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Toronto
Library r
i5ii:»i;xi:»a Lr^ : 5 1923-
ARCHIV
FÜR RELIGIONSWISSENSCHAFT
UNTER MITREDAKTION VON
H. OLDENBERG C. BEZOLD K. TH. PREÜSZ
HERAUSGEGEBEN VON
ALBRECHT DIETERICH
ELFTER BAND
MIT 2 TAFELN
i DRUCK UND VERLAG VON B. G. TEUBNER IN LEIPZIG 1908
Sc/. //■
-JS
lahaltsverzeiclmis
Seit«
Albrecht Dieterich 161
I Abhandlangen
Le Eite du Refos Von Arnold van Gennep in Clamart ... 1
Schelten und Fluchen Von Ludwig Radermacher in Münster i.W. 11
Der chinesische Küchengott (Tsau-kyun) Von Missionar A. Nagel
in Lilong 23
Etymologische Beiträge zur Mythologie und Religionsgeschichte
Von H. Osthoff in Heidelberg. S.^pts 44
Der Selbstmord Von Rudolf Hirzel in Jena .... 75. 243. 417
Die Entstehung der Tragödie Von AlbrechtDieterichin Heidelberg 163
Märchen, Sage und Legende als Enfrwickelungsfonnen des Mythus
Von Wilhelm Wundt in Leipzig 200
Die politische Bedeutung der Religion von Emesa Von Alfred
von Domaszewski in Heidelberg 223
Höllenfahrt im Neuen Testament Von H. Holtzmann in Baden-
Baden 285
Stemensagen und Astrologisches aus Nordabessinien Von Enno
Littmann in Straßburg 298
Fetischismus Von Richard M. Meyer in Berlin 320
Adams Erschaffung und Namengebung Von Max Förster in Würz-
burg 477
Das Ei im Totenknlt der Alten Von Martin P. Nilason in Lnnd 530
II Berichte
1 Altgermanische Religion Von Fr. Kauffmann in Kiel . . . 106
2 Indische Religion (1904 — 1906) Von W. Caland in Utrecht . 126
3 Islam Von C. H. Becker in Heidelberg 339
4 Die religiösen Gesäuge und Mythen einiger Stämme der mexika-
nischen Sierra Madre. Reisebericht von K Th. Preuß in
Steglitz 369
5 Die afrikanischen Religionen (1904 — 1906) Von K. Meinhof in
GroßHchterfelde 547
IV Inhaltsverzeichnis
III Mitteilungen und Hinweise
Von Lindsay Martin (Ein neuer Baustein zur Religionsgeschichte) 142;
Nicola Terzaghi (Die Geißelung des Hellespontos) 145; Robert
Eisler (Das Pferderennen als Analogiezauber zur Beförderung des
Sonnenlaufs) 150; Theodor Zachariae (Einem Sterbenden das
Kopfkissen wegziehen) 151; Brandt (Maibrauch) 153; Albert Ost-
heide (Das Pflugfest in Hollstadt) 154, (Zu Archiv IX,lff.) 157;
C. H. Becker (Arabischer Schiffszauber) 157; Albrecht Dieterich
(AIKA) 159; L. Deubner (Zu Kosmas und Damian) 160.
Von Martin P. Nilsson (Dionysos im Schiff) 399; Bernhard Struck
(Nochmals 'Mutter Erde' in Afrika) 402; Orest Janiewitsch (Der
Mohn als Schutzmittel gegen die Toten und Vampire) 405, (Zu
Friedrich v. Duhn, Rot und Tot) 406; Gawril Kazarow (Karneval-
bräuche in Bulgarien) 407, (Deloptes) 409; B. Kahle (Noch einmal
'Kind und Korn') 411; v. Duhn (Vormykenisches Hockergrab) 411;
L. Radermacher (Jfisvrivci Kocgriva) 412; Eb. Nestle (Die "jung-
fräuliche' Erde) 414.
Von Adolf Bonhöffer (Ein heidnisches Pendant zum neutestamentlichen
„Gleichnis vom Säemann") 571; Gawril Kazarow (Zum Asklepios-
kult bei den alten Thrakern) 573,
Register Von Otto Weinreich 576.
I Abhandlungen
Le Rite du Befus
Von Arnold van Gennep in Clamart (Frankreich)
Lors de l'election du pape actuel, les joumaux enregi-
strerent avec une sympatliie tendre ou, parfois, une legere Ironie,
les pleurs du futur Pie X et son refus »parce qu'indigne*.
Qui, cependant, connait la vie reelle, admettra qu'on ne devient
pas patriarche de Venise, puis pape, sans j avoir mis du sien,
Sans connaitre, suivant l'expression de Beroalde de Verville,
les moyens de parvenir«.
Consciemment ou non, le nouveau pape a agi de la
meme maniere que les anciens eveques elus de la primitive eglise,
qui eux aussi refusaient d'abord leur charge nouvelle »parce
qu'indignes«. On connait aussi d'autres conducteurs de peuplea,
ecclesiastiques ou civils, abbes, rois etc. qui opposerent ä la
volonte de leurs electeurs un refus de forme.
II se peut que dans un certain nombre de cas, ce refus
ait ete sincere, sous sa forme individuelle. Et c'est ainsi en
effet qu'on l'a toujours interprete jusqu'ici, semble-t-il.
Quelques faits pourtant que j'ai reunis, en petit nombre
encore, me fönt penser qu'il s'agit en realite dun rite fort
ancien, dont je tächerai de determiner le sens profond, comptant
sur les lecteurs de l'Arcliiv pour decouvrir d'autres paralleles
qui demontreront ou non l'exactitude de mon point de vue.
Les petits rois du Loango sont comme on sait soumis ä
un Systeme extremement complique et desagreable de tabous
(quixilles) dont on trouvera des listes dans les livres de
Archiv f. Beligionswissengchaft XI j
2 Arnold van Gennep
Bastian^, de Miss Kingsley^, du ßev. Nassau^, etc. En outre
ces rois sont reg^rdes comme responsables du beau temps, de
la pluie, des recoltes, des epidemies etc., par leurs sujets, qui
les detronent ou les mettent ä mort en cas de calamite. Et c'est
par les desagrements que presente dans ces conditions l'exercice
de la royaute que Bastian en explique le refus.
»Dans le Loango, le futur roi est accapare par les pretres
des sa naissance; ils le trainent, au cours des annees, ä mesure
qu'il avance en äge, d'un temple ä l'autre pour y faire une
annee durant des sacrifices, apaiser les demons et contribuer
avant tout ä l'enricliissement de la confrerie sacerdotale. A
cause de tous ces inconvenients, cbacun s'est efforce ces temps
derniers de se derober au fardeau desagreable de la royaute
d'autant plus que le roi est soumis ä des tabous croissant en
raison directe de sa puissance, qui reglent chacune de ses actions,
qu'il marche ou se tienne immobile, qu'il mange ou boive, qu'il
dorme ou demeure eveille.«
Ce passage est extrait d'une Conference annexee par Bastian
au premier volume de sa Loango-Küste: il est redige en
termes tres generaux, d'apres quelques cas particuliers. Dans
le texte meme des deux volumes on ne rencontre de details sur
le refus de la royaute qu'ä propos des petits rois de Chinsala
et de ceux de Boma.
«Le roi de Cbinsalla (Chinsala) est couronne sous le ca-
davre de son predecesseur et on doit employer la force pour
y reussir, attendu que chacun s'en defend ä cause des nom-
breux quixilles. Le prince Tschingala (qui portait, ä ce
qu'on raconte, un bonnet orne d'oreilles de negres coupees et
qui faisait couper en deux les femmes enceintes afin d'observer
^ A. Bastian Die Deutsche Expedition an der Loango-Küste, 2 vol.
pet. 8», I^na 1874 et 1875.
* Mary H. Kingsley Travels in West-Africa (Congo fran9ai8, Coriaco
and Cameroons) 8", Londres 1897.
' Röv. R. Hamill Nassau Fetishism in West-Africa, pet. 8",
Londres • 1904.
Le Rite du Refus 3
la croissance du foetus) n'allait qu'arme, afin qu'on ne püt le
faire roi. Apres qu'un conseil de famille secret a designe le
futur roi, on se saisit de lui ä Timproviste, on le lie, et on
le Jette dans la maison-des-fetiches oü on le garde prisonnier
jusqu'ä son acceptation.<'^^
Parmi ces tabous, il en est un qui interdit au roi de faire
du commerce avec les Blancs: >c'est pourquoi il arrive souTent
que l'homme le plus influent de l'Etat prefere faire intröniser
un roi de paille et se .contenter nominalement de la seconde
place [celle de mani-lombe] afin de rester Thomme le plus
puissant gräce surtout ä ses relations ayec les Blancs, qui
renrichissent."
Des paralleles ä ces croyames et coutumes ont ete reunis
en abondance par J. G. Frazer dans son Golden Bough*; ü
regarde egalement le refus comme tres naturel, etant donnee la
responsabüite du roi et le sort qui l'attend. C'est ainsi qu'au
Cambodge, des que le Roi du Feu ou celui de l'Eau est mort,
tous les hommes eligibles ä sa place s'enfiiient et se cachent;
le peuple va ä leur recherche et nomme roi le premier
rencontre.^
Cependant la mise ä mort en cas de calamite publique
n'etait le sort necessaire ni des eveques primitifs ni des premiers
khalifes comme Abu Bekr et 'Omar, qui pourtant refuserent
leur Charge elective.
Je ne sais si ce refus des premiers kbalifes a ete ensuite
de tradition dans tout le monde musulman; c'est en tont cas
sur leur exemple que se sont, ä ce point de vue, modeles un
certain nombre d'imäms de la secte des ibadhites, dans l'Airique
du Nord.
C'est ainsi que Abu el Hasan Eiub, lieutenant d"Abd el
Wahäb* dans le Djebel Nefousä etant mort, les Nefousa, sur
^ Bastian loc. cit. T. ü, p. 11. * 2e ed. Londres, 1900.
' Golden Bcnigh, T. I, p. 164, 166; cf. encore pour Samoa, ib. p. 159.
* Qui mourat vers Faimee 820.
1*
4 Arnold van Gennep
l'ordre d"Abd el Wahab se choisirent comme imäm le plus digne
d'entre eux, qui etait Abou 'Obeida 'Abd el Hamid. Ils envoyerent
des messagers ä Abou 'Obeida qui repondit »je suis faible, je suis
faible, je suis incapable de gouverner les Musulmans«. Les
Nefousa avertirent de ce refus 'Abd el Wahäb qui leur ordonna
de nouveau d'investir Abou 'Obeida et ecrivit ä celui-ci: »Si
tu es faible de corps, Allah fortifiera ton corps; si tu manques
de science, tu as pres de toi Abou Zakaria; si tu manques de
fortune, le tresor des Musulmans t'enricbira.« En recevant la
reponse de l'Imäm, les Nefousa insisterent ä nouveau aupres
d'Abou 'Obeida qui repondit: »Attendez que j'aie consulte une
vieille femme.« En effet il alla trouver une vieille femme ce-
lebre par sa science, ses connaissances poetiques et la severite
de ses jugements. II lui dit: »L'Emir des Croyants m'a donne
l'ordre de prendre le gouvernement du Djebel Nefous. Qu'en
penses-tu, et que me conseilles-tu de faire?« Elle repondit:
»Y a-t-il cbez les Nefousa un homme qui soit plus digne que
toi de les Commander, ou plus habile?« »II n'en est point, du
moins en ce qui concerne les choses humaines, dit Abou
'Obeida. — Commande donc les Musulmans, repliqua-t-elle,
pour que tes os ne soient pas consumes dans le feu de l'enfer.«
Abou 'Obeida retourna vers l'assemblee des Musulmans et ac-
cepta le gouvernement.*
Ce texte est interessant ä plus d'un titre. Le fait simple
est que le personnage choisi ä la fois par l'imäm ibadhite (cbef
religieux et politique) et par la communaute des gouvernes,
refuse le poste d'imäm local qu'on lui offre et ce ä deux reprises;
et qu'il ne cede que devant l'ordre d'une vieille femme.
Or le role des femraes a toujours ete fort restreint chez
les Arabes, sinon ä i'epoque preislamique; il a par contre ete
considerable chez les Berbers, et ce jusqu'a ces temps derniers,
malgr^ l'influence musulmane. Le recours d'Abou 'Obeidah ä
* E. Maaqueray La Chronique d'Abou Zakaria, Alger 1878, 8^
p. 144 — 146.
Le Rite du Refas 5
une femme, dont l'avis lui semble plus precieux et l'ordre
plus puissant que ceux de son chef et de sa communaute im-
plique dejä de sa part une conduite fort peu islamique et donne
ä supposer qu'il n'agit en cette occurence que d'apres une cou-
tume et une croyance locales.
Cependant le fait que la femme est vieille pourrait preter
lieu ä discussion. Dans le monde entier, ä toutes les epoques,
les vieilles femmes ont toujours joui d'une Situation particuliere.
Tl semble que la cessation des menstrues soit la rraie cause
de leur elevation en dignite: apres la menopause, elles Talent
des hommes parce que la source permanente d'impurete sacree
est alors tarie.
Les yieilles femmes jouent precisement un role important
dans un recit sur l'election d'Abd-er-Rahmän. II naquit dans
riran, vint ä la Mekke, puis ä Kairouän et s'en alla a Ba^ra
suivre les le^ons d'Abou Obeida:
>Quand, ajant fait dans la science tous les progres qu' Allah
leur accorda [les eleves Maghrebins] voulurent retoumer dans
leur pays, les vieilles femmes parlerent ä Abou 'Obeida
et lui demanderent de voir 'Abd er Rahman pour lui faire
leurs souhaits. Abou Obeida y consentit et les introduisit. Elles
etaient trois. La premiere iuYoqua Allah et dit: > Qu' Allah
fasse de toi une creature benie comme est beni l'oeil du soleil.«
La seconde dit: i> Qu' Allah fasse de toi un etre beni comme
lest la vue.« La troisieme dit: > Qu" Allah te benisse comme
le sei est beni dans les met8.<f
Ensuite, quand üs furent prets ä partir, ils s'adresserent
a Abou 'Obeida et lui demanderent conseil. Ils lui dirent:
^0 sheikh, si nous derenons puissants dans le Maghreb et si
nous trouvons de la force dans nos ämes, choisirons-nous pour
nous Commander un homme parmi nous? Est-ce lä votre
avis?« Abou Obeida repondit: >Allez dans votre pays et
s'il y a parmi les compagnons de l'oeuvre un homme qui soit
digne de vous Commander, superieur aux autres par le nombre
6 Arnold van Gennep
de ses admirateurs et par sa preparation morale, donnez-lui le
commandement. S'il refuse, tuez-le.« II designa Abou el
Khottäb ... Ils se dirigerent ensuite vers le Maghreb. Quand
ils y furent arrives, ils offrirent rimamat ä 'Abd er Rabman
ben Rüstern. Mais ce dernier s'excusa, disant:» J'ai dans les
mains des depots et la fortune de bien des gens.« Ils le
quitterent en agreant son excuse et desirerent investir de
l'imämat Abou el Kbottäb.«
Or l'acceptation de ce dernier n'etant nullement certaine,
les Ibäbites se reunirent secretement ä f^iad, en feignant de
s'etre rassembles au sujet d'un partage de terres. Ils choisirent
Abou el Kbottäb:
»Ils convinrent tous ensemble d'un rendez-vous pour un
jour fixe. Ils devaient se reunir de nouveau ä ^i^'d; cbacun
d'eux y viendrait avec ses enfants mäles et tous les hommes de
sa suite. Ils placerent des boucliers dans des sacs remplis de
paille et ils etablirent un signal avec les Venerables de la
Doctrine restes dans la ville et les gens que leurs infirmites
empecbaient de sortir, afin que au moment oü eux-memes
entreraient dans la ville, ceux de l'interieur prissent ostensible-
ment les armes. Ils leur apprirent secretement que l'Imäm
etait Abou el Khottäb. Quand ils arriverent au rendez-vous,
ils se joignirent aux principaux des Berbers Nefousa et Houara,
et autres tribus.
Or quand ils etaient partis pour ^i^^, ils avaient fait
eortir avec eux Abou el Kbottäb et lui avaient dit: »Viens
avec nous. Allab nous sera favorable et nous benira dans
l'entreprise que nous preparons depuis si longtemps.«^ Abou
el Khottäb les accompagna sans savoir ce qu'ils voulaient faire;
car il ignorait completement leurs intentions ä son egard;
mais quand ils furent arrives ä ^iäd, leur heraut eleva la voix
et dit: »Ne sommes-nous pas tous d'accord sur ce que vous
savez? — ils dirent »Ouil« — »Donc executez votre dessein
a l'instant meme.« Une petite troupe se separa de la foule et
Le Rite du Refus 7
tint conseil; puis ils revinrent et dirent ä Abou el Khottab:
»Etends la main pour que le serment te soit prete, ä condition
que tu nous gouvemeras par le livre d' Allah, la suima du
Prophete Mohammed (que le salut soit sur lui) et les exemples
des saints serviteurs d' Allah.« Abou el Khottab leur dit: »Vous
mariez laisse ignorer votre dessein et ce n'est pas pour cela
que je suis venu vers vous.« Ils repondirent: *I1 faut que
tu prennes en main les affaires des Musulmans.<< Quand il vit
que leur resolution etait immuable, U dit: >Je n'accepterai
d'etre votre Imäm qu'ä une condition . . . c'est que vous ne
parliez jamais sous les armes de El Harits et de 'Abd el
Djebär«, ceci pour eviter un schisme.^
Quant ä 'Abd-er-Rahmän, on lui offrit de nonveau l'imamat
vers le milieu du Vllle siecle et il l'accepta.' L'election des
autres imäms, jusqu'ä la defaite des Nefousa, se fit semble-t-il
Sans refus.
Mais voici un autre cas: ayant battn les Nefousa, Ibrahim
ben Ahmed, general abbaside, emmena ä Kairouän quatre-
vingts docteurs entraves. Parmi eux se trouvait un savant
nomme Ihn letsoub, dont les talons avaient et« coupes et qui
par suite pouvait facilement retirer ses pieds des entraves. La
nuit venue, ses compagnons l'exhorterent ä fair; mais il s'y
refusa jusqu'ä ce que les autres le lui eussent nettement ordonne.
n se sauva, et pour se venger l'Abbaside massacra ses com-
pagnons jusqu'au dernier.^
Ceci est comme on voit un refus par solidarite. Quant
au refus oppose par 'Obeid Allah le chiite aux gens de Sedjel-
massa qui lui offraient le commandement, il tint, dit la
chronique, ä ce qu'Obeid Allah eraignait qu'ils ne le tuassent
ensuite comme etranger.^ Autre refns de l'imamat, mais de-
finitif, par Yaqüb ben Felah qui repondit: >Un seul chameau ne
couvre pas un troupeau de moutons <<, reponse passee en proverbe.^
' Masqueray, loc. cit., pp. 18 — 23. * Ib. p. 51. ' 16. p. 203.
* Ib. pp. 216 et 217. * Ib. pp. 257 — 258.
8 Arnold van Gennep
Voilä donc plusieurs exemples de refus plus ou moins
sinceres et qui s'opposent ä l'une des regles Ibädhites: »un
clerc doit occuper sans murmurer le poste qu'on lui designe«.^
II se peut qua ce soit lä iin simple ordre d'obeissance, tel qu'il
en existe dans toutes les reglementations de confreries reli-
gieuses. Mais peut-etre aussi etait-elle destinee ä s'opposer
ä une coutume locale du genre precisement de celle qui exi-
stait tout recemment encore au Mzab, et que decrit Masqueray.^
»Les terreurs de rhomme desigue pour le conunandement,
sa fuite, ses larmes memes se sont conservees chez nos Mozabites
ä l'etat de coutume presque obligatoire, particulierement dans
l'election du sheikh de la mosquee de Ghardaia. Quand les
Ibazzaben ont, apres müre deliberation, fixe secretement leur
cboix sur un d'entre eux, ils lui annoncent leur deeision en
lui disant qu'il faut qu'il les aide ä diriger les Musulmans
dans la voie d' Allah. L'elu se defend, il pleure, il dit:
»Eloignez de moi ce fardeau; que puis-je faire en ce temps
de desordre?« II tente de fuir; mais on a mis des gardes ä la
porte de la mosquee pour Ten empecher. A la fin il accepte
et recite la Fatiha. On apporte des mets, on fait l'aumone,
les autres Ihazzaben se rejouissent; mais lui reste ä l'ecart,
versant des larmes. La ceremonie terminee, il se retire dans
sa maison et s'y tient enferme pendant plusieurs jours. II faut
qu'on vienne Ty chercher et qu'on le supplie d'en sortir.<;
On remarquera la ressemblance de cette coutume avec
Celles enumerees au debut de ces Notes. Et peut-etre, une fois
l'attention attiree sur ce point, decouTrira-t-on bien d'autres
paralleles. Dans le monde musulman ils sont expliques suivant
l'orthodoxie par le refus que Mohammed opposa ä l'ange
Djibrail venant lui ahnoncer qu'il serait le Prophete elu d'AUah.
D'ordinaire tous ces refus sont attribues ä la conscience qu'
eprouve l'elu de son indignite. »Dans la Vie d'un saint
» Cf. Ib. p. 255 note. * Tb. p. 147, note.
Le Rite du Refus 9
eveque, il est de regle qu'il n'accepte son election que par
contrainte; car s'il ne resiste point, c'est qu'il se croit digne du
trone episcopal et s'il s'est juge aussi favorablement, peut-on
le proposer comme modele d'humilite?«! ^
Mais rinterpretation reelle, je pense, est que le refas est
un rite de socialisation de la responsabilite. Je veux dire
que rindividu elu repartit ainsi sur tous ses electeurs coUective-
ment la responsabilite qu'ils avaient tente, par le rite ou le
Processus meme de l'election, de centraliser en laL Ainsi, au
cas oü le roi est tenu pour responsable des mauvaises recoltes
ou du succes ä la guerre, il lui etait possible de rejeter par son
refus simule la faute d'une disette ou dune defaite sur ses
Sujets et ses partisans.-
En tout cas, les refus releves 9a et lä ne sont pas ä mon
a\ris des actes purement individuels. Ce ne sont dejä plus dans
le christianisme et l'islam que des restes d'une coutume bien
definie, ä laquelle on a continue longteraps d'obeir tradition-
neUement, les cas comme ceux de Jesus-Christ et de Mohammed
ajant redonne une force rajeunie et la possibilite d'une justi-
fication nouvelle ä une tres vieille tradition, encore en vigueur
sous sa forme premiere chez quelques rares groupements demi-
eivilises.
Note Additionelle
Les Habbes, population non-musulmane du Plateau Central
Xigerien^, ont pour chefs religieux et politiques des vieillards
appeles hogon, qui sont choisis par les vieillards et intronises
suivant des rites qui n'offrent pas de grandes differences d'une
region a l'autre. Pourtant les ceremonies de la tribu des Oudio
de Ouol, dans la plaine du Barasava, sont remarquables par un
lite du refus« caracterise:
^ M. Delehaye, Les Legendes haffiographiques, 2. ed., 1906, p. 111.
' Par lä le rite etait en meme temps preventif contre les mauvaises
influences, le mauvais oeil etc.
* Lt L. Desplagnes Le Plateau Central Nigerien, Paris 1907,
pp. 325 sqq.
10 Arnold van Gennep Le Rite du Refus
»Lorsque 3 ans et 9 jours apx-es la mort du chef precedent
on veut proceder a rintronisation du vieillard, son successeur
designe, on s'aper9oit qu'il a disparu, enfui dans la brousse. Aussi-
tot tous les indigenes se mettent ä sa recherche; des qu'il est
retrouve les habitants du village, chefs en tete, viennent le saluer,
les femmes lui apportent a manger et a boire; mais le retour au
temple doit durer huit jours en souvenir d'un hogon celebre, qu'il
a fallu autrefois aller cbercher au loin dans la brousse pour
l'obliger, contre son desir, a venir gouverner le pays. Chaque
jour donc, apres une petite marche, le campement est installe
sous un arbre, et des delegations de gens viennent supplier le
vieillard de devenir leur hogon. Enfin le 9^ jour au matin quatre
bommes cboisis roulent le nouveau chef dans une couverture de
coton rouge et blanche qui plus tard lui servira de linceul et
l'emportent sur une civiere au milieu des acclamations de la
foule ... et les chefs de famille procedent a son intronisation.«
Or, M. Desplagnes note^ qu'aussitot apres leur intronisation,
chez toutes les tribus du Plateau, les Jiogon sont consideres
comme »morts«. Ils sont sortis du domaine profane, de la vie
ordinaire, c'est-a-dire sont devenus sacres; et ils sont, comme
tous les chefs religieux des Negres, soumis a un code extremement
complique et severe de tabous. En fait, les Jiogon des Habbes
repondent exactement au type du roi-pretre-dieu etudie et defini
par J. G. Frazer dans son Golden Bough et dans ses Lectures on
the early history of the hingship (1905). Cependant ce ne sauraient
etre ces tabous qui furent la raison d'etre du rite du refus:
car, au temoignage de M. Desplagnes, le poste de hogon est tres
recherche et les competitions entre candidats sont tres vives, lors
de chaque election nouvelle. Comme ces elections n'ont lieu que
trois ans ou davantage apres la mort du hogon precedent, les
pourparlers de candidature peuvent se faire en toute tranquillite
et un refus qui serait sincere pourrait aisement etre reconnu par
les electeurs pour valable. Le refus du hogon des Oudio est donc
bien simule et impose a la fois, en tant qu'element obligatoire de
la ceremonie d'intronisation , et par suite doit etre interprete non
comme un caprice individuel mais comme un acte traditionnel de
portee sociale.
^ loc. cit. p. 327 et 329.
Schelten und Fluchen
Von Ludwig Radermacher in Münster i.W.
In einer Szene des Euripideischen Orestes begegnet uns
eine Totenbeschwörung. Wir finden die Geschwister Orestes
und Elektra im Verein mit Pjlades am Grabe Agamemnons.
Von der Volksversammlung der Agiver zum Tode verurteilt,
sind sie im Begriff, den Schatten des erschlagenen Vaters zu
beschwören, dessen Hilfe sie begehren. Zuerst spricht Orest;
ich gebe die Stelle in wörtlicher Übertragung: V. 1225 ff.
Orest: Vater, der du das Haus der finsteren Nacht bewohnst,
ich rufe dich, dein Sohn Orestes, komm als Helfer
1227 [den Bittenden; denn ich Unseliger leide um deinetwillen
ungerechterweise. Preisgegeben bin ich von deinem Bruder,
obgleich ich tat, wie es recht war. Nun will ich seine Gattin
1230 fangen und töten. Leg mit uns Hand an dieses Werk.]
Die folgenden Bitten werden abwechselnd gesprochen, ohne
daß die Personenverteilung überall völlig sicher wäre: V. 1231 ff.
Elektra: Vater, so komm doch, wenn du drinnen in der Erde hörst
deiner Kinder Eufen, die deinetwegen sterben soUen.
Pylades: Verwandter meines Vaters, auch meine Bitten
höre, Agamemnon, rette die Kinder.
Orest: Ich erschlug die Mutter. Pylades: Ich legte mit Hand
ans Schwert.
Elektra: Ich gab den Rat dazu und befreite von Zweifel.
Orest: Dir, Vater, beispringend. Elektra: Auch ich verriet
dich nicht.
Pylades: Wirst du also deine Kinder retten, wenn du diese Schelt-
worte hörst?
Orest: Meine Tränen spende ich dir. Elektra: und ich meinen
Jammer.
12 L. Radermacher
Wer die Szene überliest, dem muß V. 1238 auffallen,
in dem Pylades von Scheltworten redet. Das Wort övsCdi],
das er brauclit, kann keine andere Bedeutung haben, und doch
ist es klar, daß eigentlich gar nicht gescholten worden ist.
Höchstens könnte man im Gebet des Orestes einen Passus
finden, den man als Scheltrede auslegen möchte, wenn man,
durch die Äußerung des Pylades aufmerksam gemacht, danach
sucht. „Um deinetwillen", sagt Orest, „leide ich Armer un-
gerechterweise." Es ist freilich zu bedenken, daß Agamemnon
am Schicksal seines Sohnes nur mittelbar Anteil hat. Der
wahre Schuldige ist das unselige Verhängnis, das im Atriden-
hause waltet, und dem bereits Agamemnon erlag. Die Be-
schwerde des Orest kann sich nur gegen die Gottheit richten,
deren Schickung er zum Opfer fallen soll, wie einst der Vater.
Ein anderer Umstand macht indessen alle diese Betrachtungen
überflüssig.
Zum V. 1229 bemerkt der Scholiast: sv x& ävtiyQacpG)
ov (psQovtat ol d' ici^ßoi otal sv alXcp de} Also haben wir ein
Zeugnis, daß vier Verse der Beschwörung in antiker Über-
lieferung fehlten. Auf Grund der Scholiennotiz hat Nauck
V. 1227 — 1230 gestrichen, und ihm sind die neueren Heraus-
geber gefolgt. Damit sind nun gerade die Worte beseitigt,
in denen man allenfalls einen Vorwurf gegen Agamemnon er-
blicken könnte; was übrigbleibt, ist eine Beschwörung in der
normalen Form einer Bitte. Soll unter diesen Umständen övsCdrj
überhaupt seinen Platz behalten, so ist der Schluß unvermeidlich,
daß in der antiken Totenbeschwörung Scheltworte, mit denen
man den Toten zu zwingen hoffte, eine so weitgehende KoUe
gespielt haben müssen, daß man die einfache Anrufung mit övsidt]
bezeichnen konnte. Ich räume ein, daß mir aus der antiken
Literatur keine Stelle bekannt ist, wo die Beschwörung eines
Toten in die Form von Scheltworten gekleidet wäre. Immer-
hin scheint es verständlich, wie man dazu kommen konnte,
* iv &XXoig 3s las KirchhofF.
Schelten und Fluchen 13
einen Toten zu schelten, um seine Hilfe zu gewinnen. Der
naive Mensch faßt die Beziehungen zu seinen Göttern und
Geistern anders als wir. Viel mehr als wir erkennt er in ihnen
sein eigenes Ebenbild. Ihre Empfindungen, Gefiilile, Stimmungen
sind nach seiner Meinung keine anderen als die der Menschen.
Sie freuen sich und zürnen, lassen sich schmeicheln, ja hinters
Licht führen, nicht anders, wie die Sterblichen selbst. Ins-
besondere bleibt der tote Freund oder Feind im alten Ver-
hältnis, und vom Verhalten des Lebenden schließt man auf
das des Toten. Wül man seinen Beistand in Anspruch nehmen,
so wird man es zunächst mit der Bitte versuchen. Falls sie
nicht ausreicht, wird man stärkere Mittel anwenden, man wird
schelten oder drohen. Und die Drohung findet sich allerdings
schon ganz allgemein in der ältesten Beschwörungsliteratur ^;
' Vgl. A. Wiedemann Magie und Zauberei im alten Ägypten (Der
alte Orient Heft 4) S. 13 S. Ch. Fahz De poetarum Bomanorum doctrina
magica S. 121. Griechisches siehe bei Heim Incantamenta S. 479 ff. Auf
einen sehr lehrreichen Fall aus den Pariser Zauberpapvri macht mich
A. Dieterich aufmerksam; es ist der iTtävayxog 2901 ff. Der Aphrodite
wird gedroht, wenn sie nicht gehorche und sich langmütig erweise,
werde Adonis nicht mehr zu ihr kommen, sondern gefesselt werden.
Dieterich stellt die Verse folgendermaßen her:
fl dh xcc&atg d'Bos oiecc yiccxQoibvxöv ri TtonQörjs,
ovx oifJEi Tov "Adaviv ccvsQxöntvov (?) kidao.
svd^v dgaiiav [i^fJTj] tovrov dr/öco 3t6u,oig äSd(uic6etv
qpßOupTjeag acpiy^oi 'I^iöviov tqoxov aXlov,
xovxiri slg cpäog etat xoXa^6[Liv6g te äatutzai.
Mit Recht weist mich Dieterich auch darauf hin, daß das Zauberlied
2574 : 2643 in diesem Zusammenhang eine Erwähnung verdient. Die
naive Psychologie geht hier darauf aus, die Göttin durch eine Denunzia-
tion gegen eine dstva aufzubringen: (nach Dieterichs Herstellung)
To yocQ, 9£d, {iverr^Qiov iiAyierov
7} ästv iXe^e tovto es ÖEdgccxivai to ^gäyua'
xtuveIv yciQ avd'Qwnöv c' Iqprj rrtfiv rd &' aifia tovtov
edgxccg (payetv (lirgriv t« 67]v elvai tu Ivxeg' avzov
xal SiQW iXslv 36Qxr\g d-xav xelg r^y tpvßiv 6ov 9sivat xrl.
Zum Schluß heißt es dann:
ezl^ov TiixQccig TiuwQiairg r^v 3aivo: x^v ad'seuov,
5 -jtdvx' iyio xaxä xQonov ivavxlag l)lc|a.
14 L. Radermacher
daß man durch sie auch über die Toten Macht zu gewinnen
glaubte, bezeugt Porphyrius.^
Ahnlich macht es ja noch heute der italienische oder
spanische Bauer mit seinen Heiligen.^ Leider bin ich in der
mittelalterlichen oder modernen Beschwörungsliteratur nur wenig
bewandert, aber ich kann trotzdem eine Analogie nachweisen,
an der wir die ganze Skala zu beobachten vermögen. Handelt
es sich nicht um Tote, so doch um Dämonen; zweifellos ist
aber für die Alten auch der Verstorbene ein daC(iG)v gewesen.
Darum haben wir ein gutes Recht, von einer Parallele in dem
Fall, den ich vorlegen möchte, zu reden. M. Bartels hat in der
Zeitschrift des Vereins für die Volkskunde^ eine lehrreiche
Studie über die Beschwörung von Krankheitsdämonen ver-
öffentlicht. Die Kunst der Behandlung besteht darin, den
Dämon aus dem Körper des Leidenden hervorzulocken; mit
ihm geht die Krankheit fort. Da sehen wir, wie zunächst der
Versuch mit einfachen Bitten gemacht wird. Auch Schmeiche-
leien werden vorgebracht; oder man weist den Geist auf
Ortlichkeiten hin, wo er eine viel erfreulichere Unterkunft
finden würde. Hilft das alles nichts, so treten andere
Mittel ein, aufsteigend zu gröblichster Beschimpfung und Be-
drohung.*
' Ep. ad Anebonem § 30 S. XXXIX Parthey: TtoXXm Sk rovxav alo-
ymrsQOv tb fir; dccifiovi, sl rvxoi, ?) '^vxjj rs^vrixÖTog, avxä 8h tä
ßaciXst 'HXicf) Tj I^sXrjvjj ij xivi t&v v,ax' ovqccvov av&Qanov rm Tvxovrt
VTtox^lQiov &JtstXag TtQOßqjSQOiisvov iytcpoßsiv, ipsvdonsvov, iv' ixstvoL
aXT]9sv<aaiv. Die Stelle ist von allgemeinerem Interesse.
* Ganz Neapel schilt den hl. Januarius, wenn sein Blut nicht fließen
will. Vgl. Archiv für Beligionswissensch. 1904, S. 451 f. Anderseits
darf man die Geister nicht verspotten, um nicht ihre Rachsucht zu
wecken ; für deutschen Glauben s. z. B. Bartsch Sagen ustv. aus Mecklenburg
Nr. 19. 21. 24, Schambach und Müller Niedersäclmsche Sagen zu Nr. 221,
6, S. 368. Viel wird besonders von der Rachsucht der Toten geredet
(Schambach und Müller zu Nr. 27; 232, 2; 236, 2). Auch das Gewitter
läßt sich nicht beleidigen (Schambach und Müller zu Nr 61).
» Band V, S. 1 flF. * Bartels a. a. 0. S. 21 flF.
Schelten und Fluchen 15
Wer einen Toten schalt, um seine Hilfe zu gewinnen, wandte
sich offenbar an dessen Ehrgefühl, wollte ihn aufreizen, an-
stacheln. Es gibt nun in der Tat noch ein antikes Zeugnis,
das durchaus in dem entwickelten Sinn verwendet werden darf.
In der Eingangsszene der Aschyleischen Eumeniden finden wir
den von Furien gehetzten Orest im Tempel des delphischen
Apollo; dort hat er sich zu Füßen des Gottes geborgen. Im
Halbkreis um ihn sind seine Peinigerinnen versammelt, aber
die Mühe der langen Verfolgung hat sie überwältigt; sie schlafen.
Da erscheint der Schatten der Klytämestra^, um sich zu be-
schweren und die Rachegeister zu wecken: „Ihr schlaft, he,
wozu sind Schläferinnen nutz? Entehrt unter den Toten,
muß ich immerfort den Vorwurf hören, daß ich mordete, und
schweife in Schande umher" — so beginnt sie ihre Rede, in
der sie Schelte auf Schelte häuft. „Streiche zum Herzen ge-
fuhrt", nennt sie ihre Worte.* Zum Schluß V. 135 sagt sie:
üXyrjöov TiTcag ivdCxoig övslöseiv. Da kehrt das Wort wieder,
das wir im Orestes fanden, aber hier mit gutem Sinn; denn
Klytämestra hat wirklich gescholten. Niemand wird verkennen,
daß zwischen der Euripideischen und Aschyleischen Szene eine
gewisse Analogie besteht. Um sie nachzuweisen, brauchen wir
durchaus nicht auf die heute vielfach vertretene Meinung zurück-
zugreifen, daß die Erinyen Totengeister sind. Äschylus hat
seine Erinyen gewiß nicht in diesem Sinne verstanden. Aber
in beiden Fällen wendet sich ein Bittender beschwörend an
einen Geist, auf dessen Hilfe er gerechten Anspruch zu haben
glaubt. In beiden Fällen wird die Anrufung mit dem Wort:
Bescheltung charakterisiert, obgleich nur in einem Fall von
Scheltworten die Rede sein kann. Es ist demgemäß kein
Zweifel, daß das Verständnis beider Szenen gewinnt, sobald man
sie miteinander vergleicht. Ich muß nun einen Schritt zurück
tun. Im zweiten Buch der Odyssee wird erzählt, daß die
* V. 94 der Ausgabe Kirchhoffs.
' V. 103: OQU äk jtlTjyag räede xagdUc 6i9sv.
16 L. Radermachier
Freier an Telemaclios das Ansinnen stellen, die Mutter zwangs-
weise mit einem von ihnen zu vermählen. Darauf entgegnet
der Jüngling, er müsse es ablehnen, Penelope aus dem Hause
zu stoßen. Er sei dem Vater und Großvater gegenüber ver-
antwortlich. Außerdem werde die Gottheit Vergeltung üben:
V. 135 &XXa ds (xaxa) öaC(iC3v
dcbösi, B%£i inqtriQ ötvysQas kqiIöet' 'EQivvg
OLXOV CCTtSQ^O^EVr], VS^SÖLS Sb (lOi i| avd-Q(hjt(x)v
s66stai.
Was bedeutet hier äQijöEt' 'EQivvg^ Heißt es wirklich, wie
V. Wilamowitz übersetzt^, „sie wird den Erinyen fluchen",
so gewinnen wir anscheiuend eine neue, überaus wertvolle
Parallele zu den beiden behandelten Stellen. Aber die Sache
liegt nicht ganz einfach.
Es ist eine Frage, ob die Übersetzung den Sinn der Worte
deutlich genug wiedergibt. Der Scholiast erklärt ccQrißsx' 'EQivvg
im Sinne von inLxaXiöstai 'Eq. „sie wird die Erinyen anrufen".
Natürlich ist seine Auffassung nicht maßgebend, aber unsere
Lexika lehren, daß ccQäö&ai in der Sprache Homers „beten"
und nicht „fluchen" bedeute.^ Ich verweise z. B. auf ein klassisches
Zeugnis der Odyssee, die Verse 19, 360 ff. Es heißt dort von
Odysseus, viele Jahre habe er zu Zeus um die Rückkehr
gebetet: ccQa^isvog slog "xolo, so lauten die Worte.
Das zugehörige Substantiv agt] bedeutet an mehreren Stellen
der Ilias und Odyssee nichts weiter als Gebet, Bitte, und es
findet sich mit diesem Sinn noch vereinzelt bei späteren Autoren.
Man hat aber zu erwägen, daß der primitive Mensch — und
primitiv ist auch der Kulturzustand der Homerischen Helden im
Vergleich zum unsrigen — im Verkehr mit der Gottheit von
anderen Anschauungen bestimmt wird als wir. Es fehlt ihm
^ Chriechische Tragödien, übersetzt von U. v. Wilamowitz, II, S. 286.
* Ich führe die einzelnen Beispiele nicht an, da Ebelings Lexikon
eine bequeme Orientierung bietet.
Schelten und Fluchen 17
vor allem das Bedürfnis einer Aussprache mit seinem Gott, der
Versenkung in ihn; seine Frömmigkeit ist nicht die unsere
Wohl wendet er sich bei Gelegenheit an seine Götter, um sie
zu einem Feste zu laden, zu Tanz oder Opferschmaus.* In der
Regel betet er, um zu bitten-, für sich um Vorteil, für den
Feind um Schaden. Die Gesichtspunkte, die seinen Verkehr
mit der Gottheit bestimmen, sind durchweg utilitarisch. Nicht
nur die Gebete, die in der Ilias und Odyssee uns erhalten sind,
zeigen diese Auffassung. Auch die Homerischen Worte, die
wir mit bet«n übersetzen, sind zum Teü nur von diesem Ge-
sichtspunkt aus zu verstehen. Da ist zunächst evj^^sff^ai, ein
Wort, das zugleich sich rühmen und ein Versprechen machen
heißt. Wer von der Gottheit einen Vorteil begehrt, muß selbst
etwas zu bieten haben. So erinnert man entweder an gemachte
Leistungen oder bietet direkt eine Gabe an; es ist eine Art von
Tauschgeschäft, das man eingeht.' In diesem Fall ist ev^Böd^ao
das rechte Wort. Wenn es einmal so viel heißen kann wie
..beten", ein anderes Mal „sich einer Sache rühmen", so ist
zweifellos für die beiden, scheinbar recht verschiedenen Be-
deutungen das Verbindende der im Gebet gemachte Hinweis
auf eine dem Gott gegenüber erfüllte Leistung, auf die man
sich mit Stolz berufen kann, z. B. eine Hekatombe. Soll die
Leistung erst in Zukunft erfüllt werden, so gewinnt evyjöd^at
den Sinn von geloben. Jedenfalls muß die Bedeutung „beten"
bei diesem Wort erst eine sekundäre sein, wenn anders die
Voraussetzung richtig ist, daß als der ursprüngliche Wortsinn der-
* Diese Form des Kultgebetes, für die Axistophanes in den Fröschen
324 flf. ein schönes Beispiel gibt, ist sicherlich uralt; ich erinnere
nur an die erhaltene Anrufung des Dionysos durch die Frauen
von EUs.
' Die Gebete in Ilias und Odyssee, für die Ausfeld De Graecorum
precationihiis quaestionts seUctae S. 506 flf., 526 ff. einzusehen ist, fügen
sich durchweg diesem Gesichtspunkt. Über die zugrunde liegende
moralische Anschauimg Leop. Schmidt Die Ethik der Griechen I, S. 86 ff.
' Dies hat Ausfeld a. a. 0. 526 treffend und klar ausgeführt.
AtcIüt f. BeligionawissenschAft XI 2
18 L. Radermacher
jenige zu gelten hat, aus dem sich jeder weitere am natürlichsten
entwickeln läßt.-'^ Einen anderen Begriff vertreten XC660[iaL^
XCto^ai und Xltt^} Das Verb geht ebensogut auf Menschen,
wie auf einen Gott. Mit XuraC wendet man sich an den, der
zornig ist und mit Unheil droht, so der Besiegte an den sieg-
reichen Feind. Daher paßt ein XCößsßd-ai, ein „demütiges Bitten",
selbst in Situationen, wie die Begegnung zwischen Odysseus
und Nausikaa (Odyssee VI, 125 ff.). Im Verkehr mit Geistern
und Göttern gewinnt Xi66oiiai die Bedeutung von Abbitte tun
wegen eines begangenen Fehlers.^ So wendet sich der Beter
auch an die „Völker der Toten", um sie „versöhnlich zu
stimmen".* Die Toten gelten ja nach dem Volksglauben als
böse gesinnt und verlangen, daß man sich ihnen in Demut
nähert. aQä6%-ai endlich heißt, wie bereits hervorgehoben wurde,
zweifellos an vielen Stellen der Blas und Odyssee „ein Gebet
sprechen". Aber unter diesen Gebeten sind einzelne von ganz
besonderer Art. Erinnert sei an die Bitte des Chryses am
Eingang der Ilias. In dieser Anrufung fehlt nicht der Hinweis
auf die um den Gott erworbenen Verdienste. Das Wesentliche
aber ist, daß der Priester den Tod auf die Danaer herabbetet.
Es ist in Wahrheit ein Fluch, den er ausspricht. Um einen
durchaus entsprechenden Fall handelt es sich im 9. Buch der
Ilias, wo die aquC der Mutter, die sie zu den Göttern sendet
{ccQätai\ den Tod des Meleagros bezwecken. „Aus dem Erebos
erhörte sie die Erinys, die im Nebel wandelnde, deren Herz keine
Gnade kennt" (571 f.).
^ tvxifl ist ein verhältnismäßig junges Wort, erst an einer Stelle
der Odyssee X, 526 auftretend. Alt sind sixos „Gegenstand des Stolzes"
und nijxoiXri, das Gelübde heißt, nicht Gebet; A 65 bedeutet es „nicht
erfülltes Gelübde".
* Dazu die verwandten Xvxavsva, yovvovficci,, youvafo/iai und Ixstsvo),
8. La Roche Homerische Studien S. 222 f.
" Odyssee XIV, 406 vom Mörder des Gastfreundes.
* Odyssee XI, 34. Man bedient sich dabei der e^;i;oaia/ und Xiral;
Gelübde und Bitten entsprechen der vorher beschriebenen Situation.
Schelten und Fluchen 19
In der Tat werden wir nicht von der Annahme abgehen
dürfen, daß agäßd-ai bei Homer die Bedeutung unseres
Fluchen gehabt haben kann. Entscheidend ist eben, daß
die Empfindung der Zeit zwischen Beten und Fluchen
keinen prinzipiellen Unterschied macht. Ebenso selbstrer-
ständlich, wie man für sich und seine Freunde Gutes erbittet,
wünscht man auf seine Feiade das Böse herab ^; beides ist
durchaus sakrale Handlung. So ist es ja auch im Alten
Testament \ wo darum Gebet und Fluch als heilige Handlung
in die Hand des gottgeweihten Priesters gelegt sind. Bei
Homer heißt der Priester ccQtjZTJQ, weü er die Wünsche der
Gemeinde dem Gott vorträgt. Denn, wenn ich mich nicht
täusche, so ist ägüöd-ai im Gegensatz zu XCöösöd-cu ein Aus-
druck, der sich auf den Verkehr mit der Gottheit beschränkt,
ein Wort der sakralen Sphäre, und hebt im Gegensatz zu
£vx£6d-cct, am Gebet hervor, daß man mit eiaem Wunsch, einem
Anliegen an die göttliche Persönlichkeit herantritt.- Ob man
Gutes oder Böses verlangt, hängt von der jeweiligen Sachlage
ab. Unser „beten" gibt also den Sion von dgäGQ'ai nur ober-
flächlich wieder. Nach dieser Darlegung darf es als sicher
erscheinen, daß wir berechtigt sind, an der Odysseestelle, von
der wir ausgingen , dgäed-ai in der Bedeutung von fluchen zu
* S. L. Schmidt a. a. 0. S. 86. Erhalten hat sich der sakrale Akt
im „großen Bann" der mittelalterlichen Kirche, über ein kirchlich
autorisiertes Fluchgebet aus neuerer Zeit s. Mannhardt Zeitschriß für
D. Mythologie IV, S. 139.
* Als Grundbedeutung des Wortes ist demnach „wanschen" an-
zusetzen; sie hat sich erhalten im hom. Verbale aQr\x6g und in croiüapTj-
TOg „heiß ersehnt". Lehrreich ist bei Homer die Verbindung ivxoyiivr] agäxo
z. B. 11. VI, 304 usw., d. h. wörtlich „unter Gelöbnissen bat sie". Nicht
aufgeklärt scheint mir das Verhältnis von attisch öpd zu hom. äpjj
(neben «ßjj). Die Differenzierung von Meister {Griech. Dialekte n, S. 222)
halte ich nicht für durchführbar. Die Parallele von älterem uQüe^ai
und jüngerem ccQüe&^ai darf nicht ignoriert werden. Dialektisches ugd
'Gelübde' hat sich aus der Bedeutung 'Gebet' in jüngerer Zeit leicht
entwickeln können; bei cUjijsö^at ist die Sprache den umgekehrten Weg
gegangen.
20 L. Radermaclier
neliinen, wenn es der Sinn verlangt. Die Stelle ist aber ein
Unikum insofern, als das Verb mit einem Objektsakkusativ
verbunden auftritt. Wenn wir nun erwägen, daß das Wort im
Sinne von zu jemand beten genau in derselben Weise mit dem
Dativ konstruiert wird, wie die verwandten svxeöd-ai und
Xi66s6%-ai^ so werden wir auch von diesen Synonymen zu
lernen versuchen, was ein akkusatives Objekt bei ccQäßd^uL
bedeutet. Nun steht im 16. Buch der Ilias das berühmte
Gespräch zwischen Achill und Patroklos, in dem Patroklos
durchsetzt, daß er mit den Waffen des Freundes in den Kampf
gegen die Troer ausziehen darf. Seine Bitte glossiert der Dichter
mit den Worten: So sprach er flehend, der große Tor, denn
wahrlich, bösen Tod und die Ker sollte er auf sich selbst herab-
flehen.^ Tod und Ker sind für die Homerische Ideenwelt greif-
bare Persönlichkeiten. Darum glaube ich allerdings, daß diese
Stelle auch für die Auffassung von Odyssee ß bedeutsam ist.
Folgen wir der Analogie, so werden wir dort zunächst über-
setzen: „Denn die Mutter wird die verhaßten Erinyen herbei-
beten." Ich mache darauf aufmerksam, daß in der Fortsetzung
des Satzes sich das /iot findet, das die Beziehung auf die
Persönlichkeit des Sprechenden gewährleistet. Die Verbindung
ist nach dem Schema äno koivov gegeben. Die bereits heran-
gezogene Stelle im 9. Buch der Ilias ^ lehrt nun freilich, wie
wir uns das Herbeibeten der Erinyen vorzustellen haben. Das
Gebet der Penelope muß gleichfalls ein Gebet um Rache sein,
d. h. in unserem Sinne nichts anderes als eine Verfluchung des
verräterischen Sohnes. Deutlicher würde man also sagen: die
Mutter wird die Erinyen „herbeifluchen".
An dieser Stelle sei auf eine merkwürdige Unterscheidung
hingewiesen, die der deutsche Volksglaube macht. Hier gilt
nämlich durchaus die Regel, daß man Gewalt über gute Geister
' 46 &e (päro Xiceöfisvog [tiya vrptios' ri yaq Ji\LeXXev ol wbtä d'dvarov
T« xaxhv xal xfjpa Xt,T^69ai.
» S. 0. S. 18.
Schelten und Fluchen 21
durch Gebet, über böse dagegen durch Fluchen gewinnt.^ So
z. B. bei dem Irrlicht, das man natürlich zum Verschwinden
bringen will. Mit Beten kann man ihm nichts anhaben, im
Gegenteil es nur aufstacheln, ein Fluch dagegen läßt es ver-
löschen. Anderseits ruft der Fluch den Teufel herbei. In
beiden Fällen dokumentiert der Fluch seine Macht im ge-
wünschten Sinn. Es ist ein durchaus ähnlicher Fall, wenn
der Dichter der Ilias schildert, wie die Mutter des Meleagros
Flüche ausspricht über den Sohn und die Erinyen aus dem
Erebos heraufzieht. So werden auch Penelopes Flüche, wenn
sie über Telemachos ausgesprochen werden, die Erinyen herbei-
ziehen, zu denen sich die Mutter im Gebet wendet.
Hier wollen wir in unserer Betrachtung Halt machen und
zurückblicken. Es hat sich ergeben, daß an der behandelten
Odysseestelle zweifellos Ton einem befürchteten „Fluch" der
Mutter die Rede sein muß. Nun erhebt sich weiter die Frage,
ob wir die Worte als Parallele zur Totenbescheltung verwenden
dürfen. Und da hat die eingehendere Interpretation der Stellen
zweifellos aufklärend gewirkt. Wir woUen kurz die Ergebnisse
^ Vgl. die Teufelsbeschwörung bei Schambach und Müller Nieder-
sächsische Sagen S. 368 zu Nr. 261, 2. Mit Fluchen gewinnt den Beistand
des Teufels der Schäfer bei Bartsch Sagen, Märchen und Gebräuche aus
Mecllenburg Nr. 555. Im allgemeinen glaubt man, daß Fluchen den
Teufel herbeizieht (Schönwerth Aus der Oberpfalz III, S. 126), es gibt
Macht über die Geister ebenda I, S. 221, vertreibt einen Geist, den man
gern entfernt hätte, ebenda III, S. 153. Vgl. auch Schambach und Müller
Niedersächsische Sagen Nr. 138, 2, Gradl Sagenbuch des Egergaus Nr. 113,
Wolfs Zeitschrift für D. Mythologie n, S. 90. Wie die Irrlichter (Wuttke
Volksaberglaube S. 762), kann man die wilde Jagd durch Fluchen ver-
treiben (Bartsch Nr. 23, S. 18 unten, vgl. Kuhn und Schwartz Sagen tisw.
S. 277, Nr. 3 am Schluß). Ähnliches glauben die Ungarn, s. Wlislocki
Volksglaube der Magyaren S. 35, S. 124. Das heißt doch sozusagen:
man kann vom bösen Geist das erlangen, was man will, wenn man
flucht. Freilich kommt der Teufel oft auch recht unerwünscht zu einem
Flucher. Bemerkenswert ist das Befluchen der Diebe, womit man sie
zwingt, ein gestohlenes Gut wiederzubringen (Mannhardt Zeitschrift für
D. Mythologie IV, S. 129).
22 L. Radermacher Schelten und Fluchen
hervorheben. Wer die Hilfe des Toten gewinnen will, schilt
ihn persönlich; nur das kann der Sinn der övsLdiö^oC sein.
In dieser Art wagt Klytämestra auch die Erinyen zu schelten,
um sie zu erneuter Verfolgung ihres Opfers anzustacheln. In
anderer Weise wirkt der Fluch; denn er muß über einen Dritten
ausgesprochen werden; dann zwingt er die Erinys. „Den
Erinyen fluchen", falls man diese Übersetzung wählen will,
kann nicht heißen, über sie selbst einen Fluch aussprechen,
nur, ihnen die Erfüllung eiuer Verwünschung anheimgeben.
So ist es in der Tat ein anderer Brauch, den wir bei Homer
lebendig finden; ein Rest solcher Anschauungen dürfte das
„Totbeten" sein, wie es noch in modernem Aberglauben geübt
wird. Im deutschen Mittelalter war es nicht ungewöhnlich,
daß man einem anderen Men bösen Feind anwünschte'; dies
ist sogar wörtlich dasselbe.^
* Vgl. Beneke Von unehrlichen Leuten^ S. 87 Anm.
Der chinesische Küchengott (Tsan-kynn)
Yon Missionar A. Nagel in Lilong
Der cliinesische Küchengott oder — genauer übersetzt —
Herdfürst ist eine der ältesten, bekanntesten and volkstüm-
lichsten Göttergestalten im chinesischen Pantheon nnd hat seit
uralten Zeiten bis heute einen bedeutenden Einfluß auf das
chinesische Volks- und Familienleben ausgeübt. Trotzdem ist
seine Geschichte in mystisches Dunkel gehüllt und hat eine
überaus legendenhafte Ausschmückung erfahren. Dennoch wollen
wir versuchen, dieser Geschichte nachzuspüren, xmd sehen, was
sich auf Grund der verschiedenen IJberlieferungen über den
chinesischen Küchengott ermitteln läßt, zunächst über
1 Namen nnd Herkunft
a) Nach der vorbuddhistischen Überlieferung (d.h.
vor Einführung des Buddhismus in China, also der Zeit-
raum vor dem Jahre 67 n. Chr.). Die ältesten chinesischen
Literaturdenkmäler und Werke, welche von ihnen abhängig
sind, geben die verschiedensten Erklärungen über Namen und
Herkunft des Küchengottes. Die „Enzyklopädie der Sitten und
Gebräuche", das alte „Kalendarium von Hu-nan und Hu-peh",
sowie das „Buch der Riten" belehren uns, daß der fünfte der
fünf mythischen Kaiser^, Tschan Hyuh (ca. 2513 — 2435 v.Chr.),
einen Sohn (Beamten?) namens Li hatte, welcher Direktor des
(Opfer-) Feuers war. Nach seinem Tod wurde er zum Gott
des Feuers erhoben und ihm am Herd Opfer dargebracht. Hwai
* Die fünf mytliischen Kaiser sind: Fuh-hi (ca. 2852—2737 v. Cbr,),
Yam-ti (2737— 2697 v. Clir.\ TVang-ti (2697— 2597 v. Chr.), Schau-hau
(2597—2513 v. Chr.), Tschan Hyuli (2513—2435 v. Chr.).
n
24 A. Nagel
Nam-tse^ (ca. 122 v. Chr.) erzählt: „Yam-ti^ hat durch den
Einfluß des Feuers das Reich regiert. Nach seinem Tod
huldigte und opferte man ihm als Herdgeist; daher auch sein
Name „Flammenkaiser" (oder göttliche Flamme?)." Eine andere
Notiz lautet: „Wang-ti^, der gelbe Kaiser, hat den Herd er-
funden und wurde nach seinem Tod zum Herdgeist." Der
Kommentator der Werke des Philosophen Tschwang-tse (ca.
350 V. Chr.) berichtet, den Küchengott erwähnend: „Der Herd-
geist heißt Ki (= Haarflechte). Er ist in helles Rot gekleidet,
welches dem Feuer gleicht, und ist anzusehen wie eine hübsche,
liebliche Jungfrau." Dazu würde stimmen, was im „Buch der
Riten "^ steht. Dort werden an einer Stelle die Geister des
Feuers und des Herdes identifiziert und als weibliche Wesen
gedacht. Da heißt es: „Holz wird in den Flammen verbrannt
für den Au -Geist. Dieses Opfer für Au ist ein Opfer an alte
(abgeschiedene) Frauen und besteht im Darbringen von (mit
Eßwaren) gefüllten Schüsseln und Krügen mit Wein." Der
Kommentator erklärt den Ausdruck „Au" und sagt: „Au be-
deutet die Herdgeister, und die Herdgeister sind die Geister
des Feuers.^ Diese Geister sind die Manen unserer früheren
Köche und heißen daher „alte Frauen"."^ Daraus geht hervor,
daß die alten chinesischen Küchengötter mit den Geistern
(bzw. dem Geist) des Feuers " identisch sind und zunächst die
Manen früherer weiblicher Köche, d, h. weiblicher Familien-
glieder vorstellen und etwa den altrömischen Laren entsprechen;
denn sie sind die eigentlichen Haus- und Familiengötter ge-
^ Bedeutender taoistischer Schriftsteller. * S. 23 Anm.
' Unter dem Kapitel: „Zeremonialgeräte".
* Nach Lun-yü (Konf. Anakkten III, 13) war der Au -Geist ur-
sprünglich ein sehr bedeutender Lar familiaris neben und über dem
Herdgott, scheint aber bald von diesem verdrängt und in denselben
verschmolzen worden zu sein.
* Demnach waren im alten China hauptsächlich Frauen die Köche,
während es heute vorwiegend die Männer sind.
® Sonst werden auch Suinyin und Kuan als Erfinder des Feuers
genannt, aber nirgends mit dem Herdgeist in Verbindung gebracht.
Der chinesische Kuchengott (Tsau-kyun) 25
worden, die Hüter und Bescliützer des Herdes, als des Mittel-
punktes und Heiligtums, um welches sich das häusliche Leben
und Treiben der Familie bewegt.
Diese Betrachtungsweise wird auch durch die Bedeutung
des Wortes Herd (tsau) gestützt Die Bedeutung von tsau ist
nämlich: verbrennen, kochen, zubereiten, zurichten.^ Also ist
der Herd der Ort, wo Speisen zubereitet und gekocht werden,
und der Küchengott oder Herdfürst — der heute wesentlich
singularisch gedacht und verehrt wird — ist der Beschützer
des häuslichen Herdes und Herr des Lebens oder des Schick-
sals der Familie, wie sein anderer Name S- min -tsau -krön
besagt.
Nach einer anderen Stelle des „Buches der Riten" ist der
Küchengott einfach der beim Kochen aufsteigende Dampf. Doch
hat diese Ansicht, scheint es, keine Vertreter gefunden.
b) Die buddhistische Überlieferung hat, nachdem der
chinesische Buddhismus den Küchengott aus der altchinesischen
Volksreligion in sein Pantheon aufgenommen hatte, unter teil-
weiser Anlehnung an die alte Überlieferung, dessen Geschichte
äußerst phantastisch, legendenhaft ausgeschmückt und mit
niederen, vulgären Zügen durchsetzt, und zwar schon in den
ersten Jahrhunderten unserer Zeitrechnung. So heißt es z. B.
in einem chinesisch -buddhistischen Sammelwerk aus dieser Zeit:
„ Der Herdgeist heißt Wui und hat das Aussehen eines hübschen
Mädchens. Auch heißt er Tschong-tan, mit dem Titel Tse-kok.
Seine Frau heißt Khin-khi. Er hatte sechs Töchter, welche
sämtlich zu Gottheiten erhoben wurden, mit dem Auftrag, das
Verhalten der Menschen zu beaufsichtigen und zu erforschen.
Er selbst wurde Minister des Himmels- oder Perlenkaisers (höchste
* Plath Religion der alten Chinesen S. 48 hält es für nicht an-
wahrscheinlich, daß man sich den chinesischen Küchengott ursprünglich
in Tiergestalt vorgestellt habe, wozu ihm die Zusammensetzung des
Schriftzeichens Tsau in einer bestimmten Form einen kleinen Anhalts-
punkt zu geben scheint.
26 A. Nagel
buddhistische Gottheit in China), Kommandeur seiner Metro-
polis usw., auch erhielt er den Namen „Zerstörer"."
Tiefer steht die folgende Überlieferung. Nach dieser war
der Herdgeist früher ein Mann namens Tschong-tan. Er führte
ein sehr leichtfertiges Leben, dem er durch Selbststrangulierung
ein Ende bereitete. Trotzdem wurde er zum Küchengott er-
hoben. — Eine andere sehr verbreitete Legende lautet: „Ein
armer Mann namens Tschong-tan verheiratete sich und wurde
schnell reich; da verstieß er die Frau, welche ihm Glück ge-
bracht hatte. Diese wanderte heimatlos und verlassen umher,
bis sie an eine einsame Hütte kam. Darin saß ein alter Mann,
dem sie ihre traurige Geschichte erzählte. Er heiratete sie,
und die beiden lebten miteinander in der Hütte, bis sie reich
geworden waren und der Mann sich ein schönes großes Haus
bauen konnte. Während man den Herd setzte, kam ein Bettler
an die Tür und die Frau merkte, daß das ihr erster Mann
war. Sie wollte ihn mit Geld beschenken, aber in dem Augen-
blick kam ihr zweiter Mann dazu. Der erste verbarg sich im
Herd und wurde nie wieder gesehen. Er ward Küchengott
und ist es bis heute geblieben." — Mehr verbreitet und volks-
tümlich ist eine Variante dieser Erzählung. Auch sie erzählt,
daß der Küchengott ursprünglich ein Mann namens Tschong
A-ngi oder Tan war. Von Haus aus reich, geriet er ins
Hasardspiel und verspielte schließlich sein ganzes Vermögen.
Als einziger Besitz blieb ihm noch seine Frau. Seine Freunde
rieten ihm, diese zu verkaufen, da er dadurch in den Besitz
von etwa 400 Mark komme, mit denen er das Glücksspiel
fortsetzen und schließlich doch noch viel Geld gewinnen könne.
Nur zu gerne folgte er diesem Rat. Die Frau wurde um den
genannten Preis verkauft, und Tschong-tan, statt etwas zu ge-
winnen, verspielte auch dieses Geld vollständig, so daß er an
den Bettelstab geriet. Auf seinem Bettelgang kam er in das
Haus eines reichen Mannes. An diesen war, ohne daß Tschong-
tan es wußte, seine Frau verheiratet worden. Er erkannte seine
Der chinesische Küchengott (Tsau-kyun) 27
früliere Frau nicht, aber sie ilin, gab sieb ihm jedoch nicht
zu erkennen. Sie spendete ihm aber jetzt und so oft er kam
mehr Reis als anderen Bettlern und redete ihm zu, er möge
nur recht oft kommen und holen, was er brauche. Am letzten
Tag des Jahres kam er denn auch wieder und bettelte etwas
mehr denn sonst, damit er das Neujahr doch mit einigem Über-
fluß fröhlich feiern könne. Die Frau hieß ihn Wasser tragen
und einige andere Geschäfte im Haus Terrichten, worauf sie
ihm 30 Brötchen schenkte, in welche sie je einen Silberdollar
gebacken hatte. Tschong-tan ging fröhlich von dannen, ohne
zu ahnen, wie reich er beschenkt war. Auf dem Heimweg
mußte er über einen Fluß setzen. Der Fährmann sah, wie
reich Tschong-tan mit Brötchen beschenkt war, und dachte:
der ißt sie doch nicht alle. So machte er ihm das Angebot:
Gib mir deine Brötchen, ich wül dir zwei Liter Reis dafür
geben. Freudig ging der Bettler auf den Tausch ein. Doch
rasch war der Reis aufgebraucht, so daß Tschong-tan nach
zwei Tagen den Bettelstab wieder ergreifen mußte. Abermals
führte ihn sein Weg in das Haus jenes Reichen, dessen Gattin
so gütig gegen ihn war. Als die Frau ihn mit dem Bettelstab
erblickte, ahnte sie Schlimmes. Sie rief ihn in die Küche und
fragte, ob er die 30 Brötchen gegessen und das Geld darin ge-
funden habe. Nicht ein einziges, entgegnete er betroffen und
erzählte ihr den erwähnten Tausch mit dem Fährmann. Dar-
über geriet die Frau in aufwallenden Zorn, gab sich ihm als
seine frühere Frau zu erkennen und schalt ihn gehörig aus.
Dabei ergriff sie einen Besen und bearbeitete ihm damit derart
den Kopf, daß er tot zusammenbrach. Das lag jedoch nicht
in ihrer Absicht; deshalb kam sie beim Anblick des Toten in
die größte Verlegenheit. Wie sollte sie ihr Vergehen ver-
heimlichen und gutmachen! Bald hatte sie mit sich Rat ge-
halten und den Beschluß gefaßt, den Leichnam in einen großen
Korb zu packen. Als dies geschehen, überdeckte sie ihn mit
einer Menge Kehricht usw., befahl ihren beiden Sklavinnen, den
28 A. Nagel
Korb an den Fluß zu tragen, ins Wasser zu werfen, einige
Räucherstäbchen am Ufer aufzustecken und zu rufen, der Tote
(d. h. sein Geist) möge doch ja nicht in das Haus zurückkommen,
wo er erschlagen worden. Da die Frau ihn aber am Herd er-
schlagen hatte, fürchtete sie, er werde doch wiederkommen und
sich an ihr rächen. Sie errichtete ihm daher auf einem Vor-
sprung oberhalb des Herdes einen Geistersitz und versprach,
ihr Leben lang ihm dienen und opfern zu wollen, er möge sie
nur nicht quälen und Rache an ihr nehmen. Als die Nachbarn
diesen neuen Götzendienst sahen, fragten sie nach seiner Be-
deutung. Die Frau erklärte ihnen: der auf dem Geistersitz
throne, sei der Herdfürst, der Beschützer des Hauses. Alle
waren darüber erfreut und folgten ihrem Beispiel, richteten
ebenfalls einen Geistersitz für den Küchengott an ihrem Herd
ein und opferten ihm. Glück und Wohlstand kehrten darauf
in die betreffenden Familien ein, und so verbreitete sich die
Sitte der Verehrung des Küchengottes rasch über das ganze
Reich.
Das ist der wesentliche Bestand der schriftlichen und
mündlichen Tradition über den Küchengott. Während unter
a) eine mehr philosophische Erklärung desselben versucht wird,
ist unter b) eine sehr vulgäre, dem Verständnis der unteren
Schichten des Volkes angepaßte in den Vordergrund getreten,
die sich aber fast gar nicht an die ältere Geschichte und richtige
Tradition anschließt und daher ohne historischen Wert ist. —
Fassen wir kurz zusammen, was sich über die Geschichte des
Küchengottes sagen läßt: 1. Wird er mit drei der fünf my-
thischen Kaiser in Verbindung gebracht (vgl. S. 23). Er soll
Direktor des (Opfer-) Feuers unter Kaiser Tschan -Hyuh, dann
Kaiser Yam-ti und Wang-ti selbst gewesen sein. 2. Die Geister
des Herdes sind die Manen abgeschiedener weiblicher Familien-
glieder (Köchinnen). 3. Soll der Küchengott und der Gott des
Feuers identisch sein. 4. Soll er ursprünglich ein gewöhnlicher
Mensch gewesen und nach seinem Tod zum Küchengott erhoben
Der chineaische Küchengott (Tsau-kyxin) 29
worden sein. Und merkwürdig! Gerade diese letztere, legenden-
hafte Überlieferung ist in China populär geworden und hat den
Kultus und die Bedeutung des Küchengottes yerallgemeinert,
befestigt und erhöht, wie ein Blick auf
2 Seine religiöse Bedeutung in China
deutlich zeigt; wird doch sein Kultus von keiner chinesischen
Familie unterlassen.
a) Ort und Zeit seiner Verehrung. Der Ort der Ver-
ehrung des Küchengottes ist in der Regel am Herd oder in
der Nähe desselben, wo eben der Gott seinen Sitz hat. Der-
selbe befindet sich in der Regel auf einem Mauervorsprung
über dem Herd oder an der Seite desselben an der glatten
Wand, zuweilen auch in einer Nische. In manchen Familien
steht sein Bild sogar im Hauptraum des Hauses. Das „Buch
der Untersuchungen über die Geister" schreibt vor: „Wenn in ^
irgendeinem Haus ein Herd gebaut wird, soll seine Feuer-
öffinung nach Westen schauen.^ Der Kessel^ muß so gesetzt
sein, daß er nach allen vier Seiten hin nenn Zoll von der Herd-
aufmauerung entfernt ist. Der Herd muß mit Ziegelsteinen
und geriebener Erde aufgebaut werden. Und wenn fertig ge-
mauert, darf nichts mehr daran geklopft, gebohrt und ge-
mauert werden. Das sind die Regeln für den heiligen Herd."
Weil sich der Herd iind der Sitz seines Gottes auf der Ostseite
der Küche befinden, heißt der Küchengott auch „Herdfürst der
östlichen Küche". Auch heute noch hält man sich vorzüglich
an die Regel, daß, wo immer möglich, man den Herd auf der
Ostseite der Küche (oder ies Zimmers) anbringt, um auch dem
Herdgeist seinen crebührenden Sitz dort einräumen zu können.
^ Danach soll der Herd auf der Ostseite der Küche errichtet werden,
damit auch der Herdgeist seinen Sitz dort bekomme.
* Der chinesische Herd hat auf seiner Oberfläche nur eine runde
Öffnung zum Aufsetzen des Kessels, des wesentlichsten Kochgeschirres
der chinesischen Küche.
30 A. Nagel
Warum gerade auf der Ostseite? Weil diese Seite als Ehren-
sitz zur Linken^ des Himmelsgottes (oder Perlenkaisers) gilt,
welcher im Norden thronend, mit dem Angesicht gegen Süden
gewendet, gedacht wird, wie dies bei dem chinesischen Kaiser
tatsächlich der Fall ist. Kann aber aus irgendeinem Grund
der Herd nicht an der Ostseite angebracht werden, dann wird
sehr oft der Sitz des Küchengottes wenigstens an die Ostwand
verlegt. Doch herrscht hierin keine absolute Regel, nur muß
seiner Verehrung die vorschriftsmäßige Sorgfalt zugewendet
werden.
Um nun diese wichtigste häusliche Gottheit oder deren
Sitz darzustellen, bedienen sich sehr viele Familien nur eines
roten oder gelben Streifens Papier, mit der Aufschrift: Herd-
oder Küchenfürst, Herr des Lebens (oder Schicksals) der Familie,
Herdfiirst der östlichen Küche, und kleben ihn an den Geister-
sitz. Viele verschaifen sich auch das Bild dieses Gottes^, in
der Regel auf einen Bogen weißes^ Papier gemalt, und be-
festigen es an seinem Thron. Auch hölzerne, steinerne und
metallene Darstellungen des Küchengottes kommen vor. In
manchen Häusern leisten ihm Bilder von Haustieren, Haus-
geräten, besonders Schüsseln usw., Gesellschaft, um ihn als
höchsten Gott über alles im Hause und was zur Familie ge-
hört, erscheinen zu lassen. Diese Bilder und Inschriften werden
jedenfalls am letzten Tag jedes Jahres erneuert. Bei weitem
die meisten aber werden innerhalb des Jahres öfters erneuert,
da sie sehr leicht zerreißen, sich von der Wand lösen und
durch Ruß und Schmutz bald zugrunde gehen.
Was die Zeit des Kultus für den Küchengott betrifft, so
gibt es Gelegenheiten genug zur Ausübung seiner religiösen
* In China gilt die linke Seite als Ehrenseite.
* Auch eine weibliche Form kommt vor, offenbar nach der unter
1. erwähnten Überlieferung, wonach der Küchengott einem hübschen
Mädchen gleichen soll.
' Um die Reinheit des (Herd-) Feuers bzw. Küchengottes anzudeuten.
Der chinesische Küchengott (Tsau-kyxm) 31
Verehrung. Die Legende läßt den „Herdfiirst" am 3. Tag des
8. Monats (eine andere am 14. Tag des 7. Monats) Geburts-
tag feiern. An diesem Tag wird ihm eifrig geopfert und aller-
hand Reverenzen erwiesen. Jede Familie, vom Kaiser bis zum
geringsten Untertanen herab, bringt ihrem Küchengott Opfer
dar und betet ihn an. Gewöhnliche Opfertage sind der 1. und
15. Tag jedes Monats, welche, da die Chinesen das Mondjahr
haben, mit dem Xeumond und Vollmond zusammenfallen. An
diesen Tagen werden vor dem Küchengott in der Regel nur
Kerzen und Weihrauch angezündet. Ganz fromme Familien
wiederholen diese Zeremonie jeden Tag und fügen ihrem Opfer
auch Speisen und Süßigkeiten bei, um ihren höchsten Haus-
gott gebührend zu ehren. Außer dem erwähnten Geburtstag
gelten als besondere Festtage für den Küchengott ein je im
1., 4., 5. und 8. Monat vom Tagewähler zu bestimmender Glücks-
tag; ferner der 4., 14. und 24. Tag des 6. Monats, wo dem
Küchengott in manchen Gegenden Dankopfer (Ernte- und Dank-
fest!) dargebracht werden, und der Tag der Wintersonnenwende.
Nach einer Erzählung soll am letztgenannten Tag, zur Zeit der
Han- Dynastie (206 v.Chr. — 221 n. Chr.), der Küchengott einem
Mann namens Yim Fong-tse in Nam-yang (Ho-nanprovinz),
während er seine Mahlzeit zubereitete, erschienen sein. Der
Mann verbeugte sich mehrmals zum Gruß und empfing ihn
aufs zuvorkommendste. Er schlachtete einen roten Hund (nach
einer Variante ein gelbes Schaf), den er gerade im Hause hatte,
und opferte ihn dem Gott, indem er vorgab, es sei eine Ziege.
Von da an wurde der Mann fabelhaft reich, und deshalb opfert
das ganze Volk seinem Küchengott an diesem Tage in außer-
ordentlicher Weise, um von ihm ebenfalls mit Reichtum und
Segen beglückt zu werden. So ist dieser Tag in China ein
berühmter Festtag für den Tsau-kyun geworden. — An diesen
besonderen Festtagen werden dem Küchengott auch besondere
Opfer dargebracht, bestehend in allerlei Wein, Speisen, Früchten
Konfekt, Kerzen und Weihrauch. — Der ungleich wichtigste
32 A. Nagel
Festtag für den Küchengott ist jedenfalls der 24. Tag (in
manchen Gegenden der 23.) des 12. Monats, vor seiner Himmel-
fahrt, in Audienz zum Perlenkaiser (oberster Gott!). An diesem
Tag werden ihm nicht nur die genannten reichen Opfer dar-
gebracht, sondern auch eine Menge Silber- und Goldpapier,
papierene Pferde und Wagen nebst Dienern für seinen Bedarf
unterwegs verbrannt. Dasselbe geschieht bei seinem Abstieg
am letzten Tag des Jahres.^ — Im 4. und 10. Monat bringt
ihm der Kaiser besondere Opfer dar. ^
b) Weiches ist nun die Art und Weise der Verehrung
des Kücheugottes? Wählen wir als illustratives Beispiel
das Fest vor seiner Himmelfahrt am 24. Tag des 12. Monats.
Jede chinesische Familie beeilt sich, an diesem Tag dem Tsau-
' kyun die möglichst höchste Ehre zu erweisen. Hühner-, Enten-,
Ziegen- und Schweinefleisch, Fische der verschiedensten Art,
süße Kuchen, geschälte Orangen, Wein, Tee, Kerzen, Weih-
rauch und Scheingeld (Gold- und Silberpapier) werden vor ihm
auf einem Tisch aufgestellt. Das Familienhaupt kniet vor ihm
nieder und beugt sein Haupt dreimal zur Erde. Manchmal
vollziehen alle erwachsenen Familienglieder, eines nach dem
anderen, dieselbe Zeremonie und sprechen ihren Dank aus für
die ihnen während des verflossenen Jahres vom Küchengott
gespendeten Gnaden und Gaben. Während dieses Kultusaktes
brennen die jüngeren Familienglieder Feuerwerkskörper ab, um
auch ihrerseits dem Herdgott die schuldige Ehrerbietung und
Verehrung zu beweisen. — Nach dieser feierlichen Opferszene
wird das Bild des Gottes nebst dem ihm gespendeten Schein-
geld, Papierpferden, -Wagen, -Dienern usw. auf ein Strohbündel
* In manchen Gegenden Chinas wird der Küchengott erst am 4.,
in wieder anderen erst am 5. Tag des ersten Monats zurückerwartet, und
zwar mit brennender Lampe, um ihm zu zeigen, daß man seiner harrt
und ihn begrüßen will.
* Nach Li-ki, dem Buch der Riten, Kap. Yei-ling wurde schon
seit alten Zeiten vom Kaiser und seinen Vasallenfürsten für das Volk
dem Herdgeist geopfert, besonders in der Sommerzeit.
Der chinesische Küchengott (Tsau-kyim) 33
gelegt, angezündet und verbrannt und also seine Auffahrt in
den Himmel bewerkstelligt. Die Chinesen glauben nämlich,
daß der Küchengott an diesem Tag gen Himmel steigt und
dort dem Perlenkaiser, dem höchsten Gott, Bericht erstattet
über das Verhalten der Famüienglieder während des verflossenen
Jahres. Deshalb wird ihm vor seinem Aufstieg auch ein so
üppiges Mahl geopfert, damit er mit den besten Eindrücken
von der Familie vor dem obersten, gestrengen Richter erscheine
und dann womöglich nur Gutes von der Familie berichte. —
Manche Familien verstreichen ihrem Küchengott vor seiner
Himmelfahrt mit süßem, klebrigem Nasch werk den Mund, da-
mit er ihn überhaupt nicht öfl&ien und berichten kann, weil er
vielleicht zu viel Böses und Sündhaftes berichten müßte. —
Nach anderer Auffassung, welche den Chinesen ebenfalls ge-
läufig ist, hat das Fest folgenden Sinn: Die Familie bringt an
diesem Tag ihre Wünsche vor den Küchengott als ihren Mittler,
damit er sie vor den höchsten Herrn im Himmel bringe und
Schutz und Segen für die Familie im bald anbrechenden neuen
Jahre erflehe. Denn der Küchengott wird als ein sehr einfluß-
reiches Geistwesen gedacht, und man glaubt seinen Einfluß für
das eigene Wohl verstärken zu können, wenn man ihn mit
dem größten Respekt behandelt, besonders gegen Ende des
Jahres, wenn er im Begriff steht, zu seinem höchsten Herrn
im Himmel in Audienz zu gehen, um seinen Jahresbericht
über die Familie zu erstatten. Deshalb liegt der Familie sehr
daran, ihren Küchengott mit den besten Eindrücken der Gast-
freundschaft und Generosität vom Hause scheiden zu lassen.
Er erscheint als eine Art Hausspion, der sich über das Ver-
halten der einzelnen Familienglieder die genaueste Kenntnis
verschafft, obwohl seine eigentliche Domäne strenggenommen
nur die Küche ist. Daher die großartige Ehrfurcht und Ver-
ehrung.
c) Aus alledem ist ersichtlich, wie groß die Bedeutung
des Küchengottes im chinesischen Volks- und Familienleben
ArchiT f. ReligionswiBsengchaft XI 3
34 A. Nagel
ist, und zwar schon seit uralten Zeiten.^ Außer dem Ahnen-
kultus hat sich kaum ein religiöses Gebilde aus der altchine-
sischen Religionsgeschichte bis heute so zäh erhalten und eine
so weitgehende Bedeutung im religiösen Leben der Chinesen
erlangt, als eben der Küchengott. Gegen 60 Millionen Bilder
und schriftliche Darstellungen desselben werden regelmäßig
zweimal in jedem Monat (am 1. und 15. Tag) angeklebt, an-
gebetet und ihnen geopfert. Obgleich er in der Küche nur
ein bescheidenes Plätzchen einnimmt, welches ganz verräuchert
und schmutzig ist, und sein Bild um nur einige Pfennige ge-
kauft werden kann, ist er doch der Herr des Hauses und der
Familie. Ein Sprichwort sagt: Jedes Reich hat nur einen
Kaiser, jede Familie nur einen Herrscher.^ Dieser Herrscher
der Familie ist der Küchengott. Seine Aufgabe ist, wie wir
gesehen haben, eine zweifache: 1. erforscht er genau die Sünden
und Fehler, aber ebenso die guten Werke der Familienglieder
und registriert sie, um sie am Ende des Jahres dem Perlen-
kaiser zu berichten; 2. steht er als Mittler zwischen der
Familie und Gott (Perlenkaiser). So ist er Gegenstand der
Furcht und Verehrung. Denn außer seiner jährlichen General-
audienz beim höchsten Gott erscheint er auch am Ende jedes
Monats zur Privataudienz bei ihm und berichtet ihm über das
Verhalten der Familie. Schwere Sünden werden mit Abzug
von 300, leichtere Vergehen mit Abzug von drei Lebenstagen
bestraft. Kann der Küchengott viele gute Werke aus der
Familie berichten, so erlangt sie Glück und Verlängerung des
Lebens. Haben aber die Familienglieder vielfach gefehlt, so
trifft sie, außer der Lebens Verkürzung, allerlei Unglück und
Not. So heißt es in einem „Buch über den Küchengott": Er
soll die Verehrung der ganzen Familie genießen, denn er schafft
ihr Ruhe und Wohlergehen und erforscht ihr Gutes und Böses.
* Vgl. Lun-yü {Konfuz. Analekten) III 18,1.
* Sonst eignet nur dem Familienoberhaupt der Titel „Herrscher
des Hauses", hier aber wird er auf den Küchengott übertragen.
Der chinesische Küchengott (Tsau-kyun) 35
Er verfügt über das Leben der einzelnen Familienglieder, kann
es verlängern oder verkürzen, kann die Familie reich und an-
gesehen oder arm und gering machen. Er ist auch Hüter der
Amter und Einkommen, ist Herr in den Wohnungen der
Menschen bei Tag und bei Nacht. Was unter den Menschen
vorgeht, ist ihm alles bekannt, und er verzeichnet genau ihr
Gutes und Böses, Verdienst und Tugend. Nicht das Geringste
bleibt ihm verborgen, und schneller als Schatten und Echo be-
lohnt er mit Glück und bestraft er durch Unglück. — Fromme
Anhänger des Buddhismus im Verein mit Buddhistenpriestem
ergreifen daher oft gerne die sich darbietenden Gelegenheiten,
das chinesische Volk zu ermahnen, dem Küchengott ja mit
allem Fleiß und größter Pünktlichkeit die schuldige Verehrung
zu zollen, um sich in seine Gunst zu setzen oder darin zu er-
halten. So heißt es in einem Traktat: Von allen Hausgottheiten,
welchen geopfert werden soll, ist der Küchengott unstreitig
die bedeutendste. Zwar verehrt das Volk auch Gött«r außer-
halb des Hauses, aber gibt es auch nur einen einzigen, der
mächtiger wäre als der Küchengott? Darum hüt^t euch wohl,
ihn zu mißachten oder seine Opfer und Verehrung zu vernach-
lässigen. Hütet euch vor allem, ihn zu beleidigen! Möchte doch
jedes Familienhaupt dessen eingedenk sein, daß es unstatthaft
ist, Kinder und Sklaven sich am Herd tummeln zu lassen und
den Gott durch Gesang und Geschrei zu belästigen. Niemals
sollte Rind- und Hundefleisch ^ darauf gekocht, niemals Haare,
Knochen und beschriebenes Papier- darin verbrannt werden.
^ Dieses Verbot ist merkwürdig. Rindfleisch wird in China zwar
wenig gegessen, dagegen wird Hundefleisch, besonders von den Hakka-
chinesen, sehr gerne und in Menge verspeist, nachdem es auf dem Herd
zubereitet worden ist, und kein Chinese sieht das als eine Verfehlung
an. — Dagegen heißt es im Volksmund: Wer dem Küchengott Hunde
opfert, wird großes Unglück haben, und wer Hundsknochen ins (Herd-)
Feuer wirft, wird einen verrückten Sohn bekommen.
* Die chinesischen Zeichen gelten als heilig, deshalb soll beschriebenes
Papier extra gesammelt imd als Opfer verbrannt werden, aber nicht im
3*
36 A. Nagel
Kleider dürfen nicht daran getrocknet werden, nur reine Hände
ihn angreifen. Eine Wöchnerin soll nicht , am Herd sitzen,
noch etwas auf ihm kochen. Messer und Beil soll nicht auf
ihn gelegt, Besen und andere Geräte nicht an ihn gelehnt
werden. Es ist verboten, Ingwer, Zwiebeln, Knoblauch und
Rettiche auf ihm zu schneiden oder zu zerreiben, noch Feuer
vom Herd zu nehmen, um Weihrauch für andere Gottheiten
damit anzuzünden, noch mit schmutzigem Holz Speisen zu
kochen. Denn es ist nicht sicher, ob nicht am Ende diese
Verbrechen, obgleich sie nicht vom Hausvater selbst begangen
wurden, doch an ihm gestraft werden. Wir wünschen daher
um seinetwillen, er möge Frauen, Sklaven und Kinder dazu
anhalten, den Platz vor dem Herd stets hübsch sauber und
in Ordnung zu halten, sich tadellos dort aufzuführen, jeden
Neu- und Vollmond Weihrauch und Papierlaternen zu Ehren
des Gottes anzuzünden und am Abend des 30. Tages jedes
Monats ihm mit Andacht die gebührende Verehrung zu er-
weisen. Dann wird der Gott sich befriedigt fühlen, das Heim
wachsen und gedeihen lassen; Glück und Segen werden sich
einstellen, Kinder und Lebensjahre sich mehren. — Hat aber
der Mann oder die Frau einen Fehler begangen und bereut und
verbessert ihn, so wird ihr Wohlergehen unerschöpflich sein.
Wenn irgend jemand in der Familie sich unwohl fühlt oder
etwas nicht nach Wunsch und Willen geht, so kommt es sicher
daher, daß der Küchengott beleidigt wurde. Darum haltet euch
vor ihm von Sünden rein, dann wird die ganze Familie Glück,
Frieden und Wohlsein genießen bis zum höchsten Greisenalter.
Solche Ermahnungen verfehlen denn auch nicht, auf viele
Chinesen Eindruck zu machen, so daß die Verehrung des
Küchengottes noch ernster betrieben wird als vorher. So
müssen z. B. Kinder, die von einer Reise heimgekehrt sind,
gleich nachdem sie die Eltern begrüßt haben, den Küchengott
Herd. Beschriebenes Papier darf in China auch nicht zu kommunen
Zwecken verwendet werden.
Der chinesische Küchengott (Tsau-kyun) 37
anbeten. Wenn Schweine fett werden, sckreibt die Hausmutter
das seiner Gunst zu und bringt ihm ein Dankopfer, nachdem
sie dieselben verkauft hat. Bei allen Familienereignissen, großen
und kleinen Unternehmungen usw. muß der Küchengott berück-
sichtigt werden. Daher grenzt die Bedeutung seines Kultus
in der chinesischen Familie an die des Ahnendienstes.
Aber nicht nur das äußere, auch das innere Verhalten der
Chinesen wird vielfach durch den Küchengott bestimmt. Die
Chinesen glauben nämlich nicht nur an die sündenrächende
Macht des Herdgeistes, sondern auch an seine Allwissenheit,
welche der Menschen Herzen und Gedanken erforscht. Den,
welcher mit seinen Feueraugen alles sieht und durchdringt, hat
man allen Grund zu fürchten, in Gedanken, Worten und
Werken sich vor ihm in acht zu nehmen. Nicht selten kommt
es vor, daß, wenn die Familie oder ein Glied derselben eine
unrechte Handlung vorzunehmen beabsichtigt, man vorher das
Büd oder den Sitz des Küchengottes mit einem Tuch verhängt,
damit er das Böse nicht sehen und rächen könne. Ander-
seits werden auch Sündenbekenntnisse vor ihm abgelegt und
Gebete um Sündenvergebung an ihn gerichtet, wie das folgende
an ihn gerichtete Gebet beweist. Es lautet: Himmel und Erde
haben den Herd gestiftet und den Menschen in seiner Voll-
endung gegeben. Zu dir steht meine Hoffnung, o Herdgeist,
du werdest mich behüten. Ich erkenne, daß Gnade allein von
dir kommt und alles Wohlergehen von dir ausgeht. Ich flehe
dich inständig an, daß du von deinem Geistersitz das ganze
Jahr hindurch mir Glück bescheren möchtest. Laß Angst und
Schrecken ferne von uns sein. Vielleicht hat jemand, der Holz
an den Herd getragen, dich gestoßen, unser Messer oder Beil
dich berührt oder sind sonst viele Sünden gegen dich begangen
worden, die wir nicht wegzutilgen vermögen. Die ganze Familie
betet dich an und fleht zu dir mit Inbrunst und in schmerz-
licher Reue um Vergebung aller ihrer Sünden. Femer bitte
ich dich inständig um Schutz und Bewahrung. Laß mein ganzes
38 A. Nagel
Haus Glück und Frieden genießen, alt und jung sich des besten
Wohlseins erfreuen. Wende stets alle Not und Trübsal von
uns ab. Laß unseren Aus- und Eingang, unser Gehen und
Ruhen von Glück und Segen begleitet sein, die ganze Familie
in Frieden und Eintracht leben und fortwährend wachsen und
gedeihen.
Die obigen Ausführungen zeigen, daß wir im Küchengott
eine sehr bedeutende, einflußreiche chinesische Gottheit vor
uns haben, deren uralte Geschichte wohl auch mit den reli-
giösen Überlieferungen anderer Völker in Beziehung steht, die
uns ebenfalls von der Heiligkeit und Göttlichkeit des Feuers
und Herdes zu erzählen wissen. Daher hat die Beschreibung
des chinesischen Küchengottes auch für die vergleichende Reli-
gionsgeschichte noch einiges Interesse, weshalb hier noch kurz
3 Seine allgemein religionsgeschichtliche Bedeutung
Erwähnung finden soll. Es würde ja zu weit führen und den
Rahmen dieser Darstellung überschreiten, eine umfassende Ver-
gleichung des chinesischen Küchengottes mit den Göttern und
Geistern des Feuers anderer Völker anstellen zu wollen. Nur
mit einer merkwürdig ähnlichen Erscheinung der alten priester-
lichen Religion der Veden, nämlich mit. Agni, der Opferflamme
oder dem Gott des Feuers, möchte ich einen Vergleich ziehen.
Der Rigveda enthält nämlich verschiedene Lieder, die an Agni
gerichtet sind, welche die Priester während der Verrichtung
ihrer religiösen Zeremonien zu rezitieren pflegten. Nach diesen
Liedern hat Agni manche Ähnlichkeit mit dem chinesischen
Küchengott. Sie preisen Agni, den Gott des Feuers, des
mächtigen Elements, als Gott des Herd- und Altarfeuers, als
Protektor des Hauses und der Familie, als Hohenpriester und
Boten zwischen Göttern und Menschen.^ Ähnliche Funktionen
werden, wie wir gesehen haben, seit alter Zeit auch dem
* Vgl. Max Müller Essays I, 1. Teil, S. 31.
Der chinesische Küchengott (Tsau-kytin) 39
chinesischen Küchengott zugeschrieben. Zu näherer Vergleichung
möge ein solches Lied des Rigreda in der Übersetzung bei Max
Müller hier Platz finden.^
1. 0 Agni, nimm dies Opferscheit,
Nimm meinen Dienst in Gnaden auf,
Und leihe diesem Lied Gehör!
2. Ich diene, hochgebomer Gott,
Du Rossebändiger, Sohn der Kraft,
Mit diesem Scheit und Liede dir.
3. Laß deine Diener mit Gesang,
Du Reichtumspender, Liederfreund,
Du Schätzen Holder, dienen dir.
4. Du alles Guten Herr und Hort,
Sei weisen Sinnes, groß an Macht,
Und treib von uns die Feinde fort.
5. Er segnet uns mit Himmelsnaß,
Gibt uns unantastbare Kraft,
Und schenkt uns Speise tausendfach.
6. Du Jüngling, Bote, Priester, komm,
Verehrungswürd'ger, auf mein Lied,
Zum hilfsbedürft'gen Diener dein!
7. Du eilst ja durch dies Weltenpaar,
0 Weiser, wie von Dorf zu Dorf
Ein freund gesinnter Bote läuft.
8. Ja weise bist du, bist ims hold,
So walte dieses Opfers gleich.
Und laß dich nieder auf dies Gras!
Der erste und zweite Vers dieses Liedes zeigt uns, daß
die alten Brahmanen bei der Anbetung des Agni höchstwahr-
scheinlich nur ein Feuer anzündeten, ohne ihm ein Brandopfer
darzubringen. Denn in Vers 1 sagt der Priester zu Agni nur
;,Nimm dieses Opferscheit" und Vers 2: „Ich diene mit diesem
Scheit (^im Feuer) und Liede dir", ohne irgendwelche Opfer-
* Max Müller a. a. 0. aus Bigveda 11 6.
40 A. Nagel
gegenstände zu erwähnen. Hätte er ein Tier oder sonstige
Opfer mit verbrannt, so würde er es ohne Zweifel im Liede
aufgeführt oder wenigstens angedeutet haben. — Oben (la)
zitierten wir aus dem „Buch der Riten" den Passus „Holz
wird in den Flammen verbrannt für den Au -Geist". Wir sahen,
daß „Au" die Manen von alten Frauen (Köchinnen), aber auch
den Geist oder die Geister des Feuers und Herdes bezeichnet. —
In Vers 3 und 4 wird Agni als Spender des Reichtums und
als Schutzgott angerufen, welcher die Feinde vertreibt und
Unglück abwendet von denen, die ihn verehren. Wir haben
gesehen, daß der Küchengott auch Herr des Lebens und Schick-
sals heißt und auch als solcher angerufen wird, der das Los
der ganzen Familie in der Hand hat und bestimmt, und daß,
sobald die Familienglieder ihm zu seiner Zufriedenheit dienen,
er der ganzen Hausgenossenschaft Glück, Reichtum und Wohl-
ergehen bescheren werde. Dazu kommt noch, daß Agni und
der Küchengott als mit gleichen Eigenschaften begabt gedacht
werden. Diese Eigenschaften verdanken beide zweifellos ihrer
gemeinsamen Würde als Götter des Feuers. Durch ihre Ver-
mittelung steigen Brandopfer auf zu den Göttern. Weil nun
Opfer das Mittel ist, durch welches die göttliche Gunst erlangt
werden kann, so ist der Gott des Feuers der Mittler, welcher
durch die dargebrachten Opfer die Götter besänftigt, geneigt
macht und dadurch selbst in den Stand gesetzt wird, die Familie
mit Segen und Reichtum zu beglücken. — Sobald Agni und
der Küchengott als Götter des Feuers überhaupt und des Altar-
feuers insbesondere eingesetzt waren, treten sie auch als Boten
zwischen den Opfernden und deren Göttern auf, wie dies die
Verse 6 — 8 des vorstehenden Rigvedaliedes und für den Küchen-
gott die tatsächlichen religiösen Vorstellungen der Chinesen be-
zeugen. — In Vers 6 wird Agni ein Bote genannt und an-
gerufen, er möge herabkommen, um das Opferscheit (Holzstoß)
zu verbrennen, und in Vers 8 gebeten, er möge dieses Opfers
sogleich walten. Vers 7 lautet: „Du eilst ja durch dies Welten-
Der chinesische Küchengott (Tsau-kyun) 41
paar (Himmel und Erde), 0 Weiser, wie von Dorf zu Dorf
Ein freundgesiimter Bote läuft." Das heißt doch wohl: Du,
Agni, überbringst das Opfer den Göttern im Himmel und hältst
dadurch ein freundschaftliches Verhältnis zwischen Göttern und
Menschen aufrecht. Wir verehren und verherrlichen dich des-
halb nicht nur als Boten, sondern auch als Priester, denn du
handelst in der Tat als Mittler und Hohepriester zwischen
Göttern und Menschen. — Soweit ich sehe, ist in ganz China
die Anschauung und der Glaube verbreitet, daß der Küchen-
gott als himmlischer Götterbote figuriert. Es scheint daher
kaum einem Zweifel zu unterliegen, daß der Küchengott
und Agni ursprünglich entweder ein und dieselbe Gottheit
oder doch wenigstens Zwillingsbrüder sind und nur in ver-
schiedenen, wenn auch zusammenhängenden Teilen Asiens, in
nahezu gleicher Weise verehrt wurden bzw. werden. — In
alten Zeiten, als die Chinesen ihre Götter noch mit Brandopfem
ehrten, mag ihr Küchengott, gleich Agni, als natürlicher Bote
und Mittler zwischen himmlischen und irdischen Wesen be-
trachtet und verehrt worden sein. Aber heute werden auf den
Altären Chinas hauptsächlich nur Weihrauch, Kerzen und
Scheingeld verbrannt und der Küchengott ist auf den Rang
eines mystischen Spähers herabgedrückt worden, welcher das
Verhalten der Familienglieder dem himmlischen Perlenkaiser
anzeigt. Doch spricht auch nach der heutigen chinesischen
Anschauung über den Küchengott nichts dafür, daß Agni und
der Küchengott wesentlich verschiedene Gestalten waren.
Auf ihren Fahrten gen Himmel und zurück bedürfen beide
in Rede stehende Götter Pferde als Transportmittel. In Vers 2
des Rigvedaliedes wird Agni „Rossebändiger" genannt, d. h.
er hält beim Reiten oder Fahren Pferde im Zaum oder unter
Zwang. Auch der Küchengott wird in verschiedenen Gegenden
Chinas vom Volk mit Pferden versehen, wenn er gen Himmel
steigt. Wie wir gesehen haben, erscheint der Küchengott jeden-
falls jedes Jahr einmal (am Jahresende) beim Perlenkaiser im
42 A. Nagel
Himmel, um Bericht zu erstatten über das Verhalten der Familie
im verflossenen Jahre. Bei dieser Gelegenheit werden ihm nicht
nur ein opulentes Mahl und reiche Opfer vorgesetzt, um ihn
günstig zu stimmen, sondern es werden ihm auch papierne
Pferde, Wagen, Sänften, Sänftenträger usw. dargebracht, welche
ihm zur Bequemlichkeit auf der weiten Reise dienen sollen.
Solche Scheinpferde, von denen man annimmt, daß sie sich
nach dem Verbrennen zu wirklichen Pferden verwandeln, führen
den Namen Wolkenpferde oder Seelenpferde. Sind diese papie-
renen Gegenstände angezündet, so werden sie in ein Sieb ge-
worfen und die Asche davon geschüttelt, damit sie in der Luft
zerstiebt und die Gegenstände, wie es der Gott selbst ist, im-
materiell werden. In vielen Familien ist es Sitte, Erbsen,
Stroh und einen Eimer Wasser am Torweg des Hauses auf-
zustellen, um die hungrigen Pferde des gen Himmel steigenden
und wieder herniederfahrenden Küchengottes zu sättigen.
Noch eine weitere Ähnlichkeit findet sich zwischen Agni
und dem Küchengott. In Vers 5 wird Agni gepriesen: „Er
segnet uns mit Himmelsnaß, Gibt uns unantastbare Kraft, Und
schenkt uns Speise tausendfach." Danach wird Agni als
Spender der Lebenskraft und Speise jeder Art gedacht. Und
wie bei richtiger Unterhaltung und Schürung das Feuer mit
immer neuer Kraft lustig emporflammt, so kann es durchaus
nicht befremden, wenn Agni, der Gott des Feuers, als ein
starker, kräftiger und schöner Jüngling gedacht wird (Vers 6).
Wie wir sahen, sagt auch die chinesische Überlieferung vom
Küchengott, daß er einer hübschen Jungfrau (oder vielleicht
auch Jüngling?) gleiche mit flammenden Haarflechten. Und
weiter heißt es von ihm, daß er ein Heiliger gewesen sei, noch
bevor er das Lesen gelernt. Somit erscheint er als vollkommen,
tadellos, rein, schön und kraftvoll. Und daß er Leben, Kraft,
Reichtum und Speise jeder Art, von welcher Glück und Wohl-
sein größtenteils abhängen, spendet, wie Agni, haben die obigen
Ausführungen mehrfach gezeigt.
Der chinesische Küchengott (Tsau-kynn) 43
Alle diese Analogien zwischen Agni nnd dem Küchengott
sind immerhin so auffallend und merkwürdig, daß sie uns wohl
zu der Annahme berechtigen: Der Gott des Feuers, Ton welchem
das „Buch der Riten" spricht, und welcher von den heutigen
Chinesen als Küchengott verehrt wird, ist, wenn nicht geradezu
mit Agni selbst identisch, so doch vielleicht eine Modifikation
desselben. Vielleicht geben die obigen Ausführungen Ver-
anlassung dazu, diese Linie weiter zu verfolgen. Gewiß wird
die vergleichende Sprach- und Religionsforschung noch manches
Licht in diese dunkeln Zusammenhänge bringen, vorausgesetzt,
daß solche durch Übertragung religiöser Ideen oder infolge
uralten, gemeinsam religiösen Besitzes tatsächlich vorhanden
und die aufgezeigten Parallelen — was allerdings auch große
Wahrscheinlichkeit für sich hat — nicht aus gleichen Vor-
bedingungen des religiösen Denkens nnd ähnlichen Formen des
Lebens der in Fr^e kommenden Völker zn erklären sind.
Etymologische Beiträge
zur Mythologie und Eeligionsgeschichte
Von Hermann Osthoff in Heidelberg
(Vgl. Archiv VIR, 51)
Den Namen der Grötterbotin in der Ilias ^iQig hat E. Maaß
Indog. Forsch. 1, 157 ff., ihn zugleich mit dem Namen des
Bettlers ^Iqos in der Odyssee und noch anderen griechischen
Eigennamenformen, auch mit homer. lqtj^ att. Isqcc^ '^Habicht',
an IsiiccL "^ich eile, strebe eifrig' aus *J^l(i) s^ai anknüpfend,
als 'die eilende, flinke, hurtige, schnelle' gedeutet, eine Er-
klärung, die mit Recht beifällig aufgenommen worden ist von
Solmsen Unters, z. griech. Laut- u. Verslehre 148. 150,
(Autenrieth-)Kaegi Schulwörterb. zu d. homer. Gedichten^**
166a und (Benseler-)Kaegi Griech.- deutsch. Schulwörterb.^^
428b, Prellwitz Etym. Wörterb. d. griech. Spr.^ 193, Som-
mer Griech. Lautstud. 102 und Brugmann Grundriß 2^, 1,
382. Indog. Forsch. 19, 388, bedingt auch von (Preller-)
Robert Griech. Mythol. 1*, 497 Anm. 1. Eine Konsequenz
davon schien dann aber die zu sein, daß man nun dies Nomen
proprium 'r^tg von dem gleichlautenden Worte für den 'Regen-
bogen', das Homer in Iqiv P 547 und Jqlöölv A 21 hat, zu
trennen sich entschließen müsse, und so tat Brugmann a.a.O.
auch Solmsen laut brieflicher Mitteilung, nicht jedoch Kaegi
a. aa. 00.; und vor Erscheinen der Maaß sehen Abhandlung
hatte bereits auch Wilh. Schulze Quaest. ep. 133 Anm. 1 in
diesem Sinne sich entschieden.
* Die Abhandlung ist zuerst als Vortrag vor den vereinigten klass.
philol. und indogermanischen Sektionen der Baseler Philologenversamni-
lung 1907 an die Öffentlichkeit gebracht worden.
Hermann Osthoff Etymologische Beiträge znr Mythologie naw. 45
Den letzten Versuch, die Zusammengehörigkeit der beiden
Wörter näher zu begründen, hat Froehde Bezz. Beitr. 21,
202 ff. angestellt, dieser Versuch muß aber als mißlungen be-
zeichnet werden, obschon ihm Uhlenbeck Kurzgef. etym.
Wörterb. d. altind. Spr. 289b s. t. PisnuSj H. Menge Griech.-
deutsch. Schulwörterb. 284a und Prellwitz a. a. 0. 199 (nicht
ganz im Einklang mit S. 193) Vertrauen entgegenbringen.
Für Froehde war der Grundgedanke, den er auch an die
Spitze seines Aufsatzes stellte: „Der Name der Göttin ^iQtg
{J-lQLg) darf von dem gleichlautenden Appellati vum Igig ^Regen-
bogen . . .' ohne zwingenden Grund nicht getrennt werden."
In solchem Sinne hat er sich denn a. a. 0. 203 auch gegen
die Maaßsche Etymologie gewandt. „Diese Etymologie",
das gab er zunächst zu, „ist von allen bisher gegebenen die
einzige, welche mit den Sprachgesetzen im Einklang steht,
auch wird sie dem Wesen der Göttin gerecht und erklärt be-
sonders die Epitheta derselben [ruxelcc, äiXXo%os^ xodijveiiog,
axia, xodag 6)xia\ gut" Froehde fährt dann aber fort:
„Dennoch halte ich sie nicht für richtig, weil sie eine Trennung
des Namens von dem Appellativum notwendig machen würde.
Denn daß der Regenbogen von den Griechen uneigentlich als
Botin benannt sein sollte, ist sehr unwahrscheinlich." Der
Einwand hat allerdings auf den ersten Blick etwas Bestechendes;
wie ihm zu begegnen ist, wird sich uns hernach zeigen. In
ganz ähnlicher Weise war übrigens auch schon die Meinung
Welckers Griech. Gotterlehre 1, 690, „von der Botin sei der
Name erst auf die Sache übergegangen", indem der Name der
Göttin selbst nach alter Etymologie von £iq(o 'ich sage, melde'
herzuleiten sei, durch Maxim. Mayer in Roschers Ausführl.
Lex. d. griech. u. röm. Mythol. 2, 1, 334 zurückgewiesen worden.
Es fragt sich zunächst, ob man nicht, wenn man betreffe
der Göttin 'Jpig Maaß zustimmen und dabei die onomato-
logische Gleichheit mit dem Regenbogen in Gottes Namen preis-
geben möchte, dann es so machen soll wie Brugmann Iw.
46 Hermann Osthoff
V. MüUers Handbuch 2 2, 1, 125. Grundriß 2^, 1, 382, nämlich
Froehde insoweit folgen soll, daß man wenigstens lqls ^Regen-
bogen' mit ihm a. a. 0. 204 aus ^JCö-ql-s herleitet, um es
an ai. vesati vivesti ^ wirkt, ist tätig', visaya-h 'Gebiet, Bereich'
und pari-vesä-h 'Kreis, (Strahlen-) Kranz, orbis', 'ein Hof
um die Sonne oder den Mond', pari-vesana-m *Hof um Sonne
oder Mond' anzuschließen. Mich will auch das nicht befriedigen.
Die in Rede stehende Sanskritwurzel hat nicht den Sinn von
'umgeben, umringen', nur den von 'tätig sein, wirken', für
ai. visaya-h 'Wirkungsbereich, Gebiet' findet sich die von
Froehde, Brugmann und von Menge a. a. 0. daneben ver-
merkte Bedeutung „Umgebung" nicht, in pari-vesä-h und
pari-vesana-m aber nebst pari-visyaie Praes. pass. 'bekommt
oder hat einen Hof (von Sonne und Mond)' ist es, obwohl
Froehde dies in Abrede stellt, doch lediglich das Präfix
pari-, was den Ausdruck für den Begriff 'Umkreis, Kreis,
orbis' oder in verbaler Fassung 'umgeben werden' zustande
bringen hilft. Als „zu unsicher" bezeichnete mit Recht auch
schon Sommer Griech. Lautstud. 119 „Froehdes Grundform
*J^i6QLS für Iqlq (zu ai. visaya- 'Bereich')". Den Namen der
Göttin wollte Froehde aus derselben Wurzel in der Weise
gewinnen, daß er ^iQig als 'Dienerin' deutete, dies mit be-
sonderem Bezug auf die Sanskritwörter vcvesti 'ist dienend
tätig, richtet aus', vlsa-h 'Diener, Besorger', vesä-h 'wirkend,
besorgend', vesana-m 'Besorgung, D[ensi% pät'i-visti-h 'Dienst-
leistung, Aufwartung' u. a.
Eine Modifikation seiner Erklärung des Regenbogennamens,
die Froehde dann noch anregte, war die, daß er a. a. 0. 205
in zweiter Linie die Möglichkeit erwog, vielmehr die Wurzel-
form ui- von lit. vyti, aksl. viti 'drehen, winden', lat. vmen
'Flechtwerk' und vUilis 'geflochten', gr. Ireä 'Weide' und gr.
hvg 'Kreis, Rundung, Radkranz' = lat. vitus heranzuziehen;
von dieser Wurzel ohne -s- sei ebensowohl jenes ai. vi-s-
' wirken, tätig sein' nur eine Erweiterung, wie die in ai.
Etymologische Beiträge zur Mythologie und ßeUgionsgeschichte 47
ves-ta-te 'windet sich, schlängelt sich um' und lit. vys-tyti
"winden', vystas 'Schnürbrust' enthaltene Basis, beides nach
der Lehre Perssons Wurzelerw. u. Wurzelvar. 78. Ebenso
lehren Johansson Kuhns Zeitschr. 32, 469 und Li den
Indog. Forsch. 18, 494 ff. über ai. vesati, vivesti. Ich für mein
Teil vermag zwischen 'winden, drehen' und 'wirken, tätig
sein' eine genügende Bedeutungsübereinstimmung nicht zu er-
kennen.
Brugmann sucht Indog. Forsch. 19,388 von dem Stand-
punkte aus, daß an Maaß' Deutung der homerischen Personen-
bezeichnungen Igig und Igog festzuhalten sei, doch auf eine
Art Kompromiß mit der etymologischen Theorie Froehdes
insofern hinauszukommen, als er meint, daß derselben Wurzel,
die in Tsfiai 'ich eile, strebe eifrig' und in jenen zwei Namen
vorliege, als „entferntere Verwandte" eben das von Froehde
aufs Tapet gebrachte ai. vesati und seine Sippe angehören
mögen. Den ursprünglichen Begriffskem der Wurzel von if/iat
näher zu bestimmen, finde ich vielleicht an anderem Orte Ge-
legenheit, hier bemerke ich darüber nur, daß der Abstand der
Bedeutungen zwischen ihr und den unter vis -res- 'tätig sein,
wirken' sich vereinigenden altindischen Wörtern unverkennbar
ein größerer ist, als er Brugmann beim Niederschreiben jener
seiner Bemerkung erscheinen wollte. Ganz andere etymologische
Zusammenhänge des ai. vesati nebst visaija-h vertrat auch
Brugmann früher, Ausdrücke f. d. Begriff d. Totalität 74 f.
Noch wieder andere, freilich ebenfalls recht fragwürdige Kom-
binationen bringt dafür Uhlenbeck Kurzgef. etym. Wörterb.
d. altind. Spr. 297 b f. in Vorschlag, er gibt indes auch seiner-
seits den Gedanken am Zusammenhang mit ai. veti 'ist hinter
etwas her, verfolgt, strebt zu' nicht auf, welches letztere er
dann S. 295b auch in der seit Leo Meyer Bezz. Beitr. 1,
308 f. üblichen Weise zu gr. homer. IsyLai stellt.
Einen eigenartigen Versuch der etymologischen Deutung
von Iqis 'Regenbogen', der aber wiederum auf eine Trennung
48 Hennann Ostboff
von dem Göttemamen ^iQig hinausläuft, macht Mulvany
Journal of philol. 25, 141 Anm.: jenes soll auf *6L-Qi-s zurück-
gehen und als mit Ificcg 'Riemen', i^ovLcc ' Brunnenseil ', aisl.
sime ags. sfma as. simo 'Strick, Seil' und ai. simän- 'Haar-
scheide, Scheitel', 'Grenze' vergleichbar eigentlich 'Seil' „cord"
bedeutet haben, wofür besonders Homers Iqlv . . . tavv66ri P
547 spreche. Das weist mit Recht schon Brugmann Iw.
V. Müllers Handbuch 2^, 1, 125 als „nicht überzeugend" zu-
rück. Wenn auch begrifflicherseits gegen die Erklärung des
englischen Gelehrten kaum etwas einzuwenden ist (vgl. unten
S. 55. 56), fragt man doch, wie das Wort für den Regenbogen
in aspirierenden Dialekten, besonders im attischen Griechisch,
zu dem Spiritus lenis anstatt des asper gekommen sei; denn
die von Mulvany vorgeschlagene Auskunft, man habe an-
zunehmen, daß Iqiq für *iQig stehe „by confusion with ^iQig
< HQig", kann nicht befriedigen.
Man möchte offenbar gern — und dies Bestreben zeigt
sich deutlich auch bei Brugmanns zweimaligem Berühren der
Frage, Grundriß 2% 1, 382 und Indog. Forsch. 19, 388 —
einerseits nicht von Maaß' hübscher Irisetymologie abgehen,
anderseits aber doch auch einen Weg finden, um mit dem
Göttemamen die gleichlautende Regenbogenbezeichnung nun-
mehr wieder irgendwie in engere Verbindung zu bringen.
Denn die Lücke der Isolierung des Appellativums hatte eben
doch Maaß, der iQig 'Regenbogen' in seiner ganzen Abhand-
lung mit keinem Worte erwähnt, geschaffen, und Froehde
hat diese Lücke richtig empfunden und hervorgehoben. Hier
setzt unsere Untersuchung ein, die darauf ausgeht, das vor-
läufig zerrissene sprachliche Band zwischen Nomen proprium
und Appellativum in anderer und hoffentlich haltbarerer Weise
wieder anzuknüpfen. Diese Untersuchung wird zugleich das Er-
gebnis bringen, daß Maaß' Auffassung des Irisnamens, o bschon
im Grunde unangetastet bleibend, doch in ein etwas anderes
Licht der semasiologischen Betrachtungsweise zu rücken ist.
Etymologische Beiträge zur Mythologie nnd Religionsgeschichte 49
Zunächst ist aber eine Vorfrage zu erledigen: ist denn
auch lautlich alles in Ordnung? Besteht nicht etwa ein laut-
lich-formales Hindernis gegen die Yereinerleiung von jQig und
iQig? Der Name der Götterbotin weist zahlreiche Spuren von
anlautendem Digamma bei Homer auf; im Gegensatz dazu ist
für die Regenbogenbenennung der digammiert« Anlaut nicht
zu erweisen, ja die Iliasstelle A 27 mit XQstg sxcct£Q^\ Iqi66iv
icixÖT^g widerstrebt seiner Annahme sogar, während P 547 in
dieser Frage indifferent ist. „Aber eine einzelne homerische
Stelle der Art ist kein ausreichender Grund, um einem Worte
diesen Anlaut abzuerkennen", meinte Froehde Bezz. Beitr.
21, 202, um sich aus dieser Schwierigkeit herauszuhelfen;
„auch ''Iqis erscheint ^ 198 [in ax^u d' ^Igig] undigammiert"
fügte er weiter bei und hätte dazu noch auf E 365 tcuq ds
ol ^iQig hinweisen können.^ Zweckmäßiger noch können wir
wohl zur Erklärung der Digammawidrigkeit des lqiööiv uns
darauf berufen, daß der Eingang des Buches A dem überein-
stimmenden Urteil vieler Homerforscher erhebliche, „dem In-
halt, wie dem Stil und der Sprache" entnommene Bedenken
erweckt, ob diese Partie zu dem ältesten oder älteren Bestände
der Ilias gerechnet werden könne und nicht etwa gar „als
unhomerisch zu verwerfen" sei; vgl. Ameis-Hentze Anhang
zu Homers Ilias 4-, 54 ff., wegen der die Beschreibung des
* Vgl. Enös De digammo Homer. 126, Mulvany Journal of
philol. 25, 139 und Leo Meyer Handbuch d. griech. Etym. 2, 66 f.
Aber E 353 Tr]v fiiv &q' ^Igtg, das diese drei Gelehrten auch noch als
Verstoß gegen das Digamma anführen, ist kein solcher, wenn man dort
vielmehr ttjv uhv ag Igig mit der einsilbigen Form der Partikel, &q
und nicht aga, liest und dazu das von Solmsen Unters, z. griech. Laut-
u. Verslehre 129 ff. im Anschluß an Hartel Sitzungsber. d. kais. Akad.
d. Wiss. philos.-hist. Cl. 78 (Wien 1874) S. 52. 76 ff. über metrische
Wirkungen des Digamma Ausgeführte berücksichtigt, wonach schließende
Silben mit kurzem Vokal und konsonantischem Auslaut Positions-
verlängerung vor j^- nur in der Hebung erfahren, in der Senkung da-
gegen durchweg die Geltung von Kürzen behalten, dies z. B. auch in
To xßTjyvov siTtag A 106.
Aichir f. Beligionswigsenscluift XI 4
50 Hermann OsthoflF
Panzers des Agamemnon A 19 — 28 treffenden besonderen
Verdachtgründe W. Reich el Homer. Waffen^ Wien 1901
S. 43. 75 f. Auf dieses Konto könnte also, meine ich, auch
die von uns anzunehmende Digammaverletzung in A 27 wohl
gesetzt werden.
Bereitet so das iqiG6iv in dem einen Iliasverse eine ge-
wisse, aber doch nicht unüberwindlich erscheinende, formale
Schwierigkeit, so ist anderseits in derselben Stelle A 26 f,
wenn man sie richtig interpretiert, für uns ein wertvoller
Fingerzeig zur Ermittelung der für die Etymologie fest-
zustellenden Grrundbedeutung des griechischen Regenbogen-
namens zu finden. Es wird dort IqiQölv soixotsg von den
Drachen aus Blaustahl, die als Zieraten, „prophylaktische
Symbole" nach W. Reichel a. a. 0. 75f Anm., auf dem
Panzer des Agamemnon angebracht sind, gesagt, und man hat
darüber gestritten, was als das tertium comparationis bei
diesem Vergleiche zu gelten habe. Friedländer Beiträge zur
Kenntnis d. homer. Gleichnisse 1 (Gymnasialprogr, Berlin 1870)
S. 32 f und mit ihm Ameis-Hentze Anhang zu Homers Ilias^
zu A26 und Anhangt zu P547 wollten es in der „gekrümmten
Gestalt" oder „in der gebogenen Linie" sehen; ebenso meinte
Froehde a. a. 0. 203, daß der Vergleich der Drachen mit
Xqlööiv sich „auf die Biegungen" beziehe. Dazu will nun
aber der verbale Ausdruck 6QC)QB%ato %QOtl öslq^v nicht wohl
stimmen, bei Schlangen, die zum Halse hinauf sich streckten,
— „hatten sich ausgereckt d. i. bäumten sich empor" nach der
eigenen Übersetzung Ameis-Hentzes^ zu A 2Q — , ist von
einer „gebogenen Linie" oder von „Biegungen" zu reden bzw.
daran zu denken kaum sinngemäß, auch Friedländer selbst und
Ameis-Hentze empfinden das und namentlich der erstere
Gelehrte hebt in diesem Sinne „die immerhin schwache Kon-
gruenz des Gleichnisses mit dem verglichenen Gegenstande"
hervor. Eben darum haben andere Homerausleger anderes
und Richtigeres für das Verständnis der Stelle vorgeschlagen.
Etymologische Beiträge zur Mythologie und ReUgionageschichte 51
Maxim. Mayer in Roschers Ausfülirl. Lex. d. griech. u. röm.
Mythol. 2, 1, 320 redet zwar noch, indem er an das rä xvq-
raiuxTL der IliasschoKen B LV und an Hesychs lqsöölv ioixorss'
(ov) rä xQäiiaxi, aXXä xq) öir^yuiXL . oXoi yuQ elöi övvEöxguiiaivoi
anknüpft, von „der Wölbung der auf den Brustwarzen liegenden,
mit ihren Enden sich in der Mitte begegnenden oder ineinander
laufenden Spiralen", betont aber doch zugleich vorzagsweise
„die Parallelität der drei Linien (^ tcqos xijv diäöxaöLP
avxäv ri biioiaöig Schol.), welche an die Farbenstreifen der
L-is erinnerten". Noch besser und schärfer faßt Reichel a.a.O.
das Vergleichsdritte: auch nach ihm werden die Schlangen mit
dem Regenbogen „in bezug auf die Art ihrer Anordnung",
nicht „bezüglich der Farbe des Glanzes oder der Form'', ver-
glichen, und „je drei Schlangen", so fahrt er fort, „bäumten
sich beiderseits der Brust gegen den Hals hinauf. Dann war
die Dreiheit so angeordnet, daß die Kyanosschlangen als dicht
zusammengerückte Parallelbänder emporliefen, und darin liegt
der Vergleichspunkt mit dem in Parallelstreifen von zwei
Enden nach einer oberen Mitte aufsteigenden Regenbogen".
Von Veckenstedt Gesch. d. griech. Farbenlehre 93f. wird ins-
besondere die Pluralform tgiööiv ins Auge gefaßt; nach ihm
„müssen wir die Mehrzahl des Wortes iQig auf die Streifen
des Regenbogens beziehen", wodurch „wir zu mehreren Streifen
des Regenbogens gelangen: diese Streifen können aber nur
Farbenstreifen sein", woraus mit Notwendigkeit folge, „daß
Homer im Regenbogen verschiedene Farben gesehen hat"; das
Letztgesagte eine dagegen gerichtete Bemerkung, daß man —
die „Augendarwinisten" sagt Veckenstedt — dem Homer
bekanntlich, wie den alten Griechen überhaupt, das Farben-
unterscheidungsvermögen mehr oder weniger ganz hat ab-
sprechen wollen.
Es sind also „Streifen" und „Farbenstreifen", von denen
wir in diesen verschiedenen Auslegungen der Stelle j1 26 f. über-
einstimmend lesen, und Wechselausdrücke dazu die „Parallel-
4*
52 Hermann Osthoff
streifen" und „Parallelbänder" Reich eis, „die Parallelität der
drei Linien" bei Maxim, Mayer. Eben das bat mich meiner-
seits auf die Vermutung gebracht, daß Streif, Streifen oder
Striemen, Band überhaupt die Gruudbedeutung gewesen sein
könne, von der unser f^t-g 'Regenbogen' ausgegangen ist. Zu
meiner Freude ersehe ich hinterdrein, daß ich damit eine Fährte
betrete, auf die vor mir schon ein Meister der griechischen
Etymologie geraten oder ihr wenigstens nahe gekommen ist.
Georg Curtius bemerkt Archäol. Zeitung 38 (1880) S. 133
Anm. 5 (brieflich an A. Trendelenbiirg) : „Bei jedem Versuch
der Art scheint mir ein wichtiges Moment in dem homerischen
Plural IbQidöiv yl 21 zu liegen. Ich schließe daraus, daß schon
in homerischer Zeit lQi~g ein Appellati vum war, daß die Be-
deutung 'bunter Streif am Himmel' feststand und daß nach
einer richtigen etymologischen Topik entweder in einer Wurzel
des Schimmerns, Schillerns, Glänzens (die Blume Iris, die Iris
im Auge, die Iris des Pfauenauges), oder in der Vorstellung
des Streifs das Etymon zu suchen ist."^ Dieser letztere
Weg wird sich uns als aussichtsreich erweisen.
Den in Xqi66lv gesetzten Plural hat gewiß Veckenstedt
— ingleichen wohl auch, wie es scheint, G. Curtius — im
allgemeinen richtig zu deuten gewußt. Dieser Plural neben
^ Von mir gesperrte Worte. G. Curtius hat auch noch das von
Pausanias 3, 19, 3 am amykläischen Hyakinthosaltar gelesene BlgiSog
herangezogen, um es in der früher üblichen Weise dem homerischen
Götternamen gleichzusetzen. Das ist hinfällig, seitdem eine alte Fels-
inschrift von Thera, IGI Nr. 365 = Collitz' Samml. Nr. 4722, zutage
gekommen ist, die in der Schreibung £/P[/] 27 offenbar denselben Kult-
namen darbietet: auf diesem Denkmal mit seiner sehr altertümlichen
Schrift kann nicht das Zeichen für B als graphischer Vertreter von
Digamma angesehen werden, was in dem Bigiäog der Pausaniasstelle
allenfalls angängig gewesen wäre, wie schon Hiller von Gärtringen
Pauly -Wissowas Eeal.-Encycl. 8, 490 richtig bemerkt. Ein digammiertes
ftgig kann überhaupt in dem Dialekt der Insel Thera nicht erwartet
werden, da für dieses östliche Dorisch das gänzliche Verschwinden des
Digamma von der frühesten erreichbaren Zeit ab charakteristisch ist;
vgl. Blaß Collitz -B echteis Samml. d. griecfi. Dialektinschr. 3, 2, 148.
Etymologische Beiträge zur Mythologie und Religionsgeschichte 53
dem gewöhnlich und bei Homer in aoQCpvQ^ijv Iqiv P 547 ge-
brauchten Singular, das muß sich, meine ich, den bekannten
Erscheinungen anreihen, welche uns die von ältester Zeit her
übliche unterschiedliche Verwendung der beiden Numeri in
solchen Fällen verstehen lehren, wo der Singular eines Nomens
zum Ausdruck bringt, daß man seinen Begriffsinhalt als etwas
Einheitliches vorstellt und tatsächlich etwa vorhandene Gliederung
der Einheit nicht berücksichtigt, der Plural aber dann erscheint,
wenn bei einem Begriff seine irgendwie mehrheitliche Wesen-
heit ausgedrückt werden soll, oder „der Singular stellte sich
ein, wo und wenn die Vorstellung des ununterbrochenen Ganzen
überwog, der Plural, wo und wenn die Teile vorschwebten";
vgl. Verf. Indog. Forsch. 20, 173 und die dort zitierte Literatur,
besonders Brugmann Kurze vergleich. Gramm. 413f. In
dgdxovrsg . . . Xqiöölv ioixoTsg A 27 war zur Wahl der Form,
die die Vorstellung der Teile, hier der einzelnen Farben-
streifen des Regenbogens, erweckte, geradezu eine für uns
ersichtliche Veranlassung eben durch den Vergleich einer Mehr-
zahl von Drachen mit den Igidsg gegeben; in ysvsiädss :t 176
hätte es dem Dichter schon eher freigestanden, dafür auch den
erst nachhomerisch auftretenden Singular yevsidg zu setzen,
ähnlich wie wir an dieser Odysseestelle sowohl Bart oder Bart-,
Kinnhaar mit kollektivischem Sinn dieser Singularform wie
pluralisch Bart-, Kinnhaare sagen dürften. Aber genau ein
ebensolcher Fall wie lqiögiv neben iqlv scheint mir bei Homer
noch der von vicpäösg M 156. 278. T 357, vi(pdds66Lv F 222
gegenüber viq:dg O 170 zu sein: sowohl der Plural wie auch
an der einen Stelle der Singular bedeuten das 'Schneegestöber*,
jener aber bringt dies im Hinblick auf die das Gestöber aus-
machende Vielheit der einzelnen 'Schneeflocken' zum Aus-
druck; unsere Lexika, Pape-Sengebusch Handwörterb. 2',
257b und Autenrieth-Kaegi Schulwörterb. zu d. homer.
Gedichten ^° 227 b, übersetzen gerade den Plural vitpädeg mit
'Schneegestöber', während sie für vitpdg O 170 die Bedeutung
54 Hermann OstlioflF
* Schnee' als „kollektiv gebraucht" geben, die ihm auch nach-
homerisch, bei Pindar, Aischylos und sonst, zukommt; übrigens
war in sxsa vi(pd8e66iv hom6xa isliisqCtjölv F 222 den ver-
glichenen Gegenstand in die Mehrheitsform zu setzen derselbe
besondere Anlaß gegeben, wie in dem Gleichnisfalle von
dQccxovtsg . . . tQstg . . . lqlöölv soixÖTsg A 26 f. Ich möchte
die Mehrzahlform in dieser Verwendungsweise den detaillieren-
den Plural zu taufen vorschlagen.
Dafür, daß wir den Regenbogen, gr. Igig, als 'Streif,
Streifen, Farbenstreif' benannt sein lassen wollen, können wir
uns auf mannigfache Parallelen im Gebrauche eben dieser
unserer Streif und Streifen, dazu auch Strieme, Striemen und
noch anderer ihnen begriffsähnlicher Worte unserer eigenen
Sprache stützen, auf solche Anwendungs weisen dieser deutschen
Wörter, wo sie im Sinne von 'Lichtstreif, Strahl' stehend
sich hinerstreckende glanzvolle Erscheinungen, besonders solche
am Himmel und im Luftraum, bezeichnen. Wir sprechen von
Lichtstreifen auf der Mondfläche; spätmhd. ist liecMstraim
'radius' Diefenbach Gloss. lat.-germ. 483a, auch liehstrtme,
-streimel und Z^eMs^mw Voc. S(achse), vanA.lecM stryme 'radius
lucis' Diefenbach -Wülcker Hoch- u. niederdeutsch. Wörterb. 739a
überliefert; Jean Paul braucht das Adjektiv farhenstriemig Varia
virgatus, buntgestreift'. Auch unzusammengesetzt kommen die
Wörter dieses Begriffskreises, und zwar häufiger in der älteren
als in der neueren deutschen Sprache, in gleichem oder ähn-
lichem Sinne gebraucht vor. Unser Strieme, Striemen, jetzt nur
noch von Streifen in der Haut als hinterlassener Spur von
Schlägen, vibix, üblich, wofür die mundartliche Nebenform
Streim{en) (Schmeller-Frommann Bayer. Wörterb. 2 *, ^lä)>
bezeichnet 'Streifen des Sonnenlichts, Strahl der Sonne' in
hat der sonnen strymen . . . gegehenn 'dedit Phoebo radios'
handschriftlich Weim. Bibl., leucht (Sonne) her mit Strietn und
Strahlen Spee Trutznacht. 40, 37, Flecken und Striemen im
Marmor kennt noch Opitz 1, 278; so sagte man auch spätmhd.
Etymologische Beiträge zur Mythologie und Religionsgeschichte 55
geferwet nach der sunnen strimen Minneb. und mhd. von im
(dem Karfunkelsteiii) guldine strtme (Lichtstreifen) giengen
Konrad v.Würzb.Turn., einen alierstein. duz was ein marmd unde
schein von strhnen manievaJten Servat.; ein mnd. stremd kommt
in der Bedeutung ' radius ' vor und ahd. strlmilin Plur. findet
sich in Yergilglossen von Sternschnuppen gesagt, um die
flammarum longos tractüs Verg. Georg. 1, 367, die ebenso
Lukrez 2, 207 aufweist, zu erläutern. Es begegnen uns femer
mhd. sträme 'radius' und sträm von der sonnen Voc, der
sunnen sträm Heinr. v. d. Türlin Krone, der steme sträm
Frauenl., der sterne hatte einen sträm Dur. Chron., zwen und
sibenzec strceme an den himdn sint mit sterne^i breit Wart-
burgkr., so gieng aucJi von der sunnen ein Meinez stramdin
Gottfr.v.Straßb. Trist.; und mit mhd. stranc 'Strick, Strang, Seil',
'Streifen an Kleidern' die Ausdrücke die sun mit lieclvten strängen
Fastnachtsp., daz in den lüften lange strenge scJieinent Konrad
V. Megenberg. Vgl. Diefenbach Gloss. lat.-germ. 483a und
Diefenbach-Wülcker Hoch- u. niederdeutsch. Wörterb. 868b,
Grimm Deutsch. Wörterb. 3, 1329 und Heyne ebenda 6, 893,
Heyne Deutsch. Wörterb. 2 ^ 644. 3^ 853. 877, Wilh. Müller
Mittelhochd. Wörterb. 2, 2, 673b. 674a. 690a, Leier Mittel-
hochd. Handwörterb. 1, 1910. 2, 1223f. 1224f. 1239, Graff
Althochd. Sprachsch. 6, 753 und Schiller-Lübben Mittel-
niederd. Wörterb. 4, 430 a.
Dem Regenbogen nähern wir uns, wenn im Griechischen
Qaßdog 'Rute, Gerte, Stab' auch 'Streifen auf der Haut von
Tieren' Aristot. und Klearch. bei Athen., 'Streifen an Kleidern'
bei Pollux, im Latein virga 'dünner Zweig, Reis, Rute'
zugleich 'Farbenstreifen am Kleide' bei Ovid und beide
dann auch die sogenannte Regen- oder Was sergalle, also das
regenbogenartig gefärbte Bruchstück eines unvollkommenen
oder nicht ausgebildeten Regenbogens, bedeuten, so Qaßdog
Aristot. Meteorol. 3, 2, 6. 3, 6, Iff. De mundo 4, 22, Theophr.
Sign. pluv. 1, 11 und Plut. Plac. phil. 3, 6, lat. virga bei Seneca
56 Hermann Osthoff
Nat. quaest. 1, 9 ff. An der Aristotelesstelle De mundo 4, 22
werden mit iQidsg xal QaßdoL kov xä xoiavta verwandte Natur-
erscheinungen zusammen aufgezählt.
Ahnliche Vorstellungen vou der Regengalle kommen in
der mittelhochdeutschen Beschreibung, die von ihr Konrad
V. Megenberg in seinem Buch der Natur 97, 16 ff. ed. Pfeiffer
gibt, zum Ausdruck: „die hellen Streifen der Sonnenstrahlen,
wenn sie, wie man sagt, Wasser zieht", werden dort stricke,
sunnenstricke, auch strenge und straimen genannt. Der ganze
Abschnitt „von den sunnenstricken" hat den für unseren Zweck
hier lehrreichen Wortlaut: wir sehen auch oft, daz in den
lüften lange strenge scheinent, sam strick umb und umh von
der sunnen gen gegen der erden, reht sam die stricke sint, da
mit man ain gezelt aufriht in raisen. daz geschieht ze stunden,
wenn sich div wölken mangerlai schickent under der sunnen in den
lüften, oder wenn si sich entsliezent in regen, so durchprechent si
der sunnenschein straimen und widerprechent sich in selben
spiegeln der walken, wenne daz geschieht, so seh wir die schein sam
streng oder strick gen von den lüften und von der sunnen. Die
strick scheinent auch in mangerlai varh, grüen, rot, gel, nach der
wölken mangerlai Schickung. Vgl. P f e i f f e r ebenda Wörterb. 727.
731 s. vv. straim und sunnenstrick. Unmittelbar daran schließt
sich alsdann bei Megenberg die Beschreibung des Regenbogens.
Viel Gleichmäßigkeit in der sprachlichen Benennungs-
weise besteht femer zwischen dem Phänomen des Regenbogens
und der Himmelserscheinung der Milchstraße. Von „der
nahen Verwandtschaft, in welcher Milchstraße und Regenbogen
stehen", handeln in sprachlicher und mythologischer Hinsicht
schon Adalbert Kuhn und W. Schwartz Norddeutsche
Sagen, Märchen und Gebräuche 497 und A.Kuhn in seiner
Zeitschr. f. vergleich. Sprachf. 2, 311; „Milchstraße und Regen-
bogen", heißt es an ersterer Stelle, „berühren einander sehr
nahe, dieser ist die Tagesbrücke zwischen Göttern und Menschen,
jene die nächtliche".
Etymologische Beiträge zur Mythologie und Religionsgeschichte 57
Jene, die Milchstraße, wird als „der helle, weißliche
Streifen, der sich fast in der Gestalt eines größten Kreises
um die ganze BQmmelskugel erstreckt", populär definiert
(Brockhaus Konversationslex. 11", 880b); als aiuen praiten
halben kraiz iceiz und Wir reht sam ain kidreu sträz^ der
kraiz haizt von den laien die Jierstrdz beschreibt sie Konrad
Y. Megenberg 78, 14 ff. (vgl. Pfeiffer a. a. 0. Wörterb. 710.
728 s. V. herstrdz und strdz, Lexer Mittelhochd. Hand-
wörterb. 1, 1264). Und zunächst hat sie mit dem Regen-
bogen, ahd. regan-bogo ags. re^en-bo^a aisl. regn-boge, nl.
water-boog, ags. sciir-bo'^a Caedm., lat. arcus caelestis, arcus
pluvius und arcus schlechthin, aksl. daga 'arcus. Schießbogen'
und 'iris', lit. kilpinis dangaüs d. i. 'Himmelsflitzbogen, Arm-
brust des Himmels' (Jac. Grimm Deutsche Mythol. 2*, 612),
ai. cäpa- m. n. 'Bogen zum Schießen', 'Bogen in der Geometrie'
und 'Regenbogen' nebst indra- und äkliandalu-, sakra-cäpa-
' Regenbogen', nipers. durüna, balüci drin, drinuk 'Regenbogen',
singhal. de-dunna dass. zu ai. drüna-m '(eichener) Schießbogen',
*deva-druna-m * Götterbogen ' (Verf Etym. Parerga 1, 102ff.
168), nhd. bair. Himmelring und Sonnenring (Schmeller-
Frommann Bayer. Wörterb. 2^, 120, Grimm a. a. 0. 1*, 298
Anm. 1. 2^, 611 und Heyne Grimms deutsch. Wörterb. 4, 2,
1349. 10, 1, 1671) u. dgl. m.^ die Benennung nach der Kreis-
förmigkeit, dem Gerundetsein gemein, da die Milchstraße ja
auch Namen wie lat. orbis ladeus Cic. De rep. 6, 16, daselbst
durch circus elucens erläutert, und lacteus circidtts Plin. Xat.
hist. 18, 280 £, gr. yaXa^Cag xvxlog Diod. Sik. 5, 23 führt, so
wie sie im älteren Hochdeutsch gelegentlich iceyßer krayß
(Diefenbach Gloss. lat.-germ. 255c), in cymrischer Poesie
arian-rod d. i. 'Silberrad, Silberkreis' (vgl. Sil van Evans
Dict. of the Welsh language 364 b) heißt.
Sodann aber macht sich eben auch für die Milchstraße jene
Auffassung als 'Streifen' oder 'Striemen' sprachlich vielfach
geltend. Sie heißt zunächst einfach ohne allen Zusatz mnd.
58 Hermann OsthoflF
strime 3 Voc. W (vgl. Schiller-Lübben Mittelniederd.
Wörterb. 4, 437 a), dann auch mlid. der strämen an dem hymmel
(Diefenbach a. a. 0.). Häufig sind aber in den mittelalter-
lichen Vokabularien und sonst nocb sieb findende hoch- und
niederdeutsche Benennungen der ^galaxia', die zu dem Aus-
druck für 'Streifen, Striemen' oder auch 'Strähnen' die
adjektivische Bestimmung weiß hinzufügen und die auch
namentlich Diefenbach a. a. 0. und Diefenbach-Wülcker
Hoch- u. niederd. Wörterb. 867b verzeichnen, nämlich dt;
weissen streiffen, der wiß strym, de wytte stryme an dem
hemel, de witte strime in deme hymmele, der wecze stryme an
dem hemel, weiß straymen, dye wiß strymel, weiß straimel, dy
wisen strimeln an den wölken, wiß stramel, auch die weißen
streuen an dem liimeV\ vgl. Wilh. Müller Mittelhochd.
* Über unser Wort Strähne Fem., mundartl. bair. Stren Mask., mhd.
streue M. 'der Länge nach zusammengelegtes oder geflochtenes Bündel
von Haaren, Flachs, Fäden u. dgl.', 'Streifen', ahd. streno und dazu
mnd. mnl. strene, nnl. streen F., was ein got. *strina Mask. wäre, weiß
Kluge Etym. Wörterb. d. deutschen Spr.^ 382b so gut wie gar keinen
Aufschluß zu geben. Andere Wortdeuter auf germanischem Gebiet aber,
nämlich 0. Schade Altdeutsch. Wörterb.^ 879a. 880b, Franck Ettjm.
WoordenbocJc d. Nederl. taal 977f. 981 und Vercoullie Beknopt etym.
Woordenbock d. Nederl. taal 281b f., haben es einleuchtenderweise
schon zu den Formen mit m- Suffix ahd. strtmo, strimilin, mhd. strim,
strime, strimel und streim, streimCy streimel, mnd. strime, streme, streinel,
nnd. westf. straimel und stridmel gestellt; ebenso Falk u. Torp Etym.
Ordbog over det norske og det danske Sprog 2, 307 b f., die auch das
nschwed. dial. strena 'Streifen in der Haut' beibringen. Die Wurzel
ist dieselbe wie die von lat. stria 'Riefe, Vertiefung', 'Falte im Ge-
wand', 'Streifen, Rinne, Einkehlung an Säulen', welches Joh. Schmidt
Z. Gesch. d. indog.Vocal. 2, 269. 459, Persson Wurzelerw. u. Wurzelvar. 108
und Walde Lat. etym. Wörterb. 600. 602 richtig mit ahd. strtmo ver-
gleichen. Mit Wilh. Wackernagel Altdeutsch. Handwörterb.'' 282b,
der allerdings stram für strüm setzte, und mit Franck a. a. 0. dürfte
man auch daran denken, das mhd. strdm 'Streifen', 'Lichtstreifen',
'Strahl', 'Strom, Strömung', ja mit Franck vielleicht selbst unser
Strahl 'radius', mhd. strdl M. und strdle F. 'Pfeil', ahd. strdla 'Pfeil,
Geschoß' und aka]. strela 'Pfeil' zu ahd. strtmo usw. heranzuziehen, wenn
man eine langdiphthongische Wurzel idg. stre{i)- zugrunde legte. Für
Etymologische Beiträge znr Mythologie und Religionsgeschichte 59
Wörterb. 2, 2, 673a. 680b, Lexer Mittelhochd. Hand-
wörterb. 2, 1230. 1239, Schiller-Lübben Mittelniederd.
Wörterb. 4, 437a und Pott Kuhns Zeitschr. 2, 434. Von
diesen Ausdrücken sind die pluralisch geformten dy weissen
streiffen, dy wisen stHmeln und die weißen Sirenen in den
Vokabularien noch besonders zu beachten, da für die Auffassung
des Plurals hier offenbar das gleiche, wie für homer. Xqiöölv
neben sonstigem Iqis, zu gelten haben wird (s. oben S. 52 ff.).
Das weitaus üblichste ist jedoch für die Milchstraße, daß
sie eben als Straße oder Weg, Pfad sprachlich benannt wird.
„Der schimmernde Streif zahlloser Fixsterne am nächtlichen
Himmel ist einstimmig von beinahe allen Völkern in dem
mythischen Gedanken von Weg und Straße oder von Aus-
streuung näher begriffen worden", sagt Ja c. Grimm im Ein-
gang seiner Abhandlung über „Irmenstraße und Irmensäule'*
Kleinere Schriften 8, 47 1 ff. und bringt ebendort und Deutsehe
Mythol. 1^, 295 ff. 3*, 106 eine erdrückende Fülle solcher Be-
nennungen aus den indogermanischen wie den semitischen und
uralaltaischen Idiomen zur Sprache, andere fügen A. Kuhn
mhd. md. und mnl. Strieme nnl. striem aber helfen sich Franck und
Falk-Torp anders, indem sie zu einer «-Wurzel greifen, Franck zu
dem idg. sreu- 'fließen' von ahd. stroum nl. stroom^ gr. gsa, osv(ux,
ai. srdvati usw.; das ist dann nicht einleuchtend. Ich möchte glauben,
daß der ahd. Reflex von mhd. mnl. Strieme nicht *striomo, sondern viel-
mehr *striamo und älter vokalisiert ahd. *streamo, noch älter *stremo
gelautet habe, so daß wir hier wieder ein Beispiel des Auftretens des
geschlossenen germ. e für den Langdiphthong idg. ei haben würden, einen
neuen Fall der Art, wie ahd. stiaga mhd. stiege 'Treppe' zu ahd. stigan
'steigen', ahd. tciaga mhd. nhd. ii-iege zu mhd. iceigen 'schwanken', wor-
über Noreen Ahri^ d. urgerm. Lautlehre 30 ff. und Brugmann
Grundriß 1*, 206 f. nebst der von beiden verzeichneten Literatur, neuer-
dings auch Janko Jndo^. Forsch. 20, 240 ff. handeln. Die zwiefache
germanische Gestaltung des ei im mhd. strdm einer- und Strieme ander-
seits ginge ursächlich auf den urzeitlichen Akzentqualitätsunterschied
der gestoßenen und schleifenden Betonung zurück, wenn es richtig ist,
daß man das germ.e, Jankos «*, als die unter dem Schleiften ent-
wickelte Form des alten Langdiphthongen ansieht.
60 Hermann Osthoff
in seiner Zeitschr. 2, 239. 311 ff. und El. H. Meyer German.
Mythol. 89 hinzu. Ich beschränke mich hier darauf, vorzugs-
weise einige Beispiele, die unsere Wörter Straße, Weg und
Pfad enthalten, zu erwähnen: mit Straße außer Milchstraße
selbst mhd. diu Jierstrdz, hersträs an dem liimel bei Konrad
V. Megenberg 78, 13. 16. 19, der dann auch einfach strds, diu
strdz dafür sagt ebenda Z. 15. 20, herstraße und die liersträze
in celo in Vokabularien, auch nhd. volksmundartlich bezeugt
Heerstraße (vgl. Diefenbach Gloss. lat.-germ. 255c und Heyne
Grimms deutsch. Wörterb. 4, 2, 761), nnd. westfäl. hidlsträte und
weersträte 'Wetterstraße' (Woeste Wörterb. d. westfäl. Mund-
art 102a. 318b), mnl. Vroneldenstraet d. i. „Frauen Hilde oder
Hulde Straße« (vgl. Grimm Deutsche Mythol. 1^ 236f. 296
Anm. 1. 3^, 106), ahd. Iringessträza] mit Weg nhd. Milchweg,
spätmhd. oder frühnbd. der milichweg Vocab. 1482 (vgl. Diefen-
bach a. a. 0.), nhd. Heerweg, nhd. Heiweg, nnd. westfäl. hidlweg
(Woeste a. a. 0. 102a und bei Schiller -Lübben Mittelniederd.
Wörterb. 2, 236b), nhd. westfäl. mülenweg (Grimm a. a. 0. 3*,
106. 280), ags. Irin^es we^'^ mit Pfad nnd. ostfries. dat mdk-
path, nnd. kaupat 'Kuhpfad' und westfäl. nierenherger pat
(vgl. A. Kuhn a.a.O. 239. 311. 317), poetisch nhd. <^es Himmels
weisslicher, schimmernder Pfad bei Klopstock (vgl. Lexer
Grimms deutsch. Wörterb. 7, 1583). Dann die via lactea der
Lateiner Ovid. Metam. 1, 168 f.; auch lat. via seda, dessen Äqui-
valent in den Juniusglossen Wright-Wülcker Voc. 1^, 53, 23 das
ags. Irin^es we^ ist, d. i. ' durchschnittener, durchlaufener Weg ',
wie es via seda per ambas (zonas temperatas) Verg. Georg. 1, 238
und qua via secta semel liquido pede detulit imda^s Lucret. 5, 272
heißt, wie ferner viam secat Verg. Aen. 6, 899. 12, 368 und
besonders bei demselben Dichter Aen. 5, 658. 9, 15 eben nach
Analogie dieses viam secare gerade von der durch den
Regenbogen laufenden Göttin Iris sccuit arcum gesagt wird
(vgl. Ladewig-Schaper^*^ zu Verg. Aen. 5, 658), kaum nach
Jac. Grimm Kleinere Schriften 8, 473 „gleichsam der helle in
Etymologische Beiträge zur Mythologie nnd Religionsgeschichte Q\
die dunkelgrüne Wiese des Himmels gemähte [Weg]".^ Im
Sanskrit finde ich nach A. Kuhn in seiner Zeitschr. 2, 316f.
sura-vlthl eig. ^Götterweg, Straße der Götter' und nach Monier
Williams Dict. Engl, and Sanskr. 299. 501 s. v. galaxij und
müky-way die Bezeichnung näga-vltJii eig. 'Schlangenbahn' für die
Milchstraße; es scheinen das aber der Bedeutung nach, wie aus
Böhtlingk-Roth Sanskrit -Wörterb. 4, 96. 7, 1112 und Böht-
lingk Sanskrit-Wörterb. in kürzerer Fassung 3, 191a. 7, 162c
zu entnehmen, vielmehr Namen bestimmter Teile der Mondbahn
oder der Bahn der Mondhäuser, naksaträni, gewesen zu sein,
auch H. Jacobi (brieflich, Bonn 21. Dez. 1906) nimmt be-
treffs der näga-vWü einen Irrtum bei Monier Williams an.^
Daß auch der Regenbogen mit kaum minderem Fug als die
Milchstraße die Bezeichnung als 'Straße, Weg, Pfad, Bahn am
Himmel' hätte finden können, möchte ich nicht bezweifeln. Am
nächsten kommt solcher wohl zu erwartenden Auffassungsweise
die Benennung des himmlischen Bogens als 'Brücke', die vor-
nehmlich den alten Skandinaviern geläufig war, wenn sie ihn
aisl. brü 'Brücke', hrü tu himens af iqrßo, auch mythologisch
gefaßt Äs -hrü 'Asenb rücke' und GiaUar-hrü d. i. „Brücke des
der Hölle nahen Giollflusses" nannten, eine Vorstellung, welche
dichterisch nach Schillers bekanntem von Perlen haut sich eine
^ Die angelsächsische Glosse via secta i. e. Irinj,es /^ej, jetzt auch
bei Götz Corp. gloss. Lat. 5, 398, 40. 415, 60 und Thes. gloss. emend.
2, 412a aufgenommen, könnte alten Vergilglossen entstammen; ihr Ur-
heber hätte dann den Wortlaut des zu erklärenden via secta der Stelle
Georg. 1, 238 entnommen, sachlich aber vielmehr das ingentemque fuga
secuit sub nuhibus arcum Aen. 5, 658. 9, 15 in seiner Beziehung auf die
Regenbogengöttin im Auge gehabt, indem ihn zugleich der Namens-
anklang zwischen Iris und dem Ausdruck Irin^es ice~, seiner Mutter-
sprache verleitete, für den Regenbogen als via secta seil, ab Iride die
Milchstraße unterzuschieben.
- Wegen der griechischen und lateinischen Auffassungen und Be-
nennungen der Milchstraße, die in den Bereich obiger Darstellung fallen,
sei hier auch noch auf A. Dieterich De hymnis Orphicis 37 und
W. Gundel ßeligionsgesch. Vers. u. Vorarb. 3, 2, 149 ff. verwiesen.
62 Hermann Osthoff
Brücke hoch über einen grauen See usw. bis in moderne Zeiten
hinein sich lebendig zeigt. Vgl. Jac. Grimm Deutsche Mythol.
1^ 300. 2\ 610f. 3^ 214, Pott Kuhns Zeitschr. 2, 425,
El. H. Meyer German. Mythol. 89. 91. 109. 134f. 190f. und
Fr o eh de Bezz. Beitr. 21, 204. Für 'Brücke' und 'Weg'
dienen ja der Sprache öfters die gleichen Wörter und Be-
nennungen, wie namentlich an lat. pöns gegenüber seiner 'Weg,
Pfad, Bahn' und ähnliches bedeutenden Verwandtschaft aksl.
paU und preuß. pintis, ai. pänthäh, avest. panta, gr. %dxos
nebst armen, hun 'Furt, Übergang' zu ersehen, auch an air.
drochat mir. drochet droichet 'Brücke', sofern dies = *druiko-
sento-s 'hölzerner Weg', mit air. set 'Weg' = got. sinß-s als
Endglied gebildet, ist (vgl. Verf Etym. Parerga 1, 154).
Um nun meine Deutung des gr. l^ig = *H-Qi-g als 'Streif,
Streifen' oder auch 'Weg, Straße' durch Angliederung an
etymologisch verwandt erscheinendes Sprachgut zu begründen,
vergleiche ich ihm zunächst das hom. olfiov Plur., das ^ 24 in
derselben Beschreibung des Panzers Agamemnons, die das
Schlangen- und Regenbogengleichnis enthält, die 'Streifen' auf
dem Harnisch, 'stab weise angebrachte Lagen' von Blaustahl,
Gold und Zinn bezeichnet. Ich habe über dies otfiog, welches
nachhomerisch die Bedeutungen 'Weg, Gang, Bahn, Pfad' auf-
weist, aber einmal, Aischyl. Prom. 2, auch im Sinne von
'Streifen Landes, Landstrich, Gegend' vorkommt, eingehender
Bezz. Beitr. 24, 168 ff. gehandelt und dort gezeigt, daß man
die schon von anderen Gelehrten, Benfey und Sonne, ge-
sehenen sicheren Spuren seines digammatischen Anlauts in
dem dexa ol^oi der Iliasstelle und in aoi^iog anoQog Hesych.
anzuerkennen habe, daß man darum guten Grund habe,
es mit homer. s-sCöaro slöccto 'ging geradewegs, fuhr los,
drang durch' zusammen in die Sippe von ai. ved. vdi 'geht
geradeaus, geht darauf zu, strebt hin' und lat. via 'Weg,
Straße' einzustellen, zu der im Altindischen auch Wörter wie
vitä-h 'gerade, schlicht, geradlinig', vltä F. 'Reihe neben-
Etymologische Beiträge zur Mythologie und Religionsgeschichte 63
einander liegender Gegenstände' nebst darbJia-vitä * Streifen,
Reihe von Buschgräsem ', vithi-h und vWn F. 'Reihe', 'Straße,
Weg', 'eine Reihe von Kaufläden, Marktstraße', 'eine Reihe
von Bildern, Bildergalerie', 'Straße am Himmel, eine drei Mond-
häuser umfassende Strecke einer Planetenbahn', viihika- Mask.
oder Xeutr. und vlÜiikä Fem. 'Reihe', 'Straße', 'Bildergalerie',
'Terrasse, der freie Raum zwischen Haus und Straße' gehören.
Es hat dieser meiner Deutung des olnog aus *Iot-fio-g zwar
nicht an Zustimmung gefehlt, jedoch ist sie zu allgemeiner
Anerkennung bis jetzt nicht gelangt. Ich selbst bin von ihrer
Richtigkeit nach wie vor fest überzeugt, muß es aber, da es
mich hier vom Thema der vorliegenden Untersuchung za weit
abseits führen würde, späterer Gelegenheit vorbehalten, meine
Etymologie nochmals ausführlicher zu rechtfertigen, um be-
sonders den von F. Sommer Griech. Lautstud. 29 gegen sie
gerichteten Angriff zurückzuweisen und die gänzliche Verkehrt-
heit der sprachhistorischen Beurteilung des olfiog von Seiten
dieses Gelehrten zu beleuchten.
Die Sippe von homer. «r^aTO i-sCöato und ai.\ed.vdt, in
die wir somit das gr. lqls 'Regenbogen', ihm die Bedeutung
'Streifen', die das vermutlich aus gleicher Wurzel entsprossene
homer. oI[iol hat, als die ursprüngliche zuweisend, einreihen wollen,
das ist nun auch dieselbe Sippe, in die das homer. Isiuct 'eile,
strebe eifrig', womit Maaß den Namen der Götterbotin ^Igig
verknüpfte, hineingehört. Den Zusammenschluß des Aorists
SLöaro und des Präsens lenai zu einem Verbalsystem vollzog
zuerst Ahrens Griech. Formenlehre d. homer. u. att. Dialekts '
S. 96 § 75 Anm. 5 und in ausführlicherer Begründung Beitr.
z. griech. u. lat. Etym. 1, 112ff.; und daß anderseits i£/zat mit
ai. vdi wurzelverwandt ist, lehrte uns eben Leo Meyer Bezz.
Beitr. 1, 308 f (vgl. oben S. 47). Seitdem sind diese Kom-
binationen allgemein anerkannt, ich verweise betreffs ihrer be-
sonders auf Fick Vergleich. Wörterb. 1*, 124f 305. 543 und
Solmsen Unters, z. griech. Laut- u. Verslehre 150f.
04 Hennann OsthofiF
Wie an der Doppelbedeutung bei homer. ot^ioi '^Streifen'
und nacbhomer. otiiog 'Weg, Gang, Bahn, Pfad', ebenso an
ai. vlthi-h, vithi 'Reibe' und 'Straße, Weg' zu ersehen ist,
liegen bei Nominen, die aus unserer Wurzel kommen, die Be-
griffe 'Streifen, Reihe' und 'Weg, Straße' dicht beieinander;
auch das ja ebenfalls in diese Wortfamilie hineingehörige lat.
via zeigt davon eine Spur, die Bedeutung 'Streifen' hat es
okkasionell und vereinzelt, bei TibulL 2, 3, 54 wird viae von
Streifen in einem bunten Zeuge gesagt. So brauchen auch
wir im Deutschen Straße: ein Kind macht eine Straße auf
seinem Kleide, wenn es sich beim Essen beschlabbert, madit
auf dem tischtuch ein strasz mit der gestreiften suppen sein
liest man bei Hans Sachs, eine Straße in einem Wappen heißt
„ein Streif von links her" (vgl. Heyne Deutsch. Wörterb. 3^,
854 f.), mhd. die sidinen sträze Gottfr. v. Straßb. Trist. 11112
sind 'seidene Streifen, Seidenfäden des Gewebes' in gold-
besetzten Kleidern, so hie ein strdze, so dort ein ander strdze
mit iuwern wSievb nceten Berthold v. Regensb. 414, 24 be-
zieht sich auf streifenförmig als Besatz an Frauenkleidern an-
gebrachte Stickereien (Wilh. Müller Mittelhochd. Wörterb. 2,
2, 677 b).
Somit kommt es augenscheinlich im wesentlichen auf eins
hinaus, ob wir den Regenbogen in seiner griechischen Namens-
form Iqiq als ursprünglich 'Streifen' oder als 'Straße, Weg'
bedeutend auffassen wollen. Seiner Wortbildung nach war das
zugrunde liegende idg. *yi-ri-s Fem. 'geradeaus gehender
Strich, Streifen', 'Straße, Weg' von gleicher morphologischer
Beschaffenheit, wie das auch in der Betonung zu ihm stim-
mende idg. *äk-ri-s oder *oTc-ri-s 'Schärfe, scharfe Seite oder
Ecke' = ai. äs-ri-h Fem. 'scharfe Seite, Ecke, Kante, Schneide',
gr. ax-QL-s Fem. 'Bergspitze' und 'öxgig Fem. 'Spitze, scharfe
Ecke, Kante', alat. ocris Mask. 'steiniger Berg' mit marruc.
ocres Gen. sing, 'montis', umbr. ocrcm Acc. sing, 'montem', ocri-
per ukri-per 'pro monte', eine der ältesten Nominalschöpfungen
Etymologische Beiträge zur Mythologie und Religionsgeschichte 65
mit suffixalem -n-, vgL Brugmann Grundriß 2', 1, 382 und
F. Stolz Histor. Gramm, d. lat. Spr. 1, 504.
Wenn ich mit meiner etymologischen Erklärung von tgig
'Regenbogen' das Richtige treffe, dann hat also der Begriff
der Rundung, den Froehde so stark betonen zu müssen
glaubt«, in dem Worte ursprünglich nicht gelegen. Es ist
aber die Vorstellung des bogen- und kreisförmig Gerundeten
in tgig als eine für den Wortbegriff wesentliche nachher und
infolge davon, daß es im Griechischen zur Bezeichnung des
farbigen Bogens am Himmel geworden war, hineingezogen.
Das zeigen die weiteren Verwendungsweisen des Wortes, welche
die nach homerische Gräzität entwickelt hat. Sämtliche übrigen
Bedeutungen, die in dieser späteren Zeit sich hinzufinden,
gehen zufolge metaphorischer Übertragungen auf die Regen-
bogenbedeutung zurück, indem die Bogenrundung in Verbindung
mit dem Farbenspiel, in wenigeren Fällen auch das letztere
allein, der Vergleichspunkt war.
Nachhomerisch wird so Igig der Ausdruck für einen far-
bigen KJreis um einen Körper überhaupt, so daß es im einzelnen
die Bedeutvmgen 'Hof um den Mond' bei Aristoteles, 'Hof
um die Lichtflamme' bei demselben und Theophrast, 'Farben-
kreis um die Augen des Pfauenschwanzes' bei Lukian, 'der
farbige Zirkel im Auge, die Regenbogenhaut* in der Sprache
der Mediziner erlangt. Die letztgenannte Bedeutung ver-
zeichnet die Hesychglosse ^Igig' i] 9-sbg ayye/iog. xai ^ iv
ovQava ^GiVTj xxX. mit den Worten xal xov 6(p&al(iov 6 xsqI
xijv xÖQTjv xvxXog. Die Glosse bringt dann mit xal xäv X0&C3V
xig ■xQvGxaXXädrig eine fernere, in der griechischen Literatur
nicht zu belegende, jedoch bei Plinius Xat. bist. 37, 136 be-
zeugte Verwendungsweise: beim 'Kristall' oder 'Regenbogen-
stein' ist es natürlich lediglich die Farbenspiegelung, die den
Benennungsgrund abgegeben hat (vgl. Pape-Sengebusch
Handwörterb. 1^, 1262 b). In welchem Betracht auch 7Co%dvov
XL eldog nach Hesych Igcg benannt wurde, bleibt dunkel, da
Archiv f. Keligionswüsenschaft XI 5
66 Hermann Osthoff
wir über die betreffende Art Gebäck oder Kuchen nichts Näheres
wissen können, als vielleicht das eine, daß damit die nach
dem Lokalschriftsteller Semos bei Athen. 14 p. 645b = Fragm.
historicorum Graec. 4, 493 ed. C. Müller im Kult der Iris auf
dem Inselchen Hekatesnesos unweit Delos verwendeten kleinen
Kuchen, ßaövvCai, mit denen man die Göttin „des bösen
XBQtts wegen" versöhnte (vgl. Welcker Griech. Götterlehre 1,
692), gemeint sein mögen.
Wiederum ausschließlich das regenbogenähnliche wechselnde
Farbenspiel hat der Pflanze t(>tg zu diesem ihren Namen ver-
helfen. Daß sie nach der Vielfarbigkeit ihrer Blüten benannt
sei, haben schon die Alten gewußt, wir lesen es bei Dios-
kurides 1, 1 Iqvs cctvo ^hv tfjg xar' ovquvov SfKpsQsCag cjvö-
(laötuL . . . od-sv diä rr}v TtoixiXCav ä7tSLxcc6d"rj iQidi rfj ovqavCa,
auch Theophrast Fragm. 20, 39 ed. Schneider beobachtet an der
Pflanze, daß noXXäg '8%bi xal tovro tb ävd-og bv av-raJ tzolxl-
Xlag\ floret versicolori specie, sicut arcus caelestis, unde et nomen,
sagt Plinius Nat. bist. 21, 41. In Betracht kommen für das
alte Griechenland von den verschiedenen Irideen unsere deutsche
Schwertlilie, Iris germanica L., und die kaum artlich von ihr
abweichende Veilchenwurz, Iris florentina L., vgl. K. Sprengel
Comm. in Diosc. S. 343, Fraas Synopsis plant, florae class.
292 und Lenz Botanik d. alten Griechen u. Römer 314f.,
auch Liddell -Scott Greek-Engl. lex.^ 708 b. Und jene
erstere, die Iris germanica, wird als „ausgezeichnet durch
den Farbenwechsel der ursprünglich auf den äußeren Blüten-
teilen dunkel violetten, auf den inneren violetten, auf den
Narbenplatten lilafarbigen, weißlich gestreiften Blumen" be-
schrieben (Brockhaus Konversationslex. 9^*, 678b). In seiner
botanischen Bedeutung soll nach Grammatikerangaben, Schol.
zu Nik. Alexiph. 406 und Eustath. p. 391, 34, unser Wort „xcctä
jtaXmav naQadoöiv" als Oxytonon iQig betont worden sein, vgl.
Lobeck Pathol. proleg. 66; das dürfte ein durch die Analogie
vieler anderer Pflanzennamen, die mit sekundärsuffixalem -Ig^
Etymologische Beiträge zur Mythologie und Religionsgeschichte 67
-idos geformt auf dieser Bildungssilbe haupttontragend waren,
^vyCs, IvxvCg, ^vgCg, ^vQgCg, ns^iXCg, tpXo^Cg u. ähnl., gelegent-
lich herbeigeführter Akzentwechsel gewesen sein, insbesondere
könnte ^vgCg, da es ebenfalls eine Schwertlilienart, die Iris
foetidissima L. nach Fraas a. a. 0., bezeichnet und ein -q- vor
der gemeinsamen Endung -tg enthält, auf iQig eingewirkt haben.
Es dürfte sich nachgerade jetzt herausstellen, daß man
den Namen der göttlichen Botengängerin 'Igig, um ihn zu
dem gleichlautenden Appellativum in die richtige Beziehung
zu setzen, nun nicht mehr mit Maaß vermittelst der Bedeutung
der Wurzel «««-, die ihr in verbaler Fassung bei gr. homer.
Isfitti zu tragen zugefallen ist, zu erklären hat, also nicht mehr
die 'hurtige, schnelle' darin finden darf; es muß vielmehr, da
ja die Wortbüdung die gleiche mit der von Igig * Regenbogen'
ist, an den Sinn derselben Wurzel, den die Nomina gr. olfiog
und lat. via, ai. vlthi-h und vithl zur Ausprägung gebracht
haben, angeknüpft werden: ^Igig ist als 'die einen Weg
machende', eine viätrix, odoixögog aufzufassen. Daß der ho-
merische Bettler "^Igog auch seinem Namen nach ein 'Boten-
gang er' sei, hätte griechisch kaum trefiender gesagt werden
können, als es (? 6f. mit 'Igov de vioi xCxltjöxov axavTsg^
ovvex' änayysXXsGxe xkov, otc xov rig äväyoi der Dichter
selbst sagt, dem, wie eben diese Stelle zeigt, der Appellativ-
sinn des Wortes noch nicht verdunkelt war (vgl. Maaß Jndog.
Forsch. 1, 159 f., Solmsen Ünt«rs. z. griech. Laut- u. Vers-
lehre 148 und Brugmann Indog. Forsch. 19, 388). Den
kurzen Schritt der Bedeutungsentwickelung von 'Gänger, viam
faciens' zu 'Botschaft bringer, Bote' mag noch lai viätor als
Bezeichnung des Amtsboten der altrömischen Magistrate ver-
anschaulichen, vgl. Mommsen Rom. Staatsrecht 1^, 145 f. 360 ff.
Zugunsten der Maaß sehen Auffassung aber wird man
vielleicht mit diesem Gelehrten selbst Indog. Forsch. 1, 159
noch geltend machen wollen, daß das Wort ^Igtg Herodian 2,
437, 2 Lentz „als Name eines Vogels ", Statins in der Thebais 6,
68 Hermann Osthoff
461 f. „als Name einer Stute neben der niclit minder deut-
lichen Thoe" kenne. Daß jedoch „die appellative Kraft des
Wortes", der vermeintliche Ursinn von 'hurtig, schnell', „sich
in diesen Fällen ersichtlich noch voll und ganz erhalten" habe,
würde mir schon an und für sich schwer glaublich vorkommen.
Eher ist doch wohl die Stute Iris einfach auf den Namen der
alten Götterbotin, wie die andere auf den der Nereide ©örj,
die Homer 27 40 und Hesiod Theog. 354 kennen, mythologisch
getauft worden. Und von der bei Herodian a. a. 0., sowie
gleichlautend bei Choiroboskos Anecd. Graeca 2,242, 12 Gramer
erwähnten Vogelart, ddog 6qvsov, die Iqls heiße, ist gar nicht
bestimmt zu sagen, woher sie diesen Namen habe, ob nicht
etwa im letzten Grunde von dem Appellati vum für den 'Regen-
bogen'; es könnte ja wohl der Pfau gemeint sein, indem nach
dem farbigen Kreis um die Augen des Pfauenschweifes, dessen
Bezeichnung iQig uns durch Lukian Dom. 11 überliefert ist (s.
oben S. 65), gelegentlich der Vogel selbst als nach einem für
ihn besonders charakteristischen Merkmal metonymisch benannt
worden wäre.
Wie hätte man sich nun aber das Verhältnis der Be-
deutungen zurechtzulegen, wenn ein und dasselbe Nominal-
gebilde H-QL-g gleichzeitig 'via' und 'viam faciens, viatrix'
ausgedrückt haben soll? Es kann nicht zweifelhaft sein, daß
hier, wie sonst oft, die Bedeutung im Sinne des handelnden
Lebewesens aus der anderen, also der Begriff ' Botengängerin,
Botin' aus dem der Dingbezeichnung 'Weg' oder eigentlicher
noch aus der begriffsgeschichtlichen Vorstufe der letzteren, der
Verbalabstraktbedeutung 'Gang, Fahrt', entwickelt sein müsse.
Unser nhd. Wache, franz. garde, lat. custodia, gr. cpvXaxi] für
eine 'wachende Person', ebenso aisl. vorßr 'Wacht' und über-
tragen 'Wächter, Wärter', nhd. Rat, fr&nz. conseil für 'beratende
Person', wie ai. mdntuh 'Ratschlag, Rat' und konkret 'Berater'
Herrschaft für 'Herr', entsprechend ai. hsäyah 'Herrschaft' und
ai. Icsäya^ avest. ■f)Sayö 'Herrscher', Bedienung für 'wer bedient,
Etymologische Beiträge zur Mythologie und Religionsgeschichte 69
Diener', wie gr.dovXsvfia ^Knechtschaft, Dienst' und dichterisch
auch 'dienstleistender Sklave, Knecht', lai. pemicies xmd pestis,
gr. ^Xsd^QOs und q;d^6Qos für 'homo perniciosus, Unheilstifter,
Unhold', lat. orlgo und gr. yivsöig für 'Stammvater, Urheber',
aschwed. hup Neutr. 'Botschaft' und 'Bote', lat. opera 'Arbeit,
Mühewaltung, Tagewerk' und 'Arbeiter, Tagelöhner', operae
Plur. 'Helfershelfer', gr. XijQog 'nugae' und verpersönlicht 'nu-
gator', das sind meist wohlbekannte Beispiele des Bedeutungs-
wandels, nach welchem durch einfache Metonymie, ohne alle
Veränderung der äußeren Sprachform, abgesehen höchstens
von gelegentlich dabei vorkommendem Wechsel des gramma-
tischen Geschlechts, ein einen Vorgang oder Zustand aus-
drückendes Abstraktum zum „Lebewesennamen", Bezeichnung des
persönlichen oder persönlich gedachten Trägers des abstrakten
Vorganges oder Zustandes wird; weitere Beispiele derselben
Art verzeichnen Brugmann Grundriß 2', 1, 599. 610flF. 627
und Li den Paul- Braune-Sie vers' Beitr. z. Gesch. d. deutsch. Spr.
u. Lit. 15, 508, speziell griechische Kühner-Gerth ausführL
Gramm, d. griech. Spr. 2', 1, lOf. Li den Kreis dieser Er-
scheinungen würde also auch unser gr. Il-Qi-g mit seinem
Doppelsinne von 'Gang, Fahrt, Weg' und 'Person, die einen
Gang macht oder zu machen hat' gehören. Das allergenaueste
Analogon aber liefert zu diesem unserem Falle die keltische
Sprache: ich habe Zeitschr. f. celi PhiloL 6, 4 14 ff. über air.
mir. techt Fem. 'adventus, aditio, itio' = cymr. taith Fem.
'iter', das auf urkelt. *tiJdä beruhende Verbalnomen aus der
Wurzel von air. tiagaim 'ich schreite, gehe', gr. exBixa-; got.
steigan, gehandelt und ebendort S. 419 f. das gleichlautende
Konkretum air. mir. techt Mask. 'Bote, legatus' in die Be-
ziehung zu ihm gesetzt, daß ich in letzterem als der damit
identischen Wortbildung „die Maskulinisierung des Nomen
actionis", indem „der 'Bote' als das personifizierte 'Gehen'
vorgestellt" sei, erkannte, was ähnlich schon vor mir andere
Sprachforscher ausgesprochen hatten.
70 Hermann Osthoff
Es dürfte nun aber anderseits auch vermutet werden, daß
die gänzliclie Gleichheit des morphologischen Wesens zwischen
dem Namen der Götterhotin und der Bezeichnung des Regen-
bogens l^ig doch nicht von allem Anfang an bestand, sondern
ein durch sekundäre Wortbildungsvorgänge herbeigeführter
Zustand war, und ich sehe zwei Möglichkeiten, wie dies ge-
kommen sein könnte.
Einmal könnte 'Iql-q, der Göttername, die einstämmige Kurz-
oder Koseform eines ehemaligen Kompositums, etwa eines nach
bdoi-nÖQO-g, xovto-ctoQO-g, nachhomer. xsXevQ^o-tioqo-s zu
rekonstruierenden *STQi-7fOQO-g Mie des Weges Fahrende',
gewesen sein, vgl. mhd. wöge- und wec-vertic Adj. 'auf der Reise
begriffen, viator', zur Weise der Namenkürzung z. B. Av6i-g
aus AvöC-iiaxog, -ötQcctog u. a., besonders aber homer. ^Icpt-g
Fem. J667 ausTigpt-avaööa nach Etym.Magn. p. 93, 52 (Bechtel-
Fick D. griech. Personennamen ^ 22. 193. 376. 391). Sodann
aber mag man davon auch absehen und vielmehr annehmen,
daß, sowie das Nomen proprium des Bettlers ^iQog „als reines
Adjektiv wohl *HQ6g lauten würde" (Solmsen a. a. 0. 150,
Brugmann a. a. 0.), so auch 'iQig zunächst auf einem oxy-
tonierten Adjektiv oder appellativischen Nomen agentis *Jl,-QC-g
beruhe. Dies *}l-QC-g hätte seinerseits die Bedeutung 'zum
Wege als handelnde Person in Beziehung stehend', daher dann
' wer einen Weg zurücklegt, einen Gang oder eine Fahrt macht'
gehabt. Es wäre zu Sl-Qi-g 'Gang, Weg, Straße', daher
'Regenbogen', hinzugebildet gewesen als einer der bekannten
Fälle, wo nach altererbtem Betonungsprinzip Nomina actionis
oder auch auf solchen beruhende Dingbezeichnungen und ihnen
gleichstämmige Nomina agentis „bei den verschiedensten Stamm-
klassen" in der Weise durch den Tonsitz differenziert waren,
daß für jene Kategorie die Barytonese, für diese die Oxytonese
das unterscheidende formale Kennzeichen war, gr. qtoQO-g 'das
Dargebrachte, Abgabe, Tribut' ai. bhära-h 'das Davontragen,
Gewinnen, Erbeuten, Raub' und gr. g)0Q6-g 'tragend, bringend,
Etymologische Beiträge zur Mythologie und Religionsgeschichte 71
fördernd' ai. -hhard-h in Kompp. 'tragend, bringend', gr.Xoxo-g
'Versteck, Hinterhalt', 'Niederkunft' und Zo^d-g *Kindbetterin',
x6(iJio-s 'Lärm, Geräusch', 'Prahlerei' und xon^to-g 'prahlerisch,
Prahler', ai. stika-h 'Hilfe' und sakä-h 'hilfreich, Helfer', gr.
ßCo-q 'Leben' und d,i.jivä-li 'lebend, lebendig', gr. oixo-g 'Haus,
Wohnung' und ai. vesd-h M. 'Nachbar, Hintersaß', eig. 'zur
Wohnung Gehöriger', nach etwas anderer Auffassung 'Ansiedler,
Seßhafter' (Sütterlin Indog. Forsch. 19, 484. 491), ai. Mvya-m
'Weisheit, Sehergabe' und Jcävyä-h 'die Eigenschaften eines
Weisen habend', ferner gr. i};svdog 'Lüge, Unwahrheit' zu
ilfsvdrjs 'lügenhaft', ai. äpah und apah Neutr. 'Werk, Handlung'
und anderseits ajMh Adj. 'werktätig', tdrah Neutr. 'rasches Vor-
dringen, durchdringende Kraft, Energie', 'Fähre, Fahrzeug'
und taräh 'durchdringend, rasch, energisch', femer ai. brdhma(n-)
Neutr. 'Zauber, das Brahma' und brahma/n-) Mask. 'Zauberer,
Priester', sädtna 'Sitz, Ort, Aufenthalt' und sadmä 'Sessor,
Dasitzender, Anwesender', auch gr. iröv Neutr. 'Herde' als
'Schutz, Gegenstand des Schutzes' und ai. päyü-h 'Hüter, Be-
schützer' u. ähnl. m.; vgl. Wheeler Der griechische Nominal-
akzent 26. 29. 69flF. 85. 116, Joh. Schmidt Festgruß an Böht-
lingk 105. Die Pluralbild. d. indog. Neutra 96. 141, Brugmann
Kurze vergleich. Gramm. 293 f. Grundriß 2^, 1, 27 ff. und
Vendryes Mem. soc. linguist. 13, 131. Wenn mit ebensolcher
Tonsitzdifferenzierung das Nomen agentis *SlQC-g 'viator, via-
trix' gegenüber und zur Seite von Slgi-g 'Weg, Straße' ent-
sprungen war, mußte jenes dann hinterdrein durch Erhebung
vom Appellativum zum Nomen proprium ebenfalls Barytonon
werden, daher ^Igig als Eigenname, sowie Fkavxog. Asvxog,
Uiiiog, ^alÖQog zu yXavxög usw., Oävog zu (fävög (pasLvog,
!E!ävd-og und ^üvd-rj zu ^avd-og, |av9^ij, &6rj zu ^o^, SQÜövg
zu ^Qaövg, ai. Krsna-h Nom. propr. zu Tcrsna-h 'schwarz',
Syüva-h zu syävä-h 'braun', auch gr. Ev^&vrjg zu svusvi^g,
ÜBQixXsrig zu iisQixXirig ^- ^g^- ni- (^gl- Vendryes a. a. 0.
62 f. 135, auch Verf. Etym. Parerga 1, 108 f.).
72 Hermann Osthoff
Die Nutzanwendung aus dem Vorhergehenden für die
mythologische Lehre von der Göttin Iris ist nun leicht ge-
zogen. Eine Pfadgängerin, viätrix, was ihr Name besagt,
hatte sie die Botengänge auszurichten, die Wege von Göttern
zu Göttern, zwischen Himmel und Erde, von einem Ende der
Welt zum anderen, selbst in die Unterwelt und die Tiefe des
Meeres zu machen, die ihr von ihren göttlichen Auftraggebern,
vornehmlich von Zeus und von der Here, überwiesen wurden.
Ein Pfad, Weg, via, so hieß aber anderseits seinem etymo-
logischen Sinne nach der Regenbogen im Munde der Griechen,
dieser, weil er der Volksphantasie bei der Namengebung als
ein pfad- oder straßenartig sich hinziehender Licht- und
Farbenstreif am Himmel erschienen war. Und nun hatte es
sich so gefügt, daß ein gänzlicher Zusammenfall in der Namens-
form zwischen der göttlichen viätnx und der farbenschillernden
via des arcus caelestis sei es von vornherein bestand oder zu-
folge verschiedener Vorgänge der nominalen Wortbildung und
ihrer Schiebungen frühzeitig sich ergeben hatte. Da hatte denn
die mythenbildende und -umbildende Phantasie einen Anlaß, ein
neues Band zwischen dem Eigennamen und dem Appellativum,
außer dem sie von jeher verknüpfenden der Gemeinsamkeit von
Wurzel und Stammbildung, herzustellen: noch nicht bei Homer,
der von der Naturbedeutung der Götterbotin nichts verspüren
läßt, aber bei späteren Dichtem wird ^iQig mit der Himmels-
erscheinung identifiziert, wird hinfort zur Personifikation des
Regenbogens, auf dem sie wie auf einem Pfade vom Himmel
zur Erde hinabsteigend oder hinuntergleitend gedacht wird.
Natürlich aber hätte, wie zugestanden werden muß, solche
volksetymologische Umdeutung des Wesens der ^Iqis nach dem
Appellativum auch geschehen können, wenn etwa nicht von
Hause aus etymologische Verwandtschaft zwischen den beiden
Worten bestand und nur von einem gewissen Zeitpunkt an ein
Zusammenfall der Lautform beider eingetreten war. Die neue
Funktion der ^Iqis dürfte schon Hesiod gekannt haben, da
Etymologische Beiträge zur Mythologie und ßeligionsgeschichte 73
sich so am besten begreifen läßt, daß er sie Tbeog. 265 f. 780
zu einer Tochter des Öav/xag, d. i. des zur Person gewordenen
Wunders und Staunens, macht (Preller-Robert Griech.
MythoL 1*, 559, Maxim. Mayer in Roschers Ausfuhr! Lex.
d. griech. u. rom. Mythol. 2, 1, 323 f.); und jedenfalls deutet
auf den Eintritt der neuen Vorstellung auch der Umstand hin,
daß in der nachhomerischen Poesie und bildenden Kunst die
Götterbotin so vielfach in enger Verbindung mit dem Element
des Feuchten und Windigen auftritt, eng den Meer-, Regen-
und Windgottheiten zugesellt erscheint und dargestellt wird;
das wurde eben durch ihre Auffassung als die Gottheit des
arcus pluvius ermöglicht (Mayer a. a. 0. 321 ff.). Aber die
neue Vorstellung bestimmt und mit klipp und klaren Worten
zuerst auszusprechen, die Naturerscheinung des Regenbogens
mit der Funktion der Himmelsbotin ausdrücklich äußerlich zu
verbinden, das blieb dem römischen Dichter Vergil vorbehalten.
Die dafür in Betracht kommenden Stellen sind Aen. 5, 606 ff.,
wo Irim de cado misit Saturnia Inno und iUa viam cderans
per müle coloribus arcutn nttUi visa cito decurrit tramite virgo,
Aen. 4, 700 f., wo auch wieder die müle varii colores, und Aen. 5,
658. 9, 2. 15, wo wiederum der ingens suh nuhibus arcus in
Verbindung mit der Göttin genannt wird, vgl. Welcker Griech.
Götterlehre 1, 691 und Mayer a. a. 0. 331 f.
Allerdings vertritt Maxim. Mayer, den ich hier wieder-
holt zitiere, seinerseits nicht die Ansicht, daß die in Rede
stehende erst für die nachhomerische Zeit erweisbare Vor-
stellung eine neue gewesen sei, sowie auch El. H. Meyer
Indog. Mythen 1, 197 Anm. diese Anschauungsweise abgelehnt
hatte. Mayer gibt S. 333 zu, daß zwar die Göttin Iria bei
Homer nicht als Regenbogen zu verstehen sei, glaubt aber
doch, die von ihm eigens formulierte Frage, „ob der
Dichter noch von ihrer ehemalioren Naturbedeutunsr Kenntnis
hatte", bejahen zu müssen, indem er dafür besonders ,.die
Bei Worte a£AAd;tog, :iodr]ve[iog, axsa, xax£l<x, vor allem X9v-
74 Hermann OsthofiF Etymologisclie Beiträge zur Mythologie usw.
öo'jCT£()Og", die das wahrscheinlicli machen sollen, als Argumente
ins Feld führt und also S. 334 „den im weitesten Umkreis
nichthomerischer Traditionen erkennbaren Elementar-
charakter auch unter der homerischen Hülle der sanften
Götterbotin wiedergefunden zu haben" vermeint. Aber jene
Beiworte asXXoütog usw. tun das für eine unbefangene Be-
trachtung in keiner Weise dar. Es bleibt dabei, daß,
wenn man nicht in den Homer hineinlesen will, was
nicht darin steht, dann die von Welcker a. a. 0. 690
und Matz Archäol. Zeitung 1875 S. 20 im Hinweis auf das
zweimalige Vorkommen des Appellativs Iqlq bei Homer er-
hobenen Zweifel, „daß die homerische Iris als Regenbogen
zu fassen sei", aufrecht erhalten werden müssen. Es bleibt
aber trotzdem anderseits doch auch dabei, was Mayer S. 332
in dem Abschnitt seiner Abhandlung, der von dem „Verhältnis
des Regenbogens und der Götterbotin zu einander" handelt,
als sein Gesamtresultat vorausnehmend an die Spitze stellt, daß
„beide untrennbar" sind. Unsere sprachlich -etymologische
Untersuchung hat, so darf ich hoffen, einen Weg gezeigt, wie
man daran festhalten kann, ohne den überlieferten Tatsachen
sowohl der Sprachgeschichte, wie das bei Froehdes Deutungs-
versuch der Fall war, als auch der Mythologie und Religions-
geschichte in der einen oder anderen Weise Gewalt anzutun.
Der Selbstmord
Von Rudolf Hirzel in Jena
Motto: „ Per Selbstmord ist ein Ereignis
der menschlichen Xatur, ■welches,
mag auch darüber schon so viel
gesprochen und gehandelt sein
als da will, doch einen jeden
Menschen zur Teilnahme fordert,
in jeder Zeitepoche wieder ein-
mal verhandelt werden maß."
Goethe.
Der Selbstmord ist ein Vorrecht des Menschen, das ihn
über das Tier erhebt. Derselbe Philosoph, der dem Menschen
dieses Vorrecht zugesteht^, hat ihm aber auch untersagt es
auszuüben^; und so sehen wir auch sonst in der Verdammung
des Selbstmordes die Moralphilosophie ^ mit der Kirche wett-
eifern, die dem Selbstmörder das ehrliche Begräbnis versagt;
Religiöse und weltliche Gesetzgebung sollen von alters her
vereinigt sein, um dem Verbrechen des Selbstmordes entgegen-
zuarbeiten/ Wäre dies wirklich der Fall, so dürfte man
sagen, daß auch durch die Stimme der Natur, die doch aus
der älteren Zeit laut«r und vernehmlicher zu uns herüber tönt.
^ Schopenhauer Werke* IV 2 S. 127. Ebenso schon Thümmel Reise 2
(Leipzig 1794) S. 143, daß „dem klügeren Menschen — ausschließnngs-
weise von jeder anderen Creatur die Ehre des Selbstmordes vorbehalten"
ist. Nach Plin. Nai. hist. II 27 erhebt ihn dieses Vorrecht sogar über
die Götter: ne deum qnidem posse oninia, — namqae nee sibi potest
mortem consciscere, si velit, quod homini dedit (sc. natura) optumum in
tantis vitae poenis.
* Welt als Wille u. Vorst. I § 69.
' Z. B. Kant Metaphysik der Sitten II. 1, 1, 1 Von der Selbst-
entleibung-Werke von Hartenstein 7, 228.
* K. A. Geiger Der Selbstmord S. 1. J. Burckhardt Gr. Eiiltur-
gesch. 2, 411. Richtiger als diese und andere urteüt Nägelsbach Kach-
hom. Theol. S. 394.
76 Rudolf Hirzel
der Selbstmord verurteilt worden ist. Prüfen wir daher diese
angebliche Tatsache in. dem beschränkten Kreise wenigstens
der Völker des Altertums und vornehmlich an der Geschichte
des griechischen Volkes, die auch hier besonders lehrreich zu
sein scheint.
Homer. Die ältcste Selbstmörderin, die die griechische Literatur
kennt, ist die Mutter und Gattin des Odipus, Epikaste: von
ihr meldet die Homerische Dichtung^, daß, als sie der Greuel-
tat ihres Lebens innewurde, sie aus Schmerz darüber sich
selbst den Tod gab. Hier folgt der Selbstmord auf die
Schmach. In einem anderen Beispiel, das uns abermals die
Homerische Dichtung bietet, ist er das Mittel ihr vorzubeugen.
Helena wünscht, daß sie doch lieber Hand an sieh gelegt
hätte, ehe sie ihrem Buhlen nach Troja folgte.^ Beidemal
begleitet also der Selbstmord eine schimpfliche Handlung,
ohne indes selber irgendwie als schimpflich empfunden zu
werden.^ Unerträgliche Schande war es ferner, die einem der
ersten Helden vor Ilion das Schwert in die Hand drückte, mit
dem er sich selbst durchbohrte; und auch dies berichtet schon
Homerische Dichtung^; daß er sich aber deshalb mit neuer
Schmach bedeckt habe, ist erst Späteren eingefallen^, die der-
^ Od. 11, 271 ff.
' Zu Priamos gewandt sagt sie 11. 3, 173 f.:
rog o(ps%Ev Q-ävarog fioi adstv xax6g, onnots Sbüqo
viii 60) §7t6(iriv ktX.
' Unbegreiflich ist das Mißverständnis von Geiger a. a. 0. S. 5:
„Nur die unselige Epikaste macht ihrem Leben mit dem Strick ein
Ende. In dieser Tat sieht Homer ein Verbrechen, ein Werk tiefer Ver-
zweiflung und Herzensbetörung Für diesen und anderen Frevel
wird Epikaste den grauenvollen Qualen des Erebus überantwortet."
* Aühiopis bei Kinkel fr. epp. S. 84 f. , Kleine Bias S. 36 u. 89 f.
Dasselbe vorausgesetzt Od. 11, 668 ff.
^ Philost. jfferojc. 188, 30 ff. Kays.: ?'9'aif)av Sh airov xaTcc9iii,svoi ig
xr]v yf^v xo Cw^a i^r]yov^4vov KäXxccvrog, mg oix Saiot tcvqI 9'äitTEöd'ai oi
iavrovg &noKTsivavrsg Nur das Nichtverbrennen fand sich im alten
Gedicht; das übrige ist späterer Zusatz, wie gegen Welcker Kl. Sehr.
2, 291 (vgl. auch Episch. Cycl. II, 238, 1) bemerkt L. Schmidt Ethil; d.
