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ARCfflVES HERALDIQUES
Prof. Dr R Zeller
Bern * >
Klaraweg /
\J
SÜISSES
für ^erctUrUt
Organe de la Soci6t£ Suisse D'HfiRALDiouE
1903
Hit XIV Tafeln nnd 43 TextbUdern
4
ZÜRICH
IMPRIMERIE SCHULTHESS & Co.
1903
m
^^ÜG 1 2 1974
■ ^
) '
Inhaltsverzeichnis.
TABLE DES MATT:fcRES.
*-v
Jjes sceanx communaux vaudois, (suite et fin), par Ch. Ruchet, pasteur
(PL I, H) 1
Les Sceaux Westphaliens du Moyen-Age, par L. Bouly de Lesdain 10, 56, 116, 148
Zwei Wappensclieiben in der Kirche von Worb, von H. Kasser
(Tafel m, IV) 24
Die Schweizerische Siegelsammlung im Staatsarchiv zu Basel, von
Ernst Weydmann 28
Wappenrelief am ehemaligen Zunfthause zu „Schmieden und Zimmer-
leuten" in Burgdorf, von R. Ochsenbein 31
Heraldisches aus Sitten, von E. A. S 34
Berechtigt der ehemalige Titel „Junker" des luzemischen Patriziates
die betreffenden Familien heutzutage zur Führung des Prädikates
„von"?, von R. v. Diesbach 36
Sceau d'Othon de Granson, iveque de Toul (1306—1307), par Edmond
des Robert 39
Bemische Wappenscheiben aus Königsfelden, von R. A. Nüscheler
(Tafel V) 40
Les Armes de Fribourg en Uechtland, par Max de Diesbach . . 56
Sceanx acadimiques vaudois, par Andr6 Kohler .... 86
Das Wappen des Abtes Ulrich VIII., Rösch von St. Gallen, von
E. A. S. (Tafel VI) 89
Zur Geschichte des badischen Wappens, von K. G. S. . . . 97
Bauern- und Handwerkerwappen, von E. A. S. 104
Wappenriss mit dem Monogramm M f S, von Paul Ganz, (Tafel VII) 106
Notes h^raldiques tiröes des comptes de reconstruction du ch&teau
de Montagny (1449—1453), par F. Ducrest .... 107
Ahnentafeln berühmter Schweizer, IV, Junker Hans Rudolf Grebel
von Maur, 1740-1774 109
Wappenschmuck im alten Bubenberghause zu Bern, von W. F. von
Mülinen (Tafel VIII/IX) 114
Die Heraldik im Basler Gewerbemuseum, von E. A. S. (Tafel X, XI) 129
Die Wappentafel der Kirche von Spiez, von Otto Hahn, Fürsprecher
(Tafel XIV) 137
Heraldisches ans dem k. k. Statthalterei- Archiv in Innsbruck, von
Friedr. Hegi 167
Ein Zürcher Heraldiker der Jetztzeit, von E. A. S. (Tafel XH) . 169
Scean du premier maire de La Chaux-de-Fonds, par Jean Grellet . 170
Maler Ernst Stückelberg t, von E. A. S. (Tafel XIII) ... 173
Dr. Ernst Weydmann t> von Paul Ganz 174
Wilhelm Tobler-Meyer fi von 6. Meyer von Knonau und H. S. . 175
Nicrologie 90, 178, 179
Heraldik in Kunst und Kunstgewerbe 179
Kleinere Nachrichten 43, 44, 91, 130, 180
Bücherchronik 44—45, 93—96, 132—136, 181
Gesellschaftschronik 45—48, 182—184
Beilagen: Genealogisches Handbuch zur Schweizergeschichte, I. Bd. p. 161 — 224.
Verzeichnis der Tafeln,
TABLE DES PLANOHES.
Heft
I u. n. Les sceaux communaux vaudois (par Ch. Buchet) . . . 1
m. Wappenscheibe Montfaucon in der Kirche von Worb (von H. Kasser) 1
IV. Wappenscheibe v. Diesbach in der Kirche von Worb (von H. Kasser) 1
V. Wappenscheiben von Königsfelden, wahrscheinlich gemalt von
Thüring Walter (von R. A. Nüscheler) 1
VI. Das Wappen des Abtes Ulrich VIII., Rösch von St. Gallen (von
E. A. S.)
Vn. Wappenzeichnung XV. Jahrhundert (von Paul Ganz) .
Vin/IX. Wappenschmuck im alten Bubenberghause zu Bern (von W. F
von Mülinen)
X/XI. Die Heraldik im Basler Gewerbemuseum (von E. A. S.) .
Xn. Scheibenriss von R. Wäber (von E. A. S.) .
Xin. Allianzwappen Im Thurn-Stockar (von E. A. S.)
XIV. Wandgemälde in der Kirche von Spiez (von Otto Hahn)
2
3
3
3
4
4
4
Schweizer Archiv für Heraldik.
Archives H^raldiques Suisses.
1903 iooTe""^ } XVn Heft 1.
Los sceaux communaux vaiidois.
Par Ch. Rucliet, pastonr.
(Planches XII = I, XIII = II).
Suite et fin.
PRANGINS BENEX ET PROMENTOVX (PI. XII = I, 55). Grenetis au
pourtour. Capitales romaines.
Dans le cliarap, une tour carr6e percee de deux fenfitres g6min6es et
d'une porte et couverte d'un toit aigu, le clocher sans doute de Tancienne iglise
paroissiale de Prangins. Au-dessous, trois mains jointes symbolisant la reanion
en une seule des trois anciennes communes de Prangins, Benex et Promenthoux.
Ainsi du moins le veut Topinion courante*.
Ce sceau nous parait dater de la fin du XVIIe sifecle.
Orbic. Diam. 0^010 x 0^012. Cuivre jaune. Archives communales de
Prangins.
SIGILL VM VILL^ ORB.E (PI. XIII = II, 5(1) entre une bordure ä arete vive
accorapagn^e ä Tinterieur d un double filet et un filet simple. Les mots de la
16gende sont s6pares par des fleurons. Capitales romaines.
Dans le cliamp, un 6cu dont les decoupures s'enroulent sur elles-memes
portant les armes de la ville * sans indication d'emaux. L'espace libre est om6
de fleurons.
Date du XVIe si6cle.
Orbic. Diam.: 0^033. Matrice plate en argent munie au revers d'un
appendice semi-circulaire ä cliarniere. Medaillier cantonal.
' Non» n'avons pas ici im scoaii annorial propretnont dit, maia un scoau syiuboliquo,
Icquel a fourni rtfts Clements aux heraldistes diarjLres de conii)08er des armoiries pour cettc
commune. On peut voir, en effet, sur un des vitraux du temple recemment restaure de
Prangins un ecu qui peut se blasonner (Vazur i) trois mains jointfis nu nntnrel, Pourquoi
a-t-on laisse de cöte le clocher qui fijLfure sur le steau? A notre hunible avis, «-'est une erreur
qu'il est d'ailleurs facile de reparer.
' De gueules h deux bars adosses d'or.
^ 2 —
SCEÄÜ DE LA VILLE D^ORBE (PL XHI = II, 57). Füet au pouttour. La
legende se lit dans la moitiä sup^rieure du sceau. Capitales romaines.
Dans le champ, un 6cu ovale aux armes de la ville plac6 sur un car-
touche orii6 timbrä d'une couronne comtale. Emaux indiqu^s.
Date du XVnie siecle.
Ovale. Diana.: 0m034 x 0^038. Argent. Archives communales d'Orbe.
SCEAU DE LA VILLE D'ORBE (PI. XHI = II, 58). Du m6me type et
de la m ferne 6poque que le pr6c6dent.
Ovale. Diam.: 0^024 x 0^027. Argent. M6daillier cantonal.
S : ROMEMOTIER : 1584 (PI. XIII = II, 59). Au pourtour, un cordon
fortement relev6 doubl6 d'un leger filet. La legende qui a subi une contraction assez
bizarre se lit dans la moitiä superieure du sceau sur une banderole dont chacune
des extremit^s se divise en deux flammes qui s'entrelacent et se terminent par
des houppes vers la pointe de Tecu. Elle est pr6c6d6e et suivie d'une croisette.
Capitales romaines.
Dans le champ, un 6cu aux 616gantes d^coupures portant les armes de
la «ville» de Romainmötier '.
Orbic. Diam.: 0^030. Argent. Archives communales de Romainmotier.
La matrice munie en guise de poign^e d*un appendice semi-circulaire a
charnifere destin^ a etre rabattu aprfes emploi sur le revers, a 6te am^nag^ en
sceau ä levier, Operation malheureuse qui eut lieu, selon toute probabilit^, ä
Tepoque oü Tusage s'^tablit d'interposer une feuille de papier entre la substance
molle et le type m6tallique.
Baulnies (1902 PI. X, 60). Pas de legende. Filet au pourtour. Dans le champ
et entoure d'une guirlande de feuillage nne croix de St-Andri ou de Bonrgogne^
avec, dans ses angles lat^raux, les deux capitales romaines B et M. Le sautoir
est agr^mentä d'une nervure mediane et les contours sont marqu^s par des filets
legferement relevis.
Date du XVIIIe sifecle.
Orbic. Diam.: 0^027. Empreinte plaqu6e au bas d'un acte datant de la
fin du XVTIIe sifecle. Communiquie par M. le syndic D6riaz.
' Parti au 1 d' argent ä la clef de gueules posSe en pal, le panneton en chef^ au
2 de gueules ä une ip4e d'argent en pal et haute.
L'abbaye de Cluny k laquelle le couvent de Romainmotier avait ^te annexe portait
de gueules ä deux clefs affrontees et pass4es en sautoir d'argenty ä Vipee de meme
pominelee d*or en pal et haute, Cette abbaye etait dediee k St-Pierre et k St-Paul dont les
clefs et r^pöe sont respectivement les symboles.
On distingne dans le second parti nn pointille et une bordure lisse.
* Nous croyons savoir que cette commune 8*est donne tout recemment des annes en
prenant comme pi6ce principale de son ecu la croix de St- Andre du sceau: d'azur ä la croix
de St- Andre de gueules accostSe des capitales romaines B et M d'or.
- 3 -
Oiroii.
SIGILLVM . PAROCHI^ • CHASTILLIENSIS (PL XIII = II, 61). Grfenetis
an pourtour. Capitales romaines.
Dans le champ, une 6glise avec son clocher giroaette d'un coq qui sert
en meme temps de signe initial ä la legende. Le tout repose sur une console.
L'edifice est surmonte d'ua croissant surmonte lui-merae de deux 6toiles ä cinq
rais. De Mandrot 6raet Thypothese que ce croissant pourrait etre une reminiscence
des armes des sires d'Oron '. II est ä remarquer que la presence de signes
astronomiques dans les sceaux ne tire pas toujours ä consequence, le graveur
les employant souvent ä titre purement döcoratif, poiir remplir un espace vide
ou indiquer la nature du fond.
Date probablement du XVII« si^cle.
Orbic. Diam.: 0^027. La matrice en cuivre jaune est garantie par un
couvercle en bois qui se visse ä la poign^e. Celle-ci est pourvue ä l'autre
extr6mit6 d'une boite destin6e ä recevoir les pains ä cacheter. M6daillier cantonal.
S : COMMVNITATIS • OPPIDI • P ATERNIACI (PI. XIII = II, 62) entre deux
filets. Double cordon au pourtour. Le commencement de la legende est indiqui
par une quintefeuille et les mots sont separes par des poiuts. Capitales romaines.
Dans le champ, un ecu arrondi aux armes de la ville * plac6 sur un car-
touche en forme de cuir timbri d'une coquille et dans les enroulements duquel
passe une cordelifere dont les houppes flottent sym^triquement ä droite et ä gauche
du timbre. L'^mail du 2^ parti est indiqu^ par un quadrille en diagonale, cliacun
des carr^s renfermant un point.
Date d'aprfes de Mandrot du milieu du XVII« sifecle.
Orbic. Diam.: 0^033. Acier poli. Arcliives communales de Payerne.
I^ay« d'Eiiliaiit.
CHASTEAV D'OEX entre une bordure fleuronnöe et un filet. La legende
a pour signe initial et final une Atolle ä cinq rais. Capitales romaines.
' Les sires d'Oron portaient de giieules ä un croissant d'or.
' Parti d'argent et de gueules.
ün sceau ogival de Jean-Louis de Savoie protonotaire apostolique et commendataire
perpetuel de TAbbaj'c de Payerne, appendu ä un acte du U) septembre 14r)8, noiia presente
aa-dessoQS de Timage de la vierge tenant l'enfant Jesus, a droite, Tecu de Savoie, k ^rauche,
un ecu parti, celui sans doute du nionastere de Payerne. Le 2e parti est pointille. Cibrario
l'auteur des Sigilli de' principi di Savoia en infere que l'ecu est parti d'argent et d'or.
Mais au XV« si^cle, comiue nous en avons dejä fait la remarque, les signes convontionnels
destines k representer les eoideurs du blason n*etaient pas eucore en usa^^e. II est donc plus
probable que c'est d'un parti d'argent et de gueules qu'il s'agit. La ville de Payerne a
Sans doute adopte les emaux de Tordre de Cluny auquel appartenait son nionastere. (Voir
Homainmdtier dont le seeau nous offre la meine particularite, soit un ecu au 2<^ parti pointille.)
- 4 —
Dans le champ, un ^cu en accolade portant les armes de cette commune ^
Sans indication d'^maux.
Date du XVIIe si^cle.
Orbic. Diam.: 0^032. La matrice de ce sceau a malheureusement disparu.
Nous en donnons la description d'aprfes un dessin tiri de Touvrage de de Mandrot.
CONSEIL COMMÜNAL DE CHATEAU-D'GEX.
Dans le champ, une tour surmont^e de la grue traditionelle. Pas d'^maux
indiqu^s.
Bien que ne remontant pas tr^s haut, ce sceau a toute une histoire. Dans
sa seance du 20 janvier 1883, le Conseil communal de Chäteau d'Oex discutait
son nouveau rfeglement. L'article 15 du projet 6tait ainsi couqu: «Le pr^sident
a la garde du sceau du Conseil communal». Pour que cet honorable magistrat
eüt quelque chose ä garder, la confection d'un sceau fut d6cid6e s6ance tenante.
ün membre de l'assemblöe proposa que le dit sceau füt grave au type de la
grue siir une tour, ce qui provoqua de la part d'un des conseillers pr6sents une
protestation indign^e. «Comment, s'6cria-t-il, toutes nos pieces officielles seraient
revetues de cet 6chassier, symbole de la domination des comtes de Gruyfere!»
Le mut^ lui aurait souri davantage, la domination de LL. EE. ayant 6t6, selon
lui, plus bienveillante et plus douce. Et dans son procfes-verbal, le malin secr6-
taire du Conseil ajoute en manifere de r6flexion personnelle: «En depit de ces
arguments, le mutj^ fut cette fois battu par la grue». ~ Le sceau a 6t6 grav6
par le graveur Durussel ä Beme.
Timbre humide de forme ovale. — Diam.: 0^046 x 0^035. Matrice
en argent.
ROSSINIERE (PI. XIII = II, 63). Au pourtour un grfenetis ou peut-6tre une
chaine aux anneaux orbiculaires. La legende se lit sur une banderole dans la
partie supirieure du sceau; eile est pr6c6d6e et suivie de trois quintefeuilles.
Capitales romaines.
Dans le champ, une grue essorante pos4e sur un mont ä trois coupeaux-
soutenu de deux palmes. Pas d'6maux indiquis.
Date du XVIIe sifecle.
Orbic. Diam.: 0^036. — Moulage communiqui par M. Andr6 Kohler,
professeur ä Lausanne.
S : DE ROVGEMONT (PI. XIII = II, 64). Cordon au pourtour. La legende
se lit dans la moiti6 sup6rieure du sceau. Capitales romaines.
' De gueules ä un chäteau d' argent ajour^ et magonnS de sable, le pont-Ievis
baiss^, une tour ä aenestre surmontee d'une grue essorante aussi d'argent (d'or selon
quelques uns).
Les trois communes du Pays d'Enhaut relevaient, avant le partage de 1555, des comtes
de Gruyere qui portaient de gueules ä une grue essorante d'argent.
* La tradition n'ost pas d'acoord avec le sceau quant au nombre des coupeaux. D'aprös
M. le syndic Dubuis la grue doit etre posee sur un rocher, d'apr^s M. le prüfet Cottier, sur
une montagne.
— 5 —
Dans le champ, un &cu anx armes de ce village ', l^görement cintrö ä, sa
partie sup^rieure et en accolade ä sa partie införieure, placä sur un cartoache
ornä de guirlandes de fleurs. L'^mail du champ de Täcu est indiqu^ par des
hachures.
Date du XVIIIe siicle,
Orbic. Diani.: 0^036. Matrice plate en argent munie sur la tranche d'un
anneau. A rorigine, eile 6tait fix^e ä une poignee au moyen d'une douille ; plus
tard, eile a 6t6 transfomi6e en breloque. Propri6t6 particuli^re.
SCEAÜ DE LA VILLE DE ROLLE entre un cordon et un filet. Le
conimencement et la fin de la legende sont s^par^s par une quartefeuille accost^e
de deux fleurons. Capitales romaines.
Dans le champ et dans un encadrement fonnä de deux branches de chdne,
un 6cu aux armes de la ville *. Cet 6cu se rapproche de la forme dite allemande.
Date du XVme siecle.
Orbic. Diam. : 0^0:35. Matrice introuvable aux archives communales.
Nous dicrivons ce sceau d'aprfes Touvrage de de Mandrot.
SCEAU . DE . LA . VILLE • DE • VEVEY (PL XIII = II, 65). Au pourtour,
un cordon doubl6 d'un filet. La legende se lit dans la moiti6 sup6rieure du
sceau. Les mots sont s^pares par des points. Capitales romaines.
Dans le champ, un 6cu ovale aux armes de la ville' plac6 sur un car-
touche rococo. Emaux indiques.
Date du XVIIIe siecle.
Ovale. Diam.: 0in025 X 0^030. Argent. Archives communales de Vevey.
SIGILLÜM CIVITATIS VIVIACENCIS. Au pourtour, un cordon double
d'un filet. Capitales romaines.
Dans le champ, un 6cu de stjie rocaille aux armes de la ville reposant
sur deux palmes reli^es ä leur partie infirieure par un noeud de ruban et autour
desquelles s'enroule une guirlande de fleurs.
Date du XVIIIe sifecle.
Orbic. Diam.: 0^038. La matrice de ce sceau a et6 detruite, nous a-t-on
assur6. Nous en donnons la description d'apr^s une empreinte en cire rouge
communiquee par M. Doge, ancien deputi ä la Tour-de-Peilz.
COMMUNE DE VEVEY (PI. XIII = 11, 66) entre un filet et un grfenetis.
Capitales romaines.
' De guetilest ä une gnie essorante d'argent ponie sur deux montff de sinople.
' Coup4 d'or et de sinople,
^ Parti d*or et d'azur.
— 6 —
Dans le champ, un 6cu d6coup6 dont les angles supörieurs s'enroulent en
volutes portant les armes de la ville*. Emaux indiquis.
Date du XIXe siecle.
Orbic. Diam.: 0m040. Acier poli. Archives commuiiales de Vevey.
LA VILLE DE LA TOUR DE PEYLZ (PL XIII = II, 67). Au pourtour, un
cordon doublt d'un tres 16ger filet. La legende se lit dans la moiti6 sup^rieure
du sceau. Capitales romaines. Les initiales sont en plus gros caractferes que
les lettres du corps du mot.
Dans le champ, un 6cu ovale aux. armes de laville* avec hachures, plac6
sur un cartouche orne soutenu par une palme et un rameau d'olivier passes en
sautoir, et timbr6 d'une couronne ä cinq.fleurons form^s de trois perles posees
en trfefle.
Date du XVIIIe sifecle.
Orbic. Diam.: 0^035. Argent. Archives communales de la Tour-de-Peilz.
LA VILLE DE LA TOVR. Au pourtour, un grenetis. interrompu en
quatre endroits, ä intervalles r^guliers, par des quintefeuilles. Entre ce grfenetis
et un filet, la legende. Celle-ci a pour signe initial une quintefeuille. Une quinte-
feuille egalement separe le 2e et le 3^ mots. Les autres mots sont s6par6s par
des points. Capitales romaines.
Dans le champ, un 6cu aux armes ^ de la Tour se rapprochant par sa
forme de T^cu dit allemand. Dans les 6chancrures de ses flaues, des fleurons.
Pas d'ömaiix indiques.
Date du XVII« si6cle.
Orbic. Diam.: 0^027. Moulage communiqu6 par M. Frangois Doge, ä
la Tour.
LA PAROISSE DE CORSIER (PI. XIir= II, 68). Bordüre de feuillage
entre deux filets. Les mots sont s^pares par des quintefeuilles. Capitales romaines.
Dans le champ dicori de pampres, un 6cu entour6 d'un filet orne aux
armes de la paroisse de Corsier* sans indication d'emaux; la pointe s'enroule
' On a Charge ici les armes de Vevey de dßux V majuscules entrelacis de Vun ä
Vautre, Cette adjonction, croyons-nous, n'a jamais ete reconnue officiellement.
* Parti d' argent et de gueules ä deux tours (ou demi-tours) accoHes d' inegale
hauteur de Vun ä Vautre,
' Nous avons ici une Variante — parti d'argent et de gueules ä un chdteau de deux
tours d'in4gale hauteur reli^es par un entremur de Vun en Vautre — preferable k eeUe
que nous offre le sceau precedeut plus moderne. M. Franijois Doge, ancien deput^ k la Tour,
n*admet ni l'une ni l'autre. Selon lui, c'est une iUusion d'optique provenant de la diflference
des 6maux qui a pu faire croire k Texistence de deux demi-tours accolees d'inegale hauteur.
D'autre part, le meuble des armes de la Tour devrait ßtre et a et6 probablement k Torigine
une tour et non un chäteau.
* De — ä un cceur de — sunnont4 d'une etoile ä cinq rais de — . Le IVe vitrail
historique de la cathedrale de Lausanne donne un champ d' argent, une etoile d'or et un
coiur de gueules.
M. de Montet, k Chardonne, serait d^ivis, si Ton veut absolument donner des emaux a
ces armes, de les blasonner comme suit: D'azur ä un cceur au naturel (de gueules) sur-
mont6 d'une itoile ä cinq rais d'or. ('e seraient les emaux les plus rationnels, la pr^sence de
rotoilc appelant tont naturellement l'azur du champ.
— 7 —
en avanty interrompt le filet Interieur, sert de signe initial k la legende et
repose sur la bordure.
Date du commencement du XVII« siicle ou de la fin du XVI«.
Orbic. Diam.: 0^023. Cuivre jaune. Medaillier cantonal.
LA COMMVNE • DU • CHATTELARD • DE • MON • TREVX (PL XIII = II,
69). Bordure de feuillage doublte d'un filet. La lögende commence au bas du
sceau. Une rose a six feuilles lui sert de signe initial et final. Les mots sont
söpares par des points. Capitales romaines.
Dans le champ, un öcu ovale aux armes de la commune ' pos6 sur un cartouche
surmont6 d'un motif d'omementation en enroulements. Pas d'imaux indiqu6s.
D'apris de Mandrot (op. cit.) ce sceau daterait du XVI« si6cle.
Ovale. Diam.: 0^029 x 0^032. Cuivre jaune. Archives communales du
Chätelard.
LA COMMVNE DES PLANCHES DE M • T • X (PI. XIII = II, 70). Grinetis
au pourtour. La lögende est disposöe comnie au pröcödent. Une minuscule quinte-
feuille lui sert de signe initial. Sauf vers la fin, les mots se succödent d'une
maniöre ininterrompue. Capitales romaines.
Dans le charap, un ecu ovale plac6 sur un cartouche ornö i>ortant les
armes de la commune^. Pas d'ömaux indiquös.
Date du XVII« siöcle.
Ovale. Diam.: 0^027 X 0^030. Cuivre jaune. Archives communales des
Planches.
LA COMMUNE DE BLONNAY. Bordure fleuronnöe accompagnee ä
Tinterieur d'un double filet. Les M sont lies et les N contournes. Capitales romaines.
Dans le champ, un öcu ovale aux armes de la commune de Blonay ^ sans
indication d'ömaux. II est pose sur un cartouche ome surmonte d'une couronne
de forme fantaisiste; son pourtour est indique par un grenetis.
Selon de Mandrot, ce sceau date du XVI« sifecle. II ne doit pas remonter
bien au delä du XVIII« siöcle si le dessin que nous en donne cet auteur est
exact. En effet, la capitale U arrondie que nous offre la lögende n'a guere etö
^ De — ä deux pals ondes de — entre lesquels sont rang^^ verde alement et
altern ativement trois itoiles ä cinq rais de — et deux croiftsant montants de — .
On ne parait pas fixe sur les eniaux. Selon les uns, et parmi eux M. Andre Kohler
rheraldiste lausannois, les eroissants et les etoiles sont de trueides et les pals d*azur en chauip
d'argrent (Bev. bist. vaud. 1. 1896). Selon d'autres, les irnls et les signes astronomiiiues qui les
accompagnent seraient d'arßrent et se detarheraient sur un fond d*azur.
Les deux pals representent la Baie de Ciarens et la Baie de Montreux, torrents qui
liiuitent le territoire de la commune.
* Voici la description de ces armes aussi lieraldiquement que possible: De — au chevron
onde renrers^ de — , la pointe engatjee derriero un triple mont de — , accompagu4 au
centre d*un moütier dont le clocher est surmonte d'une croix patte'e. et aux flaues dextre
et senestre de deux Etoiles de — .
D'apres 31. A. Kohler (Rev. bist. vaud. I. 1WK5) le cbami» est d'azur, le cbevron d*argent,
le mont de sinople, le moütier au naturel et les etoiles sont d'or.
* De — ä deux coiurs rides et ontrelacts de — . D'ajjres une rommunieation de
M. le pasteur Ceresole, Blonay aurait adopte le bleu et le rouge comme couleurs communales.
- 8 -
•
introduite dans la typographie que vers le milieu du XVIIe sifecle, et d'un usage
courant, principalement dans les sceaux, qu'ä partir du si^cle suivant.
