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Full text of "Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis"

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3ra 



SOCIÉTÉ 



ARCll IV KS 11 1 STO l{ lO (' KS 



m, 



LA SAINTONGE KT DE l/AUNrs 



LISTE DES MEMIIRES DE LA SOCIÉTÉ 

i" uovembre I6d9, 



At-EXANniiE I Edouard. împrimeur-IiUiograplic. à Royan. 
Allkure (Alplionse^, notaire honarnirt', rue Mnrtrou, fî, ù Ro> 

chcTort. 
Alliât, notaire, à Saint-Mesmc-les-Carrières ^CharenleJ. 
AuBLARO (Victor], aux Eirrcteaux, par Pons. 
Amdhé (L'abbt A), curt^dc Nancras. 
AncHUC (Le comte d'), au château de Villers-Sainl-Paul, par 

Creil [Oisel, el à Paris, rue Miromesnil, -ifi. 
Aftcuives NATIONALES, rue des Archives, à Paris. — Qarde gvné- 

ral des archives, M. Servois. 
Abo ((.iaston), lieenciè en droit, inçt^nieur civil, à Cozes. 
AftDouiN iPierrc;, à ^ainl-Thomas de Cosnac. par Mirumbeau. 
AaMANf (L'ubbè Edmond^ rue François I", 8. û Paris. 
Abkaud (Le docteuri. médecin, h Montandre. 
AM.fAtiD (L'abbé Fldniund), cun' de Sainl-Vivien, par La Jarrîe. 
AiiNous iLouisl. di^putL- du ta Charente, avenue Montaigne, 56, 

à Paris, et au château de Moutchaude, par Uarbezieu\. 
Ahnoux (Lucien), O. ft. capitaine de fri^^ate, à Rocherort. 
Aifiicn lÀ.^, libriiire. ît, unter den Lindcn, à Berlin. 
Atgikr (Le docteur Emile), médecin major au 15!* régiment 

d'infanterie, ii Verdun. 
AoDiAT Le docteur Edouard), médecin de P'classedela marine. 

au cap Saint-.Iacque» [Oochinchine). 
Al'DUT {l'^rant^ois,, prucurcur de la républitiuc, à Saint-Mihîel 

{Meuse}. 
AvniAT ((Inbriel], A. 0< agrégé des lettres, licencié en Jroît, 

profcBseur de rhétorique au colli;ge Stanislas, boulevard Ara- 

go, 'J7. à Paris. 
Al'DIat |Louts\ I. Ot lauréat de linstitut, correspondant du mi- 
nistère de I instruction publi<iut;, bibliolhécalre-archivistc de 

lu ville, rue des Arènes. 6, à Saintes, président de la société. 
AUORR IM"* veuve), rue LegolT, l,à Paris. 
AuTEViLLt: (Maurice Marchand d'], rue Basse de l'iléniicycle, 

GD, à Angoulémc. 

Badinot (Ferdinand), licencié c-n droit, suppléant du juge de 
paix, notaire, cours National, '..'8, à Saintes, mkuuue uu conseil 

o'aUHIVISTRATIOK de la 80CIFTÉ. 

AkUvm, axnn- I 



^ 



— 2 — 



D&iLLKAU (Albert), ingénieur agronome, rui: Liu-ocIil*, ^ k 

Saintes. 
IiAi.i.ANGen ((iiiRtave), notaire, à Jonxnc. 
bAniiEobTTE [IIip|)oIyt(!j, tiihialt;ur, conatfillorgt^nérnl, me Hêau- 

niiir, V2, à Lu Hochi;lk-. 
Haiioeaud .Iules), nutairu, iiiairt^, à La Trcmblade. 
BAniLLAUD iJoHepIt), .'i Pons. 
Rarun iKrtMl(^rii:|, à Hi'auvnis sur Matha. 
UAnn^uu (Eiiiik'l, loiili- i\v Pons, 24, à Cui^iiac. 
IlAnnAuo (diislave). |iharinacien. grande rue Victor Hugo, à 

Saint*:». 
Bartui^lbui (Anatole OB), He, I. O, membre de l'inatilut, me 

d'Anjou Saint-Ilonoré, 9, usubiu du comité db publication 

DB LA sotuBriï. 
Bauhé (L'ubbû Ovidcl, directeur de l'inslitulion Sainl-Pierrc, 

rue de la Loi. à Saintes. 
Ubaucohps [I^c baron Adalbert nR), ancien olDcîer de cavalerie. 

au château du Fief, pur Gcnouillê. 
Beaucoiips ;Le vicomte Maxime db|, président de l'acudémie 

îsaintc-Groix, à tJrli'iuiB, rue Saint-Pierre Lentîn, t. 
nEAUimANT(l'jrnesl;, ie, ancien préfet, :ïn, placed'ArmeB,À La Ro- 
chelle. 
liÉCHtLLON' {Le marquis ob). à Pau. 
Beinbix Joseph), négociant, rue Paucluï, à Cognac. 
Belauiœ (L.-K. de], vice-consul de France, à Aden. 
Bbnon ((-reorges], contr(>k*ur des contributions directes, à An- 

gouléme. 
BP.KAUD HJcorgcs], imprimeur, rue de l'Ile dOr, à Cognac. 
Behtiius db Lanoladb (Eugène), maire de Muron, aux Bugau- 

di^Tos. 
Besson (l^e docteur Maurice^, maire de Saint-Thomas de Cosnnc. 
Bbthuont 'Danieli, 14, boulevard Emile Augier, Passy-Paris. 
Uiais-Langol'MOIS [Kmlle), A. Oi archiviste-bibliothécaire di; la 

ville, membre non résident du comité des sociétés des beaux* 

arts, rempart de l'Est, 'i\, à Angouléme. 
BiONON, au i'reuil, près Hurie. 
Bignon (Fédéré), à Burie. 

BiTEAu (Auguste), *. A.O, maître principal de l'* classe des con- 
structions navales en retraite, rue du Peyrat, 5U, à Saintes, 

UEMORE DU CONSEIL DAUMIMSTIUTION UB LA SUCIÉTÉ. 

Blanckbt (L'.'ibbé Jean-Pierre-Lîabriel), aumônier de la Provi- 
dence, à Lhoumraii, Angouléme. 

Bodleian, library, à Oxfonl (.\nglelerrc). 

BorriNTOM (J.-H.-Stanislas), O. te, l. Q, ancien préfet, ancien 
sénateur, à Arcachon, villa Passy. 

BoiLBviN (Edmond], nûgociant, grande rue Victor Hugo, ?3, à 
Saintes, membre du conseil u'administhation db la sucibtr. 

BoiSFERON (Bernard IIiLLAiitET de), notaire, h Marcilluc, par 
Saint-Aubin ((rirondo). 

BoisoïKAUD (Maurice Thomas db], à Gemozac. 




— 3 — 



StevaLE (N'uniB Dast Le Vache» de|, sccrtUaire de la sooi^W 
des archives historiques du la Oiromlt, rue de lu Renais- 
sance, 15. à Hordeaux. 
BoNNEPuv (Mr Kranvois), {!vài|ue de La Hoclielle et Saintes. 
BoNXET (Arthur], înu-énieur de» punts et t:hauS8ê*>s, boulevHrd 

de Coureellra, llHî, â Paris. 
BoNN'BViLLE, ifr. îincieii trésorirr-imj eur u;<?ncTal de la Chorente- 

lnf**ripure, au château de Uussac, par Saintes. 
BriNftuNfic (Ernest Martin dr), #, ancien oflicier, â Bcrneré, par 

Soint-Savinien. 
UoHUAnK iHïtliiiondj. directeur du mus^-e d'histoire naturelle de 

Suint Denii^. tic de la Kéunion (Bourhnni. ^ 

lîOHOKAUX (La hihiiothèque dej. — BiblioLliècaîre, M. Céleste. 
BOTTON (Charles), notaire honoraire, 7, place de la Madeleine, 

paria, et à La Uochelle. 
BuucuBft (Claude), directeur de la verrerie de Saint-Martin, ù 

Cognac. 
KouGUEnEAU (William), C. #, chevalier de l'ordre t!e Tjéopold, 
membre de l'institut, président de l'aHiiocialion des urlisles 
peintres, sculptturs. architeites, graveurs et dessinateurs, à 
Piiris, rue Notre-Dame des Champs, 75. 
bitiKiAHD (l'ierir', A. U- notaire, à (îhiîrac. 
Ikii'yuELON (Albertl. 4, rue Dubois, à Evreu\. 
BouiicY (Joseph!, avocat h la cour d'appel, 7, rue de la Monnaie, 

à Iteimes. 
BoinBu(Irf docteur Henri), O. •Ar. L U, directeur de l'école prin- 
cipale du service de santé de la marine, cours 3aint-Jcun, à 
Hordeaux. 
Ttui TiHUN (Le docteur E,). médecin, h Fotiras. 
BoirrmoN (Emile), chevalier du mérite agricole, administrateur 

des casinos de Royan, au Treuil, près Burie. 
fiouYER (Frédérici, â La Tour-Blanche, prfis Burie. 
BouvKR (Le docteur Marcel;, médecin, à Saintes, rueMonconseil. 
ItHEMOND D*Ans iLc couile Anatole de|, marquis de Migi'é, che- 
valier de la lésion d'honneur, de Malte et de JAaint-Sylvestre, 
commandeur 3c Tordre de Pie IX, conseiller général du Finiïi- 
li^re. président de la soeiélé archéoloïique de la Loire-lufé- 
rieurc, etc., â Nantes, rue liarouya, et au château de La Porte* 
Neuve, par Itiec (Finistère). 
BnBMo.SD u'Ahs (Le comte Gaston-JosiaB de), O. ie, ancien colo- 
nel du 8" cuirassiers, à Paris, cité Vanneau, n* r>. 
Ureuond D'Ans |Le comte Joseph oe), au château de La Porte- 
Neuve, par Riec (FinisltTe) 
BnEtBTK [Arthur db), au château de Cliantecor-Oaujac, près 

Marmande, 
BnissoN (L'abhé Camille), vicaire auxiliaire à La Tremblade. 
Brodut (L'abbé Médériu], curé-iioyen de Tonnay-Charcrile. 
BitUHAT (Louis), professeur au lycée, à La Rochelle. 
UUCBAU (Georges), avocat, 4, rue des Grandes- Allées, à Rochefort. 



iLt-AUii ;Aluiilo), à ('hagnon. pur Saint-Jean d Anavly. 
Cailliebes ;M"' la coiulessi' doiuiiriiTe uei, au cliûtt'au de Bon- 

nicrc, purSuinlc-Foy lu Orundt- [Gironde). 
Oahxon 'Henri), A. M, ancien percepteur, à I^ Molhe-Saint- 

Fït-riiye (Deux-Sèvres'. 
CALLANoriBAii (Auiôdée), noUiiru, ù Cognac. 
OAtLOT (Krnesii, I. O, 160, boulevard Malesherbe». à PariB. 
Calvkt iAug-usIe), sênatmir, Les Au^rer», par Pons. 
CAHHlÈiifi iPaul), pharmacien, ù Saint-Pierre d'Oleroii. 
Oaatbad :L'nbbé], chanoine honoraire de La Rochelle, archi- 

prALre ae Saintes. IG, rue des Chanoines. 
Oassbabau (L'-^ou), libraire, à Saintes, rue Eschassoriaux. 43. 
CASTAUN'Anr {AnKidcc-Michcl), au Portail, <|uai des Uoches, â 

Saintes. 
Castaignb (Albert), négociant, â Dussac, parSaïnt-Mcsme (Cha* 

rente). 
Cazavoadb (Henri), ni^gociant. avenue (inmbetla, 19. à Saintes. 
Ohagnaud (Auguste), conseiller d'arrondissement pour le canton 

d'Aigre {Charente), négociant, à Cognac. 
Chaionbaud (AlbertJ, à âaint-.U>an flAngèly. 
Chaillbvette (La commune de . — Maire. M. Louis Laconibe. 
Challe iManrirej, 29, place l'ev-Herland, A Itordeaux. 
CHAnNEAL (Fcrimnd), coniplablc à la eonipagnii- rliélaise des 

bateaux à vapeur, à La Flolle {ile de Hé). 
Chahpkntikk, ban(|iiier, à (Cognac. 
Chakhoppin [tîeorges), pharmacien, à Pons. 
Cuassblodp-Laubat (Le mar<|ujs db). #, 51, avenue Klébcr, à 

Paris. 
Chasskloup-Laiibat (Le comte Uaston db|, mî^me adresse. 
Chatenav 'L'abbé), cur»? de Taugon. 
Chavanon (Jules), archiviste di'partemental, à Arras. 
Cuénbau (Muslavel, licenci); en droit, aux Granges, près Saint- 
Jean d'Angély. 
CiiEVALiBii (Geurgesl, notaire, à Muntandre. 
Chbvhou (OaâtonI, banquier, i-onseitler ilarrondissement. â Bar- 

bczieux. 
CHOTAni) (Charles), banquier, conseiller généra), à Jonicac. 
CLOUZcr (Léon), A. 0, libraire, rue des ifaltcs, P2, à Niort. 
COGSAC (La bibliothèque ilej. — Uibliotliècaire, M. Paul de Lacroix. 
CoaBiN'BAU (13.), préposé en chef des octrois, 10, quai Duperré, 

La Rochelle. 
CoRMiBn-LASAUSAYE, maire de Saint-Simon de Pcllouaille, par 

Gemozac. 
CûiiNEiLLB (Le docteur Pierre), médecin, à La Mothc Sainl-Hé- 

raye (Deux-Sèvres). 
Cornet [Le docteur Daniel), médecin, à Marenncs. 
CosTis [Joseph- Kugi-nfi, inspecteur général des compagnies 

d'assurances Le Sitiul, 'JB(J, rue Sunguinet, à Montréal iCa- 

nada). 



— 5 — 



ïooiiirADLT ne La Vm.lattb (L'abliél, chnnnine honoraire, vicafrc 

général, rt Angoulùm*.'. 
OouTANSCALX ,'JusUn), néi^ciunl, juge iiu Iriljuniil Ju commerce, 

cours Niitional, à ïi^aintes. 
OouTi'itAiîU ;ij':ihbr Alln'd], à PonLiîllac, lloyan. 
Covii.LON iGcuriTt'Hi, dirccleiir (U: l'ussiiitt h (^itz, ù C'oi^iiiii'. 
Gflo/.E-LE«eRCiEii (Li-* fomtc Pierre DivI, tiu clmlt^au du HamL-t, 

p.ir Saintes, vicb-phésidbnt de la société. 
Cduxac (L'ahhé Bi^rlivind OEj, ciiri; de SainL-Ocrniain de Liisi- 

goan, pRr Junzac. 
CooNAC [Le comte Ouy de), rapitainc instructeur à l'école nor- 

niali' (U' tir, au (Minp de Cliâlons ^Marnc). 
Cuico.vi' |Le marquis ôhark'S dkj, conseiller général des Deux- 

•Sovrcs, à La Iloussiûre, prés de Coulonge-sur-l'Autisc. 

Dampieuiib iLr baron de), â Sninl-Simon (Ic> Bordes, parJonzac. 
DAUPicnitE fLe comte Bric dc), commandant d'arlillcric, à Ver- 
satiles, et au château de Plassac, par Sainl-Oenia de 8ain- 
lon^e. 
DAMPiBRnB iLe comte Jean de], rue Picot, 4. Paris, et à Loudéac 
iCùtosdu-Nord). 

bANGiBBAnn [Charles), licencié en droit, ruedes Ballelii, H, à 
Saintes. 

Danhibeai i){Ëdouar<l], O. #, directeur honoraire du ministère 
de la marine. 105. avenue de Parli;, à Rueil (Seine-ct-Oise]. 

Daholle (André;, pharmacien, à Uarbezieux. 

Daukas iPierre], propriétaire, à La Uiviôre en Geay, par Saint* 
Porchaire. 

Dbi.agb db Luget fAntoinc-Marie-PhlIippe-Yvan), conseiller 
général, à Tonnay-Clmrente. 

Dblauain Philippe), négociant, â Jarnac [Charente], 

DsiAVAUD iLouis), ^ ^»^, A. O. secrétaire d'ambassade de 
première classe, rue de La Boétio, ftfi, à Paria. 

1)ehslk (Lôopold), f'. •&, membre de l'institut, administrateur 
général de ht bil)liothi'*'|ue nationale, rue C'roi\-dcâ-i*c(its- 
rhamps, h Paris. 

T>EPONT iLéonco), rue do Bcaune, 1?, à Paris. 

DshbeaU ;GcorgesJtTLiKN-),conseillerd'arrondisscment, àNieul- 
Ic'Virouilh. 

Dérouléoic (Paul), & Langcly, par Villebois-In- Valette [Cha- 
rente!. 

Ues Mesnards {Le docteur Paul OnENON), médecin des épidé- 
mies, rue Saint- Vivien, à Sainles. 

D'EsTK^Eiï (Pauli, A, Oi homme de lettres, 'i3, rue Saint-Paul, 

a Paris. 
niSMNB jl^e comte Edouard db). au château fie (';i.sidéroi|ue, 

par Tournoi) d'Affi-nais (IjOi-et-riaroiniej. 
lilkiiES-.MuxpLAiâift i.\nnandj, néi^ociant, à La Trcinblade. pré- 
sident du tribunal de commerce de Marennes. 



— 6 — 

DiftnEB-MoNPLAlfiH ((î<'orgr:s), chevalier de ftnint-Cîrceoire \f 
(ïrnnil. l'i UoiiL-e-lc-s-Uiiiiis, pur La Trembladc. 

IJODADT [Kdnionrt). négociant, à Cognnc. 

Dot'tiNAi; iliouisi, I. M, principal du cutifrge, h Saintca. 

Dkilhon (Henri}, ancien cunimissatrt? di> la marine, rue de la 
Vieille Pri«on. 8, à Saintes. 

DucHATEL (Le comte Tannpguy), #, grand'crois de l'ordre de 
Léopokt, ancien député, ancien ambassadeur, rue do Va- 
rennes, f»9, à Paris. 

DvpAunE lAmédôe), ancien député, ancien socréUirc d'ambas- 
sade, rue de la Itourse. ^, h l'aris. 

DuPAUnE-Ciabriel', conseilleriri'néral de la rharenle-Itiri-ritMirc, 
17. boulevard de lu Miidt.-k>ine, à Paris, ctû Vizelle. pur Cuzes. 

DuGi'ET (iiabriel), Ijcencii^ en droit, avoué, rue du Mirnil, 12, à 
Itortleaux. 

DuuAS iCabrict), *. arcliitecle, rue des Fontaines, 4, à I^orient. 

DuMONTET [André,: » Archiac. 

UUMONTBT iGeorge«) .avoué, rue de l'Ancien-I'alais,?.!, àSaintcs. 

Di:PBt.:x (L'abbé Georges •Séraphin), vicaire à Sainl- Vivien, 
Saintes. 

Dui'LAis DKS TotjCHES (Antoine), an Treuil-Bussac, par Fouras. 

UlipoNT Félix], C. #, contre-amiral en retraite, à La Perrière. 
par Tonnay-Chari'ntc. 

Dupont Le doL'leur P.], médecin en chef de la marine. lOl, rue 
Cbanzy, à Itocherorl. 

DuHBT (ëdniondf, à Saint-Germain de Marencennea, par Sur- 
gères. 

DonET (Théodore), homme de lettres, V rue Vignon, Paris. 

riussAU?.E, instituteur, à Contré, par Aunay. 

Du Vaihoi-X iL'abbé l'aulSAbOT), chanoine de La ftoclielle, cha- 
noine honoraire de Rouen, ruo des Augustins, H, à La Ro- 
chelle. 



EscHASSEHiAi.xiLc baron tiu^êne), O. #, ancien député, maire, à 
Thonac. HtiumtK du couité ue puolicxtiûn de la soci^rit. 

Ktouhnbaud (Joseph), nèçocinnl, boulevard du Nord, à Cognac. 

tTSSAtrTiKH lAuijuHlc}, vicairc général honoraire, supérieur de 
l'inslllulion diocésaine, à Pons. 

Fahrk (Le docteur Paul), \. O, membre rorrespondant de l'aca- 
démie de médecine, à Oommeulry (Allier). 

KAUCHEn DR La Ligehie Le nianpiis Ferdinand de). Iiculenant- 
colonel au (J* réçinn-iil de hussards, à Commerey. 

Felluan.n (Labbé Ferdinand;, cbiinotne honoraire du Puy en 
Velay, curé-doyeu de Couryon. 

Flburiau (de), lieutenant d'inranlerie. à Ma<^nacLaval. 

Fleukiau iLouis dk|, sc.crétuire d'ambassade de 3* classe à 
Gonstantinople, rue Fleiiriau, à La Rochelle. 

Fleury [Paul de), ancien archiviste de la Charente, à L'Isle- 
Jourdain [Vienne;. 



PoMBEAn (Marcel), ingtliiictir, fourtiistieur de la mnrine et de la 

guerre, ^'t, rue de Chuhrol. à Paris. 
FOUGERIT [L'abh(* Ixilel, ruré de I-'ouras. 
Foucault lËdmond , nc'i|;ociarUà Cognac. 
Four.HBfi li'abbô Camille), curé de Fontenet, par Saint-Jean 

d'Angêly. 
pHAOONAnD (Paul), avoeat, à Cognac. 
Kkappiek (Paul':, à Niort. 
FuiVAV [Alcide), notaire, à Saint-Savinien du Porl. 

Oaboriaud iTliéodulphel, rédacteur-gérant de l'Echo, impri- 

mt'ur. à .lon/ac. 
OANDAtiBEnr iJulcs], ie, pharmacien en chef de l'* claese des 

colonies en retraite, trësoi^ibii ob la sociÉrâ. cours Lcnicr- 

cier, 64. à Snintes. 
Gahoau (I.c> docteur), médecin du conseil. d'hygiène, à Saintes, 

place du Synode. 
Oaknault (Î!)mile), ancien secrdlaire de la chambre de com- 
merce. 35. i|uaiMaubec. h I.a Rochelle. 
C'ABNicn , Frédéric], ifr. député, conseiller général, maire de 

Royan, rue de La Trémoillo,?. à Paris. 
Oaiichehri. iGuslave), A. O. rédacteur au miniBlère de la justice, 

rue Linois, 33. à Paris. 
Oautieii fH.-Dyke), négociant, place Beaulieu.à Cognac. 
Geay (Marcel), n»^|2:ociont. à .Saintes. 

GBI.ÊZIÎAIJ (l/abbè Clément), curé de Salles, par La Jarrie. 
OftLiNEAu |Le docteur E.). .\. O, ex-chirurgien-major de In 

marine, médecin, à Blayc. 
GsnozAr: 'La commune de). 
OborOet (Edouard), receveur municipal, rue des 6allr>ls, 8, à 

Saintes. 
GmouiN (Adolphe), ruf dos ChanoineR. 17. à Saintes. 
Girard [B.j. ^. L U, *f*4*^. commissaire adjoint de la marine 

en retraite, consul de Grèce, rue Héaumur, 1 1, 5 La HocheJle. 
OniAUD (Ch.'trles), procunmr général, à Rennes. 
Giravdias |Kug6ne), A. O, licencié en droit, membre du conseil 

f;ènèral desDeux-Sèvres, notaire, maire, à La Mothc-Saint- 
léray (Ucux-Sèvres). 

Godet (Marie-i înbriel). avocat, à Saint-Jean d'Antîély. 

Omit'BT (Fcrnand), «((;, agent transitaire, maire, à ^onnay-Cha- 
rentc. 

Goi:nvji,LE |Omer-Euçine GiLBEnTDE), O. îjSf, lieutenant-colonel 
un n-traile, à l^a Hôcliellr, 

linAtLLY iLc lujinpii» iWtsLun Dbi, :tu ehùlejni de Puiiloy, t''*r 
Port il Knvau\. cl à Poitiers, rue .S^unt-ildaire, 8. 

OranciES de SuKni^iiKS (Le injirquis Analnle VK\ chevalier de 
Mnlte et de .Saml-Orétroire le (iiund, irrandcroix. de •,*"' classe 
rie Tordre du SHinl-^épulcrc. gnmd olllcier de Charles III 
d'Espagne, rommandeur de Saint-Syt\estre. vice-président 
du ranspil hérnldiiiue de l'rani;e, corres|)ondanl de la bocictc 




âri Miuqiwin** de France, plc, me teainl-Cl^ment7"fi87T 

(iii*TEAi: L'ablH^ Julien .rtirrH)oiien Je Snini i du Port. 

(fttCiAUfi Lôon . nu- dr U HrrlonniPrt', y.i. k - 
Oitori-AhB [li'Ahbt- Lfiiiis . curt' dr âainl-M.-iriiu. ., i >'j:n<ic. 
OutLlNlKduiond', prophéUitc, h Sjiinl«'-Ko)-. j,:,, i'rrignac. 
OurirEKT {Un doclrur Marcel,, médecin, iS, count de Tourny. à 

Bt)rdenux. 
OuthiN DC SossiONDo ,(*aiil . dDct«ur en mt^Ucrinn, mi^decin 

connulunl au Mont-Dorc, et au château de Fonlfrcde, [itr 

Uoullnt Charente). 
GuiLLAUO iLo docteur J.-\.l. I. U. professeur h la raruït.> de 

médecine et de pharmacie de lionli'aiiT. inHirr d'Aum:i"nt'. 

conseiller fft'nérnl dedainl-lliUire de Villeffanche,??, avenue 

Gambettâ, à Saintes. 
OuiLtET (Gmilei, négorianl, à Londrps. 
(.ÎUII.I.ET jJuIe«', négociant, ju^r au tribunal de commerce de 

Saintes, conseiller {^Miéril. HCMoitE i-u cons£ii. o'administiia- 

Tïos DB LA SOCIÉTÉ, rui* Larochc. 1'^. â Saintes. 
OviLLET iTht^odorci, maire dp Nicul. ancien |irêKid«*nt du tribu- 
nal de commL-ree, néii;ooiHnt, rue Laroche, \2, k Saintes. 
Oi^lûNNEAU iL'ubbé Edounrdi, curé de IMassac, par rïaint-Oenîs. 
GuiossEAU [Emmanuel , pharmacien, au Chalcau il'Oleron. 
Gl'iiv (Armand-Tartaesel, bijoutier, rue EschaRSeriaux. 30, 

Saintes. 



IIahaboub (Prancisquel. ft, A. 0, ronseiller à la cour d appelde 
llnrdeaux, président do la soeiét*- desarrhiven histonques de 
la (jirond)-. correspondant du ministère de l'instruction pu* 
blliu<>. rui' Euiile Fourrand, 21, à Uordeaux. 

Hesnessv [Mniiricci, n^gocianl, ronseillor général , à Cognnc. 

llKriAtLD ll/abbé;, à Saint-Joan d'Angély. 

llRniAKO lEIiej. négociant, à Cognac. 

lliRnH-lInouAdB Jja commune de). — Maire, M. Henri Lelouis. 

HonHlcuR IlHAtinAihE {Le. comlc Mnuricei, *, ►J'- premiur secré- 
taire d'ambassade, Hous-ilirecteur adjoint au ministère des 
afTaireH étrangères. î), nvenuc d'EyIuu, à Paris. 

HuvBT (Victor), négociant, à Cognac. 

lNQUiNBBRT(Geoi^B),docteuren droit,?!), cours National.ÇaIntcs. 

Jaiinac t>K GAnnE-Ei'^B iM.iurice i>e), ruede l'Ile d'Or, à Cognac. 

Jaulin [*iabri«^li, néirofjunl. kCoirnac. 

Jcan (Aniédée'. grenier de la justice de paix, à Saint-Pierre 

d'Oleron. 
JivAXUK,vr f L'abbi* (tuhrii-r, cbanoini' honorairi' i|i> La liochcllc, 

direclnir do In division ccclésiaslinue à l'instilution de Pons. 
JoLY i> A(-âSV (Alexandre'. .î'i, avenue* de LJeuulicu. à Nice. 
JoLV dAussy (Alfred), à ^junt-jcan d'Angi-ly. 
JoLY d'Aussy (I)enya), avocat, k Sainl-Jean d'Angëly, 



1 



— n — 

JniUN fKulrope), liuiasirr, à MorUi^nr-siir-fiironH**. 

Juus9i:i' Frlicicn-FrAti^ottil, percepteur, ù Daglau [Doiilu^nc)- 

JoYEn llcnri^ #, BOUH-commÎESftirp (le la marine, au Château 

d Oleron. 
Joyeux (Alberll. lieeneié en droit, avoue, h La Koehelle. 
iJusTBN (FrL^di^ric), libraire. Soho si^uare, :I7, W, h Londres. 

KertPiLLEh fUeu^!. ft. A. U> coinmauileur de Saint-Georges et 

d'Isabelle ta Catholique, ingi^nieur, à Saint-Nazaire [Loire- 

ïiiférirure). 
Knell (L'abbéj, vieairo i^énéral du Puy, chanoine honoraire de 

La Ilochelle, missionnaire a|>ostolii|uc, curé de Saint-Vivien, 

à Saintes. 



LàAOB [L'abbi^ Armand dk}, chanoine honoraire, supérieur du 

petit Si5minaire d** ^ïnntlieu. 
Laage de Mbux {Th/'ophile ob), conseiller général, négociant, à 

Saint-Savinien du l'ort. 
La Baiiiie ^Edouard-Louis), négociant, à Cognac. 
La Bastide (Hené Mahtin dei, baron de Parcoul, chevalier de 

l'ordre de Sniut-SylveBtre, au château de Parcoul, par I^a 

Rochr-Chnbiis |Dordognc). 
Ladbé 'Li'on;, A. O, notaire, à Saint-Martin dr* lié. 
La BoL'iiAi.i^RE (ÏjBTaud nB), ancien pr^'nident de la société des 

antiipiaires de l'ouest, rue de la llaumc, 14, a Poitiers. 
Labbolsse (L'abbé Louisj, chanoine honoraire, curé de Saint- 

Ausone, à Ancoutéme. 
Lacaze (Atlianase). pavillon Adélaïde, à Ponlaîllac, p.&sUuyan. 
Laine (Charles), né^ciant, à Saintes. 
La Jaho [I*a commune dei. — Maire, M. Mériot. 
La Maiitimèkk (Jules Machbt db), archiviste de la Charente, à 

Angoulémc. 
Lahbeiit (André), avocat, juge suppléant au tribunal civil, à 

La Koehelle. 
La Mokinerie (Le baron Léon de). 4^. à Aunay-Chatenay (Seine), 

et à paris, meubue du comité, m: publication de la souété. 
Lanoiiy lAlfredl. avocat, juge suppléant, à Ilarbe/ieux. 
Laportb (Maurice], négociant, sénateur, maire de Jarnac (Cha- 
rente]. 
La Hedorte |M"" de), avenue Marceau, t, Paris. 
La Hor.HF.FO(,'rAi3LD (Le comte Ainiorv tiEi, 93, rut* de lUniver- 

silé. ù I*aris, et au chàlt-au i\v V'iiteuil (Charente). 
La KocHEi.LE(La bibliothèque de).— Bibliothécaire, M. Georges 

MuflKet. 
La Rui:heli.b (La grand séminaire de). — Supérieur. M. liosset. 
La Rochetolay (Iloiiiiic le), rue de Pessac. M2, ù Bordeaux. 
Lahocoue-Latuuk (Le viuomte Henri nE), au château de Cru- 

mahé, commune de Bulles, par La Jarrie. 
Larquieh (Kmile-Louis-Kernand), docteuren droit, substitut du 

procureur de la républit^ue, à Chàtellerault. 



— 10 — 

La Ta&te (Aristide db). percepteur, à Blois. 

La Taste [Léon oe}> avocat à la cour d'appel, 48. ruo de l'Uni 

versitp, à Paris. 
La Thi^.moii.lb (Lr duc Louis osl, avenue Gabriel. 4, à Paris. 
Laurent i Daiiicll, banquier, à Saint-Jean d'AngtMy. 
Latault (Furcv de), conservateur du musée, rue Gajgoulleau, 

à La Rochelfe. 
Laver-nv Anatole], sous-inspecteur dtrs douanes en retraite, 

ehiileuu du Coudrel, par Suinti-s, sechktairr adjoint de la 

SOCIKTÉ. 

La VicARDif^RB (Charles-Alrxandre-Anatnlc Harasse de), sous- 
inspecteur de rL-nrei^islreinent en retraite. 33, rue Saint- 
Louis, À La Hochelle. 

Léaqd (Théophile), X. O, avocat, conservateur du musée, à 
Niort. 

Le (Jendrs [Alcidei, h Hois-Fonlaine, pa^Sll^g^^es. 

Lemgt.nb lAndr»*], lauréat de l'aradi'-mie française, archiviste de 
l'école tlea arts dccoratirs, .'i, ruo de l'Lnivcrsité, à Paris. 

Lbridon (Georges), rue 8ainl-Cdmc, I, à l>a Uocheltc. 

Lessirux (Ërnesl), A. U< professeur de dessin, conservateur du 
musée, à Horheforl. 

Lbstranûb (Le vicomte Henri de], conseiller général de la Cha- 
rente-Inrérieiire, à Saint-Julien, par ïîaint-GeniB de Sain- 
longe, et .ivenun Montaigne, i3, à Paris. 

Le 8ueur (Victor), 16, rue Dupuy, à Cognac. 

LÉTRLiS (Kugf-ne), à Houflignac (Dordognei. 

Lfivft(jiiE (lOugène), rue Knmlinud, 14, à Un Rochelle. 

LevESQUE lErneat;, avenue de In Mairie, 17, à Saint-Maixcnt. 

LussAUO (Louis), pharmacien, à Hoyan. 

Mababkt ou FtASTy, conservateur des hypolh^quea, à Saintes. 

Mageau [A.l, instituteur, à Bchi-brune. 

Maguier jUdniond), 1. Ui délégué cantonal, suppléant du juge 

de p.TÎx, à Thcnac. 
Mairb (Athnnase}» h Cognac. 
Malahtic (Le comte Gabriel ue MAirnès db), rue Vanneau, 55, 

à Paris. 
Marchais iKenri). à LaUncheroucauld [Charente). 
Marchanu (Le docteur Ernest), l. Q, médecin, conseiller géné- 
ral, mairn d'Aunay. 
Marchand (M.iurice), maire de Montandre. 
Marchât (Arthur), licencie en dn>it, avoué, à Saint-Jean d'An- 

cély. 
Marchât «.lean-Uaptiele), entrepreneur de travaux publics, à 

SainlJenn dWngély. 
Marciule iGabrieli, pharmacien, à Angoulémc, rue de Pcri- 

gueux. 
Mahtkll (E<loiTard), sénateur, conseiller général, président de 

la chambre de coniinercc, négociant, à Cognac. 
Martin (L'abbé), curé-doyen de Chuteauneuf-sur-Charentc. 



— M — 

Martin'Eau ^Kfiiuricf!), ni'gocinnt, rue du Palais, 2?, à Saintes. 

Maufras (Emile], ancien notaire, à Dcaulîeu, par lïourg-sur- 
Oironde. 

Maunv [Lf doctfun. ini}JL*{-in, rue des Chanoines. 9. à Saintes. 

Meaume ([•'rtMiiriel. ancien conservateur des hypothèques, h 
Rest;iud. 

Mbvard ^Albert), banquier, cours National, 73, à Saintes. 

Mrri.et ;L'ahbé .!.-[].], chanoine honoraire de lia Hochcltc, 
curâdoycnde daiut-llilaire de Villefranchc. 

llF,nvRii.t.EUX DU VuiNAU [Emile). O. ie, premier préaident en 
retraite, à Saint'Sornîn, par Le Champ Saint-Père (Vendée). 

Ms.svMtD ',Amédée\ ftvout', adjoint au maire deSt-.lean d'Angély. 

Mestiibau (Ahel], n(*gociant. h Saintes, rue de» ï'rère», 24, mem- 
bre Dt KON^EIL d'aDMINIKTKATIOH DE UA&Or.IÈTÈ. 

MoDEi.sKi lEdniond), ifr, injriMiieur en chef de I'* classe des 

r'onls et ciiauHRées du département <le la Charente-Inférieure, 
ieutcnnut-colonel dans le corps de réserve du génie, à La 
Itochelle. 

MoiNET (Li'oni, membre de la société de géographie, rue Saint- 
Louis, fii. à Rochefort. 

MoNCOURRiRR-UEAUnEGAhD 1 Al Tredl, conseiller en la cour. Amiens. 

Mo^r^B£R((N (Le comte Alexandre ne), à Uuzay, par Aytré. 

MoNTi DE Uezé (Claude deI, quai Cuineray, 3, à Nantes. 

MoRBAU l'Adolphe), médecin vétérinaire, chevalier du mérite 
agricole, àSaint-.lean d'Angély. 

MoniN (Dclis&e;. à Royan. 

MORXAC iLp général lîaoul-Aloxandre-Oustavc Boî-r t. de Rkai.8 
de), C, ie, ancien commandant l'arlillerie de la place et les 
forts de Paris, rue Satnl-Plaeide, 31, à Paris. 

MoRTREUiL (Alfred), "k, médecin de la marine de I'* classo, à 
Rocheforl. 

MovssBT (t'élix). avocat à la cour d'appel, à ^^arennes. 

MrsSET iCcorges;. L O. archiviste paléographe, avocat, biblio- 
Ihécairo, rue Gargoullenu. 33. â La" Kochellc, MEMittiE du 

COMITÉ DE PURLICATION DE LA SOC11ÏTË. 



Vanolard 't/abbé), vicaire général, à Angouicme. 
Naud (Ferdinanilj, juge d'instruction, à Bordeaux. 
Neuville Didier). ^, nrchivisle paléographe, sous-chef du 

bureau des arehivi^s an ministère de la marine, Injulevard 

M^lesherbeK. 07. à Paris. 
NicoLLE ['l'h''odore), propriétaire, à Tesson. 
NioiiT (La bibliuthûque def. — Bibliothécaire, M. Cholard. 
Niox (Amédée). néijocianl. rue Suinl-Pierre, 9, â Saintes. 
NoRHAND d'.Xutiiov iCharlrs), au château d Anthon. parHrizam- 

bourg. 
MoaMAND d'Authun iMaurice), à Rainl-Pierre d'Oleron. 
NoRMA.vD Ut: Fié Le doclourSixte-tTiiillaumet. O if. I- O- nié- 

decin. aux Eglises d'Argenteuil, par Saint-Jean d'Angély. 



— 12 - 

Olce (Ll* baron Jean Lalandeu'I, fincieii ciijntiiined'iiirHiilRrie, 

chàlciu de l*l»ifi«c, commune de La C'hapello des Pois, par 

Chiinicrs. 
OLtiviEit-I^ËAiincGAHU Juleti), chevalier de l'ordre dus saints 

Maurice et Lnr.nre.. rue de l'Université, 71), ji Paris. 
OHHifiNY lAlride i>'), pri^stdent de I» soeiélê des amis des ar!« 

et Je lu cliiiinbre de eom luerce, conseiller d'itrrundisaement, 

maire de La Uochelle. 
O'Tabd de La Oranob (Le baron J. 'René), uu châlcaii duSaint- 

lîrice, néçocianl à Cognae. 
OuDET iLe baron Ann^dée), licencie en droit, ancien sccrtHairc 

général du Fïnifltrre, maire d'I'icurat, rue des Itallets, 25, à 

Saintes, vir.i{>pn):stDENT dk la .société. 

Paii,ler. président du tribunal civil, à Rocheforl. 

pAPiLt.Aun ,12.), instituteur en retraite, à Montboyer, par Cha- 

lais iCharenle). 
Paulet 'Elie^ villa Bagatelle, par Barbezieux. 
Péoézebt ;Charles}. ingénieur des chemins de fer do l'état, rue 

de la Vieille Prison, 2t, à fiainles. 
PELsr ^Paull, proresseur à l'école des sciences politiquea, mem- 
bre du consL'il supérieur des colonies, 2, rue de Tournon, à 

Paris. 
PELLBTiEn l'Ernest), ancien notaire, au Château d'OIeron. 
Pell^tibh (llippolyte), ie, capitaine du vaisseau en retraite, rue 

du Minaije, à .Saint-.fean <i'.\ngr]y. 
Pellrthead (Léon), vitla Marie-L<juise, à Royan. 
Penlisson (Alexandrei, néi;jciant, conservateur du muBée, à 

Cognac. 
Pellcsson (Georges), négociant, à Cojjnac. 
Pbllisson (Jules), A. %$. \U'^e au tribunal civil, rue Victor 

Hugo, 76, à Périgueux, uBuanE du comité, de pi;iji.ic:ation de 

LA SOCIÉTÉ. 

Pellissun [Marcel), délégué cantonal, à L'Gchallier, par Mor- 

tagne-sur-Gironde, et 8Î, nio de Lerme, à Bordeaux. 
PiÎRiSH l'L'abbéI, cfianoine lionoraire. curé <le N'otrc-Dame, à 

Rochefort. 
I^EHRAiN (Andréi, t[islillaleur. corisi'iller municipal, à Saintes. 
pKTiniNDEUoiJSSAC [Henri,/, au logis de Saint-Martin, pr6s Cognac. 
Pktit {M" Fulbert), ifr, arohevéïpie d« IJesan<;on. 
PHELii'OTfThéoiiore), propriétaire cl ancien maire, au Bois en Rc, 
PHiutppoN (Rrné}. 14^. «venue M'dakofT. à Paria. 
Pii'.\hD (Al^^honRp\ libraire, rue Itrmnparle. H'i. à Paris. 
PiCuuN-t^i>N(;uEVit.LE I Le liaron nt:!, au château de Lunguevillv, 

parPiiuilIftc (Girondel. et rue Monlméjan, I. à Bordcauv. 
PifiANRAf (lîlmilien). A. O. professeur à l'école des beaux-arts, 

à Bordeaux, cours d'Albrct, 37. 
PiKASSBAU fPranvoisi. A Q. licencié eu droit, ancien notaire. 

président dhonneur de [a société de gymnastique, suppléant 

du juge de paix, rue Saint-Maur, 9, à Saintes. 



Plantv (LiOuia), ncgociant, aux Quntre- Portes, h f^aîntcs. 

I*L\SSAV (La commune dv). — Mairi?, M. (.iflston Charrier. 

Pluheau (li'abbt* (;i?rmuin^ aumônier de ta l'roviilence, espla- 
nade du CapttoLe, à Haintcs. 

Poché [Le docteur Emile}, à lïoyon. 

Poitevin ob La FflÉffONNièBE [M""|, à Lh Morinerie, commune 
d'fcïcural, pnr Saintes. 

Poitou (Alphonse), capitaine en retraite, à Saintes. 

Poli (Le vicomte Oscar ob), O. C. des ordres du Saint-Sépulcre 
et d'Isabelle la Catholique, commandeur de Saint-Sylves- 
tre, etc., A. 0, pn?sîdent du conseil hérnldti|ue de France, 
ancien préfet, 45, rue des Acacias. ;i Paris. 

PoLusr (BrnostJ. ft, ingénieur ordinaire de I" dusse des ponts 
etrhauBrt^eH.dirfi'teur des travaux hydrauliques, à Kooliefort. 

PoMUËRAY (Lt^un), député <le Jon/ac, à i*uriB. 

PouMERBAU (Gaston), à La Coudeuncric en Cravans, par Oe- 
mo2ac. 

Prévost fJuIes), libraire, cours National, à Saintes. 

Privas ^Le baron), à La Hoche, commune de Coivcrt, purLoulay. 

QuÉBBC (La bibliothèque de la législature de), au Canada. — 
Bibliothécaire, M. Éulrope Dionne. 

Rahec [Narcisse-Alphonse], juge suppléant au tribunal civil de 

Cognac. 
Rauy tP.-F... ancien notaire, supidèant du juge de paix, maire 

de Tailleliourg. 
IUmbaud de LAhnoQi'B, président du conseil général de ta Cha- 
^ renie, à Uassac. par Saiiit-Mesme {Charente). 
H lÏATBAi/, géoini'lroexpcrt, à La Chupellc des Pots. 
H Ravail iPierre), notaire, à Sainte-Marie de Ré, suppléant de la 
V justice de paix. 
~ lUrN4UD (Michel), r|uai de (ieavrep, 3, à I^aris. 

RKALs\Charli'B Uoscal dk|, C. *, colonel en retraite, au château 
de Troberin, par Landivisiau (Finistère). 
^ iUaouL lAristide OE), à Saint-.Iean d'v\ngély. 
■RsoHLSPEndBfi (Oustave], docteur endroit, rue de La Boétie,85. 
^ h Paris. 

Hbnacd [André-Arcil), notaire, à Tesson, 

Henai D(Hi-nril, adjoint au maire, rue de Paris, à Troyes (Aube). 

I^KVAUO L'abbé Menri), curé de .Neuvicq-sous-Matha. 

' F. l'Pierre Habinbt de}, rue du Ma^e. 20. à Toulouse. 

\ I LE (.\l"" la baronne dëi, au châleaû de Hibëroile, par La 

Uocbcfoucauld (Charente). 
HicH^nD ;Alfred), A. U, arcniviate de la Vienne, à Poitiers. 
FticiiiLTBAt; (Renéj, ingénieur des arts el manuracturcs. 
HhîAHEnT (Le docteur Feruand], médecin, rue Mansard. 38, à 

Marly-le-ltol. 
BuBiN (Alexandre), négociant, à Cognac. 



s. 



- 14 - 

Roche (Frédéric), >||î, A. U. Jincien conseiller g:énéral, ancien 
iniiire de Rocliyforl. 

ltocHBronT(La))ihliottiêquedc}. — Bihtiothi^caire, M. Capoulun. 

ItotiufiFOHT ^Maurice, vicomte DR Bemoon du Kouiî^et ob), à 
Ver\ftnl. 

RouviEH (l'auli, *, iit'goriiint, à Sur^res, vic*'-prèsident du 
consoil gcnénil, président du comité des viticulteurs de 
France. 

Rov DE LoULAV (Louis). dépuk'.H Loulay, et à Paris, rue de U 
Chaiiaséc'd'Anlin, ih. 

RovAN {La bibliotlii'quc municipale de). 

HuLLiBR iLustaseï, A. U, iircïiilecte de la ville, rue des Notre- 
Dame, U, à Saintes. 

SADOuniN (Le docteur MiiriL-Emilc-Arnuindl, A. U. médecin, à 
Mirambeati, j>résident de la dclt-'^iition canlonate. 

Saint-Alahv .M"'), diivflricc du pensionnat Mairistel, à Saintes. 

Saintes [La bibliolhi-ijue de). — Bibtiotliéciiire, M. Louis Audîut. 

Saint- LfcGiKH d Ouiunac [La comtesse Henri db), auGrand-Puy. 
par l'auilluc lilroncte). 

SaInt-MahSault us Chasteulaillon iLe comte Edmond GitBEN 
DE|, avi château du Uoullct, commune de Salles, par La Jarrie. 

Saint-MahSault uk Giiastellaillon (Le vicomte Maurice (îrbb» 
uEi, au ctûteau du Houtlet, cuiiimune de Sallê.^, par L:t Jarrie. 

Saint-Pierre dUleuon [La commune de]. — Maire, M. Uarreau. 

Saint-Pohchaike (La commune de}. 

3ai.st-Sauu 'Le comte u'Aiilot de|, ancien magistrat, au château 
do La Valouzc, par La Koche-Chalais «Dordogne). 

SallIï (Albert;, négociant, à Harbezieux. 

Satidou [Ferdinand), O, à l*uns. 

Sauoau iliOUIs-Claude), ancien archiviste de la ville, ù Saint- 
Jean d'Angcly. 

Sbdillsau (Amédée), ancien nvout'-, avocat, juge suppléant au 
tribunal civil, à Sainl-Jeun d'Angély. 

SBN'Nit (Léon , •it, ini^énieur-arcliitecte, rue de laCommanderîe, 
6, à La Hoche] te. 

SoBuiECt-LtEY, olltcier de l'ordre du Medjidicli, décore de l'étoile 
égyplienne, ancien secrétaire-rédacteur au ministère égyptien 
dc!i alTaires étrangères, rue Victor Hugo, 110, Périgucux. 

SoBLN [Juaien), négociant, au Mortier, par Saujon. 

SoAtN-i}ES30Uiu:Eâ (.Mcime-Jean-Uaptiste), 5fr, président en re- 
traite du tribunal civil de Saint-Jean d'Angcly, à Ulanzac, 
canton de Mallia. 

Sostrat [Le docteur Alexandre), médecin, à Mii-ambeau. 

Stein (Henri), A. O, archiviste paléou:raplie aux archives natio- 
nales, rue Gay-Lussac, 118, à Paris. 

Strauss (L'abbé Keruandl, vicaire, à Hoyan. 

Tahieby de La HoguB (Henri], membre du conseil héraldique de 



— 15 — 

France et de diverses sociétés savantes, pavillon Peiresc, à 
Gontaut iLot-et-Garonnej. 
Tbrhonia [Le docteur Léon), 0. #, médecin major de 1" classe 
en retraite, cours Reverseaux, 9, à Saintes, secrétaire di^ la 

SOClÉTfï. 

Texibr (Noël), imprimeur, 29, rue des Saintes-Claires, à La Ro- 
chelle. 

Thézac |La commune de) — Maire, M. Bouquet. 

Thèze (Le docteur Alfred), ft, ^ ^, médecin, à Rochcfort, 1 18, 
rue Audry de Puyravault. 

Thûyon (Robert), notaire, à Ronhefort. 

TiLLY (Pierre Le Gardeuh de), rue Cliaptal, 21, à Paris. 

ToRTAT (Gaston), docteur en droit, juge au tribunal civil de 
Saintes, rue de l'Hôtel-de-Ville, 4. 

Triou (Léon), aux Gonds, par Saintes. 

Troche (Paul), rédacteur en chef du Progrès de la Charente' 
Inférieure, rue du Bois-d' Amour, à Saintes. 

Vallein (Georges), maire de Chermïgnac. 

Veau, conducteur des ponts et chaussées, à Mortagne-sur-Gi- 

ronde. 
ViGEN (Le docteur Charles), licencié en droit, médecin, aux Ga- 

lards, près de Montlieu. 
Vincent (L'abbé), curé de Saint-Trojan d'Oleron. 
Vivier (Alfred), juge honoraire au tribunal civil de La Rochelle, 

21, rue Bazoges, La Rochelle. 
Voté (L'abbé), curé-doyen de La Jarrie. 



ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ 

1898-1899 



BUREAU 



Préaidenl : Louis Audiat, I. 0, lauréat de Tiaslitut, bibliothécaire- 
archiviste, rue des Arènes, 6, à Saintes. 

Vice-présidenls : Le baron AmédéeOudet, rue des Ballets, 27, à Saintes; 

Le comte Pierre de CitozE-LEMitRCiEH, au château du Ramet, par 
Saintes. 

Secrétaire : Le docteur Léon Tkhmonia, O. #, médecin major en re- 
traite, cours Rcverseauz, 9, à Saintes. 

Secrétaire ad/'oint : Anatole Lavkrny, chiltcau du Coudret, par Saintes. 

Trésorier : Jules Gandaubert, >ff, ancien pharmacien en chef de la 
marine, cours Lemercier, 64, à Saintes. 



COMITÉ DE PUBLICATION 

Anatole de Barthélémy, #, membre de l'institut, rue d'Anjou-Saint- 
Honoré, 9, à Paris. 

Le baron Eugène Escuasseriaux, O. #, ancien député, maire de Thenac. 

Le baron Léon de La Morinehie, #, a Aunay, par Cbàtcnay (Seine), 
et à Paris. 

Georges Musset, I. Q, archiviste-paléographe, avocat, bibliothécaire 
de la ville, rue Gargoulleau, 32, à La Rochelle. 

Jules Pellisson, A. (^, juge an tribunal civil, rue Victor Hugo, 76, à 
Périgueux. 



CONSEIL D'ADMINISTRATION 

Auguste Biteau, #, A, 0, maître principal de 1" classe des construc- 
tions navales en retraite, rue du Peyrat, 50, à Saintes. 

Ferdinand Babinot, notaire, suppléant du juge de paix, cours National, 
28, à Saintes. 

Edhonu Boilevin, négociant, grande rue, 23, & Saintes. 

Jules Guillet, négociant, conseiller général, rue Laroche, 1 2, à Saintes. 

Abel Mbstreau, négociant, rue des Frères, 24, à Saintes. 

Le siège de la société des Archives est à Saintes, cours National, 99. 

La société publie tous les deux mois un Bulletin^ la Iterue de Sain- 
tonge et d'Aunis, qui forme au bout d'un an un volume d'environ KOO 
pages. 

Le prix de l'abonnement annuel à ta Hevue-Bullelin est de 10 francs; 
UD numéro, 2 fr. 50. Elle est adressée gratuitement aux membres de la 
société qui paient par an une cotisation de 13 francs. 



UN FIEF EN SAINTONGE 



LA MAISON DE LA MADELEINE A COGNAC 
Par M. CiiABUBS Danoibeaud 



Une quinzaine de jours après pâqueg de l'année 1479 *, c'est- 
à-dire vers la fin d'avril, sur les cinq heures du soir, un événe- 
ment aussi rare <|Uo singulier troubla l'ordinaire quiétude des 
irtisans groupés autour de l'église Saint-Léger, à Cognac. Tout 
le quartier Tut mis en émoi par des coups violents, des craque- 
ments comparables a au tonn<;rre, ■ des cris ijuk Ion entendait 
à l'intérieur de cette église. La sonorité de la nef, vide alors, 
rendait plus effroyable ce vacarme insolite, llourgeois et bour- 
geoises sortent elTrayés, forment des groupes devant le portail, 
l'interrogent les uns les autres. Personne n'a encore rien vu, 
chacun, cependant, émet sa supposition, ou discute l'explication 
de son voisin. Le tapage continue toujours. Quelques timoréa 
tremblent, évoquent le souvenir des guerres passées. L'idée d'un 
pillage, de l'envahissement de l'église par une troupe arméCi 
traverse leur cerveau. . . 

Hais voici que deux curieux, plus hardis ou plus impatients 
(l'avoir des nouvelles vraies, sortent en courant de l'église, où 
ils s'étaient faufilés, peu de minutes auparavant. On les entoure. 
Les questions partent de tous cùtés. « Une douzaine d'hommes 

L Ce Utre ne paraîtra peut-être pas très juste aux lecteurs qui verront 
que tes La Madeleine sont surluul prupriélaircs autour de Cognac. Mais 
an remarquera qu'ils sont originaires des Touches de Périgoy, et pos- 
lêdaicnl beaucoup près de cette paroisse qui se li-ouve eu Saiutoagc. 

2. Pâques tombait le 11 avril celte année-lfc. 



ArcbivAB, uviu. 



— 18 — 

frémissants de colère, répondent-Us, parmi lesquels nous avons 
reconnu Guillaume et Jean de La Cour, Nicola» d'Authon, Pierre 
de Harbezièreaelson frère. dèniulisHenl à grands coups de hache 
le banc que les La Madeleine ont fait installer tout rècemnienl, 
et chaque coup est accompagné d'ane injure ou d'un blasphè- 
me! a — Dieu soit louii! la paix n'est pas rompue! Les poltrons 
se regardent avec un sourire de Houlagement, mais la surprise 
redouble, et il est facile d'imaginer que. sur ce thème nouveau, 
les commentaires ne tirircnt point. C'est à n'y pas croire! l'élite 
de l'aristocratie eogooçuise aux prises! 

La population entière, le soir mËme, depuis la comtesse d'An- 
gOul6me, alors au château, jusqu'au simple ouvrier, ne s'entre- 
tient pas d'autre chose. La nouvelle fuit vite le tour de la ville, 
tant il est vrai que, plus les auteurs d'un scandale sont haut 
placés, plus la curiosité et la malignité publiques sont provo- 
quées. Tel acte qui passera inaperçu, si le coupable est de petite 
condition, accaparera l'attention générale, si ce coupable occupe 
une situation élcvce. La personnalité des adversaires donne un 
relief exceptionnel à un incident de minime importance, ai on le 
réduit lises seules proportions. Jacques de La Madeleine, élu 
pour le roi en Saintonge, familier de Charles d'Orléans, contrô- 
leur de ses finances, les fjaCour. les d'Authon, ie^ Dnrbezières, 
n'appartiennent-its pas aux premières familles nobles du pays? 

Curieux, autant que les bourgeois de 1479, interrogeons à 
notre tour les témoins ^ et cherchons la cause 

Qui Gt d'uu banc dYglise un second llion. 

Les ancêtres de ce Jacques de La Madeleine reposaient en un 
caveau, sous le pavé du bras droit du transept de l'église Saint- 
Léger, près de la porte du cloître, devant les eliapelles de Notre- 
Dame et de Saint-Antoine, Le vendredi de chaque semaine, une 
messe était dite pour le repos de leurs ùmcs, et généralement 
les dames de la famille, Matlie Fouebier, Bonne Rollaude, Per- 
nelle Préveraud, y assistaient et s'asseyaient dans un « grant 
vieil banc de huit pies de long, » en bois, clos à une extrémité, 
muni d'accoudoirs, posé le long du mur, vis-à-vis de l'autel. 
C'est leur place habituelle : les vieillards de la paroisse ne se 
souviennent pas de les avoir jamais vues ailleurs; ellea usent 
du banc comme de leur propre chose, si bien que tout le monde 



1. Nous suivons au cours do ce récit l'enquête Tailc sureet événemeal 
le 10 août 1480 (Pièce »i). 



— 19 — 



I 



le nomma banc de Mallie Pouchipr ou de Bonne Rolande, d'une 
Taçon générale, banc des La Madeleine. Si d'autres Temmcs 
occupent parrois un des sièges, elles laissent " le htiut lieu, quand 
laditte Bonne y survenoit. »» Personne ne doute nnîme qu'elles 
n'aient reçu l'autorisatiun expresse de se mettre dans le banc, 
ou que ce ne soit une tolérance et une « prouve de courtoisie n 
de la part des nobles dames, dont l'alTiibililé contraste avec les 
façons hautaines de certaines autres r.'imilles. Cette humeur 
avenante s'aifirme de bonne grâce en toute occasion. Les jeunes 
mariée?, les femmes, a les commères qui relèvent de gésines » 
viennent-elles à la messe de purilication ', Mathe Fouchtcr et 
Bonne Rolande les appellent pri:^ d'elles. 

Leur courtoisie concilie û ces « i^cnlitles femmes qui eo [lor- 
Icnt l'habit » le cœur des bourgeois. Pleine d'attentions envers 
lesliunibles, charitable envers le» pauvres et les t^glises 2, Mathe 
Fouchier laissa le souvenir a d'une noble femme fort prisée et 
bonnourée, » et la réputation d'une « grande aumosnièrc. s Le 
peuple n'appelle pas sa fille autrement que ■< la dame Bonne. » 

Toutefois ce banc, héritage de la famille La Madeleine, place 
accoutumée des jeunes femmes, retraite préférée des élèves qui 
fréquentent les fourrés de l'école buissonnièro* , servait aussi 
aux clercs de Saint-Léger. Lors((u'ils "chantent le divin service 
k noUti en ladittc chapelle Nostre-Daiiie, ils se séoicnt ondlt 
banc etavoient leur lectre devant ; et cependant qu'ils y estoient, 
aucunes desdittes femmes no se tenoient {sic], mais se tenoient 
au bout dudit banc... » 

Une sorte de convention inlervintentrclnolergéet lesdamesdo 
La Madeleine. Cetles-ci devaientseteniràuuetixlrémilé, les clercs 
à l'autre. Mais des difficultés ne tardèrentpas à surgir. Mathe 
Fouchier et sa (îllc, trop à l'étroit dans les limites lixées, cher- 
chèrent 6 gagner un peu de Icmun. Il n'y avait point de leur part 
mauvaise volonté, taquinerie, regrets, mais cas dt: force majeure. 

1. Le mot est dm» le teite que dous suivons. Nous le gardoas. Le r6- 
dsctear de rcnquêtc oc fait aucune distinctioD eatre les jeunes mariées 
et les femmes nouvellemeol mères. 

2. n Faisoit graas bieus es églises et donna aux églisL*s d'Ars cl de 
Satat-Laureal certain droit et dixmea qu'elle avoil es dilca paroisses. » 
<< Mesmemcut qu'elle uvoit doaaé ù l'église d'Ars la quarte |>arlie do la 
^xme d'îcello paroisse. » 

3. Vuyei ta déposition de Noiy Poucqucl qui avait de bonnes raisous 
pour coDserrer des douveairs ineifacables du banc. 



-20- 

Aux environs de I43&, l'esprit He Pépoquc, autantquela mode, 
imposait aux Temmcs nobles les robes très longes et les coilTes 
de formes c'Vûsécs, ou en pain de sucre, dont tes miniatures nous 
fournissent tant d'exemples. A l'ampleur des vêtements et delà 
coiiïure, se reconnaissait la qualitt^ de la personne. Une bour* 
geoisc de Cognac ne se serait jamais permis de porter un hen- 
nin aussi volumineux que celui de madame la comtesse. Les 
dames de La Madeleine en avaient certainement de grande di- 
mension. De là vinrent le mal et la n(';ce!isité d'empiéter sur t'espa* 
ce conctîdé aux chantres. On sait que lesearcasses de fil d'archnl, 
couvertes de linon, de toile fine, de gaxes empesées repliées sur 
les oreilles ou 6n visières, laissant flotter de longs voiles, attci- 
gnaient dus mesures extravagantes, cinquante ou soixante-dix 
centimètres. Ces échafaudages, nommés liennins, forçaient les 
femmes, lorsqu'elles voulaient passer snus la porte d'une cham- 
bre, à se tourner de ciité et à baisser la tèle. Ils exigeaient un 
espace considérable. Les prédicateurs tonnèrent contre ces 
modes encombrantes, ameutèrent contre elles les gamins des 
rues *, mais perdirent leur peine. La vogue de ces monceaux de 
dentelles fut à peine amoindrie. Les foudres do l'égMiie s'émous- 
sèrent contre ces deux choses universelles et de tous les temps: 
la mode et la coquetterie des femmes. Les menaces de l'enfer, 
les anatbùmes, les apostrophes en public ébranlèrent, — ébran- 
lèrent seulement. — la résistance. Les hennins et les robes per- 
dirent un peu de volume et de longueur, momentanément, mais 
k l'exemple du limaçon, selon la comparaison de Monstrclet.a le- 
quel quand on passe près de lui retrait ses cornes par dedans et 
quand il n'oyt plus rien les rcboute. • ks belles mondaines a re- 
prinrent petit à petit leur vieil estât, a 

A Cognac, les clercs ne se permettent point d'exciter les ga- 
mins à crier a au hennin! au hennin I» Ils laissent les coiffes s'éta- 
ler en papillon ou monter en flèche, s'avouaiit sans douteàeux- 
méniesleur impuissance contre le goûtgénéral. Par respect, ils se 
serrent le plus possible les uns contre les autres, mais ils souf- 
frent du manque de place. Les hennins ne restent pas moins 
très encombrants. La fatigue devient intolérable, les mouve- 
ments dilTIciles. Nu |)OUvant expulser les propriétaires ni élar- 
gir le banc, le frère Kuullin, sans autre fonne de procès, tnmcha 



I. MonstreIel,CAroniyu«i,édit. Bouchon, p. £90; Quicbcral, liùloiredu 
costume, p. 2S5. 



I 



difficulté; il le fil jeter au fond du puilit ^ du priruré, «dont 
feu Jacques de La Magdalcinc Tut forLdi'iilaisaïU. » Tiré do là, 

■ reppariï et abillc on le rcmil en mesme li«u ou il estoit. ■ 

Une • uaancc et unejoisftancf; » paisihirmcnt cxf^rci^f!!i pendant 
nombreuses annoes, sans rencontrer lu plus légère prolostatîon, 
habiiuërcnt les La Madoleinc à se considérer comme les seuls 
mailri'R du banc. lia ne conçurent probablement jamais le 
moindre doute à cet égard. Honno Hollande assurait qu'il lui ve- 
nait de ses ancëlres.pcrsonne ne soupçonnait que cette propriété 
put i^tre conlestt^e. Lo public n?p6te avec Jcannot Tabois cl Tho- 
mas dcCliasteigncr : « Les Madeleine valent bien avoir un banc 
en l'église Saint-Léger. •> C'était une prérogative qui ne s'ac- 
quérait pa» ans»! facilement qu'il advint plus tard, à j)rix d'ar- 
t^nl. Le seigneur «lu lieu et quelques familles nobles jouissaient 
seuls de ce privilège. 

Ce droit exclusif de propriété n'apparut cependant pas aussi 
incontestable aux La Cour. Ils le revendiijuèrent au contraire 
tout entier pour eux, et c'est parce que Jacques do La Madcle.inc 
ne tint nul compte de cette prétention que son beau banc neuf 
fut mis en pièces. 

Nous avons parlé jusqu'ici d'un meuble vieux, vermoulu, 

■ infasme.» qui avait gardé, de sa mésaventure au fond du puits, 
de fortes contusions, mal dissimulécï) par les réparations. Sa 
forme démodée, laide, déplaisait au suprême degré à la com- 
tesse, Marguerite de Ruban. Elle ne s'y asseyait jamais, le trou- 
vant M peu honneste, mal accoustré, » indigne d'elle, plus indi- 

le encore de son église. E^llc s'en plaignit plusieurs fois h la 
"Sfrre et à la femme de lauditeur des comptes de son fils, leur 
représentant l'état délabré du meuble et combien il lui serait 
agréable de le voir remplacer. Klle n'obtint aucun .»niccèa. On 
ne partageait probablement pas, à l'hâtel Lu Madeleine, ses 
répugnances, ou bien ou tenait très fort a cette vieille relique. 
Un beau jour la comtesse, fatiguée de rencontrer cboz ces dames 



I. Ce puits existe encore. 

Jean Portier, écuyer, seigneur de Giidemoulia, donne de la scène une 
•aire version, mais il est neul : <■ Dil plus que souvent ludito Fou- 
diii're ftp m^rtoit en ung petit bancqui esloil davnat la chapelle Saincl- 
Georf^ps qui est rompu plé^a. Pour ce* que le |>etit baac îaisoit anniiy il 
lidile église, ung relligicus du prieuré, nommé mcs&irc lloullln, prit le 
Udc pi le gnta ou pays du prieuré, Minsy qu'il oyl dire. •• 




— ?2 — 

une volonté si arrûtëe de ne pas prendre son d<^8ir pour un ordre, 
BU tourna vers Jacques de Lh Mudeleine. Celui-ci. plus galant 
ou moins entiché de l'anliquild de son banc, se laissa bien vite 
convaincre. Il se rentlit chez iti prieur et lut demanda l'autori- 
sation de substituer un banc neuf au vieux. Le prieur acquiesça 
sans peine. Jacques de La Madeleine manda un menuisier et, 
moyennant « cent sols, » traita avec lui *. Le nouveau meuble, 
long de six pieds, large de quatre, « bel et riche, fulcy dea sr»- 
mcs ■ des La Madeleine, conquit l'admiration générale. Les té- 
moins sont unanimes our ce point. 

Tjes La Cour ne connurent celte substitution qu'après son ac- 
oompli.ssement. Leur indignation fut très vive. « Ce La Ma- 
deleine, disaient-ila. n'a aucun droit sur le bnnc, encore moins 
celui de l'ùter, de le pousser ailleurs, de le remplacer. Il au- 
rait dû nous consulter, demander notre concours, nous offrir 
de partager les frais. .. C'c8t une usurpation flagranle! l'appo- 
sition de ses armes rend l'outrage plus sensible. .. Une désin- 
volture si audacieuse, un alTront si humiliant méritent vengeance 
ou réparation !.. Justice nous sera rendue ou nous nous la ren- 
drons nous-mêmes! Nous nesoulTrironspasqu'un jeune homme 
do trente ans insulte impunément nos cheveux gris! S'il est 
habile ù tenir la plume, nous lui pi-otiveron.i(quc notre bras reste 
viu'ouri'ux et que nous savons manier la cognée! I ancien banc 
roprendrjt sa pince ou malheur nu nouveau! > 

Ils n*.' lirent, du reste, aucun mystère de leur projet. Ils le 
c^i^^e^l tout haut. Ils poussèrent niénic l'audace ou la franchise 
jusi^u'ù l'avertisscnienl. Jacques de La Madeleine aul leurs in- 
tentions ■. Son oncle et d'autres lui en parlèrent. 

L'événement démontre que les négociations échouèrent. Toute 
médiation fut inutile. Quelles raisons les La Cour invoquaient- 
ils'/ Sur quels titres appuyaient-ils leur revendication? Comme 
ils ne parurent pas li l'uudilion des témoinH, nous n'en savons 
rien. Mais de ce ijue Jeanne d'Astingue, leur mère, s'asseyait à 
côté des dames La Madeleine, qu'elle occupait souv<>nt le haut 
bo^t, ils ne pouvaient raisonnablement conclure au droit de pro* 
priété. Beaucoup d'autres femmes, a ce compte-là, auraient pu 
émettre semblable prétention. Il est vraisemblable qu'entre les 



i. Le tneDuisier, Jean Paon^lier, fut entendu. Voyez fui di'|K)Mlion, 
vers la fin i\^ IVii<tuête. 
â. DépoBitionii de Gilles d'Aisse, de Pierre de l.a Mâdt^leine. 



deux familles existait un ferment de jalousie et de rivuliti* rjui 
iiattenduit que son liuurc pour éclater. Peut-ôtre les La Cour 
t^prouvaient-ils pour Jacques de La Madeleine, homme instruit 
et investi de fonction judiniaire, une sorte de dédain, et le ju- 
geaient-ils indigne d'avoir un banc h léglise. L'expression* s'il 
Gst habile à manier la plume o dans la bouche d'un soldat, à 
cette époque surtout, comj^orte une nuance de nuq>ris. Quoiqu'il 
en soit, La Madeleine, fort de In tradition de sa famille, de l'opi- 
nion populaire, d'une «jouissance » publiquement exercée, sans 
contestation, déjà ancienne, retrancht^ derrière l'ordre de la com- 
tesse, l'autorisation du prieur, regarda comme pures forfante- 
ries des menaces irrénccliics. inspirées parla colère peut-être, 
ou lancées afin de peser sur son esprit. Au dernier moment ses 
'adversaires reculeraient. Il se trompait. 

Lo lendemain ou le surlendemain du dimanche de misericor- 
dta, il s'absenta ; sa charge d'élu l'appelait à Saintes. L'occa- 
sion parait favorable! Les La C'our en profitent. Suivis d'une 
di/aine d'amis, Nicolas d'Autlion, Pierre et Jean de Barbezières, 
de Sainte-Marie, Jean Kegnault dit de Laigo et de valets, tous 
• embastonne?: » d'épécs, de couteaux, de haches, ils envahis- 
sent l'église, marchent droit au fameux banc et 

Sur l'ennemi rommuti ils fondent en tumulte, 
ils frappent Vaccoutioir qui se défend en voin. 
Chacun sur lui d'un coup veut honorer m miiin. 

Leur fureur s'exalte, ils oublient la sainteté du lieu, crient, 
jurent, blasphèment 1l> nom de Dieu et insultent l'usurpateur, le 
traitant de vilain, filti de vilain, ■■ villain (ils de pasticlcr, vient-il 
oultrager les getililsliommes? parle sang de Dieu! s'il estoit yci 
il seroit mis en pièces quant et le dit banc ; . . . il seroit habillé 
en chien. « « Il n'appartient pas k un clerjeon, hurle l'irrévé- 
rencieux d'Aulhon *, de mectre et asseoir ses armes darricre le 
cul des femmes ^ ! " 



t. Déposition de Pierre nivauU. [jpî'ti-c, vicaire de la cure de Cognac. 

3. Ces sc4^ncs d'extrême rïnlcnce ne sont pan rare» h celte époque. 
Sans rappeler que l'exemple lombail de bout, nous citerons, d'après Mas- 
siou lJIit(oire de h Sairtfortije, I. m, p. 368), Icft abus do force commis 
pjtr Louis ('hiihol; d'apK's les manuscrits de doni Koutoueau (t. xrn, 
p. "tV7), ceux de François. Antoine, Jacques et Rcgoaul Chabot, coDlre 
Nicole de Bretagne: d'après les m«nusorils de lïeaumonl /JVeurej, fol. 
17), Guyoldes Roches, allie des Lb Madeleine, contraint de souscrire cer- 



«4 — 

L'élu apprit le désastre et les injures proférées contre lui k 
Baintes. Il devait s'y attendre ; on l'avail prévenu, son ïimour- 
propre n'en fut pas moins vivement affecté. Nous itpinrons 
Icfl résolutions qu'il arrêta aussitôt... Il héflita longtemps, 
puiBi|Ut- ce n'est (|u'hu bout de dix-huit mois environ, le 10 août 
1480, que Pierre Loubat, licencié es lois, lieutenant d'.\ngoumots. 
ouvrit une " informatio perturbas «contre Pierre deBarbezières. 
Guillaume et Jean de La Cour, les seuls agresseurs poursuivis. 
Il s'agissait d'établir la matérialité des faits, indéniables et 
avoués du reste, de quel côté se trouvait le véritable droit de 
propriété et de rechercher si les La Madt?leinp étaient nobles on 
vilains. 

Les La Madeleine, presque inconnus des généalogistes les 
mieux inrormés, atteignent, en 1480, l'apogée de leur puissance 
et de leur renommée. Il» se sont distingués sur les champ.s dr 
bataille, occupent, en la personne île Jacques, des fonctions ci- 
viles influentes, possèdent autour de Cognac des propriétés 
étendues. Les La Cour, leurs voisins de ville, mtncnt, au con- 
traire, une vie plus simple: ils sont en butte, semble-t-îl, k 
l'hostilité publique. Nous dirons pourquoi plus loin. 

Jacques de La Madeleine, fils de Jacques et de Pernejl»* Prc- 
veraud ou Prevoreau, naquit vers 14.S0 *. Il (It avec son oncle, 
Pierre, la campagne de Catalogne, en 146.!. h un âge, par con- 
séquent, où de nos jours 1rs enfants n^sli-nt au collège, ou bien 
s'ils sont armés, ils ne manient (|ue des fusils de bois. L'éducation 
physique, plus en honneur que l instruction qui no commençait 
guère avant huit ans ^ développait chez les enfants une « endu- 
rance, » une vigueur bien rares aujourd'hui. Anne de Laval en- 
voie son fils, âgé de douze ans, guerroyer contre les Anglais; 
François 1" acquiert la réputalion. à dix ans, de l'un des plus 
habiles archers de son temps; KIcuranges, son compagnon d'en- 
fance, « le jeune adventureux, » abandonne le toit paternel, à 
huit ans, monté sur un petit cheval, et vient oITrir ses services à 
Charles VIII; .Inan de Vivonnc porte l'arquebuse à quinze ans. 
Cependant Jacques n'a pas le goût des longues chevauchées et 

taioB imto^mcDls sous les menaces de Jean, Mure, Lancelot et Oustalin 
La Pcr&onue, frères, " qui esloienl gens de guerre et Grenl plusieurs 
excis. » 

1. Déposition de Gîreud du BuÎMton, qui le dit Agé de trente ans. 

2. Voyez la déposition de Aymar Brouart et de Noly Poucquet. 



— 25 - 

des beaux coups d'estoc. Les exemples cir bravoure qu'il eut 
sous les yeux toute sn jeunesse et les trndîlious de raniill(.T ne 
lui inspirent nullement l'amour des camps. Jean, son grand- 

I père, méritA la réputation v d'un grand hommedeguArreethon 
homme darmcs: » son oncle. Louis, mourut en l'i43, pendant 
la campaiçne dirig-ét' sur Tartas par Charles VII et le eonncla- 
ble de Ricliemont ; Gardras, frère du précèdent, fut fait prison- 

. nier au siAge de f'halais. Il n'envie pas tant de renommt^e. II 

' rèvn dune vie moins agitée. II fréquente la cour de IjOUÏs XI. 
obtient l'oOlce dclu pour le roi (1472, Pièce vi] qui le ramène en 
Satntonge. et le fixe définitivement àCocnac, non loînden Tou- 
ches de Périgny, berceau de la ramillc. Il exerce ses fonctions 

i pendant sept ans. les résigne en 1479, afin de se consacrer tout 
entier à ses intérOts et au service de Charles d'Orléans, comte 
d'.\ngoulème. qui le nomme auditeur île ses comptes et conlriV- 

I leur de ses lioances. Le prince, devenu homme, se souvient que 
Jacques fut son camarade de jeux ; il lui conserve son amitié et 
lui donne la preuve de son iilTection. Louise de Savoie, restée 

^ veuve, le mninlintdanslcscharges qu'il avait reloues (Pièce xxx), 
suivant, du reste, l'exemple que Marguerite fie Hohan donna, 
après la mort de Jean, com(e d'Anaroulème, son mari, en con- 

Lstituant. pour l'aider dans la lourde gestion de ses alTaires et 
diriger l'éducation de ses enfants, une sorte de conseil privé. 
qu'elle composa de Foulque de La Kochefoucauhl, Ti/.on (l'Ar- 

Igence, Konaud Chabot de Jarnac, Volvire do ItulTec, tluy de 

' Marcuil, François de Montbron, enfin Jacques de La Madeleine, 
le père de l'élu, du contrdlcurctniaitrc d'h<ilel de Charles d'Or- 
léans el de Louise de feavoie. 

I Voilà comment les fils de Sfs tuteurs devinrent les fompa- 

I gnons d'enfance de Charles. Une similitude de goûts réunit le 
jeune comte el le jeune J;icquea ; ils préférfiient l'étude des let- 
tres aux armes. Cette conformité de caraclcrca devait les réunir 
aussi dans l'Âge mOr. Chartes confie k Jacques de grandes mis- 
sions, il le nomme notammentson fondé de pouvoirs d'une lai;ori 
générale (Pièce xvi). Il paraîtrait qu'il n'eut pas toujours lieu 
de se louer du ses services. En mars 1485, il le prie, » combien 
que commander povoil, " d'aller :i Iîi t-oitr, avec le doyen d'An- 
gouléme,et de traiter d'affaires iiuportantes, dont nous igno- 
rons la nature. L'absence dura quatre mois, u souffrant les tra- 
vaux «I despances que toutes gens de bien sçavent. « Quand 
il revint, le comte refuse de le recevoir et de l'entendre, il le 



— aé- 



rait arrêter et mettre en prison, nu chàtclel d'Angoulftmc, sous 
l'accuaftlion de Irnlilson, tie divulgation de socretB, d'avoir re- 
çu t plusieurs ijrana sommes di- deniiîrs » (Pièce xxiil), et 
d'avoir donn*^ un faux rapport- Kien de plus formel dans les 
griefs articulés contre lui, rien de précis et de circonstancié 
dans le mi^nioirc écrii pour lu défense du prisonnier. Les let- 
tres de rémission sont rédigées en termes vagues. Des en- 
vieux ont circonvenu le comt*-, et dénoncé les agissements de 
Jacques de La Madeleine, à qui sa fortune et ses fonctions, sans 
douto, créèrent de nombreux jaloux, voire des ennemis. Maissa 
famille, faisant appnl ;iux sentiments d'amitié ((ue Charles d'Or- 
léans lémoii^na toujours à l'accusé, aux services rendu», obtient 
sa grÀcc, à condition qu'il se constituera prisonnier à nouvesu 
si le comte le lui ordonne {Pièce ixiil). 

La MadiOciue, libre, put, selon les apparences, humilier sefl 
détractrurs, démontrer victorieusement son innocence, car son 
créditauprcs du comte et de sa cour semble n'avoir en rien souf- 
fert de ces vilaines imputations. Il reprend ses fonctions, cl 
Louise de Savoie lui accorde sa confîance. 

Nul doute qu'en celle triste période de sa vie il n'ait trouve, 
auprès des siens, de ses nonU>reux et puissants alliés, une efïicace 
intervention. On verra, dans l'enquête de 1480, combien les La 
Mndelfine sont lîersde leurs attaches avec toute la noblesse du 
pays * et plus particulièrement avec le célèbre Commincs dont 
la femme était leur cousine. L'enquête de 1480 (Pièce xri|, 
si curieuse par les faits qu'elle raconte, est un document de 
première importance au point de vue généalogique, A cause du 
nombri- de témoins nobles entendus et des renseignements four- 
nis tant sur eux-mêmes que sur le ■• promoteur » et sa tamillc. 
Jacques de La Madeleine aurait pu confondre lés La Cour, ses 
advfTsaires, dans l'afrain? du banc, montrer l'injustice de leur 
injure « fils de vilain » « fils de paticier, «-en produisant les titres 
où il est appelé écuyer et noble ; il préféra amener devant le 
magistrat cnqut^teur une foute de témoins qui donnent quanlité 
de détails, La surubonilance des téuioignaçes nous permet de 
lier ample connaissance avec les deux partis. Cet instructif do- 
cument nous apprpinl en outre qu** les La Madeleine sont « gran- 
dement patrinioniés ; mais les aveux, les transactions, les 



1. Vovf>£ les d('-po<tilioQs de Guillaume Froment. Gïraiilt du Buisson, 
Gilles d'Aisse, Nadaud Ochicr, Jicquesdc Lti Oru»se. 



— 27 — 



I 



I 



Dettes sont inrinimnnt plue explicilns. On voit qu'ils possè- 

it ;i Cognac dos rentes sur le port saunier de Cognac (Pièce 
%xv], des maisons dans la ville, et notamment l'hôtel qui. pre- 
nant le nom de la famille a qui il appartint, donna son nom à 
ta rue où il se trouvait. La nie de I^a Madeleine n'a pas d'autre 
originR *. 

Le Breuil, formant aujourd'hui presque un faubourg de Co- 
^ac. est la propriété de Jean de [>a Madeleine ', sieur de La 
Cour. Le nefde La Madeleine, fief volant, p'étendait sur les pa- 
roisses de Cognac, Saint-Martin, Javrozac. Le fierde Covitiersou 
Coudrct, dans l'enclos du parc de Cognac, leur appartient (pièce 
xix), sans compter les nombreux héritages répandus sur Salles, 
G«Dté, Croin, etc. 

Dans l'église des Touches de Pérîçny ëlaienl peintes aux vi- 
traux leurs armoiries que Pierre Blanmîllon ^ blasonne ainsi: 
« L'cscu est d'or avecq ung chief d'argent et ])!ir dessous un tyon 
ou léopard de sable, couronné, dantelé et ongle de gueules. <> 

Guillaume et Jean de La Cour apparaissent sous des couleurs 
moins brillantes, ils ne sont jiaa l'objet de (h'claralioiis très flat- 
teuses. La rnnsidéralion résulte d'ime longue suite d années 
honorablement remplies. Ils n'ont pas un bien long passé der- 
rière eux à Cognac. Ils seraient les (ils d'un étranger implanti^ 
dans le paya, d'un réfugié, d'un proscrit. Uiif légende a couru 
sur le père; elle pèse toujours, fondée ou non, sur les fils. On 
raconte que Bertrand de La Cour aida le comte de Penlhi^vreà 
s'emparer du duc de Bretagne, dans le fameux guet-apeiw de 
Chmnptoccau (USO), et que pour ce fait il dut s'exiler. L'ac- 
cusation était-elle fausse, était-elle vraie? Le public ne raisonne 
guère CCS choses-là. II répète, colporte uni' rumeur sans en re- 
chercher la provenance et vérîQcr l'exactitude. Il finit par y croire. 

Naudon Vachier ne doute pas : " Il y a cinquante ans, dit-il, 
qu'il eut premièrement cognoissance de feu Bertrand Delacotirl, 
père desdils Delacour. delînndeurs, lequel il vit premièrement 
au lieu de Thaurs * en lacompaigntc de monsieur de L6gle, qui 



t. Voyez Marvaud, Ulut/vi hinloriquct sur U vill* df Cognac, tome i, 
p. t97. 

i. Bulletin de h $oriéié des Arcfûves, t. m, p. 84, d'après l'&'rv nou- 
ntte, I.a Cour dans la commuoe des Touches de Périgny. 

3. Voyec sa déposition ; voyez aussi pièce xxi. 

4. Thors, commune du c&ntoa de Matha. Le cliâtcnu, aujourd'hui com- 



- S8 — 

tors estoil. qui avoit prins le duc Johan de Urotaiçnf' et l'avoit 
amoné audit lioii de Tliaurs... > Pierre Courtaud, couturier, 
ajoute : > Qu'il oyl dire ijur Tcu BrrlrandDclacourttrstoltdupays 
do Bcrtaigne. d'aupri-s dr Noslrc*-|)unic dcLacourl, on pays de 
Lomhale *, eu Bcrtaigne, el ijue il fut à la prinne du dur Jehan: 



plètement rtétniit, était déûgnf »ou8 le oom de reptîre. ainsi que plu- 
sieurs autres. Il servait ou pouvait servir de prisoa. LY%'éque d'Aogou- 
U-me avait le droit de condamner oii H'ahsoiidre les prisonniers. (Cf. Ar- 
ehim hialurii/un de (a Siinlonrjr, l, »vi. p. 281). 

Rappelaas brièvement l'évi^neroent auquel il est Fait allusion. I^ conte 
de Penthi^vre, Olivier de Bretagne, eidté par sa ni6rr, Marguerite de 
ClissoD, et cspt^rant rentrer en possession de In Hrctagne, obtint do 
dauphin rnulorisulion de s'emparer de Jean VI dr Mnntfort. duc de Bre- 
ta^c. Pour arriver h ties Uns il invita lu duc k venir diner h Champto- 
ceau lMnine-et-l.oire). Jejin, sans dérinnce, accepta. Le 13 février 1120, 
il partit accompagné de son frère Richard et suivi de quelques gentils- 
hommes. Il devait frAnchir un petit pont en bois. Aussitôt que son frère 
et lui furent pasiiO'S, un des hommes du comte, contrefaisant le fou, et 
avant que la suite ne fûl engagi^i* sur le poni, se mit h dc-molir les plan- 
ches et h les jeter dans l'eau, •• par quoy, dit Monstrelet | Edil. de la so- 
ciété de l'histoire de France, ir, p. 28), les gens du duc qui suivaient der- 
rière, comme dit est, ne purent passer ; et encore ne se douhtoîl ledit 
duc de nul mal et se rioît de la folie susdicte. Mats Charles, seigneur de 
Lavaugour, frL<rc du conte, qui cstoil cmliuschié ii tout quarante hommes 
armés ou environ, vint h courant devers le duc, liMpiel les vniant venir 
demanda audit conte de Pcnthiùvrc : •■ Beau cou«n, quels gens sont 
cecy ? •■ et il répondit : ■( Monseigneur, ce sont mes gens. Je vous fais pri- 
sountcr de monseigneur le dauphin. •• Et nn»tln muio itiui... Et tout après 
ledicl comte de Penihièvre, son frère et ses gens emmenèrent ledit duc 
et Richard, son frère, hâtivement îi Brcssiccs, en l'uîctou, et de Ifc fut 
men^ par plusieurs foii. en divers lieui comme h l.oienan, Bournommeau, 
k Castmmmer et ailleurs. Et fut prisonnier de six ji sept mois, sansestre 
mis en prison fermée, ne que aucune violence lui feust faicte h m per- 
sonne. " 

Pourquoi et comment l'amena-l-on k Ttiors 7 Parce que Charles de niois, 
seigneur d'Avaugour, si-igueur de I^iglc, frère du comte de Pcnthièvret 
était seigneur de TUors, par sa femme, Isabean de Vivonne. {Cf. Arehi- 
Pe$, XI, p. A8], 

Le duc avait été trainé de Patluau h Vendrioes, N'uaillée, près La Ro- 
chelle, Thors, Sainl-Jean d'Angèly, etc. 

Thors appartenait encore en i486 h la famille de Bretagne, à Nicole de 
Bretagne, comtesse de Penlhièvre. 

i. Lamballe (Côtes-du-Nord). 




que ceulx de Pantièvre lircnt prnndrc et amené h Thauru et onc- 
ques puis ledit feu Eiertrand n'osa retourner en Uertaigne et 
puis se maria à la ilamoiselte d'Astingueg, de Cnignac. u 

Cet enlèvement brulitl souleva l'indignalion <le3 Uretons ; une 
armtîe, rassemblée à la hâte, ravagea le comté de Penthifcvre, 
surtout les biens descompliceâ d*OIivit>r. La ruine autant <|uc la 
n^probation auraient donc forcé Bertrand de La Cour à s'expa- 
trier, si vrAinient il se trouvait ù Cliamploceau. La réprobation 
l'aurait suivi à Cognac, et son mariaj^e avec Jeanne d'Asting-ue, 
potîte-fille d'un anirlais ', l'appui qu'il donna à Jai>([ui>H de l'ons 
révolté contre Charles Vil *, ne lircnt qu'arcroilre les mauvaises 
dispositions du public à son égard. 

Il semble qu'un homme, placé dans ces conditions fâcheuses, 
eut souhaite réagir, par un excès de bienveillance, contre des 
■oupçons injuales ou exagérés peut-être, en se pliant, du moins, 
à l'observation des coutumes locales. On lui aurait, à la longue, 
pardonné son origine, on aurait oublié. La Cour n'eut pas cette 
habileté, il ne sut pas éviter les froissements. Un usage (il u 
subsisté jusqu'à nos jours, mai.s il a dii^paru; permettait aux 
sacristains de quêter, une fois l'an, àleurproHt. Ils ramassaient 
ainsi leurs gages. L>ans les paroisses rur.iles ils allaient de niai- 
son en maison, recueillant des dons en nature. A Cognac, ilsquâ- 
Uuenlpenduntuiiegrand'messL-.Hertraïul <le Lu Cour laissai! pas- 
ser le plateau sans y mettre le moindre denier. Les sacristains 
lui en gardèrent rancune, ils se souvinrent de son avarice et se 
vengèrent. La Cour mourut. Le jour de son enterrement éclata 
une gr^vo originale ijue notre é]>oi]ue, cependant si féconde en 
ce genre de manifestations, ne oonnait pas encore. Les sacris- 
tains, chargés de sonner les glas et des détails des obstques, 
chômèrent. Les cloches restèrent muettes, obstinément aphones. 
Lo battant, qui est leur langue, disparut, et ceux qui, par devoir, 
auraient dû le retrouver, refusèrent net tout concours... à moins 
que la famille n'acceptât des conditions assez, ilures. Aucune in- 
tervention ne fléchit un parti pris calculé. Les conjurés res- 
tèrent sourds. Il fallut céder. Impossible, enelTet. de porter un 



I. Voyex notaturoenl la di-putiitiaii de Françoi» Gasteuil. 

i. Son nom est compris iIbq.s les lettres d'ubolitioii accordées en 14-Vâ 
Il Jacques àe Poo5,«cci)sé, ainsi qoc nombre de gcnlilnbommch du pnys, 
(lu crime de tè»e majesté, |>ouv avoir « trtûctié ivec les An^lois. » \Ar- 
1^ tkivtê, XXI. p. 255). 



— 30 — 

mort ti 8.1 dernière demeure aanfi cloches ! C'est la carte forcée. 
La famille compûsii, el moyennant une barrique de vin les elo* 
ches rct-ouvrèrenl U*ur» voix *. 

LfCS Lft Cour paasaienl pour nobles *, de |ilu8 pcLile noblesse, 
(oulffois, que les Ka Madeleine: ils avaient ijurtout ■ moins de 
quoi, » de moins bons chevaux, et n'étaient pas aussi bien • pa- 
trimonitîs. » Mais, ne l'oublions pas. nous n'entendons que les 
(éniriins des La Madeleine, visiblement trop enclins ù exalter l'un 
cl à rabaisser les autres. 

Malgré le rang un peu efTacé qu'ils tenaient, à Cognac, ils 
pri^tendnient avoir une place déterminée à l'église el souton^uent 
que le vieux banc de Sainl-Lcger leur appurlenait. Les La Ma- 
deleine assuraient, avec une égale énergie, qu'eux seuls en 
étaient les véritables matircs. Ni les uns ni les autres ne purent 
produire devant le juge un titre justilicatir. On sait quelles rai- 
sons invoquaient les La Madeleine. Le litige Tut soumis & six 
arbitres qui, n'aeecptanlpas eommc preuves sutlisuntes des im- 
pressions de paroissiens el les :)MirinHliuns des [lurtiea, rendi- 
rent leur sentence, le juin 1481 (Pièce zii, in fine), aux termes 
de laquelle défense est faite à chacun des plaideurs de mettre 
un baiie là où était l'ancien, une réparation pécuniaire accordée 
à Jacques de La Madeleine, et sa noblesse reconnue par ceux-là 
mêmes qui t'avaient taxé de vilain. 

Ajoutons que tous les documents publics ont été donnés à la 
société par M. Maufras, sauf In pièce xix. Divers autres litres 
intéressant plus purticulicrenient les Fouchicr, originaires de 
Baignes, feront l'objet d'une autn; publication. 



1. Déposition Je Giruult du Buisfton. 

2. Il» n'apparicnaieiit pas h tn rnroillc des La Court de Partheaay. 
(Beniichct-Piltcau, Dici.tlesfamillei du Poitou, n). Ils possédaient, à Co- 
gnac, l'hôtel d'AmbloTÎUe, touchant une des propriétés des La Madelciae. 
(Vob- l'aveu de liUO). 



GÉNÉALOGÏK 



T îv, de I^a Madeleine, marit'- h llUlatre de Chennevifres, dont: 
!!an de La Madeleine, mari de Bonne Rolland de Sainte- 
P(î, lille de Mathe Fouchier * (laquelle se remaria en troisièmes 
noces avec Thibaud Hupont et mourut vers 1448, quatre ou cinq 
ans après son mari). .lean dt^céda en 14<15. Enfants : 1° JucqueB; 
2» Gardras ; 3" Pierre ; 4^ Louis, décédé en \Ui ; 5» Mathe. 

ïn. Jacques de La Madeleine, mari de Péronelle i*réveraurl, 
fille de Jean et de Beatrix de Jambes > ou Chambes (InqucUc 
se renaaria ù Bertrand d'Aissc). Il mourut vers 1470. Enfants: 
1" Jncques ; 2" llélies, curé de Cherves, ehanoine à Saintes (;lr- 
chives. V, p. 381); 3* Jeanne* et i' Marie. 

I IV. Jacques de La Madeleine, mari de Marie de Ceris, mort 
en 1498. k^nfants : 1* Mar^'uerite. mariée à Jean de Bremond (39 
octobre 1492); â* Jeanne; 3" Marie, femme de Guillaume Ri- 
chard, écuyer. 

Branche cadette 

Gardras de La Madelcine^èpousa Jeanne de Pontbieu {Bulle- 
lin, w, p. 34|, dont; I* Christophe de La Madeleine, marié à 
Marguerite Jay, dont un fils, Jean, et 2" Anne. 

Pierre do La Madeleine, seigneur de La Corradc et La Prc- 
dasse, fut marit^. Il était briirandinier ea I4G7. {Rooilcs dcsbaris 
dé Poiclou. Xahtctoufje el Ani)oumois> par Sauzay, réimpres- 
sion, p. 38). 



1 . Voyex sur la'parenté el lu descendauce de cctt« femme la UépusitioD 
d« Thomas Chaslcigoicr. 

i. Vuvez les dépositions de Gilles d'Aissc et de Jean de Toir8c> et 
tant p. M. 

i. Cf. Pièce XXI, note de Beaucbamp. 



I 



ioetobn. — Acted'émaacipalioD de Jacques de La Mideleine, 



Sachent louz, présent el à venir, qut> aujourduy^ parde- 
vaiU inoy, Jehan Guuanl^ juge des cohues de MastaU, pour 
noble f*t pnis.sanLe dame niadami; lîéliénor de Pré^ort ', dame 
dudil lieu, est venu noble home Jehan de La Magdcleoc, 
escuier, d'une part, el Jacques de La Magdeleiie, son filz aisné, 
d'autre part, leipiel noble, pour certaines causes qui ad ce 
Tont esmehu, a voulu et veusl que doresenavanl ledit Jacques 
joyc de ses droi.s et le a exrnan.^sippé et exmanssippe de luy 
et de ses biens, el luy a doimé auclorilé, pouvoir, œngiè et 
llssencc de iraiclcr ses négoces et faire ces faiz bons ainssî 
que bon luy semblera et qu'il verra qui i\ faire sera. 

Donné et lait pardevanl luoy ledit Gonant, juge susdit, en 
la présence de nobles homes Jehan de l'onlieux, escuier, 
seigneur des Touches de Pérignet, Pierre Mareschal, cappi- 
taine dudit lieu, lleliut Guuaut, Nadau el Chariot Auchiers, 
le quinziesine jour d'octobre l'an mil cccc trente et quatre. 

GouAUT, juye susdit. 



I 



II 

i4ii, 1 / dt*cembrt. — « llalincatioQ par Malha i-'oulchère, verve de feu 
Qobit* buinniL* Tliibjtul DupuiiL, oscuipr, d*uno duixiliuii pur vile faite h 
Jacques do La Magdalciie aon nepvcu, du lieu appelle vul^aîretnenl Gua- 
decltien on la paroisAC de Javrcuc, du pré llynuc qui coofroDle h la li- 
vièrede l'Anlemio et h la CbareiiLe,el dumaine qui tient au gué de Gna- 



t. Le texte porte bien Prégort et non Périgord ; il a'agit évidemmeDl 
dfi Eléonorv de Pi!*ri)7urd, fciiiiuv de Jobau de Clcrmonl, vicomte d'Au- 
naj ; sa mère était Louise de Malha. 



— 33 — 

de chion. ■■ Signé : de Loftlel cl G. Lnistii^. — Parchemin en mnm'nit élat 
ih ruf(5c/Tn/iofi, iiolammrnt tlann /.i partit aupMeure otl aont fierilM In 
confrun (Mliona . 

(Jtieli]ues [iiiVen relnlives siix Foucliipr font parliedu m^mo dossier; 
elles seronl publiées plus lard. Celle Faoïdle est origioaire de Bai^nefl, 
au elle habitait dès If xiil* siècle. 



m 

1445, novembre. — Rcconaaissaiicc d'aveu. ~ Ct pelit jiarchemîn est 
aues mat comervtf. Nous te cupiont n/anmoins parce tfu'il fournit une date 
utite A la généatoffic. 

Sachent tous que je, AyiiiL's MorciLT, procureur général en 
la court d'An^îolnmis pour très haulU excellent et puissant 
prince monseif^neur le comte d'Angolesme, et par icollui sei- 
gneur cointnis el urdonnt; à reirt'vuir les dénoinbreinens des 
feagfîs de ses vassaidx dudil conté, copnoys tU conlV;.sse avoir 
heu cl receu de Mitthe Pouchiere, vefve de Thibaut Dupont, 
le détionibrenient de sou adveu, cxjlacioué avecques le dé- 
nombrenirnl amiuel sont altai-lR's sous mon .«cel avec 

les proteslaLiun.s ad ce appartenantes. En tcsiiioing de 
J'ai signé de mon seing iniinuol et scellt' de mon 

scel le jour du moyjî de novembre l'an nîil im*; ipia- 

frunte et cinq. 
Aymiis Mëhciëh. 
d'A 
tem 
HOU 



IV 



Hi9, //ou tiaclobri'. — Aveu et dénooibremcnl i-eodu au comte 
d'Angoulème par Jeaa ilc L« Mudelcine, & cause de Bonne Rollonde, sa 
femme — t.a plup.trl /tes nomg te reIrotivtMtl >! inslfgr.intl aveu de t fUti : 
noua noteront cependant quei<jue» passa fjes. 



... lient, tout le droit que je ay et dois avoir es molins et 
pérat d'Angelier; cVsI assavoir mun desengrain que j ay et 
^ (lois avoir csdits molins c?t qnaiil advient subcrut: ' ou su- 
B porfluilé d ayves, el j ay mis ou fait mettre lu nef à mou port 

H i.Un 

^Ê Arob 



t. Le mol se dit encore pour désigner un délHinleroenldcIn Chsivnte. 



Arobivef, xxvin. 



le Javar/ao, ji' puis oiisicr toiilps Ii»s planches, sur lesquellw 
ou pass*! audit pérat d'An^îelier, excnplH une planchfî, tant 
S(*uleiimnl d'un pi»' de lai-gf cl loi-s donner {un mot rontjt') 
aler (*?) passer îi la nef «le mondit [>oi'( de Javai-zac, et ce je 
puys faii-e t!ucorûs on leinps deï< vendanges, et partant niun- 
dit poii doit estre diniinué. Ilcni, ay i?l dnis avoir, en rhas- 
cune lufine dudil |x!tuI d'Angelier, une prinse ou Icv^ de 
poisson (lU d'anguilles, cV„sl assavoir, de niye nuyL,ot cliascun 
an, je dois avoir eelle prinse ou levée en la moitié de la nuyl, 
du soir ou du malin, à mon rlioix. 

... Ilitm.licns et advoulic tenir de tnondit seigneur les hous- 
tels ou maisons qui sont de Nulol Foucliier, autrt'inent Re- 
gralier, qui sont pousi^s et assis jouxte la me publique par 
laquelle l'on va ilu |H)rl des Molins à l'église Sainl-Lrgier dtî 
Cougnac, d'une part, il d'antre pari est tenant à la maison 
de la Sebrade... 



4S66, 7 arril.— BaîlIcUt- (l'srrviitcnicnt consentie par Jncqiies Ginirst 
et Pierre de I.o Madeleine, frt-i-es, en faveur île Guillaume Fromont. qu! 
Accepte lie bjnlir une maison sur un cuiplacemeiit dooni!*, de ta partager 
et lie payer la rente. — tCxpfdilion sur parchemin, non scellée. 

A Ions ceulx... Guillaume Laïsnô, garde du see] establl 
aux eontraux à Conijj:tiae et Merpiiis, (Hinr très hault exel- 
lent et puissant prince monseigneur le conte d'ËnguuIesmc, 
salul en notre seigneur pardunible. Savoir Taisons que, en 
droit, pardevant nous letlit garde, notairp, juré et audilleur 
de lu coini dudil scel et en la présence des tesmoins ci- 
dessoub/, nommez, ont(?sté présens t-t personnellemcnl esla- 
blis nobles hommes Jacques, Gardraz et Pierre de La Mag- 
dclene, escuiers, frères, deniourans audit Couignuc, d'une 
part; et Guillaume Fromont, marchant, demonranl audit 
Gouigtiac, d autre paît ; lesquels diz Jacques Gardraz et Pierre 
de La .Mugdclene, Irères, uni conjoinclement baillé, ascensé, 
cessé, délaissé, transporté, octroyé, et par la teneur de ces 



_ 35 — 



I 



I 



préseiilos, baillr'iil... aiidil Guillaume Fruitimit, |)i-éseiit à ca 
et ceslft pn^îieiilc baillfle ou asceiise prenant, wcevanl» sli- 
pulanl cl acceptant pour lui, pour ses hoirs et successeurs, 
et pour ceulx ipii de lui auront cause, c'est assavoir la moi- 
tié d'une place qui soloil eslm niaisuiis, cl à présent est ver- 
gier, située ladite place en ladite ville de Couignac, tenant 
d'unboutàla salme (ou saline "/) de Civadîer, d'autre bout, au- 
pifz du port appelle despcschenrs, d'uncosléàla inurailli'de 
ladite ville, ('t d anin^ costé h la place on me dn<iil puri, au 
pris et [>our le pris et suninie de douze deint-is, monoie tisua- 
lemenl courant, de annuelle et perpétuelle renie que ledit 
Guillaume tVomont en a piomis rendre et paier cl que se^t 
hoirs el qui de toi auront ean.se en seront tenus rendra et 
paier ausdits de La Magdclene, et â qnt d'eulx auront cause, 
en la (este de Saint-Michel, par chascun an, p*rpétuellemenl. 
Touti; laquelle dite place ic<'llui Guillaume Frciuioiit a promis 
fil promet el sera aussi tenu l'aire, bastir et édifier en nuiisous, 
h ses propres coûts ni despens, excepté el réseivé uni' alée 
au \otï^ de ladite muraille de ladite ville, de telle largeur 
que sent enli'C Icsdilcs parties advisé, et icclle maison ren- 
due pi-esle el baslie de bonnos murailles el couverture, dont 
les lungiers auront dix-sept piez de liaull, par dessll^ llHir 
Je terre, et seront lesdits murs de ladite maison, tant de pi- 
gnons que lon^iers, de chaux et sables Jusques à la bausteur 
de dix |iiêz au dessus fleur de terre, et en icellcs murailles 
[aire les porteries cl tenestraiges nécessaires à les rendre l'er- 
inans, dedens ung an prochainemeot venant, el icelle dite 
maison ainsi bastie et édifiée, ledit Guillaume Froniunt et 
qui de lui auront cause, seront tenus la partir el divist-r en 
deux parts, de laquelle ainsi parliiî et divisée lesdits de La 
Magdelene, ou qui d'eulx auront cause, choisiront la partie 
qui leur plaira, laquelle sera cl tieujourra leur perpétuelle. 
Et en ouUre, en icelle dile partie qui par lesdits de La Mag- 
deleiiie, ou qui d'eulx anronl cause, sera choisie et acceptée 
icellui dit Guillaume FronionI a pi omis, promet el sera aussi 



- :«i — 

U'nu faiiv ttaslîr ri M\U(^r h s^ dits i'ouL< el dc^pon^, uiig 
lK»ri planrhié el y faire» une bonne clieininêe ofi par lesdiu 
t*s4:uiers aeni adnséf H aussi (ft>ra faiix'l ung bon mur do 
pimf;' l't de terre qui fcm In s^'parnliou dudilparlaige, mon- 
UiDt ledil mur di* la haulteur tU'> pignons de ladite rnaiH^n, 
et aussi faii'e faire une eschelle de bois * bla^e pour monter 
ondil planrhiê, dedan!* ung an prochain amproz ledit par- 
tage ainsi fait, anseinblcmenl avvc tout \o droit, duinain**. pro- 
priété... que ledits escuierï> ont, avoir puvenl cl (Joivi*nt eu 
ladite moitié sur place et en son fons et sole, entrées et 
rssutïs |»ar quelconque raison on cause que cf. soit ou puisl 
eslre, el s'en ^onl deveslu, dcsmis... el en ont veslu el saisi 
ledil Guillaume Fromonl et qui de lui auront cause en pleine 
el corpon^lle possession... {[ormuien rt ittU'rdirliou à Ftù- 
mont lie rendre ou ^kantjer nfi portion à iftiis d'église ou de 
fa yreiTr de serritudes et chanjes. En cas de vente, les La 
Mitdeteitte ont le droit de ta prendre au prix ffui aura été 
offert sans [raude\... (wur le prix el sonnne de douze deniei-s 
de renie annuelle et |>er|K*luelk% pniables en la feslc Sainlc- 
Michel, par chascun an peqK.'luellenienl c^uinne dit e:ït, 
f Formule d'usage). 

Ce fut luit el pxssé audit Oiuignac, présens lesmoirigs h 
ce appeliez el ropiis noble liiunnie Guillaume de La Court, 
escuier, Guillaume Coule el Jehan Geoiigel, le septiesme jour 
d'avril, Tan mil quatre c<ins soixante-six. 

G. Laisnk, volladonnê douhlc originelleiuent. 

y\ 

447S, // mm'. — Vidimosde leUres patentas conrinnatit Jacques drl.i 
MiidolfiiR'danK lacliurfce J'élu ordiLiHin.'cn Suiolongc cl((uuvi>rtiC'motitcl(> 
Lu HoelitfUc, et créant uu cinquième orficc d'élu. — Parchemin non acfUé. 

A lous eenix (pii ces présenleà leclres verront el orront, 
Pierre Lenioyne, eh.'rc, garde du scel eslabli aux conlraiclz 

I. Mul nlléré. 




— 37 — 



I 
I 



à Poicliers |ioiir li' roy, noslivsire, «iliit. Savoir faisons nous 
avoir vou et luu tlf mot ù iik»1 L-orlaiiius leclr<?.s royaiilx avec 
l'nlachr (i'ir.ollp.s oscripU's en paiclicmin, sccllôe en cJrc 
jaiiiiiî, tlnihlc qiicuo sain*^ ol cnlifMo, non vili(V no rorrorn- 
pue en anciiru,' pîuiii' d'itollo, dt* larpielk' Ux.Uv h ti'iieur 
sVnsuit : I^oys, par la grâce de Dieu, loy de France, à lous 
ceux qui V.O.S pn^senles lectros verront, salut. Coninieduranl la 
niahulie de lou nostrt' fr^rc, le duc de Gui'.'Tiii(', cl peu de 
lonips avant son Irespa";, pour te (|u*î nous Icusnics advcr- 
tiz d'aucunes enlrepriuses qu'on vouloit faire sur b pais et 
conté de Xainclonge, ville el gouverncineut de La Rochelle 
el autres pais que lui avions baillez pour sou appanage, nous 
envolasmes noire ainr et réaU'.onseillereli-hauiljellaiii, le sire 
de Orussol, sénnschal de Poietou rsdils conté de Xainclonge, 
ville el gouvenienient de La Uochelks cl lui donnasmes 
povoir d<» les inecire en uoslre main et de pourveoir aux ofli- 
ces desdils lieux ; lequi-l sire de Crussol envoya lors par plu- 
sieurs foiz èsdils pais noslre bii'U anié secrétaire niaislrc 
Jacques de l^a Magdalene, en graiis pi^iils et danglers de sa 
personne, et par le moien de lui el des grans dilligence qu'il 
fersl icellui siri'de Crussol vint au derfsus de ses eulreprinses. 
{fleur motif rongées) Kt depuis ledit sire de Crussol co- 
gnoissant les grans sei*vices que ledîl de La Magdalcne nous 
avoii fait el faisoil chascun jour à l'exécucioii des choses 
dessus dites, il lui donna par veut du porvoir par nous à 
luy donné lollfiee d'rslen sur le fait di^s aides et laillcs 

iMiditpaysel conli^deXaiuctonf;c, ville et gauvernenienldo La 
Rochelle que tenoil, on vivant de iioslre dit feu frérc, ung 
appelle Rracquet de Bracjpii'uiont, lequel don, après que 
f«Misuies nciTtené drsdils services à nous faiz par ledit de La 
Magdalene, nous conservasmes et lui donnasuie-; di» nouvel, 
en iani qup besoing estoil ïcellui oKire, oiiquel il a esté 
receu el iu^lilué et en a joy et joist de pi-ési-nt que 

lesdits dons et confirmation lurent faiz aucuns joins avant le 
liespas de nostrc dit feu frère. Et que depuis icelluy Irespas, 



nous,non atlveiiiz duditdoii à nosire deniièrr* cnlrfe en îcelle 
ville rin La Rochelle, pourvi^usmi^s nos offices dfl.s quatre 
csliMjz ordinaires dcsdiU pais dos personnes de Blanrlielaine, 
Giiillauiiie Decombes * Rabeau et Roy, ^n& 

tain? int'Miinin^ dudit don i]u<^ avons ainsi Tait h icellui de La 
Mngdaleine dndil offire que lenoil ledil |Bi*acqnell de Hraiv 
quemont. IjMiil de La Magdalene double que lesdils quatre 
psleus, ou aucuns dVulx, ouaidlre;;, neveillenl Ir-oublerelem- 
pescher en la joissance dndit olTice et perception des gaige«, 
tauxalions, drni/. qui y appartiennent, et dire et maintenir 
que lesfJils don^ <'l conliniiation qu'il en a ne sont pa^ 

valables, ou le veillent p'iipntereslen exli*aordinaire. El |wtur 
ce nous a icellui de La Magdalene hninblemenlsupplii^ et tx"- 
qnisque attendu el que dit esl et que bien dommageable chose 
lui seniil ipiepir lels tnoiens il deiïiourasi despouiveu d'eslat 
et l>]■fit"^^ il nous plaise l'ain' df^rlaîratioii de notre vonliiir 
et enlentionsur ce, en manièiv qu'il nous puisse senirondit 
(iflico et esti'e asscuré d'icelliti pour te temps avenir, et sur ce 
luiimparlirnoslre grâce. Poorquoy, nous, ce que dil est con- 
sidère, l>i<Mi record»^ et niénioralir ries services que ledit de 
LnMagdalei.enous u lai/el fait cha^cunj(^ul^ elque en faveur 
et rèmrméralion d'iceulx services nous lui donnasmcs ledit 
oHice d'tfsleunndit pais de Xaiucloiige, ville el gouvernement 
de La Rochelle, nu liiMt diidil Hrarqiiel de Brac(pj''inont, el 
que dès lors nous eiileiidions que icellui de La Magdalene 
fcust csleu ordinaii*c, ainsi que estoit ledit Bracquel (Je Brac- 
quenioiil. Puur ces causes, et antres îi ce nous moiivans 
avons déclairê, vmilu el ordormé, voulons, iJi^clairons el or- 
donnons de nosire certaine science, grAce espéeiai, plaine 
puissance et aucloril^ royal, (pie Imlit de La Maptlalene soit 
el demeure esleu ordinairo ondil conté de Xaiiielonge, ville 
el gonveriienienl de La Rochelle, el qu'il jcussi- plainemenl 
cl paisiblement dudit olïice r-t dt's gaiges, tauxalions el diviz 



1. L«sprcnom& sont iNi&ibles, Voir plus bas, page suivaclc. 



— 39 - 

qiiiyappaiiti'nnniil, tuul ainsi pt parla forme et mjinitVo (|ue 
iaîllui Brac(|uei ilt BiaLiiiiomoiit l'h a joy prikiMlenimeiit el 
du temps de noslre dit l'eu frère de Guienne el que font el 
feront lesdiz atilres quatre esleuz et ehascun d'eulx. Et lequel 
olïice, en tant que liesoing est et qu'on vouidroit dire que 
\c$dri dons que nous et lidit sire de Crusisol en avons faiz à 
icellui de La Magdalene, avant le Irespas de nostre dit feu 
frèi*e, ne sont pas valables, nous, tiii iifferniant etcoiroboranl 
icculx dons lui avons donnr' et donnons de nouvel par ces 
dites présentes. El par lesipielles nous desclairons en oullre 
qu'il y aura doresenavanl cinq esleuz ordinaii^es èsdils conté 
de Xainclonge, ville et gouvernenn^nt de La Roohellt», c'est 
assavoir ledit de La Magdalene et lesdils Blanclielaine, Guil- 
launii* de Combes, Méiy ftabeau el Jehan Hoy, lesquelx ciiicq 
esleuz e\erceronl eliascun leur office, sîuis avoir iv^rd à la 
prêénnuencede pn-mier, second, Imisiesme, qualriesnie el cin- 
quieMnc, et prandronl et déparlironl piis esgalle portion les 
gaigcs, lauxations et ehevauefiéps, ipiî pour ce leur ont esté 
et Siéront lauxez et ordonnez, tant pour le temps eschen et 
passe depuis lesdits dons que leur en avons faiz que dorese- 
navanl jusques à ce que l'un desdits olHices soil vacant. 
i>M|uel toutes et qnantesfoiz que vacation y eseherera, nous 
avons di\s i\ préseni pour lors suftprinié rt aiH>ly, snppn- 
rnons el abolissons |Kn" ces [>résentcs, sans ce qu'il puis estre 
dil vncanl tie inq)élrable en quelque manière que ce soil. 
Mats s'il advenoit ipie pai- inadvertance ou autrement nous 
feissons don à aucun d'icelliii uffien. nous voulnnsel déclai- 
rons par exprès ledit don ind el de nul elVnrl et valeur, el icei- 
lui avons dès à présent adnullè ei atlnnllons, sans ce qu*il 
soil bcsoing ausdiz autres quatre esleuz qui deriiourront en 
prendre ne avoir autres leclres que ci*s dites préseiUes. Par les- 
quelles nous donnons en mandemenl à noz amiz et féanix 
les généraulx conseillers par ortlonnance ilsfacenl, soulTrenl 
cl laissent ledit de La Magdalenue et lesdiz autres quatre 
esleux èsdit conté de Xainclonge, ville et gouvernement de 



4 



- 40 - 



La Uot'helln, ni chascmi dViilx, joir cl usor plainenierit el 
()aisibkMnont, en faisiiiL pnicr nudit de La Magdalcnnc 
IfîsdiLs gai^os laiixation.s i;l do lufficr d'cs- 

Icii [ordoiitnî 'i\ i'.l apiKiitoiiaiis par la înaiiiôre el ainsi 
que dessus (*sl dil, et à lui obéir ol onlondrc de lous 
ceulx el ainsi (ju'il apartiondra à choses louchant el rega*^ 
dans ledit oHice, non ôhstanl oppositions ou appolla- 
cioHs quelxconijups faicle^ ol h faire. El par rappurUmt nos- 
diles autres h'clrt's <lr> don par tious sur ce oclro\Y*cs audit 
de La Magdalcne, et cesdilf>s présentes uu le vidirnus d'icolles 
fait sous le sc^l royal pour une fuiz, ol quictance sur ce s^uf- 
fisante d'icfllui de La Magdalene. tant scultMiicnt nous vou- 
lon.s Icsdiz gaiges, Inuxalious H chevauchtVs ou co que paie 
lui en aura esté estre alloué b^ comptes el rabalu de la re- 
ceplc du ivcnvL'ur desdiles aides el tailles d'icellui pais et 
conte di' Xainctonge, ville, el gonvernetmMil de La Rochelle, 
présent el avenir, par nos aniez el féaulx les gens de nos 
comptes^ ausqut'lx nous mandons ainsi h faire s;ins aucune 
dilTiculté nun obslani comme dessus. El que au temps du 
premier dan par nous Tais nudit de La Magdalenc dudit of- 
(îce noslrc dit feu fn'Me ne feiisl rncnres déiédé, qu'on le 
voubist dii*e l'xlraurdinaire et maintenir qu'il ne doit 
eslre csleu ordinaire, aussi que en Testai dudit receveur 
ne soit couché que les gaiges dr quatre esleuz ordinai- 
res que ne voulons préjudicier iiudil (h La Magdalenc et 
queIxcoiii|ues ordnnnances, mandtMiieus, h'^lrincliuiis ou 
deflences l'i cf cuulrairps. En lesnioing de ce, nous avons fait 
meclre nostre scel h t'^s dites présentes. Donnée h Mor- 
laigne en Poilou, le xxvn« jour de décembre l'an de grâce 
mil Ci'.c.c. soixante el douze, rtde nosire r^gne le donziesnte. 
Aiiisi signé en la marge el nqilii; d'icelle : par le my, Boivre. 
EsquQltes leclres royaulx esl atachée l'atache de mcssei- 
gneurs les g.^nérauix soub/, luti de leurs signetz, de laquello 
alachela teneur s'ensuit: \ous les géitéinux, eonseillers du 
roy, nosire siie, sur le lait et gouvernement de ses finances, 



I 



tl 



I 



vcues les leclivs palentes dudil st'igiiiiur, niisriui.'llcs ces 
pressentes t>(»iil alachécïs soubz Fun diï nos signeU, pur les 
■lutiltcs cl pour les caiist^s dcriaiis rontonufs Itdil sei- 
gneur a voulu, diTlair**' cl oi*doiiiu', vcull, dn'Inin' et or- 
lionitt* ijue ninistrc Jacipmsdr lj;i Ma^daliMie, nommé ô.sdi- 
les It'clrL's soil eldcnK.'urecsIeu oitlinairc onuorilê de Xairir- 
longc, ville et gnnvcrnompnt dr- La Roch<'llc i^l ipi'il jois»e 
plnin«^[n(Mil l'I paisihK-iiK^nl, dudit olfin- l'I (k-s j,'uig(\s iaiixa- 
lions et droi/. i)uî yapparlicmtont, loul ainsi <|uc en a juy lîrac- 
quot de Bificquoinonl par cy devanl., du vivant de fe» mon- 
seigneur de fînionnn, et que fout el feronl les autres ipiatrc 
esleuz el chascuu d'eulx. El eu tant que beï^oin;; est le lui a 
donn^ do mmvel ledit sei^nienr par lesdile.^ lecires, par les- 
quelles il d^claire en oultre qu'il y aura dorejn^navaut cinq 
esleuz ordinaires èsdil eflnl<^ de Xaine.Ionpp, ville et pouver- 
neinenl de ï.a Hoelielle, c'est assavoir : ledit de La Magda- 
len<\ Blanrhelain>-, tînillanrtte 0<*couibcs, Mt''ry Itahean et 
Jehan floy, lesqutds cinq e.^leu/ ixerceront ehascun leur of- 
6cc sans avoii* repart à la préêminenee du pretnier, second, 
tmisiesnie, qnalriesnieneciiicquiesme, et prandroulel dépar- 
tiront par esgalle portion les gai{{i;s, lanxatiuns el etievau- 
cliêes qui ptMir ce leur oui esté el seront laiixézel ordonnez 
tant pour le temps eclieiis et passé depuis les dous <jui 
leur en ont esté fai jusques à ee que l'un desdilz olficcs soit 
vacant, lequel toutes el quanlelToiz que vacation j esefierra 
ledit seipnein- la supprime ri aholy .sans ce qu'il puisse eslre 
dil vacant ne impétrable, ne (pie aux autres quatre esleuz 
qui demourront soil besoiug l-u prendre ne avoir miUva lec- 
ires. Consentons» en tanl que à nous est, reulérineninnl cl 
acomplisseineni des dites leclres, en niaudaiil au receveur 
de Xaincl^ïnge iirésenl el avenir ri qui a «xuislumè de |)aier 
les g<iigns d'iceuls esleuz, qu'il arompiissc le ronlenii des- 
dites lerlres loul ainsi (nwtit ronflas) el manière que le roy, 
iiostrc dil sire, le veull ci uiaiide. tUuiué smilis nosdils si- 
jjnelz le Lioisiesme jour d'aviil ] an mil cixc Ireze avant 



— « — 

pasques, ainsi signé A. Bu... E( ItH'ta's ruy»ulx 

sont escriples les choses qui s'ensuivent : Aujourd'liuy pnv 
mier jour de may Tan mil rxcc soixaoU> el Ircjee ces piié- 
sonles lecliTs «ni csU' I(îu<*s cl puhlit^cs on parqnttl do cesl*? 
[villo f] ili! Sainct-Jean (l'AngélY uù rnaislrc Ja(-i|ues de La 
Magdalene, oscuior, secr-ùlaire du my, noslre sirc, et eslou 
sur le l'ait des aides et pais el conl« de Xainclongc, ville et 
gouvenieineul de La Roehelle, a l(»nu el exix'dié plusieur-s 
caus'^s. Pré^ens honnouruble honiinc el saigemaislre Amaulry 
Jullipn, substitut du pro<'iii-eur du roy ondil pais et cont<^ 
de Xainclnnge, ville et gouvernement de La Boehelle, el plu- 
sieui-s autres, estant audit Sainl Jehan d'Angely, les jour et 
au que dessus. Ainsi signi' : RtMlrani. Aujuurduy qualriesmc 
jiiur de may l'an mil cocc sttixanle et tn-zr, ces pn^senlcs 
et le contenu on blanc ont esli^ leues, publit^es el accordées 
eutn^ meissi'igucurs les esleuz fl es préseuc''dchoiiiiouiablL's 
hnuunts el saiges niailius Jaequns Otllier, licoiicié en loix et 
procureur du my ('■s pais el conlé diî Xainclonge, ville el 
gouvernement diî La Uochelle, el sire Pierre Furlon, rece- 
veur aussi pour le roy es dit |)ais des aides et tailles, Fail à 
1^1 Hrt<'lient\ en la pn'-sence de moy, MalhunuArbcrlin, com- 
mis rie (luillaume Rirbe, greffier dédits aides el lailles, les 
jour el au ipie dessus. Ainsi signé: Arberlin, en absence du 
clerc. Kn lesmoing diwquelle.s visions» inspleclions el lecture 
dosdiles lelires royaulx el alachc d'icellcs, nous, le garde 
dudit seel ieelliiy à res présentes leetrcs do Iranscripl ou vi- 
dimus avons rnis ei apposé. Donné et l'ail h Poicliers le xvne 
jnur de may l'an mil qiialre cents soixante cl Irèzc. 

'iu\n.\v\.T pour vùiitnus, ou roilnthn fnirle à l'orujinul. 
De CoTANTiN pour vidimus coUalion faicte à l'ori^inaL 



a ^^ 



-43- 



VII 



I 

I 



I i73, a octobre. — Baillette consentie par Jicqucs de I.a Madeleine 
et se-s oncles, en fnveur de Jehan iîeorpi'l fl de na femme, concernant une 
nuiaon sise il Cognnc, moyeiinanl eini[iiiiiite-cinc] suux de rente annuelle, 
— Parchemin non sceUé. 

A tous C4^iilx... AiKii*é TacItnrI, clfirc, gtiard*? du srfi\ esta- 
bly aux conlracrU: h. Cnuignac ol Merprus pour très lianlte et 
ptiis^nlr [irinr'i.'ssc inadaiiM' la cnnlcsse d'AngoiiIesmo ot 
noblo el puissant seipiii^iii' niossirn \vun dti Fou, soigneur du- 
dit lieu, iroiiseilier el chainbL'Ilaiu du roy t'I gouverneur d'An- 
goiilmois, cunileur de par icellui aux personnes et seigneuries 
de (rfrs haiill et pulssanl prince monseigneur le rornU' d"An- 
goiilesinos, salut en nosfreseiiîneur pardtirable. Sav(m faisons 
(|ue envers el pardevanl nous ledit guarde... el en présence 
Jcs lesiiioings dessouhz' ont esté piésens el pcrson- 

iiellenienl eslabliz nobles personnes, Jacques de I.a Magda- 
lene, rscuier» filz do feu Jacques de I^a .Magdai''ni', Irère 
aystiê de Guarderal et l'ienede La Magdalene,e.s<*nier, oncles 
(Wleriiels lU maternels (sic) dndit Jacques de La Magdaleiie, 
el iceuU Garderai cl Pierre de La Magdalfiie, Irères, d'une 
part, el Jehan Geoi*get, poissoiniier, demourant à Coiiignao 
i?t Guillemyiie Goguaude, sa lenuiv, dp lui souf(isairineiii 
auloriw'^e... d'autre pari. Lesquentx Jacques de La Magdairnc 
cl Pierre de La Magdalcne, esouiers, i.haïuin d'i^dx de leurs 

Ik»iis grés oui baillé, livré, cédé ausdits Jehan George! 

el Guillcmyric Cognande, sa dile femme, ad ce présans, pre- 
nans, arrquérans, i-ercvaiis, sLipulhms et iieceplans pour eulx, 

It^nrs hoirs c'est assavoir une leur maison eoapp^'ud assizif 

en la dite ville de Gouignac et en [leur?] seigneurie qui l'sl 
des appartenances de leur maison noble cl demourance, te- 



I. L'hiiinidiU^ a Manehi l'encre de l)rnueoii|i dp houts de lignes. S'il 
(%t facile de rétablir certains niutn. il y en h d'autres rjo'il est impossible 
de dertocr. Le sens de la phrase, du reste, n'est en rien altéré. 



— 11 — 

nanl d'uiif paii loul au loing de leur ditt' inaisoii, dan$ ifj 
nu lorii^ do la rue alniit h la maisou que Licuuent les con- 
fraires du corps de Pieu, que lestlils de I..a Magdalcine disent 
eslre de leur wigueurie envers le rliaslcau, d'uiig Ik)uI h la 
inie alaiil de la susdite me euvei-s l'église Saiiil-LêgitT de 
Conignac, d'aulre boul à la maison de Hdliiii Jarneu, ehar- 
relier, laquelle fut à feu Jehan Guynebert de Mesnac, en 
laquelle maison en ajtpenil dessus coiifittnlée, y a une cave 
apiNirteuant ausdils de La Miigdaleue, dont l'enlrêe d'ieelle 
est sou bz leuitlite maison et deniouranee, et n'est point eom- 
priiiâc en casic Itaillette, nins sera et deiuourra ausdils de 
La Magdalene el aux leurs, jusques ad ce que lesdits conjuings 
pivneui"s, nti les leurs, ayeul fait laire, à leni-s des|icns desdits 
conjoings ou des leurs une autiv r>ave danlel largeur, lon- 
gueur et proiomlcur quVIlc est, soubz ladite maison enap- 
pend ladite maison lI demourancc desdiU de La Magdalene, 
cset)ier>, bailleurs, h'i où ils la vouidront 
el ce faicl el parlaicL ladite oive e^la^L suubz ladite maison 
en append sera el dernouna à pcrpetuil<^ d'illoc en avant 
HUsHits conjoiugs preneurs et aux leurs. De Inquelle dite 
maison en append dessus dtVIairt^e el confrontée enseiidde- 
meul avec tout le droit, nom, action jK^i-sonuelle, reaile... que 
lesdils Jacques de La Magdalene, escuier, Guarderat et Pierre 
de La Magdalene, fivres, escuiei's, ses ondes, et cliascun 
d'eul ont et avoir peuvent et doivent.,, s'en s'ont desmis, des- 
veslnz et dessaisiz du tout i-n (ont et en ont vestn el saisi lesdits 
Jehan Genrgel el Guillemyne t^ognande... pour le prix et connue 
dccinquante-riuii sol/, tournois de rente annuelle et perpétuelle 
que lesdits Jehan Georget el Guilleinyne Cognande, sa dite 
femme, eu ont promis el promeclonl... paier doix'senavani 
par chacun an ausdiU nobles hommes Jacques do 

J^a Magdalene, escuier, GuRrd^'rat et Pterie de La Magdalene, 
ftières, aussi escuiers... en chascnne feste de Sainet-Michel et 
Pasipies, piirmnylié... Kn hiquelleditc maisoîi en append, des- 
sus déclairée, lesdils Jehan George!, el Giiilleinvne ('Ognnnde, 



- 45 -^ 

sa dit*? feniim*, oui promis et |iroiuecU>ni pour eiilx... nit'i-hv' 
et convenir dodaiis dix iiii.s prcK-lMÊn voiians, imi ivinirnlioii 
jiisques à Ih soiiiine ilr In'iili' livjos ItiiniKiis... f Funnu/t's). 
Ce (ul laid ci passô aiiiJi( lieu di' Coiii^iiai:, présens le^inoiitgs 
ad ce appeliez el leci'u/. riohlc riijil)iuiiiiL> di* l^ii Court, eseuier, 
cl Giiyoïi Fcvroaii, le xxiil' jour d'ootobi*e, l'an mil cccc 
soisanle-lreze. Tacmart. 



VIII 



H7G, 27 j.tni-it'r. — Madt^lpino oi Johanne *lo T.iiili* font donâtfuii A 
Jacqtii-s <te La >l.idcleitie, î-ciiycr. ^lu pour le roi en ËaitiLongc et gouvcr- 
iiemenl<le 1^ lliichonc, leur cousin germain, de Lous leurs bioriii mcitblps 
«l immeulili^s el le lient du leurn lu^rîlu^ett pK'Hi-iils cl futurti. << (|ueli|ue 
|karti[u*ilz Koiettt aiîhii. " — J^ass^- It Mi)LiinuuÀU>u, tloinnl (îuîun i>l un au- 
tre ooUire dont le nom est k tnoilié rong^-. 



IX 



l 



f477. i décembre. 

A Ions ceulx... André Tadiait, olerc, garde du scel eslably 
aux coiilractz h Goîgnac el Merpins pour tràs haull pl puis- 
sant prince inoriseignour h* l'onle d'Aii)jnnlesint% salul en 
notre seigneur pardiindilf. Savoir liiisniis qui' pardmanl l'eu 
de bonne mémoire inaislr('(ruillaunuM.<aisniS en son vivant juge 
des cours do pi-évosté de Coignac, Morpiiis, Uoulcville el Bourg- 
Charenle pourmondil st'igmnirliMfmti', imiaircjni'r Pt aiidi- 
leur de la court dudit scel, et pardùvani nous rnaislir JacipiCi» 
Laisni:, bachelier en loix ', aulivssi notaires juré el auditeur 
de ladite court dudil bcel, lur-eiit présetis et personuellonietil 
•jtslflblis en droit nobles personnes Pernelle de l'réverauii.da- 
moiselle, demorant audit Coignac, vefvi: d<' feu Jac<iu('s de 
LaMagdalems escuier, en son vivant diTiioraiH audil Coigiiac, 
d'une part, el Jacqxies de La Magdalene, esciiier, esleu pour 



1. l'nrtunt ailleurs diit9 ce inûtnc acle il est juge Je la prévûtc*. 



— 4B — 

le roy naslre sire en ses pais el conlé de Xaùilonge, ville 
el piiivfiiit'iiu-iit (lo La Rochelle, et (ils diidil Irii Jac<|ue» de 
Lii Mitgdalpn** el de ladilt' Pcrnelle de Préveraiid, d'aulre pari, 
laquelle dile iVriielle iiun circonvenue 

Suit nue Uoiialion par Pcniclle Pn^veraud, cri fMvrtir de son Hls. Lps 
tc-rmrs )^-nL-ruiii iin Tacte lui entfevcnl tout iiiU*n'*l. Ktic alundonDC tous 
lesbieiiH vcuBot île la sii<.-ccs»îon Uo boo niiri, munie ceux du douain* belle 
constitua, airtui '{ue la doitalinn onln* v'tt» consentie par Jacques de Iji 
MagJeleînc en faveur de sa femme, en vertu du contrat de iniiria(te. 
Elle donne en outre le tiers des hiens qu'elle reciieiltit dans Ia fîiicre«- 
■tion de ses père et iilèro, Jean de Priiversud, seigneur de Maumuulon, 
»l Mt^atrix de Janil>es. Son fils aura la chiirf^ de lui «ervir une renie ria- 
gj^re de I:! livres chAifue ann^e. 



X 



/■I77, 31 J.ynvirr. — Transnclion entre Jnccfue» de I-a MBdeleine, élo, 
et ftori oiK-te t'ieriv, bh mî-re et Hon oncle Gnrderag inlerrenniil, au sujet 
de la nintHon de Lu Itrtinde.vî^e it Cjgi)»c, el portant ('ehuii^^ d'une mai- 
son situt^ au |Jorl Auguiller. — Parchemin non tzelU. 

A Ions rmdii.., les gardes du scel aux contrnielz à Saincl- 
Ji'lian irAri^rély ponr lo roy, nosliv sire, el à Ginîgnao el 
Mcrpins |ilmii ln>^ liaiill l'I pui.^:^alU piinse monseigneur le 
conte d'An^oulesine, salul en nostre seigneur pardnrable. 
Comme le contenu el dêbal fusl mcliu ou en espérance de 
|)Iiis esmnuvoir, entre nohii's personnes Jacques d»^ La Mag- 
dalenne. escuier, e.slt'u pour ]i' luy, noslre sci^îiieur, sur le lait 
des îiydÉîs ordoimés pour la ginMie par iiclluy dit seigneur, 
eu ses pays «^l coiili* de Xainlonge, ville cl gouvernement de 
Li lloclielle, et filz aisné de li'u noble home Jacjjues rif La 
MagdalciH', escuier, d'nnn part ; nt Piorrr de La Magda- 
lene, escnief, oncle dudil Jactpies de La Magdalene, frère 
puisné dudit feu Jacques de La Magilalene, d'aullre part; ù 
cauiie el pour raison d'uno maison appeJli'r la maison de La 
Brandi', située el assise en la villr dt^ (^ouignac, tenant du 
bout devaiil ix lu rue que l'un vuïi de lu bouclieiiu au poi'l 



_ 47 — 



I 
t 



saulnier de Couîgnac, dessus fi la maison de messii-e Iféltes 
i3enna!il, prosli'e, el de sa seur, d'aullrc eouslé à la maison 
di' Bernanl Mosdi/.oi di^lMuil diMTii'ivaiivpstabli-i duilif Mt^s- 
diz l't aux e>lahUs duilil iiiossiiv. Ilélios llrrniniil, picsliv, et 
de sa sour; plus, ii cause et pour raison d'uno petite place, si- 
tuée et iusise devant ladite maison, la susdite rue par 01*1 Ton 
vade la boucherie an port saidniiTenti'e deux, tenant du eousié 
dessus il la maison de Jehan de Ijimoges, tenue et monviint 
dudilJac^uesdeljiiMagdHlene, d'autre cousléà la maison des 
linirsIehuMélics Guillem,el par derrière au vei^ier de l'abbaye 
de Fontdoulee, tenu el aussi la grant maison de Fontdouice, 
illec jouignant desdîts de La Magdaleiic, coinnu! ils disoient; 
plus^ ù cause el |Hjur raison d'ung verrier »iEuêet assis en la- 
dite ville de Couignac, tenant d'une pari àla muraille de ladite 
ville, prez la (>orle Cornereau, et jonignant an chemin par où 
l'on va à ladite porte (lornereau, laipielie maison de La fironde 
el aussi lesdiles plac** cl vergier, ledit t*ierrc de La Magdalene, 
escuicr, <Iiâoillui appartenir et lui avoir e^tez baillez et livrez 
pour son logeiz et deniourance, à perpéluiU», pour lui el les 
siens, parledil Jacques de La Magdalene, escuier, son aisné, par 
représentation de soiidit l'eu père, et ce du consentement de no- 
bles personnes Pernelle Préveraude, damûisellf, nicii- dudit 
Jacques de La iMagdaiene, qui se disoil et porloil usulVuctièrc 
de ladite maison de La Brande, par donation à elle faicte |>ar le- 
dit feu Jacques de L«1 Magdalene, père dudit Jacipies de La 
Magdalene, csleu, auquel teu Jacques apparlenuil icelle mai- 
son, cl l'avuit et tenoit, en son vivant, par donation ù lui 
faicle par feulieMathe Fouchière,danioiselle,sonayolle,et a|)- 
paroissoit par lettre de donation sur ci Faicles et passèces par- 
dcvaut Guillaume, notaire à Sainct-Jehan d'Angéli pour le 
roy, nostre sii-e, Laisné, notaire de Couignac l'I Mer- 

pins, pour mondil seigneur le conte d'Angoulesmo, scellées 
ries scelz establiz aux contrailcz Jehan Dangéli et de 

Couignac el Merpins, el daUVs du seziesme jour de JQngt'nn 
util quatre cens quarante-sept, el aussi du conseuteiuent de 



— 18 — 

iiobit' hornnie Gardcriil di* \a\ M;it;(l;ili'iic', esciiier. fr^iv du- 
dil Picnv du Lii Ma^îdalcnc, niiisi iiu'il appan'-ssnil par cer- 
taiiii! minli' ostM-iple ou p:ipit>i-, sÎ^dlv drs SiMng:^ manuels du- 
dil Jacques do La MugdaliMie, esteu, cl dcsdils (jarderat ci 
l'iciif de La Magdali'Mi', fiêres, à Iciii* requt'sU\ diidil mais- 
tre (Hiiltaiiiiii-' Laisin'*, notaire audit (iouignac el Merpiiis, el 
dali^iMiu ïM'plit^smejonrdfi niay l'an mil quatre cens soixanle- 
Irèze; el tpie au mtniMi de er, ici-lhji dil Piem^ de La Magda- 
lene, escuier, eu avoil prins el appréhendé la possession el 
. saisine dcsdiles maison de La Bi-ande, place el vci-gicr, des- 
sus confrontez, et les avoil améliorez cl en iceulx faict de 
gmns l'f^pardlions, qui lui avoieni couslé plus do cent eseus, 
en l'espérance d'y faire sun tog^'iz, curnniedit est el (|u'il esluil 
conlenuparla eédule. Mais ipie.re nitn obstaiit, ledit Jaeques 
deLaMagdalene,esleu,le trout)loitelempi^choît,ellepardoiU 
elle voluil garder (|u'>l ne tinst, jiossf'dislf ne aussi omploiasl 
Iftsdili^s maison de Lji Brande, place pi vergii*r, ne en fi>l2 
son logejz et dernoranee, reipiéranl icelui dil Jaci|ues de La 
Magdalene. sondil nepveu, ipj'il le voulsisl laisser joyr, user 
desdiles maison de La Brande place el vergier, ainsi que pro- 
mis lui avoil par ladilf eédule, disant que ainsi taire le devoît 
selon l'usaïue l'i cciuslunie gardée et observée entre les no- 
bles, laquelle ledil Pierre de La Magdalcne disoil estre tielle 
que le l'rire aisné devnil bailler logeiz h ses fi-ères puisnéz, 
atUMidu qu'il n'avoll aititi-e logeiz. Aqnoy ledil Jacques de La 
Mapdalcne, e^len, disoil cl respondoil, qui- la propriété de la- 
dite iiiai>un dr La Brande nimpétuilel aparteuuil à lui seul 
et par le toul, comme héritier dudil leu Jaupn-s de La Mag- 
dalene, sondil jjï're, aufpiel elle avoisl esté donnée par ladite 
l'euheMa(heFiMichié]i',(lafinjiselle noble, comme dit esl.elque 
rusuirruict apparlenojl à ladite l'etiielle Pivveraude, sa mère 
dudit Jacques de I^ Mai^dalene, esleu, par donation k elle 
(aich* dudit nsidVruicl par ledit feu Jacques de La Magdalene, 
son seigneur espoux; el que, au regard desdiles place el ver- 
gier, dessus confi-ontez, connue aisné desdits Guiderai el 



- 4U — 

V'wvxfi de La Maj^iialt-ne^ses orirh^s, ol iv|)iéscnlatil. Ii^dil feu 
Jqci)U(ïs lie 1^ Mii(,'(lalen«, son pore, leur liV-re aisru'', il y avoil 
cl lui en cuiiipetloil el apurUiioit c^ouiine pivcipuenienl, 
uultrt' el pardessus sesdits micles, *îL, avwr ee, ung liti's, 
Ci^>rnnie à uug cha^icun de :à(.-sdits nnclcs, on .surplus, el i\m; 
par ce ledil IMerre do La Magdalenc, soiidil uiicli', u'avolt 
lifus du toul eu lout eu ladili: maison de La llrande, ne aussi 
ê^dils plaee el vei^ier, l'or-s seul'MiuMil urig tiers, eomuie dil 
csl. Kl fu Lan) que luuelioiL hidile et^dulp que ledil Pierri! de 
La Magdaleno disoil avoir dudil Jacques de La Ma^datene, 
csicu, el dudil Garderai de La Magdalene, ledil Jacques di- 
soil qu'elle ne valoil, ne Itîuoil, ne ne puuvoit ne devoil sor- 
tir >on elTeet, |>our er tpie au h'uips de ladih^ e./'dult: Ifdil 
Jac*|ues de La Ma^îdaleuc, sjju père, n'oroit ladile doualiou 
faicii- de ladile rniiison de La Rrande par ladite leuliu Mallie 
l''onehièir audil l'en Jae^pu^sde La Mat;tlaleue, son prn^, du- 
dil Jaeijues ik- |ji Magdaleni', esleu^ cl aussi la donation de 
rusullruict que ledil l'eu Jae^jues de La Magdaleiie eu avoil 
laiclcà ladite l'eriielle l'rêveiaude, sa iMUiine, mère dudil Jac- 
ques de \4i Ma^dalene, esleu, et que aussi ledil Pierre de La 
Magdalene, sondit oncle, lui donnoiteulendre^audit lernpsde 
la eotii'eetion de ladile cédulc,(|ue purselon la cousluuie gardée 
el ob.servée entre les gens nuhles, lelrêre aisné.ou i|ui le re- 
préseiilel, esloil Icnu de bailler logeiz à ses l'rt^res puysnés, de 
laquelle coustume ledil Jacques disoil n'eslre riens, el que par 
ce icelui dit Pierre de LaMitgdaleneue stiy povoil tty ne devoil 
ayder de ladite cédule, et que l;i où il s'en pourroil el vouldroil 
aider ledil Jacques disoil que, on icelle faisanl et le contenu 
eti icelle ocUiyunl, il avoil esté et estoil très éuoruiéuieul dé- 
i, mais que de loul ce il en seroil aisêement relir^vé par le 
|f^ iioslresiif. Et plusieurs autres c^iuses el raisons disoieni, 
pMposuient et alléguoieiit lesdites parties. Tune it lencontre 
de l*aulre, cliascune d'elle lendaul h ses lins. 

Savoir faisons que, ainprès plusieurs altercalions et débatz 
chuz sur ce entre lesdites parties, icelles dites parties et aussi 



Afcliiv-e«, xxviti. 



- M — 

Indili» Pcrnf*lle Prévei-nmle, damoispllo, cl ledit Garderai ik 
La Magdalene, escuier, eslabliz en droit en la court dudil scel 
estably aux contraiclsau dit Sainct-Jehan Dangéli pour le roy 
noâlre sii-e, pardevant maislre Jacques Laisiit^ bachelier en 
loix^ notaire jiirt'> eluudiliMn- de la court duditsct^l, et au:^si en 
la court dudil scel eslabli aux cuntraictz audil (^ouignac e( 
Meq>ins pour niondil si'igneur le coule, cl pardevant Andn* 
Tacharl, notaire el auditeur en la court dudil scel... les par- 
lies sont venues el condescendurs en amiable composition... 
en la manière qui s'ensuil: C'est assavuir que ledit Piem* de 
LaMagdalene, recognoissanl le dire dudit Jacques de La Mag- 
dalenc, son nepvt^u, cslro vray, et liel qu'il l'a ci-dessus dit, 
s'esl désista el départi, désislel et départ du tout en toul, en- 
tièrement, de ladite cédule et reproffict el joynicnl (ju'il en 
povoil avoir. El ledit Jacques de La Magdalene, sondit nepveu, 
lui volant faire plaisir, pour lui, les siens hoirs el successeurs 
el qui de luv aiiriinl cause, et ce du consentement de ladite 
IViiielle ï'ti'-veraiide, sadite mère, sVst di^sislé el départi... a 
baillé et baillt t le [droit] qu'il avoit el a en ladite maison de 
I^Urande ci-dessus conri-onlée... (Penwlle iWweraud aftatt- 
dunne l'Hsujntit. Jncqiwa de !ja Madehnne el stm omh' Gar- 
dera f SI* df'sish'nl de h'nr droit mir ht place et fe verger en 
faveur df Pierre de Im Madeleine) uioiennaiit et par myle (sir) 
que iceulxdils Garderai el Pieiredc La Magdîdene... baillent, 
livrent et quittenl... ;uidit Jacques de Ui Magdalene. pour luy, 
les siens, ... tout quant que de droit qu'ils ont, et chascun 
d'euix ont et avoir peuvent et doivent en une maison hoiN la 
Sahne (nu Saline) située et assizc prez le port Anguilier, te- 
nant d'une part il une niai.soii de Guilliiume Kroniont, tenue 
el mouvant desdits de La Magdalenc, d'autre |)art, au port 
Anguilier; item, et tout quant (pie dedroit qu'iU et chascun 
d'euix unf et avoir peuvent el doyveiit enung verrier, situé et 
assis devant la grant maison dudil Jacques, la ruepubliciiue 
eniredeux, leuanld'uii bouta la maison de (A/rt/)c»/flHs//'/<*r/*f), 
d'autre b»uil au vergier de Pe La Court, par le deirière aux 




- 51 — 

maisons dt; Otnrtosine, et pardt'v.iiit ù lu nio piiblit|iJO... Et 
par CttUe présotilc ti-aiiîaclion a esié accoitlé, a esU^ dit et 
appoincté entre les parties que li'dil Pierre de l.a Magdalene, 
esouicr, ses hoirs... tinulnjiil diidil Jiicqucs de La Magibilfiie... 
ladite maison de La Itraiide, suuh/ le ^nariiiieiit diidiL Jac- 
ques de La Magdalene, et à Tayde du devoir d'une maille 
d'argent, apréciée à douze dt^iiers, que ledit Pierre de La 
Magdalenr a promis f^quc lui nt liis siens seront lenuz paier 
audit Jacques de La Magdaleiie, escuier, uses liuii-s et succes- 
seurs, toulesl'ois et i|uantes que ledit Jacques de La Magda- 
lene, ou les siens feront I omage à iiionseigneur le conte, ou 
aux siens, à cause des cliost*s qu'il et ses parçonniei-s tiennent 
lionunagement de niondil seigneur k' conte, à cause de son 
chastel de Couignac... {lùirmuies). Ce fut fait t'I passé audit 
Couignac, piVîsens lesmoings h ce appelles et reipiis, nobles 
hommes Jehan de Ceriis, et Clan de Ceriis, son l]ls, escuiers, 
el Méry Merle, le deriiiei jour tUi inoys de janvier l'an mil 
quatre cens soixante-dix et sept. 

Laisnê. Taciiart. 



XI 



H7S, 13 Juin. — ConveotioD entre les fermiers du qunrt du sol, le 
prvv6l (lu |>orl saunier de Cu};Qac cl 1rs murchiitids de Cognic, portanl 
r^lemfiil contre cpiix t^ui vont «clirter du sel ailleurs qu'A Cogiint-, el 
coDtre locorainisdc TanU-liourg. — CopiV nur parchemin non scfltéf. 

A lous ceulx... Ee garde du scel estably aux coutruictz en 
la ville de Sainct-JehandWngifly ponrli' roy nostre sin', salut 
en uolriî seigneur paidurable. Savoir faisons que en droit, 
[Kinlevant André Tacharl, notaire jiitt' el auditeur do la 
court dudit >cel loyal, el en pr/^smce des tesmoings cy des- 
soubz nommez ont estes présens el persoimellemenL establiz 
nobles p«M*sonues Pierre Mondi, escuier d'cscuerie du roy, 
iwslre sii'e, seigneur de La Poyade et principal ferniicr du 
i|UurL du scel de Potolou el de XaiiUonge pour te roy, noslre 



I (lil sirOf iH du ipiart al roslimio du |>i)rl saiiliiior defloiiigiini; 

■ pour trÙÂ liault H [>uissaiil princo monseigneur )i^ ronlr* 

d'Angoulesine, vl Giiirm UuiriMis, .s<?igneur de Beaulii*», par- 
f'i^nnitn- r>.dilos l^rinos, d'une part, cl noUlo houinto Ja4v|ij4>!i 
de La Mandaient', t.'siMjiiM-,.s(,'igiu'ur dudil lieu et dp La Bouille- 
nt!, cslcu pour te wy, noslre dit sire, on pays de \ainU)i)ge, 
ville el gouvenienienl de La Itoehelle, et prévosl dudil port 
Mulnicr de Conignac, Micheau GornV, JaeqiK-s IVtilon, 
Michcau Poingnant, Jehaa Kaure, Jehan fternarfl et Colas 
Alenel, inarchaiiï^ de ladite' ville de Couignac, d'autre {«irt. 
Lcsquelz nobles personnels, Pierre Moïidi, eseuier, el (iuion 
I/jiuren:*, Tenniers susdits^ tant pour euK que |>our leurs par- 
çonniers en ladile ferme du quart, de leur bon gré et agtV*- 
ftble volunti^, bien advisez et ciinseillez sur c**, onl dit, Taicl, 
pasëé, accordé, appoinclé el ordonnt'^ sur les renionslrances 
h eulx laicles par lesdiU pix*vosl et niarehans susdits h 
Couiguae, lesi^uelles seront ey ainpi^s dùclairêes par arlicles, 
les elioscs qui s'ensuivent, ainprès chrtseun arliele, donl le 
premier desdiLs arlieles et l'emonslranees est de faire par 
moyen que eeulx (|ui vont charger sel el le transportent de 
Marempne, de Libonme et de Naneras el sur la Gii-unde n'y 
voyseiil plus, qui sen le granl proulllîl du roy noslre ditsii*e, 
el de inondil seigneur le conte d'Angonlesincel des gens de 
son pays, ainsi que souvi^nlesfoiz leur avait esté remonslré el 
tfue par eulx el leurs dits parçonniers avoil autrelToiz esté 
appoincié. Sur lequel premier article par mesdits seigneurs 
les lenniers, es dits noms, a esti'' appoinch'^ el ordonné el de 
nouvel, en tant que besoing seroit» que mondit seigneur de 
La PoyaUc, comme piincipal reiinicr dudil quart, bailleiti 
conunission pour pranrlrc, saisir, arresteret mener Ions reulx 
qu'on (rnuvera qui auixinl chatte sel auxdits Marenqmes, 
Libouiiie, Nancras et sur les ports, lieux et lymites de la 
Gironde, cpii paSNeront par Xainlonge el Angoulmois, pour 
les contraindre el duire à venir chai'ger el marchander de sel 
oCi il appartient audil port de Couignac et ailleurs, alfin que le 



— 53 — 

r|iiarl du roy, le quiiict et cuusIuiik' de iiioiidit seigneur le 
coinUr fJ'Angoulcsiiie et des parçoniiicrs on dit (juiiict en 
puissent mieidx valloii- cl <]u<^ lesdits quart o.l iiuïiift nVii 
soient diminuez l'I dépéiiz, et par ces présentes y commect 
en ouIUv davanUige et en doiiiiet puissance, pouvoir ci com- 
mission à tous les uïarcliaiis de ladiW ville de Couignac pour 
y aller ou envoyer olenlit'rf'mf^nt y besoignor uu Caire besoi- 
gner par telles persotnii^s que bon leur scmbltTa ainsi qu'ilz 
verront estre k l'aire lendatis aux fins dessus dites. 

Et le segond article a osti^ el est de poui voirad ce que des 
marchans venans de Lyinoziii charger sel audit portdeOnii- 
gnac qui ont usiez, cijnnne iN diseni, destrousséz, prins et 
arrestez par mesdils sieurs les fermiers dudit quart on autres 
pour et ou nom d'culx ne le soient plus, maiz que doresena- 
vaiil eulx et tous autres marchans quelxconcques soient, et 
de quelque part qn'ilz puissent esti-e, puissent senreinent ve- 
nir marchander, Iranspnrier rt conduira leur sel pour le 
vendre où bon Iimm- semblera et quilz peuvent, dnyvcnl et 
ont acousiurné de faire sans aulcuiie chouse leur demander 
^non loutelfjiz qu'ils vendissent en Poicton dont en ce cas 
devroieni la revente, et de ce tpiî a esh'- exhibé sur eulx et 
leurs bestes et sel destroussc' leur s<!it rendu et reparé. Sur 
lequel dit segond article a esté appoincté et ordonné par 
mesdil»; seigneurs les ferinicts dudit quart esditsnoms, et par 
inondil seigneur le prévost, que pour avoir cognoissance des 
inarrhans venans audit port de Cimignac, pour obvier aux 
abuz qui se font à Lihonnie, Man-mpuc, Nancras et sur la 
Gironde et maroys, Ions les marchans rpii chargeront sel 
audit Couignac prendront des brevetz, audit porL,dn nombre 
du sfd quilz y anrotit piins et achaplé et du quincl et cons- 
lume quilz auront payé, lesquels brevets ledit André Tarbarl, 
notaire susdit et commis poui' les fermiers à la receple dudit 
quinct audit port baillera et distribuera el les signera et ap- 
|Hirlera airdil .lacqne> tlij La Magilalene, escuier, prévost dudit 
port, qui les marrpiera ou tera maïquer d'une maïqnc i[U il 



-54 - 

((,'i-a fiiifo au marc do ,s(!s armes, et en fera on fera faire re- 
gistre du nombre qu'il en dépusc fiera, si hon lui semble. Kl 
dori'si'iiaviinl, pi'rfH'-IncIlenieiil ledit de I..i Miigdalcne, el les 
siens après iui/niarrjueront Ifsdits brcvotz audit uiaiv- de st^ 
armes, et cunuu'H.'troTil el |MiuiTonl rommectre en absence 
dudil Tachait qui bon leur semblera [»our signer lesilîls brc- 
ve(z. Kl lous eeuK qui aimml lesdils hrevels Inmsporleront 
et yront vendi-e leur dit sel en Lymttzin ou ailleurs ou bon 
Icui" sembleni,el ne leur sera aulcune cbouse demandé pîir 
{(«dits fermière dudil quart, prêsens et advenir, leurs <;ominis 
etaulres, s'ils ne vendent en Poitiiiu, ilont en ce cas devront 
la revente, ne donne {sic) aucun deslourbifr nu ompesehe- 
inenl et saueunement est l'ait {siri sera repaiv au bon plaisir 
de mondil le conte el ses officiers. Kl jMiurronl eslre prius 
les délinquant el anioney prisonniers en la ville de Couignac 
eoiiMUf pÊllar> t>t larrons pour en faii'e la pugnition. Kl aussi 
a esir ijppuiiietr que si l'on lieuvi; aulouns niarchaus trans- 
portans sel el passans par les deslroiU et lymites dudil ipiart, 
sans avoir lesdils bnîvetz, lesdils ferrïuers leur (Miurront faire 
paier le quart pour le iv\ el le quincl pour ledit port nu 
prouilil. di'^ li'rmiers dndit quart A quinel. 

Kl II" liei-s artidi' a esLé et est de pourveoir ad ce que les- 
dils marchans de Couignac ne soient plus travaillez ni mal 
Iraicte/. parles connnis de Taillebourjî IoucIihiiI la descharge 
l'I Tuesurage dn leurdit sel auilil Taillebf)urfï,qin leurcstune 
nouvellelé et chose fort estrange, et qui janiaiz ne leur fui 
faicte.aiicors qu'ilz puissent faire venir leur sel aiidil i>ort de 
Couignac dedans les gabarres acoustnmt^e^, lesquelles sont de 
longtemps prisées,et seet Wtu bien leur port ri charge, iH |>onr 
combien l'on a acoustumi' de les quarlager. Sur lequel dit 
articli? tiei*s a esté appninel)' et onloniit'' par le^dit«'s parties 
nnsemhle,qije It^s gabarres cy amprès déelairées qui naguèi'es 
ont eslé mesurées, et esquelles l'on a trouve dedans e.hasonne 
une charnMée de sel davatda^fe (Irniouranl à celle chaîne et 
seront ainsi qnarLigécs c'est assavoir: la Hrt/avih puurlreir^ 



— 55 ^ 

chanvttcps. In Martine pour liiiil cliarrf?tlt^es, la Bi'm/f |MHir 
Iroiiu» (jhHrretU'îos, la (iarnil'rc pour qiiaiDrzc l'harreléfîs, la 
fiarharittc pour neuf charn'lécs ('! la îinniw pour viugl-iieux 
rhaiToU^os. Kl au leganl di' celles (pii n'ont pdiniîf psI<^ uie- 
surf^es,qui cy anipr^s seront dftclairécs, sans avoir poyne ne 
enimy de les deschai^pr el mesurer, elles seronl quartagées 
d'une charrellée do sel de creuho et croissance chasiiuno plus 
qu'elles n'ont acousUuiié par cy devani (»u mesurées au choix 
et cllcclion des marchans. Kt de celles qui seront mesurées 
par le déchicl sera rahalu sur chaseune gabarre une char- 
iflêe de sel. S'ensuivent les noms el déclarai ion desdicles 
gal)anx's qui n'ont poinet esié mesurées, dont pour ccste 
heure l'on a eognoissanet-, ['(îst assavoir : la gabarre de 
Chainpnier, la gabarre de Poi.nset Herpin, la gabarre de 
Jehan Pn'vosl, la gabarre de Allain Callet, la gabarre de 
(iuillannie Vivien, la gabane de T'itoI Ab'nel, la gabarre de 
Ji'iian liov, la gabarre de Tiuillaunie Guenon, la petite 
Unjiimh, la Hiihtrdc, la VoUandr et la Garnihr. Et est eu- 
lendu et appoincié que, s'il y en a d'autres, elles sei-onl do 
pareille eondieioii que eenlx-o.y, et aussi a esté appoincté que 
lesdiles gîd)arres tant mesurées que î\ mesurer seronl mar- 
quéet par ledit de l.a Magdalene, prévosl susdit, et par le 
cuniniis de Taillrbourg aux armes de niondit seigneur le 
couIj.» en divei-ses manières pour les cognoislre, et en .sera 
Taiel registre *in papier ilu tpi.irl de Tailleboui^ el on papier 
du «juinct de Conignac.ailin qu'on ne les puisse changer l'une 
(KHir l'aulre. Kt an i'aict desdites gabarres ne sera pour le 
tr^mps advenir faiei autre chose que le contenu es articles H 
appoinctemeus ci dessus. 

Kl le qnarl et dernier article a esté et esl de pinirveoir ad 
re que le commis de Taillid)ourg ne preigne et exige du 
ipiarl du sel transporté par la rivién' de Charante et amené 
audit port de Couignac que' au prix de la vente iludit Taille- 
tMiurg, ainsi qm* raison est o\ t]u"i\ est acouslnnié. Sur lequel 
dit quart article a c^lé appoincié et dit par mesdib seigueui's 



— so- 
les fcnni(»rs ciu'il ii'aiwinel esié faicl el ne le fpra l'on puinc! 
en aulouiie nmiiit'iiï qm* au priz de vente et s'il se faîL sera 
iV-par*^. 

Pwiir toutes (>t chascuncâ les cliuuses susdites faii'e, tenir, 
gai-dvr ol acomplir hien et lo^aulmenl et pour rendre oX 
amender l^us les coutz, despens, domningps, mises et inté- 
rcl7,,qiie l'nnp dr-s parties ain'oil on soustiendroit (tu plaidoil 
ou nuIrcrnonUpar dcIVaull do l'auliv.à cauï>e des cliu:>es stis- 
diltis on d'aulfUMc d'icclles non (aides, non tenues, non gar- 
dées et non acomplies hien et luyauhnenL, comme dit est, 
acroire sur ce à la déclaraliun du simple serment de la partie 
endoîiiniagé*', sans chaîne danlrc pivuvc, Ipsditf\s partie!^ et 
chacune d'elles ont obligé el obligiMil l'uno à lautro tous el 
chascims leurs biens meubles et immeubles, préseus et future 
quelxcon(|ue.s, el ont rononciùel renonceul surco en tout et 
parlotil, si est leurpropri' faicl, à toute action de déception, 
de mal, de Iraulde, de baral d'une chose laide el dicte et 
antre esiM'iple, à tout droit escript ei iinti escript, canun.con- 
suéUnliiiairc el civil au dmit disant génêi-alle renonciation 
noit valloic, lors en tant qu'elle e>.l expresses et générallement 
h toutes et cimscunes les cbunses, l'ail/ raisnns fpicKcnnqucs 
qui (le laid, de druil, uu aiilrenient leur poun-uicnl ayder à 
venir coîilre la teneur de ces présentes leclres en anlcnne 
nianièiiî, lus t en court d'église ou lai. El tout co que ilessus 
est dit et divi>é lesdites parties el chascune d'elles nul pro- 
mis et juré aux suincles evangilles nostre seigneur faire, 
tenir, garder el acomplir bien et loyaulmenl, sans jamais 
aller en contre. Kn tesmoing île ce lesdictes parties et chas- 
cune d'elles en ont (îiit faire ces présentes Icctnw ttriginellc- 
rnent doubles, sc*'llées du scel susdit jurisdic- 

tiuii et t'obereiuti :^lles st? sont soubniises et souburedent tous 
leurs dils biens quant ad ce sans antre seigneurie ou juge 
advoher. Kl nous ledit ganle du scel à la prière el nîqnesie 
de-s<^liles parties, et à la téal relation durli) iiolaire ey sonbs- 
cript, qui a oy el passé le^ chouscs susdites, lequel, pour 



— 57 — 

iccllus tenir, garder «t «coinplir bien et luvaiilini'iiL. nmiiiie 
rlil est, a jugé et coiitianiprn' l^^sdil'l^^s parties et r.tiascune 
d'elles, de leur eonsentemriit et voinnté, par le jiigertieiit de 
la court diidil sf-el> si ('onime il nous a dcailn^mL'iil ce;rtinfié 
par ces présentes, auquel sur c-o nous donnons cl adjouslons 
plênière foy à ces dites présentes, ledit scel que nous gardons 
avons mis et apposé au lï-smoing de vérili\ O l'ut l'ail fl 
pass(' audit lieu de Goui^nac, pn'sens lesnioings ad ce appel- 
iez el requis Jehan Hicliarl, Jehan ilailly et Guillaume Frf>- 
mont, le quinziesmejour de juiug Tan mil œa: soixante-dix- 

huÎL TACIfART. 



Xll 



ttSO, m Hotit. — EtiquêU- fiiite sur le bris du» liaoc dans l'éf^tise de 
Cogoac el sur les injure» proférées coiilre Jaci|ucs Je La Madeleine — 
Gro* cahier tle parchemin IrH bien conserva. 