Der Selbstmord 77
crleichen vom Standpunkte ikrer Zeit beurteilten. Auch
höchstes Leid anderer Art wurde eine Versuchung zum
Selbstmord für Achill und Odysseus.^ In allen diesen
Fällen ist der Selbstmord nur eben nicht mit Schimpf
und Schande verbunden. In anderen Fällen dagegen, wie im
Flammentode des Herakles oder im Sprung vom Leukadischen
Felsen^, den schon Stesichoros einer Dichtung (der Kalyka)
eingefügt hatte, gewinnt er eine höhere Bedeutung und befreit
nicht nur von unerträglichen Leiden, sondern rückt überdies
die Leidenden in eine Art poetisch -religiöser Verklärung', die
€rr. n, 460, 7 und worauf schon Welcker selber Kl. Sehr. 2 S. 504, 271
verfallen war, vgl. auch Rohde Psyche 217, 5. Bemerkenswert ist doch,
daß, wer, wie der Campaner Vivius Virms den Selbstmord plant, vor-
sichtshalber sich selbst den Scheiterhaufen zurüstet, auf dem er sogleich
verbrannt werden kann (Liv. 26, 13) oder gar wie Virgils Dido ihn schon
vorher besteigt und dort die Tat vollzieht (Aen. 4, 646 flF.) , vgl. noch
Liv. 28, 23, 2. Nicht anders sind Römer verfahren nach der Eroberung
Roms durch Marius, wie sie Lucan schildert JPhars. 2, 157 ff.: hie
robora busti Exstruit ipse sui, necdum omni sanguine fuso Desilit in
flammas, et, dum licet, occupat ignes.
' H. 18, 32 ff.. Od. 10, 49 ff. Dagegen beruht der Selbstmord des
Ealchas auf einem Mißverständnis von Nägelsbach Nachhotn. Theol. S. 393.
Hesiod Melampod. fr. 160 Rz. sagt nur xal tots dr^ KäXxavxa xiXog
%-aväxoio xä'kvil^iv und auch Pherekydes b. Strabo 14 p. 643 und Andere
wissen nur, daß er ino Ivnrig gestorben, wie Homer, als er das Rätsel
nicht lösen konnte, diä zr]v Scdviiiav (dolore absumptus Val. Max. IX, 12
ext. 3) ixslevtrieB (Plutarch De vita Hom. 1, 4) ; hierhinein den Selbst-
mord zu interpretieren genügt nicht der sonst analoge Fall der Sphinx,
die allerdings nach der Lösung ihres Rätsels durch ödipus a'xo rri?
axpojrölstoj kavxriv &iiiQQi'\^sv (Apollodor Bibl. 3, 5, 8, 7 vgl. Hygin.
Fah. 67).
* Oberhummer Phönizier in Akamanien 49 ff. A. Dieterich Nekyia
S. 27f. Usener Göttern. 328 l J. Burckhardt Gr. Kulturgesch. 2, Ui f.
' Über den Selbstmord als religiöse Handlung vgl. auch Schopen-
hauer WerJce 6, 330, als ein Opfer Fr. Kauffinann Deutsche Myth. S. 33 f.
Durch diese Auffassungsweise wird auch später noch der Selbstmord ver-
klärt von Rousseau Heloise IH, 21 (S. 368, Leipzig 1801): S'il faut un sacri-
fice ä l'etre supreme, n'est-ce rien que de mourir? Offrons ä Dieu la mort,
qu'il nous impose par la voix de la raison, et versons paisiblement
dans son sein notre äme qu'il redemande.
78 Rudolf Hirzel
sich bis zur Apotheose steigert.^ Man sieht, von irgend-
welcher Schande, die der Selbstmord im Gefolge hat, sei es
für den Namen oder den Leib des Mörders, ist in diesen alten
Germanen. Zeiten nichts zu spüren, so wenig als bei den Germanen des
hohen Nordens, die bisweilen aus viel geringeren Gründen,
wie aus Geiz, um der Armut zu entgehen, freiwillig das
Leben wegwarfen, und denen dies höchstens zur Ehre aus-
schlug.^ Ja, der Selbstmord konnte zur Pflicht werden.
Wenigstens das Herulerweib durfte den Gatten nicht über-
leben.^ Und auch den Griechen war solche Sitte nicht fremd:
wie die indischen Weiber folgte als erste, von der wir dies
erfahren, Euadne dem geliebten Gemahl in den feurigen Tod%
^ Nicht ohne Grund spottet Minuc. Fei. Octav. 22, 7: Erigone
suspensa de laqueo est, ut virgo inter astra agnita sit. Auch den sog.
Leuktriden, die sich selbst getötet hatten, wurde seit alters, wie es
scheint, heroischer Kult zuteil: Xenoph. Hell. 6, 4, 7 Diodor Sic. 15, 54
Plutarch Pelop. 20, Pausan. IX, 13, 3. Ebenso dem Aigeus: A. Mommsen
Feste der Stadt Athen S. 289. Heroische Verehrung eines knccyxoiisvog
in Theben nach Useners treffender Vermutung Göttern. 239, 56 (anders
Rohde Psyche I, 256, 1).
* K. Weinhold Altnordisches Leben 472 f.
» Prokop De b. Goth. 2, 14. J. Grimm BA. 451.
* Über Laodameias Flammentod bei Hygin. Fab. 243 vgl, M. Mayer
Herrn. 20.^ 110 ff. Beispiele solcher „quae mortuis vel occisis viris super-
vivere noluerunt" hat schon Hieronymus gegeben Adv. Jov. I, 43 ff.
J. Grimm Kl. Sehr. II, 226. Vgl. R. Heinze Herrn. 34, 496 f. Virgils
epische Technik 135, 2. S. auch folgende Anm. Romanhaft ge-
schildert wird ein solcher Vorgang, so daß der Herrin auch deren
Eunuchen in den freiwilligen Tod folgen, von Xenophon Cyrop. II, 3,
14 f. Rohde Gr. Rom* 119, 1 vermutet hier Erinnerungen au einen
alten Gebrauch. Ähnliche Beispiele aus späterer Zeit sind das der
Axiothea (Diodor. Sic. XX, 21, 1 Polyän. 8, 48) und die bekannteren der
Porcia oder Paxaea (Tacit. Ann. 6, 29). Nur der späteren Zeit, und
wohl nicht zufälligerweise, scheinen aber solche Beispiele anzugehören,
in denen das Umgekehrte stattfindet und die Frau im freiwilligen Tode
dem Manne vorangeht, so das berühmte der Arria (Plin. Ep. 3, 16) oder
der Ungenannten, von der es heißt, daß sie „comes ipsa mortis, dux
immo et exemplum et necessitas fuit" (Plin. a. a. 0. G, 24), auch das
der Fulvia (Plutarch De garrul. 11 p. 508, vgl. aber auch Tacit. Ann.
1, 5 u. Montaigne Fssais 2, 8 S, 104, Paris 1801).
Der Selbstmord 79
und auch in der erotischen Männerfreundschaft galt, dem Ge-
liehten nachzusterben, schon früh als Regel. ^
Für die Deutschen, bei denen doch anfänglich der Selbst-
mord im weitesten Umfange erlaubt war-, kam durch das
* Über dieses i7ca7to9avsiv, das ein technischer Ausdruck der
Erotik war {Athen. XUI, 602 D), Piaton. Syvipos. 180 A. 6vv9avstv
Sophokl. fr. 867 Nanck» Eur. Phon 1283. In der Tat wird in der lUas
(o. S. 77, 1) Achill mit Gewalt zurückgehalten, damit er nicht sogleich
dem Freunde im Tode nachfolgt. Vgl. KalUrrhoe, die dem Koresos
nachstirbt, Pausan 7, 21, 1, Demotions Tochter, die ihrem Gatten Leo-
sthenes Hieron. Adv. Jov. I, 41, die beiden Erechtheustöchter, die ihrer
geopferten Schwester ApoUodor Bibl. 3, 15, 5, 5 Hygin. Fab. 46, Jokaste,
die ihren Söhnen Eur. Phon. 1455 ff., außerdem Xenoph. Hell. IV 8, 39.
Allgemein Piaton. Phäd. 68 A: &v9Q(OTtLv(ov iihv ytaiSixwv Jial ywat-
xwv xal visav ajtod'avovtav Ttolloi dr, ixovtss Tjd'dXrieav tig "Aidov
iJ.&Eiv, vTto TavTTj^ ayo/iavoi rfjg il.7iidog, rfig xov ot'sa9ai tb ixat (or
i7ts9viiovv xal evviesGd'ai, wie die thrakischen Weiber, super mortuorum
vixorum corpora interfici simulque sepeliri votum eximium habent
'^Mela 2, 2, 19;. So geht auch Egmonts Klärchen, nach des Dichters
eigenen Worten {Werke 29, 110), .,im innigsten Gefühl der Ewigkeit
der Liebe ihrem Geliebten nach". Ein Zerrbild solcher Verhältnisse
war der tou Antonius und Kleopatra in ihren letzten Tagen gestiftete
Verein der 6vvaTio9avov(i,£voi. Plutarch Anton. 71 (vgl. über die Komödien
2ivvaTtod-vr/6xovrBg Meineke Fr. com. I 456). Anders schon die Soldaten
Othos „juxta rogum interfecere se, non noxa neque ob metum, sed
aemulatione decoris et caritate principis" (Tacit. Hist. 2, 49, ebenso
Sauls Waffenträger ersticht sich über der Leiche seines Herrn 1 Sam.
31, 5). Und vollends anders Titinius (Plut. Brut. 43), weil hier der Selbst-
mord Selbstbestrafung sein soll; ähnlich wie des Adrestos iTcixazaetpä^ai
TÖ» vsxQÖ), TÖJ zvußco Herodot 1, 45 eine Sühne (ebenso das imxccTaecpd^ixi
Parthen. 31, Plutarch. Oleomen. 37, C. Gracch. 17, Pausan. IV 13,4). Auch
Hämon stirbt nicht eigentlich der Antigene nach, sondern avxöyxoXfo^sig,
ai6TiBQ slx', insvrud'slg f,Q£i6£ jiXevQulg iiBGGov h/x,og (Soph. Ant. 1235 f.); wohl
aber Makareus der Kanake (Stob. Flor. 64, 35 Xauck Fragm. trag.* p. 366).
Eine andere Farbe trägt das Xachsterben, wenn der vorangegangene
Tod des Geliebten vom Liebenden selbst aus Rache herbeigeführt wurde;
so handeln nach Piaton Phaidr. 252 C die von Ares' Geist Besessenen.
- Man lese über die Massenselbstmorde von Weibern und Männern
nach der großen Cimbemschlacht Plut. Mar. 27. Auch das „multique
superstites beUorum infamiam laqueo finierunt" Tacit. Germ. 6 gehört
hierher; denn daß mit diesen Worten nicht eine Hinrichtung durch den
Strang gemeint sei (wie u. a. Luden Gesch. des teutschen Volkes 1, 732
80 Rudolf Hirzel
Christentum eine neue Zeit, die ihn mit den strengsten Strafen
belegte.^ Aber auch für die Griechen blieb es nicht immer
beim alten.
Die erwähnten Arten des Selbstmordes, die fast unmittelbar
aus der individuellen Lage entspringen und nicht erst die Frucht
einer Reflexion sind, werden teils entschuldigt, teils gepriesen
und sind überdies nicht so häufig, daß sie eine Reaktion in der
Form von verbietenden Gesetzen hervorrufen konnten. Man
hat gemeint, die Griechen oder überhaupt die Alten hätten nur
diese Art des Selbstmordes gekannt im Gegensatz zu den
Neueren, bei denen er auch aus allgemeinen Ursachen entspringt
und darum auch epidemisch auftritt.^ Diese allgemeinen Ur-
sachen sind teils lokal, teils temporär,
liokaie ur- In gewisscu Gegenden ist der Selbstmord häufiger als in
anderen. Früher standen namentlich die Engländer in dem Rufe,
es mit dem Selbstmord besonders leicht zu nehmen und auch
ohne bestimmten ersichtlichen Grund das Leben wegzuwerfen.^
Sachen.
glaubte), liegt sclion in dem „multi", wodurch die Handlung in den
freien und darum wechselnden Entschluß der einzelnen verlegt, ein
gleichmäßiges Gerichtsverfahren gegen alle aber ausgeschlossen wird.
Wer an dem Sichselbsterhängen Anstoß nimmt, findet es auch bei
Plutarch, der erzählt, daß UTCogiu divSQCov die Männer sich an den
Hörnern der Rinder aufhängten, und doch fehlte es ihnen in einem
Heere und zur Zeit einer Schlacht gewiß nicht an anderen Mord-
instrumenten.
^ Sogar Selbstmord aus „Krankheit des Hauptes", d. i. im Wahn-
sinn vollbracht, war nicht straffrei. Was aber J. Grimm JRA. 727 f.
an Belegen für solche Strafen beibringt, sowie D. M.^ 782 für den
Glauben, daß Selbstmörder der ewigen Seligkeit verlustig gehen, reicht
nicht bis in die heidnischen Zeiten zurück.
* G. Leopardi Pensieri II, 19: Non si ö mai letto di nessun antico
che si sia ucciso per noia della vita, laddove si legge di molti
moderni etc.
' Montesquieu Esprit XIV, 12: les Anglais se tuent sans qu'on
puisse imaginer aucune raison qui les y ddtermine. S. auch u. S. 81, 3.
Schon Elisabeth Charlotte von Orleans schreibt an die Kurfürstin Sophie
von Hannover 1696 (Ranke Wirke 13, 132): „Daß Engelländer sich selbst
ermorden, ist gar gemein bey ihnen; unsere Königin in Engelland bat
Der Selbstmord 81
Es mag sein, daß auch hier das Klima mitspielt*: kimmerische
Nebel, von denen der Mensch zum Grübeln über sich selbst ge-
drängt wird und damit auf eine der Vorstufen zum Selbstmord^,
mögen diesem günstiger sein als die helle Luft des Südens.'
Auch das Altertum wußte von Völkern gerade des Nordens, bei
mir gesagt, daß so lang sie in Engelland gewesen wäre, kein Tag vorbey
gangen, wo sie nicht gehört, daß sich jemands erhenkt, erstochen
oder erschossen hätte, so wol Weibs- als Mannspersonen." Dieselbe
ebenso an Leibniz 21. Nov. 1715 (Zeitschr. d. hist. Vereins f. Nieder-
sachsen 1884, S. 31). An die Raugräfin Louise 10. März 1718 (S. 279,
Stuttgart 1843) schreibt sie: „so fangen unßere teütschen die Englische
maniren ahn sich selbst umbs leben zu bringen daß Konten sie woll
bleiben laßen." Und an den Herrn von Harling 31. Oktober 1720 (S. 177
ed. Bodemann): „Keine nation kan das den Engländern zuvor thun, sich
selber so leicht nmbs leben zu bringen; sie müßen nicht glauben, daß
man durch seine eygen mordthat die seeligkeit verschertzt."
' Statistische Tabellen erweisen einen regelmäßigen Wechsel der
Selbstmordsziffer nach den Jahreszeiten. Der Selbstmord aus klima-
tischen Ursachen epidemisch schon Plutarch Muh virt. 249 B: Tag
MiXriöiav noxh itccq^ivovg Suvov jiä9og xal aXXötcorov xazi6%nv, ix 3i]
Tivos alziag d JtjIov " uäXiara d' slxä^szo xqüeiv ixeraTixiiv xal (pagiutKÖaSr}
XaßoDV 6 ariQ tqo71T]v avtais xal rtagaqiOQäv TfjS dtavoiag ivBgydöae^ai.
^deais iihv yccg i^aitpvTig iTii9viiia ^aväxov xal Tigog ayx6vr\v 6g(ir]
7tsgi.(U!cvj]g ivinntzs xzX. Auf eine Art Selbstmordepidemie weist auch,
was zur Aitiologie der attischen Aimga Hygin. Astron. 2, 4 Fah. 130 be-
richtet (A. Mommsen Feste d. Stadt Athen S. 356, 1).
* Hierzu stimmt eine Bemerkung, die ich in Lichtenbergs Apho-
rismen lU, S. 194 Leitzm. finde, daß die Selbstmorde unter Protestanten
häufiger seien als unt«r Katholiken: dies rühre von der Ohrenbeichte
her, die den Menschen Gelegenheit gibt sich auszusprechen und so dem
gefährlichen Grübeln ein Ziel setzt.
' Den Italienern stellt deshalb gegenüber die Völker des Nordens
und insbesondere die Engländer Leopardi Pensieri I, S. 282 f. Auch
Goethe WerJce 27, 230 bemerkt, daß ihm „der Gegenstand des Selbst-
mordes ganz außer dem Kreise italiänischer Begriffe zu liegen" schien.
In Gressets Sidney, dieser Komödie des Selbstmordes, die 1745 aufgeführt
wurde, ist ein Engländer der Held und die Szene in England; und
doch „Ein Lustspiel wider den Selbstmord" lesen wir bei Lessing
Hamb. Dram. 17. Stück, „konnte in Paris kein großes Glück machen.
Die Franzosen sagten: es wäre ein Stück für London." Ist es zufallig,
daß der durch seinen Selbstmord so berühmt gewordene Jerusalem auch
sonst die Engländer nachahmte? Goethe Werke 26, 156; vgl. auch 219.
Archiy f. BeUgioiiswliMnschaft XI g
82 Rudolf Hirzel
denen der Selbstmord eine Gewolmheit war, von den mythischen
Hyperboreern^, aber auch von den historischen Thrakern.^
Und so gab es noch andere Gegenden, in denen eine gewisse
Trübsinnsatmosphäre herrschte, und in denen deshalb der Selbst-
mord an der Tagesordnung war wie auf der Insel Keos.^
0. Schrader Bedllex. S. 38; o. S. 78, 2. Im 18. Jahrhundert war eine der
berühmtesten Bücher über den Selbstmord, auf das sich auch Rousseau
in der Heloise bezieht, das eines Schweden Joh. Robeck De morte volun-
taria^ eine apologetische Theorie des Selbstmordes, die der Verfasser
dann auch mit der Praxis gekrönt hat.
* Pomponius Mela III, 5, 37 Plin. Nat. hist. 4, 89. Budicca bei
Tacit. Ann. 14, 37. J. Grimm EÄ. 483 f. Rohde Gr. Rom.^ 247, 1. Die
Ursache des Selbstmordes war nach Pomponius a. a. 0. „vivendi satietas
magis quam taedium"; wie Montesquieu Esprit XIV., 12 von den Eng-
ländern sagt: „ils se tuent dans le sein meme du bonheur".
* Sidon. Apoll. Carm.ll, 44 f. : consummatamque senectam non
ferro finire pudet: tali ordine vitae cives Martis agunt.
' Hier war bekanntlich der motivierte Selbstmord offiziell gestattet,
was eine größere Häufigkeit desselben voraussetzt, und es mag nicht
zufällig sein, daß gerade ein Keer, der Sophist Prodikos, das Leben
von seiner finsteren Seite geschildert hatte (Pseudo-Platon Axioch. 366 Cflf.).
Einen hier bestehenden Zusammenhang hatte bereits Welcker vermutet
Kl. Sehr. 2, 502, dem in neuerer Zeit 0. Immisch Philol. Stud. z. Plato
1 S. 52, 2 beigetreten ist, dabei auch an die melancholische Grund-
stimmung erinnert, die sich durch die Dichtung der beiden Keer,
Simonides und Bacchylides, hindurchzieht a. a. 0. 506. Selbst wenn
diese Legalisierung des Selbstmordes auf Keos ein Rudiment uralter
Sitte war, welche die Alten und Schwachen zum Tode verdammte, wie
besonders nachdrücklich B. Schmidt behauptet hat (N. Jdhrhh f. d. Mass.
Altertum 11. 1903. S. 617 ff.), bleibt es doch für Keos charakteristisch,
daß dieses Rudiment sich gerade hier erhalten hatte. In Massilia, wo
dieselbe Sitte bestand, einen ähnlichen Zusammenhang mit allgemeinen
Anschauungen und Stimmungen anzunehmen erscheint um so bedenklicher,
als das Alter der Sitte hier nicht genügend festgestellt ist. Dagegen
ließe sich für Böotien etwas Ähnliches annehmen. Denn die Verpönung
des Selbstmordes, wenigstens in Theben (Zenob. Prov. VI, 17), läßt auf
eine gewisse Häufigkeit desselben schließen, und die Voraussetzung
hierzu, eine vielleicht durch klimatische Einflüsse (Neumann -Partsch
Phys. Geogr. 54) beförderte trübe Stimmung scheint sich anzukündigen
in der Geistesart des ältesten und des größten Dichters Böotiens, in der
etwas mürrischen Lebensauffassung Hesiods, ebenso wie in dem brütenden
Tiefsiuu Pindars.
Der Selbstmord 83
Natürlich wurde in solchen Gegenden dann auch die Gesetz-
gebung auf ihn aufmerksam. Erst die Häufigkeit des Selbstmordes
führte, wie die Häufigkeit anderer Verbrechen, zu förmlicher Miß-
billigung und gesetzlicher Verpönung. Gerade in England, das
früher in dem Rufe stand ein besonders fruchtbarer Boden für
Selbstmord zu sein^, verfolgte man ihn deshalb mit der größten
Strenge, von der durch den Hamlet die Kunde auf alle Zeiten
gebracht ist-; aber auch in Keos setzt die an Bedingungen ge-
knüpfte Legalisierung des Selbstmordes voraus, daß, wenn diese
Bedingungen nicht stattfanden, die Strafe desto strenger war.'
Außer den lokalen haben aber auch temporäre Ursachen Tempor»«. ur
zur Verbreitung des Selbstmordes gewirkt. Die Engländer,
die früher das klassische Volk des Selbstmordes waren, sind
es jetzt nicht mehr. Immer hat es Zeiten gegeben, in denen
der Selbstmord häufiger als zu anderen auftrat.* Eine gewisse
» 0. S. 80 f.
' Haml. V 1. Humes Essay on Suicide erschien erst nach dem
Tode des Verfassers und wnrde „von der schimpflichen Bigotterie
und schmählichen Pfaffenherrschaft in England" sogleich unterdrückt:
Schopenhauer Werke 6, 331. Bereits 1648 war in London eine Schrift
erschienen BioQ'dvatog. that Self-murder is not so naturally a sin, ihat it
may never be othencise. Verfasser war ein Geistlicher an der Paulskirche
in London, „qui serio deprecatus est, atque prohibuit, publici illum
(sc. librum) fieri juris, dum viveret" (J. N. Funccius Präf. ad Robeck
De morte voluntaria S. XI. Rinteln 1736).
' Vielleicht gehört hierher das Gesetz Quintil. Decl. 4. 335. 337,
welches „insepultum voluit abici" denjenigen, der den Selbstmord nicht
vorher gerechtfertigt hatte. Th. Morus , der in der ütopia {de servis S. 83
Ausg. von Michels u. Ziegler) den keischen Brauch nachbildet, hat auch
die oben bemerkte Konsequenz gezogen, daß, wer seinen Selbstmord
nicht vor der Priesterschaft und dem Rat gerechtfertigt hat, dem eine
ehrliche Bestattung verweigert wird und er „in paludem aliquam turpiter
insepultus abicitur".
* Elisabeth Charlotte, Herzogin von Orleans, schreibt an den Herrn
von Harling {Briefe, herausg. von Bodemann, S. 211) 21. Mai 1722: „Die
große mode zu Paris ist nun, daß man sich selber umbbringt; die
meisten erseuffen sich, viele auch stürtzen sich den halß ab, andere
erstechen sich" usw. Dasselbe an die Raugräfin Louise 9. Nov. 1720
(Stuttgart 1843, S. 477).
6*
84 Rudolf Hirzel
Unzufriedenlieit mit dem Leben, dem eigenen oder dem der
Gesamtheit, der Pessimismus, pflegt die Ursache zu sein;
wo diese Unzufriedenlieit ein ganzes Zeitalter durchdringt,
gehört daher auch der Selbstmord zu den natürlichen und
regelmäßigen Erscheinungen desselben. Eine solche Zeit war
die Werther-Periode und ist die Zeit, in der wir leben.^ Auch
im Altertum hat der Selbstmord seine Perioden gehabt.
Dem Selbstmord drohte keine Schande in der ältesten
Zeit, die doch für diese ebenso empfindlich gewesen wäre, wie
sie es für die Lockungen des Ruhmes war; allein wir finden
nicht, daß die Menschen, ihrem natürlichen Hange über-
lassen, von der Freiheit, sich selbst den Tod zu geben, be-
sonders häufig Gebrauch gemacht hätten. Wenn der erste
Ausbruch der Verzweiflung überstanden ist^, führt die Re-
flexion über ein länger währendes Übel nicht zum Selbstmord,
weder den Odysseus, der, von Heimweh verzehrt, zu sterben
wünscht"', noch die Penelope, die, um ihrem Gatten die Treue
zu wahren, alle Götter anfleht, ihr den Tod zu geben.^ Und
so ruft auch Philoktet zwar den Tod an als den besten, ja
einzigen Arzt seiner unheilbaren Leiden^, tut aber nichts ihn
herbeizuführen, sondern klammert sich mit allen Mitteln an
das Leben ^, gegen den Sinn der späteren Zeit, die in solchen
^ Gegen die aus Lebensüberdruß entspringenden Selbstmorde, wie
sie unter der Jugend seiner Zeit grassierten, wendet sich Creuzer
Deutsche Schriften III, 2, 456, 3. * 0. S. 77, 1.
^ Od. 1, ö9 9avhiv iiieigsrcci. Und da er von Kirke gehört hat,
daß sich vor die Erfüllung seines Wunsches die Hadesfahrt einschiebt,
erzählt er selbst 10, 497 f. i^ol ys KccvexXda&i] cpilov Tjrop, xXalov d' iv
Xfjj^BCöt xaO'Tjftevog, ovde vv jxot xijp l'jd'eX' ^n ^msiv xal ogäv cpäog rjaXimo.
* Od. 20, 61 ff. 79 tf.
'' Äßch. fr. 265 Nauck*: m 9ävats Ticciäv, /ijj ^' aTtfiaffjyt; ^oXeiv
ft,6voe yccg sl av x&v ävt^^iottov xaxäv iarghi xrX. vgl. aus Sophokles'
troiachem Philoktet fr. 636 N: &XX' äaO-' 6 9äv(xrog Xmtoe iccrgug vöeoav.
^ Sehr charakteristisch jammert er Soph. Philoktet 278 ü". über seine
gänzliche Verlassenheit, nävra dh axonäv tjvqiökov oiähv jt^^v &vi&c9ai,
ticcq6v (282 f.), fordert auch im Übermaß des Schmerzes den Neoptolemos
Der Selbstmord 85
qualvollen endlosen Leiden^ einen berechtigten Grund zum
Selbstmord erblickt«.* Die Grundanschauung der ältesten Zeit
war denn doch, wie sie der Homerische Achill ausspricht, daß
dieses Leibesleben im Lichte der Sonne der Güter Höchstes
ist, und daß es, selbst von Leiden gedrückt, jedes, auch das
bevorrechtete Schattenleben im Dunkel des Hades an Wert
unendlich übertrifft.'
auf, ihn zu töten (jirj cpBidov ßiov 749), fOrchtet dann aber doch, da ihm
der Bogen genommen ist, Hungers zu sterben (931. 952 ff. 1087 ff. 1158 f.)
und droht nur für den Fall, daß man versuche ihn mit Gewalt fort-
zuführen, sich lieber vom Felsen herabzustürzen (1001). Sein Schicksals-
verwandter, der Einsiedler auf Salas y Gomez, hat doch wenigstens
einmal einen Anfall von Selbstmordswut, in dem er sich selbst aus-
hungern möchte, wie er am Schluß der anderen Schiefertafel berichtet.
' avqxsöTa Asch. a. a. 0.
* Der Weise der Stoiker darf sich töten xSv iv exlrigoTsga yivrtrai
äXyj\d6vi ri Ttrigmaseiv ^ voooig aviäroig Diog. L. VU, 130. Bei den
römischen Juristen zählt „valetudinis adversae inpatientia" unter die
erlaubten Motive des Selbstmordes Dig. 28, 3, 6, 7. 49, 14, 45, 2, aber
auch bei Piaton Gess. IX 873 C die nsgimdwog acpvxTog TtQoenteovea ^v%7\.
Der Arzt Erasistratos , ganz wie Philoktet ikxog inl zov TioSog dveiazov
H^^i &*b sich selbst den Tod (Stob. Flor. 7, 57). Vgl. noch Cicero or.
post redit. in senatu hob. 34: Quodsi mihi aetemam esse aerumnam
propositam arbiträrer, morte me ipse potius quam sempitemo dolore
multassem. Gerade das Aushungern, vor dem Philoktet sich noch so
fürchtet (o. S. 84, 6), diente in späterer Zeit oft genug zum freiwilligen
Tode, wie z. B. dem Stoiker Kleanthes und schon Isokrates (die ver-
schiedenen Versionen der Nachricht bei Blaß Att. Beredt. 11 *, S. 97).
Schon Euripides hielt es deshalb vielleicht für nötig, dem Publikum
seiner Zeit gegenüber das Verhalten des Philoktet verständlicher zu
machen, und wies darauf hin, daß dessen Krankheit mit der Zeit er-
träglicher geworden sei {Xslmcpr^xE rö» jfeovw ro tioXv rfig vdeov Dion
Chrys. Or. 59 Schi.). Die Sage selber konnten die Tragiker natürlich in
diesem Kernpunkte nicht ändern {rovg TtaQeiXjiuuivovg fivd'ovg Ivsiv oix
?eri»' Arist. Poet. 14 p. 1453» 22); sie blieb, wie sie sich in alter Zeit und
deren Anschauungsweise entsprechend gebildet hatte, ähnlich wie die
Niobesage, die sonst unter der frei gestaltenden Phantasie späterer
Zeiten wohl auch einen anderen Ausgang genommen hätte.
' Recht aus dem Empfinden dieser alten Zeit heraus fürchtet noch
der Äschyleische Prometheus nichts, weil er, als Unsterblicher, den Tod
nicht zu fürchten hat: rt d'av cpoßolfirjv, a 9avBlv ov (logeifiov;
86 Rudolf Hirzel
liod und die Auf die homerische Epoche folgt eine Zeit mächtigster
™ ^^' Erregung, die das Innere der Gemeinwesen durch politische
Revolutionen aufwühlt und die Bürger in die Ferne, aus der
Heimat in die Kolonien treibt; und mit der Unruhe, die jetzt
alles ergreift, verbindet sich als Ursache und Wirkung eine
gewisse Unzufriedenheit, die in dieser Zeit der Einkehr des
Geistes in sich selber sich leicht zum Pessimismus verdichtet.
Für das Wachsen desselben haben wir einen Maßstab in der
zunehmenden Neigung zum Moralisieren. Nicht zufällig ver-
nehmen wir daher den Wunsch, doch nie geboren zu sein,
zuerst aus dem Munde Hesiods^, dem dann von seiten der
Gnomiker zuerst in kräftigeren und lange nachhallenden Tönen
zugestimmt wird.^ Von so gründlicher Lebensverachtung, von
so selbstmörderischem Wunsche her war es nicht weit bis zu
f dem Rat, ein Leben, das so wenig Wert hatte, nur dreist fort-
zuwerfen, wenn es nun auch der äußeren Güter entbehrt.
Diesen Rat, die erste Aufforderung zum Selbstmord, die wir
kennen, hatte der vielgeplagte und viel umhergetriebene
Theognis gegeben^, er selbst recht ein Bild seines unruhigen,
vielfach und widerspruchsvoll aufgeregten Zeitalters.
932 Kirch. Man soll sich deshalb hüten ohne Not den Selbstmords-
gedanken in Homerische Worte hineinzutragen, wie dies z. B. Od. 21,
153 f. geschehen ist.
* W.u. T.mf.: Mtjx^t' ^Tteir' axpsXXov iym itifiittoiai iiezetvcct
ccpSgäeiv, &Xl' rj Ttgocd^s d-avstv rj ^nsita yevicQ'cci.
* Theognis 425 ff. nävvwv ^hv (iij cpvvai inix^ovioioiv agiarov xtX.
und hierzu Bergk, auch Rohde Psyche II, 200, 4. Bei Euripides fr.
286 N ' heißt derselbe Gedanke bereits t6 Ttavraxoü d'gvXoviisvov.
' Vers 173 ff.:
"Av3q' ccya&ov Ttsvlrj nävtcav däfivrißt (luXiercc
xccl yi]Qwg tcoXiov, Kvqve, xal r]TtidXov,
ijv di] XQV (fsvyovta kccI ig ßa9viiriria ti6vtov
gmrelv, xai «STp^oav, Kvqvs, xar' ijXißdiTtov.
Vgl. die Reminiszenz Lucian Timon 26. Nebenbei ersetzt dieser Rat
auch ein Beispiel der Selbstersäufung, das Nägelsbach Nachhom. Theol.
S. 893 aus historischer Zeit vermißte (Libanios Or. 27, 4 Forst. 45, 29;
athenische Mädchen, die zur Zeit der dreißig Tyrannen sich in den
Der Selbstmord 87
In das also tief bewegte Meer des griechischen Geistes Per^tkrieee.
fielen die Stürme der Perserkriege nnd der innergriechischen
Kämpfe, die ihnen folgten. Das einzelne Leben hatte im
Strudel dieser gewaltigen Ereignisse wenig Wert und erschien
vollends nichtig im Spiegel der Religion und Philosophie, wie
ihn die Orphiker, wie ihn Empedokles, Heraklit und Demokrit
vorhielten; es noch weiter herabzusetzen wetteiferten die
sophistische Beredsamkeit des Prodikos und die dichterische
des Euripides, am Ende auch der Komödie, bis schließlich die
Stimmung der Zeit im Menschenhasser Timon einen persön-
lichen Typus fand und damit sich zugleich ein dauerndes
Denkmal schuf. — Man würde aber einem Pessimismus, der Pesiüniimui.
die glänzendste Entwickelung des griechischen Geistes begleitet,
Unrecht tun, wenn man ihn sich nur als träge dächte; viel-
mehr entsprang er auch hier zum Teil aus den allzu hohen
Forderungen, die an das menschliche Leben gestellt wurdenS
und konnte daher die Kehrseite des unbedingten Freiheits-
strebens sein, das die Hellenen ergriffen hatte, und welches
darauf ausging, das Lidividuum in seine wirklichen und ver-
meintlichen Rechte einzusetzen. Die Losung war, sich trotz
allem Druck, durch alle Hemmnisse des Lebens hindurch die
Brunnen stürzten Hieron. Ädv. Jov. I, 41. Vgl. auch Virgil EcJ. 8, 69).
Ähnlich 181 f.:
Tsd-vcifisvai, tpiXs Kvqvb, xsvixqw ßelrsgov ävigly
71 Sötetv xaXsTcy rtigoiisvov tcsvit^.
Dasselbe Motiv des Selbstmordes, Ttsvia, obgleich es Chrysipp aus
dem Verse des Theognis herauskorrigieren wollte (Plutarch Bep.
Stoic. 14 p. 1039), ließen später auch die Stoiker gelten, wie ausdrücklich
angemerkt wird schol. in Aristot. p. 8 a, 11 ff. (vgl. ZeUer Ph. d. Gr. lUa,
307 f.*). Beispiel eines solchen Selbstmordes bei Älian V. H. 4, 23.
^ Goethe Werke 26, 220 spricht von übertriebenen Forderungen,
die manche an sich selbst stellen und sich dadurch das Leben verleiden-
Vortrefflich D. Fr. Strauß Ausgeic. Briefe S. 563 über Schopenhauers
„grobe Weltunzufriedenheit, welche nur die Kehrseite der Selbst-
überschätzung des Individuums ist, das meint, ihm müßte von Rechts
wegen in dieser Hundewelt kein Zahn mehr weh tun".
88 Rudolf Hirzel
eigene Persönlichkeit, ihre Freiheit, ihre Würde, ihre Interessen
zu wahren. Als eine höchste Betätigung menschlicher Freiheit,
gebilligt oder gescholten, hat aber immer der Selbstmord ge-
golten, weil der Mensch sich damit des höchsten Rechtes an-
maßt^, sich zum Herrn aufwirft über sein ganzes Dasein; und
längst ist er als ein Gipfel des Egoismus erschienen, dem das
eigene Ich lieber ist sogar als das Leben. ^ Zeiten, die mit
solcher Freiheit einen Kult treiben, scheint deshalb auch die
Neigung zum Selbstmord eigen zu sein, wie dem Zeitalter der
französischen Revolution^ und unserer Zeit des schrankenlosen
Individualismus.* — Es müßte daher wunderbar zugehen, wenn
^ In Übereinstimmung mit der Beschreibung der Freiheit bei
Cicero pro Balbo 31 : Haec sunt enim fundamenta firmissima nostrae
libertatis, sui quemque juris et retinendi et dimittendi esse dominum.
* Montesquieu Considerations sur les causes de la grandeur des
Romains , eh. XII, p. 87 (Paris 1869): L'amour-propre, l'amour de notre
conservation , se transforme en tant de manieres, et agit par des
principes si contraires, qu'ü nous porte ä sacrifier notre etre pour
l'amour de notre etre ; et tel est le cas que nous faisons de nous-meme,
que nous consentons ä cesser de vivre par un instinct naturel et obscur
qui fait que nous nous aimons plus que notre vie meme.
' Es mag nur auf drei Stimmführer dieser Zeit hingewiesen
werden, die alle drei für das gute Recht des Selbstmordes eingetreten
sind, Montesquieu (Lettres Persanes 76), Hume {Philos. Works 4, 406 ff.,
London 1875, o. S. 83, 2) und Gibbon {History of the Decline, eh. 44,
S. 98 f., Leipzig 1821). Aus dem Geiste dieser Zeit heraus fragt Lessings
Philotas 8: „Sollte die Freiheit zu sterben, die uns die Götter in allen
Umständen des Lebens gelassen haben, sollte diese ein Mensch dem
anderen verkümmern können?" Über Beccaria vgl. Wächter N. Archiv
d. Crim. Rechts X 654. Ein moderner Herausgeber, Dezobry, hat
Montesquieu zu den Anm. 2 angeführten Worten tüchtig den Text
gelesen. Im Jahre 1785 konnte auch in Deutschland gesagt werden
(Wächter a. a. 0.), „daß nach der heut zu Tage sehr beliebten Meinung
der Selbstmord nicht nur erlaubt, sondern eine edle Handlung sey".
* Vielleicht läßt sich mit aus dieser Ursache die Häufigkeit dor
Selbstmorde in England, früher dem klassischen Lande der Freihi-it
ebenso wie des Selbstmordes (o. S. 80), ableiten, weil hier mehr als
anderwärts der einzelne rücksichtslos sich selber regierte und daher
leichter bereit war sein Leben, und sei es auch aus bloßer Laune, wog-
zuwerfen.
Der Selbstmord 89
nicht zu ähnlichen Zeiten auch in Griechenland sich die
gleiche Erscheinung gezeigt hätte. Eine solche Zeit aber des
Pessimismus nicht nur, sondern auch des Individualismus, also
aus doppeltem Grunde für den Selbstmord prädisponiert, be-
ginnt für die Griechen mit dem 5. Jahrhundert.
Und in der Tat läßt sich ein Anwachsen der Selbstmord- Aawachgen der
zahl in dieser Zeit noch mit mehreren Mitteln erkennen. Die ^ * ™°'
vorwaltenden Motive sind Ehrgefühl und Scham. Aus diesen
Gründen gaben sich Truppenführer den Tod, die ihre Nieder-
lage oder Gefangenschaft nicht überleben wollten*, oder Staats-
männer wie der Redner Demosthenes *, auch der alternde
* Krinippos, der Admiral des Dionysios, nach der Seeschlacht
373 T. Chr. vno Xmtr\g avd'aiQizm ^avärca daoö'fijffXEt: Xenoph. Hell. VI,
2, 36. Nach einem unglücklichen Treffen 364 v. Chr. der elische
Hipparch Andromachos, ogthq airtog idoxei ttiv yLcc-xr^ ßvväiL'ai, airbg
avTOP diiq)9^siQsv: Xen. a. a. 0. VII, 4, 19. Als beim Rückzug der Athener
von Syrakus Demosthenee sich umzingelt und alles verloren sah, oxa««-
HBvos rb It'qpos fjrirjle (liv iuvT6v, ov iirjv anid'ave, Tajjv rätv nolfiiioav
7tsQi6xövr(ov xal evllaßöiniov avzov: Plutarch Nicias 27 (in den summa-
rischen Berichten des Thuk. VII, 86 und Diodor Sic. 13, 19, 2 wird dieser
Selbstmordversuch übergangen). Diesem Gebot der Ehre, das lieber Tod
als Gefangenschaft wählen heißt, sind dann auch später Unzählige ge-
folgt, z. B. Probus Zosim. 1, 44.
' Nicht eine die historische Überlieferung berichtigende Vermutung,
sondern nur eine rhetorische Floskel, um den großen Redner in der
Glorie eines auserwählten Lieblings der Götter zu zeigen, war wohl die
scheinbar widersprechende Meinung des Demochares bei Plutarch Dem. 30:
JTjiiOjjapTjs 6 Tov ^Tiuoö9ivovg olxsiog oisad-ai tprieiv avzov ovx vrro
qpapfißxov, 9söbv Sk rtftg xal ngovoia v^g Maxsdopoyv wuottjtos i^agxayijvai
öwtofKag xaraergiipavtcc xal äXvitag. Vgl. Cicero De orat. III, 8 ut mihi
non erepta L. Crasso a dis immortalibus vita sed donata mors esse
videatiir. Wie Demosthenes endete sein Zeit- und Parteigenosse, der
Platoniker Euphraios, als er in Oreos in die Gewalt der Makedonier
kam: Demosth. 9, 62; der den Selbstmord beseitigende Bericht des
Karystios bei Athen. XI, p. 508 E verdient gegenüber dem ausdrücklichen,
den Selbstmord nicht bloß nebenher erwähnenden, sondern besonders
betonenden Zeugnis des Demosthenes keinen Glauben. Das Lob, das
der Redner bei dieser Gelegenheit dem Euphraios erteilt, daß er
ansecpa^sv iamov, Ipy« nuQtvgi^eag ort xal dtxaicag xal xa9aQäg vnhg
twv TcoXitwv äv9si6TT]xsi ^iXinTiat, schließt zugleich die Maxime in sich,
90 Rudolf Hirzel
Olympionike, der die Kraft seiner Selinen schwinden fühlt ^.
lieber den Tod als die Schande wählen athenische und theba-
nische Frauen und Mädchen insbesondere zur Zeit der dreißig
Tyrannen und der makedonischen Eroberung^, während die
reinste und höchste Gattenliebe Demotions Tochter treibt, dem
tapferen Leosthenes bis in den Tod zu folgen.^ Und damit
die gemeinste Art des Selbstmordes nicht fehle, hören wir aus
der Zeit des Peloponnesischen Krieges von athenischen Lebe-
die in gleicher Lage Demosthenes selber leitete, sich den Tod zu geben.
Über Timarchos, der sich nach seiner Verurteilung erhängt haben soll,
Schäfer Bemosth. II 341, 1.
^ Timanthes Paus. VI, 8, 3 mg dh ijcccvTJKav ov% olog xs in rsivat
xb xo^ov iylvBXOf JtvQ ävaKuvGag cccpLriGi ^&vxa ig x^v avQCcv avxov. Siegte
in Olympia 456 v. Chr.: Blumner- Hitzig S. 574.
* Athenerinnen: Hieron. Ädv. Jov. I, 41 S. 271 B Migne:
Triginta Atheniensium tyranni cum Phidonem in convivio necassent,
filias ejus virgines ad se venire jusserunt et scortorum more nudari; ac
super pavimenta, patris sanguine cruentata, impudicis gestibus ludere:
quae pauUisper dissimulato dolore, cum temulentos convivas cemerent,
quasi ad requisita naturae egredientes, invicem se complexae praecipita-
verunt in puteum, ut virginitatem morte servarent. 44 S. 274 A:
Nicerati conjugem, quae impatiens injuriae viri mortem sibi ipsa
conscivit, ne triginta tyrannorum, quos Lysander victis Athenis im-
posuerat, libidinem sustineret. Thebanerinnen: S. 272C: Nicanor
victis Thebis atque subversis unius virginis captivae amore superatus
est. Cujus conjugium expetene et voluntarios amplexus, quod scilicet
captiva optare debuerat, sensit pudicis mentibus plus virginitatem esse
quam regnum, et interfectam propria manu flens et lugens amator
tenuit. Narrant scriptores Graeci et aliam Thebanam virginem, quam
hostis Macedo corruperat, disaimulasse pauHsper dolorem et violatorem
virginitatis suae jugulasse postea dormientem; seque interfecisse gladio,
ut nee vivere voluerit post perditam castitatem nee ante mori quam
sui ultrix existeret. Auch die Tochter des Ischomachos in Athen machti'
aus Scham den Versuch, sich selbst das Leben zu nehmen: Andokid. 1, 125.
Infolge erlittener Schmach tötet sich des älteren Dionysios erste Frau:
Plutarch Dion. 3. Aus demselben Grunde gab sich Pelops' Sohn Chry-
sippos den Tod (Schol. Eur. Phon. 1760), vielleicht in dem nach ihm
genannten Drama des Euripides (Valckenaer Diatr. c. III p. 24 a). Schon
die Mutter des Themistokles soll sich selbst aufgehängt haben, inl xfj
Toö xaidog äxiiiia nsQlXvTtog yevoiiivi] , Plutarch Thetn. 2, Val. Max. VI, 9
ext. 2, was schon Plutarch als Fabel bezeichnet. ' 0. S. 79, 1.
, Der Selbstmord 91
lännem, die, als sie alles verschweigt hatten, sich wie zum
jtzten Symposion den Giftbecher zutranken.^
Dies sind mehr oder minder gut bezeugte Fälle. Ob zu Themirtow««.
en ruhmvollen Selbstmördern auch Themistokles gehört, ist
weifelhaft; aber der alte Glaube an diese Sage' charakterisiert
Hein schon die Zeit, die gerade ein solches Ende des Be-
•eiers von Griechenland besonders würdig hielt und ihn auch
arum in einer Art von heroischer Verklärung sah.' Auf Glauben
nd Empfinden einer solchen Zeit zu wirken war ganz ge-
ignet, was leuktrische Lokalsage von den Mädchen berichtete,
ie, durch Spartaner geschändet, selbst Hand an sich legten*,
der was Herodot vom unseligen Adrestos^ und Xenophon von
er treuen Pantheia und ihren Eunuchen^ erzählen. Wenn
idlich in der Konsequenz des Menschenhasses, der aus dem
^ Heraclides Pont. b. Athen. Xu 537 C: zov dh Nixiov tow Jlepyaff^O's»'
[ovxov ri rbv 'lexoiiäxov riVfs anöalseav; oix AvroxXdrig xal 'Eattxlfjjs,
(Uz' alli^lav J^v Tigoeiofifvot, xal -xävT iv iXäxzovi Tioiovfuvoi rf^g
hvTig, irrsiirj TtävTa xaravälcocav, xävfiov Tiiovrsg a^ia zov ßiov iztXtv-
iffar; Älian V. H. 4, 23: ort IIsQixUa {?) xal KaXXiav zov ' Innovixov
d Nixiav zov Usgyaofi^sv zo ä6(oz£vse9at xal 6 itgog iidovrjv ßiog sig
lOQiav 7fSQii6zrt6sv i:isl yug iniliTts zä jjpijftara avzovg, ot ZQtig xäypBiov,
Xevzaiav Ttgörtoeiv, aXXTjloig TtQOTtiovzsg maTcsgovv ix evfmoaiov &veXv6av.
1 dieser Ttgortoeig vgl. Xenoph. Hell U, 3, 56. Mit Vorgängen bei den
rmposien wurden die verschiedenen Arten des Selbstmordes auch von
■n Stoikern verglichen: Schol. in Aristot. p. T*" 29 ff.
* Den bereits Thuk. 1, 138 bestreitet und Aristoph. Bitt. 84 noch
ilt ebenso wie die Gewährsmänner Plutarchs Them. 31. Über die
ntter des Themistokles, die die Sage ebenfaUs zur Selbstmörderin
achte, o. S. 90, 2.
' zä ßLa zr]v zeXsvz^v Tigiitoveav nennt das Ende des Themistokles
utarch a. a. 0. Als ävdgixmzazog und deshalb nachahmenswert gilt
in Tod bei Aristoph. a. a. 0. Darum sollte ihn nach der Meinung
aiger auch Hannibal sich zum Muster genommen haben: Plutarch
iinct. Flam. 20. * 0. S. 78, 1. = 0. S. 79, 1.
« Cyrop. Vn, 3, 14 ff. o. S. 78, 4. Am Schluß der Erzählung kommt
ir Xenophons eigene Billigung und Bewunderung der Tat zum Ausdruck:
dh KvQog mg iitXT}6ia6s zä nä9si a'/ae^sig zs t^v yvvaixa xal xaza-
(pvQÜnsvog anr,Bi- xal zovzav fikv g tixog i7isitsXj]9r, mg zvxoiBv Tidvzatv
rv xaX&v, xal zo nvftiux vTcegfidys^sg ^jjoicOtj, mg cpaeiv.
92 Rudolf Hirzel
Leben flieht^, auch der Selbstmord liegt, so mag diese Kon-
Timon Sequenz für einen der Typen der Zeit, für den Menschenbasser
Timon^, scbon damals gezogen worden sein, wie sie später
jedenfalls galt.^
Literatur und Damit sind wir scbon in eine Welt geraten, die zwar
Kunst. niciit die Welt der Wirklichkeit, aber doch deren Spiegel ist,
die Welt der Literatur und Kunst. Einer der größten Künstler
der Zeit, Polygnot, batte in seinem Unterweltsgemälde die
Selbstmörderin Pbaidra dargestellt mit den cbarakteristiscben
Zeichen ihrer Tat* und gewiß nicht, um sie zu beschimpfen.
Ein Spiegel des Lebens nicht bloß überhaupt, sondern gerade
in dieser Hinsicht ist aber auch die Bühne. Diese wahre Be-
merkung Schopenhauers, die er mit Beispielen namentlich des
^ Wie die inedv&QOiTtoi des Pherekrates, die doch wohl keine
anderen sind als die "AyQioi des Chores, trotz Kock Fragm. com. I, S. 146
und den von ihm Angeführten: aygiog charakterisiert auch den Mis-
anthropen Timon in Kallimachos' Epigramm (A. P. 7, 319) kccI vixvg av
Tlficav äyQiog xrX., daher wohl auch auf seinem Grabe die &yquc xmXa
ßärov (a. a. 0. 315, 2). Über solche aygioi, zu denen auch der MovStgoxog
des Pherekrates gehörte, vgl. Meineke Hist. crit. S. 80 f.
« 0. S. 87.
" Nur so, vom Selbstmord Timons, ist das Epigramm zu verstehen
(Plutarch Anton. 70 A. P. 7, 313):
ivd'dS' ScTto^Q'^^ag tpvxrjv ßaQvSal^ovcc Kstfiai.
to^vofia d' oi Ttsvßsad's, xaxoi dh nccKöög änöXoiGd'e.
Der Menschenhaß, der das ganze Geschlecht umfaßte, stand auch vor
der eigenen Person nicht still, und es war nur folgerecht, daß Timon,
der allen anderen den Tod wünschte (Plutarch Anton. 70 A. P. 7, 313, 2.
314, 2), auch sich selbst nicht verschonte. In der Tat sucht er in der
lisXhri des Libanios {Oratt. ed. Reiske IV, S. 181 flF. Ti(icov iavrbv Ttgoeay-
ydXXsi) sich die Erlaubnis zum Selbstmord vom Rat zu erwirken (bes.
S. 190). Auch Shakespeare Timon V 1 Schi. u. 3 kann kaum anders als
auf Selbstmord gedeutet werden (Gervinus Shakespeare 4, 187).
* Pausan. X, 29, 2: xäd'ritcci ^ihv (bc. 'Agiädvi]) iitl nirgag, 6q& Sh
ig rijv &SFX(pr}v fpaidgav, rd rs &XXo al(aQovniv7]v cmfia iv osigä xal ratg
^SQßlv &(i(fotiQ(a&sv tijg Gsigäg ixo(iivr]V srapefjje dh t6 <J;ff/fia xuItisq ig
To sijtQSTtiateQOv TCBnoiTjftivov av(ißäXXea9ui ra ig t^s ^alSgag rijv
TsXsvTT^v (0. Jahn Arch. lieitr. 324).
Der Selbstmord 93
nodemen Theaters belegt hat *, wird bestätigt auch durch das at-
ische. Man beobachtet ein Anschwellen des Selbstmordgedankens
md sieht ihn allmählich um sich greifen. Im „Waffenstreit" Äschyiu«.
ichon des Äschylus fehlte eine Hindeutung auf den Selbst-
nord des Aias nicht, noch jetzt hören wir den Helden, wie
jr sich dazu ermuntert und zugleich darüber rechtfertigt durch
len Hinweis auf ein elendes Leben-; in den Thrakerinnen
^v^urde die Tat dann als geschehen erzählt.^ Sonst kommen
iber die Personen dieses ältesten unter den drei großen Tra-
gikern nicht hinaus über ein Herbeiwünschen des Todes*, und
ivenn sie ja einmal von Selbstmord sprechen, so geschieht es
lur entweder aus Furcht, er könne für sie unter Umständen
aotwendig werden", oder in der Absicht, damit zu drohen.^
Diese Menschen des Äschylus hingen noch zu sehr am Leben ^,
sparen noch zu kräftig und mutig, um es, dem ersten Druck
lachgebend, leichthin wegzuwerfen. — Ein schwächeres Ge- Sophokiw.
schlecht schon, so will es scheinen, schreitet über die Bühne des
Sophokles, das leichter zum Selbstmord greift, ja so häufig %
* Werke 6, 330 f. Auch in Goethes Nausikaa, was vielleicht nicht
jedem im Gedächtnis ist, sollte die Heldin im fünften Akte den Tod
suchen, mußte ihn suchen nach dem Urteil des Dichters (TFerA-c 28, 205).
* Aus dei"OnXa)v xQtaig fr. 177 Xauck *: zi yccg xaXov ^f^v ßiorov (f. ßiov)
»S Uitag cpigsi; ' Schol. Soj)h. Ai. 815. * Philoktet: o. S. 84, 6.
* Angstvoll wartet Orest auf Athenas Spruch £"«»1. 736 Kirch.
vvv a.yx6vr\g y.oi tSQ^az', Jj cpaog ßliTisu'.
* So droht mit Selbstmord der Chor Suppl. 438 ff. Der König
braucht aber lange, bis er die Drohung versteht: aivi,y(iar&dsg rotnios'
uXV ÜTiX&g cpgäGov (447). Und nun erst erklärt der Chor unzweideutig
(448): ^x xwvS' OTias rdxiGr' äiiäyi,a6^ai, d'säv (sc. TiEQaivsi (irixuvT]
cvfo^Töv). ' 0. S. 85, 3.
* In der Antigone haben wir nicht weniger als drei Selbstmorde,
der Antigone, Hämons und der Eurydike, zwei in den Trachinierinnen
der Deianetra und des Herakles, je einen im Aias und König Ödipus,
Phaidras Selbstmord ist für das gleichnamige Stück vorauszusetzen, und
wenigstens nach einer Vermutung (PreUer Gr. Myth. 2 S. 297, 2*)
war auch Aigeus' freiwilliger Tod in eine Sophokleische Dichtung auf-
genommen; ob dem Dichter auch Pelopia gehört, die, als sie des
Inzestes mit dem eigenen Vater innewird, sich selbst in dessen Schwert
94 Rudolf Hirzel
daß der Dicliter, älinlich wie unser Lessing ^, in den Ver-
dacht kommen könnte eine Vorliebe für ihn zu haben. Er
stürzt (Hygin. Fah. 88), ist zweifelhaft (Welcker Gr. Trag. 1, 370). Auch
die Sophokleische Erigone, die Tochter des Ägisthus und der Kly-
taimnestra (Hiller Eratosth. S. 96 f., Maaß Eratosth. S. 132 ff.), endete
wenigstens der Sage nach durch Selbstmord {Etym. M. p. 42, K. Fr.
Hermann Gottesdienstl. Altert. § 62, 29). Und Regungen des Selbst-
mordes, wenn auch vielleicht nicht zu Taten gereift, spüren wir doch
auch fr. 866 Nauck* (oetig yccQ iv Kaxotoiv Ifisigsi ßiov, rj SsiXog ieriv
Ti SvedXyriTog cpQSvag) und 867 {A. d'ccvovTi KsLveo ew^avstv igag /x' ?;u6i
B. ^'Ifig, i-asiyov (iriSiv, sig rb fioQGLfiov).
^ Im PMlotas hat er ihm eine eigene Tragödie gewidmet und ihn
als eine Tat der Aufopferung patriotisch -moralisch verklärt, worüber er
vom alten Bodmer eine tüchtige Predigt zu hören bekam: Danzel
Lessing 1, 438 f. Auch in der Sara wird der Selbstmord gerechtfertigt,
und zwar als Strafe gerechtfertigt: „es stehet bei mir nicht, das Ge-
schehene ungeschehen zu machen; aber mich wegen des Geschehenen
zu strafen — das steht bei mir!" mit diesen Worten ersticht Meilefont
sich selber. Im Gegensatz hierzu geht Lessing in der Emilia Galotti
dem Selbstmord aus dem Wege: Emilia wird durch den Vater daran
gehindert (5, 7), und dieser erklärt, nicht seine Tat wie „eine schale
Tragödie" dadurch beschließen zu wollen, daß er sich selbst tötet,
sondern stellt sich dem irdischen Richter; so kommt auch Marinelli
nicht dazu, den Selbstmord auszuführen, den ihm der Prinz erst zu-
mutet, da ihm dieser den Dolch wieder entreißt. Und doch auch in
diesem Drama, in dem der Selbstmord wie geflissentlich gemieden wird,
sehen wir den Dichter in Gedanken mit ihm beschäftigt, und wo er,
der gerade in diesem Stück so lakonische, solchen Gedanken einmal
Ausdruck gibt, ist es eine Verteidigung des Selbstmordes, die er Emilia
in den Mund legt: ,, Nichts Schlimmeres zu vermeiden, sprangen Tausende
in die Fluten, und sind Heilige! Geben Sie mir, mein Vater, geben
Sie mir diesen Dolch." (5, 7.) Sollte es ganz zufällig sein, daß er von
den Übersetzungen Sophokleischer Stücke zuerst die des Aias vornahm?
Nicht den Selbstmord an sich, sondern nur den Selbstmord nach Werther-
Manier mißbilligt er auch in dem Briefe an Eschenburg, 26. Okt. 1774.
Früher, an Gerstenberg, 25. Febr. 1768, sagt er, die Vernunft „ver-
bietet mir meinem Elende durch meine Zerstörung ein Ende zu machen",
und heißt es deshalb an Ugolino gut, „daß er lieber verhungern als
Hand an eich legen wollte"; aber, wohl verstanden, nur an dem Ugo-
lino der Geschichte, nicht an dem der Bühne, dem er vielmehr deutlich
zu verstehen gibt, daß, wo eine andere Erlösung von den Leiden nicht I
zu erwarten steht, es „Feigheit und Kleinmut" sein würde, sich nicht
selber durch „eine rasche Tat" davon zu befreien.
%
Der Selbstmord 95
erzahlt den Selbstmord des Aias nicht bloß wie Aschylus^, er
wagt es, ihn auf der Bühne zu zeigen. Und in wie reinem
Glänze zeigt er ihn! Keine Bangigkeit von einem dunkel
drohenden Jenseits her wirft einen Schatten auf die Seele seines
sterbenden Aias; kein Hamletsches Bedenken beschleicht diesen,
ob er auch kein Unrecht begeht, und wir müssen schließen,
daß auch dem Dichter in eigener Person solche Bedenken
nicht gekommen sind, der gerade diese Tat benutzt hat, uns
mit dem Charakter des Helden auszusöhnen.' Nirgends, so-
oft er uns in den Sophokleischen Stücken begegnet, stellt sich
der Selbstmord an sich als etwas Schimpfliches dar; ja daß
sogar Antigone durch Selbstmord endet, muß ihm eher zur
Empfehlimg gereichen.^ — Als Rettung ans Unglück und »mpi*««.
Schande erscheint der Selbstmord gleichmäßig in der gleich-
mütigen ruhigen Seele des Sophokles; in der viel tiefer auf-
geregten und zerrissenen des Euripides stellte er sich dagegen
ganz anders dar. Von diesem Dichter wird die Billigung des
Selbstmordes bis zur Glorifizierung, und zwar so weit getrieben,
daß das eigentliche Wesen desselben in einem Glorienschein sich
fast zu verheren scheint. Wer mag die Alkestis, die sich frei-
willig dem Tode darbietet, eine Selbstmörderin schelten? Ob ein
solcher Selbstmord, der in der Aufopferung für andere besteht*,
* 0. S. 93, 3.
* So sollen uns auch die letzten Worte der Deianeira, ehe sie
sich den Todesstoß gibt, Track. 920 ff., noch einmal das liebende Weib
zeigen, dessen ganzes Verbrechen zuviel Liebe war.
' Mit Recht nimmt man an, daß die Sophokleische Phaidra sittlich
nicht so tief gefallen war als die Euripideische (Fr. Leo De Seneate
trag. obs. crit. p. 174). Dann wird es aber der Dichter auch verstanden
haben, ihren Tod minder widerwärtig erscheinen zu lassen, etwa als
freiwillige Sühne (ähnlich wie bei Seneca, nur weniger theatralisch) für
eine Schuld, die sie, durch Leidenschaft und Not getrieben, allerdings
auf sich geladen, deren ungeheure Folge, der martervolle Tod des
Hippolytos, aber jedenfalls nicht in ihrem Wülen lag.
* Auch mit den Worten so, als Opfer, wird Menoikeus bezeichnet von
Creo bei Statins Theh. 10, 283 ff.: hostia regni, Hostia, nate, jaces ceu mutus
et e grege sanguis. Hei mihi primitiis armorum et rite nefasto Libatus etc.
96 Rudolf Hirzel
diesen kriminell klingenden Namen überhaupt verdient, kann
gefragt werden und ist gefragt worden.^ Euripides hat
dieses selbe Motiv mehr als einmal verwandt; es war eines
seiner Lieblingsmotive. Und gewiß traf er damit den Sinn
seines Publikums so gut wie Phrynichos, der ihm in der
Behandlung des Alkestismythos vorangegangen war, und der
sich doch wie kaum ein anderer darauf verstand, seine Athener
zu rühren. Um so stärker wirkte dieses Motiv, je würdiger
der Zweck der Aufopferung war, und würdiger konnte keiner
sein als das Wohl des Vaterlandes. Für die Athener erst des
5. Jahrhunderts und somit für das Publikum des Euripides hat
sich die Sage von Kodros' freiwilligem Opfertode gebildet^, die
diesen wert machte, mit Alkestis in eine Reihe zu treten.^
Derselbe patriotische Sinn erbaute sich an den alten Königs-
gestalten des Leos und Erechtheus, die, wenn sie auch nicht
den eigenen Leib dem Vaterlande zum Opfer brachten, so doch
^ Kant Metaph. d. Sitten, WerJce von Hartenstein 7, 228: „Ist es
Selbstmord (wie Curtius) in den gewissen Tod zu stürzen, um das
Vaterland zu retten? — oder ist das vorsätzliche Märtyrertum , sich
für das Heil des Menschengeschlechtes überhaupt zum Opfer hinzugeben,
auch wie jenes für Heldentat anzusehen?" Auch K. A. Geiger Der
Selbstmord S. 54 f. sucht die Frage nach der Zulässigkeit und dem
Werte der „Selbstopfer" zu beantworten und nennt es eine „falsche
Anschauung" des Altertums, „durch freiwillige Menschenopfer wahre
Sühne und Versöhnung zu wirken." Aber Christi Opfertod?! V<jl.
Geiger S. 54 f.
* Vgl. hierüber Busolt Gr. GeschO I, 220, 2. H, 128, 2. Eine
ähnliche Steigerung, so daß die Freiwilligkeit des Opfertodes später
mehr betont wird, glaubt man zu beobachten in den Sagen von Erech-
theus' Töchtern (mit Euripides' und Fseudo-Demosthenes' Epit. 27 Be-
handlung der Sage [auch o. S. 79, 1] vgl. Phanodemos bei Suidas und
TtuQd'ivot, = Apostol. Cent. XIV, 7, Cicero pro Sestio 48, nach dem „Erech-
thei filiae" schlechthin sich für das Vaterland opferten) und von Makaria
(mit Eur. Heracliden vgl. Paus. I, 32, 5 Sc7toß(pä^aau kavf^v); den um-
gekehrten Gang scheint die Sage von den Töchtern des Leos genommen
zu haben (C. Wachsmuth Stadt Athen II, 414, 2), wenn hier nicht nur 1
zufälligerweise die jüngere Fassung der Sage in älteren Schriften er- *
halten ist. " Piaton Sympon. 208 D. Lykurg Leocrat. 84 ff.
Der Selbstmord 97
den liebsten Teil ihres Wesens, ihre Kinder.^ unter den
Händen des Euripides gestaltete sich die Erechtheussage zu
einem der wirksamsten Stücke des attischen Theaters.^ Schöp-
fungen desselben Geistes, der sich in Attika nicht genugtun
konnte im Bilden immer neuer Sagen gleicher Art', waren
aber auch Makaria^ und Menoikeus, hervorgegangen aus Euri-
pides' eigener Phantasie^, und darum nur um so merkwürdiger.^
Dem Gedanken des patriotischen Selbstmordes zuliebe schafft
der Dichter nicht bloß ganz Neues, sondern modifiziert auch
das Alte, ja seine eigene Behandlung desselben, wie denn die
Iphigenie nach dieser Richtung hin sich merklich gewandelt
hat und aus der vorm Tode zagenden Jungfrau der taurischen
Iphigenie' und wohl überhaupt der Tradition "* in einem der
letzten Stücke des Dichters die freudig für das Wohl der
Griechen sich opfernde^, eine zweite Makaria geworden ist,
* Über die Varianten der Sage S. 96, 2. Dieselbe zu patriotischer
Mahnung verwandt auch von Phokion: Diodor. Sic. XVII, 15, 2.
* Lykurg a. a. 0. Lessing Schriften von Maltzahn 6, 340.
» Aglauros: Philoch. fr. 14, Preller -Robert Gr. Myth. I, 201 Anm.,
Kratinos: Athen. XIII, 602 C (Diog. Laert. I, 110). In dieser Sage überdies
ein Wuchern des Selbstmordmotivs wie in dem Xachsterben {inaxo^avstv)
der Erechtheustöchter o. S. 79, 1. Der Demos Marathon sollte der patrio-
tischen Selbstaufopferung des Eponymen seinen Namen verdanken : Dikai-
archos bei Plutarch Theseus 32. * 0. Müller Gr. LG. H, 163, 1.
* Wüamowitz Ind. schoJ. Gryphisw. 1882. Herrn. 17, 343.
^ Daß bereits Sophokles' Antig. 1303 ff., vgl. 993 f., auf Menoikeus'
Opferung, wenn auch nicht unter dessen, sondern unter Megareus'
Namen, deute, ist durch Wilamowitz Ind. schol. Gryphisw. 1882, S. 10
Anm., unwahrscheinlich geworden; auch nach der früheren Erklärung,
namentlich von 993 f., hätte Sophokles noch nicht den Selbstmord des
Menoikeus -Megareus, sondern nur dessen Opferung durch den Vater
gekannt. ' 8, 24 f., 359 flF.
* Lukrez I, 87 ff. Über Timanthes' Opferung der Iphigenie Plinius
Nat. hist. 35, 73. L. v. Sybel Christi. Ant. 1, 257.
^ Iph. Atd. 1375 ff. Kirch läßt sie der Dichter sagen:
xccrd'avftv usv uoi Sidoxraf rovto 5' avro ßovloiuxt
svxXswg TtQü^ai naQEied y' ixjtodatv to dveysvig.
dsvQO di] ßxeipai u,£&' rjucbv, (lijrEQ, mg xalwg Xdya'
SIS ?fi' 'EXXag ij fisyt'erTj näea vvv anoßXi-zsi xzX.
ArchiT f. Beligionswissenschaft XI 7
98 Rudolf Hirzel
Sinnes verwandt auch der Polyxena^, die eben durch die Freudig-
keit, mit der sie in den Tod geht, den Adel ihres Wesens
beweist.^ Zum besten Zeichen aber, daß damals nicht bloß
der patriotische, sondern überhaupt der Selbstmord in der Luft
lag, hat Euripides, nachdem er, wie keiner, sein Lobredner
geworden war, ihn auch von der anderen Seite gezeigt, auf
der er tief herabsinkt von der heroischen Größe, die er bisher
noch zu haben schien. Schon die rasche Tat, zu der sich
Jokaste im Übermaß des Schmerzes fortreißen läßt, bleibt
nicht ohne leisen Tadel des Dichters.^ Insbesondere aber
wurde der Selbstmord von Euripides dadurch degradiert, daß
er ihn in die erotische Sphäre versetzte. Sophokles hatte dies
noch gemieden.^ Euripides hat dadurch Selbstmorde im besten
Falle von der rührenden Art geschaffen, wenn sie von treuen
Weibern wie Euadne und Laodameia ausgeübt wurden^; aber
^ Auch in Euripides' Erechtheus hat man diesen Charakter wieder-
finden wollen und ließ die Tochter mit der Mutter in edler Opfer-
willigkeit wetteifern: Preller Gr. Myth. II*, 153. Vgl. aber hiergegen
Welcker Gr. Trag. 2, 721.
* KccKT] und (piXoi^vxoq sind für sie Synonyma: Uecub. 348 Kirch.
^iXoipvxog cptXo'^ivxBiv cpLXotpvxicc kommen erst in dieser Zeit in all-
gemeinen Gebrauch, nur ein älteres Beispiel findet sich bei Tyrtaios
10, 18 (was modernen Philologen, die in den Liedern des Tyrtaios eine
spätere Fälschung sehen, gerade recht sein könnte), und mit Vorliebe
scheint sich Euripides dieser Worte zu bedienen. Man wird dies nicht
zufällig nennen' wollen. Immer haftet dem in diesen Worten aus-
gedrückten Begriff der Lebenslust ein Makel an (J. Burckhardt Griech.
Kulturgesch. 2, 42()), der sich in einer anderen Zeit, die, wie die ho-
merische, die Fülle des Daseins nur in diesem Leibesleben empfand und
genoß (o. S. 85), ihm schwerlich angehängt haben würde.
' Phöniss. 1465 If. (o. S. 79, 1): i)7teQ7ta&'^6a6cc — xänga^B Seivä.
Ein anderes Mal, fr. 816, ist freilich unerträgliches Leiden, Blindheit,
genügender Grund, das Leben von sich zu stoßen. Chrysippos tötete
eich aus Scham (o. S. 90, 2).
* Seine Antigene hängt sich nicht aus Liebe auf, sondern nur,
um einem qualvolleren Tode zu entgehen (bei Hygin. Fab. 243 „propter
sepulturam Polynicis"); und über Hämon s. o. S. 79, 1.
» SuppL 984 ff. Kirch. Frotesilaos bei Nauck Fr. trag.* S. 668.
0. S. 78, 4. Vgl. Norden Hermes 28, 380.
Der Selbstmord 99
auch Selbstmorde, wie den der Kanake^, rollends der Sthene-
boia* und Phaidra^, die, wenn aucli an sich vielleicht keine
Verbrechen, doch, in der Nähe des Verbrechens und mit ihm
eng verflochten, selber etwas vom Charakter eines solchen an-
nehmen.* Der Selbstmord, bei Sophokles noch ungeheuer
ernst und schwer empfunden, fängt beim jüngeren Tragiker
an, ein effekthaschendes Spiel zu werden, das gleichgültig läßt
oder, gar zu toll getrieben, wie in der Helena, ins Lächerliche
umschlägt.^ Für echte alte Heroengröße hatte Euripides so
wenig einen Sinn mehr als Neophron, der in seiner Medeia
den Führer des Argonautenzuges wie ein Weib durch eigene
1 Welcker Gr. Trag. 2, 869.
* Schol. Arist. Frösche 1043. Hygin. Fah. bl. 243. Welcker Gr.
Trag. 2, 784. 796. Härtung Eur. rest. I, 83, 1. 390. Wecklein Berr. d.
Münch. Ak. philos.-phüol. Gl. 1888 vol. 1, 107.
' Eine jtopy/j wird sie von Äschylus genannt Arist. Frösche 1043,
und zwar in Gegenwart des Sophokles, der doch eine Phaidra auf die
Bühne gebracht hatte, aber freiUch von anderer Art (o. S. 96, 3).
* Ähnlicher Art war auch der Selbstmord der Themisto: Hygin.
Fah. 1 u. 4. Welcker Gr. Trag. 623.
* .ffeZ. 835 ff. Kirch. 980 fiF. „Zweimal erklärt Menelaos mit hohen
Worten, wie und auf welche Weise er zuerst die Gattin und dann sich
selbst auf dem Grabmal des Proteus umbringen würde; es kommt dann
allerdings nicht so weit, der Dichter hat sich nur den Anlaß zur
Rührung und Aufregung nicht wollen entgehen lassen." J. Burckhardt
Griech. Kulturge.sch. 2, 420. Das Bramarbasieren des Menelaos (am
stärksten 843 ff.) und die auch im Angesicht des Todes nicht ruhende
Eitelkeit der Helena nrng ovv d-avovusd-' waze xal Sö^av Xaßsiv; fragt
sie 841) wirken kaum anders als das Gespräch der beiden Sklaven
Arist. RiU. 80 ff.:
B. XQdzißtov oiv väv äito9avstv A. ccXlcc exoxsi.,
07CWS ccv aTtod'dvcouiv ccvdQixtätaru.
B. Tiäg SfiTU, Ti&g ysvoit' av uvSQixäzara; —
ßsXzLöTOv rifiTv alfiß ravQSiov mslv.
6 Os^teroxlBovs yäg d'ävcctos alQErtärsQog.
Der Kontrast ist in beiden Fällen derselbe: ungeheure Worte, denen
keine Taten entsprechen, und wozu entsprechende Taten bei dem be-
kannten Charakter der Redenden auch gar nicht zu erwarten waren.
Wären die Ritter des Aristophanes nicht viele Jahre vor der Helena
aufgeführt worden, so wäre eine Anspielung in den angeführten Worten
100 Rudolf Hirzel
Hand am Strick enden ließ.^ Diese Umwandlung der alten
Sage, ein Zeichen für die zunehmende Plattheit der Tragödie,
legt doch auch Zeugnis ab für das, was man aus dem Leben
gewohnt war.
Komödie. Und SO nähert sich auch Euripides hier wieder einmal
der Komödie, die als Darstellerin des gemeinen Lebens, wie
es nun einmal war, und, späterhin namentlich, von Liebes-
affären, auch des Selbstmordes nicht wohl entbehren konnte.
Freilich konnte sie ihn nicht in jeder Form brauchen, nicht
in der Form der vollzogenen Tat^, sondern nur in der des
Versuchs, scheint ihn in dieser aber auch, hauptsächlich später,
tüchtig ausgebeutet zu haben.^ Hat sie doch den Selbstmord
auf dieses Stück ebenso wahrscheinlich wie unzählige andere, die auf-
zuspüren eine besondere Freude mancher Philologen ist; wahrschein-
licher jedenfalls als die Anspielung auf Sophokles' Helena {fr. 663), die
hier F. Dümmler Kl. Sehr. 2, 131 annahm, und die evidenter sein müßte,
wenn sie gegenüber der sonst so schonenden Behandlung dieses Tragikers
durch Aristophanes überzeugen sollte.
1 Neophron fr. 3 (S. 731 Nauck«).
^ Der vollzogene Selbstmord bleibt immer etwas Tragisches, erhebt
die Komödie zum bürgerlichen Trauerspiel. Man lese die Worte Mar-
montels bei Lessing Hamh. Dram. 14. St. (7, 61 Maltzahn): „Uni wenn
sich endlich dieser Unglückliche vergiftet; wenn er, nachdem er sich
vergiftet, erfährt, daß der Himmel ihn noch retten wolle: was fehlet
diesem schmerzlichen und fürchterlichen Augenblicke, wo sich zu den
Schrecknissen des Todes marternde Vorstellungen, wie glücklich er
habe leben können, gesellen; was fehlt ihm, frage ich, um der Tragödie
würdig zu sein?"
' Der Index zu Kocks Fr. com. weist eine ganze Reihe Ko-
mödientitel auf, wie 'A%ay%6yiBvos , üqxxtröiiEVog , i'qparro/i^vT]. Diese auf
Selbstmörder zu beziehen liegt nahe genug, ja scheint das einzig
Passende. Dafür daß 'Anayxonevog vom versuchten Selbstmord zu ver-
stehen, gibt einen Beleg (wenn es eines solchen noch bedarf) Andok. 1,
125. Auf dasselbe Resultat führen die verwandten und nur von einer
anderen Art des Selbstmordes hergenommenen Komödientitel 'A^noKagTsgäv
und 'AnoxccQTSQOvvtsg. Denn wie es in einer solchen Komödie etwa zu
ging, mag der Inhalt von Hegesias' Dialog 'AnoxaQrsQwv lehren: „a vita
quidam per inediam discedens revocatur ab amicis, quibus respondens
vitae humanae enumerat incommoda" (Cicero Tusc. I, 84). Über der-
artige Beziehungen von Komödien und Dialogen Buresch Leipz. Stud.
Der Selbstmord 101
auf der Bühne noch um ein Motiv bereichert, das ihr Lehr-
meister Euripides noch nicht kannte, den Pessimismus. Dieser
hat einer beliebten Bühnenfigur der späteren Zeit, dem 'Axo-
xuQXSQÖv^, seine Selbstmordsgedanken eiogegeben-, während
der Euripideische Bellerophontes, dieser Typus eines Pessimisten
aus klassischer Zeit, nicht durch eigene Hand endet«, ja nicht
einmal \de der Goethesche Faust, mit dem man ihn verglichen
hat^, den Versuch machte, sich selbst das Leben zu nehmen.*
Wie das Leben auf die Dichtungen, so wirkten diese Wirkung dei
wiederum zurück auf das Leben, Von dem „Büchlein Werther", ^^ L«b«n.
in dem, veranlaßt durch Jerusalems Tod, sich zeitgemäße
Stimmungen des Dichters entluden, ging eine so sprühende
Gewalt aus, daß man die poetische Verklärung, in die der
Dichter seinen Helden gesetzt, mit der moralischen verwechselte
und „der vielbeweinte Schatten", vom Dichter selber be-
schworen, vor der Nachfolge warnen mußte.^ Die Alten
IX, 59, 3. Dialog I, 348, 1. Einen versuchten Selbstmord und, der nur
als solcher seine Wirkung tat, bot uns endlich schon die Komödie des
Aristophanes o. S. 99, 6. Vgl. auch über Gressets Sidney o. S. 81, 3;
auf dieselbe Weise wie hier wurde der Entschluß des Selbstmörders in
Nicolais Freuden des jungen Werthers vereitelt, indem beide Male für-
sorgliche Menschen das todbringende Mittel heimlich mit einem un-
schädlichen vertauschten.
' Vier Komödien dieses Titels werden uns noch genannt.
' Dieser Schluß von der Dialogfigxir auf die der Komödie scheint
berechtigt, o. S. 100, 3.
» Z. B. Wecklein Berr. d. Mtinch. Ak. j^los.-phüol. u. hist. Gl. 1888
vol. 1, 108.
* Über bloße Wünsche (fr. 293: ^vigexoiii' av ov yccg a^iov Itvecsiv
tpäog I xcxovs ogmvTug ixäixcog Tiuauivovs) imd Bereitschaft zum Tode
(c/g &civcizov naQsoxsvae^vov fr. 311) kam er nicht hinaus.
* „Sei ein Mann und folge mir nicht nach'': Jung. Goethe 3, 179.
Über diese Wirkungen des Werther Mercks Wort« bei Appell Werther
u. seine Zeit S. 93; besonders hat Lessing diesen Befürchtungen treffenden
Ausdruck gegeben in dem bekannten Briefe an Eschenburg 26. Okt. 1774.
Diese Wirkung der Literatur auf das Leben ist innerhalb der Literatur
■eiber von Goethe mit einem Strich dadurch gezeichnet worden, daß er
auf den Pult des Selbstmörders Werther die Emilia Galotti legte.
102 Rudolf Hirzel
nahmen es mit den Gestalten ihrer Dichtung und Bühne ebenso
ernst, vielleicht noch ernster. Es ist daher ganz glaublich^,
was gesagt wird^, daß die Euripideische Stheneboia durch das
Trinken des Schierlingsbechers den Athenerinnen ein verderb-
liches Beispiel gab^; und Aias' Monolog war ebensosehr und
noch mehr geeignet, den Funken in eine empfängliche Seele
zu werfen als Hamlets^ und Karl Moors. Es liegt im Selbst-
mord eine ansteckende Wirkung, für die ein krankhafter Keim
in vieler Menschen Brust sehr empfänglich ist, und zwar geht
diese Wirkung nicht bloß von der Theorie aus, wie von Donnes
Apologie des Selbstmordes^ oder den Vorträgen des Hegesias,
^ Trotz Wecklein Berr. d. Miinch. Äk. philos.-philol. u. hist. Gl. 1888
vol. 1, 107: „Drittens haben natürlich nicht athenische Frauen sich tat-
säclilich vergiftet."
* Arist. Frösche 1049 ff.
Eur. Kccl TL ßXdnrovö', ra 6%ixXL' avSgwv, xriv tcoXiv cftai Hd'svsßoiai :
Asch. OTi yEvvcciag nal ysvvccioav avSq&v ccX6%ovg ccveTtsiaag
KCDVSia TCislv alöxvvd'Eißcxg dia tovg öovs BsXXsQOcpövzag.
Hierzu Schol. 1051 : TtoXXal rrjv Zi&svsßoiav iiiiiriöcc^svai, Tttovöai, xävstov irs-
XevrriGccv. Richtig Welcker Gr. Tragf.2,783: ,, Fälle müssen bekannt gewesen
sein, wenigstens einer, daß eine athenische Ehefrau sich aus Rührung durch
die unglückliche Stheneboia das Leben genommen." Die Tatsache war,
daß athenische Frauen sich die Stheneboia beim Selbstmord zum Muster
nahmen. Wenn Aristophanes hinzufügt, sie hätten dies getan aus Schani
über die Bellerophontesse des Euripides, so mag das seine Erfindung
sein, mit der er eine herabsetzende Kritik des Tragikers üben wollte.
Vgl. auch noch Fritzsche zu Arist. Frösche 1051.
" Besonders wenn sie vom Dichter so „anziehend und liebens-
würdig geschildert" war, wie Welcker Gr. Trag. 2, 784 annimmt.
* Das kanonische Ansehen, das dieser Monolog zu Lichtenbergs
Zeit {Schriften 3, 225 f.) bei den Engländern genoß, mag nicht ohne
Kausalnexus sein mit der Häufigkeit des Selbstmordes, die das damalige
England zum klassischen Lande des Selbstmordes erhob (o. S. 83, 1).
„Hamlet und seine Monologe blieben Gespenster, die durch alle jungen
Gemüter ihren Spuk trieben." Goethe W&'ke 26, 218.
* Über das Erscheinen dieses Buches Funccius Präf. ad Robeck
De niorte volunt. p. XI: ,,Prodiit — tristi effectu; quod brevi post ejus
libri editionem haud pauci lectione istius aesidua ad mortem voluntariam
adacti fuerint."
Der Selbstmord 103
des „Predigers des Todes" (xELöi^dvarogY, sondern ebenso und
noch mehr von der Praxis, vom Beispiel. Besonders kräftig
mußte dieses wirken, wenn es von denen gegeben wurde, die
weithin sichtbar auf den Höhen der Menschheit wandeln, und
gegeben wurde in großen Momenten der Geschichte, auf die
aller Augen gerichtet sind. Wer will die außerordentliche
Wirkung ausrechnen, die „Catonis nobile letum" in alten und
neuen Zeiten getan hat? Wie Othos Vorbild in Goethes
Seele arbeitete und zur Nacheiferung drängte, hat dieser
selbst erzählt.* So war im 5. Jahrhundert die Phantasie der
Athener mit dem Ende des Themistokles beschäftigt:' mag
der Selbstmord des großen Staatsmannes Sage oder Geschichte
sein, der Eindruck, den er machte, ist durch Komödie* und
Tragödie^ gleichmäßig bezeugt und darf mit der Art ver-
glichen werden, wie der — ebenfalls historisch nicht sicher
beglaubigte® — hochherzige Entschluß des großen Preußen-
königs, lieber durch eigene Hand zu sterben als durch seine
Gefangenschaft dem Staate zu schaden, auf die bewundernden
Zeitgenossen wirkte^, so daß man in Lessings Philotas hiervon
eine poetische Spiegelung zu haben glaubte."* Vergebens hat
man die Ansteckungskraft der Selbstmorde bestritten.^ Sie
* Cicero Tiisc. 1, 84. Da er nach Plutarch Dt amor. prol. 5,
p. 497 D insbesondere das ccTCoxaQtsQsiv empfahl, so sieht man, wie mit
diesen Vorträgen sein Dialog 'ATCovcagTsgöav (o. S. 100, 3) zusammenhing.
* Werke 26, 221 f. Dieser Wirkung in die Feme war die stärkere
auf die nächste Umgebung Othos längst vorausgegangen: o. S. 79, 1.
' 0. S. 91. ♦ Arist. Ititter o. S. 99, 5.
'' Soph. fr. 663 N»:
iliol 3h Xcpexov al[icc tavQEtov metv
xccl fijj ys TiXsia (?) röävS' ?;j;Et»' 3v6(pj]ii,iag.
F. Dümmler Kl. Sehr. U, 131.
« Danzel Lessing 1, 440. ' Kant Werke, von Hartenstein, 7, 229.
* A. Stahr Lessing 1, 184. Danzel a. a. 0.
^ Wächter Revision der Lehre vom Selbstmord {N. Archiv des
Criminalrechts 10) S. 670: „Das Leben ist ein solches Gut, der Hinüber-
tritt in das Jenseits ein solcher Schritt, daß die frevelhafte Tat des
104 Rudolf Hirzel Der Selbstmord
ist namentlich heutzutage mit Händen zu greifen, und auch
die Alten haben sie anerkannt.^
Selbstmörders nicht wohl jemanden nach sich ziehen wird." Vgl. hier-
gegen auch o. S. 81, 1; auch manche Fälle des i7CccTto9avstv o. S. 79, 1
gehören hierher. Richtig urteilt J. Burckhardt Ch: Kulturgesch. 2, 414.
^ Ovid findet es ganz natürlich, daß üeianira durch Selbstmord
endet, da auch die Mutter dasselbe getan hat (Heroid. 9, 157 f.):
Exegit ferrum sua per praecordia mater.
Impia quid dubitas Deianira mori?
Ein Fortwirken des Beispiels, das der Vater gibt, erkennt Cicero De
div. I, 51 auch in der Selbstaufopferung der Decii an, vgl. Tusc. I, 89.
II, 59; wobei es für die antike Anschauungsweise nicht minder charak-
teristisch bleiben würde, auch wenn der Tod des Großvaters und Enkels
nur nach dem Muster des mittleren Decius erdichtet wäre (Heine zu
Tusc. I, 89, Mommsen BG. I^ 359 Anm., Niebuhr EG. III, 592).
Nach Kleomenes will sich sein älterer Sohn ebenfalls den Tod geben:
Plutarch Cleom. 38. Daß vor Themistokles schon seine Mutter sich selbst
getötet habe, war wenigstens ein Gerede, o. S. 90, 2. Historisch da-
gegen ist der Selbstmord der Porcia, und ebenso kaum anzuzweifeln,
daß ihr dabei wie bei anderen Handlungen der Vater vorschwebte
(Plutarch Cato min. 73); und in drei Generationen setzen sich Selbst-
mord bzw. Selbstmordversuch in Arria Mutter und Tochter (Cassius Dio
60, 16, Tacit. Ann. 16, 34) bis auf die Enkelin Fannia (Plin. Epist.
3, 16) fort.
[Die Fortsetzung des Aufsatzes folgt im nächsten Heft.]
II Berichte
Die Berichte erstreben durchaus nicht bibliographische Voll-
ständigkeit und wollen die Bibliographien und Literaturberichte
nicht ersetzen, die für verschiedene der in Betracht kommenden
Gebiete bestehen. Hauptsächliche Erscheinungen und wesentliche
Fortschritte der einzelnen Gebiete sollen kurz nach ihrer Wichtig-
keit für religionsgeschichtliche Forschung herausgehoben und beurteilt
werden (s. Band VII, S. 4 f.). Bei der Fülle des zu bewältigenden
Stotfes kann sich der Kreis der Berichte jedesmal erst in 2 bis
3 Jahrgängen schließen. Mit Band IX (1906) beginnt die neue
Serie, und es wird nun jedesmal über die Erscheinungen der Zeit
seit Abschluß des vorigen Berichts bis zum Abschluß des betr.
neuen Berichts referiert.
1 Altgermanische Religion
Von Fr. Eauffmann in Kiel
Um die neueren Gesamtdarstellungen^ auf ihren Gehalt zu
prüfen, will ich eine Stichprobe machen.
Ein unvergleichlich schönes Material zur Ergründung der
älteren deutschen Religions Vorstellungen und Kultformen, in-
sonderheit zur Erkenntnis deutscher „Tabu"- Gesetze, steht
uns aus dem alten Friesland zu Gebot. Dort hängt die
Lebensweise der Bevölkerung seit Urzeiten von der Beschaffung
trinkbaren Süßwassers ab. Erzählt uns doch schon Plinius,
* J. V. Negelein Germanische Mythologie. Leipzig 1906 (vgl. Christ-
liche Welt 1907, 175ff.). — E. Mogk Germanische Mythologie. Leipzig 1906
(Samml. Göschen). — P. Herrmann Deutsche Mythologie in gemein-
verständlicher Darstellung. 2. Aufl. Leipzig 1906.
106 Fr. KaufFmann
welch hohen Wert an der deutschen Wasserkante das vom
Regen gespendete Naß besaß [potus non nisi ex imhre servato
scröbihus in vestibulo domus Nat. hist. XVI, 4). Sprudelte nun
aber gar an einem gesegneten Ort ein Quickbom empor, galt
er beim Volk als Wunderwerk und Göttergeschenk. Die Quelle
wurde tabuiert.
An der Stelle, wo Bonifatius a. 754 bei üockum in West-
friesland sein Blut vergoß, wurde für die zu errichtende Ge-
dächtniskirche eine Werft angelegt. Bei dieser Gelegenheit
entdeckte man eine Süßwasserquelle, die der Wunderkraft des
heiligen Märtyrers gutgeschrieben worden ist. Ich möchte
dieses Prachtstück altdeutscher Volksreligion ausheben: cum
praefatum collicuU opus iam ex integro aedißcarent et omne
qiiippe aedificium ipsius structurae conplerent, etiam ad se re-
versij quid incolae hahitaforesque loci illius de insulae penuria
limphae — quae per omnem pene Frisiam maximam
tarn hominibus quam etiam animantihus difficultatem
gignit — inter se invicem disputarunt: tum demum uniis,
domino miserante, qui officium praefecturae secundum indidum
gloriosi regis Pippini super pagum locumque illum gerehat et
princeps ipsius erat operis, nomine Ah'ba'^, sumptis secum col-
legis equum ascendit ac circumagrato colle tumuloque itispecfo,
repente cuiusdam cahallus pueri ex inproviso, tantum pedihns
terrae inpressis, ruinae penitus casuram temptahatiir, anteriori-
husque humo infixis crurihus, volutdbatur, donec hii, qui agi-
liores solertioresque extiterant, discensis suis praepropere cahallis,
equum terrae inherentem extraherent. sed stupendum stafim
ac spedaculo dignum Jiis qui aderant ostensum erat miraculum:
et limpidissimus extra consuctudinem illius terrae fonSf
mirae suavitatis gustu indidcatus prorump^at d per incognitos.
* Vgl. H. Ja ekel Zeitschr. f. deutsche Philologie 39, IflF. (weiteres
neuerdings in der Zeitschrift der Savignystiftung) \ hier ist zugleich über
sakrale Friedloslegung in Friesland unter Bezugnahme auf das bairisch«^
Haberfeldtreiben gehandelt. t
Altgermanische Religion 107
penetrans meatus profluehat, ut rivus iam maximus esse videretur.
quo obstiipefadi miraculo extdtantes aique cUncres domitm re-
versi, ea qiiae vidernnt plebibus devidgarunt (Yitae sancti Boni-
fatii recogn. W. Levison, Hannover 1905, p. 57). Man muß
der tatsächlichen Notlage des Volkes eingedenk bleiben — cum
per totam regionem illam salsac et amarae sint aquae Monum.
Germ. Histor. Scriptor. 2, 351 — , um den Kult zu würdigen,
mit dem in heidnischer wie christlicher Zeit ein so köstliches
wirtschaftliches Gut bedacht wurde. Der Kult ist aber nichts
weiter als eine Tabuzeremonie. Ein soziales Gut, das tabuiert
war, bezeichnete man als „heilig", denn „heilig" ist das alt-
germanische Wort für „Tabu".
Ich erinnere an die Erlebnisse des Missionars Willibrord:
loca circumibat maritima, in quibus aquae dulcis penuriam
patiebantur. quod dum suos cemebat commilitones propter ar-
dorem sitis graviter sustinere vocato uno ex iUis praecepit ei
intra tentorium suum fossam aperire panam, ubi secreto fixis
genibus orabat deum, qui populo suo in desertis aquam produxit
de petra, servis suis eadem misericordia de harenosa produceret
terra} qui mox erruditiis est et subito fons duicissimi
saporis fossam implebat (Jaffe, Bibliotheca rerum Germani-
carum 6, 51). Diese Quelle ist der bei Heilo (im Kennemer-
land) gelegene puteus sancti WiUibrordi. Noch heute wird dem
Wasser des Willibrordbrunnens Heilkraft beigelegt. Seit alters
trägt die Quelle den theophoren Namen Heilo (v. Richthofen,
Untersuchungen zur friesischen Rechtsgeschichte 2, 429 f.,
3, 31 fP.).
So ist nun aber auch die Frieseninsel Helgoland zu ihrem
theophoren Namen gelangt (v. Richthofen, a. a. 0. 2, 399 ff.).
Alcuin berichtet in der Vita Willibrordi (c. 10), der Missionar
sei ums Jahr 700 auf diese im Confinium der Friesen und der
Dänen gelegene Insel verschlagen worden. Von den Bewohnern
^ Echte Zauberpraktik!
108 Fr. Kauflfmann
werde sie (nach ihrem Gott Fosiie) als Fositesland bezeichnet.
Dieser Gott besitze auf dem Eiland gewisse fana und es sei
„Tabu": qui locus a paganis in tanta veneratione habehatur, ut
nihil in ea vel animalium ihi pascentium vel aliarum quarum-
lihet rerum quisquam gentilium tangere audebat, nee etiam a
fönte qui ihi ehulliebat aquam haurire nisi tacens praesumebat.
quo cum vir dei tempestate iadatus est, mansit ibidem aliquot
dies, quousque sepositis tempestatibus opportunum navigandi tempus
adveniret. sed parvipendens stultam loci illius relegionem vel
ferocissimum regis animum, qui violatores sacrorum illius
atrocissima morte damnare solebat, igitur tres homines in eo
fönte cum invocatione sanctae trinitatis baptizavit; sed et'ani-
m,alia in ea terra pascentia in cibaria suis mactare praecepit.
quod pagani intuentes arhiträbantur, cos vel in furorem verti
vel etiam veloci morte perire; quos cum nihil mali cernebant pati,
stupore perterriti regi tarnen Hadbodo quod videbant factum re-
tulerunt. qui nimio furore succensus in sacerdotem dei vivi
suorum iniurias deorum ulcisci cogitabat et per tres dies semper
tribus vicibus sortes suo more mittebat et numquam damnatorum
sors, deo vero defendente suos, super servum dei aut aliquem ex
suis cadere potuit; nisi unus tantum ex sociis sorte monstratus
et martyrio coronatus est (Jaffe a. a. 0. 6, 47.).
Als Liudger a. 790 nach Helgoland kam, legte er Fosetis
fana nieder und taufte die Einwohner aus jener tabuierten
Quelle. Sie wird auch von Adam von Bremen erwähnt. Er
sagt von Helgoland: haec insula . . . scopulis includitur asper-
rimis, nullo aditu praeter unum, ubi et aquae dulcis locus
venerabilis omnibus nautis, praecipue vero pyratis, unde
accepit nomen ut Heiligland dicatur . . . sermo est pyratos,
si quando praedam inde vel minimam tulerint, aut mox perisse
naufragio aut occisos ab aliquo, nulluni redisse indempnem, quor
propter solent Jieremitis ihi viventibus decimas praedarum offerre
cum magna devotione (Monum. Germ. Histor. Scriptor. 9, 369.
372; vgl. V. Richthofen, Unters. 2, 423 ff.).
Altgermaniache Religion 109
Schließlicli darf die alte friesische Sj^e von den 12 Äsegen
(d. i. Richtern) nicht unerwähnt bleiben: ümen erscheint der
Gott und lehrt sie, was friesisches Recht sein solle; er wirft
sein Krummholz Ton der Schulter und so es in den Rasen
einschlug, sprudelte eine Quelle köstlichsten Wassers empor, die
den Dürstenden reichlichen Trunk lieferte (v. Richthofen,
Unters. 2, 430 f. 447. 459 ff.).
J. Grimm hat dieses wertvolle Material in seiner Deutschen
Mythologie ausgebreitet. Heutzutage kann aber mit Hilfe des
Tabubegriffs erheblich mehr daraus gewonnen werden. Hat
man sich einmal in jene alten friesischen Religionsvorstellungen
vertieft, so kommen uns Gemeinplätze, wie sie bei v. Xegelein
S. 74 ff. aufgetischt werden, geradezu als ungenießbar vor.
Mogk hat wenigstens die Helgoländer Quelle erwähnt (S. 81),
aber die Behauptung, auf Helgoland habe sich das gemein-
same Heiligtum der Friesen befunden (S. 119), beruht auf
einem Irrtum. Herrmann bringt die Einzelnachrichten (S. 224 ff.),
hat sie aber nicht verstanden: „der Born, der durch die ge-
schleuderte Axt entspringt, führt auf den Herrscher des
Himmels . . . aus dem Wasser steigt der Nebel empor und für
das Inselklima ist der Nebel besonders charakteristisch" (S. 227);
Donar soll Quellenschöpfer gewesen sein (S. 266); die Meteoro-
logie muß alles erklären („Kerzen an Bäumen und Quellen
sollten die himmlische Szenerie nachahmen, die von Blitzen
I durchleuchteten Wolken", S. 402); unhaltbar ist die Ein-
schränkung des Quellenkultes auf Heilquellen usw. Es wäre
I namentlich zu wünschen, daß Mogk bei seinem geschickt an-
! gelegten Werkchen mehr die tatsächlichen Belege religions-
geschichtlicher Formationen berücksichtigte und die Allgemein-
, heiten seiner Aussage dadurch belebte. Das zuverlässig be-
i kannte, anschauliche Einzelbild verbreitet ein Maß von Be-
lehrung, das durch Abstraktionen niemals erreicht wird.
Für die Ausgestaltung der religionsgeschichtlichen Theorien
und der Methoden religionsgeschichtlicher Forschung verspricht
110 Fr. Kauffmann
das große Werk von Wilh. Wundt, Völkerpsychologie,
zweiter Band: Mythus und Religion (1. Teil, Leipzig 1905,
2. Teil, Leipzig 1906) fruchtbar zu werden^; für die Einzel-
darstellung der germanischen Religion und Mythologie kommt
es allerdings insofern nicht unmittelbar in Betracht, als der
Verfasser leider die religionsgeschichtliche Überlieferung
Deutschlands in sehr bescheidenem Umfang herangezogen hat.
Um die Klärung der Grundbegriffe, die mit ganz anderer
Sorgfalt in Zukunft gesondert werden müssen, als es in der
Vergangenheit und Gegenwart Brauch ist, haben sich
L. F. Weber, Märchen und Schwank (Eine stilkritische Studie
zur Volksdichtung. Kiel 1904), Fr. Panzer, Märchen, Sage
und Dichtung (München 1905), sowie E. Bethe, Mythus, Sage,
Märchen (Gießen 1905; Sonderabdruck aus den Hessischen
Blättern für Volkskunde, Bd. IV, Heft 2. 3) verdient gemacht.-
Von folkloristischen Sammlungen wird der Religions-
historiker mit besonderem Vorteil die schönen und reich-
haltigen Werke von H. F. Feilberg, Jul (2 Bde., Koben-
havn 1904), A. John, Brauch und Volksglaube in West-
böhmen (Prag 1905 = Beiträge zur deutschböhmischen Volks-
kunde, Bd. VI), und von P. Drechsler, Sitte, Brauch
und Volksglaube in Schlesien (2 Bde., Leipzig 1903 — 1906
= Schlesiens volkstümliche Überlieferungen, Bd. II) zu Rate
ziehen. Unter den Monographien gebührt dem musterhaften
Hauptwerk über volkstümliche Kultformen die Palme: R. Andre e,
Votive und Weihegaben des katholischen Volkes in Süd-
deutschland. Ein Beitrag zur Volkskunde (Braunschweig 1904).
Ferner ab führen die Darlegungen von Fr. v. d. Leyen (Zur|
Entstehung des Märchens. Herrigs Archiv 113 — 116) oder:
j
die Schweizer Märchen von S. Singer (Anfang eines Kom-|
^ Vgl. Fr. Kauffmann in der Zeitschr. f. deutsche Philologie
38, 558 ff.
* Für Sagenforschung ist in erster Linie an Wilhelm Hertz zu
erinnern, dessen Gesammelte Abhandlungen Stuttgart 1905 erschienen sind
Altgermanische Religion 111
mentars zu der veröffentlichten Märchenliteratur. Bern 1903,
1906 = Untersuchungen zur neueren Sprach- und Literatur-
geschichte, hrsg. von 0. Walzel, Heft 3. 10). Eine wichtige
Quellenschrift für die religiöse Volkskunde des ausgehenden
Mittelalters ist von E. Schmidt analysiert worden (^Deutsche
Volkskunde im Zeitalter des Humanismus und der Reformation,
Berlin 1904 = Historische Studien, hrsg. von E. Ehering,
Heft 47). Es handelt sich um das nicht sehr bekannte Buch
von Johannes Boemus (Repertorium de omnium gentium ritibus,
Augsburg 1520), der aus der Würzburger Gegend die Feste
des Kirchenjahres beschrieben und zahlreiche wichtige Kult-
gebräuche verzeichnet hat (vgl. Schmidt S. 98 ff.). Er bildete
die Hauptquelle für Seb. Franck (Weltbuch 1534); die von
diesem Gelehrten aufgenommenen Gebräuche werden von unserem
Autor S. 120 ff. gestreift.
Für Einzelheiten muß auf die „Zeitschrift des Vereins
für Volkskunde" und auf die Publikationen der folkloristischen
Landesvereine verwiesen werden. Sie entfalten eine sehr ver-
dienstliche Tätigkeit, die um so lebhafter anerkannt werden
muß, als das zunächst berufene Organ, die „Deutsche Kom-
mission der preußischen Akademie der Wissenschaften", den
notwendigen Aufgaben unserer Disziplin gegenüber so gut wie
vöUig versagt hat. Es muß dieser schmerzlichen Enttäuschung
auch an dieser Stelle Ausdruck gegeben werden (vgl. Zeitschr.
f. deutsche Philologie 39, 139 f.), um so mehr, als auch von
anderer Seite energisch das Verlangen nach einem „Reichs-
institut für deutsche Mundartenforschung und Volkskunde"
gestellt worden ist. Heinrich Schröder (Streckformen.
Heidelberg 1906) hat in beredten Worten es als eine unauf-
schiebbare nationale Pflichtleistung bezeichnet, daß der Staat
die dem Versinken nahen Volksüberlieferungen schütze und
rette, und daß er die entsprechenden Mittel bereit stelle, deren
eine systematische Forschung auf diesem Felde nationaler Kultur
bedürfe.
112 Fr. Kauffmann
Ausgezeichnete Forschungsergebnisse liegen wiederum aus
Dänemark vor. Dieses Land besitzt an den „Danske Studier"
eine von A. Olrik u. a. geleitete folkloristische Zeitschrift,
deren Beiträge in erster Linie verfolgen muß, wer auf der
Höhe bleiben will. Magische und religiöse Motive im Märchen
erörtert A. Olrik in der vortrefflichen Studie, die er dem
dänischen Märchen vom „König Lindwurm" — es ist dem
italienischen Be serpente analog — gewidmet hat (Jahrg. 1904
S. 19ff. 30ff.). Der Opferbrauch der letzten Garbe ist
auch in Dänemark üblich; sie ist für Gode (Goe) imd sein
Pferd bestimmt (S. 35 ff.) und erinnert dadurch an unser
deutsches vergodendeel. Im Jahrgang 1905 werden sehr merk-
würdige Formen eines zaubermäßigen Sonnenkultes aus Nor-
wegen von J. Mortensson beigebracht und von A. Olrik sach-
verständig gewürdigt (S. 115 ff.); der letztere hat auch dem
Donnerkult beizukommen versucht (S. 39 ff. 129 ff. 1906,
65 ff.) : lappische und estnische Volksüberlieferungen ^ scheinen
uns die primitiveren Riten aufbewahrt zu haben, von denen
uns die märchenhaften oder schwankartigen Novellenszenen der
Eddalieder nicht mehr viel ahnen lassen.
In die nordische Mythologie schlagen ferner ein die Auf-
sätze über Niorßr (M. Olsen, Det gamle norske 0navn
Njarßarlog.^ Christiania 1905 [S. A. aus den Videnskabs selskabs
Forhandlinger]) und über Fricco (von S. Bugge zu Priapu^
gestellt in Christiania -Videnskabs Forhandlinger 1904 Nr. 3),
über Surtr und über pjaze (Arkiv för nordisk Filologi XXI
(1905) S. 14. 132), über Tuisto, Sandraudiga, Heimdall (Arkiv
^ Vgl. auch L. V. Schroeder Germanische Eiben und Götter beim
Estenvolke. Sitzungsber. der Wiener Akad. 158 (1906).
* Es handelt sich um die in Sendhordland (Norwegen) gelegene
Insel Tysneseen, die der Verf. als Mittelpunkt des Njgrprkultes zu er-
weisen sich bemüht, auf der er aber auch eine Kultstätte des Tyr
gefunden haben will. Lesenswert sind namentlich die Ausführungen
8,15 ff. über den Kult des NJ9r^r im allgemeinen und der Nerthus im
besonderen.
Altgermanische Religion 113
XXin, 245 ff.).^ Im Vordergrund des Interesses steht aber
immer noch die Figur Balders. Mein Buch hat zu erneuter
Diskussion Anlaß gegeben.
Zunächst hat der geistvolle schwedische Literarhistoriker
Henrik Schuck (in Upsala) das Wort ergriffen (Studier i
nordisk Litteratur- och Religionshistoria. 2 Bde. Stockholm
1904). Der Autor hat es vornehmlich auf die Rekonstruktion
altschwedischer Religionsüberlieferungen abgesehen und gibt
in seinem ersten Teil außer einer archäologischen Abhandlung
über die Sigurdsbilder eine breite Erörterung des Mythus
vom Göttermet; der zweite Band ist den Nachrichten vor-
behalten, die um die Figur Balders sich angesetzt haben.
In einleitenden Vorbemerkungen bekennt sich Schuck als
entschiedener Anhänger der neueren Religionswissenschaft und
bemüht sich namentlich um die Trennung von Mythologie
und Religion. Dichtungen seien für den Mythologen ein
Material von sehr zweifelhaftem Wert, es wäre denn, daß die
Dichtungen im unmittelbaren Dienst des Kultus stünden, was
aber im allgemeinen für Skandinavien nicht zutreffe. Nicht
das mythologische Gedicht oder die mythologische Prosa,
sondern der Ritus oder Kultus sei maßgebend. Nun ist be-
kannt, daß vom Ritus des nordischen Altertums bisher nicht
allzuviel in den mythologischen Dichtungen gefunden worden
ist. Um so eifriger wird man danach zu suchen haben. Das
ist nun nicht der Standpunkt Ton Schuck, denn er scheint
das Suchen nach kultischen Bestandteilen in poetischen Über-
lieferungen von vornherein aufgegeben zu haben. Mythus
nenne ich ein Gedicht, das sich unmittelbar auf den Ritus
bezieht. Mittelbare Beziehungen poetischer Erzeugnisse auf
kultische Zeremonien sind aber auch nicht zu unterschätzen.
Die Hauptaufgabe der nordischen Mythologie sehe ich folglich
^ Vgl. femer B. Kahle Der Bagnarökmythus. Archiv 8, 421. 9, 61
Über die Weltschöpfungssage ist Mg. Forschungen 17, 444. JS<;»*r.
32, 99 gehandelt worden.
Archiv f. Beligionswissenachaft XI B
114 Fr. Kauffmann
darin, daß überhaupt der uns irgend noch zugängliche Vorrat
von Mythen und Kultformen ans Licht geschafft werde. Gewiß
sind nach dem üblichen, auch von Schuck befolgten Verfahren
die Quellen, aus denen die mythologischen Dichtungen
zusammengeflossen sind, bis zu ihrem Ursprung zurück-
zuverfolgen (I, 27 f. 55). Gerade ich bin es gewesen, der dies
an einem berühmten Fall zu demonstrieren unternahm, und
Prof. Schuck hebt denn auch hervor, daß er in Überein-
stimmung mit mir entscheidendes Gewicht darauf lege, daß im
Zusammenhang mit der Quellenforschung die verschiedenen
Termini begriffsmäßig abgegrenzt werden, mit denen wir zu
operieren gewöhnt sind (I, 12 ff.). Er definiert daher die Be-
griffe Dogma (im Verhältnis zum Ritual), Volksglaube (im
Verhältnis zum Mythus), Mythus (im Verhältnis zum Märchen),
Sage und Legende, denn er hat klar eingesehen, daß in der
sog. nordischen Mythologie nur Ordnung geschafft werden
kann, wenn die Erkenntnis lebendig bleibt, daß die Entwicke-
lungsgeschichte des Rituals uns nur in wenigen Mythen vor-
liegt, und daß man die einzelnen Mythen nicht auf ein System
theologischer Dogmatik beziehen darf, sondern sorgfältig gerade
die Varianten prüfen muß, um in ihnen die verschiedenen
Ausdrucksformen des den Mythen zugrunde liegenden Rituals
zu entdecken. Das Nebeneinander mythischer Erzählungen,
die ein und dasselbe Thema behandeln, ist in ein zeitliches
Nacheinander umzusetzen. Man wird zugeben, daß dies lauter
vortreffliche Grundsätze zu sein scheinen. Sie bleiben aber
steril, solange nicht über den Umfang und den Inhalt des
Begriffs „Mythus" eine Verständigung erzielt ist. Die größten
Schwierigkeiten bereitet die Differenzierung und Distanzierung
von Mythus, Sage, Märchen. An dieser Klippe ist auch
Schuck gescheitert. Er sagt zwar, den gemeinsamen Mutter-
boden für diese nahe verwandten dichterischen Gattungen bilde
der Volksglaube, dreht sich dann aber plötzlich nach dem
Wind der rationalistischen Theoretiker und meint schließlich,
Altgermaniflche Religion 115
der Mythus sei nichts anderes als die Antwort auf eine ätio-
logische Frage: warum haben wir diese oder jene Zeremonie
in unserem Kultus? Es ist schade, daß sich hierbei Schuck
nicht von den französischen oder englischen Fachgenossen hat
eines Besseren belehren lassen. Für uns hat der Mythus nicht
rational -ätiologischen, sondern magischen Gehalt, hängt der
Mythus nicht mit der Katechese (1, 22), sondern mit dem
Zauberspruch (und dem Gebet) zusammen. Für Schuck ist
die Welt des Zaubers verschlossen und unzugänglich geblieben
(vgl. die gelegentlichen Andeutungen 1, 115. 2, 252); bei
seinen Religionsvorstellungen hat der Mythus keine praktische
Bedeutung, ist vielmehr nur eine Formsache oder, wie Schuck
geradezu sagt, eine Privatsache (1, 81); ein und derselbe
Mythus könne sich z. B. auf ganz verschiedene Götter beziehen;
er macht sich anheischig, zu zeigen, daß man in üpsala den-
selben Mythus von Fjolner hatte, der auf Rügen von Nerthus
galt (1, 19). Mit anderen Worten: Schuck löste den
organischen, für jede Religion absolut wesentlichen Zusammen-
hang zwischen Mythus und Kultus wieder auf. Dies hatte zur
Folge, daß, so modern seine Grimdsätze uns anmuten, so rück-
ständig seine tatsächlichen Untersuchungsmethoden sind.
Schucks Behandlung einzelner „Mythen" vermag ich daher
nicht als in ihren Prämissen begründet und als in ihren Er-
gebnissen erfolgreich zu bezeichnen. Die bloß literarhistorische
Technik, der Schuck huldigt, versagt angesichts der spezifisch
religionsgeschichtlichen Aufgaben, die uns mit dem Mythen-
problem und dem Mythenvorrat gestellt sind. Um die Baider-
episode in ihrer Überlief erungsform nicht als Mythus, sondern
als „Sage" einzuschätzen, unternahm es Schuck, die „Balder-
sage" als eine literarische Dichtung zu analysieren und langte
mit dieser notwendigen, aber keineswegs endgültigen Leistung
schließlich selbst bei kultischen Zusammenhängen an (2, 157.
250. 303). Im übrigen rekonstruierte er eine ältere Sage, die
einem dichterisch veranlagten Literarhistoriker alle Ehre macht,
8*
116 Fr. Kauffmann
aber aus einer wissenschaftlichen Diskussion ausscheiden muß,
weil sie in wesentlichen Partien der quellenmäßigen Grund-
lagen ermangelt. Manche Einzelausführungen (z. B. Yggdrasell
1, 122 ff. 2, 163 ff.)^ sind beachtenswert, aber wenn OJjinn
und Ullr als Dioskuren bezeichnet und hierfür der „Maigraf"
und der „Wintergraf" sowie der Merseburger Zauberspruch
angezogen werden, so genügt ein kurzer Hinweis auf die Neu-
bearbeitung des genannten Zauberspruches (2, 218), um die
phantasievolle Art unseres Autors zu veranschaulichen. Ich
bemerke, daß Schuck auch auf das Levirat zu sprechen kommt
(2, 188 ff.), und daß dem Freyr-Ritual eine vom Thema weit
abführende Spezialuntersuchung gewidmet worden ist (2, 248ff.).
Der Kult des Freyr soll aus Schweden nach Norwegen ver-
pflanzt worden sein, und hier erst soll er auf die Entwickelung
der westnordischen Baidersage eingewirkt haben. Das heißt,
das Königsopfer, das mir als Ritual des Baidermythus sich er-
geben hatte, wird von Schuck auf Freyr zurückgeführt, nur
um der Schlußfolgerung zu entgehen, es habe einen Mythus
von Balder gegeben. Erfreulich ist, daß nunmehr auch Schuck
fast völlig von dem Standpunkt losgekommen ist, von dem
aus gelehrte Wikinger von christlicher und hellenischer Mytho-
logie inspiriert, die Baidersage erdichtet haben sollten; was
Schuck aus christlicher Legende ableitet, ist von nebensäch-
licher Bedeutung (2, 316 f.). Aber letztlich ist Balder für
Schuck doch auch nichts anderes als eine dichterische Figur
der Skalden, die „möglicherweise" auch für die Volksreligiou
Bedeutung gewinnen konnte (2, 319). Die Urform der Sage
war nach Schuck folgende (2, 307 f.): Balder und H9|jr sind
im Streit miteinander. Balder ist mit Nanna verlobt. Er ist
0|)inns Sohn und Loke ist sein Feind. Aber Ofinn hat den
Balder gegen alle Waffen hart gemacht. Da verfertigt Loke
ein Schwert, das er im Totenreich verbirgt; hier wird es von
* Vgl. femer etwa 1, 88 ff. (Über skandinavische Götter in Tier-
gestalt); 2, 163 ff. (Pferdekult); 1,1 11 ff. 150 ff. (Hei und ValhpU).
Altgermanische Religion 117
einem Dämon grehütet, denn mit dieser Waffe allein kann
Balder getötet werden. 0{)inn schützt seinen Sohn und be-
wirkt durch seine Zauberkünste, daß niemand in den Besitz
jener Unterweltswaffe gelangen kann, es sei denn, er habe
zuvor einen wunderbaren Mistelzweig gebrochen. Ho{)r, von
Walkyrjen beraten, bricht die Mistel, dringt ins Totenreich
ein, bemächtigt sich des Schwertes und überfallt den Balder.
Am Kampf nehmen auch 0|)inn und Loke teil, Balder fällt,
Nanna wird von Hof)r geraubt, Balders Leiche auf einem
Schiff verbrannt. 0{)inn erzeugt mit Rindr den Yali, der be-
stimmt ist, den Balder zu rächen; dabei verliert 0[)inn das
Regiment, er wird von Ullr vertrieben, kehrt aber nach
einiger Zeit siegreich zurück.
In seinen „Finnischen Beiträgen zur germanischen Mytho-
logie" hat sich Kaarle Krohn gleichfalls mit dem Balder-
mvthus beschäftigt (Helsingfors 1906)*, kehrt aber wieder zu
der Ableitung aus der christlichen Mythologie zurück. Die
finnische Sämpsäsage schließe sich eng „an den Kult des
Gottes der Vegetation" bei den Germanen an, und dies beruhe
darauf, daß der Freyrkult wie zu den Lappen, so auch zu den
Finnen übertragen worden sei. Beide Volksstämme hätten
auch den skandinavischen [)orkult entlehnt (vgl. oben S. 112
[Olrik]); namentlich aber spiele bei ihnen der Baidermythus
eine Rolle (vgl. mein Baiderbuch S. 242). Krohn glaubt in
dem finnischen Helden deutlich ein Substitut Christi wieder-
zuerkennen, seine Hadesfahrt sei eine Nachbildung von Christi
Höllenfahrt, der blinde Töter der finnischen Rune entspreche
dem blinden Krieger der Longinuslegende. Die finnische Rune
könne nun aber nicht direkt von einer isländischen Baidersage
hergeleitet werden, wohl aber von einer Variante derselben,
die in christlicher Zeit und mit christlichen Namen von
Schweden nach Finnland gewandert sein mochte. So stehe
* Sonderabflruck aus den „Finnisch- Ugrischen Forschungen",
JaW. 1904. 1905.
118 Fr. Kauffmann
nichts der Annalime im Wege, die Baidersage sei bei west
nordischen Wikingern bereits vor 900 n. Chr. Geb. aus der
selben christlichen Legende entstanden, die mehrere Jahr
hunderte später aus Schweden nach Finnland gelangte. Aud
Saxos Variante der Baidersage lasse sich aus der bei Snori
erhaltenen und durch die Finnen bestätigten „Balderlegende
.erklären. Selbst der Merseburger Zauberspruch werde al
christliche Legende verständlich („Paul und Gott ritten zur
Walde [zur Kirche]" usw.). Balder sei ein Christusbild, ds
hinter etwas Heidnisch -Mythologisches oder Primitiv -Anthropc
logisches zu suchen, sei und bleibe vergebliche Mühe. Hiei
gegen wird von germanistischer Seite zu sagen sein, daß di
finnische Überlieferung in dieser Frage keinesfalls entscheiden^
ist. Ich muß es dahingestellt sein lassen, wieweit die Sacl
kenner Kaarle Krohns Standpunkt zu teilen vermögen, de:
er selbst so formuliert: „Wie bekannt, ist die finnische Zaube]
poesie die reichhaltigste in Europa und an heidnisch klingende
Namen ohne Vergleich die reichste. Doch bei näherer Untei
suchung schwinden diese aus den Händen, indem wir al
Unterlage christliche Namen und Vorstellungen finden. Dies
Zauberpoesie ist nachweislich in katholischer Zeit entstandei
und zwar unter dem Einflüsse der germanischen Zauberspruch
in christlicher Fassung. Denselben Ursprung haben augei
scheinlich auch die estnischen und lettischen Zauberformell
welche nur spärlich heidnische oder scheinbar heidnisch
Namen an der Stelle christlicher aufweisen. Von den übrige
finnisch-ugrischen Völkern besitzen, bezeichnend genug, di
auf dem primitivsten Standpunkt stehen gebliebenen Ostjakei
Wogulen und Lappen keine magischen Formeln" (S. 131). -
Die ergiebigste Fundgrube für den Religionshistoriker u
der Sprachschatz unseres Volkes. Unter den linguistische
Einzelbeiträgen hebe ich den Aufsatz von A. Leitzmann üb«
neorxnawong (Beiträge von Paul und Braune 32, 60 ff.) he
vor. Dieses in der angelsächsischen Poesie heimische Wort i
Altgermanische Religion 119
wiederholt Gegenstand der Untersuchung gewesen. Es dient zur
Bezeichnung des Paradieses in der biblischen Epik der Angel-
sachsen und wird jetzt, was sprachlich kaum möglich ist, von
Leitzmann mit Nerthus zusammengebracht; ein Adj. nerßiska
wird erschlossen^ und neorxnawong als „Wiese der zur Nerthus
Gehörigen, der Unterirdischen" erklärt. Nerthus sei mit
griech. vegtegoi zu verbinden, sie sei eine Art germanischer
Persephoneia oder Demeter (terra mater nach Tacitus), uiid die
Gleichung „Totenwiese"= Paradies sei nach E. Rohdes Dar-
legungen keinesfalls zu beanstanden. Hiergegen wird auch
nichts zu erinnern sein, wohl aber ist die These, Nerthus sei
eine chthonische Gottheit gewesen, angesichts ihres Rituals
und der nordischen Zeugnisse für den NJ9rpr- bzw. Freyr-
kult nicht leicht zu begründen.
Eine zweite wichtige Quelle altgermanischer Religions-
vorstellungen bilden neben dem Wortschatz die römisch -
germanischen Inschriften, die jetzt im Corpus inscriptionum
latinarum XIII gesammelt vorliegen. Hermann Müller hat
in Kluges Zeitschrift für deutsche Wortforschung Bd. 4, 95 ff.
eine Anzahl der literarisch bzw. inschriftlich belegten Götter-
namen erörtert. Ein instruktives Beispiel habe ich selbst in
der Zeitschrift f. deutsche Philologie Bd. 38, 289 ff. besprochen.
Zu beiden Seiten des Odenwaldes in Miltenberg und in
Heidelberg ist ein Mercurius Cimhrianus bezeugt, in einer
Landschaft, wo Reste der Cimbem und Teutonen sich an-
gesiedelt hatten, als der Haupttrupp durch Süddeutschland
gestreift war. Ich glaube, wahrscheinlich gemacht zu haben,
daß Mercurius als negotiator gemeint war (vgl. Westdeutsche
Zeitschrift 17, 272 ff.), und daß seine mythologische Deutung
auf Wodan führt, daß wir also an diesen Inschriften ein
ausschlaggebendes Argument besitzen, durch welches die Streit-
fragen über das Alter des Wodankultes und über seine Ver-
* Hiergegen wendet sich F. Kluge in seiner Zeitschr. f. d. Wort-
forschung 8, 144 f.
120 Fr. Kauffmann
breitung an Bedeutung verlieren. Nebenbei finden die aus Orts-
namen erschlossenen Bergheiligtümer Wodans eine erwünschte
Bestätigung und treten die mythologischen Bilder des nordischen
0{)inn als eines Schutzherrn der in Handel und Verkehr bewegten
Waren in ein neues Licht. Mit den von Caesar für den galli-
schen (und germanischen) Mercur namhaft gemachten Einzel-
zügen decken sich skandinavische Angaben Satz für Satz.
An der Erweiterung unserer religionsgeschichtlichen Kennt-
nisse ist aber vornehmlich auch die deutsche Rechts-
geschichte beteiligt. In seinen „Beiträgen zur Geschichte
der germanischen Freilassung durch Wehrhaftmachung" hat
E. Goldmann (Gierkes Untersuchungen zur deutschen Staats-
und Rechtsgeschichte. Heft 70. Breslau 1904) erwiesen, daß
die langobardische Freilassung per sagittam nicht ein Akt der
Wehrhaftmachung gewesen ist (vgl. M. Pappenheim in der
Zeitschr. d. Savignystiftung. Germ. Abt. 25, 354 ff.). Ferner
hat er erkannt, daß im Sachsenspiegel bei der Freilassung
nicht Pfeile, sondern Sporen vom Freilasser dem Freigelassenen
zugeworfen werden. Goldmann meinte, dieser Freilassungsakt
sei in die Formen des Reiseaberglaubens und in die damit
verbundenen zauberischen Prozeduren einzuordnen. Er handelt
daher S. 15 ff. 55 ff. ausführlich über solchen Reisezauber;
dabei sollen durch Wurfhandlungen schädliche Dämonen be-
seitigt worden sein (z. B. wenn einem, der auf Reisen geht,
ein Schuh nachgeworfen wird); in diesem Zusammenhang
kommt der Verfasser auch auf die „Vernageluug" der Übel zu
sprechen. Der Sporenbügel führt ihn auf die Wünschelrute,
den Zwieselbaum und das Hufeisen; es wird auch auf die
apotropäische Bedeutung des Rittersporn und Hahnensporn,
der bekannten Pflanzen, angespielt. Diesen willkürlichen
Kombinationen gegenüber bleibt als Haupteinwand bestehen,
daß es sich beim Hufeisen und beim Sporenwerfen um einen
alten Aberglauben der Sachsen schon deswegen nicht handeln
kann, weil dieses Volk Sporen und Hufeisen im Altertum gar
Altgennanische Religion 121
nicht gekannt hat: der Sporn (und zwar als Einzelspom)
hat sich erst im frühen Mittelalter (Reihengräberzeit) nach
römischer Sitte bei den Germanen eingebürgert. — Die lango-
bardische Pfeilzeremonie gehöre gleichfalls in die Kategorie
der Zauberriten. Hier liegt der Fall insofern günstiger, als
Paulus Diaconus bei jener Freilassung ein begleitendes Ge-
murmel erwähnt. Der Sache nach ist es aber höchst unwahr-
scheinlich, daß das Rechtsgeschäft der Freilassung in einen
Reisezauber umgedeutet werden könne. Goldmann behauptet
zwar (ohne genauere Begründung), der Pfeil sei vor dem Frei-
gelassenen her abgeschossen worden, und bemüht sich (mit
sehr bescheidenem Erfolg), Belege für solche Praktik bei-
zubringen (S. 52 ff.). Er gerät unversehens dabei in Rechts-
bräuche, die sich auf die Freizügigkeit beziehen, mit denen
die Symbolik der Freilassung keinesfalls konfundiert werden
darf. Der Freigelassene ist amund] er wird aus der „mund"
entlassen. Ich bin mit dem Verfasser darüber einer Meinung,
daß die Beziehungen zur Wehrhaftmachung durchaus gelöst
werden müssen, halte aber daran fest, daß die Zeremonie be-
sagt, der Freigelassene sei nunmehr „wehrföhig". So wird bei
den Anglonormannen (Goldmann S. 66) der Freigelassene durch
Überreichung von libera arma wehrfähig. Es liegt nahe, wie
im langobardischen Pfeil so in den sächsischen Sporen einen
wesentlichen Bestandteil der Ausrüstung freier Wehrmänner
anzuerkennen. Bei den Langobarden könnte allerdings auch
der „Heerpfeil'' gemeint sein, durch den die freien Männer zu
den Waffen gerufen wurden (Goldmann S. 67 f.). Diese Mög-
lichkeit verdient vielleicht deswegen den Vorzug, weil bei den
Langobarden der Pfeil nicht eine Kriegs-, sondern eine Jagd-
waffe war (Paulus Diaconus 5, 33). Aber wie es sich auch
damit verhalte, es bedarf keinesfalls der Hypothese von den
Reisezauberriten, um den Freilassungsakt zu deuten.
Eine FüUe religionsgeschichtliehen Materials ist von
Heinrich Brunner in seiner Deutschen Rechtscreschichte ver-
122 ir- KauflFmann
arbeitet worden. Von diesem glänzenden Werk liegt jetzt der
erste Band erheblich vermehrt in zweiter Auflage vor
(Leipzig 1906). Ich kann hier nur beispielshalber auf die Ab-
schnitte verweisen, in denen Brunner das Strafrecht abhandelt
und dem Sakralrecht nachgeht.^ Einiges hat der ausgezeichnete
Forscher neuerdings in einem Vortrage, der vor S. M. dem
Deutschen Kaiser zu Berlin gehalten wurde, auch für weitere
Kreise ausgehoben: „Das rechtliche Fortleben der Toten bei
den Germanen" (Deutsche Monatsschrift 1907, Heft 7, S. 18ff.)-
Ich zähle diesen Vortrag zu den Hauptbeispielen für die un-
vergleichliche Leistungsfähigkeit unserer folkloristischen Methode
bei kulturgeschichtlicher Forschung. Der Jurist beherrscht die
folkloristische Methode gleich einem Philologen neuesten Ge-
präges und arbeitet in musterhafter Weise mit den survivals,
die er bis ins Bürgerliche Gesetzbuch hinein verfolgt: „Der
Aberglaube hat mitunter geradezu ein verblüffendes Gedächtnis."
Ich hätte zwar zu den Einzelaufstellungen da und dort ein
Fragezeichen zu machen, aber das ist bei einem so leuchtenden
Erzeugnis modernen wissenschaftlichen Denkens irrelevant.
Je mehr die Wissenschaft, sagt Brunner, in das ger-
manische Altertum eindringt, desto mehr entschleiert sie uns die
engen Wechselbeziehungen, die zwischen den religiösen Vor-
stellungen der Germanen und ihrem Kriegs- und Rechtswesen,
den zwei Hauptfaktoren ihres öffentlichen Lebens, obwalten.
Das Recht der Vergangenheit Avird uns aber nur lebendig,
wenn wir es im Zusammenhange der nationalen Kultur-
erscheinungen zu erfassen suchen. Es stand unter der Herr-
schaft religiöser Gedanken. Man untersuche z. B. das Ver-
fassungsrecht: der germanische König hatte als Oberpriester
des Volkes religiöse Funktionen, der Gerichtsbann hatte sakrale
Bedeutung, die Dingstätte war zugleich Opferstätte (?), aust:
geprägt kultischen Charakter besaßen die Beweismittel (Eid^
* Vgl. auch das auf Mommsens Veranlassung publizierte Sammel-
werk: Zum ältesten Strafrecht der Kulturvölker (Berlin 1905).
Altgermanische Religion 123
Gottesurteil). Im Bereich des Strafrechts hatte der Vollzug
der Todesstrafe den Sinn eines Kultaktes, ein religiöses (?)
Delikt war es daher, den gehängten Dieb vom Galgen zu
nehmen; aus dem Opfergedanken stammt der noch heute nicht
erloschene Aberglaube an die besondere Heilkraft und an die
Zauberkraft der Reliquien eines Hingerichteten. Einschneidende
Bedeutung besitzen für das Privatrecht der Germanen ihre
mystischen Vorstellungen über das Fortleben der Seele nach
dem Tode, denn unsere Vorfahren betrachteten den Toten als
Subjekt von Rechten und Pflichten; durchaus fremd war ihnen
der Gedanke: nur der Lebende hat recht. In dem Glauben an
das Fortleben des Toten wurzelt die Pflicht der Blutrache;
auf der Furcht vor dem Widergänger beruhen die von den
Moorleichen her bekannten Eigentümlichkeiten des Lebendig-
begrabens (die Leichen wurden künstlich im Erdboden nieder-
gehalten); auch die Strafe des Pfählens ist eine Maßregel der
Seelenabwehr, denn die Pfählung begegnet in den ältesten
Zeugnissen nicht als Bestrafung von Lebendigen, sondern als
Leichenpfählung: mittels des Pfahles, der dem Missetäter durch
die Brust gestoßen wird, soll er an die Erde geheftet werden
(als ein Opfer für eine unterirdische Gottheit). Unabhängig von
der Pfählung findet sich die Sitte, den Körper mit Domen-
gestrüpp zu umhüllen; sie spielt in der Urzeit eine bedeutsame
Rolle bei der Leichenbestattung überhaupt (als ein Nachklang
sei die Dornenhecke des Dornröschens zu verstehen [? ?j).
Auch das älteste Gerichtsverfahren arbeitete mit dem Ge-
danken an das Fortleben des Toten (Klage mit der toten Hand,
Klage gegen den toten Mann). Der Tote fungiert noch als
Ankläger (wie im Bahrgericht der Tote selber den Angeschul-
digten überführt) oder als Angeklagter (Rechtsfall aus Wuster-
hausen vom Jahr 1330); angelsächsische Quellen sprechen von
dem Toten als Zeugen und als Eidhelfer, denn die Seele des
Toten wird im Grabe als gegenwärtig gedacht (trotz der
Leichenverbrennung?).
124 Fr. Kauffmann
Den nachhaltigsten und bedeutsamsten Einfluß hat der
Glaube an das Fortleben des Toten auf das Privatrecht aus-
geübt. Fränkischer Rechtsbrauch kannte eine Verheiratung
mit dem toten Bräutigam^ und eine Ehescheidung nach dem
Tode des Gatten. Das germanische Erbrecht kennt ein sog.
Totenteil : der Tote erhält Anteil an dem Nachlaß des Vorstandes
der Hausgemeinschaft, denn er sollte für das Leben im Jenseits
ausgerüstet werden (altnorweg. däinn arfr)\ wenn der Nach-
laß dazu nicht ausreichte, hatten die überlebenden Sippe-
genossen für die Ausstattung des Toten zu sorgen. Was
mit den Dingen, die der Mann auf der Ej-iegsfahrt brauchte
(Heergewäte, Heergeräte), geschah, verrät eine Rechtsquelle
aus Eiderstedt (Schleswig) : ist ein Verwandter von der Schwert-
seite nicht vorhanden, so erstirbt das Heergeräte mit in das
Grab. Den Übergang vom Totenteil zum Erbteil vermittelt
eine Episode der Hervararsaga, laut der ein toter Held von
der Tochter beschworen wird, aus dem Grabhügel sein Schwert
herauszugeben, auf daß es der Sohn erhalte, den sie gebären
werde. Reminiszenzen an das Totenteil ragen jedoch bis in
die Gegenwart hinein: dem Verstorbenen wird das Leibpferd
bis zum Grabe nachgeführt (wenn auch nicht mehr getötet),
bei Bestattung von Fürstlichkeiten nimmt ein Trauerritter teil
(in Hessen pflegte der Trauerritter dem verstorbenen Landes-
herrn in die Gruft zu folgen, um dort dessen Degen zu zer-
brechen), von ihm ging die Märe, daß er dem Herrn noch im
selben Jahr ins Jenseits nachfolgen werde (ein Herr von Esch-
wege, der 1821 die Leiche des Kurfürsten in die Gruft ge-
leitet hatte, sei deswegen etliche Tage darauf verstorben).
„Die Wurzeln dieses Aberglaubens reichen in die Urzeit zurück,
in jene Zeit, da der geschichtliche Vorgänger des Trauerritters
die abgeschiedene Seele des Herren aus Anlaß der Bestattung
in das Schattenreich begleitete."
* Vgl. hierzu die durchaus ungenügende Schrift von 0. Schrader
Totenhochzeit. Jena 1904 (dazu Zeitschr. f. d. Phil 39, 138).
Altgermanische Religion 125
Nach der Christianisierung erhielt im allgemeinen die
Kirche das Totenteil als Seelgeräte (engl, dead maus pati).
Es wnrde z. B. das Pferd des Verstorbenen samt seinen Waffen
nach der Bestattung einem Vertreter der Kirche übergeben
oder es opferte sich der Trauerritter samt dem Roß dem
Dienste der Kirche. Im Kloster Königsfelden hat man bis
1328 die Pferde der dort beigesetzten Edelleute nach deren
Bestattung geschlachtet, bis die Änderung getroffen ward, daß
man sie den Mönchen als Arbeitstiere zuwies.
Testamente waren den germanischen Rechten ursprünglich
unbekannt. Als das weltliche Recht sie gestattete, beschränkte
sich die letztwülige Verfügung zunächst meistens auf das
Toten- oder Seelenteil. In Bayern ist noch im Jahre 1808
eine Verordnung nötig geworden, um zu bestimmen, wie es
zu halten sei, wenn jemand durch Testament seine arme Seele
zum Universalerben eingesetzt hatte. Ein Tiroler Dorfrecht
besagt, ein Toter solle mit dem Seinen sich begraben (Be-
stattungskosten bezahlen) und Seelgerät ausrichten. Ein anderes
Überbleibsel ist der sog. Sterbefall oder TodfaU, d. h. eine letzte
Abgabe, die der Tote zu entrichten hatte. Brunner meint, an
das ursprüngliche Verbrennen des Totenteils erinnere uns ein
Dorfrecht aus der Eifel, das von einer verstorbenen Frau sagt:
hat sie kein Tier, so soll der Schultheiß einen dreibeLnigen
Stuhl als Sterbefall von ihr nehmen und ihn verbrennen.
Offenbar sei es auch ein Stück des alten Toten teüs, wenn
nach dem Rechte der Abtei Einsiedeln der Mann, der keine
bewegKche Habe hinterläßt, den rechten Schuh als TodfaU
Zinsen soll, denn ein Paar derber Schuhe habe man einst (?)
dem Toten zur Reise ins Jenseits mitgegeben, insbesondere,
wenn er weder Roß noch Rind hatte, die ihn dahin bringen
konnten. Nur weil der Tote sich selbst beerbt, ist er rechtlich
imstande, einen ultimus census, z. B. das Besthaupt, zu zahlen.
Von dem Grabeigen mußte der Tote das beste Stück dem
Herrn überlassen; es bezieht sich dies nach den ältesten Zeug-
126 Fl"- Kautfmann Altgermanische Religion
nissen aber nur auf Freigelassene (oder Freie, die sich in
Schutzhörigkeit begeben hatten). Der ursprünglicbe Gredanke
des Sterbefalls ist aber der einer Gegenleistung für den Schutz,
den der Tote bei Lebzeiten genossen hatte. Die Vorstellung,
daß der Tote als solcher eine Rechtshandlung vornimmt, ist
noch in das Bürgerliche Gesetzbuch übergegangen, wonach der
Tote den Lebendigen zum Erben nimmt. Auf die Tendenz,
dem Toten zur Ausführung seines letzten Willens einen Ver-
treter zu beschaffen, geht, im Grunde genommen, auch die
Entstehung des Instituts der Testamentsvollstrecker zurück.
Mit der Hoffnung, solche Totalität der Forschung, die
über den Handschriften und Inschriften nicht das Folklore,
über den toten Büchern nicht das Leben versäumt, werde in
der Philologie und Religionsgeschichte, die das Vergangene
noch im Gegenwärtigen begrüßen, als das wahre Ziel der
Gelehrsamkeit mehr und mehr erstrebt werden, schließe ich
meinen Bericht.
2 Indische Reügion (1904-1906)^
Von W. Caland in Utrecht
Um mit dem Veda im allgemeinen anzufangen: es gibt
jetzt eine ausführliche Darstellung der wichtigsten aller alt-
indischen Opfer*, des Inbegriffs des Yeda sozusagen: des Soraa-
opfers nämlich in seiner einfachsten Gestalt (Jyotistmna-
agnistoma), welches die Grundform aller eintägigen Somafeiern
ist. Es ist zu hoffen, daß diese Arbeit nicht nur den Indo-
logen, sondern auch den Forschem der rergleichenden Re-
ligionswissenschaft von Nutzen sein wird, und daß diese
Forscher noch mehr, als es jetzt der Fall ist, zur Einsicht
gelangen mögen, daß gerade die altindische Religion, besonders
der Veda, für ihre Untersuchungen unschätzbares Material
enthält. Denn von keinem einzigen Volke ist ein so alter
Ritus in so vorzüglicher Überlieferung auf uns gekommen als
von den alten Indem. Wer sich an das Studium dieses Soma-
opfers macht, dem wird allerdings manches sehr rätselhaft
vorkommen; das hat wohl zum Teil seinen Grund darin, daß
alle die Materialien, die zum richtigen Verständnis dieses
Rituals erforderlich sind, noch nicht verarbeitet sind, wenigstens
nicht so, daß sie für einen größeren Leserkreis erreichbar sind.
Denn manches Auffallende wird nur aus dem Veda selbst zu
erklären sein. Derjenige, welcher die Somafeier für sich ab-
halten läßt, muß u. a. sich einer Weihe unterziehen, zu welcher
^ Der Berichterstatter macht die Worte Oldenbergs {Arch. f. Bei. VII,
S. 212, N. 1) zu den seinigen.
* L'agni^oma, description compUte de Ja forme normale du sacrifice
de soma dans le euJte vedigue par W. Caland et V. Henry, Paris, Leroux,
vol. I: 1906, vol. II: 1907.
128 W. Caland
auch die Vorschrift gehört, daß er die Finger einziehen muß
(r Agnistoma, S. 19); so verhält er sich während der Yor-
bereitungstage; am Abend aber vor der eigentlichen Feier läßt
er die Finger wieder frei (S. 118). Man ist versucht, diese
Vorschrift mit einem von Mooney^ aus Irland mitgeteilten
Brauch in Verbindung zu bringen: „should any one accidentally
meet a person suspected of the evil eye, its influence may be
averted by doubling the thumbs under the fingers", und man
möchte glauben, daß dasselbe Motiv auch der Grund des alt-
indischen Brauches ist. Vielleicht war das ursprünglich
auch der Fall. In erster Linie muß aber mit der Deutung
der alten Inder selbst gerechnet werden, die das Ballen der
Fäuste als einen Teil des Verhaltens des Opferherm ansehen,
für den die Weihung eine Wiedergeburt ist, und der
deshalb die Fäuste ballt, weil das ungeborene Kind die Hände
so trägt.^ Es wäre aber möglich, daß die Anschauung einer
anderen vedischen Schule^ von der ursprünglichen Absicht
weniger weit abgeraten ist, wenn es nach ihr heißt: „er ballt
die Fäuste: zum Festhalten des Opfers". Der ethnologisch ge-
schulte Leser des „Agnistoma" wird bald mit Erstaunen ge-
wahr werden, wie viel köstliche Parallelen zu den ihm be-
kannten Bräuchen der Wilden und zum Volksglauben in der
Beschreibung dieses heiligen Dienstes zu finden sind. So darf
sich z. B. der Eingeweihte das Haupt nicht mit den Fingern
kratzen, sondern gebraucht dazu ein Antilopenhorn, seine
Gattin einen Stock (S. 19, 20), dazu vgl. man Frazer, The
golden Bough^ I, S. 324 ff. Wenn der Priester die Knoten,
die er- bei der Verfertigung der Havirdhänahütte gelegt hat,
nicht löste, würde er durch Harnverhaltung den Tod finden
(S. 91), dazu vgl. man Frazer, 1. c, S. 392 ff. Gewisse Schalen,
aus denen der Soma getrunken ist, dürfen nicht leer weg-
» Proc. Am. Philos. Soc. XXIV, S. 148.
* Vgl. das ganze 3. Kap. des 1. Adhy, des Ait. Brähmana.
8 TS. VI. 1. 4. 3.
Indische Religion (1904 — 1906) 129
gesetzt werden; man muß sie mit gewissen Opferspeisen ver-
sehen und dann erst zur späteren Benutzung wegsetzen
(S. 215), „weil sich die bösen Geister einer Leere des Opfers
bemächtigen"^, dazu vgl. man Plut. quaest. Rom. 64: diu xC
xiiv tguTts^av ovx sicov dvaiQslö&ai xfvij'v, äXkä ndvrcos rtvbg
iTCÖvtog und den Volksbrauch, etwas „pour Thonneur du plat"
von einem Gerichte übrigzulassen. — Aber auch für die
Geschichte des Veda, insbesondere für die Entwickelungs-
geschichte des Rituals und das Verhältnis der vedischen
Schulen dürften Darstellungen wie die oben erwähnte des
Agnistoma von Interesse sein. So ergibt , sich z. B., daß
Apastamba und HLranyakesin stark von den Mänavas (Mai-
träyanivas) beeinflußt sind; daß Baudhäyana, obschon seine
Schule jetzt in Südindien besonders blüht, in vielen Punkten
dem Ritual des weißen Yajurveda (Kätyäyana) näher steht als
die anderen Schulen des schwarzen Yajurveda (vgl. z. B.Nr. 192,
S. 297 mit Nr. 253, S. 392); daß das Vaitänasütra dem weißen
Yajurveda näher steht usw.
Was die einzelnen Vedas angeht: unsere Kenntnis des
Rgveda ist jetzt bedeutend vergrößert durch die sehr wert-
volle Ausgabe der Apokrypha des Rgveda-, welcher Ausgabe
eine verhältnismäßig sehr alte akzentuierte Handschrift zu-
grunde gelegt ist, in welcher nicht nur die eigentlichen Khilas,
sondern, was mir das Wichtigste scheint, auch die uralten
Nivids, Praisas und Purorucs gefunden werden, die bis jetzt
nach der Rezension der Aitarevins noch nicht herauscreaeben
waren. Schon anderswo^ habe ich einen Beweis dafür bei-
gebracht, daß diese Stücke sehr alt sein müssen, da sie schon
dem Asvaläyana genau in der Anordnung, in der sie von
alters her bewahrt sind, vorgelegen haben. Man kann eigentlich
> T S. VI. 4. 9. 5.
* Die Apokryphen des Bgveda herausg. und bearbeitet von Dr. phil.
J. Scheftelowitz {Indische Forschungen Heft I), Breslau, Marcus, 1906.
' Museum 1907, Nr. 8.
Archiv f. Beligionswissenschaft XI 9
130 W. Caland
auf die vorzügliche Arbeit Scheftelowitz', für die ihm der
herzliche Dank aller Vedaforscher gebührt, nur eine An-
merkung machen, nämlich, daß er sich nicht mehr bemüht
hat, mit Hilfe der Varianten seinen Text so richtig als möglich
herzustellen. Was er jetzt bietet, ist nahezu eine diplomatische
Wiedergabe der einen Hs., die nicht überall die Überlieferung
ungetrübt bewahrt hat.
Die Abhandlung Oldenbergs „Vedaforschung*'^ gibt uns in
klar übersichtlicher Weise einen Überblick über die Veda-
forschung (namentlich den Rgveda) seit Roth bis heute. In
besonnener Weise gibt der Verfasser — und dies ist wohl der
Hauptzweck des Büchleins — seinem Zweifel Äußerung, ob
die von Pischel und Geldner in ihren „Vedischen Studien" be-
folgte Methode der Interpretation die richtige ist. Bekanntlich
wollen diese beiden Forscher den Rgveda nicht nur aus ihm
selbst erklären, sondern auch die einheimische Tradition, be-
sonders die Erklärung des Säyana rehabilitieren; daneben stellen
sie sich zum Ziel, eine Brücke vom Vedischen, besonders vom
Rgveda, zur späteren Literatur zu schlagen und durch Heran-
ziehung dieser Literatur dem Sinn des Veda näher zu kommen.
Oldenberg betont hiergegen, daß wohl der Rgveda an erster
Stelle aus ihm selbst zu erklären sei, daß aber den Kommen-
taren nur geringer Wert beizulegen sei — in verschiedenen
Exkursen wird diese Ansicht näher begründet — , und legt mit
vollstem Recht den Nachdruck darauf, daß zur richtigen Er-
klärung des Veda der Erklärer die durch die Ethnologie ge-
botenen Materialien zu benutzen habe. Mit welch glücklichem
Erfolg dies getan werden kann, hat er selbst früher durch
seine glänzende Leistung: „Die Religion des Veda" bewiesen, j
Auch über die Methode der mythologischen Forschung gibt i
Oldenberg manche treffende Bemerkung; er will nicht in jedem \
Gotte eine verkörperte Naturkraft erblicken, sondern auch
* Vedaforschung von Hermann Oldenberg, Stuttgart, Cottasche
Buchh. 1906.
Indische Religion (1904 — 1906) 131
zulassen, daß gewisse Göttergestalten sich aus abstrakten Be-
griffen entwickelt haben. An seine kurze Erörterung über
Brhaspati hat ein Sehuler Oldenbergs^ angeknüpft. Er be-
streitet die Auffassung Hillebrandts, daß Brhaspati ursprünglich
Mondgott gewesen sei, und sieht, ausgehend von der Gleich-
stellung des Brhaspati mit Brahmanaspati in *brh = brahman,
die ursprüngliche Bedeutung: Zauberfluidum, das er sehr an-
sprechend mit dem mana der Melanesier vergleicht. Ob er recht
hat, wage ich nicht zu entscheiden, jedenfalls kommt ihm aber
das Lob zu, den Gegenstand erschöpfend behandelt und in
dankenswerter Weise auch das Ritual herangezogen zu haben.
Weniger wichtig als der Rgveda ist der Sämaveda. Seine
Literatur ist freilich noch nicht so gründlich erforscht als die
der anderen Vedas, verspricht aber doch manches, was für
den Religionsforscher im allgemeinen und für den Veda-
forscher im besonderen von Wichtigkeit ist. Bei einer Unter-
suchung des vedischen Opferrituals darf auch dieser Veda nicht
beiseite gelassen werden. Es fehlt uns ja noch so manches.
Wie große Ausbeute, um nur einen Punkt hervorzuheben, ver-
spricht auch für die vergleichende Religionsgeschichte eine voll-
ständige Darstellung der Ekähas, in welcher sowohl der Rg-,
wie der Yajur- und der Sämaveda zu ihrem Rechte kommen!
Das Ritual des Sämaveda ist über zahllose Texte zer-
streut; die meisten sind noch nicht veröffentlicht, andere bis
jetzt nur dem Namen nach bekannt, wieder andere zwar ge-
druckt, aber unkritisch und mit unzulänglichen Kommentaren
herausgegeben. So kann denn der Vedaforscher J. N. Reuter
nicht genug dankbar sein, daß er die schwierige und wenig
erfreuKche Arbeit unternommen hat, das Srautasütra des
Drähyäyana^ herauszugeben, wenig erfreulich deshalb, weil
^ 0. Strauß Brhaspati im Veda, Inaug.-Dissert. zur Erlangung der
Doktorwürde d. phil. Fak. der Univ. zu Kiel. Leipzig, Brockhaus, 1905.
' The srautasütra of Brahyäyana with ihe commentary of Dhanvin,
London, 1904, Luzac.
9*
132 W. Caland
eigentlich der Text nicht vieles bringt , was uns nicht von
anderswoher bekannt wäre, da das Sütra des Drähyäyana mit
dem des Lätyäyana beinahe einslautend ist. Besonderen Wert
hat aber Reuters Arbeit durch die Beigabe des ausgezeichneten,
aus vielen verwandten Texten Zitate bietenden Kommentars
des Dhanvin, der wesentlich zum Verständnis des schwierigen
Sämavedarituals beitragen wird. Auch sonst ist unsere
Kenntnis des Sämaveda in den letzten drei Jahren ansehnlich
bereichert durch die Entdeckung einer in der India Office be-
findlichen, noch nicht einmal katalogisierten Handschrift der
Jaiminiyasamhitä, über welche Referent einen kurzen vor-
läufigen Bericht erstattet hat^, und die in kurzem in der von
Hillebrandt besorgten Serie „Indische Forschungen" erscheinen
wird. Inzwischen ist auch das Grhyasütra zutage gefordert
und mit Auszügen aus dem Kommentar herausgegeben^,
während Frl. Dr. Gaastra das Srautasütra dieser Schule zu-
sammen mit einer Kärikä herausgegeben und übersetzt hat.^
So ist denn der ganze Sämaveda dieser Schule zum Teil ver-
öffentlicht, zum Teil wird sie, hoffentlich in nicht allzu langer
Zeit, Gemeingut sein, da Oertel auch das Brähmana, aus dem
er schon viele einzelne Stücke im Journal of the American
Oriental Society mitgeteilt hat, zu geben versprochen hat.
Zur Literatur des Yajurveda ist in den letzten Jahren
wenig Neues hinzugekommen; der erste Teil des Baudhäyana-
srautasütra ist in 1905 fertig gekommen; der zweite Teil be-
findet sich unter der Presse.
Der vierte Veda, der gewissermaßen außerhalb des
Kanons steht, der Atharvaveda, liegt jetzt dem Religions-
geschichtsforscher so gut wie vollständig in musterhafter Uber-
* In Versl. en Meded. der Kon. Ak. v.W. te Amsterdam, Afd. Letterk.,
IV. Reeks, dl. VII, S. 300 — 304.
' In Verhandelingen der Kon. Ak. v. W. te Amsterdam, Afd. Letterk.,
N. Reeks, dl. VI, Nr. 2.
' D. Gaastra Bijdrage tot de kennis v. h. Vedmhe ritueel: het
Jaiminlyakrautamtra, Leiden, Brill, 1906.
Indische Religion (1904 — 1906) 133
Setzung vor. Seit längerer Zeit hatte der zu früh yerstorbene
amerikanische Sanskritist Whitney eine Übersetzung mit kriti-
schem und exegetischem Apparat angelegt. Nach seinem Tode
übernahm Lanman die dankbare Aufgabe, Whitneys Arbeit zu
Ende zu führen und, dem heutigen Stand der Vedaforschung
gemäß, herauszugeben. Die zwei schönen Bände* legen ein
glänzendes Zeugnis ab nicht nur von der Arbeitskraft, der
Gelehrsamkeit, dem Scharfsinn der beiden Bearbeiter dieses
Veda, sondern auch von der Pietät des Herausgebers. Wir
besitzen jetzt in Whitney - Lanmans Arbeit eine vorzüglich
dokumentierte und vertrauenswerte Übersetzung dieses be-
sonders für das Zauberritual so überaus merkwürdigen Textes,
und da die wichtigsten Partien des Ritualbuches, welches eine
unentbehrliche Ergänzung zu den Liedern des Atharvaveda
bildet, ebenfalls in Übersetzung erreichbar sind, werden der
Forscher der vergleichenden Religionswissenschaft und der
Ethnologe künftighin auch dies unschätzbare Material in den
Kreis ihrer Untersuchungen herbeiziehen können. Die Be-
handlungs weise dieses Yeda durch Whitney -Lanman ist sozu-
sagen ein Muster für eine zukünftige Behandlung des Rgveda.
Was der Herausgeber auf S. XXX YII über den „Need of a
systematic commentary on the Rgveda" sagt, wird wohl von
ganzem Herzen von den Vedaforschem bejaht werden. Nur
in zwei Punkten scheint mir Whitney -Lanmans Bearbeitung
nicht dem heutigen Stand der Wissenschaft in vollstem Maße
Rechnung zu tragen. Meine erste Bemerkung bezieht sich auf
die Äußerung über das XX. Buch. Man liest (vol. I, S. CXLI):
„as for book XX, that is in the main a pure mass of excerpts
from the Rgveda; it Stands in no conceivable relation to the
rest of the Atharvaveda and when and why it was added
thereto, is a matter of conjecture". Ich meine aber, daß das
* Atharva-veda samhitä, translated by W. D. Whitney, revised and
edited by C. R. Lanman (Harvard Oriental Series, vol8. VII, VIII) Cam
bridge (Mass.), 1905.
ia4 W. Caland
„whj" schon beantwortet war.^ Zweitens hätte die Paippaläda-
rezension des Atharvasamhitä, die durch die schöne von Bloom-
field und Garbe besorgte Reproduktion in jedermanns Bereich
ist, gründlicher durchgearbeitet sein müssen. Es würde sich
dann herausgestellt haben, daß noch manches weitere Lied
sich auch in dieser Rezension vorfindet; besonders die Kollation
des XIX. Buches der Saunakarezension ist ungenügend; z. B.
finden sich nach meinen Notizen auch XIX. 16 — 19 (eingeschl.)
in der Kashmirschen Samhitä. Man wird aber, angesichts der
Schwierigkeit der Säradaschrift und der großen Arbeit, die
eine vollständige Yergleichung beider Texte veranlaßt hätte,
Lanmans Entschuldigung (S. LXXXY) gern annehmen. Es
ist daher ein sehr erfreuliches Ereignis, daß ein Schüler
Bloomfields es unternommen hat, die Paippalädarezension zu
bearbeiten.^ L. C. Barret hat das I. Buch in vorzüglicher
Weise herausgegeben und bearbeitet; zu jedem Liede hat er
die Parallelstellen aus allen uns zugänglichen Quellen ver-
zeichnet. Die Sache ist in guten Händen, und es ist zu hoffen,
daß Barret diese Arbeit, wie er versprochen hat, zu Ende
führen wird. Noch eine Arbeit beschäftigt sich mit dem
Atharvaveda. In einem Aufsatz „Zur Atharvavedaliteratur"*
ist über das Verhältnis des Vaitäna - zum Kausikasütra ge-
handelt und des Gopathabrähmana zur Atharvasamhitä. Das
Ergebnis dieser Untersuchung ist, daß das Gopathabrähmana
ursprünglich ein anubrähmana der Paippalädas gewesen ist.
Daselbst wird auch über das bis jetzt nur dem Namen nach
bekannte Präyascittasütra der Atharvavedins Bericht erstattet.
Auch dieser Text erweist sich als ursprünglich den Paippa-
lädas angehörig.
Über das altindische (nicht eigentlich vedische) Ritual
belehren uns mehrere Aufsätze. Zwei handeln über das merk-
» Vgl. W. Z. K. M. 1900. S. 115-125.
• Jmtmal of the Am. Or. Soc. XXVI.
" W. Z. K. M. 1904. S. 185—207.
Indische Religion (1904 — 1906) 135
würdige asidhärävrata, d. h. die Keuschlieitsobservanz, welche
darin besteht, daß der Mann zwischen sich und dem Weibe
(seiner Gattin oder einer anderen Frau) ein Schwert auf das
Bett legt. Bekanntlich war diese Observanz schon von
Stenzler^ behandelt. Kem^ bringt nun zu den von Grimm*
schon angeführten Fällen, wo dieses Gelübde erwähnt wird,
noch weitere Parallelen, aus der Ossetischen Literatur (eine
Frau schläft neben ihrem Schwager, während er ein Schwert,
sie ihrerseits eine Schere dazwischen legt); femer bespricht er
die schon von Stenzler hervorgehobene Kaghuvamsastelle und
eine Geschichte aus dem Kathäsaritsägara. Chandra Mitra*
zeigt, daß der Brauch auch jetzt noch im südlichen Bihär be-
steht, und zwar zwischen Schwager und Schwägerin. Die Er-
klärung des Gebrauches sucht Kern in dem Glauben, daß im
Schwerte als Fetisch eine geheime Kraft steckt, welche den
Schuldigen strafen wird, Chandra Mitra dagegen verbindet ihn
mit dem Glauben, daß die Stämme des Hindu- Küsh sich ihrer
Frauen enthalten müssen, solange sie auf dem Kriegspfade
sind, weil das Schwert wie der Kriegerberuf heilig sei. Die
Frau werde durch das zwischengelegte Schwert tabu. Ich
mache hier aufmerksam auf einen Hochzeitsbrauch, der ohne
Zweifel mit dem obigen verwandt ist. Nach den Grhyasütras
des Baudhäyana^ und Apastamba^ soll während der ersten
drei Nächte nach der Vollziehung der Heirat ein Stock von
Feigenholz in ein Kleid gewickelt oder mit einem Faden über-
zogen zwischen den Jungvermählten liegen, die so lange keusch
bleiben. Am Morgen des vierten Tages wird der Stock ent-
fernt unter Hersagung von Sprüchen; einer lautet: „Erhebe
» Z. D. M. G. XL, S. 528.
- Deutsche Recht scHtertümer, S. 168.
» Versl. en Meded. der Kon. ÄTc. v. W. te Amsterdam, Afd. Letterk.
IV. Reeks VI. dl. S. 21—30.
* Jmirn. Änihrop. See. of Bombay, VI, S. 116—123 (vgl. 1. 199—202).
^ Paribh. siitra 8. « Grhyasütra VIII, 8—10.
k
136 W. Caland
dich von hier, o Visvävasu, wir verehren dich mit Demut;
suche dir eine andere Jugendliche, und laß die Gattin mit
dem Gatten zusammen." Noch heute lebt dieser Brauch bei
den Hindus von Travancore fort: „on the fourth night also
the pepulstick is placed between the couple; after midnight or
at 3 a. m. the stick is removed from the bed with appro-
priate mantras."^ Aus dieser Parallele, wo nicht von einem
Schwert, sondern von einem Stock die Rede ist, scheint man
folgern zu dürfen, daß nicht auf die Substanz des trennenden
Gegenstandes, sondern bloß auf die Trennung der Nachdruck
zu legen ist, und daß der Brauch wahrscheinlich seinen Grund
in der allgemein verbreiteten Vorschrift hat, daß während der
ersten drei Tage nach der Hochzeit Keuschheit geboten ist.
In einem wichtigen Aufsatz „Zum altindischen Hochzeits-
ritual" ^ sucht Zachariae zu beweisen, daß das Bewerfen mit
alten Schuhen ursprünglich eine Zauberhandlung gewesen sei,
die in erster Linie schädliche Einflüsse, feindliche Geister und
bösen Blick ableiten und bannen, in zweiter Linie Glück,
Wohlstand, Gedeihen herbeileiten soll. Das Kömerwerfen hat
apotropäischen Zweck. Über das Nichtbetreten der Schwelle
des Hauses handelnd — beiläufig bemerke ich, daß der Brauch
auch bei den Javanern und Sundanern vorkommt, vgl. Veth,
Java L S. 634 — , will Zachariae nicht den Nachdruck auf das
Nichtberühren der Schwelle, sondern auf das Aufheben
legen. Mit R^cht bestreitet er die Ansicht, daß wir es hier
mit einem Überlebsel der Raubehe zu tun haben, weil bei
verschiedenen Völkern auch der Bräutigam in die Höhe ge-
hoben wird. Ferner untersucht Zachariae die ursprüngliche
Bedeutung der Sitte im altindischen Hochzeitsritual, zwei
Schnüre (rot und blau) quer über die Wagengleise zu breiten,
eine Sitte, die Winternitz gleichfalls als einen Überrest des
^ Travancore Census report I, 1894, S. 76; vgl. JoUy Album Kern,
S. 181; Winternitz Die altind. Hoch zeit sgehr., S. 88 — 89.
* W. Z. K. M. XVII, 136 ff., 211 ff.
Indische Religion (1904 — 1906) 137
Brautranbes erklären wollte. Er weist auf Grund einer erstaun-
lichen Fülle von Beweismaterialien nach, daß schwarzblaue
und rot« Schnuren übelabwehrende Kraft haben. Den Grund,
weshalb gerade alte Schuhe beim Hochzeitsritual gebraucht
werden, sucht E. Samter ^, indem er den Brauch auch aus dem
alten Griechenland nachweist, darin, daß den Toten Schuhe
mitgegeben wurden; durch dieses Opfer sollen die Toten ge-
sühnt werden; auch dürfe man die Hingabe der alten, d. h.
gebrauchten Schuhe als ein Sichloskaufen erklären mit einem
Stück, das man am eigenen Körper getragen hat. Daß also
jedenfalls dem alten Schuh eine apotropäische Kraft inne-
wohnt, ist dadurch erwiesen, vgl. noch Journ. Anthrop. Soc.
of Bombay H S. 169 („in India it is not unusual to see old
shoes placed on a pole in fields with a good crop"), 170,
590 („when a new house is built, a tall bamboo pole
surmounted with a broom, old shoe and blackened earthen
pot is placed on it to avert the consequences of the evil
eye"); Vol. I. S. 124 („old shoes and brooms are tied to the
branches of trees"; ebenfalls gegen den bösen Bück).
In vier Artikeln „Zur indischen Witwenverbrennung"*
behandelt Zachariae mit dankenswerter vielfaltiger Benutzung
der Missionarberichte und Reisebeschreibunsen die Frasre, wes-
halb die Witwe, die zum Scheiterhaufen geführt wird, um
sich mit ihrem vorher verstorbenen Gatten als satt verbrennen
zu lassen, in der einen Hand eine Zitrone, in der anderen
einen Spiegel hält, in welchen sie beständig hineinblickt. Das
Ergebnis seiner Untersuchung ist, daß sowohl Zitrone wie
Spiegel übelabwehrende Gegenstände sind. Er zeigt femer,
daß das Tragen eines Spiegels auch sonst apotropäische
^^irkung hat. In dem Hineinblicken in den Spiegel sieht
Zachariae einen Überrest einer Spiegelwahrsagung: „Wäre es
^ Xeue Jahrb. f. d. Jclass. Altert., 1907, XIX. Band, S. 132 S.
- Zeitschr. f. vergl. Volksk. in Berlin 1904, S. 198 ff., 302 ff., 395 ff.
1905, S. 74 ff.
h
138 W. Caland
möglich," so fragt er, „daß auch der Spiegel in der Hand
der Witwe ein Mittel zur Erforschung der Zukunft — nämlich
der Zukunft ihrer Angehörigen, ihrer Freunde und der Zu-
schauer — gewesen ist?" Diese Frage wird dann in zu-
stimmendem Sinne beantwortet. Es will mir aber einleuchtender
vorkommen, daß das Hineinsehen in den Spiegel eher einen
Akt bezeichnet, der auf die Witwe selber Bezug haben muß.
Überhaupt sind aber die Materialien über das Hineinblicken in
einen Spiegel oder, was in den älteren Ritualtexten den
Spiegel vertritt, in die flüssige Butter, wie mir vorkommt,
noch nicht so vollständig, wie es möglich wäre, gesammelt
und geprüft. So soll z. B. auch der Snätaka sich in einem
Spiegel anblicken (Pär. grhs. H. 6, 28, vgl. Jaim. grhs. S. 16,
Z. 19); ferner vergleiche man Z. D. M. G. LIII, S. 218, Olden-
berg, Rel. d. Veda, S. 527, Caland-Henry, l'Agnistoma, S. 364.
Auf Grund dieser Stellen wird man versucht, das Hineinblicken
in den Spiegel als eine Maßregel zur Verlängerung des Lebens
zu deuten^ (wer sich selbst erblickt, bleibt am Leben, im ent-
gegengesetzten Fall ist man „gatäsuh") und anzunehmen, daß
auch dieser Brauch vom Hochzeitsritual einen Teil ausmachte,
mit welchem ja die Witwenverbrennung manche Berührungs-
punkte zeigt. Übrigens hätte Zachariae zur Erklärung der übel-
abwehrenden Kraft des Spiegels auch auf das Haarscheidungs-
ritual (cauda) hinweisen können (z. B. Gobh. grhs. II, 9).
Die buddhistische Literatur hat in den letzten Jahren
großen Zuwachs bekommen. Eine populäre und sehr gut ge-
lungene Darstellung des Lebens und der Lehre des Buddha
liefert R. Pischel.*^ Besonders dankenswert in dieser Darstellung
ist das Bestreben, überall die buddhistischen Anschauungen
an ältere anzuknüpfen, und der Nachweis, daß diese An-
* Vergleiche jedoch Frazer The golden Bough * I. S. 294 ff.
* In der Sammlung „Aus Natur u. Geisteswelt", 109. Bändchen
B. G. Teubner, Leipzig, 1906.
Indische Religion (1904 — 1906; 139
schauungen oft nur dem Namen, nicht dem Wesen nach von
den älteren zu unterscheiden sind.
Tiefer, als es bei einer populär- wissenschaftlichen Ab-
handlung nötig und möglich war, geht P. Dahlke in seinen
zwei Bändchen „Aufsätze zum Verständnis des Buddhis-
mus" ein.^
J. Dubois gibt uns „Das Leben des Buddha"' in einer
Blutenlese aus den kanonischen Schriften des südlichen
Buddhismus, in derselben Weise wie schon im Jahre 1896
H. C. Warren sein berühmtes „Buddhism in translations" gab.
Die Duboissche Leistung bleibt anerkanntermaßen weit hinter
der Warrenschen zurück, man vergleiche darüber Speyer in
den Gott. Gel. Anz. 1906, Nr. 10.
Als eine recht wülkommene und allen wissenschaftlichen
Forderungen entsprechende Leistung werden die sich mit dem
Buddhismus befassenden Gelehrten Speyers Ausgabe des
Avadänasataka begrüßen (der 1. Teil liegt jetzt vollständig,
Tom 2. die erste Lieferung vor; St. Petersburg 1902 — 1906).
Rein propagandistischer Art dagegen sind: Sermons of a
Buddhist Abbot, Chicago 1906, und Oleotts Buddhistischer
Katechismus, übersetzt aus dem Englischen (Leipzig, Grieben,
1906).
über den Buddhismus in Japan handelt Pfarrer Dr. theol.
H. Haas.' Den Hauptinhalt dieser Abhandlung bilden die Mit-
teilungen eines japanischen Buddhistenpriesters Nukariya Kaifa,
von dem in deutscher Übersetzung eine Serie Gründe ver-
öffentlicht werden, die darauf hinausgehen, den Beweis zu liefern,
daß das Mahäyäna jünger ist als das Hinayäna (was wohl all-
gemein angenommen ist), und den Entwickelungsgang des
Mahäyäna festzustellen.
»^ Leipzig, M. Altmann, 1903.
' Leipzig, Lotusverlag, 1906.
' Der heilige Kanon des Buddhismus in Japan, Mitteil, der D. Ges.
für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, Bd. X, Teil I, Tokyo 1906.
140 W. Caland
Die Frage, inwiefern die altchristliche Lehre vom Bud-
dhismus beeinflußt worden ist, erregt gegenwärtig lebhaftes
Interesse. Eingehend hat zuletzt darüber A. J. Edmunds ge-
handelt.^ Über diese Ansichten Edmunds' handelt ausführlich
L. de la Vallee Poussin.^ Man mag von der Richtigkeit der
Annahme, daß die Evangelien unter buddhistischem Einfluß
gestanden haben, überzeugt sein oder nicht, so viel muß man
Edmunds, der die Tatsachen mit Besonnenheit klargelegt hat,
zugeben, daß die Sache nicht unmöglich ist. Ob er recht
hat, in der Johannissteile (7, 38): 6 Ttiötsvcav elg i[is, Ttccd-cog
slnsv 7] yQacfT], Tcota^ol ix, tfjg xoiXCas avrov ^sv6ov6lv vdarog
^avrog, die ygacpri in einem Pälitext zu suchen (Jiettliimdliäyato
udakadhärä pavattati, „aus seinem Unterleib tritt ein Wasser-
strom hervor", Patisambhidä I, 53), mögen andere entscheiden.
Auffällig ist es jedenfalls, daß alle Exegeten des Neuen Testa-
ments bis jetzt diese Stelle aus der Schrift (diese yQuq)'^) ver-
gebens in der christlichen Literatur gesucht haben.
In demselben Gedankenkreis bewegt sich ein Aufsatz
R. Pischels „Der Ursprung des christlichen Fischsymbols".'
Dankenswert ist zwar das von Pischel beigebrachte Material
über die Heiligkeit des Fisches in Indien, aber ich für meinen
Teil würde eher geneigt sein, mich Oldenbergs Darlegung'' an-
zuschließen und anzunehmen, daß das christliche Fischsymbol
sich auch aus christlichen Anschauungen erklären läßt.
Eine dankenswerte Leistung zur indischen Missions-
geschichte verdanken wir dem Pfarrer Julius Richter.^ Der
* Buddhist and Christian Gospels, now first compared from the Orig-
inals, ed. by M. Anesaki, 3. ed. Tokyo 1905; Nachtrag dazu: Buddhist
texts quoted as a scripture by the Gospel of St. John, Philadelpliia,
Brix, 1906.
* Le Bouddhisme et les evangiles canoniques, Revue Biblique,
Juillet 1906.
3 Sitz. Ber. Ak. W. Berlin 1906, S. 606 — 532.
* Altindisches und Christliches, Z.B.M.G. LIX, 625 — 628.
* Indische Missionsgeschichte, Gütersloh, Bertelsmann, 1906.
Indische Religion (1904 — 1906) 141
Verfasser hat sich in der einheimischen Literatur, sei es nur
durch Übersetzungen, ziemlich gut zu Hause gemacht. Be-
sonders seine Darstellung der neueren Bestrebungen (Oleott,
Blavatsky, Besant, Ahmed Khan) sind, obwohl vielleicht ein
wenig zu polemisch angehaucht und zu einseitig, sehr fesselnd.
Schmerzhaft vermißt der holländische Leser die Erwähnung
seiner Landsleute Abr. Rogerius und Phil. Baldaeus, die, wenn
sie auch keine Schule gegründet haben, durch ihre Arbeiten
die Verborgenheiten des „Heidentums" dem Westen enthüllt
und so als Missionare sich einen Namen gemacht haben.
III Mitteilungen und Hinweise
Diese verschiedenartigen Nachrichten und Notizen, die keinerlei
Vollständigkeit erstreben und durch den Zufall hier aneinander gereiht
sind, sollen den Versuch machen, den Lesern hier und dort einen nütz-
lichen Hinweis auf mancherlei Entlegenes, früher Übersehenes und besonders
neu Entdecktes zu vermitteln. Ein Austausch nützlicher Winke und Nach-
weise oder auch anregender Fragen würde sich zwischen den ver-
schiedenen religionsgeschichtlichen Forschern hier u. E. entwickeln können,
wenn viele Leser ihre tätige Teilnahme dieser Abteilung widmen würden.'
Ein neuer Baustein zur ReligionsgescWchte
Zu Heinr. Nissans 'Orientation'
Unter dem Titel ^Orientation, Studien zur Geschichte
der Religion'^, erschien das erste Heft eines, wie mir der
Verlag mitteilt, noch auf zw^ei vy^eitere Folgen berechneten Werkes
des Professors der Geschichte Dr. Heinrich Nissen in Bonn.
Der Verfasser weist einleitend die Überschwenglichkeit gewisser
Theoretiker zurück, die glauben, aus dem Studium der architekto-
nischen Orientierung insbesondere von Kultusgebäuden Mas noch
unentschleierte Geheimnis des Erdmagnetismus' näher ergründen zu
können. Diese Hoffnung wird zerstört einmal durch die Tatsache,
daß Mie Abweichung der Kircheuachsen vom wahren Osten mehr
als doppelt so groß ist wie die magnetische Schwankung', sodann
durch die Feststellung, daß Hm Süden die Gotteshäuser so ziemlich
nach allen Teilen der Windrose schauen, und zwar seit ältester
Zeit' (S. 4). Mit der Ausscheidung der erdmagnetischen Probleme
wird aber die Orientation keineswegs des idealistischen Inhalts
beraubt, der darin besteht, den Zusammenhang der Kultur und
Religion mit der Natur an der Hand architektonischer Realien
zu erläutern. Nur daß der Zusammenhang nicht hinab nach dem
Erdinnern, sondern hinauf zu den Gestirnen weist. Dr. Nissen
* Sog. Rezensionen soll diese Abteilung ebensowenig enthalten all
sie „Berichte" ersetzen soll. Über die Zeitschriftenschau, die dem Archiy
besonders beigegeben werden kann, siehe die Mitteilung Band VII, S. 280.
* Berlin 1906. 108 S. [Inzwischen ist auch Heft 2 erschienen.
Franz Boll in Würzburg wird im „Archiv" auf das Werk besonders zu
sprechen kommen. A. 1).]
Mitteilungen und Hinweise 143
maclit sich dementsprechend zunächst Edward B. Tylors Begriff
der Orientation zu eigen, der sie als 'Bindung der Riten bei Opfer
und Gebet, Bestattung und Tempelbau an die Himmelsgegend'
kennzeichnet (S. 21). Als Beispiel dieses Konnexes zwischen Kultus
und Gestirnen wählt Dr. Nissen Ägypten, das hierzu aus Gründen,
die unten näher beleuchtet werden, besonders geeignet ist, und
gibt die sehr präzise Orientierung einer großen Anzahl von Tempeln
nebst Schlußfolgerungen auf deren Alter, wie sie sich in Verbindung
mit der geschichtlichen Astronomie ziehen lassen. Je mehr die
Religion sich von naturalistisch -symbolischen Torstellungen befreit
Tind zu abstrakt-ideologischen Begriffen übergeht, verliert sich der
Kontakt des Kultus und damit der im Dienst des Kultus stehenden
Architektur mit den Gestirnen. Die Semiten, die vom Siderismus
aus zuerst dem henotheistischen Gedanken sich näherten und im
Judentum den Monotheismus konsequent verfolgten, zeigen diese
Emanzipation des Kultus von den Himmelserscheinungen in den
Anfängen. Der Darstellung der semitischen, insbesondere der
jüdischen und islamitischen Orientation ist das dritte Kapitel ge-
widmet. Die Emanzipation schreitet weiter fort unter dem Einfluß
der politischen und realwissenschaftlichen Entwickelung der Kultur.
Eine ausgebildete Meßkunst stellt die Orientation mehr in den
Dienst der Zweckmäßigkeit. Dennoch bleibt die Orientierung der
Tempel nach sideristischen , meist solaren Pi-inzipien bestehen, ebenso
wie die Regeln der Limitation sich auf alte religiöse Vorstellungen
zurückbeziehen. So bei den Römern, deren Cardo der Weltachse
entspricht, deren Decumanus die Erde in zwei Hälften teilt und
meist nach dem Sonnenaufgang orientiert ist. Das vierte Kapitel
'Stadtanlagen' beschäftigt sich mit diesen Verhältnissen.
Für die junge Spezial Wissenschaft der Orientation gilt es
umfassendes Material durch geodätische und astronomische Vor-
arbeiten erst herbeizuschaffen, um ihr einen systematischen und
zusammenhängenden Aufbau zu geben. Bis dahin müssen sich
ihre Darsteller mit den zufälligen Angaben begnügen, die sich
gerade bieten, und die schwierige Aufgabe ist die, aus den Zu-
fälligkeiten bei größter Zurückhaltung und Vorsicht im Urteil mit
Schärfe und Weitsichtigkeit zu kombinieren. Dr. Nissens Akribie
löst diese Aufgabe in bewundernswürdigster Weise. Ganz natürlich
ist es ferner, daß einer jungen Wissenschaft gegenüber der Ver-
treter verwandter Wissenschaft besondere Wünsche hat, von be-
sonderen Voraussetzungen ausgeht, besondere Ziele ins Auge faßt.
Welch breiten Raum bei den alten Ägyptern der Ahnenkultus
in Verbindung mit einem ausgeprägten Unsterblichkeitsglauben
eingenommen, ist bekannt, und tausend Gräber sind dessen noch
heute sprechende Beweise. So gut wie die ägyptischen Tempel
144 Mitteilungen und Hinweise
sind auch die Gräber orientiert, und zwar nacli der Sonne. Am
deutlichsten tritt dies bei der Anlage der Scbeintüren im Kultus-
raum zutage, die stets nach Westen orientiert sind, dorthin, wo
man den Eingang in das Totenreich (bei Buto) vermutete, woher
der Schemen des Toten seinen Weg nahm, um, zur Erde zurück-
kehrend, sich an den Opfergaben zu erfreuen. Der Eingang der
Gräber ist wechselnd, manchmal nach Norden, manchmal nach
Osten orientiert, die Stele fast regelmäßig nach Osten. Der Sarg
steht meist so, daß der Tote dahin blickt, wo sich die Sonne
verjüngt. Wie das Dasein der Lebenden, so bleibt auch das Dasein
der Toten an die Sonne gebunden. Diese Vorstellung ist uralt,
wie der auf weitentlegene Zeit zurückweisende Osirismjrthus es
beweist. Und selbst über diese weitentlegene Zeit hinaus weist
neuere Forschung auf einen Zusammenhang des Totenkultes mit
den Gestirnen in grauer Vorzeit hin. Der Zeit der Mumifizierung
der Toten geht die der Dismembration voraus; aber vor dem Zer-
stückelungsgebrauch scheint die Verbrennung der Toten üblich
gewesen zu sein, und diese steht nach geschichtlicher Erfahrung
regelmäßig mit dem Glauben an das göttliche Wesen des Feuers,
verkörpert in Gestirnen, in Zusammenhang. Ob die Grabbauten
aller Völker nach Gestirnen orientiert sind, weiß ich nicht; daß
aber diese Orientation überwiegender Gebrauch ist, steht fest.
Ich komme zu einigen Schlußfolgerungen. Dr. Nissen über-
geht die Orientierung der Gräber vollständig, selbst bei den
Ägyptern, vermutlich wegen Mangels an Unterlagen. Und doch
möchte ich der Orientation der Gräber die höchste Bedeutung zu-
weisen. Ja ich möchte behaupten, daß die Orientation, um ein
festes Fundament für den Aufbau ihrer Theoreme zu finden, von
den Grabbauten ausgehen muß. Bei vielen Völkern, so bei den
Ägyptern, weist die architektonische Anlage der Tempel auf die
Entstehung aus den Grabbauten hin. Der ideologische Zusammen-
hang der Gräber mit den ältesten religiösen Vorstellungen tritt
vielleicht nirgends so deutlich zutage wie im Niltal. Sollte sich
erweisen, daß schon die ältesten manistischen Vorstellungen sich
mit sideristischen allgemein verknüpfen, so würde Ursprung und
Entwickelung der Religion vielleicht deutlicher begriffen werden.
Wenn es richtig ist, daß schon in den Anfängen des religiösen
Bewußtwerdens eine Zweiteilung sich vollzieht, so wird mau um
so mehr bestrebt sein, die gemeinsame Wurzel der Gottesidee zu
finden. Die Orientation erscheint berufen, eine archäologische
Unterlage zu geben für die Lösung des Problems vom Ursprung
der Religion namentlich nach der Seite hin, ob ein verstandes-
mäßiger Begriff von einem schöpferischen Wesen dem Menschen
von Anfang an innegewohnt hat. Lindsay Martin
Mitteilungen und Hinweise 145
Die Geißelung des Hellespontos
Herodotos' Erzählung der Geißelung des Hellespontos durch
Xerxes hat neulich wieder Anlaß zum Versuch einer Erklärung
gegeben. S. Keinach in der Revue Archeologique 1905 11 1 ff.^
hat dargelegt, daß Xerxes, indem er eiserne Fesseln ins Meer
werfen Heß, nichts anderes beging als einen Vorgang der Ehe mit
dem Wasser, wie diese in der griechischen Welt so manche Bei-
spiele bietet und weiter noch bis fast auf unsere Tage in Venedig
stattgefimden hat. Dies kann wohl richtig sein, aber daß die
Geißelung des Hellespontos nichts damit zu tun hat, muß jedem
einleuchten. Reinach begnügt sich zu sagen, daß auch in diesem
Akte ein magischer Ritus zu sehen ist und führt dieselbe Meinung
von Spiegel an.^ Aber welcher Art dieser Ritus sein und welche
Bedeutung er haben könnte, obgleich er ihn irrtümlicherweise mit
der Geißelung der lakedaimonischen Kinder und der Luperci ver-
gleicht, erklärt er nicht ^
Herodotos' Text (VII 35) lautet folgendermaßen: wg S'iiiv&sxo
SiQ^rjg (nämlich, daß die Brücke über den Hellespontos durch
einen Sturm zerstört worden war) öeiva Tiotev^evog xbv ' EkkriöTtovrov
iTieXsvöe XQirjKOöiag iTtiKiß&ai fiäßxiyi nXrjy ag v.a.1 Kccctivai ig t6
nikayog nsdicov ^svyog. i]drj 6e ^xovaa atg xal öziyiag Sfia xovtoksi
ccTtint^ipi Gxi^ovxag xbv 'EXXrjanomov. ivsxiXXexo ös av Qum^ovxag
Xiyetv ßccQßaQu xs Kai axdöd'aXa' (o thxqov vöcdq, Seanoxrig xoi
SiKTjv BTttrL&st x^vSs, öxL fiiv i^tJtxTjöag ovSsv :iQbg ixsivov iidixov
7taO"ov. xal ßaßtXevg fisv SsQ^ijg SiaßriaexaC (>£, ijv xe 6v ys ßovXy
i}v xe ftij* 601 öe Kaxcc öixriv uqa ovöeig av9'Qai:tcov &vEi, üg lövxi
r.al Q'oXsqa kccI uX^vqä itoxauä.* Die letzten Worte (von ßol di
an), die übrigens unrichtig sind, weil die Opfer an Poseidon bei
den Griechen schon von alters her geläufig waren (vgl. z. B. y 5 f.),
können eben so gut ein willkürlicher Zusatz des Herodotos selbst,
wie eine Aussage Xerxes' des Persers, der in dem Meere keinen
Gott, sondern bloß ein materielles Element sah, sein.^ Auch eine
* Dieser Aufsatz ist dann im IL Bde. der Cultes, Mythes et Reli-
gians desselben Verfassers aufgenommen worden (Paris, Lerouxl906, 206 ff.).
- Eran. Altertumsk. II 191 ^
» a. 0.8 = Cult. Myth. II 213 f. Vgl. auch desselben Vfs. Aufsatz
in L' Anthropologie 1904, 47ff. = Cult. Myth.l 173ff.
* Vgl. auch die Rede des Themiatokles VIII 109, wo Xerxes als
avöeiög xe y.al ardad-aXog bezeichnet wird, weil er rijv 9dXu66av ccnsfia-
Gziyaae nidas rs xar^xE. Wahrscheinlicher als daß Themistokles tat-
sächlich diesen Gedanken haben könnte, scheint mir, daß Herodotos hier
mit Willen denselben Irrtum als in VII 35 wiederholt: dies läßt vielleicht
das wiederholte Wort äräGd-aXog durchblicken. Herodotos hatte über-
haupt keine Ahnung, daß Xerxes sich eines magischen Aktes hätte be-
dienen können. * Vgl. Hovelaque L'Ävesta 250.
Archiv f. EeligioEswissenschaft XI JO
146 Mitteilungen und Hinweise
dritte Hypothese kann aufgestellt werden, nämlich, daß diese
Worte zu dem Fluche auf das Meer in Beziehung stehen. Daß
Herodotos die ganze Aussage der qani^ovTEg nicht verstanden und
als eine Dummheit und Verrücktheit aufgefaßt hat, kann freilich kein
Wunder nehmen.
Die Perser hatten vielerlei Beziehungen zu den semitischen
Völkerschaften des Ostens, besonders zu den Ägyptern, die schon
seit Kambyses persische Untertanen waren und mit Xerxes am
Zuge nach Hellas teilnahmen. Die Magier, die beständig am
Hofe des Großkönigs weilten', waren gewiß mit dem Eitual der
Semiten, besonders dem der Ägypter und der Chaldäer, vertraut.
Und tatsächlich, wenn ich mich nicht irre, kann die Erklärung
der Nachricht Herodotos' größtenteils aus den orientalischen Kulten
gezogen werden. Wir müssen nämlich in ihr, abgesehen vom
Einwerfen der Fesseln und des glühenden Eisens ins Meer, zwei
Hauptmomente unterscheiden: 1. die Geißelung des Hellespontos
durch Menschen, die 2. einen Fluch auszusprechen fähig waren.
Diese aber konnten keine anderen als die Magier sein, welche, in-
dem sie den magischen Akt vollzogen, demselben eine Formel
hinzufügten, damit er seine volle Kraft auszuüben imstande wäre.
Dieser Fluch enthält hauptsächlich eine Drohung: der König werde
den Engpaß überschreiten, möge es das Wasser wollen oder nicht.
Vielleicht hieß es da auch ursprünglich, Xerxes werde, solange er
seinen Willen nicht haben könnte, den Meergeistern kein Opfer
darbringen, was dann, mißverstanden von den Griechen, in die
Worte Herodotos' überging, die, wie schon oben bemerkt, der
Wahrheit nicht entsprechen.
Wir wissen aus genauen Nachrichten, daß die Ägypter in
besonderen Fällen ihre Götter bedrohten, ihnen füi- eine mehr oder
weniger lange Periode die Opfergaben zu entziehen, oder ihnen
etwas anzutun, wenn sie nicht machen wollten, was man von
ihnen forderte.^ Noch mehr, die Ägypter, wenn sie die verlangte
Bitte nicht erlangten, banden und schlugen ihre Gottheiten^, was
übrigens noch heute etliche Naturvölker Afrikas tun.'* Ich glaube
aber nicht, daß man in unserem Falle von einem Schlagen der
Gottheit als Bestrafung, bzw. Drohung, reden kann, erstens weil,
wie bemerkt, nach der Religion des Avesta das Meer als solches
nicht als eine richtige Gottheit galt, und zweitens, weil die Ägypter,
' Dies geht aus den zahlreichen Stellen Herodotos', wo z. B. von
Opfer und Traum- und Wunderdeutung die Rede ist, hervor. Vgl. auch^
die beiläufige Nachricht Strabos XV 1. 68.
* Vgl. Erman Die äg. Bei. 15S; Wiedemann Magie und Zaub. im
alt. Äg. nf. {AOYIi). » Wiedemann a. a. 0.
* Vgl. Letourneau La sociologie d'apirs Vcthnographie 269.
Mitteilungen und Hinweise 147
wie auch die heutigen Naturvölker, ihre Götter bloß dann schlugen,
wenn dieselben eine faßbare Form annehmen konnten, d. h. wenn
sie die Rolle eines Fetisch spielten, was bezüglich des Meeres
nicht der Fall ist.
Wenn wir voraussetzen, daß Xerxes den Hellespontos durch
Magier schlagen ließ', was bloß mit magischen Stäben hat erfolgen
können, und wenn wir das Wesen eines solchen Vorhabens auf
Grund der verwandten magischen Riten genau prüfen, wird die
Lösung des Problems nicht schwierig sein.
Das Schlagen wird besonders angewandt, wenn man feindliche
Mächte entfernen oder beseitigen will. So schlug der avestische
Priester, als er das Haoma vorbereitete, die Keule gegen den
Mörser und begleitete diese Bewegung u. a. mit den Worten: Ein
Schlag gegen alle bösen Geister und Feinde Varenas (Yasna 27. l).*
Auch bei den alten Indem wurden die feindlichen Wesen ge-
schlagen.^ Bei diesen spielte aber auch der magische Stab eine
ziemlich bedeutende Rolle; denn einen solchen hatten der Brahma-
cärin und der Brahmane immer bei sich, damit sie die bösen
Geister bei jeder Gelegenheit wegschlagen könnten.'* Im allgemeiuen
darf man sagen, daß die Zauberer sich mit Vorliebe des magischen
Stabes bedienen, wenn sie die bösen Geister von irgend einem
Gegenstande austreiben wollen, besonders wenn es sich darum
handelt, einen Kranken von denselben zu befreien. So tun z. B.
die Magier bei den Kirgisen^, bei den Topantunnasu (Celebes) und
in den Luang- und Sermata- Inseln®; auf Samoa gibt es Arzte,
die ihren Speer oder Zauberstab über dem Haupte des Patienten
(Schwindsüchtigen) schwingen, um die bösen Krankheitsdämonen
zu durchbohren.' Auch gegen die Besessenen verwendet man solche
Mittel, wie man in vielen, besonders süditalienischen Ortschaften
noch heute sehen kann.^
4
* Daß nur die Magier diesen Akt haben verrichten können, erscheint
Belbstverständlich, wenn man die Nachricht Herodotos' I 132 in Betracht
zieht : avtv yccQ di] iiäyov ov 6cpi vofio? iotl 9v6Lag (d. h. jeden religiösen
Vorgang) Ttoiised'at.
* Oldenberg Die Bei des Veda 28 Anm. ' Oldenberg^ a. a. 0. 291.
* a. a. 0. 492. Vom Zauberstabe heißt es in einem Brähmanatext: Ein
Donnerkeil ist der Stab, zur Vertreibung der Dämonen (Satapatha Br.
m 2. 1. 32 , Oldenberg a. a. 0. 493).
■' Vgl. Lenormant Chald. Mag. 212 der englischen Ausgabe
(London 1877), die ich, weil sie vollständiger ist als die französische,
benutzt habe. ® Vgl. Bartels Die Medizin der Naturvölker 190.
' Bartels a. a. 0. 190 Ein Speer wird vom Medizinmann auch bei
[den Nicobaren getragen, Bartels a. a. 0.
^ Aber auch in Norditalien. Im Heiligtum von Clausetto (Friuli)
erteilen die Zauberer u. a. den sog. Besessenen Faustschläge, und der
Zauberer verflucht die Geister, vgl. Bastanzi Superst. delle Älpi Venete 95.