Ovale. Diam.: 0^029 x 0^034. Matrice introuvable.
LA . COMMVNE • DE • VAITAVX (PI. XIII = II, 71). Bordüre fleuronnee
doublte d'un l^ger filet. La legende se lit dans la moiti^ sup^rieure du sceau.
Le commencement et la fin sont indiqu6s par des roses ä six feuilles et les
mots sont s^pares par des points. Capitales romaines.
Le contenu du cbamp est assez malaisö ä d^crire. Dans un gr6netis
entoure d'un rinceau de feuillage, le graveur a repr6sente la contrfee de Veytaux
vue du large. A droite et ä gauche descendent, sous forme de pals ond6s, la
Veraye et le ruisseau de Grandchamp. Entre ces deux cours d'eau, une cote
bois^e et, ä gauche, une paroi de rochers sur laquelle se d^tache une tour ronde,
cr6nel6e et ajourfee d'uue porte cintr^e. Au bas du sceau, les eaux du L6man
indiqu6es par des ondes.
La tour qui flgure sur notre sceau pourrait 6tre la «Tornette», ouvrage
avanc^ qui dominait la route au nord de Chillon et sur Templacement de laquelle
se trouve actuellement la gare de Veytaux. C'est Tavis de M. le syndic Masson.
Mais d'aprfes M. Naef, arch6ologue cantonal, la Tornette devait fitre rect-
angulaire. N'aurions-nous pas ici tont simplement une repräsentation symbolique
du chäteau de Chillon?
Date du XVII« sifecle.
Ovale. Diam.: 0^031 x 0^035. La matrice en cuivre jaune est garantie
par un couvercle de bois qui se visse ä la poign6e du sceau. Archives com-
munales de Veytaux.
LA . COMMVNE • DE - VAITAVX (PI. XIII = II, 72). A peu pr^s semblable
au pr6c6dent. Le grenetis qui entoure le champ est ici supprim6. En outre, les
arbres du fond paraissent 6tre d'essence diflF6rente, et le paysage est anim6 par
la presence d'un gracieux chamois qui gambade sur Tarfete de Sonchaud *.
Date de la mSme ^poque que le pr^cädent.
Ovale. Diam.: 0^029 x Om031. Cuivre jaune. Präsente la mfeme parti-
cularitö que le pric6dent. Archives communales de Veytaux.
YVERDON (PL XIII = H, 73). Bordüre k aröte vive doublte d'un filet. La
legende se lit dans la partie sup^rieure du sceau sur une banderole aux extr^mit^s
d^coupees et flottantes. Capitales romaines.
Dans le champ et occupant la moiti6 införieure du sceau, un ^cu aux
armes de la ville * sans indication d'emaux, ligörement cintr6 au sommet, faible-
' C'est de ce sceau que s*est probablement inspire i*auteur du tableau representant les
armes de Veytaux qu'on peut voir dans une salle de la maison de commune: D'argent ä la
tour au naturel surmontie d*un chamois contourn6 et saillaiit, le tout accosti de deux
pals ond4s d'azur aboutissant ä une plaine de meme. La plaine d'azur se trouve donc
representer le lac oü se jettent les deux cours d*eau qui limitent ä Torient et ä l'occident
le territoire de Veytaux.
* Les armes d'Yverdon etaient k cette epoque d'argent ä trois fasces ondies de
sinople ä V Y latiii (ou gothique) de sahle en chef.
- 9 —
ment ^chancre sur les flancs, ogival, pos6 sur un cartouche tr6s simple, le tout
surmont^ d'une balance suspendue par un anneau qui divise en deux parties la
legende (YVER-DON) et dont les plateaux descendent ä droite et ä gauche de Ticu.
Date du XVIIe si6cle.
Orbic. Diam.: 0^033. Argent. Arcliives communales d'Yverdon.
LA VILLE D'YVERDON. Double filet en bordure. Capitales romaines.
Le champ est form6 d'uu quatre-feuilles irr^gulier; les arcs du haut et
du bas interrompent la lögende et la divisent en deux parties 6gales. II renferme
un öcu d'un dessin assez compliquö portant les armes de la ville \ placö dans
un cartouche qui se distingue par la profusion de ses ornements. Email indiquö.
Date du XVIIIe siecle.
Orbic. Diam.: 0^025. Empreinte en cire rouge communiqu6e par M. le
D' Meylan ä Moudon et destinöe ä la collection de TEtat.
YVONANT entre un grönetis et un filet. La legende a pour signe initial
et final une quintefeuille. Les N sont contouni6s. Capitales romaines.
Dans le champ, une balance.
Date du XVIe si6cle.
Orbic. Diam.: 0^017. Poingon en acier. Empreinte communiquie par
M. le pasteur Vetter.
YVONANT. Filet au pourtour. La legende est dispos6e horizontalement
dans la partie sup6rieure de Töcu. Capitales romaines.
Dans le champ, un arbre terrass6 accostfe de deux 6toiles ä cinq rais et
accompagnö en chef d'une balance tenue ä gauche par une main. Ni hachures
ni pointille. II se peut que nous ayons ici des armoiries communales. Le drapeau
de la «societi militaire d'Yvonand» (182I)porte d'un c6t6 les armes cantonales,
de l'autre un arbre au naturel, terrasse, libre sur le foud de soie blanche. Sur
le «Schild» de Tancienne maison de ville releguö dans les combles de la nonvelle
— rel6gation tres regrettable 6tant donn6 le travail de ferronnerie d'art qu*il
repr6sente — on voit i gauche une femme vetue de blanc tenant d'une main
une balance et de Taiitre un glaive ; k droite, un arbre. Cet arbre qui se retrouve
un peu partout est sans doute le tilleul plusieurs fois söculaire qui orne la
place du village.
Date du XVIIe sifecle.
PoiuQon en acier aflFectant la forme d'un 6cu arrondi, echancrfe sur les
flaues. Hauteur: 0^01.'); largeur: 0^012. Archives communales d'Yvonand.
Notre Intention premiöre 6tait de nous renfermer dans l'etude des sceaux
empreintes obtenus au moyen des matrices existantes, ce qui nous eüt permis
de former une collection assez complete. Ayant elargi, comme on a pu le voir,
le cadre de notre travail en y faisant rentrer un certain nombre d'empreintes
'Nous avons la Variante: de sinople ä trois fasces ondees d' argent. I/initiale est
ici supprimee.
— 10 -
dont les types n'existent plus ou du moins n'ont pas et6 retrouv6s, nous ne
pouvons plus avoir la meme pr6tention. En eflFet, plusieurs sceaux-empreintes
aux armes des communes vaudoises doivent avoir ichappe ä nos investigations.
A cette occasioii, nous prions ceux de nos lecteurs qui pourraient en avoir en
leur possession de bien vouloir nous les communiquer. Nous nous engageons ä
leur donner ici-mßme la description, voire le dessin des pifeces infedites, et ä leur
faire part des observations qu'elles pourraient nous suggferer.
Les Sceaux Westphaliens du Moyen-Age.
Par L. Bouly de Lesdain.
La Societ6 d'histoire et d'arch6ologie westphalienne a recemment achev6
la publication d'un recueil de Sceaux westphaliens du ntoyen-äge *. L'ouvrage
oflFre, pour T^tude de la sigillographie et du blason dans TAllemagne du nord-
ouest, un ensemble de matiriaux d'une valeur exceptionnelle. Ses quatre vo-
lumes in-folio comportent en eflFet 264 planches et 480 pages de texte.
Les planches sont tirfees en phototypie. Celles des deux premiers volumes
sont executees d'apres des moulages; Celles des deux derniers reproduisent di-
rectement des originaux. L'ensemble donne 4065 pi6ces.
Le texte comprend , outre la description des sceaux, une introduction
^tendue en töte de chaque partie, introduction due k la plume des Drs Philippi,
directeur des arcbives de Münster, Tumbtilt, attachi aux archives de Donau-
eschingen, et Ilgen, directeur des archives de Düsseldorf.. Leur reunion forme
un traitfe des plus complets sur Th^raldique et la sigillographie westphaliennes.
L'ouvrage est divis6 en six parties:
L Sceaux des XI^ et XII« sifecles, et sceaux 6questres (19 pl.)
IL Sceaux des dynastes (22 pl.)
IIL Sceaux des ev§ques (24 pl.)
IV. Sceaux des villes, chätelleines et minist6rialit6s (35 pl.)
V. Sceaux des ordres religieux, des chapitres, couvents et paroisses (41 pl.)
VI. Sceaux des nobles, bourgeois et paysans (123 pl.)
Notons ici qu'un certain nombre de sceaux appartenant k des ecclesias-
tiques se trouvent r^partis dans cette derniöre subdivision '. Une table g6n6rale
manque d'ailleurs ä Touvrage.
* Die westphäHschen Siegel des Mittelalters. Mit Unterstützung der Landstände
der Provinz herausgegeben vom Verein für Geschichte und Altertumskunde Westfalens.
— Münster. In Commission der Regensberg'schen Buchhandlung. 1882—1900. 4 vol. in-folio.
2 144.12 — 148.12 - 156.20 — 159.11 — 159.18 — 161.6 — 162.15 — 166.16 — 167.21 —
169.14 — 171.9 — 175.4 — 179.13 — 180.10 — 188.25 — 197.15 — 198.12 — 199.4 — 202.12 —
217.4 — 21713 — 225.12 — 227.3 — 227.8 — 227.11 — 228.17 — 230.15 — 232.7 — 234.15 —
235.7 — 238.12 — 239.14 — 239.20 — 239.23 - 241.22 — 242.21 — 246.3 - 250.12 — 251.19 —
251.21 — 252.11 - 262.10.
- 11 -
Au point de vue du type, les sceaux laYques peuvent se rauger tous dans
Tune ou Tautre des cat^gories suivantes:
1® Bild sie gel. — II est plutöt rare. N6anraöins, dans trois f amilies de
dynastes, Arnsberg, Steinfurt et Tecklenburg, les plus anciens sceaux appartien-
nent ä ce type.
Chez les comtes d'Arnsberg, Taigle se montre ainsi, en 1181, sur le sceau
d'Henri I*. Celui-ci donna naissance ä deux branches, Ritberg et Arnsberg.
Dans la premiire, Henri II, en 1203, use encore d'un sceau anälogue*; mais,
ä la g6n6ration suivante, Conrad I, en 1240, adopte le Wappensiegel *. Les
comtes d' Arnsberg restferent plus longtemps fideles au type primitif*; Taigle ne
s'enferme dans un 6cu que sur le sceau de Guülaume d'Arnsberg, en 1306*. Une
autre brauche, dont le point d'attache avec les deux pric6dentes n'est pas indi-
quä dans l'ouvrage, les Schwarze v. Arnsberg, ont fait usage pendant trois
g6n6rations, jusque vers la flu du Xllle sifecle, d'un mfime Bildsiegel ä Taigle*.
Les Steinfurt r^sidaient babituellement dans leur chätean de Schwangau
sur TEms. Le plus ancien söeau connu de cette famille, celui de Ludolphe II,
en 1245, porte un cygne (Schwan) dans le champ^ Ses descendants se divi-
serent en deux branches. Dans la brauche ain^e, Ludolphe de Zboth, en 1266,
use d'un sceau armorial au cygne ^; mais la brauche cadette, jusque dans la
seconde moiti6 du XI V« si6cle, laisse le cygne dans le champ mfeme du sceau*.
Dans les deux cas pr6c6dents, la flgure du sceau, si eile n'est pas ren-
ferm^e dans un 6cu, est au moins la mgme que celle qui Charge le bouclier. II
en est autrement chez les comtes de Tecklenburg. Le sceau de Simon I
(1158 ä 1203) ><> et celui de son fils Othon II, en 1226«*, oflFrent, dans le champ
rafime, un chäteau entourfe d'une muraille. La fille et heritifere de ce dernier,
Mathilde, epousa Othon II, comte de Bentheim, et transmit Tecklenburg k son
fils aini, Othon III, qui en prit le nom; le sceau amorial de celui-ci, en 1272,
porte un 6cu parti d'un semis de besants (armes des Bentheim), et d'une feuille
et demie de nenuphar'*. Son fils Othon IV ne porte plus que trois feuilles*^:
les armoriaux modernes blasonneront : de gueules, ä trois f einlies de ndnuphar
d'argenl. II est presque certain que ces emblemes figuraient d6jä sur le bouclier
de Simon I et d'Othon IL
« PI. XXVII, No 10.
* PI. XXVIII, No 1. .
' PL XXIX, No 2. — Arnsberg porte d'azur^ ä Vaiijle d*argent,
* PI. XXVIII, Nos 2, 3, 4 et 6.
" PL XXVIII, No 9.
* PL XXX, No 5.
^ PL XXI, No 9.
* PL XXI, No 10. — Steinfurt porte d'or, au cytpie de f/neulenj heajue et inemhrede snble,
»PL XXII, No8 1, 2, 3 et 6; pL XXIII, No 2; pl. XL, Nos 2 et 3.
«0 PL XX, No 1.
»» PL XX, No 2.
•* PL XX, No 3.
•» PL XIII, No 4; pL XVI, No 12; pL XX, Nos 4, 5 et 6.
— 12 —
A la fin du Xllle siöcle on volt encore quelques autres familles, de moin-
dre importance, adopter comrae insignes hferaldiques, des meubles qui figuraient,
ä la generation pr6c6dente, Sans le champ meme du sceau de leur auteur. Tel
est le cas des Blome *, des Soest dit de Honrode *, des Spiegel zum Dasen-
berg^, etc.
2® WappensiegeL - C'est de beaucoup le type le plus eraploy6. II porte
soit l'ecu seul, soit Tfecu timbrfe du lieaume. Nous reviendrons plus loin sur ce
genre de sceau.
3® Helmsiegel. — Nous Titudierons 6galement tout ä Theure, quand nous
nous occuperons du cimier.
4® Bannersiegel. — Ce type, reprösentant une bannifere armoriöe, est des
plus rares. L'ouvrage n'en cite que trois exemples: un contre-sceau d'Hermann
de Münster, en 1285^ et deux sceaux d'Henri, dit Bulemast, en 1321 et 1328^
5® Porträtsiegel, — Ce type ä son tour se subdivise en Reitersiegel,
Fusssiegel et Brusthildsiegel.
Le Reitersiegel apparait d6s la flu du XII^ sifecle, mais tombe d'assez
bonne heure en desu6tude. Le nombre de ceux qui Tont employ6 a toujours 6t6
fort restreint ; k de rares exceptions prös tous appartiennent ä la baute noblesse.
Voici d'ailleurs la liste de ces sceaux':
1174-1203. Arnold d'Altena'
1213. Adolphe I de la Mark
1220. Fredferic I dlsenberg
1226. Adolphe I de la Mark
1226. Adolphe I de la Mark
1228. Othon de Dale
1233. Adolphe de Holstein
1240. Othon de Vechte
1242. Thierry I de Limbourg
1243. Baudouin de Bentheim^
1262. Burckard de Bruch
Berthold II de Büren»
1263. Werenzo de Lon
1265. Othon de Bentheim
1272. Henri de Dale
1277. Berthold de Büren
1283. Othon de Ravensberg
1284. Jean de Bilstein
1291. Graft de Grafschaft
Evrard I de la Mark
1298. Egbert de Bentheim
Bemard de Bermentfelde
1304. Othon de Tecklenburg
1311. Herman de Münster*®
1319. Engilbei-t de la Mark
1322. Walrave de Büren "
1324. Othon de Ravensberg
1327. Thierry de Bilstein
» PI. 177, Nos 13 et 14.
« PL 190, N<>8 1, 2 et 3.
3 PL 249, No 1.
* PL 142, No 3.
'-> PL 250. Nos 18 et 19.
^ A part quelques exceptions, signalees d'ailleurs plus bas, tous sont reproduits sur les
plauclies X k XV.
7 PL XIX, No 7.
^ PL XXI, No 3.
' PL XXXVI, No 11.
'•^ Le sceau est reproduit sur la pL XIV, No 3, et en outre sur la pl. 142, No 2.
' ' PL XXXVIII, No 7.
- 13 -
1341. Adolphe II de la Mark 1346. Bernard de Ravensberg
1343. Conrad de Horde 1348. Engilbert III de la Mark
1344. Adolphe II de la Mark 1353. Godefroid d'Arnsberg
Tons ces sceaux, nous avons k peine besoin de le dire, sont ronds; seul,
celui de Berthold de Büren, en 1277, est scutiforme*. Ceux d'Engilbert II,
d'Adolphe II et d'Engilbert III de la Mark sont d'un execution absoluroent
remarquable.
üne raention speciale doit 6tre accord6e au sceau 6questre de Guillaume
de Dale, en 1302, qui represente ce seigneur en Equipage de chasse'.
Un bei exemple de Ftissiegel est foum6 par le sceau de Dethard de
Braken, en 1357^ Six autres appartiennent ä des juges, qu'ils repr6sentent
d'ordinaire r6p6e en main*.
On ne peut gu^re citer d'interessant, comme Brustbildsiegel, que celui
de Jean de Sudeck, en 1492 ^ üne quinzaine d'autres sceaux, dont pr6s de la
moiti6 appartiennent ä des juges, oflfrent une tete, parfois accompagnfee d'6-
paules ^.
Avant de passer ä la question höraldique, il convient de signaler encore
l'abondance des sceaux scutiformes. Au XIIIo siecle, ils sont en nombre sen-
siblement egal ä celui des sceaux ronds; ils Teniportent pendant les 70 pre-
miferes annees du XIV^ siecle, mais alors commence pour eux la decadence. On
n'en compte guere plus d'une denn douzaine au XV^ siecle; le dernier est celui
de Fr6deric Beyer, en 1450 ^
Les armoiries n'apparaissent guere, en Westphalie, avant les premi^res
annees du XIII« siecle. Le sceau 6questre d'Amold d'Altena (1174 ä 1204)
montre le comte arme d'un ecu qui porterait une rose et une bordure, au dire
du Di* Philippi; niais il est permis de se demander si la rose n'est pas un
simple umbo^.
Le plus ancien sceau qui porte un ecu indiscutable est celui d'Herman IV
de Ravensberg, en 1205-*. Viennent ensuite ceux d'Henri III de Volmestein, en
1218'®; de Fr6d6ric, comte d'Altena'* ainsi que des freres Detmar et Berthold
> PI. XIV, No 6.
* Fl. XXXVIII, No 8.
> Fl. 148, No 9.
* Fl. 218, No8 1 ä 4; pl. 255, Nos G et 9.
» Fl. 218, No 5.
• Fl. 178, Nos 15 ä 21 et 23; pl. ^5, Nok n k 17.
^ Fl. 251, No 9.
" Fl. XIX, No 7. — Altena porte (VoVy ä In rose th (fuetthft,
• Fl. XXXV, No 2. — La reproduction e.st ioi donnee d'apres uno empreinte do 1217.
'«Fl. XXXI, No 1. — Cf. plus bas, p. 8.
»• PI. XV, No 1.
— 14 -
de Büren», en 1220; d'Othon II deVechte, en 122J*; d'Adolphe I de la Mark,
en 1220«; etc.
Tous ces sceaux appartiennent ä des familles de dynastes; dans la nob-
lesse inf^rieure, il faut descendre presque jusqu'aa milieu du XIII« si^cle pour
rencontrer des sceaux armori^. On trouve en 1239 celui de Frediric de Hain*;
en 1240, ceux de Jean d'Erwitte*, de Gotschalk, avouä de Geseke* et de Gau-
tier, avoue de Soest'; en 1241, celui de Godefroid de Rüden**; en 1244, celui
de Jean de Padberg*'; en 1251, celui de Godefroid de Bachern, chambellan de
Tarchev^que de Cologne'®; etc.
L'h^raldique du iKIII« sitele est fort simple ; T^cu ne porte g^n^ralement
qu'un seul meuble ou plusieurs de meme espece. Voici d'ailleui*s Tindication de
toutes les armoiries aut^rieures ä 1301 que contient le recueil.
ün parti (BredenoP', Limburg ", Vogt v. Elsepe »*, Plettenberg) '^ - ün
Chef (Meinhövel *», Münster ••, Padberg) ". - Un 6cartel6 (Ahaus) '».
Une fasce (Buer**, Gogreve)**. — Un fasce de quatre pi6ces (Hövel)*'. —
Deux fasces (Hain) ". — Un fasci de six pieces (Lingen *^ Schonebeck) *^ — Une
' PI. XL, N« 1. — Büren porte un cheTron vi vre.
* PL XXXV, N« 3. — Vechte porte chtvronni d*or et de gueules.
> PL X, No 2. — Voir plus bas.
* PL 196, No 1. — Hain porte deux fasces.
* PL 184, N» 2. — Erlitte porte un burele au lion brochant.
" PL 184, N« 8. — Geselle porte trois fasces au lion contourne brochant.
^ PL 210, No 1. — Soest porte deux epees passees en sautoir, accompagnees . en chef
d'une ai^lette.
" PL 157, No 1. — Rüden porte une croix.
" PL 220, No 1. — Padberg porte d*or, au chef de vair.
'" PL 2GJJ, No 3. — Bachern porte d*argentj ä deux bandes de gueules.
" Sceau de Erenfrid de Bredenol, en 1284 (PL 194, No 7). — Cf. Ibid., No 8, 9 et 10.
HriMlenol porte parti d'or et dazur.
•• Sceau de Wilekin de Limburg, en 1275 (PL 195, No 1).
•» Sceau d'Henri Vogt v. Elsepe, en 1300 (PL 194, No 11). — Cf. Ibid., No 12. Vogt
«rKUcip«? porte parti d'argent et d'azur.
'* Hceau d'Henri de Vlettenberg, Chevalier, en 1266 (PL 194, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2,
4, f) «t (i; pL 264, No 17. Plettenberg porte parti d'azur et d'or.
' • Hr«iiu de Godefroid de Meinhövel, en 1299 (PL 142, No 6).
•-««•oau d'Herman de Münster, en 1270 (PL 142, No 1). - Cf. Ibid., Nos 2 i 5; pL XIV,
N" '» Li» armoriaux modernes blasonnent coup^ de gueules et d'or.
" Sii!uu de Jean de Padberg, en 1244 (PL 220, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2 i 7. Padberg
port«? r/'or, au chvf dv vair.
•" HcMiii d'AdfliiYd«! d'AliauH, epouse d'Othon de Horstmar, en 1259 (PL XXIII, No 4). —
AhaiiH porl« /rartrlii (Vor et de gueules.
'" S(i«uu de (iirard de Buor,* vers 1300 (PL 146, No 1). - Cf. Ibid., No 2, et pl. 224, No 14.
"• H((.,m do Reinhard Gogreve, en 1277 (PL 224, No 1). — Cf. Ibid., No 2 i 6.
" Hceau de Godefroid de Hövel, Chevalier, en 1277 (PL 196, No 6). — Cf. Ibid., Nos 7
k 10. Hövnl porte d'nrgent, ä deux fasces de gueulesr -'
" Hüeau de Fr6d6rlc de Hain, en 1239 (PL 196, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2 et 3.
•' Heeau de Lutbert de Lingen, en 1284 (PL 144, No 3). - Cf. Ibid., No 4.
•* »ceau de Thierry de Schonebeck, Chevalier, en 1276 (PI. 144» No 1). — Cf. Ibid., No 2.
^ 15 -
fasce componfee, ou chargee de trois pals (Gemen) '. — Deux fasces vivr6es (Be-
veren*, Gesmold)^ — Deux fasces ond6es (Budde)^ — üne tierce (Wisenhorst) *.
üne bände (Bugge ^ Eppenhausen) ^ — Un bandi de quatre pifeces (Hes-
nen**, Herbern)". — Deux bandes (Bachern*®, Luthardessen) **. — Band6 de six
piöces (Duthe) **. — ün cotic6 (Dortmund) *^ — üne bände ic^iquet^e (Schei-
dingen) **. — Deux bandes 6chiquet6es (Horhusen) '*. — üne bände de losanges
(Cappelen *®, Langen) *". — üne bände cotic6e (Helden) '*».
Deux pals (Amelunxen '", Grubo von Grubenhagen)*®. — Trois pals (Bil-
stein)'*.
ün Chevron (Ledebur**, Meschede**, Neheim)".
» Sceau de Godefroid de Gemen, en 1278 (PL 263, No 1). — Cf. Ibid., N» 2; pl. XXV,
No8 11, 12 et 15; pl. XXVI, No 1; pl. XL, Nos 3 et 7; pl. XLI, No 9. Gemen porte d'or, ä la
face de yueules, chargie de trois pals d'argent.
« Sceau de Gerlach de Bevei en, en 1294 (PI. 148, No 2). — Cf. Ibid,, Nu 3 et 4. Beveren
porte d'or, ä deux fasces vivHes de gueules,
« Sceau de Bernard de Gesmold, en 1281 (PI. 148, No 1).
* Sceau de Lambert Budde, en 1292 (PI. 229, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2 et 3. Budde
porte d'or, ä deux fasces ondees de sable.
* Sceau de Winric de Wisenhorst, Chevalier, en 1283 (PI. 145, No 6).
« Sceau de Bruno de Bugge, juge ä Soest, en 1289 (PI. 206, No 1). — Cf. Ibid., No 2.
^ Sceau de Gossuln d'Eppenhausen, marechal de Westphalie, en 1282 (PI. 220, No 11). —
Cf. Ibid., No 12.
^ Sceau de Richard de Hesnen, Chevalier, chätelain de Mark en 1298. — L'ecu est bris^
d*un lambel de trois pendants (PI. 203, No 1). — Cf. Ibid., N« 2.
» Sceau d'Engelbert d'Herbern, Chevalier, en 1292 (PI. 203, No 3). — Herbern porte bandi
d*or et d'azur de quatre pi^ces.
•0 Sceau de Godefroid de Bachem, chambellan, en 1251 (PI. 263, No 3). — Bachem porte
d'argent ä deux bandes de gueuJes.
«' Sceau d'Henri de Luthardessen, vers 1300 (PI. 221, No 7). — Cf. Ibid., Nos 8 et 9.