Kiiquesle encoiiiniancée au lieu de Hougnac, le dixiesme 
jour du nioys d'aougst, l'an mil quatre i*ens quatre vingts, 
par nous Piern^ l»ubat, licencia en loix, lieutenant d'Angol- 
nioys, cl Pieni^ ÏIzel, elen% notaii-e el pralicinn en eourl 
layo, commissaires t.*n eesln partie pai* vj'itu el aunoiil('' des 
IftClros de commission dont la teneur s'ensuit, entre le pro- 
cureur de ln'*s hault el puissant prince monseigneur le conte 
(i'Angolesnie et Jacques de La Ma^dalrnnn, escuier, seigneur 
iludil lieu, demandeurs en matière de procès et delicL/. et 
deflentienrs sur deux leclres rityaulx, d'une part; et Guil- 
laume et Jehan de ï^icoiirl, frères, el Pierre de Barbt'zières, 
ïsciiiers, el chascuii d'eulx deirciideui-s el re(pieraus rt'nteri- 
fînement desdtts di^'ux tertres royaulx, d'aiilrc p.irl ; rninpa- 
roisscnl ledit procurenr personnollemeiii ledil di- La Magda- 
ienne par maistrc Junii»ii Molgon, el lesdits de Laconrtetde 
!fairlK'ziêi*es par Giiilhinnie (chauvin, leurs procureurs suffi- 
sammenl llmdez. iNous, lu commission ponr faiiv les exri- 
is el cnquestes desdites parties sur leurs l'ai/ et eseriptures 



— 58 — 

auli-cfToiz rctnnuc à inaislrc Picn'o Loultat, liceucié eu loix* 
lieuleiiaiit général (II' iiobk^el puiitôaiil seigneur niurisieur le 
s^nui'M'Iial d'.\ni<oliiioys, cl crtiunii^saiivsiV ninndil si^ignftur 
<^n ccsto |>iirtio, à nous, Joluui Simon, liconcié en loix, son 
ai'lcHseur, niaislre |{egnauli Tatveau, aus&'i licxMicié en Imx, 
el Guillaume Guimellier, à nous nmouvellée el renouvelions 
par ces présenles, cl l'ii Pierre Uzel, Simon Ikiissiti et Ber- 
trand Biohart nu dVux de tous nous P'^ui* ït^eulx examens et 
enquestes faire sur la secondi! productionenlrecy.el le lundi 
du [U'emier ordinaiiv d'Angolesme, après la my amigsl pro- 
chain venant. Auquel jour les parties s'en vont adjoiiriuVy; 
pour venir praeédor entre elles scelon raii>on. Si donnons en 
uiandonient au pa'inier serg^'ut de niondit seigneur le coule, 
sur ce requis, non ohstant qu'il ne soil en son |>ouvoir, 
oITicc du bailliage de adjonru^i a la reipie,slo dcsdiles par- 
ties et dccliaseuiie d'elles à comparoir pardevant nous com- 
missaires susdite ou deux de nous à lous el cliascuns les 
lieux, jours el heures que vcnddrous vactpiei' et cnlenrlnï au 
fait de ladite commission, tous el chascuns les ténioings que 
une cliascune desdiles parties vuuidroil produire et faire 
examiner pour porter lémoifïnages de vérité, et les parties 
adverses |>our iceulx lesmuings venir ju;vr el recevoir avec 
iritiinalion que y vieigne ou non, leur absence non obslant, 
sera procédé aux réceptions cl examen desdits lesnioings ainsi 
(pi'il appnrtiendioil piir raison, en nous faisant par ledil ser- 
gent de SCS exploix deu<r relation. Donné i;l fait en la ville 
d'Angolesine pardevant nous ledil Simon, arlesseur susdit, 
le lundi Irentiesnie jour de inay l'an mil qualn» cens quatre 
vingts. Ainsi signé : Hicbart, pour registre. .\ la rrquesle du 
procureur général de très haall et puissant prince monsei- 
gneur le coule d'Angoiesme el di^ Iri's noble liouime Jacipie^ 
de La Magdalenne, esenier, seigneur dudit lieu, demandeurs 
en matière d'excès et delirtz, et dellrudeurs sur ileux leelres 
iwaulx, d'une pari, à rencontre de Guillaume et Jehan de 
Lacourl, frères, et l'ione de Barbczières, et chascun d'eidx, 



59 



den<.'riil''iirs cl ovjiiérans reiiterincmoiil dosdiLs deux leclivs 
royaiilx, (l'juili'o p*trl, dessus ccrUines oscripluies, inlfndiz 
cl atlicles ii nuiis haitto/. c\ pntdriitz par linniinrahlo homme 
cl sni{f(^ mîiîslriî .Iimioii Moi^oii pntcinvin j;ôii(^ral diidit 
seigneur et ledil de La .Mitgdidt-iiiie, proiiioLcur, poiii Ics- 
quclz monslrer cl prouver, icculxdils Moïgoii, pn^curi'ur 
susdiUet Simon, en rnuslfil de Jehan Lïaugeac, environ une 
hcuit; après midi d'i(ti>lluy jour, nous piodtn'sons à les- 
moiiigs Trère Girauld du Unisson, ^egreslain du prienilé de 
l>>igiiac, messin' Ylhier liouyer, presliv, cun^ d'Augeac, 
mossiii» Noiy Pocqupl, pi'eslre, curé do Pailliol, Piorn^ i-iOry, 
dit de INiiclicrs, Guillaume KromonI, Jacques Mercier, Heliol 
Jehan, dit nietiernnil, J«-li;ui Archanihaidt. dit trAngolesinc, 
Jehan Martin, fabricijiieur, Francoys Ga»teuil, esruier, Jehan 
ToHIct, Symon Faure, Jaeques Berniei*, JehaïuioL Taboys, 
Jehan Perrin, messire Jr-han Armant, prcslrn, cun^ do Genlé, 
messire Giniidl Ligrer, prestige, curé de Javarsac, Ions ad- 
journez pour deppouser de v<^ri(é par Gros Jehan. sei*genl dft 
mondit seigneur qui nous le relata de vive voix. Lcsquelz et 
chascun d'eulx nous receusmes et feismes jurer de dire et 
deponsrr vi^riU- sur le contenu esdits articles, en la présence 
diidil Guillaume de Laconrt, el en ahsiMice desdits Jehan de 
Lacouil el J^ierre de Barbezièros, ad ce sulïisaunuenl fondé, 
comme Jehan Maroiiig, sergent de mondit seigneur le conte 
nous l'elala par ses leclres. Omlre lesqu'dz Jehan de l^acourl 
el Pierre de Barbe/ières lïons donnasnie:? HelTault pour et au 
jH'ofnt desdits procureur et pioEuntion. Kl lequel Guillaume 
de Lac4HU't prolesta de dirt* contre lesdils (esinoings jurez el 
lesfiiLs pmcurcnr et promoteur, de les soustenir. Ce lait, à la 
rcqucsle desdits procureur et promoteur, nous hadlasuies ad- 
journemenl audit Guillaume de Lac^urt à estre et coitiptiroir le 
lendemain |>ardevant nousondit hostel dudit Daugeac, heure 
de vftspres, pour iilec veoir, jurer el recevoir tous et chescuns 
les lesraoings que lesdits procureur et promoteur entendent 
pn)duii*c conti-e luy el lesdits Jehan de Lacourt, son frère, 




— 60 — 



el Pieriv d*' Bai'bt^.iAres, el avec inlitihilion f n Ici cas aiious- 
liiiitée ; que y viegno mi non IpsdiLs ilc t^acourt el Barbexièit'S, 
nous iinte^Sdons à la réception d'icculx lesinoings, leur alwt'ncc 
non obslanlc, ainsi qu'il appaiiicndni par raison. El ledit 
N'iHlt'inaiii, onziosme jour desdiLs nioys H an, environ lnuirc 
de vespre» en Toustrl dudii Jehan Daugeat^ par ledit Molçon, 
procureur susdit, el de La Mapdalennis proinoh?ur, nous lu- 
n'Ul prodniz nii>siiTs Pierre Rivault, IVrn* Paunelier, cnrà 
de Sainl-Trnuji'han, prestiv, Jehan Faui-e, dil Melinc, Pien-e 
de Lo.spine, dil Bidieville, HelioL Pipon, dil Minaull, Robin 
Hibailh, Jehart Millet, if/{anc),d'i\ Jehanyvel. Jehan Mie» Jehan 
Guynar, el Jehan de Liniopes, lous adjournez pour deppousscr 
de vérilè par ledit (irosgehan qui niius le relata comme 
dessus. Lesjpielz el clia^cun d'eulx nous ivecu^uieî> et feismes 
jurer de dire el deppouser vérit*^ sur le contenu esdiu arti- 
cles en absence et contumace desdils de Lacourt et de Ftar- 
bexières, Icsquelz y avoient adjournemenl et avec inlinialion, 
eoinfueditesl. Kl le samedi ensuyvanl ddziesrne jour deMliU 
moys el au par lesdils pn»curtMir el prumoleur nous turent 
produit/, environ heui*e de huit heures devers le malin, Jehan 
Guilheni, Difînon Prévost el Henry Geoffroy, cl envirotninze heu- 
res d'ieelluyjotu* Naudoii VacliiiT, e) t-nviron hetne de vespres 
niessiiv Jehan Turniol, cun^ de Ooing, el le dimanche Ire- 
ziosme jour desdils moys et an par lesdils procureur el pro- 
nioleur noas lurent produits Guilhnn Segiiyn, lous adjouruet 
pour {It^ppnuscr de vL^rilé par li'dit (irosjehan, sergent susdit, 
qui nou> le relata comme dessus. I,esquelz tesnioings el 
chas*;un d'eutx, l'ung aniprès l'aulre nous receusniesel feismes 
juriT de dire vànW' sur le c*»nlenu esdits inleudiz faiz et arti- 
cles, en absence desdits de l*aeourl H de Bfirhezières, les- 
queulz y avoienl adjournemenl avec intimation, cunniie dil 
est, partie des<|uel/. leMunings nous avons oyz el examinez, 
et les deji|M>sitions d'iceulx avons rédigé par escript cl mis en 
forme par les jours oy ainpr^s déclairez ainsi que plus à 
pinin par la depposition d'ungchascun d'iceulx |>eut apparoir. 



I 



61 



I 



i 



I 



SVnsuyvcnt )cs(li;p|»i>sili(»iis (l'uiigctiasrun des tcsmoings. 

(luiilaniiie Kruiiiunl, iiiarehaiit, deincuraiil en lu ville* île 
(ÀMgnac, iialir iKt la paioiss)"! d'Arigoiilenni^ on l'uvcsclié 
(Je Nantes, uagô i)e ('ini|uaiile ans ou environ, losnioing \\vo- 
duîl, ix'vou, juré, en(|uis, oy el examiné le ilixieMut* juin' 
d aougsl Tan mil quatre ceiil qualre-viii^'U, de el sur le con- 
lenu ('.& cinq, six» supl, liuil feW.Jusffu'à 'êSjy li*enle-six, puis 
les iiNtlz el ledil dr 1^ MagdaN-iiiir ipianinte-dt^nx, puis les 
niolx : « mes ils ne l'onl pas siulk-ineiil » jusque^ aux luuU : 
« en quoy faisanl n quarante-quatre, cinq, .sept, neuf... ' Sur 
les vingl-sixiesnie el vin^l-sfipliesme articles, dit cl ileppouse 
par son !»ernienl qu'il est natif de la paroisse de (rouJeniie 
en l'eveselié de Nanlt?s, el peut avoir (piaranle ans ou envi- 
mu qu'il lut amené par son père au lieu do Cliarvrs, où 
il demeura par l'espace de dix ans el plus, el peut avoir trente 
ans ou environ qu'il se maria el vint <lemuri'r au lieu de Coi- 
gnac où de|)puis il a tousjuurs l'ail sa ennlinnelle dernuraiiee 
l'I a itien cugnoissaïue des parties. Kiiipiis siulessixiesnu' et 
seplû'^MKï articles, dit qu'il est lout notoire que la ville de 
Coignac coinp*;cle à monsieur le conle d'Angolesnie el que 
$est une notable ville, en hupiellc nionJit seigneur tVit né el 
y l'ait sa continuelle demeuranee. Aussi l'ait madame sa 
mère. Et dit que en ieetle ville iiiondil seigneur le conle a 
el cDlrelient plusieurs ollficiers pour radnnnistration el exer- 
cice} de sa jurisdielion, el y est justice administrée ijuanl 
besoing en est parlesdils otficiers à ceidx qui les requérant. 
Et souventcfoiz les lieuxtenanls de monsieur li' seimr-selial 
«l'Angolasme y fréquenlent pour justice adminislrer A ung 
ctiascun. Sur les huilie-sme, neiiviesme, dixiesme, onziesnie, 
doiuiiesme articles, dil qu'il esl tout notoire que en la ville de 
Coitjïuac y a une belle, grande el notable église l'ondée en l'on- 
iieur de nioriâieur SainULégier, de laquelle église monsieur 



t. Nou« supprimons vingt-s^pt ligne» qui n'ont pas plira d*inL<>rêt que 
le&pi^écédenles el rêitigé*s de mcme Tavon. 



62 



le coiiLe est fundateur, ainsi qu'il est tout conmiUD audit lieu 
de Cuignac. Kt dit ijue en icflli; r^glisf y a priimr el curé, 
(*l ^\^u• le prieur qui osl aujourduy s'appollo l'n'ri^ Ja&^ues 
Gasteuil, et L'>t un iiutablo religieux, guntilhuuuii*- et d'an- 
cieuiie noblesse, el naguères estoit cunï d'icelle église iiies- 
sire Ilelies Regnyer, ducleur es druiz, régent en l'iniiversité 
de Foictiors. Kl il a ny din* qu'il n'en t^sl plus cuiv, mes bien 
l'estoil au temps du t'onimeneenienl du présent proeès. f)il plus 
que en ladite église y a plusieurs tliap|)Hiles el cliiipiH'llanies, . 
foutlées et ilobtées par les notables gens qui oui esté le temps 
pasïx^ en ladite ville, el aussi y sont plusieurs sépuUuix^ 
d'ieeulx notables gens, qui h eesle cause uni i'aiz plusieurs 
legatz à ladite église. Kl entre autres clia|>elles y esl la ibap- 
pelle de Nostre-Pame, devant Taulier de laquelle ledit sei- 
gneur de La Magdalenne et se^ prédécesseurs ont de toute 
ancieuuelé leurs sépultures, le se^t paive que aiusy l'a oy dire 
el tenir ronunnnéiiieiU audit lieu de Coignac, liinl audit prieur 
que h plusieurs gens de bien,(|ue parce aussi ipie il vid ensé- 
pulturer en icclle sépultures feu Tliibnult Dupont el daniui- 
selle Mallie Fondiiére, sa leninie, assavoir ledit Thibault 
Duponl Irenlr-sepl ans a uu environ, estant luy qui parle 
deuieuraiit audit liiu ii<' l'.iierves, mes il vint audit eulerrc- 
nienl pour la charité du pain qui y fui donnée, et ladite 
damoiselle Mallie Fuuchièiv y fut enterrée quatre ou cinq ans 
après, il a vin^l-litiil ans on environ. Pineitlerni'nt, v a il veu 
euséjiulLurer et entener le père dudil pruniuti^ur, il peut y 
avoir di\ ans ou environ, et dit que le lieu où soûl Ic8 dessus 
dits, dont il a parlé, enterrés,est nppi-llé lonnimnémenl audit 
lieu de Ooignar la sépulture de ceulx de La Miigdah'nue. El 
dit que les prédéccssi-urs dudil pronioti-ur (Hit IVindé à i'autier 
d ici'lle ihappclleNotre-ndnienne cluippi-lhinie (iiiitgée d'une 
messe, ehascun jour de vendredi, laquelle cbappellanie il a 
veu dessenir à deux presla*s depuis le temps qu'il esl deuïen- 
raril audit lieu de Goignac, assavoir : h l'eu messire Hein-y 
Chauipaues tpii la desservie par le temps, et â messire. Pierre 



— 63 - 

Poucqiiel qui l'a (iossoi-vie puis Iroys ans on çii. Kt dit que la 
dobUtion d'icelle chai>|)<'lln nVsl pas assigm'i; on domaine, 
mes sont Icsdils chappellaiiis paifz, par cba:icun an, par les 
mains dudil dt' L'i Magdalciiin' et ses pivd<Ves.s*'in> oii aiilres, 
|x>ur et en nom dVul\. Kt il ipii parle, il peut avoir quinze 
ans ouenvin^n paya ledit fen (îhanipancs de la somme ti luy 
deue,à eause de ladite cliapp<'llanie»el ce pour et en nom du 
p^>re dudil piuiiiolciir ipii fsloit absent jiour la niortalîlé, 
nV.si recors d<^ hupiclli' sominr: laiiite chappcllaiiii': est dobi<^e. 
Kt dit que depuis ce lemps iprij est demeurant audit liiHJ de 
Coigoac il a oy par plusieurs Ibiz ladite messe el veu que le 
chappelain qui chantait la ditt^ messe, en la Hn dicelle, as- 
peiy:eoit d'eau benoi^le la sépulture des piédecessenrs du- 
dil seigneur de l.a Magdalcnne, iM l'asciil connuénioratiun des 
lrespassés.Etscelbien qu(>le cbappellaiii qui sert InJilecliap- 
pellanie a ung caliee d'argent pnipre pour ladite chappel- 
lanie. Kt il ijui parle, uu[rt-l]'uix, durant la iiiortaliln, dont il 
a parlé, eut charg»^ du père dndil pn»nit(t( nr de yarder Ifdit 
caHce en cas que ledit chappellatn dcV/niast. Plus dit que les 
pit^dccesseui's dudit promoteur ont l'ondé une messe le jour 
Sîunt-L(^ier, (|ue le prifur iJndfl lieu a aeoustniné dire et 
célébrer, et une auliv \o j<jur Saincl-Nieolas qui' lr_' curé diidit 
lien a aconslumr din^ et célébrer, ainsi qu'il a oy dire corn- 
iimnéninnl audit lieu de Guignae. Kl diL qu'il a oy diix' et 
réicbrer icelles messes plusieurs années. El pourlanl qu'il a 
fréqueiilé souvent l'oush'l dudit de La Maj,'dalennc et de son- 
flil feu père, il a seru rumnii' les prieur et curé envdynienl 
quérir la mère du pèiv dudit promoteur, noinu)ée Rinne 
Ralandi! \ Faroillcmiiil a veu comium' lesdits prieur el curé 
k l'issue desdites messes (aisoienl la riimniénioi-alion des 
Irespasst^z sur les sépultures el lasoienf ;ispi'rsion d'sau 
benoisle sur icelles sépultures. Hit que dés le letiips qu'il vil 
t.*ns«puiluix'r l'ehn Thibatdt hupont, qui peut avoir trente el 



1. 11 y a UatiMde^ tnai^ parlout ailleurs on lit tiula/ulr. 



- 6* — 

sept ans ou cnvin)ri, il vît H apiKtivoiil urig vicl banc qui 
estuil coiilrc li* mur de la crosée ' diidil li'fîu i\o. Coignnc, 
cnlre lo pilier d'itvilc ai b parle du el(ii:^Lri' du prieuré dudîL 
lien, ci csloil vis-à-vii dy Taulier de ladilo cliappelle Nolre- 
Danic, lesdile^ sejiullures di'.sdiU iVu Thibault et Maille 
Fouchiùre el prtM^'cessenrs dudil proiiidleur. erilre deulx. Kl 
avnil irelluy haiic mviiiiii huit \t'ivs de lon^t «'lipiativ de Im^ 
et avuil siège ulredour. Ni* scel qui le fil Ifuiv. Kt dit que dès 
icelluy teii)|)s, qucpiess^Ml depuis qu'il Cï^I dfiiMMiranl audit 
lieu de Goifiîiae, il vil eoinnie feue Ruine hollande, Jîlle de 
Mallic Kouehière, ayeulledutlit prunioteur, el PenK'lle, uière 
dudil pronifilenr, de laquelle il ue ^cel le^uriioin s'ascoyeul 
ondil hane, quant l'Iles venoienl h ladite i^glise rie Cuigiiac, 
n)e:jrneuieiU quant L>Ue^ o\uient lu granl messe. Kl dit que du 
temps de ludile feue lt«)ime Hollande il oyi appeller ledit 
Imuic le banc, annnielVdi/, de Malhe Koueliièiv, el,ancuner- 
l'oiz, dt; Bonne ftiillande et de eeulx de |>îi Mafidalr*nne. Kl 
n'a point semi pai- oyt dire ne autrement que iielluy banc 
s*appella^l le banc de ceulx de Lticuurt. b^l dit qu'il peut avuir 
quinze ans ou cuviiou, esUmt la peste * audit lieu de Cfjignac, 
il l'ut l'abricqueur de ladite église, et ainsi qu'il alloil cl 
vennil [)^r icelle église les jours di' diniiinehes pour reeuillir 
les jnninsnes des pantii.ssiens, ladite llnmit' Hollande, avolle 
pnlernalje dudil promoteur, dit plusieurs l'oiz à luyqui dep- 
pouse qu'il s'assist audit liane ardinieni, quant il seroit lassé, 
el que ledit banc cstuîl à elle el i]ne ses prédécess<?urs 
l'avoient lait laiie, el que deppuis ledit temps quil esl de- 
meurant audit lieu de lloignar il a ven par plusieurs luix les 
preslres el clercs, qui aydoienl h dire les messes en nothe h 
ladite thappelle Nostre-Hame, se seoienl ondil bane. Parcil- 
Icmenl y a ven soyr plusieurs nouvelles mariées el plusieurs 
feninies qui alloient à puriiricalioii ^. Kt quant la mèn* dudil 

{. Le scribe a omis (te Véglise. 

2, En lies par ooQ6^qiiciit. 

3. Troia textes d« cliarles saiulongc«ises serviront île comme utaires 



— C5 — 



I 



prornoleur ni ladilo Roilandc y osloifiiU assises, elles pre- 
iioiciiL lesditos mariées el coinriH^res et les lasoienl soir 
auprès irellt'soiHlii hiim^qul osluil rloMX iJ'iing boul, as^^uvoir 
du roiislé devers la poiU* dcsdils t:li)i.sln'S et dit qin- part 
plusieurs loi/, il a veit i-t aparreu coaiiiie plusieurs IWnines, 
des noms desi(uelle.s n'est rifeoi-s, (pii s'estoient assises undil 
banc, fasoienl place à la mère et ayolle dudil proinuteiir, 
quant etle^ vennîent ondil Innir, ne seel pas si sVsloil h ejiiiâe 
de la seignenri*! dudil hanr «ti à cause de l'ouneur et estai 
tie leui-s personnes. El dit, en efleot, que, de loul le temps 
qu'il est demeurant andil lieu de Guignac, il a veu et sc^u 
eomnip la mère et l'cmmc dudil proniolenr et ladite Rnllande 
ont eu continuellenienl romuur et pnrogalive dudil siège et 
banc sur luules autres Ifuinies de ladite vill*'. Kl par ces 
causes el raisons il dit qu'il eroyl que ledit banc avoil esté 
fait |>ar ses prédcf^t^seurs. Sur les xvii, xviii, xix, xx, xxi, 
XXII el xxnn"^" ailides. dit (|ui* en earesme dernier passé eut 
ung an, qui l'ut l'an mil iiii<' lxxix, peur ce que ledit banc 
dont il (larle esloil viel i-t ancien, et que madanif la conlesse 
aïoit ordonné h la uihv. et femme dudil promoteur, ainsi 
qu'elles disoient, qu'elles i'eissi'ul faire ung baiie (oui neuf au 
lieu dudit banc ancien, pour Cf qu'il nVstoit lioimeste, ledit 
pmnioleur fit faire ung b<-au banc de meuuzerii', (cjuI neuf, 
de six ou sept pies de long et quatre de large, à siùge et aire- 
doux fulcy de ses annes, lequel banc, qui esloil bel et riche, 
ie.elluy pmmuteur du confié el eoiiscnltiiifiil des pn<Mir, curé 
et vicaiitîs df ladit*; église de Coignac, conmie il a oy dirL- à 



k ce mol. »• Caiidetas de puriHciilionibus mulicrum ■> ll&i. dan» le ciir> 
Uilairc <lc la TriniU- de Ven<iùme {Arcfiirwn, i. ixii, p. lUf»). <■ licioyura 
nusdicU (irieur el curé lu cliundclle. pain et doutera et haube tgui seront 
porU-s il l'oiTeKc «le toutlea tes comniîires qui rclèTeronl de ï^sine». » 
[Arctiiiw», t. VII, p. 3U0). 

Le seigneur du I-'ouilloux devait, ï Litre de redevance, accunipagner » 
Téglisc In Temme de son seigneur loule» les fois r|Trplle relovait (k- cou- 
ches tl'nii K'>rcon M die qun Icvatiit sd purilicaliuut;ni. 'i 
(L. de IlicbciDOiid, Documents inèiUl», p. H). 



Archiva», vxvm. 



— 06 — 

frère Girault, âegrostain de ladile ôglisc^ (il niocln> r>l assoir 
on lieu où esloil ludit vie! hîinc, avec ce que, par ronveiiancc 
Taicie t'nire lesdils |iri(*ur, cui"*!' ol vicaiiv-s (rmn' pari, el 
ledit prfimoleur ilaulns lui dil el convenance enlre eulx que 
ledil hanc seruil pour seoir ol M^rvir les pi^eslres cliappellains 
e! clercs rpii fcroient le divin service en ladile chappelle Nolix*- 
Dariie,perpêluellenienl pour le temps lors advenir, el pareil- 
lement pour assoir el servir le.« mère el l'ennne dudil promo- 
teur el la lenmie do Pien*e de La Magdaleinie, son oncle el 
autres fennnes qui pour le Uimps advenir seruienl el denior- 
roient en leur maison de I^a Magdalenne, assise en la ville 
de Coignac. El scel luy qui deppouse que ledit liane fut mis 
on lieu susdit li' mercredi de lénébix's, l*an susdit mil iiir 
LXXix, el il qui parle luy apareeu le jeudi de la senne^ et lors 
il oyl dire aux l'abricqueurs de ladile «église que ledil [iromo- 
Ipur avoit fait faire ledil banc «'1 mis \h oi'i II esloit ne fui pas 
à ladite convenance, mes l'ovl dire estre lielle que dessus 
audit lit'^re Giraiill, l'abrioqueur de ladile rglise. Kl dil que 
deppuis ii-ellny jeudi et autres jours ciisu^-vans il vilelappar- 
ccul connue la nièix* el iemme dudil prouïoleur el la femme 
lie son oncle, Pierre de La Ma^'dalfniH'.s'aseoient par cliascuu 
jour, qtiant elles venuient h ladite l'glise ondil hanc sans con- 
ti'edil el jus(|ues au liiinli d^mq)iV>s le dimanche de miseri- 
rordiit aprùs {sic} ensuivant que ledit liane fut rompu el mis 
en pièces p;u- lesdits delïendeui-s el aulitîs, connue il a oy 
dire el dont il parlera ey après. Sur les xxv^ xxvi, xxvii et 
xxvii^' articles, dil qu'il a bien oy dire commuiiémcnl audit 
Coignac que lesdits delTetidouts, le sieur d'Autlion el autres, 
avecqnesespées eli:oignées, rompirenl el ilé|x*cj!'reul el mirent 
du tout au itéaiil ledit banc neuf, ledit liiiidi uu le mardi apit*^ 
iniairiatnha et (pie ils sesloienl assemblez et iXMidu/ en ladile 
ville de (Coignac pour ce faire. Mes il ijui parle ne le vil pas 
el n'esl pas recoi's si inouseigucur et niEidame estoient pour 
lors (Il hiilile \ifl(', no si le promuleur y estoil aussi ou non. 
Bien dit fpic, le jr-udi après wisrvUihiîin, il \ il plusieurs pièces 



— 67 — 

inulillcs iludil hanv. au hnlile ^«gliso et on cloistrc d'inollo. El 
auliv chose m? scel du contenu en iceulx arliclet;. Sur le xxxvr 
article dit que ledit pronïolêur t'I l'enz Jacques de La Mag- 
dalt^nnt', son pt^re, ta Johan (îo I^a Ma^daleiuie, son aycul, de 
luul son leuips el cogiiuissancc.onl esté dit/ et reppuléz cona- 
niunêmenl et noloiieinenl, vu laditle ville de Coignac, noltles 
ni exlraiz île noMt^ W^ti^a cl les n veu vivre comme nobles ni 
aoblement, sans estre contribuables à tailles ni autres sus- 
cides (|ue l'Oï^liuicrs ont aoouslunu' paier. Aiïis, a scon que 
iceulxdils de I^i Magdaionne unt scrvy et fait Sf-rvir le roy, 
nOstre sire, au l'ail des guerres, comme les aiilies nobles du 
païs. El a l»ien sceu aussi que au tcn»ps de ladite desmulition 
dudil banc ledit protnoleur esloil eslen puur le loy, nosire 
sire, eu Xainlonge. Ne sciH s'il lest apri^scnt, ne s'il esloil 
officier de mon seigneur au temps de ladite dcsntolition du- 
dil banc. Bien scel qu'il est à présent contierulleur des tï- 
tiances de niondit seigneur. Ne scel s'il a eu autres cliai-ges du 
roy ne de mon seigneur. Sur le lik arlieb^ dit qun ledit pro- 
moteur est noble liununc et estruil d».- lioblc lij,ait'L', cuinnie 
dessus a dil, et que ïny et ses oncles sont bien grandement 
IMilrimoniés et ont plusieurs hrrilaiges nobles, lant bs chas- 
tellauies de Coignae, Matlias que autres chaslellanifs, ainsi 
qu'il est e^inniun atidil liiMi de Coiguac et l'uviron. Et n*a 
point sceu que ledit La Magdalennc, ne sas pr(1decesseui"S, 
aicnl fait aucuns graus plaisirs et services ausdils delTen- 
deurs. Sur le i.ix'- article dit qu'il a oy dire k son leu pèiv el 
plusieui-s anli-es que le jx-re desdits de La V.tnn-1 esloit du 
pays de Itcrlaigue, mes ne scel du quelle maison ne s'il estoil 
noble ou non combien i|ue liel se disoil. Sur le lxiu<* article 
dit qu*il se scel deqiiel Court lesdits defTendeurs ont prius lo 
nom de La Ci)urt et dit que il c+ign^ist bien des gens de ros- 
luriùre condition qui s'appelkiil IJepons ne sont pas de la 
maison de Pons. Sur le i.xviic dit que k-dit prouiotenr est 
gentilhomme d'ancienne et noble lignée, comme il est itmt 
notoire audit lieu de Coignac, mes quant au regard des pré- 



^6«- 

lirniiiiaiH't^s dont est l'ait iiK^iUion aiidil artirle nVii scet rîens. 
S»r le LXIX" article dit que le père et frère dosdils deffen- 
ileurs fuival fnlcrrés dyvaiU Suiiil-Esloy, iiiès qiril ne st-et 
|)as qii'-' o' fut (»ar l'^ll)|K)^itinn df» vin ne d'aiiln' chose. Sur 
le LW.^ iirlidt' dit qu'il :i toujours oy dii-e qii^ Kulil hanc dont 
il a dessus parlé ostoit do ceulx de Lu Miigd.ilenne el de leurs 
pr<^ece$seurs, comme il a |)ar-dessus dil, et ilu vivant de 
ladite IVue Bonne Rollandf\ aynile dudil protnoleur, il a veii 
plusieurs foiz que ioolle Rollande et les ft-mnies de lonslel de 
ceulx de ImI Court, ine^meiiienl une qui s'appelloit d'AsIin- 
gues, seséoient ondit liane, mes que ladite Bonne esloît au- 
dessuii, dn courte devei-s main désire et au plus hault lieu. 
Pareillement dit qu'il a vou soyr ondit hanc plusieurs femmes 
de ladite ville nitV qu'elles fasoient place aux l'etnntr'.i de 
Toustcl desdit de La Magdatenne» quant elles y venoient. Sur 
le Lxxv article dit qu'il ne scet si lesdits de La Court furent 
en la ville de Coignac durant le temps que ledit banc neuf 
fut mis en laditcéglist* jusques à la ronipuiv d'icelluy. Tou- 
leffoiîî, dit-il, i|u*il^ y viennent bien souvent... '. Sur le ini"ix^ 
article, dit qu'il eut bien cognois.sancc de feue Matlie Kou- 
chière, qui estuit rcpputée genlilleinme, damoiselle de bien 
et de honneur. Kt luy estant demeurant h Cherves. ainsi qu'il 
venoit anilii lieu de Cuignac, il vit ladite Foucliièi-e as;>ise 
ondit bunc dont de^^sus a [Kli-)é, lequel estoit reppnlê ooiimiu- 
nên>ent sien, comme il a dessus deppous4V.. *. Sur le viii^me 
article, dit que le promoteur et si?s oncles tiennent au lieu 
de B^'aigUÉ' et environ plusieurs (iefs nobles, ainsi que l'on 
dit comnmnêmeiit en la ville de Coignac... Sur le iinme 
article, dit nue auprès de Cuignac y a ung village et parroisse 
(pii s*a[qv'lle Croing, dont IV'glise est fondit de La Magda- 
lenne, mes il ne scet pas qu'il y ait village ((ni s'appelle de 
La Ma}^dalenne. El cognoist bien ung appelle Loys Jous- 



I «t i. Suivent pliiflieura ■rtîclf'R aiiiqiieU lf> l^moiii ri-poii«l qu'il 
y B répondu dviis %a dt'-pasilîoii. 



IL 



- 60 - 



I 



soRiilino, (IcmomaiU «lulil tien di? Cminp, mrs dit qiio l'on 
riijtpiîllc If plus souveiil [^oys de Lu Magiiidcmie lil n'csl en 
nViis paiciiL audit itruiiioloui-. El ditijui- icflliiy Jousa>aulme 
vl son l'en pèn; osIoIlmU du pars do Poictou, et. t^st appelle 
Ifdil Loysde La Magdalonne paire ipril (•std(Mih'nraiil dcvaiil 
l'égliso de Croing, foiidéo de La Magdalcnnc, conimo il a dit. 
Sur les ii"^ VIII, iK IX, ir x*^ articles, dit que ledit proinoiBur a 
audit litMi de Croing plusieurs près et antres domaines, qui 
sont de yranl valleiir, mes ne acH pas s'ilz vallcnl inioulx 
que les liénlai^îes desdits delTendcfurs. Sur le w xmi'~ article, 
dit rpie ledit promoteur est gentilhomme, comme il a dessus 
<lil, et a bien lienle ans, et croyt qu'il se donbnderrtyt l'ontre 
i'uiig de e«ulx de La Conil, s'ilz leassailloient. Sur les xi"li, 
Xl"in*-' arlielcs, dit que ledit pronioleur est de noble lignée, 
comme il a par-dessus dit, et est parent de plusieurs g<'ntili:- 
humnies du f»ais de Xainelongc et d'Aiigolmuis, comme du 
seigneur de La Kroussi?, de ceulx de Poiitioux, du seigneur 
de Maumolhuu et de La Gonrrade et de plnsieui"s autres geii- 
lilzhonimes du pais qui l'aparentanl... Sur le xi"xv« arti- 
cle, dit que jamais ne sceiil que ladite Matlie Fouchièrc coii- 
fiscasl ^es biens, aiiis scetbien t|u'elle mourut vertue et saisie 
de piu>ieur.s biens meubles et immeubles et que Itomie Hol- 
lande, sa lille, luy succéda, et que à ioelle liolhmde le père 
dudit promoteur a suciiédf';, couiine à sa mère, et h pressent 
ledit pmmoleur tienl lesdlls hieus di' ladite Foucliière, comme 
liéritier dudit feu Jacipie^ de La Miigdalenne, sou pérv. Sur 
le xi"xvi'' articles, dit qu'il lU! soeut jimiais qui' r.eulx île La 
Magdalenue lussent accuse/, ne suspectionnés detraïson^ mes 
dit que de tout son temps et coguoissance il les a toujours 
veu vivi-e boniieslemera. Sur les xii", xii"i, xn'"!)'- articles, 
dit qu'il esl4)it commun audit lieu de Coignac que leu Ber- 
trand de La t^iurt. père desdil> delïendeurs estoil du pais 



I. C'est une nltuftîon â la conduite de Bortrnnct de La Courl, qui, lui, 
rairi dans lo irafai&on de Jaciiucs Or Pons. (Voir Arehûes, sxt, p- 2îîS). 



— 70 — 

(k BtMlai^iii' el (ut inarii* avecquns Jelianne d'Asli ligues i|ui 
nsloil noble f(rmmt% connue lun disoit, mH ne il srel pas 
(|uc ledit fou BiMirand de La Court fus! nolile ne extrait de 
noble lignée, ne que lo;;dit,s delTendeui*s h cause de luy areul 
ncns au pais de X:iinctonge ne d'Aiigobnoî^. 

Du vendredi XF jour d'aoug^t l'an mil iiii'' i|uati-c-vingLs. 

Vénérable i-elligieux et discn'lc pei-sonne IW're Gintnil du 
Buisson^ se^^stain du prieurlé de Coigiiac xini ans a uu 
environ, el dépannant ipi'il lusl segreslain il esloit prêtre 
ï^oculic^ el demeurant tant à Coignac que illec autour trente 
ans. Premièrement cl est nalif de la [laroissc de Saint-Mar- 
lin de Br^A-e la Gailtanic, on diocèse de Limoges, aagé de 
cinquante ans uu envir'ou. tesmuing produit. rmv*n, jm*é, on- 
quis, oy et examiné de el sur le eonttmu es, v, vi, vu, ... ' 
articles prius et a|iprou\é.s parle procun^ur de mouseigurtir 
le conte d'.Augolestne el noble boniinc Jiiccpies de La Mag- 
dalenne, cscuier, seigni-nr dudil lien, proinolrur el joinl à 
icciluy h remontre de Guillaume de La Court, Min Irèro, 
et Pierre de Barbez itères. Kt pi-emièremenl sur les v. vi cl 
vue articles dit et deppouse par son serment qu'il e^il tout 
notoire que la ville de Coignac appartient à monseigneur le 
comte d'Angolesme, et (]ue en ieelle il a esté né el norry et 
y fait la plus pari de sa demeurance, ensemble el nuulaiiie 
sa mère et que en icclle ville niondit seigneur te conte a 
toute jurisdiction el ofïiciers (tour l'exercice d'icelle et y est 
justice administrée h Ions ceulx qui la requiêreul. Sur les 
vin, IX, X, XI el xii'* articles, dit que en la ville de Coignac est 
l'église fondée de Sainct-l-égier, laquelle iVglise e,sl b^lle et 
notable et d'icelle est fondateur monseigneur le conle, com- 
me il qui deppouse a toujours oy dire. Et d'iclle église est 
prieur frère Jacpies (îasieul-, qui esl noiabli' iinnmie, gen- 
tilhomme et de la maison de Sainct-Tmjant. El au lenqts de 



I. Jusqu'k^, puisc]p2ijus<(u'^3ll, puisas, !iO,<VO. 99.104, 10SjQ$.clc. 
S. Cf. Arctûvn, I. v, p. 3»1. 



— 71 — 

ce procès oricoiiunanc/ rnossiro Molios Rpsiiior, rinrlnur, ur- 
gent en l'universilé di? Puiclicrs, en osloil rMvà, mais il iifi 
l'est pas do ph^sftnl. Kl dil que *m irellc é^liso y a plusieurs 
cliappollaiiios et stipandios, ol oulvo aulivs y est la rlinppd- 
Iau'w ci slipaiidic ipiu les pmloe/esseiirs diidit prornf^tour mit 
jadiz fondée ptMjr eslre désorvye d'une messe, cliaseiu) ven- 
dredi, à l'aulter de la chappelle Nostre-Hatite, laquelle clia[>- 
pcllanie ou slipandie il ipii deppouse a veu déservir, jïuuret 
en nom dudil proiuoleur et di^ sou p^iv, puis le Irmps rpic 
it (|ui deppouse e>l rleineuraiil audil lieu de Coi^niac. Dil pa- 
reillement que les prtVlece.ssrurs dudit proruoleur ont fondé 
une messe chaseune fi^lc de Saincl-Lrgier que le prieur ou 
son commis sont tenu/ de dii-e. Kt pour ee faire a ledit prieur 
ou sondil conuniscinq sol/. l'areitleFuenl oui l'otidé uueniesse 
le jour Saiuct-Nieolas que le eurr'Mlndii lieu esl terni de dire 
dont il n cinq sols. Seinblahieinent cl dil aussi que depuis 
le Icraps qu'il esl demeuraul audit lieu dr (bignac il a veu 
el sr^îu que ledit protnoleur ri son prre ont fait dire el seé- 
lélu*er |»ar ehascuu an graut quaiUih' de messes eu eommé- 
inoralion des trespassés. Kl dil que ledit promoteur el ses 
jin^dêcesseurs ont acoustuiné d'avoir lieu el droit de sèpul- 
tiiiv.s eu ladite l'^filise de Sainl-Légier de l^oignae, devant l'au- 
tier de la eliappellc de Nostre-Uame. Et le socl pri'sent jKircc 
•|un ainsi l'a oy dire à feu rnessire llelies du Vergier,qui par 
l<mgteinps a esté curé de ladite église, que aussi il qui parle 
y a veu enterrer le père diidil promoteur, it peut avoir dix 
ans ou environ, el il ipii parle, eoiMUie segreslain IVusépul- 
lura el euliTra. Et lors il qui parle oyi dire que l'eu/, 'fhihaull 
*i Mathe Fouchièrc, prédeeesseurs dudil promoteur y avoient 
esté enterrez au lieu ou environ le lieu que ledit |»tVe dudit 
promoteur fut enterré. Sur les xni, xini, ïv et xvi articles, 
dit qu'il a trente ans on environ qu'il a conversé ot hanté en 
i église de Saint-I^^çier de Coignac, el dés icelluy temps vit 
et apparceul ung viel banc de huit pies de long ou enviran 
e,t quatre pies de large qui avoit siège Iredoux el couidnuher 



— fi — 



nt csloit doux (le ruii^î des Ijoiilz, et esloil Hssis (levant la 
chappi^llo de NoshivOnme, fsntrc le pillierdc la cpoizée et la 
porte des cloislres d*icclle église. El oyl dès lors dire niidit 
feu curé de ladile église ei k fi-u rne<siri' Micheau du Vei-gier 
et autrt's aneiens, des noms desquels n'est recors ([iie feue 
>[alhe Fouchiêre, prédécesseresse dudit prumolcur, avoil fait 
l'aire ledit banc, et à ceslc eause l'on appelloil conununé- 
inenl Icdil banc le banc de Mathe Foucliiùre. Et est bien rc- 
cors tpie Bonne lldllRîide, ayolle niaternalle dudit pronioleur 
s'asséoil ondil banc louti'Ubi/. et ipiiinles (iii'ellc veniiil ovr 
le service divin en ladite église Saint-Léj,'i<'r. Kl vit et apar- 
ceut par plusieui*s foi/: que iedle Hoinir Ftollaude lasoit seoir 
pr»''S dVIle plusiVuis rinuvpjles mnriées, t'ounnêirs el autres 
femmes de hi ville «ptY-llc appelloil, mais néanimuings elle 
tenoit le plus liaull lieu. Kl i)ii rpi'îj n vcu maiiiteJîuiz que es- 
tant icelle Tionne Hollande assise ondil banc la mhv. desdits 
Guillaume el .leban <ie La (>)nrl, dnlVendeurs, y survenoit el 
s'asseoit ondil l>;nic. rn/s nêatilnioiiigs ladite Bomie n'en liou- 
voil de <-(}]\ lieu rpii ei^toil an plus tiaull du banc. Kl iiueu- 
neffoiz avenoit que la mère desdits de La Court esloil la pre- 
mière assise ondit banc et que ladile Bonne y survenoit et 
s'asseoit aupn'^s d'elle, qui n'en parlail de son h'^'u. Ne set 
pas si s'esloit de la courtoisie tic ladite Bnnm? Hollande ou 
autrement, mes bien a ven ipie les autres leniines de la ville 
qui estaient assises ondit banc laissoient le haull lieu dudil 
banc, quant ladile Bonne y survenoit. Kl dit que depuis le dé- 
ce?, d'icelle Hollande il a veu el sceu que la mère dudil pro- 
moteur el feunne dudil f^•u .lacquesde La Ma^^flalemie a tou- 
jours maintenu et gardé la joissancc dudit banc. Kl dit que 
dès le lemps qu'il a fréquenté ladib^ église Sainct-I^'-gier, 
parcequ'ilit ebanloienl el lasoieul le divin sorviee h noiie eu 
ladittecIiappiL^lleNoslre-f)ame, se séoient ondil liane elavoient 
leur leetre devant el cependant qu'ilz y esloient aucunes de-s- 
ditcs femmes ne si lenoienl, mes se lenoient au IkhiI dudil 
banc. El dit que par l'usance et joissancc que les femmes 




— 73 — 



I 



I 



rludil liouslcl dt^ Ln Maf^dali^nno unt ou diidil htinc liiy s^^in- 
ble qu'il apparlenoit cl qu'il avoit t'slé fail |uir lem-s pr^de- 
'im. fcU aussi, commo il a paitlos&iis dit, il a toujoni^ oy 
appellf^r ledit hanc le haiio df* La MagdalcniK' on de Matlie 
Fouchièro, coiiiino il a dessus dil, sans ipi'il ail >ccii (piil 
s'appellnst auliemonl. Et de ce dit cstrc loniimint; nmoni- 
niée audit li-.'u de Coigiiac. Sur les xvii, xviii, xix, XX, xxi, 
XXII» xxnii, \xv, XXVI, xxvii et xxviik articli'.^, dit ipif d<.>pui!> 
deux itii Iroys ans on ra, il a oy dirn à plusieurs des pnntilz 
liodiiiies de imMidit sei(,'iii'ur le eonto, dos nonisdestjuuls iiest 
rcoors, ()VH' madame la conlesse, sa nière, avoil ordonné la 
infrre ol l'ommo dudil pitimotmit' qu'olles feisscnt faire ung 
Itan*' loiil Mt'ut ni honnostf itii lion diKÎîl vioit, affîn (pin ioollc 
daiiïo se y pensl asseoir, quant elle vionihoit on ladite église, 
et aussi atTin (|ue ta mère et t'ciiniie dndil pruuiotenr soy y 
a^sisjinnt ipiant elles viondnMonl oyr le divin service en la- 
dite église, ainsi que elles avoionl a ronstumé de paravant. 
Kt a ceslii eanse, en earesme dernier passif eut nn^f an. i|ui 
fui l'«n mil llir LXXIX ledit pronioleur se han>purta par 
«Invet^ ledit prieur vX lui demanda congié de faire ung hean 
banc tieul', pour icelluy metire on lieu dudil vieil bane pour 
senir. lanl pour seoir les eliappellains el clercs qui feroienl 
le divin servici^ en ladile chappelle, (|ue aussi pour asseoir 
ses mère el femme et aulres femtnes de ses parons et amys, 
quant elles yroienl oyr le sorvire divin en ladile église, doiil 
ledil prieur, présent luy qui parle, fut coulent. I^areill-nncnt 
se y oousonlin>nl les vicaires dndit inessire Jli^lier Itesnier, 
par lors cun^ de la<lile église, rnmme il leur oyt lors dliv*. 
Kl k eeste cause ledit procureur (sic) fil faire ung beau banc 
tout ni'ul de lucnusenc, à siège airesdonix et acoudonlier, el 
autres doux fil appoiiser ses armes. Kl Iny .semble que ledit 
banc pouvoit avoir cousté à faire audit promoteur la ^omnie 
de .six livius et plus. Kl dit qu'il vil et fut présent que ledit 
Itanc fut aporlé cl mis eu ladite église el [posé] où estoit 
ledit viol banc, le mercredi de la sepmaine saincte, l'an sus- 



— 74 - 

dit mil iiii* LXMX. Kl il qui parle, et plusioiiit» aulres diitlil 
lieu lit' fjtignac le viri'c droisscr, cl y lui el dcinora jus<|ue!^ 
au lundi nu ruiu-di d'anipnV-; Misrrifordia^ loi-s |irot.liain en- 
suyvaiil. Kl dil (|Ul' oîpendatU li-s nièiv l-I lemine dudil pri>- 
nioleur ot aussi la Comme de Piernî de La Mapdalonne, stm 
oncle, se asséoienl ondil hanc toutes et qunnlefToJz que elles 
venoicnl oyr h senice divin eu ladite église, et n'a [hiiiiI vmii 
que ondil Ixmc neuf autres l'eunnes s'assisseul, nirsmement 
ta fennue dudit GuillaintMMli- lia Court. Kt dit que ledit jour 
de lundi ou mardi arnpW's Miscriroi'd'M, luy estant en son 
jardrin, qui est près de ladile église, envimn heuiv de coni- 
plieSj il ojl yraiit bruyl et grans t'oups frappi'^s en ladile 
église. Kt pour ce qu'il avoîl, (|uatre ou cinq jours devant, 
oyl dire, n'est leeors à qui, que ledit banc s*.'i"oil rompu, ne 
savoit par qui, il se p<'iisa que Ton r(»in|iuit ledit bnnc ucuF. 
Kl à ceste cause se transpurl;! en ladile église et illec vil ol 
aparecut messire ^'i.'.olas d'Aulhon, ehevalier, seigneur dudil 
lieu, qui avoil une es|HV xaincte, J<>han et Guillatimede La 
Couri qui avoient espées ou graiis cousleaulx, n'esl recors 
IcquoI, lesquelz avoient deux gi-anU eoignées de char|>entiei^. 
l^trcilleinenl y apercent ung appelle Pierre de B;trlK»ziéres 
eL uug auLre graiil lionnne qu'il ne coguoist, qui avoient 
lcur"s espées xainctes v\ coigtiées en leurs mains. I^areillemenl 
y aparcenl ault-es gens qu'il ne cognoisl jusque? au nombre 
de \n on \nn qu'il ne eognoist, lous emhaslonnez d*cspécs 
ou de grans cousleaux, et estoient tous, il luy sendde, espe- 
rouiiez, mes ne srel s'ils eslnient misiez ', pour e.e qu'il estnîl 
urtg peu oscur. El vit et fui prést^nt comme ledit de I^ Court 
et autres dessusdits i-ornpirenl et despeeêrent avec lesdiles 
coignées ledit bane neuf el le misirent en tant de pièces el 
de lopins que les pièces n'esloieiit bonnes que à faire du l'eu. 
Et après remirent ledit vieil banc ou lieu où estoil ledit banc 
neuf. Kt disoienl les dessus dils que^ si ledit promobMir eut 



es\^ iltiH\i*t tei|nr>l ils iipptïlloioiUclerjaull, \illajn, fîU do viU 
lain, qu'ils l'eussent hahilti^ en rhicn. VA après (t qu'ils IVu- 
renl ainsi dt'specc ils en voïiircnl porlcr les pièws ileliore, 
mes il qui (lepfM>ij.se les ettfîuitla et alaiii s'en alli'reni ne seol 
où. Et il qui iieppouse, après qu'il eiisl ilil sls eyin[)lii's s'im 
alla à sii maison, et ne >c**l riens fiepposer si laiiite i-ouipure 
de banc par ftntn^prinse de lonpiifimain faicte par les dos- 
susdits. Bien scet que les dessusdits ne denioroieut pas pour 
lors en ladile ville. Bien y alUtit et veiioii souveul li-ilil (înil- 
laiime dr Im Court, r't il ipii parle le vil plusieurs luiz en 
ladite église cependant que ledit bauf neuf y «slôit. Kt dit 
quo, au jour desdiLs exeèz el de ladite rusUire fsic}^ madame 
la cnnlesse nstoit on rliastean di* Coignae. el y fasoil sa de- 
tneiinuii:^'; |KireillemetU niondal seij^neur le conte, nu'.s il n'y 
osloil pas, ains esloil allé à la ehasse des grosses besles, ne 
.scel quelle part. Kt dit que au (rnips de ladite rouslure le- 
dit promoteur estoit à Xainetes, ainsi qu'il a ny dire audit 
|tnjmoleur, eommc luy senibli'. Sur le lii'- arliele dit qu'il 
<is.t tout commun et notoire audit liiii de (loignac et environ 
«jue ledit promoU^ur est tîcntil homme, extrait de ancienne 
mobles-se, el ses préd<^cesscurs ^ le nom et La Magdn- 
ïenn»' esloieiil ponr lielz leiiuz el n'ppule/. île tons eeulx qui 
d'eulv avoieiit cognoissance. El dit ipi'il a semblablement oy 
<lirc auilit lieu de Coignao que ledit promoteur nsl pareiil 
des seigneurs de La Brousse, d'Auseure -, d'Anlhon, des 
Tousclies, et autres gt-ntilsbonimes du païs de Xaincloufie et 
d'Angoulmoys. Pai-eillemcnl dit avoir oy dire qm* ledit pro- 
moteur est gnmiiemenl patrimoine' es païs de Xainclongo, 
Poictou, Peregort et AngolnnHs. et scet l>ieu qu'il a plusieiu's 
beaulx, grans domaines et hcriiaiges en la ville el autour 
de Coignae, doni il joisl paisiblemenL Kl dit que au temps 
dudil excès ledit promoteur estoit esleu pour le roy, noslre 



I.MotelTacé. 

î. Le S«urc, commune du caoton de Matha. 




— T6 — 

sire, C[i Xj)iucloiiiJ[i>, vi (li( f|ite lors ans?:) il i^toil l'ungâi^ 
Jiudileni's des compli?sde monsi^i$;iieur lo conte d'Angolesme 
cl h [ivésùni ''^l coiUrfrolleur général de ses finances. El iiu 
Mu*l iMii'iint> rliose dpj* plaisii^ v\ anirtoisics donl Inii mon- 
Uon ItMlit arliolt'. 8nr le LIX'* arliclr; <liL que aulrelToi/ il a 
bien veu fou Bcrlmnd de U» 4>nirl, pi^ro desdils Jehan t\ 
(jiiillmnne de La Courl. el a oy dire comniunênieni attdit 
lieu de Cuigiiae (|U*il estoit du |»nis de IV-rtaigne, et <|iul 
avoil eslê marié avfn la mhv desdils Jehan el, Oiiillaumtî(te 
La Court, qui esluit genlilloinnu', el ni* scel si li'dil feu Ber- 
trand de I,a Court estoit gentilhoinnie ou non. Bien sret que 
on l'appf^lloit niousienr de La Court, miis ne scct quelle Courl 
sVsloit, et n'est point rerors avuir veii nuiun de ses parrns 
et aniys. Sur le iaiv arlidn dit qu'il peut avoir do&> ans ou 
environ que ledit feu Itertrand de La Court, t^Ve desdits Jehan 
et fiuillaume de 1^ Court, décéda, et dit que dès lors il oyl 
dire ondit lieu de Coignne (|ue le segii'stain de ladite église 
UL' \oloil pas soinier \cs saincts («V) d'io'llc ;'i l'nhsecque du- 
dil de Lit Court pour ce qui\ en son vivant, il ne donnoit 
riens tiuU pour la <pieste que on l'ait on ladite église que 
pour le paiement di^ segrestains, et, avant que les segrtistains 
volisscnl sonner les saincU, il luy ronvinl leur prorneelre 
une pippp ou harricquo de vin, mes ne scel qui lit la pro- 
messe; ne si ledit vin leur fui paie. Kt dit qu'il scet bien 
que ledit l'eu îlertrand de La C-ourl fut eust^pulluré devant 
l'aulier Saiuct-Ksloy, du eonseiiloment des prieur et curé, 
qui lors t'sloyent, et il qui parle l'ut présent audit consente- 
mcnl donné. Kl n'a point seeu, d qui dep|X>usc, par oyrdire, 
ne autrement, que ledit feu dn l*n Court eusl droit de sépul- 
lua-s on lieu ou il lut enterré. Aussi n'a il point seeu que 
luy lie se,s prédiTe^seui"s aient l'ail don ne légat en Indite 
église de (xiignac pour avoir sépultures en icelle. Sur le 
uifix'' article dit qu'il a hien oy dire que ladite Mallie Fou- 
chiérc estoit gentiireinme et de ancienne lignée, et qu'elle a 
l'ail plusieurs grans biens, tant en ladite église de Coignac 



— 77 - 



I 
I 



qiip ailleurs, et mcsmemi'rU quVllp avoil «lontip ii IV'glise 
d'Ars la quniio p.irlic de ta di\nic d'icclle parûisf^G. Kl du 
surplus du (TontiMiu audil arliclc riuns n'eu srel. Sur li's ciiii, 
cv, cvie articles dil (|ue Ifdil pnniiuliMir est exliail df noble 
lignt-e, couiuir dessus a dil, el osl bien rcirors «p^îdii vivant 
de feu Jacques de La .Ma{;daleni)e, p^re dudil promoteur, et 
du vivant dudit fini Bertrand de La Couil, que l'eu frèa' 
Jacques CImuvel, qui en ^on vivant esloil el avoil esté pîU' 
longtemps prieur dndit lieu <!«• Coi^iiac^ <! (pii >.'^toil gentil- 
homme, né el extrait delà maison des Brousses, faisoil plus 
grunt honneur audit Jacques de La Magdalenne que audil 
Bertrand de La Court. Si l'asoit seniblableirtenireu nionsieurle 
(tonte d'Angolesmc. tlil aussi avoir ven et scempit' Pierre de La 
Ma^dalrnne, frère dudit Jacques de La MagdaliMinc, v.sl allé 
[tar plusieui*s loiie en la guene, au service du roy. bien moulé 
et arm(';, et avoil meilleur eliPvaul)L que lesdils doOt-ndiMirs, 
ifâqiiels semblablmnt'nt y sont i\\\&/.. FA <lit que H<q>pnis le 
/cin|»s qu'il est demeorani audil lien de Coignac il u veu i)ue 
ledit promoteur et sou dit leu ptVre se sont toujours oondniz 
et gouverurz connue les autres gentiisbmnrncs du pais. Sur 
les vii**viu*- article dit que ledit promoteur fit droisser el 
asseoir ledit banc neuf en ladite (église sans forci; ne sans 
violanCL', mt'?s paisiblement el siins aucun contredit, ne sans 
porl d'armes ne assemble^ illicilc, mes y lui du consente- 
ment desdits prieur curé, vicaires et labricqururs de ladite 
«^gliMN conirnj' il a dessus ilit. Sur tes YMi"x\Hif arliclis dit 
«|uc au temps de ladite roslure dudit buuc neul n'avoil au- 
cun dangier en ladile ville de Colgnac, qui esl ville clouse et 
fermée cl on pais de paix, parquoy 11 luy semble que lesdils 
défendeurs n'avoieni cause de porter espées en ladile t^glise 
sw lenq)s de ladile rouslurc. Sur les ix"ii H ix"vp articles, 
dil qur* A l'eui-e que lesdits deffendeurs et lesdits complices 
ronipia'nl b^dit banc il luy semble qu'ilz estoient espronnr>z, 
el n'y avoil pei-sonne eu ladile rglise qui les etiipescbasl de 
faire ladite rousiure. Le scel par Ici^ raisons susdites. Sur 




— 78 — 

les licviie Cl irxe flrlicles, dit qu'il ne scet poinl quo aulonr 
el près de Coignac y ail village appelle de Lu Ma^duleiine. 
Bien y esl h paroisse de Cruiiig fondi^e de La Ma^daleiuie 
el auprès de liii|ti(']I<' rj^lise demeure Loys Josseaulnie ',aulre- 
ment de Lu M.igilalt'iinn, pour ee qu'il est deiiieuraiil près 
de ludîle église fondée de La Magdalenne. Kl dilque iceltuy 
Joussi.'auliiie esl du pais de Poiclou el n'esl en riens pai-enl 
dudil promoliMii-. E) dil qu'il a Uiusjours oy appeller ledit 
|>rorii(Jteur rt son fi u père sieurs de La Magdalenne. Kl soel 
bii.'ii qu'ils oui de grans lièrilaiges de prez en ladile parroisse 
de Croing, dont ledil pi*oinoUfur joisl. Sur les irxuie, ifxuu^ 
articles dil qiif ledit pronioleur esl aagè do Ireule ans ou 
environ el esl lionime pour resjïondre h l'iinjî des delTendeui"s. 
Vénérable el discrète personne messire Noly Pouequel, 
preslre, curé de Paillet, bachelier eu ars el eu décret, nalil 
de la ville de Coignac et demeuranl en icelle, Rîigé de Irenle- 
huîl ans ou environ, tesnioing produit, receu, juré^ enquis, 
oy el exauiiné de el sur le cuuleuu es xiu, xvi el xviii, ix"xii, 
IK nng H Xii" articles prins, approuvés par les pi*ocureur de 
monsieur le conle d'Augolesnie et noble homme Jac(|ucâ de 
La Magdaleuiie, escuyer, seigneur dudil lieu, promoteur el 
juillet à iec'IJuy procureur à IVinunlre de Jehan et Guillaume 
de La T^ourt iVères, et F*ierre de B;ube/.ières. Kl preinière- 
ment dil et deppouse sur les xni" et XV!» arlicles, par ser- 
ment, qu'il est natif de la ville de Coignac, el y a lout 
sou temps demeuré, sauve el réservé le temps qu'il a dt^ 
meure à Monpelier el Tliuuluust' et à Poictiers, où il a eslé 
gradué. Kl dil que luy estant eu l'aage de sepl à huit nus, 
pour ce qu'il cioubtoit aller k l'escolle, il se alla cacher et 
muâseren ung granl vieil banc qui estoil er> régliso de Sainct- 
Legier de (Coignac, entre ung des pilliers di' la croisée d'icelle 



I . LoiÛR Jousttcaumc fut ciilciiilu {V. in /îm']. Ou comprend l'intcolioD 
«lu poursiiivont : il L'uiinnit un ]i»yftaii t[ui esl a|>pelr lEc t.a Madelcii»*, 
il Tait établir comuieiit il porte ce num el par cousé^|uent |Hiur<|uoî U u'i 
auCLiie purenU!- avec ce tflAtit. 




- 79 — 



I 
I 



église t'I In porte des cloistres tl'iwlle, à l'eiitli-oil de In chn- 
[M?lle Noslre-Dame, ci illec fist le repnart par nuciuies heures, 
puis y fui trouvé par sou f-Mi pèn? 4pii le hatil île verges, et 
le menu à sa tnaisoti. Lors la tuhv de luy qui parle demanda 
à son feu père où il avoil trouvé lu; (|ui deppouse. A quoy 
soDdil pèn; fll repponse qu'il Tavoil tixjuvé musse et caelié 
on banc de Mallie Fouchière, qui est le banc dessus dcssign^, 
el celluy ou lieu duquel It'dil promoteur, najjuéres, avoil mis 
cl fail meclre ung autre granl banc ueul' i|ui a l'sté desinoly 
par Icsdil.s défendeurs, comme il esl roituiuin m ladite ville, 
el dont s'esl ineu ce présent procès. El dit que dés lors el 
deppuis il a lousjours oy appelli-r conuiiunéiiM'iil ledit vieil 
banc le banc, dn Malho Foucluère. Ne scet si ladite Mallie 
Fouehiére le (il l'aire ou non, pour ce que d'elle ne cul au- 
cune cognuissauce. Kl esl bien recors que en son jeune aage 
il vit certaines lectres de pardnu qui avoieni esté alUichées 
au couslé senesire de la s<'pullure de laditi* Koueliirn' qui 
avoil obtenu Jesdils pardons el ainsi k- fasoit on en ierlluy 
temps par forme de espitalTe et de mémoire. Sur le c xiii« 
aKicledil que dès son jeune aage il eut cognoissaiice de l'eue 
Ifonne Rullandu, mère de feu Jacques de La Magiialenne, 
pèn- dudit promoteur, laquelle |jorloit pour Imi*s un inaiiLeau 
iioyr, el vit que quant ieelle Hollande venoil ii hidile église 
f|uVlle se mectoil ondit bune el au plus hauk lieu. Ne seet 
si elle prélendoit avoir droit de ce faire ou non. Sur k ix"xii*? ar- 
ticle dit qu'il cul bien cognoissanoe do léu Bertrand de l.a 
Court, père desdit^ (Juillaunie el Jehan de 1^ Court, dellen- 
Jeurs, el dès son jeune aage oyl dire qu'il esloil du pais de 
Berlaigne, mes ne scel de (piel lieu, de quelle |)arroisse, ne 
tk' quelle maison, ne s'il esloït noble on non. Sur le iicvine 
uiicle dit qu'il a bien eu ni^noissance, dès son jenue aage, 
(le feu Jacipics de La Mugdalenne, père dudit pmuioleur, cl 
dtl que de tout son temps et cognoissnnce il a oy dire el 
ttnir comnuméiUL'nt et notuirt^menl, lmi ladilli< ville de Col- 
piac, que ledit promoteur el sun père estoiont nobles elex- 



— 80 — 

(l'ai/ ili; iitibic lignée, cl inosinoiiiiMil du coiisli^ ih leurs pfé- 
(U^TOssi^urs porUinl !<* ttuiti (l<> Lu Mugdult* rtii(\ oL les a \ou 
vivi*e tioblt^iiM'iil i*t î^nyvic li's ariiics conuiu* IfS autres gi'ii- 
lilKliouiiui'â du pai:-. Kt dit. qu'il o.^l bini notoire audit lii^utk 
Coiguac qut* ledit prinnolnir H m's aditiilit'rs lii'nm'ul plih 
sioui's ficlz nobles, tant un pais d'Angoliiiois que on Xaine- 
longe, cl qu'il/, sont U^ luitnilx liériti^ que gt'nlilKhuiii- 
lUfs <|ui <ui(Mit en la vilb^ df ('.ui){iiac. Ki au rpj^anl i\ffr 
dits dp Ui liUUii, dofTcndcnrs, il iic srct [kis qu'il/ aient au- 
cuns doinrnaines nobles ne auLa*sà cause de leur père. Bica 
scel qu'ils en uni à Cause de leur niêrc qui fut mariée avec 
ledit r<'U Bertrand de Ui Court, dont il a dessus parlé, luès 
n'en scet point la vallcur, ne combien ils tiennent en rous- 
luiv, ne en liel* (loble, ne si leur nïèa* e>i(>it desseiidue dos 
Chiefsgras. 

Vénérable et discnMe personne messire Pierre Pannelier, 
dit Poucqui'l, preslre, ruré de Saincl-Troujean, deniouraut à 
Ooignac, et nalildiulil lieu, aagé de cinquanle-cifiq an& ou 
envinMi, tesnuMng pioduil... /u/ suprtij. Dit el deppouse (lar 
son serrnent qu'il a bien cognoissance des parties, qu il est 
tout commun, en la ville de lx>ignac que ledit promoteur H 
ses prédécesseurs ont leoi-s sépultures devant lautier de la 
cliapelli' de \osEre-riame en l'église de Sidnl-I^cgier de Ooi- 
gnac el il qui parle est ivcors y avoir veu enst-p 01011*68 IWux 
Tbibîiidl Dupont el Matbe Fonchiérc, sa femme, qui sont 
déceliez livnle ans îi el plus, l'areilleinent y » veu ens«'pul- 
luré:j feu Jacques d(^ La M.igdaleniie pèro duJil promoteur 
qui décéda dix ans a ou environ» et dit que ledit feu Jac4|ueâ 
de La Magdiderme estoiL (ils de feue Bonne Hollande, que il 
qui depponse coguful bien fdie de ladite feue Matbc Fou- 
chière. Kl dil tpie les prédécesseurs dudil promoteur, ne saH 
qui, jadi/, loiidèrcnl, du temps n'est utémoire, une ctiappel- 
lanye ou siipandie à l'aiilïi^r de ladite cliappelle Noslre-Dame, 
ciiargée <runc messe, cliascunjour de vendredy el de coiii- 
méinoration des tivs})assés après la fin de la messe, cl dît 



qu'il a veu dt^sorvir Inriile clwpiioll.iiiii! ou stipfiiidio par bien 
longtemps à feu iiiessire lïcm-y riiaiiipanf^s, presUt, et il rpii 
jmrle l'a dtsiîrvyo depuis le di'cèz duiJit Churupanes qui lui 
lioys aus a nu onviroii, dunl il a islu coi)k*iitt' et .satisliiil par 
les mains dudil proiiiotcui. I^t iliL que à l'issue de la mel^^e 
ledit feu Champanes et luy uni toujours fait co i nui ém oral ion 
des Irespass/'z, avec aspercion d'eau benoisle sur les sépul- 
lurc-s des prédtVesseui*s dudil proinoleur. El Hit ipi'il a en- 
gardé et entre ses mains callice d'argent cl autres oniemens 
(wur dire messe speeiallenieiU desdiéz ei ordormez au si'rvice 
de ladite cfinpeilanie. Et dit que d^s son jeune aage il a bien 
veu uiig grant viel banc h très doux, doux d'ung cousLé, de 
longueur de six k sept pies ft ipialre pies de large qui e>{oil 
assis entre le pillierile la croisée di- ladite église ''I la porte 
des clrtisUcs '... 

Jehan Kaure dil Melnif (ou Meline),maresc.hal, dernouraiit 
en ta ville df diignae el nalif d'icilte, aagi' d«' ïfui\ante ans 
uu envirun^tesnioing pro(luil,iï;t^eujiMv...f^f/^^N/>mÀlht qu'en 
l'cgltse de Sainct-b'gici' de Coignac a plusieurs chapelles et 
entre :iuLa*s y est la cliappelle de Noslre-Uanie devant la- 
quelle et à ri'udroit d'icelle ledit pionioleur et ses prédéees- 
seurs ont d'ancieimelé leurs sépulliires. Kl il qui parle <ïil 
qu'il eut bien cognoiss;nice di* iVue .Mallu' Koucliière el de 
feu Tliibaidl Dupont, son niary, les({uel/. furent enterrés, luy 
voyant, ladites sépullures, trente ansael plus. Pareillement 
il a veu et sceu que l'eu Jacques de La Magdaleune, père du- 
dil promoteur et lilz di* ttonne Uo]ande, fdle de lailide Kuu- 
chiéiv y fui enterrée, siMnblnblenienl dix ans a on environ. 
Sur les XIII, xiiii elxve arliclesdil que de tout son temps et 



I, On pcul K<Riimor on >|iiel(|urs muls I» Kiitlt^Jc vUe déposition (|ui 
K-p6Ut ce que lett t^muiiis pK'c-oïk'nts oiil ùvjk déclari^ ; tt n vu l:i tnùrc 
(lu |irumotciir, Donop llollanilc. une rfinmeflppelt-e Miilhe, mnir du pire 
ilu pHimolcur, «'t Mathi* l'oucliirr»", s'itswair dans \v Ikiuc, ainsi que 
Jeaiiiii^ Dnfttingii»!!, mÏTe des (lùfendourK. II lui Homblo quo le hnnc ap- 
parU'nait k rii6lel de Ln Mntleleinc. I.ps \.a Madeleine «out uobles. 



Archlveff. unii. 



— 8i — 



cognoiAâanc« il a vcu im^ ^mul \'in\ fiît) banc de six pié<; , 
lie liMig... etc.» unquel banc il vil seuir nuiink'sroiz feues Mï- ■ 
llit' Kniitlii^'re et Buiiiii* ltollandi\ sa lillf, el on plus liault 
ti(Mi iliiilil b.'inir, <|iMnl ciliés vt'niii(,>ril pour uyr U* s^nic^ di- 
vin en ladiU' t'*gli.si\ Kt a voii [lar plusieurs fuiz comnttï 
icdltis fL'nnnes, i|ui cstoîenl 1«'^ plus nolableâ de ladite tillt^ 
uppclhiji'iii k'ï> autres femmes i]'ic*ltc puur se seoir près 
dV'llt'!i. l'uri'illt'menl y fasoienl mecire les nouvt?llos niarit^^ 
lI lL'^ rL'iimit's rellevées de gésim^s. mes sur toutes autres 
icelle Kmicliière et Hollande sa fille avoicnl el pivnoient 
Itt pn^hi'minance diidil banc ^.. Dît qu'il est tout no- 
toire audit liru de Cuignac ipie ledit promoteur e^l gontîl- 
liomme de iioIiIm lignée et ancienne, grandement patrimoine 
tAnt en la ctiustdlanie de Coignac^ Boaigne, aux Tousohe$ cl 
ailleurs, en plusiiMirs lieux, comme il est tout noloiiv audit 
lieu de t^oigiiao. KL dit qu'il eut bien cogiiuissance dudit feu 
Jiici|ne:4 di' bi Mngdalcnn<> et de Jehan de Ut Magdatenne, 
•on père. Kt dit ipi'ils esloiont notables gens repputez nobles 
d'utii'iemielé et les a veuz viviv noblement de luul son temps 
ot tenir gianl iriaison. Dit aussi que le pnjnioteur estuil olB- 
oienlii niy au li-mps du prirent procès encommancé et est 
k pnWul di' tnonseigriiMir le conte, conlrerolleur de ses 
nuances, Kt quant est de^dits de I«a Court, deft'endeurs, dit 
qu'il eut bien cogrinissance de feu Bertrand de La Court, leur 
|H>re, (pli l'sluit du pais de Bretaigne, (|ui l'ut jà piéça maiié 
avecques l'eue Ji<lii)riiii> d'.Vstingiies, fdle de Arnault d'fVstin- 
gues, fds de Harilol d'Astingucsj du pais de Gascogne, des- 
quels Berlranil el Jchanne ont esti^ procré*''/. lesdit* de La 
Conrl, delfendeurs. Bien dit oullre que lesdites Koucbicre et 
lliillaiidi' avini'iil la iirêlu-iiiinance et prérogative sui' ladite 
Jvbunne d'A^lùigues, en tous Ul'Ux, et il qui deppouse Ta veu 



I 



I. t.s mfrrc (lu promoteur s'y asseyait el appelait les aulros foiunies. 
N» soit (jui m [ail* lo haiw. I.cs clerc» el pri'lre8 8'8S»L7iiteiil aus-si dans 
lebaiic lursiju'il» ctfljciMieiit. Le firumoleur estKentithonime eteilraitde 



— 83 — 



I 



par plusimn*s foiz. Sur los Yii"xix, Tni"el ix"xi articles, iJii 
que le proinoleur et ses pr/'diV;psseursonltousjours coniniu- 
iiôineiU esté it'pputez nobles el cxlraiz t\c noble lignée amlil 
lirij lin CoigiKit', ol i|iiiiiil Ip.sdils Jacf(iK>s el .1r'lu)i) de La 
Magdalenue lurent eiitenvz l'on ap[tuusa autour dt; liturs 
forps avmeiy et escusseaux, ctmuin' l'on a eousluiiie de faire 
(^ autres nobles du pais, rt dit (pie iceidx Jaei^ues cl Jehan 
de La Magdalenne, en leurs vivans, ont esté plus prisez et 
liounourez que lesdils de La Court et ont tenu plu:; grande 
eï meilleure innison, r^v ils avoienl trop tneilh'utv maison el 
plus de chcvanee que n'avoinit ie^^idx de La Court et d'As- 
lingiies. Dit que le promoteur est j^raiidernenl patrimoine et 
a trop luieulx de qnoy vivn' hoiniourablfuienl ipje k'sdils 
dcfl'endc'urs qui n'ont pas ta iitoitii* vaillant que le promoteur 
et ont vendu el engaigé du leur envers le curi5 de Chervcs el 
autres i|u'il ne scet dêclairer. 

Jehan Yngier, nnnrhant t'toordnamner, demeurant .'t Coi- 
gnao, aagé de suixante-deiix ans ou environ, tesmoing pro- 
duit... (uf suprà), dit i!t diq)ponse par son senneiil qu'il er»l 
natif de Abbeville en la conté de Poniioux et a vingl-ipiaire 
ou vîngl-einq ans qu'il est demeurant en ladite ville de Goi- 
gnae. Knquis sur les x et xi arljVIe, diUjifil a tonsjours oy 
diii* et tenir eomnnmt-nieiU audit lieu iji- Cdijinae quu ledit 
promoteur el ses prédécesseurs ont l(}ur> st-pultures dovant 
la cliappelle de NosLre-Daine de Sainct-Légier fui suprà). 
Sur les XIX, xxii et xxvr' arlieles dil qun, le mercredi de la sep- 
niaine saiucle di* Cinesnif denner passé rut ung an, il vil 
et fui prirent comme ledit pr{»nioteur fil droisser et meelre 
ung beau el notable banc de menuzerie, onquel esloimit affi- 
chées les armes dudil promoteur entre le pillier de ïa cnii- 
st^j; de ladite t'glise et la perle des eloistres d'ieelle, \\ l'en- 
droil de Taulier de ladite chappelle Nostr*e-i)ame, lesdites 
sépultures entre deux, cloyt lors dire communément que 
sVstoit du eongié el consentement des prieur, curé et fabric- 
queurs-de ladiete église. Kt des Iprs en avant la raére el 



— M — 

feranic iludit proiiKdiviir ^l la lemme dp son oiiclc se y sonl 
tousjotirs assises, liiy qui parie voyant (|uaril elles sonlvenoes 
à ladite i^lise el pîia'illfnienl les preslre et clercs qui Tasoienl 
teservict' devant ledilaulier\oslre-T>.'ini(', i'ljusi|uele lundi 
ou hiaiili aniprês mm'rimniia pnxhiiiri ensuyvant, que le- 
dit bane lut despecé et dt^rompu par li's sieurs d'Authon, 
Guillaume el Jehan de La Court, Pierre iJe Baibezîêres 
el son l'rtre cl autres leui*s gens el serviteurs qu'il ne soel 
!»oninu'r. Ne leur vil dei-oinpre ledil banc, ni^ à l'oerasion 
de ce que aucunes femmes de ladite ville luy vindreni dire 
qu'il y avoil des gens en ladite t'élise ipii n>mpoienl les coffres 
d'icell*', là rourui h icelle (^^çlise el vit les dessus nommez a*- 
sembliV. devant Taulier deSaincl-Anlhoinequi parloienl en- 
semble, el vil ledil banc lout lornpu, el les pièces espanducs 
parniy l'église el liellcmdil fui denioly el rumpn que les 
pit^ccs n'estoient pourjauiais riens valoir fors à faire du feu, 
r^servt'* le manb*'pié qui <Mieon's y esl, el dil que ce fui envi- 
ron cinq heures apivs midi. 

Piene Loriu, euiislnner, demoranl en la vrile de Coigiwip, 
seize ou xvii ansa ou environelnalif de la ville de Poitiei-s,aagé 
de quarante et quatre ans, lesmoing produit. .. Dîct eldeppousc 
par son serment que, en sepmaine >aincte dernii'rre passfV, 
en ungan ledit pi-uuioleur lit mectn' <'t asseoir ung beau granl 
banc neuf..., etc., et dil que ledit banc demora illec entiere- 
mi'iujusqucs au lundi amprès miserûvrdia pnjchain ensuy- 
vîint, qu'il hiUlerompu par riuillaunie et Jehan de Iji Court, 
frères, mossire Nicxilas d'Aullion, chevalier, Jehan el F'ierre 
de Barbezières, frères, <ie Saiucl-Mary, Jt-lian Keguaull dil 
de Large et auli-es qu'il ne coguoist, jusqucs au nombre 
de dix ou douze. Le se^l parce que luy estant devant 
l'ouslcl de Jacipiet Odeau, dont il estoit yssu, et environ l'eure 
de souleil couchant, il oyt utig granl bruyt en ladite église. 
El pour ce que aucuns lui distrenl que s'estoient aucunes 
gens qui iJIecques estoient passez, il aWnh ladite église vcoir 



— 85 — 



I 



que s'esloil, et illctc npparcnut les di\ssiis noniiiiez cl vit et 
aparceuL Icdil rnessire Nioohis d*Aullioii qui avoit un^ pspéc 
Inul k' rouneau au point el ledit do Layi; l't le varliU de 
Jehan de La (ïoiirl ipii a d<Mi\ ^ran.s cui^néos qu'ils 
avoicnl despcssoieiiL ledit banc el lo mistrent en tant 
do picfuis qu*^ nlles osloiont iimtiUo.s, réservô le marchepié 
qui demora. Et les pièces les dessus dits espundoieiil par la- 
dite église et les vuloieiit gecli*r dehors d'icelln, si ne liist le 
scgre*Uiin do ladite église, nommé frère Girnull, qui leur disi 
qu'ils luylaissasseullosdiles pièces eKpi'il s'en (thaufTeroil, ce 
ipi'ilz hrenl. Kl ainsi qu'ils deppesoieni ledit hanc il oyl et 
enlendil comme l'un des dessus diLs, ne scet lequfl, dist 
m blasphémant le nom de Dieu tieltes paroltes ou semliln- 
l>les : « Villain filz de paslicier vient-il oultra{;;er les gentils 
hommes If Par le san^ Dieu, s'il esloit yci il seroit mis en 
/HÙces quant et ledit ttanc. » Ne scet de qui ilz parloienl 
cortaineiiient, niés luy semble qu'il/, parloienl du pionioleur, 
pour ce qu'il avoil fait laiie ledil banc, cuinnie dit est. 
Kl après ce que ledit banc fut rofDpu et despeeé, les dessus 
viominé-z et leurs complices, lemislrenl unft grant banc vieil 
on lieu où estnil ledil ikane neuf, imqnil lieu leilil bane vieil 
«ivoiteslé longtenqis paravantque ledil banc iieuly Inst mis. 
Et ce fait, s'en allèrenL vers l'oustel dudit (iiiitlaumc de La 
<JourL Kt dit que pour lors madame ta contesse estoit ou 
chaslenu de Cmgnatt oinpiel elle et niondit seipncurraisoient 
!eur demoraucc, mes mondit seigueur le conte n'y estoit pas 
jwurlors, ains estoit allé chasser vers Engolesme. Et autre 
chose ne scel du contenu ei dils articles, et plus n en dit. 

Vénérable et discrète perwmne messire Ytliier Bouyor, 
prestre, curé d'Autîeac,aaiiéde »oixante-Iroysans ou environ, 
tf^moing produit... IHt et deppousi', par son serment, qu'il 
a bien cognoissnnce des parties et a ipiarante et cinq ausqu'il 
deuiourc et IVéquante on ccste ville de Coignac, el est natif 
de la paiToisse de Sahicl-Pruech, chastellanie de Boutlie- 



- 80 — 

ville ^.. Dit t|iifî eu r^i^smc demifîr passé en ung an lodtl 
proiiirttPiir se. Ir.insporla par (Icvci-s liiy ipii iliïp|HM]so, ijui 
hns fsloil vicaire l't rerniier lie ines.'?irt; llelifs UeMiier, |wr 
luis curv de r%'lise iliiilil lieu doSaiml-U^gicr de Coigiiac, 
et par devers frère Girault, se^rcstain, commis |Kir le prieur 
dudil S.iincl-L<*gier de Oiignac, aii.s(|uel/ il dist i|ue niadaiiie la 
eonlesse d'Anuoulesme avoil onloniu' à la mère el femnie 
dudit proniol**iir iiuV-lle? fi-isscml faire iing beau banc ri 
hoiiiieste, pour mecLre on lieu dudit vieil banc, qui rresloil 
pas honneslc, ainsi qu'il cstoil. Et a cesie oewision leur disl 
ledil prontod'ur que son iniciition estoit de faire faire ledit 
banc, el demanda congié dti inyqui dep|M)Use et amiitse^rcs- 
t4'iin de faire ledil Uinc, el de le inectre on lieu dudit vieil 
banc donl ledil qui parli^ cl ledil frèiv (tiraull fuiiMil con- 
lens pourlesdils prieurel rnrë. Ri â ccâle cause ledit de 1^ 
Mfi|;daleiiT)e lit iranlir dudil banc avec Gcnicot le ineim- 
zier-, do Cuinnac, qui lank»M apiiVs (il ledil banc quiesloil bel 
et lionneste et pouvoit valoir sept ît huit livn^ auquel banc 
estoicnt alTiclu^cs les armes dudil promoteur. El dit queicel- 
luy liane neuf fut assis el mis au lieu du viel. la sepniaine 
saincle lors ensuyvunt. El dit que depuis il vil par plusieurs 
foiz et par plusieurs joiu'uécs les mère et fennno dudil pro- 
moteur se seoir audit l>anc neuf et jusipies environ le lundi 
d'anqirès tuiseritortiia prochain ensuivant que ledit banc fui 
rompu par les sieurs d'Aulhon, Guillaume et Jehan dr La 



1. I.e promoteur L'I sca prédécesseurs ont leurs si^pulturcs en VfgWmc 
de Sainl-I^fr<^r (levant 1» rluiprllr Noti'T'-Dnnie.II %'il enterrer Tliibnut Du- 
|»OQl,il y» 30 nns.ct Milhe l'ouchicr, sn femfne.ct, il VM tO Bns,.lscque!i 
He Ijt Mni*[l»UMne. Le» l>ii Mideleine ont tnH rondiilinn d'une mc«sc 
chftquo rrndroili. Henry Cliinipnnes Tu Hes^erviPipuis l'ienr Pannetier. 
Ils foui dire deux messes ; l'une par le prieur te jour de Sainl-I.éf;er ri 
l'AUlre le jour de Siiint Nirolni^ que dit le curé du lieu. Il les a dites 
comme fermier de l'un ou de l'uutre. Il n tu le iMnc oit se metlaioal l> 
dnme de Lu MHdeleine.Je.tnnc d'AsIingue, cl les femmes «pii relcvnienl de 
f^Miieft nu le» nouvelles mnri^s. 

2. Voir plus loin na d^posilioti, p. Iâ8. 



^^ !■•■*■>■* v^^h 



— 87 — 

Court el aulres, roinme il i|iii dcppouso o\l dire i'oniniun<*'- 
monl andil \mi di; Coignai-, lïièî- ne k* vit pas '... Kt (\st bien 
recnrs quo l'^s ohseopjos desdils foiix .Faainos oi ,((_'han (h La 
Ma};datenne furent mis elafficliês f.M'ussoaulxavoctintîs leurs 
anncs à l'enlonr de leurs sépultures elès lorches et cierges 
eslabliz \nmr leur soniee, et y lut fait ce qui est acouslumé 
faire pour les autres nnliles qui déct'^denl. Dit aussi qup ledit 
promoteur est grandement paliiinoint'; ot hérité de plusieurs 
(fn*iis (iris nohies, tant dedans que autour de Coignae (juc 
ailiours es pais de Xainclongc, Poictou et Angonlmoys. Kt a 
bien oy dire que ledit promoteur est parent du seigneur de 
La Brousse et de piusîcuis ;;i'n(ilslniiiurie du pais qu'il ne 
soet nommer. Pareillemonf a oy diii' qu'il est esleu pour le 
roy, iioslre sire, eiiXainetonKe,et eonlriMollenrdesfinancesde 
monsieur le conte d'AngolPsme el qu'il est gentilhomme bien 
renounné. Kt dit rpi'i) eut bien cogiioissancedefeu Bertrand 
de l*a Court, père desdits dn Ka Courl.detVendnurSjet a tous- 
jours oy direconnnunément,audit lieu de Coignae, qu'il es- 
loil du pais de IJrelaigne, mes ne seel di; quel lieu ni de 
«quelle maison, ne s'il estoit noble ou bien non. Oit qu'il es- 
toit homme d^ bien el vivoit romrno noble. Kt oyl ilin* à feu 
Piern* Moisseau, en son vivant eappilaini' de lioulbeville, que 
ledit feu Bertrand s'en pstoit venu du pais deBretaignepour 
]a différence i|ui estoit entre le duc el le seigneur de Pen- 
ihièvres. Kt n'a point scm que lesdits do La Court, defTen- 
deurs, ne son l'eu père, ayant prins aucunes grans courtoi- 
sies en l'oustel dudil de La Magdalemu', lors de bojre et de 
inangiM'. Sui- le ini"ix article dit que feue Mathe Fou- 
chiAiiî, en son vivant, estoit tenue et repputé genlilfemme 
t'onnnuiK^ment, el estoit une. danmisclle di* bien et de hon- 
Twur. grant aumosnièro,etqui fasoil de grans biens es églises, 
et donna aux églises d'Ars et de Sainet-Laureus certain droit 
l'I \wrtion de dixmes qu'elle avait esdiles parroisses. Mes que 



l.ll a vu les Ln >tndcleine vivre nuhlL'inciil et cti ^uiililKboinmcs, 



- 88 — 

lo Ihiiu' iloiit l'aict inenlion lartido liiy a)>|>i(rliiil, liiy qui 
dcpponsir rictis n'wu sca'I oultm ce qu'il a <lil ptir dcssas. Sur 
lt!s ix"xi, ix'*xvii, ix^xviii iiiliolos (lit tjiio liîdil pntmo- 
leur ol îit^s prùdwiiSNC'un) uni esU' loiisjours Lenux el ivjv 
puiez nobles et onl vescu noblement, et que le proawleur 
est gnindeiitenl patrimoine nt a de quoy vivtv honnoinhle- 
ment. Sur le iifvir ai-licle dit qu'il sret bitîii que l'église de 
Ci"oini;eî*l rnuilir de Ui Magdalenne, niés qu'il n'y a point de 
village près Coignac qui s'ajtpelle le village de La Magda- 
leune. Kl dît que au lieu de Croing u bien uug homme a)i- 
pell/* Ufys Jousseauhne, (|ue ou apiielle Loys de La Magda- 
lenue, qui esl Iiomine roslurier el de rosluriêii; coudiliim il 
n est en riens du parenté dudit promoteur. 

Nuudon Vachier, tanneur el courréeur, demeuranl eu la 
ville de l^iiguac, aag*^ do soixante ri dix-sept ans, ou envi- 
ron, Utsmoing produit... Oit et deppouse, par son serment, 
qu'il est natil' de Sainci-Masgrin, el Iny, estant en l'aîige de 
ti\tys ans, fut amené par son père au lieu de ïiaiut.U-Trou- 
jan. Kt peut avoir e.inquaitttMieul ans, ou environ, i|n'ii se 
maria en ladili' ville do Coignae, combien que par avunl il y 
fit^qnenUjit et y servoit, et de|mis y a fait sa contiimelln de- 
monraiiee. Kt a bien cogtioissance des |ïarlici). Knqui> 
sur les X, xi, xii, xiii, xiiii, xv, el xvi*-' uilicles, dit qu'il 
est tout eonunun en ladite ville de Coignae que ledit promo- 
jciirrl ses pn^ecesseurs onl lurs sépultures devant Taulier 
Nosltv-lïamo, eu IV^gliseSaind-Légier de Coignae, el illecipies 
de tout son ti'iiips et eognoissance, y a veu troys tumbes. Kt 
est bien rr-wns y avoir veu enterrer feu Thibault Dupont qui 
décéda quarante el cinq ans a, ou environ,ot l'eue Mathe Kou- 
chiiVe, sa fenuue, <|ui diVrda (rente el linq ans a, on environ, 
paieilli^tut'iit l'en Jac([ues de La Magdalenne, pi"*!*"' dudil pro- 
moteur qui déct^da XK ans a, ou envii-on. Au regard de feu 
Jehan de La Magdalenne, p^re dudit Jacques, il tut enlen*^ 
^s frères myneurs do Coignae. el est biin reeors qu'il peut 
avoir quaranle-cinq ans ou environ, luy estant fabricqueurde 



- 89 — 

ladile cgiiso SîiiiiclLégier, ses coinjKigimiis ol Iiiy fiiviil pa- 
ver IhcHIc église à rieul. El. esl bien rcuo^^ quo ladite fuuc 
Mnthc Fouchi^re Iny disi (|iio si pour paver dnvant la chap- 
Beltc Nrtslm-Uîiine, il (^onviont liïvor Iisdili^s Uimlirs ri r ses 
'^iêpultureh, (pie pour les ivriicclie en leur lieu el apLPJul elle 
donneroil à la labricque tiualcr boisseaulx de froiueril, m 
qu'elle IJLKldilqui; du lernps i)u'il e:;Ldem<^urant. audit limi 
de Coiguao il a veu l'I sceu queluuLcsehpiauti'sroist^ue ladile 
Fuucliiêre veuoil à ladite église et aussi leue Bonne Kullaude 
sa fille, qu elles se moi.:(oient, le plus souvent, en iing viel 
banc, qui esioit danière lesdiles sepidlures, enli-e le pillier 
de la cixiizêe de ladite église t^t la [)oile du cloistre d'irtdl)'. 
Si rassoient atissi les autres feuinies de hieii de Jadile ville, 
mais que lailite Fouidiière eslitil de toules autres ivveili' et 
avoil le pretrn'er lieu ondit banc. Ne scel si s'esloit pour 
honneur de sa persontie, car elle cstoil lernnie de bien, rep- 
pult^ genlille leniine et lort prisée ni Mviiiéi'en ladite ville ou 
pour autre cau>c. Dit aussi que en icellu) banc vielsescoient 
les nouvelle mariées et les femmes relevées de gésines, et 
pareillement les ptv^lres et clercs, quant ils rasotcnl le diviu 
smriee en ladite rhappelle Nostre-Dame. lu dit qu'il pont 
avoir quaranlociui; ans. ou environ, que aucuns desdilâ 
clercs ou presti i!s, n'est recors qui ce lut, à ri>ccasion de ce 
que ladile Foucliiéreel autres dames de ladite ville de Coi- 
gnac .se niecloienl ondit banc, el enipescboient lesdils pros- 
trés el dents d'euK seoir ondit l^inn, porlareut ledit vici 
banc on puys du prieuré dudit lieu de Coignac ', duquel 
il fut tiré, rcpparé et abillé et remis en mesme lieu où 
il esloit, et lousjours y a esté jusques à ce présent dét>at. 
Mes qu'il s;uhe dire h qui afiarlenoit ledit banr, ne qui le 
fit faire el rabiller et reniectre audit lieu, rifus nVn seel. lildit 
que ladite Matlie Fouchièn' estoil une grant ausmoniére el 
lîi bf-ancoup de bi^ns à ladite èglisede Coignac, et y lasoil faire 



— 90 — 

i]iirthvsi*rvic»^ riii) piiur les h-e9|iass4^ iH ftstoil fort prisée cl 
hoiinourtV.commo rlil esl, t*l, en son temps, avoit l'onncnr et 
piV'lièrninaiire sur loules les femmes «le ladite ville de r>)igmii\ 
Sur le xiu' article rlil eoinine it n dessus dit qu'il n bien oognois- 
saiu.edijiliipiiimutenrett'iil hieii cognoissance de feu Jacques 
doI.tiMagd;d>^ruie,etdefeuJehandeI,aMag(ialenne,ïonayoul, 
qui erfioil des Touehe.-i de INîrijçné, et dil que tout son temps et 
cognoissaiire il Ifs a oy nommer et appeller, tenir et rcppnter 
nobles, et de noble gtiuvernement et gentilshommes de noms 
el d'airnes. Et est bien recors que aux obsecques et sépul- 
tures^ sur ei auluurde leurs C4>i-|)!$ fun>nt appousées leurs ar- 
mes liellr^sqiii»ltdil promoteur advohe aujourd'ny. Ies(|uelles 
il a veu en plusieurs lieux en ladite ('^lise de Cuignao, et 
nusdits fn^ivs myrieurs et les rognoistntil bien s'il les véoiL 
IKt pareillenientqu'il aveu lesdil^ de La Magdalenne vivre 
noblement el bonntfrablement et i|u'ils estoient elencoresest 
ledil pr4>TH'>|t>nr grandeuitMil palrirnoinés et héritez en la 
ville (1.- Coimiac que rs environs, en la eha^tellanie de Coi- 
(çnae, an lieu de Heai{j;ne, au lion des Tousches de Perigné 
el [ihisieurs antres lieux des pais de Xainclougc et d'Angol- 
muis, ausM tpi'il est (oui connnunniidil lieu de Goignac. Sur 
le i.ix" arlieir dil qu'il a cimpianle ans, ou environ, qu'il 
eut premièrement eognoissauee de feu Itertraud de La Court, 
p6rc desdils de La Court, deffendeurs, lequel il vil pre- 
mièrement au lieu deThaurs, eu la eompaignie de monsieur 
de I^kIi', qui lors esloit, qui avoit prins le due Jehan de Ber- 
taigni- ri lavoil amené audit lieu de Thanrs *. Kt dit que 
certain temps après ledit feu Bertrand de La Court fut marié 
avec feue Jehanne d'Astinpues, fille de Arnaud d'Astingues» 
qui esloit fimiunn de guerre iM vivoit nolil(*menl, mes ne sept 
dont il eslnii. Dt-sqnels HtMlrand el Jehanne d'Aslingues ont 
esté procréé/ lesdits de La riourl. delTendeurs. Kl dil qw? 
ledil Bertrand leur pèivse disoil noble el vivoit noblemeul. 



— 91 - 



I 
I 



I 



môs ne sent s'il Rsloit riohlo un non» ni do quftlle maison il 
csloil^ et n'a poinl wjgneii ses pai*ens, foi-s iiriiî jt'uiic coin- 
pajjinnii tin Ri'rlnit;ni% qui osloil liommc rli- gueiro el qui se 
disûil son ntipvon. Kl n*' sint |>imil quo Icsilîts do La Conil, 
delTendeiirs, aient iil' lienj;nonl aucuns heriUigcs ;i cause de 
la succession de leurs dits père, el antre chose ne scei du 
rontenii dudil article. Sur le yim"xiii^' article dit (}u'il 
esloil notoire que la ville de Coignac est ville lerraée el 
elouse el ferme tnnli's les nuiylz. en Iftquidle, lamercy Dieu, 
n'a aucune guerre ne hostillilé. Sur le ix" arlicledil que, en 
caresine dcrrier passé eut ungan, il vil unjî beau et honnesle 
banc tout neuf que ledit proiriol>'ur avoil fait l'airc, garny 
de ses armes, qui esloil on lieu dont dessus a deppnnsi» il y 
démolira pur aucun temp>. Kl ccrUïin letnps aprrs il oyi 
dire que les sieurs d'Aulhon el lesdits tUiillimiue et 
Jehan de La Court l'avoient fait rompre» pour ce qu'ils 
disoient ipi'il avoil esU^ mis on lieu dt? leurs se|>uUures. 
Kt dil (pie le devant esloil de menuxorio el ponvoil bien 
avoir consté qualre l'rancs ou (Miviron. Sur les iv*'xvii 
el ïx"xviii< articles dit ipie ledit pi-omoleur a de quoy 
vivre grandement el honnourableineni et qu'il est nticulx 
hérité que ne le sont lesdils de La (iiHirt dt'lTendcnis de 
la nmicliê. Kt dil que h-sdils de La Court, défendeurs, 
soloienl avoir droit d'avoir et prandm nng faiz do foing sur 
certain journau de pré assis en l'isie iMarleau ', (pii se monte, 
deux cents joiirnaulx de prez on environ, mes qu'ils ont 
vendu rs tenaneit i> dc>dils prèz lesdtt droit, ainsi qu'il a oy 
dire ausdils IrMiancicrs. Sur les if xu article dit que auprès 
de Coignac n'a aucun villaige qui s'appelle de La Magdalfinie. 
Bien y est le vlllaige et parruisse de Croing, dont l'église est 
fondée de La Magdalenne. El dil que de sa première cognois- 
sance deux l'irre^ qui sappelloienl Jehan et .lelian Joiisse- 
anlnie vindrenl demeurer audit tien de Croiiiiig dn pais de 



I.Voîr[j|uB loiu ta Qutc dimsla déposition de FnuiçoiKCiaslcuil.p. 125. 



- 92 - 

Gastiiit', (loul ils Gsloienl, el pour ce {[u'ils avoient nom tous 
ili'ux J(3hati, pour y mcctrc la tlifieranco l'on apiWla l'ung 
Ji'han (l' l.a Maj^daliMiiieet raiiliv.ldusseaiiline, et qiK'd'icel- 
liij Jehan qui lui. stirnoiniiK' i.lt' La Magdiileuiit' sont yssus 
des enfans qui autriHyjs'ap[iell*'nl de I.a Magdalt^nne. Mes  
ta vérité ils ont nom JousscauJme. Kl le nom de La Magda- 
If'ntte fui irnpuusé audtl J^'ll;ltl pam: qu'il esloil doinouraiil 
prôj; lï'iîlisi' dudil liiMi qui ol tiiiidi'c de La Magdalennc, ri 
ne S(»nt ii eiilx Jouï-seaulntc tn riciTs parans dudil pronioleur, 
lar les prédécesseurs dudil promoti^ur sont desTouschcs de 
l'crigné, coninie il a dessus dil et nobles gens, el lesdils 
Jousseaulnie sLiril du pais de (iasliiieel iabuurcni's. 

Vcni:rabliî et discrète pei'soinie niessire Pit^rre RivauU, 
preslrc, h. piésenl vic4iiie de la rurc do (^oignac, detnuranl 
audil lieu de, Coignae, aagr de lïtîiile et quatre ans, ou en- 
viron, tesinoing produit Dil cl deppouse, par son sermenl, 

qu'il est naliJdr la ville dr Limoges, cl peut avoir seizn ans 
qu'il L'sl demeurant vn ladite ville de Coignae, el eogrioisl bien 

les pai-lies' Et dit que le lundi après le dimanche mi»e- 

rironii'i procliain ensuivant, environ iieure de sonleil cou- 
chanl, il vil f^l tiil prosiMtt â ladite églisi', eonune lesdils *iuil- 
launii'"'! Jclian di* 1^;! (^ourl, iVèrcs, l'I leb frères de la lemine 
dudil (ruillauine de La CourL dt^sqiiels ne scet les noms, le 
sieur d'Anthon lU plusieurs autres, jnsques au nombiv de dix 
ou doze personnes ayans espécs el coigaées, rofupiivnl el 
dépecèrent ledit hanc, ri le inislrenl en tant cl si menues 
piècf^s qu'il ny avoil pit'oe (|ui peust servir, loi-s à Taire du 
feu, réseiTé img petit niarchepiéqui y est encores. Il dit que 
tous frappoient sur ledit hanc de coignécs, excepté Icdil 
sicm d'Aulhon qui avoil uno espée saincle, et en dpsppssani 
ledit haiir disoienl, «M dit qu'il oyi dire Inrs audit sieur d'Au- 
lhon qu'il n'apparliMiuil pas à ting eh^rjon de mertre el asseoir 



I. Le téoicjin n'apprend rien jusque Ih qu'on dc trouve daus les drpo- 
silions préciMentes. 




— yâ — 

SCS armes (lnrri(>re. Ift cul dns t^mniG!;. El quand ledit banc 
lui ainsi despocf» ils s'en allièrent. 

Du xiir jour d'aon^sl Tan mil iiei^ un" Jehan Ouilhf'm, 
bourgf^oys oi manliniil de 0)iL;nao, demcnraiU et natif dudil 

lien, aag<'* de quarante an:» un environ ' 

Jchannol TahoisI, gahairior o.l labnnit'ui', domonniiil. en la 
"ville de Coignac, naliC dndit lipu, na^é de quatre-vingts ans, ou 

•:'iivii*on, tesmoïii^ prodriil itil i-l (k'p])oiist* par son serment 

«)iied(V';sapi*ftmit''recngnoissance il cognent Mathe Foueliièi-e, 

laquelle Malhc Fouchièn^ estoil tenue et n^pnltV gentill'fmme 

et en portoit l'abliil*. Kl dit que s'cstoit une damoiselle dp 

k)ien cl de honneur qui valoit bien h avoir ung liane en ladrle 

église de Sainnl-Lt^gier de Coignae, parée qn'eflc y fjisoil 

beaucoup de biens et estoit j;r;tnde auntusnièrL', mes ne scet 

si le banc viel^qui aulrelToi2 esloil assis en ladite éj^lise, entre 

le pillier de la eroés(';e et la |nnle des eloistres ap|wirten<>it à 

icelle Fouehière. Bien dit quVIl<* se y S(''oit quant elle venait 

oyr lesenice divin. El antre diose ne seel du eonteini audit 

article. 

'- Gudicm Seguin, peschpur et poissonnier, demorant en la 

tille de ('oignac H natif d'ieelle, aagê de soixante ans ou 

environ, lesinoiiig produit... fDf'posif ion sans iuf/'rtH. Rèpèie 

Ci* quf ti'tfHtrt's ténutins ont déjà JifJ. 

Jehan Perrîn, poissonnier, domeuranl â Coignar, ang/t de 

ciaquante-cinq ans ou environ, lesnioittg produit Dit et 

ileppouse qu'il est natif de l*uy-îieliait ^ en l'oiolou, et a qua- 
nuilc et deux ans qu'il est demenraot audit lien de Coignac, 
el peut avtùr xxxvni ans ou environ qu il lut tnarié avecques 



I. Dt'poMtiun qui ne «lit rirn de nouveau. Le Lémoin B toujours vu le 
«ieui banc cl une » vieille femme nommée Honiie Rollantie, ■. «'y asseoir 
et occuper la première pince. « El csloit le pi're dudil promolcur, eu son 
Tivnul, Rp|>ellê MU conseil de monseignetir. •' I.es l.u I^ourl ont vendu le 
droit qu'ils avaient au minage de (Jogaoc. 

î. Cf. QuicherHl, Hhloire du Cftslume, p. 287, 

3. Pujr-Beliard. en Vendée, arrondissement de l-a BocIte-sur-Yon. 



— w — 

Guillfiiicle Grolièn», sa rerninn, qui enciires psI vivante, la- 
quelle, au temps de leur mariage, c:itoit servanle cl avoil 
Oftlé nouny*' t>n riuisti'l lU- ft'ii TliilKiitlt lUipoiii el de fetie 
Molli** Fuiii'liUiv, s;t reiiiino, «mi K'ur viv.inL di^rncuions en 
i'oiislfl m'i dctnciirM à présent li^dil pminoU'ur. Kt. à cesle 
cause, il eut bien ct^ioissanee dudil feu Thibault et Mathe 
KitiicIiifVi', sa feniuii', aussi t'ul-il bien wjgnoissance de feue 
HoiiiH" Itolliiiitlt', fijlf i\r ladilr Foin'liii'-iv, qui esloil niariH* 
avfc l'eu Jehau de L;i Ma^ilal(>n<\ porc de t'en Jacques de 1^ 
MagdaliMUit\ p<*Mv dudil pronioleur. Kt dès loi-s il oyldin* et 
tenir que ladite Malïie FouchiiVo et ses prêdêcj?sseurs avoient 
leurs sépnllur(x^ en ladite église de saint I.i'i^icr de Coignac, 
devant l'auliei* de Noslre-Darne... /h' vestf dt' la tU'pottitioH 
rt^fH'le rr tfitr l'un suif ftur tii/teurs/. l>it qnr' ladite dame 
Malhe Fuuehiérc estoil Icmme de grand tionneur et ancienne 
feninie grandement héritée, et estoil ir'ppuh'C gentiirenifnc 
d<' tuiis ct'ulx qui avitit'iil d'elle cognoissaure, et parce croit 
qu'elle c^^tulL hlt-n Irminr pinir avoir uiig banc en ladite église. 
Kl dit aussi que ladite dame Mathe Foueliiére esloit une 
grant auniosnière. Kl est retors que par avant qu'il Tust ma- 
rié à sftdit^' l'cnnnp, il alloit el venoil souv^iit h Toustcl des- 
dits Icuz Thibault ItnpoiH cl sa femme, cl, p;ir pUisicurs foiz. 
ledit Thibault cnvtjyoit quérir par luy qui ilrpponsc ladile 
Mathe Fouclilt re qui istoil h l'église, el luy disoil qu'il la 
Iruuveroil en son banc, laquelle il U^juvoil on banc donl il 
a dessus parlé, et illcr hiy lasnit le message dudil Dupont, 
son mary... Dit ipi'il eut bien CDttUDlssnncf de fon Bertrand 
de La Court, pèi'e desdil de La Cuurl, défendeurs, lequel 
estoil de Bielaigne, ne scet d'où, ne s'il esl noble ou non. 
Bien dit que Icdil feu Rertrand de La Conrl fut marié avec 
la dame de rtcrnardièrt^s, lille d'un appelle d'Astiugues, donl 
sont issus lesdils defl'endeurs. 

hi^^nor) l'révost, marchatit, demoranl en la ville de Coignac, 
el natif d'icell?, aagé de soixante-dix ans ou environ, tesmoing 
pi*oduil... Kinpiis sur les x cl M*" arlicK^, dit qu'il est bien 



— 95 — 



I 



recOM avoir vo» PiUennr aulrcIToiz {omz JaiN|U(>s fie Ij» Mag- 
dalcnne, pèro duiJit promoliiiir, (|ui (lm*da x ouxii ansact, 
avant luy.uue sjlmiik; fille, drvani l'anlitT d»* la chapiiflJL' Nns- 
tre-Ftame, eii lV'|,distMlr Sainrl-Lr^icr di* r.(ii(inac, nu coiislé 
de taulier Saincl-Antliuin(\Mi>s(|iril sarlu')|in' jt^dii proiiio- 
leur ne ses prédécesseurs ainnl drttit d.' si-fudlures en icelJuy 
lieu, rien nGn^cci...fIîépè(i'<r<fiwI'fmmiti(nr /t'a bancs vieux 
cl tn'ufj. Sur Ii's l.n^ »'l \.\v ailich's dit ipi'tl rojiiujist bic-i 
ledit promott^ur et aussi vil cl uigiicut i'^uz Jacijufs de La 
.Magdalcnne et Jehan do La Magdalenne ',son père. Et dit 
qu'il les a veuz de son temps et cognoissance, vivre nublc- 
menl et servir le roy au l'ait de ses gmirrcs. Ri scel bien 
(pi'ils Rsloicnl et encores e^l ledil prornolvur •;raiidnmi'i)t pa- 
trimoine el hérité, el que ledit l'eu Jehan dr La Magdalenne 
■ s'apelloit le sieur des Tousidies. M^!s s'il estoil noble, ou ex- 
Irait de noble lignée, dit ipie riens n'en sret. Et au re^iaitl 
dndil i't'ii l^Tlrand de La r.ourl dit (pi'il a toujours oy dire 

» audit lit'U de Coignae ipi'il \inu\ ilu pais de lirelaignc avec 
le sieur de Légle, iinanl il amena le duc de HerUiigne à 
Thaurs, cl que certain lernps après, icelluy de La Court se 
uiaria avec la danu' d'Astin^H;es, ne scetlf noiii d'elle. Snrle 
liir'ix dit (pie il eul bien cognoissanee de leiie Maliie Fuu- 
chiére, laquelle esloit noble riunine fort prisée el honorée t-n 

Ila ville de Coignac, pivsidant sur U>uh;s auln>s femniRS de 
ladite ville en honneur el prérogatives, et qu'elle portoit habit 
de genlillemnie el vivoil noblement. Mes ne scet si elle 
estoil extraite de; noble lignée, ne si elli; avoit aucun banc 
en ladite église. Sur les viii"xvin« articles dit que la ville 
de Coignac esl ville letniée et que deppuis (|ueles angloiz fu- 
rent chassé-z hors lUi pais il n'y t'Ul guerre un hostillit/', lors 
ung peu du temps de monseigneur de Guieiuie qui décéda en 
Tan mil ihklxxii. Sur ix"xvii el ix"xviii arlicles dit qu'il 



I. Il mouruL cil 143^ et fut ealvrré, ainsi t|uc sa rerotne, dans l'église 
> clei frères miueurB de Cogoac. 




— Uti — 



csl bien ('Oiiiiiiiin aiulil lieu do Coigimc t\iio ledit pramok'ur 
est plus riche (|ne ne sonl li^sdils dolfcndeuiv el que In.sditâ 
dp 1^ Conil onl viMidii iing droit <|n*ils avoioiil di' pnuidn^ 
sur ihas<'uit joiiriiau de prt' un l'iiiz dt» foin fn \'h\ti Marleau 
qui contient bien IruyiCriisjournaulx, et autre cIiom* ne scel... 
Vénénible et discnMe personne nïeîiîiire Jehan Tunnel, pres- 
InScurédeCroing el vioJiirpdel'i'^^MsedeSaincl-Lê^^ierdeCoi- 
gnac, aagê de cinquante ans ou environ, tosmoing pn>dujl... 
dit ul deppnnse par son .scrnifnl (ju'il est naliT de la cliaslel- 
Innie de RonlToc, et a quinze ans (pi'il vint deniorer on reste 
ville de Tioignac oi'i il a deppuis ciinlinuellenienl demouré 
jusqnes îi pix^seiil, el C4tgiioisl bien les parties, rés^T^é k^iit 
Pierre de Harbezières. Kl dit qu'il a bien oy dire que ledit 
promoteur el ses prédccesseuis ont leurs .sépulUiivs devant 
Taulier de In chappellc NoslroDame. . elr. Enqtiis sur le 
contenu es xix, xx, xxi, xxii, xxiiir.xxv, xxvi, xxviielxxviii*^ 
articles, dit que i»n can^snte dernit-r passé enl nii^'^ an mil 
ini<' Lxxix, ledit priunoteur vint ù liiy qui |>iu'le, ()ui pour 
lors esloil vicaire d'icelle église, el tuy disl, si lisl aussi la 
intVe dudil proinuteur,que madame luconlesse d'Angunleâine 
leur avoii onloinié de l'aire faiiv et nir'4!ii*e ung banc neuf on 
lieu dntlil viet. pour ri allin que, quant madile dame vien- 
droil en ladite églisi^', elle >e y sisl cl aussi pour servir le* 
Kens d'église faisant le divin service devant ledit haullier d& 
Noslre-îïaine, les nouvelles mariées el les femmes de son liôs- 
lel, aînsi qu'elles l'asoienl imilil vjel, cl pria Iny qui deppoustt 
el niessire Ylhier Itouyer, loi*s viciiire, el niessire llelieslles— 
nier, lors rnié de ladite église, leur donner leur cons«?nU?- 
mcnl à ce et d'en pryer le prieur dudit lieu |>onr y consen- 
tir, auquel prieur il (pli parle parla de ceste matière, cl en 
fui eonspiil. Si furent aussi les Cabnequeors de bulile église, 
inuyennanl ce que Indit banc, ipii siM'ojt l'ait, serviroit aus- 
dils chappellains laisani le divin service devaul ladite cliap- 
pellê, comme :\ la mère et femme dudil promoleur el au- 
tres de sa maison el autremmL en la forme que fasoit ledit 



I 



banc viel, \^(\w\ tedil proinoleur maiiilenoit avoir (^ié fait 
par ses pi'édér^ssours. El k ccstc cause ledit |M-uiiioleui' fist 
iaiiv ungjîrant banc dc' iiiomizorie, bel et honneste, Tonsséel 
aUviloux onijuel osIoï^mU ;ii1ichr?<*s si?s aniu's, '|tii pnit fivoir 
œiisU* i'ii tonU's cliusts EiuiL à dix IVaiics. Kl lui iccHuy banc 
neut'droissé et mis on lieu diidil vid buiic k* riiHiTrodi de té- 
iièbn's l'an MJ.sdit, cl y fiil s^ans débal nt? coiitivdil, jusqiies 
au hindi iiinprrs !o (iiniaïuiic do ttiisf^rkontin apivs rnsui- 
vaul. Kl dil qur cfpi'tKhuil la int'i'e el la foriiiiii> diidil pro- 
moleur se st^oit'iit audil baiu" ipiaitl ellej» vcnoienl à ladite 
église, aussi fnsoit la iV'mme do Pierre de Ln Magdalenne, 
B son oncle. El dil (|ue tfdil juur de lundi, environ souleil cou- 
chunl, luy eslant nvecaulirî>nu prieuré dudii lieu doCoignac 
il oy un yraiid bruyl, comme si liist lonnaiie en IVglisu dudit 
lieu, tH k eeslc rause le segrestain dudit prieuri^ et messire 
B Picnv Rivaull, preslix', allèrent veoir que s cstoit el d'illec à 
peu de lemps raioniplùrent h luy qui deppouse et autres, es- 
tans audit prieuré, ([ue sVstoil le sieur d'Aulhon, lesdils de 
La Courte de(rendeui*s, el le sieur df Saint-Mary eJ autres 
«|ui avoient rompu ledit banc, et icelluy mis en pièces avec 
«oignécs, el le dépecèrent tellenieiilipie lespièceseu estoient 
inutiles, Kt il qui parle le vil bien, lanl pnr liulite église que 
par les cloistn^s d'icelle où elles csluienl espatulucs les au- 
cunes et les autres rassemblées. Et dit que madame la con- 
lesse estoil loi^s on cliasteau de Coignac, où elle l'ail sa de- 
meurant', el pareillement monseiiîrn'ur lecout^% mes nescet 
s'il y csloit. Aussi dit que Icdil promoteur lors estoît au lieu 
de Sainetes. Le scet parce que le lendemain, il qui parle, 
commi' vicîure dudit Sainet-Li-jçier dr Coipnac, el comme 
curé de Crning, fui au cém' audit lieu de Sainetes, el dist 
les nouvelles di' lu riiptutv dridil banc aurlit promoteur. Au- 
tre chose ue scet du cnuteiui rs (lit, iuticles... (Suivent 
ihinloire de Jt/u^seaume dit de La Matjdalenne, l'affirma- 
liim de ia ric/èt!ssf des L<t Mm/efeine). 

LuuBAT. UzEL, adjoint imsdil. 

Archive*, sxviu. 7 



m 



- 98 - 

Lrfîseziosmc jour (lu nioys di^ i>ov**nibre l'an mil ini*^ inï„, 
en la ville de Coignuc, pnrdevanl la |M)r(c deJcluiii Uaugeac, 
lioslellier d'ieolhii lifu, eiiire douxe el une heure d'icelluv 
jour, se cnm|ianiivnl |ianl('vanl mov Piem- lizel, clerc no- 
liiin^ et pnuirit'ii en court lave, adjniurt en ladite enquérie, 
liouu()rubl>> limunie el sjiigr uiaislie Junien Mulgon, buche- 
tier eu deci'et» prucureiir général d'Angutuioy:<, el noble 
liomine Jacquo* de La Mai^daleune, escuier, seigneur dudil 
lieu ile La Magdalenne, lesquels me préscnlc'n'nl les leelre.s 
de conunissiun cy dessoubz incorporées avec certaines leclres 
missivoâ escriptes cl envoyées audit de La Magdalenne par 
lionnouralde homme el saige maisirc Pierre Loubat, licencié 
en lois, lieul«'nanl d'Angoluioys, commissiure en cette par- 
lie, Taisant tiientioit que au moyen de certaine;; uccupaliuus 
k luy surveriui'.s il ne pouvoit esire h l'assignation qui |>en- 
doit h icelle heure, mes que icelle assignation il prorogcoit 
jusques à lendemain, xvirf jour dudil moys el à mesnie 
he.iiro. Ce fait, lesdils piticuivur el de La Magdalenne me 
requièrent que je feissr apptdler el audieni'er Guillaume de 
La (.rt>uri, Jehan de La Court ft Pierre de Barbeziéres, les- 
(fuels, audit jour el heure, et h tous les autres jouis, lieux et 
heures ensuyvans, avoii'Ut ;ulj<kurnemenl àestre et compîiroir 
pardevunl ledit maisUv Pierre' Loubal el moy, pour vcoir, 
jurer el recevoir tous et diascuns les tesnioings que lesdits 
procureur el de La Magdal^-nne voudroienl produire, et avec 
intimation en liels cas acuustumtîe, ledit adjournemenl h 
eulx bailhé en personne de GnillauTnc Chauvin, leur procu- 
reur, suflisainmenl fondé, par Guillaume Arnoul, sergent de 
monseigneur le conh^d'Angoulesme, qui le relate par ses lec- 
lres el que, à rencontre desdiU de La Coinl el de Barheziè- 
res je donnasse defTaull, et |>our savoir si lesdîts de La Court 
el de Barhezières avoient point ielltH.' comparu, envoyé Jehan 
David, sergent de uiuudil seigneur le coule, pardevers la 
remnie dudil Jehan Daugeac; lequel David après ce qu'il eu) 
parlé à ladite femme dudit Daugeac me cerliffia que icelle dile 



— 99 — 

rrîmmrliiyavnildiiqiieicfnilxdilsdeLaCourleldeBMrbezièivs, 
ny procuri^iir pivnr oulx, n'estoi^iil illoc vruuz no ('onip;iriiz. 
I'tir<juuy K;eulx dits de La Court i^l de Barbpzit'îre-S {or/, appcl- 
Ihi- iM aiidii'ijcer par li'dil David mmî^ciiI <u<dil, ul à IVnroii- 
Ire d euh L'I chascnn drulx, duiini; dollaullau prûllil desdits 
procureur et de La Magdalciiiie. El ledit lendemain xvii« jour 
(losdiLs fuoys tïL an, nous ledit Pierre l/ttdtat, lientenanl sus- 
dil, arrivasiiies en ladite ville de (luignac, et aprL'> oc ipie 
feiismes assavenlê des choses susdiles et que le.sdits de La 
Court cl de Barbezi^res n'avayent point oln^y ne comparu 
ù l'assignalion du seiziesmc jour de novembre, feisrnes coin- 
iiuindoriienl à Michellol le jeune, sergent de niondil seigneur 
If conie, qu'il allasl à rnuslel dudit Guillaume de La Court 
;javoirsit y estuil, et qne^'il y esloit ipi'il luydist etnotiCllast 
qu'il vint à l'oustel de André ïachart veoir jurer et rcoîvoir 
les tesmnings que lesdits procureur- et de 1^ Magdaleniie 
vuloienl illec présentement produire^ et que si audit hostel 
il ne le Irouvoit, qu'il nllasl ù loustel dudit Jeiian Daugeac 
^avoir si lesdils de La Court et de Barbezit'res y estoienl et 
s'Wty avoient point comparu. Lerpiel MieJielot le jeune, par 
vertu dudit eommandi ment se transporta es hostels desdits 
(juillaunic de La Court ^'1 de Jelian Daugeac, el, apn'^s qu'il 
fut venu, il nviis cerlilïia que ledit Guillaume de La Couii 
fi'esloit |>oinl en cesle ville, et aussi (|ue lesdils de La Court 
ny de Barbezièrcs n'avoyent point L'ouq)ani en l'oustel dudil 
Daujeac, ainsi i|ui^ ledit Daujeac luy avoit dit et certifTié; la 
ceniHicaiiun duquel Miclielot oye en TiHislel dudit André Tas- 
chart, entre doze el une heure apn';s midi d'ieolluy jour, par 
lesdits procureurs el de La Magdalenne nous furent présen- 
tées lêsdiles lectres de commission avec la relation de Guil- 
laume Arnoul, sergent de mondit seigneur le c^nte, requé- 
rant que par vertu d'icelles leur vulissuns donner el octroyer 
(letlaull contre lesdits de La Court et de Barbeziùms, surplus 
procéder à la réception des lesmoings estans illec piVisans 
et des autres qu'ils cntendoient nous produire en icelluy jour 



— 100 — 

Ot les antres jours onâuyv.ins. Kii prociMlanl au fait de noslrr* 
dicte commission contro Ii'sdits ili' La Court el de Barbe- 
z\hv& doniiasmo^ dcllaull au priillll dos dits procuronr cl di^ 
La Magdaloniio ol i>n aiisonoi d'iot'ulx dits dt> La Court 
ol de Biirbt'zi/'ii's par li-sdiLs pinfurcur cl diî l-i MagdaUnuie 
nous lurtMit produiz à tcsmuings me^^sires (juillaume Thaton, 
Jacques Dupcmo, Pienv Blanvillaio, prestnîs» Gillt»s d'Aïsse, 
oscuier, sieur de Mamothon (sicj, Piernî GonhanU, rerevpur 
de Mnthas, Jehait Ûrhier, dit KranehiMnrnt, Jehan Guillot, 
Nadaull Ochi<.'r, Ji'liari Gouiiault, dit !<' hastard, Jelïan Slfs- 
nart, Jehan Chevahcr, Jehan Iticu, Itolland Trnhauh, An- 
Ihoine Baron, Jcliaii Arnaud, et Jehan Maissé, tous adjour- 
nez pour depiRUiser de vérité par ledit Jehan David, serpent 
susdit, qui nuLJâ le lelalii de vive voix, lesquelz te^moings cl 
chascuii dVidx nous ifîa'usines et feisnies jui-er de dire el 
deppouser vt^rité de et sur le contenu des intendiz Taiz el ar- 
ticles desdils procureur el promoteur. 

Et le leiidcinaiii di\-lniitie}snie jour desdils moys ol an, 
environ heure de huit licun'.s devers !>■ malin «riceUuy junr, 
nous e^tans undit hustel dudil Taseharl, [lar lesdits prtK-u- 
reur et promolenr nous furent produiz à lesmoinp» noble 
el puissant niessïre Jacques de La Brtmssc, chevalier, seigneur 
dudJl lieu de La Brouss*' el de Saint-llilaire, Jehan de Toy- 
rac, escuier, seigneur d'Eshéons et de Lonlay, Pierre de La 
Magdaletine, escuier, Jehan Chauvin, procureur de Tors et 
nagiières grelïier de Ma^taz, Pierre Chauvin, sergent royal en 
Xaintunge, el Pierre Couslaud, luus adjournés pour di'ppou- 
ser de vérité par Ifdit Jehan Bavid, sergentsusditqui nous le 
relata de vive voix, Icsqurlz et chascun d'euix, en l'absence 
desdits de La Couil et dei Oarbeziéres, qui avoîcnl adjour- 
nemenl h enix baillez en personne de leurdit procuivur, avec 
intimation, comme dit est, nous receusnies et fcismcs jurer 
de dire et deppouser vérité sur le contenu csdils inlendiz, 
faiz el articles. El icelluy niesme jour, nous» estant ondil hos- 



- loi — 

tel, environ hnnre do dix litîiiros devors le malin, par losdits 
procureur el proiridleur, nous furent produiz à tesmoings 
Thomas Chastaigiiicr, Lîsoujfr, sieur d'Augesi, Aymar Bruuarl, 
csciiicr, sieur do. Smiiievîllr,, .lolian Orric, ecuier, c-t Johan 
Panelier dit Genitol, mniuizier, adjourm'z pour rkppnusor 
de vérilé par ledil David, scrgi'iU susdil, qui le nous re- 
lata comme dessus, lesquels et rhascun d'eulx nous receus- 
mes cl feismes jurer de dire el deppoMîr v(^ril<^ sur le con- 
tenu esdiis inlendiz, Taiz r\. arlicles, en absence desdits de 
Ija Courlel de Darbezières. El ainsi que nous examinons l'ung 
de$dit£ Icsnioings, iller survinl Indil riiiillaume de La Court, 
lequel nous dil qu'il n'avoil riens sceu que deussons besoi- 
gner au l'ail dudil exameu el qu'il ii'avoil heu nul adjourne- 
uient pour veoir jurer lesdits te.snioings, parquoy il prules- 
toil de dire conlre iceulx (esmoings el examen. Et auquel 
feismes responce que luy, Jehan de La CourI, son IVère, el 
Pien*e Rarl^zièi-es, avoienl esté adjourm^z en personne dn- 
dil Ciuillaume Cbauvm leur procureur par ledit Guillaume 
Anioul sergent susdit, ([ui le nous relate par m?s leelres de 
relation, hîsquelle_s nous hiy monsirasmes, nt luy deismes 
que avanl que recevoir lesdils lesnmiugs que avyons envoyé 
à son lioslel pom-lny nolif]ier el èsauhes dessus diU, el que, 
s'il voloil, de rechiel nous lerious jurer en sa pn^sence tous 
les tesmoings qui avoienl jure/ (^ui esloient en ladite ville, 
réservé aucuns qui s'en estoienl allez, lequel dt? La Court nous 
dist qu'il ne biy en chainoil et qu'il s'en rapportoit à coque 
avyons Tail i-L à nolrt- eonseienee. El, en présence dudil de 
La iimr!, de rccbier feismes jurer ledit lesinoing que exami- 
nons de dire et deppt)nser verilf' el à larU ledil de La Cour! 
s'en alla. Kl ledit mesnie jour, environ une heui-e après midi, 
|Mr jt'sdils procureur el pninmleur imiis furent [»roduilz 
Henry .lossem, eseuyer, sieur de iSaint-Marlin, .loachirn 
(irani, eseuier, sieur de Massac, Jehan du Chesne, pscuier, 
sieur du Ctuseau, Frauçoys Gasleul, escuier, sieur de Saiul- 




— 102 — 

Trojan. Jondiiiii Gianl, Jl'Ikui Cliesiio, Fiiun/oys nasb'uil ' 
et Jehan Portier, oscuior» sieur d^ fiatli^moulin, cl I^oys Jous- 
seaiiline i\c Croing, adjoiiniéz pour rloppousor (h; viM-jt»' par 
ledit Jnhan David, sorgciil susdit, qui 1»» nous relata coiiuïte 
dessus, lesquelz et cliascuu d'eulx nous reo^îusnies et leismcj; 
jurer aux sainU évangillcs noliiï seigneur : de dire et dcp- 
pouser vérité sin- le contenu esdilz inlcndiz ot articles, en 
absonrc desdits de La Court et de Barlx'zit^res, eouibion que 
lediL Jeh.'in David eut riiguitlié et fait avsavoir audit (îuillaunie 
de La Court qu'il vint audit Iiostel dudit Taseliarl venir ju- 
rer et rew^voir lesquels tesmoiugs, lequel de La Court hiy fil 
responee, c^rnme ledii sei-^'Mit le mais relalji de viv».* voix, et 
que nous reroussons et frissons jurer lesdits l<>snioings et 
qu'il n'y vi*^ndroil point. Ce fait, le din^ el dep|Misilion des- 
dits tcsmoings el d'autres, lesquelz parly devant avoicnt juré, 
nous avoits mis el rédigé i>ar e^ript par les joui^ an el tout 
ainsi »'l par la Eonni! et mainV-n^ ipie en ta di-pposrlion d'un 
chaseun d'icculx est lonlenu et counne cy ampriVs sV'nsuyL 
S'ensuit la ternir de ladite eoinmission. Kn la cause 
nn'ulie el pendante juif devant nous, entre le pi-orurcur de 
Irt's hault et puissant prince nionsi'ignnur le coulis d'Ango- 
lcsnii% t'i Jacijui's do La Magdaleiu',escuit'r. sieur dtidil lieu, 
deinaiiclturs en nialiére d'excMZi'l délictz, et delfendeurs sur 
deux Icctres royaulx, d'une part, el Cuillauine et Jehan de La 
ConrI, livres, vl IMerre de Barbezièit's, escuiers, o.l cbasc4iii 
d'cLilx dolTtiuleurs ef requérant l'entérinement dcsdiLs deux 
liïcires royaidx, d'aulii> paît, coniparanl ledit procureur, per- 
sonnellnnt^ul, It'dit de La MagdaliMme par niaistre Juuien 
Motgon, et lesdits de La Court el de Barbcziènvs |>ap Guîl- 
Iaurn«* Chauvin, leni> pnicun'iiiN suflisatnrneiit Ibndéz, |>onr 
la commission pour l'aire les examens cl poqnesfes desdites 
parties sur leurs laiz elescripturesaulrelloiz retenue à inaistre 
Pierre Loubal, licencié en loix, lifutenant général de noble 



1. Ces trois noms sont probsbletncnt répéti!-s par erreur du copiste. 



I 



— 103 — 

et puissant seigru'ur monseigneur le si^ni^chal d'AngoInioys et 
coinniissaire de monseigneur k* conlc en ccsle partie, à nous 
Jehan Syninn, licenci»? en loix, son artesseur, niaislro Arnaud 
Calveau, aussi licenrié en loix, Synion Boessot, l'irrre Uzfl 
et Bertrand Uicharl, avons ronouvellt? et renouvelions par 
ces présentes, sy nous ou deux de tous nous, pour iceulx exa- 
mens et en(|iiestes faire sur la ipiaitc production Cl), entrecy 
et le lundy du prochain ordinaiivH'Angnlpsnn^damprès la leste 
Sainct-Andrê, prochain venant, auquel jour lesdites parties 
seront adjouniéez pour venir procéder critix* elles scelon rai- 
son. Si donnons en mandement au premier st^i^enl de inon- 
<iil seigneurie route, sur ce requis, non obslant qu'il ne soit 
en son pouvoir office ou bailli:ige, de adjourtier i^ lu rL'(]ue.sle 
«lesdites parties elde chacune d'elles à c:umparoir par devant 
nous, commissaires susdits, ou deux de nous à tous et chas- 
«unsjes lieux, jours et heures que vouldrons vacquer et en- 
lendre au l'ail do ladite conunission tous et chasciin les les- 
nioings ipie une ehascnne desdites parties vouldroit produire 
«l faire examiner pour poi'ler ti^srnoignage de vi^riti^, cl les 
parties adverses, pour iceulx lesmoings veoir jurer el rece- 
voir, avec inlimalion r|ue y vieigne ou non, leur absence non 
obstani, sera procf^dt'- aux réciq^lion et examen desdits les- 
moings ainsi qu'il appartiendroit par raison, en nous faisant 
par ledit ^erg^•ul de ses exploix deux retalions. Donm^ el fait 
en la ville d'Angolesme, pardevant nous ledit Synion, arles- 
seur susdit, le ix** jour d'octobre mi] inr- un". Ainsi signi'- 
Uzel, pour registre. 

Fait en la ville de Coignac le xviif jour de novembre l'an 
mil HIK iiii". 

Vén»''i aille homme, messirefîniltannif^ Thalon, presfre, ruri^ 
de lleinpl el de Kraigneau, près Les Tuuschrs de Périgné, 
iintir de Kraigneau, âgé de soixaiite-troys ans ou environ, 
tesmoing produit '... 

I. Il n'<i|»prend rien qu'on ne sache par les déposUioDs |>r«cédenlC3ou 
Hu'oD ne trouvera daaa les térooignaf^cs guiranU. 



kMM 



- 104 - 

Noble lioiniiK! Oillrs Oai-ssc, i.v<oiiii>r, siiîiir dtvMaiiino^lon, 
diMiioutaiil à Cocoussac, ag*^ rie quaranlc-sppl ans ou envi- 
ron, t^isinoinjî produit dit l't d<*pponse par siui serment 

qu'il est u.itil' ilt* Pons, l't luy i»sianl otri'ores imi ung hcrs ' 
lut aportê au lieu do Sainct-Johan d'Angcly, l'i illecquos 
denioura avcv. ses pèiv H in^re jiisqucs à IVage de xnii ans 
qu'il s'en alla dcinourcr en court avec feu niessire Juhan de 
Jambes, .-îon oiiclo. Et depuis, par longtemps, a csi)^ homme 
d'armes à rordonnance du roy. Kt dix huit ans a, ou environ, 
il fut niari<^ avec la dame dcCoeous.sac ', et illoc, et audit lieu 
de Maumoston a fait depuis sa conliiuielle demourance, el a 
bien roRnnissance des parties. 

Sur les vr*xvi, vi"xvii dit qu'environ fputsimwlo *len-e- 
iiier passé en ung an, il se trouva au litu duVei-ger, où illw 
trouva madame d'Anvilte^, le ^\cx\v de La Chastaigneraye, 
son lilz, le sieur d'Autbon, .îeban de Barbezières et plusieurs 
antres qu'illec dignoiiMit. Kl apn'is disner lesdits d'AnlIion et 
de iijubezièir> lui disrentel ivmoiislii'renique ledit Jaeqnes 
de La Magdalene, nopvou de hiy ipii dep[»nse, avoil fait Tain» 
el nieeta* nng banc tout ueiif, garfiy de ses armes, au liru d'un 
vifil banc r|u'fls disoient l'slrr dt- rnslcl dndil (iuillaume de 
LaOonrt, etavoire^itrd'aneiennrléen IVglisr de Sainel-l/gier 
de Coignac, el (pi'ils estoit^nt nng grand nombre di^ parant 
qui ne soutTriroiiml poini: e^llny oultragc, cl <ine pour l'amour 
de hiy qui dep[iose ils dissimulcroient de rompre ledit banc 

1 . t.o mot ne porte aucun sigrte rl'sbrérialion.Voyet ta transaction du 8 
si'pU'mlirc 1 i'JO, on 11 csl ilil (its de Iléntrix rie Jaintxrs, veuve <lc Jean 
l'révpraud.Il dcvnil Hr^ fils df> Rftrlrnnd dont le liiclionnuitv des famiUe* 
du Puîtnii riL- nutnmc pas Ih fomiiïf. 

2. Jeanne du Chastenel. d'apri»!» le Diclinumire de» fanittn dn Poilùu. 
Cagoiiggac, coin, de Sl-Cyb&rdenu. cmil. de Roiiillac, arr. d'Angoulème. 

3. Germain de Vivonne, scif^ncur d'Anvitle. Saiiit-Martio du PImio. La 
Cbastaigneraie, encore vivnntcn I i*.M ,(>pouKu Miir^ierile de Hru&ae. lUIe 
de .leiin. «oiRneiir de Bous&nc et Sainte-S^v^re, et de Jeanne de Naillac 
qui lui api>ortn la torn? de La rjinlai^>nernie et d'Ardelay. Leur lll«, André 
de Viranne, fut seigneur de La ChAlAigneraie. (Anselme, «lu, p. 765). Le 
Vérifier, commune de Macqueville. 




— Ift5 — 

jusqucs ad ce iju'il eu oust rcscrfplniidilde La Mngdnlenno, 
el qu'ils sceutsseiil de son voulyirs'ilropparei*oillodilexploict 
itu non, ol rc(]uii)'iU lodil i)iii dr-ppaso eu escripre audit de 
La Magdalennc, co. qu'il fil en Itiy rcn ion .s Ira ni que s'il avoil 
nslé le tjane dudit de Lii (Àjurl, et mis le sien eu son lieu, 
que ce seroil mal Tait ', et qu'il luy conseilloit qu'il le reppa- 
rast, et le plus LunsL que faitv so ponrmil alTm que aucun in- 
convénianl n'miadvinl. Li^squplins liNin-r^lt^diz d'Aulhon et de 

IKirbeziLi'es viieul vl lunnit cuiUeris dn contenu d'ieflles, el 
pronu^di*ent à luy rpii diq^posc de non l^iuelier au banc du- 
dit de I^Magdalf^iuii^ jnsque.s adcj; qu'ils eussent la responec 
desdiles leclres, lesquelles il qui deppose bailla à l'un dcs- 

Idiis d'Authon el de Barbezirrvs, u'f.st iwors à <|ucl, qui se 
charga de les envoyer audit rie La Magdalenne. El, apn*s plu- 
sieurs paroles, il quidcppos)» dist audil d'Aullioii et de Bar- 
^ezièresque s'il leur advenoit de nunpre ledit banr s«ns cause 
01 sans savoir qui avoil tort ou rlroil que ïlz oiiltnt^feroyenl 
plusieurs gi'iitilshuniini's, paran> dudit dr La Magdaleiuu'. et 
s'en pttuiTdil eussuyvre ung graiH mal. Paripioy Icsdits d'Au- 
Lfion elde Binbczii^resluy («omisrL'ni qu'Us ne tonobenticnl 
p<»inl audit banc justpios ad re qu'il fnst rn^neu si lodit de 
I .a MagdidiMUK! avoil lorl ou non. Ne sci't pRs si Indil de La 
Nlagdalenne eut lesdilcs li.M'.tres ne quelle responœ il y fisl, 
mè» scel bien que peu de t^*nip< après il oyi dii-e que Icsdits 
tVAulbnn, de Flarlx^ziiVes, de La Court elaiitrcs avoicnl rompu 

• ledit banc et rnis en pièces. 
Sur le.s xr'ii el xii"im'? articles, dit qu'il a bien ou co- 
^noissance de feu Jacques de La Magdatenne, père dudit pro- 
moleur, et aussi l'eu Jehan de La Ma$;daleiuip,son ayol, les- 
cpiels, d(* tout s<in temps oX c^ignoissance il a veu ti^nir *'l 
Tcpputer gentilshommes de noms et d'armes et vivre noble- 
■nenl sans faire aucune chose ccmlraire A lestai de noblesse. 

i( promoteur, ses père etayeul^esloienl. 



I. Voyei plus bas la déposiUon de Pierre de La Mndeleine. p. 127. 



t06 



Cl encorcs esl lodil promtUeiir, gi-andeiucnl hérité et lieiil pïu- 
sicuiN maisons H fiofs iiobli's en diverses seignpurorips es pays 
dfi Xainlonge ot d'Angnlmols. Dit aussi qu'il a veu les père ol 
onde diidit pnnnoleur oMyr aux arrière bans, servir le roy 
au l'ail de lu guem» comme les autres nobles tlu pays, roes- 
niemenl Pierre de La Ma^dalennc, eit la eonipaignic de feu 
monsii^nr de la Hochf'foiu'aulU Uni pour Uiy que pour ledit 
feu Jacqiins di; Li .Magdalenne, son IW're, lequel seigneur de 
La Horliofoucault, en son vivant, cul la charge, et par plu- 
sieurs Coys, de la conduicle di's nobles des pays et conté 
dWnfrolinois et Perrifîort. Dil nnssi q\ir lesdiLsde La Magda- 
leniie sonl parans "H alliez à plusieurs geuliUhommes du pays, 
comme â la maison de La Brousse, à fostel de Monsoreau, 
de Ponlicux, d'Aiilhon,de Cougoussac, de La et 

autres maisons nobles du pays. El a veu, luy qui deppose, le- 
dit pnnnoleur dt'inourer à la c<»url tiu roy, et illecques et en 
plusieurs autres lieux il aoyel entendu comme monscignenr 
de Hnchecures et sa femme et monseigneur di* Monsoreau 
aparanloienl Ifdil .laeques de La Magdaleime ellappolloienl 
leur cousin. Kl depuis aucun temps i-n ça, il a veu aussi que 
letiit prontoleiu' a eslé esleu pour le roy, nntnisiie, rn Xain- 
longe, et, depuis troys ou quatre ans en ça, officier de mon- 
seigneur le conte, el en Ions lieux l'a veu lousjours vi\Te el 
maintenir runinif geniilhoiunK'. Kl jamès ne sceut par oir 
dire, ne autrenienl. (pie lodil piomoteur el ses prédecjisseurs 
fusseiil aulriîs (pie nobles nn qu'ils feisscnt chose qui déro- 
geasl à gentillesse. Ksi ce qu'il tirppose et plus n'en dist. 

Vénérable el discrète personne messire Jacijuos Ouperein, 
prcstre, cbanoyne de Saiiirt-Yriès' de Mathas el demom-anl 
audit lieu, aagé de einqnaiiti'-dtMix ans ou environ, tesmoing 
produit, reeeu, juré..., dil el deppose par son serment qu'd 
e^t natif de la parroisse de Baixigm-au, près Les Tousche*, 
duquel lieu hiye-stant on bnrs il fui apporté par ses père el 




- 107 - 



iiM'i-)- audit lieu de Mattias où dc|)iiisil a l'ait la plusparldi^ sa 

Ideniouranco et a assez rûgnoissaiire des parties,.. (H n'ap' 
freniï rien, l^s de ï/i Mffdclehw sont nohlc^, virenl noble- 
ment et fi08S('denf heuwuup de terre^^y ftc.J 
llonnorable homme Pienr Gouaull, receveur de monsei- 
gneur de MalhaS; demijuraiit audit lieu do Mathas, aagé de 
cinquante et cinqaus , lesmniugproduil..., dilct di'ppose 

|ïar sou sermcul qu'il est natif des Touschcs de IVrigu»;, et 
toiil son temps y a l'ait sa <'outiuuc]le demourance, et a bien 
B cognoissauce desdils promoteur et Guillaïuue de La Court, et 
«les antres défendeurs n*a point de cognoissauce. Knrjuis sur 
les articles xi"iietxi"nif!l XII "irir ,di(rpiedèssi"injeunoaajïe 
il oui bien cof^noissanee do fotiz .lohan et Jacques de. La Mag(]a- 
B ]enne,ayul et p^*rc dudit promuteur, k-^quels il a toujours veuz 
H vivre noblement l'omuiegtmtilslionnnes. Dit aussi qu'il a tous- 
H joursoydiroel Icuircumnuinf'iin'nl audit lii'u dt"'sTousrlu'stpie 
H lesdit^i de Lt Magdalennesonl yssnz d'une leur maison noble, 
H assise au b*iurg des Touselies de Périgné, et d'auciennelê ont 
I esté leuuz et repputoz nobles ei gentilshommes de noms et 
d'arme-s. Kl il qui depposn de sa cognoissance, a veu leurs 

I armes es vilraulx de l'i^glîse parochialle des Tousches de 
Pêrigné et dit qiu' It'ur escu est d'or avt'('(|ues uugcliierd'ar- 
genl et dessus ce chief porte ung lioupare de sable. Kl dit 
<|uc lesdites armes ont esté afïiciiées audit vitreau di^s long- 
Iflmps qu'il n'est mémoire du coutrairi'. Hit aussi rpie lesdiLs 
(le La MagdaiiMine i-u leur vivans, avoyent plusieurs maisons 
ei fiefs noljles, connue Le Ihenil-Mminault el au lieu d'Arcons 
On In chastellanie d'Aunay, el eu plusieurs autres lieux, les- 
qucLs maisons et (îofsnobirs Irdil promoteur et ses oncles 
tîeneni encor(?s à présertl. Kl dit qu'il a lousjours oy diiv et 
tenir communément en la eliastellanie de Mathas que lesdits 
cle La Magdalenne sont paraus du seigneur de Li Brousse ', 
^t a oy dire plusieurs foiz que si ledit seigneur de l^a 



1. Voyez plus loin la déposilion de Jacques de La Brosse, p. 114, 




— 108 - 

Brousse et les enllans de sa seur esloieot àéMet (pie r-eux 
de La Magrialonnc li^ur siicci''deroicnt, an tant qno Louche la 
seigni'iirie iln Lt Brousse. El a oy dire aus.si qiio Icdil Broil- 
Mirniautt ' i.-sl ubvuiiu {uir partage à ceulx de La Magdalemie 
de la maison de La Brousse. Dit auiisi (|u'ii a liien sceu que 
cculx de La Magdalenne sont paraiis de ceiilx de (Ihencvières, 
seigneurs de La Courrade. Et soj?1 liien que ledit feu Jehan 
de La Magdalenne se disoit et portuil seigneur dudil lieu de 
La Courrade. EC de tout son leinps a u_v diri- eoinnnjnêntent 
que lesdits de La Magdaleinie sont grandement patriniouiés 
el aparaul^s on pays de Xainlonge, et ont tousjours esté rep- 
putés nubles de tel temps ([u'il n'est mémoire du contraire. 
Et il ijui deppube a ven el leu plusienres féages et leclres an- 
ciennes contenant que lesdits de La Magdalenne se disoienlel 
|K)rlnycnt escuyers et valleti, el n'a point sccu (|ue janiès ils 
fei^sent cliow contraire ne dérogeant à noblesse ne digue de 
repréliension. El aulre chose du contenu desdils articles 
n'en :$eet et plus n'en dit. 

Jehan Ochier, dit FranrhcinenI, demourant ts Tousches 
de Pérignê, aagé de f|uatre-vingls aus ou euviniu, lesnioing 
produit..., dit el dep{K»se par son i-ermrn( qu'il est natif des 
Touselies de l'érigné, cn'j tuut son lenip> il a l'ail sa conti- 
nuelle deniourance, et dit qu'il a cogneu ledit promoteur et 
ses père et ayol, assavoir ïcnz Jehan el Jacques de La Magda- 
leiuie, lesquels esloient natifs des Tousches de Périgné, où 
est leur princijial lieu el uiaison noble, h qualie lieux de 
Coignae. El dii que di' tout son temps elcognoissance il les 
a veuz tenir et reppulez genlilshuinmes de noms el d'armes, 
cl que leui-s armes sont alïichées es viirau de l'église de Peri- 
gné, de tel temps qu'il n'est mêmoira du contraire. Ne scet 
les blasonet* mes tousjours les a oy diiv el reppuler esliv les 
armes de ceulx de La Magdalenne. Oullre plusdil que en sou 
jeune aage il fut page dudil teu Jt'han de La Magdalenue et 



I. Voyez note, pièce m, p. ISS. 




— 109 — 

le sorvoil au fait df la gnciro ci lut eu sa compaigiiic fn plu- 
sieurs lieux sur Iiîs Angloys, asçavoir est au si<>j(iî cl piinscs 
de Barbezioux, de La HocJu-chaudrio, (pii fureul assiégez cl 
prius pîir le seigneur de H;u-ljaï;an ', lurs Ijcntf'ii.inl pour le 
roy de France ^ui Itti's regiiuit. F^aivilleuiMiit fui en la coui- 
paignie dudit feu Jehan de La Magdalenne, et le servît de 
page es sièges de Muulagrier et d'Allaniaus, d'Auzillac, de 
Vars, oeruppéi> par les Angloys el en plusi«*uri auties lieux 
faisans guerres i\s Angloys en la eompaignie des antres 
nobles du pays. El est recors qu'il lut prins entre Routfec cl 
Vorlueil * avec plusieui-s nobles du pays par lî*'aiicliatup, 
angloys, qui le nieist à ransson. Et dit que lesdiU de La 
Magdalenne de tout son temps et eognoissiince ont tenu et 
|Kiss»'dé plusieurs maisons el fiels nobles qu'il/, ont vc^u 
noblement sans faire aucune chose contraire de noblesse ne 
digne de repr^hf^nsion. tlullre plus dit que cenix de La Mag- 
dalenne sont parans des seigneurs di* La lÎJDsse etd'Antlion, 
cl (le plusienrs gentilshommes du pays. Kt est i-ceors avoir 
veu plusieuis Ibiz feu messire Jacques de La Bros.s<i, père 
du st'igneur de \m Brosse [|ui est à présent, aller h l'ostel 
dudil feu Jehan de l>a Magdalenne andil lien des Toii.sehes, 
el oyt el enti'ndit (|ui' hnlil scignnir de Li Ihossi? appilloil 
ledit Jehan de L^i Magdalrum; son cousin, et sa lenuno sa 
cousiiiRfCt leur portoit himmnir et révérence comme à leur 
parent, et seinblablemenl audit lieu de La Brosse ledit l'eu 
Ji-han de La Magdalctmcalloif souvant. Et d'un coustn cenIx 
de La .Magdalenne sont yssuz de ceuix dt? CluMUîvimîs i?t de 
ceulx des Roches, seigneurs d'Arcon, et encores tiennent par- 
tir de leurs succession, ainsi qu'il a oy dire et tenir com- 
munénionl. TonliîlToiz dil qu'il stcl bien qun ledit de La 
Jiagdalenne lient Toslel de La tiorrade qui luy est obvetni à 
luse d'iceulx de Chenevières, el la muytié dL* ladit»* siùgneu- 

I . ArnAud Guîlhelm de RurbasAii dit !« chevalier 51ms reproche, mort 
ea U3I. 

t. VcrUnil fut assiégé et brûlâ vers 1 4J4. 



— lin — 

rie d*Airon qui Iny ost ohvenii à oaiise do fi^u Jch«m des 
Hoches, en son vivant seigneur d'Arcoiis. E^l .scel aussi qui* 
ledit de Lit Magdalenne lienl plusieurs fiels nobles en la terre 
d'Auiiay cï îiiJIrurs, et ne sceul janu's par oy dire ne autre- 
ment i)ue on fist aucun doble en la noblesse de Iny el de ses 
prédécesseurs. El antre chose n'en scet et plus n*en diL 

Jehan Guillot, laboureur, denieurani aux Tousches de 
Pi^rign*^, aajî/* de quaire-vings ans ou environ, lesinoinjî pn»- 
duit... (// ne dit ritti tfue les pràcidcnls lénmim Huù'Ht déjà 
dit). 

Nadau Ochier, labouivur, denionranl aux Tousches de 
Pérignéf cl natif dudit lien, aagi'r de soixante el dix-sept ans 
ou environ.... di( et deppos^? par son serment qu'il cogneut 
bien l'enz Jehan et Jac^pies de La Maydalenne, ayol et père 
dudit pronuttiMU'. Aussi dit-il avoir vcu cl cxigneu l'eue dame 
Yllaire de l.henevyèrcs, nit^re dudit fru Jehan de La Magda- 
ietitie. Kt dit qu'il a oy dire el tenir conununément, de 
tout son lemps et co^noissaiU'i\ audit lien îles TouseJie>, que 
lesdils de La Magdalenne el lein-s pnMécessenrs sont dcsdils 
lifiux des Tousches, pri!;s Mathas, à quatre lieux de (Joignac, 
el qu'ils sont genlilshomnies de noms el d'armes, et exlraiz 
de noble el aneiemie lijiiier. Kl ililqnMii ven certaines armes 
6s vitraux de l'église de Péi igné, qut» l'on dil communément 
cslre les armes de cculx de La Magdalenne. Kt dilrfue icclles 

armes sont ésdils vitraux de toute ancienneté (Les Lu 

Madehnne virent tinhlcmcnf et finssèdenl detjmnds héritages). 
Et dit savuir que durans les gnorres (pii ont lîslé au temps 
passé et du lemps que les Angloys occupoycnt la plu:^pa^l du 
pays de Xainloitge, c^mriie ledit feu Jehan de La Magdalenne ■ 
fut prins aupriVs de Verlueil, en la cnmpaignie de plu.sieurs 
autres gentilshunmies du pays qui turent delTais par ung 
appelle Beauchauq> el autres Angloys, qui courroienl le pays 
de Xaintonge et d'Angolmois delà la rivière de Charante. Kl 
dit qu'il est tout commun et notoirt^ audit lieu des Tousches, 
que lesdils de La Magdalenne sont grandenteul patrimoines 



— m — 

el appîiianh's des si'i^neins Kh: L;i Brosse, d'AiiUu;, iïr ctuix 
de l*uiilii'Ux, du seigneur de La Hivièie, pr/'s de hoiiipiern'- 
stir-BouU)iiiie, aussi qu'ils csloic.ul parans do. W-n Jehan des 
Roches, duquel îlz tiennenl emîores partie de sa succession 
avec le seigneur d'h'^i'ojeux, dtKpie! ils sont parans, eoiiune 
il .1 semblablcMienl oy dire. Kl dit qu'il a esté présent par 
plusieui's foys connue inessire l.oys de La Bniusse, seigneur 
d'icejuy lieu et son feu ayol, nommé messire Jac^iuos, appel- 
loient lesdits leuz Jehan el J.icquos de La Magdalcnne leurs 
cousins, puhlicquenienl, et tant audit lien de Perinne que de 
1^1 Brosse, oi'i ils conversoient souvi^nleslTois les ungs avec 
les autres. Et dit que jamés ils no sceu ny oyt dire ne autre- 
ment que on revucast en doubli^ la noblesse desdits de La 
Magdalenne. 

Jehan Gouaull, dit le bastard, laboureur, demouranl en la 
parniisse des Tousclies de Périgné, aagé de soixante-six ans. 
(// répt-le Cl' que ies autres nnt appris). 

Fait le xviii« jiinr de novembre l'an susdit mil iirr nu". 
Jehan Mesnarl, dit Mondin, laboureur, demouiant aux 

Toiiscbes de Péiigné, aagé de cin(|uante ans ou environ 

{Jéèmf observation}. Puis il ajoute : qu'il a veu et sceu comme 
ledit l'eu Jacques de La Magdalenne, Gaidras et Pierre de La 
Miigdaleniie. ses frères, mil lousjnnrs obéy aux anièiv bans, 
servy le roy au fait de ses guerres, comme les autres gentils- 
hommes du pays. Kl est ivcors que ung aiitiv leui' fi-ère, 
nommé Loys, monrut an senice du roy, au voyage de Tar- 
tas \ et aussi que ledit Gaidras fui prins à Chalays par les 
Angloys avec plusieurs autres nobles du pays. 

Jehan Chevalier, laboureur, dcmourant aux Touscbes de 
Péripné, aagé de soixante ans. 

Jehan Dieu, laboureur, deniourant au niènie lieu Même 

observation, mais ii donne un détail nouveait : Dit aussi que 



1. TartBB, duus leii Landes, urrondissemont de SaiQl'Sever, TuL pris 
par Charles Vil tu commeDcement de 1443. 



— 112 — 

Itidil fcii iacquos de l^a Magdalonnû fui iiiarii^ avec lamepCil 
(\o feu fiiorisc'igneur de MoJisoi-eau, dont esl j^u k'dil pro- 
iiiiitf'iir. 

AiiltioYno nnron, laboui-our. iMt'int' déposition). 

J(>han Arnautl, litMih'iifinL el fourrier di- |iiirlic des gt^nî; 
de guerre el archers du roy, no>lre sire, de la charge el 
coîn|Kiignit' de riHjiisieur de Itwhechouar^ el dfiiuiurdnl es 
Tousohes rh^ Pt^rigiiê, aagr de iiiiai-anie ans ou rnviron, les^ 
rnoiiig produit, jun;, ciiquis, oy el exaniim'* de el sur le con- 
teuu è» xi"ii, xr"iii el xii'Miir articles prins à prouver par 
lesdils demandeurs h Vcncx*ï\Uv, «lesdiis défendeurs, dit et 
deppose par son serment (ju'il est nalil' des Tousches de 
Périgiié, el illec a Iniisjours denmuré, !>aiil' qu'il a eslr phi- 
sieurs Toys à la guerre. Kl dit qu'il cognoul bien l'eu Jehan 
do La Miijî(ialenne, ayeul, el Jac^[ue^ dr La Magdalennc, [)ére 
dudil jtroiiioltMir, cl cogiioist Gaidrus et Pierre de La Mag- 
dalenne, ses oncles. El dit que iceulx de La Ma^^dalenrie sont 
geiUilshonunes de noms <•[ d'armes, el pour tels sont lenuz 
el rLq)pulès couHumicmenl audil lieu des Tousches fl envi- 
l'un au pays di' Xaiutouge. et aussi qu'ils ont ung bel hoslel 
nubic el ancien et uug ho.m liff audil lieu des Tousches, â 
cause duquel il qui parle est leur lenaucirr el honime^ si 
font la pliqtarl drs liabiljiis des Tousches. Dit aussi que les- 
dits de La Ma^daleune tii'uneiil plusieurs maisons el fiefs 
nobhfs (>s chastelluiiie^s d'Auuay e! de Mathas, cl aillem*» qui 
sont de ^çranl revenu. Kl dt; tout son Icmps el cj^noissance 
il les a veuz vivri' nobliMnenl, suyvre les giien'es comme tes 
autres nobles du pays. Kl est liien recors avoir veu à la guerre 
le pmmotcur, au voyage de (ïatbalogno. El dit qu'd a oy dire 
es anciens des Tousches que cculx de La Magdalenne es- 
loieul les plus anciens t;enlilsIiommes dudil lieu des Tous- 
ches» el a VL'u leurs armes, il qui parle, de loul son b^mps, 
es vilres île IV'glise dudil lieu de Pi^rigné, el dil qu'ils por- 
tant le champ d'or avec ung chicf d'ai'genl et ung lyonpar 
dessus, mes n'est recors de quelle coulleur. Et dil que lesdils 



— ItS — 



(le Ln Magilalenno sonl pîu'ens ol alièz de la plus pari des 
goiililzliomincs du [lays. 

Véncrablc c\ disci-^to pi^rsonmi m^ssire Pierre Rlanniillon, 
piastre, d^Miioiiranl es Toiisclios (h IV'njîin', a;ig(' de ({iiaiante 

ans tm eiivirutl, lesiiiuiiig pindtiiL , dil 4^1 dttppusr pai' son 

sernit^nl qu'il psI nalildcsdiles Toiisibt's de fVrignr l't co- 
l^iioisl hii^n li^sdil.^ piTimotoiir cl (jiiillaiimc do La Coiirl, oi 
des aiilivs d*'lli^n(l<'iirs n'a point il** lognoissaiiicc. ^// irprfc 
eu partie Cf ffiu' l'on snit tiéjàh lHl aussi avoir oy dirv corn- 
iniiiuiiiUMil. audit lien des Tonselies <|ije lesdilh de La Mag- 
dalenne esloienl païens de feu niessiie Arnaull Vicier, en 
sou vivant chevalier, deninuranl audit lieu dos Tousches de 
Périfîné; et il ipii parle la veu par esiripl en plii^ieni's Icc- 
Ires faisanl mention rpie lesdiLs de La Magdalrnne esloient 
nommés cl appi-lléz vask^z el esciiyets. Et dil que leurs 
armes sont d'ancienneté en l'église des ïousches, tant es vi- 
traux (ju ailleiirs, *-l dil ipte Ir cliaiiip de l'escu de leurs ar- 
mes est dur, uii^,' clnit d'argent, et pardessus unglyon ou lio- 
parl de sable ctnironné, djuilellé el ongle de gueulles '. 

Jean Mac6, laboureur, demuurani î\ Coigiiac, aagé de ^ua- 

i*ante-cim| ans ou environ, tcsmoing produit , dit que de 

sa eognoissanee a Itien veu ung grant vieil banc, qui esloit 
davani la ebapiielle Nostre-Dame, en leglisc de l^oignao, el 
dil itiTil a plusieurs foiz uy dire ft sesdils l'euz père et mère 
que ledit bane esloit de Mailie Kuusejui'ne, elaprt^s ii Bonne 
Rottande, sa fille, niii''re du pên^ dudit piomolenr. Kl dit 
qu'il a veu et sceu,dùs son jeune aage, i|ue([uant ou qucroyl 
on ladiiic église aucune personne, el elle l'usl ondit banc, on 
disoil : «Vous la Irouvere/ on banedeMalhe Fonclii[^r,B du 
lemps qu'elle vivoit, el^ apr^s son décès, i\ [adilc lionne que 
luii appelloit coninuin^meTU daiae Honne. Kl dit i\m ledit 
banc esloit joignant des sépidtures de ceulx de I<a Magda- 
■ lenne el de leurs prédécesseurs. El en icelluy banc a veu jdu- 

H I. Voyex 

^^ ArchU 



I. Voyei les armes blasonnëes dea (rois La Madt^leine, p, ISS, l-ST. 



Archives, xi:vnt. 



- 114 — 

sieui-s tbiâ seoir lesdiles Mallie FuuscIiîit, Bonne Rollande 
et aulros femme de Tostel de La Magdalenne. 

Noble et puissant seigneur mcs^ire Jaiujuts de Lu Brosse, 
chevalier, seigneur dudil lieu ', aagé de qiiaranLt:^ ans ou envi- 
ron, lesmoiiig {imdniL.., dil et de|t[Hi>t! jmr âon âermenl i]u'it 
est natif de son cliaslel de La Br*osse, où illciujues a fait st 
continuelle deniouranee, et a Itïen cognois^^ance des fiarlies. 
Knquis sur les arlicle:> dil qu'il eï^t lout nuloia* au pais que 
ledil prrMuuleiir et se^ |>i-i''déc<*sseurï) purlant te niuii de La 
Magdalcnne sont genlilsliomme.s <)e noms et d^anne^, des 
|jlus anciens geulilshuiiiiiies du pays, cl dit qu'ils sout pareus 
de luy (pli dep|H>se. Kl a ov dii*e mainleffoiâ à feu Jehannol 
de La Biïksso, l>aslard de sa maison, qui esloil d'âge de quatre- 
vingt-dix ans et plus, au temps de son décès, que ung appelle 
messire Helies de La Brosse, chevalier, seigneur en partie de 
la seigneurie de La Brosse, maria une sienne niepoe avec- 
ques ung de ceulx de I^ Miigdaleue, et luy dotma en mariage 
loul ce qu'icelluy chevalier lenoil eu la vicoiité d'Aunay, doul 
lesdils de La Magdalene joyssenl encores h présent et en font 
hommage à lui qui deppose,et de partie audit viconle d'Aunay. 
Dit aussi avoir oy dire audit feu Jehaunol de L;» Brosse que 
si lui qui deppose inoiiroit sans iioirs plus proches, que ceulx 
de La Ma^ilalene seraient ses lieriliers en la seigneurie de 
La Brosse. El dil avoir oy dire audit Jt'liarmol que feu Jehan 
de La Magdaleune, ayol dndit promoteur, avoit esté norry en 
la maison de La Brosse aveoques messire Jacques de La 
Brosse*, ayol dudil qui deppose, seigneur dudil lieu, et que 
ledit messire Jacj]ues le lenoil et appelloil son cousin et pa- 
rent. Pareillement a fait le père de luy qui deppose, ainsi 
qu'il a oy dire audit Jehannot, car il qui deppose n'eut point 
cognoissance de soiidil pèiv, qui décéda au voyage de Pon- 



I. La Hrouue, canton de Matbi. 
3, Cf. Arehioes, ixri, p. 371. 



ni 



I 



loizp ', auquel voyjigo luig appelle Loys do La Mngdalene 
raccoriipiignoitf et estoit de sa maison. Dit plus que dès 
isa cogiiiiissanco il a vou en régliso do HIanzac» ot à la clia- 
peljt' do La Brosse, qui est onr:ontie icelle éj^lise, roilaiiies 
armes, poinclos dancieiinet^, iesquollee^ armes il a <>y dire el 
tenir comiiiunérneiil atidil lieu de Blanxiic que s'estuienl les 
armes deceiilx dp La Ma^dalene, el n'esl ret^ors si elles sont 
scmblahles ix eciilx qu'ils pnrlaiil à prissent Dit aussi que 
lesdils de biMygdalciie son( parons dos soi^'neins d'AnUion* 
el des Tousolios, iiiiisi qu'il a oy dire iiudit seigneur d'Aullion. 
Dit aussi que coulx de I^a M.ijî<lalenc ostoieul pan-ns de feu 
Jehan dos Roches ^, soigneur' d'Arouns, auquel ils ont suceôdi5 
en parlio avec le seigneur d'KsiM)you.\, et dil quu lesdils di' 
La Magdalenp liiy i'oiil roiniiiaijo île la seigneurie d'Arouns el 
du Fraigne. Dit nussi que lesdils de La Magdaleno sont bien 
Iieritéz oi grandeitioni patrtinuinés c*s pays de Xalnctungc ot 
d'Anjt<d'"<0'S' '*( M'^*'' anjnui dtiy, les fiefs nobles qu'ils lienaiU, 
lanl «le ça que do lu \ii rivji'rc do Charanto, povonl Viilloir six 
cens livres el plus do revenu. Kl dit qui> d*; sa oMgnoissance 
les a veuz vivre noblement, suyvre les armes et ubéyr aux 
arrière bans du roy, <u)mme les autres genliishomines du 
pays, el en plusieurs voyagtts el enlieprinsos. Kl onuques ne 
oyl faire double de leur noblesse. El dil aussi qu'il est bien 
commun, au pays, qiio la mère dudit promoteur estoit pioche 



1. Lp Bièf^e de Pontoise eut li<'ii en l-Hl. l.e l'J septembre, la ville fut 
emporlt^c dans un terrible atisaul. 

2. Pour le» irAuthuji, voir f..i Saintontfp i>l »es fnmiff''« îllitslres, par 
Allaio, réimprioM^ et annutt> par M. L. Auiliat. p. 130, cl Ueaucbcl-Pil* 
leau, Dictionnaire thit familleg du Poitou, i, p. 186. 

3. Guyol des Rui'lies tnuurut sdii« enfants, el laissa pour hériUer feu 
Jpan des Ruclies, fton frèrR, qui mourut »Bns eurants l&i&eant pour tit'rl- 
liers Jacfpies de La Madeleine cl ros fn^rcs enfants de .\vnn. Ledit Jac- 
ques de La Madeleine mourul, laissant pour liéiitier autre Jacque», ftoii 
IIIk ain^, lequel eéda lesdites choses prétendues au procès k Gardras de 
t*B Madeleine, son oncle putcniel, en partage. Ledit Ganlms muiirut el 
laissa pour héritier son lils Cbrisluphe.lMs9.de Bcaumonl. Pn-uvei, 
fut. 17. Btbiiotbèque de Saintes). 




— 116 — 

parenUî dfi fpii mftssirr Johiui do Jambos, sf'ignciir de Mctri- 
soreau. El dit que jamais il ne sceut [>ur oyr dire, ne nulre- 
ineiil que ceulx de La Magdalene l'eissent chose conlraii*e A 
l'eslat de noIiU^sse ne tligne de reprehension. C'est ce ipi'il 
depposo el plus n'en dit. 

Noble hoiimie Jehan de Thoirac, escuier, seigneur d'Ks- 
béons, demoiirant au lieu diî ï^ulay, aagé dn soixanh^-deux 

ans ou environ, lesmoing produit , dil el rli'ppuse par <on 

serment cpi'il est iiaiif de Sainet-Jehan d'Aiii^elv, <A ild'c el an 
lieu de Louiay il a lai L sa eoiilinuetledeinonranee, el a bien 
cognoissance dudit promoleur» mes des defTendeurs n'a poinl 
cogncissance. Dit qu'il cognent bien feu Jehan de La Magda- 
iene, ayol,el Jacques de La Mai^dalene, père dudit promolem-. 
Aussi dil qu'il a eognoissance de (iaidras el Pierre de La 
Magdalene, oncles dudil pronioleur. Kl dil tjue, de toul son 
temps el uojinoissance, il a oy dire et tenir notoiretnenl que 
ledit protnoteur et ses prédécesseurs portani le nom de La 
Magdait'MiL' sont geiitilshoiiuncs de noms el d'armes, el exiraiz 
lie nidde lignée et ancienne, et ijn'ils l'sloifnl d'ancienm-lé 
des Tousches de Périgné, ot'i ledil promuleur el ses oncles 
ont ung [)el liostol nuble el plusieurs fiels, tant on la paroisse 
des Toiisehes que ïdllieiirs es cfiasleltanies d'Annav el de 
Malhns, et (jifils sont graneieitieni palrimoinés en liel's nobles 
lant par de(;a que delà la riviènî de Cliaranle; aussi qu'ils 
sonl parans du seigneur de La Brosse et autres nobles du 
pays, ainsi qu'il a oy dii-e rnnininnémen( audit |»ays tle Xain- 
longe, el l'a aussi oy dire audit de Laltnissi-. qoi oncores les 
advolie ses parens. Dit aussi que la mère dudit promoteur est 
(ille ' de leue Beaulrix de Jambes, seur germaync de feu 
messire Jehan de Jambes, en son vivant seigneur de Monso- 
reau, el pareonséquent que ledit promoteur osl proche parans 
du seigneur qui h prêsenl esl de Munsorean. et de la l'ennne 



1. Voyez la transaction du H scplerabiv liSO. Pièce sxir. 



— 117 — 



de monsieur He KaMuius, sétioschal de PoicUm ', qui psI 
scui- duilil. soignoiir di- Monsoreau, qui ost des ChaboU et 
de lu maison d'Ar^ciiUin cl do La Grève. Rt dil plus r|i]'il r 
veu liîsilils de La Majjdalenni' vivre el converser ciinimt' ^o.n- 

Itilslioniint^s, ol obéyr es arrière bans à servir U' ro} au fait 
do la guerre, incsmemcnl lesdils père el uncle dudit promo- 
teur. Kl a sceu que ledit Vunro. de La Magdali;ne servoit pour 
tous le roy au l'^il de la fîueire. Kl a oy dire et tenir conunu- 

Iiiément que ledit l'eu Jehan thi La Magdalernie avoilesté en 
son vivant ung |,'ranl lionune de guerre el bon homme d'ar- 
ini.*!!:. El oncques ne vit ny ne sceul que iesdits de Li Magda- 
lenne reissenl chose eotitraiie à noblesse ne digne de leprê- 
bi'n^ioi). Oit aussi qnc h'sdits de La Mapdnienn ont armes 
daiicienuelé ainsi qu'il a oy dire, el luy (pu di^ipose It^s a 
venes puys aueun li'Tn(ts en ^à, en l'hostel dudil de La Magda- 
lenc, el dil qu'ils [lorlenl le champ de leur escn d'or avec un 

■ chiiïl' d'arpent où il y a uni( lioupar, eonronni^ et danlejlé du 
giii'ulles, A sun advis ne antre cliust* ne scel du contenu es dits 
articles. 
H Ji^lian Chauvin, deniourant à Mallwi>, procinenr d^r la sei- 
j»iK»urie de Thoi-s, aagé de cinquante-trois ans ou environ, 

■ tcsiiioing produit... (/^l'y/^wZ/w/i lrr\s courte et insifjitifî(m!e). 
l'ierre tlhauvin, sergent du roy nu^lte sire en la sénes- 
uhauuéc de Xainclongt?, deniourant à .Alalhas, natif dudil 
lieu, uagé de quarante ans, ou environ, tesmoing produit... 
fMénie of'servutioîij- 

Woble Thomas Chaslaiguer-, eseniei, seigneur d'Auges et 



I 



I. l*hilippc de Comm'mes. sinWial de Poiloii, sejffncurd'Arprcnlon cl 
Tu I mon t , i^|K>ii«a Hélriic île Cliamh''s, ou .Innilics. fîMp fie .le.in II ot ào 
-Icrniuc *\v < ibiiboL. Je u'iit Irouvô Bi^atrix de r.htinihcs ni <hiiis l.acheiinye 
Kii iluti» lp Dtclionnairr^ fit* MM, Hraiirliel-I'ideaii. 

