nonttoiiDo du î* juin 1(>S''2. porlanl ipie ta
dame de Geuuuillé sera assignée puur voir l'aire le vidiiiiUï
des litres coiiseriianl le (iel'de 1^ Jan.*ll(''e: procès-verbal de
transport du juge do Tonnay-Routonne au liou de \a Jarcl-
lée |>our ap|ioser le;: sceaux sur les meubles et eïTeUs du sieur
Urolleau de Charols dal4é du H juillet lUW; brevet fourm
dans une instance pandanlt; entre le seigneur de Genouillt
et celhiy de Tonnay-Bonttonne, signifie^ au seigneur de Ge-
nouille le 30 niay 1 075, dans laquelle sentence il s*agissi>it
de livi-er en provision de curatelle du mineur de Gi-ulleau et
des droits dr guel, bians, corvées et de rachats; It^nsacliori
en parcht^min du 12 septendm* 1595, pass(^ entre le seigni'ur
de Gt'nouillé cl Pierre AfTaneur, pi-opriailtaireilu fief de La Ja-
rellêe, dans laquelle ils i*(^glcrenl toultes leurs conteslalioiis;
foy,hommn^^i^sotd(^nombremenlranduspar ledit Aflaneur en
qualité de seigneur de La Jarellte au seigneur de Genouïlli^
Je 3 septembre I0O2; exlrait de dr-nombriMncnl rendu par
la dame de Genouilh' au seigneur deTonnay-BoutonnelcIO
aousl 1581 ; acte de concession \viy Pierre lïeclipt, seigneur
deOenuuillé, i^Morisse et Guillaume Etourncau Irères, du fief
ou librons nonuné I^t Jarellée, datte du 2 déaMiibre 1435;
transaction passée le 15 janvier 1515 entre André BtVhct,
seigneur tle Genouillc, Nicolas Renotiil rt Robes Curbieu,
portant vaut"' df la terre seigneurie et tii^f de La Jarellée au-
dit Nicolas Renouil et Corlieu par ledit sieur André Rccliet
qui se nVrve seullemenl ta seigneurie diix^cle ù sa terre
dudit Geiionitlé; acte de vante cl cession faille le IS
avril 1403 par Guerreau de MaumonI, seigneur de Ton-
" 215 -
nay-Boulomie, eu présence du Jean de Maumonl, sou fils
aim^, (le UjuL le droit el seigneurie haute, moyenne et basse
jurisdiclion, droits de corvées, bians et autres droits que ledit
Ouêrard avoil ru eL dedans la sei^nmirie du Fresne à
Poînçx)nnet Ilcrbel, el de toute la seigneurie, jurisdiclion et
justice haute, moyenne el basse que ledit Gui^rard avoil en
I toute la terru^ et paroisse de Notre-Dame du Puy el autres
di'oits noble.s y scitlin'saii dehors de ladite (erre du Kresne;
cop[>ie collalionnée d'un eonlrat du G avril 140i, par Ie)|uel
il paroil (pie ledit .Inaii de Maumoul, fds esné dudit Gu<^rard,
Ia !ail le reliait de loulte les choses vandue par son père el
qu'elle liiy ont à\é relixissédée pai' ledit Herbert ; coppie
inl'orme d'un acte de tran<a€lion du 30 mars ! i08, par lequel
ledit Gi-ranl (/r/c) de Maidmunl, seigneur de Tomiay-Boutoniie
[a] consantv que ledit seigneur du Fresne lient A l'aveuy du
B seigneur defiennuilli^ la hante, moyenne cl basse justice que
ledit de Maulmoitl avoil lransport<''e audit seigneur du Fresne
pour louUes sa lerru du Frcsnc el fief de Veille, de
La Cretinière, du Cormier el bois du Brandels,..; cop-
pie collalionnée d'un dénombrement randu le 4 avril 1371
par l'oinrnrmi.'l Herbel au sieur de Maumotil, seigneur
de Tonnay-BouEonne, pour raison de IV^bergemeut de Veilles
avec ses dépauflances et ries fiefs de Couranee, dt's Mar-
chais, de l*a Cretinière et dêpandances ; autre coppie colla-
lionnée de dénonibremenl randu le 15 juin 1380 par ludil
îrbet audit ili Maunionl, |)unr raison du fief du Braiidel...;
ïii en parchemin randu le 17 may 1i7U par Foucaud
Chauniarl, pour raison du bcjjs du Brandei; coppie collalionnée
■d'un acte du SK juillet 1501, portant que le seigneur du Fresne
lii'iitha sous un niesme lnnuinafte le lief du bois du Rrandel
otdc Celle nionvanl di- Tonuay-Boultonne et ceux du Puy o(
thiPuy-Vineiix niouv;uils île iM'Ujîerolie, lequel acte contient
lussy la loy eUiormnage que randil ledit sei^^nt^urdu Fraigne;
uitreavou en pHrchemin randu par Guiet Herbert, seigneur du
'resne, audil seigneur de Tonnay-Boutlonne le 20 may 1522,
- -2)6 -
pour raison du fiel du l'uy ot nuire rhoso.s qu'il li'noil de
Touiiay-Biiultonn^, (Mi i|uity sont roinpris les fiefs dtî Veille;
IraiisaïUioii passée entre Klisabeth de Lt Cissaigne, daniedf
Tonnay-BouUonno, Moniv de (innibaiid cl la dame du Frai-
gne, le l."i niai's lOlO; ave» en parchemin rend» le K avril
1611 au seigneur de Tonuay-Houllonne par ledit llanry àe
Goiuhaud h cause de Elisahetjillerberl, son épouse, dame du
Fraigne, pour raison du HeC du Pny el aulre*; fiefs ; senleur^»
arbilralli'en parcheniirt randuo enli-e Klizabelh de La Ca»-
saigni', dame de Timnay-Boullonne, cl la dame Eli/^ibelfi
llerl)erl, dame du Fraigne, par laquelle li;s fiefs du l'uy du
I,ac, I*uy-ViiH*ux cl autres sont dwlarés eslre tenus de Tonrwy-
BunUonno sons un niesnie hommage cl sujets au diiul de
rachal, daltêe du tî jnillci U>28; dénombremeni raïidu fi»
1rï7r> au seigneur de Tonnay-Bonlonne ni'i tout cequy est
dans la parroisse du Pu\ du Lac est porlé en arrière fief. ;
conlral de délaissement fait le 1 février 1fi23 par Charlo*
Bidaud de ta lerre de Luret à Klisabeth Bidaud, sa strur, fenïme
de Jean de Lignure, où it est dil que ladite terre de LiirM
est tenue h fuy et hommage de ladite terre de Genouillé;
piticés verbal fait par les olfieinrs dn rienouillé à LurcI l* ji
mny llîiï*, ii l'oeiasion de la euratelte di's mineurs de .lean
de Lignnii' et d'KIizabelh Bidaud, dame de Lurel ; dénom-
brenjents randus par les seigneurs de Lurel h ceux de Ge-
noudlé, aoul 1510, SO fev. 151-2, 157*2. % octobre 1637;
déiioinliremenls randus en les années 1455, 1480, 150!*,
151"J uL 1585 par les seigneurs de Santré au seigneur de
Genouillé...; hommages, aveux et dénombrements au nombre
de six en parchemin altaohés ensemble, randus par le» sei-
gneurs du fief d'Aulon ou Naulon ist'n au seigneur de Ge-
nouillé; liouunages, aveux el iléiioniliremenlsau nnmbre de
quatre allachés ensemble, randus en les années 1478,151^,
1517 et 1580 parles seigneurs du fief de Cresson au seigneur
de Genouillé; hommage et dénombremeni randus en 16O0 el
1637 pur les seigneurs du fief Aubricon au seigneur de
— 247 —
Genoiiitit'; acte portaril hommage du Hef de Cliorconnic au
seigneur do Geiiouilit' le ^"â lévrier 1638; lioinmages, aveux
el dénombremcnis pour k' fiel' et moulin de Monprinère;
hommage rt dénombivruent randus par les soigneurs de
Chanipmironère au seigneur de Genouillé les 14 juillet 1589,
novembre 1637 el 19 octobre 1637; dénombrement du fief
dit Erre-Fief, rainiti par le sieur Acarry, seigneur du Fiel', à la
dame Biîcliel, dame lie (îenouillé, où est compris le fief
Dolon, de La Sauzayn el antr(^s <lu 3 juillet 1444; autre dé-
nombrement raiidu par Accarie,seigiieurduFief, audit Beohel,
seigneur de Genouillé, 11 août 1468; autre dénombrement
randii |p 3 may irï34 par Recuite Ileorteau, seigneur de
Beauvoir el de l'Arrière Fiel", ;i Louis Beohel, seigneur de Ge-
nouillr, dans lefpicl est otuipris le lîef Dolon, Li Sauzaye;
dénombrement randu le 14 juin 157S par Hobort de Gou-
mard, seigneur do La Funclière, au seigneur de Genouillé;
■{lOinniage randu par Jean Gahry (?), seigneur en partii* di? l'Ar-
rière Fiel,lanl pdiirkiytjiie poui' ses pai-sonnies et p:tr [irenans
audit Fii'f à Arlns de Paitenay, seigneur de GenouîH;^, le 23
juillet 1589; autre dénombrement randu tf dernier d'octo-
bre 1 Uy.) par j(?an Tliibaud au sieur Acarie, seigneur du fiel',
pour raison du fi*-!' Oiiliiti de La Sau/aye; aveux et dénom-
brenieuts raiidiis pour les fiefs du Treuil au Secret el fief
Bechet au seigneur de Gcnouillé les 20 juin 1524, 23 août
1550, 21 janvier 1552; hommage lail à Jean Bechet, sei-
gneur du Gennuill'*, pour le fiel du Tieuil au Scgrel el
le fiid' Rechft, du 25 scptendire -1509. .\(jus arbities ac-
cordés par le compromis dndil jour 17 février dernier,
ACCf'ptanl ledit compromis et faisant droit aux parties, di-
sons que dans le mois ledit seigneur otimle de Pons
lerîi les l'oy 'M hoinage el fournira son dénombrement audil
seigneur, princi.* de Talmond, de laditte terre et ehaslellenie
de Genouillé, circonslanees el dépendances, comme relevant
de ladite baronnie deThonnay-Roulonne,àfoy ethomagelige
au devoir de uicrcy ou de rachapt de la somme de 60 livres
— a<8 —
t deoicr, h ijuoy nous avons dèclari^. lodit droit dt> racliapi
réduil cl abonné, (bns \pi\nv\ déiioinl)ri>nu>iit linlil scig»(?ur
amilii d(^ IVtns uxpliqnt ra la siliialkm, cotuislancfs ol les
litnilns l'I ronfroiilalioiis di\s doiiiaiin's, lii*)'s v\ arrièiiïâ licf^
(Jt'pinitlaiit lie la<lil<^ soi{|;ii«'uric dr (it'notiiilr par nouv(.'aux
tenants et aboiili&sanl, cl dc^^ignora lt',s nouveaux [x>s&c.sseurs
des arricrt's fiefs (|ui en lelùveut el des fonds qtii scrveni de
confrontai iiiiis; dtTlaiYiiis In linf do. Porclicn-ssi^ |ki>^(? par
indivis (aiil par todit sei^m'ur comte do l'un:; ipin par le >i(.-ur
L)up<irlal et daine de Clainvitle, dame d'^Vzay» mouvant inii''-
dialenientde Ttioiinay*Uoulonne, h lioinage li^^ed'un épenîer
à cha>(p)(' nnilalion de vassd; puniront ni^.inmoinslrdi( M.'i-
gneur de Geuniiillê el le>dits bieur Duportal t>l dame d'A/ay
convenir entre eux |H>ur randre par l'ini d'eux lesdiU foy el
liomage (>our toits. Déclarons ni^anmoins la justice haute,
moyerme et liasse apartenir audit seigneur de (ienonillé. I)ê-
rlarons le tief de Konsau^ine inonvani imi'dial<-nii>rit d<*
(ïeiuiuillé, stnf ttïs rentc^t due.s à lailite baronnie de Tlionnav-
liotilomit!, s(;nvoir pour le bois Conssol contenant :Î0 jour-
naux, sciluf^z au Boisnienu, 20 sols de i-enle, dunt il y n 8 sols
pour raneieii devoir de S j(tnrnanx et H >ols pour la sur-
prise de Hjournanv ; plus, pour deux pireesde pn- scittuéesau
lieu de Loire, nmlenanl le tiers d'un journal, 5 sols; plus, pour
une piiVe de marais scittuéc au maray irivray, contenant H
journaux 5 boissaux d'avoyne, S^ sols on argeant et 4 ebapons
tant pour l'ancienne prise qui esloit de 5 journaux et deuiy
cbargne de denx boisseau et deniy avoine Itï sols cl 2 cha-
pons que [lour la surprise de 6 journaux el deniy, et enfui
pour une prise sciltut^e ù Yvray pi-oche le cln.'min Charles,
conleiKUit 2 joinnaux .10 carreaux confrontant à la prise de
Jean iVaviii, celle des (iaboritsetanpréde Jean lîertbomuM'cI
dudii David 3 boisseaux avoine; déclarons les fiet et sei-
gneuries du Fi'csne, La Crestiiiiêre cl Le Coriiier mouvant
imédiatenient de rienouillé, non compris les fiefs du Pny du
Lac, de Veille, le bois de Brandct, Piiyvinoux, Cerê, La
I
I
— nd —
Gronorie et aulres compris an déiionibrfMiifint ranflu p«r
llanry Goinljaiid au scigiif^iir dn Ttionnay-noutonni! le 8
avril lOII, que nous tlécluiMris relever luiùdialLMiieiit di;
Tlionnay-Uoiiloiifif. IV*ilnrnns au^sy li^ fit'l" d'Azay ndever
imédialeiiieiil de Thuiiiiay-Itoutoiine pnur la partie employée
dans le denoiiibrernrtU rnndu à Thonniiy-Roulonne par If»
sieur de Clif rve eouiuio proeuniur de la dame de Clainville
le 11* imveiiilfrr ITtii, et déelarniis le uials de terre où le
seigneui- d'A/ay prend l'aj^rière srilluéc prrs le village de
La Barre el la pailie dudil iief d'Azay comprise dans le de-
nombremeiil raudu j'i Genuuilléen 1454 relever de (jenouillé.
Déclarons les fiefs de Lurel. et La Jairelie relever imédiale-
ment de Ginouillè ijuant à la foyel honiage, la justice liante,
moyenne et l>a=-K? ntNirunoins réservée à Thonnay-Boulouiie;
liéclarons le fief apellê l'Arrii^re Kiel'el le liefde La Tricherie
faire partie de (ieudnillt'- et le fief de Sanlré en relever imé-
(lialeinenl à l'iinmagi' lige au devoir d'une levrette hlauehc
avec un colierd'argeani ou 40 sois à nuiuiice d'Iiuuirni'. Dé-
clarons aussi le (Kl du Tri-uil aux Segtets et fief Uecliet, La
Sanzaye et Yvray, Mouprevére, Chîitupmirouard, Cliicoigné,
d'Aulou ou Nanlori et Aubriou relever do Genouillé, et à
l'csgard des fiels des liêritiers Kslieniie Anioy, ceux de Geof-
(ruy ChalMit, ceux de Gnillaunte Hodel, Jean Hoi^tuoidj île
Ilugue Barlê, d'Ilillaire! Auge, de Geoffroy Neveu el du sei-
gneur de Grcissou et de la cure de Gcnnuillf', disons
que le seigneur de Geuouillê eu niar(juera la consistance,
la scitualioM, les liniilles et cotifronlalions, les devoirs dont
ils sont chargés el les noms di^s nouveaux possesseurs,
(•l \cs fonds qui servent de confrontations. Seront, les
frais des présaiites |iaycz par moitié. Kt ayaiH Fait avertir les
parties que c»ïs présanles ^nnt sujettes à controlle, elles ont
déclaré que ne s'agissaut que de droits casuels, elles cslî-
inenl que tout le sujet de nos décisions ne peuveirt équival-
loir tout au plus que L"»<) livres de revenu poureliacuii d'eux.
Fait el arieslé par nous, Nioolits-Toussaint Chevreuil et
— roo —
Mii^hel l^crivau, avocals, arbitres accordés par les parlii'.t
dans la maison dudil sienr Olievn»uil, lt> 15c d(^f;ontbn^ 17.S8.
CllKVHEUIL. l'EnREAU.
820 livres pour chacun dt* nous.
Senne, nutaire roifaiy tjref/kr de l'arbitrage.
l'uur Moiiîiionr Iiî vicoinlc de Pons j'ay retii'é les piêcM
de It'u Monsifur 1»» conit*^ de Pons dont jt» décharge à ^\\^-
»*sce2:îaouM 1792.
Ulenac.
XIV
f7l?7, {février.— (^oi)tUiUilian iratimAliP <1otiile fsilp pjir OuiIUdsp
Mnnllrl ilt- 1.» (lourlioisiiTc, arociit il Saintes, en faveur de »■ filk,
rclif^iouM! cnrtnvlite Hp Sainles. — KxftMUion nurpëpitr. CommunicMliw
<h M. t.uui» .Xu'lint.
Aujourd'hui, rpialro Téviior mil sfipl ciml soixanlo-scpl,
aprV's midi, pardovanl nous, notaire rnyal à Saintes, snus-
îrignô, m pnW'nb les (iMuoinâ ba» nominés. ËlanI au parloir
des dames n^liginusns <vii*mélitRS de la préscnlo ville, onl
conip;nu en h'nrs pi^sonnes, nHérendes mires dames
S<tinl'.K>seph Ancellain de Lîi Bosse, prieure: Martîuerile de
Gronchis, soiis-prienr^'; Marie-Anne do Jésus Hiehon, pre-
mière dépositaire, et Mélanie de Lorl, seconde dépositaire du
monastère desdiles «lames earmélites, capitulairemcnt as-
semblées k la manière accoutumée, faisanl t.ml pour elles
r]ue pour leur dite connnunanté, d'une part ; monsieur
maître ttuillaunn' Marillel, sieur de La Comboisière, avocat à
la rour et au siège présidial de celle dite ville, y demeurant,
paroisse rie Saini-Pierre, et demoiselle Marie-Anne Marillel
de La Courhoisièrc, novice audit monastère des carmélites,
d'autre part;
Laipielle dite demoiselle Marillel de La Comboisière, étant
dans le dessein de se consacrer à Pifu dans l'ordre du Mi>nt-
Carmel audit monastère de Saintes, et elle v a lait ses
épreuves et noviciat; et après avoir subi les examens ordi-
.iiJ
I
I
I
— 251 —
naircs, elle a êlé adtniso à faiiv la profession ipligieiise el
émission de ses vœux ; cl pouc y parvenir elle a U^s liuin-
blcincnl prié ledit sirur MaiiilH de La Courboisi^re, son
pèiv, d'y consenlir et seix>ncJer son pieux dessein. A r|uoi le-
dit sieur de La Courboisière inclinaEil, il a rx pressa ment
consenti que bidile diinmselle >h fille fasse bidile proJL'ssion
et émission de ses vanix, en qualilé de dame de chœur dans
ledit monastère des dames carmélites, qui n*élant point en
6tat de la recevoir sans dot, et idin que ladite coninmitanlé
soit mieux à lîn^me de subvenir aux besoins «le ladite
demoiselle dn La Cnnrbiiisière, sa lillc, la nourrir et l'entre-
tenir tant saine que malade, pi.'udant le ami^s de sa viy, le-
dit sieur Maritlet de La (lourboisit^re a constitué à ladite
Mario-Anne de I>a Courboisirre, sa fdle, pour son ainnnne
» dotale, la sonnne de trois mille livres fpfil a tout présente-
ment, réellement et euinplaiil baillée (H payée en espèces du
cours et à vue de nous dit notaire et témoins; laquelle les-
ditcs dames prieure, sous-prienie cl dépt^silaîres, stipulantes
ri acccpUailes, nul prises, cnnipléps, emboursées cl s'en sont
^coiitenlées, elcontenlent^dunt qu][taiiCL';nifjyeunaril quoi, les-
■dltcs dame^ religieuses, l'aisiiid tant pour elles, comme dit
B«sl, que pour leur dite communanlé, ont promis comme elles
■eteronl tenues de recevoir en leur dit monaslr>rc, en qualité
■ «le dame de chœur, ladile demoiselle Marie-Anne dn La
P<'.ourboisiére, de la nourrir, vélir et enlrelenir, tant saine
<^ue malade, sa vie duranl, suivant la rt'gle de leur dite
*onmnmaulé; oulre quoi, s'oblige ledit sieur de La Cour-
Itoisière de payer el faire payer par ses liérilieis, apiès son
»<lécès,à ladile Marie-Anne de La Courboisiére, sa lille,iinn renie
ou pension viagéi-p de la somme de trente livres par chaque
^nnée,exeniple,franche etquitlede toules imposilions royales,
mises ou :\ mellrc, payables sur ses simples quitlaiices en
deux termes égaux de six mois en six mois et par avance...
<'l laquelle l^dil sieur de La Courboisiére a affecté et hypo-
théqué sur tous ses biens présents et futurs et par spécial
— ttî —
sur uni! ronio <i lui duo de ctiul ('inquaiUe livn\s par (harun
au par le sieur de Fouitusou sur te hieii appelé UuulTaFd.
^ilu>'' on la paniisv:i> d'Arcis, suivnnt le contrai du v-j)!
juillet [uil -sepl i:enl deux, reçu Iturginae, notaire royal,
(x>iiti-uléelscelléàCo£e^, lu dix du même iiioisel an, Faure...
(FortHuU'sf. Fail et (>assé au parloir desdites damcâ rdi-
^ieusrs tanuéliU's dudil Saintes, en prt^seuee de Joseph-
Jcan-Baplisle l^oiseau et Jisin Jutlien, praticiens, demeurans
audit Sainli's, témoins connus et reipii^. Ainsi signe à la
minute des pn^enl'»: Hieur Marianne Saint-Joseph Eiiceliri
de La Bausse, prieure; nrur Marnuerite de Groueliy, »ou-
prieuit.'; so'ur Marianne Brehou, dépositairr : Thomas La
Courbuisim*; sieur Mêlanie di* L<irl. dépositaire; sœur
Marianne Marillcl du (jdvaire; Marillei de La Conrlwisièrv;
Marillet de La Courboisiére fds; Gariiier ; M. La Courboi-
hière; M. Thomas; M. V.. La Oiurboisiére; Thomas ; M. fl. La
Courboisièri' ; b^izabelh Marillel ; lianean, viraire de &unl-
Sorliu; Laneau, vicaire de Villars; de La Oïulure, professeur
des hurnauitcs; l»izeau; Jullien el Bigul, nolairc royal à
Saintes, soussigné.
BuiOT, notttire royaL
XV
nus. Il féene-r, — Vente pAr le duc cl I» diicliesiw d'Aî^iillon au
marécliiil de ScnecU'rc de» liarontiics d'Arvcrl cl de Satijon. — Copif
informe. Communication de U. Louit Auriiat.
Panlevanl les cruiscillers du roi, notaires au Chàlelet de
r*aris soussignés, furent pif^sents très haut cl très puissant
s<>igneur muii seigneur Kiniuiupl-ArmandDupIessis-Uiehelieu,
duc d'Aiguillon, paii" de France, compte d'Agenois, de Con-
doinois el de IMi^lo, marquis de Monçornet, baron d'Arvert,
Saujon, Pordie, prévôt de Larçay, seigneur de Biresl el au-
tres lieux, nuiréclial des camps el armées du roi, nuble gé-
nois, gonvcnieur pour le roi des ville, ciladelle, parc et cliA-
«
— 25a —
leau d(î La Fère ol chevalier de ses ordres ', ol très haulc
et puissante dame niadanie Louisc-Félicilé do Bnilian de
Plédo, dm^hos^o d'Aifiiiilkm, épouse de fimiKiil soigneur le
duc d'Aiguillon, dû lui îiulorisri'ilV'iri'tdi-spivsinlcs, dt-nieu-
raul à l'aris en leur hùlel, riie derUniversité, quartier Sainl-
Gerinain, paroisse Saini-Sulpice.
Lesquels ont par ces présentes vendu, cédé, ipiillé el
transporté, délaissé et promis suliil.iij-eiueiit l'un pOLir l'autre,
sans division ni fidr-jussiaii, à quoi ils renoncent, garantir
de tous troubles, hypothèques, dettes, dons, douaires, sub-
stitutions, évictions, alliénations et autres etnpiVIieniens
néralement quelciMiipies, à très haut et. très puissant sei-
eur Jean-Charles de Seiiectére, maréchal de Frauoe, che-
valier des ordres du roi, commaudani pour sa majesté Sl
I^a Rochelle et province? de Saint-Onge et pays d'Aunis, ba-
ron de Didonne, marquis de Pisany, SainMîeorges des Co-
leanx et auties terres, demeuranLà Paris en sou hôtel, me
des Saints-Pères, paroisse Saint-Sulpice, à ce présent el ac-
ceptant, acquéreur pour lui, sfts hoirs et ayant causes: pre-
mièrement l'île, ten*e, seigneurie et baronie d'Arverl, situé
en Sainl-Onge, à six lieues de Saintes, avec toutes les appar-
lenaucesel dépendances ainsi que le tout sera ci-après déchu>5,
consistant ladite terre en touLs di-oiLs de {î"ct ot garde,
bians el con'ées, droits de Tour et moulins banaux, côtes,
Dofragcs, antiraudage, l'uires, marchés, minage, droit de mar-
quer les sacs, poid^? et mesures, el tenant d'un côté à la ri-
vière de Gironde et à la mer Océane, d'autres côtés d'un bout
aux îles d'Oleron et Marennes, la rivière de Seudre el courauts
d'Illerou étant entre deux, appartenant par moitié à ladile
île d'Arverl et celle de Marennes el d'Oleron; d'autre bout
aux b-rres de baronnie de Itoyan et Mornac, ainsi (pi'il est
constaté, par la tour de Cordouan el par une montagne
I. Pour les Uichelifu,. voir Courfclles, IlUf. <les pttira, l. viii, \'olicf
Jfi nair$, p. SRI; llcauchr't-KiUeau, Dictionnaire des fnmide* ffuPoUou;
et ponr les Snint-NecUiirc, Buuillct, SoùHiaire dWuverync, vi, p. 82.
— 2M —
îipnelée le Piipirioii, (|iii est «ïu wMé d(.' In forél d'Arverl, tra-
voi"siiii les |iallii>, rivuVp el ninrais doux, iceux <xjnipn'nanl
une Ixiriic de pierro qui (^>t au bas de ladilc montagne près
diLsdiLs niaiai.s t.'l prés du bois de La Marn.', comprcnaril l'Ile
de Breize cl le canal dudillieu de La Mari*e par letpiel s'é-
coulenl les eaux dcsdiUîs rivières et marais doux allant dnn>
le cbeiial du ihhI franc, cl de ladite île el barannie d'Anert,
desceiidatit dans ladite rivière de Scudre, dans l'étendue des*
i|uelles limites le seigneur baron d'Arverl jouit de tout droil
de haute, moyenne el l>assc juslico el d'autres droits ci-de-
vant rlrlaillés el de nommer des uinciers de la guerre pour
tuute l'étendue <le l'île, suivaid la (piitlaiiee de finances qui
enaétépayée.duiméeparl'erolin de Hamuiit, le 3 mai 174â.
Ladite terre el bannmie d'Ar\'ert consistant savoir en six
paroisses: Saint-Ktienne d'Arvert.Sainl-St^basUen de l^a Tren»-
blade, Notre-Dame de l'Ile dunt l'église a élé transférée au
lieu d'I^taule depuis âl) ans ou envir>oi), Sainl-0\r des Malhes,
et Saint-Simplunien de Ilirée, dont l'église est détruite et esl
annexée à e^llc îles Malhes, et S<n'nt-Picrie de Chaillevetlc,
dans lesquelles paroisses sont situés les liefs ci-apr^s décla-
rés relevant et mouvants de la terre i*t baronnie d'Arverl
el chargés envers elle des droits seigneuriaux et féodaux ac-
cuulumés, savoir: le llefdu Kuuilloux, ayant droit de liautr,
moyenne cl basse justice, dont les appels ressorlissenl en la
sénéchaussée de ladite barunnie d'Arvett; le fief de Baurc-
garJ tiatts la paroisse de Cfiailleveite, ayant aussi droit de
liante, niLtyr'nn*' et basse justice, dont les appellations res-
sortissent en la sénécliaussée de ladite baronnie d*Arvcrt; le
(iel Ttx'llebois el celui de Sordonnet, y joint le fief de Ghas-
saigne, le (lel' ile Vilnenve et ceux de lîal-de-MalIre, de
L'Épignay, de LaLiuide, de Montravail, sous aucun droit de
justice situés, savoir ; les liefs du Fouillonx, Trellebois, Sor-
doimel, lie Vihienvedanslaj»aroisse (rArverl;leliefde L'Épi-
gnay dans la paroisse de , celui de La Lande dans
la paroisse de La Tremblude et le /ief de Monlravail dans
= 255 —
celle des Mathes; les prieurés de Nolro-Dainc de Coure,
provenant des libéndiLés d'anciens seigneui"s d'Arverl, aux
droils et devoirs seigneuriaux accouluinés;le droil. d'ancrage,
plat de pf»i.sson, et autres indf^pendnn.*, opparlenant au
seigneur baron d'Arvert, en qualité de propriélaitv pour
moilit^ des eonraux d'Oleron pL de la rivière de Seudre, le
four banal du bourg d'Arverl où les liabilans sunl obligés
de porler cuire U'.w pain cl payer le 10*^ de la pAle^ la Iialc, le
parTiiiel on auditoire où se retwlfiit aulrpfois la justict! de la-
dite juridicalion joignant le lii'U où est ledit lour et le tout
sous le intMiie toit avec un enjplaccment devant nù il j a
foire el marché avpc droit de pesage et di' billelte, diitit di?
banc en toute uobilité, le tout conlronlaiil avec* la lude du
côté du midi, à la iniiisun di: Pierre B-rtou, du cuiiLlianlan
domaine du sieur curé dudil lieu, du sL-plt-nlriun à Malliu-
rin Itulaud. et du li^vaid aux maisons occupées parla veuve
Margue, et ledit emplacement tenant du côté du levant et
du cuuchunl, juignanl du cùlé du nurd à la grand'ruL' dudit
bourg, les maisons entre deux appartenant â plusieurs par-
ticuliers dépendants de la .seigneurie d'Arverl; le Ibur banal
du bourg de La Tremblade appelé la halle el ladite ludle
joignant fl sons le même luit, UMianl le tout du côté du le-
vant à hi veuve Oupré, thi midi à une ruelle qui sépart Icdil
foui d'avec ladite halle, et (pii dépend aussi du domaine
ÔR ladite terre d'Anert, el loit pour les foin^s el marchés qui
sont établis audit bourg de La Tremblade avec droit di.' banc
minage, péage el billettn; un autre four banal audit bourg
de La Trernltlade, appelé doiuaim; au Viguyer, Icnanl du
septentrion à la rue Judit lieu, du midi à hi maison de la
nonnnép Chauve!, du levant h la nniison de la dame (îlimonl-
Mairand, <;l du cnuchant à nnf* ruollc qui ronduit dudit lieu
au Maine au Sousseau; un autre luur banal audit buurg ih
La Tremblade, appelé le jour des Champs, avec ses dé|>(în-
dances^ tenant du Jevanl au jaidin du nommé Roberi, du
couchant à la rue appelée dessous, du midi à la maiï^on et
— 356 —
nppciilis du nuniiiR- I^leu, du so|iteTiti'ion>i );i innisnn el jnr-
din du noiniiié Roz, et y compris une placo ({ui esl dovani
ledit i'uur i-L qui en dt'^poiid, H joiiilaux iipparlf.'naiK:e$ diidil
Lalcu; lesdils fours hiiniiux nobles H exempts de toutes
charges; une uiaisttu et emplacement sil né audit knirg do
Lu Tremblade au lieu de La Court , acquise par
coulral du ^1 févrit'r 1747, passé devant Olai*d, noiaiiv
roval audil lieu, du sieur Hov et de la ilemoiselle Aurimix,
sa l'euime, en laquelle ledit seigneur d'Aiverl a fait Imnfih^rer
son punpiet et auditoire par anvtdu parlement de Bordeaux
du 1748, et 01*1 se rend ueinetlrmenl ta justice
aux jours d'audience ordinaires et accoutumés ; trente-deux
aiivs de marais salaris saunes par Pierre Pasquier. situés au
lieu appelé Li I«itsse, pamisse de LaTi-emblade, avi!c lejas
qui abreuve lesdils marais, tenant du levant au chenal de 1^
l^sse, le pont eiilrc deux, dépendant de ladite seigneurio,
du couehiinl à des marais dont joiii.vsftit Ifs pères jacobins dû
I'aris,du midi et du septentrion anvdils Jacobins ; cinquante-
huit aires de marais salans saunes par Thomas Guérin et
Guy Romieim, situés au lieu appelé Oanville, louant du le-
vant au sieur Itacine, du couchant ti l'avenue du sieur Gal-
serl, dn septentrion au sieur Itiviére et du midi au sieur
Itacine^ le fund desdits marais appartenant à ladite seigneu-
rie d'Arvert qui a la moitié du sol qui se lait dans lesdits
marais; soixante aii'es de maitiis salans saunes par Marie
noibmil, situés en la prise de La tlrande Mnlurie, en un nii^nie
champ, tenant du lovant au ^ienr Jtiviêre, dn couchant ili la
nommée Bai'geau, du midi à la veuve Jean Germon cl du
nord aux héritiers Jean Beau ; trois livres huit airesdc marais
salans apparliMiant à ladite seif;neurie, situés dans In prise
de Miblos, chàti'llf'tnf de Maronnes, en denxchaiiq)s saunes par
Jean Gaillard^ l^njuil du côté du midi au jas de ladite prise,
du côté du septentrion au ruisseau d'un bout dn li'vanl uL à
im ruisseau qui abreuve le jas dcsdils marais, du couchant
an marais dudil sieurGailbrd, lesil ils marais sujets àdixmes
- 257 -
seulemenl de M"»" l'abesse de Sainles, à raison do dix un du
sel qui se fait; Ireiitc aires de marais salans satinés par Eli-
sabeth Chevalier, silité dans la prise des Malhes, paroisse
de \ai Tremijlade, tenant du levant [m ruisseau de Georges
qui abreuve lesdits marais, du midi an sieur de La Rivièiiï
fil au sieur Gemionl, du couchant A la Renaud, du sepleii-
Irîon au jas; vingt aires de marais salans saunes par le
uuinnié Fonlenelle, sittK'^ au lieu appelé Anvetle, tenant du
levant au sieur Oittard, du couchant au jas de l'avenue
Gallcbort el autres, du niÎ4li au ruisseau qui abreuve lesdils
marais el dutiepreiUrionan sieur Kac.Jne; dix aires de marais
salans saunes par l*'dil Fniitenolleet par le nommé Hivièro,
âilués audit lieu dans un chauip de marais, dont huit livres
leuant d'aulre pari au sfeur Hivière ; vingt-six aires île ma-
rais dudit lieu saunes parTiiouiab (jnériii el Jean Genetin
tenant de toutes parts au sieur Hivit':re; dix-sept aires de
marais salans audit lieu, saunes par Jean Auriaud, tenant du
levant à ki riunnnée Chesuard, (uns lesdils marais salans
nobles; six journaux on environ de prés nobles ne payant
rien, di^pcndaril de ladite terre d'Arvert, lenaot d'un côU^du
levant an clu niin <pii cmiduil de iiin^i' aux Klins, du cou-
chant aux prés d^N Sauva-^el le cours entre deux, el du midi
aux sables des Estins; la Juièl appelée la l'orôl d'ArverldeTé-
tcnduo d'environ une demîdieu de longsur eiivinm un quart
do lai^c. ladite Ibrèl phinlèe en arbres de pins cl de cbènes,
tenant du côté du levant au rtianpii/al de liuyaii, du cou-
chant à l'étang di' Bryat, du M!ptejitiinij au marais appeltî
l'Étang, du midi à la rivière de Gironde au bas de la mer
Océane, el dellendii du côté de la mer par des montagnes de
sables enire deux, d'environ flenx lieues de longueur sur une
de lai^e, qui sont en dmuaine de ladite seigneurie d'AiTert;
dans latpielle iorèl les paix>Isses d'Arvert, da La Tremblade,
des Malhes et Dirée onl un dioil d'usage de bois mort el
mort bois pour ùlre consommé dans l'élendue delabaroiinie
sans pouvoir en vendre ni transpurler ailleurs souspeiiie de
Archiv«<t, iwiit 17
— 258 —
coori:>caliuii et d'amande, tiioyoniiiiiil une redevance de quinze
sous pour chaque l'eu que luus les hahilunts !>ont ubiigés de
payer au seigneur d'Arvert, au nioven de la<{uelle cliai-ge et
redevance ledit seigneur d'Arverl ne peut vendre ladite foi-él
ni la faire exploiter i|u*en (|uaranlc anncVs et en quaranle
coupes suivant et conrorinénienl aux transaclions |>a!^^^
entre les seigneui-s d'Arvert et les liabilans de l'île dWrvert,
le< 47 février \'tlS et 28 seplenibre 1751 ; le bois iiunnné
1^ Gan>nne de BuurrelTard, ooiilenant 100 journaux ou en-
viron, tenant du levant au lieu des lïlslins, du couchant ii
Acs montagnes de sables appel^e.s La Rousse, duinidi àd'aii-
Ires montagnes appelées Négrevaux, et du sept*-*ntrion au
marais doux cpie l'on apptelle Marlinac, Kaparaitle et Gur-
teniver, dans lequel bois les habitans ci-deA.sus ont druit d'y
prendre de la brande, œnform/unenl aux transactions ci-
dessus énoncées ; un autn> bois Uiillis nommé La Garenn^^
des Malhes, conienanl soixante-neuf jouniaux ou environ el
dans lequel les habitans n'ont aucun droit; les étangs de
Breja, Buze et S<db(in)f ' contenarit trois cents journaux ou
environ; une pièce de brandard, sables et |»aturaux, ap|>e-
léc vulgairement les Rrandes, joignant la garenne de Boure-
fanl, conienanl six cents journaux environ ; la propriété de
toutes les montagnes de sables qui environnent la forêt d' A r-
vert el ipit sont situées dans la limite de ladite baronnic
d'Arverl ; drojl de liautje, moyenne el basse justice en séné-
chaussée, droit (le guérie cl de tous autres droits apparte-
nant h un haul justicier ; droit de chasse, de pèche el tous
les droiu seigneuriaux, droit de rente de 15 sols pour Tu-
sage des bois mort cl mort bois dil par chn^pii" feu par louii
les habitans des paroisses d'Arverl, La Trembiaiie, les MaLhes
cl Dirée ; droit de dixième inféodés suivant la transuctiou
passé entre le seigneur cl le curé d'Ai-vert pardevaut Des-
i. L'étuii^ de Salebeuf, c'esl le cloftoe des Rouches. Voir le plan du
Si octobre IHSU.
259
maires, notaire au ohâlclet de Paris, le dernier avril 1054 ;
droit de tcrrag»^ tant en lili^ qu'en foin ; droit de terrage en
vin, qui se [Jine [wr MiiN'reitls teniincitîis ai' la ifire ou es-
|X'ee de raisin qut! tei-dils leiiancieis suiit obligé:? de Cuire
porter au pressoir du seigneur; droit de fours banaux dans
les paroisses d'Arverl el. La Tremblade; droit d'ancrage sur
le port; droit de ininajfe, halle, foires el niarrhés; droit ih
carnalageel gtMif'ialfiin'nt tuilier les amandes qui se pronon-
cent par lejugesiiil pour raison dr délits mniinis dans les
bois ou de toute autre; laquelle (erre el baronnîe d'Ar-
veil est chargé*' de payer anmieleiunit au sieur arcliiprètre
et curé d'Arvorl la somnn' de deux cents livres, au juge tt
procureur d'office des gages liarbitruires, de tenir et avoir un
oonciei^'e pour les prisons dont les gagi^s sont liarijitraires,
et d'avoir trois gardes chasse et forêt dont les gages sont ar-
bitraires; plus ladite leriv cbai-gée du droit d'usage de bois
mort el mort bois djins la forêt d'Arwrl, dont il est ci-dessus
parlé» en faveur dfs luibilans des paroisses d'Arverl el La
Ta'Uïblade, des Mallies el llrrée, nioyennanl une redevance
de quinze sols par feu, dans laquelle forêt d'Arverl le sîeur
Rreinond d'Orlac prélLMid un droit d'usage de seiziî cfiUs
biWbes pour II' cliaulTag)' de mmi Iiôti*!, pour raison duquel
droil il y a instance aetuellenionl pendante au parlement de
Patis, de la poui"suile et de révi'^nenn^nl de laqmdle mondit
seigneur ac<]uéreur deiiifure cliargé et néanntoiits <iécbargé
par ledit seigneur Vfndi'ur des arrêragtîs dudil droil jusqu'à
ce jour en cas que ledit sieur d'Orlac parvienne à \o faire
connnuer,sans néanmoins que la présente déclaration puisse
nuire ni préjudiciel aiidil seigneur actpién'ur et puisse don-
ner audit sieur irOrlm^ plus de droit qu'il n'en a.
Secondi.'inenl la terre, seigneurie et barotiic de Saujun,etc.,
sise en Saint-Onge, h ([uelques heues de Saintes, la chiîel-
lenie du Cliay et le bailliage de Ribérou^ le tout consistant
eu deux paroisses, savoir; Saujon et le l^haix, en un château
et maison seigneuriale, niailérit', terres, préis, marais, mou-
- 960 -
lins et ditiiU d^[)on().inL dt^ ladite tcrr^ ainsi (|u*ll on âuit : Lo
chAteau composti de tnjis grands curps dr logis, de quatre
gros piivilluiis aux quatre coins, une cour au nrilipu lorméo
d'un grand lunr an milii^u duipiW est un ln>s b>^in |>orlail
et un pont de pierre pour entrL>r dans ladite cour, ledit clià-
teau couvert d'aidoiifes ayant un jardin par derrièrtî, une ler-
rassti entre deux, unr* alliV d'arbrt'ïi à ojilédujardin, elélaiil
entouré de fossés, tenant pardevant au chemin qui conduit
dudil lieu dans la grande rue dudil bourg de Saujou ipii va
à Marennes et à liuyan, par derrière à une chaussée et che-
min qui conduit au pré de Uibérou, d'un eâté au chemin qui
conduit par ladite allée ci-di^'^us désignée un village de La
Lande^ d'autiv côté aux marais dépendant de ladite seigneu-
rie, un petit ruisseau entre deux ; lequel chiUeau tombe actuel-
lement en ruines et est inhabitable et ne pourrait être mis
en étal d'habitation que moyennant une dépense considéra-
ble; pourquoi ledit seigneur acquéreur se réserve de le faire
démolir après avoir lontt'sfois fait constati^r juridiquement
l'état d'inhabilalion où est ledit rhàleau el la somme néces-
saire qu'il en coûterait pour le faire réparer; une métairie
proche et joignant k'dit château appelée la métairie du châ-
teau Saujon et Ménagerie, composé d'un logement pour le
fermier ou métayer, à côté de laquelle est un ballet couvert
de tuiles pour l'enfermer une partie des gerbes de grain de
lailitp mntaine ; une grange d'i^nviroii quarante piedsdelong
sur trente de large soutenue de pilliers de bois debout ; dans
la largeur de ladite grange se trouvent les écuries sei-vant à
mettre les Ixeufs et vaches de ladite métairie et le surplus à
placer les fouins, paille el autri;s fourrages ; à côté de ladite
grange sont plusieurs paies à brebis, cochons el autres qui
ont de plain pied en longueur cent-dix pieds sur dix ou douze
de tarife avec cinq portes cl nmrailles de séparation entiiî
eux ; proche de la jnétairie deux grosses loui-s fendues, dé-
couvertes, servant aulrefois de colombier; un petit jardin el
place teuaiil ladite métairie du côté du le\anl et midi aux
Î6I
quércux, airs et places, du côté du cniir.hant et septentrion
à une pièce de terra dé[)(Midanl de ladite niétérie ; dix jour-
naux on environ de terre liibourable en une pièce dans la-
'lie est
I
I
I
du inélayi
tenant
<hi lovant aux hjUinicnls di^ ladit*' TniHairie et au jardin des
héritiers La Lande, du eouchant à une autre terre de ladite
métairie, fossés el palisses entre deux, du côté du midi à Tallée
d'ormeaux du bois du cli;'itj*au, et du si^ptcntrion an clieniin
qui (.(induit durlit bourg de Saujon à c-elni de Lislattes; nnuf
journaux de terre nu environ au bout de la pièce, tenant du le-
vant à lapièr^dcteri'c ci-dessus, un fossé entre deux, du midi
à l'allée du cliAteau et dn septentrion au djerniii de Saujon A
Lislalles; un journal ou environ de t<MTe au bout de ladite
pi^ce entre le boi> erle chemin, tenant du côté dn coucbant
aux antres terres de la métérie, la roule entre deux; vinpl-einq
journaux ou environ de terre labourable en une pièce tenant
du entédn levant et du i ouchanl aux terres des héritiers d'An-
drée Marlet, fo>sés entre dt^nx, du côté du midi aux autres terres
de In métairie et aux marais pacageux, du septentrion au che-
iniu de Saujon à Lislaltes ; dans laquelle terre est un demi-
journal de bois taillis; mw. autre pièce de terre renfermée de
fossés contenant sept journaux ou environ, tenant du côté du
septentrion à la terre ci-dessus et de tous autres parties aux
marais pacageux dn château ; une antre pièce de terre conte-
nant quatre journaux ou environ, tenant du côtt^ couchant cl
midi auxdits marais pacageux et du levant et septentrion aux
bois ; une autre pièce de terre contenant deux journaux ou en-
viron, tenant du levant au jardin du ch<\lean, un sentier en-
tre deux, des boulai du eouehani et septentrion aux bois ot
allée dn diAteau, et du midi aux ni;nais; un»' autre pièce de
terre labournble contenani, dix journaux ou mviron, située au
lieu appelé le Grand-f'ré, procbe le bourg de Saujon, tenant
du couchant aux prés de Bourdon et au chemin qui conduit
de Saujon à Saintes, du levant aux prez de la .luslice et au
pré de Guillanov^ Contard, un fossé entre deux, dn côté du
— 502 —
soplpiilrioii nu pii^ dos hiîriliers l*iL'rrt* Bouiiiicl vl la inimMin'
Durand, un fossiê eiilrc deux, tlu midi à nti prr df^poiidanl
de ladite métairie; une piiVc de pri^ appelée le Pn'-Salé, c«n-
lenanl ipi.ih'e journaux ou envinin situé proche k* marais du
chAleau, un ruis>eaO enln^ deux, tenant à une vallée qui va
du moulin à venl au {^and moulin de Hibêron; une antre
piAcc de pré contenant quatre journaux on environ, appelé
le pré des Tamarins, tenant du l'ùlr du midi ;'i un Riss** l'our-
!«(er qui va au nioulm de Kibéittu, du levant an pré dépen-
dant du chÂteau, du eoueliant à In valléi> nn Ut^ entre deux;
une autii! pièce de pi-é et jonclière, contenant dix journaux
ou environ, situé au même lieu, tenant du li'vant et au cou-
chant aux pré<^ de la Justice de Bourdon, du ^septentrion à
In terre ei-de.ssus, nu fossé cnli*e denx,'*et du midi aux prés
des sieurs Dubois, Druel, Broohard et aulnes terres de Jean
llenéteau, un Ibssé erili*e deux; dans lequel terrain est une
motte h faire le chanvre, contenant 30 carreaux on environ;
un marais appelé le Marais parageux contenant quatre-vingt
journaux ou environ, tenant dn côte du seplentrion aux bois
du chftlean, aux terres de In métairie cl h la rivière de Seu-
dre, du Itonl du levant- n\ï jinlin du chi^teau, d'autres L)ouis
au Marais pacageux d'André Martel, un fossé enti-c «leux ;
deux journaux ou environ de prés situés pnichc el joignant
le chftlean, du c(')tédu soptentiiou,[lenani| du midi aux prés
de Jean Moulîni'an, un fossé coursier entre deux, du levant
an jjifdin de Kené Maillet, les héritiers Horry. Jean Gascon
et autres, un fos>é coursier entre deux dépendant dudit pn^,
el du couchant au pn'î de la métairie de la Ménagerie; une
autre pièce de pré de 3 A 4 journaux environ situé nu lieu
appelé le Orand-F^ré au pei-ez tli* Hnnrdun k prendre en une
pièce de dix journaux du côté dmlit perex, confrontant aux
prez du sieur l)ul)ois ; une pièce de bois contenant Irenli»
journaux ou envir-on appelé La Oaillefuurche des Morts, te-
nant d'un enté au chemin qui conduit du village de Saujoa
à Clicvré, d'autre coli"' aux terres de pinsieui's, d'un Ixjut au
— -263 —
bois (lu sifiur Isaac Thorrtas de Biftllot; une antre pièce de
bois appelée La Pelile-Touchc Brelay, contenant 7journaux
ou environ, tenant d'un côté au chemin qui conduit de Che-
viV- à Miinsaeri, et des deux hmils aux terres et bois du sieur
Daniel Ganéché; une autre piècn de bois appelée La Grande-
Touche-Brelay, contenant 7 journaux ou environ, tenant
d'un côté au sieur Jacques Pain, d'autres côtés aux bois el
l<?rres du sieur Ganéché, un Tosm- dépendant dudit bois entre
deux, d'un bout an chemin qui conduit du Vivier chez Pinet;
une autre pièce do bois appelée Boultecnird contenant 7 jour-
naux ou environ, tenant d'un côté et d'un bout aux bois et
terres du sieur Garréchi', d'autre côté aux terres el pn^s de
la métairie de Cbez-Piuet, un sentier entre deux ; un moulin
à vent situé prDche If jardin du chilleau, qui n'a que la tour
di^Tïioulin et qui tient de toutes parts aux pràs du domaine,
du cf)Ateau ; un moulin à eau situé au lieu de Biberon sur
le bord dudit lieu, procbe Saujon, ayant deux meules tant
pour le moulin à navet et l'autre i'i tourner, le logement du
fermier au-dessuh el des parcs à côté du moulin pour loger
les bestiaux, tenant le tout aux marais el cours d'eau qui des-
vj'ui du pont de Saujon, du couchant nu port de Bibérou,
fin midi <*i tu rue qui conduit dudit Ribérou à Saujon et du
septpiiliion nu ujarais paca^eux dépendants desdits moulins;
un marais pacageux dépendant desdits moulins et les joi-
gnant du côté du niidi, contenant 7 journaux ou environ,
renfermé de toutes paits de la rivière et de luisseaux du côté
du septentrion, et du cunchant aux marais du chilleau, el du
levant au pré dépendant du moulin ci-aprés, un fossé entre
deux ; une petite pièce de pré reiirerniée de fossés et du che-
nal proche ledit moidin, conlennnt un journal 1/2 ou envi-
ron; deux journaux ou environ de prés renfermés de fossés,
situés au-dessus de Ribérou, procbo le lieu de Peudry, entre
II! |>elii moulin à eau el à vent de Biberon, tenant d'un côté
au pré du sieur Bernard, d'autre côté aux dépendances du
petit moulin ; un autre petit moulin à eau de Ribérou, situé
— 364 —
proL'hc linlil lieu et du villjigc do Peudr)-, avoc un bj'itimenl
k côté povir ItigiT le fermier cl \es liesliaux, tenant le tout du
c6u\ du midi au chenal qui laillournnrl'> moulin ol h la mai-
son du sioin MoiilK'rlan, du muctiaul au ruisseau i|ui joint
I(* purl dudit ItiLit'i'uu cl qui descend à la rivièiu di* SiMidre,
du levant .i la sillarge du sicnr Lnnijlois el du cuucliunl [i
un ruisseau qui s/'i>an; \p domaine dudil moulin el le pr^
de Pienv n^rnard : un moulin t^ vent appelé Paris, Mlué pro-
clii> t''dil liru, autour duquel r>^t un jtrêconlenani deux jour-
naux ou environ, tenant d'tme pari à la rivière de Scudre,
d'antix' c;oté nu pré dèpiMidaut du ^uid moulin, à celui du
itieur Bisseuil ; diviit de haute, moyenne el basse juslici! et
tons droits appartenant h un haut Juslieier; droit degnieriet
de chasse el de pitlit', dioil seigneuriaux, droit de foires el
Tnarrhf's toutes les semaines; droit de minage, droit de ter-
rage el rente en blé, argent el d'autre nature; droit de lerrage
en vin tpii se paii' par divers t"'nanciers de la terre en espèce
de raJMJii quf le^liu lenaiiciers sont obligés de faire porter
au pressoir dudil seigneur ; droit de péage cl billelle; droit
de port de Ribérou ; un four banal ; un autre Tour nommé
le four banal, appelé leyrarnl four Itanal de Saujon; le greffe
de la justice et griierie ; ilntil de cariinelafie ; les amender
qui soril prononcées aimuelleiiienl pour délits dan>> les bois
ou aulivrnent ; laquelle terre et baronnie de Saujon esl char-
gée de gtiges qui se paient annuellement an baitly et aulres
ofïiciers ; el générah'ineni toutes les eirconslauces el apjuir-
lenanees et dépendances desdites lern^*:, s<*igneurie el baron-
nie d'Arvert el S^injon en l'élal quelles sont actuellement
avec tous les droits, noms, raisons, actions, resandans et res-
sissis qui peuvent appnrienir aux rlites terres el baronnie et
en dépi»ndre, sans aucune chose réserver ni retenir, les noms
exprimés tenus pour exprimes, sans néarunoins être par les-
dils seigneurs et dames vendeurs garanlj; de l'exislancc de
tous les droits ni de la mesure sous énoncée, n'entendant
ciimprendre djins la présente vente que tout ce qui dépend
— 565 —
I
I
liesdilPS Iprres cl lem uppnrlient dans icolles s-aiis en rîpn n^-
serveret tel quelps anciens soigneurs desdites lerres d'AîTcrt
et Sïidjon en onl joui ou (li^J4»inr; ;i|i|t;irU't]arilli*sdilesl«iTOs,
seipnonrie <*I harimnin d'ArvtMC cl Saitjon î\ niondil s^ignmn*
duc d'Aiguillnn, savoir: la lorrcel baianriiod'Anerl au moyen
de la ventn et rétrocession qui lui en a été faite par mons<*i-
giieur fjOuis-ri-auçois-Annaiid Ouplessis, duc do lïichelicu el
do Kn:)nsa(;, pair (M inaréclutl tie France, chevalier des ordres
du roi el 1"'' genlilhoninic do. la chinnbrp do sa majesté,
par contrat passé devant Ko Ghaiitciir, notairnà Paris, el son
confrère, le 18 février 1750, ensuite du contrat passé devant
ledit Le Chanteur, iiolain-, \f 'û'i mars 175^, par lequel
mon dit st^igtinur vondeiir. comme l'ayant acquis di^ son al-
tesse r(>)'ale madarnt^ LiiuisivÉlisal>eUide ttourl}on, priiicosse
du sang, veuve de son altesse royal monseigneur Louis-
Amiand de Rourhon, prince de Conly» prince du s^ang, par
contrat passé dmant îïrono, nolain^ k Pïïris, el son coid'rére,
le lît janvier 1750, à laqu'Olc diti^ damo princesse de
Couty ladite l^-rre et baruiinie d'Arverl appartient au «loyen
rie l'acquisition qnVUe en avait faite des créanciers de mes-
dames Marie de Vignerot, duchesse d'Aiguillon, premièiNî
du nom, el Marip-Madfhuni'-Tliérèzii de Vignerut, duchesse
d'Aiguillon, seconde du lunn, par contrat passé devant Ser-
vais et sou confrère, notaires à Paris, le 3 septembre 1730;
auxquels sieurs dirccleui's et créanciers nbandonnemenl avait
été fait de ladite terni et baroniiie d'Arvert ainsi que d'au-
tres terres et biens par acte des ISmai et "27 juin 1758, passé
devant le sieur Gervais et son confrère, par ï'cw monsi^igncur
Louis-Armand de Vignerod, marquis de Richelieu, el maître
Jean Saudré, avocat au parlement, lors de (mot saule) de
mondit seigneur In maréchal duc de Richeheu, qui les a ra-
tifiés depuis en majorité, ainsi qu'il appert par l'arrêt con-
tradictoire du ]Mrl('ment du "21 juillet I7â(>; auxquels sei-
gneurs feu marquis de Richelieu f't maréchal duc de Riche-
lieu ladite tciTe et haroimie d'Anert appartenait ainsi qu'à
'M
scigno
ir b<?iiéiicf
dur de Riche-
la danio d'Alesim*, sav(tir: andil feu
nventairc,
cliat'un pour 1,4 de madame Marie-Mad<*l(*ine-Théièze, du-
chesse d'Ai^uilldii ; h moiidit seigneur le maréehal duc de
Jiichtfhou en qualilé de (ils el héritier aussi par bénéfice d'in-
viTitairc de la mi^iiie dile (hicliesse d'Aiguillon el de ladile
dame d'Alesine, en qualilé d'hérilièrc de la dïlc dame de
Oiicslain, sa mrnMpii niait hériliéi-e hAnéfieiaire pour l'aulre
quart de ladite duiiie duchesse d'Aiguillon ; à laquelle la
dile lerre el haronnie d'Ai"verl appartenait en qualité de nièec
el léj^atain? universelle de ladite Marie, duchesse (l'Aiguillon;
à laquelle ladile terre et birormie d'Arverl appartenait
comme l'ayanl acquise par contrat pa:ïsé devant l'arque cl
son confnVe, noiaires à Pai*is, le 8 mars 1 675, avec d'autres
bicfi!) audit feu seigneur duc de Richelieu, père de niondil
seigneur le maréchal de Richelieu, nioyennaril la somme de
quatrt' i eut vingt deux mille livres, en paiemenl de laquelle
ladile diiitie lui aurait lors t'ait ivmise, et ceux appelés après
lui h la substilutiou des biens do feu monseigneur le cardi-
nal de Uichelieu, de cinq cent deux mille cent cinquante
deux lianes sepi sons nenf deniers à elle contre lui adjugée
pai' arrêt coutradicloii-e et exécutoire de la cour des 5 scp-
Icmbre, 3 décembre 1674, pour le reliquat du compte que
ladite dame lui avait rendu de l'administration qu'elle avait
eu des })iens et succession de rnorulil seigneur le cardinal
de Richelieu, ainsi qu'il est plus nu long énoncé dans ledit
acte d'abjndonn«'inenl el dans le ixmlrat de vente fait à ma-
dame son altesse royale la princesse de Gonty, par devant
ledit Gervais et sou confrère, ledit jour 3 scplcinbre 1736;
el arrêt d'homologation d'iceluy: et la terre et baronnie de
Saujon eomme seul héritier par bénéOec d'invenlaiit; de feu
monseigneur Armand-Louis Ôiiplessis de Richelieu, duc d'AÎ-
guiJIon, pair de France, et madame Anne-Charlotte de Crus-
sol, sa IVinme. ses père et méi*e; auxquels elle appartenait
comme l'ajant nequise de Henry, comte de Seuectère, che-
I
— 567 —
valier do? onlies tlu roi, lieiilcnanl général dt^s nrriiécs, par
coiilral passé fl*?vant Daoust, nolair^ h Paris, et son confrère,
le 2 mars 1742; lequel siMgneur coriiU; (1« Seneclèrc raumit
acquise des diroclf.'urs des cn-aiiciers desdites daines duches-
ses d'Aiguillon, première et seconde du nom, dans une assem-
blée el délibéralion desdils eréaiiciers re<^u par Gervais, no-
taire à Paris, le lerdi^pombre 1734; aiixquds créanciers la-
dile (erre appartenait en vertu desabandonnemi.'nsdes 18 mai
el 27 juin I71S siisêiioinés, comme |)rovenaiitj ainsi qnfî la
dite terre d'Arvert dont la propriété est ci-dessiis détaillée,
de la succession de ladite l'eue dame Marie-Madeleine-Thé-
réze de Vignerol, duches>e d'Aiguillon, se^conde du nom; à
laquelle ladite terre iuait élé vendue en qualité de légataire
universelle pour les hietis situés en pays e,oiitniniers, et héri-
tière, instituée pnnr les biens silués en pays de droit écrit,de
ladite Feue dame Marie de Vignerot, duchesse d'Aiguillon,
pi-emiére du nom, sii tante, pour monseigneur Armand-Jean
Duplessis, duc de lîichelieu ft de Fronsar, pair de France,
par contrat passé devant Ganiot, notaire à Paris, le 25 août
1G80, pour d«"meurer quitte envei-s madame la duchesse
d'Aigui[lf>n, première du nom, leur tante commune, de la
somme d** cent ln>js niiltc liuil cent suixunte-iiix-tmil livres
que ledit seigneur duc de Kichelii'u lui devait pour arré-
rages de rente par elle payée en ra4quit dndii seigneur son
neveu aux ciéanciers de la succession dndit feu seigneur car-
dinal de Itichelien, dont l'élat a été annexé ù la minute du-
dil conirat dudit jour 25 août I(î80; relevant lesdites terres
d'Arvert et de Saujnn du roi, en toute justice à cnnsf de son
itédcSaint-Onge on d'autres seigneurs dont elles peuvent
mouvoir et relever el chargées de telles renies et devoirs sei-
gneuriaux et féodaux qui peuvent i^lre dues, que les parties
n'ont au déclarer de ce enquises, pour toutes et sans autres
charges ni redevances quelconques que celles sus exprimées
franches et quittes des arrérages desdites redevances et char-
ges de tout le passé jusqu'au i''^ janvier 1758 ; duquel jour
— 268 —
inondit seigiiour acquéi'eur entrera en jouissance desdil
leirespourpar luiiît ayantcanse en disposer en loulepropri^U'
louli'fois exempte de tous droits seigncnriaux à (Viuse des pré-
sentes, pour ce (pii en relùve du roi attendu te prtvilè^'e des
l>arlies eoinnie chevalier des ordres du rot, se iv.servant oc-
pendant mondil seigneur vendeur lu coupe de la for^l d'Ar-
verl de 1797, qui n'a [kis (Hé cxploilée. Celte vente Faite à la
charge p;ir l.'dit seigneur acquéreur, ainsi qu'il s'y oblige,
d'culirliMïir les baux subsisL.uit desdites terres si mieux
n*aime, en dépossédant les fermiers, indemniser mesdil.s sei-
){neurs i-l dits ducs el duchesses d'Aiguillon de domages et
inténMs qui pourniieni èlr*e prétendus contre eux par Irsdils
Cenniers en 4:as de dépossessinu ; plus h ta rharge de l'ac-
quillenii'nl annuel des charges réelles de ladite terre susénon-
cée à dater dudil jour !•■'' janvier 1758; el en outre moyen-
nant la sonnne de :^ix cent mille livres francs deniers, savoir:
qualri' (pnl cin^^uante mille livres pour ladite baronnie d'Ar-
vt-rt H ci'til rfnipianl(j mille livix^s pour la baronnie de Sau-
jon, laquelle somme mesdiLs seigneurs et dames, ducs et du-
clïf!ssfîs d'Aiguillon délèguent par les présentes à mondit sei-
gneur ac(|uéreuriKniréiriî par lui payés en leur acquil, savoir :
deux iPiil mille cent livres à M. le président Bernard de
Routainvillers, à cx)nstitulion de rente au denier vingt, en
deux parties, une de cent soixanie dix mille cent livres, et
une de Irenle mille livriîs faisant jïarlii' de la plus grande
rentn eonstiluée à M. Samuel Bernard par coniral p;»ssé de-
vant Tcxier, notaire à l'aris, le î* noveiidirL- 17"{G. par son
altesse royale madame la princesse de Conlj-; laquelle somme
de deux cent tnilte cent livres avait été déléguée sur le prix des-
ilites ventes et nMrocession de ladiip Inné d'Ai"veri desdits
jours "25 mars 1752; soixante mille livres dues à monsieur
le comte de Chabot, aussi à constitution de rente par contrai
passé devant Le Cbanl-eur, notaire à Paris, le "l'î mars 1752,
aussi déléguée sur le prix desdites ventes et rélmce-ssion sous
datée; vingt-cinq mille livivs à Jean-Baplisle d'Auvigneaud,
I
— 201) —
aussi h consliliilion de l'cnln par conlr;il \}i\^>ô. dcvatu Hro-
nod, noliiin?. If ItisepU'iiibre 175:î; le loul par privilège sur
iadile li?rn.' *?l bammiie ilAiveil «H ses d^peiiiiances; vingl-
six mille livres à lieiïioi.sellù iiharlûlte Foissin, veuve de Jeun
Corlinel, tré^jner de France à Grenobli*, pur eonlral decon-
slituliui) pass6 devant LanlJKuiiVe, notciiro à Paris, le 19 auûl
1751, et ratifié pur inudaiiie la (liiclu"ise d'Aiî^tiilloii paraclc
passé devant le in^me imlairr, le l»'* décembre 1751 ; vingl-
quatre mille livri's à M. liouillé de Pluisance, suivant di'ux
contrais des 24 juillet 1750 et 30 juin 175-2, à wjuslituliiin;
soixanle-ciufj mille livres restant de soixante-dix mille livres
à M. de La lïuixiére, par (liiiigalinn passé deviint M. Ladi-
guière et son Loulrère, nut;ures à Paris, le !) janvier 1753;
cinquaiitc-six mille cinq cent livres, h compte sur les soixante-
cinq mille livres dues au sieur Mouron de Chalîgny, aussi
par obligation du 2 août 1 75fï, passé devant maîtiv Lr* Con)j)te,
l'un des notaires suussij^nés ; le tout hypothéqué sur la leire
d'Arvert ; vingl-einq mille livres h son altesse royale ma-
dame la princesse de Conly; In'titL'-huit mille livres à M. le
président d'Aligre; le tiiul pur privilège sur ladite baronuie
de Saujon; Irenti'-liuit inil^' ipiatrc cent livres dues à M. Tîe-
noitPicbuii et Gnine/, àeoaslitulion de rente, dont cinq mille
livres de principal au denier vingt-quatre,ellrenle-lrois mille
quatre cent livres de principal au denier cinquante parle con-
trat du mars 171!) devant Chèvre, notaire U Paris, el litre
nouvel passé tlevant Ladiguiére, notaire à Paris, le 20 juin
1755; trente-quatre nulle livres à M.le comlede Maurepas;
et huit mille livres au sieur Dionis de Carrière à constiluiron
par contrat passé devant Dn]>ois, notaire îi Paris, le 18 jan-
vier 1748 ; en conséquence desquelles délégations niondil sei-
gneur acquéreur s'oblijic de payer lesdites sommes en princi-
paux arrérages ou intérêts et autres accessoires en l'acquit de
mesdits seigneurs et dames vendeurs el ce à couiplcr du 1er
janvier 1758, eu sorte ipi'à compter dudit jour mesdits sei-
gneurs et dames vendeurs n'en soient aucunement tenus sans
— 270 —
cepemianl qu'ils soient obligés de payer Ir^^itos sommes dé-
léguées en principaux ou intérêts et arrérages qu'aux inènies
termes et aux niétnes denier» qu'elles sont dups pour iiies-
dils seigneurs et darnes vendeurs et sans que la présente obli-
gation puisse rendre exigible sur ledit seigneur nofiiéreur les
sommes dues à constilutiou de rente, lesquelles sommes il
Remboursera à des bonspoinls et aisémentaux termes auxquels
en sont lenus mes seigneurs et dames vendeurs; au paie-
ment desf]uelâ six eenl mille livres de lu maniéiv sous expri-
mées, intérêts ou arrérages des sommes sus déléguées sur ■
iceux aux deniers qu'ils sont dus; lesdits biens susvcmjus de-
meurent par privilège unique expressément réservés, alfectés
et hypothéqués et outre mondit seigneur acquéreur y aftcete,
oblige ethypolhèque tous les autres biens présens et k vunir
san.s qu'une obligation déroge h l'autre; cl seront les paie-
mens des ^omm<;s susdéléguées laits en espaces sonantesd'or
cl d'argent el sans aueun billet de (Quelque n;Um-e qu'ils soient
nonobstant tout éilit, arrêt du conseil et déclaration du roi
à ce contraii'C aux l>énélices desquels uiondil seigneur ae^jué-
reur a dérogé et renonce eu l'aisanl par lui les paîemens des
sommes prineipiiMs susdélégiiées aux 4;réanciei*s à qui elles
sont ducs, il se rei*a subroger aux droits, privilèges et hypo-
thèques desdits créanciers pour plus de sOreté de la garantie
de la pi-éseule vente. {Suivent de fumjs tiètails Oc dettes^ créan-
ccSj etc.)... Et pour l'exécution des présentes mesdils seigneur
et dame vendeurs uni élu leurdomicile solidaire à Paris, en
leur hôtel snsdésignés, et mondit seigneur acquéi*eur a élu le
sien aussi en son hùlel susdit auxquels lieux {Formulas}
Kait et passé à Paris ez-demeures des parties le H féxTier
175H; iH oui signé la minule des présentes demeurées ù
Bouron, l'un d'es notaires soussignés. Bouno^ el Lk Comtb.
- 271 -
XYI
IÔ99, iG ariitrmbre. — CormuaiitlcmcDt par It* lic-uleciuiil civil ilu
L-h&lelet de Paris ï M* Puurcel, nolaii-e, d'avoir il ilt^livrer ti .M* Samut^l
Bonnyo, l'eceveur des domaines du txji it Ilroua^e, copie de l'iicle dp
vente faîla au roi par le seigneur lïe MîmtiilK'aii dp In cht'ilolIpDile d'Hier»
cl ville de Bi-oiiane. — Onrjinal sur paf}ier apitarf-^nanl i In tiùliitlbi^que
de Sëintes. Commuaicalinn i/i> M. th l.a Morinerie.
A iiiuiiseif;;i)eur le lieutenant civil,
Supplie liunibloment .Samuel Ronnyii, receveur orJinaire
du doniaint* tiuruyà nronaige cl IslescltSairilongi' '. comme
pour HesilariT Itis droiU de doinaim.' apparliMiatil â Sa Ma-
jesté, il luy asl nécessaire avoir eoppie du coulracl île vente
faiclaii feu roy dernier décédé, rjue Dieu absolve! par le feu
sieur de Miranibeau de la terre et de chiistellenye d'Yers,
ville et haviv de Hri^iuaiye, n-ceu pai feus l'ayeii el Beaul'url,
notaire.s, en ranm'-i- w\t i.xxvai *, (piy luy isl resluzé par
M^ Claude Pourcel, notaire, quy a les minultes dudit coii-
tracl; ce considéré, monseigneur, il vous plaise ordutuier
commandenient estif fail audit Pourcel de deslivrir ledit
conlraet au suppliant par eotliilion sur la miiuiLle originallc,
el que ti ce faire il sera cuiitraimi, et vous ferez bif.u.
En marge: Paire assignaliun.
)it fail commandement., et au refus assiiyer.
lit Cl- XVI snplem!)re 1599. MvBON ^.
L'an uni v^xxxLxxix le xviï" septembre, après nudy, pour
exécution de la reqiieste piésentéc cy dessus, et à la requesie
dudit M" Samuel lionyn, ympéli'aut, a esté par moy sergent
1. Samuel ttontiiii ^'loil fils de Nirolas nonniii i-l (l'Aniie Dupuis, au-
•trinient Uupuy. Il fui haptisé au teinplt^ de .VfarL'ones, le 28 avril I5ti8,et
prêtent^ par Jacques de K«bur el par sa mèr-e, Aune l>iipuis.
2. Voir Archives de Snin(oni/t' el d'Atinit, t. vi, p, 365 : Contratd'es-
chang« entre Ileorl III el Trançois de Pons, baron de BJiraoïbeuu, du
ITnurs 1578.
3. Fi-ançois Miroo, liculeiiatit civil du cluUelel depuis le 26 avril 1596,
le célèbre prévùl des marchands de Paris, nous Henri IV.
h v(^rgi^ soubsii^n^faict commandement de vous* à Mi^ Claude
Pource!, nolain^ au cliaslnlt'-sl, parlanl à sa prrsoniif on son
tlomicillo, dt* bailler el délivi'er auilU sieur Bonnyn, piv-
&ant personnellemonl, le contract nienlionn*^ par ladite rc*
queslc en luy payant ses salaires raisonnabli*s; lequel obtem-
pérant audit commandement a baillt^ et délivra ladite eoppit*
audit sieur lliniyn. Kaiel, passé etc., el a esté signé par ledil
ù ce roniparant.
XVII
Aprèt 1763. — •• Mt^moirv du seiffncur baron d'Arvert.pourcouuaUiv
si la port)isM; île ClmilleveUe cl le* liof* (|ui y sont poclavês rclèveni di-
rcclemcnt ilo Ia buronriic d'Arveit ou de ijuclques aulrcia vassaux de li>
tlite tnronnic." — Copte informe tar papier. Communiration Je H. Loait
Audiat.
Ou observe comme une clinse certaine et non conleàlée
(|iie le seigneur baron d'Arverl est suïoraîn de tous les vas-
saux qui sont enelavés dans les limites suivantes: Du cùlédu
levant à la rivière de Seuidre el ù remboucliure du canal de
la Maire, autremenl le canal du l'orl-Franc qui passe dans
les marais doux, et fait séparation de ladiUe isle el baronnie
d'Arverl el la burumiie de Murnac, el suivant ledit canal al-
lant au poni appelle la Harbecanne, près lequel il y a une
motte qui est an-delà le canal, latjuelle demeure en ladilte
isle d'Arvert, rt eernant la<litle motte ladilte limile retourne
audit canal, el suivant icelui sur la même ligne jusqu'au
ponl de la Maire, où se rencontre le grand cbemin public
qui va du bourg d'Arvcrt ù Saujon, Royan el autres lieux, el
dudil piiiil de la Maire, suivant la même ligne, ladilte limile
va druil au boni de l'isle de Braize, el iravei-se tes palus el
I. Dt voua esL une lecture un peu probléoiatique; le document dtns
celte ftecoQde partie pn'«cii(« itiit.* ttucccssiun li'abrtîrtations cl de liaisons
calligraphiques parfais difliciles k mettre &ur pied.
k
— 273 —
riviùrtis jusqu';'i iiii fossé qui fait séparation de laditlc isie
(l'Arverl, el la l'orêl de Hoyan. El inonlant autrefois ledit
fossé, ri aiiJMmid'fiiiy nmiblc par les montar;iiH's de sable,
entre les deux luriMs d'Arveil et Ruyan, droit ;'i ta Chambre-
Madame, qui est un grand Eenior de sable blanc, élevé sur
les limites de ladille isIe et niarquizat de Royan, et tirant
une droit/* ligne jusipi a la nier vis-à-vis la tour de Curdoiian
qui fait i'etnhramlnirf de la rivière de Rtudeaux, el allant
au niidy le long de la eostc et grand nier jusqu'au pas de
Monnnissoii, et de là rettiuinant du cosié du couchant le
long du courean d'Olf^ron, icelui par moilié entre ledit sei-
gneur baron d'Arvenl ei etlui d'OIenm jus([n an lieu appelé
Mue de loup, où coniinenee la livière de Senidrn, puis re-
tourne du côté du septentrion an long de laditle rivière jus-
qu'à lemboncliiire dudit eanal du Port-Frano, où la présente
liniile et confrontation a été comnieneée, laditle rivière de
Seuidre par nioiiié entre le hinxw d'Arvert et les seigneurs
de Maiennes.
Par celte coulronlalion prise dans l'arpentement général
coniMtaneé eu 1028 par les ordres deM. le eardinal de Riche-
lieu, il l'st évident, sui\anl les litres et la coiinnune obser-
vance de l'usanee de Sainlonge, que le haut seigneur, en
vertu de son clocher et ses girouettes, peut se dire seigneur
de tout ce qui est enclavé dans ces limites, sauf et excepté
ce que les vassimx el tenancieis pinivent el doivent jusiiflier
par les litres primordiaux on reîalils à icenx, consentis par
les \Tais seigneurs, sans pouvoir s'aider d'aucune prescrip-
tion même Immémoriale, parce que les seigneni's suzerains
el vassaux sont assimilés à une famille comme le père el le
fils entre lesquels il ne peul y avoir de prescription.
Ces principes posés et cerlains, il est évident cpie quicon-
que voudrait prétendre au droit de suzeraineté ou de rede-
vance immédiate sur les fiels enclavés dans les susdites
limites, il serait absolument nécessaire qu'il raportast le lilre
priuidrdial et consliUilif du droit ou des transactions con*
Archîve&, juviii. 18
- 374 —
senlics par le vrai seigneur, ce qui a Mtî fonnellemeiU jugé
par une sentence arbilr»li' du 14 juin 1H08qui a passé en
force de chose jugée, puisqu'on n'y a point fonné d'appel ni
aucune contestation du dt'puis.
On observe encore que Jacipies de Pons, vicomte de Tu-
renne, seigneur des isles d'Olcron, Marciines, Arverl, Mornac
et Royan et autres lieux, uyanl déplu îi Charles Vil, roy de
France, vers l'année 1435, ei sur les avis qu'il avait que le
i*oy voulait le (aire périr, pour éviter ce malheur il se ivlira
auprès du roy d'Aragon, son parent, qui n'avait aucun dé-
meslé avec la France. Mais les ennemis de ce seigneur enve-
nimèrent telle relraitti» aupr/'s du roy, et la firent regarder
coiimie une félonaie, ce qui détermina le roy à confisquer
les terres de ce seigneur cl les distribua à ses favoris, hsb
terres d'Arverd, Marennes et Oleron lurent doimées au sei-
gneur de Villequier, qui, voyant bien que cette félonnie n'é-
tait qu'imaginaire, et pensant qu'i la mort du itiy les sei-
gneurs de Pons rentreraient inrailliblemeiit dans leurs pos-
sessions, ne pensa qu'à tirer un pArli avanUigeux de la
jouissance des terres prétendues confisquées. Il concéda à
plusieurs vassaux des droits ti'ès considérables et ti*és oné-
i*cux au baron d'Arverd; il échangea entre autres cboï»es la
paroisse de Cliaillevette, dont il était seigneur propriétaire
imméibal, avec une prétendue baronnie d'.\vallon, qui ne
valait pas à beaucoup près ce qu'il donnait en contre échange.
Mais riiarles Vît éiniit décéddé le ^2^2 jnillel 14*>i, Louis XI,
son fils, lui ayiiiU succeddé, n^comiaissanl que le prétendu
crime de lélotmie allribué à Jacques de Pons, était purement
imaginaire, il Itii aceonla ]a main levée des terres qui avolejil
élé confisquées sur sa leslc, avec pouvoir de se faire restituer
les revenus perçus par ce\ix qui lavoient l'ail induemenl. Il
est mémo établi par un dénombrement du 27 juin 1i73 que
ledit seigneur de Pons fit rendre les liommage.s et fournir
des dénombrements aux vassaux de la baroimie d'Anerl.