'« Sceau d'Otfried de Duthe, vers 1300 (PI 145, No 16). - Cf. Ibid., No 17.
" Sceau de Conrad I, comte de Dortmund, en 1240 (PI. XXXIX, No 1). — Cf. Ibid., No»
2, 4 et 5, et pl. XXXVIII, Nos 5 et 6.
'* Sceau d*Antoine de Scheidingen, en 1294 (PI. 204, No 14). - Cf. Ibid., Nos i5 et 16,
et pl. 205, No 21. Scheidingen porte d'argent, ä la bände ichiquetee d'or et de sable.
«* Sceau de Prüderie de Horhusen, chevalier, en 1268 (PI. 226, No 1). — Cf. Ibid., Nos
2, 3 et 4, et pl. 264, No 7. Horhusen porte d'or, ä deux bandes ichiquet^es d'argent et
d'azur.
»« Sceau d'Herman de Cappelen, en 1297 (PI. 150, No 8). — Cf. Ibid., Nos 9 ä 3, et pl.
159, No 21.
'^ Sceau d^Herman de Langen, en 1265 (PI. 150, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2, 3 et 4. Langen
porte d'azur, ä la bände de losanges d'or.
»" Sceau de Thierry de Helden, en 1278 (PI. 204, No 5). — Cf, Ibid., N» 6.
»• Sceau d'Albert d' Amelunxen, chevalier, en 1273 (PI. 221, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2 k 5.
Amelunxen porte de gueules, ä deux pals de vair.
" Sceau d'Henri Grubo, en 1284 (PI. 261, No l).
*» Sceau de Jean I de Bilstein, en 1278 (PI. XLI, No 5). — Cf. plus bas.
" Sceau de Thethart Ledebur, en 1298 (PI. 228, No i). - Cf. Ibid., N^s 2 ä 5. Ledebur
porte de gueules, au chevron d'argent.
" Sceau de Godefroid de Meschede, en 1286 (PI. 208, N» 1). — Cf. Ibid., No» 2, 3 et 4.
Meschede porte d'or, au chevron de gueules.
«* Sceau d'Herman de Neheim, en 1294 (PI. 208, No 5). — Cf. Ibid., N"s 6 ä 9. Neheim
porte d'azur, au chevron d'or.
- 16 ^
ün chevronnö (Ravensberg) *. — ün chevron vivr6 (Büren) '.
üne bordure de vair (Dulberg)^
Trois flanchis (Sutholte)*.
ün gironnfe (Ardei)*. — ün triangul6 (Driburg)'.
ün frett6 (Merveldt^ Rechede)«.
ün semis de boules (Bentheim)^
ün lambel (Droste*®, Hörne*', Romberg)**.
ün dextrochfere pare (Hege) *'.
ün lion (Brakel *^, Büren) **. — ün 16opard lionn6 (Oesede) *•. — ün chien
(Rüdenberg) *^ — ün cheval (Volenspit) *®. — ün rencontre de boeuf (Kannen-
borch)'". — ün massacre de cerf (Scoltbroke)". — üne cornede bßlier (Dungerden)**.
üne aigle (Arnsberg**, Keselinc)*^. — ün cygne (Steinfurt)**. — Trois
oiseaux (Dale)*\ — - ün derai vol (Berge)*". — Trois derai vols (Holte *^ Lünen) *^
' Sceau d'Herman IV, comte de Ravensberg, en 1217 (PI. XXXV, No 27). — Cf. Ibid.,
Nos 3 i 5, et 7 i 10; pl. XII, Nos l i 4 et 6; pl. XVI, No 9; pl. XXXVIII, No 1, et pl. XX^IX,
Nos 10 et 11. Ravensberg porte d'o7', ä trois chevrons de gueules.
* Sceau commun de Detmar et Berthold de Büren, en 1220 (PI. XL, No 1). — Cf. plus bas.
* Sceau de Gautier II de Dulberg, en 1253 (PI. XXX, No 6).
* Sceau d'Eustache de Sutholte, en 1290 (PI. 230, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2, 3 et 4.
"^ Sceau de Jean II d'Ardei, en 1246 (PI. XXX, No 8). — Cf. Ibid., Nos 9 et 10, et pl.
XXXIX, No 7.
6 Sceau d'Amelung de Driburg, en 1274 (PI. 221, No 11). — Cf. Ibid., Nos 12, 13 et 14.
^ Sceau de Jean de Merveldt, echanson, en 1271 (PI. 149, No 4). — Cf. Ibid., No 5. Les
armoriaux modernes blasonnent d'azur, ä trois chevrons entrelacis d'or, dont deux mou-
vant Je la pointe, et le troisitme mouvant du chef,
« Sceau de Godefroid, burgrave de Rechede, en 1260 (PI. 149, No 1). — Cf. Ibid., No 2 et 3.
»Sceau de Baudoin II, comte de Bentheim, en 1243 (PI. XXI, No 3). — Cf. Ibid., Nos
4, 6, 7 et 8; pl. XIII, No 3; pl. XV, No 3; pl. XVI, No 11, et pl. XL, No 4. Bentheim porte
aujonrd'hui de guenleSy ä dix-neuf besants d'or^ 4, 4, 4, 4 et 3. On ne pritait aucune atten-
tion, pendant tout le moyen-äge, au nombre des besants, qui a continuellement varie.
«0 Sceau d' Albert Droste, en 1277 (PI. 152, No 3. — Cf. Ibid., No 4).
" Sceau d'Eekard de Herne, Chevalier, en 1291 (PI. 152, No 5 et pl. 233, No 14.
»« Sceau de Goswin de Romberg, en 1262 (PI. 152, No 1). — Cf. Ibid,, No 2.
'3 Sceau de Jourdan de Hege, Chevalier, en 1274 (PI. 253, No 14).
»* Sceau de Werner de Brakel, en 1259 (PI. 231, No 2).
»5 Sceau de Berthold II de Büren, en 1276 (PI. XXXVI, No 2). — Cf. plus bas.
»« Sceau de Bernard d'Oesede, en 1245 (PI. XXXVII, No 8). - Cf. Ibid., N" 9.
»7 Sceau de Conrad II de Rtidenberg, en 1250 (PI. XXVI, No 6). — Cf. plus bas.
«« Sceau de Thierry, dit Volenspit, Chevalier, en 1287 (PI. 185, N<» 1). — Cf. Ibid., Nos 2, 3 et 4.
«» Sceau d*Egbert de Cannenborch, Chevalier, en 1280 (PI. 235, No 1).
«0 Sceau de Constantin de Scoltbroke, en 1284 (PI. 237, No 6).
«» Sceau d'Henri de Dungerden, en 1285 (PI. 328, No 1).
'* Voir plus haut, p. 2.
" Sceau de Rodolphe Keseline, en 1292 (PI. 174, No 1).
** Voir plus haut, p. 2.
«3 Sceau d'Othon, comte de Dale, en 1228 (PI. XIII, No 5). — Voir plus bas.
" Sceau de Witkind IV, avou6 de Berge, en 1227 (PI. XXXIV, No 9). — Cf. Ibid., Nos
10 k 13, et pl. XXXV, No 1.
" Sceau d'Adolphe de Holte, ch&telain de Schaumburg, en 1227 (PI. XXXVII, No 7). —
Cf. pl. XXXII, No 8.
«« Sceau de Gherwyn de Lünen, bourgeois de Soest, en 1299 (PI. 189, No 1). — Cf. Ibid.,
Nos 2, 3 et 4. Lünen porte d'or, ä trois demi vols de sable.
- 17 -
Deux poissons (Visbeke)*. — Une cöquille (Neheim)*.
Trois feuilles de nönupliar (Teckleubürg *, Ungenade)^ Une feuille
de lioux (Lembeck)*. — Trois feuilles de lioüx (Altena) ^ — Tröis feuilles (?)
disposies en pairle (Volmestein)^ — Trois tröfles tig6s (Metlingeh)^. — Trois
fleurs de lys (Rike)^ — Une rose (Altena '®, Stöimede) *'. — Trois roses ran g6es
en clief Jstorpe) **. - Une branche de rosier (Osteriiosen) *^. — Une couronne
(Brochusen *^ Soest dit Honrode) **.
Une ancre de magonnerie (Helfenberg '", Röderikessen) *^
Une roue (Horde) *^ — Une roue de nioulin (Saösendorf *®, Vechtorpe)"*.
Un crampon (Diedenshausen)*^ — Trois crampons (Galen", Sledesen)*^
Trois crocs en pairle (Brobek^^, Hake)**. — Un hame^on (Hederich) *•.
• Sceau de Thierry de Visbeke, Chevalier, en 1296;(P1. 187, No 1).
*Sceau de Jean de Neheim, en 1280 (PI. 215, No 15). t— Mßme famille que les Neheim
au chevron citös plus haut.
• Sceau d'Othon III, comte de Tecklenburg, en 1272 (PL XX, No 3). — Tecklenburg
porte (Vargent, ä trois feuillen de ndnuphar de gueules\
* Sceau d'Henrl, dit Ungenade, Chevalier, en 1292 (PI 243, No 1).
* Sceau de Wetzel de Lembeck, eh 1265 (PI. 154, No 1). — Cf. Ihid^ Nos 2, 3 et 4.
Lembeck porte de yueuleSy ä la feuille de houx d'argent,
•Sceau de Sobbe d'Altena, en 1298 (PI. 191, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2, 3 et 4.
»Sceau d'Henri III de Volmestefn, en 1218 (PI. XXXI, No 1). — Cf. Ibid., No« 2 et .3;
pl. XXXVIII, No 12; pl. XXXIX, No 8, et pl. XLI, No 8). Les armoriaux modernes blasonnent
d*argeiitj ä tToiff feuiUes d'ortie de gueulest, i.s'.^antes en pairle d'urie boule d'or.
« Sceau de G6rard de Mettingen, chätelain de Tecklenburg, en 1299 (PI. 177, No 12).
» Sceau d'Henri, dit Rike, bourgeois de Munster, en 1298 (PI. 176, No 15).
'»Sceau d'Arnold, comte d'Altena (1174—1204). (PI. XIX, No 7). — Cf. plus bas.
" Sceau d'Albert II de Störmede, en 1284 (PI. XXX, No 7). — Störmede porte d'argent,
ä la rotte de gueules, boutonnie d'or,
«« Sceau de Conrad d'Istorpe, en 1299 (PI. 242, No 4).
•* Sceau d*Henri d'Osterhosen, en 1276 (PI. 240, No 1).
'* Sceau de Gotschalk de Brochusen, chevalier, en 1297 (PI. 190, No 4). — Les armoriaux
modernes blasonnent d*azur, ä deux tiges accontiea d'argenty affront^es et courbdes en
forme de eoeur, orn4es chacune ä Texterieur de tjuatre roses de gueules, dont une du
sdmmet de la branche
'^ Sceau de Thierry de Soest, dit de Honrode, en 1256 (PI. 190, N« 1). - Cf. Ibid,,
Nos 2 et 8.
«• Sceau. d'Eckard de Helfenberg, en 1292 (PI. 211, No 5).
'^ Sceau d*Amold de Roderikessen, en 1266 (PI. 247, No 1). — Cf. Ibid., No 2.
««Sceau d'Albert de Horde, chevalier, en 1254 (PI. 250, N» 1). — Cf. Ibid., No 2.
•» Sceau de Frederic de Sassendorf, en 1300 (PI. 214, No 1). — Cf. Ibid., No 2. Sassen-
dorf porte d*argent, ä la roue de moulin de sable.
««* Sceau de Roland de Vechtorpe, en 1291 (PI. 161, No 10). - Cf. Ibid., No 11.
»» Sceau de Gobert de Diedenshausen, en 1284 (PI. 247, No 3). — Cf. Ibid., No 4.
" Sceau de Wenzel de Galen, chevalier, en 1289 (PI. 159, No 2). - Cf. Ibid., N«»« 3 et 4.
Galen porte d'or, ä trois crampons de gueules,
» Sceau de Sweder de Sledesen, en 1277 (PI. 159, No 1).
*» Sceau de Glson de Brobeck, chevalier, en 1292 (PI 245, No 2). — Cf. Ibid., No» 3, 4
et 5. Brobeck porte d'or, ä trois crocs de sable en pairle, mouvants d'une boule de
gueules,
»* Sceau d'Henri, dit Hake, en 1265 (PI. 245, No 1).
Sceau de Thierry de Mederich, en 1277 (PI. 248, No 1). — Cf. Ibid., No 2.
Arehiv für Heraldik. Heft 1. 1903. 2
^ 18 -
Üne cremaillere (Husten dit Kettler) *.
Une broye (Ense)*. — Trois etriei-s iSchwansbell) ^
Trois fuseaux (Haren) ^ — Trois miroirs (Spiegel zum Desenberg)'.
Deux comes ä boire (Home)*.
Dix annelets (Ringenberg)'.
Une licome (Volclinthusen) ^
ün Hon alle (Schröder) •. — Cn poisson aili (Deckenbrockj '*>.
üne Sorte de tete d'idole (?), soutenue de deux bras appuyes sur les
coudes (Schardenberg) *'.
Les ecus suivants, moins nombreux, oflfrent des meubles de deux esp^ces
diflferentes :
Chef Charge d'un lion passant (Warendorpe) **; — de trois besants.
(Davensberg) *^ ; — de trois losanges (Witten)**; — de trois oiseaux (Strom-
berg)"; - de trois roses (Herse)*'.
Trois bandes sous un chef (Velen) ".
Trois roses sous un chef (Summern) *^
ün parti, ä la fleur de lys brochant (Vogt v. Elsepe) *•.
üne fasce surmont^e de deux oiseaux ( Velzeten) '^ — üne fasce 6chiquet6e
« Sceau de Roger de Husten, Chevalier, en 1298 (Fl. 212, No 1). - Cf. Ibid,, Nos 2, 3
et 4. Kettler porte </'or, d la cr^mailUre de giteulen,
* Sceau d'Antoine de Ense, en 1298 (PI. 158, No 1). — Cf. Ihid^ No 2. Ense porte d'ar-
gentf ä la paire de broyes de sable.
« Sceau de Lutbert de Schwansbell, en 1256 (PL 217, No 1). — Cf. Ibid., No 2. Schwans-
bell porte d'aryent, ä trois itriers avec leurs courroies de sable, les fermaux d'or,
^ Sceau de Jean de Haren, juge i Osnabrück, Neustadt, en 1300 (PI. 252, No 10). — Le
sceau de ce personnage porte deux fuseaux en chef, et une cigogne ou un h^ron en pointe. —
Cf. [bid,f Nos 11, 12 et 13. Haren porte d*argent^ ä trois fuseaux de gueules.
* Sceau d'Herman Spiegel zum Desenberg, en 1282 (PI. 249, No 2). — Cf. Ibid,, Nos
3y 4 et 5. En 1252, le sceau d'un autre Herman, dit Spiegel zum Desenberg, porte un seul
miroir dans le champ (PI. 249, No 1). — Les armes de cette famille sont de gueules, ä trois
miroirs arrondis d'argent, encadris d'or,
« Sceau d*Hugo de Hörne, en 1292 (PL 164, No 1). - Cf. Ibid., Nos 2 et 3.
^ Sceau de Sweder de Ringenberg, en 1257 (PL 160, No 16). — Ringenberg porte de
gueules, ä dix annelets d'or.
•^ Sceau d' Arnold de Volclinthusen, en 1285 (PL 185, No 8). — Cf. Ibid., No 9.
» Sceau d'Henri Schröder, en 1269 (PL 168, No 1). Cf. Ibid., No 2.
«0 Sceau d'Engelbert de Deckenbrock, en 1295 (PL 175, No 19). — Cf. Ibid., No 20.
Deckenbrock porte de sable, au poisson volant d'argent en bände.
»• Sceau d'Albert de Schardenberg, en 1250 (PL 236, No 1). - Cf. Ibid., No 2.
•« Sceau de Jean de Warendorpe, Chevalier (Xllb' si^cle), (PL 169, No 1). — Cf. Ibid.,
No» 2 et 3. Les armoriaux modernes blasonnent coupe, le chef d'argent, au lion passant de
gueules, la pointe d'argent.
»» Sceau d'Herman de Davensberg, en 1267 (PL 143, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2 et 3.
•* Sceau d'Herman de Witten, en 1283 (PL 201, No 1). — Cf. Ibid., No 2.
'* Sceau de Conrad II, sire de Rüdenberg et burgrave de Stromberg, en \^ {^Vh XXVI,Noo). —
Les armoriaux modernes blasonnent coupi d'argent, ä trois merles rang^s de sable, et de gueules.
»« Sceau de Ludolphe de Herse, en 128(J (PL 242, N" 1). — Cf. plus bas.
»' Sceau de Conrad de Velen, en 1264 (PL 25, No 9). - Cf. plus bas.
'»• Sceau de Godefroid de Summern, Chevalier, en 1295 (PL ÄK), N«» 1).
»» Sceau d*Errard, avoue d'Elsepe, en 1288 (PL 19:i, No 1).
*^ Sceau de Jean de Velzeten, vers 1300 (PL 147, N» 1). -> Cf. Ibid., Nos 2 et 3.
- 19 -
surmont^e de deux oiseaux (Altena) '. — Une fasce accompagn^e de trois roses
(Quaterland) *. — Une tierce surmontfee de trois oiseaux (Lon)*. — ün fasce
ä la bände brochant (Dicke)*. — ün bureli au Hon brochant (Erwitte^ Ge-
seke*, von der Horst ^, Horstmar**, Lüdinghausen*^, Soest)'®. — ün burel6 au
loup brochant (Lüdinghausen)**.
Une bände chargie de trois boules (Vittinghof) '*; — de trois croissants
(Apierbeck) *^
Trois pals, ä la fasce brochant (Brakel) *^
ün lion, k la bordure componie (Homburg) **.
ün sautoir, cantonne de quatre boules (Strothus) *^.
ün renard contourne passant, accompagnö en pointe d'un flanchis*'.
ün brechet issant d'une mer (Visbeke) ***.
Six losanges (3, 2 et l), surmont6s d'un lambel de quatre pendants
(Etteln) ««.
Deux 6pies passies en sautoir, accompagnöes eu chef d'une aiglette (Soest)*®.
Deux flaches pass6es en sautoir, accompagn6es eu chef d'une rose (Holt-
hausen)**.
• Sceau d'Adolphe d'Altena, Chevalier, en 1280 (PI. 198, No 1).
« Sceau d'Erenfried, dit Quaterlant, en 1298 (PI. 200, No 4).
»Sceau d'Herman, comte de Lon, en 1247 (PL XXIV, No 10). — Cf. Ibid., Nos u et 12,
et pl. XV, No 3.
< Sceau de Conrad, dit Dicke, en 1291 (PI. 144, No 5).
• Sceau de Jean d'Erwitte, Chevalier, en 1240 (PI. 184, No 2). — Cf. Ibid., Nos 3 A 7.
Les armoriaux modernes hlasonnent d'or, ä trois fancen de giieulen , au lion d'azur, cou-
ronn4 d*or, brochant
• Sceau de Gotschalk, avoue de Geseke, en 1240 (PI. 184, N» 8).
' Sceau d'Evrard v. d. Horst, Chevalier, en 1280 (PI. 184, No 11). — Cf. Ibid., Nos 12 et 13,
et pl. 264, No 25. V. d. Horst porte bureU d'argent et d'azur, au Hon de gueules, couronn6
d'or, brochant.
» Sceau d'Othon de Horstmar, en 1240 (PI. XXIII, No 3). — Horstmar porte d'or, ä sept
trangles d'azur, au Hon de gueules, couronni d*or, brochant.
»Sceau d'Herman de Lüdinghausen, en 1271 (PI. 183, No 7). — Cf. Ibid., Nos 8 et 11.
Les armoriaux modernes blasonnent d'argent, ä trois fasces de gueules, au lion d'azur,
CQuronn4 d'or, brochant.
»0 Sceau de Werner de Soest, Chevalier, en 1249 (PI. 183, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2 i 5.
'» Sceau de Bernard de Lüdinghausen, Chevalier, en 1271 (PI. 183, No 6). — Ce person-
nage appartenait i la mSme famille qu*Herman.
'«Sceau d'Henri de Vittinghof, Chevalier, en 1254 (PI. 205, No 1). — Cf. Ibid., No 2.
Vittinghof porte d'argent, ä la bände de sable, charg4e de trois boules d'or.
" Sceau de Thierry d'Aplerbeck, chevalier, en 1277 (PI. 263, No 5). — Cf. Ibid., Nos 6 et 7.
»* Sceau de Berthold de Brakel, en 1259 (PI. 222, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2, 3 et 4.
Le Dr. Ilgen voit dans cette figure une herse.
** Sceau d'Henri de Homburg, en 1258 (PI. 231, No 1). — Homburg porte de gueules,
au lion d'or, ä la bordure compon4e d'azur et d'argent.
»• Sceau d'Evrard de Strothus, en 1292 (PI. 230, No 10).
•^ Sceau d'Herbord Voss, en 1292 (PI. 170, No 16).
*" Sceau de Wichman de Visbeke, bourgeois d'Osnabruck, en 1299 (PI. 2aS, No 6).
'» Sceau de Luitpold d'Etteln, en 1290 (PI. 223, No 4). - Cf. Ibid., No 5.
" Sceau de Gautier, avou6 de Soest, en 1240 (PI. 244, No 2).
*• Sceau d'Herman de Holthansen, en 1238 (PI. XXXVII, No 10).
- 20 -
Une marmite, accompa^^e en chef de trois roses rangäes (Gudenburg
dit Grope) *.
Enfin les cinq familles suivantes offrent des exemples d'^cus partis ou
coup6s diversement cbarges:
Parti de deux pals et d'un plein (Drost v. Isenberg)*. —: Parti d'un iclü-
queti et d'une ancre de macjonnerie (Schuvel) *. — Parti de deux barres et un
demi heaume cime d'une touffe de feuillage (v. d. Radewich) ^.
Coup6 d'un lion issant et d'un 6chiquet6 (Huleveld) *. — Coup6 d'un lion
issant et de trois roses (Strtinkede) .^
En r6suin6, la Westphalie oflFre au Xllle sitele:
ficus simples (c'estä-dire ne comportant qu'une seule
piice ou plusieurs piices semblables) 103
Ecus coTnpos6s. (comportant plusieurs piices diflFirentes) 31
Ecus partis ou coupes 5
139
A un autre point de vue, ces ^cus peuvent se classer comme suit:
Armoiries purement hiraldiques 58
Armoiries purement naturelles 34
Armoiries purement chimferiques ....... r 4
Armoiries purement artificielles . 18
Armoiries höraldico-naturelles ......... 20
Armoiries hferaldico-artificielles • 2
Armoiries naturo-artificielles . . • 3
139
rk * *
Au XlVe sifecle apparaissent un assez grand nombre de nouveäux
meubles:
Coup6 ^manche (1301) ^ — Losangö (1302)«. — Croix de macles (1308)«. —
« Sceau de Conrad de Giidenburß:, dit Grope, en 1279 (PI. 238, N« 16).
« Sceau de Gerard Droste d'Isenberg, en 1274 (PI. 263, N« 4). .
^ Sceau de Werner, dit Schuvel, Chevalier, en 1271 (PI. 211, N« 1). — Cf. Ibid., N« 2).
* Sceau de Jean v. d. Radewich, BourgmeRtre d*JIerford Altstadt (PL 262, No 1).
5 Sceau de Jean de Huleveld, en 1297 (PI. XXXVIII, No 2).
•Sceau de Gerhuh de Strtiukede, en 1263 (PI. 169, N« 10). — Cf. Ibid., Nos H et 12.
Strünkede porte coupe, d'oj', au lion naissant de giteules, et de sinople, ä trois roses
d* argen f.
' Sceau d'Albert de Rokinchusen, en 1301 (PI. 148, No 15).
*• Sceau de Berthold, dit Torck, Chevalier, en 1302 (PI. 201, No 6). — Cl Ibid., Nos 7,
8 et 9. Le sceau porte un ecu losange sous un chef. Les armoriaux modernes hlasonnent co?/;?^
de yueulesj et d'argent ä sept loaanges d'azur, 4 et 3.
• Sceau d^Henri de Lützelnauwe, chevalier, en 1308 (PI. 216, No 1). — Cf. pl. 157, No 13.
- 2! -
3arre :bretess6e contre bretössie (1309)*. — Parti d'un, coup6 de deux (1315)*.
Triangul6 (J333)^ — Pali contre pal6 (1341)^ - Sautoir ancr6 (1348)«. —
Parti emanchi (1353)«. — Taill6 (1355) ^ — Pointe (1357)«. - Tranchi creneli
(.1362)». - Tierc^ en girons arrondis (1375)««. — Croix ancr6ß (1386)«*. —
Bande 6manch6e (1386)".
Moine (1333)'». — Main (1336)**.
Corne de cerf (1301) *'. — Tfete et col de bfilier (1305) *«. — Ours (1307) ".
-^ Bßlier issant (1312) *«. - Veau (1331) *». — Massacre de chevreuil (1331) *^ —
Rencontre de cerf (1332)»*. - B61ier (1333)". — Belette (1336)". — T6te et
col de cheval (1336)»*. — Fouine (1339)»\ - Cerf (1360). — Ecureuil (1367)««.
— Singe (1370) »^ - Lifevre naissant (1388)".
» Scean de Renfrid de Schorlemer, en 1309 (PI. 226, No 14). — Cf. Ibid,, Nos. 15 et 16.
Schorlemer porte de gueuleSy ä la bände brUesnee contre britefts^e d'argent.
* Sceaa de Nicolas, dit Eiflare, Chevalier, en 1315 (PL 155, No 17).
« Sceau d'Alexandre v. d. Nienborg, en 1333 (PL 149, No 18). — Cf. Ibid,, No 19.
♦Sceau de Jean de Slepedorp, juge d'Osnabruck Neustadt, en 1341 (PL 222, No 7).
* Sceau de Jean de Wesler, en 1348 (PL 216, No 8).
* Sceau de Lubert d'Alstede, en 1353 (PL 148, No 16).
» Sceau de Prederrc de Langenstrot, en ia55 (PL 227, No 21).