(-(. iiutl--ltn tle» .\rrlttrrn, iir. p. .'(.(2 ; Arc/tiren, l. xiv, p. 3Î3 el sui- 
'% ailles. Voyei plu» luiri Ih drpositîon «le Thomas Cha^loigner, in ftnf, 
p. I:!0. 

t. U a'est rnllacbé k iiicun« branche de In ramille ChasLeigDtcr. Cf. 
I^uckel-Filleiu, toco cilsto, ii. gi. iH. Il est cilc dans un traite du 



- IIR — 



<lii PIrssis, dcinourniit audit lieu d'Auges, itngê de cinquantc- 
uug ans ou environ, lesmoing prodnil. .. Sur les xiiii, iiii'Mx 
et xve articles dil cl deppose par son serment qu'il est natif 
dudil liiîu d'Auges et a bien oognoissaiire des parties. Paml- 
leineul dil qu'il eut bien cognoissauce de leu Thibault Dupont, 
son ayol maternel, et Matlie Fouchîer, sa dernière femme. Kl 
dit que luy estant en l'eage di? sept ans ou environ, ledit Thi- 
bault Dupont, qui pour lors demoui-oyl à Fostel de La Mag- 
daleiie, eu la ville âv Coignae, avec ladite Malhe Fouchier, sa 
iVnime, envoya quérii' luy qui deppose audit lieu d'Auges et 
le tinct et alimenta avec luy à sa maison cinq ou six ans, 
(luranl lequel tenqis il eut bien cogiioissaiice de ladite Mathe 
Fnuchier, qui Psloit itnmlt hoiii'Ste dauiuiselle et aneienne, cl 
de grand dévoeion, et laquelle donna des ornemens tl'aultiers, 
Eesrpiels idie feil l'aire d'une sienne robbe de damas blanc, à la 
chappelle de Nostre-Oamr, audit lieu de (!Inignac. Kl dit tiue 
liiditf damoiselle communément se sétiil en nng grant banc 
vieil, de sept ou huit piéz de lung, ipii esloil devant ladicte 
chappelle de NosLro-nanir, les si^pultures des pnVlécessenrs 
de ladite feue Malhe Fouchier entre deux. Et dit que lors il 
oyl dire comnmnêm^-iil tant à ladite Fouchier que à autres, 
et au>si ;'i la mère de lui ipii dr'ppû?.!^ (pic Indil liane esloit et 
npparleitoit ;'i hidite Fuuehière, cl tiel esloil nonmic et appelle 
conmimienient audit lieu de Coiguac. Eldilqiic, quattl ladite 
damoiselle alloit A ladite i^gltse de 0>ignac, elle se mecl^il 
conmnmément et le plus souvani audit banc, et avecques elle 
feue Runne Hollande, salille, ayolle [Kileiiielle dudit pmmo- 
teur. Et dit qm'. qwiui il advenoit que les damoiselles de 
l'ouslel de Iài Court, et de l'ostel de cculx de La Magdak-ne 
s'estoienl assises b^s premières au(lit bHnc, et que tadicte 
Fouchier survenoil poursoy y nieelrc, que elles laissoienl le 
plus haull lieu et lionnorablc dudiî banc à ladite Fouchier. Ne 




4 mars (4t>8, p»Hsé entre divrr* membrc'S dp la famitle de I^estanfr. tin 
sujfl de l'IiiSicI des Brousses, en Saiiilontjp, 'jiii étnit tenu noblciucnl 
dudit ThnmaH. (Archives de la Cliarcntc, E.^ .^67). 



— 119 - 

scel pas si scj^toil pour rnnnciir do ce que ladite Foiichicr 
estai la plus aiicieime ou autrcmonU El dil avoir veu Ifîs 
choses susdili:'s plusieurs foys on lemps dessus dit. El est 
rpcors qu'il a quaranin ans ou (environ, quo. l'^dit \m Thibault 
Dupont, luy piTsenI, j'utoulcnv (*t cnscpuUui'é davant ledit 
banc et ladite cliappellr?. Dit plus que nu voyage de La Guer- 
che» qui fut il peut avoir cinq ou six ans ou envii-on, il de- 
manda à messin' Jehan Fouilu'er, chevalier, seigneur des 
Herbiers on l'oiclou. si ladite (eue Mallie estoit yssue de sa 
maison, lequel luy dist que ov, el qu'il en e^sloil bien assa- 
vanté, et f[UçlJc esloil de leur nom et de leurs anncs. Et dit 
qu'il a oy din* à (iuillerneele Dupont, sa ni*^re, que ladite 
Kouchier avoïL éip uiariée avec deux luariz, paravant ledit 
Thiltaull, desquels l'un esloit ca[)piLaiiit" de Mortâigne sur 
Gironde, et estoieut gens notables. Et pour ce croyt luy qui 
jKirle que ladicle Kouchier esloil hien lyouv avoir ung bauc 
en lailiele rglise de Cnignnc, niés si elle (\i autres femmes de 
sa maison en onL eu [irééuiinam-es sur les autres damoîsclles 
de ladicte ville de lioigiiac. autres que celles dont dessus a 
parlé, dit qu'il n'en a m*^moire. 

Sur les iri^i, et un, xi"ii, xr'iii et xn"ini*î articles dil qu'il 
est rorîunune reniMuniêc au pays de Xaiulunge et d'Angol- 
moys que ledit promoteur est gentil hiunme de nom et d^ar- 
mes, et exlraicl de noble et ancienne liguée, gratidtïiuent 
patrimoine es dicts pays de Xaintonge et Angolmoys et en 
Poielftu, esquels ilz tiennent plusieurs hoslels et fiels nobles 
de grani valleur et revenu. El dit que luy et ses oncles tien- 
nent aujourduy en fiefs nobles quatre cens livres de rente et 
plus. El a oy dire à sa mère et autres gens de bien du pays 
que ledict promoteur et ses prédécesseurs sont parens du 
seigneur tie Li Brosse, et que si ledit seigneur de La Brosso 
et madame île Sissac, sa srrur, décédnieut sans hoirs procrées 
de leurs e^rps, lesdiLs de La Magdalene seroicnl leurs héri- 
tiers en la seigneurie de La Brosse, etque le Brueil-Marmaut 
et autres terres qu'ils ont illec environs, sont ohvemies à eutx 




A 



— ÏM — 

)Kii' {lai'la^i' de la tnnisoii de La Biusse. Kl dit luy qui âop- 
pose que d« loul son temps cl cognoissanco, il a v«u eï wt-u 
t'oiimie Icsdils di? l>a MiigdidciK- uni snyvy li's arnifs cl servjr 
11' i-oy an lai l do In gnrm', i^oninie lt^sauln>s g<M)tilsliMnHiie<î 
du pays. El dit qu'il eul bic>n luignuissanco de feu Loys de 
\m MagdaliMif, nncli* dudiil pmrnoli^mvpii tnonrni au service 
du roy, an voya^r de Tarla^. IHl unllrc que l<.>dicl l'on Jehan 
de ha Ma^datrnne e^toit. ù can^e de sa nuMe, yssn de cenix 
de ('Jii'nevi^ri*N, el qu'il esloil seijînour, h c^use de sa ini*rc, 
de la seigneunc de 1^ r^iiurrade en pariie. el en joj'sseMl 
iMicnn\s il pn^<enl ledirl piïnnoti'ut' el ses oncles. Dit aussi 
(pie Indicl It'H Jehan de Un Magiialene esloil paivnl de ceulx 
dt's Htiche>, seiyneui> d'Arcoiis, el que Icdicl pèa* dudicl 
pminolour cl stw frèiiïs ont sueo^dé, par inoieli^, en hi sue- 
cession dudiet des Uoclies, avee le scigueui* d'Ëscoyoux. 
Onhre dil ipn' lesdicK de La Magdalene sont prens el allié» 
(le phisionr> aidlres ^enlilïlioinuie.< du pajij, et scel bien (|ue 
la Mil Ti! dndii-L pnunoleur, de laqueUe ne avxii le nom» i*»t 
Hlle de ta seur nalnrelje el légitiuie de l'eu Miessii*c Jehan 
de JandH's, imi son vivanl M'ij^ntnn- ili' Mimlxiivau, el |vn* vc 
pmehe pati'iil du sfi^furur de MiiiilMirriiu qui l'sl à pi'é:>ent 
el de niadaine de Uitslnies, sa seur. Kl au ii'^:ti'ii desdicls de 
l.a l^turl, dil qu'il a oy diiv rouiniunèinent, audit lieu de 
Coignae el ailleurs, qno feu Herirand de La (^url, |>^i'e dcs- 
dils lie La riiurl. dilli-iidiMus. csdiieiil du pays de Berlaijîue, 
ne secl s'il rsluil ^^euliifiuinnie nu non. Bien l'a veu viviv 
comme genlilhonnne el ne snM point ipie lesdils dctTendcurs 
ayenl aueiuis hérilaim-s nohli's h wuise de leur péi*e, bien en 
avoir à eaiise dr Inir nièie, Tiirs miti pas de moytii^laul que 
ceulx de La Magdali'ne, lesquels jI a loujouis veu vivre noble- 
ment, ftonnorabliwiicnt vl ^r.i\HU'îwi]\ el tenir granl maison, 
rivaller grans seigneins ri aultivs luitahles gens, etjanii^s ne 
seul par oyr dire, ne anllnrin-nl, ipi'ils feissent ehtwe eon- 
traire à l'esUil de noblesse. C'est ce qu'il deppose el plus 
n'eu dil. 



Aymar Bnjuarl, issciiior, soigiuMir di^ SoiuiL»villL», dernuu- 
tiil h îioMiievilIt.', cliastt'lh.'iiit' de Moiiti^îiiiu-, aagé de citi- 
qiianli' ans 011 i-nvirnn, tt^snmiiif^ |H(nii]il, rirf'u...dil ot di'|i- 
jposi' par sou s^Minnit qu'il est nalildii lii.'u dtî Soiiiicvillo, 
OÙ la |ilii8parl Ul* sou Ic^iips il a liiiL sa coiilimiclle dr<iii<ju- 
raiice. Kl dit que luy fsLaiit i^n l'ivi^ie de huit ou dix uns il 
fdi'uioura rt h** tint ni ciîsIc ville tli' (lui^ri^fic pom- ;i][,'i à l'es- 
|colli? ot y lut tenu iviviroii tioys ans, diiiaiiiL Il'i|ul'1 t<Mi)|is il 
{0ut CMguoi.ssanci; de I'i'ik» Mallie Konrliiri., |ii/;4ynlli' dudit 
mmoU^ur, El dit ijuc, i|iia]i«l elle atloil â I é^lisi^ de Sainot- 
légicr de Coignac, ellp nom ertoit eu uii^ grant hnuv vii'il, qui 
>loil (lavant la t'Iiappelle i\(js(r*'-ï);ini(:\el tippuispareilleiiietit 
IIl^ reuiuieï> du l'ush'l diidil piduiuleur' ^(t y surit niides, ainsi 
nu'il qui ilrppose ^ouveiilas l'oy^ a veu, qiiaud il venoil audit 
lieu de Coignac, mH ne ^icel pa:> à qui nppartcnoiL ledit 
l»auc. fUt suite nr pthniU' uncun iiUérét. C'est ht ràpêlit'wu 
me vhitst's flt'j'à rimjt fni^ drehtrèesh 

Nohle honiinr Joliyn Orne, escuïei, demotirant ^ La Con- 
ilde, chasIellainV de Jatuaoct iialil' d'ieelliiy lieu, aagé tle 
;inqiiaute ans ou eiivifon, lesuioinj; produit... dit et deppose 
ipar son s^^rruetit qu'il tur^noi^l liiru h-s pailii'> d eut liien 
IC();giiuissaui:e de l'eue Mallie Fouseluer, eL vit autrelîoys, peul 
«voir quaiiuile ans, que ladiele Matlie Kouchier, (|uant elle 
yioil i\ l'église de Coignac, se inccloil en ung vieil banc, qui 
iest davanl la rhappclle NoMi'e-narue. Kl ainsi qu'il est allé 
w\ veiui deppuis en la ville de Coignae, il a veu coiiiuie la 
mère fil ayolle palernelle dudiil promoteur i^e .sont assise.s on 
dit banc, qiuinl elles esl(ùerfl à ladite église, mes ne scel à 
l'ipji apparteuoil ledit hauc. Kl au surplus dit «jiie ledit jtro- 
Iiiolenr el ses père et ayoïd, de.squels il a bien rogiioissanee, 
loul l'Sté, et est eiieores le promoteur, repputêz uoloiremeul 
(genlilshotmues de noms H d'armes, el de bonne el ancienne 
lignine, cl qu'ils sonl pnrens à<^ monsieur de Li Brosse. Kl il 
qui parle le se^l parée qu'il a servy airlrefToiz fen .laeques de 
La Brosse, en son vivant, seigneur dudit lieu dn La Brasse, 



- lîî — 

H pc>rr d'irrlliiy qui en csl à présent seigneur, M demonra 
avrH:<]ue> tuy l'i^sparo dr quatre nns ou environ, drirnns lequel 
tanips il vit, oyl et entendit comme ledit Jacques de La Brosse 
appeikiil Jehan de 1^ Mapdjilène son cnusin, et le honoroil 
comme son parent. IttI aussi que lesdilsde La Magdalen»' 
sont parens de cculx de Chennevwres» ont d'autre parentt! 
ou alliance, ne sauroil depposer parce qu*il n'a pas eonli- 
nuellement demouré au pays. El dil f\w le pinnioli'ur et ses 
ourles sont grandement heriléz et |)alrimoinils i^s pays de 
Xainlonge, d'AugoImoisetdc Poiclou, et aveu elsceû comme 
oulx el leur Jacques et Jehan de La Ma^dalène, père et ayol 
dudit pmmoteur, ont vesqu noblement» grandement et hono- 
l'ablement, sans ce que jamès il sceusl qu'im feisl aucune 
dohle en leur noblesse el qu'il feisl chose digne de reprehen- 
lion. Rt plus n'en dil. 

Noble homme Jehan Chesne,esouier, seigneur du Cluseau', 
et deuiuui-ant inidil lieu, aagé de cinquante el ung ans ou 
environ, tesmoinj: prwlnil... Dil qu'il es! natil du lieu de Ko- 
meforl en la ehasiellenie «le Mathas, et a cognoissances d^s 
parties, et dil que les p<^re el ayol el oncles dudit promoteur 
desquels il a bien eu cognoissance ont (ousjoiu*s eslt} diu» el 
reppuli^ par la commune iviionmif^e du pays gentilshom- 
mes de noms et d'armes, extraiz de noble el ancienne lignée, 
et parens (habiles ?) à succéder îi Monsieur de La Brosse el à 
mademoiîielle de Sissac, sa sœur, s'ils décédoyent sans hoirs. 
(Déposition Irh ronrte stt7\s oufrt' intérêt). 

Noble honmie Jouachim Tirant, esciiii'r, seigneur de Mas- 
sac i, demouranl audit lieu de Massac, aagé de quarante el 
cinq ans ou environ, lesmoing produit... depposo par son 
serment qu'il est natif dudit lien de Massac on il a la plus- 
part de son temps fait sa continuelle demounmce, el a bien 

1. i^aiichet-Killeau, loeo citait», ne mentionnf pn» Jean Clif'Dft. sur ta 
famille duquel il ne ruuniit, d'ailleurs, que lri*s peu de rciiseipiicmeiils. 

2. D'une famille hourffeoise, originaire de Itoauvals-sur-MalltB, anoblie 
au XV" siècle. Cf. Anhivf9, xxiv. p. 48. 



eu cognuissaiic^ de feuz Jetiiuit*! Jac^^ucs de La Magdalene, 
ayol el p^re dudil promnteur, Pl cognoist aussi fiaitiras el 
Pierre de L:i Magdalonc, ses oncles, et dit qu'il esl tout 
coinmiiii au pays de Xaiiitoiigi' ol d'AngoIrnoys que lesdils 
de La MaiidalynesonlgeiUilshomnies..., ^'t^.. 

Jehan Portier, i*î4cuyer, seigneur de tiuadeirionlins, rleniou- 
rant audit lieu de riuademonlins, aagé de soixante ans ou 
environ, lesnioiiip produit... dipposo par son serment qu'il 
est natif de la villr- de Cuignac, et illcr et euviroii a l'ait 
ia pluspart de sa demourance winlinnelle, el a bit^n eognois- 
.sancc dos parties. El, surlt^ xiiic dcsdits articles dit tjue dt^s 
î^oii jeune eage il eut bien cognoissance de feue Matlie Fou- 
ohiôre qui, nneuneslbys, quant ellealluil à IV'j;liM' de Sainrl- 
LiO^ier de Coiguar, se uiecloit en ung grant vieil banc qui 
cîsloil davnni la chappelle No^tre-Dame. auquel bane, sem- 
fclableinent et plus sauvant, les feinnies de l'dsleldi' eeulx de 
I^ Court se uieeloienl et lenoient le liaull lieu dudit bane sur 
la<]il<* Foueliièr»! et autres femmes que ^e y meelojerU. Et dit 
<\uc le plus sauvant ladite Kourbii'Te se mecloiL en ung petit 
l>aiic qui estoit davani ta eliap|i<'lle SaincMieoi-ge, qui esi 
1 Toinpup pieea. Kl |^>nr ee ipie icellny dit petit haiie faisoil 
«nnny A lailitfM'glisr im^^ tnligieiix dn prieun^, nommé mos- 
^i^c Jtoulin, priiict ledit banc: ut le gL'ata on |)uys dudil 
pneuré, ainsi qu'il oyl dire au curé dudit lieu de Cdignac, 
«iamiier Irespassé. Et ne scel h qui apportenoit ledit grant 
bane. Et dit que les unnvHîf's es|>ou.ses et conimèrp.s, rommu- 
nèmeiil, se séoicnt ondit grant banc. Et sur les xi"ii, xi"ui, 
xirMiii« articles dit fju'ii a i(>usjoui*s oy dire cornunuiémenl 
audit lieu de C(»ignac que ledit promoteur, ses père et oncle 
sont nobles gens el de noble condition et les a lousjours 
veux vivix* eonnne g+'ns nobles cl qu'ils sont grandement pa- 
trimoines, et ont tenu et (it*nnent giant maison, el n'a point 
soeu qu'ils feissent chose contraire à noblesse nechosedigne 
de répnéhension. Et autre chose ne scclet plus n'en dit. 
Noble homme Henry Joussein, escuyer, seigneur de Saiiict- 



— \'2\ — 

Maiiiii, el drmounmt ;iu<lil lieu de SaMicl-MHiiii), aagô de 
cin(|tiiinl»-titiit mis i>ri eiivit-on. leNMUiiii^ produil... dit ci 
dcpposo p»i' son sfriiiiMil (pi'il ost nalifdiidiL liou dt> Saiiict- 
Maftiri, cl illt'c cl an lioii d»! Ooigrcu- a l'ail la plus part de sa 
(îonliiiiiclledcmoiiraiici'.el h bien roginiissanoe des partit^... 
Oit que dès son jeune aago il vil ung grani vinl liano qui es- 
tait h riMidinil d(» la chnppi'lle de Nnsliv-I*ame. onqtiel se 
sf^oinnl Miillit' rAtiir.hicr et la fiMuirn^ de l'»'u B«_Mlraiid de l^a 
*k)url, iioniinéL' U.islingties et au(rc:< l'erniue^ île la villt> d«; 
Coignar., mes ne scelà qui apparlcnoit Ifdil iMirir, ne (pii avoit 
l'onncur et prorogative d'icelluy... {Les l/t Mailfh'inr sont 
twl'lrs riviwt itohlviitcul ; IjmÙs df tjt Mfulrfrinp rxf mort an 
vnyinjr tlv T^rOis.ih ,sonf pitrnits df mf.^.^iri* lytnùt de Lti 
Itrossi; dt's scifftn'urs df Mrmlitf/H', d'Aitf/fs et Lit CorradrJ. El 
RU regard de l'esliil do i-eidx de La Court, dont l'ail uienlion 
le xi*'ini" article, dji ipi'il eul bien cognoissance de feu Ber- 
trand de L:i f]inii(, pr-re desdils (iiiill.iiHne et Jeban d<* Ka 
(^iirlJ^Mpirl viïiiti ri runviTsriit coimnegenlilbonime, elcsloil 
tcnn et reppiilf^ honmi»* de bien, mes ne scel s'il estoil noble 
on non pour ec qu'il esloil de ltrel;ngne, ainsi qn'nn diimit. Kl 
dil «]iul p*'nl nvifir traiiln ans on environ, qu'il vit.*! l'oslel du- 
dil Iti-rlrand île La Lmirl ntijj rioiiuné Olivier, qui se disoil 
e,ou.vin dndit lii-rirand, leipul Olivier, depuis, se maria à 
Cliam(\iners avec<pies une lllle de bas estai d'un liostellier on 
d'un laboureur, ne scet lequel. Kl autre cbose ne scel du con- 
U'ini c'sdils arlieles, el plus n'en dil. 

Noblf hoimne François GasUieil' .eseuier,seigneur de Sainet- 
Tmjau, denionranl audit Sainei-Trojan, aagt^ de quarante-six 
ans ou environ, lesnming produit... dit que de son jeune ca^ 
il vit nng granI vieilh bane, qui esloil d;iv;tnl la ebapelle 
Nostre-Oanie, en iL-glisc de lîoignac, (iiKinel il vil plusieurs 
foys seuir Irne M;ilhe Knuebièn^hizayolle diidil pnjuioleurel 
plusieurs aulres, mes ne scel à qui apparlenoil ledit hauc, 



I. Vojrez ci-deasua, p. *0. 



I 
I 



- 125 — 

ne qui oblcnoiL le phi.s liaull Won en Mliiy Imnc, do ladite 
Foucliière ou de la IV'iimit' dmlil l'un UtTlrand de La Cuurl, 
qui se y st'oil hien soiivenl. IHt rpio lif.'ppiiis il a bien sceii 
qui' ladili^ Mallii' FoiicIiiriL' lui tnlom'i' iMilii' lailifr rliap- 
pellf fl li'dil ham.^ à l'endioil. (i<^ l'aiillicr d'iceik' Lliafqicllc, 
cl dit avoir oy dire à l'eu frriv Jacques Chauvot, s<tn oncle, 
ijue les prédéfesseurs de ladite Konchière avaient douué au- 
l'iine renie pour avoir Icni's si'*|iullni'<'sdavai>l li-drl aii!lii'r,el 
dit qu'il a oy dire à sa ntère et plusieur> autres do (<Qignai.(tuc 
iadile feue Matlie Fouchiei' esloil danioiselle de bien et de 
honneur, et esloil bien Writée. Kl au regard de la noblesse de 
«^eulx de La Magdalene dit qu'il esteoiniiiune iiniomniée au- 
ciil lieu de C-oi^înac et environs qu'ils sont geniilzhoninies de 
nom el d'aunes... {Us uni servi à fa t/turrr, Us snni pitren(s 
^lu seigneur lie Lit lîrossr et amsi thi La îîtamie, à mttse de 
sa femwe). Et au regard desdiLs de La Court dit que feu 
fif^iirand de La (^)url, leur père, fui marié avo «[ues mie nom- 
mée Jehanne d'Astinj^ues, Jille d'un uppellé Bardot d'Astin- 
£UOs, que l'on disoil eslre Angloys '. El ne .sccl .si lesdits Ber- 
Irand de La Court el d'Astingues esloieiU genlilshommes ou 
«on, eonibien qu'ils vivoieni noijiernenletde l'ériNrge de leurs 
fenuues. Kl a oy dire, Iny qui deppose, que ledit Tm Ber- 
trand de I^a Court estent du pays de Bretaigne, ne seel de 
quel lieu, cl n'a pas sceu que lendits de La Court, dciren- 
deurs ayant aucuns lieriUiges â eanse de leur père, bien en 
ont aucuns iM-rilages à ciui>e de Jelianne d'Astin^iies, leur 
mèiv, qui furenl antrelloysàeentx du Cliasterni Ftys. Kl dit que 
lesdiU de I^i Magdalene ont esté lonsjours niieulx patri- 
moines el tenu ineillieuîv maison que Icsdils de La Court, 
qui ont vendu le mynage * de Coiguac et autres choses. Kl dit 

1. Cf. la ili!-poftilion <W Jean l''aiir(>, p. Kl. 

2. Vo^'L'ï, dans Bulletin Je /a soviets iirc{Ui>li>'jitfue vl histor'cjue r/e /a 
^'hjtrente, le* liocmnL'ats publiés par M. St-nemnud. 

En Uït9, QerU-tinti de Lo Cour el so feinoie vi.>ndciil uu coinle d'Angou- 




— 126 — 

i\tw Icilit Rcrlf-nnil de ÏJi Court el sa fi'iuinc pnn:r'doi(*ut o«^ulx 
di' La Mii(i(l;il(>fi4;, combien (\uc. ceiilx ili' La M.'i|{tlalt^n^ fu^- 
>c'iit ic> plus rirlies et miculx lieiitùs. ICt dit qin' ceulxdeLa 
Uagdaleiie uni t'sli' gru^ dunU et paisibit.'s. et qui n'ont point 
aymé avoir honneurs et pn^iogatives sur autres. Et autre 
chose n'en scel et plus n'en dîL 

llonnoré homme Jacques Mercier, bourgeois, marchant de 
Hoignac et deinournnt audit lien, aagê de cinquante ans ou 
environ, lo^moing produit... Doppose [tar mhï siMinejit qu'U 
est natil'dudit lieu de Ooîgnac et la plus part de son temps 
y a fait sa continuelle demourance. Knqiiis sur le xni«' arti- 
cle, dit que di>s son jeune aagc il vit un grani banc, en IV- 
glise de Coignac... (// réfti'fe tout cf qu'on a ht itèji) dans frs 
prt^cèiienteit tlèposiîioitë relalirement au hani\ù la sépulture, 
ù la noblesse des Ut MaHeiehie, elcj 

Loys Jouss<>aumç, laboureur, dt'niourdnt h Croîng. aagé de 
soixante ans ou environ, tesnioing produit... dît et deppose 
par son st^rmenl qu'il e.st nalii de Sainct-Sournin du Boys, 
près Mausé, et luy estant en l'eagi? de troys ans, feu Jehan 
Jousscauine, son père, s'en vinct demourei' au lieu de Crovfi, 
près régli.se fniKlr'e de La Ma^ilid/'Ui- et lit apporter luy qui 
deppose avec luy. IlI dit ipir ;i IViccasion di* ce que son feu 
père s'i'sloil habile pn''s ladite église, fondre de La Magda- 
lene, les autres habitans d^icelle parroisse de Crayn cornnian- 
ctrent ii appeller ledit Jehan Jousseaume, son pi^re, Jehan 
df La Mngdalene, ainsi que phisiours foys il a oy dire à .son 
feu père, et deppuis lesdits habitans et autres ont percé- 
véi-é et continué d'appeller ledit père de lui qui deppose Je- 



li'Tae onj« livres tournois de renie sur les droîls du mini^, moyennniit 
130 livre». 

Ea IMl, les mêmes éehanfjent au comle d'Angouh'tue 73 setîers, un 
boisseau, de bti.^, de i-enli', qu'il» »nl l'Iiabiltide de giriMcver sur les éiiio- 
luincnlN et (>rolUs du minage de Ccignac. Iluli^-n» aussi le droiliju'il avait 
" au fail du foin sur chnque Journal de prt^ de Hle Marteau ■• qui coaUeul 
entre 20U cl 300 juurnaux. 



— 127 — 

han de l«t Mii^dolent', r-t semltliil)lcnient Iiiy qui dcppose a 
deppuis loujoui's osh' appcllt' Iaas de l^a Ma^daK-no, ol i'm- 
w)rtt y a esU' appcllt' Lliascuii jour jusipics h présent, mes il 
dilqtio à la vt'-riU'' il a nom Koys .loiiSM%iiiiiit' iH qu'il n'est en 
riens parons diiilil prurnolein'. Kt auirc chosi' iùmi sorl cl 
pins n'en dit. 

Fait le Mx^jonr de décembre l'an susdit. 

N))I)li! homme Pierre de Lîi Magdalene, escnier, dernou- 
rant à Coignae, aixgé de (juarante-cinc| ans, ou enviion, le-s- 
nioing produit, leceu, juié, enquis, oy et examiné dessur le 
uonlenu en vT'xvi" article, prins, aprouvés par lesdits de- 
mandeurs contre lesdiLs delTendeurs, sur lequel il dil et dep- 
pose par son senncnl qu'il (*st natif de la parntisse des 
Tousclies de l^erigné, à qiiati"' lieux de Coijjnac, auquel lieu 
et audit lieu de Cuignac il a fait la plus part de sa demou- 
rance, et cognoisi bien les parties. Et dit que huit ou dix 
jours par avant la rurnpure iludil banc, ainsi iju'il s'en idioil 
(le La liruusbe à Migruii, pour aucunes ses allaires, JE passa 
à La Bernardière, où il trouva [*'ilil Onillaiime de La (lourl 
et sa femme, qui le recueillirent honestonicul, et luy firent 
très bonne cliière. Et après plusieui*s parolles qu'ils eurent 
ensemble, ledit de La Conit lui disi que ledit pniinoleur, 
nepveu iludit qui deppose, Iny avoit lait ung ^nanl oïdlrage 
d'avoir osté ung sien banc, qui estoit en l'église de Cuignac, 
et en y avoir mis ung aultre neuf, en ses armes, et qu'il eoii- 
venoit que ledit uultrat^i' l'usl rcpparé, cl que c estoit la chose 
que plus il avoil à cueur. A qiioy Iny qui deppus<.î respondil 
ijue ledit banc neuf estoit plus honesle que le viciJ, et que 
ledit banc neuf soulïiroit à tous. Lors ledit de La (^ourt dist 
ipic ledit promoteur le devoit avoir appelle à la reffaction 
dudit hanc et qu'il eusl esté eonleut d'en avoir poyé la uioy- 
lié. El pour ce que ledit qui deppose dtst audit Guillaume 
de La Court qu'il y avoit apparence et que ledit banc viel 
estoit plus à eulx que audit de La Court, parce que leurs sé- 
pultures estoient devant, le dit La Court se esehaulTa, el dit 



— I5ft — 

t\\io U'dil vieil haiic ostoit h luy, cl non point ;\ liiy qui ilup- 
|K>so, ne à son nepveu^ et que, siip|>oâé (|Uf' sondi( nfpveii 
juuasl mienlx de b pliinn' ipw tiiy, t\w iiôfinlinoings il jonhf*- 
roil MiitMilx (II* la foigmV qiio lotlit iifpvpii de liiy qui ilcjn 
pitsc. A qiiMy li^liL qui ttcpiMiric disl r|ut> rc s4*roit mal l'ail d<' 
taira tnlz excès san^ (jue premii'i'cinent il n'eusl fait jNif Iit 
audil pronioif iir. Kl loi-s liMlii de La Court dist qu'il avoit 
liion inaridr audit piiaimlPiir qu'il cii lisl la ii')t|Mniliou. vl 
avoil doinx'' rlurgr dr h-rliiol ;nidtl ipii ilepp*j:>r d(.' lo ditv 
;nidil pinnuili^Mr. M('-s il qui di'pposf ne voulut prandre la 
cliai'ge, bion s'acoonla d'en parler à Audiv ' île Guademou- 
lins^ (pii en parleiuit audit pi-oinoleur. Et loi-s ledit de La 
Court dist ipie au!;si luy et le sei^îneur d'Aulhoii <'n <ivuient 
esci'ipl auiiil de (iademonlins poiirraiir ladite ivuioustrancn 
audit protnolein', et que, eu biief, il yroil à Coignac. Et âiuis 
nulR' parolle dire, et atiint il qui deppose prinst eongié du 
luy l't di' s;i H'uniit' »■! s'tMi alla audit lieu de Mygnm. Kl esl 
ce iju'îl di'[q)0>e et plus iiVii ijit. 

Ji^aii l'unetÛT, dil Jenioot, aieuuzi^r, deniournnl àCoignac, 
aag/* de vingt et ipialri' ans, ou fuviron, li'smoini; pivduii,... 
dit et di'p[Misi' par sou si-iiricul i|u'il G^i nalil' dudil lien do 
Coignae, où il a fait la pluspail rin sadiMiioiuauee, el n bien 
n>gnoissauce des parties, >aur de Harbczières {sir). Enquis 
sur les articles xvn, uxel xix'\ dit que en can^snie dernier 
passé en nitg an, ledit pituuolenr le mena en l'église deCoi- 
gnae pI luy dis! rpi^- >iin inleiitiou <\sloit de l'aire faiio ung 
liane tout neul de inutui/L'i le, eu lieu d'un graut banc vieil, 
qui esloil davaut la eliappelle Noslre-Daïue, à lenœnli'e du 
mur do la croysée, qui est devers les cJoislres, pour ce que 
icelluy vieil banc l'sloil viTiriulu el ne valloit riens et esloîl 
iulasine, el que madiiirie luy avoil coutuiandéd'i'ii faire l'aiix* 
uiig tuiil neid' liien lionesle. E\ loi^s, il (pii deppose lui dist 



t. Voir pluH bis, p. 1^13, la nolo sur les Xnmlrieux. Cf. In di^|>ositioD 
dfl Gilles DatsM, p. ^0^. 



— 129 — 



I 



qu'il Ifi femil bien bel H lioiirstc s'il voiiloïl, ol après plu- 
sieurs parolles qu'ils «urenl eiisembk',e[i piùst4ic« et du con- 
scn(enieiil du curé de Croyn, vicaire du curé de Coignac el 
«le Jehan Martin, dit l'élit, l'uliricquenrde ladite église Sninct- 
Legier el plusioni>; iuillp^s, il prim'l ht innsurn dndil banc, 
et procnisl d<* If t'aiii' puui- ciil solzel bailler le boys, réservé 
le (bris, inoyennanl ce que le bojs dndil vieil luy dernou- 
roit. Et tel Inl le marché accordé entre lui et ledit promo- 
teur. Kt depuis il II! I*'dil banc bel et honnesle, el commença 
de le droisser le nn'rcjv<li de ténèbres eusuyvanl^ el te sa- 
medi vigille de pasques paraiheva, el fut mis au lieu dndil 
banc vieil. El combien qu'il fusl leiui meclre les armes dudit 
promoteur en deux lieux dudit neuf banc, toulefToys il n'eut 
loysir pour la leste de les niecfro en place, assavoir est en 
Inudt du doussier, du couslé devei*s la porte de.s cloistrrs. Et 
dit que âroposiliou dudit banc estoiont présens et consenlens 
lesilils vicaire cl fabricqneur de ladite église et plusieurs au- 
livs gens. Ki h la reqnesie dndil vicaïn- diiiuia li'dil vieil 
hanc à l'église (;t lut mis auprès de Saincl-Authoine. El dit 
que ledit banc noul' en Testai qu'il estoit vuloit huit francs 
loyaulmeiil, cl îi moins ne l'eusf pas fait si n eusi esté en 
laveur de l'église, à quoy il panssoil qu'il esLoit dédyé. Et 
d'illec h troys semaines, ou enviiou, lesdils de(Vf'ndenrs, le 
seigneur d'Authon et autres le mistrent en pièces, ainsi qu'il 
oyt dire comnnmément audit lieu de Coignac. El est ce qu'il 
dit el dep[X)se et plus n'en dit. 

Jehan Martin, sellier, demourant h Cotgnac, ni natif dudit 
lieu, aagé de cinquante ans ou environ, tesiuoing pioduit... 
dit (|ue dés son eage il eut cognoissance de ffuc Matbe Fon- 
diièrc, bizayolle dudit proniotteur, aussi dès lors ilapparceut 
bien nnggraut vieil banc, qui estoit en Teglise de Sainet Le- 
gier di^ Coignac , etc. (/^' tàntoin vf^pite ce tpin ifs pré- 

cèdenis tmt déjà raconté. En (qualité de fabriqueur il donna 
iconseniemfîilà iambsfiiKtiondu ùnnc neufaii bancvieua): 

ing beau grand banc ueuf qui fut mis, de son consente- 




130 



it, on lien dticlil 



Hii(]i' tr'rn''brps. el 



Il lo mprenniKii' U'nCDrPs, et environ 
trois semaines apR^, ungjour do lundi, vigiile du jcuiir de 
Xaincles. Son fils vint l'averdr que l'on TOiii|K)it les arches de 
l'eglist^ et à ccslp cause y alla, et trouva le seigneur d'Au- 
thon, Jehan de \ai Courl, ung ap|>ellt^ de Uarbezières el au- 
tres, jnsques an notubrc di> sept ou huit, <pii avoyent de^ 
eoignéi's sauhz liiurs manteaux et s'en sailloienL de leglise. 

Ileliot Jehan, dit lloeherault, charpcnlier et tonnelier, de- 
moutanl h Coignae el iialif dudil lieu, aagé de quaire-vitigs 

ans ou environ dit que de tnule sa cognoissance il a veu 

et cogneu l'eue Malhe Kuuchi^iL: et dnme lîonne Hollande, sa 
fille, lesquelles, quant elles alloienl M église de Sainct-Legier 
de Coignac pour oyr le divin service, se mectoienl en ung 
grant vîeill banc, qui esloil devant l'aultier de XosInvDamc, 
et paieilleineulse y nieolwil une nommée d'Aslingues, femme 
de l'eu Bertrand de La Court, et celle d'elles qui preniière- 
menl y esloit prenoit le plus hauU lieu, et illecques se entre- 
lenoient corrnne gentil/fLinnies. Kt pareillement se y mec- 
loiiMil les nouvelles mariées et commères. El quani lesditt^ ma- 
rines venuicnl pour files y mectre, lesdites gentil/Jeniines sVn 
ostoient et l'aisoienl ptaccesdites mariécs.Aussi aveu que le 
samedi les preslres el elei'C.s^quiillec cliamptoient une messe 
se nief.Iuyentondil hane et y lenoienl le livin ouvert dont ilz 
chaniptojL'Til les respons de ladite messe. Uil aussi que soi- 
xante ans, il oy dire H tenir h plusieurs gens, dont ne se re- 
corde que ledit banc csloil deladicte Mathe Foncliière, parce 
que les sépultures de ses prédt'Kîcsseurs esloipnt illec deVant 
ledit vieil banc. Kl esquelles sépultures, depuis ledit temps 
il a veu meetn? n enterrer ladicte feue Malhe Fouchière, fen 
Thibault Dupont, son mary, l'eue Bonnf Rollande, feuz Jehan 
et Jacques de La Magdalene, ayol el père dudit promoteur. 
Kl dit que ondit temps de soixante ans, ungjour di- samedi, 
luy estant davant ledit aullier Nostre-Danie, où il vouloil ai- 
der à champler le messe, que on disoit ledilsainedi,il trouva 
à dire ledit vieil banc, et oyt dire que l'on l'avoitgeclé on puys 




psIanlAs clûislres dmiil liioi, ftl pimdf» l^nips npK-s lovil mis 

IL'l restilui^ on son lieu, ne scelqui le y ix'stilu;), inèsoyl dire 
ne sc**l à qui, que on Tavoil mis et reslitué de iiuyt. Dit oul- 
trc que pareillf^nicnt il a veu nieclm onrlit banc vieil les 
nièi*e, seui-s el foiiïnH' itntlil pmmolleur, sans aucun contn?- 
dil no f'nipesi'henicnt jusquf's ;ui lontps qui' ledit pioniotli^iir 
fil osier ledit vieil kiiie, el l'ii lieu d'icellny en lit nieltie un^' 
anitre nnif, otiquel ^^embtablemenl il vit meUre el asseoir 

klesdites mère etlemnio dndil proumlteur. El plus n'i-n dil. 
lleirol Pipon, dit Myuiaull, uKurlnuit de In villi> de Coi- 
fnac^ t'I nalir irict'llf, aagé de cinquarile el cinq ans 

{Déposition oit l'on ne trouve que ce que l'on voit ailleurs : 

m Mafhe Fouchier el m fille s'assetjaient dans un (jrand banc 

'/HÎ était devant l'autel de la Notre-lUime) ut pareillement se 

Iy metloyfnt les dame el femme de (eu lifrlrand \\\\ La Court, 
et laquelle dame (judit iV-u B4'rlrand dn La Cour il a veu 
pnmder el avoir le hault lieu audit banc, et (|uc quaul 
lesdites .\[:Ulie Foucliier el Roinie Hollande estoient pre- 
mit^rns audit bane, et qui' ladite dame de l'eu Berti'and 
_ Je La Courl, nommée d'AsiJngues, venoil, elles se levoienl et 
I by faisoient le plus bault lieu, et s'assoient auprès d'elles. 
1 Mes si sVsloil au moyen de sa vieillesse ou noblesse, ou pour 

^ raison dire ipie ledit bune fusl à ellf ne le scd pas 

Pierre Courtaud, couslutier, demourant .'i Coignac, aagé 

de cinquante ans ou environ fMathe Foucfiier, lionne 

HnUamle, la femme de Ihrfmnd de îji Court, s'assfetjaient dans 

te vieux hane, pour ce que le banc estoil gianl, ne sait qui 

avait la pr/^minan^e. Pareillement a veu strvir ledit banc 

:a asseoir les i-sponsées, austiuelles tuutes autres femmes 

qu'elles qu'elles lussent donnoyenl lieu. Dil qu'il a bien oy 

din' que feu Hertrand de La Court esloit du pays de Berlai- 

^ne, d'auprès de Nostre-Dame de La Court on pays de Lom- 

b«ile m lierlaigne, el i|ue il fut à la prinse du duc Jcban 

que ceulx de Panliévre firent prandre el amener à Thaurs, 

et que oncques puis ledit feu Bertrand u'osa retourner en 



— 132 — 

Borlaigiu'. el puis se inoria on ladilo danioiselle d'Aslinguos 
de Cuigiiac, où illec a e&li^ toiisjûurs tenu et rcpputà noble, 
el a conversé et vesqii comme noble. Si ont Icsdit^ defTea- 
deur^ ses enlTant^ s^mblableineul, mes aulli'ement ne scau- 
roit dire de leur noblesse. Sur le xr*ii dit (pie ledit proniol- 
teur, tes oncles et pi-édéa^sseui-s ont lonsjours esti'; lennz el 
n^pputcz nobles et cxtraiz de noble lignée en la ville de Coi- 
gnac et environ, deppuis ledit temps qu'il est deinourant au-' 
dit lieu de Coignac et les a veuz vivre el coiivei"ser noble- 
ment et olH'^yi' aux am(>re-ban ilu roy, connue les nultros 
nobles du pays, bit est recors que ung nommé Loys, oncle > 
dudit promotleur, qui suyvoit communément les guerres^ ■ 
iiiourui au service du roy, à la prinse d'une place <]ui fut 
prin.se on Perigort sur l<'s Angloys, el sui- en Tannée que le, 
roy esluit à Tartas, qui tenuil grant armée par délia, et en 
F*erigort avoit une autre armée que conduisoit les seigneurs i 
de Thnrenne et de Pons *, et le seneschal de Quercy, sei-| 
gneur de Negrepol lices, en laquelle bande ledit Loys de La 
Magdalent^ esloit el autres nobles du |»iiys. bit dit que lesdil$] 
de La Magdalene soni gi-andemeiit palrimoinés, m<\s de leur 
alianee et parenté qu'ils dienl avoir au pays n'en scet riens.. 
Kt dit qu'il les a veuz vivrt* honoralilenienl, grandement el 
paisihlemonl enliv leurs voisins, sans faire ebose contraire 
h estât de noblesse, ne chose digne de reprehension. Et osl 
00 qu'il deppose. El plus n*cn dit. 

touBAT. UzEi., adjoint swfdil. 



Enti-o le procureur de très liaull et puissant prince mon- 
seigneur le conte d'Angoulesme, demandeur on cas d'inju- 
res et oxa^z, noitle lionune Jacques de La Magdalene, escuier, 
seigneur dudit lieu, promoteur avec luy, conqwroissanl ledit 
procureur en sa pei^sonne pour luy et procureur dudit de La 




Magdalene, (l'une piirt, et nobles hommrs Jehan et Guillaunic 
de Iai Court et Pienv de Barbeziènîs, deffondcurs esdils cas 
d'injures et exe^z, comparoissans par niaistr-e Guillaume 
Chauvin, leur procureur, sulïisammenl fondé, d'autre part, 
lesdites parties se sont avaslées de plus pi-oduire cl faire 
examiner (esmoings, et ont csti^ les enquêtes faictcs tant d'uiig 
coust4^ ipie d^autre, tenues pour publit^es de leur eonsente- 
tnenl. El au surplus lesdils prnitioli'ur i-i deflendeurs oiU dit 
et rapport»} que do^ débalz nii'uz eiitrculx à l'occasion des- 
dile» injures elexcèz, elles sVsloient ioubzinises en arbitrage, 
et promis croire nobles et saiges Jacques de Sainct-Gclaiz *, 
seigneur de Maumont, niaislre d'oiislel, et maislre Pierre 
lioubat. licencié en loix, lieulenanl général de Tuonsieur le 
séncschal d'Angolniois pour riiondit seigneur, Jehan de Ce- 
ris, seigneur de La Mothe Sainct-Claud, Pierre Caillon *, 
seigtieur de l^a Léotarderie, André de Barbezières \ sei- 
gneur de Vîtrac, et André de Xandrieux ■*, escuiers, arbi- 
tres arbilralems ou amiables compositeurs, csicuz sur ce par 
Irsdiles parties. Par lesquelz avoil et a esté dit et appoincté 
que lesdils drlTcndeurs ivcognoistroient ledit de La Magda- 
l«ne estre noble el extrait de noblo lignée, cl que s'iiz avoienl 
(lit on fait dire par l'script ou autrenieiU le contrain* «{u'itz 



1. Jacques <1p Snînt-Cîcliiis, seigneur île Miiuinont, maïlie d'hôtel du 
Comte (l'A ti gaulé m c, fiU de Mêrigot d': Saiiil-GeUλ l-I de Jeanne de 
Viron. 

2. Pierre CailloD, seigneur de ReMejote, ^lii jmiir )e roi sur le fait des 
• ides eo Angoumois, marié !i Jeanne Faure, vivnit en 1460 et MIS. (Die- 
ti^tntmirr dt-s famillet tlu Poi(ou). Est-ce le même ou un fils?— tlellejoio, 
I.a Liotai-dric, même commune de Non.ac,arron<liN<ieinent de narbeiieui, 

■i. Andréde B8rbe«iêres,i^cuycr, sieur de VHrac.filsde Pierre, 6cuyer, 
>^<^tçneur de Monttgné, et pcul-i>tro dp Marguerite d'Authon. M tpouBi 
J «-aune de Frondelwi'uf, fiUe de Jean, t^cuyer, soigneur de Sui»t-Mtir}-, 
l<.*>uilUc, Vilrac, et de Jeanne SaUebreche. {Oicliann,iire de$ familles du 
y^oitiïf/). 

i Vers la même i^poque on trouve Jean de Xaodrieus. soigneur de 
"V'ilUr* ij^rcAjrM, l v. p. HHi] et André de XAadHeni, éeuyer, seigneur 
fl« Gadcmoulin, maire de Cognac en i507. (Marvaud, Etude $ur Coyiutc, 
■ , p. 3f3.S:t2). 




d 



- 134 — 



recognoistroiciii Invoir nul dil cl mal fait, pn'spii.s gens de 
bien qui sc^ruienL prcsenU à ce appelli% cl seroieiit toutes 
rancunes rcruistrs d'uiif^ partie et (J'autir. Ri |K}ur a*, qu'il 
s'estoil Iruuvé quâ i'anoifn itauc on lieu duquel avoil eslê 
mis le banc neul' que lesdils delîendeurs onl desnioly et 
rompu, dont deppendenl leâdites injures el excez n'entre à 
l'une ne à l'aulre desdite,s parties, mè.s dédji^ à l'usaige com- 
mua de IV^glise Sainct-Legier, oii il eslnit. lesdili-s parties 
ne feroient faire aucuns bancs en la place où ledit hanc \ieil 
esloit, mi^s bien ailleurs ou permis leur seroil par ceulx à 
qui il appartieiid. Et [Kirlant que lesdiU delTcndi'urs en fai- 
sanl ladite deMnolilion dudil banc ni'ufqui esloil ^;irni de» 
armes dudit de \,n Magdalnnnr, promoteur, oui t'ail injure 
el cxcêz audit de La Ma^dalenne, iceulx deflendeurs, pour 
r^pparation destlites injures et excèx el pour tous despens 
|»aieroienl audit pi-omoteur In somme de cinquante livres 
tournois. El que deppuis h^dilt^ parties avoient ac^juiessé à 
rap(K)inclemenl desdils articles cl Pavoicnl eu at;n^able. El 
parce que lixlil Guillaume de La Court, qui de ladite somme 
de einquiinle livres lournuys avoit fait sa propre dehle, 
promplemeiil ii'avoit ladite somnii^ |>our icMle bailler el paier 
audit de La Ma^dateime, icelhii <l<* La Magdatt'iie, vnlaru 
faire plaisir audit de l-a Court, luy a^oil donne lenne dWlle 
somme de cinquante livres tournoys luy paier de la nativité 
Sainct-Jehan-Iïapltstt' prochaine venant en unp an. Par quoy, 
nous, aujouiiluy dosuubz escript, le^lites parties cuniparois- 
sant comme dessus, icelles de leur consentement el volunti^, 
avons conduinpné et eondampnous garder et tenir ledit ac- 
cord et appiiiiicti'inent ainsi et par la manière dessus escripte. 
Veu lequel ap(>oinctement nous lesdits dcHtMideiir» avons re- 
tenu et condampné, rtHenons et condampnons en Taniande 
ou amandes envers mondil seigneur elsa court, la tauxalion 
à nnus réservée, et atant avons envoyé et envoyons lesdilcs 
parties hors de court rt sans jotn*. SI donnons m mandement 
au premier sergent de moudit seigneur le conle, qui sur ce 



1 



m 



— 135 — 

sera requis de iiieltre ces préscnlfts à oxéculion, en ce qu'elles 
iiHjuêrenl exécution par toutes voyes pi maiiit^rcs deues el 
raisonnables, acoustumées en tieulx cas, sans recevoir Ics- 
(Jils de La Court el de Barbt^zi^Tes à opposition sinon de 
cause à eulz née depuis la dat«' de ces présentes. Donné el 
fail en la ville d'Anj^olesini', paitlevanl nous, Jehan Synion, 
/icontié en loix, aclfssrur de ninndiL snij,ninur, el lieutenant 
de Doble et puissant seijjitn'ur le s/*uesclial d'Angolinois pour 
niondil seigneur le conle, le sixiesnic jour de juing Tan mil 
r|untre cens quatre-vings et ung. 

te Simon. Uzel, jxntr retjislre. 

tbie et puissant seigneur monseigneur le senneschal 
,j .-.-i^^ulmoys, monsietu' vosIiy- lienlenant ou accesseur, Guil- 
laume Arnoul, sergent général de Ln's liault et 1res puissant 
ftrince monseigneur le couledArtgoulesuieelle vosLreon bail- 
iiaige de La Bochefoucault, commissaire en ceste partie, hon- 
neur, service t'I révérauro, siihjecliou avec bumblf^ obéissance 
noble et puissant seigneur, plaise vous sciivoir que par ver- 

ktuz de c<?rtaines vos lectres de sentence contenant madile 
commission, ans([nelies ceste myenne relation est atachéc, 
«oubz mon scei, à moy baillées et présentées de la parlie de 
noble homme Jacques de La Magdalenne, ascuier, seigneur 
dudit lieu, nommé en icelles, et à sa ruquesle, je, le xvu(« 
jour du moys de décembre Tan mil 1111*^ iiii" et ung, es 
■ présences de noble homme Jehan Mercier, escufer, sei- 
gneur deLaudaulc, (iiiart IV'p;ins et MiLhellet le jeune, me 
tr;ui>pfU'le au lifu de Monlrignê, par devei>elâ la personne 
de noble homme (iuillaijtiie de La Court, esciiier, el le xxi« 
jour desdiismoys el an, es présarices de Jehan PeEil, mar- 
chant, dudil Cirari Depaiis et de Julien du Temple, melrans- 
pmte par devers et à la personne fie Jehan de La Court, 
iscuier, frère dudit Guillaume. Item, le tiers jour de février 



136 



!'a» su> (iil {8ic)f è^ pr6s»;nct! de Piorre Lousmcau. Antlitiinc 
Bcrlol, Jehan de Vaiives et de pUt.'-ieurs auUes, me Irans- 
poi'le nu lit;u du Soullif^r, en la paiToissc de Saincl-Maiy,où 
illeu je trouve el appréhende en pentoniie noble homme 
Pierre de Barlieisi<>n>s, escuier, lous nonum^s esdicl«s lecU-es 
de senlerias aiixipielx rinillauiue el Jehan de La Court el 
audit de Ekrbe^ière.s, et cha^cun il'eulx, parlant à leurs per- 
sonnes> fes lieux pn^nces et jours que dessusjav intimé el 
Tait assavoir le contenu en vus dictes lectres de sentence et 
leur ay fait enmmandenieiU de par inondit seigneur le txtnlt; 
et vous, k la peine de mille livit^ àmondil seigneur h appli- 
quer, que, en ensuivant vosdiles leclres de sentence, et ac- 
quicssani k icellcs il2,el chascun d'eulx^eussont à recognois- 
Ire el conl'es.scr ledit Jacques de f^a Mafîdalenne estre noble et 
extrait de noble lipn^e, ei que s'ils avoient dit on fait dîre, 
parescripl ou aulrenienl, le contraire qu'ils eussent à i-ceo- 
gnoislrc l'avoir mal dit el mal fait. Lesijueulx Guillaume et 
Jehan de La Court, et aussi ledit Pierre de Barbczières et 
chascun, me disrenl el finiiiL responct? (pi'ilz a'COf;noissènMil 
Uîdil lie liii Ma^dalenne esin- noble, extrait de mdde lignée, el 
que jamais n'avoicnt dit ou soustenu le contraire, el que quant 
fait l'auiiiient il/, auroient mal fait. Kl en eftecl ont IcsdiU 
Guillaume et Jehan de La Court el Pierre de Barbezières ae- 
quiessédu tout h noslrc dite sentence et icclle ont tenue pour 
exécutr'e d<* point en point, en lanl que exèculinn y est*iit 
requise et s'en povoil l'aire. El plus recogneul ledit Guillaume 
de La C^iurl que autrelîniz il avoit acquiessé à ladite sentence 
en présence des nrhitres noininez en vusdilcs leclres. El pour 
ce que encore le lerme de paienienlde la somme de cinquante 
livres tournois dont vos<lites leclres de sentence Ibnl men- 
tion n'est esclieu ne [umbé jay supereéedéà l'exécution de vos- 
diles lectres. El tout ce, noble et puissant seigneur, je vous 
certilïie 4'slre vray par ceste myeinie relation signée et scel- 
lée de nosseingn el scel desquels je use en mondit oDice de 




137 



I 



sergcntixo et ainsi par moy avoir est»* fait Iiîs jours et an que 
dessus. 

AhnoL'L, sergent sus dit. 

Sceau en applique où l'on voit dc^tx lef/reu, un G (*?) et 
un A Si'pftrés par un hc entrelacé. Dam utte dt^ boucles, en 
haut, une petite fleur de lys. 



Xill 



B Ii8t,i9 mitru. — .l(>nn Diipuy, barhipr, demeurant Ji PoitierA, el Ja- 

I «lucltc Cbiilhoync, veuve de Guyoïi Laurcns, nti nom de sod IiIs, Gilles, 

y vendent A Jacques de \.a Mndcleino, moypnnnnl vingt êctis d'or, vaLml 

chncun irenle-deus stots un dc-nier, ■■ toiil le droil, partie et portion que 

tiedil feu (îuion I^ttirenK ftvoil en une certniitn ferme montant irim quart' 
par ledit Guioa Laurens et nutre» fermiers ses ^i-sonuicrs, autrefois 
|jriaso de mondit Keî^neu^ le cnnle d'Angolesmi», du quint i>L coïiâlume 
du sel du port suuiaicr de la vîJlu de Coui^uaCr uulil comte U[ipurtc:- 
nant. » 



XIV 



f$St, IS mai. — IMnAlion entre virn ronsentie par llélîesde 1^ >la- 
deU'ine, cur<!> de CbL'^^e», à aou frère aine, Jacques de La Madeleicie. 
— Parchemin ne parëitsant psa acotr Hé acellé. 

A tous ceiilx... André Tachait, clerc, giiardc du scel es- 
laljly aux conlracts à Couignac... savoir faisons que en droit 
pardcvani nous I«^dil ^uardi* rlndit srel cl Gnillaumo Cnra- 
leau, clerc, nnlaircs cy soubscrips et jurcv. et auditeurs de la 
court d'icelluy .soel, oui est(^ pri^scns et pcrsonneSleinent 
eslablis nobles hormnes niaislre Helies de La Magdalene, 
bachelier en décret/ et curé de iVgJise parroehialle de Saint- 
Vivien de Cherves, au diocèse de Xainries, d'une pari, et Ja- 
ques de La Magdaletie, escuier, seigneur dudil lieu, siin frère 
ayné, et contrerolJeur de toutes les finances de mondit sei- 
gneur le conte d'Angoukïsme, d'autre part; lequel dit mais- 
Ire Helies de La Magdaleneel son bon gré et franche volnnlé 
a donné, cédé, quicté et délaissé, donnel audit Jacques 




— 138 — 

Magdalouc, csciiier, sondil fi-ètt» ayné, ad c»* pn*smf 
ceslc ilile donation étions lesdicU iH teneur de ces présentes 

pi-enant, recevanl, stipulant et ac4M;ptanl par donatiun 

pure, HJinpIe, absolue. peri»éluelle et irrévocable, donation 
faicle entre vils avec insinuation deulic pri^cédaiil cl avec 
toutt' la snll.'nipnilê de droit ipii y alTersi, et tant pour la 
graiit amour, dillectinn et alfeclion qu'il a envers ledit 
Jacques de La Magdalene, escuier, ^^undil D'un; ajné» aussi 
pour et en récompense de plusieurs grans e^utz, poynes, 
Tmiz et mises que ledit Jacques de La M:igdalene, escuier, 
sondit frère, a l'aicl et mif; pour lui et h son prouffît tant à la 
court de noslre saint père le pape et de monsieur le léguai 
|ionr lui en Framv, desquelles cours il a obtenu plusieurs 
bulles pour obtenir benelTiccs inconpatiblcs et autres pour 
le ' maislre Helies de La Miigdalene qui s'est dédyé 

et ordonné à eslre honmie d'église avec l'ajde de Dieu, à la 
poursuite et impélti-anceV] de ladicU» cunî de Cherve^ ol 
aussi k l'oblenenienl, aeliapl de livres, vestiaire et autres 
eluHisi's que li'dit I Jacques ili' La Magdalene, escuier, a faict 
pour Icdicl niuisln- llrlirs de La Magdalene sondil frère à 
renUvI^uir à l't'stnde de Poielii'.rs. l-esquelles chouses sus- 
dites lui ont eousté de mille à douze cens livres tournois ou 
plus, comme ledicl maisin.* Heiies de La Magdalene a reco- 
gneu, et aussi pnur }ilusiLnirsautri's gran> >ervite:? cnriallilez 
el services ipie Irilit Jacques di- Lu Magdalene, l'scuier, son- 
dit frère lui a faictez le (enips passé, l'aicl encores de jour en 
jour el esperel c|u'il lui fera on temps advenir, de la preuve 
desquelles cliouses susdites il en n^li^vel el deschargel de 
loule preuve envers el Cfliilre lous, wi pour ca^ aussi que U-os 
bien lui a pieu et plaist, considéranLquil est son ayné quia 
et doit avoir la charge prim-ipalle de leurs domaynejs, terres 
et seigneuries, faire les liomages, paier les devoirs, suivre la 



1. Le bout (le ccUc li[*iic csl ronfle nin^ti que plusieurs autres. Od 
pourrait suppléer par ces mots : pour le bien de... 



— 139 — 

guerre au service du itty iiostrc sire et que icellui maistre 
Htflies dt' Lît Magdalcm^ a devolion h Dieu el saincte église 
et enlenliiin de renoiicitT aux biens mondains cl d'eslre 
homme d'église, eonimo dJL est et pour plusieurs autres 
causes qui ad w l'ont csnieu el esmouveiil, c'est assavoir 
tous ses droiz, parties, j>((rli{)ns , successions eschoiles 
qui audit maistre HeliesdeLa Magdalene peuvent el doivent 
cl rpii lui pourront el devront conipéti^r et appartenir par 
queli'oncpie raison ou cause es successions de fini/ Jnhan de 
La Magdalene, escuier, Bonne Hollande, sadile Ibminc, Ma- 
Ihe Fonchiére, demoiselles, ses ayol el ayolles et de leurs 
prédfK!i*sseurs el aussi en la succession d(; feu Jacques de La 
Magdalene, escuier, son père, en la succession future de 
Prenelle {sic) ï*reveraude, damoi^elle, sa mère, et en succes- 
sions futures de ses seurs el oncles et autres descendans 
d'i'ulx, soient en chouscs cl héritages nobles el non nobles 
quelxconcqucs quelque part el en quflx conques lieux (ju'ils 
soient et seront scilnéz et assis, cèdanl el tians [portant tn- 
l'évncablement ledit maistre Ilelies de Li Magdalpne, dona- 
teur, audit Jatques de La Magdalrne, escuier, soiidil frère 
aysné, par Ici? causes susdites, tout le droit, arlion..., qu'il avoil 
el avoir ponvoil... esdiles successions advenues et futures cl 
d'icellui s'est desinis, desveslu cl deffaisl du toul en loul el 
a veslu et saisi et rrus en bonn^ possession et saisine ledit 
Jacques de Fja Magdalene, escuier, sondit frère aisné pour 

lui, SCS hoirs et successeurs par la concession el oclroy 

<le ces présentes lettres de ilonaeion et les en a laid poureulx 

H les leurs vray seigneurs en lelle manière qu'ilz en puissent 

doresenavani agir, faire, dire, disposer tout ce que vrays 

soignetu's pouvent el doivent faire de leiu' chose pi-opre. La- 

fjuolle dite donacion el loules el chai^cimes les chousessus- 

<iiles ledit donaleur a promis et promet pour lui el les siens 
B tenir, gnarder et peipetnellemenl observer el A l'observation 

«^e-sdiles chouses a voulu et veult eslrc compellé et con- 

•-raiuct 




— Ï40- 

Kn t(>inoing âe ce il en a donn** cl oclroyé au(Ul Jac^iiws 
de La Magdali^ne, escuier, sondit frc're, c^ïs prfo*»nt(*^ lectres 
de donation, scellées h sa prière fl requpsle dudil scol 
jurisdirlion oi roluTcion il s>st soumis fil sosdits hoirs quant 
ad a>, sans autre spignotiri** ou jugo advohflr. El iiou* Ir^dil 
guanlo dudit scpl, àla prii'TP ci roqucslo dudil niaistri' He- 
lies de La Magdaloni', lequtd pard*?vanl nous t'I ledit (iuil- 
launv' Curalifau. noiairps susdils, a oongncu ri ronfps.s(% dit, 
passp, promis et accordé toutes et chasounes les chouses 
susdites, et que à icelles tenir» garder {su:} el acomplir bien 
et loyaulrnenl» comme dit est, Ten avons jugé el condamni^ 
de son consentement et volimté par le jugement de la c^ur 
dudil scel, lequel à cesdiles présentes avoc nos seings ma- 
nuels avons mis el apposi^ en lesmoing. Ce fusl faicl et passé 
le quinziesme jour de may l'an mil cccc quati*e-vingls el ung. 

Tacha HT. 



XV 



4t8l, a août. — JiifqupR df 1^ Madcipinr accnrde A GuUlaume Conte 
If droil de con&lruirc uo appcml. — f'trchrmin. 

A tous ceuU... André Tae.liart, clerc, garde du scel esla- 

hli aux conlnucls à Gouignac (k>mmu question el déliai 

fusl nieu ou en espéranciî de plus mouvoir, entre noble homme 
Jacqui's de La Magdalene, escuier, seigneur dudit lieu el de 
La Iloullierit', d'une pari, iM fiuillanme Conli% uiarehanl el 
texier en draps de layne, demourani en la vilie de Couignac, 
d'autre parl^ à cause el pour raisott de ce que hîdit seigneur 
doî^a Magdalene disnitelproposoit i]up ledit OiiilIaumcConle 
se avoit commaneé à hastir el èdilTTier nue niaison enappend. 
entre une des maisons dudit seigneur de La Magdalene des 
appartcnanei's de son hoslel noble de La Magdalene, en la 
ville de Couignac. ou faicl partie de ses greniers l'autre par- 
lie son four à cuyrt* pain, et enlre la maison dudit Guillaume 
Conte qu'il tient de Guillon de Leslang, escuier, qui fusl à la 



— 141 — 

prévoslfi (le La Uochelln, assise aussi en ladiclo ville do Coiii- 
jniac el en la seigneurie et soubx rotiiagp diidit seigneur de 
La Magdalene, et au derrière desdites maisons encontre le 
pignon de ladirte luaisun dudit seigneur de Lu Magdalene 
om|uol pignon (un mot rmjê) el a une fenestre qui donnoit 
dartt' à ladite maison, el [\Ui^ en Caisinit ladielf maison en 
appond icelui dit (juillauine Conte condeinpnoit ladite fenesLre 
et aussi avoil joinct son longirr dudit append encontre ledit 
pignon de ladite maison dudil seigneur de La Magdal'Mie ce 
que faire ne povoit ou dt^voit de i-aison pour ce qu'il n'avoit 
riens audit pignon et re^jnerroit ledit sttigneur de La Mag- 
dalene que ledit Guillaume Conte vouloisl reculer sondit 
append en son vergicr fl li('rilage tellement que il np peusl 
occuper ladite leneslre eslans audit pignon el rlarli^ de la- 
dicle maison l't n^pparor les nouvellelès dessusdites. A quoy 
par ledit (>uillaunif> Conte a esté dit et respondu que en Tai- 
sant el édiïïiant ledil append il ne faisoit ny n entendoil l'aire 
domage dudit seigneur de La Magdalene mais soi] proulitet 
de sa «'igneurie, pour ce qu'il niectoil ou vouloil mcclre en 
maison el houne valleur partie de son héritage qui nVtûil 
que en vcrgier et aussi le tout dudit baslimenl el le surplus 
des héritages qu'il tenoit et li^nl duijil de Lestang est de la 
seigneurie riudit de Le MagdaJcne \'A que quant il acquist 
lesdits héritages dudit de Lestang il en paya Inen el denhe- 
nicnt tes ventes ou honneurs audit seigneur de La Magda- 
lene, comme seigneur desdits lieux, connue il apparoissuit el 
|>ovoisl aparoistre par sa (]uiclance el vestizon (ju'il eu avoil 
de lui... 

(Jacques de La Madeleine accorde à Gutllanme Conte le 
droit de parachever ledit append sur une hauteur de neuf 
pmi$. Conte construira dans Ir piynon une autre fenêtre). 




— t« — 



xvr 

liHI, lê i6 awptf^mbru. — Procuntion doauée à iscque» de La U«)e>- 
leine psr Oiarles, cumlc <rAiiK"uI«*me, !<• Dotnmiinl son - piDcureurjî*- 
ut-rtl l'i ccrtnin ineftsagier cftpi'cial Je aosLrr pavi el ronlé tl'Anj;(mlinoift, 
raentiieraeDt de ao!i chaslcHeuies de Coignar el Mcrpiii» i-ii loulc-i ol chas- 
cuno B0« cauMs ^l qucrrll^it. • — Orujtnal sur parchemin ugnê Chartt*. 



XVII 



iiHi, 7 narrmbnr. — Mandement du comte d'Angoulvme Jiu rvoeveor 
du port saunier, & Co^ac, de délivrer k Jacques de La Madeleine les 
fond» ii<!*ce«»«ir<^R atr procî!-« fju'il lolf^nle au fermier du sel. — Parche- 
min parlant tt aiynalure auloijraphr dt' Chartri ']>• VJi/oû. 

Charles, conte d'Angoulcsme, sei^jneur d'Espamay el Rc- 
morantin, h nosire cher et bien arru^ Denis Odoau, nosLrp 
receveur d'Angoulniois à Couigîiiic, Metpiiis et Jarnac, et 
aussi receveur fin dmil <\n p<irt satilnier rie Ooiii^nac pour 
nnus et pinir les parconniers iludit port, salui. Nous vou- 
lons el vous mandons piu' ces présentes que des deniej> 
d'icelluy port escheux. el à esclieoir en cesle présente anuée, 
eotniiiancaiil li^ joui- et leste de monsieur saint Jehan-Baptiste 
derrfMiicr passi'', vims paypz, baillez et délivrez toutes les par- 
lies el soriinii's de deniers nécessaires pour le l'ait et con- 
duicte du procès, enquesles et autres poursuites el provi- 
sions requises cl inuiunanles contre Jehan de Manières, 
Pierre Mondi el Jehan Mangin, l'erinier du <piart du sel 
do PoictoUf Xaintonge, ville el ^ouvenienient de La Rochelle, 
leurs clercs f'acteuis et entrenieeleurs. Lf-^quelz oui 

voulu empesoher le fait el enlrecoui-s des marchandises du 
sel audit porl sauhiier d« Cciuignac. El ce par les cédulles, 
lauxalions el fpiiclanci^s de noislre amé et fi^al Jacques de 
La Maj^dalene, escuicr, piévost d'icelluy porl et contrerolleur 
général de toutes nos finances, auquel de nouvel, en tant 
que besoing seroil nous avons donné povoir et auclorilé de 
ce faire, et par rapportant ces présentes signées de nosU*e 




— t4rï - 




ain ' lesdîles (auxalNms cl quiotances sipii^os ihidit 

de La Magiialeiie, nous voulons tout ce i\ue payé H rai'glé 
t:y après tan la niaiiiriv {|ue oslre allnué en 

vos complos el rabatu île voslrc n^ceptc Uinl Mit 

noi^lre part que sur la pari des<lil:> parcouniers, sans y l'aii'c 
aunine dilïiiiiUt'. Car ti'l ).'sl iin>tre plaisir. Itonu»^ en nosli-e 
cliaslel trAij^nulesiiif le scptitsnn? jour ilc inni'inbre l'an de 
'giaee mil ceci: r|uatre-vingls et ung. CtiAtiLES. 

Par commamienieni de monseigneur le comte : Galus. 

XVIII 

iiSi, i8 janvier. — Aveu doiirif^ par JBcc[iie8 Mercipr, liourgeoU de 
Cogtiic, & Jari{ue!> de \m Madeleine, de ce ((u'il [ieiil de lui Innt À Cognac 
qu'oux environs. — Orif/inai sur parchemin. 

A tous ceiilx... André Tacliarl, clerc, garde du scel... Sa- 
voir taisons qin% i-n liroil, par ilcvatil nous ledil ^ardf dn scel 
5l Jactpies de Crahon, notaires soubscripls... onl estez pré- 
leus el personnellement estaUiz noble honiine Jacques de 
La Magdalrne, csciiirr, seigncnrdiulit lien vltU' I.a (loorrade 
fl'une part, et JucquL's Mi^cji'r, boingi^oys el marchant do. la 
rille de Couignac, d'aiilrf part, les^jneltes parties uni dit, fail, 
recougnou, passé, promis et accordé milrelles toutes et ohas- 
ïunes les choses qui s'ensuivent, c'est assavoir qnn ledit Jac- 
jues Mercier a rccougneu el confessé t'I encor*; recougnoisl 
il conl'esse qu'il tient, possédet et l'xploictet en la seigneurie 
ludit sieur de La Magdaletu» h's lioniaynes f^t hérilaiges cl 
liix cens et rentes, seigneuries cy dessoubz déclairez et qui 

t 'ensuivent: prcniiérenuînl les maisons el vergior en leurs 
ppartenences et i.'u qnoy ledil iMurcier lait sa dinnouraiice 
B tout tenanl du bout devant à la cahue dudit seigneur de 
Al Magdelene ou à présent est la paiieleric, la rue entre 



t. Un inol roiigO; celle ul>scrvation&'a[>pliquc pu rei Ile m cul à plusieurs 
>ots aux UgaesftuivaDles. 




— I« — 

deux, d'aulrr» bout à la |iLic? que Huguel Martin âouloit te- 
nir dudit t^>cuior e( de la maison el vt^rgier qui fui à feu 
Guillaume MymeL cl k préseuL e$t aux hoirs ■ , d'un 
cousU' de devaiil à la cohue t>t halle aux bouchiers, la rue 
enlre deulx, par où l'on va df* l'èglis*' Sainct-Léjîier au pont 
et au purl Saulnier, el d'aulre couplé à la niaisun des hoir^ 
feu Perotin Deparage et à la maison de Jehannm Mart(?au, 
une vanelle entn» d<^uï, et au verpier de Jehan Ctèmenl, el 
à une pelile place qui fui de feu Jehan i>cgngnols on lu 
seigneurie dudii e^ruier, et à pré^nl est audit Jacques Mer- 
cier, au priz et somme de quatre livres loumoiâ de n^nle à 
cens et rente portant seigneurie annuelle et (Perpétuelle, que 
ledit Jacques Mercier csl tenu payer par chascun an, perpé- 
tuellement en cha^cunes fe^lej» de noël el siinct Jehan-Bap- 
ûsU\ par moytié audit seigneur de La Magdelene el aux Auim 
hoirs et qui île lui auront cause, et les porter en son h<>:>tel 
noble de La Magdelene en ladite ville de Couignac; item, 
une niairion el place qui fut de feu lluguet Miirlinet en la 
seigneurie dudit de Li Magdelene, tenant d'une f^Kirt h ladite 
maison dudit Jacques Mercier dessus dédairée et confntnti^e 
d'aulne })an à la rue que l'on va de ladite boucherie audit 
fiorl sautnicr el â la maison de Jehan Portier le jeune et au 
four h ban di> mondit si?igneur le coule, au priz et somme 
de quatre âolz tournois de cens et rente que ledit Jac(|ues 
Mercier en est tenu, lui el les siens hoirs et qui de lui auront 
cause, paicr par chascun an, en chascune feste de noël au- 
dit seigneur de I-a Magdelene et aux siens hoirs el qui de 
lui auront cause, en sondit hoslel noble de La Magdelone 
en ladite ville de Couignac; item, un vergier assis en la comb*? 
el en la seigneurie dudit escuier, an long de la vigne des 
frères mineurs hors ladite ville de Couignac, tenant d'un 
cûusté au vei-gier de Saluion Genlilz, d'un boul au vergii^r 
de Jehan Guillcm et d'autre bout au chemin que l'on va de 



I. nUnc dtnt le texCe. 



— !45- 

la porliî Siiiiicl-Mîirtin an |»oi( ilosdits lit^ros myneurs, au 
priz el sotiiinc de (|tialoi7,e dtMiier.s loiirnois de ccn^ el renie 
arriiuelle t»t peipéliinllc f|ia' lidit .larquos Mt'irier et les siens 
hoirs tU qui de lui auront i;anso ca sonl p( seront, lenuz paier 
par chascnn un pi.'rpéluellenK'iit, <mi chasrnne i'mic saincl 
Jtdian-Haplislo .iiidil sei^tieui'dc La Mn^iliïli'iii*, i>l ;iu\ ^iv^ua 
huii's et 4|ui de lui auroni raiise, à leur dit hnsli'l jioble de 
La Magdelenc, eu ladile villi* d"* Coniguae; ilcui, ntijf vi'r- 
gier ipie ledil Jacqufs Merciui- a nagut'ro acquis di* (Uiil- 
laume Seguin, assis à Gevar/ao, i>n la seii^m'urie dudil es- 
cuier, lenanl d'urij; fouslé au verj^ier de Jeliini Orry, d'autre 
cousté au vci^ierde Givj^uire Tannaii, d'un boni à rKiillir-fH', 
te tout de la }i<*i;îucurii.' djdil escuier, el d'aulip liuul an ohc- 
min que l'un va deGcva)7.ac h Sainl-Laureul des Combes, au 
J)m et somme de tiuinze deniers loutiiois de cens et rente 
que ledit Jairques Mendier en est aussi tenu lui el les siens 
paier, porter et bailler par ehascun an perp^Huellemonl, en 
clia^iune IVsle de sainct Jebaii-liapiistc, audit seigneur de 
La Magdalene et aux siens hoirs et qui de lui auront cause 
«n soiidil liostLd noble de La Magdalene, en ladite ville de 
Conignac; item, ' eunlenaul huit jouruaulx de terre 
qui souloient eslre de fpu Aymcs Mercier, escuier, lI L'sloit 
et est en la seigneurie dudit seigneur de La Magdalene, dont 
i) en y a et le seurplus est en boys et bnyssons, tenant 

du bout, devers Gevar/ac, aux vignes des hoirs (eu Pierre De- 
pai'age, assises d'antre bcmt aux lerrcs labourables 

dudit seigneur de La Magdatcne, d'un cousl/; aux terres de 
nobles hommes Jehan de Losme et Jehan de Puyrigault, es- 
cuiers, el outre (t) aux terres dudil seigneur de La Magde- 
li'Utt, au priz el somme de vingt-cinq soix tournois de cens 
Dl rente seigneuri[alL's V] k'dil Jacques Mercier en est et sera 
tenu, lui el les siens, i-endre, paier et porter par ehascun an 
pf'r[)c*tuellemenl, mi chascune festc Sainct-Michel, audit sel- 



1. Plusieurs mots roDgés. 



Archives, xxvni. 



10 



— 14G — 

gnour (le Lu Majidaleiic, à scsdils hoirs ol qui de lui aunml 
cause, oL on sonilil hoslftl nobic de La M;ifi{1;ilenp, ou la- 
tlili' villi' i\o Couiguiic, e( aussi osl lonu ledit .lai:i)uns Mi!i- 
cit'i- puiir lui cl lus siens hoirs et qui df lui auront caus4; 
tenir Ifdil boys nn... cl hoiino valteur Ac hoys dans 
convcrlir en autre chose. Toutes lesquelles dites rentes se 
montant enseinbl<; la sonmie do cent iinze sols cinq deniers 
Ijinrnois, pi le tout li^dil .lacquirs Morrior a coupneu el cuu- 
gnoist devoir bien H loyauhiKMil audit seigneur de La Ma^- 
dalene, pour raison desdils héritages dessus déclairéz ei con- 
frontéz, el icelle l'ente de cent unze sols cinq deniers tour- 
nois el ses ileppt^ndancps ledîl Jacipies Mercier a promis el 
promecl pour lui, s(.':;dits hoirs et successeui-s cl pour ceulx 
qui de lui annml caiisi'. paier, porter... («/ suprà). Kl aussi 
ledit sejpieur de La Magdelene a rt^cougneu el r-ecougnoisi 
ledit Jacques Mercier eslre son iionune et tenancier à ojwse 
desdits liiritaifîes dessus e^iilrontéz el divisez aux cens et 
rentes dessus dites payables el portables à lui el aux siens 
hoirs... {Formttk'ii}. Kl nousjedil j;ai(le diidil seel, ù In |>nère 
el requeslc dcsdiles parties, lesquelles pardevanl nous el le- 
dit Jac/pies Decndion, notaiivs susdits conlessé, dit. 
passé, promis et aitoniL* luustes L't chascunes les clmses sus- 
dites el qui h ici'lles [aitv, tenir, garder et aooiiiplir bien el 
loyaulment, comme dit est, les avons jugez et condampni^z 
de leurs cousenteniens el voluntéz par le jugement de la 
court dudit seel, lequel h ces ]Hïsi;nles, avec noz seings ma- 
nuels, avons mis et apposé en tesmoin^ de vérité. Ce lut fait 
et passt^, présens lesm<iiugs à ce appeliez et requis Deuys 
Conte et Bernaixl Arnaul, le dix-huitième jour de janvier mil 
cccc qualre-vings et dfjux. 

DKcnAllo^. Tachart. 



— 147 — 



XIX 



tSSi, /•*( 'lérembre,^^ LrtlrrsileChRrlos. comte d'AnifouIômCiSeipicur 
J'Kperiiay H df Elonioraiiliii, (|i]i assitmil à .l3LV|Uf>K d<> I.» Ma^dcl^ne, 
^•fuyrr, scigiH-ur Uti tien, lu possession ili- suii fii-f tics Coiislioi-s. r|uoi- 
que reiifernx^ diDs \c |>Brc, que faisoit clorrc di^ (numiilles i Co^iac te 
comto d'AiigoiiIî'iDi*. — lUhliitfh^'fw ite l'oHirrit. Msx. i/r tlum Fonieneaii, 
t. ivii, p. &1)3ct s. 

Charles, coiiile d'ArigoulOnu', s^ipiicur d'Espiirnay cl dp 
Koinoraiilin, à tous ceiilx (|iii ces |ii'êsrrUes io(.Jre:> vi-ironl, 
salut. Savoir Taisons qm; anjourtlhiiy est venu pardevprs 
nous iioslro anir ol fôal Jai^qnos de La Magdah'^iiP, fiscui^r, 
seigruMir diidil litMi, Ifijucl nous a dil i*I cxposj! que cnli-e 
sesaulies dorninayiies ri lirriiagci à cause de ses pfédécos- 
seurs, il est vray si^igneur de Posle], maynes, fié, hoys el ga- 
remm des Consliers el de leurs appartenances el depp(;'n<ien- 
cos, assis en la paroisse éi' Charves,eii noslre cliaslellenie de 
Coin^^nai^, dont luy et ses prédéeessenrs de touU? ancienneté 
ont joy el esté en bunnc possession el saisine, et y ont ac- 
cuusLurné d'avoir gareinie à haïtes bftsles et il Ions oyxeanlx, 
et antres droiz el prouffitz, et pour ce que depuis cerlains 
temps en «a nous avons toinnieneé â faire ni ii'droisser de 
nouvel iiustre parc à j^rosses tx'stes, aupiès de noslre ville de 
lloignac,qui encores n'est parachevé du cousté dudil Chan'es, 
el lequel avons délibéré de faire clouie et fermer de mu- 
railles, ainsi que avons enconnnancé, et que lesdils lioslel, 
maynemens, fié, boys et garenne de Cousticrs et leuis appar- 
tenances, qui sont et appartiennent, comme dit est, audit 
cscuier, sont enliêreinenl assiz et encloux par dedans les 
prcclouslurcs de noslre dit pare, ledit escnier exposant qui 
dobte ipie au moyen de ladite cloison de nostre dit pare on 
le vouUisl par le temps advenir ernpescher en ses dits droits, 
dumaynes, liérilaigej*, boys, garennes, entrées, yssûes et 
usaiges d'iceulx, nous a humblement supplié et requis, que 
Jui viicillons pourvoir par maniéit' que ladite cloison et mu- 



- 148 — 

railles de nostre dît paro ne soîl pr^judiriable h luy ne aux 
siens par le temps advenir quant à ses dits droils, dommal- 
nes el hérilaii,'es, boys, garennes, usaiges el possessions 
d'icetdx. Poin* ce esl-il que nous, i'j*s choses eonsidéi*êes, qui 
ne voulons et u'enteudons IoHlt ne osier audit exposant au- 
cune chose de ses dits droiz vl héritages, ne sur iceulx estre 
surprins, avons déclairé vX dôclairons par ces présenltis ipie 
nonobslanl ledil parc, murailles el cloiislures d'icdlny par 
nous Je nouvel l'ail/, et redi-oissez, counne dit est, el le pa- 
rachèvpnienl d'iccllui, nous n'entendons aucun droit esliv 
acquis à nous ne à nos sucœsseur's es dîls hoslel, niayne- 
mens^ fié, bois el gaaMUiedeCouliers, ne en leur dite appar- 
tenance ; suppost; que lesdiLes choses soient où seront ciilièr''- 
inr-nl coinprinses el encloses par dedans li's lymites, clostu- 
rcs el fermeture de nosln* dil parc, et aussi n'entendons point 
que es dits fié et appartenances ïedit eseuiei* exposanl et 
ses successeurs ne puissent avoir et tenir garenne à lous 
oyseaux, connue ils «voient et [louvoienl avoir paravanl que 
eussions l'ailt^lconnnf'nc(:nostriMiit parc, et niKinluioins avons 
voulu ni voulons (pie desdiLs hoslel, maynenienl, fié, boys, 
gareiuie, droiz et apparleuanccs, ledil esciiier el les siens 
puissent et li'ur stdl loisibli^ di* joîi' et oser dorénavant, per- 
pélucllemcnt, en prendre et percevoir lc> fruyz el esinolu- 
niens connue de leur vray donnnaine el héritage, et que pour 
le service et usage d'iceulx ils (uiisseut prendre, avoir et rete- 
nir liel chemin <'l passage (pie bon leur semblera, et que pour 
occasion de ce leur seront plus proullîtables el nécessaires, 
el avecques ce ayans legart el considération ii l'empesche- 
mcnt que ledil escuier ponrroit avoir anv ce en sa dite ga- 
renne pour raison de nostre dit parc, luy avons octroyé cl 
octroyons qu'il puissel laire el avoir garenne à connib. et 
mectre des clapiers on lorriers, aussi laiin el avoir fuyes et 
pigeons en son donnnaines et héritage quelque auti-c pai-t 
que bon luy st-mblera, et on oulU-c en laveur de ce que en 
son dil liet ledil escuier cl ses dits pi*édécesseurs ont droit de 




— IW — 



garenne à grousses bcsles, luy avons ociroyé el octroyons que 
Loulos fois que nous el nos dits successeurs yrons chasser en 
nostre dit parc H clousture tyic h icflliiy csctiver el ses rliLs 
successeurs soit loisibhî cl permis d'y venir en nostre com- 
paignée ou de nos dils successeurs, et \Hmv vm que jmr le 
moien des diles closlure el fermeture de nostre dil parc les 
llmilos cl divises dndit fié de Coulierssepnurroienl en temps 
i venirfaiMlcnicMltililH'r l'i drpi-rir, au moymidoipKiy sepour- 
roil naislie <piL'slii>ii par l'advenir, nous voulons sur ce pour- 
>ooir de remède convenable nndit exposant, avons donné el 
donnons en mandement el commendenient à nos lieutenant 
cl advoail d'Angoidrnois, au juge de BoiUhevilIe, et à deux 
d'eux qui appeliez avecqnes eulx sur les lieux nos procureur 
et HH-'eveur audil lieu de Coignac, ils se informent bien et 
diligemment de cl sur les lyrniles et divises anciennes des- 
dils lioslel, maynernens, fié, boys, garenne et appartenances 
des Consliers ol les vitrifient de lieu ii lii^i, si mestier est, 
selon icelles lyiniles cl divises, et ce fait ils faeenl nreclre el 
apposer boyncs et divises souflisanl^s et apparanles, et telle- 
ment qu'il en soit mémoire perpiStnel, et que nos gens et ol- 
liciois par ignorance desdites divisi?s n'ayent cause de l'enï- 
pescher en son dil fi»', de re luire ausdils lieulenauE, advo- 
(Uil^juge et cl deux d'niik avonv di>ni]i!'- el dnrmotis plnin pou- 
voir, auclorité et mandemont espéciai, mandons el comman- 
dons à tous et chacuns nos justiciers, officiers et subjecls, 
(\m avons en ce faisant obéissent el entendenl diligemment; 
Qr ainsi nous plai^l et voulons eslre l'ail nnnusbstant quel- 
conques uiijonnances, luimdemcnt, restrictions ou deffenccs 
h ce contraires. En Icsmoing de ce nous avons signé ces 
(»ri?w'nli*s de nnstti' main, i-t h ieelle^ fait meclr<' nuire seel. 
Oiiunéen nnf^lre ehasUl de ('.<iignae In diK-hiiirlirsine jmir de 
'/w-'emhre l'an de grâce mil qualie cens qualie-vingl el deux. 
^»*si signé en mai-ge Charles el au repplit desdiles lellres 
f**"" monsieur le comte le sieur de Mauniont, prcseiil Oaliis, 
iSt sellé dudil scci en cire rouge i double queuhe de par- 




— 150 — 

chemin, [t.ir coppie (xillatioimée failc à l'orignal par inor 
(iuérin avec paraphe. 



XX 

ti83. H JanetT. — Commission de maître H'bôlcl du roi accordée 
h J.iCf|ue!t de La M-ideleioe. — Parchrmin : âCfau nuinyue. 

Uc par le roy. 
Maislrcs de nnsl.ro hnslel, et vaus^ inaislro ni contorollonr 
de nosire chainbro aux denii^rs, savuir vous faisons que |xiur 
le bon (,'l luiiahli' rapport rpio l'ait nous a esté des sons, ikh 
blessc, preu(lt>nnnie, loyaiillé et bonne diligence de noslre 
h'ion ann' Jacques d(^ l.a MagdalfiiP, oscuior, sHjïncur dudil 
lieu et du La Buiithurio, l'I pour ninsidéralion des scn'ices 
que lui et les siens ont faiz à l'eu nosti-e très cher seigneur 
et pi"!rc, qun Dif^u pardoinie, et que espérons qu'il nous face 
au li'uips à voiiir, icf'hii pimr <v's causes et autres à ce nous 
mouvaiis, avons retenu et retenons par ces présentes en e.sial 
cl office de conseiller et inaislre de nostre hostel, pour nous 
dowsenavant y servir-, aux gaigus, hostelaiges, livraisons, droiz, 
honneurs, protifiz Pt éinoluincns acousiunié?: et qui y appar- 
tiennciil. Si vous mandons, et à l'ha.scun de vous >i comme A 
lui apparlieiidra, (pie Hudil Jiuques de La Magcliilcne, prins 
et reccu le serment jicousiuniê, vous enregisli*èz ou l'aile^* 
enregistrer notre présente rcIrniH' ('*s rt'Kislres, papiers cl 
escripts de nostre dite chambre aux deniers, avec celles de 
nos autres rnaislres d'oslel di> retenue et des gaige>, 

lioslt'laiges, livi-aisons, druiz, lionneui's et prouMz dessusdits, 
le faictes, souffrez et laissez joir et user paisiblement en lui 
comptant el paiant iceulx gaiges et hostidaiges.aux termes fil 
en la l'orine et trramère arouslumez. el [«r rapportant ces 
présentes ou vidimus d'icelles tait souhz scel roy«il et autea- 
lique pour une fois seulement, nous voulons tout ce que 
ctjmpté et paie lui en aura esté estrc aloué es comptes el 
rabalii do la rcceptc de vous maisUxî de noslre ditcchambiv 




— 151 — 

aux (Imicrs. Par nos améz et féaiilx gtîtis de noz comptes 
aui>f|uolz nous inaiMlonsque ainsi le laienlsanâ contredit ou 
Hirtîcnltô. noniihslanl i|U('Iscon(|ues ordonnances, inande- 
mens, R^acrvictions ou delfcn.sos h en t'ontraiivs. Donné anx 
Montilz lès Tours lo xxi" jour de janvier l'an de grâce 
mil cccc qualre-vingl et trois. 

Par le roy. CiiARnoNMEn. 



XXI 



liS3, ii mai. — Piirlage enlrt .lacqucsde La Madcletiir ot ses oncles, 
Piorre el Gardras de l.a Madoloine. — Parcfurmin incornplel. 

{Tout le commence tiK'nl de ce pttrfaffc wamjuc)... etd'illec 
suivant le semlilinc qui \vi df Inditn biiidiip, sur ladite maison 
scneslre, au chemin qui va de Cuuignac à Gha^lonet 

suivant ledit cbernin ancien vers ledit Chastenel jusques à 
ung petit seml>lj>r estant au dessoubz de la pierre 
qui est au long dudil chemin ancien et dudit scmhlier sui- 
vant ung li-nicr jusquis au mur dudil parc et suyvanl ledit 
mur dudit [latc' jnsrjue'î ausdites lern^s desdits Rassaul.v. 
Item, plus une pii^cc de terre contennnt quaren te journaux 
de terre ou environ parcioniiière pairiHjietié aveoques niun- 
dit seiguenr le coule, assise sur ta rnnibe fie Ctiasienet, te- 
nant d'un costé an chemin ancien qui vÎimU de ta maladnrle 
à Chustenet, el d'iltec suyvanl ung chemin ancien sur main 
dextre qui vient dudit chemin de iJhaslencl jusques à ung 
semblier e^lanI sur ladite main dexiiy et suivant ledit seut- 
blier jusqncs aux terres diî rmuidlt seigneur le conte, uiig au- 
tre semblier entre deux.snyvaut icidiuy semblicr jusques au- 
dit chemin ancien, qui vient de ladite maladrerie audit Cbas- 
Icnel. Item, plus cinrjiiaiih' jnuinatix de terres un fiel do la 
Bauzelli\ assis près la maladerie de Couignac et tenant d'une 

1. Très proiMblemeiit le parc de Cognac, dans lequel les La Made- 
leine pois^daient un fier enc-Uvé, Voyex pièce xix, page 147. 




— 152 — 



part h Ir i-mix qui csl sur le chouiin qiio l'on va dt^ Ci^uigiiac 
au porl de Lcschassior, cl suivanl ledit chemin jusque^ à 
une hanine ipri est |>ri!sellenantdo lajirani pierrt'lt'vador.'), 
Icditcliomin entre deux, et de ladite haulne tranchant c) tirant 
droit jusqucs à une aultre baulne qui est assise sur le che- 
min que I un va de Cuuignac à Gademoulins et eu Aoguu- 
lesme, et rntonrnani, en snyv;int ledit themin, vnrs ta ville 
jusqucs au dmil d*] Iadit4}inaladei'ie,el d'illec montant le long 
d'un seniblief un clicmin qui va droit à ladite cniix cy des- 
sus déolairée. Item, une pièce de terre contenant cinq jour- 
naux de terres ou cnviroti, assise près de la nialaderie, au- 
dessus du chemin de Barbcziiîux, t»'naiil d'une part au che- 
min (pieloii vadct^uuigiiac ciiix terres de la nialaderie et des- 
diles terres suivant ung seinblier qui divise et départ les terres 
de moiidil seigneur le conte et dudit ifeigneurde La Magd.v 
lene jus(pies à img autre seniblier ipii fait pareille divise suy- 
vant icf^lhiy semblier jusques audit chemin de Berbezieux, re- 
tournant le Itmg dudil chemin vers la vilK> jusquL>s au che- 
min ddsditi-s Sablières. Item, plus une autre pièce de tenv 
contenant six jouriiaidx de terre on environ assise au dessus 
desdiles terres de laditi* maladerir', tenant il'une part aux (er- 
res de inondit .«-cigtieur- Ir conte, d'autie aux lern-s de tluil- 
laume de La Court, d'un dcsoostezaux terres dinlil seigneur 
du La Magilalene» et de Tautre couslé aux terix^s de niondit 
seignrur Ir coule, [tem, plus une autir pièce de terre conliv 
nanl quatre journaux <Ie terres on envinm assise an dessus 
du puys ancien de ladite maladerie, tenant d'une, part au ver- 
gier des héritiers de feu Grans, plastreur de Couignac, et d'il- 
lec tii*au( au long des terres de riiiillanine dr La Court jus- 
ques aux terres dudit seigneur de La Magdalene, ri d'autre 
iwrt Irnant aux terres dudit prieur di' Couignac. Item, plus 
une autre pièce de lerrr euntenaul sept journaux de tenus ou 
environ» assise près ihi chemin de Ccnté et de La Comhe du 
Ma>, tenant d'un costé nu<iit chemin de (ienté et d'autre pari 
tenant le loug des terres de Guillaume de La Court, et d'au- 



I 




153 



Ire pari el par 11» dessus îiux Umtcs (k nionsi^igncur le lonlo. 
Iti'in, pliisiim* autre pièce ilt* lerifsconU'iianl vinrrt jouriiaulx 
de (erres on environ, assise en La Comhn du \fas. Iriuiit d'niie 
art uu cheniin qui? I on va de Coiiignai: îi S;dles duii des 
utz, et d'un des coslez aux terres de inondil soigneur fe 
nie, el d^aulre part lenatit au hmg des terres de Guil- 
ume de !,« Court. Ileni, plus yu\r. antiv pièce de ternîom- 
iianl vingt jouirmnlx de terres ou environ, assise pri^s la 
rie Sainl-iMnrlin, et teitanl d'un bout au dicniinquel'ouva 
de Oouignae â Salles et à Geiil-é, d'un des cosléz au chemin 
que l'on va de Oiuignue au tien f|ue les iouri^hes patibulaires 
BptJellées les jusliees de Çouignac Hiuloient estre, et par le 
haut lenani aiixdiles justices el de Ifiulre iMisié tenant aux ter- 
res du prieur deCouignae. Item, plus une auire piiVc de terre 
contenant ipiatre j<juniaux de lerrcs uu environ, assise prôs 
ladili* porte .Saiiil-Marlin, eidre le eliernin île l'église Saint- 
Martin el le clieinin de Salles, tenant d'une pcirt aux terres de 
Guillaume de La Court, d'autre part aux tenes des Bassmdx 
el d'autre [wrt aux terres de^ liériLiers feu Ayrnés Mercier, 
escuier. Item, plus ung fiel' di- terres en escusson, [jrès la pierre 
de Lestrae, tenant d'inie part à la croix qui esl sur le eliemin 
ique l'on va de (>ouignae à CailiMiioulin el en Angoulesine 
Biiivant ledit chemin de Gademoulins jusquesausemblierou 
clwnnin (pie l'on va du porl de Usseau à Gcnlc et suivant le 
Ichemin dTssean jusqui^s an elieniin rpii vietd tie la paluz â 
Couignac, el suyv.uit ledit eimiiin jusques ù la (Toix ey ries- 
|siis déclairée. Ilein, plus un autre lieu et 1res grant pré de ter- 
res appelé d'ancienneté par les aucuns le fié Chamherlanl ', 
par les autres le fiel du Puy-Pineret nsaintenanlde tn's long 
ftl. tnV ancien lentps letié de La Magdalene, eonnnanranl et 
tpnanl d'une part ledit )ii-| au rheniinriuiHoij va deljouignac 
i Clappar au Genssac (si£) el au ehemin que l'on va du |^»rl 



. Oq pourra rapprocher de ce leslc le dcnoniLrciuciil rvndu le 8 mai 
'02 |>ar Jean de Rremoad, inséré plus loin. 




J 



— 154 — 

de Usseau à Geiitê, en suyvaul le long tludil chemin de Genssat 
jui^nos près la paUix cl audit Clapar, et illec tenant aux 
len-es du prirurli'' lit* Boutheville m laissant litlil chemin de 
Gcnsac et liraiil le long desdiles terres dudit piieurté, lai^ 
sanl ieelles sur main st^neslre et suivant droit ung sentier et 
terrier jusques à Tosme et croix de Six-Voyes et au granl che- 
min ancien appelle paraucuns le chemin Merpines, par les au- 
U'es le chemin Ohaussac el par les auln;s le chemin Saulne- 
ret, allant le long «ludil granl chemin ancien vers Merpins 
jusques audit chemin qui va dudil port d'Usseau audit Genlé, 
retniirnanl et suivant icflluy chemin d'Usseau jusques audit 
premier cfieiniii qui va dudit Citui^iiacaudil ClapparetGen- 
sac el illec finisL Kl e,st assavoir i^uc au long dudil fié cl au 
dedans les conrrrmtacions passe et tranche le chemin qui va 
de (>)uignac à Hoissac et se rend audit lioulme et croix de 
Six-Voyes. Item, plus une pi^C4^. de terre contoiiaut diMizejdur- 
naulx ou environ, assise près de la paluz tMiln^ les deux che- 
mins que l'on va de Gouignac andil lieu de la paluz, lenaul 
d'une part aux torrps des héritiers feu Salh'brache cl aux ler- 
ivs dn prieurlé de Boulevillc et d'autre fila voyeSallrmonne. 
Ilf'm, plus une iiuhe pièce df Icnv coiiI<>ikuiI vingl jouruauK 
de lenvs ou cnvinm, assise an dessmihz rludil clinniin qui 
va dudit Gouignac à la paluz, tenant d'une pari aux terres 
desdils héritiei*s Salli'brache et dudit prit-urlê de Boniht'WlIi'. 
d'autre part au chemin de Cordeh'igne el dudil chemin retour- 
nant au chemin du Pcyral el ilindlny clu-miu lirant h la pa- 
luz jusqucsaux hMTrsdh-sdils hiritiers Salli'hrache, deux baul- 
nes enlnî dfîux. Ilein, el est assavoir que en l'une des deiut 
pièces y a cinq journaulx de terres arrenlées qui sonl et de- 
meurent audit seigneur de F-a Magdalene. Ileni, phis esl et 
denuiure audil Piern? de La M;igdalene le tiers ihi droit i|ue 
lesdils esi-uiers prenenl et ont acoustumé d'avoir el prendre 
sur le droit rhi 4|uiiit du port sautnier de Gouignac, ri^sené 
dix Hvres tournois de rente que ledit seigneur de La Magda- 
lene prendra par cfiascun an et les siens pei'péluellcaieul, 



I 



prcmiôrcmont. ni av.nil tout sur le droii dii qniiu pour 

prccipul cl »viiiilug(> li'aincssc, cl lo s('ur|tlus de somiil |n\'- 
cipiil Ml ainesso et autres rlroiz rlonl cy aprAs sera touché on 
rhappilro et iirlioln onrpiel .-sera faille mention de sa i^rt et 
portion. Item, ledit Pierre de La Magdah'ne a promis et jun* 
est fttseralonu, ri les siens, perpiHuelIemmt de gaixler et def- 
fendre par procès et autrement les hérilaiges et toutes etchas- 
cunes ïes choses cy dessus escripl(îs t'i divist'cs en son par- 
tage el les augmenter el acroislre h son povoir, et s'ilz se di- 
minuent ce sera à sa charge el sur liiy el les siens tant seul- 
lemcnt. Hem, phis ledit Pierre de La Magdah^ne a promis et 
jun^ est et sera Icnu, el ies siens, de paiei el ccmlenler à Pierre 
de Beauchanip, escuier '. ?-i'igneurde Souvigny. lasnnnn*' de 
soixanU'-six sol/ huit dmiers loiirnois, pai' chascun an jus- 
quos il ail fait assiele pour le tiers de dix livres lournoys de 
rente deux audit de Heaiichanip de resli' du niariaigedesa 
feue mèn^. Ilem, Irdil PimpdiLn Mflgdaleue ne pnrtorases 
arm»*s plaines, mais pour ladrvisi' y linndra el ernpIolrTa telle 
pari qu'il luy plaira ung cressenl de gueullcs ou telli' aulre 
divise que bon luy semblera. 

Item, au parliiige, part el portion dudïl Gardraz de La 
Magdalenn esdiles sureessions. pnursnn filtre, es! el dcmoure, 
>era el demourra perpéluellenienl cl aux sciens le tillre et 
«igneurie de Breuil-Meleniau. Item, l'omaige et seigneurie 
(lu Brouil-Meleniau et tout ce qui en deppend el peut 
ili'ppt'iidre tenu du seigneur de Bryt's imi la chaslellerie 
^'Auluay. Item, plus est di-motirra ;iudit fîardra/ de La 
Magdalene l'omaige l'i fié l^'unz di' Paillé, assis eu ta par- 
roisst? de Sainl-.Marliti de Juillé et tout ce i|ui en deppend 



t. L'article du Diftioitiutir^ <lf% faniiilft ihi Pnitnu, i. p, ISli, sur Pierre 

dé- Dcaurhamp noiis [isralt ineiact, I.l' i9 juillol 1423, en ciïet, celui-ci 

rendu aveu au prieur (l'Aiin.iy, nu nom de son p^re, ce qui Kii suppose 

l'Agtr 4le majoriu-, el en 1512, iiuali-e-vinijt-iiu: am ajit-^9, il [lonncrnil 

fff'OOuniLion. MM. neaurhel-FJlleau le discnl lîU d'une Jeanne de La 

Madeleine et de Guillaurue. 



I 



m 



— 156 - 

el poul deppendre. Ilein, plus ronunaigc cl fief teou de 
La Brousst^ on la parroisse des Eglisejs el d'Ai*(îeiiU'uil el 
toul ce qui imi deppend el |>eut deppendri;. Item, plus l'om- 
innige el liel* leiiu d'Aulnay en ladite pairoisse des l^glises 
el luul ce qui en dep[*end el peult di-ppendre. Item, plus 
romniai({e el lîW leiiu de Varcze es parroisses dudil Va- 
reifl ol ailleurs el toul ce qui en deppend. Hem, plus l'oin- 
uiaijîe l'I lief df La lonr d'Ai-Ct>n.s lenn en arrière fiel" de la 
iliasli'llenie iH si'igneurie de La Broiiss-* cl toul tv qui en dep- 
|>end el peul deppeiidre es paiToifî^es de Sainl-Picire de 
Juillé el de Vareze. Ileni, plus le droil de rorninaige d'Es- 
béi)us lenu de Taillnbourg, pareonnier avecqucs le seigneur 
d'Escoyeulx. Ileni, ledit Jacques de La Mitgdalene» aisné * 
reprt^s*?nlanl l'aisné, s'est desmis el devestuel dessaisy ' oin- 
maigcs dessus diU, leurs appartenances el deppendencei 
soient justices l'I jurisdiclions, hoslels et herbe i"ge mens, hom- 
mes iXinchaiis el levaris, byens, corvées, cens, renies, pra, 
boys, vignes, complans, Icrn-s, lerraiges , caves, 

muulhis, fours, fuyes, gan^nnes el toutes el chacunes les au- 
tres choses ftstans el deppendans des homnïaiges et choses 
di'ssus dites et en a veslu el saisy icelluy Tianlraz de l^a Mag- 
dalene Item, plus est el demoie audit Gar- 

draz de La Magdalene ung autre liei*s du droit que lesdiu 
cscuiers prenent el ont acouslumé d'avoir el prendre sur le 
droil du porl saulnier de Couignac et sont hmles el chas- 
cuncs IcsroMslurnes d'icelluy, ii'*servé dix Hmvs tournois de 
renti- qu*- ledit de La Mygdalene prendra par chascun an cl 
les siens pnrpéuiellenienl, et avant toute euvrt?,surle tout du 
droit dudil [tort pour préciput el nvanlaigc,ct le seurplus de 
sondil pn'cipol <■! iuilivs dmizscra cy après couché on cluip- 
pilre et arlitlt': <jiii|Mel sera l'ail inencion de sa part et por- 
tion. Item, ledit Gardraz de Ln Mngdalene a promis et juré, 



I. Un trou a cutevé plusieurs moL& en cet endroit. Mi^mc observstioa 
pour Ici trois blancs suiraala. 



— 157 — 

est el sera tenu el les siens perpétuel IcnienI de garrli'r ol dt'l'- 
fendre {ui suprà). IUmii, irt'Iluy Gardraz do \ai Ma^daleni? 
ne portera ses armr^s plaintes, in.iis pour la divise y Rendra el 
cniployera lell<; paii (pi'il luy plaira, iiikï csIojIi' d'a/ur on 
autiv telle divise i{U<f Ituii luy scniblera. 

Ftcni, |H)iir In pnrUiif^e et portion dudit Jacques de La 
Magdalene, escnjer. seigneur dudil lieu de La Magdalene, 
comme aisué el représenlaiil l'aisné, laiil pour son droit de 
précipiit et aisncssi', niailresses maisons el lierbergeriiens, 
que pour tous et chas<-uns, ses autres droiz, tout le scurplus 
desdiles successions directes el collalcralles (mi toutes ma- 
nières el queltpie part que les choses suit'iil situées et assises, 
dictes ccnsni's ri appollrcs, f^sl et drnirMjre, sera el fliniour- 
ra {)er|}éluetlenieiil audit Jacques de I^ Magdalfue et aux 
Hienâ et qui de luy auront cause, sans que lesdits Gardraz 
et Pierre d»! La Maj^dalene, ne les Uïurs, y aient plus jamais 
que veoir ne que di^mander en quoique mani(''rn «pie ce soil 
ou puisse tîstrr. Ilem, plus deuiounoril les amies plaines de 
ceulx de Ia\ Magdalrne audit Jarqni's dt^ La Magdalene, 
comme aism^, lesquelles sont et ont toujours esté de tout 
temps el de loutc auriernicté uny rhauip d'or h iinj(lynn dn 
sable passant et Iropardr dfiiaiis un rliiiîj' d'argent. Item, 
lc<lit seigneur de La MagdaliMie a pioniis et juri^, est et sera 
tenu et les siens *de paier cl conleuler audit Pierrn de Beau- 
champ (ut xttprîi). {Suivent tHvemes slipuinthns et conveii- 
timis relatives an paiement des t/frnffes testamentaires, tfet- 
tesson titres tlépt'utiaut du purtuije, dèUvrauee de t'idimnf!^ 
tjaranlie, etc.) Ki lequel partaige dessus transcript qui avoit 
esté promis el accordé par le^ parties el l'édigé par cscripl 
n'avoil eneorcs esté passé es mains de nolairfs et avoienl 
lesdiLs (ianiraz el Piern* de La Magdalene dtlTéré de 
passer au nioicn de ce qui* ledit Pii'm* de La Magdalene, 
cscuier, disoil que aucunes pièces h lui baillées et délaissées 
par ledit partaige, niesniement le fief tenu de la seigneurie 
de Pons, assis en la paroisse de Ctyons, esloit toiiig de luy, 




t>l nVn povoil joir (|ii'à graiis fniiz i*i charges ol re»iuèroil 
eslrc récotiipen.sé d'i^îllui Hol", et ledil Gardraz disuitestre 
dt'ceu nntlil parlaige pI n'avoir sulïi^aininenl sa portion telle 
qu'elliî lui lU-voil ap[»arU'nir à Lausi; desditcs snnn-ssions cl 
rcquéroil l'sln* n^runipi.'nse l'aili'. t'ourquoy aujourduy, en 
droil, pardevanlles nntaiicscy sonbsciiplSjjnrézel audil*'Ut> 
(In la court du sccl, ont osU' pi-éâcns et pei'jioniicllpmenl es- 
lablls lendits Jacijni's ije La Maj^daliMie, (il/. ai:!né et princi- 
pal hérilior de Icu Jar4]ues de La Maj^dalene et l'oinme le 
rt'pn'siinlanl (.'sdlLes sucei-ssimis r-n ceslf i»arlie d'une pari, 
ledit (janlnw de La Magdali'iii' d'uulrf part et ledit Pierre 
de La Ma^daltiu' dantie part, lesquelles parlies, et cha^ 

eunes dVIli's de leurs bons gn's mil rei-.ogneu et eonfi'àsA 

et par ee.s piùsiMiles rerunguois-seiil el lunlessent avoir au- 
trefïbiz lait, promis lesdits parlaiges el divisions en la ma- 
nière ci dessus di^clairée el lesdiLs parlaiges avet-qucs toutes 
et eha.seuni's les elauscs, proin<'sses et convenances doni 
dessus est lait iiienlion, ont promis et jinv yanlev el aconi- 
plir sans venir eneonln^ souIjz les eouditioris, additions el 
reslrineious qui s'ensnivcnljesquelles parl'advis 

et dt'dil)Mraliini desdils nobles el pnissans niei4iii*e Loys de La 
Brosse, clicvalicr, seigneur dudil lieu, Loys de La Roelie 
[sic], prollioiiolaire de uuirt* saint pt-re le pape, François 
<]c 1^ Hoche, siMgnenrdc Clam, et de noble homme BiTlrand 
Brun, l'seuier, seigneur du Grand-Fié, ont csti'- juinctes el 
emploii^es ondil p;ulaiK<'.^"esl assavoir que ledit Jactpies de 
La Magdalint* poui cuiilenler scsdils hoiich's et avuir paix 
avec eulx, a voulu et s'est consenli de piendru, retirer à soy 
ledit fifif de Clyrtns, lenu de ladite seigninirîe de Pons, le- 
quel avoil l'Mi: haillr nu précompte rludil parlaigc audit 
Pii'rri' de La Magdatcue pimr le pris el somme de cenl 
quinze solz tournois, viugl-huil boosseaux froment et deux 
boesscaux d'avoine, h. la mesure de Couignac, et duquel fief 
ledit Pierre de Ui Magdalene sitst dévestu dès à pi-êsenl 
pom- e( au prolit dudit Jacques de La Magdalene, el moien- 



— 159 — 



I 



I 



I 



iian 04% It'ilit Jacques ihi LaMoitiJuloiif a pi-oniis cl snra tenu 
bailler aiitlit Pierre fie La Matrilajeiie, dedans (pialre ans 
pmr.tiains venans, losdits cimiL i|nin7.e sol/. lourmtis,vii]^|-|]uil 
Loesseaux IKinienl, dfux boesseanx d'avoine à laiiil*' mesine, 
•'Il bonne a^sielc et convenable ea niic paioi.s.se, si l'aire se 
|M^ul, si non m df'ux, 6s eliasl<dleni<' de Coui^^nac, Mi^ipiius, 
Archiac, Boullieville el Jantae, ttii eir l'nne d'ieellcs A l'ordon- 
nance de deux gens di' bien qui seroul iionunéz Tung par 
rha.scnnp dnsdilrs parties, il l'assirlr qui ainsi sera baillùn à 
rordoiinaner desdils (h'wx gins de bien IftJil Pierre de La 
Magdalene sera tenu (irendre et recevoir, ou autrement en 
reffuz ledit Jarqnes de La Magdalene et les siens seront 
lennz deM'bargéz de ladite assiete, en rendant niitiit Pierre 
de Lu Miigdalene ladite terre de Ciyon^ <L'uleinenl en l'e.sial 
qu'elle est de prési-nt. [Kn ce] ipie (nurlie ledit Gardrazqiii 
disoil estre moins souffisannnent aporlionné par ledit par- 
laige, ledit Jacques de La Magdaleiie, pour t'angniêutalion de 
son partaige cl î\ an desidiarge, a noIh, pixiinis et consens, 
deseharge et acqnicle ledit (îarcira/. de sa part et portion de 
dix livres de renie dues par lesflites suc<!essions à Pierre de 
Ueauchanq) lui cl les siens, et néanmoins acquicter el des- 
charger le<lit Gardraz de tojis clias^^uns les dons, l<''galz (^l 
autres chui^fcs teslamcutairesdeucs sur les successions ainsi 
partagées et divisées comme dit est lesdiLs icuz Jehan 

de Lt Magdalene, lîoniie Holaude, sa femme, et Mallie Fou- 
chière, mère de ladite IWiuie, puur la cotilé el pnrlioit <*nn- 
sernant le partaige dudil (iardraz cl pourlarptelle il pourroit 
esire lenu et chargé comme liéritiei* susdit et autre grandes 
charges dn leslauient de len Jehan (?) des Hoches. Et avec- 
ques ce lui a délaissé la tculure et cueillette d'une pièce de 
pré assise aux Touches de Périgné au lieu de Maillote, jns- 
ques à trois ans prochains veuans. Kt en indlre a esté dit el 
appolnclé,en tant (|ue louciie les droi?. et devoirs appartenaîil 
ausUiles parties sur le droit du port sauhiier de Cuuignac, 
que ledit Jacques de Lu Magdalene aura el prandra pre- 



i 



— I«0 — 

mi^rf•ment cl avaiil loul cu\tp les dix livras à lui resen'ôi's 
par dessus pour son droit de et le seurplus »cra 

ilivi.s*'! par liets (»iUr(* les parties, ol pi*(»iulront rhascunr un 
licrs par Ifs mains ilu nM-cvmir dudil port sanlninr ou aulre 
(pli i*t) uuni la clKir^p, uiupicl k-dil sfij^ieiir di* l^i Mapla- 
Icnea promis on bailliT aciptil l*1 dcscluu'go pour bailler [el 
pai(T?]ausdits Gardraz et Pierre iJ(* Lu Miimliili'iii", à cliascuii, 
son liers tliidil n'vcnu i'i pari o\ adivis, anniin' dit esl. Pour 

tontes c\ ihasnuies les i'liosi\': siisililrs fairi*, li-nir, ^^anlcr 

Passé au chaslel i\e Lt Iiix>nsse, présens lesmoinps ii ce 
appeliez el ivquis, lesdils noble el puissant l>oys île La Hrosse, 
chevalier '^ seitjneiir dudil lieu el de Saiiil-llilaire de Vilt?- 
rmnilie, Loysde La lloclieehandry (s;V*), protonolairfi dp nûli>; 
sailli |MMe le pape, KraiH;oys de La Itorheeliandry, escuier, 
seigneur île Clam, et Françoys Corlieu, licencié on lois, lo 
unziesme jour de inay tan mil cccc qiialre-vinglz ot trois. 

Tachart. Assigne (?) 



XXII 



tiS:t (ttatf rnitif^). — Ettniil <lu Icstiinetil de Jacques de l.a Made- 
leine fniï en 1470. — l'an-hfinin. 

A lousceulx... André Tacliarl, clerc... Savoir Taisons que 
pardevanl J'en de bonne inénidire mai>i|re Guillaume Laisné, 
en son vivant juge des coui-s do prévoslé... feu de bonne 
niémoire noble liomme Jacques do La M;igdalene, en son 
vivant escuier. seigm-nr diidit tini de La Magdalene, estant 
illcc el demourantanilil CoLiigiuK*, lors sain en pensée el eiï- 
lendetnonl» combien qu'il (nsl iimlacle do son corps, pensani 
au salul de son ame, non voulant cslre préoccupé de la mort, 
acerlaiué de rincerUuneté de l'eure d'iccllc, sans pivmière- 



l. Louis de La Brousse, cbevalit-r, cbflmlwllaii du roi, i^pousn en IVM 
JcmincGillicr, (ille d'Etiocino, spignour drs Forge», procureur du roi k 
Sainleg, et d'Andrée AoiiranU. (tieaucbeUFilleau, toco citato, ii, p. 33». 



— ICI — 

Il avoir fiiil '•! onionm'î ilo st's bioiis (jne niuii luy nvoil 
iloiiiié, fisU coininaiuld, or(l(iiina,ftt divisa suii dent-nier h-sla- 
meiil, ilerroniriv voliinl*'* et ordonnance de ses biens en la 
niaiiirre qui sVnrïuil : piviiiiertMiionl, coninianda son nm*' ;\ 
Dieu son créiilciir, à lu luMioisln viorgi; saini'Ji! *.'L à luule la 
uuurl irlestielle de imradis, et son i^orps h In .si>piillure de 

lîntp nit'TL* église, luqu^'^ili' d e.sleut en l'église Sainl-LégiertJe 
Couignac,dt'vanI l'arilii r ih la chapr^IlL' Xostre-Danie, près la 
^pultutv de (oMo Mallie Konchier, damcàsplle, son ayeulle 
ou en iœlle sépuUiin'. Kl pnurce qu'il soy confyoil fort de la 
bonté, amour el prendommyc de Péronnelle Préveraude, 
damoiselle, sa IViinme, de ï-es fnVres cl enfans, ses hénliei"S, 
et ne (il aueniie urdonnanciî de l'oltsèquc qui sp leroit pour 
luy et le ^aiul de son arm-, le jour de son t'iUerrenienl, se- 
qucnU?, octave, le bout de Tan et anlrenienl, mais du tout 
s'en rapporta à sadite l'enmio.'sesdits ïivrcs ci liéinlJers, irl qu'ilz 
le l'L'issenl ainsi (pii' à l'esljl de noblesse ri (le sa personne 
apparleiioit cl tpi'ils vi'rruierU tpie tîtirc se devoil. lient, vou- 
lut l'i ordonna qno ladil Péronnelle F'révpraude, damoiselle, 
sa cliière aînée eonipaigne, pour les bons el agréabti^ssrrviccs 
qu'elle luy avoit lait cliascim jour durant leurdit mariage, de 
la preuve di'sipiel/ la releva iM di'sdiar^'ra par I;t Ifiirur de 
c<îs présentes, mist sou v<iiage {sir) durant H lanl quVlie de- 
rnouri'oiL en viduiléi radininislraliori et gouvernement et ses 
enfanLs et d'elle etdn leurs birnsel qu elle nustsademourance 
sonditviaigr (swjduranl imi l'oslel (m-) d^* LaMag(lalene,appar- 
tcnant audit l'eu seigneur de La Magdaiene, ledit hoslel {sic) 
esUml uudil Couignac, comme dil est un en son lioskd aux 
Tousclies de Périgné où l'Ilc aimeroit le mieulx, avec la tiei*ce 

irlie du revenu de ses hériiaiges sondil viaigï.' durant, tant 
seullemenl. Item, voulut aussi et onlouna on cas que ladite 
Péronnelle Prévi^raude, dam(»isi'lli% sa Tcmnie, soy reiuarie- 
ï-oit etconvoloroit en secondes nopces.quc nobles liommes fîar- 
deraii et Pierre de La Magdaiene, t-scuier, ses IW'resJeusseiit, 
el les institua el ordonna en ee cas, tuteurs de Hclyot de La 



Archives, xxtiii. 



11 



— I«i — 

KsmBtH de Wik» IViB—il Prevenude, loi*s 
dTa^ H (fe aesiioBCI aasai canlearî d« Jacques 
àe La lli^^irieBe, Maaar et Marie d«- La Maf^lalene, rrére 
el i i .wx afts<«fc»H4ehi#le fVra — l M i! PréyenuiA;. Item. 
àamk et kp ms priear et ové de Sant-l«gier iW Cuui- 
^Mc, à dttaoB d'eah^dna; es^ca dr«r» wot fotz payi?z, pour 
esUvpvticipMl ca Wars bâmslûi, prièies et oraisons. Ileni, 
dooaa et U^ à mesk Ylhitfr BoTi?r. poi^iv. la >«jmn)i^ de 
ndfilt sûb I wws 90m qu'il $iMt Imiu do prvt^r Oùmi pour 
tuT ; à la fafahcqoede bdile égfise de Saint- Legier dudit Coui- 
ytK, viagt sok tomoê; i faonosBene de Coaignat% \-m0. 
sob toamots ; aa co«v«ntdes frèr«ï^lIIiDeu^^ dudil Couigiiac, 
vin^ sufat tounko^ atfin dVstrv partici[iant è» prirres, bien- 
fine ('t oratâORâ df h^ur onlre et de chascuD d'eiilx ; et 
aux bdres de Omignac» dix sob Umnwis; (e loul uut* Uni 
pajé seoHeiDeflL El poar ce que insUtution de héritier esl 
ehief el rond^im^nt de loul testaneoL, il institua fl fist S4^ 
beritier> au surplus dt- ses biens lesdiiâ Jacques. Ueliol, Jt»- 
hanne et Marie de La Ma|ïddeoe, se$ enffuis, et de ladiii-- 
PéronoeMê Pn-veraude, tlaiiiuiseUe, sa fftnme. Kl pour acoïn- 
plir sondil ^_'^taIIh?nl il frsl t-t ordonna ses t>xéc'ut**urs lesdils 
Gardras et I*ienv de La Ma^daleœ, i»st'uiers,s«rs fn-n»*, nus- 
quelz el chascun dVulx il donna par ledit testament el la 
teneur de ces dites présentes plain povoir, auctiirité et puis- 
sance de prendre de leur auciorité de ses biens pour Taconi- 

plissemcnl de ctîsluy sondit testament {Suirenl ies for- 

muies d'usaye). Ce fui fait audit Couignac, prés^Mis tt»snioing.s 
à ce appelez et 'requis Jehannot Taboy Taisné, Jehan Geor- 
get, Gervays Peurier. Jehan Marlineau dit Cheveux, Andi^ 
Faveraull, Helyot Itob.Ml dit Bimnel, Pierre Robert, son filz, 
Eslienni; Saulnier, Jehan Taboy le jeune et Jehan Millet, le 
huitiesine jour d'avril Tan mil cccc soixante-dix. 

El |H)ur ce que icelluy dit l'eu maistre Guillaume Laisné, 
notaire susdit, prévenu de mon, n'a peu grossoyer cl inecliv 
en forme deue lesdites oixlounances dudit feu Jacques de 



^ 




— IC3 — 

La -Magdaltjnc, cscuipr, mais snulliNni^nl les a relcnu en son 
prolhifcolliï, i?scri|)l i;l signt* de sii main, niaisirr Jatipios 
Laisné, baclit'IÙT un loix, jiign d^sdiles prévostez de Coui- 
gnac iH Mcrpins, pf)ur niondil sfigm^iir lo ruiilf\ nt lïoLiire 
juré (H junlili'nr de la couil dudil sori, par vniii cl aurlorité 
du cerUiiiH's liïclrcs esnianéi^s an ladile. séiii>schaiisi<; ^V\u- 
_ niois,dftS(pit']l''s la Icneuv sVnsnil : Françoy d'Anlu^UTre 
fit de l'aiiir'(m, lOiiscilK'i ri c)K)int)idIati du njy, nostro sirn, 
al do très liaidl ''l piiiï-saiil iiiniisitMir !<■ nuilr d'An^ouli'.'ïino 

et sôneschal {Suit h roiDinismm rh? Jactjues htisné, datée 

du T^ juin lAIS. L'extrait cinli'ssus n'a été lait que le W 

J48S), 

XXIII 

t483, a seplemhn: — Irf-ttres dV'Iargksemriit ilr la prison oà il avail 
m mis, par onlrt* du comtr d'Aii;,'uii!riae. acccirdO^K 1* J.icques Je La 
Madeleine, sou» certiiîiies comJilions. — - Parchemin. 

Sur co que Jactpics de La Maydalone, escuier, seigneur 
dudil lieu, esluil accusé par nnclixiit* de IK'S haull el Uès 
|Miis>aiit prince monsiif(n(^nr le eoulc d'Ang(jle.sinr, délenii 
prisonnier el m anti^^t l'ii sun cliasleJlêL d'Angolesme pour 
raison de ce rpic niundU seigneur Iny impuusoil el inecloit 
sus que nonobslanL que icelluy de La Magdalene lusl son 
eonseiller ordiimirL', sceusl de ses secrels el ad'aires, et luy 
eusl donné plusieurs rharges et commissions, entre autre 
daller ù la <-ourt du roy, illec procurer el pourchasser ses 
besoignes el alTain^ scelon ses mémoires et inslrnctious. 
Néaiilmoins en conlrcvenanl contre ses serment, foy et loyaulti- 
qu'il avoil l'ail el juré à mondil soigneur, iceliuy seigneur dt! La 
Magilalriie avoil révélé cl dcsconviTt les secrels el conseils 
de mondi) seigneur el entretenu purulles avec aucunsgrans' 



i. Lccrilure àv ceUe fin de M^uv el des suivantes est Irî's forlemeiil 
uUf^r^e. On devine le dcqb ^aua jiuuvoir dire le mot ù mut. Le parche- 
min e«l cou|^ en douze endroils. 



— ir.î — 

irt'ulx, l'I tecen pltisieui-s gi*ans somiiU'S do dciiipns 
ilonl les besoignes et afïaires de moiidit 
portées, et pour raison de ce avoil soufleil moiidil seigneur 
plusieurs {jrans perles, despen.s, doiiiaj;es, dViilx (?) el des- 
quelles charges et c.oinniissiuns ledit de l.a Ma(;dalent% iv- 
louriié au païs, n'avoîî fait responce ne tenu compte ù luoii- 
dit seigueur, tpii lui c<tt)soJI tuaiièiv de suspeçon de mal 
jouit, al dont il avoil esté averty par plusieurs grans princes 
el autres personnages de ce royaulme de granl eslut. Sur 
quoy ledit de La Magdali-tie par ui'donnana? dt; moiidit sei- 
gneur eust esté oy et iiih-rri^igé sur lesdil^^s chai^i^ lequel 
avoil fait nyance desdllscas dit, propousé et allégué plusieurs 
moiens louchant ses jusliCicuiinns ei deflenses, el pour raison 
de ce ait demeuié ledit dt' La Magdalene par plnsirm-s 
journées ondit cliaslellet. 

Aujourduy uiundil seigneur le conte, estant en son con- 
seil, aprcs plnsicuis ^npplieutioiis ol rcipiesles h Iny laides 
par plusieurs gf^ttil/ Iiouuikis, païens el allie/ dudit de La 
Magdalene, d'icelluy délivrer el eslai-gir, a ordonné et ap- 
poineté pour l'crlaines causes et considérations à ce le mou- 
vant que letlit de La Magdalene sera et eslargy desdrles 
prisons el arresl, avec ses bii'iis el choses» sauf lillres, en- 
seignemens {•! leclres tant missives grossoyés, mynutes que 
aulresqui demounuiil en ta main de mundit seigneur, le tout 
jusques ad ce que moi)dit seigneur aiilremenl en ail ordonné, 
avec les clauses cl moilirPualions rpii s'ensuit: assavoir que 
ledil de La Magdalune pruniectera, jureia el s'obligera par 
foy et serment cl sous peine d'ôlre atlaint et convaincu des 
cas à luy impotisés et de confiscation de corps et de biens, 
soy rendre el mecliv prisomiier, en Testât qu'il est de pré- 
sent, ondil cliaslellL't d'Angolesnie, taules el quantes l'ois que 
par inondit seigneur, ou son counnis ayant charge de ce laiit', 
en sera somnié cl requis. El pour ce faire et tenir obligera 
tous el chascuns ses biens el néantmoings poiu' plus ample 
uerlitude vaiddra pièges et respondans pour luy et icelles 



— I6fi — 

chosos l'iiirf' lci)irdola:^niiiiiir(ir'iiiil cscus d'or doni ils ff'roiiL 
leur piopr»; dcbU? eu cas de defiUull d(^s choses susdites. 
Néâiitnining:> jiirtTii fi p roui cet fia ledit de La Magdalene ne 
se tiîiiir(oH trouver) m tir rlcclans li\s villi^s Pt places do mon- 
dit spigiu'ur sans son bon pUiisird'ioy lu testiMliîSainct-André 
piftchaincMiient venant, el t|(i<* tiid temps et jamais il n'aura 
trailéou ii-aiiaera aucune chose contre ne au préjudice, dom- 
niaj((' on déshoninnir de mondil st^ipieur son hien et Iion- 
neur procurera, son mal et dé^humleu^esctlive^i à son pou- 
voir et lo luy fera assavoir le plustosl. que faire se poura s'il 
en estoit adverly, et fera envers niondit seigneur comme bon 
serviteur et vassal est l(mu de l'aire envers son prince et sei- 
gneur naturel. Kt desdites promesses et stjubzinissiuiis seront 
rroeiii's iliidil L.1 .\!a[rdi'leiie el sesdil.s plrjjes Irctres oblî^^a- 
loires par deux notaires souby. seel aiitlientitque, pour les- 
quelles dilligenees l'aire a esl(5 commis à maistre Jehan iVlo- 
mellet, eotiseiller et aiivtMîil tir iiiondi! srij^Mienr. Kail. et or- 
donné par niondit seigneur le conte, estant en son atnseil, 
en s<j II grand ehasteld'Angolesme, le xxii« jour de septembre 
l'an de grAri> mil itiic riii" et cinq. 

Kt ledit jour, heure dn vespres ou environ, en l'oustel de 
Jeliaii IVnilcei, iriaiehanl, deinor;mt en la ville d.\iij;oIesme, 
pardevanl Jeliuti l)<'har et lïriLrand Hieharl, notairiîs jurez 
dn ta court du seel cslably aux conlractz en ladite ville et 
cha&tellanic d*Angolesmc pour mondil seigneur le conte, 
apri^s ce que ledit .lae^pies de La Magdelene a eu veu elleu 
les choses susdites, icelluy de La Jlagdalene a promis et 
juré par les foy et serment de son cwrps, et soiibz l'obliga- 
tion el ypotlipque de tous et cliascuris ses biens meubles el 
immeubles, présens et avenir qiie]eoii(|iies, tenir, enti^rigner, 
garder ' choses seelon leur teneur sans ic^îlles 

enhaindre ne vt'iiir encontre. Et louchant bailler 

k momlit seigneur pièges el respondaiis, a bailh(5 et présanlé 



I. Le bout de cetUïliK"*^ csletTacc. Mèmcob&ervalion ]M>urla suivante. 



— lOfi — 

caillions et |il*'gc> véiu^rablc ni (Ijsjtl'Ic iH:i-*»onim iiiai!>l)v 
llôlies (!«• Li Miijîiliilt.'iK', bachelier en tiécrel^ prolhoiKtljiire 
de notre saint |nri>' le pape, eiin^ de Chan*es, nobles [kt- 
sonnes inaistre Jehan Gcraull, liceiilié en ioix. seigneur k 
La Molhe, Augier PeneJ. suM^neui" des Ilegiindit'Tf.s, Jehaiitlii 
Mas, soigneur de VilliMnorin, préviens ad ce et Ies4|uels m- 
scMiblemenl (pianl pour ce faire el aeomplir se siuil faiz, mis 
cl esUibliz pièges el principanlx paieni-s pour hxlil Jacqiwî^ 
de La Mag'1;ilene juîjque.s à la suinrne de mil esous dnr, 
donl ils ont fait leur pmpre deble envers moudit seigneur, 
en delTanIt d'aeoinplissenient dudil article et clause, el ad tt 
ont obligé et ypolhnpn'' à niondit :?eignenr Unis et eba^ciins 
Icuch Imi'iis ni'ulile.s el immeubles, préscus et à venir ipieK- 
oonques. El 1> dit .laejpit!.s dr^ 1^ Miigdalene a promis, soiibz 
pareils serment el obligation (|ue dessus, garder el detrt'ndn.' 
de tous dommages et iiitérelz h cause de ladite c^ïulion ol 
plégerif, rciiom/^nil sur ce ledit de Ui Magdalenr et sesdils 
pièges h toutes et elias<Mnies les choses géuéralleuifut qui'U- 
c(>ni|ues que Ion pourroil dire, proposci et alléguer contre 
lelK'Cl l't teneur des pivseules. Kt au droit disani générale 
renonciation non valoir iofr. Furmutes). Vax l<\snioing dtr ee, 
nous Colas Uupri-, cime, garde du scel susdit, icelluy par la 
avons tni.s et appnnsé k ces dites prtîsantes. Donne 
el passé oiulit hostel dndii Jehan I>oulcet es présences de 
nobles persiimiivs nii'ssire Franeoys Bonseharl, iîh<'valier» sei- 
gneur <1 Aubetinv.st'rineschiil d'Aiigolniois, .lacipies de Sainl- 
Gelais, si'ignrur dr Mauinoiil, Jehan de Montigny, seigneur 
de Fresneau, maistred'hostel, Droyn Galas, Irêzorier, maisLre 
Jehan de Lomellct, licencié es droiz, advocat de mondit sei- 
gneur le conte, pour Iny stipulant el acceplaiU les choses 
susdites, les jour et an (pu- dessus. 

I^KlJiVK. UlCHAIlT. 

Ah dos: Ces piv,si»nles avec les i*e{;islres d'ici'lles onl eslé,, 
par ordoiinaucc el eoinmandinient iV tivs hault et puissant 
prince cL seigneur le conte d'Angoiesmc, caucellécs el mises 



— 167 — 

au néanl \o xxiiii" jiHir do (léwiiibn? l'an lie kiA(N.' {iiatf efffwèe). 
Par oommaiidotiienL do motisoignour \\: amtc: le seigneur 
de Prévcniiigos, rriaislro d'hoslel, iiiaistre Jehan Lomi^llol, 
présens. Gontart. 

xxrv 

1490, S xrplrrnhrr. — Tmii-^nctiuit au sujcl «Itr lu succcssian tie Jcein 
l'r^vcrBud ot fk-aLrix de Jamiios, entre l'cmcUc l'ivvcraudc cl Gilleti 
d'Aissc. — Exphiition sur f tare hemin non testée, 

A tous ceulx Julian Avril, garde du scel estably aux 

cotilralz en la viHe île Saiiit-.If'(i:ni d'Angnij' pour le ray 
nostrn sire, salut. Couiine conU^iis i;l di'hal lusl mou et en 
dangier de plus esiro entre noble damnysclEe Pcrnclln 
Prévcraude, vefvi^ de feu noble homme Jacques de La 
Magdelenne, à -sort vivîinl esrnier, seigneur diidil li&ii^ 
demanderesse, d'une part: et nohle homme Tiilles Aîssp, 
t'scuier, seigut-ur de Maumuuxtou, dini-ndciir, d'iiuUt' pari ; 
sur ce que lariile d^niandereîise disoit et proposoit à l'en- 
c*)nlre dudil defîendeur que aiflrefoiz, long temps a, noble 
homme Jacques de La Magdidcnni', son hl/, pour d en nom 
d'elle avotl l'ail cerlain appuiuleuieiii aveeques ledit dellt'u- 
deur pour raison des sueee&sions de leiiz Jehan Prt^verault el 
Bcaulrix de Jarnbes, dainoyselle, sa femme es premières 
nopces, ses lenz père el mère, el ladile de Jandies aulressi 
mère dudit dnlïerideiu' ', par lequel appoinelenienl tous 
chaeuns les biens nieiilili-s, irmoenlili-s i-l hérilaiges de,sditcs 
successions demourroïent audit defîendeur la somme de dix 
livres tournois de renie que ii;elluy delTendeur esloit tenu 
paif'r par ehascnn an, en ehaseime l'esle de pasqnes, à ladile 
demanderesse, jusques à ce luy eust assigne lesdiles dix 
livii»s de reuk* en bous lieux el eonvenables, ainsi qu'il 
npparroissoit par ccdnlln ascriple en pappier signée des 



(1) Voyez plus haut sa di^posilioii dans l'cnqucle. 



— I«8 — 

nMHis defdîL'i Jacques de La Mngdelcnni! cl Gilles Ais>>i-. 
de dak' du XU" jour de fétricr l'an nul cccc stHianlc el | 
Uvw. Kl disoil qu<' les arrénii^t*s dt>>dilcs dix livpf»-s tour- 
nois di! rciUe t-sloiciil «^scIil'uz deppuis tx'lliiy appoiiicleiiuMil, 
nioniaifâ la soiniiif di» hiiil vitigb livros lournuis, i-equéiaii^. 
que ItHlil dt'fTfndeur luv payai»! lesdits an'esraiges el l^H 
i'ontiniiasi laclid* i>'nU' ou d'icelle liiy fisi assiotc en bor^^ 
lieux convenables, el aulrt?inent concluoil loul paiiincnl à 
ladite matièiv. Kl |»ar la (wrlie dudil dellendt^ur eusl es 
dit que ledit appoinrtiMnent ronlcnoît vérité, mais dis 
icclui dfiïendeui- qu'il avuil |)ar plusieurs loîz olfort iKiill 
assiele de ladite rente à ladite damuysetli- drniandiTi' 
qiioy qm^ssoit audit Jacques de La Magdelcnne, sondiL til 
en bons lieux convenables, ce qu'ils avoient dt^Iayé el i-elu! 
Et aussi n'avoit pas ladite Pernnlle IVéverauU ralilfié Teflecl 
contenu en ladite eiVlulle, ainsi que se debvdit, \Kn quuy 
disoit iceluy delTeiidenr n'estre leini paier aucinis an orai^cs 
de ladite rente Et au regard de ladili* riMile iliMiil oulU^ 
ledit derti'udeur qu'il la povuît assigner ou adtnorlir aii 
que laict avuit «i feue Ysaln^au l'réverandc, danioyselle 
gerniaiiiedeladitedi'inanderesseetparci'queparledilappoinc? 
lemeut esloil [ctt/tcrnu '!] qu'il avuil liicullé de eu faire, ul 
par ce concluoil iceluy dellcndeur toni priinent à ladite , 
matière. Et disoient It^dites |)arties l'une contiv Pautro Lai^H 
par leurdeniandc,denence,rapplicqueet supplicque plusieurs 
autres clionses. faits, causes el raisons, cliascuue d'elles ten- 
dant à ses fins. FinahlrnienL, pi>ur bien de (Kiix, savoir faisou^ 
que aujourduy, en droit, pardevant Anthuïue Avril, clei 
notaiiv juré de la court dudil scd, ont esté prvsens 
personnelliMnent estahliz, cVsl assavoir ledit Jacques di- 
Magdelenne, en nom nommé, sny faisant «'t tendant lui 
pour ladite Pemelle l'iéveraude. danioyselle, sa mère, 
pr(»meelant luy (aire avoir agix^able el raliflier, confirmer 

approuver tout rclTiHl el contenu en ej\'i présentes d'nn^ 

part, el ledit Gilles Aisse, cscuier, seigneur du Mauniuuxtut 



— 16'J - 



I 



I 
I 



déreiidcur. d'aulre |)arl, lcstnit'lh.'s« parlii's oiitlil nom, lU' leur 
bon gi^*..... .sonL venues ol i:urulo.sc(!tnlnfs à la Iransiiclion, 

paix, accoi-d et a|)p»irK:li'nii'ril dr l'I sur lesdiLs contons cl 
dôhats («n la ibniie niaiiiùrc qui s'ensuit : cV&i assiivoir i|ue 

ledit fiillos Aisso, pour Iny, ses hoire pour osln^ H 

demourcr quicle et deschargôs envers ladili? danioyscllt^ 
Penielli' IVéverande, les siens..., toul le druil, parlic, porliun 
rs UMi^. (?) ni surrt'ssiun ((u'rIK! avnil o.t avoir pniit ot doit, 
en tous el diascuiis les Im-ns nl(•ul^le^, iinnienblcs, liérilaigcs 
qnt'lxcot«pK's d(3niourés des décès et Ire.spas desdils feuz 
Jehan l'n^verauU ol Itcaulrix de Jambes, sa femme, sera 
tt^nu I'!. a priMiiis icclluy (îillfs Aiss*; paioi-, rendri% conti- 
nuer lesdiLes dix Ijvruâtie nnlr, ehascun an, perpélut'llement 
doresenavant A lailile IVrntJli? Préveraude, dainoyselle, aux 
siens et qui d'elle aiironl eHUse, et an purti*nr de ecs présentes 
Icrtres, en chasmiii' l'esle do pasqn.s... {suivent des sfiptf/a- 
lùms cl formiiifs tiftnjf inlé/rf). (>■ fui l'ail el passé en ladite 
ville, de Saiiit-Jrliaii, prêsens testiioïn^s à ce a|)p'Hpz et 
reiiuis, nidile homme Jehan 'Kradio, escuier, si-ij^ncnr de 
Bessé, et honurable et saige iiiaislre (iuillanme de Lacroix, 
licencia en Inix, Ii^ Iniitiesme jour de se|Mcnd>re l'an milcccn 
quatre-vingts el dix. 

A. Avril. 



XXV 



M9/, /3 mai. -^ ParUg« cnlro Jacques. Gârdrss et Pierr» de La Ma- 
deleine, des ilnjits 'ju'its jkositt'tlcnl sur le |>orl saunier de Cognac. — 
Parth^min >•« matu^is t^lal ; scfnti ahsrnt. 

A Ions çenix.. .. scavoir laisons que en droit, panlevani 
le notaire sonI)/„seript..., ont esié prêsHiis el persyniifJli'iMenl 
Hstahlis nohies iiommes Jacques de La Magdalene, escuier, 
seijfnenr dudil lieu de La Magdaleue, fils aisné de Jacques 
de La Maplatene, aussi cstiiier en suri viviuil, (iarderat de 
La Magdalenc, seigneur du Uieuil-Meslemand, el Pierre de 



— nn — 

La .Mn^ii.'ilpiir, st>i};iinir di' l^i Cotirrado et d<* I^ PoMlaiic, 
nuNsii'sc.iiiiirs, pniïans dr Irii Jehan de. La Ma^dnlonc, i'Si'4iipr, 
cl de Hoiiiio Hulliindc de Siiiilt'*F<S dainoysollo, en Il'Uiï 
vivall^, l't frï't'os puynez diidiL Ti'ii Jacques de [<a Magdalr»!!, 
père dudil J<icqucs do. La Magdalene, escuyer, d'un^ partfl 
d'aulre. b's4{uetx Jneqiies, Gard^rnl cl Pient; de La Magda- 
lene, escuiers, seigncui-s susdits coiisidérans que avoir bifin^ 
coiiunims '^ans cï-lre diviM.'K, mîiiI souveiik'sfoiz caust; d^ dis- 
cordance et de hnync entre parans, voulans à ce fouyr et 
obvyer, et pour entretenir el nourrir amiiur et charité wi- 
trculx, de leurs Iwns grcK...,'onl fait par!ai(îi% division, trans- 
action, accxmi entreidx, ensemble,! de luut le droit, parliecl 
portion, lequel leur conipeele et ap|>arlient, peut el doit 
compecter cl apjiartonir de el sur le port saulnirr de Coui- 
pnac, el es droit/., ap|ïartonances et deppendance.s d*icolluy 
el anlrf's droiz ipi'ils onl sur ieellny port de Conignac el ses 
deppi'ndances, à cause et pour raison ili' leurs prédécesseurs 
desquelx ils ont droit cl «.anse, en la forme et ma- 
ni(>re qui s'ensuit. Kl pivmièrenn'tii, parre qu'audit Jacques 
de La Magdalent* wimperte el appartient le droit de aisnesse, 
denioure, sera el deniourra à pcr{u''luil« «i icHuy Jacques de 

I*a Majîdalene, pour hiy, ses hoirs c'est assavoir le droit, 

partie et ptutlon qui leur coinpecte et apparlienl, peut et 
dnihl conijiecler el appartenir de la prévoslé, jurisdiclion cl 
un/ain dudil |K)rt saulnier de Conignac et de ses apparte- 
nantes apparlenanl ausdils escuiers ;'i cause de ceuK de La 
Brande et des Touschier (wi«rt altérés ou disparus) sur la 
moiclîé que les llerlirars prenoienl d'ancieunelé sur lesdil^ 
unzain el [trévnslé, et aussi sur l'aulre inoylii^ que lesAude- 
berts pivnoii'nl, loitl ainsi rpr'il esldéclairé et contenu parla 
délivrance obtenue (li> (eu rnonsieiu' le conte Jehan, que Dieu 
ahsoille, pèiv de mondil seigneur le conlo. Ileni, plus de- 
mnnre sera el dminurra auilil Jattpies de I^i Magilalene et 
a>ix siens... pour li* surplus de lassiele des dix livres tour- 
nois de rente el droit de aisrtesscel priniogéuilure, la sonunc 



171 



de quinze livres tuiiriiois ihr renie, |)ayabU'.s [>ar urtg ctiascun 
an, à la leste Saincte-Catlii^riiie, que losdiLs iisoMiffs ont cl 
qui leur conipi'cli* cl jqipnrtiinl sur ledit pnri. pour tai- 
suM et sur eertainij partie et purlioii tlt* i'uiizaiu, prévosié lit 
jurisilielion do Iroys douzains dudil port saulnicr de Coiup- 
nac {sic) el de ses apparUMiauccs el deppendarices qui fu- 
i*cnl des Kbrars, lesquelles choses, droilz susdits lurent déli- 
vrez par iV'ii ruiindil scigncin* li' conte Jehan à feue Boinio 
itollaiidc, danioisi'ilt', eu si»n vivant, jijolli- dmlit Jacques de 
La Magdaleue, de laquelle lesdïls escuiers sont héritiers et 
successeurs universaulx. item, plus audit ,lac(|ues de La 
Magdalene dcnutuiv, sera et deiminna, pour sim auln^ dntit 
et poi'lion dudil port saiilnici., tout le droit du mesuraige cl 
de ladite juridietiuu, prcvoslé et urizaiu, et de ce (|ui en dep- 
p«Mïd, lanl k cause et pour raison des prcdccj*sseu!"s riesdiliî 
escuicrs, que aussi de Angclaiz Mercii^re, dainoysclle en son 
vivaiil, el aullinrité de l'en Aynmn Mercier, cscniL'r,i|ui esloit 
ptM'c de Jehan Meicicr, escuïci', seigneur du Plessis, et ayol 
de Jacques McrcitM', eseuier, seigneur de Montigny, près 
Burie, de laquelli- Aiigelaiz Mercier lesdils Jacques, Garderas 
et Itetié de lia Ma^^dalene mit le droil et son! Iiériliers et 
successeurs. Ileni, et de lr)înle->ept douzains etung quart de 
douzain el un quart dt! un qnarl de douzain, les(|uel\ leur 
compeclejil et apparlienl eu oullre sur le port saulnicr et 
droitz d'icclluy, et dont feu ntonilit seigneur le conte Jehan 
lisl délivrance, en son vivant, ausdits escniei-s, en est et de- 
meure, sera el deniounn à pejpi'tnité el à jamais, lu tierce 
partie audit Jac(|ues de La Ma^dalene, avec(pies ses droiz et 
prênïgalives, el l'aulre tierce paiiio sera el dennnura audit 
(îarderas de La Magdalem* et l'aulre tierce parlii* audit Pieire 
de J.a Magdaient', et aussi à sei* héritier^. Item, plus de la 
tierw partie de unzc douzains e( deniy que lesdiLs esc'uiers 
preuiienl avecques les héritiers dudiE Aymes Mercier sur les 
droilz du pori saulnicr, en deinnute à perpéluilé la tierce 
partie de la tierce partie audtt Jacques de La Magdalene, et 



— 172 - 

;iiMlil finideniz iiim' îiiilrc liom' iwrtÎL» iricoll».' liorco (larlie 
cl Vauiiv ûcwv partie ilciitiitiria audit Piitrrfî do. Ui Magtla- 
Ifine. Ïli-Mii et audit (lardri-as do La Miij;dal/*iio i-sl, drniourc, 
sora Kl dniiourra à [n'ij«'(uilt', pour lui e( li'> siens, ouUri' ce 
que dessus ost dit, In liorœ parlif* do ronzaia on iiiicuioi- 
lié, ol aussi la lion-i^ \iarii(^ do la nioirlié do Taulro inoiclië 
du droit do rivaii^oclpraigo parosncdudit port do Couignac, 
ap|>arloiMnt à ioeulx oscuiei-s. et qu'ils ItWeiil parroiinière- 
mcui awcquos los li<^riiiers dudit ft.'u Ayinnii Mcivior. Item, 
ol audit Pionv domonrm tout lo droit quo losdits escuiers 
ont olqui teur oumppctc snrio potit p<%igo dudit fwrl saul- 
niordo Coui^na*^*. Itoni, plus est oldpinoniTO.'.oi'at't drtnourra 
à poriM'tuitô audit Piorro d** La Magilaicno t<ful le ditiilt 
partit' ot |M»rtiun appartenant ausditsescuiors, ol qu'ils ontao 
coustuiiK^ do praudro ol lovor sur lo ]mrl sanlnior du Goui- 
gnao ol Mt'rpins ol doppriidaïuos, pour raisnri do> (^altarro^^i 
do sol, losfpiollos sont niontros, rondiiioU's ol ariioii(l'o> audit 
(Viui^'iiao, loqtinl diYiil el poriimi, aiicteunoni^ul» csloil a|>- 
pelItV los hauap.-s du sel dudit port de Couignac. {A partir 
de Cl* pti$saffi\ dotu- Inrtjrs frotts dans If pttrrhetnin). 

Co l'ut Ifiil cf passi' , Insrnoings appelles et riMpiis no- 
ble lidiiune pM'rre di' B^^aueliaiiip, oscnior. >oipnour do Sou- 
vigny, en la cliastollonio de UoufTeo, ol Matliiou ButTerat, le 
trc/iesmc jour do uiay l'an mil quatre cens qualrc-vin|{ls-unsG. 



XXYI 



Ii9t, i JuiUel. — Chirles, comlr d'Angoulômo, irnnsigo nvec Jac- 
<|ncft rie La Mariolcinc nu 8uj(?l du Tief de Coutiera, cticUvc «Uns le |)arc 
»te Cojjliac, — iiriijiHal %uv parchemin, autrefois airi-tlê aur ilntittlf ijueuedu 
ijruntt Kemt. Il ne rnU tjue Cenrelappe en parchemin t/ui h iJKoaentil. 

Charles, eonli* d'An(î4>ulesnio, seigneur d'Ksparnays, de 
Ueinonianlin, por de Frauro, h tous oeulx qui oos présentes 
veiTonl, salut. Comme procès ot question lussent de long 
temps êsmeu/. par devanl nous ol les gens do nostre cun- 



173 



I 

I 
I 



I 



seilli, enlie Jacques de La Magdalciie, i*sciiier, ^si^ij^neur du- 
(lit lien ûe Ln Magduloiu', domaïKk'iir ivquérant, (rtine pari, 
cl iwslrc |irû(un!iir griiéial, floIlluHlcur, d'aulio pari. Sur cr 
(|ut' ledit d«î La Ma^jdaltru' r|iii (li>oil nAiv. .srijfiK'i'r des boys, 
mayries, lenvs et lifiix a|i|ii':llc/ ili*s Coiilurs, assi/ ou «H au 
dixlaiis de noLi-i; ))aro de Couignac?, oy aniprés confronte/. t>t 
dL^clairez, el en avoir juy paisibleineiil el d'aucieunelé jus- 
i|Uf'ïi puis poil (II* temps en lyà quo aut^uis ilr nos j^ciis cl 
onicicrâ lui avnicnt donii^; H mis «torlaiiis Uoublos iH empcs- 
chemons, requérciL lesdils boys, tuuynes el lieux fslre |)ar 
nous diJolaircz cstro des appartenances iH deppendaiices de 
son fief de Coutei's et à lui ctunpeclcr el appartenir et sans 
plus eslrc inquit^t^ ne niolcsE*^ en la possession d'iceutx, 
lirsdils boys It'uanl d'iinu pari au boys des .Masseaulx, ap- 
|)elée le bois du Cuuidrel, une roupie entre ricux, suivans 
lariiclfi roupie jusqucs aux eoux de Gucndevrie el au pas Cba- 
uanl. el dudil pas tranchani le clicinin l't suivant h lon^^ 
d'une roupli' jnsqut'.s au pas di- La Cliarrière, el d'ilk'c mnii- 
lanl le chemin de l^ouignac et suivanl ieelliii au dessoubz 
du puy des Moulières jusqurs au clietnin qui va de ikjuliers 
et du Solt'urnn à rJuMves, suivans ledit rlieiiiin jusqiies audil 
bois di'S Masscaiix. Lesqueiilx lieux no>lre dicl |uueureur 
disoil eslre df noslie douiiiairie k cause de nostre lieu et 
seigneurie ii\i Suulençon.Ki sui qnoy les parties, japiei^'a oies 
en noslre dicL conseitli, eussent esté appointons ^ faire cn- 
questes par certains commissaires à ce depputc/. de ])ar iidus 
et depuis lesdictes parties eussent l'ait faire et rap|Jorter 
leursdictes enquestes el produict leui-s lillres et tout ce que 
bon leur avoit send>lé d'un cousté et d'autre, et lesquelles 
enquesles leclres, lillres et pièces ainsi produictes, nous avons 
fail veoir el visiter à giande et meure drlibéiaLion par les 
gens de noslre dit conseil qui nous en onl fail leur rapport. 
Savoir taisons que aujourduy, arnprés ledit rapport par nous 
oy et entendu, el par l'advis, oppininn et délibération de iios- 
Ire dict conseilh a esté paeilïié, transjgié el appoincté par 



— 174 — 

iiuiià louchaiiL [("âiliels doshas, pi-ocîvs H qiicslionà avecque^ 
letWcl (K* Lit MagdalciK', à ce pivscnl oX dp ^m consonlcniPiil g\ 
voluiiU', en lu iii;ini<'requi sViisiiil: »ssîivoirt'slqU)^ audit de 
La Mandaient! s<^ia et dcniourr.i cl lui i-std/'clain*' rumpeder 
cl apparloiûr ilrs <i piV'MMil li^ iimyniï appelle do OiulPi's 
avecques ses apparlt'nances, comprins el eiicloux iH scoloii 
les t'onfronlations qui s'ensuivent : comiuaiKanl au quan-e- 
lour fin HoiitiTs, qui t^sl sur li; rlunnin quf l'on va de Couï- 
gnac au pus ClKinaiit, suivant It-dicl chemin jusqucs à ung 
lerrit'i- sur lequel a ung ch«sne inarclu^ ', et ivlouruanl le 
long dudit terrior jusqncs h iino t'ont de CoutrTS et à ung 
aulro lîhftsm^ inarcht^ d'nm* croix, Pt d'iller. suivant par 
l**dil liTricr et chcsntî iuaïoln'' juwpuîs aux troys faliyans, el 
d'illec traversant aux trois pierres qui seul sur le chemin 
quft Ton va de Routiers à Cherves, relourniinl ledict chemin 
jusquns au quarn'fnur de Conlers. Kt y seront mises bonnes 
fsk) par (oui où b<'s(iiiig snra. avcwpiis la moitié de tout li' 
surplus dt'Siiit.s lieux oontLttrinux tonijirins en ladiete pre- 
mière confrotUaeiou et prétendu dudit tir. La Magdalene, H 
l'autre moitié deinourra à nous el k nus successeurs. Kl los- 
qufulx lieux i;t cliouse-s ainsi déclairez H adjut;<>/ audit t\c 
Lt Magdalene, nous, par ladvis et délibéracion que d)ssu> 
avons délivrez et délivrons audit de La MagdaltMie pour en 
joir cl user dorescuavant pour lui, ses hoirs et successeurs, 
comme de leur vray doumaine ol héritaige. Moieimant ce que 
ledit de La Magdalene, qui comme dil est, a consenti audit 
appoiulemenl, s'est désisté el depparli au proutïiL de nous 
cl des noslivs de ladili^ moitié desdits lieux à nous retenus 
et réservés, sera tenu nous en bailler et passer lectres en 
bonne forme de la substance el teneur de ces présentes. Si 
donnons fu maudcuiMnl... Car ainsi le voulons et nous plaisi 
eslre fait nontjbstanl quelconques ordonnances, rt^slricliuns 
ou lecli-es de nous subrcplicement iuipectrées à ce conlnu- 

I. Marqué. 




xxvir 



- t7r. - 

res. En lesmoing (\o. co nous en avons l'ail incclro pl apposeï* 
noslre scel ù i-t's ]in;s(inU;s. UotHH* à Augulesmc lo druxifisnir 
jour de juillet l'iiii di? gracf.' mil cccc qualre-vingls el unze. 

Chaiii.ks. 

.Sk/' If rt'piis : P;if inoiiM'if^ijunr It* wiiU; eu sijii iimseil, 
oiupiel osUiifiH les !>ri^neiir.s d'AubcliiiTi'.' sniescliel d'Aii- 
gonlmoi.s, dt; Mi>nUien-,r,hainU;llan, de Manniont^ft de Miii- 
say, ntaislres d'nslels, le présidanl d<;s cumples, les liiniEe- 
nanl t^t advot al d'Anj^nulnidis et inaisLre (tnilLuirne Ohaidnn, 
chanoynt' d'Angoult^sine, présant. 
K GuNTAUT. 

■ H9i^ 19 nui'cmirc. — Jugcmcril du pn^vAL de Cogaac porUiil Irans- 
action entre Jncques lie l.a Madeleine et Jacques 0<teaii, mfircti»Ti(i, au 
sujet d'un verptT louch»nl I'IkMcI <\e Ln Madeleine. — l'a rch fini n. 

En l'adjournenient et assignacion que iiuLli: homme Jac- 
ques de La Maydalfjiii', escuier, seigneur dudillieu, l'ail, baille 
aujourtiui, panlevanl nous en la conrl de céans, à Jacfjnes 
i)dcau, marelianl, demouranl à Conignac, à cause elpounai- 
sun de ce (pie ledil escuier disoil ipie ledit Odeati tl .lehaiine 
Deparaige, sa ieiume, à raiise d'ellejiii esloient Eeiiuz en ta 
sonunc de dix sols lounniis de rente, payable au Im'mc Saiiict- 
Michel, par chascun aiu el lendables eu son lioslel de La 
Majjdaleiie eu ceste ville de lltdii^nac, fpjf a eslé basli par 
ledil Odeau, partie en maison el édilliees, et t;sl tenant d'un 
cuusté el d'un boni aux maisons dudit Odeau, tenues du pri- 
eurlê de lioulheville, d'autre pari aux maisons el vergiersque 
JaC'jnes iMeicier, i^oiirgeuis et maichaiU de Couignae, lienl 
dudit seigneur de Ui Magdalene el de sa seigneurie, et à la 
niaibOn des tioirs l'eu Guillaume Mie, et d'ande boni à nue 

I. Vuycz |>Ius li»ul, page ICO. 
i. I*ierrti de Sainl-Oclaia. 
3. Voyez plus bout, page 166. 



I 



- t7G - 

«lutrv iiinison U^nimdudil siMifiirtir <k l.:i Mai^ihitciu* ri •! h- 
diltî s«'ipneurie,el(|(i^ \<i& nnt'raigos an esloioni (Jelius d^ilix- 
Iniil iiiini'cs linic's ù la fcsle Sîiincl-Miclifl dernier piisa;. Kl 
i-onrliioit li'dit cM-uii^r qtit' If^tlil Jjhm|ii('s Odoitu t^ii tuiiressanl 
lijyiH sidile ri'iniiie loilit voi^kt et ap^Kirt^naiieos lui (?)iîn* 
i*Cflovahlcs dos dix sols lournois dr» ivnh',L'l i|iii> les arr^raiges 
l'ii fcusîMml ftschi'UK lie dix-liiiil annAi's,(|u*Mc.duyOdt'aufusl 
coiHh'iiipiW'.poiir lui i.*l sadiu^ rcriime, payi'i* lesdiLs arréraigC' 
i?l oonlinih-r tU; payer h^sdils dix suis Iniirnuis île rnnlo t'I î- 
desptMis diidit oscnior. Pai" lequel Odi-au eslùil dit que lui '^ 
ses prédécesseurs lenoienl ledit vergier d'une nommée C^*^ 
incnco, h ung denier de cens ou rente payables par rhasci* 
an au ferme Sairn l-Mieln^I el que jamais ledil do Ul Magd^ 
leno n'avuit demandé lesdils dix ïi^uls tournois de rente au(5i 
Odoau, ne aux prédécesseurs de sadite fenmie, combien qu* 
il ne ignoroil jMiiit que ledit vorgîer ne fust en et dudil iTt'i 
dudil esciiier, el parce qnc disnil ledil Odean qu'il n'eslof/ 
tenu de payer lesdit dix sols lournois di' renie ne les am^ 
raiges que ledil cscnier disoit lui eslre ilelniz, mais bien uf' 
friiil lediiOdi-au lenii* ledil vergier au devoir de ung lienier de 
cens on renli' payables par chascnn an en chascune Fesle 
Salthl-Miilicl par (-liii<nin an, par ainsi (pie ledit escnier liiy 
ceilda^l et lianspurlasl tout le droit qu'il a dits iîsdîx sois 
louruois de leiiLn cl otidit vergier, said'le devoir de ung de- 
nier do cens estant droit signcurif. Sin* quoy lesdites parties 
oyes appUin, d'uni' p;ni eî d'autre, icelles comparans en leurs 
pcrsoinii's, pardi'vaiit en jugement, ont fuit ap|Ktinlcmenl, 
transaction nt accord de cl sur ce que dil est en la manière 
que dil est. C'est assavoir que ledit Odeau el sudile femme et 
ceulx qui dVulx auront cause tiendront dorcsenavant dudît 
escuier, et de qui de lui auront cause, ledil vergier à ung de- 
nier de cens ou reiitt', payables, aportables <i l'oslel de La 
Magdalene appartenant audit cscuier^en ladite ville de Coui- 
gnac.en la leste de Sainct-Mitdiel, parcbascun an perpétuel- 
lement, et moieniiant ce que ledit escuier a deschai:gé ledit 




- 177 — 

vergier ol appîirli'iiances dcsdiis dix sols loiimoisdtî renie ni 
It's a cMi\é t'i liaiisp(H'l('' aiulil Jaoïiios Uiluan cl Joliaïuie 
DeparaijïP. sa IVriiiio, puui' ceiitx (pii treiilx auront cause. Kt 
ledit uppoijili-tHi-iit lesdiles parties ont promis tenir à Jamais 
perpétunllciiM'iil, yl de ee oui estez jugées et coiidtMiipnéez de 
ie»jr consentenieul. h vtihuitr ri par le jugement de la court 
de céans. Donné, l'ail en lu rouit prf'vostelhï de Coui^nae, te- 
nue le XIX*' jour de riovendjre Tan mil L|uatre cens quaU"e- 
vingls el un/^. 

GURATEAU (?). 



XXVIII 



ti9i, t4 tl^enthr*. — R<»conniiÎHSAnce el augmenUilioD de di-uils sei- 
Kiieuriuiis, sur une niiiisun ^\^v iluii.s 1» mouvance t\v riiôlel de Lh Made- 
Iriao, eunsenlies par l'errotin l'ippim en fuveur de Jacijties de La Madc* 
leiiie. — Patvhvmin. 

A tous ceuh... le ^arde du seel' eslably aux contraietz à 
Cuuiguac et Merpins puur irh fmidt et puissant prince mon- 
seigneur le oontr d'Anj^'oulcsine, salut en uosire Seigneur 
pardurable. (Rumine ifuestion el dckil fusl niru un eu espé- 
rance de plus mouvoir entre noble boinme Jaajiies de La 
Magdalene, escuier, seigneur dudit lien, demainlcnr, d'une 
pari, à rencontre de Perrolin l'ippun, delTendenr, d'autre 
part, sur ce que ledit sui^çiieur dv }/,i MagJuliMU' disoil et 
proposoit îi rencontre diulit l'erroLia l'ippon que ici'luy Nip- 
pon tenoil et exploictoit de lui et en sa seignrmrie, une mai- 
son el vergiiT eonligii par It^ derrière d'ieclle <'t .st\s apparte- 
nances, qui fut de l'eu lïêliol F^ippon, dit Mynaull. son frère, 
et en laquelle ledit feu Ib-liot Pippon fai^oit sa dt-niourancc 
en son vivant, scituée en ladite villi; de Couignac et seîgut'u- 

I. Nuua savon» tjue le seeuii iiui cunlriils îi ('ogii.ic.vei'S cetle eporfiiPi 
»l un 6cu aux Qcurs de li» sins nombre, travers*.^ par une bande. Il a 
pour support deuK dragons. Cf. lUilletin «/c la Société arckéoloijûfiie tir 
t'Ant/outniiig, 1809. 




Arcliiveii, XXVIII. 