10*
148 Mitteilungen und Hinweise
Ehe ich aus diesen Tatsachen eine Folgerung ziehe, möchte
ich noch einige Fälle in Betracht ziehen. In Siena und Umgebung
heißt das dem Ticktack einer Uhr ähnliche und von einem nagenden
Wurme verursachte Geräusch, orologio di San Pasquale, die Uhr
des heiligen Paschalis. Mit diesem Geräusch ist der Glaube ver-
bunden, daß es den Tod eines Mitgliedes der Familie im Hause,
wo es gehört wird, verursacht. Um diesen Zauber zu brechen
schlägt man mit einem Stocke, oder wenn dieser nicht gleich vor-
handen ist, mit der Hand auf die Wand, worauf natürlich das
Geräusch aufhört. Einmal war ich anwesend, als eine Bäuerin
mit ihrer Faust zu demselben Zweck auf die Wand ihres Hauses
klopfte; da fragte ich sie, warum sie das täte, und die Antwort
darauf war: Per cacciare lo spirito maligno, um den bösen Geist
zu verscheuchen.
In der Osterwoche pflegen die Kinder, die zum Kirchsprengel
gehören, nach der Abendandacht mit Stöcken auf die Bänke der
Kirche zu schlagen.^ Die so zu sagen offizielle Erklärung dafür ist,
daß in dieser Weise die Geißelung Christi symbolisiert wird. Aber
das Volk sagt, daß man Judas aus dem Tempel verjagen will.
Judas ist wie Christi böser Geist, und so ist, für die volkstümliche
Meinung, mit dieser Handlung eine Reinigung des Tempels ver-
ursacht, indem man die bösen Geister wegtreibt, die das ganze
Übel der Passion verursacht haben. ^
In drei der großen Basiliken Roms, S. Giovanni Laterano,
S. Pietro, S. Paolo extra moenia und im Heiligtum von Loreto,
besteht noch immer die Sitte, daß der Priester die Absolution
nach der Konfession nach alter Weise erteilt, d. h. daß der Priester
die Schulter des Pönitenten mit einem Stabe berührt. Es scheint^,
daß dieses Privilegium schon im VIII. Jahrhundert dem Papste
gewährt worden sei, besonders um die Exkommunizierten wieder
in den Schoß der Kirche aufzunehmen. Weil die Exkommunizierten
^ Dies geschieht wenigstens bei uns in Italien, ob es auch
anderen Ländern vorkommt, weiß ich nicht.
* Ich kann nicht sagen , ob zwei Bräuche , auf die mich Herr J. Lei
in München aufmerksam macht, mit obigem etwas zu tun haben. Ii
einigen Städten der Oberpfalz, wie z. B. in Schwandorf, wird jeder
Samstag vormittags um halb zehn Uhr in der „Freithofkirche" für di«
Verstorbenen eine Messe gelesen. Um mm die Hausgeister zu wecken (?)
wird vor jedem Kirchgang mit Stöcken auf die Bänke in der Küch«
geschlagen. (Aber in der Küche ist auch der häusliche Herd; und dami
sind wir vielleicht auf andere Wege geführt.) — In einigen belgische!
Kirchen schlagen am Karsamstag die Chorknaben mit aller Gewalt au
die Trauergewänder der Priester, um die Fasten auszutreiben.
' Ich verdanke diese Nachrichten meinem Fi-eund Dr. jur. N. Toi
canelli in Pisa, der die Güte hatte, für mich einige Priester in Box
und besonders Bruder Kyrillos aus dem Laterano zu befragen.
Mitteilungen und Hinweise 149
immer als Besessene gegolten haben, bedentet diese Sitte, daß
dadurch die bösen Geister vom Pönitenten ausgetrieben werden
sollen.^
Endlich müssen wir unseren Blick auf eine biblische Geschichte
lenken. Als Moses die Plagen über Ägypten auf Gottes Befehl
ausbreiten wollte, bemhrte er das Wasser oder die Erde mit seinem
Stabe.^ Und da kamen die Heuschrecken, die Läuse usw. und
verbreiteten sich über das ganze Land. Die sieben Plagen Ägyptens
bedeuten dasselbe Avie böse Geister, die man durch einen magischen
Akt heraufbeschwören kann. Es ist anzunehmen, obgleich es die
Bibel in anderer Weise geschehen läßt, daß dieselben Geister mit
demselben Mittel verscheucht werden konnten.^
Kommen wir jetzt auf Herodotos' Erzählung zurück. Für die
Perser, wie für die Chaldäer* und die Finnen' waren die Gewässer
voll von bösen Geistern, die um so boshafter waren, je tiefer sie
wohnten.^ Es handelte sich also für Xerxes darum, diesen Geistern, die
offenbar nach seiner Meinung den Sturm vmd den Brückenbruch
* Hierzu kann man die letzten Seiten von M. d'Azeglios Roman
Niccolo de'Lapi (S. 584 ff. der Ausgabe von Lemonnier 1900) vergleichen,
wo der deutsche Soldat Maurizio erzählt, wie er vor Fanfulla seine
Sünden beichtet. Nach beendigter Konfession schlägt ihn Fanfulla mit
der Hellebarde auf die Schulter. Die Sache ist hier etwas lächerlich
geschildert, aber trotzdem hat sie einigen Wert für die Volksüberlieferung.
* Dies ist nicht dasselbe, als wenn man die Erde anrührt, um in
sich ihre Heiligkeit und Reinheit aufzunehmen, wie Reinach a. a. 0. 8 =
Cult. Mifth. n 213 f. wiU. Das geschieht noch heute z. B. in den Abruzzen
als Gruß und Segnung; vgl. in einer der neuesten Tragödien D'Annunzios,
La figlia di Jario , die ganze Grußszene der Frauen im ersten Akt. In
der katholischen Kirche legt der Priester seine Stola auf das zu taufende
! Kind oder auf den Besessenen, um ihn von den Geistern zu befreien,
; mit einer ähnlichen Absicht. Aber die Erklärung davon muß man ander-
! weitig suchen; man darf nicht zwei verschiedene Riten verwechseln und
j unnötigerweise verwickeln.
1 ,, ' Daß die Hebräer, wenigstens in gewissen Kreisen (besonders in
! Ägypten unter und nach den Ptolemäem) an die bösen Geister glaubten,
I beweist die Geschichte Tobias', vgl. bes. VI 15, und das Buch Baruch,
i bes. IV 7 und 35; Andre Les apocr. du vieux Test. 179. 183. 231. 239 f.
j — Ich brauche hier kaum auf die AchiUeuslanze zu verweisen. Übrigens
I war der magische Stab, um die Geister zu beschwören, gewiß auch den
'. Griechen nicht unbekannt, vgl. die Lekythos des Universitätsmuseums zu
Jena mit Hermes, der die Geister aus einem Grabpithos hervorruft bei
' Harrison ProU. to the st. of gr. rel. 43, Fig. 7. Der Begriff der magischen
1 Rhabdos war natürlich ein vielverbreiteter in Griechenland; dafür mag
t man sich die homerische Kirke vergegenwärtigen.
■* Vgl. Lenormant a. a. 0. 31. 144.
^ Über die Geister und die Magie bei den Finnen vgl. Comparetti
Kalevala 113 ff.
' Das kommt auch in den sog. Chaldäischen Orakeln vor; Kroll
De orac. chald. 45, Terzacrhi St. it. di Fil. class. XII 194 f
150 Mitteilungen und Hinweise
verursacht hatten, eine gute Gesinnung zu verleihen, oder besser,
sie durch magische Kraft zu beschwichtigen. Um ihre Wirkung
weiterhin zu verhindern, war es nötig, einen magischen Akt an-
zuwenden, so ließ er die Wogen mit den Wunder- und Zauberstäben
der Magier^ schlagen, was in Einklang mit dem geläufigen Ritual
geschah. Die Drohung und den Fluch, die er dann aussprechen
ließ, sollten, nach ägyptischem und anderer Völker Vorgang, den
magischen Akt bekräftigen.^ In dieser Weise hielt sich Xerxes
für sicher, daß er künftig von den Geistern nicht mehr gestört
werden würde, was denn auch geschah, weil er den Hellespontos
überschreiten konnte.
Ob fernerhin zu diesem Ritus die Geißelung Christi und die
Züchtigung unartiger Kinder ursprünglich in irgendwelcher Beziehung
stehen^, ist eine andere Frage, die ich auf werfe, auf die ich aber
näher einzugehen nicht imstande bin.
Florenz, Weihnachten 1906 Nicola Terzaghi
Das Pferderennen als Analogiezanber zur Beförderung
des Sonnenlaufs
Zu der von K. Th. Preuß vertretenen Zurückführung des Ball-
spiels auf einen solaren Analogiezauber bietet die kürzlich er-
schienene inhaltsreiche Studie von August Wünsche (Salomos
Hippodi'om als Abbild des babylonischen Himmelsbildes, Leipzig 1906)
ein um so bedeutungsvolleres Gegenstück, als Wünsche selbst nicht
entfernt daran gedacht zu haben scheint, aus seinem wohl un-
anfechtbaren Nachweis des Salomonischen Hippodroms als eines
Abbildes des babylonischen Jahresmythus (1. c. S. 39) die sich auf-
drängende Konsequenz zu ziehen, daß dieses zwölfmalige jährliche
Rennen mit seinen durch ein genaues Zeremoniell fixierten Einzel-
heiten als ein ÖQafisvov zur Erhaltung des Sonnenlaufs aufzufassen]
ist. Besonders wichtig erscheinen die ibid. S. 40,41 in den Noten j
wiederg'egebenen Stelleu aus Cassiodor (Var. III, 51), Procop (Hist.
arc. c. 7. p. 333 ed. Orelli), Malalas (Chronogr. S. 173 — 176, Bonn^
^ Die Magier sollten bei den Chaldäern hauptsächlich die Wirl
der bösen Geister vernichten, vgl. Lenormant a. a. 0. 72.
* z. B. der Chaldäer, die lür ähnliche Fälle verschiedene Fluch-j
formein besaßen, vgl. Leuormant a. a. 0. 13 ff. 100.
' Man sagt häufig bei uns in Italien, wenn man ein Kind straft:
Ti cavero io fuori il cattivo, ich will dir das Böse austreiben. Jl cattivo
ist hier wie ein Neutrum gebraucht: heißt das bloß die Bosheit, oder
kann man es auch in einem ähnlichen Sinne verstehen, wie: der böse
Geist, der in dir weilt und dich schlecht macht?
Mitteilungen und Hinweise 151
Ausg.), aus denen dieselbe Deutung auch für die Pferderennen der
klassischen Völker zu belegen ist. Nach Ljdus de mens. I p. 4 ff. |
W. (Maaß Tagesgötter S. 166) waren in Bona im Zirkus maximus
Altäre der Planetengötter aufgestellt. Robert Eisler I
Einem Sterbenden das Kopfkissen wegziehen
Die 'schlimme Gewohnheit', einem Todkranken das Kopfkissen
wegzuziehen, wird im Mildheimer Xoth- und Hülfsbüchlein, Würz-
burg 1790, bekämpft, weil der Kranke auf diese Weise vor der
Zeit ums Leben gebracht werden könne (s. dieses Archiv IX, 541).
Aber der Glaube, daß durch das Wegziehen des Kopfkissens der
Tod eines Kranken herbeigeführt werde, findet sich bereits in
Jörg Wickrams Rollwagenbüchlein, Kap. 92, in den beiden
Ausgaben vom Jahre 1557 (j= Kap. 76 in Karl Panniers Auswahl;
Reclams Universalbibliothek Xr. 1346): 'Von einem, den sein
eigener vatter in seiner kranckheit nit weit zu im lassen'. — Zu
Kaisersberg im Elsaß wohnte ein alter Priester. Der verfiel in
eine schwere Krankheit. Er war ganz heruntergekommen und lag
in seinen letzten Zügen, 'tribe auch das auff drey gantz tag, das
er weder sterben noch genesen kund'. Sein Pfleger stand eines
Tages vor der Haustür, \mi frische Luft zu schöpfen. Da ging
ein Weinschröter, ein großer Spottvogel, vorüber und fragte den
Pfleger, ob der Priester noch nicht verschieden wäre. Als diese
Frage verneint wurde, verlangte der Weinschröter den Kranken
zu sehen. Also gingen sie miteinander zu dem Kranken. Als der
unnütze Vogel des Kranken ansichtig wurde, sagte er: 'Laß mich
machen, ich will ihm bald von der Marter helfen'. Damit zog
er dem Kranken das Kissen, so er unter seinem Haupte
hatte, 'gantz frevenlichen' hinweg; von Stund an verschied
der Kranke. Bald darauf begab sichs, daß des Weinschröters
eigener Vater tödlich erkrankte, also daß man auch seiner warten
und bei ihm wachen mußte. Als nun sein Sohn zu ihm kam, um
bei ihm zu wachen, begann der Vater laut zu schreien: 'Hinaus,
du Bube, geh nur nicht zu mir, du wirst mir sonst auch das
Kissen unter dem Kopf hinwegziehen'. Also mußte er
hinweg und durfte bei seinem eigenen Vater nicht bleiben.
Professor Bolte, der die Güte hatte, mich auf diese Erzählung
aufmerksam zu machen, verweist in seiner Ausgabe von Wickrams
Rollwagenbüchlein (Bibliothek des literarischen Vereins in Stutt-
gart, Bd. 229) S. 389 ganz richtig auf Wuttke, Der deutsche
Volksaberglaube 1869 § 723.
152 Mitteilungen und Hinweise
Ich gestatte mir noch zwei Nachträge zu meinem Artikel
über das Niederlegen eines Sterbenden auf den Boden und das
Wegziehen des Kopfkissens (oben IX, 538 — 41) zu geben. Zunächst
möchte ich eine briefliche Mitteilung über elsässische Sitten und
Anschauungen zum Abdruck bringen, die ich dem Pariser Orien-
talisten Auguste Barth, einem geborenen Elsässer, verdanke.
Mein Gewährsmann schreibt:
^En Alsace, au temps de mon enfance, dans les campagnes
et aussi, parmi le peuple, dans les villes, eile [la coutume de
deposer les mourants sur le sol garni de paille] ne se pratiquait
plus que sous une forme adoucie et pour les morts, non pour les
mourants. On retirait les draps de la couche funebre, le corps
restant simplement sur la paillasse qui formait la base de la
literie; 'auf dem Strohsack liegen', c'etait etre mort. Je ne pense
pas qu'on j attachät encore aucune idee superstitieuse quant au
role de la paille (qui etait d'ordinaire de la paille de mais); c'etait
une simple mesure de proprete et d'economie.
Quant aux mourants, si c'etaient des gens maries, il etait de
crojance et aussi de pratique, qu'ils ne devaient pas mourir dans
le lit conjugal. Quand la maladie devenait tres grave, on trans-
portait le malade dans un autre lit, et, chez les petites gens, il
semble bien que ce n' etait pas la une simple mesure d'hygiene.
On savait aussi et on se repetait parmi le petit peuple que,
pour abreger une agonie longue et douloureuse, il suffisait de
retirer le coussin de dessous la tete du mourant; mais c'est
un moyen qu'on ne pratiquait pas. On se contentait de reciter
des prieres et de faire des voeux ad hoc. Comme ces agonie s
prolongees ne se rencontrent que chez les phthisiques et chez les
vieilles gens, oü il y a presque toujours hydropisie de poitrine,
la croyance reposait sur un fait d' Observation. En tout cas, il ne
s'y melait plus aucune notion superstitieuse, quant au role que
pourrait jouer ici la plume'.
Die von mir a. a. 0., S. 540 aus Gottschalk Hollens Predigten
angeführte Stelle ist auch besprochen und übersetzt worden von
Franz Jostes in seiner Abhandlung: 'Volksaberglaube im 15. Jahr-
hundert', Zeitschrift für vaterländische Geschichte und Altertums-
kunde 47,1 (Münster 1889), S. 85 — 97. Das Zitat entnehme ich
dem Buche von Florenz Landmann über das Predigtwesen in West-
falen in der letzten Zeit des Mittelalters (Münster i. W. 1900)
S. 33. 185. Jostes erklärt auf S. 96 seiner Abhandlung in dem
Satze 'cooperiunt tectum super eum' das Wort tectum für einen
Druckfehler statt lectum (das gehe aus dem illo des nachfolgenden
Satzes hervor). Mithin läßt Jostes nicht, wie Cruel, die aber-
gläubischen Leute das Dach über einem Kranken, der nicht sterben
Mitteilungen und Hinweise 153
kann, abdecken (I), sondern er übersetzt die von mir im Original-
text mitgeteilte Stelle wie folgt: 'Femer wenn ein Kranker nicht
zum Sterben kommen kann, hängen sie das Bett oben ganz zu (?),
heben ihn davon und sagen, es befinde sich darin die Feder eines
gewissen Vogels, die ihn nicht sterben lasse ^; aber so töten sie ihn/
Demgegenüber möchte ich nur feststellen, daß die Berliner
Handschrift ^ die den Winterteil von HoUens Sonntagspredigten
enthält, ganz deutlich 'cooperiunt tectum super eum' liest; also
genau so, wie der gedruckte Text. Theodor Zachariae
Der Fuggersche Jurist Lucas Geizkofler (y 1 620) gibt in seiner
von A. Wolf herausgegebenen Selbstbiographie (Wien 1873) S. 88 ff.
einen das Material bei Hertz, Der Werwolf, S. 98 f. ergänzenden
Bericht über Werwölfe in der Gegend von Dole, wohin er im
Jahre 1573 auf der Rückreise von Paris gekommen war. Femer
ist folgender Frühlingsbrauch, den er (S. 94 f.) ebenfalls für Dole
im gleichen Jahre bezeugt, von Interesse. Er hat „aus seinem
losament ersehen, wie ein armer Handwerksmann auf einem Esel
hinterrücks sitzend mit großem zuelauf der bueben und mädlen
durch die gassen gefüert worden, darum weil er sein weib im
monat Maio geschlagen, welches des Obristen Parlamentsherrn und
Präsidenten Gemachel erfaren. Nach altem gebrauch ist dieser die
erkenntnuß und straf vergunnt und überlassen wider diejenigen,
die ihre weiber in solchem monat übel tractiert, zu urteilen. Es
ward aber solche Jurisdiction und straf also verstanden und mo-
deriert, daß die reichen Ehemänner von der Frau Präsidentin
höflich ermanet worden, etliche Kronen zum Almuesen für haus-
arme leut zu geben, und ihre weiber sonderlich im Früeling in
mehreren ehren zu haben, auf daß sie zu solcher frölichen zeit
auch der ehelichen lieb desto mehr pflegen, Kinder erzeugen und
^ [Hierzu folgende Anmerkung:] Bettstopfen fordert abnehmende3
Licht, 'gleichsam um die gerupften Federn vollends zu ertöten und zur
Rast zu bringen'. Grimm II, 596. Im Lingenschen ist der Aberglaube
noch sehr verbreitet, daß geballte Federn im Bette Behexungen anzeigen.
Ich habe dort bei einem Pastor eine Anzahl solcher merkwürdiger (ei-
förmiger) BäUe gesehen, welche die Bauern in den Betten der Kranken
gefunden und ihm gebracht hatten, um ihn zur Entzauberung zu ver-
anlassen.
- MS. theol. lat. fol. 201; geschrieben im Jahre 1499. Es ist dies
die einzige Handschrift des Winterteils, die Landmann, Das Predigte
Wesen in Westfalen S. 31 (vgl. S. 35 und 229) anführt. Neuerdings ist
sie ausführlich beschrieben worden von Valentin Rose in seinem Ver-
zeichnis der lateinischen Handschriften der Königlichen Bibliothek zu
Berlin II, 1 unter Nr. 573.
154 Mitteilungen und Hinweise
des Ehebetts in fried und einigkeit genießen. Den Eheleuten zum
exempel und einer erinnerung wurde gemeinlich ein armer schlechter
büxger, welchem man geld giebt, dahin bewegt, als ob er einer
solchen straf würdig und wider sein weih wol verschuldet hätte;
er wurde dann in etlichen gassen auf dem Esel herumgefüeret,
bekennte sein verbrechen, und erinnerte die zueseher, sie sollen
sich an ihm spieglen, und ihre weiber wol und ehrlich tractieren.
Nach diesem thuet die Frau Praesidentin eine statliche gasterei
halten, welcher die Frauen und Töchter fürnemer Parlaments herren
bey wohnen, und ein züchtigen tanz und andere kurzweil anstellen".
Brandt
Das Pflugfest in Hollstadt
Die nachstehenden Mitteilungen, die einer von Paul Wolters
freundlichst übermittelten Abschrift aus der „Franken warte", Beilage
zum „Würzburger Generalanzeiger" 1902, 17. Juni und 8. August,
verdankt werden, sollen die Kenntnis des eigenartigen Brauches,
der mancherlei sonst Bekanntes zu erläutern vermag, vermitteln
und festhalten.
„Franken warte" 1902, Nr. 5:
In Hollstadt, einem wohlhabenden Pfarrdorfe bei Neustadt a.d. S.,
wurde früher alle sieben Jahre das Fflugfest gefeiert, und zwar
zur Erinnerung an den Dreißigjährigen Krieg, in dem das Dorf
von den Schweden so heimgesucht worden sei, daß Samengetreide
aus dem „Orient" geholt und der Pflug von Menschenhand gezogen
werden mußte. Wahrscheinlich geht jedoch das Fest auf die heid-
nische Zeit zurück; denn Hollstadt ist eine uralte Ansiedelung,
wie die zahlreichen, teilweise vor drei Jahren fachmännisch unter-
suchten Grabhügel in dem großen Gemeindewald bezeugen, wenn
auch der jetzige Name des Ortes erst aus der Frankenzeit stammt.
Urkundlich wird es 800 als üulunastat unter den Ortschaften des
Grabfeldgaues erwähnt und kommt 1157 als Holnstat in dem
Schenkungsbriefe vor, den Kaiser Friedrich I. Rotbart für das
Kloster Bildhausen ausstellte. Das Pflugfest fand, soviel uns be-
kannt ist, 1866 zum letzten Mal statt, nachdem es unmittelbar
vorher, durch die Ungunst der Zeiten, dreimal hintereinander aus-
gefallen war. Wir geben im nachfolgenden aus der „Rhön- und
Saalpost" vom 1. Februar 1866 die Einladung und das Programm;
vielleicht entschließen sich die Hollstädter zur Erneuerung der
ehrwürdigen Volkssitte.
Einladung zum Pflugfeste in Hollstadt am Dienstag, den
13. Febniar 1^*66. Vormittags präzis 11 Uhr anfangend wird von
den Einwohnern Hollstadts zur Erinnerung an die traurigen Zu-
Mitteilungen und Hinweise 155
stände und Schicksale des Dorfes Hollstadt wälirend des Dreißig-
jährigen Krieges das nach altem Herkommen übliche Pflugfest in
der nach dem Festprogramm angegebenen Weise gefeiert. Die
Darstellung beruht teils auf geschichtlichen, aktenmäßigen Tatsachen,
teils auf Traditionen.
In der Ausfiihi-ung selbst wechseln ernste, traurige und
schauderhafte Begebenheiten mit heiteren, fröhlichen Karaevals-
Possen ab.
Herbei also von Nah und Fem,
Könnt' was hören vom Oxenstem.
Yen Gustav, Tilly und Wallenstein,
Von Mansfeld, Hörn und Pappenheim,
Von Küstrin, Spandau und Lützen,
Von Kriegsvolk, Reitern und Schützen,
Von Leipzigs und Strahlsnnds Auen,
Von Magdeburg schrecklich zu schauen.
Herbei nun, seid alle willkommen I
Pistolen für voll wern genommen.
Auch Zwanziger, verschlagene Zehner sogar.
Das geht dann erst wieder im siebenten Jahr.
Bemerkt wird, daß Festbillette ausgegeben und Stallungen für
200 Pferde bereit gehalten werden, sowie daß an jedem Tore ein
Quartiermacher aufgestellt ist, welcher den Kutschern Platz fiir
Wagen und Pferde anweist.
Hollstadt, den 5. Februar 1866. Der Festausschuß.
Programm
über die Feier des Pflugfestes zu Hollstadt
am 13. Februar 1866.
I. Der Festzug, welcher aus 230 Personen besteht, sammelt
sich gegen 10 Uhr morgens in der Mitte des Dorfes auf dem
freien Platze und wird in folgender Ordnung aufgestellt: 1. Das
Musikkorps voran; 2. dann folgen 60 Mann Militär, teils Füselier
teils Reiter. 3. Der Festpflug, von Mädchen gezogen. 4. Der ge-
samte Bauernstand mit Arbeitsgeräten. 5. Die Siebner oder Stein-
setzer und Feldmesser. 6. Mehrere symbolische Personen, die aus
der Zeit des Krieges für Hollstadt geschichtliche Bedeutung haben.
7. Verkleidete Personen, Possenreißer und Lustigmacher. Präzis
1 1 Uhr setzt sich der Zug in Bewegung nach der Wiese unterhalb
des Dorfes, wo er im Freien gemustert wird.
II. Gegen 12 Uhr geht der Zug in derselben Ordnung ins
Dorf zm-ück und wird dann von einer Bühne herab dm'ch einen
alten Bauersmann die Bedeutung des Zuges erklärt und die
sogenannte Festrede gehalten.
156 Mitteilungen und Hinweise
III. Hierauf geht der Zug zum obern sogen. Mönchstor hinaus
auf die Walstatt und folgt: 1. ein militärisches Manöver, 2. der
Pflugzug.
IV. Nach diesem findet der Kückzug ins Dorf statt, und dann
wird auf einem eigens errichteten Theater gegeben: 1. Das Kanonen-
fieber (Lustspiel in 1 Akt); 2. Tanzunterhaltung.
H. Seh.
„Frankenwarte" 1902, Nr. 7:
Zu der Schilderung dieses Festes in Nr. 5 der „Frankenwarte" :
werden folgende Einzelheiten nachgebracht.
Der Name stammt von dem Hauptbilde des Festzuges. Sechs
weißgekleidete Mädchen, die sogenannten Marienbildjungfrauen, zogen
einen mit Blumen und Bändern geschmückten Pflug, der von dem
kräftigsten jungen Manne in altmodischer Bauerntracht geleitet
wurde. Dies versinnbildlichte das Pflugziehen durch Menschen beim
Bestellen der Felder.
Vier Grenzer im Zug deuteten an, daß die durch die
Schweden verwüsteten Felder neu abgesteint werden mußten.
Auf einem Rade wurden zwei Burschen umhergezogen, weil
viele Einwohner geschleift und gerädert worden waren.
Ein den Zug eröfi'nender Trupp kaiserlicher Soldaten, die
später auf den Wiesen vor dem Dorfe einen Kampf mit schwedischen
Eeitern ausfochten, wurde von Schulknaben dargestellt, andeutend,
daß die jüngsten Kräfte zu den Waffen griffen, um den Feind
vertreiben zu helfen.
Im Zug mitgetragene junge Birken, an denen Puppen hingen,
erinnerten daran, wie die Feinde einerseits die Obstbäume ver-
nichteten, andererseits die Einwohner an umgebogene Bäumchen
banden und in die Höhe schnellen ließen, so daß sie elendiglich
umkamen. Ferner deuteten die Bäumchen an, wie sich die Leute
in der dem Kriege folgenden Hungersnot von Baum wurzeln und
-Rinden nährten.
Der im Zug auftretende türkische Kaiser zeigte hin auf
diesen Fürsten der damaligen Zeit, der den darbenden Bewohnern
von Nordfranken aus seinem Lande Getreide zukommen ließ, welches
auf Kamelen herbeigeschafft wurde. Daher wurde auch ein
solches Tier im Zuge mitgeführt.
Auch ein Vogel Strauß kam vor. Dies hatte seinen ge-
schichtlichen Grund. Die Bewohner Hollstadts hatten bei Annäherung
des Feindes auf dem nahen bewaldeten Berge „Borstadtel" eine
Höhle gegraben, in welcher sie Betten usw. versteckt hielten. Auch |;
Kinder und Jungfrauen hielten sich dort verborgen. Ein Bursche,
der den Verborgenen Nahning bringen wollte, wurde von den
Schweden erwischt, blutig geschlagen und an seinem ganzen Körper >
1
Mitt«ilaDgen und Hinweise 157
mit Federn beklebt. Als er nun, seinen Peinigem entronnen, zur
Höhle kam, wurde er von seinen Leuten nicht erkannt. Da rief
er: „Ich bin's, wenn ich auch aussehe wie ein Vogel Strauß I'' Er
behielt zeitlebens diesen Namen.
Ein Bärenführer, der im Zug erschien, hatte gleichfalls
geschichtliche Bedeutung. Es wohnte zu jener Zeit ein solcher
mit seiner Frau im Dorfe. Um sich den Schweden gefallig zu
erzeigen, wollte er die oben genannte Höhle verraten. Auf dem
Gange dahin wurde er nebst einem schwedischen Soldaten von
einem mutigen Hollstädter Burschen erschlagen und die beiden
Leichen vor das Haus des Bärenführers geschafft. Die Schweden
glaubten, der Bärenführer habe ihren Kameraden aus Eifersucht
ermordet und sei an den von diesem erhaltenen Wunden selbst
gestorben, mißhandelten die Frau und henkten sie an der großen
Linde vor dem Pfarrhause.
Im Zuge ritt ein schwedischer Reiter herum, der fort-
während die Leute neckt« und beunruhigte, wie es seinerzeit die
schwedischen Reiter den Leuten im Freien machten.
Die Bauersleute, welche im Zug landwirtschaftliche Geräte
trugen, deuteten an, daß die Landwirtschaft damals völlig damieder-
lag und die Geräte nicht mehr gebraucht werden konnten.
Zum Schluß muß wiederholt der Wunsch ausgesprochen werden,
daß das sinnvolle Fest wieder aufleben möge.
D. (So unterzeichnet lieh der Verfasser des Artikels in der Franenwarto. Dieser
Wunsch hat sich erfüllt. Das Fest ist Tor einigen Jahren wieder gefeiert worden, und
BoU auch in Zukunft gefeiert werdeu.)
Zu Archiv f. Religionswiss. IX, 1 ff. Zu dem Aufsatze
von Fr. von Duhn möchte ich auf ein schönes Beispiel hinweisen,
das ich dem „Tiroler Volksroman" von C. Spindler: „Der Vogel-
händler von Just", Stuttgart, C. Malcomes s. a., entnehme. Hier
heißt es Bd. I, S. 9: „Nach dem Gebrauche des Landes hatten die
frommen Weiber das blasse Gesicht der Toten rot an-
gestrichen und den Körper, wie das Lager, mit Feldblumen von
allerlei Gattungen vei-ziert." Überhaupt ist dieser Roman reich
an volkskundlichen Mitteilungen aus dem Leben der Tiroler.
Albert Ostheide
Arabischer Schiffszauber
Bei der Lektüre der Berliner arabischen Handschrift Wetz-
stein IT, 359 begegneten mir einige Erzählungen von zauberischen
Gebräuchen auf arabischen Schiffen, von denen eine gewisse
158 Mitteilungen und Hinweise
wesentliche Formen des Zaubers (Analogie, pars pro toto) be-
sonders deutlich zum Ausdruck bringt; Parallelen wären unschwer
zu erbringen. Der Zusammenhang ist folgender. Ein Vers auf
fol. 123a, in dem das Wort gurab = Rabe für Schiff vorkommt,
veranlaßt den Verfasser zu einem weitläufigen Exkurs über die
Schiffsarten auf dem Mittelmeer, dem Roten und Indischen Meer,
sowie auf dem Nil und Tigris; bei Aufzählung der Schiffsarten
des Meeres von „Jaman und Hind" werden allerlei Schiffsgebräuche
geschildert, von denen der folgende besonders interessant ist. Ein
Kaufmann erzählt: „Wir lagen eine Woche, ohne daß wir Wind
hatten, und das Meer war wie fest, und wir befanden uns auf
hoher See. Da nahmen sie (d. h. die Schiffsleute) einen bauchigen
Wasserkrug aus Ton (qullatan mugawwafatan el-batnu) und taten
von allen Waren je ein klein wenig hinein und gestalteten ihn
aus (sawwarühu) nach Art eines Schiffes mit Masten und Segeln
und setzten auf die Masten kleine Kerzen. Dann bestiegen die
Schiffsleute (el-nawätijatu) einen Kahn (sunbük), nahmen den
Wasserkrug und fuhren ihn auf dem Meer siebenmal um das Schiff
herum. Dann ließen sie den Wasserkrug im Wasser zurück, wo er
stand, während die Kerzen auf ihm brannten. Sie sprachen: 'Dies
ist ein Geschenk (hadijja) für das Meer.' Und nicht lange schwamm
der Krug auf dem Wasser, bis sich ein Windzug erhob und eine
Welle gegen ihn (den Krug) flutete, ihn ergriff und mit sich nahm.''
Ein moderner Forscher hätte den Vorgang nicht trefflicher
beschreiben können. Das Bild des Schiffes wird geopfert für das
Schiff; ein Teil der Waren gilt für die ganze Ladung; die brennenden
Kerzen bedeuten wohl das Lebendige, repräsentieren die Seelen der
Reisenden. Auch die Beziehung zwischen Gegenstand und Abbild
wird dui'ch die siebenmalige Umkreisung deutlich zum Ausdruck
gebracht. Möglicherweise soll diese Bewegung des Abbildes auch
symbolisch die erhoffte Bewegung des Schiffes selbst darstellen,
wie symbolisches Gießen bei Regennot.
Diese im Text an den Schluß gestellte Erzählung erklärt
dann auch die ihr vorangestellten Angaben, die uns freilich mit
noch anderen Gebräuchen bekannt machen. „Nähert sich eine galba
(großes Schiff) auf der Reise dem Festland bei einem Gebirge, so
nimmt einer von den Schiffsleuten einen tönernen Wasserkrug, be-
grüßt den Berg mit dem Saläm und spricht: '0 Berg, dies ist das ,
Schiff des Kapitäns (el-nähüdä); es kommt von dem und dem Ort
und will dort und dort hin. Dein Wohlwollen sei mit ihm
(hätiruka ma'ahu).' Manchmal wird auch etwas Reis gekocht und
in das Meer geworfen; dann spi'icht er zu ihm (dem Berg): 'Dies
ist dein Gastgeschenk (dijafatuka), o Berg.' Solches tun sie bei
jedem Berg, den sie sehen. Ebenso bringen im Roten Meer die
Mitteilungen und Hinweise 159
Kauf leute etwas Eßbares zusammen, und das wird dann als Geschenk
ins Meer geworfen. Auch gehört es zu ihrer Gewohnheit, daß sie
bei Windstille ein schwarzes Huhn oder eine schwarze Ziege
schlachten; dann werden die Basen der Mäste mit dem Blute be-
strichen (julattah) und mit indischem Aloe wird geräuchert. Einer
von den Kaufleuten erzählt: Ich sah einen Schiffsmann, der hatte
ein Messer und focht damit in der Luft ganz allein. Auf meine
Frage sagte man mir: er kämpft mit dem Wind, weil er hinter
ans zurückgeblieben ist." Dann folgt die an den Anfang gestellte
Erzählung. C. H. Becker
Michele Jatta hat kürzlich in den Monumenti Antichi
^Tol. XVI Tav. III (Erklärung S. 517 ff., S. 29 des Sonderabdruckes,
ien ich der Güte des Verfassers verdanke) ein Vasenbild aus
Ruvo veröffentlicht, das wiederum den leierspielenden Or-
pheus vor den ünterweltsgottheiten darstellt. Die sonstigen
Gestalten sind z. T. andere als auf den bisher bekannten Dar-
itellungen dieser Art und zeigen aufs neue, wieweit hier durch
ien reichen Tjpenvorrat Variationen möglich waren. Die richtige
Erklärung dieser Orpheusszene scheint ja nun, nachdem Furtwängler
iie vertreten hat, allgemein zu gelten, dieselbe Erklärung, die
iinst, als Kuhnert und ich sie aussprachen, bitter bekämpft wurde.
iVie es so oft geht: was zuerst als Unsinn, dann als gefähr lich-
nystisch galt (Milchhofer kämpfte, als ob es den alten Panofka
loch einmal zu erschlagen gelte), ist nun selbstverständlich. —
Cine Gestalt ist von Jatta schwerlich richtig erklärt, die ge-
lügelte weibliche Figm- links oben, die mit der Hand in die
Türe faßt, vor der sie steht. Die Überschrift liest Jatta AIKA
md erklärt das als dorische Form zu ^Ai-Ar] (motus, violentus im-
)etus zu ciGöw). Ich halte das für unwahrscbeinlich, ja unmöglich
md vermute, daß entweder AIKA dasteht (die Zeichnung ist zu
mdeutlich)^ oder dastand und von dem Maler dieses Bildes falsch
ils AIKA nachgepinselt ward. Die Form Aiaa neben |- sxdxcc hat
ücbts Unwahrscheinliches, nicht einmal neben der links unten
itzenden Ar/.rj — von der AIKA ganz abgesehen stehen ja
- £'/.dra und AUrj nebeneinander, offenbar nach verschiedenen, nun
der komponierten Teilen verschiedener Vorlagen, die bald dorische
»ald attische Inschriften trugen. Man erinnere sich aber zum
^ Jatta teilt mir freundlichst das Resultat einer Xachprüfong mit
jO prima lettera del nome in parola non presenta nessuna differenza
Itdl' idtima, anzi a me sembra maggionnente caratterizzata come A, mentre
'ffre una rilevante differenza col A di AIKH della figura sottoposta.
160
Mitteilungen und Hinweise
Verständnis der türwaltenden Jm-tj der Verse im Proömium des
Parmenides (11 ff. Diels, dazu die Anmerkung S. 51):
^v&a ^vXai NvKTog ts Kai "H^atog slet ksXsv&cov
■Kccl öqpag vxBQ&VQOV &^(pls ^X^'' ^^^ J-divog ovSos'
avTccl S' ai&EQtcci, •Ttlfivtai iL£yäXoi6i d'VQixQOig.
r&v dh jdiy,ri TCoXvTCOLvog ^x^i KlrjiSag ä^ioißovg.
Man hat längst vermutet, daß dies Proömium aus orphisclierl
Literatur entlehnt sei (Diels a. a. 0. 21; vgl. Mithrasliturgie 197;
Dike in orphischer Doktrin s. besonders Fragm. 125 u. 126 Abel).*
Nun sehen wir, wie die Torhüterin Dike auch dem hinabgestiegenen
Orpheus das Tor öffnet, durch das er auf dem neuen Vasenbilde j
offenbar eben hindurchgeschritten ist. Albreoht Dieterioh
In meinem Buche Kosmas und Damian (Leipzig 1907)
habe ich S. 55 das 45. Wunder der Heiligen als Beweis für ihre'
Dioskurennatur herangezogen. Es heißt dort Z. 10 von den:
während eines Sturmes ans Land geflüchteten Scfiiffsinsassen: ecoQi
roCvvv vvarbg XafiTtdöag 'dy^ovrag ccvcc xsiQug tovg KaXovg 7j(i&i
KvßsQVTjrag enaxEQCo&sv re rrjg vemg tötafiEvovg %xX. Für da
E%axiQ(o&ev rfjg vecog wies ich a. a. 0. auf das Metopenrelief vom^
delphischen Schatzhaus der Sikyonier hin. Dasselbe Detail derj
Vorstellung ist für die Dioskuren durch eine Stelle des Plutarc
belegt, auf die ich durch Nissens Orientation S. 138 aufmerksa
werde. Im Leben Lysanders 12 heißt es: rjGav öi Tivsg ot tc
^LOGKOVQOvg £7cl T^g AvßdvÖQOv veag iKarsQco&iv, ors toö Xifiivc
i^inXet tcq&tov ijtl rovg noXe^iovg^ aGxqa xolg o'iuh,tv £%i,Xdt.^'\\)ai
Xsyovxsg. L. Deubner
* Zum Verständnis der „ Dike alata ", gegen die mir Jatta Bedenke
äußert, würde es wohl genügen auf Verse wie Arat Phain. 133 f. {JUt} . .<
^Ttra&' vnovQccviri) oder ' die mannigfache Verwandtschaft mit Erinyen^
gestalten (z. B. bei Röscher s. v. Erinys S. 1334 ff. mit den Abbildungen!
hinzuweisen.
[Abgegchloacen um 28. Novombor 1907]
lio
#•
A^^^^
AlbrecM Dieterich
Am 6. Mai 1908 ist Albrecht Dieterich uns entrissen
worden. AUzufrüh ist er ans einem arbeitsfreudigen Leben,
von seinen großgedachten Plänen und Entwürfen geschieden:
nur das Wenicrgte war ihm auszuführen versjönnt. Das Erbe
Hermann Useners ist yerwaist. Und mit ihm das Archiv für
Religionswissenschaft, dessen erster Leiter seit der Neugestaltung,
seit 1904, Albrecht Dieter ich gewesen ist. In welchem Sinn
er dieser Leitung mit einem guten Teil seiner starken Arbeits-
kraft diente, hat er selbst wiederholt ausgesprochen. Geschicht-
liche Betrachtung und philologische Methode sollten in engem
Bund mit Ethnologie und Volkskunde zusammenwirken, sollten
den ethnischen Untergrund aller historischen Religionen er-
forschen. Das nächste Problem war ihm die Genesis des
Christentums: der Untergang der antiken, das Werden und
Wachsen der neuen Religion. Das letzte Ziel sah er in der
Erkenntnis der Grundgesetze, nach denen sich die Entwickelung
des religiösen Denkens und Empfindens vollzieht, ein Gedanke,
der sich am klarsten in seiner Abhandlunor ^Mutter Erde' zeigrt
Auch dies, vielleicht sein reifstes Werk, ist mit dem Archiv
verknüpft: dort erschien sein erster Teü; es war geplant
als Anfang einer Reihe von Untersuchungen zur 'Volks-
religion', Versuchen über die Grundformen religiösen Denkens.
Dieterichs Führung vor allem verdankt es diese Zeitschrift,
daß sie — so hat er es selbst in stolzer Bescheidenheit aus-
' gedrückt — 'mit einiger Anerkennung den Zielen dienen kann,
denen sie dienen will'. Möchte das Archiv für ReKgions-
wissenschaft das Andenken und das Beispiel Albrecht Dieterichs
dadurch in Ehren halten, daß es mit rücksichtsloser Ehrlichkeit
\wv
und wissenschaftlichem Ernst auch ferner ringt um die Er-
kenntnis des Werdens der Religionen, ohne Von den drän-
genden Tendenzen des Tages oder den Wogen der Phrase in
die Irre getrieben zu werden'.
Wenige Stunden vorher, ehe mich die erschütternde Nach-
richt an die Bahre des Freundes rief, hatte ich seinen letzten
Gruß erhalten. Eine kurze Karte und die Druckbogen eines Auf-
satzes 'Die Entstehung der Tragödie' — 'mit der Bitte . . ihn
einmal durchzusehen und mir offen monita zu machen . . ich
bin vorläufig ganz ohne eigenes Urteil'. Der Aufsatz war für
das Doppelheft des laufenden Jahrgangs bestimmt. Ich habe
ihn unverändert gelassen, nur an zwei Stellen ist der Satzbaii
hergestellt, den der Druck zerstört hatte. Gerade die Frage
nach der Genesis des attischen Dramas hatte ihn seit vielen
Jahren immer wieder beschäftigt; tiefer als sonst schauen wir
hier in das Innere dessen, der diese Blätter schrieb. Auch wenn
er die wissenschaftliche Arbeit zunächst auf die unteren Schichten
volkstümlichen Glaubens und Aberglaubens lenkte, ist er doch
nie den Großen im Geiste und der gewaltigen Eigenart ihres
religiösen Innenlebens fremd geworden. Neben Aischylos war
ihm Piaton der Erhabenste und der Liebste; dessen Gebet
d^soC, doCrjtB iLoi :taXa ysvsö&ccL rävdo&sv war auch das seine.
Jenes Doppelheft, das zweite und dritte des XI. Bandes,
war noch von Dieterich selbst fast völlig fertiggestellt. Für
das letzte, vierte Heft war die Auswahl der Manuskripte bereits
durch die Ankündigungen angedeutet, wie sie der Umschlag
des Archivs zu bringen pflegt. So machte der Abschluß auch
dieses Heftes keine fremde Arbeit nötig, und es war möglicl
dem XI. Band noch einmal die Worte vorzusetzen: Herai
gegeben von Albrecht Dieterich.
Richard Wünsch
45
I Abhandlungen
Die Entstehung der Tragödie
Von Albrecht Dieterich in Heidelberg
Die Entstehung der Tragödie ist vor zwei und einem
halben Tausend Jahren zu Athen vor sich gegangen. Mag
sich etwas mehr oder weniger Ahnliches einmal selbständig in
Indien oder etwa in Japan oder irgend sonstwo entwickelt
haben, die Tragödie, die ich meine, ist eine Kunstform, die
damals in Athen geschaffen, in einheitlicher, nie ganz ab-
gerissener Fortentwickelung noch heute lebt, von dichterischen
Schöpfungen und wechselnden Theorien verschiedenster Zeiten
und Kulturen beeinflußt, unserer einheitlichen europäischen
Kultur noch heute als eine in wesentlichen Merkmalen definier-
bare Gattung dramatischer Kunstschöpfungen erscheint. Keine
Zeit der Blüte dramatischer Kunst ist ohne Spuren in unseren
Anschauungen und unserer Dichtung dieser Art geblieben, der
Stempel des Ursprungs aber bleibt ihr kenntlich aufgeprägt, ob
wir ihn erkennen wollen oder nicht.
Auch das Wesen der Tragödie kann nur aus ihrem Werden
erkannt werden: ohne geschichtliches Verständnis des Ent-
stehens kann jegliche Forschung über das Wesen der Tragödie
oder des Tragischen höchstens die Tatsachen des heute bei
uns aus der disparatesten geschichtlichen Erinnerung und ver-
schiedenartigster Theorie beeinflußten Bewußtseins oder eine
Art deduktiv gewonnenen Postulats gewinnen; ihr fehlt die
wissenschaftliche Basis, wenn sie nicht die Wurzeln freilegt,
aus denen einst Gewächse zuerst aufschössen, die niemals die
» 11*
164 Albrecht Dietericli
ßestimmtlieit in Wesen und Form ihtes ersten Wachstums
verleugnen können. Theorie mannigfaltigster Art ist für
die Erforschung der weiteren Geschichte der Tragödie von
größter Bedeutung, weil sie vielfach so stark bestimmt hat, was
nach ihr geschaffen ward, aber wer wirklich die Entstehung
der Tragödie begreifen will, hat von den Theorien der Folge-
zeit abzusehen, sie aus seinen Gedanken radikal zu entfernen,
vor allem auch die des Aristoteles, die erst ein äußerst künst-
liches Produkt der Zeiten ist, da die Tragödie der ersten
Blütezeit zu Athen vergangen und in ihrer Entstehung nicht
mehr verstanden war.
1
Etwas ganz anderes ist es natürlich mit den tatsächlichen
Angaben des Aristoteles. Sie sind bei jeder Untersuchung über
den Ursprung der Tragödie mit Recht der Ausgangspunkt ge-
wesen. Wir haben ja neben ihnen nur ganz wenige Nach-
richten, die wir nutzen können und dürfen, außerdem nur eine
Anzahl Denkmäler der Kunst und die alten Tragödien selbst,
deren älteste uns die Elemente zeigen müssen, aus denen wir
uns diese Kunstform hervorgegangen denken. Ja, es wird die
Fortführung unserer Fragestellung wesentlich dadurch bestimmt
sein, daß wir gewisse Bestandteile des alten tragischen Spieles
als wesentlich und immer wiederkehrend kennen.
Aristoteles läßt in seiner Poetik (c. 4) die Tragödie ihren
Ursprung nehmen djtb tav e^UQX'^vtcov tbv 8i%-vQaiißov.
Schwerlich hat er damit im Sprachgebrauch seiner Zeit,
der nun mit dem Worte did^vQU^ßog eigentlich alle Chorlyrik
umfaßte, nur sagen wollen, daß die Tragödie in der Chorlyrik
ihren Ursprung habe, und daß in dem Hervortreten von
ii,dQxovTss bei solchen Dithyramben der Anfang des tra-
gischen Dramas zu suchen sei. Wohl haben wir einen
„Dithyrambos" des Bakchylides (Nr. 18 bei Blaß), in dem ein
i^ciQXG>v gegenüber einem Chore steht. Dieses Gedicht stammt
aber auf jeden Fall aus der Zeit, als die Tragödie längst in .,
Die Entstehung der Tragödie »165
ToUendeter Ausbildung vorhanden war, und ich bin noch nicht
einmal ganz sicher, daß wir hier ein Beispiel jener dgä^ara
XQayiicd hätten, wie sie Pindar zugeschrieben werden. Ein
seltsames dgü^iu, das doch nur als TCQooCynov zu irgend etwas
anderem Sinn hatte. Wie dem aber auch sei, so muß uns doch
die Existenz der Archilochosverse (fragm. 12 B*):
cog /licovvaoi üvaxxog naXbv i^ccQ^ai ^liXog
olöa öi&vQUfißov oXvfa <Svyr.i^avvai^B\g qjqivag
immer wieder auf den Gedanken bringen, daß Aristoteles
Nachrichten von einem früheren Dithyrambos hatte und bewußt
an die Kunstform einer älteren Zeit anknüpfen wollte. Wenn
bei Archilochos der terminus technicus eläQxsiv di^vQuyißov
ebenfalls steht wie bei Aristoteles, und Archilochos also als ein
A orsänger des Dithyrambos dem Chor der Gemeinde gegenüber-
steht in der dionysischen Ixtftatftg, so ist doch dort vor der
Entstehung der Tragödie gerade der Anfang des Dramatischen
vorhanden, den Aristoteles meint, vorhanden innerhalb des
Dionysoskultes, in dem sich die Tragödie gestaltet hat. Philo-
choros der Atthidograph hatte die Archilochosverse zitiert mit
den Worten cog ol TCaXaiol 6:civ8ovrBs ovx aei di&vga^ßovöiv,
icXX otav öTCsvdcoöL rbv ^ev ^i6vv6ov iv olva xal [isd-rj, xhv d*
Aitolkava nsd'' iißvxCag xai zätsag yiiXxovxEg. 'AgxCXoxog yovv
<pi]6iv . . . Was da Philochoros hatte und wußte, hatte und
wußte Aristoteles auch. Danach werden also doch wohl seine
hidQxovxBg xbv didvga^ßov zu beurteilen sein. Das Wort
ÖL&vga^ßog werden wir wohl nie erklären können, wie so viel-
fach solche durch seltsame Verwandlungen gegangenen religiösen
Gebetsrufe. ©gCaiißs did-ygaußs steht noch in einem Dionysos-
lied eines der ältesten Satyrspieldichter, did-vQa^ißog war auch
Dionysos selbst, es ist Anruf und Begrüßung des Gottes bei
seiner Epiphanie, das dionysische Hosianna. Und sollte nicht
wirklich die Tragödie des Aischylos, von dem es heißt ^leQ-vcav
izoCsL tag rgayadCag zur Bezeichnung seines dionysischen
166, Albrecht Dieterich
Orgiasmus, melir Zusammenliang, als wir wissen können und
vielleicht auch Aristoteles wußte, mit den Liedern haben, die
Archilochos oXvca övyxsQavvco&slg cpQBvccg mit seinem Chore
anstimmte?
Wie sehr die Tragödie auf der sog. Chorlyrik fußt, ist
natürlich auch ohne das klar und selbstverständlich. Die
Chöre der Tragödie mit ihrer Kunstsprache sind ja das
lebendige Zeugnis ihrer Herkunft. Es ist gut, nicht zu ver-
gessen, wie diese Chorlyrik in mannigfachster Weise zusammen-
hängt mit religiösen Begehungen, Götterfesten, Prozessionen
und Heroenfesten. Stesichoros besonders verherrlichte die
Heroenfeste des Westens, die Gründer und Gründungsfeste der
Städte, und seine Chorkompositionen haben in besonderem
Maße die Heldensage übernommen und sie zum Mittelpunkt
und wesentlichen Inhalt der Chorlyrik machen helfen. Wir
könnten mit dem Chorlied dieser Provenienz und mit der
ionischen Qfjöig, wie sie für Attika in trochäischen Tetra-
metem und lamben vor allem Solon ausgebildet hatte, die
konstitutiven beiden Elemente der Tragödie hinreichend an-
gegeben glauben.
2
Die zweite Angabe, die die Poetik des Aristoteles (c. 4)
über die ersten Etappen der Entwickelung der Tragödie enthält,
mahnt uns, daß wir wesentliche Faktoren des Ursprungs noch
beiseite gelassen haben: ix Xs^sag ysXoCag diä rb ix öcctv-
Qixov ^EtaßaXslv öil^h äjcsöE^vvvd'rj t6 ts nitQov ix tSTQa^etQov
lcc(iߣiov iysvsTo . . . Also die Tragödie ist erst in einer der
weiteren Phasen (6^^) der Entwickelung ernst geworden, durch
eine Umänderung aus dem Satyrartigen (Satyrspielartigen); sie
hat die Xs^Lg ysXoCu erst verlassen und umgeändert. Das sagt
Aristoteles, und wir mit unserem Wissen oder vielmehr Nicht-
wissen haben gewiß kein Recht und keine Mittel, ihn zu
widerlegen. Aristoteles hat unmittelbar vorher, nachdem (m-
den Satz über den Ursprung der Tragödie ausgesprochen, den
Die Entstehung der Tragödie 167
wir oben betrachteten, und den über den Ursprung der Komödie
aus den (fccXhxcc daneben gestellt hat, auf die vielen Ver-
wandlungen der Tragödie hingewiesen xal xoXXäg [israßoXag
luraßaXovöa rj rgayadCa i:Tav6aro, i:tei Ig^s xriv avrfig tpvöiv.
Dann macht er einige dieser Veränderungen, einige Etappen
des Ganges, namhaft: xul rö xs rmv vxoxQiräv TcXfi&og i|
ivbg elg ovo ngärog Alöx^Xog i^yays xal tä tov xoQov ijjlarrotf«
xal tov Xöyov nQarayaviCriiv TcaQEöxsvaösv, tQslg Sh xal öxr}-
voyqacflav EocfoxXfig. sti de ro ^ays&og ix uixgäv (ivd^av xal
Xs^scog yeXoCag diu rö sx öuxvqlxov ^sxaßaXstv 6^6 äneös^vvv&i].
Natürlich sind diese Phasen nicht in zeitlicher Aufeinanderfolge
gegeben. Daß Aischylos schon allein durch das, was hier an-
gegeben wird, der eigentliche Schöpfer der Tragödie ist, kann
kein überlegsamer Leser verkennen. Was im letzten Satze
steht, ist natürlich vor ihm oder durch ihn geschehen; denn
hei ihm ist die Xi^ig ysXoCa verlassen, aus dem öaxvgixöv
umgesetzt und die Erhabenheit erreicht: durch ihn i^ xgayadCa
e6%B xiiv avxfig (pvöiv.
Tb 6axvgix6v bezeichnet nicht das Satyrspiel, und Aristoteles
sagt nicht direkt, daß die Tragödie aus dem Satyrspiel hervor-
gegangen sei; aber daß die Art des Spieles und Tanzes und
die ysXoCa Xi^ig, wie sie den 6dtvgov eigen war, gemeint
sind, liegt auf der Hand. Wann die (?aru() et -Stücke sich in
einer bestimmten Eigenart hinter der Tragödie konsolidierten,
wissen wir nicht. Daß die Grenzen zwischen den öäxvgoL,
d. i. Satyrspielen, und den ältesten Komödien fließend, ja
kaum vorhanden waren, hat man mit Recht mehrfach be-
obachtet. Es wird der Titel ödxvgoi auch gerade von ältesten
Komödien bezeugt, und wie eine Komödie, vielleicht gerade die
ebensolchen Titels, von Ekphantides dem dionysischen Kreise an-
gehörte, zeigt ein Vers des Kratinos: Evle xiööoxoüt ava| xalg ,
stpuGx ^Ex(pavTldi]g. Eine Komödie des Magnes hieß ^lövvöog.
eccTvgot hießen jedenfalls nicht die Böcke als solche, sondern die
vollen und füllenden Dämonen im allgemeinen, die in Tiergestalt
168 Albrecht Dieterich
phalliscli nunmehr fast immer im Kreise des Dionysos um-
gehend gedacht und dargestellt wurden. Die Pferdewesen, die
wir auf der Fran9oisvase mit ihrem Namen bezeugt und
auf den über alle Begriffe herrlichen Bildern der Schalenmaler
in ihrem dämonischen, entzückenden Treiben sehen, waren
öiXvjvoC] sie konnten auch mit dem allgemeinen Namen öcctvqol
genannt werden wie die dämonischen Gestalten, die das
Prototyp der Schauspieler der alten Komödie waren und sich
mit dem xö^og der Tierchöre mannigfachster Art (da waren
Strauße, Fische, Schweine, Hähne, wie noch in der kunst-
gerechten Komödie die Wespen, Yögel, Frösche) zu den
attischen xco^mdCai vereinigten.
Es wäre gar nicht unwahrscheinlich, daß sich erst mit der
Aufnahme der xo^adCai in die staatliche Organisation, die wir
jetzt sehr viel früher setzen müssen, als wir früher lange
es mit Sicherheit tun zu können glaubten — wohl 489/8 — ,
diese verschiedenen Gruppen von Gestalten und Gestaltungen
des dramatischen Spieles fester sonderten. Aber auf alle die ein-
zelnen Möglichkeiten, die hier über Satyrdramen und Bocks-
chöre mannigfach, ja zum Überdruß erörtert sind, einzugehen,
sei ferne; auch das Denkmälermaterial genügt nicht oder doch
noch nicht, die Entwickelung, die gewiß mannigfach hin und
her ging, zu durchschauen, und bloße Kombinationen, denen
nur gegenwärtig gerade kein Denkmal und keine Überlieferung
direkt widerspricht, schaffen uns kein Wissen, das uns fehlt.
Aber folgende Tatsachen sind sicher: XQaycoöla ist der Gesang
der Böcke; das angesichts der wichtigen Denkmäler, die die
Böcke, hier sicher als Böcke verkleidete Menschen, um die
heraufkommende Pandora oder zur Köqti ävodog um die auf-
steigende Göttin Köre oder Persephatta und um den Toten-
hermes, also am Totenfeste, dem alten Dionysosfeste, tanzend
zeigen, zu bezweifeln, ist nur noch einer Skepsis erlaubt, die
keiner Urkunde weicht. Dann mag man XQaycodCa, lieber gleich
als Speltgesang erklären. Und jene Anrede im Satyrspiel
Die Entstehung der Tragödie 169
Prometheus TtvQxasvg an den Choreuten als TQayog, und jene
Erwähnung der XQayov iXulva im Kyklops des Euripides mag
wegerklären, wer glauben kann, daß Pferdegestalten oder
wenigstens Schauspieler mit Pferdeschwanz einmal zum Scherz,
wenn sich einer den Bart zu verbrennen droht, Bock genannt
oder wenn sie als Hirten fungieren müssen, gerade ausdrücklich
mit dem Bocksfell ausgestattet eingeführt werden könnten.
Daraus folgt dann allerdings, da auf der Neapeler Satyrspiel-
vase und einigen Bonner Vasenfragmenten tatsächlich die
Chorspieler den Schurz mit Pferdeschwänzen haben, daß eine
^ eränderung im Laufe des 5. Jahrhunderts vor sich ging.
Daß auf der Xeapeler Vase der Schurz bei den meisten aus
Bocksfell gemacht ist, an dem der Pferdeschwanz hängt, will
ich nicht als ein Dokument der Mischung beider Verkleidungen
in Anspruch nehmen. Daß gerade Böcke und Silene (Pferde)
im Satjrspiele sich festsetzten, während sie aus der Komödie
— vermutlich seit der Organisation 489/8 — verschwunden
waren, bestätigt ja auch die zur typischen Verbindung ge-
wordene Bildung des Chores aus dem Chorführer Silen, dem
eaxvQcov yeQaCtaros, und den Satyrn, wie sie das Vasenbild
und der Kyklops des Euripides zeigen.
TQaycodCai hießen jedenfalls die Stücke, die zuerst vom
Staate organisiert und von Bürgern aufgeführt wurden, also
da wir diese Zeitangabe doch wohl glauben dürfen, 534.
Kamen diese Bockschöre irgendwie von außen oder waren sie
aitheimisch in Athen? Schon früher ist vielfach mit ernten
Gründen verteidigt worden, daß diese Chöre aus dem Pelo-
ponnes kamen, und die Überlieferungen über Arion sind heran-
gezogen, die ich hier kurz nach den Angaben bei Suidas
zusammenfasse: Isystai y.al TQayixov tqö:iov svqstTjS ysvs6&at
xal TtQaros xoqov 6Ti]6aL xal did-vQa[ißov aöai xal övojidöciL
ro ccdö^svov vtco rov x^Qov xal öarvQOvg siöevsyxstv
£^(i£XQa Xsyovtag. Diese Überlieferung hat eine ganz andere
Basis erhalten durch die Angabe einer Rhetorenhandschrift, von
170 Albrecht Dieterich
der soeben Rabe im Rhein. Mus. (1908, Bd. LXIII S. 150)
Nachricht gibt. Da heißt es: -r^g de tQuyaydCag TtQätov d^ä^a
^AqCcov 6 Ms&vnvatos slßijyaysv, aöitsQ 2J6X(ov iv talg
kTCifQacpoiiBvaig iXsysCatg idCda^s. ^Qccicov de 6 Aa[i-
iJjaTtrjvog dQäfid (p7]6i TtQ&tov 'Ad'ijvrj6i didaiQ'fivai TCoiriöavtog
SsöTCidog. Wenn Solon in seinen Elegien gesagt hat — und
diese Angabe der Handschrift wird niemand bezweifeln
wollen — , daß Arion die erste Tragödie aufgeführt habe, so
war das mindestens zu seiner Zeit eine begründete Meinung.
Sie hätte Athen diesen Ruhm nicht bestritten, wenn er ihm
zuzuweisen gewesen wäre. Also die erste Etappe der uns
erkennbaren Entwickelung: der Dithyrambus des Arion, von
tQccyoL aufgeführt oder ergänzt, die Verse sprachen. Wird
noch jemand die Überlieferung von den tQayixoi xoqoI des
Adrastos in Sekyon, die Kleisthenes dem Dionysos ccTtedoxe^
auf „tragische Chöre" im Sinne der ausgebildeten Tragödie und
ihrer tragischen Chöre verstehen wollen und nicht als „Bocks-
chöre"? In dem, was wir von Arion hören, vereinigt sich,
was Aristoteles leider so kurz hinstellt: er wird als i^ccQxav,
ähnlich wie Archilochos, seinem Chore gegenübergestanden
haben, aber der bestand aus tQccyoi, mit allgemeiner Bezeichnung
edtvQOi. Thespis führte solches Spiel in Athen ein — aber
hier waren, nach Aristoteles' Anschauung ohne Zweifel, die
Xs^ig ysXoCa und die ^ivd-oi ^ixqoC. Wie kam nun das (isra-
ßaXsiv ix tov öarvQLxov, das ccTtoöe^vvvsöd'ai zustande? Ist es
denn nicht ein Wunder, daß aus den Bockssprüngen und Satyr-
tänzen das höchste Kunstwerk, die „Tragödie" wird? Wie ist
es möglich, daß aus dem „Bockigen" das „Tragische" wird?
3
Wir haben bisher die Verkleidung in Tiere, die Tiermaske,
die Pferde und die Böcke und all das Ähnliche ohne weiteres
hingenommen. Wie kommt denn solche Verkleidung auf?
Ohne Zweifel kennt die antike Komödie auch in ihren ersten
i
Die Entstehung der Tragödie 171
Anfängen, so gut wie die Possen und komischen Vorführungen
so vieler anderer Völker, Tierverkleidung zum Zwecke eben
grotesker Komik. Noch die komische Fratze jeglicher Art
bewirkt eben das Fratzenhafte durch irgendwelche Angleichung
an das Tier. Die griechischen Physiognomiker geben davon
Zeugnisse genug, daß die Charakteristik des Gesichts durch Ver-
gleichung mit Tieren und Tiereigentümlichkeiten gegeben wird.
So ist es nur zu natürlich, daß jegliche Tiervermummung und
jegliche Tiermaske zu Zwecken der Komik verwendet wird.
Aber sowenig solche bloß komisch -mimische Darstellung
von Tieren irgendwo die Entstehung solcher Tiertänze zu be-
gründen scheint, so wenig wird das im Griechischen der Fall sein.
Ein Überblick über die Verwendung von Masken bei allen
möglichen Völkern ist uns durch mannigfache Zusammen-
stellungen leicht gemacht; was Andree in seinen Ethno-
graphischen Parallelen und Vergleichen (Neue Folge U, S. 107 ff.)
in reichen Materialien ausbreitet, zeigt uns, daß solche Masken
zumal bei primitiven Völkern — und da ist ihre eigentliche
Funktion am rohesten und darum am deutlichsten — die Träger
zu Göttern, Dämonen, Geistern (wie wir es nach unserem
Sprachgebrauch wechselnd ausdrücken) machen, die nun in
irgendwelcher Begehung religiöser Art, als jene Götter,
Dämonen, Geister irgend etwas bewirken. Nicht anders sind
gewisse Schreckmasken, die Dämonen scheuchen und davor
schützen sollen, zu verstehen — es sind die Masken stärkerer
oder doch für jene schreckhafter Dämonen. Daneben kommen
andere Arten Masken, die die Dämonen irreführen und so den
Träger schützen sollen, kaum in Betracht. Es wird schon
jeder solche furchtbaren Masken in unseren ethnographischen
Museen in Menge gesehen haben, sei es aus Ostasien, sei es
aus Neuseeland, sei es aus Ceylon, sei es von amerikanischen
oder afrikanischen Völkern — sie wurden zumeist gebraucht
bei allerlei religiösen Tänzen, zumal zauberhaften Fruchtbarkeits-
tänzen, bei allerlei Heilungszeremonien; sehr häufig stellten sie
172 Älbrecht Dietericli
auch die Toten, die Geister dar, die z. B. fungieren, wenn einer
gestorben ist, um ihn nun zu den anderen zu holen. Mit den
sog. Perchtenmasken, die man nicht selten in außerordentlich
grotesken Exemplaren sieht — z. B. im Museum zu Salz-
burg — , ist es nicht anders, und wenn früher bei uns zu
Lande in den zwölf hellen Nächten die Tieute in Tiervermum-
mungen herumgingen, so sollten es auch die Toten sein, die
jetzt auf der Oberwelt wandelten.
Primitives wird man zu Primitivem in Analogie setzen
dürfen: denn wenn bei den Griechen der Priester äich als der
Gott kleidet und seine Maske aufsetzt, so fungiert er als der
Gott, und die yoQyovsta verschiedener Art sind wenig anders
zu beurteilen als die Schreckmasken der rohen Völker. Die
Masken in den Gräbern freilich haben mit diesen Bräuchen
nichts zu tun, jedenfalls weder die sog. Gesichtsmasken, die
wenigstens den Kopf oder vielmehr nur die Gesichtsform als
etwas Wesentliches des Menschen, als sein Leben, wir würden
sagen, seine Seele, erhalten wollten, noch die mannigfachen
Masken, die man in die Gräber legte, und die wohl meistens
apotropäisch wirken sollten. Allenfalls hier nicht ganz fern-
liegend wäre es nur, wenn die Masken von Gliedern des dionysi-
schen Thiasos ursprünglich hier und da bedeuteten, daß sie den
Toten holen sollten in den Reigen der Seligen zu dem Gotte.
Die tierischen Tänzer aber um den Gott, die Bockstänzer
vor allem, die wir oben erwähnten, die um den Seelengeleiter
Hermes, um die aus der Unterwelt emporkommende Köre
oder Pandora oder Persephassa tanzten, sind die Geister
selbst, die Toten. Daß das Fest, an dem sie tanzten und
umgingen, das Fest der Seelen war, ist am deutlichsten am
alten Dionysosfeste in Athen, den Anthesterien, dem Blumen-
fest und zugleich Allerseelen. Ui^oCyia'. der Pithos öffnet
sich, die Seelen kommen empor, mundus patet; auf einem Vasen-
bild zu Jena steht Hermes mit dem Zauberstab über dem
Pithos und läßt sie heraufflattern; wer das betrachtet, zweifelt
Die Entstehtmg der Tragödie 173
nicht mehr. Xösg: ursprünglich die Spende an die Toten, es
ist die [iiagä raisga, man streicht Teer an die Türen, um sich
gegen böse Seelen zu schützen. Dahin gehört auch die höchst
merkwürdige Geschichte von Orestes, der nach Athen un-
gesühnt kam und nun vom König Demophon getrennt von den
anderen Athenern gesetzt wurde, die an einzelnen Tischchen
ihre Spende bekamen; leider wissen wir nicht, wie dann
die Sühnung des Orestes gedacht war; eine Seelensühnung war
doch gemeint. Xvtqol: die Hülsenfrüchte werden den Toten
gespendet, man speist und feiert seine Toten, bis es zuletzt
heißt: 9vQa^£, xfjQeg, ovnix' avd^söTiJQia.
Dionysos selbst ist der Herr der Seelen, an seinem Feste
gehen sie um. Sein Thiasos sind eben die Seelen. Wie es
einst im Altertum, auch bei den Athenern in eins gedacht
wurde, daß die Erde neu fruchtbar wird im Frühling, daß
neues Leben emporgesendet wird und die Seelen der Ahnen
aufsteigen (etwas anders ist der Glaube an die rgiTOJtdroQsg,
die in der Luft umherfliegen und von da in neue Mutterleiber
eingehen), ist uns sehr wohl bekannt. Dem entspricht es, daß
in dieser Dionysosreligion der Gott der neuen Fruchtbarkeit,
des neuen Lebens zugleich der Gott des Totenreiches und der
Seelen ist, daß die phallischen Fruchtbarkeitsdämonen und die
Seelendämonen eins sind. Wie lange den Athenern diese
Einheit bewußt blieb? Bei den Bockswesen um Hermes, um
Pandora, Köre war sie es ihnen doch wohl noch?
Wie man in Athen die Epiphanie des Gottes beging,
wissen wir. Das nun schon oft besprochene Vasenbild von Bologna
zeigt uns, wie Dionysos und etliche seines Thiasos im SchiflF,
das auf einen Wagen gestellt ist, durch die Stadt fuhren: er
war übers Meer gekommen aus dem fernen Lande, alles neu zu
beleben. Das wurde aufgeführt: wer den Gott spielte, mußte
des Gottes große Maske aufsetzen, und das ist der Ursprung
der sog. „tragischen" Maske. Dieser erste Schauspieler, der
vor den Chor trat, ist der vjtoxQit^g, er vTCO'KQlvsxai unter der
174 Albrecht Dietericli
Maske, unter dem Gotte, wie der vjtoq)i]Tr]g unter dem Gotte
spricht. Jener carrus navalis, wie man wohl der Kürze halber
mit einer späteren Bezeichnung sagen darf, ist in der Tat, was
die Überlieferung als Wagen des Thespis festgehalten hat. Von
Thespis wissen wir niclits sonst; aber der Satz des Horaz
'dicitur et plaustris vexisse poemata Thespis' ist nun doch richtig.
Das wäre also die zweite Etappe, die wir in allem Dunkel
unterscheiden. Die Einführung der alten tQaycodla nach Athen,
die A.rion anderswo zuerst aufgebracht hatte.
4
Daß an dem jährlichen Feste der Toten eine Toten-
klage statthaben mußte, ist selbstverständlich. Und wir wissen
ja durch jene Nachricht des Herodot von den Adrastoschören
in Sekyon, die jedenfalls, ob man nun die r^aytjcol %oqoC als
„tragische Chöre" oder Bockschöre verstehen mag, eine dramatisch
ausgestattete, jährlich wiederholte Totenklage darstellten: rä
Tidd'sa eysQULQOv. Die Totenklage epischer Zeit, von der
wir wissen, ist so gestaltet, daß ein ii,dQXcov die Klage beginnt
und ein Chor den Refrain singt. it,fjQxs yöoio heißt es in
oJBfensichtlich typischer Wendung in der bekannten Totenklage
im letzten Buche der Ilias. Ein ^|a^%cov also vor seinem Chor
wie der i^ccQxcov xov did-VQaiißov. Eine andere Form der Toten-
klage sind Wechsellieder, zu denen der Chor den Refrain singt;
zur Zeit des Epos hat man sie auch schon den Chören über-
lassen, die das kunstmäßig verstanden. Die xo^fioC, die Klage-
lieder der Weiber mit dem Schlagen der Brüste, sind gewiß
auch in Athen sehr alt. Wie ausgebildet die Gesänge durch
die Gegenchöre bei solcher Gelegenheit waren, zeigt auch eine
Ausführung in Piatons Gesetzen (p. 947^): tsXsvvrjöaöi Sh
Ti^od-söSig TS xal ix^oQag nal -ö-T^xag diacpÖQOvg stvcci rüv
aXXcov noXit&v. Xevzijv }ihv f^v cstolijv B%eiv näöav, d-Qr^vau
TB xccl ödvQ^cav x^Q^S ylyvsöd'at,, xoq&v dh x^Q*^^ Ttevtaxca-
dexa iCCcl CCQQBVCxiV BTBQOV TCBQUÖTCC^BVOVg TJJ xXCvTj BXaXB()OVg
Die Entstehung der Tragödie 175
olov viivov TtsnoiruLBVov exaivov slg tovg isQsag ev (isqsl
ixaregovs adsiv, svdaLfiovC^ovtag adtj öiä xdörjg r^g ii^sQag.
Man erkennt leicht, was die speziell Platonische Umänderung
an feststehenden Bräuchen ist.
Aus der Stelle des Äschyleischen Agamemnon (v, 154 7 ff.) r/g
d' EJtLTVfißiov alvov isr' avdQl %Bica . . . Tcovr^ösi — da keiner der
nächsten Angehörigen dazu imstande ist — könnte man allein
schließen, daß der Dichter einen Brauch im Auge hat, nach
dem der nächste männliche Verwandte die „laudatio funebris"
zu leisten hat. Die X6yoi äxucccpLOL späterer Zeit haben dagegen
in Attika ihre besondere Entwickelung.
Davon, daß an dem Dionysosfeste die Leiden des Dionysos
beklagt worden seien, kann nicht mehr die Rede sein, denn
es gab keine. Die späteren Lehren des orphischen Kultes haben
jedenfalls hier keinen Platz, und das Zerfleischen des tier-
gestaltigen Gottes, das es ohne Zweifel an anderen Orten und
in anderen Kulten und Riten gab, hat im alten Athen ebenfalls
keine Stelle. Der Gott, der seine Epiphanie beging und auf
dem Schiffskarren in die Stadt einfuhr, soll doch nicht vorher
oder nachher als Stier oder Bock geschlachtet sein. Höchstens
wäre möglich, daß seine Abwesenheit erst beklagt worden
wäre, ehe seine Ankunft bejubelt wurde. Das wären aber kein
&Qfivog und keine xo^^oC, die wir an diesem Feste des Heros
Dionysos {eld^slv i}Q(o ^lövvös singen die elischen Frauen bei
seiner Epiphanie) annehmen müssen. Toten- und Heroendienst
waren hier eins. Haben attische Bürger den Threnos vor-
getragen? Haben sie es in den Tiervermummungen getan, die
so bald nur für heitere Darstellungen verwendbar zu sein
schienen? Wir wollen nicht Entwickelungen konstruieren, die
wir nun einmal bei völligem Mangel von Zeugnissen oder hin-
reichend aufklärenden Denkmälern nicht erkennen können.
Das aber ist ja immer und immer wieder aufgefallen, daß
ein ganz feststehender Bestandteil der Äschyleischen Tragödie
der Threnos ist. Die xouuoL die Wechsellieder des Chores
176 Albrecht Dieterich
oder eines ela^^^cov und des Chores, sind von vornherein in fester
Kunstform da, die Dochmien sind als ein ihnen eigentüm-
liches Versmaß bereits ausgebildet vorhanden im ersten zoii^ög
der ältesten Tragödie (V. 347 ff. der Hiketiden) und haben weiter-
hin ihre eigentliche Stelle in der wirklichen Totenklage. Es ist
der einzige Vers, den die Tragödie eigentümlich hat. Sollte
er nicht wie die Totenklage und die xoii^oC von jenen d-Q7]voi
des Seelenfestes stammen? Die volle ausgebildete Form des
Q-Qf]vos schließt die „Sieben gegen Theben" eine Tatsache, die
kürzlich wieder scharf beleuchtet worden ist. Und ich kann
nicht umhin anzuführen, was v. Wilamowitz bei Gelegenheit
des 9-Q7]vog der „Sieben" ausgeführt hat (Comment. metr. IT.
p. 32, Gott. 1895): at Bacchica laetitia a naeniis tragicis
procul abest. itaque harum exemplar alibi quaerendum est.
quod si planctus Thebanorum in funere Oedipi filiorum,
Xerxis in deplorando exercitus interitu, Troadum in urbis
totius excidio iambis efferri videmus, quod Choephori et dum
Sacra ad tumulum deferunt et dum Agamemnonis acerbum
funus describunt, quod Peleus in Euripidis Andromacha ad
corpus Neoptolemi, Orestes et Electra in eiusdem Electra ad
matris corpus iambica cantant, eo adducor, ut legitimos hos
numeros in naeniis Atheniensium fuisse.credam. pompas enim
funebres maximo cum apparatu et opulentissime et religiosissime
antiquitus ab Atheniensibus institutas esse vascula picta
luculenter demonstrant, neque obmutuerunt naeniae, cum
Solonis sapientia nimiam funerum luxuriam recidisset. testi-
monia quidem me deficiunt, sed nescio an ipsae interiectiones
alccl ico Ig) %anai dtotototoC iambicum numerum testentur
haud secus quam iXsXsv anapaestis convenit, qui exercitibus
impetum facientibus accinebantur. Die Dochmien stellen sich
ganz von selbst neben diese lamben, man denke nur an die
Klage des Xerxes in den Persern.
Aber wie kommt denn die Tragödie zur Aufnahme der
naenia als eines Hauptstücks ihrer ganzen Komposition?
Die Entstehung der Tragödie 177
Die einzelnen Totenklagen muß das jährliche Totenfest durch
eine Gesamtnänie der Bürgerschaft für ihre Toten repräsentiert,
zusammengefaßt haben in einem d-QffVog, der vielleicht früher
mannigfach von einem ausländischen Chormeister komponiert
war, so wie so manche Chorlyriker — ich will wenigstens wieder
Stesichoros ausdrücklich nennen — ihre Dichtungen für die
Heroenfeste der Städte schrieben. Manches derart mochte auch
in Athen in den y.vxXioi xoQoi am Dionysosfeste fortleben.
Das Element des Threnos in der alten Tragödie läßt sich
keinesfalls daraus erklären, daß etwa wie in den Dichtungen
des Stesichoros nun die Heldensage zum Inhalt der Tragödie
gemacht wurde. Auch das ist eben nur dadurch zu begreifen,
daß das Spiel am Heroenfest erwuchs, und auch, wenn die
Heroensage gar nicht der Gegenstand des Stückes ist, ist es
der d^qfivo<s, der alles beherrscht. Wie will man die „Perser^"
anders verstehen als so, daß der Dichter, der den Sieg der
Athener, den er wohl in einem Lied hätte feiern können, aber
nicht in einer rgayadCcc, die geniale Idee faßt, den Stoff für die
Formen seiner Tragödie so zu gestalten, daß er den Q^grivog der
„Perser" vorführt und dadurch die so überaus bewundernswerte
Erfindung des indirekten um so wirksameren Preises der Größe
Athens macht? Aber wir vergessen, daß der Ruhm der ersten
Erfindung dieser feinen Motivwendung dem Phrynichos gehört,
der in den „Phoinissai" dem Aischylos vorangegangen war.
Und eben Phrynichos hatte auch schon länger vorher, bald
nach 494, einen Versuch gemacht, den man nie wird verstehen
können, wenn man nicht die Grundbedeutung des Threnos für
diese alte Tragödie gewürdigt hat. Er führt die Mihf^tov
alcoöLg auf. Man wird doch nicht mehr reden, als habe
Phrynichos plötzlich den Versuch gemacht, eine historische
Tragödie aufzuführen. AUe diese alten Spiele waren noch gar
keine „Dramen", eher Oratorien; überwiegend die Lieder, meist
eben Klagelieder des Chores, und Erzählungen und Berichte.
So wird es mit der Einnahme Milets gewesen sein: Phrynichos
Archiv f. Beligiouswisaenschaf t XI 12
178 Albrecht Dieterich
hat beim nächsten Totenfeste den d-Qfjvog den Toten von Milet
singen lassen: mehr als die Berichte von dem Furchtbaren und
die Klagelieder wird das Stück schwerlich enthalten haben.
Phrynichos kam in Konflikt mit der Bürgerschaft, so
erzählt Herodot; sie hätte ihn bestraft, weil er sie an oix'^icc
erinnert hätte. Alles sei in Tränen ausgebrochen. Von den
weiteren mannigfachen Überlieferungen hat wohl nur noch eine
gewisse Bedeutung das Sprichwort ^qvvlxos ^tijößSL bei
Aristophanes Wespen (1490 s. SchoL), das auf dieselbe An-
gelegenheit geht und uns doch wohl auch abhält, diese Über-
lieferung ohne weiteres als lauter Schwindel beiseite zu schieben.
War das ein mißlungener Versuch des aTCoös^vvvsöQ-ai,? Jeden-
falls war es ein bedeutsames Experiment in diesen ersten uns
so dunkeln Entstehungszeiten der Tragödie. Zum Drama war
die Tragödie noch ganz und gar nicht vorgedrungen, sie war
in diesen Versuchen, die Phrynichos mit Phoinissen und MiXriTov
äXcoöig machte, ein d-Qf}vog. Aischylos siegte zuerst 8 bis
10 Jahre nach der Aufführung der MiXijtov äXcjöLg, jedenfalls
ungefähr 10 Jahre nach dem Ereignis der Einnahme Milets.
Damit hatte sich doch wohl das Neue, Große, das er schuf,
durchgerungen.
5
Aischylos hat den zweiten Schauspieler eingeführt und
dem tragischen Spiel die Heldensage zum festen Inhalt ge-
geben. So hat man mit Recht das bezeichnet, was eigentlich
die Schöpfung der attischen Tragödie ausmacht. Nun mußte
ja von selbst das Wesentliche dramatischen Spieles sich schnell
entwickeln, die Aktion sich entgegenstehender Faktoren sich ge-
stalten, eine Handlung sich abwickeln, die künstlerisch zu
einer Einheit und einer „Ganzheit" werden muß, die Anfang,
Mitte und Ende hat. Aber ein Wesentliches, das in der attischei^
Tragödie alsbald, schon im ältesten uns erhaltenen Stücke, alaf
fertiges Kunstmittel uns entgegentritt, ist mit der Dialogisierung
und Dramatisierung von Teilen der Heldensage, die zu einem
Die Entstehung der Tragödie 179
in sich abgeschlossenen Ganzen verbunden werden können,
noch nicht ohne weiteres gegeben. Und doch handelt es sich
hier geradezu um das „tr^ische Moment" der griechischen
Tragödie, „welches das Wollen des Helden und damit die
Handlung durch das plötzliche Einbrechen eines zwar un-
vorhergesehenen und überraschenden, aber in der Anlage der
Handlung bereits gegründeten Ereignisses in einer Richtung
forttreibt, welche von der des Anfangs sehr verschieden
ist" (Freytag, Technik des Dramas, S. 90, Ges. Werke,
Hirzel 1897, XIV. Avonianus, Dramatische Handwerkslehre,
2. Aufl., 134fiF.). Es ist die künstlerische Konzentration des
Fortschritts, der Entwickelung einer Handlung, die tatsächlich
zu immer größerer Schärfe und Feinheit herausgearbeitet, ein
Wesentliches der alten Tragödie ausmacht. Bei Sophokles hat
diese Peripetie ganz typische Formen ausgebildet, wenn
möglichst vor dem Umschlag noch einmal die Gegenstimmung
aufs schärfste herausgearbeitet wird, scheinbar Befreiung von
aller Angst, ein dionysisches Tanzlied, und dann mit plötzlicher
Wucht der vernichtende Schlag. Jeder weiß, wie im König
Oidipus das jubelnde Liedchen, das der erlöst aufatmende Chor
singt, £X:c£Q iyc) [idvxLS slfii, keine hundert Verse absteht von
dem furchtbaren Klagelied über Menschenelend Icd ysvsal
/SpoTöl/, nachdem alles am Tage ist. In der antiken Theorie ist
TCBQiTcixBia schon bei Aristoteles ein streng feststehender Ter-
minus, der dort neben avayvcogiöfiög steht, natürlich eine für
die antike Tragödie sehr wesentliche, besonders sorgfältig aus-
gestaltete Form der nsgiTcixsia. Zunächst und eigentlich für
die ganze Zeit der altattischen Tragödie bleibt es einerlei, ob
die Peripetie vom „Guten zum Bösen" oder vom „Bösen zum
Guten", um es banal, aber kurz auszudrücken, sich vollzieht,
jedenfalls blieben beiderlei TtsQicihsiat, möglich und wurden
beide Arten gehandhabt. Ein Stück wie die Perser hat keine
Peripetie; denn daß die schlimme Nachricht, die vom Anfang
vorbereitet ist, nun wirklich hereinbricht, kann man kaum so
12*
180 Albrecht Dieterich
nennen; in den ' Ejtrci kann man nur dahin reclinen, daß bis
zu allerletzt der Hauptschlag, der Brudermord, aufgespart und
daß der Bote des schwersten Unheils erst hinter der Meldung
von der Rettung der Stadt die furchtbare Meldung hernieder-
brechen läßt. Im Prometheus ist der Schluß, das Nieder-
schmettern in die Tiefe, die Peripetie; im Agamemnon ist es der
Mord und in den Choephoren der ccvayva)QL6(i6Si in den Eume-
niden die Entsühnung und Lösung des Orest; die ganze Wandlung
der Erinnyen zu den Eumeniden, des Fluches zum Segenslied
ist die eindrucksvollste Peripetie. Da in der antiken Tragödie
sich nie oder fast nie irgendwelche materielle Spannung an
die Peripetie knüpft, so ist auch dieses Hauptmittel der Be-
wegung der Handlung, dieser Angelpunkt des Dramatischen,
viel mehr sozusagen formal künstlerisch ausgebildet, als die der
antiken nachgemachten Peripetien der Dramen späterer Zeiten.
Am merkwürdigsten ist aber die Peripetie in den
Hiketiden des Aischylos. Die Sage gab an die Hand, daß die
nach Argos geflohenen Danaertöchter doch von den Aigyptos-
söhnen, die ihnen folgten, in die Gewalt gebracht und zur
Ehe gezwungen wurden. Dann erst kam die blutige Peripetie
der Brautnacht, die für Aischylos natürlich in der ganzen
Trilogie die wesentliche Peripetie war, zuletzt noch die
Rechtfertigung und Freisprechung der Hypermestra. Das
Expositionsstück gestaltet er nun aber so, daß die in höchster
Angst den Altar umdrängenden Danaiden mit dem König
der Stadt verhandeln, ob er ihnen beistehen will — ab-
sichtlich muß der König noch einmal in die Stadt zurück,
um das Volk zu fragen (die Einführung dieses demokratischen
Königs hat nur dramatischen Zweck), es wird alles zur
höchsten Not gesteigert, da Danaos die Aigyptossöhne landen
sieht, der Herold und seine Horde bedrängt sie bis zum
äußersten Höhepunkt der Not : da sie gerade zum Schiffe ge- ^
trieben werden würden, da der Herold mit seinen Bütteln si
zu packen sich anschickt
I
Die Entstehung der Tragödie 181
KHP. aX^eiv ioi% vfiäg ccTtoGTiaeag nöurjg
STisi ovK oMOvsz o^v x&v i^S)v löytov
und sie klagen:
öialofiea^' ' ueX7Cx\ avu^, Ttdßxofisv.
der Herold droht:
TtoXXovg avaxxag, nulSag Aiyvitxov^ ''-^X^
da tritt der König aus der Stadt mit seinen Bewaffiieten
auf: ovTos, rC :toi£ig, und rettet sie. Sie ziehen dankbar und
erlöst in die Stadt. So schließt das Expositionsstück, obwohl
ja das folgende Stück damit beginnen mußte, daß die Be-
freiung nur vorläufig war und sie doch in die Gewalt der
Verhaßten kamen. So wird besonders deutlich, wie solche
feste Kunstform der Peripetie vorhanden war, daß hier ein Stoff
danach gestaltet wurde, der ihr widerstrebte. Dieselbe Art
Peripetie, das sog. „Altarmotiv'', wie ich es früher einmal ge-
nannt habe, geht dann wie formelhaft in der griechischen
Tragödie weiter und wird von Euripides in Andromache und
Herakles als bereitstehendes bequemes Mittel, die Tragödie
auszubauen, gebraucht.
Die Schutzflehenden sind das älteste Stück des Aischylos,
vor 480 aufgeführt. Man kann wohl annehmen, daß er das
Peripetiemotiv schon damals so fein und typisch ausgebildet
habe, wie es die Hiketiden eine widerstrebende Handlung um-
gestaltend und gliedernd zeigen.
6
P& Sollte nicht gerade in diesem Punkte eine Anregung ge-
KOmmen sein von Aufführungen, die es bereits vor Aischylos
gab? Es ist mir schon lange seltsam vorgekommen, daß
man bei Erörterung des Ursprungs der Tragödie mit keinem
Worte mehr der ögansvaTon Eleusis gedenkt. Man hat wohl
früher ihrer auch in diesem Zusammenhange Erwähnung
182 Albrecht Dieterich
getan, aber es scheint die Stimmung, die jeglichen Mysterien
und jeder Betonung des Einflusses von Mysterien Kreuze
schlagend aus dem Wege ging, es scheint mir der Gegenschlag
gegen die Verirrungen von Creuzer bis Panofka daran schuld
zu sein. Und doch ist es schon für allgemeine Erwägung
schlechterdings undenkbar, daß das Aufwachsen der ersten
Tragödie ohne jeden Zusammenhang mit der Vorführung, den
ÖQuiiaTa oder ÖQcb^sva, die so viele gut kannten, vor sich
gegangen sei. Wir wissen ja leider sehr wenig von dem, was
in jener Zeit in Eleusis vorgeführt wurde, aber wir haben
den Hymnus auf Demeter, der doch offensichtlich eine in
die Form des Epos transponierte Darstellung der heiligen
Aktionen von Eleusis ist. Das Verschwinden der Köre, das
Irren und die Trauer der Demeter, die Tröstung der Demeter,
der xvKSchv, die Rückkehr der Köre u. dgl. kamen sicher vor.
Ich will alles Spätere beiseite lassen, obwohl gewisse Wechsel
von Dunkel und Licht, obwohl gewiß der dumpfe Klang
eines ehernen Schallbeckens, das der Hierophant schlug, wenn
sie die Köre anriefen, auch für frühe Zeit sehr wahrscheinlich
sein dürften (ApoUodor im Theokritscholion II, 36). Demeter
und Köre wurden sicher dargestellt; gewiß ist es, daß sie von
Priestern dargestellt wurden. Aber ob und was sie sprachen,
gehört schon für den ganz Vorsichtigen zum Unsicheren.
Sicher sind nur die Chöre und die Prorrhesis des Hierophanten,
also eigentlich Vorträge in der Art der epirrhematischen Kom-
position, wie wir in der alten Komödie uns auszudrücken
pflegen. Die ^tQÖQQtjöig in den Fröschen mit dem BVfpruielv XQV
und den lakchosliedern kann doch wirklich nur nach solchen
Mysterien gestaltet sein. Aber ich verfolge nichts von dem
allem weiter. Das eine ist ganz sicher, daß das Wesentliche
dieser ÖQÜ^sva der Umschlag von Trauer zur Freude war: die
Klage um die verschwundene Köre, die Trauer der Demeter —
der Jubel über die Wiedergefundene, die wieder Herauf-
gekommene.
Die Entstehung der Tragödie 183
Diese Peripetie des Dramas von Eleusis war allbekannt.
Sie hatte dort religiöse Bedeutung für die Gläubigen, die eben
dieselbe Peripetie erstrebten und in irgendwelcher Weise mit der
Peripetie der heiligen dgafiava sakramental verknüpft wurden.
Wir wissen ja manches davon, was ich hier nicht zu wieder-
holen brauche. Der Geist des Kultes der eleusinischen Mutter
alles Lebens, der Menschen und der Erde, deren Kind auch
der wird, der sich ihr weihen läßt, der dort „schaut" und ein
zweites Leben gewinnt, wurzelt vornehmlich in der Peripetie
von Trauer zum Jubel, vom Tod zum neuen Leben. Man
sagt nicht zu viel, wenn man behauptet, daß das in allen
ähnlichen dgcofisva und ÖQu^ara — ÖQäv wird in dieser Sphäre
nur im Siüne liturgischer Aktion gebraucht, dga^evov diflFe-
renziert sich da vom weltlichen dgcc^ia — der immer wieder-
kehrende Umschwung ist, der dargestellt und dadurch für die
teilnehmenden Geweihten zwingend gemacht wird: vom Verloren
zum Gefunden, von Nacht zum Licht, vom Tod zum Leben.
Erinnern wir uns nur flüchtig der Mysterien des Attis, Adonis,
Osiris, Dionysos, erinnern wir uns des Dramas der christlichen
Messe.
Es war und ist das große weltbeherrschende Mysterium. Was
wir von antiken Liturgietexten wisSen und noch haben, ist fast
alles Ausdruck dieses Gedankens; £q)vyov xaxöv, svqov a[i£ivov,
— vvfKfCs, %cdQE^ vsov cpäg — 8VQ7]y,ayL6v övyj^aiQoy.sv — d'UQ-
Qilts [ivörai xov ^aov Gsßaß^ävov, B6xai yccQ ruilv ix tiövov
öcotrjQia. Das ist die Peripetie xcct' i^o^^v. Und mögen wir
von Eleusis und seinem heiligen Drama noch so wenig wissen,
das wissen wir, daß die Peripetie von der Trauer der Demeter,
die die Tochter sucht, zum Jubel der Demeter, die die Tochter
gefunden hat, mit den zugehörigen Klage- und Jubelliedern
dort das Wesentliche war. Daß dies so vielen Athenern Wohl-
bekannte, alljährlich Wiederholte ganz ohne Wirkung auf ein
in Athen sich gestaltendes, ernst werdendes, einen d-grivog von
der Totenklage wie auch immer zum Hauptbestandteil über-
184 ' Albrecht Dieterich
nehmendes d^äfia hätte bleiben können, werden wohl schon
nach diesen allgemeinen Erwägungen wenige behaupten wollen,
und wohl nur die, die immer noch nicht glauben, daß wir
ganz kühlen und unmystischen Geistes die Bedeutung der
antiken, auch der eleusinischen Mysterien abzuwägen im-
stande sind.
7
Aischylos, der Schöpfer der attischen Tragödie, war aus
Eleusis.
Ihn läßt Aristophanes in den Fröschen, bevor er in den Kampf
um den Vorrang in der tragischen Kunst mit Euripides eintritt,
beten (886 f.):
jdi^^rjTEQ 1^ d'Qetpaßa ttjv i^ijv cpQSva
alvat fie rav 6mv a^iov fivötrjQimv.
Aristophanes hatte doch irgendeine bestimmte Vorstellung
von den Beziehungen des Aischylos zu Eleusis und zu den
dortigen Mysterien, wenn er ihn in diesem Augenblicke so
beten läßt, in dem er ihn ja zu jeder anderen Gottheit beten
lassen konnte.
Eine uns bei Athenäus (p. 21e) erhaltene Notiz sagt: xal
Alöivlog de ov ii6vov k^svQS rijv trjg ötoXris svTtQSTtSLccv nah
ös^vörrjta, 7\v ^rjXGxSavTsg oV lsQoq)(xvtaL xal 8cf8ov%oi äiifpiiv-
vvvtai. Daß es unmöglich ist, daß die darstellenden Priester
in der viel älteren Liturgie von Eleusis ihre Tracht von der
Aischyleischen Tragödie übernommen hätten, braucht man nicht
erst darzulegen; es konnte nur umgekehrt sein. Die 6toXi^
ist ja ohne Zweifel ursprünglich ein sakrales Gewand. Jeden-
falls aber bezeugt uns diese Angabe, daß die Ähnlichkeit beider
Trachten auffiel. Die Sachkenner pflegen ja zu dem Urteil
zu gelangen, daß Aischylos in allem Wesentlichen die Aus-
stattung des tragischen Spieles für die Folgezeit bestimmt habe.
Eine Nachricht, die in mannigfachen Varianten auf uns
gekommen ist, besagt, daß Aischylos angeklagt oder verfolgt
sei infolge von Nachahmung der Mysterien. Wir können auf
Die Entstehung der Tragödie 185
alle die einzelnen Erzählungen, wie im Theater deswegen
ein großer Tumult losgebrochen sei und man den Aischylos
beinahe gelyncht hätte, wenn er nicht zum Altar des Dionysos
geflohen wäre, nicht bauen. Aber die Nachrichten allesamt
unter die Fabeln zu verweisen, geht schon deshalb nicht wohl
an, weil schon Aristoteles in der Nikomachischen Ethik
(III 2, p. 1111") darauf anspielt. Und keiner hat es auch, soviel
ich weiß, wagen mögen, die Nachrichten so zu behandeln.
Man erkennt so viel, daß man auf der Suche war nach einem
Stück, in dem er die Mysterien profaniert haben könnte, und
daß immer wieder andere genannt werden. Das wäre sehr ver-
ständlich, wenn es sich eben nur um die Übernahme gewisser
Anregungen in Form und Aufbau der dramatischen Spiele,
vielleicht auch in der Form der dort stehend gewordenen
Q-QiivoL und xo^iiioC, und etwa in der reichen Festtracht der
darstellenden Priester, d. h. nur der langen Stola, handelte.
Ich will nichts zu wissen versuchen, was wir nun einmal nicht
wissen, aber ich frage, ob die Nachrichten, die ich vorführte,
nicht doch in dem Zusammenhange, in den ich sie stellte,
mehr lehren als bisher.
Natürlich kann keine Rede davon sein, daß Aischylos
äzoQQrfXa von Eleusis übernommen hätte. Aber das mag doch kein
Zufall sein, wenn er gerade die tiefste Grundlage eleusinischer
Religion, den Glauben an die alles gebärende, wiederaufuehmende
und wiedergebärende Mutter Erde, öfters ausspricht oder andeutet.
Es hat fast einen geheimnisvoll liturgischen Klang, wenn die
schutzflehenden Mädchen in ihrer Not, zweimal im Refrain,
rufen (890 ff, 899 ff):
[lä Ja, ftä Ja, ßoav
g>oßeQbv ccTtovQBnSy
CO ßSy Tag nai, Zsü,
wenn Elektra betet (Choeph. 178 f.):
xai Fatav aurijv, rj xa nävxu TLKxsTai,
^QB^ltaGa x' av&ig xävds nvfia Xafjißdvei
186 Albrecht Dietericb.
Aber aus diesen und noch anderen Stellen (Mutter Erde 37ff.)
würde icli um so weniger irgendwelche Folgerungen zu ziehen
wagen, als ich ja selbst früher nachgewiesen, daß es sich da
auch um allgemeinen attischen Volksglauben handelt.
Irgendeine Einwirkung der bestehenden Liturgie vonEleusis
auf die werdende Liturgie des Dionysosfestes hat jeden-
falls alle allgemeine Wahrscheinlichkeit für sich. Die Liturgie
des Dionysosfestes — ich branche das Wort Liturgie der
Kürze halber für ein Ganzes von Handlungen und Gebeten,
die im Dienste einer Gottheit ausgeführt werden, und schließe
mich damit unserem Sprachgebrauche an — bestand ja offen-
bar aus einer Reihe von veröchiedenen Teilen, der Feier der
Epiphanie des Gottes, den Tiertänzen, der Totenklage und
wohl noch einigen anderen, was uns hier nicht angeht. Die
tQaycpdCa entwickelt sich ja eben als die Liturgie. Sie hat
sich zum Burlesken gewendet, und erst in weiterer Entwickelung
hat sie sich zum Erhabenen, zum Ernste durchgerungen.
Zugleich wird sie immer mehr „verweltlicht", nur der fleroen-
mythus bleibt weiterhin obligatorisch als Inhalt. Als „Liturgie"
ist sie immer empfunden worden, nur ist natürlich die Freiheit
der Bewegung innerhalb immer weiter gesteckter Grenzen von
Euripides bis zur Zerstörung der Zwecke gesteigert worden,
die einst das heilige Spiel hatten entstehen lassen.
Freilich muß man durch die Vorstellungen primitiver
Religion auch nicht die älteste Tragödie der Griechen ver-
standen zu haben glauben. Das wirkliche Wesen der alten
Tiertänze im Frühling, die zugleich Fruchtbarkeits- und Seelen-
tänze sind, versteht man nicht ohne sie, und gewiß hat die
griechische Tragödie insofern dämonischen Ursprung. Die
Elemente, die da am dunkeln Anfang stehen, kehren in der
ganzen Welt immer wieder. Aber nun weiter die griechischen
Produkte einer schon weit voran entwickelten Kunst durch
Die Entstehung der Tragödie 187
bestimmte primitive Vorstellungen etwa eines noch dazu so
besonders weit — ich meine nicht bloß räumlich — abgelegenen
Volkes wie der Mexikaner aufklären zu wollen, erweist sich
sofort als Hineindeutung gänzlich heterogener Vorstellungs-
kreise. Ohne den „dummen Zauberglauben" kann man freilich
auch die hellenische Religion nicht, so wenig wie irgendeine
andere, verstehen, aber mit mexikanischen Phallustänzen und
Fruchtbarkeitsriten hat man wohl auch Analogien zu griechischen
Phallustänzen und Fruchtbarkeitsriten, die wir ja so wie so
massenhaft in der Welt haben, aber sonst nichts, nichts für
das Verständnis des Werdens der griechischen Komödie oder
Tragödie. Die Aufführung der „Liturgie" hat ursprünglich
gewiß lange noch die Vorstellung begleitet, daß sie etwas Be-
stimmtes bewirke, eine sakramentale Wirkung; bei szenischen
Spielen bleibt das merkwürdig lange haften, auch wenn längst,
was gespielt wird, keinen Anhalt mehr für eine solche Vor-
stellung gibt. Das ist mir nie klarer geworden als durch eine
Mitteilung Snouck Hurgronjes, des unvergleichlichen Kenners
mohammedanischen, im besonderen auch javanischen Lebens.
Ist dort z. B. ein Kind krank, so wird der Mann, der das
Schattenspieltheater hat und spielt, gerufen, er spielt ein Stück,
in dem ein Kind geheilt wird (je nachdem aber auch eins, in
dem gar keine Beziehung mehr zu dem vorliegenden Falle
vorkommt), und reicht am Schlüsse dem Vater des Kindes die
Hand: dann geht eine Wirkung über, und man glaubt, daß
nun das kranke Kind gesund werde. Im Altertum war die
typische Vorstellung lange vorhanden, daß die Spiele die Götter
besänftigen könnten; eine pestilentia war es ja, die in Rom
hidi scenici einführte, inter alia caelestis irae placamina, wie
Livius sagt (VII, 2). Aber im Athen des fünften Jahrhunderts
hat man schnell die Entwickelung durchlaufen, die von dem
Glauben an die sakramentale Wirkung bis zu einer all-
gemeinen Empfindung religiöser Erbauung zu führen pflegt.
Eine Wirkung, die religiös war und wir jedenfalls religiös
188 Albrecht Dieterich
nennen würden, eine Besserung und „Bekehrung" und Be-
lehrung, sollte die Tragödie immer erreichen, wenn wir nur den
Beigeschmack ins Banalmoralische oder Engkirchliche uns er-
sparen könnten, den diese Worte bei uns haben. Die Empörung
gegen Euripides bei allen, die an dem ernst -religiös wirksamen
Charakter und der Besserung und Erbauung durch das Spiel
festhielten, können wir uns ja nach Aristophanes' Fröschen im
einzelnen vorstellen, wenn wir aus der Komik den Ernst zu
empfinden vermögen. Die Tragödie des Sophokles ist so recht
im höchsten Sinne des Wortes ein frommes Spiel, das die
Macht und das Walten der Götter preist, ihre Wege rechtfertigt,
die anders sind als unsere Gedanken, und ihre unerforschlichen
Ratschlüsse, die wir nicht begreifen können, unter die wir
uns in Ergebung beugen sollen. Wer hoch steht, fällt, wenn
die Gottheit will; wer verflucht ist, kann zu höchstem Segen
begnadet werden, wenn sie es will. Diese Liturgie ist zur
dramatischen Doxologie der Macht und Herrlichkeit der Götter
geworden, aber auch zum erschütternden d'Qijvog über den
unauskündbaren Jammer des Menschenschicksals. Das ehrliche
helle Künstlerauge des Sophokles sieht in diese Tiefen, aber
auch wenn es den entsetzlichsten Jammer sieht, nie ist es
verdunkelt auch nur von einem Schatten des Grübelns und
Zweifeins, nie von den Wolken der Mystik. Ein Priester
ist er im Leben und als Dichter: leider wird es uns ja so
schwer durch die Entwickelung der entsprechenden Er-
scheinungen unserer Kultur, dies Wort so hoch und rein zu
empfinden, wie ich es in diesem Falle empfinden und empfunden
wissen möchte. Der Priester des Asklepios war der Dichter
der tiefsten Schmerzen der Menschheit.
Alle die Gedanken echt attischer Frömmigkeit, wie sie
schon in Solons großer Elegie Mvi^^oövvrjg xccl Zrjvbg 'Olv^nCov
äyXaä tixva stehen, werden alsbald auch zum Inhalt der attischen
Dionysosliturgie von der 'u/i()tg und der att], die bald den, bald
jenen triff't, wie sie Zeus sendet, von der rCötg des Zeus. Daß
Die Entstehung der Tragödie 189
sich manclierlei solcher Gedanken leicht da einfinden, wo von
dem Siege des Dionysos über die Frevler, die sich seinem
Dienste entgegenstellten, gedichtet und aufgeführt wurde, be-
greift man, und überall hatten sie ihren natürlichen Ausdruck,
wo Walten und Sieg der Gottheit über Menschenvorwitz und
Menschenüberhebung dargestellt wurde.
Es bleibt immer wunderbar, wie schnell sich die Liturgie
als freies Kunstwerk ausgestaltet, und auch als sich dies
werdende Kunstwerk an die schon fest vorhandene dramatische
Liturgie von Eleusis in einigen Punkten angelehnt hat, ist der
Gang seiner Befreiung und Verweltlichung nicht unterbrochen
worden.
In einem Punkte sieht man immer wieder die Wesens-
verwandtschaft mit der alten Liturgie hervorbrechen. Wie sie
immer ein aXxiov ist, das heißt die Handlung, die Heilstatsache,
die einst eine sakramentale Wirkung hervorgebracht hat, zur
immer wiederholten wirksamen Darstellung bringt, so führt
auch die Tragödie immer und immer wieder solche am« auf
die Bühne, die Entstehung, Stiftung irgendeines Kultes, einer
Einrichtung. Die Darstellung muß ins erste Werden umsetzen,
was sie als Einrichtung verherrlichen und was sie dadurch
wirksam machen will. Das einleuchtendste Beispiel ist der
Oidipus auf Kolonos: die Verherrlichung des heüigen segen-
bringenden Herosgrabes in Sophokles' Heimat, sein alrtov.
Aber gerade in der älteren Tragödie gehen die drei Stücke des
öfteren auf Stiftung kultischer, heiliger, segenwirkender Ein-
richtungen hinaus, wie, um die bekanntesten zu nennen, die
Promethie auf die Stiftung des Fackelfestes und vor allem
die Orestie auf die Stiftung des heiligen Blutgerichts vom
Areopag. Als die Leute, die die Stadt Alxva gegründet
hatten, ein „Festspiel", wie man wohl zu sagen pflegt, bei
ihrer Gründungsweihe brauchten, d h. eine Gründimgsliturgie,
ein aXxLov, führte ihnen nicht mehr ein Chormeister eiu Lied
auf, wie sonst im Westen so üblich war an den Heroenfesten,
I
190 Albrecht Dieterich
sondern Aischylos dichtete die Altvai^ eine Tragödie, die in
der Tat die Gründungssage zum Gegenstand hatte.
Es ist gewiß schwer, bei den Tragödien des Euripides den Ge-
danken an die Festliturgie einigermaßen festzuhalten. An einem
Punkte aber ist es deutlich, wie gerade er, der so oft den Gang
der Handlung ganz revolutionär neue Bahnen geführt hat, am
Schluß damit einlenkt, daß er ein aitiov gibt: die Stiftung
irgendeines Kultes, die Gründung einer Stadt, die Prophezeiung
von irgendwelchen Stammesheroen, die Erklärung einer Ver-
wandlungssage. Er weiß mit solcher Offenbarung, %'Ela
äyysXCa, meist buchstäblich durch den dsog iic ini^^av^s, am
Schluß so oft den Zusammenhang mit den religiösen Urelementen
formelhaft zu wahren, den er tatsächlich fast ganz verloren hat.
Die Liturgie, die im Kulte und Ritus gebunden ist, so-
zusagen im praktischen religiösen Gebrauch, bleibt im wesent-
lichen immer dieselbe; langsam, in langen Zeiträumen, gehen
Veränderungen, Verlust und Zuwachs vor sich. Die Um-
setzung der Liturgie ins weltliche Kunstwerk ist die erste
Entwickelung der attischen Tragödie. Die werdende Liturgie
des Dionysosfestes wurde wohl in Athen eben damit, daß
fremdes, als Dithyrambus freies Kunstwerk hereinkam, was sich
an den Namen des Thespis knüpft, von den unmittelbaren
Banden des Kultes befreit und ist zunächst mit all dem
Mummenschanz und Tierkult, den die volkstümlichen Bräuche
ähnlich auch längst gehabt hatten, beinahe völlig ins Burleske
hiaübergetrieben. Andere alte Begehungen des Festes, wie
die Totenklage, machten noch ihr Recht imd ihre alte Kraft
geltend: der d-QT^vog drang ein und gestaltete sich künstlerisch
weiter. Und wenn wirklich der Schöpfer der Tragödie, der
den zweiten Schauspieler einführte, eine wesentliche Anregung
zur Ausgestaltung des heiligen Spieles des Dionysosfestes dem
längst fertigen geistlichen Drama von Eleusis verdankt hätte,
so wäre es auch mit der Entstehung eines wirklichen Dramas
in Athen und Griechenland ebenso gegangen, wie es überall
Die Entstehung der Tragödie 191
gegangen ist, wo wir von der ersten Entstehung eines Dramas
etwas wissen.
9
Es ist sehr bekannt, wie im Mittelalter ein Drama tatsächlich
aus der Liturgie allmählich wieder herausgewachsen ist, wie
alle diese Mysterienspiele, Oster-, Passions- und Fronleichnams-
spiele, aus den liturgischen dgäfieva sich weiter gestalteten,
die aus der Klage des Todes Christi zum Jubel der Auf-
erstehung fortschritten. Die Moralitäten und Paternosterspiele,
und wie sie sonst hießen, sind tatsächlich im Anschluß an die
Liturgie einerseits und die Predicrt anderseits zuerst auf-
gewachsen. Die Komik hat sich hier ganz allmählich an
einzelne Figuren und Situationen angesetzt und ist ganz langsam
zu einigem selbständigen Leben erwachsen, so ganz anders,
beinahe umgekehrt, als in Griechenland. Das liturgische Drama
des Mittelalters entwickelte sich in merkwürdiger Einheit über
das ganze Gebiet mittelalterlich -christlicher Kultur, in gleichen
Formen „vom Mont St. Michel bis Bari, von Silos in Spanien
bis nach Wien".
Es war ja eine Liturgie gleichen Wesens wie die, welche
einst auf das werdende Drama in Athen eingewirkt haben
muß, eigentlich die alte Liturgie, die in ihren Hauptzügen
die Mysterienkulte des Altertums geschaffen haben, mit den
außerordentlich triebkräftigen dramatischen Elementen; mit der
erschütternden Peripetie von Nacht zum Lieht, Tod zum Leben,
Sterben zum Auferstehen. Sie schuf auch dem Mittelalter
wieder ein Drama, in trägem Gange freilich, und wenn nicht
die Einwirkung der fertigen antiken weltlichen Dramen dazu-
gekommen wäre, hätte es sich schwerlich aus der kirchlichen
Sphäre völlig herausarbeiten können.
Wenn man die Entstehung eines Dramas bei anderen
Völkern vergleicht, so stößt man in der Tat überall, wo man
überhaupt etwas wissen kann, auf den religiösen Ursprung.
Ich gestehe, daß ich viel dergleichen Analogien, wie ich meinte.
192 Albrecht Dieterich
gesammelt habe, um etwas für die Erkenntnis der Entstehung
und ersten Entwickelung der griechischen Tragödie zu ge-
winnen, und daß ich ganz anderes für das Verständnis der
griechischen Entwickelung gefunden habe, als ich meinte und
ursprünglich hoffte. Bei einer ganzen Reihe von Völkern sehen
wir ja nur so viel, daß aus religiösen Tänzen, denen offenbar
zauberhafte Wirkungen beigelegt wurden (Oldenberg, Literatur
des alten Indien, 237), dramatische Spiele entstehen. Was
Indien anbetrifft, so will ich mich in die vorläufig zweck-
und resultatlose Erörterung über Beeinflussung oder Nicht-
beeinflussung durch das griechische Drama nicht einmischen; über
die Entwickelung aus den primitiven Tänzen zu der Stufe, auf
der auch dort die Heldensage den Inhalt der Spiele ausmacht,
oder aber burleske Spiele, die man tatsächlich Mimen nennen
mag, können wir doch nichts wissen (Oldenberg 240). Die
religiöse Grundlage ist auch noch später schon daran deutlich,
daß die feierliche Weihung des Theaterraums und die Gebets-
sprüche im Anfang unerläßlich sind (Oldenberg 245 f.). Beim
japanischen Drama ist die Entstehung der beliebten Pantomime
des Dengaku aus orgiastischen Tänzen, scheint es, evident, und
die Ähnlichkeit mit dem dionysischen Orgiasmus des Dionysos
so frappant, daß auch Florenz in seiner Geschichte der
japanischen Literatur (S. 372) sagt: „Wer denkt dabei nicht an
die Rasereien der griechischen Dionysosfeste? Und die Parallele
wird noch auffallender, wenn wir sehen, daß das Dengaku ein
wichtiger Ausgangspunkt für das japanische Drama wird,
ähnlich wie aus den dithyrambischen Gesängen zu Ehren des
Dionysos die griechische Tragödie hervorging.'' Aber all das
gibt nur eine gewisse Analogie zu den primitiven Tänzen
und lehrt nur immer wieder, was wir wissen, daß die
Anfänge des Dramatischen, wie überall, im Kult zu suchen
sind; über die einzige Entwickelung einer Tragödie, wie es
die griechische ward, lehrt uns alles das gar nichts, gibt uns
auch nicht die Spur einer greifbaren Analogie. Und fast
1
Die Entstehung der Tragödie 193
überall, wo ich irgendein Wissen aus zweiter oder dritter
Hand erlangt habe, sind dramatische Spiele aus den „litur-
gischen" nicht zur künstlerischen Freiheit herausgewachsen, wie
— um ein bekannteres Beispiel zu nennen — die persischen
Dramen von den Martern des Hussein ganz in der Sphäre des
geistlichen Spieles, des Passionsspiels, geblieben sind. Hier,
wie so lange in den Mysterienspielen des Abendlandes, sind
Priester die Schauspieler.
Ein Beispiel noch eines Volkes des Altertums. Die
Ägypter hatten insbesondere Tänze an der Tür des Grabes,
die die bösen Dämonen von dem Toten fernhalten sollten; es
wurden auch wohl Klagegesänge der Isis und Xephthys, auch
wohl der tiergestaltigen Götter — sie wurden wirklich dar-
gestellt — aufgeführt. Dann aber wird eine heilige Handlung
aufgeführt, „die einst die Verwandten und Genossen des Osiris
nach der Ermordung des Gottes vorgenommen hatten, um der
zu begrabenden Leiche das Wiederaufleben im Jenseits zu
sichern". „So hoffte man durch die Wiederholung der
Handlung zugunsten eines menschlichen Toten diesem eine ent-
sprechende Neubelebung zu verschaffen" (Wiedemann, Die
Anfänge dramatischer Poesie im alten Ägypten, Melanges
Nicole 561 ff.): also eine Liturgie noch mit dem sakramentalen
Endzwecke, der ihr ursprüngliches Wesen ausmacht. Die
Schauspieler sind Priester. Die Ägypter sind auf der untersten
Stufe stehen geblieben, die wir hier wieder in reinster,
deutlichster Gestalt kennen lernen. „Die Ansätze zu höherer
Entwickelung waren vorhanden, es fehlt« aber dem ägyptischen
Volke der Hauch des Genius, der aus ihnen das Kunstwerk
hätte erstehen lassen" (Wiedemann a.a.O. 577). Was man auch
noch alles von den alten Babyloniem wissen wird, so viel
scheint festgestellt, daß in dem großen wiederentdeckten Fest-
spielhause nur heUige Liturgien gespielt wurden. Auch sie
werden in diesem Falle auf der Stufe stehen geblieben sein, auf
der die alten Ägypter standen (Mitteil, der deutschen Orient-Ges.
Archiv f. BeligionswiBsenschaft XI 13
194 Albreclit Dieter ich
Juni 1907, Nr. 33, S. I4ffi. Zimmern in den Berichten der
Sachs. Ges. d. Wiss. Phil. hist. Kl. LVIII 126 ff.).
Aus allen Analogien, von denen ich absichtlich nur einige
Proben gegeben habe, können wir nichts schließen für die
Einwirkung, die die entwickelte Liturgie von Eleusis auf die
entstehende Tragödie gehabt haben könnte. Freilich hat die-
selbe Liturgie, das Mysterium xatr' i^oxijv, in einer anderen
Weltepoche wieder ein Drama aus sich erzeugt, und sicher
hat das entwickelte Drama wieder zurückgewirkt auf das
(ivöt^QLOv der griechischen Kirche, so sehr mußten sie sich
anziehen und haben sich angezogen, doch wohl weü sie vom
Ursprung her nahe verwandt waren. Es wird schwerlich nur
die ^Ixovöörccöig in der griechischen Kirche sein, die nach-
weisbar die übernommene Hinterwand des griechischen Theaters
ist (HoU, Archiv f. Religionswissensch. IX, 365 ff.), die als
Zeugin dieser Wechselwirkung zwischen Tragödie und Liturgie
heute noch im griechischen Orient aufrecht steht.
Unser Umblick auf Analogien hat uns aber diesmal, ohne
weiteren wesentlichen Aufschluß zu geben, zur Anerkennung
der völligen Eigenart attischer Entwicklung geführt. Wie sich
hier das leuchtende Kunstwerk aus der Liturgie, in der die
anderen tief stecken bleiben oder sich nur mühsam und langsan^
ein bißchen bewegen lernen, in wenigen Jahrzehnten zu völliger
Freiheit und künstlerischer Herrlichkeit erhebt, auch das ist
ohne Beispiel in der Geschichte der Menschheit. Wollte ich
sagen, wozu mich diesmal die „Methode der Analogie" geführt
hat, ich müßte selbst zum ii,dQx^v xbv ÖL&vQafißov werden.
Es gibt nur einen Gott Dionysos, und es gibt nur einen
Künstler Aischylos.
Anmerkung.
Die Absicht, die Literatur in Anmerkungen zu dem Vor-
Btehenden, das aus einem Vortrage entstanden ist, anzuführen, habe
ich aufgegeben, da jeder, der sich mit der behandelten Frage be-
schäftigt hat, leicht sieht, woher ich nehme oder was ich an Nenem |
i
Die Entstehung der Tragödie 195
hinzufüge. Um irgendwelche Priorität ist es mir so wie so nicht zu
tun, und ich wollte — und durfte es ja in meinem Vortrage, dessen
Aufbau und zum größten Teil Wortlaut ich beibehalten habe, nicht
weglassen — nicht in den Hintergrund treten lassen, was längst klar
und sicher festgestellt ist. Denn ich möchte ganz und gar nicht so ver-
standen werden, als wollte ich die Tragödie nun einmal wieder aus
etwas anderem herleiten als andere. Es pflegt in solchen Fragen nichts
verhängnisvoller zu sein als die Neigung, so außerordentlich komplexe
Erscheinungen aus einem einzigen Punkte herzuleiten, während man
alle die vielfältigen Wirkungen zu beachten hat, die wir noch erkennen
können. Es liegt mir auch ganz ferne, die Tragödie wie das Resultat
einer unwillkürlichen Entwickelung darzustellen, und es wird hoffentlich
niemand meinen, ich habe die schöpferische Tat des Aischylos ver-
kleinem wollen. Darxim sind die mannigfachen Anregungen nicht weniger
wichtig, die eine vielgestaltige Entwickelung auf ihn wirken Heß.
Nur ganz kurz habe ich zusammengefaßt, was über Satyrn und
Satyrspiele, Pferde- und Bockschöre in langen Diskussionen hin und
her erörtert worden ist, lange Zeit das einzige, was nach den die weitere
Literatur beherrschenden Darlegungen, die von Wilamowitz im ersten
Bande des Herakles gab, umstritten wurde. Daß ich P. Hartwigs Auf-
satz und Publikation in den Mitteil, des röm. Instituts XH (1897) 89 ff.
(Die Wiederkehr der Kora auf einem VasenbUde aus Falerii, mit
1 Tafel IV/V) besonders viel verdanke und K. Wemickes Abhandlung „Bocks-
chöre und Satyrdrama", Hermes XXXH, 290 ff., in einem wesentlichen
Punkte gefolgt bin, möchte ich ausdrücklich hervorheben. Wie ich zu
Reischs Darlegungen „Zur Vorgeschichte der attischen Tragödie", Festschrift
für Th. Gomperz S. 451 ff., Stellung nehme, wird, wer will, leicht erkennen.
Zu K. Th. Preuß, „Der dämonische Ursprung des griechischen Dramas",
Neue Jahrb. XVHI (1906), 161 ff., durfte ich nicht schweigen. Ich be-
daure es sehr, daß der ausgezeichnete Forscher sich verleiten ließ, über
die primitiven Grundlagen hinaus Vergleiche zu konstruieren , die auf
der einen Seite der Proportion ins Bodenlose fallen. Dinge, wie sie
S. 186 über Christus, den Stern usw. ausgeführt sind, dürften einem
Manne wie Preuß, der wirkliche Religionswissenschaft kennt und zu
treiben weiß, nicht mehr aus der Feder fließen. Von Wundts Völker-
psychologie, II 1, S. 495 ff. und sonst, habe ich nicht mehr viel Förderung
erfahren, da ich zum Teil auf die Dinge, die ihm die wichtigsten sind,
nicht eingehe, zum Teil er ignoriert, was mir wichtig ist. Leider wird
die Auseinandersetzung über die antike Tragödie durch eine Reihe tat-
sächlicher Unrichtigkeiten entstellt (es wird noch von den Leiden des
Dionysos geredet, der Schall wird durch die Resonanz der Maske
verstärkt u. dgl.).
Über den „Threnos" in der alten Tragödie hat meines Wissens zum
ersten Male auf Ähnliches, wie es oben ausgeführt ist, hingewiesen Crusius,
13*
196 Albrecht Dietericli
Preuß. Jahrb., 74. Band (1893), S. 394. Von dem schwedischen Aufsatz von
Martin P. Nilsson in den Comment. philologae in hon. Joh. Paulson,
Göteborg 1905, kenne ich auch nur das Resume im Archiv für Religions-
wissenschaft IX (1906), 286 f. Endlich kann ich es nicht unterlassen, eines
von Erwin Rohdes Cogitata (Nr. 17, S. 226 bei Crusius) hierher zu setzen,
das mir neulich wieder vor Augen kam: „Übrigens wäre es eine dank-
bare Aufgabe, zu untersuchen, ob nicht das griechische Drama, statt in
den üblichen Fabeln vielmehr in der Darstellung der Mysterien seinen
Ursprung habe. Seltsam wäre ja, wenn dem nicht so wäre, da in
dieser Darstellung schon vor Einführung des Bühnendramas eine voll-
ständig entwickelte dramatische Vorführung fremder Leiden und Taten
ausgebildet war. — Sollten also die cxtjvtj aus der Darstellung der
Priester, der Chor aus der schauenden Gemeinde der Mysten hervor-
gegangen sein, die in Eleusis wie im Theater nicht ganz müßig war,
aber mehr den Stimmungen als den Taten Verkörperung gab?" Der
Gedanke des letzten Satzes ist ja unmöglich (die Xaoi waren die gleichen
in Eleusis und im athenischen Theater); aber daß auch Rohde es für
seltsam hielt, wenn keine Beziehung zwischen Eleusis und dem sich ent-
wickelnden Drama vorhanden gewesen wäre, ist mir wichtig. Aus Rohdes
Cogitata sieht man, wie ihn immer wieder von früher Zeit an das Problem
„des Tragischen" beschäftigt hat. Mir liegt es jetzt fern, an diese. tiefen
Fragen anders rühren zu wollen, als ich es oben im einfachsten ge-
schichtlichen Sinne getan, aber man wird gern über ein schopen-
hauerisch befruchtetes Cogitatum Rohdes nachdenken, wie es dieses
ist (Nr. 80, S. 250 Crusius) : „Woher die große Inbrunst im Mysterien-
glauben? Die Gottheit tritt, anders als im gewöhnlichen Glauben und
Mythus, als eine leidende auf. Wir leiden, verzaubert, mit ihr, sie
mit uns. Das Leiden der Welt geht in uns ein, läutert uns von unserem
Privatschmerz, Ursprung der Tragödie?"
Hnnting for Souls
Bj J. Q. Frazer in Cambridge
In a recent essay I argued that the ancient Hebrews were
acquainted with the conception of the external soul, that is,
with the notion that the soul of a living person may be
temporarily or even permanently lodged outside of his body
without immediately causing his death.^ The argument might
be strengthened by the following passage of Ezekiel: „And
thou, son of man, set thy face against the daughters of thy
people, which prophesy out of their own heart; and prophesy
thou against them, and say, Thus saith the Lord God, Woe
to the women that sew fillets upon all joints of the arm and
make long veils for the head of persons of every stature
to hunt souls! Will ye hunt the sools of my people, and
save souls alive for yourselves? And ye profane me among
my people for handfuls of barley and for pieces of bread to slay
the souls that should not die, and to saye the souls alive
that should not live, by your lying to my people that harken
nnto lies. Wherefore thus saith the Lord God: Behold I am
against your fillets wherewith ye there hunt the souls, and
I will tear them from your arms; and I will let the souls
which ye hunt go free like birds. Your long veils also will
I tear, and deliver my people out of your band, and they
shall be no more in your band to be hunted; and ye shall
know that I am the Lord."-
* Anthropological Essays presented to Edicard Burnett Tylor in
Ttonour of his Töth Birthday (Oxford 1907), pp. 143 sqq.
* Ezekiel XIII 17—21. In verse 20 I omit the firat r.irnbb
as a doublet of the second, and for C^'is^'rN (an unheard of plnral
of "wEj) I read Z""i2r: Ins with Cornill and other critics.
198 J. Gt. Frazer
The nefarious practices of these women, whicli the prophet
denounces, clearly consisted in attempts to catch stray souls
in fillets and cloths and so to kill some people by keeping
their souls in captivity and to save the lives of others,
probably of sick people, by capturing their vagabond souls
and restoring theni to their bodies. Similar practices have
been and still are adopted for the same purposes by sorcerers
and witches in many parts of the world. For example, Fijian
Chiefs used to whisk away the souls of criminals in scarves and
nail them to canoes, whereupon the poor wretches, thus
deprived of their souls, used to pine and die.^ The sorcerers
of Danger Island caught the souls of sick people in snares,
which they set up near the houses of the sufferers and watched
tili a soul came fluttering into the trap and was entangled iu
its meshes, after which the death of the patient was sooner
or later inevitable.^ In West Africa „witches are continually
setting traps to catch the soul that wanders from the body
when a man is sleeping; and when they have caught this
soul, they tie it up over the canoe fire and its owner sickeus
as the soul shrivels. This is merely a regulär line of business,
and not an affair of individual hate or revenge. The witch
does not care whose dream-soul gets into the trap, and will
restore it on payment. Also witch-doctors, men of unblemished
professional reputation, will keep asylums for lost souls, i. e. souls
who have been out wandering and found on their return to
their body that their place has been filled up by a Sisa, a
low class soul I will speak of later. These doctors keep souls
and administer them to patients who are short of the article."^
Among the Baoules of the Ivory Coast it happened once that
a Chiefs soul was extracted by the magic of an enemy, who
contrived to shut it up in a box. To recover it, two men
* Th. Williams Fiji and the Fijians* I 250.
» W. W. Gill Myths and Songs of the South Pacific p. 171.
' Miss Mary H. Kingsley Travels in West Africa pp. 461 sq.
Hunting for Souls 199
held a garment of the sick man, while a witch performed
certain enchantments. After a time she declared that the
soul was now in the garment, which was accordingly rolled
up and hastily wrapped about tlie invalid for the pnrpose of
restoring his soul to him.^ Malay wizards catch the souls
of women whom they love in the folds of their turbans, and
then go about with the dear souls in their girdle by day and
sleep with them under their pillow by night.*
Examples of such practices could be indefinitely multiplied.^
They quite suffice to explain the similar proceedings of the
Hebrew witches denounced by Ezekiel. These women would
seem to have caught vagrant souls in veils or kerchiefs which
they threw over the heads of their victims, and to have
detained them in fillets or bands which they sewed on the
joints of their own arms.
Delafosse, in L' Anthropologie XI (1895) p. 558.
W. W. Skeat Malay Magic pp. 576 sq.
The Golden Bough* I 260 sqq., especially 277 sqq.
Märchen, Sage und Legende als Entwickelungsformen
des Mythus
Von "W. Wundt in Leipzig
Daß Märclien, Sage und Legende zu dem Mythus in enger
Beziehung stehen, ist längst anerkannt. Dennoch sind die
Anschauungen über ihr Verhältnis zu diesem in der neueren
Entwickelung der Mythologie nicht unbeträchtlichen Wandlungen
unterworfen gewesen. Während man zu den Zeiten Jakob Grimms
geneigt war, alle drei als Überlebnisse und Umgestaltungen
des Mythus zu betrachten, wobei Sage und Legende wieder
diesem am nächsten stünden, das Märchen dagegen sein letzter,
einer kindlich naiven Stufe der Anschauung angepaßter Aus-
läuter sei, scheinen heute die ethnologische wie die historische
Erweiterung der Studien über Mythenentwickelungen immer
mehr einer Auffassung entgegenzuführen, nach der alle Mythen-
bildung von Anfang an einer dieser Formen oder mehreren
zugleich angehört. Danach würden Märchen, Sage und Legende
nicht sowohl abgeleitete, als vielmehr selbst mehr oder minder
ursprüngliche Formen des Mythus sein. In der Tat wird sich
niemand, der die einzelnen Mythen, die sich in der Tradition
irgendeines Volkes vereinigt finden, auf ihr rein ästhetisches
Verhältnis zu den künstlerisch ausgebildeten mustergültigen
Beispielen jener drei Formen prüft, der Überzeugung verschließen
können, daß jeder Einzelmythus entweder den Charakter des Mär-
chens oder der Sage oder der Legende, oder endlich einer Mischung
einiger dieser Formen an sich trägt. Hiernach würde der
Mythus nicht als der Vater jener in die erzählende Dichtung
übergegangenen Formen, sondern als der Oberbegriff zu be-
trachten sein, dem sich auch diejenigen Märchen, Sagen und
Märchen, Sage und Legende als Entwickelxmgsformen des Mythus 201
Legenden unterordnen lassen, die der ursprünglichen Mythen-
bildung und der mit ihr verwachsenen Volksdichtung, nicht
erst der späteren Kunstdichtung angehören. Wir werden dann
zwar das Mythenmärchen und die mythologische Sage und
Legende den Kunstdichtungen von verwandtem ästhetischen
Charakter, aber nicht den Mythus als solchen dem Märchen,
der Sage und Legende gegenüberstellen können.
Offenbar hat jedoch besonders das Märchen dieser Auf-
fassung Schwierigkeiten bereitet. Wer von den Mythologien
der Kulturvölker ausgeht, der ist zwar sofort bereit, der Sage
und Legende ihre mythologische Bedeutung zuzugestehen, und
in diesem Sinne bezeichnet man auch wohl ohne weiteres den
Hauptinhalt solcher Mythologien als Göttersage, kosmogonische
Sage u. dgl. Aber ^ das Märchen soll in dem Umkreis dieser
Mythenbüdungen keinen oder doch höchstens einen sehr zurück-
tretenden Platz einnehmen, da es schon innerhalb der mytho-
logischen Zusammenhänge mehr als freie Erfindung und Aus-
schmückung denn als wirklich geglaubter Mythus auftrete.
Daher denn auch das Märchen nach der gewöhnlichen Annahme
ebensowohl als kindliche Einkleidung und Umgestaltung eines
im sogenannten „höheren Mythus" vorhandenen mythischen
Stoffes wie als vollkommen freie Kunstdichtung vorkomme, wo-
gegen Sage und Legende auch noch in den epischen Bearbeitungen,
die sie finden, zumeist irgendeinen mythischen Kern enthalten
sollen. Nun ist allerdings der letztere Gegensatz mehr ein
scheinbarer als ein wirklicher, wie besonders die Legenden-
dichtung älterer und neuerer Zeit und die Vorliebe beweist,
mit der sie bis herab auf Goethe und Gottfried Keller auch
als reine Kunstdichtung gepflegt worden ist. An sich ist also
jede dieser Formen ebensowohl als dichterische Gestaltung
eines überlieferten Mythus wie als freie poetische Schöpfung
möglich. Daß aber da, wo diese Formen einen mythischen
Inhalt in sich bergen, dem Märchen von frühe an sein reich-
licher Anteil an der Ausgestaltung auch jener „höheren Mytho-
202 W. Wundt
logie" zukomme, dieser Überzeugung hat sich schließlich die
Untersuchung vieler Mythen selbst der Kulturvölker nicht ent-
ziehen können. Ich verweise hier nur auf den nordgermanischen
Baidermythus, dessen Analyse einen reichen Einschlag weit-
verbreiteter Märchenmotive ergeben hat.*
Gleichwohl hat es nicht den Anschein, als wenn die
mythologische Forschung darin einig wäre, was man, ganz
abgesehen von den Anschauungen, die über das genetische
Verhältnis dieser Formen möglich sind, also schon im rein
ästhetischen Sinne, innerhalb irgendeiner gegebenen Mythen-
sammlung als Sage, Legende oder aber auch als Märchen zu
bezeichnen habe. Das lehrt hinreichend der schwankende
Sprachgebrauch, der uns hier überall begegnet. Ich kann mich
begnügen, auf zwei Beispiele neuesten Datums hinzuweisen.
Paul Ehrenreich gibt einer Schrift, in der unter anderem eine
Menge gemeinsamer Züge in den Volkserzählungen weitentlegener
Gebiete der Neuen Welt mit solchen der Alten Welt nachgewiesen
wird, den Titel: „Mythen und Legenden der südamerikanischen
Urvölker" (Berlin 1905). Es kann aber keinem Zweifel unter-
liegen, daß die Mehrzahl der Stoffe, deren weitgehende Wande-
rungen hier wahrscheinlich gemacht sind, der Märchen tradition
angehören. Oskar Dähnhardt gibt dem ersten Bande einer
Sammlung „naturdeutender Sagen, Märchen, Fabeln und Le-
genden" den Titel „Natursagen". Aber wenn man das mit
musterhaftem Fleiße zusammengetragene Material des vorliegenden
ersten Bandes überblickt, so kann wiederum kein Zweifel sein,
daß in dieser ganzen Sammlung dem Märchen der Löwenanteil
zufällt, obgleich auch im einzelnen diese märchenhaften Stoffe
in der Regel als „Sagen" bezeichnet werden. Ich bin natürlich
weit davon entfernt, diese Vermengung den verdienten Ver-
fassern beider Bücher zum Vorwurf Tln machen: ich führe die
Tatsache nur an als ein Zeichen des durchweg in der mytho-
Vgl. F. Kauffmann Balder- Mythus und Sage 1902 S. 136 ff.
I
Märchen, Sage und Legende als Entwickelungsformen des Mythus 203
logischen Literatur herrschenden Gebrauchs dieser Benennungen.
Dennoch scheint es mir nicht ganz gleichgültig zu sein, wie
man in diesem Fall die Bezeichnungen anwendet. Hinter den
Namen verbergen sich ja stets die Begriffe selbst, und so will-
kürlich und gleichgültig daher die Benennung irgendeiner
Erzählung an sich sein mag, so überträgt sich doch un-
vermeidlich etwas von dem herkömmlicherweise durch den
Namen gedeckten Begriff auf die Sache, oder wenn die Be-
zeichnungen immer mehr ineinanderfließen, so verwischen sich
schließlich auch die Unterschiede der Dinge. Mag aber dieser
Gefahr selbst durch eine nähere Erläuterung vorgebeugt werden,
so wird es immerhin zweckmäßiger sein, einem gegebenen
Thema von vornherein den Namen zu geben, auf den es nun
einmal nach der geschichtlichen Entwickelung unserer wissen-
schaftlichen Terminologie einen Anspruch erheben kann. Gleich-
wohl genügt in diesem Fall der Hinweis auf die ursprüngliche
Bedeutung keineswegs, um der Vermengung der Formen zu
steuern. Denn erstens sind auch hier die Namen einem un-
vermeidlichen Bedeutungswandel unterworfen gewesen, der meist
die Nötigung herbeiführte, sie über ihre ursprünglichen Grenzen
zu erweitern; und zweitens ist jener Zustand des Ineinander-
fließens der Begriffe kein willkürlich oder zufällig herbeigeführter,
sondern er beruht darauf, daß sich gerade die Formen des
Mythus am allerwenigsten an eine Regel binden, durch die
Verschlingungen und Verschmelzungen derselben vermieden
würden. Weit mehr pflegen natürlich solche Vermengungen im
allgemeinen bei jenen kunstmäßigen Formen der Dichtung zu
fehlen, die den aus der Volksüberlieferung hervorwach senden
Märchen, Sagen und Legenden nachgebildet sind. So ist denn
überhaupt die Frage nach ihrer angemessenen Begrenzung und
nach den Merkmalen, die jeder von ihnen eigentümlich sind,
keineswegs eine bloß geschichtliche oder gar mythengeschicht-
liche, sondern sie ist zugleich eine psychologisch -ästhetische
Frage. Die folgenden Bemerkungen sollen daher zunächst von
204 W. Wundt
der letzteren Seite als der einfacheren ausgehen; und im An-
schlüsse daran soll dann versucht werden, das so sich ergebende
allgemeine Verhältnis auf die Beziehungen anzuwenden, in
denen jene Formen erzählender Dichtung als Entwickelungs-
formen des Mythus zueinander stehen.
I
Unter den genannten Formen muß nun das Märchen
sowohl nach den ethnologischen Zeugnissen wie nach seinen
psychologischen Merkmalen als die ursprünglichste gelten.
Bei den primitivsten Völkern ist es die verbreitetste und
neben den Anfängen des Liedes die einzige Form der
Dichtung, und noch bei den Kulturvölkern weisen mannigfache
Spuren darauf hin, daß sich die höheren epischen Formen auf
einer ursprünglicheren Grundlage märchenhafter Erzählungen
entwickelt haben. Diese Ursprünglichkeit ist aber zugleich
eine unmittelbare Folge der psychologischen Natur des Märchens.
Ein Kind des Augenblicks bedarf es keiner in ferne Vergangen-
heit zurückreichenden Erinnerung, sondern wandelt die Ein-
drücke der täglichen Umgebung unter der Wirkung der Affekte
des Wunsches und der Furcht, von denen sie begleitet sind,
mit phantastischer Willkür in eine erträumte Wirklichkeit um.
Eben darin, daß die Märchenerzählung nichts als dieses freie
Spiel der Phantasie voraussetzt, das sich an einem einfachen,
keine längere Tradition und Reflexion erfordernden Stoff be-
tätigt, liegt der Grund, daß das Märchen noch heute die der
kindlichen Phantasie adäquate Form epischer Dichtung ge-
blieben ist, ebenso wie es dereinst der Anfang einer solchen
gewesen ist und sich auf primitiven Kulturstufen noch heute
diese Stellung bewahrt hat. In der Ähnlichkeit, die in dieser
Beziehung das Bewußtsein des Kindes mit dem des primitiven
Menschen trotz aller auch hier nicht zu übersehender Unter-
schiede besitzt, liegt denn auch das zwingende Motiv dafür,
daß gelegentlich ein einer höheren epischen Gattung angehörender
Märchen, Sage und Legende als Entwickelungaformen des Mythus 207
Länder yerbreiteten Stücke der Grimmschen Sammlung, wie
Rotkäppchen, Aschenputtel, Allerleirauh, Dornröschen und
viele andere treffende Beispiele echter Märchendichtung. Daß
das Volksmärchen diese Züge des reinen Märchens treuer be-
wahrt hat als die Kunstdichtung, ist wohl weniger in dem
individuelleren Ursprung der letzteren als vielmehr darin be-
gründet, daß der Stoff solcher Volksdichtung in den Umwand-
lungen, die er bei der Tradition von einem Erzähler zum
anderen erfährt, weit mehr den allgemeinen Bedingungen sich
anpassen muß, unter denen die aller Schranken spezifischer
BildungseLnflüsse ledige Phantasie eines Volkes steht. Dieser
Zustand ist aber in der Phantasie des Kindes am meisten ver-
wirklicht, weil diese am wenigsten von den besonderen ge-
schichtlichen Einflüssen berührt wird, die die Erhebung des
Märchens zur Sage veranlassen. Darum trägt das echte Märchen
den Namen „Kindermärchen" im Grunde zu Unrecht. Denn
seine Übereinstimmung mit der kindlichen Phantasie ist nur
eine Folge jener Anpassung an die allgemeinsten, von be-
sonderen Büdungseiaflüssen unabhängigen Bedingungen, unter
denen die Volksphantasie steht. Darum kann ja auch der er-
wachsene und vor allem der gebildete Mensch so gut wie das
Kind den Zauber des Märchens genießen, nicht weü er, wie
das eine verbreitete Meinung ist, seine Phantasie künstlich auf
die Stufe des Kindes zurückversetzt, sondern weü er sich an
ihrem freien Spiel erfreut, bei dem er des Zwanges entledigt
ist, den Wirklichkeit und Reflexion sonst auf ihn ausüben.
U
Vom Märchen scheidet sich nun die Sage durch die Be-
ziehung der erzählten Begebenheiten auf einen bestimmten Ort
und eine bestimmte Zeit, wozu als drittes Merkmal auch noch
die Beziehung auf wirkliche Persönlichkeiten der Geschichte
hinzutreten kann. Doch dieses letztere ist zwar ein sehr häu-
figes, aber es ist keineswegs ein notwendiges. Vielmehr ge-
206 W. Wundt
an die überlieferten Stoffe sich anlehnt oder vollkommen freie
Erfindung ist, die nur in ihrer Form jene im Volke lebenden
Erzählungen nachahmt. In allen diesen Fällen ist aber das
Märchen von der Sage und ihrer Nebenform, der Legende,
durch Merkmale geschieden, die es an sich schon als die ur-
sprünglichere Form erscheinen lassen. Was das Märchen er-
zählt, ist überall und nirgends geschehen. Es fehlen ihm die
Beziehungen auf Ort und Zeit, soweit sich solche nicht in
dem Kolorit der allgemeinen Kultur verraten, der der Ursprung
oder die spätere Gestaltung des Märchens angehört. In der
Verknüpfung der Ereignisse folgt aber dieses nicht den Gesetzen
der Wirklichkeit, sondern den Eingebungen der von den Affekten
der Freude an Glück und Glanz und der Furcht vor dem
Unheimlichen erregten Phantasie. So gibt es denn auch keine
Grenze, die hier den Menschen von den durch die Phantasie
belebten Gegenständen seiner Umgebung trennt. Menschen
verwandeln sich in Tiere und Tiere in Menschen, oder beide sogar
in Steine und Bäume, und demnach können in dieser Zauberwelt
nebeneinander Menschen, Tiere und gelegentlich selbst Pflanzen
und andere Naturobjekte als redende und handelnde Wesen
auftreten. Die Sammlungen der Volksmärchen wie die ihnen
nachgebildeten Kunstdichtungen bieten hier eine Fülle von
Beispielen. Nur weichen die letzteren nicht selten in doppelter
Richtung von dem echten Volksmärchen ab. Bald nehmen
sie bestimmtere Beziehungen auf Ort und Zeit auf und werden
so zu Mischformen aus Märchen und Sage; bald verwenden sie
die in dem echten Märchen nur sparsam vorkommende Be-
lebung lebloser Natur- und selbst Kunstobjekte im Übermaß.
Zur ersteren Gattung gehören viele Stücke aus Tausendund-
einer Nacht samt ihrer das Ganze bereits in die Sphäre der
Sage erhebenden Rahmenerzählung. Die zweite Form wird
durch nicht wenige neuere Dichtungen, besonders auch solche
des trefflichen Andersen vertreten. Ihnen gegenüber bilden
die bekannten und zumeist in vielen Parallelen über andere
Märchen, Sage und Legende als Entwickelungsformen des Mythus 207
Länder verbreiteten Stücke der Grimmschen Sammlung, wie
Rotkäppchen, Aschenputtel, Allerleirauh, Dornröschen und
viele andere treffende Beispiele echter Märchendichtung. Daß
das Volksmärchen diese Züge des reinen Märchens treuer be-
wahrt hat als die Kunstdichtung, ist wohl weniger in dem
individuelleren Ursprung der letzteren als vielmehr darin be-
gründet, daß der Stoff solcher Volksdichtung in den Umwand-
lungen, die er bei der Tradition von einem Erzähler zum
anderen erfährt, weit mehr den allgemeinen Bedingungen sich
anpassen muß, unter denen die aller Schranken spezifischer
Bildungseinflüsse ledige Phantasie eines Volkes steht. Dieser
Zustand ist aber in der Phantasie des Kindes am meisten ver-
wirklicht, weil diese am wenigsten von den besonderen ge-
schichtlichen Einflüssen berührt wird, die die Erhebung des
Märchens zur Sage veranlassen. Darum trägt das echte Märchen
den Namen „Kindermärchen" im Grunde zu Unrecht. Denn
seine Übereinstimmung mit der kindlichen Phantasie ist nur
eine Folge jener Anpassung an die allgemeinsten, von be-
sonderen Bildungseinflüssen unabhängigen Bedingungen, unter
denen die Volksphantasie steht. Darum kann ja auch der er-
wachsene und vor allem der gebildete Mensch so gut wie das
Kind den Zauber des Märchens genießen, nicht weil er, wie
das eine verbreitete Meinung ist, seine Phantasie künstlich auf
die Stufe des Kindes zurückversetzt, sondern weil er sich an
ihrem freien Spiel erfreut, bei dem er des Zwanges entledigt
ist, den Wirklichkeit und Reflexion sonst auf ihn ausüben.
n
Vom Märchen scheidet sich nun die Sage durch die Be-
ziehung der erzählten Begebenheiten auf einen bestimmten Ort
und eine bestimmte Zeit, wozu als drittes Merkmal auch noch
die Beziehung auf wirkliche Persönlichkeiten der Geschichte
hinzutreten kann. Doch dieses letztere ist zwar ein sehr häu-
figes, aber es ist keineswegs ein notwendiges. Vielmehr ge-
208 W. Wundt
nügen Ort und Zeit, wenn sie auch nur als allgemeine ge-
schiclitliclie Orientierungspunkte gegeben sind, vollständig, um
der Erzählung den Charakter einer gewissen historischen Glaub-
würdigkeit zu verleihen. Gesteigert wird dann diese noch da-
durch, daß im Hintergrund der Sage in der Tradition fort-
lebende Ereignisse stehen. So würden die Beziehungen auf die
Kämpfe um Troja in dem griechischen oder die auf die Bur-
gunden und Hunnen in dem deutschen Epos der Erzählung
den Charakter der Sage verleihen, auch wenn keiner der Fürsten,
die nach Troja zogen, und keiner der Helden der Nibelungen-
sage jemals gelebt haben sollte. Die Sage kann demnach voll-
kommen erdichtete Ereignisse berichten, und ihre Helden können
ganz und gar erfunden sein, der Umstand, daß sie sich als
Erzählung eines der Geschichte angehörenden Ereignisses gibt,
genügt vollständig, um sie vom Märchen zu scheiden. Dagegen
hat sie mit diesem noch jene Kausalität des Zaubers gemein,
die auch hier im Grunde nichts anderes als die Projektion der
eigenen Wünsche und Befürchtungen in die Begebenheiten ist.
Nur zieht allerdings der Schein des Geschichtlichen, den sich
die Sage gibt, dieser Phantastik des Zaubers engere Schranken.
Die Tierverwandlungen und die grotesken Naturwunder treten
zurück gegen die mit den Vorstellungen der Wirklichkeit eher
vereinbaren Talismane und Amulette der von dämonischen
Wesen geschmiedeten Zauberwaffen, der Zaubermittel, die den
Körper unverwundbar machen und der Seele magische Kräfte
verleihen. So werden in der Sage zumeist nur Erscheinungen,
wie sie auch das wirkliche Leben bietet, ins Wunderbare ge-
steigert, und insonderheit der Sagenheld selbst besitzt nur die
allgemein menschlichen Eigenschaften in einem die natürlichen
Grenzen menschlicher Kraft ins Ungeheure überschreitenden
Maße. Diese Tendenz, die im Märchen unbeschränkt waltende
Macht der Phantasie auf eine Steigerung natürlicher Eigen-
schaften zu beschränken, erscheint so als eine unmittelbare
Folge jener Beziehung der Sage auf bestimmte Länder und
Härchen, Sage und Legende als Entwickelungsformen des Mythus 209
Zeiten, auf geschichtliche Ereignisse und Persönlichkeiten. Sie
führt damit aber zugleich zu einer energischeren Ausbildung
der persönlichen Eigenschaften des Sagenhelden. Bietet auch
der Märchenheld schon in den typischen Figuren des Starken
und des Schlauen die ersten Anfänge einer solchen Charakte-
ristik, so bleibt er doch im übrigen weit mehr ein Spielball
äußerer Zauberkräfte, als daß er selbsttätig die Handlung be-
stimmte. Granz anders der Sagenheld, in dem sich nicht nur
jene allgemeinen Typen in der mannigfaltigsten Weise indivi-
dualisieren, sondern der vor allem auch ungleich mehr durch
sein eigenes Handeln in die Ereignisse eingreift. Mit dieser
zunehmenden Vermenschlichung des Helden geht die Scheidung
von der Tierwelt, wie sie schon in dem Schwinden der höch-
stens in spärlichen Märchenresten stehen gebliebenen Tier-
verwandlungen sich ausspricht, Hand in Hand. Die Tiere
werden, indem auch sie die Wirklichkeit nur in einer phan-
tastisch gesteigerten Form spiegeln, zu treuen und durch die
Zauberkräfte, mit denen sie gleichfalls ausgestattet sind, hilf-
reichen Begleitern des Menschen, unter ihnen vor allem das
Roß des Helden, oder sie werden zu furchtbaren von ihm be-
kämpften Ungeheuern, in deren Schlangen- und Vogelgestalten
die alten Seelendämonen noch fortleben.
Wie das Märchen, so ist schließlich auch die Sage eben-
sowohl in der Form der Volksdichtung wie als individuelle
Kunstdichtung möglich. Aber die im ganzen höhere Stufe der
Kultur und die geschichtliche Perspektive, die die Sage im
Gegensatz zum Märchen eröffnet, begünstigen hier eine engere
Verbindung der Kunstdichtung mit der in der Tradition
lebenden Volkssage und eiue dichterische Fortbildung und Um-
wandlung der letzteren, wie sie bei der scharfen Sonderung
des Volksmärchens von der dieses nachahmenden Kunstdichtung
bei weitem nicht in gleichem Maße besteht. Der iu der all-
gemeinen Überlieferung lebende Sagenstoff pflegt freüich so
gut wie der des Märchens zunächst ein einzelnes Ereignis zu
Archiv f. Beligionswissenachaft XI ]^4
210 W.Wundt
sein. Die von Mund zu Mund sicli fortpflanzende Sage be-
handelt ein eng begrenztes Thema, sie erzählt einen an einen
bestimmten Ort gebundenen oder in eine bestimmte geschicht-
liche Umgebung versetzten phantastisch ausgeschmückten Vor-
gang. Aber indem gewisse über längere Zeiten sich erstreckende
Ereignisse und einzelne sagenhafte Persönlichkeiten eine größere
Zahl solcher Erzählungen verknüpfen, regen sie die Phan-
tasie des Dichters an, diese zunächst wohl nur äußerlich zu-
sammengehaltenen Stücke zu einer Einheit zu verbinden und
ihnen eine rhythmisch und melodisch zu gesteigertem Eindruck
erhobene künstlerische Form zu geben. Ob es ein einzelner
Dichter ist, der in dieser Weise einen zusammenhängenden
Sagenstoff gestaltet, oder ob aus den Liedern vieler Rhapsoden
schließlich wiederum durch die endgültige Bearbeitung eines
einzelnen das Ganze sich mehr mosaikartig zusammensetzt, ist
für den allgemeinen Charakter des letzteren gleichgültig. Das
Wesentliche, das hier die zum Epos werdende Sage von dem
Märchen scheidet, ist eben dies, daß die Sage an bestimmte
Ort- und Zeitbeziehungen und in ihren höheren Formen an
bestimmte der Geschichte zugezählte Helden gebunden ist und
dadurch bereits das Motiv zur Zusammenfügung einer Menge
auf den gleichen Ort, die gleiche Zeit und vor allem auf die
gleichen Helden bezogenen Sagenstotfe in sich schließt, damit
aber auch eine ungleich eingreifendere dichterische Verarbeitung
herausfordert.
Als das Material solcher Verarbeitung dienen jedoch
sichtlich nicht bloß jene überlieferten und zum Teil selbst
schon märchenhaft umgestalteten Erinnerungen, sondeni auch
die im Volke gleichzeitig lebenden Märchenstoffe, die der
Sage inkorporiert und dadurch aus jener ursprünglichen Be-
ziehungslosigkeit zu Zeit und Raum gelöst werden. Ein
sprechendes Zeugnis dafür ist die Tatsache, daß nunmehr in
die Sage zahlreiche Züge eingehen, die auch nach dieser Auf-
nahme in einen epischen Sagenzyklus ihren märchenhaften
Märchen, Sage und Legende als Entwickelungsformen des Mythus 211
Charakter beibehalten, nur daß auch dieser, gemäß der Stim-
mung einer kriegerischen Umgebung und der höheren Kultur,
der der epische Sänger angehört, auf einen erhabeneren Ton
abgestimmt ist. Hierdurch erklärt es sich auch, daß jene
Zauberwelt des ursprünglichen Märchens in den vereinzelten
Volkssagen, obgleich ihnen dem epischen Sagenzyklus gegen-
über im allgemeinen die größere Ursprünglichkeit zugeschrieben
werden muß, doch eine viel geringere Rolle spielt als in dem
kunstmäßig ausgebildeten Epos. Die Einzelsage entfernt sich
oft nur wenig von dem Boden des geschichtlich Möglichen.
Ihre mythologischen Ingredienzien sind zumeist die der niederen
Gattung. Es sind die Geister, die in einsamen Burgen ihr
Wesen treiben, die Wald- und Bergdämonen und die Zauber-
mittel der Beschwörungen und Amulette, die in dem Volks-
glauben heute noch ihre Rolle spielen. Erst in dem Sagen-
zyklus, der die Schicksale von Helden und Heldengeschlechtern
poetisch verherrlicht, steigern sich mit der Größe der Aufgabe
die Mittel, deren die dichterische Phantasie bedarf, um die Er-
eignisse in eine das Maß des alltäglichen Lebens überragende
Höhe zu heben. Damit steigern sich notwendig auch die An-
sprüche an die Zauberwelt, die den Hintergrund der bereits
vom ersten Dämmerlicht der Geschichte beleuchteten Hand-
lungen bildet, auf dem sich das durch diesen weiteren histori-
schen Horizont schon vergrößerte Bild der Helden und ihrer
Taten bewegt. So nimmt hier der in der Einzelsage nicht
selten zu einem kümmerlichen Rest geschwundene mythologische
Apparat immer mächtigere Formen an. Die Geister und Dä-
monen der Einzelsage mit ihrem auf den momentanen Eindruck
des Unheimlichen oder Überraschenden gestimmten Eintags-
leben genügen der dichterischen Phantasie nicht mehr. An
die Stelle jener an Zahl unbegrenzten, aber eines individuellen
Charakters entbehrenden Zauberwesen treten die persönlichen
Götter, wie sie indessen im Kultus zur Herrschaft gelangt sind
und imter dessen Einfluß jene niedere Dämonenwelt mehr und
14*
212 W. Wundt
mehr zurückgedrängt haben. Sie mischen sich nun in die
Kämpfe der menschlichen Helden, womit sich dann dieses von
der epischen Sage entworfene Bild auf die Götterwelt selbst
überträgt. In der epischen Ausgestaltung der Göttersage
wiederholt so die dichterische Phantasie gerade hier, wo sie
wiederum den geschichtlichen Boden ganz unter sich verliert,
das in ort- und zeitloser Phantastik schweifende Märchen auf
einer höheren Stufe. Hiermit kehren nun aber auch vornehm-
lich in der Göttersage die alle Grenzen überschreitenden Zauber-
wirkungen wieder, die das Märchen in seinen noch durch keine
Bande einer geschichtlichen Wirklichkeit gefesselten, nur von
dem schrankenlosen Walten der Phantasie eingegebenen Ge-
bilden geschaffen hat. So verliert die Göttersage wieder den
Charakter der eigentlichen Sage. Auch sie schwebt nun über
Raum und Zeit, als ein Geschehen, das sich überall und nirgends
ereignet, und das eben dadurch seine Wiederholung im Kultus
herausfordert, eine Nachahmung, hinter der allezeit das dem
Zauber immanente Motiv steht, auf den Nachahmenden selbst
die Zauberkräfte zu leiten, die den göttlichen Wesen zu-
geschrieben werden. Nur darin, daß die Göttergeschichte mit
einzelnen bevorzugten Helden, die in die geschichtliche Ver-
gangenheit des Volkes verlegt werden, in Verbindung tritt,
schiebt sich zwischen die Götter- und Heldensage in der
Heroensage ein Zwischengebilde ein, das, an den Eigenschaften
beider teilnehmend, Übergänge vermittelt und die Grenzen
zwischen ihnen um so zweifelhafter machen kann, als die
Grenzen zwischen den Heroen und den Göttern selbst unsichere
zu sein pflegen. Indem nun aber die Göttersage überall da,
wo sie solcher Beziehungen zu menschlichen Helden und durch
sie der Verbindungen mit irgendeiner sagenhaften Vorgeschichte
entbehrt, den Charakter des Märchens mit allen seinen grotesken
Zauberwundem auf einer höheren, die Züge des Märchens ins
Ungeheure steigernden Stufe wiederholt, wird der Ausdruck
„Sage" besonders da, wo selbst die Bestandteile der Heroen-
Märchen, Sage und Legende als Entwickelungsfonnen des Mythus 213
sage aus ihr verschwinden, immer unanwendbarer. Ebenso
entfernt sie sich sowohl durch den Schauplatz ihrer Handlung
wie durch die Größe der Göttergestalten und endlich durch die
von dem Sagenzyklus herübergenommene Verknüpfung der
geschilderten Vorgänge von dem in allen diesen Beziehungen
auf einer primitiven Stufe verbliebenen Märchen. Demgemäß
pflegt man denn auch beiden, der Helden- und Heroensage
auf der einen und dem Märchen auf der anderen Seite, den
Göttermythus als eine dritte Form der Volksdichtung gegen-
überzustellen, die mit der Sage die Verbindung zu einem
epischen Ganzen, mit dem Märchen das freiere Spiel der Phan-
tasie und die Entrückung über die Schranken von Raum und
Zeit gemein hat, über beide aber durch ihren erhabeneren
Inhalt emporragt. Damit pflegt man dann aber auch noch die
weitere Voraussetzung zu verbinden, der auf solche Weise
gleichzeitig zwischen und über jenen anderen Formen stehende
Göttermythus sei die ursprüngliche Quelle beider, indem der
Mythus zur Sage werde, sobald er zu bestimmten Landschaften
und historischen Erinnerungen mit den dazugehörigen Begeben-
heiten in Beziehung trete. Dagegen soll er zum Märchen
hinabsinken, wenn sich die Mythenerzählung zur Stufe der
kindlichen oder der ihr ähnlichen naiven Volksphantasie herab-
lasse. Diese Annahme gründet sich aber auf mythologische
und ästhetische Voraussetzungen, die allen Gesetzen psycho-
logischer Wahrscheinlichkeit widerstreiten, und die geschicht-
lich mit einem gewissen Schein der Wahrheit nur dann auf-
rechterhalten werden können, wenn man die historische Ent-
wickelung überhaupt erst bei dem Punkte beginnen läßt, bis
zu dem im allgemeinen die Tradition der Kulturvölker zurück-
reicht. Auf diese Weise kommt man dann zu der Vorstellung,
alle Mythologie habe mit einem Göttermythus begonnen. Aus
ihm sei durch die Aufnahme geschichtlicher Erinnerungen die
Sage, und aus beiden sei dann wieder durch eine mit dem
Verfall des Götterglaubens Hand in Hand gehende Degeneration
214 W. Wundt
das Märclieii entstanden. So bewegen sich hier Mythus wie
Dichtung in absteigender Richtung. Der den Mythus und die
älteste Dichtung beherrschende Glaube an erhabene Himmels-
götter soll auf der einen Seite der Heldensage Platz machen,
in der die Götter in ihrer Größe mehr und mehr auf das
menschliche Maß herabsteigen, und auf der anderen soll er in
dem aus dunkeln Erinnerungen an die einstige Helden- und Götter-
welt und aus willkürlichen phantastischen Einfällen zusammen-
gesetzten Kindermärchen ausklingen. In dieser nach zwei Seiten
hin rückwärts gerichteten Entwickelung erblickt man dann zu-
gleich einen unmittelbaren Ausdruck der Tatsache, daß überall,
wo sich dieser Prozeß in der Geschichte verfolgen ließ, mit
dem schwindenden Götterglauben auch der Göttermythus all-
mählich verblaßt oder höchstens in den nie ganz erlöschenden
niederen Dämonen- und Zaubervorstellungen noch fortlebt.
Doch so unzweifelhaft solche Erscheinungen regressiver Ent-
wickelungen vorkommen, und so wahrscheinlich es daher ist,
daß, ähnlich wie sich alte Kultformen in bedeutungslos ge-
wordenen Bräuchen erhalten, so auch gelegentlich in zerstreuten
Einzelsagen und Märchen Reste einer vormaligen höheren My-
thologie anzutreffen sind, so unmöglich ist es, daß mit einem
solchen höheren Göttermythus die mythologische Entwickelung
begonnen habe. Der Annahme, die Sagen- oder Märchen-
dichtung führe überall auf jenen als die ursprünglichere mytho-
logische Form zurück, widersprechen aber nicht nur die zahl-
reichen Volksdichtungen dieser Art, die eines mythologischen
Zusammenhangs völlig entbehren, sondern dem widerspricht
vor allem auch die Mythendichtung primitiver Völker. Hier
fallen Naturmythus und Naturmärchen völlig zusammen. Einen
Göttermythus gibt es überhaupt nicht, oder wenn man von
ihm reden wollte, so würde man als solchen nur gewisse
Märchen und Märchenzyklen bezeichnen können, die sich ganz
in jener niederen Sphäre phantastischen Zaubers bewegen, wie
sie unseren Zaubermärchen noch eigen ist, und wie ja eben
Märchen, Sage und Legende als Entwickelnngsformen des Mythus 215
auch die Kulte solcher Völker den Zauberbräuchen, die in dem
Aberglauben der Kulturvolker als Reste früherer ausgebildeterer
Kulte vorkommen können, verwandt sind.
Nehmen wir zu diesen ethnologischen Tatsachen die
mannigfachen Spuren, die uns auch in den Göttermythen
der Kulturvölker als Hinweise auf einen ursprünglicheren,
den Märchencharakter noch ausgesprochener an sich tragen-
den Zustand des Mythus begegnen, so wird jene natur-
mythologische Theorie eines anfönglichen Göttermythus,
aus dem durch eine Art fortschreitender Degeneration
die niedereren Formen mythologischer Dichtung hervor-
gegangen seien, unwiederbringlich zerstört. Vielmehr er-
öfiEnet sich uns der Ausblick auf eine auf- und eine absteigende
Phase mythologischer Entwickelung, die sich in der Mythen-
erzählung wie im Kultus sowohl in dem Nebeneinander der
Kulturstufen wie in dem den Zeugnissen der Überlieferung zu
entnehmenden Nacheinander der Zustände erkennen lassen.
Freilich bringen es dabei zugleich die wesentlich abweichenden
Bedingungen der gesamten geistigen Kultur, die diese Ent-
wickelung begleiten, mit sich, daß weder die uns heute ge-
gebenen Zustände niederer Rassen als ganz übereinstimmend
mit den ursprünglichen der Kulturvölker, noch daß vollends
die aufsteigenden Phasen in der Entwickelung der letzteren als
übereinstimmend mit den absteigenden gelten können. Was
den primitiven Zustand gegenüber dem späteren, abgesehen von
der Fülle der sonstigen Kultureinflüsse, hier vor allem kenn-
zeichnet, das ist die enge Beziehung, in der im primitiven
Glauben der in Zaubermärchen und einzelnen märchenhaften
Sagen niedergelegte mythologische und poetische Inhalt zu dem
Kultus und den einzelnen Zauberriten tritt, die das Tun und
Lassen des Naturmenschen auf Schritt und Tritt begleiten. Je
inniger diese Kultelemente mit den primitiven Mythenerzählungen
teils ihrem unmittelbaren Inhalte nach, teils in ihrer aUgemeinen
Gesinnung zusammenhängen, um so mehr überträgt sich natur-
216 W. Wundt
gemäß auch der Glaube an die Wirksamkeit der einzelnen
Riten auf die MythenerzäMungen. So sehr diese daher in
ihrem ganzen Kolorit dem Volksmärchen der Kulturvölker
gleichen mögen, das Motiv des Glaubens unterscheidet viele
von ihnen mindestens ihrem Hauptinhalte nach. Freilich gilt
das nicht von jeder einzelnen derartigen Erzählung. Dem
vridersprechen schon die zahlreichen Varianten, die in der Regel
umlaufen, und die die willkürliche Weiterdichtung und Aus-
schmückung zu deutlich verraten, als daß nicht von Anfang
an vieles ganz und anderes wenigstens zum Teil als freie
Dichtung gelten müßte. Vielmehr ist es auch hier nicht sowohl
der einzelne Zug als der ganze Charakter der Erzählung, durch
den diese als ein Bild der Weltanschauung des Naturmenschen
erscheint. Mit der Loslösung von der letzteren gehen denn
auch alle diese Formen der Erzählung eines mythischen oder
im Geiste der mythenbildenden Phantasie erdichteten Inhalts
sichtlich mehr und mehr in eigentliche Dichtungen über, die
mit dem Mythus fortan nur noch die Eigenschaften gemein
haben, die den Schöpfungen der Phantasie überhaupt zukommen.
Dazu gehört aber innerhalb der ganzen Entwickelung der
mythologischen Dichtung und ihrer späteren Nachwirkungen
insbesondere auch der Zauber, der, abgesehen von dem ihn
etwa begleitenden Glauben an seine Wirklichkeit, eben nichts
anderes als ein willkürliches, von den Affekten der Furcht und
Hoffnung getragenes Spiel der Phantasie ist, und für dessen
äußere Erscheinungsformen es daher vollkommen gleichgültig
ist, ob er ganz oder teilweise geglaubt, oder ob er bloß als
eine dichterische Erfindung angesehen wird.
Sind nun aus diesem Grund, nicht minder wie infolge der
oben erörterten engen Verwebungen beider, die Grenzen zwischen
Mythus und Dichtung fließende, so scheitert auch jene an-
geblich direkt aus dem Mythus in die Dichtung führende Reihe
der Begriffe Göttermythus, Heroensage und Märchen im Hin-
blick auf das tatsächliche Verhältnis der gewöhnlich zu ihnen
Märchen, Sage xmd Legende als Entwickelungsfonnen des Mythus 217
gezählten Formen der Erzählung. Erstens gibt es keinerlei
äußere Kriterien, durch die sich die Dichtung Ton der unter
ihrer Mithilfe zustande gekommenen mythologischen Form
scheiden ließe. Der Göttermythus kann sowohl die Form des
Märchens wie die der Sage besitzen; und eine dieser beiden
Formen besitzt er immer. Wo die selbst der theogonischen
Sage zumeist eigene, wenn auch noch so unbestimmte Beziehung
auf Raum und Zeit fehlt, da wird eben der Mythus zum reinen
Zaubermärchen, für das die hier in den meisten Fällen vor-
kommende Steigerung ins Gewaltige und Übermenschliche oder
die Verlegung über die Erde und unter die Erde, deren sich
auch das gewöhnliche Märchen bedienen kann, keinerlei Unter-
scheidungsmerkmal abgibt. Zweitens ist der Glaube an die
Wahrheit des Mythus ein subjektives, vor allem von den Be-
ziehungen zum Kultus abhängendes Merkmal, das für den ob-
jektiven Inhalt des Erzählten nach keiner Richtxmg maß-
gebend sein kann, und über dessen Vorhandensein wir bei
den namentlich aus älterer Tradition stammenden Mythen oft
nicht mehr urteilen können. Ob die nordischen Skalden den
Inhalt der Eddalieder, die sie poetisch geformt, durchweg ge-
glaubt haben, darf man gewiß bezweifeln. Anderseits kann
das Märchen, das einem Kinde erzählt wird, für dieses heute
noch als eine irgend einmal geschehene Wirklichkeit gelten.
Fassen wir alle die Formen der Erzählung, deren Inhalte über-
haupt mythologische Vorstellungen bilden, unter dem all-
gemeinen Begriff des Mythus zusammen, so kann daher dieser
in den beiden Gestalten des mythologischen Märchens und
der mythologischen Sage auftreten. Der Göttermythus ist aber
keine dritte Gattxmg neben ihnen, sondern er ist entweder
Märchen oder Sage oder er kann aus beiden gemischt sein.
m
Als eine für die Entwickelung des Mythus besonders wichtige
Unterart der Sage tritt uns endlich in der Mythendichtung
218 W. Wandt
der verschiedensten Länder und Zeiten die Legende entgegen.
Der heutige Gebrauch des Wortes schwankt zwischen einer
engeren und einer weiteren Bedeutung. Nach seinem ursprüng-
lichen Sinn bezeichnet es die Lebens- und Leidensgeschichte
der christlichen Märtyrer, die an den nach ihnen benannten
Jahrestagen in der Kirche verlesen wurde und eben daher
ihren Namen erhielt. In der vergleichenden Mythologie hat
man diesen Begriff nicht selten beträchtlich erweitert, indem
jede mögliche Mythenerzählung, mag sie nun die Märchen-
oder die Sagenform haben, mit diesem Namen belegt wurde.
So scheint es bisweilen, als wenn sich die „Legende" zu einer
Art von Oberbegriff zu Märchen und Sage entwickeln wollte.
Aber so wenig man von einem allgemeinen Standpunkte aus
das Gebiet der Legende auf die Geschichten der christlichen
Heiligen zu beschränken braucht, sondern den gleichen Namen
mit Recht auf die uns in allen Mythologien begegnenden Er-
zählungen von ähnlicher Bedeutung übertragen kann, so wenig
zweckmäßig dürfte doch eine Erweiterung des Begriffs sein,
bei der dieser gerade das Merkmal verliert, das den Hauptwert
der Legende ausmacht, und durch das sie sich von den anderen
Formen der Mythenerzählung wesentlich scheidet. Dieses Merk-
mal liegt bei der Heiligenlegende in dem erbaulichen Zweck
und in der damit zusammenhängenden Beziehung zum Kultus.
Die Heiligenlegende ist ein religiöser Mythus. Ihr Träger
ist eine Persönlichkeit, die in ihrem Leben und Leiden den
im Kultus enthaltenen religiösen Glaubensinhalt nach einer
bestimmten Seite zum Ausdruck bringt, so daß dieses Leben
und Leiden für den Gläubigen selbst eine vorbildliche Bedeutung
gewinnt. Darum ist die Legende eine Unterart der Sage.
Aber der Held dieser Sage ist in der Regel keine durch über-
ragende Stärke, durch Kämpfe und Siege glänzende Persönlich-
keit, sondern er ist ein Held des Glaubens, der seine fromme
Gesinnung durch standhaftes Ertragen von Verfolgungen und
Leiden oder durch Handlungen aufopfernder christlicher Nächsten-
Märchen, Sage und Legende als Entvdckelmigsformen des Mythus 219
liebe betätigt. Die Züge der Heiligenlegende sind demnach
die der spezifisch christlichen Tugenden. Aber wenn darum
auch eine Legendendichtung in dieser besonderen Richtung
außerhalb des Christentums nicht oder höchstens, wie in der
indischen Legende, in verwandten Formen vorkommt, so ist
doch jene Gattung von Heldensagen, in denen der Held die
allgemein geschätzten Eigenschaften oder einzelne unter ihnen
in idealer Vollkommenheit in sich verkörpert, und in denen
er Taten vollbringt, die ihm nicht bloß die Bewunderung,
sondern dauernde Dankbarkeit noch des lebenden Geschlechtes
sichern, in jedem Volke von den primitivsten bis zu den höchsten
Stufen der Kultur verbreitet. Man wird daher den Begriff der
Legende in dem Sinne erweitern können, daß man ihn auf diese
besondere, für die religiöse Entwickelung des Mythus vorzugs-
weise wichtige Gattung von Sagen anwendet, bei der vor allem
jenes Gefühl der dauernden Dankbarkeit gegenüber dem Helden
diesen zum Gegenstand eines Kultes macht, der gemäß der
allgemeinen Wirkung, die der Kultus auf die Erzeugnisse der
mjthenbildenden Phantasie ausübt, den Glauben an die Wirk-
lichkeit solcher Helden und ihrer Taten sichert. In diesem
Sinne tragen nicht bloß in Griechenland viele Herakles- und
Theseussagen oder in Rom die Sagen über die Gründer und
ersten Könige oder auf germanischem Boden die Odin- und
die Baidersagen den Charakter von echten Legenden, sondern
schon bei den Naturvölkern begegnen uns in den sogenannten
„Heilbringersagen" Mythen, die im wesentlichen dieser Be-
deutung entsprechen. Freüich richten sich dabei die von der
Legende verherrlichten Eigenschaften ganz und gar nach der
Stufe und dem Inhalt der jedesmaligen Kultur, und indem
auf einer ursprünglicheren Stufe der Gesittung diese Eigen-
schaften mit denen der physischen Stärke und jener Gewalt über die
Mittel des Zaubers zusammenfallen, die den Sagenhelden über-
haupt auszeichnen, stimmt hier die Legende in wesentlichen
Zügen noch mit der gewöhnlichen Sage überein. Als be-
220 W. Wundt
zeichnendes Merkmal bleibt aber immerhin, daß der Held der
Legende entweder als der Stammvater oder als der einstige
Wohltäter der lebenden Geschlechter betrachtet und daher teils
in den allgemeinen Kultus aufgenommen teils in besonderen
Kultfesten gefeiert wird.
In den mythologischen Überlieferungen und Dichtungen
der Völker pflegen nun die drei Formen des Mythus, die so
durch bestimmte, wohl definierbare Merkmale zu scheiden sind,
teils gesondert, teils in mannigfachen Verbindungen miteinander
vorzukommen. So sind die zahlreichen in der Dichtung und
bildenden Kunst bewahrten Einzelerzählungen der griechischen
Mythologie echte Mythenmärchen, und in mannigfachen Er-
wähnungen und Episoden sind solche in die Heldensage der
homerischen Epen verwebt. Noch in den Ausschmückungen
und Zudichtungen, die sie in den poetischen Bearbeitungen
erfahren haben, bewahren sie meist durch die Form der isolierten,
höchstens äußerlich mit einem epischen Ganzen verbundenen
Einzelerzählung, sowie besonders in der Vorherrschaft der
phantastischen Zauberverwandlungen den Charakter des Märchens.
Diesem steht dann auf der einen Seite die Heldensage mit
dem historischen Hintergrund der Stammesfehden gegenüber.
Auf der anderen erheben sich die Legenden der Städtegründer
und der Kulturheroen, die als die Wohltäter der späteren Ge-
schlechter gepriesen werden. Sie zeigen dann sowohl in der
relativen Abgeschlossenheit der Einzelerzählungen wie in der
Neigung zu phantastischer Ausschmückung gegenüber der
sonstigen Heldensage unverkennbar wieder eine größere An-
näherung an die Märchenform. Diese Eigenschaft ist wohl
eine Folge des der Legende immanenten Strebens, ihren Helden
mehr noch, als es die Sage tut, über das gewöhnliche Maß
menschlicher Größe emporzuheben. Dadurch rückt die Legende
in größere Nähe zum sogenannten Göttermythus oder, wie wir
diesen nach seiner ursprünglichen Bedeutung richtiger nennen,
zum Göttermärchen. Durch die Erhebung der Helden der
Märchen, Sage und Legende als Entwickelongsformen des Mythus 221
Legende zu Göttern können endlich beide Formen unmittelbar
ineinander übergehen.
So schließt sich in gewissem Sinne in der Legende die
Entwickelungsfolge der mythischen Formen zu einem Kreise.
Ist die Legende eine durch den ethischen Charakter und die
kultische Bedeutung des Helden bedingte höhere Entwickelung
der Sage, so trägt sie doch eben infolge dieser Beziehungen
zum Kultus gleichzeitig in größerem Maße die Tendenz zu
märchenhafter Phantastik in sich. Dabei überragt sie aber
gleichwohl selbst die Sage in derjenigen Eigenschaft, die das
Märchen unter allen Formen am frühesten verliert: in dem
subjektiven Vertrauen in die Glaubwürdigkeit der Tradition.
Schon bei primitiven Völkern gilt nicht selten der Inhalt des
eigentlichen Märchens als eine Erfindung, die zwar in ihren
noch so phantastischen Zauberverwandlungen in der Regel
nichts schildert, was nicht an sich für möglich gehalten würde,
die aber doch in der vorgetragenen Form nicht geglaubt wird.
Demgegenüber bilden die Stammes- und Kultlegenden ein auch
in der Überlieferung treuer bewahrtes Gut, dessen Glaubwürdigkeit
nicht leicht angetastet wird. Diese Eigenschaft hat zuweüen
selbst die Mythologen verführt, hinter solchen Legenden
einen geschichtlichen Kern, die Gestalt eines wirklichen „Heil-
bringers" zu vermuten. Selbst hinter dem Raben der Indianer*
der pazifischen Küste Amerikas oder hinter dem großen Hasen
der Algonkinvölker würde sich dann möglicherweise irgend-
ein menschlicher Held oder Erfinder in märchenhaften Um-
hüllungen verbergen. Aber was, wie Usener schon angedeutet
hat, von der ungeheuren Mehrzahl der christlichen Heüigen
güt\ das gilt erst recht von diesen legendarischen Helden der
Naturvölker: sie sind, so gut wie der Mythus vom goldenen
Zeitalter, Projektionen der eigenen Wünsche oder des Dankes
für genossene Güter in den Mythus. In dem Augenblick, wo
* Usener Göttemamen, S. 116 ff.
222 W. Wundt
sich diese Wunsch- und Dankgefühle in einer Märchen- oder
Sagengestalt verkörpern, da wird diese Gestalt zum Helden
einer Legende, ob nun dieser Held unter dem Einfluß tote-
mistischer Vorstellungen ein Tierahne, oder ob er auf der Grund-
lage christlicher Vorstellungen ein kirchlicher Heiliger ist.
Und wie derartige Analogien weit voneinander abliegende
Stufen der Entwickelung auch in den übereinstimmenden Neben-
motiven zu verbinden pflegen, so wird diese trotz äußerer
Verschiedenheit bestehende innere Gleichartigkeit der Helden
der Legende durch die Tatsache beleuchtet, daß es keine mythische
Form gibt, in der die Neigung zu burlesken Varianten so
mächtig ist wie die Legende. Schon unter den Märchen der
eingeborenen Amerikaner zählen die Märchenzyklen von legen-
därem Charakter die meisten Scherzmärchen, und fast regel-
mäßig pflegt hier der sonst als Heilbringer gefeierte Held zu-
gleich die Zielscheibe des Spottes zu sein. Wie sehr übrigens
der Mönchs- und der Volkswitz in der komischen Ausschmückung
der Heiligenlegenden und in der Erdichtung eigens erfundener
burlesker Spottlegenden gCAvetteifert haben, ist ja bekannt.
Je fester das Überlieferte geglaubt wird, um so leichter reizt
es dazu an, den Kontrast der Gefühle in dem Wechsel von
Ernst und Scherz zu entladen. So ist die Scherzlegende eine
treue Parallele zu der bei primitiven Völkern den Zaubertanz
ablösenden burlesken Pantomimik oder auf späteren Stufen zu
den Satyrspielen des griechischen Dramas oder endlich zu den
komischen Episoden der mittelalterlichen Passionsspiele.
Die politische Bedentung der Religion Yon Emesa
Von Alfred von Domasze'wski in Heidelberg
Unter den vielen Rätseln der Kaisergeschichte, die dnrch
die gänzliche Zertrümmerung der Überlieferung hervorgerufen
sind, ist eines der größten die langdauernde Herrschaft orien-
talischer Frauen über das Reich. Denn der Zufall der Ehe,
die Julia Domna mit Septimius Severus schloß, ist nur der
Anlaß, der jene Frauen auf den Thron geführt hat. Was gab
ihnen den geistigen Einfluß, den sie durch ein halbes Jahr-
hundert geübt, die Fähigkeit zu herrschen, die sie auf dem
Throne bewiesen haben? Schon die Art, wie jene Ehe ge-
schlossen wurde, läßt die alles bestimmende Macht der Zeit,
die religiöse Bewegung, die den Orient durchdrang, erkennen.
Denn mag auch die kluge Syrerin die herrschaftbedeutenden
Aspekten ihrer Geburt nur ersonnen haben, um das Band mit
dem Manne zu knüpfen, der den vornehmsten Kreisen des
Senates angehörte^, daß Severus selbst durch solche Vor-
stellungen beeinflußt werden konnte, zeigt, wie sehr auch er
von jenem Glauben erfüllt war.* Der Befehl über die Legion
Nordsyriens, den er am Ende der Regierung des Kaisers
* Vita Severi 3, 8 deinde Lugdunensem pravinciam legatus accepit.
cum amissa uxore aliam teilet ducere, genituras sponsarum requirehat,
ipse quoque matheseos peritissimus, et cum audisset esse in Syria guan-
dam, quae id geniturae haberet, ut regt iungeretur, eandem uxorem petit,
luliam scilicet, et accepit interventu amicorum (vgL Religion d. r. Heeres
S. 121). ex qua statim pater (actus est. Daß Caracalla im Jahre 188 ge-
boren ist, worauf Dio 78, 6 führt, darf man doch nicht um eines so
nichtigen Zeugnisses willen, wie Vita Severi 16, 3, verwerfen.
* Das einzige Gebäude, das Septimius Severus in Rom während
seiner langen Regierung errichtet hat, ist das Septizonium. Nach Maaß'
richtiger Erklärung des Namens war es ein Planetenhaus. Demnach
trug die lange Fassade die Konstellation des Kaisers. Auch hierin
ahmte der Kaiser den Augustus nach. Sueton Aug. 94. Beide wollten
damit zeigen, daß das Fatum sie zur Herrschaft berufen habe.
224 Alfred von Domaszewski
Marcus geführt hat^, hatte ihn notwendig in Berührung ge-
bracht mit den Sitzen orientalischer Theosophie ^ und damals
trat er auch in Beziehung, zu dem Priesterhause von Emesa,
so daß er im fernen Gallien späterhin die Ehe schloß mit der
vom -Schicksal gekrönten Frau. Warum aber gerade eine
Frau aus diesem Geschlechte ihm die Bürgschaft zu bieten
schien für sein eigenes hochgespanntes Streben, erklärt die
überragende Stellung, die die Religion von Emesa seit langem
im Osten Syriens besaß.
Avienus in seiner Übersetzung von Dionysius' Erd-
beschreibung berichtet über die Religion von Emesa in einer
Reihe von Versen, die in dem verkürzten Originale jetzt ^
fehlen, v. 1082 ff.
Urhs mediis Äpamea deJiinc consistit in arvis,
et qua Phoebeam procul incundbula lucem
prima fovent, Emesus fastigia celsa renidet:
nam difusa solo latus explicat ac suhit auras
turribus in caelum nitentihus: incola claris
cor studüs acuit, -famjjlius {<^vityam pius Heinse) imhuit ordo;
denique flammicomo devoti pedori Soli
vitam agitant: Libanus frondosa cacumina turget,
et tarnen Ms celsi certant fastigia templi.
Hie scindit iuxta Tellurem glaueus Orontes,
nee procul AntiocM vagus interlahitur urbem,
praestringens undis Apamenae iugera glaebae.
^ Vita Severi 3, 6 legioni IV Scythieae dein praepositus est, im Jakre
179. Das Standquartier der Legion ist nicht bekannt. Aber wahr-
Bcheinlich lag sie in Zeugma. Daß die Inschriften des Steinbruches von
;finesh für das Standquartier beweisen sollen, wie Cumont sagt, Bull, de
l'acad. royale de Belgique 1907, 569, ist ganz verkehrt. Über den Sil-
vanuskult in diesen Steinbrüchen vgl. Philologus 1902, 6. Meine dort
gegebene Erkläxung der Bonner Inschrift C. XIII 8033 findet ihre Be-
stätigung in den Inschriften bei Cumont p. 562. 665.
* Die Anführung bei Stephanus s. v. "JS/tsöa beweist, daß er die
Verse noch las. Die Bearbeitung in christlicher Zeit hat die Erwähnung
Emesas, das den ihr so verhaßten Sonnenkult verkörperte, tilgen müssen.
Im Kampf zwischen Constautin und Licinius stritt das Christentum
gegen den Sonnengott. Vgl. unten S. 232.
Die politische Bedeutung der Keligion von Emesa 225
Der Zeitgenosse Hadrians^ spricht hier zu uns, der Emesa
in seinem Glänze kannte, und nicht der Nachdichter aus dem
Ende des vierten Jahrhunderts. Soweit wir wissen, hat
Hadrian die Hochburg orientalischen Sonnenkultes nicht be-
treten, obwohl er die Gefahr, die die Stadt in sich barg, wohl
erkannte.^ SoUte sie sich doch als das schwerste Hindernis
seines Strebens erweisen, für den Osten eine hellenistische
Einheit des Glaubens zu schaffen.' Avienus' Worte beleuchten
das Wesen dieses orientalischen Priesterstaates, der ganz dem
jüdischen gleicht. Ein mächtiger Priesterstand hat mit seinen
Lehren das ganze Leben des Volkes erfüllt und ein theo-
logisches System geschaffen.
Der genauer bekannte Kult von Petra lehrt uns*, daß in
diesen arabischen Sonnenreligionen neben dem im Steinbild
verkörperten Bai noch ein weibliches Prinzip verehrt wurde,
das mütterlich und jungfräulich zugleich gedacht wird, als
(i'^trjQ dsäv und ^Ad'tjvä in einem. Li dem älteren Glauben
Nordsyriens herrscht dagegen eine weibliche Gottheit, die
mit der griechischen Aphrodite - Urania geglichene Astarte.
Herodian 5, 6, 4 OvquvUcv ^oCvLxsg ^AöxQodgxriV övo^cc^ovöiv,
6sXrivr^v slvat ^ekovrsg. Daß trotz der Eroberung Emesas
durch die Araber der neue Sonnenkult die Urania nicht ver-
drängte, zeigt das Zeugnis des Malalas^, nach dem um die
Mitte des dritten Jahrhunderts der Priester der Aphrodite die
Stadt gegen die Perser verteidigt. Im Kulte von Emesa stand
demnach neben Elagabal auch Aphrodite -Urania und die 'Ad-rjvä
genannte weibliche Gottheit der Araber.
^ Vgl. meine Bemerkungen bei Wilhelm Weber Untersuchungen zur
Geschichte des Kaisers Hadrianus S. 146 f.
* Vgl. unten S. 228.
» Rom. Mitt. 17, 333 Anm. 7.
* Vgl. meine Darlegungen Brünnow - Domaszewaki Die Provinda
Ardbia I 191.
° p. 296 ed. Bonn., vgl. unten S. 230 im Texte.
Archiv f. BeligionswiBsenBchaft XI 16
226 Alfred von Domaszewski
Als Kaiser Elagabal die Religion von Emesa zur all-
gemeinen des Reiches erhob, hat er nur folgerichtig die Ver-
ehrung jener beiden Göttinnen in den Kult aufgenommen.
Aber die Astarte ist die Juno Caelestis genannte Gestalt dieser
Gottheit, die bereits Septimius Severus zur allgemeinen An-
erkennung im Reiche gebracht hatte.^ Das römischem Glauben
hochheilige Palladion des Vestatempels wird die Verkörperung
der 'Ad-rjvä. Die Vereinigung der Juno Caelestis mit Elagabal
wurde gemäß dem Wesen der severischen Dynastie, die aus
einer gleichen menschlichen Ehe erwachsen war^, als Theo-
gamie begangen. Herodian 5, 6, 3 STCai^s dh yd^ovs ov }i6vov
avd-QGJTtsCovs ccXXä ymI rq) &sq), o3 IsQcctsvs, yvvatxa ^^tItsl'
xccl rfjg X8 ITaXXddog ro ayaX^a, b HQVTtrbv xal köqcctov 6s-
ßov6i 'PofialoL, ig xov savrov d'dXcciiov fiSTtjyays' xal (ir^
xivrjd^hv ^1 ovTtEQ '^Xd'sv ocjcb ^IXCov, sl ^ij ots tcvql yMtscpXdx^^
6 vschg, exCvrjösv ovrog, xal JtQog y&iiov drj sg triv ßaßCXsLov
avXijv xqi ^BG> ocjtTJyays' (prjöag ds aitagiöasöd-ai avtov hg
Ttdvra iv ojtXoig aal noXs^Lxfj ^sq), r^g Ovgavlag to ccyccXfia
^£r87CS[itl>aro , ösßövrov avtb vTtSQCpv&g KaQxV^ovC(av te xal
tcbv y,axä x'^v Aißvriv dvd'Qcyjtcav . . . ccquö^siv xoCvvv Xiyav 6
^AvxGivivog yd[iov rjXCov xal ösX-^vrjg x6 xe dyuX^a ^Exsne^ijjaxo
xal Ttdvxa xov hxEld'Sv iqv66v^ ^gifi^iaxd xe Jcd^nXEiöxa xfj d-sq)
ig XQolxa d^ inidovvai ixiXsvöE. xo^töd-iv xe xb ayaX^a
6vvG3Xi6E XG> 9'£q>, xsXEvöag Tcdvxag xovg xaxä 'Pcb^rjv xal 'ira-
XCav dvd^Qcojcovg ioQxd^ELv navxodanalg xe EvtpQOövvaig xal
E'X)(a%Caig %Qfi6d^ai drjfioöCa xe xal l8Ca eng d^ yaiiovvrciv dsav.
Mit dieser Götterehe hatte Elagabal das Gebäude seiner Uni-
versalreligion gekrönt^, und zu dieser Festfeier ist auch Aber-
cius aus Phrjgien nach Rom geeilt^, um dann die heiligen
' Festschrift für Nöldeke S. 861.
* Die Kaiser und Kaiserinnen galten selbst als die Verkörperungen
dieser Gottheiten, Religion d. r. Heeres S. 73 ff.