^8ceau d'Herman de Vifliausen, en 1357 (PL 209, No 22).
* Sceau de Richard Droste, en 1362 (PL 216, No 20). - Cf. Ibid., No 21. Droste porte
tranchi crineU de gueules et d'or,
*' Sceau d'Henri, dit Rump de Loen, bourgeois d*ünna, en 1375 (PL 214, No 21).
»* Sceau de Jean Bentinck, en 1386 (PL 157, No 18). — Bentinck porte d'azuVj ä la croix
ancrie d'argent,
•«Sceau d'Henri de 0er, en 1386 (PL 148, No 11). — Cf. Ibid., No 12. 0er porte d'or,
ä la bände Smanchee d'azur et d'argent,
•* Sceaux d'Eustache et d'Helmbert de Münchausen, en 1333 (PL 255, Nos 1 et 3). —
Cf. Ibid,, Nos 2, 4 et 5.
•^ Sceau de Jean de Nedere, en 133(5 (PL 239, No 1).
»^ Sceau de Thierry de Haldessen, en 1301 (PL 237, N« 1). - Cf. Ibid., No 2.
'•Sceau d'ülrich d'Escheberg, Chevalier, en 1305 (PL 236, No 5). — Le sceau porte un
ecu coupe: en chef, un lion issant; en pointe, trois tetes et cols de beliers.
»^ Sceau de Jean Bar, Chevalier, en 1307 (PL 171, No 14). — Cf. Ibid., No 15.
»»Sceau de Gerard de Wederden, Chevalier, en 1312 (PL 172, No-l). — Wederden porte
de guenle«, au belier naiasant d'argent,
«9 Sceau de Berthold, dit Gomerkalf, en 1331 (PL 232, No 3).
«»Sceau de Jean d'Elen, en 1331 (PL 164, No 16).
*' Sceau de Liboire de Alen, Chevalier, en 13:32 (PL 237, No 17).
»* Sceau d'Alard de Wederden, en 1333 (PL 172, No 2).
"Sceau de Jean Slepere, en 1336 (PL 186, No 1). — Ce n'est ici qu'un Bildsiegel. Le
mSme personnage, en 1348, fait usage d'un Wappensiegel ^ ou la belette broche sur un semis
d^etoilcs (PL 186, No 2).
«* Sceau de Jean Diebernere, en 1336 (PL 236, No 14).
"Sceau de Thierry de Härmen le Jeune, en 1337 (PL 186, No 17). — Cf. Ibid., N« 18.
Le sceau porte un ecu k trois fouincs. Härmen porte de sable, ä trois fouines d'argent.
*• Sceau de Jean de Wolmarckhusen, en 1367 (PL 186, No 19).
" Sceau de Volpert d'Eppe, en 1370 (PL 255, No 26). — Cf. Ibid., No 27. Les armoriaux
modernes blasonnent clor, au singe assi9 de sable^ tenant de la main dextre une rose de
gueules, tigie et feuillie de sinople.
»• Sceau d'Henri Lenupe, en 1388 (PL 186, No 13).
- 22 -
Corbeau (1304) ». — Serre d'Aigle (1335)*. — Tgte et col de paon (1358)».
— Coq (1370)*. — Ecrevisse (1321)*. — Queue de poisson (1337)«.
Gerbe (1314)'. - Branche de tilleul (1330)«. - Tilleul (1340)". — Poire
(1348)*«. - Feuille de chSne (1371) *^ - Feuille de rave (1371"). - Chöne
(1368) »^ — Branche de chene (1371) '^ — Chicot (1374).**.
Chaine (1312) *». - Coupe (1313) *^ — Casque (1315) »«. — Fermail ( 1 3 1 7) »». -
Roue ädents (1317)««. - Crosse (1322)«'. - Marteau (1325)*«. — Bague(l327)".
— Anille (1328) '\ — Soc de channie (1336) ". — Hache (1341) ««. -~ Ancre (1342)".
* Sceau commun de Raven et Conrad de Pappenheim, frörea, en 1304 (PL 234, No 1) —
Cf. Ibi(L, Nos 2 et 3. Pappenheim porte d'argent, au corbeau de sablCj couronni d'or,
« Sceau de Wolfard, dit Edelkint, en 1335 (PL 189, No 20).
3 Sceau d'Henri, dit Pauwe, en 1358 (PL 236, No 23).
* Sceau de Menric, dit Haue, en 1370 (PL 188, No 14). — Cf. Ibid., No 15.
^ Sceau de Reinhard Crevet, Chevalier, en 1321 (PL 233, No 1). — Cf. Ibid., N« 2. Crevet
porte d'argent, ä r^crevisse en pal de gueules.
^ Sceau de Thomas, dit Rost, en 1337 (PL 192, No 3). Le sceau porte an ecu i trois
queues de poisson en pairle. — Cf. Ibid., Nos 4 et h.
^ Sceau de Gerlach de Linne, chevalier, en 1314 (PL 243, No 2). Le sceau porte un ecu
k trois gerbes, au chef Charge de trois roses. — Cf. Ibid ^ No 3
*« Sceau d'Antoine de Blumental, en 1330 (PL 190, No 15).
9 Sceau de Godefroid de Hilbeck, en 1340 (PL 190, No 16).
•0 Sceau de Jean de Bereu, chevalier, en 1348 (PL 243, No 10). Le sceau porte un 6cu k
trois poires. — Cf. Ibid., No 11.
«• Sceau de Rembart de Holtvelde, en 1351 (PL 243, No 19).
'* Sceau d*Engelbert, dit Korve, en 1351 (PL 191, No 15). Le sceau porte un 6cu i trois
feuilles de rave. - Cf. Ibid.^ Nos 16 et 17.
'* Sceau de Jean de Brochem, en 1368 (PL 240, No 5). Le sceau porte un 6cu Charge
d'un chSne, a la cotiee brochante.
»* Sceau de Detmar de Stockhausen, en 1371 (PL 240, No 7). - Cf . Ibid., No 8. Stockhausen porte
d*argent, au tronc ecofe au naturel, pouftsant de chaqxte coH nne feuille de chene de sinople.
»^ Sceau de Machorius, dit Stoke, en 1374 (PL 240, No 13). Le sceau porte un 6cu k
deux chieots en pal.
»« Sceau de Lutbert de Boynen, en 1312 (PI 213, No 2). — Cf. Ibid., Nos 3 et 4.
•^ Sceau de Jean, dit Stapel, en 1313 (PL 251, No 10). Le sceau porte un 6cu k trois
coupes. — Cf. Ibid., No 11 ä 15.
«♦* Sceau d'Herman Wendt, en 1315 (PL 252, No 18). — Cf. Ibid., Nos 19, 20 et 21. Le
Le sceau porte un ecu k trois chapels de fer. Les armes sont d'or, ä trois chapela de fer
partis d'azftr et d'argent, lea cordon.'i de gueules pafts^Jt en sautoir.
'» Sceau de Gherwin de Rinkerode, chevalier, chfttelain de Mark, en 1317 (PL 162, No 1).
Le sceau porte un ecu coup6, au fermail brochant.
«0 Sceau d'Alrad, dit Klencke, chevalier, en 1317 (PL 250, No 3). — Cf. Ibid., Nos 4 et 5.
Klencke porte d'argent, ä la roue de moulin de sable.
*' Sceau de Godefroid Bischoping, bourgeois de Munster, en 132*2 (PL 165, No 2). Le
sceau porte un ecu charge de deux crosses en sautoir, k la fasce brochant.
** Sceau d'Herman de Hamern, en 1325 (PL 166, N« 12). Le sceau porte un 6cu k la
fasce chargee de trois marteaux. — Cf. Ibid., Nos 12, 13 et 14.
*3 Sceau d' Alexandre Top, chevalier, en 1327 (PL 249, No 11). Le sceau porte un 6cu k
trois bagues.
«< Sceau de Gerard van der Molen, en 1328 (PL 247, No 18). — Cf. Ibid., No 19.
" Sceau d'Albert de Vincke, chevalier, en 1336 (PL 249, No 14). - Cf. Ibid., No 15.
«" Sceau de Jean de Bardeleven, chevalier, en 1341 (PL 246, No 14). — Le sceau porte
un ecu k trois haches. Bardeleven s'arme d'argent, ä trois haches de sable.
*' Sceau de Gilbert de Stricket, en 1342 (PL248,No 12). Le sceau porte unecuäTancre cn bände.
- 23 -
Force (1347)«. - Faucille (1354)«. — Barque (1359)«. — Masse ä picotons
(1360)*. — Maillet(l365)*. - Cloche (1369)«. - Per de lance (1372) ^ — Clef
(1399)«.
Panthire (1341)». — GriflFon (1346) *^ — Panthfere naissante (1361)". —
Tete et col de panth^re (1367)'«. - T§te et col de licorne (1390)*».
Cheval ä tßte humaine (1338)'*.
II est presqae toujours impossible de d^terminer les mobiles qui ont pu
guider une famille dans le choix de ses armoiries. On remarque seulement que
certaines pi6ces ont joui d'une faveur assez speciale dans des r^gions d^ter-
minies.
I. JDans VEveche de Miinster.
Un lambel: Berge**, Droste'", Dudikenbecke *^ Hom**, Lare*», Roden-
berg «^
Uh lambel en bände: Bocholt«*, Brole««, Lodere «^ Malemann«*, Senden«*,
> Sceau de Jacques de Bele, en 1347 (PL 163, No 1). — Cf. Ibid,, No 2.
* Sceau d'Eudes de Wesale, en 1354 (PL 163, No 17). Le sceau porte un 6cu chargö
de deux faucilles aifrontees.
8 Sceau de Jean de Scholde, en 1359 (PL 253, No 25).
* Sceau d'Henri de Cappelen, en 1360 (PL 244, No 8). — Cf. Ibid., Nos 9 k 13. Le sceau
porte un 6cu k deux masses passees en sautoir.
* Sceau d* Arnold de Berninchusen, en 1365 (PL 217, No 17). — Cf. Ibid., Nos 18 et 19.
Le sceau porte un ecu k trois maillets.
« Sceau de Jean Klocke, en 1369 (PL 217, No 6). — Cf. Ibid,, No 7.
^ Sceau de Nicolas de Werpe, en 1372 (PL 246, No 6). — Cf. Ibid., No 7. Le sceau
porte un 6cu an fer de lance en bände. Les armes sont d'azur, au fer de lance d*argent,
posi en bände.
" Sceau de Werner de Dron, en 1299 (PL 244, No 15). Le sceau porte un ecu k deux
clefs adossees et passees en sautoir. — Cf. Ibid., No 16-
9 Sceau de Jean de Berssen, en 1341 (PL 171, No 2).
»<» Sceau d'Eustache de Schnetlage, en 1346 (PL 171, No 6). — Schnetlage porte d'oVy au
ffriffan de gueules.
'» Sceau de Jean Pawel, en 1361 (PL 171, No 5).
"Sceau de Werner Struve, clerc, chanoine de Tecklenburg, en 1367 (PL 171, No 9).
'»Sceau d'Henri de Leden, en 1390 (PL 171, No 10). — Cf. Ibid., No 11.
'* Sceau d'Henri, dit Schetter, en 1338 (PL 186, No 15).
'* Sceau de Thierry de Berge, Chevalier, en 1325 (PL 152, No 7).
'• Sceau d* Albert Droste, en 1277 (PL 152, No 3). — Cf. Ibid., No 4.
" Sceau d' Albert de Dudikenbecke, en 1310 (PL 152, No 6).
•• Sceau d'Eckard de Hörne, Chevalier, en 1291 (PL 152, No 5, et pl. 223, No 14).
'• Sceau de G^rard de Lare, bourgeois de Camen, en 1387 (PL 152, No 10).
w Sceau de Goswin de Rodenberg, en 1262 (PI. 152, No 1). — Cf. Ibid., No 2.
«» Sceau de Bernard de Bocholt, en 1848 (PL 153, No 17).
" Sceau de G6rard de Brole, en 1337 (PL 153, No 4).
" Sceau de Jean de Lodere, en ia54 (PI. 153, No 18).
«* Sceau de Jean Malemann, en 1338 (PI. 153, No 7). — Cf. Ibid., Nos 8, 9 et 10.
«» Sceau de Roger de Senden, en 1330 (PI. 153, No 2).
- 24 —
r. 4, Sp^kft ». Tnr.Pifr/rp«*. — L« Morrien' et les Roege* arrempagnent le lambel
/l«^ /.a/r^ ^« ^jroyei: Carnap \ Enäe*. Kakelsem', Mera*.
7r'>/r pair^.r d^ 6r^v«i; AWendorp\ Eickenscheid ■^ Hohey". SaSen-
\»trz'^. Sr:he<i^lkh '*. .S^Iekinc'*,
Irhi* f.rampon^.: Brand>ohei«i '*, Galen'*, Sande*'. Sledesen'\ Wetinc-
Zwei Wappenscheiben in der Kirche von Worb.
Von H. Ekasäer.
rHieza Tafel III and IV.j
Zrj denjeniireri Kirchen des Bernbiets, welche den Schmack ihrer Glas-
(ifemälde ar>f die Getfenwart hindurch gerettet haben, zählt auch die Kirche von
W(rrb bei Beni, In unverminderter Kraft leuchten die 18 Scheiben grossen
Format.^ neit bald vier Jahrhunderten in das hübsche kleine Gotteshaus und
verkünden die Tüchtigkeit des Kunstgewerbes im ersten Viertel des 16. Jahr-
hundert.^,
[n den drei mittlem Chorfenstem haben sich drei Wfirdenti-äger der Bis-
tümer Ba^'el, J^au.sanne und Konstanz verewigt, jeder mit zwei zusammen ge-
• i^.t^^x *V\\^nr\ V. <V .Sp#rcke. en \VA1 rPl. lo3, Ni U).
» S';*Tarj t\*: Bruno <!*; Tiuhtorpfr. joj^e ä Dalmen. en 1356 (Fl. 153* N^* lf>).
' Hr^aii *1^ J'-an Morri^rn, en 1321^ ^Pl. 1.13. N- 3). — Les Malemano ne »ont tres cer-
tain'rnri'rnt ^lu'on^ bram:h^ d^« Morrien; on troiive en effet en 1310 nn Jean Morrien. dit Male-
mann (*(A. 42). Morri^-n porte tl'nrtjfnt, nn fotnhel f-n hand^ dp aab/p, nceompatfn^ au can-
tfrn Hfvt'mlft' d'ttnf rioUt d'o^.
« .S#<:i.j *U rieranl Kotr(f#^, #rn 1:M2 fFM. 153. X" 6).
' 'Aff'Aw d^ Uoj^»;r d« Carnap. im 1407 (PI. 158, N" 5). — Camap porte d'azur, ä ia
ffftirt' iIp. hi'oifPM d'nnj*'nt.
• ^.ifzAW iV \nlh\u*' Ah p:n«e, en lü*8 (Fl. 158. X" 1). - Cf. Ibid., X^ 2. — Ense porte
d'finjpJit., h In pa'n*' df hrotjen de Mahlp.
' Hrf/Aii d«; Jf-an d»- Kiik*-N»in, en laV) (PI. 15«. N-» 3).
- S^t#raii df Tfrlfuanri de Merx, en U39 (PI. 158, X«» 4,.
'* Hrreaij d'Hf rii.anii de Aldendorp, en 132*> (PI. 15S, X- 15). — Cf. //>iU, No 16). Alden-
dorp porr>! df f/u/'tjhM, // froiM pniret* de hrnyes d'anjent.
•"Sreaii lU- (JotMilialk d'EickenHrheid. en 1317 (PI. 158, X" S). ~ Cf. Ihid., Xo V>.
" Sreau d»! (»rnnwln dft Holt«-y, e« 1*^70 (PI. l'>8, X'> 17). - Holtey porte dar, ä frois
p/iireM de hrttt/ex d*' t/t/fulfM.
•»Sreaii d'AdoIph« de Saffenbert,'. Chevalier, en 132l> (PI. 158, X«» 6). — Cf. Ihid,, X«> 7.
"Sreaii de (ii-rard de Srhedelidi, en i:^38 ^Pl. 15S, X" 10) — Cf. Ibid,, X^» 11 et 12.
Hcliedelieh porte d'nrf/enf, rl trnh patres de brnyes </#* <jueHles,
'^ Srrau d'Uenri de Selekinc, ihevalier, en 1302 (I»l 15S, X" 14).
'^Srean de Jean de Hrandscheid, en 1398 (PI 159, X» 6). — Brandscheid porte de.
(pieitlen, ä troiM cramponM d'anp'nf.
'« Sceau de WeHnel (h-. Galen, Chevalier, en 1289 (PI. 159, X" 2). — Cf. Ibid,, N»»» 3 et 4,
(ialen porte d'or, ä tmis crainponH de yueufes.
•^ Sceau de Bernard de Sande, diacre ä Freckenhorst, en 1370 (PL 159, X<> 11).
•" Sceau de Sveder de Sledesen, cu 1277 (PI. 159, N*» 1).
••• Sceau de Jean Wetinctorp, en i:i^$9 (1»1. 159, X'> 5).
— 25 —
hörenden Scheiben, letztere zeigen rechts das Wappen und die Amtsinsignien^
links den knienden Stifter in eigener Person und erinnern an Nikiaus von Dies-
bachy Weihbischof zu Basel 1521, Sebastian von Montfaucon, Bischof
zu Lausanne 15-M und Ludwig von Freiberg, Weihbischof za Konstanz 1521,
deren Namen und Titel sich unter den Wappen befinden. Im Masswerk des^
Mittelfensters schliesst eine edel gezeichnete Madonna mit dem Jesu3kinde a,uf
der Mondsichel, die schöne Gruppe ab*.
Unterhalb der sechs Prälatenscheiben stehen vier denselben an Grösse
entsprechende, einheitlich gestaltete Wappenscheiben des Geschlechts v. Dies-
bach. Sie sind wie jene geistlichen Scheiben Prachtstücke des anbrechenden
Renaissancestils, sicher von der gleichen (leider unbekannten) Hand wie obiga
und tragen die Bezeichnung : Her Wilhalm Ritter 1521, Her Ludwig Riter 1521,
Her Ludwig Riter 15^1, Her Niclaus Ritter 1521. Aus diesem Lapidarstil fühlt
man den Stolz des im 15. Jahrhundert zu hoher Blüte gelangten Geschlechts,
welchem auch die Herrschaft Worb gehörte, nicht undeutlich heraus,
Aus| diesen zwei Gruppen sind nun auf unsern Tafeln je ein typisches
Stück wiedergegeben **.
Die Scheibe des Bischofs vonLausanne trägt die Inschrift : Sebas •
de Motefalcone • Epus • lausann • et comes ac sacrij imperii Princeps 1521.
Die zweite Hälfte der Inschrift steht unter der Figur des Stifters. Das Wappen
ist geviertet. Das erste und vierte Quartier zeigen in Silber einen schwarzen
Falken, das zweite und dritte i$t nochmals geviertet von Hermelin und von
Rot. Die Schildform Jst bereits diejenige der Renaissance. Über dem Schilde
die Mitra, dahinter gekreu?5t das Pedu9i und ein grüner Palmzweig. Auf einem
weissen Bande der Wahlspruch : Fortunae sapientia victrix. Das in rot, schwarz
und weiss prangende Wappen hebt sich wirkungsvoll von dem blauen Damast-
grunde ab. Die Mitra ist rot mit goldenem Besatz, ihre flatternden Bänder rot
mit grünem Futter und goldenen Quasten. Die Architektur hat bereit« die
etwas schwulstigen Formen, wie sie sich auf den Kabinettscheiben der dreissiger
und vierziger Jahre des IG. Jahrhunderts ausgebildet haben und nimmt einen
starken Drittel des Raumes in Anspruch. Die Farben sind noch diskret ge-
halten. Am Bogen ist der Schlußstein rot, die Festons hellblaugrün und violett,
das übrige weiss und gelb. An den üppigen Säulen ist der Schaft wieder hell-
blaugrfln, der Fuss violett und der Sockel gelb, alles im unterschied vom Wappen
gebrochene Töne, welche dieses als das Hauptstück kräftig hervortreten lassen.
Man mag aus diesen Andeutungen ersehen, was für ein leiches Farbenkonzert
diese 73 cm hohe und 53 cm breite Scheibe aulführt.
Sebastian von Montfaucon war der letzte Fürstbischof von Lausanne.
Einem adeligen Geschlechte der Landschaft Bresse entstammt > aus dem schon
sein Oheim Aymon von 1491 bis 1517 den bischöflichen Stuhl von Lausanne
* Siehe Abbildung bei ThormanD and von Mülinen, die Glasgemälde der bernischen
Kirchen, T. VIII.
**Wir verdanken die photographische Aufnahme Hrn. Dr. med. G. Simon in Bern.
- 27 -
War nun Ritter Ludwig von Diesbach, dessen Name unter der Scheibe
steht, Glied dieser sämtlichen Orden ? — Dem widerspricht schon der Umstand,
dass genau dieselben Ordenszeicben auf der daneben stehenden Scheibe Wilhelms
von Diesbach wiederkehren. Auch im Familienarchiv findet sich keine Andeutung
darüber'". Immerhin werden gewisse Beziehungen des Geschlechts zu diesen
Orden vorauszusetzen sein. Stifter dieser Scheibe ist höchst wahrscheinlich
Ludwig V. Diesbach, Bruder des 1517 verstorbenen Ritters und Schultheissen Wil-
helm V. Diesbach, Herrn zu Worb. Von ihm besitzen wir eine Selbstbiographie,
die leider nur ein Fragment geblieben ist**. Besonders eingehend schildert er
seine z.T. am französischen Hofe verlebte Jugendzeit. Als 15 jähriger Jüngling
ritt er mit seinem Vetter Niclaus, dem spätem Schultheissen, dorthin, war bei
der Gefangennahme des französischen Königs durch Karl von Burgund und sah
die Erstürmung Lüttichs. Beim Ausbruch der Burgunderkriege wurde er nebst
seinem Kameraden Dietrich v. Hallwyl heimberufen, kam aber nicht mehr durch
das feindliche Lager hindurch, was den beiden Junkern recht leid war. ^Also
in dem kamen mär, der Stryt zu Murten war beschechen und hätteud die Eyd-
genossen gesigt: Gott weiss wie fro ich was. Also macht ich mich gäring uf
and jagt wieder gan Lyon zu ; denn ich wusst wohl, dass da zugegen die Strass
wttrd ufthan. Und reit da und anderswo in semlicher Mass und in semlicher
grosser Hitz und in Widermuth, dass do ich in Lyon kam, legt ich mich in ein
Bett und beleih darin 9 Wuchen in grosser, schwerer Krankheit, in den Fugen,
dass mich jederman todtschatzt. Also half mir Gott und die Jungfrau Maria,
die mich nie verlassen hatt, dass ich wieder genas. Also wolt mein Bruder, ich
sott heimkehren und ihm helfen hus hau, den ich noch jung genug was und
fast ungern thät; denn ich fand erst mich in die Sachen des Hofs schicken.
Also kam ich mit grosser Arbeit und Sorg heim, denn ich noch nit wol genesen
was^. Bald hernach heiratete er Antonia v. Ringoldingen, Thürings des Schult-
heissen Tochter, die ihm die Herrschaft Landshut zubrachte. 1487 wurde er
Landvogt zu Baden, wo ihm seine junge Frau im Kindbett starb, was er in
beweglichen Worten schildert; er begleitete 1496 Kaiser Maximilian I. nach
Italien, wo er von ihm den Ritterschlag erhielt, machte 1499 die Schlacht bei
Domach mit und wurde später 1512 erster eidgenössischer Landvogt zu Neuen-
burg. In zweiter Ehe heiratete er Agatha v. Bonstetten, die Witwe Jörg v.
Steins***. Aus beiden Ehen entsprossen ihm 15 Kinder, ein Kindersegen, der
später zu Misshelligkeiten in der Familie führte. Die Kinder erster Ehe pro-
zedierten mit ihm um ihr Muttergut, das er ihnen schon ausgerichtet zu haben
glaubte, und die Herrschaften Landshut und Spiez (welch letztere er aus der
Hitgift seiner zweiten Gattin erworben hatte), musste er wieder fahren lassen.
^ Qefl. Mitteilung des Hrn. Robert v. Diesbach in Bern.
** Die Handschrift im Besitze des Hrn. Oberst v. Diesbach in Villars-les-Joncs und kürz-
lich in französischer Übersetzung von ihm herausgegeben. In der Originalsprache abgedruckt
im Schweiz. Geschichtsforscher, Band 8, S. 161—215.
*** Scheiben Ludwigs v. Diesbach und der Agatha v. Bonstetten in der Kirche zu Ligerz.
- 28 -
Er surb 1527 im Alter von 75 Jahren und ist der Stammvater sämtlicher noch
lebenden Linien seines Geschlechts.
Noch grüsst das hochgetürmte Schloss von Worb von seiner Höhe herab,
ein rechter Lnginsland und eine Zierde der ganzen Landschaft. Andere Herren-
gesehlechter haben nachher dort ihren Sitz aufgeschlagen. Zu den Füssen der
Burg schiebt eine gewerbsreiche Ortschaft immer mehr ihre Grenzen hinaus in
die wohlangel>auten Felder und der grelle Pfiff der Lokomotive kündet eine
rascher lebende Generation. Nur im stillen Chor der Kirche halten die ritter-
lichen Wappen nach wie vor ihre Wache über denen, die unter dem Kirchen-
boden ruhen.
Die Schweizerische Siegelsammluiig im Staatsarchiv m Basel
Ton Ernst WetdoiaiiiL
Es scheint angebracht, in diesen Blättern einiges über die Schweizerische
Siegelsammlung in Basel zu berichten« über ihre Entstehung. Anordnung und
ihren Inhalt, in der HofiViung. dass sie dadurch noch mehr zur Geltung komme
wie bisher und den Historikern ihr eminenter Nutzen und die bedeutende Er-
leichterung bei genealogischen, sphragistischen und heraldischen Forschungen,
die die Sammhing zu gewähren angetan ist. vor Augen geführt werde.