On obsene encore que la lerre d'Arverlful vi-ndue par les
— 27S —
seigneurs de Pons à Kraiiçois (i'Kspiîiay, seigneur de Sainl-
Luc, le 20 novembre 15i):i. Ce seigneur élanl venu sur les
lieux et vuulanl se Itiire reconnntlre seigneur de sa nouvelle
acquisition, il allaqua le sieur d'Angliers de JouLierl, pos-
sesseur du lie!" de Beauregatd, Cliaillevelle et Fossil, siLUn^
en ladite baroiiiiie d'Arverl, el sur It's dilTérends qui élaient
occasionnés par les chiingcmons pt concessions failles parles
sieurs de VjJliM|uier, possesseurs de laditle Laronnie pendant
l'absence du stigneur dt^ Pons, h^lil seigneur de Sainl-Luu,
|»our Icrininerlcs ronstatalions d'entre lui et le sieur de Beau-
regard, passa Iransaelion, le 30 octobre UHl, nH-u (iodel,
notaire royal ; par kn|EM'lle il est stipulé cjun ledit d'Angliei'S
de Joutiert serait reçn à rendre la fcii et liommagn de la pa-
roisse et fief deCliailleveUe, droits de justhe haute, moyenne
et basse et tous autios droits et devuirs s(>igiieuriaux dont il
jouissait œmnie possesseur des fiels de Beanregard, Cbaille-
vclte et Fossat et dixmes iï]|i'^odées, avec tous les antres droits
contenus dans son dénoujbremont en l'étendue de ladite pa-
roisse de Cliaillevetle, sans rien it''server de la jurisdiclion ni
ries autres droits et devoirs que ledit seigneur cul pu pi*6-
tendre en icelle paroisse tant en domaine que par droit sei-
gneurial, sauf le droit de ressort, ensemblii tous les hom-
mages et devoii-s des (iel's qui sont i-n et au dedans ladite
paroisse de €haillevetle,qui demeurent audit liaul et puissant
seigneur de Saint-Luc, avec la jurisdiclion et justice sur les
vassaux desdits liefs, pour lu prestation desdits devoirs el
lionnnages seulemenl, L'iisemhle \c drmt de justice en la
maison cl hôtel de Chassagne et préeloUire d'îcclle ; comme
aussi s'est ledit seigneur réservé le droit de guel sur tous les
Iiabilans de ladite paroisse, vl en outre certaines maisons
appelées aujonrd'huy des ContiniiTs, situées au lieu des
l'érots, dont lui el ses auteurs ont toujours joui, et qui se-
ront dislraitles pour l'avenir, Lunt pour la justice que pour
le fief de ladite paroisse de Chaillovette; el, la directité et
jurisdiction desquels lieux réservés, ledit sieur d'Angliers a
— 376 —
renoncé cl renonce, cl parlaiiL ((iie do besoin sérail, par
présentes, d les susdittes réservations, de tous lesquels sus-
dits fier» et justice, ledit haut et puissant seigneur a voulu
et consenti, veut et oonsi'nl de recevoir hors et pour l'avenir
à foi et lionunage, ledit sieur d'Angliers ile iimlierl suus un
seul Itoinmage, au devoir d'une épée doive appréciée à dix
livres, à niuanco de vassal tant seulenicni. IvC dénombrement
desquels liefs sera ledit d'Angliers de Joubert tenu bailler
audit haut et puissant, qui le recevra sans uutri! vérification
que celle qui a été faille par la susdite vue.
Kn conséquence de celle Iransaclion, le iléiioinhremenl
fut bien fourni par ledil sieui- d'Angliers de Joubeil, lecjuel
avoit une lillequi fut mariée au sieur Nicolas tjuinol, »ei-
gneur du lief de flercie, et qui eut en mariage le fief de
Beauregaixl, duquel il fournit son dénombrement le 21 Juin
16^(9 î\ M.Jean IHiplessis, duc de Richelieu, seigneur baron
d'Arverd. Par le déuombi-emeiit il est dit : l*» La paroisse
terre et seigneurie de Cliaillevette, ensemble tous et cbacuns
les cens et rentes, agrières, lerrages, complans, dixnics, pa-
cages, gerbages, corvées, droits de justice et juridiction
haute, moyenne et busse, mère, mixte el impère, et tout
l'excrcioe d'icelle en et au dedans les fins et limites de reten-
due de ladite paroisse et tenx' deChaillevette, assise en ladite
islc d'Arveixl, quelques parts qu'ils soient, fors et excepté
tant seulement lesdites foi et hommage el devoirs d'iceux
dusàmoiidit spî^iwur par les autres vassaux de ladite pa-
roisse de t'.haill(;V('lt<r, el aussi le droit de guet sur les ma-
nans el habilans de ladite paroisse et terre de Chaillevctle, à
les niodilicalions cy-apn\s, qui sont le droit de justice, à U
réserve de celui de n^ssorl (pii vous appartient contre el sur
lesdils vassaux desdits liefs pour la prestation de leurs de-
voirs et liomniages seulenicnl, ensemble tout le droit de jus-
tice sur la maison nuhle de Chiissagneetprédotures d'icelle
et village des Couturiers au sud-oues desdites préclotures.
l'iir le> lennes de cedérionibretnenl, on voit qu'il est con-
I
I
— 277 —
fornn' à la susdite transarlion, et co droit a Hé lollonicnl
reconuu par les possesseurs du fief de Beauregard <[yii\ le
ib du mois de mars 1763, Ift sieur Bcrtinaud, seigneur de
Suint-Seiirin <;l de Beauregard ', ifiiidit son Iioininage au
seigneur d'Arverd pour la lolalité dudiL fief de Beauiegard.
Par l'exposé cy-dessus il est évident que le jiropriétaire du
fief de Beaurt'gard ne peut pas reconnaître d'autrp seigneur
suz>>rain ({ue le limon d'Arvcrd, el si quelqu'aulros srigneiirs
voiilaleul prétendre que Beauregard rdevilit de leur fiel", par
exemple le seigneur du Fouilloiix, s'il ozail former celte pré-
tention, il faudrait nécossairenient qu'il prouvAt que Bi^aiire-
gard et Cliaillevelte ne formaient qu'un seul el même fief
avec celui du Kouillnux, l't que la partie de Beauregard en
lut séparée par un partage, qui aurait formé un parage légal
ou conventionnel, sans quoi toute autre preuve annoncerait
une usurpation manifeste. Mais pour éviter toute discution
el pour ilétriiip' loiitte prétention que pourrait former le sei-
gneur du Fouillonx, on observe qu'il était dans le même
cas que Beauregard, qu'il avait pactisé avec les sieurs de
Villequier; mais le seigneur de Saint-Luc voulant faire re-
connaître ''t procedder h la vérillicntion du fief du Fouilloux,
et s'élant élevé des contestations .\ee sujel, il lut passé tran-
saction, le 14 du mois de février 1009, par lac|uelle transac-
tion il est dit « sur un différent prêt à mouvoir entre haut et
puissant seigneur Thiinoléon d'Kspinay, baron de Fisle el ba-
ronie d'Areverd oi antres lieux, et Samuel de Coniinges,
écuyer, seignem* du Fouilloux audit Arverd, par raison de
la vérilïic^Iion que ledit de Coiruniiigcs prétendait avoir bien
et duement fait du fief du Fouilloux et autres à lui apparlc-
I. Ilcnni' Brctinaul<i, 'î' du nom, tiaroD de Saint-Scuriii, soi^eur de
Boauf-^gard, mitrio parcoiilral du [S mai i"42 (reçu Rargîgnac, iiotain!
en Snin(onge) h fin cousine gormainc, Maric-Françoiso Gentil de Hras-
saud, lille tie Segutii (icntll, écuver. seigneur de Ilrassniid, et de Hen-
nette Michel de La l.ande. Né n Saint-Surin, le .1 mars 1713, décédé k
Sainles, le lî mars 1778, c'e^t le trisaïeul de M. Amédée Af-- Saint-Surin.
— ?78 —
iianA sp«'rifiés par son dt^nombn^mpnl da'lô du 15 oolobrc
1597 avec tous droits de Jurisdiclioti hiiule. moyenne et basse,
sur les huimiif-i et chos4^s siV'dli^tîs audit dénombrement,
dit qu'cnln^ autre, It* villago. prinse de Ceux avec les marais
appelés de Madiori l'usseiil dans les ronlVuiitattons parlicii-
liAiTS diidit fii'C du Kouillotix, cl que néanmoins ledit haul
el puissant sri^nenr, contre In teneur dudit dénoinliivinent
et dcruele devi'rinioaliond'irelui, dattr du (>dtV<^mbre lOOî,
prenait les rentes el honneurs des choses venduf»s audit vil-
lage et prinse di* Coux, el le Irouhlait aussi dans plusieurs
autres droits spécifiées dans ladile transaction; h quoi parle
seigneur baron d'Arvenl. était répondu que par les aeltvs de
la réception de l'Imnimaj^o îi Ini n'udu par déhinle Isibeau
di* Bigot, mère dudit de l'oniminges quand viv.iit, daine du
Fonilloux, datte du 5 juin t5!)8 il l'aurait reçue seulement à
ce dont elle était en possession suis contredit et sauf son
droit et de l'antrui ; que, hien que par son dénomhnMnenI
elle eut employé soit par clause {îénérale tpie parlicnlirre les
it^ntes des lieux spécifiés dans ladite transaction, néanmoins
suivant la réservation de sms droits et prétentions cont4*nucs
par les actes de n^ception d'hommage, vériHianl sondil dé-
nombrement, il aurait resti-aint l;i vériffication d'icelui a ce
seulement que ladile Bigot possédait, sans y comprendre ce
dont il était en possession el jouissance; que les choses qu'à
présent ledit de Commiiiges pi*étendait lui être f'ailtes liti-
gieu^ns contre ladite ivccplion d'himnnage el acte de vérif-
lu'.ation de sondénombrenienl, étaient servis et |>»sseddés par
ledit haut et puissant qui s'en était nnllemenl dépouillé ni
entendu en saizir et vêtir ladite Bigot, etc. »
Sur toutes ces conl'^slalions il fui slipnllé que Mit sei-
gneur d'Arvei*d a baillé de sti libre vo]|<«nlé audit do Com-
minges certains droils contestes cl plijsit?urs autres paiiies
de renies qui sont également spécifiées dans ladite transac-
tion, el par le même nmyen el accord il est dit que ledit de
Comininges.seignenrdii Fonilloux, n'aura exercice de jurisdic-
— 379 —
lion haute, nioyeniic et basse porlée par ledit hommage et
dêiioinhrempiil, sur aiitivs personnes ot lieux qui sont en
et an dedans les confiontalions qui suivent, sçavoir depuis le
moulin appelé La Grosï;e Tonnelle des Devaux qui autrement
s'appelait La Vieille-Croix qui conduit de La Tremblade à
Mornac, descendant le chemin qui est entre le fief dudit
Fonillonx appelé la Moulinetle et le fief qui est devant Chcz-
Bois-Fi'rrant noniuié Les Petites Roniane-^, et allant icelui dit
chemin, passant devant la maison des Légers qui tiennent
dudit de Comminges qui s'appelait anciennement Le Maine-
Jean-Vidaud, traversant le chemin qui desdites maisons en
Avnilon, entrant dans un antre petit chemin on sentier, qui
est entre le pré des liégers et les terres labourables, allant le
long dudit sentier jusqu'au grand chemin qui va d'Avallon
au port de La Jument, et allant le long dudit chemin jus-
qu'audil port; lesquels chemins iont séparation de la terre
d'A vallon et dndil fief du Fouilloux; se rendant h l'achenal
de La Jument, qui est futre ledit fiel de Fouilloux et les ma-
rais de (^hitleanperl; ei allant le long de ladite chenal qui
dessend dans Tachenal de L'Agnillac, sur lequel est bail le
moulin h eau dudit Comminges, jusqu'à la mer comprenant
une sartière, appelée molle, sur laquelle est lesdits marais de
Chateaupert, on soulaili passer ladite chenal de L'Aguillac,
comprenant aussi toutes les terres >alées et à pêcher sèches,
ainsi comme la mer couvre et découvre jusqu'à l'achenal de
La Lasse ; et allant 1^ long de ladite chenal comprenant La
Touche jusqii'à 1 elier de La (Jide, qui s'appelait ancienne-
ment l'étier de Brasson, et suivant ie long dudif éïier jus-
qu'au village du Maine-Holland, (lui anciennement s'appe-
lait Le Mainp-Arnaud-Munnier, etdelA lecheminquiconduit
audit village du Maine-Rolland au village du Maine-Cabaud,
qui est audit fief ilu Fonillonx, et delà traversant le ehenïin
do La Tremblade an Maino-Guiochet et passant le long du
chemin qui est entre le fief de Brasson et le fief du Pissol
jusqu'à L'Inlrade; et suivant ledit chemin jusque près le pred
qui est des i>i'é<rloâtiirps de Hiôlcl dudil Fouitloux, cl do là
<»ntranl cl suivanl le cln'iiiiii qui cunduit dtnlil Foiiilloux au
tossi'' i\ti Gfiifuil, l't au pir dudit dn Coi)m)in^f\ appidi; If
prod du Gua, comprenant iLUîlui pn'd, Icrrc cl niolltî y f^ri-
closes ; et nllaiil depui!. la term dn Joiiii Hcbrard dit Lan)-
chc» le long d'? l'Écours du grand piutl tirant vers les riviùres
et inarais doux jusipia la iiiollr qn<' litMil à pn-sont du haut
Ol puissanl, Jean Giraud (U l.;\ Cmix, au lieu de Muize-Mor-
Inne, relounianl lout te luiig dcsdiles rivières jusqu'au sen-
tier qui si^pare la partiisso de Dirée qui demeure audit de
Comniingp, Icsditps rivirres rxcluscs vX crile dudil Saiiil-
Elienite d'Anerd ; allant le long dudil chemin jusqu'au
chemin tpii va de Tn'illflmis en Dirée, et traversant Iwlii
ctiemin, allant le long dndit srnlier jusqu'au Mnine-GeRy, et
icelui traversant jusqu'au grand rlicmin qui va de Ti-eillt^lwiis
aux justices dudil haul el puissant, duquel MaintMJpay *(\<
maisons ipii soni du eosir du iiord-e^l sont audedans dudil
fief de Fouilloux, «luquel la jurisdiction est donnée ; et dndit
grand chemin le long d'icclui jusiprau senlicr qui est eiitiv
les maisons el granges des hoirs Jean (înlfon. suivant li^
long d'iceini enliv Ii*s préclostui-es iludil Knuillitux d le
Maine de Treillebois, jusrpi'au grand chemin qui exinduit du
l}ourg de Sainl-Ktit*nne à l>a Croix Saint-Jacquos, allant le
long dudit ehcmin jusqu'il ladite cn^ix; el de ladite croix
continuant le long du grand chemin jusipi'au moulin appelle
La Grosse Tonnrlli» dirs Devaux, prcniirnr eontVonlaliun ; aurle-
dans desquelles susditles cou l'ron ta lions sont les lieux sujets
aux quatre boisseaux froment de rente délaissés par ledit
haut et puissant audit de Gomminge; iMisemblc ledit vill^gp
el pris*-' de Coux, el |wir ces présentes ledit haul ol puissant
raliffic et approuve la clause apposée audit acte de vériffica-
tion de déuond)remenl, portant la remission de trois mois
d'imtage dus à cauzo dudit fief du Fouilloux, à huit joui-s
seulenieni, lorsque lui el sa famille résideront en leur hôtel
on ladite isie d'Arverd, etc.
— 281 —
F'ar colle Iransaction il parait (juc le iléiiombrcmenl du
15 oclobre 1508, fui vôrini*! saur et exemple les articles di^'lail-
lés dans lu susdite traiisactiuii. Ce dciiuiiibromont ii'i;sl point
acluellemenl dans les inaiiis du ptocunur fiscal; mais il est
sans contredit dan^ colles du seigneur du Fouilluux, à la vue
duquel la queslion sera bientôt déciiliH', parce, que si par ce
ri(Snombreinent la piiroisse de Chaillevelte y esl rtmiprise
comine relevant du fief du Foiiîlloux, le seigneur de Sainl-
Lnc, proprifitairc de la barnnnie d'Ancrl, l'ayant hn-nièîno
approuviS, il n'o>t pas douteux que le seigneur du Fouilloux
soi) en droit d'en exiger les lods et ventes. Il esl inutile de
recourir à de plu:; anciens dénombrements anlérieurs à l'é-
pixpie delà Iransnclion -^1 du déjioinbremcnl dp IfiOS vérif-
iié expressément par ludili' tiansfjclion.
Depuis celte Iransaction le seigneur du Fouilloux foin-nit
son dénombrement le lijjuin l(i5'J, lequel lut vêrilTié par sen-
tence du 10 décembiv Irt*i5, par laquelle sentence il est dit:
« Nous déclarons le dénombrement fourni par le sieur du
Fouilloux, défendeur de sa terre et seigneniir dndil Fouil-
loux du 15 juin lfj59, conforme à celui du 15 octobi"*? 1507
et transaction du I î février HiOO, el attendu la vériffjcatiou
qui en a élé failr par nous, ordonnons quVlle vaudra suivant
les confronlalioMS indiquées par ledil sii-ur délendeur, et
son dénombrement pour reçu véritTié et approuvé; dans le-
quel néanmoins ne sera pas compris le mats de tene proche
les jçroix de Chassagm', renfermé (h rhnmins et d'un fossé
desdiles groix, lequel du conseulenicnl dudilsieui" défendeur,
par sa requête sous eotle L. L., demeurera exclu dudit dé-
nornbnrment, et avant faire droit dénnitivemeuL aux parties,
au sujet du lieu appelé les Éteins, que de leur consentement,
il sera incessainmenl proccddé h l'arf^'iilemciil d'ieeluy, et
au regard du mais rie lerrodKlanle prétendu par Indil sieur
défendeur, obmise dans ledil procès- verbal, qui sera par lui
noménienl el spéciflquemenl imliqué et confronté surquoi
— 385 —
onsomble sur 1p droit de ressorl prélendu par ledil procu-
r«?ur» etc.»
Celle sentence qui est en banne el due forme, el le dénom-
brement di^ 1051* qui doil iMre dans les pièces qui sont ra
mains deLanusîic, proonreurau proc4>s entre le seigneur d'Ar-
vert et les sieurs de Brcmond au parlement de Bordeaux.
Cerlaincnienl par le dénombremeul ipii est vériflié dans les
roniK'^, il n'est fait aucune manlioii de la paroisse deChaillo-
veltc ni (lu (iel' de Beaure(»ard, el par une conséquence des
pluï» justes el relativement à la Iransaclion du 30 octobre
1611 passée entre les seigneurs d'Arverl de Beauregard, celui
d'Anerl est véritablemeiil suzerain de loulte la (laroîsse de
Cbaillevelte, et s'il y eut eu quelque dilïicullé à ce sujet les
d^nombremens du seigneur duFouillouxIom-nis depuisn'aa-
raient pas manqué d'en Faire une mantion expresse pour
détruire le droit du seigneur d'Arverl.
Kl on observe flnidemenl que le sieur BtTlinaud, seigneur
de Beauregard, vendit il y a une quinzaine d'annt^es ou envi-
ron, tme partie des bois de baule Tntaye dont les luU el
venle fui-ent perçus par le seigneur d'Arvert.
xvm
*TAT DBS PAROISSES DE l'p.LBCTION DE SACNT-JEAK D'ANGÈLT
Rlcii n'n plus varie sous rnncien n^gimc que los circonscrip-
tions financitircs, élections otgénéralitéB. Pendant quatre aicclea
oiincceBsaiIc. les remanier; elles étaient sur le [HiintHe disparaître
dans l'elTond renient gt^nt^ral des autres .'iflininistr:tlion!i, qu'on
en chnngeiitt encore. Ce serait un travail assez long o( assex
Fastidieux de rechercher toutes ces niodificutions. M. AITrcd
Leroux l'a Tail, avec une roiiscienco qui ne laisse plus rien n
souhaiter,pourunpde»^ilus importantes généralités du royaume,
celle de Ijinioges, constitui^e primitivement par 1rs élections
du Mfiut-Lirnousin, Marche el Hus-Limousin, i(ui remontaient
au règne de Jean le Mon, i:)56 ou IJ.'iT. Un siècle plus tard, il y
eut une vérittible niodincalion (14371 : les châtellenies de Char-
983 —
f
^
roux, Calais,8a'nt**'ermain-aiir-Vienne,qui formpnl iingled.ins
lo Poitou, cclleii d*> Itcllac, lîancon, Chiimpugnac, Le Dorai,
furdït raUachê*^s h I» Marche.
Henri H instituant lu ^én<îrulilc de Limoges lavril !558l. y
fait iivcc les élections de Limoges et de Tulle enlevées à Hiotn.
entrer cbUcs de lîourganeuf, Le Blanc, Angoulèine, Saint-.lean
d'Angt'Iy et Saintrs. diijitraites de Poitiers. François !•', le 27
mai 1030. avait {Bulletin, ix. ■îS] si^pnrr l'élection de Suint-Jean
d'Anifély de celli: do NioiL, et pur l'ëditde déeuinbm |5'i3, avait
créé un ofTiee de receveur des tuillns en chacune des villes de
Saintt'S. La Kochelie et Sairt-Jean. Franvois II rn iriOO suji-
l>rime cette gôn/Talilé t|iJi fut rétablie en suplembre I'ïT.'Î par
Charles IX, siip[iriiiiéc de nouveau le (j avril 15*0 par Henri
III. encort- rélubti'.' \inift jours plus tard, suppriiniV une troi-
sième fois en dcccnibn* 15811, les élections tilanl réparties entre
Poitiers el Itiom, enRn rétablie et pour toujours en novembre
I.i8(). Mais au coinnienecment de 1598. les dix élections qui la
furniaiijut furt:iit réduites à sept: Limoges, Tulle. liourganeiif,
Angouléme, . Saintes, 8aint-.Iean et Urive. En 1C3j, un èdlt de
janvier y adjoignit Télpclion de Lu Rochelle: mais cette adjoni>
lion ne fut pas exccutécLu giinéralitc do Limoj^es perdit en 1061
Bellac qui avait remplacé Drive, et en 169^1 Suint-Jean d'An-
urély; elle resta ainsi depuis lfiU4, jusqu'à la révolution avec ses
cinq élections, et ses OÛfi paroisses.
L'élection d'An^oulème comprenait, en 1594-96, la presque
totalité de l'Ançoumois, 'MO parnissoa environ, avec Cognac,
Angoutème . Chnmpnier.s , La Couronne, .\ubt^tprre. Monl-
bron, BlanScac, La Rochefoucauld, Chasscneuit, Mussignac,
Cnnfolens, Rufîec: en tfiOi, elle ne comptait plus que "274 pa-
roisses.
L'élection de Baintes comprenait prèsde 3(jU paroisses [Archi-
ves, \i, 30 et 1?'Jt. parmi lesquelles .lonzuc, Pons, Sainl-Uomain,
Ro>'an ; clic fut ralluchée en 1035 » In, généralilê de bordeaux,
en 1694 à celle de La Rochelle qu'on créait. Rn 1719 cUe fut un
ppti diminuée par latTéalionirunsiëgf d'éleclion à lïarbezieux.
L'élection du Blanc dont les ftï paroisses étaient situées en
Berry. A cette date, la généralité de Limoges compte six élec-
tions : Limoges, Uourganeuf, Tulle, lîrive, Uellac, Saint-Yrieix
qui formaient le pays Uniuusin ; plus, quatre autres qui furent,
sauf Angoulème, 6técs, rendues, puis âlées à Limoges.
L'élection de Saint-Jean d'Ansély distraite de celle de Niort
— 284 —
on U.ll) 1*1 r.itl.ich<<f* À la g^nëralUë de Limoges, probablrmcnl
<I('S l55H,roniptail nlors "?iHI p;niiiBBt'3 de la Sainton^c. cnlrc an-
Ires Tonnay-Charente.CrlIffroin, Taillehourg. VAle fm en I61h
rtiltAL'IiL-c H lu ^éiK^ralité de Lu Rochelle que créait ledit d'avril
An^ltivos, II, Ô).
Los ôlcrlions de Cognac. Saiiiles et 8uinl-Jean d'AngÔly
avaient ct^ en mars lb4<J rattachccs dénnKivcment àUcourdes
aides de Paris, après avoir appartenu tant6t à celte cour, tantôt
n celln de RorileJtiix.
L'élection de Cogniiv fut créiie en août l.'i7fl {Hutletin de fa
société archèologùiitc do ta Charente, 1870, p. 42 et 79j,au
profit de la génératllé de Poitiers, par la distraction de 52
paroisses à celle de Niort, 30 ù celle de Saint-Jcnn et 'lU û celle
d'Antïoulénie ; total : 148. Supprimée vers \hHh. elle fit alors
partie de It^leclinn d'.\ngoiil/!me. Elle ne fut rétablie qu'en 16115
avec 1^13 paroisses: Jarnae, Chàteaiineuf, Segonxac. etc., et attri-
buée à lu généralité de Uordeaux, en même temps que celle
du Saintes.
Cu volume d'fnoentaire * intéresse notre contrée, puis<|ue
I. Invfntairtf tommairf (itsurchiei'i iiép:irlenienlnUs<ie lu iiaufc-Vifnnr,
série C.Foads de l'intendance de Llmog^. Limo^», imp. PlniiieniHison,
l8VI,îa-l''dr SQk |»»Kcs el He cxLn pages de préface.
Xous si^niiliiiis l'elle pn5f«ce comme une heureuse innovation dont
M. Alfred l^roux nvait déjè donne reiem|tlc dans ses précédents fa^ï-
cules do i'iiivenlairr. C'est, en elTel, i la fois un 1res I»oii r^sum^ de ce
ffu'oQ trouve duns te fonds de rinlendincc, et en même temps un mé-
moire complet sur radminislnlion de la généralité, ('ettc inlfoducljon
forlsavanle Irait* de l'^tât malériel du fonds, do la formfttion terriloriiile
de In fiénérnliti- de l.îmo};e<i cl de se^ vicissitudes ; des insLitultous: élsis
provinciuui, élus des llnances, bureau des tn>Aoriers rlc France, inten-
dants avec la liste, institutions (în(incièn.>s el odminislrslircs diverses;
enfln. radminislr.-itiiin de In ffént-'rnliU' elle-même: agriculture, forais,
haras, foirei^ et Ennri-liés ; suciétè iriigricidlure , corporations d'arts et
métiers; miiies, forgen ; commerce, postes et messafceries ; routes et
canaux ; construciioos et cadastre ; police; assistance et inslructton. Une
Ubie des matières rcovoie pour chaque objet aui divers numéros de
XtnrtnUire. Il ne manque plus qu'une table des noms propres; et le xélé
archiviste l'eût faite sans doute, si on le lui eût pentiis.
La liste des intendants est rompIMe ; elle i^taït Irrs difficile li faire, il
cau.'^e des cncbcviHrements d'élections et aussi des commissions diverses
délivrées h un m^e intendant. Ainsi, René do Voyer d'Arfrensori, io-
lendftnt d^s lfi3â de Limousin. Angoumois, Poitou, Aurcrgne et autreg
— 28"! —
Cognac et Saint-Jertn d'Angély Hrent parliL- de \a ^êni-^raliu' de
Limoges, ainsi i|u'At)^oul(ïnie, Uc \)\us, un f'.tnt des paroïsses
(IG80-168G;, quo M. Leroux a tu la bannes idJe de publifi* t-n
appendice, outru les élections de LimogeR, Tulle, Brive, IJour-
^aneuf, comprend l't'liïction rf'Ançoulônie et l'éleclion de Saint-
Jean d'Angély. Nous reproduisons lelection de Sainl-Jcan.
C'est un utile compli^meiU à la liste deft paroisses de la géné-
ralité de T^a Itocdiclie que M. Mussi^t a piihliée dans le t. il des
Archives. Notre re^retti^ ccnTrére Dcn.vs d'Aussy a ajouté des
notes.
ETAT bES PAHOISSE.S K\ LA flICNKRAl.lTI-: DK LIMOGES, DES NOMS
UES SEIGNEIUS, DES FUUITS QUELLES mODUISENT, DES IM-
HOSITIO.NS DEPUIS l'aN.NÈE 1t>80 JUSQLEN 1*580, Jil .VOMKHE
DES FEUX, DES DŒUFS KT DES VACHES DE CHACUNE, ENSEM-
BLE DES LIEUX 01* SE DISTHIBUE L^ESTAPPE '.
Élection de Saint-Jean d'Angély
Saint-Jean u'Axcèly. — 1080, 1500 livres. — -1681,
4,500 livres. — \m% 4,000 livres. — 1083, 5,060 livres.
— 168.;, 5.200 livres. — 1085, ft.nSl livres.
Le seigneur est M. l'abbé de La Fi'rlé et MM. les inoynes.
proviuoM, page Lxv, l'est eu IG4S de la géDèralîté de Hiom et i< pro-
vinces voisines; •■ en lâVi des proTÉuces de Poitou, Sainluii^c, Aii(*oU'
mois et |»flys d'Auni» (voir /1r<-AiivM, ti, .132(. (Claude PeUol, de 1658 k
iOfil, fut intendunl des ffOnéralilés de Limo^'es et Poitiers; de lCl"i2ît
1664, de Limoges, Poitior» et Monlaiiban. Honoré Boretitiii te fut entre
I06S et I&6I de Limoges cl Poitiers.
I . •< Cette sorte de ftt.-itistiqne des ^'lectioiis de lu géiit'rallttï de Limoges,
paroisse par paroisse, si été dressée en 1080 ou 10S7. Si elle n'est point
la première do ce genre,ellee8ldu moins la plus iuicienne epiliious uitétj
conservée. Par lu nnlure des iiidicittions qu'elle fournit, — cbilTres des
impositions pendant une période de ~ tinnées, nombre de» feus, nombre
deslêtea de bétail, noms des seigneurs, — celle st;ili8li(]iie olTru' une
lisse solide ù toute étude sur les conditions écoi)timii{ut.'s de notre ré(;ioo
kla mort de Colberl. Elle a donc une (jrande videur pour l'histoire. -^ —
.Vote t/'? M Alfri'd Leroux.
- 286 —
— 1,548 feux. — La lenv est forl ingrJlte on plusieurs
l'iidruils rl(* la porroissf*. Klli^ produit moitié ^-uiii:j du toutes
soi'ltiïi, nun pas en c<intili\ H riioilii! l'ii vignoii. Il y a quelques
pascages ù cause de la rivière de Boulonne el poinl de bois.
CotitCELLKs. — i(i80, <i77 1. — Ifî8|, \>H l — iGS%
(JW 1. — \m:\, fi75 I. — U»8i, »«) I. — 1085. 75<i I.
Les seigneurs sont les pènîs bénédictins de Sainl-Jeaii
d'Aiigély. - 88 Feux. — Une pailye de la loriv es! assoit
bonne et l'aulre lorl ingialle. Klli' produit des grains de
mc&me que dessus, et l'autre partye en vignes ; i(uelques pa^
cages & cause de la Boutonne et poinl de bois *.
A.vriiEZAN. — 1680,558 I. — 1081, 790 I. — iCift%
740 I. — I(i83, 77-2 1. — I08i, 800 I. — 1085, 750 1.
Ia\s seigneurs, M. labbé de Saiiit-Je^n el MM. Ii*s nioynes.
— 7-i feux. — La terre est tie niesnie production que cy-dessus,
à la réserve i[u*il n'y a |K>inl de pascages *.
SAiNT-I^AitnoM.. —1080, 8(>9 1. — ir>81,0*>'âl. —1682,
8;H» I. — 1083, 871 I. - 1084, 900 I. — 1085, 820 L
Bernard Guynol, escuyer, seigneur de Lonzay, en est sei-
gneur. — 01 feux. — II y croisl moitié grains ot moytié
vins; quelques pascages î\ cause de la rivière de Boutonne 3.
I. Coui-ecUtt. — I^fi hén^ictiiia de SAÏnt-Jenn tl'Arf^ély n'jlaicnt
(loinl nei^neurs tie Cciirc<-Meti; cette |ninii(tM«' compretiuil les «ei^eurie»
«rOrioux, les lerres nobles du Cliiteau, ilo La Prude, do Ln Grnnffc, les
licfft Juvoux, <le Ln Orollcric, de Lu Pertasserie. etc. Deux ouche» et un
Intis silut^ pi-^s de t'^glîfte de Cuurcelleiï relevaient seuleiueiit de l'alibé
de Sairit-Jeiiii ; loulei les mitres terres étMient sous Is suzerainelê du
iteigiicitr de Hibemunt-Moroiiy,
i. Aniheznnt. — Lu majeure partie des terres d'Anlhexaut, fc l'excep-
lion Je celles qui relev.iieiil du rliàte;ni do nîlieiitont, uvniciil vli iibnii-
doon^es à l'nbbaye de SaJnt'Jcnii |>Hr Philippe le Bel, pour se rédtmer
du le^8 fuit k cette nhbjye par Alphonse de Poitiers, en l'Antiée 1301.
(Mss. de D. Kuiiteiieuu, t. xsvu Us, p. 400). Le siè;re de In seigneurie
était k La FoUiière. — L'aiicîcu châtcuu de Hiliemuiil dont I» juridtc-
tiun rôodnle sVUenduit sur une partie de lu buniîcuedc SutJit-Joan d'An-
gély, i!-Liil situiS sur la paroisse d^ntliezant.
3. Sainl-I*ar<iouU. — Le prJeuré-cure de Saiitt-Harduult, réuui k
l'afflce de chumbrier de l'abbaye, s'étendait sur ime partie da la paroisse ;
— 287 —
I
La Chapelle-Daston. — -1080, 2451. — 1681, 248 I.
— 1G8i2, 338 I. — 1083, 29a I. — 1084, 300 I. — 1085,
970 I.
M. l'abbé cl<; Sainl-Jean d'Angély el MM. les niojnes sonl
les seigneurs. — 20 (eux. — lia Urre est fort ingralle en
grains; la plus grande paityc concisle cti vignes. Il li'y a ny
pascage iiy bois '.
Saint-Dems nu 1»IN. — 1080, 1,823 I. — 1681, 1,852 I.
— 1082,1,926 I. — 1683, 2,136 I. — 1684, 2,240 I. —
1685, 2,050 1.
Les pères bénédiclins sont seigneurs en parlye ci M. de
Moniay est seigneur on partye. — 154 feux. — La terre
cuucisle les 2/3 en vignes el le reste en grains, peu de pas-
cages et point de bois -.
LoZAY. — 1680, 1.891 I. — 1681, 1,R28 I. — 1682,
1,902 I. — 1683. 2,110 I. — 1684, 2,250 1. — 1085,
2,042 I.
Les bénédictins de Sainl-Jean sont les seigneurs. —
102 Ceux. — La terre est de paix'il rapport i|ue cy-dessus 3.
La Benaste et Puvmoueau. — 1680, 1,283 I. — 1681,
uiiiis lii soigueurie de Sainl-Par<U>ult Hiiii réunie à celle de Loiuuy ;
elle relevait de Tnillebimrp, au devoir de Mnic livres. Bertiaixl GuvDOt,
s«i((tii'ur de Lotizay et de Sainl-Pardoult en 1685, <^taîl miirJL^ à Ciitiie-
riiie Mesoard.
1. La Chapellf'Bdlon appnrienuit nux religieux Mn<^dictîns en vertu
de la donntion de Phîlip|n.> le \M rt-hilôe >L'i-de>isus ; L-ctle piinnsse était
le sièjfc d'une prévôté féodale relevant de l'ablxJ de Sainl-Jeau bu devoir
de quinie sois de monnaie courante. Celle prt^vôté s'étenduit ju.itpriï la
foréld'Essoiiverlet à la (garenne du seigneur de Ln Jarrie.
2. Sairil'ltffiis ï/u Pin. — l-a haronnie d'Es.iouvert {Coiifferliim], ahan-
donnée par Guillnuino d'.\(|itiliiiiic à l'alibaye de Sainl-Jcaii-d'Aiigély
en t070, avait son siî'^^ à I.» l'ayolle en Saint-Denis du Pin. Les terres
qui relevaient de nil>enioiit-Mornay étaient: Le Pouwtt, Les nutisseoux,
La Jallet, La Saulsaye, La Murtiuiêrc, etc.
3. Ltizty. — Abandonné aui lu-nédiclins par l'acte de donation tle
Philippe le Bel ci-dessus meotionné. Ils y possédaient le prieuré de
Uloue.
— 388 —
4,271 1. — 1G82, 1,28fi 1. — i(î8.S, 1,891 I. — 16M,
1,5001. - 1085, 13-23 1.
Les héiiédicliiis do Saiiil-Jeaii seul los soigimurs. —
i'ii leiix. — U\ lenv csl aussy de paivil rapiMiK qur oj-
(lesâus ^
SAiNT-NrARTiN DK La Coi:diie. — 1680, 1,050 I, — ir»81,
1,087 I. — 1082. 1,018 I. — 1083, 1,129 I. — 1684,
4^2001.-1085, 1,050 1.
Daine Caltioriiit' Baiidéiin dt' PiirralH-iv, dame du lieu. —
77 leux. — La terre esl de pareil rapport que cy-dessus, à
lu résene <|u'il y a i\»i:U\iuis paiM^agi^s îi uausc d'un ruisâf^aa^
LiGiiKUit. —1080, 500 1. — 1681. 509 I. — 168»
587 1. _ lo«.i, 050 1. ~ 1084, 700 I. — 1085, 02U 1.
Idem. Ladite dame de Parrabèi-e. — 40 feux. — La terre
est de luesnie pioduclion que celle cy-dessus '.
CoCRANS. — 1080, l,25<; l— 1081, l,rïlX) I. — 1684,
1,277 1. — 1083, 1,410 I. - 1084, 1,500 1. - 1685,
1,318 I.
M. le grand prieur d'.*\c^uit<»ine eu est seigneur. —
72 feux. — It y a on celle parroisse les 2 liei-s en vignes, le
rest<; en grains ; peu de [wscages et quelques bois taillis *.
1. La Htnattf et l'uymorfaa. — Iji presque tolilild des trrrea de La
BenaslefaisiiîmiLpurlie de la baronnie d'l^:tsouvprl i voir, ci-dessus, Saînl-
DeoiH du Piii'i. I.'égliftc do l.n noiiâle ii èii^ rrliâtir en ITHl pir les
l>c-nûdicUns. Il» possi^daicnl dnns tn paroisse deui fours binnui : l'un I
La IlenAle, l'iulrc h PiiymoiVAu.
2. Saint'Marlin 'le La (lomirt. — Ciillieriiie de Boudéan de Parabére,
veuve de Louis houchard d'AuI>oterrp, «cigneur de Saitil-Marlio de La
Coudre, inurl avant liî'iO. Sn fiUv uïiiée i^-puusii, It- â novembre Iti'tl. Louis
d'Ea|wrbc)e de Luss;iii, marquis d'Aubctctre, gvuvemeur d'Ageuoîa el
Condoraois.
3. Litjueii. — Cette paroisse £Uil une aiioexe de celle de Sainl-Mar-
tin de t^ouraiit.
4. Coarartt. — Ancicone commanderic du Temple, pauèe aux hospî-
Ifllier» ilp S:iii]t-Jcnn de Jérusalem. L'hôpital de liords et la commauderic
des Ki^isM-'s d'Arf^eiiteiiil î-laicnt aiiiicxos à l^unml, qui Tonuail lui-
même un tnemhrr iln la communderie des Kpnux, dan& la paroisse de
Meur»ac.
— 289 —
Behnay. — 1080, 1,708 I. — IfiHI, 1,7.^:^ 1. — 1682,
1,644 !. — 108:î,-!,80:î I. -- 1684, 1,950. — 1685, -1,665 I.
M. (le Loscour en t'sl seignour en partye el la dame de
Parabcl aussy. — 115 feux. — La tùprc iMocliiit partie de
vin el parlyc de grains de toutes sortes, quelque peu de
pascages et point de bois que coluy du snij^nt^ur ^.
BiiEurLiiE. — 1680, fi18 1. — 1681, 699 I. — 168-2,
6291. — 168ri, 700 I. — 1684, 750 1. — 1685, 67.1 1.
C'est un prieuré dont le prieur est seigneur. — 52 leux.
— La tfirre est d*? ruesïiie prcKlnclioii que celle cy-dessus.
Saint-Piikux. — 1681), l,9ri2 1. — 1681. 1,960 I. —
1682, 1,994 I. — 168^i, 2.212 I. — 1684, 2.0W I. —
1685,1,7601.
Charles de La ïloilieloiicault, seigneur de Surgères, en est
le seigneur. — 74 feux. — La lerie produit nioytié grains et
inoytié vin. Il y u quelque bois laillis et peu de pascages, et
les plus k la lailie ont qiiitli^ la paraisse pour demeurer à
d'autres '.
Migré et La Tas.mère. — 1680, 1.990 I. — 1681,
2,0.^6 I. — 1682, 2,064 I. — 168r^ 2,286 I. — 1684,
2,500 l. — 1685,2,1901.
M. .lucqiies de IJi/at, seigneur de Mayal, eu est soigneur,
— 140 leux. — La terre t >t de nie.'ime production que cy-
dessus 3.
LouLAY. — 1680, 1,281 1. — 1681, 1,288 1. — 1682,
i, Itfrnay. Armand Je Lescoiirs, chevalier, soigneur d'Oradour-sur-
Glaoe. Repen'-, Mnclwcuu el Parciisiiy. luiirif'' ï> Miirif liuvberl, tJUe tic
Pîprre Guybert, seigneur de Lacido^, cL U'Kliaaliclh llcrl>i>rt.
2. Saint- t'hUtJT. — La stL'urde Charles do La tlocluproucauld, seigneur
de Surgères, Hélène, fenirae d'AlpboDBC de Manibau, conseiller du roi
eit In cour des aides de fîuyenne. ét«il «uftsi dnmc en pnrLie de la sei-
gneurie de Snint-Phélix.
3. Uif/t^ et t. a Ta$ni^n\ — .IncquoR d'Abznc, fils de Jncf(iies, seigneup
de Uayac, et de Louise de Kremond d'.^rïi. — Le seigneur des Tanières
devait vire en (640 Louis de Cumont. marié & l^uise de Mâschinet,
demeunuil en m>u logis m>hlc des Hlières, paraisse de Viiiux eti Poilou,
Archives, jixviii.
ig
— 2» —
iJMi I. — 168S, 1.495 I. — 16*it, 1,600 I. — 1680.
1,300 11.
Le sieur chetalier d»' L'Espiné en est le seigneur. —
78 feui. — La (erre esl de mesroe productioo que cy-dessus:
partye en grains et partre en vins *.
La JAHïE-AiDOfV.v — 1680. 1.640 L — 1681, 1,66ft I.
— 168Î. 1,654 l — 168.1. 1.786 I. — 1684. 1.800 I. -
1685,1.480!.
3iL de Terracaud csl le seigneur du lieu. — 94 feux. — il
croisl eu cette parroisse les 'i tiers de vio et Tautre en grains;
point de pa5cagcs nv de bots que celuy du seigneur. Celle
parroisse esl fort chargée de (ailles ; à cause de plusieurs gro;;
taux, bien des gens ont quitté -.
SAhNT-PlERRE DE LiSLE. — 1680, 1.0.19 I. — 16^1,
1,055 I. — 1682. 1,098 1. — 1683, 1,418 I. — 168-4,
1,2701.-1685.1.110 1.
M. Jean de Ligour, sénéchal de Momay, en est seigneur.
— 80 feux. — La It^rre produit parlje vin el partye en
grains. Il y a quelques (>ascages à cause de la rivière do
Boulonne et point de bois '.
Saint-Marseaid. — 1680, 874 1. — 1681, 888 I. —
1682, 61)9 I. — 1683, 944 1. — 1684, 1,000 1. — 1685,
8741.
I^es révérends pères bénédictins sont les seigneurs du
lieu. — 49 feux. — La terre esl de mesme production que
cy-dessus, à la ipsoivp qu'il n'y a ny bois, ny pascage *.
1, LûaUy, — Gaspard Frottier. SAÎgneurde Lépinay. P^Met Louliy.
2. /.s jArrit-Atnioain. — Jacques Tiraqueau, tnarcjuis do La Jarrie,
marié en IMS k Jacqueline de Morieanc ; il ne laissa pa« de postérité.
3. Saint-Pifrrr tie Liste. — Jean de Lij^oure, seigneur de Ribemoat-
Morony, marié & Françoise CUcvalier, ou bien aoD flla Jean qnî épousa
<^barlnltf de Gallanl de i)«-arii.
4, Suint-Sfurtinl. — l.e prieuré de Saint-Martial était uni k l'office de
cellerier lie l'ubltnye de Saint-Jean dWii^t^ly, Pendant les troubles reli-
gieui le» acigiiourt prolc&lantH du Grand-Brruil s'étaient empara des
dmils qu'avaient les prieurs de Saint-Mortial dans l'étendue de leur m i-
— ?9I —
I
I
CoYVERT. — 1080, l,37(i !. — -1081, 1,35i2 1. — 1682,
•l,3H I. — 1083, ^âOi I. — l(>8/*, 1,850 I. — 1085,
956 1.
La lene produit plus dtî ^aiu»(iufl d<? vins; ilya mesme
quelques boisel pascciges. Mai:> il y a plusieurs de pelite noblesse
qui ont des mosiajriL's qui portaient de gros taux; lesniaislres
Tout faii*c leurs iiieslayries à présent parleui*3 valletz, sybien
que les habitant ne pouvant pas supporter les j>;ros taux sont
obligez de quitter et par eunséquenl la parroisse est ruynée.
— 8-ifWix'.
Deuil. — 1080, 1 J5G I. — 1081, 1,079 I. — 168*2,
1,050 I. — I08rî, 1,8ri0 I. — 1084, 1,000 I. — 1085.
1,785 I.
Charles Picaud, seigneur de DanqUern', est seigneur de
ce lieu. — 109 feux. — Celle terre prothiit plus du {grains
que de vin. Il y a quelques pnscages et quelques bois; mais
comniL'une parlye de la terre est danii le Poitou, lorsfjue les
liabilans si; sentent un peu haull à la taille, Jls quittent, ut
cela ruine la parroisse en changeant de ressort*.
Saint-Estienne nE La Sigoncne. — 1080, 4*23 I. — •
4681, 424 I. — 1082, 400 I. — 1683, 414 I. — 1084,
350 1. — 1085,3001.
Le seigneur est M. de Saint-Eslieiiiie. — 25 leux. — La
I
gneuric. En IQIU, les bénédicllu» obliurcnt un arri-l d'évicUoo contra
isAbeau de Omimin^s, veuve de Jucob «le l^esîgnac, seigneur tie Mar-
lon)^s et du Grand-Ureuil, et l^lisalietli de Lesignuc, sa Leile-sci-ur; elles
furenl contraîiilo» dahnndoriiier une moilii' de l.i dtrprtit^ et justice de
U seigneurie du Grand-Breuil au prieur de Siiint-MnrlÎHl.
1. tloyverl. — {>k teiTr-s iuppAr-teiianc à des ^cns de -i petite no-
blesse •> étaient ttoismaatnn , apporlenaiil k Krauvoîs de Vcrtcuil, luarié
k ADgélJi|ue Harrière, mort av;i[jl IGHii; Sallûlufu f, h Joseph de Verleuil;
Lrffort. il Jraii-nnpli<tte do CusteMu, iiiarli- à Aiit^élitpie de BenulJeu,
Veuve de Verleuil ; Maillé, & Hené de Caslello, mûrie en 10K4 ik Marte de
noitssellet.
2. Iktuil, —> Llharles l-'ouvré, seigneur de iJampierre^sur-Houloiine.
L'ahlMiye de Saiut-Cypricn de Poiliers y poss<'-dail aussi le lief nohic de
la Ville-aux-Moinea.
- 202 —
IctTc est fort ingralte. Ello produit quelques grains, peu de
vin. point ili' bois ny pasGïge.
Tahxkiwurc— 1080, 7(Ki 1.-1081,728 I. — 108Î.
8U7 I. — 1083, 895 I. — 1084, 1,050, 1. — 1685, 9tW) 1.
M. de La Triinouille en est seigneur. — 03 feux. — Celle
parroisse est scituéc sur le buitl de la rivière de riliarrenle; le
lond y eiil Ibrl bon. f) produit du grain et du vin. ]1 y a
lorce pascage ri des bois taillis; mais, coninic c'est un lien de
jKLSsage des gei;s de guerres, elle est ruynée parce moyen'.
Saint-Savin et les VILI.AOE.S. — 1080, 1»4iH I. — 1G81,
1,405 1. — 1682, 1,4.5^4 I. — 1083, 1,518 1. — 1684,
1,300 1.— 1685, 1,1501.
L*: niesnie seigneur que cy-dessus. — 73 feux. — La lenv
produit partye de grain et parlyc de vin. Il y a quelques pas-
cages et quelques bois taillis; la paroisse est fort haute à la
taille el par conséquent misérable *.
Saint-Savinien. — 1680, 7,560 I. — 1681, 8,72-2 1.
— 1082, 7,920 I. — 1683, 8,735 I. ~ 1684, 8,300 1.
— 1685,0,9351
580 feux. — Cette parroisse est sciluée sur le bord de la
Charente où vient le i-ellns de la nier. Elle produit giainsel
vin. Il y a grand pascage fi (.ause de la rivière et du bois
taillis; mais la divorce {sic) de la religion (comme la plus
grande paitye cncstoît) et les lieux d'ostapes pour les troupes
y estant eslablis depuis quelques années, cela les a nmiés.
Saint-Vaize. — 1680, 73(i I. — 1081, 677 I. — 1682,
642 I. — 1083, 712 I. — 1684, 700 I. — 1685, 700 1.
M. de !^ Trimuuille en est le seigneur. — 58 feux. — La
lenv est fort ingralte. Il y croisl peu de grains et peu devin.
Il y a quelques bois taillis el peu de paseagi^s.
t. Tailhboarff. — Cbarles-Uelg)(|uc-Ilolluni]o de La TK-niotlIc. n<:-
en 1665, morl en 1709.
'2. Saint-Savin. — Le prÎPuri'* de Sainl-Savin élail un Def ooble rele-
vant du chileiu de Tnillobourg nu devoir de deux niarbolin^ d'or ep-
prO<:iés cinquante tolu.
— 293 —
AsNEi'OND. - lOHO ■l-Ki-^
1,205 1.
1,2901.
1683. 1,357 1.
-1681,1,190
1681 1.450 I,
1682,
1685,
ïdeni. M. de LaTrimouillo en est seigneur. — 75 feux. —
La lerre esl de nuismo profluctiun que cy dessus.
SAiNT-PiKimE DE JcjiF. — 1680, 868 1. — 1681, 888 1.
— 1682, 873 i. — 1683, 938 I. — 1684, 1,100 I. —
1685, 1,020 1.
Idem. — 83 (eux. — l-i terre est iiigralle en la plus grande
parlye; du resle, il s'amasse quelques grains et viu. Il y a
quelques pascages et bois taillis.
COIII.I.0NGES. — 1680,975 I. — 1681, 950 I. — 1682,
932 i. — 1683. 1,03i 1. — 1684, 1,100 I. — 1685. 1,030.
Idem. — 47 feux. — La terre [uoduit partye de grains et
mesme plus de vin que de grains. Il y a quelques pascages à
cause des ruisseaux qui passent. Cette parroisse est fort
chaînée; à cau.se de gnjs taux (plusieurs] ont quitté.
.\gonnay. — 1680. 145 I — 1701, 338 I. — 1682, 427
1. _ 1683, 525 I. — 1684, 580 I. — 1685, 550 I.
M. de I^ Trimnuillc en est le seigneur. — 27 feux. — La
terre est de mesiue production que cy-dessus^
Saikt-Vivien de Ronn?:.-- 1680, 2,328 I. — 1681, 2,352
— 1682, 2,391 1. — 1683, 2,632 1. — 1684, 2,750 1.
1685.2,5801.
Celle terre relève de Tailleboui-g et M. le marquis de La
Boulay en e.'^t seifîneur. — 174 feux. — La terre produit
Ides grains et peu de vin. Il y a force praiiics à cause Af la
rivière des ChareuLt*s et quelques liois taillis; le fond y est fort
bon, mais la surcharge de la taille l'acable -.
1. Affonnay. — La setffnciipic d'Agonn«y rctevail bien de Taillehaurp
«u devoir de deux ^itérons don^s, mais son seigneur était Auguste Guy ton
HdeMauléTrier, marié le K octobre I6KI h Jeanne d'Ocoy, SUe de Fr«n-
"^çois d'Ocoy, seigneur de Couvrclle», Suint-Brice et Saiat-Trojan, et
d'Anne Gombaud.
2. Saint-Vimen de Bord». — Celte seigneurie avait été détachée en
— 294 _
168(1.2.073 I. - ir>81. "2.193
ClUMPliOtLANO.
1682, "i,*-iO I. — ili8.1, -2.i>2 I. — -108 i, 2,5<i0 I. -
1«8r>. ^2,^.Kl 1.
Elle relève uussi do Tailli'buurg et M. le marquis de La
Boutay en esl seigneur. — i\i feux. — La lerro csl de
mesme produclioii ijue celte cy-dessus. Elle esl aussy fort
chacgre p;ir la mesme raison.
AnciiiKr.EAY. — 1680, 2,^7,1 L — Um, 2,348 ï. —
1682, 2,;t77 I. — 1683, 2,676 1. — 1684, 2.5(K) 1. —
1685, 2,«i40 I.
La terre reli^ve aussy de Taillebourg et M. le marquis de
I^ Boulay en est aussi seigneur. — 165 leux. — La tem* t\<{
de bonne |iiY)duclion; il y cirtisl les di'us liera en grains et
partyc en vin; il y a des pascjigcs à cause des marais de la
rivière de Boulonne et qnel(]ues bois taillis. La parroisso es-
toil bonne, mais plusieurs parliculier-s qui portoient de gros
taux l'ont quilItV, en sorte qu'elle va esire acablée.
LEsNomixiKRs. — 1680,1, 4i2 1. — 1(>81. 1,1*mI. —
1682,1,4741. —16S.S, 1,5651. — 1684, 1,5(XH.— Hi85,
1,300 I.
M'' de Bourg e„st la dame du lieu et la lerre relève do
Taillebourg. — 150 l'eiix. — 11 y a plus des 2 tiers de la
terre en vignes el l'autre parlye en grains. Cette terre n'es-
tant propre quasy que pour la vigne, la jtlus grande parlye
demeuie sans estrc cultivée, les peuples n'ayant pas de quov
le faire; ce qui causti la ruine de ce lieu; il y a quelque peu
de bois taillis el pas de pascagcs '.
I38*l t\o reMc ilfT-iiUolKiiirg, Kv\ (<»ritn>s d'un «rrèl rendu t'ii la trhnmbn:
dcH rvquî-lcs du parlement de Paris, le 17 orloliro f08ft. la l>aronni(> d?
Cbampdotloiil Tut Adjugée, moyf^nnunt ctnqi).-irile mille livres, h Charles
de Courbon, comle de Blénnc, gouverneur des ilcs francaiseiï d'Amé-
rique.
I. Lcf S'oaitlers. — M"* de Bour^ est Elisabrlli de Puyrigsuld,
fille de Jean, vignetir de nois-(^hermanl, et de Sutanne riomliaud dc
Chaiiipflcury ; elle urail (^pous<>, Huivaat conlrnl du 30 janvier IRZ7,
Pon« de l'ons, cheC des armes de l'illustre maison de Pons, ainsi qu'il
I
- 29Ô —
Lepigné. — 1680, 441 I. — 1681, 454 I. — 1682. 442
I. _. 168.1, 408 I. — 1084, 41)0 I. — 1685, 370 1.
M. If* marquis Hfi Bollabn^ en est W. seigneur. — 23 feux.
— La lorro produit parlye du grain et partye du vin. Il y a
quelques pascages el point de bois '.
BiCNAY. — 1680, 958 l — 1681, 984 I. — 1082, 910
1. — 1083, 984 I. — 1084, 500 1. — 1085, 552 L
M, le marquis de Rellabrc en est seigneur. — 103 feux.
— La terre est de peu de rapport. Cependant elle produit du
grain de toules sortes, non pas en abondance. Il y a beau-
coup de vignes, quelques bois taillis et point de pasciigps.
Taillant. — 1680, 950 L— 1681, 949 I.— 1082, 990 I.
— 108ri, 1,088 L — 1084, 1,130 1. — 1685, 1,080.
.M'p Charles de Brilhan, escuyer, en est seigneur. — 75
feux. — La plus grande partye de la terre consiste en vignes.
Il y a quelques hois taillis et peu de pascages *.
TEnNAM.— 1080,869 1. — 1081, 882 I. — 1682, 861 I.
— 1683, 874 I. — 1(i84, 900 1. — 1685, 709 I.
M"^ Charles de Thury est seigneur dudit lieu. — 65 feux.
— La lern? consiste en vignes la plus grande partye el peu de
grains. Il y a quelques pascages à cansp dr la rivière dfi Bou-
lunne et point de bois ^.
s'iotitutait, geulilhomme ordinaire dû la chambre du roi, baron de Bourg-
sur-('harenle, L'iie de st-s filics, Nlnrie-Elisoljelli. épousa (16^9) l'raotrois-
Amanjeu d'Albret, comte de MîossenK, tué en duel eu 1671.
1- Le Pigné. — I.e Pigné était une dépendance de ta baronnîe du CUi-
zeau en Maecray. Le marquis de BeUaLire élait Gabriel Lecoif^ncui, Qls
de Jacqueti, chevalier, président h morlii^r an parlement de Pariii, et
d'Kléonorc de Choumonl ; il épousa en I68'2 Madeleine PollanJ. Le 12 avril
1697, il afTerme, moyennant 2,'^.13 luTes (0!m>1h, la seigneurie du (îluteau-
Bignay cl ses (trolls féodaux dans les paroisse» de Voissay et du Pigué.
2. Taillant. — (Charles de BnlhAO. de Nnuzières, seigneur de Fenioux,
Grandgcnlet Taïllanl; il avnit époust^ Claire de La Tour.
3. Ternant.-~ (^harle-i de Thury, lils dp Louis et de Judith Cardel,
•rail épousé, suivant caDtral du 10 septembre 1655, Kstlier Grcca de
Saint-MftrAauU; il mourut au ch&teau de La l'rée deTernantls 2ft février
1698 san» laisser de postérité.
Femoux. — 1680, 873 I. — IfiSl, 855 I. — 1*582, 885
I. _ ItïKS, ftl2 I. — 1084, l,IMX» i. — ir>85, 050 I.
M"" Charles de Brilhac en est seipneur. — 70 l'eiix. — La
terre concisto on vignes, peu de* grains, (|uel([ues bois taillis
ot point de pascRges.
Mazeiuy. — 1680. 1,247 I. — 1681, 1.265 I. — 1682,
1,8051.-168.1,1,4161. ^-1684, 1,5001.-1685, 4,440 I.
Les rt^véï-ends pères bénédielius en sont seigneurs en
parlTO, et autre noblesse du lieu. — 1:Ï9 feux. — La terre
est de mesrne production (|ue cell« cy-dessus '.
AsMÈiiEs. — 168<1, 2,574 I. — 1681, 2,611 I. — 168^2.
2,56M 1. — 1683, 2,28S 1. — Ï684, 2.050 I. — 16H5,
2,700 I.
Les révérends pi'^res béuédiclius de Saint-Jean d'Angély en
sont soigneurs en |)arlye. Il y a plusieurs petites noblesses.
— 214 feux. — La terre produit en parlye du yrain do
toiil<!s sortes, non pas en abondance n'estant pas propre pour
cela, mais eu vin duul il en criMst beaucoup. Il v a linéiques
hoh taillis et irï's p<?u de pascages*.
i;u.\Nn-.lEAN. — 1680, 055 I. — 1081, 057 1. - \mt
038 1. — 168.1, 1,0391. — 1684, 1.1601. — 1685. 1,100 1.
I. Hlaieray. — I^s IWrnMiclins fionl indiqua h lorl romme seigneurs
en partie de Matcrav ; iU ^laîrnt 8uzprain« de riroportante biirooni« du
CIqrmii qui comprcnnït In [irewiuf loUliltS des terres de ta [Miroite. Le»
lerr*s de ■■ |>otitc noblesse ■■ étaient : Bi^aufirf qui en 168.'» appartenait n
Madeleine d'AbîIlon, tn.ir)<.V h l'VniK^dis de Rivei-un, dont eUe était veuve
en IfilTi ; i,.i Uarnu<l''rir, h In rsmille Kazia ; le (tefde Veri/nes. h Armand
do Lescours.
S. MiniVrrj. — Les bénédictins étaient bien seîgiicurs d'Asnii-i<ps; maîii
celte paroisse comptait aussi plusieurs si'igneiiries |>articuli^rcs. Lu
Taarhc-hvfrlaftft dont élnil sciKiieiir Louis Hstournrau, écuyer. avocat
on la cour, mariô h ïlnrthe Mesnnrd, mort en \M(t ; t.r» Fonl.iirwv. ap-
partenant il Isanc de Lagriin^, éeuver, marié d'après contml du 10 juil-
let 1461 it Madeleine Cliilon; L'AlUa, à Jacques et Charles Gaillard,
enfants de Jacques, seigneur de Fier^-aillard et de Marie Baudouin:/.*
Gir^ud, h Benjamin de Vallée; Lêmortaa, à Je^tn-Kraoçois de \jt Per-
sonne (I687J ; /.a Laîgne, aux du Buis de SaiDl-Mandé, etc.
— 207 —
M. chevalier de Brilliac est seigneur du liru. — 86 feux.
— La teri*e esl de peu de rapport. Elle produit quelques
grains, peu de vin. Il y a quelques bois taillis et point de
pascages.
La Freswkrk. — lt>8(), :Î92 I. — IfiKI, 106 I. — 1082,
449 1. _ -J683, 405 t. ^ If>8/|., .^80 I. — 1085, UO I.
Idem. Le sieur de Brilhar est seigneur du lieu. — 32foux.
— I^ terre est de ntpsine productinn que relie ry-<ï<'ssu.s '.
EscoYEUX. — 1680, !2,7ifi I. — -1681, 2,76-2 1. ~ 1682,
2,796 1. — 1683, 3,066 I. — 1684, 3,200 I. — 1685,
2,860 I.
M. Louis Chcsnel, chevalier, seigneur du lieu. — 208
feux. — La leri*e produit poui- la plus j;rande parlyc des
grainsi de toutes sortes, uoii pas en ahoiuianre, n'psrant pas
propre pour cela. Il y croist du vin. Il y a quanlit/- (h bois
qui appartient au seigneur et non pas h la comuiunaulê; il
n'y a [toiiil tie paseages; le peuple y est extri^nienuMil dur à
payer la lailli*, taisant toujours cours des bruits qu'elles sont
remises; et quelques déeluirges qu'ils ayeiit tous les ans ils
sont toujours en reste.
Venéram..- 1680. 1. 4481 — -1681, 1.404 I. — 1682,
1,415 I. — 1683, 1,580 L — 1684, 1,400 I. — 1685,
J,2501.
M""^ de Jonzac est la dame du lieu. — 95 feux. — La
terre produit des grains non pas m abondance, peu de vin,
beaucoup rie fruilages, bois d'estanx et point de pascages,
Saint-IIiu,aike de Vii.lefiunche. — 1680, 2.104 1. —
1681, 2.135 1. — 1682, 2,162 I. — 1683, 2,417 1. —
1(i84, 2,550 1. — 1685, 2,400 1.
I
I. /.a Frtdtère. — l,a iieigneiirie d«^ La Frrdière n'nppartcnail p.'is aux
bnlhiic,in«is biuit au dovc-it ik-s chanoines du chnpili'c de TaiU('tx)urg,qiii
la tenait h foi ot hommage du M>if*reiir de TaJUehoiiri;, au devoir '• d*un
ITMteiu fiiicl de \u fleur de la furinc d*un^ Iwtfiseau de froment, lequel
gASieau doibL estre otTert, la vîgilr de la fcHle des royN, à Tispiiie des
vcspres. •>
— 298 —
M. Fn^orir. fîoullarri, chevalier, seigneur du lieu, — 200
l'i'ux. — La leiTc produil de toutes sortes de grains, non en
abondanci^, ol parlye vin. Il y a quelques bois taillis el peu
de imrtonges '.
U Vergne. — 1680, 1,472 1. — 1681, 1,153 I. — 1682.
\M\ I. — 168.1, 1,535 I. — 1684, 1,600 I. — 1685,
1,50<»l.
M. Jacqui's Turpin, seigneur d'Ardileux, en esl seigneur.
— 117 feux. — La terre consiste moyliéen grains el nioyliê
en vin. Il y a quelques pawjages h cause de la rivière do
floutonne et point de bois'.
ToRXÉ. — 1680. 1,565 1. — 1ii«1, l,r>8ï 1. — 1681
1,661 1.— U-m. I,84ïî 1. — I68i, 1,950 1. — 1685.
1.840 L
M. l'évesque d.Vngoulesme en csl seigneur. — 83 feux.
— I*a lerix' est de incsnie production que celle ci-dessus,
estant en niesme scituation ^.
CiiANTEMERLK. — 1680, 94-4 I. — 1681, 074 I. — 168^
800 1. — 1683. 017 I. — 1684, 050 I. — 1685. 459 1.
Les enfants de feu M. Malat, conseiller à Saint-Jean d'An-
g<^ly, on sont si.'igne»i-s. — La terre produit partye graine et
partye vin. Il y a quelques pascages à cause des inai'ais *.
I. Saint-tlilnirt r/e YUUfrvtehe. — Frédéric Coullard. sei|racurdr
LaI^aM, M>rond fit» de Tiahriel fl dp MArîe Boîs-soaii. prenitit bien le
tilro de »ci^'D4*ur de Saint-Hilairc, mii» il n'y avait aucun droit ; cV&t le
cui^ de lu p«n>i«sc qui en élail aci^eur. Frédcric Uoullard émigrapour
cause de religion en 1686.
3. lot Vffjpte. — Jacifiina de Turpin, marquis de Joubé, seigneur
d'.Krdilleui, avait ^pou»é en 1668 Marie-Anne Boisseau, dam« de l^a^er-
fCne, fllle de Jean, aetgneur dea Mouline» et de Larergnc, et de Marie
Meanard.
1. Tor^. — L'é\-êqued'.\iiRoul^Die était en efret,8 la 6r du svii* siècle,
prieur comraendalairf* du pri«>uré de Saint-Pierre de Torxé. qui dépCD-
daitde celui de SAÎnt-Eutrupc de Saintes (voir Archirfs historique* île
Saintongt tt tt'Aania, 1. ii, p. 417'. maia il n'était pas seigneur de la
(taroiaae.
4. C/UnfemeWe. ~ Daniel Malat, êcuyer. seigneur de Lm Bertimère el
I
I
VoissAY. — 1680, 517 I. — 1081, 508 I. — 1682, 428
I. — 168:ï, 45Ô I. — 1684, 480 I. — 1685, 420 1.
M. Aupusto Cha-stajîiiier, escuyer, seigneur du lieu. — 43
leux. — La lorro. produit parlyc crains ci parlye vin. Il y a
quelques pascagt'.s i\ cause de la nvii''re de lîoulonne et point
de bois *,
TONNAY-BOUTONNE. — 1680, 2,610 I. — 1081, 2,614 1.
1682, 2,630 1. — 1683, 3,182 I. — 1684, 3,300 1. —
1685,3,0^0 I.
M. de Saint-Surin en est le seigneur. — 188 feux. — La
terre produit parlyc de grains et partye de vin. Il y a hean-
coup de lerre incuUc. Il y a quelques pascîiges i cause de
la rivière de Boutonne. Il n'y a de bois que celluy du sei-
gneur *.
Saint-Ciiespin. — 1680, 1,343 1. — 1681, 1,3!»3 I. —
1682, 1,403 I. — 1683, 1,556 I. — 1684, 1,6rK> 1. —
1685, 1,460 1.
Madenioiselli' de Sainl-Surin est dame du lieu. — 73 leux.
— I^a terre produit du grain et peu th vin; il y a des pas-
cag&5, à cause des marais desséchez, et point de bois.
Vandrk. — 1680, 1.975 I. — 1681, 2,012 i. — 1682,
2,037 I. — 1683,2.i5tM. — 1684, 2.2801.-1685, 2,1001.
Hector Martel, seigneur du lieu. — 150 leux. — La terre
produit du grain et peu de vin. Il y a quelques pascages et
quelque peu de hoi.s.
Chantcmcrle ; ses enfants éliiieiil Jean, seigneur de Poursay ; Isaac, mi-
ric h Marie de l.a Chnine, mort sans postérité ; N..., mjiriée h Jenti Cnffîn ;
Marie, miriée & Clirélicn llurric, seigneur du Gnllens.
1. VoÎMity. — .\uguste (^hasteigner, cheviilier, seigneur de L'IIeau,
avait épousi- Louise de Ciimuut, fiMe de Bcnjoinin, seigneur de V'oissay,
et de Sutanne llolmaQ.
2, Tonruii/-Boutuniie. — M. de Salnt-Suriti est Hcctor-Ltiuis de Li-
molhe-Fouqué, chev»Eier, srigneur d^ Sainl-Surin et baron de Tonnay-
Baulonac. qui rendit homtnage an roi pour sa ehàtellcnic de Toniisy-
Boutoane, le 8 noût ISHO (voir Arrhiren hislarù/ufs de la Saintonge H
del'Aunit, l. x\, p. 287],
— 300 —
Puy-du-Lac— 1680,1, 33i I. —1681, 1,817 l— ir>82,
|^;U8 I. — 1088, 1,575 I. — lôfti, 1,700 1. ~- 1685,
1,150!.
M. de La Mollf-Fouqué csl le seigneur du lie». — 78 feux.
— La terre produit du grain et peu de vin; il y a du pas-
cage à cause des marais, el |)oint de bois *.
CuEHvmKs. ^ 1680, ô^âS l — 1681, 65y I. — 1689,
tKi7 I. — 1683, 710 i. — 168*, 800 1. — 1685, 740 I.
Sauvaire Ganlonnel, seigneur du lieu. — 4*2 feux. — La
terre conciste en grains, peu de vin, peu de pasoages el peu
de bois.
Annkzav. - 1680, *)67 I. - 1681. 014 1. — 1682,
894 I. — 10S3, \m I. — 1684, l,tHKI i. — 11385, <J10 1.
Le sieur de.s Mîirais en est seigneur. — 5ft feux. — La
leireesl en parlye Ibrl ingrade. Il y croisl des grains, peu de
vin, quel(]ues bois et |>riinl de pascages.
Saim'-Lauhekt i»e La Barkiére. — 1680, 180 I. — 1681,
485 I. — 168^2, 458 1. — Hi83, 458 I. — 1684, -480 1.
— 1685, 430 I.
M. Roussellel, lieutenant criminel au siège royal de Saint-
Jean, est le seigneur. — La ten*e est de mesme production
ipie celle de l'autre pari *.
MuRON. — 1680, ^2,469 1. — 1681, 2.508 I. — 168-2,
2,530 I. — 1683, 2,796 I. — 1684, 2,950 I. — 1685,
2,780 t.
M. de Li Fertê, abbé de Saiid-Jean, en est seigneur. —
192 leux. — La terre produit de toutes sortes de grains. Il
s'y lait des nourrissages à cause des marais. M n'y ciTiisl que
1 . t'uy du Lac. — Hector de Iji Molhe'Kouiju^ indiqué ri-dessus.
2, SAtnl-L.turrnf de La Barrière. - A partir de tfiîT, la MÎg'nCDric de
SaÏDl-l.aui'cnt de Lo Burrière fui réunie h celle de V'irroux et possédée
par 1rs mêmes Migiieurs.Jaci^ue»- Antoine de Housfselet, ccuyer.cunseiMer
el avocat du roi an bureau des linances de La Kochelle, était seigneur
de Vivrouteu Puyroltand et de Saint-Laurent; il avait épousa r.li5«l>«lb
Colard, fille <lc Michel Cotard, sieur de L'Isle, cl tle Marte Marcbajil.
301
ide vin et quelque peu dL> bois. Les deux années précedden-
tes, les maisons ont fiU\ noyées, et l'annf'y? pn!^senlt> 1085, la
grande sécheresse est cause qu'il ne s'est amassé que peu de
grains et fort peu de Foin, ce qui incommode beaucoup la
parroisse.
Pehé. — 1680, 451) 1. — 1681, 4fi0 I. — 1682, 440 I.
— IC83, 448 I. — 1684, 500 I. - 1685, 450 I.
M. de Monclerc (Mandei-c), conlroUfurpourla marine, esl
seigneur. — 32 feux. — La tcrrn fst injo'ylle nii plusieurs
endroits de la parruirise. Kik' produit grains et peu (h) vin,
point de bois ny pascages.
CnAMiiu.%. — 1680, 936 1. — 1681, i)42 I. — 1682,
900 I. — 1683, !)68 l. — 1684, 650 1. — 1685. 540 I.
Les seigneurs sont MM. de La Fanierrc et des Landes.
— 70 feux. — La terre produit des grains ci fort peu de
vin; Il y a quelques pascages et peu de bois.
Nachamps. — 1080, 03-2 I. - 1681, 951 I. — 1682,
901 1. — 1083, 99Î) I. — 1684, 1,000 I. — 1085,900 I.
Les bénédictins de Saint-Jean en sont seigneurs. — 77
feux. — La terre produit partye grains et pailye vin. Il D'y
a ny bois ny pascages*.
Landes. — 1680, 1,560 1. — 1681, 1,584 I. — 1682,
1,574 1. — 1683, 1,711 I. — 1684, 1,620 1. — 1685,
1,270 1.
Louis Guibert, gouverneur de Saint-Jean, en esl seigneur.
— 134 feux. — La terre est de niesnie production que l'ar-
ticle pi-éccddenl.
SAI^T.Luc. — 1680, 2,049 I. — 1681, 2,056 1. —
1682, 2,121 1. — 1683, 2,352 I. — 1684, 2,400 1. —
1685,2,150 1.
Idem que dessus. — 143 feux. — La ten-c produit par-
I. t^itcli.tmps. — l.;i seit'Tu'urio de Nflchamps di^peadail (le la grande
aumAiierie deSainl-Je.iii d'Awyély. Elle rtait affermée en IÎ199, moyen-
n&Dl Irais cenlftécuB el lioux ceots boisseaux de mt^lure.
— 302 —
lye (le grains el partye de vin. Il a quelque pasciige et pas de
bois.
Gknouillé. — 1680..S,253 1.— 1681, 3,1581. — 168i
a,|-28 I. — 1683, .S,41« I. — 1684, ;i,600 I. — I68îi.
3.2501.
Mrt^ Jacques ilc Pons, viconile d'AiiInay, en est !>eigneur.
— 240 feux. — Celle puiToisse conciste nno. parlye en des
marais desechoz, un il se fait dosnourrissages; lalerrc produil
beaucoup de grains, le Ibiid y estant assez bun, maïs te^
années précédentes les marais ont esté noyé^ par le dêlu^t;
des eaues, et l'année présente 1685 la seehenîsse est cj»use
qu'il ne s'est amassé que peu de grains et peu de foin ; il n'y
croist que peu de vin el point de bois.
PiiY-RoLLAM.. — 1680, 1,477 1—1681, 1,478 1. —
1682, 1,r46l. — 1683, 1,715 I. — 1684, 1,7(X» I. — 1685,
1,560 1.
M. Armand de I>îscour, escnyer, seigneur de Panansay,
en est seigneur. — 108 feux. — I^ lerre produil du grain;
peu de vin; il s'y fait quelques nuurrissages à cause d'un
ruisseau qui passe; il y n quelques bois d'estanx aux par-
ticuliers.
ToîSNAY-CïiAnENTE. — 1680, 9,189 I. — 1681, 8,958 I.
— 1682, 9,1101. — 1683, 10,(X)4 I. — 1684, 19,800 1.
(sic), — 1685, 9.280 I.
M. le nianjuis de Mnrlemarl, seigneur du lieu. — 636
i'rux. — I^a liMTO produil du grain de toutes sortes cl le fond
est extrêmement bon. Il n'y a que peu de vin ; il y a des ma-
rais desecliez qu'on appelle La petite Flandre, qui produisent
des grains en cantité. Il s'y fait beaucoup de nourrissages de
bestiaux; les années préceddenles les marais ont esté noyez el
gellés, et l'année pré^nle 1685, ta sécberesse est cause
aussi qu'il ne s'est amassé que peu de grains et de foin, en
sorte que tous ces visniaires ont grandement incommodé ce
lieu, outre que Hocherorla attiré une grande partye des ha-
bitans pour y demeurer; il n'y a point de bois communs.
— 303 —
I
I
MoRAiGNE. — 1680, 1,198 I.— 1681, 1,151 I. — IGS--},
1,175 1. — 1fi83, 1,353 I. — 1684, 1.400 1. — 1685,
1,300 I.
M. Louis Giiyol, escuypr, sei^naur du lieu. — La terre
produit du grain et point de vin, il y a des uiarui.s uù il se
fait des nouirissagcs i^t n'y a point de bois.
Ga>dé.— 1680, 1,057 I. — 1681, 1,088 I. — 168-2,
1,521 I. — 1683, 1,36i I. — 1684, 1,400 I. — 1685,
1,270 I.
M. de La Roche du Mayne el M. de Palvoizin sont les sei-
gneurs. — 46 (eux. — La terre produit du grain et 1res peu
de vin. Il s'y fait des nourrissages à cause de la rivière de
Cliarenle. Il y a des bois .ippartenant,aux seigneurs.
Saint-Cdustant. — 1(>8U, 1,01m I. — 1081, 1,746 I. —
1682,1,7971. —1(>83, 1,11031. —1684,2,1001. —1685,
1,9401.
Les hériliei*s du sieur de I^a Feûnilière en sont les sei-
gneurs. — 92 Jeux. — La terre produit aussi du grain et
point de vin. Il y a qui-lques pascages à cause des marais et
point de bois.
Llxans. — 1680, 1,186 I. — 1681, 1,236 I. — 1682,
1,221 I. — 1683, 1,354 L — 1684, 1,420 I. — 1685,
1,3301.
MM. de La Forcst du Vigneau en sont seigneurs. — 92
feux. — La terre est en niesme sciluation et par conséquent
de lïiesme production.
Saint-Clément. — 1080, 9G4 I. — 1681, 1,038 1. —
1C82, 1,074 l — 1683, 1,221 I. — 1684, 1,300 I. ~
1685,1,190 1.
M. de Morleinarl est seigneur de ce lieu. — La terre est de
mesmc production que oy-dessus. Il y a qnelques pascages à
cause de la rivière de Charrente.
BtsSAC. — 1680, 1,584 I. — 1681, 1,664 I. — 1682,
1,574 I. — 1*>8.S. 1,676 1. — 1684, 1,650 I. — 1685,
1,5001.
.104
110 feux. — La terre produit du grain et du vin; il y a
quclqupî* bois IsdWh ci quiMipios parcages à caus<^ de la ri-
vière de Gharenle. Cepetidanl lu parroisse est chargée à h
taille d autant que plusieurs bourgs de Nantes S ayant des
borderics en ce lieu où it n'y a que de iiauvres bordiers qui
no peuvent supporter de (ïros taux, et partant il faut jetter ta
taille sur les anliens i|ui en sont accablez.
Le lIounET. — l(3«U, ^,071» I. — 1()81, 2,065 I. — 1682,
-^7581. — 108.1, Jl^l'iV» I. — 1684, 3,3(X» I, — 1685, %imi
M. de Pons, chevalier, seigneur nian^uis île Thors, cni^
seigneur. — !211 feux. — Lii terre n'est pas de grand rap-
port. (Cependant il y croibl des ^i-nins de toutes iU)rtes, |h?u
de vin; il y ii quelques bois dVslaux et beaucoup de iVuî-
Idgeset point de puse-ages; le peuple est exlréniemenl dura
payer la taille.
FONCOUVKKTE. — 1080, 1,2»i I. — 1081. 1.^87 I. -
168-2, 1,'288 I, — 1683, 1,354 I. — iOSi, 1.400 1. -
ItiBM/iOOl.
M. l'evesqucde Saintes est seigneur. — liOfeux. — La terre
n'est pas non plus fie grand rapjiorl. Il croistparlye de grains
cl partye de vin, non pas eu qiiantiti*. 11 y a quelques bois
taillis et arbres Iruilierâ dont les daurées se débitent à
*
Xaintes.