* Religion, d. r. Heeres S. 88.
* Dies hat Dioterich in allem Wesentlichen richtig gezeigt.
Die politische Bedeutung der Religion von Emesa 227
Stätten Syriens und Mesopotamiens bis an den Tigris, an dessen
östlichem Ufer das Reich des Mithras beginnt, zu besuchen,
wo überall die Sonnenreligion herrschte. Die nCöng^j die ihn
geleitet hat und ihm die freundliche Aufnahme bei Kult-
genossen sicherte, ist eben die Religion Ton Emesa.
In Rom hatte Elagabal zwei Kultstätten geschaffen. Der
kleine Tempel lag auf dem Palatin, Vita Heliogabali 1, 6
Hdiogahalus a sacerdotio dei Heliogabali, cui templum Bomae
in eo loco constituH, in quo prius a^des Orci fuit, quem e Suria
advexit. Die Stätte wird die Roma quadrata sein, der mun-
dus der palatinischen Stadt.^ Der andere Tempel lag in der
Vorstadt, wo auch allein Raum war für das gewaltige Gebäude,
Herodian 5, 6, 6 xaxEöy.Evuöe ds xal iv tqt jcgoaötsCc) vhcov
fisyiGröv TS xal ^toXvxsliöraxov . . . TtvQyovg xe fiEy^öxovg xccl
viffrjloxäxovg xaxaßxEväöag. Die Türme sind Ecktürme der
Tempelfassade, wie an dem Sonnentempel zu Kasr Raba.^
Die Erhebung Elagabals zum Kaiser hat gerade da Wider-
stand gefunden, wo man es am wenigsten hätte erwarten
sollen, bei den Legionen Xordsjriens, der III Gallica und der
IV Scythica. Dio 79, 7 OvfiQog izixokuriöag xal avxbg xfj
pLovaQxCcc iv tq> xqCtc) öxQaxoxsda xö FayLAtxö, ov rjQx^i *«*
FslXiog Md^ifiog h. xf^g avrrjg aixCag, xaCxEQ vn:o6xQaxi]yav
' Die Lesung -xietis scheint mir den Vorzug zu verdienen, da im
Gedicht kein Göttemame genannt wird.
* Huelsen Topographie 1, 3, 43. Der Platz muß zum Bezirke des
Kaiserpalastes gerechnet worden sein, da Herodian die Götterbilder aus-
drücklich in den Palast übertragen werden läßt.
' Vgl. meine Aufnahmen in Brünnow - Domaszewski Die Pro-
vincia Arabia I 46 ff. Auf diese Analogie hat mich Puchstein auf-
merksam gemacht. Vgl. auch die Verse des Avienus über den Tempel
in Emesa. Nur von dem kleineren Tempel könnt« die Säule stammen,
auf der Studniczka Böm. Mut. 16, 273 die Emesenische Trias erkannt
hat. Aber es ist nicht recht begreiflich, wie die Säule sich erhalten
haben soll. Vielleicht rührt sie von der statio der Emesener auf
dem Forum selbst her, deren Schmuck viel älter sein dürfte, da Elagabal
die Trias nicht erdacht hat. Vgl. über diese stationes zuletzt Huelsen
Böm. Mitt. 20, 9.
15*
228 Alfred von Domaszewski
iv tfi 2vQl(f T^ BtBQa (Syria Coele) xov rstccQTOv rov Zixvd'i-
xov tsCxovg^ idixaLG}d'r]6av. ovtgj yccQ nov Jtdvra avco xdtco
övvsxv&Tj, cSöts ixsCvovg triv e(pEöiv r^g ocQ%ris xov ^hv ^|
aaaTovtDCQXfi^v ig '^^v ysQovöCav iöyQacpsvta, rbv dh latQov
vlbv '6vta ig rbv vovv i^ßaXeö&ai. rovtovg dh d'^ (lövovg
Giv6iia6a ov% ort 'nal iiövoi ii,S(pQ6v7}0av, äXV ort ßovXfjg ^6ttv,
ijtsC roi 'aal k'rsQÖg tig BxatovtdQ%ov vlbg^ k%E%elQri6e xb avxb
ixslvo ötQccxönsSov xb FaXlizbr övvxaQci^ai, zal (idXcc äXXog xig
BQLOvQybg xb xbxkqxov. Die legio III Gallica hatte damals ihr
Standquartier in der Nähe von Emesa, Herodian 5, 3, 9 iyEixvCa^s
dh xfj TtöXsi ixBCvT} xöxB fisyL^rov 6xQCix6:n:Edov, o rijg ^oivCmjg
■jCQ0ifi67Cit,Bv.^ V6XBQ0V ös ^sxrjVBxd'r] , cjg kv xoig a^^g iQov^sv.^
Wie gefährlich die Bewegung dieser Legion gewesen war, er-
kennt man daran, daß Elagabal sie zur Strafe für die Revolten
auflöste.* Die Angabe Herodians über das Standquartier der
legio III Gallica verdient vollen Glauben^ und hat hohe poli-
tische Bedeutung. Denn es ist klar, daß dieser Priesterstaat
in Emesa ebenso von einer Legion überwacht wurde, wie
Jerusalem seit den Flaviern von der X Fretensis.® Und doch
war es die III Gallica gewesen, die Elagabal zuerst anerkannt
hatte, um von ihm abzufallen, als alle im Orient versammelten
Heere des Westreichs sich für ihn erklärten. Es weist dies
auf eine Spaltung in der Emesenischen Priesterschaft selbst
hin.'' Schon Maesa hatte die III Gallica gewonnen durch den
' D. h. es ist ein tribunus laticlavius primi pili filius, der rang-
höchste Offizier der Legion nach dem Legaten. Vgl. Bonner Jahrb.
118, 172.
' Das ist eben die tertia Gallica, Dio 55, 22.
» Herodian 6, 4, 7; vgl. unten im Texte S. 229. * C. I. L. III n. 186.
'' Das lehrt die Geographie. Das Lager bei Hemesa sperrt die
ebene Straße, welche von Palmyra nach Tripolis führt, durch die natür-
liche Einsenkung im Norden des Libanon.
* Es liegt im Wesen von Hadrians Regiment , daß er die Vorsichts-
maßregel traf. Vgl. oben S. 226.
' Der Varius Avitus war erst vor kurzem zum Hohenpriester des
Elagabal erhoben worden, lihein. Mus. 58, 228.
Die politische Bedeutung der Religion von Emesa 229
Einfluß der Schutz verwandten ihres Hauses, die in der Legion
dienten, Herodian 5, 3, 9 rjöav de rives il avxäv xal Tcgöög^vysg
olxsioC TS rijff MaCöTjg} So mochten sich andere Priester Emesas
besser zur Herrschaft berufen glauben als den Knaben der Soemias.*
Als der letzte Sprosse des Hauses, der zur Herrschaft
ganz unfähige Severus Alexander, den orientalischen Boden
betrat, um die Perser zu bekriegen^, regte sich von neuem
der Abfall. Diese Empörung trägt schon in dem Namen des
Prätendenten den religiösen Ursprung an der Stime. Nach
Herodian 6, 4, 7 waren zwei Revolten eingetreten: iysvovrö
TLvsg xai ä:io6xd6Eig öXQarLOT&v, u-xö rs Alyvnxov kX^Xv^oxav,
äXXä (iriv xal r&v xaxä HvQlav^ xaivoxon^öaC Ttva ixi^Bt^tj-
eävxav xsqI xijv ßaöiXsCav ol xaxiag q)aQa&svxsg ixokdö&rjöav.
äXXä xuC xLva x&v 6xQaro%id(ov [isxaöxifösv 6 'AXeE,avdQog ig
sxiQa xoqCu, iTCixiidsiOTSQU doxovvra slvai TCQog xb xcoXvslv
Tag x&v ßaQßccQov ircLÖQOßdg. Aus dem Vergleich mit 5, 3, 9*
geht hervor, daß die legio HI Gallica damals das Lager in
der Nähe Emesas räumte. Mit Recht hat Mommsen^ auf
diese Zeit die sonstigen Nachrichten über die Gegenkaiser be-
zogen. Die Stelle des Herodian lehrt überdies, daß bei SjncelL
p. 674 Bonn. 1 OvQuviog ös xig kv ^Edderj xfjg Vögoijvflg av-
xoxQaxcoQ ävayoQSv&sig xai xaxä ^AXii,av8Qov xvqawr^öag
diaq,&sCQ£xaL vx' uvxov, r}vCxa xal UsQöag . . . AXelavÖQog
iicb&il6£v, p. 675, 20 iisxä xiiv dvaCgsöiv OvgavCov xov tvqccv-
vov mit Sicherheit für Edessa Emesa zu verbessern ist.^ Den
* Unter diesem orientalischen Franenregiment werden selbst Offiziers-
patente in Rom auf Empfehlungen der VestaUnnen ausgefertigt. C. I. L.
VI 2131ff.
* Man muß bedenken, daß schon unter Commodus die am Orte
der Standquartiere herrschende Religion ein Hauptkult des Lagers war,
Beligion d. r. Heeres S. 54. Philologus 1902, 21.
^ Rhein. Mus. 58, 383. * Vgl. oben S. 228. ^ Chron. min. 1, 521.
® Doch ist das beiSynkellos kein bloßer Schreibfehler. Denn die Religion
von Edessa hat den christlichen Einflüssen widerstanden und wurde unter
Julian dem Apostaten wieder zur Heeresreligion. Beligion d. r. Heeres S. 64 f.
230 Alfred von Domaszewski
ersten Prätendenten Herodians kennt aucli Zosimus 1, 12 ol
öTQaTiGiTai xaQTqyayov ^Avtavlvov slg ßaöiXsiav' stcsl dh . .. (pvyfj
xareöTTjösv savtbv acpavfi, y.al OvQccviog de ti$ in dovXsCov
ysvovg ccvaQQrjd'Elg TcaQaiQfnia iisxä r^g ccXovQyidog ^jäXs^dvdQcy
:jtQo6i]%d'ri. Durcli ein Versehen nennt Zosimus den ersten
Tyrannen Antoninus. Er hieß vielmehr Taurinus. Caes. 24, 2 sub
lioc impermite Taurinus Augustus effedus, ob timorem ipse se
Euphrate fluvio dbiecit. Den Taurinus nennt neben Uranius
auch Polemius Silv. laterc. (Mommsen chron. min. 1 p. 521)^,
und Antoninus ist der Beiname auch des jüngeren Uranius.
Dieser zweite Uranius, der nur aus Münzen bekannt ist,
hat, wie Fröhner zeigte^, im Jahre 253/54 in Emesa regiert.
Seine Münzen tragen das Bild des heiligen Steines, wie die
Münzen des Elagabal. Mit seinem vollen Namen hieß er
L. lulius Aurelius Sulpicius Uranius Antoninus. Auf ihn be-
zieht sich die Nachricht bei Malalas Bonn. p. 296 (unter
Valerianus) 2Ja7id}^i]g ßaöiXsvg IIsqö&v . . . jtaQsXaßs de xal
ütdvTcc rä ävatoXmä [isqi] . . . sG)g ^öXscog 'EnCörjg Tf}g rov
Aißavov QoLvCicrjg. xal i^EXd-ojv 6 IsQSvg Tf^g ^AcpQodCxiqg ^v6-
liaTi Zlcc^tl^LysQa^og (lEtä ßorjdsCccg äyQoixiqg xal öcpsvdoßöXav
v^rivtriöB avxqi. Es folgt ein märchenhafter Sieg über die Perser.
Aber den Namen des Priesters Sampsigeramus hat der späte
Chronist nicht ersonnen. Denn so hießen bekanntlich die
Fürsten des Königshauses von Emesa ^, und auch nach dem
Sturze der Könige hat das Geschlecht in Emesa weiter ge-
blüht.^ Sein Priestertum der Aphrodite zeigt, daß er eben
kein anderer ist als der Uranius, der sich Kaiser nannte und
Münzen schlug. Als später Valerianus ^ selbst gegen die Perser
* Dieser schreibt wieder durch ein Versehen diese Gegenkaiser der
Regierung des Elagabal zu.
* Prosopogr. imp. Rom. II p. 170 n. 125.
^ Prosopogr. imp. Born. III p. 171 n. 124.
* Waddington III 2564. C. lulius Sampsigeramus.
^ Im Jahre 256/57. Phüologus 1906, 842 Aum. 15.
Die politische Bedeutung der Religion von Emesa 231
zog, wird das Kaisertum von Emesa ein rasches Ende ge-
funden haben.
Daß das Priestertum der Aphrodite -Urania noch in der
Mitte des dritten Jahrhunderts im Besitze eines Sampsigeramus
war, läßt die tieferen Ursachen der politischen Kämpfe er-
kennen, die zur Zeit der Severe die Priesterschaft Emesas be-
wegten. Auch hier wie in Juda war es der Gegensatz der
alten Träger der politischen Macht zu dem über sie empor-
gewachsenen Hohenpriestertum.
Noch einmal erscheint Emesa in seiner religiösen Be-
deutung, als Aurelian vor den Mauern der Stadt den ent-
scheidenden Sieg über Zenobia errang. Von einer Wunder-
erscheinung in dieser Schlacht berichtet die Vita Aureliani 25, 3
cumque Aureliani equites fatigati iam paene discederent ac terga
darent, subito vi numinis, quod postea est proditum, hortanie
quadam divina forma per pedites etiam equites restituti sunt,
fugata est Zenobia cum Zaba, et plenissime parta victoria. recepto
igitur orientis statu Emesam victor Aurelianus ingressus est ac
statim ad templum Heliogabdli tetendit, quasi conimuni officio
Vota soluturus. verum illic eam formam numinis repperit, quam
in belJo sibi faventem vidit. quare et illic templa fundavit donariis
ingeniibus positis et Romae Soli templum posuit maiore hotiori-
ficentia consecratum. Gewiß ist es kein Zufall, daß die Pal-
myrener gerade hier die Schlacht angenommen haben. Sie
zählten auf den Schutz des Sonnengottes, der in der Stunde
der Entscheidung von ihnen sich abwandte. Die einigende
Macht, auf der die politische Bedeutung des palmyrenischen
Reiches beruhte, war der arabische Sonnenkult gewesen.
Aber nicht dem Gotte von Emesa galt die Verehrung
Aurelians, sondern dem Sonnengotte schlechthin.^ Die dem
Monotheismus zustrebende religiöse Entwickelung der Zeit hat
' Die Nachricliten über den Soldienst des Aurelianus lassen gar
keine individuelle oder lokale Form des Kultes erkennen. Wissowa
Religion 306,
232 Alfred von Domaszewski
auch die vielen .Bä'alim des Ostens in den einen Sol auf-
gehen lassen. Seine Verehrung ist die Religion des Ostens
unter der diocletianischen Dynastie.^ Unter seinem Zeichen
sind die Scharen des Licinius gegen Constantin ins Feld ge-
zogen.^ Dies lehrt in merkwürdigster Weise eine Inschrift aus
. Salsovia Moesiae inferioris, deren Kenntnis ich Tocilescu ver-
danke: Bei sancti Solls simulacruni consecr(atum) die XIIII Ml.
Decemb(rihus).^ Debet singulis annis iusso sacro d(ominorum)
n(ostrum) Licini Aug(usti) et Licinii Caes(aris) iure, cereis et
profusionibus eodem die a praep(ositis) et vexillat(ionibus) in
cast(ris) Salsoviensib(us) agentibus exorari. Val(eriiis) Eomulus
v(ir) p(erfedissimus) dux secutus iussionem describsit.
Der 18. November ist im Kalender von Tyrus* der 1. Dios
des syromakedonischen Jahres. Dieser Kalender war nach den
Hemerologien folgendermaßen geordnet:
Name des Monats Anfang Dauer
Hyperberetaios 19. Oktober 30 Tage
Dios 18. November 30 „
Apellaios 18. Dezember 30 „
Audynaios 17. Januar 30 „
Peritios 16. Februar 30 „
Dystros 18. März 31 „
Xanthikos 18. April 31 „
Artemisios 19. Mai 31 „
Daisios 19. Juni 31 „
Panemos 20. Juli 31 „
Loos 20. August 30 „
Gorpiaios 19. September 30 „
Nach einem ebenso geordneten Kalender rechnet losephus^,
wenn er den Todestag des Vitellius, der am 20. Dezember
' Religion d. r. Heeres 36. Usener Rhein. Mus. 60, 477.
* Vgl. Usener Rhein. Mus. 60, 479.
* Der 18. November ist also der Haupttag des Sonnenkultes.
* Ideler Chronologie 1, 436. * Bell. ludaic. 4, 11, 4.
Die politische Bedeutung der Religion von Emesa 233
starb ^, dem 3. Apellaios gleichsetzt.* Wie Niese' nachgewiesen
hat, stimmen auch die anderen Datienmgen des losephus, die
auf makedonische Monatsnamen gestellt sind, mit der Ordnung
des Kalenders von Tyras. Es war demnach die Geltung eines
Kalenders dieser Art nicht auf Tyrus beschränkt, sondern
losephus bediente sich eines Kalenders, der im Osten jeder-
mann verständlich war, weil er kein anderer ist als der offi-
zielle, römische der Provinz Sjria.* Denn es läßt sich zeigen,
daß der Kalender in Antiochia, der Hauptstadt der Provinz
Syria, galt. Malalas erzählt p. 216 ed. Bonn. (Cäsar wird
Kaiser in Rom) xal xariqi&aea t6 tcqö&siuc iv ^AvxioxsCa rg
%6Xn T^ iß' xov ccQTSiuöCov tov xcd (uitov iitjvbs t^s [uxä
xavxa i:xtvE}n]6£G)g. xal JCQOStad^rj iv ^AvTiox^Ca i] ilsv^sgCa
ccvtiis, ors sysvero vzb 'PofiaCovg, rf} slxäSi xov ägts^iiöCov
^Tjvbg %Eii(p^Bl6a TCttQtt tov avxoi) KaCöagog lovXiov. xb ovv
f^dixxov TiQosxBd^Tj 7C£Qiixov ovxag. 'Ev AvxioxsCa xfj [irjXQOXÖXet
Ugä xai aövXa xal avTovOficj xal uq^ovötj xal xgoxa&Tjfidvri
xfjg ävarolffg lovXiog Fatog Kulöag xal tu Xoixd. xal £l6flX9£v
6 avxbg lovXiog KalGuQ 6 öixxdxaQ iv ^Avxio%BCa rg xy' xov
aQXSfiLöCov HTjvög ... 217 jjpij/iar^ft ovv -fj [uydXrj ^AvxL6%Bia
xaxä xifiiiv ixog xq&xov äao xov avxov FaCov *IovXCov.
Diese ganze Erzählung ist aus der einfachen Tatsache
herausgesponnen"', daß die cäsarische Ära von Antiochia vom
20. Artemisios des Jahres 49 v. Chr. zählte.® Diesen Tag und
' Dieser Tag ergibt sich aus Tacitus. Am 18. Dezember versucht
Vitellius abzudanken {Hist. 3, 67), am folgenden Tage Eroberung des
Kapitels, am 20. nimmt Antonius Primus Rom ein.
* In seiner römischen Quelle (Mommsen Hermes 4, 322) fand lo-
sephus diese Gleichsetzung nicht. * Hermes 28, 204.
* Ebenso ist der Kalender von Ephesus, den die Hemerologien ver-
zeichnen, der Kalender der Provinz Asia, Mommsen Athen. Mitt. 24,284.
* Der Schreiber, der Cäsar, nachdem er Kaiser geworden, nach
Antiochien gehen läßt und von da nach Alexandrien, hatte keine Ahnung
mehr von dem wirklichen Zusammenhang der Ereignisse.
^ Kubitschek, Wissowa E. E. 1, 650 n, XLYII. Die Ära erscheint
auf den Münzen erst unter Tiberius.
234 Alfred von Domaszewski
dieses Jalir hat man gewählt \ weil es der Tag und das Jahr
der Schlacht von Pharsalus ist. Nach dem julianischen Ka-
lender fiel der Schlachttag, den der unberichtigte Kalender
auf den 9. August setzt, auf den 7. Juni.^ Eben der 7. Juni
ist der 20. Artemisios des Kalenders von Tyrus. Demnach ist
der 20. Artemisios des Malalas ein julianisches Datum ^ des
durch Augustus reformierten Kalenders* von Antiochia.
Den Anfang des antiochenischen Jahres bildet der Monat
Dios. Denn nach Julian^ ist der Loos der zehnte Monat der
Antiochener, also der Dios der erste.^ Die Bedeutung des
Tages, den Licinius für das Fest des Sol bestimmt hatte, ist
klar. Es ist der Neujahrstag in dem Kalender, der in seiner
Residenz Antiochia galt. In diesem monotheistischen Sonnen-
kulte ist der Sol mit dem Zeus des Monates Dios völlig ver-
schmolzen.
Nach seinem Siege über Licinius hat Constantin, um jede
Spur des Sonnenkultes auszutilgen, den Kalender Syriens durch
den römischen ersetzt. Die römischen Monatsnamen wurden
nach den makedonischen umgenannt in der Weise, daß an
^ Ideler Chronologie 1, 467. * Groebe bei Drumann 3^, 812.
* Die beiden anderen Daten des Malalas sind erfunden. Denn die
Scblacht bei Zela wurde am 20. Mai jul. d. Jahres 47 geschlagen, und
Cäsar ging nach dem Siege nach Galatien.
* Wie sollte auch eine Chronik der späteren Kaiserzeit, aus der
Malalas geschöpft hat, nach dem lunaren makedonischen Kalender ge-
rechnet haben? Dies nahm Ideler an, Chronologie 1, 468. Ihm folgt
ludeich Cäsar im Orient S. 107 f. Auch der Wortlaut des angeblichen
Edictes verrät eine ganz späte Hand: ■ngov.aQ-rniivr] ttjs ÄvaroXfis.
^ Misopogon p. 467 ed. Hertl. 8sv,ätcp yÜQ tcov ftTjvl xät ■naqi' ij^iv
&QiQ'iLOvyi,iv(x). A&ov oliiai xovtov vfistg TtgoGayogsvexe.
^ Die Ansicht Idelers Chronologie 1, 455, daß lulian den klein-
asiatischen Kalender im Sinne hatte, ist gerade in dieser Schrift un-
möglich. Clinton Fast. Hell. 8, .'569 Anm. c. Die b albzweifelnde Aus-
drucksweise ist ja nichts als sophistische Ziererei, über eine solche
Bagatelle, wie es jede konkrete Tatsache ist, zu sprechen. Vgl. Kubitschek,
Österr. Jahresh. VIII 104; dagegen mit Unrecht Schwartz Gott. Gel. Nachr.
1906, 325 f.
Die politische Bedeutung der Religion von Emesa 235
Stelle des römischen Xamens der Name jenes makedonisclien
Monats tritt, dessen erster Tag in den angeglichenen römischen
Monat fiel. So wurde der November zum Dios, weil der
]. Dios auf den 18. NoTember fiel; der Artemisios tritt fux
den Mai ein, da der 19. Mai dem 1. Artemisios gleich war.*
Schon Eusebius rechnet nach diesem Kalender-, so daß die
Zeit der Reform und ihr politisches Ziel sicher steht.
Und doch hat man diesen Kalender bereits dem Augustus
zugeschrieben^, so sehr eine solche Ansicht allem widerspricht,
was wir von Augustus' Kalenderreform wissen.* Noch mehr
widerspricht es dem Geiste dieses einzigen Herrschers, der
niemals so roh und plump in das Leben der Völker ein-
gegriffen hat. Anders Constantin. Zu seiner Zeit waren
Römer und Griechen, wie der Glaube der Römer und Griechen,
unter der langen Herrschaft der Illvrier gleichmäßig erstorben.
So konnten die alten Kalender, deren Festordnung den Kern
der alten Religionen umschlossen hatte, untergehen.
Die Ausbildung dieses monotheistischen Sonnenkultes ist
das Werk jener Theologenschule von Emesa. Schon zur Zeit
des Elagabal ist der Gott von Doliche völlig in den Kreis des
Bai von Emesa aufgegangen. Denn während Elagabal der
Gott von seinem Priesterkaiser zum Schutzgrott der Leorionen
erhoben wurde ^, bestimmt dieser den Dolichenus zum Schutz-
gott der Auxilia®, deren nationale Sondergottheiten er ver-
drängen soll. Nicht in dem Kopfe des Knaben entsprang der
Gedanke der Universalreligion des Sonnengottes, sie ist die
Schöpfung der emesenischen Priesterschaft.
* Dieser Kalender wurde dann auch auf Kleinasien erstreckt.
Kaerst de aeris (Leipzig, Diss. 1890) p. 13.
» Clinton Fast. Hell. 3, 353 ff.
' Inschriften wie Waddington 3, 2 n. 2571b beweisen nur, daß die
semitischen Monate makedonisch benannt wurden.
* Vgl. Mommsen Athen. Mitt. 24, 487. Wilcken Ostraka 1, 789.
^ Eeligion d. r. Heeres S. 60 f.
^ Btligion d. r. Heeres S. 69 f.
236 Alfred von Domaszewski
Die überragende Stellung, welche der Hohepriester von
Emesa unter all den Priestern des Sonnengottes im Osten ein-
nahm, tritt auch in den Namen der Prinzen des severischen
Hauses hervor. Als die Frauen aus dem Priestergeschlechte
von Emesa das römische Reich beherrschten, nannten sich die
Söhne dieses Hauses nach einem Ahnherrn Bassianus. So hieß
Caracalla, ehe er durch die wundervolle Adoption der ganzen
Ahnenreihe des Commodus ^ die Namen des Philosophen Marcus
Aurelius Antoninus erhielt. Auch Elagabal und Severus Ale-
xander führten diesen Namen, um ihn erst bei der Thron-
besteigung mit dem griechisch-römischen Herrschernamen zu
vertauschen. Herodian 5, 3, 3 2Joai(ilg fisv ^ TtQsößvrsQa ixa-
XsIto, rj ds BTEQce, MafiaCa. Ttalösg d' '^öav tfj iisv stQSößvTSQq:
Baöiuvos ovo^a, tfj ds vEcarsQcc ^AXE^iavög. Dio 78, 30 nal
ovo iyyövovg aQßsvag, ix tfjg Eoaiiildog OvccqCov xe MaQxiX-
Xov . . ^Aovltov, ix tTjg Ma^^aCag FsööCov ts Magxiavov . .
Ba6 . . } Bei Xiphilinus, wo dieser Name des Alexander noch
zweimal wiederkehrt^, lautet er Baööuavög. Aber bei Zonaras
steht an der ersten Stelle Baöiavdg^, so daß die Überein-
stimmung mit Herodian beweist, daß auch Dio so geschrieben.
In den Text des Xiphilinus ist demnach die lateinische Form^
Bassianus eingedrungen. Die Neueren haben in ihrer grenzen-
losen Bewunderung für Dio ® und ihrer ebenso grundlosen Ver-
' Beligion d. r. Heeres S. 71.
* Eine Wiedergabe der Handschrift, die wirklich brauchbar wäie,
müßte die zerstörten Kolumnen genau nachbilden, so daß der Leser die
Lücken selbst bestimmen könnte.
» Dio 79, 17, 2; 18, 3.
* Diese Bemerkung fehlt in der Ausgabe von Boissevain.
* So in den Scriptores histpriae Augustae u. s.
® Dio sieht die Dinge immer von der senatorischen Warte der
römischen Annalistik, das heißt er sieht sie gar nicht. Denn die trei-
benden Kräfte der Zeit lagen nicht im Senate. So interessiert ihn bei
den Empörungen gegen Elagabal nichts als der Umstand, daß die
Führer keine echten Senatoren waren.
Die politische Bedeutung der Religion von Emesa 237
achtung des Herodian^, der doch das Leben, wenn auch in
niederer Sphäre, widerspiegelt, Herodians Angaben über die
Namen des Knaben einfach verworfen. Aber da er die richtige
Form des Namens Basianns gibt, so war er sich auch der
Bedeutung bewußt. Denn aus zwei dacischen Inschriften geht
hervor, daß Basus ein orientaKscher Priestertitel ist:
C. ni 7756 I(ovi) o(ptimo) Äitr(eliics) Marintis^ hasus et
Anr(elius) Castor po(ntifex)^ Lydi circutnstantes viderunt numen
aquilae deseid ise (sie) monte super draconefs) tres valida vi. Suh-
strinxit aquila. Hi s(upra) s(cripti) aquila(m) de periculo libera-
verunt.
7834 I(ovi) o(ptimo) m(aximo) Commagenontm [aejtemo
Marinus Marian(i) has(i) sacerdos I(ovis) o(ptimi) m(aximi)
D(olicheni) pro s(ahde) s(ua) suorumque omnium vot(um).
Basianus heißt, wer von einem Basus abstammt, zum
Hohenpriestertum berufen ist. Von den Söhnen des Septimius
Severus hat nur der ältere, Caracalla, den Namen geführt.
Deshalb ist die Angabe des Herodian durchaus glaubwürdig,
daß auch der ältere seiner Großneffen, Avitus, Basianus hieß.
Erst als Elagabal selbst Hoherpriester in Emesa wurde*, wird
der jüngere 'Als^iavög den Namen Basianus angenommen haben.
Den Frauen aus dem Geschlecht der Hohenpriester von Emesa
* So fuhrt selbst Mommsen unter den Zeugnissen für den Gegen-
kaiser des Severus Alexander den Herodian nicht einmal an, obwohl
nur durch ihn Zusammenhang in die Ereignisse kommt. Herodian ist
nach seinem eigenen Zeugnis 1, 2, 5 iv ßaeiXixaig ^ 8r,(io6iaig vitrtQseiais
ysv6(ievos kaiserlicher Freigelassener gewesen, der teils im Palastdienst,
teils in der kaiserlichen Verwaltung beschäftigt wurde. Bedientenhaft
ist sein Standpunkt. Aber er hat die Dinge miterlebt. Xun gar als
Erzähler steht er turmhoch über Dios dürftiger Schulrhetorik,
* So wird zu lesen sein. Denn Marinus ist ein orientalischer, aus
dem Kulte geschöpfter Name.
^^ So auch C. III 7999 für einen sacerdos der Palmyrener. Bekannt-
lich heißen auch die von Aurelian eingesetzten Priester des Sonnengottes
pontifices Solls.
* Unter Macrinus, Bhein. Mw. 58, 223.
238 Alfred von Domaszewski
erschien dieser Name so herrschaft verheißend, daß er nur
hinter dem eines Cäsar zurückstand.
Septimius Severus hat diese Herrschaftsgelüste der Neben-
linie seines Hauses zurückgedrängt^, so stark ihn auch die
eigene Frau in der orientalischen Auffassung der Kaisermacht
beeinflußte.^ Dennoch erscheint es schwer begreiflich, warum
er das Werk der Zerstörung des Bestehenden mit so grau-
samer Härte betrieb.^ Vielleicht, daß ein verdunkeltes Er-
eignis seines Lebens die Erklärung bietet. Unser Text der
Vita berichtet 3, 6 legioni IV Scythicae dein praepositus est
circa Massüiam. post hoc Äthenas petit studiorum sacrorumque
causa et operum et vetustatum. uhi cum iniurias quasdam ab
Ätheniensibus pertulisset, inimicus Ms factus minuendo eorum
privilegia iam Imperator sc ultus est. Die sinnlose Orts-
angabe circa Massiliam hat zu allerlei Konjekturen Veranlassung
gegeben. Aber der Schaden liegt viel tiefer. Auch so ist es
klar, daß Septimius Severus unter Commodus lange Jahre dem
Staatsdienst fernblieb.^ Die Frage ist nur, ob diese Zurück-
gezogenheit eine freiwillige war oder erzwungen. Wenn man
aber bedenkt, daß er, obwohl bereits im Jahre 178 Praetor,
erst gegen Ende der Regierung des Commodus zur Losung für
Sicilien zugelassen wurde, so scheint er in der Zwischenzeit in
der vollen Ausübung seiner senatorischen Rechte gehemmt ge-
wesen zu sein. Es kann sogar sein, daß ihm der Aufenthalt in
Italien durch eine Reihe von Jahren untersagt war.^ So er-
klärt es sich, warum er gerade Massilia und Athen, beides
^ Rhein. Mus. 58, 222. * Religion d. r. Heeres 8. 72.
' Sein Wesen charakterisiert am besten Julian I p. 401 Hert. yaxa
to'vxov 6 I^sßiiQog, &vr]Q TCiTcglag yi[i(ov xoXadrixog. 'Titlg xovtov Si,
slnsv 6 2Jsi,Xr]v6g, ovdhv Xiyw cpoßov(icci yäg ccbzov t6 Xiav ScTtrivhs xul
&naQttixrixov .
* Etwa in den Jahren 180—186. Vgl. S. 223 Anm. 1.
^ Über die Formen der llelegatio Mommsen Strafr. 964. Übrigens
ist die Ausschließung von der Losung auch eine Form der Strafe für
den Senator, Mommsen Staatsr. 2, 253.
Die politische Bedeutung der Religion von Emesa 239
civitates foederatae, die auch sonst von Verbannten aufgesucht
wurden, zum Aufenthalt wählte. An beiden Orten blühte
noch die reine Form griechischer Bildung, und die Vita zeigt
es, daß Severus, der in Syrien die Vorstellungen orientalischer
Theosophie in sich aufgenommen, mit den Athenern in Zwie-
spalt geriet. In diesen Jahren der Ausschließung vom Staats-
leben mag sein Geist jene Richtung genommen haben, die ihn
mit tiefem Hasse gegen das herrschende politische System er-
füllte. Worin das Strafgericht bestand, das er über Athen
verhängte, vermögen wir noch zu erkennen. Dittenberger hat
auf Grund der attischen Ephebenlisten^ gezeigt, daß die Bürger-
rechtsverleihung CaracaUas auch auf Athen erstreckt wurde.
Dagegen steht es sicher durch Wolters Erläuterungen zu einer
spartanischen Inschrift^, daß der gleiche Segen Sparta nicht
traf. Sparta ist civitas foederata geblieben, Athen dagegen
hat dieses Privileg durch Septimius Severus verloren. Der
Stolz Griechenlands ist unter dieser eisernen Hand zu einer
einfachen Landstadt herabgedrückt worden. Nichts kann den
Wandel der Zeiten schärfer bezeichnen. Unter Traian schrieb
Plinius noch, ep. 8, 24, 4 habe ante oculos haue esse terram quae
nöbis miserit iura, quae leges non victis, sed petentibus dederit,
Äthenas esse qiias adeas, Lacedaemonem esse quayn regas; quibus
reliquatn umhram et residuitm libertatis nomen eripei-e durum
ferum harharum est. Die Nacht der Barbarei ist es denn
auch, die seit Septimius Severus die griechisch-römische Welt
bedeckt.
Die Zeit des Schriftstellers Uranius
Die Ansicht Stemplingers ^, daß Uranius seine Bücher
über Arabien nach Diocletian verfaßt habe, findet eben auch
die Zustimmung Hommels.* Und zwar soll dies bewiesen
' Inscr. Graec. 3, 1177. * Atheti. Mitt. 28, 294.
' Philologus 63, 626.
* Der ihn zu einem byzantinischen Bischof macht, Philologus 65, 475.
240 Alfred von Domaszewski
werden durch die Artikel des Stephanus Byz. Udl^ivQa,
(pQOVQLOV UvQCag, OV ^E[lV1]TCCi Ol)QdvLOS ^V ^uäQaßiX&V ÖSVteQO)
und NixrjcpÖQiov, ovrcog rj Kcjvötavtlva r} Ttsgl "Eda66av ndXig^
(bg Oi>QdvLog. Denn Palmyra sei erst durcli Diocletian zu
einem bloßen Truppenlager herabgesunken. Nun aber gehörte
Palmyra schon seit Septimius Severus zur Provinz Phoenike^
und ist niemals mehr eine Stadt Syriens geworden. Auch
wird zur Ergänzung der Angabe des Uranius hinzugefügt
ol d' avtoi ^AdQiavoTtoXltau (istovoiidöd-rjßav ^TtLxriöd'iCörjg
rfig üt6Xs(x)g vtco tov avroxQatOQog. Daraus kann man nur
schließen, daß Uranius noch vor Hadrian geschrieben hat.
Das kostbare Fragment lehrt uns, daß Palmyra unter den
Seleuciden nur ein Kastell der Wüstenstraße war. Seine Be-
deutung als Handelsplatz erlangte es erst, als es die Grenz-
stadt der römischen Provinz Syrien wurde. In der zweiten
Notiz wird Uranius nur für den alten Namen Nicephorium
und nicht für den neuen Constantina angeführt. Denn das
Lemma enthält ja weiter gar nichts.
Wenn man die Fragmente bei Müller^ und diejenigen, die
Stemplinger aus Vermutung auf Uranius bezogen hat, die
sich allerdings sehr vermehren lassen^, durchmustert, so tritt
uns überall eine ausgezeichnete Gelehrsamkeit entgegen, die
das Urteil des Stephanus d^iÖTtiötog S' äv^Q jisqI tä toiavrcc'
6:tovdijv yccQ edsro töroQfiöai dxQiß&g rä r^g ^AQaßlag, voll-
kommen rechtfertigt. Sein Buch war keine bloße Geographie,
sondern auch ein Geschichtswerk. Denn er hat den syrischen
Krieg Ptolemäus IL erzählt. Dies zeigt das Fragment 2 bei
Müller: IJivovEg, ed-vog raXanxöv, cog OvQuvLog hv 'AQaßixav
' Dig. 60, 16, 1, 6 est et Pälmyrena civitas in provincia Fhoenice,
aus Ulpians liber de censibus.
» Frag. hist. Gr. 4, 5, 23 flF.
" Außer anderen Nachrichten bei Stephanus gehen vor allem die
trefflichen Notizen des Suidas auf Uranius zurück. Vgl. meine Dar-
legungen in Brünnow und Domaszewski Provincia Arabia I 188.
Die politische Bedeutung der Religion von Emesa 241
7CQG>x(p. Damals war ein Teil des gaUischen Wanderschwarmes,
der Delphi bedroht hatte, in den Dienst des Ptolemäus getreten
und wurde bei dem Versuche, sich der Schätze des Königs
und der Herrschaft zu bemächtigen, vernichtet.^ Hier war
also der Anlaß der gallischen Wanderung zu gedenken, und
wenn Uranius die Senonen, die Asien nie gesehen, wohl aber
Rom zerstört* haben, nannte, so erkennt man, daß Rom
bereits auch die Geschicke der hellenistischen Staaten be-
einflußte, als TJranius schrieb. Dieses Eingehen auf die Ge-
schichte Ägyptens beweist, daß die Nabatäer damals unter
ägyptischer Oberherrschaft standen, wie ich dies aus der Ent-
wickelung der Architektur in Petra nachgewiesen hatte. Nicht
minder "bestätigt diesen politischen Einfluß die Form des
syromakedonischen Kalenders im Reich der Nabatäer, der
wie der ägyptische geordnet ist.' Er gedachte der Ermordung
des Alexander Balas^ und nennt allein den Ort seines Todes
Motho, d. h. den Ort südlich von Charak Moab.^ Damals also
erstreckte sich das Reich der Nabatäer bereits nördlich des
Hesa. Von den ersten Königen der Nabatäer gedenkt er des
Obodas I. und Aretas HI. mit ausgezeichneter Kenntnis und
erwähnt die göttliche Verehrung, die Obodas nach seinem Tode
genoß, und das Orakel, das ihm geworden und bei einer
Stadtgründung Aretas HL befolgte. Beides Züge hellenistischen
Herrschertums. Immer spricht er nur von den Städten der
Nabatäer^, gedenkt nie der Römer. Sein Werk ist eine Frucht
der Hellenisierung der Nabatäer, die unter Aretas HI. Phil-
* Niese Geschichte der makedonischen Staaten 2, 137.
* Nissen Italische Landeskunde 2, 377. * Ideler Chron. 1, 437.
* Niese a. a. 0. 3, 265. Er heißt bei Uranius 'Pdßdog. Das ist
ein echter nabatäischer Königsname, denn der letzte Herrscher des
Reiches heißt ebenso. Danach ist dies der Nachfolger Aretas I. Jener
Zabelos der griechischen Überlieferung ist mit ihm identisch oder ein
ünterkönig des Rabel.
^ Vgl. Pravincia Ärahia I 104.
* Fragment 23.
ArchiT f. Beligionswissenschaft XI j^g
242 Alfred von Domaszewski
hellen eintrat^; damals hat er geschrieben. Der Name Uranius
ist eine Übersetzung aus dem Semitischen und findet sich in
sakraler Bedeutung in Emesa.^ Aber Petra ist als echte
Kaufstadt so wenig literarisch tätig gewesen^ als Venedig oder
Hamburg. Deshalb scheint es mir möglich, daß Uranius einem
emesenischen Priestergeschlechte entstammte, und ebenso als
erster die Greschichte der zu Hellenen gewordenen Araber ge-
schrieben hat, wie die Priester'' Manetho und Berosus die
Geschichte ihrer Völker.
^ Provincia Arabia I 190. ^ Vgl. oben S. 229.
' Vgl. die Schilderung Petras bei Strabo, der es ja nie unterläßt,
die Literaten, die aus einer hellenisierten Stadt hervorgegangen sind,
zu nennen.
* Auch Strabos Familie war gleicher Herkunft.
Der Selbstmord
Von Rudolf Hirzel in Jena
[Fortsetzung]
Wenn unsere Zeit über die Häufigkeit des Selbstmordes
zu klagen hat, so ist die Ursache nicht bloß die Xeigung dazu,
die wie ein Miasma die Luft erfüllt, sondern fast ebensosehr
der Umstand, daß dem modernen Menschen zu diesem Zwecke Mutei des
in allerlei rasch und schmerzlos wirkenden Giften viel mehr
und leichtere Mittel zur Hand sind als den älteren Zeiten, in
denen er zumeist nur auf gewaltsame Weise, durch Schwert,
Strick u. dgl., möglich wurde und daher ein höheres Maß von
Entschluß und Willensstärke erforderte.^ Ohne Rücksicht auf
die Schwierigkeit des Mittels, unter allen Umständen, in den
Tod zu gehen ist ein Grad der Verzweiflung, den die Menschen
seltener erreichen. Daher stellte Kleopatra sorgsame Studien
über die Wirkungen der Gifte, ihre Schnelligkeit und Schmerz-
losigkeit an-, imd schon längst hatte in ähnlicher Weise der
Aristophanische Dionysos erwogen, welcher Weg in die Unter-
welt der schnellste und bequemste sei.^ Dieser echte Re-
präsentant des attischen Publikums vergißt dabei auch des
Schierlings nicht, der damals anfing, als rasch und schmerzlos
wirkend, unter den Giften berühmt zu werden.* Und ins-
besondere galt Attika als das Land, das wie den edelsten Honig
^ Daher kann Lessings Orsina sagen (Em. Gal. 4, 7), daß Gift nur
für "Weiber, nicht für Männer sei. S. o. S. 102.
* Plutarch Ayiton. 71. ' Frösche 117 ff.
*■ Theophr. Hist. plant. IX, 8, 3. Erst im 5. Jahrhundert kommt in
Aufnahme die Hinrichtung durch den Schierlingstrank : Lipsius Att.
Hecht I 77, 101.
16*
244 Rudolf Hirzel
SO aucli den besten Schierling hervorbraclite.^ Wenn daher
dort und damals der Schierlingstrank in Mode kam^, und wenn
die Bequemlichkeit dieses Mittels eine weitere Ursache der zu-
nehmenden Häufigkeit des Selbstmordes wurde, so wäre dies
begreiflich genug.
Attika. Man ist in Versuchung, von einem goldenen Zeitalter des
^^^deT"^""^ Selbstmordes zu sprechen, und zwar in Attika. Denn hier
Selbstmordes, war CS, WO der Selbstmord in gewissem Sinne sogar legalisiert
wurde. In einer Zeit, in der der Selbstmord ebenfalls epidemisch
war, in der Zeit der römischen Kaiser, wurde zu ihm ermuntert
durch Vorrechte, wie den Ausschluß der Vermögenskonfiskation,
die sich mit ihm verknüpften', ja man führte ihn im Rechts-
wege herbei, indem man die Verurteilten nötigte sich selbst
das Leben zu nehmen.* Auch in den makedonisch -alexandri-
nischen Zeiten, die auch in anderer Hinsicht den römischen
Kaisern Vorbilder darboten, begegnet dasselbe öfter.^ Schon
viel früher wurde es aber in Athen den dreißig Tyrannen zum
Vorwurf gemacht, daß sie die Menschen nötigten, den Schier-
^ Plutarch Dion 58, vgl. aber auch Theophr. Hist. plant. IX 15, 8.
16, 8 über Sasa, und über Attika Plutarch Demetr. 12 {-näivuov, uXXois
(iridh TJjs X'^Q^S noXXccxov qivofisvov).
* Euripides' Stheneboia trank den Schierlingsbecher (Schol. Arist.
Frösche 1043, o. S. 99, 2), der also hier wie sonst anderes Moderne dem
alten Mythos aufgezwungen wird. Die Art sodann, in der Piaton Lysis
219 E den Schierlingstrank als Beispiel benutzt, zeigt, daß dergleichen
damals in Athen — man möchte sagen — zu den täglichen Erfahrungen
gehörte, wie sie Sokrates zu seinen Demonstrationen dienlich waren.
Auch auf der Nachbarinsel Athens, auf Keos, geschah der offizielle
Selbstmord durchweg vermittelst des Schierlings (Belege bei ß. Schmidt
N. Jahrb. f. d. Mass. Altert. 11. 1903, S. 619f.) und wurde deshalb, wie
es scheint, auch in der offiziellen Sprache durch Kavsid^ead-ai bezeichnet
(Strabon X 486).
ä Tacit. Ann. 6, 29, Cass. Dio 58, 15, Mommsen Strafr. 488, 8.
■* Mommsen Strafr. 934, 3. Joseph. Arch. XVIII 8, 9: i^ (sc. toO
Fatov iTttöToXrj) KsXsvovca airbv rsXsvr&v wbToxsiQd-
" Diodor. Sic. XIX 11, 6. XX 21, 1 (Burckhardt Gr. Kulturgesch.
2, 418) 27, 3. Vgl. Appian Syr. 69: rrjv iiritigcc . . . (pdgiiccxov tiisTv
■fivdcynaesv.
Der Selbstmord 245
lingsbecher zu leeren und so Mörder ihrer selbst zu werden^;
und dementsprechend als Selbstmord, obschon als einen auf-
genötigten, faßte Piaton auch den Tod des Sokrates auf.^ Wie
in diesem Falle der Einzelne Henkersdienste an sich selbst
verrichten mußte, so hat man in ähnlicher Weise ihn auch
genötigt nicht bloß sein eigener Nachrichter, sondern auch Richter
zu werden, indem man ihm die Wahl der Strafe überließ.'
' Lysias 12, 96: ol rovg {ihv ix x^s ScyoQÜg tovg <f ix r&v isgäv
ewagnä^ovreg ßiaiag aTtixreivav, rovg 6" ccxo xixvav xal yoviav xal
yvvuix&v acpilxovrsg cpoviag avröbv T^vdyxaeav yevißO'ai. Vgl. 17:
TIoltfiäQXoi dh TiaQTiyyiiXciv ol xQiäxovra xb i'X ixtivav sl&i6^ivov nagay-
y£/l(ta, itLvEiv xmvsiov. Xenoph. Hell. II 3, 56: xal ixel ys äTtod'vijexeip
avuyxaS6(uvog xb xävstov iTiis (Theramenes) xxl.
* Sokrates selber sagt in Platona Phaidon 62 C: "lemg roiwv xavtiQ
ovx aloyov, tirj tiqoxsqov avxbv djroxrtvvui'at dsiv, jtglv avdyxriV xiva
^Eog ijtnts^ipT], möTttg xal xr^v vvv r,^tv itccgoveav Der strenge Sinn
der Worte, von dem wir nicht genötigt sind abzugehen, ist der im Text
Torausgesetzte. Gewöhnlich scheint man sie aber anders zu verstehen,
und zwar in dem Sinne, man dürfe sich nicht selbst töten und nicht
eher sterben, bevor man durch Gott dazu genötigt werde. Wenigstens
finde ich nicht, daß ein Erklärer irgend etwas bemerkt hätte über die
gewiß zunächst auffallende Tatsache, daß Sokrates hier unter die Selbst-
mörder gerechnet wird. Nur in der alten Acerra Phüologica (Zürich
1708) wird im Register der Tod des Sokrates unter „Selbstmord" an-
geführt; während J. Burckhardt Gr. KuUurgesch. 2, 422 zwar von dem
„tatsächlichen Selbstmorde" redet, darunter aber „die Yerschmähung
der Flucht und absichtliche Erbitterung der Richter", nicht das Trinken
des Schierlingbechers versteht. Vgl. über die Piatonstelle meine Unter-
suchungen zu Ciceros phü. Schrift. 11 300, 2. Piaton gibt Gess. IX
873 C verschiedene Fälle an, in denen ausnahmsweise der Selbstmord
gestattet ist, und auch die im Phaidon zugelassene Ausnahme fehlt dort
nicht, sondern ist enthalten in den Worten Ttolsog xa^äer^g dixr]. Daß
Sokrates diese äußerste Notwendigkeit abwartete und sich nicht schon
vorher, wie er gekonnt hätte, durch Aushungern den Tod gab, betont
Seneca Epist. 70, 9. An dem Oxymoron eines freiwilligen Todes, zu dem
der Mensch gezwungen wird, nahmen die Alten keinen Anstoß, wie auch
die Worte des Dion Chrys. Or. 43 p. 192 R lehren Tcagaexcov dv6iyxr\v
avxolg exoveiag a^o&avslv und Lucan Phars. 4, 484 f. „cogitur velle
mori".
' Den Befehl, sich das Leben zu nehmen, faßte Caligula in seinem
Brief an Petronius in folgende Worte (Joseph. Arch. 18, 8, 8 vgl. 9):
246 Rudolf Hirzel
Auch dies Verfahren hat seine Parallele in dem „liberum
mortis arbitrium"^ der römischen Kaiser- und in der make-
donischen Zeit^, ja darüber hinaus im deutschen Recht.^ Wenn
dasselbe aber in Athen, und wohl nicht zufällig, an den Namen
des Theramenes, dessen Heimat die Selbstmordinsel Keos war^^
geknüpft wird^, so dürfen wir annehmen, daß es zu dessen
Zeit in Athen, und vielleicht nicht ohne sein Zutun, besonders im
Schwange war. Die tragische Bühne des Euripides zeigt sich aber-
mals als der treue Spiegel des Lebens ihrer Zeit: wie Stheneboia
hier den modischen Schierlingsbecher trank ^, wie Aiolos durch
Übersenden des Schwertes an die Tochter das Beispiel eines er-
KsXsvca 6B Gavxm y.QizT\v ysv6(isvov (quasi cciroKcxTciKQirov Kircluaann
De funer. Hom. S. 487) Xoyicaßd'ai tceqI rov Tcoiritiov 6ol vTtoGxävzi OQyy
tfj i^i^, insi xoi nagädstyiicc noiol^' ccv es toTg rs vvv Ttäßt, kccI otcogqi
vctegov yivoivt' &v, ^i^dccii&g &kvqovv avTOKgäroQog ccvdgog ivtoXdg.
^ Tacit. Ann. 11, 3. libera mortis facultas: Dig. 48, 19, 8, 1.
Mommsen Strafr. 934.
* Über die Hinrichtung der Eurydike durch Olympias erzählt
Diodor Sic. 19, 11, 6: ElöSTtBinpav oiv avrri ^icpog Kai ßgö^ov kccI kwvsiov,
Kai evvira^B xovtav ro ßovXoito narccj^Q^caed'ai Ttgog rov ^avatov.
Älian V. H. 13, 35.
* J. Grimm BÄ. 741 gibt zahlreiche Beispiele, unter anderen die
Wahl zwischen Selbstentmannung, Lebendigbegräbnis oder Feuertod und
zwischen Tod, Leibeigenschaft und steuerlosem SchiflF.
* Vgl. hierzu auch Welcker Kl. Sehr. 2, 505.
^ Die sprichwörtlichen tqla ©riga^ivovg : Polyzelos' drjuotvvSocQeoig
bei Kock Fr. com. I S. 790. Aristoph. TgtcpccXrig a. a. 0. S. 531. Bei
Polyzelos sind es kkkü, zwischen denen man zu wählen gezwungen
wird. Auch J. Grimm MÄ. 741 spricht „von den drei vorgelegten
Übeln", zwischen denen in dem von ihm vorgelegten Beispiel die Friesen
wählten. Obgleich die einzelnen xaxa von Verschiedenen verschieden
bezeichnet werden (Lobeck Aglaoph. 740, 1 Paröm. Gr. II S. 41, 40, vgl.
Athen. IV 157 D und Schol. Pindar Ol 1, 97), so fehlt doch der für Keos
und einen Keer als Urheber der Verordnung charakteristische Schierlings-
trank nur ausnahmsweise. Ein Gegenstück bilden rgla xaXcc erov äv-
Q'QcoTto eines neugriechischen Distichons b. Thumb Handb. d. neugr.
Volksspr. S. 142. Vgl. auch die tqI' äyad-ä von Delos, Kriton Fr. 3,6
(Kock Fr. com. III S. 364). Nur scheinbar ähnlich sind dagegen ra
XQla 2kri6ix6QOV. ^ 0. S, 99, 2.
Der Selbstmord 247
zwungenen Selbstmordes gibt*, so haben wir im Orest das Yerfakren
des Theramenes oder ein demselben sehr ähnliches, indem den Ge-
schwistern nach dem Spruch des Volksgerichts die Wahl gelassen
wird, ob sie durch den Strick oder durchs Schwert enden wollen.*
Je öfter wir nun auch sonst, bei ganz anderen Völkern
und zu ganz anderen Zeiten, die Neigung finden, die Vollziehung
des Todesurteils den Verurteilten zuzuschieben oder dieselben
doch dabei auf irgendeine Art mitwirken zu lassen^, um so
' Welcker Gr. Trag. S. 869. In Sostratos' Worten (Stob. Fl. 64, 35)
erscheint dieser Selbstmord ausdrücklich als legalisiert, da es von der
Kanake heißt, daß sie otg vö^iov de^afiivri rov eidr^qov avzrjv ccvelXe
(Plutarch Parall. 28).
* "Wenigstens läuft es darauf in der Auffassung des Boten hinaus.
945 f.: nokig 8' ^Tisiee uij rtstQOvusvov Q-avstv
tX^ucov 'Ogiet^g' avzöx^iQi- Sh ecpay^
vyticx^'^' ^^ ^V^ Vl^'^Q^ iBiTpeiv ßiov
ßvv aol. — — — — — — — —
uXl' svTQtTtiSs tpdß'/av' /) §q6%ov digy.
Ebenso sagt Orest 1035 f.:
Tod* ^uag i^ftfv xvgtov dsl ^ iq ßgoxovg
ccxrsiv XQB^iucxovg iq |iqpos d'^q'/Biv x^Q^-
Von der öffentlichen und eben deshalb schimpflicheren Gemeindestrafe,
die die Gemeinde nicht bloß beschließt, sondern auch ausführt, durch
Steinigung (49 f.: äioiesi ipfjCpov kg^siav ytöXig, si XQi] d'uveiv vo Isveiita
Ttstgäfiart, ^ cpdayavov O-jj^avT ^ä* avxtvog ßaXetv. 945f. : ^oXig &" ^xsies
f4Tj nsTQovfisvog 9avElv, hier doch nicht wohl mit Lipsius Att. Recht 1, 6 f.,
als Ausdruck der Selbsthilfe, sondern einer formlichen Volksjustiz an-
zusehen, vgl. H. Swoboda Beiträge zur griech. Bechtsgesch. S. 39, 1), hebt
sich hier deutlich ab, wie ein fast privater Akt, der Selbstmord und er-
scheint als eine Vergünstigung, durch die der Mensch noch einmal und
bis zuletzt in seiner Freiheit geachtet wird.
' Jedem fäUt die grüne Schnur des Orients ein und jedem in
unserem japanisierenden Zeitalter das Harakiri dieses Volkes, das ja
nicht bloß freiwillig geübt, sondern auch als verordnete Strafe vollzogen
wird. Auf ein solches Verfahren wäre anwendbar der Ausdruck „jemanden
Selbstmorden", den man gelegentlich in unseren sprachmordenden
Zeitxmgen lesen konnte. Sehr merkwürdig ist, was aus dem alten Orient
Diodor. Sic. III 5, 2 über die Äthiopen berichtet: "E^og 8' avToig iert
[iTiSiva x&v VTtotSTuy^svav d-avara TtBQißdXXsiv, fiTjd' av x(xradiKaö9slg
ijil Q'ccvdta tig tpaviQ xiyiagiag a^iog, dXXä Tti^i^teiv t&v vTiT^Qtr&v xivu
248 Rudolf Hirzel
mehr müssen wir nach den Gründen eines so natürlich
scheinenden Verfahrens fragen, die deshalb nicht bloß vorüber-
gehende Launen sein können. In vielen Fällen handelt es sich
hierbei um eine Milderung der Strafe^, in anderen dagegen
erscheint ein solches Verfahren gerade als Grausamkeit und
wird als solche den Dreißig in Athen von Lysias ^, der Olympias
von Diodor^ zum Vorwurf gemacht. — Wer in dieser Weise
eriiiBtov le^owa %'aväxov TCgbg tov TCccgavsvoiiriKorcc' ovrog S' Idwv t6
6v66r]iiov, Kccl TtaQcc^Qfjiia stg rrjv idiav olxiav aTCsX&mv, ^avrov iy. rov
ifiv nsQ-iatriGt. Nicht die volle Exekution, aber docli ein Mitwirken dazu
ist die Kreuztragung der Sklaven (Mommsen Strafr. 920, 3) und
Christi {Ev. Joh. 19, 17, Dav. Strauß Lehen Jesu 2, 527), womit verglichen
werden muß, was Pufendorf De jure naturae VIII, 3, 4 (S. 1153 Frank-
furt 1684) als Sitte der alten Lithauer erwähnt „ut damnati sibi crucem
erigerent et suis se manibus suspenderent". Vgl. Cromer De rebus
Polon. XVI S. 399. Hatte man mehrere Verurteilte, so konnten sie nach
einem ähnlichen Verfahren veranlaßt werden, einer am anderen die Strafe
zu vollstrecken : conspirationis adjutores capillos sibi vicissim detondeant,
nares sibi invicem praecidant (Grimm BÄ. 702). Erzwungenes Selbst-
aufhängen auch bei Brunner Deutsche Eechtsgesch. II 470, 15.
^ Insbesondere wenn dem Verurteilten auch die Wahl der Todesart
freigestellt wurde, wie dies schon Mommsen Strafr. 934 aussprach.
Der Jugend des Q. Flaccus gegenüber ließ man sich zu einer solchen
Milderung schon in der Zeit der Republik herbei, wenigstens nach einer
Nachricht (Appian bell. civ. 1, 26). Eur. Or. 50 f., 944 ff., 1035 f. wird von
dem Volksgericht die bereits beschlossene Steinigung der Geschwister
herabgesetzt zur Selbsthinrichtung und Wahl der Todesart; auch das
Übersenden des Schwertes an die Kanake durch den eigenen Vater
(o. S. 247, 1) ist doch wohl als eine mildere Form der Hinrichtung zu
fassen. Indem die Syrakuser Demosthenes hindern, sich selbst zu töten,
und ihn für die Hinrichtung durch den Henker aufsparen (o. S. 89, 1),
gestehen sie, daß auch in ihren Augen letzteres die schwerere Strafe
war. Über den Selbstmord auf Keos, hervorgegangen aus ursprünglicher
Tötung durch andere, vgl. B. Schmidt JV. Jahrb. f. d. klass. Altert. 11
(1903) S. 625. Denselben Sinn hatte das Harakiri der Japaner, insofern
es als Strafe auf Vornehme eingeschränkt wurde. * 0. S. 245, 1.
* Den 0. S. 246, 2 angeführten Worten geht voraus, was von der
Olympias gesagt wird: 'Eni nollag S' fifiigag Tiagavo^Lijßaaa rovg Tjtvxri-
Korccg, iitBiSi] Ttagcc rotg MaKed6aiv ijdö^ei dia rbv ngog rovg Tiä6%ovtag
\cXbov, rov [ilv <J}iXi7cnov ytQoaira^e ©ga^l naiv ixKSVTfjaai, ßaßiXia ysys-
vrmivov %^ hrj xal nfjvae Tittagag, tijv Ö" EiQvdUrjv Tta^^T^aiu^oiiivriv xai
Der Selbstmord 249
grausam war, gewann dabei für sich noch, daß er selbst für
unschuldig, wenigstens für frei von Blutschuld gelten konnte,
und diese Absicht, vom Morde rein zu bleiben, nicht Blut-
schuld auf Blutschuld zu häufen, ist so oft bei der Wahl der
Strafe bestimmend gewesen^, daß wir es gern glauben, wenn
ßo&eav avxTß yMXXov nQOßrpiHv ^«sp 'Olvuniädi ttj» ßaeusiav, ixQivs
fiei^ovog &^tw6ai rtfiagiag. Ahnlich urteilt Cassius Dio 58, 15, 4:
&67CSQ oi noXXS) dsivötsgov ov avxo%eiQia xiva ixod'ccvBtv ivayxcccai tov
xü> Sriiilcp avrbv Ttagaöovvai.
^ Die juristische Theorie mag uns noch so sehr die Unschuld des
Henkers versichern und beweisen (Pufendorf De jure nat. VIII 4, 6
S. 1218 f. Frankfurt 1684), in den Augen des Volkes wird er immer mit
Blut befleckt bleiben und kann deshalb auch, wie insbesondere aus dem
modernen Griechenland bekannt ist, ein Opfer der Blutrache werden.
Wie segensreich mußte daher in Zeiten der noch nicht erstorbenen Blut-
rache der Selbstmord des Verbrechers wirken, da er das Verbrechen in
sich selbst erstickt und die Kette der Untaten zerreißt. Wenn Aiolos
seiner Tochter das Schwert schickt (o. S. 247, 1), so ist sein Neben-
gedanke (s. auch 0. S. 248, 1) dabei doch wohl auch der, daß er keine
Blutschuld, und namentlich nicht die Schuld des nächsten eigenen
Blutes, auf sich laden wollte. Aus demselben Grunde scheut sich Orest
die Schwester zu töten, obgleich sie es von ihm begehrt, und bestärkt
sie dadurch in dem Entschluß sich selbst das Leben zu nehmen (Eur.
Or. 1039 f. Kirch.: aXig to (irirgog al^' Ijjjoo* ek d" ov xrEvcö xri.). Immer
blickt in den verschiedensten Formen die Vorstellung durch, daß, wer
den Tod eines anderen, sei es auf rechtmäßige oder verbrecherische
Weise, nur veranlaßt, nicht selber ausführt, hierdurch nicht zum Mörder
wird und von Schuld frei bleibt. Auch Verbrecher verfahren so: daher
Aristophanes' Plutos 68 f. der Vorschlag, den blinden Plutos an den Rand
eines Abgrundes zu stellen und ihn dort seinem Schicksal zu überlassen;
aber auch Rubens Rat, Joseph in eine Grube zu werfen und dort sterben
zu lassen, hatte keinen anderen Grund nach der Erläuterung, die von
den Worten 1. Mos. 37, 22 gibt Joseph. Arch. II, 3, 2 {rj^iov yciQ avrors
airoxBigag (ihv (ir] yevie&ai rddsXqiov .... xul to ys fti] (lucvd'fjvai rag
Xstgag ainovg xsgdaivsiv); und so muten auch die Schiffer Arions, da sie
seinen Tod beschlossen haben, diesem Selbstmord zu, indem sie ihm
dabei die 'Wahl lassen, ob er Hand an sich legen oder ins Meer springen
will (Herodot 1, 24). Besonders beUebt war deshalb das Aussetzen von
Kindern und Erwachsenen auf Flüssen, Meeren und in der Wildnis, wie
aus zahllosen Beispielen der Sage und Geschichte bekannt ist (vgl.
außerdem Grimm BA. 701 ; hiemach war es eine besonders altertümliche
Strafe, daß man Diebe und Mörder, deren Hinrichtung vermieden werden
250 Rudolf Hirzel
wir hören, der Kaiser Tiberius sei hierdurch in seiner Be-
förderung des Selbstmordes der Verurteilten bestimmt worden \
sollte, in einem Schiff ohne Ruder „rinnen" ließ), oder das Lebendig-
begraben (Soph. Antig. 773ff., 883 ff., iv rcccpm xad-stg^ev Fr. 687 Nauck *,
tovg yoviag . . iyy.XsieO'ivtas XiiioKtovEta&at Sitte der Kaspier nach Strabo
XI 517 und nach diesem &vskt6tsqov nal xä Ksicov rofia» TtagaTtlijctov.
Soph. M. 379 ff. wird Elektra damit bedroht. Strafe der Vestalinnen in
Rom, Mommsen Strafr. 929) und Einmauern (Grimm RA. II 276).
Vgl. auch Tacit. Ann. 6, 25. Wenn man in den letzteren Fällen noch
Lebensmittel verabreichte (Soph. Ant. 775 mit Schol. und Schneidew.,
Grimm a. a. 0. vgl. Anna Comn. Alexias XIV Schi., wo derartiges
wenigstens vorschwebt), so war auch dies nur des a(po6iov69-ai, wegen
und deutet auf dieselbe Absicht (zu der sich der Sophokleische Kreon
ausdrücklich mit Worten bekennt, als er die Antigene lebendig begraben
heißt), auf diese Weise ayvbg und von ayog frei zu bleiben (889. 773), und
die in Tausendundeiner Nacht den Zauberer leitet, da er den Ala-ed-Din
unter die Erde verschließt, damit dieser stürbe und er selber doch keinen
Mord an ihm vollbracht habe (VII 20 S. 24 Übers, von Henning). Noch
in viel späterer Zeit fand Withold, Fürst der Lithauer, es widersinnig,
daß durch die Hinrichtung eines Verbrechers ein dritter, am Verbrechen
unschuldiger, mit einem Mord belastet wurde, und traf deshalb bei seinem
Volk die Einrichtung, daß jeder zum Tode Verurteilte sich selbst ent-
leiben solle (Montaigne Essais III 1). Auch das Austreiben des Ver-
brechers in die Fremde und Wüste, wie es uns ähnlich schon bei den
Griechen und dann namentlich bei den Deutschen begegnet, ist nach
solchen Analogien mindestens zum Teil zu erklären und nicht aus-
schließlich (Fr. Kauffmann Beitr. z. Gesch. d. detitseh. Spr. 18, 177 ff.,
Golther Germ. Myth. 548 f.) als Opferung zu fassen (vgl. übrigens auch
Wissowa Beligion u. Kultus d. Böm. S. 326, 4), die doch gerade der
Fromme am liebsten selbst vollziehen mußte, während er ebenso natürlich
die Blutschuld von sich ab- und anderen zuwälzte (Golther a. a. 0.:
„sein Leben ist verwirkt, er kann von jedermann getötet werden").
^ Cassius Dio 68, 15: oXLyav yäg %ävv (sc. ovoicci) r&v id'sXovrriSov
«ßo T?}s dlxr]g TEisvTobvroa»' iSrjiisvovro , jtQOxccXoviiivov Sicc tovtov xovg
&v9'Qm7tovg rov Tißsgiov aitoiwag yEviß&ai, iva (li] ccvrog 6(fag &7to%TEiv£iv
doxfi v,xX. 16, 3: t^ d'avT^ ixsivr] diccvola j] za x&v ixovrcog äTto%^vi]6KQvrav
XQiq(iata o-öx &q>jjQstro, xal rüg iaocyysXiccg Ttccßag ig tt]V yeQOveiav ißi)yev,
8jt<og airog ra ^^<o alxiag, mg ys aal iö6KBi,, j^, kccI ij ßovXi] ccixi] kavxris
«bg nal &Si,K0v6rig xi xarai/jrjqp/frjTai. Ähnliches berichtet derselbe 67, 3, 4
über Domitian: xal oix dXiyovg ys ccixovg icp' §avx&v jrorpsffxsvaje xQOitov
xtvä &no&vrj6Keiv , iv' id'eXovxriSov &XX' oix '^^' &vdyxT}g dox&ei xovro
ndaxsiv. Aus dem gleichen Grunde zweifelt an dem Selbstmord der
Agrippina Tacitus Ann. 6, 25.
Der Selbstmord 251
und weiter danach aus dem ähnliclien Verhalten der athenischen
Tyrannen^ auch das gleiche Motiv herauslesen mögen. — Mit
diesem Motiv verband sich ein anderes, und beide erklären,
weshalb ein solches Verfahren nicht bloß als einzelner Akt
souveräner Willkür, sondern auch als bleibende Institution bei
verschiedenen Völkern und zu verschiedenen Zeiten begegnet.
Nur auf diese Weise wurde das verletzte Recht vollkommen
wiederhergestellt. Die Selbsttötung des reuigen Mörders gewährt
stets Befriedigung anderen und ihm selber.^ Überhaupt tut
dies jede Strafe, die einer sich selbst auferlegt.' Hier gilt der
» 0. S. 245, 1.
* Othellos Sühne erscheint vollkommener, wenn er sich seibat er-
sticht, als wenn er sich den Gerichten gestellt hätte, wie Lessings
Odoardo oder der Räuber Moor; wenigstens fällt sie mehr in die Sinne
und wirkt deshalb stärker auf sinnlich einfache Menschen. Beispiele
von Selbstbestrafimgen o. S. 79, 1. Ähnlich empfinden wir und empfanden
wohl schon antike Leser in dem a. a. 0. erwähnten Fall des Adrestos.
Dieser hat sich selbst das Todesurteil gesprochen und sich dem Kroisos
in die Hand gegeben; Kroisos aber entläßt ihn seiner Schuld. Damit
ist dem gemeinen Recht genug geschehen. "Wenn trotzdem Adrestos
Hand an sich legt und Hand an sich legt über dem Grabe seines ge-
töteten Freundes ißavrov inixaraacpäSsi rä rvußm), so wird seine Tat
ein Opfer, ein Sühnopfer, das er diesem bringt, ähnlich wie Achill dem
Patroklos (Rohde Psyche I 15, 1, vgl. auch Plutarch Philop. 21, daß die
am Tode Phüopömens Schuldigen bei dessen Grabe gesteinigt wurden,
und Menelaos' Verheißung rviißov 'tiI vöara ak xravcav ifih xrsvät Eur.
HeL 842, wo jedoch nur die äußere Form der Handlung ohne den ur-
sprünglichen Sinn geblieben scheint. An die Opferung der Polyxena auf
Achills Grabe [Eur. Hecub. 535 ff.] und die römischen Gladiatorenkämpfe
kann hier nur erinnert werden), und das nur desto höheren Wert erhält,
je freiwilliger es dargebracht wird. Erst so schließt die Geschichte des
unseligen (ßaQvöv^tpoQmtazog) Adrestos wahrhaft versöhnend ab, ver-
söhnender jedenfalls, als wenn Kroisos an Adrestos, so wie dieser es von
ihm begehrte, zum Rächer oder Henker geworden wäre.
' Insbesondere wenn dieser keinen Höheren als Richter über sich
hat, wie in gewissem Sinne Herakles, daher dixrjV tov cpovov tccvttiv
i7ti9elg avxät Plut. Theseus 6. Der Klytaimnestra wird es sogar zum
Vorwurf gemacht, daß sie nach begangenem Frevel ovx avtiQ dixriv
ijii&rixsv Eur. Or. 576 f. Kirch. Zu dieser Art von Strafen, die man
sich selbst auferlegt, darf man auch die Selbstverstümmelung rechnen.
252 Rudolf Hirzel
Satz niclit, da^ niemand in eigener Sache Richter sein soll.^
Vielmehr wird damit einer Forderung genügt, die auch in
von der Joseph. Bell. Jud. II 21, 10 (S. 223, 21 ff. Bekk.) berichtet, ob-
gleich dies eine Milderung der eigentlich zuerkannten Strafe ist, ähnlich
wie es die Selbstverbannung war (die Selbstverbannung eine Wirkung
der Selbstverurteilung nach Polyb. VI 14, 7: k^ovciov kccvrov y.arayv6vrcc
qtvyaSslav, vgl. Mommsen Strafr. 69, 2); auch die Selbstverstümmelung
des wahnsinnigen Orest (sonst freilich ist das „cruentare corpus" auch
Symptom bloß des Wahnsinns: Cicero in Pison. 47 u. Garatoni), die
wenigstens sühnende KJraft hatte nach Pausan. VIII 34, 2 f. Vgl. auch
0. S. 79, 1. Selbstverstümmelung einem Missetäter zur Strafe an-
gewünscht Passow Popul. Carm. Graeciae rec. 407 S. 288:
'Airh va (päg rrj (ivtr] 60V, ytSTgitr] xa q)TSQCc eov,
JJov iLiö(pccyss xo xaiQi ftou x' ^(isivcc iLOva%rj fiov.
Dergleichen ist oft mehr Rache, ein blindes Wüten gegen sich selbst
(Leopardi Fensieri 2, 30 f.: concepiamo contro la nostra persona uu
odio veramente micidiale come del piü feroce e capitale nemico e
ei compiaciamo nell' idea della morte volontaria, dello strazio di noi
stessi .... come nelF idea della Vendetta contro un oggetto di
odio e di rabbia somma. Aristot. Eth. Nik. V 15 p. 1138 a 9: 6 di
OQyijv ^avxbv Gcpccxrcov, vgl. Hämon aixS) ^oi-cod'slg o. S. 79, 1), als Strafe,
während der Heautontimorumenos des Terenz mit vollem Bewußtsein
handelt und in der Selbstquälerei seine gerechte Strafe sieht (135 ff.).
Am eindringlichsten wirkt die Gerechtigkeit eines solchen Verfahrens,
wenn jemand selbst das Gesetz gegeben, kraft dessen er die Strafe an
sich vollzieht: so wie es von den sizilischen Gesetzgebern Charondas und
Diokles erzählt wird (Diodor. Sic. XII 19, 2), die auf diese Art noch
im Sterben und mit dem eigenen Blute die Gültigkeit ihrer Gesetze
besiegelt zu haben schienen (Plutarch Per. 37 Svrog 3etvov xov xaxcc
toöovxcov l6%v6avTa vofiov vre' avxov ndXiv Xv&iivai xov yQdipavxog).
^ „Der Knab' hat sich selbst gerichtet", sich selbst das Todesurteil
gesprochen und dasselbe ausgeführt; damit gilt seine Sache als erledigt:
Goethe Götz 5 Szene des heimlichen Gerichts {Werke 8, 160). Ja ein
solcher Richterspruch in eigener Sache fiel so sehr ins Gewicht, daß
Kroisos dadurch allein schon befriedigt ist und auf die Vollstreckung
verzichtet: ^%a) m ^bIvs, sagt er zu Adrestos, Ttagä 6ev jt&aav xi]v Slxrjv,
ijietSr} ßeoavxov naxccSixä^eig d-dvarov (o. S. 80, 1). Vgl. hierzu das spa-
nische Drama, aus dem Lessing referiert Hanib. Dramat. 67 (= Schriften,
von Maltzahn 7, 282), und nach dessen Auffassung ebenfalls durch die
bloße Verurteilung der Gerechtigkeit Genüge geschieht (Pues ya qua
con la sentencia Esta parte he satisfecho, Pues cumpli con la justicia).
Oft genug ist bei den Rednern und sonst davon die Rede, daß jemand
Der Selbstmord 253
neuerer Zeit gelegentlich kräftigen Ausdruck gefunden hat.^
In Athen suchte die Gegenschätzung des Beklagten, welche
Strafe er verdient zu haben glaube, diesem Rechtsgefühl zu
genügen.^ Dasselbe Rechtsgefühl äußert sich auch in sprach-
lichen Wendungen, Man sagt von jemand, daß er selber der
Urheber seiner Strafe sei, wenn man diese Strafe als eine im
höchsten Maße verdiente und gerechte bezeichnen will: „er
isset und trinkt sich selbst das Gericht"'; „du tötest dich,
nicht ich" ruft Orest seiner Mutter zu* und wälzt damit alle
in eigener Sache richten soll, und immer wird den daraus entspringenden
urteilen eine endgültige Kraft der Entscheidung beigelegt: vgl. meinen
Eid S. 38, 1 und die Nachträge S, 220, dazu Demosth, 19, 212. 30, 2.
59, 125. Dinarch. 1, 84 f. Eben darauf, auf die allerhöchste Klarheit
im Erscheinen des Rechtes, deuten «Jixacrjjs riv airbg avxät r&v •^Sixrixo-
xmv ixaerog Liban Or. 18, 185 Forst, und „qui se ipsum condemnet"
Cic. in Pison. 98. Der Bedeutung dieser Handlung entspricht es, daß
sie in der Sprache sich ein eigenes Wort schuf, avTodixeiv avrl xov
kavxoZg xä dixaia oQiteiv (Harpokr. Dinarch. Fr. 60, 4 = Oratt. AU. ed.
Turic. S. 337). Über die Gleichstellung des „confessus" und „judicatus"
vgl. Mommsen Strafr. 438, 2 u. 8.
' Steffens Was ich erlebte 2, 31 f.: „Daß ein höheres sittliches Motiv
die ersteren (die zum Richten des Verbrechers das eigene Geständnis
fordern) leite, kann nicht geleugnet werden. Selbst in religiöser Rück-
sicht muß man die Forderung des Selbstgeständnisses bühgen; wo es
gelingt, aus der tiefen Reue dieses hervorzurufen, vermag es nicht selten
uns, wenigstens bis auf einen gewissen Grad, mit dem Verbrecher zu
versöhnen. Er erscheint uns als ein freigewordener Sklave; mit dem
offenen Geständnisse des Verbrechens wird er sein eigener Richter, spricht
sich selber das Urteil, und wir mögen in ihm etwas Höheres entdecken,
was sich über die Untat erhebt, sich von dieser befreit und, durch die
freiwillige Unterwerfung unter die Todesstrafe, gereinigt erscheint."
* Über avxiriaäöQ-ui Meier- Schömann A. Pr.* S. 214f. Vgl. Xe-
noph. Hell. 11 1, 32: Aveavögos äh ^tXoxXia ngwxov igoxi^eag, dg xovg
'Avdglovg xccl Kogiv&iovg xuxsxQriiivtas, xi tirj a^tog TCaQ'slv ag^dusvog slg
"EXlrivag Ttagavo^isiv, a7tS6q:u^EV.
' 'O yuQ iö9l(äv xul tiivcov Scvcc^itog x^ifia suvxöj iad'lei xal Tiivsi:
1. Cor. 11, 29.
* Asch. Choeph. 916 Kirch.: 6v xoi esavrriv, ovx iym, xaxaxxsvsig.
Ähnlich Demosthenes 19, 131: xä 3h Ttgoad^sv TCSTtguy^iivu xal TisnQsaßsv-
H^va vnhg xovxwv anoxxaivsuv uv aixov dixaiag. Libanios Or. 45, 13
Forst. : xul ■i^tvSsZg alxiai xal Qijiui xt xal jiixgov rjdrj riväg &QyvQiov i3rj6s.
254 Rudolf Hirzel
Schuld von sich ab. Der engste Zusammenhang von Tat und
Strafe liegt hierin angedeutet, der ganz objektiv und nicht bloß
in dem subjektiven Meinen irgendwelchen Richters vorhanden
ist, der aber freilich nur dann wahrhaft real wird, wenn der
durch eigenes Erkenntnis Verurteilte zugleich dem Henker die
Arbeit abnimmt, wenn der Richter auch Nachrichter ist. Und
zugleich mag man hier auch das Bestreben erkennen, die Tat
durch die Strafe zu decken, beide miteinander möglichst aus-
zugleichen. Wie wir dies Bestreben oft genug wahrnehmen im
Ansetzen des Ortes und der Zeit der Strafe, sei es nun, daß
man damit nur das Bild der Tat noch einmal zur Rechtfertigung
der Strafe kräftig beleben wollte oder im Vergelten des Gleichen
mit durchaus Gleichem erst die volle Sühne zu bewirken
glaubte, so erscheint dasselbe Bestreben auch hier darin, daß
durch die gleiche Hand, die das Verbrechen verübte, auch die
Strafe vollzogen wird.
Ein in dieser Weise gleichsam legalisierter Selbstmord ist
aber nicht zu allen Zeiten und unter allen Verhältnissen denk-
bar^, sondern nur dann, wenn die Menschen auf den Selbst-
mord schon vorbereitet sind, sich gewöhnt haben ihn unter
Umständen gelten zu lassen. Unserer Zeit, die in ihm ein
Verbrechen oder eine Sünde sieht, ihn moralisch oder religiös
verdammt, im besten Falle ihn als Wahnsinn beklagt, ließe
sich ein solches Verfahren nicht als zu Recht bestehende
Institution aufdrängen. Auch in der alten Zeit Griechenlands
treiben die des Rechtes waltenden Erinyen den Verbrecher
nicht zum Selbstmord^, eben weil in dieser alten Zeit der
Vgl. Virgil Aen. 12, 948 f. Äneas' Worte: Pallas te hoc volnere, Pallas
immolat, et poenam scelerato ex sanguine sumit. Und so schon Homer
Od. 22, 413 tovods öh ^ioiq' iäci[ia6ae &s&v xccl GxixXia ^gycc.
* Legalisierung des Selbstmordes auf Keos o. S. 82 f.
* Wenigstens den Alkmaion und Orest trieben sie nicht dazu (nur
einmal, bei Eur. 1. T. 973 f., erzählt Orest, daß er entschlossen war sich aus-
zuhungern), und die Deianeira höchstens nach der Darstellung des Sophokles,
wenn man in Track. 900 ff. die Erfüllung des 808 f. ausgesprochenen Fluches
Der Seibatmord 255
Selbstmord noch nicht in der Übung war. Um so leichter
dagegen ließ er sich in Japan einem regelmäßigen Straf-
verfahren einfügen oder in der Zeit der römischen Kaiser,
weil hier das Leben der offiziellen Sanktion bereits vor-
gearbeitet hatte.^ Nicht anders war es aber auch in Athen zu
der Zeit, von der hier die Rede ist, und so dürfen wir auch
umgekehrt aus der Art, wie wir den Selbstmord dort und
damals legalisiert fanden, auf ein häufiges Vorkommen des-
selben schließen.
Und so durfte man wohl nachdenklich werden über eine Theorie d«
Tatsache, von der man so viel Erfahrungen hatte: schon
sahen wir, daß man erwog, auf welchem Wege man am
besten freiwillig aus dem Leben scheiden könne.* Es sind
dies erste Spuren einer dann mehr und mehr erstarkenden
und sich ausbreitenden Theorie, die im Gefolge der Praxis
(ö£ TioiviyLog JIxt\ rißair' 'Egivvg t*) sehen darf. Die älteste Zeit verband
mit dem Selbstmord noch nicht die Vorstellung einer unter dem Druck
höherer Mächte selbstgeübt^n Strafe: die Homerische Epikaste, indem
sie sich selber tötet, sühnt ihre Tat nicht, wenigstens nicht im
vollen Sinn des Wortes, mag sie immer von dem dunkeln Gefühl
einer Selbstbestrafung geleitet werden (o. S. 76). Was Fr. EaufiFmann
Beitr. z. Gesch. d. deutsch. Spr. 18 S. 183, 1 sagt „die rachegeister
saugen dem Verbrecher das blut aus, zehren an seinem leben, bis er
in der Verzweiflung sich selbst erhängt", vermag ich in dem
letzten Satze aus den Quellen nicht zu bestätigen. Er beruft sich auf
Leist Altarisches jus gentium S. 433 ff., der aber nur einen Beleg gibt,
Äsch. Etnn. 736, Worte, die schon o. S. 93 ihre Erledigung fanden, und
in denen nichts auf die Erinyen als Urheberinnen der ccyxovj] deutet,
welche vielmehr nach Maßgabe der von Wecklein zu 749 angeführten
Parallelstellen zu erklären ist. Wenn es bei den Germanen anders zu-
ging, so ist hier nicht, wie Kauffmann wollte, eine Übereinstimmung
mit den Griechen, sondern umgekehrt eine Diskrepanz anzuerkennen.
^ Eine Ausnahme scheint die grüne Schnur in den Ländern des Islam
zu bilden, in denen doch der Selbstmord eine Seltenheit ist: Nöldeke
Oriental. Skizzen S. 77. Ich verdanke den Hinweis meinem Freunde Gardt-
hausen. Die Seltenheit des Selbstmordes bei den Mohammedanern hat
mir auch mein KoUege Völlers mit verschiedenen Gründen bestätigt.
' 0. S. 243. Eine Art Nachdenken über die Natur des Selbst-
mordes setzt schließlich auch die Legalisierung desselben voraus, o. S. 244 ff.
256 Rudolf Hirzel
aucli auf diesem Gebiet allmählicli hervortrat. Nicht umsonst
finden wir bei den Engländern und im 18. Jahrhundert, also
bei einem Volk und zu einer Zeit, die beide an Selbstmord-
fällen ungewöhnlich fruchtbar waren, auch die Theorie des
Selbstmordes in besonderer Blüte, indem Dichter und Denker
wetteiferten, dieses allen am Herzen liegende Thema philo-
sophisch und poetisch zu bearbeiten.^ Die Masse der Selbst-
morde suchten auch die Griechen des 5, und 4, Jahrhunderts
sich zu sichten, indem sie Unterschiede zwischen den einzelnen
machten nach dem Maßstab bald der Bequemlichkeit^ oder
der Zweckmäßigkeit oder auch des Wohlanstands. Inwiefern
Phaidras Selbstmord für sie und die ihrigen zweckmäßig und
nützlich sein werde, erörtert sie selber^; eine andere Frage ist
die nach dem Wohlanstand, wobei der heroischer scheinende
Tod durchs Schwert dem schimpflicheren durch den Strick ins-
gemein, wenigstens in der Theorie, vorgezogen wurde.* Solche
^ Engländer: Thomas Monis o. S. 83, 3. Shakespeare o. S. 83, 2
mit dem berühmten Monolog. Joh. Donne, Verfasser des Bio&dvccros
0. S. 83, 2. Hume o. S. 83, 2. Gibbon History eh. 44, 206 (Leipz. Ausg.
VIII S. 98). Zum Teil sind dies auch Belege für das 18. Jahrhundert
(o. S. 88, 3), wofür außerdem in Betracht kommen Montesquieu Lettres
Persanes 76, Esprit XIV eh. 12, Considerations eh. 12; Rousseau Nouvelle
Helo'ise III 21 u. 22; Lessing o. S. 94, 1, Kant o. S. 76, 3, Goethe im
Werther u. Werke 26, 220 ff.; Garve zu Cicero Von den Pflichten I S. 166 ff.
(6. Ausg. Breslau 1819); Schiller in den Räubern; Lichtenberg Aphorismen
ed. Leitzmann 3 S. 451 o., Schriften 1, 35; u. Andere. Als deren Vor-
läufer wären noch zu nennen vor allem Montaigne Essais U, 3 und die
von Funccius a. a. 0. (o. S. 83, 2) S. XII Angeführten. » 0. S. 244.
^ Eur. Hipp. 716 ff., Kirch. 725 ff. Egoismus und Rachbegierde,
wenn nicht beide in der Wurzel eins sind, treiben sie zur Tat nach
ihrem eigenen Bekenntnis.
* Bei den Römern war bekanntlich der Selbstmord durch Erhängen
verpönt, das „letum informe" Virgils Aen. 12, 603, vgl. dazu Servius u.
außerdem Marquardt Staatsv. III 307, 8. Doch darf man dies nicht für
römische Eigentümlichkeit ausgeben. Zu unbestimmt lautet Nordens Urteil
{Herrn. 28 S. 374, 2), in Griechenland hätten auch die Erhängten nicht
für „infames" gegolten. Der Geschmack ist allerdings auch in diesem
Punkte verschieden gewesen. Im mittelalterlichen Florenz war es zeit-
Der Selbstmord 257
Betrachtungen oder Empfindungen dürfen wir in weiten
Kreisen des griechischen und besonders des attischen, wenigstens
weilig eine besonders beliebte Todesart, sich durch Erhängen das Leben
ZU" nehmen, wie Boccaccio zu Dantes Inf. 13, 151 angemerkt hatte.
Häufiger kam es auch in England Tor, was Goethe Werke 26, 221 zu
begründen sucht. Daß unsere deutschen Vorfahren „ignominiam laqueo
finierunt", sahen wir schon (o. S. 79, 2); und wenn es auch nicht angeht,
dies bis zu einer Opferhandlung zu verklären (wie Mannhardt wiU bei
Baumstarck ziu- Germ. 6, s. auch o. S. 241, 1), so bleibt doch für unser
Empfinden auffallend, dafi noch nach späterem Recht und Sitte es ein
Vorrecht der Männer war, aufgehängt zu werden (Grimm BA. 687,
über die Herulerfrauen, die sich nach dem Tode ihrer Gatten zu er-
hängen pflegten, o. S. 78,3). Uns scheint das Erhängen „eine unedle
Todesart" zu sein (Goethe a. a. 0.). Nicht anders urteilten aber schon
die Griechen. Schimpflich und selbst für Sklaven unschickHch sind die
&yx6vai furccQeioi, besonders wenn man dagegen den edeln und schönen
Tod durchs Schwert hält {Ent. Hei. 299 ff. a(>;f jj/iovsg y.hv äyxovai
ILsrägeioi, xav rotei Sovloig dvenQsnks vo(ii^frai' acfuyul 6' f;fov6t»
siYBvig xi xai xaXöv); gerade dieser cciexiexog (logog schien die rechte
Strafe für Jasons Sünden (Xeophron Fr. 3). So empfand man seit alters:
daher will schon Telemach die treulosen Mägde nicht mit dem Schwert
hinrichten, weil dies ein „reiner Tod" {xad'agog 9ävaTog) sei, sondern
hängt sie auf {Od. 22, 462 ff.). Als gemein kommt der ßgoxog für Orest
und Elektra bei der Bestimmung der Todesart nicht weiter in Frage,
obgleich sie die Wahl hatten zwischen diesem und dem ^icpog (Eur. Or.
1035 f.), und nur der Tod durchs Schwert scheint ihrer edeln Abkunft
würdig (Or. 1060 ff.). Die spätere Zeit empfand hierin wohl noch
schärfer: die Homerische Epikaste im Gefühl ihrer Schande erhängt sich
(0. S. 76. 254, 2) und ebenso tut die Jokaste des (filoiir^gog Sophokles
(O. B. 1262 ff.); die Euripideische dagegen, freilich auch bei einem
anderen Anlaß, durchbohrt sich mit dem Schwert {Fhön. 1455 ff., vgl.
Schol.). Wo der edle Dichter freie Hand hatte, hat auch Sophokles der
Würde seiner Personen den Tod durchs Schwert entsprechender ge-
funden, durch den er Deianeira und Eurydike enden läßt, und den er
namentlich in seinem Aias mehr als irgendein anderer für aUe Zeit
verherrlicht hat (o. S. 95). Verbrecherinnen aber wie Phaidra und
Themisto (Hygin. Fah. 1. Welcker Gr. Trag. 623) ist der schimpfUche
Tod des Erhängens gerade angemessen, zu dem sich eben deshalb im
Übermaß der Reue auch die Homerische Epikaste hinreißen Heß, i] (isya
ig'/ov igs^ev äidgsirjai vooio -/Tiua^isvri m vist {Od. 11, 272). Schimpflich
nennt dies Ende Sophokles selber {nXsxtaiaiv ägzdvcciöi XcoßätaL ßiov
Antig. 54 und dazu Schneidewin) ; wenn er es trotzdem auch seiner Anti-
gone bereitet (1282 ff.), so rührt dies daher, daß diese keine andere Wahl
Archiv f. Beligionswisseiuchaft XI 17
f ■
258 Rudolf Hirzel
Moralische des gebildeten Publikums voraussetzen.^ Über sie erbebt sich
aber die moraliscbe Beurteilung, die dem Selbstmordpbänomen
jetzt von Seiten der Höbergebildeten zuteil wird. Zwar für
das Vaterland freiwillig in den Tod zu geben oder dem Ge-
liebten nacbzusterben, bielt Euripides augenscheinlich für zulässig,
ja für ruhmvolP und blieb damit nur den gemeingriechischen
hatte (vgl. Catos Worte Appian b. c. II 98), und nicht viel anders steht
es mit den Danaiden (Äsch. Suppl. 440 ff.). Die &y%6vris xigiiara aber,
die Orest (Äsch. Eum. 736 Kirch., o. S. 254, 2, vgl. auch Leist Alt-
arisches jus gent. S. 435, 3) in Aussicht stellt, so auffallend sie im
Munde des Heldenjünglings scheinen, sind es trotzdem nicht, da sie
als eine verbreitete und abgegriffene Redensart (Belege gibt Wecklein
zu Äsch. Eum. 749, vgl. Liban. Or. 26, 35 Forst.) nicht ernst genommen
werden dürfen; unter Umständen mochte die Wahl dieser Todesart auch
die Größe des Schmerzes illustrieren, dem eben deshalb die Todesart,
und sei es die schimpflichste, gleichgültig ist, so in dem Lügenbericht
der Klytaimnestra über ihre Erhängungsversuche bei Äsch. Agam. 839 f.
Kirch, (wozu Schneidewin freilich meint, daß „die antiken Weiber für
diese Manier des Selbstmordes schwärmten"). Wenn später die Kyniker
gern zum Stricke griffen (die Beispiele b. Geiger Der Selbstmord S. 10 f),
80 zeigten sie sich auch hierin als Verächter jeder Art von Anstand
und do^a. Außerdem versteht es sich von selber, daß das gröbere
Empfinden der großen Masse zu keiner Zeit, und also auch damals
nicht, von diesen feineren Unterschieden berührt wurde, und am aller-
wenigsten in solchen Momenten, in denen die Rücksicht auf andere
Menschen, wie die Wohlanständigkeit eine ist, mindestens sehr
leicht schwinden kann. Dagegen beginnt schon damals in den Kreisen
der Gebildeten jene „jactatio" des Selbstmordes, von der Ulpian redet
(Dig. 28, 3, 6, 7), und über die man in der Kaiserzeit spottete (Lucian
im Peregrinus u. Quomodo Jiist. conscr. 25, vgl. Horaz A. P. 469 famosae
mortis amorem). Etwas davon glaubt man in Xenophons Erzählung von
Pantheia und ihren Eunuchen zu spüren, die sich mit dem Schwerte
töten (o. S. 78, 4. 91), und in der Bühnendarstellung von Euadnes
Flammentod (o. S. 78). Beides sind Bravourtodesarten , an deren Stelle
man sich das Erhängen nicht denken kann, und mit denen verglichen
(nicht an sich, wie Nägelsbach Naclihom. Tlieol. 393 meint) der Tod
durch Gift eine Feigheit scheinen mochte (Pausan. 7, 16, 4). Noch be-
sonders mochten diese beiden Arten des Selbstmordes geadelt werden
durch die Ähnlichkeit mit dem Opfer, wie das Trinken des Stierblutes
durch das Beispiel des Themistokles (o. S. 91).
* Aristoph, Bitter Anfg. regen sie sich auch in Sklaven (o. S. 91, 2).
* 0. S. 95 ff.
Der Selbstmord 259
Anschatiuiigen treu^; dergleichen schien offenbar nicht sowohl
Selbstmord als Selbstaufopferung zu sein^; Selbstmord aus
Lebensüberdruß^ dagegen, gerade die häufigste Art, wird von
ihm als Feigheit verurteilt* Dieses Wort, das dann so ofb
wiederholt worden ist^, fällt hier zum erstenmal. Das ge-
^ Wenn Aristoteles im Selbstmord ein Unrecht sieht, weil durch
ihn die Pflichten gegen die -noXig verletzt werden {Eih. NiJc.Y 15 p. 1138a
11 fiF.), so gilt dies von der Aufopfenmg fürs Vaterland nicht (a. a. 0.
IX 8 p. 1169" 19 f.), die mittelbar oder vmmittelbar in den Gesetzen
geboten ist. Nur dieser geltenden Meinung tritt entgegen, und bestätigt
sie so, die Paradoxie des Atheisten Theodor, es sei unvernünftig (jirj
svXoyov) , daß der Weise sich für das Vaterland töte (Diog. Laert. 11 98).
' 0. S. 95, 4. Mit diesem moralischen Opfer ist nicht zu ver-
wechseln das rituelle, mit dem man ebenfalls den Selbstmord zusammen-
gestellt hat (o. S. 241, 1).
» taedio vitae: Dig. 3, 2, 11, 3. 28, 3, 6, 7. 49, 14, 45, 2. Aristot.
Eth. Nik. IX 4 p. 1166'' 12 f. Virgil Am. 6, 434 f.
* Eur. Herc. für. 1347 f. Kirch. : iexsipänriv ih xaiJtsQ iv xcmotoiv
eSv, fii] SsiXiav ocpXa riv' ixXiJtajv cpdog.
5 Piaton. Gess. IX 873 C, Aristot. Eth. Nik. in 11 p. 1116» 12. Eth.
Eud. III 1 p. 1229" 39flF. Joseph. Bell. Jud. III 8, 5 (S. 265, 26 Bekk.)
dsiXbg 3' oiiolcog o ts fifj ßovXoiisvog d-vrjoxsiv orav 8i'Q xal 6 §ovX6\iivog
otav [it] diig. Pausan. VI 8, 4 fiavia (imXXov rj avdgia {iyLävj\6av Joseph,
a. a. 0. V 8, 5 S. 267, 30 Bekk.). Caesar 6. g. VII 77, 5. Seneca
Oed. fragm. 190 f., Martial. I 56, 16. Nach Lichtenberg Aphorismen^
ed. Leitzmann, 3 S. 215 u. 218 geht beim Tode Werthers eine Spaltung
vor und nur, was der Hasenfaß in ihm ist, erschießt sich. Goethe
Werke 16, 67 (Wort« Alberts) u. o. S. 101, 5. Schiller Räuber 4, 5 „Und
soll ich vor Furcht eines qualvollen Lebens sterben?" Sogar Hume,
der Apologet des Selbstmordes, sagt: If suicide be supposed a crime,
'tis only cowardice can impel us to it {Philosoph. Works 4, 414). Da die
Sache zwei Seiten hat, werden natürlich auch andere Stimmen und
Urteile laut. Als problematisch wird sie hingestellt von Hamlet „whether
"tis nobler in the mind to suffer" usw. Einen Stich ins Heroische hatten
wenigstens gewisse Arten des Selbstmordes: „une grande commodite
pour rheroisme" nennt ihn Montesquieu Considerations eh. 12. kvdgi-
xwtccra wollen die Sklaven sich töten Arist. Eitt. 81 f. Warum der Selbst-
mord, namentlich mit ruhiger Überlegung vollbracht, ein großer Be-
weis von Mut und Entschlossenheit ist, begründet Garve zu Cicero Von
den Pflichten I S. 157. Werther gegen Albert a. a. 0. S. 69: „und ich
finde es ebenso wunderbar zu sagen , der Mensch ist feige , der sich das
Leben nimmt" usw. Zu sagen „Selbstmord sei die größte Feigheit"
17*
260 Rudolf Hirzel
meine Volk mag immerhin sicli umbringen^: wer sicli über
dasselbe erheben will, dem steht es nicht an,, seine Tugend
mit solchem Makel zu beflecken, also nicht dem Tapfersten der
Heroen, dem Herakles, durch dessen Mund der Dichter zu
uns redet, und der sich freilich zu dieser Ansicht erst durch
Theseus bekehren läßt^, und also nicht dem Weisen (6oq)6g),
in dem die Zeit ihr Ideal sah. Daß es des Weisen unwürdig
sei, sich selbst das Leben zu nehmen, hierin stimmen Euri-
pides und Agathon überein ^ und sprechen damit wohl nur die
Durchschnittsmeinung der Sophisten aus, deren Schüler sie
waren, und die im theoretischen wie praktischen Kultus des
Weisenideals ihr Hauptgeschäft sahen.^ Während noch
Sophokles den Selbstmord im wesentlichen einfach als Tat-
sache hinnimmt und geschehen läßt^, zeigt Euripides auch
darin sich als den Sohn einer späteren Zeit, daß er schon
rechnet Schopenhauer Werke 6, 328 unter die „Abgeschmacktheiten".
Überhaupt wäre der Selbstmord kaum so entschieden als Feigheit ver-
dammt worden, wenn nicht viele in ihm gerade ein Zeichen von Mut
xmd Tapferkeit gesehen hätten.
^ Zu Herakles, als er seine Absicht des Selbstmordes geäußert,
sagt Theseus Eur. Herc. für. 1248 «/pTjxag iTtitvxovtog ccv&Qmnov Xoyovg-
« Eur. Herc. für. 1246 flf.
* Auf &(ia&ia führt Herakles' Selbstmordgedanken zurück Theseus
Eur. Herc. für. 1254; und derselbe, da Orest auf ihn zu deuten scheint,
wird Or. 415 von Menelaos ov cocpov genannt. Noch deutlicher ist
Fr. 1070: oGTtg dh Xvnag qpTjöl itruiaiveiv ßQOTOvg, dsiv S' äyxov&v re %al
«stgäv qLtcxbiv a%o, o-öx iv öocpotatv ^6tiv. Dieselbe Ansicht liest man
aus Agathon Fr. 7 (S. 765 Nauck*) heraus cpccvXot ßgotüv (die iniTvxovTsg
äv^gcoTCOi 0. Anm. 1) yag rov novelv ijßßöansvot. &avstp igmet.
* Der Keer Prodikos mit seinen melancholischen Betrachtungen
über die Leiden des Lebens mochte freilich Selbstmordsgedanken wecken,
aber er mochte eben als Keer eine begreifliche Ausnahme bilden
(o. S. 82, 3). Sonst ist das Hauptbestreben der Sophisten gerade, den
Menschen zum Kampf mit dem Leben und seinen Hemmnissen geschickt
zu machen, nicht aber ihn zur Flucht aus dem Leben aufzufordern.
•* Im Aias- Monolog nimmt der Held nur Abschied von seiner
Welt; die Tat selber, die er zu vollführen im Begriffe ist, regt in ihm
keine besonderen Gedanken oder gar Bedenken auf (o. S. 95).
Der Selbstmord 261
mehr über die Motive desselben zu grübeln anföngt.^ Es sind
damals die Anfänge der Ethik, die das menschliche Handeln
zu verstehen und dem gewonnenen Verständnis gemäß zu
leiten sucht, und diese Anfänge deuten schon auf die folgende
Entwickelung, in der es bei den Moralphilosophen die Regel
wird, den Selbstmord zu verdammen und nur unter besonderen
Umständen zu entschuldigen.^ Der Moralphilosophie gesellte
sich aber auch damals schon die Theologie.
Die Theologie, nicht eigentlich die natürlich erwachsene Theologie.
Religion, sondern die begrifflich und zu bestimmten Zwecken
gefaßte, ist eine Todfeindin des Selbstmordes. Das gilt zwar
auch allgemeiner'; vorzüglich jedoch zeigt es sich bei den Be-
kennem der christlichen Religion. Von unseren germanischen
Vorfahren wurde sehr häufig und aus verschiedenen Motiven
Selbstmord verübt^; wenn er trotzdem später eingeschränkt
und mit den härtesten Strafen bedroht wird, so ist dies nur
unter dem Einfluß der christlichen Kirche geschehen, keiner
der zahlreichen Belege, die Jakob Grimm hierfür beigebracht
hat'', reicht bis in die vorchristliche Zeit zurück. Verschiedene
Ursachen mögen hierzu mitgewirkt haben. Wenn der Tod
das äußerste, nie versagende Rettungsmittel von jeder
tyrannischen Gewalt ist®, so mag bei dem Verbot des Selbst-
» 0. S. 256, 258 fF.
* Schopenhauer, so heftig er sich gegen diejenigen wendet, die
den Selbstmord blindlings verdammen, will ihm deshalb doch keines-
wegs das Wort reden: WerJce 6, 331. Uneingeschränkt tritt für das gute
Recht jedes Selbstmörders ein Hume , o. S. 83, 2. Ygl. auch o. S. 88, 3.
' B. Constant De la reliffion V 13 eh. 4 S. 74: Toutes les religions
sacerdotales condamnent le suicide, et cett« reprobation est assez remar-
quable; car ces reUgions inculquent, beaucoup plus expressement que le
polytheisme Ubre de la direction des pretres, le detachement de ce
monde et l'indifference pour tous les interets de la vie. Vgl. ebenda
über die Religion des Lama S. 76, 1. Auf die „monotheistischen, also
jüdischen Religionen" schränkte das Verbot des Selbstmordes ein Schopen-
hauer Parerga 2, 328. * 0. S. 78, 2. 79, 2. * 0. S. 80, 1.
^ Dies besagen die Worte des „vir bonus et sapiens" dem
drohenden Tyrannen gegenüber Hör. Ep. I 16, 78 f. und was Horaz
262 Rudolf Hirzel
mordes priesterliche Herrsclisuclit mit im Spiele gewesen sein,
die den Mensehen auch diese letzte Zuflucht der Freiheit ab-
schneiden wollte.^ Außerdem aber hatte eine Religion wie die
christliche, die von dem irdischen Jammertal hinweg den Blick
so verlockend auf ein seliges Jenseits lenkt, allen Grund, vor
dem Selbstmord zu warnen, weshalb dies auch schon früh
einer ihrer größten Vertreter getan hat, der hl. Augustin, in-
folge nicht bloß richtiger Erkenntnis des verführerischen
Reizes, den solche Schilderungen ausüben, sondern offenbar
auf Grrund von Erlebnissen und Erfahrungen.^ Als daher
Orphiker und Pythagoreer in ähnlicher Weise das Elend des
menschlichen Lebens einer- und anderseits die selige Un-
sterblichkeit in kräftigen Farben schilderten, mußten auch sie
auf die Folgerungen gefaßt sein, die der naive Mensch hieraus
hinzufügt: „Ipse deus, simul atque volam, me solvet". opinor Hoc sentit,
„moriar". mors ultima linea rerum est. Vgl. auch Kießling z. St., und
zum Ausdruck Eur. Or. 414 Kirch. &Xk' %6tiv -fjiiiv avacpoga xfis ^v(i(fOQ&g,
welche Worte des Orest Menelaos zunächst vom d-dvatog versteht.
^ Schopenhauer Parerga 2, 329 Anm.: „Der Tod ist eine uns zu
nötige letzte Zuflucht, als daß wir durch bloße Machtsprüche der Pfaffen
sie uns sollten nehmen lassen." B. Constant nach den o. S. 261, 3 an-
geführten Worten: Mais le suicide est un moyen d'independance , et en
cette qualitd tous les pouvoirs le haissent.
* Augustin De civ. dei I, 26 Schi.: Hoc dicimus, hoc adserimus,
hoc modis Omnibus adprobamus, neminem spontaneam mortem sibi in-
ferre debere velut desiderio vitae melioris, quae post mortem
aperatur, quia reos suae mortis melior post mortem vita non suscipit.
Auch außerhalb der christlichen Kreise bot ihm eine solche Erfahrung
Kleombrotos „quem ferunt lecto Piatonis libro, ubi de immortalitate
animae disputavit, se praecipitem dedisse de muro atque ita ex hac
vita emigrasse ad eam, quam credidit esse meliorem. Nihil enim
urguebat aut calamitatis aut criminis seu verum seu falsum, quod non
valendo ferre se auferret" (a. a. 0. 22). Vgl. hierzu meine Unters, z. Ciceros
philos. Schrift. II 300, 2. So wie Augustin hat die Tat des Kleombrotos
schon Cicero aufgefaßt pro Scauro 4. Klsöiißgoroi sogar appellativisch
werden genannt von David Vrolegg. philos. 10 (Schol. in Arist. p. T*" 27 f.,
Commentt. in Äristot. XVIII 2 S. 32, 6) solche, die wie die Stoiker t^v
<piXo60(piav iniXaßov iteXirriv elvat roü (pvöixov d-avärov.
Der Selbstmord 263
zog.^ Was von Hegesias, dem „Prediger des Todes", und der
Wirkung seiner Vorträge^, und was von dem Eindruck der
Phaidonlektüre auf Kleombrotos erzählt wird^, zeigt, welcher
Art diese Folgerungen waren. Besonders aber mußten prak-
tische Folgerungen der Art aus solchen Theorien zu einer
Zeit gezogen werden, da ohnedies der Selbstmord in der Luft
lag. Wenn daher ein Verbot des Selbstmordes aus orphisch-
pythagoreischen Kreisen erging, und wenn es geknüpft ist an
den Namen eines Mannes, der im 5. Jahrhundert lebte, so ist
dies aus den angegebenen Gründen begreiflich genug. Philolaos
ist in der Tat der erste, von dem wir auf bestimmte und zu-
verlässige Weise erfahren, daß er ein solches Verbot des
Selbstmordes ausgesprochen.*
^ Wie natürlich diese Folgerungen waren und wie nahe sie lagen,
deuten auch Piatons Worte an, Phaidon 62 A: laoag fiivroi ^aviiaerov ßoi
cpavstrai, tl zovto (sc. t6 TeO'ravat. iiovov twv aXiatv änävrav änXovv
ißttv xal oiSinoTE rvy^ävBi tö» av^gatnco, mCTieQ xcl zaXXa, förtv ots
xal ols ßeXziov Tsd'vävcci ^ f^v, ofs dh ßeXriov Ts&vdvai, 9av(iaaTov töcog
601 qpavairat, sl rourorg roig &vQ-QmTtoig fii] ociov avxovg iavxovg ei
^oistVj ScXXä aXXov dst yisgifiivstv svegystriv. Man sollte meinen, daß
Bonitz das richtige Verständnis dieser Worte ein für allemal festgestellt
hätte, Herrn. 2, 307 ff. Mit der Meinung, die Sokrates hierin äußert,
es wäre doch sonderbar, wenn jemand, dem nach dem Tode ein seliges
Leben winkt, nicht das Recht haben sollte, sich selbst in den Besitz
dieser Freuden zu setzen, stimmt Kebes sogleich überein mit einem
herzhaften landesüblichen "hra Zsvg. * 0. S. 103, 1. » 0. S. 262, 2.
* Piaton Phaidon 61 D f. Allerdings ist neben Philolaos auch von
aXXoi tivhg die Rede, die ebenfalls dies Verbot ausgesprochen hatten;
aber da Kebes es von ihnen, d. h. aus ihrem Munde gehört haben will
(xal ^doXaov rjxovGoc, oxs nag' riy-lv iiyzärOy i^dt} dk xal aXXav rivöäv),
so müssen wir uns darunter Zeitgenossen und können nicht an ältere
Orphiker oder Pythagoreer denken. In der Konsequenz der Seelen-
wanderungslehre lag das Verbot des Selbstmordes, wie man J. Burck-
hardt Griech. Kulturgesch. 2, 422 zugeben muß , imd wie auch Piaton
Phaidon 62 B durch das anoQQTirov andeutet; ob die Konsequenz aber
gezogen wurde, bevor die Zeit reif war und dazu drängte, ist eben die
Frage, und daher auch die Frage, ob z. B. Empedokles schon dies Ver-
bot ausgesprochen hatte. Wenn die Begründung des Selbstmordsverbotes,
wie sie Sokrates gibt, und besonders die Begründung aus der Seelen-
264 Rudolf Hirzel
Selbstmord Wenn man hiergegen Aristoteles als Zeugen aufruft und
erklären läßt, daß nacli einer alten und in den hellenischen
TCÖXsig verbreiteten Bestimmung den Selbstmörder ein Schimpf
traf*, so hat man den Philosophen nicht richtig verstanden.
Seine Meinung ging kaum auf etwas anderes, als was in den
Worten des Redners Aschines enthalten ist, daß in Athen
denen, die sich erstachen oder ins Schwert gestürzt hatten,
die Hand abgehauen und gesondert vom übrigen Leibe be-
graben wurde.^ Daß im allgemeinen die Selbstmörder in
wanderungslelire , schon eine alte und dann aucli in weiteren Kreisen
der Pythagoreer nnd Orphiker bekannte Lehre gewesen wäre, dann
hätte sie doch auch zu den Ohren von Simmias und Kebes kommen
müssen, während, wie die Sache jetzt liegt, diese erst durch Sokrates
sich darüber müssen belehren lassen. In keine frühere Zeit führt der
Pythagoreer Euxitheos (Zeller Ph. d. Gr. III 2* S. 122, 2), den das
Selbstmordsverbot Klearchos aussprechen läßt {Athen. IV 157 C); vielmehr
da ein Peripatetiker, Klearchos, es berichtet, könnte dieser Euxitheos
identisch sein mit dem gleichnamigen Freunde des Aristoteles (Plutarch
Praec. reip. ger. 7 p. 803 C).
^ Ariatot. Eth. Nik.Y 16 p. 1138* 9 ff.: 6 &h di' ÖQyrjv §avTov ccpdtTav
ixcov TOvto dgä Tcagä tbv oq&ov Xöyov, o ovk iä 6 vo^og' &dixst aga.
ScXXcc rivcc; 7} rr\v nöXiv, avTov S' o^; ^xcbv yccQ näaxst,, adixsltcci d' ov-
&Blg Ixcov. dio Kai i} TtoXig ^rj/iioT, Kai rig ccri^iia jrQOCEört xä kavxov
di.acpQ'siQavTl dig xt]v tcoXiv &SfKOvvxi.
* Asch. g. Ktesiph. 244 : idv xig ccixov Siuxgriarixai^ xr]v xslga xrjv xo^xo
Ttgä^aöav xcoglg xov ömiiaxog 9'dTtxoy,sv. Der Natur der Sache nach ist
die rechte Hand gemeint (vgl. noch J. Grimm EÄ. 706). Ausdrücklich
bestätigt dies Joseph. Bell. Jud. III 8, 5: nag' higotg Sh nccl xccg Ss^iag
x&v xoiovxcov vsxQ&v (sc. xäv &vsX6vxav kuvxovg) aTtoxonxsiv ixiXsvaav,
alg iexQaxsvßavxo xccd-' kavx&Vy ijyovftsvoi, xaQ-djisg xb ßwfia xfig ipvx^g
äXXoxgtov, ovx(o xccl xrjv ;g£fpa xov ömficcxog. Wie hier so wurde auch
sonst die „tätige Hand" als verbrecherische Person angesehen (so auch
bei Ovid Met. 8, 531 f. in dichterischem Ausdruck „de matre manus
eibi conscia facti Exegit poenas acto per viscera ferro"; vgl. Joseph,
a. a. 0. 8ßoig xad-' iccvxmv iiidvrjaav al x^^Q^S- Seneca. Controv. VIII 4 manus
quae sepeliunt eum quem occiderunt suae), die sich gegen das Ganze,
dem sie zugehört, versündigt hat, und dementsprechend bestraft,
Grimm BÄ. 706 f , J. Moser Sämtl. Werke 1, 358., Ammiau. Marc.
XXX 5, 18. Diese Bedeutung hat aber die Hand und namentlich die
rechte beim Selbstmord nur, wenn dieser mit der scharfen Waffe, nicht
Der Selbstmord 265
Griechenland kein Schimpf traf, zeigen die früheren Beispiele^;
daß aber auch in Athen dieser Schimpf sehr eingeschränkt
war, lehrt, was wir über das Ende berühmter Selbstmörder in
Athen erfahren, die nicht bloß ohne Schimpf endeten^, sondern
zum Teil das ehrenvollste Begräbnis erhielten.' Zu beachten
ist hierbei, daß ihre Todesart nicht die von Aristoteles und
Äschines für den schimpflichen Selbstmord vorgesehene war.*
Vollends daran ist jedenfalls nicht zu denken, daß man die
Selbstmörder in Athen wie die gemeinsten Verbrecher be-
handelt und ihre Leichen in die hierfür bestimmte Schlucht
(ßuQa&Qov) geworfen habe.^ Auffallend bleibt, daß von jener
aber durch Erhängen oder Gift vollzogen wird. Xur an diese Art des
Selbstmordes ist daher bei Äschines zu denken. Auf dieselbe weist
aber auch Aristoteles, wenn er sich des Wortes ffgrarretv bedient. Und
auch 7] Tcölig, von der er redet, wird hiemach keine andere sein als
die, in der er seine Worte schrieb, also natürlich Athen (dies scheint
auch die Meinung von K. A. Geiger Der Selbstmord S. 69). Erwähnt
seien noch Schol. in Äristot. p. 8» 20 =Eliae Proll. phüos. c. 6 (Comvientt.
in Aristot. XVllI 1 S. 16, 2) oi 'Paniaiav vouoi. fii] rtQÖzsQOv ragrj itaga-
didovrsg rä t&v i^ayövxtav kavxo'vi 6w\Lazci, ■nglv av aixlcavTat, %ura
Twv TtoSwv. Nach englischem Gesetz wurden die Leichen der Selbst-
mörder auf den Kreuzweg geworfen und ihnen ein Pfahl durch den
Leib getrieben (Fritzsche zum Hamlet V 1 S. 252). Wie mild erscheint
hiermit verglichen die athenische Bestrafung!
^ Vgl. noch Geiger Der Selbstmord S. 63.
* Speusipp: Diog. Laert. IV 3.
' Der Stoiker Zenon: Diog. Laert. VII 28 f. Demonax: Lucian,
Dem. 66 f.
* Demonax gab sich den Tod durch Enthaltung von Nahrung; bei
Zenon war es zweifelhaft, ob er auf diese Weise oder durch Erhängen
geendet habe (Diog. Laert. a. a. 0. u. 31). Die Neueren haben das Aus-
hungern bisweilen von den Selbstmorden ausgenommen, wie K. Fr. Her-
mann G. G. A. 1844 S. 1779 f. und Schopenhauer Welt als Wille und
Vorstellung I § 69, S. 474 f.
^ Was nach Plutarch Them. 22 in das ßäga^gov geworfen wird,
sind nicht die Leichen der Selbstmörder, sondern ihre Kleider und die
Schlingen (ßgoxot), in denen sie sich erhängt haben: denn daß unter
den ccnayxoiisvot Selbstmörder zu verstehen sind, ist allerdings die
Wahrscheinlichkeit, s. o. S. 100, 3. Das Begräbnis versagt dem Selbst-
mörder auch Flaton nicht Gcs5. IX873D; das ardcfovs ixQiTitsiv, und
266 Rudolf Hirzel
beschränkten Strafe, dem Abhauen der Hand, gerade die
heroische, edelste Art des Selbstmordes* betroffen wurde.
Hiervon darf man die Erklärung darin suchen, daß gerade
der waffentragende Teil der Gemeinde zu dieser Art des Selbst-
mordes am leichtesten versucht wurde.^ Vermutlich sollte
also durch dieses Verbot die militärische Disziplin in der-
selben Weise gefestigt werden, wie in Rom, wo sich besondere
Verbote gegen den Selbstmord, namentlich den Selbstmords-
versuch der Soldaten richteten^, und wie im alten Sparta
schon, wo man nun gar gegen den bloßen Schein eines
Selbstmordsversuches im Kriege sehr feinfühlend war.'^ Alt
auch dies nur eingeschränkt auf die Zeit bis zum Untergang der Sonne,
war jüdische Sitte nach Josephus, s. o. S. 264, 2. In späterer Zeit, da
man in Aias Selbstmord ein Vergehen sah, wurde ihm nur die Ver-
brennung verweigert, das Begräbnis dagegen ausdi-ücklich vorbehalten
(o. S. 76, 5; so auch der Selbstmörderin Phaidra mit der Begründung
„gravis tellus impio capiti incubet", während Hippolytus verbrannt
wird, Seneca Phaedra 1277 ff.), er also nicht anders behandelt als die
„minores igne rogi" (Juvenal 15, 140, Plin. Nat. hist. 7, 72), mit denen
die Selbstmörder auch von Virgil Äen. VI 426 ff. 435 f. auf eine Stufe
gestellt werden. Demosth. 57, 50 erscheint der Selbstmord gar als
Mittel, um Bestattung in heimischer Erde (gewiß nicht in schimpflicher
Form) und durch die nächsten Angehörigen zu erlangen {ccjtOKrslvai[i'
av iiiavTov, mar' iv ry TtargiSi ye 'bno xovxav [sc. x&v o/xEttov] tatpf^vai).
1 0. S. 256, 4.
* Daß dieselbe auch außerhalb dieses Kreises vorkam, soll natürlich
nicht geleugnet werden. Beispiele o. S. 246 f. 256, 4. Vgl. Diog. Laert.
VI 18: der Kyniker Diogenes kam zu Antisthenes ^L(fiSt,ov J';ucov, rov
S' siTtövxos „xig av anoXvCEte jxe xwv Tiovoav," Sel^ag x6 ^icplSiov ?qp7j
„xovxo".
' Dig. 28, 3, 6, 7. Rein Criminalrecht S. 886. Mommsen Sirafr. 662, 2.
* Höchst merkwürdig ist Herodot 9, 71: nach der Meinung der
übrigen Griechen {naxcc yvöa^ag xäg ij^srigag) war der Spartaner Aristodem
weitaus der Tapferste bei Plataiai gewesen; ■x.aixoi ysvoiisvrig Xiox^lS og
yivoixo wbx&v icgiaxog, ^yvmaav oi nuQccysvonsvoi 27CccQXir]xicov kgiaxo-
Srifiov (ihv ßovlo^Bvov cfavsQwg ScTCO&avstv ix xijg TiuQSOvßrig oi ciclxlr}g,
XvGciovxd xs xal inXmovxcc xijv xd^iv Sgya &Ttoäi^ci09'cci fisyccXa xxX.
'AQi6x6Sr\\i,og Sl ßovXo^isvog &7to9-avsLv dta xi]v nQOSiQTjfiivriv a/ri'rj»' ovx
ixuLijO"!]. Hiermit muß man vergleichen das Verhalten des Anaxibios,
der ebenfalls den Tod suchte und doch nicht als Selbstmörder verurteilt
Der Selbstmord 267
war allem Ansctein nach das Verbot in Athen nicht: denn
sonst hätte der Dichter in seinem Aias nicht auf die Über-
tretung desselben allen Glanz der höchsten Poesie ergossen,
oder hätte doch wenigstens zur Beruhigung des attischen
Publikums in den erregten Debatten über die Tat ein Wort
über deren Zulässigkeit fallen lassen.^ Welcher Anlaß und
wann dieses Verbot hervorgerufen, wissen wir nicht. Daß man
aber, um solche Verbote aufzustellen, im alten Griechenland be-
sondere Anlässe abwartete, lehrt, was uns aus Müet erzählt wird.'
Auch die römischen Verbote der Art waren temporär.^ Wenn
die Gesetzgeberin von Kypros, Demonassa, den Selbstmord
schlechthin und mit den schärfsten Strafen verboten haben
soU*, so wird durch diese Nachricht der Xebel nur noch
wurde (Xenoph. Hell. IV S8 f.): der Unterschied ist, daß er seinen Posten
nicht verlassen hatte (td^iv ixlfnstp), wie er selber sagt i(iol iihv ivd'äds
xaiov uTiod-avsiv, und \ne Xenophon von ihm berichtet, laßav rrjv
aöTtiäci avTOv iv xöagcc iiax6(ist'05 unod'vi^cxsi. tTberhaupt wäre es ein
Irrtum, wollte man glauben, daß in Sparta der Selbstmord bedingungs-
los verboten war: Seneca Epist. 77,14 und König Kleomenes' Theorie
und Praxis bei Plutarch Kleom. 31 u, 37; auch Cic. Tusc. 5, 42.
1 1052 ff. 1332 ff., vgl. auch o. S. 260, 5.
' Plutarch Muh virt. p. 249 B.
' 0. S. 266, 3. Der Art ist auch, was von Tarquinius Priscus er-
zählen Cassius Hemina (Servius zur Aen. XII 603) und der ältere Plinius
{Nat. hist. 36, 107). Yerglichen kann noch werden das Einschreiten des
Ptolemaios gegen die den Selbstmord befördernden Vorträge desHegesias:
0. S. 102.
* zov ahtbv ccTtoxrsivavTcc atacpov QiTCXEGd'at (Dio Chrys.) Or. 64, p. 592 31
(=11 S. 207 Dind.). Vgl. hierzu o. S. 264, 2. 265, 5. Diese schärfste Strafe,
d. h. das Versagen jeglicher Bestattung als Strafe für den Selbstmord
überhaupt, ist mir sonst aus dem Altertum nur bekannt als jüdische
(Joseph. Bell. Jud. III 8, 5) und beschränkt auf die Dauer eines Tages
(jiiX9''S riliov dvascog, 0. S. 265, 5), und außerdem aus Seneca Controv.YlU 4
und den Quintilianschen Deklamationen (o. S. 83, 3), wo sie für rhe-
torische Zwecke fingiert sein könnte; jedenfalls sind es erst späte Schrift-
steller, die von ihr reden, wie noch Cedrenus {xaxBtvov atacpov giTcravei
xaru TOf ßioQ-avdxcov vdfiov bei Kirchmaim De funerihus Rom. S. 487
Frankfurt 1672). In Rom war sie sodann vorbehalten für den, „qui
laqueo vitam finisset" (Serv. ad Aen. XII 603).
268 Rudolf Hirzel
dicliter, der ohnedies um ilire Gestalt liegt und sie aller
historischen Betrachtung entzieht.^ In Theben hat es aller-
dings einmal Bestimmungen der Art gegeben, nach denen dem
Selbstmörder ein ehrliches Begräbnis versagt wurde. ^ Doch
scheinen auch sie weder uneingeschränkt^ noch sonderlich alt
gewesen zu sein.^ NQ.ch der sterbende Sokrates und seine
Freunde wissen von thebanischen Verboten der Art, die die
jcoXig gegeben hatte, nichts^; überhaupt sind ihnen gesetzliche
Verbote, die Menschen erlassen haben, um dem Menschen die freie
Verfügung über sein Leben zu nehmen, gänzlich unbekannt.^
* Wir ■wissen niclits als was uns Dio Chrys. (?) a. a. 0. über sie
berichtet. Er selbst gibt dies als KvTtQiog loyog; infolge davon erbebt
es gar keinen Anspruch Geschichte zu sein. Die ganze Erzählung ist
vielmehr zu dem Zweck zurecht gemacht, um Demonassa als das Muster
einer Gesetzgeberin hinzustellen, die vor der Durchführung ihrer Gesetze
sich auch durch das größte eigene Unheil, das ihr hieraus entsteht,
nicht zurückschrecken läßt (o. S. 251, 3 über Charondas u. Diokles). Zum
Schluß erfahren wir, daß auch später noch auf Kypros ein alter Turm
zu sehen war mit einem ehernen Standbild und einer Inschrift, die an
sie erinnerten, und werden daher die ganze Erzählung kaum für mehr
als für eine Ätiologie zu diesen Monumenten zu halten haben. Die
kyprische Gesetzgeberin Demonassa erscheint dadurch nicht gerade
historischer, daß in Kyrene Demonax ihr männliches Gegenbild war,
in dessen Gesetzen ebenso wie in den ihrigen die Dreizahl normative
Bedeutung hatte (Herodot 4, 161, Busolt Gr. Gesch. 1*490, 1; Beziehungen
zwischen Kyrene u. Kypros, Herodot 4, 162).
. * Aristoteles bei Zenobius 6, 17: kuI 'AgLarorilrig Si cpriai xeqI
Orißalav to ccvto tovto, ort rovg avrox^i-QCig iavröyv ysvofiivovg ovx
irifiav.
' Selbstmord der Frau des Leosthenes o. S. 79, 1.
* Sonst wäre ein ^gag 'Ajiayxonsvog (über den o. S. 78, 1 und, was
die Bedeutung von ccnccYx6(isvog betrifft, S. 100, 3) mit zugehörigem Kultus
kaum möglich gewesen.
* Nur durch Philolaos und einige andere (über die o. S. 263, 4) hat
der Thebaner Kebes etwas von einem solchen Verbot gehört, also
existierte ein gesetzliches und als solches jedermann bekanntes Verbot
damals in Theben nicht.
° ov &8nithv und ovx 8atov sind die einzigen Formen des Ver-
botes (Phaidon 61 D f. 62 A), das dadurch zur Genüge als ein religiöses
bezeichnet ist.
Der Selbstmord 269
Mögen diese Verbote vereinzelt gewesen und durch zeit-
liehe und örtliche Umstände veranlaßt worden sein, unter
denen Selbstmorde besonders gefährlich erscheinen oder auch
durch ihre große Zahl ein Eingreifen der Behörden nötig
machen konnten, immer müssen wir doch nach den Rechts- Kecht8grün<
gründen fragen, von denen sich in solchen Fällen die Griechen
leiten ließen. Die Moralisten konnten gegen den Selbstmord
eifern, der eines weisen und tapferen Mannes unwürdig sei*:
solche Anklagen trafen ihn nur zum Teil- und zeigten außer-
dem höchstens, daß der Selbstmord mit den moralischen
Pflichten des Menschen streitet^; das Recht des Menschen,
frei über sein Leben zu verfügen, das einem natürlichen
Empfinden des Menschen entspricht und dann namentlich von
Hume* und Schopenhauer^ mit besonderem Nachdruck be-
hauptet worden ist, konnte durch den moralischen Makel, den
man auf die Tat warf, nicht ausgelöscht werden. Piaton aller-
dings hat den Selbstmörder ins Unrecht zu setzen versucht
und deshalb als Gesetzgeber seines zweiten Musterstaates ihm
ein ehrliches Begräbnis versagt^, und zwar, wie er selbst
» 0. S. 259 f.
' Treffen nicht die Liebenden, welche ihren Geliebten nachsterben
(o. S. 79, 1) in der Hoffnung, durch den Tod wieder mit ihnen vereinigt zu
werden: Piaton Phaidon 68 A (ßxövzBS ri9(Xr,6av slgZäidov sXdsiv, vno TavTr,s
ay6(isvoi tfig iXTcidog, zf,gTOv o^s69cci rs ^xsi av insd'vaovv xal evvieeod'at).
' Weil er den Menschen an der Erreichung des höchsten ihm ge-
steckten Zieles hindert, deshalb haben, hierin übereinstimmend, auch
Kant {Werke von Hartenstein 7, 228) und Schopenhauer {Welt als
Wille 1, 569, Werke 6, 331) den Selbstmord verurteilt.
* „Let US here endeavour to restore men to their native liberty", so
beginnt er Essaya U 407 die Widerlegung der Gründe, mit denen man
die Verdammung des Selbstmordes zu stützen pflegt.
* Werke 6, 328 sagt er, daß doch „offenbar Jeder auf Nichts in der
Welt ein so unbestreitbares Recht hat, wie auf seine eigene Person
und Leben".
® Gess. IX 873 D: tdtpovg d" slvai TOig oi;raj (p^agelei, tiqwtov ukv
■Kura aövccg firiöh uafl*' ^vog ^vvräcpov, sha iv rotg täv dwÖExa oQioiai
(iSQÖbv zcbv 06CC agya xal ccvävvfia ^ccnreiv axXsslg avrovg, n^rs 6Ti]Xais
fiiTTS ovoiuxet drilovvzccg zovg zäqiovg.
270 Rudolf Hirzel
dies begründet, weil der Selbstmörder sich an dem versündigt,
der ihm der nächste und liebste ist^, der ihm näher und lieber
ist als selbst Eltern und Geschwister. Mit dieser Begründung
ist es aber Piaton selber so wenig Ernst, daß er es nicht wagt,
die nötigen Folgerungen daraus zu ziehen^, und wirklich ver-
schleiert sie ja auch nur den Gedanken, daß das größte Un-
recht, das jemand begehen kann, das Unrecht ist, das er gegen
sich selbst begeht, d. h. verstößt gegen den bekannten Rechts-
satz „volenti non fit iniuria".^ Demgegenüber muß man
^ A. a. 0. C: Tbv dh Srj itävxav olyisioraTOV kccI Xsyo^isvov (piXtccrov
og ctv icnov-Tsivig, xl XQV ■ytae^uv; Xiym Sh dg av §avtov Krsivy itrX. Ver-
gleichen darf man hiermit wohl Dig. 48, 21, 3, 6: et merito, si sine causa
sibi manus intulit, puniendus est: qui enim sibi non pepercit,
multo minus alii parcet. Ähnlich argumentiert Libanios Or. 49, 11
Forst. OL dh TtaxQidag ■nav.ovvxBg nwg O'bx av kccI yovsag; ol Sh ixslvovg
rlvog (psioaivx' av; xig yäg av sIt] roig ys xoiovxovg qilXog; Seneca
Controv. VIII 4: Nihil non ausurus fuit, qui se potuit occidere. Herzogin
Elis. Charlotte von Orleans an Leibniz 21. Nov. 1715 {Zeitschr. des hist.
Vereins f. Niedersachsen 1884, S. 31): (von den Selbstmördern) solche
Leutte seindt abscheulich gefährlich, den wer vor sein Eygen leben nicht
sorgt, dem ist leicht. Einem andern daß leben zu Nehmen.
* Eine solche Folgerung wäre gewesen, daß, wenn der Mensch
sich selbst der Nächste und Liebste ist, der Selbstmörder strenger be-
straft würde als der Mörder irgendeines anderen Verwandten. Nun
vergleiche man aber mit der angeführten Strafe des Selbstmörders die
Strafe, welche Piaton für die Mörder von Eltern, Geschwistern und
Kindern verordnet hat, a. a. 0, 873 B: iav Si Tig oqpXp (povov xoiovrov
rovxav vxslvag xivd, oi (ihv x&v Sikuöx&v 'bnrjQixai xal ägxovxsg &7to-
Ttxslvavxsg sig xsxayfisvrjv xgioSov ?|(a xfjg jtoXscog iußaXXovxwv yvfivöv, al
8h &Qxal Tiäaai vxhQ oXr}g xfjg TtoXsag, Xi&ov exaexog (pigav, inl ttjv
xs(palr]v xov vsxgov ßäXXav SccpoGLovrco rr]v nöXiv oXriv, (isxa dh xovxo
slg rä xfjg jjcopag ogia (piqovxBg ixßaXXovxav xm v6fi,oit äxa(pov. Daß diese
Strafe ungleich härter ist, springt in die Augen. Das Anhäufen von
Steinen über der Leiche (öapog Xl&wv Zosimus 3, 34) erinnert an die
gleichartige Strafe, die das englische Gesetz über den Selbstmörder ver-
hängte (o. S. 264, 2).
' Kant Werke, von Hartenstein 7, 227: „Daß der Mensch sich
selbst beleidigen könne, scheint ungereimt zu sein (volenti non fit
iniuria). Daher sah es der Stoiker für einen Vorzug seiner (des Weisen)
Persönlichkeit an, beliebig aus dem Leben (als aus einem Zimmer, das
Der Selbstmord 271
wohl den juristischen Scharfsinn des Aristoteles loben ^, der
diesen Verstoß vermieden hat, und aus dessen Worten man
eine Polemik gegen seinen Lehrer herauszuhören meint, wenn
er erklärt, daß niemand gegen sieh selber unrecht txm könne,
sondern nur gegen die Tcöhg.- Daß er diese Pflichten, die ihn
an Staat und Gemeinde knüpfen, und die man sich dann
allerdings enger denken muß, als Montesquieu sie sich dachte',
willkürlich zerreißt, ist das Unrecht des Selbstmörders.* Der
Mensch verliert das Recht, frei über sich selbst, sein Leben
und sein Sterben, zu verfügen, sobald er einmal aus seiner
Vereinzelung heraus und in Verbindung mit anderen getreten
ist. Das hat auch Piaton geahnt und angedeutet, wenn er das
Verbrechen des Selbstmordes in die Verletzimg der heiligsten
raucht), ungedrängt durch gegenwärtige oder besorgliche Übel, mit
ruhiger Seele hinauszugehen."
* R. Löning Zurechnungslehre I 356. Auch Demosthenes spricht
minder scharf von yiaga x&v sig iavrovg i^aaugrovrcov 19, 284.
* Aristot. Eth. Nik. V 15 p. 1138 a, 9 flF.: 6 ^1 di' ogyrtV kavrbv
eqparroov Ixwv tovto dgä nagä zbv 6q9ov Xoyov, o ov% iä 6 v6(iog- udixti
UQCi. uXXa rivcc; j] rr^v TtöXiv , airbv $' oi; ixwv yccg Tiäex^i, ddtxstrat
d' ovd-alg ixäv. 0. S. 264, 1. Daß Aristoteles unter diesem Geaichls-
punkt den Selbstmord beurteilt, hat J. Bemays Lucian u. die Kyniker
S. 57 übergangen und läßt Aristoteles den Selbstmord nur als Feigheit
verurteilen (o. S. 259, 5).
' Pourquoi veut-on que je travaille pour une societe dont je
consens de n'etre plus, que je tienne malgre moi une Convention qui
s'est faite sans moi? La societe est fondee sur un avantage mutuel;
mais, lorsqu'elle me devient onereuse, qui m'empeche d'y renoncer? La
vie m'a ete donnee comme une faveur; je puis donc la rendre lorsqu'elle
ne Test plus: la cause cesse, Teffet doit donc cesser aussi. 0. S. 88, 3.
* Nach Löning a. a. 0. ist es der Anspruch des Staates auf Ge-
horsam gegenüber seinem Verbote, der vom Selbstmörder verletzt wird.
Doch läßt sich auch denken an die Auffassung, die über das Verhältnis
des Bürgers zum Staate in Piatons Kriton vorgetragen wird. Der
Bürger ist hiemach der Knecht {dovXog) des gemeinen "Wesens. "Exoig
UV sItcslv, fragen 50 E die Gesetze den Sokrates, Ttg&rov usv, ag ovxi^
ijudrsgog f,69a xal ^xyovog %al SovXog, avtog ts xccl oi 6ol ngoyovoi; der
Knecht aber, sagt uns derselbe Piaton Phaidon 62 C, darf sich nicht
ohne den Willen seines Herrn ein Leids antun.
272 Rudolf Hirzel
Bluts- und Liebesbande setzte^, und bestimmter noch, liegt
dasselbe den Verdammungsurteilen zugrunde, die aucb die
antike Theologie über ihn ausgesprochen hatte.
Denn es entsprach doch nicht sowohl dem einfachen
Empfinden des Volkes als einer durch Theologie bearbeiteten
Religion, wenn man die dunkle iloIqu, der niemand entrinnt,
in ein göttliches Gesetz verwandelte, dem sich niemand ent-
winden, von dem er daher auch den Tod erwarten, und dem
er nicht durch Selbstmord vorgreifen soll. Indem vor Piaton
schon Sophokles dies aussprach^, dämmerte im Grunde die
Vorstellung, daß der Mensch, durch göttliches Verhängnis in
den großen Zusammenhang alles Lebens eingefügt, sich nicht
willkürlich und gewaltsam losreißen darf. Genauer bestimmt
wurde dieser Zusammenhang durch die Theologen von Pro-
fession, und das Bild fiel verschieden aus, bald mehr ins
Dunkle, bald ins Heitere gemalt, je nachdem eine mehr buß-
fertige oder freudige Stimmung den Maler leitete. Nach der
einen Vorstellungs weise sollten die Bande, die den Menschen
an dieses Leben knüpften, bis in eine frühere Existenz zurück-
reichen, aus der er zur Strafe begangener Sünden in diesen
Leib wie in ein Gefängnis versetzt wurde.^ Nur Gott kann
ihn erlösen; mögen über ihm selber Leid und Mißgeschick
sich häufen, so gibt ihm dies kein Recht, sich selbst von ihnen
durch den Tod zu befreien, weil er dadurch den Lauf der
^ 0. S. 270, 1. Für Piaton war die Verurteilung des Selbstmordes
überdies gegeben mit seiner Verurteilung des Menschenhasses {Phaidon
89 D f., vgl. Protag. 327 D, Gess. VII 791 D), in dessen Konsequenz der
Selbstmord liegt (o. S. 92).
» Soph. fr. 867 N *:
(^A.y &av6vTi Ksivw avv&avEiv igcjg fi' ^%6t.
<^B.y ij^eig, ixüyov tirjSiv, slg to iiögei^ov.
Nach Piaton Gess. IX 873 C ist der Selbstmörder Trjv ttjs si^uQ^ivris
ßicc &TtoaTEQwv (lotQccv. Sokrates bereit vom Leben zu scheiden ovav i^
sl(uxQiiivri naX^ Phaidon 115 A, vgl. 62 C, o. S. 246, 2.
• ms ^v Ttvi cpQOVQÜ ia^ihv ol ävO-gconoi kccI ov äei di] kavTOV ix
ravrrig XvBiv oiS' änoSidqüaneiv : Piaton Phaidon 62 B, o. S. 263, 4.
Der Selbstmord 273
göttlichen Gerechtigkeit stören würde.^ Nur Tieferblickenden
und Eingeweihten erschloß sich der voUe Sinn dieser Lehre ^,
die auch die Neueren erst durch eine ümdeutung aus dem
Mystisch -Theologischen in das Militärisch -Moralische sich rer-
ständlicher gemacht haben.^ Wer dagegen in dieser Erde
kein Jammertal sah und nicht an seine und seiner Mitmenschen
* Es ist im Grunde dieselbe Anacbaurmgs-weise, die nach der
Schilderung des Platonischen Kriton den Sokrates hindert, aus seinem
Geßngnis zu entfliehen. Das Tor der Freiheit war für Sokrates auf-
getan und ist es für jeden Menschen, der sich vom Elend seines Leibes-
lebens durch eigene Hand befreien möchte. Wie aber Sokrates sich ge-
bunden fühlt durch die Rechtsordnung des attischen Staates, die er
durch sein Entweichen verletzen würde, so boU auch der Selbstmörder
sich gebunden achten an eine höhere Weltordnung und im Gedanken
an diese von seiner Tat abstehen.
* iv &TtoQQijTois Xey6(isvog l6yos . . itdyag rig . . xal ov ^ä^tog di'idelv
Piaton Phaidon 62 B.
' Die Vorstellung, daß cpQovQd (Piaton a. a. 0.) den Posten bedeutet,
auf den jemand gestellt ist, und den er nicht verlassen darf, ist freilich
alt, begründet schon durch Cicero De senectute 73 (vetat Pythagoras
iniussu imperatoris, id est dei, de praesidio et statione vitae decedere),
der aber selber anderwärts (De rep. VI 15. Tusc. 1 74) das Richtige
gibt; sie kehrt dann aber wieder bei Epiktet Diss. I 9, 24 und HI 24, 99,
geht also wohl auf einen älteren griechischen Gewährsmann zurück.
Die Neueren würden indessen kaum so eifrig gewesen sein, sie sich an-
zueignen (Montaigne Essais II 3, S. 76 [Paris 1801]: cette gamison du
monde. Hume Essays II il2 [London 1876]: you are placed by provi-
dence, like a centinel in a particular Station. Rousseau Kouv. Hei. JH
21, S. 356 [Leipzig 1801]: Thomme vivant sur la terre comme un soldat
mis en faction. Gärve AtwierJcungen zu Cicero Von den Pflichten I
S. 156: daß der Mensch seinen Posten nicht verlassen dürfe. Kant
Werke, von Hartenstein 7, 227: Gott . . . dessen uns anvertrauten
Posten in der Welt der Mensch verläßt, ohne davon abgerufen zu sein.
Mendelssohn sogar in seiner Übersetzung und Bearbeitung des Phaidon
Schriften 2, 105: Daß wir Menschen hienieden wie die Schildwachen
ausgestellet wären, und also unsere Posten nicht verlassen dürften, bis
wir abgelöset würden), wenn sie ihnen nicht bequemer gewesen wäre.
Während die andere und richtige Erklärung, die unter (pgovQd ein Ge-
Tängnis versteht, auf einer uns fremden Mystik beruht, ist die miß-
verstandene um so klarer und geläufiger, indem sie die unbedingte
Unterwerfung unter das göttliche Gebot durch die strengste Art des
Gehorsams, die militärische, illustriert.
Archiv f. Beligions-wissenschaft XI 13
274 Rudolf Hirzel
uranfängliche Sünde glaubte, der konnte von solcher Lehre
nicht befriedigt werden. Ihm diente daher die andere Vor-
stellungsweise, die ohne Mysterium für jedermann offen dalag,
lediglich die vollkommene Abhängigkeit des Menschen, als des
Sklaven, von den Göttern, als seinen Herren, betonte und ihm
damit, in einfach rechtlicher Konsequenz, die freie Verfügung
über sich selber, zum Leben wie zum Sterben, entzog.^
Bestrafung des Mochte mau sich die Grötter als strenge Richter oder als
' fürsorgende ^ Herren denken, beidemal wurde der Mensch
einem großen Gottesreich eingegliedert, und der Versuch, diesen
Zusammenhang zu zerreißen, erschien als ein Unrecht, das be-
straft zu werden verdiente. Hierauf aber haben die Götter oder
vielmehr ihre menschlichen Vertreter, die Theologen, sich zu
allen Zeiten besser verstanden als irdische Richter. Zwar
standen auch diesen ausgesuchte Strafen zur Verfügung, nicht
beliebige, sondern wohlberechnet und der Tat angepaßt,
^ mochte die Hand des Selbstmörders abgetrennt werden von
dem Leibe, dem sie sich so feindlich erzeigt^, oder ihm ein
gesondertes und namenloses Grab angewiesen werden^ zum
^ Piaton Phaidon 62 B f, : ov (levrot alXä xods yi (iol SoxeI, ä Kißrig,
si XiyaöQ'oci, ro Q-sovg slvai r)ii&v rovg inmsXovfisvovg nccl ^fiäg rovg
ccv&QmTtovg fv r&v xrrjftccTco»' tolg Q-solg slvaf ^ 6ol ov SoxeI ovxtog;
"E^iotys, cpriolv 6 Ksßrig. Ovkovv, t] S' og, v,al 6v av rmv ßavrov kttkiÜtcov
sl' Ti avro iccvTO äitotixivvvoi, (irj 6r](irjvccvr6g 6ov oxi ßovXsi avxb xs&vccvai,
XalsTcaivoig av avxS), xal sl' xiva ^X'^'-S xhkoqIuv , Ttjucapoto &v\ Hävv
y' ^cpr]. * xovg ijtiiisXov^iivovg vor. Anm. ' 0. S. 264, 2.
* Piaton 0. S. 269, 6. Auch Timon in dem Epigramm, in dem er
seinen Selbstmord bekennt, verschweigt seinen Namen (Plutarch J.«ton. 70):
'Evd'äS' anoQQj'j^ag ipvxrjv ßaQväcci^iova xslfiai. To^vo^cc S' ov Tcsvesad's,
xaxoi db xuxwg äxoXoteQs. 0. S. 92, 3. Es war dies nicht die Namen-
losigkeit, die mit heroischen Ehren verknüpft sein konnte, sondern die
schimpfliche, in der nach Hesiod W. u. T. 154 das eherne Geschlecht
unterging, und die den also Begrabenen der IXaga cpavT} xal xifiiog
(A. P. 7, 365) beraubte. Wer sich selbst erhängt hatte, wurde nach
römischer Sitte bei den Totenmahlen nicht angerufen, ag firiSh äito&avwv
^Xsiv Svona: Artemidor Onirocr. I 4, S. 11, 10 Herch. Marquardt Staatn-
verw. III • 807, 8.
Der Selbstmord 275
Zeichen, daß, wie er gewaltsam sich von der Gemeinschaft der
Menschen gelöst hatte, nun auch diese ebenso ihn von sich
stießen. Solche Strafen, obgleich sie mehr rächend und
sühnend dem Verbrechen angepaßt sind, konnten doch auf
noch nicht zynisch abgestumpfte Gemüter auch eine ab-
schreckende Wirkung üben.^ Ausschließlich auf eine solche
war die raffinierte Bestrafung der milesischen Jungfrauen be-
rechnet.^ Doch wurde in allen diesen Fällen eigentlich nur
der Selbstmord, aber nicht der Selbstmörder bestraft^, der,
mit dem Platonischen Sokrates zu reden ^, auf und davon war
und sich nicht mehr fangen ließ. Hiermit, mit der Bestrafung
des Selbstmordes, hat sich denn auch Luther später zufrieden
gegeben, da in seinen Augen der Selbstmord keine Schuld
des Menschen, sondern des Teufels war.^ Der Platonische
Sokrates aber, indem er andeutet, daß Menschen nicht ver-
mögend sind, den Selbstmörder zu züchtigen^, weist doch
zugleich darauf hin, daß der Arm der Götter weiter reicht und
sogar noch den ergreift, der sich allen Gerichten entzogen
* Besonders auf die „jactatio mortis" o. S. 256, 4 (vgl. S. 99, 103)
wäre die Namenlosigkeit des Grabes als Gegenmittel gut berechnet
gewesen.
* 0. S. 266, 3. Dasselbe gilt von der Bestrafung des Selbstmordes,
die Tarquinius Priscus verordnete: o. S. 267, 3.
' Sehr gewunden drückt sich über solche Strafen Plinius aus Nat.
hist. 36, 108: cum puderet vivos, tamquam puditurum esset exstinctos.
* Piaton Phaidon 115 C f.
* Tischreden von Förstemann 4, 265: Viel von denen, so sich selbs
ums Leben bringen, die werden vom Teufel getrieben und von ihm ge-
tödtet, wie die Leute von Straßenraübern , sind ihr selbs nicht mächtig.
Wenn solche Exempel nicht bisweilen geschähen, so fürchteten wir
unsern Herrn Gott nicht. Drum müssen wir in Furcht stehen und Gott
bitten, er wollt uns für dem Teufel behüten; auch muß man hart mit
solchen Gehenkten umgehen, nach Ordnung der Rechte und Gewohnheit,
auf daß sich die rohen und sichern Leute fürchten; nicht daß sie alle
drum verdammet sind.
^ Vgl. Seneca Controv. VIII 4: cuius (des Selbstmörders) inter
acelera etiam hoc est, quod dampnari non potest.
18*
276 Rudolf Hirzel
zu haben scheint.* Hiernacli dürfte es uns nicht wundern,
wenn in einer Platonischen Hölle auch den Selbstmördern
wäre ihr Platz reserviert worden.^ Was Piaton etwa noch
versäumt hat, haben aber andere nachgeholt. Jedenfalls war
es pythagoreischer, also wohl schon vorplatonischer Grlaube,
auf den auch Sokrates hinzudeuten scheint^, daß Selbstmörder
auch durch den Tod der Strafe nicht entgingen.^ Selbstmord
^ Piaton Phaidon 62 C: Ovxovv . . . kuI 6v av cavrov Ktruidrcov
hl' XI avzb §ccvro &7tOKrivvvoi, j*t/ crjurjvarrog ßov ort ßovXst ccvrb xb&vävai,,
XaXsTtaivoig av avrS), nal si' tiva ^^oig ri(icoQiav, rifitopoto av. Das Ver-
hältnis Gottes zum Menschen wird verglichen mit dem des Herrn zu
seinem Sklaven, Auch der menschliche Herr, heißt es, würde seinen
Sklaven, der Selbstmord beginge, strafen, wenn dies in seiner Macht
läge. Da aber in der Macht der Götter alles liegt, was sie wollen, so
ist klar, daß nach Piatons Meinung, die er hier andeutet, die Götter
den Selbstmord ihres Sklaven, des Menschen, nicht unbestraft lassen
werden.
* Ob dies aber Bep. X 615 C geschehen ist, muß ich bezweifeln,
zumal auch die Lesart (a-uTo^stpag cpovov) unsicher ist. Aitox^tQ ist ein
Wort von allgemeinerer Bedeutung, das nur gelegentlich die engere
Bedeutung annimmt wie Soph. Änt. 1175 (wo indessen ebenfalls die
Lesart unsicher ist), 1315, wie auch uvxoxsiQia Diodor. Sic. XV ö4, 3,
Joseph. Bell. Jud. HI 8, 6 (S. 267, 24 Bekk.), Paus. VHI 51, 8 TX 17, 1,
Cassius Dio 37, 13 {8ia ^tcpovg avxoxstgla), Tzetzes Chiliad. I 382 {aixoxug
q>6vov), II 48 {a'bxoxBLQiav), insbesondere den Selbstmord bezeichnet (ebenso
|tqpEt av9ivxris Cassius Dio 37, 13 und im Neugriechischen avxoxxovia,
schon Lykophron Alex. 714 avxoKx6voi.g Qicpatet, von den Sirenen, die sich
selbst vom Felsen stürzen und töten; aixocpovsvx'^g Cedrenus Hist. Comp.
p. 86 = p. 184 C Migne). Da nun in der Republik die wbxöxsiQsg cp6vov in
eine Linie gestellt werden mit denen, die sich an den Eltern versündigt
haben, dasselbe aber im Phaidon -MjthoB 113 Ef mit den avSgocpovot
geschieht, so ist mir wahrscheinlich, daß auch unter ihnen nur diese zu
verstehen sind, d. h. nur solche, die eines gewaltsamen mit eigener
Hand begangenen Mordes schuldig sind. ^ 0. S. 275 f,
* Der Peripatetiker Klearchos berichtet bei Athen. IV 157 C: Ev^i-
d^sog 6 nv&ayoQfxbg . . ^Xeyev ivdsäied-ai xä> cm^axi xal xSi Sevqo ßim
xäg ccjtdvxcov tpvxag xi^agiag ;uaßiv, Kai SisiTcac&ai, rov d-sov dig el ft^
(lEvoveiv ini xovxoig, iag civ ixwv avxovg Xvßj], nXsioat xai ^isl^oetv
iliTtsßovvxai, x6xe Xv(t.ttis. Nach Norden Herines 28, 876 war „die alte
Vorstellung die, daß die Seele des Selbstmörders nach qualvoller
Trennung vom Körper ohne Ruhe auf der Oberwelt eine Zeitlang umher-
Der Selbstmord 277
erscheint immer mehr als Religionsfrevel, wie in der Religion
des Lama, in welcher Selbstmörder denen gleich geachtet
wurden, die der Fluch der Priester getroffen hatte, und die deshalb
auch im Tode keine Ruhe ihrer Seelen fanden.^ Glimpflicher
hatte sie in seiner Unterweltsdarstellung Virgil behandelt.^
Dagegen droht, Pythagoreisches, wie es scheint, mit Jüdischem
verquickend, Josephus solchen, die wahnwitzig genug waren,
Hand an sich selbst zu legen, nicht bloß mit göttlichen
Strafen bis ins kommende Geschlecht, sondern hat auch einen
besonders finsteren Hades für sie bereit.' Schließlich schlugen
auch die Flammen der christlichen Hölle über ihnen zu-
sammen^, so daß selbst Dante, der doch viel höher dachte als
gemeine Zeloten, sie von den Qualen seines Inferno nicht er-
lösen mochte.^
So wetteiferten Moralisten und Politiker, am heftigsten
und mit dem größten Erfolge aber die Theologen im Ver-
dammen des Selbstmordes und gaben damit eigentlich nur die
Antwort auf das Grassieren desselben während des 5. und
4. Jahrhunderts. Natürlicherweise fehlte es aber in einer Verteidiger de«
Zeit, die so fruchtbar an Selbstmorden war, ebenso wie in ® ' ™° **•
anderen ähnlichen Zeiten, wie im 18. Jahrhundert®, auch nicht
schweben muß". Von dieser „alten" Vorstellung scheint aber Piaton
noch nichts gewußt zu haben, da er Fhaidon 81 C f. die Seelen in dieser
Weise umherschweben läßt, ohne sie doch als die Seelen von Selbst-
mördern zu bezeichnen, so nahen, fast zwingenden Anlaß dazu gerade
der Zusammenhang des Dialogs bot.
^ B. Constant De Ja Eeligion t. V S. 76, 1: Dans la religion
lamaüque, les suicides, ainsi que ceux qui ont encouru les maledictions
des pretres, s'agitent sans cesse, dans une doulouxeuse angoisse, sans
que leurs ämes puissent rentrer dans un corps. ' Aen. 6, 434 f.
» Joseph. Bell. Jud. III 8, 5 (S. 266 Bekk.): oeoig dh xa»' iavr&v
i(iccvri6av ccl jjjEfe«?, rovrcov ^hv aSrig 58';{£Tat zag t-'vxäg öxortcbrepoff, 6 dh
rovrcav Trar/jp &s6g slg ixyovovg ri^cogshcci rovg Ttcctegcov ißgietdcg.
* Vgl. auch Kirchmann De fiineribus Eom. (Frankfurt 1672) S.488f.
® Inferno 13, „Alle pene eternali dannato" ist Guido degli
Anastagi, den die Grausamkeit seiner Geliebten in den Selbstmord ge-
trieben hatte: Boccaccio Decam. 5, 8. ^ 0. S. 88, 3.
278 Rudolf Hirzel
an Verteidigern derselben. Daß Gedanken und Gebote in ihrer
Jugend, bei ihrem ersten Hervortreten, auch durch Schroff-
heit charakterisiert zu sein pflegen, bestätigt die Art, wie die
Pythagoreer das Verbot des Selbstmordes aussprachen, ohne
jede Einschränkung.^ Gewisse Ausnahmen jedoch drängten
sich ohne weiteres auf. Die Selbstmorde, die in der Auf-
opferung für andere bestehen^, die die heiligen Bande nur be-
kräftigen, welche der gemeine Selbstmörder zerreißt, und die für
das eine dahingegebene Leben hundertfältiges neues erzeugen^,
konnten unmöglich verboten sein. Schon Piaton, dem wir
die erste Mitteilung jenes Verbotes verdanken, sieht sich daher
gleichzeitig zu Konzessionen genötigt, die er der bedingenden
Welt und Erfahrung macht. Seine Notwendigkeit des Todes ^,
die er als die einzige Ursache desselben gelten läßt und so
alle Freiwilligkeit hierin aufzuheben scheint, ist doch sehr
dehnbar; sie begreift in sich auch die Notwendigkeit der Freien
und Edeln^, die auch anderen ein Prachttor gewesen ist, durch
das sie den Selbstmord wieder unter die zulässigen Handlungen
der Menschen einführten.^ Den hierüber schon im Phaidon
gegebenen Andeutungen'' hat Piaton in den Gesetzen die
^ (iTj d-B^iitov slvai kavrbv ßiä^söd-ai, Piaton Phaidon 61 D, (irj oöiov
aistovg kavrovs sv Ttoislv 62 A. Euxitheos o. S. 276, 4.
* 0. S. 96flF., vgl. auch S. 79, 1. 259.
s Goethe Werke 16, 189.
* 'AvctyKT}: Phaidon 62 C, &vayKcc69-Elg: Gess. IX 873 C.
^ Demosth. 8, 61: ißrlv iXsv&igm fihv &v9'Qm%<p nsyiGtr} &väyKri i)
inhQ T&v yiyvoiisvcov aloxvvr]. Cicero De invent. II 173, wo er die ver-
schiedenen Arten der necessitudo bespricht: ac summa quidem necessi-
tudo videtur esse honestatis.
' Unter einer solchen Notwendigkeit handelte Cato nach Cicero
Ad fam. IX 18, 2, wovon später mehr die Rede sein wird. Dieselbe
&väyy,ri erkennt auch Josephus an. Bell. Jud. VII 8, 6 (S. 157, 25 ff. Bekk.),
7 (S, 164, 5 Bekk.), Arch. XVIII 9, 2 (S. 180, 7 f. Bekk.), trotz Bell. Jud.
III 8, 6 (o. S. 277, 3). Der Platoniker Euphraios, als er sich selbst
den Tod gab, um nicht in die Gewalt der Feinde zu kommen (o. S. 89, 2),
wurde daher den Grundsätzen seiner Schule keineswegs ungetreu.
' 0. S. 246, 2.
Der Selbstmord 279
nähere Ausfiilinmcr folgen lassen und liier insbesondere rechts-
kräftige Verurteilung durch die Gemeinde, unheilbare allzu
schmerzliche Leiden und unabwendbare unerträgliche Schmach
als Notwendigkeiten bezeichnet, xmter deren Druck der Mensch
berechtigt sein soll, sich selbst das Leben zu nehmen.* Nur mit ein
wenig anderenWorten wurde hier der motivierte Selbstmord ebenso
gestattet, wie auf der Lisel Keos' oder später von den Stoikern.'
Was solchen Philosophen, die wie Piaton sich den Menschen
gebunden dachten an ein großes Ganze politischer oder reli-
giöser Art, erst abgerungen werden mußte, die Erlaubnis des
Selbstmordes, das gaben andere, die den Menschen aus allem
Zusammenhang loslösten und auf eigene Füße stellten, ohne
weiteres zu, ja mußten es für den Menschen als dessen gutes
Recht fordern; für sie war die Voraussetzung, auf der jenes
Verbot ruhte, der eigentliche Rechtagrund desselben*, über-
haupt nicht vorhanden. In dieser Weise den Menschen zu
isolieren war aber ein Hauptzug im Bilde der Zeit, in welcher
der Selbstmord anfing zu grassieren.^ Innerhalb der sokra-
tischen Schule haben ihn die Kyniker durch ihr Lehren und
noch mehr durch ihr Treiben besonders deutlich zum Ausdruck
gebracht. Will man aus ihrem Gebaren schließen, so war
das Recht des Menschen, sich selbst den Tod zu geben, in
* Gess. IX 873 C: Off ctv katrrbv xTc/rj, rfjv t^s fliucQfidvrig ßia
änoarsQwv y.oiQav, utjts ^ölsag Ta|ä(J7js Sixj] (der Fall des Sokrates o.
S. 245, 2) iiijTS TtSQiadvvq} (iqprxröj rrpoerrECoi-Cj Tvxf] (o. S. 85, 2) ävayxaß-
d'slg fiTidi ai6%vvrig xivbg änogov xal aßiov tiarccXaxmP xrX. Wer ein
unheilbares Leiden hat, soll sein Leben nicht mühsam durch ärztliche
Kunst hinfristen, sagt er mit dieser Selbstmordstheorie übereinstimmend
Bep. III 407 D ff., vgl. Schol. in Aristct. p. 8a, 7 ff. Auch diese Maxime
stammt schon aus der sophistischen Zeit: o. S. 98, 3. J. Burckhardt
Griech. KuUurgesch. II 415. * 0. S. 92, 3.
' Zwischen der siXoyog i^ayatyr} und der platonischen &vdyxri ver-
mitteln Äußerungen -wie die ebenfalls auf einen Selbstmord bezügliche
des jüngeren Plinius Epist. 1 12 : summa ratio quae sapientibus pro
necessitate est. Vgl. meine Themis S. 427 f.
* 0. S. 269ff. bes. 271. * 0. S. 87ff.
280 Rudolf Hirzel
ihren Augen ein unbedingtes^, und mit den Mitteln ihrer
Philosophie ließ es sich auch kaum beschränken.^ Der auf
den persönlichen Gegensatz zwischen Piaton und Antisthenes
zurückführende Gegensatz beider Schulen, der kynischen und
platonischen, von denen die eine ebenso nach WiUkür und
Unabhängigkeit, wie die andere nach Erkenntnis und Ordnung
strebte, kommt auch hier zutage, indem bei den Kynikern der
Selbstmord als Tat der höchsten Freiheit in Ehren ist, bei
den Piatonikern nur, insofern er durch irgendwelche Not-
wendigkeit geboten wird.^ Auch die Stoa konnte in ihren
^ Sie empfahlen ihn als Panazee für jedes Leiden, körperliches
und Liebeskummer. Darum ermahnte zu ihm Diogenes nicht bloß den
Speusipp (Diog. L. IV 3), sondern auch seinen eigenen Lehrer Anti-
sthenes (Diog. L. VII 18); und unter den Rezepten, die Krates für den
Sqcos verschrieb, war nach Hunger und Zeit das letzte und durch-
schlagende (iäv dh tovroig tir] dvvy ^prjö'S'ai) der ßgoxos (Diog. L. VI 86
und dazu Menage). Dasselbe Radikalmittel rieten Antisthenes und ihm
folgend noch dringender Diogenes allen an, die nicht zu Verstände ge-
kommen waren {sig tbv ßiov TcaQccßKEvd^sed'ai Sstv Xoyov rj ßgoxov Diog.
L. VI 24, Plutarch Bep. Stoic. 14 p. 1040). Aber auch ohne durch Not
und Leiden gedrängt zu sein, hielten sie den Selbstmord für erlaubt, wie
Peregrinus, dem Lucian Peregr. 25 deshalb den Herakles gegenüberstellt.
* Gedrängt von der Maxime, das Leben zu verachten {xaTaq)Qovstv
^(afjg Stob. Flor. 86, 19) und über den Tod sich zu erheben {vnBQccva slvai,
d'avärov a. a. 0.), konnten sie leicht dazu kommen, die erstrebte xag-
regia durch freiwilligen Tod bewähren zu wollen, wie Peregrinus (Lucian
Peregr. 21. 23. 26). Welches Gesetz hätte einen Kyniker hindern können?
Wem die Freiheit das höchste Gut war (firjdiv iXsvQ'SQlccg TtQoxglvoiv
Diog. Laert. VI 71) und die Vernunft nur ein Mittel dazu, der durfte
sich im Gebrauch jener nicht durch irgendwelches Verbot des Selbst-
mordes einschränken lassen. Die Anekdote, nach der Diogenes die Zu-
mutung des Selbstmordes ablehnte (Älian V. H. 10, 11), zeigt nur, wie
er auch nach der anderen Seite sich seine Freiheit zu wahren wußte.
' Aus der Anekdote, daß der kranke Antisthenes das ihm von
Diogenes zum Selbstmord dargebotene Schwert zurückwies (o. Anm. 1),
schloß Ad. Müller De Äntisth. vita et scr. S. 19 f., daß er damit nur dem
Gebot des Sokrates gehorcht habe. Das ist aber aus mehreren Gründen
nicht richtig geschlossen, unter anderen auch deshalb nicht, weil Krank-
heit auch in den Augen des Sokrates, wenigstens des platonischen, um den
es sich hier allein handeln kann, den Selbstmord entschuldigt (o. S. 279, 1).
Der Selbstmord 281
Hallen den kynischen Wildfang, so wie er war, nicht dulden,
sondern fesselte ihn wie aUes, was in ihren Bereich kam,
durch den löyog, mit dem die Kyniker zwar geprunkt, aber
nicht Ernst gemacht hatten. Mit dem Worte i|a;'cay^ hatte
schon Antisthenes den Selbstmord beschönigt^, erst durch
Zenon wurde hieraus die evXoyog itayayr}.^ Sieht man auf
die einzelnen Fälle derselben', so sind es zum Teil die gleichen,
unter denen auch die platonische „Notwendigkeit" den Selbst-
^ Athen. IV 157 B: cv^ißovXevßaiii' av V(it9 kutcc top 2caxQarixov
'Avxia&ivT\v i^dysiv kavrovs rov ßiov roiavTa 6itov(idvovg. Es ist ver-
gleichbar den unzähligen Euphemismen, mit denen die Alten die Schrecken
des Todes verdeckten, wie a:iiivai, unuXhxxTiiv u. a. (Lessing Schriften
von Maltzahn 8, 237). Mit l|^9•t rov f^v fordert zum Selbstmord auf
M. Aurel. 6, 29; nur eine andere Wendung derselben Art für den Selbst-
mord wie i^äyuv ist ajiotpiQtiv kavxöv Libanios Or. 21, 10 Forst. Auch
dem freiwilligen Tode sollte so sein Stachel genommen werden und er
aufhören, moralischen wie physischen Abscheu zu erregen. Unser
„Selbstentleibung" für Selbstmord (z. B. Kant Werk^ von Hartenstein
7, 228, vgl. Geiger Der Selbstmord S. 1) dürfte ähnlichen Ursprungs sein,
da mit Mord von vornherein der Begriff eines Verbrechens verbunden
war. Derselbe Begriff haftete aber auch an aitox^iQ, avroxBiQia, avro-
xTovia (o. S. 276, 2). Im Gegensatz hierzu prägten Kyniker und Stoiker
den Namen der i^aycoyTJ: denn daß dieser trotz seiner später ganz all-
gemeinen Verwendung (zufolge deren er bald so fest wurzelte, daß be-
reits Polybios 30, 7, 8 davon TCQOs^d'/siv büden könnt«, und der doch
wohl analoge Gebrauch von uvaycoyi], worüber vgl. Rohde Psyche 11
20, 6, möglich wurde) ursprünglich ein t. t., d. h. wenigstens mit diesem
besonderen Sinne ein künstlicher Ausdruck ist, liegt doch schon darin,
daß an sich, nach seinem ersten und natürlichen Sinne, i^ayayij ebenso-
wohl den Tod im allgemeinen wie den Selbstmord bedeuten könnte.
Daß die Griechen erst so spät, die Lateiner überhaupt nie (denn suici-
dium ist nicht antik) zu einer besonderen Bezeichnung des Selbstmordes
gelangt sind, ist charakteristisch dafür, daß der Selbstmord erst spät
besondere Beachtung gefunden hat und namentlich Gegenstand von
Kontroversen geworden ist. Auch in den modernen Sprachen sind die
Namen des Selbstmordes erst späteren Ursprungs (auf einiges weist hin
Geiger Der Selbstmord S. 1, 1. Leibniz sagt einmal, wohl euphemistisch,
„Selbstthat", Zeitschr. des histor. Vereins f. Xiedersachsen 1884, S. 37), und
auch hier aus der gleichen Ursache. ' Diog. Laert. VII 130.
» Aufgezählt Diog. Laert. VII 130. Schol. in Aristot. p. 8a, 7 ff.
ZeUer Phil. d. Gr. lU 1 ' 307.
282 Rudolf Hirzel
mord rechtfertigt.^ Und docli, und obgleich auch die „ratio"
eine Art Notwendigkeit ist^, bleiben zwischen Stoa und Piaton
wichtige Unterschiede, die auf den kynischen Kern in jener
zurückgehen. In der Stoa behauptet sich der Selbstmord als
ein gutes Recht des Menschen^, erscheint nie wie bei Piaton
an sich schon als Verbrechen. Ja er, der von Piaton höch-
stens gestattet wurde, kann in der Stoa unter Umständen sich
zur Pflicht steigern.* Während der Selbstmörder Piatons im
besten Falle nur ein Sklave der Notwendigkeit war, sollte der
Stoiker gerade durch den Selbstmord seine Freiheit betätigen^;
der Selbstmord, im rechten Sinne verübt, sollte für den, der
ihn vollzog, kein Leiden, sondern eine Handlung sein®, die
^ 0. S. 279, 1 Tl. 3. « 0. S. 279, 3.
' Dies ist die Konsequenz daraus, daß Tod und Leben unter die
Adiaphora gehören; sich das Leben zu nehmen, kann daher niemals an
sich schon die Verletzung eines höheren Pflichtgebotes sein. Zeller
Fhil d. Gr. III 1», S. 308 f.
* Wenigstens zum KaO-^xor oder officium: z. B. Chrysipp bei Plu-
tarch Rep. Stoic. 18 p. 1042 D Kai rotg svScci^ovovöi yiyvsrai tcoxe xccQ--
fiKov i^dysiv havrovg und Cicero De fin. III 61 saepe officium est sapi-
entis desciscere a vita; im übrigen vgl. Zeller Phil. d. Gr. III 1", S. 808 f.
* Zeller a. a. 0. S. 306. Recht im Gegensatz zu Piatons Forderung,
daß man den Selbstmord nur unter dem Drucke einer Notwendigkeit
vollziehen soll, stehen Senecas Worte, in denen er sich einen Ausspruch
Epikurs zu eigen macht, Ep. 12, 10: malum est in necessitate vivere,
sed in necessitate vivere necessitas nulla est (xaxov avayxrj, aXX' oväs^ia
ScvdyKri f^v iisr' (ivayxrjs, Usener Wien. Stud. X 1888, S. 180). quidni
nulla sit? patent undique ad libertatem viae multae, braves, faciles.
agamus deo gratias, quod nemo in vita teneri potest. calcare ipsas
necessitates licet. Zur Freiheit des Weisen gehörte wesentlich die Er-
laubnis des Selbstmordes. Als daher der jüngere Cato das stoische
Paradoxon, daß allein der Weise frei sei, mit ungewöhnlicher Heftigkeit
gegen den Peripatetiker Demetrios verteidigte, schlössen seine Freunde
hieraus, daß er sich mit dem Gedanken des Selbstmordes trage (coöts
liTiSivcc Xa&Etv, 5x1 t& ßioa Tcigag ^yvoaxsv iniQ-elg &naXXccrTBOd'cei r&v
TtaQÖvtav: Plutarch Cato 67).
" Den Geist der Stoa und insbesondere des Sphairos atmen die
Worte des Königs Kleomenes bei Plutarch Kleom. 31 : Jel yäg rov
ai&alQsrov d'ävarov oi (pvyrjv slvai Tcgd^eav, dXXä ngä^iv. An Stelle
eines von der Gottheit geübten Zwanges {n^lv &vdyxriv ttvä d'Bog im-
Der Selbstmord 283
den also Handelnden seiner höchsten Bestimmung entgegen-
fahrte^ und unter Umständen ein ganzes Leben aufwiegen
konnte.* Herakles, der Ideal weise, war auch durch seinen
Tod Kynikem und Stoikern ein Vorbild geworden^, da dieser
Tod in der Schilderung Senecas* keine Spur des Leidens zeigt ^,
sondern als Tat der höchsten, ja freudigen Freiheit erscheint^
und sich deshalb würdig anreiht den früheren „Arbeiten"^, ja
sie übertrifft und krönt.'
Tti(itf)Tll Piaton Phaidon p. 62 C) genügte dem Stoiker Zenon ein blofier
„Wink" derselben, um ihn zum Selbstmord zu treiben (Diog. Laert. Vll
28 u. 31 igxoiiai' ri ft' ai;«s;).
* Auch Peregrinus - Proteus , so windig er sonst in Lucians Dar-
stellung erscheint, gibt doch vor, zum Besten der Menschheit {vTchg t&v
&v9Qd>nov) zu sterben. Lucian Peregr. 23. 33.
* Dies liegt in der Aufforderung ilarc Aureis X 8: TtavraTtaeiv
JliO't Tov ßlov, urj ogyi^öiuvog, aXX' anXcög xal iXsvd^igcog xal aldr,u6va>s,
?v ys zovzo fiövov jrpala? iv xä> ßL<p, ovrm; i^sX^etv.
' Das namentlich beim Feuertode des Peregrinus immer vorschwebt:
Lucian Peregr. 5. 25 u. ö. Vgl. aber auch J. Bemays Lucian u. die
Kyniker S. 60. Überhaupt fehlte es für den freiwilligen Feuertod nicht
so sehr an Beispielen: s. o. S. 78, 4 und was Pomp. Mela 6, 7, 65 von
den Seren berichtet, daß die „prudentiores et quibus ars studiumque
sapientiae contingit non exspectant eam (sc. mortem) sed ingerendo
semet ignibus laeti et cum gloria arcessunt".
* Hercul. Ötäus 1614 flF.
* Wie Marc Aurel V 29 es vorschreibt, geht hier Hercules aus
dem Leben, ebg fir^div xaxov iracjfoai'.
« Tgl. namentlich 1687 if.:
quis sie triumphans laetus in curru stetit
Victor, quis illo gentibus voltu dedit
leges tyrannus?
auch 1748 ff.
' 1618 ff.
Omnibus fortem addidit
animum ministris, urere ardentem putes.
quod unum in orbe vicerat nondum malum,
et flamma victa est, haec quoque accessit feris,
inter labores ignis herculeos abit.
* Der sterbende Heros ist sicher sich die Apotheose zu gewinnen,
auch gegen den Willen des höchsten Gottes, zu dem er sagt 1713 f.:
licet tu sidera et mxmdum neges ultro, pater, cogere. Dieser philo-
284 Rudolf Hirzel Der Selbstmord
So trennten sich über dem Selbstmordproblem die Wege
der beiden Schulen, und zwar nicht bloß in der Lehre, sondern
auch äußerlich durch die Praxis, da der Selbstmord in der
kynisch- stoischen Schule ebenso fast eine Regel ist^ wie eine
Ausnahme in der platonischen.^ Daher konnte der Akademiker
Karneades seine lebenslange Polemik gegen den Stoiker Anti-
pater nicht passender abschließen, als indem er sich über dessen
Selbstmord lustig machte^ und so durch den Spott die letzte
Tat seines Gegners ebenso als nichtig darstellte wie vordem
durch Argumente die Dogmen desselben.
sophische Hercules sticht seltsam ab gegen den Herakles des klassischen
Dramas, den wir aus den Trachinierinnen kennen, und dem ein un-
bekannter Tragiker {Fr. adesp. 374 Nauck*) jene trostlosen, an aller
Tugend verzweifelnden Worte geliehen hat (ra rlrjiiov &Q£xr), loyog ag'
jieO'a ktX.). Wenn Senecas Hercules durch seine Stärke sogar den
Juppiter überwindet, so geschieht dies infolge der gleichen kynisch-
stoischen Übertreibung, mit der derselbe Seneca De proo. 6, 6 (Zeller
Phil. d. Gr. HI 1* S. 252, 1) die Glückseligkeit des Weisen über die der
Gottheit stellt oder Gato noch über das Weisenideal erhebt (meine
Unters, zu Ciceros philos. Sehr. TL 305, 1); und nur um weniges be-
scheidener war Peregrinus' Verehrer bei Lucian Peregr. 5 f., wenn er
diesen, den Feuertod desselben im Gedanken, mit Zeus in Wettstreit
{slg &iiiXXav) treten läßt, so wie es auch Seneca Ep. 110, 20 (lovem
provocare) vom Weisen verlangt.
> Geiger Der Selbstmord S. 10 f., Zeller Phil. d. Gr. HI 1», S. 306,3,
Seneca Ep. 77, 5 ff. Denn das Aushungern aus der Reihe der Selbst-
morde auszunehmen, wie nicht bloß Schopenhauer Welt als Wille I
§ 69, S. 474 f., sondern auch K. Fr. Hermann Gott. Gel. Am. 1844,
S. 1779 f. und Welcker Kl. Sehr. H 504, 270, wollten, geht im Sinne des
Altertums nicht an, das höchstens zwischen den übrigen Selbstmorden
und dem Selbstmord mit gewaffneter Hand bisweilen unterschieden zu
haben scheint (o. S. 264 ff.). Über den 'ÄJtonaQTSQ&v o. S. 101. Zu den
Stoikern, die selber Hand an sich legten, gehört auch der politische
Berater des Tib. Gracchus, C. Blossius, der seinen Freund freilich über-
lebte und sich den Tod erst nach der Besiegung des Aristonikos gab:
Plutarch Tib. Gracch. 20 (nach Cicero Laelius 37 poenas rei publicae
graves iustasque persolvit).
» 0. S. 278, 6. » Diog. Laert. IV 64 f., Stob. Flor. 119, 19.
[Der Schluß des Aufsatzes folgt im nächsten Heft.]
Höllenfalirt im Neuen Testament
Von H. Holtzmann in Baden-Baden
Oft genug ist schon darauf hingewiesen worden, wie eng
im Vergleich mit unserem heutigen Ausblick in das Universum
die „Welt" des antiken Menschen, die an den „Säulen des
Herkules" aufhörte, begrenzt war, wie demgemäß „die ganze
Welt" in SteUen wie Markus 14, 9. 16, 15, Römer 1, 8,
Kol. 1, 6 heute den Eindruck der Hyperbel noch in viel
stärkerem Maße hervorruft als damals. Dafiir reicht aber das
biblische Weltbild zwar nicht weit hinaus nach den vier Welt-
gegenden, um so höher aber in den Himmel hinauf und in
die Unterwelt hinab.^ Oben — unten! Hinauf — herab!
Überall, wo die um diese Ausdrücke gelagerten Vorstellungs-
komplexe ernsthaft gemeint und beim Wort genommen sein
wollen, darf und muß man, wofern nur einmal anstatt des
antiken das kopemikanische Weltbild und gar die Raum-
anschauungen einer kritischen Erkenntnistheorie zur Herr-
schaft gelangt sind, geradezu von Mythologie sprechen. In
diesem Sinne gibt es in den Dokumenten des Urchristentums
kein sprechenderes und bezeichnenderes Stück Mythologie, als
die Lehre vom sogenannten descensus ad inferos, wie sie seit
Mitte des vierten Jahrhunderts da und dort zur symbolischen
Fixierung gelangt ist und seit dem achten Jahrhundert als
Bestandteil des Symbolum apostolicum feststeht.^ Aber bis in
das zweite Jahrhundert hinauf reicht zweifellos für diesen
Glaubensartikel das Zeugnis der Tradition, und so liegt von
* Vgl. Weinel Die urchristliche und die heutige Mission 1907, S. 4f.
' Kattenbusch Das apostolische Symbol 11, 1900, S. 641 hält
schon das xal raqiEvza im alten römischen Symbol für im Sinne des
späteren Zusatzes gemeint.
286 H. Holtzmann
vornlierein die Annahme nahe, daß er seine älteste Begründung
wohl schon in den neutestam entlichen Schriften zu suchen
habe. Zugleich aber lädt sein mythologischer Charakter ein
zum Nachweis religionsgeschichtlicher Zusammenhänge. Einen
solchen liefert nun, wie die Dinge heute liegen, unser Wissen
um die Religionen des Altertums in Fülle. Die Höllenfahrt
der babylonischen Istar bringt ein wirksames Vorbild für den
Orient, wie die orphische Hadesliteratur mit ihren naraßdöeig
für die griechisch-römische Welt; dazu kommen überall in die
Unterwelt hinab- und wieder hervorsteigende Götter des Lichtes
und der Vegetation. Davon also soll als von Bekanntem hier
nicht weiter die Rede sein. Wohl aber dürfte vielleicht ein
Beitrag zur religionsgeschichtlichen Methodenlehre aus der
Beantwortung der Frage zu erheben sein, ob und inwieweit
die hier einschlägigen neutestamentlichen Aussagen Beeinflussung
durch vor- und außerchristliche Mythologumene verraten oder
aber als eigenste Erzeugnisse urchristlicher Phantasie gewertet
sein wollen, so daß die zahlreichen Analogien, die man dafür
aufgebracht hat^, nur beweisen, „daß unter ähnlichen Vor-
aussetzungen und Bedingungen dieselben oder ähnliche Ge-
danken wiederholt gedacht und nicht nur einmal spontan er-
zeugt sind".^ Es wird sich zeigen, daß hier in einer wohl
auch für andere Fälle zu berücksichtigenden Weise beides der
Fall war. Der Nachweis hierfür setzt aber Erledigung einer
Vorfrage voraus, dahingehend, ob und inwieweit überhaupt im
Neuen Testament etwas von einer Höllenfahrt zu lesen ist.
Ein begreifliches apologetisches Interesse ist noch immer ge-
* Theologischerseits haben dies neuerdings erfolgreich versucht
Percy Gardner Exploratio evangelica 1899, S. 263f., Otto Pfleiderer
Das Christusbild des ur christlichen Glaubens in religionsgeschichtlicher
Beleuchtung 1903, S. 65 — 71, W. Bousset Die Religion des Judentums
im neutestamentlichen Zeitalter 2. Aufl. 1906, S. 407.
* So formuliert im Zusammenhang mit anderen religionsgeschicht-
lichen Problemen die Aufgabe P. Wendland Die hellenistisch-römische
Kultur in ihren Beziehungen zu Judentum und Christentum 1907, S. 180.
Höllenfahrt im Neuen Testament 287
neigt, die Frage zu yemeinen.^ Es dürfte sicli verlohnen, die
betreffenden Stellen daraufhin anzusehen und kurzen Bericht
über den Befund zu erstatten.
Für eine spontane Entstehung des Mythus auf durchaus
urchristlichem Vorstellungsgebiete läßt sich eine unter Vor-
aussetzung des antiken Seelenglaubens und dreistöckigen
Weltenbaues einerseits, der Messianität eines am Kreuz Ge-
storbenen und am dritten Tage Auferstandenen anderseits
obwaltende logische Nötigung geltend machen. Wo war er in
der Zwischenzeit? Die nicht zu umgehende Frage ist be-
antwortet, wenn Matth. 27, 52 als erste Wirkung der Er-
scheinung des Gottessohnes im Hades „viele Leiber der ent-
schlafenen Heiligen" auferstehen. Da aber I. Kor. 15, 20,
Kol. 1, 18 Christus als „Erstling der Entschlafenen" gilt,
dürfen sie Matth. 27, 53 erst „nach seiner Auferstehung"
sich den Lebenden zeigen, worin die neuere Kritik freilich einen
unpassenden Zusatz zum Text erblicken will, weil sich dadurch
die peinliche Frage aufdränge, wo sich denn diese leibhaftig
Auferstandenen vom Freitag abend bis zum Sonntag morgen
aufgehalten haben sollten. Indessen ist es dem Evangelisten
offenbar vielmehr um die Frage zu tun, wo sich in derselben
Zwischenzeit die Seele des gestorbenen Messias selbst auf-
gehalten, und was sie zu schaffen gehabt habe. Wie sehr
dieses Problem ihn beschäftigt, erhellt zugleich aus 12, 40, wo
dem durchaus klaren Wort Luk. 11, 29. 30 von einem den
Niniviten in der Prophetenrede des Jonas gegebenen Warnungs-
zeichen ^ eine ganz fernliegende Beziehung auf die drei Tage
und drei Nächte, welche dieser im Bauch des Fisches zu-
brachte, untergeschoben und auf solchem Wege ein Wunder-
^ Meist in der Nachfolge vonAlexanderSchweizer Hinabgefahren
zur Hölle als ein Mythus ohne biblische Begründung nachgeiciesen 1868-
* Harnack Beiträge zur Einleitung in das Neue Testament 11,
S. 154. 168 formuliert den Gedanken treifend dahin: „Was Jonas den
Niniviten war, das bin ich diesem Geschlecht " Alles andere ist
Künstelei.
288 H. Holtzmann
zeichen konstruiert wird, welches nicht einmal als Weis-
sagungsbeweis für Jesu Auferstehung gelten kann, da die
Auferstehungsberichte vielmehr von der Voraussetzung aus-
gehen, er habe nur einen vollen Tag, im ganzen etwa 40
(nach dem mißverständlichen Ausdruck bei Matth. 28, 1 sogar
nur 24) Stunden lang im Grabe gelegen.
Während der zweite kanonische Evangelist keinen Beitrag
zur Behandlung unseres Themas liefert, gibt bei Luk. 23, 43
das „Heute mit mir im Paradies" Anlaß zu einer unter den
Exegeten fortwährend verhandelten Kontroverse, sofern, wenn
das Paradies mit dem rabbinischen Judentum, aber auch schon
mit Paulus (II. Kor. 12, 4) und dem slawischen Henoch in einen
der oberen Himmelsräume verlegt wird, statt des Abstiegs
zum Hades ein sofortiger Aufstieg der abgeschiedenen Seele
zu Gott anzunehmen wäre. Nicht so, falls das Paradies mit
anderen spätjüdischen Autoritäten, z. B. dem äthiopischen
Henoch, nur an den Enden der Erde^ zu suchen wäre, wohin
auch die Griechen ihre Inseln der Seligen verlegten. Auf-
wärts bis zu einem solchen Punkte könnte wohl füglich
in der Unterwelt eine Aussicht gestattet sein, und so scheint
es in der Tat schon 13, 28, namentlich aber 16, 23 im Gleich-
nisse vom reichen Mann gemeint, wenn dieser zwar ,,im
Hades" gequält wird, aber doch, sobald er „seine Augen auf-
hebt", den Lazarus erblickt, welchen 16, 22 zuvor „die Engel
in den Schoß Abrahams getragen haben", der noch keines-
wegs mit der Stätte der himmlischen Vollendung identisch ist.^
Dann enthält der Hades also Hölle und Paradies zugleich,
wenn auch durch weite Räume getrennt.^ Wenn nun derselbe
^ Bousset Die Religion des Judentums im neutestamentlichen Zeit-
alter 2. Aufl. 1906, S. 325.
• Schürer Geschichte des jüdischen Volkes im Zeitalter Jesu Christi
4. Aufl., II, 1907, S. 640 zeigt, daß auch die ältere patristische Exegese
die Sache so aufgefaßt habe.
» Beer in Guthes Bibelwörterbuch 1908, S. 273. Stärk Neu-
testamentliche Zeitgeschichte II, 1907, S. 80.
Höllenfalirt im Neuen Testament 289
Schriftsteller in der Apostelgeschichte 2, 27. 31 seine Auf-
fassung dahin zu erkennen gibt, daß Gott die Seele des am
Kreuz Gestorbenen „nicht im Hades belassen" habe, so ist
damit wohl ein zuverlässiger Fingerzeig auch zum Verständnis
von Luk. 23, 43 gegeben und die Deutung auf einen unmittel-
baren Übergang in den Zustand der Vollendung ausgeschlossen.
„Es ist vielmehr allein wahrscheinlich, daß man den Aufent-
haltsort der Frommen nach dem Tode, auch wenn man ihn in
den Himmel verlegte, doch zum Totenreich rechnete."^
Es ist zwar richtig, daß weitaus die meisten neutestament-
lichen Stellen Tod und Auferstehung einfach aneinanderreihen,
ohne etwas Dazwischenliegendes zu berühren. Aber schon die
beiden Evangelisten, welche, wie gezeigt wurde, ein solches
Interim kennen, haben doch auch Seitengänger: der eine,
wenn er die Riegel des Grabes durch den gestorbenen Messias
zugunsten der Frommen sprengen läßt, am Apokalyptiker
Johannes, bei dem Christus 1, 18 durch Tod und Auferstehung
zum Schlüsselherrn des Hades geworden ist*; der andere als
Pauliner bei Paulus selbst für den freilich bestrittenen Fall,
daß im Römerbrief 10, 7 die Vorstellung von einem in die
Unterwelt (aßvööog) herabgestiegenen Christus vorausgesetzt
sei.' Ganz der paulinischen Schule gehört bekanntlich auch
das Schriftstück an, welches als erster Petrusbrief im Kanon
erscheint. Dieses erst bringt den eigentlichen locus classicus
* B. Weiß im Meyerschen Kommentar zu Markus und Lukas I 2,
9. Aufl. 1901, S. 671. Daß die Vorstellung eines Zwischenaufenthaltes
der jüdischen Theologie angehört, zeigt Volz Jüdische Eschatologie von
Daniel bis Akiba 1903, S. 134 f. Vgl auch Wendt Die Lehre Jesu
S. 153. Die eingehendste Auskunft über „Schoß Abrahams " = Paradisufl
terrestris gibt Marx Die Evangelien des Markus und Lukas 1905,
S. 333 — 339, 497—504.
* So Pfleiderer Dos Urchristentum, seine Schriften und Lehren II
1902, S, 288 und Bousset Die Offenbarung Johannis 1906, S. 197 f.
' So nach der Exegese von B.Weiß, J. Monnier, C. Giemen u.a.
Nicht hierher gehört Rom. 14, 8. 9 ; schwerlich Kol. 2, 15 ; eher vielleicht
Phil. 2, 10. Siehe unten S. 293. '
Archiv f. Beligionawiisenschaft XI 19
290 H. Holtzmann
in der Stelle 3, 19, die freilicli zugleich als locus vexatissimus
eine Leidensgeschichte durchzumachen hatte, wie kaum ein
anderer Vers der Bibel ^, sofern zu den Dunkelheiten der Aus-
sage selbst eine Menge von künstlich gemachten Schwierig-
keiten hinzukommt, welche lediglich dem Bestreben entstammt
sind, sich von der Anerkennung eines derb mythologischen
Zuges wo immer möglich zu dispensieren.^ An sich liegt die
Sache viel einfacher. An den 3, 18 erreichten Gegensatz von
Fleisch (ß-avatad'sis [ihv öaQxC, weil von dem vorbildlichen
Wert des Versöhnungstodes die Rede war) und Geist (^oo-
TtoLTjd-sls ds nvsv^aTL, weil Geist konnte er nicht im Tode
bleiben) knüpft die Aussage an, daß er „in diesem", also nach
Ablegung des Leibes, noch etwas Weiteres {xaC) getan habe,
nämlich hingegangen sei (jrcoQSvd'eCg, also lokal bedingte
Tätigkeit) und, wie vorher als Mensch den Menschen, so jetzt
als Geist „den (irgendwoher als bekannt vorausgesetzten)
Geistern verkündigt" habe. Was sind das für Geister? Und
was hat er ihnen zu verkündigen gehabt? Da sie „im
Gefängnis" sind, welches Wort (qjvXaxT]) auch in der Offen-
barung 18, 2. 20, 7 im Sinne eines vorläufigen Gewahrsams
dämonischer Mächte vorkommt, liegt es allerdings nahe,
an den die Sintflutsage einleitenden Engelfall Gen. 6, 2. 4 zu
denken (bekannt aus der alttestamentlichen Apokalyptik,
Josephus und Justin). Dazu paßt ihr 3, 20 folgendes Signale-
ment als Wesen, „die vor Zeiten (zur Zeit Noahs) Ungehorsam
* Vgl. die zusammenfassende Übersicht der Geschichte der neueren
Auslegung bei Lauterburg Realenzyklopädie für protestantische Theo-
logie und Kirche S. Aufl., VIII, 1900, S. 200f. Seither ist, wie der
Theologisehe Jahresbericht ausweist, nicht bloß die Zahl der Kommentare
und der Spezialuntersuchungen wieder bedrohlich herangewachsen,
sondern es ist auch die ältere Auslegung durch Kirchenväter und
Scholastiker Gegenstand einer besonderen Abhandlung geworden bei
J. Turmel La descente du Christ aux enfers 1906.
* Vgl. darüber Gunkel bei Joh. Weiß Die Schriften des Neuen
Testaments II 8, 1907, S. 62.