19 



- 178 — 

rie iludit seigneur iK> La M^gilaleiu*. U^ianl tï'iHw luirl û lii 
iiiaisuii (le Jfhaii iMrtut, couMurier, à oauM? de s.i rpmin(?4|iii 
t>âl des (joumintx. d'aiitm p;irl <i la maismi iti* Ilrliol', 
t]uic^l à |ii>''S4'nl audit l'ippon H par (K'vaiil à la riir (juo Ton 
va u(i piirl vieilli. Lupiollti liilr maisfn» fi vcrj{iirr a vi-oipn^s ct-r- 
taîiirs aiitn^^t mai>oiisjoiiigiians d'icelle,qiii>rtireiilde fcii Gili^ 
Gourcanh, soril nnlevahlps audit seigneur de Lu Magilalcih? 
de vinj»! ,\oU louniui:* de rt'nti* on oen> n'ndabli's, porhililo 
à l'ouslel niible dutlit soigneur tU' La Magdalcne, en ladilr 
ville de Couignac, par chacun au au lerme de nouel, dont les- 
dilcs renies ou cens luy en esloienl deiiz de vingt-liuil 
années e.scheut\s audit tonm^ de nouel derrenier |W(s.sé. El 
rc4|uéruit ledit sfigneur de La Magdalene qu'il luy vnidsi^t 
payer lesdiles renies ou cens l'I arrérages >usdiLs qui >»c inon- 
toient vingl-huil livre:^ lournoiiï oti luy gnrrpir lesdils lieux 
pour lesdiles rente ou cens et pour lesdit.< arrérages. A quoy 
ledit IVn'oliii l'ippuii disoit l'I responduit audit si'JgiH'Ur de 
L:i Magilalrih' qui' aulrelVoi/. ledit feu llrlinl l'ip|Miu se avoil 
acipiis le devant de ladite niaisitn dessus conlronh^ï de feu 
Colas (ïourrault pour certain priz el somme de deniers que I&- 
dit feu Méliol Pippon eu nvnit liaillé el paie audit Coun'tiuU 
qui s'en estoît terni pour coulant, et par ladite acquisition 
ledit feu Colas (tourraull en avt»it promis pom* lui et les sieus 
faire et fK>i*ter nndil lléliut Pippon et aux siens bon et loyal 
gariment^ Iranctienient el quitlemenl de tous devoir^ œns, 
charges, rentes, et tons lionhles et empfsrhemensqiiehconc- 
ques, el que le surplus de ladite maison el vei^ier \h lenoieni 
d'ancienneté dudil seigneur de Ln Magdalene & certaine 
rente el de sa seigneurie avecciucs aulJt^s chouses comme la 
conirontalîoi) s'ensuit: c'est ass;ivoir une maison, vergier el 
apparli'nanees dicelle assise en ladite ville de Couignac, 
devant la grosse tour du Jau et en la<(uelle feu Guillaume 
Chariot souloit dcmoui-er, et est ladite maison, vergier et 




— I?,l — 

appaileiiaiia's lenjujs d iiiif pail (H par le (h'vanl au chemin 
|iar où l'on va rii» roiislel il(! feu Jt^han de Lmisines, osouifr, 
ai]\ griiiis ponls titiilil roiiign.ic: d'aiiliT |iai't à I:) maison 
(|iio H<il)iiiL'( IhulherrÉii'' at-[|lliï^( r|p IVmi Jehan IVriin, li'ime 
d(* Pierre de La Mii^^dalcne, esciiier, d aux maisons cl ver- 
gîers de Hèliol IHin et iliidFl Pippoii, <|ii*itz liennenl de la 
seigneui'ie de Mazoles (|ui lui de ceulx du Moustior; cl de 
loiiles aiilres [lar-s aux ^nai^oî]s cl. vcrj^iers ([ui furenl df feu 
hlanc il/triJi le tt'.rte) tlounaull t|ui >iuiit tenues el du fiel 
ludil seigneur do La Magdaleup;(K)ur raison de laquollo mai- 
>on, vergier el a ppa rien a ne»' s ledit Pippori doit et est tenu 
eiulre, [ïorli'r cî paii'r iUidil siigrieur de La Magdalrne, pjir 
liasoiiii au, en snn housicl de La Magdalen^s audit Couignair, 
n somme de Imil solz lounutis de eeus el renie au jour et 

rme de pasques. Kl lequel dit Gounauli avoil laissé les 
naisuns jouignaiil i*! la susdiU' maison ehai^'ée ' viiigl 

()!/. loumois doiil ledit Jehan OfniurM-n lient Tunn el maistre 
ehau Laisné, juge privoslel dAngoulesmf.', en lient l'aulre, 

t autres personnes en tiennent d'aulrcs dudil seigneur de 
^ Magdalene, sur lesquelles sont assigniez et ehai-gf^s audit 
cigneiir de La Magdalenc lesdits vin^rt sol/ lournuis de renie. 

ais que uonohslanl ce rpi'il esloil oonlanl de chai-ger son- 
lit devant de maison que ledit feu Ih'liot Pippoa, soiidit 
rère, aopiisl dudil feu Colas Gnurrault d'ung denier de cens 
au rente seigneuriale el le paier doresenavant hii cl les siens, 
^larrhascun an. perpéluflleinenl, en ciiasrune fe^le de nouel 
audit seigneur de La .Nhi^dalene el aux siens, purlable eu son 

ouslel nuhle de La Magdalene, en ladiltc ville de Couignac, 

ur reecugnoissant-e de a- que ledit devant de maison est en 

a seigneurie dudil seigncni de La Magdalene, ries appar- 

inancLS desdites maisons dudil l'eu Gourrault, (pii siail sul>- 

eclcs ausiiits vingt solz (oninois de renie, comnie dil est. 
Dont de ce ledit seigneur de La Magdalene, cougnoîssanl les 



i- Le |>li iju pflruiii'niin » aUéiû deux tnuls. 



— ISO - 



chctiisi's sustliles esliv vraies ei l'olVii' iluilil Pippon oslre 
juiilc et niisoiiimblc, pour Ir-siiucllcs cauï^os, uujourduy ledit 
Pâmitin Pippon, Iléliut Pippon, son (Hz, d'niM' part, el ledit 
noble hoininc Jyapifs de Lu Maj^diiliMU', cbcuier, s<'igneur 
diidil lifu, tluuliv paiU t^Ubliz m droit, (»ardt;vanl nous les 
iiutaires cy soub^mplx, jin C7.,aiiditours de la court dudil jscel, 
leipirl (lit Porrolin Pip|>on, do gré, volunté el coiiseiitcnieut 
diidil lléliol Pippon, iou lit?., a rO(.ou^nou cl ivconj^Mioist 
devuir cl cslre tchuz,bion i.'l loyannienl,andit siMifncur de L;i 
Maffdatene, h ce pn^senl et ladit i-ccougiioissance acceptant, 
pour luy el les siens en laditte somme de ung dt*iiier tour- 
nois de cens un lenle pour droit ^tuignenril*, à cause et 
|)uurraisundudit devant de ladite maison oùsouluil dcmourer 
lotlil l'en lléliot Pippiin, sondit IVèn', el icellni dit drniers de 
cens ou rente seifjni'urir ledit Perroliu Pippon a promis et 
promecl tant pour luy que puur ses hoirs et aians cause le 
paiiM, liitMi l'i tnyaiimcnt dtiresenavanl,parclias*unan,|>erpé- 
lUflIrniiMtE, l'ii cliaisi une Peste de ijhui-I, iiudit seigneur de La 
Ma^daleiie, i*! se.s hoii's et (|ui de lui aumnl cause, A cause 
et punr raisou dudil devant de ladite maison, portables ondit 
liousti'l noble de La Magdalene, el en a paie les anvrages 
du temps passt^... [Suivt'ui h's f»tmules). Ce lut fait et passj* 
audit OHiigtiac le ([ualocziesnie jour de décembre Tan mil 
cccc quatre-vingU et onze. 

Taciiart. m. Vj.ncbnt. 



XXIX 



4493, (OyariMcr. — ■ .Micheau Monaard. cournyour, drinouranl k Cuul- 
goac, ViMid ili Jehan llay, buuclirr, uu^^si dcntmiraiil h Couignac, la moiUiJ 
■divii d'uoe tierce partie adirii d'utig verglcr sUué el ansit en ladite 
rillo, priys lo portai des MotinR, en In seigneurie de noble liumtne Jacques 
de Lu Ma^'i]£il»>ue, escuicr, seiRBcur dmlillieu; oiittre la Ueree ftarlie 
par iiidivit dudît vergier que ledit Micheau Mesnurd a autrcfToie vendu et 
Ironsporli- luidit Jehan lluy, tenant tout ledit vergier d'un bout h lu rue 
par l(i()uelle l'on va du portai des Mulins Ter» le ehitean de Cout|rnac, 
d'aiiiiru- liuul au verpier di-s liolrs feu Haïuonnet Delafonl, d'ua cousli> eu 



— 181 - 




verrier de tnai«lre Jicques Laibni*. bnrhclirr en lois, et nti verpier de 
liprvaiï HInnchet el d'aiiLrr c«osl»> fi la maison de Anllioyiic Clinslai- 
guicr. bvuctiicr. •• — [Fragment de tceaa iitUîtttc en cirv noire). 



XXX 



I. fi nciohrr. — Ixrllrcs iiccortl6o» par Lotitw do Savoie il Jacques 
de La Madeleine, \*o\\r le confirmer dans les cliargcs i^u'il avait re^uCA 
le son nisri. — Orvjinal sur parchrmin non scellé. 

Loyso, conlessc (i'Anpoiilosnie, dumo. d'Esparnay el de Re- 
riioiirantiii, de Chisù cl de Mello, ayant la lulcllc, le bail, 
(^i^i'^l^* gouvftriifnif'iit (H ;ulriiiiiistrHtiun de noi ciilTans, mi- 
neurs d ans, à Ions cpuIx... Savoir faisons qn»:*, pour consi- 
ciéraiion des bons, grans, loualiks, vortucwx cl * services, 
Taitz h feu noslrc 1res doubti'? seigneur r;t espoux, que Dieu ab- 
solMe, dèssonjeuneaage,parnostreayniêel féal conseiIlier,Jac- 
r|iies de !«t Maijdftiene, eseuyei-, sripiienr dudil lien de !.a 
^Ingdalene.i't qu'il r;nU'haseunjour,eles|)éransi]n"iH'erri à nous 
Cl à noz enllans, par le temps avenir, conlians eiiliereuieul do 
luy cl do ses sens, suflitianc*, verlus, hiyaullc et expi^riancc 
Bi^ îrrllny ; pour ces causes el eonsidéralions ni iiiillres à ce 
W nous nmuvans, avons, anjoiirduy. ((jnriniif^ el confirmons les 
^jffir^s el charges à luy donnés au gouverunnient de Uiuics les 
fiiiance^id'icelluy noslrc leu seigneur el espoiix. c'est assavoir 
■ les offices et charges deet>nseiller ordinaire el preiniiM mais- 
liv des comptes el de conseiller au gouvernonieni de loii- 
Ics les linances d'icelluy nustre seipieur et espoux,el de sou 
liosicl,ct aussi de conseiller el maislre d'hostel ordinaire. Et 
lesqiielz odfices et charges, et chascun d'icculx, nous avons 
donné el donnons de nouvel audit dp La Magclali'ne. pour 
les cansi's dessus dites, tant pour nous et nr> nostre nom que 
pour noslre très chierel 1res ayrné (ds Krançoys, conte d"An- 
goulesme. mineur d'ans, et pour desdits oïTfices et charges joyr 



1. L'n mot abré;;c uÎQHÎ /•e'''' , Peut «tre recommin'Jabies. 



- 18.' — 



I 



et user, el iceulx eset'rcer dun':>t'riaviinl par ledil de La Mag- 
daliMH', ofilMiairciiit^nl, à Iclz el semblables g^igcs, lioimeurs, 
prrrogalivcs, livraisons, chcvauch/'t'S, lanxalions, droiz, prouf* 
filx i*t esiiioluiiii>iis accoiistiiiiit^y., i>l ipii y apparli'-iiiKMiU cl 
qu'il «voit l'I prvnuil ilii vivaiil {\r iiosiro dil k'u H^ignour el 
p.H|>oux, l'I tant (pi'd nous plaira. Si dotiiinns on inamU>nienlt 
par ces présentes, au ti-ésorier et receveur gén^Tal de noK fi- 
nances ol de Miislre dil (il/, anienliorel ïm-hsIp' de la iliani- 
hre aux deuii-rs de unslre lio>li'l. cl à chaseun d'eulx, (pic 
audit de La Magdiilene, du(|uel nous avons prins et recaii le 
scrernenl, el ieelluy avons mis el institué, mettons et insti- 
tuons par ces piV'srnles en |H»sse$siiin et saisine dfsdils ntll- 
ces et eliai-pes dessus dils, ils, el rha>e,uii d'eulx, paient, 
baillent •'! d('*livreut <lori's;ei:avcul, pareliascun an. aux termes 
el eu la manière ae^ouslumée lesdils gaines, livraisonîs che- 
vaucliées, la»ixations, droiz, pix»u(1iz el esnmluinens deissiis 
dils el ausdils olfiees et ehar^e> ap|wrtenaus, et eomme il 
avoil. la vif duranl, d*' nosire dil l'eu seifîu^ui' '-l esponx, el 
en rapporCnnI ees pn'*senteâ signées do noâtre main, ou le 
viriirrins d'ieelles laiet sonbz séel auli'ulique, |ioin' une foys 
sciilli'nietil^ el r|uillaiice dudit de La Maj;.'dalene. Nous von- 
luns «}in' luut te que payé el baillé luy en sera stiit albnilié es 
eoniptes lii'^dits receveur j;énéral, arj^enlier el niai^lre delà 
eliainhre aux deniei-s, et i-îddialu île leui> receples el |tiir 
chascua d'eulx par tout i|u'il apparliendra, par uox ameJE et 
féautx ^ens et auditeurs de nos euuiptes, ausquels nous man- 
dons ain:si lelaiie, sans auenne dillioulté. Kl 
en tesmoing de ce nous avons lignées ces 
présentes de iioslre nutin, et à icelles faicl 
mellie le séel de nnz ai rues. Donné à Coni- 
gnac, le luiitiesnie juur d Dilobri', Tau de 
grâce milqnaliv censqualrtî-vingts et seize. 

Sur le vqili : Par niadaini' la rt>nle«si', le sieur de Kléai'-r^ 
el le conlrei-olleur, 

OoNTAnu. 





— 183 — 
XXXI 

H9ti, iH tiècemhrf. — Av»u el dt^nombremcal rond uh fa Louîao de 
Sovoie, coinlcssc fr.\tigoulênie, jiur Jiici]ul'5 do La Mndclt-iiic di- cf.« qu'il 
liont d'elle cl dp son liU, h musc des clutlcaiix de (Cognac, Mcrpins et 
[ioutcvillc, d»asl4!s [i^iroiiiscsdc Cogii:ic, GeuU>, ShUcs, Uimcux, Gensac. 
Ccl avt'u doiiiio des noms de vîotji cliemins. — Exptilifion sur parche- 
min ; tccau mnru/w. 

SaicÏKîril Ions |nvsens et iiHvenir (|iii cns pi-ôsenles lecln^s 
vfirixiiil cl orront, i|U(;, je, Jacques de L:i Majidalene, L'scuyer, 
scigiKMir dutJit lieu (te La Mu^'fhiliMie, \\h ahnù 6i priiiei|ml 
h^nlicr de i'eu JiiDjues (io La M.'ij;(]alen(% nn son vivant cis- 
cuyor et seigneur dudit Hi'u, lions el advouhe et coiilesse 
tenir el advoiiher pLd>litquenieiil. «ii ces escri|»l7, de foy el 
hoininaige lige et à rachaptenient eL debvoii" de dix suis loiir- 
lutis, payables à muanoi^ de seigneur, de Irès luiiiUe, excel- 
lanle el piiissanle princesse niatlariin Loyse de Savnye, cmi- 
Icsse d'Aiigiili'snie, connue ajaiil le h;iil, ^arde et gouver- 
iioineiil il adininislialioii de monseigneur Fmneoys, conle 
d'AngoIesnir, niyncur d'ans, son fdz, à cause de ses chas- 
teaulx cl cliaslellennies de Cnnignac, de Mcrpins cl de Hou- 
theville, laiit pour iimy (]nr puur mes tenanciers, tontes el 
cliascunes le> choses cy dedans esoriples el dcclairées el par 
ta lorme et manière qui s'ensuit: Et premièrement, mon 
houstel el herbeineiil [sii-)^ de La Magilaleiic, avecqiies lou- 
les el chascunes ses nppailenanciîs et dcppmdences, en le- 
i|uel laiz nia mension et demeurance cl aussi laisoienl nies 
prèdêc<!sseiirs, poiisé et assis ledit houstel et iierbergcment 
en la ville de Couignac, jouxte l'ouslol des héritiers feu 
llélie> Ma.ssi't )|nel('silicl/. hcriliers tiennentdeiiioy, et joiixie 
la maison ipii l'ut {utoC nnnfr) Hniniaiill, et se lient à la rulic 
pnltlicipic ijni discciirl de la gratnl portiï, dessoiibz les cré- 
neaidx de ^nu^tel aux Vassantx, à aller au port sanlnier. Item, 



I. C'est une faute du copiste. Il n'y a pus d'»bi'<évi.alioii. 



- I8( - 



tiens f*t Hdvoiiht' li'iiir ilr iiiuimIîI hoignoiir r*M)t j^ols dtTMiU^ 
qui* feu messirt? (^uy de Ijczignan donna à pi^rpéluilé à feu 
Bernard BreiniMil, dont je suis hériiier el les Hssigna sur le 
grand pi^age de Couignac. Ih'm, liens et advouhe moy tenir 
de inondil seigneur lei^idcnx {lansdi^fieux et ciio:»es appeJlei 
le«i fieux Ebrnrd, pousés el assiz en la parroisse t\e Salle», 
contenues el divisi^es par la manière qui s'ensuyl, c'est assa- 
voir: le niiiviir IVIal en ses apparlenniices. ipii commance 
du poys aux (tuillauint* h iiller au uiauie de Uoissae. d'um* 
I>iirt, el d'aullre pari, le chemin par lequel l'on vartde Téglise 
de Salles <'i l)()uignac, el daullie part le .'«eniblier de combe 
Auinet, p.'ir h^(|uel Hm vnil di' Conignae à <îenlé. el se lient 
en mon (iel qui lui di< leu (iuiuoi Mardaine, escuyer. el dure^ 
d'illecipies jusipies aux vignes qui luniivenl de la seigneurie 
Aen Cbarmeni que tiennent PeuoI de Pnu&ons et Robin 

arlin, el de irell^s vignes dure loul droit il la voye de Genlé 
au lii'u appi'llr Gelelt'ue, el d'icelles dnrt' juM^ues au fieu 
4i'lianiti' iJAmlilnville et de rnes^sire Jetian Mesnard, cli<ip|i« 
lain dp SaiiiH-Trijari» l't de iïleeques dure jusipubj â l'autre^;'!^ 
voye de (ienl*^. et se lient aux terres des Charniens, el d'aul- — - 
In- parl,l'' settihlici- qui voilà l'uyt't^lou et environ loul enlouf 
les tenvi (Inillannu' Guinebcrl lourneilnnr, i^t dudiel seui- 
blicrse rend au grand clieiuin qui vaii h lu fnnlayne de Pny- 
félon. Ilein, a<lvi>uliL> les deux pais de tous les inaynes dndiel 
lien de Puylrlun r\ apparleiiHiiees, et dndiel elicniiu dt-Mend 
au long du inaync aux Texamiiers el criveis les Aignedonrs 
et aveequi's h^dicls Aiguedours Inul enlour, el se lient au 
lieu des Foneigiialx qui osl de iailite Jehiuine d'Andilevjlle cl 
dudicl niessire Jt.'hau Mesnard, eliappellain de Saincl-Trijan» 
et du rarrelour iludiel cluTuiii de ladicle font s'en ?nonle aii 
long «lu elirmin d'Knjac el se tient on lieu desCharniens, et 
d'aullre part on lieu des hoirs feu mossirn lïernard Bam>re^ 
au lieu appcItV Pinifour, et se lient on lieu de ladielir 
Jcliaiine d'AMd>lcvil]f el diidiet inessire Jehan Me.snard. l'I- 
d'anllre couslè se lient au chiiniin ipii vient de Genlc à Sal— 





185 



[les. Ilem, uiiji hu\Uv lm\ |ntrtiai.l. oiiln; iiiuy ut le siit» d'Ai*- 
gence* qui prent nussî sa pailii^ autlict fieu susclicl Khiatd. 



C'est 



luo 



dicls i'ui 



el aultres 



assavoir 

chosos appellées Kbraii, les deux pai-s et ledit sire d'Argence 
le tiers, lequel Cieu est tenant on Toussé qui pai l la seigneu- 
rie de Jehan Dcspaiguac tît moy el lediet sire d\\i*gence, cl 
tranche le grand chemin que l'un vait de Salles au Mas, cl 
se lient au liini;ili's teires de la ilarin" des (llieruns, d d'illee 
Isen vait lenjml à la seifîneurio du sirr d'Ktoyet et d'ieeluy 
lieu s'en reluurno, en nimitunl, ^ la terre Jehan Bru^^ière, cl 
d'illee tranche le chemin du Mas ci part la poinele des ter- 
rts <ïuillaunie tiuineberl el se tient niix Ifires Arnanl Jnise, 
qui se npjielte au niinioiiu,etrmistd'uugrhiL'l\'tla terre dudirl 
(îuillauuie Guiiiebeit, jouxlr le cheniiu i|ui vait de Salles à 
jArchiac Item, advuuhe les deux pars des li?vées et niothes 
«partant entre moy et le sire d'Arpence, qui sont pousécs cl 
assises jouxte ledict chemin d'Arcfiiac tciiaril «ri la seit^neu- 
rie dndiel Jeliaii tl'Kspai'inae, finisl un veij^iir appelle le l'uix 

ux PnWosIs f]ue Jehan Pelât tient du prieur de TiOui^nac. et 
!fi!iisl ou lu s<;ignenne des Girehei-s. Item, advouhe unganllre 
fieu onquel je [irens les deux pars et ledict ^i^' d'Argcnce le 
tiers, pousé au long du chemin qui vait de Sallesîi Moinri-ric, 

l se lient d'ung (un^té au liiMi d'Audileville,et d'aultti' part 
lient Hu lieu Kuillaunie (iiiinehert.el d'ilIcc se rentanlien 
rie La Cousiun', et de laditi* Couslun^ s'en vait au fieu de la 
iilame des Clieruns, d'ilhc se leiit au jmytle Treilliz, et dudict 
y s'en vait, tranchant le chemin qui vail de Salles à Mer- 

ins, et d*illec s'en vail junignanl k la seigneurie du sire 
d'EcoyiM,el d'illee se n^nl à la seigneurie des héritici-s de, l'eu 
llêlies Hubert, de Boulh<'ville, au lieu appelle (ïherun de 
^Baull, et d'illee >e reiil i;ti u)on lie!' qui l'ut dudicf tîuiitot 
Dardaiue, el d'illee se renl à la seigneuiie ih\ soigneur 
fd'Ecoyel, el d'illee s'en retourne au lieu Bertrand Yinnn, et 



. 1. Les Titoii d'Argcnuc. 




— IWÎ — 

il'illiH: sV'ii vail au long des terres du sire d'Ecovul, e( d'illw 
sVii i-oUiunic iiii riii'iriin t\v Tn^illiz ul au |)ortait d'Arri 
Gyniut^el d'iltcc s'rn \ail loui du Uin]' de mon lieu (fAnlainc 
jus4)ues h lu terre Peiint de PoiiMiur, l'L tinbt on lieu d'Aui- 
blevjlte. Uetn, ud\uulie les deux |iai>< de un^ aullrc tieu par- 
Uiiil entre uiuy et le sin* d'Argenee, Injuel e^l |)OU!»i'fel assis 
jituxti! le ehemin qui vail de IVtglise de Salles à Couigiiac 
ju^tjues à la leni^ de Pii^rre de Pnnsonr^el d'illm'. se hmiL au 
lieu des Chaniieiis, et il'illee se renl au |>oys au\ Audn>, et 
de illee s'en letuui rre (oui au Inn^î de la vanelle qui [wrl du 
niiiyne aux Audns, ei Hnisl an chemin de Couignac. iLeni, 
les lieux pars d'ung auUre fieu (|ui se pari entre inoy et 
ledit >ire d'Argenn-, |mhis('* et assiz à Treilliz, jouxte le chi*- 
rnin (|ui vail de Sidie? â La Krénade» et, daullre part, se lient 
aux terres de CImsIeau Rien, et se tient on ehemin par où Ton 
vait de ta l'ont de Tmlliz an mayne du poysclillec finisL 
Item, une anlln' pièee de terre parlant enliv nioy et ledicl 
sir*? d'Argenre en lafpielle, eonnne de,* aniln's, j« prens les 
deux pars et lediit >ire d'Argenee le tiers, laquelle teiTe 
est iKMisw et assise andiel lieu ileTreilliz jouxte la leiTC 

(irolier, d'niig rhief et d'aullre se 'tenant on prfos de 
Treillix air long du >rMnhlier par lequel l'on vail île fïenl/* h 
tienhMix.t'id irugrlnetauLhcniin par lequel l'on vail de Salles 
à La Frenade et d'aullre part se tient au long de la tcire 
des hoirs feu Ilt^lies Robert. Item, tiens et advouhe les 
lieux pars d'une ardtre pièee île tenv [larUnil niidict sirri 
il'Atrgeni'iî. laquelle esl pousée el assize jouxte le chemin 
que l'on vait de Salles A Lii Mnade, e! se lient au long 
des terres (>rullaume Aymery, el d'aullre part so lier)l au 
fieu de Chasleau Rimi, et finisi à la terre de Louis l'eu 
Hi'lir's UiihiTi de Il4)Uleville. Jlem. Ii's deux («U's d'une 
aullre pircc i\r [erre parlant eoln' rnoy et ledit sire d'Ar- 
genre. laquelle e^^t pousée et assise jouxte le chemin (lar 
lequel l'on vait de Salles <i (ïeiueux d'une |>art, cl d'aullre 
part, est jouxte ta vigrre (jui fut à Pierre de Botier-^s. llcni, 



- 187 - 

I<»s deux pars il'tnic îiullrc pi^no do l^rrc* poii>étf ol assisiî ;i 
L-ï PoyjHlc, joiixtn li^s lorres di; llugiiel Biini^n?, cscuyer, el 
(le la (lyiiK'di'.sClierons, ctseIieiilJïHt'lK>riiiii luirli^nufl l'on vji 
àMartriiilIrs, t'Id'aiilltvpîirl sf> liciil fin liinult^s hoirs fiMi lli'rims 
Rul>eiI.»M (r;ïiilliv]>;nli'sl d'iiiint on (ii'MiJrJcIiaii HriiiiH'it' al 
du fini IWlnnid Ymon, IihjiicI liiMisnappi'Ilc Saiiile-Aiigolkî, el 
fiiiisi d'une cortiièrL' à la teriv de la darne des dicnius. 
Ilom, li*i> rlt'iix pars d'uin^ aulln? \twco de lenv. parlant en 
ledil. siro d'Aifîrni-p nppi'llnc rigt^rnii, pinisi't; et assisejouxlo 
le tfhMnin par lerpicl rniivaiL de Tn'illiz à Couigiiae, tenant 
â Vrjine Pilail. Iletn, esl assavoir que en tous el chascuits 
les iirlieles et ehnses de Salles, cv dessus eseriptz, ledict &Uv 
<rArpeue<', on di> luy ayants cause, souIoîpuI avtiir le Ikrs, 
soubï; niDii (ielrl uioii hninniait^e, cldiqnvsi ni n'j ont nens, 
et sont venus lesdîcles choses et de long temps h mon dou- 
inaine el joissance. Ilem, liens et advouhc lenir, et que j'ay 
cl dois avoir nn toule la pâmasse d(? Salles, suioiU majiies, 
maisons, ineMiraux, leigi'-is, letre/, prè/., boys, di'sers, hom- 
mes irouclians cl lovaiis, cens, reiHns, dixim-s, terraiges, coni- 
plains, Ibui"s, innidins^ caves deflensables, juslice el jurisdic- 
lion basse el co«slumiêre.<!tanlti'i's tdiiisesi|uelxcon<]ues que 
je advoulu' Irnir sonb/rr préscnl lii'frt dr'honditvnii'nl. Item, 
tiens el advonhi' de nnmdict seigneur Irs terres ipie les hoirs 
AyniardeLaban^ cl de Jehan Corde tniioienl de nioy, à 

deux deniers de cens, lesquelles sont pouséos et assises en 
la e(unl»' du mas ajipi'lli' AlardîHitT, pirs du Tn-uil appelle 
publiqncnii'Ul Tn*nil INijkL, l'éiier, que tient le prieur de 
Couignac. Ileni, arivoulie de inondi<'l sei(;neur une pièce de 
terre, qui jadis fut vigne, punséeenla condjc du nias, jouxle 
les claux de Chastean Hteux, bxpN'Ile souLoit jndis tenir l'eu 
Aniaud Delahau de Juilhae. Ilmi, lions ri advuuhr uiig fieu, 
pous»'-! l't av>i/. jon\l<' les vignes ou terres qui suiit des Imirs 
Plaisance Lenlarde, d'une part, el d'aultre parlaux (ieuxde^ 
Uirebers, el d'aullrc pJitl, se lient au lieu des hoii-s Icuc 
Monde Klùcïiière, et d'aullrc part jouxle les Ecrn's qui jadis 



— 188 — 



fun'iil du chasU'Ilain IJcriiioiiU el juiixU; mi de pr^s U iiial^- 
drtM-ii» di; Cnui^rnac, êl st'tiwilon chominpjirliHjuelonvaild*' 
Cinipnar. à Uoissac. Ileni, une aullre pièce conleiiaul envi- 
lon (|uatre journaulx pousiV au dossoubs dos li^ritiiN delà- 
dicte rnaladrerio. Ik'ni, l'ouslel des luiirs IVu HtMies Massel, 
pous(^ f\ assi/ «Ml ta ville de Couignac, lequel est tenant de 
rnondil horlMM-gement el jouxte l'oustel di*s hoirs Jehaune-- 
d'Anil)lt.'vill(M]iu' lii'iil à pri'st'nl (luillautitc dt* La Court, es^ — 
ruyer. Iti'in. niir l'vad.' pousév cl assise joiixli! le eheniin d«tS' 
Croiug, devant Ir Thmi appcllr Hoehcloil, jouxli* la levadequ * 
fut di' Ylhier IViurreau. Ilem, une pièce de piv appctiér l^^" 
pr«^ Ynion, el est \unisi'' et assiz, de l'une pari, jouxte laCha— ^^i^ 
riMile. el di' l'aulrc part, jouxte le rheinin (pie Ton vait di^ ^ 
Couijîuar vers Croing el de |tart chaseuii au en les Cliarnu'iirff «*— 
el le conunaudeur de Chasleau Bernard. <pii pix*nl &a parlit 
devers Oniiptiac ol je la nioye (si^) à la pari devers t'niing«. 
et lesdils Chai meus prennent an nieilleu de moy el dudit* 
rnininandeur s*Mibz mou (ief el seijçneurie. Item, une pièct^ 
de liarht'/ en ^crl'(^ environ deux ipiaiiiecs de terre (wnsés 
et assiz on dessouhz la croix messii-e Cuillem d'Aiigear^ priîs 
de les vijfnes des Lenteurs.qui de pn^enlsonl If?» l]«iillons e» 
les (ïeraulx d'An^olesiue. Ilein. deux ipiarliei-s el demv^^J' 
de vipues el lerie, posées el assises sur la auniosnerie de^^^^' 
Coni^niac, jonxtfî le chemin Hauj^pliei, d'uue part» el Itïiiant -** 
d'aullnî part au Jion du bosi CliarpiMitier, lesquelles tient -^ 
Piètre Mosuiei*, eharpeulier, de inoy. lleni, liens de inoudicl 
seigin'ur dmix pièces de terre, de tpie l'une eslpousée jouxte 
la voye {jue l'on vail de Couignac à Genlé, de l'ung chiol' 
et jouxte la terr** de feu Pierre de Nanlioiideraulivchief, cl 
jouxtf^ la terre dn feu liandiic de Chasteau Rien, cleix;, de 
l'unp rcusli*. et Jouxte les terres de Pierre Ouinebert el de 
Josseni Lasiier. Ilcin, nue len»' pouséf el assise jouxte la 
terre de Pierre Cuiuebert de l'un^ chiet, devers les fourchos 
de Couignac. Item, une levée, pousée jouxte le chemin que Toii 
vail de Couigiiac à Craiug cl jouxle lu l'ieirc levade, d^uoc 





pari, M jouxlp la ifivn{]o dr Ji'han Fl/'cliior de l'aulro. Iie.m, 
liens dp iiiondil soijîiiour neuf saulmes do veiid«;iig<' hlan- 
f diL'.tjuc j'ay «'I tUnhï. iiraiHlic on lieu Picrt'c iVrnciiiill.lU'iii, 
} tk'ii.s l'I advoiilic t(Miii' di'. iiioïKliL scit^iicur mes Icrivs (|iii sniil 
h LenUu'iiiin (V), enlre lo péiat d'Anm'Iù'i'd li? [nTat do Jiivn;- 
lac, jouxte les lorn.'s qui Jurent feu Ylhïer GluirpeiiliiM' H 
jouxte les destTs ('.ordi% li-iianl à la seigneurie des lioii-s l'eu 
rufs-sire Hugues du Miislirr, rhevalier,et jouxtr la seigneurie 
du prieur de Couignac. Ileui, uue maison pousée îi Couiguac 
jouxte le UxMiil el la mareschaucie des hoirs l'eu inessii'c 
H*i|ies du Moslior, chevalier, d'une part, el jouxte la maison 
de l'eu Aynieric I*êricr,qui Cul ou jadis de la penguillerie {sic) 
de(fwo/ effaré). Ih'ii], une maison m la<pit'lle souioil demeu- 
rer ou U^mps jadis Gnillanine Allouhr, pousée jouxte la 
porto r»ornereau. Uoiii, liens et advoule de mondit seigneur 
dix livres le rivaige du port sauhiier de Couignac. 

Jleni, tiens eladvouhe nioy tenir de uiundil seigneui', à cause 
de son chasld de Merpins, i*\s tcrrrs qui smuI jouxte ài'iii- 
fcrmerie ou maladeriede Merpins. Ilenijes lenes que j'ay à 
Montigiiac et illerqm-s environ, lesquelles feu Aruault et 
Pierre Delavie, Guillaume de Merpins el Allays l'essonne, 
jadis, souloienl tenir dndit Piern' Breniont ', dont je suis 
héritier. Il*'m, liens et advouhe Uîuir de utondil seigneur la 
tierce partie de tous les agriers et de tous les lerraiges de 
blez el des l'niictz croissans ùs terres du mas de Getum^ux 
et de tous les anltrfîs qui s'cnsuyvenl ; lesquelles terrées sont 
pousées et assises entre le bouq{ de Gynieux, tenant au moulin 
de LaSoudieouSouIdede, eid'illecs'en vail aux terres du cliap- 
pellain di^ Gemeux,et tenant on l»esson,et d'illec s'en vait au 
sanddi<'r de Conslure du sire de Biirlx'zeil, et s'en vait îi 
l'ousme de I^a Puyudi% près de la maison aux Murriatz dudil 
lieu de Geumeux. lien}, la tierce partie des agriers cl ler- 



1. KhI-cp Pierre dt! lircmont d'Ars,i|ut é|>ousa Jeanne de Livi-on (Mai- 
tan iie Bremonii d*Arf, p. 10), oti Ipup TiIa Pierre ? On. ne voit pai com- 
ment Jocque* de Ln Madeleine |H>uviii( ûlre hi-rUicr de l'un d'eux. 



Ie^ tMi «t kmqp» «ntsïatt» «n les Xetns 

1 Tumm m émA bcmi^, à ta 
Batf à Ai nTÎrn*... JU'in, 
^ pasRf «flCiv U i«m.< de 
(-« Cîraift Ar BirtiHv ^mmt yort, c« b Mnv ila |tneur de 

^w part, cl b Ion drs hoir- feu 
,ùm>tiaè9mktwao% Unir de 
:6m A^ tofv fa trt 4e Oiwriiubat^ya- 
la4f ffci'tr fa rrf . tr n» rf ft M et ttnr^Snsttmôfvtp^irrs, 

H c«br k fir« 4r IVa Permn cl nies 
Isfrsw il ifH^r fanm <èr ttfseànr Bmanl Fronieulin. 
r.rt ^ eas^mà J T ift J . m i i i ■■ lypctté M<tp»atef 
tHMnr pàirve «si ÎMsIe b cfanâ (|ne Toa 
«ail wrs Roèiisar^ H JMBle Ip fem 4r tn Mesbéir IVriv 
4r I^BBfcM ^ rJKnfcrr. Àt Tma^ tiamnàè H «le Fautrv- evns- 
•^ jpme ■» tetfvs tàfSï^ «àéess île b port de b palm. 
hcM, lK^pwr^•r« bpiTM le Af GeasK^ lleai, m ficu de 
IMW 4fM «»t |»Mfc« f4 Asïtt i b poivi; 4e rms cottsié de b 
VMC 4b eltt^ 4e b faèm «fai vWal à b vMe ]i«Mfesfie,el 
» «AHl i b v»«v 4a DhpB^ <* 4r Tastiv co«sl£, jousle Icb 
bfR!» ^ s apfëllMl GMKt 4e C^|»fi. Ikm. aue aalR pièce 
4e leffv, InnMl mi b sc^pHWie oa pneav 4e BoslWfNk^ 
4e raafE «iMtïtè. le rhfaMa ^aî w«l 4e Caa^|iaac à b («bi, 
d w«l à b ^afe SaBMMaar.et 4e Taslrr bo«l fiert e« le^ 
icnc» ^ prii^w 4e Cmà^mk'. ■iiiban b pâoe 4e npie, eu 
««■■É aa latt; dfs terres 4m4ù |»r«ear 4e GMaJiaac «C $«»- 
laal les terres Pierre Cbevalier ci bwlioaarasae.efi attul 
i b fie 4a Tenple.. Ilm. b qMl pv b Mm%i de b 
kne ^ est joaU? nu lem ifai^ jades bl 4e oars^rp Ber- 
mmé Fmaralia, dTaoc part, et jwnte ■• terre <|aijadb (bl 
Bfl» Gajbert. «ilel» 




Fmmenti», iriiullro pari. Iloin, ]<■ qiiirrt [Kir le IcrraiKP de la 
IPITC (|ui est ynwU' iiki Utiv ({iii jadis lui duflil nicssiri' Hor- 
iiiinl Frornf'nliii, d'uni' [liirl.i'l jniiKlr le Irrrui'tlirr is/r) qui 
vail au [tni Pitih-ii. Ilnii, l;i iiiuUit- di' (|u:i(tv iiiajin's i|Ui* 
j'ay à la palu/, fiiln' les li'vadfs aux Mci vcjllaus, diiiit.' jwui, 
el mon rnayno qui jadis fut innssir*^ Bernard Krornfnlin, 
chevalitT, d'anllio [jart, li'sijuclx inayin's parlant imi Sainl- 
Poul de [ïouthdvillc «H les lom-s ipii sotil oiisdicU maynes 
Labiizeiiiii' GmoIi-, par tiMraijiîo.. Ilem, li.nt> h^s tnaynt>, pi-i's, 
cens, lopi\»s, et aidiros ctiosirs (jui'lx£;(in(pies qui jadis lureiii 
de niessire Bernard Ftx>mentiii, chevalier, qu'il avoit, on temps 
passtl'.eii ladili' pamnssc de (ii-nsac. flenï, um* pi^L** do Icrrc 
pousi'^o et assisi' enliv les (erres ilu prieur de iioulhevilti', 
d'une part, et les vignes appelléo.s le tu'.u («liauiiierliJud, d'aul- 
tre part, et entr»' le clieniin [lublic qui se appelle le. chemin 
du euiii's, de l'aullre pail, et entre la voye puMieipir qui se 
appelle le eliemirt MiMpim-s, d'aidlre pari, th-ni, uioii lier- 
her};enii'Ul de la pain/. ll<'ni,]a<'(iuguinssaiK'i'deiii>s hunjitM's, 
en ladiole parruisse de Onlé.de loulo aclum iveile. mixte ci 
(MM'suiinelle, jusques à quinze sol?, et un^ denier-d'anieitde. 
Supplient très hunibleicieiil à niadanif la Luutesse. oiidict 
nom, et h »iê.ssieurs ses nl'lieiers qut* s'il/, si^'avcnl que je dwye 
plus tenir el advouhcr soubx ledicL hornniaige,tant pour nioy 
que pour mes dicls teiianeiei's on plus déduire, qu'il leur 
plaise de leur i(rai'o me le l'aiie assavoir et m'en informer, 
et je meoiVre, si hesoing est,ee faire le doye, de le mettre cl 
oïnployer par escripl en ees présentes lettres do l'adveu et 
dénombrenienl. Ku tesmoing de tuutes ks choses dessus 
'dictes et de ohaseune dieelles j'ay l'ail faire ces dictes pit>- 
senles lettres lie déiiniubreiuens duidïles, d'une mesm'* teriein*, 
scellées à ma[irière ''t reque-ledu sce! eslablyaux cuntraicL/. 
A CouignacotMerpins, pour madicledame la contasse, ondiel 
nom, cl signées des seings manuels des notaires jurez soubs 
ledicl scelcydeîïSMubs eseripts el iioininéz. .Vusquelles lettres 
nous, le garde diidiet sœl, h la lequesle dudjct seigneur de 




— 192 — 

L.1 Mngdilirno, osimycr, advouhnnt IcdicL scol que noii^i (^nr- 
(Ions, avoiiâ mi» l'I iipposémi li*âiiioing ili* v(^ril<!*. Ct* lui UwX 
M doiiiu' iiiidin lini cl ville <Ip Goui^iwii-, le di\-liuylicsnie 
jour i\o (ltV'tïnihi'<% l'an mil cccc i|ualre-vingtâ oL >czc. 

Tachakt (tfrf(?;w/rtf;)/(^'). Novkrin» jimtr adreu /nit en nu 
présence. 

XXXII 




/■f96', tH tl^einhre. — Douatton muluellc coaHColie par Jacques 
La Mndrtcino cl Marie de Cens, sa frinme, — Parrhi-inin non acetlfi. 

X lous ccnlx qui ces présentes..., le garde du scel eslubly 
aux cunlracl?. à Ciiuï^nuc cl Murpins )K»ur Ih^s haiiltu et puià 
siinlv pnnc(>âsi> madame la conlesse d'An^^onlesme, comm 
ayaits ]o bnil. tiilMIe, giMivnrnenn^nt et administr-ation de très 
haull ol puissant prime monseigneur le conte d'Angoulesme 
mineur dans, stui lllz, el rart'hidiacre de Xainclonge ei 
l'église dr Xaineles, salul..Svav(»ir lîiisonsqm'en dixiilésdite! 
couru et en rhaseniio d'icelles, tant conjoinclemciil que divi 
sèment, ainsi que l'une desdites cnnrls par l'autre ne puiss 
esire corrompue, vidée nv adnullée, mais plus à plain conlir — 
mée, confortée el coriïilwrée, pardevanl les nolJiiri^ cysoiilis— 
cripls, ftudicteurs el jiircjï desdiii^ courts, ont esl<5 piv*enlî* 
et [ursiinnellement eslahliz, nobles personnes Jacipies de La 
MaydalcKC, escuier. sei^înenr dudit lieu de La Mafidalene. et 
Marie fie Ceriiif.dinnoiselle, s;t l'emmejeelle prenuèreinenl et 
avant toute œuvre sutïisaninienl auctorisée dndit de La 
Magdalene, son dit seigneur et uiary, quant à l'aire, pa»" 
ser el accorder le contenu eu ces préscntt^s. Lesqnelx con- 
joincls de leurs grés el volunlés et pour ce que très bien leur 
a pieu et plaist, considéi-ans aux bons et aggréables services, 
curialltéz, amours et courtoisies qu'ils ont mnluelloment en- 
semble uni donné et dunnenl ung cliascun d eulx à l'au- 
tre par bumie et valable doniiaiion mutue, l'uictc entre vils 



— 103 — 

el avnc insinuation ihiie fStiil inn' donution miitudh' ittv 

frimv meahlcs ef immeuhlt's tin premier itfW'tiant nu surri' 
vont), (le lui l'îiii't i;l pa^sr an lii'u iIl' Hmussfti", lo tlix- 
huitiosnio jour rie ili'rcnilirr l'nn mil qniilrc rt'ns(|iKilrf-vint{U 
l'I soizt'. 

Jakouhma (on JAroiittNA). IiCkrin. 



XXXIIÏ 

4A,., — Acte inconi|ilct par le bas, tniiîs an peut tp dater spproxi- 
miiltvement du dernirr ipinrl du sv* siècle. Noua ne LiviiiRcrivons iiue Ih 
piirlio ititéresiittole. Il v.'\.t^\\. d'un t^'clianf;e. 

A tons nftulx..., .h^han dr Jan, harliolior i'w rlrcivi, {jardc 
du scpI (îstahly aux ('unlracLs à Cougnac cl .M<'rpins (lonr Ir^ 
haull t-'l (missaiiL prince monscigm-'ur le conile d'AiigolL-smo, 

salut. Savoir faisons \\\ui <mi di*oit ont Q9.Uii proviens el 

per.S4^nniullrnit>iil csLiMiz nohlrs personnes -îaofpics dft La 
Slagdaioiie, e^cuyer, >iL'iynour du lit'u do l.a Ma^îdalfiic, d'une 
pari, iH Ro^^iiM" làoranll, fsonyiîr, siMiiiiniii* du ïîois, ri Marc 
Geraull, cscuyer, son IVùrf gcnnain, danirc part, le.vpiolles 
Jilcs parlics el cfiaï^Lunes d'elli:;.-i uni aojonrduy l'ait u^chaiige, 
ttansaclion cl accord [XM[n''tin'lz \\o. leurs liùritaî^^es les 
cliDseâ cy aiJiprés déclairés en cl par la forme el manière 
qui s'ensuit. El pivniicrcmiiiil ledit de La Magdalenc Iruris- 
porte el eschanj^e, pour luy, ses hoirs et ayans cause aiisdits 
Geraulx, escuycvs, ad ce présens, pitîiiaiis, recepvans, stipu- 
Jans et acceptans pour culx, leurs hoirs et successeurs, el 
pour ceulx qui d'eulx auront cause, assavoir est lous el 
cliascuns .ses h^ritaiges et choses qu'il a es paroisses de 
Migron et de Sainel-Supplice, seulleinenl qui sont pan.'on- 
iiiers par mbitié eiUr»^ luy ol l*i«'iTi' de Pollignac, fscuyer, 
seigneur d'Kscoyos (sic), qui furenl de \\\\\ Jehan des Roches, 
escuyer, en son vivaul seigneur d'Arcons, el doiil ledit de 
Pollignnc fait el doibl lain* l'onnnap' à riioinsiigneur le 
comlc d'Angolesme, à cause de son cliaslel et chastellainye 



Arcliives, i\mii, 



M 



— 10^ - 

de Cougiiac, au prouftil de luy et dudil de La Magdalent', 
par muitié ù cliascun d eulx. El lesqut^lx h»Tiuigi*> oi t'Ii(>*e> 
i'W la manit^re qiic: Icsdils de Follignac el de La Magdalene 
et ItMirs successeurs ont aconsluiiié d'en jouyr, |>ar riiuitié, 
ùs dite» pai*oissMS de Saincl-Supplice, s'ensuyveol par e&cripl 
H di^claralJun : ce^l assavoir âe& choses i|ui sont baillées à 
c!ens et rente leur est t\ù : prt^niir'renient, ti Jehan Gartii'T et 
IV'H'e Hillard de Coulonges la suiiinie de IruU ^h lourriuii! 
el deux gùlines de cens el ivnle porlari:» seigneurie, porlidjle 
et payable par chasoun an en ladite paroisse de Migron, au 
jour et terme de Saiiicl-Luc, pour raison d'une pli-ce de l«rre 
contenant trois jnurnaulx de terre, ou environ, tenant d'unj 
coslé au chemin par où Ton va de Coulonges aux Dfi)end>^E^ , 
d'autre cosl^^ aux terres du seigneur dau Xeure el dii^ i 
seigneur de Vaujompe.le ruisseau de La Courient entre deulx,.^- , 
d'antn- part aux teires de Jehan di- Colongcs, ung foss^^^' 
enli-c deulx, d'aultre aux tenvs de CagoUit^re, appartenaul^ 1 
susdits seigneurs dau Xeurre et de Vaujompe, el ptmr und^^ 
pièce de pré contciianl demy journau de pré ou cnviron,B^ 
appeIK' le pré di> I/Ksparie» tenant d'une part au chemin fiai.^ 
oit l'on va de l^unluiiges an Xeure, d'aultn' part au pré d( 
La ScpIgi'inuM, d'aullre au pré de Guillaunu' Guynaudeau^ 
pour ces trois sols deux gélines; item, de Jehan (iarnier et, 
Pierre Billard la somme de dix sols tournois de cens de rentc^ 
portans seigitemîe. paiabic et portable par chascun an» 
comme dessus, au jour et ternie Saincl-Lue, pour raison 
dune pièce de pré conlenant quatre jonrnaulx ou environ, 
assise eu ladite paroisse do Saincl-Supplice, tenant d'uoe 
part et d'uiig bout au long de la vie (|ui descend dau Xeurre 
au molin de l^olonges, d'aultre part au bois du seigneur de 
Mesnae que (ieiinent lesdils Hillard et Gurnier, ung ruisseau 
d*eauR entre deulx, el d'aultre au pré que Barraull et ses 
parconniei*s tiennent du seigneur de Vaujompe, pour ces dix 
sols tournois; item, de niessii-e Jehan Guillevert, au lieu de 
l'eu Martin Mérignel, la somme do trois sols tournois de cens 




- 195 — 

el rt?nte, porlan^i soignciuir, pour aiison iriiin' piècp de 
pré conlenanl tj*'tix jouniaulx ou tîiiviroii, appelle le pré du 
Pontol, Icnant d'une part avi lIh-uiîti \m' oi"i l'on va de 
Saiiifl-Supplio' à dilougf^s, d'aullir piut h la Icrre dos 
Billards (|u'ils [jt'iinciil du sri^rriHur de Vauj(>nlp(^ d'aullre 
pîirl à la U'iTc que tiiMil le curé de Li'^hï, paiiliMi à luy lail 
ipar Jehan des Roches, dauUrc part au bois du curé de 
aincl-Suf»pIic'*, pour ros trois sols tournois. 

XXXIV 

fUOi, s mai. — Aveu ot dt^nombromenl dp co qu'il tient en Cognac, 
Mcrpias, Salles el Gvnlé. rendu pur Jean de Drcmoud. — Oriyïn-it sur 
parchemin, non scellé, 

I Sachent tous que, je^ Jehan de Brt'inond, escuier, tiens, 
advouhe et confesse moy tenir eladvoulierpnblicquenieiU en 
CCS présens escripls à i^aiisii de Mai'guerite de La Magda- 
lene, danioiscllt?, ma l'euune, lilli* aism'i' il priiiripalr héri- 
liêre lie l'eu Jaeipies de La .Maj^dalcin', escuier, eit son 
vivant seigneur dudit lieu di- l^a Magdalene, à Toy cl honi- 
inagi' lige à l'achaptcmonl el devoir de dix sols toniiioys, 
payables h inuance de seigneur de très liaullc, excllanle t'I 
puissante princesse madame* la contessc d'Angoulesnie, ayens 
le bail, tutelle, gouvernement el adminisiralion de très hanlt, 

■ exellant et puissant prince monseigneur duc de Valoix H 
conte dudil conté d'Angoulesnie, mineur d'ans, filz de 
madile dame, h cause de ses chastols et ehastrllenies do 
Couignac, de Mer-pins et de Boutheville, tant pour moy, ou- 
dit nom, que pour mes cohéritiers et tenantiei's, toutes et 

ft chascunes les choses cy dedans escriples et déclairées par 
la forme et manière qui s'c-nssuil : Et premièremenl mon 
liostel et herbergenienl de La Maj^dnlene, avectjues toules et 
chascunes ses appartenances et dep pendant; es, onquel faiz 
ma mencion et deniourance, aussi ("aisoient mes prédéces- 
seurs, pousé et assiz ledit hustel el herbergemenl eu la ville 



— 196- 

de Odiiigiiac, juiixlc l'iMstcl dos InTitlcrs (Vu Hélies Ma^^scL, 
i|Uo les hiTitiers licniioiil de luay, o\ jouxIl* la inaisun qui 
fut llilaiixi lloiiiijtiilt, cl se linit à la iul* publifi^ue i|ui 
ili^^oi'iul de la {^raiid jKîrte d*'ssoub/. It's crf^neaux de l'Iios- 
Id aiu Vaissiux ù alliT an |Hirl suidiiii:!'. IttMii, lions fl 
advoulic moy tenir de madite dame, ondit nom, cenl solz 
de renU' que feu nies^rv Guy d»' Lezigiiro donna à iicrpé- 
Inilé h fcn Ikrnaid Bivniond, dont je suis h«''ntirr, el les 
assigna sur lo gninl |HNigt' de Cuuii:iiac. Ilem, liens el 
adiuulie tenir de niadile daine le.s deux {)ans de^ lîcuz el 
choses npixOlés liîs ïîeuz llrhranls, pouséz Pl asâiz «n la pa- 
roisse de Salles, conlenues et divisée^s par la manière qui s'en^ 
suit : c'est assavoir le mayiie I*elal en ses appartenances, qui 
eoninianoe dn ptiix aux (millaume à aller au niayno de Rois- 
sac, d'une pari, et d'autre pari le clieuiyn par lequel l'on va d( 
IVglis<! de Sidies il f^tuitiuac, d'autre pari le semblier de comi 
Aulrnel par ltH|ue) l'on vait de Ci>ui};iiae. k Gentê, ri se lient 
en niiin lieu qui l'ut de leu (iuynot Danlene, escuier, et dm 
d'illecquesjusques aux vignes qui meuvent de la seigncurier 
de Ohi'nnens que tieiment Penot de Ponsoux (ou l'ousuux)» 
el Hohin Martin, el d'icellos vigne,s diue tout droit ji la voy« 
de (ji'iili* au lieu appelle (iille et d'illecques dunrjus— 

ques au lieu Jehanne d'Ambleville el de messire Jehan Mes- 
nard, chapjwllaiu de Sainl-Trojan.et d'illecques dui*e jusques 
à l'auln; voye de Genté el se tient aux terres de Cliainiieiis^ 
et d'autre part le semblier qui vait à Puyfélon el envjronntî 
tout Eiutour les teires Guillaume Guynebert, toruedeur, el 
dudit semblier se rendent au gi-ant chemyn qui vait à la fon- 
taine de Puyfélon. Item, advoulie les deux paris de tous les 
maynes dudit lieu de PuyltMon (avec ses a /tpa) rieminca., 
et dudit cliemyn desex;nd au long du mayne aux Texandiers 
et envers le^ aigueduurs et avccques tes aiguedours tout au- 
tour, el se lient au Heu des Koncignals qui est de ladite 
Jcbaiine d'Ambleville el dudit messire Jehan Mesnard, chap- 
j»-I;tMi de .Saiul-Trojan, et du quarrelour dudit chemin de 



1D7 



idilc font s'en monle au long du chcinyii d'Engouc, et se 
Lient nu ficu des Charmons, cl d^autrt* part au Heu des hoirs 



mcssirft Biîniard fïari 



AU' V 



01 



OIJSOIIX, 

ludil inessire 

Jt'lïaii Mesnarfl, *H daiilrr cousM* se lienl. au ehcmyu (jui 

■vient lio GeiUtï h Sallos. Ilnni, iin^ autre fioii partant entre 

■Dioy et le sire d'Argence ' qui prend aussi sa partie dudil 

fieu susdit II)M)rard, c'est assavoir <fitl prende rsdils lieuz, 

maynes et autres cliosos apprtlt'us lliUjrard les deux parts et 

ledit sire d'Argence le tiers, t(.'(|uel fieu est teuanl on foussc 

qui part In seigneurie de Jnlmn irKspaignac. et moy el ledit 

8111* d'Argence et tranchii li' ^lanl eliemyn rpn! l'on vait de 

Salles an mas et se lient au long des terres de la dame des 

>herous et d'illuc s'en vait tenant à la seigneurie du sire de 

uoyec*, et d'icelluy lien s'en relonrne en montant à la 

de Jehan ïïrngière, et d'illec tranche le chemyn du 

ïims et iwrt la pninle de» lerr^s (iuillauine Gityneherl et 

tient aux trrres Arnault .loysr rpii se appilli' au Hnu- 

enii et Onisl d'un chief à la terre dudit Guillaume Ituync- 

erl joiixie le chemyn <pii vayl de Silles à Arohiac. Item, 

advonlte les deux parLs des Imces et uiolhcs partaul cuire 

moy et ledit sirr d'Argence, qui sont pousécs et assises jouxie 

ledit cheinyu d'Archiae, lenaiil eu la ï<eigneurie dudit Jclian 

d'K.si)aignHC et Ihiist on vergier appell/^ le poix aux prévostz 

ou Prévost/) que Jehan Pelât tient du prieure de Conignac 

!l finisi t'u la seigneurie des Gireberis. Item, advoulie ung 

lutre ficu ouqu'-'l je prends les deux paris et ledit sire d'Ar- 

nce l« tiers, pousé au long du chemyn qui vait de Salle à 

lorriac et se tient d'ung cousté an fieu d'AuddevilIe et d'au- 

rc piirt »e lient au fieu Guillaume Guynebert, et d'illecques 



1. Beaucoup He noms de Paveu de 14% (Pièce xxxi, page 1H3) ae rp- 
lUVFnt dnns celui-ci. 

2. I^ Hcribe, aoit <]u'il «^erivîl sou« 1» «licl^'e, sans compreudre c« qu'il 
rivait^ «oit qu'il n'ait pu lire l'aveu pi^cédcoL, a dcliguré ce mol, et 

'nuiras peut'étre. 11 H'sgil d'Ecojeux. 



— 198 — 




se rend an Ht^n do La ConsUir*! cl de ladite Gonstur^ <'efl 
vail au Heu do la dame des Chei-ons, et d'illec so rend an 
pny de Trneilliz, el diidil pny s'en rail Iranohanl le cIi'Miijd 
qni vail de Salles h Mi rpins, el d'illec s'en vail joignaiil i 
la seigneurie du sire de Onohier',et d'illec se rend h la sei- 
ynenrie des hériliers feu Hélies Robert de Boulhevillt? ao 
lieu niipelK' Clierondebaull, (;l d'ÎIlec se rend en mon ficn 
(|ui lui dudil (iuynot Uardenue, el d'illec se rend à la sei- 
gneurie du sire de yuûliier, et d'illec s'en retourne au fiei» 
Berliand Ymon, et d'illec s'en vait au long des tciTes dt*- 
sire de (Jnohier el d'illec s'en retourne au chemyn de Tnieil — 
liz el au portai d'Ynot (iymon, el d'illec s'en vait au Ion^$ 
de mon (ien d'Ardent- jnsques à la lerrt^ Peîiot de Pousouj^ 
et fmist au fieu d'AinhlovilIe. Item, advouhe les deux partr 
d'un aulre fieu partant entre niul el ledit sire d'Argence 
lequel est pousé el assiz jinixti' le chemyn ipii vail de l'église 
de Salles à Couignai! juxjue^s à la terre de Pieriv de Pou — 
soux, el d'illec se rend au lieu des Charniens el d'illec s 
rend au poix aux Audoys, et d'illec s en retourne tout nii Ion 
de la vancllr qui dépiut du niayne au\ Audoys el fuiisl ors 
chemin de Couignac. Item, les d<Mix paris du grand tien qu' 
se pari entre inov el le sire d*Argence,pousê el assiz à Treil — 
liz, jouxte le chemyn qui vail de Salles à l«i Freynade, et 
d'antre part se tient aux terres de Chasteaux Hieux, cl ses 
lient on cliciiiyn par (pioy l'on vait df la font deTreillîz aux. 
mayncs Giraull dr IViix, l'I illei; (inisl. item, une aulre pièce 
de Icrre parlant entre moy ol ledit sire d'Ai-gence, en la- 
quelle, conmie des autres, je prends les deux parts el ledit 
t-ire d Argi'iiie U* tiers, laquelle Ifrre est pousée el assii^e 
audil lieu de Treilliz, jouxte la lerre Xodin lirollier d'un 
chief \îi (l'autre est tenant aux préz de Treilliz au long du 
semhlier par lecjnej l'on vail de Genté à Gemeux el d'uii 
chief au rheinin par lequel on vail rie Salles à La Freynade 



n^f 



1. Môme observation iju'à la ootc â de la page prcccdenle. 



199 



I 



fit il'aulrc part ao tieni au long de la terre des hoirs feu 
Hélics Robert. Item, tiens et advouhc tenir les deux parts 
d'inie autre pièce de terre partant on ledit sire (rArjjence, 
laL|uelIe est pous(^> et assise jonxtc le cheniyn que l'on 
vait de Salles à La Freynade et se tient au long des terres 
Guillaume Aymcry, et de l'aulre part se tient on tieu de 
Château Rieu (sic) et finisl h la lenr. des hoirs feu Ilélics 
Robert de Bonlheville. Ilein, K-s deux parts d'une autre pièce 
de iGi'Vti parLatit mire moy et ledit sii^i d'Ai-j;enCM, laiiuelle 
est pousée et assise jouxte le cheniyn par lequel l'on va de 
Salles h Gemeux d'une pari et d'autre part est jouxte la vi- 
gne qui fut à Pierre de Bouliers. Item, l<'s deux parts tl'iine 
autre pièce de terre pnnsf'^' et assise â La l'oyado, jouxte les 
terres de llnguel BariiiVe, esc.uier, cl de la dame de Che- 
roDS, cl se lient on chemyn par lequel l'on vait à Martho- 
rilhes, et d'anlie part se tient au fieu des hoirs i'eu llélies 
Robert, et d'aulie part i si tenrinl an fieu de Jehan Brugii re 
et du fien RerlrarKl Ymon, lequel tien se appelle Sainute- 
Aiigèie, ei linist d'une cornyère à la terre de la dame des 
Obérons. Item, les deux parts d'une autre pièee de terre 
parlant eutn* ledit sire d'Argcnre. appellée Figi'ron, pensée 
et îLssise jouxte le chemyn par lequel Ion vait de Treillis à 
Couignac, tenant h Vigne Pilart. Ilem, est assavoir que, en 
tous el ehascuns les articles de Salles cy dessus eseriptz ledit 
sire d'Ai-gence ou de luy ayans cause souloienl avoir le tiers 
soubz mon fien et dt^ mon hommage el de présent n'y nnl 
riens, et ^ont venues lesdites choses et de long temps îi mon 
doumayne et joissance *. Item, tiens et advouhe tenir et que 
j'aycl doy avoir, en toute la parroisse de Salles, soient may- 
nes, maisons, masmanx, vcrgiers, feri'es, pr*^z, boys, desers, 



I. VoiU UD exemple de lu maalère doal se rendaient tcB aveux. Tout 
9t pAfisnil enlre scribrs. Charles ilr RrcmonrI ne devrait pas dire qu'il 
jouit de ces terres - df longtemps », |>iii»([u'cllc9 ne lui sont échue» que 
depuis le d^cès de son hcau-frèm. 



— ÎOO — 

liornmf».* couclmns d levnn.s, cens renies, dixmos, Icrragc:; '. 
roiupIan>, fours, rnoulinn, Ci»yves iletVeii!iab!e>, juslice oi 
JMii^<Iirli()ii basvif vi ciMiHtniniôn* vi nulro i^lio>e> (|iit')z- 
mnquos que j'advoulie tenir soubz ce parf dênom- 

breniiMit. Item, liens et advimlu» de madite dame les ti'rre$ 
que lirs hoirs t't de Jekiri Corde liennent de muy à 

deux di'riiiTS de rens le.s*|ueile.s sont pousi^cs et assises en 
la combe du Mas nppelli^ ù L'Ardiltier, pr^s du trueilh ap- 
\ifi\\é publieqnemtîiil Le Treuilh Perrol Perrier que tient le 
prieuré de Couigiiac de mndile dame, ime pièce de 

ti;ri-{- qui jadis fut vigne, [)<>us<^e m lu combe du Mas jouvle 
les claux de Châteaux Uieux, laquelle S4>u)o)l jadii; tenir feu 
Aiiiauil l>(*taban de JuilliHC Item, tiens et advûuhe un^ fieu 
puusé un t«>rres qui sont des hoirs Plaisance Boutarde 

d'une part.('l,d'anlrt' pari, aux lieux de (lireberles, et iraiilre 
pari se lienl au lieu des hoirs leui- Monde Flèchière, e! d'au- 
tn^ part jouxte les terres qui jadis lurent de Cbastel 
cl jniixle f'I deprés la inaladrerie de Couiguac, el se lient au 
rliriiiui par lequel I'du vail d<' Coni^nae à Hoissae. fl'Mn, une 
autre pin-ode lern' ronlenanl environ quatrrjonnianx |kiu- 
sêe au-tlessus des ti^rriers de In maladrerie hoslid dt^.s 

hoirs feu llêlie Mas»el, pdusé cl a.ssiz en ladite ville de Cuur- 
fUtnu'f lequel est leuaut à uioudil hiM-lK'rgemenl el jouxte 
ritoslel des hoir> .lehannn d'Ambleville que lient à pn''scnl 
riuillauiiif dr Laeourl, •■seiiyt>r. Item, nue Ifvade pouséc et 
assise jouxte le cbeuiyn de Croing devant le fieu appelle 
Rocher»rt, jouxli^ h levade ipii lut de Vtliier Honrii:'au. Ileni. 
une pièec de pn* appelli- li* pré Ymon el l'sl pousé el Hf-ak 
de l'une parL jouxte la Cliairanle,et de l'autri* part jouxte le 
chtirnyn que l'on vail de Cuuijînac veiv Croing» et se part 
chasi-nn an eu les Cherniens el lecominandcur de Chastcau 
Beinard qui prend >ji partie devers Couignac, el j'ai la 



I. Lu Inrgô tnm H riiU'Vt' un iiml. Mi'mdc olisprvMlioii |iuiir Ictt sin 



■201 



jf! h la part devers Croiiig, et les Chorniflns prennent nn 
millicu de moy et dudil commnndeur, soubz mon ficu r^L 
seigneurie. iLem, lien:^ el advohe tous el chascuns nies ad- 
irés préz que j'ay, prên<ls el possi^de, et que je tiens el duy 
lenir de niadile darne et que antres liennenl de moy. Item, 
une pièce de frachiz on terre environ deux quartiers de 
terre poust> cl assiz au-dessus de la croix niessire Guillon 
d'Kngeao, pr^s de les vignes de Leutarris qui de prrV'vent sont 
les Caillons cl les Giraulx d'Angonlesnie. de lune part, et 
d'aulrc aussi comme l'un vait de Couignac le cheniyn à Ja- 
vrezac. Item, deux quartiers et demy vignes et terre pous- 
Bées et assises sur l'aumosneno de Couignnc, jaiisie le elit^ 
myn d'Angelter, iTum' pari, et teuani d'entre pail au (ieu 
Dubosl, chairpenlier, le.squelle^ lieu! Pi<'rre Mosnier, char- 
entier, de moy. Ilem, tiens de niadite dame deux pièces de 
rre, desqtielle.s l'une est ponsêe jouxte la voie qu'î l'on vail 
e Cnuignac ii (îtnlé. de l'un rhiof, et jouxte la tern' tje l'eu 
ierre de Naulroii, dautre rliier, cl jnuxle la (erre de Ieu 
eudrie de Cliasld Uieu, clerc, de l'un cousU^ et jouxte les 
n'es de l'ieni* Gnynel>etl et de .loussem Lysnier, de l'anlnï 
part; et l'autre pièce es( pousée jouxte I» voie di-ssus dite de 
l'un cliief el jouxte la terre dudit Pierre (Miyneljnrl de Tau- 
re chiel*, et de l'autre chiet jouxte les terres dudit Lendrye 
Je Chastean Itieu de l'un coustè et d'auti-c. Item, une pièce 
le terre en une vigne contenue en celle Ierre, laqnelle terre 
isl pensée et assise en La Combe du .Mas, ainsi rormiie Ion 
l^a de Couignac à Geiité, jouxie la (erre de Lendrie de t>ha?- 
eau Rien, d'une pari, el la terre de Pierre Portier de l'aulne 
iljouxlcla terre de Pierrr^ (invueberUde l'un cbief,devers les 
burcbes de Cnuignae. Ib^ii. une levée pousée jonxh' le che- 
nyn que l'on vait de Couignac à Ooing el juuxie la pierre 
évade, de Tune parf, el jouxie la levade de Jehan Fléchier 
le l'aulre. Item, liens de madiledame neuFsouhnes de ven- 
lengr lilanclii' que je ay et doy prandi-e ou (ieu Pierre Per- 
acaulL. Item, litMis et advouhe tenir de niadite dame ondit 



— 903 — 

nom li's lenvs qui soni h ijenihennc (mi L'KiUhL'imci jouxlc 
\o ppynil tl'Angelicrs al h' poyi-al do J.ivroxar, jouxlt^ li>s U?itcs 
qui furpnï ftMj FlMchinr, l'Iiarin^nlier, et jouxU? les de- 

sers Conli*, U'iiaiil à la scijnifurio fl(?s hoirs IV'U rnessire Hii- 
gucîi (lu MiMisiitT, chcvalitT, et jouxie la Sf>igni^iirio du 
priiMiro de Couignac. ll^ni, une maison pousse à Cuuignac 
jouxte \i^ IniPÎl cl des hoirs feu mcssire H<5lies du 

Mousiier, ch*'valier, d'une pari, ol jouxte la maison de fen 
AymtTv {Vrierqui fulonjudiK de I^ |'enguillièif,de Tautn». 
Item, une mais(»n et ses apppaiienancos, laquelle fut de 
Vlliier Le Mathies, feu eharepenlier, deCouignac, et des- 
puy.s h Thitiault de» Ayguyns, pousée jouxte la maison et le 
niayiir qui hit Guitlauiiie Garny, el depri^'nl l'abh^* de 
Ki»[ildonlse lient ladite maison, el m'en doit, par chaseunan, 
cinq solz six deniei"s lornoisde rente el cens, ilem^une mai- 
son en laquelle snuloil demourcr on jadt/ (luillanrne Alou- 
hel, (Mmsi^'e jouxte la porte Cornereau, jouxte ta maison dc: 
AiiiJijiii Caillonne. Ilem, une tuaisoii. laquelle est pousiS;^ 
juiixie la maison dudit riuillaunie Alouhet de l'une part, i L 
jouxte les mur:i de la ville de Couignac, d'autre part, Item,^ 
nue pi^'i;e rie vigne jK)us<5e jouxte les vignes de lauinosneri* 
de Coiiignac. {Iinii' pari, el les vignifs de feu Hélies Mîis^I,.^ 
clerc, d'autre psiri. Item, ung (ieu de lerres qui furent vigin 
qui est pous(^ jouxte les grans ouïmes de Couignac, jouxle \t^ 
chemyn que l'on vail de la prierie d'Eslac ou L'Kslrac verss 
Usen (*??) de l'iiu ehief, el jouxle les vignes de feu Guillaurn*^ 
Salval de La Valu, di' l'autre, et entre le chemyn qui vait des- 
Couignac vers la p.ilu, ile laulre cousli^et de l'autre le che— 
myn i|ui vail de Couignac vers Jarnac Charanle. Ilem. lieri^ 
et advouhe de madile dame dix livres de rente sui* le rivage 
du port saulnier de Couignac. Item, lout ce que j'ay el doyr 
avoir en l'I par toute la parroissc de Couignac, soit en 1.-» 
ville el dehors, et loul ce que j'ay enliv les fleuves de Cha-— 
ranle et de l'Enthenne et nn^ droits du port saulnier 
Couignac el de ses appartenances el deppendances. Jtent. 




— 203 — 

tiens cl advonhe moy Icnir de niadilo dame, à cause de son 
chaslel de Merpiiis, les teires qui sont jouxte la iiifemierie ei 
inaladrerie de Mt'rpiiis. Item, U'^ h'rrcs i)ue j'ay à Mer 
et illec environ, lesquelles feu Arnault et Pierrn de Lavie, 
Guillaume de Merpins et Allays Pessonne, jadiz, souloienl 
tenir dudil feu Pierre Breniond, dtmljesuis héritier. Item, 
liens et advordie lenir de niadite dame la tierce partie do 
tous les aggi'iers et de tous les terrages de bléz el des fruiz 
croiësans es terres du Ma^ de Gemeux et en kw autres qui 
s'ensuivent, lesquelles terres sont pousées el assises enlic le 
bourg de Gemeux, lenaut du moulin de la Souldie ou Sout- 
dedi et d'illec s'en va aux prés du eliappelain d^ Gemeux 
et tenant au bessou, et d'illec s'en vait au vanillier de Ka 
Cousture du sire de niMliczilh et s'nn vaii à l'oulme de La 
Poyade, prf>s de la maison aux Morriatz dudit lieu de Ge- 
meux. Ilem, la tierce partie de tous les aggriers et terrages 
de tous les hlrz et iVuiz croissans en les leri'es puusées et assi- 
ses en ladite parroisse de Gemeux, el lesquelles [ern;s sc>nl 
pousées à l'eriviron dudil bourg, à la partie qui regarde vere 
Gouignac allaiil. h la rivière, le cliemyii de Gemeux qui vait 
à Gouignac jusques ;'i la Liduune, et d'illec se rend au fieu 
des Aymeril/ et dudil Hl'u s'en va au granf clieinyn qui vait 
de Gymeux vers Salles en enclc»[sffnr] ledit bourg et ledit 
chemin dudil lieu de Gemeux vers Salles. Item, tous 

ie-s aggriers et autres choses que j'ay et doy avoir en loule la 
I>aroisse do. Gemeux. Ilc;ni, tiens et advciuhe. tijuir de madite 
dame, au nom susdit, troys ' et que uni- est pouséc en 

la maison des lépreux de Mfrpins, il'une part, el la lerrc feu 
Giraull de JViuliers, de Taulrc, et entre le eheinyn que Ton 
vait de Gouignac vers Merjjins dt* Tanin' pai I ; cl l'auln* 
pièce de terre est Boutiers d'une pail el la teire du 

pricuiiî de Miîrpins d'autre pari, et la terre de Aymerj- de 



I. l'n large Irou b eolcvô plusieurs mots, ainsi qu'aux dix lignes 
fruivanle». 



— 20^ — 



Gomli''s, dniif [)iirl, ol ta vie que l'on vail ile La Freynade en-^ 
vers Mii-rpins d'aulrv pari ; et l'autre pièce de lerrcesl 
terre du prieuré de Merpins,d'uno parl,cl la Inrre df»s hoirs" 
leu llt'ties de <:iiainpajîifac, de l'antm part, oi entre la voye 
qui vait di^ La Krnyiiade vers Mi-rpiiis, de l'iuiln' pari. lU'tUy 
liens et advtjuhe feu Chaniberlcnl, valet de Chasteau- 

iieuf, lequel Heu de terre se divise en deux pièces, de quoy 
l'une pièce est pousi^e jaiixie le i^lieniyn qut* Tun vail de 
Conignac vei-s Roissac et entre le Heu de Peuparneu et mes 
terres feu intissirc Bernard Fromentin, chevalier, el 

s'csiend jusqucs an chemyn appelle Merpineseou Merpïncs; 
ratitri' pièce est jouxte lo chemyn que Ton vail vers Roiiï^;ac 
el jouxte le fieu de Iimi niessire Pierre lie Cherniens, cheva- 
lier, jouxte nies terres dessus dites, de la partie de la 
paluz. Item, liens cl advouhe moy tenir de madite dame, à 
cause de ses chàtcanx et chastellenies de Merpins el de Bou- 
Ihevilte. Ii's a^gricrs et If'iragps doy prandiï* es terres 
d'ciitimr la paluz en l;i parroisse de Gensac. Item, la dixme 
des Truiz croissans en aucunes terres d'envimii ledit lieu de 
La Pain appellêes les Terres (Juinlaux, lesquelles Terres 
(Jninlaitx qui s'appilIrMil Corldelègiif (pii monvenl t\u 
prieuré tl».' Houlhevillt', en le:!,quelles terres qui mouvont du- 
dil prieuré je prends le quart et l'autre cousté vail fènr k 
mes terres, lesquelles len'cs s'estendent jnsqnes au poy 
l'un bout vail lérir au chemyn qui vail de La Palii à Cour- 
gnac, et del'antre cousté se tient au (ieu desh'm'slen F*ierrede 
Noyei>. Ilrin, ung fieu de tem-s qui est pOM>é et assiz à La 
Pain, tenant de Pun cousté à ta voye du Qui qui vient 
à la voye Mostieresse el s'esland du doyne, et Paulrc 
i:ouslé jouxte h^ lenvs qui se appellent Cordelègne. hem, 
une pièce de terre tenant en lesdiles terres de t^ordelègue de 
l'un cousté et de l'un bout vail férir au chemyn qui va on 
chastel de la palu, el de t'anlic cousté tenant es terres du 
comuiandenr de Chasli'aii-Hernard. Itf m, inie autre pièce 
de terre, leiunil «i la seigneurie du prieuré de Boulheville.de 



I 




I 



— 205 — 

Tun cousit Je cheinyii vuit de Couigiiac ft I^i Pâlii et vient i^ 
la vovo SalIniiKinnn, ri d'aulrc huut Cm'l en les ionoa du 
prieuré di' Coitijjnai:, on long iiua pièce de vigne en verinni 
en les Utivs de Cocnbnidl I);uii/. cl la vie du Tenipli' de l'urr 
coustc% et le chcniyn <|iii va férir au ttlieniyri de Ghasleuu- 
flemani, et d'autii' bout se lient en les terres de Les Tilhes, 
les premières deux vei-saines qui fii^rvnt à la vie Moneiesse. 
ïliim, un^ autre fieij de leiie> ipii se appelle les Innés de Les 
Tilïies el se lienm-nt un la vie Moneresse de l'un eliiel ri va 
fôrir au clieniyn de Gentù. Ilein, une autre pièce de terre 
qui se appelle Les Tilhes qui vait au cheuiyn du oonrs en 
allant vers Couignac de l'un eoiisté, et de Paulre e^uslé se 
liennent en les terres dessus diles et de lauLre cousté en les 
terres de Comljaiill ïlaniz. Itetn, ungs maynes el maison qui 
fiircnl de llélicnt Chevalit'rr, lît sont pousées h la palu enta* 
le inayne ipii fut Maxieii llélies el de sa femme, de l'un 
cliiel", el entre le v.M'^ier de Vlliiei Chevalier, de l'autre chief. 
Item, ung voilier qui Hert, eu Dnlunssiie, pcnisé jouxte la vie 
puhlioque de La Palu, et euire la terre (ruilhiunie Uérard de 
l'un couslé el entre le inayne ipii fut Alaiz Stniletez et aux 
Souldaz au long l'antre eouslé. Iti^ni, tiens de madite dame 
le (piinl par la It.'rragc de les terres c-onteuses, h'squj.'lles 
terres sont pousées et assises à la palu, jouxte la terre 
Chainberlant, d'une part, et jouxte ma terre (fui jadiz fui de 
i'eu inessire IVrnaid Krouienliii, d'autre part. Item, liens de 
madile dame le quail d<' tous les agriers croissans à la patuz 
qui se pai'tent entre U prieui-é de lîontheville et moy, soient 
lerrages, rentes, gélines, chappons, ventes, honneurs, prévos- 
lagos et seigneurie el autres droits quelxconques. Item, le 
quint part le terrage de la tt-ne de Les Tilhes, lesi|uelles U^rres 
sont jouxte la terre Guillaume Foncault, d'une i>arl, et 
jouxte ma terre qui, jadiz, tut i'eu llélies Girebert, valet, 
iiepveu de l'eu riiessire iteruard Ki'omenlin, d'autre part. 
Item, le quint par le Icrrage de la terre rpii est jouxte ma 
terre, qui jadiz lut dudit l'eu messirc Bernard Fromentin, 




— 206 - 

d'une pan, i^l jouxte Ir^ lomiodin qui vailà Peupanieu, d'au- 
irc. ItPm, deux deniprs ol mailhe de cens (»ar le lerra^e de 
la WiTf qui (>st h h mmsou h l.i Chi'vmlle. flem^ la moitié 
de qualiT m;iyii*\s qin' j'iiy à hi \n\\\ii (înlr*? Ifs lovndns aux 
Mervt'illain.s d'une part et uiun Miayiic qui. 

jadis, fut messire Bernard Froim^nlin, chevalier, d'auln> part. 
Item, tous les luaynes, terres, cens, prez et aulms cho5i*s 
quel/conqucs qui jadis fiirenl de fm'ssire IV^-uard Fi"onientin, 
clicvalioi', (pii l'avoil on temps passé eu ladite piu-oisi* de 
Gensac. llcm, une pièce de terre pouséc et assise entre les 
terres du prieur de Boutlieville, d'une paît, et les vignes 
appi'lIiVs le fieu ChamberlanI de l'autre pari, et entre leche- 
myn piiblir qui se appelle le chemyn du Cours, de l'autre 
l>arl, l'I enlH' la voye publicque qui se appelle le cheniyn 
Merpiues, d'autnr pari. Item, mon herbergenienl de la 
pain. Iloin, tout ce que j'ay el doy avoir en la paroiîsse de 
Gensac. Ih-fu, tiens de niaditc dame. A cause de son chas- 
leau de Coui^îiiav, uin- pieVe di- lerre, laquelle Tul du temps 
passï^ vigne, |K)us('*e jouxte l'aumosnerie de Couigiiac, jointle 
l(»s terres de l'aumosnerie, d'une part, el jouxte les terres 
des hoirs leu niaisire Guillaume Mercier, hKpielle pièce de 
terre les hoii> leti llélirs Massut tiennent de moy à madhe 
de cens. Ilein, toutes les choses que Guillaume de Cherment, 
nepveu dudit Pierre Bremond, souloii jadiz avoir en ladiUe 
paroisse de (lensac el de la palu. Item, pins le maync qui 
tut feu Arnaull Villain, [wiisé el assix en la paroisse de Genté, 
en toutes ses apfiaricnaiices. Ileni, la cognoissance de mes 
hommes, en ladite paroisse de Genté, de toute action réelle, 
mixlc el personnelle, jusques à quinze sols et ung denier 
d'amande. Item, liens et advonhe tout ce que j'ay et doy 
avoir en toute la paroisse de Gentê et ailleurs csditcs chas- 
tellenies de Couignac, Merpins el Boutheville el toutes les 
choses r|ue autres y ont et tiennent de nioy en (pielque ma- 
nière quii ce soit, avccques justice et jurisdiction basse eL 
couâLumiëre, Supplians ù maditc dame et à messieurs ses- 



I 



ollfîciers que s'ils sçavuuL qui' jo doyc plu lenir cl advoulier 
soubz ledit hoinniagi?, lant pour moy que pour iiiesdils co- 
h^'rititMs el lenanliors, ondil nom, ou plus déclaircr, qu1I 
leur plaise de leur ^■uro lue iaiiv assavoir el m'en iiifornjer, 
el je me oin-ij, si hesciiu^' esl, cL laire le doye de le rneclie el 
employer par escript en ces présentes leclres d'adveu el 
dénombremenl. Kii tesiiiuiiig de loules les clioses dessus 
dites el de ehascinie d'icelles j ay l'iiil fairo ees dites pré- 
senles leclres de dénombrement double el d'une mesme 
teneur, scellées à ma prière et roquesle du scel estably aux 
contracls auxdiuts Couignac et Merpins pour madile dame, 
ondil num,el signées des seigus manuels des notaires jurez 
soubz ledit scel ey dessoubz escriplz el nommez. Aiisquelles 
leclres nous, le garde dudil scel, à la requeste dudit Bre- 
moiid, escuyer, advoulianl niidit nom, ledit sceï que nous 
gardons avons mis et appousé en tesmoing de vérilé. Ce fut 
fait el donné audit lieu de Couignac le unziesme jour du mois 
de ma y l'an mil cinq cens et deux. 

Tacuakt. Roucuenkau, pour adveH faict en ma présence. 



XXXV 

iStG, i I juin. — Accord entre Christophe do Lrf Madeleine, i^cuver. 
el JaspBF Mercier *, sieur du Plcsttis, bu sujet du Hef du Puy-Rogier. 



XXXVI 



I 



45î0,3t mars. — Senlence rendue cd faveur de Klichenu FoiiIi)ue» 
t^Ar " Jehan Rresmont, «sciiyer, sieur He nntnnznc, do La Magdalene et 
uc SoiiQevitle, conseilltT et maislre d'Iioualel oriliiiaire du roy, cl de Irts 
baultc et pulssaute (irinceise niadnme mère dudîl aei^îticur, duchesse 
o Anguulmoys et d'Anjou, cl sou scucsl'IiuI irs pays et duch^* d'Angoul- 
B>oia,« qui coodaiane enf^smiUic " Mudelcîiie Ref^iiauld, damoîselle, en 
•**o nota et comme luli-issie <\os i-iilTcus d'elle et de l'ini Jaspar Mercier el 

1. Voyei pour les Mercier le parUi)>;e entre les La Madeleine du 13 
,•**» IMl, page 109. 




- 20R — 

(|p SB prpmittrr fomme, sur ce qup, àti l« siKiMm^ jour d'avril l'aa mît 
cinq ccni» »c»', lc-<lit Mercier «iiroîl voadu audit Foii)<|ur« vingt miU tour- 
uoift L-t qualn* l>oU«(>iiux dr Tronjcnt, le tout de rrnl<> noMc et fonctèrr, 
^lM|U(■llt>4 clin»f>< 1rs lioirti te» Jclinn (îadru t'stoieul tenn», par ch«M;iin 
an, on tt-rtnc Snim-t-Micbcl, audit Mercier, ii cauiic d'nne jnixr dr Icrre 
cvnlenaiil dix joni-nani, assise la |ioiiicli< de Mnuli^nac, Iroanl au cbe* 
inin '|ui di'part l<>it rhimlellenifit de Coui^nar et Morpinii, d'autre, el dea 
dedi coUïl^H aux clu'iiiyiiit ptir k-iiuel {mic) on v» Ton vn Je la ville de 
CouffniK.' à Morfiiiis et ù fiynieux, arecijues In soig^neurie directe et Ibo* 
cièri! i|u'il avoyt cl |ioiivuil avoir en lodillr rentv et pièce de lerro, des- 
t|uclles ledit Mercier nuruyt promiit porter gnrttnciil audit dcuioudetjr... 
I)i*9pitys ledit rfti-uyor seroyl ilKt^ldi^, inurL vestn et snist de plu- 
Rieurs biens immeuldes, dt'taisiH^t survivons ladite damotselle avec »cs 
enlTrn^ «-l duditfvu et antre» enfTeiis qu'il anroyl eu de sa premitTe, de 
touM lesquels ladite delTcnderessc uureyl L'st«* [lourveu tnlrissi- el joys* 
soit de touK Icn biens dudit feu, au temps du prt'sent procôs, intenté le 
douticsme jour de septembre l'an mil cinq cens dix-nouf ; que MArgne- 
rite (ieny, dainoiselle, veurvc de Teu Cliristone de 1^ Magdalene ', laal 
00 son nom que comme tutrisse des cnfTeiis diidît teu et d'elle, «urod 
faict convenir et ndjoumer ledit demandeur pardcvant le juge pr^>vuslcl 
de Cougnoc. et illcc raïcl su demniulo contre luy «nr la question de dii 
lOuU tournois et drulx boisseaux de froment de rente, movLi^ de la ntt- 
dile rente, à causr> de ladite piiVe de terre dessus di^clairée et conTroDl^i 
conclud au payement desarii^mges et continuation de ladite rente comnic 
apfiaroissoil par le pnieiiî de tleniando dntr du ArptieMUc jour de Ito- 
vt^bre Tan md cinq cens el di\-»ept que ledit demandeur, d'avant que 
cunteHier ne aurnne chose dire A ladite demjinde, Muri>yl deuliemenl ap- 
[Kilée & garîmenl ladite dolTeuderessc... u 



XXXVII 



iSi'i, iS Juin. — A PI minterme lit eolre Marguerite Geny, veuve 
Cliri*ttophe de Ln Miideleioe, tutrice de leur lils Jean, cl Jennnc Le Hoy, 
pur Ictpiel un corrige tn date de lettres d'anticipation faussement datées 
de l5(K»au tiçu de 1523. 



« 



I. 1517, {"'juin. Uénombremenl rendu à François de La Boche l>eau- 
coort, comme seigneur de Varaiie, par Marguerite Jay, veuve do t^hris- 
tophe de Ln Madeleine, écuycr. siciir du nreuil-MoIbniaut, tutrice de 
Jean el dcUillette de La Madeleine: « Kt quand mondit sieur se marie et 
mène femme premièrement Audit lieu de Vareiic, je dois avoir, ondit 
nom, le pallefray qu'elle cbevauclic et la chappe qu'elle (torle vestue 
fKtur droit de clinndiellanie. » Mss. île Ileaunionl, l'rcuvft, fol. 17, et la- 
veniiurc, fol. iS>^. I.e texte porte La Roclicfoucaud ; mais c'est iinc er- 
reur. Cf. d'Aussy, Varaize, p. 13. 





— 209 — 



I 



I 



XXXVHI 

tSi'if t** oeioltre. — ComprotniKfnlrc Cbtirlesde Uremond, Jeanne île 
1^ Madelcinp, et les enroDls de feue Marie i\p l.n MiideleÎDO, au sujet 
des iiuccesBÎohs de leur»? (rrand-|M*fp et grdnd'mi^re. — Oriijinnl »ar par- 
themiii . 

SaiehciU Imis que, |>;ii'ilr>vi)iiL E4>siinliHn>.srysoiili.scriplz, ju- 
rez f?t audilours de la coml thi siol eslably aux coiiliaclz sur 



Ipâ 



de Xaiiicles. 



lo 



à Mi 



noslre sire. 

|X)iir le scignoiirdudii liou, ob cf loiUf-s voii\s (|U(^ l'exécu- 
tion de ruiie dis cours ïk^ puisso nuyrc H prrjudicierà Tau- 
Ire, m ay s l'une puui- Fanlre iityeulx conlirnior d ainouvcr, 
«ni «sléz préspus el personnellf ment eslabliz, noble et pais- 
sant seigntMir Johan Ilrnsniond ', chevalier, seigneur di.' lial- 
lanzac el de Somi''ville, uiaisliv d'hosld ordynaiiv dn ruy, 
(lustre siiii, el sêiiesciial d'Auguuluiuis pour inadauie, uière 
dudil seigneur, tant en son mtin qiio comme li'gal adniiuis- 
Iraleur des biens el personne de Charles Fiiv.smond,escnier, 
son fil/., l'I di' I'l'ul' dauiuysi'lle Marguerite de La Mugdatenc, 
lillf aisnûc, quant vivujt, de rcnz Jacques dr La Magdaleue, 
«•stMiyer, scigin'ui- diidil liiMi, rtdt! d<nuuv>i'lli' Mariedetîrriis, 
d'une pari, et Jeanne de La Magdalenc, danioyselle, fille 
ïuissi el fn^rilière, en partie, d(*sdils l'euz Jacques de La 
Magdfdrui' i'( (11* Ceriis, el Saveayeu, Jelianue el Yvonne 
Hic'hardz, milans naturels et légitimes de l'eu/ Gnillaume 
Rioliard, escuier, cl de damoyselli^ Marie de La MagdaK'iie, 
quant vivoyenl, seigneurs de Villebabou, et avec Taulorilé de 
noble el honnoralile liornuie et saige niaislre mur- 
de Foulgera!, arehiprestre d'Emberac, leur euiatenr, (;l 
aussi Jehan Richard, tant eu son nom que comme tuteur de 

1. Voir iVai'ion de Bremond^ p. 21 et suivanles. Jean de lîremoiiil lit 
«on leslameni le jiinvîcr i;i2ÎJ; il vécut donc riK^ore linéiques mois. 

2. I.e prénom el le Jiom se Irouvaal firécisément dujis lo p)i du [>»r- 
chemiit Miil nlt(-ri>s', mais le tiom ayant iJlé n'péli' dans le lias de l'acte, 
il I pu être rétabli. 

Ardûrcf , xxvtii. H 



-510 — 

Glande, Jehannr* et Margtimto Richan), ses frères fit seurs, 
myoï^ui'â cl*an:s, d'autn^ f>art LeMjuelles dites parties, i:s noim 
cl qualilèz que deàsu!s de huK boas gréz et volunléz, oui at:- 
cordé cl pacilTîè (|ue los bu^M:^ iiiitnt'ubles et .succe&siori d<!sdiu 
feuK Jacques de La Magdalentï, e^cuier, et de ladite feue da- 
muysi^lle Marie de Ceriis, «uront eiilreulx partiiigrz el dis- 
ses en la forme et maniêi-e qui s'ensuyl : c'est assavoir t]ue 
ledit Bi*esmont, ondit nom, aura et prandra aes droilz d'aî- 
nesse et priinogéniture sur tou.s les biens inmieubles dos- 
dites suLV-essions, qui sont les droite de prîmogL^nilure, le 
quint uu quinte paHie deuils biens, et en oultre ung des 
logis^ houstcls et maisons nobles, et leurs précloustures, en- 
vers et chascune province où sont lesdils biens assis, au elioix 
et ùleclion dudil Bn-sniond, aveo^^ues les autres droilz d'aî- 
nesse appartenant audit Bresmond, jouste et ensuyvani ks 
couslunies des pays où sont IcsdiU biens assis et scituéz, cl 
le surplus desdites su&essions sera pariaigt^ el divisé enliT 
lesdils Bresmond, ondit nom, de Jelianne de La Madell^nr 
et le.s dessus dits Richards 

(// n'if (t aurunc dhifjtutdon df biens. Les ternies de l'acte 
restent (/''wfraitr, Dh lors ils n'offrent aucun intérêt, il faut 
retenir cejfendnnt ce passage) : Aussi demeurent les yaiges des 
arréraiges de l:i pi'ulion df cinquante livres tournois deiio 
et assignée audit Unstnund, chascun an, par ledit feu Jac- 
ques de La Magdalèiie dès et puys le décis el Irespas dudil 
Teu Juc({ues de La Magdalène, qui l'ut en l'an mit qualiv 
cens qiuilre-vingtz-dix-huil, jiisi]ut^s à pn'senl 

Ce lui lait el passé an lieu de Broussac, le premier jour 
dVlobri' l'an mil cinq C4>ns vin^L el cinq. 

Youllellon, soubz le scel establi auxcuntraclzsur lespons 
de Xaincles pour le my. 

Babanys {même nmifinn). 

Cliauniel, suus le scel de Magczie pour le seigneur du 
lieu. 



— 211 — 



XXXIX 



434S, 3 nrrH. — Quîllatice de la ferme de la seif^eurie de La Mndc-- 
leinc donnée par Ufaarlea de Brvmoad. — Original tar parchemin, scella 
d'un tcràu f/t afipU'iw rond, /"fv occupa par umtifjlf à douhU létf, timbré 
li'un lanjOf; autour la lêge.n*ifi : a. ciimile*; nntsMONT. 

Nous, Charles Br^sinoiul, cliovalier, st'igut'ur de Balanzac 
et de I>a MagJolaiiiu, congnoissonsol confessons avoirce jour- 
dhviy lipu Pt pccfîu de niaislic François Jarnitii, parcidevanl 
fermier de ladite sei'ftieurie de La Magdelaiiie, eoiituiil et iiia- 
iiuelliMiR'iit, la suMimr do trois cr^ns liYrr-s toiirnuis lUi or el 

Iinùnnuie que l(*dil .laun'u iiiius d«;hvoit à cause de ladite l'eniu', 
pour le dernier terme de ladite leriiie qui escherra le pre- 
mier jour de niay procliaiiieiutMil veuanl, iaisîinl, celledile 
somme de ivoh cens livres tournois, l'entier il fin du paie- 
»m(Mit di; la somme de deux mil hiiiil el ecns livres tour- 
nois que ee monluil le total de ladite tenue pour quatre an- 
nées dernières passées, qui ont (iuy au premier jour de jan- 
vier dernier, dont de laquelle somme susdite nous quittons 
ji^dil Janieu, ensciiihli' si\s pliages el cautions el tous aulrrs 
par la présunle, laquelle iiuus avons p^ur et; signée de noti-e 
main au lieu île Balanzac H iiaillé audit Jameu, présent el 
^acceptant, et laict sci'IK'r du scel de noz arniesje Iroisiesme 
jour du mois d'apvril rnn mil cinq mus quarant*' et cinq. Aus^i 
demeure ledit Jameu par ces pivsejiles 
quicle du nombre de Iranle-ilinix pijt- 
■pes (le vin blanc et clairet i|ue tenu il //0^/^ /^,s^f ^ 
nous csloit pour cause de ladite fbrrn*-, if^i 
letiucl vin il nous u cydevanl baillr 
conmie apert par autres ac*^[uiu signez 
Bde notre main. Faict comme dessus. 



!^^ 



n 



? 




- ^ï? 



XL 



iS-lf, ti norembrf. — Mà'imitn d'une veille do différents droiU 80rl» 
porl Miuiiirr de Cugiiac pnr Ji-nii ilr 1^ MAdi'IeiOf i^n IS30. 

Sachenl tous, rominp il soil ainsi quo cydevaiil par feui 
(le honitf inêinoiro inaisli'fî Henry Bernard el Jncques 
Mesnade, en leur vivant iiolaires jurfe soubz la court du 
scel estably aux conlraclz A Otuignac e! Mprpins pinirloroy 
nostrp sire, ayons re(Uîu« ni passez certain oorilracl duquiîl 
la teneur s'unsuil : Sachent tous que, en droit, pai-de\anl les 
notaires cysoubscripte el jurez de la court du scel estably aui 
contraclx en la ville et principaulLé do Couignac et ohaslel- 
lenie de Merpins pour le ruy nostre sire el tiiadame. mère 
dudicl seigneur, nul esté préseiis el persunnellenienl osla- 
bli/. Jehan de La Magilelenne, escuyer, sergnem* du Breuil- 
Maslemault, noble t4 puissant Htilippes Jeay, seigneur de 
n<jisseguyn, el Jrliaii des Halles» escuyer, seigneur des Grait- 
ges, ses cnrateius. l<'sdiLs Jay ctdes Halles en leurs noms pr&- 
pn.'S el privé/,, lesquels de leur bon gn'' fl \ollontè ont par ces 
présentes vandu, ceddé, transporté et promis garantir h 
perp/ïUiilê, niadicte liante absanle, honnuurable homme el 
Siiijii' ai;ij>lre Bertrand Gontard, secnHaire et maisln^ des 
coniples (!•' uKidicte dame, et lesdicls nolain^s oy soubstiipls 
slippulans ri acceptans pour elle... c'est assavoir la quarte par- 
lie de la nioytié du ryvuige du port dudicl Couignac quele- 
dicl de La Magdelenne, escuyer, et ses prédécesseurs avoienl 
aconstiinifî prandrc avec les parçonniers dudicl ry^aige; 
ileni, la iniziiMiii* piulie que luy el les héritiers de Malhe 
Fouchière prenenl par pi-évostage sur la part de inadictc 
dame, h cause du rluclu; d'AngouIinoys, c'est assavoir que 
ledict de La Magrieh niip prenl les deux parts el lesdicl* 
hoirs ou ayans cause de ladite Foueliière l'autre tierce 
partie; ilein, le droici de tenir une clef de la boiste dudicl 
ryvaige ; iU'm, utig qu^irt dr^ scpliers qui seront et sool 



— 213 — 

brisez et ronipuz, èsquels on mesure le sel nudicl port; ittiiii, 
la (|uarle partits inoiugs la neuvième partie, ilu petit péage 
des asnes poilunt sel; ilein, tout le droict )]u'il ;i, soit par 
seigneurye t'omiière, propriaytaire ou aulre, en deux pièces 
de lerrre, la inoiclié desquelles souloit tenir Jehan Page à 
ciH(| deniers de cens, lesquelles terres sont pozées et 
assises au dcssoubz du vieux perrai des niollins, dedans 
le port, jouxte les li'nes (pu huent î'i DnultHi -hniberl, et 
d'autre pari, se (ienitenl aux (erres l'eu Ilichon de Man- 
lion, ensamhlemeiit tout autre droit, nom, raison, action, 
liltre, seigneurye et posses.sion f[ue ledit de La Magdelenue 
a es choses susdiles, avoir peult... il s'en est desmis... cl 
en a vestu madicle dame... ol t:o nioyennanl le pris et 
somme de quatre eeiif/ livres tournois qui (»nt esté haillôz et 
payez pour xwm de niadicte dame par les mains de maislm 
Victor Bai"j,'nyit, son trésorier généial, réaument et de Taict 
payé et haillé nianuellpnïcnt,eonlant,ausdiets do La Magde- 
lenm?, de Boisseguyn et des Granges eu huiel esrus le>lons, 
vallanl dix sols la pièce, qu'ilz ont receue, comptée et nom- 
bréc... Ce U\\ l'aii I et passi' on rhîlteau de Couignac, le 
dixiesme jnnrd'aoujïst, l'an mil f]ih\ cens (rente. Ainsi signé: 
tl. Hernard e( J. Mesuadt.'. El parci' «lue du vivant desdilsleuz 
Bernard et Mesnade le snsdict conliaci n'a esté grossoyé ne 
mis en l'orme denhe, baillé et délyvré audicl de La Magde- 
lenne, à qui il appar(ient, nous, Fraurois .lameu et llèlic 
Me-snade, aussi notaires sonh/, )edict scel eslably aux con- 
(raiols il (itjuignae «H Merjûns pour le roy... coinniissaires tn 
teste partie et nnqiivs qu'il nous esl deuhemenl apparu le 
prolhocole du susdiet t onlract estre signé des seings maïuttlz 
des<lii(s (en/ iVniiird el Mesnade, ieelluy par vertu de nos 
lettres <ie eommissioii, desquelles la teneur esl ey soubz 
insérée de mot à nml, nous avon> signé de nos seings 
manonU duquel inni- usons e» nos offices de iiolaires, 
savoir esl ledit Janieu un lieu dudiel feu Bernard et ledicl 



— 214 — 

H%e Mi'snailc on lieu diidicl foiiz Mosimdo, k* (luuziusmc 
jour de iiovciiihre Van mil cinq cens cinquanlc-iing. 

S*aiisuil la t^'iieiir (J»*s<iil(*s Cfunniissions : Rfîjfné de U 
Jluchf, ("lievalicr, t^appilayue du cliaslel d'Anjruulinois d 
séni^snhal d'AiigouIesnn\ à inaisliv Kraiiçoy Janioii, uolaiii! 
pour \o. roy et inonsfîigiieur en la vIIIl* et prinripaullr di^ 
Gouignac, chasloIlL'iiic do Mcrpins, saliiL. Ouinim! il soîl ainsi 
(pic (eu Heiu-) Bernard, eu son vivaiil nolaire... ayl receu... 
4 juin 45i3. (fuis aUlr itf Jrtm liofii/fuel, fienteititnl tfcnrr/ti, 
du 15 iiovemhre 1551). 

JameI', luilnire rotfa/^ on titra dudil fim Iknuird, 

Mesnade, notaire roijaf. 



XU 



/.Î7rt, 31 ti^remhrc. — VidimuA d'un ncle de vpnlr, [>a«$^ le 3 ou IS 
mai IS60, onlrc Georges Foucqncl cl Jean de L« MBgdelïDC. <^uycr, 
seigneur du Breuil-Malmaul, 

Cet aclc est iltisiltlo presque ua toliliU ; IVn-tclc man<fue ; IVoerr t 
rorlenieiil liLinchi. Toulefois, nous croyons ct>m|M'endro que JoAn dr* I.11 
MAgdelenv nctu-lc, movvnoiuil cin<]UHntv livres, à Fuuci|uel, la cinquième 
partie lEe» maisons app«li'>e« les maisons l^adetlc, situées, probsbte- 
raenl. à Cognnc. sur U rue-i{ui m^ne ou grand four rt joigint (?) ]fs 
héritiers de Louis Gnmier, médecin. I.a somme de qusranle-cinq livres 
fui pay^e h .Tacqiiettp de {un mot m ilhr-ureu sèment illisible; ce nom 
ftomlile se terminer par nh^nf. mais la ou les premit^refl lettres »oat indé- 
chifTniMes ; Rabcne n'est pak prabiblc} <■ femme dudîl iVuycr >^, L'«rt« 
est passe en présence de Jean de Lalour, écuyer, seigneur de (autre mol 
illisible t. 

Au df'but Apparaît le nom de Jehan Mercier, écuyer, seigneur du Pies* 



MELANGES 



DOCHHFORT, TAILLEBOURG , AflVERT , TISANT, SAINT-GliH«AlN I)E 
VISHAO, SAtNT-«AVINIEN, SATNT-JEAN DES AII^ES, PABOISSES DK 

l'Élection bb saint-jran n'ANii^rv, domaines du noi Esr.AGÉs, 

VOTACC DK l'HUAULT CV AUMS, SAINTONGE ET POITOU, AFFAlIlSti 
CniUINELLBS, DESSÈCHEMENT DES UARAIS, TnANSLATlON u'uNK 
HELiQUE DE SAINT JEAN, SIÈGE 0E SAINTES EN IflâJ, ETC. 



I 



4:iOf [n. «.), 20 jantiitr. — Fouquaul et Milel, HIs et neveu « d'Es- 
leyne, >• jadis {Kjrticr du chàlcsLi ilc Suintes, cÎKlcnl, inoyennanl dix It- 
rresde monnaie i-ouranle. h Piei-rv t\o Hnillieus, sènt-chiil de Snintuiif;^', 
vingt sous de rente nnniielle, nccordt^s audit Etienne par testament 
d'Alphont^e de PoitierA. — .Irehiccs nAlionxlfs, J. iSO, «" 4t. Communi- 
cation de M. I,uui$ Audial. 

A louz cens qui ces presens ieires verront et orront, Fou- 
r|uau>;, portior, lîllis iH lifirelinr f^n la moilt^ de Esteyne, jadis 
portier dn cliaslcl de Xîiticttis, cl Milrl, portif^r, ncvoii et hc- 
relier pour Taulri' moilédiidit KsÈeyne, satiit en nostreSei- 
gtiouri'l avoir pt'rpfLiinl nuMnoire des ehouzes frtfs. Sachent 
tuiz que, comme nos dit Fouqiians ol Milei aioms vini sous dû 
rente pour rayson dtidJl Kstcyne, clicscun, en la feste de 
l'ascencion, sur la prevoslei du Xancles, ponr la piteuse or- 
diînancf; jadis l'ete audit Ksteyiif deu bon mémoire monsei- 
gnour Alphonse, comte de PoyLiers et de Tholose, lît pour les 
gracious volunléetcommandeincnl en[irèi> fay/. du bon, cureî 
et ix»cordahlo im^rnoiiv iiioiiseignor Phelipes, jadis roy de 
France, )*ynsinc coinmo il rsi contenu es Iclros de celui nos- 
Iri' seignour II' roy, desqueles la lenor fst Eele : 

Philippus,DeigraliaFraiicorururex,universispi'esenleslitlc- 
rAs inspectnriï,ï>aliitem:NoliiNiracim(i«quod,cumjuxtaordi- 
nacioncm felicis recordationis carissimi patrui et fidelis noslri 



>IB 



\ 




4 



Alpl»ou.si,c«iiiilts l'icl.ivensis cl Tliolose, exci|uloi-es sui 
nieiUi i\o. (\\ii\ihm rcita sutniim poi'iinitsinniii n^dditus, qiiaiii 
idem cornes insiio lesUmietilo \wr diclospxn|iilorcssuisM'rTi- 
loribus t'I illis qui in suol'ufrniiU MTvi<.-iu,ac t'oiuiii heredibus,. 
prcreperal dislribui ol dividi, decrevorunl assignari Slephaiic 
ijiHindnni porli'i'io ra.slri Xanctoncnsi;)^ ac ejijs horedibiis vî^ 
giiili solides (iiroiiensiuni aiiniiî reddilus, nos pîam ordiiiu- 
ciori(?m di<"li palriii no^lri rupienles salubrilcr adiniph-ii, vo- 
Uimiis et preoipiriius ni (piiriiniqui^ piD Irniporf fueril pi-e-i 
|)osilus Xancloncnsis dirlo Slepbano nt ejus hon^dihus pip- 
diclus viginli solidus tumtionâiiiin nniini l'L'ddiliis nvidal, ii^M 
leslii asr(Misinni> Domiiii, iH >infî dilfinillaU' p^•l^(^!v;(| anmia-^n 
lini, iinllo alio mandalosupt'r hoc o\sp«'ctalti. In cujus rt-i 
U'sliinoiiium ^i^'ilhun nosiniin titk'ris piTsenlibus d'ci appuni. ' 
AcUirn Parisinâ aniio Ponnni rnilIcsiinoducciUe^iinoseplua- 
g*>siino septinio, mr^nse niarcio. 

Kl It^s qncles lelrrs suiil nnnext^os h cer^tes. 

Nous do.ssus dil el nommé Kou<{uaus i-l .MilH, nni 
dpcehii, non cin^onvoiien, non suborné, non |H»furr.ei, non 
conlfainl di^ nnl home, mes de noslixï hone, pure et lî^ 
borau volunté, H rjnar il nou-^ pli«yi, viMidons, donon;;, livmn( 
el olroions pour nous cl [Kinr iiou> Iilts el pour nous suc 
c*'ssoi"s, et nous avoir vendu, donei, livrei elolmié publrau- 
mcnt rt'conoissoni^ ttnobU'hoinemonsei^nourrienvsdeBail- 
lii'Us. l'IievaliiT noslre scignor le niy de France el son se 
ncR'lialiMi \aiJcton{;ïi\ aelialanl pour nom dudil roy, li^ des 
sus itil vint son -i de tvnle à nous dehu/ sur ladite piwosiuij 
pour la rcyson dessus dite ; i«n est assavoir pour le pris 
dis livres de la nionoic corretit garies, les (|ueus nous avonii 
chues el recebnes dudil senesrhal en deners l'onitauN dei 
(piens nou> tenons el tnn/joursniays tendrons [lour bien pav^ 
TrausporLans nous dil Fuucpians el MileU pour nous, poui 
nonshers el pour nous snroessos, ou dil seneschal por nom 
dudil loy loi le daiit. tole la reysoru tnte propreté et doniena 
que nous avoms et avoir povoms el dcvoms ou davant diL 



a- 1 

I 

i 





— 217 — 



[vint sous de tvnïc de nous et do nous orgfitans, faysnns ues- 

(sion audit sen^îschal, pour nom dudit roy, des actions el des 

[drois quo nous i avions ne puyons avoir, sanz rion à nous ne 

au> nonz ivlenir; à prtndre et recevoir les davant di/ vinl 

ïîjousde liante dudlL roy l'I dudit seni'schal el de ces sncoes- 

Isors, par nom dudit roy, tons teins niays durablement cl 

[lerpeluaument, âanz cen que nous ne nonz hers lour en pui- 

cliom jatriays riens deMiariiier nere<]ni'n-e. Kl rennneioins en 

icest xiostre layt, nous dit Fouquaus et Milet, à lole derevance 

outre la nioilé de non jusl lU de non droit pris et à lole 

oxcepcion de deniei-^ non ehuz, non nurnbiés, non bailliez, 

non recoluiz, et de une cïiauze fetc el autre escrile, à lot pre- 

vilege de crois prisse et à piendre, el i'i toiiz establiinens et 

previleges layz el h l'ayre du paj>e on du i>iy,el à Ion/, usages 

el conslnnu's de viles el de pays gardés cl à garder, à loul 

droit escrit el non escril;el ge dit Milet à l'exception de ine- 

ni»r cape. VA jnnuis ;iiis sain/, rwangiles Noslie Seignorles- 

I dites L'haiizes garder el. (enirVi que nous ne vetrons i;ncontre, 
pour tiou!i ne piuiruutn', lazibleuicnl ne expressément. Kt en 
tesmoîgn de vérité, nous en donoms audit sencsclial ces pre- 
sens Iclres, por nnm dudil roy, soelées du seel de ladite sc- 
nescliaucie eslabli à Xancles pour ledirt roy, gartlé par Jehan 
de Hoys, valel dudil roy; l'I ge Jelians de Dnys, nye la con- 

tfej^sion desdiz Foinpiatil l'i Milet sur lesdiles ehouzcs, à eles 
garder el tenir les jngei et condempnie par jngemanl de la 
corl dudil seel par niuy, garde. bM|n.'l ja mis et pousei en 
^ees presens letres, à buir piere et reqiiesle, en fermeté des- 
Idile» ehonzes, sauvi* le droit nosire seigni»r ledit roy et lau- 
Inii. Ccu fnz l'ayl et doné à Xaiieles, li* vendredi enprès la 
■ fesle saynl llylayre.Tesiiioiiip< presens. tnimseigneur Aniaul 
™ B^x'l, elia|vlaiii dr Saini-KnrI, Maltit' r.hartrairi, ItenanI Ce- 
ler, Perml de Conna el .biliiui Aynieri, elere, qui cen escrisil, 
Tain degraw mil et trois cens. 

Au do* : (^Diiquestus sup^r prepositura Xanlonensi. 




— 218 — 



il 



t^at, il j'utllfl. — Pippw Ittxicliart pt Volando do Itorbefart. *i rrin- 
mr, ôrliinK<'nl nvcc tiuillnumc Ljirelioi'tque, «cîgncur de l'irtlieiuij, 
Taillt'tioiirg. ftc..rt*n|irn>sr1er«nt« cl i.OOO livres une frtû pay^PSOOfllit 
dfiU" artiflrK^nifnft ». I^Miin(r pr^^ de Siiiiit>Snvinioa <>(Lef:iu!t«iu près 
de Sainl-Jcnn-il'Anfji'ly. — iinijinai fur p.-irrhrmin Act'llr tic deux treavr. 
Archirt» tuiiionaleg, I. 180, n" 44. Commun i» /ion eu même. 

A loz ceaus i|ui cesics présentes lotres veiTont el orronl, 
PiciTc llochart, cJievaliiîi', cl Voient ilc Rocheforl, sa femme, 
salu iliiivililt! on No.stiv Sungncur.SarluMtl tuyl ijUf*, romino 
conU'iitî ayol iwié enla- nos, d'une j»arl, el Guillaume de Ma- 
roil, valol, songnnur de colny leu, et Ayliz do Hocliefort, sa 
femmp,sufir de moi la dite Yolenl.d'anlr*' paii, sur le chaMel 
el la cliaslclimit' diî lioclifforl el sur la succession ou tîscha- 
eslL' ([ui tut iiiU'bi'il de Hucln-'fuil,felui fa^a* Jadi> de moi la- 
dite Yolrni et di* ladite Ayliz, et composicion ayet eslé faite 
entre nos lesdiz Picre el Yolenl, d'une part, el lesdiz Guil- 
laume et Ayliz, d'autre, sur les cliozes dessus dites ;el en la- 
diti' coniposii:ioii ayel eslt^ resene/ ' à moi ladite Yolriil 
H aenaeges en ta escline?ile dudil riilehcit, outrema engau 
partie por resoii de Aymcri de Rochefort, mon frère ayn»ï 
dudit (iileberl, qui en avoil fait donacion ob autres chozes à 
mon sor lingues de Surgeres, felm jadis sengneur de r^luy 
leu, junir li el por ses lieritiei's, des queus heritiei-s nos lesdiz 
Pierre et Yolunt avons eause, por resim d'une oimiposieiou 
faite entre nos, d'une part, el ma dame Ayli/ de Partlienay, 
dame de Surgere?, tuiressc desdiz héritiers |iar nom de lu- 
t rie do ans oi par nom doli mevmos,d'aiUre.EncoroJa/.ons as- 
savoir à loi que, commo por reson du marché ol dos conve- 



1. Ici cbI noi6 un fii|;ue de renvoi dans le lexle urignal ; il corrcBpoad 
à la pbraap «tuivanlp rcrile au dos) : •< et on la composirina nvel c»t^ or- 
dcné que li lesncage que mudilc suer dcvoil avoir ou retnnn.int do II 
terro, excepté lo <Ioil fait dudit Aymcri au argnctir de Surgci-es se par- 
Lim par nioilié cnire moy cl li. ■• 



— 219 — 

nanccs qno nos avoyons faites oh le noble home mon scn- 
gneur Guillaume Lacovo.squc, sengiieur de Parthenay, de 
Tailliobourl et de VouvimH, Ju chaste] et de la chaslelanie de 
Koclieforl et des aparlenanc<*s,en l'assingnaeirtn que ledit no- 
ble nos en devnil faire de e.inc cenz et cessante et dis livres 
de rente, ob tote jiislia% aute el basse, et ([uaire mile livres en 
deniei"» une foiz paiées; et outi-c le priz desdiles cinc cenz 
I sessanle et dis livres de rende et desdiles quatre mile livres 
on deniers une foiz paiées, ledit seiigneur de Parthenay nos 
deiist bailher, par reson desdites convenances, dcus siens ar- 
bei-genicns, des (|ueus Tuns est assis en Li' Menn près de Sainl- 
Savcnien et li autres ou Cluseau pr^s de Saint-Jehan d'An- 
geli. Et mon sor Pierre de Balleus, clicvîilii'r nostn^sengnenr 
le roi de France et son senesclial en Xarictoiige, par la vo- 
lunté dudit sengueni' de Parthenay et ob la nostre ayct eu et 
K retenu, por nom dudit roi, ledit marché et lesdiles conve- 
nances desdiz chastel et chastelauie et aparleiiances. en la 

» forme et en la manière i\\u' li diz sires de Partlienay avuit 
fait lesdiz marché et convenances ob nos et nos ob luy; et 
en l'assingnacioTi dudit sen(;s<:hal faites à nos desdiles cinc 
cenz sessante et dis livres de rende ne ayetnniharbergemeni» 

Inos, Pierre el Yolnul, niariz ot molhicr dessus dil,fazons as- 
savoir i\ touz que, de nostre bon gré el di.* nostre boue volunlt^ 
nos sonies venu à composicion ob ledit seuescbal, par nom 
dudit roi, sur lesdiz deus aibergemens el aeneage, cVsl assa- 
voir que par lesdiz deus arl)erg''mens el acneage il nos ha fait 
gi-é el pleniere salislaclion de oict cenz livres denionoieco- 
I rani, des queus nos avons eu et rec«u de li sept cenz et cin- 
quaiilc livres en bone peccune nombr(^e, dont nos noz tenons 
por bien paiez, et de cinqnaut'' livres m'a aquipté ous qiieus 
ge, ledit Pierre liocbarl, esloie tenuz audit roi. por ceu que 
ge ne e&toyc alez en Flandres eu l'oust, des queus oict cenz 
1 livres nos noz tenons por bien paîez et clamons quiple noslie 
sengneur ledit roi et ses hoiis el ses successeurs dudit ac- 
ineage et desdiz deus arbergemens et desdites oict cenz li- 



— -220 — 

\TKS, ut pr<)m(!t<)riti, soz rohligiicioii dt* (oz nos liieiis prc- 
sons et à venir, qu(* nos ne vendrons encontre, por nos nî (Hir 
aiitre,el rentincions nos, Pierre et Volent,en ycesl noslrc fait, 
àlole action et cxeeplion ilenKil,di'lncheri*\de Torse, de peur 
el en lait de lésion elrirconvenlion Cjuantpie soit d'une choze 
faite et d'antre escripU'.denon nombnîe peccune, non eueel 
non rccene,de lu deoevance de entre la moitié de jiisl pripz, 
au pri^ileife de crois prise cl à prendre, à toz usages el esta- 
blimens de viles el de païs, fais el à taire, elà toute aydede 
droit escripi el non cseripl; et ge, ladite Volent, espiciaumenl 
an bénéfice de velleyen,de doaji-e et d*ocle ou de dnnncion por 
no[K'*s.Ti>les voyes en la coinposiiMOn dessus dite ha e^-lù or- 
dent'' ipif li ncsneajics. qne Indile sner de mni ladite Volent 
di'Noit aviiii un rmiaurnl de la lenv, excepté le dondudil Ay- 
tneri lait au sengnenr deSurgercs, se parlira por moite enlrc 
moi etii. El hileslesr.bozesdessnsditesaovnsjurê, nos, I*ierrr 
et YidtMil, anssiins évangiles NostreSt'njinenr, tenir, gartier, 
sniisvenir encnntie.Klrntesnioing de vérité, nos eji avons doné 
audil S4ineschal, por nom dudil roi, ces presenles lettres seoU 
lées du scel de la seneschaiissêe de Xanctonge» en la vile 
SainI Julian d*Ange!i ei^labli par ledit mi^ par la main Kn- 
berl dt^ Veivs, tenant adune celuy seel.Et nos, ledit Itobert, 
à la n'ijiiestf des4liz INerrt^ el Voient, à cez liMies avons 
apixïsé ledil seel ensenbleement avea|ues le seel dudil mon 
sor Piene. Hnnê presens tesmoiiiz Aymeri Doilwrl, Hngu 
Morin, de Saint Joliaii, .ïolianMoiin. ?-on lil.Gnillatnne VIee 
rnestri' (îuillauinc Thomas, clercs, \o mardi *'U ta leste de h 
Iranslacion saint Benoit, l'an de grâce mil ccc. el un. 



Est /'M ottlrf nrif au dos: Lillera <1e duobu> aberjanienli 
cum ainMiagiri domino rngi aqnisilis a IVtro Bochardi el V 
lenlejus uxoie per manuni senescalti Xanctonensis. 



Et plits bas: Por ii herbcigenienz venduz vjii*^ livres. 



— m — 



m 



itiOi, il juiUrl, - \>i]t^ iiii ]■(>! jiar Guîllaumr Liiivhevr>(|ii<>, fl^igii4>ur 
(te* Parllionn)' vt cIl- Vuuvc'iiI. Uc la li-rn.* de Huchcfurt «ju'il a échangée 
à Picrif Bocharl i-I YoWmlf Je lïuclioforl. — Oriijinal $eeité. Arehivei 
Oitiunales, J . IHO, n" i:t. t Mmmumc^tiun du m4mt. 

A touz cortiis qui roz prcsons letros verront pl orronl, 
(tiiilleiiuino l.:ircevesi|ue.seHi;nnuitlii PaiLoïKiy el de VoiiihmiI. 
salu en .Nos-Uv Su[igm;ui' ilurable. Sacln'iil tuyt, présent i^là 
venir.que.comme mon sor Pierrn Bocliarl, t'.hevalip]*,etdamf 
Yolenl de Rochelort^sa lemriie, me eussent wnvenancey et 
nlroyê à piTiiiMiiauIey, por iiuin dVsoImngp, le chasiel ilo Ho- 
eiioforl^los hornajies, les forcys, les gareiiesel tolcs le-sapar- 
teiianc'ps ix cou, ceu est assauoir por cinc ccnz et ses.sante el 
dis livres de rende ob toti? justice, aute et basse, et por deus 
aibci^eniens et por quatre mile livres en deniers Apaier une 
foiz, des ipiens arlieii^emeiis Fiins est assis on Le Meun près 
de Saint-Savciiien et li autres uu Cluzeau prr'is de Saint-Johaj] 
d'Aii{{eli, ge, Ir'dil sengiicnrde l'arlenay^deina bune vuhinlé, 
ledit esrhange ellolestes anivenanfcs l'aytes et parlées entre 
moi et lesdiz mon snr l'iene el tiatne Yolent, por resondndil 
eschauge, el tuul le droit, la aciion, Ja lesou, la |iussessiun, 
ta propriett^, la sengnourie et le devoir que ge ay cl avoir 
puysct doioiis cliozes dessus dites, por reson dudit esclianjje 
el marchey, et par leson desdites convenances, ay laissey 
et otroiê el encois laysse et otroi à perpeluauli^ por moi et 
p'jr mes hoirs el por mes successeui-s, au moble lioituni' mou 
sor Pierre de Balleus, olievalier noslre sengneur le roi de 
France el son seneschal en Xanctongepfirnometpnr reson i\\\ 
dit roi; el h celuy seneschal, por nom dudit roi, fois cession 
pleniei"e de tôles les chozes dessus dites, nulhe riens d(.' droit, 
de aclion, de reson, de possession, de propriété, de sengneu- 
rie el de devoir à moy ou ans miens retenans en yceies; mes 
desja le tresporledu lout de ma personc en la persone dudil 



sengneiir. por nom dudil ray ei en la pcrsone de ccluy rûi 
L'I de èi'A Uo'm et de &eâ succe:>sours, h faire d'iceles toU? leur 
volunlé à vie et à mort, sans contredit; ccu est assavoir por 
rim: cenz livn's de inonoie coranl, t\w ledit seneschal m'ftii 
ha baillié et paie por le^ de^pens el jioi' les couz, «{uege avnie 
rail en purcliaz(;ant et procurant ledit niarcliey pÏ cschange. 
Kl les queus cinc cenz livriïs ^ reconoj-s et confesse nioî 
avoir em-s et receuc^s |>or la ina'n dudit sr'ne^olial, en bonc 
peccune nurnbrét' el m'en tient por bien paiez. Et retiiincic à 
lote aclion et exception de mal, de Iricherie, de forse, de 
peur et en fait de It^ion el circonvencion quanquo soit d'une 
choze faite et d'antre escriple, de non nombn*(» pe<^cune, non 
eue et non nîceut', i IVxcplion de la decevance de ouliv la 
rnoilié dejusl priz, au privilège de crois prise clàpi-eudi-e, à 
toz usages, costunicâelcâtablimens de viles ctdepaiï>, faiz et 
h taire^et à toute ayde de droit (^script et non escript et a lote 
choite el re.-ion qui me porixiient ayder h vem'r eneontre Jes 
chozcs dessus riitcs un aneuiies de celés. Kn Icsmoinpde verilé 
geen ay dont^ amlil seneschal ce^ presenslelressiielléesà ma 
requesle du seel de la sencsdiaussée de Xancloiige, k Sainl- 
Jotiaii d'Ani^eli eslabli |)ar ledit roi, par la main Robert de 
Veres, ti-iianl adone celuy seel. Et nos, ledit Rûberl,à la re- 
ipieste dudit sengneur de l*arlhenay,à cez leLres avons aposé 
ledit seel, en tesmoing de verilc^ et aus chozes dessus dites 
leiiir et garder le i;ondempnons par le jugement de la court 
dudil loi. Doué, presens lesnioinz mestre (iuilhuime Cailhart, 
eli-re dudil rui, Pierre, clerc, d^ l'Arberlerin, et Pierre de 
Muhes, 11' mardi eu la leste de la translacion saint Benoit^ 
l'ail de grâce mil ccc et un. 

An dits: Vendicio l'acUi domino régi ex parle domini de 
Partenay de eastru el lerra Hupislbrlis. 

F.t pius bas: Pro v* libris Iradilis domino de Paitenay. 



— 223 — 



IV 



t30l (n. «.), m J^nrirr. — Voolf'au roi parJeartiit (le Rocheforl. dame 
de Fourss, coramt- liiTilit-re de »on neveu Guiherl dv Rocberort, de la 
trotsiètnc partie delà ten-e de Hocliefoil. — Oni/inat sur parc/tt-min «ux 
Aretiim ntlion&te», J. ISO, n" ii. Communication du m<fme. 



Ge, Johaiine de Hocln?iïorl, dariic de Forças, Uiis assavoir à 
louz (îoiis qui cesli» |)iX's».MiU' olmi'tre vermnl et orronl que, 
comme la lîercc pîirtii* ftnteriaomoiil de toiiz Ins bilans c\ de 
toutes les ctiouses, moubles et no» meubles, qui furent fohu 
Girbeii de Rorluiirorl, mon neveu, me soienl avenues et 
pscheue.s par dniit dfi succession et do eschaoile par la inoit 
d'icelui Girbert, mou uiïveu, et speciauniert la lierre partie 
de la chaslelaiiie et de la terre de Hocheflorl et des apiirle- 
uances, les qiieles chouses teneut Ii rois de France par raistm 
de Tachai que il nn a t'ait de uion scur Pierre Houchart, 
chevalier, et Guillaume de Muruil, escuier, par raison de Ayb/. 

ide Rocheirorl, sa femme, ma scur; ge, non pur force, non 
contrainte, ne par fraude, ne par Iricherie à ce ameutée 
de nului, auceis de mon bon ^rt^ et de ma bone et plaine 
"volunté, ay vendu, cessé, quipté et otreié à domaine et à 
pei-|>etuaulé, por iiuti, por mes heirs, por mes succe.s.st'urs ei 
pur (ouz les miens, au d^'vanl dit roi (?l aus siens la davauL 
■dite tierce partie de ladite lenu et chasielanie de Rot lieHorl 
Hct des aparlenances, et tout le dreit et toute la demande et 
toute la raison el l'action eiilenneineut que gi' avoie et avoir 
— poeie et deveie par dreil de succession el d'eschaeilc, par 
n^son doudit felni Girbert mon neveu, en touz les biens 
Bet en louLc.s les chouses el en tuute la terre qui l'ut au- 
dit Girbert, soit en chastel, en arbergemen, en rosliz, en 
«forés, en terres, en garenes et en toutes autres chou- 
■ses, quanque eles selent ou puisscnl estrc et par quancon- 
que manière eles soient apelées et noniées quiconques les ait 
et liegnel, soit 11 rois ou Ii diz Guillaume de Muroit ou aulres. 




— 224 — 



Et df^s ores gt^ m'en suis dcvcstue et dessaisie de loiil en loiil 
el par la baillée de cesle prescule ehartre,el de l'ail el de 
dreil, en ai vestu el saisi le davanl dit rei,et mis en plenierp 
el rorpoi-elc poss4»ssion et en pasibifl et peqielncle saisine, i*n 
Irespurtanl el ruelani de nia pm-sone en la soe tout quanque 
de droit, de domayne, de demande, d'action el de raison ge 
avoie el que avoir poeie et deveie et qui à moi el à mon rireil 
st^ potnenl ou devi'ii^nl iv^ardt'i" ihi aparU>nir, rn Inuli'S les 
eliouses (l(?s.s»s dilcs et iliesiMHu* par soi, par dreit de bucces- 
sion el d'eschaeite ou par quaiiconque autre raison ou par 
quanconque autre caus.; que ce seil ou puisset estre; à tenircl 
à aveir, à posseier, à exploiter, à demander, ;\ prendra* el k 
ri'coveir don dit rei et de ses hoirs, do ses successeurs el de 
jour couKindeinent ou de cens qui d'eus uni ou auront cause, 
k doinaini* et à perpétua utr, o( à faire en toute leur volunlô 
delivrement et plonorenient, à vie et k mori, sanst eonlw^dil 
et sanz Idulc condicion el sanz riens y ri'lenir à moi ne ans 
mions.tncoros fois assavoir, ^e,JohanMe de MochelTorl dessus 
nommée, que ou fait el en l'aeorl de cesle convenance ol de 
cesle vcnçon,ge, de mon bongrô et de ma boneol plane vulunlé 
acertanéo dîlig<>nlem<'nl do mon fait el île mon droit, faisaiiz 
por niei et por mes hoirs et por touz les nuens. ai doné, 
qniptf^ cessé el olreié, et eneores doue, cesse, qiiit ot otrei A 
Util/, jours mats p^rpoluanment au rei dessus dit H aus sons 
tout le dreit, toute ta dreiluiv, toute la demande, la raison 
el l'action l'utiTiiiHiiienl. que ge atens à avoir ol qui me porra 
el devra avenir el tschaeir dos biens el des chouses el es 
biens cl es chouses moubles et héritages, que ladîle Ayliz, 
ma seur, ou autres par nom de lie, aura et tondra au jor de 
son deceis, h domandor et à prendre doudit rei ou des sons, 
et à faire on toute leur volonté lielivreitunt ol pleneremeni 
à vie et à mort, sjuiz contredit el siinz domande el sanx 
requoste el sanz reclamacion aucune, que ge ne mi heir ne 
antres por nous hy poissons avoir, ne faire, ne demander, por 
oicl cenz livres de la moneie coranl ou pais, que li reis m'a 



I 
I 

I 




— 225 — 

doué el baillé et puié pur toutes les chouscs dessus dites 
tintcrinemenl en deniers comptez; lesqueus deniers geai euz 
et l'eceur. et m'en tint ot tien por bien pâiée et por bien 
entérinée; et ai rennncié à toute exccpcion de non nombrée el 
de non eue cl do non receue [)eccnne,L't i'i toute déception en 
l'ait et de meneur pris, et à touz les dreiz et à toutes les leîs 
qui parlent et font inencion de tele manière de déception, et à 
luut dreil, raison on coiistunt*^ qui me poneiL'nl ayder on 
relever îi aveir desdites chouses plus grant somme. Et e^sl 
assaveir que, ge, Johiiniie de RochL'llorl dessus nommée 
promet el otrei, par solcmpnel et entreposée slipulacion,por 
mei et par touz tes miens, et sui tenue souz Tobligacion de 
mei et de mes Iieirs el de toutes les meies chouses entérine- 
ment, celés que gc ai el que go auraiquanqueparlet en 
quanque leu c|u'etes seienl el seront, et par quanque manière 
qu'elcs soient appelées et nommées, tant moubles quant non 
meubles, et de cbescune chouse nonuneement et expressé- 
ment por sei et por le tout, toutes les davant dites chouses 
vendues el cbescune par sei parfaire et entériner et gariret 
deffendre durablement au davant dit rei cl à ses heirs et 
•A ses successeurs et à lour coinandement, et à cens .qui 
d'eus auroient cause, contre touz et vers touz franchement, 
quiplemenl, pasiblement el delivi-emenl de touz devoirs, de 
toutes deptcs, do toutes obligacions, de touz alienemenz et 
de touz autres epaistremenz qui par raison du fait ou del'o- 
bligacion de ma persone lor liy porroi^nt estie lait ou mis,sauf 
l'I excepté tant iino del'imneagcqui niontcl \o quint de toutes 
les chouses non moubles qui furent à mondït neveu ne dou 
dreit que ge poeie avoir ou cbastel de HochelTor, ne des 
liouiagcs, ne des forés, ne des garcnes, ne de la haute justic^î 
upartenanz audit chastcl, ge ne li mien ne les noz chouses ne 
lorsomes w ne serons en riens tenu àlairegariment neenteri- 
nance. Et leur sereie autressi lenuz,souz l'obligacion dessus 
dite, de leur rendre et amander couz, missions et damages, se 
il les y aovicnt ou sosteneient en plaideant ou en autre manière 

Archives, xxvm. Ift 



— ne — 

pour fauLo clou garimcnl et enltriiinnncdi'ÂSu.s dix, au simpli» 
dit de celui qui ceslc charlre aporlera sanz auln* provc. 
Kenunciaiiï: oti icest iiiien fait en tout (M pailoul à luulv 
exct^pcioii d(! lail ci de dreit et d^ decevance fit de fraude el 
de boydie, et à tontes coustumes, franchises et eslabliraonx 
de viles et de pais, et & tous privilèges de croiz donéc el k 
duncr, et à touz les dreiz et les leis, el les canons faiz et par- 
lanz en favor des fetntnes, oi à toux autres dreiz escriz, el à 
toutes auliv^ chouses speciaument et geneniuuieni qui me 
porreienl aider à venir encontre, fust en court d'iglise ou en 
courl laye. E toutes les chuuses dessus dites et chescune par 
sei ai jur^^, sus los sainz évangiles Nostre Seigneur touchez 
corperaunieni, à tenir el à garder bien el leyauuienl en la 
manière que eles sont pardessus dites et devisées, sanz 
jamais venir encontre par meï ne par autres» et riens by 
enfraindre. E en gai-entie de vérité, ge,Jehanne dessus nom- 
mée, por iiieî el por les miens, en ay doué au rei et aus sons 
cQsle présente chartre, laquele KenauL de Mairal» adonqueâ 
gai-cie de la prevosté de Rochefforl et dou sel le rei establi 
en la chastclanie de RocheHorl, <i la juridicion douquel sael 
je somet moi et mes biens quant û cest fait, sanz autre 
seigiiorie aéoher, saela à ma requesle doudit saei. K nous, 
Renaul de Mairal dessus nommez, ît la requesle de ladite 
Johanne, avons apposé à cesle chartre ledit sael« sauve le dreit 
le rei el tout autre. A ce oïr et olreier furent apelez présent 
por garenties, maistn* Bernart Borgoign, Arnaut Bui^aut, 
Ihjrgeis de Lalïocheli', Johan Brun, de Boet,Synion Picois,de 
Taunay Voutune, (juillaunie Perrin de HocheHorl, Gîraut 
Ti-oiiquien.% de Sai») Jehan irAngelis, Pierres Guibert^ clercs 
à ladite Joliaime, ol Jehan d'Aus>;oire, clercs. Ce fut fait cl 
iluiié le jeudi avant ta leste de la purilTicacion Nostre-Dame 
l'an de grâce Mxcc. el Ireis. 

(h: sieau maïufue). 
An lias : Liltera vendiiiouis ex parte Johanne de Huppe 
forli. doiniuo rpgi fartf^ de tereia parle (erre el c^steltanie 



I 




— m — 

(le Ruppe forli cum p(?rlin(*ticiis uiiivcrsis et de oinni jure 
L'L nctiont' qtmin dicta domina habcbat seu habere poteral 
raciono successionis delViuvcti Guihorti (?jus nppotis. 

Et plus fias d'une autre écriture : Jt'liaiint? ci»' Roclielbrl, 
daiue de t'orranz m cccet m. 



LETTRES DE MAUAMB DE PONS A LA DL'CIEESSH DE I.A TriRMOILLB 

I 

Ïfi03, octobre i. — Lcllrc crAnloincllf tic Pons, martjuÎBe de Guer- 
cticvillc S, h la duches^M^ do L» Ti-énioille ■*, au nom de In reine Mtric 
de Hédicis. — Autographe aux archive» de .V. le tîvc Loais de La Trè- 
moiltfi.Trsinsfription âf ,\t. f.niiis Andtat. 

Madame, j'é dicl à la roiim ce (juc vons m'avés coumandé. 
Elle vous rentersie du soiny que vous l'y lesuioigiiés avoir de 
sa saihli* qui est lri'*s lionuc, Difu nif^ri\v. ftamajesEt^ ust cslé 
bien aise devons voir; mais puisque vos afaires ne le per- 
mette pas, ce sera îi votre couimodilé. Ceperid;ui[, iiiadauie, 
ai vous méjuges propre de vous rendre quelque aultre ser- 
vise, vous nie rfcontînoislivs très drsireiise df me faire parois- 
Ire, madame, voire très fidelli* et plus Immble servante. 

A. DE Pons. 



1. Ce billet n*«st pas daU- ; mais pcslérii?ureinoiit on a écrit : >' Octo> 
Un IftOS. •< 

2. Aûloînette dt* Pohk, tiiiirqutsi- dv (Jucrctirville, datni.' d'lii()un(.'ur di- 
la reiDC Uarii* Uc Slédicis," vérilahCe dame d'tionnoiir, jj disait Henri IV' 
f|ui l'avait t^prourt^e, fîUe d'Antoine de Pons et de Mario de Monlcbcnu, 
dimc de Guercheville, avait i^pouaé: l*>Jlenri do Silly. comte de La Roche- 
(fuyon ; i* en lîîâ*, Ch«rli*s du Plessis-Lianeourt, fornle de Fleaunionl- 
Htur-Oise. Elle mourut èi Paris k 16 janvier I63*i, dit Courcelles tHist. 
des p*irf, tv, article Po^ts, p. li.t}, qui fait aussi mourir Ha sœur, Antoinette 
de Pons, comtesse de Mnrennes, h la même date, 16 janvier 1632. 

3. Est-ce ChiirlolLc-Drabiinlinc de Nassau, fille du prince d'Orange, 
qui épousa, en 15^8, Claude de La Trémoille, duc de Thouara, pair de 
France, décédé en I60fr? Elle mourut h Châtoaurenaud en 1638. 



— 378 — 

Au dos est écrit : A inailHiiie inadumc la duchesse de 
Ui Tréinoiiilltt; t*t d' une autre main : 0clobrel605, madame 
de Guorchevillft, dame d'honneur de la rovne. 



u 



Madame, vous m'oljligps beaucoup de nie faire piut de vos 
conunaiidemeuU;. La roine ce porte lurl bien et luessagneurs 
et dames. Je ly :n dicl le soîngqne vous aves de sa sanolé; 
de quoi elk^ vous remercie; elle n'alanl (jue l'heure de son 
acDuchement que nous espérons aussi heureux que lous les 
auUres;pour mou particulier vous deves croire, madame, 
d'avoir une senanlean moi des plus hnnibles el aireclionni^s 
(|ue vous puissies choisir c'esl une vérité qui vous sera conguue 
an toutes mes actions et avec laquelle je baisereires humble- 
meut vos mains, madame, avec suplicalion me vouloir tou- 
jours honorer de vos bonnes grâces '. 

A madame, madame la duchesse de La Trémoille. M^nw 
écriture que la précédente. 



m 



Madame, la roine a ressu vos oscuzes qu'elle a prise en 
bonne pari, en accompagnant ce discours de beaucoup de 
belle paroles et bien qu'elle a dit de vous, dont M. de Hohau 
est lesmoini : r^iril estoit presant. J'avoue bien, quant à moy, 
qu'on n'an sauroit tant diro qu'il n'y en ait milles ibis 
davantage, onnis en une cho>e que vous eiitandres bien sans 
que je vous l'explique, madame : car nous en devisons en- 
semble quelquefois en votre présence; je ne passerai un seul 
jour que je ne vous rauïaiiletoise au souvenir de sa majesté. 
Si vous mecoumendiesauli'e chose je ne manquerois pas par 

t. Pour signature, un cbilTrc repi-^SPiilanl tieus A enirelacésoccostés 
lie f|ua(re S barras. 



— 339 — 

mon obéissance de vous Caire paroistreque je seray eslemel- 
Icmanl, madame, votre 1res humble cousine el servenle. 

A, DE Pons. 

De la même main : A madame, madame la duchesse de 
La Trimouille. 



IV 



Madame, la roinem'a couniandé vous remercier de sa part 
el de vous assurer de sa bonne canoté et de celle de monsei- 
gneur d'Orli^ans, ipii esl le plus beau prince qui ce puisse 
voir. Elle a eu luit agivable ce soing fjuiîvous iy aves démon- 
ti^,ci pouves,ciuauil il vous pléra, madame, la venir voir après 
voire purgation an assurance d'y eslre la très bien venue; cy 
monsieur voslre Cih estoit avec vous il seroit veu de Irès bon 
euil et nourry avec monseigneur le dauphin une amitié com- 
mancéndc jeunesse durr-roileslernellemant. Vous estes bonne 
et sage, madame, cl moy voire très humble et très ol)éissanle 
à vous fere servise. de Pons. 

A madame, madame la duchesse de LaTrimouilIi'. 



t60S, if rnarn — Lettre 1 H'Anloinette rie Pons 3 h l.i duchesftc de 
Trcmoille pour lui rci--ommanJrr un conirciller au parlement de Bor- 
lllux i[ui désire ac(]uérir une terre dépeadaDt de la chàteMenie de 
Pons. 



1. Hotte leUru autographe est datée de Pons le S4 mars ; une autre 
main a écrit: " Mars tfîOH. » 

2. AntoineUc de Pons, dame de Pon», comtesse de Marennes, fille d'An- 
loinc de Pon* et do Marie de Moiilchciiu, dame de Guerc-Iievitle, avait 
opousé Henri d'Albret, buroii de Miossens, et mourut le Iti janvier 
Ifl32. iCouiict i.Li:4, Ifislo'ire àç* pairs, t. rv. article pons, p. 50). Ildoity 
avoir erreur pour cette date. Le pire An&elme qui la donne pour la mar- 
quise de Guercfaeville n'indique pas la mort de Jacomtcsscde Marennes, 
H sœur. 



— ?30 — 

Madam»*, encor que jf^ n'aye jamais pu l'honeur de vous 
pouvoir fi^re service, je prandrè la hardiesse de vous f&re une 
suplicasion 1res humble pour ung fort hunn*'ste homme i\c 
mes amis quy e^l conseiller en la eonrt de parlemant de 
lîoimleaux» (|uy df'^ire avoir l'houneur d'eslre voire vassal 
parce qu'il est en vollonlé d'acquérir une lerre quy rellève de 
Pons. Madame, s'il vous plaisl luy fère bonne coinposission 
des vantes quy vous apparlienuenl, il oschange quelque pelilp 
terrt! qu'il a et liiiille de retour six ou sepl mil escus dont il 
vous donnera les vantes. Ce sont des personnes quy oni tous 
jours moyen de (ère sei'vicc aux prands. Je vous suplie très 
humblement, madame, me voulloir lanl (ibliper dn ne luy 
i-eluser point eeste couiitezie que je repuleré coînme felle à 
moy, quy demeureré ïuule ma vie voire M'es humble |)0ur 
vous r^re service. Anthoynette uv Poxs. 

Ce poileur a r.harge dVnlimdre de vous, madame, les 
composissions qu'il tous plaira fère. 

A Pous, le XMUi'' mtir>. 

Au dos : Madame, madame la duchesse de Lu Trifnuuille. 

VI 

tSM9, !iO Avrit.— AutoriftatioQ donnée par Madeleine dû (Irrquy, femme 
de Clin rie»- Belgique', duc de Lo Trémoillr. k Denis (iourdon>, hailli de 
Taillcbourg, Av se triinsportern Renuii |>oury Taire faiix* l'invciiUiire des 
lilrca. ^ Origùtûl Mur papier. Communication de .V. t.oui* AudiJtt. 

1. Madeleine de Crt^quy, morte le là août IT07, tille aniquo et hèa- 
lièpe <Ie Charlrs, dur de Ci^qiiy, pjiir de France, [(ririco de Fou. vl 
d'Armande de SainUUelaia de Lanzac, épousa, le 3 avril Ifî'S, (Iharle*- 
Belgiqiie-IIotlando. sire de l.a Tr^moitle. di^cOdé le !■' j»iu 1700, TiUtlc 
Hcnri-Cliarleadc La Trémoillc, prince dcTarenlc cldeTalmont, el d'A- 
mélie de Ilesse-Cassel, Charles-nelffique était Tivre de Frédéric-Guil- 
laume de La Trémoillc, comle de Taillobourp, mari (2 décembre 1707) 
d'RIÎ!^nheLh-Anne-Antoînette de Riillion, et il eul pour (ilsCharles-l^uift- 
Hrelagne de La Trémoitle, mort le 9 octobre 1719, veuf de Msrie-Made- 
leine Motier r)e Lafayette, (Cot nr:rt.t.Kfi, m, La Trémoîtlir, p. 3'2). 

2. Denis Oourdon, bailli du comté de Taillcbourg; marié h Madeleine 
MrschiiteL. 



Ut 




— ?3I — 

Nous, MaRcleleiH* de Creiiuy, (^spousti oX proruratricc gi^- 
iiéralc do M. !« duc de la Tiviiioillc, donncnis pouvoir au 
sieur (jourdoii, notre baillil à Tailleboui-y, do se lranspoi*U3r 
à R^Mioii rt (i'y l'aiir hivt' riiiv<'nUit'(* ïlos liKn's qui roncor- 
iieiil celte terre et disposer ensuite desdits littres comme il 
v<^ra nous esLro le plus avanlagfïiiv, soit an les laissant à 
Bonon entre les mains de telle personne qu'il avisera bon 
esliv, dont il prendra un receu,soit en les emportant à Tail- 
lebourg. 

Fait à Paris, le 30^- avril mil six cens quatre-ving-neuf. 

Madelene de Créquy. 



VU 



nOH.ii inArg. — Cession dedcuxaiinâes de la ferme (tn comté de Tail- 
lebourg à René Roulleau par .îuseph Mnrillet de \.n Conrboisit^re. — 
Expéflifion sar p-ipiT l'.nmmununtion fh .1/. t.ouix Audiat. 

Aujoni-d'lmi, 2^2' jour de mars 1708, pardevaiil les no t- 
tjiires de la ville, dn duché et payrie de Thouar>, soussignés, 
a été présent établi en dmit et duement et soumis maître 
Joseph Marillet, sieur de La CourboÈsiêre, Taisant tant pour 
lui que pour damoiselle Marye Binant, son épouse, demeu- 
rant au rtnUeau de Tailbourg, de préseiU en ce lieu ; lequel 
a |Kir ces présentes vollonlaireinent fait cession et lransp[)rl 
ù René Houlleau, marchand, demeurant en la ville dudit 
Thouars, slipnllant et acceptant, deux années de la fernu' 
de tous les droits, revenus ordinaires el casucis du compté 
de Tailbourg, à coumiencer la première d'icelles au 14* 
de juin prochain de la ferme faite audit sieur Marillet et 
>on épouse par très haute et très puissante dame Magdelaiuc 
diî npéfjuy, épouse et procuratrice génêraUe de très haut et 
très puissant prince monseigneur Charle de lia Trémoillc, 
de Chastelleranit, de Thouars el de Loudun, prince de Ta- 
PMitc et autres [)laces, pair de France, chevalier des ordi>2S 
du roy, premier gentilhomme de sa chambre, passée sous la 



— Î32 — 

cour du chasLolIct de Paris par Mai.schang el Vallel, le vingt- 
huiliéme jour de judlel mil six conl qualrc-vJngUlreizo.... 
Fait el passi- i^n nos études, les jour cl au cy dessus, signé en 
la iuiuulle:MurilIcl, Uoulleau, TJiihaudean l't b)ry. noitai- 
res ; controllé h Thouai-s, suivant ledit. A Thouars, le dernier 
mars 1713, par Ponlery. 

LORY. 

VIII 

i70S, tO mai. — Lettre de Magueux 1, relatirn h 1» rerm« «le Dirion- 
Bc et aulres. — Original. Communication da même. 

A Paris, le lO niay17i)8. 
Heureusement, madame, les quinsc cent livres que vous 
aviés mis au messager de Xainles pour monseigneur le duc 
de La Trémoillc sont arrivés.cl il n'y a point eu de diminu- 
tion sur les espèces, de sorte que vous n'aurés point de pro- 
cès avec ce messager, el il ne vous en coulleraque ving-cinq 
sols pour ï'acle que j'avais fait signifier au commis de ce 
messager pour vous sauver plus de 80 livres qu'il y auroil eu 
de diminution sur cet argent sans l'arrcst de prorogation. 
Je croy qu'en cela vtms aurés approuvé ma conduite. Voicy 
la quillance de... J envoyé le mois passé directement à mon- 
sieur votre, mary, ches \xx\ procui*eur de Bordeaux, trois lol- 
Ires de son altesse pour recomniender son bon droit que 
vous et luy aviés demcndées à mondil seigneur. Je suis par- 
faitemenl, madame, votiv très humbli; el très obéissant ser- 
viteur. 

Macueux. 

Après avoir cacbelé ma Icllre, j'ay reccu celle que vous 
m'avez fait l'Iionneur de m'cscrirc ie 5e de ce mois; el [wur 
y rcspoiidrc je vous diray que monseigneur ne veut ni aug- 
menter, ni diminuer le prix de la fi'rme de Didonue, quoy 



1. Est-ce le même que François Mufc^^u^t, l'avocat «u parlement do 
Paris, ïnspecleur générai du domaine, etc.? 




— 233 — 

que nous scachions, h n'en pouvoir douter, que le prix des 
{^ains est augmenté d'un licrs el que si la gcli^e adonm^ sur 
les vignes dans votre pays, comme elle a fait dans ces can- 
tons, les vins el les eaues de vie seront beaucoup recherchées. 
Sur ce pied, si la personne dont vous me parlés, et que vous 
m'asseun^s eslre un parlai t<;ment honne^ite homme et solvable, 
veut affermer pour trois on pour six ans Didonnc surlemesme 
pied que les parens de monsieur de Lisleferme en donnent 
présentement, son altesse lui en fera un bail pour tel temps 
i|u'il demandera; mais s'il ne veut qu'en faire la ré^ic el 
compter de clerc h maître, cela ne convient point à monsei- 
gneur qui a sur les lieux un homme de toutle confiance qui 
fera cette recuite mieux {|n'aueun autre. 

I/i suscription est : Houle de La Rochelle à Xainctes. 

A madame, madame de La (^.ourboisii-rcMarillet, au cliA- 
tcau de Taillebourg, près Xainctes. A Tatllebourg. 



IX 



^709, a juin. — Procuration générsic de Charles- Bretagne, duc de 
La Tr^moillc, comte doTailltibourp, baron de Didonne, à Marie-Made- 
leine de La Fayette, son épouse. — Expédition sur papier Appartenant 
i .V. Louù Audial. i'ommunication du m^me. 

Pardevanl les conseillers ilu roy, unitaires, garde-nottes, 
gardes scel au chatelet de Paris, soussignez, fut présent très 
haut et 1res puissant prince monstMgneur ChaHes-Bretagiie, 
duc de La Trémoille, do Chastellerant, de Thoiïars et de Lou- 
dun, prince de Tarenle et deïalmond, comte de Laval, de 
Montforl, Guynes, Benon, Jonvelle et Tatllebourg, vicomte de 
Rennes, d<»s Brosses, de Rays et de Marsillc, marquis d'Espi- 
nay, baron de Vitré, de Mauléon el de Didonne, pair de 
France, premier gentilhomme delà chambre du roy et bri- 

lier de ses armées, demeurant à l'hostel de Créquy, quay 
Malaqucst, paroisse Saint-Sulpice. Lequel a fait et constitué 
sa procuratrice généralle et spécialle très haute et très puis- 




— 534 — 

santc princesse* nindaim^ .Mnric-Madclaini» de fjarayclte, sod 
«'poiisr. qu'il aiiloris** pour tout ce qu'elle fera en vertu des 
présentes, à larpielle inondil seigneur donne pouvoir de ré- 
gir, gouverner et adniiuistn'r tous ses biens et afTaires, rece- 
voir de s(s ferniitïfs ou receveurs de ses terres et seigneuries 
toutes les sommes de deniers qui luy sont et semnl cy après 

deùe» {Lonfjne formu/i^ mus inlrrH). 

Fait f^t passé à Paris, audit hôtel lie Cn*'quy, ry devant 
dédan'% le vingt-deuxième jour de juin mil sept eenl neul; 
cl a mondil seigneur duc signé ù lu niiuulte des présenter 
demeurée à Vallft, noltaires, 

Vallet, 



X 



/7/.Ï, m neplfmhrc. - rompromi* rnlr»" Frédéric-Guillaume de b 
Trt^mnîllê, comte de Taillnitourf;, el Joseph Marillet do La (loarboisière. 
procureur fiscal dudil comté, jwur un procès k proposdo sa garenne. — 
Ufiifinal auri>apitr. (Communication tiu m^mr. 

Aujourd'huy, lO'* septembre I7<5, avant midy, pardevant 
le notaii-e royal soussigné et devant les témoins bas nommés, 
mit éti* présents en leurs personnes haut et puissant princt;, 
monseigneur Frédéric-Guillaume de La ïréinouille, prince 
de Talniond, comle de Taitlebourg el de Benon, seigneur de 
];i liiK-hé de Chastelea'au el autres placer, lieutenant géné- 
ral] des armées du roy. demeurant à Paris, rue des Genx 
Nenls, paroisse Saint-Eusiache, 4ruiie paît, el maître Joseph 
Marillet, proeureiir fisr^il du c^mlé de laillebourg, demeu- 
rant au chi'kieau et paroisse dudil lieu, et damoisellc Marie 
Bineau, son épôuse, de luy bien el demnenl anthorisée pour 
la validité des présentes, d'autre part. Kntre lesquelles par- 
ties a été dit qtïe son alte,sse mondil seigneur le prince de 
Talmond, étant à même de poursuivre lesdiLs sieur MariUel 
et danioisello Bineau, son épouse, à l'oecasion du pnicès- 
verbal de l'étal de la gnérenne fludil comté de Taillebourg, 




-^ 235 — 

losdits ïiieuis el damoisellc Marillel onl tr^s htiinblemeiU sup- 
plié et refiuis son Altesse mondit seigneurie prince de Tal- 
inond de vouloir bien suspendre ses poursuites el de faire 
décider à l'amiable la priHcntion tpi'il a ce conrernant contre 
lesdits sieur et danioiselle Manllet. A quoi ayant incliné et 
s*étanl respecLueusenieiil proposé diverses personnes, son 
altesse mondil seigneur et les sieur et damoiselle Marillet 
sont convenus s'en raporter à l'avis et jugement de mcs- 
sieursde Vezin,GuérinetMagueux,avocatsau parlement, et de 
monseigneur d'Argenvilliers, ancien procureur au chAEelet, 
pronicttanl de leur remettre avant le premier o(!tobre pro- 
chain toutes les pièces et mémoires dont ils entendent se 
servir, et d'i'xécuter ponctuellement ee qui sera par eux 
décidé conmie arrest de ta cour souveraine, à peinnc de 
deux mille livres, r]ui ne pourra f^tre réputée comminatoire 
pour (fuclque cause el prétexte i]ue se puisse èlre, à la charge 
qu'ils rendront Inur jii^f'nn'iit dans deux mois à compter du 
jour el datte des présentes, cl en cas d'inexécution d'icclles, 
son altesse conserve tous ses droits el actions civillcs et cri- 
minels qu'il aurait pu avoir, cessant ces pmseules, qu'elle n'a 
consenti qu'à cette condition. 

Fait el passé audit chiUeau de Taillebourg les jour el 
an que dessus, en présence de maître Charles Le Hoy, secré- 
taire de sou altesse mondil seigneur, et de Pierre Baudouin, 
praticien, demeurant de présent audit Taillebourg, témoins 
pri^sents iq requis. Ainsi signé à l'original : F.-f». de La Tre- 
inouille, prince de Talleraond ; Marillet, M. Binau, Le Roy, 
V, Baudouin, l't du notaire royal, soussigné. 

Conlrollé à Taillebourg par llillaircl qui a receu le droit, 
signé : Gougneau, notaire royal résen-é avec paraphe, el à 
c<^té \\ C, scellé. 

Nous, Frédérir-Ijuillaume de LaTrémoille, prince de Tal- 
lemont, et Jean Oibault de La Charpenterie, avocat au parln- 
inent, fondé de procuration de maître Joseph Marillet, sieur 
de La Courboisiére, el de damoiselle Binau, son épouse, de 



luy authorisét>, ladite prociii'alion passée panlevant Gougneau, 
notaire h TaillcbDUi'g, on présence do Mallol ol des Etoi:^, 
témoins, en date du 18 janvier dernier, étant en bonne et 
deue l'orme, avons renouvelé le compromis cy-dessus et des 
autres parts pour le tems et mois de février, mars, avril, may, 
juin et juillet prochains, à compter de ce jour, sous les clau- 
ses, conditions et peinnes portées ; et pour l'exécution dudil 
cumproinis et la prononciation de la sentence arbitrale, nous 
nvûn^ ék'u noire domicile, s^avoir: Nous,prince do Tallcniond, 
en notre holet rue d(\s Geux-Neufs, paroisse Sainl-Kustaehe, 
cl moy, de La Cherpenlene, audit tiom de procureur, en la 
maison où je suis h pré,senl rue neuve des ['elits-Champs, 
paroisse Sainl-Roc. 
Fait double à Paris le cinquième janvier 1716. 

G. *)K La Trkmoille, prince de Talleniond. 

GiUAtXT DE L\ ClIKneR.NTERlK. 



XI 



I 



17/7, 19 ««pl«mAn*.— rtCoppie pir cxtruLdu coDlrst de partage CaîI 
[)sr le «cig^ncur de TsUemoat de In terre et cointiï de TaiUel>ourg et de 
la principsiité de Talemoa. " — Copi> collatiohnée sur pApifr, Comma- 
Hiattion du même. 



De la traxaction passée devant Valet cl Fromont, not- 
Uiirf' au cliAlelet de Paris, le quatre septembre mil sept cent 
treize, dont la minutte est vers ledit Vallet, eiilii? 1res haul 
et 1res pui>sant prince monseigneur Charles-Hi-etagne, duc 
de La Ticmoilb', do Chalelereat», de Thouars, prince deTa- 
renle el de TalmonI, comte de Laval, de Monforl, Guisnes, 
Jonvelles et de Taillebourg, vicomte de Kemies, de Brosses, 
de Rays et île Marsillé, marquis d'Kpinay, barron i\o Vilray 
et de Didoiuh-, pair de France, premier gentils-homme de 
la chambre du roy et brigadier de ses armées, très-haute et 
Irès-puissante princesse, madame Anne-Elisabelh de Bullion, 
épouse et pi-ocuratricc générallc de très haut et très puis- 



— 237 — 

sanl prince nionscignotir FrrdL'rir-riuillaiiine de Lu Tré- 
tiiuuIIl', priiict! (le Talnionl, conile de ncnoii, licniU'imiil gé- 
néral des arm^^i^s du roy, ratilié |jar ledit seigm^iir prince de 
Talinonl par aclf passt^ devant Itidior Dnlil, notaire royal k 
Strabuurg, |(Mi| présence do lémuiiis, le treize .soptembri» mil 
sepl cenl treize, légalisée par le sieur jugi'-garde de la nion- 
noye dudil Sirabonrg, déposé audil Vaik't, nolaire, le vinyl- 
deux desdiLs mois ol an, le tout hommolngué par nnesL dn 
douze janvier mil scpl t^enl ipialor/e, dr messieurs les com- 
missaires dn conseil, déput<7, pin" le roy pimr juger en der- 
nier ressort les affaires (îes maisons de La Trémoille et |a] été 
de ladille Iransiiclion extrait c*' qui en suit: 

Savoir que la terre et pnni:ipaiilé de Talmon, seize en Poi- 
tou, el le compté de TailIftKjiirg, .situé en Saintonge, ilciniMi- 
reronl et appartiendront, A titre départage^, audit seigneur 
prince de ïalniond avec tous leurs droits de fiels, de justice, 
prez, domaines, cens, renies, el autres droiu utils [et] hono- 
lifiques dépendans desdiles deux terre et seiguemies sans 
aucunes choses excepter ny réserver et générallemml toutes 
leurs circonstances, dépendance et anex, ensemble les actions 
resendante resuzoire, lesf|nelles les deux terre ledit .seigneur 
duc de La Trémoille a (piilté et délaissé audit litie de par- 
tage audit sei{j;tienr de Talmont à commancer la jouissance 
de-sdites deux terres au premier janvier dernier; le tout pour 
les causes el aux charges, clauzeset conditions y mentionné, 
corne au pins long y est contenu; ee que de.s.sus extrait et 
collaliouué sur la minutie de la transaction par [es conseillers 
du roy notaire an cliatelet soussigné, le dix-neuf septembre 
mil sept cenl dix-sept, signé, Valet 

Monseigneur le prince de Talmonl par (I.iilliaud ofl're de 
desnoncer ' eoppie à Marillel, cy devant proi ureur lisqnal de 
Tnillebourg, quy eomparoit par Panier, de la transaction par 
extrait passé devant Vallct et Froment, notaire au chA- 



— 238 — 

ti^lel dir Paris, le 4 seph^mbi-o 1713, phIi-c inondil seigneur 
prince de Talmond el monseigneurdc La Treiiiuille, aliii quf 
It-dii Marillol n'en préiandt* cause d'ignorance, le sommant 
au surplus de prouduire, aulrt'inent protiïslii de faire juger le 
procais sur les pièces *|ui se trouveront produiUespardevant 
monsieur le lieutenant particulier, dont acte. 

Cmllaud. 

Le 14 décjîmbre 1717, signiffié à maislre Panier, procu- 
reur, cnsen>ble eoppie de la Iransactioiï y manlionnée. 



MORISSET. 



XII 



à 



I7ii. i9 rn»r%. — l^ttn* tlu Charles de ï-n Tr^moîlle. comte de Tnil- 
lebourg. k MuriUot de 1^ Courboîiif're >, fermier du comte de Tiille- 
liutirif. - (trû/inal .intn(/raphe. i'.ommanîcalion tlu m^inr. 

A Parisje99mars17i2. 

J'ai reçu, monsieur, la souscription que vous inavês en- 
voiée; il n'y a rren au monde de si mauvais: car il y a moitié 
par moitié à perdre. Je vous avoue que je ne suis pas couteitl 
ipie vous m'envoyés de si tnéchanls el'els; et si vous ne répa- 
nds cela en mVnvoyant l.CHKl fr. en une bonne icilrc de 
change à compte sur votre recepte, outre Tairont de M. dft 
Lislefenne, je n'aurai pas lieu de me louer de vous. 

A propos, dans votre lettre vous me maiipiez qu'il y a des 
défiants essentiels dans la quittance pour M. de Lislefenne 
el que vous me la renvoyés; cepenilant je ne l'ait pas revu. 
Ne perdez dont pas un moment à me faire toucher cet argenl. 
aussi bien que cfiluy que je vous demende pour vous. Joignés- 
y tout celuy que vous pourés: car il faut que je fasse un 
équipage, el je nail pas le premier sol. Aidcs-raoy dont, je 



I. 1^ ftuscrîpliun muuque ; tuais tout porte k croire 
liou est fxacltf, surtout d'aprfr<i une lettre précédente. 



tuais tout porte k croire que uotre iodica- 



.- > 




— 239 — 

vous prie, duiii celU* oceasiou ; vous If! (levés par ralli'iitioii 
ipie j*aurai loujoiii's à vous Trtiiv plaisir. 

JVnvuirai la somaino pl■oeh^^in^' li's lellivs (\\io vous iTif» 
demandas à l'adressi.' de M. (^uillard, l'i Bourdeaux. Je sou- 
liaille qut> la iviissiti> du |injcès njui vims y appnllt" si^ic Lt'llt- 
que je la déijiif, étant tout à vous: 

Chaklks de La Trémoille. 



XIII 



n38, 13 flécemhre. — Sculeace arbitrale eolro Frétlérlc- Guillaume 
de I,a Trémoillf^, princo t\e TalmonI, cl nenaurt-ConsInnce de Pon», uu 
sujet de plusieurs fiefs rvlevunl de Gcnouillé et de Toauay-Bouloiine. — 
Minulp» de Seniu^, en Vt'titftt' ile -V» Julifn-Laferri^r^, nntnir^ à Sainte», 
Communication de M. Cit. Danjfihciiucl. 

Sur li>s cuiUnstalions mues enlro très hatit rt Irt^s puissant 
prince Frédérii>(iuillauiuo de La Tréinoillo, prince de Taî- 
inond« couHe de Taillebourj^ et de Ri^non, premier baron de 
Saintonge et de Tontiay-Boiitonne, seigneur du duché dft 
Chastelleraull, La Grève, Les Kssards et autres places, lieute- 
nant général des armées ilii roy, gouverneur des vilJe ei 
forteresisr di! Sarrolcjuis, d'une part; et très tiaut et très puis- 
sanl seigneur Renaud-Constance de Pons, comte de Pons et 
de Lonzac, haroii de Tliors, seigneur de la chatellenie di> 
(icnouillé, niesUe de camp de cavallerie, d'autre part; sur ce 
(|ue la baionnie di; Thoiinay-ftoutonnf ayant esté saisie réel- 
lement, ledit seignemde Pons s'estuit opusé au décieJ, pour 
la conservation de ses droits, parce que Ion avait compris 
dans ta saisie réelle plusieurs (iels coirmie relevant iuiédia- 
tement de Tlumnay-Boutonne, et qu'il prétendoil relever de 
la !>eigneurie de Genouilfcé,et que laclitle lerre de Genouillé 
et aparlenances y avoienl esté comprises comme relevant de 
la baroimie sous le devoir d'honiage lige et de raclmpt pui'e- 
nienl et simplement, au lieu que ledit seigneur de fienouillé 
prétendoil que ledit droit de rachapt lust abonné pour ^0 




— Î40 — 



livres un denier ; sur quoy il fut passe un expédiant entre les- 
ditâ seiiiïneurs, pur lequel il fui dit que te décret seroit randu 
sans qu'il pusl estre tiré A conséquance entre eux ny préjudi- 
cier à leurs droits rcspeclifs,qii'ils se donnèrent parole d'hou- 
neur de faire régler à l'amiable, sous la bonne foy de laquelle 
parole d'honneur ladilte lentï de Tonnay-Boulonne fut ad- 
jugée audit seigneur, prince de Talnioud; ils ont depuis et 
en conséquanco de ladilteparolled'honnenr passé compromis, 
de s'en raporler pour le règlement de leurs contestations à 
Tavis des soussignée. 