Fo.ntbnay-la-Battue. — 1680, 7,037 1. — 1681, 7,428
I. — 1685, 7,518 I. — 1683, 8,-239 I. — 1084, 8,300 L
— 1085, 7,300.
M. le prieur de Soiibize en est seigneur. — 4(.MI feux. —
La terre produit des grains de toutes sortes et du vin; légu-
niages, chanvres et lins, i\nxc pasrages et peu de bois. Cette
parroisse a toujours esté foi l tbai"gée à la taille, et ausi>y le
peuple esl fort dur h la payer.
CuESPÉ. — 1680, 700 1. — 1G81, 838 1. — 1682, 898
I. — 1683, 996 I. — 1084, 750 I.— 1685, 650 I.
- 305 —
M. Pierre Clianbit'^re, sipur des Granges, en esl le seigneur
— 25 leux. — La ten-e [iioUuiL du grain el luiiril de vin ;
quelques |ia:ie;ijçe.s el }M)inl de bois. Lfs grands laux qui
ont i[uiUi'; snnLciiuse de la ruine de celle p;nioisse.
Saint-Simi-mohikn. — 1080, 2,549 I. — KiSl, ^2,515 I.
— 108"*, ^2,511 I. — 108a, "2,785 I. — 1684, y,000 I. —
■1085,2,750 i.
M. de Malvin en esl seigneur. — Uii i'eiix. — La (erre
csl de niesnie production que celle cy-dessus eL celle |>ar-
i-oisse eslant sciUiée en ï'uilou el un Saiulwuge el les peuples
chaugtaul tous les ans pour aller dans le Poitou, cela ruine
ce lieu, oulre que le peuple esl de 1res mauvaise volont*^
pour payei' la laillr.
MAti.NÈ. — 1680, 3,495 I. — 1081, 3,502 I. — 1082,
3,5451. — 1083, 3,7821. — 1084, 4,(KK)1. — 1085, 3,750 I.
M.d'KsIissac eu csluil seigneur el .M""' d'Kslissac, sa veuve,
oujouisl. — 210 feux. — La lerie produil de tuules surles
de grains. C'est un pays de marais à cause de la riviùre de
SoyiH'qiii passe. ]l s'y l'ail beaucoup de nourrissuges. Il n'y
croist poiiil de vin, el n'y a pas de bois; cesl une pitlile isle
où le lund est Tort Ikhi, mats loil sujet au débordement des
eaux qui les oui aeeablezles années prêceddenles, el le jxîuple
est chargé de taille el fort dur à ta payer.
Sa>sçay. — 1080, 487 1. ~ 1081, 2,548 1. — 1082,
2,5701. — 1083, 2,810 I.--1084, 2,9501. —1085, 2,75(t I.
M.dc Vildon est seigneur de le lieu. — 85 feux. — La
terre est de ïncsine production que celle cy-dessus. Elle
a eu les niéniess accideiils par les eaues les aunées préced-
denlcs.
AsMUHÊ. — 1080, 1,7401. — 1081, 1,0i2 1. — 1082,
1 »442 I. — 1 083, 1 ,309 i. — 1 084, i ,4(iO I. — 1 085, 1 ,370 1.
M. Louis CJiasIagnier, seigneur du lieu. — 40 feux. — La
terre ne praduit point de vin, mais bien quelque pende grain.
[| y a (|uelqMes paseages et poinl de bois, b; fond y est fort
bon. Il y u plusieurs grandes niestayries qui estuient chargeez
Archives, xxviii. M
- 30G -
de gros laux qu'iUiionl pu payer; pc^iurquoy ils ont quitté,
ce qui ruine In p.trroissc, Donobstanl les de^chargcs qu'il va
eu de lu laitlu.
SAi.NT-GEonr.Es de Rfa. — 1080, 2,057 I. — I«»81, %m
I. — 1682, 2,1-2.1 1. — 1*>8a, 2,875 I. — 168^*. 2,»iO0 L-
1685,2,280 I.
M. le baron de Saînl-Georges en est S4îigneur. — La terre
produit du grain ol du vin. Il y a des pascages et point de
bois; cette parroissc est aussy fort chargf^e à la Inillo cl le
peuple a peine à ta payer.
Lk Vanneao. — 1 680, 1 ,537 I. — 1 081 , 1 ,562 1. — 1 682.
1,5881. — 168:^,1,661 1. —1684, 1,<>50l. —1685,1,400!.
MM. de Chevillon et Dirlan en sont seigneui-s. — 81 ft^ux.
— La terre produit du grain et toutes sortes de chanvres et
lins. Il y a du pascage. pt»int de vin ny de bois.
Le BouiiDET. — 1680, 2/»07 I. — 1681,2,082 I. — 1682,
2,158 I.— 1683, 2,41»4I. — 1684.2,5501.-1685,2,2701.
M'"« de Causadc est dame du lieu, — 114 (eux. — La
terre produit du grain el fort peu de vin; il y a quelques
pascages et point de bois *.
Nostre-Dame n'EvRANSON. — 1680, 3,241 1. — 1681,
3,28i» 1. — 1682, ,S,330 I. — 1683, 3,693 1. — 1684,3,880
1.-1685,3,460 1.
MM. Danzé et d'Kspant^s en sont seigneurs. — 157 feux. —
La terre produit des grains. Il y a du [Kiscage, il s'y Hiit des
nourrissages, il y a peu de vin; il y a plusieurs petites no-
blesses qui ont du bien.
La UocHE-Es.vAiin. — 1680, 1,313 I. — 1681, 1,313 I.
— 1082, 1,45'J I. — 1683, 1,718 1. — 1684, 1,800 I. -
1685, 1,4001.
U^ de la Barre, seigneur du Lyon, et les demoiselles de
t. /.f lioiirtH. — ha diime tle Cau»s«de était Catherine Acaric, fiMe de
Louis, sei^nctir de Boi.Hre(lon, capilninr nu r<.v>"i**iil' des fcof^^s du mi,
p| de Philîppf' du (Itirmîn ; cllravail ^j^kiiim- (Ihnrlos de (lu)[nac, ^ifçiieiir
de CBuasodc, qui acquil jtar décret la lerri: du tJuui-dct le H mars 164t.
ao*;
La Roclit^-Ksnani. — 18 fi-iix. — La Iftrre produil un peu de
grHJn. Il n'y a ni bois ny passage.
Esi'AN>ËS. — 1080, l,r>00 I. ~ I081,I,C1{H. — 1682,
■1.070 l. — i08:i, 1,77-2 1. -- 16?4, ï,800 I. — 1080,
4,700 1.
M. do Saint-Georges et les autres hni'ityers do M. d'Espa-
lu^ (tu sont SL'igiKîurs. — 80 H'ux. — La terre e:?t do niosniR
prudiiclion qua cy-Uessus, à la rrservc qu'il y a ipiulqucs
pasoagos.
IIussEAU. — 1680, :3,6-27 I.— 1681, :t,G93 1. — 108^2,
3,704 I. — J08rt, 4,175 I. ~ 1084. 4,.Si)U I. -- 1085,
4,71)0 I.
Les hcriliers du (ou .\I. d'Espauos sont en parlye soignf^urs,
MM.llassuliève, Detlbr.'uzo (4 M. d'AntrHm;. — "iOS feux. —
La terre produil du grain et du vin. Il y a qucltjues pascagos
et pou di' bois.
Vallant.— IO80,'2,0O:n. — 1081, '2,005 I. — 1682,
3,1)15 I. — 1083, 1,70it i. — 1084, 1,400 I. ~ 1085,
1.280 1.
MM.DyrLin (d'Irland) et de Chevillon ensonlscignonrs. —
88 ioux. — La torro produil du yrain ut du vin ('t du
pascajiio, lo tuml y est lurt buu. (-i^lio parroissu usl enlrc
le païs d'Aulny ot du Poitou; et mninie estant du ressort de
Saintonfto, les habitants ne peuvent débiller aucune danréc
qu'ils ne passent dans ses ressorts, |»our lesqiiellos daniéos,
vin et autres choses, ou leur tait payer de j<it)s droits, oo qui
accable le peuple ri les a obligés, du moins les ujeilleurs, à
quitter. En 1083, la parroisse estait quasy abandonnée;
néantmoins celle pant)issroslaul lorl haule à la taille, et ne
s'eslanl trouvé que des niisérabKîs, sur qui on l'a jeUée, elle
se trouve présenleuieul eu reste de ladille année 1083, de
la somme de 55*2 !. que 1*011 ne sçayl à qui l'aire payer,
quelqu'un des collecteurs estant mort et les auti^'s misé-
rables.
La Uevktizon-Chabot, — 1680, 083 I. — 1681,653 I.
— 308 —
— im% 701 I. — 1683, 817 1. - 1684. UO I. — 1685,
7701.
M. de Pallais en esl soîgnenr-. — 46 l'eux. — l.a lerre pro-
duit du grain et peu de vin ; il n'y a ny pa&cagr:^ ny bois. *
TuuHiiiNK. — 1680. WO I. — 1681, iOI I. — 168Î.
486 I. — 1683. W.i I. ~ !ti84, :»(.H) I. — 1685, 410 I.
MM. d'Kspannes el di* Gouniay sont lest seigneurs. — 24
feux. — La tf ire produit du grain. Il y a rpielques pasoagc-s,
peu de vin et point de bois.
Prisse. — 1680, I.Oa-^ I. — 1681, 1,073 1. — 1682,
i,078 I. — 1683, 1,196 I. — 1684, 1,240 1. — 1685.
1.170 1.
Le sieur de La Fingne el le sieur de Tesson sont les sei-
gneurs. — 56 feux. — La terre produit du grain et point de
vin; il y a quelques pascages el point de bois.
Grandzav. — 1680, 1.^244 1. — 1681, 1,^68 I. ~ 1681
1,273 I. — 1683, 1,39*2 I. — 1684, 1,440 I. — 1685,
1,350 I.
M. Desriveaux, capitaine d'un vaisseau, en est seigneur.
— 65 feux. — La lerre produit du grain. 11 y a quelques
vignes, qnel((ues [)ascagi's oX point de bois.
Sai.m-Albix de Grip. — 1680, 835 1. — 1681, 877 I.
~ 168-2, 877 I. — 1683, 973 1. — 1684, 800 1. — 1685,
7*20 1.
M. Maboul en est seigneur. — 30 feux. — La terre pro-
duit du grain. Il n'y a point de vignes, il y a quelques pas-
cages et point de bois.
Mazin. — 1680, 731 I, — 1681. 768 1. — 168*2. 788 I.
— 1683, 774 I. ~ 1684, 600 I. — 1685, 550 1.
M. Lespignior-Cbaslillon el M. de Saint-Georges en sont
seigneurs. — 80 leiix. — La terre est de uiesmc production
que cy-dessus.
CuANTKLou. — 1680, 731 1. — 1681, 768 L — 1682.
788 I. — 1083, 774 I. — 1684, 600 I. — 1085, 550 1.
M. de Picrrelevé, lieutenant du roy du diasleau de Niort,
— 31)9
est
La lerre oroduil. di
I
I
I
seigneur. — La lerre produil. du grain. Il y a des pas-
cages à cause des marais; il y a 2 meslayries, l'une au sei-
gneur du lieu, et l'autre au sieur du Presaeau, qui sonl. de
grandes nieslîiyries qui oui payé eliacuue plus de 50 escus
de taille; mais pour sVn exempter ils font l'aire le^dites
meslairies par des valle/t, en sorte que les gros taux ont esté
cy-devant rcjellés sur les peuples qui n'ayant pu les supporter
ont esté ohlij^ez de quitter le lieu, eu sorle qu'il est presque
abandimné depuis plusietirs aiuipcs et il ne se trouve personne
pour esire collecteur. Il est deub de Tannée 1682, 150 I.
40 s.; de 1683, 295 I.; de l'année 'IG84, 2^3 I. 5 sols; de
rann<5e 1685, 300 I.; losquclles sommes on ne peut se faii-e
payer.
Il est à remarquer que la chaslellenie de Kontenay-la-
Batlu est le meilleur Tond de I élection pour toutes sortes de
grains et de pascages, qui autrefois payait bien la taille, qui
néantnioins a toujouT-s eslé fort chargé, li y avaiL de grandes
ine,stayries par touh's lesquelles il y avait de fort gros taux,
ce qui, à la longueur du temps, les ont accablez, et ces mes-
taycrs, n'ayant pu supporter celte charge, ont esté obligez
de quitter ft par conséquent les rnestayries s<nit demeurées
en triche faute de nieslajer, ce qui a ruiné les parroisses. Mais
outre tout cela le pruple est dur à payer.
Saint-IIékik. — 1080, 1,4^0 I. ^ 1681, 1,436 1. —
1682, \/M I. — 1683, i,60i I. — 1684, 1,650 1. —
1685,1,440 1.
M. le comte de Rourdeilhc en est seigneur. — 161 feux.
— La teiTc est propre pour la vigne et pour le bled; il y a
quel(|ues pascages à cause d'une petite rivièi'e qui passe, et
point de bois aux particnlinrs '.
I. Sainl-IIérir. — Claude àc Bourdeilles, u^ le 16 juin 16(0. marié ea
premières iiocps le 28 novembre 1670, h KMlrope-Céline Colberl, lïlle de
l'ititendanl f!oll«ïrl dn Terroii.elcn secondes à Marie Roulel ; il mourirt
le 1\ norembre 1704 \% 6!i aciK, frnppé d'apoplexie, en se rendant de Pariit
h Matha.
— 310 —
M.MiESTAY. — 16S0. 1,752 I. — H>8I, 1,758 1. — !fiR3,
ij(i4i. — 1083. i.îcii I. — I08i, i,!»xo I. ;_ um,
1,820 1.
(î'ost In mesmc snigticiir <|ui» cy-ili>ssiis. — 178 foux. —
La terre rsl de iiiosintî |iro(luolioii qm' cMlc cy-dessus, e?lanl
en la mesme ^ciUialioii.
Bkauvais. — I(i80. %^m \. — IfiSI, 2,21 1 I. — lfi8^.
2^238 1. _ I68.n, 2,58-2 I. - |C>8V 2,81)1) 1. — i*i85, 2.57IM.
M. je jîranti |tri(.'itr (rA)|uilninn on osl seigneur. — 225
f(.ux. — \ji t)»m' pt-TMluil <lo Ifrtilps sorics do grains qnnj-que
(le prlil rapporl, l'slanl plus propro pour la vigm.- rino piMir
le Itlt'd. [| n'y a iiy Imis uy p;i>oapt^ '.
Ai:iiic. — ' UmO. 87<) I.' — MîSI, S75 I. — 1682, 8ri5 I.
— 1683, 948 1. — 1fi84, 1,00(1 I. - 1*385, 800 I.
MM. \<is chanoines de Saintes en sonl seigneurs. — 57
feux. — La U'iTO est pins piDpre en vin f|iren grain. Il n'y
a ny ïm^ ny pnscago.
CuKssÉ. — 1080, 2,011 I. — 1081. 1,989 I. — Um.
1,<IH91. — 108:?,2,20*il. — 1084,2,252 I.— 1085, 1,890 I.
M. do l.a Rdcht'inur.'ïiKl on ost soij^nour. — 129 lonx. —
La toiTo pnulnil du j-rairi el du vin; il n'y a rpio 1res pou de
pascage ot puitild<' buis •
|,oiHÉ. — 1080, 1,007 I. — 1081, 1.020 !. — 108-».
1,005 I._ 108,1.1,8471. — 1ii8i. 1,9001. — 1685, 1,700).
1. BeMutais. — La coraraaDtJvrie du temple de UcauvaU-sur-Mitbi.
d^roluc nxix che^'AUcrs do Sninl-Jenii tic Ji^rusalcm, api'&$ lii 4li$.S4)lt)liou
dr l'onirc des îciiipticrs, nmil vlé fondée par GiiiUnume de Manié, k
£3 juin I ISt. (M^moireu itf tu SncJêl* </i*i auliifuairrji </•• Vou^tt, t. Xl(,
p. 205>.
S. ilrtti^, — Franco il- IxiuÏK de l.a Kodicfoucauld iMait tout è U fois
prieur el M'igneiir de In paroisse de ('n.<5<ié ; il iitouriit en 1*U5, lnis$ai)l
pour Heu hiSrjliers uolversels Louis do La Rorhofournuld, UU de SJalhteo,
«eigficur dt? n.-iver«, son neveu, el sa petilciiiiNce, la demoiaelle tie Switil-
.\brc, nilc dr Maric-Aone de La Itot-heroiieairld, m.iriêe à Jesn-luac-
Frnnv«i* do Lo Cpople, mnrrjuis il-* Snînl-Aluf, vomie de RuclicfoH,
baron d'Aixe, vicomle de noehomituï. Le pnnci; Luuis de La Hocbf-
Toucauld ftil iidiumé dans le chcpur de l'église de Ci-essé.
— 311 —
Les chanoines de Saintes en sont soignf^ars. — 8''2 (eux. —
La lerm est de mcsme production que celle ry-dessus.
GiBOURXR. — -1680, 777 1. — 1081, 7()0 1. — 1682,
7fi!) I. — 1083, 873 I. — 1084, î)20 1. — 1685, 820 1.
MM. It'S chanuiniis de Xaintessmil l^'ssoignours. — 01 linix.
— La torre n'est pas do grand rapport pour les grains; il y
a plus de vin; il n'y a ny bois nv pascagcs.
Nkré. — 1680, 3,210 I.— 1081, 3,105 I. — 1682,
3,175 I. —1683, 3,5221. — 108 i, 3,5201. — 1685,3,210 1.
M. de La Ferlé, abbé de Saint-Jean d'Angély, est seigneur
du lien. — 218 feux. — La lerre est l'orle ingralte en plu-
sieurs endniits de la parroisse; fille produit du grain de toutes
sortes non pas en abondance. Il y croisl du vin; il y a des
bois de liante fulaye, rjui apparlii^nnenl au seigneui-. Il n'y a
que peu de pascages; la taille y est haute et le peuple dur à
payer, ce qui fait qu'il y a lousjours de grands restes deubs
par les habitans i.
FONTAINK-CUALLANDRAY. — 1080, 1,976 I. — 1681,
2,023 1.— 1682,2,0531.-1683,2,277 I. — 1084, 2,200 1.
— 1085, 1,950 I.
M"« de Fesnelon en estoit la daine, et depuis, M. le mar-
quis de La Val en est seigneur. — La terre est de mesme
prodnetion que celle cy-dessus; il n'y a de bois que ceux du
seigneur -.
1. Néré, — l/jfc''^ ^^ 't' territoire de Néré avaloal é\i abendonnés
par Giitllaiimc, rluc d'Aquitaines, aux moines bi^nédicLIns de Sainl-Jean
d'Ao^('ly, cil l'.innér 11)70. I.c 2K M'fttciiiltre iri32, lorsipic Ips (iioiiies pt
Clludo de Vivoiiiic, leur abbé, hc divisèrenL la meDse coarcoluello, la
soigneunp do Nt^n' fut .lUribn^P ^ i'ablif. Osl à Ni^ré que se relir*
l'abbé Lliabol de Janiacen l'j62, pctidaiU lc-<t premiers (roubles religieux.
2. FanUine-i lluilenilraij . ~ L» seigneurie de ronlaincs. déniembre-
mciil de cfllc d'Aunay, poswi ti Ih ramiltc de SaliRiiflc-Kénclon, pur le
mariage de l'héritière de Monberon avec Antoine dn Salignac, marquis
de Féacloii, (|uî ne laissa «pie deui enfants: un (Ils tnorl au ai^ge de
Candie et une tiUe marii;e au mar<|uisde I.aval-L.eiay. ("est aioai que la
terre de FonLaînes entra daus la maison de Montmareocy-Laral qui la
— 31? —
AWAC. — Um, I,il5 I. — 1681, 1,250 I. — 1682,
1,2761.— 1lW:{, |,U5I. — 1(>8i1,5301. — 1685. 1.4001.
117 ft'iix. — riif pHrlyt" (If la U*iti' psI Inrl injïi'allp, olle
prmiiiil pailyo do crains oi paityr de vin, peu de past-ages
eL poini di; bnis '.
Xxmioy. — 168(1, 1,10:1 I. — 1681, 1,H9 I. — 1682,
1,148 I. — 16«:î,|,2r>:] |._iti8i,1.,S0(lI — 1685,1.1501
M. le baron d'Aulhfiii en c»l soijjniîur. — La lorre est de
mcstnc produrlion, le liors en vin et le reste en grainEi, non
pas en ahundance; peu de pasaii^e et point de bois ^.
ESBUON.— Hi80, 261 I. — 1081, 285 I. — 1685. 278 I.
— 16«.'i, rMW 1. — Um, .150 I. — Hi85, :180 I.
M. de >iaiis!>ay, s.'îgru'ur du lieu. — 25 l't'ux. — La terre
est aussy de njesnie pmdnrtion que celle cy-dessus^.
Le SEiiiinB. — KWO, iî95 I. — 1681, 7a5 I. — 1682,
718 I. — 16H:î, HI i I. — 1«>84, 80(t I. — 1685, 730 I.
M. Guinaudeau de Mindijiny esl seigneur du lieu. — 51
feux. — La lem' prodiiil du yrain et peu di* vin, très peu de
pascages et point de bois.
Mioiu». — 16S0. 2,r>*i0 I. — 1081, 2.(^8 I. — 1682.
O(i4o |._1(i8M,2,V»2S|.— 1(i8i,.S,IMH»l. — 16S5, 2.820 I.
M. de Sfiiis de riiasteau-^Iotiveri esl seigneur du lieu. —
2.1! feux. — La terre pmduit de toutes sortes de grain» et de
léguniages. Il y a (jnrKpies pascages et point de bois; le
poss^ilu ji)V{ii'n la (-«■voliihoii. ',\'o'\r /inllrttn t/rs nrchirrs hiilvrnjun •/?,
tê Sninlonrff et df fMunr'f, t. il, p. 402).
1. Auja''. — I.O »rigneiir il'AiiJAr ^Uît alors Mathieu de Cliï^vres, atU
Rnour He Giiitrea et d'Aujnc, fils ilc Pierre, marii.^ le li iTril I6M
Eli^onorc He MontAgnic.
2. .Im//i»>«. — Jc»n-Scpiiio d'Aulhon, chevalier, soigneur turoD d'Au-
llion, du ChÂleau d'Olcron cl aulrrs placea, hnliilail m h»59 «on rlifitea»
d'AuUioiii il (îtnit fils do Jenii d'AuUion el de NCni-ie Hélie?i. veuve en
premit^reit noces de llené tic NoBsay.
3. Ehhtn — Kruiiçois de No*s«y. seigneur d'Khtk)n en tfiSfc, <^|iilt (Ils
do Mnric IlOIie, vfiiivc en [iremier mnrin(te de llcni^ de Nossay el renta*
ri/c à Jean, liiirnii d'AuUion'.flIp nvAil urqiuKpardrrret lu linronnie d'An*
thon, dans laquelle se (rouroïl ro[nprî»c celle d'Ebi^on, le août 1639.
•iM
3)3
I
\
peiipift ost de 1res bonne volontj^ â payer les deniers de la
taille quoyquc la parroisse soil chargi^e.
MONTZ. — 1080, 1,.S''23 I. — 1081, 1,3^20 I. — 1682.
i,3ir,l. — 108.1. 1,4581. - 108'k 1,5^(1 1. - Ï085, I,4.S0 1.
M. (Il' Iloquelorl (io Chanihallon cl. M. de Puybiillon ^aut
les seigneurs. — 80 feux. — La lene est de niesnie proiluc-
lion que cy-dessus et le peuple de bonne volonté '.
Nostrk-Damk ue Sbig.né. — 1680, %U I. — 1681, 348 I.
" 1U82, 352 1. — 1083. 380 I. — 1684, 380 I. — 1085,
3301.
M. le maiï|U!sdc La Val seigneur du lieu. — 34 feux. —
La terre proilult du grain et peu de vin, quelques pascages
et point de bois -.
Oornviu.ETTEs. ~ 1080, 1,040 1. — 1081, 1,0-23 1.—
1082, ?... I. — 1083, 1,018 I. — 1684. 1,000 I. - 1685,
1,730 1.
M. le comle de fiouidnille en est seigneur. — 81 feux. —
La lerre est fort ingralle en plusieurs endroits. Il croisl plus
de vin que de giain. Il n'y a ny bois ny pascapp ^.
Berclouc — 1080, 1,209 I. — 1081, 1,270 I. ^ 1(i82,
1,2801. — 1083, 1,430 I. —1084, 1,500 I.— 1fi85, 1,400 I.
M. de Bii'on en est seigneur. — 157 feux. — La terre iVy
est pas de prand rapport, elle produit du grain et du vin,
point fie bois ny rie paseagps ^.
BniZAMBouiïu. — 1680, 3,331 l. — 1081. 3,386 I. —
1082, 3,380 I. — 1083, 3,70!» I. — 1684, 3,8l>0 I. —
1685, .3,5001.
11 u'ebl point dit qui en est seigneur. — 294 feux. — La
1. Afonx.— Gcortrvs Gousse^ chcvnlier, seigneur de Puyballon, Sainl-
Vtvi^n pn Aimis, I.a (îenétouxftf t Mons, mflrii^ en IfrHiii Marie de Saînto-
llerminc.
2. Noire- Dam* fh Seignè. — (Voir ri-dessus FonLaîne-Chalendray).
3. GourtîUetlc. — (Voir Soiiilc-Héric).
4. lierclûux. — Cha H es' Armand de GotitauL-Birati, maréchal de
France,
terrt^ produil du (ïrain <U' toiilrJi sortes cl fx*u de vin. Il n'j
a i|U(* pou (le |viscagos; il y a des boLs de haulo futayc, ap-
parlf'Uîuil au scijrncur, l'I peu l'oininun ; le peuple est de Uis
inau>a>ï''' vi>l<Miir'â |iayoi' la lailK* '.
Vahaize. — IftSn, l/ia'il. — 1681, 1.52-i I. — ItiK*.
1,571 1. — 1083.1,773 I. —lf>84, 1,800 1.-1085,1. 6701.
M. (ifliriard-Malaville l'sl lo scigiMMir. — 157 Umix. — La
\orrf produil Ix^uicoup plu>. do vin quo dt; gi'ain; il y a
ipiflipii'.s Ixti.s au soigih'ur du lîi'u ol peu d>' pa^cage^ '.
Ko.NTENAv. — 1*>80. l.l^il I. —1081, l/*:ï7 i. — 1682,
1,151 l. — 1t>83, 1,2771.— l(>8i,l,2(H)l. — 1685. l,l(Hil.
M. d«^ Brilhar, soigneur du lieu, en est prieur. — 127
IV'ux. — La lerre c^{ de pareil rapport que celle cy-do*sus.
Il y a quelques pasoageti h cauïte d'un ruisseau qui p»$$o;
c'est un prieuré ^
La BiiotssE. — KW, 1,356 I. — 1681, 1,376 I. -
168-2, 1,31131. — 1683, 1,545 I. — 1684, I.O^r» 1. -^ 10»ô.
1,220 1.
M. le rnan|uis de .Munsallais en est seigneur. — 118 leux.
— La terre est de inesnie production que celle cy-des&u.s, à
la rt^servc qu'il y a quelitno peu de pascagcs el le bois du
âeigncur '.
Sai.nt-I'ikfiri: dr Jru,i>:. — 1680, 1,531 I. — 1681,
l,5fiO 1. _ U\^% 1,573 I. — 1683, 1,7Î5 1. — 168J,
1. 850 L — 1685, 1,7401.
I. Brizambourg. ~ Lcmètnc qur cï-dessus.
S. VarMz^. — Kmniixnupl (jelinard, noi^eur de Varaixc cl XlalaviUe,
mariif- Ir 30 juillet IDlti à Mnrf^ncritc du Ku»s<!' ; il mourut i Malaville ri
fut enterré <Ibqs l'égliftc de cette paroiftse, le 27 novembre 16911.
.1 Font^nrt. — LV'fj'Iise el le terrîloire de 1a paroisAe de Fontrncl
■VMici-l été nbsDdoQiiès par GuiUaume, duc d'A<|uiliiinc, A riitibayc dcft
bénédiclinfl en l'on 1070. C'était le siège d'un prieuré simple.
4- L^ Brauaif. Emmnnucl de Crusîsul, fdb d'KitiniiiQMfl el de Julie
de Sainle-Maiirp, [illc du duc de Monlaur-ier, gouverneur de la Saîolouge
el de rAiiguiimois; il portait le titre de inarquia de Montiez el épouM
en 108:1 Miirie-Madclcinc rou(]Uflt.
— 315 —
M. Grand rie dnirpotcau im est seignour. — IfK) foiiv. —
\a tr»iTe produit partye de vin cl partyo de grain. Il n'y a
r|ne fort pou de pascagiis al point du hoiâ K
Sai.nt-Martin ur Jiin.LK. — 1080, 8*25 1. — 1081, 80n |.
— am, 785 1. --- 1683, 871 I. — 108'*, 000 i. — 1685,
850 1.
Rfn»^ Turpin, cscnycr, sfiign^^urdu Brcuil-Marmeau, en esl
le seigneur. — 40 feux. — !,a lerrc e;;! rie niesirn' produc-
tion que ''.y-dessus; il y a quelques bois au seigneur -.
T<KsÉr.MSKS D'AltGICNTKUlL. — 1080, 1,200 1. — 1081,
1,527 I. —1082. 1,-28-2 I. — 1083, 1,300 I. — 1084,
1,450 1. — 1085, 1,.S00I.
M. le eominandeur des Kspaux en esl |p seigneur. — 111
feux. — La lene produit parlye do grains el jiarlye de vin;
il y a quele|ue pascage el point de boift '.
Vkuvant. — 1080, 407 I, -- léiSI, 4irî 1. — I08â, 443 I.
— 108.1, 481 I. — 108'é, 5.10 I. — 1085, 480 1.
M. du Breui]fi-(rt)ullard en est le seigneur. — 77 feux. —
La terre produit paHje grains el parlye vin. Il y a des pas-
cages ii p.ansc de la rivière do Boulonne et (wint do bois que
ceux du seigneur *.
i. Suint-Pierrt de JuUtert. — Charles I.egrand, seigneur de Courpe-
iMii, mario.KuivBiiL eoulrnt du 20 avril i65i, ii MarRUcrilo de Puyrigaud,
nUo du seigneur do Hotsrh»rrann(, en la |iaroissf dos NoiiiUcni.
3. Sainl-\tiirHn dr JiiiUrrs. — René de Turpin, seif^neur du Brcuil-
MarmAud, mari^ dfiix fois: I" le T» 5opU?mbre 1718 b Marie-'lenniic Pépin;
5* è Ciobrirlle de Mirande.
3. /.«'H Eglises (l'.\rf}fn(eutt.~~ 1^ eoinmandcric des Kglîse» éUiil réu-
nie h celle do Couraiil; les droits sci^^iieuriHiix (>t»ient de peu d'impor-
Unce, puiB<iu'iI» «liaient nlTomn^s rn 1612 moyennant VH lîrrps.
4. Vorraiil. — Jiioi]ui's-M»rtcl de Goulard ^Init Ill}> de Gabriel de
Goulard, seiKn^^uc du Breuil, et do Jeanne Boisseau; il sortit du roTaum?,
avec son fr^re. le spigneMi- de f-fllé^rd, apri's la révotratioti do IVdit de
Nantes; ses Uicns furent odju)f<^8 devant le lieutenant p^^tiéml. h Saicl-
Jenu d'.Viigi'ly, le 2 juillet. 16N6, h Jejm Desrifîis. ninilrc menuisier, qui
ag-issaît vraiscinblubtenient dan» l'inti^rt'l du fugitif. Marthe-Fabrice de
Gres««wicb, «a femme, nblinl du roi dV^tre envoyée er* possession. Jac-
ques-Martel tnuuruleu Angleterre en 1700.
- 31C -
Saim-Julie.n ue Lescap. — \^»(l 82R I. - TfiSI, 840 1.
— Ui«2, 8M> I. — HW3. 04.1 1. - 1084, \,(m I. — 1685,
045 I.
M'"« l'abesse (1« Xainlosesl daiiio de c*» lieu.— tOÔ icux.
— La lerro csl d»? nicsmi^ production que cy-dessus el n'y a
pas di' bois.
r.AiiKAun.— I0«n.rï7:M. — IH8t,:?7« I. — 1683,4081.
— it>8.M, 4-i2 1. — 1684, 450 I. — 1085, ."ilO 1.
Los béiK'diclins âo Sjiinl-Ji'au sonl seigneurs. — 34 feux.
— Lu ItMTfi produit du grain une parlye el l'autre du vin. Il
y a du pascage à cause de la riviciv de Iloiilonne; la plus
grande partye est posseddéc par dns habitants de Saint-Jean
où ils n'ont que de pauvres bordiei-s qu'on ne peut incUre
qu'à des taux modiques, ce qui fait que ce lieu ce^t toujours
fort misf^rable el les gcn.s fort durs h payer les deniers du
roy •.
J'itn:\AC. — 1080, l,0*à*> I. — 1681, 1.041 I. — 1682,
1.051 I. — 1683, 1,1Hi 1.-1684,1,1501.— 1085, 1,0601.
M. le marquis de i..a Case en est le seigneur. — 62 feux.
— La Icrre est de pt-u de rapport, estant un pais inai^éca-
genx. Il y croi>t quelques grains, il y a quelques pascages,
point de bois et peu de vin -.
SoNNAc — 1ti80, %m\ I. — 1681, a,414 I. — 108-2.
%:^Si I. — 168.1, 2,.'^88l. — 1684,2,5001.— 1085, 1,0501.
Darnrt Marie Ainniol, damn de Cornefou, M. de Matha, M. de
Tons et la daine de l>escnrat sont les seigneurset dame du lieu.
— 182 feux. — lia terro produit de toutes sorlt>s de giains et
I. GurnMad. — Bfrtmnd, sciptieur<Je Vaniio, iibsiulanoa au xi' si^cl*
aux mojaritle Saint-JcBo d'Ang:ctT ud bois appelé le Breutl-Morin cl ud
Aamaine Hcnotniné Arnauii lArnaldi). qui rorinêrcnt vrai4.ctnblableineflt
Il f»an>i&»e de liaMiaml. En 16W*, Pierre Griffon, «upérieur de» onciens
tvlifr<«ut d» Saint-Jean d'Angély^ (ccox qui n'avaient pas accepta la
i+g|p dr S.-tint-Maurt.afl'ermail U seigneurie de Garnaud moyennant 500
livrpft, Ceol ans plu» Urd. en 17W. eUc safTermait 750 livres.
•■ Prttfntc. — J«cque»<lleory de Pons, marquis de L« Case, scignetir
d« Thor», Bou»erneur de Cognac, morl en nOI.
- 317 -
beaucoup devigiips. Il y a (quelques pascagcs, poiiil de bois;
la terre y esl iiiesme assez bonne; mais les amures prt^ced-
denles, la gieslc enipoila Ions li^s Iruils, co qni les a acca-
blez, outre que If peuple ne paye pas volonliers la laille '.
Macqievillk. --- 1080, 1,019 I. — 1081, 1,03i I. —
1682.1,009 1. —108^/1/180 I.— lOSi, 1,2tX)l. — 1085,
i,100l.
M. de Monlespan en est seipnenr. — 80 feux, — La lerre
esl plus propre pour les crains qui; pour les vins, eopendaiil
il y croist de l'un et de l'antre. Il n'y a |H>inl de bois ny de
pascuges.
Rries. — 1080, 2,202 I. — 1081, 2,254 1. — 1082,
2,2741. — 108:i,2,522 I. —1084,2,5001.-1085,2,240 I.
M. de Bourdlieile el M. de Pons sont seigneurs de ce lieu.
— 99 leux. — La terre est jiartagée, il y cioisl inoylit* grains
el moitié vin, [uni de pn^^c^ges et point de bois. Celle par-
roisse a esté aussi fort mal Irailtée par la gresli', les années
précédentes, et les gens durs à payer la laille -.
TnoRS. — 1080, 7:ïO l.~ 1081, 75.^1. —1082,777 1.
— 1683, 853 1. — 1084, 860 I. — 1685, 770 1.
M. le manpiis de Puns eu esl seigneur. — 60 feux. — La
terre e^st de mesme production que cy-tlessns '.
AiNs ET KuAGNEAU. — 1080, 2,662 1. — 108i, 2,534 i.
— 1682, 2.555 I. — 1683, 2,884 1. — 1684, 3,000 1. —
1085, 2.080 I.
Les reviîrends pi'-res bénédictins de Saînl-Jean d'Angely
senties seigneurs. — 155 (eux. — La terre produit plus de
vin que de grain, il n'y a ny bois ni pascuges \
1. Svnnac. — Le château île Cornefol, démoli il y a une IreaUîne
d'années, arail cli!- eaiislriiit nu xv< sii-cle par lu fumille de Sainl-Ucltiis ;
il pa^B à la Qn du xviio Kiècle aux Monimnrency-Lusembourg.
2. lîrit'SOUM-Matha. — [Voir Saiiilu-lIcTif)-
3. Thora. — Jâcquos-llctiry dp Pons, mari|utfi Je La Caze, mort céli-
bataire en 1701.
^.Haimpt el FraUntau. — L'ég^Use et la seigneurie «l'Haimpsavaienl^lé
.ES '|5w:hes i)K Pè(uc.\k — 1680, 3,550^^^1*^1.
â,51i !. — UiX% 2,5,15 I. — 1083, "J,05^ I. — IG8i.
%.U){) l — l(;85, ->,IOU 1.
M. de Boiirdeilh en est seigneur. — 18*2 feux. — La Icrre
est de niesme |iiti(iuclioii t|ue follu cy-dessus *.
Bagm/eaix. — ir.80, 708 I. — HW1, 825 I. — 1681
835 I. — 108.1, !»'-2t; 1. — Itî84, mo I. — 1085. 880 I.
M. de Bourdeilli en est seigneur. — 73 feux. — La U-rre
prodiiil inoytié grains ol inoylié vin. Il y a qnehjues pîiscageï
el |Hiinl de bois.
CuuusEnAT. — 1080, Hii:\ I. — lOSI, 900 I. — 1085,
Mil I.— 1083, 1,070 I. — 1084, 1,100 I. ~ 1085, î>80 I.
NfM. do Itanlon sont tes soigniMirs. — 01* leux. — La k*nv
profhnl plus de grains <|uc de vins. Il y a quelques pascngi^
à cause de la rivièiv de Lanlaine et point de tK»is^.
LouziONA»:. — Hi80, 1,410 1.-1081,1,187 I. — 1082,
1,4501. —1083,1,014 1.-1084,1,0001. — 1085,1,5101.
M. de Pons en est seigneur en parlye. — 40 feus. — La
lerre produil du vin el peu de grain *,
GnKUBEUMÉHB. — 1080, 1,384 ï. — 1081, 1,451 I. —
aLantlonnéos [lor Pierre II, évoque d'An{foulènie, aux nioini.*5 de Satul-
Ji'An d'Angély, on éclt»ngo (l« l'ô^Hw do SnioUl^ybiird. Klle& iK-pcnilni^nt
àe lu mcD»c abbatinle et furcot afTcrmoe» le ^ janvier l'2l> moyennant
I.M)tl livres, dont l\W) [layi'f. «» viciiiro puur ha |M)rtiuii congrue. La soi-
gncurte de Krsisneau a|i|>iir(<-nail. en 1083, A Jnc(|uos<lc Puntbicu, du chef
de Judith Housfirau, sa femme, dame de Fraisinoau.
1. Les Touches tie Péfigny. — La seigneurie des Touclics de Périguy
iippartenail au xvi* siC-cle h la Famille de PoiiLhicii, au svii* i la faoïille
Gréaulmc et & Jean Itulûii, ùcuvor, seigneur de llauville, qui rarrrota h
Maurice Barreau, avocat du roi en IV^IeetioD de SaiQlJeand'Angil-ty en 1703.
2. Coursmc. — 1.0 seigneurie do Courcernc appartenait aux chanoines
de Saint-Pierrc de Saintes; elle e»t afTermée par eux le 11 juin 1591,
ntoyennanL 42 écus. — l^* seigneurs de ll^irdon s'intitulaient aussi >ei-
gneu]*» de t'uurceruc. M. de Banlun était Kléonor Aubert, seigneur de
Cuurcer&c,mari<^en ItlSO h liattiorioe Grausseau; il viv.nîl i^ncore en 16'.ffl.
3. ï.ouziijttsif. — Celte paroisse faisait partie du conitù 'le Matha.
I
— 3t9 -
1G82, 1,W51 1. — IflSf!, 1,020 1. — 1084, 1,07(1 1. - 108r>,
1,570 l.
Lus rôvrronds [inrc-s béiiWiflin? cli' Sainl-.ÎPan sont les
seigneurs. — La kne n'est pas (Je grand lapporl, elle pio-
(luit plus de grains que de vin. Il y u quelques pascages et
poinlde bois ^
ViiXEMoniN. — 1fi80, 831 1. — 1()8I, 8W I. ~ ir>82,
817 I. ~ 1(iK8, DOO 1. — lOK'f, 'MH) 1. — 1085, 8r)0 1.
MM. de Maivuunay et de Palvui.sin :oni les seigneurs. —
La terre est de niesine production que celle du préceddenl
article; celte pnrroisse est mauvnise.
Saim-Gol:stant. -- 1080, 18*2 l. — 1081, 18.5 j. — 1682,
105 1. — Um, 17;{ I. — 1084,-100 1. — 1085,130 I.
M. de Marcounay e^t seigneur de ce lieu. — 9 leux. — Iji
tctTC n'est pas de grand rapport; elle produit du gi'aiii et
peu de vin ; il y a (pielques pascages et point de bois *.
NuAitxÊ. — 1080, 1.150 ]. -- 1081, 1,118 I. - ]GH%
1,101 ]. — 168,^ 1,^221 1.-1084,1,-^1001.-- 1085, K'ii^JO I.
M. de Ligour de Moriiayen est leseigueur. — 74 feux. —
La terre est forl partagée en grain et on vin; il y a du pas-
cage à cause de la rivtt're de Boulonne et piunl de bois ^
Ballant. — 1680, 1,047 I. — 1081, 1,085 1. — 1082.
1. Cherbonniérea.— Cette paroisse Torninit au l' siècle un alleu qui fui
donni'' '» TiilibAye clt^ Knint-Jean <rAn.(;i'ly et À son abbé IliUluyn, par une
dame nomnirc Geisla. Les héiii^dietiiis «itniL-nl en eoiistfqtiociL'e sfî-
pneur* de ChcrlidaDiùrcs, el, 4 partir de IfiJi, les rcveou» du prieuré
furent réunis à la men&e cooventueUo. Dans celle p.iroi&si> ac trou-
vait te (;rand fief de Cherbunnièrcs dont élnit seigneur, en 1085,
Charles-Henry <\c Meaiirh.-imp, fds de Charles, marié le 9 mars ICHIt i
Marie Groussard d'Atiglar».
2. Siint-(^atilant. — Paroisse annexée à Villeniorin ; son ô^glise, loin!)tîo
en ruines apci-s la révotulïon, est coniplùlcmout di'trullo aujourd'hui. A
Il fia du zvit" siècle, le seigneur de Saiol-Coutanl élaît le cberalier de
Fretard. marié îi Marie- DIaiiclie ClierpenUer; il mourut le 2 juiu 17Ui eu
sa □iais«)n de Saint-Coulant et fut eiilerré dans l'égliM (.\rchive& cnuni-
cipaU-5 d'Auniiy).
3. Maailli. — (Voyex Saiut-Pierre de l'Ile).
— 350 —
1,083 1.-1683,1,201 I. — 168iJ.2601.— 1085,1.1701.
M. Louis Aiidouyii seigneur dt? Ballant. — 80 IViiv. —
Ui (erre pn)iliiil \miye de grains eX p^irlye de vin; il u\ a
nv lK)iâ iiy pa^icages *.
'VmlU. — 1680, 1,612 I. — 1681. 1.64.^ I. — 168Î,
1,075 I. - 1«>8;î, 1,8581.-1084,1,9401. — 1085, 1,8001.
M. Je Loslange est seigneur de ce lioii. Li lerre pmduil
plus de gmiu:» ({ue de vJn; il y a (|uel(|uc:^ pascagi'â et poini
de bois -.
Saint-Hoi:an. — 1080, 1,207 I. — 1081, 1,293 1.-
1082, 1,309 I. — 1083, 1,451 L— lOS^i, 1,3001. —1085.
1,220 1.
MM. de Liunioiil, de Mala el de Pons sonl les seigneur».
— 69 feux. — La lotre consiste plus en vin qu'en grains; il
n'y a de bois que ceux du seigneur el poinI de {wisc^igeb '.
Sainte-Mesmk. — 108U, 503 I. — 1081, 580 I. — 1083,
G28 I. — 1083, 096 i. —1084, 720 1. — 1085, 0801.
M. Jean Hoidin, escuyer, seigneur du lieu. — 42 feus. —
Lîi teiTe n'est pas de grand rapport, elle produit qnelqiM^
gi'ains eL peu de vin, quelqne.s bois d'eslaux el (Hjinl de pas^
cages *.
1 . Uallann. — Louis Audouin. maréchnl de» camps rt nrmé^s du roi. CU
de Claude et do N'irolo âe l.ù Mor)irfoiirauld-na\Tr*>. Sa HH» fît pnsMt
la .scigiieuno de nallanAdans la famillp de Lîveiioe, en i^pou&ant en I61S
t^uis de Livciine, seigneur de N'crdille.
i. Paillé. — François de Loslange, marié à Charlollc de U^sng4^s, qni
fut, dit Maichin, <■ un de» plus \erluvux gi'iililstioiDmcs dtr son su^cle. •■
Il commanda la nobtcsse du bail cl arri^rc-baii de Saiiilonffe et portait
les lilrctt de baron de PaillA, oiarriuisdoMonlauiîcr, srigutur de Bussac
en Olcron et La Grollièrc.
3. Saint-iiaen. — Len terres de cette paroî^e relDvaîent des seigneu-
ries de Uatlia, les Hivièrçs, le Qrouil-BastanJ, le» Urvussi'S aui Sicoift
et de la b&mnuie de Thora.
4. Sainte-, Ifi'me.' — Aleiandro de lloultin, ûtiiyer, seigneur de âainle-
Mènie, marié b Marie Pinoteau. mourut lèuan postérité; aa Bucccaaioo
fut recueillie pur Jean de HouHiii, son Trère, tteigncur de LaTemplerie, el
Jeanne de Uoulliu, sa ateur, muriécà Itené-Krançoia de IlegeoD, seigneur
de Viltemanseuil.
— 3ÎJ —
AUMACNE. — i68U, 9,5:î0 I. — 1081, 2,566 1. — 1685,
5,617 I. — 168M. 2,i»08l. — 108-4, 3,100 I. — 1085, 2,890 1.
M. le conile âf. Bouitleillio en est seigneur. — 178 feux.
— La terre pruduil de louli.'S sortes de pruins et de vins; il
y a quelques paseages et f|Ueli|ue.s IjoÏx d'eslaux; le |)eii|)le
ne paye pas vollonlieris la taille '.
ViLLEPOUGE. — 1680, 82 !. — 1681, 77 I. — 1682,
86 1. — 168.S, 86 I. — 1684, 90 I. ~ 1685, 80 I.
M. du Ti*euiïh nn est seigneur. — 8 feux. — Celle petite
[^arroisse pixKltiil du t^rain, peu île vr^çnes, point de buis ny de
pascages *.
ISantillé. — 1680. 1.120 I. - 1681, 1,141 I. -- 1682,
1,165 I.— 1683, 1,3321. — 1684, 1,4001.— 1685,1,320 I.
Charles Anjard, eseuyer, sei^jneur dudit lieu. — 113 feux.
— 1*1 terre n'est pas de grand rapport. Kllc produit partye
de grains et paiiye de vin; il y a quelques bois d'estaux el
point de pascages '.
BuKsnoN.— 1680,6281. — 1681, 628 1. — 1682, 0251.
— 1tî83, 603 I. — 1084, 730 1. — 1685, 670 I.
M. df LaumoiU en est seigneur, — 40 leux. — L i terre
n'est pas de grand rapport; elle produit de toutes sortes de
grains, non pas en rpiautité; il y a quelques vignes, point de
pascages ny de bois (pie ce qui appartient an seigneur.
Massac— 1680, i',880 1. -- 1681, 1,839 1. -^ 1682,
1,8001. — 1683,2,036 I. — 1084,2,220 I. —1085, 2.100 1.
Charles Vigier, esciiyer, seigneur dudit lieu. — La terre
1. ,-lHm.i^/i*'. — (Voir Sainte-IIérie].
'■!. VUlf-pouye. — Vue griinde |>iirlio 6e ceê lerrcs foisiiit pnrLlc de
la seigneurie de Viirniie. M. du Treuil devait êlrc Chorles Cfaevulicr,
seigneur duTreuil ctde L« C;iilleti&re, mitri^en promitrcs noces [itîW)
à Françoise Estourncau de La TouBcItcelcii secundcs b Xltirie de OiIhis.
3. S-mimé. — La seigneurie de Nantillé l'-lHitlcnoe à foi el hoiiimage
du BcigDeur de TnilU'-lKiurK lu devoir de coul sols. De lu Un du xvi" siè-
cle & 1634 elle avnil appi)c*tenu a lu famille Béronger.
Arclilve», xxvtii.
»
— w-
prudiiit pliiâ (II* vin que de grains. Il n'y :i (|tie pou de pa.-
caj;<'s et point île hois*.
Siw:. ~ \mK 1,91 i I. — UÎ81, 1,9*2 1. — 1*582,
1.050 1. — 1l>8?t, -2,1091. — 1084, 2,iW)l. — 10>*ô,10ï«)l.
M. de Sauveb<t*ur nn est soi^imur i^n party^, M. de MatA cl
M'iir do Liiiard. — 8.'1 (eux. — l,a terre pro<luil des graii»
et du vin; il y a (|Uid(|Ur p^m de [mse^igf* à vausi* d'un rui»-
seau qui passe et point de bois,
^Kl;vlc^. — liiso, %om I. — n;8i, «2,070 1. — los*.
S,100 I. — 108.1, '2,:ï'29 I. — 1084,2,440 1. — 1685, 2.180 I.
M. le nianiuis île Monlespan en est à présent seigneur. —
123 feux. — 1^ terre nViit pas de grand rapport en gmiii-s
elle est forte ingratte en pln>ieurs endroits; elle produit
parlye de grains et parlyu de vin, peu de puscages ai point
de buis.
llrnPEs. _1(i80. .58rtl. — ir»8l,r>9n. —1082,5881
— 1083, 055 1. — 1084, 7001. — 1085, 6501.
Idem. M. de Montespaii. — 37 feux. — La terre csl de
mesme production que cy-dessus.
CoimxusMK. — 1080* 90Ï» 1. — 1681, 811 I. — 1681
805 I. — 1«i8a, 91:ï 1. — 1084, 1,000 1. — 1685, 920 I.
MM. les chanoines de Poitiers en sont les spîgucni-». —
12î) feux. — l^'i terre produit plus de Wn que de grain; il
croisl aussi du satlrant; il y a quelques bois et quelques pas-
cages et des noix.
LouDiLu-:. — 1680. 827 1. — 1081, 8.181.— 1682, 8481.
— 1683, 940 I. — 1084, 1,000 1. — 1685, 890 I.
M. le prieur de l'anabil en est le seigneur. — 08 feux. —
La terre pn^luildu ^rain )li' toutes sortes, non pas m abon-
dance ; il y u ipieU|ULS bois lallis et d'esliiux, quelques pus-
cages et point de vin.
i. .Vfl»Mc. — ChârlffS Vigipr,<'cuyer,s«igneiir de Mii<t&nc,mnri«,- cii i<"i
i Aiino i]<>Siiiiii-!Ioraiinc, doiil cinq lillcii;il t-tAÏL fîU it'lleory, «cigneor
(te M'iAsiic cl (le Scgerille. niftHé suivoiil coiitr»! du 3l> muî 1630 k Varie
de QtK'UX lie Sdiol-llilt)tre.
— 333 —
I
Saint-Fiiaicnk. ™ 1680, 2,364 I. — i081, %'in I. —
1(î8-2, ^i.18â I. — IfiSri, 2.:mo I. — 1684, %:)()0 1. — 1685,
3,280 I.
'•21 4 H'iix. — L;i Irne est fcirt ingrîillc en plusjVuis fanions
de la pîiiToissL' Il y citiisl (\\i Unilos Mji1(.'ii tii' {^mii]s,iion pas
un ahuiidaiice; il y a des vignt'.s, queU|iicâ pat>cages à cause
d(!S ruisseaux, pou dn bois, mais ri>i*e*; noix.
Cellekhoin. — 1680, 3.Ht>7 1. — -1681, 3,ï>84 1. —
1682, 4,010 1. — 1683, i,WI I. -- 168'», 4,5U0 I. ™
1685,4,040 1.
MadaniL' du lîflsse, comU'sse de Sansac, est dame du lieu.
— .Sï8 feux. — ÏJi lorrL' produit du fiiain; ri y citiist beau-
coup di^ L'haslt'igius l'I s'y fait (\o& iiourrissagns di^ loiilos
sorU's de bestiaux. Cependant la terre est fort ingratte, en
plusieurs endroits de la parmisse; le peuple est exliënienietit
dur à payer la tai]i<% cl lorsque les habitants se voyonlccn-
Irainls;*! payer, ils quillent.
Vantouze. ~ 1680, 78)i I. — 1681, 71)7 I. — 1682,
806 I. — 168:{, iM l — 168i, 800 1. — 1685, 750 I.
Madame de Sansac est dame du lieu. — 58 feux. — \.îx
iciTf' est de mesme pioduclioii ([Ut» cy-dessus.
Beaulieu. — 1680. 1,058 I. — ir»8(. 1,074 I. —1682,
1,087 I. — 1683, 1,206 1. — 168i, 1,000 I. — 1685,
910 I.
Madame de Sansac est aussy daine de ce lieu. — 94 feux.
— La terre est de uiesme piddueliuii ipu' cy-dessus.
Yars. — 1680, 2,805 I. ~ 1681, 2,000 I. — 1682,
2,8961. — 1083, :Mr>2 1.-1084,3,0001. — 1685, 2,800 1.
Monseigneur l'evesque d'An^ouIesme en est seigneur. —
262 feux. — La lerre produit du grain, du vin, des noix.
Il y a du pasoagc ii cause de la rivii're d»; Cbarrente et point
de bois.
DiRAC. — 1680, 085 1. — 1681, 909 I. — 1682, 099 1.
— 1()83, 1,1ÛS L — 1684, 1,080 I. — 1685, 1,011 1.
Ideiu. — 139 fiîux. — La terre est int^ratle, une parlye
— 3?4 —
prûduil des grains, non pas en abondanci^, p«ti <\e vin el de
boi», el peu de pascagcit..
TouviiE. — 1680, 116 I. — 1*î81. 118 I. — 1082, 11«
1. _ 1083, 1il5 I. — Um, 14Q I. — 1685. 120 I.
M. l'tHi'siiuo d'Angoulesmc en esl s*iigiieur. — 14 feux. —
La tcrrr t^sl aussy assez ingralte, elle produit quelques grains,
peu de vin; il y a (|ue)que:» pascages el [>oinl de bois.
Le Maine de Boisse. — 1680, 182 L — 1081, 185 I.
lOH-i. 1851.— 1683, 205 1.-1684,210 L— 1685, 1801.
M. de La Rocliefoucaull en esl seigneur. — 31 feux. —
Celte paiToi&so est scituéc au milieu des bois de M. de La
Rochefoucaud. Il y croist quelques grains, sujets k estre
mangés par les bcsles foves.
Maiïsac. — 1680, 1,205 1. — 1681, 1,142 i. — 168Î.
1,159 I. — 168.S, 1,278 I. — 1684, 1,340 L — 1685,
1,260 1.
M. l'i^vesque d'Angoulesme en est seigneur. — 145 feux. —
I^ Ictre pruduil plus de grains que de vin; il y a des pas-
cages à cause do la riviiM^t de Charrvnle, et force noyers.
GuissALLEs. —1680, 3.S1 I. — 1681, 336 I. — 1681
340 I. — 1683, .177 I. — 1li84, M)0 1. — 1685, 365 I.
Idoin que dessus. — 36 feux. — La terre produit plus de
grains que de vin ; il y a des noyers, peu de pascages cl point
de bois.
Remarques qu'il y a à faire sur ce qui a causé la ruine de
réieclion de Saiiil-Jeiui d'Aiigély, laquelle n*esl composée
que de 162 parroisses,dont la pliispartsont fort petites ainsi
qu'il parroist par le nombre des feux, fort pauvres et la pitis
grande partie habitée par de pauvres bordiers el vignerons.
H)n l'année 1671, l'imposition de la taille estoil de
2tO,iMX) 1. <pii estoit loul ce qu'elle pouvoil supporter. Néani-
rnoins depuis ce tenq)s-là elle u tuujours augmenté; en l'an-
née 1672, elle esloil à 2i7,6*K) I.; en 1673, 264,672 I.; en
— 325 —
1674, 276,472 1.; en Ï(î7r., â72,<XXl 1.; on 107^, :î00,900
1.; en 1677, 303,900 I. En outre limposition de la laille,
il y ftiisl, la nii>.smH année, une au^jintMiUdiuii [xiur l'uslari-
cille des Iroupos, 48,588 1., sur IV,loction, non compris la
ville de Saiiil-Juaii d'Angély, qui, outre celte somme, eusl,
pour la part de l'ustancille, 7,(WK) 1., laquelle ustancille fui
levée par les gens de guerre, taut à ladiUe ville qu'à la cam-
pagne, qui firnnt de grands désordnis, qui liront de la dé-
pense pour plus de 20,000 1., sy bien qu'en celte année
toutes les impositions monloient i 359,488 I.
En l'année 1678, l'iniposition de la taille estoit de
303,900 1.; l'uslaneillc d«'s parroisses estoit de 48,588 I. et
outre ce, la ville dudil Saint-Jeau eust encore pour sa part
18,000 l.; et encore une dime qui fut levée cette année pour
des founiges de deux compagnies de cavallcrie qui csloient
logées aux bourgs de Sainl-Savinicii et Tounay-Boutonne;
dont fut levée 1,956 I., en sorte que toule.s les impositions de
laditte année montoient .\ 372,4V»- 1. Ce ipii a sy fort aco^-
bln ladille élection. Ensemble les vimaii*es qui sont arrivés
quasy Ions les ans, jusqnes h présent, soit par le déluge des
eaues pendant deux années dans luus les pays bas et dans les
meilleui-s fonds, dont les lerres n'ont produit que des herbes,
soit par la gellée de 1684 qui emporta tous les grains el par
la Icmpesle qui empctrla les vins de 40 paroisses, soit par la
grande sécheresse de 1685, qui est cause que la terre n'a pu
produire de grains ny de foin, ce qui est cause aussy que la
plus grande partye du bestail de labourage est morl, faute de
nourrilure, el enfui soit par le peu de IraHique qu'il y a de-
puis plusieurs années, A cause des gros droit/, qui se pren-
nent sur la rivière de Charente seulement, el sur les trans-
ports des denrées de province en province. En sorte que la
dille e^leclion esl demeurée tellement accablée qu'on n'es-
time pas qu'elle se puisse jamais rcmetlre sy le Conseil
par sa bonté n'y remédie par la diniiiuition de la laille qu'il
peut luy donner.
l/ifn|Kisitiun dr> Ki l.iill*Mlt^ rniinéc l5S0c«(uil d»- ^46,900
1. _ um, 'i48,!20l> 1. — 1tî85, t'iO^MM) I. — lty«,
275,07^ I. — IfîK'f. ^J71V.»7*2 I. — 1W*5. i5iJ,-{8 I.
Lt^|miduit f\t* SaiiiL-Ji^.in d'Angrly n<M'onoiÂU>iiuaây i|U*eD
vin ou (lu moins les deux liï*r.s el s'y ama^c que peu de
graine:, les t(!rre.« ir^^slanl |kis [X'opn's )>our c.f>hjï la rtlsi*ne
(I»?s chaslellt'iiit's dt? Tonuay-Charcnlo el de Fonlenay-la-
Itallu atisquclks il m*, cniisl t]\if piMi do vin.
Ce qui ruine encore eu [larlye ladîHi* e.*Ieclion, c'est les
biens-corvées que les {îeuîilslioniiues e.\i(ïenl des prUeulier^
soil en argent ou nulrcinent ; inesme la plu.sparl rêfupienl
eliez eux le> liardi's di'> r(ïdevaldr> à la lailli\ dr Mtrie ijuc
lorMjuf les collecteurs ^oul pour lu l'aire jKiyer» ils ne (rou-
vcnl rien, ce qui rend les redevables niauvaii> jinyeurs.
XIX
^.(«t général des domaines <lu rov cogiigéft. ânta In |;(.'ni^nilîl^ iJc la
Rocfacllc. ~ Copie fie ta fin du XVttfsHrif A h hihtinihf^fitr de flogur^
fonda Mhrrt, m»nutfrUf, t. tXXlV. p. t.'tl. Puhtié par M. Stëuriee Jr
Jêrnac de fiard^ftéç.
Domaines de La Rochelle
f,'*.? p/Vi rf'M'fty. L'onpagotn^nt esl du 24 avril Ki'.tïî; le
prix lie :IIM>(**' liv.; ils onl élê alTennê l.fiW I. au sieur
Alk'auine devant Solleau, le 25 juillet 1755, et ils ont été
ejigagés h JftcquOÂ Mabille, Hiehard, Castagne, Rinjnnii» l-'e-
neiiiU Jean Piehon, les pAres de l'Oratoire, Jacques ilaii:liaiid.
Tliotnas Delaiif, ta veuve Petit el Zacharie Poussin.
Prisons t't ijt'tUf! de ht Horhi'Ur. I/engageinenl est du 13
mars 1698; il a été fait \w\\v la somme île 5»^) liv. et un
cens de 8 s. 8 d. à Simon (îahoriau. Le roy se Test fait
délaisser.
U' fiffit fîff i/t' Cliuiftnifef, paroisse de Nolr^'-Danie de U
Ilochclle. Il a été engagi!', le 7 juin I01»7, pour la somme de
- 3-27 -
800 I. el les 2 d. pour livre, au sicnr Boiichel; reveiuiu nu
sieur l'rôvôl le 5 jnilL'I 17W moycniiaiii 1*25 I. de renie et
les remhoiirst^m^ns de la proiniêre finance. C'est M. Gresscau
()iii possède actni-Iloment Ir CirS.
Iji terre de Marsilly. Elle a ôu\ engagée pour le prix et
somme de 3,300 ccus un liers an sieur Eliemie Knrrcl, a été
cédêo moyennant 550 1. de renie parles sieurs Démentis au
siem- Hi'rnardt'au, par aole du <i janvier 1075; revendue au
sieur IVrvosl, U^ 18 janvier 17i5.
'ihre et seifjtwune île //ww/ï/V-nv engagée, le 5 may 1740,
pour la sonrnie dr ^20,000 I. ù Gabrielle-Isabeau-Tliércze de
Rossel de Fieury.
h'S tjrantles et petites traites tic Lf //'yrAcZ/c engag(^es, le
IM mars 1698, pour hi somme de 110,0001. l't un cens de
Il I. 18 s. i d. aux siouis Anlni]i*' l)nsm?iriii+^s, François
B<;rsaull, Marie Comprenne, Pierre Ueau, Simon Pujano,
sieur Mi.'riehaut, André Fnriadet, les maire el échevins, de
Ui Hochelle, Jacques Girardoaii. Daniel Petit, le sieur de
La Citiix.
Cens et rentes de ht Rochelle engagés le 13 mars IGOS
pour lii somme de 0,000 livres à ta charge de 10 1. de cens
el de ses lods el ventes aux mulalions à Catherine Droui.'t,
Jacques Guéri, Piern? Meunier, comme procureur de la
veuve Bagnrigue, Jean MoijurHet autres.
Les halleitilu temple de îji lim/telfe i^ngagées le 13 mars
ions pour la somme de 24,000 livres à ta charge de 40 1. de
cens elde sesluds et ventes aux mulalions, affermées 5501.
JKU' acte de Poirel du 5 novendne 1074 par les intére^séii à
François Broiin; IVngagemenl a été fait h Jean Chauvel, les
religieuses hospitalitHes. le sieur Charron, les pères carmes
Jean Pfipiin, le riomtué Gralon, le sieur DizeroUe, Pien*e
Buchet et Eiipiiii^' Chevalier.
.S"'H/-A'//H'//>'. — Engagé le 15 révri»*r1755 an sieur Oan-
glierdeLaSaussayi',a été revendu au sieur Prévost le 5 juillet,
I7'42> hh charge de rembourser le préw5denl cnga^iistc cl flc
55 L de renli'.
!jt sfiijnvtirie den Namles (Esnnndei) en|;agée li? 5 juillet
M\'i pour la soniinc do 2:10 I. do rcitU». à la chargi? do rem-
boiiixT les pr^w^deiiU cngagi«l«s; elle uvail été aliénée le fi
iKwernbre 101*5, nioycnnaiil '2,11)0 écus "ifX
IjO seiijnrttrw th' .YiVkÏ/. Klle a été engagée le 2*ï juillet
16811 A MM. de l/Orine et de riai-gniiilleau pour la sonune
de IJ''2tl écus sol. C'est M. Caininade qui jouit actuelleineut
de celle terre.
Droits de lamjinagc dfi h ville de ht UockclU (îugagés le
iS mars 1G98 ù Pieire Palo et autres pour la somme de
î»800 1. 84 il. de cens.
Barnigi' des portes de Im H'MiheUe engagé le 13 mars iCOS
à Pierre Conileau et autres pour la somme de 21,000 1. el
1 1. 15 s. de oxins et à la charge de loils et ventées aux niuln-
lions; alTenné800 1. le 27 février 1702, devant f.rassou, par
M. Audran à Jacques Bidet.
l/^s droits de nuirque, de poids el mesure de Ija Hochelle
engagés, le 20 octobre IOî)0, pour la somme de 800 I. au
sieur Le Massiot.
IjCS poissonneries de ta riffe de La Hovhelle engagées., le
11* novembre "lOlWi, pour la sonnne de lU,4tM) I. à M. de
Saint-Léger, alïennées 3lt> 1. parle sieur Gabaivt à Mar-
guerite Mitoiilé, le 11 août 17.10, devant Guériteau rilï> et
850 1. le 7 mars 1752 devant Soleau.
Droits de ehanirmie des ehnrettes engagés, le 10 novembre
1000, à Jean Nezeneau pour la somme ilo 24,((00 1. el 2 L
de cens, affermés 1.100 I. & In veuve Ferrand par Valelle,
sindic, devant Soleau, le 28 février 1700; eu 1747, 1,300 I.
Comfi^ de Hase tm pef Siùnt-l^ois donné à titre de grati-
fication à M. le comte de Sainl-Simon.
Droits de passage de Lu Uepentie. On ne connolt pas ren-
gagement ni les condiliouâ sous lesquelles U a été fait; l'oo
I
I
— 329 —
pei^oil 3 s. par personne passant de l'isle de Hé à La
Hocheltc.
fj/ih ri ventes lie J.a Borhellc engagés, le 19 novembre
IfiOO, à M. le tiuc (Je Sninl-Sinion et autres, la son>nic' de
l*K),000 I. Ces lods el ventes vont année commune à environ
8,000 1. et les rentes d'indemnité à 2,239 1. \d s. 7 d. C'est
madame de Valcnlinoisqui jouit aujourd'huyde l'intérôt des
"âSjOOO 1. qn'avnit M. de Saint-Simon.
Droits d'eneavmjcs des vins engagés à Petit de Beaupoivre,
alfernié^ 150 I. le 2 juillet ITOfi devant Lavcrgne à Jacques
Guillard.
Domaines de Rociiefort
licnte de 200 /. sur la métairie de la porte de Martrou
engagée, le 13 mars Hii»8, pour la somme de 4,120 1. el un
e,ens de fi s. 10 d. cl A la charge de lods et ventes aux muta-
lions, fi Martin Poirier.
Mituujc, futiles et prisons de Httcfiefort engagés, le 13
mars 1008 à MM. Jean BouLiron, Pierre Joulenr, Jean Tnrdy,
Jacques Grasse!, André Laniet et autres pour la somme de
00,000 1. et un cens de 5 1. à la cliai-go des lods el ventes aux
mutations, affermés 3,000 1. le 24 juillet 1752, devant Hes-
barres à Thomas Sache, revendus au siour Lagarosse, le 22
novembre 1704 moyennant une rente de 20 \. el à la charge
de rembourser les précédents engagistcs.
Ciivpiantes. par tonneau de vins et 8 d. par mnid de sel
entrant à Bronatfe en^n^és, le 12 juin 1008, aux héritiei-sdu
baron de Chaldaillon, Fnincoise Auclerc, veuve d'Antoine
(ruignard, Arme Bidet^ j'emnie de Charles Couteaut el autres
pour la souimn de 50,092 1. 5 s. d.
iMsel ventes de Ihrltefnrt cn^a^h, le 18 décembre 1098,
à Jean-Baptiste Mercier, les frères de la Charité de La Ro-
chelle, Allard el autres, pour la somme de 50,000 I., à la
charge de -4 1. 3 s. 4 d. de cens et des lods el ventes aux
mutations. Cet objet a été réuni au domaine en 1752, et le
m jiiilli'l 1758, n»vnnrlu h M. le chcvnlior dt^ CGVoS^wSfP
ranl à Hrivf, bas Limousin, cy-dev.ifil Ifcleur df^ Piifanu
de dont Philippe |j^ rt>riiiii;T gi'm-ial qui a régi cet objet pen-
dant le bail dcrnipr l'avoil affermé à .M. l'oujanld (J,O00 L
ol il en vaut ttrassi-nicnl 10,(K)0 I.
f)tj- arftftis de terre au iieit dit ht ForSt engagés, If \\
juillet I70i), ini >i('iir Hi^<il pour 71H)I.
Iji cftfMine du Hn*uiL la petite rabane du Marais, h ra-
fntnite des htrtex et terres dèjtrttdantes, l'nisanl partie du do-
maine de UiH'heriiii, aliénées le l'-r déei-ndue Uui nnx sieiifs
Lo/eau ri Itityer [Hiiir la soniinr de I l.lUK) I. el i s. de cent
par arpetis el deslodsct ventées aux mutations. La cabAniio
du Rri'iiil-Magné a élé alTemïée. 500 I., le 17 (evriVr 1755.
devant Crassou, par maître Dupont de,s Granges à Jeaniu;
Combaud. Ces eabannns sont composées en TMiO journaux de
terre. Les mêmes objeLs ciuiipiis au dernier article de l'aiilnî
part, aliénés le li juillet ir>Ofi U François Audois pour la
somme de 12,550 1. et les autres charges en outre. Cel article
est une aliénation l'aile pjir les engagistos cl passée devant
Cnrol, nnlairt' à Kurhefort.
Moitié du fMLisaife. de la Chavmte à Souf/ise aliénée, le 17
décembre 109.S, h M. le prince de Soubise^ pour la somme
de 0,200 1.
/y\s droits de terraffes de ftnr/tefort, engagés, le Irt mars
1G08,à Michel t'.orlieu, |Mmrla somme de 5,000 Là la charge
de 8 s. 4 d. de cens et des lods el ventes aux mutations; re-
vendus^ le 39 avril 1705, au sieur Uanson, moyennant ^01.
de rente el le rembunrsi.MDent de la pi-emière finance.
Le pré Clte/ieni/, (larreau sous-Liroa et ftassaffe dépendant
du domaine de lUteftefurl engagés, le 18 décembre 1608. à
Jacques Lambert et autres, pour la sonnnc de 5.SâO I. à la
charge de 9 s. de cens et des lods cl ventes. ï*e irans|M>rl a
été (ail au sieur Audart par acte passé le 3 mars I7IX\
/Vwswjr de MortroH engagé, le 18 mars lt>OK, à Jean
Mercier cl autres, pour la sounno de 3i,400 I. 57 s. i d. de
— 331 —
P
I
cens et les lods el venlcs aux mnlniions; il a (Hé afTennc
%0(H) 1. fIcvanL Crassou, I.^ Ifi iiiay 17(10, par M« d'Eau à
Jejin Melnycr.
Cms et rentes de Hinhefort en^'a^és, le il) aot'il I7(>5. au
sieur Liuzel, iiiOYcniiant 20 I. de renie et à la charge de
reini)out'ser les preniii rs engagisles.
Grand pré de Uochefort et la mhanne. de Mouin engages,
le l.'î févii'T 170'», à Piertc-Jacquf^s lîatison l'aiiié, inoyeri-
naiii "K^ I. di* iciîit.' cl à la chaire de reiiiUmrïîLr les [îieinin's
engagisUs.
Terr(tf{es du Ihrfùl'Mtujnê de Uochefort engagés, le fi
niay l7H(i, A la dntm' Huitirt, veuve Le Chîîsseiir, |)our50 1.
de renie el à la charge de rembourser les précédent enga-
gislcs.
Les rommmiau,T de Iji Grmifje c( de ht Bonne de Hnchefort
engagés, le 17 octobn^ Ifî'JO. au sieur Dulichon et autres,
moynnnanl 530 I. di' jvnle au capital de ^jfii'X) 1. et de 10 s.
10 d. de cens.
Ij: moufin de lioisruhié prh Uochefort engagé, le 19 no-
vembre I0!»0, au sieur Claude Milière, moyenuanl HO I. de
renie au capital de 000 1. et 1 s. de cens.
Le jMCdffc de Ifreuif prh fiochefort engagé, le 1i) novem-
bre lOîlO, au sieur IMiilippe el auln.-:?, nioyeiinanl "ai I. de
rente au capital de 480 I. et 10 d. de cens.
h'- pré Ministre et communeaux du Vertjtrou engagé*, le
1!> uovt'udMv 1000, à Suzanni^ Geidîim, moyennant 44 I. de
renie au capital de 880 I. et 1 s. dp cens.
Le greffe de Hoche fort fiigagé, le 10 novembre 1006, à
(^«ithenne Morissi'au (;t autres, moyennant 000 I. de i-enle au
capital de 1 «.000 I. et 30 s. de cens.
liOM.\i>Es ok: Cognac
Minotjc de Cofftwr engagé, le 1er aoiU 1700, i'i M. de 1^
•Salle des Goules pour la somme d<' J "2.000 1. et des droits
de lods et ventes aux mutations; il était allermé 1,200 I. en
17iO ol il vaut aujourd'liuy plus (1<> 1,500 I. La dcmoiscne
Saz(*rac en jouit BclupUenienL
Agritrs de Sitint-Mtirfin, Sali^mjr, Mfrpins, Uv ftrurs Aam-
Mtfwx rf/' Cofftmr, hi Sttrntzint', hmics et t'taux, h pêche du
Né, celU' de ta Charente et te passaijcdu port du Lys et tes
draits de hUlets, \e loiit aflcriiit' 2,-i73 I., engagés, le 8 may
■1710 nu sieur Vnllt'l, n(^g(x-ianl, pour la somme de 49,460 L
cl Ips 4 (i. par livre h la charge (Ïp^ lods et ventes aux muta-
lions. M. le prince tie S)uht<e en a ae^iuis moitié, M. Bruiiel
de La Roche un quart et M. Augior l'autre quart.
La moitié des droits de mituigé de S»int-Jean d'Angêitf,
descens et rentes de la viHn de Coijnac, enclave de Sali^Mc
et litmx en dépendant engagés, le 8 inay 1710, aux sieurs
Loxeau oL t'^tlandiv [xuir la somme de 17,400 I. et à la
charge des lods et venles aux uiulatton*;. C'est M. Bonoiotqiri
possède anj(>ui*d'huy ees objets.
Pértffe de Mcrpins et dr Gndemnutins et la /nyissiinee d'un
hnissean de sel de ihui/Hc fialfeiiu de^etutunt de h rivière de
Charente engag&i, le S février IftiS, A M. (ireen de Sainl-
Marsaullpour la somme de 1,800 1. et 800 I.
Droits de roHtnme de la ville de Coffriar en^ajî('*s, le 13
mars 1710, à Louis Denis pour la somme de ^-i.OCK) I. ell«
droits de lods et ventes arferniés 1,300 I. M. Saloinon de
Cressé en jouit aeluellement.
Domaine apjwllé L'Écart engagé, le 23 avril 17.S9,àJeaii
Nadaud de l>a Vallade pour 13 I. de rente. Celte adjudica-
tion n'a pas en lieu, l'acquéreur a été condamné, parant
(lu '28 octobre 1741, à payer aux créanoiei-s dn précédent
propriétaire 4,807 I. 17 d. 4 s., ol comme le bien ne valoit
pas la miiilié<le celte somme, il a été abandonné et les cré-
anciers ^'en sont emparé.»;.
La méfairie de Châtenet près Cognac engagée, le 13 juil-
let 1700, au sieur Se|K*au pour ta somme de 3,4801., à la
charge de l'hommage et des lods et ventes; elle a êlé reven-
due au sieur Caniinadc par contrai du ^'o février 1750, à la
- 333 —
I
I
cliargc de 104 1. de rente el de reinboui'seï' la première
finance.
Torre lU Châfeaunetff engag(^, le 29 rnny 1747, h M.
Paris de Montmarlol pour la soiiïnie de 80,000 I. et à la
charge de reinbuursetiieiU do la pr^^'tuir^rc finance.
Mimuje ih Cotfruu; étutiff du Solençon et planty ile Mar-
chais engagés, le \ W lévrier 1 7^27, au sieur Sazerac pour .Siâ I.
de ix'nle et à la cluige de lendjoniser la première finance.
C'est M. de La Ville qui posstnle aduellenienl ces objets et
le sienr Bernard jouit soulornisnl du plantis du Marchais.
ïiente dans h paroisse de Cherve et Mesnae de iW t. en
argent, 7i? Ooivifemi^r de [mmenf, 't^t boiutumx d'avoine, !^5
chupons, 5 poules, IW i. enaijvitrSy un ninn mu de bois tait-
Us et 5 jonniatu: de nmuvais bois, aliénés le dernier jan-
vier 1697 au sieur d'Kcoyeux pour la somme de 9^112 I. 13s.
4 d. M. d'Orvilliers, chel' d'escadre, jouit actuellement de
ces objets.
Cetit journaux de prés près Cofjnac engagés, le 8 février
1640, au sieur Fé de Ségeville et au sieur GuilIeL pour la
somme de 540 I. de rente au capital de 10,H00 I. et 18 s. de
cens. La dame Fé, veiive du sieur Guillet de La Fonteiiclle,
et autres liériliiMs du sieur Guillel en jouissent actuellement.
Passage de Hurie engagé à i\L le comle de Sainl-Georgtis
pour 10 d. 8 d. de cens.
Le passage de Jarnae sur la Charente engagé au seigneur
de Jamac, à la charge de 300 1. de rnnte nu capiLaî de
6,0001.
Droits de pêche depuis Cognac jusqu'au Né engagés au
sieur Morin, à la charge de 10 1. de rente an capital de 21» I.
et 4 s. de cens.
I^ passage Je la terre deUourg, les droits de pèche et
de coutume engagés an sieur Salomon pour 450 1. de renie
au capital de 9,000 I. et 20 s. de cens.
Le passage de Vintide engagé à M. de Nanclas pour 200 I.
de rente au capital de 4,000 I. et 20 s. de cens.
— 334 —
/>tf droit de quint ///' Ut terre de Jarnac réuni à la couronne
ptfttr crime df féiuuie, engagé à M. lu coinle dt* Janiac.
droit» d'fojrifrs dans fes jHirmitutex de Vaux et de PtaisÊt
engngt''s aux h^nédJL'tins il<^ Rassuo.
h' pttsmijr df* Sainl-Même l'ngagt'' à M. h' iiiiiri|ub de
Villaiiip; il rapporte envû'on l'âO I.
hi ferre de Ihulerille engagée h M. If iiior(|iiis de ïïriuac
de njHilolorl pour '2,'2fH> !. de rente et 60JHX) 1. en argent.