Höllenfahrt im Neuen Testament 291
^durch Abfall von Gott) erwiesen haben", und namentlich auch
was im zweiten Petrusbrief 2, 4 und im Judasbrief 6 von pro-
visorischen Straforten zu lesen ist, darin sie für das ihnen
Qoch bevorstehende Endgericht unter Verschluß gehalten
werden. Wie gerufen kommt dieser Erklärung der weitere
Umstand entgegen, daß in jener spätjiidischen Sage die Engel
ihre Sünde zu spät bereuen, aber durch den zu ihnen ge-
sandten Henoch die Botschaft vernehmen müssen, daß sie
keine Gnade zu erwarten haben. Dagegen sprechen nun
freilich wieder andere Züge. Zunächst, daß hier nicht von
Henoch, sondern von Christus die Rede ist; und zwar offenbar
nicht von dem präexistenten, der sich etwa des postexistenten
Henoch als Botschafters bedient, dann übrigens auch keine
Reise anzutreten gehabt (ytOQSvdsCg) hätte; aber auch nicht
von dem auf Erden lebenden, sondern nur von dem ge-
storbenen Christus. Zweitens, daß als Objekt des Verkündigens,
wo im Neuen Testament das Wort (xrjQvdöeLv) absolut steht
und dabei nicht von der Predigt des Täufers oder der
Judaisten zu verstehen ist, regelmäßig Heil und Rettung, nicht
also Gericht und Verderben erscheinen. Daß es auch hier so
genommen sein will, darauf weist die angedeutete Gleichartig-
keit {xaC) mit dem zuvor den Menschen geltenden Hulderweis.
Drittens, daß die Aussage 4, 6 „dazu ist auch Toten (d. h.
solchen, die im 'Moment der Verkündigung bereits tot waren)
Evangelium verkündigt worden", doch nicht wohl nur zu-
fällig in der Nähe von 3, 18 erfolgt, sondern sich auch damit,
daß sie unter den gleichen Gegensatz von Fleisch und Geist
wie 3, 18 gestellt erscheint (iva xQi&äöi ^hv xatä ävd-Qaxovg
6ccQxC, t,G)<5i dh xaxa dsöv nvEv^urC), als erklärende Parallele
gibt.^ Dann aber sind unter den „Ungehorsamen" 3, 20 nicht
die Engel Gen. 6, 2. 4, sondern die Menschen 6, 3. 5 — 7 zu
* Gegen J. M. Usteri Hinabgefahren zur Holle 1886, S. 50, wo
dies in Abrede gestellt ist, vgl. jetzt auch P. W. Schmidt in der Zeit-
schrift für icissenschaftliche Theologie 1907, S. 47 f.
19*
292 H. Holtzmann
verstehen, von welchen wir daher sofort weiter erfahren, daß
ihrer nur acht in der Arche Aufnahme und Rettung gefunden
haben. Die anderen sind zwar ertrunken, nicht aber in ein
Grefängnis gelegt worden.
Glücklicherweise kann es uns wenigstens an diesem Ort
einerlei sein^, ob es sich um Engelgeister oder Geister ab-
geschiedener Menschen, ob es sich um ihre Verdammung oder
Rettung handelt. Auf alle Fälle ist und bleibt Christus Sub-
jekt, Inhalt der Aussage aber ein Hingang in die Unterwelt
zum Zweck einer auszurichtenden Verkündigung. Fraglich
bliebe höchstens, ob der vorausgesetzte Zustand eines aus dem
Tod gewonnenen Lebens {^cao^toirjd-sCs) erlaubt, an ein
Moment vor dem jedenfalls leiblich gedachten Hervorgang aus
dem Grab zu denken. Dann müßte nämlich als Vorstellung
des Schriftstellers gelten, daß erst der Auferstandene die Reise
nach dem Hades angetreten habe^, was dann weiter voraus-
setzen würde, daß das „Aufgeben des Geistes" Luk. 23, 46
= Joh. 19, 30 einen unmittelbaren Hingang des am Kreuz
Gestorbenen zu Gott bedeuten sollte, wozu bei Lukas jene
oben besprochene andere Deutung des Paradieses und bei
Matth. 27, 50 die, übrigens ganz vereinzelte, Lesart des
sinaitischen Syrers „sein Geist stieg hinauf", stimmen würde.'
In ein ähnliches Zwielicht widerspruchsvoller Dämmer-
zustände geraten wir über der Erörterung einfer letzten, inner-
halb des Neuen Testaments noch in Betracht kommenden
^ Vgl. A. Meyer im Theologischen Jahresbericht 1905, S. 327:
„Wir haben wahrlich andere Sorgen als die um die Geister aus Noe
Zeit." Der Rückgriff auf seine Zeitgenossen versteht sich übrigens aus
der naheliegenden Parallelisierung des Endes der „alten Welt" 2. Petr. 2, 6
mit dem Endabschluß beim Weltgericht.
' Das Gegenteil erhellt daraus, daß die Seelen der Verstorbenen
wie Hbr. 12, 23 nvsvnuxa heißen, um die Möglichkeit der Wirksamkeit
eines solchen, der selbst in gleichem Zustande, d. h. leiblos war, unter
ihnen anzudeuten. So z. B. B. Weiß Die katholischen Briefe 1892, S. 140.
' Merx Das Evangelium 3Iatthäus nach der syrischen im Sindi-
kloster gefundenen ralimpsesViandschrift 1902, S. 426.
Höllenfahrt im Xenen Testament 293
Stelle. Schon die patristische Exegese ist uneins in der Auf-
fassung von Eph. 4, 8 — 10, sofern zwar die unteren Teile
der Erde (tä ocattotsga (isQrj r^g yvs)} ^ die Christus hinab-
gestiegen ist, allgemein vom Hades, dieser selbst aber von
den Griechen einfach als das Totenreich, von den Abendländern
dagegen als unterirdischer Machtbereich des Bösen verstanden
wurde, während die neuere Exegese vielfach hier nur Himmel
und Erde als obere und untere Welt unterschieden sehen will,
so daß man die Stelle herkömmlicherweise von der Mensch-
werdung verstehen will und Job. 3, 13 vergleicht.^ Indessen
scheinen die Alten doch richtig empfunden zu haben, wenn
sie als Gegensatz zu dem gesteigerten Ausdruck, daß Christus
„über alle Himmel hinaufgestiegen ist", die unteren, bzw.
untersten^ Teile der Erde auf den nach alttestamentlicher
Anschauung noch zur Erde gehörigen, aber in ihren Tiefen
liegenden Hades deuten zu müssen glaubten, so daß in kosmo-
logischer Beziehung zwar die herkömmliche Zweiteilung, in
Beziehung auf die Bewohnerschaft dagegen die aus Phil. 2, 10
{i:tovQavC(ov xal imyeCav xal xaxai^oviav)^ bekannte Drei-
teilung zutage tritt. Verbinden wir damit die Kol. 2, 15 ge-
gebene Vorstellung von einem auf den Kreuzestod folgenden
Triumph über besiegte „Herrschaften und Gewalten"*, so ver-
steht sich von da aus das Wort Eph. 4, 8 von den erbeuteten
^ Nicht diese Stelle, wohl aber Joh. 5, 25 benutzt J. Monnier
JLa premiere epitre de l'apotre Pierre 1900, um auch den vierten Evan-
gelisten mit dem Dogma von der Höllenfahrt zn belasten.
* Komparativ als Ersatz des Superlativs Ps. 63, 10 rä xaräTaza
TTJg yfig. Vgl. Blaß Grammatik des neutestamentlichen Ghri€chiscJi% 11, 3. b.
44, 3. Der Genetiv also einfach subjektiv, nicht vergleichend (Blaß
§ 35, 5 „vielleicht").
' Bruston La descente du Christ aux enfers d" apres les apöires et
d' apres Veglise 1897, S. 63 macht überdies aufmerksam auf Phil. 2, 9
vnsQv-\pa(Siv als Parallele zu vitsQÜvoü Eph. 4, 10.
* Die Zusammengehörigkeit beider Stellen betont Bröse S. 452
seines Aufsatzes Der descensxis ad inferos. Neue kirchliche Zeitschrift
1898, S. 447 — 456.
294 H- Holtzmann
Gefangenen (rjxnaXG)tsv6sv al%piaXca6iav, letzteres kollektiv wie
in LXX), und die „Gefangenen" erinnern wieder an das „Ge-
fängnis" in der anderen Hauptstelle 1. Petr. 3, 19, die überdies
einem Briefe angehört, dessen enge Verwandtschaft mit Eph.
schon längst bemerkt wurde.^ Da nun überdies die Vor-
stellung von der Höllenfahrt das willkommene, ja unvermeid-
liche Gegenstück zur Himmelfahrt bildet, spricht mindestens die
größere Wahrscheinlichkeit dafür, daß der Autor ad Ephesios
eine Betätigung der sieghaften Macht des durch den Tod zum
Leben in göttlicher Herrlichkeit hindurchgedrungenen Christus
zunächst in dem unter der Erde gelegenen Gebiet, wo Teufel und
Tod herrschen, weiterhin aber auch eine glanzvolle Auffahrt in dem
von. Gefangenen begleiteten Triumphwagen durch die verschie-
denen Himmelsräume bis zum Wohnsitze Gottes denkt und lehrt.^
Besteht die gegebene Auslegung von 1. Petr. 3, 19. 4, 6
und darüber hinaus noch von fünf anderen neutestamentlichen
Stellen zu Recht, so findet die Tatsache, daß die Höllenfahrt
so bald zum gefestigten Bestand des kirchlichen Gemein-
glaubens ^, daneben aber und wohl vorher schon von der
^ Harnack Die Chronologie der altchristl. Literatur I, S. 452:
„Der 1. Petrusbrief stellt sich vor allem in vieler Beziehung als freie
Parallele zum Epheserbrief dar. Wer würde Anstoß nehmen, wenn die
Tradition sagte, sie wären von Einem Verfasser." Vgl. die Nachweise
bei Volt er Der 1. Petrusbrief 1906, S. 51 f.
* So nach Vorgang von Semler, Baur, Hilgenfeld und anderen
Vertretern der kritischen Theologie, besonders Pfleiderer II S. 218:
„Christus ist von seiner himmlischen Heimat hinabgestiegen, nicht bloß
auf die Erde, sondern auch in die noch unter ihr liegenden Regionen,
also in den Hades, und ist von hier als Sieger wieder emporgestiegen
durch alle Himmelsregionen hindurch, indem er überall die Geister-
mächte zu seinen Gefangenen machte (entwaffnete und im Triumph
aufführte Kol. 2, 16) und so alles, Himmel und Erde und Unterwelt,
«einer Macht unterwarf und mit seiner Lebenskraft erfüllte, aus der er
nun himmlische Gaben den Seinen mitteilt."
' C. Giemen Niedergefahren zu den Toten 1900. Das erkennen auch
Theologen an, die im 1. Petr. 3, 19 keinen descensus ad inferos finden
wollen wie Loofs und E. Schmidt Studien und Kritiken 1902, S. 628.
Höllenfahrt im Neuen Testament 295
sjnkretistischen Gnosis gepflegt werden konnte^, um so ge-
sicherteren Grund. Unmittelbar an die neutestamentliche Aus-
sage schließt sich an das Petrusevangelium mit der an den
Auferstandenen gerichteten Frage: „Hast du den Schlafenden
gepredigt?" Offenbar Kombination von Matth. 27, 52 {xolg
xoLiKOiievoLg) und 1. Petr. 3, 19 (ixjjpulag). Ebenso eine schon
dem Justin (Dial. 72), wie später dem Irenäus (III 20, 4.
IV, 2^, 1. 33, 1. 12. V, 31, 1) bekannte, bald dem Jesaja, bald
dem Jeremia zugeschriebene Stelle, wonach Gott „seiner
Toten gedachte, die im Staube der Erde schliefen, und zu
ihnen herabstieg, um ihnen die Frohbotschaft von seinem
Heil zu bringen". Dies die älteste Auslegung beider Haupt-
stellen und zugleich eine Bestätigung sowohl der Heilsabsicht
bei der Verkündigung 1. Petr. 3, 19', wie auch derjenigen Auf-
fassung von Matth. 27, 52, die, speziell nach Ignatius an die
Magnesier 9, 3, in den „entschlafenen Heiligen" alttestament-
liche Fromme findet. Das aber weist wiederum auf spontane
Entstehung der Legende. Es handelt sich um die dem christ-
lichen, zumal dem judenchristlichen Bewußtsein dringlich
nahende Frage, wie es denn mit den Aussichten auf Seligkeit
für die Patriarchen und Propheten, überhaupt die Frommen
des alten Bundes, zumal die Märtyrer bestellt sein möge. Eine
doch nur ganz allgemein gehaltene Beantwortung lieferte die
spätjüdische Apokalypse (aus Daniel 12, 2 ist die yf} xa^axog
in der Jeremiastelle). Aber den Zusammenhang der hier ver-
heißenen Auferstehung mit der sie erst ermöglichenden Auf-
* Reichliches religionsgeschichtliches Material bieten an verschiedenen
Orten Rohde, Dieterich, Gunkel, 0. Pfleiderer, aber auch
E. Schrader Die Keilinschriften und das Alte Testament 3. Aufl. von
Zimmern und Winckler, 1902, S. 388. Einen indirekten Beitrag liefert
Reitzenstein Poimandres S. 17. Die auffalligste Ähnlichkeit mit dem
christlichen Mythus bietet der mandäische von Hibil-Ziwa.
* Harnack Bruchstücke des Evangeliums und der Apokalypse des
Petrus 1893, S. 69. H. v. Schubert Die Komposition des pseudc-
petrinischen Evangelienfragments 1893, S. 101 f.
296 H. Holtzmann
erstehung des Christus selbst, darauf es dem christliclieii Be-
wußtsein ankam, stellte erst der Mythus von der Höllenfahrt
her, der seinerseits zwar einem Postulat des christlichen Ge-
wissens entsprach, aber doch seine konkrete, anschauliche Ge-
stalt nur darum so leicht finden und kraft ihrer sich so rasch
durchsetzen konnte, weil die ganze Zeitatmosphäre sowohl
Aufforderung wie reichliche Mittel dazu bot.
Dafür, daß vorzugsweise der letzterwähnte Umstand in
Betracht kommt, um das rasche und ungehinderte (Hebr. 9, 27
kann dagegen nicht gerichtet sein) Aufblühen des Mythus zu
erklären, spricht mächtig die Tatsache, daß die besprochenen
Stellen, von dem unsicheren Sinn der paulinischen Andeutungen
abgesehen, sämtlich der Spätzeit des Jahrhunderts angehören
und ein schon in der Heidenwelt angesiedeltes Christentum
voraussetzen, und daß vor allem die Hauptstelle selbst, selbst
wenn sie dem Petrusbriefe von Anfang an angehört haben
sollte^, wahrscheinlich erst in Trajans Zeit weist. Ihren
Inhalt weiterführend und verallgemeinernd, läßt Hermas
Simil. IX 16, 4. 5 auch die Apostel und Lehrer nach ihrem
Tode hinabsteigen, um die Heiligen des alten Bundes zu be-
lehren und zu taufen (ix'^Qv^ccv xal rols ^tQoxsxoiin^^Evoig).
Das gleiche Motiv kehrt nicht bloß bei Clemens Alexandrinus
und Tertullian^, sondern schon um die Mitte des zweiten
Jahrhunderts in der Predigt jenes Presbyters wieder, der bei
Irenäus IV 27, 2 bezeugt, Christus sei in die Unterwelt herab-
gestiegen, um den alttestamentlichen Gerechten, Patriarchen,
Königen und Propheten die Frohbotschaft zu bringen, daß es
^ Dies wird entschieden und mit beachtenswerten Gründen in Ab-
rede gestellt Ton Gramer Nieuice Bijdrage VII 4, 1891, S. 43 — 149,
Gardner Explotatio evangelica 1899, S. 264f., W. Soltau Tlieol. Studien
und Kritiken 1906 S. 302 f., 1906 S. 456 f., D. Völter Der erste Petrus-
brief 1906, S. Bf., 23 und P. W. Schmidt S. 42 — 62, der in der Nach-
folge von Baur, H. Ewald, Hilgenfeld und Volkmar das unver-
mittelte Eintreten der ganzen Vorstellung betont.
« Vgl. P. W. Schmidt S. 49 f.
Höllenfahrt im Neuen Testament 297
jetzt auch für ihre Sünden Vergebung gibt. Da der An-
onymus als ein solcher bezeichnet wird, der noch von Apostel-
schülem gelernt hat, könnte man daraus auf das Vorkommen
der Höllenfahrt schon in der apostolischen Predigt schließen.
Sicherer aber führt auch diese Stelle der Predigt neben anderem
auf Polemik gegen den Feind des Alten Testaments, den
Gnostiker Marcion.^ Hier wie in anderen Fällen (man denke
an Epheserbrief und Johannes) hat sich demnach die werdende
Kirche gnostischer Phantasien und Spekulationen bedient, um
mittelst ihrer die Gnosis selbst zu bekämpfen. Auf einer
gnostischen Grundlage ruht wahrscheinlich auch der zweite
Teil des sog. Evangeliums des Nikodemus, darin die christ-
liche Phantasie, Höllenfahrt betreffend, schließlich ihr Äußerstes
geleistet hat.
Vgl. Harnack in dem Sammelwerk Phüotesia 1907, S. 6. 26 f. 29.
Sternensagen und Astrologisches ans Nordabessinien
Von Enno Littmann in Straßburg
Als ich während der Monate November und Dezember
1905 in Gäläb unter den Mänsa^ (nordwestlich von Massaua)
war, hörte ich, wie unter den Eingeborenen des öfteren die
Rede vom fegür^ war. Es stellte sich heraus, daß dies eine
besonders günstige Zeit war, während der man Verlobungen
abschließt, Hochzeiten feiert usw. (s. u. Abschnitt 10), und
daß diese Zeit in irgendwelchem Zusammenhange mit den
Sternen stehen mußte. Unter meinen Grewährsmännern war
jedoch niemand, der mir genauere Auskunft darüber geben
konnte. Ich gab daher Naffa^ wad 'Etmän, der mir während
jener Monate von dem Missionar Herrn R. Sundström zur Ver-
fügung gestellt war wegen seiner guten Sprachkenntnisse, und
der später auch zu mir nach Deutschland gekommen ist, bei
meiner Abreise von Gäläb den Auftrag, diesen Dingen weiter
nachzuforschen und aus dem Munde von Sachkundigen Angaben
darüber aufzuschreiben.
Naffa's Bemühungen waren von Erfolg: er traf einen stern-
kundigen Mann von den *Ad-Takles, einem Stamme, der nörd-
lich von den Mänsa^ zeltet. Dieser Mann teilte ihm mit, was
er selbst an astrologischen Kenntnissen besaß. Das hat Naffa*
gewissenhaft aufgeschrieben und mir im Sommer vorigen Jahres
erklärt.
Im folgenden gebe ich nun eine wörtliche Übersetzung
aus meinen Tigre- Texten, soweit sie sich auf Sternsagen und
astrologische Dinge beziehen. Das gesamte Prosamaterial in
dieser Sprache hoffe ich in Urtext und Übersetzung in den
' Wörtlich = 'aufgegangen', dann etwa 'Aufgang'.
Enno Littmann Stemensagen u. Astrologisches aus Xordabessinien 299
ersten Bänden der Publications of the Princeton üniversity Ex-
pedition to Abjssinia demnächst vorzulegen. Da mir die hier
mitgeteilten Texte von besonderem Interesse für die semitische
Religionsgeschichte zu sein schienen, habe ich es für wünschens-
wert gehalten, sie so bald wie möglich mitzuteilen.
Die Bestimmung der einzelnen Sterne stieß bei mir als
einem Nichtfachmann auf große Schwierigkeiten. Ich hoffe
jedoch im großen und ganzen die Sterne und Sternbilder richtig
bestimmt zu haben. Was mir selbst zweifelhaft geblieben ist,
habe ich in den Anmerkungen als solches und auf der Stern-
karte durch ? gekennzeichnet; für jede Verbesserung und Be-
lehrung werde ich natürlich sehr dankbar sein. Ich ging aus
von dem Sternbild der * Sieben' (sa¥at), das mir Naffa' am
Sternenhimmel als den Großen Bären nachwies; dazu kam bald
Gah, der Polarstem, dessen Geschichte eng mit der der 'Sieben'
verbunden ist, und der daher rasch erkannt wurde. Ebenso
war Kemä als Plejaden bald bestimmt, am Sternenhimmel und
nach dem Ge'ezwort Kemä; man mag darüber streiten, ob "^3 im
Alten Testamente die Plejaden, den Sirius oder den Skorpion
bedeutet, in Nordabessinien unter den heutigen Nomaden ist
Kemä jedenfalls = Plejaden. Aus der Ekliptik, durch Be-
obachtung der Sterne sowie nach den arabischen Namen habe
ich dann die meisten anderen Sterne feststellen können, wobei
ich natürlich alle Einzelheiten mit Naffa^ besprochen habe.
Was zunächst die Sternnamen im Tigre anlangt, soweit
wir sie hier kennen lernen, so müssen wir unterscheiden zwischen
1. solchen, die direkt aus dem Arabischen herübergenommen
sind, und die sofort an ihrer Form erkannt werden; 2. solchen,
die aus dem Arabischen übersetzt zu sein scheinen; 3. alt-
semitischen oder zum mindesten einheimischen Namen.
Zu 1. gehören sicher: Säulätät (arab. saidat)] Sa'^ad al-
mas^iid] Sa^ad al-kehrä (entspricht also einem mir nicht be-
kannten sa^d al-kuhrä)] Sa^ad cd-^äyem] Gaharat (d. i. zithrat);
Sehel (suMil)] Merzem (d. i. mirzam). Wahrscheinlich gehören
300 Enno Littmann
hierher auch Geret, Gr. und kl. ^Argdb, Hawit, QSren. Die
Namen ^Ali und Edrls für Aldebaran mögen erst auf abessi-
nischem Boden auf jenen Stern übertragen sein.
Von 2. scheinen mir einigermaßen sichere Beispiele zu
sein: ^das Herz' (Tebb), das auf das arabische qalb 'Herz' (d. i.
Antares im Skorpion) zurückgeht; der Antilopenbock {garwä,
d. i. der Bock der Kuduantilope), ein Wort, das echt abessinisch
ist, aber seiner Bedeutung wegen sehr wohl eine Übersetzung
sein kann; vielleicht ist auch der Name der 'Skorpionen'
(^araqq&b) aus dem Arabischen entlehnt, aber durch das ent-
sprechende einheimische Wort wiedergegeben.
Echt abessinisch und zum Teil vielleicht altsemitisch sind
3. der 'Große Stern' {liokah '«&», Antares); der 'Helle' {sJrUi,
Jupiter?); Asläm (Orion); Gdh (Polarstern); die dünne und
die dicke Kinnlade (Ißhe qatm und Wie ^ekuk, d. i. wahr-
scheinlich Wage und Spica); Em-Mle^ (Milchstraße; wörtlich
'Mutter der Krümmung'); wahrscheinlich auch SSlmän und
Sama^ SSlmän 'der Zeuge des Sßlmän'. Der Name Asläm
wird doch wohl mit dem altsemitischen Stamm übit zusammen-
hängen. Wäre er aus arabischem asnäm herübergenommen, so
müßte er im Tigre mit s, nicht mit s, gesprochen werden. Die
beiden 'Kinnladen beruhen wohl auf eigener Beobachtung der
Abessinier; namentlich die 'Wage' hat Ähnlichkeit mit einem
Kinnbackenknochen. In Selmän möchte ich den altsemitischen
Gott Selamanes (in den Inschriften vom Djebel Shekh Berekät,
Hermes Bd. 37, S. 117) wiederfinden; doch gebe ich diese
Vermutung natürlich nur mit aller Reserve. Aber solche alte
versteinerte Reste scheinen sich mehrfach bei den Nordabessiniern
in Eigennamen erhalten zu haben: vgl. Mwäi, Name einer dä-
monischen Schlange, zu iiirt, während Schlange sonst *arwe
heißt; ferner Sa'ad al-äyi^rriy worin der arabische Götzenname
'ä'm zu stecken scheint; vielleicht auch tabanyä, Name der ersten
Mondstation, s. u. S. 302. Und gerade Salmän hat sich auch
sonst bis in die moderne Zeit erhalten, in dem hochverehrten
Stemensagen und Astrologisches aus Nordabessiniea 301
Salmän der Nosairier, bei denen er mit dem bekannten Salmän
el-Färisi identifiziert ist,^ Es scheint, daß Selmän der Arktur
ist; doch bin ich nicht ganz sicher darüber.
ihVt- fnaxx-it> ?
^^^Jisch ■fy m/\^ ^i^\ (Tochter der Eanrü) ?
Fom aJ haut
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1 ^
•'•\ .*, 0 '") A : VJ.*! iZieipB. der K?tnÄ t
■>s^^'?™ \*11 "°^ '■ H-'^'ÄAn der Kemäj
Aldebarm ' . ^* XJfA?»
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Orion
Jl\jirr qrorsc Stern)
I fSkoipionen > N/iv.
l:1X-n (EI^Arsai)
cirfu^* '°^ >^'^9° (Sohn des A^Iäm)
'{^ Caaiopnis
ArtbÖlTTl.'?
^<Äe dicke Kinnlade )
if Sterne 1 . GröIJse
Ä n 2.
A .. 3. „
4.
fl'J'Ä : flA«"*'? (daslövuz Salomonisj ' südL Ezvuz
'lanefen-ZUi.^ (GaliaratjA'emis ^'rf- ( der Helle )' Jupiter.
Zu dem käme noch 4. der Name Kemä, der vielleicht
auf das biblische S^^"*? zurückgeht.
Von hohem Interesse sind femer die abessinischen Mond-
stationen, nach denen die Glücks- und die Unglückszeiten
berechnet werden. Die Zusammenhänge im einzelnen fest-
* VgL D US Saud Histoire et religion des Nosairis, im Index s. v.
302 Enno Littmann
zustellen, überlasse ich den Kennern antiker Astrologie; ich be-
gnüge mich damit, das in unseren Texten gebotene Material
zugänglich zu machen und kurz darzustellen. Im Gegensatze
zu den 24 bzw. 28 Stationen anderer Völker^ finden wir hier
(s. u. Abschnitt 10 — 15) nur 6 bzw. 7. Dies sind die folgenden:
1. Plejaden und Hyaden (i. e. Sternbild des Stieres). Dauer
3 Tage; Name: tahanyä. — Glückszeit.
2. Orion und Sirius (so). Dauer 4 Tage; Name ? — ün-
glückszeit.
3. (Krebs, Löwe, Jungfrau). Dauer 7 Tage; Name: die
'sieben Kurzen' (sahu^ Jiacir). — Glückszeit.
4. Wage und Skorpion. Dauer 4 Tage; Name ? — Un-
glückszeit.
5. (Schütze?). Dauer 7 Tage; Name: die 'sieben Weiten' oder
'sieben Großen' {sahu^ r&Mb oder sdbiC ^dbi; vgl. auch die
arabische 21. Station dl-halda 'das [weite] Land'). —
Glückszeit.
6. Steinbock und Wassermann (?). Dauer 3 Tage; Name: die
'weißen Häuser' ('abyät sä^ädl; vgl. dazu otxog, hetii
'Haus' für die Sonnenstationen). — Glückszeit.
7. Fische (?). Dauer 2 Tage (?).
Ob die letzte Station als solche gedacht ist, kann ich nicht
sicher sagen, da unten im Texte nichts darüber mitgeteilt ist.
Da aber (nach Abschnitt 18) der Kreislauf des Mondes zu 29 bis
30 Tagen gerechnet wird, da ferner der Mond ja nicht direkt
vom Wassermann auf die Plejaden übergeht, habe ich diese
7. Station hier eingesetzt. Damit erhalten wir auch wieder
die Siebenzahl, die bei dieser ganzen Berechnung eine so große
Rolle spielt: vgl. die 3. und 5. Station zu je sieben Tagen,
ferner ergeben 1. und 2., 4. und 6. zusammen je sieben Tage.
Ich überlasse es Chronologen, dies in Einklang zu bringen mit
' Vgl. Hommel Über den Ursprung und das Alter der arabischen
Stemnanien und insbesondere der Mondstationen, in ZDMG 1891, S. 692 ff.
Stemensagen und Astrologisches aus XordabesBinien 303
der eigentlich wolil zu 8 Tagen gerechneten Woche (säm&n),
von der unten in Abschnitt 18 die Rede ist. Hier sei übrigens
gleich noch ausdrücklich bemerkt, daß in meiner Karte nicht
die Dauer der Mondstationen, sondern die Angaben des Textes
nach den Namen der Sternbilder zugrunde gelegt worden sind;
sonst würden die Teilstriche anders gesetzt werden müssen.
Es ist von Wichtigkeit, daß hier die Berechnung mit den
Plejaden beginnt, wie im babylonischen System; dies scheint
nach Hommel a. a. 0. auch in Arabien das Ursprünglichere zu
sein. Woher die Namen der Mondstationen bei den Abessiniern
stammen, habe ich nicht im einzelnen untersucht; andere können
hier vielleicht ohne weiteres Auskunft geben. Daß timinnu im
Babylonischen die Station der Plejaden und tabanyä im Tigre
die der Plejaden und Hyaden bezeichnet, mag Zufall sein; jedoch
wäre ein Zusammenhang nicht kurzerhand abzuweisen, wenn
die Lesung timinnu wirklich sicher ist. Ein Tigre -Wort
tabanyä würde man zunächst auf ein arabisches ßamäniya
zurückführen; letzteres mag in der Tat als ein volksetymologisch
gedeutetes timinnu oder temennu existiert haben.
Die Frage nach der Herkunft der Sagenstoffe, der astro-
logischen Gebräuche und Berechnungen kann hier nicht im
einzelnen erörtert werden; dazu bedarf es des Zusammenarbeitens
vieler, namentlich auch derer, die mit der Astrologie der
hellenistisch -orientalischen Mischkultur vertraut sind. Es sei
hier darauf hingewiesen, daß die Sage von dem Großen Bären
und dem Polarstern (s. u. Abschnitt 4 — 6) uns erwünschten
Aufschluß gibt über die arabische Benennung des Großen
Bären als der 'Leute der Bahre': nicht das Sternbild als
solches wird als 'Bahre' betrachtet, sondern der mittlere Stern
{8, Megrez) ist der Tote, der auf der Bahre liegt, während die
anderen Sterne («, |S, y vorn und s, ^, iq hinten) die Bahre
tragen. Diese Sage sowie die von Kemä und ihrem Sohne
spiegeln durchaus das Leben der nordabessLnischen Nomaden
wider: Totschlag, Blutrache, Schutzgenossenschaft, Versöhnung
304 Enno Littmann
der Bluträcher, Trutzlieder, Ziegenraub usw. sind von der Erde
auf den Himmel übertragen worden, nicht umgekehrt. Dabei
mag neuer Wein in alte Schläuche gegossen sein, aber uns
fehlen sichere Nachrichten darüber. Auch in den Gebräuchen
und Gebeten bei Aufgang des Neumondes und bei Mond-
finsternissen (Abschnitt 8, 9), in dem Glauben an unglück-
bringende Sternenkämpfe (Abschnitt 7, 16) ist viel primitiv
semitisches Volksgut enthalten. Die 'Mondstationen' werden
im letzten Grunde auf babylonische Astrologie zurückgehen,
aber wir müssen uns auch hier fragen, ob nicht manches nach
Ägypten und Griechenland weist, und ob nicht die Leute im
Lande durch Beobachtung des Kreislaufes des Mondes selb-
ständig vielerlei gefunden haben mögen. Schon die Namen
der Sterne (s. o. S. 299 ff.) zeigen uns, daß hier viele Fäden
durcheinanderlaufen. Das Ganze, was uns hier geboten wird,
ist ein Gemisch aus verschiedenen Epochen, Kulturen und
Literaturen, das zu entwirren und einer mathematischen Auf-
gabe gleich zu lösen erst dann gelingen wird, wenn sich die
Ansichten über den Gestirndienst der Semiten geklärt haben,
und wenn die vergleichende Religionswissenschaft, der wir jetzt
bereits viele glänzende Resultate verdanken, auf eine allgemein
anerkannte sichere Basis gestellt ist. So viel ist klar: wir
können unmöglich die heutigen nordabessinischen Nomaden
schlechtweg als Gestimanbeter bezeichnen; mit größerem Rechte
könnte man sie noch Baum- oder Dämonen- oder Toten-
verehrer nennen, da unter der Hülle des Christentums und des
Islams von diesen Dingen dem gewöhnlichen Volke mehr be-
kannt ist als von Sternmythologie und Astrologie. Mir scheint
in dieser Hinsicht die Erforschung und Darstellung der pri-
mitiven nordabessinischen Kultur äußerst lehrreich; wir haben
es hier mit Anschauungen und Gebräuchen zu tun, die wir
sicher feststellen können, da sie vor unseren Augen liegen, —
wenn wir nur danach fragen. Es ist selbstverständlich, daß
ich mich eines abschließenden Urteils enthalte, da ich nicht
Stemenaagen und Aßtrologisches aus Nordabessinien 305
Fachmann bin; ich glaube mit der Darbietung des von weit-
her geholten und gewissenhaft übersetzten Materials meine
Pflicht getan zu haben. Das Zehnfache an Texten, die sich
auf die übrigen Anschauungen und Gebräuche dieser Völker
beziehen, werde ich in der Gesamtpublikation geben.
Es sei noch bemerkt, daß die beigegebene Sternkarte in
erster Linie mir selbst und den mit dem Sternenhimmel gleich
mir weniger vertrauten Fachgenossen zur Orientierung dienen
soU, anderseits aber auch Kennern als Überblick über die den
Nordabessiniem bekannten Stembüder erwünscht sein mag.
Nicht angegeben ist auf ihr das südliche Kreuz, das bei der
ansässigen Tigrina- Bevölkerung als masqal Scdamün 'Kreuz
Salomonis' bekannt ist.
1 Sterne, die Namen haben
Die großen und im Tigre -Lande bekannten Sterne, nach
denen man die Zeiten rechnet, und von denen einige auch eine
Geschichte haben, sind die folgenden:
Der Mond.
Der 'Große Stern' oder 'das Herz'.^ — 1.
Geret. — Sie sind nahe beim 'Großen Stern'; es sind ihrer viele.*
Die Skorpionen. — Sie sind nahe beim 'Großen Stern'; es
sind ihrer viele.'
Der 'Große 'Argab'. — 1.
Der 'Kleine 'Argab'.^ — 1.
* Das ist Antares, ein Stern erster Größe, a Scorpionis. Der Name
'Herz' (lebb) ist wohl aus dem arabischen qalh übersetzt.
* Der Name scheint arabisch oder griechisch zu sein; ich habe
das Sternbild (rielleicht Schlange?) nicht näher bestimmen können.
' Auf Tigre 'araqgeb; d. i. eine Anzahl von Sternen im Skorpion.
* Der Name scheint aus dem arabischen ^aqrdb zu stammen. Da
die Araber das Sternbild des Skorpions weiter ausdehnten als die Europäer,
und da mir bestimmte Angaben fehlen, ist es schwer, die einzelnen
Sterne zu bestimmen.
Archiv f. Beligionawisaenschaft XI 20
306 Enno Littmann
Die Säulätät.^ — Es sind ihrer yiele nebeneinander.
Sa'ad al- mas'üd.^ — 2.
Sa^ad al- kebrä. — 2.
Sa'ad al- ^äyem.^ — 2.
Selmän. — 1.
Der Zeuge ^ des Selmän. — 1.
Kemä.^ — Man kann 7 von ihr unterscheiden.
Der Sohn der Kemä, namens 'Ali oder Edris. — 1.
Die Ziegen der Kemä und ihres Sohnes.^ — Es sind ihrer viele.
Der Helle (sßrüi), oder Taräq oder Bädüs.^ — 1.
Graharat.'' — 1.
Asläm. ^ — Es sind viele Sterne und sie sehen aus wie ein Mann.
' Der Name stammt wolil aus dem arabischen saulat, d. i. X und v
Scorpionis, wird hier aber in weiterem Sinne gebraucht
^ D. i. wohl ein Mißverständnis für sa'd as-su'üd = ß Äquarii und
d Capricorni (oder ß und | Aquarii).
* Die sa'd genannten Sternpaare sind alle im Wassermann und
im Steinbock. Beide hier gegebenen Namen sind arabischen Ursprungs,
aber mir als Sternnamen im Arabischen nicht bekannt. Sa'ad al-'äyem
erinnert an den arabischen Götzennamen 'ä'im.
* Sama' Selmän. Diesen und den vorhergehenden Stern kann ich
nicht sicher bestimmen, da mir die arabischen Äquivalente fehlen. Naffa'
sagt, Selmän stehe direkt östlich von den Sieben (d. i. Gr. Bär) und
seine Farbe sei etwas rötlich, doch nicht so rot wie die des 'Großen
Sternes'. Da der Arktur in der angegebenen Richtung steht und auch
rötlich strahlt, wie mir Prof. Becker mitteilt, sind Selmän und Sama'
Selmän vorläufig = a und 73 Bootis zu setzen.
"* D. i. die Plejaden.
* D. i. die Hyaden; 'Ali ist, wie ich mich am Sternenhimmel über-
zeugt habe, Aldebaran, a Tauri.
' D. i. aller Wahrscheinlichkeit nach der Planet Jupiter. Nafifa'
hat ihn Anfang 1907 in der Nähe der Zwillinge gesehen und glaubte
ihn auch jetzt (Februar 1908) im Krebse wieder zu erkennen. Der Name
Taräq erinnert an den koranischen Täriq (Sur. 86, 1 2).
^ D. i. der Morgenstern, Venus. Der Name ist wohl aus zuhrat
verderbt; dabei mag man an gahrat 'Tageslicht' gedacht haben.
® D. i. Orion. Der Name kann doch wohl nur von Obst her-
geleitet werden, das hierdurch in der Bedeutung 'Bild' auch als abes-
sinisch erwiesen wird.
Stemensagen und Astrologisches ans Nordabessinien 307
Der Sohn des Asläm, namens Merzem.^ — 1.
Die [wahren] Sieben.- — 7.
Die [falschen] Sieben.^ — 7.
Gah> — 1.
Qeren.5 — 2.
Die dicke Kinnlade. — 1.
Die dünne Kinnlade.'' — 1.
Die Antilope.^ — 1.
Hawit. — 1.
Die Tochter der Hawit.^ — 1. Sie geht zur Winterzeit auf,
und dann fällt viel Regen.
Sehel.« — 1.
Em-höle'.^® — Das sind viele Sterne, die sich von Süden
nach Norden hinziehen und auch von Osten nach Westen
und in anderen Richtungen.
^ Arabisch ist mirzam meist = BellatrLx, y Orionis. öfters wird dieser
Name aber auch auf Sterne im Gr. und £1. Hunde übertragen. Daß
Merzem hier = Sirius ist, habe ich mit NafFa' am Sternenhimmel festgestellt.
« D. i. der Große Bär.
' Xaffa' hat von seinem Gewährsmann gehört, es gebe auch ein
Gestirn 'die falschen Sieben'; er selbst kennt es nicht. Es ist wohl der
Kleine Bär gemeint.
* D. i. der Polarstem. Woher stammt der Name?
* D. i. zwei Sterne im Schwänze des Drachen, zwischen dem Großen
Bären und dem Polarstem, wohl x und 1 Draconis. Der Name wird
von arabisch qartn abzuleiten sein.
® Die 'dünne Kinnlade' muß nach der Ekliptik (s. u. S. 318) ein
Stern der Wage sein, wahrscheinlich a. Die 'dicke Kinnlade' wird ihren
Namen daher haben, daß sie heller ist als jene, kann daher nicht ß
Librae sein, sondern ist vielleicht Spica in der Jungfrau, ein Stern erster
Größe, während u und § Librae zweiter Größe sind.
' Auf Tigre garicä, d. i. Strepsiceros capensis. Nach der Ekliptik
(s. u. S. 318) wird es ein Stern des 'Steinbocks' sein.
* Hawit und ihre Tochter kann ich nicht genauer bestimmen. Der
Name scheint auf die 'Fische' zu deuten, arabisch hut. Dann wäre die
'Tochter der Hawit' vielleicht Fomalhaut, a Piscis australis.
® D. i. natürlich arabisch suhail, Canopus.
^^ D. i. die Milchstraße. Der Name heißt 'Mutter der Krümmung';
vgl. den arabischen Namen umm as-samä' 'Mutter des Himmels'.
20*
308 Enno Littmann
2 Von dem Großen Stern
(Antares, a Scorpionis)
Der Große Stern ist der Anführer der Sterne. Seine
Farbe ist rot; und um ihn herum sind viele [andere] Sterne.
Einige von ihnen haben Namen, aber die meisten haben keine
Namen. Alle nun, die in seiner Nähe sind, sind gleichsam
sein Heer oder seine Vasallen. Und er ist der Häuptling aller
Sterne, und sie unterstehen seiner Rechtsprechung. Und die
Menschen ehren den Großen Stern sehr und blicken ihn nicht
öfters an als zweimal [hintereinander]; denn sie sprechen: *Er
ist vornehm, wir dürfen ihn nicht zu viel anblicken.' Und
wer ein Bräutigam ist, der geht, wenn der Große Stern am
Himmel steht, nicht aus dem Hause, auf daß er sein Licht
nicht sehe. Doch auch das Licht anderer Sterne ist Tabu für
den Bräutigam. — Der Große Stern ist der Schwiegersohn
der Kemä (Plejaden); und [darum] verbergen sie sich vor
einander. Wenn er am Himmel steht, geht sie nicht auf;
und wenn sie vor ihm aufgegangen ist, er dann aber aufgehen
will, so geht sie rasch [wieder] unter. Und dies kommt daher,
weil sie verschwägert sind. Ein Mann nämlich muß sich immer
vor der Frau, deren Tochter er geheiratet hat, verbergen; aber
auch sie muß sich meist vor ihm verbergen. Und gemäß dieser
Sitte verbergen sich der Große Stern und die Kemä vor einander.^
So erzähli; man.
3 Von Kemä und ihrem Sohne
(Plejaden, Hyaden und Aldebaran, a Tauri)
Kemä und ihr Sohn *AÜ hatten Ziegen. Danach wurden
ihnen ihre Ziegen geraubt. Einige sagen Qeren (d. i. zwei
Sterne im Schwänze des Drachen, zwischen dem großen Bärei
und dem Polarstern) seien ihre Räuber; andere sagen, Asläi
* In der Tat sind Antares und die Plejaden nie znr gleichen Zeit
am Himmel sichtbar.
Stemensagen und Astrologisches aus Nordabessinien 309
(d. i. Orion) hätte sie geraubt. Nun kam Kemäs Sohn
*Ali zu Hilfe und nahm die Ziegen den Räubern wieder ab.
Und hinter seiner Mutter treibt er sie vor sich her. Man sagt
daher, daß die Sterne zwischen Kemä und ihrem Sohne die
Ziegen seien.^
4 Ton den Sieben uud feah und Qeren
(Großer Bär, Polarstem und x X Draconis)
Die Sieben sind sieben Brüder. Nun kam Gab und töt«te
den siebenten von ihnen. Und er flüchtete sich und ging zu
Qeren und sprach zu ihnen: 'Ich bin euer Schutzbefohlener;
ich habe aus Versehen den Bruder der Sieben getötet, und
jetzt wollen sie mich töten, um ihren Bruder zu rächen/ Die
Qeren sprachen: 'Sei Schutzbefohlener Gottes; wir wollen sterben
und töten um unseres Schutzbefohlenen willen!'; und sie zückten
ihre Schwerter und erhoben das Kriegsgeschrei; dann führten
sie ihn an seinen früheren Platz zurück. Sie aber verließen
ihre Stätte und stellten sich zwischen Gab und die Sieben,
um die Sieben von Gab fernzuhalten, da er seine Zuflucht zu
ihnen genommen hatte. So halten sie denn die Sieben fem,
auf daß sie nicht zu Gab hinübergehen können. Und das
Leben des Gab ist sicher bis auf den heutigen Tag, da er sich
an die Qeren angeschlossen hat. Und bis jetzt steht er immer
an seiner früheren Stelle. Die Qeren aber gehen zwischen
den Sieben und Gab auf, und wohin immer jene sich wenden,
dahin wenden sie sich auch. Auf diese Weise ist die Rache
der Sieben hinausgeschoben. Wie nun der siebente Bruder
gestorben war, sprachen die Brüder: 'Wir wollen seinen Leich-
* Vgl. hierzu die arabische Creschichte von Aldebaran und den
Plejaden. Ersterer freit um Thuraiya (die Plejaden), die ihn wegen
seinei Armut verschmäht. Der verschmähte Liebhaber treibt deshalb
immer seine Kamelstuten hinter ihr her, um ihr eine bessere Meinung
von seinen Vermögensverhältnissen beizubringen, indem er jene ihr
gleichsam als Brautgeschenk anbietet. Vgl. Jacob, Altarabisches Beduinen-
lehen, 2. Ausgabe, S. 160,161.
310 ■ Enno Littmann
nam nicht begraben, bis daß wir Rache für ihn genommen
haben!' So legten sie den Leichnam auf die Bahre, und die
drei vorderen von ihnen tragen das vordere Ende, während die
anderen drei das hintere Ende halten und ihnen folgen. Und
immerfort wollen sie den Gah töten. Darum ist auch der
mittlere von ihnen ihr toter Bruder, und aus diesem Grunde
ist sein Licht schwach (Megrez, d Ursae maioris, dritter
Größe, während die anderen sechs zweiter Größe sind). Und
die anderen Sterne sagten zu den Sieben: 'Begrabt doch
diesen Leichnam eures Bruders! Warum solltet ihr denn nicht
Rache nehmen können, nachdem ihr ihn begraben habt?' Die
Sieben aber schwuren, indem sie sprachen: 'Ehe wir ihn nicht
gerächt haben, werden wir ihn nicht begraben!' Und bis heute
noch sind sie auf dem Kriegspfade, indem sie die Leiche tragen;
man sagt, sie hätten ihren gestorbenen Bruder sehr lieb gehabt.
Als Gah den Bruder der Sieben getötet hatte, sang er
dies Lied, in dem Gedanken, er wolle, wenn sie Versöhnung
wünschten, sich mit ihnen versöhnen; wenn sie aber Streit
wünschten, wolle er mit ihnen streiten. In diesem Gedanken
er:
Wenn ihr mich zu eurem Bruder macht, euer Bruder bin ich.
Und wenn ihr mich zu einem Verwandten macht, ein Verwandter
bin ich.
Und wenn ihr mich zu einem Gaste macht, ein Gast bin ich.
Und wenn ihr mich zu einem Fremdling macht, ein Fremdling
bin ich.
Und wenn ihr mich zu einem Räuber macht, ein Räuber bin ich.
Und von einem der Sieben der Mörder bin ich.
Und am Himmelszelte hochragend bin ich.
5 Ein Lied des 'Ali-Öänge, Sohnes des Höniniad-Döriir,
von den Habab
Wegen seiner eigenen Rache sang er von den Sternen.
Die großen Sterne schmähte er, weil sie den Gah und die
Sieben nicht miteinander versöhnten; über die Rache der Sieben
Stemensagen und Astrologißches aus Nordabessinien 311
war er der Ansicht, sie sei stark und unnachgiebig; die Qeren
pries er, weil sie den Gah, ihren Schutzbefohlenen, geschützt
hatten; den Gah aber hielt er für einen Helden, weil er fest
an seiner Stätte blieb. Indem er dies alles bedachte, sang er
folgendermaßen :
Meine Rache gleich der der Sieben hängt im 'Abqat- Himmel.^
Die Sieben haben sich gegen Gott überhoben: der Leichnam müßte
begraben sein.
Hätten sie ihn begraben [und sich dann gerächt], hätte niemand
gesagt: 'Sie rächten sich nicht.'
Nim aber haben sie sich ihrer Frauen enthalten, einen Eid geleistet
imd geschworen;
Die Großen klagen wir an, Herz xmd Mond, Kemä und Gaharat.
Die Qeren haben sich nicht gegen ihren Klienten bestechen lassen,
noch selbst im Scherze preisgegeben.
Sie haben ihn geschützt durch Kriegsruf, indem sie ihre Schwerter
zückten. —
Beharrlichkeit ist bei. Gab, an einem Platze hätten andere nicht
ausgehalten.^
6 Ferner sang er von den Sternen
Das Volk der Sieben sollte es aufgeben! Lieben sie denn diesen
ihren Bruder?
Drei gehen vor ihm her, \md drei folgen hinter ihm.
Einen Verwundeten pflegt man imd bringt ihn in ein Haus;
Und einen Toten begräbt mau und legt ihn in seine Grube.
Der Leichnam müßte begraben sein, selbst rohe Leute tun dies. —
Früher wünschte man sich einen Bruder, auf daß er folgendes täte:
Er sollte das Weib erben imd die Kinder erziehen;
Er spllte Blutrache nehmen imd das Totenfest feiern.
Weh dem Grabe des, der keine Verwandten hat! Ihm folgen
die Geier. —
Die Qeren raten ihrem Schutzbefohlenen in Aufrichtigkeit.
Beharrlichkeit ist bei Gah. Wir sehen ihn stets an derselben Stätte.
^ D. i. der zweite Himmel.
* Auch bei den Arabern gilt der Polarstem als treuer Genosse und
als Symbol der Stetigkeit; vgl. Jacob, 1. c, S. 159 f.
312 Enno Littmann
7 Was man sich von den Sternen erzählt
Die Sterne wandern und ziehen umher und wechseln ihre
Wohnstätten. Zuweilen aber auch fallen einige von ihnen
auf die Erde. Und ein Stern, der auf die Erde gefallen ist,
verliert seinen Glanz und wird zu einem kleinen Tiere. Er
ist nicht ganz so groß wie eine Katze, und seine Farbe ist
grau und gleicht der des Eselsstems (d. i. Distel).-^ Und wenn
Menschen ihn, während er so auf der Erde liegt, finden, und
wenn seine Finder kluge Leute sind, so nehmen sie ihn und
legen ihn in ihren Geldbeutel oder in ihren Kornsack, und
jenes Geld oder jenes Korn wird dadurch gesegnet und wird
niemals zu Ende, d. h., wenn der ^Stern' nicht stirbt oder
nicht entweicht und fortgeht. Aber Menschen, die seine ge-
heime Kraft nicht kennen, kümmern sich nicht um ihn, wenn-
gleich sie ihn finden. — Wenn ein Stern herunterfällt, so
gehen die Leute der Gegend, in die er fällt, zugrunde. Daher
sagen die Leute, die ihn sehen, wenn er fällt: Talle in das
Land unseres Feindes!'
Die Menschen kennen auch gewisse Zeichen durch die
Sterne, d. h. ob ein Dorf oder eine Herde geraubt werden
wird. Sie kennen das Zeichen in folgender Weise: Wenn es
aussieht, als ob die Sterne von allen Seiten her aufeinander
geschossen oder aufeinander^ geworfen würden, und wenn sie
dann so werden oder aussehen, als ob sie truppweise auf die
Erde sich ergössen, und^das ohne Aufhören; und wenn dann
dies geschieht: einige von den Sternen oder auch Nebel wird
einer runden Umzäunung gleich und läßt auf der einen Seite
eine Stelle für das Tor auf. Wenn die Menschen dies Zeichen
sehen, so sagen sie: 'Ein Dorf oder eine Herde wird geraubt
werden von der Gegend her, in die das Tor der Sterne oder
des Nebels zeigte.' Und man sagt, daß es alsbald also ge-
schieht.
Ea scheint eine Igelart zu sein, die ich nicht genauer bestimmen kann.
Stemensagen tind Astrologisches aus Nordabessinien 313
8 Was beim Aufgange des Neumondes geschieht
Am Abend, an dem die Menschen sehen, daß der Neumond
aufgegangen ist, tun sie es [alle] einander kund, indem sie
sprechen: 'Der Neumond ist aufgegangen I' Und alle Leute
freuen sich, und indem sie auf ihn hinzeigen, tun sie folgendes.
Sie sagen zu ihm: 'Arrö [oder Helal], laß uns gesegnet sein!'
Dann [heben sie ihren rechten Arm hoch und] sagen: 'Dies
ist mein rechter Arm', darauf [den linken und sagen]: 'Dies
ist mein linker Arm.' Und alle bitten um Segen durch ihn:
die Frauen aber, die im Hause sind, bitten um Segen, indem
sie an die Türpfosten klopfen, und dann sprechen sie folgender-
maßen: 'Der Mond bringt so viel Glück! — Sei du uns ein
Bote des Glückes und des Wohlstandes; möge es uns besser
gehen durch dich! Mögen unsere Bedrängten erleichtert werden;
unsere Wanderer glücklich ankommen; unsere Leute zu Hause
in Sicherheit aufwachen; unsere Schwangeren gebären; unsere
Kindbetterinnen ihre Kinder kriechen sehen, bis sie groß werden;
unsere jungen Leute groß werden und unsere großen Leute
bestehen; unsere weidenden Herden sicher heimkehren, unsere
Herden daheim sicher aufwachen, durch dich! 0 Gott, das
Unheil von Kalla und BaUa ^ ; das Unheil des Neiders, das Unheil des
Räubers, der sein Leben nicht achtet, und der uns unseren
Besitz nicht gönnt; das Unheil dessen, der sich gürtet [gegen
uns], und der noch dasitzt [und Krieg gegen uns plant] —
all das halt fem von uns. Von Bösem erlöse uns: von dem
Getöse am Himmel; von dem Gekriech auf der Erde; von der
Gewalttat des Starken und von dem Fluche des Schwachen
erlöse uns! Von dem Unheil dessen, der sich nicht fürchtet
und nicht liebt, der nichts schont und kein Gutes tut; das
Unheil dessen, was das Auge sieht und das Herz fürchtet
^ D. i. Kalau und Balau, Völkerschaften, mit denen die Vorfahren
der Mänsa' viel gekämpft haben soUen.
314 Enno Littmann
[oder dessen, was das Herz fürchtet und das Ohr hört] —
erlöse uns! Durch das Glück, das du bringst, mache uns dich
preisen! Für unsere Herden und unsere Kinder wollen wir
dich preisen. Zu Glück und guter Vorbedeutung geh auf für
uns!' Und mit dergleichen Gebeten flehen sie alle um Segen.
Und wenn das Gebet beendigt ist, dann nehmen die Frauen
mit den Fingerspitzen ein paar Körner Salz und schütten sie
ins Feuer auf ihrer Feuerstätte. Und wenn die Salzkömer knisternd
zerspringen und hochfliegen, sagen sie: 'Möge der Neider unserer
Herden und unserer Kinder also zerspringen!' Und die Knaben
und Mädchen raufen saftige Grashalme aus und bringen sie
und geben den Männern und Frauen, ein jedes denen seiner
Familie und Nachbarschaft, je zwei Grashalme, indem sie
sprechen: 'Nehmt, [es ist] Neumond!' Und die Männer und
die Frauen, wer nur immer einen Grashalm empfangen hat,
sagen zu dem Knaben oder dem Mädchen, die es gebracht haben:
*Möge das Gras des Hauses deines Vaters und des Hauses
deiner Mutter saftig sein!'
9 Was man vom Tode des Mondes glaubt
Der Mond stirbt zuweilen, und sein Tod geht folgender-
maßen vor sich: seine Farbe wird rot wie Blut und sein Licht
nimmt ab. Aber nach kurzer Zeit ersteht er wieder auf Und
wenn die Menschen seinen Tod gesehen haben, dann gibt es
niemanden, der in seinem Hause schläft, bis daß der Mond
wieder aufersteht. Und alle Menschen flehen um Gnade. Die
Christen sind, sagen: '0 Herr, erbarme dich unser, Christe!'
Die Mohammedaner aber sagen: '0 Gott, o Vergeber, vergib
uns!' Mit dergleichen Worten flehen sie um Gnade. Und sie
blicken auf den Mond und sagen: 'Er lebt und seine Seele
kehrt zurück!' Und wenn er seine frühere Gestalt wieder er-
halten hat, sagen sie: 'Er ist wieder aufgelebt!', und freuen
sich sehr. Aber zur Zeit, da der Mond tot ist, bleibt sogar
der, der auf dem Wege zum Könige ist, stehen und unter-
Stemensagen und Astrologisches ans Nordabessinien 315
bricht seine Reise, bis der Mond wieder auflebt, und betet
mit seinen Gefährten. Wenn der Mond wieder auflebt, dann
wundern sich alle Leute und sprechen: 'Gott hat ihn rasch
wieder lebendig gemacht; und wenn Gott will, macht er alles
so rasch lebendig.' Und sie bitten um Segen durch ihn, indem
sie sprechen: 'Nach dir möge es uns besser gehen! Sei du
uns ein Glückbringer und Segenspender!' — Zur Zeit seines
Todes trauern alle Leute sehr, besonders aber die Häuptlinge
und berühmten Leute. Und der Grund ist folgender: jedes-
mal, wenn der Mond stirbt, dann stirbt auch ein Häuptling
oder ein großer Mann, der in seiner Familie und in seinem
Stamme berühmt ist, oder einer, der wegen seiner Religiosität
als ein Führer der Priester berühmt ist. Deswegen sagen sie:
'Möge es einer sein, den wir nicht kennen!' D. i. der Mann,
der sterben muß. Und dies Zeichen wird alsbald nach dem
Tode des Mondes erfüllt.
10 Über die Berechnung von Konstellationen
Im ganzen Tigrelande berechnet man die Konstellation*,
die Glückszeit, nach der Umdrehung der Sterne. Die Berechner
sind wohlbekannte Leute, und sie befinden sich besonders bei
den 'Ad-Takles und denHabäb"; sie heißen 'Leute des Stummen'^
oder 'Berechner der Konstellationen'. Und durch ihre Be-
rechnung der Sterne kennen sie die Zeit der Konstellation,
und alle Leute erkimdigen sich bei ihnen [darüber]. Und sie
verkündigen einen bis zwei Monate vorher, daß in dem kom-
menden Monate eine Konstellation stattfinden wird; und die
Kunde wird überall gehört, zu welcher Zeit die Konstellation
stattfindet. Und alle bereiten sich dann auf die Konstellation
vor. Die Zeit der Konstellation ist gleichsam eine Zeit, die
' Das Tigre-Wort (fegür) heißt 'aufgegangen' oder 'Aufgang'.
' S. oben S. 298.
* Wahrscheinlich = 'der Sterne*, weil diese nicht sprechen.
316 Enno Littmann
von Gott gesegnet ist; daher [geschieht] während der Konstellation
folgendes: sie heiraten, verheiraten, verloben, erklären mündig,
beschneiden ihre Söhne und ihre Töchter; ziehen hinab ins
Tiefland, ziehen hinauf ins Hochland, wechseln ihren Wohnsitz;
und gewöhnlich zu der Zeit ziehen sie ein neues Kleid an;
die Haare der Söhne und Töchter werden rasiert, geschnitten
und geflochten.^ Vor dieser Zeit werden die Haare zum Flechten
vorbereitet. Dann durchbohren sie die Ohr[läppchen] ihrer
Söhne und besonders ihrer Töchter. Sie fangen [auch] mit
dem Neubau eines Hauses an. Alles, was es nur sei, wird zu
jener Zeit angefangen, damit viel Segen darauf ruhe. Kühe
und Kamele, Ziegen und Schafe werden voneinander getrennt:
die keine Milch haben, werden fortgeschickt auf die ferneren
Weiden; die Milch haben, werden beim Dorfe behalten; man
"wechselt den Wohnsitz; brennt [den Tieren] das Stammeszeichen
ein, macht Schnitte in [ihre] Ohren. Alles dies kann auch
außerhalb der Konstellation geschehen, aber zumeist geschieht
es zu der Zeit. Zwischen den [einzelnen] Konstellationen gibt
es Tage, die w&%l (oder we^il, d. i. Stillstand) oder ^aragg&h
(vielleicht = gekrümmte) heißen, das sind die, während deren
der Mond auf seiner Bahn sich in der Nähe gewisser Sterne
aufhält. An ihnen tun sie nichts von dem, was oben auf-
gezählt ist. Einige von ihnen sind sogar den Elefanten bekannt,
so daß diese an ihnen nicht wandern, sondern an einem Orte
verbleiben, bis daß diese [Tage] vorübergegangen sind; so er-
zählt man. Die Elefanten bleiben auch am Sonntage an ein
und demselben Orte.^ Wenn die Menschen an diesen "araggifh-
Tagen etwas unternehmen, so gelingt es ihnen nicht, sondern
bringt ihnen Fluch. — Die Berechnung der Konstellationen
ist nun folgendermaßen.
' Im Original sind hier die einzelnen Haartrachten angegeben;
diese werde ich in der Gesamtausgabe der Prosatexte näher be-
schreiben.
* Man glaubt, daß aach Ebbe und Flut am Sonntag ruhen.
Stemensagen und Astrologisches aus Nordabessinien 317
11 Die erste Weise der Berechnung einer Konstellation
Wenn der 'Große Stern' (Antares) im Osten aufgeht und
an der Stelle, an der er aufgegangen ist, stehen bleibt, indem
er sich dem Meere zuwendet, dann ist eine richtige Konstellation.
Aber wenn der 'Große Stern' aufgeht und sich in westlicher
Richtung bewegt, dann wird die Konstellation zunichte; es ist
keine Konstellation, wie man sagt. Und dies wird bei seinem
Aufgange beobachtet.
12 Die zweite Weise der Berechnung einer Konstellation
In anderer Art berechnen sie [die Konstellation] folgender-
maßen. Der Mond geht im Westen auf und tritt dann in
Kemä und ihren Sohn 'Ali ein (d. i. in das Sternbild des
Stieres): das ist eine Konstellation. Der Mond braucht drei
Tage, bis er an Kemä und ihrem Sohne 'Ali vorübergegangen
ist: alle drei [Tage] sind eine Konstellation. Diese heißt tabanyä.
13 Die dritte Weise der Berechnung einer Konstellation
Man berechnet auch in folgender Weise. Wenn der Mond
an Kemä und ihrem Sohne vorbeigegangen ist, kommt er zu
Asläm und seinem Sohne (d. i. Orion und Sirius^), und
er braucht vier Tage, bis er an ihnen vorübergegangen ist.
Und diese vier Tage sind ^araggSh (w&^ul). Wenn aber diese
Tage vorbei sind, verläßt der Mond Asläm und seinen Sohn.
Dann beginnt eine Konstellation auf sieben Tage, während
der ganzen sieben [Tage]. Und diese Konstellation heißt 'die
sieben Kurzen'; denn ihre Tage sind kurz (d. h. weil sie in
den Herbst fallen). Und danach geht der Mond weiter.
^ Nach der Ekliptik wäre hier das Sternbild der Zwillinge zu er-
warten. Asläm und Merzem sind mir jedoch von Naffa' am Sternen-
himmel als Orion und Sirius nachgewiesen. Man hat diese von der
Ekliptik etwas weiter abliegenden Sterne wohl gewählt, weil sie besser
bekannt sind.
318 Enno Littmann
14 Die vierte Weise der Berechnung einer Konstellation
Der Mond kommt auf seinem Kreislaufe zu der 'dünnen
Kinnlade' (Sternbild der Wage?), und von da tritt er in den
'Großen Stern' (d. h. Skorpion) ein und geht auch an ihm
vorüber. Der Mond braucht aber vier Tage, bis er an der
'dünnen Kinnlade' und an dem 'Grroßen Stern' vorübergegangen
ist; und diese Tage sind wä%l ^araggSh: sogar die Elefanten
wandern nicht in dieser Zeit. Und wenn er an ihnen vorüber-
gegangen ist, dann wendet der Mond sich nach Osten, der
'Große Stern' aber nach Westen. Dann beginnt eine richtige
Konstellation auf sieben Tage. Das sind die 'sieben Weiten',
denn ihre Tage sind lang (d. h. weil sie in den Frühling oder
in den Sommer fallen); oder sie heißt auch die Konstellation
der 'sieben Großen'.
15 Die fünfte Weise der Berechnung einer Konstellation
Der Mond kommt nun auf seiner Wanderung zur Antilope
(Sternbild des Steinbocks). Er braucht drei Tage, ehe er an
ihr vorübergegangen ist. Diese heißen 'die weißen Häuser',
sie sind alle [gute] Konstellation.
16 Die erste Weise, in der eine Konstellation zunichte wird,
ist folgende:
Wenn der Mond und die Sterne, nach denen man rechnet,
nicht in der oben beschriebenen Reihenfolge gehen, oder wenn
andere Sterne sich mit ihnen vereinen und wenn sie dann alle
durcheinander geraten, so daß ihre Berechnung nicht erkannt
werden kann, dann sagt man: 'Die Sterne bekämpfen einander,
es gibt keine Konstellation, bis daß ein jeder wieder an seinen
Platz zurückkehrt.'
17 Die zweite Weise, in der eine Konstellation zunichte wird,
ist diese:
Wenji die Konstellation nach der Umdrehung der Sterne
zwar richtig befunden wird, wenn aber die Tage der Konstellation
Stemensagen und Astrologisches aus Nordabessinien 319
an einem Sonntage beginnen, dann wird die Konstellation zunichte :
in bezug auf Hochzeiten ist das zuweüen ohne Belang; die können
stattfinden. Der Sonntag muß in die Mitte oder an das Ende der
Konstellation fallen; wenn das nicht der Fall ist, wird die Kon-
stellation zunichte. — Femer wird eine Konstellation auch in
folgender Weise zunichte: wenn auch nach der Berechnung
der Sterne eine Konstellation stattfinden sollte, so wird doch,
wenn sie in die Monate Ragab, Maddägen, Ramadan oder Safar^
fällt, die Konstellation zunichte; auch zur Zeit der Abnahme
oder des Unterganges des Mondes (d. h. also bei abnehmendem
Monde) findet keine Konstellation statt, sondern nur zur Zeit,
wenn der Mond neu aufgeht und hell ist (also bei zunehmendem
Monde).
18
Wenn der Mond 30 Tage alt ist, geht er unter. Zu-
weilen aber wird er nur 29 Tage alt, und dann sagt man 'er
hat geneunt'. Yon den letzten Tagen des Mondes geht er an
einem mit der Sonne auf, am allerletzten kann man ihn über-
haupt nicht sehen. Jeder Monat hat vier Wochen: die ersten
beiden Wochen sind die seiner 'Helle' (d. i. bei zunehmendem
Monde), die letzten beiden sind die seiner 'Dunkelheit' (d. i. bei ab-
nehmendem Monde). Einige Leute aber sagen, der Monat habe
nur drei Wochen und sechs Tage; und das ist wahr.'
Diese Berechnung der Konstellation nun ist vielen Leuten
bekannt; sie heißt 'Konstellation des T^gräf ('Ledereimer',
d h. der Leute des Ledereimers = Hirten). Es gibt aber noch
andere Arten der Berechnung der Konstellationen; doch es sind
nur wenige Leute, die diese kennen.
^ Das sind die islamischen Monate Ragab, Sa'bän, Ramadan, Safar.
- Die Woche heißt auf Tigre 'sämen', d. i. 'acht Tage'. Um diese
Benennxmg mit der siebentägigen Woche in Einklang zu bringen, zählt
man Sonntag zweimal.
FetiscMsmus
Von Hichard M. Meyer in Berlin
Was wir über „die Anfänge der Religion und die Religion
der primitiven Völker" ungefähr wissen und wissen können,
hat soeben Eduard Lehmann in dem Monumentalwerk der
„Kultur der Gegenwart" (Teil I, Abteilung III, 1, S. 1—29) in
erstaunlicher Knappheit und musterhafter Klarheit auseinander-
gesetzt. Aber auch seine vortreffliche Studie scheint mir einen
wichtigen Beleg für jene Schwäche der mythologischen Forschung
zu bieten, auf die ich vor kurzem (Mythologische Fragen, Archiv
f. Religionswissensch. 9, 417 f.) glaubte hinweisen zu müssen.
Eine kleine Polemik in seiner sonst gerade aufs Ziel gehenden
Darstellung scheint mir Verwirrung anzurichten: indem sie
einen oft falsch angewandten Terminus technicus bekämpft,
hebt sie eine nötige sachliche Unterscheidung auf,
„Bezeichnen wir die religiöse Praxis dieser [primitiven]
Kultur als Magie", heißt es bei ihm (S. 13), „so würde es,
wenn wir besonders an deren sakralen Apparat denken, vielleicht
noch einen Sinn haben, das alte Wort Fetischismus anzu-
wenden. Eine besondere Religion oder religiöse Stufe jedoch
ist der Fetischismus nicht. Der Fetisch ist, wie das Wort
(portugiesisch feitigo) auch sprachlich bedeutet, ein Zauber-
mittel. Ganz fälschlich hat man seit de Brosses' alter Be-
schreibung der Negerreligion diese mannigfachen Dinge als die
Götter der Neger aufgefaßt und den Fetischismus als eine An-
betung von materiellen Objekten definiert. „Materielle Dinge
nehmen in der Ordnung der Dinge eine viel zu niedrige Stufe
ein, als daß es irgendeinem menschlichen Wesen in Westafrika
im Traume einfallen könnte, sie anzubeten", bemerkt hierzu
richtig Mary Krugsly. Auch die von Bosman herrührenden
und seitdem durch alle älteren Religionsgeschichten kolportierten
Richard M. Meyer Fetischismus 321
Erzählungen von dem Neger, der eine beliebige Muschelschale
oder Feder, nachdem sie ihm Glück gebracht haben, zu seinem
Gotte macht, und von dem anderen, der seinen Fetisch prügelt,
gehören — nach Ellis' sorgfältiger Untersuchung — in die
Welt der Phantasie. Sehr übel würde es dem Neger ergehen,
der nur seinen Fetisch zu vernachlässigen wagte, denn der
Fetisch ist Wohnsitz eines Geistes, der sich nicht spotten laßt.
Nur wo der Fetischismus faktisch überwunden ist, meint Ellis,
mag eine gewisse Anhänglichkeit an die alten Idole fortbestehen,
die zur unmittelbaren Verehrung der Objekte führen könnte."
Zunächst scheint dieser Schlußsatz den ganzen Passus auf-
zuheben. Denn er setzt ja nun doch den Fetischismus als eine
besondere, zu überwindende Stufe voraus, und er gibt vor allem
die Anbetimg von materiellen Objekten wieder zu: ob sie primär
oder sekundär ist, bleibt eine Frage für sich; aber erst wurde
sie überhaupt bestritten!
Sehen wir aber von diesem verwirrenden Schlußsatz ab,
der vielleicht auch nur Ellis' und nicht Lehmanns Meinung
wiedergeben soll, so bleibt in dem Rest des Abschnitts noch
genug, was mit geringem Recht unter eine Rubrik gebracht
wird. Lehmann behauptet nämlich eigentlich fünferlei:
1. „Eine besondere Religion oder religiöse Stufe ist der
Fetischismus nicht."
2. „Der Fetisch ist ein Zaubermittel" — nämlich wie andere
auch; was (S. 14) an dem „faktischen Fetischismus" der
Ba-Ronga illustriert wird.
3. „Ganz fälschlich hat man . . . diese mannigfachen Dinge
als die Götter der Neger aufgefaßt"
4. „Ganz fälschlich hat man den Fetischismus als eine An-
betung von materiellen Objekten definiert."
5. „Die Erzählungen von dem Neger, der eine beliebige
Muschelschale oder Feder ... zu seinem Gott macht, und
von dem anderen, der seinen Fetisch prügelt, gehören . . .
in die Welt der Phantasie."
ArchiT f B«ligionffwisaen8chaft XI 21
322 Ricliard M. Meyer
Das sind fünf verschiedene Thesen. Lehmann behandelt
sie so, als erflössen sie notwendig aus ein und derselben
Anschauung, und würden alle auf einmal erwiesen. So steht
es aber nicht, sie sind zum Teil ganz unabhängig voneinander.
Wie ich glaube, ist die vierte vollkommen zutreffend, die
dritte bedingt richtig, die erste wahrscheinlich unrichtig, die
zweite und fünfte sind falsch.
Zu 5. Beginnen wir mit der letzten, wo die Sache am
einfachsten liegt. Lehmann stellt natürlich den Neger hier
nur als Typus des Primitiven überhaupt hin; und somit kommt
nicht allzuviel darauf an, ob Ellis wirklich bei ihm jene Nach-
richten erfolgreich widerlegt hat. Denn Usener, den Lehmann
selbst (S. 8) mit großer Anerkennung zitiert, hat ja doch diese
Schöpfung von Augenblicksgöttern (Götternamen, S. 279 f)
völlig außer Zweifel gestellt. Die Anbetung der Lanze (ebd.
S. 281) ist ja doch prinzipiell von der der Muschelschale nicht
verschieden, ebensowenig der Donnerkeil (S. 287). Worauf es
1 in diesem Zusammenhang ankommt, das ist dies: der primitive
I Mensch kann jeden beliebigen Gegenstand „zu seinem Gotte
I machen" (in welchem Sinn, ist zur dritten These zu erörtern).
' Dergleichen Dinge können wir aber noch in der Entstehung
beobachten. In der „Geschichte vom Völsi" (Zs. des Ver. f
Volksk. 13, 24 f) hat Heus 1er eine Fetischsetzung in aller
Deutlichkeit vorgeführt: ein getrockneter tierischer Phallus
wird von der Bäuerin als Gott gehegt, wird für die ganze
Familie Gegenstand eines zeremoniellen Kultus, muß wie ein
Götzenbild von dem heiligen Bekehrerkönig beseitigt werden.
Allerdings hat Kauffmann (Archiv 8, 127) Heuslers Dar-
stellung angezweifelt, doch, wie mir scheint, ohne genügenden
Anhalt. Ich finde bei Heusler zwingende Sicherheit der Ent-
wickelung, und an Parallelen zu dem Phallusdienst (Kauffmann,
8. 128) fehlt es doch wahrlich auch außerhalb Dulaures Gülte
des divinites gcneratrices nicht: Kauffmann verweist ja selbst
auf andere Belege für phallische Gottheiten im Norden und
Fetischismus 323
für die Personifikation des Gliedes (Detter und Heinzel P. Br.
Beitr. 18, 552 Anm.)!
Ein anderer, ganz ein wandsfrei bezeugter Fall von Ein-
setzung eines Fetisches ist der des Vorgebirges Thorsnes (vgL
z. B. Golther Handbuch d. germ. Mythol. S. 248 f.). Ein frommer
Verehrer des Gottes Thor, mit dem theophoren Xamen Thorolf,
wird von König Harald aus Norwegen vertrieben. Er trägt
seinen Thorstempel ab und föhrt nach Island; wo er landen
will, wirft er den Hauptpfeiler (mit dem geschnitzten Götter-
bild) ins Meer. Der Pfeiler kommt an einem Vorgebirg ins
Land. Damit ist (wie in so vielen christlichen Kirchen-
gründungslegenden) die Stelle bezeichnet, wo der Gott mit
seinem Diener wohnen will. Im Inneren erbaut Thorolf seinen
Hof und dabei den neuen Tempel; den Berg aber selbst stellt er
unter Tabu; „Auf dem Vorgebirge steht ein Berg, dem wandte
Thorolf so große Verehrung zu, daß niemand ihn ungewaschen
ansehen durfte, und weder Tiere noch Menschen sollten auf dem
Berge getötet werden. Auf der äußersten Spitze des Vor-
gebirges, wo Thor ans Land gekommen war, ließ er alle
Gerichte halten. Da war eine so heilige Stätte, daß er auf
keine Weise das Feld verunreinigen lassen wollte, weder mit
Feindesblut, noch dadurch, daß jemand seine Notdurft verrichte".
Nachdem die Stätte doch durch Mord entheiligt war, wurde
sie landeinwärts verlegt.
Man beachte wohl: Tempel und Heiliger Berg sind unter-
schieden. Der Tempel ist natürlich heilig, weil der Gott
ihn bewohnt. Aber auf dem Berge Thorsnes wohnt er nicht:
er hat ihn nur einmal berührt und dadurch — nicht geheiligt,
sondern zur Heiligung brauchbar gemacht. Denn so stark ist
der Willen des Gottesdieners an der Heiligung der Stätte
beteiligt, daß diese auch verlegt werden kann — immer noch
innerhalb desselben Bezirks, aber fort von der Stätte der
göttlichen Berührung. Hier ist also ganz eigentlich ein
materielles Ding zum Gegenstand der Verehrung (nicht zum
21*
324 Richard M. Meyer
„Gott"! Vgl. 11.) gemaclit, gerade wie die alten Preußen
(Usener S. 280) beim Abschluß der Ernte ein Idol „bilden",
indem sie die letzte G^arbe heiligen. Der Fels genießt göttliche
Verehrung, daran ist nicht zu rütteln: er darf nur in Reinheit
angeschaut werden, wie Götterbilder; er darf nicht verunreinigt
werden. Seine Heiligkeit aber verdankt er — und noch mehr
die zweite verlegte Stätte — einem ausdrücklichen Willensakt
Thorolfs. Sobald er eine andere Stätte einsetzt, ist die erste
bedeutungslos wie ein Zauberstab, den der Zauberer annulliert
hat (vgl. Skirnisför Str. 37 in Gering, Edda S. 58).
Also: ob Phallus oder Berg (vgl. auch z. B. Castren
Finnische Mythologie S. 223), Muschelschale oder Feder —
ein „Fetisch" kann „eingesetzt", ein materielles Ding zum
Gegenstand göttlicher Verehrung gemacht werden. Aber das
zweite Beispiel beweist auch gleich, daß diese Verehrung auf-
gehoben werden kann. Ob das in der primitiven Form
des Prügeins geschieht, tut wenig zur Sache; aber zu be-
zweifeln ist es schwerlich. Noch heut beschimpft der
Neapolitaner den Heiligen, der ihn im Stich gelassen hat, und
Anzen gruber hat in einer prächtigen kleinen Skizze den
armen alten Theaterdirektor, der in der Wut das Kruzifix zu
Boden wirft und beschimpft, zum Typus gemacht. (Vgl. z. B.
auch Terzaghi Arch. f. Rel.-Wiss. 11, 146; für die psycho-
logische Grundlage Roux Pensees S. 168. Sagen vom Schuß
auf das Kruzifix gehören ebenhierher.) Wenn der heilige
Remigius seine berühmte Formel ausspricht: „Ädora quae
cremavisti, crema quae adorasti" und Chlodwig ihm folgt, so
setzt der Frankenkönig mit voller Absicht seinen bisherigen
Gott ab, gerade so wie noch in unserer Zeit derartige Ab-
setzungen wenigstens von Schutzpatronen vorgekommen sind.
Diese menschliche Regung, den ungetreuen Gott oder Helfer
den Zorn des verlassenen Verehrers fühlen zu lassen, ist
psychologisch so selbstverständlich, daß die sonderbarsten
Züchtigungen in effigie nicht wundernehmen dürfen; hat doch
Fetischismus 325
sogar der große König es nicht yerschmäht^ den englisclien
Minister Lord Bute für die Auflösung des Subsidienvertrags
dadurch zu bestrafen — daß er das nach ihm benannte Leit-
pferd zum Karrengaul degradierte! Ich werde deshalb an das
„Prügeln" des Fetischs auch weiter glauben, soUte es selbst
Ellis nirgends beobachtet haben.
Übrigens stammen auch diese Nachrichten keineswegs nur
von einem neueren Berichterstatter; vielmehr erscheint es z. B.
schon in dem mittelalterlichen Mysterienspiel Jean Bodels
von St. Nikolaus (vgl. Cloetta Osterreichische Kundschau 5, 202)
als selbstverständlich, daß der Heidenkönig die von ihm götzen-
dienerisch verehrte Figur des Heiligen im Zorn mißhandelt.
Z u 2. Aus unseren Ausführungen geht wohl schon hervor,
daß es nicht angeht, den Fetisch mit „Zaubermitt«ln" anderer
Art, etwa mit den Symbolen der Ba-Ronga (Lehmann S. 19)
gleichzusetzen. Schon das ist nicht richtig, daß „Fetisch"
sprachlich einfach dies bedeute. Schrader (Reallexikon 1, 303)
hat das Neutrum fadicium mit dem ursprünglichen Ausdruck
für „Gott" gleichgesetzt, Tiele (Kompendium der Religions-
geschichte S. 9) es wenigstens nicht nur durch „mit magischer
Kraft begabt", „bezauberte Sache", sondern auch mit „Zauber"
wiedergegeben. Steckt aber in dem lat. Grundwort fadicins
nicht die Vorstellung des willkürlichen Machens? Ist es Zufall,
daß Du Gange (3, 392) aus Tertullian gerade den Beleg
bringt: idolorum factitatores et cultores? (Kluge, 5. Aufl.
S. 105 läßt das Wort unerklärt.) „Fetisch" bedeutet, wie mir
scheint, bei den Portugiesen wie bei de Brosses ein künstlich
hergestelltes Heiligtum — sei es nun, daß der Gegenstand
selbst fabriziert wird — (wie etwa jene als „Zehen des heil.
Januarius" in Neapel verkauften Phalli, von denen noch
Lichtenberg nach englischen Quellen berichtet), oder daß
nur ein schon vorhandener Gegenstand willkürlich in einen
heiligen umgewandelt wird, wie das gleiche Stück in der Er-
zählung vom Völsi.
326 Richard M. Meyer
Vor allem aber scheint ein sachlicher Unterschied höchst
beachtenswert. „Zaubermittel" sind unbegrenzt bewegliche
Gregenstände; ihre Zauberkraft beruht gerade darauf, daß sie
an alles herangebracht werden können. Der Fetisch dagegen
teilt mit dem eigentlichen Götzenbild die relative Gebundenheit
an einen Ort. Sie ist nur relativ: das Bild der Nerthus oder
Serapis wird herumgefahren; der Bambino von Araceli, wenn man
ihn in diesem Zusammenhang nennen darf, macht Kranken-
besuche; der Phallus zirkuliert bei der ihn verehrenden
Familie. Aber er verläßt seinen Platz doch eben nur zu Kultus-
zwecken (wozu das Wundertun gehört); sonst hat er seinen
ursprünglich geheiligten Platz, während umgekehrt das Zauber-
mittel höchstens seinen Aufbewahrungsort heiligt. Ferner, was
viel wichtiger ist: der Fetisch steht in fester Beziehung zu
bestimmten Personen. Die Zaubermittel können verliehen und
vergeben werden; der Fetisch gehört Einem und ist nur in
dessen Händen kräftig; wie das noch in zahlreichen Märchen-
zügen fortlebt, wenn die wunderbare Rute u. dgl. nur ihrem
Herrn gehorcht. Natürlich kann der Besitzer wechseln; aber
es ist immer Einer und der Fetisch existiert sozusagen über-
haupt nur in Verbindung mit einem Herrn. Es ist der, der
ihn zum Heütum gemacht hat.
Dies scheidet den Fetisch wie von anderen Zaubermitteln
so von Götzenbildern. Das Götzenbild vertritt für Alle einen
bestimmten Gott, der Fetisch für Einen (und seine Sippe) den
Gott schlechtweg. Dort heißt es: „non ex quolihet ligno fit
Mercurius" hier persönlich: „et eris mihi magnus Äjwllol"
Der Hausgötze jener alten Familie kann doch allen Anderen
nur ein Ärgernis sein (Heusler a. a. 0. S. 30 nimmt die aller-
dings als Überrest eines verschwindenden Ritus; aber selbst
dann wäre es eben eine Singularität in seiner Zeit). Die
heilige Stätte Thorolfs ehren ja gleich die Nächsten nicht und
sie wird befleckt. — Dagegen ist das Götterbild an sich etwas
Heiliges, das auch der Fremde ehren muß, sonst rächt es sich;
Fetischismus 327
und die Zaubermittel sind an sich „geladen", in wessen Hand
sie sich auch befinden; nur muß man natürlich mit ihnen
richtig umzugehen yerstehen. Allerdings, wie überall die
Grenzen fließen, gibt es auch zwischen bestimmten Zauber-
mitteln und ihren Inhabern feste Beziehungen: dies gut für
die ererbten, die nur in der Hand ihrer angestammten Besitzer
wirken (Wuttke, Der deutsche Volksaberglaube, 3. Anfl. S. 145)
— aber eben dies sind zumeist Artefakte, von dem Ahnherren
gefertigt, Erbsieb, Erbrock, oder doch benutzt: Erbschlüssel,
Erbsäbel, und durch diese persönliche Auswahl erhalten eben sie
an anderen Sieben, Röcken, Schlüsseln, Säbeln einen fetischialen
Beigeschmack, einen subjektiven Heiltums- oder Zauberwert.
Zu 3. Der Fetisch steht also höher als das einfache
Zaubermittel, nämlich für seinen Inhaber, dem er eine Art Gott
ist; niedriger für Andere, denen er gar nichts bedeutet. Es
ist also allerdings nicht richtig, die Fetische schlechtweg als
„die Götter der Neger" aufzufassen. Sie sind das so wenig,
als die Götzenbilder es sind. Ganz gewiß ist die ursprüngliche
Anschauung die, daß in Fetischen oder Götzenbildern eine
geheimnisvolle Macht wohnt und daß diese verehrt wird. So
ist es überall; so ist es in China („die Bilder des Gottes
werden unbedingt durch ihre Seele oder eine größere oder
kleinere Quantität derselben bewohnt gedacht"; de Groot,
Religionen der Chinesen: Kultur der Gegenwart I. Abt. 3, 1 175)
und so ist es in Ägypten („der Apisstier von Memphis . . ., der
Widder von Mendes gelten als Inkorporationen der Götter";
Erman, Die ägyptische Religion, ebd. S. 35). Aber hierin
unterscheidet sich der Fetischismus in nichts von anderen
Formen des Götterkultes: alle sind genötigt, Symbole an SteUe
des Unfaßbaren, konkrete Dinge oder Erscheinungen an SteUe
der Abstraktionen treten zu lassen. Auch der „Naturismus"
verehrt nicht, wie man früher irrig annahm (und wie
z. B. Erman a. a. 0. S. 31 noch anzunehmen scheint), die
Gestirne, sondern ihre Herren. Mit vollem Recht betont
32Ö Richard M. Meyer
z. B. E. H. Meyer (Mythologie der Germanen S. 151), „daß
die Germanen nicht diese Naturgegenstände als solche, sondern
die darin wohnenden Geister verehrten". Und wenn der
Kult „lebende Götter in den Vordergrund stellt, so ist eben
auch für die schiitischen Sekten der angebetete Imam Inhaber
einer besonderen, göttlichen, „lichtvollen Seelensubstanz" (Gold-
ziher, Die Religion des Islams, ebd. S. 121) und für die Tibetaner,
die den Menschenkult am weitesten getrieben haben, der Dalai-
Lama die Verkörperung eines Gottes (Grünwedel, Der Lama-
ismus ebd. S. 197).
Die Muschelschale, die Feder bei den Negern, die Sense
des Mars, der Hammer Thors sind also so wenig „Götter" wie
die Reliquien der katholischen Kirche oder wie die Heiligen-
bilder: sie beherbergen göttliche Kraft und werden deshalb
verehrt. Aber der Übergang zum eigentlichen „Bilderdienst"
ist nur zu begreiflich. Wenn wir einen Dichter oder Maler
bewundern, so ist es gewiß sein Geist oder seine Kunst, die
wir verehren; hat das die fanatischen Anhänger Victor
Hugos oder Richard Wagners abgehalten, in ihren Heroen-
kultus den Mann mit Haut und Haar aufzunehmen? So ist
es wiederum überall; und daß das Volk sich nicht immer gegen-
wärtig hält, daß die Sonne oder der Phallus, die cappa des heiligen
Martinus und der Dalai-Lama nur Gefäße göttlicher Macht sind,
ist überall und stets natürlich. In diesem Sinne ist wohl also
auch dies „ganz fälschlich" aufzufassen und einzuschränken.
Zu 4. Damit ist denn auch auf den Satz geantwortet,
daß der Fetischismus keine Anbetung von materiellen Dingen
sei. Zwar ob man ihn überhaupt so definiert hat, weiß ich
nicht. C. P. Tiele wenigstens (Geschichte der Religion im
Altertum 1, 8) definiert ihn sehr vorsichtig als „Verehrung
durch einen Geist beseelter Objekte". Und damit wird ein
Hauptpunkt berührt. Geht es überhaupt an, für die Urzeiten
„materielle Objekte" als eine besondere Kategorie zu rechnen?
Unendlich oft ist mit Recht hervorgehoben, wie weit die
Fetischismus 329
„Beseelung" bei den Primitiven geht: richtiger gesagt, wie
schwer sie sich entschließen, von der alles durchdringenden
Seelenkraft etwas auszunehmen. Darum gerade ist ja der Tod
für die Naturvölker ein so unheimliches Rätsel, weil hier
einmal ganz unzweideutig ein Fehlen des Lebens vorliegt!
Hier ist der Tod durch den Gegensatz zum Leben als ein
Ausbleiben der Lebenskraft gekennzeichnet; aber eigentlich
sind Leichen die einzigen Dinge, von denen man genau weiß,
daß sie kein Leben enthalten — so weit man es eben auch nur
von ihnen glaubt. Jeder Stein und jeder Berg kann lebendig
werden, wie wir sagen; kann sein schlummerndes Leben offen-
baren, wie der antike Theolog vielleicht gesagt hätte. Nicht
bloß Useners Augenblicksgötter — jedes zuckende Schwert
in Heldensage und Märchen beweist für die Vorstellung, daß
die „materiellen Objekte" wenigstens überall Leben haben.
All die unzähligen Metaphern, die Schopenhauer in seinem
„Willen in der Natur" so merkwürdig verwertet, und die ganze
Genusbüdung der Lidogermanen (mögen wir sie nun mit J. Grimm
und Roethe für primär halten oder mit Brugmann für
sekundär), es sind ebensoviel Zeugnisse für die Lebensnähe
der „toten" Dinge. Und verstehen nicht gerade wir heut wieder
diese Gleichsetzung von Mensch, Pflanze, Stein besser, seitdem
die Physiologie in ihrer Bemühung, ein ausreichendes Kriterium
des Lebens zu finden, gescheitert ist? Seit die Mineralogie und
die Chemie immer seltsamere „Lebensprozesse" am Kristall
und an der Flüssigkeit aufgewiesen haben?
Materielle Objekte als Gegenstände des Kultes sind über
die ganze Welt verbreitet und ihre Bedeutung ist so groß,
daß unser Wort „Bild" vielleicht ursprünglich den behanenen
Pfahl bedeutete (Meringer, Lidogerm. Forschungen 18, 286).
Diese uralte Form des Fetisches oder des Götzenbildes, die
Urgestalt der Herme, war vielleicht bei den Indogermanen
überhaupt der erste Versuch „abzubilden" und als solcher der
erste, Götterbilder zu geben; denn im Kultus hat alle büdende
330 Richard M. Meyer
Kunst docli wolil wenn nicht eben ihren Ursprung, so doch
den ersten Sitz der Tradition. Neben dem Pfahl ist der Stein
in auffallender Form überall ein Hauptgegenstand des Kultus.
Der schwarze Stein von Mekka wird heute noch von Millionen
göttlich verehrt, und ein berühmter Stein in Heliopolis ist
vielleicht das Urbild aller ägyptischen Obelisken (Er man. Die
ägyptische Religion, B. 1905, S. 96). Die Verschiebung liegt
eben zu nahe. Wenn die Nordmänner einmal einen Berg
weihen, weil in ihm ein Fruchtbarkeitsdämon wohnt (Mogk
in Pauls Grundriß, 2. Aufl., 3, 387), so sahen wir doch schon
an Thorolfs Fall auch den unmittelbaren Bergkultus. Wenn
Xerxes einen besonders schönen Baum mit goldenen Ketten
schmückt, so bringt er vielleicht unmittelbar dem Baume seinen
Tribut, wie sonst die Dryade verehrt wird. Kurz — die
Anbetung von materiellen Objekten ist sicherlich nicht ab-
zustreiten.
Aber mit dem Fetischismus identisch ist sie allerdings
nicht. Denn auch der Animismus oder die „Naturanbetung"
können zur Anbetung toter Gegenstände kommen: ist der Herd
nicht ein „materielles Objekt"? genießen das Herdfeuer und
die Totentafel nicht alle Ehren des Kultes?
Der Fetischismus gilt allerdings in höherem Grade als
andere Religionsformen materiellen und zwar vorzugsweise
greifbaren, oft auch künstlich hergestellten Objekten; aber nicht
hierin liegt seine Eigenart.
•Zu 1. Diese Eigenart bestreitet ja nun aber eben Lehmann
überhaupt. Offenbar ist dies der wichtigste Punkt seiner Aus-
führungen. Allerdings hat auch Tiele den Fetischismus mit
dem „Spiritismus" als Bestandteil des Animismus zusammen-
gefaßt, aber doch nur so, daß beide historisch nicht zu trennen
seien (vgl. Kompendium der Religionsgeschichte S. 8). Und
Erman hat (a. a. 0. S. 148) im Verfolg der schwerlich halt-
baren, jedenfalls der herrschenden Meinung schnurstracks zu-
widerlaufenden Anschauung, daß alle Zauberei „ein wilder
Fetischismus 331
Auswuchs der Religion" sei, den Fetisch lediglich als Symptom
dieses Verfallzustaudes aufgefaßt — aber seine verwerfende
Beurteilung der Amulette und Symbole scheitert schon an dem
Umstand, daß die ältesten uns bekannten „bildlichen Dar-
stellungen" von Göttern der indogermanischen Europäer die
durchaus fetischistisch anmutenden Doppelbeüe von Kreta sind
(S. Müller, Urgeschichte Europas S. 69, vgl. S. 59). Wir ver-
binden eben mit dem Wert eine ganz bestimmte Vorstellung,
die nicht immer klar definiert, aber wohl immer deutlich gefühlt
wird. „Eine besondere Religion oder religiöse Stufe ist der
Fetischismus nicht." Soll das heißen: eine besondere Erscheinungs-
form der Religion — und anderes kann es im Zusammenhang nicht
bedeuten — so möchte ich deshalb auf das bestimmteste wider-
sprechen. (Vgl. auch Wundt Völkerpsychologie 2, 2, 230 f.)
Die Eigenart des Fetischismus besteht in dem
bewußten Einsetzen eines Kultusobjekts. Ja man könnte
geradezu von einer willkürlichen Herstellung desselben sprechen.
Hierin, glaube ich, liegt das unterscheidende Merkmal, das
mehr oder weniger klar vorschwebt, wo von dem Fetischismus
als eigentümlicher Religionsform gesprochen wird.
Um zu verstehen, worum es sich handelt, denke man
zunächst an neuere, psychologisch klare Fälle. Wenn der
Landvogt Geßler den Hut aufrichten läßt, damit er in Ehrfurcht
von allen gegrüßt werde, so fällt es ihm nicht ein, in dem
Stück Filz „sandum aliquid d providum'^ zu ahnen. Er wählt
einen beliebigen Gegenstand um ihn zur „Prüfung des Gehorsams"
aufzuhängen: er bannt gleichsam zeitweilig den Majestätsbegriff
in diesen hohlen Hut. Hier liegt ein krasses Beispiel von
Willkür vor; aber die Fahne, für die der Fähnrich sein Leben
läßt, ist auch nur ein Stück Tuch, geheiligt durch die Fahnen-
weihe; die Hostie wird zum Sakrament durch den priesterlichen
Segen; der Bischof empfängt die Rechte, die ihn zu einem
Inhaber göttlicher Machtvollkommenheiten machen, erst durch
die Inthronisation. In aU diesen Fällen wird ein Gegenstand
332 Richard M. Meyer
oder eine Person bewußt mit übermenscliliclien Kräften aus-
gestattet: unterbleibt der Akt, so ist das Fahnentuch ein Stück
Tuch und der Bischof ein beliebiger Geistlicher; findet er statt,
so sind sie „heilig". Allerdings ist für unsere „aufgeklärte
Zeit" diese Heiligkeit eben nur symbolisch: sie ist nicht dem
Ding oder der Person immanent, sondern nur begrifflich mit
ihr verknüpft. Aber für die naive Anschauung vermischen
sich auch heut noch diese Anschauungen, und wenn z. B.
einmal berichtet wurde, ein Arzt habe für arme Kranke ein
Stück von den Beinkleidern des Papstes Pius IX. verlangt, so
ist hier der Übergang von der Verehrung des Amtes in den
Fetischismus vollzogen: die Heiligkeit wird als ein Fluidum
gedacht, das die Kleider durchdringt und heilkräftig macht.
Wir gehen in der Abschwächung der Heiligmachungsidee
einen Schritt weiter in der Zeit zurück. Bei den über die
ganze Welt verbreiteten Jahreszeitfesten — deren Bedeutung
durch Preuß' Untersuchungen an mexikanischen Frühlings-
feiern so mächtig gewachsen ist — wird ein Bursche als Ver-
treter des Sommers, ein anderer als Repräsentant des Winters
(um die deutschen Jahreszeiten zu wählen) vom Dorfe bestimmt.
Er „mimt" nur den Sommer; aber es ist einmal wirklich der
Sommer gewesen. In den früheren Perioden zog wirklich die
Kraft des Sonnengottes in ihn ein und nur deshalb konnte er
den ebenso real gedachten Winter austreiben. Solange er den
Sommer vorstellte, konnte er auch gewisse Wunder des guten
Gottes verrichten, z. B. Fruchtbarkeit verleihen: er war durch
Einsetzung zum Gott geworden. Hier geschah es auf Zeit; andere,
die am Schluß ihrer Gottesperiode geopfert worden, erleben
überhaupt keine Rückverwandlung in den Menschen. Hier also
ist nicht bloß — wie beim Dalai-Lama — eine göttliche Seele
in einen uns wohlbekannten Menschenkörper eingezogen, sondern
es wird ganz eigentlich der Mensch mit dem Gott identifiziert.
Diese Berührung, ja diese innere Gleichheit des mensch-
lichen Gottesvertreters mit dem materiellen unbelebten Fetisch
Fetischismus 333
tritt auch in Zeremonien wie der Salbung hervor. „Man
kann es wohl verstehen" sagt Wellhausen (Arch. f. Reli-
gionsw. Nr. 39), „daß der Geist durch Handauf l«gung über-
tragen wird. Wie er aber im Ol sitzen soll, kann ich zurzeit
noch nicht einsehen." Sollte nicht die „Fetischisierung" den
Schlüssel abgeben? Das hölzerne Symbol, der Stein, das
Artefakt wird überall gesalbt — die einfachste Art, es zu
schmücken, ihm Glanz zu verleihen; diese Salbung wird durch
die paar Tropfen Ol symbolisch nachgeahmt wie das Unter-
tauchen ins Wasser durch die paar Tropfen Wasser auf das
Haupt des Täuflings.
Suchen wir endlich aus Perioden, in denen der Fetisch-
begriff nur noch mit abgeschwächter Kraft lebt, in die Epoche
seiner vollen Wirksamkeit herabzusteigen, so dürfte die Ent-
wickelung folgende sein.
Yoran gehen die „Augenblicksgotter", wie üsener sie
geschildert hat: sie sind zunächst nichts weiter als momentane
Epiphanien, auf frischer Tat angebetet. Nun aber wird der
Kultus über den errea^ten Moment hinaus festgehalten. Der
BHtz ist vorbei und der Donner verhallt; aber der „Donner-
keil" scheint dem Moment Dauer zu verleihen. Die Lanze, die
aus eigener Initiative zu handeln schien, ist wieder ein totes
Werkzeug, aber sie besaß es doch einmal, was so köstlich ist.
In ihr waltete eine Kraft, die verschwunden ist. Also kann
ihr eine solche Ej-aft auch wieder zugeteilt werden. Zunächst
von den „Göttern"; gewiß; aber warum nur von ihnen?
Wenige Anschauungen sind für die primitive Psychologie
und Theologie (denn beides ist eins, für die Urzeiten historisch
wie nach Feuerbach für alle Zeiten prinzipiell) in solchem
Grade charakteristisch wie die Annahme einer im Menschen
selbständig und selbsttätig wirkenden Geisteskraft. Sie wird
als ein materieller Vorrat gedacht, dessen Übermaß für den
Alltag zu groß ist; deshalb hat der tjott Thor für gewöhnlich
an der Hälfte seiner Kraft genug und fährt nur, wenn es not
334 Richard M. Meyer
tut, in seinen „Asenzom"; deshalb hat Aphrodite einen Teil
ihrer unwiderstehlichen Anmut in ihrem Liebesgürtel verwahrt.
(Hier sitzt wohl auch der eigentliche Kern der wichtigen
Mythen- und Märchengruppe vom „verborgenen Leben", auf
die neuerdings Kauffmann in seinem „Balder", wenn auch
in unrichtigem Zusammenhang, hingewiesen hat.) Etwas Ver-
gleichbares bietet uns noch das christliche Mittelalter mit dem
ganz materiell gedachten „Gnadenschatz". Durch gute Werke,
Buße, Paternoster und andere opera supererogata gewinnt man
eine jederzeit umzusetzende Anzahl von Schuldansprüchen an
den Himmel; sie liegen aufgespeichert bis etwa der Heilige
von ihnen zum Zweck einer Wunderheilung Gebrauch macht,
gerade wie der „Fromme" des Altertums auch:
Vater Zeus, wenn ich je mit Worten dir, oder mit Taten
Frommt' in der Götter Schar: so gewähre mir dieses Verlangen,
oder auch:
Smintheus! Hab ich dir einst den gefälligen Tempel gedecket,
Oder hab ich dir je von erlesenen Farren und Ziegen
Fette Schenkel verbrannt: so gewähre mir dieses Verlangen.
Dieser mittelalterliche (oder auch antike) Gnadenschatz
hilft denn auch zum Verständnis der mythologisch wichtigsten
Bekundung der verfügbaren Lebenskraft. Denn jene geheimnis-
volle Fähigkeit der Medizinmänner, die als manes und orenda
neuerdings durch Hubert und Mauß (Theorie generale de la
magie: L'annee sociologique VH, S. 109 f., 113 f) in den Vorder-
grund der Diskussion gestellt worden ist, scheint mir wenigstens
nichts anderes als eine besondere Steigerung der allgemeinen
„Kraft", die durch bestimmte Prozeduren ebenso ungewöhnlich
vermehrt worden ist wie die Ansprüche des Gläubigen an den
Himmel durch seine frommen Werke vermehrt werden.
Diese überschüssige und daher beängstigende Kraft, diese
Macht des WoUens, des Wunsches, des Gebets wird nun von
dem Naturmenschen aus sich heraus in irgendeinem Gegenstand
präzisiert — wofür sich wieder aus jüngerer Mythologie die
Fetischismus 335
Parallele aufdrängt in jenem „Sündenbock", den die Juden in
die Wüste jagen, nachdem sie ihn mit ihrer eigenen Sünd-
haftigkeit wie mit einer wägbaren Last bepackt haben. Der
Fetisch ist die Aufbewahrungsstätte für die Wunsch-
kraft des Menschen; in ihm sammelt sie sich, ruht, gedeiht
und kann, wo er ihrer bedarf, von ihrem Vorrat hergeben.
Daher denn vor allem jenes Verhältnis gegenseitiger
Bedingtheit, wie es Ed. Meyer (Geschichte des Altertums 2, 95)
noch für historische Perioden schildert: „Das Verhältnis ist
durchaus ein gegenseitiges. Der Gott und der Verband, der
ihn verehrt . . . leben miteinander imd durcheinander." Denn
wie der Häuptling von Gottes Gnaden, ist der Gott von des
Volkes Gnaden ; und erst recht der Fetisch. Ohne den Verehrer,
der ihn mit Macht von seiner Macht bekleidet, ist der Phallus
ein welkes Stück Fleisch, der Pfahl ein nutzloses Stück Holz.
Hierin also, meine ich, liegt der durchgreifende Unter-
schied von Fetischismus und Animismus. Der Animismus
verehrt einen mächtigen „Geist" als von vornherein vorhanden,
wie der Neger seinen Häuptling verehrt; der Fetischismus
weiht einem selbst erst geschaffenen oder doch erst durch den
Anbeter mächtig gewordenen „Geist" einen Kultus, wie der
Gläubige seinem Götter- oder Götzenbüde. Das subjektive
Element ist von dem Fetischismus nicht zu trennen; wie wieder
heut die Psychiatrie etwa von einem Kopf- oder Schuh-
fetischismus spricht, bei dem der Erotiker seine ganze erotische
Wunschkraft lq den Zopf oder den Schuh delegiert, so daß er
difese dann küßt und liebkost wie lebendige Erfüller seiner
Sehnsucht (v. Krafft-Ebing, Psychopathia sexualis S. 155 f.).
Immerhin — ob gerade diese meine psychologische Deutung
zutrifft, wonach der Fetisch eigentlich nur ein seelisches
Spiegelbüd seines Dieners ist, das ist nicht die Hauptsache.
Mag seine Wunderkraft von seinem Verehrer in ihn delegiert
sein, wie ich glaube, oder durch irgendeinen geheimnisvollen
Prozeß sonst in um hineincrezaubert sein — das Entscheidende
336 Richard M. Meyer
ist, daß der Fetisch durch seinen Anbeter allein zum „Gott"
wird. Die Kräfte, die der Totenkult, der Animismus, der
„Naturismus" verehren, sind von vornherein da, und deshalb
wird bei ihnen Anerkennung von allen gefordert. Der Fetisch
existiert durch den Willen des Fetischanbeters, wie der
„Golem" der mittelalterlichen Legende; er ist eingesetzt und
seine Macht beruht auf einem sozusagen privaten Rechts-
verhältnis, das auch wieder aufgehoben werden kann, wenn
der Herr seinem Diener nicht den gehörigen Lohn zuteil
werden läßt.
Als Fetisch kann deshalb schlechterdings alles dienen.
Nur das werden wir voraussetzen müssen, daß irgendeine,
wenn auch vielleicht geringe, auffällige Eigenheit zur Benutzung
gerade dieses Exemplars herausfordert: die seltsame Form eines
Steines, das besondere Gewicht einer Schale, der wunderliche
Duft eines Strauches, der befremdende Ausdruck eines Gesichts.
Soeben erst ist ein Roman erschienen („Mao" von Friedrich
Huch), der schildert, wie ein träumerischer Jüngling sich ein
vergessenes altmodisches Gemälde zum Fetisch macht, dem er
einen eigentlichen Kultus weiht.
Vorzugsweise dienen als solche „Gefäße", wie Goethe in
ähnlichen Fällen sich auszudrücken pflegte:
1) Steine (vgl. Schrader, Reallexikon 2, 862 für Griechen,
Germanen, Litauer), besonders auch Meteorsteine (wie vielleicht
der schwarze der Kaaba). La der Kapelle oberhalb Locamo
am Lago Maggiore wird noch jetzt der Stein gezeigt, der die
Ortschaft zu vernichten drohte und mitten im Sturze üinehielt.
Solche Erlebnisse konnten Anlaß geben, den Stein als schon
willensbegabt anzusehen. Häufiger noch wirken wohl die selt-
samen, besonders menschenähnlichen Gestalten sog. „versteinerter
Menschen" wie die Hans Helling- Gruppe bei Karlsbad, oder
einfach auffallende runde, spitze, flache Form.
2) Bäume (vgl. Mannhardt, Baumkultus; für die Germanen
E. H. Meyer a. a. 0. 150 f., Mogk S. 293). Der Baumkultus
Fetischismus 337
ist von der Verehrung der Waldgeister (vgl. z. B. Golther
S. 152 f., zu scheiden und wahrscheinlich älter als diese. —
Als „großer Baum'' gilt der Hain, wie das ganze Vor-
gebirge als großer Stein; (vgL z. B. Castren, Finnische Mytho-
logie S. 206; 226).
3) Waffen wie die heiligen Speere der Agj'pter, Römer,
Germanen, das Schwert bei den Quaden (Mogk S. 317), der
Hammer als wunderbar kräftiges Werkzeug. Ihm phallische
Bedeutung beizulegen (E. H. Meyer, Germ. Mythologie — nicht
mit der Mythologie der Germanen zu verwechseln! — S. 212),
scheint mir rationalistisch, gerade wie die spätere chinesische
Deutung des Schwertkultes aus der Seelen Wanderung (Pfiz-
maier, Wiener Sitzungsberichte Jahrg. 1870, B. LXIV S. 25 f.).
Die stilisierte Form des Hammers z. B. bei den Germanen
(Golther S. 251, 2) erleichterte später die zaubermäßige Ver-
wendung des Kreuzzeichens (vgl. Goblet d'Alviella, La
migration des symboles S. 229 f.).
4) Insignien wie das Zepter von Chaeronea(Diels Berliner
Rektorrede 1905 S. 11) oder der Mantel des Propheten Elia.
5) Körperteile wie das Menschenhaupt des Thorleifr
(Mogk S. 306 u.) — mythisch abgespiegelt in Mimirs Haupt
in der Edda, märchenhaft in dem sprechenden Kopf Faladas.
6) Tiere, wie besonders bei den Ägyptern; das goldene Kalb
der Hebräer.
7) Menschen wie die Dalai-Lamas. —
Ist also der Fetischismus eine eigentümliche, gut charak-
terisierte Erscheinungsform der Religion, so wage ich doch
nicht zu behaupten, daß er eine notwendige „Stufe" der reli-
giösen Entwickelung sei. Allerdings hat die Evolution von
den Augenblicksgöttem zum Fetischismus, von da zum Animis-
mus große psychologische Wahrscheinlichkeit, und scheint auch
durch historische Zeugnisse gestützt zu werden; aber noch
sind wir weit davon entfernt, behaupten zu können, der mensch-
Arctiiv f. Religionswissenschaft XI 22
338 Richard M. Meyer FetischismuB
licte Geist müsse in seinen religiösen Lebensäußerungen be-
stimmte Bahnen durchschritten haben.
Aber je weniger wir mit solchem Dogmatismus erreichen^
desto nötiger ist zum Zweck genauer empirischer Aufnahme
die deutlichste Verständigung über jeden mythologischen Kunst-
ausdruck; ihr sucht die vorstehende Auseinandersetzung zu
dienen. Klingt sie selbst zuweilen dogmatisch, so verzeihe
man das um der Kürze des Ausdrucks willen: nur aus meiner
Anschauung einen Fetisch zu machen, lag mir fem.
t
II Berichte
Die Berichte erstreben durchaus nicht bibliographische Voll-
ständigkeit und wollen die Bibliographien und Literatlirberichte
nicht ersetzen, die für verschiedene der in Betracht kommenden
Gebiete bestehen. Hauptsächliche Erscheinungen und wesentliche
Fortschritte der einzelnen Gebiete sollen k\irz nach ihrer Wichtig-
keit für religionsgeschichtliche Forschung herausgehoben und beurteilt
werden (s. Band VII, S. 4 f.). Bei der Fülle des zu bewältigenden
Stoffes kann sich der Kreis der Berichte jedesmal erst in 2 bis
3 Jahrgängen schließen. Mit Band IX (1906) beginnt die neue
Serie, und es wird nun jedesmal über die Erscheinungen der Zeit
seit Abschluß des vorigen Berichts bis zum Abschluß des betr.
neuen Berichts referiert.
Islam
Von C. H. Becker in Heidelberg
Die islamische Literatur ist in den letzten Jahren so an-
geschwollen, daß sich Referent auf das Wesentliche beschränken
mußte. V^er eine vollständige Literaturübersicht braucht,
nehme Schermaus nie versagende „Orientalische Bibliographie"
zur Hand. Für die russische Produktion ist der Bericht des
Fürsten I. Dschawachow^, für islamische Philosophie der
von Horten* zu vergleichen. Die zahlreichen Arbeiten der
„Nöldekefestschrift" wurden nicht mehr besprochen, da
J ihnen C. Bezold einen Sonderbericht in dieser Zeitschrift ge-
widmet hat.^
1 Mit. Sem. Or. Sp. Westas. St. 1905, 216 ff.
* Archiv für Geschichte der Philosophie XEX (1906), 288, 426; XX
(1907), 236, 403. 'Bd. IX, 520.
22*
340 C. H. Becker
1. Allgemeines
„Die Fortschritte der Islam Wissenschaft in den letzten drei
Jahrzelinten" bilden das Thema eines Vortrags von I. Gold-
ziher, der in St. Louis gehalten und in den Preuß. Jahrb. 121,
S. 274 ff., veröffentlicht wurde. Nach Goldziher verdanken wir
die wesentlichen Fortschritte unserer Disziplin der Ausbildung
der historisch- kritischen Methode und der vergleichenden
Religionswissenschaft im Sinne dieses Archivs. Aus seinem
fein gegliederten Rundblick kann man nicht entnehmen, daß
Goldziher selbst einer der Hauptgründer der modernen Islam-
kunde ist. Auch treten in seinem Bericht die Leistungen der
Engländer doch wohl mehr als billig hinter den gewiß be-
wundernswerten Leistungen der Franzosen und Holländer zu-
rück; die Betonung des amerikanischen Elements ist eine bloße
Liebenswürdigkeit des Gastes gegenüber dem Wirt. Hat Gold-
ziher in diesem Vortrag die verschiedenen Arbeitsgebiete und
Methoden umrissen, so hat er in der „Kultur der Gegenwart",
I, 3 1 den gegenwärtigen Stand unserer Kenntnisse von der Ent-
wickelung des Islam mit Meisterhand gezeichnet. Es ist seit
Houtsmas Abriß in Chantepie de la Saussayes Lehrbuch die
erste, berechtigten Ansprüchen genügende Gesamtdarstellung
des Islam in deutscher Sprache. Je mehr man selbst mit-
bringt, desto mehr wird man die feine Kunst dieses nur aUzu
knappen Aufsatzes bewundern. Eine kurze Skizze des Islam
hat auch K. Völlers in seinen „Weltreligionen" gegeben.'
Dies Buch unternimmt es, die ganze im Buddhatum, Christen-
tum und Islam mündende asiatisch -europäische Religions-
entwickelung auf 200 Seiten zu behandeln. Derartige Bücher
werden heutzutage nur zu gern von Verlegern bestellt, weil
das Publikum möglichst mühelos sich orientieren will. Es
ist ein Glück, wenn sich ein berufener Forscher und nicht
ein beliebiger Dilettant an eine solche Aufgabe macht, die
> Jena 1907.
Islam 341
unter allen Umständen die Kritik herausfordert, da der
Autor unmöglicli auf allen von ihm behandelten Gebieten
Fachmann sein kann. Völlers verwertet die gesamte moderne
Literatur und gibt ein im wesentlichen wohl richtiges
Bild von der Entstehung des Christentums; die Auferstehungs-
legende, für die er sich besonders interessiert, ist ähnlich
schon von Dieterich in der „Mithrasliturgie" und deutlicher
am Schlüsse der „Mutter Erde" erklärt worden, wodurch
jedoch das Verdienst von VoUers nicht geschmälert werden
soll. Der Verfasser hat selbst den Eindruck gehabt, als ob
der Islam in seiner Darstellung ziemlich nachhinke; das liegt
aber nicht im Wesen der Sache; denn daß der Islam eiu
zwar späterer, aber dem Christentum urverwandter Ableger
der gleichen Geisteswelt, nämlich der orientalisch -hellenistischen
Zivilisation ist, glaubt Referent in seinem „Christentum und
Islam "^ nachgewiesen zu haben. Davon merkt man bei Völlers
nicht viel, doch sei ausdrücklich hervorgehoben, daß er
wohl zum erstenmal präzis die Evangelienliteratur mit dem
islamischen hadUh verglichen hat — ein außerordentlich frucht-
barer Gedanke, der an sich ein Buch von dem Umfang des
Vollersschen verdiente. Außer dem Referenten haben sich noch
ein Amerikaner und ein Franzose mit den Beziehungen des
Islam zum Christentum befaßt; W. A. Shedd' behandelt in
sechs Vorlesungen die Stellung des Islam zu den orientalischen
Kirchen. Die Frage verdiente gewiß einmal eine monographische
Behandlung, nur müßten dann außer den von Shedd benutzten
syrischen Quellen vor allem arabische herangezogen werden;
auch dürfte dabei nicht der Missionarstandpunkt dominieren.
G. Bonet-Maury^ schüdert die Bedeutung des Christentums
und des Islam für die Zivilisation Xordaftikas, indem er die
verschiedenen Leistungen der Religionskreise, ihre Aktionen
* ReJig. Volksb. von F. M. Schiele. Tübingen 1907.
* Islam and the Oriental Churches. Philadelphia 1904.
' L'Islamisme et le Christianisme en Afriqiie. Paris 1906.
342 C. H. Becker
und Reaktionen, vom Altertum bis in die Gegenwart abwägt
und bei einem gemäßigten Missionsstandpunkt endet, der dem
Islam den status quo zubilligt, aber ihn nicht vorrücken lassen
will. Wissenscbaftlicli ist das Buch nur mit Vorsicht zu be-
nutzen, da der Verfasser in islamischen Dingen eine bedauer-
liche Ignoranz verrät; glücklicherweise haben die Franzosen
bessere Bücher, um sich über dies Thema zu orientieren.
2. Leben Mohammeds
Während der Berichtsjahre ist ein epochemachendes Werk
in drei gewaltigen Foliobänden (2300 S.) entstanden. Leone
Caetani, Principe di Teano, hat es unternommen, die
Annalen des Islam zu schreiben.^ Die drei ersten Bände, in
sich abgeschlossen, führen uns bis zum Jahre 12 der Hegra,
also bis unmittelbar nach Mohammeds Tod. Nach einer aus-
führlichen Einleitung über die Vorgeschichte Mohammeds be-
ginnen die eigentlichen Annalen mit der Hegra. Annähernd
das gesamte Quellenmaterial, auch aus Handschriften, ist hier
nach Jahren geordnet zusammengetragen und übersetzt; damit
wird der Historiker befreit von der bisher unvermeidlichen Be-
vormundung durch den orientalistischen Biographen Mohammeds.
Jede einzelne Nachricht wird kritisch beleuchtet und alle
größeren Zusammenhänge historisch abgehandelt. Regesten und
Erörterungen sind dabei scharf geschieden. Eine große Reihe
von Problemen der Leben- Mohammed -Forschung und über-
haupt die Genesis des Islam rücken in ein völlig neues Licht.
Wenn man bei einzelnen Urteilen und Schlüssen auch anderer
Meinung sein wird, wie z. B. Nöldeke, dessen Besprechung^
man vergleichen möge, so liegt doch in den „Annali" ein
Standardwerk vor, mit dem sich alle weitere Forschung auf
diesem Gebiet stets wird auseinandersetzen müssen. Ein wirk-
licher Historiker kommt hier zu Wort, der bei allen Über-
' Annali delV Islam. Milano 1905 — 1907.
« WZKM XXI, 297 ff.
Islam 343
lieferungen unermüdlich nach Sinn und Zweck fragt, dabei
aber doch wohl manchmal die Folgerichtigkeit menschlicher
Handlungen über- und die Zufälligkeit literarischer Wucherung
unterschätzt. Referent bereitet eine ausführliche Besprechung
vor', hält es aber einer solchen Leistung gegenüber nicht für
richtig, im Rahmen dieses Berichts auf Einzelheiten einzugehen.
Man kann Italien und die internationale Wissenschaft zu diesem
Werke nur beglückwünschen. Zwei weitere Biographien sind
kurz nach Caetanis riesigem Sammelwerk erschienen, ohne die
Annali zu benutzen; eine englische von D. S. Margoliouth'
und eine deutsche von H. Reckendorf. Das englische Werk
„Mohammed and the Rise of Islam" ist durchaus wissen-
schaftlich und enthält zahlreiche neue Quellenangaben ans dem
bisher für diesen Zweck noch nicht verwerteten musnad Ahmed,
aus Tabaris tafsir und anderen Quellen. Darin liegt seine
Stärke und seine Schwäche; das Bild wird in vielen Fällen
ungemein lebendig, weil detailreich, in sehr vielen Fällen
scheint mir aber der Verfasser die typische Einkleidung späterer
Lehrmeinungen für Geschichte genommen zu haben, obwohl
er sonst das Wesen der Tradition durchaus richtig beurteilt.
Dies Gebiet wird allerdings stets nur subjektiv zu behandeln
sein; denn bei dem Fehlen objektiver Kriterien wird die
historische Bewertung der aas Prophetenbiographie, Koran-
exegese und religiöser Überlieferung stammenden Nachrichten,
die man nicht prinzipiell scheiden darf, doch immer mehr oder
weniger von dem historischen Feingefühl des europäischen Be-
arbeiters abhängen. Margoliouth ist bei aller Skepsis doch manch-
mal zu gläubig. Auch das religiöse Problem, so die psycho-
logische Begründung von Mohammeds Rückkehr zum Ka'bakult,
sein Abrahamismus, treten völlig zurück, während er den Offen-
barungserscheiaungen Mohammeds, die er mit Äußerungen des
modernen Spiritualismus und dem Mormonismus vergleicht, be-
* Giitt. geh Änz.
* New York, London 1906.
344 • C. H. Becker
sonders liebevoll nacligelit. In Reckendorfs populärem Büclilein
erwarte man keine eigentliche Biographie des Propheten; die
Darstellung hält sich durchaus an den Titel „Mohammed und
die Seinen"^; d. h. Reckendorf schildert keine Entwickelung,
sondern Zustände von verschiedenen Gesichtspunkten aus; er
gibt keinen Längs-, sondern einen Querschnitt. Die Details
zeugen von Belesenheit und sind, von einzelnen Entgleisungen
(s. Snouck Hurgronje D. Lit.-Ztg. 1907, S. 13 10 f.) abgesehen,
zuverlässig, wie bei einem so ausgezeichneten Gelehrten auch
nicht anders zu erwarten war. Aber es muß auch gesagt
werden, daß die ganze Anordnung des Stoffes die Methode des
philologischen Sammlers verrät; ein Historiker hätte wohl
mancherlei anders dargestellt. — Eine nützliche und fein-
sinnige Monographie „Mohammed en de Joden te Medina"
(Leiden 1908) verdanken wir dem jungen holländischen Ge-
lehrten A. J. Wensinck, der mit dieser Erstlingsschrift zu
schönen Hoffnungen berechtigt. Nicht Mohammeds innere Ab-
hängigkeit vom Judentum, sondern seine historisch verfolgbaren
Beziehungen zu den medinensischen Juden sind der Gegenstand
seiner Arbeit. Wir lernen Medina zunächst geo- und ethno-
graphisch kennen, gehen dann Mohammeds Beziehungen zu
den Juden bis zur Schlacht von Badr nach, studieren die An-
fänge des islamischen Kultus unter jüdischem Einfluß und er-
leben die Ausrottung der Juden mit, wobei W. mit Recht die
Tatsachen als bekannt voraussetzt. Als wichtig hebe ich
hervor die Erklärung der oft erwähnten „Beschreibung
Muhammeds im alten Testament" durch Jesaja 42, 1 — 7 und
ähnliche Stellen; die Unmöglichkeit eines Kompromisses für|
die Juden stand von Anfang an fest; die Stellung der Bio-
graphen zur Gemeindeordnung, der Nachweis, daß auf die als
zweite authentische Äußerung Mohammeds neben dem Kors
häufig hingewiesen wird; die Einführung des Freitags durcl
seinen Sendling in Medina vor Mohammeds Ankunft und manchei
^ Leipzig 1907.
Islam 345
andere; das Buch ist ein schöner Schritt weiter zu einer Geschichte
des islamischen Kultus. — Nicht den historischen, sondern
den legendären Mohammed hat A. Mez im Auge, wenn er die
Geschichte der Wunder Mohammeds schreibt.^ Der Ausführung
dieses an sich gewiß sehr glücklichen Gedankens steht die
Mangelhaftigkeit unserer Kenntnis gerade der Anfange der
Prophetenbiographie hindernd im Wege; die Bedeutung Ton
Ihn Ishäq wird m. E. allgemein* überschätzt; zu seiner Zeit
liegen die wesentlichen Legenden bereits fertig vor; es wird
zuviel mit dem argumentum ex silentio operiert. Die spätere
Entwickelung ist dann freilich ins Ungeheure gegangen. Einen
geschichtlichen. Rückblick auf die Anfänge der Mohammed-
biographie in Frankreich wirft P. Martino in seinem Artikel
„Mahomet en France au XVII. et au XVIII. siecle".* Die von
ihm entwickelte Geschichte des Mohammedbildes ist ein inter-
essantes Stück europäischer Geistesgeschichte.
3. Koran
Eine ausgezeichnete Bibliographie aller Werke über den
Koran, der Editionen, Übersetzungen und Kommentare, sowie
der Traditionsliteratur erhalten wir in dem neuesten Bande
von Chauvins rühmlichst bekannter „Bibliographie des
Ouvrages Arabes".^ Die D. Morgenl. Ges. erwirbt sich ein großes
Verdienst durch dauernde Unterstützung dieses nützlichen
Unternehmens. E. Bischofs zusammenfassende Schrift „Der
Koran"* ist eine oberflächliche Arbeit, die für Laien gefährlich,
für Fachleute überflüssig ist. Etwas ganz anderes ist Clair
Tisdalls Buch über die Quellen des Korans^; es ist die Um-
arbeitung eines älteren, persisch geschriebenen Buches des
gleichen Verfassers, von dem Auszüge auf englisch durch Muir
bekannt gemacht worden waren.® Nacheinander werden die
^ Verh. 2. Internat. Congr. Relig. Basel 235.
* Actes Congr. Orient. Alger 206 ff. » Liege, Leipzig 1907, Bd.X.
* Morgenl. Bücherei 4. Leipzig 1904. '=' London 1905.
® The Sources of Islam. Edinburgh 1901.
346 ■ C. H. Becker
Einflüsse der altarabischen Vorstellungswelt, des Sabier- und
Judentums, des Christentums und der Religion Zoroasters und
endlich des Hanefitentums abgehandelt. Im einzelnen läßt sich
sehr viel gegen die Behauptungen des Autors sagen; speziell
seine Ausführungen über Sabier und Hanifen und die Be-
ziehungen zu Persien sind unkritisch, aber die Entlehnungen
aus der christlichen apokryphen Literatur sind nirgends so
übersichtlich zusammengestellt. Der Verfasser hat viel orienta-
lische Quellen studiert, aber die europäische Literatur und
ihre Problemstellung sind ihm häufig unbekannt. — Ein ganz
nützliches und orientierendes Buch ist E. Seils „The historical
Development of the Quran"^, das sich streng an Nöldeke
anschließt und eine historische Eingliederung der Suren in die
Lebensschicksale des Propheten enthält. Merkwürdig ist, daß
der Verfasser alle möglichen orientalischen Kommentare benutzt,
nur keine arabischen. Auch arabische Geschichtsquellen sind
nur indirekt verwertet, der Korantext offenbar nur in Über-
setzung; trotzdem ist das Buch nicht schlecht.
Die auffallende Übereinstimmung des Korans mit den
Gedichten des gleichzeitigen Dichters ümajja b. Abi-1-Salt
veranlaßt C. Huart zu der These, ümajja sei eine der Quellen
Mohammeds^; dem hat Schultheß mit guten Gründen wider-
sprochen.^ Dazu sind auch die Bemerkungen Halevys über
das koranische tannür, Hanefitentum und den Propheten Sälih
zu vergleichen.^ Die Legende von dem letzteren will er aus
einer Volksetymologie der Ortsnamen entstanden wissen, wodurch
sich das Vorkommen der Legende ausschließlich im Koran und
bei ümajja erkläre. Die mekkanische, auch im Koran vor-
kommende Göttin al-'üzzä glaubt der uns leider soeben durch
den Tod entrissene H. Derenbourg auf einer südarabischenj
Inschrift nachweisen zu können^, wodurch die Grimmeschi
These von der Zugehörigkeit Mekkas zum südarabischen Kultui
' London 1905. * /. -4s. 1904. ' Nöldekefestschrift 711
* /. ^s. 1906, V, 141 ff. " V. 2. 1. K. Eelig. Basel 284.
Islam 347
kreis eine neue Stütze erhält. Anschließend an Derenbourg
hat M. Hartmann einige wertvolle Bemerkungen über *Uzzä
und Azizos und ihren solaren Charakter gemacht.^
Das Problem der jüdischen Elemente im Koran, das
einst von Geiger so glücklich in Angriff genommen wurde
und inzwischen durch allerlei Einzelarbeiten, besonders durch
Hirschfelds Studien, gefördert worden war, soll jetzt mit Be-
schränkung auf den erzählenden Teil des Koran eine neue
Behandlung durch I. Schapiro, einen Schüler Noldekes, er-
leben. Das vorliegende erste Heft^ gibt eine erfreuliche Probe,
einen Kommentar zur Josefsure (12), in dem nicht nur die
jüdische und islamische Haggada, sondern auch die christliche
berücksichtigt ist. Derartige Monographien sollten nicht nur
für die koranische Exegese, sondern auch auf anderen Gebieten
des gleichzeitigen Geistes- und Wirtschaftslebens gemacht
werden. Nur so werden wir zu einem wirklichen Verständnis
der Wurzeln der islamischen Kultur vordringen. Wertvolle
Nachträge zu Schapiros Arbeit liefert I. Goldziher.^ In den
gleichen Zusammenhang gehören Salzbergers Arbeit über
die Salomosage* und Wunsches Studien über Schöpfung und
Sündenfall. ^ Salzb erger, der die Anregung zu seinem Thema
von L Horovitz empfangen hat, veröffentlicht den Anfang einer
gründlichen, auf dem gesamten, auch handschriftlichen Material
aufgebauten Abhandlung zur vergleichenden Sagenkunde. Wahr-
scheinlich stammen die wesentlichen Züge der späteren Salomo-
sage aus dem Bilde des persischen Nationalhelden Dschamschedh.
Die Arbeit erhebt sich weit über den Durchschnitt gewöhn-
licher Dissertationen. Wunsches Arbeit ist populär gehalten
' Bev. Hist. Bei. 1905, 173 ff.
* Bie haggadischen Elemente im erzählenden Teil des Korans.
Leipzig 1907.
» D. Lit. Ztg. 1907, Sp. 3098.
* Bie Salomosage in der semitischen Literatur. Berlin 1907.
^ Schöpfung und Sündenfatt des ersten Menschenpaares (Ex Oriente
Lux II, 4), Leipzig 1906.
348 C. H. Becker
und beschränkt sich auf jüdische und islamische Literatur;
letztere ist nur nach den landläufigsten Quellen und Be-
arbeitungen verwertet; dafür ist die babylonische Adapalegende
mit anerkennenswerter Nüchternheit zum Vergleich heran-
gezogen. Die christliche Überlieferung ist leider ausgeschlossen.
Auf Grund aller dieser Arbeiten, namentlich der Salzbergerschen,
können wir uns ein allmählich immer deutlicheres Bild machen
von der religionsgeschichtlich so wichtigen Weiterwucherung
biblischer Stoffe. Die Übernahme in den Koran bildet dabei
stets ein wichtigies und zudem sicheres Datum. Mit dem Islam
beginnt eine neue Wanderung der Mythen. — Weniger glücklich
ist das Thema einer Leipziger Dissertation über „Das Familien-,
Sklaven- und Erbrecht im Qoran" von R. Roberts^; solche
Arbeiten haben doch nur dann einen Zweck, wenn sie zur
Erklärung des Wortlautes oder der Herkunft der koranischen
Bestimmungen oder zur Aufhellung ihrer Weiterentwickelung
im islamischen Recht irgend etwas Neues beitragen. Der
nackte Tatbestand des Koran dürfte doch wohl jedem an-
gehenden Arabisten bekannt sein. Außerdem stellt die erst
von Fischer in den Anmerkungen hinzugefügte Literatur das
Mindestmaß dessen vor, was bei der Arbeit von Anfang an?
hätte verwertet werden müssen. — Eine Monographie von
K. Opitz 'Die Medizin im Koran '^ erscheint mir als eine
ziemlich überflüssige Arbeit. Mit dem Koran aUein ist weder
für die Erklärung der psychischen Abnormität Mohammeds,
noch für die Geschichte der zeitgenössischen Medizin etwas
zu machen. — Eines der schwierigsten Probleme der Koran-
wissenschaffc hat K. Völlers zum Gegenstand seines Buches
„Volkssprache und Umgangssprache im alten Arabien"^ ge-
macht; er sucht mit großer Gelehrsamkeit nachzuweisen, daß
der Koran nach der Sprache der altarabischen Poesie über-
arbeitet sei. Diese wichtige Schlußfolgerung ist vielfach be-
» Leipzig 1908. Sem. Stud. II, 6. * Stuttgart 1906.
3 Straßburg 1906.
Islam 349
stritten worden, doch wird kein Philologe das Buch ohne
Nutzen aus der Hand legen. — Zum Schluß sei noch auf
die sprachlich und sachlich interessanten „Exzerpte aus dem
Koran in amharischer Sprache" aufmerksam gemacht, die wir
E. Mittwoch verdanken.^
4. Tradition und andere Quellen
Eine kleine, aber wichtige Arbeit widmet Goldziher* der
Frage nach der Geltung und Yerbindlichkeit der alten Tradition
gegenüber dem Koran; ausgehend von der wilden Traditions-
mache einiger Genossen, zeigt er, daß andere Kreise große
Scheu vor mündlicher und schriftlicher Weitergabe von
Traditionen hatten, woraus sich auf verschiedene Strömungen
schließen läßt. — Die große Ihn Sa'd- Ausgabe hat weiter er-
freuliche Fortschritte gemacht; die Biographien der Nachfolger
in Medina (Zetter steen), der Fluchtgenossen und Helfer
(I.Teil: Lippert) und die Anfänge der Prophetenvita (Mitt-
woch) sind inzwischen herausgekommen.^ Auf die Text-
verbesserungen de Goejes sei ausdrücklich aufmerksam ge-
macht.^ — Es hätte wohl niemand erwartet, daß Krehls große
Bohäri- Ausgabe noch weitergeführt werden würde; dieser äußerst
dankenswerten Aufgabe hat sich Th.W. Juynboll unterzogen.^
So wird der schöne Torso nun doch noch eine, wie es scheint,
gleichwertige Vollendung erleben, zumal für den Schlußband
auch Einleitung, Glossar, Kommentar und Indices versprochen
sind. Auch von der im letzten Bericht besprochenen, so sehr
nützlichen Bohäri -tJbersetzung ist ein zweiter Band erschienen®;
ihm ist eine vorläufige Einleitung beigegeben, die über die
Traditionsliteratur im allgemeinen, über das Leben des Bohäri,
die Anlage seines Werkes und die Prinzipien der Übersetzung
^ Westas.St. 1906, 111.
* ZBMG. 61, 860. » Leiden 1906f.
* ZDlfG?. 61,441. * Leyde 1907.
« 0. Eoudas et W.Mar^ais, El-Bokhari. Paris 1906.
350 C. H. Becker
kurz orientiert. Bei der endgültigen Einleitung, die am
Schlüsse zu erwarten ist, wären Goldzihers Arbeiten mehr zu
verwerten. Von Kommentatoren sind 'Aini und Qastelläni
benutzt; die Übersetzung ist nicht immer einwandfrei. Von
dem in Kairo gedruckten riesigen musnad Ahmed hat
M. Hartmann einen Index veröffentlicht', in dem er die
Tradenten der ersten Schicht alphabetisch ordnete; alle Be-
nutzer des schwer benutzbaren, aber unentbehrlichen Werkes
werden ihm dafür aufrichtig Dank wissen. Aus der Reihe der
im Orient neu erschienenen Quellenwerke können natürlich nur
die wenigsten genannt werden; von denen, die mir vorliegen,
sind die wichtigsten: El-Subkis große tabaqät el-Säfi^ijje
el-kubrä, d. h. ein sechsbändiges Werk mit Biographien be-
rühmter Säfi'iten (Kairo 1324); ferner El-Säfi'is riesiges kitäb
el-umm, dem seine risäla vorangesetzt ist; bisher sind mir
nur die drei ersten Bände dieses wichtigen Rechtsbuches zu-
gegangen. Auch eines der bedeutendsten und ältesten mali-
kitischen Rechtsbücher ist uns durch eine Kairoer Druckerei
erstmalig erschlossen: el-mudawwana el-kubrä, das von einem
der größten Schüler Maliks zusammengestellt und dann von
el-Tanühi ediert worden ist (16 Bände, a. H. 1324).
5. Orthodoxie
Die Entwickelung des orthodoxen Islam, sowie die An-
fänge der Sektenbildung sind ohne eine genaue Kenntnis der
politischen Verhältnisse der Frühzeit unverständlich; deshalb
erwähne ich hier die eindringenden Studien von L am mens
über Mu'äwia, durch die er unsere Anschauung von der früheren
Omajjadenzeit noch über WeUhausens bahnbrechende Arbeiten
hinaus gefördert hat^. Mu'äwijas großer Widerpart war Ali,
die nach Mohammed schwierigste Persönlichkeit der alt-
islamischen Geschichte; dem Werden der Legende von Ali bei
» Westas. St. 1906, 148.
* Etudes sur ■ le Begne du Calife Omaiyade Mo'ätvia 1; Melanges
de la Faculte Orientale, Beyrouth I, 1; II, 1.
Islam 351
den Historikern der Snnna geht Sarasin in einer fleißigen
Dissertation nach^, ohne jedoch zn einigermaßen befriedigenden
Resultaten zu kommen; die Lückenhaftigkeit des Materials
fuhrt zu falschen Schlüssen. Umfassende und grundlegende
Arbeiten über Dogmatik und Pflichtenlehre sind diesmal
nicht zu verzeichnen. Auf eine wenig bekannte, dogmatisch
nicht uninteressante Sekte, die Sälimijje, macht Goldziher
aufmerksam.^ Ihre Angehörigen gelten der Orthodoxie als
krasse Anthropomorphisten, die sich durch besondere Stellung-
nahme zu den Problemen der werdenden Dogmatik auszeichnen.
Allgemeines Interesse beansprucht Goldzihers Arbeit „Das
Prinzip der takijja im Islam".^ Der Begriff takijja, d.h. Furcht,
wird in der Orthodoxie und dann besonders bei den unter-
drückten Sekten zum Terminus für entschuldbare Bekenntnis-
verletzung weiterentwickelt; in der Not war es erlaubt, nach
einigen sogar Pflicht, durch Ableugnung sich zu erhalten; auch
Eide mit reservatio mentalis fielen unter diesen Begriff; eigent-
lich bloß mit Rücksicht auf die Gesamtheit zulässig, dient
diese Praxis bei einzelnen Sekten sogar zur Erlangung privat-
rechtlicher Vorteile. Ohne direkt zu lügen, griff man zum
zweideutigen Ausdruck. Auch über arabische Amenformeln
hat Goldziher eine kleine Abhandlung geschrieben^, sowie
über die Bedeutung des Xachmittagsgebetes gehandelt.^
Zur vielumstrittenen Bilderfrage gibt Snouck Hurgronje
eine knappe Darstellung des geltenden Rechtes.' Anfertigung
von Darstellungen lebender Wesen ist unter allen Umständen
sträflich; bei Benutzung von Gebrauchsgegenständen oder
Räumen mit solchen Bildern wird ein Auge zugedrückt, wenn
sie in einer jede Ehrung ausschließenden Weise benutzt
werden; z. B. sind derartige Stoffe als Gewänder verboten, als
' Das Bild Alis bei den Historikern der Suna. Basel 1907.
' ZDMG. 61, 73. ' Ib. 60, 213.
* Arabische Amenfortnein in Bevista degli Studi Orientali I, 207.
^ Dies Archiv IX, 293. « ZDMG. 61, 186.
352 . C. H. Becker
Fußteppiche, die man betritt, zulässig; einen Wohnraum mit
bildergesclimückten Wänden darf der Gläubige nicht betreten,
wohl aber einen so ausgestatteten Korridor ruhig durchschreiten.
— Aus dem Gebiet der Philosophie, die sich teils im Kampfe,
teils im Bunde mit der Orthodoxie entwickelte, möchte ich nur
auf zwei bedeutende Erscheinungen hinweisen, auf Hortens
Übersetzung und Erklärung der Ringsteine al-Farabis^ und
auf Goldzihers Erschließung des anonymen Werkes „Buch
vom Wesen der Seele ".^ Letzteres stammt zwar von einem
jüdischen Autor, berührt sich aber mit den Ihwän el-safä und
besonders in der Polemik mit mancherlei Islamischem; wichtig
sind für Islamforscher Goldzihers Noten und Exkurse. Weitere
Kreise werden besonders die Ausführungen über Buchstaben-
spekulationen interessieren; so lehrte z. B. ein alter Aliverehrer,
die Zahl der Glieder Gottes sei die der Buchstaben des arabischen
Alphabetes (28).
Die islamischen religiösen Vorschriften betreffend Ehe und
Geschlechtsleben behandelt ein in holländischer Übersetzung
erschienener Traktat eines modernen ,^Khodjas"^; dem Werke
liegt zweifellos ein orientalisches Original zugrunde, doch
dienen Einleitung und Anmerkungen einer wenig erfreulichen
Sensationsmache nach Art der halbwissenschaftlichen erotischen
Literatur.
Der islamischen Mystik hat R. A. Nicholson eine nacl
Ursprung und Entwickelung fragende Studie gewidmet.^ AusH
gehend von den zahlreichen Definitionen der Termini Süf
und tasawwuf sucht er, indem er sie chronologisch ordnet
zu einer einwandfreien Geschichte des wechselnden Inhalt
des. Begriffes Sufismus und damit zu einer Entwickelunga
* Beitr. Gesch. Philos. Mittdlt. V, 8.
» Abh. Ges. Wiss. Göttingen 1907, IX, 1.
' El Ktab, Geheime Wetten der Lief de van de Mueelmannen vol,
den Khodja Omer Haleby vert. d. Paul de R^gla 2. Dr. Amsterdam'
ohne Jahr. * JRAS 1906, 303.
Islam 353
geschichte der islamisclieii Mystik selber vorzudringen. Die
Anfänge schreibt er der natürlichen Ausbildung des Islam zu;
sie sind ihm oricnnell, wenn auch nicht ohne christliche Ein-
flüsse. Dazu kommen ab Ende des zweiten Jahrhunderts neu-
platonische und gnostische Ideen; diese Phase repräsentiert der
Ägypter Dhu-1-Nün, Die extrem pantheistischen Ideen sind
dann persisch -indisch und werden zuerst von Abu Jazid
el-Bitämi (f 261) vertreten. Im wesentlichen stimmt Nicholson
also mit Merx und Goldziher überein, wie ans dem vorigen
Bericht zu ersehen ist. Einzelne Heilige sind von Mar-
goliouth* und Destaing* behandelt.
6. Heterodoxie
Viele lehrreiche Bemerkungen über die Schi*a finden sich
auch im zweiten Baude von E. G. Brownes Geschichte des
persischen Geisteslebens^; er behandelt die Zeit von Firdausi
bis Sa*di, also von ca. 1000 bis in die Mitte des 13. Jahr-
hunderts. In diese Zeit fallt die Wirksamkeit der Assasinen,
in ihr blühen die großen mystischen Dichter Persiens; deshalb
ist das Buch auch religionsgeschichtlich von größter Bedeutung.
Sehr wichtige Studien über die Schi'a hat Friedländer be-
gonnen*, indem er die einschlägigen Abschnitte aus Ihn Hazms
großer Darstellung der islamischen Sekten erstmalig übersetzt
und kommentiert. E. G. Browne hat seine Arbeit über die
ismä'ilitische Sekte der Hurüfis fortgesetzt^ und ihre Ver-
wandtschaft mit dem Orden der Bektäsijje- Derwische nach-
gewiesen; durch letztere Verbindung erklärt sich das Vorkommen
der Schriften der persischen Hurüfis auf türkischem Boden.
Auf dem gleichen Boden bewegt sich Jacobs wichtige Studie
' Contribution to the Biography of Ahd AI - Kadir of Jüan,
ib. 1907, 267.
* Un Saint MusuJman au XVe Siecle; gemeint ist Mohammed
d-Hawäri. J.As. 1906, Vni, 295; 385.
' A Literary History of Pernio from Firdaicsl to Sa'di, London 1906.
* J. Am.Or. S. 28, 1. « JRAS 1907, 533.
Archiy f. Beligionswissenschaft XI 23
354 C. H. Becker
Beiträge zur Kenntnis des Derwisch- Ordens der Bektaschis".'^
«
Ähnlicli wie Snouck Hurgronje uns das Bruderschaftswesen des
Orients durch Einführung in ihre Polemiken in neuem Lichte
hat sehen lassen, ebenso geht hier Jacob vor, indem er ein
gegen die nach Bektäsch sich nennende Religionsgemeinschaft
gerichtetes Pamphlet übersetzt und kommentiert. Eine gehalt-
volle Einleitung beschäftigt sich mit der Bedeutung, Ver-
breitung, Tracht und Lehre dieses seltsamen Ordens, der in
seiner Geheimlehre zweifellos antiislamisch ein Gemisch per-
sischer Heterodoxie und christlicher Lehre und Übung dar-
stellt. Als geistige Leiter der Janitscharen haben die Bektaschis
eine große historische Bedeutung. Jacobs Arbeit ist nicht nur
inhaltlich, sondern auch methodisch eine wichtige Erscheinung.
Über die nordafrikanischen Ableger der Ibäditen, die ja be-
kanntlich auch in Deutsch -Ostafrika eine wichtige Rolle spielen,
hat Motylinski neues Material veröffentlicht^, wozu Hart-
mann beachtenswerte Nachträge geliefert hat.^ Die schwierige
Frage nach der religiösen Zugehörigkeit der marokkanischen
Zkära sucht Montet dadurch zu lösen, daß er sie für Nach-
kömmlinge der Drusen erklärt.* Der Herkunft der verschiedenen
Elemente in der synkretistischen Religionskonstruktion Kaiser
Akbars ist Bonet-Maury nachgegangen.^ Allerlei nützliche
Nachrichten über die Fatimiden und ihre religiösen Besonderheiten
hat Gottheil anläßlich einer historischen Abhandlung über die
Kairoer Kadifamilie el-Nu'män zusammengestellt, ohne das
Thema zu erschöpfen.''' — Schon im vorigen Berichte machte
ich auf die letzte ganz moderne Äußerung des schi'^itischen
Islams, auf den Behaismus, aufmerksam. Diese eigentlich nicht
mehr unter den Islam fallende neue Religionsform ist auch
wieder in zwei Sekten zerfallen, die ihre Hauptsitze in Cypern
und in Akka haben; ihre Sendlinge haben in der neuen Welt
» Türk. Bibl. IX (1908).
• Eecueil de Mdmoires, Alger 1905, 506. ' Z. Ass. 19, 354.
* Rev. Eist Bei. 1906, 418. » Ib. 163. « /. Am. Or. S. 27, 217.
Islam 355
bereits zahlreiche Proselyten gemacht. Der Propaganda in den
französisch sprechenden Ländern dienen die Übersetzungen Ton
Schriften BehauUahs, von denen ich bisher bloß „Le Lirre de
la Certitude" zu Gesicht bekam*, das er vor seiner Berufung
verfaßte. Es schildert den inneren Zusammenhang der gött-
lichen OflFenbarungen in den Propheten durch die Jahrtausende;
die erwartete und dann später in ihm selbst Tatsache ge-
wordene Emanation des Weltgeistes wird mit jedem der früher
emanierten Propheten etwas gemeinsam haben; mit Jesus das
Leiden, mit Mohammed den Koran; Beha'ulläh hat einen
solchen hinterlassen-
7. Volkstümliche Literatur
Yolkskundlich von großer Bedeutung ist das türkisch-
arabische Schattentheater, für das speziell Jacob weitere
Kreise zu interessieren gewußt hat. Jacob selbst hat in einem
kleinen aber inhaltsreichen Bande einige frühere Arbeiten zu
einer „Geschichte des Schattentheat^rs" erweitert.' Er ist sich
dabei wohl bewußt, mit diesem Titel nur ein Ziel zu be-
zeichnen. Besonders wichtig sind die mitgeteilten Stücke und
Inhaltsangaben von den ältesten erhaltenen arabischen Schatten-
spielen, die von Ihn Danijäl zusammengestellt sind. Sie
illustrieren lebendig das mittelalterliche Leben Ägyptens, sie
parodieren die Diplom-, Titel-, Apanage- und Kleiderverleihungen,
letztere werden genau wie in den alten Diplomen bis aufs
Futter genau beschrieben; weitere Szenen zeigen die Ent-
täuschung des betrogenen Bräutigams in der Brautnacht, den
Lieblings Vorwurf der Burleske: eine glänzende Darstellung des
fahrenden Volkes auf dem Kairoer Markt, eine Liebesszene mit
allerlei Tierkämpfen — kurz eine Fülle von Material, über
das noch viel zu debattieren sein wird, ehe man zum vollen
' Paris 1904; Goldzihet zitiert noch von den gleichen Übersetzern
Hippolyte Dreifaß und Miiza Habib-Ullah Chirazi, Les Preceptes du
Behaisme, Paris 1906. * Berlin 1907.
23*
1
356 C. H. Becker
Verständnis dieser Dinge durchdringen wird. Mir scheint es
erwägenswert, ob nicht hinter diesen Spielen, die zunächst als
Kinder fröhlicher Laune erscheinen, tiefere Vorstellungen liegen,
die hier bloß parodiert und durch Alltägliches erweitert zum
Ausdruck kommen. Auch das von C. Prüfer veröffentlichte^
modern -ägyptische Schattenspiel, das Hausspiel, auf das schon
Kern aufmerksam gemacht hatte, das aber erst Prüfer er-
schlossen und verständnisvoll behandelt hat, zeigt Typen wie
el-Rihim, in dem sich vielleicht ein alter Pruchtbarkeitsdämon
verbirgt. Die große Rolle, die Hochzeiten in fast allen diesen
Stücken spielen, ist auch zu beachten, wenn sie natürlich auch
zufällig sein kann. Hauptsache bleibt hier vorerst Material-
sammlung. Außer den genannten Stücken sind vor kurzem
auch noch „Die Liebenden von Amasia", ein posthumes Werk
Wetzsteins, durch Jahn erschlossen worden.- Neue Be-
fruchtung erfuhren diese Studien durch Reichs Mimus, zu
dem Horovitz wertvolle orientalistische Nachträge geliefert
hat.^ Das lesenswerte Büchlein bringt neue Beweise für das
starke Weiterwirken des Hellenismus im Islam. Nach Jacob
mündet die Übung des antiken Mimus nicht so sehr im Schatten-
spiel, dessen Technik auf Indien weist, als im burlesken
mimischen Erzählungskünstler, wie ihn uns die türkischen
Meddähs repräsentieren. Proben dieser sehr volkstümlichen
Kunst veröffentlicht er im ersten Bande seiner türkischen
Bibliothek*, ein Unternehmen, das bereits bis zum neunten
Bande fortgeschritten, von großer Wichtigkeit zu werden
verspricht. Es erschließt uns die bunten Äußerungen des
türkischen Volkslebens der Gegenwart in ihrem literarischen
* Ein ägyptisches Schattenspiel, Dias. Erlangen 1906.
* Abh. Kunde Morgenl. XII, 2.
' Spuren griechischer Mimen im Orient, Berlin 1905.
* Vorträge türkischer Meddahs. 1904. Im 8. Bd., den ich noch
nicht kenne, veröffentlicht F. Giese eine Meddfth- Burleske Der über-
eifrige Xodscha Nedim (1907).
I
Islam 357
Ausdruck und enthält auch theoretische Abhandlungen, wie
die oben erwähnten Beiträge zur Geschichte der Bektaschis.
Besonders wichtig für das Alttürkentum sind die Schilde-
rungen eines Jahreslaufes in Konstantinopel durch Mehmed
Tewfiq, die Menzel übersetzt^ Da das alte Konstantinopel
leider von keinem Lane geschildert wurde, ehe es zu spät war,
müssen wir glücklich sein, diese originalen Beschreibungen
der Unterhaltungen und Gebräuche in den „Winternächten",
„Ramazannächten", „Helwa Abendgesellschaften" und an den
„Süßen Wassern" erschlossen und erklärt zu bekommen. Heut«
geht es am Bosporus bereits wesentlich anders zu. Wie riel
sich in manchen KJreisen geändert hat, sehen wir aus den
Literaturprodukten Ahmed Hikmets^, die, so entzückend sie
sind, schon ganz und gar französischen Novellengeist in
orientalischem Milieu atmen; aber auch sie sind trotzdem volks-
kundlich wertvoll, weil sie den Kampf des Alten gegen das
Neue beleuchten; man lese nur, was die arme Zähira alles tat,
um fruchtbar zu werden. — In einen ganz anderen Kreis führen
uns Littmanns vortreffliche Beduinengeschichten ^, die den
Beduinen in seinem Leben und Treiben zeigen, wie ihn der
am Rande der Wüste wohnende Bauer beobachtet. Die Josefs-
geschichte reflektiert zweimal in diesen anmutigen Geschichten,
die auch die Formen des Verkehrs zwischen den Geschlechtem,
die bekannte Religionslosigkeit der Beduinen, ihre Ideale und
Interessen gut zum Ausdruck bringen. — Volkstümliche Bau-
legenden, anknüpfend an die Sinnimärgeschichte (Tod als Lohn
des Baumeisters), verfolgt Rene Basset durch die ganze
Mittelmeerwelf*; mit gleich bewundernswerter Belesenheit geht
er der Legende von der weisen Beut el-Hass nach, die heute
' Türk. Bibl. 2, 3, 4, 6.
* Ib. 7, ganz vortrefflich von Schrader übersetzt.
' Arabische Beduinenerzähhingen , Schriften der Gesellschaft der
Wissenschaften in Straßburg 2 u. 3.
* Les Alixares de Grenade et le Chateau de Khaouamaq, Bev. Afr. 260.
358 C. H. Becker
zum Sprichwort unter den Saharabeduinen geworden ist,
durch die arabische Literatur und weist Spuren davon selbst
in vorislamischer Zeit nach.-^ Eine etwas wirre, ineinander-
geschachtelte Legende von vierzig Leibern mit einer Seele
verdanken wir Hartmann, der diese an einen Jarkender
Wallfahrtsort geknüpfte Lokalsage, die viel Fremdes enthält,
an Ort und Stelle aufgenommen hat.^ Auch Haffners Libanon-
sagen und Sprüche, wenn sie auch christlich sind, gehören
in diesen Zusammenhang.^ Es sind Erzählungen von Greistern,
die alles vermögen, der Aufgabe, schwarze Ziegenhaare weiß
zu waschen, gegenüber aber machtlos sind, oder von Dämonen-
erscheinungen an einer Quelle; dem Beobachter erscheinen sie
in Gestalt seiner eigenen Frau; oder Geister rächen sich für
die Verweigerung von Gaben; sie wandeln kochende Speisen in
Steine. Den wissenschaftlichen Geistervorstellungen der mittel-
alterlichen Muslime gilt die Dissertation von Ansbacher, der
die betreffenden Abschnitte Qazwinis erstmalig übersetzt hat.^
Li die Praxis des Zauberritus läßt uns „Eine arabische Zauber-
formel gegen Epilepsie" hineinblicken, die A. Fonahn in
Z. Ass. XX, 405 veröffentlicht hat und zu der Goldziher
ib. XXI, 244 Bemerkungen gegeben hat. Der Zauber beginnt
nach üblicher Weise mit der Anrufung fremder Dämonen-
namen. Der Ritus selbst besteht in der Berührung der Nase
des Besessenen mit einem brennenden blauen Lappen, auf dem
das große Zauberwort geschrieben steht.
8. Moderner Islam
Beim Studium der heutigen Islamwelt steht natürlich die
wissenschaftliche Aufnahme der faktischen Verhältnisse in
erster Linie. Tiefergehende Forschung wird dabei stets die
* La Ldgende de Bent el Khass, ib. 256.
* Westas. St. 1906, 26. » WZKM. 1906, 271.
* Die Abschnitte über die Geister und wunderbaren Geschöpfe ans
Qazwinis Kosmographie , Kirchhain 1906.
Islam 359
Auseinandersetzung islamischer Forderungen und Vorschriften
mit uralter heidnischer Volkssitte oder mit modern europäischen
Einflüssen im Auge haben. Wollte man sich bisher über die
Vorgänge im Islam der Gegenwart orientieren, so war man
nach dem Eingehen der Revue de l'Islam (1896 — 1902), die
allerdings stets ein dilettantisches Blatt war, ganz auf die
Nachrichten der Tagespresse angewiesen. Die wichtigeren
politischen Ereignisse konnte man aus den Übersichten des
„Bulletin iiu Comite de l'Afrique Fran9ai8e" resp. des „Comite
de lAsie Fran9aise" entnehmen; aber hier handelte es sich um
europäische Politik; die Stimme des Orients selber drang
selten in diese Organe. Das durch die Marokkokrise noch
verdoppelte Interesse Frankreichs am Islam hat die Gründung
der „Revue du Monde Musulman" ermöglicht^; ihr Heraus-
geber, der bekannte Islamforscher A. Le Chatelier, hat im
ersten Jahrgang drei stattliche Bände vorzulegen vermocht
Europäer und MusKme arbeiten hier Hand in Hand und
orientieren uns über alle Zustände und Vorgänge im religiösen,
politischen und wirtschaftlichen Leben der gesamten islamischen
Welt von Marokko bis nach China. Jede Nummer umfaßt
mehrere Hauptartikel von sehr ungleichem wissenschaftlichen
Wert, eine Rubrik mit Neuigkeiten, eine weitere mit Mit-
teilungen aus der Eingeborenenpresse und endlich Literatur-
übersichten und Kritiken. Das Unternehmen ist außerordentlich
nützlich und wir begrüßen es mit Freude. Je kritischer die
Redaktion gegen ihre Mitarbeiter sein wird, desto wertvoller
wird die Revue werden.
Europa. Über die Mohammedaner in Bosnien und
Herzegowina waren wir bisher sehr schlecht unterrichtet, ob-
wohl sie politisch in letzter Zeit viel von sich hatten reden
machen anläßlich der Frage, wer ihr religiöses Oberhaupt zu
ernennen habe; sie hätten gern den Scheich ul-Islam in Kon-
' Paris, Leroux seit 1907.
360 C. H. Becker
stantinopel damit beauftragt gesehen, worauf sich Osterreich
nicht einlassen wollte. Nun hat Hangi, ein slavischer Lehrer,
der lange im Lande wirkte, ihnen eine Monographie gewidmet^,
die viel Interessantes enthält. Auch hier sehen wir den Kom-
promiß zwischen islamischen Vorschriften und vorislamischer
Volkssitte hervortreten; echt Slavisches verrät sich vor allem
im Verkehr der Geschlechter vor der Ehe; im Liebeswerben
haben sich selbst Spuren der Raubehe erhalten. Der Verfasser
hat ohne gelehrte Kenntnis des Islam ein wertvolles Material
sorgfältig zusammengetragen und auch lokale Legenden ein-
gefügt, so Baulegenden im Stile der oben genannten (Ein-
mauerungen, Flucht auf künstlichen Flügeln). Über die
Organisation des dortigen Islam hat auch ein Muslim in der
„Revue du monde Musulman" gehandelt.^
Afrika. Die unübersehbare Marokko literatur bietet für
Politik, Wirtschaftskunde und Geographie mehr als für Islam-
kunde. Referent konnte nur einen Bruchteil einsehen, doch
blieben ihm von wichtigen Dingen wohl nur die „Archives
Marocaines" verschlossen, die nach den Titeln ihrer Beiträge
zu schließen, gerade volkskundlich viel Interessantes zu bieten
scheinen. Das weitaus Wichtigste für die Leser unseres
Archivs ist aber zweifellos Ed. Douttes „Merräkech"^, das,
wenn es einmal vollständig vorliegen wird, das grundlegende
Werk für marokkanische Volks- und Religionskunde zu werden
verspricht. Im äußeren Rahmen eines Reisejournals macht uns
hier ein durchaus geschulter Kenner, der fortwährend die
ganze gelehrte Literatur zum Vergleich heranzieht, mit Land
und Leuten bekannt. Einzelne Punkte wachsen sich aus zu
ganzen Monographien, wobei der Verfasser seine langjährigen
Erfahrungen in Algerien mit verwertet; so das Kapitel über
heilige Steinhaufen, Weihgaben, Zauberknoten, Haar- unc
Nägelschneiden; so die Schilderung des nur von jungei
> Die Moslims in B. H., Sarajevo 1907. * II, 289.
' Comitä du Maroc, Paris 1905, I. Fase.
Islam 361
Theologen gepflegten Ballspiels, das er für einen Fruchtbarkeite-
zauber hält, wie die mancherlei von ihm beschriebenen Früh-
jahrskämpfe; so das Leben des Marokkaners, die Familienfeste
und Gebräuche bei Eheschluß, Geburt, die Xamengebung, böser
Blick, Zauber bei Unfruchtbarkeit, Wahrsagen aus Blut und
Schulterknochen, die Feste des Sonnenjahres mit Johannis-
feuern und Wasserriten. Auch Formen des Regenzaubers
werden ron Doutte behandelt, so das Zerreißen eines Strickes,
an dessen Enden zwei Parteien ziehen; lebende Marabuts, an
anderen Orten 70 Säcke gefüllt mit 70 000 Kieselsteinen, werden
ins Wasser geworfen. Man wird aus diesen wenigen An-
gaben entnehmen, welche Fülle von Material, und dazu absolut
zuverlässigem, wir mit diesem Bande erhalten, dessen Fort-
setzung wir mit Spannung erwarten. Über den Regenzauber
in Nordafrika hat A. Bei eine wichtige Studie geschrieben.^
Man muß scharf zwischen dem offiziellen mohammedanischen
Ritus, dem istisqä, und den uralten volkstümlichen Übungen
unterscheiden. Man stellt aus einem großen Schöpflöffel
mittels Weiberkleidern eine Puppe, Ghondja (gunga), her, die
man in Prozession zu den Heiligengräbern trägt; Prozession
und Kapelle werden mit Wasser bespritzt. Die gleiche
Zeremonie vollzieht man auch mit einem schwarzen Ochsen
oder Kuh oder Bock; Urinieren des Tieres gilt als gutes
Omen. Hilft das nichts, so ziehen Männer Weiberkleider
an, machen einen Umzug und werfen mit Asche, während
sie mit Wasser angespritzt werden; daraus entwickelt sich
eine Art von Gefecht. Im äußersten Notfall wallfahrten
fromme Männer ganz nackt usw. Zu der Puppe, die auch
Doutte hat, möchte ich bemerken, daß gleichzeitig P. Janssen
diesen Ritus für Moab belegt hat; dort wird die Puppe
umm el-ghaith, R^genmutter, genannt; auch führt sie noch den
sonderbaren Namen nsf (y ?) 'arüs (Braut). Über diese Bezeich-
Becueil de Memoires 49.
362 ■ C. H. Becker
nung hat schon Clermont Granneau gehandelt;^ mir scheint
sicher, daß die Puppe überall als Braut geputzt wird, wir
also wie bei der berühmten Nilbraut einen durchsichtigen
Fruchtbarkeitszauber vor uns haben. — Yon anderen Marokko-
büchem ist eine hübsche kleine Studie von Graillard zu nennen,
der sich mit Fez, seiner Geschichte und seiner jetzigen Be-
völkerung beschäftigt.^ Bei der Beschreibung der Universität
schildert er auch das eigentümliche, noch nicht befriedigend
erklärte Fest der Tolbas (Theologiestudenten); einmal im Jahr
erwählen sie sich einen Sultan, der von dem wirklichen Sultan
wie ein ebenbürtiger Souverain behandelt wird; die ganze
Bevölkerung muß seinen Pseudobeamten Festabgaben zahlen;
dabei werden burleske Zeremonien zelebriert, so eine Predigt,
deren Wortlaut Doutte in verschiedenen Versionen publiziert
hat.^ Die Würde des ephemeren Sultans wird auktionsmäßig
versteigert. Doutte wird sich wohl ausführlich mit dieser
gewiß uralten Sitte beschäftigen. Demgegenüber bieten die
deutschen Bücher von Zabel* und Genthe^ wenig für unsere
Studien Verwertbares, obwohl sie geographisch wertvoll sein
mögen. Viel gründlicher und orientierender sind die Aus-
führungen des Franzosen E. Aubin, die jetzt auch in deutscher
Übersetzung zugänglich sind.® Die deutsche Marokkoarbeit, die
der französischen voranging, lag hauptsächlich auf geographischem
und sprachlichem Gebiet.
Hinter den mit Feuereifer betriebenen Studien über
Marokko ist die wissenschaftliche Beschäftigung mit dem
übrigen Französisch -Nordafrika etwas zurückgetreten. Ein un-
* J. As. 10. ser. 8 (1906), 361 flF. ; der Aufsatz von Jaussen Rev. in
Bibl. 1906 p. 574ff. ist mir unzugänglich; auch konnte ich noch nicht
Jaussens Buch Coutumes des Arabes au pays de Moab einsehen, das mit
Musils Forschungen zu vergleichen sein wird.
* Une Ville de l'Islam, Fes, Paris 1905. » Recueil 197.
* Tagebuch einer Reise durch Marokko, 2. Aufl. Altenburg 1906.
'' Marokko, Berlin 1906.
* Das heutige Marokko, übers von Dr. Th. Müller-Fürer, 1905.
Islam 363
geheuer optimistisches Buch über die soziale, intellektuelle und
moralische Entwickelung der Muslime Xordafrikas hat I. Harnet
geschrieben*/ er sieht auch das islamisch- religiöse Leben in
dem allgemeinen Skeptizismus gebildeter französischer Kreise
münden und eine durch europäische Büdung zusammen-
geschweißte einheitliche Bevölkerung entstehen. Das sind auf
Jahrhunderte hinaus nichts als schöne HoflEnungen. Eine zu-
sammenfassende Arbeit über Tunesien und die Leistung
des französischen Protektorats verdanken wir dem bekannten
Verfasser der Geschichte von Tunis, G. Loth.' Natürlich
überwiegt in diesem Buche das Wirtschaftliche, aber auch die
Organisation der Eingeborenenrechtspflege und des öffentlichen
Unterrichts kommt zur Darstellung. Die französischen Be-
amten, welche zentralafrikanische Kolonien zu verwalten haben,
sind alle auf Grund nordafrikanischer Erfahrungen darin ge-
schult, überall dem wichtigen politischen und kulturellen
Faktor der islamischen Propaganda die größte Aufmerksamkeit
zu schenken. Manchmal treiben sie dabei wohl die Senussi-
seherei etwas weit. Das kann man aber nicht sagen von zwei
verständigen Arbeiten über Zentralafrika, von denen die
eine die rohen Formen des Islams in den Sultanaten von
französisch übangi studiert^, während die andere der Eunuchen-
macherei der Bomu-, Wadai- und Bagirmisultane nachgeht
und ihre Beziehungen zu Mekka und Konstantinopel nüchtern
und wohl auch richtig behandelt.^ Über unsere deutschen
Kolonien gibt es, abgesehen von Sachaus Arbeiten und einigen
Gelegenheitsbemerkungen, wenig speziell Islamisches, und unsere
Beamten in Ostafrika und Kamerun haben meistens keinen
* Les Mtisulmans frangais du Xord de VAfriqtt^, Paxis 1906.
* La Tunisie et VOeuvre du Protectorat fran^ais, Paris 1907.
' P. Prins, VIslam et Jes Musulmatis Etrangers dans Jes Sultanats
du Haut Ouhangui, Eenseignements Coloniaux 1907. Nr. 6 u. 7.
* Commandant Caden, Etats 3Iusulmans de VAfriqtie Centrale et
leurs rapports avec la Mecque et ConstanÜnople, Quest. Dipl. Col.
I. Oct. 1907.
364 • C. H. Becker
blassen Schimmer von gelehrter Islamkenntnis. So ist die
große Frage der Islamisierung unserer Kolonien auch in dem
neuesten Werke über Kamerun von A. SeideP nur kurz
gestreift. Dies Buch ist übrigens eine gute Zusammenstellung
der zerstreuten Kamerunliteratur und zur Einführung durch-
aus zu empfehlen. Sehr hübsch und gründlich ist der Aufsatz
von Lippert über „Die Bedeutung der Haussanation für unsere
Togo- und Kamerunkolonie". ^ Über die islamischen Verhältnisse
in Ägypten resp. die Auffassung der englischen Regierung be-
lehren die letzten „Reports" von Lord Cromer^, die hervor-
ragende Arbeiten sind und von jedem, der sich für den
ägyptischen Islam interessiert, studiert werden sollten. Das
mit Spannung erwartete große Werk Cromers über das moderne
Ägypten* ist politisch und historisch gewiß äußerst wert-
voll, zeigt aber, daß die Islampolitik Cromers nicht auf einer
wissenschaftlichen Grundlage, sondern auf einem intuitiven
Blick für das praktisch Notwendige beruhte. Der im Februar
dieses Jahres erfolgte Tod des Führers der ägyptischen National-
partei, Mustafa Kamel, schwächt die Opposition gegen England.
Dem eingeborenen Hochschulwesen, wie es sich in der Azhar-
moschee und ihren Dependenzen konzentriert, widmet der
französische Jurist Arminion ein eigenes Buch.^ Er gibt
eine kurze Geschichte der Azhar, schildert das islamische
Unterrichtswesen, seine Organisation, Theorie und Pflege, sowie
die materielle Seite des Lebens der Lehrer und Studenten und
die allmähliche Modernisierung dieser Institution, die von der
Ordnung der pekuniären Basis bereits zur Einführung von
Examina und von neuen, einstweilen freilich bloß fakultativen
* Deutsch 'Kamerun, wie es ist und tvas es verspricht, Berlin 1906.
* MiU. Sem. Or. Spr., Afrikan. Stud. X, 193 ff. (1907).
8 Blaubücher Egypt Nr. 1 (1906), Nr. 1 (1907); vgl. auch 1906
Nr. 2 u. 3.
* Modem Egypt 2 Bde., London 1908.
* L' Enseignement , la Voctrine et la Vie dans les Universites
Musulmanes d'Egypte, Paris 1907.
Islam 365
Unterrichtsgegenständen geführt hat; ein Postulat bleibt zunächst
die Verbesserung der Methoden. Die allmähliche Europäisierung
dieser Hochburg des Islam von innen heraus wird ein typisches
und interessantes Schauspiel sein. Einen tiefen Blick in die
Verhältnisse der Azhar läßt uns auch ein arabisches Pamphlet'
tun, das die Taten der neuen Azhardirektion (a. H. 1312 — 1322,
a. D. 1895 — 1905) einer lebhaften Kritik unterzieht.
Asien. „Westlicher Kultureinfluß im Osten" ist der
Titel eines starken Bandes von Vambery*, in dem er die
Veränderungen schildert, die sich im asiatischen Islam seit dem
Erscheinen seines ersten Buches über den modernen Islam
(1875) vollzogen haben. Er zieht, gestützt auf eigene Be-
obachtungen, eine große schwer zugängliche Literatur und
orientalische Preßstimmen, einen Vergleich zwischen englischer
und russischer Kulturarbeit, wobei er ersterer die Palme zu-
erkennt. Wenn das Buch auch manchmal etwas breit ist und
gelegentlich zum Widerspruch reizt, so wüßte ich ihm doch
für diese Fragen nichts gleich gut Orientierendes zur Seite zu
stellen. Auch Vamberys Aufsatz über „Die Kulturbestrebungen
der Tataren" mochte ich hier erwähnen.^ Für den indischen
Islam ist die Geschichte des Anglo- Muhammad an College in
Aligar h von Bedeutung, über das kürzlich eine mir noch
nicht zugängliche Monographie entstanden ist. Um Aligarh
gruppieren sich alle die islamischen Elemente Indiens, die eine
Anpassung an europäischen Wissenschaftsbetrieb erstreben.
Über die indische Ahmadijjesekte erfahren wir eine reiche Be-
lehrung aus feiner von Houtsma veröffentlichten Programm-
schrift.^ Noch weiter ins innere Asien führt uns M. Hart-
mann in seinem lehrreichen Buche „Chinesisch Turkestan"^,
das eine Lücke in unserer Islamkenntnis ausfüllt. An dem
Buche, das mit weitem Blick Verwaltung und Wirtschafts-
* A'mäl meglis idärat ü- Azhar bi-Misr, Cairo 1323.
» Berlin 1906. » D. Rundschau 33, 10.
* Rev. Monde Mus. I, 533. * Angew.Geogr. IU,4; Halle 1908.
366 C. H. Becker
leben diskutiert und damit aucli praktischen Zwecken dienen
soll, interessieren uns besonders die Abscbnitte über den Islam
(Blühen des sufischen Unfugs) und den Wissenschaftsbetrieb;
die islamische Bildung in den Hauptstädten ist sehr gering,
von europäischer ist überhaupt nicht die Rede. Hartmann
schreibt äußerst temperamentvoll und ist von glühendem Haß
gegen alles Islamische beseelt; glücklicherweise wird aber die
Nüchternheit seines Urteils über das Tatsächliche und die
möglichen Wege der geistigen Hebung des Landes dadurch
nicht beeinträchtigt.
Mit dem vorderen Orient im allgemeinen beschäftigen
sich die anmutigen Reiseplaudereien v. Hofmeisters^ und die
puritanisch ehrliche aber utopistische Schrift der Mme.
Hyacinthe Loyson^, die mit ihrem ehrwürdigen Gatten
für den Zusammenschluß aller Gottgläubigen Propaganda
macht und von islamischen Notabein allerlei liebenswürdige
Briefe erhalten hat. — Ein gfoßes, türkenfreies, arabisches
Reich auf interkonfessioneller Basis mit Beschränkung des
speziell Islamischen auf den Bezirk der heiligen Städte er-
träumen sich christlich orientalische Kreise.^ Das isla-
mische Interesse beschäftigt zumeist der Bau der religiösen
Zwecken dienenden Mekkabahn, über die uns A u 1 e r Pascha eine
dankenswerte Monographie schenkt.* Es ist bezeichnend, daß
schon Hunderte von Kilometern nördlich von Medina der
deutsche Erbauer der Bahn, Meißner P., durch den Fanatismus
seiner Arbeiter dazu gezwungen war, die persönliche Leitung
des Weiterbaus aufzugeben. Die Bahn führt unweit jener
Gebiete vorbei, in denen Musil das viel besprochene Schlöß-
chen Amra entdeckte. In seine Publikation^ hat er zahlreiche
' Aus Ost und Sud, Heidelberg 1907.
* To Jerusalem trough the Lands of Islam, Chicago 1906.
' Negih Azotiry, le Eeveil de la Nation Arabe, Paris, olme Jahr.|
* Die Hedschasbahn, Peterm. Mitt. Ergz. 154, Gotha 1906; vergl.
M. Hartmann, Orient. Lit. Ztg XI Nr. 1.
* Kaiserl. Akademie der Wissenschaften, Kusejr Amra.
Islam 367
Züge aus dem heutigen Leben der dortigen Beduinen ver-
flochten; aus der Fülle des Stoffes, den Musil hier mitteilt
und den er im ethnographischen Bande seines großen Reise-
werkes Arabia Petraea zusammenfassend behandeln wird, sei
hier nur einiges herausgegriffen. Die Gestirne üben einen
ungünstigen Einfluß auf Wunden aus; deshalb dürfen diese
nur in völlig lichtleeren Räumen aufgebunden werden; man
schmiert Kamelsharn, der als Apotropäum gegen den bösen
Blick gilt, und Haare und Lappen in die Wunde. Dem Toten
werden Gaben ins Grab mitgegeben, der Hügel mit Wasser
bespritzt, Opfer geschlachtet, Totenmahlzeit und -klage ab-
gehalten, selbst ein Allerseelentag gefeiert. In Ehebruchs-
angelegenheiten gibt es, wenn Zeugen fehlen, einen furchtbaren
Bluteid oder ein Gottesurteil mittels Belecken von glühendem
Eisen. Wir lernen das Treiben und Wirken der Wüstengeister
kennen und manches andere, das uns an altarabisches vor-
islamisches Leben erinnert.
über die Beziehungen zwischen Arabien und den hollän-
dischen Kolonien hat der bekannte Mekkaforscher Snouck
Hurgronje^ gehandelt; das erste Eindringen des Islams nach
Holländisch Indien erfolgte über das indische Festland;
erst später traten die jetzt herrschenden direkten Beziehungen
zu Arabien und speziell Mekka ein. Der gleiche Autor hat
auch ein Werk über Atjeh, das Schmerzenskind unter den hollän-
dischen Besitzungen, geschrieben, das uns jetzt in englischer
tJbersetzung unter dem Titel „The Achehnese", vermehrt durch
eine gehaltreiche Einleitung, im übrigen aber unverändert
vorgelegt wird.* Ich habe mit Absicht dies Buch an das
Ende meines Berichtes gestellt, weil ich nachdrücklich auf dies
klassische Werk aufmerksam machen möchte; denn es ist
leider Tatsache, daß die holländische Auflage selbst nicht
einmal allen deutschen Orientalisten bekannt war. Und doch
' Arabie en Ostindie, Leyden 1907. * Leyden 1906.
368 C. H. Becker Islam
kenne ich kein Buch, das für die Erforschung des modernen Islam
methodisch so wichtig wäre. Nicht nur, daß wir eine genaue
Darstellung des sozialen Aufbaus, der Verwaltung und Rechts-
pflege, der Feste, der Landwirtschaft und Fischerei, des häus-
lichen Lebens, von Wissenschaft, Literatur, den Spielen und
der Religion erhalten — über diese Tatsachen hinaus begegnen
wir grundlegenden Gedankenreihen über Aufgaben und Wege
der Kolonisation und über das Verhältnis der Mohammedaner
zur europäischen Kultur. Ferner hat dieses Buch wohl zuerst
die Augen geöffnet über die lokalen Verschiedenheiten des
Islam und den Kompromiß der islamischen Vorschriften, hukum
resp. schar, mit den Volkssitten, 'ädät. Snouck Hurgronjes
Buch ist wegen seiner sorgfältigen Scheidung dieser beiden
Faktoren in jedem einzelnen Falle das wahre Lehrbuch, das
den Blick hierfür schärft und damit das wissenschaftliche Ver-
ständnis der modernen Islamwelt überhaupt erst möglich macht.
Man lernt aber auch für die alte Geschichte des Islam; denn
wenn wir in den relativ neu islamisierten Ländern die islamischen
Vorschriften als eine oberflächliche Schicht über den Volkssitten
erkennen, so ist es natürlich auch ebenso in den dem Islam
zuerst gewonnenen Ländern gewesen; nur daß die ältesten Vor-
schriften die nur wenig modiflzierten *ädät des Higäz waren,
die sich dann mit der Oberschicht der Sitten und Ideale der
zuerst eroberten Länder in einem langsamen geistigen Ver-
dauungsprozeß zu jenen gesetzlichen Postulaten entwickelten,
welche die Welt erobern sollten, aber nie und nirgends völlig
durchdrangen. Dieser Gedanke ist grundlegend für das Ver-
ständnis der islamischen Zivilisation.
Die religiösen Gesänge nnd Mythen einiger Stämme
der mexikanischen Sierra Madre
Reisebericht Ton K.. Th. Preuß in Steglitz
In den Jahren 1905 — 1907 lebte ich unter den von der
Kultur noch sehr unberührten Indianern der pazifischen Sierra
Madre in Mexiko^ und nahm in ihren Sprachen eine Menge
religiöser Texte — Gesänge, Gebete, Mythen — auf, die in
Verbindung mit dem Studium ihrer zahlreichen Feste, ihrer
Zeremonien und Gebräuche ein schönes Material für das Ver-
ständnis der Religion dieser Stämme liefern. Mein Forschungs-
gebiet lag etwa zwischen dem 22. nördlichen Parallelkreis und
dem Wendekreis des Krebses im Territorium Tepic und den
Staaten Jalisco und Durango, wo ich nacheinander rund sieben
Monate bei den Coraindianem, neun bei den Huichol (spr.
eh = tsch) und drei bei den Mexicano zubrachte. Letztere gehören
zu den Nahuastämmen, deren Sprache, das Idiom der alten
Mexikaner, ich bereits vorher kannte. So genügte die ver-
hältnismäßig kurze Zeit von drei Monaten, um bei ihnen,
zumal sie leichter zugänglich waren, alles in der einheimischen
Sprache aufzuschreiben, während die Arbeit bei den übrigen
beiden Stämmen schwieriger war, da von den Cora bisher nur
ein kleines Vokabular des Jesuitenpaters Jose Ortega vom
Jahre 1732^ existierte und von den Huichol die wenigen von
meinem Vorgänger Carl Lumholtz aufgezeichneten Worte, der
im letzten Jahrzehnt des vorigen Jahrhunderts neun Monate
* S. meinen Reisebericht über die Coraindianer in diesem Archiv
IX, 1906, S. 464 flf. Ich benutze die Gelegenheit zur Berichtigung einiger
imangenehmer Druckfehler. 464: Santa Teresa statt San T. 475 Z. 13:
Der Fremde statt Der Cora. 475 Z. 21: Rodungen statt Rohdünger.
1* Vocabidario en lengua castellana y Cora. Mexico 1732.
Archiv f. Beligionswissenschaft XI 24
1 -
370 K. Th. Pi-euß
lang als erster sehr verdienstliche ethnologische Beobachtungen
unter ihnen anstellte.^
Es ist wenig mehr als 10 — 15 Jahre her, daß die
Wichtigkeit eines eingehenden Studiums der Feste mit Auf-
zeichnung der von Generation zu Generation sich vererbenden
mündlichen Literatur in den Ursprachen in Nordamerika ein-
zuleuchten begann. Solches Material ist zweifelsohne authen-
tischer als bloße Erkundigungen, die zahlreiche Fehlerquellen
aufweisen. In Mexiko, Zentral- und Südamerika dagegen sind
sogar bis heute nur wenige Anfänge dazu vorhanden, was
größtenteils an der Mannigfaltigkeit der Aufgaben und an der
äußeren Schwierigkeit, sie zu bewältigen, lag. Vor kurzem
hat der Amerikaner Tozzer 51 kurze religiöse Gesänge des
Mayastammes der Lacandones aufgeschrieben und ihre Zere-
monien mit denen der alten Maya verglichen.^ In Südamerika
sind die Estudios araucanos von Rudolf Lenz^ zu erwähnen,
die viele Erzählungen und Gesänge, aber freilich wenig Re-
ligiöses und manches von Europäern Übernommenes bringen.
Auch K. von den Steinen hat bereits 1888 vier Mythen von
den zahmen Bakairi aufgezeichnet.^
Deshalb war es mein Hauptbestreben, auch auf meinem
Gebiet den Anforderungen der allmählich gründlicher ge-
wordenen ethnologischen Forschung gerecht zu werden und
vor allem einheimische Texte aufzunehmen, was Lumholtz
versäumt hatte. Daneben aber führte mich die Bedeutung der
altmexikanischen Jahresfeste zu genauem Studium der ein-
schlägigen Verhältnisse bei den von mir besuchten Stämmen.
* Lumholtz Symbolism of the Huichol Indians und Decorative An
of the Huichol Ind. in Memoirs of the Amer. Mus. of Natural Hist
New York III, 1, 1900 u. III, 8, 1904, Ders. Unknown Mexico II.
London 1903.
* Tozzer A Comparative Study of the Mayas and the Lacandones,
New York 1907.
* Anales de la Universidad de Chile Tomo 97, Santiago de Chilt
1895. 1897.
* Die Bakairisprache , Leipzig 1892.
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 371
Denn erst die Feste geben einen Einblick in die Religion der
Azteken. Man mag noch so genau die Namen der Götter
nebst ihren Abzeichen, die ideellen Symbole ihrer Tätigkeit
und der religiösen Auffassung überhaupt in den Xahuabilder-
schriften feststellen, den Sinn von allem erschließen haupt-
sächlich die Jahresfeste, die sich den Ereignissen in der Natur
und damit den Schicksalen der Naturgottheiten anpassen.
Immerhin blieb Anlaß genug zu Meinungsverschiedenheiten
übrig, und es war daher ein Tag der Freude für mich, als
eine Aufforderung des preußischen Kultusministeriums* mir
die Aussicht eröffnete, Feste, die denen der Alten nahestehen
mußten — das konnte ich bereits aus den Lumholtzschen
Schriften ersehen — in ihrem ganzen Verlaufe zu schauen
und die erklärenden Gesänge festzuhalten.
Denn gesungen wird während der eine Nacht und zu-
weilen einen Teil des folgenden Tages dauernden Feste fast
ununterbrochen. Zwanzig solcher vollkommen heidnischer
Feste war es mir in der ganzen Zeit vergönnt zu sehen, aber
zu allen, die es überhaupt in den betreffenden Stätten meiner
Tätigkeit, den Dörfern und Ranchos, gibt, habe ich die Ge-
sänge im Original aufschreiben können. Die der Kirche an-
gegliederten Festbräuche, die ebenfalls fast ausschließlich alt-
heidnisches Gut enthalten, sind dabei nicht mitgerechnet. Auch
wird an ihnen meist nicht gesungen. Ich gehe daher auf
e nicht ein und begnüge mich im folgenden, ein Bild der
'este und damit der ganzen Religion meiner Indianer an der
and der Gesänge und Gebete zu geben. Zum Verständnis
es Glaubens sind auch die Mythen ungemein geeignet, da ein
großer Teil die Naturgottheiten, und zwar sehr oft unter
Nennung ihrer Namen zum Gegenstande hat, wie auch viele
Gesänge Mythen enthalten. Es sei daher auf einige von ihnen
JlBezug genommen.
^ Die Mittel erhielt ich aus der Stiftung, die der um die amerika-
-tische Forschung hochverdiente Herzog von Loubat zur Errichtung einer
ofessur für amerikanische Linguistik, Archäologie und Ethnologie machte.
24*
372 K- Th. Preuß
Meine Ausbeute an Mythen, Märchen und Erzählungen
beträgt 296, sämtlich in den einheimischen Sprachen, nämlich
49 von den Cora, 69 von den Huichol und 178 von den
Mexicano. Es ist geradezu erstaunlich, wie nicht nur die
Gesänge, sondern auch die Mythen und Erzählungen sich so
unberührt haben erhalten können, obwohl doch schon 1722
das Land der Cora von den Spaniern erobert wurde, in deren
Gefolge die Jesuiten ihren Einzug hielten und Kirchen bauten.
Freilich ist die Missionstätigkeit nicht beständig fortgesetzt
worden und wird auch in neuester Zeit nur sehr sporadisch
und lau betrieben. Selbst die wenigen Sagen von Heiligen
und von Christus sind ganz von heidnischer Auffassung über-
wältigt, und es würde für die religiöse Forschung sehr schade
sein, wenn der einzige den Heiligen gewidmete Gesang der
Huichol, der ganz im Stile der sonstigen heidnischen Fest-
gesänge gehalten ist, fehlen würde. Nur unter den Mexicano
haben sich einige europäische Märchenmotive ausgebreitet.
Die drei Stämme der Cora, Huichol und Mexicano bilden,
so sehr die Ausführung der Feste und auch ihre Z&hl von-
einander abweicht, unter sich und mit den Altmexikanern
, eine Einheit in den Ideen, so daß der Forscher am besten tut,
zunächst sich Rat bei entsprechenden Festen der anderen
Stämme zu holen, wenn ihm bei dem einen etwas unklar ge-
blieben ist, statt sich von vornherein Grübeleien zu über-
lassen. Um nicht zu lang zu werden, muß ich mich jedoch
damit begnügen, auf einen Stamm, die Huichol, einzugehen
und nur hier und da etwas zur Erklärung Dienendes von den
anderen beiden Stämmen einzufügen.
Bei den Festen der Huichol sitzt der Sänger stets mit
dem Gesichte nach Osten gekehrt, zu seiner Rechten und
Linken je ein Laie, die im Chor, aber ohne aufeinander zu
warten, jedes Stückchen Gesang, sobald dem Sänger einen
Absatz zu machen beliebt, wiederholen. So geht es die ganze
Nacht, von etwa 8 Uhr abends bis zum Sonnenaufgang fast
ohne Aufhören und ohne Gliederung des Gesanges. Es sind
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stamme d. mexikan. Sierra Madre 373
nicht viele einzelne Lieder, sondern ein einziger Gesang oder
besser meist eine Art melodiöses Rezitieren, wobei der Sänger
sich nicht strenge an den Wortlaut bindet. Die Eintönigkeit
wird noch dadurch erhöht, daß mit Ausnahme des Peyote-
oder Esquitefestes im März die Gesänge keinen Tanzrhythmus
aufweisen, und auch, abgesehen von dem erwähnten Feste,
nicht danach getanzt wird. Nur am Feste der Kürbisse, dem
eigentlichen Erntefeste im Oktober, tanzt man ohne Takt um
das Feuer, einige Schritte vorwärtslaufend und dann, ohne zu
wenden, wieder ein wenig schräg seitwärts und rückwärts
retirierend. Auch am Junifest haxäri kuäixa^ (Essen von
Kuchen aus rohem Mais) und dem unmittelbar folgenden
Saatfest wird ohne Eifer um das Feuer getanzt oder vielmehr
gegangen. Der Rhythmus des Gesanges ladet eben nicht zum
Tanzen ein. An diesen drei Festen schlägt der Sänger die
einheimische Felltrommel, ein Gegenstück zu dem altmexi-
kanischen ueultl, eintönig mit der Hand, und am Erntefeste
der Kürbisse tragen die die jungen Kürbisse darstellenden
Kinder Rasseln. Sonst singt der Sänger ohne jede Musik-
begleitung.-
Gehen wir nun zum Inhalt der Gesänge über, der zugleich
die Vorgänge an den Festen am besten wiedergibt. Die Gesänge
werden, abgesehen von dem des Saatfestes, das morgens beginnt,
immer dadurch eingeleitet, daß kauyumäri, der Hirsch und Götter-
bote — wie wir sehen werden, offenbar der Mororenstern — .
von seinem Hause am Ostende der Welt herbeigerufen wird.
Der Sänger hält zunächst mit dem in der Mitte des Tempels
brennenden Feuer, d. h. mit dem Feuergott tateuan', „unserem
Großvater'', der sonst unter der Feuerstätte in der Erde wohnt,
Zwiesprache über das Fest. Tateuari erklärt aber, er könne
es nicht allein machen, und sendet zwei Federn, d. h. zwei
* X ist wie 8ch zu sprechen, 'h wie das spanische j. ' bedeutet
den aaltillo.
* Über den Gebrauch eines weiteren Mosikinstramentes , des
karatsfki, weiter unten.