Vu le compromis sous seing privé le \7 février donner, 
signé le prince de Talniond et Pons, conlrol'.é en celle ville 
ie iy de w rnttis par Charlon: un acte écrit sur parchemin 
contenant In soumission des habitants de Gcnouillé au guet 
et gai*de du château de Tonnay-Boulormcdaltédulôfevrier 
1480; sentence,aussy en parchemin ^du 1*2 février I512,i-an- 
due au profit de Bertrand de MaumonI, baron de Tonnay- 
[Joutonne, pour raison des droits de guel et garde, bians et 
coi*véeâ dues par lesdils habitimts de Genouillé au château 
de Tonnay-Boutonne; gi-ossc d'un acte portant quitlance 
donnée par haut et puissant Franroisde LaCassaigne, sieur 
dudit lieu el baron de Tonnay-Bonlonne, le li juillet 1588, h 
Charles de Partenay, seigneur de Genouillé, de la somme de 
six vingt livres deux deniers sur le pied du vingt écu un 
denier, pour deux droits de rachat de la terre de Genouillé; 
hommage randu par ledit sieur di* l'artenay audit sieur de 
La Gassiiignc, le 7 juin 1 58!) ; registre des grandes assises de 
Tonnay-Boutonne, du 20 avril 1607; autre hommage du 8 
mars de ladite année 1007, randu par messire Arthur de Par- 
Ihonay h madame Klisîibelh de La Cassaigne, dame de Ton- 
nay-Boutone ; dénoinbremenl randu par la demoiselle Marie 
Bcchet, dame de Genouillé, tant pour elle que pour Jean 
Poussard, seigneur de Vandro et dudit Genouillé» sou para- 
geur, à haut el puissant seigneur Fiançois de La Cassaigne, 
baron de Tonnay-Boulonne, le 10 aoust 1581 ; vidimus d'au- 



I 



— 3il — 



Ire dênombrenienl du'ii juillcl lOl.'î, raridii par Arthus de 
Parllienav, gonlilhonime oïdinnite de la chambre du x-O) cl 
seigneur de (it'inniillo, A haut cl puissant mos?irn. Izaac Mar- 
lol, coiiiple *N' MiuvMiies, p( à c^uiso de, liaïUe ot puissanltî 
daine Klisabi-lh th La Cassai^fiie, sim épousiî el dame df 
Toniiay-lïonluniK' ; antre d<*noinbrL'ment du ^ mars IGi3, 
raiidii pardamo Charlotte tle IVirthenay, dame de Genoiiillé, 
à dame Susaniii' Ilrrlinand, vj'uvc tW missire Ilem-y de La 
Motte-Kontpié et daiin' de Toniiay-Houlomie; aulre dénom- 
brement randii pour la même terre de Genouillr an seigneur 
[de Tonnay-B(Milumn', li* ^0 janviiT -1.175; extrait en parche- 
min des grandes assises diiditTunnay-Bouluinie louchant le 
rachat de Genmiilh\ilalté rhi "20 avril 1007 ; iinvsl d« la cour 
de parlement de Uordt'aux du tîO auùl tOil, [|ui condamne 
la dame de Genoiiillé à rendre son dénombrement par le 
menu à ta dame de Tonnay-Buntonnc; contrat d'acquinlion 
de la lerre dt' La Valli»*ML' et <]ii fiff de Laulray au [Molit du 
soigneur de Tuntiay-Bduloiiin;, dali'ii du 20 janvier 1598; 
huit dénunibremeus en parchemin randus au ^ligueur do 
Tonnay-BtHiliinne par la dame d'Azay, comme dame en par- 
lie du lief d'Yvray et iWnio tierce partie de la torragftre de 
IWchi'ressc, le 1'' de l'aii l'îi^lH. et hs au En's des S8 octobre 
•l:il»0, LS mai UMU, rî avrd 1 Wtî, l-^ ré\ner l 'tH, \') sept- 
embre I W5, 19 décembre 1 4U8 et l**'' féviier 15U0; contrat 
d'échange aussy en parchemin, datti^ dn 9 juillet 1442, par 
lequel Jean Carli-au, preslre, échange et cedde ;'i Jean de 
Maumont, seigneur de Toniuiy-Boutuuiie, le lief et seigneurie 
de Porcheresse, situé dans la paroisse de Gcnouillê et en la 
ohatetlanie de Tonnay-IIoutonne; coppie collalioniice d'un 
coniratde vante l'aile le M aoust 151!tà Jean Poulin, pres- 
lre, par Kranrois de xMaumonl, ilu fî^d il territoire appelle 
vulgairement l'orcheresse, aveci| 1<îs aparlenanees l'I dépan- 
dances, scittué en la parroisse de Gcnouillê, étant par indivis 
en lierce partie avet] les seigneurs de Genonillé et d'Assay, à 
la charge de tenir Irdil lii>f noblement et hounnagp plain de 



Archives, xxvm. 



18 




— 24*2 — 

la baroanie de Tonnay-Bouloniie au devoir fl'un deuierdor, 
apr^lÎH 40 fioU; un aveu t^n parchuniiti randu lu l<^'' sf|ilcin- 
bre 1519 par ledit Poulin audit seigneur de Tonnay-Itou- 
tonne |»our partie dudil fief d*^ l*orrheres<e; coppie collation- 
née d'une œiicession faitlele 17aiTil l5.S:2pui* ledit seigneur 
^p. Maumont audit Punlin de tous ilroii<> de justice moyenne 
et basse el exercice d*icelle en tout le fief et lerriloîn» de 
l*oiThci-e:>se et >ur tous les honunes lenantiers en et au de- 
dans dndil Hef; autre coppie colIalionniV d'auire aveu randu 
le 10 septemlm: UHM< |»arGilU:ii Berlhus, sieur du l'ou>&auil, 
à idisabeth de La Cassaigne, dame de Tonnay-Boutoiine^ pour 
raison dudit lief de Porclierosse; autre collalionné de sixsen- 
lences et conimis,<ion Iranscrittes de suille : la première li» 
juge de Porcheresse du 7 may 1 5-i,i ; la seconde est une in- 
jonction du juge de Genouillé du â5 lévrier 1551, faite i 
Ruuul Renaud de délivrer les expéditions des actes receui» 
parGeandronet Thomas Rachejlier; latitiisiéine, une sentence 
randue par le juge de Tonnay-Boulonne le 22 may 1550 sur 
l'appel de celle randue par le juge di' Porcheresse; la qua- 
trième, une autre sentence au sénéchal de Saint-Jean d'An- 
gély le 5 juin de la même année, sur l'appel ilnn juge- 
ment randu par le juge de Poroherosse: la cinquième, mie 
autre sentence? du juge de Tonnay-Boulonne du M aussy 
,dc la même amiée, sur l'appel d'un jugement du juge de 
Porcheresse du 14 juin 1554; el la sixiesme, un acte 
de présentation des litres du fief de Porcheresse jmur rai- 
son des bians cl conws, pardevant le sieur de Vivroux, 
subdélégué de M. h' riiilandanl de Limoges, du 1.S déceiidire 
1085; autre coppie collalionné d'un jugement de senlence 
randne par lejuge de Porcheresse le 14juin 1554, en faveurdc 
Raiiul Ufninid, seigneur de Porcliei-esse, contre Micliaud En- 
gibaml li sa t'einme, connue curateur des enfants de feu 
Jean Poulin el Pierre Guérin, au nom de Mar-guerite Poulin, 
sa mère; expt''dilion en {Kipier d'un hommage randu par 
Pierre Baudouin ù câuse de sa femme, en l'audience des 



— 2i3 — 

graii(l(;s assiso^ ilc Toiiuay-Boutonni», k* 4 aviil 1578, poui- 
raison du fief doPorrhcresse; eoppictioIlatioimAi^ d'un décret 
d'ajournc'ïnt'nl persotiiid décerné le "i"! juillet 1554 par le 
jug<^ de Porclieic^ise t'Oiili'e F^iniTi? Barril; et de la l'oy et 
lionirnaj;e raudii à Elisabeth de* La C;JSsiiigne, dame fie Tori- 
iiay-Bouloiuie, lelOseplembrelOOS par Gilbert Bertus, pour 
raison de son lid" de Porclieresse, au moyeu de quoy ladite 
daiiif luydoTuiii nuiiti levée «le la saisie des (Vuils dudil fief 
iMi |wynnl lestraixrl il' rétabli^^scinont de commissaire; re- 
gistre de uotilieulioris lait par les habitants di' Porcheressc 
au grertrt de la dialelleiiie de (Jenuuillé depuis 1531 jusqu'eu 
1545; iiiroriuatioii tlu ."i juillet 1^53; saïUance du siège 
rayai de Saiul-.lean ipii dcîbuulto Gilleaudeau jouïssanl du 
tiers dudil lie! de l'ureheresse d"u!i appel par tuyiulcrjettr 
et renvoyé la cause devant le juge de Geuûuillê; procédure 
faitti^s en lOOrt par le seigm-iir de Genouillé contre Anne 
Baudouin, fuuchan! la jurlsdiction de FWiheiesse;acle d'ap- 
pel par ledit sei^iiieurdiGenouillé d'un appointeuienl rendu par 
Mattê, prenant la qualillé tle juge de l'orcheresse, déclaration 
louruie le 17 may \ii\i\ par les tenantiers dudit fief de Por- 
cheresse au s^'igneur, devant le juge de Genuuillé; acte fait 
le Ki juin 1tiG4 de la part du procureur (iscal de (^lenouillé 
ù un des olficieis de justice tpjy se disoient l'eslre du fiel' de 
Porcheressc, portant delfcncc d'aucunement s'immiscer dans 
l'exercice de ladite jurisdictiou: oppusitiun du S lévrier 1093 
aux mesuie fins ([Ui' l'acte ci-dessus; ipijnst denoiubremenls 
en parchemin randn à ladite barnmnie deïonnay-Iïoutonnê 
par le seigneur d'Asay, le It-*' dt- l'un 1335 et les autres du 
H avril 1303, 6 oclobre13î»0, ^iOjanvier 1398,8 aoust \m% 
5 may 1i14, l"! lévrier \H% 15 septfîmbre 1i45, 10 dé- 
cenibrcl408, Ut février 15i)0, -âDjuin 1511, 12 juillet 1514, 
10 juin 15:àl> et 3 juin \Wi>; Iransaclion passée le l'-i juin 
1503 entre Jean de La Gassaigne, baron de Tonnay-Rou- 
lonne, et ^Van(;ois Daidiinté, escuyer, au nom de Marguerite 
tle Brigollange, sa l'emnie, diuiie d'Azay, pour raison de plu- 



— 344 — 

«îcurs droils tle rachat dus audit soigneur de Toiinay-Bt)Hl- 
lonne« à catiw! do la seigiii'iiriu d'Azay, liera* (larlie du M 
d'Yvray, au lieu de La Roche, tenus de hiy U tioiruiiage et 
droit df rachat ; i'ii)i| tli'iioinbreiiii'nl^ i-apport('s p;n- le sei- 
gneur de Poils, ruudus pur les seigueurs d'A/ay à ceux de 
Genouillù le:! 8 avril 1454. dernier octobre 1484, 6 revrier 
1575, U» juin ir>!»0 et :iO di^cembre Ui*2i; appoinlcrneitt du 
juge d^" Tonitay-nonttoiiDo du î* juin 1(>S''2. porlanl ipie ta 
dame de Geuuuillé sera assignée puur voir l'aire le vidiiiiUï 
des litres coiiseriianl le (iel'de 1^ Jan.*ll(''e: procès-verbal de 
transport du juge do Tonnay-Routonne au liou de \a Jarcl- 
lée |>our ap|ioser le;: sceaux sur les meubles et eïTeUs du sieur 
Urolleau de Charols dal4é du H juillet lUW; brevet fourm 
dans une instance pandanlt; entre le seigneur de Genouillt 
et celhiy de Tonnay-Bonttonne, signifie^ au seigneur de Ge- 
nouille le 30 niay 1 075, dans laquelle sentence il s*agissi>it 
de livi-er en provision de curatelle du mineur de Gi-ulleau et 
des droits dr guel, bians, corvées et de rachats; It^nsacliori 
en parcht^min du 12 septendm* 1595, pass(^ entre le seigni'ur 
de Gt'nouillé cl Pierre AfTaneur, pi-opriailtaireilu fief de La Ja- 
rellêe, dans laquelle ils i*(^glcrenl toultes leurs conteslalioiis; 
foy,hommn^^i^sotd(^nombremenlranduspar ledit Aflaneur en 
qualité de seigneur de La Jarellte au seigneur de Genouïlli^ 
Je 3 septembre I0O2; exlrait de dr-nombriMncnl rendu par 
la dame de Genouilh' au seigneur deTonnay-BoutonnelcIO 
aousl 1581 ; acte de concession \viy Pierre lïeclipt, seigneur 
deOenuuillé, i^Morisse et Guillaume Etourncau Irères, du fief 
ou librons nonuné I^t Jarellée, datte du 2 déaMiibre 1435; 
transaction passée le 15 janvier 1515 entre André BtVhct, 
seigneur tle Genouillc, Nicolas Renotiil rt Robes Curbieu, 
portant vaut"' df la terre seigneurie et tii^f de La Jarellée au- 
dit Nicolas Renouil et Corlieu par ledit sieur André Rccliet 
qui se nVrve seullemenl ta seigneurie diix^cle ù sa terre 
dudit Geiionitlé; acte de vante cl cession faille le IS 
avril 1403 par Guerreau de MaumonI, seigneur de Ton- 



" 215 - 

nay-Boulomie, eu présence du Jean de Maumonl, sou fils 
aim^, (le UjuL le droit el seigneurie haute, moyenne et basse 
jurisdiclion, droits de corvées, bians et autres droits que ledit 
Ouêrard avoil ru eL dedans la sei^nmirie du Fresne à 
Poînçx)nnet Ilcrbel, el de toute la seigneurie, jurisdiclion et 
justice haute, moyenne el basse que ledit Gui^rard avoil en 

I toute la terru^ et paroisse de Notre-Dame du Puy el autres 
di'oits noble.s y scitlin'saii dehors de ladite (erre du Kresne; 
cop[>ie collalionnée d'un eonlrat du G avril 140i, par Ie)|uel 
il paroil (pie ledit .Inaii de Maumoul, fds esné dudit Gu<^rard, 

Ia !ail le reliait de loulte les choses vandue par son père el 
qu'elle liiy ont à\é relixissédée pai' ledit Herbert ; coppie 
inl'orme d'un acte de tran<a€lion du 30 mars ! i08, par lequel 
ledit Gi-ranl (/r/c) de Maidmunl, seigneur de Tomiay-Boutoniie 
[a] consantv que ledit seigneur du Fresne lient A l'aveuy du 

B seigneur defiennuilli^ la hante, moyenne cl basse justice que 
ledit de Maulmoitl avoil lransport<''e audit seigneur du Fresne 
pour louUes sa lerru du Frcsnc el fief de Veille, de 
La Cretinière, du Cormier el bois du Brandels,..; cop- 
pie collalionnée d'un dénombrement randu le 4 avril 1371 
par l'oinrnrmi.'l Herbel au sieur de Maumotil, seigneur 
de Tonnay-BouEonne, pour raison de IV^bergemeut de Veilles 
avec ses dépauflances et ries fiefs de Couranee, dt's Mar- 
chais, de l*a Cretinière et dêpandances ; autre coppie colla- 
lionnée de dénonibremenl randu le 15 juin 1380 par ludil 
îrbet audit ili Maunionl, |)unr raison du fief du Braiidel...; 
ïii en parchemin randu le 17 may 1i7U par Foucaud 
Chauniarl, pour raison du bcjjs du Brandei; coppie collalionnée 

■d'un acte du SK juillet 1501, portant que le seigneur du Fresne 
lii'iitha sous un niesme lnnuinafte le lief du bois du Rrandel 
otdc Celle nionvanl di- Tonuay-Boultonne et ceux du Puy o( 
thiPuy-Vineiix niouv;uils île iM'Ujîerolie, lequel acte contient 
lussy la loy eUiormnage que randil ledit sei^^nt^urdu Fraigne; 
uitreavou en pHrchemin randu par Guiet Herbert, seigneur du 
'resne, audil seigneur de Tonnay-Boutlonne le 20 may 1522, 



- -2)6 - 

pour raison du fiel du l'uy ot nuire rhoso.s qu'il li'noil de 
Touiiay-Biiultonn^, (Mi i|uity sont roinpris les fiefs dtî Veille; 
IraiisaïUioii passée entre Klisabeth de Lt Cissaigne, daniedf 
Tonnay-BouUonno, Moniv de (innibaiid cl la dame du Frai- 
gne, le l."i niai's lOlO; ave» en parchemin rend» le K avril 
1611 au seigneur de Tonuay-Houllonne par ledit llanry àe 
Goiuhaud h cause de Elisahetjillerberl, son épouse, dame du 
Fraigne, pour raison du HeC du Pny el aulre*; fiefs ; senleur^» 
arbilralli'en parcheniirt randuo enli-e Klizabelh de La Ca»- 
saigni', dame de Timnay-Boullonne, cl la dame Eli/^ibelfi 
llerl)erl, dame du Fraigne, par laquelle li;s fiefs du l'uy du 
I,ac, I*uy-ViiH*ux cl autres sont dwlarés eslre tenus de Tonrwy- 
BunUonno sons un niesnie hommage cl sujets au diiul de 
rachal, daltêe du tî jnillci U>28; dénombremeni raïidu fi» 
1rï7r> au seigneur de Tonnay-Bonlonne ni'i tout cequy est 

dans la parroisse du Pu\ du Lac est porlé en arrière fief. ; 

conlral de délaissement fait le 1 février 1fi23 par Charlo* 
Bidaud de ta lerre de Luret à Klisabeth Bidaud, sa strur, fenïme 
de Jean de Lignure, où it est dil que ladite terre de LiirM 
est tenue h fuy et hommage de ladite terre de Genouillé; 
piticés verbal fait par les olfieinrs dn rienouillé à LurcI l* ji 
mny llîiï*, ii l'oeiasion de la euratelte di's mineurs de .lean 
de Lignnii' et d'KIizabelh Bidaud, dame de Lurel ; dénom- 
brenjents randus par les seigneurs de Lurel h ceux de Ge- 
noudlé, aoul 1510, SO fev. 151-2, 157*2. % octobre 1637; 
déiioinliremenls randus en les années 1455, 1480, 150!*, 
151"J uL 1585 par les seigneurs de Santré au seigneur de 
Genouillé...; hommages, aveux et dénombrements au nombre 
de six en parchemin altaohés ensemble, randus par le» sei- 
gneurs du fief d'Aulon ou Naulon ist'n au seigneur de Ge- 
nouillé; liouunages, aveux el iléiioniliremenlsau nnmbre de 
quatre allachés ensemble, randus en les années 1478,151^, 
1517 et 1580 parles seigneurs du fief de Cresson au seigneur 
de Genouillé; hommage et dénombremeni randus en 16O0 el 
1637 pur les seigneurs du fief Aubricon au seigneur de 



— 247 — 

Genoiiitit'; acte portaril hommage du Hef de Cliorconnic au 
seigneur do Geiiouilit' le ^"â lévrier 1638; lioinmages, aveux 
el dénombremcnis pour k' fiel' et moulin de Monprinère; 
hommage rt dénombivruent randus par les soigneurs de 
Chanipmironère au seigneur de Genouillé les 14 juillet 1589, 
novembre 1637 el 19 octobre 1637; dénombrement du fief 
dit Erre-Fief, rainiti par le sieur Acarry, seigneur du Fiel', à la 
dame Biîcliel, dame lie (îenouillé, où est compris le fief 
Dolon, de La Sauzayn el antr(^s <lu 3 juillet 1444; autre dé- 
nombrement raiidu par Accarie,seigiieurduFief, audit Beohel, 
seigneur de Genouillé, 11 août 1468; autre dénombrement 
randii |p 3 may irï34 par Recuite Ileorteau, seigneur de 
Beauvoir el de l'Arrière Fiel", ;i Louis Beohel, seigneur de Ge- 
nouillr, dans lefpicl est otuipris le lîef Dolon, Li Sauzaye; 
dénombrement randu le 14 juin 157S par Hobort de Gou- 
mard, seigneur do La Funclière, au seigneur de Genouillé; 
■{lOinniage randu par Jean Gahry (?), seigneur en partii* di? l'Ar- 
rière Fiel,lanl pdiirkiytjiie poui' ses pai-sonnies et p:tr [irenans 
audit Fii'f à Arlns de Paitenay, seigneur de GenouîH;^, le 23 
juillet 1589; autre dénombrement randu tf dernier d'octo- 
bre 1 Uy.) par j(?an Tliibaud au sieur Acarie, seigneur du fiel', 
pour raison du fi*-!' Oiiliiti de La Sau/aye; aveux et dénom- 
brenieuts raiidiis pour les fiefs du Treuil au Secret el fief 
Bechet au seigneur de Gcnouillé les 20 juin 1524, 23 août 
1550, 21 janvier 1552; hommage lail à Jean Bechet, sei- 
gneur du Gennuill'*, pour le fiel du Tieuil au Scgrel el 
le fiid' Rechft, du 25 scptendire -1509. .\(jus arbities ac- 
cordés par le compromis dndil jour 17 février dernier, 
ACCf'ptanl ledit compromis et faisant droit aux parties, di- 
sons que dans le mois ledit seigneur otimle de Pons 
lerîi les l'oy 'M hoinage el fournira son dénombrement audil 
seigneur, princi.* de Talmond, de laditte terre et ehaslellenie 
de Genouillé, circonslanees el dépendances, comme relevant 
de ladite baronnie deThonnay-Roulonne,àfoy ethomagelige 
au devoir de uicrcy ou de rachapt de la somme de 60 livres 




— a<8 — 

t deoicr, h ijuoy nous avons dèclari^. lodit droit dt> racliapi 
réduil cl abonné, (bns \pi\nv\ déiioinl)ri>nu>iit linlil scig»(?ur 
amilii d(^ IVtns uxpliqnt ra la siliialkm, cotuislancfs ol les 
litnilns l'I ronfroiilalioiis di\s doiiiaiin's, lii*)'s v\ arrièiiïâ licf^ 
(Jt'pinitlaiit lie la<lil<^ soi{|;ii«'uric dr (it'notiiilr par nouv(.'aux 
tenants et aboiili&sanl, cl dc^^ignora lt',s nouveaux [x>s&c.sseurs 
des arricrt's fiefs (|ui en lelùveut el des fonds qtii scrveni de 
confrontai iiiiis; dtTlaiYiiis In linf do. Porclicn-ssi^ |ki>^(? par 
indivis (aiil par todit sei^m'ur comte do l'un:; ipin par le >i(.-ur 
L)up<irlal et daine de Clainvitle, dame d'^Vzay» mouvant inii''- 
dialenientde Ttioiinay*Uoulonne, h lioinage li^^ed'un épenîer 
à cha>(p)(' nnilalion de vassd; puniront ni^.inmoinslrdi( M.'i- 
gneur de Geuniiillê el le>dits bieur Duportal t>l dame d'A/ay 
convenir entre eux |H>ur randre par l'ini d'eux lesdiU foy el 
liomage (>our toits. Déclarons ni^anmoins la justice haute, 
moyerme et liasse apartenir audit seigneur de (ienonillé. I)ê- 
rlarons le tief de Konsau^ine inonvani imi'dial<-nii>rit d<* 
(ïeiuiuillé, stnf ttïs rentc^t due.s à lailite baronnie de Tlionnav- 
liotilomit!, s(;nvoir pour le bois Conssol contenant :Î0 jour- 
naux, sciluf^z au Boisnienu, 20 sols de i-enle, dunt il y n 8 sols 
pour raneieii devoir de S j(tnrnanx et H >ols pour la sur- 
prise de Hjournanv ; plus, pour deux pireesde pn- scittuéesau 
lieu de Loire, nmlenanl le tiers d'un journal, 5 sols; plus, pour 
une piiVe de marais scittuéc au maray irivray, contenant H 
journaux 5 boissaux d'avoyne, S^ sols on argeant et 4 ebapons 
tant pour l'ancienne prise qui esloit de 5 journaux et deuiy 
cbargne de denx boisseau et deniy avoine Itï sols cl 2 cha- 
pons que [lour la surprise de 6 journaux el deniy, et enfui 
pour une prise sciltut^e ù Yvray pi-oche le cln.'min Charles, 
conleiKUit 2 joinnaux .10 carreaux confrontant à la prise de 
Jean iVaviii, celle des (iaboritsetanpréde Jean lîertbomuM'cI 
dudii David 3 boisseaux avoine; déclarons les fiet et sei- 
gneuries du Fi'csne, La Crestiiiiêre cl Le Coriiier mouvant 
imédiatenient de rienouillé, non compris les fiefs du Pny du 
Lac, de Veille, le bois de Brandct, Piiyvinoux, Cerê, La 



I 



I 



— nd — 

Gronorie et aulres compris an déiionibrfMiifint ranflu p«r 
llanry Goinljaiid au scigiif^iir dn Ttionnay-noutonni! le 8 
avril lOII, que nous tlécluiMris relever luiùdialLMiieiit di; 
Tlionnay-Uoiiloiifif. IV*ilnrnns au^sy li^ fit'l" d'Azay ndever 
imédialeiiieiil de Thuiiiiay-Itoutoiine pnur la partie employée 
dans le denoiiibrernrtU rnndu à Thonniiy-Roulonne par If» 
sieur de Clif rve eouiuio proeuniur de la dame de Clainville 
le 11* imveiiilfrr ITtii, et déelarniis le uials de terre où le 
seigneui- d'A/ay prend l'aj^rière srilluéc prrs le village de 
La Barre el la pailie dudil iief d'Azay comprise dans le de- 
nombremeiil raudu j'i Genuuilléen 1454 relever de (jenouillé. 
Déclarons les fiefs de Lurel. et La Jairelie relever imédiale- 
ment de Ginouillè ijuant à la foyel honiage, la justice liante, 
moyenne et l>a=-K? ntNirunoins réservée à Thonnay-Boulouiie; 
liéclarons le fief apellê l'Arrii^re Kiel'el le liefde La Tricherie 
faire partie de (ieudnillt'- et le fief de Sanlré en relever imé- 
(lialeinenl à l'iinmagi' lige au devoir d'une levrette hlauehc 
avec un colierd'argeani ou 40 sois à nuiuiice d'Iiuuirni'. Dé- 
clarons aussi le (Kl du Tri-uil aux Segtets et fief Uecliet, La 
Sanzaye et Yvray, Mouprevére, Chîitupmirouard, Cliicoigné, 
d'Aulou ou Nanlori et Aubriou relever do Genouillé, et à 
l'csgard des fiels des liêritiers Kslieniie Anioy, ceux de Geof- 
(ruy ChalMit, ceux de Gnillaunte Hodel, Jean Hoi^tuoidj île 
Ilugue Barlê, d'Ilillaire! Auge, de Geoffroy Neveu el du sei- 
gneur de Grcissou et de la cure de Gcnnuillf', disons 
que le seigneur de Geuouillê eu niar(juera la consistance, 
la scitualioM, les liniilles et cotifronlalions, les devoirs dont 
ils sont chargés el les noms di^s nouveaux possesseurs, 
(•l \cs fonds qui servent de confrontations. Seront, les 
frais des présaiites |iaycz par moitié. Kt ayaiH Fait avertir les 
parties que c»ïs présanles ^nnt sujettes à controlle, elles ont 
déclaré que ne s'agissaut que de droits casuels, elles cslî- 
inenl que tout le sujet de nos décisions ne peuveirt équival- 
loir tout au plus que L"»<) livres de revenu poureliacuii d'eux. 
Fait el arieslé par nous, Nioolits-Toussaint Chevreuil et 




— roo — 



Mii^hel l^crivau, avocals, arbitres accordés par les parlii'.t 
dans la maison dudil sienr Olievn»uil, lt> 15c d(^f;ontbn^ 17.S8. 

CllKVHEUIL. l'EnREAU. 

820 livres pour chacun dt* nous. 

Senne, nutaire roifaiy tjref/kr de l'arbitrage. 

l'uur Moiiîiionr Iiî vicoinlc de Pons j'ay retii'é les piêcM 

de It'u Monsifur 1»» conit*^ de Pons dont jt» décharge à ^\\^- 

»*sce2:îaouM 1792. 

Ulenac. 

XIV 

f7l?7, {février.— (^oi)tUiUilian iratimAliP <1otiile fsilp pjir OuiIUdsp 
Mnnllrl ilt- 1.» (lourlioisiiTc, arociit il Saintes, en faveur de »■ filk, 
rclif^iouM! cnrtnvlite Hp Sainles. — KxftMUion nurpëpitr. CommunicMliw 
<h M. t.uui» .Xu'lint. 

Aujourd'hui, rpialro Téviior mil sfipl ciml soixanlo-scpl, 
aprV's midi, pardovanl nous, notaire rnyal à Saintes, snus- 
îrignô, m pnW'nb les (iMuoinâ ba» nominés. ËlanI au parloir 
des dames n^liginusns <vii*mélitRS de la préscnlo ville, onl 
conip;nu en h'nrs pi^sonnes, nHérendes mires dames 
S<tinl'.K>seph Ancellain de Lîi Bosse, prieure: Martîuerile de 
Gronchis, soiis-prienr^'; Marie-Anne do Jésus Hiehon, pre- 
mière dépositaire, et Mélanie de Lorl, seconde dépositaire du 
monastère desdiles «lames earmélites, capitulairemcnt as- 
semblées k la manière accoutumée, faisanl t.ml pour elles 
r]ue pour leur dite connnunanté, d'une part ; monsieur 
maître ttuillaunn' Marillel, sieur de La Comboisière, avocat à 
la rour et au siège présidial de celle dite ville, y demeurant, 
paroisse rie Saini-Pierre, et demoiselle Marie-Anne Marillel 
de La Courhoisièrc, novice audit monastère des carmélites, 
d'autre part; 

Laipielle dite demoiselle Marillel de La Comboisière, étant 
dans le dessein de se consacrer à Pifu dans l'ordre du Mi>nt- 
Carmel audit monastère de Saintes, et elle v a lait ses 
épreuves et noviciat; et après avoir subi les examens ordi- 




.iiJ 




I 

I 

I 



— 251 — 

naircs, elle a êlé adtniso à faiiv la profession ipligieiise el 
émission de ses vœux ; cl pouc y parvenir elle a U^s liuin- 
blcincnl prié ledit sirur MaiiilH de La Courboisi^re, son 
pèiv, d'y consenlir et seix>ncJer son pieux dessein. A r|uoi le- 
dit sieur de La Courboisière inclinaEil, il a rx pressa ment 
consenti que bidile diinmselle >h fille fasse bidile proJL'ssion 
et émission de ses vanix, en qualilé de dame de chœur dans 
ledit monastère des dames carmélites, qui n*élant point en 
6tat de la recevoir sans dot, et idin que ladite coninmitanlé 
soit mieux à lîn^me de subvenir aux besoins «le ladite 
demoiselle dn La Cnnrbiiisière, sa lillc, la nourrir et l'entre- 
tenir tant saine que malade, pi.'udant le ami^s de sa viy, le- 
dit sieur Maritlet de La (lourboisit^re a constitué à ladite 
Mario-Anne de I>a Courboisirre, sa fdle, pour son ainnnne 

» dotale, la sonnne de trois mille livres fpfil a tout présente- 
ment, réellement et euinplaiil baillée (H payée en espèces du 
cours et à vue de nous dit notaire et témoins; laquelle les- 
ditcs dames prieure, sous-prienie cl dépt^silaîres, stipulantes 
ri acccpUailes, nul prises, cnnipléps, emboursées cl s'en sont 
^coiitenlées, elcontenlent^dunt qu][taiiCL';nifjyeunaril quoi, les- 
■dltcs dame^ religieuses, l'aisiiid tant pour elles, comme dit 
B«sl, que pour leur dite communanlé, ont promis comme elles 
■eteronl tenues de recevoir en leur dit monaslr>rc, en qualité 
■ «le dame de chœur, ladile demoiselle Marie-Anne dn La 
P<'.ourboisiére, de la nourrir, vélir et enlrelenir, tant saine 
<^ue malade, sa vie duranl, suivant la rt'gle de leur dite 
*onmnmaulé; oulre quoi, s'oblige ledit sieur de La Cour- 
Itoisière de payer el faire payer par ses liérilieis, apiès son 

»<lécès,à ladile Marie-Anne de La Courboisiére, sa lille,iinn renie 
ou pension viagéi-p de la somme de trente livres par chaque 
^nnée,exeniple,franche etquitlede toules imposilions royales, 
mises ou :\ mellrc, payables sur ses simples quitlaiices en 
deux termes égaux de six mois en six mois et par avance... 
<'l laquelle l^dil sieur de La Courboisiére a affecté et hypo- 
théqué sur tous ses biens présents et futurs et par spécial 




— ttî — 

sur uni! ronio <i lui duo de ctiul ('inquaiUe livn\s par (harun 
au par le sieur de Fouitusou sur te hieii appelé UuulTaFd. 
^ilu>'' on la paniisv:i> d'Arcis, suivnnt le contrai du v-j)! 
juillet [uil -sepl i:enl deux, reçu Iturginae, notaire royal, 
(x>iiti-uléelscelléàCo£e^, lu dix du même iiioisel an, Faure... 
(FortHuU'sf. Fail et (>assé au parloir desdites damcâ rdi- 
^ieusrs tanuéliU's dudil Saintes, en prt^seuee de Joseph- 
Jcan-Baplisle l^oiseau et Jisin Jutlien, praticiens, demeurans 
audit Sainli's, témoins connus et reipii^. Ainsi signe à la 
minute des pn^enl'»: Hieur Marianne Saint-Joseph Eiiceliri 
de La Bausse, prieure; nrur Marnuerite de Groueliy, »ou- 
prieuit.'; so'ur Marianne Brehou, dépositairr : Thomas La 
Courbuisim*; sieur Mêlanie di* L<irl. dépositaire; sœur 
Marianne Marillcl du (jdvaire; Marillei de La Conrlwisièrv; 
Marillet de La Courboisiére fds; Gariiier ; M. La Courboi- 
hière; M. Thomas; M. V.. La Oiurboisiére; Thomas ; M. fl. La 
Courboisièri' ; b^izabelh Marillel ; lianean, viraire de &unl- 
Sorliu; Laneau, vicaire de Villars; de La Oïulure, professeur 
des hurnauitcs; l»izeau; Jullien el Bigul, nolairc royal à 
Saintes, soussigné. 

BuiOT, notttire royaL 



XV 



nus. Il féene-r, — Vente pAr le duc cl I» diicliesiw d'Aî^iillon au 
marécliiil de ScnecU'rc de» liarontiics d'Arvcrl cl de Satijon. — Copif 
informe. Communication de U. Louit Auriiat. 

Panlevanl les cruiscillers du roi, notaires au Chàlelet de 
r*aris soussignés, furent pif^sents très haut cl très puissant 
s<>igneur muii seigneur Kiniuiupl-ArmandDupIessis-Uiehelieu, 
duc d'Aiguillon, paii" de France, compte d'Agenois, de Con- 
doinois el de IMi^lo, marquis de Monçornet, baron d'Arvert, 
Saujon, Pordie, prévôt de Larçay, seigneur de Biresl el au- 
tres lieux, nuiréclial des camps el armées du roi, nuble gé- 
nois, gonvcnieur pour le roi des ville, ciladelle, parc et cliA- 




« 



— 25a — 

leau d(î La Fère ol chevalier de ses ordres ', ol très haulc 
et puissante dame niadanie Louisc-Félicilé do Bnilian de 
Plédo, dm^hos^o d'Aifiiiilkm, épouse de fimiKiil soigneur le 
duc d'Aiguillon, dû lui îiulorisri'ilV'iri'tdi-spivsinlcs, dt-nieu- 
raul à l'aris en leur hùlel, riie derUniversité, quartier Sainl- 
Gerinain, paroisse Saini-Sulpice. 

Lesquels ont par ces présentes vendu, cédé, ipiillé el 
transporté, délaissé et promis suliil.iij-eiueiit l'un pOLir l'autre, 
sans division ni fidr-jussiaii, à quoi ils renoncent, garantir 
de tous troubles, hypothèques, dettes, dons, douaires, sub- 
stitutions, évictions, alliénations et autres etnpiVIieniens 
néralement quelciMiipies, à très haut et. très puissant sei- 
eur Jean-Charles de Seiiectére, maréchal de Frauoe, che- 
valier des ordres du roi, commaudani pour sa majesté Sl 
I^a Rochelle et province? de Saint-Onge et pays d'Aunis, ba- 
ron de Didonne, marquis de Pisany, SainMîeorges des Co- 
leanx et auties terres, demeuranLà Paris en sou hôtel, me 
des Saints-Pères, paroisse Saint-Sulpice, à ce présent el ac- 
ceptant, acquéreur pour lui, sfts hoirs et ayant causes: pre- 
mièrement l'île, ten*e, seigneurie et baronie d'Arverl, situé 
en Sainl-Onge, à six lieues de Saintes, avec toutes les appar- 
lenaucesel dépendances ainsi que le tout sera ci-après déchu>5, 
consistant ladite terre en touLs di-oiLs de {î"ct ot garde, 
bians el con'ées, droits de Tour et moulins banaux, côtes, 
Dofragcs, antiraudage, l'uires, marchés, minage, droit de mar- 
quer les sacs, poid^? et mesures, el tenant d'un côté à la ri- 
vière de Gironde et à la mer Océane, d'autres côtés d'un bout 
aux îles d'Oleron et Marennes, la rivière de Seudre el courauts 
d'Illerou étant entre deux, appartenant par moitié à ladile 
île d'Arverl et celle de Marennes el d'Oleron; d'autre bout 
aux b-rres de baronnie de Itoyan et Mornac, ainsi (pi'il est 
constaté, par la tour de Cordouan el par une montagne 



I. Pour les Uichelifu,. voir Courfclles, IlUf. <les pttira, l. viii, \'olicf 
Jfi nair$, p. SRI; llcauchr't-KiUeau, Dictionnaire des fnmide* ffuPoUou; 
et ponr les Snint-NecUiirc, Buuillct, SoùHiaire dWuverync, vi, p. 82. 



— 2M — 

îipnelée le Piipirioii, (|iii est «ïu wMé d(.' In forél d'Arverl, tra- 
voi"siiii les |iallii>, rivuVp el ninrais doux, iceux <xjnipn'nanl 
une Ixiriic de pierro qui (^>t au bas de ladilc montagne près 
diLsdiLs niaiai.s t.'l prés du bois de La Marn.', comprcnaril l'Ile 
de Breize cl le canal dudillieu de La Mari*e par letpiel s'é- 
coulenl les eaux dcsdiUîs rivières et marais doux allant dnn> 
le cbeiial du ihhI franc, cl de ladite île el barannie d'Anert, 
desceiidatit dans ladite rivière de Scudre, dans l'étendue des* 
i|uelles limites le seigneur baron d'Arverl jouit de tout droil 
de haute, moyenne el l>assc juslico el d'autres droits ci-de- 
vant rlrlaillés el de nommer des uinciers de la guerre pour 
tuute l'étendue <le l'île, suivaid la (piitlaiiee de finances qui 
enaétépayée.duiméeparl'erolin de Hamuiit, le 3 mai 174â. 
Ladite terre el bannmie d'Ar\'ert consistant savoir en six 
paroisses: Saint-Ktienne d'Arvert.Sainl-St^basUen de l^a Tren»- 
blade, Notre-Dame de l'Ile dunt l'église a élé transférée au 
lieu d'I^taule depuis âl) ans ou envir>oi), Sainl-0\r des Malhes, 
et Saint-Simplunien de Ilirée, dont l'église est détruite et esl 
annexée à e^llc îles Malhes, et S<n'nt-Picrie de Chaillevetlc, 
dans lesquelles paroisses sont situés les liefs ci-apr^s décla- 
rés relevant et mouvants de la terre i*t baronnie d'Arverl 
el chargés envers elle des droits seigneuriaux et féodaux ac- 
cuulumés, savoir: le llefdu Kuuilloux, ayant droit de liautr, 
moyenne cl basse justice, dont les appels ressorlissenl en la 
sénéchaussée de ladite barunnie d'Arvett; le fief de Baurc- 
garJ tiatts la paroisse de Cfiailleveite, ayant aussi droit de 
liante, niLtyr'nn*' et basse justice, dont les appellations res- 
sortissent en la sénécliaussée de ladite baronnie d*Arvcrt; le 
(iel Ttx'llebois el celui de Sordonnet, y joint le fief de Ghas- 
saigne, le (lel' ile Vilnenve et ceux de lîal-de-MalIre, de 
L'Épignay, de LaLiuide, de Montravail, sous aucun droit de 
justice situés, savoir ; les liefs du Fouillonx, Trellebois, Sor- 
doimel, lie Vihienvedanslaj»aroisse (rArverl;leliefde L'Épi- 
gnay dans la paroisse de , celui de La Lande dans 
la paroisse de La Tremblude et le /ief de Monlravail dans 




= 255 — 

celle des Mathes; les prieurés de Nolro-Dainc de Coure, 
provenant des libéndiLés d'anciens seigneui"s d'Arverl, aux 
droils et devoirs seigneuriaux accouluinés;le droil. d'ancrage, 
plat de pf»i.sson, et autres indf^pendnn.*, opparlenant au 
seigneur baron d'Arvert, en qualité de propriélaitv pour 
moilit^ des eonraux d'Oleron pL de la rivière de Seudre, le 
four banal du bourg d'Arverl où les liabilans sunl obligés 
de porler cuire U'.w pain cl payer le 10*^ de la pAle^ la Iialc, le 
parTiiiel on auditoire où se retwlfiit aulrpfois la justict! de la- 
dite juridicalion joignant le lii'U où est ledit lour et le tout 
sous le intMiie toit avec un enjplaccment devant nù il j a 
foire el marché avpc droit de pesage et di' billelte, diitit di? 
banc en toute uobilité, le tout conlronlaiil avec* la lude du 
côté du midi, à la iniiisun di: Pierre B-rtou, du cuiiLlianlan 
domaine du sieur curé dudil lieu, du sL-plt-nlriun à Malliu- 
rin Itulaud. et du li^vaid aux maisons occupées parla veuve 
Margue, et ledit emplacement tenant du côté du levant et 
du cuuchunl, juignanl du cùlé du nurd à la grand'ruL' dudit 
bourg, les maisons entre deux appartenant â plusieurs par- 
ticuliers dépendants de la .seigneurie d'Arverl; le Ibur banal 
du bourg de La Tremblade appelé la halle el ladite ludle 
joignant fl sons le même luit, UMianl le tout du côté du le- 
vant à hi veuve Oupré, thi midi à une ruelle qui sépart Icdil 
foui d'avec ladite halle, et (pii dépend aussi du domaine 
ÔR ladite terre d'Anert, el loit pour les foin^s el marchés qui 
sont établis audit bourg de La Tremblade avec droit di.' banc 
minage, péage el billettn; un autre four banal audit bourg 
de La Trernltlade, appelé doiuaim; au Viguyer, Icnanl du 
septentrion à la rue Judit lieu, du midi à hi maison de la 
nonnnép Chauve!, du levant h la nniison de la dame (îlimonl- 
Mairand, <;l du cnuchant à nnf* ruollc qui ronduit dudit lieu 
au Maine au Sousseau; un autre luur banal audit buurg ih 
La Tremblade, appelé le jour des Champs, avec ses dé|>(în- 
dances^ tenant du Jevanl au jaidin du nommé Roberi, du 
couchant à la rue appelée dessous, du midi à la maiï^on et 



— 356 — 

nppciilis du nuniiiR- I^leu, du so|iteTiti'ion>i );i innisnn el jnr- 
din du noiniiié Roz, et y compris une placo ({ui esl dovani 
ledit i'uur i-L qui en dt'^poiid, H joiiilaux iipparlf.'naiK:e$ diidil 
Lalcu; lesdils fours hiiniiux nobles H exempts de toutes 
charges; une uiaisttu et emplacement sil né audit knirg do 
Lu Tremblade au lieu de La Court , acquise par 

coulral du ^1 févrit'r 1747, passé devant Olai*d, noiaiiv 
roval audil lieu, du sieur Hov et de la ilemoiselle Aurimix, 
sa l'euime, en laquelle ledit seigneur d'Aiverl a fait Imnfih^rer 
son punpiet et auditoire par anvtdu parlement de Bordeaux 
du 1748, et 01*1 se rend ueinetlrmenl ta justice 

aux jours d'audience ordinaires et accoutumés ; trente-deux 
aiivs de marais salaris saunes par Pierre Pasquier. situés au 
lieu appelé Li I«itsse, pamisse de LaTi-emblade, avi!c lejas 
qui abreuve lesdils marais, tenant du levant au chenal de 1^ 
l^sse, le pont eiilrc deux, dépendant de ladite seigneurio, 
du couehiinl à des marais dont joiii.vsftit Ifs pères jacobins dû 
I'aris,du midi et du septentrion anvdils Jacobins ; cinquante- 
huit aires de marais salans saunes par Thomas Guérin et 
Guy Romieim, situés au lieu appelé Oanville, louant du le- 
vant au sieur Itacine, du couchant ti l'avenue du sieur Gal- 
serl, dn septentrion au sieur Itiviére et du midi au sieur 
Itacine^ le fund desdits marais appartenant à ladite seigneu- 
rie d'Arvert qui a la moitié du sol qui se lait dans lesdits 
marais; soixante aii'es de maitiis salans saunes par Marie 
noibmil, situés en la prise de La tlrande Mnlurie, en un nii^nie 
champ, tenant du lovant au ^ienr Jtiviêre, dn couchant ili la 
nommée Bai'geau, du midi à la veuve Jean Germon cl du 
nord aux héritiers Jean Beau ; trois livres huit airesdc marais 
salans apparliMiant à ladite seif;neurie, situés dans In prise 
de Miblos, chàti'llf'tnf de Maronnes, en denxchaiiq)s saunes par 
Jean Gaillard^ l^njuil du côté du midi au jas de ladite prise, 
du côté du septentrion au ruisseau d'un bout dn li'vanl uL à 
im ruisseau qui abreuve le jas dcsdils marais, du couchant 
an marais dudil sieurGailbrd, lesil ils marais sujets àdixmes 



- 257 - 

seulemenl de M"»" l'abesse de Sainles, à raison do dix un du 
sel qui se fait; Ireiitc aires de marais salans satinés par Eli- 
sabeth Chevalier, silité dans la prise des Malhes, paroisse 
de \ai Tremijlade, tenant du levant [m ruisseau de Georges 
qui abreuve lesdits marais, du midi an sieur de La Rivièiiï 
fil au sieur Gemionl, du couchant A la Renaud, du sepleii- 
Irîon au jas; vingt aires de marais salans saunes par le 
uuinnié Fonlenelle, sittK'^ au lieu appelé Anvetle, tenant du 
levant au sieur Oittard, du couchant au jas de l'avenue 
Gallcbort el autres, du niÎ4li au ruisseau qui abreuve lesdils 
marais el dutiepreiUrionan sieur Kac.Jne; dix aires de marais 
salans saunes par l*'dil Fniitenolleet par le nommé Hivièro, 
âilués audit lieu dans un chauip de marais, dont huit livres 
leuant d'aulre pari au sfeur Hivière ; vingt-six aires île ma- 
rais dudit lieu saunes parTiiouiab (jnériii el Jean Genetin 
tenant de toutes parts au sieur Hivit':re; dix-sept aires de 
marais salans audit lieu, saunes par Jean Auriaud, tenant du 
levant à ki riunnnée Chesuard, (uns lesdils marais salans 
nobles; six journaux on environ de prés nobles ne payant 
rien, di^pcndaril de ladite terre d'Arvert, lenaot d'un côU^du 
levant an clu niin <pii cmiduil de iiin^i' aux Klins, du cou- 
chant aux prés d^N Sauva-^el le cours entre deux, el du midi 
aux sables des Estins; la Juièl appelée la l'orôl d'ArverldeTé- 
tcnduo d'environ une demîdieu de longsur eiivinm un quart 
do lai^c. ladite Ibrèl phinlèe en arbres de pins cl de cbènes, 
tenant du côté du levant au rtianpii/al de liuyaii, du cou- 
chant à l'étang di' Bryat, du M!ptejitiinij au marais appeltî 
l'Étang, du midi à la rivière de Gironde au bas de la mer 
Océane, el dellendii du côté de la mer par des montagnes de 
sables enire deux, d'environ flenx lieues de longueur sur une 
de lai^e, qui sont en dmuaine de ladite seigneurie d'AiTert; 
dans latpielle iorèl les paix>Isses d'Arvert, da La Tremblade, 
des Malhes et Dirée onl un dioil d'usage de bois mort el 
mort bois pour ùlre consommé dans l'élendue delabaroiinie 
sans pouvoir en vendre ni transpurler ailleurs souspeiiie de 

Archiv«<t, iwiit 17 




— 258 — 

coori:>caliuii et d'amande, tiioyoniiiiiil une redevance de quinze 
sous pour chaque l'eu que luus les hahilunts !>ont ubiigés de 
payer au seigneur d'Arvert, au nioven de la<{uelle cliai-ge et 
redevance ledit seigneur d'Arverl ne peut vendre ladite foi-él 
ni la faire exploiter i|u*en (|uaranlc anncVs et en quaranle 
coupes suivant et conrorinénienl aux transaclions |>a!^^^ 
entre les seigneui-s d'Arvert et les liabilans de l'île dWrvert, 
le< 47 février \'tlS et 28 seplenibre 1751 ; le bois iiunnné 
1^ Gan>nne de BuurrelTard, ooiilenant 100 journaux ou en- 
viron, tenant du levant au lieu des lïlslins, du couchant ii 
Acs montagnes de sables appel^e.s La Rousse, duinidi àd'aii- 
Ires montagnes appelées Négrevaux, et du sept*-*ntrion au 
marais doux cpie l'on apptelle Marlinac, Kaparaitle et Gur- 
teniver, dans lequel bois les habitans ci-deA.sus ont druit d'y 
prendre de la brande, œnform/unenl aux transactions ci- 
dessus énoncées ; un autn> bois Uiillis nommé La Garenn^^ 
des Malhes, conienanl soixante-neuf jouniaux ou environ el 
dans lequel les habitans n'ont aucun droit; les étangs de 
Breja, Buze et S<db(in)f ' contenarit trois cents journaux ou 
environ; une pièce de brandard, sables et |»aturaux, ap|>e- 
léc vulgairement les Rrandes, joignant la garenne de Boure- 
fanl, conienanl six cents journaux environ ; la propriété de 
toutes les montagnes de sables qui environnent la forêt d' A r- 
vert el ipit sont situées dans la limite de ladite baronnic 
d'Arverl ; drojl de liautje, moyenne el basse justice en séné- 
chaussée, droit (le guérie cl de tous autres droits apparte- 
nant h un haul justicier ; droit de chasse, de pèche el tous 
les droiu seigneuriaux, droit de rente de 15 sols pour Tu- 
sage des bois mort cl mort bois dil par chn^pii" feu par louii 
les habitans des paroisses d'Arverl, La Trembiaiie, les MaLhes 
cl Dirée ; droit de dixième inféodés suivant la transuctiou 
passé entre le seigneur cl le curé d'Ai-vert pardevaut Des- 



i. L'étuii^ de Salebeuf, c'esl le cloftoe des Rouches. Voir le plan du 
Si octobre IHSU. 



259 



maires, notaire au ohâlclet de Paris, le dernier avril 1054 ; 
droit de tcrrag»^ tant en lili^ qu'en foin ; droit de terrage en 



vin, qui se [Jine [wr MiiN'reitls teniincitîis ai' la ifire ou es- 
|X'ee de raisin qut! tei-dils leiiancieis suiit obligé:? de Cuire 
porter au pressoir du seigneur; droit de fours banaux dans 
les paroisses d'Arverl el. La Tremblade; droit d'ancrage sur 
le port; droit de ininajfe, halle, foires el niarrhés; droit ih 
carnalageel gtMif'ialfiin'nt tuilier les amandes qui se pronon- 
cent par lejugesiiil pour raison dr délits mniinis dans les 
bois ou de toute autre; laquelle (erre el baronnîe d'Ar- 
veil est chargé*' de payer anmieleiunit au sieur arcliiprètre 
et curé d'Arvorl la somnn' de deux cents livres, au juge tt 
procureur d'office des gages liarbitruires, de tenir et avoir un 
oonciei^'e pour les prisons dont les gagi^s sont liarijitraires, 
et d'avoir trois gardes chasse et forêt dont les gages sont ar- 
bitraires; plus ladite leriv cbai-gée du droit d'usage de bois 
mort el mort bois djins la forêt d'Arwrl, dont il est ci-dessus 
parlé» en faveur dfs luibilans des paroisses d'Arverl el La 
Ta'Uïblade, des Mallies el llrrée, nioyennanl une redevance 
de quinze sols par feu, dans laquelle forêt d'Arverl le sîeur 
Rreinond d'Orlac prélLMid un droit d'usage de seiziî cfiUs 
biWbes pour II' cliaulTag)' de mmi Iiôti*!, pour raison duquel 
droil il y a instance aetuellenionl pendante au parlement de 
Patis, de la poui"suile et de révi'^nenn^nl de laqmdle mondit 
seigneur ac<]uéreur deiiifure cliargé et néanntoiits <iécbargé 
par ledit seigneur Vfndi'ur des arrêragtîs dudil droil jusqu'à 
ce jour en cas que ledit sieur d'Orlac parvienne à \o faire 
connnuer,sans néanmoins que la présente déclaration puisse 
nuire ni préjudiciel aiidil seigneur actpién'ur et puisse don- 
ner audit sieur irOrlm^ plus de droit qu'il n'en a. 

Secondi.'inenl la terre, seigneurie et barotiic de Saujun,etc., 
sise en Saint-Onge, h ([uelques heues de Saintes, la chiîel- 
lenie du Cliay et le bailliage de Ribérou^ le tout consistant 
eu deux paroisses, savoir; Saujon et le l^haix, en un château 
et maison seigneuriale, niailérit', terres, préis, marais, mou- 



- 960 - 

lins et ditiiU d^[)on().inL dt^ ladite tcrr^ ainsi (|u*ll on âuit : Lo 
chAteau composti de tnjis grands curps dr logis, de quatre 
gros piivilluiis aux quatre coins, une cour au nrilipu lorméo 
d'un grand lunr an milii^u duipiW est un ln>s b>^in |>orlail 
et un pont de pierre pour entrL>r dans ladite cour, ledit clià- 
teau couvert d'aidoiifes ayant un jardin par derrièrtî, une ler- 
rassti entre deux, unr* alliV d'arbrt'ïi à ojilédujardin, elélaiil 
entouré de fossés, tenant pardevant au chemin qui conduit 
dudil lieu dans la grande rue dudil bourg de Saujou ipii va 
à Marennes et à liuyan, par derrière à une chaussée et che- 
min qui conduit au pré de Uibérou, d'un eâté au chemin qui 
conduit par ladite allée ci-di^'^us désignée un village de La 
Lande^ d'autiv côté aux marais dépendant de ladite seigneu- 
rie, un petit ruisseau entre deux ; lequel chiUeau tombe actuel- 
lement en ruines et est inhabitable et ne pourrait être mis 
en étal d'habitation que moyennant une dépense considéra- 
ble; pourquoi ledit seigneur acquéreur se réserve de le faire 
démolir après avoir lontt'sfois fait constati^r juridiquement 
l'état d'inhabilalion où est ledit rhàleau el la somme néces- 
saire qu'il en coûterait pour le faire réparer; une métairie 
proche et joignant k'dit château appelée la métairie du châ- 
teau Saujon et Ménagerie, composé d'un logement pour le 
fermier ou métayer, à côté de laquelle est un ballet couvert 
de tuiles pour l'enfermer une partie des gerbes de grain de 
lailitp mntaine ; une grange d'i^nviroii quarante piedsdelong 
sur trente de large soutenue de pilliers de bois debout ; dans 
la largeur de ladite grange se trouvent les écuries sei-vant à 
mettre les Ixeufs et vaches de ladite métairie et le surplus à 
placer les fouins, paille el autri;s fourrages ; à côté de ladite 
grange sont plusieurs paies à brebis, cochons el autres qui 
ont de plain pied en longueur cent-dix pieds sur dix ou douze 
de tarife avec cinq portes cl nmrailles de séparation entiiî 
eux ; proche de la jnétairie deux grosses loui-s fendues, dé- 
couvertes, servant aulrefois de colombier; un petit jardin el 
place teuaiil ladite métairie du côté du le\anl et midi aux 



Î6I 



quércux, airs et places, du côté du cniir.hant et septentrion 
à une pièce de terra dé[)(Midanl de ladite niétérie ; dix jour- 
naux on environ de terre liibourable en une pièce dans la- 



'lie est 



I 
I 
I 



du inélayi 



tenant 

<hi lovant aux hjUinicnls di^ ladit*' TniHairie et au jardin des 
héritiers La Lande, du eouchant à une autre terre de ladite 
métairie, fossés el palisses entre deux, du côté du midi à Tallée 
d'ormeaux du bois du cli;'itj*au, et du si^ptcntrion an clieniin 
qui (.(induit durlit bourg de Saujon à c-elni de Lislattes; nnuf 
journaux de terre nu environ au bout de la pièce, tenant du le- 
vant à lapièr^dcteri'c ci-dessus, un fossé entre deux, du midi 
à l'allée du cliAteau et dn septentrion au djerniii de Saujon A 
Lislalles; un journal ou environ de t<MTe au bout de ladite 
pi^ce entre le boi> erle chemin, tenant du côté dn coucbant 
aux antres terres de la métérie, la roule entre deux; vinpl-einq 
journaux ou environ de terre labourable en une pièce tenant 
du entédn levant et du i ouchanl aux terres des héritiers d'An- 
drée Marlet, fo>sés entre dt^nx, du côté du midi aux autres terres 
de In métairie et aux marais pacageux, du septentrion au che- 
iniu de Saujon à Lislaltes ; dans laquelle terre est un demi- 
journal de bois taillis; mw. autre pièce de terre renfermée de 
fossés contenant sept journaux ou environ, tenant du côté du 
septentrion à la terre ci-dessus et de tous autres parties aux 
marais pacageux dn château ; une antre pièce de terre conte- 
nant quatre journaux ou environ, tenant du côtt^ couchant cl 
midi auxdits marais pacageux et du levant et septentrion aux 
bois ; une autre pièce de terre contenant deux journaux ou en- 
viron, tenant du levant au jardin du ch<\lean, un sentier en- 
tre deux, des boulai du eouehani et septentrion aux bois ot 
allée dn diAteau, et du midi aux ni;nais; un»' autre pièce de 
terre labournble contenani, dix journaux ou mviron, située au 
lieu appelé le Grand-f'ré, procbe le bourg de Saujon, tenant 
du couchant aux prés de Bourdon et au chemin qui conduit 
de Saujon à Saintes, du levant aux prez de la .luslice et au 
pré de Guillanov^ Contard, un fossé entre deux, dn côté du 



— 502 — 

soplpiilrioii nu pii^ dos hiîriliers l*iL'rrt* Bouiiiicl vl la inimMin' 
Durand, un fossiê eiilrc deux, tlu midi à nti prr df^poiidanl 
de ladite métairie; une piiVc de pri^ appelée le Pn'-Salé, c«n- 
lenanl ipi.ih'e journaux ou envinin situé proche k* marais du 
chAleau, un ruis>eaO enln^ deux, tenant à une vallée qui va 
du moulin à venl au {^and moulin de Hibêron; une antre 
piAcc de pré contenant quatre journaux on environ, appelé 
le pré des Tamarins, tenant du l'ùlr du midi ;'i un Riss** l'our- 
!«(er qui va au nioulm de Kibéittu, du levant an pré dépen- 
dant du chÂteau, du eoueliant à In valléi> nn Ut^ entre deux; 
une autii! pièce de pi-é et jonclière, contenant dix journaux 
ou environ, situé au même lieu, tenant du li'vant et au cou- 
chant aux pré<^ de la Justice de Bourdon, du ^septentrion à 
In terre ei-de.ssus, nu fossé cnli*e denx,'*et du midi aux prés 
des sieurs Dubois, Druel, Broohard et aulnes terres de Jean 
llenéteau, un Ibssé erili*e deux; dans lequel terrain est une 
motte h faire le chanvre, contenant 30 carreaux on environ; 
un marais appelé le Marais parageux contenant quatre-vingt 
journaux ou environ, tenant dn côte du seplentrion aux bois 
du chftlean, aux terres de In métairie cl h la rivière de Seu- 
dre, du Itonl du levant- n\ï jinlin du chi^teau, d'autres L)ouis 
au Marais pacageux d'André Martel, un fossé enti-c «leux ; 
deux journaux ou environ de prés situés pnichc el joignant 
le chftlean, du c(')tédu soptentiiou,[lenani| du midi aux prés 
de Jean Moulîni'an, un fossé coursier entre deux, du levant 
an jjifdin de Kené Maillet, les héritiers Horry. Jean Gascon 
et autres, un fos>é coursier entre deux dépendant dudit pn^, 
el du couchant au pn'î de la métairie de la Ménagerie; une 
autre pièce de pré de 3 A 4 journaux environ situé nu lieu 
appelé le Orand-F^ré au pei-ez tli* Hnnrdun k prendre en une 
pièce de dix journaux du côté dmlit perex, confrontant aux 
prez du sieur l)ul)ois ; une pièce de bois contenant Irenli» 
journaux ou envir-on appelé La Oaillefuurche des Morts, te- 
nant d'un enté au chemin qui conduit du village de Saujoa 
à Clicvré, d'autre coli"' aux terres de pinsieui's, d'un Ixjut au 



— -263 — 

bois (lu sifiur Isaac Thorrtas de Biftllot; une antre pièce de 
bois appelée La Pelile-Touchc Brelay, contenant 7journaux 
ou environ, tenant d'un côté au chemin qui conduit de Che- 
viV- à Miinsaeri, et des deux hmils aux terres et bois du sieur 
Daniel Ganéché; une autre piècn de bois appelée La Grande- 
Touche-Brelay, contenant 7 journaux ou environ, tenant 
d'un côté au sieur Jacques Pain, d'autres côtés aux bois el 
l<?rres du sieur Ganéché, un Tosm- dépendant dudit bois entre 
deux, d'un bout an chemin qui conduit du Vivier chez Pinet; 
une autre pièce do bois appelée Boultecnird contenant 7 jour- 
naux ou environ, tenant d'un côté et d'un bout aux bois et 
terres du sieur Garréchi', d'autre côté aux terres el pn^s de 
la métairie de Cbez-Piuet, un sentier entre deux ; un moulin 
à vent situé prDche If jardin du chilleau, qui n'a que la tour 
di^Tïioulin et qui tient de toutes parts aux pràs du domaine, 
du cf)Ateau ; un moulin à eau situé au lieu de Biberon sur 
le bord dudit lieu, procbe Saujon, ayant deux meules tant 
pour le moulin à navet et l'autre i'i tourner, le logement du 
fermier au-dessuh el des parcs à côté du moulin pour loger 
les bestiaux, tenant le tout aux marais el cours d'eau qui des- 
vj'ui du pont de Saujon, du couchant nu port de Bibérou, 
fin midi <*i tu rue qui conduit dudit Ribérou à Saujon et du 
septpiiliion nu ujarais paca^eux dépendants desdits moulins; 
un marais pacageux dépendant desdits moulins et les joi- 
gnant du côté du niidi, contenant 7 journaux ou environ, 
renfermé de toutes paits de la rivière et de luisseaux du côté 
du septentrion, et du cunchant aux marais du chilleau, el du 
levant au pré dépendant du moulin ci-aprés, un fossé entre 
deux ; une petite pièce de pré reiirerniée de fossés et du che- 
nal proche ledit moidin, conlennnt un journal 1/2 ou envi- 
ron; deux journaux ou environ de prés renfermés de fossés, 
situés au-dessus de Ribérou, procbo le lieu de Peudry, entre 
II! |>elii moulin à eau el à vent de Biberon, tenant d'un côté 
au pré du sieur Bernard, d'autre côté aux dépendances du 
petit moulin ; un autre petit moulin à eau de Ribérou, situé 



— 364 — 

proL'hc linlil lieu et du villjigc do Peudr)-, avoc un bj'itimenl 
k côté povir ItigiT le fermier cl \es liesliaux, tenant le tout du 
c6u\ du midi au chenal qui laillournnrl'> moulin ol h la mai- 
son du sioin MoiilK'rlan, du muctiaul au ruisseau i|ui joint 
I(* purl dudit ItiLit'i'uu cl qui descend à la rivièiu di* SiMidre, 
du levant .i la sillarge du sicnr Lnnijlois el du cuucliunl [i 
un ruisseau qui s/'i>an; \p domaine dudil moulin el le pr^ 
de Pienv n^rnard : un moulin t^ vent appelé Paris, Mlué pro- 
clii> t''dil liru, autour duquel r>^t un jtrêconlenani deux jour- 
naux ou environ, tenant d'tme pari à la rivière de Scudre, 
d'antix' c;oté nu pré dèpiMidaut du ^uid moulin, à celui du 
itieur Bisseuil ; diviit de haute, moyenne el basse juslici! et 
tons droits appartenant h un haut Juslieier; droit degnieriet 
de chasse el de pitlit', dioil seigneuriaux, droit de foires el 
Tnarrhf's toutes les semaines; droit de minage, droit de ter- 
rage el rente en blé, argent el d'autre nature; droit de lerrage 
en vin tpii se paii' par divers t"'nanciers de la terre en espèce 
de raJMJii quf le^liu lenaiiciers sont obligés de faire porter 
au pressoir dudil seigneur ; droit de péage cl billelle; droit 
de port de Ribérou ; un four banal ; un autre Tour nommé 
le four banal, appelé leyrarnl four Itanal de Saujon; le greffe 
de la justice et griierie ; ilntil de cariinelafie ; les amender 
qui soril prononcées aimuelleiiienl pour délits dan>> les bois 
ou aulivrnent ; laquelle terre et baronnie de Saujon esl char- 
gée de gtiges qui se paient annuellement an baitly et aulres 
ofïiciers ; el générah'ineni toutes les eirconslauces el apjuir- 
lenanees et dépendances desdites lern^*:, s<*igneurie el baron- 
nie d'Arvert el S^injon en l'élal quelles sont actuellement 
avec tous les droits, noms, raisons, actions, resandans et res- 
sissis qui peuvent appnrienir aux rlites terres el baronnie et 
en dépi»ndre, sans aucune chose réserver ni retenir, les noms 
exprimés tenus pour exprimes, sans néarunoins être par les- 
dils seigneurs et dames vendeurs garanlj; de l'exislancc de 
tous les droits ni de la mesure sous énoncée, n'entendant 
ciimprendre djins la présente vente que tout ce qui dépend 



— 565 — 



I 



I 



liesdilPS Iprres cl lem uppnrlient dans icolles s-aiis en rîpn n^- 
serveret tel quelps anciens soigneurs desdites lerres d'AîTcrt 
et Sïidjon en onl joui ou (li^J4»inr; ;i|i|t;irU't]arilli*sdilesl«iTOs, 
seipnonrie <*I harimnin d'ArvtMC cl Saitjon î\ niondil s^ignmn* 
duc d'Aiguillnn, savoir: la lorrcel baianriiod'Anerl au moyen 
de la ventn et rétrocession qui lui en a été faite par mons<*i- 
giieur fjOuis-ri-auçois-Annaiid Ouplessis, duc do lïichelicu el 
do Kn:)nsa(;, pair (M inaréclutl tie France, chevalier des ordres 
du roi el 1"'' genlilhoninic do. la chinnbrp do sa majesté, 
par contrat passé devant Ko Ghaiitciir, notairnà Paris, el son 
confrère, le 18 février 1750, ensuite du contrat passé devant 
ledit Le Chanteur, iiolain-, \f 'û'i mars 175^, par lequel 
mon dit st^igtinur vondeiir. comme l'ayant acquis di^ son al- 
tesse r(>)'ale madarnt^ LiiuisivÉlisal>eUide ttourl}on, priiicosse 
du sang, veuve de son altesse royal monseigneur Louis- 
Amiand de Rourhon, prince de Conly» prince du s^ang, par 
contrat passé dmant îïrono, nolain^ k Pïïris, el son coid'rére, 
le lît janvier 1750, à laqu'Olc diti^ damo princesse de 
Couty ladite l^-rre et baruiinie d'Arverl appartient au «loyen 
rie l'acquisition qnVUe en avait faite des créanciers de mes- 
dames Marie de Vignerot, duchesse d'Aiguillon, premièiNî 
du nom, el Marip-Madfhuni'-Tliérèzii de Vignerut, duchesse 
d'Aiguillon, seconde du lunn, par contrat passé devant Ser- 
vais et sou confrère, notaires à Paris, le 3 septembre 1730; 
auxquels sieurs dirccleui's et créanciers nbandonnemenl avait 
été fait de ladite terni et baroniiie d'Arvert ainsi que d'au- 
tres terres et biens par acte des ISmai et "27 juin 1758, passé 
devant le sieur Gervais et son confrère, par ï'cw monsi^igncur 
Louis-Armand de Vignerod, marquis de Richelieu, el maître 
Jean Saudré, avocat au parlement, lors de (mot saule) de 
mondit seigneur In maréchal duc de Richeheu, qui les a ra- 
tifiés depuis en majorité, ainsi qu'il appert par l'arrêt con- 
tradictoire du ]Mrl('ment du "21 juillet I7â(>; auxquels sei- 
gneurs feu marquis de Richelieu f't maréchal duc de Riche- 
lieu ladite tciTe et haroimie d'Anert appartenait ainsi qu'à 




'M 



scigno 
ir b<?iiéiicf 



dur de Riche- 



la danio d'Alesim*, sav(tir: andil feu 

nventairc, 

cliat'un pour 1,4 de madame Marie-Mad<*l(*ine-Théièze, du- 
chesse d'Ai^uilldii ; h moiidit seigneur le maréehal duc de 
Jiichtfhou en qualilé de (ils el héritier aussi par bénéfice d'in- 
viTitairc de la mi^iiie dile (hicliesse d'Aiguillon el de ladile 
dame d'Alesine, en qualilé d'hérilièrc de la dïlc dame de 
Oiicslain, sa mrnMpii niait hériliéi-e hAnéfieiaire pour l'aulre 
quart de ladite duiiie duchesse d'Aiguillon ; à laquelle la 
dile lerre el haronnie d'Ai"verl appartenait en qualité de nièec 
el léj^atain? universelle de ladite Marie, duchesse (l'Aiguillon; 
à laquelle ladile terre et birormie d'Arverl appartenait 
comme l'ayanl acquise par contrat pa:ïsé devant l'arque cl 
son confnVe, noiaires à Pai*is, le 8 mars 1 675, avec d'autres 
bicfi!) audit feu seigneur duc de Richelieu, père de niondil 
seigneur le maréchal de Richelieu, nioyennaril la somme de 
quatrt' i eut vingt deux mille livres, en paiemenl de laquelle 
ladile diiitie lui aurait lors t'ait ivmise, et ceux appelés après 
lui h la substilutiou des biens do feu monseigneur le cardi- 
nal de Uichelieu, de cinq cent deux mille cent cinquante 
deux lianes sepi sons nenf deniers à elle contre lui adjugée 
pai' arrêt coutradicloii-e et exécutoire de la cour des 5 scp- 
Icmbre, 3 décembre 1674, pour le reliquat du compte que 
ladite dame lui avait rendu de l'administration qu'elle avait 
eu des })iens et succession de rnorulil seigneur le cardinal 
de Richelieu, ainsi qu'il est plus nu long énoncé dans ledit 
acte d'abjndonn«'inenl el dans le ixmlrat de vente fait à ma- 
dame son altesse royale la princesse de Gonty, par devant 
ledit Gervais et sou confrère, ledit jour 3 scplcinbre 1736; 
el arrêt d'homologation d'iceluy: et la terre et baronnie de 
Saujon eomme seul héritier par bénéOec d'invenlaiit; de feu 
monseigneur Armand-Louis Ôiiplessis de Richelieu, duc d'AÎ- 
guiJIon, pair de France, et madame Anne-Charlotte de Crus- 
sol, sa IVinme. ses père et méi*e; auxquels elle appartenait 
comme l'ajant nequise de Henry, comte de Seuectère, che- 



I 




— 567 — 

valier do? onlies tlu roi, lieiilcnanl général dt^s nrriiécs, par 
coiilral passé fl*?vant Daoust, nolair^ h Paris, et son confrère, 
le 2 mars 1742; lequel siMgneur coriiU; (1« Seneclèrc raumit 
acquise des diroclf.'urs des cn-aiiciers desdites daines duches- 
ses d'Aiguillon, première et seconde du nom, dans une assem- 
blée el délibéralion desdils eréaiiciers re<^u par Gervais, no- 
taire à Paris, le lerdi^pombre 1734; aiixquds créanciers la- 
dile (erre appartenait en vertu desabandonnemi.'nsdes 18 mai 
el 27 juin I71S siisêiioinés, comme |)rovenaiitj ainsi qnfî la 
dite terre d'Arvert dont la propriété est ci-dessiis détaillée, 
de la succession de ladite l'eue dame Marie-Madeleine-Thé- 
réze de Vignerol, duches>e d'Aiguillon, se^conde du nom; à 
laquelle ladite terre iuait élé vendue en qualité de légataire 
universelle pour les hietis situés en pays e,oiitniniers, et héri- 
tière, instituée pnnr les biens silués en pays de droit écrit,de 
ladite Feue dame Marie de Vignerot, duchesse d'Aiguillon, 
pi-emiére du nom, sii tante, pour monseigneur Armand-Jean 
Duplessis, duc de lîichelieu ft de Fronsar, pair de France, 
par contrat passé devant Ganiot, notaire à Paris, le 25 août 
1G80, pour d«"meurer quitte envei-s madame la duchesse 
d'Aigui[lf>n, première du nom, leur tante commune, de la 
somme d** cent ln>js niiltc liuil cent suixunte-iiix-tmil livres 
que ledit seigneur duc de Kichelii'u lui devait pour arré- 
rages de rente par elle payée en ra4quit dndii seigneur son 
neveu aux ciéanciers de la succession dndit feu seigneur car- 
dinal de Itichelien, dont l'élat a été annexé ù la minute du- 
dil conirat dudit jour 25 août I(î80; relevant lesdites terres 
d'Arvert et de Saujnn du roi, en toute justice à cnnsf de son 
itédcSaint-Onge on d'autres seigneurs dont elles peuvent 
mouvoir et relever el chargées de telles renies et devoirs sei- 
gneuriaux et féodaux qui peuvent i^lre dues, que les parties 
n'ont au déclarer de ce enquises, pour toutes et sans autres 
charges ni redevances quelconques que celles sus exprimées 
franches et quittes des arrérages desdites redevances et char- 
ges de tout le passé jusqu'au i''^ janvier 1758 ; duquel jour 



— 268 — 

inondit seigiiour acquéi'eur entrera en jouissance desdil 
leirespourpar luiiît ayantcanse en disposer en loulepropri^U' 
louli'fois exempte de tous droits seigncnriaux à (Viuse des pré- 
sentes, pour ce (pii en relùve du roi attendu te prtvilè^'e des 
l>arlies eoinnie chevalier des ordres du rot, se iv.servant oc- 
pendant mondil seigneur vendeur lu coupe de la for^l d'Ar- 
verl de 1797, qui n'a [kis (Hé cxploilée. Celte vente Faite à la 
charge p;ir l.'dit seigneur acquéreur, ainsi qu'il s'y oblige, 
d'culirliMïir les baux subsisL.uit desdites terres si mieux 
n*aime, en dépossédant les fermiers, indemniser mesdil.s sei- 
){neurs i-l dits ducs el duchesses d'Aiguillon de domages et 
inténMs qui pourniieni èlr*e prétendus contre eux par Irsdils 
Cenniers en 4:as de dépossessinu ; plus h ta rharge de l'ac- 
quillenii'nl annuel des charges réelles de ladite terre susénon- 
cée à dater dudil jour !•■'' janvier 1758; el en outre moyen- 
nant la sonnne de :^ix cent mille livres francs deniers, savoir: 
qualri' (pnl cin^^uante mille livres pour ladite baronnie d'Ar- 
vt-rt H ci'til rfnipianl(j mille livix^s pour la baronnie de Sau- 
jon, laquelle somme mesdiLs seigneurs et dames, ducs et du- 
clïf!ssfîs d'Aiguillon délèguent par les présentes à mondit sei- 
gneur ac(|uéreuriKniréiriî par lui payés en leur acquil, savoir : 
deux iPiil mille cent livres à M. le président Bernard de 
Routainvillers, à cx)nstitulion de rente au denier vingt, en 
deux parties, une de cent soixanie dix mille cent livres, et 
une de Irenle mille livriîs faisant jïarlii' de la plus grande 
rentn eonstiluée à M. Samuel Bernard par coniral p;»ssé de- 
vant Tcxier, notaire à l'aris, le î* noveiidirL- 17"{G. par son 
altesse royale madame la princesse de Conlj-; laquelle somme 
de deux cent tnilte cent livres avait été déléguée sur le prix des- 
ilites ventes et nMrocession de ladiip Inné d'Ai"veri desdits 
jours "25 mars 1752; soixante mille livres dues à monsieur 
le comte de Chabot, aussi à constitution de rente par contrai 
passé devant Le Cbanl-eur, notaire à Paris, le "l'î mars 1752, 
aussi déléguée sur le prix desdites ventes et rélmce-ssion sous 
datée; vingt-cinq mille livivs à Jean-Baplisle d'Auvigneaud, 



I 




— 201) — 

aussi h consliliilion de l'cnln par conlr;il \}i\^>ô. dcvatu Hro- 
nod, noliiin?. If ItisepU'iiibre 175:î; le loul par privilège sur 
iadile li?rn.' *?l bammiie ilAiveil «H ses d^peiiiiances; vingl- 
six mille livres à lieiïioi.sellù iiharlûlte Foissin, veuve de Jeun 
Corlinel, tré^jner de France à Grenobli*, pur eonlral decon- 
slituliui) pass6 devant LanlJKuiiVe, notciiro à Paris, le 19 auûl 
1751, et ratifié pur inudaiiie la (liiclu"ise d'Aiî^tiilloii paraclc 
passé devant le in^me imlairr, le l»'* décembre 1751 ; vingl- 
quatre mille livri's à M. liouillé de Pluisance, suivant di'ux 
contrais des 24 juillet 1750 et 30 juin 175-2, à wjuslituliiin; 
soixanle-ciufj mille livres restant de soixante-dix mille livres 
à M. de La lïuixiére, par (liiiigalinn passé deviint M. Ladi- 
guière et son Loulrère, nut;ures à Paris, le !) janvier 1753; 
cinquaiitc-six mille cinq cent livres, h compte sur les soixante- 
cinq mille livres dues au sieur Mouron de Chalîgny, aussi 
par obligation du 2 août 1 75fï, passé devant maîtiv Lr* Con)j)te, 
l'un des notaires suussij^nés ; le tout hypothéqué sur la leire 
d'Arvert ; vingl-einq mille livres h son altesse royale ma- 
dame la princesse de Conly; In'titL'-huit mille livres à M. le 
président d'Aligre; le tiiul pur privilège sur ladite baronuie 
de Saujon; Irenti'-liuit inil^' ipiatrc cent livres dues à M. Tîe- 
noitPicbuii et Gnine/, àeoaslitulion de rente, dont cinq mille 
livres de principal au denier vingt-quatre,ellrenle-lrois mille 
quatre cent livres de principal au denier cinquante parle con- 
trat du mars 171!) devant Chèvre, notaire U Paris, el litre 
nouvel passé tlevant Ladiguiére, notaire à Paris, le 20 juin 
1755; trente-quatre nulle livres à M.le comlede Maurepas; 
et huit mille livres au sieur Dionis de Carrière à constiluiron 
par contrat passé devant Dn]>ois, notaire îi Paris, le 18 jan- 
vier 1748 ; en conséquence desquelles délégations niondil sei- 
gneur acquéreur s'oblijic de payer lesdites sommes en princi- 
paux arrérages ou intérêts et autres accessoires en l'acquit de 
mesdits seigneurs et dames vendeurs el ce à couiplcr du 1er 
janvier 1758, eu sorte ipi'à compter dudit jour mesdits sei- 
gneurs et dames vendeurs n'en soient aucunement tenus sans 



— 270 — 

cepemianl qu'ils soient obligés de payer Ir^^itos sommes dé- 
léguées en principaux ou intérêts et arrérages qu'aux inènies 
termes et aux niétnes denier» qu'elles sont dups pour iiies- 
dils seigneurs et darnes vendeurs et sans que la présente obli- 
gation puisse rendre exigible sur ledit seigneur nofiiéreur les 
sommes dues à constilutiou de rente, lesquelles sommes il 
Remboursera à des bonspoinls et aisémentaux termes auxquels 
en sont lenus mes seigneurs et dames vendeurs; au paie- 
ment desf]uelâ six eenl mille livres de lu maniéiv sous expri- 
mées, intérêts ou arrérages des sommes sus déléguées sur ■ 
iceux aux deniers qu'ils sont dus; lesdits biens susvcmjus de- 
meurent par privilège unique expressément réservés, alfectés 
et hypothéqués et outre mondit seigneur acquéreur y aftcete, 
oblige ethypolhèque tous les autres biens présens et k vunir 
san.s qu'une obligation déroge h l'autre; cl seront les paie- 
mens des ^omm<;s susdéléguées laits en espaces sonantesd'or 
cl d'argent el sans aueun billet de (Quelque n;Um-e qu'ils soient 
nonobstant tout éilit, arrêt du conseil et déclaration du roi 
à ce contraii'C aux l>énélices desquels uiondil seigneur ae^jué- 
reur a dérogé et renonce eu l'aisanl par lui les paîemens des 
sommes prineipiiMs susdélégiiées aux 4;réanciei*s à qui elles 
sont ducs, il se rei*a subroger aux droits, privilèges et hypo- 
thèques desdits créanciers pour plus de sOreté de la garantie 
de la pi-éseule vente. {Suivent de fumjs tiètails Oc dettes^ créan- 
ccSj etc.)... Et pour l'exécution des présentes mesdils seigneur 
et dame vendeurs uni élu leurdomicile solidaire à Paris, en 
leur hôtel snsdésignés, et mondit seigneur acquéi*eur a élu le 

sien aussi en son hùlel susdit auxquels lieux {Formulas} 

Kait et passé à Paris ez-demeures des parties le H féxTier 
175H; iH oui signé la minule des présentes demeurées ù 
Bouron, l'un d'es notaires soussignés. Bouno^ el Lk Comtb. 



- 271 - 



XYI 



IÔ99, iG ariitrmbre. — CormuaiitlcmcDt par It* lic-uleciuiil civil ilu 
L-h&lelet de Paris ï M* Puurcel, nolaii-e, d'avoir il ilt^livrer ti .M* Samut^l 
Bonnyo, l'eceveur des domaines du txji it Ilroua^e, copie de l'iicle dp 
vente faîla au roi par le seigneur lïe MîmtiilK'aii dp In cht'ilolIpDile d'Hier» 
cl ville de Bi-oiiane. — Onrjinal sur paf}ier apitarf-^nanl i In tiùliitlbi^que 
de Sëintes. Commuaicalinn i/i> M. th l.a Morinerie. 

A iiiuiiseif;;i)eur le lieutenant civil, 

Supplie liunibloment .Samuel Ronnyii, receveur orJinaire 
du doniaint* tiuruyà nronaige cl IslescltSairilongi' '. comme 
pour HesilariT Itis droiU de doinaim.' apparliMiatil â Sa Ma- 
jesté, il luy asl nécessaire avoir eoppie du coulracl île vente 
faiclaii feu roy dernier décédé, rjue Dieu absolve! par le feu 
sieur de Miranibeau de la terre et de chiistellenye d'Yers, 
ville et haviv de Hri^iuaiye, n-ceu pai feus l'ayeii el Beaul'url, 
notaire.s, en ranm'-i- w\t i.xxvai *, (piy luy isl resluzé par 
M^ Claude Pourcel, notaire, quy a les minultes dudit coii- 
tracl; ce considéré, monseigneur, il vous plaise ordutuier 
commandenient estif fail audit Pourcel de deslivrir ledit 
conlraet au suppliant par eotliilion sur la miiuiLle originallc, 
el que ti ce faire il sera cuiitraimi, et vous ferez bif.u. 

En marge: Paire assignaliun. 
)it fail commandement., et au refus assiiyer. 
lit Cl- XVI snplem!)re 1599. MvBON ^. 

L'an uni v^xxxLxxix le xviï" septembre, après nudy, pour 
exécution de la reqiieste piésentéc cy dessus, et à la requesie 
dudit M" Samuel lionyn, ympéli'aut, a esté par moy sergent 



1. Samuel ttontiiii ^'loil fils de Nirolas nonniii i-l (l'Aniie Dupuis, au- 
•trinient Uupuy. Il fui haptisé au teinplt^ de .VfarL'ones, le 28 avril I5ti8,et 
prêtent^ par Jacques de K«bur el par sa mèr-e, Aune l>iipuis. 

2. Voir Archives de Snin(oni/t' el d'Atinit, t. vi, p, 365 : Contratd'es- 
chang« entre Ileorl III el Trançois de Pons, baron de BJiraoïbeuu, du 
ITnurs 1578. 

3. Fi-ançois Miroo, liculeiiatit civil du cluUelel depuis le 26 avril 1596, 
le célèbre prévùl des marchands de Paris, nous Henri IV. 




h v(^rgi^ soubsii^n^faict commandement de vous* à Mi^ Claude 
Pource!, nolain^ au cliaslnlt'-sl, parlanl à sa prrsoniif on son 
tlomicillo, dt* bailler el délivi'er auilU sieur Bonnyn, piv- 
&ant personnellemonl, le contract nienlionn*^ par ladite rc* 
queslc en luy payant ses salaires raisonnabli*s; lequel obtem- 
pérant audit commandement a baillt^ et délivra ladite eoppit* 
audit sieur lliniyn. Kaiel, passé etc., el a esté signé par ledil 
ù ce roniparant. 



XVII 



Aprèt 1763. — •• Mt^moirv du seiffncur baron d'Arvert.pourcouuaUiv 
si la port)isM; île ClmilleveUe cl le* liof* (|ui y sont poclavês rclèveni di- 
rcclemcnt ilo Ia buronriic d'Arveit ou de ijuclques aulrcia vassaux de li> 
tlite tnronnic." — Copte informe tar papier. Communiration Je H. Loait 
Audiat. 

Ou observe comme une clinse certaine et non conleàlée 
(|iie le seigneur baron d'Arverl est suïoraîn de tous les vas- 
saux qui sont enelavés dans les limites suivantes: Du cùlédu 
levant à la rivière de Seuidre el ù remboucliure du canal de 
la Maire, autremenl le canal du l'orl-Franc qui passe dans 
les marais doux, et fait séparation de ladiUe isle el baronnie 
d'Arverl el la burumiie de Murnac, el suivant ledit canal al- 
lant au poni appelle la Harbecanne, près lequel il y a une 
motte qui est an-delà le canal, latjuelle demeure en ladilte 
isle d'Arvert, rt eernant la<litle motte ladilte limile retourne 
audit canal, el suivant icelui sur la même ligne jusqu'au 
ponl de la Maire, où se rencontre le grand cbemin public 
qui va du bourg d'Arvcrt ù Saujon, Royan el autres lieux, el 
dudil piiiil de la Maire, suivant la même ligne, ladilte limile 
va druil au boni de l'isle de Braize, el iravei-se tes palus el 

I. Dt voua esL une lecture un peu probléoiatique; le document dtns 
celte ftecoQde partie pn'«cii(« itiit.* ttucccssiun li'abrtîrtations cl de liaisons 
calligraphiques parfais difliciles k mettre &ur pied. 



k 



— 273 — 

riviùrtis jusqu';'i iiii fossé qui fait séparation de laditlc isie 
(l'Arverl, el la l'orêl de Hoyan. El inonlant autrefois ledit 
fossé, ri aiiJMmid'fiiiy nmiblc par les montar;iiH's de sable, 
entre les deux luriMs d'Arveil et Ruyan, droit ;'i ta Chambre- 
Madame, qui est un grand Eenior de sable blanc, élevé sur 
les limites de ladille isIe et niarquizat de Royan, et tirant 
une droit/* ligne jusipi a la nier vis-à-vis la tour de Curdoiian 
qui fait i'etnhramlnirf de la rivière de Rtudeaux, el allant 
au niidy le long de la eostc et grand nier jusqu'au pas de 
Monnnissoii, et de là rettiuinant du cosié du couchant le 
long du courean d'Olf^ron, icelui par moilié entre ledit sei- 
gneur baron d'Arvenl ei etlui d'OIenm jus([n an lieu appelé 
Mue de loup, où coniinenee la livière de Senidrn, puis re- 
tourne du côté du septentrion an long de laditle rivière jus- 
qu'à lemboncliiire dudit eanal du Port-Frano, où la présente 
liniile et confrontation a été comnieneée, laditle rivière de 
Seuidre par nioiiié entre le hinxw d'Arvert et les seigneurs 
de Maiennes. 

Par celte coulronlalion prise dans l'arpentement général 
coniMtaneé eu 1028 par les ordres deM. le eardinal de Riche- 
lieu, il l'st évident, sui\anl les litres et la coiinnune obser- 
vance de l'usanee de Sainlonge, que le haut seigneur, en 
vertu de son clocher et ses girouettes, peut se dire seigneur 
de tout ce qui est enclavé dans ces limites, sauf et excepté 
ce que les vassimx el tenancieis pinivent el doivent jusiiflier 
par les litres primordiaux on reîalils à icenx, consentis par 
les \Tais seigneurs, sans pouvoir s'aider d'aucune prescrip- 
tion même Immémoriale, parce que les seigneni's suzerains 
el vassaux sont assimilés à une famille comme le père el le 
fils entre lesquels il ne peul y avoir de prescription. 

Ces principes posés et cerlains, il est évident cpie quicon- 
que voudrait prétendre au droit de suzeraineté ou de rede- 
vance immédiate sur les fiels enclavés dans les susdites 
limites, il serait absolument nécessaire qu'il raportast le lilre 
priuidrdial et consliUilif du droit ou des transactions con* 

Archîve&, juviii. 18 



- 374 — 

senlics par le vrai seigneur, ce qui a Mtî fonnellemeiU jugé 
par une sentence arbilr»li' du 14 juin 1H08qui a passé en 
force de chose jugée, puisqu'on n'y a point fonné d'appel ni 
aucune contestation du dt'puis. 

On observe encore que Jacipies de Pons, vicomte de Tu- 
renne, seigneur des isles d'Olcron, Marciines, Arverl, Mornac 
et Royan et autres lieux, uyanl déplu îi Charles Vil, roy de 
France, vers l'année 1435, ei sur les avis qu'il avait que le 
i*oy voulait le (aire périr, pour éviter ce malheur il se ivlira 
auprès du roy d'Aragon, son parent, qui n'avait aucun dé- 
meslé avec la France. Mais les ennemis de ce seigneur enve- 
nimèrent telle relraitti» aupr/'s du roy, et la firent regarder 
coiimie une félonaie, ce qui détermina le roy à confisquer 
les terres de ce seigneur cl les distribua à ses favoris, hsb 
terres d'Arverd, Marennes et Oleron lurent doimées au sei- 
gneur de Villequier, qui, voyant bien que cette félonnie n'é- 
tait qu'imaginaire, et pensant qu'i la mort du itiy les sei- 
gneurs de Pons rentreraient inrailliblemeiit dans leurs pos- 
sessions, ne pensa qu'à tirer un pArli avanUigeux de la 
jouissance des terres prétendues confisquées. Il concéda à 
plusieurs vassaux des droits ti'ès considérables et ti*és oné- 
i*cux au baron d'Arverd; il échangea entre autres cboï»es la 
paroisse de Cliaillevette, dont il était seigneur propriétaire 
imméibal, avec une prétendue baronnie d'.\vallon, qui ne 
valait pas à beaucoup près ce qu'il donnait en contre échange. 
Mais riiarles Vît éiniit décéddé le ^2^2 jnillel 14*>i, Louis XI, 
son fils, lui ayiiiU succeddé, n^comiaissanl que le prétendu 
crime de lélotmie allribué à Jacques de Pons, était purement 
imaginaire, il Itii aceonla ]a main levée des terres qui avolejil 
élé confisquées sur sa leslc, avec pouvoir de se faire restituer 
les revenus perçus par ce\ix qui lavoient l'ail induemenl. Il 
est mémo établi par un dénombrement du 27 juin 1i73 que 
ledit seigneur de Pons fit rendre les liommage.s et fournir 
des dénombrements aux vassaux de la baroimie d'Anerl. 
On obsene encore que la lerre d'Arverlful vi-ndue par les 




— 27S — 



seigneurs de Pons à Kraiiçois (i'Kspiîiay, seigneur de Sainl- 
Luc, le 20 novembre 15i):i. Ce seigneur élanl venu sur les 
lieux et vuulanl se Itiire reconnntlre seigneur de sa nouvelle 
acquisition, il allaqua le sieur d'Angliers de JouLierl, pos- 
sesseur du lie!" de Beauregatd, Cliaillevelle et Fossil, siLUn^ 
en ladite baroiiiiie d'Arverl, el sur It's dilTérends qui élaient 
occasionnés par les chiingcmons pt concessions failles parles 
sieurs de VjJliM|uier, possesseurs de laditle Laronnie pendant 
l'absence du stigneur dt^ Pons, h^lil seigneur de Sainl-Luu, 
|»our Icrininerlcs ronstatalions d'entre lui et le sieur de Beau- 
regard, passa Iransaelion, le 30 octobre UHl, nH-u (iodel, 
notaire royal ; par kn|EM'lle il est stipulé cjun ledit d'Angliei'S 
de Joutiert serait reçn à rendre la fcii et liommagn de la pa- 
roisse et fief deCliailleveUe, droits de justhe haute, moyenne 
et basse et tous autios droits et devuirs s(>igiieuriaux dont il 
jouissait œmnie possesseur des fiels de Beanregard, Cbaille- 
vclte et Fossat et dixmes iï]|i'^odées, avec tous les antres droits 
contenus dans son dénoujbremont en l'étendue de ladite pa- 
roisse de Cliaillevetle, sans rien it''server de la jurisdiclion ni 
ries autres droits et devoirs que ledit seigneur cul pu pi*6- 
tendre en icelle paroisse tant en domaine que par droit sei- 
gneurial, sauf le droit de ressort, ensemblii tous les hom- 
mages et devoii-s des (iel's qui sont i-n et au dedans ladite 
paroisse de €haillevetle,qui demeurent audit liaul et puissant 
seigneur de Saint-Luc, avec la jurisdiclion et justice sur les 
vassaux desdits liefs, pour lu prestation desdits devoirs el 
lionnnages seulemenl, L'iisemhle \c drmt de justice en la 
maison cl hôtel de Chassagne et préeloUire d'îcclle ; comme 
aussi s'est ledit seigneur réservé le droit de guel sur tous les 
Iiabilans de ladite paroisse, vl en outre certaines maisons 
appelées aujonrd'huy des ContiniiTs, situées au lieu des 
l'érots, dont lui el ses auteurs ont toujours joui, et qui se- 
ront dislraitles pour l'avenir, Lunt pour la justice que pour 
le fief de ladite paroisse de Chaillovette; el, la directité et 
jurisdiction desquels lieux réservés, ledit sieur d'Angliers a 




— 376 — 



renoncé cl renonce, cl parlaiiL ((iie do besoin sérail, par 
présentes, d les susdittes réservations, de tous lesquels sus- 
dits fier» et justice, ledit haut et puissant seigneur a voulu 
et consenti, veut et oonsi'nl de recevoir hors et pour l'avenir 
à foi et lionunage, ledit sieur d'Angliers ile iimlierl suus un 
seul Itoinmage, au devoir d'une épée doive appréciée à dix 
livres, à niuanco de vassal tant seulenicni. IvC dénombrement 
desquels liefs sera ledit d'Angliers de Joubert tenu bailler 
audit haut et puissant, qui le recevra sans uutri! vérification 
que celle qui a été faille par la susdite vue. 

Kn conséquence de celle Iransaclion, le iléiioinhremenl 
fut bien fourni par ledil sieui- d'Angliers de Joubeil, lecjuel 
avoit une lillequi fut mariée au sieur Nicolas tjuinol, »ei- 
gneur du lief de flercie, et qui eut en mariage le fief de 
Beauregaixl, duquel il fournit son dénombrement le 21 Juin 
16^(9 î\ M.Jean IHiplessis, duc de Richelieu, seigneur baron 
d'Arverd. Par le déuombi-emeiit il est dit : l*» La paroisse 
terre et seigneurie de Cliaillevette, ensemble tous et cbacuns 
les cens et rentes, agrières, lerrages, complans, dixnics, pa- 
cages, gerbages, corvées, droits de justice et juridiction 
haute, moyenne et busse, mère, mixte el impère, et tout 
l'excrcioe d'icelle en et au dedans les fins et limites de reten- 
due de ladite paroisse et tenx' deChaillevette, assise en ladite 
islc d'Arveixl, quelques parts qu'ils soient, fors et excepté 
tant seulement lesdites foi et hommage el devoirs d'iceux 
dusàmoiidit spî^iwur par les autres vassaux de ladite pa- 
roisse de t'.haill(;V('lt<r, el aussi le droit de guet sur les ma- 
nans el habilans de ladite paroisse et terre de Chaillevctle, à 
les niodilicalions cy-apn\s, qui sont le droit de justice, à U 
réserve de celui de n^ssorl (pii vous appartient contre el sur 
lesdils vassaux desdits liefs pour la prestation de leurs de- 
voirs et liomniages seulenicnl, ensemble tout le droit de jus- 
tice sur la maison nuhle de Chiissagneetprédotures d'icelle 
et village des Couturiers au sud-oues desdites préclotures. 
l'iir le> lennes de cedérionibretnenl, on voit qu'il est con- 



I 
I 




— 277 — 

fornn' à la susdite transarlion, et co droit a Hé lollonicnl 
reconuu par les possesseurs du fief de Beauregard <[yii\ le 
ib du mois de mars 1763, Ift sieur Bcrtinaud, seigneur de 
Suint-Seiirin <;l de Beauregard ', ifiiidit son Iioininage au 
seigneur d'Arverd pour la lolalité dudiL fief de Beauiegard. 
Par l'exposé cy-dessus il est évident que le jiropriétaire du 
fief de Beaurt'gard ne peut pas reconnaître d'autrp seigneur 
suz>>rain ({ue le limon d'Arvcrd, el si quelqu'aulros srigneiirs 
voiilaleul prétendre que Beauregard rdevilit de leur fiel", par 
exemple le seigneur du Fouilloiix, s'il ozail former celte pré- 
tention, il faudrait nécossairenient qu'il prouvAt que Bi^aiire- 
gard et Cliaillevelte ne formaient qu'un seul el même fief 
avec celui du Kouillnux, l't que la partie de Beauregard en 
lut séparée par un partage, qui aurait formé un parage légal 
ou conventionnel, sans quoi toute autre preuve annoncerait 
une usurpation manifeste. Mais pour éviter toute discution 
el pour ilétriiip' loiitte prétention que pourrait former le sei- 
gneur du Fouillonx, on observe qu'il était dans le même 
cas que Beauregard, qu'il avait pactisé avec les sieurs de 
Villequier; mais le seigneur de Saint-Luc voulant faire re- 
connaître ''t procedder h la vérillicntion du fief du Fouilloux, 
et s'élant élevé des contestations .\ee sujel, il lut passé tran- 
saction, le 14 du mois de février 1009, par lac|uelle transac- 
tion il est dit « sur un différent prêt à mouvoir entre haut et 
puissant seigneur Thiinoléon d'Kspinay, baron de Fisle el ba- 
ronie d'Areverd oi antres lieux, et Samuel de Coniinges, 
écuyer, seignem* du Fouilloux audit Arverd, par raison de 
la vérilïic^Iion que ledit de Coiruniiigcs prétendait avoir bien 
et duement fait du fief du Fouilloux et autres à lui apparlc- 



I. Ilcnni' Brctinaul<i, 'î' du nom, tiaroD de Saint-Scuriii, soi^eur de 
Boauf-^gard, mitrio parcoiilral du [S mai i"42 (reçu Rargîgnac, iiotain! 
en Snin(onge) h fin cousine gormainc, Maric-Françoiso Gentil de Hras- 
saud, lille tie Segutii (icntll, écuver. seigneur de Ilrassniid, et de Hen- 
nette Michel de La l.ande. Né n Saint-Surin, le .1 mars 1713, décédé k 
Sainles, le lî mars 1778, c'e^t le trisaïeul de M. Amédée Af-- Saint-Surin. 



— ?78 — 

iianA sp«'rifiés par son dt^nombn^mpnl da'lô du 15 oolobrc 
1597 avec tous droits de Jurisdiclioti hiiule. moyenne et basse, 
sur les huimiif-i et chos4^s siV'dli^tîs audit dénombrement, 
dit qu'cnln^ autre, It* villago. prinse de Ceux avec les marais 
appelés de Madiori l'usseiil dans les ronlVuiitattons parlicii- 
liAiTS diidit fii'C du Kouillotix, cl que néanmoins ledit haul 
el puissant sri^nenr, contre In teneur dudit dénoinliivinent 
et dcruele devi'rinioaliond'irelui, dattr du (>dtV<^mbre lOOî, 
prenait les rentes el honneurs des choses venduf»s audit vil- 
lage et prinse di* Coux, el le Irouhlait aussi dans plusieurs 
autres droits spécifiées dans ladile transaction; h quoi parle 
seigneur baron d'Arvenl. était répondu que par les aeltvs de 
la réception de l'Imnimaj^o îi Ini n'udu par déhinle Isibeau 
di* Bigot, mère dudit de l'oniminges quand viv.iit, daine du 
Fonilloux, datte du 5 juin t5!)8 il l'aurait reçue seulement à 
ce dont elle était en possession suis contredit et sauf son 
droit et de l'antrui ; que, hien que par son dénomhnMnenI 
elle eut employé soit par clause {îénérale tpie parlicnlirre les 
it^ntes des lieux spécifiés dans ladite transaction, néanmoins 
suivant la réservation de sms droits et prétentions cont4*nucs 
par les actes de n^ception d'hommage, vériHianl sondil dé- 
nombrement, il aurait resti-aint l;i vériffication d'icelui a ce 
seulement que ladile Bigot possédait, sans y comprendre ce 
dont il était en possession el jouissance; que les choses qu'à 
présent ledit de Commiiiges pi*étendait lui être f'ailtes liti- 
gieu^ns contre ladite ivccplion d'himnnage el acte de vérif- 
lu'.ation de sondénombrenienl, étaient servis et |>»sseddés par 
ledit haut et puissant qui s'en était nnllemenl dépouillé ni 
entendu en saizir et vêtir ladite Bigot, etc. » 

Sur toutes ces conl'^slalions il fui slipnllé que Mit sei- 
gneur d'Arvei*d a baillé de sti libre vo]|<«nlé audit do Com- 
minges certains droils contestes cl plijsit?urs autres paiiies 
de renies qui sont également spécifiées dans ladite transac- 
tion, el par le même nmyen el accord il est dit que ledit de 
Comininges.seignenrdii Fonilloux, n'aura exercice de jurisdic- 



— 379 — 

lion haute, nioyeniic et basse porlée par ledit hommage et 
dêiioinhrempiil, sur aiitivs personnes ot lieux qui sont en 
et an dedans les confiontalions qui suivent, sçavoir depuis le 
moulin appelé La Grosï;e Tonnelle des Devaux qui autrement 
s'appelait La Vieille-Croix qui conduit de La Tremblade à 
Mornac, descendant le chemin qui est entre le fief dudit 
Fonillonx appelé la Moulinetle et le fief qui est devant Chcz- 
Bois-Fi'rrant noniuié Les Petites Roniane-^, et allant icelui dit 
chemin, passant devant la maison des Légers qui tiennent 
dudit de Comminges qui s'appelait anciennement Le Maine- 
Jean-Vidaud, traversant le chemin qui desdites maisons en 
Avnilon, entrant dans un antre petit chemin on sentier, qui 
est entre le pré des liégers et les terres labourables, allant le 
long dudit sentier jusqu'au grand chemin qui va d'Avallon 
au port de La Jument, et allant le long dudit chemin jus- 
qu'audil port; lesquels chemins iont séparation de la terre 
d'A vallon et dndil fief du Fouilloux; se rendant h l'achenal 
de La Jument, qui est futre ledit fiel de Fouilloux et les ma- 
rais de (^hitleanperl; ei allant le long de ladite chenal qui 
dessend dans Tachenal de L'Agnillac, sur lequel est bail le 
moulin h eau dudit Comminges, jusqu'à la mer comprenant 
une sartière, appelée molle, sur laquelle est lesdits marais de 
Chateaupert, on soulaili passer ladite chenal de L'Aguillac, 
comprenant aussi toutes les terres >alées et à pêcher sèches, 
ainsi comme la mer couvre et découvre jusqu'à l'achenal de 
La Lasse ; et allant 1^ long de ladite chenal comprenant La 
Touche jusqii'à 1 elier de La (Jide, qui s'appelait ancienne- 
ment l'étier de Brasson, et suivant ie long dudif éïier jus- 
qu'au village du Maine-Holland, (lui anciennement s'appe- 
lait Le Mainp-Arnaud-Munnier, etdelA lecheminquiconduit 
audit village du Maine-Rolland au village du Maine-Cabaud, 
qui est audit fief ilu Fonillonx, et delà traversant le ehenïin 
do La Tremblade an Maino-Guiochet et passant le long du 
chemin qui est entre le fief de Brasson et le fief du Pissol 
jusqu'à L'Inlrade; et suivant ledit chemin jusque près le pred 



qui est des i>i'é<rloâtiirps de Hiôlcl dudil Fouitloux, cl do là 
<»ntranl cl suivanl le cln'iiiiii qui cunduit dtnlil Foiiilloux au 
tossi'' i\ti Gfiifuil, l't au pir dudit dn Coi)m)in^f\ appidi; If 
prod du Gua, comprenant iLUîlui pn'd, Icrrc cl niolltî y f^ri- 
closes ; et nllaiil depui!. la term dn Joiiii Hcbrard dit Lan)- 
chc» le long d'? l'Écours du grand piutl tirant vers les riviùres 
et inarais doux jusipia la iiiollr qn<' litMil à pn-sont du haut 
Ol puissanl, Jean Giraud (U l.;\ Cmix, au lieu de Muize-Mor- 
Inne, relounianl lout te luiig dcsdiles rivières jusqu'au sen- 
tier qui si^pare la partiisso de Dirée qui demeure audit de 
Comniingp, Icsditps rivirres rxcluscs vX crile dudil Saiiil- 
Elienite d'Anerd ; allant le long dudil chemin jusqu'au 
chemin tpii va de Tn'illflmis en Dirée, et traversant Iwlii 
ctiemin, allant le long dndit srnlier jusqu'au Mnine-GeRy, et 
icelui traversant jusqu'au grand rlicmin qui va de Ti-eillt^lwiis 
aux justices dudil haul el puissant, duquel MaintMJpay *(\< 
maisons ipii soni du eosir du iiord-e^l sont audedans dudil 
fief de Fouilloux, «luquel la jurisdiction est donnée ; et dndit 
grand chemin le long d'icclui jusiprau senlicr qui est eiitiv 
les maisons el granges des hoirs Jean (înlfon. suivant li^ 
long d'iceini enliv Ii*s préclostui-es iludil Knuillitux d le 
Maine de Treillebois, jusrpi'au grand chemin qui exinduit du 
l}ourg de Sainl-Ktit*nne à l>a Croix Saint-Jacquos, allant le 
long dudit ehcmin jusqu'il ladite cn^ix; el de ladite croix 
continuant le long du grand chemin jusipi'au moulin appelle 
La Grosse Tonnrlli» dirs Devaux, prcniirnr eontVonlaliun ; aurle- 
dans desquelles susditles cou l'ron ta lions sont les lieux sujets 
aux quatre boisseaux froment de rente délaissés par ledit 
haut et puissant audit de Gomminge; iMisemblc ledit vill^gp 
el pris*-' de Coux, el |wir ces présentes ledit haul ol puissant 
raliffic et approuve la clause apposée audit acte de vériffica- 
tion de déuond)remenl, portant la remission de trois mois 
d'imtage dus à cauzo dudit fief du Fouilloux, à huit joui-s 
seulenieni, lorsque lui el sa famille résideront en leur hôtel 
on ladite isie d'Arverd, etc. 



— 281 — 

F'ar colle Iransaction il parait (juc le iléiiombrcmenl du 
15 oclobre 1508, fui vôrini*! saur et exemple les articles di^'lail- 
lés dans lu susdite traiisactiuii. Ce dciiuiiibromont ii'i;sl point 
acluellemenl dans les inaiiis du ptocunur fiscal; mais il est 
sans contredit dan^ colles du seigneur du Fouilluux, à la vue 
duquel la queslion sera bientôt déciiliH', parce, que si par ce 
ri(Snombreinent la piiroisse de Chaillevelte y esl rtmiprise 
comine relevant du fief du Foiiîlloux, le seigneur de Sainl- 
Lnc, proprifitairc de la barnnnie d'Ancrl, l'ayant hn-nièîno 
approuviS, il n'o>t pas douteux que le seigneur du Fouilloux 
soi) en droit d'en exiger les lods et ventes. Il esl inutile de 
recourir à de plu:; anciens dénombrements anlérieurs à l'é- 
pixpie delà Iransnclion -^1 du déjioinbremcnl dp IfiOS vérif- 
iié expressément par ludili' tiansfjclion. 

Depuis celte Iransaction le seigneur du Fouilloux foin-nit 
son dénombrement le lijjuin l(i5'J, lequel lut vêrilTié par sen- 
tence du 10 décembiv Irt*i5, par laquelle sentence il est dit: 
« Nous déclarons le dénombrement fourni par le sieur du 
Fouilloux, défendeur de sa terre et seigneniir dndil Fouil- 
loux du 15 juin lfj59, conforme à celui du 15 octobi"*? 1507 
et transaction du I î février HiOO, el attendu la vériffjcatiou 
qui en a élé failr par nous, ordonnons quVlle vaudra suivant 
les confronlalioMS indiquées par ledil sii-ur délendeur, et 
son dénombrement pour reçu véritTié et approuvé; dans le- 
quel néanmoins ne sera pas compris le mats de tene proche 
les jçroix de Chassagm', renfermé (h rhnmins et d'un fossé 
desdiles groix, lequel du conseulenicnl dudilsieui" défendeur, 
par sa requête sous eotle L. L., demeurera exclu dudit dé- 
nornbnrment, et avant faire droit dénnitivemeuL aux parties, 
au sujet du lieu appelé les Éteins, que de leur consentement, 
il sera incessainmenl proccddé h l'arf^'iilemciil d'ieeluy, et 
au regard du mais rie lerrodKlanle prétendu par Indil sieur 
défendeur, obmise dans ledil procès- verbal, qui sera par lui 
noménienl el spéciflquemenl imliqué et confronté surquoi 



— 385 — 

onsomble sur 1p droit de ressorl prélendu par ledil procu- 
r«?ur» etc.» 

Celle sentence qui est en banne el due forme, el le dénom- 
brement di^ 1051* qui doil iMre dans les pièces qui sont ra 
mains deLanusîic, proonreurau proc4>s entre le seigneur d'Ar- 
vert et les sieurs de Brcmond au parlement de Bordeaux. 
Cerlaincnienl par le dénombremeul ipii est vériflié dans les 
roniK'^, il n'est fait aucune manlioii de la paroisse deChaillo- 
veltc ni (lu (iel' de Beaure(»ard, el par une conséquence des 
pluï» justes el relativement à la Iransaclion du 30 octobre 
1611 passée entre les seigneurs d'Arverl de Beauregard, celui 
d'Anerl est véritablemeiil suzerain de loulte la (laroîsse de 
Cbaillevelte, et s'il y eut eu quelque dilïicullé à ce sujet les 
d^nombremens du seigneur duFouillouxIom-nis depuisn'aa- 
raient pas manqué d'en Faire une mantion expresse pour 
détruire le droit du seigneur d'Arverl. 

Kl on observe flnidemenl que le sieur BtTlinaud, seigneur 
de Beauregard, vendit il y a une quinzaine d'annt^es ou envi- 
ron, tme partie des bois de baule Tntaye dont les luU el 
venle fui-ent perçus par le seigneur d'Arvert. 



xvm 

*TAT DBS PAROISSES DE l'p.LBCTION DE SACNT-JEAK D'ANGÈLT 

Rlcii n'n plus varie sous rnncien n^gimc que los circonscrip- 
tions financitircs, élections otgénéralitéB. Pendant quatre aicclea 
oiincceBsaiIc. les remanier; elles étaient sur le [HiintHe disparaître 
dans l'elTond renient gt^nt^ral des autres .'iflininistr:tlion!i, qu'on 
en chnngeiitt encore. Ce serait un travail assez long o( assex 
Fastidieux de rechercher toutes ces niodificutions. M. AITrcd 
Leroux l'a Tail, avec une roiiscienco qui ne laisse plus rien n 
souhaiter,pourunpde»^ilus importantes généralités du royaume, 
celle de Ijinioges, constitui^e primitivement par 1rs élections 
du Mfiut-Lirnousin, Marche el Hus-Limousin, i(ui remontaient 
au règne de Jean le Mon, i:)56 ou IJ.'iT. Un siècle plus tard, il y 
eut une vérittible niodincalion (14371 : les châtellenies de Char- 




983 — 



f 



^ 



roux, Calais,8a'nt**'ermain-aiir-Vienne,qui formpnl iingled.ins 
lo Poitou, cclleii d*> Itcllac, lîancon, Chiimpugnac, Le Dorai, 
furdït raUachê*^s h I» Marche. 

Henri H instituant lu ^én<îrulilc de Limoges lavril !558l. y 
fait iivcc les élections de Limoges et de Tulle enlevées à Hiotn. 
entrer cbUcs de lîourganeuf, Le Blanc, Angoulèine, Saint-.lean 
d'Angt'Iy et Saintrs. diijitraites de Poitiers. François !•', le 27 
mai 1030. avait {Bulletin, ix. ■îS] si^pnrr l'élection de Suint-Jean 
d'Anifély de celli: do NioiL, et pur l'ëditde déeuinbm |5'i3, avait 
créé un ofTiee de receveur des tuillns en chacune des villes de 
Saintt'S. La Kochelie et Sairt-Jean. Franvois II rn iriOO suji- 
l>rime cette gôn/Talilé t|iJi fut rétablie en suplembre I'ïT.'Î par 
Charles IX, siip[iriiiiéc de nouveau le (j avril 15*0 par Henri 
III. encort- rélubti'.' \inift jours plus tard, suppriiniV une troi- 
sième fois en dcccnibn* 15811, les élections tilanl réparties entre 
Poitiers el Itiom, enRn rétablie et pour toujours en novembre 
I.i8(). Mais au coinnienecment de 1598. les dix élections qui la 
furniaiijut furt:iit réduites à sept: Limoges, Tulle. liourganeiif, 
Angouléme, . Saintes, 8aint-.Iean et Urive. En 1C3j, un èdlt de 
janvier y adjoignit Télpclion de Lu Rochelle: mais cette adjoni> 
lion ne fut pas exccutécLu giinéralitc do Limoj^es perdit en 1061 
Bellac qui avait remplacé Drive, et en 169^1 Suint-Jean d'An- 
urély; elle resta ainsi depuis lfiU4, jusqu'à la révolution avec ses 
cinq élections, et ses OÛfi paroisses. 

L'élection d'An^oulème comprenait, en 1594-96, la presque 
totalité de l'Ançoumois, 'MO parnissoa environ, avec Cognac, 
Angoutème . Chnmpnier.s , La Couronne, .\ubt^tprre. Monl- 
bron, BlanScac, La Rochefoucauld, Chasscneuit, Mussignac, 
Cnnfolens, Rufîec: en tfiOi, elle ne comptait plus que "274 pa- 
roisses. 

L'élection de Baintes comprenait prèsde 3(jU paroisses [Archi- 
ves, \i, 30 et 1?'Jt. parmi lesquelles .lonzuc, Pons, Sainl-Uomain, 
Ro>'an ; clic fut ralluchée en 1035 » In, généralilê de bordeaux, 
en 1694 à celle de La Rochelle qu'on créait. Rn 1719 cUe fut un 
ppti diminuée par latTéalionirunsiëgf d'éleclion à lïarbezieux. 

L'élection du Blanc dont les ftï paroisses étaient situées en 
Berry. A cette date, la généralité de Limoges compte six élec- 
tions : Limoges, Uourganeuf, Tulle, lîrive, Uellac, Saint-Yrieix 
qui formaient le pays Uniuusin ; plus, quatre autres qui furent, 
sauf Angoulème, 6técs, rendues, puis âlées à Limoges. 

L'élection de Saint-Jean d'Ansély distraite de celle de Niort 



— 284 — 

on U.ll) 1*1 r.itl.ich<<f* À la g^nëralUë de Limoges, probablrmcnl 
<I('S l55H,roniptail nlors "?iHI p;niiiBBt'3 de la Sainton^c. cnlrc an- 
Ires Tonnay-Charente.CrlIffroin, Taillehourg. VAle fm en I61h 
rtiltAL'IiL-c H lu ^éiK^ralité de Lu Rochelle que créait ledit d'avril 
An^ltivos, II, Ô). 

Los ôlcrlions de Cognac. Saiiiles et 8uinl-Jean d'AngÔly 
avaient ct^ en mars lb4<J rattachccs dénnKivcment àUcourdes 
aides de Paris, après avoir appartenu tant6t à celte cour, tantôt 
n celln de RorileJtiix. 

L'élection de Cogniiv fut créiie en août l.'i7fl {Hutletin de fa 
société archèologùiitc do ta Charente, 1870, p. 42 et 79j,au 
profit de la génératllé de Poitiers, par la distraction de 52 
paroisses à celle de Niort, 30 ù celle de Saint-Jcnn et 'lU û celle 
d'Antïoulénie ; total : 148. Supprimée vers \hHh. elle fit alors 
partie de It^leclinn d'.\ngoiil/!me. Elle ne fut rétablie qu'en 16115 
avec 1^13 paroisses: Jarnae, Chàteaiineuf, Segonxac. etc., et attri- 
buée à lu généralité de Uordeaux, en même temps que celle 
du Saintes. 

Cu volume d'fnoentaire * intéresse notre contrée, puis<|ue 

I. Invfntairtf tommairf (itsurchiei'i iiép:irlenienlnUs<ie lu iiaufc-Vifnnr, 
série C.Foads de l'intendance de Llmog^. Limo^», imp. PlniiieniHison, 
l8VI,îa-l''dr SQk |»»Kcs el He cxLn pages de préface. 

Xous si^niiliiiis l'elle pn5f«ce comme une heureuse innovation dont 
M. Alfred l^roux nvait déjè donne reiem|tlc dans ses précédents fa^ï- 
cules do i'iiivenlairr. C'est, en elTel, i la fois un 1res I»oii r^sum^ de ce 
ffu'oQ trouve duns te fonds de rinlendincc, et en même temps un mé- 
moire complet sur radminislnlion de la généralité, ('ettc inlfoducljon 
forlsavanle Irait* de l'^tât malériel du fonds, do la formfttion terriloriiile 
de In fiénérnliti- de l.îmo};e<i cl de se^ vicissitudes ; des insLitultous: élsis 
provinciuui, élus des llnances, bureau des tn>Aoriers rlc France, inten- 
dants avec la liste, institutions (în(incièn.>s el odminislrslircs diverses; 
enfln. radminislr.-itiiin de In ffént-'rnliU' elle-même: agriculture, forais, 
haras, foirei^ et Ennri-liés ; suciétè iriigricidlure , corporations d'arts et 
métiers; miiies, forgen ; commerce, postes et messafceries ; routes et 
canaux ; construciioos et cadastre ; police; assistance et inslructton. Une 
Ubie des matières rcovoie pour chaque objet aui divers numéros de 
XtnrtnUire. Il ne manque plus qu'une table des noms propres; et le xélé 
archiviste l'eût faite sans doute, si on le lui eût pentiis. 

La liste des intendants est rompIMe ; elle i^taït Irrs difficile li faire, il 
cau.'^e des cncbcviHrements d'élections et aussi des commissions diverses 
délivrées h un m^e intendant. Ainsi, René do Voyer d'Arfrensori, io- 
lendftnt d^s lfi3â de Limousin. Angoumois, Poitou, Aurcrgne et autreg 




— 28"! — 

Cognac et Saint-Jertn d'Angély Hrent parliL- de \a ^êni-^raliu' de 
Limoges, ainsi i|u'At)^oul(ïnie, Uc \)\us, un f'.tnt des paroïsses 
(IG80-168G;, quo M. Leroux a tu la bannes idJe de publifi* t-n 
appendice, outru les élections de LimogeR, Tulle, Brive, IJour- 
^aneuf, comprend l't'liïction rf'Ançoulônie et l'éleclion de Saint- 
Jean d'Angély. Nous reproduisons lelection de Sainl-Jcan. 
C'est un utile compli^meiU à la liste deft paroisses de la géné- 
ralité de T^a Itocdiclie que M. Mussi^t a piihliée dans le t. il des 
Archives. Notre re^retti^ ccnTrére Dcn.vs d'Aussy a ajouté des 
notes. 



ETAT bES PAHOISSE.S K\ LA flICNKRAl.lTI-: DK LIMOGES, DES NOMS 
UES SEIGNEIUS, DES FUUITS QUELLES mODUISENT, DES IM- 
HOSITIO.NS DEPUIS l'aN.NÈE 1t>80 JUSQLEN 1*580, Jil .VOMKHE 
DES FEUX, DES DŒUFS KT DES VACHES DE CHACUNE, ENSEM- 
BLE DES LIEUX 01* SE DISTHIBUE L^ESTAPPE '. 



Élection de Saint-Jean d'Angély 

Saint-Jean u'Axcèly. — 1080, 1500 livres. — -1681, 
4,500 livres. — \m% 4,000 livres. — 1083, 5,060 livres. 
— 168.;, 5.200 livres. — 1085, ft.nSl livres. 

Le seigneur est M. l'abbé de La Fi'rlé et MM. les inoynes. 



proviuoM, page Lxv, l'est eu IG4S de la géDèralîté de Hiom et i< pro- 
vinces voisines; •■ en lâVi des proTÉuces de Poitou, Sainluii^c, Aii(*oU' 
mois et |»flys d'Auni» (voir /1r<-AiivM, ti, .132(. (Claude PeUol, de 1658 k 
iOfil, fut intendunl des ffOnéralilés de Limo^'es et Poitiers; de lCl"i2ît 
1664, de Limoges, Poitior» et Monlaiiban. Honoré Boretitiii te fut entre 
I06S et I&6I de Limoges cl Poitiers. 

I . •< Cette sorte de ftt.-itistiqne des ^'lectioiis de lu géiit'rallttï de Limoges, 
paroisse par paroisse, si été dressée en 1080 ou 10S7. Si elle n'est point 
la première do ce genre,ellee8ldu moins la plus iuicienne epiliious uitétj 
conservée. Par lu nnlure des iiidicittions qu'elle fournit, — cbilTres des 
impositions pendant une période de ~ tinnées, nombre de» feus, nombre 
deslêtea de bétail, noms des seigneurs, — celle st;ili8li(]iie olTru' une 
lisse solide ù toute étude sur les conditions écoi)timii{ut.'s de notre ré(;ioo 
kla mort de Colberl. Elle a donc une (jrande videur pour l'histoire. -^ — 
.Vote t/'? M Alfri'd Leroux. 




- 286 — 

— 1,548 feux. — La lenv est forl ingrJlte on plusieurs 
l'iidruils rl(* la porroissf*. Klli^ produit moitié ^-uiii:j du toutes 
soi'ltiïi, nun pas en c<intili\ H riioilii! l'ii vignoii. Il y a quelques 
pascages ù cause de la rivière de Boulonne el poinl de bois. 

CotitCELLKs. — i(i80, <i77 1. — Ifî8|, \>H l — iGS% 
(JW 1. — \m:\, fi75 I. — U»8i, »«) I. — 1085. 75<i I. 

Les seigneurs sont les pènîs bénédictins de Sainl-Jeaii 
d'Aiigély. - 88 Feux. — Une pailye de la loriv es! assoit 
bonne et l'aulre lorl ingialle. Klli' produit des grains de 
mc&me que dessus, et l'autre partye en vignes ; i(uelques pa^ 
cages & cause de la Boutonne et poinl de bois *. 

A.vriiEZAN. — 1680,558 I. — 1081, 790 I. — iCift% 
740 I. — I(i83, 77-2 1. — I08i, 800 I. — 1085, 750 1. 

Ia\s seigneurs, M. labbé de Saiiit-Je^n el MM. Ii*s nioynes. 

— 7-i feux. — La terre est tie niesnie production que cy-dessus, 
à la réserve i[u*il n'y a |K>inl de pascages *. 

SAiNT-I^AitnoM.. —1080, 8(>9 1. — ir>81,0*>'âl. —1682, 
8;H» I. — 1083, 871 I. - 1084, 900 I. — 1085, 820 L 

Bernard Guynol, escuyer, seigneur de Lonzay, en est sei- 
gneur. — 01 feux. — II y croisl moitié grains ot moytié 
vins; quelques pascages î\ cause de la rivière de Boutonne 3. 

I. Coui-ecUtt. — I^fi hén^ictiiia de SAÏnt-Jenn tl'Arf^ély n'jlaicnt 
(loinl nei^neurs tie Cciirc<-Meti; cette |ninii(tM«' compretiuil les «ei^eurie» 
«rOrioux, les lerres nobles du Cliiteau, ilo La Prude, do Ln Grnnffc, les 
licfft Juvoux, <le Ln Orollcric, de Lu Pertasserie. etc. Deux ouche» et un 
Intis silut^ pi-^s de t'^glîfte de Cuurcelleiï relevaient seuleiueiit de l'alibé 
de Sairit-Jeiiii ; loulei les mitres terres étMient sous Is suzerainelê du 
iteigiicitr de Hibemunt-Moroiiy, 

i. Aniheznnt. — Lu majeure partie des terres d'Anlhexaut, fc l'excep- 
lion Je celles qui relev.iieiil du rliàte;ni do nîlieiitont, uvniciil vli iibnii- 
doon^es à l'nbbaye de SaJnt'Jcnii |>Hr Philippe le Bel, pour se rédtmer 
du le^8 fuit k cette nhbjye par Alphonse de Poitiers, en l'Antiée 1301. 
(Mss. de D. Kuiiteiieuu, t. xsvu Us, p. 400). Le siè;re de In seigneurie 
était k La FoUiière. — L'aiicîcu châtcuu de Hiliemuiil dont I» juridtc- 
tiun rôodnle sVUenduit sur une partie de lu buniîcuedc SutJit-Joan d'An- 
gély, i!-Liil situiS sur la paroisse d^ntliezant. 

3. Sainl-I*ar<iouU. — Le prJeuré-cure de Saiitt-Harduult, réuui k 
l'afflce de chumbrier de l'abbaye, s'étendait sur ime partie da la paroisse ; 



— 287 — 



I 



La Chapelle-Daston. — -1080, 2451. — 1681, 248 I. 

— 1G8i2, 338 I. — 1083, 29a I. — 1084, 300 I. — 1085, 
970 I. 

M. l'abbé cl<; Sainl-Jean d'Angély el MM. les niojnes sonl 
les seigneurs. — 20 (eux. — lia Urre est fort ingralle en 
grains; la plus grande paityc concisle cti vignes. Il li'y a ny 
pascage iiy bois '. 

Saint-Dems nu 1»IN. — 1080, 1,823 I. — 1681, 1,852 I. 

— 1082,1,926 I. — 1683, 2,136 I. — 1684, 2,240 I. — 
1685, 2,050 1. 

Les pères bénédiclins sont seigneurs en parlye ci M. de 
Moniay est seigneur on partye. — 154 feux. — La terre 
cuucisle les 2/3 en vignes el le reste en grains, peu de pas- 
cages et point de bois -. 

LoZAY. — 1680, 1.891 I. — 1681, 1,R28 I. — 1682, 
1,902 I. — 1683. 2,110 I. — 1684, 2,250 1. — 1085, 
2,042 I. 

Les bénédictins de Sainl-Jean sont les seigneurs. — 
102 Ceux. — La terre est de paix'il rapport i|ue cy-dessus 3. 

La Benaste et Puvmoueau. — 1680, 1,283 I. — 1681, 



uiiiis lii soigueurie de Sainl-Par<U>ult Hiiii réunie à celle de Loiuuy ; 
elle relevait de Tnillebimrp, au devoir de Mnic livres. Bertiaixl GuvDOt, 
s«i((tii'ur de Lotizay et de Sainl-Pardoult en 1685, <^taîl miirJL^ à Ciitiie- 
riiie Mesoard. 

1. La Chapellf'Bdlon appnrienuit nux religieux Mn<^dictîns en vertu 
de la donntion de Phîlip|n.> le \M rt-hilôe >L'i-de>isus ; L-ctle piinnsse était 
le sièjfc d'une prévôté féodale relevant de l'ablxJ de Sainl-Jeau bu devoir 
de quinie sois de monnaie courante. Celle prt^vôté s'étenduit ju.itpriï la 
foréld'Essoiiverlet à la (garenne du seigneur de Ln Jarrie. 

2. Sairil'ltffiis ï/u Pin. — l-a haronnie d'Es.iouvert {Coiifferliim], ahan- 
donnée par Guillnuino d'.\(|itiliiiiic à l'alibaye de Sainl-Jcaii-d'Aiigély 
en t070, avait son siî'^^ à I.» l'ayolle en Saint-Denis du Pin. Les terres 
qui relevaient de nil>enioiit-Mornay étaient: Le Pouwtt, Les nutisseoux, 
La Jallet, La Saulsaye, La Murtiuiêrc, etc. 

3. Ltizty. — Abandonné aui lu-nédiclins par l'acte de donation tle 
Philippe le Bel ci-dessus meotionné. Ils y possédaient le prieuré de 
Uloue. 




— 388 — 

4,271 1. — 1G82, 1,28fi 1. — i(î8.S, 1,891 I. — 16M, 
1,5001. - 1085, 13-23 1. 

Les héiiédicliiis do Saiiil-Jeaii seul los soigimurs. — 
i'ii leiix. — U\ lenv csl aussy de paivil rapiMiK qur oj- 
(lesâus ^ 

SAiNT-NrARTiN DK La Coi:diie. — 1680, 1,050 I, — ir»81, 
1,087 I. — 1082. 1,018 I. — 1083, 1,129 I. — 1684, 
4^2001.-1085, 1,050 1. 

Daine Caltioriiit' Baiidéiin dt' PiirralH-iv, dame du lieu. — 
77 leux. — La terre esl de pareil rapport que cy-dessus, à 
lu résene <|u'il y a i\»i:U\iuis paiM^agi^s îi uausc d'un ruisâf^aa^ 

LiGiiKUit. —1080, 500 1. — 1681. 509 I. — 168» 
587 1. _ lo«.i, 050 1. ~ 1084, 700 I. — 1085, 02U 1. 

Idem. Ladite dame de Parrabèi-e. — 40 feux. — La terre 
est de luesnie pioduclion que celle cy-dessus '. 

CoCRANS. — 1080, l,25<; l— 1081, l,rïlX) I. — 1684, 
1,277 1. — 1083, 1,410 I. - 1084, 1,500 1. - 1685, 
1,318 I. 

M. le grand prieur d'.*\c^uit<»ine eu est seigneur. — 
72 feux. — It y a on celle parroisse les 2 liei-s en vignes, le 
rest<; en grains ; peu de [wscages et quelques bois taillis *. 



1. La Htnattf et l'uymorfaa. — Iji presque tolilild des trrrea de La 
BenaslefaisiiîmiLpurlie de la baronnie d'l^:tsouvprl i voir, ci-dessus, Saînl- 
DeoiH du Piii'i. I.'égliftc do l.n noiiâle ii èii^ rrliâtir en ITHl pir les 
l>c-nûdicUns. Il» possi^daicnl dnns tn paroisse deui fours binnui : l'un I 
La IlenAle, l'iulrc h PiiymoiVAu. 

2. Saint'Marlin 'le La (lomirt. — Ciillieriiie de Boudéan de Parabére, 
veuve de Louis houchard d'AuI>oterrp, «cigneur de Saitil-Marlio de La 
Coudre, inurl avant liî'iO. Sn fiUv uïiiée i^-puusii, It- â novembre Iti'tl. Louis 
d'Ea|wrbc)e de Luss;iii, marquis d'Aubctctre, gvuvemeur d'Ageuoîa el 
Condoraois. 

3. Litjueii. — Cette paroisse £Uil une aiioexe de celle de Sainl-Mar- 
tin de t^ouraiit. 

4. Coarartt. — Ancicone commanderic du Temple, pauèe aux hospî- 
Ifllier» ilp S:iii]t-Jcnn de Jérusalem. L'hôpital de liords et la commauderic 
des Ki^isM-'s d'Arf^eiiteiiil î-laicnt aiiiicxos à l^unml, qui Tonuail lui- 
même un tnemhrr iln la communderie des Kpnux, dan& la paroisse de 
Meur»ac. 



— 289 — 

Behnay. — 1080, 1,708 I. — IfiHI, 1,7.^:^ 1. — 1682, 
1,644 !. — 108:î,-!,80:î I. -- 1684, 1,950. — 1685, -1,665 I. 

M. (le Loscour en t'sl seignour en partye el la dame de 
Parabcl aussy. — 115 feux. — La tùprc iMocliiit partie de 
vin el parlyc de grains de toutes sortes, quelque peu de 
pascages et point de bois que coluy du snij^nt^ur ^. 

BiiEurLiiE. — 1680, fi18 1. — 1681, 699 I. — 168-2, 
6291. — 168ri, 700 I. — 1684, 750 1. — 1685, 67.1 1. 

C'est un prieuré dont le prieur est seigneur. — 52 leux. 

— La tfirre est d*? ruesïiie prcKlnclioii que celle cy-dessus. 
Saint-Piikux. — 1681), l,9ri2 1. — 1681. 1,960 I. — 

1682, 1,994 I. — 168^i, 2.212 I. — 1684, 2.0W I. — 
1685,1,7601. 

Charles de La ïloilieloiicault, seigneur de Surgères, en est 
le seigneur. — 74 feux. — La lerie produit nioytié grains et 
inoytié vin. Il y u quelque bois laillis et peu de pascages, et 
les plus k la lailie ont qiiitli^ la paraisse pour demeurer à 
d'autres '. 

Migré et La Tas.mère. — 1680, 1.990 I. — 1681, 
2,0.^6 I. — 1682, 2,064 I. — 168r^ 2,286 I. — 1684, 
2,500 l. — 1685,2,1901. 

M. .lucqiies de IJi/at, seigneur de Mayal, eu est soigneur, 

— 140 leux. — La terre t >t de nie.'ime production que cy- 
dessus 3. 

LouLAY. — 1680, 1,281 1. — 1681, 1,288 1. — 1682, 



i, Itfrnay. Armand Je Lescoiirs, chevalier, soigneur d'Oradour-sur- 
Glaoe. Repen'-, Mnclwcuu el Parciisiiy. luiirif'' ï> Miirif liuvberl, tJUe tic 
Pîprre Guybert, seigneur de Lacido^, cL U'Kliaaliclh llcrl>i>rt. 

2. Saint- t'hUtJT. — La stL'urde Charles do La tlocluproucauld, seigneur 
de Surgères, Hélène, fenirae d'AlpboDBC de Manibau, conseiller du roi 
eit In cour des aides de fîuyenne. ét«il «uftsi dnmc en pnrLie de la sei- 
gneurie de Snint-Phélix. 

3. Uif/t^ et t. a Ta$ni^n\ — .IncquoR d'Abznc, fils de Jncf(iies, seigneup 
de Uayac, et de Louise de Kremond d'.^rïi. — Le seigneur des Tanières 
devait vire en (640 Louis de Cumont. marié & l^uise de Mâschinet, 
demeunuil en m>u logis m>hlc des Hlières, paraisse de Viiiux eti Poilou, 



Archives, jixviii. 




ig 



— 2» — 

iJMi I. — 168S, 1.495 I. — 16*it, 1,600 I. — 1680. 
1,300 11. 

Le sieur chetalier d»' L'Espiné en est le seigneur. — 
78 feui. — La (erre esl de mesroe productioo que cy-dessus: 
partye en grains et partre en vins *. 

La JAHïE-AiDOfV.v — 1680. 1.640 L — 1681, 1,66ft I. 

— 168Î. 1,654 l — 168.1. 1.786 I. — 1684. 1.800 I. - 
1685,1.480!. 

3iL de Terracaud csl le seigneur du lieu. — 94 feux. — il 
croisl eu cette parroisse les 'i tiers de vio et Tautre en grains; 
point de pa5cagcs nv de bots que celuy du seigneur. Celle 
parroisse esl fort chargée de (ailles ; à cause de plusieurs gro;; 
taux, bien des gens ont quitté -. 

SAhNT-PlERRE DE LiSLE. — 1680, 1.0.19 I. — 16^1, 

1,055 I. — 1682. 1,098 1. — 1683, 1,418 I. — 168-4, 
1,2701.-1685.1.110 1. 

M. Jean de Ligour, sénéchal de Momay, en est seigneur. 

— 80 feux. — La It^rre produit parlje vin el partye en 
grains. Il y a quelques (>ascages à cause de la rivière do 
Boulonne et point de bois '. 

Saint-Marseaid. — 1680, 874 1. — 1681, 888 I. — 
1682, 61)9 I. — 1683, 944 1. — 1684, 1,000 1. — 1685, 
8741. 

I^es révérends pères bénédictins sont les seigneurs du 
lieu. — 49 feux. — La terre esl de mesme production que 
cy-dessus, à la ipsoivp qu'il n'y a ny bois, ny pascage *. 



1, LûaUy, — Gaspard Frottier. SAÎgneurde Lépinay. P^Met Louliy. 

2. /.s jArrit-Atnioain. — Jacques Tiraqueau, tnarcjuis do La Jarrie, 
marié en IMS k Jacqueline de Morieanc ; il ne laissa pa« de postérité. 

3. Saint-Pifrrr tie Liste. — Jean de Lij^oure, seigneur de Ribemoat- 
Morony, marié & Françoise CUcvalier, ou bien aoD flla Jean qnî épousa 
<^barlnltf de Gallanl de i)«-arii. 

4, Suint-Sfurtinl. — l.e prieuré de Saint-Martial était uni k l'office de 
cellerier lie l'ubltnye de Saint-Jean dWii^t^ly, Pendant les troubles reli- 
gieui le» acigiiourt prolc&lantH du Grand-Brruil s'étaient empara des 
dmils qu'avaient les prieurs de Saint-Mortial dans l'étendue de leur m i- 




— ?9I — 



I 



I 



CoYVERT. — 1080, l,37(i !. — -1081, 1,35i2 1. — 1682, 
•l,3H I. — 1083, ^âOi I. — l(>8/*, 1,850 I. — 1085, 
956 1. 

La lene produit plus dtî ^aiu»(iufl d<? vins; ilya mesme 
quelques boisel pascciges. Mai:> il y a plusieurs de pelite noblesse 
qui ont des mosiajriL's qui portaient de gros taux; lesniaislres 
Tout faii*c leurs iiieslayries à présent parleui*3 valletz, sybien 
que les habitant ne pouvant pas supporter les j>;ros taux sont 
obligez de quitter et par eunséquenl la parroisse est ruynée. 
— 8-ifWix'. 

Deuil. — 1080, 1 J5G I. — 1081, 1,079 I. — 168*2, 
1,050 I. — I08rî, 1,8ri0 I. — 1084, 1,000 I. — 1085. 
1,785 I. 

Charles Picaud, seigneur de DanqUern', est seigneur de 
ce lieu. — 109 feux. — Celle terre prothiit plus du {grains 
que de vin. Il y a quelques pnscages et quelques bois; mais 
comniL'une parlye de la terre est danii le Poitou, lorsfjue les 
liabilans si; sentent un peu haull à la taille, Jls quittent, ut 
cela ruine la parroisse en changeant de ressort*. 

Saint-Estienne nE La Sigoncne. — 1080, 4*23 I. — • 
4681, 424 I. — 1082, 400 I. — 1683, 414 I. — 1084, 
350 1. — 1085,3001. 

Le seigneur est M. de Saint-Eslieiiiie. — 25 leux. — La 



I 



gneuric. En IQIU, les bénédicllu» obliurcnt un arri-l d'évicUoo contra 
isAbeau de Omimin^s, veuve de Jucob «le l^esîgnac, seigneur tie Mar- 
lon)^s et du Grand-Ureuil, et l^lisalietli de Lesignuc, sa Leile-sci-ur; elles 
furenl contraîiilo» dahnndoriiier une moilii' de l.i dtrprtit^ et justice de 
U seigneurie du Grand-Breuil au prieur de Siiint-MnrlÎHl. 

1. tloyverl. — {>k teiTr-s iuppAr-teiianc à des ^cns de -i petite no- 
blesse •> étaient ttoismaatnn , apporlenaiil k Krauvoîs de Vcrtcuil, luarié 
k ADgélJi|ue Harrière, mort av;i[jl IGHii; Sallûlufu f, h Joseph de Verleuil; 
Lrffort. il Jraii-nnpli<tte do CusteMu, iiiarli- à Aiit^élitpie de BenulJeu, 
Veuve de Verleuil ; Maillé, & Hené de Caslello, mûrie en 10K4 ik Marte de 
noitssellet. 

2. Iktuil, —> Llharles l-'ouvré, seigneur de iJampierre^sur-Houloiine. 
L'ahlMiye de Saiut-Cypricn de Poiliers y poss<'-dail aussi le lief nohic de 
la Ville-aux-Moinea. 



- 202 — 

IctTc est fort ingralte. Ello produit quelques grains, peu de 
vin. point ili' bois ny pasGïge. 

Tahxkiwurc— 1080, 7(Ki 1.-1081,728 I. — 108Î. 
8U7 I. — 1083, 895 I. — 1084, 1,050, 1. — 1685, 9tW) 1. 

M. de La Triinouille en est seigneur. — 03 feux. — Celle 
parroisse est scituéc sur le buitl de la rivière de riliarrenle; le 
lond y eiil Ibrl bon. f) produit du grain et du vin. ]1 y a 
lorce pascage ri des bois taillis; mais, coninic c'est un lien de 
jKLSsage des gei;s de guerres, elle est ruynée parce moyen'. 

Saint-Savin et les VILI.AOE.S. — 1080, 1»4iH I. — 1G81, 
1,405 1. — 1682, 1,4.5^4 I. — 1083, 1,518 1. — 1684, 
1,300 1.— 1685, 1,1501. 

L*: niesnie seigneur que cy-dessus. — 73 feux. — La lenv 
produit partye de grain et parlyc de vin. Il y a quelques pas- 
cages et quelques bois taillis; la paroisse est fort haute à la 
taille el par conséquent misérable *. 

Saint-Savinien. — 1680, 7,560 I. — 1681, 8,72-2 1. 

— 1082, 7,920 I. — 1683, 8,735 I. ~ 1684, 8,300 1. 

— 1685,0,9351 

580 feux. — Cette parroisse est sciluée sur le bord de la 
Charente où vient le i-ellns de la nier. Elle produit giainsel 
vin. Il y a grand pascage fi (.ause de la rivière et du bois 
taillis; mais la divorce {sic) de la religion (comme la plus 
grande paitye cncstoît) et les lieux d'ostapes pour les troupes 
y estant eslablis depuis quelques années, cela les a nmiés. 

Saint-Vaize. — 1680, 73(i I. — 1081, 677 I. — 1682, 
642 I. — 1083, 712 I. — 1684, 700 I. — 1685, 700 1. 

M. de !^ Trimuuille en est le seigneur. — 58 feux. — La 
lenv est fort ingralte. Il y croisl peu de grains et peu devin. 
Il y a quelques bois taillis el peu de paseagi^s. 



t. Tailhboarff. — Cbarles-Uelg)(|uc-Ilolluni]o de La TK-niotlIc. n<:- 
en 1665, morl en 1709. 

'2. Saint-Savin. — Le prÎPuri'* de Sainl-Savin élail un Def ooble rele- 
vant du chileiu de Tnillobourg nu devoir de deux niarbolin^ d'or ep- 
prO<:iés cinquante tolu. 



— 293 — 



AsNEi'OND. - lOHO ■l-Ki-^ 



1,205 1. 
1,2901. 



1683. 1,357 1. 



-1681,1,190 
1681 1.450 I, 



1682, 
1685, 



ïdeni. M. de LaTrimouillo en est seigneur. — 75 feux. — 
La lerre esl de nuismo profluctiun que cy dessus. 

SAiNT-PiKimE DE JcjiF. — 1680, 868 1. — 1681, 888 1. 
— 1682, 873 i. — 1683, 938 I. — 1684, 1,100 I. — 
1685, 1,020 1. 

Idem. — 83 (eux. — l-i terre est iiigralle en la plus grande 
parlye; du resle, il s'amasse quelques grains et viu. Il y a 
quelques pascages et bois taillis. 

COIII.I.0NGES. — 1680,975 I. — 1681, 950 I. — 1682, 
932 i. — 1683. 1,03i 1. — 1684, 1,100 I. — 1685. 1,030. 

Idem. — 47 feux. — La terre [uoduit partye de grains et 
mesme plus de vin que de grains. Il y a quelques pascages à 
cause des ruisseaux qui passent. Cette parroisse est fort 
chaînée; à cau.se de gnjs taux (plusieurs] ont quitté. 

.\gonnay. — 1680. 145 I — 1701, 338 I. — 1682, 427 
1. _ 1683, 525 I. — 1684, 580 I. — 1685, 550 I. 

M. de I^ Trimnuillc en est le seigneur. — 27 feux. — La 
terre est de mesiue production que cy-dessus^ 

Saikt-Vivien de Ronn?:.-- 1680, 2,328 I. — 1681, 2,352 

— 1682, 2,391 1. — 1683, 2,632 1. — 1684, 2,750 1. 

1685.2,5801. 

Celle terre relève de Tailleboui-g et M. le marquis de La 
Boulay en e.'^t seifîneur. — 174 feux. — La terre produit 

Ides grains et peu de vin. Il y a force praiiics à cause Af la 
rivière des ChareuLt*s et quelques liois taillis; le fond y est fort 
bon, mais la surcharge de la taille l'acable -. 

1. Affonnay. — La setffnciipic d'Agonn«y rctevail bien de Taillehaurp 
«u devoir de deux ^itérons don^s, mais son seigneur était Auguste Guy ton 

HdeMauléTrier, marié le K octobre I6KI h Jeanne d'Ocoy, SUe de Fr«n- 
"^çois d'Ocoy, seigneur de Couvrclle», Suint-Brice et Saiat-Trojan, et 
d'Anne Gombaud. 

2. Saint-Vimen de Bord». — Celte seigneurie avait été détachée en 




— 294 _ 



168(1.2.073 I. - ir>81. "2.193 



ClUMPliOtLANO. 

1682, "i,*-iO I. — ili8.1, -2.i>2 I. — -108 i, 2,5<i0 I. - 
1«8r>. ^2,^.Kl 1. 

Elle relève uussi do Tailli'buurg et M. le marquis de La 
Boutay en esl seigneur. — i\i feux. — La lerro csl de 
mesme produclioii ijue celte cy-dessus. Elle esl aussy fort 
chacgre p;ir la mesme raison. 

AnciiiKr.EAY. — 1680, 2,^7,1 L — Um, 2,348 ï. — 
1682, 2,;t77 I. — 1683, 2,676 1. — 1684, 2.5(K) 1. — 
1685, 2,«i40 I. 

La terre reli^ve aussy de Taillebourg et M. le marquis de 
I^ Boulay en est aussi seigneur. — 165 leux. — La tem* t\<{ 
de bonne |iiY)duclion; il y cirtisl les di'us liera en grains et 
partyc en vin; il y a des pascjigcs à cause des marais de la 
rivière de Boulonne et qnel(]ues bois taillis. La parroisso es- 
toil bonne, mais plusieurs parliculier-s qui portoient de gros 
taux l'ont quilItV, en sorte qu'elle va esire acablée. 

LEsNomixiKRs. — 1680,1, 4i2 1. — 1(>81. 1,1*mI. — 
1682,1,4741. —16S.S, 1,5651. — 1684, 1,5(XH.— Hi85, 
1,300 I. 

M'' de Bourg e„st la dame du lieu et la lerre relève do 
Taillebourg. — 150 l'eiix. — 11 y a plus des 2 tiers de la 
terre en vignes el l'autre parlye en grains. Cette terre n'es- 
tant propre quasy que pour la vigne, la jtlus grande parlye 
demeuie sans estrc cultivée, les peuples n'ayant pas de quov 
le faire; ce qui causti la ruine de ce lieu; il y a quelque peu 
de bois taillis el pas de pascagcs '. 



I38*l t\o reMc ilfT-iiUolKiiirg, Kv\ (<»ritn>s d'un «rrèl rendu t'ii la trhnmbn: 
dcH rvquî-lcs du parlement de Paris, le 17 orloliro f08ft. la l>aronni(> d? 
Cbampdotloiil Tut Adjugée, moyf^nnunt ctnqi).-irile mille livres, h Charles 
de Courbon, comle de Blénnc, gouverneur des ilcs francaiseiï d'Amé- 
rique. 

I. Lcf S'oaitlers. — M"* de Bour^ est Elisabrlli de Puyrigsuld, 
fille de Jean, vignetir de nois-(^hermanl, et de Sutanne riomliaud dc 
Chaiiipflcury ; elle urail (^pous<>, Huivaat conlrnl du 30 janvier IRZ7, 
Pon« de l'ons, cheC des armes de l'illustre maison de Pons, ainsi qu'il 



I 



- 29Ô — 

Lepigné. — 1680, 441 I. — 1681, 454 I. — 1682. 442 
I. _. 168.1, 408 I. — 1084, 41)0 I. — 1685, 370 1. 

M. If* marquis Hfi Bollabn^ en est W. seigneur. — 23 feux. 

— La lorro produit parlye du grain et partye du vin. Il y a 
quelques pascages el point de bois '. 

BiCNAY. — 1680, 958 l — 1681, 984 I. — 1082, 910 
1. — 1083, 984 I. — 1084, 500 1. — 1085, 552 L 

M, le marquis de Rellabrc en est seigneur. — 103 feux. 

— La terre est de peu de rapport. Cependant elle produit du 
grain de toules sortes, non pas en abondance. Il y a beau- 
coup de vignes, quelques bois taillis et point de pasciigps. 

Taillant. — 1680, 950 L— 1681, 949 I.— 1082, 990 I. 

— 108ri, 1,088 L — 1084, 1,130 1. — 1685, 1,080. 

.M'p Charles de Brilhan, escuyer, en est seigneur. — 75 
feux. — La plus grande partye de la terre consiste en vignes. 
Il y a quelques hois taillis et peu de pascages *. 

TEnNAM.— 1080,869 1. — 1081, 882 I. — 1682, 861 I. 

— 1683, 874 I. — 1(i84, 900 1. — 1685, 709 I. 

M"^ Charles de Thury est seigneur dudit lieu. — 65 feux. 

— La lern? consiste en vignes la plus grande partye el peu de 
grains. Il y a quelques pascages à cansp dr la rivière dfi Bou- 
lunne et point de bois ^. 



s'iotitutait, geulilhomme ordinaire dû la chambre du roi, baron de Bourg- 
sur-('harenle, L'iie de st-s filics, Nlnrie-Elisoljelli. épousa (16^9) l'raotrois- 
Amanjeu d'Albret, comte de MîossenK, tué en duel eu 1671. 

1- Le Pigné. — I.e Pigné était une dépendance de ta baronnîe du CUi- 
zeau en Maecray. Le marquis de BeUaLire élait Gabriel Lecoif^ncui, Qls 
de Jacqueti, chevalier, président h morlii^r an parlement de Pariii, et 
d'Kléonorc de Choumonl ; il épousa en I68'2 Madeleine PollanJ. Le 12 avril 
1697, il afTerme, moyennant 2,'^.13 luTes (0!m>1h, la seigneurie du (îluteau- 
Bignay cl ses (trolls féodaux dans les paroisse» de Voissay et du Pigué. 

2. Taillant. — (Charles de BnlhAO. de Nnuzières, seigneur de Fenioux, 
Grandgcnlet Taïllanl; il avnit époust^ Claire de La Tour. 

3. Ternant.-~ (^harle-i de Thury, lils dp Louis et de Judith Cardel, 
•rail épousé, suivant caDtral du 10 septembre 1655, Kstlier Grcca de 
Saint-MftrAauU; il mourut au ch&teau de La l'rée deTernantls 2ft février 
1698 san» laisser de postérité. 



Femoux. — 1680, 873 I. — IfiSl, 855 I. — 1*582, 885 
I. _ ItïKS, ftl2 I. — 1084, l,IMX» i. — ir>85, 050 I. 

M"" Charles de Brilhac en est seipneur. — 70 l'eiix. — La 
terre concisto on vignes, peu de* grains, (|uel([ues bois taillis 
ot point de pascRges. 

Mazeiuy. — 1680. 1,247 I. — 1681, 1.265 I. — 1682, 
1,8051.-168.1,1,4161. ^-1684, 1,5001.-1685, 4,440 I. 

Les rt^véï-ends pères bénédielius en sont seigneurs en 
parlTO, et autre noblesse du lieu. — 1:Ï9 feux. — La terre 
est de mesrne production (|ue cell« cy-dessus '. 

AsMÈiiEs. — 168<1, 2,574 I. — 1681, 2,611 I. — 168^2. 
2,56M 1. — 1683, 2,28S 1. — Ï684, 2.050 I. — 16H5, 
2,700 I. 

Les révérends pi'^res béuédiclius de Saint-Jean d'Angély en 
sont soigneurs en |)arlye. Il y a plusieurs petites noblesses. 
— 214 feux. — La terre produit en parlye du yrain do 
toiil<!s sortes, non pas en abondance n'estant pas propre pour 
cela, mais eu vin duul il en criMst beaucoup. Il v a linéiques 
hoh taillis et irï's p<?u de pascages*. 

i;u.\Nn-.lEAN. — 1680, 055 I. — 1081, 057 1. - \mt 
038 1. — 168.1, 1,0391. — 1684, 1.1601. — 1685. 1,100 1. 



I. Hlaieray. — I^s IWrnMiclins fionl indiqua h lorl romme seigneurs 
en partie de Matcrav ; iU ^laîrnt 8uzprain« de riroportante biirooni« du 
CIqrmii qui comprcnnït In [irewiuf loUliltS des terres de ta [Miroite. Le» 
lerr*s de ■■ |>otitc noblesse ■■ étaient : Bi^aufirf qui en 168.'» appartenait n 
Madeleine d'AbîIlon, tn.ir)<.V h l'VniK^dis de Rivei-un, dont eUe était veuve 
en IfilTi ; i,.i Uarnu<l''rir, h In rsmille Kazia ; le (tefde Veri/nes. h Armand 
do Lescours. 

S. MiniVrrj. — Les bénédictins étaient bien seîgiicurs d'Asnii-i<ps; maîii 
celte paroisse comptait aussi plusieurs si'igneiiries |>articuli^rcs. Lu 
Taarhc-hvfrlaftft dont élnil sciKiieiir Louis Hstournrau, écuyer. avocat 
on la cour, mariô h ïlnrthe Mesnnrd, mort en \M(t ; t.r» Fonl.iirwv. ap- 
partenant il Isanc de Lagriin^, éeuver, marié d'après contml du 10 juil- 
let 1461 it Madeleine Cliilon; L'AlUa, à Jacques et Charles Gaillard, 
enfants de Jacques, seigneur de Fier^-aillard et de Marie Baudouin:/.* 
Gir^ud, h Benjamin de Vallée; Lêmortaa, à Je^tn-Kraoçois de \jt Per- 
sonne (I687J ; /.a Laîgne, aux du Buis de SaiDl-Mandé, etc. 




— 207 — 

M. chevalier de Brilliac est seigneur du liru. — 86 feux. 

— La teri*e esl de peu de rapport. Elle produit quelques 
grains, peu de vin. Il y a quelques bois taillis et point de 
pascages. 

La Freswkrk. — lt>8(), :Î92 I. — IfiKI, 106 I. — 1082, 
449 1. _ -J683, 405 t. ^ If>8/|., .^80 I. — 1085, UO I. 
Idem. Le sieur de Brilhar est seigneur du lieu. — 32foux. 

— I^ terre est de ntpsine productinn que relie ry-<ï<'ssu.s '. 
EscoYEUX. — 1680, !2,7ifi I. — -1681, 2,76-2 1. ~ 1682, 

2,796 1. — 1683, 3,066 I. — 1684, 3,200 I. — 1685, 
2,860 I. 

M. Louis Chcsnel, chevalier, seigneur du lieu. — 208 
feux. — La leri*e produit poui- la plus j;rande parlyc des 
grainsi de toutes sortes, uoii pas en ahoiuianre, n'psrant pas 
propre pour cela. Il y croist du vin. Il y a quanlit/- (h bois 
qui appartient au seigneur et non pas h la comuiunaulê; il 
n'y a [toiiil tie paseages; le peuple y est extri^nienuMil dur à 
payer la lailli*, taisant toujours cours des bruits qu'elles sont 
remises; et quelques déeluirges qu'ils ayeiit tous les ans ils 
sont toujours en reste. 

Venéram..- 1680. 1. 4481 — -1681, 1.404 I. — 1682, 
1,415 I. — 1683, 1,580 L — 1684, 1,400 I. — 1685, 
J,2501. 

M""^ de Jonzac est la dame du lieu. — 95 feux. — La 
terre produit des grains non pas m abondance, peu de vin, 
beaucoup rie fruilages, bois d'estanx et point de pascages, 

Saint-IIiu,aike de Vii.lefiunche. — 1680, 2.104 1. — 
1681, 2.135 1. — 1682, 2,162 I. — 1683, 2,417 1. — 
1(i84, 2,550 1. — 1685, 2,400 1. 



I 



I. /.a Frtdtère. — l,a iieigneiirie d«^ La Frrdière n'nppartcnail p.'is aux 
bnlhiic,in«is biuit au dovc-it ik-s chanoines du chnpili'c de TaiU('tx)urg,qiii 
la tenait h foi ot hommage du M>if*reiir de TaJUehoiiri;, au devoir '• d*un 
ITMteiu fiiicl de \u fleur de la furinc d*un^ Iwtfiseau de froment, lequel 
gASieau doibL estre otTert, la vîgilr de la fcHle des royN, à Tispiiie des 
vcspres. •> 




— 298 — 

M. Fn^orir. fîoullarri, chevalier, seigneur du lieu, — 200 
l'i'ux. — La leiTc produil de toutes sortes de grains, non en 
abondanci^, ol parlye vin. Il y a quelques bois taillis el peu 
de imrtonges '. 

U Vergne. — 1680, 1,472 1. — 1681, 1,153 I. — 1682. 
\M\ I. — 168.1, 1,535 I. — 1684, 1,600 I. — 1685, 
1,50<»l. 

M. Jacqui's Turpin, seigneur d'Ardileux, en esl seigneur. 

— 117 feux. — La terre consiste moyliéen grains el nioyliê 
en vin. Il y a quelques pawjages h cause de la rivière do 
floutonne et point de bois'. 

ToRXÉ. — 1680. 1,565 1. — 1ii«1, l,r>8ï 1. — 1681 
1,661 1.— U-m. I,84ïî 1. — I68i, 1,950 1. — 1685. 
1.840 L 

M. l'évesque d.Vngoulesme en csl seigneur. — 83 feux. 

— I*a lerix' est de incsnie production que celle ci-dessus, 
estant en niesme scituation ^. 

CiiANTEMERLK. — 1680, 94-4 I. — 1681, 074 I. — 168^ 
800 1. — 1683. 017 I. — 1684, 050 I. — 1685. 459 1. 

Les enfants de feu M. Malat, conseiller à Saint-Jean d'An- 
g<^ly, on sont si.'igne»i-s. — La terre produit partye graine et 
partye vin. Il y a quelques pascages à cause des inai'ais *. 

I. Saint-tlilnirt r/e YUUfrvtehe. — Frédéric Coullard. sei|racurdr 
LaI^aM, M>rond fit» de Tiahriel fl dp MArîe Boîs-soaii. prenitit bien le 
tilro de »ci^'D4*ur de Saint-Hilairc, mii» il n'y avait aucun droit ; cV&t le 
cui^ de lu p«n>i«sc qui en élail aci^eur. Frédcric Uoullard émigrapour 
cause de religion en 1686. 

3. lot Vffjpte. — Jacifiina de Turpin, marquis de Joubé, seigneur 
d'.Krdilleui, avait ^pou»é en 1668 Marie-Anne Boisseau, dam« de l^a^er- 
fCne, fllle de Jean, aetgneur dea Mouline» et de Larergnc, et de Marie 
Meanard. 

1. Tor^. — L'é\-êqued'.\iiRoul^Die était en efret,8 la 6r du svii* siècle, 
prieur comraendalairf* du pri«>uré de Saint-Pierre de Torxé. qui dépCD- 
daitde celui de SAÎnt-Eutrupc de Saintes (voir Archirfs historique* île 
Saintongt tt tt'Aania, 1. ii, p. 417'. maia il n'était pas seigneur de la 
(taroiaae. 

4. C/UnfemeWe. ~ Daniel Malat, êcuyer. seigneur de Lm Bertimère el 



I 
I 



VoissAY. — 1680, 517 I. — 1081, 508 I. — 1682, 428 
I. — 168:ï, 45Ô I. — 1684, 480 I. — 1685, 420 1. 

M. Aupusto Cha-stajîiiier, escuyer, seigneur du lieu. — 43 
leux. — La lorro. produit parlyc crains ci parlye vin. Il y a 
quelques pascagt'.s i\ cause de la nvii''re de lîoulonne et point 
de bois *, 

TONNAY-BOUTONNE. — 1680, 2,610 I. — 1081, 2,614 1. 
1682, 2,630 1. — 1683, 3,182 I. — 1684, 3,300 1. — 
1685,3,0^0 I. 

M. de Saint-Surin en est le seigneur. — 188 feux. — La 
terre produit parlyc de grains et partye de vin. Il y a hean- 
coup de lerre incuUc. Il y a quelques pascîiges i cause de 
la rivière de Boutonne. Il n'y a de bois que celluy du sei- 
gneur *. 

Saint-Ciiespin. — 1680, 1,343 1. — 1681, 1,3!»3 I. — 
1682, 1,403 I. — 1683, 1,556 I. — 1684, 1,6rK> 1. — 
1685, 1,460 1. 

Madenioiselli' de Sainl-Surin est dame du lieu. — 73 leux. 
— I^a terre produit du grain et peu th vin; il y a des pas- 
cag&5, à cause des marais desséchez, et point de bois. 

Vandrk. — 1680, 1.975 I. — 1681, 2,012 i. — 1682, 
2,037 I. — 1683,2.i5tM. — 1684, 2.2801.-1685, 2,1001. 

Hector Martel, seigneur du lieu. — 150 leux. — La terre 
produit du grain et peu de vin. Il y a quelques pascages et 
quelque peu de hoi.s. 



Chantcmcrle ; ses enfants éliiieiil Jean, seigneur de Poursay ; Isaac, mi- 
ric h Marie de l.a Chnine, mort sans postérité ; N..., mjiriée h Jenti Cnffîn ; 
Marie, miriée & Clirélicn llurric, seigneur du Gnllens. 

1. VoÎMity. — .\uguste (^hasteigner, cheviilier, seigneur de L'IIeau, 
avait épousi- Louise de Ciimuut, fiMe de Bcnjoinin, seigneur de V'oissay, 
et de Sutanne llolmaQ. 

2, Tonruii/-Boutuniie. — M. de Salnt-Suriti est Hcctor-Ltiuis de Li- 
molhe-Fouqué, chev»Eier, srigneur d^ Sainl-Surin et baron de Tonnay- 
Baulonac. qui rendit homtnage an roi pour sa ehàtellcnic de Toniisy- 
Boutoane, le 8 noût ISHO (voir Arrhiren hislarù/ufs de la Saintonge H 
del'Aunit, l. x\, p. 287], 




— 300 — 

Puy-du-Lac— 1680,1, 33i I. —1681, 1,817 l— ir>82, 

|^;U8 I. — 1088, 1,575 I. — lôfti, 1,700 1. ~- 1685, 
1,150!. 

M. de La Mollf-Fouqué csl le seigneur du lie». — 78 feux. 

— La terre produit du grain et peu de vin; il y a du pas- 
cage à cause des marais, el |)oint de bois *. 

CuEHvmKs. ^ 1680, ô^âS l — 1681, 65y I. — 1689, 
tKi7 I. — 1683, 710 i. — 168*, 800 1. — 1685, 740 I. 

Sauvaire Ganlonnel, seigneur du lieu. — 4*2 feux. — La 
terre conciste en grains, peu de vin, peu de pasoages el peu 
de bois. 

Annkzav. - 1680, *)67 I. - 1681. 014 1. — 1682, 
894 I. — 10S3, \m I. — 1684, l,tHKI i. — 11385, <J10 1. 

Le sieur de.s Mîirais en est seigneur. — 5ft feux. — La 
leireesl en parlye Ibrl ingrade. Il y croisl des grains, peu de 
vin, quel(]ues bois et |>riinl de pascages. 

Saim'-Lauhekt i»e La Barkiére. — 1680, 180 I. — 1681, 
485 I. — 168^2, 458 1. — Hi83, 458 I. — 1684, -480 1. 

— 1685, 430 I. 

M. Roussellel, lieutenant criminel au siège royal de Saint- 
Jean, est le seigneur. — La ten*e est de mesme production 
ipie celle de l'autre pari *. 

MuRON. — 1680, ^2,469 1. — 1681, 2.508 I. — 168-2, 
2,530 I. — 1683, 2,796 I. — 1684, 2,950 I. — 1685, 
2,780 t. 

M. de Li Fertê, abbé de Saiid-Jean, en est seigneur. — 
192 leux. — La terre produit de toutes sortes de grains. Il 
s'y lait des nourrissages à cause des marais. M n'y ciTiisl que 



1 . t'uy du Lac. — Hector de Iji Molhe'Kouiju^ indiqué ri-dessus. 

2, SAtnl-L.turrnf de La Barrière. - A partir de tfiîT, la MÎg'nCDric de 
SaÏDl-l.aui'cnt de Lo Burrière fui réunie h celle de V'irroux et possédée 
par 1rs mêmes Migiieurs.Jaci^ue»- Antoine de Housfselet, ccuyer.cunseiMer 
el avocat du roi an bureau des linances de La Kochelle, était seigneur 
de Vivrouteu Puyroltand et de Saint-Laurent; il avait épousa r.li5«l>«lb 
Colard, fille <lc Michel Cotard, sieur de L'Isle, cl tle Marte Marcbajil. 



301 



ide vin et quelque peu dL> bois. Les deux années précedden- 
tes, les maisons ont fiU\ noyées, et l'annf'y? pn!^senlt> 1085, la 
grande sécheresse est cause qu'il ne s'est amassé que peu de 
grains et fort peu de Foin, ce qui incommode beaucoup la 
parroisse. 

Pehé. — 1680, 451) 1. — 1681, 4fi0 I. — 1682, 440 I. 

— IC83, 448 I. — 1684, 500 I. - 1685, 450 I. 

M. de Monclerc (Mandei-c), conlroUfurpourla marine, esl 
seigneur. — 32 feux. — La tcrrn fst injo'ylle nii plusieurs 
endroits de la parruirise. Kik' produit grains et peu (h) vin, 
point de bois ny pascages. 

CnAMiiu.%. — 1680, 936 1. — 1681, i)42 I. — 1682, 

900 I. — 1683, !)68 l. — 1684, 650 1. — 1685. 540 I. 
Les seigneurs sont MM. de La Fanierrc et des Landes. 

— 70 feux. — La terre produit des grains ci fort peu de 
vin; Il y a quelques pascages et peu de bois. 

Nachamps. — 1080, 03-2 I. - 1681, 951 I. — 1682, 

901 1. — 1083, 99Î) I. — 1684, 1,000 I. — 1085,900 I. 
Les bénédictins de Saint-Jean en sont seigneurs. — 77 

feux. — La terre produit partye grains et pailye vin. Il D'y 
a ny bois ny pascages*. 

Landes. — 1680, 1,560 1. — 1681, 1,584 I. — 1682, 
1,574 1. — 1683, 1,711 I. — 1684, 1,620 1. — 1685, 
1,270 1. 