IMe Angaben über Entwicklung und Ausführung des neuen und noch
kaum irgendwo ausgeführten Gedankens sind in den darüber im Staatsarchiv
Basel gesammelten Akten enthalten. Herr Stauitsanrhivar Dr. Wackemagel hat
sie in einem R^sume tHr diese Abhandlung zusammengestellt.
In dem stilvollen Neubau des Staatsarchivs zu Basel ist in seinem Bibliothek-
Zimmer ein groisser Doppelschrank aufgestellt, der die Schweizerische Siegel-
sammlang enthält : die Matrizensammlung ist an der Innenwand des allgemeinen
Arbeitsraome» in Schubladen untergebracht.
Diese SammhiDgen verdanken ihre Entstehung der Initiative einer An-
zahl Schweizer Gelehrter und Geschichtsforscher. Sie schlössen sich an die
schon vorhandene Sammlung des bekannten Historikers l>r. Remigius Mever in
Basel an. die schon in der Mitte des U\ Jahrhunderts entstanden ist und haupt-
sächlich mittdakertiche Siegel der Schweiz enthielt, nne Sammlung, die eine
Rephk derjenigen der Zürcher Antiquarischen Gesells«:haft gewesen sein durfte.
Es bestehen von ihr zwei voUstindige Doobletten. die nun seit dem Jahre 1S99
vereinigt sind, als beim Bezug des Neubaus des Siaatsarchives das Baslw
Historische Moseom sein Exemplar, das. in Metall ausgeführt, ihm schon durch
•len Sammler selbst abergeben worden war. der Schweiiertschen Siegelsammlung
zaflhrte: das in roter Gassmasse ausgeführte war schon früher t tSS) durch den
Bmder des Sammlers^ Herrn Benedikt Meyei^Kraus. dem Sch^JptVr der Rasier
Portrltsammlung and bedeutenden Heraldiker. an das Basler Staatsarchiv ge-
langt. In den Jahren I>S( nnd ISS::^ wurde die Sammlung mittelst Uuterstützung
Herrn Johannes BernoulU, jetzigen Obeibililiotliekars der Schweizeri«cben
Laticlesljibliolhek, neugeoidnet, der sieb grosse Verdienste darum erwarb. Nun
wurden die grösseren Staats und Stadtaicbive der Schweiz um AbgüssB ihrer
Siegel und Abdrücke der Siegeistempei angegaDgen, die auch zum grossen Teil
ihre Beiträge dazu leisteten und viele Abdrücke an die Siegelsammlung gelangen
liessen. )8^ schenkte Herr Wilhelm von Wyss von ZUrich seine Sammlung,
18S5— 88 Hen- Ulrich Stutz von Züricli und von I88J— 19UI wurde ein aus-
giebiger Tausch verkehr mit Herrn Bundesrichter Morel ausgefUhrL Herr
Dr. E. A. Stilckelberg stellte dem Staatsarchiv seine eigene, bedeuteude Samm-
lung zur Verfügung, aus welcher manches zur Ergänzung notwendige Stück
entnommen wurde.
Die mannigfachen Zuwendungen machte» eine Neuordnung des vorhanijenen
Materials notwendig, wobei gleichzeitig ein besseres System nach Ideen des
Herrn Staatsarchivars Dr, Wackernagel in Anwendung kam. Alle Siegel wurden
auf KartonstUcke von gleicher Höhe aber je nach Notwendigkeit verschiedener
Breite aufgeklebt, den oberen Teil des Kartons nalim ein aufgeklebter Papier-
streifen ein, auf den die Bezeiclinung des betreflenden Siegels gesctirieben wurde,
endlich wurden die Siegel nach ihrer alphabetischen Reibenfolge und sachlichen
Zusammengehörigkeit lose in eigens konstruierte Laden gelegt. Diese Laden
sind durch schmale, lose in den Kand eingelassene Eisenstäbchen horizontal in
vier Heihen eingeteilt, welche der Höhe des Kartons entsprechen. Es gehen so
im Mittel 41.) Siegel in eine Lade. Die Laden sind in sechs Doppelschränken
untergebracht, deren jeder ^2 in zwei nebeneinander liegenden Abteilen — je
'26 eng übereinander gelagert — enthält; die sechs Doppelschranke endlich
sind, nach zwei Seiten schauend, in einem und demselben grossen Siegelkasteo
eingefügt; jeden der Ladenschränke schliesst ein mit Schlüssel verscbliessbarer
Bollladen ab, der beim Öffnen nach Art der SchaufensterverschlUsse nach oben
binaufgelasseu wird. Die mUhevoUe Arbeit des Aufklebens, Bezeichnen» und
Einreihens der nun ca. TCKH) Stück betragenden Sammlung führte Herr Dr, Paul
Ganz aus ZUrich im Sommer 18i)J) in höchst verdankenswerter Weise aus. Nur
die Siegel der Abteilung „Geistlichkeit", ein Viertel der Sammlung, blieben vor-
erst unbearbeitet,
Ungerähr um die gleiche Zeit ging -von einem Basier Herrn, Bankier
Burckhardt-Zahn, die Anregung aus, die Siegelsammlung zu einer schweizerischen
spbragistischen Sammlung zu erheben. Im Mai I9UÜ richteten l!> schweizerische
Historiker dem Basler Regierungsrat ein Gesuch um Aufnahme der Sammlung in
die Reihe der staatlichen Institute als Glied des Staatsarchivs und einen Kredit
von 500 Fr. für Errichtung der schweizerischen Zentralstelle, die ihren Sitz in.
Basel im Staatsarchiv haben und ex officio unter der Obhut des Staatsai'chivars
von Basel-Stadt stehen sollte. Die Aufnahme des Gedankens und die Bewilligung
des gewünschten Kredits wurde unterm 30. Mai 1^(X) vom Regierungsrat zum
Bescbluss erhoben und derselbe im daraulfolgend€n Jahre ins Jahresbudget auf-
genommen. Am 22. Juni ÜKH fand unter dem Vorsitze des Herrn Staatsarchivars
Dr. BudoH Wackemagel im Staatsarchiv zu Basel die konstituierende Siteung
_■
<l«'n Iwiinih'«'-. für Oi«: -•h'.vfriz^-ri-'li*' ^if-:rf-i>aniniluiiir statt, das sich aus den
lliinii K'l. I'.iii* kiiai'lf Z.ilin. I»r. I'aul waii/. I»i. Walther Merz und Staats-
;ii<|iiva! 1)1. I(. 'lljrUrr an- H*-iu //.kiuhu^u^-v/Jk'. Man ♦•ini:rte sich über Gan?
und FMiiti-ilimtr d<T Arli^itf-n, >t^llff- di»- Art d^-r Katalciirisierunsr. sowie das
l'niiiiiil.'ii diT K;ilaloirzfft<-l df-r Matri/fTi>aiiiiiiluii:r fe>t und beriet die Mass-
iialiiiifn tili- Mf(^riindiiii<r dM- .>aiiiinlini&^. Mitteilun:ren an schweizerische Archive^
< i*'\viiiiiiiiij( von Mitaiiifitcin n. s. w.
Si'ii Oktober \W\ iib<-niahni H«mi l)r. Ernst Wevdniann aus St. Gallen
dir writcn* Kiniirhtiin{r nnd Ordnuntr der Sie<relsainmlung^. Durch Zuwendungen
an M.'itri/cn und Sif'<r<dsannnluii<r<'n haben sidi besonders die Herren Ed. Burck-
hiinit /ahn, I»r. Walthi-r Mnz. I>r. \V<dti, die Staatsarchivare Dr. H. Tiirler
lind Im*. Throdor von Liidtcnaii, ferner Stiftsarchivar Hess verdient gemacht.
Die ni»ilr;ij;e ciitstainnnMi ausser dem Staatsarchiv Basel selbst dem Landes-
archiv liirstal, don Stacttaichiven Aaraiu Baden. Brenißrarten, den Staatsarchiven
in Im/vvu und /üricl). dem lüschütlidien nnd Stadtarchiv Chur, dem StiftScirchiv
Kmrclbcr«r n. v. a. In Jilii^jstcr Zeit wurde die Sammlung Schinz, im Besitz
der Schwci/.tMischcn llerahlischen (n'sellschaft. deponiert, jedes derselben ent-
siainmcndi' S\vi:v\ auf dem Karton mit einem Stempelaufdruck versehen und
eingereiht. So beläuft sich die Samudunjr zur Zeit auf ca. 10,(K0 Stück, wenn
man Jede der M*J l.aiien auf .'>:"> Sie^^el im Mittel ansetzt.
Die Matri/en.*iammlunj^ weist an .'iOH) Kxemplare auf. Sie ist besonders
>»Mi:taltiir und /war in doppelter Weise kiatalogisiert. Jede Matrize wird in
cir.iiu besondein i'ouvert aufbewahrt. Hin Zettelkatalog enthält in alphabetischer
iwilu ufolco die Namen «ier SieirbM*; die Nummern desselben entsprechen der
t-.icm M.uri.eiw'ouveit auliroschiiebenen. Jeder Matrize selbst mit weisser Farbe
.i',::" »ir:v. Kü^ki !i aul'ircmallen Nummer. Die C'ouverls sind der Zahlenfolge nach
::•. S. l.;iM.u:« V. r»el>eneinander irestellt. Antlerseiis sind die Matrizen nummern-
•A:>o v.ivli D.^Tuiv.. Siciiler un»i Herkunft in einem Verzeichnis in Buchform ein-
^i::.-.^ov., so da>s ein Anilinden der gewün>chten Siegel in raschester Weise
: ; >\;*. ks:c'.!:ct wird.
i^u M.i>so. .lus der die Sicirel horiiostellt sind, ist sehr verschiedenartig,
>': :.\'.'^.;s>. vn-.j>. SiCi:cl;a*k. Wa.'hs und viischiedene Mischungen sind ver-
:•;•.:■.. v.: >'..i!: *.. cu >v.'.ii a'.is einer von Zaliuarzien zu Külluuizen verwendeten
V...»: > :v. v;>.» K.\:Ve !.frcc>!er.t.
.-:'.::•. %*-.:• v.-.s. wi:.*. .r... :: ViUr kr.:;, v.o.li mit dem Inhalt der Sammlung
>; :>: :..•.:>: v.; >•.;..:>!. >. !.wi ..;::>. ::e /.::>.i:ri:!ieu>eizun£: derselben in
:. : A. .::■.. :.'.;"'. v.-.»::>. ;.\x: ;. t:;>. l.t> >: r.ur s.Mveit es geleger»!lich sich
... .'... ....^.. ......... ^ .... ....'«» I..K. .1 «....( ..V .it Uit ... X «IT 04liIiIIllUIii^
..•-■'. • - » . • \ • . ' -."•.••
1"':: :*>::: .■•>:l:::. ::....: i.t* rv.;.>:r .;:.: K.:::c>:egei aus tr&nkischer
r<i.i ^:^ lirk", ... r.i. '.-,:.••.• :...:>..-..:•■. : 1 ■•:r::^-r:^ ein j-rafiianTes Bild
Äfa* Rti'^'J.k"..': fi .-:* •:..'..: K... ^•. N •. .:-.:. Ä:.:;k:r. i^rmineL mit roh
KU-i:*': N.'^r. : ". >.- >. ■ .:: . > : .. .'. s- ." .: t .-.../r.s überiairLen SiAais-
f*Ä^ '#•??••■■'" •'•■■> *» \:i **■ ■ "v •• \ - • .-
— 31 -
Den breitesten Kaum nehmen die Siegel schweizerischer Familien adeligen
und bürgerlichen Standes ein, die die 2. Abteilung ausmachen. Die Siegel der
Fürsten und Dynasten, soweit sie in der Schweiz Besitzungen hatten, sind ihnen
in grosser Zahl eingereiht, und der Adel sowie das städtische Patriziat sind in
beinahe lückenloser Reihe vorhanden. Die Familien Habsburg-Österreich, Landen-
berg, Uallwyl, Münch u. a. weisen speziell eine bedeutende Vertretung auf.
Abteilung 3, die Siegel der Städte und Länder, enthält eine reiche Samm-
lung von Siegeln der Gesamtschweiz, der Bundesbehörden, sowie besonders eine
Unmenge aus der Zeit der Helvetik mit ihrem an das Übermass grenzenden
Behördenapparat. Unter den Kantonen ragen durch ihre Vielfältigkeit Basel,
Bern und Zürich hervor, letzteres auch durch eine schöne Sammlung Zunftsiegel.
Interessant und zugleich belehrend ist auch die 4. und letzte Abteilung,
die Siegel der Geistlichkeit. Wir finden da die Bischöfe von Basel mit ihren
geistlichen Behörden in grosser Zahl von der frühesten bis zur Neuzeit, die
übrigen Basler Kirchen und Klöster und erhalten mit einem Blick ein reiches
Bild mittelalterlichen Kirchentums. Die Bischöfe von Konstanz sind aufgenommen
als vorwiegend schweizerische Prälaten, die Abte von St. Gallen mit ihrem ganzen
Verwaltungsapparat in grosser Zahl und Vollständigkeit vertreten, die beiden
berühmten Zürcher Stifter mit einer Fülle interessanter und eigenartiger Siegel-
darstellungen. In chronologischer Ordnung folgen sich die Äbte und Bischöfe,
Äbtissinnen und übrigen Würdenträger innerhalb jeder Stiftung, und die Namen
der schweizerischen Klöster sind beinahe so vollständig wie in Mülinens Hel-
vetia Sacra. Einige nichtschweizerische Kirchen aus Deutschland, Frankreich
und England geben Beispiele dortiger Siegelmanier; die Päpste und Konzilien
zeigen ihre Bullen.
So schliesst sich die grosse Reihe der Siegel, die ein ziemlich abgerundetes
Bild schweizerischer Siegelkunst in alter und neuer Zeit bieten und das reiche
staatliche und kirchliche Leben des grossen Bundes in oberdeutschen Landen,
wie unsere Schweiz gelegentlich genannt wurde, wie auch den Wohlstand und
Kunstsinn der Privaten bezeugt. Möge daher nun die Siegelsammlung recht
fleissig benutzt und in beharrlicher Sammlertätigkeit vermehrt und vervoll-
kommnet werden.
Wappenrelief am ehemaligen Znnfthause zu ^^Schmieden und
Zimmerleuten^^ in Burgdorf.
Von R. Ochsenbein.
Das malerisch gelegene, schlossartige Gebäude mit dem schlanken Spitz-
tttrmchen, das unterhalb der Kirche, weithin sichtbar, über die Häuser der Ober-
stadt sich erhebt, ist wohl schon manchem Besucher der Stadt aufgefallen. Es
ist eines der wenigen älteren Häuser Burgdorfs, welches die verschiedenen
Fig. 1
schweren BrandluttastropheD, von denen die Stadt beimgesncht worden, Qber-
daaert hat und anch im letzten grossen Brande vom '21. Jnli 1865, oba^hon
mitten im Flammenmeere stehend, wnnderhar erhalten blieb.
Auf der Südseite des interessanten Gebäudes befindet sich Ober dem Ein-
gang ein bemerkenswertes, bemaltes Wappenrelief (Fig I), das Qber die ar-
sprQRglicbe Bestimmung des Hauses und sein Alter genauen Anfschluss gibt
In der Mitte des Wappensteina sind die Schilde der beiden in Burgdorf bis zd
ihrer AuflSsung im Jahre 186i> zn einer Zunft vereinigten Gewerkschaften der
Schmiede and Zimmerlente nebst der Jahrzahl 163)^. Das Wappen der Schmiede
trägt in blan : Zange mit einem Stück glühenden Eisen, Hammer nnd die 'ge-
krönte Schlange, letztere darauf hinweisend, dass die Schmiede auch als Heil-
kUnstler wirkten. Die Zimmerleute führen in rot die Insignien ihres Berufes. Die
Darstellung der beiden Zunftwappen ist die gleiche, wie sie diejenige der Wappen
gleichnamiger Zünfte anderer Städte aufweist, z. B. Zürich, Znnft zum goldenen
Hom (Archiv f. Heraldik 1892, Tafel V p. 30).
Beidseitig sind die Wappen der damaligen Zanftrorsteher, darüber der«D
Initialen. Neben dem Wappen der Schmiede ist dasjenige der Familie Dür: in
blau ein silberner Pfeil, der unten in einem fünfstrahligen Stern endigt, beseitet
von je einer silbernen, rotbesamten Rose. Die Initialen H D weisen hin auf
Heinrich Dür, 1591 — 1659, Büchsenschmied. Er war des Grossen Rates der
Stadt 1012, Bürgermeister 1628— lß31. Venner 1642—1659. Heinrich Dür war
einer der Donatoren der nun verschollenen Scheibe Nr. 10 im alten SchOtzen-
haUse zu Burgdorf (Archiv f. Heraldik 1899 p. k3).
Neben dem Wappen dev Zimmerleute ist dasjenige der Trachsel, darübei-
die Initialen H T. Diese Familie, nicht zu verwechseln mit den noch bestehenden
Trachsel oder Trechsel, war ein im Mannsstamm 1794 erloschenes Geschlecht,
das der Stadt mehrere Magistratspersonen geliefert hat. Hans Trachsel, der
hier sein Wappen anbringen Hess, war des Kleinen Rates \6'iJ, Vogt der burg-
dorfischen Herrschaft Grasswyl 1617— 1622, Vogt zn Lotzwyl 1637—1642, 1 1651.
Für den Heraldiker interessant und zugleich ein Beweis, welch reges
Interesse auch die Bürger der Kleinstädte der Pflege des Wappenwesens
— 33 —
schenkten, sind die Wandlungen, welche die Wappen der beiden Familien im
Laufe der Zeiten durchmachten.
Die älteste mir bekannte Form des Wappens der Trachsel findet sich auf
einem Siegel von 1618, Johann T. In rot eine goldene Lilie, darüber ein Gerber-
messer. Das gleiche Wappen, ohne Handwerkszeichen, ist im Wappenbuch des
Hans Ulrich Fisch von Aarau von 1621 (Manuskript der Universitätsbibliothek
Basel H. I, 5). Als Kleinot erscheint hier ein feuerspeiender Drache. Johann T.
führt 1632 in seinem Siegel: in rot eine geschweifte Spitze, belegt mit einer
Lilie, oben im Schildhaupt zwei Sterne. In einem Wappenbuch aus der Mitte
des 17. Jahrhunderts (in Privatbesitz in Luzern), führt Job. Trachsel, der näm-
liche, der sein Wappen am Zunfthause anbringen Hess : in rot eine silberne ge-
schweifte Spitze, belegt mit einer goldenen Lilie, im Schildhaupt zwei silberne
Sterne, Kleinot: ein feuerspeiender schwarzer Drache mit goldenen Flügeln.
(Gefl. Mitteilungen von Herrn Art.- Major G. K. v. Vivis). Albrecht Trachsel,
ein Apotheker, der letzte seines Geschlechts, ändert das Wappen in seinem,
nun in der Sammlung des Rittersaals aufbewahrten Siegel folgenderraassen ab :
in rot eine geschweifte goldene Spitze, belegt mit einer roten Lilie, zwei goldene
Sterne im Schildhaupt; den Wappenschild bedeckt eine neunzackige Krone und
als Schildhalter prangen zwei feuerspeiende Drachen!
Fig. 2
Auch das Wappen der Dür hat verschiedene Wandlungen erfahren. Die
älteste Form ist wohl diejenige am Zunfthause. Von Heinrich Dür existiert noch
nebenstehend abgebildetes Wappen (Fig. 2), das nun folgende Abänderungen
erfährt, Ende des 17. Jahrhunderts: in blau drei Übereinander kreuzweise ge-
legte silberne Pfeile, beseitet von den silbernen Rosen; Kleinot: einwachsendes
rotes Tier mit einem goldenen Pfeile in der Brust. Anfangs des 18. Jahrhunderts
erscheint das Wappen in der nun noch heute geführten Form: von gold und
blau geteilt; oben ein springendes rotes Tier, unten die drei kreuzweise gelegten
silbernen Pfeile, beseitet von den silbernen, goldbesamten Rosen, Kleinot wie
oben, Helmdecken blau und gold. Ein prächtig ausgeführtes Aquarell mit
diesem Wappen, von der Meisterhand Bühlers, besitzt Herr alt Nationalrat
Franz August Dür in Hurgdorf. (Reproduziert in „Die Schweiz**, Jahrgang I,
1897/98 p. 521).
Arehlr fOr Heraldik. Heft i. 1903.
— 34 —
Heraldisches aus Sitten.
Von E. A. S.
Fig. 3
Schild des EardinalB Schinner an Eiagang der TheodDlskirche.
Dass die Heraldik seit den Tagen dea Mittelalters auch in den Tälern
ungerer Gebirgskantone. geblüht hat, ist den Lesern unserer Zeitschrift bekannt.
Dass sie im Kanton Wallis seither in ununterbrochener uttd ungemein mannig-
faltiger Verwendung stand, sollen die nachfolgenden Notizen beweisen.
Aus dem 13. .Jahrhundert stammt die heraldische Ausschmtlckang eines
Kamins auf Valeria, dessen schon Ganz in dieser Zeitschrift gedadit hat. Aus
dem folgenden Saeculum ist mehr erhalten: Im kantonalen Museum von Sitten,
auf der Burg Valeria, wird der berühmte von Strölil abgebildete Schild mit
dem Adler des Geschlechtes Earon aufbewahrt; ferner ein Kästchen ans Holz,
dessen Wände und Deckel ganz mit Wappenschild en verziert sind. Freilich
handelt es sich hier nur um dekorative, nicht bestimmte, gewissen Walliser
Familien eigene Schilde; alle zeigen lineare Teilungen, keinerlei Tier- oder andere
Bilder. Auch Glasgeniälde des 14. Jahrhunderts sind noch vorhanden, sie zeigen
den .Schild des Eduard von Acliaia, Bischof von Sitten (1375—1386) und -des
Domkapitels und hängen in der Kirche Valeria. Einen unbekannten, stark ver-
blichenen Dreieckschild sahen wir in dem vermutlich von einem Italiener aus-
gemalten Bogenfeld des Hauptportals der^E'athedrale.
Auch aus dem 15. Jahrhundert ist manches auf uns gekommen '.: heraldische
Wandgemälde im Chor der Kirche Valeria, eine von Ganz publizierte Scheibe
eines Asperling, der Wandbilderzyklus der guten Helden mit ihren phantastischen
Wappenschilden auf der Burg Valeria, mehrere farbige Holzschilde mit dem Wappen
des Domkapitels, eine eiserne SakristeitUre der Kathedrale mit leerem Schilde.
Unter den Monomenten des 16. Jahrhunderts seien hervorgehoben: die
vier Schilde des Supersax im Saal des gleiclinamigen Palastes {1505}, die Schilde
des Kardinals Schinner am Triumphbogen und am Portal der Tlieodulakirche
(1499—1.522), der geätzte Schild am Hals des Brustpanzers des Supersax im
< Auch aD andern Orten des Kantons Wallis, wie s. B. die Scblufisteine in den Über
biclbseln der alten Abteikirolie von Saint-Manrice.
— 35 -
kantonalen Museum, ebenda ein gesticktes Tuch von 1574 mit zwei Wappen-
schilden^ ein geschnitztes Holzrelief vom selben Jahr mit dem Schild des Bischofs
Hiltprand I. von Riedmatten (1565-1604).
Das bedeutendste heraldische Denkmal des 17. Jahrhunderts ist die Wand-
und Deckenmalerei der sog. Maison du Diable; sie scheint auf den Empfang
eines hochgestellten französischen Abgeisandten hin 1606 ausgeführt worden zu
sein. In der Mitte der Decke sieht niian zunächst das Wappen des Bischöfe
Adrian IL von Riedmatten (1604—1613), dann das des Königs Heinrich IV. von
Frankreich, das der zweiten Gemahlin desselben, bei dem indes die medicäischen
Pillen nicht richtig wiedergegeben sind, dann den Schild des Landes Wallis.
In den Zwickeln zur Rechten sieht man die Wappen der Gesandten de Sillery
(1587—1595), Le Febure (1604-1607) und Eustach de Reffuge (1607—1616),
zur Linken die des Hotoman (1597—1600) und de Vic (1600—1605). In den
Bogenfeldern rechts sind die Schilde von Siders, Raron und Brig, links der
von Visp erkennkar *. Ein eingemauertes Alabasterrelief in der rechten Seiten-
Fig. 4
Fig. 5
Brenneisen in Valeria.
. Fig. 6
mauer zeigt ein prächtiges Supersaxwappen von trefflicher Arbeit, wahrscheinlich
noch ins 16. Jahrhundert zurückreichend, der Keilstein des Bogens auf der Hof-
seite enthält den Schild mit der Krone von Supersax. Aus dem 17. Jahrhundert
sind ferner noch erhalten : ein Bett mit Intarsien und den Schilden der Schinner
und Günteren (1650), ein Steinofen im Haus des Domkapitels mit dessen Schild
(I65S), ein Schrank mit Initialen CGN und MV und zwei Schilden (1671), eine
Grabschrift mit einem auf das Wappenbild Supersax bezüglichen Wortspiel in
der Kathedrale, ein Parament von 1689 mit dem Wappen des Bischofs Adrian V.
von Riedmatten (1672—1701), mehrere Glasgemälde u. a. m.
Aus dem 18. Jahrhundert notierten wir eine Truhe mit dem Wappen-
schild derer de Torren t6 im Palast Supersax, zwei Brenneisen im Museum
* Diese Malereien sind im Auftrag der Schweiz. Gesellschaft für Erhaltung der Knnst-
denkmitier aufgenommen, aber nicht veröffentlicht worden. Die Reproduktionen würden sich
vortrefflich zur Ausschmückung des sog. Ambassadorensaals im Solothurer Museum eignen.
— 36 —
(Fig. 4 u. 5), mit denen Verbrecher gezeichnet wnrdea. eine Ttr nit einem
durchbrochenen und einem geschnitzten Wappen auf Valeria, ein Tüchlein mit
roter Stickerei im Museum 'lTt>4 , einige Schnitzereien von und an Altaren,
ein Gi-abstein mit dem Schild des J. Fr. Jos. Cdret f 1742, im Friedhof der
Kathedrale <,Fig. G).