374 K. Th. Preuß
Zeremonialpfeile bzw. Federstäbe mit den daranhängenden
Federn aus, die kauyumäri scblafend in einem von magischen
Federn umschlossenen dunkeln Raum finden, bewacht von
Jaguaren, Pumas und Giftschlangen. Sie berühren ihn an
den Füßen. Er ist aber gar nicht geneigt, der Aufforderung
zum Feste nachzukommen, stets ist er krank, bald hat er
Malaria, bald ist er erkältet oder fußkrank, und seine Frau
bestärkt ihn darin zu Hause zu bleiben. Endlich entschließt er
sich doch zum Gehen, kann aber seine Federstäbe nicht gleich
finden, seine Frau rüstet ihn umständlich mit allem für die
Reise Notwendigen aus und ermahnt ihn noch, sich ja nicht
mit anderen Frauen einzulassen. Nach diesen häuslichen
Szenen, die zur großen Freude der Huichol immer mit neuen
Nuancen versehen werden, gelangt er über verschiedene
Stationen zum Tempel, wo er gleich mit fester Hand die Ver-
handlungen mit den Göttern beginnt, sie herbeiruft, ihnen den
speziellen Fall vorträgt und mit ihnen über die Abhilfe der tlbel-
stände verhandelt. Er ist auch der letzte, der den Schauplatz ver-
läßt. Das muß aber vor Sonnenaufgang geschehen, denn er hat
Angst vor der Sonne, und dauert das Fest länger, so hat er
sie um Erlaubnis zu bitten. All das wird nur im Gesänge
ausgedrückt, den Gott sieht man weder, noch finden mehr
als unscheinbare Zeremonien statt, wie Erheben von Feder-
stäben, Wenden nach den Himmelsrichtungen u. dgl. m. Bei
den Cora bringt ebenfalls der Morgenstern hätsikan, „der
ältere Bruder", der durch einen kleinen Knaben dargestellt
wird, die Feste zustande — und diese Indianer wissen genau,
daß der Gott ein Hirsch und zugleich der Morgenstern ist;
un(f auch dort ist die letzte Zeremonie der Tanz eines
Hirsches, der vor Sonnenaufgang in sein Haus in den Bergen
zurückeilt. Die Hirsche sind aber bei den Cora, die das
direkt aussprechen, und bei den Huichol Abbilder der Sterne,
und kauyumäri ist, wie erwähnt, auch der Hirsch.
Das letzte der Jahresfeste ist das Saatfest, das deshalb
heuätsiixe, die „Letzten" heißt. Dann beginnt die Regenzeit
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan Sierra Madre 375
Ende Juni oder Anfang Juli und damit zugleich gewisser-
maßen das neue Jahr, das neue Aufsprießen des Maises, von
dem die Existenz der Menschen abhängt. Die nächste Sorge
ist nun, daß es tüchtig regnet, da das Wasser von den
Maisfeldem auf dem felsigen Boden der Bergabhänge rasch
abfließt und die Sonne die Saaten leicht verdorrt. Deshalb
werden je nach Bedarf Regenfeste gefeiert, um den Regen
herbeizurufen. Die Götter sind zu einem solchen Feste auf die
Worte kauyumäris erschienen und äußern zunächst ihre
Wünsche, nach deren Erfüllung sie bereit seien zu regnen.
Sie wollen aber nicht nur Speiseopfer, Suppe und Fleisch
eines Stieres oder Maisbier haben, sondern hauptsächlich die
magischen Objekte, die sie zu ihrer Tätigkeit brauchen, bzw,
die an und für sich zauberwirksam sind, wie Zeremonialpfeile,.
Kürbisschalen mit heiligen Emblemen, Sehwerkzeuge (nierika)
— sternartige Figuren aus Stäbchen und Wolle mit einem Loch in
der Mitte — , Kerzen u. dgl. m., oder endlich Tiere und Pflanzen,
die den betrefienden Gottheiten heilig sind, und mit denen sie
gelegentlich identifiziert werden. Die östliche Regengöttin
tate;|r (unsere Mutter) naariuame z. B. will die Nachbildung
eines mvthischen Ungeheuers im Meere, das wie ein Stier
aussehen soll. Bei einem furchtbaren üugewitter heißt es,
dieses Tier hakuyäka wühle die Erde auf und treibe sein
Wesen. Die Maisgöttin utianäka will einen Bagrewels, der
als Schlange angesehen wird und dem Urbilde der Göttin als
Wasserschlange haiku entspricht. Die Erdmutter takutsi
nakawü (unsere Großmutter, die wachsende), die zugleich der
Mond ist, verlangt eine kleine Agaveart, die in den Felsen
wächst, die Jikama- und Camotewurzel, einen Leguan, ein
Wildschwein und die Nachbildung der Arche, in der sich der
einzige überlebende Mensch bei der Sintflut rettete. Die Göttin
verkündete damals die Flut und leitete das Kanu durch die
Wasser, und deshalb wird eine solche Gabe noch heute als
regenbringend angesehen. Die Sonne, von der im letzten
Grunde aller Regen ausgehend gedacht wird, offenbar, weil
376 K. Th. Preuß
mit dem höchsten Sonnenstand die Regenzeit eintritt, be-
ansprucht unter anderem eine Hütte am Orte ihrer Geburt, am
Sonnenaufgang — besondere Gotteshäuschen haben außer den
großen gemeinsamen Tempehi viele Gottheiten im Lande der
Huichol.
Man denkt, nun, der Gesang sei zu Ende, allen ist die
Erfüllung ihrer Wünsche zugesichert, und auch tamätsi
gkateuäri, „unser älterer Bruder Wind", der im Osten mit
der Regenmutter naariuäme zusammenwohnt, hat versprochen,
nicht mehr „vor seiner Mutter" zu bleiben und sie nicht am
Heraufkommen zu hindern. Da plötzlich sagt die Göttin: ich
habe Angst vor dem Regenbogen, ich kann nicht gehen. Yor
meiner Türe auf den Bergen ist das Wasser von einem
Zauberer verdeckt. Er hat einen Pfeil im Norden, einen im
Süden und einen in der Mitte aufgepflanzt. Zugleich ist auch
trotz seines Versprechens der Wind ©kateuäri da, der die Wolke der
naariuäme zerstreut. Kauyumäri macht sich auf zu dem Orte,
wo die schädlichen Pfeile sich befinden, schießt mit seinem
magischen Federstabe nach den Pfeilen, die er so beseitigt,
und bändigt den Wind durch Ausgießen von tumäri, mit
Wasser gemischtem rohen Maismehl. Zurückgekehrt hört
kauyumäri ein Geräusch. Es rührt von einem itäuki her,
einem magischen Tier, das aus dem Feuer hervorkommt. Es
hindert die Regentätigkeit der Götter und macht sie und die
Menschen krank. Auch der itäuki, ein Wort, das nur das
Verborgensein ausdrückt, ist das Werk eines Zauberers. Er
brüllt wie ein Löwe, kann auch summend durch die Luft
fliegen und wird getötet, indem man rings um das Feuer
Pfeile stellt und diese dann dem Feuer immer mehr nähert.
Kauyumäri erbittet von xuräwetämai, dem „Sternknaben", der
wie der Morgen sternknabe der Cora gut zu schießen versteht,
seine Pfeile, d. h. Federstäbe, und erlegt den itäuki. Die Jagd
ist jedoch sehr angreifend, der Schütze fällt zu Boden, und
ihm wird Wasser über den Kopf gegossen. Tatsächlich führt
man diese Szene aus, nur daß der Sänger an Stelle von
Die relig. Gresänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madxe 377
kauyumäri tritt, von dem ebensowenig wie von xuräwetamai
etwas zu sehen ist. Während der itäuki lebend nur dem
Sänger sichtbar ist, wird er nachher auch den anderen in
Gestalt von Wachskerzen, Haaren, Mais, Pfeilen usw. gezeigt.
In diese Zeit fallen die Privatentzauberungen der Felder,
wenn die Saat nicht wachsen will. Auch diesen ist je ein
ganzer Gesang gewidmet. Der Feuergott erklärt, daß der
Zauberer Mais in ihn, d. h. ins Feuer geworfen habe. Auch
hier muß die Tötung des itauki in der beschriebenen Weise
den Zauber lösen. Die Göttin yurienaka, die „nasse'' Erde,
ist krank und wird auf die gleiche Weise durch Tötung des
itauki geh eilt.
Das Merkwürdigste aber ist jedenfalls, daß in großen
Zwischenräumen — etwa nach Ablauf von zehn Jahren —
die ganze große Schar der Götter, einer nach dem anderen,
im Anfange oder kurz vor der Regenzeit einem Heüprozeß
unterworfen wird. Ihre Krankheit besteht darin, daß sie nicht
genug regnen, und der lange Nachtgesang, der zu dem Zwecke
gesungen wird, gibt wie üblich Auskunft über den Vorgang der
Heilung. Sie ist nicht viel anders wie die gewöhnliche Heilung.
Der Feuergott läßt den Rauch aus seiner Tabakspfeife über
den Gott streichen, der sich gerade zur Kur niedergelegt
hat, und sein Assistent kauyumäri saugt ihm die Krankheits-
objekte, Steine u. dgl. aus dem Leibe. Meist wird auch
wieder der itauki geschossen, der manchmal im Körper der
Kranken selbst zu sein scheint. In diesem Gesänge wird den
Göttern nachgesagt, daß sie beten. Da es eine Adresse des
Gebets nicht gibt, so sieht man, welche Kraft den Worten
an sich beigemessen wird. Auch der Gesang selbst muß viele
Handlungen ersetzen, die darin angedeutet sind, also an sich
Zauberkraft besitzen. Es entsprechen den im Gesänge er-
wähnten Handlungen oft nicht Zeremonien, selbst die Opfer-
gaben werden z. T. nur im Gesänge ausgeteilt, nicht wirklich
dargebracht, und es ist wohl sicher, daß es damit auch früher
nicht viel anders bestellt war.
378 K. Th. Preuß
Im alten Mexiko entsprach dieser Götterheilung das alle
acht Jahre im Oktober gefeierte Fest der mit Wasser gekochten
Klöße (atamal qualiztli), an dem durch strenges Fasten die Lebens-
mittel, d. h. alle Götter ausruhten, und der Erfolg der Regen
war, wie auch die Hauptgottheiten an diesem Feste tlaloc, der
Regengott, und die kleinen Berg- und Regengötter waren, trotz
der Anwesenheit aller übrigen Götter.^
Diese drei Feste, das Regenfest, die Heilung der Erde und
die Heilung der Götter, sind, wie gesagt, nicht unumgänglich
notwendig. Das erste Jahresfest wird vielmehr bei der Reini-
gung der Felder gefeiert und heißt eigentlich das Waschen
der (heiligen) Kürbisschalen (jicaras). Ich glaube, daß nicht
gerade die Felderreinigung von Unkraut, als vielmehr das Auf-
sprießen der Saaten überhaupt den Zeitpunkt des Festes be-
stimmt. Wenigstens verbreitet der Gesang nicht ohne weiteres
Klarheit darüber. Die Götter sind in Erwartung ihres Maises.
Seine Erneuung gibt den Gedanken ein, daß auch alle Zeremonial-
geräte, besonders Pfeile und Kürbisschalen neu gemacht werden
müssen. Die Götter verlangen es und wollen ihren Mais haben^
denn alle diese Dinge waren ihr Eigentum, als sie aus dem
Westen, aus der Unterwelt kamen, sie haben sie den Menschen
überlassen, und diese müssen nun für die Erneuung Sorge
tragen. Fertigen die Menschen solche heiligen Geräte an, so
heißt es, die Gottheit habe ihnen ihr Eigentum gegeben. Solche
Opfergaben werden nicht nur in die Hütten, Höhlen und an
sonstige heilige Orte der Götter gestellt, sondern jeder Rancho
besitzt eine oder mehrere Kürbisschalen, Pfeile usw. für be-
stimmte Gottheiten, besonders für tat8;^ niuetsika, „unsere Mutter
Mais". Die jicaras werden jedoch nicht neu gemacht, sondern
nur gewaschen, was am Morgen nach der durchsungenen Nacht
trotz des Sonnenscheins bei Kerzenlicht geschieht, und wonach
das ganze Fest seinen Namen hat. Im Gesänge werden auf
dieses Abwaschen der „Erde" (des Schmutzes) sehr viele An-
* Phallische Fruchtbarkeitsdämonen als Träger des altinexikanischen
Dramas. Archiv f. Anthr. N. F. I S. 159 f.
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 379
spielungen gemacht, und es wurde mir gesagt, daß die Erde
die Sünde sei, durch die die jicara beschmutzt werde, und zwar
die geschlechtliche Sünde, außer der es eigentlich keine andere
gebe Das sind Ideen, die denen der Altmexikaner vollkommen
gleichen.^ Vielleicht gehört es auch in diesen Gedankengang
hinein, daß die jicaras den weiblichen Geschlechtsteil bedeuten,
wie auch die Weiber die Sorge für sie an den Festen haben.
Anfang Oktober beginnen die Erntefeste. Das Hauptfest
ist das der Kürbisse, dem fünf Tage vorher das Fest der Erd-
göttin takütsi nakawg vorangeht und fünf Tage später das der
jungen Maiskolben (helotes) folgt. Die Erdgöttin ist die erste,
die ihren Tribut an jungen Kürbispflanzen und an jilotes, den
Maiskolben, die noch nicht Körner angesetzt haben, empfangt.
Im ganzen spricht sich aber in den beiden letzten Gesängen
nur die Freude der Götter über das gelungene Werk und über
ihr einträchtiges Zusammenwirken im Regnen aus.
Seltsame Ideen offenbaren sich in dem Erntefeste der Kür-
bisse. Es wird ausnahmsweise am Tage von Sonnenaufgang
bis Untergang gefeiert. Ein zweiter Gesang, der im wesent-
lichen dem Tagesgesange gleicht, folgt dann in der Nacht bis
zum Morgen. Wahrscheinlich ist die Verlegung auf den Tag
ans praktischen Rücksichten erfolgt, denn die jungen Kürbisse
werden durch kleine Kinder im Alter von 1 — 6 Jahren dar-
gestellt, die ununterbrochen die Rassel handhaben müssen. Sie
sitzen in der glühenden Sonnenhitze zu beiden Seiten des
Sängers, der vor dem Tempel, das Gesicht nach Osten, die
Trommel mit der Hand schlägt. Am Ostende des Platzes ist
von einer Stange ein Gürtel (uiua) herabgehängt, unter dem
neben Opfergaben und magischen Pfeilen eine der Zahl der
Kinder entsprechende Menge junger Kürbisse mit der Spitze
nach Osten hingelegt ist. Der Gedanke ist nun der, daß diese
Früchte bzw. Kinder bis zum Sonnenaufgänge parfyakutsi^, dem
„Ende der Nacht", oder tauriinita dem „Lichtland" wandern,
1 Die Feuergötter in der mexik. Iteligion. Mitt. d. Anthr. Ges.Wien
XXXm S. 191 f. Die Sünde. Globus Bd 83 S. 254 f.
380 K. Th. Preuß
um sich den unzähligen Göttern zu zeigen, die auf ihrem der-
einstigen Zuge von der Unterwelt im Westen nach Osten sich
überall auf der ganzen Welt als Berge (kakauyärite) usw.
niedergelassen haben.
Auch die altmexikanischen Götter wohnten früher zusammen
in der Unterwelt tamoanchan im Westen und verbreiteten sich
als Sterne über die ganze Erde. Es ist eine ganz gewöhnliche
Anschauung, daß solche Sterngottheiten, die mit ihrem Lichte
die Erde besuchen, hier auf Erden gegenwärtig sind. Ent-
sprechend wanderten auch die alten Bewohner der Stadt Mexiko
aus ihrer mythischen Urheimat, einer Insel im westlichen Meer,
bis nach tollan^ oder tonalan, dem „SoDuenland", und von
dort zu dem Orte, wo sie ihre Stadt gründeten. Dabei werden
sie in tollan plötzlich mit den Sternen identifiziert.^ Da nun
die kakauyärite, die eingewanderten Huicholgötter, als Vor-
fahren der heutigen Huichol gelten, so verdichtet sich bei ihnen
das doppelte Wandermotiv der altmexikanischen Götter und
Menschen in ein einziges, und es ist bedeutsam, daß, wie wir
eben sahen, auch schon die Azteken Ansätze zu einem solchen
Ineinanderfließen haben. Die merkwürdige Wanderung von
Westen nach Osten — statt, wie man es nach dem schein-
baren Laufe der Gestirne erwarten sollte, in umgekehrter Rich-
tung von Osten nach Westen — erklärt sich daraus, daß bei
beiden Völkern das Totenreich im Westen liegt und nach einer
naheliegenden Ideenverbindung der Naturvölker die Vorfahren
von dort hergekommen sein müssen, wohin die Menschen heute
noch nach dem Tode gehen, wo die Vorfahren heute noch
weilen. Außerdem ist sowohl bei den Huichol wie in Altmexiko
der Westen, die Unterwelt die Gegend, aus der alles Gedeihen,
alles Werden kommt, wo immer wachsende Saaten grünen.
Erst durch diese Abschweifung kann man sich eine Vor-
stellung davon machen, was die Fahrt der jungen Kürbisse, der
* Der Einfluß d. Natur auf die Religion in Mexiko und den Ver.
Staaten. Ztschr. d. Ges. f. Erdk. Berlin 1906. S. 460 f.
» A. a. 0. S. 364 f., 460 f.
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 381
teuainurixe (te = Mutter, uatnu = ein Vogel, der an der West-
küste lebt) zum Sonnenaufgang und zurück zum Tempel be-
deutet. Es ist die Wiederholung der ursprünglichen Reise der
Götter. Es spielt aber noch ein anderer Gedanke hinein, näm-
lich der, daß die Fruchtbarkeitsdämonen, die im Frühling auf
die Erde gekommen sind, bei der Ernte wieder als Sterne zum
Himmel emporsteigen.
Die von mir besuchten heutigen Mexicano singen am
Erntefeste, daß die Maiskolben, unsere Mutter (tonantsi), weinend
zum Himmel emporsteigen. Die Cora singen entsprechend: es
tötet das Feuer (beim Kochen) den Sohn unserer Mutter (itate
yaura), den Mais, und im folgenden Liede erscheint der Abend-
stern säutari am Himmel und teilt allen Göttern mit, daß er
doch nicht gestorben sei. Den Altmexikanem war der Mais-
gott ebenfalls ein Stern am Himmel, und ich habe dort den
Turnus, wie der Vegetationsgott im Frühling vom ffimmel als
Stern herabkommt und die Maisgöttin im Herbst sich wieder
zum Himmel erhebt, ausführlich dargetan.* Nun spielen die
Huicholgesänge manchmal auf das Feuer timuxäwe an, den
Gott, der das erste Maisfeld anlegt, und Mythen erzählen von
ihm, daß er sich mit einer Erdenjungfrau vermählt, ein un-
geheures Maisfeld bestellt und reiche Frucht erzielt, obwohl
ihm nur Spreu zur Aussaat geboten wird, daß aber seine
Schwiegermutter nachher aus nichtigem Grunde doch nicht mit
ihm zufrieden ist, und er nun wieder zum Himmel zurückkehrt.
Die Mexicano haben denselben Mythus, in dem der Held sogar
direkt der Morgenstern genannt wird, der bei der Feier der
helotes vom Festplatze aus unter dem Weinen der Menschen
als Abendstem« emporsteigt. Der Held ist also nicht nur das
Feuer, das den Mais hervorbringt, sondern der Mais selbst wie
in dem Coragesang. Als seine Gehilfen werden die Hirsche,
d, h. die übrigen Sterne, genannt, die bei den drei Stämmen
als. Hirsche angesehen werden.
' Der dämonische Ursprung des griechischen Dramas. Ubergs Jahrb.
XVm, S. 165 ff.
382 K- Th. Preuß
Auch unsere teuainurixe, die Kürbisse, werden also wohl
am Himmel ihre Fahrt nach Osten antreten, obwohl ausführlich
beschrieben wird, wie sie nacheinander die Götter an ihren
irdischen Wohnsitzen besuchen. Für diese Himmelfahrt bürgt
besonders der an einem Pfahle senkrecht aufgehängte Gürtel,
der den Weg der teuainurixe bezeichnet. Der Gürtel wird
ihnen von der Sonne geschenkt, wie auch ihre ganze Aus-
stattung von ihr stammt. Sie spricht zu den teuainurixe im
Adlerkleide, und zwei Adler, die durch zwei Männer repräsen-
tiert werden, begleiten sie auf ihrer Reise. Der Anführer aber
ist der „gelbe Pfeil" (urü muxäure), angeblich so genannt, weil
die Maisstauden gelb werden oder — in einem anderen Dorfe —
tatutsi mäxa kuaxf, „Urgroßvater Hirschschwanz", wiederum ein
Feuergott, die Personifizierung des heiligen Hirschschwanzes.
Er packt alle in eine jicara, und diese „schwimmt" dahin, dem
Osten entgegen, überall bei den Göttern Halt machend.
Wir können sie hier leider nicht auf ihrer abenteuerlichen
Fahrt begleiten, auch nicht die Mythen anhören, die über die
Götter, zu denen sie kommen, gesungen werden, wie das Wasser rot
wurde, als die Himmelsgöttin uäxe uimäri das „schöne Mädchen",
zuerst menstruierte, oder wie die östliche Regengöttin tatSjj
naariuame zur Wolke wurde. Ich muß vielmehr zu den eigenartigen
Zeremonien der Peyotesucher übergehen, die bald nach den Ernte-
festen, Ende Oktober, ihren Anfang nehmen und bis zum Feste
des peyote bzw. des gerösteten Maises (esquite) — letzteres ebenfalls
noch eine Art Erntefest — etwa bis zum März dauern. Auch
die dazwischen fallenden Feste, das Kochen der Maiskolben
und das Sonnenfest will ich nur flüchtig berühren, da am
ersteren derselbe Gesang wie am Feste des esquite gesungen
wird und am letzteren ein Krankheitsgesang, der eigentlich
direkt wenig mit der Sonne zu tun hat, den ich mit den
anderen der Art zusammen am Schlüsse behandeln werde. Es
ist wahrscheinlich, daß zur Winterszeit besonders viel Krank-
heiten herrschen, und daß die Sonne selbst geschwächt erscheint,
so daß man ihr durch Opfergaben und magische Akte zu Hilfe
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 383
kommen will. Zum Beispiel werfen dann die Frauen tauri
(Sonne) genannte Kügelchen aus Maismehl nordsüdlich und
ostwestlich iind umgekehrt über den Altar der Sonne. Es ist
ein schöner Beweis dafür, daß das Ballspiel der alten Mexikaner
ihren Bilderschriften zufolge mit dem Laufe der Sonne, nicht
mit dem des Mondes verglichen worden ist.^ Auch wird an
diesem Feste mit großer Zeremonie der Sonnenaufgang gefeiert
und besungen, wie der Sonnengott die gelbe Klapperschlange
(die Morgenröte) hervorholt, wie er seinen Pfeil unter die
Hirsche (die Sterne) schießt, dann über den Himmel wandelnd
von dem westlichen Sonnengott sakaimüka und schließlich von
iaiex haramära, „unserer Mutter, dem Meer", in Empfang ge-
nommen wird. Auch das ist wohl bereits eine Art Frühlings-
zauber, wie ja auch die alten Mexikaner im November am Feste
panquetzaliztli den blutigen Sonnen- Stemenkampf aufführten.-
Die Zeremonien des Peyotesuchens sind besonders in einer
Erzählung niedergelegt, die im Charakter der Gesänge gehalten
ist und im wesentlichen eine Menge Reden und Gegenreden —
man kann sie z. T. auch Gebete nennen — enthält, die auf der
ganzen Reise vom Abschied bis zur Rückkehr gehalten werden.
Der verhältnismäßig kurze Gesang, der am Ziele und nach der
Rückkehr gesungen wird, enthält auch manches Interessante.
Jeder Tempelbezirk sendet etwa zwölf und mehr Männer weit
hinaus in die östliche Steppe, wo sie in sechswöchiger Reise
bis in die Gegend der Stadt Catorce den peyote genannten
Kaktus sammeln, dessen Genuß eine krafterhöhende und zugleich
berauschende Wirkung ausübt. Sie werden vom alten Feuergott
tateuari, „unserem Großvater", geführt, dem sich noch drei
andere Götter, in dem Bezirke von Sa. Catarina z. B. der Sonnen-
gott, anschließen. Im Tempel bleibt der itäuri zurück, ein
Mann, der den heiligen Stab der Götter, den itauri, darstellt,
und löst jeden Tag einen der 42 bis 43 Knoten einer Schnur,
die je einen Reisetag bezeichnen. Eine identische Knotenschnur
1 Einfluß d. Natur t(sw. a. a. 0. S. 362 ff.
* Ursprung d. Menschenopfer in Mexiko. Globus 86 S. Ulf.
384 K. Th. Preuß
nimmt auch der Führer der Schar mit und verfährt mit ihr
in gleicher Weise.
Entsprechend der Heiligkeit der ganzen Zeremonie müssen
die Teilnehmer die höchste kultische Reinheit haben. Sie er-
langen sie durch vieles Fasten, durch Enthaltung von Waschen
und Baden und durch geschlechtliche Enthaltsamkeit. Doch
damit nicht genug, müssen sie unterwegs alle diejenigen Frauen
und Mädchen, mit denen sie während ihres ganzen Lebens —
es handelt sich allerdings um jüngere Männer — verkehrt
haben, namentlich aufführen, für jede wird ein Knoten in einer
den Betreffenden repräsentierenden Schnur gemacht, und alle
diese Schnüre werden nach der Beichte verbrannt. Dabei sollen
auch Schläge und Hungerstrafen vorkommen — jetzt vielleicht
weniger als früher — , wenn einer nicht die Wahrheit gestehen
will. Außerdem bestrafen ihn die Götter mit dem Tode, indem
sie ihn durch den Peyotegenuß verwirren, ihn fortführen und
elend umkommen lassen, was in der Tat vorzukommen scheint.
Bevor ich diese Maßnahmen für kultische Reinheit
kannte, wollte es mir nicht recht in den Sinn, weshalb meine
Indianer geschlechtliche Vergehen als einzige Sünde betrachteten
und z. B. Mord und Raub nicht recht dazu rechnen wollten.
Die Huichol sind alles andere eher als enthaltsam, und doch
kommt in ihren Gesängen öfters die Forderung vor, daß sie
sich mit einer Frau begnügen sollten. Dafür wird ihnen
Reichtum an Kühen in Aussicht gestellt. Der letzte Grund
dieser Anschauung liegt darin, daß für alle Unternehmungen;
geschlechtliche Enthaltsamkeit zum Ziele führt, also besonder
Kraft gewährt. Einigermaßen komisch wird der Gedanke in
Mythen zum Ausdruck gebracht, in denen sich vor schwierigen
Unternehmungen eine Göttin völlig entblößt vor allen Männern
niederlegt und diesen die Gewißheit des Sieges wird, wenn sie
den Anblick ertragen können, ohne Gefühle zu verraten.
Die Peyotesucher sind nun gerüstet, ihre Aufgabe im
„Lichtlande" (taurünita) oder der Morgendämmerung (pariya
kutsiö) zu erfüllen. Der erste Peyote erscheint den führenden vier
e
i
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 385
Göttern als Hirsch und wird von ihnen mit Pfeilen geschossen,
indem sie sich dazu in den vier Richtungen aufstellen. Dann
geht jeder einzeln auf die Suche. Ihre Hüte schmücken sie über
und über mit den Federn des wilden Truthahns oder Schwänzen
des Eichhörnchens, der magischen Sonnentiere, und bemalen
sich auf dem Rückweg die Gesichter mit gelben Mustern, der
Gesichtszeichnung der Götter. Kurz, es ist die heilige Hirsch-
jagd der Götter, die hier in dem Peyotesuchen nachgeahmt
wird, und diese Hirschjagd im Lande des Peyote, am Orte des
Sonnenaufgangs, errährt sowohl am Feste des Maisröstens im
März, das den Abschluß für den kultischen Zustand der Peyote-
sucher bildet, wie am Junifeste des Essens von Gebäck aus
rohem Mais (haxäri kuäixa) andere Darstellungen in ver-
schiedenen Formen. Leute werden als Hirsche am Festorte
selbst in die Schlingen gejagt, ganz in der Weise, wie eine
wirkliche Hirschjagd verläuft, oder der Sonnengott tayau,
„unser Vater*', und eine Abart des Feuergottes tatutfii mäxa
kuaxi, „Urgroßvater Hirschschwanz", verfolgen kurz vor Tages-
anbruch den Darsteller des Hirsches nach pan'yakutai^, dem
Orte des Sonnenaufgangs, oder es findet ein Wettlauf nach den
Federn des Blauhähers und nach Hirschschwänzen, wiederum
nach dem genannten Orte statt, wobei die Federn nur ein
anderer Ausdruck für Hirschgeweihe sind, u. dgl. m.
Weshalb nun diese erstaunliche Energie in der Ausfuhrung
immer derselben Zauberakte, mit denen das wirkliche Erlegen
von vielen Hirschen als Opfer für die Feste eng verbunden
ist? Ohne Hirsche zu erbeuten und ohne den Mais und die
heiligen Geräte mit Hirschblut zu besprengen, gibt es keinen
Regen, keinen Mais und keine Gesundheit, die drei Dinge,
denen überhaupt alles Trachten der Huichol gilt. Die Ent-
stehung einer solchen Idee aber erklärt sich daraus, daß die
Hirsche eis Abbilder der Sterne gelten, die von der Sonne
bzw. von ihrem Gehilfen, dem Morgenstern, täglich, besonders
aber im Frühling, getötet oder verscheucht werden, zu der
Zeit, wo in Wirklichkeit die Sonne den Sieg über die Nacht
Archiv f. Beligionswiaaenschaft XI 95
386 K. Th. Preuß
davonträgt. Dann beginnt Ende Juni mit dem höchsten
Sonnenstande in der Tat der Regen, weshalb, wie erwähnt, die
Sonne als der Hauptregenbringer angesehen wird. Die Hirsche
leben in der Unterwelt im Westen, von der, wie in Mexiko,
alles Gedeihen ausgeht, und haben den Mais in Verwahrung.
Um diesen Kern in der Religion der Huichol möglichst
sichtbar herauszuschälen, habe ich den Gesang von der Hirsch-
jagd der Götter von vier Sängerschamanen aus ebensoviel ver-
schiedenen Niederlassungen aufgenommen, während ich sonst
— abgesehen von der doppelten Aufnahme des wichtigen Ge-
sanges vom Fest der Kürbisse — wegen ihrer ungeheuren
Länge nur einen vollständigen Satz der übrigen Gesänge be-
wältigen konnte. Die vier Jagdgesänge, die erheblich von-
einander abweichen, werden z. T. selbständig gegen Mittag des
Festes esquite gesungen, z. T. sind sie in den langen Gesang
desselben Festes hineingewebt. Selbst am Junifeste, dem Essen
von Gebäck aus rohem Mais, soll die Hirschjagd der Götter
in Sa. Catarina Gegenstand des Gesanges sein. Auch ein Mythus
behandelt einen Teil des Vorgangs.
Kaujumäri bzw. pärikuta mujeka, der „vor Anbruch des
Tages wandelt", verwundet mit seinen Pfeilen einige Hirsche,
die sich nachher in Weiber verwandeln und ihn immer weiter
nach Westen bis in die Unterwelt (tatiäpa) ins Haus ihrer
Mutter (muinima) locken, da er seine Pfeile wiederhaben will.
Dort wird er selbst zum Hirsch, indem er von ihrer Speise
genießt. Dadurch, daß er die Feder, d. h. das Geweih empfängt,
wird die Hirschjagd der Götter überhaupt möglich. Die Hirsche
und pärikuta muyeka werden auf geheimnisvolle Weise nach
dem runden Tempel gebracht, der die Welt bedeutet. Es ge-
lingt ihnen aber zu entkommen, indem muintma eine Ratte
beauftragt, das in der Mitte des Tempels brennende Feuer
durch Zauber zu löschen. Nun beginnt die Jagd, in der
xuräwStamai, der „Stemknabe", und kiikatämai, der „Perlknabe",
der der Geier ist, eine besondere Rolle spielen. Xurawetämai
trifft pärikuta muyeka mit seinem Pfeil, der Geier aber, der
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 387
auch zu den Jägern gehört, täuscht seine Genossen, indem er
den verwundeten Hirsch zu sich lockt, den Pfeil herauszieht,
mit einer seiner Federn die Wunde bedeckt und ihn nach
Osten entkommen läßt. Dann aber schießt sich pärikuta
muyeka selbst, bzw. läßt sich treffen. Er lehrt die Götter,
wie sie den Hirsch mit Hunden in die Schlingen jagen müssen,
und erhängt sich als der erste in einer Schlinge. Er veranlaßt
auch häutsitämai, den „Knaben des fallenden Taues", der das
Kaninchen, (tätsiu) der Mond, ist, den Kopf in die Schlinge
zu stecken. Es gelingt jedoch nicht, er bricht ihm dadurch
nur das Geweih ab.
Trotz mancher dunkeln Züge im einzelnen, deren Behgind-
lung ich mir hier versagen muß, tritt das Bild des Morgen-
sterns pärikuta muyeka als Jäger (Vorläufer der Sonne) und
Gejagter (Bruder der Stemhirsche) klar hervor. Wo er selbst
geschossen wird, tritt an seine Stelle xuräwetämai, der „Stem-
knabe", der, wie wir sahen, in den Zeremonien kauyumäri-
pärikuta muj»?ka mit seinen Pfeilen aushelfen muß. Der
Morgenstern erscheint auch als der Kulturheld, der das erste
Maisfeld anlegte aus dem Samen seines sprossenden Bogens, der
die Ausstattung der Welt vollendet, der mit den Göttern ver-
kehrt und alle religiösen Feste und Zeremonien einführt und
mitmacht, wie das namentlich auch aus den Gesängen der Cora
hervorgeht. Auf diese Weise ist er das Abbild des frommen
Priesterkönigs von tollan, Quetzalcoatl, den altmexikanische
Quellen zum Herrscher eines besonderen Volkes der Tolteken
machen, der aber nichts weiter als der Morgenstern in dem
Sonnenland ^ tollan ist. Dieser ist der Gott eines Zeitalters
hoher Kultur, ist der Büßer, der Fastende, der seinem Leibe
Blut entzieht — also wie der Morgenstern der Huichol auch
den eigenen Leib preisgibt — und der Gottheit Vögel, Schmetter-
linge und Schlangen opfert statt der blutigen Menschenopfer
der historischen Zeit. Alle diese verschiedenen Opfer — Hirsche,
' Nach Tezozomoc Cronica mexicana C. 1.
25*
388 K. Th. Preuß
Schmetterlinge usw., Menschen — vertreten aber immer die-
selbe Idee der Sterne, die von der Sonne des Morgens bzw. im
Frühling vernichtet oder verscheucht werden. Die Sterne
werden in den Bilderschriften als Schmetterlinge, Abbilder des
Feuers oder als Menschen mit der „Sterngesichtsbemalung"
(mixcitlalhuiticac) dargestellt, und Yögel und Schmetterlinge,
die Sterne des Himmels, erscheinen im Frühling auf der Erde
ebenfalls mit der schwarzen mit weißen Kreisen versehenen
Sterngesichtsbemalung um die Augen, die auch der Morgenstern
tlauizcalpantecutli trägt. -^
Da wir aber einmal bei dem Herrscher von tollan an-
gelangt sind, so möge hier auch gleich mit ein paar Worten
der Urmythus vom Untergang dieses Gottkönigs seine Stelle
finden, wie ich ihn bei den Cora und Mexicano aufschrieb. Nach-
dem Morgen- und Abendstern (tahäs, „unser älterer Bruder",
und säutari) in der Verkleidung eines Jaguars und eines Puma
die tollsten Streiche ausgeführt haben, bestimmt sie ihre
Mutter, die Erdgöttin, zu Schützern der Welt. Sie müssen
aber gewissermaßen zur Prüfung einen Umweg über die ganze
Welt nach Westen machen, der eine im Norden, der andere
im Süden. Dabei begegnet dem Morgenstern eine schöne
Frau, mit der er sich einläßt. Er verliert dadurch seinen
Vorrang und muß seine Stelle mit dem früheren Abendstern
tauschen. Entsprechend geht Quetzalcoatl seines Reiches ver-
lustig, weil er mit einer Frau verkehrt* und dadurch in
Schuld stürzt. Er geht nach Osten, wie sich ja der Morgen-
stern immer mehr der Sonne nähert, und stürzt sich dort in
tlapallan, dem „Rotlande" der „ Sonnenstadt "^, am Ufer des
' Der dämonische Ursprung^ a. a. 0. S. 165, 180. Der Kampf der
Sonne mit den Sternen in Mexiko. Globus Bd 87 S. 138 — 140. Ursprung
d. Menschenopfer in Mexiko. Globus Bd 86 S. 108 f.
* Anales de Quauhtitlan S. 20 in Anales del Museo Nac. de
Mexico III. Duran Hist. de las Indios de Nueva Espana Mexiko 1880 II, 78.
" Sahagun Hist. gen. de las cosas de JVu^ra Espana ed. Bustamente,
Mexiko 1829, II, S. 267 (VIII Prologo).
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 389
Meeres in den Scheiterhaufen (die Sonne), worauf sein Herz
als Morgenstern zum Himmel emporsteigt. Sein Gegner aber,
der ihn aus toUan vertrieb, ist Tezcatlipoca ^, der immer als
der Genosse oder Widerpart Quetzalcoatls erscheint^, der
Abendstern, wie wir ihn jetzt nennen müssen, nachdem es
durch die Auffassung der Sierrastämme klar geworden ist, daß
Morgen- und Abendstern ursprünglich nicht als einer, sondern
als zwei Götter gegolten haben.
ToUan also, das Reich des Morgensterns, wo die Sonne
über die Sterne triumphiert, und panyakutsi^, das Land des
Peyote, das Ende der Nacht, haben ihre gleiche mythische
Geschichte, und wie die Huichol jedes Jahr dorthin wandern,
um den Peyote und allen Segen dort zu erlangen, so wollten
die Stämme des altmexikanischen Kulturkreises alle wenigstens
einmal auf ihrer mythischen Wanderung nach tollan gelangt
sein, wo Huitzilopochtli, der Sonnengott, den Altmexikanern
' An. de Quauhtitlan 17 f. Daran U, 75. 78. Mendieta Hist. ec-
clesiastica indiana 11 C 5. Sahagun usw.
* Sie richten z. B. den Himmel empor, indem sie sich in zwei
Bäume verwandeln {Hist. de los Mexic. por sus pinturas Cap. 5 in
Niieva Coli, de docum. para la hist. de Mexico ed. Icazbalceta III),
ähnlich wie bei den Huichol Kerzen an den Enden der Welt den
Einsturz des Himmels verhüten. TezcatUpoca spielt gegen Quetzalcoatl
Ball xmd zwingt ihn nach tlillapa zu gehen, wo er stirbt (Mendieta
Hist. eccles. ind. H C 5). Beim Wechsel der prähistorischen Welt-
perioden wird Tezcatlipoca von Quetzalcoatl durch einen Schlag
mit einem Stocke ins Wasser gestürzt, und damit geht sein Zeitalter,
in dem er Sonne war, zu Ende, während das des Quetzalcoatl beginnt
{Hist. de los Mex. por s. pint.). Die beiden stehen sich auch im
Codex Borhonicus {nianuscrit. mex. de la bibl. du palais de Bourbon
ed. Hamy p. 22) als Herren des Kalenders gegenüber, in dem der Lauf
der Venus eine so große Rolle spielt. Viele Blätter des Codex Borgia
handeln von den Schicksalen dieser beiden Gestalten usw. Im Frühjahr
kommt das Feuer des Abendsterns TezcatUpoca zur Erde nieder (wie
bei den behandelten Sierrastämmen), wird als Sonnenfeuer beim Zenit-
stand im Mai in Gestalt eines Jünglings getötet und steigt im Herbst
wieder als Stern zum Himmel. {Phall. FruchtbarJceitsdämonen , Archiv f.
Anthrop. N. F. I 154 f Ursprung d. Menschenopfer a. a. 0. 110. Kampf
d. Sonne a. a. 0. 140.) Letzteres sind also im wesentlichen dieselben
Schicksale wie die des Abendstems der Sierrastämme.
390 K. Th Preuß
in der Tat direkt ihre künftige Macht und ihren Reichtum
prophezeit.^ Die Huichol denken bei ihrer Peyotereise nur an
den Erfolg in dem betreffenden Jahre, bis zum Feste des
peyote bzw. des esquite im März muß das Feld für die nächste
Aussaat schon gerodet sein, dem Feuergott selbst wird kurz
vorher sein Feld instand gesetzt, indem alle wohl eine Stunde
lang rings um den Tempel die Bewegung des Niederschiagens
der Bäume, des Grases und der Sträucher machen, und am
Feste tanzen sämtliche Teilnehmer mit Rohrstäben, die mit
Wolken und Blitzen bemalt sind. Die Maisgöttin rechnet im
Gesänge mit den Göttern ab, die nicht gut geregnet haben,
und schließlich hat die Sonne ihr „Spiel", das Jagen der
Hirschdarsteller in die aufgespannten Schlingen, von dem schon
vorher gesprochen wurde. Überhaupt tragen alle Teilnehmer
an diesem Feste des Maisröstens bzw. des peyote beim großen
Tanze Hirschschwänze in der Hand und kennzeichnen sich
dadurch als die Hirsche, die für die künftige Ernte den Mais
in Verwahrung haben, und ungeheure Staubwolken muß der
taktfeste Tanz emporwirbeln, um dem immer wiederkehrenden
Worte des Gesanges tumuanita „im Staube" Genüge zu tun,
denn tumuanita sei der Ort im Westen, wo die Hirsche hin
und her springen und den Staub emporwirbeln.
Sobald genügend Hirsche für das Fest erlegt sind, wird
eine Vorfeier veranstaltet. Um Mitternacht werden die Felle
^ Tezozomoc C. 2. Das in bezug auf Mexiko Gesagte ist zugleich
gegen Seier (Zeitschr. f. JEthnol. 1907, S. Iff.) gerichtet, der, Sieckes
Mondideen auf mexikanische Verhältnisse anwendend, überall Mond-
gestalten erblickt und seine eigenen früheren Anschauungen desavouiert.
Jetzt, fürchte ich, muß er nochmals umlernen, nachdem er sich selbst
durch die zahlreichen Bezeichnungen von tollan und seiner Umgebung
als Sonnenland (tonallan), Sonnenstadt und Geburtsort der Sonne (Ein-
fluß d. Natur a. a. 0. S. 451) nicht hat abhalten lassen, tollan obuo
jeden Beweis nach Westen zu verlegen und Quetzalcoatl, dessen
, Herz bei der Verbrennung als Morgenstern zum Himmel emporsteigt,
als abnehmenden Mond hinzustellen, der sich bei der Annäherung an
die Sonne in den Morgenstern verwandle (1 1). Ich behalte mir vor, an
anderem Orte auf die Selerschen Ausführungen im einzelnen einzugehen.
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 391
um das Feuer des Festplatzes ausgebreitet und Maiskuchen
für die Hirsche darauf gelegt. Dann beginnt ein kurzer Tanz,
bei dem einige Tänzer je zwei gezahnte Schulterblätter der
erbeuteten Bursche aneinanderreihen. Der Gesang heißt davon
karatsiki. Er schildert das Gelingen der Jagd und die Zere-
monien des Festes, an dem wiederum die Götter teilnehmend
gedacht sind. Dieser Gesang dauert aber nur kurze Zeit. Ist
die Jagd jedoch erfolglos, so wird die ganze Nacht gesungen
und darin auf die übliche Weise festgestellt, welche Götter
erzürnt sind, und durch welche Opfergaben sie dazu veranlaßt
werden können, Hirsche zu schenken.
Ich habe bereits darauf hingewiesen, daß das Junifest
haxäri kuäixa oder karuänime im wesentlichen dieselben Ideen
aufweist wie das Fest des esquite oder peyote, wenn auch in
anderer Ausführung. Am Junifeste findet noch am frühen
Morgen eine Hirschjagd statt, weil es von symptomatischer
Bedeutung ist, gerade dann einen Hirsch zu erbeuten. Wohl
weil das in jetzigen Zeiten zu schwierig ist, sah ich im Dorfe
Sa. Catarina den Sonnengott tayäu und den Feuergott maxa
kuaxi einen als Hirsch verkleideten Menschen zum „Orte des
Sonnenaufgangs" verfolgen und zurück zum Tempel jagen.
Der Gesang beschäftigt sich deshalb zunächst viel mit der
Möglichkeit, ob die Götter den Hirsch geben werden, allerhand
Vorzeichen werden dazu erprobt, z. B. ob ein Hirschhaar aus
der Luft in eine jicara fällt. Die Erdgöttin takutsi tritt
dabei maskiert auf. Ferner ißt man nur an diesem Feste
hergestellte Kuchen aus rohem Mais, die angeblich unter der
Feuerstelle, d. h. an dem Orte des alten Feuergottes tateuari,
im Boden gebacken werden — in Sa. Catarina, wo ich das
Fest sah, war das jedoch nicht der Fall. Es gibt drei Arten
dieses Gebäcks, nämlich tamiuari, ein großer Kuchen, von dem
jeder einen Brocken erhält, die kleinen karuänime und haxäri,
die Nachbildung eines Hahnes, der auf einem Berge im Osten
steht. Dieser ist das Tier der Sonne, und ohne es zu erhalten,
läßt die Sonne die östliche ßegenmutter naariuäme nicht
392 K, Th. Preuß
gehen, d. li. sie versperrt allen Regen. Zum Genüsse der
karuänime werden um Mittag alle Götter in besonders feier-
licher, zeremonieller Weise namentlich eingeladen, obwohl im
Mittelpunkt des Karuänimehaufens, wie auf dem Altare des
Festes überhaupt, die Figur des Sonnengottes steht. Am
Morgen folgt ein besonderer kurzer Gesang, der tsikäri,
„Stachel", heißt, weil darin die Worte des tsikari tämai, des
„Stachelknaben", an den namentlich aufgeführten Wohnstätten
der Götter mitgeteilt werden. Dieser ist der Anführer der
Jagd, ein Vertreter des Feuergottes, und trägt deshalb in
seiner Tasche ein bißchen Tabak (yäkuai), das mit fünf
Stacheln des Nopalkaktus festgehalten wird. Wegen dieses
heiligen Tabaks wird er gewöhnlich yakuauäme genannt. Er
tanzt mit seinen beiden Begleitern (ukuäuame), den Führern
der Jagd zur Rechten und Linken, um das Feuer.
Neue Grundgedanken bringt das letzte Jahresfest heuä-
tsiixe, wenn ich auch darauf verzichten muß, sie schon hier
auseinanderzusetzen. Jeder bringt fünf Maiskolben in ihren
Hülsen, die mit Perlenarmbändern, schöngemusterten Binden
u. dgl. m. geschmückt sind, alle werden zu einem Bündel ver-
einigt und mit Weiberkleidern angetan, fünfmal während derd
Nacht um das Feuer getragen und unter Gebeten, die dei
Inhalte des ganzen Gesanges entsprechen, den Göttern der füni
Richtungen präsentiert. Die Maisgöttin selbst nimmt Abschiet
von den Göttern: schon kommen die heraus, die mich ent
hülsen und verbrennen. Seht zu, wohin der Rauch geht,^
singt der Sänger, Die Maishülsen werden im Osten verbrannt,
der Sinn soll aber sein, daß der ganze Mais im Feuer auf-
geht und in der Richtung des Rauches fortzieht.
Während des kurzen Gesanges (hawime oder yurime),
wird der schon erwähnte Wettlauf von Männern und Frauen
nach den Federn des Blauhähers und den Hirschschwänzen
unternommen, den ich ähnlich in Sa. Catarina am Feste
des Maisröstens sah. Beide bedeuten Hirschgeweihe bzw.
Hirsche, wie die Huichol sagen. Mit ihnen spießt man
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 393
Gebäcke aus Guaute (uäwe) auf, die auf kleinen ca. 75 cm
hohen Häuschen liegen und als Sandalen (kakäi) bezeichnet
werden. Hinter den Laufenden eilt, sie antreibend, ein Alter
mit eiuem Banner von fünf entkörnten Maiskolben einher.
Die „Sandalen" werden von allen aufgegessen. Da diese als
Maisgöttin utianaka gelten, so wird wohl durch den Zauber
das Wiederkommen der Göttin gemeint, zugleich mit dem
Regen, denn hawime und yun'me bedeuten durchnäßt. Nach
einem Mythus, den ich ausführlich in einem Berichte für den
Globus (Bd 91, S. 190) mitgeteilt habe, tötet die Schildkröte,
die bei den Cora „das Wasser fließen macht", den Hirsch
(die Sterne) durch Schläge mit einem Stein, wird dann von
den Wölfen, einem anderen Abbild für Sterne, verfolgt, von
dem Eichhörnchen, dem Sonnentier, d. h. der Sonne, lange
Zeit beschützt, schließlich aber von ihnen gefressen, worauf
alles Wasser versiegt, und die Wölfe vor Durst sterben, bis
das Eichhörnchen den paar übriggebliebenen gebietet, sich zu
erbrechen und die Rest« der Schildkröte zusammenzunähen.
Es wird durch dieses Märchen dargetan, wie umgekehrt das
Erbeuten der Hirsche ebenfalls das Wasser, die Herrschaft
der Schildkröte herbeiführt, da Regenzeit und höchster Sonnen-
stand, die zeitlich zusammenfallen, die Sterne töten.
Am Mittag desselben Festes findet eine zweite charakte-
ristische Zeremonie statt, zu der der Gesang ipinäri gesungen
wird. Der Name bezieht sich auf eine Stange, die „bis zum
Himmel reicht". Sie wird auf dem Platze vor dem Tempel
aufgerichtet. Schön gemusterte, gewebte Gürtel, wie sie die
Huichol um den Leib tragen, hängen entsprechend der Zahl
der Tempelbeamten von oben herab. Diese, als Weiber ge-
kleidet, ergreifen die Gürtel und führen einen Tanz auf Ein
Mann, der höna, hält die Stange, damit sie nicht umfalle,
HÖna bedeutet aber ein winziges, fliegendes Insekt, den
barrilillo, der von Sonnenauf- bis Sonnenuntergang furchtbar
sticht. Er trägt eine Tasche mit tamales (Klößen) aus rohem
und gekochtem Mais auf dem Rücken, die durch ein über die
394 K. Th. Preuß
Stirn laufendes Band festgehalten wird. Ein anderer Mann,
der harapäi, ein unter den Steinen lebendes Wassertierchen
darstellend, hält ebenfalls den Baum, trägt aber an einer über
die Schulter verlaufenden Schnur die Trommel, die von dem
hinter ihm stehenden Sänger geschlagen wird. Die Haupt-
tätigkeit jedoch entfaltet ein alter Mann (da sich junge Leute
dazu nicht hergeben wollen), der yuhunäme, der mit ent-
blößtem Penis herumläuft und mit den als Weiber ver-
kleideten Tänzern den Beischlaf ausführt. Die allgemeine
Idee, aus der heraus diese Zeremonie so kurz vor der Ernte
vorgenommen wird, ist zu geläufig, als daß sie hier besonders
erwähnt zu werden braucht.
Das sind in aller Kürze die Gesänge der Jahresfeste, zu
denen allerdings noch der Gesang der christlichen „Götter"^
Christus und der Heiligen, gerechnet werden muß. Der Ge-
sang, der in den Dörfern zu Ostern und Weihnachten ge-
sungen, in den Ranchos aber nicht vorgetragen wird, ist des-
halb wichtig, weil hier die im Anschluß an die Kirche ent-
standenen Bräuche und Ämter aufgereiht werden, und zwar so,
als ob sie von der Urzeit her bestehen. Obwohl der heid-
nische Gedanke die christlichen Heiligen sich ganz assimiliert
hat und über ihre Herkunft und ihr Wirken der indianische
Geist ausgegossen ist, so daß man nur mit Mühe einige christ-
liche Spuren entdeckt, so nehmen sie doch eine Sonder-
stellung ein, insofern als sie in den übrigen Gesängen gar nicht
mit den anderen Göttern genannt werden. Es bleibt in diesem
Gesänge der Heiligen z. B. noch lebendig, daß Opfer von
Rindern vorzugsweise nur ihnen zukommen, und daß sie die
eigentlichen Herren derselben sind.
Deshalb treten die Heiligen auch auf, wenn es gilt, das Vieh
zu entzaubern, ein Gedanke, der im übrigen altindianisch ist. Auch
dazu, zugleich zur Entzauberung der Menschen, wendet man einen
ganzen Nachtgesang an. Bei der Entzauberung der Menschen
jedoch sind die Heiligen nicht zugegen. Das geschieht etwa
ein Jahr nach dem Tode eines alten Mannes oder einer alten
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 395
Frau zu beliebiger Zeit, aber nur, wenn jemand krank wird,
die Kühe nicht kalben oder irgendwie leiden. Man denkt
sich, daß sie vor ihrem Tode unter Anrufung der westlichen
Götter etwa eine Kerze, Mais oder Haare gegen die zu be-
hexenden Personen gehalten haben oder mit einem blauen
und einem roten Stein, die sie von den Berggottheiten, den
kakauyärite, erbeten haben, die Kühe verzauberten. Sie
haben diese Dinge dem itauki, dem schon genannten fabel-
haften Tier gezeigt, und dieses bringt nun die Krankheit, Un-
fruchtbarkeit u. dgl. m. in den Verzauberten hervor. Das Tier
wird auf die erwähnte Weise von dem Sängerschamanen ge-
tötet, indem er sich den Menschen bzw. Kühen von vom
nähert und seinen Federstab über sie hinweg schleudert.
Wiederum wird im Gesänge die Handlung von kauyumäri,
dem Hirsch, ausgeführt, der von xurawetamai, dem „Stem-
knaben", unterstützt ist.
Außerdem haben die Huichol noch zwei andere Kranken-
gesänge, die je eine ganze Nacht dauern. Dem einen merkt
man es an, daß er besonders für das Allgemeinwohl, wie
etwas regelmäßig Wiederkehrendes gesungen wird. Und die
Zeit, in der das geschieht, ist, wie oben bemerkt, der Winter,
vro ich ihn u. a. an einem Feste der Sonne hörte. Die Götter
werden alle angerufen, verlangen und erhalten ihre Opfer-
gaben, wofür sie als Gegengabe etwaige Krankheit beseitigen
wollen.
Ist jemand ernstlich krank, so verläuft der Gesang ganz
anders. Dann wird zuallererst festgestellt, ob uerika uimäri,
das Adlermädchen, iu der fünften Richtung über uns im
Himmel noch die Seele hält, ob nicht das Äquivalent (tauka)
dafür, das dort bei der Geburt geblieben ist, noch nicht ver-
trocknet ist. Denn vom Himmel kommen wie im alten
Mexiko die Kinder bei der Geburt, und dorthin kehren nach
dem Tode auch die Seelen wieder zurück, bis sie in Gestalt
von fünf Steinchen nacheiuander vom Sängerschamanen aus
der Luft auforefancren und von den Verwandten aufbewahrt
396 K. Th. Preuß
werden. Ist das tauka verdorrt, so ist überliaupt keine Aus-
sicht auf Heilung, und der Gesang wird abgebrochen. Im
anderen Falle forscht der Gesang bei den Göttern nach der Ur-
sache der Krankheit, und wir hören nun die interessante An-
schauung, daß es sehr gefährlich ist, Pfeile und die heiligen
Geräte anzufertigen, durch die man etwas von den Göttern
erbittet, z. B. Hirsche, Mais, die Kunst des Gesanges und die
Kenntnis der heiligen Lieder. Wird das Gebet im Laufe der
Zeit nicht erhört, so hat man neben der Enttäuschung meist
auch noch die üble Einwirkung des angefertigten Zauber-
geräts in Gestalt von Krankheit zu gewärtigen. „Er er-
griff meinen Pfeil", sagt die Gottheit und meint damit,
daß er einen anfertigte. Trägt jemand z. B. tat§;f yurienäka,
„unsere Mutter, die nasse Erde", von einer heiligen Stätte
auf sein Maisfeld, so ist das ja für den Acker leicht sehr gut,
sie kann aber auch beim bloßen Vorbeigehen schon eine ganz
üble Wirkung auf den Menschen ausüben. Ebenso ist der
Verkehr mit Weibern oft die Ursache von Krankheit. Die
Vulva ist höchst gefährlich, sagt der Indianer sehr realistisch,
indem er daran denkt, daß sie ihn zu besonderen Taten un-
tüchtig mache und direkt Krankheit verursacht. Damit meint
er aber nicht etwa eine Geschlechtskrankheit, die gar nicht
bei ihnen vorkommt, sondern irgendein beliebiges körperliches
Übel. Schließlich tragen die Götter auf, welche Opfergabe
der Kranke leisten soll, kauyumäri und tateuari, der Feuer-
gott, entfernen durch Saugen den Krankheitsstoff — d. h. der
Sänger tut das an ihrer Stelle — , der Kranke wird mit
heiligem Wasser betupft, und nach fünf Tagen wiederholt
man denselben Gesang, während welcher Zeit sich der Kranke
des Salzgenusses enthalten muß.
Eine schöne Ergänzung dazu bildet der Totengesang, der
fünf Tage nach dem Tode die ganze Nacht hindurch ge-
sungen wird. In dieser Nacht kommt der Tote noch einmal
zu seinem Hause zurück, wird gespeist und endlich mit
majrischen Mitteln vertrieben. Besonders wirkungsvoll er-
Die relig. Gesänge u. Mythen einiger Stämme d. mexikan. Sierra Madre 397
weisen sich dazu u. a. Zweige des Zapotebaumes, eine Art
Kletten und Kienruß, das auch die Teilnehmer auf Backen,
Hände und Füße schmieren. Also die Trauerfarbe als Schreck-
mittel! Die Seele ist zum Himmel emporgestiegen, u?rika
uimari hält sie. Wo aber ist der Tote? Kauyumari wird
ausgesandt ihn zu suchen, sein körperliches Teil ist nach
Westen gegangen, und kauyumari fragt nun alle kakauyärite
(die Berge usw.) auf dem Wege, ob er vorbeigekommen ist.
Ein Hauch (haiküri) zog vorbei, wenn er das war, ant-
worten sie ihm. Schließlich kommt er zu den fünf Kesseln,
in die der Tote hineingeworfen und als eine Art Fliege wieder
herausgekommen ist. Dann gelangt der Tote zu dem großen
Salatebaum, dem gewaltigen Baum der Erdgöttin, am Eingange
des Totenreiches, wirft mit den Vulvae seiner weiblichen Ver-
wandten — es sollen damit jicaras gemeint sein — fünfmal
nach den Früchten, die die Toten haschen, und vereinigt sich
mit ihnen zum Tanz, empfangen von der westlichen Regen-
göttin kiewimüka, von deren Wasser er trinkt. Nun kommt aber
kauyumari an, wirft eine Klette nach ihm und zieht ihn
dadurch mit sich zu seiner früheren Hütte. Am Eingange zum
Hofraum scheut er vor den magischen AbwehrmitteLn. Damit
er mit seinen Verwandten sprechen kann, wird ihm noch einmal
seine Seele gegeben. Nach langen Reden des Toten heißt es
endlich „nun gehe", und kauyumari bringt ihn fort.
Nach dieser Skizze der Gesänge der Huicholindianer wird
man sich freilich von meiner Ausbeute bei den Cora und Mexi-
cano kaum einen Begriff machen können, doch muß ich es
hiermit bewenden lassen. Ihre Gesänge sind gegliedert und
behandeln — zumal bei den Cora — gesonderte Themata, z. B.
die Zauberkräfte bestimmter Tiere u. dgl. m. An Stelle der
Gesänge bei der Krankenheilung, der Totenaustreibung, kurz,
bei allem, was nicht zu den Jahresfesten gehört, treten hier
lange Gebete.
Alles in allem genommen, dürfte es wenig primitive
Völker geben, die so viel „lebendige Literatur" haben, wie
398 ■ K. Th. Preuß
die von mir besuchten Stämme, und noch weniger, bei denen sie
für die Nachwelt gerettet ist. Freilich dürften mindestens
sechs Jahre vergehen, bis die Texte, die im Rohen über
5000 Quartseiten mit spanischer Interlinearübersetzung ein-
nehmen, herausgegeben sind, Albrecht Dieterich hat durchaus
recht gehabt, wenn er von jeher für die philologische Be-
handlung der Ethnologie eingetreten ist. Daß die Möglichkeit
dazu geboten wird, haben die Ethnologen in ihrer Hand.
Wenn meine Aufnahmen zur Mehrung des Verständnisses für
den Wert solcher literarischen Dokumente in der Ethnologie
führen, so ist damit ein Hauptzweck meiner Tätigkeit erreicht.
III Mitteilungen und Hinweise
Diese Terschiedenartigen Nachrichten und Notizen, die keinerlei
Vollständigkeit erstreben und durch den Zufall hier aneinander gereiht
sind, sollen den Versuch machen, den Lesern hier und dort einen nütz-
lichen Hinweis auf mancherlei Entlegenes, früher Übersehenes und besonders
neu Entdecktes zu vermitteln. Ein Austausch nützlicher Winke und Nach-
weise oder auch anregender Fragen würde sich zwischen den ver-
schiedenen religionsgeschichtlichen Forschem hier u. E. entwickeln können,
wenn viele Leser ihre tätige Teilnahme dieser Abteilung widmen würden.*
Dionysos im Schiff
Die Darstellungen von Dionysos im Schiff sind neuerdings
wiederholt besprochen worden.* Ich habe am letzt a. 0. eine Schale im
Berliner Antiquarium erwähnt, die ich hier mit der freundlichen
Erlaubnis der Direktion vorlege. Obgleich die Malerei künstlerisch
sehr unerfreulich ist , ein flüchtiges Machwerk des ausgehenden
schwf. Stiles, ist es doch für die Auffassxmg des Dionysos bedeut-
sam und verdient bekannt gemacht zu werden, zumal die von
Loeschcke bei .Maaß a. a. 0. erwähnte Amphora nicht veröffentlicht
ist. Beide Darstellungen zeigen das Schiff des Dionysos am Vorder-
teil mit einem Tierkopf versehen.
Unser Gefäß ist längst beschrieben von Furtwängler, Arch. Jb. I
(1886), 150f.: „H. 0,075. Dm. 0,20. Schale wie BerL Cat. S.450
Xr. 2061 ff. Innen: der bärtige Dionysos mit Trinkhom in einem
Schiff, dessen Vorderteil die Form eines Maultierkopfes hat. Rings
Efeuranke. — Außen: jederseits der sitzende Dionysos mit Trink-
hom, umgeben von je zwei auf Maultieren reitenden Xymphen in
kurzen Röcken (Fleisch weiß). Weinranken füllen den Raum."
Das Innenbild gibt die Abbildimg wieder. Furtwängler hat den
Kopf als den eines Maultieres oder Esels richtig erkannt; die über-
* Sog. Rezensionen soll diese Abteilung ebensowenig enthalten als
sie „Berichte" ersetzen soll. Über die Zeitschriftenschau, die dem Archiv
besonders beigegeben werden kann, siehe die Mitteilung Band VII, S. 280.
* Maaß, Rhein. Mus. 2S (1888\ 78 u. Parerga attica, Index lect.
Greifswald 1889/90, p. IXf.; Usener, Sintflutsagen, S. 115ff.: Pfuhl, De
pompis sacris, p. 72f.; Nüssen, Studio de Dionysiis atticis, p. 125ff.
u. Griech. Feste, S. 268 ff.
400 Mitteilungen und Hinweise
ragende Spitze, die man vielleicht für ein Hörn nehmen wollte, ist
die Bugzier des Schiifes.
Die Elemente der Erklärung sind bekannt. Das WunderschiflF
des Dionysos, auf welchem die mächtige Anwesenheit des Gottes
Efeu und Weinranken um den Mast emporblühen läßt, wird in
Athen, Smyrna und Massilia auf Räder gesetzt und als carrus
navalis in der Stadt umhergeführt bei dem Frühlingsfest der
Anthesterien. Hier erscheint auch der Maultierkopf als bedeutsame
Zier, was noch mehr betont wird durch die Bilder der Außenseiten,
wo der Gott von je zwei auf Maultieren oder Eseln reitenden
Mänaden umgeben ist. Die Beziehungen des Esels und des Maul-
tieres (denn zwischen diesen beiden besteht kein Unterschied) zu
Dionysos und seinem Kreise sind wohlbekannt. Es ist das typische
Eeittier des Gottes und seines Gefolges, und wenn Hephaistos auf
einem Maultier beritten erscheint, geschieht das, weil Dionysos ihm sein
Reittier geliehen, als er den Zürnenden in den Olj^mp zurückführte.^
Das Frühlingsfest der Anthesterien ist, soweit es hier in Be-
tracht kommt, die Epiphanie des Dionysos, wenn er mit dem heiß
ersehnten Frühling und allen Gaben der wärmeren Jahreszeit ein-
kehrt. Er ist hier der Gott des neu erwachenden Lebens in der
Natur. Aus diesem Grunde (^öiä t6 oitvxvKov elvat Comutus p. 60
Lang) ist ihm der Esel heilig, von dem das römische Sprichwort
sagt: nel mense Maio il asino nel prato fa sempre i-a,
i-a. Wir verstehen jetzt unschwer die Gedankenverbindung, die
den Maler veranlaßt hat, das Schiff des Dionysos mit dem Esels-
kopf zu versehen.
Wegen des Schiffes darf ich noch einige Worte hinzufügen,
weil ich in der Erklärung früher gegen einen sonst von mir streng
innegehaltenen Grundsatz mit Unrecht verstoßen habe. Ich habe
in dem Schiff des Dionysos die Widerspiegelung eines Mythos ge-
sucht, welcher erzählte, wie Dionysos mit den Gütern einer fort-
geschritteneren Kultur im Schiff an dem Gestade Griechenlands
anlangte. Der Mythos entsteht aber aus dem Ritus, um ihn zu
erklären, nicht umgekehrt der Ritus aus dem Mythos, um ihn zu
illustrieren. Ausnahmen späterer Zeit stoßen die Regel nicht um.
Suchen wir also einen Anlaß zu der dionysischen Schiffspompe.
Theophi-ast Char. 3 führt als Beispiel eines abgedroschenen Satzes
an: rrjv &dla(S6av ix. r&v diovvßlmv nXcoifiov slvat, d. h. von den
Anthesterien an, wie alle die Worte auffassen. Das ist die eine
von den zwei Zeiten der Schiffahrt, welche Hesiod erwähnt (op. 679 ff.).
Dieses Fest bezeichnete also die Eröffnung des Meeres. In der
späteren Zeit wurde dieses bedeutsame Ereignis durch ein großes
* S. die Zusammenstellungen von A. B. Cook , Journ. of Hell.
Studies 14 (1894), 81tf. u. Olck in rauly-Wissowas Bealenc. VI, 659 ff.
Mitteilungen und Hinweise
401
der Isis gewidmetes Fest ge-
feiert, die von Apulejus be-
schriebene nloiacpiöia oder das
Isidos navigium der römi-
schen Kaiendarien (5. März).
Es wurde ein feierlich gesegnetes
vmd mit Spezereien beladenes
Schiff lein in die Fluten hinaus-
gestoßen. Einen ursächlichen
Zusammenhang zwischen den
beiden Festen hat schon Üsener
mit Recht bestritten; sie haben
eben denselben Anlaß, aber von
verschiedener Seite aufgefaßt.
Der Kaufmann stößt sein Schiff
ins Wasser und feiert dabei die
"Wiedereröffnung der Schiffahrt;
andere Leute erwarten mit
Spannimg das erste Schiff,
welches allerlei Güter fremder Länder mitführt: imter diesen Ge-
sichtspunkt fällt das dionysische Schiff. Ich meine also: weil die
Epiphanie des Frühlingsgottes Dionysos' mit der Eröffnung der
Schiffahrt zusammenfiel, hat man sich ihn zu Schiff kommend vor-
gestellt und dargestellt, imd alle Wunder des Frühlingsgottes hat
man seinem Schiff angedichtet; so segnet sein Fest vmd sein Schiff
auch die Eröffnung der Schiffahrt ein.
* Neuerdings ist die wichtige Urkunde über den Verkauf des
Priestertums des Dionysos Phleos und des Dionysos Katagogios in Priene
bekannt geworden {Inschr. von Priene Nr. 174). Der Priester offiziert
auch bei dem theatralischen Fest des Dionysos Melpomenos. .\l8 Fest-
zeiten des Dionysos erscheinen die Monate Lenaion und Anthesterion
in Übereinstimmung mit dem sonstigen ionischen Kult. Z. 21 ff. wird der
Priester beauftragt, die Prozession der den Dionysos Einführenden bei
dem Feste Karaydoyia zu leiten. Es ist nicht unwahrscheinlich, daß
diese Einkehr des Dionysos zu dem gemeinionischen Fest des Monats
Anthesterion gehört; jedenfalls zeigt sie uns die von mir postulierte
Frühlingsepiphanie des Dionysos. Während des Druckes geht mir der
sechste vorläufige Bericht über die Ausgrabungen in Milet zu (aus dem
Anhang zu den Abhandl. der Akad in Berlin), welcher S. 22 f eine für
den Dionysoskult sehr wichtige Inschrift bringt. Interessant ist die
Regelung des orgiastischen Dienstes und für uns namentlich die Epiphanie
des Gottes, die unter demselben Namen wie in Priene wiederkehrt.
Z. 21 f. toig 3h Karayco'/ioig xaräysiv lov jdiovveov rovg isQBtg xal zag
legsiccg tov [JiQvv]aov roxi Baxxiov xtl. Wegen der Analogie dieser
beiden dionysischen KuTaycbyuc in Priene und Milet ist der Schluß
zwingend, daß die in den von üsener hervorgezogenen Acta S. Timothei
erwähnten Kaxaymyicc zu Ephesos (vgl. meine Griech. Feste S. 416 f)
auch ein Dionysosfest sind, wozu die Masken und die exriiuira aitgsnij
passen.
ArchiT f. B«ligionswis8enschaft XI
26
402 Mitteilungen und Hinweise
Ohne ein Meeresgott zu sein, ist also Dionysos durch die
Zeitlage seines Festes zum Eröffner der SchilFalirt geworden wie
später Isis. Den Schluß erhärtet das panathenäische Schiff. Die
erste und bedeutendste Zeit der Schiffahrt beginnt nach Hesiod
op. 663 fünfzig Tage nach der Sommersonnenwende. Damit stimmt
nun das Sprichwort bk Uava&rjvixLcav 6 nXovg} Durch den Ver-
gleich versteht man jetzt besser, warum ein Schiff auf Eädern in
der panathenäischen Prozession mitgeführt und der Peplos der
Göttin an dessen Mast als Segel gespannt wurde. Bedeutungslos
ist nichts in den alten Festgebräuchen, und jede Beschäftigung
mußte durch ihren Ritus eingesegnet werden. Die agrarischen
Bräuche sind sachgemäß die zahlreichsten, man findet aber auch
andere, wenn man ihnen verständnisvoll nachgeht.
Lund Martin P. Nilsson
Nochmals 'Mutter Erde' in Afrika
Im Anschluß an meine kurze Notiz auf S. 158 des voi'igen
Bandes des „Archivs" seien im folgenden noch einige Hinweise
gegeben, die die Volksanschauung von der 'Mutter Erde' für
einige weitere Negervölker belegen können. Östlich der a. a. 0.
zitierten Baganda wohnen die Kavirondo, von denen ich in den
von der Church Missionary Society herausgegebenen „Notes on
Africa for Missionary Students" (London 1906), p. 10 einen
zweifellos hierher gehörigen Brauch angegeben finde: „After a child
is born the medicine-man is called in with bis drum to ensure
its good luck, probably by frightening away the evil spirits.
Four or six days after birth — the former in the case of a girl
and the latter of a boy — the baby is carried from the village
by its mother and left on the road outside. The child is then
picked up and restored to its mother by another woman, who
thereafter acts as its godmother" (nach The living Races of
Mankind, p, 359). Die beigegebene Erklärung: „probably a survival
from a period when infant exposure was practised" erscheint nicht
stichhaltig. Noch weiter östlich, bei den der Küste nahen
Wagiryama, finden wir bestimmtere Andeutungen. Ein Ein-
geborener sagte dort Taylor: „Diesw Himmel ist es, was man
Gott nennt; Gott ist männlich, aber die Erde ist weiblich". Aus
' Aristot. 7t. ^amv yerhscog I, 18. A. Mommsen, Feste der Stadt
Athen, S. 66f., hat die Beweisstellen zusammengestellt und die einfache
Deutung nahezu gefunden, aber wunderlich verdreht. Die von ihm ge-
gebene Deutung des Sprichwortes: nach dem Fest die Fahrt, d. h.die
Arbeit, ist unannehmbar. Für ix sollte dann wenigstens nstci stehen.
Mitteilungen und Hinweise 403
deren Vereinigung ist dann das All entstanden (Taylor, African
Aphorisms, London 1891, p. 140).
Wenden wir uns nun nach Westafrika, zu den E^e unserer
Togokolonie, so finden wir dort, ebenso wie nachher in Loango,
voll ausgesprochen und durch die monumentale Arbeit des Bremer
Missionars J. Spieth frei daliegend, was wir suchen. Da steht an
der Spitze der ältesten Erdengötter (anyimawuwo, auch tröwo,
bei uns 'Fetische' genannt) die Erde selbst (Anyigba, auch Zödzi),
die im ganzen nördlichen Teile des Evvelandes unter dem Namen
mia no, 'unsere Mutter', verehrt wird. Sie ist eine Frau, man
sagt, daß der Himmel (Mawu, der große Gott) ihr Mann ist, und
hat im Bunde mit ihm Menschen, Tiere und Pflanzen, ja sogar die
Erdengötter erzeugt. Sie ist die große Ernährerin alles Lebendigen,
die „nicht einbricht, auch wenn ihr Feind auf ihr geht". (Spieth,
Die Ewestämme, Berlin 1906, S. LVUI; Die Eweer, Bremen 1906,
S. 65; Die religiösen Vorstellungen der Eweer, Bremen 1906, S. 8.)
Ausführliches über Glaube, Kultus (die Erde hat in Ho ihren be-
sonderen Priester) usw. siehe bei Spieth, a. a. 0., S. 664 — 668,
auch in: Das Sühnebedürfnis der Heiden im Ewelande, Bremen 1903,
S. 7. Literessant ist namentlich das Emteopfer: „Bevor man neuen
Yams ißt, wird ihr (der Erde) nyagasi (eine Yamsart) gekocht
und ein Teil davon mit öl gemischt. Den mit öl gemischten und
den nicht mit Öl gemischten Yams legt der Priester auf die Erde,
daß sie ihn esse. Er legt den Yams vor der Schüssel nieder und
reinigt die Schüsseln sorgfältig. Bevor er ihr jedoch die Opfer
gibt, betet er; die anderen aber klatschen mit ihren Händen und
schlagen ein dem trö geweihtes Eisen dazu." Doch scheint nicht
in allen Teilen des Landes vor dem Yamsfest der Erde ein Opfer
gebracht zu werden. Und weiter (aus der Landschaft Kpeiioe,
S. 716"): Wenn Frauen kinderlos sind und werden zum Priester
der Erde gebracht, so badet er sie, und dann bekommen sie Kinder.
Ebenso im Matsestamm (S. 795), wo auch gelegentlich der Maisernte
(November) der Erde geopfert wird. Unter Führung des Jagd-
königs und des Oberpriesters gehen die Jäger zusammen auf den
Acker, wo sie Korn ausbrechen. Unter Gebet legen sie die neue
Frucht auf den Opferplatz im Walde nieder, und dann erst dürfen
alle ihr neues Korn von den Ackern holen. (Selbstverständlich
bietet die Mythologie rein physikalischen Ansichten kein Hindernis
dar; von einem Angehörigen des Womostammes rührt z. B. die
folgende Erklärung her: „Wir meinen, Gott habe die Welt aus
Erde gemacht. Wäre es nicht so, so könnten keine Nahrungsmittel
für uns wachsen. Unter der Erde ist zwar Wasser, aber das gibt
den Feldgewächsen kein Gedeihen. Der Regen kommt von Gott
selbst aus der Höhe, ehe die Erde etwas hervorbringt.") Man
26*
404 ■ Mitteilungen und Hinweise
schwört auch bei der Erde, indem man sie mit der Hand schlägt
(S. 124, 472 u. 668).
Im Westen des Ewegebietes finden sich noch Spuren gleicher
Anschauungen bei den Gäern (vgl. meine frühere Notiz !), wo die Erde
gleichfalls als persönliches Wesen oder Gottheit gedacht wird, oder
vielmehr wurde; so in dem Ausdruck Nyonmo ke sikpon 'Himmel und
Erde', wo Nyonmo (ganz wie Mawu) eben auch 'Gott' bedeutet
(Zimmermann, Vocabulary of the Akra Language, Stuttgart 1858,
p. 243). Ähnliches ist aus dem Hinterland bekannt, wo die Erde
in der Mythologie der Asanteer (vulgo Aschanti) ebenso personi-
fiziert erscheint und, wenigstens von alten Leuten, zusammen mit
Onyanköpoh (dem großen Gotte) angerufen wird (Christaller,
Dictionary of the Asante and Fante Language, Basel 1881,
p. 413; Bellon, Kultus und Kultur der Tschi- Neger im
Spiegel ihrer Sprichwörter, Basel 1907, S, 6 u. 14). Sie wird
sogar, aber nicht so häufig und allgemein, yeh nä asase 'unsere
Mutter Erde' genannt, so daß Entlehnung von den Ewe nicht
ausgeschlossen ist; Verehrung oder Kultus scheint sie nirgends
zu genießen (mündl. Mitteilg von Herrn Missionar J. M. Müller,
der mir auch sagte, in Schüleraufsätzen über eingeborene Mythologie
habe er, trotzdem seine Schüler auch alte Leute ausgefragt hätten,
nichts über die Erde gelesen).
Vielleicht gehört in diesen Zusammenhang auch ein von
C.Veiten aufgezeichnetes Rätsel derWaswahili Ostafrikas: „Eine
Frau und ihr Mann sehen einander immer an, der Mann nähert
sich nicht seiner Frau und die Frau nähert sich nicht ihrem
Mann." Lösung: „Himmel und Erde" (Mitt. Sem. Orient. Spr. VIF,
Berlin 1904, 3. Abt., S. 2). Vgl. das Gä- Sprichwort: „Erde und
Himmel kommen nicht zusammen" (Zimmermann, Akra Graramar,
p. 173; Gä-Lesebuch, Basel 1883, S. 35).
Kommen wir nun noch zu den eigentümlichen Verhältnissen bei
den Bafiote Loangos: als Nzämbi, der erhabene Weltschöpfer,
sich von der Erde zurückzog, scheint etwas von seinem Wesen in
dieser zurückgeblieben zu sein, das vielfach, und besonders in
küstenfernen Gegenden, Bunsi genannt wird. Ob Gott, ob Fetisch,
darüber schwankt Überlieferung und Kultus; jedenfalls ist es un-
sichtbar, wohnt in der Erde und regelt nach Verdienst der Menschen
Niederschläge und Fruchtbarkeit. Der Name wird hier und da
erklärt als mäma ma nsi — mäma: Mutter, nsi: Erde — , „viel-
leicht in dem Doppelsinn wie wir sagen: Mutter Erde und Mutter-
erde",^ meint Pechuöl - Loesche (Volkskunde von Loango, Stuttgart
* Vom sprachlichen Standpunkt aus muß ich die letztere Erklärung
für falsch halten; die erste wäre dagegen wohl möglich — im Ngala sagt mau
Mitteilungen und Hinweise 405
1907, S. 276). „Faßt man alles zusammen, was zu beobachten und
von den Eingeborenen zu erlauschen ist, so hat es seine Berech-
tigung, das verehrt« AVesen nicht als einen Fetisch, auch nicht als
einen Erdgeist, sondern in seiner ursprünglichen Bedeutung als
den Inbegriff der Erdkraft, der alles durchdringenden Schaffenskraft,
des Allwaltenden, des Werdens, der Fruchtbarkeit aufzufassen. Und
das ist, was Nzämbi in seiner Erde zurückließ" (a. a. 0. S. 277).
Damit hängt dann innig zusammen die Vorstellung von der Heilig-
keit der Erde, aus der sich eine ganze Anzahl religiöser wie recht-
licher Satzungen ableiten^, von ihrer Fruchtbarkeit, die für Acker-
bauer in einer Lage wie die Bafiote schlechthin das Dasein bedeutet.
Sünden gegen die Erde, wie Verwüsten von Pflanzungen, Umhauen
von Fruchtbäumen, werden auch Europäern am wenigsten vergeben
(S. 201). Aus einer großen Anzahl von offenbar mit dem Erdkult
in Zusammenhang stehenden Gebräuchen (vgl. S. 194, 236, 276 — 281
u. a.) möchte ich nur noch den einen hervorheben, der wieder zum
Ausgangspunkt unserer Xachforschungen zurückfuhrt: der Zuläufer,
der von der Makünda* adoptiert zu werden wünschte, kniete oder
warf sich vor ihr nieder, schlug die Erde, und nahm davon auf
die Zunge, wurde von der Herrin unter den Armen sinnbildlich
vom Boden abgehoben und küßte ihre Brüste. So ward er ihr
eigen und stand fortan unter ihrem Schutz und Recht als Kind
der Erde (a. a. 0. S. 163). Bernhard Struck
I. Nach dem Volksglauben der Kleinrussen dient der Mohn
als Schutzmittel gegen die Toten und Vampire. In
Grintschenkos Sammlung „Aus dem Volksmund" 1901 („Iz ust
naroda") p. 172 wird uns eine Geschichte imter dem Titel „Der
Mohn hält den Toten im Sarge" mitgeteilt. Der Inhalt dieser
Geschichte ist folgender: beim Leichen begräbnis einer gewissen
Bäuerin, welche man im Dorfe für eine Hexe hielt, hat eine von
den Bäuerinnen Mohnkörner in einen Knoten gebunden und in
den Sarg gelegt, während sie einer anderen befohlen hat, hinter
z. B. Esaya wa moteli 'Jesaias der Prophet', und aus dem Swahüi habe
ich notiert: Kaizari wa Virhamu 'Kaiser Wilhelm', Bwana wetu wa
Bezirksamtmann S. 'unser Herr Bez. S.' Näher liegt überhaupt die
Übersetzxmg 'Erdenmutter*. Daneben finden wir den Namen mäma ma
mikisi (Mutter aller Fetische), was wieder der Ewevorstellung entspricht
(Bastian, Deutsche Exp. an der Loangoküste, Jena 1874, I, S. 223).
* Vgl. z. B. Fechuel-Loesche S. 226 zu dem Ewegesetz bei Spieth,
Sühnebediirfnis, S. 4.
* Die unabhängige Mitregentin des alten Loangokönigs , eine Art
Heimats- oder Erdmutter, besonders beliebt zur Beratung in Rechts-
sachen usw.
406 Mitteilungen und Hinweise
dem Sarge zu gehen und den Mohn zu je einem Korn auszustreuen.
jyTan erklärt dieses so: wenn die Tote aus dem Sarge aufstehen
sollte, um zu gehen, so wird sie zuerst die Mohnkörner im Sarge
und nachher die auf dem Wege ausgestreuten zählen müssen,
und bis sie diese Arbeit vollbracht haben wird, wird sie nicht
imstande sein, den Weg (wahrscheinlich vom Friedhof bis zum
Dorfe) zu machen.
Eine andere Bestimmung hat der Mohn im Volksglauben, die
uns Daniel Lepkij (in der Zeitschrift „Zorija", Lemberg 1890,
p. 152 „Von den Toten") mitteilt: überhaupt, sagt Lepkij, wird
von den Begleitern einer 'unreinen' Leiche Mohn auf dem Wege
bis zum Grabe ausgestreut zu dem Zwecke, daß, wenn der Tote
seine Heimat oder sein Haus besuchen wollte, er denselben Weg
zurücklegen müßte, auf welchem man ihn zum Grabe getragen hatte,
und in diesem Falle könnte ihm der Mohn als Wegweiser dienen.
In den Volksmärchen der Galizier, und zwar in dem Märchen
„Der Mensch ohne Furcht und Vampir" (Ethnographitsehnij Sbirnik.
Lemberg Bd 1 1895) wird erzählt, wie ein Vampir (Upir) nachts
ins Dorf zu kommen pflegte, um die Menschen zu wüx'gen und aus
ihnen das Blut zu saugen. Als Befreier des Dorfes von diesen
Nachtwandlungen des Vampirs erscheint ein Bauer, der keine
Furcht und nichts Böses kannte.^ Als einmal der Vampir
nachts aus dem Grabe gestiegen war, kroch der Bauer ins Grab
und ließ den aus dem Dorfe zurückkehrenden Vampir nur unter
der Bedingung hinein, daß er ihm das Mittel mitteilte, welches
das Aussteigen des Vampirs aus dem Grabe in Zukunft ver-
hindern sollte. Das Mittel war folgendes: der Bauer sollte zum
Pfarrer (Ksiondz) gehen und ihn bitten, er möge das Grab Ver-
siegeln' (d. h. mit der Schaufel von allen vier Seiten des Grabes
ein Kreuz machen), weiter sollte er neun Pflöcke von der Zitter-
pappel nehmen, dieselben um das Grab setzen und mit neunmal
neun Mohnkörnern den Toten bestreuen. (Auch Afanasiew in den
„Poetitscheskija Vozzrenija Slawijan na prirodu", Bd Iir, 578 erzählt,
daß die Koschuben das Grab eines Vampirs öflfnen und es mit
Mohn bestreuen und glauben, daß, solange der Tote alle Mohn-
körner gezählt' hat, er den Friedhof nicht verlassen darf.)
IL Zu Friedrich v. Duhn „Rot und Tot" (Arch. IX,
1 — 24). Unter den Totengebräuchen, die Schein gesammelt hatte
(Materialien für Sitten- und Sprachkunde des russischen Volkes
im nordwestlichen Gebiete, Bd I, Teil 2 russisch), wird auf p. 539
* Franko bemerkt, daß ein Teil des Märebens an das Grimmsche
vom Fürchtenlernen erinnert. Man vergleiche noch Afanasiew Bussische
Volksm., 8. Aufl. Bd 2, p. 206 (besonders Variante e).
Mitteilungen und Hinweise 407
ein Brauch (Gouvernement Minsk) mitgeteilt, wo man den Sarg
einigemal mit hochroten Fäden umwickelt; im Gouvernement
Grodno (bei Schein a. a. 0. p. 551) legt man quer über die
Leiche einen roten wollenen Faden.* Orest Janiewitsch
Karnevalbrättche in Bulgarien
Im Journal of Hellen. Stud. vol. XXVI (1906), S. 191 f.
schildert R. il. Dawkins interessante Gebräuche der griechischen
Bevölkerung in Viza, die an den alten Dionjsoskult erinnern.
Diese Gebräuche sind teilweise auch von den umwohnenden Bulgaren
übernommen; es vnrd vielleicht nicht ohne Interesse sein, hier
einige bulgarische Parallelen beizubringen.
In dem bulgarischen „Sbornik za narodni umotvorenija",
Bd IV, S. 273 schildert Sivacev die Karnevalbräuche aus Malko-
Timovsko (Wilajet von Adrianopol). Die Teilnehmer der Fest-
prozession, die am Montag der letzten Karnevalwoche (Käsemontag) '
in den Straßen herumzieht, sind folgende: Kuker, Kukerica (oder
Baba = alte Frau), Mädchen, Jünglinge, Bären, Bärenführer,
Haracare (Steuereinnehmer) und andere maskierte Personen.
Der Kuker ist mit Ziegenfell bekleidet, sein Antlitz mit Euß
geschwärzt; sein hoher und zottiger Hut ist von einem ganzen
Fell angefertigt; in der Hand trägt er eine Keule, an seinem Gürtel
hängen einige Klingeln. Die Rolle der Kukerica spielt ein im
Frauenrock verkleideter Mann, ebenfalls mit geschwärztem Gesicht.
Die Mädchen sind junge Leute in Frauenkleidem, die Jünglinge
dagegen sind Mädchen in Männerkleidern und Masken. Die Bären
sind in Bärenfelle eingewickelte Hunde; die Bärenführer tragen
zerrissene Kleider, ihr Gesicht ist verunziert. Die Steuereinnehmer
tragen Keulen, schlagen jeden, der ihnen in die Hände fällt, und
treiben Strafgelder ein; dafür geben sie Quittungen zurück, die
zynische Worte und Figuren enthalten. Außerdem beteiligt sich
am Spiele auch ein König, ein Richter und andere Beamte, von denen
eine Scheingerichtssitzung veranstaltet wird; die von ihnen ver-
urteilten Personen werden zur Strafe an den Füßen durchgeprügelt.
Der König sitzt an irgendwelcher erhöhten Stelle, um das
Spiel der Kukeri zu betrachten. Das Spiel der Kukeri, ihre Be-
wegungen und Verrenkungen sind lasziv und sogar schamlos, be-
sonders wenn sie betrunken sind; die an den Kuker gerichteten
Lieder und Anrufungen sind von Zynismen voll; leider hat Sivacev
nicht für nötig gefunden, diese Lieder mitzuteilen.
^ Cfr. 0. Gruppe, Griech. Mythologie p. 891, 3.
^ Diesen Tag nennt man ' Kukerov den', d. h. der Tag der 'Kukeri*.
408 Mitteilungen und Hinweise
Gegen Abend ackert der Kuker mit einem von zwei Personen
aus seiner Gesellschaft gezogenen Pflug einige Furchen, die er
darauf mit Getreide besät. Nach Sonnenuntergang legt der Kuker
seine Kleider ab, wird für seine Mühe bezahlt und zecht nachher
mit seinen Genossen. Die Bevölkerung glaubt, daß ein Mensch,
der die Kukerrolle spielt, die schwerste Sünde auf sich ladet;
die Geistlichkeit bemüht sich, diesen Brauch abzuschaffen, aber
vergebens. Ähnlich sind die Bräuche im Dorfs Kuria (Bezirk von
Losengrad). -^ Wir beschränken uns hier nui- darauf, die abweichenden
Züge anzuführen. — Nach beendeter Prozession werden die ge-
sammelten Geschenke verkauft und dafür Wein eingekauft. Darauf
versammeln sich alle Dorfbewohner auf einem offenen Platz inmitten
des Dorfes, indem jeder sein Essen mitbringt; es wird ein langer
Tisch eingerichtet, und alle essen und trinken vom Weine des
Kukers. Nach dem Essen bringt der Kuker einen ganzen Fladen,
in dem eine alte Münze steckt; dieser Fladen wird in kleine Stücke
gebrochen und unter alle Anwesenden verteilt. Falls das Stück
mit der Münze einem Ackerbauer zuteil wird, so glaubt man, daß
das nächste Jahr den Ackerbauern reichen Segen bringen wird;
wird aber die Münze bei einem Hirten gefunden, so gilt das als
gute Vorbedeutung für die Hirten usw. Darauf fängt die Zeche
von neuem an. Zuletzt ackert der Kuker eine kleine Strecke,
indem er dabei seinen Körper nach rechts und links hinabbeugt,
um auf diese Weise die vor Fruchtschwere sich neigenden Ähren
symbolisch anzudeuten. Die anderen aber packen denjenigen, bei
dem die Münze gefunden wird, binden ihn an den Füßen und
schleppen ihn über die gepflügte Strecke hin.
Ähnliche Karnevalbräuche finden sich vereinzelt auch in
Bulgarien, vermutlich von bulgarischen Auswanderern aus Thrazien
mitgebracht; sie sind neulich von D. Marinov beschrieben worden.^
Das Spiel wird von jungen Leuten veranstaltet; die Hauptrolle
spielt dabei die sogenannte 'Baba' oder 'Mutter', die die Führei-in
der '^Kukeri' oder 'Kukovi'^ ist. Die Tracht der Kukeri wechselt
nach den verschiedenen Orten; gewöhnlich kleiden sie sich in Felle
und tragen einen Gürtel von Lindenrinde, an dem 5 — 6 Klingeln
angehängt sind; am Rücken tragen sie einen von Lappen angefertigten
Buckel. Die Hauptsache sind die Masken, auf deren Anfertigung
viel Mühe verwandt wird; dieselben stellen Tierköpfe in phantastischer
Kombination dar: z. B. einen gehörnten Menschen- oder Vogelkopf,
Widder-, Stierkopf usw. Die Kukeri tragen in den Händen einen
• Beschrieben in Sbornik, Bd 16—17, S. 10.
* Mitteilungen des ethnograph. Museums in Sofia, Heft I (1907),
S. 21 f. (biilg.).
' Hier und da nennt man sie auch starci (alte Leute).
Mitteilungen und Hinweise 409
Klünk (Stock mit Haken) und einen Topus (Knüttel, ein großer
Phallos?). — Die 'Baba' (alte Frau) ist ein in Frauengewändem
verkleideter junger Mann; sie trägt weder Maske noch Klingeln;
in manchen Orten trägt sie einen Spinnrocken , -mit dem sie spinnt,
in anderen einen hölzernen Säbel.
Am Käsemontag (Kukov den'), noch in der Frühe, gehen
die Kukeri einzeln im Dorfe herum; wem sie begegnen, den halten
sie mit dem Klünk auf, um ihm ein Geschenk abzufordern. An
diesem Tage getrauen sich die heiratsfähigen Mädchen nicht allein
in den Straßen sich sehen zu lassen ; denn wenn sie einem Kuker be-
gegnen, werden sie von ihm mit dem Klünk geschlagen.
Gegen Mittag versammeln sich die Kukeri bei der 'ßaba*,
um die Prozession zu bewerkstelligen; sie gehen von Haus zu Haus,
tanzen in jedem Hause einen Reigentanz, währenddessen die Baba
mit dem Spinnrocken spinnt. Man glaubt, daß in das Haus des
Hausherrn, dem es gelingt, die Baba wegzuschleppen und zu ver-
stecken, Segen und Gedeihen einziehen werden; darum versucht
jeder Hausherr, die Baba zu rauben, die Kukeri aber wehren es
tüchtig ab. Nach dem Reigentanz bekommen die Kukeri Geschenke:
Geld, Eier, Mehl usw.
Gegen Abend wird am Dorfplatz wieder ein Reigentanz ver-
anstaltet; hier werden die Kukeri von der Baba in einen Pflug
eingejocht, mit dem dieselbe eine kleine Strecke ackert; darauf
besät sie diese Strecke mit Getreide.
Am anderen Tage kommen die Kukeri wieder zusammen,
verkaufen die Geschenke und veranstalten im Haus der Baba
ein Gelage.
Es wird geglaubt, daß, wenn fremde Kukeri ins Dorf eindringen,
die Fruchtbarkeit in das andere fremde Dorf hereingezogen werde;
darum wird das Eindringen fremder Kukeri von den einheimischen
um jeden Preis verhindert. Das Volk glaubt überhaupt, daß das
Kukerspiel zur Mehrung des Glückes und der Fruchtbarkeit ver-
anstaltet wird.
Sofia Gawril Kazarow
Deloptes
Der Xame des Gottes Deloptes ist zuerst in einer im Piräus
gefundenen Inschrift aufgetaucht^: Siöoi^ui xoig ögyscoaiv inaiviöat
2kE<pavov xrig t£ nqoq t^v BivSiv xal xbv ^rjXö'XXTjv xal xovg akXovg
&eovg Evösßsiag evsxev. Auf dem samischen Weihrelief (Wiegand,
Ath. Mitt. XXV [1900], 172, Nr. 48) erscheint deT"HQ(og JrjXoTCxrjg
» Demargue BCfi XXm (1899), S. 370f.
410 Mitteilungen und Hinweise
„in der Art des Asklepios auf seinena Stab (der nur gemalt war)
gestützt". Audi auf dem bekannten Eelief von Kopenhagen^ ist
derselbe Gott neben Bendis dargestellt.
Dieser Gott oder Heros wird gewöhnlicb als tbrakiscb an-
gesehen: so Eoscher^, Cumont^, Foucart*. Letzterer sagt aus-
drücklich: „JrjloTirrjg n'est pas compose d'elements grecs: c'est un
mot thrace d'oü a ete tire le nom theophore JrjXoTttciog porte par
deux Byzantins au IV s. (C. I. Gr. 2108 g; 0. 1. Gr. Sept. 2418)".
Dagegen hat Shebelew^ diese Meinung zurückzuweisen ver-
sucht. Er meint, daß der Name Deloptes, der nach Analogie von
den griechischen TtavoTtrrjg, STtoTcrrjg gebildet ist, nichts Thrakisches
enthält; er fehlt auch in der Liste der bisher bekannten thrakischen
Götter; daraus, daß Deloptes zusammen mit der thrakischen Bendis
erwähnt wird, darf man nichts folgern. Auch Gruppe®, dem der
Aufsatz von Shebelew unbekannt ist, ist der Meinung, daß Deloptes
griechisch ist.
Da die bildlichen Darstellungen des Deloptes nichts Typisches
enthalten und über sein Wesen nichts lehren, versucht Shebelew
nach der Methode Useners (Götternamen) die Natur des Gottes zu
bestimmen. Deloptes sei zu verbinden mit ^iqXLog, dem bekannten
Beinamen Apollons, der mit dem „Hellsehen" zusammenhängt;^ er
ist also ein Sondergott, „der seine Bedeutung eingebüßt hat, nach-
dem der persönliche, mit Eigennamen ausgestattete Gott (d.h. Apollo)
geschaffen wurde, dem Deloptes seine Funktionen abgetreten hat". —
Der Meinung Shebelews können wir nicht beipflichten. Der Name
Deloptes ist wahrscheinlich thrakisch und hat mit dem JriXiog
nichts zu tun. Der Umstand, daß dieser Gott in Thrakien bis
jetzt nicht gefunden ist, hat keine Bedeutung, denn in archäo-
logischer Beziehung ist Thrakien noch sehr wenig erforscht, und die
Hoffnung auf neue Funde ist nicht ausgeschlossen. Tatsächlich
tauchen ununterbrochen neue Personen- und Götternamen auf^ In
einer neuerdings in Sofia gefundenen Inschrift, die mein Freund
* Bei Hartwig Bendis, t. I. Vgl. Foucart Melanges Perrot, p. 98.
* Lexikon der Myth. Umschlag der 43. Lief.
8 Bei Pauly-Wissowa 22 ^ IV, 2469; I Suppl. 340.
* A. a. 0. S. 98.
^ Im russ. .Journal des Ministeriums der Volksauf kläxung, 1901,
Oktoberheft, S. 60f.
« Griech. Mythol. II, 1566 Anm. 3.
' Vgl. auch Perdrizet E. d. etudes anc. 1903, S. 267.
^ G. Kazarow Klio, VI, 169. Im Museum zu Sofia liegt viel un-
publiziertes Material, welches aber unzugänglich ist. Dem Direktor des
Museums, Dobrusky, kann der Vorwiurf nicht erspart werden, daß er
die in Bulgarien gefundenen archäologischen Schätze unbegreiflicherweise
der Wissenschaft viel zu lange vorenthält.
Mitteilungen und Hinweise 411
Herr Dr. B. Filow bald publizieren wird, erscheint ein neuer thra-
kischer Personenname jdcoQaXovTitog. Bei dem bekannten Schwanken
zwischen o und ov im Thrakischen darf man annehmen, daß
-XovTcrog und -XoTtrrjg identisch sind. Wenn Deloptes thrakisch ist,
erklärt sich am besten auch seine Verbindung mit Bendis und den
anderen Göttern (rovg ciXkovg 9eovg)y d. h. Nymphen, Hermes und
Pan, die auch in Thrakien verehrt wurden.^ Es ist viel natürlicher
anzunehmen, daß die thi-akischen Orgeonen neben Bendis einen
nationalen Gott, nicht irgendwelchen verschollenen griechischen
Heros Deloptes verehrt haben. Gawril Kazarow
Noch einmal 'Kind und Korn'
(oben 10, 567)
Lenaus Gedicht von der schönen Anna beruht auf einer ihm
erzählten schwedischen Sage und ist in zahlreichen nordischen,
keltischen, romanischen Fassungen bekannt. Bolte hat die Stoff-
geschichte ausführlich in Euphorion 4, 323 ff. behandelt. Hauffen
hat alsdann in der Zeitschr. d. Vereins f. Volksk. 10, 436 ff. eine
westböhmische Fassung hinzugefügt, und ich ebd. 16, 311 ff. solche
von den Färöern und aus Schonen. Dort habe ich auch die ver-
schiedenen Mittel zTisammengestellt, deren sich die Frau bedient,
um kinderlos zu bleiben. Neben den Weizenkömem oder über-
haupt Körnern irgendeines Getreides erscheinen auch volle Mohn-
köpfe, deren jeder ein ungeborenes Kind versinnbildlicht. Es
kommen aber auch Apfel, Steine oder Pflöcke vor. In von serbischen
Frauen tatsächlich geübtem Zauberbrauch zur Verhinderung des
Kindersegens begegnen wir Kohlenstücken, bei den Ungarn Mohn-
körnem. Das Überschütten des Brautpaares mit Körnern — aber
auch Nüssen, Geldstücken u. a. — bei den verschiedensten Völkern
aus alter wie neuer Zeit ist bekannt genug. In Schlesien bewirft
man es mit Erbsen und Graupen, und es herrscht der Glaube,
daß die Braut so viel Kinder haben werde, als Körner auf ihrem
Kleid liegen bleiben. Es bedeutet also jedes Korn ein Kind.
Heidelberg B. Kahle
Über einen merkwürdigen Fund berichtet Soteriades Ath
Mitt. 1906, 402—404 und neuerdings in den Praktika 1906/07
(S, 142 — 143). Fundort: Nähe von Elateia, eine Stunde nördlich
von Drachmani an dem älteren Wege nach den Thermopylen.
Kegelförmiger Tymbos. Drei Meter tief in demselben, durch
1 S. Foucart a.a.O. S. 98f.
412 Mitteilungen und Hinweise
starken Steinhaufen — wie in Orchomenos — geschützt, ein
vormykenisches Grah, Zeit bestimmt durch die Keramik, namentlich
eine 'Kamares'- Scherbe, ferner zwei goldene Ohrringe und zwei
Goldspiralen vom Typus Troia 11-, also Frauengrab. Die Tote
lag als liegender Hocker, gedeckt durch einen besonderen Stein-
haufen, auf Unterlage von weißer Erde, wie sie auch als Boden-
belag in vorhistorischen Wohnhütten dieser Gegend gebraucht wii'd.
(Heute ebendort als Wandbewurf). Neben dem Kopf zwei große
Gefäße, -neben ihnen (jtaQ avta) ein Bothros mit in gleicherweise
ge weißten Wänden, in diesem Bothros außer Eesten von Kohlen
und Asche ccTtriv&Qa'Kco^ivoi, 6td%vsg nal k6k%oi, ßixov. (Neben einem
der Geßlße lag ferner noch ein Schienbein mit Huf eines Ochsen
und ein bronzenes Messer.)
Es erscheint mir wesentlich, daß nicht nur fertige Speisen der
Toten mitgegeben oder den Unterirdischen, um sie der Toten wohl-
gesinnt zu stimmen, gespendet werden, sondern auch die Keime zu
neuem der Erde entspringenden Leben, Ähren und Getreide-
körner. Ich erinnere mich nicht, aus so früher Zeit — drittem Jahr-
tausend — schon ähnlicher Vorstellung begegnet zu sein; und auch
später wird sie kaum je so rein und greifbar uns entgegentreten.
Noch in den altrömischen Forumsgräbern sind es fast durchweg
nur die Kinder, denen Getreidekörner, Weinkerne und Bohnen
mitgegeben sind, gewiß um sie dem mütterlichen Schutz des Erd-
schoßes besonders zu empfehlen.
V. Dulm
Durch die Zeitungen ist vor kurzem der Bericht über eine
eigenartige „Leichenschändung" gegangen, die den vor acht
Jahren gestorbenen bretonischen Maler Jan Dargent betraf; der
eigene Sohn habe der Leiche seines Vaters auf einem Dorffriedhof
des Finistere, Saint- Servais, den Kopf abschneiden und diesen
feierlich in einer Kapelle beisetzen lassen. Wie weiter berichtet
wird, hat er dann sein Tun in einer öffentlichen Erklärung ge-
rechtfertigt, die nach der Tägl. Rundschau 1907, Nr. 279, S. 1115
folgendermaßen lautet: „Es ist in der ganzen Bretagne Sitte, daßj
gewissen Familien zum Lohn für erwiesene Dienste und als be-
sondere Ehrung das Recht zusteht, ihre Toten nach einem]
längeren Aufenthalt im Grabe ganz oder teilweise im Inneren der]
Kirche beisetzen zu lassen. In zahlreichen Gotteshäusern, so auchJ
in der Kathedrale von Saint -Pol -de -Leon, kann jedermann iml
Chorgange eine Menge Schreine sehen, die die Köpfe von Personen i
bergen, die auf diesen Vorzug Anspruch hatten. Mein Vater warj
Mitteilungen und Hinweise 413
infolge seiner Dekorationsmalereien in der Kirche und der Kapelle
von Saint -Servals dazu berechtigt. Die Köpfe seiner Mutter und
eines anderen seiner Vorfahren sind seit 1871 in jener KapeUe.
Mein Vater hielt sehr darauf, daß ihm die gleiche Ehre zuteil
wurde, und ich mußte seiner letztwilligen Verfügung nachkommen.
Die Feierlichkeiten bei der Ausgrabung wurden nach altem Brauch
erfüllt. So haben sich die Dinge in unserem bretonischen Land
von alters her zugetragen, ohne daß jemand darin einen Mangel
an Ehrfurcht gegenüber den Toten erblickt hätte."
Man wird eigentümlich berührt, wenn man bei Nicolaus von
Damascus, der um die Wende unserer Zeitrechnung schrieb, im
44. Fragment Dind. die Xotiz liest: Die Panever in Afrika
{nävrjßot ylißveg) begraben, wenn bei ihnen der König stirbt, den
Leib; den Kopf schneiden sie ab, vergolden ihn und stellen ihn
im Tempel aus. Daß der antike Autor "Wahres berichtet, lehren
die Beobachtungen moderner Reisender; noch heute üben die
afrikanischen Bamums den Brauch, die Köpfe ihrer verstorbenen
Häuptlinge sorglich aufzubewahren.^ Wie weit die euro-
päischen Parallelen gehen, weiß ich nicht zu sagen, möchte aber
darauf hinweisen, daß das Haupt der Katharina von Siena 1385,
d. h. fünf Jahre nach ihrem Tode, feierlich nach Siena übertragen
worden ist. Sie war damals noch nicht heilig gesprochen, so daß
von einem gewöhnlichen Akt der Eeliquienverehrung keine Rede
sein kann. Seltsamer klingt eine Tiroler Legende, die Zingerle
in Wolfs Zeitschr. f. d. Mythologie IV, S. 150 ff. mitgeteilt hat;
danach hat man der Leiche eines Abgestüi-zten, die schwer zu
bergen war, den Kopf abgeschnitten und diesen bestattet. Doch
läßt sich eine heilige Sage der Alten vergleichen, nach der
die Kabiren das Haupt des ermordeten Bruders in Purpur hüllten
und so beisetzten (Clemens Alexandr. Protr. 12 C). Von Battos
heißt es, daß er im Lande der Hesperiden starb; da nahmen
sie seinen Kopf und versenkten ihn ins Meer (Heraclides
pol. fr. IV [17]).^ Solchen Bräuchen liegt wahrscheinlich der Gedanke
» Globus XCI, S. 307.
* Die Sage von dem schwimmenden Haupt des erschlageneu
Orpheus gehört wohl auch hierher; vgl. das von Gutmann im Globus XCI,
S. 242 mitgeteilte Negermärchen. Endlich sind hierhin zu ziehen die
antiken Darstelltmgen von abgeschnittenen, weissagenden Köpfen und
die darauf bezüglichen Sagen. Furtwängler, der diese Dinge in seinem
Gemmenwerk Bd III S. 245 ff. in ausgezeichneter Weise behandelt hat,
gibt S. 252 noch einiges über das Abtrennen des Kopfes beim Be-
gräbnis; ich verdanke den Hinweis Dieterich, der selbst Pulcinella
S. 68 Anm. 2 über die Gesichtsmaske als Vertreterin der individuellen
Persönlichkeit gehandelt hat. Über sprechende, ratspendende Köpfe
im Märchen s. die Parallelen zu Grimm Nr. 89.
414 Mitteilungen und Hinweise
zugrunde, daß der Kopf des Menschen in besonderer Weise Sitz
der Seele ist. Die Annahme wird durch eine Begräbniszeremonie
bestätigt, die Marquardsen in Mapeo (Kamerun) sah: der Tote
wurde in eine Art offene Brunnenröhre hinabgelassen; vorher aber
war ein Mann hinuntergestiegen, um den Schädel des zuletzt dort
Bestatteten her auf zubringen, damit der neue Ankömmling
allein sei. Die Begräbnisstätte war daher mit Schädeln umgeben
(Petermanns Mitt. 1907, Heft 5, S. 110, Sp. 2). Ich darf darauf
hinweisen, daß E. Bethe (zuletzt Rhein. Mus. LXII, S. 465,
Anm. 62) die Vermutung geäußert hat, der Kopf sei von den
Griechen als Darstellung der Seele verstanden worden. Homer
dient als Zeuge, 'der im Hades ve%v(ov aiisvfjva KaQrjva (x 521.
536. X 29. 49) schweben läßt', und 'sein Vers A 55 TioXkag
icpd-t^ccg aecpalag "AiSi TtQotaipsv, wo auch Aristarch so las'. Bethe
führt noch ein Vasenbild an, dessen Deutung jedoch bestritten
wird. Die Vermutung ist schwer als sicher zu erweisen, da man
ja auch die Menschen nach capita gezählt hat und daher der Kopf
für den ganzen Mann eingetreten ist;'^ immerhin fällt durch die
oben angeführten Tatsachen auf sie noch ein besonderes Licht.
Münster i.W. L. Radermacher
Die 'jungfräuliche' Erde
Ernst Böklen zitiert in seiner Arbeit: Adam und Qain im
Lichte der vergleichenden Mythenforschung (Mythologische Biblio-
thek I. Bd, Heft 2/3, Leipzig, Hinrichs 1907) mehrfach Josephus;
S. 5 daß er für "A6a(iog die Bedeutung nv^Qog gab, S. 14 daß
er „die 7rt;^^S(so) y-ij, aus der Adam geschaffen wurde, TiaQ&evog
Kai aXrjd'Lvrj nennt", und sieht in letzterem einen Fingerzeig, daß
auch in der Adamä in Gen. 2 ein persönliches Wesen stecke.
Was hat es mit dieser 'jungfräulichen' Erde für eine Bewandtnis?
Passows griechisches Wörterbuch verzeichnet
1. unter TcaQ&evtnog: yfj nccQd'sviKi^, die jungfräuliche Erde, aus
der Adam geschaffen wurde;
2. unter TtaQQ-iviog: yaia naQ^svirj, Samia terra, Nie. al. 149,
bei Clem. AI. p. 321: ri iiaQ&iviog Kulov^iivr) yij, vgl. Ksga^ing.
Etwas mehr gibt der Thesaurus (in der Bearbeitung von
Hase-Dindorf Bd Vi) unter TcaQd-iveiog sive TtuQd'iviog, et 7taQ9svix6g.
TcaQ&svla yr} ap. Nicandr. exp. Samia terra, AI. [149], ubi
jubet accipere quatuor drachmas yairjg ituQd'svlrjg. [Schol.:
' Hierfür gibt das Latein besonders viel aus; das Programm von
Oskar Küspert über caput im Altlatein (Hof 1903) ist mir leider nicht
zugänglich.
Mitteilongen und Hinweise 415
IIuQ^evLa yaq ■^ IJccfiog ixtdeixo. Clem. AI. p. 321: Trjs
UuQ^EVLOv xaXovfiivT}g yTJg^ e loco Pia ton. Leg. 8, p. 844, B,
qui '/.SQatihiv yfjV dixit. Alio sensu rtaQ^evr/.T] yjj dicitur:
V. TlaQ^vog.]
Dort findet man:
Ilao&ivog yfj y.al alrj&ivij Joseph. A. J. 1. 2, quam alii
nuQ&sviKriv yijv dicunt: v. Hesych. s. v. 'ASäfia cum annot.
interpp.
Bei Hesychius findet sich in der Ausgabe von M. Schmidt (1858) nur
aöccfia' TiaQ&sviKT} yrj
mit der Verweisung auf Jesaias XV, 9 vol. 11 p. 280, colL Basilii
comment. in Jesaiam I, I p. 1112 D.
Zunächst gilt es, die Stelle des Josephus im Zusammenhang
anzuführen. Sie lautet: 6 ö^ uv9^Qco:iog ovxog "Adafiog inXrj&tj.
6r}fiaiv£i öe zovxo xaza ykärxav zrjv 'Eß^aicav, tivqqoVj iitei6'qjt€Q
ccTio Tjjg TtvQQäg yfg cpvQad'Eiörjg eyeyovet' xoiavrt] yuQ iöxiv /;
7t UQ^ivog yrj v.ca id.Y[^ivj\.
"Weiter die des Clemens Alexandrinus (2, 8 in der neuen
Ausgabe von Stählin): Iv yovv xoig No^iotg 6 i^ 'EßQaloov cpiXÖGocpog
nXuxoav KsXsvei xovg yecDQyovg (irj ijtaQSei'Gai fir}de Xaiißuvav vScoq
TtuQ exigav, iav ftrj ngöxsQOv ogv^ainag icuq avxoig a'iQi xf,g
nciQ^iviov KaXov^ivrjg avvöoov evocaßi xijv yfjv.
Stählin verweist dazu auf Maass, De biogr. graec. quaest.
sei. p. 98 (Philol. Untersuch., herausg. von Kießling u. v. Wilam.-
Moell. III). Weiter sind die Wörterbücher unter Samos nachzusehen.
Passow sagt nur *eine Erdfarbe und Arznei*. Stephanus gibt
wieder Genaueres:
Hesychius: Ea^Lia y^, laxgixbv (ityficc, o^ioqov xy UqS XQiadixy.
De utraque Gorraeus: „X yfj^ quae in Samo invenitur, in
qua quum plures sint terrarum differentiae, sie xax'i^oxriv
ea dicitur quae est Candida, levis, tangenti linguae glutinis
modo adhaerescens, moUis, succosa, friabilis, cujusmodi est
quam aliqui koXXovqiov vocabant, quod oculorum medicamentis
optime misceretur. Duae enim species terrae Samiae fuerunt,
una quae ante dicta est, altera quae aörriQ appellatur, crustacea
et cotis modo praedensa, praedicta glutinosior, gravior, spissior,
sed minus quam Lemnia terra. Fuit olim forte sie dicta
quod Stella ei imprimeretur, aut quod in ipsa multae micae
in modum stellarum int^miterent. Inter eas praecipua est
differentia, quod Samia terra a6xr,Q dicta glutinosior sit
collvrio et magis emplastica, ut Galen, et Aetius scripserunt.
Utraque mediocriter refrigerat, repellit fluxiones et sudores arcet.
416 Mitteilungen und Hinweise
2cc(iiog Xl&og est lapis qui in Samia terra invenitur
inclusus, Candidas et subdurus, quo aurifices utuntur poliendo
auro, ut resplendeat. Astringit et refrigerat."
Das lange Zitat hilft wenigstens zu der negativen Erkenntnis,
daß die jungfräuliche Erde des Josephus, die rot ist, mit der
jungfräulichen samischen Erde nichts zu tun hat, da letztere aus-
drücklich als weiß beschrieben wird.
Endlich sei noch die Platostelle angeführt, die lautet:
ccvdQLa 6e ei' ri,6i tOTtoig ^v(ig)VTog £% yV? ^^ ^'^ ^log
lovxa ccTtoGtsyet vd^axa^ %al iXleiTtEi r&v ccvay/Micov Ttcoficcrcov,
OQvrxiroa ju-ev iv tü5 avrov %coQiO) ^ixQt Trjg KEgafikiöog yTjj,
iav S'iv Tovttt» rc5 ßd&ei, ^rjöafiäg vdari TiQOörvyidvi^, itaqu
ra>v ystrovmv vÖQSvißd'a) fJi>ixQt tov ävayzaiov Jtwftarog sxdßxov
rav oiKET&v usw.
Von Josephus wird es abhängen, wenn Theodoret quaest. 60
in Gen. behauptet, die Syrer hätten t^v eQvd-Qrjv yfjv döccfi&d ge-
nannt. Ein Hebraismus wird das jedenfalls sein.
Die Basiliusstelle zu Jes. 15, 9, auf die zu Hesychius ver-
wiesen wird, konnte ich nicht vergleichen; sie wird aber nicht
weiter führen. An der betreffenden Prophetenstelle ist ada^cc aus
dem Hebräischen beibehalten.
Was ist das Ergebnis dieser Stellen? Ich war anfangs auch
geneigt, in der 'jungfräulichen' Erde einen mythologischen Zug
zu finden; der Ausdruck bedeutet aber einfach die unberührte;
bei Clemens die ihrer tiefen Lage wegen unberührte Erdschicht,
die Plato einfach die tiefliegende Lehmschicht nennt; bei Josephus
die noch nicht berührte, da es sich ja um die Erschaffung des
ersten Menschen handelt. Das alrj&ivr]^ das er hinzusetzt, bezeichnet
sie als die eigentliche, richtige, wirkliche, nicht zersetzte Erde.
Nicht verstehe ich, warum H. Clementz die Josephusstelle übersetzt:
„Und dieser Mensch hieß Adam, das heißt in hebräischer Sprache
'rot', weil er aus roter weicher Erde gemacht ist, die die jung-
fräuliche und wahre Erde darstellt", statt: von solcher Beschaffen-
heit (d. h, hier = Farbe) ist ja die unberührte, eigentliche Erde,
Maulbronn Eb. Nestle
[Abgegchlosieu am 25. Juni 1908]
I Abhandlungen
Der Selbstmord
Von Budolf Hirzel in Jena
[Schluß]
Das Selbstmordproblem einmal aufgeregt kam nicht wieder venchiedene
znr Rohe und wurde nicht bloß von den verschiedenen Philo- , *t°!7°/^'^
de« Selbatmord-
sophenschulen verschieden beantwortet, sondern auch innerhalb probiem«.
der einzelnen Schulen konnte leicht eine Frage, die wie diese
in die individuellen Verhältnisse des Lebens eingreift, nach
der Verschiedenheit der Individuen verschiedene Lösungen
finden. Schon die Stoiker waren hier ihren älteren Geistes-
verwandten und Lehrern, den Kynikem, nicht gleich geblieben*,
aber auch inmitten der Stoa tun sich Unterschiede hervor.
Selbst unter Schimpf und Schande sein Leben durchzudulden,
entsprach durchaus der stoischen Lehre, die im Munde des
ritterlichen und ehrliebenden Kleomenes nur desto eiadringlicher
wirkt-; und auch diese Lehre hatte zu weiterer Bestätigung
sich persönlich verkörpert in dem anderen Ideal der Schule,
in Odjsseus^, der durch sein Ausharren in aller Not ebenso
zum Festhalten des Lebens ermunterte^ wie Herakles zum
Wegwerfen. Ein Stoiker, zum Richter aufgerufen zwischen
Odjsseus und seinem alten Gegner Aias, hätte jenem abermals
den Preis erteilen und diesen verurteilen müssen wegen seines
» 0. S. 281.
* Aus seiner stoischen Ermahnung an Therykion, Plutarch Kleom. 31,
vgl. die Worte 6 6h Ttgog növovg xai raXamagias t) ipoyovs xal do^ag
avd'QwncDv anayOQEvtov Tixxäxai xrig avxov ^Xaxiug.
' Meine Unters, zu Ciceros philos. Sehr. II, 875 flF.
* Ygl. auch o. S. 84. Kommt ja einmal die Versuchung des Selbst-
mordes an ihn, so überwindet er sie: all' irXriv xal fftftva o. S. 77, 1.
Archiv f. Beligionswissenschaft XI 27
418 Rudolf Hirzel
kleinmütigen^ Selbstmordes, zu dem ihn nur die einmalige
Beschimpfung trieb. Und doch fanden sieb Stoiker, die, ohne
dem Odysseus sein Lob zu mindern, doch auch den Telamonier
gelten ließen, indem sie der individuellen Natur das Wort
redeten. Sie betonten, daß „Eines schickt sich nicht für alle".
Bei der Entscheidung über die Zulässigkeit des Selbstmordes
sind daher nicht bloß die Umstände der Tat, sondern ist auch
die Person des Täters zu berücksichtigen: Odysseus stand es
ebenso an, unendliche Not und Schmach gleichmütig zu er-
tragen, wie Aias das Gegenteil nach nur einmaliger Beschimp-
fung.^ Jedem Menschen ist von Natur seine Rolle zugeteilt,
die er wie ein Schauspieler durchführen soll; nicht in jeder
Rolle aber ist der Tod durch eigene Hand vorgesehen; wer
ihn trotzdem an sich vollzieht und so aus seiner Rolle fällt,
stört die Einhelligkeit seines Lebens und handelt gegen den
Wohlanstand {ptQsnov, decorum).^ Dieser äußere Wohlanstand
^ ftixßO'i/)v;^os, freilich ilikqo^^v^os 6TQarr}'y6g, heißt Aias Liban.
Or. 17, 32 Forst.
* In einer der Selbstmordsapologien, die den Ti&onouai des Libanios
eingereiht sind, sagt Aias {Liban. or. ed. Reiske IV, S. 1040): Sei yceg
Tohg Scyad'ove r} t^v svdoKifiovvrag ?) rE&vrjKivcct.
' Wir kennen diese stoische Ansicht hauptsächlich durch Cicer<
De off. I, 111 flF.: Omnino si quicquam est decorum, nihil est profectoi
magis quam aequabilitas cum universae vitae tum singularum actionum,|
quam conservare non possis, si aliorum naturam imitans omittas tuam^
Ut enim sermone eo debemus uti, qui innatus est nobis, ne ut quidai
Graeca verba inculcantes iure optimo rideamur, sie in actiones om«
nemque vitam nullam discrepantiam conferre debemus. Atque haeol
differentia naturarum tantam habet vim, ut non numquam mortem sibij
ipse consciscere alius debeat, alius in eadem causa non debeat. Nur
enim alia in causa M. Cato fuit, alia ceteri, qui se in Africa Caesar
tradiderunt? Atqui ceteris forsitan vitio datum esset, si se interemia
sent, propterea quod lenior eorum vita et mores fuerant faciliorea
Catoni cum incredibilem tribuisset natura gravitatem eamque ipse per-j
petua constantia roboravisset semperque in proposito susceptoque con-
silio permansisset, moriendum potius quam tyranni vultus aspiciendua
fuit. Quam multa passus est Ulixes in illo errore diuturno, cum etl
mulieribus, si Circe et Calypso mulierea appellandae sunt, inserviret et
in omni sermone Omnibus afiFabilem et iucundum esse se vellet! Domi
vero etiam contumelias servorum ancillaramque pertulit, ut ad id ali-
Der Selbstmord 419
war freilich dem gemeinen Stoiker herzlich gleichgültig^, nicht
aber dem, auf dessen Gewähr hin Cicero und Poljbios diese
neue Selbstmordtheorie verkünden, Panaitios^, dem es durchaus
gleicht, daß er den Tod des Aias, man möchte sagen, wieder
mit den Augen des Sophokles ansieht.' Er bleibt hiermit
quando, quod cupiebat, veniret. At Aiax, quo animo traditur, milies
appetere mortem quam illa perpeti maluisset. Quae contemplantes
expendere oportebit, quid quisque habeat sui, eaque moderari nee velle
experiri quam se aliena deceant: id enim maxume quemque de-
cet, quod est cuiusque maxime suum. Suum quisque igitur noscat in-
genium acremque se et bonorum et vitiorum suorum iudicem praebeat,
ne scaenici plus quam nos videantur habere prudentiae. Illi enim
etc. Im wesentlichen übereinstimmend äußert sich aber auch Polybios,
wenn er die Menschen und insbesondere die Staatsmänner warnt (ir)
jisqI top laxccTOv xaigov rijs fco^s aßXsTtrovvTsg ro ngsxov xai rag iv xSt
nQoysyovoTi ßim Ttgä^sig avz&v (isiwßtv (XXX, 6, 4), Andere dagegen um
des frei gewählten Todes willen lobt inl rä [it] Tigoie^at (iridk itsgiideiv
öcpäg avtovs slg ocva^iav 3id9s6iv ifiJisaövTag tov TtgoysyovoTog ßiov (VU, 4),
und gegenüber denen, die ihres Vorlebens {täv TiQoßsßiaiievcov) un-
würdig endeten, ihre früheren Taten beschimpften {xaTi'jaxvvav rag
jtQo TOV TtQcc^sig) uud sich für den Rest ihres Lebens mit Schande be-
luden (iTiovstdiöTOv eqiiei tov xaralsiTtonsvov inoir\6av ßiov), Hasdrubal
als Muster hinstellt, der nach erlittener Niederlage sich selbst den Tod
gab (XI, 2, Iflf.). Hierzu vgl. meine Unters, zu Ciceros philos. Sehr, ü,
856 ff. Die gleiche Grundanschauung, daß es sich zieme so zu
sterben, wie man gelebt habe, und ein solches Ende selber herbei-
zuführen, klingt dann noch später nach in Peregrinus' Worten bei Lucian
Peregr. 33: ?qprj yag ßovXse&at juprerä ßim j;pv(jjjv xoq<1ovt]v i7ti9sivai'
XQTivai yccQ zov 'Hga^Xsiag ßsßicoxöra 'HQaxlsiag &7io^uvslv.
^ Meine Unters, zu Ciceros philos. Sehr. 11 , 251 f. Hierzu kommt
Persius Sat. 1, 46 0^. mit der Anmerkung des Casaubonus. Während
Panaitios und ihm folgend Polybios und Cicero das Ttginov oder decorum
so streng beobachtet wissen wollten, urteilte anders und weniger günstig
über dasselbe sogar Marc Aurel YII, 13 oinco es KuraXriTtzixwg £vq:QaivEi
t6 sisQyBTSiv in <as TtQSTtov avTO ipiXbv Jtoistg' o^no mg avrbv bI
■xoi&v. Was Schol. Bern. ed. üsener zu Lucan 2, 240 als stoische Ansicht
bemerkt „vitam contemnendam esse pro laude pulcrumque esse inpen-
dere gloriae quicquid te scias debere naturae", läßt sich, wenn es nicht ein
bloßes Mißverständnis ist, am leichtesten der Theorie des Panaitios anpassen.
* Zu ihm paßt auch die Rücksicht, die in dieser Selbstmordtheorie
auf die individuelle Verschiedenheit der Menschen genommen wird ; denn,
worauf ich Unters, zu Ciceros philos. Sehr. 11, 431 ff. hingewiesen habe, ließ er
auch für das Weisenideal individuelle Schattierungen zu. ' 0. S. 95.
27*
420 . Rudolf Hirzel
nicht bloß seinem bekannten Piatonismus treu, da Piaton es
gestattet, infolge erlittener Schmach sich das Leben zu nehmen^,
sondern ebenso tritt der Mann edler Abkunft zutage, dessen
Bestreben es war, den von den Kynikern her etwas plebejisch
anmutenden Stoizismus in die Kreise der Edeln und Vornehmen
einzuführen.^ Wie sich aber zu diesem Zweck die Selbstmord-
theorie modeln mußte, hatte schon vor hundert Jahren Kleo-
menes gelehrt, da er, der noch eben echt stoisch das Dulden
der Schmach gepredigt hatte, seine Freunde zu einem ehren-
vollen Tod ermuntert, der seiner, des Kleomenes, und der
vollbrachten Taten würdig wäre.^ Mit dem tugendhaften Selbst-
mord des Stoikers, der allen Menschen ein Vorbild sein sollte,
hat diese mehr aristokratische Art des heroischen* nichts ge-
mein; es ist der Selbstmord, den hochgestellte Männer, wenn
ihre Mission gescheitert, ihre Rolle ausgespielt war, unzählige-
mal in der Geschichte wirklich ausgeführt haben ^, oder den
' 0. S. 279, 1. Die alexvvri, die bei Piaton den Selbstmord ent-
schuldigt, wird von den Stoikern nicht unter den triftigen Gründen des-
selben aufgeführt: o. S. 281, 3.
* Meine Unters, zu Cieeros philos. Sehr. II, 354. Wen Polybios vor-
züglich bei seinen Selbstmordsbetrachtungen im Sinne hat, sagt er deut-
lich XI, 2, 5: tovg yccg TtXELOtovg iästv ?ffrt tmv exQUxriy&v xai t&v
ßaöiliwv xtX. Hiermit trifft Cicero a. a. 0. überein, wenn er aus der
Masse derer, „qui se in Africa Caesari tradiderunt", den Cato allein
heraushebt und nur für ihn den Selbstmord schicklich findet.
* PlutarchÄ^ZeOH<.37: nccgsKalBasv Tcävzccg Schlag avrov Kcclröäv nenQay^i-
vav xBXevxäv. Die stoische Predigt 31 o. S. 417, 2. Ganz wie es Polybios
(Panaitios) vorschreibt, sollte sich Themistokles den Tod gegeben haben aiSoi
TTJs XB dd^rjg xmv ■nQäi,sav x&v kavxov xal x&v xQonalav itisivav agicxa
ßovlsvßccfisvog iniQ'Btvui, xä ßim xr}V xsXsvt^v nginoveuv: Plutarch
Them. 31, o. S. 91. Dasselbe rühmt Corn. Nep. 12 von Hannibal: memor pris-
tinarum virtutum venenum quod semper secum habere consueverat sumpsit.
* Wie ihn Garve nennt Zu Cicero von den PflicMen 1, 141. Amor
heroicus hieß der Selbstmordstrieb bei Gardanus: Lessing, Schriften von
Maltzahn XI a 619.
" Auch Friedrich der Große und Bismarck sollen sich für solche
Fälle mit Selbstmordsgedankeu getragen haben. Von den gemeinen
Selbstmördern unterscheidet auch Goethe Werke 26, 220 solche Männer,
„die ein bedeutendes Leben tätig geführt, für irgendein großes Reich
oder für die Sache der Freiheit ihre Tage verwendet, und denen man
Der Selbstmord 421
man iknen doch für diesen Fall in alter und neaer Zeit zu-
gemutet hat.^ Insbesondere stand dieser Selbstmord den fürst-
lichen Zeitgenossen des Panaitios fortwährend Tor Augen, die
sogar, um jederzeit zu solchem Tode bereit zu sein, einen
eigenen Sklaven mit sich führten.^
Indem Panaitios so auf seine Weise Stoisches und Plato-
nisches verquickte, fügte er den stoischen Gründen, die zum
Selbstmord bestimmen konnten, noch einen neuen ans dem
platonischen Vorrat hinzu, die Wahrung der Ehre und des
Anstandes, und kann deshalb, da er eine Gelegenheit mehr zum
Selbstmord schuf, als ein Beförderer desselben ebenso gelten
wie Polybios, dem auf den unter Umständen sich geziemenden
Selbstmord nachdrücklich hinzuweisen augenscheinlich viel
mehr am Herzen lag, als von dem unziemlichen abzumahnen.*
Polybios hat diese Erörterung über den Selbstmord in seine
Geschichtserzählung eingeflochten, zu Nutz und Frommen
wohl nicht verargen wird, wenn sie die Idee, die sie beseelt, sobald dieselbe
von der Erde verschwindet, auch noch jenseits zu verfolgen denken".
* Daß sie nach ihrer Katastrophe sich nicht selbst den Tod gaben,
haben Tacitus dem Marbod {Ann. 2, 63 midtum imminuta claritate ob
nimiam vivendi cupidinem) und unter Anderen Byron (Ode to Napoleon;
Diary April 9) Napoleon zum Vorwurf gemacht. Die Geschichtsschreiber
die ja die Luft der großen Männer atmen, pflegen überhaupt so zu
urteilen, wie dies schon Garve Zu Cicero von den Pflichten 1, 157 be-
merkte, vgl. Geiger Der Selbstmord S. 32 ff., über Hume und Gibbon o.
S. 88, 3. Dementsprechend fällt denn auch das Urteil des Plutarch über
Demetrios Poüorketes aus, herauszulesen schon aus dem Bericht über
das unrühmliche Lebensende {Demetr. 51) und deutlich ausgesprochen in
der Vergleichung mit Antonius (6): alxuäXcoTos rs yaQ vniymvB ysviß^at
xal %ud'£iQX%'els j]yä.Ttrfiev imxsQÖävai tquxiav xxX.
* Masinissa, erzählt Livius 30, 15, „fidum e servis vocat, sub cnins
custodia regio more ad incerta fortunae venenum erat, et mixtum in
poculo ferre ad Sophonibam iubet". Ahnlich Hannibal, da er seinen
Tod beschlossen hatte, „venenum, quod multo ant« praeparatum ad
tales habebat casus, poposcit" Livius 39, 51. Com. Nep. 12.
» Das erste tut er XI, 2, 1 ff. und XXX, 6 ff., wo er namentlich 9, 21
{&XX' iva (favsQccv itonqßag t^v ixsivav äßovXiav xrX.) alles Vorhergesagte
als eine geflissentliche Anleitung zum rechten Selbstmord bezeichnet;
das zweite XXXIX, 9, 5 nur obenhin mit den "Worten ol fihv yccg ix rov
J^v ituQaXoyats airrovg i^Tiyov.
nische Zeitalter.
422 Rudolf Hirzel
anderer und namentlich der Volks- und Heeresführer. Dieser
Umstand, wenn er sicli auch zum Teil aus dem pragmatischen
Charakter seiner Geschichtschreibung erklärt, zeigt doch
außerdem jedenfalls, wie sehr das Selbstmordproblem die
Seelen der damaligen Menschen bewegte. Es sind die
Das aiexandri- Meuscheu des alexandrinischeu Zeitalters, in das wir mit
Panaitios und Polybios bereits tief hineingeraten sind. Nach
wie vgr mußten die Theologen gegen die Zulässigkeit des
Selbstmordes Einspruch erheben^, und auch Akademiker^ und
Peripatetiker^ fuhren fort, wie sie es von den Stiftern ihrer
Schulen gelernt hatten, dieselbe zu bestreiten; ihnen gesellten
sich jetzt noch die Epikureer, die also auch hier als Gegner
der Stoa erscheinen^, und noch entschiedener mit einer, wie
es scheint, allerdings recht törichten Konsequenzmacherei
Kyrenaiker vom Schlage Theodors, die sogar die Aufopferung
fürs Vaterland für unvernünftig erklärten.^ Für allzu gefähr-
lich werden wir aber diese Gegner nicht halten, wenn wir
bedenken, daß schon Piaton durch die Hintertür seiner viel-
deutigen Notwendigkeit den Selbstmord in ziemlichen Mengen
wieder zugelassen hatte, daß auch Epikur und die Kyrenaiker
ihn zwar für unvernünftig, Epikur übrigens nur bedingungs-
weise, erklärten, das Recht des Menschen aber, sich selbst das
Leben zu nehmen, vom Standpunkt ihrer Philosophie aus
nicht bestreiten konnten, und daß endlich Theodor nur dem
auf fast unerreichbarer Höhe thronenden Weisen vom Selbst-
1 0. S. 276 f. « 0. S. 284.
' Dies ergibt sich auch aus dem Verhalten des Peripatetikers Demetrios
(Plutarch Cato min. 66), der, und nicht der gleichfalls anwesende Stoiker
Apollonides (Plutarch a. a. 0.), sich am meisten der selbstmörderischen Ab-
sicht Catos entgegengestellt zu haben scheint (Plutarch a. a. 0. 67. 69 f.).
* Zeller Phil. d. Gr. III, 1 », S. 465. Usener Epicur. S. 306. Wien.
Stud. X (1888) S. 180.
" Favorinus b. Stob. Flor. 119, 16. Diog. Laert. II, 98. Ist au der
letzteren Stelle {sMoyov elvcci xov anovdatov inhg t% nargiSog ft^
i^ayayBtv a{)T6v) irgendwie der Rest eines Zitats erhalten, so wäre an-
zunehmen, daß die Worte sich unmittelbar und ausdrücklich gegen die
e^Xoyoe i^ccyay^ der Stoiker (o. S. 280, 1 u. 2) wenden sollten.
Der Selbstmord 423
mord abgeraten, der großen Masse der Menschen daher in
dieser Hinsicht alle Freiheit gelassen hatte. Trotz des mannig-
fachen Widerspruches scheinen so in der Theorie die Ver-
teidiger des Selbstmordes eher die Oberhand zu haben. Und
auch die Praxis hält zu ihnen, da sie gegen alle Abmahnungen
und Verbot« taub blieb. Sieht man, daß nicht bloß Philo-
sophen, denen es ihre Lehre halb zur Pflicht machte, sondern
auch andere, die dem Problem freier gegenüber standen^, ja
überhaupt Gelehrte* und sonst im Leben hervorragende Männer
der Zeit^ durch Selbstmord endeten, so möcht« man glauben,
daß es damals zum gut«n Ton gehörte, in dieser Weise aus
dem Leben zu gehen. Ohne daß wir statistische Tabellen
darüber aufnehmen können, dürfen wir doch schon hiemach
vermuten, daß noch in weiteren Kreisen damals die gleiche
Xeiguns zum Selbstmord herrschte: und Literatur und
Dichtung, in deren Spiegel wir auch hier^ das wirkliche
Leben schauen, bestätigen dies. Li einer Zeit, die zwar
Weltenreiche gründet, aber doch eigentlich nur bewegt und
gerührt wird von den äußeren und inneren Erlebnissen einzelner
Menschen, drängt naturgemäß unter den Ursachen und Wir-
kungen derselben als eine der stärksten sich die Liebe hervor.
Sogar im politischen Getriebe sehen wir sie mächtig*, das ja
jetzt eine Geschichte mehr der Fürsten als der Staaten ist.
Vollends im Reiche der Dichtung, wo vor alters ihr Platz
^ Menedemos, der Stifter der eretrischen Schule : Diog. Laert. 11, 144.
* Der Arzt Erasistratos (o. S. 85, 2), Eratosthenes und der Philologe
Aristarch (über beide Suidas), Amphikrates , der Rhetor (Plutarch
Lucidl 22), der an Isokrates ein Vorbild hatte.
' Ptolemaios (Cassius Dio 39, 22, 2), Mithridates (Plutarch Pomp. 41,
Cassius Dio 37, 13) u. A, s. o. S. 417, 1, 420, 3. 421, 2. Alle überragend
Hannibal (Com. Nep. 12, Livius 39, 51, Plutarch Quint. Flam. 20).
Damit die Regel noch weiter bestätigt werde, fehlt auch die sehr auf-
fallende Ausnahme nicht, die davon gleich im Beginn der alexandri-
nischen Periode Demetrios PoUorketes macht (o. S. 421, 1), dessen sonst
80 leidenschaftlicher und heroischer Natur auch ein heroisches Ende
wohl angestanden hätte.
* 0. S. 92. * Vgl auch Rohde Gr. Rom. » S. 41, 3. 68 ff.
424 Rudolf Hirzel
war, wird sie jetzt übermächtig und gibt durch ihr Ingrediens
namentlich dem Epos einen ganz neuen, mehr romanhaften
Beigeschmack. Aus dem, was die Liebe sein soll, der Hin-
gabe an das geliebte Wesen, wird in solchen erotischen Gre-
schichten der Wirklichkeit und noch mehr einer erhitzten
Phantasie leicht die blinde Hingabe des ganzen Lebens, der
Selbstmord. Auch er gehört zu den Ereignissen des indi-
viduellen Lebens, die nun einmal den Pulsschlag der Zeit
besonders heftig erregten, und ist sogar eins der merkwürdigsten.
Nicht umsonst wird daher das erotische und das Selbstmord-
motiv ausgenutzt schon im Euripideischen Drama ^ und in der
neuen Komödie^, diesen beiden Vorläufern der alexandrinischen
Dichtung. Dieser, die nach Effekten haschte, bot der Selbst-
mord außerdem den Vorteil eines deus ex machina, eines
äußeren und gewaltsamen Abschlusses der Handlung und
damit eines Eklats, der jedenfalls mehr nach dem Herzen
dieser sensationsbedürftigen Zeit war, als der stumme, ver-
steinernde oder sich allmählich aufzehrende Schmerz der alten,
für den wohl noch Äschylus, aber nicht mehr Euripides Mit-
gefühl oder Verständnis hatte.^ Dementsprechend wurden
daher auch die alten Sagen und Geschichten nach dem Ge-
schmacke des Zeitalters umgestaltet.^ Bis in die Welt der
» S. 95ff. « S. lOOf.
' So noch Daphnis nacli alter unveränderlicher Tradition iräxsro
Theokr. 1, 66ff. Auch die Pandareostochter Od. 19, 518 £F. ist doch
nur ein Sinnbild endlosen Jammers. Als solche hatte Äschylus die
Niobe und Achill auf die Bühne gebracht und hierdurch den Spott des
Euripides, gewiß nicht bloß des Aristophanischen, herausgefordert:
Nauck Fragm. trag. S. 50.
* Erotische Selbstmordgeschichten aus alexandrinischer Zeit: Phyllis
Ovid Her. 2, 141. A. a. 3, 37. Iphis Ovid Met 14, 698 ff. Arachne 6, 6.
Doppelselbstmord des Koresos und der Kallirhoe Pausan. VII, 21 u. dazu
Blümner-Hitzigo.S.79, 1. Über Hero und Leander s.llohde Gr.Eam.' 142ff.
Derselben Zeit gehört das inanoQ-avslv des Kratinos (o. S. 97, 8) an
wegen des Gewährsmanns Neanthes bei Ath. XIII, 602 C f (Rohde a. a. 0.
S. 46); auch wohl das Nachsterben von zwei Liebhabern Plutarch Amat. Narr.
1 p. 772 C. Auch daß die verlassene Europe auf den Gedanken kommt, sich
das Leben zu nehmen (Hör, c. III, 27, 57 ff.), mag alexandrinische
Der Selbstmord 425
Fabel hinein erstreckte sich die modische Sucht ^, und selbst
Dichtung sein oder ist doch im Geiste derselben von Horaz erfanden.
Noch mehr dergleichen bei E. Heinze Virgils epische Technik S. 135 f.
Hekate eine Selbstmörderin nach Kallimachos II S. 356 Schneider.
Auch Eratosthenes in seiner Erigone fand Gelegenheit das Selbstmord-
motiv, und zwar sehr reichlich, zu nutzen: Hiller Eratosth. S. 95 f.
(s. auch 0. S. 81, 1). Auch die kyprische Fabel von Melos, der sich an
einem Apfelbaum erhängte (Serv. zu Virgil Ed. 8, 37, Preller- Robert
Gr. Myth. I, 668, 2), sieht einer alexandrinischen Aitiologie ähnlich. Zum
Teil in diese Zeit führt das Verzeichnis der Selbstmörderinnen Hygin.
Fah. 243; über Kataloge der Art Norden Herrn. 28, 378 Anm. Das
umbilden alter Sagen im Sinne späterer Zeit bespricht Rohde Gr. Born.*,
S. 42 IF. Besonders deutlich zeigt sich das Hinzudichten des Selbst-
mordes in der Sage von Odysseus' Mutter Antikleia, die bei Hygin.
Fab. 243 nuncio falso audito de Ulysse ipsa se interfecit (nach vsänsgoi
beim Schol. und Eustath. zu Od. 11, 202, S. 406 Stallb. erhing sie sich, wie
Arethusa ebenfalls auf Ithaka nach dem Tode ihres Sohnes Korax, Eustath.
zu Od. 13, 408, S. 55 Stallb.), in der Odyssee dagegen (11, 197 ff.) nicht den
Pfeüen der Artemis oder irgendeiner Krankheit erliegt, sondern allein an der
schmerzlichen Sehnsucht nach ihrem Sohne stirbt: &XXä jic eog « Ttö&og
60. TE ftTj'dsc, (paidiii 'Odv66Bv, ö^ r* ayccvocpQoevvr] (itXir,d£a 9v(iov Scnr,VQa.
Demgegenüber aus den unbestimmten Worten Od. 15, 358 ff. (ij d" äxtC
ov Ttcadog a.:xicpQ'txo xvdaXi^oio XEvyalso} 9avär(p, mg ni] 9dvoi og rig
ifioiys ivQ'dds vaisTawv (fiXog eit] %al (piXa ^gdoi) auf Selbstmord der
Antikleia zu schließen (Ameis z. St.), geht nicht an. Antikleia stirbt
ähnlich wie Alda im Bolandslied 274 (übers, v. Hertz S. 146) aus bloßem
Schmerz über die Todesnachricht; in letzterem Fall war Selbstmord
ausgeschlossen durch die christlichen Anschauungen, die Rolands Braut,
wenn sie sich selbst getötet, zur Yerbrecherin gemacht haben würden.
Nicht anders als die Nachrichten über Antikleias Tod sind die Varianten
über das Ende der Althaia zu beurteilen: nach der älteren Fassung
der Sage stirbt sie „maerens in luctu'' Hygin. Fab. 174, nach der späteren
(vgl. auch Korn zu Ovid Met. 8, 260 ff.) gibt sie sich selbst den Tod
(Schol. Hom. 27. 9, 534), sei es nun mit dem Schwert (,Ovid Her. 9, 157,
Met. 8, 531 f.) oder durch Erhängen (ApoUod. I, 8, 3). In ähnlicher "Weise
war die Sage vom Pelopssohn Chrysippos umgebildet worden, den seine
Brüder ermordet haben soUten, der aber vielleicht schon im Euripideischen
Drama sich selbst den Tod gab : o. S. 90, 2. Über das in alter Zeit häufigere
Ausdauern im Schmerz und Abwarten des Endes s. o. S. 84. Vgl. Lucan.
PÄars. 9, 106ff. Auchödipus, nach dem Furchtbaren, das er erlebt, regiert zu-
nächst weiter, wenn auch aXysa Ttäexwv, ohne sich ein Leids anzutun: Od. 11,
271 ff. Doch scheint auch hier das ?) xar£Xß7jfiv((!£v iatnov Schol. JZ. 23, 679
auf eine Abänderung der alten Sage im Sinne der späteren Zeit zu deuten.
^ Äsop. ed. Halm Fab. 15 (Babr. Fab. 17) u. 53, Babr. Fab. 25. Daß
an der ersten Stelle der Selbstmord des Marders (V. Hehn Culturpfl. u.
426 Rudolf Hirzel
die Götter blieben von ihr nicht verschont.^
Von der Sage und Dichtung trat der Selbstmord sodann
in das Gebiet der Historie über. Wirklich geschehene Selbst-
morde hatten Polybios Anlaß zu pragmatischen Betrachtungen
geboten, mit denen er dem Interesse seiner Leser zu dienen
glaubte.^ Andere Historiker, die weniger das Interesse als den
Geschmack ihrer Leser im Auge hatten, machten sich doch
auch mit dem Selbstmord zu schaffen, indem sie diesen in
novellistischen Einlagen zu effektvoller Darstellung brachten.^
Hausth.^ S. 452) nur ein simulierter ist, ändert natürlich für die Sache
nichts. In diese Zeit gehört, was PoUux 5, 42 von dem Hunde des Epiroten-
königs Pyrrhos, und Tzetzes Chili, 288ff. (nach Phylarchos) von dem Adler be-
richten, die beide sich ihren Herren nach in die Flammen des Scheiterhaufens
stürzten. Vgl. hiermit die Hunde des Daphnis bei Aelian H. A. 11, 13.
^ Die Unsterblichkeit, deren sie sich ursprünglich erfreuen sollen,
kann auch eine Last werden {axvxia cciävvog Longin. De siibl. 9, 7,
S. 18, 2 Vahl.*); daß sie zwei Seiten hat, erkennt schon der Äschyleische
Prometheus an ("Wecklein zu 933). In der Klage um Adonis bei Bion 1,
52 f. wünscht sich Aphrodite vergeblich den Tod; denn sich selbst zu töten
bleibt ein Vorrecht und Vorzug der Menschen, wodurch sie sich über die
Götter erheben (Plin. Nat. hist. II, 27, o. S. 75, 1). Aber die Aphrodite
des alexandrinischen Dichters kann doch wenigstens weinen (64 ff.),
während Tränen kraft eines alten Gesetzes den Göttern versagt waren
(Eur. Hipp. 1396 u. ö., die einzige von Barthold z. St. notierte Über-
tretung dieses Gesetzes bei Homer II. 24, 85 scheint nicht einmal ganz
sicher). Auch die Kalypso weint und gebärdet sich überhaupt in der
späteren Dichtung (Propert. I, 15, 8 ff., Rohde Gr. üom.^ 111, 1), als der
ungetreue Odysseus sie verlassen, ganz wie eine Heldin alexandrinischea-
Erotik; es ist daher kein Wunder, wenn sie den Weg einer solchen nun
auch zu Ende ging und nach Hygin. Fab. 243 se ipsa interfecit, sie, die
bei Hom. Od. 5, 208 ff. froh ihrer Unsterblichkeit sich rühmt.
* 0. S. 421.
^ Phylarchos: Parthenios 31, Rohde G'r.J?om.*42; bei ihm dürfte sich
schon die Umständlichkeit gefunden haben, mit der Plutarch den Selbst-
mord des Kleomenes behandelt {Kleom. 31. 37. o. S. 417, 2. 420, 3); vgl.
auch 0. S. 425, 1. Ähnliches boten schon frühere Historiker, z. B.
Xenophon o. S. 78, 4 u. S. 79, 1. Auf Ktesias und Timaios hat Rohde
a. a. 0. S. 41 f. verwiesen, und es ist von Interesse zu vergleichen, wie
bei der Darstellung eines und desselben Vorganges jener und ein Autor
der alexandrinischen Periode, Nikolaos von Damaskus, verfahren sind.
Beide erzählen die Liebesgeschichte des Meders Stryngaios und der
Der Selbstmord 427
Von der übermäßigen Rücksicht anf die Form ist ein kleiner
Schritt zur Verfälschung des Inhalts. Man vergKch die ver-
schiedenen möglichen Motive des Selbstmordes und wählte für
den einzelnen Fall dasjenige aus, welches die größte Wirkung
versprach^; so kam es schließlich, daß, wo die historische
Tradition sich gar zu spröde erwies und nichts von Selbst-
mord wußte, man ihr diesen aufdrängte-, weil nun einmal in
Dakerkönigin Zarinaia; während aber bei Etesias der Liebende beschließt,
durch Hunger zu enden (Demetr. De eloc. 213), wählt er bei Xikolaos
den auf die Nerven stärker wirkenden Tod durchs Schwert {Nie. Dam.
ed. Orelli S. 32). Auch sonst variieren die Angaben über die Art des
Selbstmordes, z. B. der Althaia (o. S. 424, 4), Hannibals (Plutarch
Quinct. Flam. 20) und des Empedokles (Diog. Laert. VIH, 69. 74 Horat.
A. P. 464 f.); Amata bei Virgil Aen. 12, 603 „nodum informis leti trabe
nectit ab alta", nach anderen (Servius z. St.) „inedia se interemit".
' S. vor. Anm. Bekannt sind in dieser Hinsicht die verschiedenen
Nachrichten über das Ende des Isokrates: Blaß Att. Ber. H *, 97.
* Durch die Jamben des Hipponax zur Verzweiflung gebracht,
sollten die Büdhauer Bupalos und Athenis sich selbst erhängt haben.
Diese Nachricht hat Plinius Nat. hist. 36, 11 f. aufs bündigste widerlegt.
Sie wird wohl in derselben Zeit entstanden sein, wie die ganz ähnliche
über die Wirkung der Jamben des Archilochos, durch die Lykambes und
seine Töchter in den Selbstmord getrieben wurden: Piccolomini im
Hermes 18, 264 f., Eaeßling zu Horat. Epist. I, 19, 30. Für uns zum
erstenmal wird Sapphos Sprung vom Leukadischen Felsen erwähnt in
Menanders Asvxadia (Kock HI, S. 88 f.), also in einer Zeit und durch
einen Dichter, welche die alexandrinische Periode vorbereiten halfen.
Vollends konnte das Ende der Philosophen sich leicht in Selbstmord
verwandeln, den ihre Theorien zum Teü zu fordern schienen. So weist
uns in dieselbe Zeit, was in zwei verschiedenen Versionen über den
Selbstmord des Empedokles berichtet wird (o. S. 426, 3). Ob auch, was
man über den Tod des Aristoteles fabelte (Diog. Laert. V, 6)? VgL
Zeller Phil d. Gr. II, 2 », S. 40, 4, aber auch Welcker Kl. Sehr. II, S. 505,
273. Den Anaxagoras ließ man sogar erst einen Versuch des Selbst-
mordes machen (Anekdote bei Plutarch Perikl. 16, 4) und dann ihn
wirklich ausführen (Diog. Laert. H, 13), beides höchst unglaubwürdig
(Zeller Phil. d. G-r. I*, 873, 1). Von diesen Erzählungen legt wenigstens
die zweite durch ihren Gewährsmann Hermippos die Vermutung alex-
andrinischen Ursprungs sehr nahe. Auch die Nachricht vom Selbst-
mord Demokrits, die ebenfalls bezweifelt wird (Zeller a. a. 0. 767 Anm.),
hat für uns ihren ältesten Gewährsmann in demselben Hermippos
(R. Heinze zu Lukrez HI, S. 195).
428 Rudolf Hirzel
der Vergangenheit der Herren eigener Geist sicli bespiegeln
sollte.
Eine solche Verbreitung des Selbstmordes über die
Literatur setzt eine Neigung dazu in weiten Kreisen des Publi-
kums voraus, die dann natürlicherweise auch im wirklichen
Leben nur zu leicht zur Tat wurde. Und es mußte wohl so
sein in einer Zeit raffinierter Kultur, die dem Menschen die
Widerstandskraft schwächt, und in der daher auch ein geringer
Anstoß von außen genügt, ihn zu dem letzten Schritt, der
Flucht aus dem Leben, zu treiben. Welcher Abstand die
starknervige alte Zeit von der neuen trennt, zeigt sich unter
anderem in der Behandlung des Thyesteischen Mahles: denn
während der, nach dem es den Namen trägt, in der alten
Sage es überlebt^, und ebenso König Tereus^ und in der
Historie Harpagos^, während alle drei nur vom Gedanken der
Rache erfüllt sind, vermag ihr alexandrinischer Schicksals-
verwandter, Klymenos, so wie es auch modernem Empfinden
mehr entspricht, solchen Greuel nicht zu überstehen und gibt
sich selber den Tod.^ Lisbesondere von den Kulturzentren,
den großen Städten, gilt das Gesagte. Li dieser erhitzten
Atmosphäre genügten die Vorträge, die Hegesias über das
Elend des Lebens hielt, um unter seinen Zuhörern eine Selbst-
mordsmanie zu erregen, gegen die der König Ptolemaios es
für nötig fand einzuschreiten.^ Doch das waren doktrinäre,
aus der Welt der Ideen angeflogene und deshalb vorüber-
gehende Motive, neben denen natürlich die ewigen alten, dem
wirklichen Leben entstammenden weiter wirkten. Man opferte
sich für das Vaterland, man mochte die Schande nicht über- m
^ Vgl. aber Cicero Tusc. 3, 26: Tu te, Thyesta, damnabis orba-
bisque luce propter vim sceleris alieni? Wo freilich der Zusammenhang
auf eine andere Erklärung zu führen scheint: luce = conspectu et
commercio hominum.
• Hygin. Fab. 46. • Herodot 1, 119.
* äiaxQrjtai iwvt6v: Euphorien b. Parthenios 18. " 0. S. 102 f
Der Selbstmord 429
leben, Liebende folgten den Geliebten in den Tod.^ Ja manche
der alten Motive mußten sogar jetzt stärker wirken, seit sie
aus bloß instinktiven sich in prinzipielle verwandelt hatten.
Wer sich aus Armut tötete, tat dies nach den Grundsätzen der
Stoa^, der ehrliebende Selbstmörder hatte einen beredten An-
walt au Panaitios', ja selbst den Liebenden warf Krates als
Surrogat der Vernunft die Schlinge zu, um sich aus aller Not
damit zu befreien.*
und wenigstens den Rat, sich selbst zu töten, haben die LiebemotiT.
Liebenden damals in reichlichem Maße befolgt, wie wir schon
sahen.^ Sie taten dies überdies noch* auf andere Weise, als
es in alter Zeit gewöhnlich war, und zwar ganz dem Sinn der
neuen entsprechend, die der Liebe im Leben einen größeren
Spielraum einräumte.^ Daher beanspruchte sie jetzt auch dem
Selbstmord gegenüber ausschließlicher zu herrschen. Li der
alten Zeit war der Selbstmord aus Liebe in der Regel ein
Selbstmord aus verbrecherischer Liebe' und erschien dann, wie
auch sonst häufig, als eine Selbstbestrafung ^; in der neuen
Zeit mischen sich zwar auch noch die Motive, doch so, daß
* Parthenios und Antoninus Liberalis, diese beiden Quellen zur
Kenntnis alexandrinischer Sinnesweise, geben hier die Belege: Metioche
und Menippe nach dem Vorbild der Erechtheustöchter u. a. (o. S. 96flF.)
starben fürs Vaterland, Xikander b. Anton. Lib. 25; aus Scham gibt
sich Aspalis den Tod (o. S. 90, 2), Nikander a. a. 0. 13; nach der Be-
stattung der Leukone tötet sich Kyanippos (o. S. 79, 1), Parthenios 10,
und Kleite folgt ihrem Gatten in den Tod, Apollon. Rhod. Argofi. 1,
1063 ff. (wo aber das xaxä> d' Inri xvvtsqov aXXo nicht notwendig einen
Tadel von selten des Dichters in sich schließt, vgl. Ameis Ätihg. zu
Od. 22, 462). * diä nevLav Schol. in Aristct. p. 8* 7ff. (o. S. 281, 3).
»0.8.419 ff. * 0. S. 280, 1. ^0. S. 424f.
« 0. S. 423 f. ' 0. S. 98 f.
« 0. S. 79, 1 . 251 f. 254, 2. Auch der älteste bekannte Selbstmord,
der der Epikaste (o. S. 76), ist doch wohl ebenso, als Selbstbestrafung,
zu fassen und entspricht dann genau der aus gleicher Schuld ent-
springenden Selbstblendung ihres Sohnes und Gatten ödipus, wie sie
ebenfalls schon alter Dichtung bekannt war (Bethe Theh. Heldenl. S. 22 f.
104 f.). Bei Cicero pro Scauro 3, 3 ist „se ipse mort« multavit", von
Themistokles gesagt, Bezeichnung des Selbstmordes überhaupt.
430 Rudolf Hirzel
die Liebe immer mehr als das entsclieideiide und Hauptmotiv
hervortritt.^ Das Mädchen, das vergebens um Liebe wirbt,
gibt sich selbst den Tod; Liebe, nur Liebe oder doch über-
wiegend Liebe, ist es, was sie zur Tat treibt. Doch fehlt es
hierfür auch in älterer Zeit nicht ganz an Beispielen^, wie
denn namentlich Sappho^ und noch mehr Kalyka* unvergessen
sein sollen.^ Viel auffallender sind bei der Vergleichung der
Zeiten die zahlreichen Fälle, in denen jetzt auch Jünglinge
von unglücklicher Liebe in den Tod getrieben werden.® Hierin
mag sich eine gehaltvollere Auffassung der Liebe ankündigen,
die in dieser eine dauernde Vereinigung bestimmter, von Natur
^ Dies hätte R. Heinze Virgils epische Technik S. 135 f., wo er
hierher gehörige Beispiele gibt, noch stärker hervorheben können.
* Lediglich aus Liebe, weil sie der verleumderischen Nachricht
über die Untreue ihres Gatten Peleus Glauben schenkte, gab sich den
Tod Antigene (Apollodor 3, 13, 3, 2. 0. Jahn Arch. Beitr. 324, 63), deren
deshalb vielleicht schon Euripides in seinem Peleus Erwähnung getan
(Nauck Fragm. trag. ^ S. 554).
* Deren Liebe zu Phaon und der Sprung vom Leukadischen Felsen
aber erst aus einer Zeit bekannt wird, die bereits in die alexandrinische
Periode hineinreicht (o. S. 427, 2).
* Aristoxeno8beiAthen.XIV,619D(StesichorusFr.43 BergkP.i. (?.»):
^dov ai ScQXcctai yvvatKsg KaXvuriv xiva mdrjv. Hxr]6i%6QOv ö' t]v noirjiia,
iv a KcclvKri rie ävo(ia, igöaGcc ^väQ'lov vsavioTiov, CoacpQOVwg c-l^^srai zf]
'AcpQodixTQ ya(iri9"tivat avtä' insl dh vnsQSiSsv 6 vsavlönog, KatsxQijfiVLOEv
kavxTjV iybVBXO dh x6 nä&os tisqI AevKada. I^wcpgoviycov Sh nävv kute-
Gxevaeev 6 Ttoirjxrjg xb xfjg naQ&ivov ^Q'og, ovk in navxog xqotcov 9sXovGj]g
avyysvio&ai xä> vsaviöxo), &XX' «u;uo(ieV7js, sl dvvaixo, yvvi] xov Evd&Xov
yEvia&cci KOvgidCa, i], eI xovxo firj dvvaxov, anaXXayfivai xov ßlov.
^ Oder sollten beide einen Sühneakt an sich vollzogen haben, weil
allzu leidenschaftliches Liebeswerben, wie es ja freilich das ganze Leben
und Dichten der Sappho durchzieht, an einem Weibe unziemlich schien?
Ein alter Sühneakt war ja der Sprung vom Leukadischen Felsen (Ober-
hummer Phönizier in Akarnanien S. 49 ff.). Vgl. indessen auch, was
Usener zusammenstellt und vermutet Götternamen S. 328 f. Über
Eephalos, der ebenfalls aus Liebe vom Leukadischen Felsen sprang,
vgl. Strabo X, 462.
* R. Heinze Virgils epische Technik S. 136, 2. Vgl. noch, was von
Eephalos die ht &QxciioXoytKmxBQOi berichteten, vor. Anm.
Der Selbstmord 431
zueinander gehörender Individuen sieht, nach Art der Männer-
freundschaften, die Piaton gepriesen hat; im Sinne der alten
Zeit ist diese Auffassung nicht, für die die Liebe keine das
Leben eines Mannes ausfüllende Leidenschaft war, die daher
wohl eine Hingabe des Weibes für den Mann, aber nicht um-
gekehrt kannt«, und die ihren sprechendsten Ausdruck in
Admets Verhalten gegenüber der Alkestis gefunden hat.^ Die
Alexandriner stehen auch hier den Modernen naher und müßten
sich ebenso die kräftigen Worte gefallen lassen, mit denen
Lessing einmal das keimende Wertherunwesen seiner Zeit ge-
geißelt hat.- Fremd wie diese neue Art des erotischen Selbst-
mordes der alten Zeit ist, ist sie für die neue besonders
charakteristisch. Es entspricht ganz deren überreiztem Wesen,
daß in dem Selbstmord aus verschmähter Liebe die bloße
Nichtgewährung eines Wunsches, die denn doch etwas anderes
ist als der Verlust eines anerkannten und erprobten Gutes
oder das Scheitern großangelegter Pläne, ausreicht, um den
Menschen zu einer seiner gewaltsamsten Handlungen fort-
zureißen; und es entspricht weiter der Richtung der Zeit auf
' Meine Unters, zu Ciceros philos. Sehr. 11, 392, 3.
* Im Briefe an Eschenbtirg, 26. Okt. 1774, spricht er vom Selbst-
mord des jungen Jerusalem: „Glauben Sie wohl, daß je ein römischer
oder griechischer Jüngling sich so, und darum, das Leben genommen?
Gewiß nicht. Die wußten sich vor der Schwärmerei der Liebe ganz
anders zu sichern; und zu Sokrates' Zeiten -w-ürde man eine solche i^
^QOTog xaTo^ri, welche xi roXyi&v yiagä (fieiv antreibt, nur kaum einem
Mädelchen verziehen haben. Solche kleingroße, verächtlich schätzbare
Originale hervorzubringen, war nur der christlichen Erziehung vor-
behalten, die ein körperliches Bedürfnis so schön in eine geistige Voll-
kommenheit zu verwandeln weiß." Diese Worte wiegen im Munde eines
Verteidigers des Selbstmordes (nur freüich eines anders gearteten Selbst-
mordes), als der uns Lessing früher begegnet ist (o. S. 94, 1), nur desto
schwerer. Im wesentlichen nicht anders urteüt eine geistig so gesunde
Frau, wie die Herzogin EHsabeth Charlotte von Orleans war (Brief v.
8. November 1705 bei Ranke WerTce 13, 231): „Sapho Muß ja Eine
Narin Mitt aller Ihrer Kunst gewest sein, weülen sie sich auß Heb für
phaon umbs leben bracht hatt." Den Selbstmord aus erotischen Motiven
schilt schon Aristoteles eine Feigheit Eth. Nik. III, 11 p. 1116* 13.
432 Rudolf Hirzel
das Individuelle, dem Interesse für dieses und der Glorifizierung
desselben, daß sie einmal, wie Panaitios tat^, den Selbstmord
beurteilt nach der Angemessenheit an die Natur nicht über-
haupt, sondern an die Natur einzelner Menschen, dann aber,
in ihren erotischen Selbstmorden hierüber noch hinausgehend,
einen so verhängnisvollen Schritt abhängig macht von den
Diktaten nur individueller Gefühle und Einbildungen.
Um den Selbstmord ganz als eine Tat persönlichen Be-
liebens hinzustellen, fehlte nur noch, daß man auch im vollen
Glück des Lebens ein ausreichendes Motiv sah, sich selbst zu
töten.^ Dieses Beispiel gab im 2. Jahrhundert ein Inder, der
sich öffentlich in Athen verbrennen ließ und dort in allen
Ehren bestattet wurde.^ Ein solches Schauspiel wurde freilich
den Hellenen der alten Zeit nicht geboten oder doch nur auf
dem Theater^; man kann sich denken, daß es auf eine Zeit,
die ohnedies den Einwirkungen des Orients offen stand, nicht
ohne Wirkung blieb ^, sondern mit dazu beitrug, bei den da-
1 0. S. 419 f.
' Eine ähnliche Denkweise bei Plautus Poenul. 309 ff., wo das
wiederholte „abi domum ac suspende te" motiviert wird mit „quia
nunquam audibis verba tot tarn suavia". Vgl. auch o. S. 82, 1 und Eur.
Kykl. 164 ff. (Dieterich, Nekyia 28, 2), Sonst wünscht man sich nur
den Tod in' solchen Fällen, wie in der Komödie Terent. Eun. 651:
nunc est profecto, interfici quom perpeti me possum, ne hoc gaudium
contaminet vita aegritudine aliqua. Vgl. Cicero jTwsc. 1, 111.
* Der Geograph Artemidor bei Strabo XV, p. 720 erzählt: avvriv
öh Kul 6 'A9"rjvri6v KaTaKceißas ^avrov Ttotetv dh rovvo roiig iihv inl xccko-
TtQuylcc ^riTOvvtcig &7CccXXayr]v xäv Ttccgovrov, rohg d' in' svTtQuyicc,
v.uQ'ccTtEQ xovxov KTtuvTa yccQ v-axa yväi\ir\v -nqä^avxa y^i%^i vvv kniivai
dslv, jXTj n xmv &ßovX'i]xav ;^poviJoj'Tt 6vfi7tS60f xal dt} Ktxl ysX&vxa
äXse&ai yv^vov Xin &Xr}Xi(i(i^vov tv TiSQi^wfiaxi inl xt}v tcvqüv ini-
ysygcicp&ai dh xä> xäqxo „ ZccQfiavoxriyag 'IvSog &7ib BagyoßTjg xara xä
TcäxQia 'IvS&v h&rj kccvxov &itcc&avaxi6ag xetxui,". Vgl. Plutarch Alex-
ander 69, wo vom Tode des Calanus die Rede ist, der ja ebenfalls die
Selbstverbrennung insbesondere vor griechischen Zuschauern aufführte.
* 0. S. 78.
* Die Bewunderung Lucaus schon in diese Zeit vorzudatieren, steht
nichts im Wege. Pharsal. 3, 240 f. erwähnt er die Inder: „quique suas
Der Selbstmord 433
maligen Griechen den Selbstmord auf der Tagesordnung zu
erhalten.
Als die Kultur dieser Zeit den römischen Geist zu neuem Die Bömet
Leben befruchtete, fand sie ihn auch für die Reizungen des
Selbstmordes schon vorbereitet. Der politische und religiöse
Ernst der Römer ^, die größere Strenge, mit der sie den ein-
zelnen an seine Pflichten gegen das Gemeinwesen und gegen
die Götter mahnten, sollte man meinen, hatte sie hindern
müssen in der Weise der viel ungebundeneren Griechen mit
dem eigenen Leben zu spielen.' »Die Religion der Römer
verdammte den Selbstmörder und versagte ihm ehrliches Be-
gräbnis und Totenfeier", sagt Niebuhr^ und entnimmt aus dieser
Tatsache einen Maßstab, um die Verschiedenheit historischer
Traditionen zu beurteilen, von denen die römische für Appius
Claudius parteiische dessen Selbstmord verschwieg, die grie-
chische unbefangenere ihn ohne weiteres eingestand. Wirklich
verordneten die Bücher der Pontifices, daß, wer sich erhangt
hatte, nicht bestattet werden dürfte*; ja noch weiter reichte
struxere pyras vivique calentes conscendere rogos" und bricht dann in
die Worte aus „pro, qnanta est gloria genti iniecisse manum fatis
vitaque repletos quod snperest donasse deis!" Wieviel die Selbst-
verbrennung des Calanus schon in früher Zeit von den Griechen be-
sprochen wurde, zeigt Strabo XV, p. 718 und namentlich Megasthenes,
den er dort zitiert; und aus Cicero Ttisc. 2, 52 mag man schließen,
daß Calanus schon früher den Stoikern ein Muster im Ertragen von
Schmerzen war.
* Noch in später Zeit erkennt ihn Polybius an, über die dsKStdai-
Hovia der Römer VI, 56, 6 ff.
' Während Blindheit den Griechen ein genügender Grund zum
Selbstmord schien (o. S. 98, 3* icriQoiastg der Stoiker Diog. Laert. VII,
130; Eratosthenes o. S. 423, 2), hörte Appius Claudius Caecus, auch er-
blindet, nicht auf, in der großartigsten Weise für das Gemeinwesen zu
wirken, hatte aber freilich hierin einen würdigen Rivalen in dem
Griechen Timoleon. ^ Eöm. Gesch. ü', 259.
* Bei Servius ad Aen. XII, 603 „cautum fuerat in pontificalibua
libris, ut qui laqueo vitam finisset, insepultus abiceretui" und ebenda
aus Varro „ suspendiosis , quibus iusta fieri ius non sit'*. Auch Arte-
Archiy f. Beligio&Bwis8eiiach»ft XI 28
k
434 Rudolf Hirzel
der am Selbstmord haftende Makel ^, indem auch, wer sich
selbst auf den Tod verwundet hatte, dem Büttel gleich ge-
achtet wurde.^ Aber die Religion und ihre Vertreter hatten
keine rechtliche Macht, die Anerkennung dieses Makels, den
sie als solchen erklärten, auch anderen abzunötigen und die
midor Onirocr. I, 4, S. 11, 9flF. Hercli. ist von Marquardt Staatsverw. III,
307, 8 (o. S. 274, 4) richtiger hierher bezogen worden und nicht wie
von Ameis Anhg. zu Od. 22, 462 auf griechisclie Verhältnisse. Vgl.
Dig. III, 2, 11, 3, wonach suspendiosi als mit infamia behaftet „non
lugentur"; wie hier mit den „perduellionis damnati" werden sie auf
einer Inschrift CIL XI, 6528 mit denen „quei quaestum spurcum pro-
fessi essent" auf eine Linie gestellt. Schon o. S. 256, 4 wurde bemerkt,
daß nur bei den Germanen das Erhängen nicht als unedle Todesart galt
und nur bei ihnen auf diese Weise auch geopfert werden kann (vgl.
auch Golther Germ. Myth. S. 562); bei den klassischen Völkern ist
letzteres unerhört, wenn man nicht etwa in der alöaga und den oscilla
die Rudimente eines uralten Opferbrauches sehen will (K. Fr. Hermann
Gottesd. Alt. 21, 16. 62, 30, Varro bei Servius a. a. 0., Preller B. M. iU).
^ Auf das Erhängen beschränkten ihn dagegen Niebuhr Böm. Gesch.
IP, 259, Rein Criminalrecht S. 883 Anm., Mommsen De cöllegiis et soda-
liciis S. 100, 11, Friedländer zu Petron * S. 54. Ohne jede Einschränkung
bestraft den Selbstmord mit Schande und Verweigerung der Bestattung
der ältere Seneca Controv. 8, 4, S. 426 Bu,, der sogar den M. Curtius
anredet „Curti, perdideras sepulturam, nisi in morte reperisses".
S. indes o. S. 267, 4.
* Festus S. 64 Müll.: Carnificis loco habebatur is, qui se vulne-
rasset, ut moreretur. Dies kann keinesfalls, wie Niebuhr und noch
Friedländer a. a. 0. tun, auf den Selbstmord durch Erhängen bezogen
werden. Allgemeiner scheint es Mommsen Strafr. 916, 3 zu fassen,
und dies ist notwendig und auch im Texte angenommen worden, für
den Fall, daß man nicht eine andere Erklärung vorzieht, nach der, wer
sich verwundet hatte in der Absicht, sich den Tod zu geben, dann aber
nicht gestorben war, für den Rest seines Lebens infam und dem Büttel
gleich geachtet wurde. Diese Erklärung empfiehlt sich einmal, weil
bei wirklich vollzogenem Selbstmord der Ausdruck „vulnerasset ut
moreretur" für das einfache „se interfecisset" allzu umständlich er-
scheint, und sodann weil „carnificis loco haberi" zu unbestimmt lautet,
um vom toten carnifex verstanden zu werden, vielmehr die Vorstellung
des lebenden und seiner' Stellung unter den Menschen erweckt. Unter-
stützt wird sie außerdem durch eine Analogie, durch die missio igno-
miniosa, die den Soldaten traf, der in selbstmörderischer Absicht „se
vulneravit" (Dig. 48^ 19, 88, 12. 49, 16, 6, 7).
Der Selbstmord 435
Erlegung von Bußen, das Dulden von Strafen, zu erzwingen.'
Wenn diese nicht selbst den Makel als solchen empfanden und
infolge davon das Bedürfnis hatten, ihn zu sühnen, konnten
priesterliche Vorschriften allein nichts ausrichten. Eine Wir-
kung auf das Leben übten sie überhaupt nur, solange die
Religion die Gemüter noch festhielt. Als diese ihre Kraft verlor
und dahinschwand, als auch mit den Augurien nur Spiel und
Spott getrieben und sie leichthin einem vermeintlichen poli-
tischen oder militärischen Interesse geopfert wurden, wird man
sich auch an jene Vorschriften nicht mehr gekehrt haben, die
zu allen Zeiten in harten Streit mit den tiefsten und leiden-
schaftlichsten Regungen des menschlichen Gemütes gekommen
sind.^ Daher sind „unzählige" Römer nicht zurückgescheut
' Mommsen Stuat^echt II', 52, Marquardt Staatsvenc. III, 313.
* In zivilisierteren Zeiten wurde dergleichen als barbarisch empfunden.
Man sehe doch, wie über ähnliche grausame Bestimmungen der alten
Zeit Cicero sich hinwegsetzt j>ro C. Eabirio perd. 13: quae verba, Quirites,
iam pridem in hac re publica non solum tenebris vetustatis, verum etiam
luce libertatis oppressa sxmt. An historischen Belegen, daß wirklich
einmal einem Selbstmörder die ehrliche Bestattung versagt wurde, fehlt
es ganz. Xicht deshalb wurde sie auch dem Appius Claudius von den
Tribunen versagt, weil dieser Hand an sich gelegt, sondern weil er
sich dadurch der drohenden Strafe hatte entziehen woUen (Dion. Hai.
Ant. Eom. 9, 54), ganz abgesehen davon, daß man über die Todesart
des Appius Claudius und ob er wirklich Selbstmord begangen, von
Anfang an geteilter Meinung war (Dion. Hai. a. a. 0., Livius 2, 61).
Daß die Zeiten sich in der Behandlung der Selbstmorder nicht gleich-
blieben, sondern milder wurden, deutet schon PUnius an Nat. hist. 36, 107
(novom et inexcogitatum ante posteaque remedium, vgl. Kirchmann De
funer. Rom. S. 484); und auch was wir bei Festus lesen (o. S. 434, 2)
„camificis loco habebatur" und nicht „habetur", scheint auf dasselbe
hinzuweisen. Wie ungern man die heiligsten Empfindungen der Familie
verletzte und daher auch notorische Verbrecher wohl den Angehörigen
zur Bestattung überließ, lehrt außer dem FaU des Claudius (a. a. 0.)
auch der des Catilina \md seiner Anhänger (Plutarch Antotx. 2 Cicero
pro Flacco 95 in Pison. 16), in dem Cicero sich übrigens geflissentlich
gegen den Vorwurf verteidigt, die Bestattung versagt zu haben (Cic.
J%t7. 2, 17). Auch die Gleichgültigkeit gegenüber jeder Art von Be-
stattung, wie sie Cicero Ttisc. I, 102 ff. predigt, mußte dazu beitragen,
28*
436 Rudolf Hirzel
vor dieser Art des Todes ^, ja unvergleicKlich viel mehr unter
den Römern haben diesen Mut gefunden als unter den Griechen,
wie Cicero einmal nach leidiger Advokatenmanier übertreibend
ausführt.^ An bestimmten Beispielen, die dies bestätigen,
mangelt es nicht ^; sie reichen zurück bis in die Zeit der
Punischen Kriege*, die freilich auch in der Behandlung der
auspicia die Schranken strenger Altgläubigkeit überschritten
hat.^ Nichts berechtigt anzunehmen, alles spricht dagegen,
daß der Tod in diesen Fällen für den Selbstmörder irgend-
welche beschimpfende Folgen hatte. Daß in seinen moralisch-
rechtlichen oder religiösen Wirkungen der Selbstmord sich
den Straf bestimmungen über die Bestattung der Verbrecher ihren Wert
zu nehmen und so ihre tatsächliche Abschaffung zu befördern.
^ Cicero pro Sestio 48.
* Pro Scauro 3, 1 ff. : wenn man von den Fabeln und Ajax absähe,
hätte unter den „Graeculi" Themistokles das einzige historische Beispiel
eines Selbstmordes gegeben.
* Cicero an beiden angeführten Stellen gibt solche. Vgl. „animae
magnae prodigum Paullum" (Hör. Carm. I, 12, 37), „qui se bene mori
quam turpiter vivere maluit " (Liv. XXII, 50, 7) und den Sohn des Scaurus,
der die Schmach, eine Niederlage überlebt zu haben, durch freiwilligen
Tod büßte (Val. Max. V, 8, 4 und Kempf). Asconius zu pro Scauro 1, 5
bemerkt, daß L. Hostilius Tubulus, um der Verurteilung und dem Tode
durch Henkershand im Gefängnis zu entgehen, „venenum bibit". Das-
selbe tat C. Garbo nach Cicero Brut. 103, ad fam. IX, 21, 3. Auch
C. Gracchus machte den Versuch sich selbst zu töten : Plutarch C. Gracch. 16.
* Im Jahre 249 v. Chr. entleibte sich der Konsul L. lunius nach
der unglücklichen Seeschlacht gegen die Karthager: Cicero Nat. Deor.
II, 7; Kempf zu Val. Max. I, 3, 4. Ja, noch weiter hinauf gehen die Bei-
spiele, wie der Tod des Oppius (Liv. 3, 58) zeigt, und die allerdingij
bestrittenen, aber doch schon in alter Überlieferung gegebenen Selbst»|
morde der beiden Claudier (Dion. Hai. Änt. Bom. 9, 54, Livius 2, 61 i
Dion. Hai. 11, 46, Liv. 3, 58); sogar bis in die Königszeit würde ui
fuhren, was Cassius Hemina und der ältere Plinius berichten (o. S. 267, 3)^
' Über C. Flaminius, der „non paruit auspiciis", und zwar „su?
more" Cicero De div. I, 77 (und dazu Giese), H, 71; über C. Claudius
und L. lunius, die „contra auspicia navigaverunt" a. a. 0. I, 29. II, 71;
Kempf zu Val. Max. I, 3, 4. Derselbe L. lunius beging dann Selbst-
mord: s. vor, Anm.
Der Selbstmord 437
nicht von anderen Todesarten unterscliied, dafür ist ein weiterer
Beweis das häufige Schwanken der Überlieferung zwischen
Selbstmord und anderen Todesarten.^ Auch der Selbstmord
durch Erhängen kann in den Augen der Römer nicht so ent-
ehrend gewesen sein, als man nach gewissen Spuren glaubte
annehmen zu dürfen.* Nicht einmal den Motiven legte man
* So beim Tode der Clandier o. S. 4S6, 4. Auch über den Tod
des Taurea Vibellius gingen die Nachrichten auseinander (Liv. 26, 15
und 16). "Welche die richtige ist, wird kaum zu unterscheiden sein, so
gut übrigens zu der Schilderung seines Selbstmordes passen würde, was
zur Charakteristik des Mannes Cicero in Pis. 24 beiträgt (fuit pompa,
fnit species, fuit incessus saltem Seplasia dignus). Ein Zweifel bestand
auch hinsichtlich der Todesart des Licinius Macer, der nach Val. Max.
IX, 12, 7 eingehendem Berichte sich erhängt haben würde, nach Plu-
tarch Cic. 9 an einer Krankheit gestorben scheint; und auch hier läßt
sich der Zweifel nicht so einfach lösen, als Drumann IV, 195 meinte.
C. Carbo nahm infolge der Anklage des Crassns Gift und entging nur
so der Verurteilung (Cicero o. S. 436, 3); hier ist die andere Über-
lieferung (Val. Max. III, 7, 6), daß er verurteilt wurde und in die Ver-
bannung ging, entschieden zu verwerfen. In derselben Weise schwankt
die Überlieferung hinsichtlich des jungen Sohnes des Flaccus, der, ein
Opfer der Gracchischen Revolution, nach Appian h. e. 1, 26 durch
Selbstmord, nach Vellei. Pat. 2, 7 und Plutarch C. Gracch. 17 durch
Henkershand endete. Verschieden wurde schon der Tod Coriolans er-
zählt (Liv. 2, 41, Plutarch Coriol. 39); nur nach einer Nachricht (Cicero
Laelius 42) beging er Selbstmord. Einen Selbstmord zu vertuschen (Nie-
buhr o. S. 433), hatte man keinen, wenigstens keinen in der römischen
Anschauungsweise beruhenden Grund (anders in der späteren Zeit, in
der deshalb auch die Variante aufkommen konnte, daß Aias nicht sich
selbst getötet habe, sondern hinterlistig ermordet worden sei, dku vvxros
ädriXag ccpä^szcci Cedrenus Hist. Comp. S. 366 D Migne und o. S. 76, 5);
um so leichter konnte ihn freilich hinzudichten, wer die Greschichte ins
Romanhafte ausstaffieren wollte. Siehe o. S. 424 ff. bes. 426, 3 und über
Demosthenes' und Euphraios' Tod S. 89, 2. Wie in gleicher Weise die
Nachrichten über den Tod des Aristoteles schwanken, bespricht Welcker
Kl. Sehr. II, 505, 273. Vgl. auch Tacitus Annal 1, 5. 4, 10. 6, 25, und
die verschiedenen Nachrichten über den Tod des Verräters Judas (er-
örtert von D. Fr. Strauß Leben Jesu 2, 498 ff.). •
* 0. S. 433, 4. 434, 1. Hätte aber Valerius Maximus so in aUen
Ehren über das Ende des Licinius Macer, den er sich erhängen ließ
(o. Anm. 1), berichten können, wenn dieser Todesart nach seinem Ge-
438 . Rudolf Hirzel
eine solclie Bedeutung bei, daß man nach ihnen eine ver-
brecherische und beschimpfende Art des Selbstmordes von
anderen unterschieden hätte. Erst später in der Kaiserzeit ist
dies eingeschränkt worden.^ Wer früher und wer in den Zeiten
der Republik Selbstmord beging zum Besten des Vaterlandes,
oder auch nur im eigenen Interesse, um sich vor Schande zu
retten, war sicher nicht als Verbrecher geachtet zu werden.^
Die Decii und Lucretia gaben hier unantastbare Beispiele
ewigen Ruhmes und der Nachahmung würdigt, auf die der
fühl irgendwelcher Makel anhaftete? Und würde man auch nur den
Gedanken an eine so gemeine Todesart in Cato haben aufkommen
lassen? Appian b. c. II, 98 (mißverstanden von Geiger Der Selbstmord
S. 64, 4, vgl. Seneca De ira III, 15, 4 „vides illam arborem brevem,
retorridam, infelicem? pendet inde libertas") ; bei Plutarch Cato 68 fehlt das
Erhängen unter den Cato vorschwebenden Möglichkeiten des Selbstmordes.
^ „Non solent lugeri", die „mala conscientia" Hand an sich gelegt
haben, sie stehen auf einer Stufe mit den „hostes" und „perdueilionis
damnati" Keratins Dig. III, 2, 11, 3; die Testamente derer, die sich der
Verurteilung durch Selbstmord entziehen, sollen ungültig sein, Ulpian
Dig. XXVin, 3, 6, 7; Selbstmord „ob aliquod admissum flagitium" hat
Konfiskation des Vermögens zur Folge, Paulus Dig. XLIX, 45, 2. Vgl.
auch die allgemeine Verurteilung des Selbstmordes in der lex cultorum
Dianae et Antinoi aus dem Jahre 133 n. Chr., Mommsen De collegiis
S. 98. Anzunehmen, daß schon in den Zeiten der Republik der „mala
conscientia" begangene Selbstmord ale Verbrechen behandelt wurde,
wird durch die angeführten Beispiele der Claudier, des L. lunius, des
Licinius Macer und C. Carbo entschieden widerraten: o. S. 436 f. Sonst
hätte auch Cicero nicht, wie er tut in Vatin. 39, den Vatinius nach
Aufzählung aller Schandtaten desselben förmlich zum Selbstmord drängen
können: quid est, quam ob rem praeturam potius exoptes quam mortem,
praesertim cum populärem te velis esse neque ulla ro populo gratius
facere possis?
* Dies sind die beiden Motive, partim adipiscendae laudis partim
vitandae turpitudinis causa, die Cicero pro Sestio 48 als Motive des
Selbstmordes gelten läßt, und von denen getiieben „innumerabiles"
in den Tod gegangen sind.
" Über die Decii auch Cicero a. a. 0. Die Lucretia, im Begriff,
sich das Schwert in die Brust zu stoßen, läßt Livius I, 58 sagen: nee
ulla deinde inpudica Lucretiae exemplo vivet (Shakespeare Lucrece
S. 373 Tauchnitz „No, no", quoth she, „no dame, hereafker living, By
my excuse shall claim excuse's giving").
Der Selbstmord 439
Römer mit Stolz blickte. Die römische „dignitas" gefiel sich
in Selbstmorden solcher Art^; dies spricht sich schon in dem
Winke aus, den der Altrömer Aemilius Paulus dem gefangenen
und vor der Schmach des Triumphes kläglich zusammen*
sinkenden Perseus gab.* Aber auch die Selbstmörder niederer
Art, die aus Liebe oder anderen Gründen überdrüssig des
Lebens diesem gewaltsam ein Ende gemacht hatten, wurden
lässig behandelt und sollen, wie sie ausdrücklich genannt
werden, „schuldlos" (insontes) sein.'
* Auf die „dignitas" werden die Selbstmorde bezogen von Cicero
pro Sestio 48: denique cum omnia semper ad dignitatem rettulissem etc.
Diese „dignitas" verletzte M. Aquilius, als er es versäumte, Selbstmord
zu üben und so [memoriam iuventujtis suae rerumque gestarum senec-
tutis dedecore foedavit: Cicero pro Scauro 3, 2. Mit dieser „dignitas",
wie auf der Hand Hegt, berührt sich das nginov des Panaitios, das
diesem Stoiker ein genügender Anlaß des Selbstmordes schien: o. S. 419f.
* Plutarch Aem. Paul. 35: Kairoi Tt^06ins(iips (sc. Perseus) rät Alyn-
Xi(p Ssoiisvog jitj jrofwrEuO'^vat xal nagaiTovusvog zov d-Qiaiißop. 'O Sk
r^S avavdgiag avrov xal (fiXo\l)vxiccSj <»? lotxe, xaraysXäiv „alXu tovzo
y'" sins „xal Tr^ora^ov ^v in' avtä xal vvv ieziv, av jSovlrjTai" dr}Xmv
Tov JtQO aiaxvvTig Q'ävaxov, ov ov% vno(isivag 6 ÖBilaiog, aXk' ix' Ünidatv
Tivmv aTtotiaXcixieO'slg iysyovBi fiegog r&v ainov XacpvQOV.
' Yirgil Äen. 6, 434 ff.:
Proruma deinde tenent maesti loca, qui sibi letum
Insontes peperere manu, lucemque perosi
Proiecere animas. Quam vellent aethere in alto
Nunc et pauperiem et duros perferre labores!
Im Sinne der Orphiker und Pythagoreer waren aber Selbstmörder dieser
Art gewiß nicht „unschuldig" (o. S. 262 f, 276, 278). Wenn also Yirgil
sie so nennt, weicht er eben damit von den religiösen Ansichten jener
Sekten ab, was namentlich Norden gegenüber {Hermes 28, 385 ff.) betont
werden muß. Yon einer Bestrafung der Selbstmörder, wie sie diesen
Orphiker und Pythagoreer in Aussicht stellten, ist bei Yirgil nichts zu
finden. Wenn er sie beklagt, quam veUent etc., und auf ihre reuige
Stimmung weist, so deutet dies doch auf keine Strafe, eo wenig als die
Seufzer Achills ßovXoiariv x' iTtdgovQog imv xrX. {Od. 11, 489 ff.). Der
Ort der Strafe und der Qualen der Unterwelt ist nicht da, wo die Selbst-
mörder weilen , sondern wird erst 542 ff. geschildert. Den Selbstmördern
dagegen benachbart sind in der Yirgilsehen Unterwelt die ungerecht
Yerurteilten (430 falso damnati crimine mortis), und nicht weit von ihnen
440 Rudolf Hirzel
Und doch muß es auch wieder bei den Römern als
schimpflich gegolten haben, durch Selbstmord zu enden. Das
sagt uns zu deutlich das Zeugnis des Historikers Cassius He-
treflfen wir auf die Kriegshelden (477 ff.). Auch das langsame und qual-
volle Losringen der Seele vom Körper, wie es Dido erdulden muß
(Äen. 4, 688 ff.), soll keine eigentliche Strafe sein (gegen Norden a.a.O.
375); das sagen auch die „physici" nicht (bei Servius zur Äen. 4, 385),
unter denen übrigens nicht notwendig Orphiker und Pythagoreer zu
verstehen sind (Lobeck Agl. I, 753), und ebensowenig folgt es aus der
Ähnlichkeit der Wendung „nee fato, merita nee morte peribat" {Aen.
4, 696) mit T^i» ttjs Bliiag^iivrig ßia anoGTEQ&v ^lotgav (Piaton Gess. IX,
873 C). Wie Didos Drohung, daß sie auch im Tode als körperloser
Schatten dem untreuen Geliebten keine Ruhe lassen werde (Aen. 4,
385 f.), wirklich nicht aus einer besonderen Theologie erklärt zu werden
braucht, so wird auch der Todeskampf der Selbstmörderin nur nach
altem Volksaberglauben geschildert, wie doch jedem die Opferweihe
des Haarabschneidens (Eur. Alk. 73 ff.) vor Augen legen sollte. Und so
ist Virgil überhaupt in der Behandlung der Selbstmörder auf dem Boden
stehen geblieben, den seine Landsleute einnahmen. Daß es dem Volks-
glauben entspricht, wenn er die vor der Zeit gestorbenen Kinder auf
die gleiche Stufe stellt mit den Selbstmördern, kam schon früher zur
Sprache (o. S. 265, 5). Dieselbe Bewandtnis hat es aber auch mit der
Bezeichnung einer gewissen Klasse von Selbstmördern als „insontes".