Louis Guibert, gouverneur de Saint-Jean, en esl seigneur. 

— 134 feux. — La terre est de niesnie production que l'ar- 
ticle pi-éccddenl. 

SAI^T.Luc. — 1680, 2,049 I. — 1681, 2,056 1. — 
1682, 2,121 1. — 1683, 2,352 I. — 1684, 2,400 1. — 
1685,2,150 1. 

Idem que dessus. — 143 feux. — La ten-c produit par- 



I. t^itcli.tmps. — l.;i seit'Tu'urio de Nflchamps di^peadail (le la grande 
aumAiierie deSainl-Je.iii d'Awyély. Elle rtait affermée en IÎ199, moyen- 
n&Dl Irais cenlftécuB el lioux ceots boisseaux de mt^lure. 



— 302 — 

lye (le grains el partye de vin. Il a quelque pasciige et pas de 
bois. 

Gknouillé. — 1680..S,253 1.— 1681, 3,1581. — 168i 
a,|-28 I. — 1683, .S,41« I. — 1684, ;i,600 I. — I68îi. 
3.2501. 

Mrt^ Jacques ilc Pons, viconile d'AiiInay, en est !>eigneur. 

— 240 feux. — Celle puiToisse conciste nno. parlye en des 
marais desechoz, un il se fait dosnourrissages; lalerrc produil 
beaucoup de grains, le Ibiid y estant assez bun, maïs te^ 
années précédentes les marais ont esté noyé^ par le dêlu^t; 
des eaues, et l'année présente 1685 la seehenîsse est cj»use 
qu'il ne s'est amassé que peu de grains et peu de foin ; il n'y 
croist que peu de vin el point de bois. 

PiiY-RoLLAM.. — 1680, 1,477 1—1681, 1,478 1. — 
1682, 1,r46l. — 1683, 1,715 I. — 1684, 1,7(X» I. — 1685, 
1,560 1. 

M. Armand de I>îscour, escnyer, seigneur de Panansay, 
en est seigneur. — 108 feux. — I^ lerre produil du grain; 
peu de vin; il s'y fait quelques nuurrissages à cause d'un 
ruisseau qui passe; il y n quelques bois d'estanx aux par- 
ticuliers. 

ToîSNAY-CïiAnENTE. — 1680, 9,189 I. — 1681, 8,958 I. 

— 1682, 9,1101. — 1683, 10,(X)4 I. — 1684, 19,800 1. 
(sic), — 1685, 9.280 I. 

M. le nianjuis de Mnrlemarl, seigneur du lieu. — 636 
i'rux. — I^a liMTO produil du grain de toutes sortes cl le fond 
est extrêmement bon. Il n'y a que peu de vin ; il y a des ma- 
rais desecliez qu'on appelle La petite Flandre, qui produisent 
des grains en cantité. Il s'y fait beaucoup de nourrissages de 
bestiaux; les années préceddenles les marais ont esté noyez el 
gellés, et l'année pré^nle 1685, ta sécberesse est cause 
aussi qu'il ne s'est amassé que peu de grains et de foin, en 
sorte que tous ces visniaires ont grandement incommodé ce 
lieu, outre que Hocherorla attiré une grande partye des ha- 
bitans pour y demeurer; il n'y a point de bois communs. 




— 303 — 



I 



I 



MoRAiGNE. — 1680, 1,198 I.— 1681, 1,151 I. — IGS--}, 
1,175 1. — 1fi83, 1,353 I. — 1684, 1.400 1. — 1685, 
1,300 I. 

M. Louis Giiyol, escuypr, sei^naur du lieu. — La terre 
produit du grain et point de vin, il y a des uiarui.s uù il se 
fait des nouirissagcs i^t n'y a point de bois. 

Ga>dé.— 1680, 1,057 I. — 1681, 1,088 I. — 168-2, 
1,521 I. — 1683, 1,36i I. — 1684, 1,400 I. — 1685, 
1,270 I. 

M. de La Roche du Mayne el M. de Palvoizin sont les sei- 
gneurs. — 46 (eux. — La terre produit du grain et 1res peu 
de vin. Il s'y fait des nourrissages à cause de la rivière de 
Cliarenle. Il y a des bois .ippartenant,aux seigneurs. 

Saint-Cdustant. — 1(>8U, 1,01m I. — 1081, 1,746 I. — 
1682,1,7971. —1(>83, 1,11031. —1684,2,1001. —1685, 
1,9401. 

Les hériliei*s du sieur de I^a Feûnilière en sont les sei- 
gneurs. — 92 Jeux. — La terre produit aussi du grain et 
point de vin. Il y a qui-lques pascages à cause des marais et 
point de bois. 

Llxans. — 1680, 1,186 I. — 1681, 1,236 I. — 1682, 
1,221 I. — 1683, 1,354 L — 1684, 1,420 I. — 1685, 
1,3301. 

MM. de La Forcst du Vigneau en sont seigneurs. — 92 
feux. — La terre est en niesme sciluation et par conséquent 
de lïiesme production. 

Saint-Clément. — 1080, 9G4 I. — 1681, 1,038 1. — 
1C82, 1,074 l — 1683, 1,221 I. — 1684, 1,300 I. ~ 
1685,1,190 1. 

M. de Morleinarl est seigneur de ce lieu. — La terre est de 
mesmc production que oy-dessus. Il y a qnelques pascages à 
cause de la rivière de Charrente. 

BtsSAC. — 1680, 1,584 I. — 1681, 1,664 I. — 1682, 
1,574 I. — 1*>8.S. 1,676 1. — 1684, 1,650 I. — 1685, 
1,5001. 



.104 



110 feux. — La terre produit du grain et du vin; il y a 

quclqupî* bois IsdWh ci quiMipios parcages à caus<^ de la ri- 
vière de Gharenle. Cepetidanl lu parroisse est chargée à h 
taille d autant que plusieurs bourgs de Nantes S ayant des 
borderics en ce lieu où it n'y a que de iiauvres bordiers qui 
no peuvent supporter de (ïros taux, et partant il faut jetter ta 
taille sur les anliens i|ui en sont accablez. 

Le lIounET. — l(3«U, ^,071» I. — 1()81, 2,065 I. — 1682, 
-^7581. — 108.1, Jl^l'iV» I. — 1684, 3,3(X» I, — 1685, %imi 

M. de Pons, chevalier, seigneur nian^uis île Thors, cni^ 
seigneur. — !211 feux. — Lii terre n'est pas de grand rap- 
port. (Cependant il y croibl des ^i-nins de toutes iU)rtes, |h?u 
de vin; il y ii quelques bois dVslaux et beaucoup de iVuî- 
Idgeset point de puse-ages; le peuple est exlréniemenl dura 
payer la taille. 

FONCOUVKKTE. — 1080, 1,2»i I. — 1081. 1.^87 I. - 
168-2, 1,'288 I, — 1683, 1,354 I. — iOSi, 1.400 1. - 
ItiBM/iOOl. 

M. l'evesqucde Saintes est seigneur. — liOfeux. — La terre 
n'est pas non plus fie grand rapjiorl. Il croistparlye de grains 
cl partye de vin, non pas eu qiiantiti*. 11 y a quelques bois 
taillis et arbres Iruilierâ dont les daurées se débitent à 

* 

Xaintes. 

Fo.ntbnay-la-Battue. — 1680, 7,037 1. — 1681, 7,428 
I. — 1685, 7,518 I. — 1683, 8,-239 I. — 1084, 8,300 L 
— 1085, 7,300. 

M. le prieur de Soiibize en est seigneur. — 4(.MI feux. — 
La terre produit des grains de toutes sortes et du vin; légu- 
niages, chanvres et lins, i\nxc pasrages et peu de bois. Cette 
parroisse a toujours esté foi l tbai"gée à la taille, et ausi>y le 
peuple esl fort dur h la payer. 

CuESPÉ. — 1680, 700 1. — 1G81, 838 1. — 1682, 898 
I. — 1683, 996 I. — 1084, 750 I.— 1685, 650 I. 




- 305 — 

M. Pierre Clianbit'^re, sipur des Granges, en esl le seigneur 

— 25 leux. — La ten-e [iioUuiL du grain el luiiril de vin ; 
quelques |ia:ie;ijçe.s el }M)inl de bois. Lfs grands laux qui 
ont i[uiUi'; snnLciiuse de la ruine de celle p;nioisse. 

Saint-Simi-mohikn. — 1080, 2,549 I. — KiSl, ^2,515 I. 

— 108"*, ^2,511 I. — 108a, "2,785 I. — 1684, y,000 I. — 
■1085,2,750 i. 

M. de Malvin en esl seigneur. — Uii i'eiix. — La (erre 
csl de niesnie production que celle cy-dessus eL celle |>ar- 
i-oisse eslant sciUiée en ï'uilou el un Saiulwuge el les peuples 
chaugtaul tous les ans pour aller dans le Poitou, cela ruine 
ce lieu, oulre que le peuple esl de 1res mauvaise volont*^ 
pour payei' la laillr. 

MAti.NÈ. — 1680, 3,495 I. — 1081, 3,502 I. — 1082, 
3,5451. — 1083, 3,7821. — 1084, 4,(KK)1. — 1085, 3,750 I. 

M.d'KsIissac eu csluil seigneur el .M""' d'Kslissac, sa veuve, 
oujouisl. — 210 feux. — La lerie produil de tuules surles 
de grains. C'est un pays de marais à cause de la riviùre de 
SoyiH'qiii passe. ]l s'y l'ail beaucoup de nourrissuges. Il n'y 
croist poiiil de vin, el n'y a pas de bois; cesl une pitlile isle 
où le lund est Tort Ikhi, mats loil sujet au débordement des 
eaux qui les oui aeeablezles années prêceddenles, el le jxîuple 
est chargé de taille el fort dur à ta payer. 

Sa>sçay. — 1080, 487 1. ~ 1081, 2,548 1. — 1082, 
2,5701. — 1083, 2,810 I.--1084, 2,9501. —1085, 2,75(t I. 

M.dc Vildon est seigneur de le lieu. — 85 feux. — La 
terre est de ïncsine production que celle cy-dessus. Elle 
a eu les niéniess accideiils par les eaues les aunées préced- 
denlcs. 

AsMUHÊ. — 1080, 1,7401. — 1081, 1,0i2 1. — 1082, 
1 »442 I. — 1 083, 1 ,309 i. — 1 084, i ,4(iO I. — 1 085, 1 ,370 1. 

M. Louis CJiasIagnier, seigneur du lieu. — 40 feux. — La 
terre ne praduit point de vin, mais bien quelque pende grain. 
[| y a (|uelqMes paseages et poinl de bois, b; fond y est fort 
bon. Il y u plusieurs grandes niestayries qui estuient chargeez 

Archives, xxviii. M 




- 30G - 

de gros laux qu'iUiionl pu payer; pc^iurquoy ils ont quitté, 
ce qui ruine In p.trroissc, Donobstanl les de^chargcs qu'il va 
eu de lu laitlu. 

SAi.NT-GEonr.Es de Rfa. — 1080, 2,057 I. — I«»81, %m 
I. — 1682, 2,1-2.1 1. — 1*>8a, 2,875 I. — 168^*. 2,»iO0 L- 
1685,2,280 I. 

M. le baron de Saînl-Georges en est S4îigneur. — La terre 
produit du grain ol du vin. Il y a des pascages et point de 
bois; cette parroissc est aussy fort chargf^e à la Inillo cl le 
peuple a peine à ta payer. 

Lk Vanneao. — 1 680, 1 ,537 I. — 1 081 , 1 ,562 1. — 1 682. 
1,5881. — 168:^,1,661 1. —1684, 1,<>50l. —1685,1,400!. 

MM. de Chevillon et Dirlan en sont seigneui-s. — 81 ft^ux. 

— La terre produit du grain et toutes sortes de chanvres et 
lins. Il y a du pascage. pt»int de vin ny de bois. 

Le BouiiDET. — 1680, 2/»07 I. — 1681,2,082 I. — 1682, 
2,158 I.— 1683, 2,41»4I. — 1684.2,5501.-1685,2,2701. 

M'"« de Causadc est dame du lieu, — 114 (eux. — La 
terre produit du grain el fort peu de vin; il y a quelques 
pascages et point de bois *. 

Nostre-Dame n'EvRANSON. — 1680, 3,241 1. — 1681, 
3,28i» 1. — 1682, ,S,330 I. — 1683, 3,693 1. — 1684,3,880 
1.-1685,3,460 1. 

MM. Danzé et d'Kspant^s en sont seigneurs. — 157 feux. — 
La terre produit des grains. Il y a du [Kiscage, il s'y Hiit des 
nourrissages, il y a peu de vin; il y a plusieurs petites no- 
blesses qui ont du bien. 

La UocHE-Es.vAiin. — 1680, 1,313 I. — 1681, 1,313 I. 

— 1082, 1,45'J I. — 1683, 1,718 1. — 1684, 1,800 I. - 
1685, 1,4001. 

U^ de la Barre, seigneur du Lyon, et les demoiselles de 



t. /.f lioiirtH. — ha diime tle Cau»s«de était Catherine Acaric, fiMe de 
Louis, sei^nctir de Boi.Hre(lon, capilninr nu r<.v>"i**iil' des fcof^^s du mi, 
p| de Philîppf' du (Itirmîn ; cllravail ^j^kiiim- (Ihnrlos de (lu)[nac, ^ifçiieiir 
de CBuasodc, qui acquil jtar décret la lerri: du tJuui-dct le H mars 164t. 



ao*; 



La Roclit^-Ksnani. — 18 fi-iix. — La Iftrre produil un peu de 
grHJn. Il n'y a ni bois ny passage. 

Esi'AN>ËS. — 1080, l,r>00 I. ~ I081,I,C1{H. — 1682, 
■1.070 l. — i08:i, 1,77-2 1. -- 16?4, ï,800 I. — 1080, 
4,700 1. 

M. do Saint-Georges et les autres hni'ityers do M. d'Espa- 
lu^ (tu sont SL'igiKîurs. — 80 H'ux. — La terre e:?t do niosniR 
prudiiclion qua cy-Uessus, à la rrservc qu'il y a ipiulqucs 
pasoagos. 

IIussEAU. — 1680, :3,6-27 I.— 1681, :t,G93 1. — 108^2, 
3,704 I. — J08rt, 4,175 I. ~ 1084. 4,.Si)U I. -- 1085, 
4,71)0 I. 

Les hcriliers du (ou .\I. d'Espauos sont en parlye soignf^urs, 
MM.llassuliève, Detlbr.'uzo (4 M. d'AntrHm;. — "iOS feux. — 
La terre produil du grain et du vin. Il y a qucltjues pascagos 
et pou di' bois. 

Vallant.— IO80,'2,0O:n. — 1081, '2,005 I. — 1682, 
3,1)15 I. — 1083, 1,70it i. — 1084, 1,400 I. ~ 1085, 
1.280 1. 

MM.DyrLin (d'Irland) et de Chevillon ensonlscignonrs. — 
88 ioux. — La torro produil du yrain ut du vin ('t du 
pascajiio, lo tuml y est lurt buu. (-i^lio parroissu usl enlrc 
le païs d'Aulny ot du Poitou; et mninie estant du ressort de 
Saintonfto, les habitants ne peuvent débiller aucune danréc 
qu'ils ne passent dans ses ressorts, |»our lesqiiellos daniéos, 
vin et autres choses, ou leur tait payer de j<it)s droits, oo qui 
accable le peuple ri les a obligés, du moins les ujeilleurs, à 
quitter. En 1083, la parroisse estait quasy abandonnée; 
néantmoins celle pant)issroslaul lorl haule à la taille, et ne 
s'eslanl trouvé que des niisérabKîs, sur qui on l'a jeUée, elle 
se trouve présenleuieul eu reste de ladille année 1083, de 
la somme de 55*2 !. que 1*011 ne sçayl à qui l'aire payer, 
quelqu'un des collecteurs estant mort et les auti^'s misé- 
rables. 

La Uevktizon-Chabot, — 1680, 083 I. — 1681,653 I. 



— 308 — 

— im% 701 I. — 1683, 817 1. - 1684. UO I. — 1685, 
7701. 

M. de Pallais en esl soîgnenr-. — 46 l'eux. — l.a lerre pro- 
duit du grain et peu de vin ; il n'y a ny pa&cagr:^ ny bois. * 

TuuHiiiNK. — 1680. WO I. — 1681, iOI I. — 168Î. 
486 I. — 1683. W.i I. ~ !ti84, :»(.H) I. — 1685, 410 I. 

MM. d'Kspannes el di* Gouniay sont lest seigneurs. — 24 
feux. — La tf ire produit du grain. Il y a rpielques pasoagc-s, 
peu de vin et point de bois. 

Prisse. — 1680, I.Oa-^ I. — 1681, 1,073 1. — 1682, 
i,078 I. — 1683, 1,196 I. — 1684, 1,240 1. — 1685. 
1.170 1. 

Le sieur de La Fingne el le sieur de Tesson sont les sei- 
gneurs. — 56 feux. — La terre produit du grain et point de 
vin; il y a quelques pascages el point de bois. 

Grandzav. — 1680, 1.^244 1. — 1681, 1,^68 I. ~ 1681 
1,273 I. — 1683, 1,39*2 I. — 1684, 1,440 I. — 1685, 
1,350 I. 

M. Desriveaux, capitaine d'un vaisseau, en est seigneur. 

— 65 feux. — La lerre produit du grain. 11 y a quelques 
vignes, qnel((ues [)ascagi's oX point de bois. 

Sai.m-Albix de Grip. — 1680, 835 1. — 1681, 877 I. 
~ 168-2, 877 I. — 1683, 973 1. — 1684, 800 1. — 1685, 
7*20 1. 

M. Maboul en est seigneur. — 30 feux. — La terre pro- 
duit du grain. Il n'y a point de vignes, il y a quelques pas- 
cages et point de bois. 

Mazin. — 1680, 731 I, — 1681. 768 1. — 168*2. 788 I. 

— 1683, 774 I. ~ 1684, 600 I. — 1685, 550 1. 

M. Lespignior-Cbaslillon el M. de Saint-Georges en sont 
seigneurs. — 80 leiix. — La terre est de uiesmc production 
que cy-dessus. 

CuANTKLou. — 1680, 731 1. — 1681, 768 L — 1682. 
788 I. — 1083, 774 I. — 1684, 600 I. — 1085, 550 1. 

M. de Picrrelevé, lieutenant du roy du diasleau de Niort, 



— 31)9 



est 



La lerre oroduil. di 



I 
I 

I 



seigneur. — La lerre produil. du grain. Il y a des pas- 
cages à cause des marais; il y a 2 meslayries, l'une au sei- 
gneur du lieu, et l'autre au sieur du Presaeau, qui sonl. de 
grandes nieslîiyries qui oui payé eliacuue plus de 50 escus 
de taille; mais pour sVn exempter ils font l'aire le^dites 
meslairies par des valle/t, en sorte que les gros taux ont esté 
cy-devant rcjellés sur les peuples qui n'ayant pu les supporter 
ont esté ohlij^ez de quitter le lieu, eu sorle qu'il est presque 
abandimné depuis plusietirs aiuipcs et il ne se trouve personne 
pour esire collecteur. Il est deub de Tannée 1682, 150 I. 
40 s.; de 1683, 295 I.; de l'année 'IG84, 2^3 I. 5 sols; de 
rann<5e 1685, 300 I.; losquclles sommes on ne peut se faii-e 
payer. 

Il est à remarquer que la chaslellenie de Kontenay-la- 
Batlu est le meilleur Tond de I élection pour toutes sortes de 
grains et de pascages, qui autrefois payait bien la taille, qui 
néantnioins a toujouT-s eslé fort chargé, li y avaiL de grandes 
ine,stayries par touh's lesquelles il y avait de fort gros taux, 
ce qui, à la longueur du temps, les ont accablez, et ces mes- 
taycrs, n'ayant pu supporter celte charge, ont esté obligez 
de quitter ft par conséquent les rnestayries s<nit demeurées 
en triche faute de nieslajer, ce qui a ruiné les parroisses. Mais 
outre tout cela le pruple est dur à payer. 

Saint-IIékik. — 1080, 1,4^0 I. ^ 1681, 1,436 1. — 
1682, \/M I. — 1683, i,60i I. — 1684, 1,650 1. — 
1685,1,440 1. 

M. le comte de Rourdeilhc en est seigneur. — 161 feux. 
— La teiTc est propre pour la vigne et pour le bled; il y a 
quel(|ues pascages à cause d'une petite rivièi'e qui passe, et 
point de bois aux particnlinrs '. 



I. Sainl-IIérir. — Claude àc Bourdeilles, u^ le 16 juin 16(0. marié ea 
premières iiocps le 28 novembre 1670, h KMlrope-Céline Colberl, lïlle de 
l'ititendanl f!oll«ïrl dn Terroii.elcn secondes à Marie Roulel ; il mourirt 
le 1\ norembre 1704 \% 6!i aciK, frnppé d'apoplexie, en se rendant de Pariit 
h Matha. 



— 310 — 
M.MiESTAY. — 16S0. 1,752 I. — H>8I, 1,758 1. — !fiR3, 

ij(i4i. — 1083. i.îcii I. — I08i, i,!»xo I. ;_ um, 

1,820 1. 

(î'ost In mesmc snigticiir <|ui» cy-ili>ssiis. — 178 foux. — 
La terre rsl de iiiosintî |iro(luolioii qm' cMlc cy-dessus, e?lanl 
en la mesme ^ciUialioii. 

Bkauvais. — I(i80. %^m \. — IfiSI, 2,21 1 I. — lfi8^. 
2^238 1. _ I68.n, 2,58-2 I. - |C>8V 2,81)1) 1. — i*i85, 2.57IM. 

M. je jîranti |tri(.'itr (rA)|uilninn on osl seigneur. — 225 
f(.ux. — \ji t)»m' pt-TMluil <lo Ifrtilps sorics do grains qnnj-que 
(le prlil rapporl, l'slanl plus propro pour la vigm.- rino piMir 
le Itlt'd. [| n'y a iiy Imis uy p;i>oapt^ '. 

Ai:iiic. — ' UmO. 87<) I.' — MîSI, S75 I. — 1682, 8ri5 I. 
— 1683, 948 1. — 1fi84, 1,00(1 I. - 1*385, 800 I. 

MM. \<is chanoines de Saintes en sonl seigneurs. — 57 
feux. — La U'iTO est pins piDpre en vin f|iren grain. Il n'y 
a ny ïm^ ny pnscago. 

CuKssÉ. — 1080, 2,011 I. — 1081. 1,989 I. — Um. 
1,<IH91. — 108:?,2,20*il. — 1084,2,252 I.— 1085, 1,890 I. 

M. do l.a Rdcht'inur.'ïiKl on ost soij^nour. — 129 lonx. — 
La toiTo pnulnil du j-rairi el du vin; il n'y a rpio 1res pou de 
pascage ot puitild<' buis • 

|,oiHÉ. — 1080, 1,007 I. — 1081, 1.020 !. — 108-». 
1,005 I._ 108,1.1,8471. — 1ii8i. 1,9001. — 1685, 1,700). 

1. BeMutais. — La coraraaDtJvrie du temple de UcauvaU-sur-Mitbi. 
d^roluc nxix che^'AUcrs do Sninl-Jenii tic Ji^rusalcm, api'&$ lii 4li$.S4)lt)liou 
dr l'onirc des îciiipticrs, nmil vlé fondée par GiiiUnume de Manié, k 
£3 juin I ISt. (M^moireu itf tu SncJêl* </i*i auliifuairrji </•• Vou^tt, t. Xl(, 
p. 205>. 

S. ilrtti^, — Franco il- IxiuÏK de l.a Kodicfoucauld iMait tout è U fois 
prieur el M'igneiir de In paroisse de ('n.<5<ié ; il iitouriit en 1*U5, lnis$ai)l 
pour Heu hiSrjliers uolversels Louis do La Rorhofournuld, UU de SJalhteo, 
«eigficur dt? n.-iver«, son neveu, el sa petilciiiiNce, la demoiaelle tie Switil- 
.\brc, nilc dr Maric-Aone de La Itot-heroiieairld, m.iriêe à Jesn-luac- 
Frnnv«i* do Lo Cpople, mnrrjuis il-* Snînl-Aluf, vomie de RuclicfoH, 
baron d'Aixe, vicomle de noehomituï. Le pnnci; Luuis de La Hocbf- 
Toucauld ftil iidiumé dans le chcpur de l'église de Ci-essé. 




— 311 — 

Les chanoines de Saintes en sont soignf^ars. — 8''2 (eux. — 
La lerm est de mcsme production que celle ry-dessus. 

GiBOURXR. — -1680, 777 1. — 1081, 7()0 1. — 1682, 
7fi!) I. — 1083, 873 I. — 1084, î)20 1. — 1685, 820 1. 
MM. It'S chanuiniis de Xaintessmil l^'ssoignours. — 01 linix. 

— La torre n'est pas do grand rapport pour les grains; il y 
a plus de vin; il n'y a ny bois nv pascagcs. 

Nkré. — 1680, 3,210 I.— 1081, 3,105 I. — 1682, 
3,175 I. —1683, 3,5221. — 108 i, 3,5201. — 1685,3,210 1. 

M. de La Ferlé, abbé de Saint-Jean d'Angély, est seigneur 
du lien. — 218 feux. — La lerre est l'orle ingralte en plu- 
sieurs endniits de la parroisse; fille produit du grain de toutes 
sortes non pas en abondance. Il y croisl du vin; il y a des 
bois de liante fulaye, rjui apparlii^nnenl au seigneui-. Il n'y a 
que peu de pascages; la taille y est haute et le peuple dur à 
payer, ce qui fait qu'il y a lousjours de grands restes deubs 
par les habitans i. 

FONTAINK-CUALLANDRAY. — 1080, 1,976 I. — 1681, 

2,023 1.— 1682,2,0531.-1683,2,277 I. — 1084, 2,200 1. 

— 1085, 1,950 I. 

M"« de Fesnelon en estoit la daine, et depuis, M. le mar- 
quis de La Val en est seigneur. — La terre est de mesme 
prodnetion que celle cy-dessus; il n'y a de bois que ceux du 
seigneur -. 

1. Néré, — l/jfc''^ ^^ 't' territoire de Néré avaloal é\i abendonnés 
par Giitllaiimc, rluc d'Aquitaines, aux moines bi^nédicLIns de Sainl-Jean 
d'Ao^('ly, cil l'.innér 11)70. I.c 2K M'fttciiiltre iri32, lorsipic Ips (iioiiies pt 
Clludo de Vivoiiiic, leur abbé, hc divisèrenL la meDse coarcoluello, la 
soigneunp do Nt^n' fut .lUribn^P ^ i'ablif. Osl à Ni^ré que se relir* 
l'abbé Lliabol de Janiacen l'j62, pctidaiU lc-<t premiers (roubles religieux. 

2. FanUine-i lluilenilraij . ~ L» seigneurie de ronlaincs. déniembre- 
mciil de cfllc d'Aunay, poswi ti Ih ramiltc de SaliRiiflc-Kénclon, pur le 
mariage de l'héritière de Monberon avec Antoine dn Salignac, marquis 
de Féacloii, (|uî ne laissa «pie deui enfants: un (Ils tnorl au ai^ge de 
Candie et une tiUe marii;e au mar<|uisde I.aval-L.eiay. ("est aioai que la 
terre de FonLaînes entra daus la maison de Montmareocy-Laral qui la 




— 31? — 

AWAC. — Um, I,il5 I. — 1681, 1,250 I. — 1682, 
1,2761.— 1lW:{, |,U5I. — 1(>8i1,5301. — 1685. 1.4001. 

117 ft'iix. — riif pHrlyt" (If la U*iti' psI Inrl injïi'allp, olle 
prmiiiil pailyo do crains oi paityr de vin, peu de past-ages 
eL poini di; bnis '. 

Xxmioy. — 168(1, 1,10:1 I. — 1681, 1,H9 I. — 1682, 
1,148 I. — 16«:î,|,2r>:] |._iti8i,1.,S0(lI — 1685,1.1501 

M. le baron d'Aulhfiii en c»l soijjniîur. — La lorre est de 
mcstnc produrlion, le liors en vin et le reste en grainEi, non 
pas en ahundance; peu de pasaii^e et point de bois ^. 

ESBUON.— Hi80, 261 I. — 1081, 285 I. — 1685. 278 I. 
— 16«.'i, rMW 1. — Um, .150 I. — Hi85, :180 I. 

M. de >iaiis!>ay, s.'îgru'ur du lieu. — 25 l't'ux. — La terre 
est aussy de njesnie pmdnrtion que celle cy-dessus^. 

Le SEiiiinB. — KWO, iî95 I. — 1681, 7a5 I. — 1682, 
718 I. — 16H:î, HI i I. — 1«>84, 80(t I. — 1685, 730 I. 

M. Guinaudeau de Mindijiny esl seigneur du lieu. — 51 
feux. — La lem' prodiiil du yrain et peu di* vin, très peu de 
pascages et point de bois. 

Mioiu». — 16S0. 2,r>*i0 I. — 1081, 2.(^8 I. — 1682. 
O(i4o |._1(i8M,2,V»2S|.— 1(i8i,.S,IMH»l. — 16S5, 2.820 I. 

M. de Sfiiis de riiasteau-^Iotiveri esl seigneur du lieu. — 
2.1! feux. — La terre pmduit de toutes sortes de grain» et de 
léguniages. Il y a (jnrKpies pascages et point de bois; le 

poss^ilu ji)V{ii'n la (-«■voliihoii. ',\'o'\r /inllrttn t/rs nrchirrs hiilvrnjun •/?, 
tê Sninlonrff et df fMunr'f, t. il, p. 402). 

1. Auja''. — I.O »rigneiir il'AiiJAr ^Uît alors Mathieu de Cliï^vres, atU 
Rnour He Giiitrea et d'Aujnc, fils ilc Pierre, marii.^ le li iTril I6M 
Eli^onorc He MontAgnic. 

2. .Im//i»>«. — Jc»n-Scpiiio d'Aulhon, chevalier, soigneur turoD d'Au- 
llion, du ChÂleau d'Olcron cl aulrrs placea, hnliilail m h»59 «on rlifitea» 
d'AuUioiii il (îtnit fils do Jenii d'AuUion el de NCni-ie Hélie?i. veuve en 
premit^reit noces de llené tic NoBsay. 

3. Ehhtn — Kruiiçois de No*s«y. seigneur d'Khtk)n en tfiSfc, <^|iilt (Ils 
do Mnric IlOIie, vfiiivc en [iremier mnrin(te de llcni^ de Nossay el renta* 
ri/c à Jean, liiirnii d'AuUion'.flIp nvAil urqiuKpardrrret lu linronnie d'An* 
thon, dans laquelle se (rouroïl ro[nprî»c celle d'Ebi^on, le août 1639. 



•iM 



3)3 



I 



\ 



peiipift ost de 1res bonne volontj^ â payer les deniers de la 
taille quoyquc la parroisse soil chargi^e. 

MONTZ. — 1080, 1,.S''23 I. — 1081, 1,3^20 I. — 1682. 
i,3ir,l. — 108.1. 1,4581. - 108'k 1,5^(1 1. - Ï085, I,4.S0 1. 

M. (Il' Iloquelorl (io Chanihallon cl. M. de Puybiillon ^aut 
les seigneurs. — 80 feux. — La lene est de niesnie proiluc- 
lion que cy-dessus et le peuple de bonne volonté '. 

Nostrk-Damk ue Sbig.né. — 1680, %U I. — 1681, 348 I. 
" 1U82, 352 1. — 1083. 380 I. — 1684, 380 I. — 1085, 
3301. 

M. le maiï|U!sdc La Val seigneur du lieu. — 34 feux. — 
La terre proilult du grain et peu de vin, quelques pascages 
et point de bois -. 

Oornviu.ETTEs. ~ 1080, 1,040 1. — 1081, 1,0-23 1.— 
1082, ?... I. — 1083, 1,018 I. — 1684. 1,000 I. - 1685, 
1,730 1. 

M. le comle de fiouidnille en est seigneur. — 81 feux. — 
La lerre est fort ingralle en plusieurs endroits. Il croisl plus 
de vin que de giain. Il n'y a ny bois ny pascapp ^. 

Berclouc — 1080, 1,209 I. — 1081, 1,270 I. ^ 1(i82, 
1,2801. — 1083, 1,430 I. —1084, 1,500 I.— 1fi85, 1,400 I. 

M. de Bii'on en est seigneur. — 157 feux. — La terre iVy 
est pas de prand rapport, elle produit du grain et du vin, 
point fie bois ny rie paseagps ^. 

BniZAMBouiïu. — 1680, 3,331 l. — 1081. 3,386 I. — 
1082, 3,380 I. — 1083, 3,70!» I. — 1684, 3,8l>0 I. — 
1685, .3,5001. 

11 u'ebl point dit qui en est seigneur. — 294 feux. — La 



1. Afonx.— Gcortrvs Gousse^ chcvnlier, seigneur de Puyballon, Sainl- 
Vtvi^n pn Aimis, I.a (îenétouxftf t Mons, mflrii^ en IfrHiii Marie de Saînto- 
llerminc. 

2. Noire- Dam* fh Seignè. — (Voir ri-dessus FonLaîne-Chalendray). 

3. GourtîUetlc. — (Voir Soiiilc-Héric). 

4. lierclûux. — Cha H es' Armand de GotitauL-Birati, maréchal de 
France, 



terrt^ produil du (ïrain <U' toiilrJi sortes cl fx*u de vin. Il n'j 
a i|U(* pou (le |viscagos; il y a des boLs de haulo futayc, ap- 
parlf'Uîuil au scijrncur, l'I peu l'oininun ; le peuple est de Uis 
inau>a>ï''' vi>l<Miir'â |iayoi' la lailK* '. 

Vahaize. — IftSn, l/ia'il. — 1681, 1.52-i I. — ItiK*. 
1,571 1. — 1083.1,773 I. —lf>84, 1,800 1.-1085,1. 6701. 

M. (ifliriard-Malaville l'sl lo scigiMMir. — 157 Umix. — La 
\orrf produil Ix^uicoup plu>. do vin quo dt; gi'ain; il y a 
ipiflipii'.s Ixti.s au soigih'ur du lîi'u ol peu d>' pa^cage^ '. 

Ko.NTENAv. — 1*>80. l.l^il I. —1081, l/*:ï7 i. — 1682, 
1,151 l. — 1t>83, 1,2771.— l(>8i,l,2(H)l. — 1685. l,l(Hil. 

M. d«^ Brilhar, soigneur du lieu, en est prieur. — 127 
IV'ux. — La lerre c^{ de pareil rapport que celle cy-do*sus. 
Il y a quelques pasoageti h cauïte d'un ruisseau qui p»$$o; 
c'est un prieuré ^ 

La BiiotssE. — KW, 1,356 I. — 1681, 1,376 I. - 
168-2, 1,31131. — 1683, 1,545 I. — 1684, I.O^r» 1. -^ 10»ô. 
1,220 1. 

M. le rnan|uis de .Munsallais en est seigneur. — 118 leux. 
— La terre est de inesnie production que celle cy-des&u.s, à 
la rt^servc qu'il y a quelitno peu de pascagcs el le bois du 
âeigncur '. 

Sai.nt-I'ikfiri: dr Jru,i>:. — 1680, 1,531 I. — 1681, 
l,5fiO 1. _ U\^% 1,573 I. — 1683, 1,7Î5 1. — 168J, 
1. 850 L — 1685, 1,7401. 



I. Brizambourg. ~ Lcmètnc qur cï-dessus. 

S. VarMz^. — Kmniixnupl (jelinard, noi^eur de Varaixc cl XlalaviUe, 
mariif- Ir 30 juillet IDlti à Mnrf^ncritc du Ku»s<!' ; il mourut i Malaville ri 
fut enterré <Ibqs l'égliftc de cette paroiftse, le 27 novembre 16911. 

.1 Font^nrt. — LV'fj'Iise el le terrîloire de 1a paroisAe de Fontrncl 
■VMici-l été nbsDdoQiiès par GuiUaume, duc d'A<|uiliiinc, A riitibayc dcft 
bénédiclinfl en l'on 1070. C'était le siège d'un prieuré simple. 

4- L^ Brauaif. Emmnnucl de Crusîsul, fdb d'KitiniiiQMfl el de Julie 
de Sainle-Maiirp, [illc du duc de Monlaur-ier, gouverneur de la Saîolouge 
el de rAiiguiimois; il portait le titre de inarquia de Montiez el épouM 
en 108:1 Miirie-Madclcinc rou(]Uflt. 




— 315 — 

M. Grand rie dnirpotcau im est seignour. — IfK) foiiv. — 
\a tr»iTe produit partye de vin cl partyo de grain. Il n'y a 
r|ne fort pou de pascagiis al point du hoiâ K 

Sai.nt-Martin ur Jiin.LK. — 1080, 8*25 1. — 1081, 80n |. 

— am, 785 1. --- 1683, 871 I. — 108'*, 000 i. — 1685, 
850 1. 

Rfn»^ Turpin, cscnycr, sfiign^^urdu Brcuil-Marmeau, en esl 
le seigneur. — 40 feux. — !,a lerrc e;;! rie niesirn' produc- 
tion que ''.y-dessus; il y a quelques bois au seigneur -. 

T<KsÉr.MSKS D'AltGICNTKUlL. — 1080, 1,200 1. — 1081, 
1,527 I. —1082. 1,-28-2 I. — 1083, 1,300 I. — 1084, 
1,450 1. — 1085, 1,.S00I. 

M. le eominandeur des Kspaux en esl |p seigneur. — 111 
feux. — La lene produit parlye do grains el jiarlye de vin; 
il y a quele|ue pascage el point de boift '. 

Vkuvant. — 1080, 407 I, -- léiSI, 4irî 1. — I08â, 443 I. 

— 108.1, 481 I. — 108'é, 5.10 I. — 1085, 480 1. 

M. du Breui]fi-(rt)ullard en est le seigneur. — 77 feux. — 
La terre produit paHje grains el parlye vin. Il y a des pas- 
cages ii p.ansc de la rivière do Boulonne et (wint do bois que 
ceux du seigneur *. 



i. Suint-Pierrt de JuUtert. — Charles I.egrand, seigneur de Courpe- 
iMii, mario.KuivBiiL eoulrnt du 20 avril i65i, ii MarRUcrilo de Puyrigaud, 
nUo du seigneur do Hotsrh»rrann(, en la |iaroissf dos NoiiiUcni. 

3. Sainl-\tiirHn dr JiiiUrrs. — René de Turpin, seif^neur du Brcuil- 
MarmAud, mari^ dfiix fois: I" le T» 5opU?mbre 1718 b Marie-'lenniic Pépin; 
5* è Ciobrirlle de Mirande. 

3. /.«'H Eglises (l'.\rf}fn(eutt.~~ 1^ eoinmandcric des Kglîse» éUiil réu- 
nie h celle do Couraiil; les droits sci^^iieuriHiix (>t»ient de peu d'impor- 
Unce, puiB<iu'iI» «liaient nlTomn^s rn 1612 moyennant VH lîrrps. 

4. Vorraiil. — Jiioi]ui's-M»rtcl de Goulard ^Init Ill}> de Gabriel de 
Goulard, seiKn^^uc du Breuil, et do Jeanne Boisseau; il sortit du roTaum?, 
avec son fr^re. le spigneMi- de f-fllé^rd, apri's la révotratioti do IVdit de 
Nantes; ses Uicns furent odju)f<^8 devant le lieutenant p^^tiéml. h Saicl- 
Jenu d'.Viigi'ly, le 2 juillet. 16N6, h Jejm Desrifîis. ninilrc menuisier, qui 
ag-issaît vraiscinblubtenient dan» l'inti^rt'l du fugitif. Marthe-Fabrice de 
Gres««wicb, «a femme, nblinl du roi dV^tre envoyée er* possession. Jac- 
ques-Martel tnuuruleu Angleterre en 1700. 



- 31C - 

Saim-Julie.n ue Lescap. — \^»(l 82R I. - TfiSI, 840 1. 

— Ui«2, 8M> I. — HW3. 04.1 1. - 1084, \,(m I. — 1685, 
045 I. 

M'"« l'abesse (1« Xainlosesl daiiio de c*» lieu.— tOÔ icux. 

— La lerro csl d»? nicsmi^ production que cy-dessus el n'y a 
pas di' bois. 

r.AiiKAun.— I0«n.rï7:M. — IH8t,:?7« I. — 1683,4081. 

— it>8.M, 4-i2 1. — 1684, 450 I. — 1085, ."ilO 1. 

Los béiK'diclins âo Sjiinl-Ji'au sonl seigneurs. — 34 feux. 

— Lu ItMTfi produit du grain une parlye el l'autre du vin. Il 
y a du pascage à cause de la riviciv de Iloiilonne; la plus 
grande partye est posseddéc par dns habitants de Saint-Jean 
où ils n'ont que de pauvres bordiei-s qu'on ne peut incUre 
qu'à des taux modiques, ce qui fait que ce lieu ce^t toujours 
fort misf^rable el les gcn.s fort durs h payer les deniers du 
roy •. 

J'itn:\AC. — 1080, l,0*à*> I. — 1681, 1.041 I. — 1682, 

1.051 I. — 1683, 1,1Hi 1.-1684,1,1501.— 1085, 1,0601. 

M. le marquis de i..a Case en est le seigneur. — 62 feux. 

— La Icrre est de pt-u de rapport, estant un pais inai^éca- 
genx. Il y croi>t quelques grains, il y a quelques pascages, 
point de bois et peu de vin -. 

SoNNAc — 1ti80, %m\ I. — 1681, a,414 I. — 108-2. 
%:^Si I. — 168.1, 2,.'^88l. — 1684,2,5001.— 1085, 1,0501. 

Darnrt Marie Ainniol, damn de Cornefou, M. de Matha, M. de 
Tons et la daine de l>escnrat sont les seigneurset dame du lieu. 
— 182 feux. — lia terro produit de toutes sorlt>s de giains et 



I. GurnMad. — Bfrtmnd, sciptieur<Je Vaniio, iibsiulanoa au xi' si^cl* 
aux mojaritle Saint-JcBo d'Ang:ctT ud bois appelé le Breutl-Morin cl ud 
Aamaine Hcnotniné Arnauii lArnaldi). qui rorinêrcnt vrai4.ctnblableineflt 
Il f»an>i&»e de liaMiaml. En 16W*, Pierre Griffon, «upérieur de» onciens 
tvlifr<«ut d» Saint-Jean d'Angély^ (ccox qui n'avaient pas accepta la 
i+g|p dr S.-tint-Maurt.afl'ermail U seigneurie de Garnaud moyennant 500 
livrpft, Ceol ans plu» Urd. en 17W. eUc safTermait 750 livres. 

•■ Prttfntc. — J«cque»<lleory de Pons, marquis de L« Case, scignetir 
d« Thor», Bou»erneur de Cognac, morl en nOI. 



- 317 - 

beaucoup devigiips. Il y a (quelques pascagcs, poiiil de bois; 
la terre y esl iiiesme assez bonne; mais les amures prt^ced- 
denles, la gieslc enipoila Ions li^s Iruils, co qni les a acca- 
blez, outre que If peuple ne paye pas volonliers la laille '. 

Macqievillk. --- 1080, 1,019 I. — 1081, 1,03i I. — 
1682.1,009 1. —108^/1/180 I.— lOSi, 1,2tX)l. — 1085, 
i,100l. 

M. de Monlespan en est seipnenr. — 80 feux, — La lerre 
esl plus propre pour les crains qui; pour les vins, eopendaiil 
il y croist de l'un et de l'antre. Il n'y a |H>inl de bois ny de 
pascuges. 

Rries. — 1080, 2,202 I. — 1081, 2,254 1. — 1082, 
2,2741. — 108:i,2,522 I. —1084,2,5001.-1085,2,240 I. 

M. de Bourdlieile el M. de Pons sont seigneurs de ce lieu. 

— 99 leux. — La terre est jiartagée, il y cioisl inoylit* grains 
el moitié vin, [uni de pn^^c^ges et point de bois. Celle par- 
roisse a esté aussi fort mal Irailtée par la gresli', les années 
précédentes, et les gens durs à payer la laille -. 

TnoRS. — 1080, 7:ïO l.~ 1081, 75.^1. —1082,777 1. 

— 1683, 853 1. — 1084, 860 I. — 1685, 770 1. 

M. le manpiis de Puns eu esl seigneur. — 60 feux. — La 
terre e^st de mesme production que cy-tlessns '. 
AiNs ET KuAGNEAU. — 1080, 2,662 1. — 108i, 2,534 i. 

— 1682, 2.555 I. — 1683, 2,884 1. — 1684, 3,000 1. — 
1085, 2.080 I. 

Les reviîrends pi'-res bénédictins de Saînl-Jean d'Angely 
senties seigneurs. — 155 (eux. — La terre produit plus de 
vin que de grain, il n'y a ny bois ni pascuges \ 



1. Svnnac. — Le château île Cornefol, démoli il y a une IreaUîne 
d'années, arail cli!- eaiislriiit nu xv< sii-cle par lu fumille de Sainl-Ucltiis ; 
il pa^B à la Qn du xviio Kiècle aux Monimnrency-Lusembourg. 

2. lîrit'SOUM-Matha. — [Voir Saiiilu-lIcTif)- 

3. Thora. — Jâcquos-llctiry dp Pons, mari|utfi Je La Caze, mort céli- 
bataire en 1701. 

^.Haimpt el FraUntau. — L'ég^Use et la seigneurie «l'Haimpsavaienl^lé 




.ES '|5w:hes i)K Pè(uc.\k — 1680, 3,550^^^1*^1. 
â,51i !. — UiX% 2,5,15 I. — 1083, "J,05^ I. — IG8i. 
%.U){) l — l(;85, ->,IOU 1. 

M. de Boiirdeilh en est seigneur. — 18*2 feux. — La Icrre 
est de niesme |iiti(iuclioii t|ue follu cy-dessus *. 

Bagm/eaix. — ir.80, 708 I. — HW1, 825 I. — 1681 
835 I. — 108.1, !»'-2t; 1. — Itî84, mo I. — 1085. 880 I. 

M. de Bourdeilli en est seigneur. — 73 feux. — La U-rre 
prodiiil inoytié grains ol inoylié vin. Il y a qnehjues pîiscageï 
el |Hiinl de bois. 

CuuusEnAT. — 1080, Hii:\ I. — lOSI, 900 I. — 1085, 
Mil I.— 1083, 1,070 I. — 1084, 1,100 I. ~ 1085, î>80 I. 

NfM. do Itanlon sont tes soigniMirs. — 01* leux. — La k*nv 
profhnl plus de grains <|uc de vins. Il y a quelques pascngi^ 
à cause de la rivièiv de Lanlaine et point de tK»is^. 

LouziONA»:. — Hi80, 1,410 1.-1081,1,187 I. — 1082, 
1,4501. —1083,1,014 1.-1084,1,0001. — 1085,1,5101. 

M. de Pons en est seigneur en parlye. — 40 feus. — La 
lerre produil du vin el peu de grain *, 

GnKUBEUMÉHB. — 1080, 1,384 ï. — 1081, 1,451 I. — 



aLantlonnéos [lor Pierre II, évoque d'An{foulènie, aux nioini.*5 de Satul- 
Ji'An d'Angély, on éclt»ngo (l« l'ô^Hw do SnioUl^ybiird. Klle& iK-pcnilni^nt 
àe lu mcD»c abbatinle et furcot afTcrmoe» le ^ janvier l'2l> moyennant 
I.M)tl livres, dont l\W) [layi'f. «» viciiiro puur ha |M)rtiuii congrue. La soi- 
gncurte de Krsisneau a|i|>iir(<-nail. en 1083, A Jnc(|uos<lc Puntbicu, du chef 
de Judith Housfirau, sa femme, dame de Fraisinoau. 

1. Les Touches tie Péfigny. — La seigneurie des Touclics de Périguy 
iippartenail au xvi* siC-cle h la Famille de PoiiLhicii, au svii* i la faoïille 
Gréaulmc et & Jean Itulûii, ùcuvor, seigneur de llauville, qui rarrrota h 
Maurice Barreau, avocat du roi en IV^IeetioD de SaiQlJeand'Angil-ty en 1703. 

2. Coursmc. — 1.0 seigneurie do Courcernc appartenait aux chanoines 
de Saint-Pierrc de Saintes; elle e»t afTermée par eux le 11 juin 1591, 
ntoyennanL 42 écus. — l^* seigneurs de ll^irdon s'intitulaient aussi >ei- 
gneu]*» de t'uurceruc. M. de Banlun était Kléonor Aubert, seigneur de 
Cuurcer&c,mari<^en ItlSO h liattiorioe Grausseau; il viv.nîl i^ncore en 16'.ffl. 

3. ï.ouziijttsif. — Celte paroisse faisait partie du conitù 'le Matha. 




I 



— 3t9 - 

1G82, 1,W51 1. — IflSf!, 1,020 1. — 1084, 1,07(1 1. - 108r>, 
1,570 l. 

Lus rôvrronds [inrc-s béiiWiflin? cli' Sainl-.ÎPan sont les 
seigneurs. — La kne n'est pas (Je grand lapporl, elle pio- 
(luit plus de grains que de vin. Il y u quelques pascages et 
poinlde bois ^ 

ViiXEMoniN. — 1fi80, 831 1. — 1()8I, 8W I. ~ ir>82, 
817 I. ~ 1(iK8, DOO 1. — lOK'f, 'MH) 1. — 1085, 8r)0 1. 

MM. de Maivuunay et de Palvui.sin :oni les seigneurs. — 
La terre est de niesine production que celle du préceddenl 
article; celte pnrroisse est mauvnise. 

Saim-Gol:stant. -- 1080, 18*2 l. — 1081, 18.5 j. — 1682, 
105 1. — Um, 17;{ I. — 1084,-100 1. — 1085,130 I. 

M. de Marcounay e^t seigneur de ce lieu. — 9 leux. — Iji 
tctTC n'est pas de grand rapport; elle produit du gi'aiii et 
peu de vin ; il y a (pielques pascages et point de bois *. 

NuAitxÊ. — 1080, 1.150 ]. -- 1081, 1,118 I. - ]GH% 
1,101 ]. — 168,^ 1,^221 1.-1084,1,-^1001.-- 1085, K'ii^JO I. 

M. de Ligour de Moriiayen est leseigueur. — 74 feux. — 
La terre est forl partagée en grain et on vin; il y a du pas- 
cage à cause de la rivtt're de Boulonne et piunl de bois ^ 

Ballant. — 1680, 1,047 I. — 1081, 1,085 1. — 1082. 



1. Cherbonniérea.— Cette paroisse Torninit au l' siècle un alleu qui fui 
donni'' '» TiilibAye clt^ Knint-Jean <rAn.(;i'ly et À son abbé IliUluyn, par une 
dame nomnirc Geisla. Les héiii^dietiiis «itniL-nl en eoiistfqtiociL'e sfî- 
pneur* de ChcrlidaDiùrcs, el, 4 partir de IfiJi, les rcveou» du prieuré 
furent réunis à la men&e cooventueUo. Dans celle p.iroi&si> ac trou- 
vait te (;rand fief de Cherbunnièrcs dont élnit seigneur, en 1085, 
Charles-Henry <\c Meaiirh.-imp, fds de Charles, marié le 9 mars ICHIt i 
Marie Groussard d'Atiglar». 

2. Siint-(^atilant. — Paroisse annexée à Villeniorin ; son ô^glise, loin!)tîo 
en ruines apci-s la révotulïon, est coniplùlcmout di'trullo aujourd'hui. A 
Il fia du zvit" siècle, le seigneur de Saiol-Coutanl élaît le cberalier de 
Fretard. marié îi Marie- DIaiiclie ClierpenUer; il mourut le 2 juiu 17Ui eu 
sa □iais«)n de Saint-Coulant et fut eiilerré dans l'égliM (.\rchive& cnuni- 
cipaU-5 d'Auniiy). 

3. Maailli. — (Voyex Saiut-Pierre de l'Ile). 




— 350 — 

1,083 1.-1683,1,201 I. — 168iJ.2601.— 1085,1.1701. 

M. Louis Aiidouyii seigneur dt? Ballant. — 80 IViiv. — 

Ui (erre pn)iliiil \miye de grains eX p^irlye de vin; il u\ a 

nv lK)iâ iiy pa^icages *. 

'VmlU. — 1680, 1,612 I. — 1681. 1.64.^ I. — 168Î, 

1,075 I. - 1«>8;î, 1,8581.-1084,1,9401. — 1085, 1,8001. 

M. Je Loslange est seigneur de ce lioii. Li lerre pmduil 
plus de gmiu:» ({ue de vJn; il y a (|uel(|uc:^ pascagi'â et poini 
de bois -. 

Saint-Hoi:an. — 1080, 1,207 I. — 1081, 1,293 1.- 
1082, 1,309 I. — 1083, 1,451 L— lOS^i, 1,3001. —1085. 
1,220 1. 

MM. de Liunioiil, de Mala el de Pons sonl les seigneur». 
— 69 feux. — La lotre consiste plus en vin qu'en grains; il 
n'y a de bois que ceux du seigneur el poinI de {wisc^igeb '. 

Sainte-Mesmk. — 108U, 503 I. — 1081, 580 I. — 1083, 
G28 I. — 1083, 096 i. —1084, 720 1. — 1085, 0801. 

M. Jean Hoidin, escuyer, seigneur du lieu. — 42 feus. — 
Lîi teiTe n'est pas de grand rapport, elle produit qnelqiM^ 
gi'ains eL peu de vin, quelqne.s bois d'eslaux el (Hjinl de pas^ 
cages *. 

1 . Uallann. — Louis Audouin. maréchnl de» camps rt nrmé^s du roi. CU 
de Claude et do N'irolo âe l.ù Mor)irfoiirauld-na\Tr*>. Sa HH» fît pnsMt 
la .scigiieuno de nallanAdans la famillp de Lîveiioe, en i^pou&ant en I61S 
t^uis de Livciine, seigneur de N'crdille. 

i. Paillé. — François de Loslange, marié à Charlollc de U^sng4^s, qni 
fut, dit Maichin, <■ un de» plus \erluvux gi'iililstioiDmcs dtr son su^cle. •■ 
Il commanda la nobtcsse du bail cl arri^rc-baii de Saiiilonffe et portait 
les lilrctt de baron de PaillA, oiarriuisdoMonlauiîcr, srigutur de Bussac 
en Olcron et La Grollièrc. 

3. Saint-iiaen. — Len terres de cette paroî^e relDvaîent des seigneu- 
ries de Uatlia, les Hivièrçs, le Qrouil-BastanJ, le» Urvussi'S aui Sicoift 
et de la b&mnuie de Thora. 

4. Sainte-, Ifi'me.' — Aleiandro de lloultin, ûtiiyer, seigneur de âainle- 
Mènie, marié b Marie Pinoteau. mourut lèuan postérité; aa Bucccaaioo 
fut recueillie pur Jean de HouHiii, son Trère, tteigncur de LaTemplerie, el 
Jeanne de Uoulliu, sa ateur, muriécà Itené-Krançoia de IlegeoD, seigneur 
de Viltemanseuil. 



— 3ÎJ — 

AUMACNE. — i68U, 9,5:î0 I. — 1081, 2,566 1. — 1685, 
5,617 I. — 168M. 2,i»08l. — 108-4, 3,100 I. — 1085, 2,890 1. 

M. le conile âf. Bouitleillio en est seigneur. — 178 feux. 
— La terre pruduil de louli.'S sortes de pruins et de vins; il 
y a quelques paseages et f|Ueli|ue.s IjoÏx d'eslaux; le |)eii|)le 
ne paye pas vollonlieris la taille '. 

ViLLEPOUGE. — 1680, 82 !. — 1681, 77 I. — 1682, 
86 1. — 168.S, 86 I. — 1684, 90 I. ~ 1685, 80 I. 

M. du Ti*euiïh nn est seigneur. — 8 feux. — Celle petite 
[^arroisse pixKltiil du t^rain, peu île vr^çnes, point de buis ny de 
pascages *. 

ISantillé. — 1680. 1.120 I. - 1681, 1,141 I. -- 1682, 

1,165 I.— 1683, 1,3321. — 1684, 1,4001.— 1685,1,320 I. 

Charles Anjard, eseuyer, sei^jneur dudit lieu. — 113 feux. 

— 1*1 terre n'est pas de grand rapport. Kllc produit partye 
de grains et paiiye de vin; il y a quelques bois d'estaux el 
point de pascages '. 

BuKsnoN.— 1680,6281. — 1681, 628 1. — 1682, 0251. 

— 1tî83, 603 I. — 1084, 730 1. — 1685, 670 I. 

M. df LaumoiU en est seigneur, — 40 leux. — L i terre 
n'est pas de grand rapport; elle produit de toutes sortes de 
grains, non pas en rpiautité; il y a quelques vignes, point de 
pascages ny de bois (pie ce qui appartient an seigneur. 

Massac— 1680, i',880 1. -- 1681, 1,839 1. -^ 1682, 
1,8001. — 1683,2,036 I. — 1084,2,220 I. —1085, 2.100 1. 

Charles Vigier, esciiyer, seigneur dudit lieu. — La terre 



1. ,-lHm.i^/i*'. — (Voir Sainte-IIérie]. 

'■!. VUlf-pouye. — Vue griinde |>iirlio 6e ceê lerrcs foisiiit pnrLlc de 
la seigneurie de Viirniie. M. du Treuil devait êlrc Chorles Cfaevulicr, 
seigneur duTreuil ctde L« C;iilleti&re, mitri^en promitrcs noces [itîW) 
à Françoise Estourncau de La TouBcItcelcii secundcs b Xltirie de OiIhis. 

3. S-mimé. — La seigneurie de Nantillé l'-lHitlcnoe à foi el hoiiimage 
du BcigDeur de TnilU'-lKiurK lu devoir de coul sols. De lu Un du xvi" siè- 
cle & 1634 elle avnil appi)c*tenu a lu famille Béronger. 



Arclilve», xxvtii. 




» 



— w- 

prudiiit pliiâ (II* vin que de grains. Il n'y :i (|tie pou de pa.- 
caj;<'s et point île hois*. 

Siw:. ~ \mK 1,91 i I. — UÎ81, 1,9*2 1. — 1*582, 
1.050 1. — 1l>8?t, -2,1091. — 1084, 2,iW)l. — 10>*ô,10ï«)l. 

M. de Sauveb<t*ur nn est soi^imur i^n party^, M. de MatA cl 
M'iir do Liiiard. — 8.'1 (eux. — l,a terre pro<luil des graii» 
et du vin; il y a (|Uid(|Ur p^m de [mse^igf* à vausi* d'un rui»- 
seau qui passe et point de bois, 

^Kl;vlc^. — liiso, %om I. — n;8i, «2,070 1. — los*. 

S,100 I. — 108.1, '2,:ï'29 I. — 1084,2,440 1. — 1685, 2.180 I. 

M. le nianiuis île Monlespan en est à présent seigneur. — 
123 feux. — 1^ terre nViit pas de grand rapport en gmiii-s 
elle est forte ingratte en pln>ieurs endroits; elle produit 
parlye de grains et parlyu de vin, peu de puscages ai point 
de buis. 

llrnPEs. _1(i80. .58rtl. — ir»8l,r>9n. —1082,5881 

— 1083, 055 1. — 1084, 7001. — 1085, 6501. 

Idem. M. de Montespaii. — 37 feux. — La terre csl de 
mesme production que cy-dessus. 

CoimxusMK. — 1080* 90Ï» 1. — 1681, 811 I. — 1681 
805 I. — 1«i8a, 91:ï 1. — 1084, 1,000 1. — 1685, 920 I. 

MM. les chanoines de Poitiers en sont les spîgucni-». — 
12î) feux. — l^'i terre produit plus de Wn que de grain; il 
croisl aussi du satlrant; il y a quelques bois et quelques pas- 
cages et des noix. 

LouDiLu-:. — 1680. 827 1. — 1081, 8.181.— 1682, 8481. 

— 1683, 940 I. — 1084, 1,000 1. — 1685, 890 I. 

M. le prieur de l'anabil en est le seigneur. — 08 feux. — 
La terre pn^luildu ^rain )li' toutes sortes, non pas m abon- 
dance ; il y u ipieU|ULS bois lallis et d'esliiux, quelques pus- 
cages et point de vin. 



i. .Vfl»Mc. — ChârlffS Vigipr,<'cuyer,s«igneiir de Mii<t&nc,mnri«,- cii i<"i 
i Aiino i]<>Siiiiii-!Ioraiinc, doiil cinq lillcii;il t-tAÏL fîU it'lleory, «cigneor 
(te M'iAsiic cl (le Scgerille. niftHé suivoiil coiitr»! du 3l> muî 1630 k Varie 
de QtK'UX lie Sdiol-llilt)tre. 



— 333 — 



I 



Saint-Fiiaicnk. ™ 1680, 2,364 I. — i081, %'in I. — 
1(î8-2, ^i.18â I. — IfiSri, 2.:mo I. — 1684, %:)()0 1. — 1685, 
3,280 I. 

'•21 4 H'iix. — L;i Irne est fcirt ingrîillc en plusjVuis fanions 
de la pîiiToissL' Il y citiisl (\\i Unilos Mji1(.'ii tii' {^mii]s,iion pas 
un ahuiidaiice; il y a des vignt'.s, queU|iicâ pat>cages à cause 
d(!S ruisseaux, pou dn bois, mais ri>i*e*; noix. 

Cellekhoin. — 1680, 3.Ht>7 1. — -1681, 3,ï>84 1. — 
1682, 4,010 1. — 1683, i,WI I. -- 168'», 4,5U0 I. ™ 
1685,4,040 1. 

MadaniL' du lîflsse, comU'sse de Sansac, est dame du lieu. 

— .Sï8 feux. — ÏJi lorrL' produit du fiiain; ri y citiist beau- 
coup di^ L'haslt'igius l'I s'y fait (\o& iiourrissagns di^ loiilos 
sorU's de bestiaux. Cependant la terre est fort ingratte, en 
plusieurs endroits de la parmisse; le peuple est exliënienietit 
dur à payer la tai]i<% cl lorsque les habitants se voyonlccn- 
Irainls;*! payer, ils quillent. 

Vantouze. ~ 1680, 78)i I. — 1681, 71)7 I. — 1682, 
806 I. — 168:{, iM l — 168i, 800 1. — 1685, 750 I. 

Madame de Sansac est dame du lieu. — 58 feux. — \.îx 
iciTf' est de mesme pioduclioii ([Ut» cy-dessus. 

Beaulieu. — 1680. 1,058 I. — ir»8(. 1,074 I. —1682, 
1,087 I. — 1683, 1,206 1. — 168i, 1,000 I. — 1685, 
910 I. 

Madame de Sansac est aussy daine de ce lieu. — 94 feux. 

— La terre est de uiesme piddueliuii ipu' cy-dessus. 
Yars. — 1680, 2,805 I. ~ 1681, 2,000 I. — 1682, 

2,8961. — 1083, :Mr>2 1.-1084,3,0001. — 1685, 2,800 1. 

Monseigneur l'evesque d'An^ouIesme en est seigneur. — 
262 feux. — La lerre produit du grain, du vin, des noix. 
Il y a du pasoagc ii cause de la rivii're d»; Cbarrente et point 
de bois. 

DiRAC. — 1680, 085 1. — 1681, 909 I. — 1682, 099 1. 
— 1()83, 1,1ÛS L — 1684, 1,080 I. — 1685, 1,011 1. 

Ideiu. — 139 fiîux. — La terre est int^ratle, une parlye 




— 3?4 — 

prûduil des grains, non pas en abondanci^, p«ti <\e vin el de 
boi», el peu de pascagcit.. 

TouviiE. — 1680, 116 I. — 1*î81. 118 I. — 1082, 11« 
1. _ 1083, 1il5 I. — Um, 14Q I. — 1685. 120 I. 

M. l'tHi'siiuo d'Angoulesmc en esl s*iigiieur. — 14 feux. — 
La tcrrr t^sl aussy assez ingralte, elle produit quelques grains, 
peu de vin; il y a (|ue)que:» pascages el [>oinl de bois. 

Le Maine de Boisse. — 1680, 182 L — 1081, 185 I. 
lOH-i. 1851.— 1683, 205 1.-1684,210 L— 1685, 1801. 

M. de La Rocliefoucaull en esl seigneur. — 31 feux. — 
Celte paiToi&so est scituéc au milieu des bois de M. de La 
Rochefoucaud. Il y croist quelques grains, sujets k estre 
mangés par les bcsles foves. 

Maiïsac. — 1680, 1,205 1. — 1681, 1,142 i. — 168Î. 
1,159 I. — 168.S, 1,278 I. — 1684, 1,340 L — 1685, 
1,260 1. 

M. l'i^vesque d'Angoulesme en est seigneur. — 145 feux. — 
I^ Ictre pruduil plus de grains que de vin; il y a des pas- 
cages à cause do la riviiM^t de Charrvnle, et force noyers. 

GuissALLEs. —1680, 3.S1 I. — 1681, 336 I. — 1681 
340 I. — 1683, .177 I. — 1li84, M)0 1. — 1685, 365 I. 

Idoin que dessus. — 36 feux. — La terre produit plus de 
grains que de vin ; il y a des noyers, peu de pascages cl point 
de bois. 



Remarques qu'il y a à faire sur ce qui a causé la ruine de 
réieclion de Saiiil-Jeiui d'Aiigély, laquelle n*esl composée 
que de 162 parroisses,dont la pliispartsont fort petites ainsi 
qu'il parroist par le nombre des feux, fort pauvres et la pitis 
grande partie habitée par de pauvres bordiers el vignerons. 

H)n l'année 1671, l'imposition de la taille estoil de 
2tO,iMX) 1. <pii estoit loul ce qu'elle pouvoil supporter. Néani- 
rnoins depuis ce tenq)s-là elle u tuujours augmenté; en l'an- 
née 1672, elle esloil à 2i7,6*K) I.; en 1673, 264,672 I.; en 



— 325 — 

1674, 276,472 1.; en Ï(î7r., â72,<XXl 1.; on 107^, :î00,900 
1.; en 1677, 303,900 I. En outre limposition de la laille, 
il y ftiisl, la nii>.smH année, une au^jintMiUdiuii [xiur l'uslari- 
cille des Iroupos, 48,588 1., sur IV,loction, non compris la 
ville de Saiiil-Juaii d'Angély, qui, outre celte somme, eusl, 
pour la part de l'ustancille, 7,(WK) 1., laquelle ustancille fui 
levée par les gens de guerre, taut à ladiUe ville qu'à la cam- 
pagne, qui firnnt de grands désordnis, qui liront de la dé- 
pense pour plus de 20,000 1., sy bien qu'en celte année 
toutes les impositions monloient i 359,488 I. 

En l'année 1678, l'iniposition de la taille estoit de 
303,900 1.; l'uslaneillc d«'s parroisses estoit de 48,588 I. et 
outre ce, la ville dudil Saint-Jeau eust encore pour sa part 
18,000 l.; et encore une dime qui fut levée cette année pour 
des founiges de deux compagnies de cavallcrie qui csloient 
logées aux bourgs de Sainl-Savinicii et Tounay-Boutonne; 
dont fut levée 1,956 I., en sorte que toule.s les impositions de 
laditte année montoient .\ 372,4V»- 1. Ce ipii a sy fort aco^- 
bln ladille élection. Ensemble les vimaii*es qui sont arrivés 
quasy Ions les ans, jusqnes h présent, soit par le déluge des 
eaues pendant deux années dans luus les pays bas et dans les 
meilleui-s fonds, dont les lerres n'ont produit que des herbes, 
soit par la gellée de 1684 qui emporta tous les grains el par 
la Icmpesle qui empctrla les vins de 40 paroisses, soit par la 
grande sécheresse de 1685, qui est cause que la terre n'a pu 
produire de grains ny de foin, ce qui est cause aussy que la 
plus grande partye du bestail de labourage est morl, faute de 
nourrilure, el enfui soit par le peu de IraHique qu'il y a de- 
puis plusieurs années, A cause des gros droit/, qui se pren- 
nent sur la rivière de Charente seulement, el sur les trans- 
ports des denrées de province en province. En sorte que la 
dille e^leclion esl demeurée tellement accablée qu'on n'es- 
time pas qu'elle se puisse jamais rcmetlre sy le Conseil 
par sa bonté n'y remédie par la diniiiuition de la laille qu'il 
peut luy donner. 




l/ifn|Kisitiun dr> Ki l.iill*Mlt^ rniinéc l5S0c«(uil d»- ^46,900 
1. _ um, 'i48,!20l> 1. — 1tî85, t'iO^MM) I. — lty«, 
275,07^ I. — IfîK'f. ^J71V.»7*2 I. — 1W*5. i5iJ,-{8 I. 

Lt^|miduit f\t* SaiiiL-Ji^.in d'Angrly n<M'onoiÂU>iiuaây i|U*eD 
vin ou (lu moins les deux liï*r.s el s'y ama^c que peu de 
graine:, les t(!rre.« ir^^slanl |kis [X'opn's )>our c.f>hjï la rtlsi*ne 
(I»?s chaslellt'iiit's dt? Tonuay-Charcnlo el de Fonlenay-la- 
Itallu atisquclks il m*, cniisl t]\if piMi do vin. 

Ce qui ruine encore eu [larlye ladîHi* e.*Ieclion, c'est les 
biens-corvées que les {îeuîilslioniiues e.\i(ïenl des prUeulier^ 
soil en argent ou nulrcinent ; inesme la plu.sparl rêfupienl 
eliez eux le> liardi's di'> r(ïdevaldr> à la lailli\ dr Mtrie ijuc 
lorMjuf les collecteurs ^oul pour lu l'aire jKiyer» ils ne (rou- 
vcnl rien, ce qui rend les redevables niauvaii> jinyeurs. 



XIX 



^.(«t général des domaines <lu rov cogiigéft. ânta In |;(.'ni^nilîl^ iJc la 
Rocfacllc. ~ Copie fie ta fin du XVttfsHrif A h hihtinihf^fitr de flogur^ 
fonda Mhrrt, m»nutfrUf, t. tXXlV. p. t.'tl. Puhtié par M. Stëuriee Jr 
Jêrnac de fiard^ftéç. 



Domaines de La Rochelle 

f,'*.? p/Vi rf'M'fty. L'onpagotn^nt esl du 24 avril Ki'.tïî; le 
prix lie :IIM>(**' liv.; ils onl élê alTennê l.fiW I. au sieur 
Alk'auine devant Solleau, le 25 juillet 1755, et ils ont été 
ejigagés h JftcquOÂ Mabille, Hiehard, Castagne, Rinjnnii» l-'e- 
neiiiU Jean Piehon, les pAres de l'Oratoire, Jacques ilaii:liaiid. 
Tliotnas Delaiif, ta veuve Petit el Zacharie Poussin. 

Prisons t't ijt'tUf! de ht Horhi'Ur. I/engageinenl est du 13 
mars 1698; il a été fait \w\\v la somme île 5»^) liv. et un 
cens de 8 s. 8 d. à Simon (îahoriau. Le roy se Test fait 
délaisser. 

U' fiffit fîff i/t' Cliuiftnifef, paroisse de Nolr^'-Danie de U 
Ilochclle. Il a été engagi!', le 7 juin I01»7, pour la somme de 



- 3-27 - 

800 I. el les 2 d. pour livre, au sicnr Boiichel; reveiuiu nu 
sieur l'rôvôl le 5 jnilL'I 17W moycniiaiii 1*25 I. de renie et 
les remhoiirst^m^ns de la proiniêre finance. C'est M. Gresscau 
()iii possède actni-Iloment Ir CirS. 

Iji terre de Marsilly. Elle a ôu\ engagée pour le prix et 
somme de 3,300 ccus un liers an sieur Eliemie Knrrcl, a été 
cédêo moyennant 550 1. de renie parles sieurs Démentis au 
siem- Hi'rnardt'au, par aole du <i janvier 1075; revendue au 
sieur IVrvosl, U^ 18 janvier 17i5. 

'ihre et seifjtwune île //ww/ï/V-nv engagée, le 5 may 1740, 
pour la sonrnie dr ^20,000 I. ù Gabrielle-Isabeau-Tliércze de 
Rossel de Fieury. 

h'S tjrantles et petites traites tic Lf //'yrAcZ/c engag(^es, le 
IM mars 1698, pour hi somme de 110,0001. l't un cens de 
Il I. 18 s. i d. aux siouis Anlni]i*' l)nsm?iriii+^s, François 
B<;rsaull, Marie Comprenne, Pierre Ueau, Simon Pujano, 
sieur Mi.'riehaut, André Fnriadet, les maire el échevins, de 
Ui Hochelle, Jacques Girardoaii. Daniel Petit, le sieur de 
La Citiix. 

Cens et rentes de ht Rochelle engagés le 13 mars IGOS 
pour lii somme de 0,000 livres à ta charge de 10 1. de cens 
el de ses lods el ventes aux mulalions à Catherine Droui.'t, 
Jacques Guéri, Piern? Meunier, comme procureur de la 
veuve Bagnrigue, Jean MoijurHet autres. 

Les halleitilu temple de îji lim/telfe i^ngagées le 13 mars 
ions pour la somme de 24,000 livres à ta charge de 40 1. de 
cens elde sesluds et ventes aux mulalions, affermées 5501. 
JKU' acte de Poirel du 5 novendne 1074 par les intére^séii à 
François Broiin; IVngagemenl a été fait h Jean Chauvel, les 
religieuses hospitalitHes. le sieur Charron, les pères carmes 
Jean Pfipiin, le riomtué Gralon, le sieur DizeroUe, Pien*e 
Buchet et Eiipiiii^' Chevalier. 

.S"'H/-A'//H'//>'. — Engagé le 15 révri»*r1755 an sieur Oan- 
glierdeLaSaussayi',a été revendu au sieur Prévost le 5 juillet, 




I7'42> hh charge de rembourser le préw5denl cnga^iistc cl flc 
55 L de renli'. 

!jt sfiijnvtirie den Namles (Esnnndei) en|;agée li? 5 juillet 
M\'i pour la soniinc do 2:10 I. do rcitU». à la chargi? do rem- 
boiiixT les pr^w^deiiU cngagi«l«s; elle uvail été aliénée le fi 
iKwernbre 101*5, nioycnnaiil '2,11)0 écus "ifX 

IjO seiijnrttrw th' .YiVkÏ/. Klle a été engagée le 2*ï juillet 
16811 A MM. de l/Orine et de riai-gniiilleau pour la sonune 
de IJ''2tl écus sol. C'est M. Caininade qui jouit actuelleineut 
de celle terre. 

Droits de lamjinagc dfi h ville de ht UockclU (îugagés le 
iS mars 1G98 ù Pieire Palo et autres pour la somme de 
î»800 1. 84 il. de cens. 

Barnigi' des portes de Im H'MiheUe engagé le 13 mars iCOS 
à Pierre Conileau et autres pour la somme de 21,000 1. el 
1 1. 15 s. de oxins et à la charge de loils et ventées aux niuln- 
lions; alTenné800 1. le 27 février 1702, devant f.rassou, par 
M. Audran à Jacques Bidet. 

l/^s droits de nuirque, de poids el mesure de Ija Hochelle 
engagés, le 20 octobre IOî)0, pour la somme de 800 I. au 
sieur Le Massiot. 

IjCS poissonneries de ta riffe de La Hovhelle engagées., le 
11* novembre "lOlWi, pour la sonnne de lU,4tM) I. à M. de 
Saint-Léger, alïennées 3lt> 1. parle sieur Gabaivt à Mar- 
guerite Mitoiilé, le 11 août 17.10, devant Guériteau rilï> et 
850 1. le 7 mars 1752 devant Soleau. 

Droits de ehanirmie des ehnrettes engagés, le 10 novembre 
1000, à Jean Nezeneau pour la somme ilo 24,((00 1. el 2 L 
de cens, affermés 1.100 I. & In veuve Ferrand par Valelle, 
sindic, devant Soleau, le 28 février 1700; eu 1747, 1,300 I. 

Comfi^ de Hase tm pef Siùnt-l^ois donné à titre de grati- 
fication à M. le comte de Sainl-Simon. 

Droits de passage de Lu Uepentie. On ne connolt pas ren- 
gagement ni les condiliouâ sous lesquelles U a été fait; l'oo 



I 



I 



— 329 — 

pei^oil 3 s. par personne passant de l'isle de Hé à La 
Hocheltc. 

fj/ih ri ventes lie J.a Borhellc engagés, le 19 novembre 
IfiOO, à M. le tiuc (Je Sninl-Sinion et autres, la son>nic' de 
l*K),000 I. Ces lods el ventes vont année commune à environ 
8,000 1. et les rentes d'indemnité à 2,239 1. \d s. 7 d. C'est 
madame de Valcnlinoisqui jouit aujourd'huyde l'intérôt des 
"âSjOOO 1. qn'avnit M. de Saint-Simon. 

Droits d'eneavmjcs des vins engagés à Petit de Beaupoivre, 
alfernié^ 150 I. le 2 juillet ITOfi devant Lavcrgne à Jacques 
Guillard. 

Domaines de Rociiefort 

licnte de 200 /. sur la métairie de la porte de Martrou 
engagée, le 13 mars Hii»8, pour la somme de 4,120 1. el un 
e,ens de fi s. 10 d. cl A la charge de lods et ventes aux muta- 
lions, fi Martin Poirier. 

Mituujc, futiles et prisons de Httcfiefort engagés, le 13 
mars 1008 à MM. Jean BouLiron, Pierre Joulenr, Jean Tnrdy, 
Jacques Grasse!, André Laniet et autres pour la somme de 
00,000 1. et un cens de 5 1. à la cliai-go des lods el ventes aux 
mutations, affermés 3,000 1. le 24 juillet 1752, devant Hes- 
barres à Thomas Sache, revendus au siour Lagarosse, le 22 
novembre 1704 moyennant une rente de 20 \. el à la charge 
de rembourser les précédents engagistcs. 

Ciivpiantes. par tonneau de vins et 8 d. par mnid de sel 
entrant à Bronatfe en^n^és, le 12 juin 1008, aux héritiei-sdu 
baron de Chaldaillon, Fnincoise Auclerc, veuve d'Antoine 
(ruignard, Arme Bidet^ j'emnie de Charles Couteaut el autres 
pour la souimn de 50,092 1. 5 s. d. 

iMsel ventes de Ihrltefnrt cn^a^h, le 18 décembre 1098, 
à Jean-Baptiste Mercier, les frères de la Charité de La Ro- 
chelle, Allard el autres, pour la somme de 50,000 I., à la 
charge de -4 1. 3 s. 4 d. de cens et des lods el ventes aux 
mutations. Cet objet a été réuni au domaine en 1752, et le 



m jiiilli'l 1758, n»vnnrlu h M. le chcvnlior dt^ CGVoS^wSfP 
ranl à Hrivf, bas Limousin, cy-dev.ifil Ifcleur df^ Piifanu 
de dont Philippe |j^ rt>riiiii;T gi'm-ial qui a régi cet objet pen- 
dant le bail dcrnipr l'avoil affermé à .M. l'oujanld (J,O00 L 
ol il en vaut ttrassi-nicnl 10,(K)0 I. 

f)tj- arftftis de terre au iieit dit ht ForSt engagés, If \\ 
juillet I70i), ini >i('iir Hi^<il pour 71H)I. 

Iji cftfMine du Hn*uiL la petite rabane du Marais, h ra- 
fntnite des htrtex et terres dèjtrttdantes, l'nisanl partie du do- 
maine de UiH'heriiii, aliénées le l'-r déei-ndue Uui nnx sieiifs 
Lo/eau ri Itityer [Hiiir la soniinr de I l.lUK) I. el i s. de cent 
par arpetis el deslodsct ventées aux mutations. La cabAniio 
du Rri'iiil-Magné a élé alTemïée. 500 I., le 17 (evriVr 1755. 
devant Crassou, par maître Dupont de,s Granges à Jeaniu; 
Combaud. Ces eabannns sont composées en TMiO journaux de 
terre. Les mêmes objeLs ciuiipiis au dernier article de l'aiilnî 
part, aliénés le li juillet ir>Ofi U François Audois pour la 
somme de 12,550 1. et les autres charges en outre. Cel article 
est une aliénation l'aile pjir les engagistos cl passée devant 
Cnrol, nnlairt' à Kurhefort. 

Moitié du fMLisaife. de la Chavmte à Souf/ise aliénée, le 17 
décembre 109.S, h M. le prince de Soubise^ pour la somme 
de 0,200 1. 

/y\s droits de terraffes de ftnr/tefort, engagés, le Irt mars 
1G08,à Michel t'.orlieu, |Mmrla somme de 5,000 Là la charge 
de 8 s. 4 d. de cens et des lods el ventes aux mutations; re- 
vendus^ le 39 avril 1705, au sieur Uanson, moyennant ^01. 
de rente el le rembunrsi.MDent de la pi-emière finance. 

Le pré Clte/ieni/, (larreau sous-Liroa et ftassaffe dépendant 
du domaine de lUteftefurl engagés, le 18 décembre 1608. à 
Jacques Lambert et autres, pour la sonnnc de 5.SâO I. à la 
charge de 9 s. de cens et des lods cl ventes. ï*e irans|M>rl a 
été (ail au sieur Audart par acte passé le 3 mars I7IX\ 

/Vwswjr de MortroH engagé, le 18 mars lt>OK, à Jean 
Mercier cl autres, pour la sounno de 3i,400 I. 57 s. i d. de 




— 331 — 



P 

I 



cens et les lods el venlcs aux mnlniions; il a (Hé afTennc 
%0(H) 1. fIcvanL Crassou, I.^ Ifi iiiay 17(10, par M« d'Eau à 
Jejin Melnycr. 

Cms et rentes de Hinhefort en^'a^és, le il) aot'il I7(>5. au 
sieur Liuzel, iiiOYcniiant 20 I. de renie et à la charge de 
reini)out'ser les preniii rs engagisles. 

Grand pré de Uochefort et la mhanne. de Mouin engages, 
le l.'î févii'T 170'», à Piertc-Jacquf^s lîatison l'aiiié, inoyeri- 
naiii "K^ I. di* iciîit.' cl à la chaire de reiiiUmrïîLr les [îieinin's 
engagisUs. 

Terr(tf{es du Ihrfùl'Mtujnê de Uochefort engagés, le fi 
niay l7H(i, A la dntm' Huitirt, veuve Le Chîîsseiir, |)our50 1. 
de renie el à la charge de rembourser les précédent enga- 
gislcs. 

Les rommmiau,T de Iji Grmifje c( de ht Bonne de Hnchefort 
engagés, le 17 octobn^ Ifî'JO. au sieur Dulichon et autres, 
moynnnanl 530 I. di' jvnle au capital de ^jfii'X) 1. et de 10 s. 
10 d. de cens. 

Ij: moufin de lioisruhié prh Uochefort engagé, le 19 no- 
vembre I0!»0, au sieur Claude Milière, moyenuanl HO I. de 
renie au capital de 000 1. et 1 s. de cens. 

Le jMCdffc de Ifreuif prh fiochefort engagé, le 1i) novem- 
bre lOîlO, au sieur IMiilippe el auln.-:?, nioyeiinanl "ai I. de 
rente au capital de 480 I. et 10 d. de cens. 

h'- pré Ministre et communeaux du Vertjtrou engagé*, le 
1!> uovt'udMv 1000, à Suzanni^ Geidîim, moyennant 44 I. de 
renie au capital de 880 I. et 1 s. dp cens. 

Le greffe de Hoche fort fiigagé, le 10 novembre 1006, à 
(^«ithenne Morissi'au (;t autres, moyennant 000 I. de i-enle au 
capital de 1 «.000 I. et 30 s. de cens. 

liOM.\i>Es ok: Cognac 

Minotjc de Cofftwr engagé, le 1er aoiU 1700, i'i M. de 1^ 
•Salle des Goules pour la somme d<' J "2.000 1. et des droits 
de lods et ventes aux mutations; il était allermé 1,200 I. en 



17iO ol il vaut aujourd'liuy plus (1<> 1,500 I. La dcmoiscne 
Saz(*rac en jouit BclupUenienL 

Agritrs de Sitint-Mtirfin, Sali^mjr, Mfrpins, Uv ftrurs Aam- 
Mtfwx rf/' Cofftmr, hi Sttrntzint', hmics et t'taux, h pêche du 
Né, celU' de ta Charente et te passaijcdu port du Lys et tes 
draits de hUlets, \e loiit aflcriiit' 2,-i73 I., engagés, le 8 may 
■1710 nu sieur Vnllt'l, n(^g(x-ianl, pour la somme de 49,460 L 
cl Ips 4 (i. par livre h la charge (Ïp^ lods et ventes aux muta- 
lions. M. le prince tie S)uht<e en a ae^iuis moitié, M. Bruiiel 
de La Roche un quart et M. Augior l'autre quart. 

La moitié des droits de mituigé de S»int-Jean d'Angêitf, 
descens et rentes de la viHn de Coijnac, enclave de Sali^Mc 
et litmx en dépendant engagés, le 8 inay 1710, aux sieurs 
Loxeau oL t'^tlandiv [xuir la somme de 17,400 I. et à la 
charge des lods et venles aux uiulatton*;. C'est M. Bonoiotqiri 
possède anj(>ui*d'huy ees objets. 

Pértffe de Mcrpins et dr Gndemnutins et la /nyissiinee d'un 
hnissean de sel de ihui/Hc fialfeiiu de^etutunt de h rivière de 
Charente engag&i, le S février IftiS, A M. (ireen de Sainl- 
Marsaullpour la somme de 1,800 1. et 800 I. 

Droits de roHtnme de la ville de Coffriar en^ajî('*s, le 13 
mars 1710, à Louis Denis pour la somme de ^-i.OCK) I. ell« 
droits de lods et ventes arferniés 1,300 I. M. Saloinon de 
Cressé en jouit aeluellement. 

Domaine apjwllé L'Écart engagé, le 23 avril 17.S9,àJeaii 
Nadaud de l>a Vallade pour 13 I. de rente. Celte adjudica- 
tion n'a pas en lieu, l'acquéreur a été condamné, parant 
(lu '28 octobre 1741, à payer aux créanoiei-s dn précédent 
propriétaire 4,807 I. 17 d. 4 s., ol comme le bien ne valoit 
pas la miiilié<le celte somme, il a été abandonné et les cré- 
anciers ^'en sont emparé.»;. 

La méfairie de Châtenet près Cognac engagée, le 13 juil- 
let 1700, au sieur Se|K*au pour ta somme de 3,4801., à la 
charge de l'hommage et des lods et ventes; elle a êlé reven- 
due au sieur Caniinadc par contrai du ^'o février 1750, à la 




- 333 — 



I 
I 



cliargc de 104 1. de rente el de reinboui'seï' la première 
finance. 

Torre lU Châfeaunetff engag(^, le 29 rnny 1747, h M. 
Paris de Montmarlol pour la soiiïnie de 80,000 I. et à la 
charge de reinbuursetiieiU do la pr^^'tuir^rc finance. 

Mimuje ih Cotfruu; étutiff du Solençon et planty ile Mar- 
chais engagés, le \ W lévrier 1 7^27, au sieur Sazerac pour .Siâ I. 
de ix'nle et à la cluige de lendjoniser la première finance. 
C'est M. de La Ville qui posstnle aduellenienl ces objets et 
le sienr Bernard jouit soulornisnl du plantis du Marchais. 

ïiente dans h paroisse de Cherve et Mesnae de iW t. en 
argent, 7i? Ooivifemi^r de [mmenf, 't^t boiutumx d'avoine, !^5 
chupons, 5 poules, IW i. enaijvitrSy un ninn mu de bois tait- 
Us et 5 jonniatu: de nmuvais bois, aliénés le dernier jan- 
vier 1697 au sieur d'Kcoyeux pour la somme de 9^112 I. 13s. 
4 d. M. d'Orvilliers, chel' d'escadre, jouit actuellement de 
ces objets. 

Cetit journaux de prés près Cofjnac engagés, le 8 février 
1640, au sieur Fé de Ségeville et au sieur GuilIeL pour la 
somme de 540 I. de rente au capital de 10,H00 I. et 18 s. de 
cens. La dame Fé, veiive du sieur Guillet de La Fonteiiclle, 
et autres liériliiMs du sieur Guillel en jouissent actuellement. 

Passage de Hurie engagé à i\L le comle de Sainl-Georgtis 
pour 10 d. 8 d. de cens. 

Le passage de Jarnae sur la Charente engagé au seigneur 
de Jamac, à la charge de 300 1. de rnnte nu capiLaî de 
6,0001. 

Droits de pêche depuis Cognac jusqu'au Né engagés au 
sieur Morin, à la charge de 10 1. de rente an capital de 21» I. 
et 4 s. de cens. 

I^ passage Je la terre deUourg, les droits de pèche et 
de coutume engagés an sieur Salomon pour 450 1. de renie 
au capital de 9,000 I. et 20 s. de cens. 

Le passage de Vintide engagé à M. de Nanclas pour 200 I. 
de rente au capital de 4,000 I. et 20 s. de cens. 



— 334 — 

/>tf droit de quint ///' Ut terre de Jarnac réuni à la couronne 
ptfttr crime df féiuuie, engagé à M. lu coinle dt* Janiac. 

droit» d'fojrifrs dans fes jHirmitutex de Vaux et de PtaisÊt 
engngt''s aux h^nédJL'tins il<^ Rassuo. 

h' pttsmijr df* Sainl-Même l'ngagt'' à M. h' iiiiiri|ub de 
Villaiiip; il rapporte envû'on l'âO I. 

hi ferre de Ihulerille engagée h M. If iiior(|iiis de ïïriuac 
de njHilolorl pour '2,'2fH> !. de rente et 60JHX) 1. en argent. 
CVsl anjuurdliuy M. le comte de Vaudre (jiii jouit de cell/î 
terre. 

Cens et rentes de Cognae engagés on 17U) aux sieuR 
Callandix' et Jacquarl pour 600 1. de rente au capital do 
IS.IXM) I, et au cens de ^) $. C'est M. Boiiniot qui en joiiil 
actuellement. 

îj'pitmtije de la rivière du AV, engagi^ à M. de Sidut-Korl 
pour 80 I. de renie au capital d^' 1 ,000 1. el â s. 8 d. de cens. 

Le jM/f:saf/e sur fes poufs df MonfitjHiw engagé î\ M.Guy 
de Satabiiu! pour 5ô I. de rente au capital de 7(KJi. el 1 s. 
2 d. de cens. 

Mimiin hana! de Gouijé engagé k M. l'ablM'- de La Me.«&f* 
lièrepKur l-JO I. rit^ rente au capital de '2,4001. et 4d. de cens. 

/^'' pfi.ssatji- df Montif/ntir engajïé à M. de La nocheCou- 
caull piiur 15 I. de rente au capital de .'Î(HI I. el d. do cen>. 

Le moulin ItQuval de !m Motlie-ftaritteen engagé aux reli- 
gieuses do Luçon pour 71 I. de rente au capital de 1,V20 I. 
et 5 s. 8 d. de cens. 

Les moulins bfiinmur de fhiijet sur h nu^nie rivière d« 
L'Ihmmî'f engagé;, à M. de La Uocliefoucault pour 8tX) l de 
renie au capital de 16,000 I. el 6 s. 8 d. de cens. 

Le piigsaijf de Motiiii/mie sur la rieii're de Charente 
engagé à M. de La nocheluucaull pour 80 I. de rente au 
capital de 1,600 I. el 3 :i. 8 d. de .lens. 

Les moulins hannaaxde Lu Cliupelle cn^a\*és h la veuve el 
héritiers de .M. de Livcime pour rtOÛ I. de renie au capital 
de 7,300 I. et là s. 2 d. de cens. 



33Î 



I 



I 



Les moulins bannaiw iltt fiissar cf Gnursel engagés à M. 
le duc (le La Itui-hot'uucaiiU pour 1101. de renie au ciipii.-il 
de %^im I. et 10 s. '*d. dconis. 

/>; pmsatfe tle liissnr et de fitmrsH eiign*îrs ii M. le duc 
de La ItochelouLaull pour 80 I. dt; renie au capilaltli* 1,fiOO 
L oX de ^s. 8 d. de cens. 

U' piiasatfe de Ltilmw sttv fa i'hareiUi' engagé à M. de 
La ftoclirfoucaiill pour 17*2 I. de lenleau i;apiliïl de 3,440 I. 
cl 5 s. 9 d. de cf-'ns. 

Le mouiin ùautuil de La Corn ma ud trie engagé à M. le 
commandeur dv. Vitltjésus poui' 'î'20 I. de rente au aipilal 
de 6,400 I. l'I lie 10 s. v.\ H il de .-(Mis. 

Le pai!$(t(jt' do L'i ChapvUf *■«/• la Charente aliéna à M. de 
La nocheloucault pour 150 1. de renie au capïlal de îî.OOOI. 
'Cl 5s. de cens. 

ÎA' pffssaffe d'Ambéiav engagf' à Jean Laidet pour 50 I. 
de rente au capital di- 1,1 iiO I. et de 1 s. Cd. de cens, 

Lt^ pttënatje d'Aiijie engagé ii Jean Chauvin et autres pour 
50 1. "de rente au capital de 1,1*20 I. et 1 s. 6 d. de cens. 

Le fuissatfe de Nê-Vitfe(te engagé au sieur l'ierre Uegnier 
piiur 10 I. de rente au capital de 'iOO I. et 4 d. de cens. 

h' passade de l'ouion engagé au sieur François Sïnwu 
pûur 80 1. de rente au capital de 1 ,000 1. et 2 s. 8 d. de cens. 

Le passaije de Girat engagé ù M"'' Dubois-Bernard }>our 
40 I. df renie au capital de 800 I. lL I y. de cens. 

fhmaiiw du Ihtf dnna lu paroinsc de Saiat-Sulpiee engagé 
au seigneur de Saint-Sulpice puur 50 I. de renie au capital 
de 1,000 1. ell s. 8 d. de cens. 

Im prairie de Ttos tm Tortron. 

ht seitjfu'urie de l'dssac, dépendante et laisanl partie de 
la teire de Boute\ille, engagée à M. le marquis de Bruzacj 
elle est aflernicVi 1,200 1. 

Domaines de l'isi.e dk Rk 
Trais sols pur tontuau de riti sortant (/c/'Z/tv/f/J/' engagés, 




— 336 — 

le 13 may 1098, à Josué Guichard, Jean N«sereta, Jein 
Greâlereau e( autres pour b somuie de 6,000 L, à la i^liar^ 
d? 1U s. Je cvtM el des UhU et reiiU^ 



Domaines he Saivt-J^in uAnc.élt 



J 



lui Moitié des droits de mitmge de Stiint-JctiH itAngt^tg. dtt 
cens et rentet de In vitU de Cogmse, enehpe de Ssiipiae et 
lititj- en drpntdanf, engagés le 8 niay 1710 aux sieurs Loirau 
el Cailiimlro pour la >ommt^ de I7,WM) I. ri à la cliarçe des 
\oà» el venlr'ï. d^t M. Bonniot qui [M>5sè<ie aujourd'hui cet 
objet 

/> fief de ht FortU et des Reimrdièrfs prés Saiul-Jean 
d*Angély; il vaut âOO 1. de revenu. 

Domaines ne l'isi.e bOtcnox 

Arerue de terre en l'isU^ttOierun, fOO ar|»ens ou environ, 
engagés le 20 mars 1764 à messin' ChaHfS-NicoIas d'Alcj^nw 
pour la R'devauce aunuetle d'un épruu duré apprécié i\ iSS I. 

Domaines ue Saii^ttes 

Dorruiines et droits de h comte de Stiintonge engagés le 
dernit*r jaiivitT 10117 à M. le eoinle tK' Martin pour la soniiue 
de 0,000 1. 1*1 à lu charge de ri^mbDUi-ser â.OIOl. de prt^mièn' 
finance. 

Seipteurie df Pianeras et Cfntmpoijtte engagée les 2 el 
5 inay 1698 au sieur Lccfimle [tour 8,000 éi-us el h lacltar^ 
de renibuunjer les précédent eiigagisles ; elle a élé revendue 
le 17 aoûl 1752 à Henry Jan*)-. moyennanl 80 1. de rente et 
le remboursemenl de la première liDance. 

Terre, seigneurie et ckateileni*' de Taimtm-svr^Girtmde 
engagée, le dernier juillet 1695, à M.Jean de Vivonne, pour 
14,33:i écus un tiers et à la charge de riMiihourser J,819 é«:us 
51 s. 4 d. cy devant payés. M. de Narboune-Pelel a acquis 
celte terre le 14 janvier 1741^ par acte pa&sé devant les 
notaires de Paris, de M. le marquis de Ciussol. 



I 



i 



— 337 — 

Vini/l jonnuinx de près, cens et rentes sur la majeure 
partie des terres et domaines situés en ladite paroisse^ 
ongagrsïiti seit?iit'ur i\f Sainl-Sorlin-de-S^'chaux. 

Cens^ rentes, cl Iwiset ventes des donmines et terres dépen- 
dant du cuintè de Saintonge, rngag**:- le SU juin I(i07 il M. le 
foiiilfi do Marsan pour 'ÎOO I. de renie au capital ilî*. 0,000 I. 
eMO s. de cuua. 

Le péage et pasmii/f sur lu rivière de Heudre^ engagi'rs an 
seigneur de Saujon pour 751. de reiTtc au eapilal de 1,500 I. 
et â s. 6 d. de cens. 

La terre et seigneurie de Ribérou engagée à madame la du- 
chesse d'Aiguillon; elli: vaut 2,000 livres de rente. 

La terre et seigneurie de Jtomegoux an^a^ée ix madame de 
Blénac. 

État des uouainics du roi de Cognac 

1o La juslicfi haute, moyenne el basse dans letetidue des 
dialellenies de Cognac el Merpius, allatiiée à la sénécliaussée 
cl à la maîtrise des eaux cL fûi*(H.s de Cognac, 

évaluée 1.5001. 

Ço Les greffes de la sénéchaussée el de la 

maîtrise des eaux et lurt'^ls l.'âOO 

3û Le greffe des nolificalioas 400 

4« Le château évalué 40.000 livres. . . . îâ.UOO 
5o 60 journaux de terre dans renclos du dià- 
teau avec 40 journaux de pré dans l'isle des 

Vaches et lisle de la Hecevcuse 1.300 

Qo La métairie de Cliatenel 600 

70 Cent journaux de pré de Cocuron dans la 

paroissp de Merpins 1.800 

80 Mille journaux incultes dans îa paroisse 

d;Are 500 

9*» Les forêts du Rui, du petit et grand Parc, 
du Bûisclair, de Chcz-Gouiard, de Monlnioreau, 
du Bae-de-Chèvre, des Aleignes, de l*uipinsoii, 

Archives, xxvii]. 3S 



— 338 — 

du Debai, du Quinl, de Clie/-Chagnoau, du 

Maicliais,dii Granil-Boui-oii^du Pelil-Bouroti, de 

lîoisnwhe. Total U.( 

l(>o Lï'laiig du Sulaiisuii 1.: 

il" Les niùulins baaauK 0.000 

1^0 Les luuni banaux de Cugnac .... 700 

13«> Le minagi^ dt; Cognac l.r>00 

14« Halle, bancs el ùlaux 100 

15o Droits de fuia- 50 

IGo Pêcheries dans la Courtine, le Charen- 

(on el la rivière du Né, depuis Merpins jusqu'à 

Boui-g 450" 

i7o Droits de coutume ou péage à Cognac . 1.300 

18-' Bacdu Ponl-du-Lis 100 

1i^> Cens et renies de la ville de Cognac, de 

Mcrpins et autres paroisses 800 

*i,Ù> Agriers des paroisses de Merpins, Salignac 

el Sainl-Martin 3.000 

2lo Agriere de ta .Sarrasine dans ta paroisse 

de Crouin 200 

^^o Agrrères des paroisses de Chênes et Mes- 

nac 500 

^3o Cens cl rentes des paroisses de Chênes et 

Mesnnc 500 

!24o Agriers et domaines de la paroisse de 

Sninl-l-aui-enl 100 

:25o Agriersdc la paroisse de Saint-Trojan. . lOU 

^0» Agriers de la paroisse de Saint-Sulpice 

el de celle de Villors 100 

i7<* La prairie de Tors et Tourlrond dans la 

paroisse de Saint-Sulpice Mémoire 

i8o Lods et veules des fiers el natures . . 3.000 

Total. . . . 42.000 1 



— 339 - 



Rblation d'un vovAtiB en Poitou, Aukis RT.SvrNTOSGG 

pAii Claude Peurault. 

(ififtS) 

La relation, dont nous donnons ici un extrait, est tirée d'un 
manuscrit do la bibliolli'''i]iie nationale, qui porte In cote sui- 
vîinU' : 2'tll-i, Xotrc-Daiiic "iSi, et qui est intitulu' : Pniners tle 
Nicolas et Claude Perrault. 

Nicolas Perrault était docteur en théologie : il prit ]a défense 
d'Arnaud, l'illuslre janséniste, et il fut exclu de la Sorhonno 
avec soixante-dix de ses confrires qui avaient abondé dans son 
sens, (junnt à Claude Perrault, c'était le médecin architecte à 
i|Ui nous (.levotis le culuiinade du Louvre et que Poileau u »i 
cruellement mrilmené. Tous deux étaient frèrcîs de. Charles 
Perrault l'académicien, une autre victime du IJuileau, l'auteur 
immortel des Conies de ma mèrr l'Oiic. 

Cette famille des Perrault nu laissait [las que d'être nom- 
breuse ; elle comptait encore deux autres frères ; Jean, l'ainé, 
(^ui était avocat, et Piern>, un des premiers commis de Colbert, 
qui, ù la suite -de graves indélicatesses, fut relevé de ses fonc- 
tiens. 

Au(iuel de ces Perrault faut-il attribuer la /?e/a/ion du vo\jaija 
de Paris à liordi'nux faii en ttlO'J iiar \f\f. de Suinl-I.aurémt, 
Uomont, Abraham cl Pi?rraultt(iuatre cétèbres avoculs, relation 
commençant ainsi : 

" Le 1*2 septembre IfiGlï, nous parlismes, mon fi-érc el moy, de 
Paris, avec MM. de Saint-Laurent et Abraham, à deux heures 
après midy, dans un carrosse attelé de six chevaux gris, et es- 
cortés du sieur Clcruau. Nous arrivasmes à Chastrcs où nous 
couchasmca aux Trois Roys...? » 

M. de Gomont tes rejoignit quelques lieues plus loin. 

EvJdemnient,.)oan Perrault ne saurait être l'auteur de cette rela- 
tion: il mourut à Bordeaux pendant Ir voyage et y fut enterré. Ce- 
luidc ses frères qui l'accompagnait, raconte, dansson journal de 
voyage, toutes les phases de oc tragique événement. Son écri- 
ture ressemble étrangement à celle de Nicolas Perrault ; mais 
celui-ci était inhumé depuis IG(>'2 à Saint-Eltienne du Mont. Par 
contre, cette écriture n'a aucun rapport avec celle de Charles et 




— 340 — 

de Claude PerruuU. Je n'ai trouvé aucun autographe de Pierre 
(|ui (lût niL' [Krrmirllre de procéder pur voit; de coiupaniison; 
■nais jr scrnis furt ôlniinû que* le cuitiniis de Colherl fût l'nuleur 
de ce manuscrit : les dessins qui RCCompiLy:nent li> texte et Iv 
texte lui-mt^me trahinsent trop l'homme du bâtiment. J'estime 
done que celte relation de voyage est une copie faite sur les 
noloa et d'npn'^H les deHsins de Clnude Pt:rrault. d'uulant qu'elle 
est pnrrnitement nette, sans ttiireharges, ni riitnri'S. 

Nous n'avons voulu en triinscrirc que les passages concernant 
le Poitou. l'Aunis et la Saintonge. Comme document de îo même 
époque, nous ne voyons guJ:re ù lui opposer que le livre de Mai- 
chin, qui lui eal loulerois pusléricur de deux ans, puisqu'il date 
de 1G71, et noua laissana au lecteur le soin de contiaucr la com- 
paraison. 

Les voyageurs étaient évidemment en mission. Partout oo 
les voit reçus odicicllement par les magistrats en robes, parles 
maires et les échevins ; on va au-devant d'eux ; l'évêquc les iu- 
vUe; on les harangue-, on leuraiïre des présents; les tambours 
leur donnent des sérénades. Ils auraient bien dû nous appren- 
dre le but de ce voyage. 

Paul d' Est» as. 



Poiriers. — ... Nous arrivasmes à Poitii^i^ sur les sept 
hi'UPîs du soir, ol sur le chemin.ù une lieue al demie diï la 
ville,uM nous présenta un panier de fort beaux raisins Ue la 
pari d'une jeune demoiselle qui esloit sur le bord de sa vi- 
gne. Nous enlrasmes à Poitiers par un faux bourg qui csl 
sur la oôllinf d'où an descend dans la ville qui est d'une 
fort grande tHt.'fulue, ayant plusieurs jardins, des vignes et des 
terres labournbliis; elle est fort tiial pavée de petits cailloux 
et les rues sont int^gales étant pleines de fosses et d'éniinen- 
ccs. Elles sont, di^ plus, cuuiies et tortues; les maisons sont 
petites et basses, mal basiies, mal propres et fort pau\Tes. 
Nous desceiidismes .'i Ihoslellerii' des Trois Piiifivs qm? l'on 
nous dit esire la meilleure de la ville, mais qui nous parut 
assez, mauvaise. La plus belle c}ianibre qui fut donnée à 
MMrs deSaint-Kaurenl et doriomontavoildeux lils de réseau 
rt^wuverb, u)mine il y en a aux villages proches de Paris, 





— 341 — 

el il n'y avoit point d'aiiti-e vaisselle d'argenlquc les cuillers 
el les fourchettes. 

Le samedi 21, jour de Saint-Mathias, nous monlasmes 
dans le carrosse du lieulenanl criminel qui est delà conois- 
sanco de M"" de SaiiU-I^urcnt et qui vint avec nous en robe 
pournous faire voiries anliquitezel curiosité/. delavillp,donl 
il n'esloit guères mieux informé que nous : car nous entrc- 
vismes qu'il ne luy estoil point loniW* enl'esprit qu'on n'eusl 
de la f-uriositi: que pour ce qui est agréable h la veue, el 
qu'il s*esloit seulement figuré que nous avions demandt^ son 
carrosse pour faire des visites. 

Saint-Hi taire. — Nous fusmes à Saint-Hilaire, qui est 
une église de médiocre grandeur, mais dont la structure est 
assez particulière, la vousLe qui est en berceau ayant des fe- 
nestres qui ne s'élèvent pas jusques en haut comme en l'or- 
dre gotique, mais qui sont en lunette et portée sur de grosses 
colonnes qui, avec leurs bases à chappiteaux, approchent as- 
sez de l'ordre anlii|iie. Cette vouste en berceau a des bandeaux 
quarrez qui portent an droit des colonnes et on a peint des 
arcs qui vont diamétralement de coin en coin pour repré- 
senter ceux qui soûl ordinairement en l'ordre gotique. 

Le sarcophage. — Dans la croisée h main droite, nous 
vismes le sarcophage qui est une espèce de tombeau d'une 
pieiTC dure el polie, mais qui n'est point marbre; elle est 
taillée de bas reliefs si effacez qu'on n'y conoist rien. On dit 
que ce cerceuil consomme en "ii heures la chair des corps 
mort«. Nous (ismes l'expérience d'une autre particularité sur 
celle pierre qui est que, quand on la frotte, elle rend une 
puanteur insupportable qui cesse incontinent. 

h^ hetreau de saint Hihirc. — On nous fit voir aussy 
dans un gi'enier ce que l'on appelle le berceau de saint Hi- 
laire, qui esl un gros Ironc d'arbre creusé où on dit que ce 
saint coucboit; il seit à présent pour y mettre el lier les 
feux pendant la uenlvainc qu'on fait pour leurguérison. 

Le marché. — Nous fusmes ensuitte dans îe marché qui 



3Ï? 



p.stoit pli 



fnrl vilfii 



lein iiiiii inri viinin peiiplt% et ou il ny avoit pi'cstiuo 
point d'îHilrcs marihainlist's )|iii* dr grnnilcs pannorfosfi'ail. 

Notre-hame la (intnâe. — A un des coslez du marcïwe*! 
l'église dir Noalr»'-Dannï hi (iiunde, qui no i'esl |K)iirtanl 
guère. Ce qu*il y h de rcm.irqunble, cesl qu'à la muraille de 
IVglise du costé du marché, il y a une nnuide enfoncÀ^ m 
esl une slalue eipieslre qu'on dil estre de Conslanlin. Il y 
aurnil pluj> d'apparence de cruinî qu'elle esl de Clovis qui 
défit Aliirie prés de Poitiers; vjr qu'il y a de certain c'est que 
c'est la sculpture In plus horrible qui se puisse imaginer. 

Statut' (if CoHM/aniitt. — Le pnMendu Constanlin lient une 
épée di* for dtinl le travers est presque aiissy grand que la 
laine. Le lieutenant cnminci nous dit sérieusement que reste 
statue étnit pareille à celle du eheval de bronze du Poiii- 
Neuf. 

/> fuihm. — Du marché nous fusmes au palais dans le- 
quel on iMilre par une espèce de ruelle (|ui luy sert de roiirl 
el oiJ deux pi'i-stHuios ont de la (winiî h passer de TronU La 
^lle des procureurs est fort grande, ayant huit toises el de- 
mie dp large ; elle csl aussy fort haute el n'a que de fort 
petites fenestres qui sont au haut de la muraille, la pluspart 
murées. A un des pignons, elle est ouverte par \\w grandes 
fenestres qui sont presque bouchées par les tuyaux de tniis 
cheminées qui rniqx'ut un des bonis de la salle et qui n'ont 
toultes trois t\\\\\n ï-lmiI manteau.Au devant de ces cheminées, 
il y a uni^ estrade' de la larg<'ur de la salle sur laquelle on 
monte par neuf degrez qui sont de la largeur de Taslrade. A 
l'autre bouU à l'opposile de la chemioée, il y a contrit la mu- 
raille un monstre allacbé qu'on dit estre un crwodile qui a 
été trouvé autielois dans une cave. Mais ny les écailles, ny les 
dents qui sont en lu mâchoire nirérieuiv.qui esl la sculle qui 
esl restée, ne sont point d'un crocodile, el il semble que ce 
monstre n'a jamais eu de piez. Cette salle esloil telleinent salle 
que nous uurion^^ cru qu'elle n'a jamais esté balliée, si nous 
n'eussions trouvé sur l'estrade el dans les cheminées la va- 




_ 343 — 

leur de plus de dix lonibreaux d'ordures, sans conter la 
(jnanlité de six autres tomhreaux pour le moins, qui cstoit 
aux ("uins de la salle et auprès des portes par lesquelles on 
entre aux chambres de l'audience et du conseil tpii ne sont 
guèrcs plus propres que la salle. 

Les Jésuites. — I^a maison des jfeuilcs'cn récompense 
est fort propre et leur chapelle, leur s^acristie el les salles de 
la congrégalioti el du paHnji- sont fort bien ornées de belle 
menuiserie et de beaux tableaux. 

Sainte-Radègonde. — Nous entendismes la messe à Sainle- 
Kadrgonde, dont le tombeau est demère l'autel d'une cave 
dans laquelle on descend par des degr^'Z do trois nu quiitre 
toises de large dont la hauleur et le giron sont do pareille 
grandeur. Kslanl descendus dans celte cave pour y entendre 
la messe, nous fusmes contraints d'en sortir à cause de la 
puanteur de lail qui remplit d'ordinaire tonttes les ôglises de 
celte ville, mais qui cstoit tout h lail insupportable dans ce 
lieu bas ri renfermé. 

Saint-Croix, — îj' Pas-Dieu. — Auprès de Sainle-Radé- 
gonde est Téglise et monastère de Saint-Croix, où on nous 
fit voir dans une? cav»^ ce qu'on appelle le Pas-Oieu, qui esl 
une pierre fort polie d'environ dfux pi<»/. et deniy en quarré, 
qui a au milieu unn enfonceure qu'on dit estre le veslige du 
piez de noslre Seigneur qui s'apparut k sainte Radt^gonde, 

Saint-Jam. — Nous fusmes ensuite à Sainl-Jean qui est 
une église fort ancienne et assez petite. On y descend Fort 
bas et elle est séparée en deux: les habitans disent qu'elle 
a servy aux sacrifices des idoles el qu'en la première partie 
on immoloit les victimes. Il y a quelques colonnes qui pa- 
iï)isscnl de marbre; mais elles ne sont que de pierre com- 
mune, si crasseuse que l'on n'en sçauroit aisément juger. Le 
liculenanl criminel assenroit avec beaucoup de véhémence 
que c'estnit du marbre. Quant à moy, je ne faisoîs autre chose 
en les raclant avec un couteau que de faire voir qu'elles 




— su — 

éloiunl do picrro commune;cl liiy.il no i^poiidoiuiiilre choK 
que je suis vosln» î^civiieur. 

Les arrmv. — D»^ là, nous fusmcs voir ce qwnn ap|»ollç 
les a^^nes qui pamisstMil un rf!.slc d'amphiUièAlre donlil uc 
reste qui; trois arcades du second ordre; elle-'s s'élèvenl sur 
uuo masse de caill<»u\ riiiK'nlez i[ui font amiim.* Ut quart 
d'un rond ou il'uno ovallo Torl grande, conlnMequcI plusinii> 
maisons sonl apuiéos. Ce qui reste de c(*s unuides n'est t\iif 
te noyau et le milieu du mur, dont elles estoient baslies,qui 
n'est que de caillonx jeltcx et noyez dans du niorlirr, aj-anl 
seulenienl deux rangées de pierres platles épaisses seulement 
de trois pouces, dont la oourbua» et le ceiiilre de laitado 
est Tait, comme on le fait avec de la brique, c'osl-à-dire que 
ces pierres n'ont point de cjtuppe étant au&sy larges ou 
épaisses en un bout qu'en l'autre. Il y a apparence que la 
stniclure de cet édifiée estoil telle que les paixMuens des deux 
cotez ayant été battis avec de petites pierres, qui ne sont 
gnéres plus grandes que nos briques, la milieu avoil été 
rcmply de mortier dans li?quel on avoit jelté de^ cailloux: 
louttes eespelitespierres esloienl tombées et il n'enesloil resté 
que sepi ou buil Jointes ensemble comme pour un éeluinltl- 
lon de toutte la structure. 

En Hrrivanl h I boslellerie pour disner, nous Irouvasmcs le 
maire de la ville avec ce qu'il y avoil d'ollieiersqui n'estoient 
point k vendanger, qui vinrent haranguer nos messieurs cl 
qui nous envoyèrent des présens de vin et de cire. 

Lusigiion. — Eliint partis sur les trois heures, nousarri- 
vasmeti à six heures à Lusignan qui est une petite ville élevée 
sur des rochers où l'on monte par un chemin lorl d'eux, fort 
étroit et fort roide. 

Le châtenn de MpHtisinr, — On notis fit voir ce qu'on 
apclle le chnsleau de Mi>rlusine, qui ne nous parut point 
estre antre chose que les nnns de la ville qui nnl quelque.^ 
toui-s. le tout Curt inicieii cl foii ruiné, basii seulenicnl de 
pierre petite et non taillée comme sont celles de meulière. 



X^k 




345 



I 
I 



I 



I 



Le garçon d'un mareschal qui a i^nlondu conter A sa grand- 
mèrc riiisloirc de Merliisini?, ainsy qu'il nous dil, nous ser- 
vit de guido et d'inlerprèh; pour voir les anliquiloz de ce 
Jieu si célèbrii. 

Le puits ou trésor de Mirinsinr. iji fontaine où elle a été 
frmisformêe. — Mais il ne pnl nous rion faire voir; apr^s 
nous avoir promis en allant d*î nous montrer la fontaine où 
Merlusiiie se baignoil quand elli' fut Iranslonitf^t' en Meilu- 
i>ine, et le puits où on eiiteud lésoiuier Tor oJ l'argent dont 
II e^t plein, quand on y jette une pierre, parce que ce puits 
se trouve transformé en un trou quarré reveslu d«3 maçon- 
nerie large environ de deux piej'. et deiny en quarré et pro- 
fond de trois piez. La fontaine fut aussy métamorphosi^e en 
un petit morceau de mur d'environ ti piez en quarré, au 
bout duquel il y avoil un trou quan"ê d'environ six pouces, 
dont il faloit supposer que Teaii avoit autrefois sorti, mais 
qui estoit ton! à sec. Il nousvouloit mener à une antre fon- 
taine noméo Caihi'ntt, qui jîuéril toulles sortes de maladies 
et qui est un présage de la fertilité de Tannée, quand elle a 
de l'eau en abondance; mais nous n'osasmes pas y aller de 
crainte de la faire disparoistre comme les aulres raretez; ce 
qui auruit apporté un ^rand préjudice à la jiruvince qui n'est 
pas trop fertile. 

Saint-Mexent. — Le dimanche 22, nous partismes entre 
cinq et six de Lusignan et nous arrivasmes à dix heures à 
Saint-Mexent. Nous fusmes descendre au c}iasteau qui appar- 
tient de rnesnae que la ville au duc deMazarin; elle lait une 
partie du duchf^ de La Meillerayc. Nous y fusmes i-eceus par 
le maire et pard'autres officiers; nousydisnasmes ctyfusmes 
traitiez fort hunorahleinent; avani le disner, le lieutenant 
général assisté de huit officiers, tons en robe, nous vinrent 
haranguer, et ensuitte le maire et les échevins. 

Les Cordefiers. — Avant disner, nous entendismcs la 
messe aux Cordeiiers, où nous ne vismes rien de reinarrpiable 
que le pavé du cloistrc et du chapitre qui est fait de petits 



- 316 — 

cailloux Au la gn^sour d'une balle, dont il y en a qui sont 
arrangés en compartimcns ei les autres qui composent le 
fond sont mis en cunlusioii. 

/^.v riiiff/vt <h i'^iise de l'ahhàte. — Nous fusnie:? à réglise 
d»Saint-.Me\enl qui a esté abhntue aux premières gucrrcsdes 
huguenots. Ce qui en re5te est bien basli cl le clocher qiii 
est donieun' l'niier esl fort large el égal à la nef de Tt^glise, 
dont il fait le [lortail et IVntrtV. I>^ ivligieux i]ui sont delà 
congn^ation de Saint-Maur font le sei-vioe dans la salle qui 
senoil autrefois de refccloirc. Au milieu de I église ruinée est 
un petit caveau où on descend par deux escaliers à droileel 
à gauche. C'est ini petit di^me dont la eonpp<» n'est pas plus 
élevée qne de dix tiu douze piez el n'est guèn^ plus large: 
elle esl portier sur huici petites c-olonnes qui sontienneut 
aussy une petite vouste, qui tourne aulour des colonnes qui 
sont posiVs Mir un slylobale continu. Au milieu, sous le 
dôni'', sont les loml>caux de sainl Mexent et de saint Léger, 
martyr. 

jVw>r/. h' chmtmu. — Nous arrivasmes enlre six el sept à 
Niort, où nous fusmes voir le ehasiean qui esl Ir^s antique 
et 1res fort, ayant une enceinte de rempars et de tours elde 
fessez qui enferment en dedans deux gros donjons torthauls 
et couverts en plalte lorine. M"" de Noailles est gouverneur 
de la ville. Nous visme.s aussy les hallesqiiisont forlgrande.^ 
cl fort spacieuses et couvertes d'un grand comble de char- 
pente. L'église a un fort beau clocher, couvert d'une pyra- 
mide de pierre fort haute. Nous fusmes coucher aux Trois- 

lù/nt^naiflc-Conte. — Le lundy 23, nous fusmes disner 
à Fiinlena\-le-(<orile au Prfit-Umvrey qui e>l proche des 
halles qui sont moins graitdes que celles de Niort. Nous en- 
lendismes la messi? à l'église de Nostiv-Dame.qui n'a rien de 
beau (pie le clocher, qui est pareil h celuy de Niort, Il y en 
a encore deux semblables dans le l'an\ bourg an\ églises de 
Saint-Nicolas et de Sainl-Jean. Ilvaun vieux chostcau assez 



— 3S7 — 



I 



I 



I 



ruiné. La fontaine est belle cl baslie du temps de François If^r^ 
ainsy qu'il apparoisl parla saloniandrequicsldanslc tympan 
du fronton qui t:ou\Te une grande arcade dans un ordre do- 
rique, dans laquelle on descend par dix ou douze degrez. Au 
bas il y a quatre gros tuyaux (|ui jelteul chacun environ 
deux ou trois pouces d'eau. Les tambours de la ville nous 
vindrent rompre la leste ft la sortie de table. 

Lusson. — De hV nous fusmes coucher à Lusson, qui est 
une ville qui n'a ny portes ny murailles ny fossezelqui, hors 
l'église et le palais épiscopal, n'a rien que de village. Aiissy 
tosl que nous fusnies arrivez h l'hostellerie, Mr Colherl, 
l'évesque, nous envoya prier de venir soupper et il nous reçut 
avec tonte la civdilé qui se peut imaginer, (»t rum^ régala 
niagiiinquemcnl dans un logis qui est fort bien basty, ayant 
plusieurs appartcniens, grandes salles, grand escalier, le tout 
fort bien rneuhlé. Apr^s souper, M*" Tévesque nous pria avec 
des installées tout à lait «bligeantfs de couclierchez luy, mais 
il n'y ent que M"" cif Oomont qui dnmeura accuse des affaires 
dont il avait à luy parler. 

Lt^ ruitws et f/^fflise. — Le mardi 24, ntnis fusnies voir 
l'église cathédrale qui. comme toultes les autres de la pro- 
vince, est ruinée par les hugunnol,s; ci^ qui reste n'est pas fort 
Iteau. La closture du tour de l'aulel est bastie d»'puis peu 
assez proprement; c'est une colonnade d'ordnî composite de 
mesmc qu'à Sainte-Croix d'Orléans et à Sainl-Eslienne du 
Mont, à Paris. Il y a des deux coslez de l'autel doux nsca- 
liers avec des baliustradcs.par oi'i on monte A un autre autel 
qui est fort élevé derrière le grand. Après avoir esté àl'église, 
nous fusmes prendre congé de M^ l'évesque, qui nous vint 
en suille dire adi<^u h nostre host^dlnrie, lorsque nous étions 
prests df monter en carrosse. Quand l'évesque passe par 1ns 
rues, toul le monde si' met à genoux, oe (pii n'est pas un 
effet de la grande vénération que sesdiocésains ont pour luy, 
quoy quelle soil cxtresme, mais de la coutume. 

Saint-Michel en IHermc. Ruines de l'église et du monas- 




318 

ière, — Nuus fiismos disn^^r îi Sninl-Michel i?n THenne, qui 
est uni' almio dont \o rnrdtnal Mfizarin n alUchc lo nïvenuau 
ri)ll<>g<' des Niitiuns. Kilo e^t Uiul il fait ruinée cl abliatue, 
tant (Ktr les huguonoU que \n\v la vieillesse. >*uusdisna.^nKS 
cUet y prieur avri*. Iroif^ des principaux officiel^ de Lusïitui, 
(|ui esloicrit venu:s une lieue au devant de nous et qui nous 
aivoiiipn};nt'rrnt pour nous l'unduire dans des landes ju^qU'^s 
à Brau, qui e^^t à l'embouchure d'.' la rivière de Sèvre, que 
nous pu.ssa.snios au leinpi? que la marée esloil la plus hau(e,ce 
qui nous esloit néces.sairc pour faciliter l'embarquement de 
m)slrecan-osse,qu'il fallut mettre dans uribalteau qui esloil 
si étroit qu'il y avuit un coin de dcrritVc dan.s IVau. 

tAi Horhellc. — Nous nrrivasmes à La Uochelle sur les 
sept heures du soir cl nous fusmcs coucher au Chesne-Vtrf 
qui est la meilleure hostellerie de la ville, où nous (usmes 
aeisez mal couchez. Le procuivur du roy qui avoit esté man- 
dé par Mr du biuiiMit, nous vint nfVrir des le HÙr de nou> 
conduire le lendemain dans son e^n'osse par toulle la ville. 

L'église aithèilrtite. — Le rnardy 25, nous fusiues d'abord 
à l'église c/ilhédralle qui est dans l'ancien temple de> hti- 
guenot.<. Elle est octogone i^ pans inégaux, ayant iO toises 
de long sur 14 de large. 

Le havre. La digue. — Lh nous i'usmes voir le havre qui 
estuil presque îi sec à cause du ivflus de ta mer qui esloil 
dans son plus bas. ce qui nous donna la commodité de voir 
la digue que la mer couvre, quand elle est revenue. Kous 
fusnies déjeuner à un cabaret qui esl au boni de la digue, 
acconipngnej! de Mr Berger, banquier de La Bocbelle, qui a 
plusieurs vaisseaux qui luy appartiennent, et d'un capitaine 
de navia'. Ayant passé le coing de la digue, nous nou!> em- 
baiYiuasmes dans une chalouppe servie par sept matelots ol 
nous fusmes, h une lieue de 1>1 à la voile, aborder tm granii 
vaisseau de guerre, qui esloil A la gi*ande rade,presl à partie 
pour les isles de Saint-Christopide et qui dcvoil mem-r 
Mr de Schomberg enl*ortugal; il allendoit que madame 




— 3i9 — 



I 
I 



de Schornberg, qui esloil mfilade, fusL en état de pnrtir. Ce 
vaisseau estoil de onzo ù douze cciiUoniieaux, chargt!* de 00 
pièces de canon H do 2'iO iniUrlob avoc *Tnl dix .stildaU. 
Nous niontasenes de noslie knquc dans le bord (|iii esluit 
haut de pbis de 15 piez par uiil' écbelle, qui csl compost'^ 
de morceaux du bois ou échellons qui soiil clouez sur le vais- 
seau au tiiivers desrpiels une corde est passée à laquelle on 
se linnl. Mais, uuli-e c»'la, nous IronvasiniîS Unis ou quatre 
maU'lols de chaque coslé de lechellL' qui, comme des singes, 
éloienl collez et ayrilïez je ne scay à quoy, qui nous aidoienL 
à monler.Eslant entrez sur le bord, nous fusmes recens par 
M»* Gabarel, capitaine de vaisseau, qui nous mcua déjeuner 
dans sa chanjbre, d'où il nous conduisit dans tous Ii'sappar- 
temens dn son bastîmenl. Kn sorUnt de la chambre, nous 
trouvasmes tous les soldats sous les armes sur le tillac et le 
giarul pavillon blanc arboré à la pouppe. Nous visnies le 
dt'liïil de lout l'équipage qui est une chose surpreuantL', vu 
la quantité de choses qui y sont disposées et dont la place 
est ménagée avec un soin qui rfest pas imaginable. Nous 
tusmes sous le pramiur pont, où est la cuisine qui a deux 
cbeniinéi 's: l'unr à druik; et Pautit^ :i gauche; dans l'une 
desquelles il y avoit une marmite de la grandeur d*un demi 
umid qui bouilloit; ù coslé de la cheminée i>st le l'uur. Suus 
le second pont estoit une écurie, il y avoit des {mo( HlisiOfe) 
où il y avoit des cochons, avec quantité de cagt*s pleines de 
poulets. On nous mi^na aussy dans Sainte-Barbe qui est sous 
la ciiambre du ca|dtainL\ où on senv toutt»?s les ustensiles 
qui servent à l'artillerie. Nous retournasmes enlln dans no- 
tre chatouppe que nous trouvasmcs plus agitée que ipiand 
nous estions sortis. Nous retournasmes aviïc six avirons olcn 
passant nous fusmes saluez de trois volées de canon qui lu- 
rent tirés d'un vaisseau qui estoit à la rade, appaitenant à 
Mr Rergcr. Nous trouvasmes que la mer avoit i-ecouvert la 
digue, et nous enlrasmes dans le poH, nuire Itis tours de 
Saint-Nicolas ut de la Cliaism-, dont la dernière est presque 



3.50 



ruinée. Jp remarquay qnr. la tour qu'on appelle de la Chais- 
ne n'est point celle à laquelle la chaUne est aUachée, mais 
une auliv, Iwauccmp plus in-lile, qui est enire celle qu'on 
apelle i\c la Chaisnt; el Cf'ile<le Sainl-Nicolas. 

/-tf temple. — EsLuil arrivez, nous lusuies voir le nouveau 
temple qui e^l à un bout de la ville. Il esl à peu pr^s de la 
grandeur de l'ancien, mais il est moins large; il n de grandes 
galleries de trois costez qui sont Ibrl larges, dans lesquelles 
les sièges sont en amphilhéAlre. Il y a un petit porche à la 
porle oii esl une niche dans laquelle se met celuy qui lient 
la boette de la quesle. 

L'hôtel (le ville. — Nous vismes aussy l'hostel de ville qui 
est petit, mais curieusement basti duiiu arcliileclure ornée 
de colonnes et d»; pillaslres corinthiens, de niches et de figu- 
res avec un double escalîei' en perron assez july. Toulte la 
ville esl pleine Je boutiques de maa*hands et d'artisans, el 
presque tmiltes les maisons snnl pi)rl(^es sur des arcades de 
pierre de taille. 

Les fontaines. — Il y a plusieurs lontaiiies dont on lire 
Teau avec des pompes. Il ne reste aucuns vestiges des an- 
ciennes forlilTications. Il n'rst demeuré qu(^ les porU»s qui 
sont belles, ornées de pilJastres assez propremenl, avec les 
armes de Krancjï et les chitTres des roys du règne desquels 
elles ont été basties; de mesmes armes et chiffres sont sur 
les portes des deux temples. 

ChatlailloH. — fte La Rochelle nous vinsmes coucher à 
Yves ipii esl sur le bord de la mei", à un deuïi quart de lieue 
de Chatlaillon,qui esl un petit hameau où il y a un chasleau 
ruiné, qui est sur un rocher qui pend sur la mer. La moitié 
d'une des tours de ce chasleau i>stuil (omlx^e dans le chemin 
dont loulles les pierres estoient encore jointes ensemble. 

Yves. — A Yves, l'hostcllerie oii nous iusmes coucher estoil 
pleine de monde, quoy que ce soit en un pais assez éloigné. 
D'abord que nous Iusmes entrez, il nous prit envie à tous 
d'écrire nos mémoires, en attendant le souppcr, y ayant long- 



I 



~- m — 



I 
I 
I 



temps (|ur nous n'avions l'ieii écrit. Le !iil(^.ncâOi*9 nous estions 
nous fil trouver I(î bruit de nioslellerie fort iiisii[iortabie, 
surtout celuy qui se laisoit tii une chambre proche de la 
nustm, où c(ni| ou six personnes parluient si haut et si eon- 
fusémenl i]ue nous l'iisrnes sur le point de leur aller déclarer 
que nous ne pouvions plus supporter rinconiniuditéqne leur 
bnitalilé et leur emportement nous eausoil, lorsque nous 
décuuvrisïfies que c'esloieni six pères de l'Oratoire, qtii, pour 
ne passer point pour des tartuffes el pour pratiquei- le pré- 
cepte de saint François de Sales, suivant l'air et la nouvelle 
manière des dévols, l'aisoient admirableiuent bien leur de- 
voir de rire sans sujet et de paroislrc Ibrt contents cl satïs- 
l'aiLs. Un d'onlr'eux,qui se trouva de la conoissanee de M^dc 
Gouiont et parent de M^ du Laurent, souppa avec nous et 
nous pensa étourdir par un ris continuel. 

Hockefort. Ae port ihins fa Cfmrente. — Le hiïidy 26, 
nous arrivasmes sur les neuf heures du matin ù Hochr'fort, 
qui est un village sur la Charente, entre Ton ué-Clia rente et 
Soubise. Kn cet endixiit.la Charente s'eslanl trouvée fort pru- 
pre à loger les vaisseaux et à leur servir de porl à cause de 
sa prolondeur, le roy a cornmtncé depuis quatre ans i y 
iaire baslir un arsenal pour servir de magasin et de lieu pour 
la construclion et équipement des vaisseaux. M^ Colbert de 
Terron, intendant de la province, et qui a la direclion de cet 
ouvrage, nous reccut cl nous régala avec toutte Thonnesteté 
et la civilité imaginables, el nous fit voir fort exactement tout 
ce qu'il y a d'exécuté de ce yrand dessein qui nous surprit et 
nous parut tout A fait royal; car il y a plus de deux mille 
ouvriers qui y travaillent. 

La corderie. — Nous Insmes d'abord à la corderîe qui 
est une pièce qui est enfermée et dans laquelle les ouvrière 
travaillent actuellement. C'est un bastinienl qui a 20 toises 
de long ayant deux grands pavillons aux bouts et un au mi- 
lieu. Les corps et logis qui sont joints par ces pavillons ont 
quatre toises de large. Dans l'étiige de dessus sont les mou- 




— aa — 

Bai poar le» Scan. Les ralram qui sovti4*fla«nt iei (lU vini 
fitrtâefo, aisortequ^î D'«tnpaches>t point de passer, pour 
peu qn'ua baissa 11 trsl«; «ù» il bal prendre gvde à ses 
chr^fiji. autivuK-nt il» sùoi tn danger d*estre employez à 
Ifuir tes aacTRf des navires vu d'estre coodanez aux galôres. 
bans tMage de dessuas, on astseoUe les peiîts cordons (|ui 
omélé Cail? dan^ci^tui d'en hanl, et on en t'oniposc* lesgro> 
caMes. Nous e» \iMtvA de 99 ponces de Umr. Ikaiis un da 
p a> i Woii ^ du boul ïoot les oairriprs^î appreslenl le chanvre 
d dans Taulre e»! rétow et la diaddîère pour gouIdnfniKT 
IcscaUes. 

L'étm$e* Is eàamdihe, — L*^ttife est une petite cfaanibn> 
bien close dans taqudie tm luel les cables bien couvertâ àe 
toiles, avani dessous son plancher un fourneau qui iVbaulW 
avec un feu lent et (|ui rend les cables de durs et de roidei! 
qu'ilz i*»toienl, fort souples K fon aianiable$,ceqiii lesdispOR- 
à cslrc pénétrés et plus facilement imbus par le gouidron 
qu'on fait ciiaufltT pniche de r^Unre, dans une chaudière 
qui a neuf à dix piez di^ long siir six ou sopl de large. Au- 
de:ssus de ta chaudière, il y a un moulinet qui tire lo ivtbio 
|Kir un boul qui a premièrement Ireinpé dan:^ la ciiaudière 
et le dévide peut à petit â niestire qu'il e>l lire de Tétuve, 
d'où il desot'nd dans la chaudii're et n^nionte sur le moulinet. 

ht funticrie, — Par delà la coi"derie est la fonderie qui 
n'est pas encore achevt''e; c'ist un baslimml qui a 31 toises 
de long sur Ai de large. Il e&t partagé par deux rangs de 
piliers qui soutiennent des voustes de pierre de taille et qui 
composent trois allées. A un des bouts, il y n une espèce de 
pulls d'environ trois loisesde long sur deux de large el pro- 
lund de trois dans lequel il y a un dega^ qui rampe le long 
dr^ l'un des costez et qui ne descend que jusqu'à la inoilié. 

Ce puits est fait pour y enterrer les moulins des canons. 
Joignant ce puits, on nous inonsli'a rcndroit uîi doit csti*e le 
bassin à foudre le niélail el le fourneau à coslé un peu plus 
boi. 



^ 



— 353 — 



I 



Im foi'ffe pour les années, — En suillc nous vismes la 
fot^ge où l'on l'ailles ancres qui sont coni[>os4k's<]t;plusituii's 
baiTPS de Ter que Ton rougil pourit's soutier ensemble en les 
ballant sui- IVnclunit*. 

L'mst'nal. — l/ai-senal gtinéral esL un autre baslitnenl 
reinply d'un nombre infini de poulies ou rouets de lonlLes 
giandeure pour les cordages, des doux de dinéreules sortes, 
de mousquets, de perluïsanes. Cet arsenal a 31 toises de 
longsm liuict de largf*. Il y a aussy un autre arsenal parti- 
cuber que lou baslil encore, qui est divisé connue en plu- 
sieurs celules dans lesquelles on doit amasser ce qui est 
nécessaire à chacque navire. 

Le magasin de poudres. — Le magasin des poudres est un 
grand édifiée vousté de pierre de taille à deux étages w-purez 
par un plancber de charpentei'ie; le scconti seul est destiné 
pour les pondies afin d'estre séobement. (> bastimenl,(pii a 
vingt loises de lon^ sur cinq du lai"ge en dedans est isolé et 
enfermé d'une muraille qui esi distanle du baslinient envi- 
ron six toises alin d'einpeseber Tapproclie de ce lieu ii tous 
ceux qui pourroienl y apporter du l'eu. 

Ltf hmujiird. — Joignant le magazin des poudres, est le 
bangard des mais et vergues on un Iravaille à éi[uat'rir et 
arondir, lier ot joiniln* 0Jl^elnllle les gros arbres dont on lait 
les miUs et les vergues el antennes. Il y a encore uit grand 
lic'i apcllé l'arsenal des fiitaillrs i>ù sont serrez et cnreriuez 
les tonneaux et baiiiques. 

La forme. — Kn un aulrc lieu éloigné environ 7 ou SOO 
pas de ces arsenaux, on nous fil voir le commencemenl d*un 
basliment apellé la Forme, parce qu'il est en quelque façon 
de la l'orme d'un navire. Il est destiné pour refaire ce qui 
se trouve eniionimagé aux vaisseaux, prineipallement au- 
dessous vers la quille. C'est une losse joignant le cours de la 
rivière dans laquelle on fait entrer le vaisseau par une gorge 
eUx)itle qui se ferme par le moyen de deux batlans; en suilte 

tire l'eau qui est enlermée dans la fosse avec des pompes, 

Archit'cs, xxviii. IS 



— 354 — 

-aHi'udaiit les joinUiivs des batlaiis à 



'ablmisso. iifin 



r 



mesure 
•si viiitl^, 



que 



Peau 



ipms i|iii! luulle 
Iravailloi' ;iu-tlt'ssoiis du vaisseau (|ui a ciê «luiii-i>nn!nl |*û!* 
sur (Je> ireitaux, loi-sijiif l'eau vu s'abaissiiii l'a laissé des- 
cendre; car, par ce moyen, lûrs(]ut' le vai«si>au a élé racoiii- 
niodé h luisir, on ouvre les portes et Toau reniranl dans la 
(osse lève le nanre de dessus les U-eteaux H le inei en vM 
de suriir de la Iossm el d'entrer dans le havre. 

Il y avoit dans la Chaianle qiianlitt^ de grands vaisseaux, 
dont le plus beau est nouinié la Cfiarante, de I ."âfK) tonneaux. 
chargé de 70 pièces de canon. Il y uvoil aussy une petite 
gallère, enrichie de scidptures, de dorures, fort proprement 
inonlce, daus laquelle nous devions estre conduits àSonbis« 
pour y passer la Charente ; mais parce que nous lardasm&> 
trop lunglenips el que la marrée estait devenue trop basse, 
M"" de Terron nous doima son carrosse pour aller jusqu'à 
Soubise où noslre cari-osse nous attcndoit avec nos gens i\\ïi 
étoieni allez passer à Tounécharente. 

Iji mnvette ville. — Ilucheforl, qui n'estoit qu'un village, 
devient de jour en jour une belle ville par les baslimens qui 
s'y Tont suivant les allignemens qui sont donnez; les rues 
sont larges et droittes comme au Hùvre. Les maisons sont bas- 
ties en partie jKir le roy, en partie aussy par des particuliers 
à qui le roy donne le plan pour {tflanc dans te rmmiurrit) 
de redevance. 

Souùi.tf. — Nous passasmes la Charanle à Soubise qui 
n*est (|u'un villajje d'où nous fusmes dans noslre carrosse jus- 
qu'à Firouage; nous le laissasmcs sur le bord de la mer où 
il passa la nuicl. 

Browttjf. — Lorsque nous eusmes passé le bras de mer 
qui est d'un quart de lieue au plus, nous nous descendismes 
au porl au droit de la porte, et ayant été arrcslez par la sen- 
tinelle il la pallissade, nous donnasmes une lettre que nous 
avions de Mi* de Terron à M>' de (Uunpuna t\u'i C4>mmaQde 
dans la place. i|ui envoya le capilaine de ses gardes el l'aide 



( 



— :i55 — 



lie major lious complimenlcr et luire excuse de ce qu'il ne 
nous pouvoil recevoir luy mfisine à cause de son ii)(]is|K)si- 
lion. Le soir, il nous envoya encore complimenter avec des 
présens di» vin ; il y eul grand brtiil au corps de garile îx cause 
i^ud'ou n'avoit pas prisnosnoirisen enlranl. Nous soupasines 
nu elicvcl du lil de M'detionionl <pii se Irouvoil mal. Mes- 
sieurs de La Fnunboisii'rc', eomissaire des guerres de la pro- 
vince, et de Villeneufve, parent de M'' de Goniont, soupèrenl 
avec nous, te messieurs )|ue nous avions desja vens à La 
Rochelle nous vinrent trouver à Bmnage pour nous accom- 
pagner quelque temps. 

Le vendredy 27, nous fusmes voir la ville et les fortifïîca- 
tions, conduits par plnsieurs oHUiors. La ville est un village 
dont les rues .sonLallignées; au milieu de la ville il y a une 
église qui est la paiToisse et pioche I église unefontaine. Les 
Ibrtilïiciitions sont belles et achevées» qui consistent en sept 

■ grands bastions qui ont trente-six toises do face; il n'y en a 
' qu'un (pii soit reeUnfgb*, les autres sont plus oblns. Il y a 

une gnuide detnilune déURhée au niflieu d'une grande uour- 

■ liiie; loutte la place e^l environnée de la mer ou de marais 

■ sallans, excepté l'endroit qui regarde la Sainlun^e, qui est 
I furtiffié par un ouvrage à corne Tort éloigné de la place; le 
I tout est reveslu de pieire de taille; le corps des parapets est 
B de brique, à la réserve de glacis et des embrasures qui sont 
Bde six loiscs en six loises dans les bastions. Il n'y a point 

■ do contrescarpe revestue. Chacque bastion a trois guérites, 

■ une à chacque angle. Touttes les embnisures sont garnies de 
canons. Il y a deux {i;rands magasins; l'un tm il y a trois 

Icenl muids de bled, l'autre qui est rempli d'armes pour la 
cavallerie et [lour rinlanlerie. 
Hemarques géuvntles sur le pat/s. — Avant qnVntrer plus 
avant dans la Saintonge, nous fismes les remarques géné- 
ralles du Poitou, qui sont que le païs cjue nous en avons vu 
est désagréable et semblable à la lieausse, ayant peu de ri- 
vières, de ruisseaux et de fontaines, point de prairies, ny d'ar- 





bres, OT île coUines; que les terres sont labourées pm 4e> 
silliMb lortusou|eardesde poignard; que ces sillons sûulbâb 
etooraposex di^ lU'ux sil]oii> op^Kises <t"' L^i>>«'nt uoe êèn- 
lioo an milieu de b brgeur Jt* six ou SL-pt pùuce.< ; que Uiolto 
les maboDS soal rouverfe^ ilf luiles courbées, oon pft» 4 b 
mauî^ de Klaudre en S niai:» seuleioenl eu C, eu MJrte i|ap 
les borda de» deux mn^çées qui soûl couchées ^u^ des pbs- 
cbes qui tiennent li<»u de laites en travers sur 1»-^ ■■* — ^irr^ 
sont couvertes par unir rangtV de luile^ dont la o> .^ 

garde le cid ; cela lait que Tcau qui est toute ra&seinUée 
dam leâ canaux que font les tuiles de dessous, c-oule fort liste 
et qu'il n'est p«)inl nécessaire de donner beaucoup de pen(« 
aux LûiU. En eSèl, le^ pigoun» de^ niai^ouî» n'ont point d'au- 
tre figure que celle des frontons de rarehiiecUire anliqoe, 
et cette pente est ^i douce que les tuiles sont simplecneiil 
posées sans estrc acrochées ny cluu^'s aux laites comme les 
nostres ; que le pain sent partout l'yvrvye et la nielle ; que 
le raisin e»( vert et «lu jx-nu durt!, qu'il n\ en a de bon que 
le muscat ; que le parler niesme des villageois n'est guèfes 
plus difléraiit du françois que celui des paisans d'autour de 
Pari-.. 

h-s Mitiiiii tallans. — De Brouage nous Tusnies coucher 
À Royan et vînmes en passant les marais sallansqui lie^nenl 
qualii* ou cinq lieu de païs. Ce sont des lieux creusez d'en- 
viron trois ou quatre piez aplani;: et envimii de 50 à 60 luises 
en qutirré. Cette place e!>t partagée en plusieurs quarreaux 
d'enviruii 100 piez de surlace, les nus quarrez, \vs autres 
ohlongs, qui sont s^(Kirez les uns des autres par de petites 
digues larges d'un pie et demy,d'autresde deux ou trois f)ou- 
ces. Le long de ces qujirrez, il y a comme des allées qui sont 
sépai-ées «K-s carreatjx par des digues un (»eu plus hautes 
que celles des quaiTez, afin de contenir une eau plus haute 
que celle qui est dans les carreaux. Ces allées sont larges de 
truis ou (|uatre pîez; lour usage est de recevoir l'eau de la 
nit-r qui enq»lit cette allée connue un canal où l'eau est 




— 357 — 



I 



I 



haute dn quatre uu uiiK] pouces afm de Ja l'aire etilrer de là 
dans les quarrez par das hrèclies qu'on laÏL aux petites digues 
el qu'on ferme quand il en est entré environ deux pouces 
d'i^paissi'ur. Ou apolle IVau qui est dans le canal la nourri- 
ture, parce que la chaleur du soleil ne produit le sel que dans 
les carreaux nù l'eau est puu épaisse, el il dispose seulement 
celle qui est plus npaissi^ dans le canal à se changer en sel 
plus facilement, lorsqu'on la Fait entrer dans les earrenux, 
après que celle qui y esUtil a été endurcie en sel, ce qui se fait 
d'ordinaire en douze heures, mais toutte l'eau ne s'endurcit 
pas. On amasse avec des râteaux ce qui est dans chacque 
carreau en un monceau sur la petite digue, où on le laisse 
époutter, et de là on le porte sui- les grandes digues, et on 
fait des monceaux comme de foin, dont quelques uns sont 
ronds apelez pilols, d'autres sont en long appelles vaches. 

Saujon. — Avant que d'arriver à Royan, nous vismes le 
chatean de Saujon, hasty par le canlinal dr Richelieu et qui 
appartient ,'i préstjut au ducdt^ Richelieu. C'est un hastiment 
qui a trois roips de logis (lanijucz par quatre pavillons ajanL 
seulement au devant un mur de closture et un portail, le tout 
enfermez de grands fossez à fond de cuve sans jardin. 

Uoijaii: la rhrt.strau. — Royan est un petit village sur 1^ 
bord de la Garonne, a>M'z proche de son ninbouchure, (|ui a 
un chasteau basJi sur nu rocher qui est tout à fait ruiné et 
dont il n'y n de rest« que les nioitiez de deux toui*s fort 
hautes, et les nioitiez qui sont ahhatuessont celles qui ostc)i<'nt 
du cosié de la mer. Par delà le chasteau qui est hors la ville, 
il y avoit sur une pointe de rocher une pièce de canon fort 
grosse et fort rouilléo qui avoit écrasé son affu.-t qui estoil 
aussy tort pouirv. Re cet endroit, nous vismes avec des 
lunettes d'approche la tour de (lordouan qui est à i\i'\\\ lieues 
de là. Nous lusines voir pescher des M|uilles qu'on apelle 
chevrettes en Normandie el de la santé en ce pais là. Le 
temps estoil si beau que nous prismes résolution de nous 
embaiïiuei' le lendemain, pour aller voir de plus près ce 



— 358 — 

iiiervoilleux Mifice qiioy qu'on n'ait pas ncouUimc d'y aller 
apr^s ta inî scplcnilfre. Nous (ismes mnrchA le soir avec les 
niali'lï"l> pour nniis trnir une chalouppe presh? dès le malin 
pdur p.'irl ir avei: la marée ; mais le lemp;* cliangr^ la nurl, 
et le bruit de la mer iiuus éveilla et nous fit changer de réso- 
lulion. Nos mateluLs iiK<t>nic ne nous coni^eillèrent pas aussr, 
quciy ipi'avec hiviueonp de reprol, d'enln-pr-'odiv ce voyage. 

Lf fwri de Itoyan. — l<e sami-dy "28, lunis parlismes «ir 
les huict heures du Nialin,que la mer s'csloit lellniienl ivti- 
réc que nous iraversasines le j>orl en carrosse sur un sable 
qui l'sl aussy noir el aussy menu ipie de la oendre et qui, 
élanl inouillr, esl si Ternie qu'à jMîine pouvoilnjn y voir la 
trace des roues du carrosse el des piez des chevaux, quo* 
que quand il est soc on y enfonce jusqu'à la clieville du piê 
connue dans de la boue. Nous rt*man]uasmcs que la mer en se 
retirant laissoil sur ce s;d)li' des Iracesen ondes en quelques 
cndruils el eu d'autres elle en laissoil en Tonne de p<Mnl de 
Hongrie ou do clievi-ons briser. I.e long du chemin mon frère 
se li-ouva mal. Il avoil desja ronnnencé à i^lrc inquiéli' 
lunltf la miil, ce qu'il altribuoit k la senteur des drîips qui 
avuicnl élé paiiny des roses. 

Saint- Fort. — Nous fiismes disner h Saint-Fort qui est 
un pclil bourg. Le seigneur du lieu, nommé de Bonnefoy, 
vint avec beaucoup de civilité nous offrir son logis. Nous 
Irouvasmes qu*' cVsIoil un huguenot, el le prévost de Sainl- 
Disaiit où nous descendiMiies nous assuiti qu'il e^loil des plus 
cnlesle/. Nous trouvasmes ce prévost dans le chaslcau qui 
appai'lienl h M^ de Ncsuiond. Ce chasteau est une maison 
plalle, ncm pas >enlpmeiit parce qu'elle n est pas fossoyéc, 
mais parce que c'est l'oil peu de chose, el le prévosl encore 
moins. Il avtiil tin jiisle-an-corpsgris qui n'esloit point rapié- 
celé à i!on grand piV-judice. Le temps que nous mismes à 
visiler c.o chasteau lut cause que nous nous anuilasmes el 
que, nonohsLant mi <;uideqne nous avions pris et nos (lambeaux 
el nos lanletiiL's, nous nous égarasmcs sur les neuf heures 




— 359 — 

dans lin bois où nous fiisnies longUMnps à altondro nos cava- 
liers qui Iroiivorenl une maison dont pemmno ne voulut 
sortir pour leur ensfigmn' lo chemin. Mais on leur présonta 
scutoni^int le: bout d'un fusil par-dessus une nii^chante porte 
A demy rompue. Nous fusnios contraints d'avoir n^conrs au 
ciel et de nous reclrcsser par les rtoiles qui nous fnront assez 
l'avorables pour nous faire rencontrer ur? grand chemin à 
cent pas du lieu de Tobservation de^ tHoiles. 

Suint- fionmjt. — Ce chemin, dans lespaco de moins d'un 
demi quart de lieue, nous conduisit dans Saint-Bonnet qui 
esloitlc lieu pour lequel nous étions partis à dessein d'y cou- 
cher. Nous fusmes beurler au lAmi on tout csloit couché. En 
entrant dans la cuisine, nous unisrnes le niaislre qui estoit 
dans son lit, qui nous offrit des perdrix cl des pigeonneaux 
pour noslre souper. C'estoit. un samedy, en un lieu plein de 
huguenots. Nous fusmes assez peu avisez pour dire que nous 
ne voulions point souper, eommeen eflel nous ne soupasnics 
point, parce que nous avions fort bien disné tt fort tard, cela 
fit que nous eusmcs loulle^ le.*; peines du monde, à faire 
lever la maîtresse et ses servantes pour faire nos lits. Cepen- 
dant qu'on les appresloit, Mf de Gomonl fut dans la cour pour 
quelques affaires, oi'i il tomba dans une fosse creuse de cinq 
ou six piez oi'i il se pensa tuer et dont on le retira tout froissé. 
Dans ce moment, mon frère commence à se mieux porter 



XXI 



tSSB, mai. — Érection cd mnrtiuisat de la baronotc dr Pisany ca 
Saintonge •. — Archivas lifiparlemfntalm df i.t (}irontJe, térifi U, reijislrt^ 
41, /* iS e* : enregiilrfmenl des leltrvs patrntes du roi nu ftarlemenf 
dff Horde&ax. Communication de M. Lout* Audial. 

Henry, par la giàce de Dieu, roy de France et de Poloigne, 



1. Atijourd'liiji pelile commuac du caiitou de Saujon, arrotidisscm^iit 
de Sainte» (Charente-lnférieure}. On y voit quelques ruines du chàleou- 
fort de l'ancîcone baronnic. 



tniis prftfrns p! aHvpnir, salut. Nos |»r6«i^ccsM>urs roys ont. 
(Ir loiil Innip^., non ?cuk'nienl vuulu gralidior de leurs lilif*- 
ralilcz )•■> iHnnnifs iltu^hi^ot (pii, ym lours l'aîi'.ls lii^rt)i(|ur>, 
uni bif^n mérité d'culx et de la choso publirque, mais aussi 
les csifvor t*t les tixloller. cnscinlilo leurs maisons cl |xisté- 
rilr, iMi di*gré (*l liltres d'honneur pour les esmouvoir et 
inciler A linrc choses digiics de lenn* qualité/, et lillnsî 
cl, par mesinc moyen, appellcr les nullrcs <i suivre leurs 
vi'slijçes. Kn ipioy voulans imiter nos dicls prMêccsseurs, 
nmuiiG nou>^ entendons faire en louti'^ choses graiidoA H 
verlui'iises^ sravoir faisons (pie notis, bien adverliz de> ref'oui- 
tnandnblt^s et signale/, services faiclz à ccste coui-onne par 
cculx de la maison de Yivonne, de laquelle ^unl dpscenduz 
plusieurs grandx et vertueux personnage,s qui, |V)i- leur» 
iaictz, ont assc7 le^smoigné ralferliori qn'ilz avoient au bien 
de cet cslat et conservation d'icelluy, de laquelle estant issu 
noslre aîné et féal le baron de Pisany, Jehan de Vivonne. 
sieur de Sninct-(iouard, chevalier de noz oi-dros, oonsr;iller 
en nostre conseil dVslat el cappilaine de cinquante hommes 
d'amii's de nnz ordonnances ', el considêrans que hiy, <i 
riniiljition et exemple de ses prédéccâseni's, s*eM tidcttenient 
employé, puis lrente-cini| ans en çà, en tout ce qu'il a 
cogneu de noslre service et acquicté, ii iiostre grand C4)nlen- 
temenl, des charges qui hiy ont esté conunisi>s par nous et 
les roys, nos prédécesseurs, durant ledicl temps on il a esté 



I. Joftti de Vivonnc. marquis de Pi&aay. est conou dans l'histoire 
sous ce titre teigncurial, qtii lui Tut coitri'ré juir les lettres pnlcrtlrs 
d'Ilcari lit. Il ctsil le V* fils il'Arlus île Vivoone, nncicnoc Umillu du 
Puitou, el de CAUicrinc de Uremond. Il nvait ÏÎT ans, Inr^cju'îl épous*. 
le 8 novembre l^8~, ta veuve de Ludovic Orsliii. JuMj Snvclli, dame ro- 
maioc, do la iiiainon de l-'icft>]ue, dont ii eut une fille unique. (Utherine 
de Vivonne. née h Rome en t'.'<HA, feniine de l'Iiitrlcs d'Anpennes, roar- 
quia de Rambouiltct.C'cst tu célèbre prcsideole du bureau d'esprit que te- 
nait la suciété choisie de l'hôtel de nambuuillcl. 

Catherine de Vivonne Tut In dernière du nom ; .ipr^s elle, le<t terres, 
CoiQpoMnt le mar<pii:»aL de Pi&auy, passèrcat aui Cru^aul d'Cii». 



— 3GI — 



I 



\ 



envoya tant en levant, en Kspaigiio, llnViv, Alleiiiaigiie, 
AngliHene, Kscosse que en plusieurs aullres régions et vers 
(iivtTspnnceselseignem's,(iout il.'ï^a|)|)f>l'[écequi^ep(^ut ctsc 
dolblespércrd'un gr^iiiUet fiilelleminislredeson rny'; au ujoyeii 

I, Il est souvent rjncftlion He Jeniide Vlvonni* dannlc recueil deslellrcs 
missireti irHcnri IV. publiées par M. Bcr(;er de Xivrcy [CoKertiun rien 
tioeuments iiuhlitit sur i'hin'(*irc de l'ranct',, comme on |>ciil le roir à la 
lablc générale t.lii lome \\ cl dt'niier. au mol l'isnin. 

De L-elle corresjKïndanci* mnUiplf je cilerai seulement deux pnssaf^s, 
Irès flalteurs pour le manpns et pour ses nobles «ncèLres. Ces éloges 
conllrtnent ploiiiemenl lo b.-mti' idée <[iii^ le prénmhiile destellres piiLcriLos 
d'Henri Ml nous donne du mérite d'un ambassadeur, hotiui-é de la con- 
fiance de trois rois. 

I" Lellrc d'Henri IV au pape Clémenl VIII, du 8 octobre 1SÎ)2 il. m, 
p. 67i). Le roi légitime n'avait pas encore abjuré l'hérésie proteslanic ; 
désireux cependant de nouer des relations avec la cour de Rome, il se 
liasarrlait J» lui envover le cardinal de Gondi el lo marfpiîs de PIsony ; 
leur mission, sinfrnli^renienl dclirale. offrait peu de clianres de succ«>s; 
tiiiss! les deux 8mbasi>adctirs fureni-tls mal itçus cl revinrent-ils tans 
avoir rien obtenu, [ws même une parole d'cncoura(*emcnl el d'cspé- 
fnncc. \jp sainl-pr-re fît la sourde oreille rits avances d'un prince liérA- 
li(|ue. La missive qui accréditait auprt>-a du Vatican le sieur de Pïanny, 
était pourtant faite pour prévenir ca sa faveur lu chef de la chrélienlé. 
Lisez plutôt : 

" Nous avotiK bien voiilhi, incoDlJucnl apr68 la prestation de nostro 

ot>éi!>&nnce, rcmellre cl icstablir un ambassadeur onJinatre de noslre 

[wrt prt>s de voslre Raîncleté, «insy qu'il a esté accoustiinié par le 

é. A <pioi Bt^icbanL que ne pourrions employer personne .irrnm- 

fnée de |>lus dignes qualitcz pour s'en bien acquitter i|ue ilc celle de 
noslre amé et féll le mart^uis de Pisnny, cbevnlier de nos ordres, 
conseiller en nostre conseil d'eslal et cappitninc de cinquante hommes 
d'armes, lequel, durant le temps qu'il a deBJà nsercé semblable cbarpe 
de la pari du feu ti>y dernier, iioslro jirédécesseur. que Dieu 
absolve, y a rendu de si b'jiines preuves de sa grande piété et dévotion, 
que nous avons occasion d'espérer qu'elles seront toujours la vraie 
rt'glc de ses actions, de sorte c)uc V. S, en aura tout conteotc- 
menl, etc. " 

â« Lettre du 10 «einbrc l.">9y, par laquclk' Henri IV annonce au conné- 
table do Monlmorcncv-I*amifillc la mort du niaif|uis de Pisanv (t. ix, 
p. 17»): 

w Mon cousin, J'ny seeu, par les lettres de ma cousine la princesse de 
Coudé, la mort du feu sieur marquis de Pisanv, avec autant de regret 
et ^desplaiftir que les mérites d'un tel clievaHcr m'en ont donné et 




362 

dcquoy, (16siraiil remarquer et l'airo reluire, non seulcmoiil 
en luy, niais aussy en sa poslérilê, l'ancienne noblesse de la- 
dicte maison, comme ses actions el coni[)orlemens le inérilenl, 
deuenient adverlis que Indicle banuiye de l'ysany el la 
seigneurie de Saincl-Gouard, Faye^, (tornades, I^essines, La 
Croix-Blanche et Li Combe, avecq les autres membres qui en 
dépendent, sr»nl de bon revenu el grande eslandue, consis- 
lans en plusieurs beaulx et riches domaines, boys de haulte 
luslaye, moulins, eslangs, fiels el jurisdiclions, de sorte que, 
joinclcs ensemble, elles sulTii-ont pour sonslenir et entretenir 
le nom, tiltre et qualité de marquis ; pour ws couses el aullres 
grandes considérations à ce nous mouvant, de l'advis de la 
reyne, nostre tr»^s honorée dame el mère, el des princes, 
seigneurs el aiilti'es notables personnaiges de nostre conseil 
estans près de nous, avons, par ces présonles, joincl, uny et 
incorpoitS joignons, unissons el ineori^orons ;\ ladicte haronye 
de l'isany ladicte seigneurie de Saincl-Gouard, avec loules 
ses appartenances el di'ppcndances, ensemble wlles qui» 



laisscnldcjuslAOcc-ision. Je l'AVoisclioittyel mis auprès de mon cousio 
le prince de Coudé ', pour ce qu'il oc |K>uvoît apprendre, oy en 
ciemplesrie &a vie et de &cb mœurs, ny en aca iofllrucUons, que toutes 
choses vertueuses, di^es de moo dict cousin. C'est ce qui AUgmeutc 
le desplaisir de la perte quej'eo ay faicte. <• 

L« savaDl éditeur dcft lettres d'Henri IV fait la remarque suivante &ur 
oel éloge plein de crrur (p. 175, en note) ; 

■- Jean de Viroone, dit De Torrvtfn, élail, en effet, l'on de» hommes 
les plus disttnguéa de non temps par sa générosité, sa bravoure et 
son caractcru clievnlcro»<|ue. P<*rsoiiiiC! ne «outiitt l'honneur do nom 
traoçats avec plus d'éclat et d'énergie qu'il le fil dans les amttossAdes 
en Espatjnc cl en Italie dont il fui char^^é par les rois Charles IX, 
Hcori III cl Henri IV. >• 

Pour plu» ample« détails voir le livre de Guy de Itremond d'Ans. £e 
péi'e tJe matiame t/e ItamLoaîltei. Jean rfe Viro/ine, m vie el «« Ambaaadn 
(Paris, Pion, IH8(, in-8^, couronné par l'académie, rrancaise. 

I. Hi'nri II de Bourbon, né en 1588 Ji SainUean d'Angt^ly. ÛU de Hcuti 
I"", prince de Condé, et de Charlotte de l.a Trémoille. Henri IV le faisail 
élever, près de lui, dans la reli^oo catholique. Ce jeune prince fut le 
père du grand Condé. 






363 — 



estant cy devant ;Hlii_»rinées et dcsmembi^os da ladictc 
maison do Vivonne, pourront cstre cy après rachaplces cl 
rhm\ci> à Ions les ficfz (îtarrim' fiefz, droiclz, justices, cens, 
rf?utos H revenu/, qui en dépendent, créé et érigé et, dft 
nti.slro [daine puissaiiee et autliorilé rovalc;, créons et érigeons 
en nom, tillres et dignitiis al prééminences de marquisat, et 
ledicl Vivonne ri héritiers descendans de luy en loyal 
mariage, en tillre <le marquis pour icelluy niarrpiisat avoir, 
Icnir et posséder Uorcsnavant â pcrpétuilé, avpcq tous les 
droielx, honneui's, authoritcz, privilèges, prééminences, rang 
et libertez semblables que les ont les aultres marquis de 
nostre royaume; déclarons, en nullre, et nous plaist que, 
advenant le décez dudict marquis de Pisany on do ses hoirs, 
successeurs et ayans cau.s^' sans (Gitans tnasles, procréez en 
loyal mariage ', ledict maiY]uisat ne puisse estre uny oc 
incorporé à noslre couronne, ains demeurera ladtctp quallité 
de marquis eslaiiiclc et supprimée et ladictc lerre en la 
quallité quVlt<^ t^st .'i présent, et par ce moyen, les (ities, au 
dcflault desdiclz masles, y pourront succéder, nonobstant 
les édiclz à ce contraires, des*|uelz avons excepté et réservé, 
exceptons et réservons ledict marquisat et les propriétaires 
d'icelluy, sans laquelle condition, exception et i-éservaljon le- 
dict sieur de Sainct-Gouurd n'eust voulu accepter uostre pré- 
sente grâce et, pour cesl elTect, avons desrogé et desrogeons 
aux édiclz, (juelque expresse desrogation qui y puisse estre 
opposée, enspmbli^ h la vértlTication d'iceulx pour ce regard, 
et imposé et imposons silemu; perpétuel à noslre procureur 
général présent et A tous aultres. Si donnons en mandement 
 nos amcz et l'éaulx les gens lenans noslre parlement de 
Rourdeanlx et chambre de nos comptes fi Paris, séneschal de 
Xainlonge (tu son lieulenanl, et à tous aullres jusiiciei's et 
of'liciers présens t^-t adv«'inrque de noz présentes union, incor- 
poralion, créatiot] et érection de marquisat et de tout le 




— 3lii — 

contenu cy dossus ils facï'ni, soulTront oi t[iis.*>niil ledicl si('nr 
do Pisany, sesdiclz hoirs, successeurs cl ayaiis cauïie, tant 
maslos i|ui' Ifiiiclli':^, jouir et user |itaiiicm(*iil M paisihtcinpiil 
ù tous jours: car iH est nosln^ plaisir» et aOin quo ce -«il 
chose ferme et stable j*! tous jours, nous avons faict mellre 
noslre scel À ces présentes. Donnée à Parys, au moys de in.iy, 
l'an de yrAcc mil cinq cens qnatn'-vinjîlz-six Pl de noslre 
régne le trfîiziesmcî. Ainsi signé; IlENRY,et sur le rcpply :« Par 
le roy, la ri"vne sa mèn\ etc. > 

enregistré à lï^mrdeaulx eu parlement, continué (tar le 
roy en 4leux chambres, durant le temps des vacc^ttions, le 
28« jour d'octobre 1586. Ainsy signé : 1)e Pontac. 

XXII 

IS4àt 17 Janvier. — Partftge df- I» cliritrUcivie de Saint-Germain df 
Vibrac enlre Chnrlcs Cbrsacl, iKÎgnviir de Mcux \ cl Charles Cbrsoel, 
soigneur de lli^ux,ncquLTCurs en commun du ftcigncur de Chaux. — On- 
Hin.tlmir /tan-hrinin aftfiartvnunt k \t. Aniiré ÙamonMy if.XrrhiJtc: tnn- 
tcriplion <h M. Ihnr'i Joyer. 

Saiclient tous présens et advenir que aujourd'huy datte de 
OC.S présentes, paiiievani Itï nolaiie royal parde-notte bénSli- 
laire en Xainclnnge soubsigné et les Icsmoings bas esciiptz, 
ont été présons et denhmant eslablis en droit haull et puis- 
sant niessire Charles t^hesnel, chevallier, seigneur de Meulx, 
Caniprenriis i>n Picardie et aullresplasses, gentilhomme ordi- 
naire de In chambre du TOy.cappitaine d'une compaîguie de 



I. Clienncl, «Pigiirur» de Meux, ol du Ponccau. ^Icclion do 5oift»onf. 
Celte famille. oriRiniiire de Saintonge, <i fiil preuve de sa uoblesse de- 
puis le 18 juin tS19, époque oi^ rirait Charles de ChesncI, chevalier de 
l'ordre du roi, cl a H^ mninlcnu pnr arr*-! du eon§ieil d'étal. WartjfHt i 
't Miont ^ot^f f/f mnoptf en pal i et t. Arlus deChcsncI, de la branclir 
des seifjneurs et tuaniuîs de Meux près Joniac, a Hé i-eçu chevalier de 
l'ordre de .Sain(-Jean en 1611. Cette Tamille a des service» dislmgui^s rt 
de t>el|eB alliances. (.Vo/u7t«ire du HoUtonuM, p. SS^ dan» I^îa4. Ar- 
chives de I2 noblase de Frtnct, t. m). 