Unten den Wappensagen, die heute noch im Volksmonde sind, mag nur
die auf den Schinnerschild bezügliche hier Platz finden : die drei schrägen Balken
sind Schienen, die ein Schinner infolge Beinbruchs zu tragen genötigt war.
Berechtigt der ehemalige Titel •Jonker^ des lozernisehen
Patriziates die betreffenden Familien hentzatage zor Fnhrnng
des Prädikates ^von-?
Von R. TOD I>ie5Vi»-h.
Um diese in Heft 4 des Jahrganges MKti des -Schweizer. Archives für
Heraldik"^ gestellte Anfrage so genau und erschöpfend als es wünschenswert ist,
zu beantworten, muss nach Ansicht des Unterzeichneten unterschieden werden,
ob jene Fuhrung im Auslande o^ier in der Schweiz beabsichtigt wird, da die
Beantwortung der Frage hienach verschieden ausfallen muss. Dabei sei auch
gleich vorausgeschickt, dass wir uns für den Begriff des .Auslandes*^ auf das
Deutsche Reich und die österreichisch-ungarische Monarchie be-
schränken, da diese beiden Länder hierin wohl am ersten, wenn vielleicht nicht
ausschliesslich in Frage kommen durften.
I. Ausland.
Im Deutschen Reich herrscht gegenwärtig in den massgebenden
Kreisen die s. Z. auch vom deutschen Juristentag ausgesprochene Ansicht^ das
•von* sei ausschliesslich als Adelszeichen anzusehen und nicht als Namens-
bestandteil . Wollte also ein dem Luzemer Patriziate angehörendes Mitglied,
dessen Vorfahren zwar zu Luzem den Junkertitel führten, das sich aber selbst
bisher ohne .von* schrieb, nunmehr in irgend einem der Elinzelstaaten des
deutschen Reiches das «von** fuhren, so müsste der Betreffende natürlich zu-
nächst bei den zustehenden Behörden den Beweis seines Adels auf irgend eine
Weise erbringen. Ob es nun hiezu genügen würde, nachzuweisen, dass die un-
mittelbaren Vorfahren des Probanten wegen der — natürlich auch wieder glaub-
haft zu machenden — Zugehörigkeit zum ehemaligen kleinen Rate der Stadt
und Republik Luzem den Junkertitel zu Recht führten, oder ob nicht wenig-
:? t e n s noch der — wenn vielleicht auch nur vorübergehende — Besitz von
mit Patrimonialgerichtsbarkeit ausgestatteten Herrschaften dazu kommen müsste,
wagen wir hier nicht zu entscheiden, möchten aber jedenfalls das letztere für
^ ä7 -
sicherer halten. Ist aber erst einmal der Beweis der Adelsqualität auf irgend
eine Weise gehörig geleistet, so dürfte dann allerdings dein BetreflFenden der
Gebrauch des „von" von keiner zuständigen deutschen Amtsstelle mehr ver-
wehrt werden. Dabei würde sich wohl in den meisten Staaten die Sache so
gestalten, dass dem Petenten zugleich mit der Benachrichtigung von der Hin-
länglichkeit des von ihm eingereichten Adelsbeweises auch eine förmliche und
ausdrückliche Erlaubnis zur Führung des bisher nicht geführten „von" erteilt
würde. Selbstverständlich muss dieselbe erst abgewartet werden.
Ziemlich ähnlich wie im Deutschen Reich dürften die einschlägigen Ver-
hältnisse auch in Österreich-Ungarn liegen.
II. Schweiz.
Hier betonen wir nochmals des bestimmtesten, dass wir ausschliesslich
nur den Fall im Auge haben, dass ein Angehöriger eines Geschlechtes, welches
sich früher zwar des Junkertitels, nicht aber des „von" (auch nicht mit
den „von" einer Grundherrschaft !) bediente, nun heutzutage anstatt des frühern
Junkertitels das „von" als etwas neues an seinem Namen zu führen
wünschte.
In diesem Fall würde es sich also für unsere schweizerischen Verhält-
nisse, denen der Begriff eines Adelstandes doch wohl in allen Kautonen fremd
ist, nur um eine Modifikation, einen Zusatz, resp. eine Veränderung des bisher
geführten Namens handeln. Eine solche kann nun natürlich der Einzelne nicht
von sich aus vornehmen, wenn sie auch für andere verbindlich sein
soll, sondern er muss dazu die Zustimmung der Regierung einholen. Sein
Gesuch um diese Zustimmung würde er auch im Inland mit der Zugehörigkeit
seiner Vorfahren zum luzernischen Patriziat motivieren, welche bevorzugte
Staudesstellung ihn dazu berechtige, anstatt des nunmehr abseiet gewordenen
Junkertitels das heutzutage als Zeichen der adeligen Eigenschaft eines Namens
meistens üblich gewordene „von' zu führen. Bis hieher wäre der Gang der
Angelegenheit im Ausland wie im Inland ein ziemlich gleicher oder wenigstens
sehr ähnlicher, aber bei der Entscheidung wird sich nun der Unterschied zwi-
schen hier und dort zeigen.
Während es in den monarchischen Staaten, denen der Begriff eines be-
sondern Adelstandes unter den Staatsangehörigen als einer öffentlichen, recht-
lichen und sozialen Institution eigen ist, auch ein ausschliessliches und — wie
wir persönlich aus tiefster Überzeugung dafür halten — auch ethisch und
moralisch begründetes Recht der diesem Stande angehörenden Personen auf die
denselben auch äusserlich zum Ausdruck bringenden Würden, Titulaturen, Prä-
dikate u. s. w. gibt, so dass eine dortige Regierung, sofern sie nicht geradezu
grobes und schreiendes Unrecht tun will, einer Persönlichkeit, die sich aus
irgend einem Grunde über ihre Zugehörigkeit zum Adel genügend legitimiert
hat, das Recht zum Gebrauch der genannten adeligen Titulaturen, Prädikate
u. 8. w. niemals verwehren kann, ja jedenfalls bei grundloser Renitenz durch
die Gerichte, sofern diese irgend nach den Grundsätzen von Recht und Billig-
- 38 -
keit Terfahren woDten, geradeza gezwungen werden könnte, eine erwiesener-
massen adelige Pei^dnlichkeit durch Erteilong der ihr zakommenden adeligen
Titel uid Prädikate aoeh als adelig anzuerkennen — ist dieses in ansern
demokratischen Staatswesen, die einen besondern, höhern Adel-
stand anter den Staatsbürgern weder in öffentlicher noch in
rechtlicher, ja kanm noch in rein priTatgesellschaftlicher Be-
ziehung kennen, micht der Fall. Die Luzerner Begionng kann also
in vorliegender Angelegenheit dem Petenten mitsprechen, aber sie muss nicht,
wenn sie nicht will. Sie kann ganz ebensogut, sich auf die deinokratischeii
Gleichheitigmndsatze berufend^ anf dmien die ganze Staat^orm aufgebaut ist,
den Petenten prinzipiell abweisen, ohne dass er hiegegen etwas machen
könnte. Sie kann auch, wenn sie sich tinersdts dem Petenten nicht ganz un-
gefällig zeigen und doch dabei mit den deuK^Tutischen Gnmdsaumi nicht in
Widerspruch geraten will, da Mittelweg einschlagen, dem Petenten das erbetene
.^Yon* zu gestatten, allein in d«- Eriaubnis den ansdr^klichen Vorbehalt bei-
fugen, dass sie auch troudmn denselben nicht als Addig» anerkrane. da sie
einen besondeni adeligen Stand unter den Staatsbürgern übmiiaupt nicht kenne.
Von diesen drei möglichen Entscheidungen würden daher die zweite und dritte
den Petenten d^ Notwendigkeit sräies Adelsnachwetses im monarchischen Aus-
lände nicht überheben, ja wohl nicht einmal die erste, da es dort sdhst schon
genügend bekannt zu sdn schdnt, dass ofindle Adelsanerkennungen schwei-
zerischer Kantonsregierangen fir ihre Staatsangehörigen entweder gar nicht
erhlltüch sind oder doch jedenfalls den Konpunkt der Angelegenheit, eben die
ein Individuum vor andern Staatsbürgern auszeichnende klar ansgesprochene
Zugehörigkeit zu einem h^iem sozialen Stande, rc^tandig ausser Acht las^sen.
So ist dem Unterzeichneten ein Fall bekannt, dass ein Angriioriger eines nicht
etwa nur patrizischen. sondern anch adeligen und eben deshalb früher junker-
lichen B^nergeschlechtes. der das ^ron^ in seinen sämtlichen Ausweispa|)4eren
stehen hatte, ja dessen Name dem königlichen prenssischen H^oldsamte zn
Berlin als «n zum Adel qualifizierter ans der Geschichte Berns ohnehin Wkannt
war. trotz dieser beiden Tatsach«B bei Gelegenheit sdno- Naturalisation als
preossischer Staatsangehöriger ron der genannt« Adelsb^örde zn einem Ans-
weise über söne Berechtigung auf das ^von'^ angehalten nnrde, die tr denn
asch aaf historischem Wege dartat.
Soweit unsere Meinung, was die Möglichkeit d«* offiziellen Geltend-
machung eines solchen Ans}«nches in der Schweiz und im Auslände betrüL
Zur Sache sdbst ist unstet, aüetdings rein prirate Ansicht, s«^ be-
stirnt und entschied« fobrende:
1 In Adelssachen zustandige Behörden des monarchischen Asslandcs
wri^irc das für die Fraige der Zugehörigkeit einer Persönlichkeil rssL Adei-
>: Az ie stets massgebend sein missende Prinzip : ^NobiBtas nunquam FHrjts:sm:tni^
i. L der adelige Stand wird nie ohne weiteres Toransgesetzi auch dann roO-
s*.^ i:^ vaiLren. wenn sie einen Angehörigen des bzemtschen PatzizLasesw dessen
V::tÄl.:c.. rl^en ^^^ezt iL? er Zugehörigkeit zn demselben den Junkerütei fihrten.
- 39 —
während er selber das ^von" vielleicht auch nicht führt, auch nur auf den
blossen Nachweis seiner Zugehörigkeit zum Patriziat hin —
auch ohne Adelsdiplome, Ritterwürden oder Besitz von Patrimonialgerichts-
herrschaften — als adelig anerkennen und halten, weil die patrizischen
Luzemerfamilien noch bis ins 18. Jahrhundert als Glieder derjenigen juristischen
Person, welche den Souverän des Landes bildete, nicht bloss in ihrer eigenen
Stadtgemeinde, sondern auch über die andern Gemeinden, welche den Kanton
Luzem bildeten, die vollen Souveränetätsrechte ausübten, was sie
doch jedenfalls über ihre Mitbürger nicht weniger emporhob, als die damaligen
Feudalrechte den Adel der monarchischen Staaten über dessen Mitbürger, da
doch dem letztem, ja nicht einmal dem reichsunmittelbaren, solche Souveränetäts-
rechte niemals zustanden.
2) Wir halten die Nachkommen der luzernischen Junkergeschlechter zur
Fühnmg des heutzutage an die Stelle des (nach unserer Ansicht „leider^) un-
gebräuchlich gewordenen Junkertitels getretenen „von" für vollauf berech-
tigt, eben aus den sub 1) entwickelten Gründen; wir sind persönlich auch
vollständig dazu bereit, ihnen auf ihr persönliches Verlangen dasselbe jederzeit
in Wort und Schrift gerne und mit der Überzeugung, dass es ihnen auch recht-
lich zustehen würde, zu geben.
3) Aber wir zweifeln — zu unserm Bedauern — dass die Möglichkeit
der offiziellen Geltendmachung dieses wenn auch historisch noch so begründeten
Anspruchs unter unsem gegenwärtigen Verhältnissen sehr nahe liege.
Scean dmon de Granson, eveque de Toul (1306— 1307J.
Par Eklmond des Robert.
Dans le * Journal de la Sociitd d'arch^ologie lorniine», annee 1900,
p. 113 et suivantes, j'ai fait connaitre un sceau d'Othon de Grausen, eveque de
Toul (1306 k 1307). Ce sceau 6tait completement inedit, car Ch. Robert, dans
8on onvrage estim6 la Sigillographie de loul, apres avoir indique les armes
de ce pr^lat: palU d'argent et d'asiir, ä la bände de gueules hrochant sur
le tout et chargde de trois coquilles d'or posdes dans le sens de la bände,
ajoute n'avoir jamais renconträ de sceau de cet evSque.
Othon porta d'abord li^p^e, fut ambassadeur d'Angleterre ä la Cour de
France, puls entra dans les ordres, devint ^colätre de Toul, archidiacre de
Begangen et chanoine de Verdun; deux de ses oncles avaient ^te ^vSques de
cette derniire ville. Le chapitre de Toul le porta, par voie d'61ection, ä la
dignitä äpiscopale; mais, apr^s de nombreux demgl^s avec les bourgeois de cette
cito dont il ne se rendit maitre qu'ä Taide de membres de sa famille et de
Thibaut, duc de Lorraine, il sollicita et obtint de Clement V, en 1307 le sifege
öpiscopal de Bäle, oü, succedant ä Pierre d'Aichspalt, il joua un röle que nous
n'avons qu'ä rappeler ici.
Fiff. 7
Ce sceau, de forme ogivale, qui mesure environ 70 inillim^tres de hauteur,
sur 48 milliniMres de largeur, est en cire verte, appos6 sur double queue de
parcbemin; ]'ud des bouts repliä ä angle droit sort k l'extr^raitä gaucbe du petit
axe. II est appendu k une Charte latine du mois de mars 1306, conserv^e aux
Archives de Meurthe et Moselle iB. 511 n» 131).
>i> S : Dei : nSIS : eP '. L'6v6que est figur6 assia,
S0U8 un dais gothique, dont on aper^oit encore un vestlge dans la partie sup^rieure
du fragment qui reste. II tient sa crosse de la main gauclie.
R ' ^ CRCTV Dei GIA TVLGSIS € '. Le contre-sceau, qui
est rond, mesure environ 30 millimetres de diam6tre. On y voit un 6eu palli
avec une bände broehant sur le tout, mais on n'y distingue pas les trois co-
qnilles k cause de la cassure qui se trouve dans le sens de la baude.
ßernische Wappenscheiben aus Königsfelden.
Von R. A. Nüscheler.
(Hiesn Tafel V).
Die hier zur Abbildung gelangenden, von Berner Patriziern gestifteten
drei Wappenscheiben des 16. Jahrhunderts waren, bis zur Restauration der Glas-
' L'inscription reconstituee est: 4- 8IQILLVM : ODONIS : DEI : QBATIA : TVLLEN-
8IS : EPISCOPI :
'L'inacription reconstituee eat: + SECRET7 S' DEI G^IA TVL^SIS EPISCOPI.
(Seerelum Odonia dei graiia iullensi» epiaeopij.
- 41 ~
gemälde von Eönigsfelden (1898) im Mittelfenster des Cfaors als Lückenbttsser
untergebracht.
Die Rekonstruktion der ursprunglichen gotischen Glasmalerei veranlasste
die Entfernung der Wappenscheiben, worauf sie durch Verfügung der aargauischen
Regierung dem kantonalen Museum in Aarau zugewiesen wurden.
Besonderes heraldisches Interesse bieten uns die schönen Formen und
Verhältnisse von Schild, Helm und Kleinod.
Wappenscheibe von Mülinen.
0,815 m X 0,525 m (Fig. A).
Das Wappen mit besonders prunkvoller Helmdecke in Gold* und Schwarz
steht in einem einfassenden Oval, einem violetten Randgesimse, das oben und unten,
wie zu beiden Seiten durch Kartuschen und zwischen diesen mit Köpfen und
Kränzen unterbrochen ist. Der Schild zeigt auf Gold ein schwarzes Mühlerad mit
acht Schaufeln, das als Helmzierde in Gold über dem gekrönten Stechhelme seine
Wiederholung findet. Der blaue *♦, etwas unruhig damaszierte Grund steht hinter
zwei Säulen mit einfachem Bogen. Oben in den beiden Ecken sind allegorisch
dargestellt, links: die Gerechtigkeit; rechts: die Liebe. Zu Füssen des Wappens
sitzen rechts und links zwei nackte Putten, unten umschliesst die gelbe
Kartusche die Inschrift:
V. Beath. Ludwig von Mülinen, diser Zytt Schultheiss der Statt Bern 1595.
Der Befund vor der Restauration der Scheibe zeigte ein wahres Chaos
von fremden Fragmenten und Notbleien. Der Helm und ein Drittel der Decke,
Einlagen des Ovalgesimses, ein Teil der Kartusche und der Knabe rechts, fehlten.
Wappenscheibe von GraflPenried.
0,835 m X 0,505 m (Fig. B).
Ein Meisterwerk der Glasmalerei in Radierung und Modulation.
Das Wappen von vorn, in Schwarz und Gold, darüber der blauviolette,
geschnürte Hintergrund, eingerahmt von einem roten Ovalrahmen, ist eine kolo-
ristisch wie technisch ebenso grossartige, wie seltene Schöpfung für das Ende
des 16. Jahrhunderts. Die pompös geschwungene barocke Helmdecke umgibt
den fein damaszierten Schild in Gold*** (mit dem brennenden Kienast auf grünem
Dreiberg, rechts und links ein weisser Stern), darüber den edel geformten offenen
Helm mit sieben Spangen. Als Helmzierde wiederholt sich, aus einem Wulste
wachsend, der brennende Kienast auf grünem Dreiberg.
Der rote Ovalrahmen ist oben mit einem grün und violetten Doppel-
rollwerk, dann zu beiden Seiten mit einer grünen Kartusche (einen Engelskopf
* Bezeichnung Gold für «Silbergelb».
*• Schmelzfarbe.
*** SUbergelb.
einfassend) und in der Diagonale mit weissen Fruchtkränzen besetzt. Unten
meldet die gelbe Scliriftkartusche:
H. Aberhani von Graffen-Riedt , Alt Schultlieiss der Statt Bern. 1595.
Von den ursprüugliclien vier Grisaillezwickeln waren noch erlialten, oben
rechts eine Vision des Glaubens und unten links die Personifikation der Hoff-
nung, einen Schild haltend mit dem Wappenbilde: Taube mit Ölzweig, Lebeus-
krone und Siegespalrae.
Wappenscheibe Megger.
0,8S5 in X 0,525 w {Fig. C).
Sie ist das Gegenstück zur Mülinenscheibe in gekehrter Zeichnung und
genau gleicher Anordnung. Das Wappenbild zeigt in Blau ein Gerbermesser,
welches sich im blauen Fluge der Helmzierde wiederholt. Der rotvioletle Grund
— abweichend von den beiden Nebenscheiben — ist grossmusterig nach Art der
gotischen Scheiben damasziert. Die allegorischen Darstellungen zeigen in den
Grisaillezwickeln oben: die Gesetzgebung und die Macht; unten: die Unschuld.
Als Basis umschliesst die gelbe Kartusche die Inschrift:
H. Ulrich Megger, alt Tütscher Seckelmeiater und des Raths der Statt Bern.
— 1595 -
Spärliche Scherben l'ragraente, die sich als Flickstücke in diesen Scheiben
und in der gotischen Befensterung von Königsfelden befanden, beweisen, dass
noch drei weitere Wappenscheiben aus dem gleichen Cyclus existiert haben;
doch da Schild fragmente fehlen, sind sie unbestimmbar.
Leider fehlt diesen Werken die Signatur des Glasmalers, die gleiche
Datierung aber, wie die einheitliche Komposition bürgen dafür, dass sie zu einer
Folge gehören und von der gleichen Hand geschaffen sind. Da es bernische
Stiftungen sind, so haben wir den Glasmaler vermutlich auch in Bern zu suchen
und finden wir in der Tat im historischen Museum in Bern zwei wegleitende,
ebenfalls nicht signierte Glasgemälde, die zu obigen Scheiben eine Parallele
bilden. Es sind Gegenstücke mit der durchgehenden Inschrift: Batt, Ludwig
von Müllinen, Der Zytt Vogt zu Arberg 1576 (also der gleiche Stifter wie bei
Königsfelden) und waren nach Dr. Thormann und Dr. v. Mülinen (Glasgemälde
der bemischen Kirchen) für die St. Mauritius-Kirche in Aarberg gestiftet. Nun
besitzt das historische Museum in Berti eine ebenfalls für die Kirche in Aarberg
erstellte Bernscheibe mit demselben Datum 157(5, die nachweislich vom be-
kannten Berner Glasmaler Thüring Walter gemalt ist. Somit dürfen wir die
Königsfelderscheiben, da sie auch in der Zeichnung mit dieser letzteren Bem-
scheibe übereinstimmen (vergleiche man nur das Rollwerk und die Schilde), als
Werke „Thüring Walters" betrachten.
^ 43 -
In der St. Niklausenkirche zu Diessbach bei Thun befinden sich noch in
zwei Fenstern vier ganz ähnliche, unsignierte Wappenscheiben*, 1560 datiert, wo
die Schilde ebenfalls in einem Oval hineingesetzt sind; es wird uns vielleicht
noch möglich sein, auch diese gelegentlich zur Abbildung zu bringen und bis
dahin näheres über Thüring Walter, diesen damals bedeutendsten Glasmaler in
Bern zu berichten.
Die Stifter der Königsfelderscheiben figurieren noch auf Glasgemälden
verschiedener bernischer Kirchen, so in Bargen:
Hans Ulrich Megger, alt Seckelmeister zu Bern 1594.
im Chor von Hilterfingen:
Herr Beat Ludwig von Mülinen, Schultheiss von Bern 1587.
und im Chor von Wichtrach, derselbe Beat L. v. Mülinen, Schultheiss von
Bern 1587.
Von Interesse ist noch anzuführen, dass anno 1578 Hans Rudolf Hagen-
berg, Hofmeister zu Königsfelden, für die Kirche in Aarwangen eine Scheibe
schenkte. In Rücksicht zu diesen bernischen Hofmeistern, die in Königsfelden
das ansehnliche Klostergut vei-walteten, mögen auch die besprochenen Wappen-
scheiben von Bern aus gestiftet worden sein.
Kleinere Nachrichten.
Die Ex-libris-Sammlung der Schweizer, heraldischen Gesellschaft
zählt nunmehr 240 verschiedene Exemplare. Aufgenommen werden nur noch
Blätter heraldischen Charakters; Sendungen von nicht heraldischen Bibliothek-
zeichen werden in Zukunft nicht mehr durch Abgabe unserer Gesellschafts-
ex-libris erwidert. Die Sammlung wird von 1903 ab verwaltet von unserm
Bibliothekar fi. Pietro v. Salis (Oberdorf 26, Zürich I).
Die Befehlshaber der Schweizergarde in Rom. In den M^langes
d'Histoire et d'Archiologie der Soci6t6 Helv6tique de St-Maurice Band II 1901
gibt H. V. Schaller eine Geschichte der Schweizergarde in Rom und ihrer Haupt-
leute. Diese letztem 24 an der Zahl, vom Jahr 150.5 bis auf den heutigen Tag
sind aus folgenden schweizerischen Geschlechtem hervorgegangen : v. Silenen (3),
Rönst (2), V. Meggen (1), v. Segesser (2), v. Fleckenstein (2), Pfyffer v. Altis-
hofen (9), Meyer von Baldegg ( 1 ), Meyer von Schauensee (2), v. Sonnenberg ( 1 ),
V. Courten (1). Wie man sieht stellt Luzern das Hauptkontingent, während
Wallis und Zürich nur je 2 Vertreter aufweist.
*Nach geil. Mitteiiaug von Herrn Museums-Direktor Kasser in Bern.
_ 44 -
Familienforschung. Im „Basler Jahrbuch 1903" bringt Dr. L. Freivogel
wieder eine Anzahl Stammtafeln zur Basler Familiengeschichte. Sie betreflFen
die Geschlechter:
Christ Thurneysen Weissbeck
Hebdenstreit (La Roche) Gass Brodtbeck
Iselin Mitz Buxtorf
Kienzel Schorndorf
Stifterwappen. W«^ Stammler gibt in seiner nun auch in französischer
Sprache erschienenen Beschreibung des Domschatzes von Lausanne (M6moires
et Documents publies par la Soci6t6 d'Histoire de la Suisse romande. Seconde
S6rie Tom V) p. 83—85 ein Verzeichnis von Donatoren wappen , die sich an
Gegenständen, die in Besitz der Kathedrale übergegangen waren, befanden. Einige,
noch im Berner historischen Museum erhaltene Spezimina dieser Schätze, welche
Stifterwappen aufweisen, finden sich in dieser wichtigen Publikation abgebildet.
Die Ryhiner in Basel. Unser Mitglied Dr. Aug. Burckhardt setzt
seine in dieser Zeitschrift bereits erwähnten famili^ngeschichtlichen Forschungen
mit Erfolg fort. In der Basler Zeitschrift für Geschichte und Altertumskunde II
p. 34 — 66 behandelt er den Staatsschreiber Heinrich Ryhiner, f 1553, dessen
Vorfahren im Aargau sassen und dessen Sohn Emanuel, das zweitjüngste der
Kinder, Stammvater des noch heute in Basel blühenden Geschlechts der
Ryhiner wurde.
Bücherchronik.
Revue du College heraldique. Graf Pasini-Frassoni in Rom zeigt in einem
Zirkular das baldige Erscheinen einer Zeitschrift an, welche den päpstlichen
Adel und die Ordensverleihungen der Kurie behandeln wird. Wir werden, so-
bald Proben vorliegen, auf diese begrüssenswerte Erscheinung zurückkommen.