CVsl anjuurdliuy M. le comte de Vaudre (jiii jouit de cell/î
terre.
Cens et rentes de Cognae engagés on 17U) aux sieuR
Callandix' et Jacquarl pour 600 1. de rente au capital do
IS.IXM) I, et au cens de ^) $. C'est M. Boiiniot qui en joiiil
actuellement.
îj'pitmtije de la rivière du AV, engagi^ à M. de Sidut-Korl
pour 80 I. de renie au capital d^' 1 ,000 1. el â s. 8 d. de cens.
Le jM/f:saf/e sur fes poufs df MonfitjHiw engagé î\ M.Guy
de Satabiiu! pour 5ô I. de rente au capital de 7(KJi. el 1 s.
2 d. de cens.
Mimiin hana! de Gouijé engagé k M. l'ablM'- de La Me.«&f*
lièrepKur l-JO I. rit^ rente au capital de '2,4001. et 4d. de cens.
/^'' pfi.ssatji- df Montif/ntir engajïé à M. de La nocheCou-
caull piiur 15 I. de rente au capital de .'Î(HI I. el d. do cen>.
Le moulin ItQuval de !m Motlie-ftaritteen engagé aux reli-
gieuses do Luçon pour 71 I. de rente au capital de 1,V20 I.
et 5 s. 8 d. de cens.
Les moulins bfiinmur de fhiijet sur h nu^nie rivière d«
L'Ihmmî'f engagé;, à M. de La Uocliefoucault pour 8tX) l de
renie au capital de 16,000 I. el 6 s. 8 d. de cens.
Le piigsaijf de Motiiii/mie sur la rieii're de Charente
engagé à M. de La nocheluucaull pour 80 I. de rente au
capital de 1,600 I. el 3 :i. 8 d. de .lens.
Les moulins hannaaxde Lu Cliupelle cn^a\*és h la veuve el
héritiers de .M. de Livcime pour rtOÛ I. de renie au capital
de 7,300 I. et là s. 2 d. de cens.
33Î
I
I
Les moulins bannaiw iltt fiissar cf Gnursel engagés à M.
le duc (le La Itui-hot'uucaiiU pour 1101. de renie au ciipii.-il
de %^im I. et 10 s. '*d. dconis.
/>; pmsatfe tle liissnr et de fitmrsH eiign*îrs ii M. le duc
de La ItochelouLaull pour 80 I. dt; renie au capilaltli* 1,fiOO
L oX de ^s. 8 d. de cens.
U' piiasatfe de Ltilmw sttv fa i'hareiUi' engagé à M. de
La ftoclirfoucaiill pour 17*2 I. de lenleau i;apiliïl de 3,440 I.
cl 5 s. 9 d. de cf-'ns.
Le mouiin ùautuil de La Corn ma ud trie engagé à M. le
commandeur dv. Vitltjésus poui' 'î'20 I. de rente au aipilal
de 6,400 I. l'I lie 10 s. v.\ H il de .-(Mis.
Le pai!$(t(jt' do L'i ChapvUf *■«/• la Charente aliéna à M. de
La nocheloucault pour 150 1. de renie au capïlal de îî.OOOI.
'Cl 5s. de cens.
ÎA' pffssaffe d'Ambéiav engagf' à Jean Laidet pour 50 I.
de rente au capital di- 1,1 iiO I. et de 1 s. Cd. de cens,
Lt^ pttënatje d'Aiijie engagé ii Jean Chauvin et autres pour
50 1. "de rente au capital de 1,1*20 I. et 1 s. 6 d. de cens.
Le fuissatfe de Nê-Vitfe(te engagé au sieur l'ierre Uegnier
piiur 10 I. de rente au capital de 'iOO I. et 4 d. de cens.
h' passade de l'ouion engagé au sieur François Sïnwu
pûur 80 1. de rente au capital de 1 ,000 1. et 2 s. 8 d. de cens.
Le passaije de Girat engagé ù M"'' Dubois-Bernard }>our
40 I. df renie au capital de 800 I. lL I y. de cens.
fhmaiiw du Ihtf dnna lu paroinsc de Saiat-Sulpiee engagé
au seigneur de Saint-Sulpice puur 50 I. de renie au capital
de 1,000 1. ell s. 8 d. de cens.
Im prairie de Ttos tm Tortron.
ht seitjfu'urie de l'dssac, dépendante et laisanl partie de
la teire de Boute\ille, engagée à M. le marquis de Bruzacj
elle est aflernicVi 1,200 1.
Domaines de l'isi.e dk Rk
Trais sols pur tontuau de riti sortant (/c/'Z/tv/f/J/' engagés,
— 336 —
le 13 may 1098, à Josué Guichard, Jean N«sereta, Jein
Greâlereau e( autres pour b somuie de 6,000 L, à la i^liar^
d? 1U s. Je cvtM el des UhU et reiiU^
Domaines he Saivt-J^in uAnc.élt
J
lui Moitié des droits de mitmge de Stiint-JctiH itAngt^tg. dtt
cens et rentet de In vitU de Cogmse, enehpe de Ssiipiae et
lititj- en drpntdanf, engagés le 8 niay 1710 aux sieurs Loirau
el Cailiimlro pour la >ommt^ de I7,WM) I. ri à la cliarçe des
\oà» el venlr'ï. d^t M. Bonniot qui [M>5sè<ie aujourd'hui cet
objet
/> fief de ht FortU et des Reimrdièrfs prés Saiul-Jean
d*Angély; il vaut âOO 1. de revenu.
Domaines ne l'isi.e bOtcnox
Arerue de terre en l'isU^ttOierun, fOO ar|»ens ou environ,
engagés le 20 mars 1764 à messin' ChaHfS-NicoIas d'Alcj^nw
pour la R'devauce aunuetle d'un épruu duré apprécié i\ iSS I.
Domaines ue Saii^ttes
Dorruiines et droits de h comte de Stiintonge engagés le
dernit*r jaiivitT 10117 à M. le eoinle tK' Martin pour la soniiue
de 0,000 1. 1*1 à lu charge de ri^mbDUi-ser â.OIOl. de prt^mièn'
finance.
Seipteurie df Pianeras et Cfntmpoijtte engagée les 2 el
5 inay 1698 au sieur Lccfimle [tour 8,000 éi-us el h lacltar^
de renibuunjer les précédent eiigagisles ; elle a élé revendue
le 17 aoûl 1752 à Henry Jan*)-. moyennanl 80 1. de rente et
le remboursemenl de la première liDance.
Terre, seigneurie et ckateileni*' de Taimtm-svr^Girtmde
engagée, le dernier juillet 1695, à M.Jean de Vivonne, pour
14,33:i écus un tiers et à la charge de riMiihourser J,819 é«:us
51 s. 4 d. cy devant payés. M. de Narboune-Pelel a acquis
celte terre le 14 janvier 1741^ par acte pa&sé devant les
notaires de Paris, de M. le marquis de Ciussol.
I
i
— 337 —
Vini/l jonnuinx de près, cens et rentes sur la majeure
partie des terres et domaines situés en ladite paroisse^
ongagrsïiti seit?iit'ur i\f Sainl-Sorlin-de-S^'chaux.
Cens^ rentes, cl Iwiset ventes des donmines et terres dépen-
dant du cuintè de Saintonge, rngag**:- le SU juin I(i07 il M. le
foiiilfi do Marsan pour 'ÎOO I. de renie au capital ilî*. 0,000 I.
eMO s. de cuua.
Le péage et pasmii/f sur lu rivière de Heudre^ engagi'rs an
seigneur de Saujon pour 751. de reiTtc au eapilal de 1,500 I.
et â s. 6 d. de cens.
La terre et seigneurie de Ribérou engagée à madame la du-
chesse d'Aiguillon; elli: vaut 2,000 livres de rente.
La terre et seigneurie de Jtomegoux an^a^ée ix madame de
Blénac.
État des uouainics du roi de Cognac
1o La juslicfi haute, moyenne el basse dans letetidue des
dialellenies de Cognac el Merpius, allatiiée à la sénécliaussée
cl à la maîtrise des eaux cL fûi*(H.s de Cognac,
évaluée 1.5001.
Ço Les greffes de la sénéchaussée el de la
maîtrise des eaux et lurt'^ls l.'âOO
3û Le greffe des nolificalioas 400
4« Le château évalué 40.000 livres. . . . îâ.UOO
5o 60 journaux de terre dans renclos du dià-
teau avec 40 journaux de pré dans l'isle des
Vaches et lisle de la Hecevcuse 1.300
Qo La métairie de Cliatenel 600
70 Cent journaux de pré de Cocuron dans la
paroissp de Merpins 1.800
80 Mille journaux incultes dans îa paroisse
d;Are 500
9*» Les forêts du Rui, du petit et grand Parc,
du Bûisclair, de Chcz-Gouiard, de Monlnioreau,
du Bae-de-Chèvre, des Aleignes, de l*uipinsoii,
Archives, xxvii]. 3S
— 338 —
du Debai, du Quinl, de Clie/-Chagnoau, du
Maicliais,dii Granil-Boui-oii^du Pelil-Bouroti, de
lîoisnwhe. Total U.(
l(>o Lï'laiig du Sulaiisuii 1.:
il" Les niùulins baaauK 0.000
1^0 Les luuni banaux de Cugnac .... 700
13«> Le minagi^ dt; Cognac l.r>00
14« Halle, bancs el ùlaux 100
15o Droits de fuia- 50
IGo Pêcheries dans la Courtine, le Charen-
(on el la rivière du Né, depuis Merpins jusqu'à
Boui-g 450"
i7o Droits de coutume ou péage à Cognac . 1.300
18-' Bacdu Ponl-du-Lis 100
1i^> Cens et renies de la ville de Cognac, de
Mcrpins et autres paroisses 800
*i,Ù> Agriers des paroisses de Merpins, Salignac
el Sainl-Martin 3.000
2lo Agriere de ta .Sarrasine dans ta paroisse
de Crouin 200
^^o Agrrères des paroisses de Chênes et Mes-
nac 500
^3o Cens cl rentes des paroisses de Chênes et
Mesnnc 500
!24o Agriers et domaines de la paroisse de
Sninl-l-aui-enl 100
:25o Agriersdc la paroisse de Saint-Trojan. . lOU
^0» Agriers de la paroisse de Saint-Sulpice
el de celle de Villors 100
i7<* La prairie de Tors et Tourlrond dans la
paroisse de Saint-Sulpice Mémoire
i8o Lods et veules des fiers el natures . . 3.000
Total. . . . 42.000 1
— 339 -
Rblation d'un vovAtiB en Poitou, Aukis RT.SvrNTOSGG
pAii Claude Peurault.
(ififtS)
La relation, dont nous donnons ici un extrait, est tirée d'un
manuscrit do la bibliolli'''i]iie nationale, qui porte In cote sui-
vîinU' : 2'tll-i, Xotrc-Daiiic "iSi, et qui est intitulu' : Pniners tle
Nicolas et Claude Perrault.
Nicolas Perrault était docteur en théologie : il prit ]a défense
d'Arnaud, l'illuslre janséniste, et il fut exclu de la Sorhonno
avec soixante-dix de ses confrires qui avaient abondé dans son
sens, (junnt à Claude Perrault, c'était le médecin architecte à
i|Ui nous (.levotis le culuiinade du Louvre et que Poileau u »i
cruellement mrilmené. Tous deux étaient frèrcîs de. Charles
Perrault l'académicien, une autre victime du IJuileau, l'auteur
immortel des Conies de ma mèrr l'Oiic.
Cette famille des Perrault nu laissait [las que d'être nom-
breuse ; elle comptait encore deux autres frères ; Jean, l'ainé,
(^ui était avocat, et Piern>, un des premiers commis de Colbert,
qui, ù la suite -de graves indélicatesses, fut relevé de ses fonc-
tiens.
Au(iuel de ces Perrault faut-il attribuer la /?e/a/ion du vo\jaija
de Paris à liordi'nux faii en ttlO'J iiar \f\f. de Suinl-I.aurémt,
Uomont, Abraham cl Pi?rraultt(iuatre cétèbres avoculs, relation
commençant ainsi :
" Le 1*2 septembre IfiGlï, nous parlismes, mon fi-érc el moy, de
Paris, avec MM. de Saint-Laurent et Abraham, à deux heures
après midy, dans un carrosse attelé de six chevaux gris, et es-
cortés du sieur Clcruau. Nous arrivasmes à Chastrcs où nous
couchasmca aux Trois Roys...? »
M. de Gomont tes rejoignit quelques lieues plus loin.
EvJdemnient,.)oan Perrault ne saurait être l'auteur de cette rela-
tion: il mourut à Bordeaux pendant Ir voyage et y fut enterré. Ce-
luidc ses frères qui l'accompagnait, raconte, dansson journal de
voyage, toutes les phases de oc tragique événement. Son écri-
ture ressemble étrangement à celle de Nicolas Perrault ; mais
celui-ci était inhumé depuis IG(>'2 à Saint-Eltienne du Mont. Par
contre, cette écriture n'a aucun rapport avec celle de Charles et
— 340 —
de Claude PerruuU. Je n'ai trouvé aucun autographe de Pierre
(|ui (lût niL' [Krrmirllre de procéder pur voit; de coiupaniison;
■nais jr scrnis furt ôlniinû que* le cuitiniis de Colherl fût l'nuleur
de ce manuscrit : les dessins qui RCCompiLy:nent li> texte et Iv
texte lui-mt^me trahinsent trop l'homme du bâtiment. J'estime
done que celte relation de voyage est une copie faite sur les
noloa et d'npn'^H les deHsins de Clnude Pt:rrault. d'uulant qu'elle
est pnrrnitement nette, sans ttiireharges, ni riitnri'S.
Nous n'avons voulu en triinscrirc que les passages concernant
le Poitou. l'Aunis et la Saintonge. Comme document de îo même
époque, nous ne voyons guJ:re ù lui opposer que le livre de Mai-
chin, qui lui eal loulerois pusléricur de deux ans, puisqu'il date
de 1G71, et noua laissana au lecteur le soin de contiaucr la com-
paraison.
Les voyageurs étaient évidemment en mission. Partout oo
les voit reçus odicicllement par les magistrats en robes, parles
maires et les échevins ; on va au-devant d'eux ; l'évêquc les iu-
vUe; on les harangue-, on leuraiïre des présents; les tambours
leur donnent des sérénades. Ils auraient bien dû nous appren-
dre le but de ce voyage.
Paul d' Est» as.
Poiriers. — ... Nous arrivasmes à Poitii^i^ sur les sept
hi'UPîs du soir, ol sur le chemin.ù une lieue al demie diï la
ville,uM nous présenta un panier de fort beaux raisins Ue la
pari d'une jeune demoiselle qui esloit sur le bord de sa vi-
gne. Nous enlrasmes à Poitiers par un faux bourg qui csl
sur la oôllinf d'où an descend dans la ville qui est d'une
fort grande tHt.'fulue, ayant plusieurs jardins, des vignes et des
terres labournbliis; elle est fort tiial pavée de petits cailloux
et les rues sont int^gales étant pleines de fosses et d'éniinen-
ccs. Elles sont, di^ plus, cuuiies et tortues; les maisons sont
petites et basses, mal basiies, mal propres et fort pau\Tes.
Nous desceiidismes .'i Ihoslellerii' des Trois Piiifivs qm? l'on
nous dit esire la meilleure de la ville, mais qui nous parut
assez, mauvaise. La plus belle c}ianibre qui fut donnée à
MMrs deSaint-Kaurenl et doriomontavoildeux lils de réseau
rt^wuverb, u)mine il y en a aux villages proches de Paris,
— 341 —
el il n'y avoit point d'aiiti-e vaisselle d'argenlquc les cuillers
el les fourchettes.
Le samedi 21, jour de Saint-Mathias, nous monlasmes
dans le carrosse du lieulenanl criminel qui est delà conois-
sanco de M"" de SaiiU-I^urcnt et qui vint avec nous en robe
pournous faire voiries anliquitezel curiosité/. delavillp,donl
il n'esloit guères mieux informé que nous : car nous entrc-
vismes qu'il ne luy estoil point loniW* enl'esprit qu'on n'eusl
de la f-uriositi: que pour ce qui est agréable h la veue, el
qu'il s*esloit seulement figuré que nous avions demandt^ son
carrosse pour faire des visites.
Saint-Hi taire. — Nous fusmes à Saint-Hilaire, qui est
une église de médiocre grandeur, mais dont la structure est
assez particulière, la vousLe qui est en berceau ayant des fe-
nestres qui ne s'élèvent pas jusques en haut comme en l'or-
dre gotique, mais qui sont en lunette et portée sur de grosses
colonnes qui, avec leurs bases à chappiteaux, approchent as-
sez de l'ordre anlii|iie. Cette vouste en berceau a des bandeaux
quarrez qui portent an droit des colonnes et on a peint des
arcs qui vont diamétralement de coin en coin pour repré-
senter ceux qui soûl ordinairement en l'ordre gotique.
Le sarcophage. — Dans la croisée h main droite, nous
vismes le sarcophage qui est une espèce de tombeau d'une
pieiTC dure el polie, mais qui n'est point marbre; elle est
taillée de bas reliefs si effacez qu'on n'y conoist rien. On dit
que ce cerceuil consomme en "ii heures la chair des corps
mort«. Nous (ismes l'expérience d'une autre particularité sur
celle pierre qui est que, quand on la frotte, elle rend une
puanteur insupportable qui cesse incontinent.
h^ hetreau de saint Hihirc. — On nous fit voir aussy
dans un gi'enier ce que l'on appelle le berceau de saint Hi-
laire, qui esl un gros Ironc d'arbre creusé où on dit que ce
saint coucboit; il seit à présent pour y mettre el lier les
feux pendant la uenlvainc qu'on fait pour leurguérison.
Le marché. — Nous fusmes ensuitte dans îe marché qui
3Ï?
p.stoit pli
fnrl vilfii
lein iiiiii inri viinin peiiplt% et ou il ny avoit pi'cstiuo
point d'îHilrcs marihainlist's )|iii* dr grnnilcs pannorfosfi'ail.
Notre-hame la (intnâe. — A un des coslez du marcïwe*!
l'église dir Noalr»'-Dannï hi (iiunde, qui no i'esl |K)iirtanl
guère. Ce qu*il y h de rcm.irqunble, cesl qu'à la muraille de
IVglise du costé du marché, il y a une nnuide enfoncÀ^ m
esl une slalue eipieslre qu'on dil estre de Conslanlin. Il y
aurnil pluj> d'apparence de cruinî qu'elle esl de Clovis qui
défit Aliirie prés de Poitiers; vjr qu'il y a de certain c'est que
c'est la sculpture In plus horrible qui se puisse imaginer.
Statut' (if CoHM/aniitt. — Le pnMendu Constanlin lient une
épée di* for dtinl le travers est presque aiissy grand que la
laine. Le lieutenant cnminci nous dit sérieusement que reste
statue étnit pareille à celle du eheval de bronze du Poiii-
Neuf.
/> fuihm. — Du marché nous fusmes au palais dans le-
quel on iMilre par une espèce de ruelle (|ui luy sert de roiirl
el oiJ deux pi'i-stHuios ont de la (winiî h passer de TronU La
^lle des procureurs est fort grande, ayant huit toises el de-
mie dp large ; elle csl aussy fort haute el n'a que de fort
petites fenestres qui sont au haut de la muraille, la pluspart
murées. A un des pignons, elle est ouverte par \\w grandes
fenestres qui sont presque bouchées par les tuyaux de tniis
cheminées qui rniqx'ut un des bonis de la salle et qui n'ont
toultes trois t\\\\\n ï-lmiI manteau.Au devant de ces cheminées,
il y a uni^ estrade' de la larg<'ur de la salle sur laquelle on
monte par neuf degrez qui sont de la largeur de Taslrade. A
l'autre bouU à l'opposile de la chemioée, il y a contrit la mu-
raille un monstre allacbé qu'on dit estre un crwodile qui a
été trouvé autielois dans une cave. Mais ny les écailles, ny les
dents qui sont en lu mâchoire nirérieuiv.qui esl la sculle qui
esl restée, ne sont point d'un crocodile, el il semble que ce
monstre n'a jamais eu de piez. Cette salle esloil telleinent salle
que nous uurion^^ cru qu'elle n'a jamais esté balliée, si nous
n'eussions trouvé sur l'estrade el dans les cheminées la va-
_ 343 —
leur de plus de dix lonibreaux d'ordures, sans conter la
(jnanlité de six autres tomhreaux pour le moins, qui cstoit
aux ("uins de la salle et auprès des portes par lesquelles on
entre aux chambres de l'audience et du conseil tpii ne sont
guèrcs plus propres que la salle.
Les Jésuites. — I^a maison des jfeuilcs'cn récompense
est fort propre et leur chapelle, leur s^acristie el les salles de
la congrégalioti el du paHnji- sont fort bien ornées de belle
menuiserie et de beaux tableaux.
Sainte-Radègonde. — Nous entendismes la messe à Sainle-
Kadrgonde, dont le tombeau est demère l'autel d'une cave
dans laquelle on descend par des degr^'Z do trois nu quiitre
toises de large dont la hauleur et le giron sont do pareille
grandeur. Kslanl descendus dans celte cave pour y entendre
la messe, nous fusmes contraints d'en sortir à cause de la
puanteur de lail qui remplit d'ordinaire tonttes les ôglises de
celte ville, mais qui cstoit tout h lail insupportable dans ce
lieu bas ri renfermé.
Saint-Croix, — îj' Pas-Dieu. — Auprès de Sainle-Radé-
gonde est Téglise et monastère de Saint-Croix, où on nous
fit voir dans une? cav»^ ce qu'on appelle le Pas-Oieu, qui esl
une pierre fort polie d'environ dfux pi<»/. et deniy en quarré,
qui a au milieu unn enfonceure qu'on dit estre le veslige du
piez de noslre Seigneur qui s'apparut k sainte Radt^gonde,
Saint-Jam. — Nous fusmes ensuite à Sainl-Jean qui est
une église fort ancienne et assez petite. On y descend Fort
bas et elle est séparée en deux: les habitans disent qu'elle
a servy aux sacrifices des idoles el qu'en la première partie
on immoloit les victimes. Il y a quelques colonnes qui pa-
iï)isscnl de marbre; mais elles ne sont que de pierre com-
mune, si crasseuse que l'on n'en sçauroit aisément juger. Le
liculenanl criminel assenroit avec beaucoup de véhémence
que c'estnit du marbre. Quant à moy, je ne faisoîs autre chose
en les raclant avec un couteau que de faire voir qu'elles
— su —
éloiunl do picrro commune;cl liiy.il no i^poiidoiuiiilre choK
que je suis vosln» î^civiieur.
Les arrmv. — D»^ là, nous fusmcs voir ce qwnn ap|»ollç
les a^^nes qui pamisstMil un rf!.slc d'amphiUièAlre donlil uc
reste qui; trois arcades du second ordre; elle-'s s'élèvenl sur
uuo masse de caill<»u\ riiiK'nlez i[ui font amiim.* Ut quart
d'un rond ou il'uno ovallo Torl grande, conlnMequcI plusinii>
maisons sonl apuiéos. Ce qui reste de c(*s unuides n'est t\iif
te noyau et le milieu du mur, dont elles estoient baslies,qui
n'est que de caillonx jeltcx et noyez dans du niorlirr, aj-anl
seulenienl deux rangées de pierres platles épaisses seulement
de trois pouces, dont la oourbua» et le ceiiilre de laitado
est Tait, comme on le fait avec de la brique, c'osl-à-dire que
ces pierres n'ont point de cjtuppe étant au&sy larges ou
épaisses en un bout qu'en l'autre. Il y a apparence que la
stniclure de cet édifiée estoil telle que les paixMuens des deux
cotez ayant été battis avec de petites pierres, qui ne sont
gnéres plus grandes que nos briques, la milieu avoil été
rcmply de mortier dans li?quel on avoit jelté de^ cailloux:
louttes eespelitespierres esloienl tombées et il n'enesloil resté
que sepi ou buil Jointes ensemble comme pour un éeluinltl-
lon de toutte la structure.
En Hrrivanl h I boslellerie pour disner, nous Irouvasmcs le
maire de la ville avec ce qu'il y avoil d'ollieiersqui n'estoient
point k vendanger, qui vinrent haranguer nos messieurs cl
qui nous envoyèrent des présens de vin et de cire.
Lusigiion. — Eliint partis sur les trois heures, nousarri-
vasmeti à six heures à Lusignan qui est une petite ville élevée
sur des rochers où l'on monte par un chemin lorl d'eux, fort
étroit et fort roide.
Le châtenn de MpHtisinr, — On notis fit voir ce qu'on
apclle le chnsleau de Mi>rlusine, qui ne nous parut point
estre antre chose que les nnns de la ville qui nnl quelque.^
toui-s. le tout Curt inicieii cl foii ruiné, basii seulenicnl de
pierre petite et non taillée comme sont celles de meulière.
X^k
345
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Le garçon d'un mareschal qui a i^nlondu conter A sa grand-
mèrc riiisloirc de Merliisini?, ainsy qu'il nous dil, nous ser-
vit de guido et d'inlerprèh; pour voir les anliquiloz de ce
Jieu si célèbrii.
Le puits ou trésor de Mirinsinr. iji fontaine où elle a été
frmisformêe. — Mais il ne pnl nous rion faire voir; apr^s
nous avoir promis en allant d*î nous montrer la fontaine où
Merlusiiie se baignoil quand elli' fut Iranslonitf^t' en Meilu-
i>ine, et le puits où on eiiteud lésoiuier Tor oJ l'argent dont
II e^t plein, quand on y jette une pierre, parce que ce puits
se trouve transformé en un trou quarré reveslu d«3 maçon-
nerie large environ de deux piej'. et deiny en quarré et pro-
fond de trois piez. La fontaine fut aussy métamorphosi^e en
un petit morceau de mur d'environ ti piez en quarré, au
bout duquel il y avoil un trou quan"ê d'environ six pouces,
dont il faloit supposer que Teaii avoit autrefois sorti, mais
qui estoit ton! à sec. Il nousvouloit mener à une antre fon-
taine noméo Caihi'ntt, qui jîuéril toulles sortes de maladies
et qui est un présage de la fertilité de Tannée, quand elle a
de l'eau en abondance; mais nous n'osasmes pas y aller de
crainte de la faire disparoistre comme les aulres raretez; ce
qui auruit apporté un ^rand préjudice à la jiruvince qui n'est
pas trop fertile.
Saint-Mexent. — Le dimanche 22, nous partismes entre
cinq et six de Lusignan et nous arrivasmes à dix heures à
Saint-Mexent. Nous fusmes descendre au c}iasteau qui appar-
tient de rnesnae que la ville au duc deMazarin; elle lait une
partie du duchf^ de La Meillerayc. Nous y fusmes i-eceus par
le maire et pard'autres officiers; nousydisnasmes ctyfusmes
traitiez fort hunorahleinent; avani le disner, le lieutenant
général assisté de huit officiers, tons en robe, nous vinrent
haranguer, et ensuitte le maire et les échevins.
Les Cordefiers. — Avant disner, nous entendismcs la
messe aux Cordeiiers, où nous ne vismes rien de reinarrpiable
que le pavé du cloistrc et du chapitre qui est fait de petits
- 316 —
cailloux Au la gn^sour d'une balle, dont il y en a qui sont
arrangés en compartimcns ei les autres qui composent le
fond sont mis en cunlusioii.
/^.v riiiff/vt <h i'^iise de l'ahhàte. — Nous fusnie:? à réglise
d»Saint-.Me\enl qui a esté abhntue aux premières gucrrcsdes
huguenots. Ce qui en re5te est bien basli cl le clocher qiii
est donieun' l'niier esl fort large el égal à la nef de Tt^glise,
dont il fait le [lortail et IVntrtV. I>^ ivligieux i]ui sont delà
congn^ation de Saint-Maur font le sei-vioe dans la salle qui
senoil autrefois de refccloirc. Au milieu de I église ruinée est
un petit caveau où on descend par deux escaliers à droileel
à gauche. C'est ini petit di^me dont la eonpp<» n'est pas plus
élevée qne de dix tiu douze piez el n'est guèn^ plus large:
elle esl portier sur huici petites c-olonnes qui sontienneut
aussy une petite vouste, qui tourne aulour des colonnes qui
sont posiVs Mir un slylobale continu. Au milieu, sous le
dôni'', sont les loml>caux de sainl Mexent et de saint Léger,
martyr.
jVw>r/. h' chmtmu. — Nous arrivasmes enlre six el sept à
Niort, où nous fusmes voir le ehasiean qui esl Ir^s antique
et 1res fort, ayant une enceinte de rempars et de tours elde
fessez qui enferment en dedans deux gros donjons torthauls
et couverts en plalte lorine. M"" de Noailles est gouverneur
de la ville. Nous visme.s aussy les hallesqiiisont forlgrande.^
cl fort spacieuses et couvertes d'un grand comble de char-
pente. L'église a un fort beau clocher, couvert d'une pyra-
mide de pierre fort haute. Nous fusmes coucher aux Trois-
lù/nt^naiflc-Conte. — Le lundy 23, nous fusmes disner
à Fiinlena\-le-(<orile au Prfit-Umvrey qui e>l proche des
halles qui sont moins graitdes que celles de Niort. Nous en-
lendismes la messi? à l'église de Nostiv-Dame.qui n'a rien de
beau (pie le clocher, qui est pareil h celuy de Niort, Il y en
a encore deux semblables dans le l'an\ bourg an\ églises de
Saint-Nicolas et de Sainl-Jean. Ilvaun vieux chostcau assez
— 3S7 —
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I
ruiné. La fontaine est belle cl baslie du temps de François If^r^
ainsy qu'il apparoisl parla saloniandrequicsldanslc tympan
du fronton qui t:ou\Te une grande arcade dans un ordre do-
rique, dans laquelle on descend par dix ou douze degrez. Au
bas il y a quatre gros tuyaux (|ui jelteul chacun environ
deux ou trois pouces d'eau. Les tambours de la ville nous
vindrent rompre la leste ft la sortie de table.
Lusson. — De hV nous fusmes coucher à Lusson, qui est
une ville qui n'a ny portes ny murailles ny fossezelqui, hors
l'église et le palais épiscopal, n'a rien que de village. Aiissy
tosl que nous fusnies arrivez h l'hostellerie, Mr Colherl,
l'évesque, nous envoya prier de venir soupper et il nous reçut
avec tonte la civdilé qui se peut imaginer, (»t rum^ régala
niagiiinquemcnl dans un logis qui est fort bien basty, ayant
plusieurs appartcniens, grandes salles, grand escalier, le tout
fort bien rneuhlé. Apr^s souper, M*" Tévesque nous pria avec
des installées tout à lait «bligeantfs de couclierchez luy, mais
il n'y ent que M"" cif Oomont qui dnmeura accuse des affaires
dont il avait à luy parler.
Lt^ ruitws et f/^fflise. — Le mardi 24, ntnis fusnies voir
l'église cathédrale qui. comme toultes les autres de la pro-
vince, est ruinée par les hugunnol,s; ci^ qui reste n'est pas fort
Iteau. La closture du tour de l'aulel est bastie d»'puis peu
assez proprement; c'est une colonnade d'ordnî composite de
mesmc qu'à Sainte-Croix d'Orléans et à Sainl-Eslienne du
Mont, à Paris. Il y a des deux coslez de l'autel doux nsca-
liers avec des baliustradcs.par oi'i on monte A un autre autel
qui est fort élevé derrière le grand. Après avoir esté àl'église,
nous fusmes prendre congé de M^ l'évesque, qui nous vint
en suille dire adi<^u h nostre host^dlnrie, lorsque nous étions
prests df monter en carrosse. Quand l'évesque passe par 1ns
rues, toul le monde si' met à genoux, oe (pii n'est pas un
effet de la grande vénération que sesdiocésains ont pour luy,
quoy quelle soil cxtresme, mais de la coutume.
Saint-Michel en IHermc. Ruines de l'église et du monas-
318
ière, — Nuus fiismos disn^^r îi Sninl-Michel i?n THenne, qui
est uni' almio dont \o rnrdtnal Mfizarin n alUchc lo nïvenuau
ri)ll<>g<' des Niitiuns. Kilo e^t Uiul il fait ruinée cl abliatue,
tant (Ktr les huguonoU que \n\v la vieillesse. >*uusdisna.^nKS
cUet y prieur avri*. Iroif^ des principaux officiel^ de Lusïitui,
(|ui esloicrit venu:s une lieue au devant de nous et qui nous
aivoiiipn};nt'rrnt pour nous l'unduire dans des landes ju^qU'^s
à Brau, qui e^^t à l'embouchure d'.' la rivière de Sèvre, que
nous pu.ssa.snios au leinpi? que la marée esloil la plus hau(e,ce
qui nous esloit néces.sairc pour faciliter l'embarquement de
m)slrecan-osse,qu'il fallut mettre dans uribalteau qui esloil
si étroit qu'il y avuit un coin de dcrritVc dan.s IVau.
tAi Horhellc. — Nous nrrivasmes à La Uochelle sur les
sept heures du soir cl nous fusmcs coucher au Chesne-Vtrf
qui est la meilleure hostellerie de la ville, où nous (usmes
aeisez mal couchez. Le procuivur du roy qui avoit esté man-
dé par Mr du biuiiMit, nous vint nfVrir des le HÙr de nou>
conduire le lendemain dans son e^n'osse par toulle la ville.
L'église aithèilrtite. — Le rnardy 25, nous fusiues d'abord
à l'église c/ilhédralle qui est dans l'ancien temple de> hti-
guenot.<. Elle est octogone i^ pans inégaux, ayant iO toises
de long sur 14 de large.
Le havre. La digue. — Lh nous i'usmes voir le havre qui
estuil presque îi sec à cause du ivflus de ta mer qui esloil
dans son plus bas. ce qui nous donna la commodité de voir
la digue que la mer couvre, quand elle est revenue. Kous
fusnies déjeuner à un cabaret qui esl au boni de la digue,
acconipngnej! de Mr Berger, banquier de La Bocbelle, qui a
plusieurs vaisseaux qui luy appartiennent, et d'un capitaine
de navia'. Ayant passé le coing de la digue, nous nou!> em-
baiYiuasmes dans une chalouppe servie par sept matelots ol
nous fusmes, h une lieue de 1>1 à la voile, aborder tm granii
vaisseau de guerre, qui esloil A la gi*ande rade,presl à partie
pour les isles de Saint-Christopide et qui dcvoil mem-r
Mr de Schomberg enl*ortugal; il allendoit que madame
— 3i9 —
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I
de Schornberg, qui esloil mfilade, fusL en état de pnrtir. Ce
vaisseau estoil de onzo ù douze cciiUoniieaux, chargt!* de 00
pièces de canon H do 2'iO iniUrlob avoc *Tnl dix .stildaU.
Nous niontasenes de noslie knquc dans le bord (|iii esluit
haut de pbis de 15 piez par uiil' écbelle, qui csl compost'^
de morceaux du bois ou échellons qui soiil clouez sur le vais-
seau au tiiivers desrpiels une corde est passée à laquelle on
se linnl. Mais, uuli-e c»'la, nous IronvasiniîS Unis ou quatre
maU'lols de chaque coslé de lechellL' qui, comme des singes,
éloienl collez et ayrilïez je ne scay à quoy, qui nous aidoienL
à monler.Eslant entrez sur le bord, nous fusmes recens par
M»* Gabarel, capitaine de vaisseau, qui nous mcua déjeuner
dans sa chanjbre, d'où il nous conduisit dans tous Ii'sappar-
temens dn son bastîmenl. Kn sorUnt de la chambre, nous
trouvasmes tous les soldats sous les armes sur le tillac et le
giarul pavillon blanc arboré à la pouppe. Nous visnies le
dt'liïil de lout l'équipage qui est une chose surpreuantL', vu
la quantité de choses qui y sont disposées et dont la place
est ménagée avec un soin qui rfest pas imaginable. Nous
tusmes sous le pramiur pont, où est la cuisine qui a deux
cbeniinéi 's: l'unr à druik; et Pautit^ :i gauche; dans l'une
desquelles il y avoit une marmite de la grandeur d*un demi
umid qui bouilloit; ù coslé de la cheminée i>st le l'uur. Suus
le second pont estoit une écurie, il y avoit des {mo( HlisiOfe)
où il y avoit des cochons, avec quantité de cagt*s pleines de
poulets. On nous mi^na aussy dans Sainte-Barbe qui est sous
la ciiambre du ca|dtainL\ où on senv toutt»?s les ustensiles
qui servent à l'artillerie. Nous retournasmes enlln dans no-
tre chatouppe que nous trouvasmcs plus agitée que ipiand
nous estions sortis. Nous retournasmes aviïc six avirons olcn
passant nous fusmes saluez de trois volées de canon qui lu-
rent tirés d'un vaisseau qui estoit à la rade, appaitenant à
Mr Rergcr. Nous trouvasmes que la mer avoit i-ecouvert la
digue, et nous enlrasmes dans le poH, nuire Itis tours de
Saint-Nicolas ut de la Cliaism-, dont la dernière est presque
3.50
ruinée. Jp remarquay qnr. la tour qu'on appelle de la Chais-
ne n'est point celle à laquelle la chaUne est aUachée, mais
une auliv, Iwauccmp plus in-lile, qui est enire celle qu'on
apelle i\c la Chaisnt; el Cf'ile<le Sainl-Nicolas.
/-tf temple. — EsLuil arrivez, nous lusuies voir le nouveau
temple qui e^l à un bout de la ville. Il esl à peu pr^s de la
grandeur de l'ancien, mais il est moins large; il n de grandes
galleries de trois costez qui sont Ibrl larges, dans lesquelles
les sièges sont en amphilhéAlre. Il y a un petit porche à la
porle oii esl une niche dans laquelle se met celuy qui lient
la boette de la quesle.
L'hôtel (le ville. — Nous vismes aussy l'hostel de ville qui
est petit, mais curieusement basti duiiu arcliileclure ornée
de colonnes et d»; pillaslres corinthiens, de niches et de figu-
res avec un double escalîei' en perron assez july. Toulte la
ville esl pleine Je boutiques de maa*hands et d'artisans, el
presque tmiltes les maisons snnl pi)rl(^es sur des arcades de
pierre de taille.
Les fontaines. — Il y a plusieurs lontaiiies dont on lire
Teau avec des pompes. Il ne reste aucuns vestiges des an-
ciennes forlilTications. Il n'rst demeuré qu(^ les porU»s qui
sont belles, ornées de pilJastres assez propremenl, avec les
armes de Krancjï et les chitTres des roys du règne desquels
elles ont été basties; de mesmes armes et chiffres sont sur
les portes des deux temples.
ChatlailloH. — fte La Rochelle nous vinsmes coucher à
Yves ipii esl sur le bord de la mei", à un deuïi quart de lieue
de Chatlaillon,qui esl un petit hameau où il y a un chasleau
ruiné, qui est sur un rocher qui pend sur la mer. La moitié
d'une des tours de ce chasleau i>stuil (omlx^e dans le chemin
dont loulles les pierres estoient encore jointes ensemble.
Yves. — A Yves, l'hostcllerie oii nous iusmes coucher estoil
pleine de monde, quoy que ce soit en un pais assez éloigné.
D'abord que nous Iusmes entrez, il nous prit envie à tous
d'écrire nos mémoires, en attendant le souppcr, y ayant long-
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~- m —
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temps (|ur nous n'avions l'ieii écrit. Le !iil(^.ncâOi*9 nous estions
nous fil trouver I(î bruit de nioslellerie fort iiisii[iortabie,
surtout celuy qui se laisoit tii une chambre proche de la
nustm, où c(ni| ou six personnes parluient si haut et si eon-
fusémenl i]ue nous l'iisrnes sur le point de leur aller déclarer
que nous ne pouvions plus supporter rinconiniuditéqne leur
bnitalilé et leur emportement nous eausoil, lorsque nous
décuuvrisïfies que c'esloieni six pères de l'Oratoire, qtii, pour
ne passer point pour des tartuffes el pour pratiquei- le pré-
cepte de saint François de Sales, suivant l'air et la nouvelle
manière des dévols, l'aisoient admirableiuent bien leur de-
voir de rire sans sujet et de paroislrc Ibrt contents cl satïs-
l'aiLs. Un d'onlr'eux,qui se trouva de la conoissanee de M^dc
Gouiont et parent de M^ du Laurent, souppa avec nous et
nous pensa étourdir par un ris continuel.
Hockefort. Ae port ihins fa Cfmrente. — Le hiïidy 26,
nous arrivasmes sur les neuf heures du matin ù Hochr'fort,
qui est un village sur la Charente, entre Ton ué-Clia rente et
Soubise. Kn cet endixiit.la Charente s'eslanl trouvée fort pru-
pre à loger les vaisseaux et à leur servir de porl à cause de
sa prolondeur, le roy a cornmtncé depuis quatre ans i y
iaire baslir un arsenal pour servir de magasin et de lieu pour
la construclion et équipement des vaisseaux. M^ Colbert de
Terron, intendant de la province, et qui a la direclion de cet
ouvrage, nous reccut cl nous régala avec toutte Thonnesteté
et la civilité imaginables, el nous fit voir fort exactement tout
ce qu'il y a d'exécuté de ce yrand dessein qui nous surprit et
nous parut tout A fait royal; car il y a plus de deux mille
ouvriers qui y travaillent.
La corderie. — Nous Insmes d'abord à la corderîe qui
est une pièce qui est enfermée et dans laquelle les ouvrière
travaillent actuellement. C'est un bastinienl qui a 20 toises
de long ayant deux grands pavillons aux bouts et un au mi-
lieu. Les corps et logis qui sont joints par ces pavillons ont
quatre toises de large. Dans l'étiige de dessus sont les mou-
— aa —
Bai poar le» Scan. Les ralram qui sovti4*fla«nt iei (lU vini
fitrtâefo, aisortequ^î D'«tnpaches>t point de passer, pour
peu qn'ua baissa 11 trsl«; «ù» il bal prendre gvde à ses
chr^fiji. autivuK-nt il» sùoi tn danger d*estre employez à
Ifuir tes aacTRf des navires vu d'estre coodanez aux galôres.
bans tMage de dessuas, on astseoUe les peiîts cordons (|ui
omélé Cail? dan^ci^tui d'en hanl, et on en t'oniposc* lesgro>
caMes. Nous e» \iMtvA de 99 ponces de Umr. Ikaiis un da
p a> i Woii ^ du boul ïoot les oairriprs^î appreslenl le chanvre
d dans Taulre e»! rétow et la diaddîère pour gouIdnfniKT
IcscaUes.
L'étm$e* Is eàamdihe, — L*^ttife est une petite cfaanibn>
bien close dans taqudie tm luel les cables bien couvertâ àe
toiles, avani dessous son plancher un fourneau qui iVbaulW
avec un feu lent et (|ui rend les cables de durs et de roidei!
qu'ilz i*»toienl, fort souples K fon aianiable$,ceqiii lesdispOR-
à cslrc pénétrés et plus facilement imbus par le gouidron
qu'on fait ciiaufltT pniche de r^Unre, dans une chaudière
qui a neuf à dix piez di^ long siir six ou sopl de large. Au-
de:ssus de ta chaudière, il y a un moulinet qui tire lo ivtbio
|Kir un boul qui a premièrement Ireinpé dan:^ la ciiaudière
et le dévide peut à petit â niestire qu'il e>l lire de Tétuve,
d'où il desot'nd dans la chaudii're et n^nionte sur le moulinet.
ht funticrie, — Par delà la coi"derie est la fonderie qui
n'est pas encore achevt''e; c'ist un baslimml qui a 31 toises
de long sur Ai de large. Il e&t partagé par deux rangs de
piliers qui soutiennent des voustes de pierre de taille et qui
composent trois allées. A un des bouts, il y n une espèce de
pulls d'environ trois loisesde long sur deux de large el pro-
lund de trois dans lequel il y a un dega^ qui rampe le long
dr^ l'un des costez et qui ne descend que jusqu'à la inoilié.
Ce puits est fait pour y enterrer les moulins des canons.
Joignant ce puits, on nous inonsli'a rcndroit uîi doit csti*e le
bassin à foudre le niélail el le fourneau à coslé un peu plus
boi.
^
— 353 —
I
Im foi'ffe pour les années, — En suillc nous vismes la
fot^ge où l'on l'ailles ancres qui sont coni[>os4k's<]t;plusituii's
baiTPS de Ter que Ton rougil pourit's soutier ensemble en les
ballant sui- IVnclunit*.
L'mst'nal. — l/ai-senal gtinéral esL un autre baslitnenl
reinply d'un nombre infini de poulies ou rouets de lonlLes
giandeure pour les cordages, des doux de dinéreules sortes,
de mousquets, de perluïsanes. Cet arsenal a 31 toises de
longsm liuict de largf*. Il y a aussy un autre arsenal parti-
cuber que lou baslil encore, qui est divisé connue en plu-
sieurs celules dans lesquelles on doit amasser ce qui est
nécessaire à chacque navire.
Le magasin de poudres. — Le magasin des poudres est un
grand édifiée vousté de pierre de taille à deux étages w-purez
par un plancber de charpentei'ie; le scconti seul est destiné
pour les pondies afin d'estre séobement. (> bastimenl,(pii a
vingt loises de lon^ sur cinq du lai"ge en dedans est isolé et
enfermé d'une muraille qui esi distanle du baslinient envi-
ron six toises alin d'einpeseber Tapproclie de ce lieu ii tous
ceux qui pourroienl y apporter du l'eu.
Ltf hmujiird. — Joignant le magazin des poudres, est le
bangard des mais et vergues on un Iravaille à éi[uat'rir et
arondir, lier ot joiniln* 0Jl^elnllle les gros arbres dont on lait
les miUs et les vergues el antennes. Il y a encore uit grand
lic'i apcllé l'arsenal des fiitaillrs i>ù sont serrez et cnreriuez
les tonneaux et baiiiques.
La forme. — Kn un aulrc lieu éloigné environ 7 ou SOO
pas de ces arsenaux, on nous fil voir le commencemenl d*un
basliment apellé la Forme, parce qu'il est en quelque façon
de la l'orme d'un navire. Il est destiné pour refaire ce qui
se trouve eniionimagé aux vaisseaux, prineipallement au-
dessous vers la quille. C'est une losse joignant le cours de la
rivière dans laquelle on fait entrer le vaisseau par une gorge
eUx)itle qui se ferme par le moyen de deux batlans; en suilte
tire l'eau qui est enlermée dans la fosse avec des pompes,
Archit'cs, xxviii. IS
— 354 —
-aHi'udaiit les joinUiivs des batlaiis à
'ablmisso. iifin
r
mesure
•si viiitl^,
que
Peau
ipms i|iii! luulle
Iravailloi' ;iu-tlt'ssoiis du vaisseau (|ui a ciê «luiii-i>nn!nl |*û!*
sur (Je> ireitaux, loi-sijiif l'eau vu s'abaissiiii l'a laissé des-
cendre; car, par ce moyen, lûrs(]ut' le vai«si>au a élé racoiii-
niodé h luisir, on ouvre les portes et Toau reniranl dans la
(osse lève le nanre de dessus les U-eteaux H le inei en vM
de suriir de la Iossm el d'entrer dans le havre.
Il y avoit dans la Chaianle qiianlitt^ de grands vaisseaux,
dont le plus beau est nouinié la Cfiarante, de I ."âfK) tonneaux.
chargé de 70 pièces de canon. Il y uvoil aussy une petite
gallère, enrichie de scidptures, de dorures, fort proprement
inonlce, daus laquelle nous devions estre conduits àSonbis«
pour y passer la Charente ; mais parce que nous lardasm&>
trop lunglenips el que la marrée estait devenue trop basse,
M"" de Terron nous doima son carrosse pour aller jusqu'à
Soubise où noslre cari-osse nous attcndoit avec nos gens i\\ïi
étoieni allez passer à Tounécharente.
Iji mnvette ville. — Ilucheforl, qui n'estoit qu'un village,
devient de jour en jour une belle ville par les baslimens qui
s'y Tont suivant les allignemens qui sont donnez; les rues
sont larges et droittes comme au Hùvre. Les maisons sont bas-
ties en partie jKir le roy, en partie aussy par des particuliers
à qui le roy donne le plan pour {tflanc dans te rmmiurrit)
de redevance.
Souùi.tf. — Nous passasmes la Charanle à Soubise qui
n*est (|u'un villajje d'où nous fusmes dans noslre carrosse jus-
qu'à Firouage; nous le laissasmcs sur le bord de la mer où
il passa la nuicl.
Browttjf. — Lorsque nous eusmes passé le bras de mer
qui est d'un quart de lieue au plus, nous nous descendismes
au porl au droit de la porte, et ayant été arrcslez par la sen-
tinelle il la pallissade, nous donnasmes une lettre que nous
avions de Mi* de Terron à M>' de (Uunpuna t\u'i C4>mmaQde
dans la place. i|ui envoya le capilaine de ses gardes el l'aide
(
— :i55 —
lie major lious complimenlcr et luire excuse de ce qu'il ne
nous pouvoil recevoir luy mfisine à cause de son ii)(]is|K)si-
lion. Le soir, il nous envoya encore complimenter avec des
présens di» vin ; il y eul grand brtiil au corps de garile îx cause
i^ud'ou n'avoit pas prisnosnoirisen enlranl. Nous soupasines
nu elicvcl du lil de M'detionionl <pii se Irouvoil mal. Mes-
sieurs de La Fnunboisii'rc', eomissaire des guerres de la pro-
vince, et de Villeneufve, parent de M'' de Goniont, soupèrenl
avec nous, te messieurs )|ue nous avions desja vens à La
Rochelle nous vinrent trouver à Bmnage pour nous accom-
pagner quelque temps.
Le vendredy 27, nous fusmes voir la ville et les fortifïîca-
tions, conduits par plnsieurs oHUiors. La ville est un village
dont les rues .sonLallignées; au milieu de la ville il y a une
église qui est la paiToisse et pioche I église unefontaine. Les
Ibrtilïiciitions sont belles et achevées» qui consistent en sept
■ grands bastions qui ont trente-six toises do face; il n'y en a
' qu'un (pii soit reeUnfgb*, les autres sont plus oblns. Il y a
une gnuide detnilune déURhée au niflieu d'une grande uour-
■ liiie; loutte la place e^l environnée de la mer ou de marais
■ sallans, excepté l'endroit qui regarde la Sainlun^e, qui est
I furtiffié par un ouvrage à corne Tort éloigné de la place; le
I tout est reveslu de pieire de taille; le corps des parapets est
B de brique, à la réserve de glacis et des embrasures qui sont
Bde six loiscs en six loises dans les bastions. Il n'y a point
■ do contrescarpe revestue. Chacque bastion a trois guérites,
■ une à chacque angle. Touttes les embnisures sont garnies de
canons. Il y a deux {i;rands magasins; l'un tm il y a trois
Icenl muids de bled, l'autre qui est rempli d'armes pour la
cavallerie et [lour rinlanlerie.
Hemarques géuvntles sur le pat/s. — Avant qnVntrer plus
avant dans la Saintonge, nous fismes les remarques géné-
ralles du Poitou, qui sont que le païs cjue nous en avons vu
est désagréable et semblable à la lieausse, ayant peu de ri-
vières, de ruisseaux et de fontaines, point de prairies, ny d'ar-
bres, OT île coUines; que les terres sont labourées pm 4e>
silliMb lortusou|eardesde poignard; que ces sillons sûulbâb
etooraposex di^ lU'ux sil]oii> op^Kises <t"' L^i>>«'nt uoe êèn-
lioo an milieu de b brgeur Jt* six ou SL-pt pùuce.< ; que Uiolto
les maboDS soal rouverfe^ ilf luiles courbées, oon pft» 4 b
mauî^ de Klaudre en S niai:» seuleioenl eu C, eu MJrte i|ap
les borda de» deux mn^çées qui soûl couchées ^u^ des pbs-
cbes qui tiennent li<»u de laites en travers sur 1»-^ ■■* — ^irr^
sont couvertes par unir rangtV de luile^ dont la o> .^
garde le cid ; cela lait que Tcau qui est toute ra&seinUée
dam leâ canaux que font les tuiles de dessous, c-oule fort liste
et qu'il n'est p«)inl nécessaire de donner beaucoup de pen(«
aux LûiU. En eSèl, le^ pigoun» de^ niai^ouî» n'ont point d'au-
tre figure que celle des frontons de rarehiiecUire anliqoe,
et cette pente est ^i douce que les tuiles sont simplecneiil
posées sans estrc acrochées ny cluu^'s aux laites comme les
nostres ; que le pain sent partout l'yvrvye et la nielle ; que
le raisin e»( vert et «lu jx-nu durt!, qu'il n\ en a de bon que
le muscat ; que le parler niesme des villageois n'est guèfes
plus difléraiit du françois que celui des paisans d'autour de
Pari-..
h-s Mitiiiii tallans. — De Brouage nous Tusnies coucher
À Royan et vînmes en passant les marais sallansqui lie^nenl
qualii* ou cinq lieu de païs. Ce sont des lieux creusez d'en-
viron trois ou quatre piez aplani;: et envimii de 50 à 60 luises
en qutirré. Cette place e!>t partagée en plusieurs quarreaux
d'enviruii 100 piez de surlace, les nus quarrez, \vs autres
ohlongs, qui sont s^(Kirez les uns des autres par de petites
digues larges d'un pie et demy,d'autresde deux ou trois f)ou-
ces. Le long de ces qujirrez, il y a comme des allées qui sont
sépai-ées «K-s carreatjx par des digues un (»eu plus hautes
que celles des quaiTez, afin de contenir une eau plus haute
que celle qui est dans les carreaux. Ces allées sont larges de
truis ou (|uatre pîez; lour usage est de recevoir l'eau de la
nit-r qui enq»lit cette allée connue un canal où l'eau est
— 357 —
I
I
haute dn quatre uu uiiK] pouces afm de Ja l'aire etilrer de là
dans les quarrez par das hrèclies qu'on laÏL aux petites digues
el qu'on ferme quand il en est entré environ deux pouces
d'i^paissi'ur. Ou apolle IVau qui est dans le canal la nourri-
ture, parce que la chaleur du soleil ne produit le sel que dans
les carreaux nù l'eau est puu épaisse, el il dispose seulement
celle qui est plus npaissi^ dans le canal à se changer en sel
plus facilement, lorsqu'on la Fait entrer dans les earrenux,
après que celle qui y esUtil a été endurcie en sel, ce qui se fait
d'ordinaire en douze heures, mais toutte l'eau ne s'endurcit
pas. On amasse avec des râteaux ce qui est dans chacque
carreau en un monceau sur la petite digue, où on le laisse
époutter, et de là on le porte sui- les grandes digues, et on
fait des monceaux comme de foin, dont quelques uns sont
ronds apelez pilols, d'autres sont en long appelles vaches.
Saujon. — Avant que d'arriver à Royan, nous vismes le
chatean de Saujon, hasty par le canlinal dr Richelieu et qui
appartient ,'i préstjut au ducdt^ Richelieu. C'est un hastiment
qui a trois roips de logis (lanijucz par quatre pavillons ajanL
seulement au devant un mur de closture et un portail, le tout
enfermez de grands fossez à fond de cuve sans jardin.
Uoijaii: la rhrt.strau. — Royan est un petit village sur 1^
bord de la Garonne, a>M'z proche de son ninbouchure, (|ui a
un chasteau basJi sur nu rocher qui est tout à fait ruiné et
dont il n'y n de rest« que les nioitiez de deux toui*s fort
hautes, et les nioitiez qui sont ahhatuessont celles qui ostc)i<'nt
du cosié de la mer. Par delà le chasteau qui est hors la ville,
il y avoit sur une pointe de rocher une pièce de canon fort
grosse et fort rouilléo qui avoit écrasé son affu.-t qui estoil
aussy tort pouirv. Re cet endroit, nous vismes avec des
lunettes d'approche la tour de (lordouan qui est à i\i'\\\ lieues
de là. Nous lusines voir pescher des M|uilles qu'on apelle
chevrettes en Normandie el de la santé en ce pais là. Le
temps estoil si beau que nous prismes résolution de nous
embaiïiuei' le lendemain, pour aller voir de plus près ce
— 358 —
iiiervoilleux Mifice qiioy qu'on n'ait pas ncouUimc d'y aller
apr^s ta inî scplcnilfre. Nous (ismes mnrchA le soir avec les
niali'lï"l> pour nniis trnir une chalouppe presh? dès le malin
pdur p.'irl ir avei: la marée ; mais le lemp;* cliangr^ la nurl,
et le bruit de la mer iiuus éveilla et nous fit changer de réso-
lulion. Nos mateluLs iiK<t>nic ne nous coni^eillèrent pas aussr,
quciy ipi'avec hiviueonp de reprol, d'enln-pr-'odiv ce voyage.
Lf fwri de Itoyan. — l<e sami-dy "28, lunis parlismes «ir
les huict heures du Nialin,que la mer s'csloit lellniienl ivti-
réc que nous iraversasines le j>orl en carrosse sur un sable
qui l'sl aussy noir el aussy menu ipie de la oendre et qui,
élanl inouillr, esl si Ternie qu'à jMîine pouvoilnjn y voir la
trace des roues du carrosse el des piez des chevaux, quo*
que quand il est soc on y enfonce jusqu'à la clieville du piê
connue dans de la boue. Nous rt*man]uasmcs que la mer en se
retirant laissoil sur ce s;d)li' des Iracesen ondes en quelques
cndruils el eu d'autres elle en laissoil en Tonne de p<Mnl de
Hongrie ou do clievi-ons briser. I.e long du chemin mon frère
se li-ouva mal. Il avoil desja ronnnencé à i^lrc inquiéli'
lunltf la miil, ce qu'il altribuoit k la senteur des drîips qui
avuicnl élé paiiny des roses.
Saint- Fort. — Nous fiismes disner h Saint-Fort qui est
un pclil bourg. Le seigneur du lieu, nommé de Bonnefoy,
vint avec beaucoup de civilité nous offrir son logis. Nous
Irouvasmes qu*' cVsIoil un huguenot, el le prévost de Sainl-
Disaiit où nous descendiMiies nous assuiti qu'il e^loil des plus
cnlesle/. Nous trouvasmes ce prévost dans le chaslcau qui
appai'lienl h M^ de Ncsuiond. Ce chasteau est une maison
plalle, ncm pas >enlpmeiit parce qu'elle n est pas fossoyéc,
mais parce que c'est l'oil peu de chose, el le prévosl encore
moins. Il avtiil tin jiisle-an-corpsgris qui n'esloit point rapié-
celé à i!on grand piV-judice. Le temps que nous mismes à
visiler c.o chasteau lut cause que nous nous anuilasmes el
que, nonohsLant mi <;uideqne nous avions pris et nos (lambeaux
el nos lanletiiL's, nous nous égarasmcs sur les neuf heures
— 359 —
dans lin bois où nous fiisnies longUMnps à altondro nos cava-
liers qui Iroiivorenl une maison dont pemmno ne voulut
sortir pour leur ensfigmn' lo chemin. Mais on leur présonta
scutoni^int le: bout d'un fusil par-dessus une nii^chante porte
A demy rompue. Nous fusnios contraints d'avoir n^conrs au
ciel et de nous reclrcsser par les rtoiles qui nous fnront assez
l'avorables pour nous faire rencontrer ur? grand chemin à
cent pas du lieu de Tobservation de^ tHoiles.
Suint- fionmjt. — Ce chemin, dans lespaco de moins d'un
demi quart de lieue, nous conduisit dans Saint-Bonnet qui
esloitlc lieu pour lequel nous étions partis à dessein d'y cou-
cher. Nous fusmes beurler au lAmi on tout csloit couché. En
entrant dans la cuisine, nous unisrnes le niaislre qui estoit
dans son lit, qui nous offrit des perdrix cl des pigeonneaux
pour noslre souper. C'estoit. un samedy, en un lieu plein de
huguenots. Nous fusmes assez peu avisez pour dire que nous
ne voulions point souper, eommeen eflel nous ne soupasnics
point, parce que nous avions fort bien disné tt fort tard, cela
fit que nous eusmcs loulle^ le.*; peines du monde, à faire
lever la maîtresse et ses servantes pour faire nos lits. Cepen-
dant qu'on les appresloit, Mf de Gomonl fut dans la cour pour
quelques affaires, oi'i il tomba dans une fosse creuse de cinq
ou six piez oi'i il se pensa tuer et dont on le retira tout froissé.
Dans ce moment, mon frère commence à se mieux porter
XXI
tSSB, mai. — Érection cd mnrtiuisat de la baronotc dr Pisany ca
Saintonge •. — Archivas lifiparlemfntalm df i.t (}irontJe, térifi U, reijislrt^
41, /* iS e* : enregiilrfmenl des leltrvs patrntes du roi nu ftarlemenf
dff Horde&ax. Communication de M. Lout* Audial.
Henry, par la giàce de Dieu, roy de France et de Poloigne,
1. Atijourd'liiji pelile commuac du caiitou de Saujon, arrotidisscm^iit
de Sainte» (Charente-lnférieure}. On y voit quelques ruines du chàleou-
fort de l'ancîcone baronnic.
tniis prftfrns p! aHvpnir, salut. Nos |»r6«i^ccsM>urs roys ont.
(Ir loiil Innip^., non ?cuk'nienl vuulu gralidior de leurs lilif*-
ralilcz )•■> iHnnnifs iltu^hi^ot (pii, ym lours l'aîi'.ls lii^rt)i(|ur>,
uni bif^n mérité d'culx et de la choso publirque, mais aussi
les csifvor t*t les tixloller. cnscinlilo leurs maisons cl |xisté-
rilr, iMi di*gré (*l liltres d'honneur pour les esmouvoir et
inciler A linrc choses digiics de lenn* qualité/, et lillnsî
cl, par mesinc moyen, appellcr les nullrcs <i suivre leurs
vi'slijçes. Kn ipioy voulans imiter nos dicls prMêccsseurs,
nmuiiG nou>^ entendons faire en louti'^ choses graiidoA H
verlui'iises^ sravoir faisons (pie notis, bien adverliz de> ref'oui-
tnandnblt^s et signale/, services faiclz à ccste coui-onne par
cculx de la maison de Yivonne, de laquelle ^unl dpscenduz
plusieurs grandx et vertueux personnage,s qui, |V)i- leur»
iaictz, ont assc7 le^smoigné ralferliori qn'ilz avoient au bien
de cet cslat et conservation d'icelluy, de laquelle estant issu
noslre aîné et féal le baron de Pisany, Jehan de Vivonne.
sieur de Sninct-(iouard, chevalier de noz oi-dros, oonsr;iller
en nostre conseil dVslat el cappilaine de cinquante hommes
d'amii's de nnz ordonnances ', el considêrans que hiy, <i
riniiljition et exemple de ses prédéccâseni's, s*eM tidcttenient
employé, puis lrente-cini| ans en çà, en tout ce qu'il a
cogneu de noslre service et acquicté, ii iiostre grand C4)nlen-
temenl, des charges qui hiy ont esté conunisi>s par nous et
les roys, nos prédécesseurs, durant ledicl temps on il a esté
I. Joftti de Vivonnc. marquis de Pi&aay. est conou dans l'histoire
sous ce titre teigncurial, qtii lui Tut coitri'ré juir les lettres pnlcrtlrs
d'Ilcari lit. Il ctsil le V* fils il'Arlus île Vivoone, nncicnoc Umillu du
Puitou, el de CAUicrinc de Uremond. Il nvait ÏÎT ans, Inr^cju'îl épous*.
le 8 novembre l^8~, ta veuve de Ludovic Orsliii. JuMj Snvclli, dame ro-
maioc, do la iiiainon de l-'icft>]ue, dont ii eut une fille unique. (Utherine
de Vivonne. née h Rome en t'.'<HA, feniine de l'Iiitrlcs d'Anpennes, roar-
quia de Rambouiltct.C'cst tu célèbre prcsideole du bureau d'esprit que te-
nait la suciété choisie de l'hôtel de nambuuillcl.
Catherine de Vivonne Tut In dernière du nom ; .ipr^s elle, le<t terres,
CoiQpoMnt le mar<pii:»aL de Pi&auy, passèrcat aui Cru^aul d'Cii».
— 3GI —
I
\
envoya tant en levant, en Kspaigiio, llnViv, Alleiiiaigiie,
AngliHene, Kscosse que en plusieurs aullres régions et vers
(iivtTspnnceselseignem's,(iout il.'ï^a|)|)f>l'[écequi^ep(^ut ctsc
dolblespércrd'un gr^iiiUet fiilelleminislredeson rny'; au ujoyeii
I, Il est souvent rjncftlion He Jeniide Vlvonni* dannlc recueil deslellrcs
missireti irHcnri IV. publiées par M. Bcr(;er de Xivrcy [CoKertiun rien
tioeuments iiuhlitit sur i'hin'(*irc de l'ranct',, comme on |>ciil le roir à la
lablc générale t.lii lome \\ cl dt'niier. au mol l'isnin.
De L-elle corresjKïndanci* mnUiplf je cilerai seulement deux pnssaf^s,
Irès flalteurs pour le manpns et pour ses nobles «ncèLres. Ces éloges
conllrtnent ploiiiemenl lo b.-mti' idée <[iii^ le prénmhiile destellres piiLcriLos
d'Henri Ml nous donne du mérite d'un ambassadeur, hotiui-é de la con-
fiance de trois rois.
I" Lellrc d'Henri IV au pape Clémenl VIII, du 8 octobre 1SÎ)2 il. m,
p. 67i). Le roi légitime n'avait pas encore abjuré l'hérésie proteslanic ;
désireux cependant de nouer des relations avec la cour de Rome, il se
liasarrlait J» lui envover le cardinal de Gondi el lo marfpiîs de PIsony ;
leur mission, sinfrnli^renienl dclirale. offrait peu de clianres de succ«>s;
tiiiss! les deux 8mbasi>adctirs fureni-tls mal itçus cl revinrent-ils tans
avoir rien obtenu, [ws même une parole d'cncoura(*emcnl el d'cspé-
fnncc. \jp sainl-pr-re fît la sourde oreille rits avances d'un prince liérA-
li(|ue. La missive qui accréditait auprt>-a du Vatican le sieur de Pïanny,
était pourtant faite pour prévenir ca sa faveur lu chef de la chrélienlé.
Lisez plutôt :
" Nous avotiK bien voiilhi, incoDlJucnl apr68 la prestation de nostro
ot>éi!>&nnce, rcmellre cl icstablir un ambassadeur onJinatre de noslre
[wrt prt>s de voslre Raîncleté, «insy qu'il a esté accoustiinié par le
é. A <pioi Bt^icbanL que ne pourrions employer personne .irrnm-
fnée de |>lus dignes qualitcz pour s'en bien acquitter i|ue ilc celle de
noslre amé et féll le mart^uis de Pisnny, cbevnlier de nos ordres,
conseiller en nostre conseil d'eslal et cappitninc de cinquante hommes
d'armes, lequel, durant le temps qu'il a deBJà nsercé semblable cbarpe
de la pari du feu ti>y dernier, iioslro jirédécesseur. que Dieu
absolve, y a rendu de si b'jiines preuves de sa grande piété et dévotion,
que nous avons occasion d'espérer qu'elles seront toujours la vraie
rt'glc de ses actions, de sorte c)uc V. S, en aura tout conteotc-
menl, etc. "
â« Lettre du 10 «einbrc l.">9y, par laquclk' Henri IV annonce au conné-
table do Monlmorcncv-I*amifillc la mort du niaif|uis de Pisanv (t. ix,
p. 17»):
w Mon cousin, J'ny seeu, par les lettres de ma cousine la princesse de
Coudé, la mort du feu sieur marquis de Pisanv, avec autant de regret
et ^desplaiftir que les mérites d'un tel clievaHcr m'en ont donné et
362
dcquoy, (16siraiil remarquer et l'airo reluire, non seulcmoiil
en luy, niais aussy en sa poslérilê, l'ancienne noblesse de la-
dicte maison, comme ses actions el coni[)orlemens le inérilenl,
deuenient adverlis que Indicle banuiye de l'ysany el la
seigneurie de Saincl-Gouard, Faye^, (tornades, I^essines, La
Croix-Blanche et Li Combe, avecq les autres membres qui en
dépendent, sr»nl de bon revenu el grande eslandue, consis-
lans en plusieurs beaulx et riches domaines, boys de haulte
luslaye, moulins, eslangs, fiels el jurisdiclions, de sorte que,
joinclcs ensemble, elles sulTii-ont pour sonslenir et entretenir
le nom, tiltre et qualité de marquis ; pour ws couses el aullres
grandes considérations à ce nous mouvant, de l'advis de la
reyne, nostre tr»^s honorée dame el mère, el des princes,
seigneurs el aiilti'es notables personnaiges de nostre conseil
estans près de nous, avons, par ces présonles, joincl, uny et
incorpoitS joignons, unissons el ineori^orons ;\ ladicte haronye
de l'isany ladicte seigneurie de Saincl-Gouard, avec loules
ses appartenances el di'ppcndances, ensemble wlles qui»
laisscnldcjuslAOcc-ision. Je l'AVoisclioittyel mis auprès de mon cousio
le prince de Coudé ', pour ce qu'il oc |K>uvoît apprendre, oy en
ciemplesrie &a vie et de &cb mœurs, ny en aca iofllrucUons, que toutes
choses vertueuses, di^es de moo dict cousin. C'est ce qui AUgmeutc
le desplaisir de la perte quej'eo ay faicte. <•
L« savaDl éditeur dcft lettres d'Henri IV fait la remarque suivante &ur
oel éloge plein de crrur (p. 175, en note) ;
■- Jean de Viroone, dit De Torrvtfn, élail, en effet, l'on de» hommes
les plus disttnguéa de non temps par sa générosité, sa bravoure et
son caractcru clievnlcro»<|ue. P<*rsoiiiiC! ne «outiitt l'honneur do nom
traoçats avec plus d'éclat et d'énergie qu'il le fil dans les amttossAdes
en Espatjnc cl en Italie dont il fui char^^é par les rois Charles IX,
Hcori III cl Henri IV. >•
Pour plu» ample« détails voir le livre de Guy de Itremond d'Ans. £e
péi'e tJe matiame t/e ItamLoaîltei. Jean rfe Viro/ine, m vie el «« Ambaaadn
(Paris, Pion, IH8(, in-8^, couronné par l'académie, rrancaise.
I. Hi'nri II de Bourbon, né en 1588 Ji SainUean d'Angt^ly. ÛU de Hcuti
I"", prince de Condé, et de Charlotte de l.a Trémoille. Henri IV le faisail
élever, près de lui, dans la reli^oo catholique. Ce jeune prince fut le
père du grand Condé.
363 —
estant cy devant ;Hlii_»rinées et dcsmembi^os da ladictc
maison do Vivonne, pourront cstre cy après rachaplces cl
rhm\ci> à Ions les ficfz (îtarrim' fiefz, droiclz, justices, cens,
rf?utos H revenu/, qui en dépendent, créé et érigé et, dft
nti.slro [daine puissaiiee et autliorilé rovalc;, créons et érigeons
en nom, tillres et dignitiis al prééminences de marquisat, et
ledicl Vivonne ri héritiers descendans de luy en loyal
mariage, en tillre <le marquis pour icelluy niarrpiisat avoir,
Icnir et posséder Uorcsnavant â pcrpétuilé, avpcq tous les
droielx, honneui's, authoritcz, privilèges, prééminences, rang
et libertez semblables que les ont les aultres marquis de
nostre royaume; déclarons, en nullre, et nous plaist que,
advenant le décez dudict marquis de Pisany on do ses hoirs,
successeurs et ayans cau.s^' sans (Gitans tnasles, procréez en
loyal mariage ', ledict maiY]uisat ne puisse estre uny oc
incorporé à noslre couronne, ains demeurera ladtctp quallité
de marquis eslaiiiclc et supprimée et ladictc lerre en la
quallité quVlt<^ t^st .'i présent, et par ce moyen, les (ities, au
dcflault desdiclz masles, y pourront succéder, nonobstant
les édiclz à ce contraires, des*|uelz avons excepté et réservé,
exceptons et réservons ledict marquisat et les propriétaires
d'icelluy, sans laquelle condition, exception et i-éservaljon le-
dict sieur de Sainct-Gouurd n'eust voulu accepter uostre pré-
sente grâce et, pour cesl elTect, avons desrogé et desrogeons
aux édiclz, (juelque expresse desrogation qui y puisse estre
opposée, enspmbli^ h la vértlTication d'iceulx pour ce regard,
et imposé et imposons silemu; perpétuel à noslre procureur
général présent et A tous aultres. Si donnons en mandement
 nos amcz et l'éaulx les gens lenans noslre parlement de
Rourdeanlx et chambre de nos comptes fi Paris, séneschal de
Xainlonge (tu son lieulenanl, et à tous aullres jusiiciei's et
of'liciers présens t^-t adv«'inrque de noz présentes union, incor-
poralion, créatiot] et érection de marquisat et de tout le
— 3lii —
contenu cy dossus ils facï'ni, soulTront oi t[iis.*>niil ledicl si('nr
do Pisany, sesdiclz hoirs, successeurs cl ayaiis cauïie, tant
maslos i|ui' Ifiiiclli':^, jouir et user |itaiiicm(*iil M paisihtcinpiil
ù tous jours: car iH est nosln^ plaisir» et aOin quo ce -«il
chose ferme et stable j*! tous jours, nous avons faict mellre
noslre scel À ces présentes. Donnée à Parys, au moys de in.iy,
l'an de yrAcc mil cinq cens qnatn'-vinjîlz-six Pl de noslre
régne le trfîiziesmcî. Ainsi signé; IlENRY,et sur le rcpply :« Par
le roy, la ri"vne sa mèn\ etc. >
enregistré à lï^mrdeaulx eu parlement, continué (tar le
roy en 4leux chambres, durant le temps des vacc^ttions, le
28« jour d'octobre 1586. Ainsy signé : 1)e Pontac.
XXII
IS4àt 17 Janvier. — Partftge df- I» cliritrUcivie de Saint-Germain df
Vibrac enlre Chnrlcs Cbrsacl, iKÎgnviir de Mcux \ cl Charles Cbrsoel,
soigneur de lli^ux,ncquLTCurs en commun du ftcigncur de Chaux. — On-
Hin.tlmir /tan-hrinin aftfiartvnunt k \t. Aniiré ÙamonMy if.XrrhiJtc: tnn-
tcriplion <h M. Ihnr'i Joyer.
Saiclient tous présens et advenir que aujourd'huy datte de
OC.S présentes, paiiievani Itï nolaiie royal parde-notte bénSli-
laire en Xainclnnge soubsigné et les Icsmoings bas esciiptz,
ont été présons et denhmant eslablis en droit haull et puis-
sant niessire Charles t^hesnel, chevallier, seigneur de Meulx,
Caniprenriis i>n Picardie et aullresplasses, gentilhomme ordi-
naire de In chambre du TOy.cappitaine d'une compaîguie de
I. Clienncl, «Pigiirur» de Meux, ol du Ponccau. ^Icclion do 5oift»onf.
Celte famille. oriRiniiire de Saintonge, <i fiil preuve de sa uoblesse de-
puis le 18 juin tS19, époque oi^ rirait Charles de ChesncI, chevalier de
l'ordre du roi, cl a H^ mninlcnu pnr arr*-! du eon§ieil d'étal. WartjfHt i
't Miont ^ot^f f/f mnoptf en pal i et t. Arlus deChcsncI, de la branclir
des seifjneurs et tuaniuîs de Meux près Joniac, a Hé i-eçu chevalier de
l'ordre de .Sain(-Jean en 1611. Cette Tamille a des service» dislmgui^s rt
de t>el|eB alliances. (.Vo/u7t«ire du HoUtonuM, p. SS^ dan» I^îa4. Ar-
chives de I2 noblase de Frtnct, t. m).
3C5
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ses guardcs.domnurant cnâoii chaslcl audit Meiilx fti Xainc-
longe', d'une paru cl tnessrr<j Charles Clu'siK.'Kclievallit'i', soi-
gneur tlo H/^iHilx, Tihazolli's ei aiillr(?s plassrs, ttonii^nranl aii-
(îict lieu (lu Cliazotles en Angouniois- (rauUre.Le.s(|iienx pour
t'iiire parlaige el division de la L-liasU-llani(.',Lerre el seigneurie
de Sainct-Gennain de Vibrac par eux arquize en connnun
du seigneur de Cliaux, ledit seigneur de Meulx pour les deux
licrs et Icdict siM^neur de lt(\)nl\ pour unj( tiers, de leurs
bonnes Tollontés pour eulx, les leui-s, wulx qui d'eulx au-
ront droict el cause à l'advenir, ont accord»^ les pactes et
convcnences qui s'ensnyvcnl: savoir est que pour les di'idx
tiers el tierce partie de ladite ch;isti41ani»' de Saiiicl-Gerniain
est demeuré A lieniuurra audict seigneur de Jïeulx, stipnl-
lanl cl acceptant pour liiy, le^s siens, ceuh qui de luy auront
droict el cause à l'advenir à pcrp^tuyté et à jamais, le tlias-
tel, paitiisse, terre el seigneurie dudit Saint-tàerniain scelon
le contenu et de ladite pairoisse seullemiiil, ainsi
que ledict seigneur de Chaux avoit acoustunié jouyr, avecq
Ions droits, dépandancus et préiuf^iialisves, tant de l'église
que aultres cens, renies, agiières, eomplans, prez, boys, vi-
gnes, maisons de meslairies et aultres, aveeq toutes et ehas-
cunes les terres labourables {\\i\ sont et despendent de ladite
seigneurie, coniprins le Tond de la l'uresl (|ui est sur pied
quand elle sera couppée, l'éservez le pré ap[)ellé de Lu Cuu-
niissinn situé en la paroisse de Neulles; item, luy est deimuré
les reiitis et agrières qui soiil èz paroisses du Saiiil-Médarl lïL
1, Charles Cliesnel, écu.ver, seigneur do Meui, Saiol-Gcrroain, flU de
Jeon, «ei^neur île Meut, et iJi^ Mario dv Vivuntu-, <.'poii«>u (1580) Suzanne
de Gouy, filltr de I^uiiî. seigneur <lc Cantprémy.
Pour len (.heAnet qui ont Tormé les branches lîo Meuï, de Chftleau-
Chesnel, de MijrrL\ voir le DJc/ionHairede Beauchet-Killcau,!. ii, p. 416.
2. CharloH Llie<tnel, seigneur de Ri-nus. T'hii^alle, Mesnac, ijiii con-
struisit en 1010-102." le beau cilmileau da Château Chesnel en Clierves
pK^s du Co^na, était lllti de I'"riHiv">is, ^ciiyer, seigneur des néaiis, (iher-
ves, Chaiolte.etde Menée de PuyriKaud.dame de Cbazolle, II fui niBrié
(IC02} b t^iuiiie de Sainl-Ueoi-fres, puis l Ifi34ï à Anne Auduuiri.