3C5 



I 



I 



\ 



ses guardcs.domnurant cnâoii chaslcl audit Meiilx fti Xainc- 
longe', d'une paru cl tnessrr<j Charles Clu'siK.'Kclievallit'i', soi- 
gneur tlo H/^iHilx, Tihazolli's ei aiillr(?s plassrs, ttonii^nranl aii- 
(îict lieu (lu Cliazotles en Angouniois- (rauUre.Le.s(|iienx pour 
t'iiire parlaige el division de la L-liasU-llani(.',Lerre el seigneurie 
de Sainct-Gennain de Vibrac par eux arquize en connnun 
du seigneur de Cliaux, ledit seigneur de Meulx pour les deux 
licrs et Icdict siM^neur de lt(\)nl\ pour unj( tiers, de leurs 
bonnes Tollontés pour eulx, les leui-s, wulx qui d'eulx au- 
ront droict el cause à l'advenir, ont accord»^ les pactes et 
convcnences qui s'ensnyvcnl: savoir est que pour les di'idx 
tiers el tierce partie de ladite ch;isti41ani»' de Saiiicl-Gerniain 
est demeuré A lieniuurra audict seigneur de Jïeulx, stipnl- 
lanl cl acceptant pour liiy, le^s siens, ceuh qui de luy auront 
droict el cause à l'advenir à pcrp^tuyté et à jamais, le tlias- 
tel, paitiisse, terre el seigneurie dudit Saint-tàerniain scelon 
le contenu et de ladite pairoisse seullemiiil, ainsi 

que ledict seigneur de Chaux avoit acoustunié jouyr, avecq 
Ions droits, dépandancus et préiuf^iialisves, tant de l'église 
que aultres cens, renies, agiières, eomplans, prez, boys, vi- 
gnes, maisons de meslairies et aultres, aveeq toutes et ehas- 
cunes les terres labourables {\\i\ sont et despendent de ladite 
seigneurie, coniprins le Tond de la l'uresl (|ui est sur pied 
quand elle sera couppée, l'éservez le pré ap[)ellé de Lu Cuu- 
niissinn situé en la paroisse de Neulles; item, luy est deimuré 
les reiitis et agrières qui soiil èz paroisses du Saiiil-Médarl lïL 

1, Charles Cliesnel, écu.ver, seigneur do Meui, Saiol-Gcrroain, flU de 
Jeon, «ei^neur île Meut, et iJi^ Mario dv Vivuntu-, <.'poii«>u (1580) Suzanne 
de Gouy, filltr de I^uiiî. seigneur <lc Cantprémy. 

Pour len (.heAnet qui ont Tormé les branches lîo Meuï, de Chftleau- 
Chesnel, de MijrrL\ voir le DJc/ionHairede Beauchet-Killcau,!. ii, p. 416. 

2. CharloH Llie<tnel, seigneur de Ri-nus. T'hii^alle, Mesnac, ijiii con- 
struisit en 1010-102." le beau cilmileau da Château Chesnel en Clierves 
pK^s du Co^na, était lllti de I'"riHiv">is, ^ciiyer, seigneur des néaiis, (iher- 
ves, Chaiolte.etde Menée de PuyriKaud.dame de Cbazolle, II fui niBrié 
(IC02} b t^iuiiie de Sainl-Ueoi-fres, puis l Ifi34ï à Anne Auduuiri. 



— 3CG — 

Moriiors ili^ftondanU^ rlc laditi? cha^lcllanic, ei la ptëcc de 
U^nre au dessoubs; \e^ jiislici^ tludicl Saint-lfcrmaiii en la 
(Kiruisse da Gianipaignac, ladite pirâ* appcUêe Uiguillen qui 
c^nfroiil^ d'iiiiy |i;irl :iii\ a^uT*"^ diidirl Saiiil-Cifniiain a|)- 
pellées Le (jraud-Chnmp d d'une auln* [larl an diemin qui 
iMïnduit de Besgne à Jonzao, el géni'nilli*iuenl touU-j^ les rjr- 
i'onslances et dt^pendaneeâ de ladite lem? elctiai>lellaiiieeti 
ladile j»aroissi? avecq les sui^diles rentes et agrières eslans î-S 
ditt\s paroisses dt* Saiul-Médarl et Mortiers et la susdite 
pièce appollée Laguillen, homagcs, biaen$, réparations, laux 
fsicJt ventes et honneurs, tou^ droits de justice, juridiction et 
aullres droib et debvojrs quelconques sans en rien excepter 
ni retenir en ras>on queloonqut.';el audiet seigneur de nÀiuh 
acceptant et slipullanl pour luy» les siens, ceux qui, de luy 
auront dr*)icl et cause à l'advenir, pour son tiers el li*»rce 
partie de ladile ihastellanie, lerrc et seigneurie dudict Sainl- 
Gennain,lous l'i chai^cnns li^droicIseUlehvoirs seigneuriaux 
de ladile eliaslellanie estant assis et situés ez parrois>i'â de 
Hraulx, Sainl-Morice de Tavernol cl L'ilospital, consistant 
aussi en cens, rentes, agriêres, conqilans, droits el debvuirs 
seigneuriaux, lionttua^e.';, guet, biaen, ci)urvt^es, laux, ventes 
el honneurs.anssi Ions droits de justice el juridiction tout ce 
quy en despend, peult ilespendre el appartenir, sans rien tK- 
tenir ni excepter avecq le l'estant des aultrcs cens, rentes, 
agrièivs, aullivs droits el debvoirs estant situés et assis en 
ladile paiToisse de Cliainpaignar,et mesnies droits de justice, 
biaen, cour\'éeset droits el debvoirs que les aultres si dessus 
aveci] ledicl pré de La Couuiission en ladile parroisse de 
Neulle^set pour jKirtaire ledicl tiers, ledicl seigneur de MouJx 
pour luy et les siens à l'advenir a ceddê, délaissé, quitté et 
transporlé audicl seigneur de Réaulx acceptant comme des- 
sus les droils de préroguatisves el prééniinances luy appar- 
tenant tant en l'églize que parroisscdc Réaulx, avec tous les 
cens, nmtcs cl tous aultres droiU cl debvoirs tant de justice 
et juridicliun que aullremanl, luy apartenant tant eu ludiu^ 




— :ï67 — 



I 

I 
I 



parroisso de Rêaulx ijui'Saint-Mormo cl sans du tout rien ex- 
cepter ne rf*U:nir, avccq soixante solz de i-entii (|iii luy sunl 
(ieuz par la ilaniuisi'llt! ih Lussac, fors f^eulkniiaiil ipie li^dîct 
seigneur df Fit^iink sera leiiii i'mvr linniina^e l'I n_'conj;n(>i- 
Ire ledict seigneur de Meulx tant du présnnl partaige cl 
choses si dessus que de Ions les autres droits tenus par le- 
dicl seigneur de Uéaulx, enei^ex de ladite chastellaniiï de 
Sainl-Gerniain et ci devant acquis dn sieur do Sînnle-Cou- 
lonibe^au debvoird'ung denior dt; franc, dcbvoir sans auluun 
respect ne honnenr, ne aullre redevance et sans qne le fief 
dudict seigneur de Héanlx puisse tomber en coumis, payant 
audicl seigneur de Meulx et aux siens ledict debvoir el 
muance de vassal qu'il punrra envoyer el faire pn'tsunlnr par 
qui il luy plaira, el rnuyennuiit lesquelles susdites choses dt'l- 
laissées pur lesdiles parties l'une en laveur de laultrceldonl 
elles demeurent vestties el saisies par le bailh cl oclroy du 
pr^'sent partaige et accord, elles se sonl respeclivenienl con- 
leulées el conlenLeul, desmises, desveslues el dessaysies, 
aussi l'une en faveur de l'aultro do ce (pii leur demeure, ac- 
cordant qu'elles en apn^hendent telle pocession corporelle ou 
rt-elle que bun leur semblera, leur pn^ence ou absence no- 
nobstant, pninietlenl ne s'en faire aulcune recherche, péti- 
tions ne demande à radvenir,el entretenir le tond invvoca- 
blemenl et appeipéluilé sans jamais y conlivvenir en lasson 
quelconque. S'est leilict seigneur de Meulx réservé les cens, 
renies et complans Iny aparlenant on fierd* Meulx et a esté 
taici le piésanl partaige sans desruger au droicl de pacage 
aparlenant andict seigneur de Meulx Uni sur les biens du- 
K dicl seigneur de Réaulx que du sieur de La Canonnerie ' que 
ledicl seigneur de Meulx c'est par exprez réservé estant de 
leur antien parlagedudil Meulx seullernant. [For mu tes). Toul 
ce que dessus lesdiles parties onl ainsi dicl, accordé, voullu, 
slipulléel accepté, promis comme dessus n'aller jamais au 



I 




— 368 — 

conU-nire, et (wiir renli*eU'iieint.'nl du loulonl oblige «"UimiU^ 
qiit' l'une' (iVlli' ;i laulio luus oi cliascuns Icwa biens ok-u- 
bles iH immeubles prêtants uu advenir, renoncent h loiiUa 
exceptions de déception, dol, fraude, lézion, erreur... Fait et 
passai audict ehasiel de Mi^nlx, le I7<^ jour dn mois de jan- 
vier Kîl'*. fil préseuo^ de iinble et puissant Kraneois ïtela- 
rocliiî, seigneur de Sniliguac, ^lai^trL' AndriS Hesïiyer, nolJiirc 
n)yul, juge des tetres el cliastellanies de Meulx H dudict 
Saint-Germain, et Michel Terrier le jeune, notaire, juge de 
lu seigneurie de Penehlirin, demeurans auditi Meulx et 
Saint-Germain soubsignés. Les parties de re re(|uis par moj 
ont signé an registre : l^harles ChesncI, Charles Ch'^^d, 
F. Oelaroche, llesnyer, M. Terrier ut raoy ledit notaire. 

I'elleta.n, notaire royal, 

\XIII 



4HS, iSntai.— L^ILr» urk ftDacri[iUon de MiesRcns d'Allircl, comU 
dp Puiis ', sur iliiffnn.'S familles »uillloll^i•ili»c«. — Oi'ùjuï»l *ur /aifiicr 
nppartenjini à M. Loiiï» Auàîal. Cauimunicjititui ttu même. 

A Paris, ce 1)'* niay 1713. 
Je n'i;eus lijer au soir, monsieur, votre paei)uel el vôtre 
Icllre en dalle dn .SU du mois passé. Ce n'est pas un ou* 
vrage d'un jour quo do pouvoir trouver les instructions que 
vous me demandés par vos mémoires loncliant le^ familles 
de Puyrigaud i^l de G(Hnbaull, et sinloul des ullinnces que 
vous me marquez, dont ji* n'ai nulle counuissance; cepen- 
dant M. le marquis de Saiut-Gelais, qui est ici et qui doit 



t.t^iie] («fttlesif^âtnlrp de la l^tlre -i D«pon$ Mioxstm* tTAIbtvt >•? Est- 
ce un tils de Ctsar-Plic-biis d'Albn-l, comle de Miussens, ninr^chat de 
France, ot de Madeleine de Clui^nrgaitd ? CourceUnït. Pom. !>l, ne donne 
au mar^clial d'Allirol, l'ami de luadmiic do MiiiutL-itoit. «qu'une ftlle, Marie 
d*All>rct, dnme de Puos, iuarit>c : 1*- hi Clinrle-<î-AniAn(t*u d'AlbrcI, sire 
dePoiis, »iin couHÎii germain, el 2' à Ctiarlch de l<<»rraine, comte île 
Mtosscns, morle lutns enfants en 1092. 



— 3G9 — 

parlir dt'iiiain malin, me fournil l'occasion dY'criro h M. de 
Chalcaiiclieï'iiL'l, l'aisnt* du celle famille, qui :> épousé une 
fille deChalaign(iSainl-Gf*org('s,au(iuel j'envoyc lu copie d'un 
fie vos ninnoiros, touchant la r;iniilli* {\o Pnyiiiinuil, corne 
en ayanl éponzi'trfsnée nomêc Hi'né(',diniie de Cliazolleetde 
Mesnarl ; il en doit avoir les liltres jnsqu'A la st'paralion de 
JiiC(]ue^ de l'uyrigauU, seigneur de Cliaiinnnl, i|ui avoil 
('•pousé ïzabeau de Haloiii , dame Dubois, ]a(|uelle o.al issue 
(de) Jean d(i Puyiig;iitfl, qui i-ponza Suzanne nornbaull, de 
la branche de Ilouincgou; c'est pourquoy j'ay écrist au liois- 
Cliannant,pour que l'on me Ost des extraits des liltres qui 
se trouveront de lu laniille. 

A l'égard des Goiriboidt, je w peux vous en donner d'in- 
struction, loucliant les noms de baplt^rne,que par madame la 
comtesse de Culan, damede Cliamplleiiry,resnéeet la seule, 
je crois, qui en porte le nom ' ; je luy envoyé aussy un 
mémoire pour cela, H en allindanl je vous diray ipic son 
jçrand p^tv avait épousé en preniitie nopces une lille de 
Brcmonl de la maison d'Ars,d'ou éloit venu son père et un 
autre Irôre, nommé Lagny Ponthyers, qui est mort sans cn- 
l'ants, avec un*? sœur (jui s'éloil mariée avec Palel de Givray, 
dont il y a imi des erd'anU. En di'uxiémr noces ce seignenr 
de Champllenry épousa La Uoclietoucaullla boi^nesse, do la 
brandie de Lonmée^; il en est venu un garçon qui se no- 
nioit M. Dufresnu, qui, je crois, n'a point eu de garçons; 
SCS sœurs ne se sont point miniers, qui peuveni bien élre 
morles. Mais prenez bien garde de confondre avec lesGom- 
bault de Cbaidleury, un terlain (îombault, abbé de Villars, 



I, Marie do Gomhnud, lianie do Chîimpflpmy, veuve il«* l'r.inçni» de 
La nochefoucntild. manguiâ de Hoissnc-. tivnit épousé, en <ti71l, ncné, 
comte de CtilAnt. seîgiievir de ( ji^, S.iinl-Me«me, l.e Grollcl. 

S. G.ibriel de GombauU, ttei^neur de ('hiitiipaeiii-v, épousa, par coït- 
tmt du 5 mai Kt'U), Suzanne de Ln Hochcfoiicauld, lllle de Ren^, flci- 
gtiL'ur de Llioucnéu cl de Boconnay, et de ['iillieriiie Ijiïiié. f'ouix'clles, 
viii, Lu Uocht-'foitcuiilil, \2,'t, n'indique pas ina eufiiiiils de Gal)ri<>l Je 
Gombaull. 



Archives, xiviii. 



U 



- 370 — 

ciiré d'Aiigeac-Champagiie cnEngoumois.quin'cnesloil point 
el en jwrloil encore moins les armes, quoyqu'il l'usl gen- 
tilliome. Ils se s*mt fort aliié>avec ces ftyoïix, originaires de 
la l.eri*edc Pons, et liiy mi^meen csloil. Voilà doiu-. îMonî>it'nr, 
tout ce i|uo je vous peux dire piésenlenient ; car de deman- 
der à M. le marquis de l*onsdes inslructions sur sa grande 
mère CharloUe de Partlieiiay, dame de Genoùillé, ce seroèl 
m'adressera l'alcoran: je feray avec plaisir dans \es choses 
qui dépendront de moy tout ce qui vous prouvera rattache- 
ment avec lequel je vous honore el vous estime en vous de- 
mandant la continuation de l'honneur de vos bonnes gi-ac*». 

Depons miossens d'Aliîret. 

xxrv 



i75i, 21 Avril. — Trnnsflction entre Emmanuel de Guibal, seipicur 
Ue Préguillac.ct Jcaii-Anloined'AKouJI, prieur do Saint-Jcnii de» Arènes 
(commune de Tlietiac^ el autres, rolativement h des redevances. — Ori- 
ffiiial sur papier tlun9 In minutvs dv D-iUiht en l'étadc tie A/* B*hiuol, 
notaire. \ Sainte». Communication de M. Louis Audiut. 

Par devant le notaire royal à Sainli^ soubsigné el pré- 
sents les lesrnoins bas nommas, furent pn^sents niaistre Mi- 
chel Pen'aud, avacal en h cour el au siège présidial de 
Sainte, y demeurant^ au nom et comme foudé de la pro- 
curation de très haut el très puissant prince monsei- 
gneur Ix)uis de l.oraine, sire de Pons, prince de Mortagne, 
marquis de Mirainkiud, souverain de Bedeille, chevallier 
des ordres du roy, mareschal de camp de ses armées, demeu- 
rant en son hoslel à Paris, rue du Regard, paroisse de 
Saint-Sulpice; niessire Cliarlns-Marc-Anlhuine d'Aiguiere, 
bachellier de Sorlionne, ehiitujine de Téglize cathédralle 
hi présaiile ville, au nom el comme procureur de me*l 
sire Jean-Anlhoine d'AgouIl, prestre, docteur en théologie de 
la faciiUé de Paris, de la maison el societlé royalle de 
Navarre, chauuine de l'église de Paris, abbé commandalaire 



— 371 — 

de l'abbaye de Nostre-Dame de Boiuu'val, ordre de Silaux, 
dioceize de Rydès, el prieur du prieuré sinipln de Saitil-Jean 
des Areniies au prt^saiU dioceize ', liemeuranl au cloistre de 
ladite «'gltze de Paris, eL ledit sieur d'Ai((uière en la pré- 
banle ville, londé de sa piociiralion passée devant Desineurc 
le jeune et son conlrère, notaires au chastelei de Paris, le 
viiigliesine du muis d'avril 1751, le brevet original de la 
quelle sp(''eiallp à l'elTel des pré^^antes estant au pierl du pro- 
jet repiésaulù par ledit sieur d'Aijîuière est demeuré y 
annexé après avoir i!'té de luy certiilié véritable, signé, para- 
phé en présence de nous dits notaires, f) niessîi'C EiiKinuel 
de Guibal, escuyer, chevallier de l'ordre militaire de Saint- 
Louiïi, eritieri capitaine de eavatlerie, au nom et comme 
père, légal fldminislralcur de dame Fîoze-Françoize de Oui- 
bal, el en cette qualité seigneur de Préguillac, demeurant 
au chasteau iludiL Préguillac; dame Hoze-Fraiiçoîze de 
Ouibal, épuiize de messiie Françots Ilorric, chevallier, sei- 
gneur de La Uoehetaulay -, de luy yey pnsanl suffisament 
othorizée, d-^meuranl en ladite paroisse de Préguillae d'une 
et d'autre part. 

Kiitre lesquelles parties a été dît tpie le dit sieur Pe Guibal 
ayant lait exploitler, en l'armée 1738, J»'s arbres fusiay acrus 
dans un bois près le cliasleau de laditle tenv de Préguillac, 
le sieur abbé des Maisons ^j lors prieur du prieu:"é des 



I. Jeuii-Aiitlioiiie»rAf,'OuH, llls d'Anlniiip d'AgouU, sçigncur d'Ait^les 
el Jf Snitit-Lnurenl, el tic Matleleirie de Desiderv. 

S. EtnmunucL llurric de !.« Rochololay, spigitcur de t^« Rochclolny, 
de Préffuinac, Ao Saint- .Valoîtio du Bois, fila de Fraaçois Horric île l-s 
Rochctotay cl de Prt^^uiUiic, et de Hose- Françoise de (Juibal, époiisn à 
Saioles, en HS:^, Ilofie-Julic Uesmier de Sainl-SinioQ d'Archîac, £migra 
et mourut on 181 1. Voir article lïorric dans In Noltltsse <h Saintonge. 

3. Pour de Si.-smatons, coitirae plus hsR. Sans doute Reu^- de Sesinat- 
ftoDS, flls de Mené de SesmaiKon&et de JuiIitK Ilutlenu, jésuite, chevalier 
de MaUc, abW de Salut-Cléuienl de Metz fl73:) et de IInras(.juiii 17^11, 
vicaire gént^Tfll de Poitiers, prieur de Saint-Etienne de l'ardnillou nu 
diocive de Saiot-Pou», autn&nier du roi, nommé ea jauvier 1731 au siège 




— 372 — 



Aronncs, auroit préUtmlii an catLe i|iiallilé tes luU et 
veuilles de la cuiipi»* dodils hois di^ haute fulay ; en cou^'- 
(inaiiiv as>i^îDn le \'i d'avril 173t>, devani It» sieur juge à^ 
Ait'nni'.s It'dil sitiur du Guibal pour le payoïiienl des droib 
de loU et vonllies des arbres accrus dans une pièce de bois 
appelle le bois niieiiel, de la conleiianc»^ de neuf journaux 
ou environ, mouvanl de la seigneurie du prieuré de.sArennes, 
et cliargf^ de six sols de renlhe noble direcle et foncière, 
envers ladiUt s^'igneurie. Ledil sieur de Guibal ayant ciuiteslé 
le devoir» les parties furent renvoyées au sénesclial et siège 
presidial de la t>résanle ville oi'i le sieur de Guibal soulinl 
que tous les dliomanies qui despandenl de Indite terre sonl 
par luy leinis noblemenl; que la M'ote qui en avoii été faitie 
le ^3 de septarnbre I60â à ses auteurs leur avoil transrois 
celle terre avec tous droits de juridiction el sans chaii^ 
d'aucunne renlhe seigneuriale; que le prieuré des An^noes 
estoit rouilé par la lihéralilé d(;s seigneurs de Pons; que la 
terre de Préguillac éloil un de:«mainbremenl de celte sime, 
et qu'ainsy il n'estoil pas poissible de concevoir que les sei- 
gneurs de Pons eussent voullu assujetlir un dornayne ausî*} 
pressieux que l'esloil la guerernie du chasle^iu de Prégnillac 
à une renlhe seigneurialle enveisie prieuré des Arennes; que 
les dcsnonibiefnenls randus aux seigneurs de Pons di'spuis 
la vcnihe par eux faille de ladite terre de Préguillac ne 
faisoieiil ancnnne n.anliou delà ledevaiicc que voulloit exiger 
le prieur, lequel esluit d'auianl moins londé que ladite terre 
de Préguillnc ayant élé tivn^e par décret aux hauteui's dudit 
sieur de Guibal le 7 février 1604» le prieur qui csluil oppu- 
zant aux criées, ne forma aiicunne demande pour les lois 
et venlhes qu'il auroil esté en droit de prétandre, s'il y eut 
quelque fond dans sa mouvance; i[u'eidin les eonfron talion s 
données dans IV-xploil du sieur de Sesuiaisons, prises dans 



de Soissoti», itonl il se dil'mil en nui, mort h l*Arii en 1742. Voir pourix 
(^Oéalugii* : I^iiné, Arcfttrrs de la HnhUtttr lie /■Varier, 1. v. 





373 — 



la bailtoltn liii 15 novcmbrfi 161!), sur laquelle Inlit sieur 
jnifur sr I'oihKhI, n'esloicut en auouniiH ra<;on applicîihlGs ; 
qu'en (nili'o cetli^ baillelle avoil <;slé cunsaiitk' par le siour 
Fon-slicr l'aisanL pour Aune GeiUill(\ sa irn^rc, (Unis son 
absance, sans son amsaiiUnnonl, el sans qu'il pamiss(t que 
cet aclo ayt 6U* approuvé par la véritable parlie; qu'on 
avoil eu raison tly soutenir que cellt' baillelte n'estoil pas 
applicable puisque Hps qnahT confronfnlions qui y sont yndi- 
quéos, l'nnf annonce qnu li: bois (^Iu'Ul'I iiiuilriuitc au che- 
min qui conduit du villagi.' di* li^i t'otevigniérc à Tesson, el 
ci'pandani qu'il p&l nottoire que ce mesme chemin est forl 
éloijïné di* !a gucrenne de Pn^puillac, qu'il laisse le closne 
Flanc/^uel sur la main druilie/'lesl le .seul cfieuuu connu el 
lray(^; que c'est contie loultes sortes de raisons que le sieur 
deSesmaisons avoii piélanduque le chemin di^signédans la 
hailleUe susreferée conduisoil dudil village de La Potevi- 
guière àTesson, laissant le closne Klanqnet à la main gauche, 
et que ce qu'il appeloil nu cbetnin n'os(i«it (pi'un sentier de 
servitude pour l'exploiltation dfi la guerenne el dos (erres 
appelléc le pn* Jolly, qui esloienl du domayno de ladite sei- 
gneurie de Pr/'guillac. iSuiC un iotif/ erpo^é). 

... Les choses esioieiit dans cet élat lorsque ledit sieur 
abbi^ de Sesniaisons, estant déceddé, ledit sieur abbé d'Agoull 
fut pourvu dndit prieuré. Son procureur lui ayant randu 
compte de cette allaire, il donna sa rei|ueste en prize d'in- 
stance le Itî lévrier 17iS audit siéi,'e présidial de la présanlc 
ville où les parties ont longlemps ([mleslé sur le procès 
wrbal de dessante du commissaire, duquel ledit sîeur de Gui- 
Iwd avoit interjctlt^ a|ipel el oppozoil, pour la cassation d'y- 
cclluy, difTéraniis moyens qui ayant été jufiés légitimes, ce 
procès verbal a esté cassé par jugemenl dudit séneschal 
de Saintes du JOjuin 17W, dont ledit sieur abbé d'Agoult 
avoit fait appel; il n cm devoir prandre des mesures pour 
nipllre lin à des contestations desjà trop longues. Pour y 
panenir plus sûrement il se rendit de la ville de Paris eu la 




^374 — 

présnnle ville au mois de juin de raniiêe 1750 où, .lyniit 
oxaminé les iiiocédures el fait evaminer par son conseil, il 
proposa alors audil sieur doCiiiibiil <\(* l'aire di^ gr^- àgirol 
en pré&ancc de trois arbitres une nouvelle applicquatioir de 
la susdite baillellc, ce qui ayant ét4^ acccplr par ledit !>irur 
de Guibal, les parties firent cboix de messieurs maiti-es Jacques 
Conipaguon, seigneur de Kensse-*, Teins et Tezac, conseiller 
avocat du roy au prêtant siège, Michel I*erraud, Allexandre- 
Krnanuel Landreau, avocjits en la coni- du parlcmeiil de 
Bordeaux et siège présldial dudit Saintes, demeurons audil 
Saintes, avec lesquels ils se transportèrent sur les lieux, 
parcoururent les diMix rfiiMiiins qui conduisent de TaPolivi- 
gnièitî à Tesson vl les dilVérandendioits indicqui^s poursorvir 
di,' conrronlalïons au bois Client;!. Mais après une exacte 
vériHication et des recherches laittes avec un trê-s grand soin, 
lesdîts arbitres jugèrent qu'il y avoil beaucoup de tlifficullè 
d'aplicquer b's cnnln)nlations de la bailleUe à la gnerenne 
de ladite seigni'urie de l'règuillac {liésumr i/rn opinions </« 
ai'hUrcs)\ mais que dans rimpossibillité de découvrir les 
lieux qui se trouvent sujets à la n»nthc, il convenoil de 
prandre des arrengements amiables; qof les parties ayant 
pareilles dillicullés pour un luilre paity de renihe d'un 
boisseaux d'avoine et une gelinc pour la prize appcllèe le 
Puy Naudin eslablie par la baillelle du 15 novL'nd)re 1619, 
cl potu' raison rie quoy il y a mie instance audit siège pré- 
sidial <li^ la présente ville, Icsdits siiMUS arbitres cslimoient 
que pour liin'r lien audil sieur prieur dos susdites rr-nlhe:>, il 
convenoit que ledit sieur de Guibal, les sieur et dame de 
|ja Uoche Iny ceddassent dos itmibes assises sur des fonds 
joignant ceux dudit prieuré, que la perception enseivil pins 
iacille pour les ierniiers dudil prieuré, et (|ue leî; n^nlht^s 
seroienl plus apurées. A quoyiesdifes parties ayant acquîpssé, 
elles ont traitté et transigé ainsi qu'il suit: c'est h sçavoir 
que, pour tenir lieu audit sieur prieur de la renthc de 
onze sols en argent sur le bois appelle le bois Chenet eslablie 



— 375 — 

par ia susditn haiUetto du 15 iiovcnibrc !6'ï0, ret;iie Tour- 
neur, nolaire royal, scellée en la présanli? ville le, 1er (Je 
iiiiii ITMH ]>ar Charlui], et de cellt' d'un boisseaux d'avoine, 
nie/.tne de iVins, et une jrciine pour la piize appellée le J*uy 
Naudin, de la rontenaiice do trois journaux, suivant la 
liaillt.Ue dudil jour 15 novembre 1619, reçue diidil. Tour- 
n-'ur. scellée en la prêsanle ville le If^ aoust 1740 par ledit 
Cluutoii, ledit sienr de Gnihal audit nom, ladite dame de 
La Roehe, rs noms, es qnallités susdites, ceddent et trans- 
portent par ces présanles avec loutte promesse de guaranlic 
audit sieur d'Agoult, prieur des Arennes, ledit sieur d'Ai- 
guière slipiiUan[ el aeeeptant [>0Mr Iny, seavoîresl : le droit 
d*a(çri(^rft àFonzain des Iruits qui est en commnng eL par 
moitié entre les seigneurs de IVéguillacet le sieur prieur des 
Arennes, à prandre sur un mas de terre appelltMes champs 
Blancs, de la contenance de Hi journaux on environ, silluc 
en la paroisse dt; Thenac, ensemble les droits de loLs el 
veulhes sur ledit mas de terre el tous les droits d'agriôrc 
qui appartiennent en seul au seigneur de Préj,'uillac sur les 
seigles, gesses, poids, vesse, garrobe, bled d'Espagne, mil, 
chanvre, lins, el autres fruits et légumes de celte (piallilé cl 
générallement ce qui ne se lie pas avec la bide, aussy au 
dmit du unzain des Irnits; confrontant ledit mas de terre 
du costé du levant au sentier qui conduit du village de La. 
Guicliardière au lien appelé Les Bruges et mairies Le lïos, 
d'antre custé vers le coueliant au chemin qui conduit dudit 
village de La (luichardière au Ipuui^^ de Theriar, du bout 
du norl vei"? ledit village au jardin de Jean Ligier, et au 
chenebard du sieur Bordageau, el daulre bout A ta prize 
des Rurhes, el à un autre mas de lerre appelle mainc 
Le Ros, renoni.'iml <'t abaiidoiuianl lesdi[^ sieur de Guibal 
el dame de La Rocbe la plus valluo de la moitié du- 
dit fief des champs Rlane> el des droits parliculliers qu'ils 
y ont pour faire l'avantage el Tutililé dudit prieuré a\ee, 
consantemont que ledit sionr prieur el ses successeur*s 



— 376 — 

.iu(Jil bénôlicc en jouisse coiimio des «uli-es revenus diidil 
prh'Uir, au<|iiiM la iiioidr cliidit fiel' ol (os droits parlirullicM'î} 
a|>|>aricnatil aux s^'ij^nt-iirs do Piéguillao sur yc*-IIijy , 
dcmcurtîMl ivuiiis cl ruiiMdlidôs à (toinmain.'er de ce jour; 
coiisaiilant lesdils seigneurs do Guibal el dame de l.a Ilwhe 
que le :$ieur prieur se fasse recuguoislre par les li-naacters 
aiiisy qinl avi/eia. so rt^servanls néanlmoîiis Icsilils siotirft 
daiiu' pour eu\ et les leiii's, dans le cas que les suoce^.seui's 
dudit sieur abbé d'Agoult voullussenl aller à l'enconlre des 
pn^santes, de Taire valloir Loulleâ leurs exceptions et les 
moyens tpi'ils ont *?inployiis dans les instances portées audit 
scMieschal et slt'ge présidial de la pn'*sanle ville, pour anilio- 
rizer le ivlu» (pi'ils ont fait jusqu'à primant d'aupiiUer 
lesdittes iviilhes p4)ur rexiinctioti desquelles ils n'ont donné 
ledit lief que pour le bien de la paix et pour se prosler h 
l'extinclion d'un pn>cès ipii devenoii oonsid/Table qui)y ipi'il 
ne l'ut question qno d'un objet extrêmement mi»di<pic ; au 
moyen du susdit dcllnissenient^ ledit sieur d'Aiguière audit 
nom renonce ii tirer ad\anlago dessus riiles baillelti^-^ du bois 
Clienel cl |*ny Naudin, consanl qu'elles soient regardées 
comme non l'ailles et non advenues, reeognoist que la gue- 
renne cle ladite seigneurie de Pix'guillac sur laquelle il voul- 
loil faii-e applici|ualion de la baillclle du bois Chenet est 
tenue noblement de la sirrie de Pons; eu consét]uence 
renonce h la demande (aitte par le sieur Bjuidei, l'ermier dudil 
prieuré, pour les lots et venLiies dhues âroecasion de lacouppo 
desdils bois. El de sa part ledil sieur Perraud, avocat en la 
cour, fondé de la procuration de li-ès haut ol Irôs puissant 
prince monseigneur Louis de Lorayne, sirede Pons, desclait» 
(jne ledil seigiK'ur a reçu avant ces présantes lesdiLs droil> des 
lois et veuilles dont la fixation avoil été faille à la somme 
de cincq cents livres, dont il octroy qnillanre audil sieur 
de Gnilwl avec promesse qu'il ne luy en sera jamais fait de 
demandes aux paynes tie Ions despans d'homages et inle- 
resl. Onl lesHilles parlie? évalluê les rentbes des bailleltes 



— 377 — 

(lu Puyiiamlrii et ]>ois Chenel, à la somme do quaionlhf?- 
cincq sols piirnn, ragri^re di? la inoiliôdii fief des champs 
Bljines à la soinnio de six livres aussy par clias^^im an. Au 
iiKtyen (le loul co que dessus, le pi-ocès éniu enire les par- 
lies à l'occasion des reiilhes prétendues par ledil sieur 
prieur, demeure éteint et assoupy dans luultes ses circon- 
stances et despendanres, sans aucuns despans, d'homages, 
interesl. Tout ce que dessus est l'inlanlinn des parties, 
lesquelles à IVnlrelien el acwmplissement desprésanles aux 
paynes de. tous despans d'homages et intcresl onl oliligé,sva- 
voir : ledit sieur Pcrraud,en vertu de sa procuration. Ions les 
biens dudil seigneur, prince de I*ons, el ledit iibln*' fTAignif^re, 
aussi en vertu ladite prtMuratiyii, tous ceux dudit seigneur 
prieur des Arennes, et ledit seigneur de Guibal el dame de 
l^a Roche aussy tous leurs biens présants el lulurs qu'ils 
ont souhmis; el a rcnonc*^ el a jugé el condampné, etc. Fait el 
passé audit Saintes, en nostre estude, l'an 1752 et le 
!2I d'avril après midy, en prt'rsance de sieur Jean Halidet, 
esludianl en théologie, et Pierre Cherpanlier, pralilion, de- 
meurant audit Sainliïs, lesmoinscognus. requis, soubsignés. 
CtuiiiAt. DE La Hocuetoi.ay. Guihal. Lauochetolay. 
lUi.iDET. n'Air.irftïiES, r/nmoitu; fL' Saintt'.i, m vertu île mtrs 
pouvoirs. Peiireau, ûh vertu de ma procuration. CuEfti'AN- 
TiER. Daudet, no/aire roijitf à Sfiintes. 



XXV 



La chnpelleoie de Saiiit-Micbcl et le ficf do L^Vigeriecn la paroisse 
do Saiol-Savinien. - — Pi^ne tu/' papier tant nom ni date, apparlenani au 
tiori-ur PhcUppot, fin '/u XVlll* tiécle, relxHvfi .t un procH pour le» re- 
reauêU^f Saini-Miehel. flommanicalion rtf. M. Louis Audtat. 



l*ersonnellement établi en droil, noble homme Jean Queu, 
écuyer, seigneur de La Vigerie en la paroisse de Saint-Savi- 
nieu, dioecse de Saintes, lequel de sonbon gré, etayanlégard es 
bous services de nies^ire ftobert Chambres, prestre chapelain 



— 378 — 

de la rhapfille de Saint-Mictir*! en la siisdilU? paniissc el dio- 
cèse, et pour être h lavcnir parlicipanl {^ prières Uinl dudil 
inc-ssire Holierl Chambivsque dt'saulnw chapelains ses suc- 
ressêurSjdpbon gré lui a donné vX donne parfis prAsoiilt'spar 
bonne, pure el absolue cl irrévu-^ble donation, lanl pour lui 
dit Itubt'rt ipie pour l»_'s autres successeurs chapelains, c'esi à 
savoir: l.e quint des cens, terrages, agrièreselcomplanU que 
ledit sieur prend cl a droit de prendre el de coutume tous les 
ans en son détroit de La Vigcrie, à la charge que ledit chaiK'- 
tain el le^ autres ses succt*sseurs seront tenus de dire el faite 
dire ou célébrer, par rhaqu'nn premier dimanche du mois» 
une messe à basse nolle dans ladite chapelle et faire sonner 
h trois divei-s4?s fois la i^ran<le cloche, et aux fêtfïs de notre 
Dame, sans que ledit chapelain soit tenu d'en avertir ledit 
sieur de La Vigorie, k quoi tenir se sont soumis... Ce fut fait 
el passé à Sainl-Savinien le 2 janvier 15*20.... témoins à ce 
appelés et requis: Mieheaiide La Seifine, laboureur, et An- 
toine Bardenes, niavonde Sitint-Savinion; signé f. Eloi. 

Ohstrtathn. — On ne sait poinl au juste rép4H]ue de la fon- 
dation de la chapelle de Saint-Michel ; frère Jean Hichard, 
dans un Iruilé fait avec Jean (Jueu. le 9^îav^il 1400,se qua- 
lifie de prieur rie Sainl-Michel dépendant de l'abbaîe Je B;i?- 
sac, ordre de Saint-Benoit; il raporle des actes de |*â(i*i r>^- 
latifs à laditte cha|X'lle ; en 1561, ce même prieuré éloil 
encore en 1»^ innins d'un i-eligieux de ladite nbbaïe. 

Il y avoil aussi à Saint-Savinien une niaisnn de Mnédictins, 
filledocf Ile de Bassacdont il nere^le plus qu'un prieur sirulier 
quiestseigneurgrosdéeimaleurde la paroisse. La Icrre do La 
Vigerie est composta de plusieurs (iefs détachés dans le-nom- 
bre desquels est celui de Sainl-Miehel, planté en vignes, ilan» 
Itviuel a été bAtie la chaïK-lle dont est ca^ el d«' laipiello t\ 
ne paroil ipie d'anciens vestiges. O lief de Sainl-MicheLainM 
que la partie orienlalede ladite terre de Iaï Vigerie,e*l tenue 
à foi et hnnnnage du comté de Taillebtnng, et l'autre parti-' 
du prieuré de Sainl-Saviuien r^ous le même lilro. 



— 379 — 

Il paroiL par riiiventairc des titros nt aclos dt» La Vigci'ie, 
ol parliculiùiviiienl du fief do Sainl-Mbhel, coinmo dônorn- 
breineiiU, hoininagi^s, baillètps, i}cliangr's, acquisilion, ((uVii 
1508 Anloino Pesnioiilils suoi^i'da àJi-aiinucn ; qu'en 1614, 
Saloirion Uesinonlils succéda à Antoine; qu'nn 1044, Cliarles 
du inènie nom succéda à Salomon, La terre de La Vigerie 
pasi>a eusuile successivemeiU h la (ille de Charles Desmon- 
lils, marii'c avec Jacques de Laval n à sa pelile-lille, Icmnie 
d'Ainiès dt! La Marloiuiio, seigneur de Neuville ; cL'Iui-ci la 
veudil en 1715, ù Ch. Ayraul, beaupère de l'exposanl. On 
ne voil aucune preuve que les chapelains, despuis Jean Oueu, 
ayenl acceplù la loudaliou, ni qu'ils l'ayenl exécul^^e, et 
qu'ils aycnt prolilé du quint couccdé par ledit seigneur; au 
coniraire, les successeurs de J. (Jiieu paruissenl avoir lou- 
joui-s jiiui du revenu entier de La Vigerie, ef pour l'u 
justiflier on est à même de raportcr r^înl acl*^s, entre autre, 
savoir: 

Un lioinniaj^e d'Antoine hesmontils au prieur de Saint- 
Savinicn pour le fief de La Vigerie, du 12 mars 1578; 

Un dénombrement dudit au même prieur*^ pour le même 
(ief, du 15 juin 158i, reçu et signé dudil prieur; 

Une déclaration diHitiéeau sénét'lial de Saiutonge par le 
même Anloiiie Desmontils, en 1583, des fiefs de La Vigerie 
et do Saint-Michel, dans lesquels il n'est pas question du 
droit des chapelains ; 

14 baillétes consenties parle même depuis 1570 jusqu'à 
lfil''2, portantes que les droits, soit en grains, vollailes ou 
airgcnl, seront payés à la recette de ladùte seigneurie ; 

35 contracts d'acquisitions faites par droit de retrait féo- 
dal ou auiiemeni, on il est stipulé ((ue les fonds sont do La 
Vigerie sous Je devoir de la mute ou dagriêre, et céda par 
ledit Antoine Oesmontils, depuis 1507 jusqu'à 1600; 

15 contracts d'échange entre dit seigneur el divers parti- 
culiers, et un entr'autres très considérable de plusieurs fiefs 
avec Chailcs Guillard, prieur seigneur de Sainl-Savinieu, du 



380 



M janvier 1567, cl San» IsIl», daine «lo La Vigprie, où il e^ 
rlit (|iic cluHiue (iof lit'mira l'nn di' l'anlre les (.'hoscs trhan- 
gôe.s h foi t!l hrunina^rc, avir. st>nil»l;)bl«'s dnttUdo haulnju>- 
lii!i', <>t ilans tcqiud acte il n'iïsl puinl oxceplé du tlroil ilu 
chapelain ; 

l'n arpariïage de loiile lu leiTe de La Vigeiie, lant en fiefc 
qu'en duriiaines. l'ail à la réipiisiliun de Saloinon I>i>.snioulil^ 
par Isaae ChanU, noUiire el arpenteur au c.omlé de Taille- 
bourg, comnioneé le inay 1614 et clos le 28 juin suivant, 
qui élahlit le devoir de chaque pièce envens ledil Hesinonlils; 

Vn papier pensif i^cril cl signi^ dudil seigneur, appuie de 
haillèle': el des déclaralions dos lenanlîers, qui a sen'i sans 
inlerruplioii à ta recelledes renti's ruthles, de^puis noêl ItîKi 
ju.Mpi'àce jour; linalenienl, tous les acles consenlis suce«s- 
sivomenl par les seigneurs ou par les diMernpteurs [>arliru- 
liei's, dans lesquels il n esl aucune menlion du droil du cha- 
pe|;iin de Saint-Michel. 

Onln^ une possession aussi bien soutenue, on ne voit point 
qu'elle ail 6.i6 conlrarién par le:> liiulaires de la rhapctlc de 
Saint-Mirlicl, si ce ncsl ipie Jacques GeolhtS faisant la dé- 
claration de ses revenus, dit par acie du 15 juin IGO-i, reçu 
par Goron, notaire au comté de Taillehourg, qu'il esl cha- 
pelain de la chapelle dudit Saint-Micht-I. ,du revenu de la- 
quelle il ne jouit seulement que d'un |>iïtit lopin de pré en la 
prairie de Monlallier ', plus d'une polit»' pièce de vignes 
au Hef de Saint-Michel qui entoure ladite cliapelle, latjuelle 
(5lnit autrefois considérable et n éU" usurpée par les seigneurs 
de lamaistHi de La Vigcrie, Desmonlils.conlre lesquels ledil 
chapelain a Oirnié iitsiance, laquelle est pendante au parlo- 
menl. etde la quelle il déclare vouloir sutli^ la quelle cha- 
pelle peut lui raporler seulement la somme de dix livres par 
an ', el est obligé de dire une uïcsse, les quatre fêtes an- 

1. \oie MJoul'^ à Ix mstrifr: Vraysciublabltmeiit de la fondation do Ij 
chiipeMe el non de la |ir^lt>nduf> donation. 

2. - Il ne parlait point de ta dujiatiou. » 



( 




381 



I 



nuelles; (léclarnLioii bii'ndilÏÏTmilctlo latbnttaliiMi.L'oxposaril 
n'a encore pu trouver auc;uuc trace de cello pioct^dure dont 
Jatujuos fiiH>irrfl atiiitjiicu lu pou^suil(^ 

En 17*i7, Jaci|ui'sCoiidrt\ni, ciiriMlc la paroisse rln Tail- 
lant, ayanl tHr riunurit- chitpt'l.tin de la rliapclanie de Suinl- 
Michef« vaoanlc dospuis loiigLi^nis, se pourvut pnrdovanL M. 
du Cluinuriii, vicaire général, en l'absouci' de MO"" l'i^vêque '. 
Il osl in^cessain? d'ol>s(.'rvpr ici t{u'en \\')i\ h; \i< uovtMnbre, 
[)ar îuîU^ do Guion, nolaiivà Taillebourg, Pierre Daragoii, sei- 
gneur di' la lerro de Korgi'Ue, nit^itie parcHssc de Saint-Savi- 
oieti, Ibiida dans ta même diapelli' une messe par cha(]ue 
semaine et assigna des revenus à cet effet; en sorte que le 
chapelain éUnl tenu par année flf dire environ 7'2 messrs 
l'ondéi'^, san!î comprendre celtes atUicliées à rélablissemwil 
primordial de ladite cluipellc. 

Ledit sieur do Clornoraiu, par son ordonnance du H 
aousl I7M, et de son autorité, modéra ledit nombrfi des 
messes ;\ 40 el punnil audit siiMir Coudreau de les dire h sa 
commodité en son église de Taillant, et rè^h la rétribution 
à quarante livres, outre la jouissance du morceau de pré et 
de la vigne qui éloienl du domaine de la chapelïe, pour tenir 
lieu audit (joiidreau du revenu des lomU consignés par les 
dontiaiiuns (|iii n'êtuieni, est-il dit,ijLje di.^ pareille soinine de 
401iv., et pas proportionnés aux charges. Kn conséquence de 
ladilte ordonnance, Jean de La Martonnie et le sieur Jac^iues 
Coudreau transigèrent, le 17 décembre 1741, pardevanl 
Grandcuing, tiotaire en Périgord, où résidoit ordinairement 
le seigneur de La Marlonie, elconronnément à l'ordonnance 
dudit vicaire général, il se chargea en seul du payement des 



1. Gaspard Marqucntiti de Ciosmoriii. né h Maraers, le ii février 1681, 
do Siboslien Marf|uenltn, innislrr- cbintruien, et lio Jeannu HeuuJoui, 
prtl'trek' 25 mnrs HIK), curé des Nouliers, eldu Finierson annexe, nu dio- 
cèse de Saiiiteiï i nïil}, vicaire K^n^ral île Liîon de neflumoal, (]ui fui vvv- 
i|ue de Sninlcs de 1718 h I7H. Voir Le (ettamvnt Ut: Marquenfin ttetUm- 
mortVi.par L, tlounil t-L Ij. FIcury (Ib82). 




— 382 — 

40 liv. (il* rcntp, quoique la Iniuiation do PieiTe Darngon 
lui l'iil tout à fait étrangùrp; et ce qu*il y a (faussî parlû'u- 
Ii*'r, rVsl que rypotlièque lui liaiisporléf d*' la t^rre île La 
VijçiTic à iN.'lli? (le Li Cjivp qiio po.ssndoit alors ledit r-ïeur d*' 
La Martunuie dans la paroisse de Sainl-Stivinien. 

En 1745, le même de La Martonnie vendit ausieiirCharle.v 
Ayranlt, ln^aupi'îrf: de l'exposant, In lerre de La Vigerie, sans 
auouni; eliarge relative audit chapelain. En -1747, les enlanls 
dudit La Martomiie vendirent la lerre de La Cave au sieur 
Maif^niièros, à la cliarge de payer les 40 livres portées par la 
Irarrsactjon de leur pi'Te avnc l'abbé Coudreau. En 17*il, le 
sieur Ihiiguièi-es rfivi'nditia nit'Mne terre de La Cave à Tex- 
posant avec la niécne obligation des 40 livres de rente; en 
sorte qucjdepuis 1741 jusqu'à 1761 inclusivement, tennede 
noel, les sieurs de La Martonnie, Daiynièi*es et Torchebeuf 
Li» t^oinle, connni! ayan( la terre de Ln Cave, ont servi la 
dicte rente audit sii;ur Coudreau. Ce dernier lUant venu à dé- 
céder, l'abbé Pierre-Claude Murice lui a succédé. Alors, sans 
égard k l'ordonnanee du 11 aousl 1741 et la transaelion du 
17 décembre suivant, il a dénoncé k l'exposanl le tiliv de 
15*20 consenti par .Icati Oucii et l'a rendu assigné, le 13jan- 
vier 1775, pardevant messieurs du siège roïal de la séné- 
chaussée de S;ûiil-Jean d'Angély, pour se voir conuleniné h 
lui payer le quint porté par ledit acte de fondation avec 
vingt-neuf années d'arrérages à dire d'experts. C'est potir 
opposer aux demandes dudit abijé Morice et s'en procui'er 
les moïens que l'exposant a recours au conseil. 

iJ'mw autre main: On demande si la prétention de l'abbé 
est fondée et par quels moyens le proposant pourra s'en dé- 
fendre. 



— 383 — 



XXVI 



tSOS, iS Juin. — Pruleslaliou coiiIit la sciil('eic« retiJuc par ■(• pi-fm» 
(lia! de La Hûchello l'ODlre Einerj do (Ihflumont ot l.ouia Du Boiw '. — 
Orii/inal fur papk'f aux archhrs du chiUau 'îe Crazannn. Communica- 
tion de Denys d'Aus%y. 

Aujoiircl'huy, par tiovanl nioy riotain- el Uihellioii royal 
héréditaire en la ville el ressori de Sainct-Julian Daiiyély, 
Cl en pn^sancfî des tesmoiiigs de baz nommas, se soiil com- 
paiMies en leui's pereoiines Kmery de Cfiaunionl *, écuyer. sieur 
de Moiirtiay, cl Louys du Bois, aussy escuyer, sieur de La 
Pradr 3. 



1, Cet actt; caoQrmc et complète deux pas&ages du Diairc du pasteur 
Merlin. Page ii^i du v*^ votutne des .IrrAÙM higtoriqiies dv Saintonife et 
<rAums, on lit: <• Mort d* .V. du Vivier, de .V.ir3n.i. Lp 27 avril, sur le 
soir, M. <lc I.n TriborriiTe cl M. du Vivior, fie Mai-ans, estons nri-ivi^s diiiis 
la me du MioaRe et Iori-s, ledit Uu Vivier fut assas^ioij parM. du Coudre!, 
frèrt- de M. «le 1^ Koresl iTAulhon, flccompn^ni!^ «les -sieurs de !,■ Prade 
ri tic Fcrrii.'re. i^eutilsliuuiines de»<{uels îl revul plusieurscoups dVspt^e; 
et un capitaine l.n Jarrie qui c^toit ii la Riiito de mon<;i<nir <lo Ln Tabar- 
rière. fut lut- meschanimeuL par un de» lBc<|uais des trois susdits, ainsi 
i^lie ledit 1^ Jarrie estoit itet^ei-cidu pour secourir ledit sieur l)ti Vivier. 
Le 2'J avril, ils furetil iuliuniét> liuuorubletneiil. — Le sieur Du Coadret 
«H/»/*/à'tV. Iu> r> de may, le sieur L)u Coudrel, pour sa peine, tnisl la lesle 
tranclxk^ en la place du Chnsteau, cl les deux aulres cuiidamai^-s aux 
galères perpétuelles. ■• 

Ce Du Coudray devait appartenir & une branche c-adette de la ramille 
d'Autbuii dunC le chef était alors Seguin, baron d'Aulliou, gnind sénéchal 
de Sainlonge, marié, suivant contrat du 21 juillet 1t3Dt,li Marie Martel; il 
épouHa en secuudes noces Hli*uilieth ller-herl, veuve d'Henry Gomltaud 
de Champllcury. et fut tué eu duel l'an lt)^7 par Claude d'Épinny, capi- 
taine au régiment de llrouad^e. 

i. Emcry de Chaucionl éltiit fils de Joachiin de Chnumunt, seigneur 
de Hibcinont'Momay, HIgnay et du Cluzenu en partie, et de Renée de 
Poligoac. Il épousa, suivant contrat du 24 février Mi20, Fnt]i(;oisc Du 
Grenier. Il vendit na seigneurie de Hibcmont-Momay, moycnnantJï.OOO 
livres, â tsuac de Liguurc, suivant aete du avril 103^, et no laissa 
(ju'une rdle, Kléonort* de t^hauraont, dame du (7,luzoau-Bignay, qui épousa 
Jacques Le Cuigueux, préaideut il mortier au parlement de Paris, frèi-e 
du cél^bre épicurien nnchautnonl. 
3. Louytidultoia,dcla famille du seigneur do Contré el de Saiiit-Matidé, 



— 384 — 

!j^S(|uels on( rii'sclan^ ùI dcsclan-nl que loiil ci> qu'ils oui 
(iicl o.i cûiiliissé pardevaiii les maire el cappilaine tic la 
villi' (le La Ufx'hpllo cl ^fm lcn;ni( 1** sirg».' prôzidi.'it tltidii 
lieu, au |iroc('s criiiiyncl ccnUif imiIx laid H jug(': â la 
poursnyt»' du procureur du roy, L()uy.< l'uyguiol, escuycr, 
sinur diî Puychcliu, Jacques Fouschier el consoi-ï!, pour 
raysoii de cerliiins homicides preslandus avoir esté commys 
es |iPrsonnes des sieurs Du Vivier, lilz dudil !*uychelin, et le 
eappitaiiie La .lurrie ', el consanlerneiit qu'ils pourront avoir 
preslé h Texéculiou desdil* jugeiuenls, soit cxprcssérueiil, soil 
laizihlpiiient, a esté fait par force et viollcnce et pour esviler 
h perle de l^'urs vîos, tant parla crainle qu'ils avoicnt de la 
fureur du peuple ylicilemeiU assemblé et armé conlre eulx 
que par l'iuduetion et surprinze doul auroieiU usé les juges 
et magistrats envers oulx; el protesteul, comme ils oui lous- 
joui-s faict, de la nidlilé du proct-s qui a esté laiel el de se 
pourvoir eoiitre ledit jugemeul par appel, revizion ou aulre- 
nieitl, ainsi qu'ils verront estre affaire selun la grdco el par- 
don (|u'il a pieu au roy leur oclroier pour lesdils faiU, arrêts el 
commissions pour obtenir en leur nom de nosseigneurs de la 
cour de parh'uienl de l'aris. 

Desquels dires, dcsclaraliuns cl pi'uU'sla lions, ce requé- 
rant lesdils de Cliaumonl el Du Rois, leur ay octroie pour 
leur servir el valoir ce que de rayson. Fait en la parroisse de 
SainL'I-Pii'rre de Lisb-, en la niayson de Louys Jobbel, avanl 
midi, le vingt-buicliesnie jour de juin mil six cent dix ; pré- 



éLait nia dv Jean Du Bois, seigneur de Ferr-Î^res, el Je Jeanne tk'rliitid. 
Son fr\*re «în*^, Chnrios, i^pousa Mariv de Toulossans, daim* de i^oirf, 
veuve eti IfVH, doni le Tds, Jean Du Bois, mourut san6 loîsser de posté- 
rité en 163-V. Louis Du Boiti ne parait pas »'(ti-e marit^ ou du moins n'i 
p»» laiftfté lie dfftcfiidaiil», car la Icrre de Cuntrt* lit tflour aux Do Oui*. 
seigneurs de Sniul-Mandt-, qui reprt>K«nUiiont la branche alii^. 

I. Les aKSa«sinat<i ôhiient-iU de tradition dans la famiUe'* Voir Itrvoe 
tie SMintongr et d'Aunis, sis, p. 112, Aunatinnt ih' MM. th LtMie ri rfr 
.t/dWori^(v, article deM.de La Morinerie, où fui impliqué Joacbim de 
Chaumont, père d'Emery. 




— 385 — 

senLs tt^smoingsyppeléset requis: S(Sbasti<^nGadouyn*,osr.nyer, 
sieur (le h;i Maydi-liMiie; Jeliaii lilaiic, luardiaïul, (It^iiioiiriinl 
en la ville de Saint-JHinn d'Ang^ily; lesdits sieurs de Moui*- 
nfty, Du Bois oi lesmoings ont signé; IC^rric de Ciiaumont. 
Louis Dubois. Sêb. Gawuuyn. \\lk?h:. Sumeau, uotaire royal. 

XXVH 

tG96, 6 février. — Arrî-t du portement de Bordeaux qui onlonnc l'cxé- 
cuUon en effigie iIp dpiis parricid^H, Joseph tic Palme ot Pierre de 
Gouuiiers. — Cofiie infonnr tur pupi^r, fin da XVIt' siècle. Communi- 
cation tlf M. Atuliat. 

Louis, par la grâce de Dieu roy de France el de Navarre, 
à tyus ceux qui ces présentes verixint, salul. S^'avoir l'aiîiiuiis 
qu'à raison du crime de pan-icide commis en la personne 
de dame Suzanne Lo Beau ' par les sieurs Joseph d<^ Palme 
et Pierre de (iouuiiers, escuyer, sieur de La Frégunnif>re, il 
en auroil eslt' iriHjrnu' de raulhorilté dujuge baillil' deTail- 
lebourg à la rei|Ui^sle du procurnur fiscal dndil lieu le neuf- 
viesme avril de rannée mil six cens quattre-vingt-(|uinze; 
laquelle aumil csir' décrelli'*e de prisi* df corps contre ledit 
si(>urde (îouniier, cl lequel, n'ayant peu nslreapn'-liJUHlfi-, auroil 



I.SébHSlicnCliidoiiyn, Tils de messire Maurice (Jadouyii, avocal el lunirc 
de Saint-Jean d'Atigûly en 1S~5, et d'Anne Balloiircau, avaiL L-pousé, le 
I" février 1598, Hftrgnorite ïlaran. qui tesle en sa faveur, le 28 janvier 
1610. Elle était catholi'jue et Tuu de ses enfants entra en IMT comme 
oorîcc h l'abbaye, noa sans diriicullés, son pèi-e ^tniil protestiuit. 

2. Suzanne Le Itniid n|>piirteasit p une fntoillc da Poitou ; eUc nvait 
é|N>UAé en preroiërcs noces Alexandre di? Palme, seigneur de La DroHa.'ir- 
dière, près de Taillclioiirg^, dont : Joscpli et Suzaniie ; celle-ci devînt la 
r^rome de Jean de Reini);îous, «eigrneurdu Ilreuil et de La Fuyo de Nan- 
cK* ; en secondes noces, le 10 mars ltU2, Suzauue Le Bond s'était niuriOo 
h Fry^dérirde Uonmicrs, soigneur do La Kri-ponnit^re et de La Gachotière, 
dont: I- Pierre, seigneur do La l-VgoiiniiSrp, r\6 au logîs des Forgetles, 
bflptlsâ le 9 décembre 1G42, au temple de Sainl-SavinJen, où il eut pour 
parrain cl marraine Daniel Isk-, seifjneur de La Cave, el Lydie Le Raud ; 
il épouïia, lo â3 novembre 16&2, Suzanne Hnslier, dont postérité ; !^ René, 
arigncur de La Gacbelîèrc; 3" Frédi-ric, seipieurde La lîrossawlièro. 



Archives, juvin. 



SS 



— 386 — 

cslé a^isigné à ory public, confornjénientà iiotr(> oi'doiinance, 
sy biuii tju'jl uuroil cslé raitdu une santaoce audit siègiï de 
Tuitlpbou% II' (lixnfînni''ino novembre audit an mil six ueul 
quatlre-vingt-quinzo, par laquelle les desfaut,s oblent'us par 
ledit pmcureur fiscal contre ledit Piern' de GonmiiT, auroil 
esté déclarée bien veneussuivanlnoslre dite ordonnance cly- 
cclluy vray coiilumacc et desl'aillant et suOsanienl atti^int 
et convaincu du crime de pariicideàluy mis sur pour répai-a- 
lion duquel il auroit csiè ordonné qu'il seroit livré à lexécu- 
teurde la haute justice poureslre conduit la corde au conteste 
nue, en chemise, avec un escriteau sur le dus el sur le Iront 
où semescrit ce terme : Parricùte, au devant l'église parrois- 
siellf de la ville de Taillebour}; où il Taira amande honnora- 
blo, (lemandiTu pardon à Dieu, au roy et il la justice du crime 
de parricide commis en la personne de laditte dame Le 
Bean^sa mère, déclarer cju'il s'en repend ; de là sera conduit 
par ledit exécuteur en la place puhlicque de laditle ville ui'i 
il seroit rompu vjr sur un i^ïicliairaut (|ui y sera dressé |>ar le- 
dit exécuteur el son corps exposé sur une roue, le visage 
louniévcrs le ciel, où il restera jusques à ce qu'il soit cx- 
pii'é; et ce fait, son corps jellé en un bûcher ardent \youT 
y esliv consommé el ses cendres jeltées au vent; en ou- 
tre auroit esté ordonné qu'il seroit difssé un pii-amidc au 
devant de la porte et principalle entrée de la maison de La 
Brossardiére où le parricide aurait esté commis dans lequel 
il seroit placé une table d'airain où seitiient gravées la san- 
tancc cy devant randue contre Joseph de Palme, sieur de 
Choissois, frère utérin dudit Pierre de Goumier, convaincu 
dudil crime de parricide; Tarrest confninatif de ladite scn- 
tense, procès-verbal d'exécution d'ycelluy, la présente sen- 
tence avec l'airest quy interviendroit pour rester à perpé- 
tuité au devant laditle maison, taisant inhibition et dealanceâ 
k toute ?orIe de persorme de renverser ledit piramide, rom- 
pre ny arracher laditte table d'airain, & paine de trois mil 
livres d'amandt; et de punition corporelle; comme uu&sy 



— 387 — 

auraient comlaiiuit' ledit PIoitg de Gouriiier d'aiimosncr 
ou couvent des .lu^usliiis de Saint-SaviiiiMn la sumiiic do 
trois cftns livres une lois payée, à la charge <lc faire un ser- 
vice pour le i*epos de TAiiie de ladite daine Le Beau, tous 
les aiKs, le neiifinsnie d'avril jour qu'i-lie a esté luêe, d'au- 
inusiier aiissy à la lahriccpie dudit lieu île Taillebourg la 
somme de cent livres pour eslre employée à un soleil et trois 
cent livres à rhè|yiul général de la ville de Xainles; au sur- 
plus ledit Pierre de Gouniiers auroit esté condamné en 
deux mil dmix cent livres d'amande envers la seigneurie dont 
il seroit fait un londsde deux mil livres pour le revenu estre 
employé au pain des prisonniers quy seront déteneus en pri- 
son de Tailleboury, et les deux cent livres resianles seroienl 
employées aux réparations du parquet dudit lieu; pareille- 
nuuil ledit Pierre Goutniers auroil esté condanmé au dé- 
pens des pi-océdures envers ceux quy les ont faites, liquidés 
à la somme de mil cinq cens soixante livres; et est aussy 
ordonifé ipie ladite senlame seroil exécutée par esfigie en 
un tableau qui suruil attaché â une potence qui seroit dres- 
sée pai- ledit exécuteur pour cet ellet au devant du parquet 
dudit compté de Taillebour|î, avec défenses à toutes sortes 
de personnes de renverser ladite potance ou d'arracher ou 
troinpre ledit tahleau aux paiiies portées par nos ordoiuum- 
îs, altimdus que les sieui^s de Guuiniers, sieur de La Gache- 
lièiv el Frédiiric de Gouniiei-s, sieur de La Brossartiiùre, ont 
esté cy devant eslargis à cauzo de Ipurs maladies à la charge 
de se représenter et qu'ils ne seront point dans les prisons, 
il est jjcrmis audit procureur (iscal de leur faire rétablir la 
pristui ou de les assigner à la huitaine h la porte du païquel 
pour ce fait, les procédures à luy coinnuiniquées et ses con- 
cluzions prises, le tout rapporté, eslre fait droit ainsi que de 
raison ; et désirant ledit sieur due de La Trimouille l'aire 
exécuter figmativemant la dite senLance, il auroit donné re- 
quesle à la cour aux fins d'obtenir ladite permission. Sur 
quoy arresl seroit interveneuen uostre cour de parlement de 



Bor(It>aux ail rapport de oosire amé el féal con5eil]er en 
icelte le bieur de Martin, le sixicsrne febvrier mil six «nt 
qualn'-viiigl-Mîhw', du<]nfîl la lonour sVnsiiil : 

Kiilrt' inesàire Cliarlcs, duc de La Tréniouille, de Touars 
ot prince de Taraiile el de Tahnond, cuinple de Taille- 
bourg, chevalier des ordt-es du roy, pair de France el pre- 
mier gentilhomme de la chambre^ prenant le fait cl cauze 
pour son procureur fiscal eu la jurisdiclion dudit Taille- 
Itourg demandeur riiitérinemenl d'une requesle tendant à oe 
qu'il lui soit ptnni:? de faire t^êcuter figuralivemenl une 
seotance randue par contumace par le juge baillir dudit 
compté de Talllebourg, le dix-neuf novembre dernier, à Ten- 
contn^ de Pierre de Goumiwïi, escuyer, sieur de La Frégon- 
nière. d'une part, el ledit Pierre de Goumiers, escuver, i^ieur 
de La Frégonnière, dcsfendcur, contumace desfailtanl, d'au- 
tre; veu la procédure criminelle faite à la requesle du pro- 
cureur fiscal dudil seigneur duc de La Trémouille, à ren- 
contre de Joseph de Palme, avec la scnUince randue sur 
icclle par le juge bailtif de Tailtebourg, quy condamne ledit 
IMline à faire l'amande honorable, avoir le point coupé, roué 
vif el hnité, en datte du septiesme may mil six cent quali^e- 
vingt-quinzt\ amH confinnalir d'icelle du sixième juin sui- 
vant; continuation de ladite procédure 6 l'encontre dudit 
de Goumiei*s avec la s*?ntance donnée par conlumacc sur 
icelle par ledit baillif dudil Taillcbourg qui condamne le- 
dit de Goiinii''rs h faiix* Taniande honnorable, roué \i\ et 
hrulé, l'ii dalle tlii dix-neufvième novembre dernier, el re- 
quesle présanlée pai* ledit seigneur duc de La Trémouille 
landanlà ce qu'il luy soit permis de faire exécuter figurali- 
vemeiU laditle sj'nlance; dit a esté que la cour ayant aucu- 
nein*'nl égard A la requesle dudit sieur duc de La Tré- 
mouille, luy a permis el permet de faii-e exécuter ligurative- 
manl la scntance dudil jour dix-neufvième novembre der- 
nier, h rencontre dudil de Goumiers, condemné icelluy de 
Goumiers aux dépens envers ceux qui lui auront (ails, dit 



I 
I 




— 389 "- 



I 
I 



aux parties â Bordeaux en parlemeni li' .sixième febvricr mil 
six cent quattre-vingl-seize; receu lesdittcs Rspècps payées 
par ledit seigneur k l3ordeaiix ce sixième febvricr mil six 
cent quatre-vingt-M'ize, signé GtTvaizot. 

Sy donnons en maiidcnianl an premiernoslrc huissier ou 
sergent sur ce requix qnVi lasuplication et requeslede nostre 
amé lo sieur duc de La Trémouille, de Tonars et deLoudun, 
prince de Tarante et de Talmunl, compte do TaiHebourg, 
chevalier de nus ordrtis, pair de Franci' et premier gentil- 
homme do nostre chambre, signifier ces présantes aux cy dé- 
nommés et autres qu'il appartiendra aux lins qu'il leur soit 
notoire, et p«nr raison de ce et exécution des présantes faire 
tous exploits reqnix et nécessaires; mandons à tons prévols, 
vissennéchaux, maires el jurais de presier main forte à l'exé- 
cution des présantes h la premièiv réquisition qui leur en 
sera faite ; de ce faire le donnons pouvoir, car tel est nostre 
plaisir. Donné ;*! Bordeaux en notre dit parl*niant le quinzième 
febvrier l'an de grûce mil six cent qualtre-vingt-^ei/e et de 
noslre règne le cinfpianlo-troisii'îme ; par arrest de la cour, 
signé KoGEH. Collaiionné sur la lornie vingt-cinq livres; et à 
costé est escript; somme lanl i^uv la forme que sur l'arrêt, 
cinquante livres; conirollé pour la minutie vingt-six livres. 



XXVlll 

DESSÉCHEÎIENT DES MARAIS DE ROCItEFORT 
(1782- 1786) 



u En nS'?, au mois-do H(*crmbrp, on coTiimença l'exi^culion 
d'un projet ([ui eut Inppinudissompnt des ministres et les pré- 
juges publics contre lui. Ce projet consistait à faire, depuis le 
chenal diî Brouaife jusqu'il la crique du moulin de la Uridoirc 
près Charenle, un i-aiial de 39 pieds d'nuvtrlure sur 18 dans le 
bas: la hauteur perpendiculaire fut dt^terminée à 9 pieds pour 
«voir toujours dans les plus basses eaux o ou 4 pieds d'eau, 
• et, dans les fortes marées, ce canal devait avoir entre 7 et 8, par 




— 390 — 

TonBpqupnl devenait ennui dr nnvigalion nussi bien quî^anSt 
tic de^Btk-liflmrnt; car on avoit ce doubln objet. Lh^s embranclic- 
mcna dévoient metlre à sec environ 45,000 nrpcns de manu's. 
rendre l'air moins corrompu tiu-dossus de Kocherorl et dans 
un pays fort éb-ndu ^ •• 

A cette ë[>oiiuc. le man|ulR de Revcrseaux ' «'Inil intendant 
dr In ffoti'.'rabtt' de L« RocIicIIp. CiMail un bommc d'une acti\i(^ 
extraordinaire, d'un t-sprit gcnt-rrux ; il avait embrasse^ av«: 
enthousiasme ka idt^es philanthropiques de l'époque, et il ne 
songi'itit qu'aux iiinyenH tritnu''liorer b* sort des populations qui 
lui «'tairnl conIliVs '. LK-s son arrivée à La Itocbellc, il avait été 
ptSniblement TroppO de voir r<*gnor sons cesse des ^^v^es pemt- 
cieusu» t|ui di-Viinaifii! une parlif des habitants d« la province; 
il ne lui avait pas t^bt (lifTirilc de rcronnaitrc qup ces maladies 
provenaient de vastes marAis i|ui s'étendaient le long des cdte«, 
e| il avait nussitt^t résolu d'apport/i'r un remi><le elTIcacc par le 
dcssiV'heniL'nl de ccB fovcrs d'infrclion. N'on content de consfl- 



1. Rapport de M. de Faiiis, au mois de mai 17B3. Arcliives déparif- 
menlnlcs d'I'Iuro-ct-Loir, E, 1V43. 

3..Tftci|urs>Phibp[kp-UfliicGiiônudp Rcrersciux,mir<|uisde Rerpne-nux, 
cunite de MicrniJiipnc, soîgnfiir chAti'liiin de Thpiivilli>, Allotincs, Bein- 
luonl, ArR^avilliors et aulrCB lieuK, conseiller du roi i-ii ses cousciU, 
rosllie de» requêtes ordinNire de son bAlel, iDlendont de justice, police 
et financos en In g<^n<^rnlit4.^ de La Rochelle, demeiimnl en lu ville de 1^ 
nochclle, en «on hiVtet, rue Jiiivoi'îc, pnroisse Snint-nArthi^lciny. 

'S. Il nous ficniblc inlércsutil do reproduire le ju|;criirut |«rlé par 
M. de Fains sur Revcrseaux, en ce qui regarde la grandf culreprlse du 
deta^heoieiit <le» marais de Hocherorl : " M. de Reversoaux s'attrlhiioii 
Bvcc rtii54)ii In direction de Kouvraf^e, puisque c'éloil sur ses vues et sur 
«es inalniftîoD» que les ingéoieurs devoicut opérer. Il faut avouer que 
personne n'i'-toit plu» rapnble de lout prôvoir, de tout ordonner tpie lui, 
quand il n'éloit point emporté pHr la vivacité de son caracU-re ou tromi»^ 
|>ar cette conscience in«^me qu'il «voit de wi supériorité. Mais ce même 
caractère, impabent conirc toute repi-éseo talion d'un espril borné qui ne 
voyoit pas aussi rapideniciil que lui, !i*aUribu:inl prcsipie machinMli'-ment 
une espèce d'inrnilliliililé, étuil jeté dun» iTi-Imn^es i>parts <[UAnd il 
D'aroil pas eu le temps de bien voir son objet. Sa complaisance eti lui- 
m^me «le croire i|u*il voyoil lout lr«*ft bien en gnind, lui a fait plus d'une 
fois lorl quand il a voulu régler de» détails, et malheureusement il lésa 
souvent voulu régler dans des parties dont il n'avnit aucun usage, par 
eicniple dans ce qui re(;arile l'oi-tiie de dislrîhutiou et le^ forme» un 
peu lentc& de la diftciplioo miliiaire. » 



— 391 — 



I 



I 



crcr à ces travaux les fonds des corvées qu'il percevait dans 
son intondance, il avait obtenu du roi d'importants subsides, et 
dos ouvrages faits par ses ordres à Angoulônie, Mansie et lîar- 
l)czieux nvttient déjà assaini une partie de la contrée. Nfais il y 
avait une rf^^^ion où Ip mal Ptait plus grand que partout ailleurs, 
et où il fallait entreprendre uns œuvre considérable, c'était du 
côté de Rocliprori, le long de la Cliarente. Là, dans tout le pays 
compris entre lïochefort.Saint-Hippolyte, Monlhéraul, Éehillais 
et Mitrlrou, des marais sans lin répandaient pendant Télé des 
vapeurs pestilentielles ; pour les dessécher, il fnllait, acmblait-il, 
un temps et des dépenses incalculables. Reverseaux ne recula 
pas devant cette tâche. Xe pouvant espérer trouver un nombre 
d'ouvriers suiTtsant dans les différents corps de métier, il 
résolut de faire servir à son dessein les soldats dont les réjri- 
nicnts étaient logés dans l'intendance de Lu Hochelle. 

Reversoaux aviiit pour voisin de ses terres en Bcaucc cl pour 
ami depuis longtemps ■ le colonel marquis de Fains, qui déjk 



I 



I. Comme preuve de cetlr amitié, nous publions une lettre du marquis 
de Fains à la marrjuÎKc de Bpvcrscaux ; elle nous semble curieuse par 
)« peinture tprelle nous oiïre des idées [ihJlosnphiqucH'iiiii sY-laienl iatro- 
duites jusque parmi It^s memlires de la ))lu« grande noblesse de Franco: 
— i< Chorns, le 2 may I ~fi^. M»<lnme, enfui les chaleurs nous chiisscul. des 
marais; je ne piiis vous dire si ce iseru n'ttiii ou bouillis (jue nous en 
sortirons; mai» il eit sûr que nous acrona cuits. Je passe ma journée 
entière nvcc les Iroupes. Du pain et des pommes, lu jjclle eau claire, 
Rousseau dan* ma poche, nos projets dans la teste, et surtout vostre 
amitié À tous dans le cTur Font de moy le plus heureux des sauvages 
civilisés. Avec île la sauté, ee calme de l'àme, el les douces espérances, 
je me sens daus la plus délicieuse scituatiou que j'aie encore connue 
dans la vie: j'en jouis en silence, pesant In rie et la mort, goûlaul la 
première, tranquille sur la secoadc. me Iransporlanl souvent au-dclfa 
fl'elle, et trouvant, dans des raisonnrmens qui me pamissent aussy tûen 
liés que louchants, une félicité qui ne désunit point les nœuds p^r les- 
quels les familles deviennent sacrées entre elles. Je lia, relis, médite 
jour et nuit mon Rousseau sur tout eo qui convient & l'iiomme. les 
devoirs d'un fK>re, l'âge de mon fils, le moment critique qui va les exiger 
avec touU' U prudence (|ue doivent me flonner et les vérilaliles relatioos 
de l'humanité et la sciluatiou particulière de mon lils. Je vous jure que je 
suisdécidéît lu tenir lotiglcmps éloignt^ de ce que l'on appelle le monde, 
hi la demoiselle .\teiandrine (une des fdles de- >!■"* de llererseanx) ne 
so clinrgc pa» de le lui faire conoîslre de bonne heure. Je ne sçay si M 
pbisionomie ouverte, animée et simple sera moins agréable un jour que 




392 — 

en F1ttnilr« avait Burrcillé des opi^ratioiiB <ln ilt'ftBr^chpmrnt. 
Kpvrrac.iux songea naturellement « s'ailrcsser h lui ; il lui 
■Icmaiidn, pour l'adresser au roi. un nicmoire drlaillè sur )t« 
mesures û prfindrc, ai sur 1h manière la plus sure d'employer 
les soldatri qu on pourrait mettre û sa dis|K}tiition. Nous avons 
entre les inain^ In minute de ce mémoire <lu marquis rie F.iiiui, 
«t II nous semble assez remarquable pour que nous n'héeitioos 
pas à en publier de lonurs extraits : 

« Dana les ouvrages publics l'économie doit étm considérée 
comme essentielle ; par elle, le» avantaijea que l'on se propose 
se multiplient: car en tout, dans les plus puissante! états mftmes. 
Ira moyens sont bornés, et c'est c« qui Tait qu'il faut des siècles 
entiers |>our que Ic-s nations tirent de leur soi ou de leur situa- 
tion tout ce qui peut leur être favorable. Cependant, sous pré- 
texte qu'une parcimonie trop exacte ne peut bo rencontrer dans 
Iffl entreprises, je vois étendre jusqu'aux abus les plus indôeenis 
une autre ma\ime, que cette attention scrupuleuse a tous les 
petits diHails ne convient point à une grande administration, 
qu'elle n'est que reffel île petites vues rpii niTessairement ne 
supposent point d'aptitude a ordonner et exrcuter en jp-nnd. 
OVst par cette aenlcnlicusc vanité que la paresse la plus condam- 
nable excuse et même honore des Tautes punissabli*» dans ceux 
qui osent se charger île la ilirection de ces grandes entreprises. 
C'est ainsy que, joignant un vice de caracière à une ignorance 



l'iir fil, requinqué cl doucereux, duiil la belle éducation donac Ttiabi- 
Lude ; mais dût son écorce en paroistre toute sa vie plus f^oMîèiv, 
jamais, nioy Tiraal, il oe contractera ces habitudes mnniérécâ qui font, 
h nion gré, d'un jeunf homntt*. dont In randoiir doit p^^trr le vérîulile 
Cflractt're, le singe le plus mnusijjide. Je sens qu'd n'est pas dans les 
convpnnncesdcla saciétéqu*uncflllofti> contente do çrnceAniis»t simples, et 
que l'éducation élé(;»rite est uD des vices dont l'opiuian fait la loy nui (fcns 
les pbis sf^nsés. La l>ont^ du caractère d'AIexandrine. les eiemplesdoiDPS- 
liques et le hoa sen« qui dîcti* autour d't-Me toutes les opinions la pré- 
scrverool, j'en «uis sûr, de t'i m pertinence, le vi^rilable et quelquerois 
l'unique Tniil de tant de soinK. Klle «ern aJninlile nvec loule« le« çticn 
de l'nrt, ou plutAt malgré elles, pri'cisémcnt parce que le peu d'impor- 
tance qu'elle y met l'empècheM» d'y primer et d'en prendre les cho- 
quantes prrtenlioas. Nous avons encor deux ans k attendre, mais d'ici 
cette époque vous verres arec quel "Wtin je cnnserveray h mon fds toute 
l'énergie, labonlé, lii simplicité d'un lluron, si tonl est qu'd rocrile que 
je prenne h lui cet inlérest. C'est avec le errur d'un habitant des Torfls 
qae je vous lime. » 



— 393 — 



I 



I 



I 



I 



I 



oa du moins une inattention très réelle, on consomme le temps 
cl l'argent. Les minialrps, hors ct'élai de voir par rux-m^mes 
les abus, approuvent de bonne foy ce qui a Hé fait et comblent 
d'tiloges et de r(?compenses des employas qui mèriteroietil ilôtre 
cassas si on leur rcndoit jusliec. Faut-il s'i'tonner que tant d'en- 
Ircprises séduisantes n'ayenl eu d'autres rt^sultals réels que dos 
fortunes particulières 'f Le sort de toutes ces belles perspectives 
est de s'arrêter dans un état d'inqierrection qui en rend l'elTet 
presque nul, parce qu'elles ont absorbi.^ â la motlié tout au plus 
de leur construction 1 argent que l'on avoil ilnstinê à leur suce»"» 
complet. 

a Les inconvéniens viennent surtout de deux vices : le pre- 
mier est de n'avoir pas bien vu la besoifne sous tous les rap- 
ports ; le second, d une nt'irligenee Inqpardonnabic à en suivre 
les liclails: du premier nriiBsenl les fausses mesures; du serond, 
les friponneries de tous les subalternes. C'est donc dans la 
juste combinaison des moyens à employer i|ue consiste le devoir 
de tout homme qui se charge eiiver.4 l'état de le décider à une 
grande entreprise. I*Iub on lui accorde de confiance, et pins il 
doit se sentir en état, par ses rêllexions et son expérience sur 
chaque objet, de ne rien donner au hasard ; plus il doit ensuite 
se prescrire de vigilance pour ne rien recommencer. Je ne 
parie point de son inléij'rilê, je la suppose; mais, s'il est délicat, 
il doit se reprocher tout argent (lèpensé mal à propos. Ainsy 
son premier soin sera de s'assurer par lui-môme de la bonne 
façon de tous les Instrumens, objet dont l'elTet est si considé- 
rable, en accélérant ou ralentissant l'ouvrage, tpie j'ose dire 
que s'en rapportera des subalternes est presque un crime. Après 
ces prémices, c'est de la meilleure méthode du travail que 
dépend la prompte exécution, la plus grande facilllo et par 
conséquent la réduction des prix, sans oatcr l'appât d'un béné- 
fice nécessaire à tous ouvriers libres et même au soldat, si on 
veut mettre sa bonne volonté â contribution : le snoldat bien 
dirigé, animé et bien nouri, fait un travail dont il faut avoir été 

témoin pour en avoir une juste idée 

» Si l'on est rrsolu d'employer <U's soldats pour une grande 
entreprise, ' les régi mens pourronldans leur première formation 



I. A la même époque (178.1) eoaiinencèrent les travaux pour la con* 
slruclioii du canal tlu Centre qui réunit la Sarttie à la Loire, et qui se 
termioèrent en I7î)l sous lu direction de l'ingénieur en chef Gauthey. 
On j employa parciUemcul deux réK'meuls d'iafaaleric. Voir, dans les 




— 3M — 

fttre com|K)iit<s de compa^ies ontiôreâ prises dans les difTi^rens 
r^glmrns, à l'imilntion do rc <iut s'est passé à l.i rormotion des 
chcvau- légers et dos chasseurs. Ils pourront, coniiiic <»ux, être 
donoL'ii à d'anciens lieutenants-colonels, et faire uin8)\:i ri-muta- 
tion de la bonne nobhiHse. une source d'honneur et d'avancement. 

»• Je flis qu'il fnut prendre pour la première formation des 
compagnies cntiôros. Si on ne prcnoit dans les rég-imens tfue 
ceux i|uc le corps donncrtùt pour compléter le nombre, on 
pensoroit d'ahord que les régimons y gagneroîent pour la beauté 
en ce qu'ils eéderolent leurs hommes les plus bas r(ui efTecti- 
vcmeniseroicnt les meilleurs ouvriers; mais l'cxporicncc prouve 
qu'en pareil cas les corps ne songent qu'à se purger de lean 
mauvais sujets. Lever de nouveaux régimens seroit encore une 
m<^lhodt> plus vicit^use : c'est surtout dans les detachemens. où 
nécessairement la discipline se relâche, qu'il faut avoir des sol- 
dats r|ui y soient UL-coututncs. 

» 11 seruil l>on que les ri'glmens appliqués uniquement aux 
travaux y eussent un esprit de corps qui leur fût particulier, et 
qu'un homme en s'y enrôlant put avoir la perspective de s'y 
préparer des ressources pour l'avenir. En conséquence, il ne 
devrait èln engagé, comme dans les autres, que pour huit ans : 
il fnudroit qu'il put arhetor son rongé d»»» 1rs doux premières 
années pour 50 écus, dans la troisième |K)tir I iOlivrrs, et ainsy, 
ri*Ann<fe en année, pour une pistole de moins. Si le prix que l'on 
feroit gagner à ces onldats pouvoit aller, pour un travail de dix 
heures par jour, h dix sols, le gain seroil suHisunt pour mettre 
beaucoup d'activité dans le travail, et ce prix qui me paroit 
■udisant me paroit aus>;y nécessaire. 

» ApW's cet article essentiel, l'économie générale exige d'a- 
bord ta bonne fabrique des instruments. On ne sçauroit s'ima- 
giner quelle dépense cl quelle perle de temps résulte de la 
négligence ou de ht friponnerie qui rtgne dans les détails, 
subalternes en apparence, mais qu'il fuudroit ranger parmi les 
devoirs imporlans vu leur e(Tet, et que l'on doit soumettre à 
rinspt;i-tion même îles principaux oillcicrs s'ils sont fournis par 



Mémoirrs de la *QciH^ Muenni'. t. xn, p. 259 (Auliin. Dejussiou, tR9K>, 
D*ux rioeumeat» nur I* canAtritrlinn ifu ctUAt tlit Cfnlrf, le ■■ Rj'^lemenl 
pruvisuirc (8 juillrl (781) ]>our Ips Imupes (JpntiDées h traraillor au ca- 
nal de jonctioD <le Ia Sm^ne et àv hi LoiiT. sons les ordres île >I. le 
romle de Vïrieu, marécliBl des camps et armées du rui... h Note de 1* 
rédaction. 



— 395 — 



I 
I 



des entrpprcneupa. Il est inultle d'ajouter à ccl article qu'il fau- 
droit que les magasins do ces outils fussent tous formés et n 
portée avnni d'appliquer les troupes au travail. 

» L'emplacement commode et sain, autant que Ica circon- 
stances le permettront, le temps le plus propre à l'espèce d'ou- 
vrage méritent des altentinna particulières. C'est ensuite aux 
ingénieurs â prendre et à indit|uer aux troupes les nieitleurea 
mêlhodes. Celles qui sont préparatoires les regardent seuls; 
celles qui tiennent à l'exi-culion scroicnt bien vite connues par 
des troupes toujours employées, et en cela la pratique de cha- 
que chef d'atelier est un meilleur i^uîdu que toute la théorie 
des ingénieurs. La plupart ne se rurnienl pas une idée juste de 
ces petits détails qu'ils n'ont jamais examinés avec l'attention 
nécessaire, etqu'on ne saisit bien quequand on a travaillé réelle- 
ment soy-niÈxnc. Il faut donc laisser les ateliers faire comme 
ils In voudront, et J'assure que liientôt, sans aucune autorité 
que celle de IVxpérienco, ils n'auront qu'une mAme pratiijue. • 

Comme nous l'avons dit, ce mémoire fut envoyé au roi ; 
les dernières hcsilations furent levées, et, au mois de juin 1762, 
le comie de La Tour du Pin ' fut nommé directeur dns travaux 
de desséchempnt drs marais de Jtochefort. On metlail sous ses 
ordres cinq régiments, celui de l'Ile de France (capitaine Luga- 
gniac), les régiments suissps de. Courten |eapitaine Joseph de 
Courten; et tl'Eptiiigf^n (eapitaine Baillir]. ]<'s irr»!nfidiers royaux 
de l'Orléanais [licutenanl-coloncl Constantin] et de la Touraine 
(lieutenant-colonel du Oognon^ nouvellement créés >. Le nou- 
veau directi^ur s adjoignit immédiate mont le marquis de 
Pains comme sous-directeur 3. 



I, Jeaii-Krt'dèric lio La Tour du Pin de (Jouvcniel, comle de Paulio, 

marquis de 1.» Rochechalais et de Sconevii-rcs. baron du (^usugui-», sei- 

BMUr de Ia chàt^Ueiiie (r.\mlilevillc, Iir>utenai]l gpn^rnl des nrmées du 

Bit, comaiondanl c-a secoad dans le» province» du Poituu, Aunis, Sain- 

tODgv et îles adjiicenteii. 

â. Les nrciiadiers royaux dcrOrléariais rt de laTouraine.nouvellement 
levés cl non romjius à lii dis^iplinr, firPuL l^^s ppu douvrapc et étaient 
si mal Itnus qu'iU prtrfiil [iresfjtir tmis In ^alc rt ipron en perdit plu» 
do 2!S0. On fui forct^ de Ips licencier dès In Aeconde campagne, pt on 
les remplaça par le régimeni de Suialongc (capitaine de Vdliers). 

3. ■■ Lea Iroupcs reconnoitront, en tout ce qui concerne le service et 
autres objets relatifs nux Iravavi^, M. le iiianjuis de Fains^ colonel em- 
ployé sous les ordres de M. le comte de La Tour du Pin. • (Arl. un 




- 396 - 

Le« archivas d'Eure-ct-Loir conservent toute Ir correspon- 
dance ihi rrtnn|Ui?! de K»ins avec MM. de La Tour du I*in et if 
Hcvcrsciiux, |KTnilunl les qudtic nns i|uc durèrent los tntxaux. 
C'est de celle correspondance cl Hurtout des rapports adresses 
par Itf marquis que nous extrairans les détails qui suivent. 

Comme hase des op>'rationi;, on avait remis à M. de Fains le 
simple prog^rainmc suivant : 

Il Canal à ouvrir depuis Ponl-Labbê jusqu'à l'rmbouchur*' 
de lu rivière de la Bridoire avec contre-fossés. 

• Section !'•. — Ce canal qui pourra devenir navigable aura 
7.107 toises de longueur, S'J pieds de 1 a reçu r par en haut, ré- 
duits Il 12 par m bus, et 9 pieds de profondeur. Il sera assujetti 
aux dilT^rens allignemrnH traces sur lo terrain par l'ingénieur 
chargé de Pinspection. Sa pente, dcpui» sa naissance jusqu'il 
son embouchure, sera de '■!{ pieds I pouce 3 lignes, ce qui 
donne 3 pouces 7 lignes de pcnto réduite pur lOO toises. Lo 
fond du canal, A son embouchure, aéra de î) pieds -i pouces au- 
dessiiH ilcs basse» eaux de vive eau. Les terres qui provien- 
dront de son excavation seront jeltées à droite el n gauctie et 
régalées à 6 pieds de ses bords, pour former fies levées de 3 
pieds de hauteur, lesquelles auront, k cause des terres prove- 
nant de l'excavation des contrcfosscs cy-aprfts, qui y seront 
jointes pour ne former qu'uno seule et m^me levée de chaque 
cùté du canal, 3'.) pieds de base réduits à 33 à leur crAtc ; au 
moyen de quoi les talus auront un pied et demi par pied de 
hauteur. On aura au surplus rallcntion de couper ces levées 
de 600 toises en 600 toises, pour former des pcrluis par lesquels 
les eaux des marais puissent s'écouler. Ce canal étant ouvert, 
les eaux de la rivière de Bridoire y seront versées, et les mou- 
lins, au nombre de 6, qui snnl sur son cours, seront sup)>ritQés. 
Au moyen des dimensions désignées cy-drssus, les tciTasse- 
mens à faire pour l'ouverture de ce canal montent à 3 toises 
3 pieds cubes pur toise courante. 

« Section 2*. — Pour faciliter récoulement des eaux du ma- 
rais qui se trouveraient gênées par les levées susdites, il sera 
ouvert, de chaque côté du canid, parallMement et dans toute 
sa longueur, un contrefossé & 15 pieds desdites levées. Les 
terres qui proviendront de son excavation seront jetléos en 



du Règlement pour les traapti ttv$tin^ au de$iévhement tin marjtU àv 
Bochefort, imprimé i La H«chelle, cbei Pierre Mesnier, 1782, in-fol.). 



— 397 — 

entier contre Ica Xevûes et en augmenteront la lurgeur, nin^i 
qu'il n i'ié (îit .'i I;i section pri*cc'JL'nt<!. Au moyen de <|Uoi, il 
restera fi pieds entre ces levées et lus euiUrefussL's, lesquels 
nuroni 9 pied» de largeur par en haut rèduiUà 3 danit le Tond 
et 3 pieds de prorondeur : eu t\u\ produirji une demi-toise cube 
de rouille par toise courante. 

» Section 3*. — Il sern ouvert en outre, <[uarn5ment sur les 
contrefossès, aux endroits qui seront indiqués, 400 toixes cou- 
rantes <it* petits fosat-a ou saignées, de 5 piects de largeur par 
en haut, I pied par t-n bas et 2 pieds de profondeur: ce qui 
produira une demi-toise cube de louîHe par toise courante. Les 
terres qui proviendront de l'excavalion seront jelttua et rég-a- 
lées à 'â pieds au-delà des bords de ces petits fossés. » 

ApK'S quelques jours d'inspection, M. de Pains transmit à 
M. de La Tour du Pin les réllexions suivantes : 

o Le canal qu'on veut ouvrir à la chaussée près de Charas 
pour aller, en se servant de la Brelandièrc par un de ses con- 
Irefossi^s, <'herch«-'r les eaux juaiiii'à Chàloiis et dessécher tous 
les marais à travers lequels il doit passer, fournit bien des 
réflexions après qu'on a contournt} de toutes sortes les marais 
qu'il a pour objet de dessécher. 

» On est frappé de voir (|ue tous les marais de Fouras, la 
Oirardière et le marais de Hoy sont les pointa les plus hauts du 
bassin qui les environm^ Ils sont contenus par de forlL-s dttrues, 
par les levées de Voutron, celle d'Argers qui en est la prolon- 
gation, la levée de garde qui sépare la Brelandière du canal tle 
Circy, plus par une autre digue qui. partant des écluses qui 
sont à la teste des canaux de Cïrey et de liochefort, se prolonge 
le long des grèves de Cirey jusqu'à la montagne de la Leniu 
et mé^me jusqu'à Liron. On voit aveu surpi'iscque, delousctStés, 
la Gère ou Brelandière qui les traverse ou h^s côtoyé, et dont 
il paroist que les seuls déhordemens font les marais, a 3 ou 4 
pieds de chute sur les fossés qui sont paralU-les avec elle. 

» On rcmar[{ue que les canaux de Cirey et de Rochofort. qui 
tous deux ont une chute très rapide, surtout celui de Cirey, 
vont prendre leur naissanc»' par deux écluses posées sur la 
Gère, a 5 à ti toises l'une de l'autre, dans un endroit où cette 
rivière est très profonde (car on la dit de S picdsi et forme un 
canal très large. Ces écluses sont appli»iuées à une courbe très 
raccourcie que forme en cet endroit le lit de la rivière. Les 
deux canaux de Kochet'ort et de Cirey coulent parallèlement 




— 398 — 

pcntlant plus de f.iNiO toises, ne formant dans cette d^ten^ 
qu'une litvxM! dv '* à t> Ioimc». lia ne soiil penduiit eut cspuce qi 
deux rort« rontrcfossiTS ; ii^nsuite, au devant sur la chaussa, 
sont élargis et iipprofondis. 

■ On Ri? iluinnnde, t_Mi parcourant toutes les levées, tous l( 
ctinaux déjà Tails di^houcltant lous dans le Ciinul de Oirry.fl 
leH écluflpa qui sont dt^jà Tnilea, pouniuoi on ne prolitiToît pai 
du L'tiS f»t*ilité§, qui pouiToiunt avec très pi.'U de dL'}>ense o|MTt'r 
le dt'ssôcltfinent <t on n'a que lui pour objet. Bn elTel, si on 
élargissoit el Rpprorondissoit les deux cantiux dt* Cîrey et tir 
Rocherorl dans k-s LMidruitsoù ils ont besoin de l'être, ils rcc^ 
vroient lu Gt:re tout entière : on pourroït donc la bi 
h ce point et IVmpôfhf'r dp venir former [)ar aes déhordr-niet 
tous les marais qui sont aux ïréves de Ciroy et jusqu'au 
rois du Roy. 

« De mtnie.Ie marais du Koy est facile à dessécher cnclargti 
sant un des deux canaux qui, à 4 ou 500 toises au-dessus 
Liron, vont tomber des derrières de ce marais dans le canal 
Cir«*y, l'rotoiigcaiit à travers le niarai»; même un de ces canal 
et le poussant jtisqu'n la tîèrr^ qui horde Ir cMé u|>{K)sê de ci 
marais, il est ctuir que ce murais sera totalement dcsséclié, e( 
ce canal prolontré ne seroit pas de M)0 toises et de G pieds de 
profondeur tout au plus. 

s 11 est de même facile de voir qu'un chenal de médiocre 
profondeur, qui eut traversé le marais de Fouras en allant 
chercher ses has-funds, et <iui fut tombé tians ta Brelandîère 
qu'on eût d<5vnséc en-dessous Jusqu'à la chaussée, eût suflt 
|K>ur assik'her le marais de Fouras. Il eût mtMne été superflu 
de la dévaser dans toute sa longueur puisqu'elle a deux pieds 
et demi de chute sur le canal de Girey : en rompant la levée de 
garde, ou eût épargné le dévasement qui n'avoil plus d'utilité 
pour l'avenir. 

1 II résulte donc que du point où sont les deux écluses h la 
tète des canaux de Cirry et de Rochefort jusqu'à In chaussée, 
le dcHstichement n'eût pas coûté lO.UOO livres, et que le canal 
aura au moins G.OOU toises lorsqu'il y sera parvenu. 11 soroit 
encore temps de vcrilier toutes ces idées et d'arrélcr la con- 
struction du cuual. Si on prend le parti de le conlinuer. il lui 
faudra plus de profondeur, par conséquent plus de largeur à 
ses banquettes pour l'emplacement des terres, u 

On ne tint pas compte de ces observations; les ingénieurs 



— 399 — 



I 



persistèrent dans leur premier projet, et d ailleurs on voulait un 
canal navigaI)lL', ()ji dut donc s<; ineltiij ii iœuvre tn se confor- 
inant au progj-iiniiuL' priiiiilir. Lus preiniêrus lenlalivBB ne 
furent pas lieureuses. Comme nous l'avons vu, M. de Fains, 
dans son niémnire, avait insi^tt' sur la nécessiti^ d'avoir dt'-s l'a- 
bord les instruments nùcessairea; c'est ce qui lui mantjua le 
plus. Pour n'en uiteripi un t'Xt^mple, M. de Reverseaux écrivait 
]v. 10 dêr«ml)ri' : « Il a dû partir ce nuilîn par une gabarre qui 
descend la Uoutonne 2U0 brouettes de S«int-.lean d'Angely, n et, 
trois jours après: * Les brouettes qui dévoient partir murdy de 
Saint-Jcaii d'Anguly au nombre de 200 tiont clé cnibarquéfs 
qu'hier au scir à la quanlili': de 83. Encore a-t-il fallu que M. 

^lïe La Tour du Pin envoyât des soldats à discrétion clicx le 
ubarrier jusqu'il ce *\ue nos brouettes fussent c!iargécs. J'ai 
nmmandd les charpentiers et tnrnuisicrs pour lercsluiit denos 
brauettcs de Saint-Jean ù peinu de prison contre ceux qui ne se 

Irendroicnt pas à l'atelier. « 
Au reste, rien ne fera mieux connaitrc les dinicultés de cette 
première campaç-nc que le rapport adresst^ au aïoisdemai 1783 
par M. de Faiijs au juiniatre de la j^ut-rr-i-, M. de Régur : 
Jamais début n'eut le caractère d'un noviciat si fâcheux que 
lu nôtre : tout n'y trouva sans ordre, sans économie, fums pré- 
voyance <)'ai]cun genre, et j'assure que les I.OCHj premières loi- 

Ises, ou mèinei si I on veut, tout ce que les troupes exécutèrent 
dans le premier hiver jusqu'au mois de uiay, en y comprenant 
toutes les avances que loti fit pour elles en gilets, eulottes, 
sabots, outils et inslrumens de toute espèce, dont le tout fut 
réduit à presque rien à la fin de cette belle campagne de l'hiver 
de 1782 à 1783, :i du revtMiir au roy ù environ quatre fois ce 
(pi'on auroit payé â don terrassiers. 
>' La première de toutes les négligences, la plus facile en appa- 
rence à ne pas commettre, et dont le défaut monstrueux tripla 
Ila dépense, fut la malefaçon des outils en tout genre. On n'a pus 
J'idéc d'une pareille bévue, si ce ne fut qu'une bévue. 
■ Les férets ou l>èches do fer étoient faits à révolter à la pre- 
mière inspection : des douilles étranglées sans profundeur ne 
permettent d'y introduire que des pointes de manches qui ne 
pouvoienl résister au moindre travail ; toutcassoil au-tlessus de 
la douille; le bois restoit dedans, et le clou qui l'allnehait fai- 
sant obslncle k le rcmniancher, on étoit obligé de porterces ou- 
tils au feu pour que lu bois resté dans la douille brûlât. 



— 4no — 



■ I)'iiuln,t8 hftchvs carrées avoifnt le même défiiut dtins les 
HouilIi'S : lt< m.inchL' ne |K>uvoit s'eiiruncer et «L-rvir de pijint 
it'»|ii>ui h la hërhe loi-nquc ton n'en scrvoil. I.Pf> h^chos d'ail- 
leurs, qui n'étuk'Dl (|ue de vraies plaqurfi de mauv.tlft forbrùlc, 
avoicn(8i p<*ti de foriv qurtli-plus i|i- 300 qu'on déli vraie premicr 
jour il n'y otiL'UtpiiB^O «{ui rt.*siatt-i-<M)t liijourncc :oii prît le parti 
di- Nupprlmer la distribution du rcKtc. Les Tirets eussent été 
meilleurs; mais la plupart n'nvoient aucune soliditL^ vt &c tau»* 
sùrcnl dans In milieu, où ils ctoivnt d'ailleurs trop ctroits. Il 
Tnlhit en commander sur de meilleurs modclt-s ; on perdit un 
temps intini h les nvoir. 

> Le.t hroiieltes Turent encore plus mal fiiites. Les boulons 
éloii-nl de vr»i<'S tringles de Ter brûlé, trop courts; point assez 
fenduL-s dans le bout pour recevoir une goupille qui pût t«nir 
contre In mouvement de la roue. Aucune n'iîloit solide, presque 
toutes de Itoift srii^ de loni; et de bois qui s'i^clatoit. Plusieurs, 
dans lu précipitation où on 1rs lU, Turent Toitcs par des menui- 
siers; elles cassèrent des les premiers jours. 11 Tallul raccom- 
moder h trois ou qualre n*pri.sfs ces brouettes, c'est-à-dire les 
reTBirc û ncuTà force de le» rapièceli-r. Tout cela coûtoit pour- 
tant entre tj et 9 francs In pièce, au lieu de 3 livres ou 3 livres 10 
sols, prix ordinaire. 

» Les sabots que l'on donna aux troupes furent si mal choisis 
que plus de 800 paires sont restées en mai^asin pour ctrc trop 
petits ; c'i'tait de vrais sabots pour des femmes. 

«Toutes ces détestables fournitures narrivùrcnt encore (jua- 
prèa les troupes. Tout miinquuil sur les ateliers pendant les trois 
prcmiîfres semaines : nul pri^paratif n'avoit été fait par les com- 
munications des troupes de leur quartier sur les ateliers : on 
Taisoit deux lieues de trop tous les Jour:*, une en allant et autant 
en revenant. 

« Il eiU été très facile de prévenir les inondalions du terrain 
sur lequel on devoil travailler, en faisant ài's le mois d'octobre 
différents barrages de canaux qui dévoient plusieurs fois tra- 
verser en serpentant le canal que l'on se proposoit de creuser. 
Il étoit pos.sible de leur doimt-r d'autre direction ; il étoil facile, 
en faisant de larges contrefossés, de détourner les eaux du Ut du 
canal, (.'os contrefossés êtoienl dans le projet présenté À la cour: 
ils auroienl dû cl pu être faits par des pionniers avant l'arrivée 
des troupes, ou du moins on eut dû commencer par eux avec 
les troupes mêmes. Au lieu de cela, on décida de n'eu point faire. 



I 



— 401 — 

Ce ne fut qu'après trois Jours de pluie qui tomba Uuns les premiers 
jour^dcjurivierquo Ton eQvitlanécL*ssilé,(]uani] l:i prairie cou- 
vwrle deau tIonn:i fies vases consid/Tables. dont le courant Ira- 
versoit en vin»t l'iidroîts le terrain du Cinial. F!nlin on y revint ; 
mnts les troupes s'effrayèrent avec raison de se voir au milieu 
de gran<Ies flnijups (l'eau. 

» L'ne des maladresses les plus caractérisées fut de n'avoir 
pas pourvu par quel(|ue8 arrangemens provisoires à faire sur la 
ligne i|uclques cIl'plUs faciles à transporter, pour y tenir sous la 
L'Ief d'un serçt'iit des ouliU de rechange et des sabola. Les sul- 
Uats faiaoi(>nt 1,000 à 1/200 toises [lunr aller chercher ou éclian- 
j^er un de ces férels flont le manche venait de se casser dani^ les 
douilles si détestublement fabritiuées. Ces outils, reçus avec si 
peu d'examen ou de probité, serendoient ensuite à un autre qui, 
deux heures après, le rap|>orloil, cassé de nouveau. 

• Ce ne fut pas sans îles ri'clanialious bien vives de la part de 
l'ofTicier qui connuantloil k' tout en cheT pour b'S ateliers que 
ces Funestes bévues continuèrent pendant plus d'un n^ois : on 
répondoit toujours i^u'on y pourvoiroit, ei rien ne se faisoit. On 
prenoil pcut'étre en déplaisanee, pour ne pas dire en aversion, 
un homme qui revenoil toujours à la charge eu indi<|Uant îles 
moyens très peu coûteux de remédier » de telles l'autcs. Sur 
1,000 travailleurs il se lutsûit un diV-litt de plus de IMO journées 
tous les Jours : de là désappoiiUcnient et dépit pour les troupes. 
qui croyoient que c'étoit faute d'attention ou de capacité qu'on 
les laissoit exposées ù une perte de temps et à une fatigue si fa- 
cile à leur épargner. » 

Les dJfTlcultés matérielles se compli(|uaient du mauvais vou- 
loir de certains propriétaires. On peut en juirer par cette lettre 
écrite par M. de La Tour du l*in â M. de La Chevalerie, qui lui 
avait envoyé un in-folio pour protester contre l'envahissement 
de sa maison par les ollîciers chargés de surveiller les travaux : 

« Sainle:>, Itj décembre \lii2. Je suis étonné, monsieur, qu'un 
ancien militaire fasse des représentations aussi peu décentes 
(lue celles que vous m'adressez: on ne vous a <lemandé que de 
l'emplacement d.uis votre maison, et si jV'tois dans votre posi- 
tion Je me ferols un plaisir et un devoir de céder ma chambre 
si je la croyois nécessaire. Je ne vois cependant chez vous que 
M. de Fains, M. Perrot ' et un otlîcier des grenadiers royaux ; il 

I. Perrot, Commissaire des guerres de l'Ile d'Oleroa. 

Archit-M, xn-iii. 10 



— 40S — 



ne peut donc y avoir que mon dtablissrmcnt «t celui de M. l'in- 
U-ndunt «{ui vous Tassunt oinbragi'. Eli bien ! ntonslcur, il Taut 
vous truii([uilli»<*r : je voiir jirrvirrns ([iie je n'y coucherai pas, 
j'ai une mnison à Uoi.herort, et je m'y ri;tirer;ii avec M. l'inlen- 
rfanl lorsque mes afTaîres m'obligeront n séjourner stir les tra- 
vaux. MniH jeduis vitus (irévenir que l'intention du roy est que 
tout le monde contribue, autant qu'il est |)ossible, au logement 
des troupes destinées aux travaux de desst'cliement : en const*- 
qu«!nc'e, on occupera de votre maison tout ce qut no vous est 
pas absolument néresHuir*?. o 

Un autre gentilhomme, M. de Hosne, propriétaire du moulin 
de la llridoire, intenta un proctfspour être payé des donimoges 
qui! lui avait occasinnnés la démolition des écluses qui rclc* 
naient les e;iux au-dessuH de tp moulin et de celui de Rosnequi 
lui appartenait également, se plaignant au8si du séjour des tra- 
vailleurs sur ses domaines, et Tnisant remarquer que le dessè- 
chement, loin de lui ï^tre favorable, ne Terail que supprimer les 
inondations de l,i Charente qui donnaient à ses prairies une va- 
leur considérable. 

Les travaux furent repris au mois d'ortohrc 1783; mais cette 
foison avait texpérience de lannée précédente. Une ordonnance 
de M. do Reverseaux avait réglé la paye ducaux travailleurs et 
prévu, aultintque possible, tout ce qui concernait la bonne dis- 
Irihulinn des instruments. 

t Suivant les arrangemens faits avec les difTérens régimena, 
il a été convenu que les ou\Tages seroicnt payés, suivant un 
toisé cxaeC, à raison de 45 sols la toise cube dans le canal pour 
les G premiers pieds, et pour le surplus jusqu'à D pieds, 2 livres 
10 sols ; au-dessus di> 9 pieds, 2 livres 15 sols ; 24 sols la toise 
cuhe dans les contrefossés, et 3 livres 12 sols aux digues. 

• Outre ces prix. Il a encore été accordé que chaque soldat 
recevroit une solde de 3 sols par jour toutes les fois qu'il sorti- 
roit du quartier de travail pour se rendre à l'atcltcr. Le soldat 
doit encore recevoir, pendant tout le temps f]u'il séjourne sur les 
travaux, indépendamment du riz et du pain de munition, une 
demi-livre de viande par Jour ut 3 onces de haricots ou 4 onoes 
de fèves. 

> Il sera établi surl'alelicr delà Brîdoire quatre conducteurs, 
cl il y aura rontinucllemeal un de MAI. les ingénieurs ou élj^ve qui 
sera de garde à l'atelier toute la journée, sauf à ces messicursà 
ae relever par demi-journée, en sorte qu'il y en ait toujours un 



I 



— 403 - 



I 

I 
I 



qui soit sur les travaux â l'arrivée des troupes, et relui qui sera 
(le i^nrde rn|>rJ.-s-mitli no se cvUtisra qu'apW-'S les tlétache- 
nicnn. 

» MM- les iiigctiicLics auront soin que k-s piqui-ura et coii- 
ducleurs tliriireiit le travail des troupes, et ils voudront tiien 
montrer eux-mùmes aux travailleurs le' moy^n d'ext^cutcr la 
buso^ne. Ils feront tendre les [)iquets de nivcuu et dresser les 
talus (le chaque côté des terrassemens. 

» Aussitôt que les baraiiues seront t-lablies. l'on y di'posi-ra lus 
outils de rechange, et le irarde-magasin viîrillura les outils et 
effets de toutes espèces donnés à chaque détachement; il les 
complétera et tirera un reçu des sorgcns pcrmancns de chaque 
Uctachejiient. Il fera de même compléter les sabots et lmi reitiet- 
Ira *20 pnirus à chaque détucliement. 

* La première baraque t[ui sera i-n jjlat-e coutieridrn les oulils 
de rechange, ainsi que les sabots, et le garde-magasin y tiendra 
un préposé qui aura vine feuille pour chaque régiment et inscrira 
de suite les dilTérentes fournitures qu'il aura t-cliungi-es dans la 
journée pour chaque détachement. Il ne livrera aucun outil ou 
sabot qu'on ne lui rapporte les morceaux cassés, et on sera tou- 
jours tenu de rapporter le ferrel, sait ((u'il reste un hout de 
manche dans la douille, soit i[u'il n'y en ait point. Le garde- 
magasin féru établir, derrière la baraque des outils, l'atelier des 
charrons qui ressemblera en tout à l'atelier des cercliere dans 
les forêts. 

■ Toutes les brouettes seront parquées à proximité de cet ate- 
lier, et. lorsqu il y en aura de cassées ou (|ui auront besoin de 
raccommodeukent, il en sera funnii d'autres en rapportant celle 
qui sera hors de service. 

" Tous les bois, ustensiles cl approvisionneiiiens nécessaires 
pour le racconinmdement des brouettes seront déposés à la eu- 
banc du charron. Tous les manches seront également faits par 
le charron, et le garde-magasin s'approvisionnera de luus les 
matériaux nécessaires pour le service, sur îles états qui seront 
visés et arrêtes par le commissaire des guerres. Il en sera usé 
de même pour les planches, madriers et autres objets néces- 
saires au service; de rapprovîsionnemenl descjuels le garde- 
mag.igin sera chargé d'après les demandes des ingénieurs, dont 
il fera viser les états par le commissaire des guerres. ■ 

Le marquis de Kaius compléta celle orilonnanet* par les dis- 
positions suivantes : 




— 404 — 

I La diHtribution des 3 sols pnr homme ^n'cctiTsur l'atelier se 
Tura le soir entre les muiris d'un sergent et sur le bon de l'olli- 
cier permanent, pour être distrihinlH par )v.a aerçens aux soldats 
dans leurs logemcns. 

» Tout soldat que eon oflicier aura noté nrrivé trop lard sera 
privé de su çratilîcation en tout ou en partie. 

» Tout soldai qui aura quitté l'iilclier avant ).i berloque battue 
le matin ou le soir sera privé de la gratificntion de ce jour. 

» Tout soldat nolé par son ollîcier pour avoir crie A Ut ber- 
loque dans l'atelier sera privé de gratilicntion. 

n Toutes ces umendes feront une masse qui sera distribuée aux 
deux ateliers qui auront le plus tât fini leur tâche, dans lu pro- 
portion des deux tiers au premier et d'un tiers au second. ■ 

En même temps, il indiquait dans un rapport la marche h 
suivre pendant la campagne de 1783 : 

« C'est au mois d'octobre au plus tard que l'on devroit recom- 
mencer pour lînir dans le courant de décembre, en ayant aoin 
que la distribution des tâches dans ce mois ne s'étendit que 
jusqu'au 10; on potirroit en redonner ensuite une jusqu'à noCl 
si le temps le perriiettoit. Ce serait du 15 février au 1" mars 
que l'on devroit reprendre suivant le temps, pour finir au 20 
may, quitte À rajouter une tache de 8 à 10 jours si le temps êloit 
frais. 

» Il faut, pour que le soldat ne fatigue point trop, qu'il ait du 
repos :9à lOjours de travail de suite sulTiscnt, mais il sulTlt uussy 
qu'il yaitutte demi-journée, etcedoit être l'après-midy; nncore 
faut-il ce jour-là prolonger la berloque du mâtiné d'au moins 
une heure et demie, ou faire reprendre deux heures ai on la 
donne à l'ordinaire. It est bon quL' le soldat soit fatigué quand il 
retourne à ses logeniens, afin qu'il soit moins tenté d'aller au 
cabaret. 

" Le moyen le plus eincnce de l'en empêcher seroit de faire 



I. Voici comment les berloque* avsieot été réglées p«r II. de La Tour 
du Pin : " La première hcrloquc se battra à cinq licurea du matin; la 
«econilc 11 ftis heures et demie, i>our manger la soupe; la IroÏKi^me k 
sept heures et fiemie. |>our partir et se readre sur les Iraviui ; la qua- 
Irième se haltra sur les travaux h onze heures et demie, pour indit^^ 
le refKks et faire halle ; la cinrjuième h une heure, pour reprendre le Ira* 
vail; la sixième k quatre heures pour cesser le travail et se mettre eu 
marche pour rentrer nu quartier, clia<|uc détachL>incul ensemble. A cinq 
heures, les travailleunt prendront leur repas. •• 



— 405 — 



I 



P 



> 



de ce moment de repos une petite f6(e entre eux. Qu'une oye ou 
un bon niomi'au île venu ou de mouton rôti, une houtrille de 
vin par homme, et d'un peu meilleur que l'ordinuire, Icr réunisse 
dans leur chambrée; niors il n'y aura point d'inconvénient à 
leur donner ce moment de relàchp. \jo plaisir qu'ils attncht'nt à 
ces moments n<î se conçoit bien que par ceux qui écoutent avec 
attention cette espèce d'hommes quand Ils causent entre eux 
pendant les heures de bcrioque. Celte perspective les soutient 
et les .inimc. La lé^rc déj-'ensc qu'ils font d'extraordinaire, 
prise sur 8 jours de travail, n'est rien, et ils regardent comme 
une rdcompenae de pouvoir oblenir qu'on leur donne unp demi- 
bouteille de vin de plus, qu'ils savent bien néanmoins qu'iU ne 
boivent qu'à leurs jiropres dépens. C'est même ta promesse la 
pluseflîcaco qu'on puisse leur faire r^uand on a besoin d'un effort 
de leur part. C'est aussy le meilleur emploi qu'on puisse- faire de 
leur gain. Une buulcillc et demie de vin par Jour ne fait jamais 
de mal à ces corps que la fatifrue épuise et qui n'ont d'autres 
rcstaurans que ci'Uii-là; la demi-livre de viande et le pain bis 
ne sont pas des ragoûls étoulTans. Le vin est donc salutaire aux 
troupes, et le bien-»^[re du moment leur est cent fois plus pré- 
cieux et plus déterminant pour les faire rester comme volon- 
taires ijufî l'appàl d'un argent ilont presque tous ne savent faire 
qu'un usage vicieux. » 

D'autres mesures furent encore adoptées pour faciliter le tra* 

■ vail. Un grand obstacle â tu prompte exécution des travaux était 
l'èloignement où se trouvaient les logements des troupes. La 
crique de lu Uridoire qui formait la tCtc du canal èlail en elTet 
le point le plus éloigné d'ÉcliilIais, gros village où étaient res- 
serrés la majeure partie des détachements. Pendant l'été de 
178iJ, en faisant quelques petits ponts avec des planches et en 
comblant plusieurs petits canaux d'euux stagnantes dont le ter- 
rain était rempli, on arriva â pratiquer un chemin qui abrégeait 
la distance d«' (rois quarts de licue. 

Comme les brouettes étaient les insiruments les plusditliciles 
H S'j procurer, et aussi les plus dispendieux à construire et ;\ 
emmagasiner, on tacha d en diminuer le nombre le plus possible. 
Pour y parvenir, on décida que le canal se ferait par trois 
couches successives, et pour ainsi dire par gradins. Au moyen 
de ce syslème, ceux qui travailleraient à la seconde couche 

■ n'auraient plus besoin que delà moitié des brouettes employées 
Ipar ceux qui auraient ouvert la première couche, parce que 



— m — 

dans cette seconde couche une partie des hommes de chaque 
atelier serait occiip<?c A jeter la (erre sur les bords tandis que 
d'autres lu transporteraient à la brouette à la pince qu'elle de- 
vait occuper 8ur les remblais, (juant à ceux qui finiraient la 
profondeur du canal et qui feraient les talus, ils n'auraient plus 
eux-m6mes besoin de brouettes parce que les déblais des dpux 
premicrea couches auraient assez rapproché les digues du bord 
du canal pour qu'en deux jets à la pelle la terre se trouvât r<*- 
galée où elle devait être. 

Toutes ces dispositions prises, on S6 remit à l'œuvre dès le 
commencement du mois d'octobre, mais que de ditTicultt^s se 
présentèrent ! La première fut l'indiscipline des grenadiers 
royaux de l'Orléanais et de la Touraine. Dans un rapport à M. 
de La Tour du Pin, M. de Fains se plaint amèrement : " L'appel 
du matin ne se fait qu'après que tou» les sohlats sont arrivés, 
et il y a cin([ a six jours t{ue, dans Touraine par exemple, il 
n'y avoit tout au plus que la moitié du régiment arrivé... Les 
sergens ne se trouvent point à l'appel du matin et ne se donnent 
pas la j>eine de faire marcher les soldats tlevanl eux ; ceux-ci se 
cachent dans les logements et ne se rendent point à l'ouvrage. 
MM. tes capitaines, en robe de chambre, s'inijuiètent peu de 
ce qui se passe... C'est de nos bons grenadiers queje vous parle 
spécialement. M. de Trcville ', qui en employé iOO â 20 solspar 
jour, me demande comment on pourrait parvenir à faire tra- 
vailler ces gens-là. » 

Comme nous l'avons déjà dit. on donna satisfaction sur ce 
point à M. de l'ains; mais ce ne fui pas sans do longs atermoie* 
menis. Itans un rapport à M. de Ségur, M. de Fains avait laissé 
percer «luelques plaintes contre M. de La Tour du Pin. " Le chef 
militaire, disail'il,a un grand esprit de détail et une connaissance 
exacte des formes militaires; mais de cet esprit de détail résulte 
nécessairement I inconvénient de vouloir tout conduire dans une 
distance trop longue. « II écrivit dans le mfme sens au baron de 
Montmorency*, et une lettre de M. Ttfverseaux nous fait voir la 
mauvaise impression qui en était résultée dans l'esprit de M. de 
La Tour du Pin. ■ Je me meurs dopcurqueM. de Monlmorenci 
n'aitérritàM. de La Tour du Pin qu'il rtoit satisfait des déluils 



I, l.e Vnftsor df I..1 Toticbe-T ré ville, cominaaditnl à Roctiorort. 
â. Oimmandant en chef tir In province tl'Aitnïs. L« Tour du Pin c«l 
commandant en second. 



— ^07 — 

t|uc vous lui adressiez, car je ne doute pus que M. de La Tour 
du Pin ne vil avec beaucoup de peine que voub (lonuHssiez à 
M. de Montniorenci des nouvelles directes du travail. Je vous 
le mande parce que M. de Monimorenci lui ayant déjà <^crit que 
vous lui avicx mnnd<5 que les travaux alloicnt bien, 11 en a paru 
alTceté. Celte délicatesse vient peut-ùtn; de la Iiillre Bi ridicule 
du baron, dans laquelle il niandoit que vous étiez seul chargt^ 
des travaux sous son aulorllè. ■> 

Ces question» d amour-propre amenaient des retards dans la 
besogne. M. de Faina, sans cesse sur les lieux, jugeait mieux 
les mesures à prendre; mais celles-ci nVtaient pas toujours 
adoptées par le général eji chef. Dès le mois d'octobre 1783, M. 
de Lugagnac, capitaine du régiment de l'Ile-de-France, écrivait 
tt M. de Fains : « I/éctuse au bas des ouvrages étant rompue, et 
la levée qui sépare nos ouvrages de l'aliondance des eaux qui 
viennent de Pont-Labbé étant aussi rompue, il ne parolt pas 
possible de pouvoir travailler plus de douze ou quinze jours : il 
faudra pour le moins ce tenijiH-là pour laisser écouler les eaux 
qui se sont emparées de nos ateliers et pour réparer les bar- 
rières qu'il faut de nouveau pour réparer les eaux. » A la même 
date, le chevalier du Uognon. capitaine du régiment de Tou- 
raine, êcrivail cgiileincnt : u Je nie suis transporte sur nos ate- 
liers où il n'a pas été possible dctien faire, les eaux y étant au 
moins de trois pieds par dessus les terres et passant par dessus 
toutes lus banquettes, du sorte que tout est submergé. Il n'y a 
pas d'apparence d'y travailler de quelques jours. » 

Après un examen atteiUir, M. de Fains proposa le remède sui- 
vant: « Puisqu'on n'a pa^t eu le temi>s de faire ùes contrefosséa 
liendanl 1 <'té, la cuvette devient un moyen préparatoire par le- 
qu-'l il faut commencer : elle aura le double avantagedo former 
un courant au suintement et de donner un volume de terre qui, 
mis en bourrelet d'un côté, fera déjà In m&me effet qu'un con- 
trcfossé el garantira de ce cdlé ta cluile des eaux. » 

M. de La Tour du Pin consentit à adopter cette idée; mais, 
d'après une lettre de lui en date du Ifi décembre, on peut croire 
qu'il n'était pas fâché de montrer à M. d<' Fains qu'il ne le re- 
gardait pas comme infaillible. "J'avais bien prévu, dit-il, l'in- 
convénienl dune cuvette de 7 piedsde profondeur ouverte seule- 
ment sur pieds de largeur, el consé{^uetiiment sans talus ; les 
terres se sont éboulées de partout, ont comblé la cuvcKc et 
rendent ce travail presque inutile pour l'écoulement des eaux. 



— 108 — 

Voilfi (■'• <|U»' c'est 'jiU' àv ne pas apportrrrfans un p-irt^il ou\t«ç« 
toute la n-noxion nrccssajre. • bans la iiièmi: lettre. M.tli-La 
Tour du Pin annonce qu'il s'adresse aux ingénieurs, MM. Du- 
ohcsno et I^Bclerc, pour les prier d'avÎKrr aux inoven^ tl'i'mW 
de parciU ilésaslros pour l'avenir. Ceux-ci dtk-idt'rent de renon- 
cer aux cuvettes qui raisnient perdre un t«mps précieux, et prcs* 
crîvlrent df faire un bourrelet tout Ir lont; du canal pour sojc 
poser à l'envahiBsenienl des Ciiux. Ce tra\:iil fut fait imm(^dl;t- 
tement [mt le régiment d'Cptingen. 

Ce fut alors le tour de M. de Kains de se plaindre. Le 'Jl fé- 
vrier ns't, il adressa le rapport suivant: 

■ Pour rendre justice à U conduite des ing>i*nieurB, il faut 
avoir une connoissance exacte du terrain depuis le pont des Pi- 
lais jusi|u a la crique de la Bridoirc et des divers chrnuux vui- 
sins du canal. Dans It^lul actuel il faut avant tout, |>our di^cider 
ce qu'il y a d'instant à faire, remonter le lontj de la rive gauche 
de la Ilridoirtf depuis la Cabane-Talon jusqu au bourrelet fait 
psr le régiment d'Kptingcn ; il faut môme s'avsnocr ^00 toises 
sur ce hourrrlut. On remarquera sur les lieux : 

■ I* Que le bourrelet pourroït <^tre incessamment surpasse 
par les eaux dans quelques endroits de ces 300 toises ; 

» 2* Que, cumnie c't;sl dans ces 200 toises qu'il est pliiq faible 
et chnrgi^ de la plus gran<)e nianse d'eau, il ne seroit p^â iiiiputt- 
sible qu'il C4^dàt. 

* Quand on sera sur la pointe de ce bourrelet, à l'endroit où 
la rivière est coupée pour rejeter les enuxdauîtle bras qui coule 
par les (irèves à Marlrou, on verni que le volume d'eau dos ca- 
naux ([ui passent sous les ponts des Pilais est Infîniment plus 
considérable «[ue ce que le bras de Martrou en peut vider ; 

f Qu'il A couvert un espace immense entre les hautes terres 
et In rivière de la Uridoire ; i|u'il reflue par les bordn sur le 
terrain uii doit passer le eanal ; i|uc les petites digues que tes 
ingénieurs font opposer à ce volume auront de la peine h le coo- 
tenir »<i on ne trouve quelques autres moyens de diminuer U 
hauteur des eaux de celle partie du marais, qui 1 au roi l de jour 
il autre. 

■ Pour s'en convaincre, il faut, quand on sera de retour à la 
Csbaue-Tiilun. t<ui\re ju»qu aux hautes (erres le chemin par le- 
quel les troupes arrivent. On verra que les trî-s grands espaces, 
découverts en entier il y n cinq semaines, témoins tous les tas 
de mauvais foin qui y sont encore, sont uctuetlement couverts 



— 40ÎI — 



I 



I 



d'une lame i;i"eau qui ronimencp à surmonter ce chemin m^me 
el doit faire craindre de le voir incessamment impraticable. 

» La connoiBs.ince des pr»nti'S el dos clienaux auxquels elles 
aboutissent pour Tuirn trouver des ressources pour évacuer les 
faux : il en est de petites sans doute puisqu'on ne les a pas eni- 
ployèes. Elles eussent été superflues si le temps n'eût pas con- 
trarié, mais leur effet multiplii^ par le temps eut pu, depuis plus 
de quinzcjours, prévenir en purtie l'cITct de cette énorme masse 
d'eau qui arrêtera lo proLrrts dt; l'ouvrage, si une fois les eaux 
B* étendent au-ilcssus du barrage, ri bornnront à cp seul point 
l'excavation du eanal. du moins pendant un temps bien pré- 
cieux, puisque nous toucbons au mois de mars. 

» II faudroit pratiquer unecuvelto dont on adossera les torr^s 
ù celles du contrefossé du coté de Biard : puis on rompra une 
partie du bourrelet que l'un pourra menacer comme on voudra. 
On donnera ainsi ilu colé de Biard un cours aux eaux qui pas- 
sent sur le pont des l'ilais ; rlles ccs^f^rnnt rie confier Ip marais 
qui est entre la Bridoire et les hautes terrcsde La Brissetièrr et 
des Graves. Ce niarais ne refluera plus par dessus les rives de 
In Bridoire dans remplacement du canal. 11 fau<lra seulement 
((uo la cuvette sint beaucoup plus large pendant l.'ill ou "300 
loiscs h purtir du barrage, c'est-à-dire dans toute la largeur de 
la grande vanne qui vient traverser l'emplacement du canal. 
Alors on portera à droite et à gauche les terres de cette grande 
cuvette qui servirait à recevoir toutes les eaux si on en avoit 
besoin. « 

Tout semblait d'ailleurs, pendant cet liivcr I783-8i, conspirer 
contrcjc succès de l'entreprise. Dans une lettre du 16 janvier, 
M. de Fains annon(,'ait à M. de La Tour du Pin que, par un phé- 
nomène inexplicable, le fond liu fossé, auquel travaillait undê- 
tachemenl du régiment de Tiirrnne nouvellement arrivé, s'était 
subitement relevé, les baraques aux outils avaienl été renver- 
sées, el l'ouvrage de plus d une quinzaine avait été tout à coup 
anéanti. Le 20 janvier, M. de La Tour du Pin lui répondait de 
Saintes ; « Mon château a eu à peu pri-s le sort de la baraque 
de Turenne, c'est-à-dire presque toute la couverture a été enle- 
vée ; il y a eu des ardoises qui ont é|é emportées à plus de 200 
loisefl : des arbres très gros ont été arrachés, et j'aie» dans ma 
maison de Saintes une cloison en briques de champ qui a été 
renversée, toutes les ouvertures fermées : ce qui prouve évi- 
demment un tremblement de terre.» 




— 4in — 



Mjilgn' tous ces contretemps. M. do Faina ne se dilcouraipait 
pas et continuait it employer les ttél.ichcmonts qu'il avait lou» 
se» ordres. Lu licsoirnc Hvançnit peu. il est vrai, et les résul- 
Ittts obtenus n'ëlaicnl pas en rapport tivrc les sommes ijue l'on 
dépensait chaque jour pour la paie des (nivailleurs. Le \ mars, 
M. de Lu Tour du Pin adressait à son subordonné une lettre un 
peu sévtre dont nous extrairons i|UL'l<|ues pussnçfs: ■ Voa« 
n'auriez pas dû vous laisser aller au désir de faire travailler les 
di5t»chemens : en ne consulUnt que le bien de la chose cl ce qac 
je vous avais niiindè. vous eussiex Interrompu les travaux pen- 
daul une quinzaine de jourti : le peu d'ouvragp qu'ont fnit les 
troupes pendant cet intervalle, ainsi que vous le dites, doit vous 
prouver que celte occupation n'a pu compenser l'arccnl qui a 
r'tè donné aux trnvaillrurs. " Le 8 miti-s, M, de Fains répon- 
dait pour s'excuser : <■ (juant à la suspension du travail pejidanl 
les jours de pluie et ile ireli^e que nous venons di' traverser. MM. 
les olliciers, que j'ai laissés coniplclcmcnt maîtres défaire cha- 
cun suivant leur opinion, ont tous cru que do faire travailler 
^tait le meilleur moyen de maintenir la discipline dans un aussi 
grand cparpillemeiit que celui des quartiers.» 

Au reste, les mauvais temi>8 étaient finis : on se remît avoo 
conraire k I:) besogne, et le 2i avril, M. do Fains adressait Ir 
rapport suivant : 

M Notre situation est toujours bonne quanta la discipline et à 
l'activit)' des troupes. Je vais tous les deux jours à riiôpital. où 
nous avons depuis huit ou dix ^ours des fièvres en plus grand 
nombre que cy-de\anl: je les attribue au renouvellement de la 
saison ; mais elles nonl rien de dangereux, et même cette nufi- 
mcntation de malades n'est pas très considiîrablc. Ce qui m'in- 
quiiUoit le plus dtoit de voir la disaenlerie : heureusement je la 
trouve arrëtt^e. et nous n'en avons plus que deux qui. môme se- 
ront guéris dans deux jours. 

B IJuantâ nos travaux, après avoir fini de tous c<)tés dilTê* 
rentes parties tant de digues que de talus des deniières ban- 
quettes qu'on ne peut travailler qu'on basse marée depuis le 
pont jusqu'à l'écluse, après avoir bien nettoyt^ le canal au-des- 
sous de l'écluse i[ui ferme bien et iiui par conséquent rendra 
nos opérations faciles le reste de la campagne, nous allons tous 
reprendre tout ee qui reste à faire depuis l'écluse jusqu'à LaOt- 
rardière où on travaillera sur des premières couches pour met- 
tre le canal à fond dans l'emplacement de chaque régiment. 



— 411 — 



f 

( 
I 



J'estime qun toutes ci>8 tâches à finir nous tiendront jusquevcrs 
le 10 du mois prochain et qvi'ainsi nous aurons une bonne ([uin- 
zainc au moins pour fuirc une nouvelle tàctic »ur une première 
couche. 

» Les digues sous Saint-I-Murcnt *]v Lu F*n*(: me paraissent un 
ouvra^ aussi utile, tant pour la salubrilL^ de l'air que pour le 
biînéricc des proprictftircs, que le cnnni même; elles vont faire 
d'excellents prés dans près de I,?fl0 arpents de terre qui ne sont 
que de lavage, et toutefois le travail est facile et sur un très 
bon terrain. 

n Le temps frais nous favorise et ilonne de la gaité au soldat. 
Tous les curés m assurent qu il ne leur revient pas la moindre 
plainte des liabitans.» 

Grâce à une température favorable, la campagne ne se termina 
que dans les premiers jours de juin 17Hi, i.-l alors le canal était 
acheva sur plus de 4.000 toises etsuCIÎsarnmcnt pniparésur tout 
le reste de sa lonçucur. Les tâtonnements avaient disparu, et 
dans le dernier rapport qu il envoya à M, de La Tour du Pin, 
M. de Fnins indique les dcmî&res mesures prises pour assurer 
l'achèvement facile du trav:iil ; 

« Dans la tàclic <[ue doivent Hnir en 15 jours les 13 ouvriers 
d'un atelier est toujours comprise une eiivelle de II pieds dp large 
et profonde d'autant pour que les eaux s'y retirent et laissent 
aux ouvriers de la quinzaine suivante un terrain aplani et des- 
séché. Cette cuvette préparatoire est le dernier ouvrage que 
doit faire liitelier les derniers jours de sa lâche après a\ oir en- 
levé la totalité de fa couche qu'il aura Irouvèe lui-même ainsi 
prt^parée par râtelier de ta quinzaine précédente. 

» Toutes 1rs cuvettes bien débouchées, se communiquant sans 
aucun b»(ardeau, êurouttent tous les jours tous les ateliers dans 
la partie du canal déjà mis en perfection, laquelle se vide elle- 
même dans la crique de la Bridoire à marée basse, et c'est cette 
crique dans luquelle se trouve l'ouverture du canal, aujourd'hui 
défendue par une écluse contre les marées. 

■■ On sait qu'un travail de celle espèce a trouvé des obstacle» 
de plus d'un genre. Le canal occupe nécessairement le milieu 
des marais. Ces marais avoienl partout une lame d'eau plus ou 
moins profonde quand on a commencé. Cette lame à présent a 
disparu presque partout, tant par le suintement qui s est fait 
dans les parties déjà excavées que par les précautions qu'on a 
prises de barrer différents ruisseaux qui vcnoient inonder le ter- 




- 4t2- 

mtn où devoît passer le cnnal ; on leur n rncilitè d'autres i5t-<iu- 
lemenls par dett penlcs nnturelles où ils pouvoicnt nboiUirao 
niuyeii île r]UL'l<|UL'a pctilâ fossés à Iriivera lt*H tcn'nins dnni \n 
hauteur s'opposoU à ces déviations. Acltiellement le tracr du 
canal ettt partout nur un termin sur lequel on marche sans se 
mouiller les pieds. 

• Pour mieux assurer une méthode ^ranto de succès, on a 
reronnu qu'un ofTieler permanent pris dans chaiinp rc*tpmpnt 
danK l'ordre de» lieulrnanls et 80iis-lieulcnanl!< éloil préférable 
k des otliciors qui sercnouvelotent Ions les quinze jours et s'al- 
ternoient do 3 ou 'A jours l'un sur l'atelier. Le défaut d'intt-rél 
pcrsonnrM remloit la plupart de ces officiers inntteiUifs à un tra- 
vail dont ils n'avoient point les détails dans laléte. Les srrgcns 
aussi, peu instruits el par le même vice de changer tous les 
quinze jours, nu poiivoient se former une vt^rituble idée des 
meilleurs moyens de disposer leurs hommes sur l'alclier. Les 
ingénieurs perdoient leur peine à vouloir faire trnv»iller d'une 
manière régulièrt* et utile tous les bras qui ne manquoient point 
d« vigueur, mais d'ensemble dans leurs opérations. 

» Au moyen d'oflirierfl pcrmanens chnrgés d'inspecter l'acti- 
vité et l'intrlligence de leurs sertrens dont une moitié au moins 
va devenir aussi permanens, au moyen encore d'un nombre de 
restans qui désirent doubler leur quinzaine, noua allons avoir 
de meilleurs pir^ueurs djins les sergens, de bons insp(*t:(eurs 
dans les otliciers, tous capables de saisir les \Taies directions 
de M.M. les ingénieurs, des soldats déjà instruitsde la meilleure 
manière de s'employer sur l'atelier, et à coup sûr moins de ma- 
lades que quand In totalité des détachcmens a marché à tourdc 
rdie. 

» On n, pour preuve de cette nssertion. 60 volontaires dont on 
a formé exprès un corps séparé {lonr l'appliquera tous les petits 
travaux particuliers, afin dr» ne point atTuiblir les ateliers en pre- 
nant di's hommes détai'hés pour ces petits ouvrages extraordi- 
naires. Ces 60 volontaires, par cela seul qu'ils éloient tous dis- 
pos et bien portans en sortant des quartiers, n'ont doniu*, en 
cinq semaines de travailsans relâche, <}u'un seul uialiulc, cl sur- 
tout rette preuve consolante que les travaux n'ont rien de mal- 
sain en eux-mêmes. » 

Nous ne poursuivrons pas plus loin cette étude. M. de Fains 
abandonna ta direction des travaux dans l'été de 1784, el n as- 
sista pasàL'achèvcmcntdu canal auquel il avait si puissamment 




— 413 — 

coopéré. Nous tormincrona par une lettre de M. de Hcverseaux 
adressée de i^aintirs. le If) octobre 1785, à M. de Kains.'iui se trou- 
vait alors à Orlcuns et se préparait i\ repartir pour la Klaiidre: 
■ Les troupes i^ul ont repris au 14 septembre les deïtsî-ebeniens 
rentreront vers le milieu de novembre, et je partirai <^uand elles 
seront dans leur dernier atelier. Le n'aiment UoyalJustiUe la 
nécessité d'un officier supérieur sur les travaux, et il seroil im- 
]ios9ible de s'en passer si nos ouvrages dévoient conllnuer plus 
longtemps, surtout M. de LaTour du Pin étant dans la province. 
Notre correspondance commence à Atrc algrc-douce, et nous en 
Bomnu'B déjà aux punitions exemplaii'es <[iie mériteroicnt les in- 
génieurs. Vous juge/. c[U il ne faut pas beaucoup de temps pour 
en venir aux anciennes bistoircs; mais comme il y a trois régi- 
niens 4)ui vont Lrès bien et que j'ai déji'i dit f|u'il raltoil Taire 
rentrer le régi uïenl Royal du inomenl iiu'il IroiiveroJt di; la dillî- 
cuUl^, j'imagine que nous flniron» sans encombre cette reprise 
qui est la dernière. Du reste, nos succès en tous genres sont très 
grands *. » 



XXIX 



ISS3, iH mai. -~ Acte de la Lmuslatioii en l'égliKC de Saint-Jean d'An- 
gély, pur Guillaume Du Plessis de Lu Brunelière, évéque de Saintes, 
il*une deul el autres reli(|ues de saint Jean-Ilnplistc, obtenues h la jirïèi-e 
de dom Anselme Clairi*, prieur de rabbayt- de SaïnL-Jeuu d'A]igi-ly. et 
extraitcfidii trésor du prieuré de 4 Sancti Uestdorii • au diocèfto de Cler- 
mont en Auvergae, par Charles Lu Bouyer, prieur de l'abbaye de La 
Chaise-Dieu, pour l'obbaye de Saint-Joon dWngély, en présence de Uer- 
loain Claveau, prieur de Saint-t^yprieu fie Poitiers; .Vdrien de Kely, 
prieur de Saiut-.Michet cii l'Ik-rm ; Pierre Treille, prieur de Snint-Pieri-e 
de Hranti'ime ; Claude Liculaud, prieur de Salut-EticDDe de Baisac ; 
Charles Thierry, prieur de Saliil-Maiii'iit ; Claude Vidal, prieur de Sniiit- 
JuniendeNuunil[é;.SrmandOuCatiroy,prieurdeSaiut-i!]ulropedeSaintes, 
vides rooinesde Siiint-Jcun. — M.Tjni/i'fue jmri:/tfmin fU'0,67 cetiUmi^livs 
tlfi haut tur 0,.ïo eentiniHre» de large, ;ipparicnanl ,'i M. Loaia Audial. Si- 
t/nalurc$ orujinale» ; sc'>nu at^eitl. Sur les ntarffcs, ihsiiits d'oiseaux. Com- 
municaHon de ht. h comte de Ct-oze-Lemetxier. 

Ad perpetuani rei nienioriam. 

ïiuillolmus, Dci el sancUt; sedis aposlolkvt; gralia Saiilo- 



t. Voir, sur le même sujet, Dest^chemcnt Uea marais Je liocheforl, la 
lierue de Saintonge el <i'Aani$, i. si, p. 368. 



— 4M — 

ncnsis episcopus^, omnibus in l'uliiriiin pnpsentcs liu^ra^ 
in^peoluris s^ilutoni. Cuni dilecli nostri in Clirislo iilii doimii 
Anselnii Clairt'', prions abbaliic sancli Joannis An^^eriacciisis, 
urclini.s sjuirli Bciiodirti, rungrojialioiiis sancli Maiirî, pne* 
iWvXx nostru' di(i>coM> (li'precâlioni', ivlit|uia:^}jIonusJ pri^cur- 
soris Chrisli .<ancli Joannis UaptiâUt* denteni sciticet cuni 
aliis sacrorum ejusdein sancti ossiuin parlicutis, quas duru- 
nusGirolus Le Boûyei% abbnlia* Cast'-bei (iijusdeni unJini^ el 
congivgalioiiis ïu Anernia prior onitiïalîs el vioariiis ^vna- 
raii^ illuslrisbimi ar(:bit*piM:opi Albion^i^ doniini llyacinltii 
Serroni '« cjiisdem niona.stori) abbalis, e thosauro prioi^tus 
saucti Desidcrii, diwcesis Cluron)onlcm>is in Arvcrniâ 3, al) 
eadt'ni abbaliadepeiidi.-[ili:i,L'uinderiipnoraluin pru'latu lituto 
viïitando exliaxiMal ac pia^dicUc haiieli Joainiiâ Au|^eriaceusiâ 
abbatîœ nupfi- impt'rlivoral, ini>pt^ctîs diltgcMiLer piu'fâliâ 
l'cliquiiâ literisque dicti doninî Caroli Le Bouhycr hac de 
it* conscnptis appi'ubassLMnu!» <^ supru incinoralu donino 
Ansritno Clairô ad tyisdtîm saccas rrliqiiias ijoU'niniU'r Irans- 
ferendas l'uimufii inviUli ; cujiis voLis libenlcr annuonlcs diem 

1. tiuillaiiine Je La Bruoetière du Plessis de Geste, né au Plessis *io 
Geste ( liai ne-el- Loire), commune de Clialo(^es*8ur-Loire, le ai oovem- 
lire I630.tousuré h Sann, docleitrile Navarre le âT juillet 1656, archidia- 
cre de Bric en t'r(;li»c de Paris ii mui Itî57|, chanoine de Notre-Dane 
(0 octobre 1071)], puis vicaire gcoérsl, fui DOmnié évt-que de Saiotos le 
90 novembre 1677, prit posM^ssion de l'i^vt'ché le 9 el eotra h Saintes en 
avril 1078. Le GêHia, ii, 1097. vtnte son zèle, h piété, son ardeur et ics 
succès tk la conversion des hérétiques. Il mourut en odeur de sainteté le 
2 mai 1702. Voir Saint-Piern- tie S,iint<^n, p. 30 et Buivaiitvs.el son tf*.ta- 
ment. p. 246. Le P. Ucsforpoa, cordelicr, et le P. Voisin, jt-suite, ont 
prononcé son oraison funèbre. II nvait demandé à êlrc inhumé dans 
l'église dcsjacobÎDS, i Suintes, prés de son oncle, Guy Lasoier, abbé de 
Vaux. Sa pierre tombale est nu musée de Saiotes, 

Aucun historien local, pas m^-me l'auteur de i'Uitloire de t'églite tafi' 
toae, n'a mentionné cette translation. 

2. Hyacinthe Serroni, noble roniaîu, religieux de l'ordre do Saint- 
Dominique, évi'ï^iue d'Orange ea ICI6 et de Mende en tfifti, obtint eo 
commande t'abbave de la Chalse-t>ieu en IfiTâ. Il fut le premier arcbe- 
réque d'AIbi en iù'ù et mourut en ir>tl7, âgé de 70 ans. 

3. Salni-Didier, ou Saint-DJer, ou Saint-Diér)-. 



— 415 — 



I 
I 



decimam sexlam mensis maii anni currontis pro hiijiisniofli 
Iranslalimie liieiLMula iiidixiiniis, cl iil rKlcIiiini {lupulunini 
voliis rliclique loci incotHrutn devoiioni nbundantius Heifl 
salis, hune riluni l'oro puhlii-uin ilorn^viiiiiis, i|ii04i t>i pupiilrs 
aiiiiuiitiaiiiluiii cuniviimis. Jlii- igiliir dccimA sexià nieiisis 
luaii horil circiler uctavù accedentes ad (Jusdcni Saiicti 
Juaiinis Angeriaceniiis ecclesix* ultai-c niajus deccutissîniu 
cultu paratum pluribtis acconsis liiniiiianbus, cuiam celobri 
niouadioruin ccnvcntii, qui nohiscntn pliivialihiiii et dalina- 
licis eranl iiiduti, as^islt'iitibuâ etiarn cœleriâ urbls re]igiuï<is 
ac niagisiralibiis, pluriiiiisque lam urbis quam viciiianini 
ecclosiariim paroobis iH aliis prosbilcris, iiiaxiiiiAquc pupiili 
ulriusquo sexu.s riL'ipi('iilii\, \\e\U ad idem alUnc ^cnibus 
lijMUUiin Vent (>&«/"/' ii)cliuaviinus,f|uoiii chorus pios(i(|uidus 
cèi cundu ad ectlcsiam PP. capu^inoniin, ijuo ail majon'in 
celebritatoni praidictx relïquia), quasidiMiidoinnus Anselinus 
priur in imagine saiioli Joaniiis aigeiilLs\,:ïuh;tntii priùs bcue- 
diclione iniliatA, inclu^ieral» de]K)rlatJi' himanl. l'hi pra^rnissîl 
incensalinne el decantaLà antiphunà ciiin otalione di; fodcm 
sancto soicmncm processionein per urboni urdinavimus, 
duobus prx'l'ali cœiiobii inuuachis diclani iniugineiu iu ges- 
latorio del'erenlibus, choro inlfirim hyninos cl antiphona.s in 
laudem Dcî gloriosique praîcuisoris concincntc ; luni per 
omnes ejusdeni urbis ecclosias iiimirîmi montalium ur:>u- 
ian;nuin, fralrurn pra'dicalorum et lialrurn niinuruin slaliones 
celebraviinus; in cujus prooessionis rodilu liymno Tt^ Deum 
pro irioix* d<'eantalo tnajus safruni rilu sob'inni.ssinio crlebra- 
virnus. Acia sunl huic <\idoui die decinia sexlù nieiisis maii 
anm' niillesimi sexccnlesimi oclogesiuii lertii pnesenlibus ad 
singuhi HH. PP. domno Ansehïio Claire, cjusdom inonaslerii 
prinre; D. dermano Claveau, prioie monaslerii Saiicli 
Cypnani ad muro.s Pictavenses; U. Adriaiio de Hely, priore 
Sancli Michaeîis in Kremo; D. Petro Treille, prioi'e Sancli 
Peiri Braiilolmensis; D.Claudio Ltoulaud, priore Sancti Sle- 
phani baciacensis; D. Carolo Thiery, priore Sancti Maxenlii; 




— 416 — 

T>. Ctaudiu Vidal, prioreSaiieli Jiiniiiiii Nubiliacensis; donuio 
AniandnduCaurroy, priort' Sancti Eulropii Sai)tonensis;iicf- 
iioii hujuâce Aiigoriacciisb cirnobii monachis Latiiriitiu 
Laoon(|Uf, Mibpriorc; Vinc4;nUo VillenioiiU'ys, B(»boi-ir» Tail- 
liaii(lit?r cl Pelro nas<|uonnc, .scnioribus; llugoiif Vidal, Fclro 
Laun?né,Joanrio Baplisla WalH, Joanne Alaniai-goUFrancisco 
Ferrct, Michacio Vclard, Marino Bourgniii, Marco-Antonio 
Bdiiin, Joaiim* Fcrrand, Claudio Cliolel, Slepliano GuyaixJ, 
sact'rdolibus; Juscpb l,a Qwud, Juaiiiif Nuvierca, Jcwinnc 
Uaplista du Poyet, Matha'u CltaillV} Pliilip|M> RalïitT, J<xniue 
d'Antigny, Ciaudiu Foussard, Juaiine CbazaI, Gilberto Mau- 
genest ol Ptaeido Marchand, diaroniïi; Stepliatiu Kalaii t'I 
Claudio Iloutaud, .subdiaœnis; pracsi^nu'bus otiain dominu 
Alliaud, doclore uu'dico, D. Lefebvie ad pra.'niissa vocatis, 
qui omnes lii^j urigiitalibus iustniincDlis hac dt< rc confeclis 
nubiscuni âubsij^naruiitf in quonnn fidoin el robur casigillo 
noblro cpiscopali inuniri fo^intu.s. 

Glillklml's, fpiscopus Sanionensis. Fr. Anselhcs Claibè, 

prior Satifti Jwinntjt Angeriaeeims. Fr. Germani's Claveau, 

jnior Smirti Cyprùtni l'ittavenm. Fr. Adriams de Hely. 

prior SitiK'/i Mkhaetis in Unema, Fn. (^ï.aiirils Lieutaud, 

priorSnucti Stephaiti Itacounisis. Fii. Claddius Vidal, prior 

Sancti JuHittui Mnliarensis. \)v Cal'Rhoy, prior Stincti 

Eulropii Saiitonfttsis. Fn. Laliientius LAco.NQtE, subprtor 

Ainjeriarmsis. Fil. Vincentius Vii.LEMi)NTEVs,«(.*rtiwr. Fn.Ro- 

nEBTUs TAii.iiANDYErt, senif/f. Kr». Petiius Krancisci's k'As- 

QL'EMYE, senior. Kii. Hutio Vidal. Fn. PETnus T^urens. 

Fr. Joannes-Baptista Uatel. Fr. Joan.nes ALAMAniiOT. 

Fr. Michel Vi:i,LAnD. Fu. Marinus Bourcoin. Fr. Marc. 

Ant. Bon.nin. Fn. Ferret. Fn. Jean Ferrand. Fn. Clau- 

ihusCmoi.et. Fr.StephaiM's Guyard. Fr. JosEpinsL\ciiAUu. 

Fr. .Ioannes Navieres. Fr. Joa.\nes-Baptista uf Puyet. 

Fr. Matilel's Ciiaii.ly. Fn. Philippus Baffier. Fn. Joannes 

Dantionv. Fr. Claldils Foussard. Fr. Joannks Chazal. 

Fn. GiLBERTts Mauuenest. Fr. Plaodus Marciia.nd. Fh. 





Cl.\l'ï>iiis Houtaui». Fr. Steimiam/s Galan. Ailliaud, ék-tur 
Uieilirus. Uk. Keuvuk. 

De mandalo îlluslrissimi ac nïvcrendissiini domini iiiei 
doiiini Sanlunensis episcupi. 

HOGRAU, StfC. 

Au tios est tkrit : Acte df* la rrarïslafînii dn la ivliquc de 
sailli Jf-'an-UaplisLe, lu 10 mai 108."^. 



XXX 



465i, fi rnâr«.— >Joui-iiul ito ce qui sV'sL [lussû au sièife <le Xaint^H *. 
— Affaires étrantjèrvw, Franct, 1 176 {Atti/oumoti, Sainlonye el La Ho- 
chelle, ieSS A /ff5J), /•" iSS-SlO. Coinmvnicmlion de Jtf. tout» DeUcautl. 

Le rnerciedy sixième mars, la place fui investie par mes- 
sieurs Du l'It'ssis Bfliére el Mimlauicit,!', les (|uarliors pris et 
Jes troupes lo^t'sosatix environs de la vilk*. 

Le jeudy septième, cent hommes du régiment de Picaixlie 
CiJiiduils parles sieurs de Bomiernar, capitaine, Sainl-Ger- 
main et Berjrère, lïeutenans, Des Gazon et eliL'valier des 
Champs, eri>;eigiie, aver autani dn réj^iment de Moiitauzicf. 

Les majors iureiil eoiiimandés [lour aller lecomiailru Ja 
I ville et citadelle parlecostédu fauxbourt; Saint- Vivien, où ils 
rencontrèrent les ennemis qu'ils poussèrent si brusquement 
qu'en ayans Iu6 quelqu»':? uns, il les forcèrent de rentrer ditns 
leurs retranchemens iln liord desquels ils amenèrent quinze 
ou seize prisonniers sans y avoir eu qu'un sergent blessé. Fin 
mesnie temps de la brigade dus gardes que commande le 
marquis de Gnnlis, quelques hommes dostachès estans en- 
trés dans le fauxbourg de Saint-Eutrope le trouvèrent aban- 
donné par les ennemis, lesquels avoient laissé dans le clocher 
de l'Église un capitaine, deux lieulenans, tranle soldats avec 



i. Pour les faits gént'ruux, voir les liis.toires de France, puis IHstttire 
de USainlonge, (nir Massiou ; en piirticulier. La frondt en Saîntonye, 
par M. Louis Audiat, 



Arcliivefl, xxviii. 



r 



— 418 — 



U'flucoup de inuiûtioiiii el san^ moien d'en sortir^ iiv ifr 
eslreultaqué£,eii ayant rompu r«>î»caUt'r ; mais It* sieur l'ierre- 
\Min, ensoi^iie, cumriiandé puur la garde du l>as de l'église, 
les iV'duisil en trois licuri'^ à se randrt' ù discrétion par li 
fumée qu'il lit au-dessous d'eux. Le soir, lu tranchée fut on- 
verte pai" les i;ardes sur le b*jrd de la rivière oii le:^ eniieuiL< 
(irent grand feu, et quelques sorties où un sei^enl de la 
compagnie d'Albiny fut bU^* d'une mousquetade dan» le 
ventre; (wur tapilaine csloil destaché le sieur de Noizimau- 
|H'au, le sieur B^izicour, lieutenant, et le sieur Salandrè pour 
enseigne. Lt* manjuis de Genlis, assidu au travail h son ordi- 
naire, eut ses habits perces d'une nious(juetade en une des 
sorties. Eu mesnie temp^ et du costé du bastion de la cita- 
delle, iï l'ouverture de la tranchée que liiisoil le ix'gimenl de 
Picar*die, lurent détachés le sieur de Chassegué, Mar\ille, 
lieutenant, el Marest» enseigne, lesquels par le boa ordre dm 
conduite du sieur de Poliac qui commande ledit régiment, 
poussèrent cette nuit leur travail ju?;qu'au pied du glacis de 
la contrescarpe ; les sieurs de Godouvilliers, capitaine, y liil 
blessé d'une mousquelaile au coslé, Honviltetle, major, d'une 
autre dans le corps, sans y avoir perdu aucun soldat. 

Le vendredy, M. de Breval, maresclial de camp, ayant re- 
levé les gardes françaises avec les Suisses et le régiment de 
La Meilleraye, poussa) la Irancht^ sur la main droite assez 
avant malgré le feu des ennemis qui fui grand el continué; 
en rauti*e attaque, M. de I^rièn',mareschal de o^ïnip, releva 
le régiment de Picardie avec celluy de Monlauzier, et mena 
son travail jusqu'à huit pas de la palissade de la contrescarpe, 
bien que durant la imit les ennemis tirans incessamment 
troublaient souvent les travailleurs par plusieurs fausses 
sorties. 

Le samedy neufième, leur pièce de canon fut mise en 
batterie, et connnencèrenl à tirer environ les dix heures, 
celuy des ennemis les jours précédens el celui-là encore tira 
beaucoup, tant ù la maison des [)éivs de la mission oij lugeuil 



— 419 - 

M. de M<inlaii7.icr que sur les cordoliers, avec bt?aueoup de 
ruine el peu d'elToct. Sur le soir de ce jour, M, de Créquy 
Ayinon ;tvfC les ivgiineiis de Poilou, Gi-aiiimond el Mazan- 
e/>ur, releva M. de fïn'vid, el la Iranehée lui ronliniiée pour 
aller vers la demie-lune k gauche à rattaqu«< de la ville, et 
M. le chevalier d'Alhrel, aussy inareschal de eatnp, rpicva 
M. de Lorière avec les régiinens de Navaille, Sainl-Gcnis et 
Noirmonticr, el lit passer la Iranchée h ralia)|ue de la cita- 
delle jusqu'au pied de la palissade ào. la conlrescaipe, d'où 
il délogea les ennemis. 

Le dimanche, à une heure api-ès midy, les ennemis firent 
une grande sortie siu* ladite traneht^e, infanterie et cavalerie 
avec piVîs de cent ofiiciers à leur teste, qui eslans entrés 
avec grand vigueur dan^ la li-anchêe, nos soldats ayant plié 
d'abord, le sieur chevalier d'Albret avec le sieur de La Vais- 
siére, commamlant le r/'giment de Navaillr, les officiers de 
ce corps et de Noirenoutiers dont on n'a pas sccu les noms 
les arresla avec beaucoup décourage, et ayant esté soustenu 
à la droite par les officiers el les soldats de l*icarfiie accou- 
[rus] de leur quartier qui esloit vis-à-vis de l'atlaque, elà la 
ganr.Iie par MM. dri Pb'ssis el de Monlauzier, lienti^nans gé- 
néraux, qui se rendirent en diligence avec MM. de Kolleville, 
de Loriére, Forgue, Bréval, Aymon^ tous mareschaux de 
camp, beaucoup d'officiers et de volontaires, tous lesquels 
ralliés ensemble dûonèient si à projws l'espée à la main sur 
les ennemis qu'ils les poussèrent jusqu'au-delà la palissade 
où ils ontrêrnnt avec eux, et les t'orcèrenL 'i se jeller dans le 
fossé de la ciladellc. En cette sortie, quelques officiers des 
iiégimpns de \oirmoutier, iXavailleol Sfiint-Genis lurent lues, 
et les sieurs de T,a Haye, fiodiinvillicrs et le chevalier de 
Culand, capihiiii'', Monterajul, heulenant. Colombiers, en- 
seigne de Picardie, blessés, et quattre sergens morts sur la 
place. I>es ennemis y perdirent force soldats, et entre les of- 
ficiers qui y lurent tués fui reconnu le sieur de Carbonier, le 
sieur de La Mole Sainl-Suriii, capitaine de cavalerie, pris, et 



4?0 



blessa; le chi'valior de Crib.iinlf?V voloiiiair*^, blessé de plu- 
sieim» cou|is, y fut auss)' pris ;ivoc sopl ofïiciers. 

Ce mesitic jour, sur les cini] luxures du soir, deux pi(V^5 
de canon niiâos en baltme fircnl grand bruil et grand ci- 
fecl, ayans dênionlr drux pirV'Cs aux ennemis avec lesquelles 
ils linnt'nl sur la tranchée ; et les gardi?s relevèr-ont M. de 
Cré(|uy Avinon en leur ndaijue deux cent honnme.< dt^larhé» 
coinniandiS par les sieurs du Oourdel, capiUtinc dtrs Rnu- 
ville et de Billy, lieulenaul de Castellan, et de Ponlevaizc, 
eiiseijn^e, suivans les ordres fjue le marr|uis di^ Ot-nli^ don- 
noit avec jugemenl el diligence, se Irouvi^rent en estât d'at- 
taquer sur les dix heures du soir la première demie lune 
des ennemis. Kn nit^ine temps Picardie ayant relevé le sieur 
chevalier d'Albrel el receu ordre de M. du Plnsriis-Rellif'Tc 
de détacher c^>nt honuues pourfavori^'r l'attaque que devoit 
faire le régiment des gaMes -à ladite demie lune, les sieurs 
de Jdinvilliers, capitaine, Courtenay, ïieulenenl, el Belleaii, 
enseigne, Sairit-Gennain, lieutenant, faisant la charge de 
major, et Locquenc, envigne, la fonction de volontaire, se 
tinrent piests pmir IVxécntion de ce dessein, de sorte qu'eu 
mcsrac temps les gardes enth^rcnt dans I» demie lune par 
la pointe el Picardie pur la goi"ge, où ils tuèrent el firent 
prisonniers la plus part des olficiers el soldats qui la deffen- 
doieul. M. du Plessis-Belli*^re (>ar ses ordi*es et sa piéscnce 
ser\it si bien luy-mesme en cette occasion avec le marquis 
de Genlis, les olllcicrs conunandésdes deux corps et les vo- 
lontairi's, que cette attaque réussit avanlagcusemenl. Le sîcur 
du Rourdet y revnt une contusion an bras : Ponlevaize» en- 
seigne de Pradel, y receut deux nnnjs<iueiados, l'une à la 
main el l'autre au cor|xs qui ne sont pas dangereuses, el le 
sieur Vieubourg, ayde-major des gardes, agit en C4*tle occa- 
sion avec toulp la diligence possible et entra de\« premiers 
Tespée à la main dans la demie lune. 

Les sieuis de .Ioiiivilliei*s, capilaine de Picardie, et Cour- 
tenay, lieulenanl, y furent légèrement blessés; mais le sieur 




- 421 — 

de Saint-Oermain, bloss*^ de plusieurs mousquolados, lui pris 
et mené dans la place par les ennemis; deux sergens do la 
compagnie de Genlis el un de celle de Noi/y y l'umnl lues 
avec sept on Iniit soldais ci quinze ou seize autres blessés, 
lanl Toccasioii lut rude. 

Le lendemain, sur les dix fu-urcs du malin, les gardes 
poussèrenl leur travail jusqu'à la pointe d'une autre grande 
demie lune on parles finlri's du sinur de fienlis on fit un 
logement sans que les funomis osassent par<ûtre pour les en 
empescher. Après cela Ils denieurèreni sans aucun (sic) de- 
hors de deux attaques, Picardie ayant aussi continué la 
sienne. 

Le lundy, les deux gi-osses pit^ces de c^non d'Engoulesrae 
Furent mises en liallerio, el alors les six pièces en liiiis divers 
endroits furent admirahlemcnl bien servies par In vigilance 
ordinaire du sieur de I>a Louvirre. Ce mesnic juui", l^s gardes 
suisses et La Mfilleraie reli'vèi-enl les gardi's et achevèrent de 
pousser la tranchée au-delà de la g(irge de la demie lune, 
tout à fait sur le bord du fossé, et le régimenL de Monlauzier 
que releva I*icardie lit pour le moins cinquante pas de tran- 
chée par la diligence et les soins particuliers de M.CIansipr, 
licule-nanl-culouel de ce réginieiil qui lll un logement à ta 
palissade de la pnrto Ksguière et a t'uil durant tout le siège 
paroitre hautement son cœur et sa conduite. 

b) mardy au malin, douzième du mois, MM. du PIcssis 
el de Monlauzier, vuians que des deux costés de leur> atta- 
ques ils estoienl en eslat en trois heures de temp.s de pou- 
voir attacher Ir mineur à la muraille, firent sommer les eu- 
neniis de se rendre, et M. dti Chanbon deux heures après 
envoya le sieur de Fougère. liculeiianl-c<donel du régiment 
de La Hochefoticanit. el La Serre, eapinine de son réginu^nt. 
oslages pour l'aire la capitulation, et le sieur de Clausier, 
lieulenanl-colonel de Monlauzier et un enseigne suisse en- 
trèrent dans la citadelle aussy pour ostages. 

Dunmt ce jour, M, de La Serre, l'un des ostages, alla et 




— 422 — 



reriiii pluMf'urï foU sur rlir«rs points àe la capitaUtioD, h- 
r|iiellt^ l'iifin fui ro»clu« le soir H devott esire aécuUV i 
rinslnnl quant k \a reddilion àe la ville; mais la cniîali> Au 
dèf^onlrc qui (xiuvoi! arriver ontr»; h*- \\i\ vuiron>taA 

t*t CiiMX qui Sf' d<.'voieiil retirer à la cii.i-....' ;ii qup MM. k^ 
généraux condfsccndinnil à ta différer au lendomain. 

1^ moriTiuly, à neuf heures, le marquis de Gealîs, avrt 
luiis les orTicicrs dfîs garde» et cent hommes destachés, se 
saisirent ào h poii(> S;)int-I.uuys. et la garnison ^^stanl hors la 
villf, !<•> gi'uéranx pn-réd*'.'; jiar leurs garde* y entrt'r^iilà cIh"- 
val ayant entre eux monsieur l'évesque de Xaintes, et derrière 
tous \v^ maréchaux de camp el autres officier!; majora avec 
beaucoup dn volontains. Le p*^ii{>te, sur le visage duquH es- 
toienl ptrinlt's en mesme temps rainiriron |>ï»ssét* et la joye 
préitenle, réduit 'mi petit nombre cl abliiilu de la misi're et la 
maladie, emploia ce qui luy ï-esia de voix à crier : Vive le ruy, 
el le n^ste de la joiiméf^ À loger le>i nouveaux tiostes qui, pour 
eslre en ptu:» grand nombre, luy on lurenl moins à charge 
que les autres. 

Lejeudy au matin se passa aux jacobins prés de la cita- 
delle pour arre^ter les debtes de la garnison, en tirer les as- 
.-leurances, et procurer la re:^lilution des meubles pris aux 
bourgeois par les soldaU, el l'après-dinée M.M. le^>: lieuK^ 
nnns généraux ayant fait mettre en bataille tous les corps 
de rinfanlerie à la leste de leurs quartiers et fait avancer les 
compagnies de cavallerie destinées à l'escorte, allèrent avec 
les mareschaux de camp el aiilivs officiers majors à la fausse 
porte de la eiiadclle du coslr rie la campagne par nù devoit 
sortir ta garnison, afiln (renq>escher les désordre;; que font 
d ordinaire les suidais par leurs pillages; mais loultes leurs 
préraiilions fnniit iiuililes, e( les (roiqies perdani loul res- 
pect el conshJéialiui] pour leurs ofliciers et MM. les géné- 
raux, forcèrent la cavalerie, en tiièrenl quelques mis qui 
.s'opposorenl à leur fureur, se jellérenl sur li' bagage de la 
garnison cl dépouillèrent enfin tous les soldau qui ne prirent 



i 




i 




" 4-23 — 

point de parly d'ahnrd avec heaiicoup d'ofïiciers; ce (|iii ne 
l'iil pas ^ins eslrc souvient repousses par MM. \gs gént'raux 
el leur suite, et il y en eut pii6s delraute de lues et i|uanlilé 
d'autres blessrs sans qw rfUc. punition am^stasl les autres 
qui se mirent en dcvuir di* tuei MM. du IMes-sis-Bellière el 
de Montauzier el despouillèreiil vingt de leurs otnuiers. Ce 
désordre dura jusques ii neuf heures du i<oir, el eust conti- 
nu)'' tuule la nuit yi M. du t'Iessis-Bcllirre no so i'usl mis à 
la teste de ce qui resloil d'officiers pour les faire entier dans 
la ciladellc où ils ont esté gardés jusques à ce malin que 
Tarmée ayant passé la rivière pour aller à Taillebourg. 