Dr. Ulrich Schmid. Otto von Lonsdorf, Bischof von Passau. Würz-
burg 1903 mit 14 Tafeln und Zierleisten. Das vielseitige Lebensbild eines
friedliebenden Kirchenfürsten des 13. Jahrhunderts gibt der Verfasser in fünf
abgeschlossenen Abschnitten und einem Anhange mit Stammtafel, Urkunden-
nachbildungen und Quellenangaben. Das Geschlecht stammt aus passauischem
Ministerialadel und ist von der Mitte des 12. Jahrhunderts bis zu Ende des
14. Jahrhunderts nachweisbar. Der Vater Ottos, Heinrich (l 188—1233) erscheint
1205 als Truchsess, ein Onkel Rüdiger 1210 als Passauer Kanonikus. Otto
wurde 1240 Sekretär des Bischofs Büdiger von Bergheim, eines Verwandten,
im selben Jahre Kanonikus zu Passau und 1254 zum Bischof erwählt. Die
äussere und innere Politik des Bischofs bei Seite lassend, sei auf die wissen-
schaftliche Tätigkeit des Mannes hingewiesen, der sich um die Erlialtung der
ältesten Urkunden, durch die systematische Anlegung einer Privatbibliothek^
— 45 —
durch das Ausleihen der Handschriften an Klöster und Geistliche ein grosses
Verdienst erwarb. Das erhaltene Verzeichnis der Bücher gibt ein interessantes
Bild über den weiten Kreis mittelalterlicher Bildung und eine Übersicht der
dem Bischof zufallenden Einkünfte von 52 Pfründen mit 2798 Pfund den Ein-
blick in die reichen Einnahmen der Kirchenfürsten. P. O.
P. Odilo Ringholz, Geschichte des fürstlichen Beiiediktiiierstiftes
U. 1. F. von Einsiedeln, Benziger & Co. A.-G. 1902.
Keine Stadt oder Landschaft der Schweiz hat bis jetzt das Glück gehabt,
in einer so monumentalen Monographie geschildert zu werden, wie das alt-
ehrwürdige Stift Einsiedeln. Wenn wir auch an dieser Stelle diese Veröffent-
lichung rühmen, so geschieht dies um die Freunde von Heraldik, Sphragistik
und Diplomatik darauf hinzuweisen. Dieselben werden in dem prächtig aus-
gestatteten Werk eine Fülle von merkwürdigen, grossenteils unedierten Ab-
bildungen finden, die in mustergiltiger Weise nach den vom Verfasser aus-
gesuchten Originalen sind hergestellt worden. Erwähnt seien hier die Siegel
der Äbte und des Stifts von Einsiedeln, der Pröpste von Fahr, von Äbten von
Pfävers, Äbtissinnen von Säckingen, Steinmetzzeichen heraldischen Charakters,
Miniaturen, Glasgemälde. Unsere Leser wird besonders interessieren das präch-
tige Siegel des Pfalzgrafen und Dekans A. v. Bonstetten, dessen Wappenbriefe
in dieser Zeitschrift schon mehrfach sind berührt worden.
Calendrier h^raldique Vaudois, Ile annee 11)03*. Auch dies Jahr haben
sich unsere Waadtländer Kollegen zur Herausgabe eines heraldischen Kalenders
zusammen getan. Derselbe zeigt auf dem Titelblatt das Marmorgrab des Otho
V. Granson im Chor der Kathedrale von Lausanne, auf den folgenden Blättern
finden wir die eidgenössische und waadtländische Flagge (erstere leider nicht
mit der historischen Kreuzesform), ferner Wappen der Grafen von Savoyen, der
Dynasten von Mont, die Schilde der vier „guten" Städte: Moudon, Yverdon,
Morges und Nyon, die Wappen des Bistums Lausanne, der Grafen von Greierz
und von Romont, der Städte und Flecken Rolle, Aigle, Orbe und Echallens.
Wir freuen uns über diese Publikation ; sie bezeichnet einen Fortschritt gegen-
über dem Vorjahr, indem sie einige sehr stilvolle und einfach- vornehme Kom-
positionen enthält, wie z. B. ein Blick auf die Zeichnungen von Th. Comaz
und F. Th. Dubois lehrt.
Gesellschaftschronik.
CHRONIQÜE DE U SO« SÜISSE ffHMLDIQÜE.
11. Generalversanimliins? 19./i?0. Oktober in Stans.
Die Beteiligung war infolge der schlechten Witterungsaussichten wenig zahl-
reich. Nur 18 Mitgliederfanden sich ein, um die von Dr. Durrer und einigen Freunden
Payot & Cie, Editeurs, Lausanne.
- 46 —
veranstaltete heraldische Ausstellung, die Schätze des Museums, die Sehens-
würdigkeiten im Rathause und in der Kirche zu besichtigen. Im Museum em-
pfing Herr Landammaun Wyrsch die Gesellschaft, um die Führung durch die
neugeordnete Sammlung zu übernehmen. Die heraldische Ausstellung im Stauser-
hof enthielt ausser einer Menge von Lokalaltertümern, Fahnenbildem, Siegel-
stempeln einen venezianischen Wappenbrief von lfi83 für Ulrich von Matt, eine
Ernennungsurkunde zum eques auratus (vom goldenen Sporn) für Leontin Kaiser
1704, einen päpstlichen Fahnenbrief für den Stand Nidwaiden und die prächtige
Siegelsammlung in Federzeichnung von Dr. Durrer.
In der Vorstandssitzung wurde beschlossen, den Beitrag für das genea-
logische Handbuch wegen der Regulierung der Finanzlage auf Fr. 500 inklusive
Tafeln zu beantragen.
Die Generalversammlung begann um 7 ühr im grossen Saale des Stanser-
hofs. Der Präsident begrUsste die Anwesenden und bemerkt einleitend, dass der
festgesetzte Versammlungsort in letzter Stunde habe fallen gelassen werden
müssen und sich die Mitglieder in Stans anerboten hätten, die Vorbereitungen
zu übernehmen. Er verliest darauf den Jahresbericht, gedenkt der durch den
Tod der Gesellschaft entrissenen Mitglieder, M. Alfred Meli-Lupi in Genf,
eines eifrigen F"reundes der Heraldik, der beiden korrespondierenden Mitglieder,
der Herren Kanzleirat Maximilian Gritzner in Berlin und des Cavaliere Domenico
Contigliozzi in Rom. Gritzner gilt als einer der ersten Publizisten auf heraldisch-
genealogischem Gebiete, dessen bedeutendere Arbeiten über die Ritterorden
u. s. w. allgemein bekannt sein dürften und Contigliozzi war Herausgeber des
Calendario d'oro.
Im Laufe des Jahres sind 26 neue Mitglieder eingetreten.
Die Eingabe der Gesellschaft an den h. Bundesrat wegen der am Bundes-
palast angebrachten heraldischen Fehler ist durch das Departement des Innern
in einem Schreiben vom 10. Dezember 1901 durch die Wiedergabe eines Gut-
achtens des leitenden Architekten, Prof. Auer, beantwortet worden, in welchem
derselbe die goldenen Schildränder als technische Notwendigkeit bezeichnet,
die Fehler an den Holzschnitzereien als beseitigt und die Anbringung eines
falschen Wappens als Irrtum unsererseits ablehnt.
Ebenfalls auf die Verhandlungen der letzljährigen Generalversammlung
Bezug nehmend, wird die Schenkung eines neuen Ex-librls für die Gesellschafts-
bibliothek von nnserm Mitgliede Kunstmaler Aloys Balmer in München angezeigt,
unter der Bedingung, dasselbe au Stelle des vorherigen zu verwenden. Es wird
dankend angenommen.
Die Tätigkeit der Gesellschaft beschränkte sich auf die Publikation des
heraldischen Archivs und des genealogischen Handbuchs, deren Förderung den
Herren Dr. Stückelberg in Zürich und Dr. Walther Merz in Aarau zu danken
ist. Die erste Abteilung des geneal, Handbuchs „Fürsten und Grafen" hat nun
ihren Ahschluss erreicht; die zweite beginnt mit den Freihen-n von Bechburg
und Falkenstein.
- 47 -
Zum Schlüsse macht der Präsident auf die Notwendigkeit eines Gesamt-
Sachregisters des heraldischen Archivs aufmerksam; er greift auch. die längst
angeregte Publikation schweizerischer Wappenbttcber wieder auf und betont ihre
Wichtigkeit ganz besonders, für diejenigen Kantone, in denen noch keine Vor-
arbeiten vorhanden sind. Er wendet sich an die jüngeren Herren der Gesell-
schaft mit dem Ersuchen um kräftige Mitarbeit an dem Wappenbucbe der geist-
lichen Stifte und Klöster, an dem seit Jahren von den Herren Prof. v. Mülinen
und Pfarrer Gerster gearbeitet wird.
Der Quästor, Herr Bezirksrichter Hess, gibt einen Überblick über die
Rechnung des Jahres 1901, die wiederum, voraussichtlich aber zum letztenmal,
mit einem Defizit abschliesst! Die Mehrausgaben für den genealog. Atlas und
der Ankauf eines Manuskriptwappenbuches sind die Veranlassung gewesen.
Dr. Stückelberg beantragt, den Verkauf des Wappenbuches an eine Bibliothek
zu beschleunigen. Wird angenommen. Die Rechnung wird bestens verdankt und
als Revisoren für 1902 die Herren Dr. August Burckhardt, Basel und Theodor
Wirz, Samen gewählt.
Recliniingsauszug.
Einnahmen.
I. Übertrag Fr. — . —
II. Mitgliederbeiträge „ 2110. —
ni. Abonnenten „ 960. —
IV. Verkauf von alten Jahrgängen . . „ 165. 95
V. Zinsen „ 25. 75
VI. Verschiedenes „ 106. —
Fr. 3367. 70
Ausgaben.
I. Zeitschrift Fr. 2210. 15
II. Genealogischer Atlas (Siegeltafeln Fr. 276. 70) „ 776. 70
III. Bibliothek ^ -. -
IV. Verwaltung „ 135. 93
V. Verschiedenes ^ 470. 77
Fr. 3593. 55
Das dritte Traktandum: ^Ernennung von Ehrenmitgliedern" wird ver-
schoben. — Für die genealogische Kommission referiert Dr. Durrer und fordert
Fr. 500 Kredit für 1902 ohne die Herstellungskosten der Siegeltafeln. Nach längerer
Diskussion wird beschlossen, einen Kredit von Fr. 500 inklusive Siegeltafeln
zu bewilligen und behufs einheitlicher Rechnungsführung die Ausgabenbegleichung
an den Qüästor zu überweisen.
Dr. Stückelberg berichtet über den Stand der Bibliothek, die 108 ge-
bundene Bücher, 400 Broschüren, 4 Mappen und 234 Exlibris enthält. Er
schlägt als Bibliothekar Herrn P. von Salis vor, der bis anhin freiwillig die
mühsame Arbeit übernommen hatte und den Tauschverkehr mit den auswärtigen
Gesellschaften leiten würde. Einstimmig gewählt. Eine Anregung des Herrn
•
- 48 —
I
l>ulM>is. l.ausniiiK*. dfii franz()sisrliei» Teil der Ribliothek nach dorten
wirti in AnlM^tnu-lit dos an sW\i schon iinl^edeutenden Bestandes abffdehtt;. &
}^o)z%^\\ M»ll ilor Katalou: kopUTt werden. ..■^.
Als Versaunnhintrsort filr llN»:; wini Solothurn bestimmt, ab ]
rin Sanista^r nnd Sonntag in «Irr v\s\eu .laliresliälfte (Juni oder Jnli).
Kin VorsrliIa;r von ProtVssor Max Hulier wegen der neues tea hnnMiBtu
\li/iMrlii*n ant tini Kappen tler Hundesbahnanirestellten nnd der Wanoai «M
drni SrKirtar IllH^rwusi'n. Sililu>s tii-r Sitzung s' , Uhr.
IVn \oMracon von Pr. iMirror Ulier die Entwicklung des üktertiUner-
wappiMis. von Ih. Krnst Wcvdniann über die Schweizerische Siegehammhmr ii
n«M'l und Dr. Krn>i Silbki-UuMc: über italienische Schildfonaen vokale ca
/iihlii*b'lM*s IMildikuni bei.
Am daranllolkM'nden l^anketto. /.u dem die h. Regierung tob Njdwaldea
drn Khrrnwrin >p«»ndrti\ sprachen der Prüsideni Herr Jean 6reUet oad Herr
Lanilaiuinann WM seh.
■
Am folticndcn Moürm tühric ein Kxtrazuir die Teilnehmer aaA Ettcl*
hrifi Itn wundtMMdbMu Wcticv, tias die Inr&re in friscligefalleaem Sdaee er-
|i hhi/en lit^NN. wui'de da> Klo>ter unter Kuhrun&r von H. Pater Inas Hca
bi'.iuihi. hie silitiiiNieu Siihke de> Kin liensihatzes, Keliqniare fteameule
^iffiidhiempel. eine reiehhalti::e MedaillenNammlunir und vor alleni das bsriftate
\\\v\\/ \\\\i Kniiellieii: hallen in lieni ^ros>tn Festsaale AnfsteUaag cefindeiL
wo dii llen \bi die HiNUilier be^insste. In der Bibliothek lagen die Blcher
Mlt;H>e ib's Kb^Nieis. «iie selhne l\Mj;:e \ i'!i MihiaTuren auf, deren wisseaschaft-
h. he M«liandhnti: neui-rdn)c> \o*- IM 1i. I';:r!e! frfol£i:i isL Nach dem IGttV-
t'ssen IM dei Micih.ilp an ileni dir \\. Kt ,:::: r:::.^' \ on i ^bwalden, vertr^ea dnth
lletii) I aihi.ninnann W ii;. i!ic cli -^ lit ii.-i>: !:t *.:Ti ih/Lkeit übte wie die NidvaUner
Mi'Men. iiiln dei Kviia^uc ,o\\\c :ia> !: Si:4:.> rurlivk. um den aaswiilJMB Tcil-
nelnn<in die Mtinikt^ln an: m]!m-!i \!*r::.. ; ;i t rUKifliibeiL Die VeTBantav bot
wiedcMiiu IM i^'viiii,^4M . w :i^ 1!] u :n«^( :.>.).:.!:'.:. !;i': Hinsicht reichen Geaim und
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|Arrliit<^>i ll<*>rald. \:tm. S- ]. Plunrlir Xlli.
Archiv IleniM. 1303. N" 1. Pliuicli
N« 3d Aru et CbaUgoy. 40, 41, 42 Lntrj-. 43 ßies. 45 VUlette. 41!, 47 MorgeB.
48, 49 HondoD. 60 Lacens. Q], 52 Nfon. 53 Coppel. 54 SaMUB. 55 Praugiii«.
N" 56, J7, 5tt Otbe, 59 Bomuiniiiöiier. UI Chatillens. ö2 Payerne. l}3 lloMiniire,
Roagemont. l>5, 66 Tere;. 67 La Tour. (M Corsier. 69 Chitelun). 70 Les Pluchea
71, 72 Ve.vtanx. 73 Yverdon.
Wai'iJenscheibe Monlfaucon in dei' Kirclie von Worb.
Heraldisches Anliiv. 1903. Bett 1.
Schweizer Archiv für Heraldik.
Archive» Herahliqnes Suisses.
1903 i°'.VSf "*= t XVn Heft 2.
Los Armes de Fribourg
en Uochtlaiid.
^F La ville soiiveiaine de Fribourg possedait autrefois deux annoiries: l'une
coupe sable et argent, l'autre d'azur ä la tour carree et crenelee, senesträe d'un
mar cr^nele s'abaissant par deux degräs, un anneau de nieme mouvant du mur
vers la poiiite, le tout d'argent. Avec le temps cette derniere composition a
pi'is la forme äuivante: d'azur aux trois tours d'argent cr6nel6es, ma^onneeij de
sable, Celle de deslre plus elev^e, les autres allant en d^croissant vers le cöte
senestre, un anneau de nieme mouvant de la tour du niilieu vers la [lointe. Oet
anneau est, selon quelques Instoriens, une image de la Sarine enveloppant le
pied de la ßarsi qui s'^l^ve par terrasses ^ cöte du cliäteau des Zieliringen,
fondateurs de la cito',
Mainteuant l'^cu noir et blanc est celui du canton, les trois tours sont
l'embläme de la ville; mais 11 n'en et>ait pas de m^me avant 179S, lorsqne la
ville et le pays netaient pas eucore s^par^s et formaient une unit^ au point
de vue politique. Das un temps reculä, les armes fribourgeoises ont dt^ le noir
et le blanc; les tours gravees, ä partir de 1225, sur les sceaux et frapp6es,
plus tard, sur la monnaie, ne sont qu'un Symbole, un embleme (Siegelbild) et
non une armoirie. Des exemples de ce genre sont assez frequents; on trouve
souveut dans les sceaux des villes des figures entierement differentes de celles
de leurs blasons. 11 ne faut pas confondre le Symbole avec les armes; ceB
derni^res comprennent un ecu contenant les pieces ou les meubles lieraldiques ;
or, dans les exemples anciens, les tours de Fribourg ne sont pas renferm^es
dans un äcu; cela ne se rencontre qu'au XVUe siäcle*.
■ Voir ua n^jet des armes de Fribourg l'excellente notiee pnbli^e pnr le Dr Staots
(Wftppeo lief Schweiz. Eidgenoasenscliuft und ihrer SS EantODe>. Arcbives de 1» societe
d'hiatoire dn cantou de BerDe, t. VI.
■ M. le profcssenr Hanpttannn ii Itaitk ce snjet dans une notiee intitnläe: iDas Wappen
Toa Freibar^. Freib. Oescliichtsbtätter, beranRgcgeben votn deutschen Geschicbta forschen den
Verein lie« Kantons Freiburg. IV. Jahrgang 1ÖH7. > Son 6tade est basee snr une connaia-
sunce approfondie de la science hfraldiqae. Si nons admettons ses cODclusions prineipales,
Qoaa ne parta^eous pas ga rnuaiäre de voir snr los points sulvants: il existe des reprcsentations
datees de I'ecn friboargeois antirieures i, l'annäe 1577; la couiposition de I'äca äcartelä dolt
IteA attribade ä Martin Martini; fantenr ne parle pas des couleiir noire et bleue.
^■IteA attribade ä Mart
lJ
- 50 —
Les villes ne possddaient paa eneore d'armoiries au XII« siicle et au
commeucement du XIIl^, mais elles avaient d^jä des sceaux et des banniöres;
nous avoDS vu comment Fribourg scellait ses actes; quant ä la banni^re, nous
n'avons pas de document de cette 6poque qui nous eii donne une description;
on peut cependant adraettre, avec beaucoup de probabilitö, qu'eile a 6t6 noire
et blanche iiis le principe.
La plus ancienne repröseiitation datöe de la banniöre fribourgeoise est
contenue dans un riebe manuscrit orn^ de miniatures, appartenant ä nos archives
cantouales. Ce recueU ecrit en 1410 renferme le Miroir de Souabe, ainsi qu'une
traduction allemaiide de la Handfeste de Fribourg. Dans nne Vignette placee
en töte de notre ancienne Constitution, on voit le duc d'Äutriche, reconnais-
sable ä son ecu de gueules ä la fasce d'argent, et l'avoyer de Fribourg; ce
magistrat est ä genoux aus pieds de son souverain; il leve la niain droite pour
lui jurer bommage et fid^lite, de la gauche il tient la banniöre carree aux
Couleurs noire et blanche '.
D^jä six ann^es auparavant, en 1404, on avait aclietä une aune de toile
noire et une aune de toile blanche et on avait cbarge un brodeur de faire an
^tendard et une banniöre. Noua tiouvons eneore les depenses suivantes dans
les comptes des tresoriers :
1411 ä Johan Chambrei por faire le pegnon (pennon) de monseigDeur
lavoie, 11 sola.
1418 por 2 pieces de cendaul (taffetas) doble blan et noir por les ban-
derez, 9 livres, 18 sols.
1419 por f) aulnes de teyla blanehi et f) aulnes de teyla nery et ausi
por filz por faire les banderetes por mectre sur les chers de l'attiliement (artil-
lerie) de la ville, 77 sols.
1460 ä Peter Maler qui a pincte blane et noir laste (la hampe) don
pennon et faire 13 grand escuz de Fribourg aus le eher de la ville, 15 sols
10 deniers.
1475 delivre par la main de Nicolas Uelbling pour soye noir et blanche
achetee a Geneve pour en faire penona darmea et banderes de trompete, a cause
de cez cors de guerres, 18 livres,
A la auite des guerres de Bourgogne, Fribourg avait €t& dßlivr^, en
1477, de ses liena de vassalitß envers la Savoie. Devenue, par le fait, viUe
libre, eile fit disparaitre les traces de son ancienne d^pendance: Hensli FoUare
fut employ^ pendant «deux jornees por effacier les croix blanches eis portes de
la ville». Heureuse et fiöre de sa nouvelle position, eile y substitua ses propres
armes sunnontöes de celles de l'cmpire*. Cea derniöres (igurörent ausai sur
les inatnunents des trompettes et sur les boites des raessagers de la cit6.
Non content d'6taler sur la pieire et le mötal les marques de sa r^cente
dignltÖ, le eonseil voulait eneore les voir briller dans la salle de ses söanoea
' Voir ■Fribourg artiatiqae«, 1891, pl. VI.
' Arcliivea cant, Projektbuch, 54, H. f« 7 ye
-öl-
et dans les sanctuaires religieux, sous les tons chatoyants des vitraux. II fit,
aa commencement de rannte 1478, la depense suivante: «A Durs Weder, verreir
de Berne, pour 9 pieces quil a fet en leglise, en la justice, en la secreterie das
wauppen (sie) de lempereur, pour compte fet avec luy, present mons. lavoyer
• "et mons. Rod. de Wippens, Chevalier, 25 florins = 50 livres.» Une de ces ver-
• riöres a 6t6 conserv6e; retrouvöe dans une armoire de la Chancellerie, eile ome
• .maintenant le Mus^e cantonal. C'est un des plus beaux echantillons de la pein-
: iure sur verre de notre pays. Un arc form6 de brancliages encadre deux 6cuß
: de Fribourg surmont6s de celui de Tempire; le fond est rouge damass6; les
. ' icoin^ons sup6rieurs sont decor6s de fleurs et de feuillage ; sur la base de couleur
% bleue, on lit Tinscription : «Durs Weder, Bemensis, 1478.»
Une troisifeme repr6sentation des armes de Fribourg remontant au XV^
siöcle figure sur la couverture du compte du tr^sorier Henri Strouwsack; c'est
celui du Premier semestre de Tannee 1493; le chancelier Humbert Gouflfe y
dessina plusieurs blasons, entre autres le sien et celui de la ville, avec la
. mention: «Statt Friburg» et la date 1493; T^cu est noir et blanc.
Lorsque Fribourg renouvela ses traitis d'alliance avec les villes suisses,
en 1477, nous trouvons dans les comptes la depense suivante : « A Aly Golliarda
por une ona et dimie de saye blanche et noire de la quelle eile fet des cor-
dettes por les seals deis comborgeoisies de Zürich, Berne, Lutzem et Soleure,
SO sols.»
Vers la m§me 6poque, en 1479, on acheta « cinq aulnes de saye noire et
blanche reforna, por faire deis banderes et deis penons de la ville, compta
laulne 33 gros, somma 14 livres, 3 sols, 4 deniers.»
Pendant les guerres dltalie, lorsque les Couf6d6r6s combattaient pour
la cause du pape Jules II, les Fribourgeois se rangSrent sous un pennon noir
ä la croix blanche; cette croix devait prendre depuis la hampe jusqu'ä la queue ;
eile avait donc la forme appeläe pleine dans le langage h^raldique'.
La mßme ordonnance 6tait encore en vigueur en 1522; le conseil dicida
. que le pennon de la compagnie du capitaine Jacques Gruyere se rendant au
Service de France devait porter la croix d'argent sur champ de sable'.
II existe au Musee cantonal deux pennons des arbalötriers fribourgeois
du XVe sifecle (nos 359 et 360) : de sable et argent, une arbal6te d'or pos6e en
fasce brochant sur le tout.
Le blasen de Fribourg ne subit aucune modification pendant le courant
du XVIc sifecle, les nombreux vitraux de cette epoque en fönt foi; on y voit
souvent comme tenants, des bannerets ou hommes d'armes portant la bannifere
donn^e, en 1512, par le pape Jules II; eile est reconnaissable ä son franc-
qaartier repr^sentant le Christ portant sa croix 3.
* Und ist geordnet des wttnnlis halb, ein wyss crütz in dem swartzen väld zu füren^
Ton der Stangen bis am swantz. Seance du 12 aoüt 1510. Manual no 28 fo 11 v.
^ Manual no 39. Seance du 24 janvier 1522.
• Voir mon article sur cette banni6re dans le c Fribourg artistique», 1897, pl. 16.
- 52 -
A fiette ^poque, la livr^e ötait noire et blaiiclie. Le chroniqueur Jean
Gniyöre note, dans ses registres, le d6part de quatre cents Fril>ourgeoi3 se
rendant en Bresse, ea 1443, pour combattre les ecorcheurs; ils 6taient bien
arints et vötus d'une livrie noire et blanche ', II fnt paye en 1477 cent seize
sols ä Wilbelm Taclis «por huit aulnes de fustene noir et quatre aulnes et
trois quart de fustene blanc qui fut donne es arbalestriers et canoniers.» La
inSme aimee on paya 7 livres et 10 sols »por deux aulnes de drap pers (bleu)
et noirs et tioia aulnes dedrap blan lequel drap fut schengue (donnö) ä Horl>-
statt por faire une robe de la livree de la ville.> Le drap bleu fiit probable-
ment employ6 pour la doublure.
Le comniencement du XVIIe siecle nous apporte une Innovation due h
Martin Martini qui grava sur cuivre, en IGOfi, le plan de Fribourg et plaga
dans un mödaillon un ecu oü les anciennes armes de la ville sont öeartelöes
avec les trois tours. Martini est le vöritable auteur de ce plan, comme il le
dit d'ailleurs clairement dans sa dedicace placfie au bas du tableau; Etienne
Philot n'en fut que l'^diteur. Le premier, dessinateur de grand rtiörite, excellent
h^raldiste, a donnö des preuves de son savoir dana ses nomlireux ex-libris, ses
armoiries de villes ou de magistrats dont ses productions sont orn6es. Son plan
de Lucerne, de 1597, est remarquable dans ce gerne; il y p]ai;a, dans nn car-
toucbe, les armes de la ville sumiontees de celles de l'enipire et entour^es des
blasous des bailliag;es, Dans le plan de Fribourg de l'annöe UiOl, il adopta une
ordonnance identique. Un cartoucbe contient un ni^daillon de forme ronde dans
' fi^^istre Orayäre. Arohlrea cantonales, qo 71, t» 135 veno.