— 3CG —
Moriiors ili^ftondanU^ rlc laditi? cha^lcllanic, ei la ptëcc de
U^nre au dessoubs; \e^ jiislici^ tludicl Saint-lfcrmaiii en la
(Kiruisse da Gianipaignac, ladite pirâ* appcUêe Uiguillen qui
c^nfroiil^ d'iiiiy |i;irl :iii\ a^uT*"^ diidirl Saiiil-Cifniiain a|)-
pellées Le (jraud-Chnmp d d'une auln* [larl an diemin qui
iMïnduit de Besgne à Jonzao, el géni'nilli*iuenl touU-j^ les rjr-
i'onslances et dt^pendaneeâ de ladite lem? elctiai>lellaiiieeti
ladile j»aroissi? avecq les sui^diles rentes et agrières eslans î-S
ditt\s paroisses dt* Saiul-Médarl et Mortiers et la susdite
pièce appollée Laguillen, homagcs, biaen$, réparations, laux
fsicJt ventes et honneurs, tou^ droits de justice, juridiction et
aullres droib et debvojrs quelconques sans en rien excepter
ni retenir en ras>on queloonqut.';el audiet seigneur de nÀiuh
acceptant et slipullanl pour luy» les siens, ceux qui, de luy
auront dr*)icl et cause à l'advenir, pour son tiers el li*»rce
partie de ladile ihastellanie, lerrc et seigneurie dudict Sainl-
Gennain,lous l'i chai^cnns li^droicIseUlehvoirs seigneuriaux
de ladile eliaslellanie estant assis et situés ez parrois>i'â de
Hraulx, Sainl-Morice de Tavernol cl L'ilospital, consistant
aussi en cens, rentes, agriêres, conqilans, droits el debvuirs
seigneuriaux, lionttua^e.';, guet, biaen, ci)urvt^es, laux, ventes
el honneurs.anssi Ions droits de justice el juridiction tout ce
quy en despend, peult ilespendre el appartenir, sans rien tK-
tenir ni excepter avecq le l'estant des aultrcs cens, rentes,
agrièivs, aullivs droits el debvoirs estant situés et assis en
ladile paiToisse de Cliainpaignar,et mesnies droits de justice,
biaen, cour\'éeset droits el debvoirs que les aultres si dessus
aveci] ledicl pré de La Couuiission en ladile parroisse de
Neulle^set pour jKirtaire ledicl tiers, ledicl seigneur de MouJx
pour luy et les siens à l'advenir a ceddê, délaissé, quitté et
transporlé audicl seigneur de Réaulx acceptant comme des-
sus les droils de préroguatisves el prééniinances luy appar-
tenant tant en l'églize que parroisscdc Réaulx, avec tous les
cens, nmtcs cl tous aultres droiU cl debvoirs tant de justice
et juridicliun que aullremanl, luy apartenant tant eu ludiu^
— :ï67 —
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parroisso de Rêaulx ijui'Saint-Mormo cl sans du tout rien ex-
cepter ne rf*U:nir, avccq soixante solz de i-entii (|iii luy sunl
(ieuz par la ilaniuisi'llt! ih Lussac, fors f^eulkniiaiil ipie li^dîct
seigneur df Fit^iink sera leiiii i'mvr linniina^e l'I n_'conj;n(>i-
Ire ledict seigneur de Meulx tant du présnnl partaige cl
choses si dessus que de Ions les autres droits tenus par le-
dicl seigneur de Uéaulx, enei^ex de ladite chastellaniiï de
Sainl-Gerniain et ci devant acquis dn sieur do Sînnle-Cou-
lonibe^au debvoird'ung denior dt; franc, dcbvoir sans auluun
respect ne honnenr, ne aullre redevance et sans qne le fief
dudict seigneur de Héanlx puisse tomber en coumis, payant
audicl seigneur de Meulx et aux siens ledict debvoir el
muance de vassal qu'il punrra envoyer el faire pn'tsunlnr par
qui il luy plaira, el rnuyennuiit lesquelles susdites choses dt'l-
laissées pur lesdiles parties l'une en laveur de laultrceldonl
elles demeurent vestties el saisies par le bailh cl oclroy du
pr^'sent partaige et accord, elles se sonl respeclivenienl con-
leulées el conlenLeul, desmises, desveslues el dessaysies,
aussi l'une en faveur de l'aultro do ce (pii leur demeure, ac-
cordant qu'elles en apn^hendent telle pocession corporelle ou
rt-elle que bun leur semblera, leur pn^ence ou absence no-
nobstant, pninietlenl ne s'en faire aulcune recherche, péti-
tions ne demande à radvenir,el entretenir le tond invvoca-
blemenl et appeipéluilé sans jamais y conlivvenir en lasson
quelconque. S'est leilict seigneur de Meulx réservé les cens,
renies et complans Iny aparlenant on fierd* Meulx et a esté
taici le piésanl partaige sans desruger au droicl de pacage
aparlenant andict seigneur de Meulx Uni sur les biens du-
K dicl seigneur de Réaulx que du sieur de La Canonnerie ' que
ledicl seigneur de Meulx c'est par exprez réservé estant de
leur antien parlagedudil Meulx seullernant. [For mu tes). Toul
ce que dessus lesdiles parties onl ainsi dicl, accordé, voullu,
slipulléel accepté, promis comme dessus n'aller jamais au
I
— 368 —
conU-nire, et (wiir renli*eU'iieint.'nl du loulonl oblige «"UimiU^
qiit' l'une' (iVlli' ;i laulio luus oi cliascuns Icwa biens ok-u-
bles iH immeubles prêtants uu advenir, renoncent h loiiUa
exceptions de déception, dol, fraude, lézion, erreur... Fait et
passai audict ehasiel de Mi^nlx, le I7<^ jour dn mois de jan-
vier Kîl'*. fil préseuo^ de iinble et puissant Kraneois ïtela-
rocliiî, seigneur de Sniliguac, ^lai^trL' AndriS Hesïiyer, nolJiirc
n)yul, juge des tetres el cliastellanies de Meulx H dudict
Saint-Germain, et Michel Terrier le jeune, notaire, juge de
lu seigneurie de Penehlirin, demeurans auditi Meulx et
Saint-Germain soubsignés. Les parties de re re(|uis par moj
ont signé an registre : l^harles ChesncI, Charles Ch'^^d,
F. Oelaroche, llesnyer, M. Terrier ut raoy ledit notaire.
I'elleta.n, notaire royal,
\XIII
4HS, iSntai.— L^ILr» urk ftDacri[iUon de MiesRcns d'Allircl, comU
dp Puiis ', sur iliiffnn.'S familles »uillloll^i•ili»c«. — Oi'ùjuï»l *ur /aifiicr
nppartenjini à M. Loiiï» Auàîal. Cauimunicjititui ttu même.
A Paris, ce 1)'* niay 1713.
Je n'i;eus lijer au soir, monsieur, votre paei)uel el vôtre
Icllre en dalle dn .SU du mois passé. Ce n'est pas un ou*
vrage d'un jour quo do pouvoir trouver les instructions que
vous me demandés par vos mémoires loncliant le^ familles
de Puyrigaud i^l de G(Hnbaull, et sinloul des ullinnces que
vous me marquez, dont ji* n'ai nulle counuissance; cepen-
dant M. le marquis de Saiut-Gelais, qui est ici et qui doit
t.t^iie] («fttlesif^âtnlrp de la l^tlre -i D«pon$ Mioxstm* tTAIbtvt >•? Est-
ce un tils de Ctsar-Plic-biis d'Albn-l, comle de Miussens, ninr^chat de
France, ot de Madeleine de Clui^nrgaitd ? CourceUnït. Pom. !>l, ne donne
au mar^clial d'Allirol, l'ami de luadmiic do MiiiutL-itoit. «qu'une ftlle, Marie
d*All>rct, dnme de Puos, iuarit>c : 1*- hi Clinrle-<î-AniAn(t*u d'AlbrcI, sire
dePoiis, »iin couHÎii germain, el 2' à Ctiarlch de l<<»rraine, comte île
Mtosscns, morle lutns enfants en 1092.
— 3G9 —
parlir dt'iiiain malin, me fournil l'occasion dY'criro h M. de
Chalcaiiclieï'iiL'l, l'aisnt* du celle famille, qui :> épousé une
fille deChalaign(iSainl-Gf*org('s,au(iuel j'envoyc lu copie d'un
fie vos ninnoiros, touchant la r;iniilli* {\o Pnyiiiinuil, corne
en ayanl éponzi'trfsnée nomêc Hi'né(',diniie de Cliazolleetde
Mesnarl ; il en doit avoir les liltres jnsqu'A la st'paralion de
JiiC(]ue^ de l'uyrigauU, seigneur de Cliaiinnnl, i|ui avoil
('•pousé ïzabeau de Haloiii , dame Dubois, ]a(|uelle o.al issue
(de) Jean d(i Puyiig;iitfl, qui i-ponza Suzanne nornbaull, de
la branche de Ilouincgou; c'est pourquoy j'ay écrist au liois-
Cliannant,pour que l'on me Ost des extraits des liltres qui
se trouveront de lu laniille.
A l'égard des Goiriboidt, je w peux vous en donner d'in-
struction, loucliant les noms de baplt^rne,que par madame la
comtesse de Culan, damede Cliamplleiiry,resnéeet la seule,
je crois, qui en porte le nom ' ; je luy envoyé aussy un
mémoire pour cela, H en allindanl je vous diray ipic son
jçrand p^tv avait épousé en preniitie nopces une lille de
Brcmonl de la maison d'Ars,d'ou éloit venu son père et un
autre Irôre, nommé Lagny Ponthyers, qui est mort sans cn-
l'ants, avec un*? sœur (jui s'éloil mariée avec Palel de Givray,
dont il y a imi des erd'anU. En di'uxiémr noces ce seignenr
de Champllenry épousa La Uoclietoucaullla boi^nesse, do la
brandie de Lonmée^; il en est venu un garçon qui se no-
nioit M. Dufresnu, qui, je crois, n'a point eu de garçons;
SCS sœurs ne se sont point miniers, qui peuveni bien élre
morles. Mais prenez bien garde de confondre avec lesGom-
bault de Cbaidleury, un terlain (îombault, abbé de Villars,
I, Marie do Gomhnud, lianie do Chîimpflpmy, veuve il«* l'r.inçni» de
La nochefoucntild. manguiâ de Hoissnc-. tivnit épousé, en <ti71l, ncné,
comte de CtilAnt. seîgiievir de ( ji^, S.iinl-Me«me, l.e Grollcl.
S. G.ibriel de GombauU, ttei^neur de ('hiitiipaeiii-v, épousa, par coït-
tmt du 5 mai Kt'U), Suzanne de Ln Hochcfoiicauld, lllle de Ren^, flci-
gtiL'ur de Llioucnéu cl de Boconnay, et de ['iillieriiie Ijiïiié. f'ouix'clles,
viii, Lu Uocht-'foitcuiilil, \2,'t, n'indique pas ina eufiiiiils de Gal)ri<>l Je
Gombaull.
Archives, xiviii.
U
- 370 —
ciiré d'Aiigeac-Champagiie cnEngoumois.quin'cnesloil point
el en jwrloil encore moins les armes, quoyqu'il l'usl gen-
tilliome. Ils se s*mt fort aliié>avec ces ftyoïix, originaires de
la l.eri*edc Pons, et liiy mi^meen csloil. Voilà doiu-. îMonî>it'nr,
tout ce i|uo je vous peux dire piésenlenient ; car de deman-
der à M. le marquis de l*onsdes inslructions sur sa grande
mère CharloUe de Partlieiiay, dame de Genoùillé, ce seroèl
m'adressera l'alcoran: je feray avec plaisir dans \es choses
qui dépendront de moy tout ce qui vous prouvera rattache-
ment avec lequel je vous honore el vous estime en vous de-
mandant la continuation de l'honneur de vos bonnes gi-ac*».
Depons miossens d'Aliîret.
xxrv
i75i, 21 Avril. — Trnnsflction entre Emmanuel de Guibal, seipicur
Ue Préguillac.ct Jcaii-Anloined'AKouJI, prieur do Saint-Jcnii de» Arènes
(commune de Tlietiac^ el autres, rolativement h des redevances. — Ori-
ffiiial sur papier tlun9 In minutvs dv D-iUiht en l'étadc tie A/* B*hiuol,
notaire. \ Sainte». Communication de M. Louis Audiut.
Par devant le notaire royal à Sainli^ soubsigné el pré-
sents les lesrnoins bas nommas, furent pn^sents niaistre Mi-
chel Pen'aud, avacal en h cour el au siège présidial de
Sainte, y demeurant^ au nom et comme foudé de la pro-
curation de très haut el très puissant prince monsei-
gneur Ix)uis de l.oraine, sire de Pons, prince de Mortagne,
marquis de Mirainkiud, souverain de Bedeille, chevallier
des ordres du roy, mareschal de camp de ses armées, demeu-
rant en son hoslel à Paris, rue du Regard, paroisse de
Saint-Sulpice; niessire Cliarlns-Marc-Anlhuine d'Aiguiere,
bachellier de Sorlionne, ehiitujine de Téglize cathédralle
hi présaiile ville, au nom el comme procureur de me*l
sire Jean-Anlhoine d'AgouIl, prestre, docteur en théologie de
la faciiUé de Paris, de la maison el societlé royalle de
Navarre, chauuine de l'église de Paris, abbé commandalaire
— 371 —
de l'abbaye de Nostre-Dame de Boiuu'val, ordre de Silaux,
dioceize de Rydès, el prieur du prieuré sinipln de Saitil-Jean
des Areniies au prt^saiU dioceize ', liemeuranl au cloistre de
ladite «'gltze de Paris, eL ledit sieur d'Ai((uière en la pré-
banle ville, londé de sa piociiralion passée devant Desineurc
le jeune et son conlrère, notaires au chastelei de Paris, le
viiigliesine du muis d'avril 1751, le brevet original de la
quelle sp(''eiallp à l'elTel des pré^^antes estant au pierl du pro-
jet repiésaulù par ledit sieur d'Aijîuière est demeuré y
annexé après avoir i!'té de luy certiilié véritable, signé, para-
phé en présence de nous dits notaires, f) niessîi'C EiiKinuel
de Guibal, escuyer, chevallier de l'ordre militaire de Saint-
Louiïi, eritieri capitaine de eavatlerie, au nom et comme
père, légal fldminislralcur de dame Fîoze-Françoize de Oui-
bal, el en cette qualité seigneur de Préguillac, demeurant
au chasteau iludiL Préguillac; dame Hoze-Fraiiçoîze de
Ouibal, épuiize de messiie Françots Ilorric, chevallier, sei-
gneur de La Uoehetaulay -, de luy yey pnsanl suffisament
othorizée, d-^meuranl en ladite paroisse de Préguillae d'une
et d'autre part.
Kiitre lesquelles parties a été dît tpie le dit sieur Pe Guibal
ayant lait exploitler, en l'armée 1738, J»'s arbres fusiay acrus
dans un bois près le cliasleau de laditle tenv de Préguillac,
le sieur abbé des Maisons ^j lors prieur du prieu:"é des
I. Jeuii-Aiitlioiiie»rAf,'OuH, llls d'Anlniiip d'AgouU, sçigncur d'Ait^les
el Jf Snitit-Lnurenl, el tic Matleleirie de Desiderv.
S. EtnmunucL llurric de !.« Rochololay, spigitcur de t^« Rochclolny,
de Préffuinac, Ao Saint- .Valoîtio du Bois, fila de Fraaçois Horric île l-s
Rochctotay cl de Prt^^uiUiic, et de Hose- Françoise de (Juibal, époiisn à
Saioles, en HS:^, Ilofie-Julic Uesmier de Sainl-SinioQ d'Archîac, £migra
et mourut on 181 1. Voir article lïorric dans In Noltltsse <h Saintonge.
3. Pour de Si.-smatons, coitirae plus hsR. Sans doute Reu^- de Sesinat-
ftoDS, flls de Mené de SesmaiKon&et de JuiIitK Ilutlenu, jésuite, chevalier
de MaUc, abW de Salut-Cléuienl de Metz fl73:) et de IInras(.juiii 17^11,
vicaire gént^Tfll de Poitiers, prieur de Saint-Etienne de l'ardnillou nu
diocive de Saiot-Pou», autn&nier du roi, nommé ea jauvier 1731 au siège
— 372 —
Aronncs, auroit préUtmlii an catLe i|iiallilé tes luU et
veuilles de la cuiipi»* dodils hois di^ haute fulay ; en cou^'-
(inaiiiv as>i^îDn le \'i d'avril 173t>, devani It» sieur juge à^
Ait'nni'.s It'dil sitiur du Guibal pour le payoïiienl des droib
de loU et vonllies des arbres accrus dans une pièce de bois
appelle le bois niieiiel, de la conleiianc»^ de neuf journaux
ou environ, mouvanl de la seigneurie du prieuré de.sArennes,
et cliargf^ de six sols de renlhe noble direcle et foncière,
envers ladiUt s^'igneurie. Ledil sieur de Guibal ayant ciuiteslé
le devoir» les parties furent renvoyées au sénesclial et siège
presidial de la t>résanle ville oi'i le sieur de Guibal soulinl
que tous les dliomanies qui despandenl de Indite terre sonl
par luy leinis noblemenl; que la M'ote qui en avoii été faitie
le ^3 de septarnbre I60â à ses auteurs leur avoil transrois
celle terre avec tous droits de juridiction el sans chaii^
d'aucunne renlhe seigneuriale; que le prieuré des An^noes
estoit rouilé par la lihéralilé d(;s seigneurs de Pons; que la
terre de Préguillac éloil un de:«mainbremenl de celte sime,
et qu'ainsy il n'estoil pas poissible de concevoir que les sei-
gneurs de Pons eussent voullu assujetlir un dornayne ausî*}
pressieux que l'esloil la guerernie du chasle^iu de Prégnillac
à une renlhe seigneurialle enveisie prieuré des Arennes; que
les dcsnonibiefnenls randus aux seigneurs de Pons di'spuis
la vcnihe par eux faille de ladite terre de Préguillac ne
faisoieiil ancnnne n.anliou delà ledevaiicc que voulloit exiger
le prieur, lequel esluit d'auianl moins londé que ladite terre
de Préguillnc ayant élé tivn^e par décret aux hauteui's dudit
sieur de Guibal le 7 février 1604» le prieur qui csluil oppu-
zant aux criées, ne forma aiicunne demande pour les lois
et venlhes qu'il auroil esté en droit de prétandre, s'il y eut
quelque fond dans sa mouvance; i[u'eidin les eonfron talion s
données dans IV-xploil du sieur de Sesuiaisons, prises dans
de Soissoti», itonl il se dil'mil en nui, mort h l*Arii en 1742. Voir pourix
(^Oéalugii* : I^iiné, Arcfttrrs de la HnhUtttr lie /■Varier, 1. v.
373 —
la bailtoltn liii 15 novcmbrfi 161!), sur laquelle Inlit sieur
jnifur sr I'oihKhI, n'esloicut en auouniiH ra<;on applicîihlGs ;
qu'en (nili'o cetli^ baillelle avoil <;slé cunsaiitk' par le siour
Fon-slicr l'aisanL pour Aune GeiUill(\ sa irn^rc, (Unis son
absance, sans son amsaiiUnnonl, el sans qu'il pamiss(t que
cet aclo ayt 6U* approuvé par la véritable parlie; qu'on
avoil eu raison tly soutenir que cellt' baillelte n'estoil pas
applicable puisque Hps qnahT confronfnlions qui y sont yndi-
quéos, l'nnf annonce qnu li: bois (^Iu'Ul'I iiiuilriuitc au che-
min qui conduit du villagi.' di* li^i t'otevigniérc à Tesson, el
ci'pandani qu'il p&l nottoire que ce mesme chemin est forl
éloijïné di* !a gucrenne de Pn^puillac, qu'il laisse le closne
Flanc/^uel sur la main druilie/'lesl le .seul cfieuuu connu el
lray(^; que c'est contie loultes sortes de raisons que le sieur
deSesmaisons avoii piélanduque le chemin di^signédans la
hailleUe susreferée conduisoil dudil village de La Potevi-
guière àTesson, laissant le closne Klanqnet à la main gauche,
et que ce qu'il appeloil nu cbetnin n'os(i«it (pi'un sentier de
servitude pour l'exploiltation dfi la guerenne el dos (erres
appelléc le pn* Jolly, qui esloienl du domayno de ladite sei-
gneurie de Pr/'guillac. iSuiC un iotif/ erpo^é).
... Les choses esioieiit dans cet élat lorsque ledit sieur
abbi^ de Sesniaisons, estant déceddé, ledit sieur abbé d'Agoull
fut pourvu dndit prieuré. Son procureur lui ayant randu
compte de cette allaire, il donna sa rei|ueste en prize d'in-
stance le Itî lévrier 17iS audit siéi,'e présidial de la présanlc
ville où les parties ont longlemps ([mleslé sur le procès
wrbal de dessante du commissaire, duquel ledit sîeur de Gui-
Iwd avoit interjctlt^ a|ipel el oppozoil, pour la cassation d'y-
cclluy, difTéraniis moyens qui ayant été jufiés légitimes, ce
procès verbal a esté cassé par jugemenl dudit séneschal
de Saintes du JOjuin 17W, dont ledit sieur abbé d'Agoult
avoit fait appel; il n cm devoir prandre des mesures pour
nipllre lin à des contestations desjà trop longues. Pour y
panenir plus sûrement il se rendit de la ville de Paris eu la
^374 —
présnnle ville au mois de juin de raniiêe 1750 où, .lyniit
oxaminé les iiiocédures el fait evaminer par son conseil, il
proposa alors audil sieur doCiiiibiil <\(* l'aire di^ gr^- àgirol
en pré&ancc de trois arbitres une nouvelle applicquatioir de
la susdite baillellc, ce qui ayant ét4^ acccplr par ledit !>irur
de Guibal, les parties firent cboix de messieurs maiti-es Jacques
Conipaguon, seigneur de Kensse-*, Teins et Tezac, conseiller
avocat du roy au prêtant siège, Michel I*erraud, Allexandre-
Krnanuel Landreau, avocjits en la coni- du parlcmeiil de
Bordeaux et siège présldial dudit Saintes, demeurons audil
Saintes, avec lesquels ils se transportèrent sur les lieux,
parcoururent les diMix rfiiMiiins qui conduisent de TaPolivi-
gnièitî à Tesson vl les dilVérandendioits indicqui^s poursorvir
di,' conrronlalïons au bois Client;!. Mais après une exacte
vériHication et des recherches laittes avec un trê-s grand soin,
lesdîts arbitres jugèrent qu'il y avoil beaucoup de tlifficullè
d'aplicquer b's cnnln)nlations de la bailleUe à la gnerenne
de ladite seigni'urie de l'règuillac {liésumr i/rn opinions </«
ai'hUrcs)\ mais que dans rimpossibillité de découvrir les
lieux qui se trouvent sujets à la n»nthc, il convenoil de
prandre des arrengements amiables; qof les parties ayant
pareilles dillicullés pour un luilre paity de renihe d'un
boisseaux d'avoine et une gelinc pour la prize appcllèe le
Puy Naudin eslablie par la baillelle du 15 novL'nd)re 1619,
cl potu' raison rie quoy il y a mie instance audit siège pré-
sidial <li^ la présente ville, Icsdits siiMUS arbitres cslimoient
que pour liin'r lien audil sieur prieur dos susdites rr-nlhe:>, il
convenoit que ledit sieur de Guibal, les sieur et dame de
|ja Uoche Iny ceddassent dos itmibes assises sur des fonds
joignant ceux dudit prieuré, que la perception enseivil pins
iacille pour les ierniiers dudil prieuré, et (|ue leî; n^nlht^s
seroienl plus apurées. A quoyiesdifes parties ayant acquîpssé,
elles ont traitté et transigé ainsi qu'il suit: c'est h sçavoir
que, pour tenir lieu audit sieur prieur de la renthc de
onze sols en argent sur le bois appelle le bois Chenet eslablie
— 375 —
par ia susditn haiUetto du 15 iiovcnibrc !6'ï0, ret;iie Tour-
neur, nolaire royal, scellée en la présanli? ville le, 1er (Je
iiiiii ITMH ]>ar Charlui], et de cellt' d'un boisseaux d'avoine,
nie/.tne de iVins, et une jrciine pour la piize appellée le J*uy
Naudin, de la rontenaiice do trois journaux, suivant la
liaillt.Ue dudil jour 15 novembre 1619, reçue diidil. Tour-
n-'ur. scellée en la prêsanle ville le If^ aoust 1740 par ledit
Cluutoii, ledit sienr de Gnihal audit nom, ladite dame de
La Roehe, rs noms, es qnallités susdites, ceddent et trans-
portent par ces présanles avec loutte promesse de guaranlic
audit sieur d'Agoult, prieur des Arennes, ledit sieur d'Ai-
guière slipiiUan[ el aeeeptant [>0Mr Iny, seavoîresl : le droit
d*a(çri(^rft àFonzain des Iruits qui est en commnng eL par
moitié entre les seigneurs de IVéguillacet le sieur prieur des
Arennes, à prandre sur un mas de terre appelltMes champs
Blancs, de la contenance de Hi journaux on environ, silluc
en la paroisse dt; Thenac, ensemble les droits de loLs el
veulhes sur ledit mas de terre el tous les droits d'agriôrc
qui appartiennent en seul au seigneur de Préj,'uillac sur les
seigles, gesses, poids, vesse, garrobe, bled d'Espagne, mil,
chanvre, lins, el autres fruits et légumes de celte (piallilé cl
générallement ce qui ne se lie pas avec la bide, aussy au
dmit du unzain des Irnits; confrontant ledit mas de terre
du costé du levant au sentier qui conduit du village de La.
Guicliardière au lien appelé Les Bruges et mairies Le lïos,
d'antre custé vers le coueliant au chemin qui conduit dudit
village de La (luichardière au Ipuui^^ de Theriar, du bout
du norl vei"? ledit village au jardin de Jean Ligier, et au
chenebard du sieur Bordageau, el daulre bout A ta prize
des Rurhes, el à un autre mas de lerre appelle mainc
Le Ros, renoni.'iml <'t abaiidoiuianl lesdi[^ sieur de Guibal
el dame de La Rocbe la plus valluo de la moitié du-
dit fief des champs Rlane> el des droits parliculliers qu'ils
y ont pour faire l'avantage el Tutililé dudit prieuré a\ee,
consantemont que ledit sionr prieur el ses successeur*s
— 376 —
.iu(Jil bénôlicc en jouisse coiimio des «uli-es revenus diidil
prh'Uir, au<|iiiM la iiioidr cliidit fiel' ol (os droits parlirullicM'î}
a|>|>aricnatil aux s^'ij^nt-iirs do Piéguillao sur yc*-IIijy ,
dcmcurtîMl ivuiiis cl ruiiMdlidôs à (toinmain.'er de ce jour;
coiisaiilant lesdils seigneurs do Guibal el dame de l.a Ilwhe
que le :$ieur prieur se fasse recuguoislre par les li-naacters
aiiisy qinl avi/eia. so rt^servanls néanlmoîiis Icsilils siotirft
daiiu' pour eu\ et les leiii's, dans le cas que les suoce^.seui's
dudit sieur abbé d'Agoult voullussenl aller à l'enconlre des
pn^santes, de Taire valloir Loulleâ leurs exceptions et les
moyens tpi'ils ont *?inployiis dans les instances portées audit
scMieschal et slt'ge présidial de la pn'*sanle ville, pour anilio-
rizer le ivlu» (pi'ils ont fait jusqu'à primant d'aupiiUer
lesdittes iviilhes p4)ur rexiinctioti desquelles ils n'ont donné
ledit lief que pour le bien de la paix et pour se prosler h
l'extinclion d'un pn>cès ipii devenoii oonsid/Table qui)y ipi'il
ne l'ut question qno d'un objet extrêmement mi»di<pic ; au
moyen du susdit dcllnissenient^ ledit sieur d'Aiguière audit
nom renonce ii tirer ad\anlago dessus riiles baillelti^-^ du bois
Clienel cl |*ny Naudin, consanl qu'elles soient regardées
comme non l'ailles et non advenues, reeognoist que la gue-
renne cle ladite seigneurie de Pix'guillac sur laquelle il voul-
loil faii-e applici|ualion de la baillclle du bois Chenet est
tenue noblement de la sirrie de Pons; eu consét]uence
renonce h la demande (aitte par le sieur Bjuidei, l'ermier dudil
prieuré, pour les lots et venLiies dhues âroecasion de lacouppo
desdils bois. El de sa part ledil sieur Perraud, avocat en la
cour, fondé de la procuration de li-ès haut ol Irôs puissant
prince monseigneur Louis de Lorayne, sirede Pons, desclait»
(jne ledil seigiK'ur a reçu avant ces présantes lesdiLs droil> des
lois et veuilles dont la fixation avoil été faille à la somme
de cincq cents livres, dont il octroy qnillanre audil sieur
de Gnilwl avec promesse qu'il ne luy en sera jamais fait de
demandes aux paynes tie Ions despans d'homages et inle-
resl. Onl lesHilles parlie? évalluê les rentbes des bailleltes
— 377 —
(lu Puyiiamlrii et ]>ois Chenel, à la somme do quaionlhf?-
cincq sols piirnn, ragri^re di? la inoiliôdii fief des champs
Bljines à la soinnio de six livres aussy par clias^^im an. Au
iiKtyen (le loul co que dessus, le pi-ocès éniu enire les par-
lies à l'occasion des reiilhes prétendues par ledil sieur
prieur, demeure éteint et assoupy dans luultes ses circon-
stances et despendanres, sans aucuns despans, d'homages,
interesl. Tout ce que dessus est l'inlanlinn des parties,
lesquelles à IVnlrelien el acwmplissement desprésanles aux
paynes de. tous despans d'homages et intcresl onl oliligé,sva-
voir : ledit sieur Pcrraud,en vertu de sa procuration. Ions les
biens dudil seigneur, prince de I*ons, el ledit iibln*' fTAignif^re,
aussi en vertu ladite prtMuratiyii, tous ceux dudit seigneur
prieur des Arennes, et ledit seigneur de Guibal el dame de
l^a Roche aussy tous leurs biens présants el lulurs qu'ils
ont souhmis; el a rcnonc*^ el a jugé el condampné, etc. Fait el
passé audit Saintes, en nostre estude, l'an 1752 et le
!2I d'avril après midy, en prt'rsance de sieur Jean Halidet,
esludianl en théologie, et Pierre Cherpanlier, pralilion, de-
meurant audit Sainliïs, lesmoinscognus. requis, soubsignés.
CtuiiiAt. DE La Hocuetoi.ay. Guihal. Lauochetolay.
lUi.iDET. n'Air.irftïiES, r/nmoitu; fL' Saintt'.i, m vertu île mtrs
pouvoirs. Peiireau, ûh vertu de ma procuration. CuEfti'AN-
TiER. Daudet, no/aire roijitf à Sfiintes.
XXV
La chnpelleoie de Saiiit-Micbcl et le ficf do L^Vigeriecn la paroisse
do Saiol-Savinien. - — Pi^ne tu/' papier tant nom ni date, apparlenani au
tiori-ur PhcUppot, fin '/u XVlll* tiécle, relxHvfi .t un procH pour le» re-
reauêU^f Saini-Miehel. flommanicalion rtf. M. Louis Audtat.
l*ersonnellement établi en droil, noble homme Jean Queu,
écuyer, seigneur de La Vigerie en la paroisse de Saint-Savi-
nieu, dioecse de Saintes, lequel de sonbon gré, etayanlégard es
bous services de nies^ire ftobert Chambres, prestre chapelain
— 378 —
de la rhapfille de Saint-Mictir*! en la siisdilU? paniissc el dio-
cèse, et pour être h lavcnir parlicipanl {^ prières Uinl dudil
inc-ssire Holierl Chambivsque dt'saulnw chapelains ses suc-
ressêurSjdpbon gré lui a donné vX donne parfis prAsoiilt'spar
bonne, pure el absolue cl irrévu-^ble donation, lanl pour lui
dit Itubt'rt ipie pour l»_'s autres successeurs chapelains, c'esi à
savoir: l.e quint des cens, terrages, agrièreselcomplanU que
ledit sieur prend cl a droit de prendre el de coutume tous les
ans en son détroit de La Vigcrie, à la charge que ledit chaiK'-
tain el le^ autres ses succt*sseurs seront tenus de dire el faite
dire ou célébrer, par rhaqu'nn premier dimanche du mois»
une messe à basse nolle dans ladite chapelle et faire sonner
h trois divei-s4?s fois la i^ran<le cloche, et aux fêtfïs de notre
Dame, sans que ledit chapelain soit tenu d'en avertir ledit
sieur de La Vigorie, k quoi tenir se sont soumis... Ce fut fait
el passé à Sainl-Savinien le 2 janvier 15*20.... témoins à ce
appelés et requis: Mieheaiide La Seifine, laboureur, et An-
toine Bardenes, niavonde Sitint-Savinion; signé f. Eloi.
Ohstrtathn. — On ne sait poinl au juste rép4H]ue de la fon-
dation de la chapelle de Saint-Michel ; frère Jean Hichard,
dans un Iruilé fait avec Jean (Jueu. le 9^îav^il 1400,se qua-
lifie de prieur rie Sainl-Michel dépendant de l'abbaîe Je B;i?-
sac, ordre de Saint-Benoit; il raporle des actes de |*â(i*i r>^-
latifs à laditte cha|X'lle ; en 1561, ce même prieuré éloil
encore en 1»^ innins d'un i-eligieux de ladite nbbaïe.
Il y avoil aussi à Saint-Savinien une niaisnn de Mnédictins,
filledocf Ile de Bassacdont il nere^le plus qu'un prieur sirulier
quiestseigneurgrosdéeimaleurde la paroisse. La Icrre do La
Vigerie est composta de plusieurs (iefs détachés dans le-nom-
bre desquels est celui de Sainl-Miehel, planté en vignes, ilan»
Itviuel a été bAtie la chaïK-lle dont est ca^ el d«' laipiello t\
ne paroil ipie d'anciens vestiges. O lief de Sainl-MicheLainM
que la partie orienlalede ladite terre de Iaï Vigerie,e*l tenue
à foi et hnnnnage du comté de Taillebtnng, et l'autre parti-'
du prieuré de Sainl-Saviuien r^ous le même lilro.
— 379 —
Il paroiL par riiiventairc des titros nt aclos dt» La Vigci'ie,
ol parliculiùiviiienl du fief do Sainl-Mbhel, coinmo dônorn-
breineiiU, hoininagi^s, baillètps, i}cliangr's, acquisilion, ((uVii
1508 Anloino Pesnioiilils suoi^i'da àJi-aiinucn ; qu'en 1614,
Saloirion Uesinonlils succéda à Antoine; qu'nn 1044, Cliarles
du inènie nom succéda à Salomon, La terre de La Vigerie
pasi>a eusuile successivemeiU h la (ille de Charles Desmon-
lils, marii'c avec Jacques de Laval n à sa pelile-lille, Icmnie
d'Ainiès dt! La Marloiuiio, seigneur de Neuville ; cL'Iui-ci la
veudil en 1715, ù Ch. Ayraul, beaupère de l'exposanl. On
ne voil aucune preuve que les chapelains, despuis Jean Oueu,
ayenl acceplù la loudaliou, ni qu'ils l'ayenl exécul^^e, et
qu'ils aycnt prolilé du quint couccdé par ledit seigneur; au
coniraire, les successeurs de J. (Jiieu paruissenl avoir lou-
joui-s jiiui du revenu entier de La Vigerie, ef pour l'u
justiflier on est à même de raportcr r^înl acl*^s, entre autre,
savoir:
Un lioinniaj^e d'Antoine hesmontils au prieur de Saint-
Savinicn pour le fief de La Vigerie, du 12 mars 1578;
Un dénombrement dudit au même prieur*^ pour le même
(ief, du 15 juin 158i, reçu et signé dudil prieur;
Une déclaration diHitiéeau sénét'lial de Saiutonge par le
même Anloiiie Desmontils, en 1583, des fiefs de La Vigerie
et do Saint-Michel, dans lesquels il n'est pas question du
droit des chapelains ;
14 baillétes consenties parle même depuis 1570 jusqu'à
lfil''2, portantes que les droits, soit en grains, vollailes ou
airgcnl, seront payés à la recette de ladùte seigneurie ;
35 contracts d'acquisitions faites par droit de retrait féo-
dal ou auiiemeni, on il est stipulé ((ue les fonds sont do La
Vigerie sous Je devoir de la mute ou dagriêre, et céda par
ledit Antoine Oesmontils, depuis 1507 jusqu'à 1600;
15 contracts d'échange entre dit seigneur el divers parti-
culiers, et un entr'autres très considérable de plusieurs fiefs
avec Chailcs Guillard, prieur seigneur de Sainl-Savinieu, du
380
M janvier 1567, cl San» IsIl», daine «lo La Vigprie, où il e^
rlit (|iic cluHiue (iof lit'mira l'nn di' l'anlre les (.'hoscs trhan-
gôe.s h foi t!l hrunina^rc, avir. st>nil»l;)bl«'s dnttUdo haulnju>-
lii!i', <>t ilans tcqiud acte il n'iïsl puinl oxceplé du tlroil ilu
chapelain ;
l'n arpariïage de loiile lu leiTe de La Vigeiie, lant en fiefc
qu'en duriiaines. l'ail à la réipiisiliun de Saloinon I>i>.snioulil^
par Isaae ChanU, noUiire el arpenteur au c.omlé de Taille-
bourg, comnioneé le inay 1614 et clos le 28 juin suivant,
qui élahlit le devoir de chaque pièce envens ledil Hesinonlils;
Vn papier pensif i^cril cl signi^ dudil seigneur, appuie de
haillèle': el des déclaralions dos lenanlîers, qui a sen'i sans
inlerruplioii à ta recelledes renti's ruthles, de^puis noêl ItîKi
ju.Mpi'àce jour; linalenienl, tous les acles consenlis suce«s-
sivomenl par les seigneurs ou par les diMernpteurs [>arliru-
liei's, dans lesquels il n esl aucune menlion du droil du cha-
pe|;iin de Saint-Michel.
Onln^ une possession aussi bien soutenue, on ne voit point
qu'elle ail 6.i6 conlrarién par le:> liiulaires de la rhapctlc de
Saint-Mirlicl, si ce ncsl ipie Jacques GeolhtS faisant la dé-
claration de ses revenus, dit par acie du 15 juin IGO-i, reçu
par Goron, notaire au comté de Taillehourg, qu'il esl cha-
pelain de la chapelle dudit Saint-Micht-I. ,du revenu de la-
quelle il ne jouit seulement que d'un |>iïtit lopin de pré en la
prairie de Monlallier ', plus d'une polit»' pièce de vignes
au Hef de Saint-Michel qui entoure ladite cliapelle, latjuelle
(5lnit autrefois considérable et n éU" usurpée par les seigneurs
de lamaistHi de La Vigcrie, Desmonlils.conlre lesquels ledil
chapelain a Oirnié iitsiance, laquelle est pendante au parlo-
menl. etde la quelle il déclare vouloir sutli^ la quelle cha-
pelle peut lui raporler seulement la somme de dix livres par
an ', el est obligé de dire une uïcsse, les quatre fêtes an-
1. \oie MJoul'^ à Ix mstrifr: Vraysciublabltmeiit de la fondation do Ij
chiipeMe el non de la |ir^lt>nduf> donation.
2. - Il ne parlait point de ta dujiatiou. »
(
381
I
nuelles; (léclarnLioii bii'ndilÏÏTmilctlo latbnttaliiMi.L'oxposaril
n'a encore pu trouver auc;uuc trace de cello pioct^dure dont
Jatujuos fiiH>irrfl atiiitjiicu lu pou^suil(^
En 17*i7, Jaci|ui'sCoiidrt\ni, ciiriMlc la paroisse rln Tail-
lant, ayanl tHr riunurit- chitpt'l.tin de la rliapclanie de Suinl-
Michef« vaoanlc dospuis loiigLi^nis, se pourvut pnrdovanL M.
du Cluinuriii, vicaire général, en l'absouci' de MO"" l'i^vêque '.
Il osl in^cessain? d'ol>s(.'rvpr ici t{u'en \\')i\ h; \i< uovtMnbre,
[)ar îuîU^ do Guion, nolaiivà Taillebourg, Pierre Daragoii, sei-
gneur di' la lerro de Korgi'Ue, nit^itie parcHssc de Saint-Savi-
oieti, Ibiida dans ta même diapelli' une messe par cha(]ue
semaine et assigna des revenus à cet effet; en sorte que le
chapelain éUnl tenu par année flf dire environ 7'2 messrs
l'ondéi'^, san!î comprendre celtes atUicliées à rélablissemwil
primordial de ladite cluipellc.
Ledit sieur do Clornoraiu, par son ordonnance du H
aousl I7M, et de son autorité, modéra ledit nombrfi des
messes ;\ 40 el punnil audit siiMir Coudreau de les dire h sa
commodité en son église de Taillant, et rè^h la rétribution
à quarante livres, outre la jouissance du morceau de pré et
de la vigne qui éloienl du domaine de la chapelïe, pour tenir
lieu audit (joiidreau du revenu des lomU consignés par les
dontiaiiuns (|iii n'êtuieni, est-il dit,ijLje di.^ pareille soinine de
401iv., et pas proportionnés aux charges. Kn conséquence de
ladilte ordonnance, Jean de La Martonnie et le sieur Jac^iues
Coudreau transigèrent, le 17 décembre 1741, pardevanl
Grandcuing, tiotaire en Périgord, où résidoit ordinairement
le seigneur de La Marlonie, elconronnément à l'ordonnance
dudit vicaire général, il se chargea en seul du payement des
1. Gaspard Marqucntiti de Ciosmoriii. né h Maraers, le ii février 1681,
do Siboslien Marf|uenltn, innislrr- cbintruien, et lio Jeannu HeuuJoui,
prtl'trek' 25 mnrs HIK), curé des Nouliers, eldu Finierson annexe, nu dio-
cèse de Saiiiteiï i nïil}, vicaire K^n^ral île Liîon de neflumoal, (]ui fui vvv-
i|ue de Sninlcs de 1718 h I7H. Voir Le (ettamvnt Ut: Marquenfin ttetUm-
mortVi.par L, tlounil t-L Ij. FIcury (Ib82).
— 382 —
40 liv. (il* rcntp, quoique la Iniuiation do PieiTe Darngon
lui l'iil tout à fait étrangùrp; et ce qu*il y a (faussî parlû'u-
Ii*'r, rVsl que rypotlièque lui liaiisporléf d*' la t^rre île La
VijçiTic à iN.'lli? (le Li Cjivp qiio po.ssndoit alors ledit r-ïeur d*'
La Martunuie dans la paroisse de Sainl-Stivinien.
En 1745, le même de La Martonnie vendit ausieiirCharle.v
Ayranlt, ln^aupi'îrf: de l'exposant, In lerre de La Vigerie, sans
auouni; eliarge relative audit chapelain. En -1747, les enlanls
dudit La Martomiie vendirent la lerre de La Cave au sieur
Maif^niièros, à la cliarge de payer les 40 livres portées par la
Irarrsactjon de leur pi'Te avnc l'abbé Coudreau. En 17*il, le
sieur Ihiiguièi-es rfivi'nditia nit'Mne terre de La Cave à Tex-
posant avec la niécne obligation des 40 livres de rente; en
sorte qucjdepuis 1741 jusqu'à 1761 inclusivement, tennede
noel, les sieurs de La Martonnie, Daiynièi*es et Torchebeuf
Li» t^oinle, connni! ayan( la terre de Ln Cave, ont servi la
dicte rente audit sii;ur Coudreau. Ce dernier lUant venu à dé-
céder, l'abbé Pierre-Claude Murice lui a succédé. Alors, sans
égard k l'ordonnanee du 11 aousl 1741 et la transaelion du
17 décembre suivant, il a dénoncé k l'exposanl le tiliv de
15*20 consenti par .Icati Oucii et l'a rendu assigné, le 13jan-
vier 1775, pardevant messieurs du siège roïal de la séné-
chaussée de S;ûiil-Jean d'Angély, pour se voir conuleniné h
lui payer le quint porté par ledit acte de fondation avec
vingt-neuf années d'arrérages à dire d'experts. C'est potir
opposer aux demandes dudit abijé Morice et s'en procui'er
les moïens que l'exposant a recours au conseil.
iJ'mw autre main: On demande si la prétention de l'abbé
est fondée et par quels moyens le proposant pourra s'en dé-
fendre.
— 383 —
XXVI
tSOS, iS Juin. — Pruleslaliou coiiIit la sciil('eic« retiJuc par ■(• pi-fm»
(lia! de La Hûchello l'ODlre Einerj do (Ihflumont ot l.ouia Du Boiw '. —
Orii/inal fur papk'f aux archhrs du chiUau 'îe Crazannn. Communica-
tion de Denys d'Aus%y.
Aujoiircl'huy, par tiovanl nioy riotain- el Uihellioii royal
héréditaire en la ville el ressori de Sainct-Julian Daiiyély,
Cl en pn^sancfî des tesmoiiigs de baz nommas, se soiil com-
paiMies en leui's pereoiines Kmery de Cfiaunionl *, écuyer. sieur
de Moiirtiay, cl Louys du Bois, aussy escuyer, sieur de La
Pradr 3.
1, Cet actt; caoQrmc et complète deux pas&ages du Diairc du pasteur
Merlin. Page ii^i du v*^ votutne des .IrrAÙM higtoriqiies dv Saintonife et
<rAums, on lit: <• Mort d* .V. du Vivier, de .V.ir3n.i. Lp 27 avril, sur le
soir, M. <lc I.n TriborriiTe cl M. du Vivior, fie Mai-ans, estons nri-ivi^s diiiis
la me du MioaRe et Iori-s, ledit Uu Vivier fut assas^ioij parM. du Coudre!,
frèrt- de M. «le 1^ Koresl iTAulhon, flccompn^ni!^ «les -sieurs de !,■ Prade
ri tic Fcrrii.'re. i^eutilsliuuiines de»<{uels îl revul plusieurscoups dVspt^e;
et un capitaine l.n Jarrie qui c^toit ii la Riiito de mon<;i<nir <lo Ln Tabar-
rière. fut lut- meschanimeuL par un de» lBc<|uais des trois susdits, ainsi
i^lie ledit 1^ Jarrie estoit itet^ei-cidu pour secourir ledit sieur l)ti Vivier.
Le 2'J avril, ils furetil iuliuniét> liuuorubletneiil. — Le sieur Du Coadret
«H/»/*/à'tV. Iu> r> de may, le sieur L)u Coudrel, pour sa peine, tnisl la lesle
tranclxk^ en la place du Chnsteau, cl les deux aulres cuiidamai^-s aux
galères perpétuelles. ■•
Ce Du Coudray devait appartenir & une branche c-adette de la ramille
d'Autbuii dunC le chef était alors Seguin, baron d'Aulliou, gnind sénéchal
de Sainlonge, marié, suivant contrat du 21 juillet 1t3Dt,li Marie Martel; il
épouHa en secuudes noces Hli*uilieth ller-herl, veuve d'Henry Gomltaud
de Champllcury. et fut tué eu duel l'an lt)^7 par Claude d'Épinny, capi-
taine au régiment de llrouad^e.
i. Emcry de Chaucionl éltiit fils de Joachiin de Chnumunt, seigneur
de Hibcinont'Momay, HIgnay et du Cluzenu en partie, et de Renée de
Poligoac. Il épousa, suivant contrat du 24 février Mi20, Fnt]i(;oisc Du
Grenier. Il vendit na seigneurie de Hibcmont-Momay, moycnnantJï.OOO
livres, â tsuac de Liguurc, suivant aete du avril 103^, et no laissa
(ju'une rdle, Kléonort* de t^hauraont, dame du (7,luzoau-Bignay, qui épousa
Jacques Le Cuigueux, préaideut il mortier au parlement de Paris, frèi-e
du cél^bre épicurien nnchautnonl.
3. Louytidultoia,dcla famille du seigneur do Contré el de Saiiit-Matidé,
— 384 —
!j^S(|uels on( rii'sclan^ ùI dcsclan-nl que loiil ci> qu'ils oui
(iicl o.i cûiiliissé pardevaiii les maire el cappilaine tic la
villi' (le La Ufx'hpllo cl ^fm lcn;ni( 1** sirg».' prôzidi.'it tltidii
lieu, au |iroc('s criiiiyncl ccnUif imiIx laid H jug(': â la
poursnyt»' du procureur du roy, L()uy.< l'uyguiol, escuycr,
sinur diî Puychcliu, Jacques Fouschier el consoi-ï!, pour
raysoii de cerliiins homicides preslandus avoir esté commys
es |iPrsonnes des sieurs Du Vivier, lilz dudil !*uychelin, et le
eappitaiiie La .lurrie ', el consanlerneiit qu'ils pourront avoir
preslé h Texéculiou desdil* jugeiuenls, soit cxprcssérueiil, soil
laizihlpiiient, a esté fait par force et viollcnce et pour esviler
h perle de l^'urs vîos, tant parla crainle qu'ils avoicnt de la
fureur du peuple ylicilemeiU assemblé et armé conlre eulx
que par l'iuduetion et surprinze doul auroieiU usé les juges
et magistrats envers oulx; el protesteul, comme ils oui lous-
joui-s faict, de la nidlilé du proct-s qui a esté laiel el de se
pourvoir eoiitre ledit jugemeul par appel, revizion ou aulre-
nieitl, ainsi qu'ils verront estre affaire selun la grdco el par-
don (|u'il a pieu au roy leur oclroier pour lesdils faiU, arrêts el
commissions pour obtenir en leur nom de nosseigneurs de la
cour de parh'uienl de l'aris.
Desquels dires, dcsclaraliuns cl pi'uU'sla lions, ce requé-
rant lesdils de Cliaumonl el Du Rois, leur ay octroie pour
leur servir el valoir ce que de rayson. Fait en la parroisse de
SainL'I-Pii'rre de Lisb-, en la niayson de Louys Jobbel, avanl
midi, le vingt-buicliesnie jour de juin mil six cent dix ; pré-
éLait nia dv Jean Du Bois, seigneur de Ferr-Î^res, el Je Jeanne tk'rliitid.
Son fr\*re «în*^, Chnrios, i^pousa Mariv de Toulossans, daim* de i^oirf,
veuve eti IfVH, doni le Tds, Jean Du Bois, mourut san6 loîsser de posté-
rité en 163-V. Louis Du Boiti ne parait pas »'(ti-e marit^ ou du moins n'i
p»» laiftfté lie dfftcfiidaiil», car la Icrre de Cuntrt* lit tflour aux Do Oui*.
seigneurs de Sniul-Mandt-, qui reprt>K«nUiiont la branche alii^.
I. Les aKSa«sinat<i ôhiient-iU de tradition dans la famiUe'* Voir Itrvoe
tie SMintongr et d'Aunis, sis, p. 112, Aunatinnt ih' MM. th LtMie ri rfr
.t/dWori^(v, article deM.de La Morinerie, où fui impliqué Joacbim de
Chaumont, père d'Emery.
— 385 —
senLs tt^smoingsyppeléset requis: S(Sbasti<^nGadouyn*,osr.nyer,
sieur (le h;i Maydi-liMiie; Jeliaii lilaiic, luardiaïul, (It^iiioiiriinl
en la ville de Saint-JHinn d'Ang^ily; lesdits sieurs de Moui*-
nfty, Du Bois oi lesmoings ont signé; IC^rric de Ciiaumont.
Louis Dubois. Sêb. Gawuuyn. \\lk?h:. Sumeau, uotaire royal.
XXVH
tG96, 6 février. — Arrî-t du portement de Bordeaux qui onlonnc l'cxé-
cuUon en effigie iIp dpiis parricid^H, Joseph tic Palme ot Pierre de
Gouuiiers. — Cofiie infonnr tur pupi^r, fin da XVIt' siècle. Communi-
cation tlf M. Atuliat.
Louis, par la grâce de Dieu roy de France el de Navarre,
à tyus ceux qui ces présentes verixint, salul. S^'avoir l'aiîiiuiis
qu'à raison du crime de pan-icide commis en la personne
de dame Suzanne Lo Beau ' par les sieurs Joseph d<^ Palme
et Pierre de (iouuiiers, escuyer, sieur de La Frégunnif>re, il
en auroil eslt' iriHjrnu' de raulhorilté dujuge baillil' deTail-
lebourg à la rei|Ui^sle du procurnur fiscal dndil lieu le neuf-
viesme avril de rannée mil six cens quattre-vingt-(|uinze;
laquelle aumil csir' décrelli'*e de prisi* df corps contre ledit
si(>urde (îouniier, cl lequel, n'ayant peu nslreapn'-liJUHlfi-, auroil
I.SébHSlicnCliidoiiyn, Tils de messire Maurice (Jadouyii, avocal el lunirc
de Saint-Jean d'Atigûly en 1S~5, et d'Anne Balloiircau, avaiL L-pousé, le
I" février 1598, Hftrgnorite ïlaran. qui tesle en sa faveur, le 28 janvier
1610. Elle était catholi'jue et Tuu de ses enfants entra en IMT comme
oorîcc h l'abbaye, noa sans diriicullés, son pèi-e ^tniil protestiuit.
2. Suzanne Le Itniid n|>piirteasit p une fntoillc da Poitou ; eUc nvait
é|N>UAé en preroiërcs noces Alexandre di? Palme, seigneur de La DroHa.'ir-
dière, près de Taillclioiirg^, dont : Joscpli et Suzaniie ; celle-ci devînt la
r^rome de Jean de Reini);îous, «eigrneurdu Ilreuil et de La Fuyo de Nan-
cK* ; en secondes noces, le 10 mars ltU2, Suzauue Le Bond s'était niuriOo
h Fry^dérirde Uonmicrs, soigneur do La Kri-ponnit^re et de La Gachotière,
dont: I- Pierre, seigneur do La l-VgoiiniiSrp, r\6 au logîs des Forgetles,
bflptlsâ le 9 décembre 1G42, au temple de Sainl-SavinJen, où il eut pour
parrain cl marraine Daniel Isk-, seifjneur de La Cave, el Lydie Le Raud ;
il épouïia, lo â3 novembre 16&2, Suzanne Hnslier, dont postérité ; !^ René,
arigncur de La Gacbelîèrc; 3" Frédi-ric, seipieurde La lîrossawlièro.
Archives, juvin.
SS
— 386 —
cslé a^isigné à ory public, confornjénientà iiotr(> oi'doiinance,
sy biuii tju'jl uuroil cslé raitdu une santaoce audit siègiï de
Tuitlpbou% II' (lixnfînni''ino novembre audit an mil six ueul
quatlre-vingt-quinzo, par laquelle les desfaut,s oblent'us par
ledit pmcureur fiscal contre ledit Piern' de GonmiiT, auroil
esté déclarée bien veneussuivanlnoslre dite ordonnance cly-
cclluy vray coiilumacc et desl'aillant et suOsanienl atti^int
et convaincu du crime de pariicideàluy mis sur pour répai-a-
lion duquel il auroit csiè ordonné qu'il seroit livré à lexécu-
teurde la haute justice poureslre conduit la corde au conteste
nue, en chemise, avec un escriteau sur le dus el sur le Iront
où semescrit ce terme : Parricùte, au devant l'église parrois-
siellf de la ville de Taillebour}; où il Taira amande honnora-
blo, (lemandiTu pardon à Dieu, au roy et il la justice du crime
de parricide commis en la personne de laditte dame Le
Bean^sa mère, déclarer cju'il s'en repend ; de là sera conduit
par ledit exécuteur en la place puhlicque de laditle ville ui'i
il seroit rompu vjr sur un i^ïicliairaut (|ui y sera dressé |>ar le-
dit exécuteur el son corps exposé sur une roue, le visage
louniévcrs le ciel, où il restera jusques à ce qu'il soit cx-
pii'é; et ce fait, son corps jellé en un bûcher ardent \youT
y esliv consommé el ses cendres jeltées au vent; en ou-
tre auroit esté ordonné qu'il seroit difssé un pii-amidc au
devant de la porte et principalle entrée de la maison de La
Brossardiére où le parricide aurait esté commis dans lequel
il seroit placé une table d'airain où seitiient gravées la san-
tancc cy devant randue contre Joseph de Palme, sieur de
Choissois, frère utérin dudit Pierre de Goumier, convaincu
dudil crime de parricide; Tarrest confninatif de ladite scn-
tense, procès-verbal d'exécution d'ycelluy, la présente sen-
tence avec l'airest quy interviendroit pour rester à perpé-
tuité au devant laditle maison, taisant inhibition et dealanceâ
k toute ?orIe de persorme de renverser ledit piramide, rom-
pre ny arracher laditte table d'airain, & paine de trois mil
livres d'amandt; et de punition corporelle; comme uu&sy
— 387 —
auraient comlaiiuit' ledit PIoitg de Gouriiier d'aiimosncr
ou couvent des .lu^usliiis de Saint-SaviiiiMn la sumiiic do
trois cftns livres une lois payée, à la charge <lc faire un ser-
vice pour le i*epos de TAiiie de ladite daine Le Beau, tous
les aiKs, le neiifinsnie d'avril jour qu'i-lie a esté luêe, d'au-
inusiier aiissy à la lahriccpie dudit lieu île Taillebourg la
somme de cent livres pour eslre employée à un soleil et trois
cent livres à rhè|yiul général de la ville de Xainles; au sur-
plus ledit Pierre de Gouniiers auroit esté condamné en
deux mil dmix cent livres d'amande envers la seigneurie dont
il seroit fait un londsde deux mil livres pour le revenu estre
employé au pain des prisonniers quy seront déteneus en pri-
son de Tailleboury, et les deux cent livres resianles seroienl
employées aux réparations du parquet dudit lieu; pareille-
nuuil ledit Pierre Goutniers auroil esté condanmé au dé-
pens des pi-océdures envers ceux quy les ont faites, liquidés
à la somme de mil cinq cens soixante livres; et est aussy
ordonifé ipie ladite senlame seroil exécutée par esfigie en
un tableau qui suruil attaché â une potence qui seroit dres-
sée pai- ledit exécuteur pour cet ellet au devant du parquet
dudit compté de Taillebour|î, avec défenses à toutes sortes
de personnes de renverser ladite potance ou d'arracher ou
troinpre ledit tahleau aux paiiies portées par nos ordoiuum-
îs, altimdus que les sieui^s de Guuiniers, sieur de La Gache-
lièiv el Frédiiric de Gouniiei-s, sieur de La Brossartiiùre, ont
esté cy devant eslargis à cauzo de Ipurs maladies à la charge
de se représenter et qu'ils ne seront point dans les prisons,
il est jjcrmis audit procureur (iscal de leur faire rétablir la
pristui ou de les assigner à la huitaine h la porte du païquel
pour ce fait, les procédures à luy coinnuiniquées et ses con-
cluzions prises, le tout rapporté, eslre fait droit ainsi que de
raison ; et désirant ledit sieur due de La Trimouille l'aire
exécuter figmativemant la dite senLance, il auroit donné re-
quesle à la cour aux fins d'obtenir ladite permission. Sur
quoy arresl seroit interveneuen uostre cour de parlement de
Bor(It>aux ail rapport de oosire amé el féal con5eil]er en
icelte le bieur de Martin, le sixicsrne febvrier mil six «nt
qualn'-viiigl-Mîhw', du<]nfîl la lonour sVnsiiil :
Kiilrt' inesàire Cliarlcs, duc de La Tréniouille, de Touars
ot prince de Taraiile el de Tahnond, cuinple de Taille-
bourg, chevalier des ordt-es du roy, pair de France el pre-
mier gentilhomme de la chambre^ prenant le fait cl cauze
pour son procureur fiscal eu la jurisdiclion dudit Taille-
Itourg demandeur riiitérinemenl d'une requesle tendant à oe
qu'il lui soit ptnni:? de faire t^êcuter figuralivemenl une
seotance randue par contumace par le juge baillir dudit
compté de Talllebourg, le dix-neuf novembre dernier, à Ten-
contn^ de Pierre de Goumiwïi, escuyer, sieur de La Frégon-
nière. d'une part, el ledit Pierre de Goumiers, escuver, i^ieur
de La Frégonnière, dcsfendcur, contumace desfailtanl, d'au-
tre; veu la procédure criminelle faite à la requesle du pro-
cureur fiscal dudil seigneur duc de La Trémouille, à ren-
contre de Joseph de Palme, avec la scnUince randue sur
icclle par le juge bailtif de Tailtebourg, quy condamne ledit
IMline à faire l'amande honorable, avoir le point coupé, roué
vif el hnité, en datte du septiesme may mil six cent quali^e-
vingt-quinzt\ amH confinnalir d'icelle du sixième juin sui-
vant; continuation de ladite procédure 6 l'encontre dudit
de Goumiei*s avec la s*?ntance donnée par conlumacc sur
icelle par ledit baillif dudil Taillcbourg qui condamne le-
dit de Goiinii''rs h faiix* Taniande honnorable, roué \i\ et
hrulé, l'ii dalle tlii dix-neufvième novembre dernier, el re-
quesle présanlée pai* ledit seigneur duc de La Trémouille
landanlà ce qu'il luy soit permis de faire exécuter figurali-
vemeiU laditle sj'nlance; dit a esté que la cour ayant aucu-
nein*'nl égard A la requesle dudit sieur duc de La Tré-
mouille, luy a permis el permet de faii-e exécuter ligurative-
manl la scntance dudil jour dix-neufvième novembre der-
nier, h rencontre dudil de Goumiers, condemné icelluy de
Goumiers aux dépens envers ceux qui lui auront (ails, dit
I
I
— 389 "-
I
I
aux parties â Bordeaux en parlemeni li' .sixième febvricr mil
six cent quattre-vingl-seize; receu lesdittcs Rspècps payées
par ledit seigneur k l3ordeaiix ce sixième febvricr mil six
cent quatre-vingt-M'ize, signé GtTvaizot.
Sy donnons en maiidcnianl an premiernoslrc huissier ou
sergent sur ce requix qnVi lasuplication et requeslede nostre
amé lo sieur duc de La Trémouille, de Tonars et deLoudun,
prince de Tarante et de Talmunl, compte do TaiHebourg,
chevalier de nus ordrtis, pair de Franci' et premier gentil-
homme do nostre chambre, signifier ces présantes aux cy dé-
nommés et autres qu'il appartiendra aux lins qu'il leur soit
notoire, et p«nr raison de ce et exécution des présantes faire
tous exploits reqnix et nécessaires; mandons à tons prévols,
vissennéchaux, maires el jurais de presier main forte à l'exé-
cution des présantes h la premièiv réquisition qui leur en
sera faite ; de ce faire le donnons pouvoir, car tel est nostre
plaisir. Donné ;*! Bordeaux en notre dit parl*niant le quinzième
febvrier l'an de grûce mil six cent qualtre-vingt-^ei/e et de
noslre règne le cinfpianlo-troisii'îme ; par arrest de la cour,
signé KoGEH. Collaiionné sur la lornie vingt-cinq livres; et à
costé est escript; somme lanl i^uv la forme que sur l'arrêt,
cinquante livres; conirollé pour la minutie vingt-six livres.
XXVlll
DESSÉCHEÎIENT DES MARAIS DE ROCItEFORT
(1782- 1786)
u En nS'?, au mois-do H(*crmbrp, on coTiimença l'exi^culion
d'un projet ([ui eut Inppinudissompnt des ministres et les pré-
juges publics contre lui. Ce projet consistait à faire, depuis le
chenal diî Brouaife jusqu'il la crique du moulin de la Uridoirc
près Charenle, un i-aiial de 39 pieds d'nuvtrlure sur 18 dans le
bas: la hauteur perpendiculaire fut dt^terminée à 9 pieds pour
«voir toujours dans les plus basses eaux o ou 4 pieds d'eau,
• et, dans les fortes marées, ce canal devait avoir entre 7 et 8, par
— 390 —
TonBpqupnl devenait ennui dr nnvigalion nussi bien quî^anSt
tic de^Btk-liflmrnt; car on avoit ce doubln objet. Lh^s embranclic-
mcna dévoient metlre à sec environ 45,000 nrpcns de manu's.
rendre l'air moins corrompu tiu-dossus de Kocherorl et dans
un pays fort éb-ndu ^ ••
A cette ë[>oiiuc. le man|ulR de Revcrseaux ' «'Inil intendant
dr In ffoti'.'rabtt' de L« RocIicIIp. CiMail un bommc d'une acti\i(^
extraordinaire, d'un t-sprit gcnt-rrux ; il avait embrasse^ av«:
enthousiasme ka idt^es philanthropiques de l'époque, et il ne
songi'itit qu'aux iiinyenH tritnu''liorer b* sort des populations qui
lui «'tairnl conIliVs '. LK-s son arrivée à La Itocbellc, il avait été
ptSniblement TroppO de voir r<*gnor sons cesse des ^^v^es pemt-
cieusu» t|ui di-Viinaifii! une parlif des habitants d« la province;
il ne lui avait pas t^bt (lifTirilc de rcronnaitrc qup ces maladies
provenaient de vastes marAis i|ui s'étendaient le long des cdte«,
e| il avait nussitt^t résolu d'apport/i'r un remi><le elTIcacc par le
dcssiV'heniL'nl de ccB fovcrs d'infrclion. N'on content de consfl-
1. Rapport de M. de Faiiis, au mois de mai 17B3. Arcliives déparif-
menlnlcs d'I'Iuro-ct-Loir, E, 1V43.
3..Tftci|urs>Phibp[kp-UfliicGiiônudp Rcrersciux,mir<|uisde Rerpne-nux,
cunite de MicrniJiipnc, soîgnfiir chAti'liiin de Thpiivilli>, Allotincs, Bein-
luonl, ArR^avilliors et aulrCB lieuK, conseiller du roi i-ii ses cousciU,
rosllie de» requêtes ordinNire de son bAlel, iDlendont de justice, police
et financos en In g<^n<^rnlit4.^ de La Rochelle, demeiimnl en lu ville de 1^
nochclle, en «on hiVtet, rue Jiiivoi'îc, pnroisse Snint-nArthi^lciny.
'S. Il nous ficniblc inlércsutil do reproduire le ju|;criirut |«rlé par
M. de Fains sur Revcrseaux, en ce qui regarde la grandf culreprlse du
deta^heoieiit <le» marais de Hocherorl : " M. de Reversoaux s'attrlhiioii
Bvcc rtii54)ii In direction de Kouvraf^e, puisque c'éloil sur ses vues et sur
«es inalniftîoD» que les ingéoieurs devoicut opérer. Il faut avouer que
personne n'i'-toit plu» rapnble de lout prôvoir, de tout ordonner tpie lui,
quand il n'éloit point emporté pHr la vivacité de son caracU-re ou tromi»^
|>ar cette conscience in«^me qu'il «voit de wi supériorité. Mais ce même
caractère, impabent conirc toute repi-éseo talion d'un espril borné qui ne
voyoit pas aussi rapideniciil que lui, !i*aUribu:inl prcsipie machinMli'-ment
une espèce d'inrnilliliililé, étuil jeté dun» iTi-Imn^es i>parts <[UAnd il
D'aroil pas eu le temps de bien voir son objet. Sa complaisance eti lui-
m^me «le croire i|u*il voyoil lout lr«*ft bien en gnind, lui a fait plus d'une
fois lorl quand il a voulu régler de» détails, et malheureusement il lésa
souvent voulu régler dans des parties dont il n'avnit aucun usage, par
eicniple dans ce qui re(;arile l'oi-tiie de dislrîhutiou et le^ forme» un
peu lentc& de la diftciplioo miliiaire. »
— 391 —
I
I
crcr à ces travaux les fonds des corvées qu'il percevait dans
son intondance, il avait obtenu du roi d'importants subsides, et
dos ouvrages faits par ses ordres à Angoulônie, Mansie et lîar-
l)czieux nvttient déjà assaini une partie de la contrée. Nfais il y
avait une rf^^^ion où Ip mal Ptait plus grand que partout ailleurs,
et où il fallait entreprendre uns œuvre considérable, c'était du
côté de Rocliprori, le long de la Cliarente. Là, dans tout le pays
compris entre lïochefort.Saint-Hippolyte, Monlhéraul, Éehillais
et Mitrlrou, des marais sans lin répandaient pendant Télé des
vapeurs pestilentielles ; pour les dessécher, il fnllait, acmblait-il,
un temps et des dépenses incalculables. Reverseaux ne recula
pas devant cette tâche. Xe pouvant espérer trouver un nombre
d'ouvriers suiTtsant dans les différents corps de métier, il
résolut de faire servir à son dessein les soldats dont les réjri-
nicnts étaient logés dans l'intendance de Lu Hochelle.
Reversoaux aviiit pour voisin de ses terres en Bcaucc cl pour
ami depuis longtemps ■ le colonel marquis de Fains, qui déjk
I
I. Comme preuve de cetlr amitié, nous publions une lettre du marquis
de Fains à la marrjuÎKc de Bpvcrscaux ; elle nous semble curieuse par
)« peinture tprelle nous oiïre des idées [ihJlosnphiqucH'iiiii sY-laienl iatro-
duites jusque parmi It^s memlires de la ))lu« grande noblesse de Franco:
— i< Chorns, le 2 may I ~fi^. M»<lnme, enfui les chaleurs nous chiisscul. des
marais; je ne piiis vous dire si ce iseru n'ttiii ou bouillis (jue nous en
sortirons; mai» il eit sûr que nous acrona cuits. Je passe ma journée
entière nvcc les Iroupes. Du pain et des pommes, lu jjclle eau claire,
Rousseau dan* ma poche, nos projets dans la teste, et surtout vostre
amitié À tous dans le cTur Font de moy le plus heureux des sauvages
civilisés. Avec île la sauté, ee calme de l'àme, el les douces espérances,
je me sens daus la plus délicieuse scituatiou que j'aie encore connue
dans la vie: j'en jouis en silence, pesant In rie et la mort, goûlaul la
première, tranquille sur la secoadc. me Iransporlanl souvent au-dclfa
fl'elle, et trouvant, dans des raisonnrmens qui me pamissent aussy tûen
liés que louchants, une félicité qui ne désunit point les nœuds p^r les-
quels les familles deviennent sacrées entre elles. Je lia, relis, médite
jour et nuit mon Rousseau sur tout eo qui convient & l'iiomme. les
devoirs d'un fK>re, l'âge de mon fils, le moment critique qui va les exiger
avec touU' U prudence (|ue doivent me flonner et les vérilaliles relatioos
de l'humanité et la sciluatiou particulière de mon lils. Je vous jure que je
suisdécidéît lu tenir lotiglcmps éloignt^ de ce que l'on appelle le monde,
hi la demoiselle .\teiandrine (une des fdles de- >!■"* de llererseanx) ne
so clinrgc pa» de le lui faire conoîslre de bonne heure. Je ne sçay si M
pbisionomie ouverte, animée et simple sera moins agréable un jour que
392 —
en F1ttnilr« avait Burrcillé des opi^ratioiiB <ln ilt'ftBr^chpmrnt.
Kpvrrac.iux songea naturellement « s'ailrcsser h lui ; il lui
■Icmaiidn, pour l'adresser au roi. un nicmoire drlaillè sur )t«
mesures û prfindrc, ai sur 1h manière la plus sure d'employer
les soldatri qu on pourrait mettre û sa dis|K}tiition. Nous avons
entre les inain^ In minute de ce mémoire <lu marquis rie F.iiiui,
«t II nous semble assez remarquable pour que nous n'héeitioos
pas à en publier de lonurs extraits :
« Dana les ouvrages publics l'économie doit étm considérée
comme essentielle ; par elle, le» avantaijea que l'on se propose
se multiplient: car en tout, dans les plus puissante! états mftmes.
Ira moyens sont bornés, et c'est c« qui Tait qu'il faut des siècles
entiers |>our que Ic-s nations tirent de leur soi ou de leur situa-
tion tout ce qui peut leur être favorable. Cependant, sous pré-
texte qu'une parcimonie trop exacte ne peut bo rencontrer dans
Iffl entreprises, je vois étendre jusqu'aux abus les plus indôeenis
une autre ma\ime, que cette attention scrupuleuse a tous les
petits diHails ne convient point à une grande administration,
qu'elle n'est que reffel île petites vues rpii niTessairement ne
supposent point d'aptitude a ordonner et exrcuter en jp-nnd.
OVst par cette aenlcnlicusc vanité que la paresse la plus condam-
nable excuse et même honore des Tautes punissabli*» dans ceux
qui osent se charger île la ilirection de ces grandes entreprises.
C'est ainsy que, joignant un vice de caracière à une ignorance
l'iir fil, requinqué cl doucereux, duiil la belle éducation donac Ttiabi-
Lude ; mais dût son écorce en paroistre toute sa vie plus f^oMîèiv,
jamais, nioy Tiraal, il oe contractera ces habitudes mnniérécâ qui font,
h nion gré, d'un jeunf homntt*. dont In randoiir doit p^^trr le vérîulile
Cflractt're, le singe le plus mnusijjide. Je sens qu'd n'est pas dans les
convpnnncesdcla saciétéqu*uncflllofti> contente do çrnceAniis»t simples, et
que l'éducation élé(;»rite est uD des vices dont l'opiuian fait la loy nui (fcns
les pbis sf^nsés. La l>ont^ du caractère d'AIexandrine. les eiemplesdoiDPS-
liques et le hoa sen« qui dîcti* autour d't-Me toutes les opinions la pré-
scrverool, j'en «uis sûr, de t'i m pertinence, le vi^rilable et quelquerois
l'unique Tniil de tant de soinK. Klle «ern aJninlile nvec loule« le« çticn
de l'nrt, ou plutAt malgré elles, pri'cisémcnt parce que le peu d'impor-
tance qu'elle y met l'empècheM» d'y primer et d'en prendre les cho-
quantes prrtenlioas. Nous avons encor deux ans k attendre, mais d'ici
cette époque vous verres arec quel "Wtin je cnnserveray h mon fds toute
l'énergie, labonlé, lii simplicité d'un lluron, si tonl est qu'd rocrile que
je prenne h lui cet inlérest. C'est avec le errur d'un habitant des Torfls
qae je vous lime. »
— 393 —
I
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I
oa du moins une inattention très réelle, on consomme le temps
cl l'argent. Les minialrps, hors ct'élai de voir par rux-m^mes
les abus, approuvent de bonne foy ce qui a Hé fait et comblent
d'tiloges et de r(?compenses des employas qui mèriteroietil ilôtre
cassas si on leur rcndoit jusliec. Faut-il s'i'tonner que tant d'en-
Ircprises séduisantes n'ayenl eu d'autres rt^sultals réels que dos
fortunes particulières 'f Le sort de toutes ces belles perspectives
est de s'arrêter dans un état d'inqierrection qui en rend l'elTet
presque nul, parce qu'elles ont absorbi.^ â la motlié tout au plus
de leur construction 1 argent que l'on avoil ilnstinê à leur suce»"»
complet.
a Les inconvéniens viennent surtout de deux vices : le pre-
mier est de n'avoir pas bien vu la besoifne sous tous les rap-
ports ; le second, d une nt'irligenee Inqpardonnabic à en suivre
les liclails: du premier nriiBsenl les fausses mesures; du serond,
les friponneries de tous les subalternes. C'est donc dans la
juste combinaison des moyens à employer i|ue consiste le devoir
de tout homme qui se charge eiiver.4 l'état de le décider à une
grande entreprise. I*Iub on lui accorde de confiance, et pins il
doit se sentir en état, par ses rêllexions et son expérience sur
chaque objet, de ne rien donner au hasard ; plus il doit ensuite
se prescrire de vigilance pour ne rien recommencer. Je ne
parie point de son inléij'rilê, je la suppose; mais, s'il est délicat,
il doit se reprocher tout argent (lèpensé mal à propos. Ainsy
son premier soin sera de s'assurer par lui-môme de la bonne
façon de tous les Instrumens, objet dont l'elTet est si considé-
rable, en accélérant ou ralentissant l'ouvrage, tpie j'ose dire
que s'en rapportera des subalternes est presque un crime. Après
ces prémices, c'est de la meilleure méthode du travail que
dépend la prompte exécution, la plus grande facilllo et par
conséquent la réduction des prix, sans oatcr l'appât d'un béné-
fice nécessaire à tous ouvriers libres et même au soldat, si on
veut mettre sa bonne volonté â contribution : le snoldat bien
dirigé, animé et bien nouri, fait un travail dont il faut avoir été
témoin pour en avoir une juste idée
» Si l'on est rrsolu d'employer <U's soldats pour une grande
entreprise, ' les régi mens pourronldans leur première formation
I. A la même époque (178.1) eoaiinencèrent les travaux pour la con*
slruclioii du canal tlu Centre qui réunit la Sarttie à la Loire, et qui se
termioèrent en I7î)l sous lu direction de l'ingénieur en chef Gauthey.
On j employa parciUemcul deux réK'meuls d'iafaaleric. Voir, dans les
— 3M —
fttre com|K)iit<s de compa^ies ontiôreâ prises dans les difTi^rens
r^glmrns, à l'imilntion do rc <iut s'est passé à l.i rormotion des
chcvau- légers et dos chasseurs. Ils pourront, coniiiic <»ux, être
donoL'ii à d'anciens lieutenants-colonels, et faire uin8)\:i ri-muta-
tion de la bonne nobhiHse. une source d'honneur et d'avancement.
»• Je flis qu'il fnut prendre pour la première formation des
compagnies cntiôros. Si on ne prcnoit dans les rég-imens tfue
ceux i|uc le corps donncrtùt pour compléter le nombre, on
pensoroit d'ahord que les régimons y gagneroîent pour la beauté
en ce qu'ils eéderolent leurs hommes les plus bas r(ui efTecti-
vcmeniseroicnt les meilleurs ouvriers; mais l'cxporicncc prouve
qu'en pareil cas les corps ne songent qu'à se purger de lean
mauvais sujets. Lever de nouveaux régimens seroit encore une
m<^lhodt> plus vicit^use : c'est surtout dans les detachemens. où
nécessairement la discipline se relâche, qu'il faut avoir des sol-
dats r|ui y soient UL-coututncs.
» 11 seruil l>on que les ri'glmens appliqués uniquement aux
travaux y eussent un esprit de corps qui leur fût particulier, et
qu'un homme en s'y enrôlant put avoir la perspective de s'y
préparer des ressources pour l'avenir. En conséquence, il ne
devrait èln engagé, comme dans les autres, que pour huit ans :
il fnudroit qu'il put arhetor son rongé d»»» 1rs doux premières
années pour 50 écus, dans la troisième |K)tir I iOlivrrs, et ainsy,
ri*Ann<fe en année, pour une pistole de moins. Si le prix que l'on
feroit gagner à ces onldats pouvoit aller, pour un travail de dix
heures par jour, h dix sols, le gain seroil suHisunt pour mettre
beaucoup d'activité dans le travail, et ce prix qui me paroit
■udisant me paroit aus>;y nécessaire.
» ApW's cet article essentiel, l'économie générale exige d'a-
bord ta bonne fabrique des instruments. On ne sçauroit s'ima-
giner quelle dépense cl quelle perle de temps résulte de la
négligence ou de ht friponnerie qui rtgne dans les détails,
subalternes en apparence, mais qu'il fuudroit ranger parmi les
devoirs imporlans vu leur e(Tet, et que l'on doit soumettre à
rinspt;i-tion même îles principaux oillcicrs s'ils sont fournis par
Mémoirrs de la *QciH^ Muenni'. t. xn, p. 259 (Auliin. Dejussiou, tR9K>,
D*ux rioeumeat» nur I* canAtritrlinn ifu ctUAt tlit Cfnlrf, le ■■ Rj'^lemenl
pruvisuirc (8 juillrl (781) ]>our Ips Imupes (JpntiDées h traraillor au ca-
nal de jonctioD <le Ia Sm^ne et àv hi LoiiT. sons les ordres île >I. le
romle de Vïrieu, marécliBl des camps et armées du rui... h Note de 1*
rédaction.
— 395 —
I
I
des entrpprcneupa. Il est inultle d'ajouter à ccl article qu'il fau-
droit que les magasins do ces outils fussent tous formés et n
portée avnni d'appliquer les troupes au travail.