Norden (a. a. 0. S. 880) bringt dieselben in Gegensatz zu den 445 ff.
Genannten. Daß aber unter diesen sich auch Unschuldige finden, wie
Laodamia und Euadne, liegt doch auf der Hand, wenigstens so lange,
als nicht eine ausdrückliche Erklärung der Schuld gegeben wird (wie
von R. Heinze Virgils ep. Techn. S. 135 f , siehe aber auch o. S. 429).
Wo vielmehr der Gegensatz zu den insontes zu suchen ist, konnten uns
schon früher die Digesten lehren (o. S. 438, 1), in denen denjenigen, die
ihr Leben „taedio vitae" endeten, solche gegenüberstehen, die dasselbe
„mala conscientia" und „ob aliquod admissum flagitium" taten; jene
entsprechen genau den „insontes" Virgils, die aus Armut und infolge
von allerlei Not, also aus Lebensüberdruß freiwillig in den Tod gingen
(Welcker Kl. Sehr. II, S. 505, 273), und bleiben auch in den Digesten
von jeder Strafe frei, werden also auch hier für „insontes" erklärt.
Die anderen, die im Gefühl ihrer Schuld und, um der drohenden Strafe zu
entgehen, sich selbst den Tod gegeben hatten, dachte man sich als
Gegensatz zu den insontes ohne weiteres hinzu, und Virgil hatte nicht
nötig, im Folgenden Beispiele derselben und des in der Unterwelt sie
erwartenden Schicksals zu geben. So finden wir Virgil durchaus inner-
halb der römischen Vorstellungsweise. Wie er vollends diejenigen be-
Der Selbstmord 441
mina.* Und gewisse Totenehren, der Beatattrmg und andere,
müssen auch später noch dem Selbstmörder versagt worden
sein. Das bestätigen uns für verschiedene Zeiten die Zeug-
nisse Varros*, des Neratius^ und Artemidors.* Zur Ausgleichung
dieses Widerspruches bleibt nichts übrig als anzunehmen, daß
man unter Umständen und in gewissen Kreisen allerdings im
Tode noch den Selbstmörder beschimpfte. Allgemein kann
aber diese Sitte nicht gewesen sein, und auch die Kreise , auf
die sie beschränkt war, dürfen wir uns nicht zu weit denken.
Sie umfaßten keineswegs alle die Frommen Roms : denn Aemilius
Paulus, der doch wahrlich zu ihnen gehörte^, ermuntert zum
Selbstmord^, und Vertreter sogar der römischen Priesterschaft,
ein flamen dialis und ein haruspei verüben nicht bloß Selbst-
mord', sondern wollen damit, der eine wenigstens '', auch noch
Anderen das Beispiel geben. Jedenfalls bestand kein gesetz-
licher Zwang, der den Selbstmörder ein für allemal von den
Bestattungsehren ausgeschlossen hätte.^ Nur dem Tod durchs
handelt haben würde, die sich fürs Vaterland geopfert hatten, und
deren einen, den Menoikeus, Statins Theh. 10, 781 zu den Göttern auf-
steigen läßt, kann man aus der Art, wie er 6, 824 der Decii gedenkt,
mutmaßen. Sogar den Selbstmord eines Cato, wie noch zur Sprache
kommen soU, ist er weit entfernt zu rügen (8, 670), was zwar der rigo-
ristischen Religion und Moral der Orphiker und Pythagoreer keineswegs,
desto mehr aber der herrschenden römischen Anschauungsweise entspricht.
* 0. S. 267, 3: tunc prünum (seit Tarquinius Superbus) turpe ha-
bitum est mortem sibi consciscere, also galt auch noch in der Zeit des
Historikers der Selbstmord für schimpflich.
» 0. S. 433, 4. » 0. S. 433, 4. 438, 1. ♦ 0. S. 433, 4.
^ Hiervon gab er noch kurz vor seinem Ende den Beweis: Plutarch
Aem. Paul 39. Vgl. auch Cicero De die. I, 103. « 0. S. 439, 2.
' Über L. Cornelius Merula, den flamen diaHs, s. Yal. ilax. IX,
12, 5, Appian b. c. 1, 74, wobei zu bemerken ist, wie ängstlich derselbe
bis zuletzt jedem Freyel aus dem Wege geht und so bis in den Tod
hinein von seiner Frömmigkeit Zeugnis ablegt. Über den haruspex
8. Yal. Max. IX, 12, 6, VeU. Fat. U, 7, 2.
* Der haruspex bei VeU. Fat. a. a. 0.
^ S. 434 f. Durch Fiktionen der Rhetoren, wie des älteren Seneca
u. A., wird dies nicht umgestoßen (o. S. 267, 4). Virgils Dido allerdings
442 Rudolf Hirzel
Erhängen gegenüber hatte man auch noch später einen Ab-
scheu, aber, wenigstens soweit wir diesen Abscheu für einen
allgemeineren halten dürfen, nicht sowohl einen religiösen als
einen ästhetischen, indem man einen solchen Tod als „informe
letum" verurteilte.^
Diese Beurteilung und diese Behandlung des Selbstmordes
konnten sich so bei den Römern auf natürlichem Wege bilden,
mußten aber durch das Einströmen der griechischen Kultur
und Philosophie gefördert werden, insbesondere insofern diese
griechische Kultur die alexandrinische und die Philosophie die
stoische war. In jener war dem Selbstmord aus Laune und
Leidenschaft der weiteste Spielraum gelassen, und diese erwies
sich nicht bloß als geeignet, den heroischen Selbstmord in das
blendendste Licht zu setzen^, sondern kam auch den Forderungen
der römischen „Würde" entgegen^, wenigstens seit sie um-
geformt durch Panaitios den Maßstab ihres Urteils der indi-
viduellen Natur des Menschen entnahm.^ Dieses Recht der
individuellen Natur, über Leben und Tod zu entscheiden,
wurde dadurch noch mehr befestigt, daß es als ein göttliches
erschien; denn es ist durchaus wahrscheinlich, daß schon
Panaitios eine Tat des einzelnen Menschen willens, wie der
Selbstmord war, als eine Wirkung der göttlichen Allmacht
(Aen. 4, 642 £F.) und die Campaner bei Liv. 26, 13, sowie manche Römer
zur Zeit des Sullanischen Mordens (Lucan. Pfiars. 2, 157 ff.) scheinen die
Bestattungsehre sich dadurch zu sichern, daß sie vorher selber sich den
Scheiterhaufen schichten und dann erst auf oder an ihm Selbstmord
begehen. Vgl. aber auch Lucan. Ph. 3, 748 ff.
^ Virgil Aen. 12, 603, wo Ladewig richtig erklärt hat. In ihrer|
derben Weise drückt eine allgemeine Empfindung aus Prinzessin Elisabeth]
Charlotte von Orleans an die Raugräfin Louise 10. April 1718 (S. 290j
Stuttgart 1843): „Vor Edelleüte ist Es doch Eine Heßliche sage ahm]
galgen Zu Zaplen." Dem informe letum entspricht genau des Euri-
pides &oxv(i'OVBg ayxovui (o. S. 256, 4). Über den religiösen Makel, j
der am Erhängen haftete, o. S. 433, 4. 438, 1.
«0. S. 420f. »0. S. 438f. *0. S. 419f.
Der Selbstmord 443
bezeichnete.* Viel bestimmter noch sprach dies sein Schüler
Posidon aus. In uns selber wohnt der Gott, der über allen
unseren Kräften thront und über unsere Handlungen entscheidet*;
er wird uns befehlen, und seiner Stimme ziemt es zu folgen,
ob wir uns selber Ton der Last und Knechtschaft dieses Lebens
befreien sollen.' Wie hier auf echt Posidonsche Weise Stoisches
sich mit Platonischem verquickt, liegt auf der Hand; die bei
Piaton von außen wirkende Gottheit, die nur die Notwendigkeit
des Selbstmordes an uns heranbringt*, ist hier zur immanenten
geworden, die von innen heraus den Zwang dazu auf uns
b
* Man vergleiche die Ausmalung der Pentheusszene bei Horaz
Epist. I, 16, 73flF., welche schließt mit den Worten „ipse deus, simul
atque volam, me solvet". opinor hoc sentit „moriar". mors ultima
linea rerum est. Dasselbe bei Plutarch De trangu. an. 18, S. 476 C.
Aus der Übereinstimmung des Dichters mit dem Popularphilosophen ist
zu schließen, daß dieser durch den menschlichen Willen zur Selbai-
befreiung wirkende Gott der Vorstellungsweise schon des Panaitios ent-
sprach; vgl. auch Seneca De tranqu. an. 16.
* "EnseQ-cii rdj iv ccvroig daiuovi in diesem Gebote Posidons &ßt
sich die Hauptpflicht des Menschen zusammen : Unters, zu Ciceros phüos.
Sehr, n, 530.
' Cicero Tusc. I, 74: Vetat enim dominans ille in nobis deus iniussu
hinc uos suo demigrare; cum vero causam iustam deus ipse dederit, ut
tunc Socrati, nunc Catoni, saepe multis, ne iUe medius fidins vir sapiens
laetus ex bis tenebris in lucem illam excesserit etc. Daß diese eigen-
tümliche Ansicht über die Zulässigkeit des Selbstmordes, die Cicero hier
wiedergibt, die Ansicht Posidons ist, wird mir im Zusammenhang der
obigen Betrachtung jetzt selbst wahrscheinlich (Unters, zu Ciceros philos.
Sehr, m, 343 und Schmekel MiUl Stoa 142). Für den, der die Eigen-
tümlichkeit des Posidonius kennt, entwickelt sich die Ansicht wie von
selber aus der seines Lehrers Panaitios; auch in diesem Falle handeln
ihm die Menschen, und namentlich die Hochgestellten unter ihnen, auf
die doch auch Panaitios seine Selbstmordtheorie vorzüglich berechnet
hatte (o. S. 419 ff.), nicht „sine aUquo adflatu divino" (Cicero Not.
deor. n, 166).
* Phaidon 62 0 Jtglv avciyxTjv tivä 9s6s iTtixifiiprj. Hieran noch
anklingend in den vor. Anm. angeführten Worten „causam iustam deus
ipse dederit".
444 Rudolf Hirzel
ausübt. Ahnliclie Kompromisse zwischen den beiden Haupt-
theorien des Selbstmordes, der stoischen und der akademischen,
begegnen auch sonst und, was den auch hier hervortretenden
römischen Eklektizismus charakterisiert, gerade in lateinischen
Wendungen: das „fato cedere" wird empfohlen und damit zum
Selbstmord ermahnt^, eine Mahnung, die in der allgemeinen
Form stoisch^, in der besonderen Anwendung auf den
Selbstmord aber mehr platonisch als stoisch ist^; oder
die stoische zum Selbstmord treibende Vernunft wird auf
die platonische Notwendigkeit reduziert und umgekehrt diese
auf jene.*
Derartige Selbstmordlehren, vorgetragen von so hervor-
ragenden und einflußreichen Philosophen, als Panaitios und
Posidon waren, vorgetragen mit allen Mitteln der Logik und
wohl noch mehr der Rhetorik, mußten sich wohl bei den ge-
bildeten und vornehmen Römern einschmeicheln und einen
durch die eigene Entwickelung des römischen Geistes schon
vorbereiteten und empfänglichen Boden erst recht fruchtbar
machen. Der berühmteste aller römischen Selbstmorde, der
Cato uticensiB. des Cato Uticeusis, ist nur die Probe auf diese Rechnung.
Cato wollte bis zum letzten Augenblick seines Lebens als
^ Liv. 26, 13, 17.
* Erinnernd an das berühmte „ducunt volentem fata, nolentemj
trahunt".
' Dem Druck einer Notwendigkeit, der dem „fatum" entsprechenden]
sliiagfiivT] (Piaton (ress. IX , 873 C) , glaubten im Selbstmord nur die'
Platoniker zu erliegen, während die Stoiker in ihm gerade eine Be-
tätigung menschlicher Freiheit sahen (o. S. 282, 5, doch vgl. tiqosIXovto
T7]s sl(iaQii,ivTig rv%hlv Polyb. 16, 32, 4). Dieses „fato cedere", d. i. der^
eluuQiiivr} nachgeben, ist übrigens etwas anderes als das iTCoxcoQsZv t^ ^
dalfiovi, das Brutus (Plutarch Brut. 40) gerade vom Platonischen Stand-
punkt aus eines Mannes unwürdig findet, und das ihm wider göttliches |
Gebot {ovx Sciov) scheint; der Saiiiav, von dem hier die Rede ist, daa-
von außen an den Menschen herandringende Geschick, ist ein anderer
auch als der von innen zu ihm redet und dem Posidonius ihn folgen
hieß (0. S. 448, 2). * 0. S. 281 f.
Der Selbstmord 445
Römer sich bewähren^ und als Stoiker', war aber auch nicht
gemeint, gegen Piatons Gebot zu handeln, da er sich auf seine
Tat durch Lesen des Phaidon vorbereitete.^ Auch Brutus, der
durch die akademische Philosophie Ton vomhereia gegen den
Selbstmord eingenommen war und deshalb von diesem Stand-
punkt aus und mit den Worten zum Teil des Platonischen
Phaidon in jugendlichem Eifer an Catos Tat gemäkelt hatte*,
' Man denke z. B. wa8 Cicero von seinen Landslenten sagt in
Pison. 15: huic enim populo ita fuerat ante tos consales libertas insita,
ut ei mori potius quam servire praestaret.
* 0. S. 282, 5. Bei Plutarch Cato 71 sanktioniert dies die herbei-
eilende Menge, indem sie den Toten preist als iiovov ilivd'SQov xai
fiovov ajTTTTjTOf. Insbesondere handelt Cato im Sinne des Panaitios,
indem er den Selbstmord sich allein vorbehält, ihn aber nicht auch
seiner Umgebung auftiötigt: Plutarch a. a. 0. 64. 65. 69, o. S. 419, 2.
Sein Benehmen unterscheidet sich hiervon dem des Kleomenes : o. S. 417.
' 0. S. 278, 6. Unters, zu Ciceros phOos. Sdtr. n, 1 S. 300, 2. Er
las den Phaidon also in ganz anderem Sinne als David Friedrich Strauß, '
der ihn auch kurz vor seinem Ende wieder in die Hand nahm, aber
nur um den von Piaton darin eingenommenen Standpunkt für einen
„überwundenen" zu erklären (Hausrath Strauß 2, 387).
* Auf die Frage des Cassius ti yivmexBig tisqI (pvy^g xal «ievr^S;
antwortet Brutus bei Plutarch Bn<^ 40: iVsos a>v ^ycb, Käeeis, xal itgay-
fiärav ansiQog oix ot8' OTcag iv (piXoeocpLa loyov atp^xa yiiyav. 'Hituc-
eäuTjv Kdrava duxxQTiaci^uvov iavzov, mg ovx oeiov ovd' avdgbg igyov
vrtoxoiQfiv tä> d(xi(iovi (o. S. 444, 3) xal ftfj dixeed'ai to evuni^rov adsäg,
all' ärtoSidgäexBiv. Die "Worte führen faat notwendig auf eine frühere
Schrift, da einer bloß mündlichen gelegentlich getanen Äußerung Brutus
sich kaum in dieser Weise noch erinnern konnte, sei es nun wirklich
oder nur nach der Toraussetzung des Erzählers. Diese Schrift aber
kann kaum eine andere als die Lobschrift auf Cato gewesen sein, da
die philosophischen Schriften {De tirtute, De officiis, De patientiä), die
ihres Inhaltes wegen in Betracht kämen, sich nicht in so frühe Zeit,
d. h. vor die Ciceronischen der letzten Periode setzen lassen {De virtute
insbesondere nicht wegen De fin. 1, 8 und Tusc. 5, 1). Die lobende
Gesamttendenz der Schrift brauchte durch die Kritik einer einzelnen
Handlung nicht beeinträchtigt zu werden. Jedenfalls wird in der
Literatur, die sich um Cato bildete, gerade der Tod nirgends gefehlt
haben, da sie ja durch ihn hervorgerufen und er in seiner besonderen Art
ein zu eklatantes Ereignis war. Ja Cicero konnte kaum anders als bei
ihm besonders starke Farben aufsetzen (o. S. 418, 3), so daß im Tode
446 Rudolf Hirzel
bekannte später sein Unreclit und folgte Catos Beispiel. Man
hat sich unnötige Mühe gegeben, dies mit einer Sophistik zu
beschönigen^, die allerdings einer späteren Zeit nicht fremd
war.^ Brutus selbst sagt unverblümt, daß ihn die Verhältnisse
Cato nocli einmal als der „vir bonus et fortis" (Cic. de Divin. 2, 3) er-
schien und mit Sokrates verglichen werden konnte (wie Tusc. 1, 74).
Der Widerspruch der Gegner erhielt hierdurch die Richtung auf den-
selben Punkt und wird sie namentlich bei Cäsar genommen haben, der
auch bei einer anderen Gelegenheit den Selbstmord als Feigheit ver-
urteilt (s. u., vgl. auch Augustin De civ. dei I, 23). Die Art, wie man
auch am Tode der Porcia und des Brutus herummäkelte (Plutarch
Brut. 53 und Cassius Dio 47, 49), macht dies nur" wahrscheinlicher.
* Florus Epit. IV, 7, 15, nachdem er erzählt hat, daß Cassius und
Brutus sich durch andere töten ließen, ruft aus: Qui sapientissimos
viros non miretur ad ultimum non suis manibus usos? Nisi si hoc
quoque ex persuasione sectae fuit, ne violarent manus, sed in abolitione
sanctissimarum piissimarumque animarum iudicio suo, scelere alieno
uterentur. Vgl. hierzu Pufendorf De jure nat. II, 4, 19 S. 266 f. Auf
Grund derselben Sophistik sagt in Shakespeares Cynibeline III, 4 Imogen
zu Pisanio : „Why , I must die ; and if I do not by thy band , thou art
No servant of thy master's: 'gainst seif - slaughter There is a prohibition
so divine That cravens my weak band." Namentlich scheint die
Coroners Jury in England auf solche Selbstmordssophistik eine wahr-
haft magnetische Anziehung ausgeübt zu haben. In Shakespeares
Hamlet 6, 1 (if the man go to this water and drown himself usw.) soll
auf den Fall eines Sir James Haies angespielt werden, der sich ertränkt
hatte, und dessen Witwe in einen Prozeß verwickelt wurde, bei dem es
darauf ankam, ob Haies bei seinem Tode „agent" oder „patient" ge-
wesen sei, oder, wie nun Shakespeares Clown sagt, ob er zum Wasser
oder das Wasser zu ihm gekommen sei.
* Wenigstens stehen Cassius und Brutus darin nicht allein, daß
sie zum Tode Anderer Hilfe in Anspruch nahmen. Nicht anders ist
C. Gracchus verfahren und ließ sich durch Philokrates töten, der dann
seinem Herrn in freiwilligem Tode nachfolgte (o. S. 79, 1); auf das
Gleiche läuft es hinaus, wenn Juba und Petreius {Bell. Äfr. 94, Sittius
und Petreius bei Cass. Dio 48, 8, 4) miteinander kämpfen, „ut cum vir-
tute interfecti esse viderentur", wie es mit bemerkenswerter Motivierung
des Zweikampfes heißt ; auch Juba, da er als Sieger aus dem Zweikampf
hervorgeht, fällt schließlich auf seine Bitten durch die Hand seines Sklaven
(bei Appian h. c. 2, 100 'I6ßag xai JIsrpTjl'os .... inl diairiQ ^Iqisai
3isxQi]accvTo ScXX-^Xovg, Lucan. Ph. 4, 640 ff.). Deianira fleht den Hyllus ver-
gebene an, sie zu töten, bei Seneca Ilerc. Öt. 984 ff.; dieser will ebenso-
Der Selbstmord 447
fortgerissen und die Praxis mit der Theorie in Widersprach
gesetzt haben.^ Und diesem Entschluß des Brutus stimmt
auch Cassius zu-, den ebenfalls sein philosophischer Standpunkt
hätte zurückhalten sollen', aber so wenig zurückgehalten hat
als den Lukrez.* Das mag zum Teil daher rühren, daß in ihm
wenig die Mutter, wie Orest die Schwester (o. S. 249, 1) morden. Mit
ähnlicher -Sophistik, wie man sie hier dem Selbstmord gegenüber an-
wandte, glaubte von Blutschuld frei zu sein, wer andere nur veranlaßt«
sich selbst zu töten (o. S. 249 f.). Erst später scheint diese Beihilfe beim
Selbstmord, die außerdem auch in dem Unvermögen, die Tat selbst zu
vollziehen, ihre Ursache haben konnte (ausdrücklich so von Juba gesagt
Bell. Afr. 94, vgl. aber auch über Abi-Melech Bichter 9, 54, über Saul
1. Sam. 31, 4; es gilt aber auch von Nero, Sueton Nero 49, Cassius Dio
63, 29, vgl. noch Tacit. Ann. 2, 31. 11, 38. 12, 51. 16, 15), häufiger ge-
worden zu sein, wie denn Sophokles' Deianira viel weniger Umstände
macht als Senecas; damit sein Freigelassener nicht in den Verdacht der
Beihilfe komme, schickt ihn Otho hinaus, als er sich zum Selbstmord
rüstet (Plutarch Otho 17), während dem Marcellinus aus dem gleichen
Grunde seine Sklaven beim Selbstmord nicht behilflich sein wollen
(Seneca Epist. 77, 7). Daher mag sich erklären, daß man erst später
nötig fand, diese Beihilfe mit Strafen zu bedrohen: Paulus 3, 6, 4.
Ulpian in Big. 29, 5, 1, 22. Mommsen Sirafr. S. 630 f., 1043, 8.
^ Xach den o. S. 445, 4 angeführten Worten fährt Brutus fort:
Nvvl d' aXXotog iv ratg rvxccts yivoyuii xai 9eov xcclöni xa ■xaqövxa fii]
ßQußsvßavTog ov dsouui TiäXiv aXXag iXnidag i^Elsyx^^^ ^''^^ naQaexsvdSt
&JlX' anaXXä^oiuci ttjv xvxriV inaiv&v.
* Wie Plutarch (b. vor. Anm.) berichtet, ijtl xovxois (zu den Worten
des Brutus) Kdeeiog ifisidiues xal xov Bqovxov a6Ttcc6d(uvog „Tavxa'%
^VH) „<PQOVOvvxsg ioniav i-jil tovg TtoXsuiovg. 'H yccg vixrjeouEv ^ vfxöävxag
ov qpojSrj'ö'TjedfisO'cc".
' Cassius war Epikureer: Cicero ad fam. 15, 16 und 19. Über die
Epikureer s. o. S. 422. Aber Cassius war früher Stoiker gewesen (Cicero
adfam.lb, 16, 3), was auch zu seinem energischen Wesen besser paßte;
und so könnte man geneigt sein, auch seine Auffassung des Selbst-
mordes für einen stoischen Rest zu halten.
* An der Nachricht des Hieronymus (Sueton) „propria se manu
interfecit" zu zweifebi, wie S. Brandt N. Jahrb. f. Fhilol. 1891 S. 246 ff.
und andere taten, liegt kein genügender Grund vor. R. Fritzsche hat
dies Fleck. Jahrb. 1896 S. 555 ff. treffend auseinandergesetzt. Dieser
Selbstmord des Lukrez mochte die Praxis zu seiner eigenen Theorie
sein; denn, wenn er auch über den gemeinen Troß der Selbstmörder
448 Rudolf Hirzel
ebenso wie in dem Dichter neben dem epikureischen der
römische Charakter vorwaltete ^; aber die Zeiten waren danach,
daß am Ende sogar griechische Epikureer wie Diodor ihnen
Zugeständnisse machten.^ Das Selbstmordproblem war auch
für die Römer eine Tagesfrage geworden. Als solche wurde
sie aber keineswegs nur bejaht, sondern mußte von ver-
schiedenen Standpunkten aus natürlich verschieden beantwortet
werden. Während Republikaner und Stoiker, beide eifrig be-
müht, die Freiheit und Selbständigkeit des Menschen zu
sichern, auch für das Mittel hierzu, den Selbstmord, eine Vor-
liebe zeigen^, haben andere, die weder für republikanische
noch für stoische Ideale schwärmten, sondern das Leben
nüchterner ansahen, wie der Akademiker Cotta^ und C. Julius
3, 79 ff. abspricht und 3, 938 ff. (R. Heinze zu 938 und 943) nicht gerade
auf Selbstmord zu beziehen sind (doch vgl. zu 938 o. S. 432, s. auch
Bockemüller und Giussani zu 50, über Diodor Seneca De v. b. 19, 1
iUe Interim beatus ac planus bona conscientia usw.), so berichtet er
doch 1039 ff. über den Selbstmord Demokrits (o. S. 427, 2) in einer Weise,
daß er ihn nur gebilligt haben kann.
^ 0. S. 433 ff. In Shakespeares Macbeth 5, 8 sagt Macbeth: Why
should I play the Roman fool, and die On mine own sword? whiles I
see lives, the gashes Do better upon them.
* Seneca De v. b. 19, 1: Diodorum, Epicureum philosophum, qui
intra paucos dies finem vitae suae manu sua inposuit, negant ex decreto
Epicuri fecisse, quod sibi gulam praesecuit. S. o. S. 447, 4. Zeller Phil,
d. Gr. m, 1 " S. 455, 1.
' Hierher gehören auch die Massenselbstmorde nach der Schlacht
bei Philippi: Cassius Dio 47, 48; ähnlich Lucan. Phars. 4, 548 ff. Man
vergleiche auch den Massenselbstmord der Campaner bei Liv. 26, 13 f.
Die Tat der Freiheit wurde zu einer Tat insbesondere der Freien; fast
jeder Selbstmord bringt an sich schon eine Opposition gegen die be-
stehende und den Selbstmörder umgebende Welt zum Ausdruck. Viel-
leicht erklärt auch der Abscheu des Historikers Cassius Dio vor dem
Selbstmord (68, 16, 4 o. S. 260, 1) sich wenigstens zum Teil aus seinem
Widerwillen gegen die Republikaner, wie derselbe ja auch am Tode
des Brutus zu mäkeln scheint (o. S. 445, 4).
* Sallust, Or. Cottae 5: Pro quibus beneficiis vix satis gratus
videar, si singulis animam, quam nequeo, concesserim. Nam vita et
mors iura naturae sunt. Daß wir hier die Ansicht viel mehr Sallusts
Der Selbstmord 449
Cäsar ^, auch den Selbstmord verurteilt, sei es als einen Eingriff
in die Rechte der Natur (Cotta) oder als ein Zeichen von Feig-
heit und Mangel an Widerstandskraft (Cäsar). Aber obgleich
unter Cäsars Namen die neue Zeit heranzog, überwiegt zu-
nächst die nachsichtige und preisende Beurteilung des Selbst-
mordes nicht am wenigsten zufolge des Lichtes, das
von Catos Tode ausstrahlte^ bis in den augusteischen Kreis
als Cottas hätten, ist doch nicht -wahrscheinlich. Die akademische Be-
urteilung des Selbstmordes s. o. S. 284. Auch Statilius, Catos Verehrer,
wird von den Philosophen {vTto röäv (fiioaocfav) verhindert, sich den
Tod zu geben (Plutarch Cato min. 73, vgl. 65}; ebensowenig billigte man
in Porcias Umgebung deren Selbstmord und suchte ihn zu hindern
(Plutarch Brut. 53), wie freilich auch sonst and natürlicherweise die
nächsten Angehörigen verfahren (Com. Nepos, Atticus 22; Plin. Epist.
1, 12; über Othos Tod Tacit. Eist. 2, 48, Plutarch Otho 15 f., Cato min.
67 ff., vgl. Äsch. ^gram. 839 f. Kirch., auch E.egesias"A7toxaQTSQmv revocatur
ab amicis bei Cicero Tusc. 1, 84, vgl. Valer. Max. II, 6, 8: ab incepto
consilio diu nequicqnam revocare conatus.
* Aus der R^de des Critognatus Bell. GaU. VIT, 77, 4: Cum his
mihi res sit, qui eruptionem probant, quorum in consilio omnium
vestrum consensu pristinae residere virtutis memoria videtur. Anim
est ista molUtia, non virtus, paulisper inopiam ferre non posse. Qui se
ultro morti offerant, faciUus reperiuntur, quam qui dolorem patienter
ferant. Den Gallier hat durch diesen Gedanken Cäsar schwerlich
charakterisieren wollen. Vielmehr wird es seine eigene Meinung ge-
wesen sein, mit der vielleicht nicht ganz zufällig ein Dichter der Kaiser-
zeit, Martial, übereinstimmt Epiffr. XI, 56, 15 f.:
Rebus in angustis facile est contemnere ritam:
Fortiter ille facit, qui miser esse potest.
Mit demselben Argument suchte man auch Otho von seiner Tat ab-
zubringen: Tacit. Hist. 2, 46. Und nicht anders ermutigt den ödipus
Antigone bei Seneca Phöniss. 190 ff.: non est, ut putas, virtus, pater, timere
vitam, sed malis ingentibus obstare etc. Selbst Catos Selbstmord zog
diesem den Vorwurf der Feigheit zu: Augustin De civ. dei I, 23. Als
Feigheit ist der Selbstmord oft und schon von den Griechen der
klassischen Zeit verurteilt worden: o. S. 259 f.
* Vgl. auch den Rhetor Seneca Controv. YHI, 4, 5 celebretur Cato.
Wie Cato das Vorbild der Männer war, so mag seine Tochter Porcia
durch ihren Tod (Cass. Dio 47, 49) den Frauen das Beispiel gegeben
haben, -wie sie sich ja auch durchaus als Tochter ihres Vaters {Käxavog
Archiv f. BeligionswiMenschaft XI 29
450 Rudolf Hixzel
hinein^ und dem „Mann von Utica", diesem eingefleiscliten
Republikaner und hartnäckigen Selbstmörder^ einen Ehrenplatz
nicht bloß in Virgils^, sondern viel später noch in Dantes
Jenseits verschaffte.*
S-vydrrjQ Plutarct Brut. 13, vgl. Cato min. 73) fühlte und gebärdete, und
dies eine Ursache gewesen sein, daß man auch ihren Tod ähnlich wie
den ihres Vaters und ihres Mannes seines heroischen Schimmers zu
entkleiden suchte, o. S. 445, 4.
^ Catonis nobile letum: Horaz Carm. I, 12, 35, wozu man passend
„invictum devicta morte Catonem" aus Manil. 4, 87 anführt. Als
literarisches Kuriosum und als ein Zeichen, wie wenig man sich in die
Stimmung dieses Kreises und dieser Zeit hineinfinden konnte, mag
Bentleys Vermutung erwähnt werden, der für „an Catonis" schreiben
wollte „anne Curti".
* Plutarch Cato 70 Schi., Appian 6. c. 2, 99. Ähnlich Rhazis
2. Maccab. 14, 46.
* Virgil erwähnt den Cato im Elysium Äen. 8, 670 als „dantem
iura", wie uns Homer den Minos vorführt {Od. 11, 669) 9ehi6tsvovt<x
VEXV661V (mißverstanden von Servius zu Äen. 8, 670). Daß der jüngere
Cato gemeint ist, haben im Gegensatz zu Servius die neueren Erklärer
längst ausgeführt (Cato als Muster der Gerechtigkeit Plutarch Cato
min. 44, Tzetzes CM. 3, 190; iustitiae cultor, rigidi servator honesti bei
Lucan. Phars. 2, 389). Doch muß hinzugefügt werden, daß der Dichter
hierdurch nicht in Widerspruch mit sich selber gerät: denn der den
Selbstmördern reservierte Ort der Unterwelt 6, 426 ff., an dem sich aller-
dings kein Cato findet, ist nur den Selbstmördern reserviert, die sich
aus Not oder Liebeskummer den Tod gegeben haben (o. S. 439, 3).
* Purgat. 1, 31 ff. Auch Dante macht mit Cato eine Ausnahme,
da er andere Selbstmörder in die Hölle verweist {Inferno 13). Dies
wäre auch Catos Platz gewesen nach der christlichen Vorstellungsweise
(vgl. hierzu die Beurteilung Catos durch Lactantius Inst. Dir. 3, 18.
Augustin De civ. dei 1, 23), welcher der Interpolator des Servius-
kommentars (zu Aen. 8, 670) Ausdruck gibt: „quomodo enim piis iura
redderet, qui in se impius fuit?". So begründet er von seinem christ-
lichen Standpunkt aus die Erklärung des Servius, daß unter dem recht-
sprechenden Cato nicht der „Uticensie" gemeint sein könne. Bis in
neuere Zeiten hat sich die Glorie des alten Republikaners, des Märtyrers
der römischen Freiheit, erhalten, wie in Rousseaus Ileloise 3, 22 (S. 380
Leipzig 1801) gerade der Gegner des Selbstmordes doch Catos Tat be-
wundert und die Bewunderung auch in dem wohl abgewogenen und ein-j
schränkenden Urteil Garves (zu Cicero Von den Pflichten 1, 169 ff.,J
Breslau u. Leipzig 1819) durchbricht.
Der Selbstmord 451
Der Selbstmord war far die Römer viel mehr als für die K»i«ei»eit.
Griechen ein Ereignis des öffentlichen Lebens, aus demselben
hervorgehend und darauf wieder zurückwirkend, ein Ereignis,
in "dem die „dignitas Romana" sich darzustellen liebte.^
Während uns daher über die mehr dem privaten und be-
sonders dem Liebesleben angehörenden Selbstmorde der
Griechen namentlich die Dichter melden, schöpfen wir die
Kenntnis der Selbstmorde bei den Römern vorzüglich aus den
Historikern. Polybios, wenn auch er den Selbstmord öfterer
Erwähnung und eingehender Betrachtung wert gehalten hat',
schlägt damit die Brücke zu den Römern auf ähnliche Weise
wie durch die ganze Tendenz seines Werkes; doch reicht
weder er noch überhaupt ein Historiker alter und neuer Zeit
in dieser Hinsicht an Tacitus, in dessen Annalen namentlich
die immer wiederkehrenden Selbstmordsberichte einen ganz
wesentlichen Zug des düsteren, darin entworfenen Zeitgemäldes
büden.^ Daß gerade die Zeit, die er schildert, an Selbst-
morden ungewöhnlich fruchtbar war, mußte sich den Lesern
seiner Werke von jeher besonders lebhaft einprägen. Oft
genug ist dies ausgesprochen worden, u. a. auch von Rousseau,
der nur viel zu einseitig es lediglich aus den politischen Ver-
hältnissen erklärt.* Gewiß besteht, was den Selbstmord
^ 0. S. 438 f. 442. Man vergleiche z. B. die Definitionen der dignitas bei
Cicero De inv. 2, 166 (dignitas est alicnius honesta et cultn et honore
et verecundia digna auctoritas) und ad fam. 4, 14, 1 (ego autem, si
dignitas est bene de re publica sentire et bonis viris probare quod
sentias, obtineo dignitatem meam), und wie derselbe Cicero sich mit
ihr zu schaffen macht pro Murena 23 f., 25, 34 u. ö. Nach Tacitus
Ann. 6, 29 Mamercus Scaums, ut dignum veteribus Aemiliis, damna-
tionem anteiit etc.
* 0. S. 418, 3. 419. 421.
' Die Stellen sind gesammelt von Geiger Der Selbstmord S. 34 f.
* Nouv. Hei. in, 22 (S. 381 Leipzig 1801) leugnet er zunächst, arg
übertreibend (s. o. S. 433 ff.), das Vorkommen des Selbstmordes in den
„beaux temps" der alten Eepublik imd fahrt dann fort: „Mais quand
les loix forent aneanties, et que TEtat fat en proie ä des tyrans, les
29»
452 Rudolf Hirzel
und sein häufigeres oder selteneres Yorkommen betrifft, ein
Unterscliied zwischen der Kaiserzeit und der Zeit der alten
Republik; aber der Ursachen, die zu diesem Unterschied ge-
führt haben, sind mehrere.-^ Nur eine Ursache der Selbst-
morde in der Kaiserzeit ist der republikanische Freiheitstrotz,
der im Tode seine letzte Zuflucht sucht. Aber da die Selbst-
mordsmanie auch unter den besten Kaisern, auch unter einem
Trajan, nicht erlischt, auch in den glücklichsten Epochen be-
gegnet^, kann der Druck der Despotie nicht ihre alleinige Ur-
sache gewesen sein.^ Noch iüimer dauert die echt römische
Weise, sich der Verurteilung durch den Tod zu entziehen*,
im Gegensatz zur attischen Sitte und hervorgerufen wohl, zum
Teil wenigstens, durch die in Rom viel schimpflicheren
Formen der Todesstrafe.^ Hierzu kommt aber in der Kaiser-
citoyens reprirent leur liberte naturelle et leurs droits sur eux-memes.
Quand Rome ne fut plus, il fut permis ä des Romains de cesser d'etre;
ils avaient rempli leurs fonctions sur la terre, ils n'avaient plus de
patrie, ils etoient en droit de disposer d'eax, et de se rendre ä eux-
memes la liberte qu'ils ne pouvoient plus rendre ä leur pays. Apres
avoir employö leur vie ä servir Rome expirante et ä combattre pour
les loix, ils moururent vertu eux et grands comme ils avoient vecu et
leur mort fut encore un tribut ä la gloire du nom Romain, afin qu'on
ne vit dans aucun d'eux le spectacle indigne de vrais citoyens servant
un usurpateur.
^ Dies betont Montesquieu Considerations eh. XII (S. 86 f., Paris 1868).
* Plinius Epist. 1, 12 bemerkt ausdrücklich, daß sein Freund
Corellius Rufus sich das Leben nahm „florente re publica".
8 C. Fr. Hermann GöU. Gel. Am. 1843. 2. S. 1371.
* 0. S. 438, 1. Beispiele aus der Kaiserzeit findet man in Tacitus'
Anndien o. S. 451, 3. Von solchen Fällen, die auch bei den Griechen
begegnen, wie dem des Deinokrates (Plutarch Philop. 21), der durch
Selbstmord nur der Rache seiner Feinde entgehen wollte, sehe ich hier ab.
^ Eine gelindere Form der Todesstrafe, wie das Trinken des
Schierlingsbechers, das auch in Athen erst später aufkam (o. S. 248, 4),
gab es als offiziell verordnete in Rom nicht; wenn Seneca sich auf
diese Weise zu töten suchte, so war dies Schauspielerei und sollte
Nachahmung des Sokrates sein (Tacit. Ann. 15, 64 u. Nipperdey).
i
Der Selbstmord 453
zeit ein Pessimismus, jenes „convicium saeculi"^,. den die
Republik nicht kennt, und den zu entwickeln die Stürme
revolutionärer Zeiten viel weniger taugen als eine satte und
träge Ruhe, der es an Aufgaben und Pflichten fehlt, die allein
Leben wecken und mit dem Leben aussöhnen können^; wie
von selbst stellt sich in solchen Friedenszeiten bei müßigen
Menschen die Grille des Selbstmords ein.' Niemand ist
vielleicht ein besserer Zeuge für die Zustände dieser Zeit als
der ältere Plinius, der nicht gelernt hatte, die Welt durch die
Brille nur einer einzigen Philosophie zu betrachten, und dessen
Blick die ganze Breite des damaligen Lebens umfaßte. Und
dieser Zeuge ist durchdrungen von dem Elend und den Qualen
des menschlichen Daseins* und kann die Befreiung hiervon,
den Selbstmord, nicht genug preisen, dieses Geschenk der
gütigen Natur, das den Menschen über die Götter erhebt.^ Das
„taedium vitae" war eine Zeitkrankheit geworden, über das
wie über etwas Unvermeidliches deshalb auch die Gesetze
* Seneca Controv. 2 praef. 2.
- Ein anderer Pessimismus, wenn auch zum Teil mit ähnlichen
Wirkungen, war es, der in Athen während des 5. Jahrhunderts sich
entwickelte: o. S. 87 f.
« Goethe Werke 26, 222.
* Nat. hist. 2, 25: nee quicquam miserius homine.
^ 0. S. 75, 1. 426, 1. Der Selbstmord ist das beste aller Heihnittel
Nat. hist. 28, 9: hoc primum quisque in remediis animi sui habeat, ex
Omnibus bonis quae homini tribuit natura nullum melius esse tempestiva
morte, idque in ea optumum quod iUam sibi quisque praestare poterit.
Vgl. 28, 1. 25, 23 f. Bei der Empfehlung desselben fühlt sich Plinius
weder durch stoische noch durch epikureische Rücksichten gebunden;
dieses Mittel steht dem Menschen jederzeit, sobald er will, zur Ver-
fügung, und um so mehr, als eine etwa eintretende Bestrafung des
Selbstmörders nicht ^nehr von diesem, sondern höchstens von den
Lebenden empfunden wird: Nat. hist. 36, 108; o. S. 275, 3. 435, 2. Rein
historisch schon interessierte den Polyhistor die Tatsache des Selbst-
mordes als eine, von der man damals besonders viel Erfahrung hatte,
und so hatte er auch darauf geachtet, welche Krankheiten oder
Schmerzen am häufigsten die Ursache derselben sind.
454 Rudolf Hirzel
schonend hinweggehen^; ja was so ohnedies in der Neigung
der damaligen Menschen lag, das wurde zeitweilig durch ge-
setzliche Verordnungen noch mehr befördert, indem gewisse
Kaiser, wie Tiberius, den Selbstmord durch das „pretium
festinandi" überdies belohnten^ oder den Verurteilten nötigten,
sein eigener Henker zu werden.^ In solcher Luft wirkten
denn auch die alten Motive kräftig und kräftiger weiter. Daß
die „dignitas" gewahrt werden müsse und auch das Leben als
Opfer heische, darüber sind sich die Gebildeten einig*, und
1 0. S. 259, 3.
* Tacitus Ann. 6, 29, nachdem er den Selbstmord des Pomponius
Labeo und seiner Gattin erzählt hat: Nam promptas eiusmodi mortes
metus carnificis faciebat, et quia damnati publicatis bonis sepultura
prohibebantur, eorum, qui de se statuebant (x^xpixa sagt Corellius
Rufus bei Plinius Epist. 1, 12), humabantur corpora, manebant testa-
menta, pretium festinandi. 0. S. 250, 1. Mehr Belege gibt Rein Criminal-
recht d. Böm. S. 883, 2.
» 0. S. 246, 1.
* Einen dieser Gebildeten stellt für uns Plutarch vor. Die An-
sicht des Panaitios und Polybios (o. S. 419 ff.) spricht sich deutlich aus
in der Vergleichung des Sertorius und Eumenes 2: xal rov (ihv ov
■xati^Gxvvs TOP ßiov 6 d-dvaros , o Sh (psvysiv nhv Ttgo o;^;|;^a^cD-
eiccg ft^ äwridsig, ^fjv ök (ler' al%yi,aX(o6las ßovXrid'slg, o^tB icpvXd^aro
KuX&g xr]v xBXsvxr]v 0^%'' iniiisivsv. Hiermit in Übereinstimmung macht
er ein unwürdiges Hängen am Leben auch Jugurtha zum Vorwurf
Marius 12, vgl. auch o. S. 420, 3. Wenn er das blinde Wüten gegen
sich selber als widernatürlich verurteilt und darin ein Krankheits-
symptom sieht {De amor. prol. 5 S. 497 D, vgl. tceqX ipvxf^g bei Gellius
Noct Att. 15, 10), so trennt ihn auch dies nicht von Panaitios,
der ja gerade auch beim Selbstmord der Natur zu folgen gebot
(o. S. 442 f.) ; und auch Panaitios mag schon , wie Plutarch tut De
tranqu. 17, den durch übermäßiges Leid bedrängten Menschen auf den
Tod vertröstet haben als den Hafen (Xt/X7jV), in den es ihm freisteht
zu jeder Zeit einzulaufen (o. S. 448, 1). Wechselnde Stimmungen an-
zunehmen, die Plutarchs Urteil über den Selbstmord zu verschiedener
Zeit verschieden färbten (wie dies die Ansicht von Sintenis ist zu
Kleomenes 31, 6), sehe ich keinen genügenden Grund. Wenn er im Dialog
Ilsel tpvxfjg von Selbstmordsverboten redete, so könnte dies in Nach-
ahmung von Piatons Phaidon geschehen sein (wie der sterbende Cheilon
an die Stelle des sterbenden Sokrates trat: Mercklin in Jahrb. f. Philol.
Der Selbstmord 455
besonders predigen es die Historiker von Livius bis auf
Zosimos herab> Catos Vorbild zündet weiter, sein Schatten
Sappl. ni, 653 f. über Gellius N. Ä. I, 3); und auch das ist nicht aus-
geschlossen , daß z. B. Kleomenes , der Spartaner und Freund des Stoikers
Sphairos (Kleom. 31), etwas anders über den Selbstmord redet, als
Plutarch darüber dachte (s. aber auch o. S. 420, 3). Als Repräsentanten
der höchsten Zeitbildung können auch Tirgil und Horaz hier noch
einmal genannt werden, deren Ansichten über den Selbstmord an den
Tag traten o. S. 442, 1. 443, 1. 449 f.
^ Ich wüßte nicht, warum Livius 31, 18, 7 und 8 von diesem Ver-
halten eine Ausnahme machen sollte, wie freilich Geiger Der Selbst-
mord S. 33, 2 meint; bei Polyb. 16, 31 f. kommt der Anteil, den er an
dem Schicksale seiner griechischen Landsleute nimmt, begreiflicherweise
stärker zum Ausdruck. Die andere Ausnahme nach Geiger a. a. 0. wäre
Liv. 28, 22 f. Aber hier findet das Selbstmorden statt „conscientia
scelerum" (28, 22, 5), also unter Umständen, unter denen auch die
römischen Juristen es für strafwürdig hielten (Dig. 3, 2, 11, 3. 28, 3, 6, 7.
49, 14, 45, 2); daß Livius 21, 14, 1 die gleiche Tat der mit Rom yer-
bündeten Saguntiner günstiger beurteilt (in Übereinstimmung mit
Cicero Farad. Stoic. 24), hat schon Weißenbom zu 28, 22, 5 bemerkt. —
Über Tacitus s. o. S. 421, 1. 451. Daß Scaurus sich selbst den Tod gab,
findet Tacitus Ann. 6, 29 der „veteres Aemilii" durchaus würdig; und
die „illustres viri", deren Andenken er ehren will (Ann. 16, 16), sind
solche, die sich selbst den Tod gegeben (a a. 0. 14 — 20). Doch nennt
er den Selbstmord des Sex. Papinius („iacto in praeceps corpore")
einen „informem exitum" Ann. 6, 49 (über „informem" o. S. 442, 1);
und die „ ambitiosa mors", durch die damals so viele sich Ruhm er-
warben, hat seinen Beifall nicht {Agr. 42). — Weder er noch Livius
redete jedem Selbstmord ohne Unterschied das Wort, und auch Polybios
hatte dies nicht getan, o. S. 420, 2. — Über andere Historiker s. Geiger
a. a. 0. S. 33 und außerdem, was o. S. 446, 1 über Florus bemerkt wurde.
Auch Zosimos verzeichnet mehrere Selbstmorde, 3, 54 des Decentius,
4, 58 des Arbogast und 5, 11 des Gildon, und zwar ohne sie zu miß-
billigen. Was das heißen will, stellt sich heraus, sobald man hiermit
vergleicht Anna Comn. Alex. VI, 9 p. 170 (p. 301, 19 Schop.), die von
einem Selbstmörder sagt xaxog xaxtös ccjtmXsro. Der Christin gegenüber
zeigt sich Zosimos auch hier als selbstbewußter Heide. Aber auch der
Erneuerer des Polybios, der er sein wollte, tritt uns hier entgegen, mit
dessen Art insbesondere das Urteil übereinstimmt, das er 2, 53 über
den Tod des Magnentius fäUt : navzaxod-ev dh &itoQOv(ievog 9ävaxov i^s-
XovGLOv cavTiQiag aiexQcig i^Ttgoad'sv iTtoirjöato, fiäXXov 3h olxsiaig jj^eci»
^ ratg xä>v noXiyiicov eiisvo zov ßiov äjiolmsiv. — Über die Historiker
456 Rudolf Hirzel
schwebt um die berülimten Selbstmörder der Zeit in deren
letzten Stunden^; aber auch neue Ideale schafft sich die an
Selbstmorden überreiche Periode, wie den Tod des Kaisers
Otho, das „facinus egregium'', das die kaiserlich Gesinnten
wohl über Catos Tat stellen durften^, und Senecas Ende, wie
es der größte Historiker der Epoche einer preisenden, nur
ganz leise durch Ironie abgedämpften Schilderung wert ge-
halten hat.^ Hier grenzt das Behaupten der „dignitas" bereits
an die „iactatio mortis"^, über die die Juristen der Kaiserzeit,
ähnlich wie über das „taedium vitae"^, als über etwas Ge-
wöhnliches und Unvermeidliches hinweggehen^, und deren
äußerste Karikatur nur die marktschreierische Selbstver-
brennung des Peregrinus- Proteus war, das würdige Objekt der
und ihre Beurteilung des Selbstmordes o. S. 421, 1. Als er noch jrpay/xa-
Ttav änaiQog war, sagt Brutus bei Plutarch Brut. 40, habe auch er
anders über den Selbstmord geurteilt und ihn mißbilligt.
^ In Cremutius Cordus' letzter Rede wird er nicht vergessen,
Tacit. Ann. 4, 34: Marci Ciceronis libro, quo Catonem caelo aequavit,
quid aliud dictator Caesar quam rescripta oratione, velut apud iudices,
respondit? Mit Cato verglich man auch den Thrasea (a. a. 0. 16, 22)
und forderte ihn auf sich denselben auch im Tode zum Muster zu
nehmen (quorum vestigiis et studiis vitam duxerit, eorum gloria peteret
finem a. a. 0. 26 und dazu Nipperdey).
* „facinus egregium " Tacit. Äsf. 2, 60. Aus Plutarchs Schilderung
Othon 16 ff. leuchtet die gleiche Bewunderung hervor, wenn sie sich
auch nicht zu einem förmlichen Urteil zusammenfaßt. Wie die „bona
fama", die sich nach Tacitus Otho dadurch gewann, noch bis in viel
spätere Zeiten nachwirkte, s. o. S. 108, 2.
' Tacit. Ann. 16, 60 ff. Die Ironie glaubt man besonders 63 und
64 zu spüren, wo die berechnende Schauspielerei in Senecas Benehmen
zutage tritt.
* Die „ambitiosa mors" verurteilte auch Tacitus o. S. 465, 1. Vgl.
Nipperdey Einl. zu Tacitus' Ann. S. 24 (10. Aufl.). Nach Lactantius
Inst. Div. 3, 18 gab sich Cato den Tod, „ut . . nomen suum grandi
aliquo facinore clarificaret".
0 0. S. 466, 1.
^ Ulpian Dig. 28, 3, 6, 7: quod si quis taedio vitae vel valetudinis
adversae inpatientia vel iactatione, ut quidam philosophi (sc. mortem
sibi conscivit), in ea causa sunt, ut testamenta eorum valeant.
Der Selbstmord 457
Lucianschen Satire.^ Man hatte das Bedürfiiis, mit der Ver-
achtung des Todes zu prunken, und dieses Bedürfnis wurde
durch die Selbstmorde damals in ähnlicher Weise befriedigt
wie in späteren Zeiten und bei anderen Völkern durch die
Duelle.* Nur eine leere Schaustellung gleicher Art war der
Selbstmord dessen, der dadurch dem Kaiser Otho seine und
der übrigen Anhänger Ergebenheit zu beweisen glaubte^; aber
auch die oft bewunderten Frauen der Zeit, die, ohne an der
Schuld ihrer Männer teilzuhaben, diesen in den Tod folgten
oder gar darin vorangingen*, taten dies hauptsächlich, wie
schon Porcia, für manche wohl das Vorbild ^ aus Ruhm-
^ „Der an allen übrigen Zielen irre gewordene hellenische Rnhm-
sinn setzt hier sein eigenes Ende mit aller möglichen vorangehenden
Reklame feierlich in Szene als herakleische Selbstapotheose": J. Bnrck-
hardt Griech. Kulturgesch. 2, 424. Über Vorgänger des Peregrinus
0. S. 432, 3. Vgl. auch o. S. 256, 4,
* Unter den verschiedenen Ursachen, die nach Montesquieu Consi-
derations eh. XII (S. 87, Paris 1868) in der Kaiserzeit die Selbstmorde
80 häufig machten, ist die eine „une espece de point d'honnenr, peut-
'tre plus raisonnable que celui qui nous porte aujourd'hui ä egorger
notre ami pour un geste ou pour une parole".
' Plutarch Othon 15: Elg dk rän> aq:ape6riQa}v äpccTBivag xb |tqpog
xal Bixmv, „"/c^t, Kaißag, ovrog vnhg 60v naQaTETuyudvovs aycavras^
djticqia^sv lavrov. Ebenso theatralisch (das toig dito r^g zgayadiag
XQf}s9-ai bei Peregrinus' Selbstmord rügt Lucian Peregr. 21) handelte
eine Pariserin während der Anwesenheit russischer Offiziere: in die
Trikolore gehüllt sprang sie mit den Worten „ich sterbe für Rußland''
in die Seine. Der moralische Wert beider Handlungen dürfte der-
selbe sein.
* Sextia, Gattin des Scaurus, „quae incitamentum mortis et parti-
ceps fuit'' Tacit. Ann. 6, 29. Paxaea ebenda. Paulina, Senecas Frau,
die man aber mit Gewalt wieder zum Leben zwang 15, 63 f., Cassius
Dio 62, 25. Arria, die Mutter („Paete, non dolet"), Plin. Epist. 3, 16,
Cass. Dio 60, 16; über die gleichnamige Tochter a. Tacit. Ann. 16, 35,
die Enkelin Fannia, Plin. a. a. 0. Bei Seneca Herc. Öt. 897 „praegredi
castae solent'', d. h. keusche Weiber gehen den Männern im Tode voran.
Urgulania schickt ihrem Enkel Silvanus wenigstens den Dolch, mit dem
er sich entleiben soll: Tacit. Ann. 4, 22.
» 0. S. 449, 2.
458 Rudolf Hirzel
begierde und nicht infolge einer Liebe, der jedes Leben obne
den Geliebten unmöglicb scheint.^
Zu solchen Selbstmordsparaden gaben namentlich die
Philosophen das schlechte Beispiel.^ Ihre Lehren, soweit sie
den Selbstmord empfahlen, trafen in jener Zeit auf den
günstigsten Boden, und namentlich gilt dies von den Kynikern
und Stoikern, deren Theorie, daß jeder Selbstmord zulässig
sei, der sich vor der Vernunft rechtfertigen lasse, jetzt in der
Praxis eine viel weitere Anwendung findet, so daß Peregrinus
in aller seiner Narrheit sich einbilden konnte, als neuer
Herakles zu Ehren der Vernunft und des kynisch- stoischen
Dogmas zu sterben. Solche Selbstmorde, das Produkt einer
raffinierten und künstelnden Kultur, legen die ursprüngliche
Art des Selbstmordes ab und streben, um sich zu zeigen, in
die Öffentlichkeit, während natürlicherweise der Selbstmord,
und so namentlich vor alters, die tiefste Einsamkeit aufsuchte.^
^ Plinius Epist. 3, 16 von der Arria, nachdem er deren Tat er-
zählt hat: Sed tarnen ista facienti dicentique gloria et aeternitae ante
oculos erant.
« ülpian 0. S. 456, 6.
' Die homerische Epikaste (o. S. 76), wie die Sophokleische
lokaste und Deianeira, wie namentlich der Aiaa desselben Dichters,
vollziehen den Tod in der Stille; ebenso Therykion (Plutarch Kleomenes
31 Schi.) ovShv &VTSi7C<x)v, ote TtQ&rov ?<J;^s kuiqov ccnoCTrivcci tov KXso-
(livovg, ixTQccTtoiisvog Ttagu tov cclyiakov ^ccpa^sv §avr6v. Weil der Selbst- <
mord in der Stille vollzogen auch ihm als das Natürliche erscheint,]
deshalb fragt Lucian mit Bezug auf Peregrinus' prahlerisches End&'j
{Peregr. 21): et dk Kai t6 jivq mg 'HgdxXeiov xi &67tä^exai, tl Sri ^ora
ov^l KUTCi 6iyr]v ^Xofisvog ögog e^äsvSgov iv iKEivoi kavrbv ivingrioe növog ]
Sva Tivcc olov &sayivri roütov $iXoxr?Jr7jv nccQaXaßwv ; Tiere, die den;!
Tod nahen fühlen, verbergen sich. Verborgenheit und Stille schickenl
sich überhaupt zum Tode, was Sokrates (Piaton PhakioninD 5xi iv\
Bitpriiiia X0V vsXsvtüv) und Julianus Apostata {ijevxlDc (ihv 6 «S-ararojl
iariv und was hieraus gefolgert wird in dem Edikt, veröffentlicht voaj
Hertlein Hermes 8, 168) aussprachen und vielleicht schon Pythagora«
ausgesprochen hatte (Jambl. v. Pyth. 267 und Olympiodor zu Piaton
a. a. 0., vgl. Stallb.), alle damit nur einer uralten und instinktiven An-
schauung Ausdruck gebend.
Der Selbstmord 459
Jetzt dagegen brüstet er sich in seiner neuen Würde. Der
Kampaner Yibellius ließ auch im Tode die „pompa" und
„species" nicht vermissen, die seinen Landsleuten im Leben
eigen war.^ Wie zu gemeinsamer Lebensfreude verbindet man
sich auch zu gemeinsamem Sterben.^ Vor aUem wird es
üblich, wie über eine Haupt- und Staatsaktion sich vorher
mit seinen Freunden und Nächsten über den Selbstmord zu
beraten. Nur dürftige Anfänge hierzu melden sich schon in
früherer Zeit.^ Wie anders die Zeiten geworden waren, kann
man an der Vergleichung der Sophokleischen Deianeira und
der des Seneca lernen: jene geht in ihre Kammer und tötet
sich, ohne an jemand ein Wort darüber zu verlieren, diese
berät sich erst ein langes und ein breites mit Hyllus und
der Amme und ergießt sich dabei in einem Überschwall
leidenschaftlicher Rhetorik.* Durch eine solche vorausgehende
Beratung sollte festgestellt werden, ob die beabsichtigte Tat
auch „vernünftig" sei. Li dieser Weise suchten der stoischen
Forderung der svXoyog i^aycoyi} nicht bloß Stoiker^ zu ge-
1 0. S. 437, 1. Von dem Inder Calanna erzahlt Strabo XV, p. 717,
daß er (isrä tt}v jroftwrjv fi«9'' fig ^xs sich ins Feuer gestürzt habe.
* Von Antonius und Kleopatra erzählt Plutarch Anton. 71: Airol
dh tiiv iihv t&v &yii^r\xoß'icav ixeivriv eivodov xaxilveav, ktigav 8h
ewita^av ov8iv zi i.si:to^ivj]v ixsivris aßgoTTirt xal TQVtpaig xal jtolvTS-
Jisiccig, r,v cvva7to9uvov\iivav ixä'kovv. 'ATteyQÜcpovzo yccQ oi (fiXoi 6vv-
ano&avovfiivovs kavrovg, xal dif^yov svTtad'ovvTSs iv dslnvonv TisQiödoig.
Vgl. hierzu den Titel mehrerer Komödien Zvvccno&vyexovzsg (Commo-
rientes) und o. S. 91, 1, auch Älian V. H. 3, 37 über die keischen Greise,
die sich behufs ihres Selbstmordes zusammentaten.
' Phaidra (Eur. Hipp. 715 ff. Kirch.) hält ihren Entschluß, sich zu
töten, nicht geheim, sondern gibt ihn den trözenischen Frauen kund
und bespricht sich mit ihnen darüber. Hegesias' 'AnoxaQzsQöyv „revocatur
ab amicis, quibus respondens vitae humanae enumerat incommoda"
Cicero Tusc. 1, 84 (o. S. 100, 3). Auch die Gespräche des Sokrates in
Piatons Fhaidon sollen eine Rechtfertigung sein, -weshalb er gutes Mutes,
in gewissem Sinne freiwillig, in den Tod geht (p. 63 A f., vgl. auch
0. S. 244 f.). * Herc. Öt. 842 ff.
° Epiktet fordert von seinen Schülern, daß, wenn sie Selbstmord-
gedanken hegen, sie sich darüber erst mit ihm beraten : Dissert 1, 9, 12.
460 Rudolf Hirzel
nügen, sondern auch andere, unter denen hier der Epikureer
Pomponius Atticus wenigstens genannt sein möge.^ Je häufiger
aber die Selbstmorde wurden, desto näher lag es, sie vor ein
kompetenteres, minder parteiisches Forum zu ziehen, und das
eine größere Oewähr der Yernünftigkeit der Handlung zu
bieten schien. So kam man dazu, die Selbstmordsfrage der
Gemeinde oder Behörden vorzulegen, und insbesondere soll
Keos und Mas- man sich auf der Insel Keos ^ und in Massilia ^ deshalb an die
Bürgerschaft oder den Rat der Stadt gewandt haben. Einer
gesetzlichen Regelung ist dieses Verfahren aber erst in späterer
Zeit unterworfen worden, wie man schon längst richtig be-
Auch von Thrasea berichtet Tacitus Ann. 16, 25: „inter proximos
consultavit, temptaretne defensionem an spemeret. Diversa consilia
adferebantur" etc. Catoa Eigensinn freilich zeigt sich auch darin, daß
er den Entschluß zum Selbstmord ganz aus eigenem Sinne faßt und
jede Vorberatung darüber mit seinen Angehörigen ablehnt.
* Com. Nep. Atticus 21: postquam in dies dolores accrescere
febresque accessisse sensit, Agrippam generum ad se arcessi iussit et
cum eo L. Cornelium Balbum Sextumque Peducaeum. Hos ut venisse
vidit, in cubitum innixus „Quantam", inquit, „curam diligentiamque in
valetudine mea tuenda hoc tempore adhibuerim, cum vos testes habeam,
nihil necesse est pluribus verbis commemorare. Quibus quoniam, ut
spero, satisfeci, me nihil reliqui fecisse quod ad sanandum me pertineret,
reliquum est ut egomet mihi consulam. Id vos ignorare nolui. Nam
mihi etat alere morbum desinere. Namque his diebus quidquid cibi
sumpsi, ita produxi vitam ut auxerim dolores sine spe salutis. Quare
a vobis peto primum ut consilium probetis meum, deinde ne frustra
dehortando impedire conemini". Von Drusus Libo erzählt Seneca
JEpist. 10, 10: cum aeger a senatu in lectica relatus esset non sane
frequentibus exequiis, omnes enim necessarii deseruerant impie iam
non reum, sed funus: habere coepit consilium, utrum conscisceret mortem
an expectaret. cui Scribonia etc. Derselbe Epist. 77, 5 über Tulliu«
Marcellinus: coepit deliberare de morte. convocavit conplures amicos^
' Stephanos Byz. "lovXis nennt die Stadt lulis auf Keos als di^
jenige, in der der vtffto? den Selbstmord gestattete. Auf lulis scheint
auch Strabon zu deuten X, p. 486, und nur diese Stadt nennt Val.]
Max. n, 6, 8. Vgl. auch o. S. 244, 2.
" Val. Max. II, 6, 7.
Der Selbstmord 461
merkt hat.* Erst dem Charakter dieser Zeit ist ein solches
Verfahren und eine solche Regelung desselben ganz an-
gemessen. Denn genau ebenso verfuhr in Hadrians Zeit der
Philosoph Euphrates- und nur mit dem unterschied, daß die
Behörde, die er um Erlaubnis zum Selbstmord anging, nicht
der Rat einer Stadt, sondern die höchste Behörde, der Kaiser,
war; für die Häufigkeit derartiger Fälle, und daß sie sich nicht
allein auf Keos und Massilia beschränkten, sprechen aber
außerdem nicht bloß die zahlreichen Xachbildungen solcher
Selbstmordsapologien durch die Rhetoren', sondern noch mehr
» B. Schmidt N. Jahrb. f. d. Mass. Altertum 11 (1903) S. 627. Da-
gegen scheint Geiger Der Selbstmord S. 61 f. das Gresetz für ein altes
zu halten. Die ältesten Gewährsmänner, die von dieser Sitte reden,
Theophrast {Hist. plant. IX, 16, 9), Menander {Fragm. com. ed. Mein. FV,
S. 265) , der sogenannte Herakleides {Polit. c. 9), Meleager (A. P. 7, 470)
und Strabon (o. S. 460, 2), besagen schließlich nicht mehr, als daß die
über 60 Jahre Alten sich durch den Schierlingstrank zu töten pflegten;
daß ein förmliches Gesetz dies vorschrieb, liegt ebenfalls nicht in
Strabons Worten (doxst Tsdr,vai tiotb vofios, vgl. auch Welcker Kl. Sehr. II,
502, 265). Diese Angaben stehen eher in Widerspruch mit der Meinung,
daß der Tod erst förmlich beantragt und gerechtfertigt werden mußte.
Eine Bestimmung der Art, die in der nächsten Nähe von Athen, in der
Heimat des Prodikos, galt, hätte doch auch Sokrates im Fhaidon
(p. 61 D ff.) kaum mit Stillschweigen übergehen körmen. Es hat also
vielmehr die Wahrscheinlichkeit für sich, daß diese Form des Selbst-
mords auch auf Keos erst einer Zeit entstammt, in der die Öffentlichkeit
des Selbstmords Mode wurde, und in der man anfing, unter stoischem
Einfluß, auf die aiJioyos i^cc/ayT] zu halten {savzovg i^äyovGi Herakleides
a. a. 0.). Die Xachrichten, die wir über diese förmliche Legalisierung
des Selbstmordes, sei es durch die Gemeinde oder durch den Rat, auf
Keos und in Massilia haben, stammen von einem Schriftsteller erst der
Kaiserzeit (Valerius Maximus) und führen nicht über diese zurück.
* Caasius Dio 69, 8: 6 EvqpparTjs 6 (piXoeocpog ä:ti&avsv id'eXovtijSf
imxQSxlsccvrog avxä xal rov 'Adgiavov xmveiov diu rb yriQccg xal Sia ttjp
966OV Ttistv.
' Unt«r den Deklamationen QuintiUans beziehen sich darauf 4.
335. 337. Ein besonders beliebtes Thema war es für die lulirai des
Libanios, wie sich ohne weiteres beim Durchmustern von Reiskes
Libanios IV ergibt, und zwar werden wir hier zum Teil ausdrücklich
nach Athen verwiesen (durch Timon S. 181 ff., Demosthenes S. 240 ff.).
462 Rudolf Hirzel
der besondere technisclie Name, den man dafür hatte.^ Die
Schaustellung, zu deren Gegenstand man jetzt den Selbstmord
machte, war eine doppelte und bestand erst in dem Auftreten
vor der Behörde und sodann in der Parade des Todes selber,
die man mit der indischen Witwenverbrennung ^ oder dem
solennen Harakiri vornehmer Japaner vergleichen kann.^
Daß dies bloße Fiktion sei, wie auch noch Meier-Schömann Ä. Pr.^ 381.
524 annehmen, wird durch die Häufigkeit der Behandlung dieses Themas,
sowie durch die im Text dargelegten Verhältnisse recht unwahr-
scheinlich; die Sache liegt also hier anders als bei den o. S. 441, 9 an-
genommenen Fiktionen.
^ TlQOGayyiXXtiv, ■nQoeayyeXicc s. Libanios a. a. 0., z. B. Tlficov §avTov
jtQoeayyiXXsi (o. S. 92, 3). Vgl. Suidas u. ■nQoeayyiXXst: 6 Sh kavtov
jCQOßayyiXXei. &vtl xov ^irivvsi savtbv a^iov &avdrov. In etwas anderer
Bedeutung, von Selbstanklage und Selbstanzeige, steht das Wort bei
Lucian Tox. 32. 44.
* Auch der Inder, der sich in Athen verbrannte, prunkte noch auf
der Grabschrift mit seinem anccQ'avart.ßag, o. S. 432, 3.
' Was aus seiner eigenen Erfahrung hierüber Val. Max. II, 6, 8
berichtet, ist ungemein charakteristisch und dient dazu, die Schauspielerei
in das rechte Licht zu setzen: illam (sc. consuetudinem Massiliensium)
etiam in insula Cea servari animadverti, quo tempore Asiam cum Sex.
Pompeio petens lulidem oppidum intravi. Forte enim evenit ut tunc
Bummae dignitatis ibi femina sed ultimae iam senectntis reddita ratione
civibus cur excedere vita deberet, veneno consumere se destinaret
mortemque suam Pompei praesentia clariorem fieri magni
aestimaret. Nee preces eins vir ille, ut omnibus virtutibus ita humani-
tatis quoque laudibus instructissimus, aspernari sustinuit. Venit itaque
ad eam facundissimoque sermone, qui ore eins quasi e beato quodamj
eloquentiae fönte manabat, ab incepto consilio diu nequicquam revocarei
conatus (o. S. 448, 4), ad ultimum propositum exsequi passus est. Quae
nonagesimum annum transgressa cum summa animi et corporis sinceritate
lectulo, quantum dinoscere erat, cotidiana consuetudine cultius stratoj
recubans et innixa cubito, „Tibi quidem", inquit, „Sex. Pompeio, diu
magis, quos relinquo quam quos peto gratias referant, quod nee hortatorl
vitae meae nee mortis spectator esse fastidisti. Ceterum ipsa hilareiii|
fortunae vultum semper experta, ne aviditate lucis tristem intueri cogar,|
reliquias Spiritus mei prospero fine, duas filias et uno(?) nepotumj
gregem superstitem relictura, permuto." etc. etc. Vgl. auch o. S. 452, 6.
456, 3 über Senecas Tod, und wie der Philosoph dem Juppiter liberator
(Tacit. Ann. 15, 64), so bringt die keische Greisin ihre letzte Spende
Der Selbstmord 463
Die Philosopliie, die in solchen Fällen nur einen aus ge-
wissen Gründen beschlossenen Selbstmord billigte und ihm das
Siegel der svXoyog i^aycayrj aufdrückte^, wurde in anderen
Menschen dieser selbstmordgierigen Zeit selber die Ursache
des Todes. Was für Kleombrotos galt^ und vielleicht für
einige Hörer des Hegesias^, das gilt jetzt noch mehr für die
jungen pantheistischen Schwärmer, die der Versenkung in das
All, der Wiedervereinigung mit Gott nachstrebten und deshalb
im Herbeiführen des Todes eine heilige Pflicht sahen/
Mahnende Worte Epiktets, ihres Lehrers, mit dem sie sich,
auch hier nach der Weise der Zeit^, beraten sollten, waren
bestimmt, sie von ihrem Vorsatz zurückzuhalten.
Epiktets Stimme war aber nicht die einzige, die sich R«»ktion gegen
damals in diesem Sinne vernehmen ließ. Auch diesmal führte, mordBmaiue
wie schon früher, das Übermaß der Selbstmordsmanie zu einer
Reaktion, und je heftiger die Manie war, zu einer desto
stärkeren.^ Einen seiner scharfen Pfeile richtet gegen den Selbst-
mord Martial, indem er den alten Vorwurf der Feigheit erneuert.^
Auch die Historiker stimmen nicht alle in den Ton des
dem Mercurius („defosis Mercurio delibamentis" a. a. 0.). Solche Schau-
stellungen sind die letzte Lebensfreude des Selbstmorders, die er sich
deshalb auch in neueren Zeiten gönnt (o. S. 457, 3), und bei denen schon
er selbst als einziger Zuschauer sich genügt. So lief im Jahre 1906
folgende Notiz durch die Zeitungen: „Fräulein N. , eine Dame von
28 Jahren, war .... sehr romantisch veranlagt und exaltiert; sie wollte
sterben und verübte den Selbstmord bei Sonnenaufgang auf der Terrasse
des Turmes der ViUa."
* Robeck (o. S. 81, 3) schrieb erst seine Apologie des Selbstmordes
und gab sich dann den Tod. Vgl. Rousseau Nmivelle Heloise lU, 21,
S. 354. 369 Anm. (Leipzig 1801). * 0. S. 262, 2.
' 0. S. 103, 1. 428.
* Epiktet. Dissert. I, 9, 11 ff. Rohde Psyche II, 300, 1. Vgl. das
^avTov anad-avccrieag xsirai auf der Grabinschrift des Inders o. S. 432, 3.
5 0. S. 459, 5.
* Über Plutarch siehe o. S. 454, 4. Der Selbstmord als (lavia, und
zwar als eine seinerzeit grassierende bei Pausanias o. S. 259, 5.
' 0. S. 449, 1.
4:64 Rudolf Hirzel
Panaitios und Polybios ein.^ Während noch Tacitus den
Selbstmördern ein Ehrengedächtnis stiftet^ und der jüngere
Plinius kaum Worte findet, um die Tat der Arria zu preisen^,
beklagt ein Jahrhundert später Cassius Die im Gegenteil seine
Zeit, in der dergleichen Preisens wert erscheint^, und erklärt
ein andermal es für ein gelinderes Verfahren, den Verurteilten
dem Henker zu überliefern, als ihn zu nötigen, daß er sein
eigener Henker werde.^ Den Mann der bestehenden Ordnung
mochte die Eigenmächtigkeit abstoßen, die in dem Verfahren
des Selbstmörders liegt, die etwas republikanische Färbung,
die er namentlich seit Catos Tod erhalten hatte.^ Sogar die
Stoiker, deren Propaganda des Selbstmords bei den Römern
so erfolgreich gewesen war, sahen sich jetzt genötigt ein-
zulenken oder kehrten doch an ihrer Theorie diejenigen Seiten
hervor, auf denen sie besonders zeitgemäß erschien. Dem
grassierenden Lebensüberdruß (taedium vitae) gegenüber be-
tonten sie, daß der Selbstmord nicht im Zorn^, noch weniger
in der Verzweiflung^ vollzogen werden, daß er nicht den Aus-
druck der Leidenschaft oder überhaupt eines Leidens au sich
tragen dürfe.^ Aber auch dem Vorwurf der Feigheit brachen
sie die Spitze ab, indem sie von dem Selbstmord forderten,
* 0. S. 455, 1. * Ann. 16, 16, vgl. 14—20. 0. S. 455, 1.
^ Plin. Epist. 3, 16: Praeclarum quidem illud eiusdem, ferrum
stringere, perfodere pectus, extrahere pugionem, porrigere marito, addere
vocem immortalem ac paene divinam „Paete, non dolet".
* 60, 16 nachdem er die Tat der Arria und des Pätus berichtet,
fährt er fort: xal ol (ihv ijtTjvovvro' ijäri yccg ino rfis övvfjijsias t&v
xuK&v ig rovTO Tor ngayfiara TtgosXrjXvitEi, aßt &QSTi]v jXTjxir' &kXo ^ridhv
5) To ysvvaias ccno&avstv vo^i^eed'ai,. '" 58, 15. 0. S. 244.
« 0. S. 448, 3. ' Marc Aurel o. S. 283, 2.
8 Lucan Phars. 4, 509 ff. :
0 utinam quo plus habeat mors unica famae,
Promittant veniam, iubeant sperare salutem,
Ne nos, cum calido fodiemus viscera ferro,
Desperasse putent.
« Marc Aurel o. S. 283, 5.
Der Selbstmord 455
daß er nicht eine Flucht vor irgendwelcher Not und vor
Schmerzen darstellen, sondern zu einer freien Tat, die geschieht
zum Wohle anderer, sich erheben solle.^ Diese Tat, fügten sie,
die Selbstmordserlaubnis noch weiter einschränkend, hinzu, habe
man nur dann ein Recht zu vollführen, wenn man sicher sei,
daß man nicht sich durch sein Leben noch nützlicher machen
könne.- Musonius war es, der diesen Maßstab an den Selbst-
mord hervorragender Männer wollte angelegt wissen. Man
darf fragen, ob diesen Maßstab Catos Selbstmord ertragen hätte.'
Sicher aber ist, daß diese Selbstmordstheorie des Musonius in
der Praxis seines kaiserlichen Zeitgenossen Otho die schönste
Erfüllung fand.*
Gegenüber der vorherrschenden Neigung, sich leichten
Sinnes den Tod zu geben, fand man es also doch für gut, die
Bande wieder etwas straffer anzuziehen, die den Menschen ans
Leben knüpfen. Hierbei kam den Philosophen zustatten eine
^ Marc Aurel 0. S. 283, 2, ebenso schon der spartanische König
Kleomenes o. S. 282, 6, wobei freilich zu berücksichtigen, daß der
Berichterstatter Plutarch erst dieser späteren, d. i. der Kaiserzeit
angehört.
* Musonius Fr. XXTX Hense: Ov% Igtiv ijtl tcoXXwv 6v(i(figovri
Swvra xadr^xortcog arco&avsiv, jx^ irrl nlsiovoav dnod'vf,axovTa eviiqiiQOvzt..
' Die Erwägung, ob er rielleicht durch sein Weiterleben sich
anderen noch nützlicher machen könne, wird von Plutarchs Cato auch
nicht einmal angestellt, und die Rücksicht auf die eigene K-ömer- und
Philosophenebre muß alles entscheiden (vgl. in diesem Sinne gegen
Cato Lactant. Inst. dtv. 3, 18) Auch der ideale Selbstmörder, der
(iTi ogyi^ofifvos , nach der Vorstellung und Vorschrift Marc Aureis
o. S. 283, 2, war er keineswegs, wie Plutarchs Bericht Cato 68 lehrt.
* 0. S. 456, 2. Besonders deutlich sprechen dies die Worte aus,
die Plutarch Othon 15 ihm in den Mund legt: klX' ovx ?ffTt xgog
kvvißav ovdh TIvqqov ovdi Kifißgovs 6 tioXsuos vnhg rijs 'Izcüias, aiXä
'Pauaioig tioXsuovvtss aagrorspot t^v ■xa.zgiSa -kuI vix&vrsg adixoviisv
xai vixäusvoi. Kai yag ro ayad'ov rov xgarovvrog ixsivy xaxov iexi,
JIiöTEi'öcra TCoXXäxig, ort dvvaiuti xäXXiov a:io&av£iv ^ agxBiv. Ov yag
opß, Ti TTiXtxoikov Ttoiiaioig oqpfios ieoiiai xparjjöas, r,Xixov intdovg
ifKxvzbv vTthg Blgipirig '««^ Ofiovoiag xal zov (tri JtdXiv ii\Ugav zoiavtriv
iTtidstv zr^v 'IzaXiav. Ähnlich auch Tacitus Eist. 2, 47.
Archiv f. BeligionswiBsenschaft XI 30
466 Rudolf Hirzel
eigentümliclie Umdeutung derjenigen Worte Piatons, die schon
im Altertum der Grundtext solcher Betraclitungen waren. Das
vielbesprochene und schwerverständliclie äjc6QQr]tov^ sollte
nicht mehr einen Kerker bedeuten, in den der Mensch zur
Strafe während dieses Lebens gebannt ist, sondern einen Posten,
auf den er gestellt ist, und den er ohne Einwilligung seines
Vorgesetzten nicht verlassen darf.^ Wenn eine Vermutung er-
laubt ist, so mag diese schon ältere Auslegung^ aufgekommen
sein mit Rücksicht auf die Römer der republikanischen Zeit,
denen es nicht behagen konnte, sich als Gefangene oder als
Sklaven selbst eines Gottes zu denken, die es sich aber ge-
fallen ließen, im Dienste eines höchsten „imperator"^ auf
Posten zu stehen. Die Notwendigkeit, die den Menschen ans
Leben fesselte, wurde auf diese Weise eine zwingendere, da sie
sich aus einer äußeren in eine innere verwandelte: warum man
seinem Gefängnis nicht entfliehen sollte, sobald sich die Ge-
legenheit bot, mochte den wenigsten einleuchten^; desto mehr
fühlte man sich verpflichtet, und mußte namentlich der
militärisch denkende Römer sich verpflichtet fühlen, auf einem
^ 0. S. 272 f.
* Nachdem Sokrates genannt ist, bemerkt zur Erläuterung von
dessen Ansicht über den Selbstmord Epiktet Dissert. I, 9, 24: &TtoKQivov(i(xi,
5x1 ysXoloi iets, oiTivBg a^tovrs, si (liv fts 6 exQarriyhg 6 ifistsgog ha^sv
si'g xiva xd^LV, oxl %8ei (is rrjQstv ccvxriv xccl q)vX(ixxsiv, xai iivQidxig
nQoxsQOV alQEl69ai Scnod-vi^GKEiv, t) iy^axuXinsiv avxijv sl ö" 6 &sog iv
xivi %coQa: v.al &va6XQoq)jj Kccxaxixaxs, xavxriv d' iynaxaXnislv dsi ijii&g.
Derselbe im Zwiegespräch mit Gott Dissert. III, 24, 99 : /i^^ßi S' ocv ov
diaxQißci} iv xotg ßotg, xiva fi8 d-iXeig slvcct; &Qxovxce r] idimxriv; ßovXsvr^v
7} Sri^6xriV', ßxgaxiäixriv ^ exQuxrjyov; navösvxriv Jj olKoSsC7t6xriv', ^v Sv
XmQccv xal xcc^iv iyxeLQißfjg, mg XiyBi 6 2(oxQCCxr]g, fivgiäKig ccnod'avov^ceL
nQ6xsQ0v rj xavxriv iyyiaxaXsiipca. Epiktet kommt aus der militärischen
Sphäre nicht mehr heraus: Dissert. III, 24, 101 läßt er Gott gar zum
Rückzug blasen {mg eov fiot ari(ialvovxog xh &vaxXrixtx6v).
* Als pythagoreisch bezeichnet schon von Cicero o. S. 278, 8.
* 0. S. 273, 3.
* Auch dem Apostel Petrus nicht: Apostelgesch. 12, 7 ff. Der
Sokrates des Platonischen Kriton macht eine Ausnahme.
Der Selbstmord 467
anvertrauten Posten auszuharren.^ Wer so dachte, war nicht
mehr weit davon jeden Selbstmord, jede eigenmächtige Ent-
fernung von seinem Posten für ein Verbrechen zu erklären.
Diesen letzten Schritt haben freilich erst die Neuplatoniker
getan, zögernd anfangs und noch mit den Worten der Stoa^,
schließlich aber mit aller Entschiedenheit.^ Und es sind in
* Verwandt ist die christliche Auffassung des Menschen als eines
Kriegers, der im Kampfe dieses Lebens seinen Posten in der Schlacht-
ordnung behaupten soll: Joh. Chrys. Äd pop. Ant. hom. 5, 4.
* Plotins Hauptabhandlung über diese Frage (I, 9=1, S. 140 Kirch.)
trägt den Titel mgl evloyoi; i^w/ayiiq und beginnt mit den Worten ov%
iiä^hi xtI., wozu Creuzer das Nötige über den Ausdruck bemerkt hat.
Wenn Plotin hier und sonst (I, 4, 7 Schl.^II, S. 311 Kirch.; I, 4, 16
=11, S. 319) den Selbstmord nur gestattet für den Fall, daß derselbe
unter dem Druck einer avayxrj geschieht, so scheint er allerdings als
Platoniker zu reden. Auf der anderen Seite ist es aber wieder mehr
stoisch als platonisch und erinnert insbesondere an Marc Aurel
(o. S. 465, 1, vgl. hierzu Macrobius in Somn. Scip. I, 13, 9), wenn er jede
Ivnri und jedes ndd'og beim Selbstmord untersagt: da die Ausnahme-
fälle, in denen Piaton den Selbstmord zuläßt, nsgimdwog rvxri und
alexvvT] Tig &7tOQog xal aßiog (Piaton Gess. IX, 873 C), ohne Ivitri und
Ttdd-og nicht wohl denkbar sind. Mit den Mitteln sowohl der Stoa als
des Piatonismus schränkt also Plotin den Selbstmord ein. Auch wo er
(I, 4, 7f.=II, S. 311) dem Gefangenen den Selbstmord als letzten Weg
zur Freiheit zeigt, deutet er doch an (s/ (ir} bit] svdaifiovBiv S. 311, 8
Kirch, vgl. auch 19 f.), daß auch in der Gefangenschaft und ohne zum
Selbstmord zu greifen, der Weise sich die Glückseligkeit bewahren
könne; ja anderwärts (I, 4, 16 = 11, S. 318), wo man ebenfalls eine, wenn
auch bedingte, Erlaubnis des Selbstmordes sah (ZeUer Phü. d. Gr. III,
2^ S. 656), scheint seine Meinung vielmehr zu sein, daß, wenn der
Körper seine Dienste versage, der Weise seine Pflicht tun werde ohne
den Körper, wie der Musiker, wenn seine Leier nichts mehr taugt, ohne
sie singe. Jede gewaltsame Trennung der Seele vom Leibe sollte über-
dies nach Plotins Ansicht (I, 9 = 1, S. 140) der Seele schaden (vgl. auch
Norden im Herrn. 28, 382 ff.), auch der am wenigsten gewaltsame durch
Gift (vgl. Macrobius in Somn. Scip. I, 13, 9 f., Creuzer zu Plotin a. a. 0.
S. 83). Hiemach wird seine Ansicht schließlich kaum eine andere ge-
wesen sein, als die ihm Elias (Olympiodor) Prdlegg. Ffiilos. ed. Busse,
S. 15 zuschreibt, daß er keinen der von den Stoikern vorgebrachten
Gründe für die s^Xoyog i^ayayi} gelten ließ (Busse zu S. 15, 23). So
urteilte schon C. Fr. Hermann GöU. Gel Am. 1844, 2. S. 1776.
' Elias Prolegg. PhiJos. ed. Busse, S. 16, 2: aronov . . xb vqo xuiQoi
30*
468 Rudolf Hirzel
dieser neuplatonischen Periode nicht bloß die Philosophen,
die so urteilen, sondern der weitere Kreis, der sich um sie
versammelt, Männer des Lebens und der Geschichte, wie
Ammianus Marcellinus ^, ja sogar heroische Naturen wie der
Kaiser Julianus Apostata.^
i^äysiv kavTov^ ngb ov Xv6i[i 6 S'^ßag. Ohne jede Ausnahme verdammt
den Selbstmord in unzweideutigen Worten, indem er dabei an Plotin
sich anzuschließen glaubt, Macrobius in Somn. Scip. I, 13, 10: Et ideo
illam solam de voluntariis mortibus significat (sc. Plotinus) esse
laudabilem, quae comparatur, ut diximus, philosophiae ratione, non
ferro, prudentia, non veneno. Und ebenso verdammte schon alle ßla
beim Tode Porphyr. De abst 1, 32 Nauck, 38. 2, 47, und geriet nicht
in Widerspruch mit sich Ep. ad Marc. 34 f., da das hier geforderte
t6 oXov 6&na anoKOTiTuv nicht den gewöhnlich sogenannten Selbstmord
(wie Geiger Der Selbstmord S. 30 verstand), sondern die Ertötung des
Fleisches und seiner Lust bedeutet. Vollends wenn der Neuplatoniker
und Chiist sich in einer Person zusammenfanden, war nichts anderes zu
erwarten, als was wir bei David lesen Prolegg. Phüos. S. 34, 1, ed. Busse
ovTE svloycog oivs äXoyag dsi riva avaigetv eccvzov.
^ XIII, 5, 9 : et quia languente dextera letaliter ferire non potuit,
iam districtum mucronem in proprium latus inpegit. hocque deform i
genere mortis excessit e vita iustissimus rector ausus miserabiles casus
levare multorum. Der gleiche Ausdruck, der sonst nur eine einzelne, be-
sonders schimpfliche Art des Selbstmordes bezeichnete (Virgil o. S. 442, 1.
Tacitus 0. S. 455, 1), wird hier auf den Selbstmord überhaupt angewandt.
Dies charakterisiert die spätere Zeit, aber auch den Ammianus, der dadurch
unter den Historikern (o. S. 455, 1) eine eigentümliche Stellung einnimmt.
* Wie er über Selbstmorde dachte, deutet er in den gegen die
Christen gerichteten Worten des Brieffragments an, p. 288 A Spanh.
(=S. 371 Hertl.): vq)' mv (sc. t&v %ov7\Qmv daiyiövav) ol noXXol nagoi-
6tQOV(isvoi T&v ScQ'iav &v<x7tsi9'0VTcci &avaxäv, mg ccvktittjGoiisvoi ngog
rov o'bQccvov, ozccv ccno^^i^^aai rrjv tpvxriv ßiaicog. Die neuplatonische
Auffassung des Selbstmordes springt auch aus diesem Seitenblick, den
Julian auf ihn tut, genügend entgegen. Man sehe auch, wie der Ver-
ehrer des Kaisers, Libanios, Or. 23, 16 Forst., den Verdacht des &avccTäv
von sich ablehnt: TtXriv si rovxo Xiy oitv, mg i&avärav xal r^g &jt6 xmv
^i(pmv insQ'vfiovv TBXsvrr^g. aXX' ovSslg ovtmg äd'Xtog ovä' sl acpoSgal
dvc%BQ(xlvoi t6 yfiQocg. Der Atccg iLiy.Q6'\^v%og GZQazr\yog desselben {Or. 17j
32) wird von Reiske vielleicht richtig als der kleinmütige Selbstmörder]
Aias erklärt; nicht viel Respekt vor dem gemeinen Selbstmord und;
seinen Motiven bezeigt auch Or. 42, 60. Wenn Libanios trotzdem dasj
Selbstmordthema in seinen yi,tXixai so häufig behandelte (o. S. 461, 3), so'
Der Selbstmord 469
Sie wetteifern auch hier mit den Christen. Die Zeiten Die ciiri»t«n.
der „ Römerwürde "^ waren vorüber; die Welt hatte eine
griechisch -orientalische Färbung erhalten. Zwar die Tausende
von Anhängern der neuen Religion, die freien Willens in den
Tod gingen, waren der Segnungen ihres Himmels gewiß; der
Selbstmord — denn es ist kein Grund, das freiwillig auf-
gesuchte Martyrium von einem solchen zu unterscheiden —
war für sie, wie für die Stoiker', eine freie Tat, die letzte
und höchste, durch die sie ihre Überzeugung bewährten und
ihrem bisherigen Leben die Krone aufsetzten.^ Damit war
eine neue und sehr ergiebige, den Griechen und Römern der
alten Zeit noch verschlossene Quelle des Selbstmordes er-
öflEnet.^ Das Leben wurde in den christlichen Kreisen gering
geachtet, und leicht konnte man so von der einen Art des
Selbstmordes zu der anderen hinübergleiten, wie denn die
christlichen Jungfrauen, die, um ihre jungfräuliche Ehre zu
retten, lieber in den Tod gingen, nicht um ihres Glaubens
willen gestorben sind. Die Gefahr war, daß das Christentum
seiner asketischen Grundstimmung untreu wurde, die gerade
folgte er darin nur einer Mode der Rhetoren. "Wie man sonst in dieser
späten Zeit und in den Kreisen, die unter dem Einfluß der Pythagoreer
und Piatons standen, über den Selbstmord urteilte, konnte uns schon
firüher (o. S. 265, 5) die Nachricht des Philostratos lehren, daß man dem
Selbstmörder Aias die Feuerbestattung versagte. Vielleicht ist es nur
Grerede, daß einer der namhaftesten Neuplatoniker, Jamblichos, durch
Selbstmord endete: Cedrenus hist. comp. p. 597 B Migne.
' 0. S. 439. 447 f. » 0. S. 282 ff.
' Man denke auch an die jungen Schwärmer, denen Epiktet den
Kopf zurechtsetzte, und die im Selbstmord den Eingang zu den Wonnen
eines erträumten Jenseits sahen, o. S. 463. Ihre Stimmung dürfte doch
derjenigen mancher Christen sehr ähnlich gewesen sein, insbesondere
solcher Christen, wie sie Augustin o. S. 262, 2 im Auge hat.
* J. Burckhardt Gr. Kulturgesch. 2, 424: „Es war hohe Zeit,
daß neben dieser Gesellschaft eine andere heranwuchs, welche eine
ebenso große Sterbewilligkeit in tausend Martyrien an den Tag legte, aber
zugleich ein neues hohes Ziel des Lebens vor sich hatte." Doch wird
in diesen "Worten, wie mir scheint, über die Selbstmörder des Altertums
zu abfällig und zu sehr in Bausch tmd Bogen abgeurteilt.
470 Rudolf Hirzel
im Ausharren und Dulden durch alle Not und Schande des
Lebens hindurch sich bewähren sollte.^ Den Führern der
Christenheit ist dies nicht entgangen, und sie haben sich des-
halb beizeiten bemüht, der Bewegung, die das christliche
Gegenstück zu der heidnischen Selbstmordsmanie der Kaiser-
zeit ist, einen Damm entgegenzusetzen.^ Freilich mit den
christlichen Jungfrauen, die nachgerade Heilige geworden
waren, mußte man glimpflich umgehen, weshalb Ambrosius
sowohl als Hieronymus für diejenigen eine Ausnahme vom
Selbstmordsverbot machen, die, um ihre Jungfräulichkeit zu
retten, den Tod der Schande vorgezogen hatten.^ Um so
weniger brauchte man die heidnischen Selbstmörder zu schonen,
^ Schopenhauer WerTce 6, 332: „Das Christentum trägt in seinem
Innersten die Wahrheit, daß das Leiden (Kreuz) der eigentliche Zweck des
Lebens ist: daher verwirft es, als diesem entgegenstehend, den Selbstmord."
* Über Augustin schon o. S. 262. Ein vo^og iiaQtvQias ^'^zs i&sXovTccg
«pös tov ccywva x^iQBtv %%%. bereits bei Gregor. Nazianz. or. 43, 6.
^ Ambrosius De virginibus III c. 7, 32: lam ad finem orationis
vela pandenti bene suggeris, soror sancta, quid de earum meritis
existimandum sit, quae se praecipitavere ex alto vel in fluvium demer-
serunt, ne persecutorum inciderent manus; cum Scriptura divina vim
sibi Christianam prohibeat inferre. Et quidem de virginibus in necessi-
tate custodiae constitutis enodem habemus assertionem, cum martyrii
exstet exemplum. Es folgt die Legende von der heiligen Pelagia, die,
um den Verfolgern zu entgehen, mit ihren Schwestern den Tod im
Wasser suchte. Die Heilige zeigt sich dabei in den Künsten der
Dialektik sehr erfahren, indem sie trotz anfänglicher Bedenken (Et
votum est, et metus mori; quia mors non excipitur sed adsciscitur) aus
ihrem Vorhaben die verbotene „vis voluntaria" hinweginterpretiert mit
den Worten (33): „Gerte si vim ipsam nominis cogitemus, quae vis
voluntaria? lUa magis est via, mori velle, nee posse." Der gleichen
Ansicht zeigt sich Hieronymus, belegt sie aber mit Beispielen aus der
griechischen Geschichte Adv. Jovin. 1, 41; unter anderem erwähnt er
hier die milesischen Jungfrauen, die zur Zeit des Galliereinfalles, um
der Schande zu entgehen, sich selber den Tod gaben, „exemplum sui"
wie er nachdrücklich hinzufügt „ cunctis virginibus relinquentes , honestia
mentibus magis pudicitiam curae esse quam vitam". Mit Recht ver-
gleicht man hierzu die übereinstimmenden Worte aus dem Jonaa-
kommentar desselben Autors 1 : Unde et in persecutionibus non licet
propria perire manu, absque eo ubi castitas periclitatur.
Der Selbstmord 471
über die gelegentlich schon Minucius Felix gespottet hatte ^,
und gegen deren Ruchlosigkeit Lactantius donnert, ohne selbst
den vielgepriesenen Cato auszunehmen.- Das entscheidende
Wort spricht Augustinus^, indem er, wie sich's gebührt, mit
diplomatischer Vorsicht des Ausdrucks* das Benehmen aller
Lucretien, auch der christlichen, mißbilligt^ und sämtliche
» 0. S. 78, 1.
' Inst. div. lU, 18: Malti ergo ex üa, qoia aetemas esse animas
suspicabantur, tamquam in coelum migraturi essent, sibi ipsi manas
intnlerunt: nt Cleanthes, ut Chrysippus, at Zeno, nt Empedocles ....
et ex Romanis Cato, qui fuit in omni sua vita Socraticae vanitatis Imi-
tator . . . Homicidae igitur omnea Uli philosophi, et ipse Romanae
sapientiae princeps Cato etc. etc. Der Selbstmord Catos wird sodann
noch besonders herabgesetzt wegen der Motive, aus denen er erfolgte:
s. 0. S. 442, 4. 465, 1.
' Auf dessen von der des Ambrosius abweichende Ansicht hatte
schon Migne hingewiesen zu Ambrosius De virginüms Hl, 6 Anm. 52.
S. über Augustin auch o. S. 262.
* Nicht ohne eine gewisse Verlegenheit, nachdem er soeben sein
Verdikt über die aus Keuschheit begangenen Selbstmorde ausgesprochen
hat, beginnt der große Kirchenvater De civ. dei I, 26: Sed quaedam,
inquiunt, sanctae feminae tempore persecutionis , ut insectatores suae
pudicitiae devitarent, in rapturum atque necaturum se fluvium pro-
iecerunt eoque modo defunctae sunt earumque martyria in catholica
ecclesia venera tione celeberrima frequentantur. De bis nihil temere
audeo iudicare. Utrum enim ecclesiae aliquibus fide dignis testi-
ficationibus, ut earum memoriam sie honoret, divina persuaserit auc-
toritas, nescio; et fieri potest, ut ita sit. Quid si enim hoc fecerunt,
non humanitus decejitae, sed divinitus iussae, nee errantes, sed oboe-
dientes? sicut de Samsone (vgl. 21) aliud nobis fas non est credere etc.
® Er geht aus von dem Ruhm der alten Lucretia De civ. dei 1, 19 :
Lucretiam certe, matronam nobilem veteremque Eomanam, pudicitiae
magnis eflFerunt laudibus. Dieser Ruhm ist ein unverdienter, da die
Schuld, auf die Lucretias Tat hinweist, nicht sie selber, sondern den
Schänder ihrer Ehre betrifft: „duo fuerunt, et adulterium unus admisit"
(I, 19). Diese Worte ruft er denen zu, „qui Christianis feminis in
captivitate conpressis alieni ab omni cogitatione sanctitatis insultant"
(I, 19); ein Muster für die gefeierte Lucretia sind vielmehr „feminae
Christianae, quae passae similia vivunt tarnen nee in se ultae sunt
crimen alienum, ne aliorum sceleribus adderent sua" (I, 19). Über
Lucretia wird das Urteil gefällt: „Quod ergo se ipsam, quoniam adul-
472 Rudolf Hirzel
Selbstmörder, die Catone abermals nicht ausgeschlossen^, zu
Verbrechern stempelt.^
Zu dieser Verurteilung des Selbstmordes sind die genannten
Häupter der Christenheit wohl mehr durch einen politisch-
geistlichen Instinkt, durch ein Gefühl für das, was die
Tendenz des Christentums forderte, getrieben worden.
Wenigstens taugen die Gründe, die sie vorbringen, nicht viel.
Den einen boten die heiligen Schriften.^ Er besteht aber nur
in dem allgemeinen Verbot des Mordes überhaupt.^ Noch
weniger aber taugt, wenigstens vom christlichen Standpunkt
terum pertulit, etiam non adultera occidit, non est pudicitiae Caritas,
sed pudoris infirmitas" (I, 19). Wer reines Sinnes und reines Willens
bleibt, an dem ist keine Sünde, auch wenn der Leib beschimpft wird
(I, J6 ff.): Shakespeares Lucrece mitsamt ihrer römischen Umgebung kennt
diesen Gedankengang (May anymind purewith the foul act dispense , My
low-declined honour to advance? etc. S. 373 Tauchn.), ohne freilich die
praktische Konsequenz daraus ziehen zu können.
^ Gerade das Vorbild, das Cato durch seinen Tod anderen ge-
geben hatte, will Augustin zerstören De civ. dei I, 23: De cuius facto
quid potissimum dicam, nisi quod amici eins etiam docti quidam viri,
qui hoc fieri prudentius dissuadebant, inbecillioris quam fortioris animi
facinus esse censuerunt, quo demonstraretur non honestas tui-pia prae-
cavens, sed infirmitas adversa non sustinens? Hoc et ipse Cato in suo
carissimo filio iudicavit etc. Über Cato stellt er deshalb den Regulus,
noch höher aber Hieb und die Christen, die auch durch die größten
Leiden sich nicht zum Selbstmord fortreißen lassen: 1,24.
* Auch Judas sühnt nicht etwa durch den Selbstmord seinen Ver-
rat, sondern fügt nur ein neues Verbrechen zu dem anderen: Judas
enim cum se occidit, sceleratum hominem occidit, et tarnen non solum
Christi, verum etiam suae mortis reus finivit hanc vitam, quia licet
propter suum scelus alio suo scelere occisus est (I, 17). Pilatus' Selbst-
mord: z. B. Euseb. h. e. II, 7, vgl. H. Peter JV. Jahrb. f. d. Mass. Alt. 1907,
S. 39 f. Ebenso mußten die Christenverfolger Diocletian und Herculius
enden: Lactanz De mort. pers. 42. 49. Cedrenus hist. comp. p. 516 A Migne.
' So schon Ambrosius De virginibus III, 7, 32: cum Scriptura
divina vim sibi Christianam prohibeat inferre, o. S. 470, 8.
* Aus ihm, aus dem „non occides", gibt sich deshalb Augustin
alle Mühe, das Verbot des Selbstmordes herauszuklauben. De civ. dei
I, 20. Auch Lactantius Inst. div. 8, 18 weiß die heidnischen Selbst-
mörder nicht anders zu beschimpfen, als indem er sie „homicidae"
Der Selbstmord 473
aus, der andere, da sie ihn der heidnischen Religion entlehnen
müssen. Es ist das alte orphisch- pythagoreische äxöggr^rov.
Durch Piaton der Welt bekannt geworden \ hat es eine wahre
Weltenwanderung angetreten, auf der es auch zu den Juden
kam und auch hei ihnen, wenigstens bei den Gebildeten, den
Selbstmord enger einschrankte.' Weder Josephus noch Lactanz
nennt. Vgl. auch 1. Mos. 9, 5 und Haneberg Gesch. d. bibl. Offenbarung
S. 37, 2, wonacb dies „die einzige Stelle der Heiligen Schrift ist,
welche als direktes Verbot des Selbstmordes gedeutet werden kann".
1 0. S. 263. 278.
* An Hiob bewunderte es auch Augustin o. S. 472, 1, daß er trotz
aller seiner Leiden sich nicht das Leben nahm, und Simsons Selbst-
mord weiß er leicht zu rechtfertigen als geschehen auf göttliches Gebot
(De civ. dei I, 21 und 26), wie demselben ja auch ehrliches Begräbnis
folgte (Richter 16, 31) und von selten eines patriotischen Juden wie
Josephus Arch. V, 8, 12 sogar enthusiastisches Lob gespendet wurde
(^avaä^siv 3h a^iov r^g &Qsrfig xal T^g lexvog %al xov tcsqX ttjv tti.evTr]V
(ityaXocpQorog rov apdga, xal rffg ogyr^g r^g fUxQi xov xtXivräv TiQog rovs
TioXefiiovg). Abi-Melechs Schuld wurde dadurch, daß er sich von seinem
Knaben erstechen Ueß, nach dem Urteil des jüdischen Chronisten
(Eichter 9, 54 ff.) augenscheinlich nicht erhöht; Ahitophel „hing sich
und starb und ward begraben in seines Vaters Grab" {2. Sam. 17, 23);
auch Saul, der sich in das eigene Schwert stürzte, ward in allen Ehren
bestattet (i. Sam. 31, 12 f.), und der Selbstmord erschien nicht etwa, wie
sonst wohl, als eine Folge des göttlichen Zornes (i. Chron. 11, 13),
sondern gibt im Gegenteil Josephus Anlaß zu einer überschwenglichen
Lobpreisung des jüdischen Königs {Arch. VI, 14, 4 u. 7, S. 69 f. Bekk.
u. S. 74 f.). Saul fiel ins Schwert, „daß nicht die Unbeschnittenen
kommen und ihn erstechen und treiben einen Spott mit ihm" (1. Sam.
31, 4); aus dem gleichen Grunde stürzte sich in der Makkabäerzeit einer
der Altesten zu Jerusalem, namens Rhazis , von der Mauer, nachdem er
vorher versucht hatte sich zu erstechen, und „wollte lieber ehrlich
sterben, deim den Gottlosen in die Hände kommen und von ihnen
schändlich gehöhnt werden" {2. Jlakk. 14, 42 u. o. S. 450, 2). Doppelt
kräftig mußte ein solches Motiv allerdings bei einem Volke wirken, das
so wie das jüdische sich gegen andere Völker abschloß. Daher läßt es
auch Philon gelten Legat, ad Gaium p. 581 M: einen aßioaxog ßiog zu
verachten und hinter sich zu lassen, scheint ihm kein Unrecht, und
nachdem er gedroht hat, sie würden erst ihre Angehörigen und dann
sich selber umbringen, fügt er hinzu (U^irbuix' up ovdh &B6g f,uäg, dftqpo-
rigav cxoxa^oiidvovg , xal ttjs TtQog xov aixoxgdxoQa tvXaßsiag xal rijs
474 Rudolf Hirzel
oder Augustin sind wesentlicli über das hinausgekommen, was
der griechische Philosoph sie gelehrt hat, Juden und Christen
zehren am Ende von den platonischen oder durch Piaton
überlieferten Gedanken und bedienen sich sogar der plato-
nischen Worte.^
jtQog Tovg xad'oaßioaiiivovg vofiovg ajtodoxiig. Bis dahin fanden wir bei
den Juden noch, kein ursprünglich und deutlich ausgesprochenes Verbot
des Selbstmordes. Erst Josephus gibt uns Kunde von einem solchen.
So sehr er es, wie wir sahen, gutheißt, daß der Jude lieber sich selbst
den Tod gibt, ehe er in die Knechtschaft der Unbeschnittenen gerät
und durch sie ein schmähliches Ende findet, so verdammt er doch auch
wieder den Selbstmord. Dem Selbstmörder wird mit den schlimmsten
Höllenstrafen gedroht (o. S. 277, 3), sein Körper soll bis Sonnenunter-
gang weggeworfen und unbestattet daliegen (o. S. 267, 4, vgl. hierzu 5 Mos.
21, 23. J. D. Michaelis Mosaisches Becht § 235 S. 22). Hierfür beruft
er sich auf die Sitte {Bell. Jud. HI, 8, 5 S. 267, 3 Bekk. nag' r](itv), auf
den 6oq)mxuxog vo(io&srrig (a. a. 0., vgl. auch o. S. 472, 4) und wiederholt
auf Gottes Gebote (a. a. 0. S. 265, 11 rcov tov d'sov ngoarayiidrav,
S. 267, 1 fis(ji,L6r]Tav nagä tcö &sä) tovto). Daß dies aber nicht die bei
seinem Volke herkömmlichen Meinungen waren, ergibt sich gerade aus
dem Widerspruch, in den er dadurch mit seinen Landsleuten tritt
(außer a. a. 0. auch in der Vita 28), die zum Selbstmord drängten
und deshalb die Forderungen der nationalen Ehre {TtatgÖMv xX^og a. a. 0.
S. 265, 4) und ihrerseits nicht minder die Ttccrgioi vo^loi, den Willen
ihres Gottes geltend machten (a. a. 0. S. 264, 27 f.). Josephus selber
bezeichnet seine Rede über den Selbstmord als eine philosophische
Erörterung {(piXoGocpzlv a. a. 0. 265, 12); und in der Tat ist sie er-
füllt mit den Gedanken griechischer Philosophen, insbesondere da, wo
der Selbstmord eine Feigheit heißt (a. a. 0. S. 266, 1 ayBvviGxaxoVy
0. S. 259 f.) und ein Entlaufen aus dem Dienste Gottes als des besten
Herrn (a. a. 0. S. 266, 20 ff., o. S. 272 ff.), aber auch da, wo dem Selbst-
mörder mit Höllenstrafen gedroht wird (o. S. 277, 3, vgl. S. 275 f ).
Nehmen wir dazu noch andere griechische Reminiszenzen, auch nicht-
philosophische — an philosophischen ist kein Mangel — wie die das
Abhauen der Hand betreffende (a. a. 0. S. 267, 6 f., o. S. 264, 2), so kann
uns die Rede des Historikers als Beweis gelten, daß auch bei den
Juden das Verbot des Selbstmordes nicht aus uraltem Volksempfinden
stammt, sondern auf späteren und künstlichen Vorstellungen griechisch
gebildeter Theologen ruht. Vgl. auch S. Mayer Bechte der Isi-aeliten usw.
8, 197 ff. J. D. Michaelis Mos. Becht % 272 S. 3.
* Hierfür sind besonders bezeichnend Wendungen wie xovg ano-
dqävxug ol%ixag und SzaTi6xriv dnoSiSQccoKovxsg xov 9e6v bei Joseph.
Der Selbstmord 475
Daß das Christentum das Verbot des Selbstmordes zuerst
ausgesprocben, ist hiemach so "wenig wahr, als daß es allein mit
Erfolg an seiner Unterdrückung gearbeitet habe.^ Doch mögen
Yorstellungen der Art schon früh in Christenkreisen sich ge-
regt haben.^ Die platonische oder doch von Piaton am ein-
dringlichsten überlieferte Vorstellung ist nur im Christentum
yiel mehr ausgebildet und brutaler zu gewissen praktischen
Konsequenzen entwickelt worden, da der christlichen und ins-
besondere der katholischen Kirche eine viel größere Gewalt
zustand als den antiken Theologen. So konnte, was im Alter-
tum erst spät und nur innerhalb gewisser philosophisch-
religiöser Sekten, vorübergehend auch in einzelnen Staaten
Bell. Jud. in, 8, 5 S. 266, 20 und 22 Bekk., an denen auch sonst {dga-
TtsTsvsiv Lncian Peregr. 21, ditodidQoiaxfiv Plutarch Brutus 40) das Nach-
wirken des platonischen Vorbildes (o. S. 272, 3) hervortritt. Vgl. auch
0. S. 278, 6 über die platonische dvoyxTj. Ebenso trägt platonische
Farbe auch der sprachliche Ausdruck bei Lactant. Inst. div. 3, 18: rursus
ex hoc domiciüo corporis, quod tuendum nobis assignatum est, eiusdem
iussu recedendum est, qui nos in hoc corpus induxit. Und bei
Augustin ist De civ. dei I, 22 nicht bloß ein Zitat aus dem Fhaidon,
sondern erinnert auch der „deus imperator", dessen „milites" die
Menschen sind, an die Auslegung, die man später den platonischen
Worten gab (o. S. 465 ff.)-
* Nur die Christen hätten im Selbstmord das Verbrechen an sich
bestraft, bemerkt Giphanius ad Aristot. Eih. Nie. p. 445 Frankfurt 1608.
Ein ähnliches Verdienst nimmt für die Christen in Anspruch Kirchmann
De funerihus Born. p. 488 f. ed. 4 Frankfurt 1672. Von Neueren vgl.
Geiger Der Selbstmord S. 2.
* "Wenigstens die Frage sei erlaubt, ob nicht die Versuchung, sich
von der Zinne des Tempels herabzustürzen, mit der der Teufel an
Christus herantritt {Matth. 4, 5, Luk. 4, 9), als eine Versuchung zum
Selbstmord gemeint sei. Auch nach Luthers Meinung (o. S. 275, 5)
werden die Selbstmörder vom Teufel getrieben, und nicht anders urteilte
von den christlichen Selbstmördern Julian, die er von bösen daifioveg
besessen glaubt (o. S. 468, 2). 'TTtoxoQstv xä daifiovi, d. i. sich selbst
zu töten, wird Plutarch Brtit. 40 untersagt; s. aber o. S. 444, 3. Daß
der Teufel Gloster verleiten konnte sich von der Klippe herabzustürzen,
setzt noch Shakespeare voraus, Lear 4, 6.
476 Rudolf Hirz^l
galtV das Verbot des Selbstmordes, ein Verbot scheinen, das
der Ewige selbst gesetzt^, von dem die Theorie keine Aus-
nahmen^, die Praxis aber desto mehr und desto ungerechtere
duldete.* Eine allgemeine und tiefer wurzelnde Volks-
anschauung, die den Menschen des Rechts beraubte mit
seinem Leben nach Belieben zu schalten, ist der neuen Zeit
ebenso fremd, als sie dem Altertum war.
^ Ein solches Verbot folgt aber nicht aus der von Herzog ver-
öffentlichten Inschrift des Asklepieion zu Kos, auf der verordnet wird,
die Leichen von Selbstmördern aus dem heiligen Bezirk hinauszuschaffen :
Archiv X, 403. 412 f
* Shakespeare Hamlet I, 2 ruft Hamlet aus „that tha Everlasting
had not fix'd His canon 'gainst self-slaughter!" Cymbeline HI, 4 =
0. S. 446, 1.
* Sogar in der milderen Form des Fastens (o. S. 265, 4) sollte
nach Luther Werke 4, 380 der Selbstmord eine Todsünde sein.
* Bei der Behandlung der Selbstmörder werden Vornehme und
Geringe mit verschiedenem Maße gemessen. Besonders kraß und häufig
scheinen die Fälle solcher Ungerechtigkeit in England gewesen zu sein,
so daß Shakespeare {Hamlet 5, 1 „If this had not been a gentlewoman,
she should have been buried out of Christian burial" etc.) und Byron
(Don Juan, Freface to Cantos VI, VII and VIII „üf the manner of his
death little be said, except that if a poor radical, such as Waddington
or Watson, had cut his throat, he would have been buried in a cross-
road, with the usual appurtenances of the stake and mallet etc.) ihre
mächtigen Stimmen dagegen erheben mußten. Nur entfernt läßt sich
hiermit vergleichen das Privileg, das bei der Behandlung der Selbst-
mordsfrage schon im Altertum den Hochgestellten unter den Menschen
erteilt wurde: o. S. 420 ff. Über das für die vornehmen Japaner reser-
vierte Harakiri o, S. 248, 1.
Nachträge zu S. 76, 6: Hier hätte, worauf mich mein Kollege
Judeich hinweist, der Tod des Persers Boges {Herodot 7, 107) erwähnt
werden können. Zu S. 86: Schon Semonides fr. 1, 18 f führt den Selbst-
mord durch Erhängen unter den gewöhnlichen Todesarten auf. Zu
S. 94, 1: Auch im „Horoskop" sollte Lucas in sein Schwert fallen und
sterben (Lessing Schriften von Maltzahn 2, 544); Lucretia im „Befreiten
Rom" erstach sich (468); in der „Fatime" endet Fatime durch Gift, Ab-
dallah durchsticht sich.
Mams Erschaffung und Xamengebnng
Ein lateinisches Fragment des s, g. slawischen Henoch
Von Max Förster in Würzburg
In den 'Denkschriften der kaiserlichen Akademie der Wissen-
schaften', phü.-hist. Klasse, Band XLU (Wien 1893) S. 60 hat
V. Jagic auf einen südslawischen Text hingewiesen, welcher
die Erschaffung Adams aus acht Teilen (Erde, Meer, Sonne,
Wolken, Wind, Steine, Licht der Welt und Bfl. Geist) sowie
die Ableitung seines Namens aus den griechischen Bezeich-
nungen der vier Himmelsgegenden behandelt. In Jagic' latei-
nischer Übersetzung hat der Text folgenden Wortlaut:
[I]. Et ita creavit corpus eins de octo partibus quattuor
compositionum: prima pars de terra figulari, quae deterior est
Omnibus partibus; altera de mari, quae est sanguis et sapientia;
tertia de sole, quae est pulchritudo et oculi eius; quarta de
nubibus caelestibus, quae est cogitatio et molüties; quinta de
vento, id est aere, quae est spii'itus et invidia; sexta de lapi-
dibus, quae est firmitas; septima de lumine huius mundi, qui
carne factus est, haec est humilitas et modestia; octava pars
de spiritu sancto, constituta in hominibus ad omnem bonitatem,
plena salutis: haec potissima pars est.
[II]. Et ubi deus Adam creavit, neque nomen ei erat,
convocavit quattuor angelos ad se: Michaelem, Gabrielem,
Urielem et Raphaelem, quibus dixit: ite et quaerite nomen ei.
Michael versus orientem exiit et stellam, quae Anatole appellatur,
vidit, de qua literam A sumpsit et ad deum attulit. Gabriel
autem versus occidentem ivit et videns stellam, cui Dysis
nomen est, sumpsit de ea literam D et ad deum attulit. Raphael
versus septentrionem profectus est, ubi stellam vidit, quae
Arctus appellatur, et sumpsit de ea literam A et ad deum
478 Max Förster
attulit. Uriel denique versus meridiem perrexit, ubi stellam,
quae Mesembria dicitur, vidit sumpsitque de ea literam M,
quam ad deum attulit. Tunc deus Urielem legere iussit, Uriel
vero dixit: Adam appellatus est.
Daß es sieb bei vorstebendem Stücke nicbt um einen
integrierenden Bestandteil des russischen „Gespräcbes dreier
Heiligen" (Bec-hß^a xpexi) CBaxQTeJieö) bandelt, in welcbem es
überliefert ist, sondern um eine Interpolation, die sieb in süd-
slawiseben Handsebriften dieses Gespräcbes findet, deckte später
dann R. Nacbtigall im Arebiv für slawisebe Pbilologie XXIV
[1902] 364 ff. auf.
Fast genau denselben Inbalt wie der obige slawisebe Text
weist nun ein in Westeuropa ungemein verbreiteter lateinischer
Text auf, welchen ich hier nach einer Handschrift des 10. Jahr-
hunderts, Nr. 326 des Corpus Christi College zu Cambridge^
(pag. 135 f.), folgen lasse und mit den Varianten aus Hand-
schriften zu Rom ^, Wien ^, Zürich * und Oxford ^ versehe. ^
^ Diese Handschrift stammt aus dem alten Chorhermstift Christ
Church zu Canterbury, s. R. James, The Äncient Libraries of Canterbury
and Dover (Cambridge 1903) S 21 und 506. Vgl. über die Hs. auch
Wanley, Catalogus S. 110 und A, Napier, Old English Glosses (Aneed.
Oxon.) S. XIV.
* Ms.Vat. Reg. 846 fol. 106 b, aus dem 9. Jahrhundert, ed.W. Schmitz,
Miseellanea Tironiana, Leipzig 1896, S. 35 f. Diese Handschrift bietet
den Schlußabschnitt über die Namengebung (§ 4) in stark verkürzter Form.
' Wien, Hofbiblioth. , Cod. lat.lll^ fol. 81b — 82a, des angehenden
13. Jahrhunderts, ed. J. Haupt, Zeitschr. f. deutsches Altert. XXIII 356.
Hier fehlt § 4 gänzlich.
* Zürich, Stadtbibliothek, C. 101/467 fol. 51b, aus dem 15. Jahr-
hundert. Ich verdanke eine Abschrift der Güte des Herrn Stadtbiblio-
thekars H. Escher. Auch hier fehlt § 4.
' Ich benutze zwei Handschriften der Bodleiana: (i) Ashmole 1285
fol. 4a — 4b des 18. Jahrhunderts (nach Photographie); (s) Rawlinson
C. 499 fol. 153a des 16. Jahrhunderts, ed. C. Horstmann, Arch. für d.
Stud. d. neueren Sprachen LXXIX 469 f., der Schluß auch bei White-
Holt, Ormulum (Oxford 1878) II 407 f.
* Bei derartigen ansVolkskundliche streifenden Texten reprilsentiert
nahezu jede Handschrift eine besondere Version. Ich halte daher den
Adams Erscbaffong und Namengebung 479
[1] Die milii, frater, vnde fait factus Adam? — Ego dico
tibi: de octo partibus fuit factws. Prima pars de limo terre.
Secunda pars de mare. Tertia pars de sole. Quarta pars de
nubibus caeli. Quinta pars de uento. — Sexta pars de lapidibus *
terre. Septima pars de spin^ sancto. Octaua pars de luce
mundi.
[2] Si uis exercere, subseqi/i sententiaw?: Prima pars de
limo terre, inde est caro ei«<s; 11* pars de mare, inde est 8
sanguis eins; III* pars de sole, inde sunt ocuü eius; IUI* pars
de nubibus celi, inde sunt cogitationes eius; V* pars de uento,
inde est [pg. 136] anbela uel flatus eius; VI* pars de lapidib<UB>
R = Rom, Yat. Reg. 846 (s. IX) f. 106 b.
W = Wien, Hofbibl. 1118 (s. XIII) f. 81b — 82».
A = Oxford, Aflhmole 1285 (s. XIII) f. 4a— 4b.
' 0 = Oxford, Rawlinson C. 499 (s. XV) f. 153a.
Z = Züricb, C. 101/467 (s. XV) f. 51b.
§ 1 (= Z. 1 — 6) fehlt AOZ, dafür Corpus ade de octo partibtu
factum fuit [est 0] AO, Nota computaciones hominis. Deus fecit corpus
ade ex octo partibus Z 1 Die mihi bis de octo p. f. factus] Factus
est autem homo primus adam de octo partibus R, Adam de octo partibus
est creatus "W 2 prima pars] primam partem habensW ]| pars f. RW
3 secundam W jj mari W || pars i i^d 2 f. RW i tertiam W [ quarta p.
bis uento] quartam de uento, quintam de nubibus celi W 4 pars
1 und 8 f. RW II sextam W 5 terre f. RW |! pars i nndi f. RW |j sep-
tima] .VII. W II octavam W 6 huius mundi W.
§ 2. Z. 7 Si tiis bis sententiam] Haec est autem eius interpretatio.
Unde dicitur R, f.WAOZ \\ prima] primo Z, f. R || pars f. RWZ, pars
fuit A 8 limo terre] terra W || inde] vnde 0 |! est] facta est RZ, f.W \\
caro] corpus AO || eius f. W || pars] pars dicitur R, f. WO || mari AOWZ ||
est] factus csf Z, f W 9 eius f. W \\ pars^] autem R, f. W jj sunt] facti
sunt Z, f.W I! eius f. W || oculi eius, quae est lucerna corporis R | pars^
f. RW I; Der 4, und 5. Teil sind, wie in § 1, vertauscht in W 10 celi
f. OW ;| sunt] factae sunt RZ || ejus] bone et [vel W] male [^eruerse 0]
AOW, f. R II pars f. RW 11 est] factus est Z, f. RW !| anhela vel
Versuch, einen kritischen Text herzustellen, hier nur dann aussichtsvoll,
wenn ein beträchtlich größeres Überlieferungsmat^rial herangezogen
werden kann, als mir im vorliegenden Falle zur Verfügung steht. —
Über das Verhältnis der Handschriften sei nur bemerkt, daß A und 0
»US derselben Quelle geflossen sind. Auch W und Z stehen sich nahe.
480 ^I^-^ Förster
12 terre, inde Bunt ossa eius; YII* pars de spm7u sawci^o
que est posita in homme; VHP pars de luce mundi, qwod inter-
pretatttr Chiistus.
[3] Si de limo terre supertraxerit, erit[que] piger in omni
16 parte. Si de mare supertexerit, sapiens erit. Si de sole
supertexerit, erit bellus & speciosus. Si de nubibus celi super-
texerit, erit leuis & luxuriösus. Si de uento supertexerit,
fortiter [&] iracimdus. Si de lapidibus terre supertraxerit, erit
20 durus ad parandum & ad curenduw & auarus & latro. Si de
flatus eiibs] anhelitus siue halitus et flatus W, humor eins et flatus 0,
plenus humoriB & anhelitas A, flatus eius Z || pars f. RW 12 terre
f. RWZ II sunt] facta sunt Z || eius f.W || pars] autem R, f. W 13 que
est posita in homine] quia [qui Z] in homine positus est [-(-a Deo R] RZ,
quia positus est in hominem W, inde est quod est Optimum in homine A,
que dicitur anima eius 0 || pars f. RW || qu^d] que OW, quam Z || inter-
pretatur] appellatur W 14 Christus f . R || Dahinter: Haec est inter-
pretatio eius. Homo vero, qui de tantis est f actus, inde pivcreatus, non
potest aliud nisi de istas [!] octo partes; et una et ipsis unumquemque
hominem subtrdhit R, Et nos homines facti sumus de istis partibus.
Homo, qui de tantis partibus f actus est, non potest quin subtrahat ali-
quam partem ex ipsis A, vnde totum corpus hominis illuminatur. d' nos
de istis partibus facti sumus. homo de tot partibus factus non potest esse
quin trahat aliquam partem vel naturam harum partium 0 , unusquisque
homo non potest fieri nisi ex hiis octo partibus Z.
§ 3. Z.lö St] Si enim R, primo si habundaverit sibi [lies siue?] Z
terre f. WZ || supertraxerit] subtraxerit A, traxit 0, sit Z || eritque] erit
RAOW, est Z II in omni parte] in operis parte R, <& pondorosus 0, f. W ||
p. erit A 16 si de mare s., sap. erit f. Z || sii] si vero R || mari AOW||
supeHexerit] f. RAOW || sapiens erit] erit sapiens et profundus \jyrofu^us
WAO (letzteres mit Umstellung der Adj.)] RWAO || si^] si autem R
17 supertexerit] sit Z, f. RWAO || erit] autem Z || bellus] praeclarus R,
bellicosus W, pulcher AO, f. Z || et f. Z || speciosus] formosus 0 || si de
nubibus bis iracundus] si de uento, erit leuis et luxoriosus W || celi
f. ROZ II supertexerit f. RAO [WJ, sit Z 18 erit] autem Z || leuis] in
omne leuis R, f. Z || et f. Z || supertexerit] sit Z, f. RAOW 19 fortiter
d- iracundus] erit velox et subito fortiter iracundus R, uelox erit sub
pedibus & fortiter iracundus A , erit validus membris et bellicosus 0, autem
letus et iracundus Z, [f W] || terre f. ROWZ || supei-traxerit] subtraxerit R,
Bit Z, f. AOW II erit] autem Z 20 durus f. Z || ad parandum [lies paren-
dum?] d? ad cure^idum] ad videndum vel orandum R, ad credendum et
parendum W, ad credendum 0, f. AZ || et^] autem Z, f . 0 || auarus und
Adams Erschaffong und Kamengebung 481
s^iritvL Bancio supertraxerit, erit bellas & speciosus & repletur
de diuina scriptura. Si de luce mundi supertraxerit, erit electus
& preclarus.
[dj Cv;w factus fait Adam & non erat nomen eius, uocauit 24
dominus 1111°' angelos suos et dixit eis: *ite, querite nomen
istius hominis'. Angelus Michael habiit in Oriente et uidit
Stella;;?, cuius nome;j Anatholim, et tulit inde A et adduxit
ante dominum. Angelus Gabriel abiit in opcidente & uidit 28
Stella;;», cuius nomen erat Disscis, & tulit inde D & adduxit
ante dotninum. Angelus Raphael abiit in aquilone & uidit
Stella;;?, cuius nomen erat Archtus, et tulit inde A et adduxit
ante dominum. Angelus Uriel abiit in meridiano & uidit 32
Stella;;«, cuius nomen erat Mensebrion, et tulit inde M et
adduxit ante [ante] do;nm?(m. Et dixit ad Uriel dominus:
'lege litteras'; et dixit Uriel: 'ADAM'. Et dixit daminua:
'sie uocabitur nomen eins.' 36
latro umgestellt und dahinter eingefügt et luxoriosus W ;| auarus f. 0 .j
et latro f . Z 21 supertraxerit} suhtraxerii R, sit Z, f. AOW || erit bdlus
et speciosus et repletur de diuina scriptura] in omni parte secundum reg-
num Adam R (hiermit bricht R ab), erit sapiens vel sacerdos et repletus
sciencia W, honus erit super omnia et castus et plenus scriptura diuina A,
sapiencia diuinitatis repletus et agnoscens mandata dei 0, autem castus
et bonus Z 22 Der letzte Satz f . R j supertraxerit] sit Z, f. AOW i|
erit] autem Z, hinter electus 0 23 et preclarus] ad paradisumW, in
paradisum Z
Der ganze Abschnitt f. WZ. R bringt ihn später (Fol. 107 a) in völlig
abweichender Form, über welche weiter unten S. 518 zu vergleichen ist.
24 Cum bis nomen eius] Et sciendum quod, cum Adam esset factus ex istis
partibus, nondum habuit nornen A, Cum fecisset dominus Adam et non
habebat n&meti 0 tiocauit dominus] set deus tiocauit A, vocauitO 25 suos
f. AO jl et dixit] dicens A |j cts f. AO |1 ite f. AO 26 Jiominis istius
0 II angelus f. 0 orientem AO |j et f. AO 27 cm» 0 |! nomen erat AO i|
Anatole A, Anatalim 0 ^28 angelus f. 0 |i occidentem AO || et f. AO 29 cui
0 Ij Bisis A, Dolys 0 30 angelus f. 0 | aquHonem AO li et f. AO 31 cui
0 (1 erat f. A i Arthon A, Archon 0 32 angelus f. 0 \\ in] ad A 1| meri-
dianum A, meridiem 0 | et f. AO 33 cui 0 | erat f. A ; Mesembrion A,
Membreon 0 34 dominus ad Urielem [Vriel 0] AO 35 Adam]
Adam est nomen eius A j, dixit] ait A, f. 0 36 uocabitur] uocetur AO ||
Hinter nomen eius folgt in A: vnde versus
ArchiT f. Beligionswisaenschaft XI 31
482 M^ax Förster
Wer vorstehenden lateinischen Text mit dem eingangs er-
wähnten slawischen Stücke vergleicht, wird sofort einsehen,
daß beide nicht nur inhaltlich nahezu völlig sich decken,
sondern auch im Wortlaut so weitgehende Übereinstimmungen
aufweisen \ daß beide auf ein und dieselbe Vorlage zurückgehen
müssen. Und wir dürfen wohl annehmen, daß letztere in griechi-
scher Sprache abgefaßt war. ^ Das ergäbe also die ehemalige
Existenz eines griechischen Adamtextes, welcher im wesentlichen
mit unserem lateinischen Stücke identisch gewesen sein wird.^
AnatJiöle, Disis, Arthon, Mesembrion, — omnes
Quatuor hee partes esse feruntur Adam.
Anathole dedit A, Disis D, contulit Arthon
A, Mesembrion M; collige, fiet Adam. Explicit.
Die Worte vnde versus stehen auch in 0 ; doch sind die Verse dort nicht
eingetragen. Das Distichon allein, welches dem Graecismus IX 98 des
Evrard von Bethune (nm 1200) entstammt, findet sich auch im Harl.
Ms. 3362 fol. 7a (ed. Kemble, Dialogue S. 194) und Lansdowne 762 (ed.
Halliwell, Beliquiae antiquae I 288) sowie am Schlüsse eines Ab-
schnittes De nomine Adam (s. den Abdruck im Anhang I, S. 522) in der
Münchener Hdschr. Clm. 4780 fol. 335 b (um 1400).
^ Der ganze Schlußabschnitt stimmt sogar wörtlich zusammen.
* Zwar meint V.N.Moculjskij, lIcTopnKO-JinTepaxypHhiH anajina'L
CTflxa ,0 rojiyönHOH KHnrT>' (Warschau 1887, aus PyccHiii <MiJio.ior.
BfiCTHnKT. XVI— XVIII) S. 74ff. [nach Nachtigall; Moculjskijs Werk
selbst war mir unzugänglich], die slawischen Fassungen seien aus
lateinischen Quellen geflossen. Indes ist diese Behauptung von R. Nachti-
gall im Archiv f. slaw. Philologie XXIII 22, 37, 51 und XIV 360, 406
entschieden zurückgewiesen worden. Ist es doch auch bereits gelungen,
für eine Gruppe der slawischen Frage- und Antwortenbüchlein die
griechische Vorlage in den 'EgatoccjtoKQlasig Sicc(pOQOi xal wcpiXi^oi, direkt
nachzuweisen {Arch. f. slaw. Phil. XXIII 63 ff.) und für die übrigen „auf
Grund vieler Anhaltspunkte" sicher wahrscheinlich zu machen. Sogar
für die erste Redaktion des 'Gespräches dreier Heiliger', welches in
manchen Handschriften den Titelzusatz CT> TClKonaHieMT) o'n> iiaxe-
pnKa pilMCKaTO („mit der Auslegung aus dem römischen Paterikum")|
aufweist, läßt sich die griechische Vorlage „so ziemlich zusammenstellen '*j
' Der slawische Text macht, zum mindesten in seiner ersten!
Hälfte, durchaus den Eindruck einer unursprünglichen, namentlich stark
zusammengestrichenen Redaktion. Daher wird die griechische Quelle
beider sicher dem Lateiner näher gestanden haben als dem Slawen.
Adams Erschaffong und Namengebxmg 483
Fassen wir nun zunächst den Inhalt des ersten Teiles
unseres Textes (§ 1 — 3) ins Auge, welcher von Adams Er-
schaffung aus acht Teilen handelt, so stoßen wir da auf ein
Thema, welches sich das ganze Mittelalter hindurch in Europa
der größten Beliebtheit erfreut und in den meisten abend-
ländischen Sprachen in irgendeiner Form einen Niederschlag
hinterlassen hat ^, ja sogar heutzutage noch in rumänischen
Hochzeitsansprachen unter dem Volke fortlebt.* Bei der
großen Zahl der so erhaltenen Aufzeichnungen macht sich nun
immer mehr das Bedürfiiis geltend, Ordnung in die Vielheit
zu bringen und durch eine systematische Vergleichung mög-
lichst aller Fassungen das gegenseitige Verhältnis der einzelnen
Texte zueinander festzustellen. Ein Anfang dazu soll hier
insofern gemacht werden, als ich alle mir erreichbaren Texte
kurz auf ihre gegenseitigen Beziehungen untersuchen und zu
Gruppen zusammenzuordnen versuchen will. Hauptsächlich
sollen aber dabei folgende Fragen im Auge behalten bleiben:
(1) ob und inwieweit sich die sämtlichen Fassungen auf
eine oder mehrere Urformen zurückführen lassen, (2) wie be-
schaffen eine etwaige ' gemeinsame Urform gewesen sein mag,
und (3) was sich über den Ursprung und die Entstehung dieser
etwaigen Urform aussagen läßt.
Unser vorher abgedruckter lateinischer Text nun stellt
diejenige Form des Adamtextes dar, welche sowohl in West-
wie in Osteuropa die weiteste Verbreitung gefunden hat.
Denn diese Version — nennen wir sie A — liegt nicht nur
der oben herbeigezogenen südslawischen Interpolation des
russischen 'Gespräches dreier Heiligen' zugrunde, sondern
auch, trotz aller Abweichungen ^ im einzelnen, den entsprechen-
* ilan vergleiche die trotz Boltes reichen Nachträgen keineswegs
vollständigen Zusammenstellungen bei R. Köhler, Adams Erschaffung
aus acht Teilen = Kleinere Schriften 11 (1900) 1—7.
* Näheres weiter unten S. 486 Anm. 3 und S. 527 ff.
' Die erste Redaktion dieser Adamsfragen (s. die folgende An-
merkung) nennt zwar als die acht Bestandteile des Menschen Erde,
31*
484 ^^^ Förster
den Absclmitten der beiden Redaktionen der s. g. slawischen
* Adamsfragen' (I Nr. 11 f. und II Nr. 4), welche R. Nachtigall
im Archiv für slawische Philologie XXIV (1902) 325 und 333
herausgegeben hat. ^ Auf der anderen Seite gehen auf sie auch
die meisten westeuropäischen Versionen zurück, nämlich:
Meer, Sonne, Wolke, Wind, Stein, Heiliger Geist und Licht der Welt,
führt aber keine Entsprechungen dazu am menschlichen Körper an; nur
•welche Charaktereigenschaften daraus entspringen, wird gesagt. —
Stärker weicht die zweite Redaktion ab. Bei ihr lauten die acht
Gleichungen: 1. Körper = Erde, 2. Knochen = Stein, 3. Blut = Tau und
Sonne [ — ist hier vor Sonne etwas ausgefallen? etwa Schönheit, wie im
Rumänischen: sängele din rouä, frumusetele din soare, 'Blut aus dem
Tau, Schönheit aus der Sonne' ? — ], 4. Atem = Wind, 5. Seele = Hl. Geist,
6. Verstand = Wolken, 7. Äugen = Meer, 8. Gedanken = Schnelligkeit
der Engel. Vgl. hierzu S. 486 Anm. 3 tmd S, 490 Anm. 1.
^ Alle Handschriften nebeneinander abgedruckt: Archiv f. slaw.
Phil. XXUI (1901) 81 — 83. — Auch die südslawische Version, welche
K. Radcenko, Zur Literatur der ^Fragen und Antworten im Arch. f.
slaw. Phil. XXV (1903) 614 veröffentlicht hat, mag hierher gehören; doch
ist der Text so verderbt, daß sich dies nicht mit Sicherheit sagen läßt.
— Sicher ist wohl hierher zu stellen die Reihe in einem russischen
dualistisch - kosmogonischen Text des 16, Jahrhunderts, „Von dem
Tiberias- Meere" betitelt (ed. E. Barsov, ^IxeHifl BT) Iljinep. oömeCTB^
IICTOpin n ApeBHOCTefi, Moskau 1886; unsere Stelle deutsch bei
V. Jagic, DenJcschr. d. Wiener AJc. XLH 44 f.). Hier haben wir allerdings
nur sieben Gleichungen (wie auch sonst oft: s. S. 503 Anm. 1), dadurch,
daß die beiden letzten Glieder der obigen Normalreihe ersetzt sind durch
die neue Gleichung: „Die Wärme [machte Gott] aus Feuer." Diese
letztere stammt nun aus einem anderen, weitverbreiteten (griechischen)
System, nämlich der bekannten Herleitung des Menschenkörpers aus
den vier Elementen, wobei, wie z. B. auch in der s. g. kommentierten
russischen Palaea, das Feuer mit der Wärme, die Luft mit der Kälte,
die Erde mit der Trockenheit und das Wasser mit der Flüssigkeit des
Körpers zusammengebracht wird. Eine Vermischung des Vierelemente-
systems mit dem unsrigen aus sieben bzw. acht Teilen finden wir oft:
z. B. auch auf einer Zeichnung des 12. Jahrhunderts (F.Piper, Mythologie
und Symbolik der christlichen Kunst I 2, S. 470), wo einerseits Feue
mit Wärme und Wasser mit Feuchtigkeit, anderseits Luft mit der
Odem und Erde mit dem Leib in Parallele gestellt sind. S. aucl
S. 496 Anm. 3. — Ein Gleiches gilt von einem slawischen Texte dei
16. Jahrhunderts bei Pypin, O'lcpKl) S. 30 (s. die engl. Übersetzung
weiter unten auf S. 608 Anm. 1), wo wir neben Erde = Körper, Meer^
Adams Erschafinng und Namengebung 485
(1) die sehr wörtliclie mittelirische Prosaübersetzung,
welche uns in einer Londoner Handschrift Additional 4783 fol. 7,
des 13. oder 14. Jahrhunderts ^, erhalten ist. ^
(2) Die ebenfalls ganz wörtliche alt&anzösische Version
in Handschriften wie Ronen A 454 (Ende 12. Jh.)',
Paris B. N. fr. 7044 (15. Jh.)^ u. a.
(3) Die sehr ausführliche flämische Versbearbeitung in
einer Handschrift der Wiener HofbibHothek (Nr. 2818) des
15. Jahrhunderts. ^
(4) Die durch Weglassung von Jux mundi auf sieben Be-
standteile reduzierte Fassung des weitverbreiteten volkssprach-
lichen * Dialogs zwischen Kaiser Hadrian und dem klugen Kinde
Blut, Sonne = Augen, Wolken = Gedanken, Stein = Knochen, Wind
= Odem und Gottesgeist = Mensch engeist die fremde Gleichung Teuer =
Fruchtbarkeit' antreffen.
* So nach freundlicher brieflicher Mitteilung von F. Warner. Der
Herausgeber, Wh. Stokes, schweigt über das Alter der Handschrift.
« Ed. W[hitley] S[toke8], Three Irish Glossaries (London 1862)
S. XL f., daraus wiederholt in greulich entstellter Form bei R. Köhler,
Kl. Sehr. HS. — Das hier überlieferte, aber sonst anscheinend unbekannte
enaidh in Ma^dyjii in muir budh enaidh (Z. 25) übersetzt Stokes ver-
suchsweise mit 'changefuV. Das lateinische s» de mare, sapiens erit
lehrt aber, daß enaidh in ecnaidh (neuir. eagnach) 'weise' zu bessern ist.
' Der Anfang bei P. Meyer, Bulletin de la societe des ancietis textes
Frangais, 9e annee (Paris 1883) S. 96.
* Ed. (arg verstümmelt) von Paulin Paris, Les manuscrits
Francis IV 207 f., der Anfang besser bei H. Gaidoz, Bevue Celtique I
(1870—1872) 262. Vgl. auch Gröber, Grundriß der romanischen Philo-
logie n 1, 987. — Wenn in beiden französischen Handschriften ein
'Methodius' als Verfasser genannt wird, so ist damit (trotz Köhlers und
Gröbers gegenteiliger Meinung) kein anderer als der syrische Bischof
Methodius aus Patara gemeint, dessen im Mittelalter weitverbreitete
Bevelationes den Anlaß gaben, daß ihm allerhand Apokryphik und
namentlich Apokalyptik zugeschrieben wurde, z. B. die vier slawischen
Texte des Cjobo Meoo;^ia IlaxapcKaro bei Tichonravov, Pamjat-
niki n 2l3ff. (vgl. V. Istrin , OxKpoBeHie JIeooj,ia IlaxapcKaro, Moskau
1897). Anderes siehe bei Krumbacher, Byzantin. Lit.* S. 628 f. und
Jiricek, Gesch^der Bulgaren (Prag 1876) S. 439.
^ S. den Abdruck dieser Version weiter unten auf S. 523 — 527.
486 ' ^ax Förster
Epitus'; welcher auf Grund lateinischer Quellen ursprünglich
in provenzalischer Sprache abgefaßt, früh Bearbeitungen in
katalanischer, kastilianischer, französischer und englischer
Sprache erfahren hat, welch letztere ihrerseits wiederum portu-
giesischen und kymrischen Übersetzungen zugrunde liegen. ^
(5) Die ebenso nur sieben Teile anführende mittelenglische
Prosanotiz der Oxforder Handschrift Rawlinson C, 814
(fol. 87 b), des 15, Jahrhunderts, ^ und endlich
(6) Zwei rumänische ^ Versionen des 19. Jahrhunderts,
welche indes beide aus slawischen Vorlagen übersetzt zu sein
scheinen. ^
^ S. hierüber die trefflichen Auseinandersetzungen in Walter
Suchiers Habilitationsschrift, Das provenzalische Gespräch des Kaisers
Hadrian mit dem laugen Kinde Epitus (Marburg 1906). — Der uns an-
gehende Abschnitt daraus über Adams Erschaffung findet sich gedruckt:
(a) in provenzalischer Sprache — von Inkunabeln und Volksbüchern ab-
gesehen — aus einer Pariser Handschrift des beginnenden 14, Jahr-
hunderts bei Bartsch, Germania IV (1859) 314, teilweise (besser) bei
A. Pages in Etudes romanes dediees ä Gaston Paris (Paris 1891) S. 186;
(b) katalanisch (Hs. Ende 14, Jh.) bei A.Pages a. a. 0. S. 186; (c) mittel-
englisch (älteste Hs. um 1375) bei H. Gruber, Zu dem me. Dialog 'Ipotis'
(Berlin 1887) S. 12, V. 165 — 217; (d) kymrisch (Hs. von 1346) bei Jones
& Rh^s, The Elucidarium and other Tracts in Welsh (Anecdota
Oxoniensia IV 6), Oxford 1894, S, 130 f.
* Abgedruckt im Anhang weiter unten S. 527.
' Nämlich: (a) in einem handschriftlichen Frage- und Antwort-
büchlein (Intrebari §i raspunsuri) vom Jahre 1809; (b) die heute noch
bei rumänischen Hochzeiten vorgetragene Fassung, welche in der Zeit-
schrift ConvorUrt Uterare XIV (las! 1880) S. 293 b veröffentlicht ist.
Beide Versionen sind abgedruckt in dem trefflichen (in Deutschland
leider zu wenig benutzten) Buche von M. Gaster, lÄteratura populara
ronutnä (Bucarest 1883) S. 268 f., und hieraus wiederholt mit deutscher
Übersetzung in unserem Anhange auf S. 527 ff. Man vergleiche auch
M. Gaster, Ilchester Lectures on Greeko-Slavonic Literatur e and its Re-
lation to the Folk-Lore of Europe during the Middle Agcs (London 1887)
S. 30 und derselbe in Gröbers Grundriß der roman. Philologie H 8
(Straßburg 1901) S. 397.
* Für die ältere Version vermag ich dies nicht direkt zu beweisen.
Die jüngere Fassung der Hochzeitsansprachen indessen hat so starke
Berührungspunkte mit der zweiten Redaktion der südslawischen Adams-
Adams Erschaff ang und Xamengebang 487
Wollen wir nun die verscliiedenen Textgruppen mitein-
ander vergleichen, so wird es sich empfehlen, unsere Aufmerk-
samkeit in erster Linie jedesmal darauf zu richten, welche
kosmischen Bestandteile als Grundlage des menschlichen
Körpers angegeben werden und welche Teile des menschlichen
Körpers ihnen entsprechen sollen. Für unsere Gruppe Ä er-
geben sich dann folgende Bestandteile und Entsprechungen
als charakteristisch:
1. Erde = Fleisch
2. Meer = Blut
3. Sonne = Augen
4. Wolken = Gedanken *
5. Wind = Atem
6. Steine = Knochen
7. Hl. Geist ^= menschlicher Geist
(später: Seele ^)
8. lux mundi (ohne Entsprechung).
Dieser Textgruppe nahe steht eine andere B, welche durch
das ursprünglich griechisch abgefaßte, aber nur noch in sla-
wischer Übersetzung erhaltene Henochbuch, den s. g. 'slawischen
fragen (s. oben S. 484 Anm. 1), daß beide auf dieselbe Quelle zurückgehen
müssen. Vor allem stimmen beide in den sonst nicht nachweisbaren
Gleichungen 'Meer = Augen' und 'Engelschnelligkeit = Gedanken' überein.
über eine Diskrepanz, die möglicherweise aus mangelhafter Über-
lieferang des slawischen Textes sich erklärt, s. oben S. 483 Anm 3.
Jede der rumänischen Fassungen enthält eine mir sonst nicht begegnete
Sondergleichung, die eine 'Mond = Verstand', die andere 'Dreieinig-
keit = Macht'. * D. i. der vovs yi^'Cvos.
* D. h. ursprünglich wohl das nvBv^ia 9bIov', vgl. Philo, Opif. mundi
§ 46 (ed. Cohn I 46) , s. weiter unten S. 500.
* Die westeuropäischen volkssprachlichen Versionen setzen sämtlich
die jüngere Lesart anima statt spiritu^ voraus. Allerdings überliefert
der irische Text ein anmain, 'Aufschub'; aber dies gibt keinen Sinn und
ist klärlich mit Stokes in a anam, 'seine Seele', zu bessern. Diese Sub-
stitution von anima für spiritUrS muß in einem Kreise entstanden sein,
welchem die Philonische Unterscheidung einer höheren und niederen Seele
nicht geläufig war, — eine Unterscheidung, welche noch lange im Mittel-
488 Max Förster
Henoch', repräsentiert wird.^ Da wir gerade auf diese Version
mehrfacli noch zurückkommen müssen, sei der Wortlaut der
Stelle hier in deutscher Übersetzung^ angeführt:
„(8) Am sechsten Tage befahl ich meiner Weisheit^, den
Menschen zu machen aus sieben Bestandteilen: erstens sein
Fleisch von der Erde, zweitens sein Blut vom Tau, drittens
seine Augen von der Sonne, viertens seine Knochen von
alter bekannt war und sicli z. B. in dem Schlettstädter Trage- und
Antwortbüchlein des 7. Jhs. und dem damit identischen -vatikanischen
des 9. Jhs. (letzteres ed. W. Schmitz, Miscellanea Tironiana 36, 8: corpus
et anima et spiritus = Schlettstadt Nr. 1093, fol. 73 a) sowie bei Honorius
Augustodunensis (Migne CLXXII 125: superior quidam spiritus appellatur,
inferior anima) noch deutlich ausgesprochen findet.
* Dasselbe ist uns in zwei stark voneinander abweichenden Ee-
zensionen überliefert: erstens in einer ausführlicheren russischen, welche
sowohl in einer südrussischen Sammelhandschrift vom Jahre 1679 (ed.
A. Popov, BuöJiiorpaomecKiä MaxepiaJiH IV, Moskau 1880, S. 89—139)
wie in einer bulgarisierten Handschrift des 16. Jahrhunderts zu Belgrad
sich findet; zweitens in einer stark gekürzten Fassung, welche in drei
Handschriften erhalten und nach einer serbischen Handschrift des 16. Jahr-
hunderts von St. Novakovic in der Zeitschrift Starine XVI 70 — 81
(Agram 1884) veröffentlicht ist. Fragmente aus anderen, z. T. älteren
Handschriften haben herausgegeben A. N. Pypin, Ila.MHTHnKn CTapilHHOä
pyccKOfi JlHTCpaTypLl III (Petersburg 1862) und N. S. Tichonravov,
IlaMflTHflKU orpe'ieHHOH pyccitou JiHTepaTyphi (Petersburg 1863)
I 19 — 23. Vgl. die Literatur darüber in G. Beers Artikel in Herzogs
BealenzyMopädie für protest. Theologie XVI* (1905) S. 240. — Die uns
angehende Stelle über Adams Erschaffung und Namengebung fehlt leider
in der Novakoviöschen Fassung. (Das von Bonwetsch S. 29 als Henoch-
fragment in Anspruch genommene Textstück bei Tichonravov II 448
[Frage 3] gehört vielmehr zu den s. g. Adamfragen zweiter Redaktion
[s. Arch. f. slaw.Phil XXIV 333]; doch vgl. S. 489, Anm. 3.)
* Im wesentlichen nach der Übersetzung von N. Bonwetsch, Das
slawische Henochbuch, Berlin 1896, S. 29 (in Abhandlungen d, K. Gesell-
schaft d. Wiss. zu Göttingen); doch unter Heranziehung der englischen
Übersetzung von W. R. Morfill in TJie Book of the Secrets of Enoch, ed.
R. H. Charles (Oxford 1896) S. 39 flf.
' Wegen dieser Hypostasierung der Weisheit {X6'yog) vgl. Zeller,
Philosophie d. Griechen *III 2, 292 if. und E, BischofF, Babylonisch -Astrales
im Weltbilde des Thalmud und Midrasch (Leipzig 1907) S. 3 ff.
Adams Erschaffong und Namengebung 489
Stein ^, fünftens seinen Verstand ^ von der Schnelligkeit der
Engel und von der Wolke ^, sechstens seine Adern"* und Haare
von dem Gras der Erde, siebentens seine Seele ^ (Geist) von
meinem Geiste und dem Winde." ^
„(9) Und ich gab ihm sieben Naturen (Eigenschaften): das
Gehör zu dem Fleische, das Gesicht dem Auge, den Geruch
dem Atem ', das Gefühl ^ den Adern ^, den Geschmack dem
Blute, die Knochen dem Ertragen *^, dem Verstände " die Süßig-
keit." — .
„(13) Und ich setzte ihm einen Namen von vier Bestand-
teilen^^: vom Osten, vom Westen, vom Süden, vom Norden.
(14) Und ich setzte ihm vier bestimmte Sterne, imd ich nannte
ihm den Namen Adam." (Kap. XXX 8—9, 13—14.)
Wie ich eben in einer Anmerkung bereits angedeutet
habe, muß der Schluß von Satz 8 verderbt sein; denn das
überlieferte 'seine Seele von meinem Geiste und von dem
Winde' gibt keinen rechten Sinn. Einen willkommenen
»
* Bonwetsch übersetzt: »,von Stein"; Morfill: „from the stones".
^ Bonwetsch: „seinen Verstand"; Morfill: „his thoughts".
' Bonwetsch.- „von der "Wolke"; Morfill: „the clouds". — „Von der
Schnelligkeit der Engel xmd" ist ofi"enbar ein späterer Zusatz [ — obgleich
er sich auch in den Adamfragen zweiter Redaktion, Arch. f. slaw.
Phil. XXIV 333, vorfindet — ] und dementsprechend die Stelle ursprüng-
lich zu lesen: „seine Gedanken von den Wolken".
* Bonwetsch: „Sehnen"; MorfiU: „t;e»«s".
^ Bonwetsch: „Seele"; Morfill: „spin't". Im Slawischen stehen hier
zwei verschiedene (etymologisch zusammenhängende) Ausdrücke, duSa
und duch, welche sich aber beide mit „Geist" übersetzen lassen.
^ Lies: „und Atem von dem Winde"; s. die weit«r unten folgenden
Ausführungen.
' Bonwetsch (wohl versehentlich): „den Geruch des Atems";
Morfill: „smell to the perception".
* Bonwetsch: „Berührung (Empfindung)"; Morfill: „tmtch".
^ Bonwetsch: „Sehnen"; Morfill: „veins".
" Ursprünglich wohl zu lesen: „den Knochen das Ertragen (Festig-
keit)", s. die Ausführungen auf S. 507 f.
" Bonwetsch: „dem Verstände"; MorfiU: „for thought".
'* Morfill: „from the four sxibstances" .
490 ^9-^ Förster
Fingerzeig zur Besserung dieser Stelle erhalten wir aber durch
den Text der s. g. Adamfragen zweiter Redaktion ^, wo es über-
einstimmend in allen drei vom Herausgeber herangezogenen
Handschriften heißt: „seinen Atem vom Winde, und seine
Seele vom Gröttlichen Geiste Wir werden daher auch im
Henochtexte lesen dürfen: „seine Seele von meinem Geiste, und
seinen Atem von dem Winde". ^ Und daß tatsächlich der
'Atem' im ursprünglichen Texte des Henochbuches gestanden
hat, wird uns bestätigt, dadurch daß selbst der überlieferte
Text gleich darauf im folgenden Satze (XXX 9) den *Atem'
ausdrücklich anführt, — allerdings unter Auslassung des
'Geistes'. Nach dieser Korrektur hätten wir nun auch hier,
nicht, wie der Vulgatatext des Henochbuches will, sieben,
sondern acht Bestandteile anzusetzen. Es sind dies die
folgenden:
1. Erde = Fleisch
2. Tau = Blut
3. Sonne = Augen
4. Steine = Knochen
5. Wolken = Gedanken
6. Gras = Adern und Haare
7. Wind =Atem
8. (göttlicher) Geist = (menschlicher) Geist.
1 Ed. R. Nachtigall im Archiv f. slaw. Phil. XXIV (1902) 333. Die
in Betracht kommende Frage Nr. 4 lautet in Übersetzung: „Woraus ist
Adam erschaflFen? Aus sieben Teilen: 1. sein Fleisch aus Erde, 2 seine
Knochen aus Steinen, 3. sein Blut aus Tau und aus Sonne [ist mit 6. zu
vertauschen]^ 4. sein Atem aus Wind, seine Seele aus göttlichem Geist,
6. [sie!] sein Verstand aus Wolken, 6. seine Augen aus Meer [mit 'Sonne'
unter 3. zu vertauschen], 7. seine Gedanken aus der Schnelligkeit der
Engel." (In Wahrheit sind also acht Bestandteile aufgeführt.)
* Allerdings will Prof. Sokolov (nach Charles - MorfiU) in seinem
anscheinend noch unveröfiFentlichten kritischen Henochtexte jenen Zusatz
„und vom Winde" zur sechsten Gleichung ziehen (also: „seine Adern
und Haare vom Gras der Erde und vom Winde"). Hiergegen sprechen
aber die zahlreichen anderen Versionen unseres Adamtextes, welche sämt-
lich den Wind und den Atem (d. i. die niedere Seele) zusammenbringen.
Adams Erschaffong und Namengebttng 491
Charakteristiscli für diesen Text ist die Gleiclmng *Adem
und Haare = Gras' sowie das gänzliche Fehlen des Bestand-
teiles lux mundi, während umgekehrt gerade die Nennung von
lux mundi und das Fehlen der ersteren Gleichung als Unter-
scheidungsmerkmal der Gruppe A zu gelten hat. Schon hier sei
außerdem darauf aufmerksam gemacht, daß die Fassung des Henoch-
buches jeglichen spezifisch christlichen Elementes ermangelt.
Eine Art Kontamination dieser Form B mit A scheint
vorzuliegen in dem spätmittelhochdeutschen Text einer
V. Lindenau-Zachschen Handschrift zu Altenburg ^, die wir als
Version C bezeichnen wollen. Wir finden hier alle den
Gruppen A und B gemeinsamen Gleichungen, mit Ausnahme
von 'Gottesgeist = Menschengeist', welche ausgelassen ist.
Dafür erscheint aber sowohl die für B charakteristische
Gleichung 6, — und zwar in der beachtenswerten Form *vcn
der Ireitter tmrczen sein öderen' (also 'Kräuterwurzeln = Adern')* — j
als auch anderseits das A charakterisierende Jux mutidi — ,
nämlich in der Umformung 'Tag'. Man könnte also sagen,
daß hier entweder eine Fassung von A nach B oder umgekehrt
eine Fassung von B nach A interpoliert sei.
Eine vierte Gruppe D endlich wird gebildet durch einen
altostfriesischen Text^ der 1. Emsiger Handschrift des 15. Jahr-
hunderts und eine Interpolation* in der um 1063 verfaßten
* Ed. E. Hase, Em Kalender nebst Arzneibuch aus dem 14. oder
15. Jahrhundert im Correspondemblatt des Gesammt- Vereins der deutschen
freschichtS' und Altertumsvereine XIX (Altenburg 1871) S. 3.
* Charles hat im Henochbuche statt des überlieferten „Adern und
Haare" mit Berufung auf Philo vielmehr „Xägel und Haare" lesen
wollen. Möglich, daß dies die Urlesung war. Aber obiger deutscher
Text scheint doch dafür zu sprechen, daß es bereits eine griechische
Version mit der Lesart „Adern" gegeben hat.
" Ed. V. Richthofen, Friesische BechtsqiieUen (Berlin 1840) S. 211;
jetzt am bequemsten bei W. Heuser, Altfriesisches Lesebuch (Heidel-
berg 1903) S. 87 f. Tgl. dazu Siebs, Zeitschr. f. deutsche Phil. XXIX 398 ff.
* MüUenhoff und Scherer, Denkmäler deutscher Poesie und Prosa,
Berlin '1892, I 79f.; vgl. dazu U 171 (ausführlicher in der ersten Auf-
lage S. 342 — 346).
492
Max Förster
altdeutschen Dichtung 'Ezzos Gesang von den Wundern Christi'
III 9 — 24. Diese Gruppe weist einen merkwürdig kompositen
Charakter auf, wie folgende Tabelle lehrt:
Altfriesisch:
1. Stein == Knochen
2. Erde = Fleisch
3. Wasser = Blut
4. Wind = Herz '
5. Wolken = Gedanken
6. Tau = Schweiß
3, Stein
1. Erde
6. Meer
Ezzo:
= Knochen
= Fleisch
= Blut
7. Gras = Haare
8. Sonne == Augen
[9.] Hl. Geist (ohne
sprechung) ^
Ent-
7. Wolken == Verstand
2. Tau = Schweiß
I 5. Gras = Haare^
^ 4. Wurzen= Adern^
8. Sonne = Augen
[9.] Gottes Odem (ohne Ent-
sprechung).
Wie man sieht, steht diese Gruppe der Fassung B näher als der
von -4; denn die aus Ezzo und dem Altfriesischen zu erschließende
Urform vonD muß alle acht Gleichungen von B enthalten haben;
nur dazu noch als neunte eine ganz neue Gleichung 'Tau =
Schweiß', die uns bisher nirgendwo begegnet ist. Wir werden
dieselbe Gleichung sogleich als Charakteristikum einer fünften
Gruppe E kennen lernen. Und so ergibt sich die Möglichkeit,
ja Wahrscheinlichkeit, daß D nichts weiter als eine aus JE
^ Soll heißen 'niedere Seele' oder 'Atem'. (Auch in der sehr ver-
derbten südslawischen Version, welche Radcenko im Arch. f. slatv.
Phil. XXV 614 gedruckt hat, heißt es: v srdce ot Jcamene, 'zweitens
das Herz aus Stein', aber dies wird kaum mit dem altfriesischen Texte
irgendwie etwas zu tun haben.)
* Um die Achtzahl zu wahren, stellt der Altfriese den Geist Gottes
außerhalb: and tha blerem on thene helga oin, 'und da blies er ihm den
heiligen Odem ein'.
•■' Die Gleichungen 'Gras =» Haare' und 'Wurzeln = Adern' gehen
offenbar auf eine Gleichung zurück, 'Haare -)- Adern = Pflanzen', wie
wir sie so im slawischen Henoch (Gruppe B) sowie ähnlich bei Philo
(s. unten S. 602) finden.
Adams Erechaffong und Namengebong 493
interpolierte Form von B ist\ wobei der 'Geist Gottes', um
die Achtzahl nicht zu überschreiten, aus der Reihe der eigent-
lichen Bestandteile des menschlichen Körpers herausgerückt war.'
Während die vier bisher betrachteten Gruppen sich nur
durch je eine Sondergleichung unterschieden, hebt sich eine
fünfte Gruppe E stark von den früheren ab. Sie enthält
mindestens drei in keinem der bisherigen Texte gefundene
neue Gleichungen. Diese Form E ist vertreten durch drei
lateinische und zwei altenglische (d. h. angelsächsische) Texte.
Die beiden altenglischen Fassungen' faUen aber mit einem
^ Da JB, wie wir S. 510 sehen werden, sich in diesem Teile mit der
gemeinsamen Urform (a) aller Fassungen unseres Textes so ziemlich
deckt, so könnte man D natürlich auch direkt aus a durch Interpolation
entstanden sein lassen.
* Fünf der va. B , G und D belegten Gleichungen — wir werden
später sehen, daß sie auch der A, B , C und D zugrunde liegenden
Urform a angehört haben müssen — , nämlich EIrde = Fleisch , Meer =
Schweiß (oder Blut), Berg = Bein, Wolken = Gehirn, Baum = Haare,
werden bei der Weltschöpfung in der eddischen Grimnismäl Str. 40
genannt; vier der obigen (nach Auslassung von 'Baum = Haar') auch
in der Vaf^ruÖnismäl Str. 21. Es hat sich ein heftiger Streit darüber
entsponnen, ob die eddische Darstellung aus einer volkstümlichen
autochthonen urgermanischen Kosmogonie geschöpft ist — so Grimm
und neuerdings noch Koegel, Chantepie de la Saussaye, ß. M. Meyer,
Schütte, Job. Wendland u. a. — , oder ob sie gelehrte Entlehnung aus
unserem Adamapokryph ist (so namentlich E. H. Meyer). Andere, wie
Mogk und Golther, haben den Mittelweg eingeschlagen, daß sie von
gelehrter Einwirkung sprechen. In dSr Tat, angesichts der großen Ver-
breitung, welche unser Adamtext im ganzen Mittelalter besaß, und an-
gesichts der immerhin weitgehenden Übereinstimmung in Einzelheiten
scheint mir trotz R. M. Meyers scharfsinnigen Einspruches {Zeitschr. f.
deutsches Altert. XXX Yin 1 — 8) die Möglichkeit nicht von der Hand zu
weisen, daß der Kopist jener Eddastellen unseren Adamtext gekannt
und in die ihm vorliegende germanische Kosmogonie, von der etwa die
Str. 16 der Ypluspp einen ursprünglicheren Niederschlag bewahrt haben
mag, einzelne Elemente der Adamsage eingemischt habe; vgl. auch
Detter- Heinzeis Edda (Leipzig 1903) Bd. II S. 159 f. u. 187 f., auch S. 27.
' Nämlich: (a) die altnordhumbrische Glosse (um 1000) zum Dur-
hamer Ritual, ed. J. Stevenson, Bituale ecclesiae Dunelmensis (London
1840) S. 192; (b) in dem südenglischen Gesprächsbüchlein „ Salomon und
494 Max Förster
der lateinischen Texte, dem des Durhamer Rituals^, zusammen,
indem die eine, im nordhumbrischen Dialekt abgefaßte, als
Interlinearglosse des Rituals auftritt, die andere, in süd-
englischer Mundart, eine wörtliche Übersetzung^ desselben
lateinischen Textes darstellt. Die eben genannten drei Texte
reduzieren sich also auf die eine Durhamer Version,
Auch die beiden anderen lateinischen Texte stehen zu-
einander in engen Beziehungen, ja gehen jedenfalls — trotz
zweier Abweichungen — auf ein und dieselbe Vorlage zurück.
Denn nicht nur der für uns in Frage stehende kleine Text-
abschnitt, sondern die ganze Umgebung, das Gesprächsbüchlein,
als dessen Bestandteil sie überliefert sind, stimmt so genau
überein, daß wir hier von zwei Handschriften desselben Werkes
reden dürfen. ^ Da die Schlettstädter Fassung bisher nur un-
Saturn" (11. Jahrhundert), ed. J. M. Kemble, The Dialogue of Salomon
and Saturnus (London 1848) S. 180 und (z. T. in engerem Anschluß an
die Handschrift) bei B. Thorpe, Änalecta Änglo - Saxonica (London 1848)
5. 110; vgl. die wichtigen Besserungen dazu in Wülkers Altenglischem
Lesebuch (Halle 1879) II 304. — Natürlich findet sich dieselbe Fassung
auch in den mittelenglischen Erneuerungen unseres altenglischen Ge-
spräches, welche unter dem Namen „Questiones bytwene the Maister of
Oxenford and his Clerk" läuft und in zwei Handschriften des 15. Jahr-
hunderts, Harleian 1304 (ed. Horstmann, Engl. Stud. VIII 285) und
Lansdowne 762 (ed. Wülker, Lesebuch II 191 u. a. m.), erhalten ist. —
Unser altenglischer Dialog sowie seine mittelenglische Erneuerung
enthält auch die Ableitung von Adams Namen aus den vier Himmels-
gegenden (letztere allerdings in sehr verstümmelter Form). Wenn die
Namengebung im altenglischen Texte der Erschaffung aus acht Teilen
vorangeht, in der mittelenglischen Fassung aber folgt, so hat auch hier,
wie in einem anderen Punkte (s. Engl. Stud. XXHI 434, Anm. 3), der
mittelenglische Text das Ursprünglichere bewahrt.
* Überliefert als Buchfüllsel in dem um 970 geschriebenen Dur-
hamer Ritual, ed. J. Stevenson, a. a. 0. S. 192.
* R. Köhler, Klein. Schriften II 2 glaubte eine Abweichung kon-
statieren zu müssen. Diese fällt aber weg, seit Wülker (Ältengl. Lese-
buch II 804) aufgedeckt, daß das sinnstörende se fat (bei Kemble und
Thorpe) für sefa 'Seele' verlesen ist.
' Es handelt sich hier um ein lateinisches Gesprächsbüchlein des
6. Jahrhunderts, welches uns vorliegt: (a) in der Schlettstädter Hand-
Adams Erschaffong und Namengebung 495
vollständig ^ veröffentlicht ist, lasse ich sie hier nach der Hand-
schrift folgen und stelle ihr den Wortlaut der anderen
(römischen) Handschrift zum Vergleich gegenüber:
Schlettstadt Xr. 1093, Rom, Vat. Reg. 846,
fol. 74 b. fol. 106 b.
Jnci^t de aei^tem * ponderi- De octo pondera factns est.
bus unde factus es [!] Adam, Pondus lime: inde facta est
fides [Z. id est,] Pondus limis, karo; pondus maris: inde salsi
quia de limo factus est; pondus erunt lacrime; pondus ignis:
maris; inde sunt lacrime inde anela calida^; pondus
salse; pondus ignis: inde venti: inde frigida; pondus
sunt alita caldas ^; pondus solis: inde varietas oculorum;
uenti: inde est flatus frigitus; pondus lunae: inde diversitas
pondus rux [d. i. roris]: inde capillarum; pondus nubium:
sudor humano corpore; pondus inde est stabilitas^ mentium;
floris: inde est uarietas ociüo- pondus rori: inde sudor.
rum; pondus feni: inde estdiuer-
sitas capillorum; pondus nuui-
nm: inde est stauilitas* in mente.
Wie wir sehen, stimmen beide Handschriften materiell
fast gänzlich überein. Jedoch liest die jüngere, römische
Handschrift solis statt floris und ebenso lunae statt feni. In
beiden Fällen wird doch wohl die Lesart der älteren Hand-
schrift zu Recht bestehen. Denn einmal stimmt dazu die sonst
klärlich weiter abstehende Durhamer Fassung. Und zweitens
ist die Herleitung der Haare vom 'Heu' (bzw. 'Gras') eine
Schrift Nr. 1093 (fol. 74b) des 7. Jahrhunderts, teilweise ed. E. Wölfflin-
Troll in Monatsberichte der K. preuß. Akademie d. Wüs. zu Berlin, 1873,
S. 115, vollständig von mir zu drucken in den Homanischen Forschungen
1909; (b) im Cod. Vat. Reg. 846 (fol. 106b) des 9. Jahrhunderts, ed.
W. Schmitz, Miscellanea Tironiana (Leipzig 1896) S. 35.
1 Bei Wölfflin (s. Anm. 4) fehlt der Schluß.
* Gleichwohl werden im folgenden acht, nicht sieben Teile angegeben.
' Wohl entsprechend dem TtvivyLu 9squ6v der älteren griechischen
Philosophen.
* Ursprünglich ist jedenfalls instabilitas zu lesen, wie die Über-
lieferung im Durhamer Ritual tatsächlich lautet.
496 Max Förster
auch sonst häufige und an sich leicht begreifliche Verbindung,
während die Gleichung 'Mond = Haar' in unserem Zusammen-
hange sonst nicht vorkommt. Die andere Gleichung
■^ Sonne = Augen' ist uns allerdings ein alter Bekannter, den
wir bei allen anderen Fassungen bisher vorfanden. Und so
mag tatsächlich solis das Ursprünglichere und floris daraus
verderbt sein. Anderseits könnte man gerade die große Ver-
breitung der Gleichung 'Sonne = Augen' als Grund dafür
anführen, daß ein späterer Schreiber ein ursprüngliches floris
in solis geändert habe, wofür auch jenes floris des Durhamer
Textes sowie die sonst hervortretende größere Zuverlässigkeit
der Schlettstädter Handschrift unterstützend herangezogen
werden könnte. Immerhin bleibt die Sache ungewiß. Und
so werden wir am besten tun, es unentschieden zu lassen, ob
die römische Fassung vielleicht in diesem einen Punkte eine
ältere Zwischenstufe bewahrt hat, und uns nur an die beiden fort-
geschrittenen Lesungen der Durhamer und der Schlettstädter Ver-
sion halten, die wir also speziell unter JS" verstehen wollen. Das Ver-
hältnis beider Texte läßt folgende Gegenüberstellung erkennen:
Durham: Schlettstadt:
1. Erde = Fleisch 1. Erde (ohne Entsprechung)
2. Feuer = Blut 3. Feuer = warmer Atem^
3. Salzflut = Tränen 2. Meer = Tränen
4. Tau = Schweiß 1 5. Tau = Schweiß
5. Blumen = Augen 6. Blumen = Augen
6. Wolken = Verstand 8. Wolken = Verstand
7. Wind == Atem 4. Wind = kalter Atem
8. Gnade ^ = Geist _____
7. Heu = Haare
* Man beachte, daß in den germanischen Fassungen, wo der
Ausdruck 'Schweiß' vorkommt (Ezzo, altfriesisch, altenglisch, Edda),
dieser nach germanischem Sprachgebrauch auch als „Blut" aufgefaßt
werden könnte, daß dies aber bei dem lateinischen sudor nicht möglich ist.
* 'gratia', offenbar wieder eine spätere Umbildung des itvsvficc &stop,
" Diese aus dem Viorelementesystem (s. oben S. 484 Anm. 1
stammende Zuteilung findet sich z. B. auch bei Isidor, Etyrtwl. XI 1
I
Adams Eischaffong und Namengebong 497
Charakteristisch für diese Gruppe E sind also einmal
die drei Gleichungen Teuer = Blut', 'Meer = Tränen' und
'Blumen = Augen', dann die nur noch in D erscheinende
Gleichung 'Tau = Schweiß'. Dagegen teilen beide Fassungen
mit allen übrigen Versionen die drei Gleichungen 'Erde =
Fleisch', 'Wolken = Verstand' und 'Wind = Atem'. In einer
achten Gleichung hinwiederum weichen beide Texte unter-
einander ab. Welche von den beiden divergierenden Gleichungen,
'Gnade [d. i. Gottesgeist] = [Menschen-] Geist' oder 'Heu =
Haare', der Urform von E angehört hat, oder ob sich etwa
beide nebeneinander darin vorfanden, wird schwer au ent-
scheiden sein. Doch ist wohl zu beachten, daß uns beide
Gleichungen tatsächlich nebeneinander in der Gruppe JB,
weniger klar auch in D überliefert sind. Und so könnte man
ein Gleiches füglich auch für die Urform von E voraussetzen.
Eine Stütze erhielte diese Annahme darin, daß, wie wir weiter
imten S. 503 sehen werden, die beiden in Frage kommenden
Gleichungen höchstwahrscheinlich bereits der gemeinsamen
Urform aller bisher bekannten Fassungen unseres Textes an-
gehört haben.
Die Abweichungen dieser Gruppe E scheinen mir nun so
stark, daß man ihr gegenüber die Gruppen A, B, C, D zu
einer Einheit zusammenfassen und aus einer gemeinsamen
Urgestalt — sagen wir einer Redaktion a — ableiten darf,
welcher dann die Urform von E als Redaktion ß gegenüber-
gestellt werden könnte.
Es wäre nun eine ebenso wichtige wie verlockende Auf-
gabe, das Verhältnis der einzelnen Gruppen zueinander näher
zu bestimmen und die Urformen jener zwei Hauptredaktionen
zu rekonstruieren. Eine abschließende Lösung dieser Fragen
wird aber schwerlich zu erhoffen sein, bevor nicht weiteres
ignis in calore vitale [est] iind bei Honorius, Elucidar. I 11 ex igne
PiabetJ calorem. Auf Grund dieser Anschauung wird das ursprüngliche
'Feuer = Blut' in dem Scblettatädter Texte umgeändert sein.
Archiv f. Beligions Wissenschaft XI 32
498 M^ax Förster
Textmaterial beigebracht ist^ und zwar vor allem die einst
sieber existierenden griecbiscben Fassungen, die bei der großen
Beliebtheit des Textes nicht spärlich vorhanden gewesen sein
müssen und doch kaum sämtlich dem kirchlichen Eifer ^ zum
Opfer gefallen sein können. Für mich kommt erschwerend
hinzu, daß mir das reiche slawische Material nur zum kleinen
Teile zugänglich geworden ist. Gleichwohl möge es gestattet
sein, das Bild, das sich aus dem mir vorliegenden Materiale
zu ergeben scheint, hier in Umrissen wiederzugeben und damit
künftiger Forschung vorzuarbeiten.
Wenn wir versuchen wollen, durch einen Vergleich aller
zur Redaktion a gehörenden Texte die Urgestalt von a zu
eruieren, so werden wir die beiden Gruppen C und D als
augenscheinlich kontaminierte, auf B beruhende Fassungen zu-
nächst beiseite stellen dürfen. Es blieben dann noch die
Fassungen A und J5 übrig, die wir als die zwei Hauptzweige
auffassen dürfen, in die sich die Redaktion a spaltet. Die
slawischen Versionen beweisen uns nun, daß es sowohl von
A wie von B griechische Fassungen gegeben haben muß.
Und diese griechischen Fassungen von A und B müssen —
bei den geringen Abweichungen beider — wieder ihrerseits
auf eine gemeinsame griechische Urquelle zurückzuführen sein.
Um diese griechische Urform von a, aus der A wie B ge-
flossen sind, festzustellen, werden wir zunächst die Frage be- ™
antworten müssen, ob sich irgendein Moment finden läßt, ^
welches die eine oder die andere dieser beiden Fassungen als
ursprünglicher oder wenigstens der Urform näherstehend er-
weist. Beim bloßen Durchlesen der beiden als Hauptrepräsen-
* Ein russischer Index librorum prohibitonim vom Jahre 1644 führt
ausdrücklich an: BoiipocLi u OTBUTbi, 'ITO OT'L kojihho 'Uicrcii cor-
BOpeH'L ÖhlCTb A^aMl, d. i. 'Fragen und Antworten, aus wieviel
Teilen Adam erschafifen ist' (Tichonravov, Pamjatniki I p. VII Nr. 71 und
Nachtigall, Ar eh. f. slaw. Phil XXlll 10). Und das Henochbuch, aus
dem, wie wir sehen werden, das ganze Stück entlehnt sein dürfte, war
bereits im 6. Jahrhundert ein verfemtes Werk.
Adams ErschafFong und Xamengebnng 499
tanten ihrer Gruppe in erster Linie in Betracht kommenden
Texte, nämlich des eingangs abgedruckten lateinischen Stückes
(Gruppe Ä) und des Abschnittes aus dem slawischen Henoch-
buche (Gruppe B), werden wir den subjektiven Eindruck
größerer Altertümlichkeit bald bei dem ersteren, bald bei dem
letzteren haben. Es ist daher nötig, die einzelnen Abschnitte,
in welche der Text zerfällt, gesondert zu untersuchen.
Verhältnismäßig am einfachsten scheint mir die Sache
bei dem Schlußabschnitte § 4 zu liegen, welcher über die
Ableitung von Adams Namen aus den griechischen Bezeich-
nungen der vier Himmelsgegenden handelt. Denn hier ist der
slawische Henochtext nicht nur kürzer, sondern er macht auch
in jeder Beziehung einen weniger ursprünglichen Eindruck. Bei
dem Lateiner haben wir eine sehr ausführliche, ruhig fort-
schreitende und in jeder Beziehung klar verständliche Er-
zählung vor uns. Bei dem Slawen dagegen ist alles zu zwei
Sätzen zusammengestrichen, deren innerer Zusammenhang nicht
einmal mehr klar ersichtlich ist. Wie der Name Adam und
die Himmelsgegenden zusammenhängen, scheint der Slawe
nicht mehr recht zu wissen, — was uns nicht wundernehmen
darf, da der Zusammenhang ja nur auf Grund des Griechischen
verständlich war. Und wie die „vier bestimmten Sterne"
hineinkommen, das ist aus dem slawischen Texte überhaupt
nicht mehr zu verstehen. Wir dürfen für diesen Abschnitt
§ 4 also mit Sicherheit sagen, daß der klare Bericht des
Lateinischen dem Original näher steht als die offenbar stark
verkürzte und verderbte slawische Version des Henochbuches.
Dies Ergebnis wird für die Beurteilung des Ganzen auch
weiterhin von Bedeutung sein.
Gehen wir nun zum Vergleich der beiden Anfangspara-
graphen über, so ergibt sich ein weiterer Unterschied zwischen
dem lateinischen und dem slawischen Texte darin, daß das
Latein zunächst in § 1 die acht kosmischen Bestandteile des
menschlichen Körpers aufzählt und dann erst in einem zweiten
500 ' Max Förster
Abschnitte (§ 2) mitteilt, was am Menschen aus jedem Bestand-
teile abzuleiten ist; wohingegen der Slawe den ersten Abschnitt
fortläßt und gleich beides zusammen angibt. Es ist dies aber
ein rein äußerlicher Unterschied, der sachlich keinerlei Be-
deutung hat. Und soviel ich sehe, läßt sich daher kaum
etwas Entscheidendes für die Priorität der einen oder anderen
Anordnung beibringen. Höchstens könnte man für A in die
Wagschale werfen, erstens daß wir den Slawen bereits im
Schlußabschnitt auf starken Kürzungen ertappt haben, und
zweitens daß, falls unsere Vermutung betreffs des Henochbuches
als eigentlicher Quelle des ganzen Stückes (s. weiter unten
S. 511 ff.) zutrifft, die vollere Form des Lateiners besser zu der
behaglichen epischen Breite passen würde, die mehrfach im
Henoch angeschlagen wird.
Bezüglich der Bestandteile, aus denen Adam geschaffen
ist, sowie den zugehörigen Körperteilen stimmen A und B,
wie wir oben S. 491 sahen, in allen bis auf einen Punkt
überein. Kleine Unterschiede erklären sich leicht auf Grund
der gemeinsamen Vorlage. Zunächst 'Meer' (A) und 'Tau'
(B) vereinigen sich in 'Wasser' oder einem ähnlichen Begriffe,
der in der griechischen Urform gestanden haben mag. Weiter:
wenn in B schlechthin von Gottes 'Geist', in A aber vom
'heiligen Geist' die Rede ist, so wird der Zusatz 'heilig'
auf einen christlichen Redaktor von A zurückgehen, welcher
das ursprüngliche, im philonischen Sinne gemeinte xvsvfia un-
versehens zu t6 ccyLov Jtvsv[ia ergänzte und umdeutete. Nur
ein einziger tiefer gehender Unterschied bleibt bestehen: an]
Stelle der Gleichung 'Adern und Haare = Gras' (B) erscheini
in A ein sonderbares lux mundi. Letzteres ist nun schwerlich]
eine sehr altertümliche Lesart. Denn einmal schmeckt esi
stark nach dem christlichen Redaktor, den wir soeben beij
jcvsviia schon am Werke fanden. Und zweitens fällt diesei
«achte Teil» lux mundi auch äußerlich schon völlig aus dem]
Rahmen des Ganzen heraus, insofern als der Redaktor von -^j
Adams Erschaffung und Namengebung 501
gar nicht einmal anzugeben weiß, was aus diesem achten Teil
beim Menschen eigentlich geschaffen sein soll ^ ; statt dessen
heißt es verlegen ausweichend bei dem Lateiner: Villa pars
de luce mundi, quod [quae al.] inierpretatur Christusl oder in
dem slawischen Texte Sreckovic' (Frage 59): erb cBUTa cero
Mnpa, UrKC cTBopcHb ii.ibTDK), d. h. 'von dem Lichte dieser "Welt,
welches Fleisch geworden ist'. * Jenes lux mundi wird also
schwerlich der Urform von a angehört haben. Im Gegensatz
hierzu läßt sich gegen die Lesart von B, 'Adern und
Haare = Gras', nicht das geringste einwenden. Sie hat keiner-
lei christlichen Beigeschmack und macht durchaus einen alter-
tümlichen Eindruck. Auch ist leicht zu erweisen, daß die
Vorstellung, die Haare seien aus der Pflanzenwelt entstanden,
dem jüdisch -hellenistischen Kreise, aus welchem unser Text
höchstwahrscheinlich herstammt (s. unten S. 513), keineswegs
unbekannt war. Ich denke dabei einmal an die rabbinische
Lehre, die in dem talmudischen Traktat« Aboth de -Rabbi
Nathan Kap. 31 folgendermaßen fonnuliert ist: „Er hat an
dem Menschen gebildet, was er in der Welt erschaffen: Wälder
erschuf er am Menschen; das sind die Haare des Menschen."^
Weiterhin an den Philosophen Philo *, welcher nicht nur —
^ Dies wird -wohl auch der Grund sein, weshalb die zweite Re-
daktion der südslawischen Adamsfragen {Arch. f. slaic. Phil. XXIV 333)
und ebenso die damit zusammenhängende jüngste rumänische Fassung
(s. S. 486 Anm. 3) diesen achten Bestandteil ausgelassen haben und statt
dessen neben 'Seele' (dusoy) und 'Verstand* (razoym) noch einmal die 'Ge-
danken' (pomislj auftreten lassen und diese aus der 'Schnelligkeit der
Engel' ableiten. Letzteres ist offenbar ursprünglich eine Zusatzvariante
zur Gleichung 'Wolke = Gedanken' gewesen, wie wir es tatsächlich im
slawischen Henoch überliefert finden.
* Jagi6, Denkschriften d. Wiener Äkad. XLII 60 und B. Nachtigall,
Archiv f. slaic. Phil. XXIV 366.
' Tractatus de patribus, Rabbi Nathane auctore, in Unguam latinam
translatus . . . opera Francisci Taileri (London 1644) p. 107; vgl. auch
J. Kelle, Geschichte der deutschen Literatur (Berlin 1896) II 244.
* S. die Belegstellen in Charles' Henochausgfabe S. 39 f.
502 ^ax Förster
wie unser Adamtext — den menschlichen Körper von der
ErdC; die Knochen von den Steinen und die Vernunft (vovg)
aus dem göttlichen Geiste (jtvsv^a d'siov) herleitet, sondern
auch die Nägel und Haare aus den Pflanzea {(pvta): iv i]^tv
di iöTiv ioixÖTu cpvTols, (ivvxsg ts xal tqCxss. ^ Allerdings
ließen sich die eben angeführten Belegstellen auch im um-
gekehrten Sinne verwenden, nämlich wenn es gälte, eine Quelle
aufzuweisen, aus welcher ein späterer Interpolator jene
Gleichung hinzugefügt haben könnte. Man könnte nämlich
auch so argumentieren: der Urversion gehörte an, was sich
in beiden Gruppen, sowohl in A wie in B, gemeinsam vor-
findet, d. h. nur die sieben ersten Gleichungen, die divergierende
achte ist in beiden Fällen ein jüngerer Zusatz, Ich gebe gern
zu, daß sich gegen diese Argumentation nichts Erhebliches ein-
wenden ließe. Man hätte dann sogar den Vorzug, daß man
auch hier die Zahl Sieben erhielte, welche sich in allen in
Betracht kommenden Kulturkreisen so überaus großer Beliebt-
heit erfreute und speziell im Henochbuche eine geradezu
dominierende Stellung einnimmt. Ja, man könnte eine Stütze
für diese Ansicht auch darin suchen, daß das Henochbuch
ausdrücklich nur von sieben kosmischen Bestandteilen, sieben
leiblichen Teilen und sieben Eigenschaften spricht. Indes all-
zuviel Gewicht wird hierauf nicht zu legen sein, weil — ab-
gesehen von der großen Verderbtheit des Henochtextes —
^ Philo, Leges allegor. II 7 (ed. Colin -Wendland I, S. 95). Selbst
bei Honorius findet sich noch ein Echo davon im Elucidarium I 11
(Migne CLXXII 1116): Participium duritiae lapidum habet in ossibiis,
virorem arborum in unguibus, decorem gratninwn in crinibus, sensum
cum animalibus, und ebenso im Sacramentarium c. 50 (Miguo 773): ossa
[habet] ex lapidibus, ungues ex arboribus, crines ex herbis, sudorem ex
rore usw. Der ganze J^ucidanu7» -Abschnitt ist, wie schon Kaluza,
Engl. Stud. XII 452 erkannt hat, wörtlich in das mittelenglische Gedicht
Cursor Mundi (um 1300), V. 517—548, herübergenommen (ed. II. Hupe
in Early Engl. Text Soc. 101, p. 212*), aber gerade die Beziehungen von
Nagel und Haar zu Baum und Gras hat der mittelenglische Dichter bis
zur Unverständlichkeit verwässert.
Adams Erschaffong tmd Namengebtmg 503
auch andere Yersionen unseres Adamapokryplies erst Ton einer
Siebenzahl sprechen, dann aber doch acht Bestandteile auf-
führen, wie z, B, der irische und der provenzalische Text, so-
wie die zweite Redaktion der slawischen Adamfragen. Über-
dies könnte auch, selbst unter Beibehaltung der Gleichung
'Haare = Gras' die Siebenzahl dadurch hergestellt sein, daß
der eigentlich achte Bestandteil, der 'Geist Gottes', aus der
Reihe herausgehoben und nicht mitgezählt würde, — ganz
so, wie wir es tatsächlich im altdeutschen Ezzo belegt finden.^
Hinzu kommt noch folgender Einwand. Die Gleichung
'Haare = Gras' findet sich nicht nur in der durch den
slawischen Henoch vertretenen Gruppe B, sondern auch in
der daraus abgeleiteten, kontaminierten Version D, welche
durch einen althochdeutschen (Ezzo) und einen altfriesischen
Text dargestellt wird, sowie wahrscheinlich auch in der viel-
leicht ähnlich zu beurteilenden lateinischen Fassung E (vgl.
S. 496). Die Brücke zwischen der slawischen und den ger-
manisch-lateinischen Fassungen kann aber nur eine griechische
Version gewesen sein, und zwar eine solche, die schon die
Gleichung 'Haare = Gras ' enthielt Mithin muß einmal eine acht-
gliedrige griechische Fassung von a mit jener Gleichung bestanden
haben. Und darum erscheint es mir am einfachsten, diese
achtgliedrige griechische Fassung (mit 'Haare = Gras') als
(Jrform von a anzusehen. Dabei soU aber die Möglichkeit be-
stehen bleiben, daß diese achtgliedrige griechische Fassung
von u aus einer noch älteren siebengliedrigen abgeleitet sein
mag, und daß vor allem die den beiden Grundredaktionen
u und ß zugrunde liegende gemeinsame Quelle nur sieben
Gleichungen gekannt hat. An Analogien zu solcher Auf-
' Genau ebenso macht es Philo, tun gegenüber der stoischen Acht-
»hl der Seelenkräftc (Psendo - Plutarch , Flac. IV 4) nur sieben zn er-
Iten: er stellt den vovg als Allbeherrscher für sich voran und spricht
inn nur von sieben Seelenkräften {Opif. Mundi § 40: t^j ^fisreQag if>t»;f^s
dix^ Tov i7y£fiOvtxoü iiSQog iatax^ Gxi^Brai, ed. Cohn I S. 41).
504 Max Förster
füUung einer Siebenzahl zur Achtzahl ist ja in der alt-
kirchlichen Literatur kein Mangel. ^
Setzen wir unsere Vergleichung der Fassungen von A und
JB fort, so finden wir bei dem dritten Abschnitte nun allerdings
sehr starke Abweichungen. Die Gruppe A beschäftigt sich
damit, aus dem Vorwiegen einzelner kosmischer Bestandteile
bestimmte Individualeigenschaften bei den einzelnen Menschen
abzuleiten.^ Der slawische Henoch (B) dagegen faßt nicht ein-
zelne Menschentypen ins Auge, sondern spricht von den allen
Menschen gemeinsamen Fähigkeiten und Eigenschaften und
sucht diese als Ausflüsse und Reflexe der kosmischen Bestand-
teile seines Körpers zu begreifen. Gruppe A wechselt also
völlig das Subjekt, während B den Gegenstand der vorher-
gehenden Aussage beibehält. Hier meine ich nun, daß in diesem
Punkte wenigstens doch wohl B den Anspruch auf größere Ur-
sprünglichkeit erheben darf: denn, da der ganze Text, vorher
und nachher, von Adam handelt, wird auch dieses Mittelstück
sich mit ihm beschäftigt haben.
Eine weitere Abweichung besteht darin, daß A die Eigen-
schaften aus den kosmischen Elementen des Menschen ab-
leitet, B dagegen von den diesen entsprechenden Teilen des
menschlichen Körpers redet, welchen bestimmte Eigenschaften
innewohnen sollen. Ein wesentlicher Unterschied liegt hier
wohl kaum vor; denn wenn gewisse Körperbestandteile aus
bestimmten kosmischen Elementen herstammen, so mögen die
* S. die Belege bei Marie Gothein, Die Todsünden im Archiv für
Beligionswissenschaft X (1907) 426 f.
* Im einzelnen weichen hier die verschiedenen zu A gehörenden
Texte, sowie selbst die verschiedenen Handschriften der lateinischen
Fassung stark voneinander ab. Ganz verderbt erscheint in dieser Be-
ziehung die erste Redaktion der slawischen Adamfragen (Nachtigall
S. 325). Denn wir finden dort zwar ziemlich dieselben Eigenschaften
wie in den anderen Texten; aber die Verknüpfung mit den kosmischen
Bestandteilen erscheint völlig verschoben: Lüsternheit soll vom Vorwiegen
des Meeres, Weisheit von der Sonne, Faulheit von den Wolken, Stärke
vom Winde, Gutmütigkeit vom Heiligen Geist kommen.