Demain M. le marquis de Montauzicr doil envoier la yarrti- 
sonavec bonne escorte jusq nés au port de Sain t-Sourin et. s'en 
aller avec son rêgiuienl au siège dndil Taillebourg, que l'on 
espère ne devoir pas durer longtemps, le gouverneur ayant 
desjà eu quelque pourparler avec monsieur de Folluville, 
maréchal de camp. 

Extrait de la capitulation : 

Le sieur de Ghanbort sortira le mardy au soir, 12" de ce 
mois, de la ville de Xaintes avec toulle la garnison et se 
retirera dans la citadelle, de laquelle il sortira le jeudy qua- 
torzième dudit mois à dix heures du malin, s'il n'est aupara- 
vant secouru par une année qui lace lever le siège, et cepi'n- 
dant ne pourra recevoir aucunes nouvelles de monsieur le 
prince ny d'aucun antre de son parly ny leur faire sçavoir 
des siennes. 

Ledit sieur de Chanbon avec tout ee qu'il a d'officiers el 
de soldais de quelque nation qu'ils soient, sortira de la cita- 

le à la façon des gens de guerre, balle en bouche, mèche 
âïlumée, etc., el sera conduit par le plus court clu-niiu 
jusque dans la ville de Bourg-sur-mer, en luy fournissant 
une roule et l'eslappe. 

Les bagages cl malades seront portés par eau jusques on 
Itrouage, et les oslages de l'escorle el balleaux ne seront 
renvoies qu'après leur retour. 



— 424 — 

Tous les canons, munitions de gv^rre et de bouche seront 
laissés dans la citadelle sans pouvoir estre divertis en aucune 
manière. 

La garnison paiera ses debtes et restituera ce qui aura 
esté pris aux bourgeois, tant de meuble que d'argent et 
danrées. 

Les prisonniers de part et d'autre (aits depuis le siège 
seront randus et eschangés tant pour tant et homme pour 
homme. Et les soldats qui auront déserté depuis la guerre 
ne pourront estre repris dans les troupes de la garnison. 

Fait au camp devant Xaintes, ce mardy douzième 
mars 1 G52. 



TABLE DES MATIERES 



I. Liste des uembhbs db la Société, pa^c 1. 

II. La VAtsoK DE La Madeleine a Cognac. 17; — (iènôalogie, 
31 ; — 1431. Acte d'èmnncipnliun de .Tiicques de La Made- 
leine, 32: — tiii. nutUicution. par Muthe Pouebier, d'une 
donation par elle faite ù Jacques de l^a Madeleine, 32; — l-i45. 
ReconnaiSRiinee d'avtMi, 33; — \^^i). Aveu cl di'Mioinlirement 
nu comte d'Angoulème par Jean de La Madi^Ieine, ;i cause 
de Bonne Rolande, sa femme, 33 ; — I ^Gfi. Haillette d'arrente- 
menl conaentie |mr Jacques, Gardras et Pierre du La Made- 
leine, frères, t-n fjnuur de (luillautue Kroniont, etc., 3'i ; — 
1473. Lettres patentes confirmant Jacciues de La Mndeli^ine 
dans In charge d"t'*Iu ordinaire en Saintonçe, 3(i ; — Uaillelle 
par Jacques de La Madeleine, en faveur de Jehan Ueorget, 
43; — U7C. Dunatton par Madeleine et Jeanne de Taule ù 
Jacques de l^a Madeleine de tous leurs biens, 45; — 1477. 
llonntion par T'ernelle Préverauden faveur de son flls^ moyen- 
nant une renie viagère. 46 ; — Transaction entre Jacques de 
La Madeleine et son oncle Pierre, au sujet de la maison de 
La Urande, à Cognac, 4G; — 147H. Convention entre les fer- 
miers du quart du sel, le pr<''vnt du port Saunierde Cognac et les 
marchands de Cognac, portant rèirlcmenl contre ceux qui vont 
acheter du ael ailleurs qu'à Cognac et contre le commis de 
Taillebourg, 51 ; — 1480. Enquête sur le bris d'un banc dans 
l'tglise de Cognac et sur les injures proféri-es contre Jacques 
de La Madeleine, 57 ; — Vente à Jacques de La Madeleine |iar 
Jean Dupuy et Ja<.quelte Cliathoyne, de tout le droit, partie 
et portion. que Ouyon Laurcns avait sur le quiiU du sel, 137; 
— 1481. Donation entre vifs consentie parlIiSliesde La Made- 
leine, curé de Cberves, à son frère aine, 137 ; — Jacques de La 
Madeleine accorde à Guillaume Conte droit de construire un 
append, 140 ; — Procuration doanée à Jacques de La Made- 
leine par Charles, comte d'Angoulème, le nommant son pro- 

Archives, xxvin. atl 



- 426 — 

cureur général, M? ; — MAmlemenl du comte d'Ançoulème 
nu rctcveur tlu ï>ort i^iiunier.dc délivrer à Jatqu^s «le L;i Ma- 
deleine les fomls nécessaires au procès qu'il intente au fer- 
mier du 8cl, W'i; — 1482. Aveu pur Jacques Mercier, bour- 
geoEfl de Cognac, k Jacques de Lit Madeleine de ce qu'il 
tient de lui. \V-\ ', — LrMlrcs du eonile li'jVngoulénic qui a»Hu- 
rcnt a. Jacques de Lu Madeleine lu possession de son Her des 
Coutiers, 147; — 1483. Commission de maître d'hâtcl du roi 
accordée ii Jnrques de Lu Madeleine, 150 ; — Pailaiçe entre 
JacqnttS de Lu Madeleine, etc., 151 ; — Extrait du tcièlnnicat 
de Jacques de La Madeleine, 160; — 14ft5. t^ettrcs 'd'élargis- 
sement delà prison «ccordécïi Jacques de La Madeleine, 163; — 
HUO. Transaction au sujil delà succession de Jean Fréveraud 
et Béatrix de Jambes entre PemcIIc Préveraud et Gille 
d'Aisae, U'tl : — 1191. Parlaçe entre Jacques, Gardras et 
Pierre de L:t Madelïtine. (lt>s droits sur le port Saunier, IBO ; 
— Trunsaction entre lecomte d'Angouliïnie et Jacques de La 
Madeleine au sujet du flcf de Coutiers, \TÎ ; — Transaction 
entre Jac4|uesdc La Madeleine et Jacques Odeau, marchand, 
au sujet d'un verger, 175; — liO'î. Reconnaissance de droits 
seigneuriaux sur une maison dans la mouvance de l'Iiôtal de 
La Madeleine, 177;— 1VJ3. Vente par Micheau Mesnard. cor- 
roycur, à Jrhan Hay, boucher.de partie indivise d'un vererer à 
Cog:nac, 180; — 1496. Lettres accordées par Ix>uise de Sa- 
voie à Jaci|ue8 de La Madeleine, pour le conlirnier dans les 
charges qu'il avait remues de son mari. 181 : ^ Aveu et dé- 
nombrement rendu ù Louise do Savoie, par JacifueR de La 
Madeleine, du château de Cognac, etc., 183 ; — Donation mu- 
tuelle par Jacque» de La Madeleine et Marie rie Cèris, l'J2 ; — 
Échange de biens entre Jacques de La Madeleine et Ho- 
gier (Jiraull, seigneur du liois, 193 ; — 1502. Aveu et dénom- 
br»'ment rendu par .Ican de lîi'cmond, 195 ; — 1516. Accord 
entre Christophe de La Madeleine et Cîaspnr Mercier, sieur 
du Plessis, au sujet du nefde Puy-Rngier, 207 ; — 15^0. Sen- 
tence en faveur de Minheau Foulques par Jean de Bremont, 
sieur de Balanzac, 2(17 ; — 1523. Appoinlenientenlre Margue- 
rite Geay, veuve de Christophe de La Madeleine, tutrice de leur 
Gis, et Jean Le Roy. par laquelle on corrige Indate d'anticipa- 
tion fausHeinent ilatéi-, '208; — 1525. Compromis eulre Charles 
de Bremond, Jeanne de La Madeleine et les enfants de feue 
Marie doLaMadeleine.ausujet des successionsde leurs grand- 



— 427 — 

pùrcet grand'm^ri', 209; — IS-l.'t. Quittance de In ferme de la 
SKig-Hcurie de La Madeleinr, donnée par Charles de Ilre- 
mond, 'îll; — 1551. Vidirnus d'une vente de difT<>rents droitB 
sur le port îjttunier par Jeun de La Madeleine. *2I"2 ; — IÔ70. 
Vidimus d'un acte de vente entre Georges Fuucquct et Jean de 
L;i Madcluims 214. 
III. Mèlanoes. — 1301. Cession pnr Fou>{nnud et Milct. IHs et 
neveu d'Esteyne, portier, à Pierre de baillieus de vingt 
sous de renti- annuelle, 215; — Échange entre Pierre Bou- 
eharl, Yolande de Roehofort, sa Temme, et Ouillaunic Lar- 
ehevëque, seigneur de Parthenay, 216; — Vente au roi par 
Ifuillaume Larchevéque de la terre de Uochefort, etc., t*21 ; 

— Vente au roi par Jeanne de Rocherort de la Iroisicmc partie 
de la terre iJr Rochufort, 223; — ir>8C, Érection en marquisat 
de la buronnie de Pisany en Saiiitotige, 3.'i9; — IfiQ'.). Cuin- 
niaiideniciit à M' Ptiiircel d'avoir à dtMivrer à M* .Sanuiel 
llonnyn copie de l'acte de "^enle faite au roi par le seigneur 
de Mirambeau. de la rhâtellenie d'IIiers et ville de Brouage, 
"271: — IGOr». Lettre» d'Antuinclle de Pons ;i ta ducliesac de 
La Trénioille. 227-*^3tl; — I60lî. Prolcatalion contre la sen- 
tence rendue par le prt^sidial de i-a liochelle ronlre Knierj* de 
Chnumont et Louis Du Huis. '.iB'.\; — IGI"2. Partage de la 
châlellcnie de Saint-Germain de VDjrac entre les Chesnel, 
364: — 1052. Juurnal <|i^ ce qui s'est passé uu siùge de 
Saintes, 417; — ItJliO. Relation d'un voyage en Poitou, .\unia 
et Sainlongt* jiar Claude Perrault, 330; — iri83. Acte de trans- 
lation en l'église de Saint-Jean d'Angt^ly d'une reli«|ue de 
saint Jean-HaptJste, 41J; — !f>Rll. Autorisation dunnùe )iar 
Madeleine de t'n'quy, femme de Ch.irles-ilelçique, dut: tie Lu 
TrémoMIe, à Denis (iourdon. bailli de Taillebourg, de se 
transporter à Benon pour y faire l'inventaire des titres, 23U; 

— I(ill(j. Arrût du parlenu-nt de Bordeaux qui ordonne l'exé- 
cution en elHijie de deux parricides, 38ô ; — 1703. Cession de 
deux, années de la ferme du comté du Taillebourg h René 
Roitlleau par Joseph Marillel de La Courboisière, 231 ; — 
1708. Lettre de Magueux relative à !a ferme île Didonne et 
autres, 232; — 1709. Procuration générale de Charles-Bre- 
tagne, duc de La Trt^nioille, a Marie-Madeleine de La Fayette, 
son ûpuuse, 233; — 1713. Li^ttre sanii i^uscription de Mioa- 
sens d'Albrel, comte de Pons, sur plusieurs familles suin- 
tongeaises. 368; — 1715. Compromis entre Frédéric- CJuil- 



^^ 



— 4?8 — 

Uumi^ lie La Tt^moillc et Joseph Mnrillct de I^ Courboi- 
sUtc, |>our un procès à |iro|»oti de sa çuronne, HM ; — 1717. 
I*ftrlagc Tait par le slcur de Talmont , de In terre el 
couiW dr Tailk'bourg et do ta pnnctpnutê de TalmoiU. '236: 
— ni8. Lettre de Ghtirles de La Triîmoille u Marillt,-! dr La 
CourholBitTi». fermier du comte de Tailli-liour^:. l'Ati ; — 
1738 Scnlcnre ar)>ilrali' entre Fn'dénc-<.tuillAumc de La 
Trémoilleet Keuaud-ConslAnce de Pons, au sujet de plusieurs 
Oefs rele\aDl do Ocnouillr et de Tonn:i> -Boutonne. -^39: — 
\m. Trunnactioa entre Emmanuel de Ouibal, seigneur de 
l^guillac, et Jean-Antoine d'Agoult, prieur de Saint-Jean 
des Arènes, relativement à des redevances, 370; — La clta- 
pcllcnie de Snint-Michel et le lier de La Vigerie, 377 ; — 1758. 
Vente par le duc et la duchesse d'Aiguillon au marêehnl de 
âenertëre des baroiinii-s d'Arvcrt et de Saujon, S.'iS; — 1763. 
Mémoire du seigneur hnron d'Ar^'ert: si la paroisse deChail- 
levette relève directement de la baronnie dArvert, *272 ; — 
Étal des paroisses de l'élection de Saint-Jean d'Angély, ?iï2- 
326; — État général des <lomaincs du roi engagés dans la 
généralité de La Rochelle: La Rochelle. Rochefort, Cognac, 
I Ile de Ré, Saint-Jean d Angély, Pile dOlcron, Saintes, 336- 
336; — 1767. Constitution d'aumône dotale faite par Guil- 
laume Marillet de La Courboisièrc, en faveur de sa llUe car- 
mélite à Saintes, 2.V); — 1782-1786. Ueaaéchemenldes marais 
de Rochefort, 389. 

Ohavurks. — Sceau et signature de Charles de Bremond. 211 
Signature de Ix>ui8e de Savoie I8'2 



TABLE ONOMASTIQUE 



Par MM. Qiarlei DA.vi>tDB*lo cl Henri Jnilin. 



AbherUle (Sorotnc), 83. 

Abilloti rMadolpinn d), 296. 

Abraham, avocat, 310, 

Abxac (JacntiCs d'}, 28t>. 

Acaric (Calfierinp) : — [Louis], 308; 

— dPÎgTieur du Fief, 247. 
Affiineur (P.). 2H. 

Af/oiiaay, cant. de Saint-Savinion, 
an-, do Saint-Joni) d'Angély, 293. 

Afifoult ; Antoine d"), 371 ; — '(Jean- 
Antoine d'i, prieur de Saint-Jean 
des ArènpB, 370-377. 

Ai|îUière»iCharIes.H.-A.d'),3^0,37!. 
375-:i77. 

Aiguillon [Duchesse d'}, 337. 

Aiffre, chef-lieu de cant., arr. de 
RuITcc. 335. 

Ais&i- (Gilles d'), écuyer, tOO, 104, 
167, 160;— (Bertrand d'I. 104. 

-li'jw, fief des La Ci*opli', 310. 

Alamargiit (Jean!, prêtre, 410. 

AUrdittier, mas, lrt7, 200. 

Albrel ! I)'', cheTali.-r. 4I'J ; — (Cé- 
sar-Phébua d"| ; — Charlps-Ama* 
nipu d"), 3fl8; — (Henri d"). 220 ; 

— iMaricd'); — [Miosgensd}.3fl8. 
Alenol 'Colast. !>2 ; — (Perrot), "i-i. 
AIrsme (F»'). 266; — iChnrles-Nico- 

las d*l. 336. 
Ali(fro (LV). 269. 
Allnrd, 3âU. 
AMoAuine, liid. 

Alliand, docteur-médecin, 41(1, 417. 
AUanitdi, rant. de Vove«, arr. de 

ChartroR. 3!H) 
Allouho iGuillauine), 189, '20? 
Amhérac, canl. de S.'iint-Atnniid d<r 

Roixe, arr- dWngouli-me, 209, X\",.^- 
AmbterUle, (ief de* La Tour du l'an,' 

395. 1 



Ainbleville(Jeaunc d'], 184, 188, 196. 

Amclot (Marie), 316. 

AneeJIflin de La Bosse, prieure des 

carraêlitca, 250, 252. 
Andrault (Andrée), 160. 
Anijrac-Cfianipayrtp, cant. de SegOD- 

zac, arr, de ('oçnae, 370. 
Angclirr [Pérut *r], com. de Javre- 

zac, cant. de Cognac, 33, 189, 202 ; 

— chemin. 1R8. 201. 
.\ngeiiiics (Charlps d'), 360. 
Anglt^s, fie- f des .\gouU, 371. 
An|j:liers de .loubert (D"),2"5, 476; — 

de La Suussaye, 327. 
Angoul^int ^Charcnte'i, 283, 3'Jl. 
Angoulifnnr, paroisse de lYvèché de 

Nantes, 61. 
Ann^ponf, cant. de Saint-Savïoien, 

•irr. de Saint-Jean d'An^t^Iy, 293. 
.\nnè8 de La Mnrthouie, 379. 
.Vnnc;sViC2nl. deTonnay-Boulonne, 

arr. de Saint-Jean d'Angclv. 300. 
AnU^iif. rivière (Charente), 145, 2(V2. 
Anlfzant, com. du cant. de Saint- 
Jean d'.Vnjç^Iv, 286. 
Aatiçat^ [D"), 307. 
Anli(;ny 'J. d"), diacre, 416. 
AnvUl-; cant. do Kouillac, arr. d'Aa- 

Eoiilêmc. 104. 
.\rberlin (Malhurin), 42. 
Arcvn, cant. de Cozes, orr. de Sain- 
te», 252. 
Areliiiiubflult dit d'An(;oulêmc (Jean), 

ï!>. 
Arr/ii.n~, chef-lieu de cant., arr. de 

Jon/j»c, 159. 364. 
Arcofif, châlellenie d'Aunav, 107, 

lOfl. 115. 120, J9.1; — la loûr d'Ar- 

conft, 156. 
Ardftsis, lerre des Naillae, 104. 
Ardenne (Guinot d'J, 184, 196. 
Arrirnne, lief, Idfi. 



— 430 — 



Ar'hthnx. cntil- de Chef-Boiilonnc, 

air. de Mclle. âHK. 
.\r;/i-nh>n, nrr. dt- Brcssiiirc, 117. 
Arponvilliers iLi"), procureur nu rliA- 

IcM. 2J3. 
Arm'ttrUlicr». chef-Iiou ttccnnt., arr. 

(Il- NuL-trit-tp-Holrvii. ilHO. 
Arf/r-rs, lovt'e (Ch.-lnr], ;i'.t7. 
Arm.int iJi>.in;, nn">1rp, !i9. 
Artiniid iJpan). tOO, 1(2; iHcrriard], 

IKi; — jfinitônifite, X19. 
Artiàud, domaine, com. do Poursay- 

Gornitud, .'Jlt>. 
Arnoul iCiuilIjiumc!), 98. 
Ara, coni. du canl de (^Df^nac, 19, 

77. 87, 3J7. 
Arrrrl,cHU\.tie La Treoiblade.arr tic 

Mitrerities, 25.1-270, 273-:;81 
A»m»r^, ^05. 
Anniér'-s. com. du fjiul. de Saint- 

.ItaiidAnc^Jy. 2y«. 
Asiiucmyc ' P -F. d*) ou Dusqucmie 

(Pierre), 4l6. 
Astinffues (Arnaud d), 82, 90; — 

lBnrdold'1,82, 125 ;- i Jeanne d'), 

(iK. 7(1. Hl. 86, 90, 125, 131, 133. 
Auherl (Flronor). 318. 
Aidwlerre (D"), Voir nnuchard. 
Auli"ti<rrc, clii>r-lieu de canl., arr. 

d.^ ftiirbfiieus, 2H3, 2S8. 
Auhrifon ûu Aulifiuu, iiff relevant 

do Cenouitlé, Hft, âiil. 
Auciprc iKmiiçoise), 329. 
Audarl. 330. 
Audiat(LouiB).2i7. 230,231,233,2m», 

•2M. 272, 3oy, 368, 370. 377, 383. 

413, 417. 
Auilois (Frîioçoift), 330. i 

Audouiu (Annei. 30S; — (Claude);! 

~~ (Louis), mart^cbaldescampit ei 

armées du roi, 320. 
Audr/in, 328. 
Aodiy (Les). 186. 
AiiK<-'ac iGuilIcm, ûuillon d'), 168, 

21)1. 
AiiK<-llilniré. 2^(9. 
Au'fs, tranl. do nouîllac. arr. d'An- 

Ruulêtue. 1 17. 
Aii'/ir, 310. Voir Le Gict/. 
Aut:ier, 332. 
.4jj/ai-, rniil. t\o. S.iint-Ililsiri^, nrr. 

de Snînt-Jcnn dWngiUy, liO. 312 
Aujiinl (CharN-.*), 321. 
Auion ou .Vau/on.com.deGenouillê, 

2V6, H9. 
/lurna7n''.canL, dcSainUlIiUire. urr. 

de Saiol-Jean d'Angély, 32i. 



,^i/mW. fomlie, I«i, lOfl. 

Aiin.li/. cliff-lieu de cnnt., nrr. de 

Siiitit-JciMi d'Anfî^l.v. 32. 302, 310. 
Aurîttud. 20(1, — {Jc-am, 2.'i7. 
Auroy (Elienne). 241». 
AuîW'ui* (FauiilU- . 75. 
Au-**uii-e(Ji'han d'j, clcrt-, 226. 
AuUioiilJcîrii-Scjîiiiud'i; _ iJeiind'l, 

312; — (Ni<'ulii*d'). M, lifi. 7i. 8*. 

85. 91. ÏI2, lOt, Im:,. 115. 128. 
Aulhoii, rniil.de S.iînt-Ililiiire, arr. 

do Saint-Jrand'Aneèly, 312. 3K3, 
Aui^Hr, com. de La TiPnilibde, 2r(7. 
Auvijjnt-aud (Je-in-ltaplisle d'>, 2<î8. 
Arallon, com. d'Arvcrl, 274, ^7Û. 
.\vril (.\nloinv), 108. 
Avracri (J.). clerc, 217, 
Ayr«uU (Cliarlesi. 37ÎI. 383. 
Az.iy ou As».ii/. com. de Sninl-CIr^ 

|>in, canL. de TonnnV'< Charente, 

arr. de Boclicforl. ^Vi, 243. 244, 

248, 249. 

B 

Bahin (Jean), seigneur de Raurille , 

318. 
Bfiltinol, notntre. 3*0. 
lturh:iiiuioiiL (^(ûi'urien, 383. 
Bacliellier fTlininas), 242. 
{lsc(nit<Aif , fief de La nnclieroucAuld. 

3ti'J. 
ll!nini:enuT, cant. de ^Inllia, arr. de 

Sainl-Jeand'Ang^ly, H)6. 318, 
lln(;urigue, 327. 
It.tif/nrt, cheMieii de canl., irr. de 

Bnrl>ezieux, H2, '.H). 3«B. 
Biiilhuui), Ballcu» (Pierre de), fténé- 

chul de Sainlonge, 2IK-2t7, 210, 

221. 
B»Illif. cnpilaine. 30S. 
Bftilly f.lc«M', î)7. 
lialjinzjtr, «.■«ni, de Saujon, arr. de 

Sainlc», 207, 2W), 211 
linl'd^-Mxire, fli-f, nrr. dm Mareai 

2N4 
U-ilLinn, conl. de Malhn, ari'.de Saiat- 

Jran d'An(îdly, 319. 320. 
nallvde (Isalieau de), dame t)ul»oia, 

.'(11» 
Biillonfcati .Vnne'i. '185. 
Bnmriiit I Pc ru lin dcl. 251. 
B:irl>nz.irt liuillcni dr^ 100. 
Barbe <<iuillaiiine), 43. 
Barbeziôres (Andr^ de), 133; — 

(Jean de). 84, 101; - (Pierre'. 18, 

57,84,9(3, toi, 133, 136. 



— 431 — 



I 



liarbezieux (VAurcale), 109, 31M. 
Dard^aes ^Antoine), 578. 
Bardoo(br). 3IK. 
Ilarentiii, iatendant des ^^oériililés 

de Limoges et Poili^rs, 285. 
Burgrau, Z'iti. 

Bargignac, lliir);in«c,noUiire.âS2,277. 
Binpiin tVictnr), it'.i 
RarlA (Ilugurti}, 210. 
Baron (Anloinn), 100, 112; — [Mnr- 

guerite), HKS. 
Rirreau (M.^ avocat, .'tIR. 
Barrière (Anf^élique), 2'JI ; — [Ifer- 

nardl, I8+, 1117; — (Ilugucl/. 
187, I9'J. 
Barril [Pierre), 243. 
Aatuic, canl. de Jarnac. srr. de Co- 
gnac, 33*-, 37S, -H3, 4ir., U6. 
Baslicr tSuzannc), 2STy. 
BsudéND lie Parnbére (Ciilherine), 

288. 
Baudet, fermier, 376, 
Baudouin i.\iiueK -i3 ; — (Marie), 

29ft; — iP.i, praticien, 235; — 

(Pierre). 242. 
Itaurrt, cant. de Manslc, arr. de 

RtilTec, 310. 
Baiiicaurt, tiputenant, 418- 
B«atiiJpan], :!."il>. 

Beaiichamp (De), IW, 1 10 ; — (Char- 
les de ; — ((^Ii8rles-nenryde),319; 

— [(iuîllaume de;, 155; —f Pierre). 

155. 172. 
Beaiidoux (Jeanne], 381. 
Heanlieu (Angi^lique de], 21)1. 
SfnuiifUy fief des Liiiiren», S3. 
BtaulieUt com. du cjint. de Sainl* 

Claud.arr.deConfoIons (Charente). 

333. 
Beaumont (U^on de), évênue dcSain- 

Ie9, M\. 
ItMamnnl, (mhI. d'Aiithon. srr. do 

Nogeni-le-nolrnn, 3110. 
lieaumani-tur-Oisi^, cant. de l'isle- 

Arlnin, arr. de Pontoise, 227. 
Beaum/arti, com. île Chaillevetle. 

2"»;. 27ri-277, 2S1. 282. 
Be.turHi»-l'ur•^ta^h3, caai. de Miithn, 

arr.de Saînt^Jeiin cr.\iit;r-ly. 3(0. 
Heauroir, tlct de» Hi^tirlcau, 2i7. 
Hectiet, 2t7; — (.^ndpét. 2*i ; — 

(Louis), 247; — (Marie', 24ii; — 

1 Pierre). 241 
Bechet, fief, bit. de Saint-Jean d'An- 

gL-lv. 2i7, 2W. 
BpiJei'Ue, Qef de.^ Pons, 370. 
Begeoii (Rcué-Fmnvoii de), 330. 



Iteliii (llelinlj. 179. 

Bf/hbri:, fief des Lt» Coigoeui, 295. 

Bfllat- {llnule- Vienne), 283. 

Ittïlleaii, enKei)j;ne. 420. 

IMlfjiiit^ com de Noniic, cant. de 

Moiitnioreau, arr. de llarbezieux, 

133. 
Benêtenu [Jean),2B2. 
limun, canl. de Coiirçon, arr. de La 

Horhelle, 230,233. 2.34, 237, 239. 
Bi'rnncer, 321 . 
tiftwlotir. cant. de Snint-Ililsire, 

arr. de Saint-Jenn d'Angély. 313. 
Berger, hanquier, 34H. 
Hernerdc Xivrcy, 361. 
bergère, lieutenout. 417. 
Iterland [Jeanne). 384. 
Bernard. 2C3. 333 ; — i Jean), 52; — 

(Henri), 212, 333 ; — (Pierre), 264; 

~ (Samuett, 268. 
Bernardeau, 327, 

Bernay ,vfiiii. de Loij)ay,a rr.de Saint- 
Jean d'Angi-ly. 289. 
Beniicr (Jacques', 51). 
Ber&auU [Franvo'*)» 327. 
Bcrthommo (Jean), 248. 
Berthus(Gilberli. 242. 243. 
Bertinaud, Bretinauld, neigneur de 

Beauregard,282; — (Suianne),2H. 
Bei-lon (Pieri-e], 25;». 
Bertrand, seigneur de Varaize, 316. 
Besijne. Voir Baifjncs. 
Besse [De), comtesse de San&ac, 323. 
BesȎ, canl. d'Aigre, arr. de Ruffec, 

Ibfl. 
Biai-d, com. de Saint-lllppolyt« de 

Biard, cant. de Toniiny-Chnrente, 

arr.de Rochefort, iOl). 
nidaud (Ctiarlest ; ~ ( Eliaobeth), 246. 
Bidet (Anne). 320 ; — (Jacques), 328. 
Bîdier-I>util, notaire, 237. 
Bifjnny, com. du cant. de Saint-Jean 

d'Arci^lv. 295, 3S3. 
Bifïol. H:Mf; — notaire, 252; — '.l»â- 

beau dcj, 278. 
Rilly (De), lienienant, 420. 
Binae, moulin, com. de La Clia* 

pelle, canl. de Saînt-Amand de 

UoiiP. nrr. d'Angouh-mc. 333. 
Binnut, Biiienu(\l»riei,231.234, 23îi. 
iiimt, lier des Dupicssis- Richelieu, 

2.%2. 
Bissciiil. 264. 
Bizat iJacqui'S de], 28'J. 
Blanc- fJeanI, marchand, 385. 
Bliini-heittine, 38-42. 
Blanchet (Gervais), 181. 



L: 



— 432 — 



Blniimill'Hi (Pierre), pn-lre. Mil. 
Blaiivilluiii (Pieirei, HH]. 
fUiini!n\vanl. Ho Halh.i.tirr.dcSaiiit- 
Jenii d'Ang^ly, i lîi. 
m.inzin-, rhi>r-li(*u de cant., «rr. 

<l'Angoul>*me, 28J. 
Bléuac, 250; — 'M»* de). Xn. 
Blénae, cotn. de Saint-Symphorieii, 

cant. de Soinl-Aignac. arr. de 

Mareanes. 29i. 
Blois (Charles de), â8. 
Blouc, prieiiri^. com. de Lovty, 48?- 
Bocliorl. Voir Lloucharl. 
Bndel (Guillaume), 24». 
Boel {Ài-nAiil), chapelain de Saiat- 

Forl. 217. 
Boet, 226. 
Uois'Charmsnt, cdoi. des Nouillers, 

294, atS, 361). 
BoismMson. cotn. deCoivert, 291. 
BoismorvI (Jcsn). 249. 
Bohrfiltm, cunl, rie Mîminbeaui «rr. 

de Jocidcac, 3<>i>. 
lioisroclif, coin, de Cherves, cant, 

de Hognac, 338, 
Ooisruini', moulin, près Rocliefort. 

3:11. 
Boisseau (Jean'i. 298; -> (Jeannel, 

315; — (Marie); — (Marie-Anne). 

298; — (Pierre}, C3|iilrtine, 87. 
Baisnet/ain, ticî des Jeav, 212. 
BoiKKut (Stnioii , 58. tOS. 
Rnnfisf, com. de Mascray, 206. 
BonCI/. 2:2. 

Boiiin (Mnrc-Antotnc), prêtre, 416. 
Bonnnud, Bontieau (Ililairtî), 106; — 

((iiiy,. 2Sfl. 
Banaemor îOe), capilaine. 417. 
Boniiii), Bonnyn, receveur des do- 

iiiaiues: — (Nicolas), 271, 27â. 
Bonniot, 332. :J34, 3.'W. 
Bonvillelte, [iiajor, 4t8. 
Boi-dagcflu, 37 !î. 
Bordi, caul. de Saint-Savinien, arr. 

de Soifit-Jcan ^rAn^;éIy, 288. 293. 
BorKO'pn(Bemart), 226.' 
Bouchard < AMueril, 230; — {Ptovre), 

218-223; — d'.Vubclerre (Louis). 

288; — (Fniiivois). sénéchnl, l(>3. 

166, 175: 
Bouchol. 327. 
Boucheneau, 207. 
Boiiilk' de Plaisance, 269. 
BouiaînritlierA 'Bernard de). 268. 
Bourbon (Louise-Klisalx^th de; ; — 

(Loui»> Armand de), 265. 



naimleine(De\ 3IR; — [Claude deV 

;tOy, 313, 317, 321. 
Itounlon, 2iil. 
Bourg (De ,294. 
Bourif, liourff-Chartnie, cant. de 

SetcoDzac, arr. de Cognac, 45, 2VS, 

333, 338. 
i/ou/v7aneu/"tCrcu8e;, 283. 
Bourg-gur-mer, chef-lieu de cant., 

arr. de Blayc, 423 
Bourrin [Mnriii), prêtre, 416. 
Bouron, nolnirc. 270. 
Bourreau Otliicrl, 188. 200. 
Hout9»c, coin, de Richemont. arr. 

de Cogunc, tOt. 
Boutaud(CI ), sou«-diacre, 4t6>417. 
Boulet ^ Marie), 30li. 
ttoutreille, caul. de Chàteauneur, 

urr. de Copnac. 45, 87, IjI. 159, 

183, 195. 204,334. 3.1;.. 
Bouliers, com. du cant. de Co^ae, 

173. 
Boiitinel (Pierre I, 262. 
Boiitiron iJenni, 329. 
Boiiyer (Ylhier), curé, S9, 85, 96, 

1S2. 
Boyer, 330. 

BrÀcquel de Bracqaemonl, 37-39. 
lîraize. lie. 272. 
Hruntiel, hois, arr. de Saint-Jean 

d'Anjjély. 248. 
Bnuawi, com. de Bc^taud, 277. 
Hr»s*nn ou La fUiàc, étier, cora. de 

La Trcmblflde. 279. 
Bréhan de Plt^do (Louise-Félieil.^ 

de], diicheftsed'Aiguillon, $52-270. 
Brehou ( Marie- Anne i.earméliU', 250, 

252. 
Breize, ile, com. d'Etiiule*. cant. 

La Tremblade, urr. de .Marenae4,1 

254. 
Brvj'ji^ Itrynt, t^tang, com. des Ma- 

tUes. 2.17, 2r.H. 
Bremoud De), 282 ; — (Bernanl de|, 

iH\. 196; — (Cnlheriiie det. 360; 

— (ClinHes de', 209 211 ; — {Jean 
del, 31. ton. 207; - (Pierre de). 
189. 203; - d'Ars. 369; — lOuv 
de , 302 ;— (Louise de), 2«9 ; — 
d'OrInc, 259. 

ltre»don, ratit. «le Malha, arr. de 

Sainl-Jean d'Angély, 321. 
BretafÇDC iJean de). Voir Moitlfort ; 

— (Nicole de), 83, 28 ; — (Olivier 
det, 28. 

Brelinauld [llenrv de|. seigneur de 
SaJDt-Seuriu^Siî. VoirBertinauId. 



433 



I 



Brraithe.coni. de BeniST-. 389. 
Brrutl~Mnrmnuil , breuit-Sfstemnuil , 

com. de Sainl-Marlin do Juillcrs, 

C«ot. d'Auiiav, arr. de Sairil-Jciiii 

d'Angt'lv, 10", 119, 135. 109, ^OH. 

212, ait, 315, 
Breval (De). 419; — maréchal Oo 

camp, 4)8. 
Brif-SQVi-Sfttthn, caot. du MaLha, 

arr. de Sniot-JeaD d'Angély, ISS, 

317. 
Bricollao^c iMargtierile de), 343. 
BrifbBC (DcJ. i97, 314;— dcNooiic- 

rcs (Oiarles de). 205. 296. 
B ris^ m hou rtj , rant. de Snint-IIilnire, 

arr. de Sainl-Jcan d'Ani-ély, .113, 

314. 
Briv^-l»-Oaill!trde [Corrtw), 70. 
Hrorhard, iCii. 
tlrtvlin (François). 327. 
Drono, nalnii'o, 2tf!l. 
HrOBse (Jean de); — (Marguerite de), 

104. 
Broites ou /.('S Bmêfeti, fief des t^a 

Trdmoille, 2.15 
Broua(7*,com.<rilier«-Broiiagp,c«nt. 

de Marcnnes, 271, 3S4-357, 183, 

389. 
BrouarL (Aymar), écuyer, 101, lâli. 
Brouuae ]>our Broftac. chef-lieu de 

caat., arr. de Barbezieux, 210. 
Brugière (Jean). 185. i'il, i^. 
Brun(Fran<:oifi), I5h; — iJohan), 222. 
Brunel de I.a Roche, 332. 
Brtizac (Marquis del, 3.1S ; — de 

ilauteforl/mRrquî.s de), 314. 
Bryitt, étBii^, 2.'>7. Voir lirpja. 
Bufler-Tl (Mathieu), 1":2. 
Buisson ((iirauU dn), pn'tiv, 66,70. 
Bullion i.\nnp-Klisiibelh do), 23S ; — 

(KtisaheUi de), 230. 
Burfïuaul (.\rtiaul). 22ti. 
Burie, chef-lieu de caul.. nrr. dr 

Saiutes. 333. 
Bvuac, com. de I)o1us. cant. du Chti< 

(eau d'Olei'on, arr. de Marenoes. 

320. 
Bi/B«ar.i:om.ducdiit.dt.>Saijit4>s, 101. 
Buse, tlnnu, 2S«. 



Cahry ^JcanV 247. 
CafTin (Jean). 201). 
Cailltaud, Ciiillaiid. 237. â3A 
Caillon. I«8, 302; — (Pierre), 133. 
Calais (Marie de], 321. 




C*lait, com. d» ^tlanaurie, caat. du 

Bii^iie, arr. do Sarlat, 283. 
Callandre. 332. 331, 33A. 
Carainnde, 328, 312. 
Cara[inna (De), commandant de la 

place de Rrouajfe, 354. 
('.»inprémy, canl. de Froîssy, arr. de 

Clermont, 365. 
Cinrié, com. deSaint-CItSmenl, 303. 
Carbonier [Dei. 419. 
Cardel iJudith;.. 295. 
Carnut, notaire, 2S7. 
CaruI, notaire, 310. 
C»fff.iti-aout-Liron. pr*s Hochefort, 

330. 
(jirrière i Dionis de), 2fitf. 
Carlcau (Jean), prêtre, 2it. 
Caalnifrnc (Bichnrd), 326. 
Ca»tello (Jean- Baptiste de); — (René 

de), 2111. 
Cauasade ,Dc), 306. 
Cauntatie, lîef des (iugnnc, 106. 
Celle, arr. de Saînt-Jean d'.Arigély, 

245. 
CcUcfrnuin, cant. de Mansle, arr. de 

RulTer, 281. 323. 
Or/^, nrr. de Saint-Jean d'Angély, 

24î*. 
Ceris (.(ean de), 133; — (Mario de\, 

31, 192. 209. 
Oron (Chevalier <! 330. 
Chabot De , 117, 2W( ; — (Anloine), 

2.1; — (François), 21; — (Geof- 
froy!, 249; — (Jacques. 23; — 

(JeanDe\ 117; — (Louis), 23; — 

(Renaud), 23. 25. 
Chaifntrlef, com. de Dompierre-sur- 

nier, cant. de La Rochelle, 326. 
Chaillerfitlr. cant. de Lu Treinbludo, 

arr. de Mjrrenncs, 234, 272. 274, 

276. 2H1.2fi2. 
Chaillv |M.;, dijicre, 416. 
(Ih.thts, chef-lien de cant,, arr, de 

[tnrbezieui, 2.'i. 111. 
t'jialoftnps-giir-l.oirf, chef-Iieu de 

iMul., arr. d*Anf;<*rs, 41 i, 
CA'i/ortJt, com. du (îua, cant. de Ma- 

reuucs, 397. 
Chniiiberhinl, viikl, 190, 204. 200. 
Cfinmhfrlanf, fief, 153. 191. 
Chninlus Béatris doi. 40, 104, 116, 

167-169; -(Jean), (04. HO, 120, 
ChitniLiuii (De), 423. 
i'.hmnhon, cant dWigrefeuîlle, arr. 

de Rocheforl, 301. 
Chambres (Robert), prêtre, 3T7, 378, 



— 434 — 



Lhampayn-te, canl. tî'Oradour-sur- 

Vayrc», arr. de Bocbechouarl, 2K3 , 
Champaynae^ com. tlu canl. de Jon- 

zac. 3i>6. 
ChAmfhiijnf. canl. de Siiial-AigUBD, 

arr. Ao. Marfnnp*>, 3.16. 
ChnnipaijîDac [lléliff doi, lyo, 3W4. 
ChampBiivs (Heari), 62, 81. 86. 
('.hnmfidotcnl, l'anl. de Saint-S»vi- 

nieii, arr. de Kaint-Jcsu d*An(;t-lv, 

Champfleary, Ret do la curolesso de 

Cuhn. 3fîfl 
C/t9inpniiroH^rr, fief, W7. 
ChainpmirouArfl, M, 2i9. 
l.lhampnier*^ rom. du rant, d'An> 

goulome, 2X3. 
Ctiumptoofau, chef-lieu de canl., 

arr. de Ctiolet, âK. 
Chsrmnt, com. de Coniac, 173. 
Chanbière i Pierre), 305. 
Chanleloa, cnnl. de Moiilcoulaot, 

arr. de Parllienay. 308. 
Chanlemertc, canl de Touiihv-Bou- 

toiine, arr. du Saûil-Jeau d Aogi^- 

ly, 298. 2^. 
Chardon iGiiîllannip], chanoine, I7S. 
Charles IX, roi dp FrflDOp, 3rt2. 
C/mrlea, chemin, com. de Gcnouill^, 

248. 
Chariot .Guillaume), 178. 
Charmanl (liuillaumc dei. ^*06. 
Charmant. Voir n<»$-C/utrmAnl. 
CharmenA (Pierre de',, che%'alier, 

IW, 2o;. 

Charment, seigneurie, IKt, 196. 
Charpentier <hc liost), 188. 
Charra», com. de Sainl-l^nrpnL de 

I^ Pr^e, canl. de Rochefort-sur- 

mer, 301, 39". 
Charron, .327. 
C/tarroux,Bbbave ni Poiloit | Vienne) 

283. 
Charlon. SM, 37S. 
Charlrnin (Hathë). 817. 
Chartres. 330. 
Chàttarfiif, t^h.'i»»affjnt^, fief, com. 

<IEtâule.s. 2X1. 275, 2T<V. 2SI. 
ChassefcnC-lUe;. il 8. 
ChaâMcneuU, ruai, de Saint-Claud, 

arr. do ('.onfoicns, 283. 
Chastagner, t^halaifïner (Antoine), 

181 ■ _ (Auçu*tf). 2V9: — (Louia), 

305; — -ThomaB), 101. 117; — 

Saint-Geor^B (Dcj, 36V. 



Chàtfxu/trrnartt, com, in tmoi. de 

Cogimc. 18S. 200, 20*. 
CiiÂt^aa-Chett-i. com. de *rber»r*, 

piHs. de Cognac, 365. 3GÏ. 
Ch/Heaunfuf. chef-lieu de cant., an-. 

de (>>cnac. 284. 333. 
Châtraupert. marais, arr. de Maren- 

nes, 27lt. 
ChÂtriurenauil, 227. 
Chûlfau il;/*, \-î\ 18(1. 108.201. 
Chatctaillon, com. du caot, de La 

Rochelle, 329, XA\. 
Chatenai/. Chalenef,com.de CoctMC, 

151.332.33:. 
Challioyoe ^Jacquetlei, 187. 
Cliaul» (Isnac), notaire, 380. 
ChaumanI (Foucaud), 24^. 
Chaumel. nolairt>, 210. 
Cbaumont [Eli'onoro de'>. 39,>, 383; 

— [Emerv de), 383-385; — ^Jo»- 
chim doi,'3H3, 384. 

Chauf^ac, chemin, 154. 

Chauve], 255. 

Chauvel (Jacques), 77, 125 ; — ^JesD), 

327. 
Chauvin (Guillaume). 57. 98. 133 ; 

- (Jean), 117. 335; — (Pierre}, 
100, 117. 

CA<ii/x, eoro. deCheviDcesui, rant. 

de Montlieu, arr. de Jonutc, .1t4, 

36r.. 
Chaiat {J.), diacre, 416. 
Chazottn, fief des Chesoel en An- 

goumois, 365. 369. 
Chtneau, pré, 330. 
Chenet f liois. ur^* fies \ n^oc» de The- 

nac, 372.37.3. .375. 376. 377. 
CI»enevi&reft(Dej. 108. lâO. I4Î; — 

(Ililaire), 31, 110. 
CherUonni^ret^ cant. d'Aunar. arr. 

de Saint-Jean d'Angély. 31&. 3|V. 
Chcrconnif, fief. 247. 
Cheron de Itaiit, 18S. 
Cberpenlier (Marie-Bliioche) , 319. 
Chcrpcutier 'i*. I, praticicD, 377. 
Cherve (De), 249. 
Cherreu, com. du canl. de Cofpuc. 

61. 68. 137. 147, 166. 173, 333, 

338. 365. 
('.hervrttef, canl. de Tonn«y-Ui>*t- 

lonne.arr.deSaint-Jean d'.AnRt'Iv, 

30(t, 
Clbesnard, 2S7. 
Cbcsnel fArlu* rie). 364; — ^Char* 

lesi, seipnciir <lo Meus ; — (('bar- 

les), seigneur de Rèaui, 3Q4-3M; 



f 



435 — 



— iPninvuts); — (Ji'«n|, soigneur 
•le Meus. :ïfiS: — Loiiisi, iT,. 

Chevalier (Cil. <, seigneur du Treuil. 

321 ; — (Eli*abelh), 257 ; - (Klien- 

ne|. 3â7; - (Jean,, 100, III. 
Chevtllon |T)e , SrKi.SOT. 
Chèvre, noUtire, i/iV,t. 
f.*/t«r^, com. fie Sitint-Ttomnin de 

Benft, cNttt. de Shujod, orr. de 

Saintes. l!62. 283. 
Chevreuil (Nicolas- ToussniitlJ, avo- 

eal. 2W. 
Chez-Bois- h'errau.r, arr. de Maren- 

nes, 271». 
Chr^-f'.htitjn^Aa. 33H. 
Chfifioiihrtl, 337. 
CheZ'Pinft, cnnX. de Saujon, 2r>3. 
VMmigné, fief, Silt. 
ChièTres^^lathieitdej; — (l'ierrede), 

312. 
Chilnn (Madeleine). 29ri. 
ChousotK, fief des l'aime, 3>(6. 
Cholet (Claude], pKtro, H6. 
Ciré, cant d'Aiîtrefeuille, arr. de 

Kocherorl-sur-nier, 3iiy, 397, 398. 
Citeaax, com. de Saiiit-NieL>la&-le8- 

Citeaux, canl. de Nuits, arr. de 

Iteaiine. 371. 
Clamville(Dc), 24H, 2VJ. 
Claire (.Viiselmc). prieur de Sainl- 

Jean d'AnK^Iv. *l3-4i(>. 
Clam. caal. de Saîut-Genis, arr. de 

JoQzac. tr>8, ir>o. 
CUppar. V'oirLejt ('.lapp;trl. 
('laiisier, lieulenant-colonel, 421. 
Claveau Gerinaîn'i, prieur lU- SbÏuI- 

Cvprien de Poitiers, 413, ilS, -ilii. 
Clémence, I7fi 
Clî'mcut Jean), \%\. 
CU^inenl Vlll. (>ape,3l"'i. 
Clereau, 33^). 
Clermonl (Dci. .Iran, 32. 
Ctton, cant. de Saitit'Gcnis, arr. de 

Jonzae, tS7. 
Clomorin (De), vicaire g<*ntfral. Voir 

Mnri|i]entin, .IftL 
Cocuiint, nr^.voni. de Merpins, 3.17. 
Coo'iar (Chiireiitcl. 17-214, 331-3.3r,. 

337. — MoxiuiKMrs: i-^K''se Stiiiil- 

Uger, 17. 3i. V*. U-\-lS\, |t>2; - 

chapelle Sainl-Antoine. 9S, 120 \ 

— ch.-ipelle Saint-EJoi, «S, 76, 7« ; 

— cha|rf'Ile Nntip-l>anip. 62 1 iit ; 

— ehapellr Sainl-Lîeorges . 123. 

— IIAtkls: AmIileriDe illôlrld). 
30, 188, 200 : — aux Vassaux. Ift3. 
193; — de La Madeleine, IÔ3 ; — 



de» Masse). Musset. I<,>j. lOS, 2w0; 

— Maison dir Lu Braride, 46-51 : 

— Ljiudelle. 214; - L» Sehmde. 
34: La Maindrerie, lïl et&uiv., 
11^8. — Aiimonerie, IHti. 2Ûô; — 
prieuré. 70. IS.S, 1x7. IÎK>. — Con- 
Fn^KiRS : (^nfrérii> du rorp!> de 
Dieu, 44; — fn'Tes mineurs, 8)4, 
95. — PonT*: Port on(,niil[pr,!10 ; 

— sflonier. 44. 47, K2-57. 137. 170, 
ÎR3, 189, 1%. 212; - des fK-res 
mineurH, I4S , — tle6 moulin», 34 ; 

— des jt6che«ps, 35. — Potirns: 
Porto Cornerea». 47. I8Î1, 202 ; — 
de» Moulins, t80; — .Saint-Martin, 
U:;, iri3 ; — La Boucherie, 4(1. _ 
Tour du Jau, 178 ; — Nom» de ga- 

bare.i. 5S. 
Co(;nnnde ^(îiiilleinvne), 43. 
CoifTard, 23f. 
Coit-^r/,cant.de Loulay, arr.dcSainl- 

Jennd*Ang(^ly,2[li. 
(^olhert, évt'tjTie de Luçon, 347, 
('ollierl du Terron, intendant, 30'.*, 

351, .154; — (Eutrope-Céline>,30y. 
)!oter Henitut). 217. 
Colombier», ensrij^ne, 411^. 
Combaud (Jeanne], 930. 
(tombes [Aymerj*), 1^0. 
Commiaes i Philippe de), scigocurde 

Kochecurei*. lOfl, Wl. 120. 
Commin^cs (Isabcan .!'•). i'il ; — 

(Samuel de . 277, 278, 279, 280. 
Compagnon (Jac<|tiefi], sci|>'ncur de 

Fcusses, 374. 
Comprenne [Iklaric], 327. 
Coiulé (Le prince de), 362 ; — (la 

firiiicesse de). 361 . 
ConaLanliii. ILculenant-coloDel, 395. 
Conlard iGuillauinu), 261. 
Conlc (Guillaume). 3fi, 140; — [De- 

nys). I4(i. 
Contre, canl. d'Aunay, arr. de Saiiil- 

Jcan d'An^élv, 383, 384. 
Corbiru ou Corlieu (lîobesl, 2M-. 
Cnnte (Jean), 187. 
Conlr, 181). 
CorfMi^'jtir, 204. 
Corthtaan, lour (Gironde), 253, 273, 

Coi lieu (François), 160; — {Michel), 

330. 
Coima (Pcrrot de), 217. 
Coriiffoii, lief de Marie Amelot, 316. 
Corlinet. tri^soriei- de France. 260. 

ColarrI, notaire, 2S6; — iEliaabelh) ; 

— ^Michel), 300. 



— 436 — 



Cotantin liitt), V2. 

Coiirfpûau.cur^deTailIaol. 381, .182. 

CouffousM^ic, cota, do S»inl-(:yl)Ar- 
deau. cant. de Rouillac, arr. d'An- 
f;ouli-ine. lUl. 

Coullfau (Pierre). 32S. 

Cotttonf/es, caot. de Sainl-Savinicn, 
arr. de Soiot^Jean d'An^t^lv, 2^3. 

Coulonge$, com. de Saint-ëulpice 
de Cognac, cant. de Co^ac, 194. 

Conranct, Gef, 345. 

Courant, cant. de Loulay, arr. de 
Saint-Jciii d'Ani^ly, '28S, 31H. 

CourhoniCharles de),'294. 

CoureHles, com. du cant. de Saint- 
Jean d'Ane<^Iy. 280 

Coitrroutmf, cinl. de Villefagnau, 
arr. dcRufTec. 322. 

Cnurpelfau. fief dt-s Lecrand, Hlli. 

Coiirserar, i;anl. de Maths, arr. de 
Saint-.Ieaii d'Ançi'lv^ 3t8. 

Cùiirl tU Chéijne, 190.' 

Coui'ten (Joseph de'!, capilsin», 30'î. 

Conrtenny, lieutenant. 4âO. 

(^oiirto»ine, 51. 

CouKsol, bois, 2kB. 

Coustaud (Pierre). 1(M>, (31. 

Coutcaul (Charles), 329. 

Coatier». Voir J.e iltmdrcl. 

Couprelles, fief des Ocov. 293. 

Cour, com. d'Arvcrt, 278. 2>*0. 

Cozfi, chef-lieu de caut., an*, de 
Sulnti'8, i^i. 

Crsssou, notaire, 328, 330. 331. 

C'TfMon. Cn'Hiinn, 21(1, 249, 

Crw|iiy (Madeleino de), 230, 231 ; — 
(Ch.-ïries, duc dej, 230. 

Créquv (Armon de), 419, 420. 

Creâpé, 304. 

Cressé (Salomon de^, 332. 

Crfis^, cant. de Mniha, arr. fie Saint- 
Jean d'An^L-lv, 311). 

Crib-iud (t>*|. c)ievalîer, 120. 

Crouin, com. du cnnt. de (Cognac, 
fiO. «8, 78. an. (211. 338, 

Croze-Lemercier Tomto de), 413. 

CriiRsol (Maritniri de|, 3.36; — (Dei, 
sén^hal, 3i ; — iKramanucl del, 
SIS; — rAnne-Charlolle de], 206; 
- dl'iJia. 360. 

Cugnac (Charles de . SW. 

Culant jComttfue de|: — iRené. 
comte de, 369; — iDe>, cupîtaine. 
41î>. 

Cumont «Benjamin de ; — f'Loui&e 
de), 299; — d-^uisde:, 289. 

Cutagu^s, nefdettaTourduPio.asS. 



D 

Oaijet, moulin l Charente), 334. 
Dalidot, notaire, 370, 377 ; — (i^an), 

étudiant en théologie ; — DoUîre, 

377. 
Dampierre-sur-Bouionne. cant. d'Au- 

nay. arr. de Saiat-Jeau d'Angélv, 

291. 
Dangibeaud (Cbirle»), 17, 239. 
Dan^licrde La SBas5a3re. 327. 
Danti|;ny. Voir .\ntigny. 
Oanvitlr, coni. d'Arrerl, 256. 
i\amv, 306. 
[InouBt, nnlaîre, 367. 
nnrafïon I Pierre), seigneur ile Fop- 

pelle, 38), 382. 
Dasqueinie i Pierre;, prèli*, 416. 
Daulierrioe (Robinet', 170. 
Oaubinii' (Francnisl, 2^3. 
Daugeac (Jean). Ô9 et suiv., 9ft. 
David (Jean), 98, 248. 
1>ehar jJeaïi), DOtAtre, !65. 
I)ecoii>bos liiuillaume), 38*42. 
Decrabon r.tac(]iics>, notaire, lt6. 
OeçriiL^nol Jean., I4L 
Delahau, I>elAlHin (Arnaud), Iti'. 200. 
Uelafont :Rnmoancl). 180. 
lielaire Thoroaa). 326. 
Delarie (Arnault). 189; — (t^icrr^, 

18», 203. 
DeUrocbe (Pr.), aeigoeur de ï>alli- 

gnuc. 368. 
Oelavaiid iFyUuis), 417. 
Oemonlin, 327, 
lieniii Louis), 332. 
Deparage (Jeanne'i, 175; — (Perro- 

tin>, 144. 1(5 
Deparift ^Girard), 135. 
Orr/V, com. du Gun, 276. 
Iles Ayguin«i iThibnu1t,>, 202. 
Heslwirrfts, nulaire, 32!J. 
lies Roi». 2;tt;. 
[1^5 Champs it'heralier., caséine, 

417. 
Défi F.paux Le cooimandeurj, 315. 
iJcsfdrpcs (Le P.1. cordelîer, 414. 
Mrs tinJioh, 417. 
|ie«. llnlleft .Jvan^2i2. 
jiesidery Madeleine d<<), 371. 
Lie» Laiides. 301. 
L)c»maire». aotaire, 259, 259. 
Eicsmaison». Voir Se^mâiMin» 
De-* Marai». 3i>». 
Tiesniarines (Antoin**), 317, 
Dcsmeurp. notairt*. 371. 
DesiDontil», 3S0;-^ (Antoiae). 379; 



— 437 — 



— (Salomonl, 379, 380; — (Char- 
les), 379. 

Despaiffnnc (Jeta), iHTi, 197. 
UesriTcaux.ciipiUiDe dr raisflcau,3(>8, 
Des Roches, 1:!0;— (Guyot), 2:t. 115; 

— (Jcan;.iii,U5, i5y, lya, 1«5. 

Dvsro^is, maître menuisier, ÏIIS. 

Des Itouvillefl. V:!il. 

Dexiniet de Saiiit-Simon irArrhiac 

iKoscJulic), 371. 
Diduutf^ com. de âaiiit-fieorRes de 

Didouoe, caol. d€ Satijon, arr. de 

SaialfH. iU, 233, ^36, âS'J. 
Dieu Jcaa;, lUU, 111. 
Binac, pré, 3^ 
Dir*c, com. du caol. d'Aoroulûme, 

323. 
Dirér, com. d'Arverl, 25*, 2î>7, 25», 

280. 
Dirlan. 306. Voir Irlaod. 
Dizerotte, 327. 
Dœuil, cant, de Loulay, urr. de Saînl- 

Jeao d'Aogély, â91. 
Dolbreuze, 307. 
Dolon. fief, 247. 
ùonuàine au Viguyet; com. de Lu 

Trrmblade, 255. 
Oomi>ierr*~sur-mfr, com. du caiit. 

de La Hocbelle, 327. 
Don* 'Pierre), 220. 
Doriac (Jean), 179. 
Dorlut '^JesD), HH. 
Doucot (Jean), 165. 
Doys (Jehan de), 21". 
Drignf^ voie, IDO. 
Dfo'uet (Caiherine], 327. 
Druel, 2l}â. 
Duboif , Du Bois, 262, 309 ; — no- 

Uire, 269;— (Louis), 383, 38*; — 

(JeaD) ;— (Charles i, 38* ;~ (Louis), 

38*. 385 ; — {Dernard), 335. 
Du Boia de tiaint-Mand^ 2^0. 
Du Boordel, capitaine, 420. 
DuCauroyt'Aruiand), prieurdeSiiint- 

Eutrope de Saintes, *I3, *I6. 
Du ChaïuboD, *2I. 
Du Cbaatenel (Jeanne), 10*. 
Du Chemin, 3(J6. 
Ducheaae, inf^éuieur, *08. 
Du CbesDe(Jeau), lUl, 122. 
Duchel (Pierre). 327. 
Du Coudray, Du Coudret, 383. 
Du DofïnoD, lieulenanL-colotiel, 395, 
Du Fossé UMarguerile), 31*. 
Du Fou (Vvoii), gouverneur, *3. 
Durreaue, 30y. 
Du lireoier (Frauvoise), 383. 




Du Laiir«nt, 3B1. 

Dutichon. :i31. 

Du Mas 166, 201. 

Dumoatfl (AndrcO, 3i>*. 

Du MosUer Hêliv], 18V. d02. 

Uuperriii (iBi-([uo*), U)0, t06. 

Du H1<'Hsis. *I'J, Kt\ ; ■- dur <le Ri- 
rhelieu, 276; — Beliière, 417, i20, 
*23 ; — de La Uninclii-rc, pvrcjue 
de Saillies, tlS. +11. *Hl; — Lian- 
(^ourt (Chorles], 227 ; — Richelieu, 
duc d'Aipuillon. 252*270. 

Dupont (Thiboud). 31, 32. 33.62. 118. 

Duponl de» Graiigcs, 330. 

Du|>orUl, 2*8. 

Uu Poyet iJ.-B.). diacre, *16. 

tlupré, 255 ; — I Colas), clerc, 100, 

Du Prc'sncaii. 30^. 

liupuis.Dupuy (Anne), 271; -—(JeaD), 
137. 

Durand, 202. 

Dusitoliève, .307. 

Du Temple (Julien), 135. 

Dulil, nolatre, 237. 

Du Treuilh, :i2I 

Diivorçirr(II(^lies), 71 ; — (Uicheau), 
72. 

Du Vivier» 383. 

E 

Cau(D'), 331. 

Eti^m, caiit. de Sainl-llilaire, arr. 

de Saint-Jean d'Angélv, 116, 156, 

312. 
Ebrnrd, liet, com, de Salles, caul. 

de Seponiac, arr. de Cujftiac, 18*, 

185, lyo, i!t7. 
fe>/(tY/ais,cuot. de Saint-Aignan, arr. 

de Marcnnes, 391, *05. 
Ecoyeux (D). 333. 
Kcot/'-ux, cant- tic Hurie, arr. de 

Suinte;), 111. 115. 120, 151!. 185, 

t«3, 197, 297. 
Eloi, religieux, 378. 
Ea^ilMiud (Michaud), 2*2. 
Hpinay ((Claude d'), capilaine, 383 ; 

— [Krançoia d"), 275 ; — iTiroo- 

léon d), 277. 
EpinAy, Hef des La Trémoille, 233, 

23R. 
Erre-Fief, Ûef, 2*7. 
Esnaniles, com. du canl. de La Ro- 

chclLe, 328. 
Rspani^s (D'), 30û. 
E$}*anne.s^ canl. de Fronlenay, arr. 

de Niort, 3U7. 



— 438 — 



BapaiUM (D'j, 30ti. 

Esparboz oc Lu»im>i> (Louis d'), â8X. 

Kiwoucerl, fori'l en r.»rr. de Salnl- 

JcAU dAugcly, iH~. 
Eitleyue, Etiennr, porlïrr, ilâ-^17. 
EvUiiUic (D';, 305. 
Eïiluurni'au, l^tuurtieau (Ix^uiit), ast^ 

L-«l, 2<J<J ; — (Guilliumc) ; — (Mo- 

risHCf, 2U. 
EsUlurucau do La Tunsclic \ ¥na- 

VOise). 131. 
Estrûr iPaul d'|, i5(!rivftin, 3'iO. 
Élmuivs, c3qI. do La Trrmltlade, arr. 

do Maroaaes. 2S4. 
Etim, Ealinâ, l'aiit. it<> 1^ Trem- 

blode, arr. de M«renae«, £57. 



Faiiis (ManiuÎB d«), 390, 3»1, 392. 

39!i. :wû, vr,, 3vy. Wi.4o3, wc. 

407, 408. U>*J. 410, 411, 412. 413. 

Ffture. 252 ; — (Jean). 252 ; - (Jean) 

dU Kléline, 81; — [JeaDn«), i:(3; 

— (Sitnoo;, 5tf. 
Faveroau (André], 162. 
F^' de Ségcvillo, 333. 

Fi^nelon «Dei, 311. Voir Sslignac. 

Fénelon,2li. 

Fcneiiil (Benjamin;. 32C. 

/■Wuûuj.cant. de Saint-Savinien.arr. 

de Saiul-Jean d'AnK^lv. 295, 296. 
Feirnntl. J2tt -, — (Jvcio). prêtre, 416. 
Ferroud iMiclifl), avocal. 370. 
Ferrel (lîUuanv}, 327 ; — (Pniavoi»j, 

prèlro, 418. 
Perrière (De., 383. 
Ft'trièrfs, fief des Du Bois, 384. 
f'euMtcg, com.'lc ThéEAc,374. 
Fevre ;H.}, 417. 
Fevrcau (Ouyon), 45. 
Ftef-GailUrii, ûcfdes Gnillard. 296. 
figerou, coin de Boulevillc, cmil. 

de Cbùteauueuf, arr. de Cognac, 

187, l'.*9. 
Flanaïuel. clusne, prîrs les Arène» 

du Theiiac, 373. 
Flt-cfaier. FUSchière iJenn), IW». 201 ; 

— iMondp), 187, 2()0, 
Fleur-inKeti (I)e), 24. 
Foi.-iHÎn (Char)oUei, 2â9. 
FqU, fief des Créquy, 230. 
Follevillc (De], maréclia] de camp, 

41 y, 423. 
Fontainv, cum. de FonUine'ChaleQ- 

drs), 311. 
Fontam<r'Chaten<tray, catni.tïA.voMyt 



arr. de Saint-Jean d'Angéljr, 311. 

313. 
Foalcignal, 184, 196. 
Fantcourerte, com. du canl. de Sain- 

tes. 304. 
Fonftiouce, abbaye, com. de Sainl' 

nn» de» ïtois, canl. île Durie. srr. 

do Saintes. 47, 202. 
Fonlriiay-Li'Hattue ou Fronletity- 

Itohan-Hohan. ebef-lieu de canL. 

arr. de Niorl, 304. 309, 3M. 
Fontenay^te-Comte (Vendée), 3i<, 

347. 
Foulenellc, 287. 
Fonlenrl, Ftmfçnjty, cciui. du eanl. 

de Satat-Jeai) d'.Vng^ly, 314. 
FoftêAUêitte, fief, com. de Geoouillé, 

248. 
Forestier, 373. 

Fur>/(>/fr.com.deSaint-Snvtniea,381. 
Forgue, 41'i. 
Fortadet(Aiidr*), 327. 
Fit»%al, roiTi. d'Arrerl. 2*5. 
Fouchier (Jean\ chevalier, 119; — 

iMarthe), 18, 31.32, 33, 47, 62- 

140, I.V.I. 212; — (Nolot), aulre- 

meiil llegralier, 34 ; —(Lest, I7tl. 
Fûu^^re' l>e).Ueulenant-colonel,421. 
A'ofi7'>rof/e,coin.deSaint-Cn^pia,245. 
Foiiigerat {lie), 209. 
Fou)(|iioâ (\licheau', 207. 
Foui]iKiul, portier, 215-217, 
Fouijuet ' MArie-Mudrletne), 314. 
Foiirag, com. du canl. de Hocheforl, 

223, 227. 397, 3y8. 
FoureMon (De), 252. 
Fourré (Charles), seig-oeur de D«m- 

pierre-Rur-Doutoane, 291. 
FouAftard Cl.), diacre, 416. 
Fradin (.lean). 169. 
Fr.ii»ni*Jtu,com.ii'\l»imps, 317. 318. 
Frcintau, Qcf dc^t Moiiti^'ny, 165. 
Fretard (Le cho%'alit'r di-), 3t9. 
FromenlinfBemnrdj, IVO. 204. 
Fromont, 236 ; — (Guillaume), 34, 

57, 61. 
Fro^deb(t^uf (De) ; — (Jean do); — 

(Jeanne). 133. 
FrottMr. lief des Dupleftsig, 265. 
Fronttnuu. Voir Fontenay. 
Furton (Pierre), 42. 



Gabaret, 328 ; — capîtatae de vais- 
seau, 349. 
Gaboriau (Simon), 3S6. 



I 



— 439 — 



Gidemoulins 'Andrùde], 1i8. 
Gidetnoulina, com. de Sainl-Drice. 

câDt. de Coguac, ii3, 133, IS2. 

153, 332. 
Gadouyn (Maurice), maire de Saint- 

Je»D d'AiigcIy ; — (Sébastien), 

ftieur de La Madeleine, 385. 
Cadras [Jean), 20S. 
Gailbnrt.GaillurdilJuillaumeJ, clerc, 

2?J-— Jean), 256;— (Charles); 

— (Jacques), 296. 
Galan (Etienue), sous-diacre, 416, 

417. 
Galas (Drouiii). 1*^6. 
Gatteborl. aveuue, com. de La Trem- 

btade, 257. 
Gallet (Allain), 55. 
GaUcrt, 2ri6. 

GaiilODoet (Sauvaire), 300. 
Gargoulleau (De*, 32S. 
G*rnao(i, com. de Hoursay-Gartiaud, 

cant. de Suiiit-Jeaci d'Augély, 316. 
Garnier, 2rt2 ; — (Ixjuis), médecin, 

21 fc. 
Garréclié (Daniel], 263. 
GascoQ (Jean), 262. 
GaBleuil (François), 124; — (Jacques), 

frère. 62^ 70. 
Gâlechien, lier, com. de Jâvreuc, 

caot. de Cognac, 32. 
Gauthej, iagéoieur, 343. 
Geandron, 242. 
Geisla, 319. 
Gelinard (Emmanuel), seigneur de 

Varaixe. 314. 
GenetiD (Jean), 257. 
Geiuuil, fo»s«^, 280. 
Gcnlis [Marquifl de), 417, il8, 420- 

422. 
Ctnouillé, cant, deTonnay-Charente, 

arr. de Hochefort, 239-24», 302. 370. 
OenMC-la-Patuil, canl. de Sefçonzac, 

arr. de Cogiiui', iy.\, \'i)l, 204,206. 
Oentéy cant. de Segoniac, arr. de 

Cognac, 59, 152, 154. 184-11)1, 196- 

203. 
Gentil (Salmon), 144; — (Seguiu], 

seigneur de Brassaud ; — (Marie- 
Françoise), 277. 
Gentille lAnne), 373. 
GeofTré (Jacques), 380. 
Geoffroy (Henri), 60; — (Smanne), 

331. 
Georges, 257. " 
Georget (Je«n), 36 ; — poissonnier, 

43, 162. 



Géraud, G^rault, 188 ; — (Jean), 166; 

— (Marcp ; — (Hoger), 193. 
Germon, 257; — (Jean;, 256. 
Gervais, notaire, 265-267. 

Gihaull de La Cbarpenlerie, avocat, 

235, 236. 
Gihournv. caiil. de Matha, arr. de 

Srtint-Jenn d'AnK^ly, 311. 
Gilleaudeaux, 243. 
(iillier (Jacques), 42; — (Etienne); 

— (Jeanne), 160. 

Gimeux, com. du cant. de (Jognac, 

186, 189. 203, SOS. 
Gimon(Ary), 186, 198. 
Girardeau iJacque»), 337. 
Giraud, Girault, 190; — frère, 85, 

86 ; — de La Croix (Jeun.i, 2S0. 
Ginnonl-Maîraud. 255. 
Girol, passage (Charente), 335. 
Godet, notaire. 275. 
GomUaud, GomhauU (De), 368; — 

iGaliricl de), 369 ; — ; Henri de), 

246. 249; — (Marie de). 369; _ 

(Suzanne de), 369 ; — de Champ- 

fleury, abbé de Villara, 3139 ; — 

I Henry), 383 ;— (Suïaune). 294. 
Goroont (De), avocwt, 339, 340, 347, 

3:11,355, 359. 
(tondi (De), cardinal, 361. 
Gondonvillici-s (AL), capitaine, 418, 

4IÛ. 
Oontard iBertrand). 212. 
Gon(aut-ftLroii((^hnrli's- Armand de), 

maréchal de France, 313. 
Goron, nolairp, 380. 
Gttrrie fMicheau), 52. 
Gouflult (Ht-Iiesj, 32; — (Jean), 32, 

100, 111 ; — (Pierre). 100. 107. 
Gougé, moulin (Charente), 334, 
Gougneau, notaire, 235. 
Goulâril (Jacqueft-Martel de) ; — [Ga- 

liriel det. 315. 
CouUartUFrédéric);— (Gahriel),29e. 
Goiitniers (Pierre det, 385-389; — 

(Frôdéric de) ; — (Hené île); — 

I Frédéric de), seigneur de La Gi- 

chelii-'re, 385. 
Gourdoi), bailli de Taillebourg, 330. 
Goiirnay (De), 308. 
Gourrault (CqIds). 178. 
Goursel, moulin (Clinrentcj, 33!». 
GourvUhfte, cant.de Matha, arr. de 

Saint-Jean d'Angély, 313. 
Gousse iG.), seigneur de Puvballon, 

313. 
Gouy (Suzanne dcj ; — (Louis de), 

305. 



— 440 — 



Graion, 327. 

Graiidcoiag, aolaire, 341, 
Grandyent, (jrand'Jean, com. de 

Satnt-SavinieD, arr. de SaÎQt-Jeao 

dAogily, 295, 296. 
Grantizay, cant. de Beauvoir, arr. 

de Nîort, 34>t(. 
Grange» (Charloltc de), 320. 
Grant (.loscliim), 1(11, 102, 122;» 

plasLrctir, t52. 
Grasscl (Jaci{iies), 329. 
Gr^aulme, .118. 
Ureeii de Sainl-Marsaull, 332 ; — 

(Esiiiei-), ays. 

Grtsleroau (Jeaa), 336. 
Grcsseau, 327. 

Grt'ssewichiMnrthe-Fabricedf^j, 315. 
Griffon t.Jean), 280; — ^Pie^^e), su- 

Îérii'or des religîeui de Saiut- 
ean d'Angély, 3IG. 
Gpolier(Naudiii), 198. 
Geôlière iGuîll<*ii)i>te'|, 94. 
Git^lleau de Cburot, 2i4, 
Grouchis (M. de}, &ouâ-prieur des 

carmélites, âSO, 2S3. 
Graussard d'Aoglars .Marie], 319. 
Grousseau (Calhi^rine), 318. 
Gu^au de Reversenux (Alexandriiie), 

391. 392 ; — [Jean-l'hilippe-lsaacj, 

intendant de La Hochelle, 390, 391, 

395. 3'JÎ, W2, 405, 413. 
Guenderm, 173. 
Guénégaud (Madeleine de}, 368. 
Guenon (Guillaume.! , 55. 
OuerchfvUte, canl. de La Qiapelle- 

la-Rcine, ajr. de Fontainebleau, 

227-230. 
Guéri (Jacques), 327. 
Guériii, avoeni, 33r» ; — notaire, 193 ; 

— (Pierre), 242 ; — (Tboniasi . 250, 
257. 

Guérileau tlls. 33S. 

Guibal (Emmanuel de). 370-377; — 

(Rose-FrançoiBc de), 371. 
Guibcrl (Ik'licj, valet, 100;— (I^ouis), 

301 ; — (Pierre^ clere, 226. 
Guicliard 'Joaué/, 330. 
Guiffnnrd lAntoinel, 329. 
Guirbim.Guillein Jean), 00,93, 144; 

— (Hf^lirs), 47. 
Guillard (Jacques). 329. 
Guillaume, notoire. 47; — ducd'Aqui- 

taîne, 314. 
Gnillevert (Jean), 194. 
Guillpt; - de La Fontenetle, 333. 
Guillol (Jean), 100, 110. 
Guimelier (Guillaume), 58. 



Guinaudeau de Monligny, 312. 

Guinei, 209. 

Guinot (Bernard), 287 ; -~ fNicolas), 

seigneur de Uercie, 276. 
Guioo, notairv, 381. 
GuiisalltSf com. de Vindclle. caoL 

d'Hiersac, arr. d'AngouIcme. 324. 
GuitondeMaulévrierlAutcu»!?). 293. 
Guiirea, flet des Chièvre*. 312. 
Guittard (Ctij, prieur do S»inl-Sa»i- 

nien, 379. 
Ourtrnivcr. marais, 258. 
Guysrd (ICtienni- , prêtre, 416. 
Guybcrl iMarîc»; — (Pierre). 389. 
Guyiiar (Jeani, <îO, 
Guync)>L*r(tJean|.4i; — i^GuïHaune), 

185, 197 ; — (Pierr*). IN8. 20t. 
Guyticg, cbef-lieu de cant , arr. de 

Boulogne -sur- mer, 233. 
Guyool ^Tlernan]), seigneur de Ijûn- 

lay, 280. 
Guyon [Gilles); — (Laurent), 137. 
Guyot (Loiiifi), «eigneur de Moragne, 

303. 

H 

//.-li/nps.cant.de Malba, arr.de Saint- 
Jean d'Aogély, 103, 317. 
Ifama, 371. 
Hay (Jean), 180. 
llébrard, dit Laroche. SM. 
HJbra» [Famille des). 170. Viur 

lûbrard. 
Hélies (.Marie), 312. 
Héliot (Jeanj, dit Rocheniull.130. 
Henri I" de Bourbon ; — M. urinée 

de Condé, 302 ; — 1 1 1, rui de France. 

362 ; - IV, roi de France. 227, 361. 

362. 
Herbert, Uerbel (EliMbeth), 246. 

383 ; — fGuielj, 245 ; — (Poioçoo- 

net), S4:i. 
Ilermant Jlélie»), pnHrc, 47. 
//rrpM, com dfOourbillac.arr.d'An- 

gojlôme, Z'Hi. 
Herpin (Poinsc>l;, aS. 
Hcase-Cassel (Amélie d'\, 230. 
y/ierj,COm. d'IIiers-Rrouagr, 271. 
Uitrs-BrOHiige, com. du cant, de 

Marennes, 272. 
Hilduvn. abbé de Salut-JettO d'An- 

gélv, 219. 
HiîlaiVet. 23?.. 
IJorric (Clirélien),î99; — (Françoii); 

— de La RodietitUy (Emmanuel}; 

— (Franvois), 37t. 



I 



— «I — 



Horry. £62. 

Molman (Sutiiiioe). 29Q. 
Ilulx^rt, veuvt» Ll> (:iiasst<ur, 3:ïI. 
)lult«»u (Judilb), 371. 

I 

Iriand [D'j, 306. :i07. 

Isie (Danteii, «pigneiir de- l.a Cure, 

3tÙ; — (Sara), dame de La Vi^- 

ric, 3aO. 

.1 

Jtcqiinrt, 334. 

Jifourma, Jnrourina, aoUire, 193. 

Jambes. Voir Cliomhes. 

Jdtneu .François,, 21), 213, 21V 

Jnrn-tc, cbL'f-lieu de cnnl.. urr. de 

CoifnBc. I5'J. L»HV. ;t:t.i. ;(3t. 
Jsmac de Oartiv-EpiiQ [Maurice dei. 

326. 
Jarry i Henry), 316. 
Jsii (Jean de), ^arde du sceau, 193 
Jtvreinc, cam. du ctint. de Cogniic, 

n, S9, 1*5. I«'.>, Uti. 
Jbv iMorjfiierilel, 31, âiW ; — [Phi- 

iippoi. m. 
Scan dit Iticheranll (lléliot). 5fl. 
Jcnn-le-lïon. 285. 
Jcanyvel, 00. 

Jenicut. menuisier. Voir Panaetîer. 
JrlteffU, Gelff^ue, 18V. 
Jolict (Louisi, 3Sfr. 
Joinvillient (De), eapiUiae, 430. 
Joiae (Arnaut), \HT,, lin. 
Jolljf, ptv, seigneurie de Pr^-^uillac. 

373. 
Jonrrlh, t-ant, de Jussey, iirr. de 

Vcsoul, 233. 
JonzMC ll>f), 2y7. 
Josseim {Henri), 101, 123. 
JouAi*. flerdes Turi'in. 2'J8. 
Joulrur I Pierre!, 32fl. 
Joumard (Hobert de), 24" 
JousReaume (Jean), 'Jl, 92, 126; — 

(Louis ,8S, I2tl:— (Louis), dit de 

La Madileinc, Oy, 78, 102. 
Joyer >Hi''uri'. 364. 
Juyeiii, fief. 286. 
Julien-Laferrièrc, nolnire, 2311. 
iuUieo ;.\ui&ury),42;— prnUcien,252. 



Lit iiaraut/er(>, coiu. do Moremy.Syô. 
La Burbevune. poiil, cura. d'Arvert. 



Archivas, xxviii. 



Ijiliarrc (Aymar df], 187. 
La Bsrreil)e).âL-igiicurdu Lyon, 306. 
La Itarre, cota, de (ieiioiiilli'', 24',l. 
Lu UnQZfrlfe, com. de Cognai;, l.M. 
La Ufiiaaie, coin, du ranl. de Saint- 
Jean d'Angély, 287, 288. 
La Ihrtini^rf, com. Uc Clinnlemerle, 

La fkiixif<rre iDe), 261». 

/..i Ilonrif. coùt. de Hocbefort-«ur- 

mer, 331. 
La lîauvhei-ie, La Itoulfurrii-^ (lef, 

coni. de Saint-Ouen, cnnl, do Ma- 

Ibn, arr. de Saint-Jean d'Angt^lv, 

Ît2. IW. 150. 
La Uoiilaye (Le mar<|uiit dej, 2113, 21)4. 
La llrnndc lt)e), HU. 
La ttraïute, I2j. 
La Itmlàniiière, cani, de Itocbefort, 

3y7. ;iy8. 
La Uri*ioirc, com. de Tonnay-Cha- 

r<-nte,38<J, 3»6, 40S, 408. Mf). 411. 
/.a Uristetière, com. d'Ecbitluîs, 409. 
L«/frwsjaf£/i>re, com.de Taillelmurg, 

cant. de Saiul-Savinien, 38r,.387. 
La Brousse, La Rro»se ( f'':iiuille de], 

69. 75, 107, Hl9; — {UH'ws de), 

lli;-fj»c<]uesfle . HW, | U, 121; 

— (Louis de), III. IS8. 160. 
La Itraitane, cant. de Matha, arr. de 

Saint-Jean «l'Angtfdy, 314. 
[.a Hroitase, L^ ttrintafs, com. de 

lUanzac, an-. île Ssiiil-Jcan d'.\n- 

gély, 107, 108, lt!i, 118, llî», 127. 

156. 160. 
La (:.th,tnc </«■ ytonin, 331. 
Lu (l^liane ih'a t*ofles, XiO. 
Lu C-tltatie titi Mar.tîa, 330. 
La Cutuin^-TaUtn, 408. 
/..i {'ailiefuiin-hf th» j1/(tf'r«,bois,oum. 

lie Saujon, 262. 
La CaiHelière., lief des Chevalier, 321. 
La tlanonnerie, com. de lli^aux, canl, 

de Jonzac, 307. 
La Laae, lier dpfi l'ons. 310,317. 
l^aCffsaaigue (Elidabetb dei, âiO 243, 

240 ; — (Franvois doi, 240 ; ~ {Jean 

dej. 243. 
La Lai'e, com. de Saiot-Sarlnien, 

382. 383. 
La Cba'mc [Mûrie de], 21)9. 
La Charnhre-}htiume, terrier, com. 

de Koyni), 273. 
La Chapelle, moulin (Charcute], 334. 
La C/tafttUr-tS.'il'yn, com. dit canl. de 

Saial-Jcau d'Au(;^-ly. 287. 



SB 




— U-2 — 



/,,■! C.htrri'-v, atm. ilt- tiotfiiar. IT.'t. 
/,i tih.-isl.iii/iffui'', liff lies Vivuiiiie, 

|,:i CIkmiiI .1. . i|i;icr<>. Ui>. 

Lit i:)iiMi.l.-iir fJr . iill. 

/,.* <Ui't'\ t"'!!!'!-, roiii. lU' I,;i Ticm- 

l.l.i.lr. :>:;t. 

/,;i l'.innhf f/ii Mua, Wt'l. 

1..1 l'.itmin:tittIiTii\ moiilli). runi. <ie 

I.HCi)iii|ii<- l.iiili'fiitl. icli>;i<-iix, 41)'). 
I.n ('.•lumissiitn, roin. tic N^-iilli'S. 'H>!i, 

LaCoiir Hcrtrandiii"), i'-'M, (IT, O'.t. 
Tti, TK, N2, ST.'.'d, y^-iio, li'». ii;i. 
|:U ; — (iuilliiumc de . lS-;{it. Htl- 
t:i, ">7-i:iti. i:i2, lJ*«.ilHl;— Jcim 

<l.*j, iN-:tn, y7-i:jr.. 

A.1 l'.fnir, iicf, iT, 

/..i l'.tiurlmisit-i'e, (icf des Ma ri Ilot, 

Art (liturtiniie, roni. «lu ciiiil, iJ'Aii- 

^oult-ini'. 2k:i. 
/-.i Courr.nli; cum. de Miireuil, caiil, 

de Itoiiilliir, iiri'. d'Aii^oiil<-me, 31, 

011, lUH, l:»l. 17(1. 
La Court, coiii. de l.ti ïrt'mlilado. 

I^ tl'uitiirc Ile), profcssriir, 'i.'M. 
Lit (îimtiiri; coin, de (jcntr, c.iiil (!(• 

Si'j;()ii/.ai'.;irr, de (^u^iiac, !*<:>, l'.tï*. 
L;i CnUinii-rf, i'wî, coin, de (îniiid- 

jicdt, l'iinl. de SaînI-Sitviiiieii, ;irr, 

.te Sitinl-.Icaii d'Aii-j-ly. i»i:.. -JIS. 
l.:i Croix (|)c . :i-y, ; (iiiilliiiiiiie 

dr . n.'.l. 
/..i t:r»i.r Snin!-J:ir-/ii,-s, •ISti. 
].:\ i:i'i>|>l<- ,liMn-Is;i;<i- dr|. .'Il'l. 
I.a l'.'niicnc l)r . :iiM. 
/,.'! /■'.M/'' i/i- .V.ifi'/c', licl' di"s l!i-mi- 

t:i..il\, :f^:i. 

I,:i l'':.vflle Mari.' M;i.l.-l.-iii.- d.--, 

■j:t:{, L'iCi. 

/,,! /■'.■|'/(»//''. cnm. de S:ii[il-I>t'iiis d\i 
l'iii,' lisT. 

/,.( /■■'■,■,■, -_';'.;t. 

A.i i'rrt''; abliaye. l^Sli. 

Lfi Fiil.' il>.- . ;dil)r di' Sai[it-Jcan 

d'Aii-.-l_v. :tiwi. :tii. 

l,;i l'eniiilii'ic iDc). '.Ui'.l. 

Ln {■'nl.'ilii-ro. vm. d'Aiilc/;tiil, ii.si). 

La Kun-sl d'Aiillmn (De,. itS.t. 

La [■'nn-s' du Vi^iu'au (De , ;fii:!. 

/..( {■'iin'-l, loin, lit' Itoelieriiit-siif- 

in.T. .t:in. 
/.,( I-'orrt. tii-r, |ir'"'s Siniil-.lcaLi dWii- 

K'-l.v. :Mr.. 



La Fra^rne De), ;108. 

La Fraint>oisièrt> (De), commissaire 

des puerres, ;t''i.'i. 
L:i Fr^'IH'i-i'. cant. de Saint-llilaire, 

aif. <ie Saiiil-Jean d'Angély. iUfi. 
/..■( h'ri'ijunnii-rr, roni. d'Eeurat. canl. 

de Saillies, ItS.";, .WS. 
L:i h'ri>n.iilf, coin, de Merpins, canl. 

de Connac. ISti, l'm, llUt. 204. 
/„'( /■'««<»/(> rf, liefdes Gonmard, 247. 
/..i ti:n-hftiiT'\ lîef des tiuiimiers, 

;txr,. ;i><7. 

/,.( H;ir'-iiio' de liQnm-f.ird, IkïÎs, iSS. 

/-.'* fian-nne «/fs Mnlhea, Ijois, 258. 

Lajjarosse, :(2'J. 

/,,i fii-néhmzf, tief des Gousse, ^tl3. 

/-.'i f ii^ri' ou Uretxndi^re, cant. de Ro- 
cbefucl, ;i97. 

/,.■! fUrHnlièrt; maruis, cont. de Fou- 
ras, a',t7. §10. 

/.a (iirHud, com. d'Asnïères, 290. 

Lat,'iiv-l*oiilhiers, 3<iy. 

/,.•( (irundf'M.ilarie, 250. 

/-.i fir.ifuJe Touche lirelay , bois , 
eaiiL de Saujan, 2ii;L 

Lafrraiijît' (Isaac de), 290. 

Lu (iruHi/e, â»(i. 

/-.'( 'ir.mjc, com. de Hochefort, 33L 

La (îrênerie, com. de Puy du Lac, 
tt\K 

L;i r,n-re, M 7. 

L;t (iri'ri\ lîef des La Trt-moille, 239, 

/-.'( f i rnllerie.t:om .(\e Courcelles, 2S6. 

/,,! (irnlli.-n: lier de Lostange, ;t20. 

/,.! f irii.ise- Tiin/iff le lies i)''raux, Ciim. 
di- La Tnuihla.t.'. ^7'.». 2S0. 

/.■( f'iiiielt.tiiliêre, r»iiii. de Pivf;uil- 

hu\ ;it:;. 

I.'.\f/iii/l;i>-, clirnaL eijin. d "Arvert, 
La Il.ive He). ilO. 

l.iii.lrt" .Iran . :):!;;. 

Laiiii' ((^iillicriiie). .'t'''.'. 

Laisiii' (liuillaiiino , <;.irdi- ilu sceau, 

jiji;»', ifi!, :ii, i.i, »7,IH(); — Jac(|ues). 

jnj;i', [lotairi', 4ri, .'iO, 163 ; — 

.Jacques), bachelier. IS1 ; — (Jean), 

17'.'. 
/..( J.ilh't, com. de Saint-Denis du 

l'in. JS7. 
L:i Jurrelie, L.i J.irfllre, fief, coin, de 

irenouillr. i'tO 
La .larrie, ca|iil.tiiie, 3M3, ItSi. 
/..i .hirrie, clief-Meu de canl., an-, de 

La Horlielle, 2S7. 
/..i J;iriii--.\iiiloitin. caiil lie Loiilay, 

air. de Saiiil-Jeaii dAuyélv, 2ilO. 



— 443 — 



.a Jument, purl, com. d*Arvert, 27«. 
,« Jutlirr, La Jnslire ilr Bourdon, 
com. He Saujon, 2fil, 2iîi. 
' L* Liti'iW, CKtn. il'Asnières, U'iO. 
La Laudc, 261 

Laude, fief, Com. île Lh Treui- 
Iliade, 231. 
la L»»ie, com, dr I^ Tmnhludc, 

\ateard, com. de Saint-lliljilrf, orr. 

de Suiiil-Jc;>u d"Aiii,'(-I>-. 2'.W, ;M5. 
rXa l.i'tnu, niunla^uû, JU*. 
' La Li-ut;irfJtfrii'y com. de NoniiC, arr. 

de Uorbetieiix, i:i3. 
iLalpu, '2'Mt. 

[t'Mtrii, com. d*A«iitèreK, 2<J6. 
iLii I.otivii-re (De), iil. 
La ^Inrlelpine (Anne de), 31, »iii» 

IjdicLiP, 508; — (Cil ris top lie dcf, 

31,115,20':;— iliardrasilo, âS. 

31, u.vi, m, lii. iii, ly^, im, 

155 el suiv., 161. IflU, HO; - 
iJUlies. IK'liol de;. 31. lltT. ICI. 
I6G; — (Jaciiiies dej, I», 31, 
32-210;— ;j!icciucsde),p(re.i:>, 31, 
32,3i,4:),+ti-'H. ST. W. 'Ji, MM), 1 U, 
KG. 122, 130. lOU. 102, 107, 1(.H ; 
- ^Jcandu•|,27. 31, 32. B7, MO, 'H. 
iO», HO. ni\ H7, 120. 122, 13M, 
15y.i:0,208,2l2,2H;— iJcatinedei, 
31, 102, 2yy; - (Uuisdc).2ii. m, 
120, 132; — (Maigiieiile de). 31, 
lyy, 20fl; — (Marie de), 31, 102. 
20y;— Pierre de), 2i. 31. 3», 43. 
W 4«-3l, 66, 77. lUO, lOfi. 111,112, 

lia. ii7. 127, i:ir., loi. i70, m. 

Lit Mndeleine, cant. dfî Spjjunzac, 

arr. de Copiac, 27, I Vî, 211. 
i,a M»ijàetrinc, fiel des tiudouyn, 

385. 
Lu Maire, canal, 372. 
La ?klnrrr, boïj^, 2:>î. 
La Mni-lhii^re, 2H7. 
La Murtutiriic(Ji>an de], 381, 3K2. 
LaiithaUf H:ùlv&-iinSardj, 2», 131. 
I^inhert (iacques), 330. 
La Meilleraie, i21. 
La Ménagerie ou Menayerie,Taélainc, 

262. 
Lh MpRseli^re (De), pivtrc, 334. 
Lamet lAndié), 32y. 
Lamorcau, com. d'Aaaièpcs, 2UC. 
La Morinerie (Ile). 271, llHi. 
La Mothe, fiet des Liérault, 106. 
/,! Muthe-thritleilti, inoiiliti, 33t. 
La Ïi]olhr-Foui|ué (Ilector-Luuisdc), 

2D'J, 30U; — tUearyde), £41. 



Ln .1fo/AeSaiitf-C7au</,com.deSaiol- 

(^laud, nrr. de CoiifoieuH, 133. 
La Molle âniiil-Suriu (Uci, capitaine, 

*I9. 
L.i MaulimUc. ûef, 27U. 
L'imln, eoiu. diiemit. de Saint-Jean 

d'AnK-ély. 2R0. 301. 
Laiidi-eau lA.-E.;, avoc.il, 37i. 
Laiidric, 1»K. 
Uincau. pn-lre, "îtit. 
Lan(;1nis, 26k 
Lan'juiUvn, euni. de Sainl-Germaiii 

de Vilirnc, 3iiii. 
La l'cnguilUre. ISy. 202. 
La pLTSonno(JenH-Kranvoisde|,2ttC. 
La hcrlasuerir, 286. 

La Petite- Fhn'Ire, com. de Tonnav- 

Chareiile, 302. 
La Pclilt^Toufhe lirehy, bois, caoL 

de Snujon, 263. 
L.i i'oterugnière uu mieux La Poilevi- 

nièrf, com. de l'rcgiiillac, 373,37*. 
La Poyaiie, (îef des Moridi. 51 ; — 

com. de (jimeu\, canl. de Cognac, 

1S9, 203. 
La Pni'i", tiei des Du Bois, 383. 
La l'rt'tj.'issr, La l'rei/ane, fief des La 

Madeleine, com. de Cognac, 31, 

170. 
La f'rit'tle Tenw ni, com. ÙQ 7 vmnal, 

2'.i;î. 

La l'rettv, 286. 

L'ArU-tcrie, 222. 

L.irray, c-om. du canl. de Tours, 2riï. 

LBrcIievërjuc (CruiDjiume), seigneur 

de Purllu-nin. 21M, 2(0, 221. 
I.nnli^iiirro, riotaln*, 269. 
La /tc/iEf/i(ie, com, de Laleii, caiit. 

de La Hochelle, 328. 
La Itevétizvn-Chabot, com. Je Beuu- 

voir, nrr. de Niorl, 307. 
La Rivière. 2ri7. 
La Hitièrc, com. de Iïfim|iierre-sur- 

Ilontoiuie, cant. d'Anniiy, 111. 
Ln Koclie (De). 371, 37(;, 377; — 

(Heii^de). 214, 
La Hoche. 2tt. 
La Hoche-Andry (François de), 158, 

160 i — {Louis), 158, 100. 
La Hoche'Andry, com. de Bouliers- 

■mr-Doémc, canl. d*' Blnniac, «rr. 

d'AnçoulOme, 100. 
La Ilocliebeaucourl (Frau^'uix de), 

208. 
La liochechniaif. canl. de S«iul-Au- 

Uis, nrr. de ItiWroc. 3%. 
U KqcIic du Mayiic(Dc), 903. 



— 445 — 



L'Kearl, domsinct, com. do Kainl- 

Tmjan, canl. (!(• Cogitar. .1)2. 
Le Chaaieur, notaire, 3Ari, itiS. 
Le (Iba&sotir. Xi\. 

Le Ch:ifeati d'Oli-roit, chef-liou de 

CADt., arr. «ic Marouiic», 312. 
ie Chut/, Miil. de Saujan. «rr. de 

Le Clerc, ingciiieur, MH. 

Le Ctatmu, com. de Hif>niiv, câni. dr 

Saint-Jeand'AngL^y. 219, âl9, â2l, 

.183. 
LftCîuscAU, com. de Mazcrsy, 295, 

296, Voir au»»! Hiifnii/. 
LfCluf^a, Ûefde^Uu'oe, 133. 
Lecoiffnoux ifjnbriol). luun^uis de 

Bifllabre ; — (J(icr|ue»), pri-sideal à 

morhcr.aflS, Wi. 
I* Comle. DuUirc. 26Ï», 270. 
le Cormier, com . do Genoiiill^, ZlS. 

Le Comtrel oit f'.fiulifrx, fiof, com. 

de Coffncic, 27, ((', 173. 
/.tf IMhal iCharrntel, roni. de <îi>- 

nouillaL*, cmit. di? Sfiiitt-Claud.arr. 

de (k)Dfolen&, 338 
Li Dorai, cheMicu de cnot.. orr. de 

Bellnc, 3!S3. 
LeÙoulKt,com. du cant. de Saintes, 

301. 
Lefebvre (D.l, 415. 
Lefforl, roin. de roivcrt. 2ÏII. 
/.<• FtV/', fief de» Acarrv, 24". 
Z.e Foailtoux, com. a'Arvert, 2Î)4, 

S77-a82. 
J!.e Four ilt'» i'.hamfta, com. de I.a 

Trcmblnde. 255. 
iLe Frnignt'nu, Le Frmne.in, com. 

d'Ilsinip», C3[it. (Il' Miilh.!, arr. 

deSainl-Jean tr.Vngt^ly. 103. 
Le Frai'jntj, tjn Frenne, 'i\^, Ïi6. 
Lt Fr^lfrie, 115. 

Le Fresne. com. de Gi.'notiilK^. i^H. 
Le Frctne, nerde!> MminionI, 24'i. 
Lf nullrns, fief des Hivrric, 29». 
Le fiit^/,c-anl. d'.Viinay, nrr, deSaint- 

Jeaii d Angélv, 310. 
J.é>jte, 195. 
Legfiind ^Charles), seigneur do Coui^ 

petcan. 315. 
Le OrRn't-ftnuron (Clinrenlel. 338. 
Lr Grand- Uretiil, liof des L(^>ti|;onc, 

290. :i*»l . 
Le Granri- Champ, com. de Saiiil- 

Germain de Vihrac, 306. | 



Le Oranrt-Fî'^, fief des Drun, 1511. 

Le (.iran<t-l*/ti-c, 337. 

Le ftrjirt't'l'r^, com. de Saujon, 261, 

Le r.ri,Ufl. fit-r <ii'» Culnitl. 3mt. 
Le.\f\ine ArnetUii-Mnnnicr, uuin. de 

Lo "rrcmblade. 27t*. 
/.f .Wai/ir au Som.tMH, coui. de La 

Treiublndc, i^>li. 
Le ^l,^ine (^abamt, com. de LaTrem* 

blade, 279. 
/.<• jV.itVtr ttc lloiMe, cant. de Sainl- 

Ainsnd de [ïoixe, arr. d*An(;ou- 

imtdrnie, 324. 
/-(■ }faine tii'atf, com. d'Arvcrl, 280. 
Le Mnin^ ( î nioi'fift, com. i\c LaTrein- 

Madc. â^9. 
Le Mit! ne .tean^Viilaiid, nom. d'Ar- 

verl,27fl. 
Le \f.iine IMUiul, com. de 1^ Trem* 

bUdo. 279. 
Le Marniâ, rom. de Snujon, 262. 
Le ytnrch.tis, fori'l (tJhareiite). 338. 
Le Uw, i8.">. 
Le M;t*6iol, 328. 
LemDvne (l'îerre), garde du sceau k 

Poitiers, 3ft. 
Le MuH'i. cnnt. do Saint-Porchaire, 

arr. de Sninle», 218, 21», 221. 
Lciilarde (Plaisoncej, 187. 
Le t'flit tiouron, foril l'Charente), 

338 
Le PelU Parc, forêt (Charente). 337. 
L'Epii^nay ,li^Larr. dr Marenncs,254, 
Le Pigné, com. de Mazeray, 2'J5. 
Le Pinier, com. do» NouilK'r», 381. 
Le PUsot, {icf,cHiil.dL-LaTrembladc> 

279. 
Le Ptexù», Ûef des Chastaiffoier et 

desMereicr, 118, 207, 2l4. 
Le Plefiis de Gesié. com. de Cha- 

loiçnps sur-I.oipc, 414. 
Le Poncr.iii,ct>m. de Leulllv. cant. 

de Coucy, «rr. do Lnun, 3oi. 
Le Punf'tIu'Lis ^Ctiapeiitci. 338. 
Le P'jrl-Franv, canal, cum. de La 

Tromblado. 272. 273. 
/.*• /»r((j<s.ti«/, fief des Horlhiis, 242. 
Le I'oi)z.t!. 287. 

Le l'r^ du r,ii.t, com. d'Arrert, 280. 
Le Pré Minitire, com. de Hochefort, 

331. 
Le Piipirioit, roir. d'.\rverl, 234. 
Le Puij, 2KÎ. 
/-(■ Piiy du Luc, ra[it. de Tonnay- 

(^liarcute, urr. de Hocheforl, 246, 

248. 



- 446 — 



Le f'if/'Vintrux, F*a;/'Vin>ui.T, coin. 
dv Lu Jurrie, Hpr. de l^a HocheHi'. 

iVi, 2irt, i\H. 

Le Quint fCliarenlc], 1IIH. 

/,(■ Hoi, fopÔl (Chareiilo), Ml. 

Lr Uonifaii, ISÎi. 

/,!■ /(og, com. cl<" PiV'tîuillac, ^175, 

l.rroux (Alfiedj, asâ. 5si. 2Sr». 

Le Itov (Charicsj, S3S; — (Jeanac^, 

208/ 
Le llof/,tlam»'tt\e,cnm. riti Sainl-Sul- 

pire de (^h^iihu, 'ri.'i. 
Lea Ai;/ue4iours, IHt, (Hli. 
Les AU'iffne», ïnri'l { Cl t.n rente), 337. 
Let Hatsmil-r, Icrrrs, 151, \olt. 
Les Ui^'jau'li&rtr». fief dca Penel.lfifi. 
L^x Hçr/i'inHireff Hk. 
Ac» Branths^ com. de Chnillevellc, 

23K. 
/.M OruMCj». (ief des La Tn^inoillc.S'lS. 
/,<.'» WrouMc» aii^r .Sfccifx, tieî(*noune 

de MdDiii. 'i-Z\). 
Le* Dni*/eSy euni. de Pr^gtiill«c,17!S. 
Len C.hamn» Btanf$, com, de Tlieiiae, 

37r.. 

Lt^CtiAnnenî, s^iRneurie, 18t. tSfl. 
Li^acltansier (Port de), cinn. de Co- 
gnac, 152. 
Lei ChirotiM, Le* (Uiéront, eom. de 

SidlCK. caiil. <le SeftonzAC. arr. de 

Cognac, IH5, 197 el sulv. 
LeifdofMi't , com. de Oerisac Ln Pal- 

lue, cnnl. de SeffOiiUic, arr, de (À>- 

(•nuc, l.'*!^. 
l.est(nirMl»c), iH9\ — (Ai-mand de), 

290, 2'M. 302. 
Li"» Cours, chemins, com. de Ton- 

7;ir, eaiil. île Cliâleauiieiir. nrr.dc 

'ioijnnr, 2<)0. 
t.eA<.tittlurirra, r.atn. d'Arvert, 275, 

27fi. 
Lescurat (De), 3lfi 
Le» Oeffenil», roni. de Saiiil-Sidpiec 

de Coennc, cant. «le (^o^nne, (Si. 
/.PI E'jh*e% tl'Ai'tfi'ittfiiil, com. du 

caiil. de Snlnl-.leNnd*.\ngt<lv, tSÛ, 

28H. 315. 
/.f4 E/iauj-, coio. de Meursar, 2N8. 
Lp< EtMnhy lier d#A I-a TK-moille, 

i3». 
l.en lixtinn. Len F.leins. «8. î«l. 
/.«■i Elièrm, com. de Vino\, 'iWt. 
ir .Siri//-f, canl. de Mniha. »rr. de 

SAÏat-Jcaii dAnifinv. "5. Ifli. 
Le Set/rr'; cnul. «le hiirîc. nrr. de 

Sainleft, 312. 
Len Fanluines, com. d'Asni^reft,20(r. 



I.f» Forifftips. cntn. dr Saînl-SaTÎ. 
nien, aiT. de Snîiil-Jeiiii dWii^ly, 

Les Gr.tn;feg^ 212. 

Les firan;jeg, (lerde«Cbanbt^re, 30S. 

Les iiri^ivs, U>H. iOfl. 

Le» tlerhier», en Poitou, lief (les 

l'oueliîer, 1 Itt, 
Lêsi|;iiac |Jarol> de), 2UI. 
LeK L^^ijers, coro. d'Arverl, 279. 
Les Lenlfiirs, Lcrtiars, vignô, (88, 

201. 
Lrx Marr/iais. fief, 2i5. 
I.ex Malhcn. com. du cant. de La 

TiTiiiMiidc. 2Si. 257. 2S8, 230. 
/.r« MafhfK, iiri«ic, com. de LnTrent- 

bludc. 2r.7. 
Acîi Moulif-t-es, commune de Cognac, 

172 
Lis .\foiilinr!>, fief des Poisseau. 21t8. 
Le* Xouillers, canl, de Sainl-Savi- 

riiro, arr. deSninl-Jean d*Anp^lr» 

29i, 31S, 3ftl. 
/,e.VD/rH»'rtn, ^laiH;, com.de Tloulicrft, 

can(. df r:o(îDno, 3.13, ."ÎSS. 
Le Soutier, cora.de Saint-Man,\ canl. 

de Saiitl-ClautI, arr, de (^niifolcns, 

I3G. 
L'Esfmrie, pré, 19V. 
Los PrrolK, com. d'Arverl, Î'S, 
L-s l'rlifrs ftortiitten. fief. 279. 
I-*'.'*I'iKiMer-ChiUilli>ii. H'W. 
/.-•« /'(7aM, iMHils. *0N, MW, 
LE^piné I Uct. a'.Ht. 
Lcspitie Pierre df (, 80. 
t'*» HeuartHé-re», fief, pr^s Suint JcBO 

d'Aiip'-ly. .130 
t.f» Uifierew, MN^iteurte t)e Mnllin. 

.■I2l>. 
Les lttnta»raii~r. 2S7, 
/.••« Itin-hi's, com. de TheiiBC. 375. 
Let S.,hhri-es, 1S2. 
/.M 7'.inMW/i«, pr^, 2fi2, 
U-si:iiii; IV^, 118. — (Guilloa de,, 

UO. 
/,!"* Vuurltet le Pfnpntft CAnl, d^ 

Mnlli.t, nrr. de Saiiil Ie.-iit ir\n- 

^ù\\. .32. S2, 90, 92, 1*17. lOS e| 

suiv.. 121). t61. :\\H. 
L'ExIrar, praline. Voir Lu Tmchp. 
L'Etmi;/, iiiHrais, 2117. 
Le T'tnftlr, voie, tW, 2Wl, 
Le IWiiil, Oef de» Clievalii-r. 32L 
Le Tr'-iiU atit Seqr^ttt ouauxS«<rrrtl^ 

firf. 2(7. l'ill. ■ 
Le Vnnnenti, cniit. de Frontenac, 

niT. de Niort, .W6. 



^ —447— ^^^^^^^^^1 


^m Ijc Vusfior ite I^ Touche Tn^vîllr, 


Luulat/, elief^licu de eaiit., «n-, do ^M 


^m conimaiitlant à Kncb^forl, «Ot). 


SDinL-.lemid'An(;(Mv, MG, 280,390. fl 


^m Le Vertjer, romin. <lc Miicqiii'ville, 


Louziffiine, cani. de Xfnllifl, nrr. de ^| 


^M cani- de Miitha, arr. de Sainl- 


SmiuL Jeon d'Atigély, 3IH. H 


^M Jean d'\ii^i*ly, lOV. 


Luzntj, ciinL. de l.ouluy, arr. de Saint- ^| 


^M Le Veriffrour., com. du caal de Ro- 


Jean d'AngéU-, 2K7. H 


H cho(nrt-siir-iner, Ï3I. 


Lozeau, 3.(0, 332, 331». ■ 


■ Lr VtriVr, tïù\. 


Uirnii, clief-lteu de canl., arr. do H 


^1 Lhu»{iit.-t>, 'M'tfi. 


Fonteiiny-le-CiMiite, 33 1. 3i7. H 


^1 l.hnum^r, flof deftl^k RocheroucAiild, 


Lugaçii.-ir (Uel. capitaine, i'Xi. W7. ^^H 
Lui-ft, cant. de Tonnay-lktulonae, ^^^H 


■ .m. 


^1 l.ihninn*' i(iiroiidf>'), Hâ. 


sie. 2VJ. ^^M 


^1 I.icuUi(i() (CL-iudr), prirur de S.iint- 


Llisif^iian (diiy de), iSV, l'-Ml. ^M 


■ ElieDnrdc llasxac, ii:i. Vir>, ï!^. 


Lttsii/nftn, cher-Iicu de cant., arr. de ^Ê 


■ Kigicr lUîrDult}, 5'J ; — fJenu\ 37!i. 


PoiLicrs, riit, 3i5. ■ 


^1 Ijffoiircdf Moranv 'Ue), J19;— t'Jenn 


Ltissac. com.ducanl.dc Jonxac,367. H 


■ do). 2W. 


Lussent, cant. do Toanay-Cliarenle, H 


^B Li^ueuU, coui. de Courant, 2Sfj. 


arr. de Kucliefurt, 3U3. H 


^1 L'thaa, fief dt-s Cliasteiffocr, 'J'J'J. 


H 


^H Limoges (JeaD df|> ^^t '^'^' 


M ^Ê 


^^^ Liino'/-». iHi. -it^. 


^^^^M 


^^m LinanJ «De), ilâî. 


MnbiMe (Jacques), 32tl. ^^^| 


^^^ L'IntraJr, 279. 


Maboul, 308. ^^B 


^B Liron. com. de Sniol- LaiircDl de 


\f.-iehe<-ou, lie) des Lei^cours, 281). ^M 


■ U PnV-, .1'.>7, 31)8. 


M.tc'}iifvHfe, cHul. de Malhn, arr, de ^Ê 


^H Lialitfles. com. du Gtia, canl.de Ma- 


Siiirit-Jean d'Aii^'i^ly, 317. H 


^H rtftuiP^, âttl. 


ilsdiiin, coin, dWrvcrt, 278. ^| 


■ L'We. fipf des Colard, DM; — p/<- /« 


Mii'jezy, cotn de Suintes, 200. ^| 


^1 fit-cfroutr ;(:harpnle), 337; — rf« 


}ft(/néy com. de (jcnouillé, 30r». H 


H V'.ir/i(>a tCl^rentc), 337. 


Mu(;ueux ; — (Frttnçoisj, avocat^ 232; H 


H I.tsic iDe;, 384. 


— nvoent, 235. ^^^H 


■ Lislprrnnc it)p|, 233, S38. 


]t[inchtn.3i0. ^^H 


H Livennc(r>e\ 334; — U'^uindi?}, 3:^0. 


Mailla, eum. de Coiverl, 2!)1, ^^^H 


^M I^cquerie, on&i>)^ne, iW. 


Mfiillcl {nen«^i. 262. V 


^H Loirr, c-riiI. d'AuiiaVi aiT. de Saliit- 


Msillafte, fier, com. des Touches H 


■ Jpan d'Angély, 310. 


do IV-ripiv, cant. do Matha, arr. H 


■ Loir*, 21». 


de Saint-.roan d'An(ï<My, 159. ^^^B 


^1 [^i^au, praticien, 253. 


Mftintenon {il"* de], 3fî8. ^^H 


H Lomt'llot ;Jonn do), IGti. 


Maii-al (Boiinul de), 220. ^^H 


^B Lonzar , cint. d'Archiac , arr. de 


MaÎBcliang. 232. ^^^B 


■ JouuK',239. 


M.-ilat; - [Daniel), 208; — (.fean); ■ 


■ Lonz-ty, liof des Ciuinnt. 286, SH7. 


— !l«ïacj; — l'Mario); — (N.), H 


^1 Lorîi'ri*(ne), m»i-t'clial «le camp, -M8, 


209. ■ 


■ 


MaUrilltr, canl. de Cli,n(o.niinonr, .nrr. H 


H l<urii) 4i'ic!rrL>!, Kl, 


de Co^-uae, 3I>. ^Ê 


■ L'Orme (Dfi, :i2H. 


Mallet, 230. ^^M 


^1 Lorraine iCharle*ido>, it(>K; — (Louis 


Maiviu Uc , :iiy6. ^^H 


■ Ap\ :tTO, 370. 


Mandrin (.Icnnj, 142. ^^^^| 


^H l^rt (MOIanic de;, (-iiriurlile,2:jO.'iri;j. 


M^DtliiHi (.Mpliontîc de). 280. ^M 
MniisU; clicf-lieu de cnul., arr. de H 


^1 lx)ry(Pierrei. dil de H"itiers, SU; — 


^1 nolaiff , 1232. 


nulToc, 391. ■ 


^1 l^sme, LoiiMne tJean det. 113, l'C'. 


Mamris. djef-Iicu de canL, arr. de H 


^1 l^fttMiifo ( François de), 3iO. 


Lu Rochelle. 383. ■ 


■ I^slel ^Ue), 33. 


.Vunltaiit uu Le Marehah, pUnlis H 


■ Loiibat , Pierre), 97, 98. 133. 


(Clifirentei. 333. H 


^1 LviiLillfi, cant. de Chef* Boulon ne, 


Marchnnd (Jacques), 326; — (Marie), H 


■ arr, de Melle, 332. 


300;— (PI.), diacre, 416, ■ 



— 448 — 



M»r<-oiiiiHy (De), llï». 

Mufviuif^ (('hiirvtile-întér'ietin'). Tii, 

M«r*"M?lial (Picrrp). capilaine. 32. 

,\t,iiv!tt,i;/, cnm. tic Malha, Rrr. de 
Siiinl-Jean il'Anf;i''ly, ^lû. 

Mamitil (tiiiy ilei, 2^1. 

Mitrciic, 2'>^. 

Manlfct (Ëli)>.ibctb^ £riâ;>- proc^u- 
rciir ItMCiil, i'i'i. i'M ; — de L» IJour- 
hoisifre. 238 ; — 'Joseph), i.'il, 232. 
23'i, 23.^ ; — (Guilluutne), avocal; 

— (Mnrjc-Anne), carmélile, 250- 
252. 

MarU-t (Andi^i, 2fi2. 
Matluii^ft iDl-). ^H\ 
\furloiKjr*, L-uni. de Cliitiuliun. L-»itt. 

irAi(;rerruille, «rr. do lluO-bcfort, 

âiH. 
Mnroil (riiiillHiimedr). SIR, 233. 
Maroin (JriuO. sprueiil, 59. 
Mnn|iirntin (St'bastipn), cliipurniPn ; 

— de-('l(>_smarîn (Onspard), 3fil. 
Marnsr, cjint. de Sainl-Amnitd de 

Uoixc, arr. d'Anj^onh'-inc, 32t. 
Mni'san (Cnmte de), 33G, 337. 

âhrgiilA, Qef des U Tr^moille, 233, 

2;w. 

Marxitlt/, com. du cant. do t.n Ho- 

cliellc. 327. 
Mvricau (Jeanniii). IVÏ- 
M.trlr:,ii, Wc, '.H. W. (20. 
Mnriel (An.livel. 3WI ; - iHeckir), 

209 ; — (Isaael.t'onttpdeMaiviiiies, 

2il;— iMniif). :iS3. 
Martin {Uan), TtO ; ~ (IliiKiieO. IH; 

— (.lonnjdit Pelct, 129; — (Ro- 
l)in\ iOÛ; — sellier, 129. 

Marliiiac. murais, roni d'Arvn4,258. 
Mirtinoau youn)(1it <:hf;vpux, I6S. 
Harlrou. com. d'Kchillaiâ, cant. de 
S.ùnl-Aignnn, arr. de KLirennes, 

330, :m. 40N, 

ShitrtiuUf-, IR7. 

.V.if!t.ir, CAiit. do VnLhfl, arr de Saint- 

Jean d'Anp.-Iv, 122, 321. 322. 
Mns-it'iH.^lieï, 183. 188,166.202,206; 

— (Jean), 100, 113. 
Matanar. boi'K, 173. 

Masscl (H^lic). ISS. l'.Hi. ifX». 2IMi. 
Mattiijnnr, canl. de MoiilcmlKcul*. 

iiiT, de Confok'D!^. aSt. 
Mas^inu, liislnricii. 417. 
Mit/h», rlieriini de earil , art. di> 

Saint-Jean d Anci^lv, 32, lOfl. 301», 

318,320, 332. 



klatlin (Louise dv), 32. 

Mail!-. 'Zi'A. 

Maiiclert- il)e), cmitrâleur de Iii ma- 
rine, .101. 

M»i)geneNt ((t.i, iliiicit>, fctt'i 

Muui^n, lief di>.'i I.a TiV-nioille, Z3J. 

M.ttimoni, com. de Juif^iLtr, eartl. de 
Moiilinorcuu, arr. de nai'lN-'tîrux. 
133, Uy, IM, I7.S. 

.Maumunt (Herlniod de). S-40 ; — 
(Frfln\,-ois dei, 211 ; — (Guerroau 
ou Gui-rnrd de», 2M, 2V5; — (Jean 
dei. 2il, 2»5. 

VflM»roi//o/i, iC, 60, 104, 167. 

,1/:>«mi/MHij. iierluis (Ue d'Oleron), 
273. 

Maiircpas ;l.c ■■oinle dei, 26tf. 

Maïut' H'uillaumr dej, 3lO. 

}hlf.ic, vatA. lie Savi^uiC-l<>ft-Egli- 
ses, arr. di- IV-riKueuii, SSîl. 

Maitiriu, cordinid, MU. 

\f.tzfr.'it/^cnm. dticaiil.dcSaînt-Jean 
d'Aiigi^ly, 2fi5. 296. 

Matières (lïe) ; — (Jean de). 1 12, 

tUnzin, com. de Saint-Ililaire-Lii- 
Hnlluo, cant. de Mauc^, arr. de 
Niort, 308. 

Mcdicis (Marie de), raine de Praace. 
227. 

}féria;fcrie. com de Saiijon, 2641. 

Mercier 'Annelais;, 171 ; — (Ayaiè), 
33, 145,153, 171: — (.\ymoo), 
171 ; _ (Guilloum.;, 206 ; — (Jac- 
'nies). 59. 126. 143, lil, 171; — 
(Jiicqiies), mai-clitiiid, I7&; — < jas- 
par). 207;— (Jcau), 171, 214.330; 
— (Jenn-IlantùU-), 329. 

M^-riehaul. 327. 

Môri-jnel (Martin], 194. 

MeiIel(Lucieni. 413. 

Mrrpineit, clietnîn, 134, IH>, S04. 

l/er/M'nx, rom. du caut. de Cognac. 
45 el auiv.. 15'.». 183-1'^!, lOS, 208, 
3.32, 337, 338; ~ inalndrcrie, I8fl, 
203. 

Merveilleux (Us). 181, 206. 

MpNcliioel (l.nuiftcdei, 2K9 ; — «M*- 
deleine), 230. 

Me>^lix llk-niard], 47. 

Metnrtr. com. du canL de Cofpuc, 
i'M. 333. 3J8.365. 

Mcsnnde dltMie'. 213, 31i ; — (Jac- 
<|Hes). 2lâ. 

Mesnani (Callienaot, 387 ; — (Jean), 
100, III ;— .Ican), rhn|>elaio, tïi, 
196;— (Mirheauj. 180; —(Mariai. 
298 ; — (MitrUic), 396. 



— 449 — 



I 



ifnnarl, fief de Reniée de Pnyrî- 

^aud, •ViO. 
M<-U>er (leiin). 331. 
,V'*i/'".i-T". raiil. de G?moz»L*. nrr. de 

SninU-s. tHH. 
jVrax, cuui. du Caiit de Joiizuc, 3fiV 

368. 
MiUttê. prisT, cbAlelIcnie de Maren- 

nt'S. sse. 
>lirheaii de La Leïgnc. InlKiiireur, 

Mi.'hpllet. I3r.. 

Mk-brlU>l, 90 

Mii^ ((tiiilt-iuniCi, 17%. 

Miermai;fnr. raiil il'Aulhon, :trr. de 

No>:pnl-lc-Hotroii. 'A'M. 
Mit/ré, Cftfil. de l.ouldy. Jtrr. de Saint- 

ie>jin d'AnK^ly. 2«y. Ilfili 
Micron, canl. de Uurie. arr, île Sniti- 

ie«. 127, i*.i;i, ;mj. 

Milel, [xirlirr, ÏI5-;!I7. 

MtliJ*n> (Claude). 531. 

Uillct (.reani, 161 

Mimet ((iuillaiitne), t4fc. 

Miossenn. Ilef des Albret, 329, :W8. 

Miossens d'AIbret, 370. 

^iritmheau, chef-Iicu de CBiit.. arr. 

de Jonuic. 271. 370. 
Mirandc (Gabriclle del, 3)5. 
Miron, lieulcnnnt civil du Châtelcl, 

271. 
Miloriti! (Margiierile;, 328. 
Mohcs (pierre de), 223. 
Vwiie-.Vur/anc. 280. 
Monljerlau. itiît. 
VonryrnW. fief des Duplessis- nïclie- 

lieii, 252. 
Wondi (Pierrei. 51.142. 
Mvneresap, voie, 190, 20i. 
Monptfvèrp, iV). 
Monpnru}rf, motdin, 217 
Mont, caiit. de Malha, nrr. de Sairit- 

.lean d'Aiipély. 313. 
Mnns/irtf, 26.1. 

Monsnlez, fief des Crussoi, 3H. 
Moiitagnac (El>'*tmore de|, 312. 
Mont»<irier, eheMiende eiinl., .iir, 

de liihôrae, I01>. 
Mnnt^llii-r, pMirie, com. de Snînt- 

Savinien, ^80. 
Mnnt.-iiizieri|»e). 117-419, 421,^2:). 
Manlaaziirr, Tief des Lo«tanpe. 320. 
tiontauzicr, fief des Sainle-Alaure, 

3U 
Moiilltron (François de., 2:>. 
Mnntbron, cheNlieii de canl., arr. 

d'ÀDffoulème, 383. 



Moiilcheou (Miric dc^ 327, 330. 
Moiilerntid, lieiilenaul, H9. 
Munlespnii iManiiiis de), 317, 322. 
Muntrurl (Jc.in dei 2H. «0. 9:i. m. 
.UvitlfiTl. fief des Lu Twnioille. 2:19. 
Mtiiilht'r.tuU. einti. de Trïtay, t'âlll. 

de hniiil-Porchaire,arr, de SninteSi 

391. 
Montt'insc, com. de Merpins, cuot. 

de f:o|fnnc. 189. 208. 
}foitliffnitr-Cinirçnle, ranl, de Saint- 

Amand ilc Boixe, arr. d'Angou- 

létiii-, 33i. 
\fonth)nfi, caot. de Houiltai.', nrr. 

(l'AnnniiléiTM', I3ii. 
Miiiili^ny |.Iean île), lËI'i 
hUmt'ijny, pri's de Bnrie, 171. 
Sftirttia t^i Tanr*. raiit, de llnntres, 

art-, de Hluift, IVtl. 
.lfu(i//(>(/, rant. de .Mon (a mire, arr. 

de Jon^ac, 17r>, 
Monimnrvatt^ chef-lieu île cant,, arr. 

de Barheiienx, 337. 
Montmoreney (Baron de), romman- 

datil en chef de la prorince d'Au- 

nis, 406, 407. 
Montmorency-Dam ville (De), con- 

in-table, 361. 
Montmorencv-Lnval i De), 2tl. 
MontprUifr (ll^raiillj, 78. 
Montraiait, Qef, com. des Matlies, 

254 
MonfiortAU, com. du cant. de Sau- 

miir. 112. 116, 117, 120. 
Mo«piel (Jean), 327. 
Mora'jtie, canl. de Tonnay-Charente, 

itrr, de Hocheforl. 303. 
Morice (P.-C.'i, prëlrc, 382. 
Horin, 333;— i Hugues);— (Johan), 

220. 
MorisAcau (Cntheriiie'l, 331. 
Morisset, 23H. 
.l/urnac, cant. de Rovaii, arr. de Mb- 

rcnoes. 2,'>3, 272. 2*74, 278. 
Mornay ine), 287. 
^farriHi/. com, de Sainl-Pierre de 

l.'Ule. canl. de Loiilav, arr. de 

Siiinl-Jeand"Anp/-ly.29i).383. 385. 
Morriar, coiii. de SflUes, canl. de 

Co^insc, IHr., 197. 
Vnrfnrjitf'Stir -Gironde, cant, de Co- 

ïofi, arr. de Saintes, 370, 
Morlemorl (De), .302, 303, 
Mnr/irru, com, du canl. de .Tonxac, 

366. 
Morville, lieutenant, 418. 
MoBDier (Pierre), 188, SOI. 



— 450 — 



Molfcoii i'Juiiîcd), 57. 

Moulineati ^Jeaii), 202. 

Miiuiiicr (l'ierrc), 1127. 

Moui-on de Qialipty, 269. 

Miis de Loup, cota, de La Tpcni- 

bladc. 273. 
,Vuron, canl. do Toitnnv-f'liarenle, 

srr. de Itoclicfort, 3U0'. 



N 



SaeltAmps, cmil de Tonnty-Ikiu- 
tonne, nrr. di' Saitil-Jcan d'Aa- 

Nadniul rl4> La Valtade (Jean). :i:ii!. 
N.iilljic i-Ioanne de}, lOk. 
Nanrins (Oej, :t:i:i.' 
iVa/jrra», caiiC. do Saiijou, orr. de 

Saintes, ^i, .1.16. 
.V.t/i(f*ji, pour Saillie», .'tOl. 
t\.intHlè. cnnt. de Saint-llilnirc, nrr. 

de* Si»int-Jean d'Anfffly, 321. 
Nanlion, Nautroii (l'irrre de), ISH, 

201. 
Narhoime-ÏV'k't (Dci. 336. 
NasMiu tCliurlotte-Braliatiliiic de), 

227. 
Nuvièrei» \^.), diacrPt 416. 
iY»v/re/iW/»»f. chef-lieu de o»«l., ftrr, 

de Moiituuhai), 132. 
.Wi/z-cr-ii/j-, dune, coin. d'Arverl, 338. 
iV«*W, cant. cfAunav, arr. de Saîfil- 

J*an d'Ang^ly, M\. 
Nesmond (De). 3i>8. 
Xeulles, caai. d'Archïac^arr. de Jon- 

lac, ses, :ïfifv. 
N^iivieq, canl. de Mallia, arr. do 

Sainl-Jean d'AngiMy, .^22 
A'eunV/e, fief des Ànnës de La Mar- 

thoDÎe. 379. 
Neveu (ijeoffrov', 2Vy, 
\^VilU'Uc (Cliânnlc), 33B. 
NexeiuMiijJean). 32H, 3311. 
Slëul-iiir~m''r, com. du canl, de Lu 

Hochnlle. 32». 
Mari (Ueux-Sèvrcs), 3k6. 
NoiillesfDe). gouverneur de NiorL 

m. 
Noi7:Mn8ii|>eau (De), c«|iiUine. i\H. 
Nuswiy (Fr.ini;yis de) ; — Ucaé ilci, 

312. 
Notrt-OHinf de tionnerot, dkic^&e de 

Tlodc/, 37 L 
yntr^-Oamf i/i* Cour, 255. 
i\iilrf'lhmr! d'E>fratitun, HOfl. 
XuuniU^. Voir Sainl-Jtinifn df. 
Nor^rin, notaire, 192. 



t\uniU^, cant, de Cotirçon, orr. dp La 

Koclietle. 28. 
Xaiiilli^, cnnt. d'Atinay, arr. de Saint- 

Jcnn d'Aiigèly, 319. 



Ocliier, Aiichiors (Charlol], 32 ; — 
(.lean\ 100, t08; - (Nadaud},32, 

100, no. 

Ocov (François d'J ; — iJeanae d'), 

2113. 
Odeau1l>enix), 142; - (Jacniipl),M, 

175. 
Ohntn, ile, nrr. de Mni-onnes, 253. 

2SS, 2*1, 274, 320. 3Hfi, \tU. 
Olivier, 124. 
Orarlour-Mur'Glitnt', cflut. de Sninl- 

Junien, .irr. de llm:hrrhntinrt,289. 
Orange [Le prince d'), 227. 
Oriouj:. com. de CourcoUop. 288. 
Orléans (Charles d'I, 25. Ua, U7, 

103, 172 ; — (François d'i. 181. 
Orric (Jean). )*cuycr. 101, 121. 
Orrv (Jeniii. 115. 
Orsini (Ludovic;, 3'Kl. 
Orvillirr» lD"i. chef dVscadn», 333. 
Ozillnr, com. du canl. de Joniac, IM. 



Psçe (.leani, 213. 

PhiII^, r.uiL d'Aunay, arr. de Saint- 

.Tean d'Angêly. 78, 320. 
Pal.'l deCivray' 369. 
l'allais (Dr), 108. 
l'aime [Alex.indre de), 38S ; — {Jo- 

fiepli de), 385*389 ; — ^Suzannffdo), 

Palo (Pierre). 32«. 

Palvoisin ;D<t). 301. 31'.». 

Panier, prrwiircnr. 238. 

P»nnrlicr(J<iinUdil Jenico(,86, 101, 
12K ; — (Pierre), prèlpc, Wi ; — 
(Pierre) dil Poucqucl, prêtre. 80. 

Panibcl (Des 289. 

l'iircnaatf, vwn. de Bernay. 2S0. 302. 

Paris (JaL'<[ue<t). 20J. 

f'nrit, moulin, com. de Saiijoit, 2Ôt. 

Paris do MonlmarlcL 333. 

Par<|ue. nclaire, 266. 

f'arruhii, prieun!'. 323. 

Perlbrnay tArtliufide>.3iO, 2U.2i7: 
- (Avlizdel. 2tS; — <(:hMrlc«dp), 
2iO;"- (Qurlnlte de), 211, 370. 

Paiiquier (Pierrel. 23fi 

pMUne (Charenle'i, 135. 



— «ï — 



Paaim, cant dp Saligriac, «1*1*, de 

Sarint, .TIW. 
Paalion, lAll. 
IMaUJeanK INS. 
Pel.tl, maîuo, cotii. dr Salt^s, cant. 

de Sfr(;on7Jir, «rr. de Cognac, iHk, 

\W. 
PelleUtn, nolitir«, 3fi9. 
Pf-llot, int^iiilnnt des jri^m^r«lilés de 

I.imoRfft ci l'oiliors, 28."». 
Peoel lAii^icTi). Itiri. 
ppnlhièvre llomt»* del. V. Oi-plagiiP. 
P^pin (M.-)rie-.fpiinne), 315. 
Pcquiu (.Icao;, 327. 
/Vf*», 301. 
Piricr(Avmcrv),189. 202; — (Pcnot;, 

18:. 2(W. 
Pèripord (Elcoaorf de), 32. 
Prm^u, feu, l'fufntrmfu, i-nlrc ("o- 

pn»c fl Roi«s»r. 1'.M. 201. 20fi. 
Pcrraod. Prrraull. arocal. 339. 3"6, 

377 ;— (Clinrlcs).aca(k^micî('n.3.'ty ; 

— iClaude}, médecin, arcliilrclo, 
339, 310 ; — ;Michei(. a vocal. 374 ; 

— I Nicolns), docteur en Ih^lo- 
gie, 339 ; - : Pierre», 3:10, 340 

Perreau 1 Mtcbel), 2r>0. 
Perricntdt iPicrrc , (89, -Jni. 
Perrin (Jeniil, 5»,1)3, 179 ; — (Guil- 
laume), 22fi. 
Perrol.cnmmissaire des pierres, toi. 
Pessonne Altnis), 189, 2n:i. 
Petil iDitniel , 327; — de Heaunoi- 

vre. 329. 
Peliton (Jacques). 52, 
Pfmhltrin. 3fi8. 

Peitflty, cnm. de Satijon, 2tl3, 26t. 
Peiirit-r (Gcrvjfis;, 102. 
Plielippot. dtK-leur-mi'deciD, 377. 
Pliitipne, 331 ; — (Doni). 330. 
Plesua (Charles), sei|;n«i)r de Dam- 

pierre. 291. 
Pichon inetioîl}, 260; — fJeon), 326. 
Picois iSyinon), 22fi. 
Pierre, clerc. 222 ; — II, 6v6qucd'An- 

(;oidênie, 3IH. 
Piemlev»:- 1 De», 30«. 
Piooteati <Mnrîej, 320. 
PtpoH tllLivd.'t, dit Mvmaul. I3( ; 

— ',Mèlioi); - (Perrolinl, 177-ISft. 
Phuny, cant. de SHiijon. arr. de 

Saintes. 253. 3r,9-3rt-t. 
Pilarl Vi(rne. 187. 
Pt^îime iCharenle). 33*. 
PlHo. canl. de (MiAletaiidren, arr 

de Saint-Brieuc, [2^2. 
PorgQant (Uichcau), 252. 



Puirel, iiolaire, 327. 

Poirier iMiirlin). 329. 

PoiViVni (Vienne). 7H, 137, 3*0-3«. 

Poilierft «Alphonse de). 2IS-217. 

Pais au. V Prértit», verjîer, 1^5. 

Polîac (De), commandant. 418. 

Poliiîiisc (Pierre de). IP3 ; - [He- 
mV del. .383. 

Pollflrd <M.iHeleine),20ft. 

Ponn (Oo, 2S0, 275. 30*. 31fi. 317, 
320; — f Antoine de), 227. 229; — 
[Aiiloinelle de). 217-230; - iJac- 
ques de). 29. ti9. |.t2. Î7V, 302; — 
(JBC<jues-llrnry df;, 3)6, 311; — 
ll'onsdci, 29 i ; — 1 Itonaud, com- 
tesse de). 23U. 

Pans, chef-lieu do canl., arr. de 
Saintes, 229, 230, 239, 2W. 3V7. 
2H*, 283, 37().377. 

Ponson iPJerrp), I8tj, 198. 

PonsQUt. Poosoux (Pcnol), 186. IM. 

Ponlac De), 30i. 

Ponlery, 232. 

Pontevaiie ( De), cnsci(rne, 420. 

Poiillucu, Ponlieux (He), 3iK ; — 
(famille de). 119, — iJacf)ues de), 
318 ; — (Jeanne de), 31 ; — (JeanJ, 
32. 

Punt-I.ALt^,canl deSainl-Porclïaire, 
arr. de Saintes. 396, 407. 

Potititinr (Seine-el-O! f^i. (li- 

l'urrliprfSMf. pom.de UcuouiUi.'.caut. 
de Tonnav-(:h.nrente, arr. île Ho- 
rhefurl, 2il-2i3, 2i8 

Pnrr/ic.com du cant.dcSaint-lîrieuc. 
2.'>2. 

Portier fJenn), !02,I23. 

PoHcquet (Noiyi, prêtre, 78; — 
< Pierre). fi3 

Pmifour, iSi. Voir Poi/iohjt. 

Pûtijnuld, 330. 

Poulin fJeaiO. pw-trc, 24t. 242; — 
(Martriieritet. 212. 

Poulon ((.Iliarenle), 3311. 

Pourcet, oolaii-e. 271. 272. 

foitrsa;/, coin, «le f'.h.intcinerle, 299, 

Pottufiiir.irom. de Verricres, eanl.de 
Se(fonïac. nrr, de Cojfnap, 1^7. 

PotissurïKJenfi', 2W. 

Puiiksiii iZ.icharip), 326. 

Pr^ifuiHnf, com. du cant. de Saintes, 
370-377. 

Pr6vpraud*Is«beBu). Ift8; — Jean^ 
1ô, t()4. 167-16!*;— [Pemelle . 18, 
45-51, 94. 139. 161. 167-10'-'. 

Prêver»uy€s (De), 167. 



— 4S2 — 



Pri-vM, Prfvoftl, 327; — (Dipoon), 

gn, OV; — [Jean). 35. 
Pri'/nae. c»nl. ilc MiiUin. arr, Hr 

Sflînt-.I<î.in d'Anjîèly. :tlti. 
Primé, ciml. de Beauvoir, oit. de 

Niorl.308. 
Puipinton, forél (Churent*), 337. 
Pujaiin iSimoiil, "M'. 
PuylMillon (Dc).3IS. 
Pui/haUnn, fief des Goussp, 313. 
Puij-HMiart, c^ni. de Chanlonnsy, 

«rr, de I.a Roche -«lur-Yon, 93. 
Puychelin. fief de» PuyRiuoI, nsfc. 
Puy du Lac, cnnt. de Tonnay-(Iha- 

renle. arr de Hochefort, 300. 
PufifMon, 18V. \m. 
Puv^uiol (I^^uis). sieur de Puvcbe- 

li». 3rtV. 
Pai/mortaii, coin, de La netiale, ^7. 

Pou-Snuil'm, prise, 3"+, 37!i. 376, 
377. 

Putj Viftirr, fief, 153. 

Puvrigaud De), 368; (Elisjiliclb 
«fpl. 2flt ; — (Jaciiuesde), 3f.y ; — 
(Jeiindei, U5. 20C. 369; - (Mur- 
(>uerîte de), 31.^ ; — (Rentre de), 

3<;r., ;trta. 
/*ov Uofjfp, fief, 207. 
PuyrotUnd, cant. de Tonn.i3--lJau- 

tonne,irr. deSainUJean d'Angélv, 

300. 302. 
Pou-Vinr».x, Puyvinouj:. \'.Le Puy- 

Vineav, 

Q 

QueMain (Oet. 26rt 

iju^ii !>le;in), sfi^iifur de I.a Viiierie, 

377. 37«, 379. J82 ; — de Saint- 

Hilaire (Marie de). 322. 

R 

Rsbanis. nolaire, 210. 

Rabar (Joci^ues de,, 271. 

Rahe.iu iMtVy), 31t-V2. 

Racine, 2SA. 3S7. 

RaffieriPh). dïncre. 41(1. 

Itamtiouilirl (Soine-el-Oiae). 360. 

lijincan, cnnt. de CliAteauponsuc, 

arr. de Helliic, 283. 
RAnAon, 331 ; — (Pierrc-Jacqucs^ 

;)3I. 
lUparaitte, marais, com. d'Arverl, 

Waae, comlé ou fief Sainl-Louit, 32S. 



liaiittilh, Gef des Rabin, 318. 

lUys, Hcrdc» La TrcmoiMe. 233, 23«. 

Doziii, 206. 

Ré, lie. arr. de La Kocl>elle. 33U, 335. 

Rp»u (Pierrel. 327. 

Rriiiix, catn. du c'onl. de Jonzac, 364- 

Hegnaud, HeennuU |Madel«io«),S<n; 

— (Je.iir. dît de Laige, Ri. 
Rognier (Ilëlieii^ r.2, 71, 73 ; — cH^ 

liesi, rtiré, 8t>. W ;- (Pierr*-), 335. 
Rely f Adrien de I. nricurde Saiul-Mi- 

rhel en L'Herm, 413, 415, il6. 
Rcmigioui tJeao de), 385. 
Krnaud. 257; — fRaoull, 2+3. 
Hmffcurc. Voir (JoDimines. 
Renciuil ^Nicolas). 2H. 
Reorlenii [Reaullef. 247. 
Itfp'-r^, ftef dis Lescour», 28». 
Resnyer, notaire, 368. 
Hcierteaiix. coin, de Rouvray-Sainl- 

Florentui, cunl de Vo»es. nrr. de 

Chnrtrcs. 3*t0^ 
Rih»il fRohiti). 60. 
lUhrmonf. cliàleau, cooi. d'AotesAril, 

286 
Ribemunt-Moroay (Le seigneur do), 

286, 2k7, 
Hihrtnûnt-Morna}/, fief de» Chau- 

raont, 383. 
IlibArou, com. de Saujon, 2&9, 2$U- 

26 i, 3;i7. 
Richard, Richarl (Bertrand;, 58. 103, 

16a;— [Claude;, 210; — (GuU- 

Iwume), 31. 209; — fJoan), M, 

2My ; — (Jeanne), 209, ÎÏO ; — (Uar* 

^nierîto), ail); — iSariaicn), 200; 

— [Yvonne I. 200. 

Richelieu I iK-'i, ciirdinal, 273, 357 ; — 

Ledue dei. 337. 
ttir h f lieu. iivrd^A DuploMi», 20!ï.27ri. 
lU'iUei, com, du Chuy, 263. 
Uuitn (Pity-ile-l)/tme], 283. 
Rioux, 3~il. 

itimalL (Pierre), vicaire* OS. 
Rivrron (Frnnçoia dej, ÎW. 
RivKM-e. 256. 257 
RoLK>rl, 2S!»:- ,'Héli«8K 18&, I8«. 
It»» ; — (Hélvoll. dit BonaeU IM: 

— (Picrrci. 162. 

Robiquct (Joau), lieutenant général, 

21+ 
nofAeru/vjt, Voir f^ommines. 
RfxherorI (Ayti» del. 218. 223, 224 ; 

— [Aymeri" «ï.e\ 218; — ((uiilirrl 
de}, 22;i. 22; ; - (Jeanne de , 223- 
227 ; — (Yolande de), 2IR-222. 



— 453 — 



tlofhi'fori, Ùft, CAQl. de Connue, 188, 

un. 

Hoftwfort-sitr-mer Cbaronle-lnré- 
rieurr), J2y-33l, aSt-lSV, ;t89-ii;r 

Itwhrm^tjx, vutn. Je MircmonL.cant. 
de Poil Uu mur, un-, de Iliuro, 310. 

Rogenu, 417. 

Roffer, 389. 

Rotian (De), 228;— [Morgueritede). 

25. 
ffom.ic, inatue, cum. de Gcosac- 

l«-Palluc. osnt. de Svgunxac, nrr 

t]p (>igii8C, i;>4, 18». 188. l'J0,204. 
tiotsàte, fief des La Itochc-fuucauld, 

369. 
Rf^liDd (Marie), 256. 
Hollande de Sainlc-Fi!' (Boituei, tS- 

31, 3J, 6:ieL Buiv., ISS, 170. 
Itom^jour , caDt do Saint- Porc ha ire, 

arr. de Saintes, 337. 
Roque/oi-t de Chanaballon (De). 313. 
RosneiDi>), i02. 

Ro&sel de Fleur^- (Giihrîelle de), 327, 
Hoaitlac, com. ilu canl. d*ADgou- 

Ittne, n:i. 
Roulin (Alexandre do); — (Jean de); 

— (Jeanne de, 320;— frère, 123. 
Boameyoux ou /fonn-^/uux, com. du 

caut. de Saint-Porchaire, 369. 
Rousseau (Juditli), 318. 
Ruussvlol Jacques-Antoine de |,a%'o- 

t-al, 300; — (Marie de), 291. 
Roy, 250 ; — (Jean), 38-+2, 55. 
Hoy, marais, 397, 398. 
Hoifsn, cbeMleu de cnnl,, arr. de 

Marennes. 2r.3, 237, 272-271, 2S3, 

35 r.- 358. 
Ros, 2tlG. 
Ruiaud (Mathuriii», 255. 



Sachet (Thoir.Bsl, 329. 

Nain/-.4/./-e, «ef des La CrO|ilo, 310. 

fiMînl-Anl'u'n^ tilt Bou. liefdes l)or> 

rie, 371. 
Sinnt-Aalfiit thGrift. 308, 
Sêînl'liofinfl, rant. de Mii-umlieau, 

arr. de Jonzac, 359. 
$aift*-Brice,com. do canl. de Ciy 

Çnec, 293. 
Snml-Ctémenf, canl. de Tonnay-Cha- 

reate, arr. de Rocheforl, 303. 
Sainl'Coutant^ com. de Villemorin, 

319. 
Saint- (ioutani, ou Saint-Cvutanl-te' 



(îrantl, cani. deTonany-Charettte, 

arr. de Rocheforl, 303. 
Sttinl-tU'^fin, r»iit de Tonnay-Cha- 

i-ptile, arr, de Hochefort-sur-mer^ 

299. 
■Sn^/il-Cy/<Wi>o,al>baye h Poilien>,29l , 
Snint-Otrtiê ilit I*in, com. du canl. 

de Sflint-Jean d'Angély, 287. 
SHinl-Oiilier,Sainl-Dîé, Saînt-Dîéry, 

Haneli />ejii/rrii, prieunS, diocèse 

de Clermunl. 413, 414. 
•iainl^-Anijf-lf, fief, 187, 199. 
Sainte-Lotombé, canl. de MonUieu, 

arr. do Jouzac. 367. 
SaintC'Maurc (Julie do, 314. 
Saintc:HJme, caiil. do Saiiit-Hilaire, 

»rr. de Saint-Jciin d'.\ngély, 320. 
Sainteâ (Charente- Inférieure^, 75,97, 

130, 283, 29S, 304, 33«, 417-424. 
Sainte-Sér^rf, caut. de Jarnac, arr. 

de Cognac, 104. 
Saint-Etienne (De), 291. 
5«io /-/?/(<■« ffe de La Ciqotjne, canl, 

de B^'uuvoir, orr de Niort, 291. 
S.iirH-Etienn*' Je PardaUlon^ dioc^$e 

de Sainl-Pons, 371 . 
Saint Forl (Di-), 334. 
Saint-Fort-sur-Oirvntie, canl. de 

Sninl-Uenis, arr. de Jonzsc, 217, 

3SH. 
Saint'Fraif/ne^ cani. d'Aigre, nrr. de 

HulTec, J23. 
Saint Gelais (Jacques de), 133, 149. 

lliti, 175; — Marquis de). 308; 

— iMèrigot}. 133 ;— (Picn-c), 175; 

— de l.iiDSiie [Armande de). 230. 
Sailli-Georges I De), 308; — (comte 

del, 333 ; — (baron de). 30« ; — 

iLouise de). 365. 
Siàinl-Georties île He-r, cuul, de 

Mau£i>, arr. de Niort, 306, 
Sainl-Geonjei des Coteaux, com. du 

canl. de Saintes, 253. 
Saint-Germain (Uct, lieutonanl, 417^ 

4iO. 121. 
Sainl-t'iemiain de Vihrac, cant, d'Ap- 

cbiac, arr. de Juiituc, 364-3GS. 
Sa int-f.iermaht-sur- Vienne, com. du 

canl. de Confoleas. 283. 
Saint-Gouardy (Icf de» Vivunne, 360, 

303. 
Sainl-Uérie, com. de Matlia, arr. de 

Saint-Jean d'Angély. 309,313, 317. 
SHÎnt-IlermiDe (.Vnne de), 3S2 ; — 

(Maiie de), 313 
Hainl-lliUire de VilUfranche^ chef- 



— 454 — 



lieu de caiil., arr. <le Saiiil>Jeaii 

d'AufK-ly, ItiU, m, 298. 
Saint- ltipiH>l^ir, cniil. de Toiiuay- 

Chiircnte, Hrr, do Koelicforl, 391. 
Suitit-Jran iiWntjriij ,Cliarputo-liif(ï- 

rieure», 104, 107, 282-326, 33G, 

4i;i4n. 

Saint- Jean fins Arénei, cota, de Thc- 

nnc, 370-377. 
S^iint-Julifn fie Lcxcap, com. du 

r-»iit. de S:dn(-Jpaii d Angély, 310. 
Sainl-Junien de Mouattté, caiit. de 

La Vîlledieu, arr. de Poitiers, 413, 

41tJ. 
Saint-Laurent (De), brocai, 339-341. 
Saint'Laurfnt, fief <lcs A^uLl. 371. 
Saint'Liturent, caal. de Cognuc, 33K. 
Saint' Laurent, Satnl-Lnurent lica 

t^umbes, caiit. de Brussac, arr. de 

Harlioiieux, l'J, K7, 145. 
&*inl'I.aiircnl </<• /.a iiam'itv, caal. 

de Tonnay-Uoulonuc, «rr. de Sainl- 

Jean iI'An[jtl\. 300. 
Saint-Laureiil ûf La I*rér, com. du 

caul. de Rucheforl, 411. 
Suiul-Lt-«i'i- (Det. :iâ«. 
Saiiil-Loui», iief. .liB. Voir Hase. 
Suiut-Luc (Le seipupurde), 2"7,2HL 
Sainl-'f.ui- oii Samt-Luu/t, cant. de 

Tunnnv-noiiloniie, arr. de Sauit- 

Jeaii d^Angi'Iy, .'Wl. 
Sainf-l.tir, tict tlva Kapinay, â75. 
Sainl'Maiijrin, cjqI. d'Arebiac, arr. 

de Joikziic, H8, 
Saînl'Mai^ent, cheMJeu de canL, 

arr. de Niort. 34r>. 34C, 413, 4lS. 
Sainf-Man'U, cant. d'.\unay, arr. de 

Soinl-Jean d'Angvly, :JK3. 384. 
Saint'Marm'aud vuSaint-Murtiat, 290. 
Satnl-Martin, coni. du cant. de Co- 

Knac, m. ir.;t, 332.338. 
Saint-M.%rlin de JuHlert, cant. d'Ati- 

nay, nrr. de Saint-Jean d'An^^ly, 

\r,i, m:,. 

Saint-.\fartin de La ilatir/rc, caul. de 

Loulay, arr. de baint-Jean d'An- 

gély, 2t<8. 
Satnt-Marlin du i'hin, fit*/ de» Vi- 

%'Dnne, 104. 
Saint-Mary (De). 84,97. Voir Froii- 

debœuf. 
Saint'Uary, canL de Saiat-Claud, 

arr, de Lonfolcns, 130. 
Sninl-Maurirc de TarernoUp, coni. 

du cant. dvJunzac, 301i, 3r»7. 
Saint-Médarl, coin, du eaiil. de Jou- 

lac. 3G3, 36<J. 



Sainl-Méme, caul. de Begoasac, arr. 

de Cognac, 334, 36'J. 
Sainl-Mir/tvt, com. de Sainl-Savi- 

uien, 377-382. 
Sailli' M irhet en Vlierm, caul. de Lu- 

çon. arr. de Fou te n h v -le -Coin le. 

347,348, 413, 4(5, iUÎ. 
Saint N'ectain'. Voir Suuecl^re. 
Siiinlonyr ((Jonilé de), 37. 
S;iint*Oiien, uanl. de Malha, arr. de 

Sainl-Jeau d'Angély. 3iO. 
S.j(ji(-/'.-ir(/ot//.rcini .du eanl.de Saint- 
Jean d'AopiMy, 2}«j, 2H7. 
Siiifii-phHix, cant. de Loulay, arr. 

de Saint-Jean d'An(,'iny, âti9. 
Saint-l'ierre de Juif, ï'.»3, 
Saint-Pierre de Juilters, cant. d'Aa- 

uay, arr. de Sniot-Jcun d'An^fîly, 

15ti,3l4, 315, 
Sainl'Pierrc de L'i'le, canl. de lou- 
lay, arr. de Saint-Jean d'Anj^èty, 

•itfl), 31'J, :w4. 
S'Unt'Pons illéraullt. 37L 
Sninl'i'reuii, Saint-I'.ml de Dvut<f- 

ville. Sainl-i'ruet, cunt, de Cbâ- 

leaunouf. arr. de Coguac, 1U(. 
S:iint-Hoinitin de Hem-t, t-anL, de SftU* 

jou. «rr. de Saintes, 2n3. 
Saint-Saturnin du lUùs.canl. deSur- 

K^res, arr. de Hochefort-sur-mer, 

136. 
Saint-S^ifin, eom.de Tj illr bourg ,218. 
S.iinl-Sjirinien, i-lief-lipu (le cant., 

arr. de Saint-Ji>un d'Anyi-lv. ÏIS, 

2t9, 221,292, 32r;, 377.38i, 3S5,JS7. 
Sainl-Seurin, Saint-Surin, com. du 

tant, de Coies, 277, 299, 
Sainl-Seurin. Saiiil-Saliirnin de St- 

ch.iux, 423 Voir .S.iin/-S(>r/i/i. 
Sauil-Simon (Comte dei, 32N ; — 

; Duc de), 32*J. 
Saint-Sorlin, S-ti'it-Sttrnin de Sé~ 

clmuT, com. itu Port d'Knvaux, 

cunt. di- Saint- Porc ha ire, arr. de 

Saintes, 2V2, 3:i7, 123. 
S.tint-Sorntn du Doîm. Voir Stiai- 

Saturnin. 
Saint-Sutpice, Saint-Satpic< c/e Co- 

(/nac, com. du cant. de Cofçuac, 

193, 33S, 338. 
Saiot-Sunu (De), 290; — (AmiVléc 

dej, 277. 
Siiint-Sympft(trien. cant de So'ml- 

Aif^nan. arr. de Mart-noes, 3^Ci. 
Sainl'Troj'int com. de Hc" 

Suiiil-Tr<.>jiMi, eanl.deCu^i! 

124. IK4. 1911, 338. 



m —455— ^^^^^^^^^1 


H Sxint- Trojan, RpI de* Ocuy. 2^3. 


Sepeiiu, 332. ^M 


^1 Sainl-Vjiii*', com. ilu oiiil. lie Suia- 


Sens (te (^hftteau-Cnuvert (Ilej, 312. fl 


■ tes. 202. 


Serroni (llyaciiilbej,doiiiii]tcaiii.4J \. ^M 


^1 Satnt- IVi'i>/i, cant. i\e La Jai-rie, urr. 


Sc&inai&onti client* <le). jé&uile, 371, H 


■ de La Itocbpilc, .11.1. 


■ 


^M S^inl'Xindrf, com, du cant. de La 


Siec, canU de Matha, arr. de Saint' ^^^| 


■ Huchollc, 'Si~. 


Jean d'.\DgèIy, 322. ^^^H 


^B HulhiruL élan^, com. des M«tbeâ, 


Siliy itleiiri de), 227. ^^^| 


■ 259. 


Siiuon (Jean), 58, 103 ; — (François), ^| 


^m Siligoac (Anloinc de), morttuis di? 


335. ■ 


■ Ffnclon ; — {Del, :itt. 


Sissac |M<-' de). 119, 122. ■ 


■ SaUynac [Cbsrentei. :):t2, 33t*>, 31S. 


.S» ('tifinifiii. Six l'uiW, itoïs et or- ^^^B 


^V Salteliteuf, com- de Coivert. :î9l. 


nie»u, com. de Gcnt4^, c»nl, de ^^^H 


■ Sall^braclio, I5i. 


Sp^nïac, arr. de t^oenae, 154. ^^^| 
Solean, notaire. 32C, 328. ^^M 


H S«)lebréchc (Ji^annp), i'M. 


^^ SaltcM (TAngtea, cant. de Spg;ûnxiir, 


SofK/içtm, com. de Itoiitiers, cant.de H 


^^H BIT. de Cognac, 153, IMl-IK*;, i»6 


Cognac, 173, ^Ê 


^^^H 


Sonnic,cau\..dc MaLha.'arr. deSainl- H 


^^^^ Salliynuc, caol. de Mirambeau, arr. 


Jean d'Angcîy, r.rtî. — — .^.^B 


^B de Jonzac, 'ÏOH. 


Sonrf^viilc, caiil. de itouill;ir.>, arr. ^^'^H 


^V Sa/omo/i(?, voie, 15i, IDO. 


d'.VngouK'-me, t21, 2U7. 209. ■ 


^M Sansac, lief de miidame de Besse, 


SorJonttet, tlef, com. il'Aryerl, 2j4. H 


■ 3^3. 


Suutiiâf^ cani. de Saint-Aig:nBn, arr. H 


■ Santré, Ûet, i-i&, -IVJ. 


de Marennes, 304, 33U, 332, 351. ■ 


^^^^^Samuy, cant. de Lu&ignan, arr. do 


^^1 


^^B Poitierfi, 3U5. 


S<yupi{/n^, Siiuviifn!/, cant. de Ville- ^^^| 


^^ÊKlSarreiouis, lu-rdes LaTrénioiLle,â3U. 


Tagnan, arr. de Hullec, 155, 172. ^^^M 


^r^ Salableu lûuy del. 334. 


Sureau, notaire, 305. ^^^^| 


^H Saudri (Jeun), avocat, 2tiS. 


Surgèrva ( Ilugue» dc]^ 218. ^^^^| 
SanfiTcif, ctiei-licu de cant., arr. de ^^^H 


^m Saojun, chef-liou de canl., arr. de 


■ SaintCB, 2ji-270, 272, 337, 357- 


Hochefort, 21t^, 2S9. ^^M 


■ 339. 


^^^H 


H Sauliiier (Etienne), 102. 


^H 


H Sauvuget, 257. 




■ Sauvebo.-ur (De}. 322. 


Tal>ois (JcBu). 162; — (Jeannot), 59, 1 


B Snvelli (Julleu), 30(9. 


n, 11*2. ■ 


■ Snroie /Louise <lc<, 25. I8t, 143. 


Tiicliart (Andrc), nolsire, 43, 45,81, ^Ê 


■ Sazcijc, 332, 333. 


99, 140. iÙO, 192. 24)7. .^^M 


■ SchotnberK (De), 3fcH, 349. 


'l'ailhanilier iHobcrt), prctre, 416. ^^^H 


^M Ségecillr, com. de Saint-lVeiiiL eatit. 


T.iHhnt, cnnt.dcSaint-Savinlen, arr. ^^^H 


^B de ChAteaurieuf, arr. de Cognac. 


de Saint-Jean d'Anj^ri^iy, 295, 381. ■ 


■ 322. 


Tiiilirltuiirt/,cunl. d(fSnint-Snvini(>n, ^^^Ê 


H Senotizar, chef-lieu de canl., nrr. de 

^1 Cognac, 28V. 

^B Seguin (Guillnunic). 1 V5 ; — (ijuil- 


itrr. de Suint-Jrnii d'ArigtHy, 55, ^^^H 


218. 21», 230-240. ISk. 2)Wt, 2'J2. ^^M 


294. 297, 321, 378, 380, 381, Mi- ■ 


H leiu.i, <^3; — ;iJuilloii). CO. 


;i8fï, 423. ■ 


^1 Seguîu, baron d'Authon, .3H3. 


Tnimx, cant. do Geraoïac, arr. de ^| 


H Séeur (De), ministre de la guerre, 
■ 399, 406. 


Saintes, 37(. ■ 


Tnimnnl, fief des La Ti-ûmoille, 230, H 


H S^iffn^, cant, d'Aunay, arr. de Saint- 


233-210, :i8H, 3H9. ■ 


■ 3eun d'AngtMy, 313. 


7'.(//«Q/i/-,ti(/'-f;jroorfe,canl.deCoxe«, H 


^B Seneclèrc .fenn-Charles de), manî- 


arr. de Saintes, 336. ^^^| 


H chai de Kranec,2r)2-270;— (Ilcnry, 


Talveaii (Henand], 58. ^^^H 


^B coinlo de], !2ijfJ. 


Taneaii Kirégoire), 145. ^^^^| 


^H Scnnt^, nninire, 2M0. 


Tardy(Jean), 329. ^^M 


^H S^nnerièreÊ, liL-files La Tour du PiQ| 


Taicnte, Uef des Lu Tnl-moillc, S30, H 


■ 3»:i. 


231,230,388, 389. ■ 



— ;5« — 



TarUa, cIicMieu Je mol., arr. do 

Skint-Hvvfr . Uiides). 25. 1 1 1 . 1 32. 

Taule (JrNnnf (le); — (MBjclfMDt>ilot, 

4». 
Trrnant, cotn. du ont de Siînl- 

Jeati (rAitgélv, iK. 
Tcrmcaui! iL>ci, iVO. 
TiTricr, nutain*, itÔS. 
TcKUtndipr, lHk. 
TcHWMi UcJ. 308. 
Tfjjon, catit. de Uemouc, arr. de 

SainlcB, 373, 374. 
Tcxicr, aoUirt!, 268. 
Thalon (buiUiiuiiioj, 100, 1U3. 
Thenuc, corn, du tint, de Saialps, 

370, 375. 
ThruPille. cnnl. de Vores, arr. de 

Clisrlr.'», 3yo. 
'' ' , ^«lu. du sau)»n, arr. de 
S«inWs, 371. 
Tbibsud, ThibatiU, 42; — (Jean), 

an. 

TliiltHudcsu, itolsiru. 232. 

Thierry, prieur de Siiiol-Maîxenl,4( 3, 

415. 
Thoirac (Jeop de), 110. 
Tliuin*», â.'iS ; — |Guilluuiur(, â£U. 
Tliuiiias <Ji- lliollel J^uinc), 2tlJ. 
Thurt'în^, cnnt. de Ci{llc», arr. de 

MpMc. :w«. 
Thvi-g. caiit. de Mslha, srr.deSBinl- 

Jesn dAtigtilj-, 27, «0, US, 117, 

131,239, 304, 3lfi, 317, 3^0. 
Thoinr» ^Deus Sèvres). 388, 381). 
TAiiry |,(;hiirles de) ; — (Louis), 2tf5. 
TiMiidArfr^iKc. Â,1. 185, 18G, 197. 
TdillellJenn). 5V. 
Toirac tJtsii doï.ûcuyor, lOO. 
Tonnay-lSouiiinn^,ciKf-yu!u «le MOl., 

irr. de Sainl-Jcan d'Ang^lv, Â26, 

23a-2W. ifly. 3S5. 
Tvnnuy'i:harft>te,chct'\\eu de canl-, 

»i-r. de Itocliiforl, 2«V. 3*iâ, 32(1, 

3SI. 
TorchcUruf (I.eL-omtc), 3S2. 
Tors en 7'urlit»! (ClurKitte), 33S, 

338. 
Torx^, vuul. de Toniiay<ht>uloane. 

•rr, de Suint Jean d'.Xngély, 298, 
Toulouaf I llaiilr-l.iarontio), 78, 
Tourneur, notaire, 37;i. 
Toiile-^Kans ^Marie de), 384. 
Touvre, coai. du l'adI. d'Anc^ulèine, 

324. 
Treille (l'ien-c), prieur de SainU 

Pierrc de UraolAïue, 413, 41&. 
TntU, Trfillîz, com. de Sallesd'An- 



gle», c«nt de Sefjonsjic, arr. de 

CuifRac, IfU, I8A, 198. 
7'rrll''i>ai», fief, com. d'Arverl, 254, 

2S0. 
TntnquÎLTO iGiraut), 220. 
Tniaull iHoUaDdi, 100. 
TuIU {Carn-za: 283. 
Tarvnne. canl. de Meyssar, arr. de 

Brive. 132. 274. 
Turmcl Jean), prêtre, 60, 9ft. 
Turfjîu (Jacques», 298 ; — (René do), 

SV8. 



u 



liM※u, f.'uefi, com. de Cbâlcao* 
Ilernard, cant. de Ct^iuc, 153, 
154, 202. 

Uxel ^Pierre), 57, tt8. 



Varhier .NaudoDj. 88. 

Valealiuoiit i.M^'de). 3â^. 

Valei, Vallet, iiolaire. 23(t, 237. 

Valelle, syndic, 328. 

ValUnl, canl. de Kronlcaay, orr. de 

Niort. 307. 
Vallée I Uc'DJamia de), 296. 
Vallet, 232; — négociant, 3."ï2 ; — 

notaire, 234. 
Vandr^, caat. de Surgire», arr. de 

U>jc)ierurt, 240, 399. 
V-tnlvuze, canl. ilc Mansle^ arr, de 

ItulTec, 323. 
V'Arni»'. CMin. du cant. rte Saint-Jean 

d Anp.My, ISli, 2U8, 314. 3!6, .-(21. 
K« m, cant. de Saîiit-Aniandde Uoixe, 

arr. d'AngouK'mc, 1(>V, 323. 
Vaudrc [Cutnte de), 334. 
Vaujompe. 19V. 

Vaux, eom. de la Charente. 334. 
Vaux, com. du cant. de llovaa,414. 
r«//r. lief. com. de l'uv du Lac, 245, 

24fi, 2i8. 
Vclard (Miclieli. pri-tre. 4I*Î. 
VriirrjnJ, com, du canl. de Saintes, 

297. 
Vi^i-ililh, cant, d'Aigre, arr. de Huf- 

fec, 320. 
Vcres (lloberl de). 220, 222. 
Vvi-yneu, cotn. de Maieray, 296, 
Verteuil (François de) ; — fJoieph 

de [,291. 
VrHruil, cont. de Ruffec, 109, 110. 
Verrsnl, cuni. du caol. de Saint- 

Jeau d'Augély, 315. 




— Ahl — 



V«m (De), avocit, 235. 

Vidal (Claude), prieur de Saîot<JuaieD 

de Nouaillc, 413, 416 ; — (Huguesi, 

prêtre. 4)6. 
Vigier (AroauH), chevalier, 113; — 

(Charles), 321. ni; — (Hearri, 

322. 
Vigaerot (Louis-Armand de), mar- 

ouift de Richelieu, 20^; — (Marie 

de); — (Maric-Madeleiue de), du- 

eheftse d'Aiicuilloa, SS5, 206, 2Ô7, 

S68. 
Vildon (De), 305. 
Villaine (Marquis de], 334 
ViUariy caot. de La Valette, .irr. 

d'Augoulèmc, 338, 3fi'J. 
ViUari, 252. 
Villrbahou, cgnj. d'AmWrac, canl. 

de Saial-Amand de Boixc, arr. 

d'Angoulrnie, S09. 
V'i7/^"(*<«s, caot. d'Aiffre. arr. de Ruf- 

fec. 33r.. 
ViUemAn$t^vil, (ierdes Begeou, 320. 
Villemonteys [V'înceiilj, pri-lrc, 416, 
Villen)orin, canl. d'Aunay. arr. de 

Saint-Jean d'Angély, 166.319. 
Villeneuve (De), 353 
VilUpouge, cant. de Ratnt-Hîlaire, 

arr. de Snint-.lefln d'Angély, 321. 
Villequier (De\ 274, 275, 277. 
Villiers (De}, capilaioe, 395. 
VUneuvt, fief, com. d'Arvert, 254. 
Vinade^ com. de Saint-M^me, cant. 

de Segxiazac, arr de Cognac, 333 
Finax, canl. d'Aunay, arr. de Saint- 

Jeao dAug»:iy, 28'J. 
Virieu (Cuoite de), tnartl-chal des 

camps et aruii^eit du rci. 394. 
Viron (Jeanoo de), 133. 
VHrae, canl. de Moatembœuf, arr. 

de Conrulens, 133. 



Vi/r-iy, fief de» La Trémoille, 236. 
Vivien (Guillaume), &S. 
Vivonne(ADdr^de). 104, — (Artus 

dei ; — (Catherine de), 360; — 

((lermain del, 104; — (Jean dej|*24i 

336, 360 ; — (Jean de)ditdeTor- 

reltes, 361, 363, 363, 364; — (Miine 

de], 365. 
Vivroui (De), 242 
VVrroux. com. d'Aonesay. 3(W. 
Voisin (Le P.). j*8uite, 414. 
Voigs»i/, com du cant. de Saiot-Jcao 

d'Angélj, 21)5, 29y. 
Vollevire de KutTec. 25. 
Voultetton, notaire, 210. 
Voutron, com. d'Yves, caul. de Ko- 

chefort. 3y7. 
Vouveni, cant. de La Châtaîgueruyc, 

arr. de Foaleoay-le-ComVe, 219, 

221 
Voyor d'Argenson, intendant du 

Ciroousin, 2S4. 

\v 

Watel (Jean-Raptisle), prêtre, 416. 

X 

Xandrieux(Afldr(! de), 133 ;— (Jean 

de), 133. 



Yle I Guillaume), 220. 

Ymon (Bertrand), 185, 187, 198. 

Yngier Jean], 83. 

Vvct, com, du caaL de Rocbcforl- 

sur-mer, 350. 
}'rr»>/, com. de Uenouillé, 241, 244, 

248, 249. 



liArchives, xxTiit. 



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Sur les presses de Nobl Tbxibb, 




A La Rochelle. 



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