» L'emplacement commode et sain, autant que Ica circon-
stances le permettront, le temps le plus propre à l'espèce d'ou-
vrage méritent des altentinna particulières. C'est ensuite aux
ingénieurs â prendre et à indit|uer aux troupes les nieitleurea
mêlhodes. Celles qui sont préparatoires les regardent seuls;
celles qui tiennent à l'exi-culion scroicnt bien vite connues par
des troupes toujours employées, et en cela la pratique de cha-
que chef d'atelier est un meilleur i^uîdu que toute la théorie
des ingénieurs. La plupart ne se rurnienl pas une idée juste de
ces petits détails qu'ils n'ont jamais examinés avec l'attention
nécessaire, etqu'on ne saisit bien quequand on a travaillé réelle-
ment soy-niÈxnc. Il faut donc laisser les ateliers faire comme
ils In voudront, et J'assure que liientôt, sans aucune autorité
que celle de IVxpérienco, ils n'auront qu'une mAme pratiijue. •
Comme nous l'avons dit, ce mémoire fut envoyé au roi ;
les dernières hcsilations furent levées, et, au mois de juin 1762,
le comie de La Tour du Pin ' fut nommé directeur dns travaux
de desséchempnt drs marais de Jtochefort. On metlail sous ses
ordres cinq régiments, celui de l'Ile de France (capitaine Luga-
gniac), les régiments suissps de. Courten |eapitaine Joseph de
Courten; et tl'Eptiiigf^n (eapitaine Baillir]. ]<'s irr»!nfidiers royaux
de l'Orléanais [licutenanl-coloncl Constantin] et de la Touraine
(lieutenant-colonel du Oognon^ nouvellement créés >. Le nou-
veau directi^ur s adjoignit immédiate mont le marquis de
Pains comme sous-directeur 3.
I, Jeaii-Krt'dèric lio La Tour du Pin de (Jouvcniel, comle de Paulio,
marquis de 1.» Rochechalais et de Sconevii-rcs. baron du (^usugui-», sei-
BMUr de Ia chàt^Ueiiie (r.\mlilevillc, Iir>utenai]l gpn^rnl des nrmées du
Bit, comaiondanl c-a secoad dans le» province» du Poituu, Aunis, Sain-
tODgv et îles adjiicenteii.
â. Les nrciiadiers royaux dcrOrléariais rt de laTouraine.nouvellement
levés cl non romjius à lii dis^iplinr, firPuL l^^s ppu douvrapc et étaient
si mal Itnus qu'iU prtrfiil [iresfjtir tmis In ^alc rt ipron en perdit plu»
do 2!S0. On fui forct^ de Ips licencier dès In Aeconde campagne, pt on
les remplaça par le régimeni de Suialongc (capitaine de Vdliers).
3. ■■ Lea Iroupcs reconnoitront, en tout ce qui concerne le service et
autres objets relatifs nux Iravavi^, M. le iiianjuis de Fains^ colonel em-
ployé sous les ordres de M. le comte de La Tour du Pin. • (Arl. un
- 396 -
Le« archivas d'Eure-ct-Loir conservent toute Ir correspon-
dance ihi rrtnn|Ui?! de K»ins avec MM. de La Tour du I*in et if
Hcvcrsciiux, |KTnilunl les qudtic nns i|uc durèrent los tntxaux.
C'est de celle correspondance cl Hurtout des rapports adresses
par Itf marquis que nous extrairans les détails qui suivent.
Comme hase des op>'rationi;, on avait remis à M. de Fains le
simple prog^rainmc suivant :
Il Canal à ouvrir depuis Ponl-Labbê jusqu'à l'rmbouchur*'
de lu rivière de la Bridoire avec contre-fossés.
• Section !'•. — Ce canal qui pourra devenir navigable aura
7.107 toises de longueur, S'J pieds de 1 a reçu r par en haut, ré-
duits Il 12 par m bus, et 9 pieds de profondeur. Il sera assujetti
aux dilT^rens allignemrnH traces sur lo terrain par l'ingénieur
chargé de Pinspection. Sa pente, dcpui» sa naissance jusqu'il
son embouchure, sera de '■!{ pieds I pouce 3 lignes, ce qui
donne 3 pouces 7 lignes de pcnto réduite pur lOO toises. Lo
fond du canal, A son embouchure, aéra de î) pieds -i pouces au-
dessiiH ilcs basse» eaux de vive eau. Les terres qui provien-
dront de son excavation seront jeltées à droite el n gauctie et
régalées à 6 pieds de ses bords, pour former fies levées de 3
pieds de hauteur, lesquelles auront, k cause des terres prove-
nant de l'excavation des contrcfosscs cy-aprfts, qui y seront
jointes pour ne former qu'uno seule et m^me levée de chaque
cùté du canal, 3'.) pieds de base réduits à 33 à leur crAtc ; au
moyen de quoi les talus auront un pied et demi par pied de
hauteur. On aura au surplus rallcntion de couper ces levées
de 600 toises en 600 toises, pour former des pcrluis par lesquels
les eaux des marais puissent s'écouler. Ce canal étant ouvert,
les eaux de la rivière de Bridoire y seront versées, et les mou-
lins, au nombre de 6, qui snnl sur son cours, seront sup)>ritQés.
Au moyen des dimensions désignées cy-drssus, les tciTasse-
mens à faire pour l'ouverture de ce canal montent à 3 toises
3 pieds cubes pur toise courante.
« Section 2*. — Pour faciliter récoulement des eaux du ma-
rais qui se trouveraient gênées par les levées susdites, il sera
ouvert, de chaque côté du canid, parallMement et dans toute
sa longueur, un contrefossé & 15 pieds desdites levées. Les
terres qui proviendront de son excavation seront jetléos en
du Règlement pour les traapti ttv$tin^ au de$iévhement tin marjtU àv
Bochefort, imprimé i La H«chelle, cbei Pierre Mesnier, 1782, in-fol.).
— 397 —
entier contre Ica Xevûes et en augmenteront la lurgeur, nin^i
qu'il n i'ié (îit .'i I;i section pri*cc'JL'nt<!. Au moyen de <|Uoi, il
restera fi pieds entre ces levées et lus euiUrefussL's, lesquels
nuroni 9 pied» de largeur par en haut rèduiUà 3 danit le Tond
et 3 pieds de prorondeur : eu t\u\ produirji une demi-toise cube
de rouille par toise courante.
» Section 3*. — Il sern ouvert en outre, <[uarn5ment sur les
contrefossès, aux endroits qui seront indiqués, 400 toixes cou-
rantes <it* petits fosat-a ou saignées, de 5 piects de largeur par
en haut, I pied par t-n bas et 2 pieds de profondeur: ce qui
produira une demi-toise cube de louîHe par toise courante. Les
terres qui proviendront de l'excavalion seront jelttua et rég-a-
lées à 'â pieds au-delà des bords de ces petits fossés. »
ApK'S quelques jours d'inspection, M. de Pains transmit à
M. de La Tour du Pin les réllexions suivantes :
o Le canal qu'on veut ouvrir à la chaussée près de Charas
pour aller, en se servant de la Brelandièrc par un de ses con-
Irefossi^s, <'herch«-'r les eaux juaiiii'à Chàloiis et dessécher tous
les marais à travers lequels il doit passer, fournit bien des
réflexions après qu'on a contournt} de toutes sortes les marais
qu'il a pour objet de dessécher.
» On est frappé de voir (|ue tous les marais de Fouras, la
Oirardière et le marais de Hoy sont les pointa les plus hauts du
bassin qui les environm^ Ils sont contenus par de forlL-s dttrues,
par les levées de Voutron, celle d'Argers qui en est la prolon-
gation, la levée de garde qui sépare la Brelandière du canal tle
Circy, plus par une autre digue qui. partant des écluses qui
sont à la teste des canaux de Cïrey et de liochefort, se prolonge
le long des grèves de Cirey jusqu'à la montagne de la Leniu
et mé^me jusqu'à Liron. On voit aveu surpi'iscque, delousctStés,
la Gère ou Brelandière qui les traverse ou h^s côtoyé, et dont
il paroist que les seuls déhordemens font les marais, a 3 ou 4
pieds de chute sur les fossés qui sont paralU-les avec elle.
» On rcmar[{ue que les canaux de Cirey et de Rochofort. qui
tous deux ont une chute très rapide, surtout celui de Cirey,
vont prendre leur naissanc»' par deux écluses posées sur la
Gère, a 5 à ti toises l'une de l'autre, dans un endroit où cette
rivière est très profonde (car on la dit de S picdsi et forme un
canal très large. Ces écluses sont appli»iuées à une courbe très
raccourcie que forme en cet endroit le lit de la rivière. Les
deux canaux de Kochet'ort et de Cirey coulent parallèlement
— 398 —
pcntlant plus de f.iNiO toises, ne formant dans cette d^ten^
qu'une litvxM! dv '* à t> Ioimc». lia ne soiil penduiit eut cspuce qi
deux rort« rontrcfossiTS ; ii^nsuite, au devant sur la chaussa,
sont élargis et iipprofondis.
■ On Ri? iluinnnde, t_Mi parcourant toutes les levées, tous l(
ctinaux déjà Tails di^houcltant lous dans le Ciinul de Oirry.fl
leH écluflpa qui sont dt^jà Tnilea, pouniuoi on ne prolitiToît pai
du L'tiS f»t*ilité§, qui pouiToiunt avec très pi.'U de dL'}>ense o|MTt'r
le dt'ssôcltfinent <t on n'a que lui pour objet. Bn elTel, si on
élargissoit el Rpprorondissoit les deux cantiux dt* Cîrey et tir
Rocherorl dans k-s LMidruitsoù ils ont besoin de l'être, ils rcc^
vroient lu Gt:re tout entière : on pourroït donc la bi
h ce point et IVmpôfhf'r dp venir former [)ar aes déhordr-niet
tous les marais qui sont aux ïréves de Ciroy et jusqu'au
rois du Roy.
« De mtnie.Ie marais du Koy est facile à dessécher cnclargti
sant un des deux canaux qui, à 4 ou 500 toises au-dessus
Liron, vont tomber des derrières de ce marais dans le canal
Cir«*y, l'rotoiigcaiit à travers le niarai»; même un de ces canal
et le poussant jtisqu'n la tîèrr^ qui horde Ir cMé u|>{K)sê de ci
marais, il est ctuir que ce murais sera totalement dcsséclié, e(
ce canal prolontré ne seroit pas de M)0 toises et de G pieds de
profondeur tout au plus.
s 11 est de même facile de voir qu'un chenal de médiocre
profondeur, qui eut traversé le marais de Fouras en allant
chercher ses has-funds, et <iui fut tombé tians ta Brelandîère
qu'on eût d<5vnséc en-dessous Jusqu'à la chaussée, eût suflt
|K>ur assik'her le marais de Fouras. Il eût mtMne été superflu
de la dévaser dans toute sa longueur puisqu'elle a deux pieds
et demi de chute sur le canal de Girey : en rompant la levée de
garde, ou eût épargné le dévasement qui n'avoil plus d'utilité
pour l'avenir.
1 II résulte donc que du point où sont les deux écluses h la
tète des canaux de Cirry et de Rochefort jusqu'à In chaussée,
le dcHstichement n'eût pas coûté lO.UOO livres, et que le canal
aura au moins G.OOU toises lorsqu'il y sera parvenu. 11 soroit
encore temps de vcrilier toutes ces idées et d'arrélcr la con-
struction du cuual. Si on prend le parti de le conlinuer. il lui
faudra plus de profondeur, par conséquent plus de largeur à
ses banquettes pour l'emplacement des terres, u
On ne tint pas compte de ces observations; les ingénieurs
— 399 —
I
persistèrent dans leur premier projet, et d ailleurs on voulait un
canal navigaI)lL', ()ji dut donc s<; ineltiij ii iœuvre tn se confor-
inant au progj-iiniiuL' priiiiilir. Lus preiniêrus lenlalivBB ne
furent pas lieureuses. Comme nous l'avons vu, M. de Fains,
dans son niémnire, avait insi^tt' sur la nécessiti^ d'avoir dt'-s l'a-
bord les instruments nùcessairea; c'est ce qui lui mantjua le
plus. Pour n'en uiteripi un t'Xt^mple, M. de Reverseaux écrivait
]v. 10 dêr«ml)ri' : « Il a dû partir ce nuilîn par une gabarre qui
descend la Uoutonne 2U0 brouettes de S«int-.lean d'Angely, n et,
trois jours après: * Les brouettes qui dévoient partir murdy de
Saint-Jcaii d'Anguly au nombre de 200 tiont clé cnibarquéfs
qu'hier au scir à la quanlili': de 83. Encore a-t-il fallu que M.
^lïe La Tour du Pin envoyât des soldats à discrétion clicx le
ubarrier jusqu'il ce *\ue nos brouettes fussent c!iargécs. J'ai
nmmandd les charpentiers et tnrnuisicrs pour lercsluiit denos
brauettcs de Saint-Jean ù peinu de prison contre ceux qui ne se
Irendroicnt pas à l'atelier. «
Au reste, rien ne fera mieux connaitrc les dinicultés de cette
première campaç-nc que le rapport adresst^ au aïoisdemai 1783
par M. de Faiijs au juiniatre de la j^ut-rr-i-, M. de Régur :
Jamais début n'eut le caractère d'un noviciat si fâcheux que
lu nôtre : tout n'y trouva sans ordre, sans économie, fums pré-
voyance <)'ai]cun genre, et j'assure que les I.OCHj premières loi-
Ises, ou mèinei si I on veut, tout ce que les troupes exécutèrent
dans le premier hiver jusqu'au mois de uiay, en y comprenant
toutes les avances que loti fit pour elles en gilets, eulottes,
sabots, outils et inslrumens de toute espèce, dont le tout fut
réduit à presque rien à la fin de cette belle campagne de l'hiver
de 1782 à 1783, :i du revtMiir au roy ù environ quatre fois ce
(pi'on auroit payé â don terrassiers.
>' La première de toutes les négligences, la plus facile en appa-
rence à ne pas commettre, et dont le défaut monstrueux tripla
Ila dépense, fut la malefaçon des outils en tout genre. On n'a pus
J'idéc d'une pareille bévue, si ce ne fut qu'une bévue.
■ Les férets ou l>èches do fer étoient faits à révolter à la pre-
mière inspection : des douilles étranglées sans profundeur ne
permettent d'y introduire que des pointes de manches qui ne
pouvoienl résister au moindre travail ; toutcassoil au-tlessus de
la douille; le bois restoit dedans, et le clou qui l'allnehait fai-
sant obslncle k le rcmniancher, on étoit obligé de porterces ou-
tils au feu pour que lu bois resté dans la douille brûlât.
— 4no —
■ I)'iiuln,t8 hftchvs carrées avoifnt le même défiiut dtins les
HouilIi'S : lt< m.inchL' ne |K>uvoit s'eiiruncer et «L-rvir de pijint
it'»|ii>ui h la hërhe loi-nquc ton n'en scrvoil. I.Pf> h^chos d'ail-
leurs, qui n'étuk'Dl (|ue de vraies plaqurfi de mauv.tlft forbrùlc,
avoicn(8i p<*ti de foriv qurtli-plus i|i- 300 qu'on déli vraie premicr
jour il n'y otiL'UtpiiB^O «{ui rt.*siatt-i-<M)t liijourncc :oii prît le parti
di- Nupprlmer la distribution du rcKtc. Les Tirets eussent été
meilleurs; mais la plupart n'nvoient aucune soliditL^ vt &c tau»*
sùrcnl dans In milieu, où ils ctoivnt d'ailleurs trop ctroits. Il
Tnlhit en commander sur de meilleurs modclt-s ; on perdit un
temps intini h les nvoir.
> Le.t hroiieltes Turent encore plus mal fiiites. Les boulons
éloii-nl de vr»i<'S tringles de Ter brûlé, trop courts; point assez
fenduL-s dans le bout pour recevoir une goupille qui pût t«nir
contre In mouvement de la roue. Aucune n'iîloit solide, presque
toutes de Itoift srii^ de loni; et de bois qui s'i^clatoit. Plusieurs,
dans lu précipitation où on 1rs lU, Turent Toitcs par des menui-
siers; elles cassèrent des les premiers jours. 11 Tallul raccom-
moder h trois ou qualre n*pri.sfs ces brouettes, c'est-à-dire les
reTBirc û ncuTà force de le» rapièceli-r. Tout cela coûtoit pour-
tant entre tj et 9 francs In pièce, au lieu de 3 livres ou 3 livres 10
sols, prix ordinaire.
» Les sabots que l'on donna aux troupes furent si mal choisis
que plus de 800 paires sont restées en mai^asin pour ctrc trop
petits ; c'i'tait de vrais sabots pour des femmes.
«Toutes ces détestables fournitures narrivùrcnt encore (jua-
prèa les troupes. Tout miinquuil sur les ateliers pendant les trois
prcmiîfres semaines : nul pri^paratif n'avoit été fait par les com-
munications des troupes de leur quartier sur les ateliers : on
Taisoit deux lieues de trop tous les Jour:*, une en allant et autant
en revenant.
« Il eiU été très facile de prévenir les inondalions du terrain
sur lequel on devoil travailler, en faisant ài's le mois d'octobre
différents barrages de canaux qui dévoient plusieurs fois tra-
verser en serpentant le canal que l'on se proposoit de creuser.
Il étoit pos.sible de leur doimt-r d'autre direction ; il étoil facile,
en faisant de larges contrefossés, de détourner les eaux du Ut du
canal, (.'os contrefossés êtoienl dans le projet présenté À la cour:
ils auroienl dû cl pu être faits par des pionniers avant l'arrivée
des troupes, ou du moins on eut dû commencer par eux avec
les troupes mêmes. Au lieu de cela, on décida de n'eu point faire.
I
— 401 —
Ce ne fut qu'après trois Jours de pluie qui tomba Uuns les premiers
jour^dcjurivierquo Ton eQvitlanécL*ssilé,(]uani] l:i prairie cou-
vwrle deau tIonn:i fies vases consid/Tables. dont le courant Ira-
versoit en vin»t l'iidroîts le terrain du Cinial. F!nlin on y revint ;
mnts les troupes s'effrayèrent avec raison de se voir au milieu
de gran<Ies flnijups (l'eau.
» L'ne des maladresses les plus caractérisées fut de n'avoir
pas pourvu par quel(|ue8 arrangemens provisoires à faire sur la
ligne i|uclques cIl'plUs faciles à transporter, pour y tenir sous la
L'Ief d'un serçt'iit des ouliU de rechange et des sabola. Les sul-
Uats faiaoi(>nt 1,000 à 1/200 toises [lunr aller chercher ou éclian-
j^er un de ces férels flont le manche venait de se casser dani^ les
douilles si détestublement fabritiuées. Ces outils, reçus avec si
peu d'examen ou de probité, serendoient ensuite à un autre qui,
deux heures après, le rap|>orloil, cassé de nouveau.
• Ce ne fut pas sans îles ri'clanialious bien vives de la part de
l'ofTicier qui connuantloil k' tout en cheT pour b'S ateliers que
ces Funestes bévues continuèrent pendant plus d'un n^ois : on
répondoit toujours i^u'on y pourvoiroit, ei rien ne se faisoit. On
prenoil pcut'étre en déplaisanee, pour ne pas dire en aversion,
un homme qui revenoil toujours à la charge eu indi<|Uant îles
moyens très peu coûteux de remédier » de telles l'autcs. Sur
1,000 travailleurs il se lutsûit un diV-litt de plus de IMO journées
tous les Jours : de là désappoiiUcnient et dépit pour les troupes.
qui croyoient que c'étoit faute d'attention ou de capacité qu'on
les laissoit exposées ù une perte de temps et à une fatigue si fa-
cile à leur épargner. »
Les dJfTlcultés matérielles se compli(|uaient du mauvais vou-
loir de certains propriétaires. On peut en juirer par cette lettre
écrite par M. de La Tour du l*in â M. de La Chevalerie, qui lui
avait envoyé un in-folio pour protester contre l'envahissement
de sa maison par les ollîciers chargés de surveiller les travaux :
« Sainle:>, Itj décembre \lii2. Je suis étonné, monsieur, qu'un
ancien militaire fasse des représentations aussi peu décentes
(lue celles que vous m'adressez: on ne vous a <lemandé que de
l'emplacement d.uis votre maison, et si jV'tois dans votre posi-
tion Je me ferols un plaisir et un devoir de céder ma chambre
si je la croyois nécessaire. Je ne vois cependant chez vous que
M. de Fains, M. Perrot ' et un otlîcier des grenadiers royaux ; il
I. Perrot, Commissaire des guerres de l'Ile d'Oleroa.
Archit-M, xn-iii. 10
— 40S —
ne peut donc y avoir que mon dtablissrmcnt «t celui de M. l'in-
U-ndunt «{ui vous Tassunt oinbragi'. Eli bien ! ntonslcur, il Taut
vous truii([uilli»<*r : je voiir jirrvirrns ([iie je n'y coucherai pas,
j'ai une mnison à Uoi.herort, et je m'y ri;tirer;ii avec M. l'inlen-
rfanl lorsque mes afTaîres m'obligeront n séjourner stir les tra-
vaux. MniH jeduis vitus (irévenir que l'intention du roy est que
tout le monde contribue, autant qu'il est |)ossible, au logement
des troupes destinées aux travaux de desst'cliement : en const*-
qu«!nc'e, on occupera de votre maison tout ce qut no vous est
pas absolument néresHuir*?. o
Un autre gentilhomme, M. de Hosne, propriétaire du moulin
de la llridoire, intenta un proctfspour être payé des donimoges
qui! lui avait occasinnnés la démolition des écluses qui rclc*
naient les e;iux au-dessuH de tp moulin et de celui de Rosnequi
lui appartenait également, se plaignant au8si du séjour des tra-
vailleurs sur ses domaines, et Tnisant remarquer que le dessè-
chement, loin de lui ï^tre favorable, ne Terail que supprimer les
inondations de l,i Charente qui donnaient à ses prairies une va-
leur considérable.
Les travaux furent repris au mois d'ortohrc 1783; mais cette
foison avait texpérience de lannée précédente. Une ordonnance
de M. do Reverseaux avait réglé la paye ducaux travailleurs et
prévu, aultintque possible, tout ce qui concernait la bonne dis-
Irihulinn des instruments.
t Suivant les arrangemens faits avec les difTérens régimena,
il a été convenu que les ou\Tages seroicnt payés, suivant un
toisé cxaeC, à raison de 45 sols la toise cube dans le canal pour
les G premiers pieds, et pour le surplus jusqu'à D pieds, 2 livres
10 sols ; au-dessus di> 9 pieds, 2 livres 15 sols ; 24 sols la toise
cuhe dans les contrefossés, et 3 livres 12 sols aux digues.
• Outre ces prix. Il a encore été accordé que chaque soldat
recevroit une solde de 3 sols par jour toutes les fois qu'il sorti-
roit du quartier de travail pour se rendre à l'atcltcr. Le soldat
doit encore recevoir, pendant tout le temps f]u'il séjourne sur les
travaux, indépendamment du riz et du pain de munition, une
demi-livre de viande par Jour ut 3 onces de haricots ou 4 onoes
de fèves.
> Il sera établi surl'alelicr delà Brîdoire quatre conducteurs,
cl il y aura rontinucllemeal un de MAI. les ingénieurs ou élj^ve qui
sera de garde à l'atelier toute la journée, sauf à ces messicursà
ae relever par demi-journée, en sorte qu'il y en ait toujours un
I
— 403 -
I
I
I
qui soit sur les travaux â l'arrivée des troupes, et relui qui sera
(le i^nrde rn|>rJ.-s-mitli no se cvUtisra qu'apW-'S les tlétache-
nicnn.
» MM- les iiigctiicLics auront soin que k-s piqui-ura et coii-
ducleurs tliriireiit le travail des troupes, et ils voudront tiien
montrer eux-mùmes aux travailleurs le' moy^n d'ext^cutcr la
buso^ne. Ils feront tendre les [)iquets de nivcuu et dresser les
talus (le chaque côté des terrassemens.
» Aussitôt que les baraiiues seront t-lablies. l'on y di'posi-ra lus
outils de rechange, et le irarde-magasin viîrillura les outils et
effets de toutes espèces donnés à chaque détachement; il les
complétera et tirera un reçu des sorgcns pcrmancns de chaque
Uctachejiient. Il fera de même compléter les sabots et lmi reitiet-
Ira *20 pnirus à chaque détucliement.
* La première baraque t[ui sera i-n jjlat-e coutieridrn les oulils
de rechange, ainsi que les sabots, et le garde-magasin y tiendra
un préposé qui aura vine feuille pour chaque régiment et inscrira
de suite les dilTérentes fournitures qu'il aura t-cliungi-es dans la
journée pour chaque détachement. Il ne livrera aucun outil ou
sabot qu'on ne lui rapporte les morceaux cassés, et on sera tou-
jours tenu de rapporter le ferrel, sait ((u'il reste un hout de
manche dans la douille, soit i[u'il n'y en ait point. Le garde-
magasin féru établir, derrière la baraque des outils, l'atelier des
charrons qui ressemblera en tout à l'atelier des cercliere dans
les forêts.
■ Toutes les brouettes seront parquées à proximité de cet ate-
lier, et. lorsqu il y en aura de cassées ou (|ui auront besoin de
raccommodeukent, il en sera funnii d'autres en rapportant celle
qui sera hors de service.
" Tous les bois, ustensiles cl approvisionneiiiens nécessaires
pour le racconinmdement des brouettes seront déposés à la eu-
banc du charron. Tous les manches seront également faits par
le charron, et le garde-magasin s'approvisionnera de luus les
matériaux nécessaires pour le service, sur îles états qui seront
visés et arrêtes par le commissaire des guerres. Il en sera usé
de même pour les planches, madriers et autres objets néces-
saires au service; de rapprovîsionnemenl descjuels le garde-
mag.igin sera chargé d'après les demandes des ingénieurs, dont
il fera viser les états par le commissaire des guerres. ■
Le marquis de Kaius compléta celle orilonnanet* par les dis-
positions suivantes :
— 404 —
I La diHtribution des 3 sols pnr homme ^n'cctiTsur l'atelier se
Tura le soir entre les muiris d'un sergent et sur le bon de l'olli-
cier permanent, pour être distrihinlH par )v.a aerçens aux soldats
dans leurs logemcns.
» Tout soldat que eon oflicier aura noté nrrivé trop lard sera
privé de su çratilîcation en tout ou en partie.
» Tout soldai qui aura quitté l'iilclier avant ).i berloque battue
le matin ou le soir sera privé de la gratificntion de ce jour.
» Tout soldat nolé par son ollîcier pour avoir crie A Ut ber-
loque dans l'atelier sera privé de gratilicntion.
n Toutes ces umendes feront une masse qui sera distribuée aux
deux ateliers qui auront le plus tât fini leur tâche, dans lu pro-
portion des deux tiers au premier et d'un tiers au second. ■
En même temps, il indiquait dans un rapport la marche h
suivre pendant la campagne de 1783 :
« C'est au mois d'octobre au plus tard que l'on devroit recom-
mencer pour lînir dans le courant de décembre, en ayant aoin
que la distribution des tâches dans ce mois ne s'étendit que
jusqu'au 10; on potirroit en redonner ensuite une jusqu'à noCl
si le temps le perriiettoit. Ce serait du 15 février au 1" mars
que l'on devroit reprendre suivant le temps, pour finir au 20
may, quitte À rajouter une tache de 8 à 10 jours si le temps êloit
frais.
» Il faut, pour que le soldat ne fatigue point trop, qu'il ait du
repos :9à lOjours de travail de suite sulTiscnt, mais il sulTlt uussy
qu'il yaitutte demi-journée, etcedoit être l'après-midy; nncore
faut-il ce jour-là prolonger la berloque du mâtiné d'au moins
une heure et demie, ou faire reprendre deux heures ai on la
donne à l'ordinaire. It est bon quL' le soldat soit fatigué quand il
retourne à ses logeniens, afin qu'il soit moins tenté d'aller au
cabaret.
" Le moyen le plus eincnce de l'en empêcher seroit de faire
I. Voici comment les berloque* avsieot été réglées p«r II. de La Tour
du Pin : " La première hcrloquc se battra à cinq licurea du matin; la
«econilc 11 ftis heures et demie, i>our manger la soupe; la IroÏKi^me k
sept heures et fiemie. |>our partir et se readre sur les Iraviui ; la qua-
Irième se haltra sur les travaux h onze heures et demie, pour indit^^
le refKks et faire halle ; la cinrjuième h une heure, pour reprendre le Ira*
vail; la sixième k quatre heures pour cesser le travail et se mettre eu
marche pour rentrer nu quartier, clia<|uc détachL>incul ensemble. A cinq
heures, les travailleunt prendront leur repas. ••
— 405 —
I
P
>
de ce moment de repos une petite f6(e entre eux. Qu'une oye ou
un bon niomi'au île venu ou de mouton rôti, une houtrille de
vin par homme, et d'un peu meilleur que l'ordinuire, Icr réunisse
dans leur chambrée; niors il n'y aura point d'inconvénient à
leur donner ce moment de relàchp. \jo plaisir qu'ils attncht'nt à
ces moments n<î se conçoit bien que par ceux qui écoutent avec
attention cette espèce d'hommes quand Ils causent entre eux
pendant les heures de bcrioque. Celte perspective les soutient
et les .inimc. La lé^rc déj-'ensc qu'ils font d'extraordinaire,
prise sur 8 jours de travail, n'est rien, et ils regardent comme
une rdcompenae de pouvoir oblenir qu'on leur donne unp demi-
bouteille de vin de plus, qu'ils savent bien néanmoins qu'iU ne
boivent qu'à leurs jiropres dépens. C'est même ta promesse la
pluseflîcaco qu'on puisse leur faire r^uand on a besoin d'un effort
de leur part. C'est aussy le meilleur emploi qu'on puisse- faire de
leur gain. Une buulcillc et demie de vin par Jour ne fait jamais
de mal à ces corps que la fatifrue épuise et qui n'ont d'autres
rcstaurans que ci'Uii-là; la demi-livre de viande et le pain bis
ne sont pas des ragoûls étoulTans. Le vin est donc salutaire aux
troupes, et le bien-»^[re du moment leur est cent fois plus pré-
cieux et plus déterminant pour les faire rester comme volon-
taires ijufî l'appàl d'un argent ilont presque tous ne savent faire
qu'un usage vicieux. »
D'autres mesures furent encore adoptées pour faciliter le tra*
■ vail. Un grand obstacle â tu prompte exécution des travaux était
l'èloignement où se trouvaient les logements des troupes. La
crique de lu Uridoire qui formait la tCtc du canal èlail en elTet
le point le plus éloigné d'ÉcliilIais, gros village où étaient res-
serrés la majeure partie des détachements. Pendant l'été de
178iJ, en faisant quelques petits ponts avec des planches et en
comblant plusieurs petits canaux d'euux stagnantes dont le ter-
rain était rempli, on arriva â pratiquer un chemin qui abrégeait
la distance d«' (rois quarts de licue.
Comme les brouettes étaient les insiruments les plusditliciles
H S'j procurer, et aussi les plus dispendieux à construire et ;\
emmagasiner, on tacha d en diminuer le nombre le plus possible.
Pour y parvenir, on décida que le canal se ferait par trois
couches successives, et pour ainsi dire par gradins. Au moyen
de ce syslème, ceux qui travailleraient à la seconde couche
■ n'auraient plus besoin que delà moitié des brouettes employées
Ipar ceux qui auraient ouvert la première couche, parce que
— m —
dans cette seconde couche une partie des hommes de chaque
atelier serait occiip<?c A jeter la (erre sur les bords tandis que
d'autres lu transporteraient à la brouette à la pince qu'elle de-
vait occuper 8ur les remblais, (juant à ceux qui finiraient la
profondeur du canal et qui feraient les talus, ils n'auraient plus
eux-m6mes besoin de brouettes parce que les déblais des dpux
premicrea couches auraient assez rapproché les digues du bord
du canal pour qu'en deux jets à la pelle la terre se trouvât r<*-
galée où elle devait être.
Toutes ces dispositions prises, on S6 remit à l'œuvre dès le
commencement du mois d'octobre, mais que de ditTicultt^s se
présentèrent ! La première fut l'indiscipline des grenadiers
royaux de l'Orléanais et de la Touraine. Dans un rapport à M.
de La Tour du Pin, M. de Fains se plaint amèrement : " L'appel
du matin ne se fait qu'après que tou» les sohlats sont arrivés,
et il y a cin([ a six jours t{ue, dans Touraine par exemple, il
n'y avoit tout au plus que la moitié du régiment arrivé... Les
sergens ne se trouvent point à l'appel du matin et ne se donnent
pas la j>eine de faire marcher les soldats tlevanl eux ; ceux-ci se
cachent dans les logements et ne se rendent point à l'ouvrage.
MM. tes capitaines, en robe de chambre, s'inijuiètent peu de
ce qui se passe... C'est de nos bons grenadiers queje vous parle
spécialement. M. de Trcville ', qui en employé iOO â 20 solspar
jour, me demande comment on pourrait parvenir à faire tra-
vailler ces gens-là. »
Comme nous l'avons déjà dit. on donna satisfaction sur ce
point à M. de l'ains; mais ce ne fui pas sans do longs atermoie*
menis. Itans un rapport à M. de Ségur, M. de Fains avait laissé
percer «luelques plaintes contre M. de La Tour du Pin. " Le chef
militaire, disail'il,a un grand esprit de détail et une connaissance
exacte des formes militaires; mais de cet esprit de détail résulte
nécessairement I inconvénient de vouloir tout conduire dans une
distance trop longue. « II écrivit dans le mfme sens au baron de
Montmorency*, et une lettre de M. Ttfverseaux nous fait voir la
mauvaise impression qui en était résultée dans l'esprit de M. de
La Tour du Pin. ■ Je me meurs dopcurqueM. de Monlmorenci
n'aitérritàM. de La Tour du Pin qu'il rtoit satisfait des déluils
I, l.e Vnftsor df I..1 Toticbe-T ré ville, cominaaditnl à Roctiorort.
â. Oimmandant en chef tir In province tl'Aitnïs. L« Tour du Pin c«l
commandant en second.
— ^07 —
t|uc vous lui adressiez, car je ne doute pus que M. de La Tour
du Pin ne vil avec beaucoup de peine que voub (lonuHssiez à
M. de Montniorenci des nouvelles directes du travail. Je vous
le mande parce que M. de Monimorenci lui ayant déjà <^crit que
vous lui avicx mnnd<5 que les travaux alloicnt bien, 11 en a paru
alTceté. Celte délicatesse vient peut-ùtn; de la Iiillre Bi ridicule
du baron, dans laquelle il niandoit que vous étiez seul chargt^
des travaux sous son aulorllè. ■>
Ces question» d amour-propre amenaient des retards dans la
besogne. M. de Faina, sans cesse sur les lieux, jugeait mieux
les mesures à prendre; mais celles-ci nVtaient pas toujours
adoptées par le général eji chef. Dès le mois d'octobre 1783, M.
de Lugagnac, capitaine du régiment de l'Ile-de-France, écrivait
tt M. de Fains : « I/éctuse au bas des ouvrages étant rompue, et
la levée qui sépare nos ouvrages de l'aliondance des eaux qui
viennent de Pont-Labbé étant aussi rompue, il ne parolt pas
possible de pouvoir travailler plus de douze ou quinze jours : il
faudra pour le moins ce tenijiH-là pour laisser écouler les eaux
qui se sont emparées de nos ateliers et pour réparer les bar-
rières qu'il faut de nouveau pour réparer les eaux. » A la même
date, le chevalier du Uognon. capitaine du régiment de Tou-
raine, êcrivail cgiileincnt : u Je nie suis transporte sur nos ate-
liers où il n'a pas été possible dctien faire, les eaux y étant au
moins de trois pieds par dessus les terres et passant par dessus
toutes lus banquettes, du sorte que tout est submergé. Il n'y a
pas d'apparence d'y travailler de quelques jours. »
Après un examen atteiUir, M. de Fains proposa le remède sui-
vant: « Puisqu'on n'a pa^t eu le temi>s de faire ùes contrefosséa
liendanl 1 <'té, la cuvette devient un moyen préparatoire par le-
qu-'l il faut commencer : elle aura le double avantagedo former
un courant au suintement et de donner un volume de terre qui,
mis en bourrelet d'un côté, fera déjà In m&me effet qu'un con-
trcfossé el garantira de ce cdlé ta cluile des eaux. »
M. de La Tour du Pin consentit à adopter cette idée; mais,
d'après une lettre de lui en date du Ifi décembre, on peut croire
qu'il n'était pas fâché de montrer à M. d<' Fains qu'il ne le re-
gardait pas comme infaillible. "J'avais bien prévu, dit-il, l'in-
convénienl dune cuvette de 7 piedsde profondeur ouverte seule-
ment sur pieds de largeur, el consé{^uetiiment sans talus ; les
terres se sont éboulées de partout, ont comblé la cuvcKc et
rendent ce travail presque inutile pour l'écoulement des eaux.
— 108 —
Voilfi (■'• <|U»' c'est 'jiU' àv ne pas apportrrrfans un p-irt^il ou\t«ç«
toute la n-noxion nrccssajre. • bans la iiièmi: lettre. M.tli-La
Tour du Pin annonce qu'il s'adresse aux ingénieurs, MM. Du-
ohcsno et I^Bclerc, pour les prier d'avÎKrr aux inoven^ tl'i'mW
de parciU ilésaslros pour l'avenir. Ceux-ci dtk-idt'rent de renon-
cer aux cuvettes qui raisnient perdre un t«mps précieux, et prcs*
crîvlrent df faire un bourrelet tout Ir lont; du canal pour sojc
poser à l'envahiBsenienl des Ciiux. Ce tra\:iil fut fait imm(^dl;t-
tement [mt le régiment d'Cptingen.
Ce fut alors le tour de M. de Kains de se plaindre. Le 'Jl fé-
vrier ns't, il adressa le rapport suivant:
■ Pour rendre justice à U conduite des ing>i*nieurB, il faut
avoir une connoissance exacte du terrain depuis le pont des Pi-
lais jusi|u a la crique de la Bridoirc et des divers chrnuux vui-
sins du canal. Dans It^lul actuel il faut avant tout, |>our di^cider
ce qu'il y a d'instant à faire, remonter le lontj de la rive gauche
de la Ilridoirtf depuis la Cabane-Talon jusqu au bourrelet fait
psr le régiment d'Kptingcn ; il faut môme s'avsnocr ^00 toises
sur ce hourrrlut. On remarquera sur les lieux :
■ I* Que le bourrelet pourroït <^tre incessamment surpasse
par les eaux dans quelques endroits de ces 300 toises ;
» 2* Que, cumnie c't;sl dans ces 200 toises qu'il est pliiq faible
et chnrgi^ de la plus gran<)e nianse d'eau, il ne seroit p^â iiiiputt-
sible qu'il C4^dàt.
* Quand on sera sur la pointe de ce bourrelet, à l'endroit où
la rivière est coupée pour rejeter les enuxdauîtle bras qui coule
par les (irèves à Marlrou, on verni que le volume d'eau dos ca-
naux ([ui passent sous les ponts des Pilais est Infîniment plus
considérable «[ue ce que le bras de Martrou en peut vider ;
f Qu'il A couvert un espace immense entre les hautes terres
et In rivière de la Uridoire ; i|u'il reflue par les bordn sur le
terrain uii doit passer le eanal ; i|uc les petites digues que tes
ingénieurs font opposer à ce volume auront de la peine h le coo-
tenir »<i on ne trouve quelques autres moyens de diminuer U
hauteur des eaux de celle partie du marais, qui 1 au roi l de jour
il autre.
■ Pour s'en convaincre, il faut, quand on sera de retour à la
Csbaue-Tiilun. t<ui\re ju»qu aux hautes (erres le chemin par le-
quel les troupes arrivent. On verra que les trî-s grands espaces,
découverts en entier il y n cinq semaines, témoins tous les tas
de mauvais foin qui y sont encore, sont uctuetlement couverts
— 40ÎI —
I
I
d'une lame i;i"eau qui ronimencp à surmonter ce chemin m^me
el doit faire craindre de le voir incessamment impraticable.
» La connoiBs.ince des pr»nti'S el dos clienaux auxquels elles
aboutissent pour Tuirn trouver des ressources pour évacuer les
faux : il en est de petites sans doute puisqu'on ne les a pas eni-
ployèes. Elles eussent été superflues si le temps n'eût pas con-
trarié, mais leur effet multiplii^ par le temps eut pu, depuis plus
de quinzcjours, prévenir en purtie l'cITct de cette énorme masse
d'eau qui arrêtera lo proLrrts dt; l'ouvrage, si une fois les eaux
B* étendent au-ilcssus du barrage, ri bornnront à cp seul point
l'excavation du eanal. du moins pendant un temps bien pré-
cieux, puisque nous toucbons au mois de mars.
» II faudroit pratiquer unecuvelto dont on adossera les torr^s
ù celles du contrefossé du coté de Biard : puis on rompra une
partie du bourrelet que l'un pourra menacer comme on voudra.
On donnera ainsi ilu colé de Biard un cours aux eaux qui pas-
sent sur le pont des l'ilais ; rlles ccs^f^rnnt rie confier Ip marais
qui est entre la Bridoire et les hautes terrcsde La Brissetièrr et
des Graves. Ce niarais ne refluera plus par dessus les rives de
In Bridoire dans remplacement du canal. 11 fau<lra seulement
((uo la cuvette sint beaucoup plus large pendant l.'ill ou "300
loiscs h purtir du barrage, c'est-à-dire dans toute la largeur de
la grande vanne qui vient traverser l'emplacement du canal.
Alors on portera à droite et à gauche les terres de cette grande
cuvette qui servirait à recevoir toutes les eaux si on en avoit
besoin. «
Tout semblait d'ailleurs, pendant cet liivcr I783-8i, conspirer
contrcjc succès de l'entreprise. Dans une lettre du 16 janvier,
M. de Fains annon(,'ait à M. de La Tour du Pin que, par un phé-
nomène inexplicable, le fond liu fossé, auquel travaillait undê-
tachemenl du régiment de Tiirrnne nouvellement arrivé, s'était
subitement relevé, les baraques aux outils avaienl été renver-
sées, el l'ouvrage de plus d une quinzaine avait été tout à coup
anéanti. Le 20 janvier, M. de La Tour du Pin lui répondait de
Saintes ; « Mon château a eu à peu pri-s le sort de la baraque
de Turenne, c'est-à-dire presque toute la couverture a été enle-
vée ; il y a eu des ardoises qui ont é|é emportées à plus de 200
loisefl : des arbres très gros ont été arrachés, et j'aie» dans ma
maison de Saintes une cloison en briques de champ qui a été
renversée, toutes les ouvertures fermées : ce qui prouve évi-
demment un tremblement de terre.»
— 4in —
Mjilgn' tous ces contretemps. M. do Faina ne se dilcouraipait
pas et continuait it employer les ttél.ichcmonts qu'il avait lou»
se» ordres. Lu licsoirnc Hvançnit peu. il est vrai, et les résul-
Ittts obtenus n'ëlaicnl pas en rapport tivrc les sommes ijue l'on
dépensait chaque jour pour la paie des (nivailleurs. Le \ mars,
M. de Lu Tour du Pin adressait à son subordonné une lettre un
peu sévtre dont nous extrairons i|UL'l<|ues pussnçfs: ■ Voa«
n'auriez pas dû vous laisser aller au désir de faire travailler les
di5t»chemens : en ne consulUnt que le bien de la chose cl ce qac
je vous avais niiindè. vous eussiex Interrompu les travaux pen-
daul une quinzaine de jourti : le peu d'ouvragp qu'ont fnit les
troupes pendant cet intervalle, ainsi que vous le dites, doit vous
prouver que celte occupation n'a pu compenser l'arccnl qui a
r'tè donné aux trnvaillrurs. " Le 8 miti-s, M, de Fains répon-
dait pour s'excuser : <■ (juant à la suspension du travail pejidanl
les jours de pluie et ile ireli^e que nous venons di' traverser. MM.
les olliciers, que j'ai laissés coniplclcmcnt maîtres défaire cha-
cun suivant leur opinion, ont tous cru que do faire travailler
^tait le meilleur moyen de maintenir la discipline dans un aussi
grand cparpillemeiit que celui des quartiers.»
Au reste, les mauvais temi>8 étaient finis : on se remît avoo
conraire k I:) besogne, et le 2i avril, M. do Fains adressait Ir
rapport suivant :
M Notre situation est toujours bonne quanta la discipline et à
l'activit)' des troupes. Je vais tous les deux jours à riiôpital. où
nous avons depuis huit ou dix ^ours des fièvres en plus grand
nombre que cy-de\anl: je les attribue au renouvellement de la
saison ; mais elles nonl rien de dangereux, et même cette nufi-
mcntation de malades n'est pas très considiîrablc. Ce qui m'in-
quiiUoit le plus dtoit de voir la disaenlerie : heureusement je la
trouve arrëtt^e. et nous n'en avons plus que deux qui. môme se-
ront guéris dans deux jours.
B IJuantâ nos travaux, après avoir fini de tous c<)tés dilTê*
rentes parties tant de digues que de talus des deniières ban-
quettes qu'on ne peut travailler qu'on basse marée depuis le
pont jusqu'à l'écluse, après avoir bien nettoyt^ le canal au-des-
sous de l'écluse i[ui ferme bien et iiui par conséquent rendra
nos opérations faciles le reste de la campagne, nous allons tous
reprendre tout ee qui reste à faire depuis l'écluse jusqu'à LaOt-
rardière où on travaillera sur des premières couches pour met-
tre le canal à fond dans l'emplacement de chaque régiment.
— 411 —
f
(
I
J'estime qun toutes ci>8 tâches à finir nous tiendront jusquevcrs
le 10 du mois prochain et qvi'ainsi nous aurons une bonne ([uin-
zainc au moins pour fuirc une nouvelle tàctic »ur une première
couche.
» Les digues sous Saint-I-Murcnt *]v Lu F*n*(: me paraissent un
ouvra^ aussi utile, tant pour la salubrilL^ de l'air que pour le
biînéricc des proprictftircs, que le cnnni même; elles vont faire
d'excellents prés dans près de I,?fl0 arpents de terre qui ne sont
que de lavage, et toutefois le travail est facile et sur un très
bon terrain.
n Le temps frais nous favorise et ilonne de la gaité au soldat.
Tous les curés m assurent qu il ne leur revient pas la moindre
plainte des liabitans.»
Grâce à une température favorable, la campagne ne se termina
que dans les premiers jours de juin 17Hi, i.-l alors le canal était
acheva sur plus de 4.000 toises etsuCIÎsarnmcnt pniparésur tout
le reste de sa lonçucur. Les tâtonnements avaient disparu, et
dans le dernier rapport qu il envoya à M, de La Tour du Pin,
M. de Fnins indique les dcmî&res mesures prises pour assurer
l'achèvement facile du trav:iil ;
« Dans la tàclic <[ue doivent Hnir en 15 jours les 13 ouvriers
d'un atelier est toujours comprise une eiivelle de II pieds dp large
et profonde d'autant pour que les eaux s'y retirent et laissent
aux ouvriers de la quinzaine suivante un terrain aplani et des-
séché. Cette cuvette préparatoire est le dernier ouvrage que
doit faire liitelier les derniers jours de sa lâche après a\ oir en-
levé la totalité de fa couche qu'il aura Irouvèe lui-même ainsi
prt^parée par râtelier de ta quinzaine précédente.
» Toutes 1rs cuvettes bien débouchées, se communiquant sans
aucun b»(ardeau, êurouttent tous les jours tous les ateliers dans
la partie du canal déjà mis en perfection, laquelle se vide elle-
même dans la crique de la Bridoire à marée basse, et c'est cette
crique dans luquelle se trouve l'ouverture du canal, aujourd'hui
défendue par une écluse contre les marées.
■■ On sait qu'un travail de celle espèce a trouvé des obstacle»
de plus d'un genre. Le canal occupe nécessairement le milieu
des marais. Ces marais avoienl partout une lame d'eau plus ou
moins profonde quand on a commencé. Cette lame à présent a
disparu presque partout, tant par le suintement qui s est fait
dans les parties déjà excavées que par les précautions qu'on a
prises de barrer différents ruisseaux qui vcnoient inonder le ter-
- 4t2-
mtn où devoît passer le cnnal ; on leur n rncilitè d'autres i5t-<iu-
lemenls par dett penlcs nnturelles où ils pouvoicnt nboiUirao
niuyeii île r]UL'l<|UL'a pctilâ fossés à Iriivera lt*H tcn'nins dnni \n
hauteur s'opposoU à ces déviations. Acltiellement le tracr du
canal ettt partout nur un termin sur lequel on marche sans se
mouiller les pieds.
• Pour mieux assurer une méthode ^ranto de succès, on a
reronnu qu'un ofTieler permanent pris dans chaiinp rc*tpmpnt
danK l'ordre de» lieulrnanls et 80iis-lieulcnanl!< éloil préférable
k des otliciors qui sercnouvelotent Ions les quinze jours et s'al-
ternoient do 3 ou 'A jours l'un sur l'atelier. Le défaut d'intt-rél
pcrsonnrM remloit la plupart de ces officiers inntteiUifs à un tra-
vail dont ils n'avoient point les détails dans laléte. Les srrgcns
aussi, peu instruits el par le même vice de changer tous les
quinze jours, nu poiivoient se former une vt^rituble idée des
meilleurs moyens de disposer leurs hommes sur l'alclier. Les
ingénieurs perdoient leur peine à vouloir faire trnv»iller d'une
manière régulièrt* et utile tous les bras qui ne manquoient point
d« vigueur, mais d'ensemble dans leurs opérations.
» Au moyen d'oflirierfl pcrmanens chnrgés d'inspecter l'acti-
vité et l'intrlligence de leurs sertrens dont une moitié au moins
va devenir aussi permanens, au moyen encore d'un nombre de
restans qui désirent doubler leur quinzaine, noua allons avoir
de meilleurs pir^ueurs djins les sergens, de bons insp(*t:(eurs
dans les otliciers, tous capables de saisir les \Taies directions
de M.M. les ingénieurs, des soldats déjà instruitsde la meilleure
manière de s'employer sur l'atelier, et à coup sûr moins de ma-
lades que quand In totalité des détachcmens a marché à tourdc
rdie.
» On n, pour preuve de cette nssertion. 60 volontaires dont on
a formé exprès un corps séparé {lonr l'appliquera tous les petits
travaux particuliers, afin dr» ne point atTuiblir les ateliers en pre-
nant di's hommes détai'hés pour ces petits ouvrages extraordi-
naires. Ces 60 volontaires, par cela seul qu'ils éloient tous dis-
pos et bien portans en sortant des quartiers, n'ont doniu*, en
cinq semaines de travailsans relâche, <}u'un seul uialiulc, cl sur-
tout rette preuve consolante que les travaux n'ont rien de mal-
sain en eux-mêmes. »
Nous ne poursuivrons pas plus loin cette étude. M. de Fains
abandonna ta direction des travaux dans l'été de 1784, el n as-
sista pasàL'achèvcmcntdu canal auquel il avait si puissamment
— 413 —
coopéré. Nous tormincrona par une lettre de M. de Hcverseaux
adressée de i^aintirs. le If) octobre 1785, à M. de Kains.'iui se trou-
vait alors à Orlcuns et se préparait i\ repartir pour la Klaiidre:
■ Les troupes i^ul ont repris au 14 septembre les deïtsî-ebeniens
rentreront vers le milieu de novembre, et je partirai <^uand elles
seront dans leur dernier atelier. Le n'aiment UoyalJustiUe la
nécessité d'un officier supérieur sur les travaux, et il seroil im-
]ios9ible de s'en passer si nos ouvrages dévoient conllnuer plus
longtemps, surtout M. de LaTour du Pin étant dans la province.
Notre correspondance commence à Atrc algrc-douce, et nous en
Bomnu'B déjà aux punitions exemplaii'es <[iie mériteroicnt les in-
génieurs. Vous juge/. c[U il ne faut pas beaucoup de temps pour
en venir aux anciennes bistoircs; mais comme il y a trois régi-
niens 4)ui vont Lrès bien et que j'ai déji'i dit f|u'il raltoil Taire
rentrer le régi uïenl Royal du inomenl iiu'il IroiiveroJt di; la dillî-
cuUl^, j'imagine que nous flniron» sans encombre cette reprise
qui est la dernière. Du reste, nos succès en tous genres sont très
grands *. »
XXIX
ISS3, iH mai. -~ Acte de la Lmuslatioii en l'égliKC de Saint-Jean d'An-
gély, pur Guillaume Du Plessis de Lu Brunelière, évéque de Saintes,
il*une deul el autres reli(|ues de saint Jean-Ilnplistc, obtenues h la jirïèi-e
de dom Anselme Clairi*, prieur de rabbayt- de SaïnL-Jeuu d'A]igi-ly. et
extraitcfidii trésor du prieuré de 4 Sancti Uestdorii • au diocèfto de Cler-
mont en Auvergae, par Charles Lu Bouyer, prieur de l'abbaye de La
Chaise-Dieu, pour l'obbaye de Saint-Joon dWngély, en présence de Uer-
loain Claveau, prieur de Saint-t^yprieu fie Poitiers; .Vdrien de Kely,
prieur de Saiut-.Michet cii l'Ik-rm ; Pierre Treille, prieur de Snint-Pieri-e
de Hranti'ime ; Claude Liculaud, prieur de Salut-EticDDe de Baisac ;
Charles Thierry, prieur de Saliil-Maiii'iit ; Claude Vidal, prieur de Sniiit-
JuniendeNuunil[é;.SrmandOuCatiroy,prieurdeSaiut-i!]ulropedeSaintes,
vides rooinesde Siiint-Jcun. — M.Tjni/i'fue jmri:/tfmin fU'0,67 cetiUmi^livs
tlfi haut tur 0,.ïo eentiniHre» de large, ;ipparicnanl ,'i M. Loaia Audial. Si-
t/nalurc$ orujinale» ; sc'>nu at^eitl. Sur les ntarffcs, ihsiiits d'oiseaux. Com-
municaHon de ht. h comte de Ct-oze-Lemetxier.
Ad perpetuani rei nienioriam.
ïiuillolmus, Dci el sancUt; sedis aposlolkvt; gralia Saiilo-
t. Voir, sur le même sujet, Dest^chemcnt Uea marais Je liocheforl, la
lierue de Saintonge el <i'Aani$, i. si, p. 368.
— 4M —
ncnsis episcopus^, omnibus in l'uliiriiin pnpsentcs liu^ra^
in^peoluris s^ilutoni. Cuni dilecli nostri in Clirislo iilii doimii
Anselnii Clairt'', prions abbaliic sancli Joannis An^^eriacciisis,
urclini.s sjuirli Bciiodirti, rungrojialioiiis sancli Maiirî, pne*
iWvXx nostru' di(i>coM> (li'precâlioni', ivlit|uia:^}jIonusJ pri^cur-
soris Chrisli .<ancli Joannis UaptiâUt* denteni sciticet cuni
aliis sacrorum ejusdein sancti ossiuin parlicutis, quas duru-
nusGirolus Le Boûyei% abbnlia* Cast'-bei (iijusdeni unJini^ el
congivgalioiiis ïu Anernia prior onitiïalîs el vioariiis ^vna-
raii^ illuslrisbimi ar(:bit*piM:opi Albion^i^ doniini llyacinltii
Serroni '« cjiisdem niona.stori) abbalis, e thosauro prioi^tus
saucti Desidcrii, diwcesis Cluron)onlcm>is in Arvcrniâ 3, al)
eadt'ni abbaliadepeiidi.-[ili:i,L'uinderiipnoraluin pru'latu lituto
viïitando exliaxiMal ac pia^dicUc haiieli Joainiiâ Au|^eriaceusiâ
abbatîœ nupfi- impt'rlivoral, ini>pt^ctîs diltgcMiLer piu'fâliâ
l'cliquiiâ literisque dicti doninî Caroli Le Bouhycr hac de
it* conscnptis appi'ubassLMnu!» <^ supru incinoralu donino
Ansritno Clairô ad tyisdtîm saccas rrliqiiias ijoU'niniU'r Irans-
ferendas l'uimufii inviUli ; cujiis voLis libenlcr annuonlcs diem
1. tiuillaiiine Je La Bruoetière du Plessis de Geste, né au Plessis *io
Geste ( liai ne-el- Loire), commune de Clialo(^es*8ur-Loire, le ai oovem-
lire I630.tousuré h Sann, docleitrile Navarre le âT juillet 1656, archidia-
cre de Bric en t'r(;li»c de Paris ii mui Itî57|, chanoine de Notre-Dane
(0 octobre 1071)], puis vicaire gcoérsl, fui DOmnié évt-que de Saiotos le
90 novembre 1677, prit posM^ssion de l'i^vt'ché le 9 el eotra h Saintes en
avril 1078. Le GêHia, ii, 1097. vtnte son zèle, h piété, son ardeur et ics
succès tk la conversion des hérétiques. Il mourut en odeur de sainteté le
2 mai 1702. Voir Saint-Piern- tie S,iint<^n, p. 30 et Buivaiitvs.el son tf*.ta-
ment. p. 246. Le P. Ucsforpoa, cordelicr, et le P. Voisin, jt-suite, ont
prononcé son oraison funèbre. II nvait demandé à êlrc inhumé dans
l'église dcsjacobÎDS, i Suintes, prés de son oncle, Guy Lasoier, abbé de
Vaux. Sa pierre tombale est nu musée de Saiotes,
Aucun historien local, pas m^-me l'auteur de i'Uitloire de t'églite tafi'
toae, n'a mentionné cette translation.
2. Hyacinthe Serroni, noble roniaîu, religieux de l'ordre do Saint-
Dominique, évi'ï^iue d'Orange ea ICI6 et de Mende en tfifti, obtint eo
commande t'abbave de la Chalse-t>ieu en IfiTâ. Il fut le premier arcbe-
réque d'AIbi en iù'ù et mourut en ir>tl7, âgé de 70 ans.
3. Salni-Didier, ou Saint-DJer, ou Saint-Diér)-.
— 415 —
I
I
decimam sexlam mensis maii anni currontis pro hiijiisniofli
Iranslalimie liieiLMula iiidixiiniis, cl iil rKlcIiiini {lupulunini
voliis rliclique loci incotHrutn devoiioni nbundantius Heifl
salis, hune riluni l'oro puhlii-uin ilorn^viiiiiis, i|ii04i t>i pupiilrs
aiiiiuiitiaiiiluiii cuniviimis. Jlii- igiliir dccimA sexià nieiisis
luaii horil circiler uctavù accedentes ad (Jusdcni Saiicti
Juaiinis Angeriaceniiis ecclesix* ultai-c niajus deccutissîniu
cultu paratum pluribtis acconsis liiniiiianbus, cuiam celobri
niouadioruin ccnvcntii, qui nohiscntn pliivialihiiii et dalina-
licis eranl iiiduti, as^islt'iitibuâ etiarn cœleriâ urbls re]igiuï<is
ac niagisiralibiis, pluriiiiisque lam urbis quam viciiianini
ecclosiariim paroobis iH aliis prosbilcris, iiiaxiiiiAquc pupiili
ulriusquo sexu.s riL'ipi('iilii\, \\e\U ad idem alUnc ^cnibus
lijMUUiin Vent (>&«/"/' ii)cliuaviinus,f|uoiii chorus pios(i(|uidus
cèi cundu ad ectlcsiam PP. capu^inoniin, ijuo ail majon'in
celebritatoni praidictx relïquia), quasidiMiidoinnus Anselinus
priur in imagine saiioli Joaniiis aigeiilLs\,:ïuh;tntii priùs bcue-
diclione iniliatA, inclu^ieral» de]K)rlatJi' himanl. l'hi pra^rnissîl
incensalinne el decantaLà antiphunà ciiin otalione di; fodcm
sancto soicmncm processionein per urboni urdinavimus,
duobus prx'l'ali cœiiobii inuuachis diclani iniugineiu iu ges-
latorio del'erenlibus, choro inlfirim hyninos cl antiphona.s in
laudem Dcî gloriosique praîcuisoris concincntc ; luni per
omnes ejusdeni urbis ecclosias iiimirîmi montalium ur:>u-
ian;nuin, fralrurn pra'dicalorum et lialrurn niinuruin slaliones
celebraviinus; in cujus prooessionis rodilu liymno Tt^ Deum
pro irioix* d<'eantalo tnajus safruni rilu sob'inni.ssinio crlebra-
virnus. Acia sunl huic <\idoui die decinia sexlù nieiisis maii
anm' niillesimi sexccnlesimi oclogesiuii lertii pnesenlibus ad
singuhi HH. PP. domno Ansehïio Claire, cjusdom inonaslerii
prinre; D. dermano Claveau, prioie monaslerii Saiicli
Cypnani ad muro.s Pictavenses; U. Adriaiio de Hely, priore
Sancli Michaeîis in Kremo; D. Petro Treille, prioi'e Sancli
Peiri Braiilolmensis; D.Claudio Ltoulaud, priore Sancti Sle-
phani baciacensis; D. Carolo Thiery, priore Sancti Maxenlii;
— 416 —
T>. Ctaudiu Vidal, prioreSaiieli Jiiniiiiii Nubiliacensis; donuio
AniandnduCaurroy, priort' Sancti Eulropii Sai)tonensis;iicf-
iioii hujuâce Aiigoriacciisb cirnobii monachis Latiiriitiu
Laoon(|Uf, Mibpriorc; Vinc4;nUo VillenioiiU'ys, B(»boi-ir» Tail-
liaii(lit?r cl Pelro nas<|uonnc, .scnioribus; llugoiif Vidal, Fclro
Laun?né,Joanrio Baplisla WalH, Joanne Alaniai-goUFrancisco
Ferrct, Michacio Vclard, Marino Bourgniii, Marco-Antonio
Bdiiin, Joaiim* Fcrrand, Claudio Cliolel, Slepliano GuyaixJ,
sact'rdolibus; Juscpb l,a Qwud, Juaiiiif Nuvierca, Jcwinnc
Uaplista du Poyet, Matha'u CltaillV} Pliilip|M> RalïitT, J<xniue
d'Antigny, Ciaudiu Foussard, Juaiine CbazaI, Gilberto Mau-
genest ol Ptaeido Marchand, diaroniïi; Stepliatiu Kalaii t'I
Claudio Iloutaud, .subdiaœnis; pracsi^nu'bus otiain dominu
Alliaud, doclore uu'dico, D. Lefebvie ad pra.'niissa vocatis,
qui omnes lii^j urigiitalibus iustniincDlis hac dt< rc confeclis
nubiscuni âubsij^naruiitf in quonnn fidoin el robur casigillo
noblro cpiscopali inuniri fo^intu.s.
Glillklml's, fpiscopus Sanionensis. Fr. Anselhcs Claibè,
prior Satifti Jwinntjt Angeriaeeims. Fr. Germani's Claveau,
jnior Smirti Cyprùtni l'ittavenm. Fr. Adriams de Hely.
prior SitiK'/i Mkhaetis in Unema, Fn. (^ï.aiirils Lieutaud,
priorSnucti Stephaiti Itacounisis. Fii. Claddius Vidal, prior
Sancti JuHittui Mnliarensis. \)v Cal'Rhoy, prior Stincti
Eulropii Saiitonfttsis. Fn. Laliientius LAco.NQtE, subprtor
Ainjeriarmsis. Fil. Vincentius Vii.LEMi)NTEVs,«(.*rtiwr. Fn.Ro-
nEBTUs TAii.iiANDYErt, senif/f. Kr». Petiius Krancisci's k'As-
QL'EMYE, senior. Kii. Hutio Vidal. Fn. PETnus T^urens.
Fr. Joannes-Baptista Uatel. Fr. Joan.nes ALAMAniiOT.
Fr. Michel Vi:i,LAnD. Fu. Marinus Bourcoin. Fr. Marc.
Ant. Bon.nin. Fn. Ferret. Fn. Jean Ferrand. Fn. Clau-
ihusCmoi.et. Fr.StephaiM's Guyard. Fr. JosEpinsL\ciiAUu.
Fr. .Ioannes Navieres. Fr. Joa.\nes-Baptista uf Puyet.
Fr. Matilel's Ciiaii.ly. Fn. Philippus Baffier. Fn. Joannes
Dantionv. Fr. Claldils Foussard. Fr. Joannks Chazal.
Fn. GiLBERTts Mauuenest. Fr. Plaodus Marciia.nd. Fh.
Cl.\l'ï>iiis Houtaui». Fr. Steimiam/s Galan. Ailliaud, ék-tur
Uieilirus. Uk. Keuvuk.
De mandalo îlluslrissimi ac nïvcrendissiini domini iiiei
doiiini Sanlunensis episcupi.
HOGRAU, StfC.
Au tios est tkrit : Acte df* la rrarïslafînii dn la ivliquc de
sailli Jf-'an-UaplisLe, lu 10 mai 108."^.
XXX
465i, fi rnâr«.— >Joui-iiul ito ce qui sV'sL [lussû au sièife <le Xaint^H *.
— Affaires étrantjèrvw, Franct, 1 176 {Atti/oumoti, Sainlonye el La Ho-
chelle, ieSS A /ff5J), /•" iSS-SlO. Coinmvnicmlion de Jtf. tout» DeUcautl.
Le rnerciedy sixième mars, la place fui investie par mes-
sieurs Du l'It'ssis Bfliére el Mimlauicit,!', les (|uarliors pris et
Jes troupes lo^t'sosatix environs de la vilk*.
Le jeudy septième, cent hommes du régiment de Picaixlie
CiJiiduils parles sieurs de Bomiernar, capitaine, Sainl-Ger-
main et Berjrère, lïeutenans, Des Gazon et eliL'valier des
Champs, eri>;eigiie, aver autani dn réj^iment de Moiitauzicf.
Les majors iureiil eoiiimandés [lour aller lecomiailru Ja
I ville et citadelle parlecostédu fauxbourt; Saint- Vivien, où ils
rencontrèrent les ennemis qu'ils poussèrent si brusquement
qu'en ayans Iu6 quelqu»':? uns, il les forcèrent de rentrer ditns
leurs retranchemens iln liord desquels ils amenèrent quinze
ou seize prisonniers sans y avoir eu qu'un sergent blessé. Fin
mesnie temps de la brigade dus gardes que commande le
marquis de Gnnlis, quelques hommes dostachès estans en-
trés dans le fauxbourg de Saint-Eutrope le trouvèrent aban-
donné par les ennemis, lesquels avoient laissé dans le clocher
de l'Église un capitaine, deux lieulenans, tranle soldats avec
i. Pour les faits gént'ruux, voir les liis.toires de France, puis IHstttire
de USainlonge, (nir Massiou ; en piirticulier. La frondt en Saîntonye,
par M. Louis Audiat,
Arcliivefl, xxviii.
r
— 418 —
U'flucoup de inuiûtioiiii el san^ moien d'en sortir^ iiv ifr
eslreultaqué£,eii ayant rompu r«>î»caUt'r ; mais It* sieur l'ierre-
\Min, ensoi^iie, cumriiandé puur la garde du l>as de l'église,
les iV'duisil en trois licuri'^ à se randrt' ù discrétion par li
fumée qu'il lit au-dessous d'eux. Le soir, lu tranchée fut on-
verte pai" les i;ardes sur le b*jrd de la rivière oii le:^ eniieuiL<
(irent grand feu, et quelques sorties où un sei^enl de la
compagnie d'Albiny fut bU^* d'une mousquetade dan» le
ventre; (wur tapilaine csloil destaché le sieur de Noizimau-
|H'au, le sieur B^izicour, lieutenant, et le sieur Salandrè pour
enseigne. Lt* manjuis de Genlis, assidu au travail h son ordi-
naire, eut ses habits perces d'une nious(juetade en une des
sorties. Eu mesnie temp^ et du costé du bastion de la cita-
delle, iï l'ouverture de la tranchée que liiisoil le ix'gimenl de
Picar*die, lurent détachés le sieur de Chassegué, Mar\ille,
lieutenant, el Marest» enseigne, lesquels par le boa ordre dm
conduite du sieur de Poliac qui commande ledit régiment,
poussèrent cette nuit leur travail ju?;qu'au pied du glacis de
la contrescarpe ; les sieurs de Godouvilliers, capitaine, y liil
blessé d'une mousquelaile au coslé, Honviltetle, major, d'une
autre dans le corps, sans y avoir perdu aucun soldat.
Le vendredy, M. de Breval, maresclial de camp, ayant re-
levé les gardes françaises avec les Suisses et le régiment de
La Meilleraye, poussa) la Irancht^ sur la main droite assez
avant malgré le feu des ennemis qui fui grand el continué;
en rauti*e attaque, M. de I^rièn',mareschal de o^ïnip, releva
le régiment de Picardie avec celluy de Monlauzier, et mena
son travail jusqu'à huit pas de la palissade de la contrescarpe,
bien que durant la imit les ennemis tirans incessamment
troublaient souvent les travailleurs par plusieurs fausses
sorties.
Le samedy neufième, leur pièce de canon fut mise en
batterie, et connnencèrenl à tirer environ les dix heures,
celuy des ennemis les jours précédens el celui-là encore tira
beaucoup, tant ù la maison des [)éivs de la mission oij lugeuil
— 419 -
M. de M<inlaii7.icr que sur les cordoliers, avec bt?aueoup de
ruine el peu d'elToct. Sur le soir de ce jour, M, de Créquy
Ayinon ;tvfC les ivgiineiis de Poilou, Gi-aiiimond el Mazan-
e/>ur, releva M. de fïn'vid, el la Iranehée lui ronliniiée pour
aller vers la demie-lune k gauche à rattaqu«< de la ville, et
M. le chevalier d'Alhrel, aussy inareschal de eatnp, rpicva
M. de Lorière avec les régiinens de Navaille, Sainl-Gcnis et
Noirmonticr, el lit passer la Iranchée h ralia)|ue de la cita-
delle jusqu'au pied de la palissade ào. la conlrescaipe, d'où
il délogea les ennemis.
Le dimanche, à une heure api-ès midy, les ennemis firent
une grande sortie siu* ladite traneht^e, infanterie et cavalerie
avec piVîs de cent ofiiciers à leur teste, qui eslans entrés
avec grand vigueur dan^ la li-anchêe, nos soldats ayant plié
d'abord, le sieur chevalier d'Albret avec le sieur de La Vais-
siére, commamlant le r/'giment de Navaillr, les officiers de
ce corps et de Noirenoutiers dont on n'a pas sccu les noms
les arresla avec beaucoup décourage, et ayant esté soustenu
à la droite par les officiers el les soldats de l*icarfiie accou-
[rus] de leur quartier qui esloit vis-à-vis de l'atlaque, elà la
ganr.Iie par MM. dri Pb'ssis el de Monlauzier, lienti^nans gé-
néraux, qui se rendirent en diligence avec MM. de Kolleville,
de Loriére, Forgue, Bréval, Aymon^ tous mareschaux de
camp, beaucoup d'officiers et de volontaires, tous lesquels
ralliés ensemble dûonèient si à projws l'espée à la main sur
les ennemis qu'ils les poussèrent jusqu'au-delà la palissade
où ils ontrêrnnt avec eux, et les t'orcèrenL 'i se jeller dans le
fossé de la ciladellc. En cette sortie, quelques officiers des
iiégimpns de \oirmoutier, iXavailleol Sfiint-Genis lurent lues,
et les sieurs de T,a Haye, fiodiinvillicrs et le chevalier de
Culand, capihiiii'', Monterajul, heulenant. Colombiers, en-
seigne de Picardie, blessés, et quattre sergens morts sur la
place. I>es ennemis y perdirent force soldats, et entre les of-
ficiers qui y lurent tués fui reconnu le sieur de Carbonier, le
sieur de La Mole Sainl-Suriii, capitaine de cavalerie, pris, et
4?0
blessa; le chi'valior de Crib.iinlf?V voloiiiair*^, blessé de plu-
sieim» cou|is, y fut auss)' pris ;ivoc sopl ofïiciers.
Ce mesitic jour, sur les cini] luxures du soir, deux pi(V^5
de canon niiâos en baltme fircnl grand bruil et grand ci-
fecl, ayans dênionlr drux pirV'Cs aux ennemis avec lesquelles
ils linnt'nl sur la tranchée ; et les gardi?s relevèr-ont M. de
Cré(|uy Avinon en leur ndaijue deux cent honnme.< dt^larhé»
coinniandiS par les sieurs du Oourdel, capiUtinc dtrs Rnu-
ville et de Billy, lieulenaul de Castellan, et de Ponlevaizc,
eiiseijn^e, suivans les ordres fjue le marr|uis di^ Ot-nli^ don-
noit avec jugemenl el diligence, se Irouvi^rent en estât d'at-
taquer sur les dix heures du soir la première demie lune
des ennemis. Kn nit^ine temps Picardie ayant relevé le sieur
chevalier d'Albrel el receu ordre de M. du Plnsriis-Rellif'Tc
de détacher c^>nt honuues pourfavori^'r l'attaque que devoit
faire le régiment des gaMes -à ladite demie lune, les sieurs
de Jdinvilliers, capitaine, Courtenay, ïieulenenl, el Belleaii,
enseigne, Sairit-Gennain, lieutenant, faisant la charge de
major, et Locquenc, envigne, la fonction de volontaire, se
tinrent piests pmir IVxécntion de ce dessein, de sorte qu'eu
mcsrac temps les gardes enth^rcnt dans I» demie lune par
la pointe el Picardie pur la goi"ge, où ils tuèrent el firent
prisonniers la plus part des olficiers el soldats qui la deffen-
doieul. M. du Plessis-Belli*^re (>ar ses ordi*es et sa piéscnce
ser\it si bien luy-mesme en cette occasion avec le marquis
de Genlis, les olllcicrs conunandésdes deux corps et les vo-
lontairi's, que cette attaque réussit avanlagcusemenl. Le sîcur
du Rourdet y revnt une contusion an bras : Ponlevaize» en-
seigne de Pradel, y receut deux nnnjs<iueiados, l'une à la
main el l'autre au cor|xs qui ne sont pas dangereuses, el le
sieur Vieubourg, ayde-major des gardes, agit en C4*tle occa-
sion avec toulp la diligence possible et entra de\« premiers
Tespée à la main dans la demie lune.
Les sieuis de .Ioiiivilliei*s, capilaine de Picardie, et Cour-
tenay, lieulenanl, y furent légèrement blessés; mais le sieur
- 421 —
de Saint-Oermain, bloss*^ de plusieurs mousquolados, lui pris
et mené dans la place par les ennemis; deux sergens do la
compagnie de Genlis el un de celle de Noi/y y l'umnl lues
avec sept on Iniit soldais ci quinze ou seize autres blessés,
lanl Toccasioii lut rude.
Le lendemain, sur les dix fu-urcs du malin, les gardes
poussèrenl leur travail jusqu'à la pointe d'une autre grande
demie lune on parles finlri's du sinur de fienlis on fit un
logement sans que les funomis osassent par<ûtre pour les en
empescher. Après cela Ils denieurèreni sans aucun (sic) de-
hors de deux attaques, Picardie ayant aussi continué la
sienne.
Le lundy, les deux gi-osses pit^ces de c^non d'Engoulesrae
Furent mises en liallerio, el alors les six pièces en liiiis divers
endroits furent admirahlemcnl bien servies par In vigilance
ordinaire du sieur de I>a Louvirre. Ce mesnic juui", l^s gardes
suisses et La Mfilleraie reli'vèi-enl les gardi's et achevèrent de
pousser la tranchée au-delà de la g(irge de la demie lune,
tout à fait sur le bord du fossé, et le régimenL de Monlauzier
que releva I*icardie lit pour le moins cinquante pas de tran-
chée par la diligence et les soins particuliers de M.CIansipr,
licule-nanl-culouel de ce réginieiil qui lll un logement à ta
palissade de la pnrto Ksguière et a t'uil durant tout le siège
paroitre hautement son cœur et sa conduite.
b) mardy au malin, douzième du mois, MM. du PIcssis
el de Monlauzier, vuians que des deux costés de leur> atta-
ques ils estoienl en eslat en trois heures de temp.s de pou-
voir attacher Ir mineur à la muraille, firent sommer les eu-
neniis de se rendre, et M. dti Chanbon deux heures après
envoya le sieur de Fougère. liculeiianl-c<donel du régiment
de La Hochefoticanit. el La Serre, eapinine de son réginu^nt.
oslages pour l'aire la capitulation, et le sieur de Clausier,
lieulenanl-colonel de Monlauzier et un enseigne suisse en-
trèrent dans la citadelle aussy pour ostages.
Dunmt ce jour, M, de La Serre, l'un des ostages, alla et
— 422 —
reriiii pluMf'urï foU sur rlir«rs points àe la capitaUtioD, h-
r|iiellt^ l'iifin fui ro»clu« le soir H devott esire aécuUV i
rinslnnl quant k \a reddilion àe la ville; mais la cniîali> Au
dèf^onlrc qui (xiuvoi! arriver ontr»; h*- \\i\ vuiron>taA
t*t CiiMX qui Sf' d<.'voieiil retirer à la cii.i-....' ;ii qup MM. k^
généraux condfsccndinnil à ta différer au lendomain.
1^ moriTiuly, à neuf heures, le marquis de Gealîs, avrt
luiis les orTicicrs dfîs garde» et cent hommes destachés, se
saisirent ào h poii(> S;)int-I.uuys. et la garnison ^^stanl hors la
villf, !<•> gi'uéranx pn-réd*'.'; jiar leurs garde* y entrt'r^iilà cIh"-
val ayant entre eux monsieur l'évesque de Xaintes, et derrière
tous \v^ maréchaux de camp el autres officier!; majora avec
beaucoup dn volontains. Le p*^ii{>te, sur le visage duquH es-
toienl ptrinlt's en mesme temps rainiriron |>ï»ssét* et la joye
préitenle, réduit 'mi petit nombre cl abliiilu de la misi're et la
maladie, emploia ce qui luy ï-esia de voix à crier : Vive le ruy,
el le n^ste de la joiiméf^ À loger le>i nouveaux tiostes qui, pour
eslre en ptu:» grand nombre, luy on lurenl moins à charge
que les autres.
Lejeudy au matin se passa aux jacobins prés de la cita-
delle pour arre^ter les debtes de la garnison, en tirer les as-
.-leurances, et procurer la re:^lilution des meubles pris aux
bourgeois par les soldaU, el l'après-dinée M.M. le^>: lieuK^
nnns généraux ayant fait mettre en bataille tous les corps
de rinfanlerie à la leste de leurs quartiers et fait avancer les
compagnies de cavallerie destinées à l'escorte, allèrent avec
les mareschaux de camp el aiilivs officiers majors à la fausse
porte de la eiiadclle du coslr rie la campagne par nù devoit
sortir ta garnison, afiln (renq>escher les désordre;; que font
d ordinaire les suidais par leurs pillages; mais loultes leurs
préraiilions fnniit iiuililes, e( les (roiqies perdani loul res-
pect el conshJéialiui] pour leurs ofliciers et MM. les géné-
raux, forcèrent la cavalerie, en tiièrenl quelques mis qui
.s'opposorenl à leur fureur, se jellérenl sur li' bagage de la
garnison cl dépouillèrent enfin tous les soldau qui ne prirent
i
i
" 4-23 —
point de parly d'ahnrd avec heaiicoup d'ofïiciers; ce (|iii ne
l'iil pas ^ins eslrc souvient repousses par MM. \gs gént'raux
el leur suite, et il y en eut pii6s delraute de lues et i|uanlilé
d'autres blessrs sans qw rfUc. punition am^stasl les autres
qui se mirent en dcvuir di* tuei MM. du IMes-sis-Bellière el
de Montauzier el despouillèreiil vingt de leurs otnuiers. Ce
désordre dura jusques ii neuf heures du i<oir, el eust conti-
nu)'' tuule la nuit yi M. du t'Iessis-Bcllirre no so i'usl mis à
la teste de ce qui resloil d'officiers pour les faire entier dans
la ciladellc où ils ont esté gardés jusques à ce malin que
Tarmée ayant passé la rivière pour aller à Taillebourg.