Adams Erschaffong und Namengebung 505
damit verknüpften Eigenschaften ebensogut letzteren wie
ersteren zugeschrieben werden. Ich wage "daher auch keinerlei
Entscheid, ob Ä oder B in dieser Beziehung das Ursprünglichere
bewahrt hat.
Die Abweichungen aber gehen noch weiter: die Reflexe
jener kosmischen und menschlichen Bestandteile sind in A und
B völlig verschieden. Leider weichen auch die Texte und
Handschriften von Ä hierin so weit voneiaander ab, daß die
ursprüngliche Reihe nicht mit Sicherheit zu entwirren ist An-
nähernd mag sie in ^ so gelautet haben: „Träge von der Erde,
weise vom Wasser, schön von der Sonne, leichtsinnig von den
Wolken, stark vom Winde, hart vom Steine, gut vom Heüigen
Geiste."
Noch schlimmer steht es mit der Überlieferung von B.
So wie der Abschnitt im slawischen Henoch jetzt vorliegt,
macht er den Eindruck größter Verderbtheit. ^ Die sieben 'Na-
turen', die Gott Adam gab, sollen sein: Gehör, Gesicht, Geruch,
Gefühl, Geschmack, Ertragen (Festigkeit, Härte) und Süßig-
keit — , d. h. also die fünf Sinne und zwei Eigenschaften, näm-
lich 'Ertragen' und 'Süßigkeit', welch letztere besonders stark den
Verdacht falscher Überlieferung erregen. Man hat nun geglaubt,
die Reihe des Slawen an die philonischen (oder eigentlich stoischen)
sieben Seelenkräfte ^ anknüpfen zu dürfen und dementsprechend
' Charles, The Secrets of Enoch, S. 40, bemerkt darüber zuv Stelle.
„Here again the text is very untrustworthy and the following words
8eem corrupt: 'body, veins, blood*, whilst the clauses *tihe bones . . .
ihought' are quite irrelevant."
' Philo, De opif. mnndi c. 40 (ed. Cohn I S. 41): rijg rmsrigag i/fv^^g
To di%a Toü Tjyeuovixov aigog ircTaxf] Gxi^srai, slg itivrs aiedTißsis xal
To (pwvriTj]Qiov OQ'/avov xal ini Tcäci xo '/övtfiov. Vgl. Pseudo-Plutarch,
Flacita IV 4 (ed. H. Diel», Boxographi, S. 390): ot 2k<aixoX i^ oxrat
lUQ&v qiael ewserdvai [sc. Tr,v ^'vxrjv^ , Ttivzs tikv r&v uledTiTixwv, ogazi-
xoü, axovßTixov, oGcpQavrixov, yevGzixov, ämixov, sxtov Sh cfavr,Tixov,
^ßdo^ov 6:tsQu,aTixov, oySöov 91 avxov rov riysfiovixov ; und Theodoret V 20
(bei Diels a. a. 0.). Ähnlich, doch mit 'Gang' statt 'Zeugungskraft*
heißt es in dem Schlettstädter (7. Jahrhundert) und dem Vatikanischen
(9. Jahrhundert) Gesprächsbüchlein: Quibus modis formatus est homo?
506 ■ Max Förster
für ^Ertragen' und 'Süßigkeit' die stoischen Begriffe 'Sprach-
vermögen' und 'Zeugungskraft' einzusetzen vorgeschlagen.-^
Dies mag richtig sein, obgleich ich keine Spur finde, daß Philo
oder die Stoiker den Versuch gemacht haben, ihre sieben bzw.
acht Seelenkräfte irgendwie zu den Bestandteilen des mensch-
lichen Körpers in Beziehung zu setzen. Aber gerade in diesen
Beziehungen und Verknüpfungen bietet der Henochtext die
größten Schwierigkeiten. Denn zunächst scheint es schier un-
verständlich, daß das Gehör mit dem Fleisch, der Geruch mit
dem Atem, das Gefühl mit den Adern, der Geschmack mit dem
Blute, Süßigkeit mit dem Verstände etwas zu tun haben soll.
Nur die eine Verknüpfung von Gesicht und Auge ergibt einen
befriedigenden Sinn. Aber wie ist der Slawe zu den anderen
sonderbaren Zusammenstellungen gekommen? Vielleicht ist der
ungefähre Weg folgender gewesen. Es fehlt in der griechischen
Philosophie nicht an Spekulationen, die bezwecken, die mensch-
lichen Sinnesempfindungen aus der Mischung der körper-
lichen Bestandteile zu erklären. Schon Empedokles brachte
speziell die fünf Sinne mit den vier Elementen in Verbindung,
aus welchen nach ihm auch der Mensch besteht. Und auf
irgendeinen Niederschlag dieser empedokleischen Lehre wird
auch unsere Henochfassung zurückgehen. Die direkte Quelle
vermag ich leider nicht anzugeben. Aber es sei mir gestattet,
auf eine allerdings späte Stelle in der lateinisch -patristischen
Literatur hinzuweisen, die mit ihrer Auffassung dieses Zu-
sammenhanges unserem Slawen sehr nahe steht. Ich meine
das Elucidarium des Honorius, 1. I c. 11, woselbst nach dem
Vorgange des Aristoteles^ und in voller Übereinstimmung mit
vielen mittelalterlichen Theologen^ die Luft in eine 'höhere'
Septem, hoc est, auditum, Visum, gressum, gustum, odoratum, tactum et
uerbum (Schlettstadt 1093 fol. 74 a und W. Schmitz S. 37).
> So Charles a. a. 0. S. 40.
* E. Zeller, Die Philosophie der Griechen' II 2 (Leipzig 1879) 437 tf.
^ F. Piper, Mythologie und Symbolik der christlichen Kumt I 2
(Weimar 1851) S. 89 und 468 f.
Adams ErschaflFong und Namengebung 507
und eine 'niedere', d. i. aether und aer, zerlegt ist und die so
gewonnene Fünfzahl der Elemente dann in folgender Weise auf
die fünf Sinne ausgedeutet wird: iinde corporalis /sc. substantia]?
de quatuor dement is . . . Ex caelesü igne visum, ex superiore
aere auditum, ex inferiore d factum, ex aqua gustum, ex terra
habet tactum. Participium duriiiae lapidum habet in ossibiis,
virorein arborum in unguibus, decorem graminum in crinibus,
sensum cum animalibus (Migne CLXXII 1116).^ Setzen wir
nun statt der Elemente hier die laut Henochbuch (oder über-
haupt ß) daraus gebildeten Bestandteile des menschlichen Kor-
pers ein, so ergibt sich ohne weiteres die Herleitung des Ge-
schmacks vom Blute (= aqua), des Gefühls vom Fleische
(= terra), des Geruchs vom Atem (= aer) und des Gesichtes
von den Augen (= Sonne = cadestis ignis). Fraglich bleibt
nur, ob man den *Ather' mit den 'Wolken' gleichsetzen und
dann auf Grund der Gleichung 'Wolken = Verstand' das Gehör
vom Verstände ableiten darf Auf jeden Fall aber erhalten
wir durch diese Substitution eine Verknüpfung der fünf Sinne
mit Bestandteilen des menschlichen Körpers, welche zum min-
desten in drei Punkten (Geschmack = Blut, Geruch = Atem, Ge-
sicht = Augen) mit der Überlieferung des slawischen Henochbuches
sich deckt. Und diese Übereinstimmung läßt sich für zwei
weitere Gleichungen unschwer herstellen, wenn wir nämlich im
Henoch texte statt des wohl verderbten „das Gehör dem Fleische^
vielmehr „das Gefühl dem Fleische" einsetzen und nun das
'Gehör' anstatt 'Süßigkeit' mit dem 'Verstände' verbinden —
also lesen: „dem Verstände das Gehör". Ja, noch einen Schritt
weiter dürfte die Übereinstimmung mit der Honoriusstelle sich
erstrecken, wenn wir eine kleine Änderung an dem überlieferten
* Granz dieselbe Zusammenstelluiig, nur in etwas anderer Form,
bringt Honorius in seinem Sacramentarium (Migne a. a. 0. 773): Visum
habet ex igne, auditum ex aethere, odoratum ex aere, gustum ex aqua,
tactum de terra, ossa ex lapidibus, ungties ex arboribus, crines ex herbis,
sudorem ex rare, cogitationes ex nubibus.
508 Max Förster
„die Knochen dem Ertragen" des slawischen Textes vornelinien
dürfen, das so keinen Sinn gibt. Von dem einleitenden „ich
gab ihm sieben Eigenschaften" abhängig, setzt der Slawe sonst
die Eigenschaften in den Akkusativ und den entsprechenden
Bestandteil des menschlichen Körpers in den Dativ; bei dem
sinnlosen „die Knochen dem Ertragen" ist genau das Um-
gekehrte geschehen — was allein schon den Verdacht der
Verwechslung der Kasus nahelegt. Zur Gewißheit scheint mir
aber letztere Annahme zu werden, wenn wir bei Honorius an-
schließend lesen: participium duritiae lapidum habet in ossihus.
Danach werden wir auch im Henochtexte zu lesen haben: „den
Knochen das Ertragen (Festigkeit, Härte)" Es bliebe uns nun
noch eine Aufgabe: nämlich für die 'Adern', denen wir ja ihre
überlieferte Eigenschaft geraubt, indem wir das * Gefühl' zum
'Fleische' gestellt hatten, eine neue Eigenschaft zu suchen.
Wenn wir uns nicht scheuen, zwei allerdings fernab liegende
Stellen, eine altdeutsche und eine mittelenglische, zum Vergleich
herbeizuziehen, so könnte man etwa vorschlagen: „den Adern
und Haaren (= Gras) das Wachstum".^ Dieselben beiden Texte
* Diese Eigenschaften erscheinen nämlich neben den fünf Sinnen
erstens in einer um 1090 in Franken abgefaßten metrischen Darstelhmg
der Heilslehre, die unter dem Namen Summa theologiae läuft. Wegen
der mehrfachen Berührungen mit dem slawischen Henochtexte führe ich
die Stelle hier ganz an: Von unsir Mrrin gischepphidi gab er uns misiliehi
crefti. Emid [lies ie mite (nach Steinmeyer) 'immer mit, genau gleich']
demo steint gab er uns gimeini di herti der beini, mid poumi grmi'm
der negili cMmin, mit demo grasi den vaehsi, daz iz selbi tcachsi, di
sinni mit den vligintin suimmintin unde cresintin, mit den eingilin
bidrachti di guoti von den tibulin schidinti. Von den anigengin virin
Got wdlti den mennischin zirin. Er gammi von den vtm gisüni vili
düri, von den hohirin luftin höri, von den nidirin daz er stinckin mag,
von dem wazziri gismag. Der hendi unde der vitzzi birüridi gilizzer
imo von der erdi (Str. 9 und 10, Müllenhoff- Scherer, Denkmäler 'I 116f).
— Weniger gut stimmt zum Ganzen eine Stelle in Usks Testament of
Love (um 1887 verfaßt) I c. 9, Z. 41 (ed. Skeat, Chaucerian Pieces, Oxford
1897, S. 39), wo aber auch 'Wachsen* und 'Verstand' ähnliche Substrate
haben: Hath not man beinge with stones, soule of wexing u-ith trees and
herbes? Jflath he nat soule of felinge loith beestes, fisshes and foules?
Adams ErschaflFong and Namengebung 509
orgäben übrigens auch die Möglichkeit, falls wir die Achtzahl für
ursprünglich halten und auch im Henochbuche einführen wollten,
für den achten Bestandteil, den Gottesgeist, ein Komplement
zu finden: dem Heiligen Geist entstammt nach ihnen beim
Menschen das sittliche Unterscheidungsvermögen zwischen Gut
und Böse.^ Aber ob der Ur-Henoch wirklich hier eine Acht-
zahl gehabt hat, ist ja, wie wir S. 503 sahen, zweifelhaft.
Ich möchte mir also den ursprünglichen Wortlaut unserer
Stelle im slawischen Henoch annähernd folgendermaßen denken:
„Und ich gab ihm sieben Naturen: das Gefühl dem Fleische,
das Gesicht dem Auge, den Geruch dem Atem, den Geschmack
dem Blut«, das Gehör dem Verstände, die Festigkeit den
Knochen, das Wachstum (?) den Adern [und Haaren, Unter-
scheidungsvermögen (?) dem Geiste]."
And he hath soule of reson and understanding vHth aungds, so
that in Mm is l'nit dl maner of lyvinges hy a resonuble proporcioun.
Also man is mad of al the foure eleinentes. Aus der Übereinstimmung
des altdeutschen mit dem mittelenglischen Texte wird man folgern
dürfen, daß ein lateinischer Text existiert hat, der in ähnlicher Weise
die fünf Sinne -|- Wachstum -f Unterscheidungsvermögen mit den
Elementen -f Pflanzen -|- Engel in Parallele gestellt hat. (Jedenfalls dürfte
das von Steinmeyer, Denlcmäler 'II 207, gegen das „Selbstwachsen" ge-
äußerte Bedenken hiemach entfallen, zumal gras dort überhaupt als
Vertreter der ganzen Pflanzenwelt zu gelten hat.) — Daß der Begriff
Wachstum (Lebenskraft) schon in irgendeinem griechischen Texte eine
RoUe gespielt hat, möchte ich schließen aus einem slawischen Texte
(bei A. X. Pn>in, OnepKi) jnTepaxypHOH ncxopli cxapnHHbixi.
nOB-BCTeü n CK«130KT. pyccKnxi>. Petersburg 1858, S. 140), welcher nach
M. Gaster, Greeko - Slavonic Literature S. 30 folgenden Wortlaut hat:
„The body is made out of earth, the blood from the sea, the eyes
firom the sun, the thoughts from the clouds, the bones from the stone,
the breath from the wind, fertility from fire, and the living spirit
out of God himseLf." Vgl. auch im persischen Bundehes (weiter unten
S. 520 Anm. 5): „vom Feuer die Lebenskraft".
^ Tractatus de patribus, Rabbi Nathane auctore, in linguam latinam
translatus . . . opera Francisci Taileri (London 1614) p. 107. Vgl. oben
S. 501. Ahnlich heißt es in einem hebräischen Traktate einer ilünchener
Handschrift bei Ad. Jellinek, Bet ha-Midrasch, Y (Wien 1873) S. 57.
510 Max Förster
Sonach hätten wir den Text in eine annehmbare Form
gebracht, und ich sehe nichts, was gegen die Annahme spräche,
daß dieser so korrigierte Text des Henochbuches nicht nur die
Urform von B, sondern auch von a gewesen sei. Der Red-
aktor von A mit seinem Hereinziehen von Individualeigen-
schaften und der Vorstellung vom Vorwiegen der einzelnen
kosmischen Bestandteile hätte dann die ihn primitiv an-
mutende Anschauung der Urform a durch eine ganz andere
ersetzt, die aber schon in ihrem Subjektwechsel, der Sub-
stitution des Einzelmenschen für den Menschheitsrepräsen-
tanten Adam ihren jüngeren Ursprung an der Stirn geschrieben
trüge.
Damit ständen wir am Ende unseres Vergleiches von Ä
und B. Zusammenfassend dürfen wir wohl sagen, daß die
Urform a in den Abschnitten 1 — 2 bald durch Ä, bald durch
B besser vertreten ist; daß § 3 am ursprünglichsten in B er-
scheint, welches allerdings hier stark verderbt ist, und daß
§ 4 entschieden in A am besten überliefert ist.
Neben a glaubten wir oben S. 497 eine zweite Redaktion
ß stellen zu dürfen, welche allein durch die Gruppen E ver-
treten ist und sich durch vier neue Gleichungen auszeichnet.
Woher dieselben stammen, vermag ich leider nicht aufzudecken.
Auch kann ich nur für zwei derselben Parallelbelege bei-
bringen. Die Gleichung 'Meer == Tränen' findet sich auch bei
einem Rabbiner, in dem Ahoth de-Bahhi Nathan cap. 31, wo
es nach Taylors Lateinübersetzung heißt: ^Aquas salsas in mundo
creavit. Simüiter in homine. Hae sunt lachrymae ocidorum\ Und
den 'Schweiß' leitet ebenso vom 'Tau' her Honorius in seinem
Sacramentarium cap. 50: sudorem ex rore. Der Begriff 'Feuer*
wird wohl aus jener anderen Lehre, daß der Mensch aus den
vier Elementen zusammengesetzt sei, hineingekommen sein,
wie ja auch schon das Schlettstädter Fragment des 7. Jahr-
hunderts direkt das zum Feuer gehörende Komplement, die
Wärme, der Elementenlehre entnommen oder wenigstens an-
J
Adams ErschaffoDg und Namengebxuig 511
gepaßt hat: pondus ignis, inde sunt cdüa caldus^ = Honorius'
ignis in caJore vitali est.
Im ganzen gewinnt man wohl den Eindruck, daß jene
neuen Elemente in ß nicht den Anspruch größerer Ursprünglich-
keit und höheren Alters für sich erheben können, und daß damit
zugleich die ganze Redaktion ß an Ursprünglichkeit hinter a
zurückstehen muß. Wir werden weiter wohl kaum fehlgehen,
wenn wir annehmen, daß ß keine unabhängig entstandene
Formulierung der Spekulationen über Adams Entstehung ent-
hält, sondern vielmehr ebenfalls auf die Urform von a zurück-
geht und nichts weiter als eine spätere Umgestaltung von a
darstellt. Es würde danach die Urform von a mit der Ur-
quelle ix) aller von uns genannten Texte identisch sein.
Am Ende unseres Vergleiches angelangt, dürfen wir nun
wohl die Frage aufwerfen, ob es sich bei unserem kurzen
Adamtexte um eine ursprünglich selbständige Apokryphe
handelt, oder ob der Text aus einem größeren Ganzen ent-
nommen ist. Der Überlieferung nach wäre beides möglich;
denn wir finden das Stück ebenso oft für sich allein stehend
in Handschriften, wie anderen Werken eingegliedert. Von letzteren
sind bei unserer Frage zunächst auszuscheiden solche, bei
denen aus inhaltlichen oder chronologischen Gründen eine
sekundäre Einfügung des Stückes unzweifelhaft ist, wie bei
dem altdeutschen Ezzoliede und anderen. Danach blieben nur
zwei Werke übrig, welche unseren Text als integrierenden
Bestandteil in Anspruch nehmen könnten: dies ist auf der
einen Seite das s. g. slawische Henochbuch, auf der anderen
Seite eine Grundform der beliebten Frage- und Antwort-
büchlein-, welche unseren Text sehr häufig, und zwar meist
' Monatsberichte der Egl. preuß. Akad. d. Wiss. zu Berlin 1873,
S. 115. Vgl. oben S. 494 Anm. 3 und S. 496.
* Das sehr alte Frage- und Antwortbüchlein, welches P. Mever,
Eomania I (1872) 483 — 490 aus einer Pariser Handschrift {Bibl Sat.
fr. 13 246, fol. 7) des beginnenden 8. Jahrhunderts gedruckt hat, und
welches auf Grund seiner Italaaitate nicht später als im 6. Jahrhundert
512 Max Förster
in der Fassung Ä — einmal kommt auch E vor — , ent-
halten.^ Aber jene Frage- und Antwortbüchlein sind doch
ihrem innersten Wesen nach^ und zwar in ihrem ganzen Be-
stände, keine Originalschöpfungen, sondern lediglich sekundär
abgeleitete Zusammenstellungen von allerhand theologischen,
kosmogonischen, archäologischen, naturwissenschaftlichen, ge-
schichtlichen und sonstigen Notizen. Also auch die Gespräch-
büchlein werden die primäre Quelle dafür nicht gewesen sein.
So bliebe uns noch übrig die griechische Urform des jetzt
allein in slawischer Übersetzung vorliegenden Henochbuches.^
Diejenige Form unseres Adamtextes, welche wir oben als die
dem erschlossenen Originale x inhaltlich am nächsten stehende
entstanden sein wird, enthält allerdings kein Stück unseres Adamtextes.
Es gehört oftenbar einem Typus an ( — demselben, zu welchem auch
Adrianus et Epytus, ed. Kemble, 212 ff. gehört — ), in welchem der
Adamtext keine Aufnahme gefunden hatte.
» Vgl. oben S. 483 und 496.
* Von diesem s. g. slawischen Henoch ist zu trennen das formell
wie zumeist auch inhaltlich davon verschiedene äthiopische Henochbuch
(ed. R. H. Charles, The Ethiopic Version of the Book of Henoch, Oxford
1906; vgl. dazu die [kommentierte] englische Übersetzung von Charles,
The Book of Enoch, Oxford 1893, sowie die deutsche von Flemming
und Radermacher, Das Buch Henoch, Leipzig 1901, und die [ebenfalls
kommentierte] französische von Fr. Martin, Le Livre (T Henoch, Paris 1906),
welches durch Vermittelung einer (fragmentarisch erhaltenen) griechischen
Vorlage auf semitische, teils hebräische (Kap. 1 — 5 und 37 — 104), teils
aramäische (Kap. 6 — 36) Vorlagen (vgl. Charles 1906 p. XXVII ff.) zurückgeht.
Vgl. auch N. Schmidt, The Original Language of the Pardbles of Enoch
in 'Old Testament and Semitic Studies in memory ofW. B. Harper' (Chi-
cago 1908). Auf die in hebräischer Sprache vorliegenden Henochtexte, über
welche Ad. Jellinek, Bet ha-Midrasch (1853—1873) II p. XXXff. u. 114ff.,
IV p. XI f., V p. XLItf., -and Zeitschr. d. deutsch, morgenländ. Gesellsch.Yll
(1853) 249, S. Karppe, Etüde sur les origines et la nature du Zohar
(Pariser These 1901) S. 95 — 106, Aug. Wünsche, Aus Israels Lehrhallen
(Leipzig 1907) S. 1 — 6, sowie Duval, Journal Asiatique, lOe S6v\e,
T. 8, p. 384 (1906) zu vergleichen ist, scheint die bisherige Henoch-
forschung wenig eingegangen zu sein. Dagegen sind die Zitate aus
dieser Henochschrift bei den Kirchenvätern gut zusammengestellt von
H. J. Lawlor, Early Citations from the Book of Henoch im 'Journal of
Philology' XXV (1897) 164 — 226.
Adams ErschaflFung und Namengebtmg 513
(wenn auch formell gekürzte und mannigfach verderbte) Fassung
erkannt haben, ist ja als fester Bestandteil des slawischen
Henochbuches überliefert. Und ich vermag auch nicht die
leiseste Spur zu finden, die für eine nachträgliche Einfügung
des Adamtextes in das Henochbuch spräche. Im Gegenteil
fügt sich das Adamstück hier vollkommen dem Zusammen-
hange ein. Denn wir lesen im voraufgehenden, wie Henoch,
durch die Himmel geführt, endlich vor das Antlitz Gottes ge-
langt, wo die drei Engel Michael, Gabriel und UrieP ihn auf
Gottes Geheiß bedienen, und wie er schließlich aus Gottes
Munde selbst die Geheimnisse der Schöpfung vernehmen darf.
Gott erzählt ihm, wie er das Licht, Land und Wasser, die
Engel, Bäume und Pflanzen, sowie die Tiere geschaffen und
am sechsten Tage den Menschen gebildet hat. Hieran schließt
sich dann vollkommen glatt unser Text an, wie wir ihn oben
S. 488 gegeben haben. Und hinwieder an die Namendeutung,
welche den Schluß unseres Textes ausmacht, fügen sich ebenso
glatt Gottes weitere Worte an: „Und ich zeigte ihm zwei
Wege, Licht und Finsternis" usw.
Dieser äußerlichen Verankerung des Adamtextes mit seiner
Umgebung entspricht auch eine innere Übereinstimmung des
theologischen wie allgemein kulturellen Standpunktes. In
unserem Abschnitte sowohl wie im ganzen Henochbuche finden
wir die Anschauungen des hellenistisch -jüdischen Kulturkreises
in Alexandria vertreten. Beide arbeiten im wesentlichen mit
jüdischen Anschauungen, sind aber zugleich völlig durchdrungen
von griechischer Naturphilosophie und Sternkunde^. Beide spielen
' Die slawischen Handschriften lesen hier Pravuü, Vrevoil oder
Vretil, und Charles bemerkt dazu: 'I cannot find this name anywhere
ehe' (p. 28). Aber offenbar ist ' UrieV damit gemeint, was ja auch in anderen
slawischen Texten (z. B. Archiv f. slow. Phil. XXIV 367 : Ouril) direkt
überliefert ist und obendrein dui-ch den äthiopischen Henoch, sowie
unseren eingangs mitgeteilten lateinischen Text bestätigt wird.
* Für letztere siehe A. Bouche-Leclercq, L'astrologie grecque
(Paris 1899) S. 606 f.
Archiv f. BeligionswisMoschaft XI 33
514 J^ax Förster
gern mit gleichmäßig wiederkehrenden Zahlen. Die drei Engel
Gabriel, Michael und Uriel, die hier — so erschlossen wir auf
Grund von Ä für die Urform — von Gott ausgesandt werden,
um Sterne für Adams Namen zu holen, erscheinen in einer
ähnlichen Funktion schon vorher in Kap. 21 und 22 des
slawischen Henoch. Und wenn bei der Namengebung als
vierter Engel noch Raphael hinzutritt, so ist daran zu er-
innern, daß gerade diese vier Engel sowohl von der jüdischen
Theologie als 'Boten des Angesichts', D^ssn-'^^Nb^ (Jes.63,9),
herausgehoben werden, als auch im äthiopischen Henoch
an mehreren Stellen (z. B. Kap. IX 1 als ol tsööaQsg ^sydXoL
aqfßiyyBXoi) eine besondere Rolle spielen. Daß die Engel bei
der Schöpfung irgendwie mitgewirkt haben, ist eine verbreitete
rabbinische Lehre. ^ Die Deutung von Adams Namen, die
wenigstens in der jetzt vorliegenden Form^ ein ausgesprochen
griechisches Gepräge trägt, wird endlich gleichfalls auf jüdische
Anregungen zurückgehen. Denn einmal sind — allgemein ge-
sprochen — solche Namendeutungen in der jüdischen Hagada
* Z. B. Bereschit Eabba Par. VIII (übersetzt von Aug. Wünsche,
Leipzig 1881, S. 32). S. auch Ferd. Weber, System der altsynagogalen
Palästinischen Theologie aus Targum, Midrasch und Talmud, Leipzig
1880, S. 170 f. — In der arabischen Chronik des Taharl I cap. 25 (in der
französischen Übersetzung von Zotenberg, Paris 1867, I 72; deutsch bei
Jos. von Hammer, Bosenöl, Stuttgardt 1813, S. 19) werden die vier Erz-
engel von Gott ausgesandt, um Staub zur Erschaffung Adams von der
Erde zu holen.
* Wir müssen nämlich mit der Möglichkeit rechnen, daß hier eine
griechische Substitution für eine ähnliche semitische Namendeutung
(S. oben S. 615) vorliegt, bei vpelcher den drei Buchstaben des hebräischen
DIN entsprechend natürlich nur drei Engel zu bemühen gewesen wären.
— Interessant ist es zu sehen, wie sich ein Slawe hilft, um die fünf
Buchstaben der russischen Namensform AnttMI) herauszubekommen: er
faßt die beiden a in eins zusammen vmd läßt den vierten Engel das
spezifisch russische i> aus dem Norden holen. Dies war natürlich nur
möglich unter Auslassung der griechischen Namen der Himmelsgegenden;
und tatsächlich fehlen diese auch bei ihm. So der Verfasser der weit-
verbreiteten russischen Volksbibel, der kommentierten Palaea vom
Jahre 1404 und 1471 (s. V. Jagic, Denkschr. d. Wien. Akad. XLII 61).
AdamB ErschaflFong und Namengebxmg 515
angemein beliebt, wie aus den Znsammenstellungen von Max
Grünbaum ^ zu ersehen ist. Speziell der Name C~N wird schon
im Talmud (Sota fol. 5ab) als Akrostichon aus "cn 'Staub',
z"^ 'Blut' und ^v 'Galle' erklärt,* und Spätere^ deuten ihn
aus T^^ T^ ßf? Adam, David, Messias, oder aus '^^ "^"^1
n:^?:» 'Glaube', 'Rede', 'Tat'. Wenn in unserem Texte die
vier Himmelsrichtungen* dazu herbeigezogen werden, so kann
dies natürlich, wie schon oben bemerkt, nur auf griechischem
Sprachboden vollzogen sein. Aber den Anstoß dazu wird
wiederum eine rabbinische Tradition gegeben haben: nämlich
* Max GrünbaTim, Neue Beiträge zur semitischen Sagenkunde
(Leiden 1893) S. 22 — 30.
* Der babylonische Talmud, übersetzt von A. Wünsche, 11 1 (Leipzig
1887) S. 247.
' Joh. Buxtorfi de Äbbreviaturis Hebraicis liber novus (2. Ausgabe
Basel 1640) S. 23 u. 64; Capitula B. Elieser ... ex Hebraeo in Latinum
translata per G. H. Vorstium (Leyden 1644) S. 162.
* Diese Ableitung des Xamens Adam ist seit den ersten christ-
lichen Zeiten bis ins späte Mittelalter hinein auch sonst nachzuweisen.
So findet sie sich in alter Zeit bereits in den Oracula Sibyllina HI 24 ff.
{Avros 8r] 9s6g i69' 6 nXäeug x£TQayQä[niarov 'Adä^, Tov yigärov nla-
eO'ivTa, xul ovvoiia TtXriQÖaßccvTa 'AvToXiTtV ts dvßiv ts fJueTifißgir^v rs
xal aqxTOv, ed. Rzach S. 49), in dem pseudocyprianischen Traktat De
montibus Sina et Sion § 4 (Ed. Hartel, Corp. Script, eccl. Ul 107), bei
Augustin in Psalm. XCV 15 (Migne XXXVU, 1236) und sonst, bei Beda
in Genes. IV, bei Severianus von Gaba (ed. Gramer, Anecdota Graeca e
bibl. Barisiens., Oxford 1839, I 366 f.), in Honorius' Elucidarium I 11
(Migne CLXXU, 1117), Glykas' Chronik u. a. m. Vgl. auch Anhang I, S. 522.
In der englischen Literatur treffen wir sie schon im angelsächsischen
Prosagespräch zwischen Salomon und Saturn (ed. Kemble S. 179). Orrm
(um 1200) widmet ihr ganze 60 Verse (Ormulum V. 16 390 ff., ed.White-
Holt II 217 u. 407f.). Und noch im 14. Jahrhundert erscheint sie sowohl
in der Dichtung Cursor Mundi V. 587 ff. (nach Honorius) wie in einer
interpolierten mittelenglischen Version der Vita Adae et Evae im
Vemon-Ms. (ed. Horstmann, Sammlung dltengl. Legenden, Heilbronn 1878,
S. 221). Letztere Stelle ist übrigens wörtlich aus unserem eingangs ge-
druckten lateinischen Adamtexte übersetzt. — Rumänisch findet sich
diese Namendeutung in der Indreptarea legü, einer Gesetzsammlung vom
Jahre 1652 (unsere Stelle neugedruckt bei M. Gaster, Literatura popularä
romänä, Bucuresti 1883, S. 270).
33*
516 Max Förster
die rabbinisclie Schriftauslegung, welche das Snti'iNti-'j^ nsy
des Jahvisten (Gen. II 7) als ^ Staub von der ganzen Erde'
deutete^ und dies weiter mit ^Staub aus allen vier Welt-
richtungen' gleichsetzte.^ Die Vermittlerrolle zwischen den
vier Weltgegenden und den vier Erzengeln werden dann höchst-
wahrscheinlich die vier Hauptwinde gespielt haben, die sowohl
^ So im babylonischen Talmud, Sanhedrin fol. 38a: „Rabbi Meür
sagte : Der Staub des Urmenschen wurde aus der ganzen Erde zusammen-
gescharrt." S. die Ausgabe des babylonischen Talmud mit deutscher
Übersetzung von Laz. Goldschmidt, VII (Berlin 1903) S. 155 und die
Übersetzung von Aug. Wünsche II 3 (Leipzig 1889) S. 63.
* So im jerusalemischen Targum zu Gen. II 7: „Gott nahm rothen,
schwarzen und weißen Staub vom Orte des Tempels und von allen vier
Weltgegenden, knetete denselben mit den Wassern der ganzen Welt und
erschuf Adam daraus" (Grünbaum, Neue Beiträge z. semit. SagenTcunde
S. 55); in den Pirke R. Eliezer cap. 11: „Gott nahm Staub von allen
vier Enden der Welt, von rother, schwarzer, weißer und brauner Farbe"
(Grünbaum S. 55 und Capitula R. Elieser ... ex Hebraeo in Latinum
translata per G. H. Vorstium, Leiden 1644, S. 24). Ebenso im syrischen
Bienenbuche cap. 13: 'Erde aus allen vier Weltteilen' (Grünbaum S. 58
und E.W. Budge, The Book of the Bee, Oxford 1886, S. 16), sowie in
den arabischen Chroniken des Ibn-el-Athir und Abulfeda {Historia ante-
islamica ardbice, ed. H. 0. Fleischer, Leipzig 1831, S. 13). Auch die
beiden Qorankommentatoren Zamahsari und Baidäwi sprechen von „Erde
aus den verschiedensten Ländern" (Grünbaum S. 25). — In diesen Zusammen-
hang gehört jedenfalls auch eine Interpolation des 'Gespräches dreier
Heiligen' (Jagic, Denkschriften d. Wiener Äkad. XLII, S. 69 f., und bei
Nachtigall, Archiv f. slaw. Phil. XXIV 366), welche in deutscher Über-
setzung lautet: „Aus welcher Erde ist Adam [gemacht]? Alis Grigot
und Gibibn und aus Krakin und aus Tesant; aus diesen Erden [ist]
Adam", obgleich es sich nicht bestimmen läßt, ob mit jenen unerkUu-
baren Namen ( — in einer zweiten Handschrift bei Nachtigall lauten sie
ganz anders — ) 'Erdarten' oder 'Weltgegenden' — beides könnte der
Ausdruck ucMJlfl bedeuten — gemeint sind. [Ob die Namen vielleicht
aus Farbenbezeichnungen verderbt sind? Russ. krasnyj wäre 'rot'.] —
Zum Ganzen vergleiche Singers Jewish Encyclopaedia (New York 1901)
I 174; Ferd. Weber, System der altsynagogalen Palästinischen Theologie
(Leipzig 1880) S. 203; A.Wünsche, Schöpfung und Sünden fall des ersten
Menschenpaares im jüdischen und moslemischen Sagenkreise = Ex Oriente
Lux ed. H. Winkler, II (Leipzig 1906) S. 176; 0. Dähnhardt, Natursagen,
eine Sammlung naturdeutender Sagen, Märchen, Fabeln und Legenden,
Bd. I. Sagen zum Alten Testament (Leipzig 1907) S. 111. m
Adams Erschaffang mid Namengebong 517
im Alten ^ wie im Neuen Testamente mit den vier Welt-
gegenden verknüpft erscheinen.^ Denn in der Johanneischen
Apokalypse YII 1 treten die vier Erzengel in den vier Welt-
gegenden die vier Winde haltend auf^, d. h. also als Be-
herrscher derselben. Auch finden wir in dem (allerdings späten)
Midrasch- Traktate Bemidbar Rabba Kap. 2 die vier Erzengel
Michael, Uriel, Gabriel und Raphael nach den vier Himmels-
richtungen hin um Gottes Thron orientiert^, wie schon der
äthiopische Henoch (C. XL § 2) die Engel Michael, Rafael,
Gabriel und Fanuel^ 'zu den vier Seiten des Herrn' erschaute.
Am deutlichsten sehen wir diesen Zusammenhang zwischen
jenen vier Engeln, vier Erdarten, vier Himmelsrichtungen und
vier Sternen zum Ausdruck gebracht in einem lateinischen
Texte, welcher uns in einer Aufzeichnung des 7. Jahrhunderts
vorliegt und nicht früher als das Ende des 6. Jahrhunderts — die
* Jeremias XLIX 36: „Ich will über die Elamiter vier Winde von
den vier Enden des Himmels her hereinbrechen lassen und sie in alle
diese Winde zerstreuen" (Kautzsch). Vgl. Zach. YI 1 — 8; Dan. VII 2.
* Dahingestellt mag bleiben, inwieweit auch die antiken Wind-
Götter Euros, Notos, Zephyros und Boreas mit ihrer gleichen Lokali-
-iernng hineinspielen.
' Apok. YII 1 : Msrä rovro siSov xiaeagag dy/iXovs ^eränug i^l tag
rieaccgag ycoviag rfjg y^g, XQUzovvzag rovg riseagag ävtnovg t^s yf,g.
Vgl. auch Matth. XXIV 31 und zur ganzen Frage Ferd. Piper, Mythologie
und Symbolik I 2, S. 439 ff.
* Bemidbar Babba, Par. II (übersetzt von Aug. Wünsche, Leipzig
1885), S. 20: „So wie Gott die vier Himmelsgegenden erschaffen hat
und dementsprechend auch die vier Fahnen, so hat er auch seine Thora
mit vier Königen umgeben, mit Michael, Gabriel, Uriel und Raphael.
Michael zu seiner Rechten, entsprechend Rüben [d. i., wie dort vorher
S. 19 angegeben, auf der 'Mittagsseite']. . . . Uriel hat seine Stellung zur
Linken, entsprechend Dan, welcher in der Mittemacht lagerte . . . Gabriel
steht vor ihm , entsprechend der Regierung Jehudas , Moses und Aarons,
welche in der Morgenseite waren. . . . Raphael entsprechend Ephraim,
. . . welcher an der Abendseite lagerte." Vgl. E. Bischoff, Babylonisch-
astrales im Weltbilde des Thahnud und 3Iidrasch, Leipzig 1907, S. 107
u. 136 (Vorsicht nötig!); A. Jeremias, Das Alte Testament im Lichte des
alten, Orients, Leipzig *1906, S. 23 — 29.
* Für Fanuel trat im späteren Judentum Uriel ein.
518 ■ Max Förster
Einwanderung der Langobarden in Italien (568) erscheint bereits
darin vollzogen — zusammengestellt sein kann. Es sind das jene
interessanten anthropologischen Notizen, welche sich am Ende
der Schlettstädter Handschrift Nr. 1093 vor dem von Wölfflin
abgedruckten Teile des Gesprächbüchleins ^ eingetragen finden.
Da dieselben bisher unveröffentlicht sind, mag die für uns in
Betracht kommende Stelle — unter Beibehaltung der verderbten
Form, die mehrfach in interessanter Weise die gesprochene
Sprache hervorlugen läßt — hier folgen^:
„Incii^it de plasmationem^ Adam, übi* Dews Adam, plas-
mauit, ubi Chris^ws natus est, hoc^, in Bethleem ciuitatem,
ubi*' et medius mundus est; ubi ex -IIII- limus terrae et^
hominem fecit, hoc est: afferentes^ ei angeli, id est, Mihael et
Gabriel, Uriel, RaphaeP, ex -IIII- limus terrae^", quod est
per" quattuor partes mundi, ab^^ aquilone, ab^^ austro^^, a^* sep-
tentrione et meridie. Et posuerunt iuxta arbore^^ necteris, qui
est in medio ligni paradisi. Et de quattuor flumina, que sunt
^ Monatsberichte der Kgl. preuß. Äkad. d. Wiss. 1872, S. 116 bis 118.
— Unzweifelhaft sind diese Notizen als ein Teil des Gesprächbüchleius
aufzufassen.
* Herrn Stadtbibliothekar J. Clauss zu Schlettstadt bin ich zu
großem Danke verpflichtet für die Liebenswürdigkeit, mit der er mir
die Benutzung der wertvollen Handschrift ermöglicht hat. — Nach-
träglich sehe ich, daß der ganze Abschnitt De plasmatione Ädain sich
wörtlich auch in dem Vatikanischen Gesprächbüchlein (R) des 9. Jahr-
hunderts findet und daraus von W. Schmitz, Miscellanea Tironiana,
Leipzig 1896, S. 35, Z. 18 bis S. 87, 'Z. 26 ediert ist. Ich notiere daher
unter dem Texte die wichtigeren Varianten dieser römischen Hand-
schrift (R), welche erkennen lassen werden, daß unsere Handschrift im
allgemeinen die bessere Textgestalt aufweist.
* Wölfflin druckt fälschlich plasmatione.
* Lies ibi (R).
'^ Lies Jioc est (R). « ibi R. ' et fehlt R.
* deferentes R.
® et Gabriel, Uriel, Baphacl fehlt R.
" ex quattuor partes mundi limum terrae R. " ex R.
"* aut R. " australe R. " et R.
" arbores nectaris R.
Adams Erschaffung und Namengebung 519
in paradiso, Gion*, PLison, Tegris*, Eufratis, sumptaes* aqua*,
unde consparsum est ei^. Ipsum limum^ et factum est imaginem
Dei'. De si^iritum dicit, quomodo missus est in Adam. Sicut
•Un* limus terrae plasmatus est^, ita ad ^^ quattuor angulos
terra" adducta es^^ aqua. De quattuor fluminibus consparsum
est; ita et de*' -IIII- uentus precepit Dominus, et** missus est
apiritus in imaginem et sufflauit*^ Dominus in imaginem et
accepit sp/r/7uwj.
Primum uerbum qualem dixit Adam? Primum*® uerbum
*Deo gratias' dixit.
Sicut a quattuor partes mundi*^ firmatus** est, ita et quattuor
stilias*'^ constitutas in*° caelos. De quorum nomen accepit Adam:
primam stilla orientalis dicitur Anatoli'*; secunda stilla occiden-
talis dicitur Dosis ^"; tertia stilla ab aquilone dicitur Artus;
quarta stüla mediana ^^ dicitur Mesembrionem -*. De istas
quattuor-^ stillas tulit quattuor literas, id est: de stilla Anatoli**
tulit .A., de stilla Dosis ^^ tulit .D., de stilla Artus tulit .A., de
stilla Mesembrionem^ tulit .M. Et uocauit*® nomen eins*' Adam."
' Geon, Fison, Thechris et Eufrathis R.
* Dieses e für klassisches t entspricht der vulgärlateinischen Aus-
sprache.
' So CS für est nach vulgärlateinischer Aussprache (Meyer -Lübke
in Gröbers Grundriß der vornan. Phil. *I S. 473, § 32).
* es[t] aqua fehlt R. ^ ei fehlt R. * lignum R.
^ et facta est imago hominis R. ® a quattuor limos R.
« est Adam R. ^° Lies et a (R).
1» Lies terrae (R). " est et H.
" a R. " Lies ut (R). '^ insufflavit R.
^^ Primum bis dixit] deo gratias R.
^' mundus R. ^® Lies fonnatus (R).
'* Lies hier und im folgenden Stellas, wie R jedesmal schreibt.
Fraglieh scheint mir, ob der Schreiber der Schlettstädter Handschrift
wirklich das Wort stilla, 'Tropfen', im Sbme gehabt hat. Vielleicht
liegt nur die auch sonst belegbare Schreibung t für langes geschlossenes
e in Stella, 'Stern', vor (Meyer- Lübke a. a. 0. S. 467).
*" Lies sunt in caelo (R). *^ anatholi R. " dost R.
*^ Lies meridiana (R). ** mesimorion R. *® quattuor fehlt R.
*^ habet R. »" ett*s fehlt R.
52Ö ^8.x Förster
Weiterhin, daß Engel nach Sternen "^greifen', lesen wir
auch im äthiopischen Henoch c. LXXX § 1. Und was endlich
die Parallele zwischen dem Menschen und der Welt, dem Mikro-
kosmos und dem Makrokosmos angeht, so findet sich diese Idee
bei den Juden angedeutet in dem Midrasch- Traktate Bereschit
Rabba ^, Par. 8 ; aber klar entwickelt und ausgeführt in späteren
rabbinischen Traktaten, wie den Aboth de -Rabbi Nathan cap. 31,
dem Sefer Jezira ('Buch der Schöpfung')^, dem Sefer Olam
ka-Katon ('Buch von der kleinen Welt')^, einem namenlosen
Münchner Mikrokosmos -Traktate* u. a. m.^
Solcher Beziehungen ließen sich von einem Kenner jeden-
falls noch mehrere aufdecken. Aber das Vorgebrachte mag ge-
nügen, um zu zeigen, daß unser Adamtext sich ganz in den
Vorstellungen der hellenistischen Juden Ägyptens bewegt, aus
deren Kreisen wir uns ja das Henochbuch hervorgegangen
denken. Und so dürfen wir wohl sagen, daß alles für, nichts
gegen die slawische Überlieferung spricht, welche uns den
Adamtext als festen Bestandteil des Henochbuches überliefert.
Ist dieses aber richtig, so erhält unser Adamtext, besonders
* A. Wünsche, Der Midrasch Bereschit Bahba . . ., ins Deutsche über-
tragen, Leipzig 1881, S. 34: „Grott erschuf den Menschen mit vier
Eigenschaften von den oberen und mit vier Eigenschaften von den
unteren Wesen. Er ißt und trinkt, begattet sich, entleert sich und
stirbt wie das Tier, aber er steht aufrecht, spricht, hat Erkenntnis und
sieht wie die Dienstengel."
* Besonders Kap. 3 — 6. S. Joh. Fr. v. Meyer, Das Buch Jezira,
die älteste Jcabalistische Urkunde der Hebräer, Hebräisch und Deutsch,
Leipzig 1830, S. 10 — 15; in französischer kommentierter Übersetzung bei
S. Karppe, Zohar (Pariser These 1901) S. 139—156.
'Ad. Jellinek, Der Mikrokosmos, ein Beitrag zur Beligionsphilo-
Sophie und Ethik von B. Josef Ibn Zadik, Leipzig 1854. Weitere Nach-
weise ebenda S.Xf. und, worauf mich Koll. Stölzle verweist, bei S. Karppe,
Etüde sur les origines et la nature du Zohar, Pariser These 1901, S. 391 f.
u. 452 fr.
* Ad. Jellinek, Bet ha- Midrasch, Bd. V (Wien 1878) S. 57—59
u. S. XXV.
"* Auch im persischen Bundehes (ed. F. Justi, Leipzig 1868) lesen
wir: „Denn in jener Zeit wird man vom Geiste der Erde die Gebeine,
Adams Erachaffung und Namengebung 521
in seiner eingangs gedruckten lateinisclien Fassung, ein erhöhtes
Interesse. Einmal erschließt sich uns dadurch ein Hilfsmittel,
welches uns in den Stand setzt, die IJberlieferungsgeschichte
dieser Henochschrift, die uns erst in Handschriften des aus-
gehenden 17. Jahrhunderts vorliegt, nunmehr bis in das 10. und
9. Jahrhundert hinabzuverfolgen. Weiter bekommen wir da-
durch für die Sätze 8 sowie 13 — 14 des 30. Kapitels des slawi-
schen Henoch einen nicht nur 7 — 8 Jahrhunderte älteren,
sondern auch bis auf einen Punkt besseren und zugleich voll-
ständigeren Text, so daß wir wenigstens ein kleines Stück der
griechischen Urschrift dieses Werkes mit einiger Sicherheit dem
Inhalte und teilweise auch der Form nach rekonstruieren können.
Und endlich erkennen wir nun in dem lateinischen Adamtexte
das Fragment einer lateinischen Übersetzung aus dem slawischen
Henoch, von welchem bisher kein Stück in einer anderen
Sprache bekannt war. Ob dies Stück aus einer vollständigen
lateinischen Übersetzung herausgenommen ist, das zu entscheiden
scheinen mir ebensowenig sichere Anhaltspunkte vorzuliegen
wie bei dem lateinischen Fragmente^ des s. g. äthiopischen Henoch.
Diese und andere Fragen zu entscheiden, muß künftiger
Henochforschung überlassen bleiben. Ein Hauptgewicht möchte
ich aber darauf legen, daß nach meinen Ausführungen es hin-
fort nicht mehr gut angängig sein dürfte, in dem Adam apokryph,
wie Grimm- und selbst noch vor kurzem Schütte^ getan haben,
von dem des Wassers das Blut, von dem der Pflanzen die Haare, von
dem des Feuers die Lebenskraft . . . zurückfordern." Vgl. E. Böklen,
Adam und Qain im Lichte der vergleichenden Mythenforschung (Leipzig
1907) S. 16 ff.
1 Ed. R.W. James, Texts and Studies II Xr. 3, S. 146—150, und
R. H. Charles, The Ethiopic Version of the Book of Enoch (Oxford 1906)
S. 219 — 222 u. S. XVI f. James und Charles sprechen sich fax die
Existenz einer vollständigen oder teUweisen Übersetzung des äthiopischen
Henoch aus; indes dünken mir ihre Gründe kaum durchschlagend.
* Grimm, Deutsche Mythologie S. 1218; R. Kögel, Geschichte der
deutschen Literatur, Straßburg 1894, I 43.
' G. Schütte, Die Schöpfungssage in Deutschland und im Norden
in Indogerman. Forschungen XVH (1905) 444 — 457. Vgl. die Ablehnung
I
522 • Max Förster
den Niederschlag einer germanischen Kosmogonie zu sehen.
Und darin möchte ich religionswissenschaftlich das wichtigste
Ergebnis unserer Betrachtungen finden. Man wird meines
Erachtens weiterhin aber auch gut tun, den Text überhaupt
gänzlich bei den Spekulationen über volkstümliche Schöpfungs-
sagen auszuschalten, da unser Adamstück aus einer (im Original
allerdings verlorenen) griechischen, vermutlich in Ägypten zu
Anfang unserer Zeitrechnung entstandenen Henochschrift stammt
und daher nicht volkstümliche Anschauung, sondern gelehrte
jüdisch-hellenistische Naturphilosophie reflektiert.
Anhang
I
Die oben S. 482 erwähnte, bisher ungedruckte Umformung
des Abschnittes über Adams Namengebung in der Münchener
Handschrift Clm. 4780 fol. 335a (um 1400 geschrieben) lautet
folgendermaßen :
De hoc nomine Adam.
Qneritur de institucione hui«s nomi>iis Adam. Legitur
in quadam glosa, quod creator omnium creaturan<w formato
homine volens ei nomm inponere misit 1111°'^ angelos in IUP'
partes muwdi: Pnmuw in Oriente, qiii invenit steUam, qua
dicitur Anathole; inde tulit hanc literam. .a. Secwndwm in
occidente, qui invenit stellam, que dicitur Disis; inde tulit hawc
li^eram .d, Tercium in septentrione, qui invenit stellam, qtte'
dicitur Arthos; inde tulit hanc literskm . a . Quartum in meridiem
qui invenit stellam, que dicitur Messembrios; [fol. 335 b] eti
inde tulit hanc hVeram .m. Qui redeuntes ad deuw?, dixit eis:
seiner übrigen Aufstellungen durch K. Helm , Die gemuxnüche Schöpfungs-
sage und die Alvissmäl in Paul und Braunes Beiträgen zur Geschichte
der deutscJien Sprache XXXII (1906) 99 — 112.
Adams Erschaffcmg und Namengebung 523
'legite bYeras'; et Uli legerunt: 'Adam.' Et ait dommMs: 'hoc
est nome»? hommis istius.'
Per hoc sigMificatuw fait, qtwd primus homo Adam cum
sua progenie dominiuTM in 4°' partibus mundi possideret. Hec
ponit Eberhardus Bytuniensis in scctiwda parte Grecismi:
Anathole dedit . a . , Disis . d . , tulit Arthos
. A . , Messembris . m . ; collige , fiet Adam.
Der letzte Abschnitt führt uns auf den Verfasser jenes
weitverbreiteten Distichons über Adams Namen. Tatsächlich
finden sich die beiden Zeilen in der Graecismus betitelten
versifizierten Grammatik des um 1200 lebenden Evrard de
Bethune — im 9. Kapitel De nominibus Latinis masculinis
V. 98 f (ed. Joh. Wrobel, Eberhardi Bethuniensis Graecismus
im Corpus grammaticorum medii aevi, Vol. I, Breslau 1887,
S. 59):
Anatole dedit a, dysis d, contulit arctos
A, messembrinos m; collige, fiet Adam.
II
Der flämische Adamtext der Wiener Handschrift Nr. 2818
fol. 284a-ff. (15. Jh.) hat folgenden Wortlaut ^r
God maecte« dew man na sine werden
van den lyme ende* van der erden;
ende gaf hem der werelt mogenthede
4 van al te besitten daer-mede.
* Nach einer Abschrift, die Herr Dr. R. Brotanek in Wien so
liebenswürdig war, für mich herzustellen. Herrn Prof. J. Franck in
Bonn verdanke ich eine bessernde Durchsicht meines Abdrucks. — Die
Anfangsverse stehen schon bei HofFmann von FaUersleben, Verzeichnis
der altdeutschen Handschriften der k. k. Hofbibliothek zu Wien (Leipzig
1841) S. 271. KoU. Franck macht mich darauf aufmerksam, daß die
obigen Verse nach einer Brüsseler Handschrift {B) bereits gedruckt sind
in einem aus der Maerlant- Schule stammenden Traktat des 14. Jahrb.,
betitelt: Der mannen ende vrouicen heimelijcheit (ed. N. de Pauw, Middel-
nederlandsche Gedichten, Gent 1893, S. 122 ff., V. 51—174).
* mit B, wie in V. 17, zu streichen (Franck).
524 Max Förster
'Ende Adam was die j erste man,
daer God aen te makew began.
Nv seget Aristoteles,
8 dat Adam gemaect es
vaw acht stuckew, — dat verstaet — ,
daer die een na den anderen gaet,
Enf^e leert hier jn sijn begywnen,
12 waer mew elck deel sal bekywnen
ende waer elck deel leedt — sijts gewes —
ende wat jn elck te merken es;
dat sulstu nv al - hier verstaen.
16 Dat jerste deel js sonder waen
vaw den lyme vaw der erden;
ende daer-af liet God gewerden
dat vleys, dat die mewsche heuet,
20 dat weder der erden die doot geuet.
Dat awder deel, — verstaet hier mee — ,
dat is gemaect vaw der zee;
ende daer-af coemt mede dat bloet,
24 dat jn den mewsche wesen moet.
Dat dorde deel is opewbaer,
dat coemt v vaw der sownen ciaer;
ende daer-af sijn, — als wijt togen — ,
28 ghemaect scone des mewschen ogen, J|
die al den lichame leiden mede s
met hare claerheit telcker stede.
Dat vierde deel gemaect es
32 vaw den wölken, — des sijt gewes;
ende daer-af sijn gemaect nv
des mewschen gepeywse, — dat seg ik v — ,
beide goet ende quaet.
36 Dat vijflfte deel, — dat verstaet — ,
alsoe als ic dat hebbe vemomen,
eest hem vaw den wijnde comen;
ende daer^ heeft hy, wt nase ende wt mo«de«,
40 den adem-tocht jn allen stowden.
Dat seste deel, — wat helpt ontsaect — ,
dat is vaw den steenew gemaect;
* lies mit B daeraf (Franck).
Adams Erschaffung und Namengebung 525
ende daer-af sijn alle die beene
44 van den mewsche, groet ende cleene.
Dat seuewde deel, — heb ick gevreest — ,
dat is van den heilige/« geest;
ende daer-af is hy redelic mede
48 enrfe besceiden jn elcke stede.
Dat achtende deel, — seget tgedichte — ,
dat is van der werelt lichte,
dat licht, dat* Jesus is genant;
62 ende daer-af soe is die mensche becant,
dat hy godevruchtich es
op alle dinck, — sijt seker des.
Aldus js die mewsche gemaket al
66 van desen stucken, groet ende smal.
Nv hoert noch van desen meer!
Ghy höret my wel seggen eer,
dat die mewsche na mijwder ryme
60 ghemaect is van der erden lyme;
ende, trect hier meest aen heme,
sy is traech, — als ic vememe — ,
ende zwaer ende wordet gerne vet,
64 op dat hem anders nyet en let.
Ende is hy van der zee meest,
daer ic dat bloet jn heb gexTcest,
soe js hy vroet eener vlucht,
68 die hem nochtan geeft een ducht
ter vroetscap, daer hy hew toe keert,
dat hijer nyet en worde voUeert.'
Ende is hy van der sonnen dan,
72 daer hern lucht af comet an,
soe js hy schone van allen leden
ende gracelick oeck van seden,
ende jn dat scouwen te siene goet;
76 mer quaet js te kennen hären moet
Ende is hy van den wölken met,
daer sijn gepeynse af sijn geset,
* Das zweite dat gegen beide Hss. vielleicht zu streichen (Franck).
* Diese Stelle ist auch in der anderen Hs. nicht ganz klar (Franck).
526 M^ax Förster
soe is hy licht ende snel,
80 wawt die gepeywsen, — weet hy^ wel — ,
die sijn vollick haer ende dare;
aldus moet liy treckew oeck daemare.
Is hy meest vaw den wynde,
84 daer-af die adem coemt gehynde,
soe is hy haestich ende wreet
ende ter gramscap oeck gereet.
Wawt daer adems vele bywnen es,
88 is vollick verwermt, — sijt seker des.
"Ende is hy meest vaw den steene,
daer-af gemaect sijn die beene,
soe is hy hart vaw synne
92 ende vreck mede, als je kenne;
ghelijck die steene hart sijn
ende quaet te weykew sijw in schijn,
alsoe sijn dese, die je mene,
96 die meest jn hem hebbew die bene.
"Ende js hy oeck alre -meest
ghemaect vaw den heyligew geest,
daer hem besceidenheit af coemt,
100 als hier-vorew is genoemt,
soe is hy goet ende suver^ mede,
ende set sijnew zyn wel gerede
ter heiliger scrifturew waert,
104 ende die wort hem wel geopewbaert,
wawt die heilige geest jn hem leeft,
daer hy sijn wesen meest af heeft.
Ende is^ meest gemaect mede
108 vaw den lichte der claerhede,
dat God seiner is gebeten,
soe is hy goet, — als wijt weten — ,
ende harde ciaer op alle dingen,
112 wawt hy is soe so>?derlinge
vaw leuen jn gerechticheden,
dat hy al gedoget mede,
' lies wetdy mit B (Franck).
* so nach B; in der Wiener Handflchriffc nnleaerlich.
* lies is hy mit B (Franck).
Adams Erschaffong und Namengebung 527
dat hy hoert ende siet,
116 wa«t hy* gerint sijnre harte« nyet.
Dit sijn die punten, daer me« mede
bekennen sal der mewschen zede,
ende waer-toe dat hy is zaect
120 ende waer hy meest af is gemaect.
Noch sijn oeck v'ier ander dinge«,
daer die mensche Sonderlinge
af is gemaect, — als je versta — ,
124 dat sijn die vier elementa.
m
Die bisher ungedruckte mittelenglische Prosanotiz der
Oxforder Handschrift Rawlinson C 814 foL 87 b (15. Jh.) lautet
folgendermaßen :
A man is mad of mj thingis: erihe & wateTf sojine & tvyndey
Claudes & ston, & of (he lidi gost.
ErtJie \>/ hlod. sonne \^/^ hräh. doudes\j/ hon.
' water /\ flessh. wynd /"^^ botvd. ston /\ icit.
Of the hohj gost tlie soule d'c.
Von allen mir bekannten Fassungen weicht die mittel-
englische darin ab, daß sie die Eingeweide (bowel) aus der
Sonne herleitet.
IV
Die beiden oben S. 486 erwähnten rumänischen Versionen
haben folgenden Wortlaut:
(a) Eine rumänische Handschrift vom Jahre 1809, welche
sich jetzt in der Biblioteca Centralä zu Bukarest befindet, hat
unter ihren Tragen und Antworten' (Inirebärt si rä^insuri)
auf S. 2 auch die folgende:
„L Diu cdte parii aü fäcut D-zeu pre om? — R. Din
opt päfii: tntpid din pätnäntü; osile din pieaträ; sängile din
* zu streichen oder in hen (J5) oder het zu bessern (Franck).
528 Max Förster
roao; oclm din soare; cugetu din noori; suflare din vänt; inte-
lepciunea din lunä ; earü prorocirea de la duhul sfänt?"^
Zu deutscli^: „Frage: Aus wieviel Teilen hat Gott den
Menschen gemacht? — Antwort: Aus acht Teilen: den Leib
aus Erde, die Knochen aus Stein, das Blut aus Tau, die Augen
aus Sonne, Gedanken aus Wolken, Odem aus Wind, den Ver-
stand aus Mond, und die Fähigkeit zu prophezeien aus dem
Heiligen Geiste."
(b) Im Volksmunde lebt noch heutzutage die folgende
Fassung, welche bei Bauernhochzeiten vorgetragen zu werden
pflegt. Nach rumänischer Sitte muß nämlich die Braut ^ oder
ein besonderer Redner^ im Namen der Brautleute die An-
gehörigen in gereimter Ansprache um Verzeihung bitten, —
ertäciune heißt daher diese ganze Rede; und bei dieser Gelegen-
heit wird die ganze 'Geschichte der Eheschließung', anhebend
mit Adam und Eva, eingeflochten. Da heißt es dann:
„Deci dupä acele dupä toate, ddit-au Bmnnezeu pe Adam,
si^l fäcu din opt pärtt: trupul din pämdnt si oasele din peaträ,
cu sängele din rouä, cu frumusetele din soare, cu ochit din mare,
cu sufletiä din duhul sfdnt, cu gdndul din iutimea ängerilor, cu
puterea de la Sfänta Troitä, siH fäcu om deplin."
Auf deutsch: „Also nach allem hat Gott den Adam er-
schaffen und ihn aus acht Teilen gemacht: den Körper aus
Erde und die Knochen aus Stein, mit dem Blute aus Tau,
mit den Schönheiten aus Sonne, mit den Augen aus Meer,
mit der Seele aus dem Heiligen Geiste, mit dem Gedanken aus
der Schnelligkeit der Engel, mit der Macht aus der Heiligen
Dreieinigkeit; und er machte ihn Mensch vollständig."
^ Nach M. Gaster, Literatura popularä romnna (Bukarest 1883) S. 268.
* Für liebenswürdige Hilfe bei der Übersetzung bin ich Frau
Dr. Herbig in München zu größtem Danke verpflichtet.
' M. Gaster a. a. 0. S. 269.
* H. Tiktin, Rumänisch- deutsches Wörterhwii (Bukarest 1906) S. 598.
Adams ElrschafFong und Namengebung 529
Dieser jüngste Sproß unseres Adamtextes darf unser be-
sonderes Interesse in Anspruch nehmen, weil er uns zugleich
ein lehrreiches Beispiel abgibt, wie eine ursprünglich gelehrt«
Anschauung volkstümlich werden und dann mit der Zähigkeit
ältester, eingewurzelter Volksüberlieferung von Mund zu Mund
fortleben kann. Wahrlich, um die Wende des 19. Jahrhunderts
rumänischen Bauersleuten zur Kurzweil dienen zu müssen, das
hätte sich der ernste, mystisch -philosophisch gerichtete und von
Propheteneifer durchglühte Verfasser des alten Henochapokryphs
sicherlich niemals träumen lassen!
Archiv f. Beliglonswigsenscbaft XI «j
Das Ei im Totenkult der Alten
Von Martin P. Nilsson in Lund
Vor einigen Jahren habe ich an sehr entlegener Stelle
nachgewiesen, daß das Ei im griechischen Totenkult vorkommt,
und dieses Ergebnis zur Deutung einer längst bekannten Gruppe
von Reliefs verwendet.^ Da das Material sich mittlerweile
bedeutend vermehrt hat und das Entgegenkommen der Museen
in Berlin und Kopenhagen es mir möglich gemacht hat, ein
paar besonders wichtige, hierher gehörige Denkmäler zu ver-
öfifentlichen ^, darf ich hier auf das Thema zurückkommen, um
die bisher zurückgestellte Erklärung des Gebrauches zu fördern.
A. Funde wirklicher Eier
Die Sitte, den Toten Eier in das Grab mitzugeben, reicht
vielleicht in die Vorzeit zurück. In den Nekropolen auf Telos
fand Beut in den Gräbern Fischknochen, Eier und Feigen;
leider läßt die kurze Fundbeschreibung keinen sicheren Schluß
auf das Alter der Gräber zu.^ Ein Fund aus Eleusis gehört
der geometrischen Zeit an; hier sind Eierschalen gefunden in
dem zweiten Grab über dem sog. Isisgrab.* In dem ötsvöv
des marathonischen Grabhügels, d. h. einem von zwei niedrigen
Reihen von aufrechtstehenden Ziegeln gebildeten Räume, fanden
' Das Ei im TotenkuUus der Griechen in dem Heft: Fran Filo-
logiska Föreningen i Lvmd, Spräkliga üppsatser II, Lund 1902. Daraus
sind die Abb. 2 und 3 entlehnt. Vgl. die Besprechungen von Stengel,
Berl. phil. Wschr. 1903, S. 119, und Steuding, Wschr. f. klass. FUlol.
1908, S. 260.
* Für die freundliche Erlaubnis zur VeröflFentlichung spreche ich
den Leitern der beiden Museen meinen Dank aus; ebenso danke ich
Herrn Dr. Zahn in Berlin und Herrn Dr. Blinkenberg in Kopenhagen für
nie versagende Unterstützung.
* Journ. of Hell. StudiesYl (1885), 235; vgl. Blinkenberg, Aarbegcr
or nordisk Oldkyndighed 1896, S. 6, A. 3. * Skias, 'E^rj/i. cigx 1898.
Das Ei im Totenknlt der Alten 531
sich Beste des den Tapferen gewidmeten Totenopfers: Knochen
von Geflügel und wiederum Eierschalen.* Bei den Grabungen
der deutschen Orientgesellschaft in Abusir fand man im Sande
neben einem Sarge Haselnüsse, Mandeln, Granatäpfel, Datteln,
Hühnereier, zwei Näpfe mit Speiseresten und Tierknochen.
Die Gräber gehören der zweiten Hälfte des 4. Jahrh. v. Chr. an.-
üngefähr aus derselben Zeit stammt ein vor zwei Jahren ge-
raachter Grabfund aus Aliveri auf Euböa, den ich vergangenen
Sommer in dem kleinen Museum von Chalkis gesehen habe.
Er besteht aus vier kleinen Vasen aus der Verfallzeit des
rfig. Stiles, darunter sind zwei von sehr gedrückter Lekythos-
form nur mit Streifen verziert, und zwei Ary ballen, der eine
mit einer Palmette, der zweite, etwas größere, mit einer sehr
zerstörten figürlichen Darstellung, vermutlich ein Band, welches
den Arm vorstreckt. Das Hauptstück ist eine große
bronzene Hydria; den Ansatz des Vertikalhenkels ziert ein
schöner Frauenkopf: oben auf diesem Henkel lag ein noch heute
im Museum bewahrtes Hühnerei. In einem Grabe bei Panti-
capaeum fanden sich zwei Eier in einem silbernen Geföß.^
Noch häufiger sind Eier in etrurischen Gräbern; besonders
in Cometo sind Eierschalen in Menge gefunden^: in den
etruskischen und älteren Gräbern bei Bologna sind viele Schalen
und auch ganze Eier gefunden^; sie kommen auch an anderen
Orten Italiens vor. Im Museum der Familie Campanara zu
Toscanella erwähnt Mrs. Hamilton- Gray ein ganzes Körbchen
mit Eiern, die alle in demselben Grabe aufgesammelt worden
waren. In einem Grabe auf der Insel Ischia fand sich eine
Vase mit einer größeren Anzahl Eier. Bei üntersuchuncr des
alten Begräbnisplatzes hinter dem Bourbonischen Museum in
' Athen. Mitteil. XVIII (1893), 53. » Arch.Anz. 1903, S. 80.
» Annal delV Inst. 1840, S. 12, A. 18.
* Dragendorff bei Hiller v. Gaertringen Thera II, 119; Raoul
Rochette, Mem.de V Inst, de France XIII (1838), 676.
* MonteliuB, io. civüisation primitive en Itcdie I, S. 470.
34*
532 Martin P. Nilsson
Neapel fand man ein Ei in einem Tuffgrabe.^ Leider fehlen
bei diesen ältesten Nachrichten die genaueren Fundumstände,
welche einen Schluß auf das Alter der Gräber zulassen könnten.
Eine Sonderstellung nehmen die Straußeneier ein, deren
mehrere in Grrabern gefunden sind, das älteste Beispiel sogar
in dem ersten Schachtgrabe in Mykene.^ In der tomba delV
Iside in Vulci waren sechs Straußeneier, wahrscheinlich auf
FußgestelTen wie Vasen aufgestellt; sie sind mit eingeritzten
oder gemalten Ornamenten und Darstellungen (Tierfriesen,
Krieger, Wagenzug) reich verziert^ und sind griechische, nicht,
wie gewöhnlich behauptet wird, phönikische Arbeit.^ Noch
ein Straußenei ist in einem Grabe bei Marzabotto gefunden.^
Im Altertume wie jetzt gehörten die Straußeneier zu den
exotischen Kuriositäten; so erwähnt sie Plinius N. H. X, 1, und
vielleicht war es ein Straußenei, welches im Tempel der
Hilaeira und Phoibe in Sparta als das Ei der Leda gezeigt
wurde." Jedoch glaube ich nicht, daß jene Eier als reine
Kuriositäten zu betrachten sind; der Vergleich mit den an-
geführten Beispielen und mit den unten besprochenen bemalten
Nachbildungen von Eiern lehrt, daß sie wegen der Beziehung
des Eies auf den Totenkult in das Grab mitgegeben worden sind.
B. Nachbildungen
Die Sitte, Nachbildungen von Eiern in das Grab zu legen,
zeigt, daß man an das Ei eine besondere Bedeutung knüpfte.
Die Größe, die der eines gewöhnlichen Hühnereies zu ent-
sprechen pflegt, beweist, daß man hierbei nicht an Nach-
* Vgl. JVbime degli scavi 1897, S. 262; Mrs. Hamilton Gray, Tour
to the sepulchres of Etruria in 1839, S. 316; die beiden letzten Funde bei
Bachofen, 6rrä6ersj/m6oZiÄ; der Alten (Basel 1869), S. 49.
* Schliemann, Mykene S. 438.
■ Am besten abgebildet bei Perrot et Chipiez, Hist.de l'art dam
l'Äntiquite 111, S. 866 S.
* S. Furtwängler in Roschers Lex. der Mythohl, 1761,
» MonteliuB a. a. 0. S. 609.
" Paus. III, 16, 1; so Lobeck, Aglaophamus S. 62A.
Das Ei im Totenknlt der Alten 533
ahmungen der bemalten oder eingeritzten Straußeneier zu
denken hat. Es ist schon in Troja im Schutt der zweiten
Ansiedelung ein Ei aus Aragonit und in Tirvns eins aus
Alabaster gefunden^; sie stammen aber nicht aus Gräbern, und
es ist daher wenigstens als sehr unsicher zu bezeichnen, ob
sie für den Totenkult bestimmt waren. Sicheren Grabfanden
begegnen wir auf Thera, wo in einem der archaischen Gräber
drei Eier aus weichem Kalkstein gefunden sind.' Das wichtigste
Stück ist ein im Berliner Antiquarium befindliches schwfig.
tönernes Ei, dessen Beziehung auf den Totenkult die auf-
gemalte Totenklage zeigt (Höhe 60 mm, Abb. 1).^ Auf einem
Stuhle sitzt der Flötenbläser, ihn umgeben fünf klagende Frauen.
Der hellrote Ton hat einen dünnen gelbweißen Überzug,
auf den die Figuren aufgesetzt sind. Das Ei stammt aus
Korinth, die Fundumstände sind leider unbekannt. Es ist kein
Sprenggefäß (agdarLov), wie Furtwängler a. a. 0. vorschlägt: das
verbietet schon der Umstand, daß es an beiden Enden eine
OfEnung hat; es wird sicher ein Grabfund sein. Ein zweites
Beispiel, auch in Berlin, zeigt, daß unser Gefäß keine ver-
einzelte Erscheinung ist,*
Andere Nachbildungen von Eiern stammen aus Italien.
In einem 1896 entdeckten Grabe in Palestrina fand man in
einem Peperinsarkophag neben Goldschmuck und einer Vase in
der Form eines Frauenhauptes zwei tönerne Eier. Beide sind
mit weißem Stuck bedeckt und an beiden Enden mit roten
und schwarzen Streifen verziert. In der Mittelzone ist auf
' Schliemann, Ilios S. 480 Nr. 556; Tiryns S. 197.
- Dragendorff a. a. 0. U, S. 119.
' Furtwängler, Beschreibung der Vasensammlung Xr. 2104.
* Jahrb. d. kgl. preuss. Kitnstsamml. 22 (1901) S. XLITE wird unter den
neuen Erwerbungen des Antiquariums erwähnt: „ein Ei aus Ton von der
Größe eines Hühnereies; auf dem weißen Überzug sind mit verdünnter
Farbe vier klagende Frauen gemalt, über denen ein Eidolon schwebt".
Nach der Mitteilung von Herrn Dr. Zahn ist das Ei alt, aber die Figuren
gefälscht.
534
Martin P. Nilsson
dem einen auf jeder
Seite ein Vogel zwi-
schen Sträuchern und
Pflanzen gemalt, wäh-
rend das andere ein
Netz schwarzer Linien
mit roten Rhomben
in der Mittelzone zeigt.
Höhe 107 bzw. 120 mmf
Aus der alten Etrusker-
stadt bei Marzabotto
stammt ein drittes
Exemplar, welches nur
mit Streifen und läng-
lichen Klecksen be-
malt ist^; die näheren
Fundumstände sind
leider unbekannt. In
den Gräbern zu Vulci
sind Nachahmungen
von Straußeneiern,aber
auch von Eiern kleinerer Vögel gefunden.^ Bachofen a. a. 0.
S. 50 erwähnt, daß eines durch Schenkung in das Straßburger
Museum gelangt ist.
Die Funde aus Südrußland sind dem klassischen Kultur-
kreise nicht zuzurechnen. In einem Grabhügel des 1. — 2. Jahr-
hunderts n. Chr. am mittleren Laufe des Kubanflusses ist ein
tönernes Ei mit einer Klapper gefunden*; ein ähnliches
* Notizie degli scavi 1897, S. 261f. Fig. 3 u. 4. Die Eier gelangten
in die Sammlung Sarti; s. den Versteigerungskatalog (1906), S. 64, Nr. 376
u. 377, Tf. XXIII. Der dort vermutete ägyptische Ursprung ist natürlicli
falsch.
* Montelius a. a. 0. I, Tf. 109, Fig. 20.
* Micali, Monum. inediti S. 57; Dennis, Städte und Begräbnisplätze
Etruriens I, 284, A. 4. * Arch. Am. 1904, S. 102.
Abb. 1 a.
3
Das Ei im Totenkult der Alten
535
stammt ans einem
altslawischen Grabe
der ersten nachchrist-
lichen Jahrhunderte
bei Kieff.^ Im Gegen-
satze zu den Beispielen
aas den klassischen
Ländern haben diese
Eier eine Klapper und
sind daher zu verglei-
chen mit den ganz ähn-
lichen „Eiersteinen"
lie in germanischen
tjräbern gefunden sind.
Die Sitte ist aber völlig
entsprechend, denn in
den germanischen Grä-
bern finden sich oft
Eierschalen* Nur ist
die Klapper nicht auf-
^^^■i^- geklärt; ein Ei mit
einer Klapper kann sehr wohl eine Spielsache gewesen sein.
C. Bildliche Darstellungen
Xoch häufiger wird das Ei auf Monumenten, die zum
Totenkiüt gehören, bildlich dargestellt; zuerst auf den
archaischen spartanischen Heroenreliefs. Auf der Stele aus
Chpi'sapha, jetzt in Berlin, bringt der adorierende Mann einen
Hahn und ein Ei dar, die Frau Granatäpfel und Blumen.*
^ Collection B. Khanenko, Äntiquit^s de Ja region du Dniepre,
epoque slave (Kieff 1902), Tf. XXXV, Nr. 135 u. S. 63.
* Jjouise Hagbei^, Päskäggen och deras hedniska Ursprung in Fata-
buren 1906, S. 145.
^ Abg. CdlUction Sdbouroff I, Tf. 1; Roschers Lex. der Mythol. I
2567 u.ö.
536 Martin P. Nilsson
Dieselbe Darstellung kehrt wieder auf einem in Sparta befind-
lichen Relief^ Die Ähnlichkeit zwischen der Darstellung dieser
Heroenreliefs und denen des sog. Harpyienmonumentes ist
zuerst von Milchhöfer bemerkt^, und es dürfte jetzt als aus-
gemacht gelten, daß die Szenen dieses Monumentes sich auf
den Totenkult beziehen. Auf der einen Seite begegnen uns zwei
thronende Frauen; die eine hält einen Granatapfel und eine
Blume; ihr nahen sich drei Adorantinnen, von denen die
zweite einen Mohnkopf ^ und eine Blume, die dritte ein Ei
bringt; auf einer anderen Seite finden wir den Jüngling mit
dem Hahn wieder.
Nun finden wir auf einem böotischen Krater des späteren
rf. Stiles in Athen* einen auf einer Kline ruhenden bärtigen
Mann, welcher mit der rechten Hand einer großen sich empor-
ringelnden Schlange einen Becher entgegenhält, während er
in der linken ein Ei hält. Da die von dem Herausgeber Kern
gegebene Deutung des Bildes auf der anderen Seite als Hygieia
durch die an der Wand hängenden Votivglieder gesichert ist,
muß man ihm auch darin beistimmen, daß jenes Bild Asklepios
darstellt. Der Gott ist aber genau in dem Typus des Toten-
^ Tod u. Wace, Catalogue of the Sparta Museum S. 133, Nr. 3 f.
* Ärch. Ztg. 1881, S. 53f.
* Der Mohnkopf hat dieselbe Beziehung auf die Fruchtbarkeit wie
der Granatapfel und verdankt wie dieser seinen vielen Samenkörnern
seine Bedeutung. Deswegen sieht man den Mohnkopf so oft in der
Hand der Demeter; dabei muß man sich aber auch erinnern, daß im
Altertume wie jetzt Mohnkörner eine alte, besonders beim Volke beliebte
Würze des Brotes war. Plinius N. H. XIX, 168: candidum (papaver) cuius
semen tostum in secunda mensa apud antiquos dahatur et panis rustici
crustce inspergitur adfuso inharens ovo. Alkman erwähnt (laxaviSss
ägroi (Frg. 74 B* bei Athen. III, p. 111 A); ^rjxavlg Imchr. v. Priene Nr. 171,
Z. 7, auf den Kult der Demeter und Köre bezüglich. Mohn wird schon
bei Homer im Garten gepflanzt, 0 306; die Mohnkultur überhaupt ist
uralt und findet sich schon in den schweizerischen Pfahldörffärn vor
(s. Schrader, Sprachvergleichung und Urgeschichte ', II, 187 u. 192).
* 'EqpTj/i. &QX. 1890, Tf. 7; Collignon et Couve, Catalogue des vases
peints au Musee nationale d'Athenes Nr. 1926.
Das Ei im Totenknlt der Alten 537
mahls dargestellt; aus diesem stammt auch das Ei. Zwar
kehrt das Ei wieder in einigen anderen Askiepiosdarstellungen,
Tor allem an der epidaurischen Statue^, und Plinius zählt
viele medizinische Verwendungen des Eies auf, es kann aber
nie als selbständiges Attribut einer Heilgottheit dienen; da wir
dagegen gefunden haben, wie häufig das Ei im Totenkult ist
— unten wird ein Beispiel angeführt werden, wo ein Ei der
Schlange, welche Seelentier ist, gereicht wird — und da wir
wissen, wie eng der Zusammenhang zwischen dem Asklepios-
iind dem Toten (Heroen-) kult ist und wie dieser Zusammenhang
sich in den bildlichen Darstellungen widerspiegelt, ist es ohne
weiteres klar, daß Asklepios das Ei — wie die Schlange —
aus dem Totenkult herübergenommen hat. Dies fällt schwer
ins Gewicht gegen die Deutung Kerns ä. a. 0. von einigen
böotisch-lokrischen Terrakotten, die auch in diesem Zu-
sammenhange wichtig sind, auf Asklepios. Die untereinander
sehr ähnlichen Terrakotten finden sich in verschiedenen Museen
und sind jetzt bequem zusammengestellt von Winter.- Ein
besonders schönes Exemplar (Höhe 305 mm), welches neulich
für das Kopenhagener Museum erworben wurde, ist auf Tafel I
abgebildet. Die Terrakotten stellen dar den Oberkörper eines
bärtigen Mannes, der über die linke Schulter geschlungene
Mantel läßt die rechte Seite der Brust frei; er hält vor der
Brust in der linken Hand einen Kantharos, in der rechten ein
Ei. Auf dem hier abgebildeten Exemplar zeigen die nackten
Teile rote, die anderen, einschließlich des Eies, weiße Farbe.
Der Kopfschmuck ist kein Kalathos, wie behauptet wird,
sondern besteht aus einem Reifen, um den ein Schleiertuch
gelegt ist, dessen Enden über die Schultern herabhängen. Der
Reif ist in anderen Exemplaren^ mit Rosetten geschmückt,
* S. Löwe , de Aesculapi figura, Diss., Straßburg 1887, S. 71.
• Winter, Typen der figürlichen Terrakotten I, S. 248, Fig. 4 n. 5.
' S. das aus Athen 'EqcTjji. uqx. 1890, S. 138 u. a.; Winter a. a. O.
Xr. 4.
538 Mai-tin P. Nilsson
und, was bedeutungsvoller ist, auf einem Dresdener^ mit
einem Kranze von Efeublättern und -beeren verziert.^ Es findet
sich ein nahestehender Typus, wo das Ei fehlt und der Mann
nur den Kantharos in der rechten Hand hält (Winter a. a. 0.,
Fig. 3). Neben diesen männlichen Protomen stehen ent-
sprechende weibliche, deren Haltung und Kopfbedeckung
ähnlich ist, die Attribute verschieden; eine im British Museum
befindliche (Winter, Fig. 2) hält in der linken Hand einen
Hahn, in der rechten wieder ein Ei; eine in Berlin (Winter,
Fig. 1) nur den Hahn in der linken Hand; die übrigen Spiel-
arten sind für uns ohne Interesse.
Die Beziehung auf den Totenkult ist ohne weiteres klar;
genau dieselben Attribute begegnen auf den spartanischen
Heroenreliefs: Becher, Ei, Hahn. Es fragt sich aber, ob
unsere Terrakotten heroisierte Tote oder Unterweltsgottheiten
darstellen. Die letzte Ansicht hat Furtwängler ausgesprochen'^
(Hermann nennt a. a. 0. das Dresdener Exemplar einen bärtigen
Dionysos). Dafür spricht die Art der Kopfbedeckung, die
Stephane mit den herunterhängenden Binden, welche einer
Gottheit ziemen, während die in den Totenmahlen dargestellten
den Kopf unbedeckt haben. Wenn auch die Terrakotten
Unterweltsgottheiten darstellen, sind die Typen aus den Dar-
stellungen heroisierter Toten entlehnt, wodurch die Gottheiten
des Totenreichs die Attribute bekommen haben, mit welchen
die heroisierten Toten dargestellt zu werden pflegen und welche
dem Totenkult entstammen. Eine Parallele hierzu bieten die
Tarentiner Terrakotten. Unter diesen findet sich sehr oft, mehr
oder weniger fragmentiert, eine Gruppe, welche einen gelagerten
Mann darstellt, der einen oft sehr reich ausstaffierten Haupt-
schmuck trägt, von welchem breite Binden auf die Schulter
' Ärch. Am. 1894, S. 80, Nr. 19.
* Ebenso auf dem Arch. Am. 1891, S. 120, Abb. 6, abgebildeten
Stück, welches Winter für eine Fälschun«^ erklärt.
' Arch. Jahrb. III (88), 263, Nr. 4; Sammlung Sdbouroff I, Einl. S. 14
Das Ei im Totenkult der Alten 539
herabhängen. In der Hand hält er einen Kantharos oder eine
Schale. Am Fußende sitzt eine weibliche Figur, die einen
Knaben im Schöße hat; mitunter fehlt dies Kind. Wolters hat
die Gruppe nach den bekannten Analogien als ein Totenmahl
gedeut€t.^ Nun sind aber diese Terrakotten neben anderen in
einem großen Depositum gefunden, welches auf 30000 Stück
geschätzt wird. Sowohl diese Fundumstände, wie das Ver-
hältnis, daß neben dem Mann und der Frau immer nur ein
Kind, und zwar ein männliches, vorkommt, während bei den
Totenmahlen oft mehrere Personen dargestellt werden, zeigen
bestimmt, daß die Darstellung sich auf einen Götterkult bezieht
und daß das Depositum aus einem naheliegenden Tempel
tammt- Ob die von Evans gegebenen Benennungen als
iithonischer Dionysos, Köre- Persephone und lakchos, richtig
-ind, mag dahingestellt sein; jedenfalls sind es sicher Götter
der Unterwelt, aber ebenso sicher lehrt der Augenschein, daß
der Typus der Darstellung aus dem Totenmahl herüber-
genommen ist Die Möglichkeit, den Gott der böotisch-
lokrischen Terrakotten näher zu bestimmen, bietet der Efeu-
kranz des Dresdener Exemplares : es ist der chthonische Dionysos.
Mit der Dionysos Verehrung haben sich die ünterweltsgedanken
früh vermischt Ich brauche mich nicht auf die Aufstellungen
Rohdes zu berufen; in historischer Zeit bestanden vielerlei
Verbindungen zwischen dem Kult des Dionysos und dem der
Unterweltsgottheiten, wie sie auch entstanden sind^; welche
HoShungen die in die Dionysosmysterien Eingeweihten schon
früh auf ihren Gott setzten, zeigt die archaische Inschrift
einer Tuffplatte aus Cumä, welche als Deckel eines Grabes
gedient hat: ov d^sfits linovd^a xsi69al (i)l /mJ rov ßißaxxsviievov^
* Arch. Ztg. XL (1882), 285 ff.
' S. die Ausführungen von Evans, Joum. of Hell. Studies VE
(1886), S. 8 ff.
' Vgl. meine Griech. Feste S. 287.
* Notiz, degli scavi 1906, S. 378 (N, I, H» = ;k)-
540
Martin P. Nilsson
Und später wenigstens finden wir das Ei in seiner kosmogonischen
Bedeutung in den Mysterien des Dionysos.^ Es ist darin aus
dem orphischen Kreis aufgenommen; wann, ist unsicher; es
würde aber keinen wundernehmen, wenn es so früh geschehen
ist, daß es die Darstellung unserer Terrakotten hat beeinÜussen
können.
Das reichlichste Material für den altattischen Totenkult
bieten die weißen Lekythen; ich habe sie eingehender a. a. 0.
besprochen. Bei dem kleinen Maßstabe und der oft flüchtigen
Malweise ist der kleine Gegenstand nicht immer sicher zu er-
kennen. Absolut
deutlich erschei-
nen zwei Eier
unter den Opfer-
gaben — Leky-
then und langen
herunterhängen-
den Brotfiaden^
— , welche eine
Frau in dem
Korbe trägt auf
Abb. 2. einer Athener
Lekythos (Abb. 2y Auf der Lekythos ebenda 1912 (CoUig-
non u. Couve 1648) ist vielleicht der eine von den Gegen-
ständen, welche die Frau in der Hand trägt, ein Ei. Auf
' Plutarch, qu. symp. p. 636 E: o9sv oix dnh rgonov rotg jieqI rov
^lövveov ogyiaOfioTs mg fiiftj]fta rov rä nävta ysvvwvtog ncd 7r8^t/;uovro?
iv iavr& 6vyKa9(06iaTai (sc. ro mov). Vgl. Macrob. Saturn. VII, 16.
* Ich habe sie a. a. 0. (wie auch später Collignon u Couve in dem
Katalog) irrtümlicherweise für Tänien erklärt; aber nach der Darlegung
von Benndorf in dem Aufsatze Alt griechisches Brot (in Eranos Vindo-
honensis) kann es nicht zweifelhaft sein, daß es vielmehr längliche, weiche
Brotfladen sind.
' Nr. 196.?; Collignon u. Couve Nr. 1631; die nach einer Pause ge-
fertigte Abbildung ist aus meiner o. a. Schrift wiederholt.
Das Ei im Totenkalt der Alten
541
der hier als Abb. 3 aus meiner
o. a. Schrift wiederholten Le-
kythos in Athen Nr. 2030
trägt die Frau auf dem Kopfe
einen Korb mit Opfergaben,
in der linken Hand einen
Granatapfel und in der rechten
ein Ei mit der dabei üblichen
Fingerhaltung. Interessant
ist die Athener Lekythos bei
Benndorf, Griech. u. SLi.
Vasenh. Tf. XXIV, 2. Vor
einem Grabtumulus steht eine
in ihren Mantel dicht ein-
gehüllte Frau; sie führt mit
der einen sichtbaren Hand
einen kleinen ovalen Gegen-
stand gegen den Mund; nach
Form und Haltung der Finger
ist es ein Ei. Eine ähnliche
Darstellung hat die Berliner
Lekythos Nr. 2246. Auf einer
Grabstele ist ein Jüngling ge-
malt, der mit der rechten Hand
einen kleinen Gegenstand
gegen den Mund führt; es ist
wieder ein Ei, obgleich bei der
flüchtigen Malweise etwas
eckig geraten. Diese beiden
Bilder können nur so gedeutet
werden, daß sie den Toten
selbst darstellen, wie er von den
ihm dargebrachten Gaben genießt Für die Bedeutung des Eies
als Opfergabe an die Toten ist diese Darstellung sehr bezeichnend.
Abb. 8.
542 Martia P. Nilsson
Eine Bestätigung dieser Auffassung ergibt eine a. a. 0.
S. 8 ff. ausführlich erörterte Denkmälergruppe. Ein Relief im
Louvre, welches Furtwängler sogar auf ein Votiv des Nikias
zurückführt^, stellt dar links einen Krieger, in der Mitte einen
Baumstamm, welcher ein Athenaidol trägt und an welchem
ein Schild angelehnt ist; eine Schlange ringelt sich um den
Stamm empor; rechts steht Nike, welche in der linken Hand
ein Aplustron hält, mit der rechten der Schlange einen ab-
geriebenen Gegenstand reicht. Nach einem Marmordiskus in
Neapel, welcher dieselbe Darstellung auf zwei Seiten aus-
einandergerissen wiedergibt, ist es ein Ei.^ Auf zwei anderen
hierher gehörigen Reliefs ist die Darstellung etwas variiert,
so daß Nike der Schlange eine Spende eingießt. Das eine von
diesen ist ein Denkmal für gefallene Söldner, deren Namen
unter dem Bilde im Dativ eingeschrieben sind (GIG 1936),
aber auch ohne diese Bestätigung ist die Beziehung auf den
Totenkult klar: Nike bringt dem in einer Seeschlacht gefallenen
Krieger ein Ei als Totenopfer dar; die Schlange ist das Seelen-
tier; aber um den Sinn recht greifbar zu machen, wird der
Krieger auch selbst daneben gestellt.
In den Bankettszenen der etrurischen Grabgemälde kehrt
das Ei wieder. In der tomha degli scudi in Corneto reicht
es der lorbeerbekränzte Mann seiner schönen Gefährtin; Eier
sind zu erkennen auf dem Tische in einem anderen Gemälde
aus demselben Grabe. In dem Gelage aus der toniba dclle
highe halten zwei Männer Eier, ein dritter führt eins gegen
den Mund; Eier kehren wieder in Gemälden aus der tomba\
della pulcella und der ioinba del triclinio. Es scheint aberl
zweifelhaft, ob die Eier in diesen Bankettszenen eine Beziehung!
zum Totenkult haben; man darf des horazischen ab ovo usqm\
' Furtwängler, Meisterwerke S. 202, A. 8.
* Der Diskus Museo Borbonico X, Tf. XV; die drei Reliefs am;
leichtesten zugänglich, aber nicht richtig gezeichnet bei Gerhard, ö«-
mmmelte Abh. Tf. XXIII.
Das Ei im Totenkult der Alten 543
ad mala nicht Tergessen, nach dem Eier ein regelmäßiger Teil
eines Mahles waren. In der Hauptdarstellung, welche der
tomba dd letto funehre ihren Namen gegeben hat, sehen wir
jedoch einen Teilnehmer an dem Tot^nschmause ein Ei halten.
Viel beweiskräftiger, obgleich nicht direkt zum Totenkult ge-
hörend, ist, daß Eier oft den Hausschlangen als Opfer dar-
gebracht wurden. In den Hauskapellen Pompejis sieht man
oft eine oder zwei große Schlangen gemalt, welche sich einem
Altar nähern; unter den darauf liegenden Opfergaben erkennt
man fast immer ein oder zwei Eier.^
Zum Schlüsse mag auch das Wandbild aus einem Colum-
barium bei der Villa Pamfilia in Rom erwähnt werden, von
welchem aus Bachofen seine Spekulationen spinnt Es stellt
dar in offener Landschaft mit ein paar Gebäuden fünf Jüng-
linge im Gespräch. Ihre Gebärden zeigen, daß der Gegenstand
ilirer Unterhaltung die drei auf dem Tische in ihrer Mitte
liegenden Eier sind, welche der Länge nach in zwei yer-
schieden gefärbte Hälften geteilt sind.^ Bachofen zieht richtig
heran das mit orphisch - pythagoreischen Lehren gesättigte
• xespräch bei Plutarch, qu. symp. U, 3, über die alte Streit-
frage, ob die Henne oder das Ei älter sei. Aber er geht der nahe-
liegenden Deutung aus dem Wege, daß, da die Welt aus einem
Ei entstanden ist, die verschiedene Färbung der Hälften auf
die beiden Teile der Welt zielt; die untere, dunkle auf die Erde,
die obere, lichte auf den Himmel. Die orphische Kosmogonie
lehrte ja, daß aus der unteren Schale des Eies die Erde, aus
<\eT oberen der Himmel entstanden ist.'
' Die Folgerung nach 0. Jahn, Arch. Beitr. S. 223.
* A.a. 0. Tf. in und Jahn in den Ahh. der hayr.Äk. derWiss. Bd.VUI,
--. 229ff., Tf. VI, 16; Jahn denkt an eine aoexonia.
' Der Apologet Athenagoras Tigsaß. nsgl Xqiöt. p. 20 Schwartz
überliefert eine dem orphischen Kreise gehörige Kosmogonie: aus dem
Urwasser entstand ein Drache, welcher ein Ei erzeugte, das in zwei
Häljften zerriß; aus der oberen wurde der Himmel, aus der unteren die
Erde. Ähnliches kehrt im finnischen Epos Kalevala und in Japan wieder.
544 Martin P. Nilsson
Wir finden also Eier in griechischen und italischen Gräbern;
die Mitgabe schien so wichtig, daß man den Toten tönerne
Nachbildungen mitgab; auf bildlichen Darstellungen werden
Eier dem heroisierten Toten oder seinem Seelentiere, der
Schlange, dargebracht; der Tote wird dargestellt, wie er ein
Ei zum Munde führt, und schließlich wird das Ei den Göttern
der Unterwelt als Attribut gegeben. Das Ei muß also eine
tiefere Bedeutung gehabt haben als die einer gewöhnlichen
Totenspeise; denn als Nahrung werden den Toten allerlei
andere Speisen mitgegeben. Es muß daher noch die Vorstellung
aufgezeigt werden, in welcher der Gebrauch begründet ist.
Zwei Erklärungsversuche sind erwähnenswert — von den
mystischen Deutungen Bachofens sehe ich ab. Poulsen meint,
daß die Eier aphrodisische Bedeutung haben und stellt sie
hierin in eine Reihe mit den Granatäpfeln und den Genitalien
aus Ton, welche in geometrischen Gräbern gefunden sind.^
In der Tat finden wir wirklich auch bei den Alten den Glauben,
daß Eier auf den Geschlechtstrieb erregend wirken.^ Tiefer
greift die Erklärung Dieterichs, daß die Mitgabe von Granat-
äpfeln, Eiern und Saatkörnern auf eine Neuzeugung ziele.^
Um zu einem richtigen Ergebnis zu gelangen, müssen
wir vor allem die Vorstellungen vergleichen, welche sich sonst
an das Ei knüpfen. Hier ist nun nichts Bedeutendes und Altes,
außer dem berühmten Weltei."^ Die Vorstellung, daß die Welt
aus einem Ei entstanden sei, ist ein über die ganze Erde ver-
breitetes Stück primitiver Naturphilosophie. Es ist ein früher
Versuch, die Frage zu beantworten, wie das Leben gekommen
* Fr. Poulsen, Dipylongravene og Dipylonvaseme, Dies., Kopenhagen
1904, S. 63.
* S. Alexis Fr. 299 K und Herakleidas von Tarent bei Athenäus II,
p. 68 E u. 64A. » Dieterich, Mutter Erde S. 103.
■* Die Verwendung des Eies in der Medizin bietet nichts wirklicli
Altes und Volkstümliches; die abergläubischen Gebriluche, worin das
Ei vorkommt, sind gering und ohne Interesse, so auch die Mantik
{tpoaxoTtia s. Lobeck, Aglaophamus S. 410).
Zu Nilsson, Das Ei im Totenktdt der Alten
i-^^
Terrakotta in Kopenhagen
Archir tüi Religionswissensctuift XI. i
Das Ei im Totenkult der Alten 545
ist und wie die organisclie Natur aus der unorganischen, der
Kosmos aus dem Chaos entstanden ist. Dem primitiven Denken
erschien das Ei als das gesuchte Zwischenglied. Es sieht aus
wie etwas Totes, Unorganisches; daraus entsteht aber ein
lebendes Wesen. Wie der Gedanke in den verschiedenen
Kosmogonien ausgeführt wurde ^, gehört nicht hierher. Es
erhellt aber, daß man sich vorstellte, daß das Ei mit einer
geheimnisvollen Lebenskraft getränkt war. Auf demselben
Gedanken beruht es, daß Pythagoreer und Orphiker sich der
Eier enthalten mußten: sie durften die Lebenskraft nicht zer-
stören.
Dieselbe Grundvorstellung kehrt in den modernen volks-
tümlichen Gebräuchen wieder, in welchen das Ei vorkommt.
Was eine besondere Lebenskraft besitzt, muß auch auf die
Lebenskraft anderer und auf das Wachstum fördernd einwirken
können. Daher erscheint das Ei in einer Menge von agrarischen
Gebräuchen. Eier werden in den Acker gesteckt, auf dem
Felde gegessen, in die letzte Garbe gebunden, an den Maibaum
und die Erntemaie gehängt; dieselbe Bedeutung - kommt dem
Ei an der Richtmaie und in dem Brautkuchen zu, und das
Osterei, das an dem Feste des wiedererstehenden Lebens ge-
gessen wird, ist durch ganz Europa vom hohen Xorden bis
nach Griechenland und Kleinasien verbreitet.^
Was aber den Toten not tut, ist gerade die Lebenskraft.
Sie drängen sich um Odysseus, um aus dem warmen Blute
* S. Lukas, Bas Ei als kosmogonische Vorstellung, Ztschr. f. Volks-
kunde IV (1894), 227 ff.
* Die Belege sind leicht zu finden in Mannhardts Baumkultus ;
Tgl. auch die vielen von L. Hagberg a. a. 0. 129 ff. gesammelten Beispiele.
Einen nicht bekannten, sehr bezeichnenden Gebrauch habe ich aus
Ballingslöf (im nördlichen Schonen) aufgezeichnet. Als der Flachs gesät
wurde, sollte ein Ei im Saatkorbe liegen; den Sinn verdolmetschte die
Hausfrau, die neben dem Sämann ging und die Worte „dick und lang"
■wiederholte. Dort kam auch der Gebrauch vor, daß der Sämann nach
der Heimkehr von der Arbeit ein Ei essen mußte.
Archiv f. Beligionswissenschaft XI gg
546 Martin P. Nilsson Das Ei im Totenkult der Alten
des Opfertieres zu trinken, welches ihnen für einen Augenblick
die darin innewohnende Lebenskraft einflößt. Daher die
aliiccitovQCai, die sicher jeder, der es aufbringen konnte, den
Toten darbrachte, ehe den Begräbnisgebräuchen die große Be-
schränkung auferlegt wurde.^ Dem Ei wohnt aber jene Lebens-
kraft in besonderem hohen Maße inne; es sichert also dem
Toten dasselbe wie das Blut.^ Das Ei in der Hand des
chthonischen Dionysos in den oben besprochenen Terrakotten
hat also einen tiefen Sinn. Die lebenerzeugende Kraft des
Eies macht es zu einem bedeutsamen Attribut für denjenigen
Unterweltsgott, an welchen seine Getreuen am lebhaftesten die
Unterweltshoffnungen anknüpften. Zuletzt eine Beobachtung
dafür, wie die Entwickelung, von derselben Grundvorstellung
ausgehend, zu ganz verschiedenem Ergebnis führen kann. In
den germanischen Ländern begegnet das Ei in agrarischen M
und Hochzeitsgebräuchen; in Griechenland ist es dem Toten-
kult eigentümlich geworden: daher waren Eier neben den
chthonischen [isXCji'rjXTa bei den Hochzeitsmahlen in Naukratis
verboten.^
^ Wie das Verständnis des Gebrauches auch schwankend wird,
zeigt Euripides Alk. 846fF., welcher es so umdeutet, daß der Todesgott
kommt, um das Blut der ngoetpay^ara zu trinken.
* Dem Samenkorn wohnt dieselbe Lebenskraft inue, wenn aucl
weniger evident; Samenkörner verschiedener Arten wurden oft in di€
Gräber gelegt oder auf dem Grabe gesät (s. z. B. Dieterich a. a. 0.). Aucl
hier halte ich dieselbe Deutung für die richtige, wie sie Hammerstedt
gegeben hat in den: Studier tillägnade Oscar Montdius 190S, S. 26ff , Om'
fröns användande inom folksed och dödskuU.
8 Athen. lY S. 150A. Die von L. Hagberg a. a. 0. S. 144 erwähnten
Beispiele, wo das Ei in den heutigen Totengebräuchen vorkommt,
scheinen alle von dem Osterei auszugehen.
II Berichte
Die Berichte erstreben durchaus nicht bibliographische Voll-
ständigkeit und wollen die Bibliographien und Literaturberichte
nicht ersetzen, die für verschiedene der in Betracht kommenden
Gebiete bestehen. Hauptsächliche Erscheinungen und wesentliche
Fortschritte der einzelnen Gebiete sollen kurz nach ihrer Wichtig-
keit für religionsgeschichtliche Forschung herausgehoben und beurteilt
werden (s. Band VII, S. 4 f.). Bei der Fülle des zu bewältigenden
Stoffes kann sich der Kreis der Berichte jedesmal erst in 2 bis
3 Jahrgängen schließen. Mit Band IX (1906) beginnt die neue
Serie, und es wird nun jedesmal über die Erscheinungen der Zeit
seit Abschluß des vorigen Berichts bis zum Abschluß des betr.
neuen Berichts referiert.
5 Die afrikanisclien Religionen 1904—1906
Von Carl Memhof in Großlichterfelde
Die Tatsache, daß es außerordentlich schwer ist, den An-
fang für eine Reihe von Beobachtungen zu finden, und daß
später, wenn einmal dieser Anfang gemacht ist, der Stoff in
großer Fülle hereinströmt, hat sich auch bei der Feststellung
afrikanischer Religionsformen wieder bestätigt. Der Forscher,
der an die Tempelbauten und philosophischen Systeme asiatischer
Religionen gewöhnt ist, übersieht in Afrika die handgreiflichsten
Erscheinungen auf religiösem Gebiet, weil seine Aufmerksamkeit
auf ganz andere Dinge gerichtet ist als dahin, wo die Be-
obachtung einzusetzen hat. So kam es, daß noch der letzte
Bericht über die Dürftigkeit unserer Kenntnis von afrikanischen
Religionen klagen konnte (Archiv 1904, S. 487 ff.). Heute ist
das bereits anders. Von verschiedenen Seiten haben sich Mit-
35*
548 Carl Meinhof
arbeiter gefunden, und die Fülle des Stoffes wächst dem Forscher
unter den Händen. Das hat also seinen Grund abgesehen von
den Fortschritten der afrikanischen Ethnographie im allgemeinen
in der besseren Einsicht in die Religion der Naturvölker, die
wir den letzten Jahren verdanken.
Allgemeines
Man sucht jetzt nicht mehr Tempel und Götterbilder,
Religionssysteme und in die Augen fallende Kulte, sondern
man sucht vor allem psychologisches Verständnis für das Denken
des Afrikaners. Die psychologischen Probleme fangen an weitere
Kreise zu interessieren, und so kommt es, daß die Religions-
forschung im allgemeinen gerade den Religionen primitiver
Völker ihr Interesse zuwendet. So beginnt Pfleiderer seine
feinsinnige psychologische Studie „Religion und Religionen",
München 1906, mit einer Darstellung der Naturreligionen, und
Wilhelm Wundt hat in seiner Völkerpsychologie mit besonderer
Sorgfalt die Religionen der Naturvölker behandelt und reichlich
auf afrikanische Religionsformen Bezug genommen.^ Soviel
ich sehe, stehen sich abgesehen von den früher schon ver-
tretenen Anschauungen bei deutschen Forschern neuerdings
besonders zwei Ansichten gegenüber. K. Th. Preusz, dessen
Arbeiten auf amerikanischem Gebiet auch für die Religionen
Afrikas Bedeutung gewonnen haben, vertritt die Ansicht, daß
jedes Ding dem primitiven Menschen als zauberisch erscheinen
kann, und daß die zauberischen Assoziationen sich einstellen,
ohne daß dafür eine Vermittelung durch Seelenvorstellungen
anzunehmen ist.^ Wilhelm Wundt ^ gibt zu, daß sich Zauber
* Vgl. auch P. D. Chantepie de la Saussaye Lehrbuch der Eeligions-
geschichte. Tübingen 1906.
* Vgl. u. a. den Aufsatz: Religion der Naturvölker, Bd. IX, S. 96 ff.
d. Archivs. Ferner Der Ursprung von Religion und Kunst. Globus
Bd. 88 S. 20 — 24. Vgl. Archiv 1906 S. 96 ff.
■ Wilhelm Wundt Völkerpsychologie. Zweiter Band. Mythus
und Religion. Leipzig 1906. 1906.
Die afrikanischen Religionen 1904 — 1906 549
nachweisen lassen, die far die Ansicht von Preusz sprechen,
z. B. bei dem Analogiezauber, für den er ein Beispiel aus Togo
beibringt, fuhrt aber sonst die große Fülle von Erscheinungen
auf Seelenvorstellungen zurück, bei denen man freilich nicht
an philosophische Abstraktionen zu denken hat, sondern zu-
nächst an „Körperseelen" und andere aus der sinnlichen An-
schauung genommene Vorstellungen. Jedenfalls sind hier Ge-
sichtspunkte gewonnen, die uns das Verständnis und die Durch-
arbeitung des Materials ermöglichen, ja die oft genug erst zur
Auffindung des Materials führen.^ Wenn ohne solche psycho-
logische Grundlage gearbeitet wird, ist man zu leicht in Gefahr,
europäische Systematik in afrikanisches Denken hineinzutragen.
Dieser Gefahr ist Dennett wohl nicht ganz entgangen, der in
seinem bemerkenswerten Buche „at the Back of the black man's
mind", London 1906, höchst interessante Mitteilungen über reli-
giöse Gebräuche am Kongo und Niger gemacht hat. Es steckt eine
Menge wertvollen Stoffes in seinem Buch. Ganz neu und
merkwürdig sind z. B. die Schriftzeichen ähnlichen Darstellungen,
mit denen die Eingeborenen Sprichwörter wiedergeben und so
z. B. ihre Unschuld beim Gottesgericht und den ganzen Her-
gang der Sache darstellen. Auch seine Mitteilungen über die
eigentümlichen eisernen Zauberruten aus Benin sind höchst
wichtig. Ein Beleg dafür, daß Wundt recht hat, wenn er
annimmt, daß Seelenvorstellungen sich an die Genitalien knüpfen,
ist die von Dennett angeführte Tatsache, daß der Bavumbahäupt-
ling sich den getrockneten Penis seines Vaters als Amulett um den
' Vgl. hierzu die Verhandlung zwischen Breysig und Ehrenreich
über die „Heilbringer", die den Amerikanisten zunächst interessiert,
aber doch auch für Afrika Bedeutung hat:
Breysig Die Entstehung des Gottesgedankens und der Heilbringer.
Berlin. Bondi. 1905.
Ders. Entstehung des Gottesgedankens und insonderheit bei den ameri-
kanischen Urvölkern. Zeitschr. für Ethnologie. 1905. S. 216 ff.
G. Ehxenreich Götter und Heilbringer. Zeitschr. für Ethnologie.
1906. S. 536ff.
550 Carl Meinhof
Hals hängt^ (S. 162 f. Note). Aber die Konsequenzen, die
Dennett zieht, scheinen mir der gesunden Kritik zu entbehren.
Und wenn Gennep^ aus dem Schema des Negerdenkens, das
Dennett gefunden zu haben glaubt, nun gar das Prinzip der
Präfixe in den Bantusprachen ableiten will, so werden wir ihm
nicht folgen können. Vgl. noch Dennetts Aufsätze im Journal
der Afr. Soc. 1903/04, S. 142—162, sowie 1905/06, S. 48 ff.
„The Bavili Alphabet restored".
Mir erscheint es außerdem mißlich, daß Dennett ohne
weiteres die Religion vom Kongo und vom Niger zusammen-
gestellt hat. So unzweifelhaft die westafrikanischen Kulturen
über die Grenzen der Sprachscheide zwischen Bantu und Sudan-
negern hinaus eng zusammenhängen, so ist doch eine solche
Zusammenziehung entlegener Gebiete wie Niger und Kongo
nicht ratsam. Ich glaube deshalb, daß Dennetts Buch trotz
seiner interessanten Details eine größere Bedeutung für die
Beurteilung afrikanischer Religionen im allgemeinen nicht ge-
winnen wird. Dem steht auch der Mangel an linguistischer
Schulung entgegen, der bei den vom Verfasser gegebenen
Etymologien störend hervortritt.
Eine wichtige Förderung der weiteren Forschung ist die
vom Museum für Völkerkunde zu Berlin 1904 in dritter Auf-
lage herausgegebene Anleitung für ethnographische Beobach-
tungen und Sammlungen in Afrika und Ozeanien, in der
S. 98 — 113 für die Erforschung von Religion, Kultus, Mytho-
^ Missionar Brincker erzählt im Journal der Afr. Soc. 1903/04,
S. 305 f., daß die Herero nach der Schlacht Hände und Genitalien der
Hottentotten abgeschnitten, gekocht und ihren jungen Kriegern mit
Rindfleisch vermischt zu essen gegeben hätten. Davon sollten sie un-
verwundbar werden. (Die Mädchen bekamen die abgeschnittenen
praeputia der Knaben zu essen, ohne daß sie es wußten. S. das unten
S.567 zitierte Buch von F.Meyer, S.478f. Note.) Auch bei den Ovakuanjama
und Ovambo soll ähnlicher Kannibalismus zu gleichem Zweck vorkommen.
* A. van Gennep Un Systeme nlgre de Classification. La revue
des idees. Paris. Nr. 37.
Die afrikanischen Religionen 1904 — 1906 551
logie, Totemismus sehr wertvolle Winke gegeben sind. Hierzu
kommt die in mancher Hinsicht verwandte Abhandlung über
Ethnographie und Urgeschichte von F. von Luschan in G. von Neu-
mayer, Anleitung zu wissenschaftlichen Beobachtungen auf
Reisen. Abt. T und U. Der Nutzen dieser vortrefflichen An-
leitung ist schon an neueren Veröffentlichungen erkennbar.
Die Arbeit von Dr. J. Weißenbom, Tierkult in Afrika,
Internationales Archiv für Ethnographie Bd. 17 S. 91 ff.,
Leiden 1904, auch Deutsche geogr. Blätter Bd. 28, Heft 2
stellt eine Fülle wertvollen Materials zusammen. Allerdings
fehlt es, wie mir scheint, noch an der rechten Durchdringung.
Der Wundtsche Gedanke, daß vor allem „Seelentiere" Gegen-
stand der Verehrung sind, findet hier wieder eine weitgehende
Bestätigung. Wenn gerade die am Grabe des Kafferhäuptlings
erscheinende Schlange verehrt wird, so ist doch wohl evident,
daß die Vorstellung von einer durch die Schlange erscheinenden
Häuptlingsseele zugrunde liegt. So begreift es sich doch,
daß gerade Schlangen und Vögel so oft religiöse Bedeutung
haben und manche auffallende Tiere nicht.
Die Verehrung der Katzen in Usambara und Togo, wo
sie mir besonders entgegengetreten ist, beruht doch auch
darauf, daß die schleichende Katze als Seelentier gilt — so
bis in moderne Zeit in Deutschland, vgl. auch die dämonischen
Eigenschaften der Katzen beim deutschen Hexenglauben.
Auch den Unterschied des genießenden und entsagenden
Totemismus hätte der Verfasser wohl noch klarer heraus-
stellen können.
Wenn die Konde und andere ostafrikanische Stämme nur
Rindfleisch essen, wenn andere Stämme sich mit Butter religiös
reinigen, wenn die Herero auch Rindermist zu gleichem Zweck
anwenden, so ist es in hohem Maße wahrscheinlich, daß das
Rind nicht einfach Nahrungsmittel ist, sondern daß eine religiöse,
ahnenkultische Beziehung zwischen Rind und Mensch besteht.^
^ Vgl. unten Gennep Tabou et totemisme ä Madagascar.
552 Carl Meinhof
Deshalb legt man dem gestorbenen Herero Rinderbörner aufs
Grab, während die oruzo der Kudduleute Kudduhörner aufs
Grab bekommen, da das Kuddu ibr Totem ist.^ Daß eine
solche Beziehung zwischen Mensch und Rind besteht, geht
auch daraus hervor, daß man z. B. bei den Masai nicht Milch
und Fleisch an einem Tage genießt, sonst würde den Kühen
die Milch vergehen. Vgl. Merker, Die Masai, S. 33.
Beim entsagenden Totemismus möchte ich noch auf den
Buschbock, Kulungu, verweisen, der in Usambara nicht ge-
gessen wird. Die Leute sagen, er weine, wenn er gejagt wird.
Sie denken wohl auch hier an eine Seele im Tierleib.^ Das
Nichtessen des Fisches beruht auf der Identifizierung des Fisches
mit der Schlange. Die Entlehnung des Tierkult aus Ägypten ist
sehr unwahrscheinlich, dagegen die Herkunft des Kultus der Rinder
aus Nordafrika von den Hamiten sehr wahrscheinlich. Dafür
spricht die Stellung des Hirtenadels der Wa-Tussi in Ostafrika.
Ich glaube nicht, daß der Mensch im Tier die Weltenseele
geahnt hat, sondern die Seelen, die er im Tier zu finden glaubt,
sind Menschenseelen, Ahnen. Darin stimme ich Wundt durch-
aus zu und weiß nicht, wie der Verfasser seine abweichende
Meinung mit Wundts Anschauungen in Einklang bringen will.
Der Verfasser wird sicher in der inzwischen erschienenen
Literatur neue Gesichtspunkte und neues Material für seine
sehr interessante Arbeit finden, die übrigens auch im Journ.
der Afr. Soc. ziemlich vollständig mitgeteilt ist.
Wenden wir uns nun den einzelnen Sprachgebieten zu, die
es dem Religionsforscher ermöglichen, den großen Stoff zu
gruppieren.
1
' Brincker Wörterbuch des Oi^i- Herero. Leipzig 1886 S. 196.
* So erzählt schon Dapper, Beschreibung von Afrika, Amsterdam
1670, daß die Leute am Kongo einen „llohhirsch", genannt golango,
nicht essen und als Grund ihr quisilla angeben. Vgl. ku-zila „nicht
essen aus religiösen Gründen" im Shambala und ähnlich in vielen anderen
Bantusprachen.
Die afrikanischen Religionen 1904—1906 553
Aus dem Bantngebiet hat uns Dr. F. Füllebom mit einer
umfassenden Arbeit über die Eingeborenen der Nyassaländer
beschenkt: „Das deutsche Nyassa- und Ruvumagebiet. Land
und Leute." Berlin, D. Reimer, 1906.
Eine Reihe älterer Mitteilungen über religiöse Vorstellungen
bei den beschriebenen Völkern ist benutzt und auf Grund
weiterer Information an Ort und Stelle berichtigt und ergänzt.
Die vom Verfasser befolgte Methode, nach Möglichkeit die von
Missionaren gemachten Beobachtungen zu verwerten, verdient
um so mehr Anerkennung, als gerade Mitteilungen über Religion
von Reisenden schwer zu ermitteln sind. Das vortreffliche
Buch mit seinen wundervollen Illustrationen bringt u. a. S. 316 ff.
einen sehr eingehenden Bericht über die Gottesvorstelluncren,
den Dämonen- und Seelenglauben der Konde. Die heiligen
Bäume und Höhlen, die Gebete, die bei öffentlichen Kalamitäten
auch in besonderen Gebetsversammlungen abgehalten werden,
und die Opfer scheinen mir hier besonders erwähnenswert zu
sein. Auch über die Religion der Ssangu und Hebe berichtet
das Werk S. 216 ff. etwas ausführlicher und bringt kleinere
Mitteilungen über eine ganze Reihe von Stämmen, die zwischen
der Küste und dem Nyassa wohnen.
Das Nachbargebiet hat Alice Werner in einem schönen
Band behandelt, The natives of British Central Africa, London
1906, und hat auch eine Anzahl guter Beobachtungen über
die religiösen Vorstellungen der Afrikaner mitgeteilt.
Weniger befriedigte mich R. H. Nassau, Fetishism in
West -Africa, London 1904. Der Verfasser gibt mancherlei
sehr interessante Einzelberichte über Gabun, streift auch ameri-
kanischen und sudanischen „Fetischismus". Aber daneben bringt
er eine Fülle allgemeiner Theorien, die er an die Sachen heran-
bringt und nicht aus den Beobachtungen ableitet. Er ist über-
zeugt von der Degenerationstheorie. Eine gründliche Erörterung
des „Fetischismus" versucht er nicht, sondern braucht das
Wort in dem vieldeutigen Sinn der populären Ethnographie.
554 Carl Meinhof
Störend ist auch die Neigung des Verfassers zur Ver-
allgemeinerung. Die Illustrationen haben nur zum Teil Be-
deutung für den Zweck des Buches. Vgl. auch R. N. Nassau,
The philosophy of Fetishism, Journ. Afr. Soc. 1903/04, S. 257
bis 270, mit einer Anzahl interessanter Beispiele.
In der älteren und neueren sprachwissenschaftlichen Lite-
ratur steckt eine Fülle besten Materials für den Ethnographen,
auch für unseren Zweck. Hier sei nur hervorgehoben das
große Werk von P. J. M. M. van der Bürgt, Dictionnaire fran9ais-
kirundi, Bois-le-duc. 1903.
Es findet sich darin eine große Fülle wichtiger Beob-
achtungen, vgl. z. B. die Artikel Dieu S. 16 ff. und mänes S. 353 ff.,
über Ahnenkultus, Legende S. 332 ff., über die Frau, die am
Grabe ihres Kindes wartet, ob es auch wieder herauskommt,
und ihm, als es erscheint, mit dem Stock auf den Kopf schlägt.
Vgl. den Abschnitt Religion S. 491. Wenn man auch die vom
Verfasser aufgestellten Theorien nicht immer annehmen wird,
so sind die überaus fleißig gesammelten Aufzeichnungen doch
sehr wertvoll.
Kleinere Aufsätze über einzelne Abschnitte afrikanischer
Religionsformen ergänzen die größeren Werke.
So finde ich z. B. über Gottesverehrung und Ahnen-
kult folgendes Bemerkenswerte.
J. Raum, Missionar in Moshi, hat in seinem Aufsatz „Über
angebliche Götzen am Kilimandjaro", Globus Bd. 85, S. 101 ff.,
die Mitteilungen von P. Thome, vgl. das Archiv 1904, S. 489,
berichtigt und ergänzt. Seine Darlegungen über die Beziehungen
zwischen Ahnenkult und Gottesbegriff' der Bantu haben meinen
vollen Beifall. Die Ableitung des Mulungu von Unkulunkulu,
der ich früher zustimmte, halte ich heute allerdings für un-
möglich. Von dem Zusammenhang des Mulungu mit dem
Ahnenkult bin ich freilich überzeugt. Im Kinga (Nyassaland)
heißt milungu „die Ahnen". Das Wort bedeutet wohl ur-
sprünglich „Familienstamm". Vgl. Archiv 1904, S. 488 ff.
Die afrikanischen Religionen 1904—1906 555
Rev. Molinier (of the White Fathers Mission, Awemba,
N. E. Rhodesia, Brit. Centr. Afr.), Croyances superstitieuses chez
les Babemba, Journ. Afr. Soc. 1903/04 S. 74—82.
Der Verfasser bringt einige wichtige Notizen über den
Ahnenkult. Die Geister der Verstorbenen heißen erst mipasbi,
später milungi. Dieser letztere Ausdruck ist identisch mit dem
eben genannten mulungu. Für die Verwandlung der mipashi
in milungi vgl. die Wandlung der Seele zum Dämon, Wundt,
Völkerpsychologie I, 2 S. 109 ff. Den Geistern werden auch
Opfer gebracht, Trankopfer und Erstlingsopfer. Die Kinder
bekommen die Namen von Verstorbenen in der Absicht, daß
diese Seelen dem Kind als Schutzgeist dienen sollen. Man
richtet Gebete an die Geister. Die bösen Geister sind Ursache
von Krankheiten. Der Verfasser berichtet über verschiedene
Arten des Gottesurteils und der guten und schlechten Vor-
bedeutungen, von Menschen, die sich in Löwen verwandeln, und
andere merkwürdige mythologische Vorstellungen. Vgl. hierzu
Frank H. Melland, Notes on the Ethnographie of the Awemba
(aud part of the Wa-Wisa), Journ. Afr. Soc. 1904/05, S. 337 ff.
„Tonga religions beliefs and customs" ist eine Reihe von
Artikeln in dem Journ. Afr. Soc. 1905/06 von Mac Alpine be-
titelt, die über die Tonga, südwestlich von Bandawe, westlich
des Nyassa, berichten, S. 187 ff., S. 25 7 ff., S. 37 7 ff. Wichtig
scheinen mir besonders die Mitteilungen über den Geister-
glauben und den Verkehr der Lebenden mit den Geistern im
Traum sowie die Nachrichten über den Gott Chiata.
Von dem ausgezeichneten Kenner des Südbasutolandes
A. Mabille haben wir eine sehr lesenswerte Monographie, The
Basuto of Basutoland, Journ. Afr. Soc. 1905/06, S. 233 ff., S. 351 ff.,
in der er auch ausführlich auf ihre religiösen Vorstellungen
eingeht. Mir ist folgender Satz S. 356 von besonderem Wert:
„What we call religious ideas might be more justly termed
superstitious ideas, as the Basuto has no religion, if religion
is what unites man to a superior being. It is remarkable that
556 Carl Meinhof
tlie Word modimo (God) comes from the same root as ledimo
(cannibal), The religion of the Basuto is the religion of an-
cestral spirits, the manes of the Greeks and Romans, and
these spirits have their abode in the regions below. They
have a good and an evil influence, but more frequently the
latter, on living people, and must be propitiated by gifts and
offerings."
Mir ist diese Ausführung eines sehr sachkundigen Mannes
um so wertvoller, als bis jetzt von mancher Seite immer noch
der Zusammenhang des Modimo mit dem Ahnenkult bestritten
wird.
Ebenfalls von dem Ahnenkult der Basuto erzählt C. Hoff-
mann: Die Götter und Heilande der heidnischen Afrikaner,
Beiblatt zur AUg. Miss. Zeitschr. 1905, S. 98ff.
Über die Schöpfung und die ersten Menschen nach
den Vorstellungen der Bakiba finde ich eine Nachricht im
Globus Bd. 87, S. 193.
Über Trauer- und Begräbnissitten der Wadschagga
in ihrem Zusammenhang mit dem Ahnenkult berichtet B. Gut-
mann im Globus Bd. 89, S. 197 ff.
Von Geisterbäunüen und heiligen Hainen bei Jhangiro
südlich Bukoba erzählt P. C. Smoor in seinem Aufsatz „Reli-
giöse und abergläubische Anschauungen der Neger an der!
Westküste des Viktoriasees" Missionszeitschrift „Gott Avill es*';
1905.
Über Zauberer, Wahrsager und Arzte.
Van Thiel (Msui, Nyansa), Le sorcier dans l'Afrique equa-'
toriale, Anthropos 1906, stellt die Tätigkeit des Zauberers als
Wahrsager, Priester und Arzt dar.
AI. Müller (Mariannhill, Südafrika) schildert anschaulich mit ]
guten Illustrationen die Wahrsagerei bei den Kaffern, Anthro-
pos 1906.
Vgl. P. Lamberty, Die Zauberer als Anstifter des Auf-
standes in Deutsch -Ostafrika, Globus Bd. 89, S. 83 ff.
Die afrikanischen Religionen 1904—1906 557
B, Struck, Afrikanische Arzte, München, Medizin. Wochen-
schrift 1906; Xr. 35.
Derselbe, Niederlegen und Aufheben der Kinder Ton der
Erde, Bd. X, Heft 1 des Archivs.
Eine der wichtigsten Äußerungen afrikanischer Religionen
sind die mancherlei Verbote, besonders die Speiseverbote,
Sie werden bei den Fang in Gabun eki genannt. Hiervon gibt
Martrou eine ausführliche Darstellung in Les Eki des Fangs,
Anthropos 1906. Er berichtet über die verschiedenen Arten
der Verbote, ihre Ursachen, die Folgen einer Übertretung und
die Formen der Sühne.
Auf zwei Gebiete, von denen der Religionsforschung wert-
volle Ergänzungen zugehen, wül ich noch besonders hinweisen.
Das eine ist die Arbeit der vergleichenden Rechtswissen-
schaft, die das religiöse Gebiet nicht selten berührt, vgl. z.B.
den schönen Aufsatz von F. Meyer, Wirtschaft und R«cht der
Herero, Berlin, J. Springer, 1905.^
Das andere ist die umfangreiche Missionsliteratur, in
der noch viel ungehobene Schätze liegen — manches schlummert
auch noch ungedruckt im Missionsarchiv, weil die Sachen für
die Missionsblätter nicht geeignet waren. Von Monographien
aus dem Bantugebiet nenne ich nur Irle, Die Herero, Güters-
loh 1906. Ich hebe besonders hervor „Die heiligen Bäume",
S. 77, „Die Opfer und Gebete zu den Ahnen" S. 78 ff.
Das Gebiet der Sudanspracheu. Die größte Fülle au
Material ist uns aus dem Gebiet der Sudanneger zugekommen.
^ Der Verfasser irrt, wenn er annimmt, daß omuiiro „das Feuer"
das Menschenpräfix vor sich hat. Es hat das andere omn- Präfix, das
man das „ Greisterpräfix " nennen könnt«, denn allerlei Lebendiges, aber
nicht Persönliches wie Bäume, Flüsse, Berge, Rauch, Feuer, Krankheiten,
Geister und Götter gehen nach dieser Klasse in den verschiedensten
Bantusprachen. Die Ausführungen des Verfassers über die eanda, oruzo,
den Totemismus, die Beschneidung, die Bestattujig u. a. sind sehr wichtig.
558 Carl Meinhof
Allem voran stellt hier das Sammelwerk von J. Spieth,
Missionar der norddeutschen Mission, Die Ewestämme. Berlin,
Dietrich Reimer, 1906. Spieth gibt eine ausführliche Über-
sicht über Land und Volk der Eweleute in der Einleitung.^
Er behandelt dann 14 einzelne Stämme des Ewevolkes, unter
denen der Hostamm, bei dem Spieth über 20 Jahre lebte,
natürlich den breitesten Raum einnimmt. Obwohl durch diese
Art der Darstellung Wiederholungen nicht zu vermeiden waren,
da sich bei den verschiedenen Stämmen ähnliche oder identische
Gebräuche vorfanden, war sie für die sorgsame wissenschaftliche
Forschung zweifellos das Richtige. Den Stamm Ho hat der
Verfasser sogar noch in seine einzelnen Landschaften zerlegt.
Innerhalb dieses Rahmens berichtet er nun über die Geschichte'
des Volkes, soweit sie sich ermitteln ließ, über Verfassung,
Rechts- und Gerichtswesen, über das soziale Leben in Ehe und^
Familie, im häuslichen und geselligen Leben, in Krankenpflege,'
Tod und Begräbnis. Daran schließen sich ausführliche Dar-
stellungen des Wirtschaftslebens und, was uns hier am nächsten ^
angeht, des Geisteslebens. Der Verfasser berichtet uns über den^
Glauben der Eweer an Götter und scheidet scharf zwischen'
den Himmelsgöttern und den Erdengöttern. Die Gestalten der
Himmelsgötter, ihre Verehrung, die Opfer und Gebete über-]
raschen durch die Fülle des Vorhandenen. Die Erdengötter i
oder Dämonen, die zu den landläufigen Ansichten vom „Fe-
tischismus" der Eweer geführt haben, werden dann eingehend'
besprochen — die guten und die bösen, die heimischen und die^
eingewanderten. Bei dieser Gelegenheit wird die Praxis der Toten-^
beschwörung beschrieben, die von den Wahrsagern viel geübt wird.j
Dann werden verschiedene Genien — persönliche Schutz-!
geister — geschildert. Hier ragen Vorstellungen von einer
übersinnlichen Welt in einem Umfang in die Vorstellungen
' Die Einleitung ist auch im Sonderabdruck erschienen. Vgl. auch
Spieth, Die religiösen Vorstellungen der Eweer, Verhandlungen des
Deutschen Kolonialkongresses. 190ö. S. 495 ff.
Die afrikanischen Religionen 1904—1906 559
von der diesseitigen Welt hinein, wie man es bei den Sudan-
negem nicht erwartet hätte. Selbstverständlich werden die
Verhältnisse des „Jenseits" recht massiv und sinnlich gefaßt.
Das merkwürdigste ist ja der Glaube des Eweers an seinen
persönlichen Schutzgeist, dem er auch Opfer bringt. YgL hierzu
den interessanten Aufsatz von D. Westermann „Über die Be-
griffe Seele, Geist, Schicksal bei dem Ewe- und Tshivolk".
Bd. 8 S. 104ff. des Arch. f. ReHg. Wiss.
Spieth berichtet dann über eine Fülle der verschiedensten
Zaubereiformen für das Privatleben und das Rechtsleben, das
von der Praxis des Gottesgerichts beherrscht wird.
Schließlich erzählt er von den Gebeten, die man an den
Palmenwald richtet. Wie hier Baumgeister vorausgesetzt
werden, so glaubt man auch an Wassermenschen (Wasser-
geister), an Glück und Unglück, das durch Tiere kommt u. ä.
In die Psychologie und Metaphysik der Eweer werden wir
dann eingeführt durch das, was man über den Menschen, seine
Entstehung und den Zweck seines Lebens denkt, über Seele
und Geist, über die Affekte und das Gewissen.
Eine Anzahl Fabeln, Parabeln, Rätsel, Sprichwörter dienen
zur Illustration.
Der Verfasser hat zumeist die Originaltexte mit deutscher
Übersetzung gegeben, in manchen Fällen hat er mehrere Ge-
währsmänner über denselben Gegenstand befi-agt. Diese Ma-
terialien sind von unschätzbarem Wert und können zum Stu-
dium nicht dringend genug empfohlen werden. Wie ich be-
stimmt weiß, besitzt Spieth noch erheblich mehr Material, als
er herausgegeben hat, besonders über die Wahrsagekunst der
Eweleute. Es ist dringend zu wünschen, daß er bald in die
Lage kommt, auch das zu veröffentlichen. Vgl. auch Binnetsch
und Härter „Über religiöse Anschauungen der Eweer". Zeitschr.
für Ethnologie 1906 S. 34ff., sowie Spieß „Blicke in das
Zauber- und Götterwesen der Anloer Westafrikas". Mitteilungen
des Seminars für orientalische Sprachen. 1905 S. 94 ff.
560 Carl Meinhof
Aus der linguistisclien Literatur sei hier als gute Quelle
erwähnt D. Westermann, Ewe- deutsches Wörterbuch. Berlin,
D. Reimer, 1905.
In der neu erscheinenden Zeitschrift „Anthropos", die von
dem als Linguisten bestens bekannten Professor P. Schmidt
herausgegeben wird, sollen besonders auch die Studien der
Missionare über die Eeligionen fremder Völker Aufnahme
finden. Der Jahrgang 1906 enthält u. a. von P. Fr. Müller
„Die Religionen Togos in Einzeldarstellungen". „Die Verehrung
des höchsten Wesens in Atakpame". Diese Darstellungen
bringen eine Ergänzung der Spiethschen Arbeit, da sie sich
nicht auf das Ewegebiet beschränken, sondern die Inlandstämme
berücksichtigen. Der Verfasser hat seine gute Bekanntschaft
mit dem Tem bereits bewiesen, vgl. Mitteil, des Sem. für
Orient. Sprachen. Bd. VIH, S. 251 ff.
Die Ähnlichkeit der Gottesvorstellungen von Atakpame
mit denen der Eweer liegt übrigens auf der Hand. Bei beiden
findet sich neben dem Dienst der Erdengötter (der Dämonen)
der Kultus der Himmelsgötter.
Über die Geheimnisse von Benin vgl. auch Great Benin,
its customs, art and horrors by H. Ling Roth. Halifax (Eng-
land) 1903.
Hier ist ferner zu erwähnen: Major Arthur Glyn Leonard,
The lower Niger and its tribes. London. 1906. 559 S.
Der Gedanke, in dem der Verfasser sich mit Mary Kings-
ley eins weiß, daß man den Afrikaner auch in seiner Religion
aus seiner eigenen Art heraus verstehen muß, beherrscht sein
Buch, und wir können ihm darin durchaus beipflichten. Eine
oberflächliche Aburteilung über die Inferiorität afrikanischer
Denkweise wird keinen ernsten Forscher befriedigen. Aber
der Verfasser erschwert es dem Leser außerordentlich, diesem
Gedanken wirklich zu folgen. Denn was er bringt, sind viel
weniger gut beobachtete und sorgsam aufgezeichnete Tatsachen,
als weitschweifige Reflexionen über die Dinge. Wenn man
Die afrikanischen Religionen 1904 — 1906 561
diesen Reflexionen auch oft genug zustimmen kann, sie fördern
uns nicht viel, weil wir ja nicht die Gedanken des Verfassers
über die Dinge haben möchten, sondern möglichst genau das
was die Eingeborenen selbst aussagen. Ich stimme dem Ver-
fasser darin zu, daß er den Ursprung des westafrikanischen
„Fetischismus" im Ahnenkult findet, und daß er überzeugt
ist, daß der Afrikaner in den von ihm verehrten Objekten
selbst nichts Übermenschliches sieht, sondern in der Seele,
bezw. dem Dämon, der dahintersteckt. Auch darin stimme
ich dem Verfasser bei, daß der Tierkultus auf den Seelen-
kultus zurückgeht. Die Übergänge, die der Verfasser sucht,
S. 3 13 ff., für den Zusammenhang zwischen Ahnendienst und
Tier dienst, scheinen mir aber verfehlt, und ich schließe mich
auch hier den Wundtschen Gedanken an, die mir viel einfacher
und der Denkweise des Afrikaners entsprechend zu sein
scheinen. Sie erklären auch befriedigend, warum gerade
Vögel, S. 328 ff., Schlangen und andere Kriechtiere hier in
Betracht kommen und der Elefant und andere auffallende
Tiere nicht. Übrigens ist die Schilderung des stark aus-
gedehnten Schlangenkultus S. 327 ff. sehr lehrreich.
Wenn der Verfasser die Max MüUerschen Gedanken über
die Entstehung der Religion S. 79 ff. ablehnt, so pflichte ich
ihm darin bei, seine eigene Darstellung wird dem Wesen des
afrikanischen Denkens viel mehr gerecht.
Mir will scheinen, als wenn der Verfasser von der Be-
trachtung der gewaltigen tropischen Natur etwas zuviel er-
wartet für den Afrikaner, aber wo Erde und Himmel, Meer
und Bäume als beseelt gelten, hat man allerdings ein Recht
von Naturmjthus zu sprechen. Ja es tritt auch hier die
Gestalt des höchsten Gottes in einer überraschenden Deutlich-
keit hervor. S. 469 ff.
Daß der Verfasser mythologische Vorstellungen für ur-
sprünglicher hält als rationale, ist sicher richtig, allerdings
nicht nur für den Afrikaner,
AreUv f. Religionswisgenschaft XI 3g
562 Carl Meinhof
Dem Buch ist eine Karte und eine geographische Über-
sicht S. 17 beigegeben, so daß man wenigstens die Möglichkeit
hat, zu finden, wo die betreffenden Beobachtungen gemacht
sind. Es wäre allerdings viel wertvoller gewesen, wenn der
Verfasser zunächst einmal alle von ihm angestellten Beobach-
tungen geographisch gesondert gegeben hätte und den Über-
blick, der seine Auffassung enthält, bis zuletzt gelassen oder
vorangeschickt hätte. Man würde dann viel besser mit seinem
Buche arbeiten können. Die sprachlichen Darlegungen in den
Beilagen, mit denen der Verfasser seine Theorien stützen möchte,
muß ich als verfehlt bezeichnen.
Kürzere Mitteilungen über Dämonenkultus (Juju) aus
Südnigeria bringt A. A. Whitehour, an African fetisch. Joum.
Afr. Soc. 1904/05 S. 410ff., aus Calabar J. C. Cotton, the people
of old-Calabar. Ebenda S. 302 ff. Cotton gibt S. 306 auch
eine Nachricht über die geheimen Gesellschaften (egbo).
Vgl. die Mitteilungen über geheime Gesellschaften (Idem) aus
Süd-Nigeria von Henry Cobham. Ebenda 1904/05 S. 41 f.,
dasselbe aus Sierra Leone von Capt. Braithwaite Wallis. Ebenda
1904/05 S. 183 ff
Harry France, Customs of the Awuna Tribes, erzählt von
einem merkwürdigen Tanz als Sühne für eine Verletzung,
die einer Frau am Kopf von ihrem Gatten beigebracht war.
Er fand diese Sitte an der Goldküste. Der Kopf ist dort bei
den Verehrern des Donnergottes Hebicoco diesem Gott geweiht.
Journ. Afr. Soc. 1905/06 S. 38 ff Vgl. noch B. Struck, Tauf-
zeremonie der Gä. Globus. 1906 S. 385.
Über die Religion der Blischleilte in Südafrika sind wir
sehr wenig unterrichtet. Siegfried Passarge streift in Heft 3
Bd. 18 der „Mitteilungen aus den deutschen Schutzgebieten"
von Danckelmann bei Gelegenheit seines Berichts über die
Buschleute auch ihre religiösen Vorstellungen. Vgl. dazu
G. Fritsch in der Zeitschrift für Ethnologie 1906 S. 71 ff., sowie
Die afrikanischen Religionen 1904—1906 563
den Aufsatz von H. Werner über die Heikum-. und Kung-
Buschleute ebenda S. 241, in dem religiöse Tänze der Busch-
leute erwähnt werden.
Aus dem Sprachgebiet der Hottentotten liegt nichts
Neues vor. Die 1907 erschienene großartige Sammlung origi-
naler Namatexte von Dr. L. Schnitze (Aus Namaland und Ka-
lahari. Jena. 752 S.) soll im nächsten Bericht besprochen
werden.
Hamiten. Aus dem Gebiet der Hamiten ist die Ver-
öffentlichung von Hollis über die Masai recht wertvoll: The
Masai, their language and folklore, Oxford 1905. Der Ver-
fasser gibt gute Masaitexte^ zum Teil von verschiedenen Ge-
währsmännern über denselben Gegenstand, so daß man Material
zur Vergleichung erhält. Seine Masaimythen stimmen gut
mit dem überein, was D. Krapf seinerzeit ermittelt hat, weichen
aber von den überraschenden Resultaten von M. Merker erhebKch
ab (vgl. 1904 S. 493 des Archivs). Nach Hollis finden wir bei
den Masai nichts, was mit biblischen Berichten einfach überein-
stimmt. Es wäre sehr nützlich, wenn unter den den Masai verwandten
Stämmen der Latuka, Nandi, Bari noch gründlichere Unter-
suchungen über ihre Religion angestellt würden, vgl. H. Johnston,
The Uganda protectorate, London 1904, sowie das Folgende.
Diese Stämme, die sicher hamitischen Blutes sind, haben noch
bis heute ihre Volksreligion bewahrt, während die meisten
Hamiten längst Christentum oder Islam angenommen haben. ■
Diese einzigartige Gelegenheit, an Leuten, die uns im weiteren
* Die Geschichte von dem Mann, aus dessen Knie ein paar Kinder
kommen, S. 147, erinnert entfernt an den ,,'Wundknie", wie man früher
Tsui-llgoab im Nama übersetzte. Krönlein hat diese Übersetzung an-
gegriflFen. S. Sprachschatz der Khoi-lhoi S. 329, Schnitze vertritt sie
aufs neue a. a. 0. S. 447, wie mir scheint mit Eecht.
36*
564 Carl Meinliof
Sinne rassenverwandt sind, primitive Religionsformen zu studieren,
sollte man nicht vorübergehen lassen.^
Über die Religion der Bari findet sich sehr Interessantes
in dem schon erwähnten Aufsatz von J. Weißenborn, Die hier
geschilderten Schlangenkulte und Opfergebräuche scheinen mir
sehr charakteristisch zu sein. Einen besonderen Abschnitt
widmet dem Regenzauber bei den Bari F. Spire im Journ.
Afr. Soc. 1905/06 S. 15ff.
Hier lernen wir den Häuptling in seiner priesterlichen
Funktion kennen, wiß er zu dem Geist seines Vaters betet
Nicht nur beim Regenmangel, sondern auch bei anderen Nöten
sucht er Hilfe zu schaffen. Die von ihm gebrauchten Zauber-
gegenstände sind abgebildet. Vgl. hierzu auch ,,Juzbashi",
tribes on the upper Nile, the Bari, Journ. Afr. Soc. 1904/05,
S. 226ff.
Über den Glauben der Baran-Galla an ihren Gott Wak
und die ihm dargebrachten Kinderopfer berichtet kurz Captain
Ph. Maud in The Geographical Journal 1904, Exploration
in the Southern Borderland of Abessynia, S. 567.
Einflüsse asiatischer Religioiieu auf Afrika
Ein dem afrikanischen Festland benachbartes Gebiet, in
dem malaiische und afrikanische Religionsformen sich begegnen,
hat A. van Gennep bearbeitet in seinem sehr gründlichen Buch
Tabou et Totemisme ä Madagascar, Paris 1904. Die große
Fülle des Stoffes ist sachlich geordnet: 1. introduction. 2. notions
de tabou, de contagion et de saintete. 3. ediction et sanction
du tabou malgache. 4. tabous de l'anormal, du nouveau, de
l'etranger. 5. tabous du malade. 6. tabous du mort. 7. tabous
du chef 8. tabous de clan, de caste et de classe. 9. tabous
sexuels. 10. tabous de l'enfant et de la famille. 11. tabous
' Vgl. D. A. Kind Die Masai und ihre religiösen Traditionen
Zeitschr. für Missionskunde und Beligionstcissenschaft, 1905, S. 2ö9ff.
Die afrikanisclieii Beligionen 1904—1906 565
de propriete. 12. tabous du lieu. 13. tabous de temps et
d'orientation. 14. tabous animaux et vegetaux. 15. tabous
des animaux. 16. tabous des plantes. 17. totemisme, reincar-
nation et zoolätrie. Den von gewisser Seite behaupteten Ein-
fluß jüdischer Religionsformen auf die Vorstellungen der Mada-
gassen lehnt der Verfasser mit Recht ab, der arabische Einfluß
ist ja nicht unbedingt zu leugnen, wenn auch zuzugeben ist,
daß er nur oberflächlich sein kann. Aber wo sich, wie in
Madagaskar, arabische Schrift findet, ist ja die islamitische
Beziehung evident. Die Zurückhaltung aber, die der A^erfasser
auch dem malaiisch- pol vnesischen Einfluß gegenüber sich auf-
legt, geht doch zu weit. Wo die Verwandtschaft der Sprachen
so klar ist wie zwischen Malaien und Madagassen, kann man
doch sicher auf Verwandtschaft der Religion rechnen, die
über zufällige Anklänge und Entstehung unter ähnlichen
psychologischen Bedingungen hinausgeht. Mir würde es durch-
sichtiger erschienen sein, wenn der Verfasser alle die einzelnen
Stämme gesondert behandelt hätte, so daß der Leser von den Tabu-
vorstellungen der verschiedenen langhaarigen und der negroiden
Stämme ein klares Bild bekommt. Das ist bei der gegenwärtigen
Anordnung des überreichen Stoffes kaum möghch, und man
erhält den Eindruck, daß die Religionen der Bewohner von
Madagaskar sehr gleichartig sind. Und doch liegen hier ja
gewiß sehr verschiedene Komponenten vor.
Ich mache auf einzelne besonders interessante Punkte auf-
merksam: den Analogiezauber S. 21, 22, den Wortzauber S. 22,
die Theorie des fanany (des Leichenwurms) und seine Ent-
wickelung zur Schlange S. 326; das Eisen ist Tabu S. 38.
Die nahen Beziehungen zwischen Rind und Mensch spielen
bei den Hirtenvölkern Afrikas eine große Rolle, s. oben, der
Anta-ymour auf Madagaskar begeht Kohabitation mit einer Kuh
auf Verlangen seiner Frau, um sich zu reinigen, wenn er von
einer Reise zurückkehrt (S. 249 f.). Das ist ein besonders
schlagender Beweis für die Enge der erwähnten Beziehung.
566 Carl Meinhof
So sagt man aucli beim Sclilachteii des Ochsen nacli S. 141,
daß er langes Leben gibt.
Die Erklärungen des gelehrten und überaus sorgsamen
Verfassers gehen von der ganz richtigen Anschauung aus, daß
die Gründe einer religiösen Erscheinung sehr verschiedener
Art sein können, (S. 76), und daß auch in primitiven Religionen
verschiedene Systeme sich kreuzen. Ich würde aber rationale
Gründe noch in geringerem Grade annehmen, als der Verfasser tut,
z, B. bei der Erklärung der Begräbnisriten durch den „Konta-
gionismus" den der Verfasser natürlich nicht im Sinne moderner
Pathologie versteht. Auch glaube ich, daß bei dem allerdings un-
vollkommenen Totemismus Seelenvorstellungen in weit größerem
Umfang vorliegen, als der Verfasser annimmt, zumal gerade
das erwähnte fanany die Brücke schlägt von der Leiche zum
Seelentier.
Den Grund, warum man nicht über jemandes Schatten
weggehen oder an dem Hauch seines Atems vorbeischreiten soll,
sehe ich eben auch in der Vorstellung, daß Schatten und Hauch
„Seele" sind.
Gewiß werden die soziologischen Erklärungen des Ver-
fassers in manchem Fall zutreffen, aber sie versagen eben auch
oft genug, besonders wo es sich um die Entstehung und nicht
um den Fortbestand der Gebräuche handelt.
Immer wieder taucht die Frage auf, ob denn nicht indo-
nesische Einflüsse, abgesehen von Madagaskar, sich in
Afrika nachweisen lassen. Ankermann in seiner schönen Studie
„Kulturkreise und Kulturschichten in Afrika", Zeitschr. für
Ethnologie 1905, Heft 1, glaubt sie sicher annehmen zu dürfen.
Auch sprachlich finden sich ja allerlei Anklänge und Ähnlich-
keiten — und der Einfluß indischer Kultur in Ostafrika ist ja
nicht zu übersehen.
Hier ist aber die von Gennep geübte Vorsicht am Platz:
man muß bei primitiven Religionen damit rechnen, daß ähnliche
Bedürfnisse immer wieder in der Welt ähnliche Erscheinungen
Die afirikanischen Religionen 1904—1906 567
hervomifen, und daß man nicht gleich an Entlehnungen denken
darf, wo ähnliche Erscheinungen vorliegen. Im übrigen ergab
sich über das Eindringen asiatischer Religionen in das Festland
von Afrika allerlei neues Material.
Die Ausgrabungen in Axum in Abessinien haben eine
ganze Reihe von denkwürdigen Resten altsemitischen Heiden-
tums ans Licht gezogen. Die riesigen Monolithe, die selbst
die ägyptischen an Größe übertreffen, führen den Namen
nephesch d. h. „Seele" heute noch. Ihr Zusammenhang mit
dem Ahnendienst ist also nicht zu leugnen. Die an ihnen
angebrachten Vertiefungen werden wohl richtig als Schalen
zur Aufnahme des Opferblutes gedeutet. In den gefundenen
Inschriften werden die Götter und Ahnen der semitischen Ein-
wanderer angerufen ^, und wir haben hier also sicher altsemitischen
Götterglauben vor uns. Vorbericht der deutschen Axum-
Expedition von Prof. Dr. E. Littmann und Regierungsbaumeister
D. Krencker, Berlin. Akademie der Wissenschaften 1906.
Seit langer Zeit wird die Frage erörtert, ob die Ruinen von
Zimbabye in Mashonaland nicht auf südarabischen oder ägyp-
tischen Einfluß zurückzuführen sind, und ob hier das viel-
gesuchte Ophir der Bibel liegt.^ Carl Peters brachte sogar
eine Figur einer ägyptischen Gottheit mit aus Rhodesia, woraus
die Ophirhypothese eine neue Stütze zu gewinnen schien. Diese
ganzen Konstruktionen scheinen sich zu verflüchtigen. Die
von Peters gefundene Figur ist eine Fälschung, mit der ver-
mutlich irgendein Grieche die Forscher irregeführt hat. Den
Beweis der Fälschung hat H. Schäfer unwiderleglich erbracht
in der Zeitschr. für Ethnologie, 1906, S. 896 ff. über eine „an-
gebliche ägyptische Figur aus Rhodesia".
' Z. B. S. 7 f. 'Ezana, Solin des Mahrem, weiht die Inschrift dem
'Astar und dem (der?) Medr und dem Mahrem, „der uns gezeugt hat".
* Ygl. The ancient ruins of JRhodesia by K. N. Hall and "W. G. Neal.
London 1902.
568 Carl Meinhof
Aber auch die Vorstellungen von arabischem Einfluß in
Rhodesia scheinen sich zu verflüchtigen. Was Beut seinerzeit
gesehen haben will von Andeutungen des Sonnenkultus, was
man von Tierkreisdarstellungen gefunden haben wollte, und
was als „Inschriften" ausgegeben wird, kann vor einer exakten
Prüfung nicht bestehen, vgl. „Bericht über eine Reise nach
Südafrika" von F. von Luschan, Zeitschr. für Ethnologie.
1906, S. 863 ff. Die großen Bauten und die eigentümlichen
Vogelgestalten genügen noch nicht, um eine fremdländische
Invasion hier nachzuweisen. Es bleibt so lange das Einfachste,
die Entstehung der Ruinenreste auf die Vorfahren der heutigen
Kaffern zurückzuführen, bis durch einwandfreies Inschrifteu-
material der Beweis vom Gegenteil erbracht wird. Daß dies
heute noch geschehen könnte, ist nicht gerade wahrscheinlich.
Vgl. aber R. N. Hall, The great Zimbabur, Journ. of the
Afr. Soc. 1904/05, S. 295ff, sowie A. H. Kean, Great
Zimbabwe, Mashonaland, Rhodesia, ein Werk, das ich leider
nicht einsehen konnte. Die Fürstengeschlechter der Bantu tragen
in Ostafrika vielfach hamitische Züge, und so wird sich wohl
herausstellen, daß ein Hamiteneinbruch nach dem Süden des
Kontinents öfter stattgefunden hat. Die Spuren dieser Nord-
afrikaner liegen vermutlich in jenen Bauten vor, ebenso wie
sie sich auch in den Sprachen der Ost- und Südafrikaner finden
und sich auch wohl in ihrer Religion werden nachweisen lassen.
Wenn der Gott der Xosa einen hottentottischen Namen trägt,
Utixo, so ist fremder Einfluß auf die Gottesvorstellung sicher
erwiesen. So erklärt es sich wohl auch, daß mit dem alten
Ahnengott Modimo bei den Basuto sich öfter Züge eines
reineren Himmelsgottes verbinden. Man vergleiche hierzu den
Gottesbegriff der Masai und Galla in Ostafrika.
Eine modernere Form des Eindringens asiatischer Religionen,
die ich schon andeutete, bringt der Fortschritt des Islam in
Afrika. Die Frage ist vom Standpunkt der christlichen Mission
dargestellt von P. T. Richter und Dr. J. Froberger auf dem
Die afrikanischen Religionen 1904—1906 569
Kolonialkongreß 1905, Verhandlungen S. ölOfF., 527 ff. Vgl.
T. Richter, Beiblatt zur A. M. Z. 1905, S. 85 ff. „Die Islamisierung
Afrikas". Merkwürdig ist in Afrika die Erscheinung, daß der
alte Zauberkult völlig unbefangen neben islamitischen Gebräuchen
einhergeht. Wie es scheint, ist die spezifisch afrikanische Form
des Islam viel weniger geistig als die asiatische. Vgl. auch
Dr. E. W. Blyden, The Koran in African, Journ. of the Afr.
Soc. 1904/05 157 ff. T. L. Tonkin, Muhammedanism in the
Western Sudan, Journ. Afr. Soc. 1903/94, S. 123—141. Ver-
fasser hält den Islam für die Religion der Zukunft im west-
lichen Sudan.
Eine ähnliche Verquickung asiatischer und afrikanischer
Religionsformen liegt in der „äthiopischen Bewegung"^ vor,
vgl. u. a. D. Merenskv, Verhandl des Kolonialkongresses 1905,
S. 538 ff., vgl. P. Sauberzweig- Schmidt, Der Athiopismus,
Berlin 1 904. Hier hat das in Südafrika verbreitete Christentum sich
mit allerlei politischen Ambitionen und unklaren Rassenidealen
zu einer R^ligionsform verbunden, die von Freunden und Gegnern
der Mission mit erheblichem Bedenken betrachtet wird. Für
den Religionsforscher ist es ein merkwürdiges Gemisch ver-
schiedenartigster Elemente.
Die christliche Missionsliteratur als Quelle der religions-
wissenschaftlichen Forschung ist schon erwähnt. Für die
uns hier interessierende Frage, wie sich das Christentum mit
den religiösen Vorstellungen der Afrikaner auseinandersetzt,
habe ich einige Anfangsversuche niedergelegt in dem kleinen
Aufsatz „Die Christianisierung der afrikanischen Sprachen",
A. M. Z. 1905, S. 82ff., S. 141 ff
Wenn ich nicht irre, wird in neuerer Zeit in dieser Rich-
tung energischer als früher gearbeitet, und wir dürfen* hier
* Die Bewegung hat mit der „äthiopischen" Sprache in Äbessinien
nichts zu tun. Sie ist von amerikanischen Farbigen eingeleitet und will-
kürlich so benannt nach Act. 8,27.
570 Carl Meinhof Die afrikanischen Religionen 1904 — 1906
auf weitere Veröffentlichungen rechnen, die für die Keligions-
wissenschaft von Nutzen sind.
In einem eigentümlichen Gegensatz hierzu steht die Tat-
sache, die W. S. Taberer in seinem Aufsatz über Mashonaland
natives, Journ. Afr. Soc. 1904/05, S. 313 anführt, daß englische
und holländische Europäer zuweilen afrikanische Zauberdoktoren
um Rat fragen, und daß manche sogar versichern, daß sie
ihren Entscheidungen Glauben schenken. Die Lebenskraft,
die afrikanische Religionsformen gelegentlich zeigen können,
läßt sich kaum schlagender illustrieren.
III Mitteilungen und Hinweise
Ein heidnisches Pendant zum neutestamentlichen „Gleichnis
vom Säemann''.
In dem Lucianischen Dialog „Nigrinus", der durch seinen
sittlichen Ernst sich von den sonstigen Produkten des lachenden
Philosophen auffallend unterscheidet und stark an eine stoisch-
kjnische Diatribe erinnert, findet sich gegen den Schluß ein
treffender Vergleich, der nicht bloß an sich selbst interessant ist,
sondern unwillkürlich ein bekanntes Gleichnis Jesu ins Gedächtnis
ruft. Den Kern des Dialogs, der eigentlich nur zur kleinen Hälfte
diesen Namen verdient, bildet der Bericht, den Lucian seinem
Freunde erstattet über die heilsamen Lehren, die er aus dem
Munde des Xigrinus vernommen habe. Derselbe vertritt im wesent-
lichen die Grundsätze der stoisch -kvnischen Ethik und ergeht sich
auf dieser Grundlage, übrigens ohne aufdringlichen Bekehrungs-
eifer und in höchst vernünftiger Weise, in Klagen über die Sitten-
verderbnis der Zeit und in kräftigen Mahnungen zu einer ein-
fachen und würdigen Lebensfahrung. Am Schluß des Referats
schildert Lucian die gewaltige Wirkung, welche die Reden des
Philosophen auf ihn ausgeübt haben, in Worten und Bildern, die
ohne Zweifel auf Piatos Symposion oder auch auf stoische Vor-
bilder (Seneca, Epictet) anspielen — man weiß ja bei Lucian nie
genau, wie vieles eigenes Gefühl, wie vieles nur Nachahmung und
Anempfindung ist — , aber nichtsdestoweniger zu den klassischen
Mustern antiker Seelenschilderung gehören. Die Stelle lautet:
„Ich hatte ihm bisher zugehört in starrer Verwunderung und in
förmlicher Angst, er möchte aufhören zu reden. Als dies nun
aber geschah, erging mir's wie den Phäaken: lange Zeit hing mein
Auge an ihm wie bezaubert; darauf aber geriet ich in einen
Zustand völliger Verwirrung und Betäubung, fühlte, wie mir der
Schweiß herunterlief, dann wollte ich reden, konnte jedoch nichts
herausbringen, die Stimme fallierte, die Zunge stammelte und schließ-
lich brach ich, gänzlich hoffnungslos, in Tränen aus. Denn nicht
nur leicht und oberflächlich hatte mich seine Rede geiührt, nein
es war ein tiefer, tödlicher Streich, gar wohlgezielt hatte er, so-
zusagen, die Seele selbst durchschnitt€n. " Wir haben in dieser
Schilderung einen klassischen Ausdruck tiefster, wahrhaft religiöser
Ergriffenheit. Schon hier fühlt man sich lebhaft an Worte und
Vorgänge der Heiligen Schrift erinnert, an die Bekehrung des
Saulus, an die stumme, aber mit elementarer Wucht herein-
brechende Reue des Petrus oder der Ehebrecherin, an das Wort
Hebr. 4, 1 2 von dem Xoyog d^sov . . . toucorsQog vneQ ■xüGuv [läyaiQuv
öCöxotiov Hat öi'iKvovfisvog ü^Qi ^uqiö^iov i^v^^j xai nvsv^caog.
572 Mitteilungen und Hinweise
Diese Schilderung seines eigenen inneren Erlebnisses bei dem
Vortrag des Nigrinus beschließt nun Lucian mit einer allgemeinen
Betrachtung über die richtige Art der philosophischen, wir können
auch sagen der ethisch -religiösen Bearbeitung des Menschen. „Die
Seele eines wohlgearteten Menschen scheint mir einer Zielscheibe
zu gleichen von zarter empfindlicher Beschaffenheit. Der Schützen,
die danach zielen, gibt es viele, sie haben ihre Köcher gefüllt
mit allerlei Pfeilen, aber nicht alle schießen gut. Die einen
spannen die Sehne zu straff und schleudern das Geschoß mit
größerer Gewalt als nötig ist: sie treffen wohl das Ziel, aber die
Pfeile bleiben nicht darin stecken, sondern dringen hindurch und
hinterlassen nur eine klaffende Wunde in der Seele. Andere um-
gekehrt versenden ihre Pfeile so matt und lahm, daß sie nicht
bis zum Ziele gelangen und, wenn ja, so ritzen sie nur die Ober-
fläche . . . Der gute Schütze jedoch untersucht vor allem das
Ziel, ob es sehr weich oder am Ende härter ist als das Geschoß
selbst — es gibt nämlich auch solche, die unverwundbar sind.
Hat er aber dies getan, so bestreicht er seinen Pfeil — nicht
etwa mit Gift, wie die Scyihen — , sondern mit einem sanftbeißenden
und süßen Balsam und schießt ihn dann ab mit geschicktem und
sehnigem Arm, daß er durchschlägt bis auf den Grund, und sein Bal-
sam nach und nach die ganze Seele durchdringt. So kommt es dann,
daß die Leute beim Hören von seligem Entzücken und zugleich von
bohrendem Schmerz durchschauert werden, wie es auch mir erging
als ich die Arznei sanft durch meine Seele rinnen fühlte."
Niemand verkennt die Schönheit und tiefe Wahrheit dieses
Bildes; auch dem alten Wieland, dem meisterhaften Übersetzer
Lucians, hat es diese Stelle angetan, so daß er schreibt: „Es ist
großer Sinn in dieser zu einer so schönen Allegorie ausgebildeten
Vergleichung, und ich bin versucht . . . unseren Kanzelrednern
zuzurufen: meditieret tief und fleißig über Lucians Bogenschützen!"
Auch Wieland hat die religiöse Bedeutung dieser Worte heraus-
gefühlt, uns aber sollen sie noch eine Weile beschäftigen als
Parallele oder vielmehr als Gegenstück zu dem neutestamentlichen
Gleichnis vom Säemann. Beidemal handelt es sich um das Heil
der Seele, um ihre Erfüllung mit einer beglückenden, beseligenden
Wahrheit. Augenscheinlich sind es drei Bedingungen, wovon die
Erreichung dieses Zieles abhängt. Erstens muß diese Wahrheit
vorhanden sein, zweitens muß die Seele dafür empiUnglich sein,
und endlich muß ihr dieselbe in der richtigen, wirksamen Weise
mitgeteilt werden. Merkwürdigerweise sind nun in keinem der
beiden Gleichnisse diese drei Faktoren zumal und gleichmäßig be-
rücksichtigt. Im Gleichnis des Evangeliums steht die Qualität
der Wahrheit unanfechtbar da, als göttliche Offenbarung; von
einer Kunst aber, die nötig wäre, um sie an den Mann zu bringen,
Mitteilungen und Hinweise 573
ist nicht die Rede: sie wirkt durch sich selbst mit unfehlbarer
Sicherheit, jedoch nur da, wo die Empfänglichkeit dafür vorhanden
ist. Anders bei Lucian. Da beruht der Hauptnachdruck eben
auf dieser Kunst der Mitteilung. Die Wahrheit wird auch hier
als vorhanden vorausgesetzt; obwohl ^anfangs von einer großen
Verschiedenheit der Pfeile oder Xoyoi geredet wird, so tritt doch
im Verlauf dieses Moment der rechten Lehre (des vyirig Xoyog)
ganz zurück, und der Erfolg hängt lediglich davon ab, die Seele
richtig anzufassen. Dagegen wird hier ein anderer Faktor außer
acht gelassen, die Verschiedenartigkeit des menschlichen Herzens;
denn Lucian spricht ex professo nur von der "^pv^r} ccvÖQog svcpvovg.
Freilich fällt er hernach aus der Rolle, indem er von allzuharten
Seelen redet, die der Philosoph als imverbesserlich sich selbst
überläßt, und gerade in diesem Gedanken liegt seine größte An-
näherung an das biblische Gleichnis (vom hartgetretenen Weg)
und an andere neutestamentliche Ausdrücke und Bilder, an die
6y.li]Qoy.uQÖia und die Warnung Jesu, seine Perlen nicht vor die
Säue zu werfen. In der Hauptsache aber liegt der prinzipielle
Gegensatz beider Anschauungen auf der Hand. Dort, auf
hellenischem Boden, die Beschränkung des Heils auf die £vq)vsig,
die Leute von edler Anlage und Abstammung (wobei dann erst
noch das weibliche Geschlecht so gut wie auszuscheiden ist), dann
aber, unter dieser Einschränkung, ein fast unbegrenzter Optimismus,
ein naives Vertrauen auf den guten Willen des Menschen und auf
die Wirksamkeit der philosophischen Redekunst und Seelenleitung.
Hier, auf dem Boden des Neuen Testaments, eine prinzipielle
Universalität der Heilsmöglichkeit, die aber angesichts der tat-
sächlichen Unwirksamkeit der Heilsverkündigung bei der Mehrzahl
der Menschen auf die fatalistische Ausflucht der Prädestination zu
rekurrieren genötigt ist, anderseits eine völlige Ausschaltung des
Faktors der lebendigen Einwirkung des Menschen auf den Menschen,
eine Verkennung dessen, daß die Beibringung der sittlich-religiösen
Wahrheit eine Kunst ist, eine Kunst, die wohl selten in idealer
Vollendung angetroffen wird, deren Anerkennung aber eine Schutz-
wehr ist gegen pessimistische Resignation und ein kräftiger
Anreiz zur Arbeit an der religiösen und moralischen Hebung der
Menschheit. Adolf Bonhöfifer
Zum Asklepioskult bei den alten Thrakern
Der Asklepioskult hat große Verbreitung im alten Thrakien
gefunden: bekannt ist, daß die Thraker ihren Asklepios Zimi-
drenus sogar nach Rom gebracht haben; zahlreiche in Thrakien
und Moesien ^ gefundene Lischriften bezeugen die lebhafte Verehrung
* Vgl. Dumont-Homolle, Melanges d'archeol. Inclices; Kaiinka, Ant.
Deiikm. in Bulgarien ; den bulgar. Sbomik za narod. umotvor. [jetzt die
574 Mitteilungen und Hinweise
des Heilgottes; dazu tritt das im Jahre 1903 bei der Quelle Glava-
Panega (Bezirk von Teteven) aufgedeckte Asklepiosheiligtum, bei
dessen Ausgrabung zahlreiche dem Asklepios geweihte Eeliefs gefunden
worden sind. Dieser Fund wird erst jetzt von Dobrusky^ beschrieben.
Die Quelle GlavaPanega^, die auch heute noch vom Volke als
heilig und heilend gehalten wird, beschreibt C. Jirecek^ wie folgt:
„die große Heerstraße von Pleven betraten wir wieder bei 114 Kilo-
meter von Sofia aus. Zehn Minuten östlich von dieser Stelle liegt
die Quelle der Panega, die in Bulgarien weit und breit bekannte
Gläva-Panega (Panegakopf). Der Fluß entspringt unter einer von
Hainbuchenwald bedeckten Hügelkette in einem von Neocomfelsen
umgebenen Bassin, voll Schilf und Konferven, fällt über ein Wehr
und treibt sofort 30 — 40 Mühlen. Das forellenreiche Wasser hat
einen guten Geschmack. Oberhalb des Bassins liegt in den von
Weißdorn, Syringen und Haselnußstauden bewachsenen Felsen in
einem tiefen Kessel ein kleiner grüner See ohne sichtbaren Abfluß;
eine halb untergetauchte Höhle am Wasserspiegel gilt als die eigent-
liche Quelle. Eine andere ohrförmige Höhle liegt in den Felsen
hoch über dem See; in ihr sollen Bären und Schlangen überwintern.
Die Kommunikationen zwischen beiden Reservoirs sind verborgen
unter dem felsigen Isthmus, der sie trennt".
Der Grundriß des Heiligtums stellt nach der Beschreibung
Dobruskys ein Rechteck dar, 7.70 x 5.70 m groß; die eine Xurz-
seite, an der die Tür stand, ist nach Osten gewandt; besser ist
die Westwand erhalten (1.40 m h.); die Wände sind 0.80 m dick,
von groben ungehauenen Steinen mit Mörtel gebaut. Architektonischer
Schmuck wurde nicht gefunden; das Dach ist mit Ziegeln bedeckt
gewesen, der Boden ist betoniert und mit Ziegelsteinen gepflastert.
Daneben wurden die Reste eines anderen Gebäudes, 10.57x5. 20m
groß, entdeckt, das vermutlich zur Aufnahme der das Heiligtum
besuchenden Gäste und Kranken gedient hat.
Bei der Ausgrabung wurden gefunden: 126 Votivreliefs meist von
einfacher Arbeit, eine bronzene Fibula und 45 Münzen (die Mehrzahl aus
der römischen Kaiserzeit; die Münzen reichen bis zum IV. Jh. n. Chr.).
Die Reliefs stellen dar: 1. Asklepios, Hygieia und Telesphoros;
2. den Thrakischen Reiter; 3. Silvanus und Artemis; 4. Artemis
allein und zusammen mit Asklepios; 5. Aphrodite; 6. die Nymphen.
Manche Reliefs sind nicht der dargestellten, sondern einer anderen
Gottheit dargebracht; z. B. es werden Asklepios, Hygieia und Teles-
phoros dargestellt, das exvoto aber lautet an Silvanus und Diana.
Zusammenstellung bei Dobrusky, Ärch. Mittheil, des Mtiseums in Sofia
(bulg.) 1907 Heft I, S. 6]. ' a. a. 0.
* Der Name der Panega, Zufluß der Isker, scheint thrakisch zu
sein; Tomaschek (Thraker, II, 2, 94) vergleicht den Tlccva^ im Pangaeos-
gebiete, ' Das Fürstentum Bulgarien, S. 546 fg.
Mitteilungen und Hinweise 575
Der Typus des Asklepios ist der gewöhnliche (Schema I bei
Eoscher, Lexikon der Mvth. I, 634); in einigen Reliefs jedoch hält
er mit seiner rechten Hand ein Ei, das er der Schlange darreicht.
In den Inschriften trägt Asklepios folgende bis jetzt un-
bekannte Beinamen^: 2cd6}]v6g 2!aXdo-ßv66riv6g^ und 2aköo-KiXT}v6g.
Zum ersten Bestandteil des Namens kann man heranziehen litau.
szältas, kalt (Bmgmann, Vgl. Gramm. I^ 476, 567) oder griech.
ciXg, litau. saldus^ süß, (Prellwitz, Etym. Wbuch* 28).^ Zum
zweiten Bestandteil §v66a vgl. lat. pniens, alb. ^5 (Sehr a der,
Realle X. der indogerm. Alt. s. v. Brunnen),* oder griech. ßvßöog,
ßv&ög. Tiefe (PreUwitz, S. 87). Die Wurzel xsX- in iMXöoxtXrjvog
erinnert an den thrakischen Ortsnamen KiXXai (Cellae) und den
moesischen Stamm Cele-geri; Tomaschek (Thraker, II, 2, 85) ver-
gleicht lat. ceUa, griech. kuXicc.
ZaXöoßvaca kann also bedeuten: kalte Quelle; JkiXSoxiXa: kalte
Höhle; das paßt gut zum Charakter des Fundortes des Heiligtums.
Der Telesphoros, der neben Asklepios und Hygieia in den
Reliefs erscheint, wird mit einem Mantel ohne Ärmel dargestellt,
der Kopf von einem CxicuUus bedeckt.^ Sehr ansprechend hat
S. Reinach ^ vermutet, daß Telesphoros, der erst in nachhellenistischer
Zeit in der griechischen Kunst und Literatur erscheint, ein thraki-
scher Gott sei, der von Norden in Griechenland eingedrungen ist.
Die Namen der die Inschriften Weihenden sind meist thrakisch^:
ein neuer Beweis dafür, daß die thrakische Bevölkerung im Inneren
des Landes sich bis in späte Zeit in großer Zahl erhalten hat.
Die große Blüte des Asklepioskultes in Thrakien berechtigt
uns zu der Annahme, daß Asklepios an die Stelle eines einheimischen
thrakischen Heilgottes getreten ist; eine Annahme, die wir schon
früher befürwortet haben.^
Sofia Qawril Kazarow
^ Es waren bekannt folgende thrakische Beinamen des Asklepios:
KovXxov66r^v6g, ZzgayLiv^vög , Z'xa/lrrrjj'ös, Zimidrenus: vgl. Dobrusky,
a. a. 0. S. 25.
' Erscheint auch in folgenden Varianten : 2AxX3oßv6T}v6s, IkcXSoovte-
6T]v6g, EaXSoov67]v6s , IxicXdoovveriVÖg, SaXdovörjVpg , IkcXroßvörivog,
IlaXrovveriVÖg. ^ So schon Dobrusky, S. 26. Über geographische
Namen HdXdT} etc. vgl. Tomaschek, Thraker, II, 2, S. 77. 79.
* Der Xame der thrakischen Stadt Pautalia (h. Küstendil), be-
rühmt durch seine warmen Quellen, hat dieselbe Wurzel wie lat. puteus
(vgl. Puteoli). Die warmen Quellen beim Dorf Katriste (im Gebiet
von Küstendil) nennt das Volk noch heute Pöte (nach J. Ivanov, Nord-
mazedonien [bulg.], S. 8 fg.).
' Vgl. die Bekleidung der Bendis, Foucart, Melanges Perrot, S. 96.
® Cultes, Mylhes et Beligions II, 255 fg. ' Folgende sind neu:
BhlQ'vg JiEQvsog, Bgi^svig Movxaxaxeovg, Fäiog FoXrioig, JiSag
KovXiov, Tiß. Klavdiog Kalysieog. ^ Klio, IV, S. 116.
Eegister
Von Otto Weinreich
Aberkiosinsclirift 226;
227,1
Ablehnung einer Würde
ist Ritus Iff.
— bei der Papstwahl 1
— beiNaturvölkernlif.;9f.
— im Islam 3flF.
— prophylaktisch 9,2
Achtzahl 477 flf.; 483 ff.;
503 f.; 506; 509; 518
Adam 414 ff.; 477 ff.
— erschaffen aus 8 Teilen
477 ff.; 483 ff.; 503 f.;
506; 509; 5241; 528
aus 7 Teilen 485 f.;
488 ff.; 495; 502 ff.; 508 f.
— Namengebung 477 ff.;
499; 514 f.; 519; 522 f.
Adamä 414
Ägyptisches 143 f. ; 146 ;
,, 193; 567
Ähren undGretreidekörner
ins Grab gelegt 412
Ärzte in Afrika 556 f.; 570
Afrikanisches 547 ff.
Agni, Feuergott 38 ff.
Ahnenkult 551 f.; 554 f.;
556; 561; 567
'AUri'i 159
Aischylos 93; 166; 167;
178; 180f.; 184f.; 196
— und eleusinische My-
8terienprofanationl84 f.
ahia in der griechischen
Tragödie 189 ff.
Altarmotiv in der griechi-
schen Tragödie 181
Altchristliche Literatur u.
Buddhismus 140
Alte Weiber, besonders
weise und würdig 4 f.
a^svrjvcc xccgriva 412 ff.
ccvayvcoQiß^og 179
Analogiezauber 150 f. ; 158
Anbetung materieller Ob-
jekte 320 ff.; 328 ff.
Anthesterien 172; 400 f.
'ÄTtayxoit'Svog 78,1
'ÄTtOTiaQTSQäv 101; 103,1
Arabisches 157 ff.; 568
agd und äp?j 19,2
agäeO-aL 16; 18 f.
Arion in Athen 169 f.
Aristoteles' Theorie der
Tragödie 164; 166
Asklepios KovlKovaerivog
575,1
— I^ccXdrjvog 575
— 2ccXöoßv66riv6g 575
— UaXdoxsXrjvog 575
— 2!KccX7tr]v6g 575,1
— Z!rQanivr]v6g 575,1
— und Totenkult 536 f.
— Zimidrenus 573
Asklepioskult , thra-
kischer 573 ff.
Astrologisches aus Nord-
abessinien 298 ff.
Atharvaveda 132 ff.
Auferstehungslegende 341
Augenblicksgötter 322;
Balder 118; 116 ff.
Baidermythos 202
Basianus , Bassianus ,
Basus 236 f.
Baulegenden 357; 360
Baum als Fetisch 830;
336 f.
Beischlaf 894; 566
Bendis 409 ff.
Beschneidung 557,i
Beseelung von Objekten
329
Beten, antike Worte für B.
16 ff.
Beten und Fluchen 19
Bild 329
Bilderfrage im Islam 351 f.
Bindezauber 128
BIPIZ 52
Blutrache 123
Brhaspati 131
Buchstabenspekulation,
arabische 352
Buddha 138 f.
Buddhismus und al
christliche Literatur 1^
Carnevalsgebräuche, bi
garische 407 ff.
carrus navalis 400
Xoeg 173
Chorlyrik und Tragöc
166; 177
Christliches in indiai
sehen Mythen 394
XvTQOl 173
Citrone apotropäisch 11
Dämonen in Tiergesta
167 ff.
Dämonenkult 662
JriXÖTtrTjg 409 f.
^Ixa 169 f.
— Torhüterin in
Unterwelt 160
Dionysos , chthonisch <
639 f.
— Herr der Seelen 171
— im Schiff 173; 8991
Register
577
Dionysoskult 165; 167 f.;
172f.; 175; 186; 190;
399 ff.
— bulgarische Parallelen
407 ff.
Dioskuren und Kosmas
und Damian 160
di&vgaiißog 164f.; 170
Dochmien im Q'Q^vog 176
Donar 109
Donnerkult 112
^(OQaXovTiTog 411
dgäfiaru tQayixd 166
Drei und vier 514 ff.
Dreizahl 10; 31f.; 135f,;
246,5; 514
Drohungen in d. Beschwö-
rungsliteratur 13 f.
dgmuEvci 183; 191
Eier auf bildlichen Dar-
stellungen 585 ff.
— Bedeutung 544 ff.
— bei Asklepios 536 f. ;
575
— einer Schlange gereicht
542 f.; 575
— im Totenkult 530 ff.
— in Gräber gelegt 530 ff. ;
535
— in Kosmogonien 540;
543 ff.
— medizinisch verwendet
537 f.
— nachgebildet 632 ff
— Sitz der Lebenskraft
545 f.
— Straußeneier 532 f.;
534
Elagabal 225 ff.
Emesa, Politik 228 ff.
— Religion 224 ff.
Entstehung des ersten
Menschen 477ff.; 488 ff.;
495 ff.; 500 ff.; 516,2;
518 f.; 556
iTtaxod^avsTv 79,1; 269,2;
424,4
Epiphanie des Dionysos
173; 400; 401,1
Erde, jungfräulich 414 ff.
Erdmutter 375
Essen von Leichenteilen
550,1
£^%£00-ßi 17; 19
svxi]) ^"vx^Si svxtoXij 18,1
Enripides 95 ff.; 188; 190
i^dg^siv Sid'vgaußov 164 f.
i^ccQxcov 170; 174
Faden, roter und blauer
übelabwehrend 136 f.
Fasten 384
Fesseln ins Meer gewor-
fen 145
Feste der Huichol 372 ff.
Fetisch, Bedeutung 325 ff. ;
335
— Einsetzung 322 ff.
— und Götzenbild 326 f.
— und Zaubermittel 326 f.
Fetischismus 320 ff.; 553;
558; 561
— Eigenart des F. 330 ff.
— Gefäße des F. 336 f.
— und Animismua 336
Feuergötter 38 ff.
I Fingerhaltung beim
I Somaopfer 128
i Fischsymbol 140
j Fluchen 16; 18 ff.
Freyr 116 f.
Frühlingsbrauch 153 f.
Fünfzahl 505 ff.
Gebetsarten 17
Geißelung des HeUespont
145
Geister im Wasser 149
Geisterbäume 556
Gennanisches 105 ff.
Gesänge bei religiösen
Festen 371 ff.
Geschlechtliche Enthalt-
samkeit 384
Geschlechtliches 352 ; 379 ;
384; 388; 394; 396 vgl.
Beischlaf; Phallos ;
Vulva
Gesichtsmasken in Grä-
bern 172
Gestirne, den Wunden ge-
fährlich 367
Gleichnis vom Säemann
s. Lukian
Gnadenschatz 334
yoQyovsia 172
Gottesurteil 367 ; 549 ;
555; 559
Axohiv f. Beligions-wigsenschaft XI
Granatapfel 535f.; 541; 544
Grüne Schnur 247,3
Hadrian 225
Hände und Genitalien ge-
gessen 550,1
Hahn im Totenkult 535 f. ;
538
— Tier der Sonne 391
Harakiri 247,8
Hauch gleich Seele 566
Heilkräftige Quelle 107;
109; 574
Heilkraft des Hingerich-
teten 123
Heilzauber 187; 377 f.;
382; 394 ff
Helgoland , Name 107 f.
Hellenistisches im Islam
356
Herdgeister, weiblich 24 f.;
28; 30,2; 42
Herodian 237
is^iai, Etymologie 44; 63
Hirsch, Bild des Sternes
373 f.; 383; 385
Hochzeitsbräuche ,
indische 135 ff.
Hockergrab , vormy keni-
sches 412
Höllenfahrt der Apostel
296
— der Istar 286
— im Xeuen Testament
285 ff.
— in der Orphik 286
Hufeisen im Zauber 120
VTtoxQif^g 173 f.
Indianer 369 ff.
Indisches 38ff. ; 127 ff.;
147; 192
Insignien als Fetische 337
^Igig Etymologie 44 ff.
— mythologische Ergeb-
nisse 72 f.
— gleich viatrix, odomö-
gog 67 f.; 72
Igig 44 ff.
^Igog 44; 47; 67; 70
Isidos navigium 401
Islamitisches 3 ff.; 339 ff.;
568 f.
37
578
Register
Jeäu HöUenfalirt 287 flf.
Julia Domna 223
Jungfrau-Mutter 225
Juno Caelestis 226
Kalender, römischer 234 f.
— von Tyrus 232 ff.
Kamelsharn apotropäisch
367
Katuymyia, dionysische
401,1
Katze, dämonisches Tier
551
— Seelentier 551
Keuschheitsobservanz
135 f.
Kind und Korn 411
Knie, Kinder kommen aus
dem K. 563,i
Knotenschnur 383 f.
Knotenzauber 128; 405
Kömerwerfen, apotro-
päisch 136
Körperteile als Fetische
337
xbfifiot 174; 175 f.
Komödie 167
Kopf des Toten abge-
schnitten u. beigesetzt
412 ff.
Kopf, Sitz der Seele 414
Koran 345 ff.
Kosmas und Damian 160
Kreuztragung 248 zu 247,3
Küchengott, chinesischer
23 ff.
— Geburtstag 31
— Himmelfahrt 32 f.; 41
— Kult 2 9 ff.
— Name u. Herkunft 23 ff.
— tiergestaltig 25,1
— Verhältnis zu Agni
38 ff.
Kukerspiel , bulgarisches
407 ff.
Kultische Reinheit 384
Kultus u. Mythos 113 ff.
Laren 24
Legende 200 ff.; 218 ff.
Leises Sprechen im Zauber
121
Links 30
UggboQ'ui, 18
Liturgie 186 ff.
Xöyoi iTtirdq>ioi 175
Lukian u. neutestament-
liche Gleichnisse 571 ff.
Märchen 110; 112; 114;
200 ff.; 204 ff.
— mythologisches M. 217
— ursprünglichste der
epischen Formen 204 ff.
Masken 171 ff.
Maultier im dionysischen
Kreis 400
Mensch und Tier 551 f.;
565 f.
Menschen als Fetische 337
Mercurius Cimbrianus 119
Methodologische Fragen
109 ff.; 113 ff.; 320 ff.
Milchstraße und Regen-
bogen 56 ff.
Mohammed 342 ff.
Mohn 405 f.; 536,3
Mond bringt Glück 313 f.
— Tod des Mondes 314 f.
Mondstationen der Abes-
sinier 301 ff.
Morgenstern in mexikani-
schen Mythen 373 f.;
381; 387 f.; 389
Mutter Erde 185; 402 ff.
Mysterien 539
— vonEleusis 181 ff.; 194
Mystik, islamische 352 f.
Mythen , mexikanische
369 ff.
Mythologische Märchen
u. Sagen 217
Mythos 110; 114 ff.; 200 ff.;
— Göttermythos 2 13 ff.
— magischer Gehalt 115
— Oberbegriff V Märchen,
Sage u. Legende 200 f.
— und Kultus 113 ff.
— und Märchen 372
Nacktheit im Zauber 361
Name im Zauber 368
Naturismus 327
Naturmythen 561
neorxnawong 118 f.
Nerthus 119
Neues Testament 285 ff. ;
571 ff.
Neumondaufgang ,
Bräuche am 313
Neunzahl 10; 406
Nord und Süd 30
Ot>inn imd UUr 116
oi/ios 62 f.; 64
ovsidri 12; 15
6vEtdi6(iol 22
Opferbrauch der letzten
Garbe 112
Orientation 142 ff.
Orphisches 159 f.; 286;
540; 545
Peripetie im Drama
179f.; 183
Pfählung 123
Pfeilzeremonie 120 f.
Pferderennen als solarer
Analogiezauber 150 f.
Pflug von Mädchen ge-
zogen 155 f.
Pflugfest 154 ff.
qpaHixa 167
Phallisches 168; 173; 187;
322 f.; 325 f.; 335
Phallos als Amulett 649
cpQovQct 273,3
Phrynichos 96; 177 f.
Tlid'oiyia 172
Puppe im Zauber 361 f.
Quelle, heilende 107 ; 109;
574
Quellenkult 106 ff.
liccßSog 65 f.
Rechte der Toten 122 ff.
Rechtsbräuche 120 ff.
Regenbogen 54 ff.
Regengalle 5 5 f.
Regenmtitter 361
Regenzauber 361; 376ff.
Reisezauber 120
Rgveda 129 f.
Rind in ahnenkultischer
Beziehung zum Men-
schen 551 f.; 565
Rot und Tot 157; 314 ;406f.
Rote Erde 414 ff.
Rotor Faden s. Faden
Register
579
Sage 110; 114f.; 200ff.;
207 ff.
— Göttersage 212 ff.
— Märchenmotive in der
S. 208 f.; 214 f.
— mythologische S. 217
— Zaubermotive in der S.
208 f.; 214 f.
Salbung 333
Sämaveda 131 f.
edrvQoi 167 ff.
Schatten gleich Seele 566
Schattentheater, türkisch-
arabisches 855 f.
Schelten in Beschwörun-
gen 11 ff.
Schiffszauber, arabischer
157 ff.
Schlagen der Gottheit
146 f.
— der Götterbilder 324 f.
— feindlicher Geister 147 f.
Schlange bei Asklepios
536 f.
— im Totenkult 537 ; 542
— Seelentier 551
Schlangenkult 561; 564
Schöpfung 556
Schuh im Zauber 120;
136 f.
Schwarze Tiere im Zauber
361
Schwelle nicht betreten
136
Seele verläßt den Leib 197
— durch Zauber gefangen
197 ff.
Seelenfest 172 f.
Seelentiere 551 f.
Seelenvorstellungen 548 f.
Selbstmörder, Begräbnis
der S. 265 ff.; 433;
434,1; 435,2; 441
Selbstmord 75 ff.; 243 ff.;
41 7 ff.
— als religiöse Handlung
77 f.
— Ansteckungskraft des
S. 102 ff.
— bei Alexandrinern
422 ff.
— bei Christen 469 ff.
— bei Engländern 80 f.;
83; 88,4; 256
— bei Germanen 78 f.
Selbstmord bei Hesiod und
den Gnomikem 86 ff.
— bei Homer 7 6 ff.
— bei Komikern 100 f.
— bei Lessing 94,i; 431^
— bei Neuplatonikem
467 f.
— bei Römern 433 ff.
— bei Tragikern 93 ff.
— Bestrafung des S.
274 ff.; 433 ff.
— epidemisch 80; 81,1 ;
244
— erlaubte Motive 85,8;
87 zu 86,2
— in der Kunst 92
— Legalisierung 244 ff.
— Liebesmotiv 429 ff.
— Mittel 243 f.
— Reaktion gegen S.
463 ff.
— Theorie des S. 256 ff.
— und Moral 75; 258 ff.
— und Pessimismus 86 f.;
453 f.
— und Theologie 75;
261 ff.; 272; 274; 422;
433 f.; 441; 469 ff
— Verbot des S. 263 ff.;
417 ff.; 448 ff ; 470 ff.
— Verteidigung des S.
277 ff.; 417 ff.; 448 ff.
Semitisches 143 ; 146 ; 149 ;
197 ff.; 299 ff.; 567
Septimius Severus 223;
2 38 f.
Septizonium 223,2
Siebenzahl 485 f.; 488 ff.;
495; 502 ff.; 505 f.; 508 f.
öilTjvoi 168 f.
Silvanuskult 224,i
Somaopfer 127 f.
Sondergott /irik'jTtxr^g und
Apollon 410
Sonne in mexikanischen
Mythen 374; 375 f.;
383; 388 ff.
Sonnenkult in Emesa
224 ff.
— in Norwegen 112
— orientalischer 224 ff;
231 ff.
Sophokles 93 ff.; 188
Speisen und Früchte ins
Grab gelegt 412; 530 f.
Speisereste beim Opfer
129
Spiegel apotropäischl37f.
Spiele an Heroenfesten
166; 177; 189
Sporen im Zauber 120
Sporenwerfen 120 f.
Steine als Fetische 380;
336
Sterbende auf die Erde
gelegt 152
— aus dem Ehebett ge-
bracht 152
Sterbenden das Kopf-
kissenwegziehen 151 ff.
Sternbilder 299 ff.
— Berechnimg ihrer Kon-
stellation 315 ff.
Sterne fallen auf die Erde
312
— geben Zeichen 312
Stemgottheiten, mexika-
nische 380; 388
Sternnamen, abessinische
299 ff.: 305 ff.
Sternsagen , abessinische
298 ff.; 303 ff.
Straußeneier 532 f.; 534
Tabu Iff.; 10; 105 ff.;
135; 308; 323; 564 f.
Tanz 373; 562 f.
Telesphoros 575
Theogamie 226
Thespis 170; 174
Thrakisches 410 f.; 573 ff.
^Q^vog 174 ff.
— und Tragödie 176ff.;
183; 190; 195 f.
Ogiaußs diQ'vQaußs 165
Tierchöre der attischen
Komödie 168
Tiere als Fetische 337
Tiere entzaubert 394 f.
Tierkult 551 f.; 561
Tiermaske 168 f.; 170 ff.;
175
Totemismus 551 f.; 566
Totenbeschwörung llff. ;
558
Totenbräuche 122ff.; 367;
396 f.
Totenklage 174 ff.
580
Resrister
Totenkult 530 ff.
— und Gestirnkult 144
— und Orientation 144
Totenmahldarstellungen
536 ff.
Totenreicli im Westen
380; 397
TQccYiKol xoQoi 170; 174
Tragödie, dämonischer
Ursprung 186 f.; 195
— didaktischer Zweck
188 f.
— Einführung in Athen
169 f.; 174
— Entstehung 163 ff.
— religiöser Ursprung
186 f.; 195
— Theorie 164 f.; 166
— und Sgcaiieva von
Eleusis 181 ff.
XQuycpSia. 168 f.
tqäyog 169
Trauer- und Begräbnis-
sitten der Wadschagga
556
Unterweltsdarstellung,
unteritalische 159 f.
Urania 225
Uranius 229 f.
— Schriftsteller 239 ff.
Urinieren im Zauber 361
Vampir 406
Verbote, religiöse 557
Vierzahl 477; 481;484,i;
489; 494 zu 493,8;
496,8; 499; 508; 514 ff.;
522 f.
virga 55
Vulva 379; 396 f.
Waffen als Fetische 322;
327; 331; 333; 337
Wahrsager 556
Weltei 544
Werwolf 153
West und Ost 29 f.; 380 f.
Woche , achttägig 303 ;
319
Wodan 119 f.
Wöchnerin 36
Wunder Mohammeds 345
Tajurveda 132
Zauber 198 f.; 358; 360 f.;
367; 377; 548 f.; 556 f.;
559; 565; 570 vgl.
Analogiezauber, Heil-
zauber, Regenzauber,
Reisezauber, Schiffs-
zauber
Zauber gegen Unfrucht-
barkeit 357; 361; 403
Zauberer 556
Zauberpoesie, finnische
118
Zauberruten, eiserne 549
Zauberstab 147 ff.
Druck TOD B. O. Teubner in Dresden
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Bd. 11 wissenschaftlichen Gesell-
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