Demain M. le marquis de Montauzicr doil envoier la yarrti-
sonavec bonne escorte jusq nés au port de Sain t-Sourin et. s'en
aller avec son rêgiuienl au siège dndil Taillebourg, que l'on
espère ne devoir pas durer longtemps, le gouverneur ayant
desjà eu quelque pourparler avec monsieur de Folluville,
maréchal de camp.
Extrait de la capitulation :
Le sieur de Ghanbort sortira le mardy au soir, 12" de ce
mois, de la ville de Xaintes avec toulle la garnison et se
retirera dans la citadelle, de laquelle il sortira le jeudy qua-
torzième dudit mois à dix heures du malin, s'il n'est aupara-
vant secouru par une année qui lace lever le siège, et cepi'n-
dant ne pourra recevoir aucunes nouvelles de monsieur le
prince ny d'aucun antre de son parly ny leur faire sçavoir
des siennes.
Ledit sieur de Chanbon avec tout ee qu'il a d'officiers el
de soldais de quelque nation qu'ils soient, sortira de la cita-
le à la façon des gens de guerre, balle en bouche, mèche
âïlumée, etc., el sera conduit par le plus court clu-niiu
jusque dans la ville de Bourg-sur-mer, en luy fournissant
une roule et l'eslappe.
Les bagages cl malades seront portés par eau jusques on
Itrouage, et les oslages de l'escorle el balleaux ne seront
renvoies qu'après leur retour.
— 424 —
Tous les canons, munitions de gv^rre et de bouche seront
laissés dans la citadelle sans pouvoir estre divertis en aucune
manière.
La garnison paiera ses debtes et restituera ce qui aura
esté pris aux bourgeois, tant de meuble que d'argent et
danrées.
Les prisonniers de part et d'autre (aits depuis le siège
seront randus et eschangés tant pour tant et homme pour
homme. Et les soldats qui auront déserté depuis la guerre
ne pourront estre repris dans les troupes de la garnison.
Fait au camp devant Xaintes, ce mardy douzième
mars 1 G52.
TABLE DES MATIERES
I. Liste des uembhbs db la Société, pa^c 1.
II. La VAtsoK DE La Madeleine a Cognac. 17; — (iènôalogie,
31 ; — 1431. Acte d'èmnncipnliun de .Tiicques de La Made-
leine, 32: — tiii. nutUicution. par Muthe Pouebier, d'une
donation par elle faite ù Jacques de l^a Madeleine, 32; — l-i45.
ReconnaiSRiinee d'avtMi, 33; — \^^i). Aveu cl di'Mioinlirement
nu comte d'Angoulème par Jean de La Madi^Ieine, ;i cause
de Bonne Rolande, sa femme, 33 ; — I ^Gfi. Haillette d'arrente-
menl conaentie |mr Jacques, Gardras et Pierre du La Made-
leine, frères, t-n fjnuur de (luillautue Kroniont, etc., 3'i ; —
1473. Lettres patentes confirmant Jacciues de La Mndeli^ine
dans In charge d"t'*Iu ordinaire en Saintonçe, 3(i ; — Uaillelle
par Jacques de La Madeleine, en faveur de Jehan Ueorget,
43; — U7C. Dunatton par Madeleine et Jeanne de Taule ù
Jacques de l^a Madeleine de tous leurs biens, 45; — 1477.
llonntion par T'ernelle Préverauden faveur de son flls^ moyen-
nant une renie viagère. 46 ; — Transaction entre Jacques de
La Madeleine et son oncle Pierre, au sujet de la maison de
La Urande, à Cognac, 4G; — 147H. Convention entre les fer-
miers du quart du sel, le pr<''vnt du port Saunierde Cognac et les
marchands de Cognac, portant rèirlcmenl contre ceux qui vont
acheter du ael ailleurs qu'à Cognac et contre le commis de
Taillebourg, 51 ; — 1480. Enquête sur le bris d'un banc dans
l'tglise de Cognac et sur les injures proféri-es contre Jacques
de La Madeleine, 57 ; — Vente à Jacques de La Madeleine |iar
Jean Dupuy et Ja<.quelte Cliathoyne, de tout le droit, partie
et portion. que Ouyon Laurcns avait sur le quiiU du sel, 137;
— 1481. Donation entre vifs consentie parlIiSliesde La Made-
leine, curé de Cberves, à son frère aine, 137 ; — Jacques de La
Madeleine accorde à Guillaume Conte droit de construire un
append, 140 ; — Procuration doanée à Jacques de La Made-
leine par Charles, comte d'Angoulème, le nommant son pro-
Archives, xxvin. atl
- 426 —
cureur général, M? ; — MAmlemenl du comte d'Ançoulème
nu rctcveur tlu ï>ort i^iiunier.dc délivrer à Jatqu^s «le L;i Ma-
deleine les fomls nécessaires au procès qu'il intente au fer-
mier du 8cl, W'i; — 1482. Aveu pur Jacques Mercier, bour-
geoEfl de Cognac, k Jacques de Lit Madeleine de ce qu'il
tient de lui. \V-\ ', — LrMlrcs du eonile li'jVngoulénic qui a»Hu-
rcnt a. Jacques de Lu Madeleine lu possession de son Her des
Coutiers, 147; — 1483. Commission de maître d'hâtcl du roi
accordée ii Jnrques de Lu Madeleine, 150 ; — Pailaiçe entre
JacqnttS de Lu Madeleine, etc., 151 ; — Extrait du tcièlnnicat
de Jacques de La Madeleine, 160; — 14ft5. t^ettrcs 'd'élargis-
sement delà prison «ccordécïi Jacques de La Madeleine, 163; —
HUO. Transaction au sujil delà succession de Jean Fréveraud
et Béatrix de Jambes entre PemcIIc Préveraud et Gille
d'Aisae, U'tl : — 1191. Parlaçe entre Jacques, Gardras et
Pierre de L:t Madelïtine. (lt>s droits sur le port Saunier, IBO ;
— Trunsaction entre lecomte d'Angouliïnie et Jacques de La
Madeleine au sujet du flcf de Coutiers, \TÎ ; — Transaction
entre Jac4|uesdc La Madeleine et Jacques Odeau, marchand,
au sujet d'un verger, 175; — liO'î. Reconnaissance de droits
seigneuriaux sur une maison dans la mouvance de l'Iiôtal de
La Madeleine, 177;— 1VJ3. Vente par Micheau Mesnard. cor-
roycur, à Jrhan Hay, boucher.de partie indivise d'un vererer à
Cog:nac, 180; — 1496. Lettres accordées par Ix>uise de Sa-
voie à Jaci|ue8 de La Madeleine, pour le conlirnier dans les
charges qu'il avait remues de son mari. 181 : ^ Aveu et dé-
nombrement rendu ù Louise do Savoie, par JacifueR de La
Madeleine, du château de Cognac, etc., 183 ; — Donation mu-
tuelle par Jacque» de La Madeleine et Marie rie Cèris, l'J2 ; —
Échange de biens entre Jacques de La Madeleine et Ho-
gier (Jiraull, seigneur du liois, 193 ; — 1502. Aveu et dénom-
br»'ment rendu par .Ican de lîi'cmond, 195 ; — 1516. Accord
entre Christophe de La Madeleine et Cîaspnr Mercier, sieur
du Plessis, au sujet du nefde Puy-Rngier, 207 ; — 15^0. Sen-
tence en faveur de Minheau Foulques par Jean de Bremont,
sieur de Balanzac, 2(17 ; — 1523. Appoinlenientenlre Margue-
rite Geay, veuve de Christophe de La Madeleine, tutrice de leur
Gis, et Jean Le Roy. par laquelle on corrige Indate d'anticipa-
tion fausHeinent ilatéi-, '208; — 1525. Compromis eulre Charles
de Bremond, Jeanne de La Madeleine et les enfants de feue
Marie doLaMadeleine.ausujet des successionsde leurs grand-
— 427 —
pùrcet grand'm^ri', 209; — IS-l.'t. Quittance de In ferme de la
SKig-Hcurie de La Madeleinr, donnée par Charles de Ilre-
mond, 'îll; — 1551. Vidirnus d'une vente de difT<>rents droitB
sur le port îjttunier par Jeun de La Madeleine. *2I"2 ; — IÔ70.
Vidimus d'un acte de vente entre Georges Fuucquct et Jean de
L;i Madcluims 214.
III. Mèlanoes. — 1301. Cession pnr Fou>{nnud et Milct. IHs et
neveu d'Esteyne, portier, à Pierre de baillieus de vingt
sous de renti- annuelle, 215; — Échange entre Pierre Bou-
eharl, Yolande de Roehofort, sa Temme, et Ouillaunic Lar-
ehevëque, seigneur de Parthenay, 216; — Vente au roi par
Ifuillaume Larchevéque de la terre de Uochefort, etc., t*21 ;
— Vente au roi par Jeanne de Rocherort de la Iroisicmc partie
de la terre iJr Rochufort, 223; — ir>8C, Érection en marquisat
de la buronnie de Pisany en Saiiitotige, 3.'i9; — IfiQ'.). Cuin-
niaiideniciit à M' Ptiiircel d'avoir à dtMivrer à M* .Sanuiel
llonnyn copie de l'acte de "^enle faite au roi par le seigneur
de Mirambeau. de la rhâtellenie d'IIiers et ville de Brouage,
"271: — IGOr». Lettre» d'Antuinclle de Pons ;i ta ducliesac de
La Trénioille. 227-*^3tl; — I60lî. Prolcatalion contre la sen-
tence rendue par le prt^sidial de i-a liochelle ronlre Knierj* de
Chnumont et Louis Du Huis. '.iB'.\; — IGI"2. Partage de la
châlellcnie de Saint-Germain de VDjrac entre les Chesnel,
364: — 1052. Juurnal <|i^ ce qui s'est passé uu siùge de
Saintes, 417; — ItJliO. Relation d'un voyage en Poitou, .\unia
et Sainlongt* jiar Claude Perrault, 330; — iri83. Acte de trans-
lation en l'église de Saint-Jean d'Angt^ly d'une reli«|ue de
saint Jean-HaptJste, 41J; — !f>Rll. Autorisation dunnùe )iar
Madeleine de t'n'quy, femme de Ch.irles-ilelçique, dut: tie Lu
TrémoMIe, à Denis (iourdon. bailli de Taillebourg, de se
transporter à Benon pour y faire l'inventaire des titres, 23U;
— I(ill(j. Arrût du parlenu-nt de Bordeaux qui ordonne l'exé-
cution en elHijie de deux parricides, 38ô ; — 1703. Cession de
deux, années de la ferme du comté du Taillebourg h René
Roitlleau par Joseph Marillel de La Courboisière, 231 ; —
1708. Lettre de Magueux relative à !a ferme île Didonne et
autres, 232; — 1709. Procuration générale de Charles-Bre-
tagne, duc de La Trt^nioille, a Marie-Madeleine de La Fayette,
son ûpuuse, 233; — 1713. Li^ttre sanii i^uscription de Mioa-
sens d'Albrel, comte de Pons, sur plusieurs familles suin-
tongeaises. 368; — 1715. Compromis entre Frédéric- CJuil-
^^
— 4?8 —
Uumi^ lie La Tt^moillc et Joseph Mnrillct de I^ Courboi-
sUtc, |>our un procès à |iro|»oti de sa çuronne, HM ; — 1717.
I*ftrlagc Tait par le slcur de Talmont , de In terre el
couiW dr Tailk'bourg et do ta pnnctpnutê de TalmoiU. '236:
— ni8. Lettre de Ghtirles de La Triîmoille u Marillt,-! dr La
CourholBitTi». fermier du comte de Tailli-liour^:. l'Ati ; —
1738 Scnlcnre ar)>ilrali' entre Fn'dénc-<.tuillAumc de La
Trémoilleet Keuaud-ConslAnce de Pons, au sujet de plusieurs
Oefs rele\aDl do Ocnouillr et de Tonn:i> -Boutonne. -^39: —
\m. Trunnactioa entre Emmanuel de Ouibal, seigneur de
l^guillac, et Jean-Antoine d'Agoult, prieur de Saint-Jean
des Arènes, relativement à des redevances, 370; — La clta-
pcllcnie de Snint-Michel et le lier de La Vigerie, 377 ; — 1758.
Vente par le duc et la duchesse d'Aiguillon au marêehnl de
âenertëre des baroiinii-s d'Arvcrt et de Saujon, S.'iS; — 1763.
Mémoire du seigneur hnron d'Ar^'ert: si la paroisse deChail-
levette relève directement de la baronnie dArvert, *272 ; —
Étal des paroisses de l'élection de Saint-Jean d'Angély, ?iï2-
326; — État général des <lomaincs du roi engagés dans la
généralité de La Rochelle: La Rochelle. Rochefort, Cognac,
I Ile de Ré, Saint-Jean d Angély, Pile dOlcron, Saintes, 336-
336; — 1767. Constitution d'aumône dotale faite par Guil-
laume Marillet de La Courboisièrc, en faveur de sa llUe car-
mélite à Saintes, 2.V); — 1782-1786. Ueaaéchemenldes marais
de Rochefort, 389.
Ohavurks. — Sceau et signature de Charles de Bremond. 211
Signature de Ix>ui8e de Savoie I8'2
TABLE ONOMASTIQUE
Par MM. Qiarlei DA.vi>tDB*lo cl Henri Jnilin.
AbherUle (Sorotnc), 83.
Abilloti rMadolpinn d), 296.
Abraham, avocat, 310,
Abxac (JacntiCs d'}, 28t>.
Acaric (Calfierinp) : — [Louis], 308;
— dPÎgTieur du Fief, 247.
Affiineur (P.). 2H.
Af/oiiaay, cant. de Saint-Savinion,
an-, do Saint-Joni) d'Angély, 293.
Afifoult ; Antoine d"), 371 ; — '(Jean-
Antoine d'i, prieur de Saint-Jean
des ArènpB, 370-377.
Ai|îUière»iCharIes.H.-A.d'),3^0,37!.
375-:i77.
Aiguillon [Duchesse d'}, 337.
Aiffre, chef-lieu de cant., arr. de
RuITcc. 335.
Ais&i- (Gilles d'), écuyer, tOO, 104,
167, 160;— (Bertrand d'I. 104.
-li'jw, fief des La Ci*opli', 310.
Alamargiit (Jean!, prêtre, 410.
AUrdittier, mas, lrt7, 200.
Albrel ! I)'', cheTali.-r. 4I'J ; — (Cé-
sar-Phébua d"| ; — Charlps-Ama*
nipu d"), 3fl8; — (Henri d"). 220 ;
— iMaricd'); — [Miosgensd}.3fl8.
Alenol 'Colast. !>2 ; — (Perrot), "i-i.
AIrsme (F»'). 266; — iChnrles-Nico-
las d*l. 336.
Ali(fro (LV). 269.
Allnrd, 3âU.
AMoAuine, liid.
Alliand, docteur-médecin, 41(1, 417.
AUanitdi, rant. de Vove«, arr. de
ChartroR. 3!H)
Allouho iGuillauine), 189, '20?
Amhérac, canl. de S.'iint-Atnniid d<r
Roixe, arr- dWngouli-me, 209, X\",.^-
AmbterUle, (ief de* La Tour du l'an,'
395. 1
Ainbleville(Jeaunc d'], 184, 188, 196.
Amclot (Marie), 316.
AneeJIflin de La Bosse, prieure des
carraêlitca, 250, 252.
Andrault (Andrée), 160.
Anijrac-Cfianipayrtp, cant. de SegOD-
zac, arr, de ('oçnae, 370.
Angclirr [Pérut *r], com. de Javre-
zac, cant. de Cognac, 33, 189, 202 ;
— chemin. 1R8. 201.
.\ngeiiiics (Charlps d'), 360.
Anglt^s, fie- f des .\gouU, 371.
An|j:liers de .loubert (D"),2"5, 476; —
de La Suussaye, 327.
Angoul^int ^Charcnte'i, 283, 3'Jl.
Angoulifnnr, paroisse de lYvèché de
Nantes, 61.
Ann^ponf, cant. de Saint-Savïoien,
•irr. de Saint-Jean d'An^t^Iy, 293.
.\nnè8 de La Mnrthouie, 379.
.Vnnc;sViC2nl. deTonnay-Boulonne,
arr. de Saint-Jean d'Angclv. 300.
AnU^iif. rivière (Charente), 145, 2(V2.
Anlfzant, com. du cant. de Saint-
Jean d'.Vnjç^Iv, 286.
Aatiçat^ [D"), 307.
Anli(;ny 'J. d"), diacre, 416.
AnvUl-; cant. do Kouillac, arr. d'Aa-
Eoiilêmc. 104.
.\rberlin (Malhurin), 42.
Arcvn, cant. de Cozes, orr. de Sain-
te», 252.
Areliiiiubflult dit d'An(;oulêmc (Jean),
ï!>.
Arr/ii.n~, chef-lieu de cant., arr. de
Jon/j»c, 159. 364.
Arcofif, châlellenie d'Aunav, 107,
lOfl. 115. 120, J9.1; — la loûr d'Ar-
conft, 156.
Ardftsis, lerre des Naillae, 104.
Ardenne (Guinot d'J, 184, 196.
Arrirnne, lief, Idfi.
— 430 —
Ar'hthnx. cntil- de Chef-Boiilonnc,
air. de Mclle. âHK.
.\r;/i-nh>n, nrr. dt- Brcssiiirc, 117.
Arponvilliers iLi"), procureur nu rliA-
IcM. 2J3.
Arm'ttrUlicr». chef-Iiou ttccnnt., arr.
(Il- NuL-trit-tp-Holrvii. ilHO.
Arf/r-rs, lovt'e (Ch.-lnr], ;i'.t7.
Arm.int iJi>.in;, nn">1rp, !i9.
Artiniid iJpan). tOO, 1(2; iHcrriard],
IKi; — jfinitônifite, X19.
Artiàud, domaine, com. do Poursay-
Gornitud, .'Jlt>.
Arnoul iCiuilIjiumc!), 98.
Ara, coni. du canl de (^Df^nac, 19,
77. 87, 3J7.
Arrrrl,cHU\.tie La Treoiblade.arr tic
Mitrerities, 25.1-270, 273-:;81
A»m»r^, ^05.
Anniér'-s. com. du fjiul. de Saint-
.ItaiidAnc^Jy. 2y«.
Asiiucmyc ' P -F. d*) ou Dusqucmie
(Pierre), 4l6.
Astinffues (Arnaud d), 82, 90; —
lBnrdold'1,82, 125 ;- i Jeanne d'),
(iK. 7(1. Hl. 86, 90, 125, 131, 133.
Auherl (Flronor). 318.
Aidwlerre (D"), Voir nnuchard.
Auli"ti<rrc, clii>r-lieu de canl., arr.
d.^ ftiirbfiieus, 2H3, 2S8.
Auhrifon ûu Aulifiuu, iiff relevant
do Cenouitlé, Hft, âiil.
Auciprc iKmiiçoise), 329.
Audarl. 330.
Audiat(LouiB).2i7. 230,231,233,2m»,
•2M. 272, 3oy, 368, 370. 377, 383.
413, 417.
Auilois (Frîioçoift), 330. i
Audouiu (Annei. 30S; — (Claude);!
~~ (Louis), mart^cbaldescampit ei
armées du roi, 320.
Audr/in, 328.
Aodiy (Les). 186.
AiiK<-'ac iGuilIcm, ûuillon d'), 168,
21)1.
AiiK<-llilniré. 2^(9.
Au'fs, tranl. do nouîllac. arr. d'An-
Ruulêtue. 1 17.
Aii'/ir, 310. Voir Le Gict/.
Aut:ier, 332.
.4jj/ai-, rniil. t\o. S.iint-Ililsiri^, nrr.
de Snînt-Jcnn dWngiUy, liO. 312
Aujiinl (CharN-.*), 321.
Auion ou .Vau/on.com.deGenouillê,
2V6, H9.
/lurna7n''.canL, dcSainUlIiUire. urr.
de Saiol-Jean d'Angély, 32i.
,^i/mW. fomlie, I«i, lOfl.
Aiin.li/. cliff-lieu de cnnt., nrr. de
Siiitit-JciMi d'Anfî^l.v. 32. 302, 310.
Aurîttud. 20(1, — {Jc-am, 2.'i7.
Auroy (Elienne). 241».
AuîW'ui* (FauiilU- . 75.
Au-**uii-e(Ji'han d'j, clcrt-, 226.
AuUioiilJcîrii-Scjîiiiud'i; _ iJeiind'l,
312; — (Ni<'ulii*d'). M, lifi. 7i. 8*.
85. 91. ÏI2, lOt, Im:,. 115. 128.
Aulhoii, rniil.de S.iînt-Ililiiire, arr.
do Saint-Jrand'Aneèly, 312. 3K3,
Aui^Hr, com. de La TiPnilibde, 2r(7.
Auvijjnt-aud (Je-in-ltaplisle d'>, 2<î8.
Arallon, com. d'Arvcrl, 274, ^7Û.
.\vril (.\nloinv), 108.
Avracri (J.). clerc, 217,
Ayr«uU (Cliarlesi. 37ÎI. 383.
Az.iy ou As».ii/. com. de Sninl-CIr^
|>in, canL. de TonnnV'< Charente,
arr. de Boclicforl. ^Vi, 243. 244,
248, 249.
B
Bahin (Jean), seigneur de Raurille ,
318.
Bfiltinol, notntre. 3*0.
lturh:iiiuioiiL (^(ûi'urien, 383.
Bacliellier fTlininas), 242.
{lsc(nit<Aif , fief de La nnclieroucAuld.
3ti'J.
ll!nini:enuT, cant. de ^Inllia, arr. de
Sainl-Jeand'Ang^ly, H)6. 318,
lln(;urigue, 327.
It.tif/nrt, cheMieii de canl., irr. de
Bnrl>ezieux, H2, '.H). 3«B.
Biiilhuui), Ballcu» (Pierre de), fténé-
chul de Sainlonge, 2IK-2t7, 210,
221.
B»Illif. cnpilaine. 30S.
Bftilly f.lc«M', î)7.
lialjinzjtr, «.■«ni, de Saujon, arr. de
Sainlc», 207, 2W), 211
linl'd^-Mxire, fli-f, nrr. dm Mareai
2N4
U-ilLinn, conl. de Malhn, ari'.de Saiat-
Jran d'An(îdly, 319. 320.
nallvde (Isalieau de), dame t)ul»oia,
.'(11»
Biillonfcati .Vnne'i. '185.
Bnmriiit I Pc ru lin dcl. 251.
B:irl>nz.irt liuillcni dr^ 100.
Barbe <<iuillaiiine), 43.
Barbeziôres (Andr^ de), 133; —
(Jean de). 84, 101; - (Pierre'. 18,
57,84,9(3, toi, 133, 136.
— 431 —
I
liarbezieux (VAurcale), 109, 31M.
Dard^aes ^Antoine), 578.
Bardoo(br). 3IK.
Ilarentiii, iatendant des ^^oériililés
de Limoges et Poili^rs, 285.
Burgrau, Z'iti.
Bargignac, lliir);in«c,noUiire.âS2,277.
Binpiin tVictnr), it'.i
RarlA (Ilugurti}, 210.
Baron (Anloinn), 100, 112; — [Mnr-
guerite), HKS.
Rirreau (M.^ avocat, .'tIR.
Barrière (Anf^élique), 2'JI ; — [Ifer-
nardl, I8+, 1117; — (Ilugucl/.
187, I9'J.
Barril [Pierre), 243.
Aatuic, canl. de Jarnac. srr. de Co-
gnac, 33*-, 37S, -H3, 4ir., U6.
Baslicr tSuzannc), 2STy.
BsudéND lie Parnbére (Ciilherine),
288.
Baudet, fermier, 376,
Baudouin i.\iiueK -i3 ; — (Marie),
29ft; — iP.i, praticien, 235; —
(Pierre). 242.
Itaurrt, cant. de Manslc, arr. de
RtilTec, 310.
Baiiicaurt, tiputenant, 418-
B«atiiJpan], :!."il>.
Beaiichamp (De), IW, 1 10 ; — (Char-
les de ; — ((^Ii8rles-nenryde),319;
— [(iuîllaume de;, 155; —f Pierre).
155. 172.
Beaiidoux (Jeanne], 381.
Heanlieu (Angi^lique de], 21)1.
SfnuiifUy fief des Liiiiren», S3.
BtaulieUt com. du cjint. de Sainl*
Claud.arr.deConfoIons (Charente).
333.
Beaumont (U^on de), évênue dcSain-
Ie9, M\.
ItMamnnl, (mhI. d'Aiithon. srr. do
Nogeni-le-nolrnn, 3110.
lieaumani-tur-Oisi^, cant. de l'isle-
Arlnin, arr. de Pontoise, 227.
Beaum/arti, com. île Chaillevetle.
2"»;. 27ri-277, 2S1. 282.
Be.turHi»-l'ur•^ta^h3, caai. de Miithn,
arr.de Saînt^Jeiin cr.\iit;r-ly. 3(0.
Heauroir, tlct de» Hi^tirlcau, 2i7.
Hectiet, 2t7; — (.^ndpét. 2*i ; —
(Louis), 247; — (Marie', 24ii; —
1 Pierre). 241
Bechet, fief, bit. de Saint-Jean d'An-
gL-lv. 2i7, 2W.
BpiJei'Ue, Qef de.^ Pons, 370.
Begeoii (Rcué-Fmnvoii de), 330.
Iteliii (llelinlj. 179.
Bf/hbri:, fief des Lt» Coigoeui, 295.
Bfllat- {llnule- Vienne), 283.
Ittïlleaii, enKei)j;ne. 420.
IMlfjiiit^ com de Noniic, cant. de
Moiitnioreau, arr. de llarbezieux,
133.
Benêtenu [Jean),2B2.
limun, canl. de Coiirçon, arr. de La
Horhelle, 230,233. 2.34, 237, 239.
Bi'rnncer, 321 .
tiftwlotir. cant. de Snint-Ililsire,
arr. de Saint-Jenn d'Angély. 313.
Berger, hanquier, 34H.
Hernerdc Xivrcy, 361.
bergère, lieutenout. 417.
Iterland [Jeanne). 384.
Bernard. 2C3. 333 ; — i Jean), 52; —
(Henri), 212, 333 ; — (Pierre), 264;
~ (Samuett, 268.
Bernardeau, 327,
Bernay ,vfiiii. de Loij)ay,a rr.de Saint-
Jean d'Angi-ly. 289.
Beniicr (Jacques', 51).
Ber&auU [Franvo'*)» 327.
Bcrthommo (Jean), 248.
Berthus(Gilberli. 242. 243.
Bertinaud, Bretinauld, neigneur de
Beauregard,282; — (Suianne),2H.
Bei-lon (Pieri-e], 25;».
Bertrand, seigneur de Varaize, 316.
Besijne. Voir Baifjncs.
Besse [De), comtesse de San&ac, 323.
BesȎ, canl. d'Aigre, arr. de Ruffec,
Ibfl.
Biai-d, com. de Saint-lllppolyt« de
Biard, cant. de Toniiny-Chnrente,
arr.de Rochefort, iOl).
nidaud (Ctiarlest ; ~ ( Eliaobeth), 246.
Bidet (Anne). 320 ; — (Jacques), 328.
Bîdier-I>util, notaire, 237.
Bifjnny, com. du cant. de Saint-Jean
d'Arci^lv. 295, 3S3.
Bifïol. H:Mf; — notaire, 252; — '.l»â-
beau dcj, 278.
Rilly (De), lienienant, 420.
Binae, moulin, com. de La Clia*
pelle, canl. de Saînt-Amand de
UoiiP. nrr. d'Angouh-mc. 333.
Binnut, Biiienu(\l»riei,231.234, 23îi.
iiimt, lier des Dupicssis- Richelieu,
2.%2.
Bissciiil. 264.
Bizat iJacqui'S de], 28'J.
Blanc- fJeanI, marchand, 385.
Bliini-heittine, 38-42.
Blanchet (Gervais), 181.
L:
— 432 —
Blniimill'Hi (Pierre), pn-lre. Mil.
Blaiivilluiii (Pieirei, HH].
fUiini!n\vanl. Ho Halh.i.tirr.dcSaiiit-
Jenii d'Ang^ly, i lîi.
m.inzin-, rhi>r-li(*u de cant., «rr.
<l'Angoul>*me, 28J.
Bléuac, 250; — 'M»* de). Xn.
Blénae, cotn. de Saint-Symphorieii,
cant. de Soinl-Aignac. arr. de
Mareanes. 29i.
Blois (Charles de), â8.
Blouc, prieiiri^. com. de Lovty, 48?-
Bocliorl. Voir Lloucharl.
Bndel (Guillaume), 24».
Boel {Ài-nAiil), chapelain de Saiat-
Forl. 217.
Boet, 226.
Uois'Charmsnt, cdoi. des Nouillers,
294, atS, 361).
BoismMson. cotn. deCoivert, 291.
BoismorvI (Jcsn). 249.
Bohrfiltm, cunl, rie Mîminbeaui «rr.
de Jocidcac, 3<>i>.
lioisroclif, coin, de Cherves, cant,
de Hognac, 338,
Ooisruini', moulin, près Rocliefort.
3:11.
Boisseau (Jean'i. 298; -> (Jeannel,
315; — (Marie); — (Marie-Anne).
298; — (Pierre}, C3|iilrtine, 87.
Baisnet/ain, ticî des Jeav, 212.
BoiKKut (Stnioii , 58. tOS.
Rnnfisf, com. de Mascray, 206.
BonCI/. 2:2.
Boiiin (Mnrc-Antotnc), prêtre, 416.
Bonnnud, Bontieau (Ililairtî), 106; —
((iiiy,. 2Sfl.
Banaemor îOe), capilaine. 417.
Boniiii), Bonnyn, receveur des do-
iiiaiues: — (Nicolas), 271, 27â.
Bonniot, 332. :J34, 3.'W.
Bonvillelte, [iiajor, 4t8.
Boi-dagcflu, 37 !î.
Bordi, caul. de Saint-Savinien, arr.
de Soifit-Jcan ^rAn^;éIy, 288. 293.
BorKO'pn(Bemart), 226.'
Bouchard < AMueril, 230; — {Ptovre),
218-223; — d'.Vubclerre (Louis).
288; — (Fniiivois). sénéchnl, l(>3.
166, 175:
Bouchol. 327.
Boucheneau, 207.
Boiiilk' de Plaisance, 269.
BouiaînritlierA 'Bernard de). 268.
Bourbon (Louise-Klisalx^th de; ; —
(Loui»> Armand de), 265.
naimleine(De\ 3IR; — [Claude deV
;tOy, 313, 317, 321.
Itounlon, 2iil.
Bourg (De ,294.
Bourif, liourff-Chartnie, cant. de
SetcoDzac, arr. de Cognac, 45, 2VS,
333, 338.
i/ou/v7aneu/"tCrcu8e;, 283.
Bourg-gur-mer, chef-lieu de cant.,
arr. de Blayc, 423
Bourrin [Mnriii), prêtre, 416.
Bouron, nolnirc. 270.
Bourreau Otliicrl, 188. 200.
Hout9»c, coin, de Richemont. arr.
de Cogunc, tOt.
Boutaud(CI ), sou«-diacre, 4t6>417.
Boulet ^ Marie), 30li.
ttoutreille, caul. de Chàteauneur,
urr. de Copnac. 45, 87, IjI. 159,
183, 195. 204,334. 3.1;..
Bouliers, com. du cant. de Co^ae,
173.
Boiitinel (Pierre I, 262.
Boiitiron iJenni, 329.
Boiiyer (Ylhier), curé, S9, 85, 96,
1S2.
Boyer, 330.
BrÀcquel de Bracqaemonl, 37-39.
lîraize. lie. 272.
Hruntiel, hois, arr. de Saint-Jean
d'Anjjély. 248.
Bnuawi, com. de Bc^taud, 277.
Hr»s*nn ou La fUiàc, étier, cora. de
La Trcmblflde. 279.
Bréhan de Plt^do (Louise-Félieil.^
de], diicheftsed'Aiguillon, $52-270.
Brehou ( Marie- Anne i.earméliU', 250,
252.
Breize, ile, com. d'Etiiule*. cant.
La Tremblade, urr. de .Marenae4,1
254.
Brvj'ji^ Itrynt, t^tang, com. des Ma-
tUes. 2.17, 2r.H.
Bremoud De), 282 ; — (Bernanl de|,
iH\. 196; — (Cnlheriiie det. 360;
— (ClinHes de', 209 211 ; — {Jean
del, 31. ton. 207; - (Pierre de).
189. 203; - d'Ars. 369; — lOuv
de , 302 ;— (Louise de), 2«9 ; —
d'OrInc, 259.
ltre»don, ratit. «le Malha, arr. de
Sainl-Jean d'Angély, 321.
BretafÇDC iJean de). Voir Moitlfort ;
— (Nicole de), 83, 28 ; — (Olivier
det, 28.
Brelinauld [llenrv de|. seigneur de
SaJDt-Seuriu^Siî. VoirBertinauId.
433
I
Brraithe.coni. de BeniST-. 389.
Brrutl~Mnrmnuil , breuit-Sfstemnuil ,
com. de Sainl-Marlin do Juillcrs,
C«ot. d'Auiiav, arr. de Sairil-Jciiii
d'Angt'lv, 10", 119, 135. 109, ^OH.
212, ait, 315,
Breval (De). 419; — maréchal Oo
camp, 4)8.
Brif-SQVi-Sfttthn, caot. du MaLha,
arr. de Sniot-JeaD d'Angély, ISS,
317.
Bricollao^c iMargtierile de), 343.
BrifbBC (DcJ. i97, 314;— dcNooiic-
rcs (Oiarles de). 205. 296.
B ris^ m hou rtj , rant. de Snint-IIilnire,
arr. de Sainl-Jcan d'Ani-ély, .113,
314.
Briv^-l»-Oaill!trde [Corrtw), 70.
Hrorhard, iCii.
tlrtvlin (François). 327.
Drono, nalnii'o, 2tf!l.
HrOBse (Jean de); — (Marguerite de),
104.
Broites ou /.('S Bmêfeti, fief des t^a
Trdmoille, 2.15
Broua(7*,com.<rilier«-Broiiagp,c«nt.
de Marcnnes, 271, 3S4-357, 183,
389.
BrouarL (Aymar), écuyer, 101, lâli.
Brouuae ]>our Broftac. chef-lieu de
caat., arr. de Barbezieux, 210.
Brugière (Jean). 185. i'il, i^.
Brun(Fran<:oifi), I5h; — iJohan), 222.
Brunel de I.a Roche, 332.
Brtizac (Marquis del, 3.1S ; — de
ilauteforl/mRrquî.s de), 314.
Bryitt, étBii^, 2.'>7. Voir lirpja.
Bufler-Tl (Mathieu), 1":2.
Buisson ((iirauU dn), pn'tiv, 66,70.
Bullion i.\nnp-Klisiibelh do), 23S ; —
(KtisaheUi de), 230.
Burfïuaul (.\rtiaul). 22ti.
Burie, chef-lieu de caul.. nrr. dr
Saiutes. 333.
Bvuac, com. de I)o1us. cant. du Chti<
(eau d'Olei'on, arr. de Marenoes.
320.
Bi/B«ar.i:om.ducdiit.dt.>Saijit4>s, 101.
Buse, tlnnu, 2S«.
Cahry ^JcanV 247.
CafTin (Jean). 201).
Cailltaud, Ciiillaiid. 237. â3A
Caillon. I«8, 302; — (Pierre), 133.
Calais (Marie de], 321.
C*lait, com. d» ^tlanaurie, caat. du
Bii^iie, arr. do Sarlat, 283.
Callandre. 332. 331, 33A.
Carainnde, 328, 312.
Cara[inna (De), commandant de la
place de Rrouajfe, 354.
('.»inprémy, canl. de Froîssy, arr. de
Clermont, 365.
Cinrié, com. deSaint-CItSmenl, 303.
Carbonier [Dei. 419.
Cardel iJudith;.. 295.
Carnut, notaire, 2S7.
CaruI, notaire, 310.
C»fff.iti-aout-Liron. pr*s Hochefort,
330.
(jirrière i Dionis de), 2fitf.
Carlcau (Jean), prêtre, 2it.
Caalnifrnc (Bichnrd), 326.
Ca»tello (Jean- Baptiste de); — (René
de), 2111.
Cauasade ,Dc), 306.
Cauntatie, lîef des (iugnnc, 106.
Celle, arr. de Saînt-Jean d'.Arigély,
245.
CcUcfrnuin, cant. de Mansle, arr. de
RulTer, 281. 323.
Or/^, nrr. de Saint-Jean d'Angély,
24î*.
Ceris (.(ean de), 133; — (Mario de\,
31, 192. 209.
Oron (Chevalier <! 330.
Chabot De , 117, 2W( ; — (Anloine),
2.1; — (François), 21; — (Geof-
froy!, 249; — (Jacques. 23; —
(JeanDe\ 117; — (Louis), 23; —
(Renaud), 23. 25.
Chaifntrlef, com. de Dompierre-sur-
nier, cant. de La Rochelle, 326.
Chaillerfitlr. cant. de Lu Treinbludo,
arr. de Mjrrenncs, 234, 272. 274,
276. 2H1.2fi2.
Chaillv |M.;, dijicre, 416.
(Ih.thts, chef-lien de cant,, arr, de
[tnrbezieui, 2.'i. 111.
t'jialoftnps-giir-l.oirf, chef-Iieu de
iMul., arr. d*Anf;<*rs, 41 i,
CA'i/ortJt, com. du (îua, cant. de Ma-
reuucs, 397.
Chniiiberhinl, viikl, 190, 204. 200.
Cfinmhfrlanf, fief, 153. 191.
Chninlus Béatris doi. 40, 104, 116,
167-169; -(Jean), (04. HO, 120,
ChitniLiuii (De), 423.
i'.hmnhon, cant dWigrefeuîlle, arr.
de Rocheforl, 301.
Chambres (Robert), prêtre, 3T7, 378,
— 434 —
Lhampayn-te, canl. tî'Oradour-sur-
Vayrc», arr. de Bocbechouarl, 2K3 ,
Champaynae^ com. tlu canl. de Jon-
zac. 3i>6.
ChAmfhiijnf. canl. de Siiial-AigUBD,
arr. Ao. Marfnnp*>, 3.16.
ChnnipaijîDac [lléliff doi, lyo, 3W4.
ChampBiivs (Heari), 62, 81. 86.
('.hnmfidotcnl, l'anl. de Saint-S»vi-
nieii, arr. de Kaint-Jcsu d*An(;t-lv,
Champfleary, Ret do la curolesso de
Cuhn. 3fîfl
C/t9inpniiroH^rr, fief, W7.
ChainpmirouArfl, M, 2i9.
l.lhampnier*^ rom. du rant, d'An>
goulome, 2X3.
Ctiumptoofau, chef-lieu de canl.,
arr. de Ctiolet, âK.
Chsrmnt, com. de Coniac, 173.
Chanbière i Pierre), 305.
Chanleloa, cnnl. de Moiilcoulaot,
arr. de Parllienay. 308.
Chanlemertc, canl de Touiihv-Bou-
toiine, arr. du Saûil-Jeau d Aogi^-
ly, 298. 2^.
Chardon iGiiîllannip], chanoine, I7S.
Charles IX, roi dp FrflDOp, 3rt2.
C/mrlea, chemin, com. de Gcnouill^,
248.
Chariot .Guillaume), 178.
Charmanl (liuillaumc dei. ^*06.
Charmant. Voir n<»$-C/utrmAnl.
CharmenA (Pierre de',, che%'alier,
IW, 2o;.
Charment, seigneurie, IKt, 196.
Charpentier <hc liost), 188.
Charra», com. de Sainl-l^nrpnL de
I^ Pr^e, canl. de Rochefort-sur-
mer, 301, 39".
Charron, .327.
C/tarroux,Bbbave ni Poiloit | Vienne)
283.
Charlon. SM, 37S.
Charlrnin (Hathë). 817.
Chartres. 330.
Chàttarfiif, t^h.'i»»affjnt^, fief, com.
<IEtâule.s. 2X1. 275, 2T<V. 2SI.
ChassefcnC-lUe;. il 8.
ChaâMcneuU, ruai, de Saint-Claud,
arr. do ('.onfoicns, 283.
Chastagner, t^halaifïner (Antoine),
181 ■ _ (Auçu*tf). 2V9: — (Louia),
305; — -ThomaB), 101. 117; —
Saint-Geor^B (Dcj, 36V.
Chàtfxu/trrnartt, com, in tmoi. de
Cogimc. 18S. 200, 20*.
CiiÂt^aa-Chett-i. com. de *rber»r*,
piHs. de Cognac, 365. 3GÏ.
Ch/Heaunfuf. chef-lieu de cant., an-.
de (>>cnac. 284. 333.
Châtraupert. marais, arr. de Maren-
nes, 27lt.
ChÂtriurenauil, 227.
Chûlfau il;/*, \-î\ 18(1. 108.201.
Chatctaillon, com. du caot, de La
Rochelle, 329, XA\.
Chatenai/. Chalenef,com.de CoctMC,
151.332.33:.
Challioyoe ^Jacquetlei, 187.
Cliaul» (Isnac), notaire, 380.
ChaumanI (Foucaud), 24^.
Chaumel. nolairt>, 210.
Cbaumont [Eli'onoro de'>. 39,>, 383;
— [Emerv de), 383-385; — ^Jo»-
chim doi,'3H3, 384.
Chauf^ac, chemin, 154.
Chauve], 255.
Chauvel (Jacques), 77, 125 ; — ^JesD),
327.
Chauvin (Guillaume). 57. 98. 133 ;
- (Jean), 117. 335; — (Pierre},
100, 117.
CA<ii/x, eoro. deCheviDcesui, rant.
de Montlieu, arr. de Jonutc, .1t4,
36r..
Chaiat {J.), diacre, 416.
Chazottn, fief des Chesoel en An-
goumois, 365. 369.
Chtneau, pré, 330.
Chenet f liois. ur^* fies \ n^oc» de The-
nac, 372.37.3. .375. 376. 377.
CI»enevi&reft(Dej. 108. lâO. I4Î; —
(Ililaire), 31, 110.
CherUonni^ret^ cant. d'Aunar. arr.
de Saint-Jean d'Angély. 31&. 3|V.
Chcrconnif, fief. 247.
Cheron de Itaiit, 18S.
Cberpenlier (Marie-Bliioche) , 319.
Chcrpcutier 'i*. I, praticicD, 377.
Cherve (De), 249.
Cherreu, com. du canl. de Cofpuc.
61. 68. 137. 147, 166. 173, 333,
338. 365.
('.hervrttef, canl. de Tonn«y-Ui>*t-
lonne.arr.deSaint-Jean d'.AnRt'Iv,
30(t,
Clbesnard, 2S7.
Cbcsnel fArlu* rie). 364; — ^Char*
lesi, seipnciir <lo Meus ; — (('bar-
les), seigneur de Rèaui, 3Q4-3M;
f
435 —
— iPninvuts); — (Ji'«n|, soigneur
•le Meus. :ïfiS: — Loiiisi, iT,.
Chevalier (Cil. <, seigneur du Treuil.
321 ; — (Eli*abelh), 257 ; - (Klien-
ne|. 3â7; - (Jean,, 100, III.
Chevtllon |T)e , SrKi.SOT.
Chèvre, noUtire, i/iV,t.
f.*/t«r^, com. fie Sitint-Ttomnin de
Benft, cNttt. de Shujod, orr. de
Saintes. l!62. 283.
Chevreuil (Nicolas- ToussniitlJ, avo-
eal. 2W.
Chez-Bois- h'errau.r, arr. de Maren-
nes, 271».
Chr^-f'.htitjn^Aa. 33H.
Chfifioiihrtl, 337.
CheZ'Pinft, cnnX. de Saujon, 2r>3.
VMmigné, fief, Silt.
ChièTres^^lathieitdej; — (l'ierrede),
312.
Chilnn (Madeleine). 29ri.
ChousotK, fief des l'aime, 3>(6.
Cholet (Claude], pKtro, H6.
Ciré, cant d'Aiîtrefeuille, arr. de
Kocherorl-sur-nier, 3iiy, 397, 398.
Citeaax, com. de Saiiit-NieL>la&-le8-
Citeaux, canl. de Nuits, arr. de
Iteaiine. 371.
Clamville(Dc), 24H, 2VJ.
Claire (.Viiselmc). prieur de Sainl-
Jean d'AnK^Iv. *l3-4i(>.
Clam. caal. de Saîut-Genis, arr. de
JoQzac. tr>8, ir>o.
CUppar. V'oirLejt ('.lapp;trl.
('laiisier, lieulenant-colonel, 421.
Claveau Gerinaîn'i, prieur lU- SbÏuI-
Cvprien de Poitiers, 413, ilS, -ilii.
Clémence, I7fi
Clî'mcut Jean), \%\.
CU^inenl Vlll. (>ape,3l"'i.
Clereau, 33^).
Clermonl (Dci. .Iran, 32.
Ctton, cant. de Saitit'Gcnis, arr. de
Jonzae, tS7.
Clomorin (De), vicaire g<*ntfral. Voir
Mnri|i]entin, .IftL
Cocuiint, nr^.voni. de Merpins, 3.17.
Coo'iar (Chiireiitcl. 17-214, 331-3.3r,.
337. — MoxiuiKMrs: i-^K''se Stiiiil-
Uger, 17. 3i. V*. U-\-lS\, |t>2; -
chapelle Sainl-Antoine. 9S, 120 \
— ch.-ipelle Saint-EJoi, «S, 76, 7« ;
— cha|rf'Ile Nntip-l>anip. 62 1 iit ;
— ehapellr Sainl-Lîeorges . 123.
— IIAtkls: AmIileriDe illôlrld).
30, 188, 200 : — aux Vassaux. Ift3.
193; — de La Madeleine, IÔ3 ; —
de» Masse). Musset. I<,>j. lOS, 2w0;
— Maison dir Lu Braride, 46-51 :
— Ljiudelle. 214; - L» Sehmde.
34: La Maindrerie, lïl et&uiv.,
11^8. — Aiimonerie, IHti. 2Ûô; —
prieuré. 70. IS.S, 1x7. IÎK>. — Con-
Fn^KiRS : (^nfrérii> du rorp!> de
Dieu, 44; — fn'Tes mineurs, 8)4,
95. — PonT*: Port on(,niil[pr,!10 ;
— sflonier. 44. 47, K2-57. 137. 170,
ÎR3, 189, 1%. 212; - des fK-res
mineurH, I4S , — tle6 moulin», 34 ;
— des jt6che«ps, 35. — Potirns:
Porto Cornerea». 47. I8Î1, 202 ; —
de» Moulins, t80; — .Saint-Martin,
U:;, iri3 ; — La Boucherie, 4(1. _
Tour du Jau, 178 ; — Nom» de ga-
bare.i. 5S.
Co(;nnnde ^(îiiilleinvne), 43.
CoifTard, 23f.
Coit-^r/,cant.de Loulay, arr.dcSainl-
Jennd*Ang(^ly,2[li.
(^olhert, évt'tjTie de Luçon, 347,
('ollierl du Terron, intendant, 30'.*,
351, .154; — (Eutrope-Céline>,30y.
)!oter Henitut). 217.
Colombier», ensrij^ne, 411^.
Combaud (Jeanne], 930.
(tombes [Aymerj*), 1^0.
Commiaes i Philippe de), scigocurde
Kochecurei*. lOfl, Wl. 120.
Commin^cs (Isabcan .!'•). i'il ; —
(Samuel de . 277, 278, 279, 280.
Compagnon (Jac<|tiefi], sci|>'ncur de
Fcusses, 374.
Comprenne [Iklaric], 327.
Coiulé (Le prince de), 362 ; — (la
firiiicesse de). 361 .
ConaLanliii. ILculenant-coloDel, 395.
Conlard iGuillauinu), 261.
Conlc (Guillaume). 3fi, 140; — [De-
nys). I4(i.
Contre, canl. d'Aunay, arr. de Saiiil-
Jcan d'An^élv, 383, 384.
Corbiru ou Corlieu (lîobesl, 2M-.
Cnnte (Jean), 187.
Conlr, 181).
CorfMi^'jtir, 204.
Corthtaan, lour (Gironde), 253, 273,
Coi lieu (François), 160; — {Michel),
330.
Coima (Pcrrot de), 217.
Coriiffoii, lief de Marie Amelot, 316.
Corlinet. tri^soriei- de France. 260.
ColarrI, notaire, 2S6; — iEliaabelh) ;
— ^Michel), 300.
— 436 —
Cotantin liitt), V2.
Coiirfpûau.cur^deTailIaol. 381, .182.
CouffousM^ic, cota, do S»inl-(:yl)Ar-
deau. cant. de Rouillac, arr. d'An-
f;ouli-ine. lUl.
Coullfau (Pierre). 32S.
Cotttonf/es, caot. de Sainl-Savinicn,
arr. de Soiot^Jean d'An^t^lv, 2^3.
Coulonge$, com. de Saint-ëulpice
de Cognac, cant. de Co^ac, 194.
Conranct, Gef, 345.
Courant, cant. de Loulay, arr. de
Saint-Jciii d'Ani^ly, '28S, 31H.
CourhoniCharles de),'294.
CoureHles, com. du cant. de Saint-
Jean d'Ane<^Iy. 280
Coitrroutmf, cinl. de Villefagnau,
arr. dcRufTec. 322.
Cnurpelfau. fief dt-s Lecrand, Hlli.
Coiirserar, i;anl. de Maths, arr. de
Saint-.Ieaii d'Ançi'lv^ 3t8.
Cùiirl tU Chéijne, 190.'
Coui'ten (Joseph de'!, capilsin», 30'î.
Conrtenny, lieutenant. 4âO.
(^oiirto»ine, 51.
CouKsol, bois, 2kB.
Coustaud (Pierre). 1(M>, (31.
Coutcaul (Charles), 329.
Coatier». Voir J.e iltmdrcl.
Couprelles, fief des Ocov. 293.
Cour, com. d'Arvcrt, 278. 2>*0.
Cozfi, chef-lieu de caut., an*, de
Sulnti'8, i^i.
Crsssou, notaire, 328, 330. 331.
C'TfMon. Cn'Hiinn, 21(1, 249,
Crw|iiy (Madeleino de), 230, 231 ; —
(Ch.-ïries, duc dej, 230.
Créquv (Armon de), 419, 420.
Creâpé, 304.
Cressé (Salomon de^, 332.
Crfis^, cant. de Mniha, arr. fie Saint-
Jean d'An^L-lv, 311).
Crib-iud (t>*|. c)ievalîer, 120.
Crouin, com. du cnnt. de (Cognac,
fiO. «8, 78. an. (211. 338,
Croze-Lemercier Tomto de), 413.
CriiRsol (Maritniri de|, 3.36; — (Dei,
sén^hal, 3i ; — iKramanucl del,
SIS; — rAnne-Charlolle de], 206;
- dl'iJia. 360.
Cugnac (Charles de . SW.
Culant jComttfue de|: — iRené.
comte de, 369; — iDe>, cupîtaine.
41î>.
Cumont «Benjamin de ; — f'Loui&e
de), 299; — d-^uisde:, 289.
Cutagu^s, nefdettaTourduPio.asS.
D
Oaijet, moulin l Charente), 334.
Dalidot, notaire, 370, 377 ; — (i^an),
étudiant en théologie ; — DoUîre,
377.
Dampierre-sur-Bouionne. cant. d'Au-
nay. arr. de Saiat-Jeau d'Angélv,
291.
Dangibeaud (Cbirle»), 17, 239.
Dan^licrde La SBas5a3re. 327.
Danti|;ny. Voir .\ntigny.
Oanvitlr, coni. d'Arrerl, 256.
i\amv, 306.
[InouBt, nnlaîre, 367.
nnrafïon I Pierre), seigneur ile Fop-
pelle, 38), 382.
Dasqueinie i Pierre;, prèli*, 416.
Daulierrioe (Robinet', 170.
Oaubinii' (Francnisl, 2^3.
Daugeac (Jean). Ô9 et suiv., 9ft.
David (Jean), 98, 248.
1>ehar jJeaïi), DOtAtre, !65.
I)ecoii>bos liiuillaume), 38*42.
Decrabon r.tac(]iics>, notaire, lt6.
OeçriiL^nol Jean., I4L
Delahau, I>elAlHin (Arnaud), Iti'. 200.
Uelafont :Rnmoancl). 180.
lielaire Thoroaa). 326.
Delarie (Arnault). 189; — (t^icrr^,
18», 203.
DeUrocbe (Pr.), aeigoeur de ï>alli-
gnuc. 368.
Oelavaiid iFyUuis), 417.
Oemonlin, 327,
lieniii Louis), 332.
Deparage (Jeanne'i, 175; — (Perro-
tin>, 144. 1(5
Deparift ^Girard), 135.
Orr/V, com. du Gun, 276.
Iles Ayguin«i iThibnu1t,>, 202.
Heslwirrfts, nulaire, 32!J.
lies Roi». 2;tt;.
[1^5 Champs it'heralier., caséine,
417.
Défi F.paux Le cooimandeurj, 315.
iJcsfdrpcs (Le P.1. cordelîer, 414.
Mrs tinJioh, 417.
|ie«. llnlleft .Jvan^2i2.
jiesidery Madeleine d<<), 371.
Lie» Laiides. 301.
L)c»maire». aotaire, 259, 259.
Eicsmaison». Voir Se^mâiMin»
De-* Marai». 3i>».
Tiesniarines (Antoin**), 317,
Dcsmeurp. notairt*. 371.
DesiDontil», 3S0;-^ (Antoiae). 379;
— 437 —
— (Salomonl, 379, 380; — (Char-
les), 379.
Despaiffnnc (Jeta), iHTi, 197.
UesriTcaux.ciipiUiDe dr raisflcau,3(>8,
Des Roches, 1:!0;— (Guyot), 2:t. 115;
— (Jcan;.iii,U5, i5y, lya, 1«5.
Dvsro^is, maître menuisier, ÏIIS.
Des Itouvillefl. V:!il.
Dexiniet de Saiiit-Simon irArrhiac
iKoscJulic), 371.
Diduutf^ com. de âaiiit-fieorRes de
Didouoe, caol. d€ Satijon, arr. de
SaialfH. iU, 233, ^36, âS'J.
Dieu Jcaa;, lUU, 111.
Binac, pré, 3^
Dir*c, com. du caol. d'Aoroulûme,
323.
Dirér, com. d'Arverl, 25*, 2î>7, 25»,
280.
Dirlan. 306. Voir Irlaod.
Dizerotte, 327.
Dœuil, cant, de Loulay, urr. de Saînl-
Jeao d'Aogély, â91.
Dolbreuze, 307.
Dolon. fief, 247.
ùonuàine au Viguyet; com. de Lu
Trrmblade, 255.
Oomi>ierr*~sur-mfr, com. du caiit.
de La Hocbelle, 327.
Don* 'Pierre), 220.
Doriac (Jean), 179.
Dorlut '^JesD), HH.
Doucot (Jean), 165.
Doys (Jehan de), 21".
Drignf^ voie, IDO.
Dfo'uet (Caiherine], 327.
Druel, 2l}â.
Duboif , Du Bois, 262, 309 ; — no-
Uire, 269;— (Louis), 383, 38*; —
(JeaD) ;— (Charles i, 38* ;~ (Louis),
38*. 385 ; — {Dernard), 335.
Du Boia de tiaint-Mand^ 2^0.
Du Boordel, capitaine, 420.
DuCauroyt'Aruiand), prieurdeSiiint-
Eutrope de Saintes, *I3, *I6.
Du ChaïuboD, *2I.
Du Cbaatenel (Jeanne), 10*.
Du Chemin, 3(J6.
Ducheaae, inf^éuieur, *08.
Du CbesDe(Jeau), lUl, 122.
Duchel (Pierre). 327.
Du Coudray, Du Coudret, 383.
Du DofïnoD, lieulenanL-colotiel, 395,
Du Fossé UMarguerile), 31*.
Du Fou (Vvoii), gouverneur, *3.
Durreaue, 30y.
Du lireoier (Frauvoise), 383.
Du Laiir«nt, 3B1.
Dutichon. :i31.
Du Mas 166, 201.
Dumoatfl (AndrcO, 3i>*.
Du MosUer Hêliv], 18V. d02.
Uuperriii (iBi-([uo*), U)0, t06.
Du H1<'Hsis. *I'J, Kt\ ; ■- dur <le Ri-
rhelieu, 276; — Beliière, 417, i20,
*23 ; — de La Uninclii-rc, pvrcjue
de Saillies, tlS. +11. *Hl; — Lian-
(^ourt (Chorles], 227 ; — Richelieu,
duc d'Aipuillon. 252*270.
Dupont (Thiboud). 31, 32. 33.62. 118.
Duponl de» Graiigcs, 330.
Du|>orUl, 2*8.
Uu Poyet iJ.-B.). diacre, *16.
tlupré, 255 ; — I Colas), clerc, 100,
Du Prc'sncaii. 30^.
liupuis.Dupuy (Anne), 271; -—(JeaD),
137.
Durand, 202.
Dusitoliève, .307.
Du Temple (Julien), 135.
Dulil, nolatre, 237.
Du Treuilh, :i2I
Diivorçirr(II(^lies), 71 ; — (Uicheau),
72.
Du Vivier» 383.
E
Cau(D'), 331.
Eti^m, caiit. de Sainl-llilaire, arr.
de Saint-Jean d'Angélv, 116, 156,
312.
Ebrnrd, liet, com, de Salles, caul.
de Seponiac, arr. de Cujftiac, 18*,
185, lyo, i!t7.
fe>/(tY/ais,cuot. de Saint-Aignan, arr.
de Marcnnes, 391, *05.
Ecoyeux (D). 333.
Kcot/'-ux, cant- tic Hurie, arr. de
Suinte;), 111. 115. 120, 151!. 185,
t«3, 197, 297.
Eloi, religieux, 378.
Ea^ilMiud (Michaud), 2*2.
Hpinay ((Claude d'), capilaine, 383 ;
— [Krançoia d"), 275 ; — iTiroo-
léon d), 277.
EpinAy, Hef des La Trémoille, 233,
23R.
Erre-Fief, Ûef, 2*7.
Esnaniles, com. du canl. de La Ro-
chclLe, 328.
Rspani^s (D'), 30û.
E$}*anne.s^ canl. de Fronlenay, arr.
de Niort, 3U7.
— 438 —
BapaiUM (D'j, 30ti.
Esparboz oc Lu»im>i> (Louis d'), â8X.
Kiwoucerl, fori'l en r.»rr. de Salnl-
JcAU dAugcly, iH~.
Eitleyue, Etiennr, porlïrr, ilâ-^17.
EvUiiUic (D';, 305.
Eïiluurni'au, l^tuurtieau (Ix^uiit), ast^
L-«l, 2<J<J ; — (Guilliumc) ; — (Mo-
risHCf, 2U.
EsUlurucau do La Tunsclic \ ¥na-
VOise). 131.
Estrûr iPaul d'|, i5(!rivftin, 3'iO.
Élmuivs, c3qI. do La Trrmltlade, arr.
do Maroaaes. 2S4.
Etim, Ealinâ, l'aiit. it<> 1^ Trem-
blode, arr. de M«renae«, £57.
Faiiis (ManiuÎB d«), 390, 3»1, 392.
39!i. :wû, vr,, 3vy. Wi.4o3, wc.
407, 408. U>*J. 410, 411, 412. 413.
Ffture. 252 ; — (Jean). 252 ; - (Jean)
dU Kléline, 81; — [JeaDn«), i:(3;
— (Sitnoo;, 5tf.
Faveroau (André], 162.
F^' de Ségcvillo, 333.
Fi^nelon «Dei, 311. Voir Sslignac.
Fénelon,2li.
Fcneiiil (Benjamin;. 32C.
/■Wuûuj.cant. de Saint-Savinien.arr.
de Saiul-Jean d'AnK^lv. 295, 296.
Feirnntl. J2tt -, — (Jvcio). prêtre, 416.
Ferroud iMiclifl), avocal. 370.
Ferrel (lîUuanv}, 327 ; — (Pniavoi»j,
prèlro, 418.
Perrière (De., 383.
Ft'trièrfs, fief des Du Bois, 384.
f'euMtcg, com.'lc ThéEAc,374.
Fevre ;H.}, 417.
Fevrcau (Ouyon), 45.
Ftef-GailUrii, ûcfdes Gnillard. 296.
figerou, coin de Boulevillc, cmil.
de Cbùteauueuf, arr. de Cognac,
187, l'.*9.
Flanaïuel. clusne, prîrs les Arène»
du Theiiac, 373.
Flt-cfaier. FUSchière iJenn), IW». 201 ;
— iMondp), 187, 2()0,
Fleur-inKeti (I)e), 24.
Foi.-iHÎn (Char)oUei, 2â9.
FqU, fief des Créquy, 230.
Follevillc (De], maréclia] de camp,
41 y, 423.
Fontainv, cum. de FonUine'ChaleQ-
drs), 311.
Fontam<r'Chaten<tray, catni.tïA.voMyt
arr. de Saint-Jean d'Angéljr, 311.
313.
Foalcignal, 184, 196.
Fantcourerte, com. du canl. de Sain-
tes. 304.
Fonftiouce, abbaye, com. de Sainl'
nn» de» ïtois, canl. île Durie. srr.
do Saintes. 47, 202.
Fonlriiay-Li'Hattue ou Fronletity-
Itohan-Hohan. ebef-lieu de canL.
arr. de Niorl, 304. 309, 3M.
Fontenay^te-Comte (Vendée), 3i<,
347.
Foulenellc, 287.
Fonlenrl, Ftmfçnjty, cciui. du eanl.
de Satat-Jeai) d'.Vng^ly, 314.
FoftêAUêitte, fief, com. de Geoouillé,
248.
Forestier, 373.
Fur>/(>/fr.com.deSaint-Snvtniea,381.
Forgue, 41'i.
Fortadet(Aiidr*), 327.
Fit»%al, roiTi. d'Arrerl. 2*5.
Fouchier (Jean\ chevalier, 119; —
iMarthe), 18, 31.32, 33, 47, 62-
140, I.V.I. 212; — (Nolot), aulre-
meiil llegralier, 34 ; —(Lest, I7tl.
Fûu^^re' l>e).Ueulenant-colonel,421.
A'ofi7'>rof/e,coin.deSaint-Cn^pia,245.
Foiiigerat {lie), 209.
Fou)(|iioâ (\licheau', 207.
Foui]iKiul, portier, 215-217,
Fouijuet ' MArie-Mudrletne), 314.
Foiirag, com. du canl. de Hocheforl,
223, 227. 397, 3y8.
FoureMon (De), 252.
Fourré (Charles), seig-oeur de D«m-
pierre-Rur-Doutoane, 291.
FouAftard Cl.), diacre, 416.
Fradin (.lean). 169.
Fr.ii»ni*Jtu,com.ii'\l»imps, 317. 318.
Frcintau, Qcf dc^t Moiiti^'ny, 165.
Fretard (Le cho%'alit'r di-), 3t9.
FromenlinfBemnrdj, IVO. 204.
Fromont, 236 ; — (Guillaume), 34,
57, 61.
Fro^deb(t^uf (De) ; — (Jean do); —
(Jeanne). 133.
FrottMr. lief des Dupleftsig, 265.
Fronttnuu. Voir Fontenay.
Furton (Pierre), 42.
Gabaret, 328 ; — capîtatae de vais-
seau, 349.
Gaboriau (Simon), 3S6.
I
— 439 —
Gidemoulins 'Andrùde], 1i8.
Gidetnoulina, com. de Sainl-Drice.
câDt. de Coguac, ii3, 133, IS2.
153, 332.
Gadouyn (Maurice), maire de Saint-
Je»D d'AiigcIy ; — (Sébastien),
ftieur de La Madeleine, 385.
Cadras [Jean), 20S.
Gailbnrt.GaillurdilJuillaumeJ, clerc,
2?J-— Jean), 256;— (Charles);
— (Jacques), 296.
Galan (Etienue), sous-diacre, 416,
417.
Galas (Drouiii). 1*^6.
Gatteborl. aveuue, com. de La Trem-
btade, 257.
Gallet (Allain), 55.
GaUcrt, 2ri6.
GaiilODoet (Sauvaire), 300.
Gargoulleau (De*, 32S.
G*rnao(i, com. de Hoursay-Gartiaud,
cant. de Suiiit-Jeaci d'Augély, 316.
Garnier, 2rt2 ; — (Ixjuis), médecin,
21 fc.
Garréclié (Daniel], 263.
GascoQ (Jean), 262.
GaBleuil (François), 124; — (Jacques),
frère. 62^ 70.
Gâlechien, lier, com. de Jâvreuc,
caot. de Cognac, 32.
Gauthej, iagéoieur, 343.
Geandron, 242.
Geisla, 319.
Gelinard (Emmanuel), seigneur de
Varaixe. 314.
GenetiD (Jean), 257.
Geiuuil, fo»s«^, 280.
Gcnlis [Marquifl de), 417, il8, 420-
422.
Ctnouillé, cant, deTonnay-Charente,
arr. de Hochefort, 239-24», 302. 370.
OenMC-la-Patuil, canl. de Sefçonzac,
arr. de Cogiiui', iy.\, \'i)l, 204,206.
Oentéy cant. de Segoniac, arr. de
Cognac, 59, 152, 154. 184-11)1, 196-
203.
Gentil (Salmon), 144; — (Seguiu],
seigneur de Brassaud ; — (Marie-
Françoise), 277.
Gentille lAnne), 373.
GeofTré (Jacques), 380.
Geoffroy (Henri), 60; — (Smanne),
331.
Georges, 257. "
Georget (Je«n), 36 ; — poissonnier,
43, 162.
Géraud, G^rault, 188 ; — (Jean), 166;
— (Marcp ; — (Hoger), 193.
Germon, 257; — (Jean;, 256.
Gervais, notaire, 265-267.
Gihaull de La Cbarpenlerie, avocat,
235, 236.
Gihournv. caiil. de Matha, arr. de
Srtint-Jenn d'AnK^ly, 311.
Gilleaudeaux, 243.
(iillier (Jacques), 42; — (Etienne);
— (Jeanne), 160.
Gimeux, com. du cant. de (Jognac,
186, 189. 203, SOS.
Gimon(Ary), 186, 198.
Girardeau iJacque»), 337.
Giraud, Girault, 190; — frère, 85,
86 ; — de La Croix (Jeun.i, 2S0.
Ginnonl-Maîraud. 255.
Girol, passage (Charente), 335.
Godet, notaire. 275.
GomUaud, GomhauU (De), 368; —
iGaliricl de), 369 ; — ; Henri de),
246. 249; — (Marie de). 369; _
(Suzanne de), 369 ; — de Champ-
fleury, abbé de Villara, 3139 ; —
I Henry), 383 ;— (Suïaune). 294.
Goroont (De), avocwt, 339, 340, 347,
3:11,355, 359.
(tondi (De), cardinal, 361.
Gondonvillici-s (AL), capitaine, 418,
4IÛ.
Oontard iBertrand). 212.
Gon(aut-ftLroii((^hnrli's- Armand de),
maréchal de France, 313.
Goron, nolairp, 380.
Gttrrie fMicheau), 52.
Gouflult (Ht-Iiesj, 32; — (Jean), 32,
100, 111 ; — (Pierre). 100. 107.
Gougé, moulin (Charente), 334,
Gougneau, notaire, 235.
Goulâril (Jacqueft-Martel de) ; — [Ga-
liriel det. 315.
CouUartUFrédéric);— (Gahriel),29e.
Goiitniers (Pierre det, 385-389; —
(Frôdéric de) ; — (Hené île); —
I Frédéric de), seigneur de La Gi-
chelii-'re, 385.
Gourdoi), bailli de Taillebourg, 330.
Goiirnay (De), 308.
Gourrault (CqIds). 178.
Goursel, moulin (Clinrentcj, 33!».
GourvUhfte, cant.de Matha, arr. de
Saint-Jean d'Angély, 313.
Gousse iG.), seigneur de Puvballon,
313.
Gouy (Suzanne dcj ; — (Louis de),
305.
— 440 —
Graion, 327.
Graiidcoiag, aolaire, 341,
Grandyent, (jrand'Jean, com. de
Satnt-SavinieD, arr. de SaÎQt-Jeao
dAogily, 295, 296.
Grantizay, cant. de Beauvoir, arr.
de Nîort, 34>t(.
Grange» (Charloltc de), 320.
Grant (.loscliim), 1(11, 102, 122;»
plasLrctir, t52.
Grasscl (Jaci{iies), 329.
Gr^aulme, .118.
Ureeii de Sainl-Marsaull, 332 ; —
(Esiiiei-), ays.
Grtsleroau (Jeaa), 336.
Grcsseau, 327.
Grt'ssewichiMnrthe-Fabricedf^j, 315.
Griffon t.Jean), 280; — ^Pie^^e), su-
Îérii'or des religîeui de Saiut-
ean d'Angély, 3IG.
Gpolier(Naudiii), 198.
Geôlière iGuîll<*ii)i>te'|, 94.
Git^lleau de Cburot, 2i4,
Grouchis (M. de}, &ouâ-prieur des
carmélites, âSO, 2S3.
Graussard d'Aoglars .Marie], 319.
Grousseau (Calhi^rine), 318.
Gu^au de Reversenux (Alexandriiie),
391. 392 ; — [Jean-l'hilippe-lsaacj,
intendant de La Hochelle, 390, 391,
395. 3'JÎ, W2, 405, 413.
Guenderm, 173.
Guénégaud (Madeleine de}, 368.
Guenon (Guillaume.! , 55.
OuerchfvUte, canl. de La Qiapelle-
la-Rcine, ajr. de Fontainebleau,
227-230.
Guéri (Jacques), 327.
Guériii, avoeni, 33r» ; — notaire, 193 ;
— (Pierre), 242 ; — (Tboniasi . 250,
257.
Guérileau tlls. 33S.
Guibal (Emmanuel de). 370-377; —
(Rose-FrançoiBc de), 371.
Guibcrl (Ik'licj, valet, 100;— (I^ouis),
301 ; — (Pierre^ clere, 226.
Guicliard 'Joaué/, 330.
Guiffnnrd lAntoinel, 329.
Guirbim.Guillein Jean), 00,93, 144;
— (Hf^lirs), 47.
Guillard (Jacques). 329.
Guillaume, notoire. 47; — ducd'Aqui-
taîne, 314.
Gnillevert (Jean), 194.
Guillpt; - de La Fontenetle, 333.
Guillol (Jean), 100, 110.
Guimelier (Guillaume), 58.
Guinaudeau de Monligny, 312.
Guinei, 209.
Guinot (Bernard), 287 ; -~ fNicolas),
seigneur de Uercie, 276.
Guioo, notairv, 381.
GuiisalltSf com. de Vindclle. caoL
d'Hiersac, arr. d'AngouIcme. 324.
GuitondeMaulévrierlAutcu»!?). 293.
Guiirea, flet des Chièvre*. 312.
Guittard (Ctij, prieur do S»inl-Sa»i-
nien, 379.
Ourtrnivcr. marais, 258.
Guysrd (ICtienni- , prêtre, 416.
Guybcrl iMarîc»; — (Pierre). 389.
Guyiiar (Jeani, <îO,
Guync)>L*r(tJean|.4i; — i^GuïHaune),
185, 197 ; — (Pierr*). IN8. 20t.
Guyticg, cbef-lieu de cant , arr. de
Boulogne -sur- mer, 233.
Guyool ^Tlernan]), seigneur de Ijûn-
lay, 280.
Guyon [Gilles); — (Laurent), 137.
Guyot (Loiiifi), «eigneur de Moragne,
303.
H
//.-li/nps.cant.de Malba, arr.de Saint-
Jean d'Aogély, 103, 317.
Ifama, 371.
Hay (Jean), 180.
llébrard, dit Laroche. SM.
HJbra» [Famille des). 170. Viur
lûbrard.
Hélies (.Marie), 312.
Héliot (Jeanj, dit Rocheniull.130.
Henri I" de Bourbon ; — M. urinée
de Condé, 302 ; — 1 1 1, rui de France.
362 ; - IV, roi de France. 227, 361.
362.
Herbert, Uerbel (EliMbeth), 246.
383 ; — fGuielj, 245 ; — (Poioçoo-
net), S4:i.
Ilermant Jlélie»), pnHrc, 47.
//rrpM, com dfOourbillac.arr.d'An-
gojlôme, Z'Hi.
Herpin (Poinsc>l;, aS.
Hcase-Cassel (Amélie d'\, 230.
y/ierj,COm. d'IIiers-Rrouagr, 271.
Uitrs-BrOHiige, com. du cant, de
Marennes, 272.
Hilduvn. abbé de Salut-JettO d'An-
gélv, 219.
HiîlaiVet. 23?..
IJorric (Clirélien),î99; — (Françoii);
— de La RodietitUy (Emmanuel};
— (Franvois), 37t.
I
— «I —
Horry. £62.
Molman (Sutiiiioe). 29Q.
Ilulx^rt, veuvt» Ll> (:iiasst<ur, 3:ïI.
)lult«»u (Judilb), 371.
I
Iriand [D'j, 306. :i07.
Isie (Danteii, «pigneiir de- l.a Cure,
3tÙ; — (Sara), dame de La Vi^-
ric, 3aO.
.1
Jtcqiinrt, 334.
Jifourma, Jnrourina, aoUire, 193.
Jambes. Voir Cliomhes.
Jdtneu .François,, 21), 213, 21V
Jnrn-tc, cbL'f-lieu de cnnl.. urr. de
CoifnBc. I5'J. L»HV. ;t:t.i. ;(3t.
Jsmac de Oartiv-EpiiQ [Maurice dei.
326.
Jarry i Henry), 316.
Jsii (Jean de), ^arde du sceau, 193
Jtvreinc, cam. du ctint. de Cogniic,
n, S9, 1*5. I«'.>, Uti.
Jbv iMorjfiierilel, 31, âiW ; — [Phi-
iippoi. m.
Scan dit Iticheranll (lléliot). 5fl.
Jcnn-le-lïon. 285.
Jcanyvel, 00.
Jenicut. menuisier. Voir Panaetîer.
JrlteffU, Gelff^ue, 18V.
Jolict (Louisi, 3Sfr.
Joinvillient (De), eapiUiae, 430.
Joiae (Arnaut), \HT,, lin.
Jolljf, ptv, seigneurie de Pr^-^uillac.
373.
Jonrrlh, t-ant, de Jussey, iirr. de
Vcsoul, 233.
JonzMC ll>f), 2y7.
Josseim {Henri), 101, 123.
JouAi*. flerdes Turi'in. 2'J8.
Joulrur I Pierre!, 32fl.
Joumard (Hobert de), 24"
JousReaume (Jean), 'Jl, 92, 126; —
(Louis ,8S, I2tl:— (Louis), dit de
La Madileinc, Oy, 78, 102.
Joyer >Hi''uri'. 364.
Juyeiii, fief. 286.
Julien-Laferrièrc, nolnire, 2311.
iuUieo ;.\ui&ury),42;— prnUcien,252.
Lit iiaraut/er(>, coiu. do Moremy.Syô.
La Burbevune. poiil, cura. d'Arvert.
Archivas, xxviii.
Ijiliarrc (Aymar df], 187.
La Bsrreil)e).âL-igiicurdu Lyon, 306.
La Itarre, cota, de (ieiioiiilli'', 24',l.
Lu UnQZfrlfe, com. de Cognai;, l.M.
La Ufiiaaie, coin, du ranl. de Saint-
Jean d'Angély, 287, 288.
La Ihrtini^rf, com. Uc Clinnlemerle,
La fkiixif<rre iDe), 261».
/..i Ilonrif. coùt. de Hocbefort-«ur-
mer, 331.
La lîauvhei-ie, La Itoulfurrii-^ (lef,
coni. de Saint-Ouen, cnnl, do Ma-
Ibn, arr. de Saint-Jean d'Angt^lv,
Ît2. IW. 150.
La Uoiilaye (Le mar<|uiit dej, 2113, 21)4.
La llrnndc lt)e), HU.
La ttraïute, I2j.
La Itmlàniiière, cani, de Itocbefort,
3y7. ;iy8.
La Uri*ioirc, com. de Tonnay-Cha-
r<-nte,38<J, 3»6, 40S, 408. Mf). 411.
/.a Uristetière, com. d'Ecbitluîs, 409.
L«/frwsjaf£/i>re, com.de Taillelmurg,
cant. de Saiul-Savinien, 38r,.387.
La Brousse, La Rro»se ( f'':iiuille de],
69. 75, 107, Hl9; — {UH'ws de),
lli;-fj»c<]uesfle . HW, | U, 121;
— (Louis de), III. IS8. 160.
La Itraitane, cant. de Matha, arr. de
Saint-Jean «l'Angtfdy, 314.
[.a Hroitase, L^ ttrintafs, com. de
lUanzac, an-. île Ssiiil-Jcan d'.\n-
gély, 107, 108, lt!i, 118, llî», 127.
156. 160.
La (:.th,tnc </«■ ytonin, 331.
Lu (l^liane ih'a t*ofles, XiO.
Lu C-tltatie titi Mar.tîa, 330.
La Cutuin^-TaUtn, 408.
/..i {'ailiefuiin-hf th» j1/(tf'r«,bois,oum.
lie Saujon, 262.
La CaiHelière., lief des Chevalier, 321.
La tlanonnerie, com. de lli^aux, canl,
de Jonzac, 307.
La Laae, lier dpfi l'ons. 310,317.
l^aCffsaaigue (Elidabetb dei, âiO 243,
240 ; — (Franvois doi, 240 ; ~ {Jean
dej. 243.
La Lai'e, com. de Saiot-Sarlnien,
382. 383.
La Cba'mc [Mûrie de], 21)9.
La Charnhre-}htiume, terrier, com.
de Koyni), 273.
La Chapelle, moulin (Charcute], 334.
La C/tafttUr-tS.'il'yn, com. dit canl. de
Saial-Jcau d'Au(;^-ly. 287.
SB
— U-2 —
/,,■! C.htrri'-v, atm. ilt- tiotfiiar. IT.'t.
/,i tih.-isl.iii/iffui'', liff lies Vivuiiiie,
|,:i CIkmiiI .1. . i|i;icr<>. Ui>.
Lit i:)iiMi.l.-iir fJr . iill.
/,.* <Ui't'\ t"'!!!'!-, roiii. lU' I,;i Ticm-
l.l.i.lr. :>:;t.
/,;i l'.innhf f/ii Mua, Wt'l.
1..1 l'.itmin:tittIiTii\ moiilli). runi. <ie
I.HCi)iii|ii<- l.iiili'fiitl. icli>;i<-iix, 41)').
I.n ('.•lumissiitn, roin. tic N^-iilli'S. 'H>!i,
LaCoiir Hcrtrandiii"), i'-'M, (IT, O'.t.
Tti, TK, N2, ST.'.'d, y^-iio, li'». ii;i.
|:U ; — (iuilliiumc de . lS-;{it. Htl-
t:i, ">7-i:iti. i:i2, lJ*«.ilHl;— Jcim
<l.*j, iN-:tn, y7-i:jr..
A.1 l'.fnir, iicf, iT,
/..i l'.tiurlmisit-i'e, (icf des Ma ri Ilot,
Art (liturtiniie, roni. «lu ciiiil, iJ'Aii-
^oult-ini'. 2k:i.
/-.i Courr.nli; cum. de Miireuil, caiil,
de Itoiiilliir, iiri'. d'Aii^oiil<-me, 31,
011, lUH, l:»l. 17(1.
La Court, coiii. de l.ti ïrt'mlilado.
I^ tl'uitiirc Ile), profcssriir, 'i.'M.
Lit (îimtiiri; coin, de (jcntr, c.iiil (!(•
Si'j;()ii/.ai'.;irr, de (^u^iiac, !*<:>, l'.tï*.
L;i CnUinii-rf, i'wî, coin, de (îniiid-
jicdt, l'iinl. de SaînI-Sitviiiieii, ;irr,
.te Sitinl-.Icaii d'Aii-j-ly. i»i:.. -JIS.
l.:i Croix (|)c . :i-y, ; (iiiilliiiiiiie
dr . n.'.l.
/..i t:r»i.r Snin!-J:ir-/ii,-s, •ISti.
].:\ i:i'i>|>l<- ,liMn-Is;i;<i- dr|. .'Il'l.
I.a l'.'niicnc l)r . :iiM.
/,.'! /■'.M/'' i/i- .V.ifi'/c', licl' di"s l!i-mi-
t:i..il\, :f^:i.
I,:i l'':.vflle Mari.' M;i.l.-l.-iii.- d.--,
■j:t:{, L'iCi.
/,,! /■'.■|'/(»//''. cnm. de S:ii[il-I>t'iiis d\i
l'iii,' lisT.
/,.( /■■'■,■,■, -_';'.;t.
A.i i'rrt''; abliaye. l^Sli.
Lfi Fiil.' il>.- . ;dil)r di' Sai[it-Jcan
d'Aii-.-l_v. :tiwi. :tii.
l,;i l'eniiilii'ic iDc). '.Ui'.l.
Ln {■'nl.'ilii-ro. vm. d'Aiilc/;tiil, ii.si).
La Kun-sl d'Aiillmn (De,. itS.t.
La [■'nn-s' du Vi^iu'au (De , ;fii:!.
/..( {■'iin'-l, loin, lit' Itoelieriiit-siif-
in.T. .t:in.
/.,( I-'orrt. tii-r, |ir'"'s Siniil-.lcaLi dWii-
K'-l.v. :Mr..
La Fra^rne De), ;108.
La Fraint>oisièrt> (De), commissaire
des puerres, ;t''i.'i.
L:i Fr^'IH'i-i'. cant. de Saint-llilaire,
aif. <ie Saiiil-Jean d'Angély. iUfi.
/..■( h'ri'ijunnii-rr, roni. d'Eeurat. canl.
de Saillies, ItS.";, .WS.
L:i h'ri>n.iilf, coin, de Merpins, canl.
de Connac. ISti, l'm, llUt. 204.
/„'( /■'««<»/(> rf, liefdes Gonmard, 247.
/..i ti:n-hftiiT'\ lîef des tiuiimiers,
;txr,. ;i><7.
/,.( H;ir'-iiio' de liQnm-f.ird, IkïÎs, iSS.
/-.'* fian-nne «/fs Mnlhea, Ijois, 258.
Lajjarosse, :(2'J.
/,,i fii-néhmzf, tief des Gousse, ^tl3.
/-.'i f ii^ri' ou Uretxndi^re, cant. de Ro-
cbefucl, ;i97.
/,.■! fUrHnlièrt; maruis, cont. de Fou-
ras, a',t7. §10.
/.a (iirHud, com. d'Asnïères, 290.
Lat,'iiv-l*oiilhiers, 3<iy.
/,.•( (irundf'M.ilarie, 250.
/-.i fir.ifuJe Touche lirelay , bois ,
eaiiL de Saujan, 2ii;L
Lafrraiijît' (Isaac de), 290.
Lu (iruHi/e, â»(i.
/-.'( 'ir.mjc, com. de Hochefort, 33L
La (îrênerie, com. de Puy du Lac,
tt\K
L;i r,n-re, M 7.
L;t (iri'ri\ lîef des La Trt-moille, 239,
/-.'( f i rnllerie.t:om .(\e Courcelles, 2S6.
/,,! (irnlli.-n: lier de Lostange, ;t20.
/,.! f irii.ise- Tiin/iff le lies i)''raux, Ciim.
di- La Tnuihla.t.'. ^7'.». 2S0.
/.■( f'iiiielt.tiiliêre, r»iiii. de Pivf;uil-
hu\ ;it:;.
I.'.\f/iii/l;i>-, clirnaL eijin. d "Arvert,
La Il.ive He). ilO.
l.iii.lrt" .Iran . :):!;;.
Laiiii' ((^iillicriiie). .'t'''.'.
Laisiii' (liuillaiiino , <;.irdi- ilu sceau,
jiji;»', ifi!, :ii, i.i, »7,IH(); — Jac(|ues).
jnj;i', [lotairi', 4ri, .'iO, 163 ; —
.Jacques), bachelier. IS1 ; — (Jean),
17'.'.
/..( J.ilh't, com. de Saint-Denis du
l'in. JS7.
L:i Jurrelie, L.i J.irfllre, fief, coin, de
irenouillr. i'tO
La .larrie, ca|iil.tiiie, 3M3, ItSi.
/..i .hirrie, clief-Meu de canl., an-, de
La Horlielle, 2S7.
/..i J;iriii--.\iiiloitin. caiil lie Loiilay,
air. de Saiiil-Jeaii dAuyélv, 2ilO.
— 443 —
.a Jument, purl, com. d*Arvert, 27«.
,« Jutlirr, La Jnslire ilr Bourdon,
com. He Saujon, 2fil, 2iîi.
' L* Liti'iW, CKtn. il'Asnières, U'iO.
La Laudc, 261
Laude, fief, Com. île Lh Treui-
Iliade, 231.
la L»»ie, com, dr I^ Tmnhludc,
\ateard, com. de Saint-lliljilrf, orr.
de Suiiil-Jc;>u d"Aiii,'(-I>-. 2'.W, ;M5.
rXa l.i'tnu, niunla^uû, JU*.
' La Li-ut;irfJtfrii'y com. de NoniiC, arr.
de Uorbetieiix, i:i3.
iLalpu, '2'Mt.
[t'Mtrii, com. d*A«iitèreK, 2<J6.
iLii I.otivii-re (De), iil.
La ^Inrlelpine (Anne de), 31, »iii»
IjdicLiP, 508; — (Cil ris top lie dcf,
31,115,20':;— iliardrasilo, âS.
31, u.vi, m, lii. iii, ly^, im,
155 el suiv., 161. IflU, HO; -
iJUlies. IK'liol de;. 31. lltT. ICI.
I6G; — (Jaciiiies dej, I», 31,
32-210;— ;j!icciucsde),p(re.i:>, 31,
32,3i,4:),+ti-'H. ST. W. 'Ji, MM), 1 U,
KG. 122, 130. lOU. 102, 107, 1(.H ;
- ^Jcandu•|,27. 31, 32. B7, MO, 'H.
iO», HO. ni\ H7, 120. 122, 13M,
15y.i:0,208,2l2,2H;— iJcatinedei,
31, 102, 2yy; - (Uuisdc).2ii. m,
120, 132; — (Maigiieiile de). 31,
lyy, 20fl; — (Marie de), 31, 102.
20y;— Pierre de), 2i. 31. 3», 43.
W 4«-3l, 66, 77. lUO, lOfi. 111,112,
lia. ii7. 127, i:ir., loi. i70, m.
Lit Mndeleine, cant. dfî Spjjunzac,
arr. de Copiac, 27, I Vî, 211.
i,a M»ijàetrinc, fiel des tiudouyn,
385.
Lu Maire, canal, 372.
La ?klnrrr, boïj^, 2:>î.
La Mni-lhii^re, 2H7.
La Murtutiriic(Ji>an de], 381, 3K2.
LaiithaUf H:ùlv&-iinSardj, 2», 131.
I^inhert (iacques), 330.
La Meilleraie, i21.
La Ménagerie ou Menayerie,Taélainc,
262.
Lh MpRseli^re (De), pivtrc, 334.
Lamet lAndié), 32y.
Lamorcau, com. d'Aaaièpcs, 2UC.
La Morinerie (Ile). 271, llHi.
La Mothe, fiet des Liérault, 106.
/,! Muthe-thritleilti, inoiiliti, 33t.
La Ïi]olhr-Foui|ué (Ilector-Luuisdc),
2D'J, 30U; — tUearyde), £41.
Ln .1fo/AeSaiitf-C7au</,com.deSaiol-
(^laud, nrr. de CoiifoieuH, 133.
La Molle âniiil-Suriu (Uci, capitaine,
*I9.
L.i MaulimUc. ûef, 27U.
L'imln, eoiu. diiemit. de Saint-Jean
d'AnK-ély. 2R0. 301.
Laiidi-eau lA.-E.;, avoc.il, 37i.
Laiidric, 1»K.
Uincau. pn-lre, "îtit.
Lan(;1nis, 26k
Lan'juiUvn, euni. de Sainl-Germaiii
de Vilirnc, 3iiii.
La l'cnguilUre. ISy. 202.
La pLTSonno(JenH-Kranvoisde|,2ttC.
La hcrlasuerir, 286.
La Petite- Fhn'Ire, com. de Tonnav-
Chareiile, 302.
La Pclilt^Toufhe lirehy, bois, caoL
de Snujon, 263.
L.i i'oterugnière uu mieux La Poilevi-
nièrf, com. de l'rcgiiillac, 373,37*.
La Poyaiie, (îef des Moridi. 51 ; —
com. de (jimeu\, canl. de Cognac,
1S9, 203.
La Pni'i", tiei des Du Bois, 383.
La l'rt'tj.'issr, La l'rei/ane, fief des La
Madeleine, com. de Cognac, 31,
170.
La f'rit'tle Tenw ni, com. ÙQ 7 vmnal,
2'.i;î.
La l'rettv, 286.
L'ArU-tcrie, 222.
L.irray, c-om. du canl. de Tours, 2riï.
LBrcIievërjuc (CruiDjiume), seigneur
de Purllu-nin. 21M, 2(0, 221.
I.nnli^iiirro, riotaln*, 269.
La /tc/iEf/i(ie, com, de Laleii, caiit.
de La Hochelle, 328.
La Itevétizvn-Chabot, com. Je Beuu-
voir, nrr. de Niorl, 307.
La Rivière. 2ri7.
La Hitièrc, com. de Iïfim|iierre-sur-
Ilontoiuie, cant. d'Anniiy, 111.
Ln Koclie (De). 371, 37(;, 377; —
(Heii^de). 214,
La Hoche. 2tt.
La Hoche-Andry (François de), 158,
160 i — {Louis), 158, 100.
La Hoche'Andry, com. de Bouliers-
■mr-Doémc, canl. d*' Blnniac, «rr.
d'AnçoulOme, 100.
La Ilocliebeaucourl (Frau^'uix de),
208.
La liochechniaif. canl. de S«iul-Au-
Uis, nrr. de ItiWroc. 3%.
U KqcIic du Mayiic(Dc), 903.
— 445 —
L'Kearl, domsinct, com. do Kainl-
Tmjan, canl. (!(• Cogitar. .1)2.
Le Chaaieur, notaire, 3Ari, itiS.
Le (Iba&sotir. Xi\.
Le Ch:ifeati d'Oli-roit, chef-liou de
CADt., arr. «ic Marouiic», 312.
ie Chut/, Miil. de Saujan. «rr. de
Le Clerc, ingciiieur, MH.
Le Ctatmu, com. de Hif>niiv, câni. dr
Saint-Jeand'AngL^y. 219, âl9, â2l,
.183.
LftCîuscAU, com. de Mazcrsy, 295,
296, Voir au»»! Hiifnii/.
LfCluf^a, Ûefde^Uu'oe, 133.
Lecoiffnoux ifjnbriol). luun^uis de
Bifllabre ; — (J(icr|ue»), pri-sideal à
morhcr.aflS, Wi.
I* Comle. DuUirc. 26Ï», 270.
le Cormier, com . do Genoiiill^, ZlS.
Le Comtrel oit f'.fiulifrx, fiof, com.
de Coffncic, 27, ((', 173.
/.tf IMhal iCharrntel, roni. de <îi>-
nouillaL*, cmit. di? Sfiiitt-Claud.arr.
de (k)Dfolen&, 338
Li Dorai, cheMicu de cnot.. orr. de
Bellnc, 3!S3.
LeÙoulKt,com. du cant. de Saintes,
301.
Lefebvre (D.l, 415.
Lefforl, roin. de roivcrt. 2ÏII.
/.<• FtV/', fief de» Acarrv, 24".
Z.e Foailtoux, com. a'Arvert, 2Î)4,
S77-a82.
J!.e Four ilt'» i'.hamfta, com. de I.a
Trcmblnde. 255.
iLe Frnignt'nu, Le Frmne.in, com.
d'Ilsinip», C3[it. (Il' Miilh.!, arr.
deSainl-Jean tr.Vngt^ly. 103.
Le Frai'jntj, tjn Frenne, 'i\^, Ïi6.
Lt Fr^lfrie, 115.
Le Fresne. com. de Gi.'notiilK^. i^H.
Le Frctne, nerde!> MminionI, 24'i.
Lf nullrns, fief des Hivrric, 29».
Le fiit^/,c-anl. d'.Viinay, nrr, deSaint-
Jeaii d Angélv, 310.
J.é>jte, 195.
Legfiind ^Charles), seigneur do Coui^
petcan. 315.
Le OrRn't-ftnuron (Clinrenlel. 338.
Lr Grand- Uretiil, liof des L(^>ti|;onc,
290. :i*»l .
Le Granri- Champ, com. de Saiiil-
Germain de Vihrac, 306. |
Le Oranrt-Fî'^, fief des Drun, 1511.
Le (.iran<t-l*/ti-c, 337.
Le ftrjirt't'l'r^, com. de Saujon, 261,
Le r.ri,Ufl. fit-r <ii'» Culnitl. 3mt.
Le.\f\ine ArnetUii-Mnnnicr, uuin. de
Lo "rrcmblade. 27t*.
/.f .Wai/ir au Som.tMH, coui. de La
Treiublndc, i^>li.
Le ^l,^ine (^abamt, com. de LaTrem*
blade, 279.
/.<• jV.itVtr ttc lloiMe, cant. de Sainl-
Ainsnd de [ïoixe, arr. d*An(;ou-
imtdrnie, 324.
/-(■ }faine tii'atf, com. d'Arvcrl, 280.
Le Mnin^ ( î nioi'fift, com. i\c LaTrein-
Madc. â^9.
Le Mit! ne .tean^Viilaiid, nom. d'Ar-
verl,27fl.
Le \f.iine IMUiul, com. de 1^ Trem*
bUdo. 279.
Le Marniâ, rom. de Snujon, 262.
Le ytnrch.tis, fori'l (tJhareiite). 338.
Le Uw, i8.">.
Le M;t*6iol, 328.
LemDvne (l'îerre), garde du sceau k
Poitiers, 3ft.
Le MuH'i. cnnt. do Saint-Porchaire,
arr. de Sninle», 218, 21», 221.
Lciilarde (Plaisoncej, 187.
Le t'flit tiouron, foril l'Charente),
338
Le PelU Parc, forêt (Charente). 337.
L'Epii^nay ,li^Larr. dr Marenncs,254,
Le Pigné, com. de Mazeray, 2'J5.
Le Pinier, com. do» NouilK'r», 381.
Le PUsot, {icf,cHiil.dL-LaTrembladc>
279.
Le Ptexù», Ûef des Chastaiffoier et
desMereicr, 118, 207, 2l4.
Le Plefiis de Gesié. com. de Cha-
loiçnps sur-I.oipc, 414.
Le Poncr.iii,ct>m. de Leulllv. cant.
de Coucy, «rr. do Lnun, 3oi.
Le Punf'tIu'Lis ^Ctiapeiitci. 338.
Le P'jrl-Franv, canal, cum. de La
Tromblado. 272. 273.
/.*• /»r((j<s.ti«/, fief des Horlhiis, 242.
Le I'oi)z.t!. 287.
Le l'r^ du r,ii.t, com. d'Arrert, 280.
Le Pré Minitire, com. de Hochefort,
331.
Le Piipirioit, roir. d'.\rverl, 234.
Le Puij, 2KÎ.
/-(■ Piiy du Luc, ra[it. de Tonnay-
(^liarcute, urr. de Hocheforl, 246,
248.
- 446 —
Le f'if/'Vintrux, F*a;/'Vin>ui.T, coin.
dv Lu Jurrie, Hpr. de l^a HocheHi'.
iVi, 2irt, i\H.
Le Quint fCliarenlc], 1IIH.
/,(■ Hoi, fopÔl (Chareiilo), Ml.
Lr Uonifaii, ISÎi.
/,!■ /(og, com. cl<" PiV'tîuillac, ^175,
l.rroux (Alfiedj, asâ. 5si. 2Sr».
Le Itov (Charicsj, S3S; — (Jeanac^,
208/
Le llof/,tlam»'tt\e,cnm. riti Sainl-Sul-
pire de (^h^iihu, 'ri.'i.
Lea Ai;/ue4iours, IHt, (Hli.
Les AU'iffne», ïnri'l { Cl t.n rente), 337.
Let Hatsmil-r, Icrrrs, 151, \olt.
Les Ui^'jau'li&rtr». fief dca Penel.lfifi.
L^x Hçr/i'inHireff Hk.
Ac» Branths^ com. de Chnillevellc,
23K.
/.M OruMCj». (ief des La Tn^inoillc.S'lS.
/,<.'» WrouMc» aii^r .Sfccifx, tieî(*noune
de MdDiii. 'i-Z\).
Le* Dni*/eSy euni. de Pr^gtiill«c,17!S.
Len C.hamn» Btanf$, com, de Tlieiiae,
37r..
Lt^CtiAnnenî, s^iRneurie, 18t. tSfl.
Li^acltansier (Port de), cinn. de Co-
gnac, 152.
Lei ChirotiM, Le* (Uiéront, eom. de
SidlCK. caiil. <le SeftonzAC. arr. de
Cognac, IH5, 197 el sulv.
LeifdofMi't , com. de Oerisac Ln Pal-
lue, cnnl. de SeffOiiUic, arr, de (À>-
(•nuc, l.'*!^.
l.est(nirMl»c), iH9\ — (Ai-mand de),
290, 2'M. 302.
Li"» Cours, chemins, com. de Ton-
7;ir, eaiil. île Cliâleauiieiir. nrr.dc
'ioijnnr, 2<)0.
t.eA<.tittlurirra, r.atn. d'Arvert, 275,
27fi.
Lescurat (De), 3lfi
Le» Oeffenil», roni. de Saiiil-Sidpiec
de Coennc, cant. «le (^o^nne, (Si.
/.PI E'jh*e% tl'Ai'tfi'ittfiiil, com. du
caiil. de Snlnl-.leNnd*.\ngt<lv, tSÛ,
28H. 315.
/.f4 E/iauj-, coio. de Meursar, 2N8.
Lp< EtMnhy lier d#A I-a TK-moille,
i3».
l.en lixtinn. Len F.leins. «8. î«l.
/.«■i Elièrm, com. de Vino\, 'iWt.
ir .Siri//-f, canl. de Mniha. »rr. de
SAÏat-Jcaii dAnifinv. "5. Ifli.
Le Set/rr'; cnul. «le hiirîc. nrr. de
Sainleft, 312.
Len Fanluines, com. d'Asni^reft,20(r.
I.f» Forifftips. cntn. dr Saînl-SaTÎ.
nien, aiT. de Snîiil-Jeiiii dWii^ly,
Les Gr.tn;feg^ 212.
Les firan;jeg, (lerde«Cbanbt^re, 30S.
Les iiri^ivs, U>H. iOfl.
Le» tlerhier», en Poitou, lief (les
l'oueliîer, 1 Itt,
Lêsi|;iiac |Jarol> de), 2UI.
LeK L^^ijers, coro. d'Arverl, 279.
Les Lenlfiirs, Lcrtiars, vignô, (88,
201.
Lrx Marr/iais. fief, 2i5.
I.ex Malhcn. com. du cant. de La
TiTiiiMiidc. 2Si. 257. 2S8, 230.
/.r« MafhfK, iiri«ic, com. de LnTrent-
bludc. 2r.7.
Acîi Moulif-t-es, commune de Cognac,
172
Lis .\foiilinr!>, fief des Poisseau. 21t8.
Le* Xouillers, canl, de Sainl-Savi-
riiro, arr. deSninl-Jean d*Anp^lr»
29i, 31S, 3ftl.
/,e.VD/rH»'rtn, ^laiH;, com.de Tloulicrft,
can(. df r:o(îDno, 3.13, ."ÎSS.
Le Soutier, cora.de Saint-Man,\ canl.
de Saiitl-ClautI, arr, de (^niifolcns,
I3G.
L'Esfmrie, pré, 19V.
Los PrrolK, com. d'Arverl, Î'S,
L-s l'rlifrs ftortiitten. fief. 279.
I-*'.'*I'iKiMer-ChiUilli>ii. H'W.
/.-•« /'(7aM, iMHils. *0N, MW,
LE^piné I Uct. a'.Ht.
Lcspitie Pierre df (, 80.
t'*» HeuartHé-re», fief, pr^s Suint JcBO
d'Aiip'-ly. .130
t.f» Uifierew, MN^iteurte t)e Mnllin.
.■I2l>.
Les lttnta»raii~r. 2S7,
/.••« Itin-hi's, com. de TheiiBC. 375.
Let S.,hhri-es, 1S2.
/.M 7'.inMW/i«, pr^, 2fi2,
U-si:iiii; IV^, 118. — (Guilloa de,,
UO.
/,!"* Vuurltet le Pfnpntft CAnl, d^
Mnlli.t, nrr. de Saiiil Ie.-iit ir\n-
^ù\\. .32. S2, 90, 92, 1*17. lOS e|
suiv.. 121). t61. :\\H.
L'ExIrar, praline. Voir Lu Tmchp.
L'Etmi;/, iiiHrais, 2117.
Le T'tnftlr, voie, tW, 2Wl,
Le IWiiil, Oef de» Clievalii-r. 32L
Le Tr'-iiU atit Seqr^ttt ouauxS«<rrrtl^
firf. 2(7. l'ill. ■
Le Vnnnenti, cniit. de Frontenac,
niT. de Niort, .W6.
^ —447— ^^^^^^^^^1
^m Ijc Vusfior ite I^ Touche Tn^vîllr,
Luulat/, elief^licu de eaiit., «n-, do ^M
^m conimaiitlant à Kncb^forl, «Ot).
SDinL-.lemid'An(;(Mv, MG, 280,390. fl
^m Le Vertjer, romin. <lc Miicqiii'ville,
Louziffiine, cani. de Xfnllifl, nrr. de ^|
^M cani- de Miitha, arr. de Sainl-
SmiuL Jeon d'Atigély, 3IH. H
^M Jean d'\ii^i*ly, lOV.
Luzntj, ciinL. de l.ouluy, arr. de Saint- ^|
^M Le Veriffrour., com. du caal de Ro-
Jean d'AngéU-, 2K7. H
H cho(nrt-siir-iner, Ï3I.
Lozeau, 3.(0, 332, 331». ■
■ Lr VtriVr, tïù\.
Uirnii, clief-lteu de canl., arr. do H
^1 Lhu»{iit.-t>, 'M'tfi.
Fonteiiny-le-CiMiite, 33 1. 3i7. H
^1 l.hnum^r, flof deftl^k RocheroucAiild,
Lugaçii.-ir (Uel. capitaine, i'Xi. W7. ^^H
Lui-ft, cant. de Tonnay-lktulonae, ^^^H
■ .m.
^1 l.ihninn*' i(iiroiidf>'), Hâ.
sie. 2VJ. ^^M
^1 I.icuUi(i() (CL-iudr), prirur de S.iint-
Llisif^iian (diiy de), iSV, l'-Ml. ^M
■ ElieDnrdc llasxac, ii:i. Vir>, ï!^.
Lttsii/nftn, cher-Iicu de cant., arr. de ^Ê
■ Kigicr lUîrDult}, 5'J ; — fJenu\ 37!i.
PoiLicrs, riit, 3i5. ■
^1 Ijffoiircdf Moranv 'Ue), J19;— t'Jenn
Ltissac. com.ducanl.dc Jonxac,367. H
■ do). 2W.
Lussent, cant. do Toanay-Cliarenle, H
^B Li^ueuU, coui. de Courant, 2Sfj.
arr. de Kucliefurt, 3U3. H
^1 L'thaa, fief dt-s Cliasteiffocr, 'J'J'J.
H
^H Limoges (JeaD df|> ^^t '^'^'
M ^Ê
^^^ Liino'/-». iHi. -it^.
^^^^M
^^m LinanJ «De), ilâî.
MnbiMe (Jacques), 32tl. ^^^|
^^^ L'IntraJr, 279.
Maboul, 308. ^^B
^B Liron. com. de Sniol- LaiircDl de
\f.-iehe<-ou, lie) des Lei^cours, 281). ^M
■ U PnV-, .1'.>7, 31)8.
M.tc'}iifvHfe, cHul. de Malhn, arr, de ^Ê
^H Lialitfles. com. du Gtia, canl.de Ma-
Siiirit-Jean d'Aii^'i^ly, 317. H
^H rtftuiP^, âttl.
ilsdiiin, coin, dWrvcrt, 278. ^|
■ L'We. fipf des Colard, DM; — p/<- /«
Mii'jezy, cotn de Suintes, 200. ^|
^1 fit-cfroutr ;(:harpnle), 337; — rf«
}ft(/néy com. de (jcnouillé, 30r». H
H V'.ir/i(>a tCl^rentc), 337.
Mu(;ueux ; — (Frttnçoisj, avocat^ 232; H
H I.tsic iDe;, 384.
— nvoent, 235. ^^^H
■ Lislprrnnc it)p|, 233, S38.
]t[inchtn.3i0. ^^H
H Livennc(r>e\ 334; — U'^uindi?}, 3:^0.
Mailla, eum. de Coiverl, 2!)1, ^^^H
^M I^cquerie, on&i>)^ne, iW.
Mfiillcl {nen«^i. 262. V
^H Loirr, c-riiI. d'AuiiaVi aiT. de Saliit-
Msillafte, fier, com. des Touches H
■ Jpan d'Angély, 310.
do IV-ripiv, cant. do Matha, arr. H
■ Loir*, 21».
de Saint-.roan d'An(ï<My, 159. ^^^B
^1 [^i^au, praticien, 253.
Mftintenon {il"* de], 3fî8. ^^H
H Lomt'llot ;Jonn do), IGti.
Maii-al (Boiinul de), 220. ^^H
^B Lonzar , cint. d'Archiac , arr. de
MaÎBcliang. 232. ^^^B
■ JouuK',239.
M.-ilat; - [Daniel), 208; — (.fean); ■
■ Lonz-ty, liof des Ciuinnt. 286, SH7.
— !l«ïacj; — l'Mario); — (N.), H
^1 Lorîi'ri*(ne), m»i-t'clial «le camp, -M8,
209. ■
■
MaUrilltr, canl. de Cli,n(o.niinonr, .nrr. H
H l<urii) 4i'ic!rrL>!, Kl,
de Co^-uae, 3I>. ^Ê
■ L'Orme (Dfi, :i2H.
Mallet, 230. ^^M
^1 Lorraine iCharle*ido>, it(>K; — (Louis
Maiviu Uc , :iiy6. ^^H
■ Ap\ :tTO, 370.
Mandrin (.Icnnj, 142. ^^^^|
^H l^rt (MOIanic de;, (-iiriurlile,2:jO.'iri;j.
M^DtliiHi (.Mpliontîc de). 280. ^M
MniisU; clicf-lieu de cnul., arr. de H
^1 lx)ry(Pierrei. dil de H"itiers, SU; —
^1 nolaiff , 1232.
nulToc, 391. ■
^1 l^sme, LoiiMne tJean det. 113, l'C'.
Mamris. djef-Iicu de canL, arr. de H
^1 l^fttMiifo ( François de), 3iO.
Lu Rochelle. 383. ■
■ I^slel ^Ue), 33.
.Vunltaiit uu Le Marehah, pUnlis H
■ Loiibat , Pierre), 97, 98. 133.
(Clifirentei. 333. H
^1 LviiLillfi, cant. de Chef* Boulon ne,
Marchnnd (Jacques), 326; — (Marie), H
■ arr, de Melle, 332.
300;— (PI.), diacre, 416, ■
— 448 —
M»r<-oiiiiHy (De), llï».
Mufviuif^ (('hiirvtile-întér'ietin'). Tii,
M«r*"M?lial (Picrrp). capilaine. 32.
,\t,iiv!tt,i;/, cnm. tic Malha, Rrr. de
Siiinl-Jean il'Anf;i''ly, ^lû.
Mamitil (tiiiy ilei, 2^1.
Mitrciic, 2'>^.
Manlfct (Ëli)>.ibctb^ £riâ;>- proc^u-
rciir ItMCiil, i'i'i. i'M ; — de L» IJour-
hoisifre. 238 ; — 'Joseph), i.'il, 232.
23'i, 23.^ ; — (Guilluutne), avocal;
— (Mnrjc-Anne), carmélile, 250-
252.
MarU-t (Andi^i, 2fi2.
Matluii^ft iDl-). ^H\
\furloiKjr*, L-uni. de Cliitiuliun. L-»itt.
irAi(;rerruille, «rr. do lluO-bcfort,
âiH.
Mnroil (riiiillHiimedr). SIR, 233.
Maroin (JriuO. sprueiil, 59.
Mnn|iirntin (St'bastipn), cliipurniPn ;
— de-('l(>_smarîn (Onspard), 3fil.
Marnsr, cjint. de Sainl-Amnitd de
Uoixc, arr. d'Anj^onh'-inc, 32t.
Mni'san (Cnmte de), 33G, 337.
âhrgiilA, Qef des U Tr^moille, 233,
2;w.
Marxitlt/, com. du cant. do t.n Ho-
cliellc. 327.
Mvricau (Jeanniii). IVÏ-
M.trlr:,ii, Wc, '.H. W. (20.
Mnriel (An.livel. 3WI ; - iHeckir),
209 ; — (Isaael.t'onttpdeMaiviiiies,
2il;— iMniif). :iS3.
Martin {Uan), TtO ; ~ (IliiKiieO. IH;
— (.lonnjdit Pelct, 129; — (Ro-
l)in\ iOÛ; — sellier, 129.
Marliiiac. murais, roni d'Arvn4,258.
Mirtinoau youn)(1it <:hf;vpux, I6S.
Harlrou. com. d'Kchillaiâ, cant. de
S.ùnl-Aignnn, arr. de KLirennes,
330, :m. 40N,
ShitrtiuUf-, IR7.
.V.if!t.ir, CAiit. do VnLhfl, arr de Saint-
Jean d'Anp.-Iv, 122, 321. 322.
Mns-it'iH.^lieï, 183. 188,166.202,206;
— (Jean), 100, 113.
Matanar. boi'K, 173.
Masscl (H^lic). ISS. l'.Hi. ifX». 2IMi.
Mattiijnnr, canl. de MoiilcmlKcul*.
iiiT, de Confok'D!^. aSt.
Mas^inu, liislnricii. 417.
Mit/h», rlieriini de earil , art. di>
Saint-Jean d Anci^lv, 32, lOfl. 301»,
318,320, 332.
klatlin (Louise dv), 32.
Mail!-. 'Zi'A.
Maiiclert- il)e), cmitrâleur de Iii ma-
rine, .101.
M»i)geneNt ((t.i, iliiicit>, fctt'i
Muui^n, lief di>.'i I.a TiV-nioille, Z3J.
M.ttimoni, com. de Juif^iLtr, eartl. de
Moiilinorcuu, arr. de nai'lN-'tîrux.
133, Uy, IM, I7.S.
.Maumunt (Herlniod de). S-40 ; —
(Frfln\,-ois dei, 211 ; — (Guerroau
ou Gui-rnrd de», 2M, 2V5; — (Jean
dei. 2il, 2»5.
VflM»roi//o/i, iC, 60, 104, 167.
,1/:>«mi/MHij. iierluis (Ue d'Oleron),
273.
Maiircpas ;l.c ■■oinle dei, 26tf.
Maïut' H'uillaumr dej, 3lO.
}hlf.ic, vatA. lie Savi^uiC-l<>ft-Egli-
ses, arr. di- IV-riKueuii, SSîl.
Maitiriu, cordinid, MU.
\f.tzfr.'it/^cnm. dticaiil.dcSaînt-Jean
d'Aiigi^ly, 2fi5. 296.
Matières (lïe) ; — (Jean de). 1 12,
tUnzin, com. de Saint-Ililaire-Lii-
Hnlluo, cant. de Mauc^, arr. de
Niort, 308.
Mcdicis (Marie de), raine de Praace.
227.
}féria;fcrie. com de Saiijon, 2641.
Mercier 'Annelais;, 171 ; — (Ayaiè),
33, 145,153, 171: — (.\ymoo),
171 ; _ (Guilloum.;, 206 ; — (Jac-
'nies). 59. 126. 143, lil, 171; —
(Jiicqiies), mai-clitiiid, I7&; — < jas-
par). 207;— (Jcau), 171, 214.330;
— (Jenn-IlantùU-), 329.
M^-riehaul. 327.
Môri-jnel (Martin], 194.
MeiIel(Lucieni. 413.
Mrrpineit, clietnîn, 134, IH>, S04.
l/er/M'nx, rom. du caut. de Cognac.
45 el auiv.. 15'.». 183-1'^!, lOS, 208,
3.32, 337, 338; ~ inalndrcrie, I8fl,
203.
Merveilleux (Us). 181, 206.
MpNcliioel (l.nuiftcdei, 2K9 ; — «M*-
deleine), 230.
Me>^lix llk-niard], 47.
Metnrtr. com. du canL de Cofpuc,
i'M. 333. 3J8.365.
Mcsnnde dltMie'. 213, 31i ; — (Jac-
<|Hes). 2lâ.
Mesnani (Callienaot, 387 ; — (Jean),
100, III ;— .Ican), rhn|>elaio, tïi,
196;— (Mirheauj. 180; —(Mariai.
298 ; — (MitrUic), 396.
— 449 —
I
ifnnarl, fief de Reniée de Pnyrî-
^aud, •ViO.
M<-U>er (leiin). 331.
,V'*i/'".i-T". raiil. de G?moz»L*. nrr. de
SninU-s. tHH.
jVrax, cuui. du Caiit de Joiizuc, 3fiV
368.
MiUttê. prisT, cbAlelIcnie de Maren-
nt'S. sse.
>lirheaii de La Leïgnc. InlKiiireur,
Mi.'hpllet. I3r..
Mk-brlU>l, 90
Mii^ ((tiiilt-iuniCi, 17%.
Miermai;fnr. raiil il'Aulhon, :trr. de
No>:pnl-lc-Hotroii. 'A'M.
Mit/ré, Cftfil. de l.ouldy. Jtrr. de Saint-
ie>jin d'AnK^ly. 2«y. Ilfili
Micron, canl. de Uurie. arr, île Sniti-
ie«. 127, i*.i;i, ;mj.
Milel, [xirlirr, ÏI5-;!I7.
MtliJ*n> (Claude). 531.
Uillct (.reani, 161
Mimet ((iuillaiitne), t4fc.
Miossenn. Ilef des Albret, 329, :W8.
Miossens d'AIbret, 370.
^iritmheau, chef-Iicu de CBiit.. arr.
de Jonuic. 271. 370.
Mirandc (Gabriclle del, 3)5.
Miron, lieulcnnnt civil du Châtelcl,
271.
Miloriti! (Margiierile;, 328.
Mohcs (pierre de), 223.
Vwiie-.Vur/anc. 280.
Monljerlau. itiît.
VonryrnW. fief des Duplessis- nïclie-
lieii, 252.
Wondi (Pierrei. 51.142.
Mvneresap, voie, 190, 20i.
Monptfvèrp, iV).
Monpnru}rf, motdin, 217
Mont, caiit. de Malha, nrr. de Sairit-
.lean d'Aiipély. 313.
Mnns/irtf, 26.1.
Monsnlez, fief des Crussoi, 3H.
Moiitagnac (El>'*tmore de|, 312.
Mont»<irier, eheMiende eiinl., .iir,
de liihôrae, I01>.
Mnnt^llii-r, pMirie, com. de Snînt-
Savinien, ^80.
Mnnt.-iiizieri|»e). 117-419, 421,^2:).
Manlaaziirr, Tief des Lo«tanpe. 320.
tiontauzicr, fief des Sainle-Alaure,
3U
Moiilltron (François de., 2:>.
Mnntbron, cheNlieii de canl., arr.
d'ÀDffoulème, 383.
Moiilcheou (Miric dc^ 327, 330.
Moiilerntid, lieiilenaul, H9.
Munlespnii iManiiiis de), 317, 322.
Muntrurl (Jc.in dei 2H. «0. 9:i. m.
.UvitlfiTl. fief des Lu Twnioille. 2:19.
Mtiiilht'r.tuU. einti. de Trïtay, t'âlll.
de hniiil-Porchaire,arr, de SninteSi
391.
Montt'insc, com. de Merpins, cuot.
de f:o|fnnc. 189. 208.
}foitliffnitr-Cinirçnle, ranl, de Saint-
Amand ilc Boixe, arr. d'Angou-
létiii-, 33i.
\fonth)nfi, caot. de Houiltai.', nrr.
(l'AnnniiléiTM', I3ii.
Miiiili^ny |.Iean île), lËI'i
hUmt'ijny, pri's de Bnrie, 171.
Sftirttia t^i Tanr*. raiit, de llnntres,
art-, de Hluift, IVtl.
.lfu(i//(>(/, rant. de .Mon (a mire, arr.
de Jon^ac, 17r>,
Monimnrvatt^ chef-lieu île cant,, arr.
de Barheiienx, 337.
Montmoreney (Baron de), romman-
datil en chef de la prorince d'Au-
nis, 406, 407.
Montmorency-Dam ville (De), con-
in-table, 361.
Montmorencv-Lnval i De), 2tl.
MontprUifr (ll^raiillj, 78.
Montraiait, Qef, com. des Matlies,
254
MonfiortAU, com. du cant. de Sau-
miir. 112. 116, 117, 120.
Mo«piel (Jean), 327.
Mora'jtie, canl. de Tonnay-Charente,
itrr, de Hocheforl. 303.
Morice (P.-C.'i, prëlrc, 382.
Horin, 333;— i Hugues);— (Johan),
220.
MorisAcau (Cntheriiie'l, 331.
Morisset, 23H.
.l/urnac, cant. de Rovaii, arr. de Mb-
rcnoes. 2,'>3, 272. 2*74, 278.
Mornay ine), 287.
^farriHi/. com, de Sainl-Pierre de
l.'Ule. canl. de Loiilav, arr. de
Siiinl-Jeand"Anp/-ly.29i).383. 385.
Morriar, coiii. de SflUes, canl. de
Co^insc, IHr., 197.
Vnrfnrjitf'Stir -Gironde, cant, de Co-
ïofi, arr. de Saintes, 370,
Morlemorl (De), .302, 303,
Mnr/irru, com, du canl. de .Tonxac,
366.
Morville, lieutenant, 418.
MoBDier (Pierre), 188, SOI.
— 450 —
Molfcoii i'Juiiîcd), 57.
Moulineati ^Jeaii), 202.
Miiuiiicr (l'ierrc), 1127.
Moui-on de Qialipty, 269.
Miis de Loup, cota, de La Tpcni-
bladc. 273.
,Vuron, canl. do Toitnnv-f'liarenle,
srr. de Itoclicfort, 3U0'.
N
SaeltAmps, cmil de Tonnty-Ikiu-
tonne, nrr. di' Saitil-Jcan d'Aa-
Nadniul rl4> La Valtade (Jean). :i:ii!.
N.iilljic i-Ioanne de}, lOk.
Nanrins (Oej, :t:i:i.'
iVa/jrra», caiiC. do Saiijou, orr. de
Saintes, ^i, .1.16.
.V.t/i(f*ji, pour Saillie», .'tOl.
t\.intHlè. cnnt. de Saint-llilnirc, nrr.
de* Si»int-Jean d'Anfffly, 321.
Nanlion, Nautroii (l'irrre de), ISH,
201.
Narhoime-ÏV'k't (Dci. 336.
NasMiu tCliurlotte-Braliatiliiic de),
227.
Nuvièrei» \^.), diacrPt 416.
iY»v/re/iW/»»f. chef-lieu de o»«l., ftrr,
de Moiituuhai), 132.
.Wi/z-cr-ii/j-, dune, coin. d'Arverl, 338.
iV«*W, cant. cfAunav, arr. de Saîfil-
J*an d'Ang^ly, M\.
Nesmond (De). 3i>8.
Xeulles, caai. d'Archïac^arr. de Jon-
lac, ses, :ïfifv.
N^iivieq, canl. de Mallia, arr. do
Sainl-Jean d'AngiMy, .^22
A'eunV/e, fief des Ànnës de La Mar-
thoDÎe. 379.
Neveu (ijeoffrov', 2Vy,
\^VilU'Uc (Cliânnlc), 33B.
NexeiuMiijJean). 32H, 3311.
Slëul-iiir~m''r, com. du canl, de Lu
Hochnlle. 32».
Mari (Ueux-Sèvrcs), 3k6.
NoiillesfDe). gouverneur de NiorL
m.
Noi7:Mn8ii|>eau (De), c«|iiUine. i\H.
Nuswiy (Fr.ini;yis de) ; — Ucaé ilci,
312.
Notrt-OHinf de tionnerot, dkic^&e de
Tlodc/, 37 L
yntr^-Oamf i/i* Cour, 255.
i\iilrf'lhmr! d'E>fratitun, HOfl.
XuuniU^. Voir Sainl-Jtinifn df.
Nor^rin, notaire, 192.
t\uniU^, cant, de Cotirçon, orr. dp La
Koclietle. 28.
Xaiiilli^, cnnt. d'Atinay, arr. de Saint-
Jcnn d'Aiigèly, 319.
Ocliier, Aiichiors (Charlol], 32 ; —
(.lean\ 100, t08; - (Nadaud},32,
100, no.
Ocov (François d'J ; — iJeanae d'),
2113.
Odeau1l>enix), 142; - (Jacniipl),M,
175.
Ohntn, ile, nrr. de Mni-onnes, 253.
2SS, 2*1, 274, 320. 3Hfi, \tU.
Olivier, 124.
Orarlour-Mur'Glitnt', cflut. de Sninl-
Junien, .irr. de llm:hrrhntinrt,289.
Orange [Le prince d'), 227.
Oriouj:. com. de CourcoUop. 288.
Orléans (Charles d'I, 25. Ua, U7,
103, 172 ; — (François d'i. 181.
Orric (Jean). )*cuycr. 101, 121.
Orrv (Jeniii. 115.
Orsini (Ludovic;, 3'Kl.
Orvillirr» lD"i. chef dVscadn», 333.
Ozillnr, com. du canl. de Joniac, IM.
Psçe (.leani, 213.
PhiII^, r.uiL d'Aunay, arr. de Saint-
.Tean d'Angêly. 78, 320.
Pal.'l deCivray' 369.
l'allais (Dr), 108.
l'aime [Alex.indre de), 38S ; — {Jo-
fiepli de), 385*389 ; — ^Suzannffdo),
Palo (Pierre). 32«.
Palvoisin ;D<t). 301. 31'.».
Panier, prrwiircnr. 238.
P»nnrlicr(J<iinUdil Jenico(,86, 101,
12K ; — (Pierre), prèlpc, Wi ; —
(Pierre) dil Poucqucl, prêtre. 80.
Panibcl (Des 289.
l'iircnaatf, vwn. de Bernay. 2S0. 302.
Paris (JaL'<[ue<t). 20J.
f'nrit, moulin, com. de Saiijoit, 2Ôt.
Paris do MonlmarlcL 333.
Par<|ue. nclaire, 266.
f'arruhii, prieun!'. 323.
Perlbrnay tArtliufide>.3iO, 2U.2i7:
- (Avlizdel. 2tS; — <(:hMrlc«dp),
2iO;"- (Qurlnlte de), 211, 370.
Paiiquier (Pierrel. 23fi
pMUne (Charenle'i, 135.
— «ï —
Paaim, cant dp Saligriac, «1*1*, de
Sarint, .TIW.
Paalion, lAll.
IMaUJeanK INS.
Pel.tl, maîuo, cotii. dr Salt^s, cant.
de Sfr(;on7Jir, «rr. de Cognac, iHk,
\W.
PelleUtn, nolitir«, 3fi9.
Pf-llot, int^iiilnnt des jri^m^r«lilés de
I.imoRfft ci l'oiliors, 28."».
Peoel lAii^icTi). Itiri.
ppnlhièvre llomt»* del. V. Oi-plagiiP.
P^pin (M.-)rie-.fpiinne), 315.
Pcquiu (.Icao;, 327.
/Vf*», 301.
Piricr(Avmcrv),189. 202; — (Pcnot;,
18:. 2(W.
Pèripord (Elcoaorf de), 32.
Prm^u, feu, l'fufntrmfu, i-nlrc ("o-
pn»c fl Roi«s»r. 1'.M. 201. 20fi.
Pcrraod. Prrraull. arocal. 339. 3"6,
377 ;— (Clinrlcs).aca(k^micî('n.3.'ty ;
— iClaude}, médecin, arcliilrclo,
339, 310 ; — ;Michei(. a vocal. 374 ;
— I Nicolns), docteur en Ih^lo-
gie, 339 ; - : Pierre», 3:10, 340
Perreau 1 Mtcbel), 2r>0.
Perricntdt iPicrrc , (89, -Jni.
Perrin (Jeniil, 5»,1)3, 179 ; — (Guil-
laume), 22fi.
Perrol.cnmmissaire des pierres, toi.
Pessonne Altnis), 189, 2n:i.
Petil iDitniel , 327; — de Heaunoi-
vre. 329.
Peliton (Jacques). 52,
Pfmhltrin. 3fi8.
Peitflty, cnm. de Satijon, 2tl3, 26t.
Peiirit-r (Gcrvjfis;, 102.
Plielippot. dtK-leur-mi'deciD, 377.
Pliitipne, 331 ; — (Doni). 330.
Plesua (Charles), sei|;n«i)r de Dam-
pierre. 291.
Pichon inetioîl}, 260; — fJeon), 326.
Picois iSyinon), 22fi.
Pierre, clerc. 222 ; — II, 6v6qucd'An-
(;oidênie, 3IH.
Piemlev»:- 1 De», 30«.
Piooteati <Mnrîej, 320.
PtpoH tllLivd.'t, dit Mvmaul. I3( ;
— ',Mèlioi); - (Perrolinl, 177-ISft.
Phuny, cant. de SHiijon. arr. de
Saintes. 253. 3r,9-3rt-t.
Pilarl Vi(rne. 187.
Pt^îime iCharenle). 33*.
PlHo. canl. de (MiAletaiidren, arr
de Saint-Brieuc, [2^2.
PorgQant (Uichcau), 252.
Puirel, iiolaire, 327.
Poirier iMiirlin). 329.
PoiViVni (Vienne). 7H, 137, 3*0-3«.
Poilierft «Alphonse de). 2IS-217.
Pais au. V Prértit», verjîer, 1^5.
Polîac (De), commandant. 418.
Poliiîiisc (Pierre de). IP3 ; - [He-
mV del. .383.
Pollflrd <M.iHeleine),20ft.
Ponn (Oo, 2S0, 275. 30*. 31fi. 317,
320; — f Antoine de), 227. 229; —
[Aiiloinelle de). 217-230; - iJac-
ques de). 29. ti9. |.t2. Î7V, 302; —
(JBC<jues-llrnry df;, 3)6, 311; —
ll'onsdci, 29 i ; — 1 Itonaud, com-
tesse de). 23U.
Pans, chef-lieu do canl., arr. de
Saintes, 229, 230, 239, 2W. 3V7.
2H*, 283, 37().377.
Ponson iPJerrp), I8tj, 198.
PonsQUt. Poosoux (Pcnol), 186. IM.
Ponlac De), 30i.
Ponlery, 232.
Pontevaiie ( De), cnsci(rne, 420.
Poiillucu, Ponlieux (He), 3iK ; —
(famille de). 119, — iJacf)ues de),
318 ; — (Jeanne de), 31 ; — (JeanJ,
32.
Punt-I.ALt^,canl deSainl-Porclïaire,
arr. de Saintes. 396, 407.
Potititinr (Seine-el-O! f^i. (li-
l'urrliprfSMf. pom.de UcuouiUi.'.caut.
de Tonnav-(:h.nrente, arr. île Ho-
rhefurl, 2il-2i3, 2i8
Pnrr/ic.com du cant.dcSaint-lîrieuc.
2.'>2.
Portier fJenn), !02,I23.
PoHcquet (Noiyi, prêtre, 78; —
< Pierre). fi3
Pmifour, iSi. Voir Poi/iohjt.
Pûtijnuld, 330.
Poulin fJeaiO. pw-trc, 24t. 242; —
(Martriieritet. 212.
Poulon ((.Iliarenle), 3311.
Pourcet, oolaii-e. 271. 272.
foitrsa;/, coin, «le f'.h.intcinerle, 299,
Pottufiiir.irom. de Verricres, eanl.de
Se(fonïac. nrr, de Cojfnap, 1^7.
PotissurïKJenfi', 2W.
Puiiksiii iZ.icharip), 326.
Pr^ifuiHnf, com. du cant. de Saintes,
370-377.
Pr6vpraud*Is«beBu). Ift8; — Jean^
1ô, t()4. 167-16!*;— [Pemelle . 18,
45-51, 94. 139. 161. 167-10'-'.
Prêver»uy€s (De), 167.
— 4S2 —
Pri-vM, Prfvoftl, 327; — (Dipoon),
gn, OV; — [Jean). 35.
Pri'/nae. c»nl. ilc MiiUin. arr, Hr
Sflînt-.I<î.in d'Anjîèly. :tlti.
Primé, ciml. de Beauvoir, oit. de
Niorl.308.
Puipinton, forél (Churent*), 337.
Pujaiin iSimoiil, "M'.
PuylMillon (Dc).3IS.
Pui/haUnn, fief des Goussp, 313.
Puij-HMiart, c^ni. de Chanlonnsy,
«rr, de I.a Roche -«lur-Yon, 93.
Puychelin. fief de» PuyRiuoI, nsfc.
Puy du Lac, cnnt. de Tonnay-(Iha-
renle. arr de Hochefort, 300.
PufifMon, 18V. \m.
Puv^uiol (I^^uis). sieur de Puvcbe-
li». 3rtV.
Pai/mortaii, coin, de La netiale, ^7.
Pou-Snuil'm, prise, 3"+, 37!i. 376,
377.
Putj Viftirr, fief, 153.
Puvrigaud De), 368; (Elisjiliclb
«fpl. 2flt ; — (Jaciiuesde), 3f.y ; —
(Jeiindei, U5. 20C. 369; - (Mur-
(>uerîte de), 31.^ ; — (Rentre de),
3<;r., ;trta.
/*ov Uofjfp, fief, 207.
PuyrotUnd, cant. de Tonn.i3--lJau-
tonne,irr. deSainUJean d'Angélv,
300. 302.
Pou-Vinr».x, Puyvinouj:. \'.Le Puy-
Vineav,
Q
QueMain (Oet. 26rt
iju^ii !>le;in), sfi^iifur de I.a Viiierie,
377. 37«, 379. J82 ; — de Saint-
Hilaire (Marie de). 322.
R
Rsbanis. nolaire, 210.
Rabar (Joci^ues de,, 271.
Rahe.iu iMtVy), 31t-V2.
Racine, 2SA. 3S7.
RaffieriPh). dïncre. 41(1.
Itamtiouilirl (Soine-el-Oiae). 360.
lijincan, cnnt. de CliAteauponsuc,
arr. de Helliic, 283.
RAnAon, 331 ; — (Pierrc-Jacqucs^
;)3I.
lUparaitte, marais, com. d'Arverl,
Waae, comlé ou fief Sainl-Louit, 32S.
liaiittilh, Gef des Rabin, 318.
lUys, Hcrdc» La TrcmoiMe. 233, 23«.
Doziii, 206.
Ré, lie. arr. de La Kocl>elle. 33U, 335.
Rp»u (Pierrel. 327.
Rriiiix, catn. du c'onl. de Jonzac, 364-
Hegnaud, HeennuU |Madel«io«),S<n;
— (Je.iir. dît de Laige, Ri.
Rognier (Ilëlieii^ r.2, 71, 73 ; — cH^
liesi, rtiré, 8t>. W ;- (Pierr*-), 335.
Rely f Adrien de I. nricurde Saiul-Mi-
rhel en L'Herm, 413, 415, il6.
Rcmigioui tJeao de), 385.
Krnaud. 257; — fRaoull, 2+3.
Hmffcurc. Voir (JoDimines.
Renciuil ^Nicolas). 2H.
Reorlenii [Reaullef. 247.
Itfp'-r^, ftef dis Lescour», 28».
Resnyer, notaire, 368.
Hcierteaiix. coin, de Rouvray-Sainl-
Florentui, cunl de Vo»es. nrr. de
Chnrtrcs. 3*t0^
Rih»il fRohiti). 60.
lUhrmonf. cliàleau, cooi. d'AotesAril,
286
Ribemunt-Moroay (Le seigneur do),
286, 2k7,
Hihrtnûnt-Morna}/, fief de» Chau-
raont, 383.
IlibArou, com. de Saujon, 2&9, 2$U-
26 i, 3;i7.
Richard, Richarl (Bertrand;, 58. 103,
16a;— [Claude;, 210; — (GuU-
Iwume), 31. 209; — fJoan), M,
2My ; — (Jeanne), 209, ÎÏO ; — (Uar*
^nierîto), ail); — iSariaicn), 200;
— [Yvonne I. 200.
Richelieu I iK-'i, ciirdinal, 273, 357 ; —
Ledue dei. 337.
ttir h f lieu. iivrd^A DuploMi», 20!ï.27ri.
lU'iUei, com, du Chuy, 263.
Uuitn (Pity-ile-l)/tme], 283.
Rioux, 3~il.
itimalL (Pierre), vicaire* OS.
Rivrron (Frnnçoia dej, ÎW.
RivKM-e. 256. 257
RoLK>rl, 2S!»:- ,'Héli«8K 18&, I8«.
It»» ; — (Hélvoll. dit BonaeU IM:
— (Picrrci. 162.
Robiquct (Joau), lieutenant général,
21+
nofAeru/vjt, Voir f^ommines.
RfxherorI (Ayti» del. 218. 223, 224 ;
— [Aymeri" «ï.e\ 218; — ((uiilirrl
de}, 22;i. 22; ; - (Jeanne de , 223-
227 ; — (Yolande de), 2IR-222.
— 453 —
tlofhi'fori, Ùft, CAQl. de Connue, 188,
un.
Hoftwfort-sitr-mer Cbaronle-lnré-
rieurr), J2y-33l, aSt-lSV, ;t89-ii;r
Itwhrm^tjx, vutn. Je MircmonL.cant.
de Poil Uu mur, un-, de Iliuro, 310.
Rogenu, 417.
Roffer, 389.
Rotian (De), 228;— [Morgueritede).
25.
ffom.ic, inatue, cum. de Gcosac-
l«-Palluc. osnt. de Svgunxac, nrr
t]p (>igii8C, i;>4, 18». 188. l'J0,204.
tiotsàte, fief des La Itochc-fuucauld,
369.
Rf^liDd (Marie), 256.
Hollande de Sainlc-Fi!' (Boituei, tS-
31, 3J, 6:ieL Buiv., ISS, 170.
Itom^jour , caDt do Saint- Porc ha ire,
arr. de Saintes, 337.
Roque/oi-t de Chanaballon (De). 313.
RosneiDi>), i02.
Ro&sel de Fleur^- (Giihrîelle de), 327,
Hoaitlac, com. ilu canl. d*ADgou-
Ittne, n:i.
Roulin (Alexandre do); — (Jean de);
— (Jeanne de, 320;— frère, 123.
Boameyoux ou /fonn-^/uux, com. du
caut. de Saint-Porchaire, 369.
Rousseau (Juditli), 318.
Ruussvlol Jacques-Antoine de |,a%'o-
t-al, 300; — (Marie de), 291.
Roy, 250 ; — (Jean), 38-+2, 55.
Hoy, marais, 397, 398.
Hoifsn, cbeMleu de cnnl,, arr. de
Marennes. 2r.3, 237, 272-271, 2S3,
35 r.- 358.
Ros, 2tlG.
Ruiaud (Mathuriii», 255.
Sachet (Thoir.Bsl, 329.
Nain/-.4/./-e, «ef des La CrO|ilo, 310.
fiMînl-Anl'u'n^ tilt Bou. liefdes l)or>
rie, 371.
Sinnt-Aalfiit thGrift. 308,
Sêînl'liofinfl, rant. de Mii-umlieau,
arr. de Jonzac, 359.
$aift*-Brice,com. do canl. de Ciy
Çnec, 293.
Snml-Ctémenf, canl. de Tonnay-Cha-
reate, arr. de Rocheforl, 303.
Sainl'Coutant^ com. de Villemorin,
319.
Saint- (ioutani, ou Saint-Cvutanl-te'
(îrantl, cani. deTonany-Charettte,
arr. de Rocheforl, 303.
Sttinl-tU'^fin, r»iit de Tonnay-Cha-
i-ptile, arr, de Hochefort-sur-mer^
299.
■Sn^/il-Cy/<Wi>o,al>baye h Poilien>,29l ,
Snint-Otrtiê ilit I*in, com. du canl.
de Sflint-Jean d'Angély, 287.
SHinl-Oiilier,Sainl-Dîé, Saînt-Dîéry,
Haneli />ejii/rrii, prieunS, diocèse
de Clermunl. 413, 414.
•iainl^-Anijf-lf, fief, 187, 199.
Sainte-Lotombé, canl. de MonUieu,
arr. do Jouzac. 367.
SaintC'Maurc (Julie do, 314.
Saintc:HJme, caiil. do Saiiit-Hilaire,
»rr. de Saint-Jciin d'.\ngély, 320.
Sainteâ (Charente- Inférieure^, 75,97,
130, 283, 29S, 304, 33«, 417-424.
Sainte-Sér^rf, caut. de Jarnac, arr.
de Cognac, 104.
Saint-Etienne (De), 291.
5«io /-/?/(<■« ffe de La Ciqotjne, canl,
de B^'uuvoir, orr de Niort, 291.
S.iirH-Etienn*' Je PardaUlon^ dioc^$e
de Sainl-Pons, 371 .
Saint Forl (Di-), 334.
Saint-Fort-sur-Oirvntie, canl. de
Sninl-Uenis, arr. de Jonzsc, 217,
3SH.
Saint'Fraif/ne^ cani. d'Aigre, nrr. de
HulTec, J23.
Saint Gelais (Jacques de), 133, 149.
lliti, 175; — Marquis de). 308;
— iMèrigot}. 133 ;— (Picn-c), 175;
— de l.iiDSiie [Armande de). 230.
Sailli-Georges I De), 308; — (comte
del, 333 ; — (baron de). 30« ; —
iLouise de). 365.
Siàinl-Georties île He-r, cuul, de
Mau£i>, arr. de Niort, 306,
Sainl-Geonjei des Coteaux, com. du
canl. de Saintes, 253.
Saint-Germain (Uct, lieutonanl, 417^
4iO. 121.
Sainl-t'iemiain de Vihrac, cant, d'Ap-
cbiac, arr. de Juiituc, 364-3GS.
Sa int-f.iermaht-sur- Vienne, com. du
canl. de Confoleas. 283.
Saint-Gouardy (Icf de» Vivunne, 360,
303.
Sainl-Uérie, com. de Matlia, arr. de
Saint-Jean d'Angély. 309,313, 317.
SHÎnt-IlermiDe (.Vnne de), 3S2 ; —
(Maiie de), 313
Hainl-lliUire de VilUfranche^ chef-
— 454 —
lieu de caiil., arr. <le Saiiil>Jeaii
d'AufK-ly, ItiU, m, 298.
Saint- ltipiH>l^ir, cniil. de Toiiuay-
Chiircnte, Hrr, do Koelicforl, 391.
Suitit-Jran iiWntjriij ,Cliarputo-liif(ï-
rieure», 104, 107, 282-326, 33G,
4i;i4n.
Saint- Jean fins Arénei, cota, de Thc-
nnc, 370-377.
S^iint-Julifn fie Lcxcap, com. du
r-»iit. de S:dn(-Jpaii d Angély, 310.
Sainl-Junien de Mouattté, caiit. de
La Vîlledieu, arr. de Poitiers, 413,
41tJ.
Saint-Laurent (De), brocai, 339-341.
Saint'Laurfnt, fief <lcs A^uLl. 371.
Saint'Liturent, caal. de Cognuc, 33K.
Saint' Laurent, Satnl-Lnurent lica
t^umbes, caiit. de Brussac, arr. de
Harlioiieux, l'J, K7, 145.
&*inl'I.aiircnl </<• /.a iiam'itv, caal.
de Tonnay-Uoulonuc, «rr. de Sainl-
Jean iI'An[jtl\. 300.
Saint-Laureiil ûf La I*rér, com. du
caul. de Rucheforl, 411.
Suiul-Lt-«i'i- (Det. :iâ«.
Saiiil-Loui», iief. .liB. Voir Hase.
Suiut-Luc (Le seipupurde), 2"7,2HL
Sainl-'f.ui- oii Samt-Luu/t, cant. de
Tunnnv-noiiloniie, arr. de Sauit-
Jeaii d^Angi'Iy, .'Wl.
Sainf-l.tir, tict tlva Kapinay, â75.
Sainl'Maiijrin, cjqI. d'Arebiac, arr.
de Joikziic, H8,
Saînl'Mai^ent, cheMJeu de canL,
arr. de Niort. 34r>. 34C, 413, 4lS.
Sainf-Man'U, cant. d'.\unay, arr. de
Soinl-Jean d'Angvly, :JK3. 384.
Saint'Marm'aud vuSaint-Murtiat, 290.
Satnl-Martin, coni. du cant. de Co-
Knac, m. ir.;t, 332.338.
Saint-M.%rlin de JuHlert, cant. d'Ati-
nay, nrr. de Saint-Jean d'An^^ly,
\r,i, m:,.
Saint-.\fartin de La ilatir/rc, caul. de
Loulay, arr. de baint-Jean d'An-
gély, 2t<8.
Satnt-Marlin du i'hin, fit*/ de» Vi-
%'Dnne, 104.
Saint-Mary (De). 84,97. Voir Froii-
debœuf.
Saint'Uary, canL de Saiat-Claud,
arr, de Lonfolcns, 130.
Sninl-Maurirc de TarernoUp, coni.
du cant. dvJunzac, 301i, 3r»7.
Saint-Médarl, coin, du eaiil. de Jou-
lac. 3G3, 36<J.
Sainl-Méme, caul. de Begoasac, arr.
de Cognac, 334, 36'J.
Sainl-Mir/tvt, com. de Sainl-Savi-
uien, 377-382.
Sailli' M irhet en Vlierm, caul. de Lu-
çon. arr. de Fou te n h v -le -Coin le.
347,348, 413, 4(5, iUÎ.
Saint N'ectain'. Voir Suuecl^re.
Siiinlonyr ((Jonilé de), 37.
S;iint*Oiien, uanl. de Malha, arr. de
Sainl-Jeau d'Angély. 3iO.
S.j(ji(-/'.-ir(/ot//.rcini .du eanl.de Saint-
Jean d'AopiMy, 2}«j, 2H7.
Siiifii-phHix, cant. de Loulay, arr.
de Saint-Jean d'An(,'iny, âti9.
Saint-l'ierre de Juif, ï'.»3,
Saint-Pierre de Juilters, cant. d'Aa-
uay, arr. de Sniot-Jcun d'An^fîly,
15ti,3l4, 315,
Sainl'Pierrc de L'i'le, canl. de lou-
lay, arr. de Saint-Jean d'Anj^èty,
•itfl), 31'J, :w4.
S'Unt'Pons illéraullt. 37L
Sninl'i'reuii, Saint-I'.ml de Dvut<f-
ville. Sainl-i'ruet, cunt, de Cbâ-
leaunouf. arr. de Coguac, 1U(.
S:iint-Hoinitin de Hem-t, t-anL, de SftU*
jou. «rr. de Saintes, 2n3.
Saint-Saturnin du lUùs.canl. deSur-
K^res, arr. de Hochefort-sur-mer,
136.
Saint-S^ifin, eom.de Tj illr bourg ,218.
S.iinl-Sjirinien, i-lief-lipu (le cant.,
arr. de Saint-Ji>un d'Anyi-lv. ÏIS,
2t9, 221,292, 32r;, 377.38i, 3S5,JS7.
Sainl-Seurin, Saint-Surin, com. du
tant, de Coies, 277, 299,
Sainl-Seurin. Saiiil-Saliirnin de St-
ch.iux, 423 Voir .S.iin/-S(>r/i/i.
Sauil-Simon (Comte dei, 32N ; —
; Duc de), 32*J.
Saint-Sorlin, S-ti'it-Sttrnin de Sé~
clmuT, com. itu Port d'Knvaux,
cunt. di- Saint- Porc ha ire, arr. de
Saintes, 2V2, 3:i7, 123.
S.tint-Sorntn du Doîm. Voir Stiai-
Saturnin.
Saint-Sutpice, Saint-Satpic< c/e Co-
(/nac, com. du cant. de Cofçuac,
193, 33S, 338.
Saiot-Sunu (De), 290; — (AmiVléc
dej, 277.
Siiint-Sympft(trien. cant de So'ml-
Aif^nan. arr. de Mart-noes, 3^Ci.
Sainl'Troj'int com. de Hc"
Suiiil-Tr<.>jiMi, eanl.deCu^i!
124. IK4. 1911, 338.
m —455— ^^^^^^^^^1
H Sxint- Trojan, RpI de* Ocuy. 2^3.
Sepeiiu, 332. ^M
^1 Sainl-Vjiii*', com. ilu oiiil. lie Suia-
Sens (te (^hftteau-Cnuvert (Ilej, 312. fl
■ tes. 202.
Serroni (llyaciiilbej,doiiiii]tcaiii.4J \. ^M
^1 Satnt- IVi'i>/i, cant. i\e La Jai-rie, urr.
Sc&inai&onti client* <le). jé&uile, 371, H
■ de La Itocbpilc, .11.1.
■
^M S^inl'Xindrf, com, du cant. de La
Siec, canU de Matha, arr. de Saint' ^^^|
■ Huchollc, 'Si~.
Jean d'.\DgèIy, 322. ^^^H
^B HulhiruL élan^, com. des M«tbeâ,
Siliy itleiiri de), 227. ^^^|
■ 259.
Siiuon (Jean), 58, 103 ; — (François), ^|
^m Siligoac (Anloinc de), morttuis di?
335. ■
■ Ffnclon ; — {Del, :itt.
Sissac |M<-' de). 119, 122. ■
■ SaUynac [Cbsrentei. :):t2, 33t*>, 31S.
.S» ('tifinifiii. Six l'uiW, itoïs et or- ^^^B
^V Salteliteuf, com- de Coivert. :î9l.
nie»u, com. de Gcnt4^, c»nl, de ^^^H
■ Sall^braclio, I5i.
Sp^nïac, arr. de t^oenae, 154. ^^^|
Solean, notaire. 32C, 328. ^^M
H S«)lebréchc (Ji^annp), i'M.
^^ SaltcM (TAngtea, cant. de Spg;ûnxiir,
SofK/içtm, com. de Itoiitiers, cant.de H
^^H BIT. de Cognac, 153, IMl-IK*;, i»6
Cognac, 173, ^Ê
^^^H
Sonnic,cau\..dc MaLha.'arr. deSainl- H
^^^^ Salliynuc, caol. de Mirambeau, arr.
Jean d'Angcîy, r.rtî. — — .^.^B
^B de Jonzac, 'ÏOH.
Sonrf^viilc, caiil. de itouill;ir.>, arr. ^^'^H
^V Sa/omo/i(?, voie, 15i, IDO.
d'.VngouK'-me, t21, 2U7. 209. ■
^M Sansac, lief de miidame de Besse,
SorJonttet, tlef, com. il'Aryerl, 2j4. H
■ 3^3.
Suutiiâf^ cani. de Saint-Aig:nBn, arr. H
■ Santré, Ûet, i-i&, -IVJ.
de Marennes, 304, 33U, 332, 351. ■
^^^^^Samuy, cant. de Lu&ignan, arr. do
^^1
^^B Poitierfi, 3U5.
S<yupi{/n^, Siiuviifn!/, cant. de Ville- ^^^|
^^ÊKlSarreiouis, lu-rdes LaTrénioiLle,â3U.
Tagnan, arr. de Hullec, 155, 172. ^^^M
^r^ Salableu lûuy del. 334.
Sureau, notaire, 305. ^^^^|
^H Saudri (Jeun), avocat, 2tiS.
Surgèrva ( Ilugue» dc]^ 218. ^^^^|
SanfiTcif, ctiei-licu de cant., arr. de ^^^H
^m Saojun, chef-liou de canl., arr. de
■ SaintCB, 2ji-270, 272, 337, 357-
Hochefort, 21t^, 2S9. ^^M
■ 339.
^^^H
H Sauliiier (Etienne), 102.
^H
H Sauvuget, 257.
■ Sauvebo.-ur (De}. 322.
Tal>ois (JcBu). 162; — (Jeannot), 59, 1
B Snvelli (Julleu), 30(9.
n, 11*2. ■
■ Snroie /Louise <lc<, 25. I8t, 143.
Tiicliart (Andrc), nolsire, 43, 45,81, ^Ê
■ Sazcijc, 332, 333.
99, 140. iÙO, 192. 24)7. .^^M
■ SchotnberK (De), 3fcH, 349.
'l'ailhanilier iHobcrt), prctre, 416. ^^^H
^M Ségecillr, com. de Saint-lVeiiiL eatit.
T.iHhnt, cnnt.dcSaint-Savinlen, arr. ^^^H
^B de ChAteaurieuf, arr. de Cognac.
de Saint-Jean d'Anj^ri^iy, 295, 381. ■
■ 322.
Tiiilirltuiirt/,cunl. d(fSnint-Snvini(>n, ^^^Ê
H Senotizar, chef-lieu de canl., nrr. de
^1 Cognac, 28V.
^B Seguin (Guillnunic). 1 V5 ; — (ijuil-
itrr. de Suint-Jrnii d'ArigtHy, 55, ^^^H
218. 21», 230-240. ISk. 2)Wt, 2'J2. ^^M
294. 297, 321, 378, 380, 381, Mi- ■
H leiu.i, <^3; — ;iJuilloii). CO.
;i8fï, 423. ■
^1 Seguîu, baron d'Authon, .3H3.
Tnimx, cant. do Geraoïac, arr. de ^|
H Séeur (De), ministre de la guerre,
■ 399, 406.
Saintes, 37(. ■
Tnimnnl, fief des La Ti-ûmoille, 230, H
H S^iffn^, cant, d'Aunay, arr. de Saint-
233-210, :i8H, 3H9. ■
■ 3eun d'AngtMy, 313.
7'.(//«Q/i/-,ti(/'-f;jroorfe,canl.deCoxe«, H
^B Seneclèrc .fenn-Charles de), manî-
arr. de Saintes, 336. ^^^|
H chai de Kranec,2r)2-270;— (Ilcnry,
Talveaii (Henand], 58. ^^^H
^B coinlo de], !2ijfJ.
Taneaii Kirégoire), 145. ^^^^|
^H Scnnt^, nninire, 2M0.
Tardy(Jean), 329. ^^M
^H S^nnerièreÊ, liL-files La Tour du PiQ|
Taicnte, Uef des Lu Tnl-moillc, S30, H
■ 3»:i.
231,230,388, 389. ■
— ;5« —
TarUa, cIicMieu Je mol., arr. do
Skint-Hvvfr . Uiides). 25. 1 1 1 . 1 32.
Taule (JrNnnf (le); — (MBjclfMDt>ilot,
4».
Trrnant, cotn. du ont de Siînl-
Jeati (rAitgélv, iK.
Tcrmcaui! iL>ci, iVO.
TiTricr, nutain*, itÔS.
TcKUtndipr, lHk.
TcHWMi UcJ. 308.
Tfjjon, catit. de Uemouc, arr. de
SainlcB, 373, 374.
Tcxicr, aoUirt!, 268.
Thalon (buiUiiuiiioj, 100, 1U3.
Thenuc, corn, du tint, de Saialps,
370, 375.
ThruPille. cnnl. de Vores, arr. de
Clisrlr.'», 3yo.
'' ' , ^«lu. du sau)»n, arr. de
S«inWs, 371.
Tbibsud, ThibatiU, 42; — (Jean),
an.
TliiltHudcsu, itolsiru. 232.
Thierry, prieur de Siiiol-Maîxenl,4( 3,
415.
Thoirac (Jeop de), 110.
Tliuin*», â.'iS ; — |Guilluuiur(, â£U.
Tliuiiias <Ji- lliollel J^uinc), 2tlJ.
Thurt'în^, cnnt. de Ci{llc», arr. de
MpMc. :w«.
Thvi-g. caiit. de Mslha, srr.deSBinl-
Jesn dAtigtilj-, 27, «0, US, 117,
131,239, 304, 3lfi, 317, 3^0.
Thoinr» ^Deus Sèvres). 388, 381).
TAiiry |,(;hiirles de) ; — (Louis), 2tf5.
TiMiidArfr^iKc. Â,1. 185, 18G, 197.
TdillellJenn). 5V.
Toirac tJtsii doï.ûcuyor, lOO.
Tonnay-lSouiiinn^,ciKf-yu!u «le MOl.,
irr. de Sainl-Jcan d'Ang^lv, Â26,
23a-2W. ifly. 3S5.
Tvnnuy'i:harft>te,chct'\\eu de canl-,
»i-r. de Itocliiforl, 2«V. 3*iâ, 32(1,
3SI.
TorchcUruf (I.eL-omtc), 3S2.
Tors en 7'urlit»! (ClurKitte), 33S,
338.
Torx^, vuul. de Toniiay<ht>uloane.
•rr, de Suint Jean d'.Xngély, 298,
Toulouaf I llaiilr-l.iarontio), 78,
Tourneur, notaire, 37;i.
Toiile-^Kans ^Marie de), 384.
Touvre, coai. du l'adI. d'Anc^ulèine,
324.
Treille (l'ien-c), prieur de SainU
Pierrc de UraolAïue, 413, 41&.
TntU, Trfillîz, com. de Sallesd'An-
gle», c«nt de Sefjonsjic, arr. de
CuifRac, IfU, I8A, 198.
7'rrll''i>ai», fief, com. d'Arverl, 254,
2S0.
TntnquÎLTO iGiraut), 220.
Tniaull iHoUaDdi, 100.
TuIU {Carn-za: 283.
Tarvnne. canl. de Meyssar, arr. de
Brive. 132. 274.
Turmcl Jean), prêtre, 60, 9ft.
Turfjîu (Jacques», 298 ; — (René do),
SV8.
u
liM※u, f.'uefi, com. de Cbâlcao*
Ilernard, cant. de Ct^iuc, 153,
154, 202.
Uxel ^Pierre), 57, tt8.
Varhier .NaudoDj. 88.
Valealiuoiit i.M^'de). 3â^.
Valei, Vallet, iiolaire. 23(t, 237.
Valelle, syndic, 328.
ValUnl, canl. de Kronlcaay, orr. de
Niort. 307.
Vallée I Uc'DJamia de), 296.
Vallet, 232; — négociant, 3."ï2 ; —
notaire, 234.
Vandr^, caat. de Surgire», arr. de
U>jc)ierurt, 240, 399.
V-tnlvuze, canl. ilc Mansle^ arr, de
ItulTec, 323.
V'Arni»'. CMin. du cant. rte Saint-Jean
d Anp.My, ISli, 2U8, 314. 3!6, .-(21.
K« m, cant. de Saîiit-Aniandde Uoixe,
arr. d'AngouK'mc, 1(>V, 323.
Vaudrc [Cutnte de), 334.
Vaujompe. 19V.
Vaux, eom. de la Charente. 334.
Vaux, com. du cant. de llovaa,414.
r«//r. lief. com. de l'uv du Lac, 245,
24fi, 2i8.
Vclard (Miclieli. pri-tre. 4I*Î.
VriirrjnJ, com, du canl. de Saintes,
297.
Vi^i-ililh, cant, d'Aigre, arr. de Huf-
fec, 320.
Vcres (lloberl de). 220, 222.
Vvi-yneu, cotn. de Maieray, 296,
Verteuil (François de) ; — fJoieph
de [,291.
VrHruil, cont. de Ruffec, 109, 110.
Verrsnl, cuni. du caol. de Saint-
Jeau d'Augély, 315.
— Ahl —
V«m (De), avocit, 235.
Vidal (Claude), prieur de Saîot<JuaieD
de Nouaillc, 413, 416 ; — (Huguesi,
prêtre. 4)6.
Vigier (AroauH), chevalier, 113; —
(Charles), 321. ni; — (Hearri,
322.
Vigaerot (Louis-Armand de), mar-
ouift de Richelieu, 20^; — (Marie
de); — (Maric-Madeleiue de), du-
eheftse d'Aiicuilloa, SS5, 206, 2Ô7,
S68.
Vildon (De), 305.
Villaine (Marquis de], 334
ViUariy caot. de La Valette, .irr.
d'Augoulèmc, 338, 3fi'J.
ViUari, 252.
Villrbahou, cgnj. d'AmWrac, canl.
de Saial-Amand de Boixc, arr.
d'Angoulrnie, S09.
V'i7/^"(*<«s, caot. d'Aiffre. arr. de Ruf-
fec. 33r..
ViUemAn$t^vil, (ierdes Begeou, 320.
Villemonteys [V'înceiilj, pri-lrc, 416,
Villen)orin, canl. d'Aunay. arr. de
Saint-Jean d'Angély, 166.319.
Villeneuve (De), 353
VilUpouge, cant. de Ratnt-Hîlaire,
arr. de Snint-.lefln d'Angély, 321.
Villequier (De\ 274, 275, 277.
Villiers (De}, capilaioe, 395.
VUneuvt, fief, com. d'Arvert, 254.
Vinade^ com. de Saint-M^me, cant.
de Segxiazac, arr de Cognac, 333
Finax, canl. d'Aunay, arr. de Saint-
Jeao dAug»:iy, 28'J.
Virieu (Cuoite de), tnartl-chal des
camps et aruii^eit du rci. 394.
Viron (Jeanoo de), 133.
VHrae, canl. de Moatembœuf, arr.
de Conrulens, 133.
Vi/r-iy, fief de» La Trémoille, 236.
Vivien (Guillaume), &S.
Vivonne(ADdr^de). 104, — (Artus
dei ; — (Catherine de), 360; —
((lermain del, 104; — (Jean dej|*24i
336, 360 ; — (Jean de)ditdeTor-
reltes, 361, 363, 363, 364; — (Miine
de], 365.
Vivroui (De), 242
VVrroux. com. d'Aonesay. 3(W.
Voisin (Le P.). j*8uite, 414.
Voigs»i/, com du cant. de Saiot-Jcao
d'Angélj, 21)5, 29y.
Vollevire de KutTec. 25.
Voultetton, notaire, 210.
Voutron, com. d'Yves, caul. de Ko-
chefort. 3y7.
Vouveni, cant. de La Châtaîgueruyc,
arr. de Foaleoay-le-ComVe, 219,
221
Voyor d'Argenson, intendant du
Ciroousin, 2S4.
\v
Watel (Jean-Raptisle), prêtre, 416.
X
Xandrieux(Afldr(! de), 133 ;— (Jean
de), 133.
Yle I Guillaume), 220.
Ymon (Bertrand), 185, 187, 198.
Yngier Jean], 83.
Vvct, com, du caaL de Rocbcforl-
sur-mer, 350.
}'rr»>/, com. de Uenouillé, 241, 244,
248, 249.
liArchives, xxTiit.
ao
IMPRIMÉ
Sur les presses de Nobl Tbxibb,
A La Rochelle.
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