— 68 —
Ijuel sont reiirt'seiitees les armes de Fribourg, sable et argeiit, siirmonl»^es de
lies de leiiipirc soiiimäes de la coui'omie imperiale; deiix lions tieDueut dans
Ill-E griffes les attributs de lä souveiainete: la baimi6re iioire et blanche,
I glaive et tc globe. Les ecussoii» de vingt-huit liaüliages t'oimeiit uue bordure
riche que vanee (lig. iO). Les ^maux oii couleurs sout indiqii^s par des
is, le sable, par des traits verticaiix tres serres. Pour faire peudaut ä ce
Fig. 10
bf, l'artiste itnagina une (Komposition fautaisiste tres oi'igiAale; il pla<;a daos
Scharmant cartouche, i^upportä par des anges, im eeu ecartele: au 1"^ et au
■COUpä de sable et d'argeiit, qui est Fribourg, au 2« et 3« d'azur k trois tours
^ent surmont^es d'une aigle eploy^e de sable qui est le sceau de la ville;
^i abime un ecusson de gueueles au liou d'or qui est Zaeliringen, recteurs de
Bourgogne '; IJmhres de trois heaiimes ayant pour cimier: un bonnet sonim6 d'une
boule qui est celui des FUrsteuberg, successeurs des Z^liringen, I'aigle impöiiale
(fin les trois tours. Ici les emaux ne sont indiqu^s ui par lettre», ni par
• Les väri
■ Les väriultles a
s des Zffiliringen tiont raiyta k U bordure u^liulie,
- 54 -
d'autres sigiies. Cette gravure i^tait destin^e ix rappeler le souvenir du foudateur
de la ville; son nom figure dans la lögende du medaillon: Bcnhiohius IUI
Zeringits riiix, iiection Buri;n»dhr cisjunmcc (sie) rector ; Fribtirgi tu
Aventicis conditor. Anno dntnini Hosiri MCLXXIX (fig. 11).
Malgrö notre pröförence pour les 6cus simples, noiis devons reconnailre
que la composition des armes de Fribourg est mgenieuse et vi-aimeiit artistique;
eile est pröförable ä beaucoup d'elucubrations de cette epoque, et eile possede
ä son actif uue siguificatiou historique qui inanque souvent ä des pioductioiis
analogues, Les armoiries 6cartel6ea ötant tr6s ä la mode alors, l'invention de
Maitini trouva une certaine faveur, sans detröner completement l'öcu sable et
argent qui fut toujours en Uoiineur.
Avec le XVII« et le XVIII« si^cle, nous eiitrons dans lere du noir et du
bleu au sujet desquels les liistoriens ont 6mis des idees plus ou moius erronees,
parce qu'ils ont confondu les couleurs avec l'ecu. En eifet, par une siuguliere
anomalie, Fribourg a porte pendaut longtemps snr ses drapeaux, sur la cocarde
de ses soldats, snr la livröe de ses buissiers les couleurs noire et bleue, tandis
que r6cu restait sable et argent, souvent seul, parfois ecartele avec les tours.
La peinture, la gravure, la sculpture, les monnaies et les sceaux ont si souvent
reproduit cet öcusson, au XVIII« sitcle, qu'il est superflu d'en citer des eseniples.
Nous trouvons toutefois de tr6s rares exceptions oü le bleu vient remplacer le
blanc dans rarmoirie; ainsi les almanacbs de 174:8 et 1749, anmiaires semi-officiels
contenant la liste des fonctionnaires, portent au frontispice uu ecu sable et azur.
Mais si l'ecu resta, en göuöral, uoir et blanc, les couleurs furent clian-
göes; nous avons trouvö la premiere mention de cette transformation dans les
protocoles de l'ann^e 1607. Des troupes ayant ete mises sur pied a l'occasion
de troubles survenus dans les Grisons, il fut decid6 de maintenir le noir et blatlc
pour le pemion, mais d'babiller les trabants et le fourrier de livröes aux cou-
leurs noire et bleue '.
La r^publique belvetique s'enipressa d'abolir les armoiries et les couleurs
cantonales et de leur substituer une cocarde verte, jaune et rouge'. Un ordre
du ministre de la guerre fit reunir tous les drapeaux de l'ancien gouvenieroent
au chef-Iieu de la republique, oü ils furent probablement d6tl■uit8^
Loraque l'ordre fut rötabli en Suisse, le landammann autorisa les cantons
ä reprendre, ä partir du 10 niars IHO.'J, les couleurs qu'ils portaient autrefois
et les DOUveauK cantons ä porter celles qu'ils jugeaient a propos d'adopter. A la
snite de cette permissiou, le comit6 d'organiaatiou de Fribourg se häta d'adopter
les anciennes couleurs, et U fit connaitre cette deeision ä la troupe et au peuple
rassembles devant l'bötel de ville ^ C'^tait donc l'ecussou noir et blanc et la
iHanaftl n» 158. Seaitce ilu 20 aoitt liX)T.
■D6cret du 14 avril nw. Bulletin des lois
'Lettre du prüfet rnttlouul de Friluurg', 3
Btratiott, ao i)6, p. 2(>3.
' Protocole ile U conuDissioa d'organiBation,
e la repablinue helviitique I, L
loüt 1T9!>. Livre!) auxiliatres de l'ndiDini-
- 56 —
•^e noire et bleue. Noiis en avoiit; uu exemiile daus le portrait d'uii huiääier
t cette epoqiie qui porte im hoqueton, une cocaide et une peilriiiäajie avec uue
wppe, le tout aiix couleurs iioiic et bleue; par contre, il a sur la poitrlue un
I sable et argent'. Le laudammaiiii d'Affry jtortait ä son cUapeau, \ d^faut
I la cocarde fedärale qui n'existait pas encore, celle de son canton aux couleurä
j et bleue*.
Le regime aristocratique de la Restauration laissa les clioseä daus le
: etat*; c'est au gouvernement populaiie de 1830 que revieut le m^ite
^voir rendu an canton de Friboui-g ses couleurs li<^raldiques, eonformes ä Celles
I son blason.
Flg. 11
Le Coiiseil d'Etat, frappe de l'anonialie existante, fit faire des recliercbes
i ce sujet; l'archiviste cantonal se donna fort peu depeine; il se bonia a dire,
diais an rapport tr^s succinct, qu'il lui avait ete impossible de trouver ä quelle
epofiue le gouvernement avait abandonn^ les eoulciir^ noire et blanche pour
adopter le noir et le bleu ; cependant le sable et l'argent paraissent, disait il,
avoir toujonrs ete rarmoirie du canton. En suile du pr^avis ^mis par l'avoyer
Joseph de Diesbacb, le conseil piit la deäsiou suivante, dans sa seance dn 29
1 1S31 : «Le Conseil d'Etat, voulant rendre les conleurs cantonales confornies
decide que le noir et le blanc formeront desormais ces conleurs.
' Portrait de rhaixsier Zosso, nomue en läOT, coUectioa de H. Hubert Labastron.
'Portrait peiot par Lauderset; il eat mii profiriet^.
■V<rfr qneliines drape«ui de ceHe eporiue au Muse i&ntoiial, n"» ^71, 372, KÖ.
- 56 -
En cons^nence, U invite le conseil de gnerre a faire confectionner les nonveaiix
drapeauXy ainsi qoe les cocardes, anx conlenrs prementionnees. Les hommes de
la Urrie deyront aossi adopter ces conleurSy lorsqa'ils recevront les 30 francs
qni leor sont allones tous les deux ans pour cet objet'». Le conseil donna con-
naissance de cette transformatioii an Vorort fed^ral, en loi annon^ant l'abandon
des cocardes et des drapeanx noirs et bleos^. La presse fribonrgeoise pnblia
dans ces termes la mesore adoptee par les antorit^ : <Le gonvemement a repris
ponr ses armoiries, les drapeanx, les cocardes et sa livree, les anciennes conlenrs
dn canton, sable et argent, on noir et blanc. Les monnaies et les sceanx qni
avaient tonjonrs &ie consenres snr ce pied contrastaient avec les manteanx
noirs et blen fonce'».
La qnestion ainsi r^gl^ devint difinitive et, depnis lors, soit l*ecn fri-
bonrgeois, soit les conlenrs des manteanx des hnissiers n'ont plns varie. Mais,
dejä qnelqnes ann^ anparavant, nn antre probleme h^raldique avait ete resoln
tacitement dans nn sens trte ^nitable. La constitntion de 1803, issue de Tacte
de mddiation, avait consacr^ la Separation administrativre de la commnne de
Fribonrg d'avec le reste dn canton; nn partage fnt opere ä cette occasion; il
eut ponr objet, non-senlement les propri^tes, les fordts, les capitanx de Tancienne
r^pnbliqne, mais il s'^tendit encore ä son blasen; Tecn ecartele fnt divise; le
canton consenra le sable et Targent, et la nonvelle mnnicipalite adopta les trois
tonrs; c'est ainsi qne fnt dissonte la combinaison inventee par Martin Martini.
Max de Dieabach.
Les Seeaox Westphaliens do Moyen-Age.
Par L. Bouly de Lesdaio.
(Suite).
II. I>€iHn VEieetarat de Cotoyike.
Un parti: Berchler*, Bettinghausen ^ Bredenol*, Bruwerdinchusen ',
Leysen**, Liraburg', Plettenberg *®, Tunen'*, Vogt v. Elsepe**, üelfei-sen *^.
« Protocole de 1831, fo 492.
' Correspondance exterieare da Conseil d*£tat, 18:31-H2, f» 344.
'Joamal du canton de Fribonrg, 31 janvier 1832, p. 33.
< Scean de Prüderie de Berchler, en KU» (PI. 194, No \\\
• Scean d'Hermann de Bettinirhaasen, Chevalier, en 1333 i,Pl. 194, No 15).
• Sceau d'Erenfried de Bredenol, en 1284 (PL im, Nu 7). — Cf. IhUL, N -s 8, 9 et 10.
Bredenol porte 'parix d'or et iVazur.
' Sceau d*Arnold de Brnwerdinchusen, en 1371 (PI. VX\ N^ 2).
** Scean de Jean de Leysen, en 13J>2 (PI. 194, N<» 17).
• Scean de Gnillaume de Limburi^} en 1275 (PL 195, N'* 1).
•0 Sceau d'Henri de Plettenberg, Chevalier, en Vms (PL 194, N" 1). — Tf. Ihui., Nos %
4, 5 et 6, et pl. 264, No 5. Plettenberg porte partl (Vor et d'tizur,
»« Sceau de Florin de Tnnen, en 1348 (PL 194, No 16).
•«Sceau d'Henri, Vogt v. Elsepe, en i;«0 (PL 194, No 11). — Cf. IbUi., No 12. Vogt
d'Elsepe porte parti d'or et d'azur.
'^ Sceau de Jean de üelfersen, en 1326 (PL 194, No 13).
- 57 -
Une fleur de lys: Anröchte*, Lon*, Ole', Rüden*, Schafhausen*, Vogt
V. Ostendorf*.
Une ancre de mafonnerie: Breidenbach ^, Hanxleden**, Hatzfeld', Helfen-
berg'®, Langenohl'S Middelstena »', Rodinchusen *^, Vornholte". — On peut y
ajouter Roderikessen, dans r^vSchä de Paderborn '*.
Une crömaillirc: Brandloch t *•, BredenoP^ Dahlhausen '^, Drutraerin-
chusen'", Halver*®, Husten dit Kettler ^', Schling worm '^, Swedinchusen ^*, Wer-
minchusen '*.
Une chaine en pal: Altena'*, Anröchte'*, Bögghe'^ Boynen'**, Bruch-
ausen'", Budberg*®, Neuhof**, Narthove*'.
« Sceau de Godefroid d* Anföchte, en 13G5 (PI. 213, No 16). — Cf. Ibid., No 17.
* Sceau de Gobiin de Lon, chätelain de Ruthen, en 1342 (PI. 193, No 2).
» Sceau de Lutbert de Ole, en 1372 (PI. 193, No 2).
* Sceau de Steneken de Rüden, en 1401 (PI. 193, No 9).
* Sceau de GuUlaume de Schafhausen, en 1375 (PL 193, No 4). — Cf. Ihid,, Nos 5 et 6.
Schafhausen porte d'or, ä la fleur de lyn de sable.
« Sceau de Reinald Vogt v. Ostendorfs, en 1^88 (PI. 193, No 7).
^ Sceau de Gerlach de Breidenbach, en 1403 (PL 211, No 22). — Breidenbach porte d'or^
ä r ancre de viagonnerie de gueules,
«Sceau de Godefroid de Hanxleden, en 1393 (PL 211, No 20). — Cf. Ibid., Nos 19 et 21.
Hanxleden porte d*azur, ä Vancre de ma^onnerie d'or,
« Sceau de Craft de Hatzfeld, en 1347 (PL 211, No 6). — Cf. Ibid., Nos 7 et 8. Hatzfeld
porte d*ory ä Vancre de magonnerie de mable.
•<> Sceau d'Eckard de Helfenberg, en 1292 (PL 211, No 5).
»' Sceau d'Evrard de Langenohl, en 1362 (PL 211, No 15).
I* Sceau de Volpert de Middelstena, en 1362 (PL 211, No 14).
»' Sceau d'Henri de Rodinchusen, en 1344 (PL 211, No 9).
•* Sceau de Roland de Vornholte, en 1346 (PL 211, No 3). Cf. Ibid., No 4.
«^ Sceau d' Arnold de Roderikessen, en 1266 (PL 247, No 1). — Cf. Ibid., No 2.
»• Sceau d'Adolphe de Brandlecht, en 1388 (PL 212, No 6). '
" Sceau d'Adolphe de Bredenol, en 1351 (PL 212, No 7).
<** Sceau d'Hermann de Dahlhausen, en 1320 (PL 212, No 5).
" Sceau de Bruno de Drutmerinchusen, en 1410 (PL 212, No 15). — Cf. Ibid., No 16.
w Sceau d'Evrard de Halver, en 1351 (PL 212, No 9).
«' Sceau de Roger de Husten, Chevalier, en 1298 (PL 212, No 1). — Cf. Ibid., Nos 2, 3 et 4.
Kettler porte d*or, ä la cremaillh'e de gtieu1e.s,
" Sceau d'Ambroise Schlingworm, en 1379 (PL 212, No 11). — Cf. Ibid., N"s 12 et 13.
" Sceau d' Arnold de Swedinchusen, en 1360 (PL 212, No 10).
" Sceau d'Evrard de Werminchusen, en 1399 (PL 203, No 8).
« Sceau de Detmar d' Altena, en 1333 (PL 213, No 1).
" Sceau de Godefroid d'Anröchte, en 1365 (PL 213, No 16). — Cf. Ibid., No 17.
«' Sceau de G6rard de Bogghe, en 1337 (PI 213, N" 5). - Cf. Ibid., No 6.
«*• Sceau de Lutbert de Boynen, en 1312 (PL 213, No 2). — Cf. Ibid., Nos 3 et 4.
" Sceau d'Hermann de Brochusen, en 13r,0 (PL 213, No 14). — Cf. Ibid., No 15.
w Sceau de Gobiin de Budberg, en i:^') (PL 213, No 11). — VA. Und, No 12. Budber«:
porte de gueules, ä la chaine d'argent.
3« Sceau d'EngUbert de Neuhof, en i:m (PL 213, N» 7). — Cf. Ibid.. N<> 8.
« Sceau de Ludolphe ile N'arthove, en 1.3,39 (PL 213, N- 9). — Cf. Ibid.. N- 10.
///. I>ans Iph ei'erheH ilc Jfhid^H, OMnabriiclc pt l^iifU-fh)n-it.
Un paU, antpi. cmürcpaU: V. d, Busche', Knehem', Rodiiiclmsen ".
Slepedorp '.
Un rencnntrc dclaurcau: v. der Aldenborg*, Aller', Everstein ', Godel-
heini'*, Hokerden", Itter '", Kaimenboi-cli ", Üppenbroke ", Wettberge '^, Wieden-
brUck ", Winthusen ".
Trois rencontrcs de tatireau: Beveren '^, Elmeriachusen ", Havere-
vorde '", Hüpede "*.
Un crafupon : Bekeiie '• , BUdeken *' , Diedenshauseu " , Ebbestorp *',
Lippspiinge ", Nyem".
Trois crntnpons: v. d. Aldenborch*", Meppen".
Le principe de rh6r6diti^ seinble avoir en quelque peine ä s'implanter
daiiä rtieraldique weslplialienne; sin- vingt-quatre famiUes que le Di* Tumbtilt
ränge dans la cat6gorie des dynastes, il eii est huit chez lesqueUes oa rel6ve
des cbangements d'armoiries.
I Sceau du Swedw v. d. Bjsche. Chevalier, en l*« (PI. 232, N" ];)). - VI. Ihid., N"s 14,
lö et 16. V. il. Bnsi'lie iiorte pali cnttlre fiaU de gueules et d'arijpiil.
•Scean de Bandonin de Keeliein, en 1349 (PI. 222, N» H). - Cf. Ibid., N" 10. Knehem
porte pnle eontre pale d'argent rl de, unble.
>S<teau de Kemljert de Rodiui^huseu, en Ut74 (PI. 222, N» 11).
' Sceaa de Jena de Sle))edorp, jiige ä Nunstiidt-OBOU brück, ea 1341 (PI. 332, N" 7).
' Sceau d'Albert v. d. Olilenborob, en 13M (PI. 235, N" 1^).
' Scoaa de Jena de Aller, en 1457 (PI. 295, N" fi). — Aller porte de. Kinnpt/-, au ren-
eontre de tnnreau d'arijenl, (iccomi d'or.
' Sceau d'Herniftn d'Everateio, eu 13b4 (PI. 235, N" 13).
'Scenu d'Heari de Godellioim, pr^vöt de l'figlise de Corvey, en 1408 (PI. 335, Nu 7).
" Seean de Bernard de Hokerden, en 1949 (Fl. 235, N" 4).
'" Scean de Conrad d'ltter, en 1315 (PI. 235, K" 2).
I' Stieau d'Egbert de Eannenborch, Ter« 1280 (PI. 235, N" I).
" Seeau d'Henri d'Dppenbroke, en 1355 (PL 253, N» 3).
<' Scean de Kreddriu de Weltberge, chanolne i Minden, en 148« (PI. 2:», Nu 10). — Wett-
berge porte de gueulen, au renconlre de taureau d'argent.
"Scean de Jean de Wledenbrück, ben^ficior de reglise de Paderborn, en 1464 (PI.
2:15, N" 9).
I' Scean de Jean de Winthusen, cLevaüer, en 134« (PI. 235, N« 5).
" Scean d'Herman de Beveren, eu 150« (PI. 235, N" 19).
" Sceau de Bertliold d'Eiineriocliasen, en 1331 (Pl. 2:15, No 15). — Cf. Ibid., N"^ Iti, 17 et 18.
'"Scean d'ArnoId de Haverstorde, en 131H (PI. 235, N« 14). — HaversTorde porte d'or,
ä troit rencontre» de taureau de sabli', couronnin d'or.
'* Suean d'Albert de HUpede, en 1383 (PI. 235, N" 20).
•» Sceau de Goblin de Bekene, en 1333 (PI. 247, N" 7).
» Sceau de Berthold de Bftdeken, Chevalier, en 1337 (PL 247, N» 5}.
"Sceau de Qobert de Diedenabansen, en 12S4 (PI. 247, No 3). — Cf. Ibid., No 4.
" Scean iie Ludolphe d'Ebbestorp, en 134li (PI. 24(i, N« 22). — Cf. pl. 247, No 13.
" Sceau de Berthold de Lippspringe, en 1402 (PI. 247, N" 9). — Cf, Ibid., H« 10.
•' Sceau de Oerword de Nyem, en 1:1.36 (PI. 247, N" S).
" Scean de Ludolphe v. der Aldenborcli, chätelain de Bredenborn, en 1443 (PI. 247, No 15).
"Sceau d'Henri de Meppen, juge ^ NKustadt-OsnabrUck, en 1357 (PI. 247, N" 17).
— 59 -
Ces changements trouvent quelquefois leur explication dans une alliance
avec une häriti^re ; on vient d'en voir un exemple chez les Bentheim. Le mSme fait
se produit chez les sires d'Horstmar. Leurs armes primitives consistaient en un
lion sur champ burelö; on les rel^ve d^s 1240 sur le sceau armorial d'Othon'.
Celui-ci öpousa Adelaide, höriti^re d'Ähaus. L'ainä de ses Als, Bernard I, succ^ant
aux biens de sa märe, en prit le nom et les armes *, qu'il transmit ä sa posteritö '.
Dans les autres familles, que nous allons passer en revue, Bilstein, Büren,
Dale, Limburg et la Mark, Lon, Rüdenberg et Velen, la cause des modifi-
cations seinble impossible ä d^tenniner.
Bllstein. — Le sceau armorial de Thierry II, en 1256, porte un 6cu ä
trois pals \ On trouve les mSmes armes sur les deux premiers sceaux, armoriaux,
de son fils ainö Jean I, en 1278 et 1279^; le troisiime sceau, äquestre, en 1284,
montre un 6cu chargö de trois roses *. Le cadet, Thierry III, s'arme de trois pals \
Thierry IV, sur un premier sceau, armorial, en 1296, porte ägalement
trois pals^; il les abandonne pour trois roses sur un sceau äquestre en 1327^
La meme annöe, sa femme, Catherine d'Arnsberg, parait sur son sceau debout,
accompagnee ä droite d'un ecu k Taigle, ä gauche d'un äcu k trois roses'®.
Jean II enfin revient aux trois pals sur trois sceaux armoriaux de 1335^
1353 et 1361 '*.
Baren. — Le sceau armorial, commun, des deux fr^res Detmar et Berthold,
en 12:^0, jjort« un chevron vivr6''; c'est egalement la piice qui figure sur Tecu
Detmar Berthold
Berthold I Berthold II
1234- vers 1282 t 1292
Berthold II ~^ Berthold III ~^
1258-1306
Berthold III Walrave Berthold IV
t 1310 de Dudinghausen 1298-1366
1330-1334
Berthold IV Walram
t 1391 1355
' PI. XXIII, N« 3. — Horstmar porte d'oi'j tt sept trarnjles iVnzurj au lion de gueufes,
couronn^. d'or^ hrochani sur le taut,
* PL XXIII, N« 5. — Ahaus porte erartele d'or et de f/netdex,
' PL XXIII, Nos 6 k 9; pL XXIV, N'»s 1, 2, 4 et 5.
* PL XLI, No 4.
» PL XLI, No 5 et XXIII, No 14.
* PL XIV, N« 1.
' PL xxxrv, No 1.
•• T. I, p 34.
' PL XIV, No 2.
'» PL XXXIV, No 2.
«•PL XLI, No 6, et p. 34.
»» PL XL, No 1.
- eo —
de lears enfants '. Mais, ä la gän^ration saivante, le meuble change : on troave
un lion sur les sceaux de Berthold II (brauche ainäe), en 1276' et de Bert-
hold III (brauche cadette), eu 1311'.
La brauche cadette reste des lors fid^le au liou^. La brauche a!u^
demeure hösitaute. Berthold III revieut an chevron*, que sou fils Berthold IV
abandouue pour le lion^ Le scean ^aestre de Walrave I (1322), assez fruste ue
laisse pas distinguer la figure qni Charge T^cu'. Walram, eu 13äö, porte un liou*^
l>ale. — Le sceau öqnestre d'Othou I, comte de Dale, eu 1228, le montre
arme d'nn ^cu portaut trois oiseaux coutouru^*. Sou fils Heuri II, en 1272
sur uu sceau du mßme type, porte six membres d'oiseau'^
Ces mßmes armes se retrouvent eu 1320 sur le sceau de sou arriöre-
petite-fille Cuuögoude, öpouse d'Othou V de Teckleuburg''.
läinibarg et Lfi Mftrk* — Ces deux maisons, issues d'uue souche com-
muue, out, jusqu'au milieu du XIV« siöcle, modifi^ ä plusieurs reprises leurs
armoiries. M. Seyler a d^jä signali, d'ailleurs, Tint^r^t qu'offre, ä ce point de
vue, leur histoire höraldique.
Nous avous mentioun^ plus haut le sceau iquestre d'Aruold I, comte d' Altena
en indiquaut qn'il portait probablement une rose, mais peut-etre aussi uu simple
itmbo. La rose est tr6s distiucte sur le sceau ^questre de Frederic, comte
dlsenburg, eu 1220'*; eile figure egalemeut sur les sceaux de sou successeur
Thierry I *'. Ou blasonuera plus tard d'or, ä la rose de gucules.
L'aine des fils de Thierry, nomm^ Jean, fondateur de la ligne de Haut-
Limburg, scelle, en 1274, d'uu sceau armorial k la rose, mais la meme ann^e
un lion rampaut figure daus le champ du sceau secret*^ A partir de Thierry II
son fils, le lion rampaut k queue fourchie, qui apparait en 1312 '^, devieut Tem-
bleme d^finitif de la maison de Limburg '^ U faut noter que la rose (sur-
montee d'une touflfe de plumes) apparait encore en 1338 comme cimier sur un
Helmsiegel de Thierry III".
• PL XIV, No 6; pl. XXXVI, Nos 1, 10 et 11.
« PL XXXVI, Nu 2.
« PL XXXVII, No 1.
* PL XXXVII, Nü8 2 i 6; pl. XXXIX, No 14.
* PL XXXVI, NoH 3 et 4 ; pL XL, No 10.
• PL XXXVl, Nos 6 et 7.
' PL XXXVIII, No 7.
** PL XXXVI, No 9.
' PL XIII, No 5.
'0 PL XIII, No 6.
« • PL XL, No 8.
'» PL XV, No 1.
'» PL XIII, No 2; pL XVI, No 14; pL XXXI, No 4.
«^ PL XXXI, Nos 6 et 7.
«^ PL XXXI, No 9.
'« PL XXI, Nos 9, 10, 12 et 13; pL XXXIl, Nos 1 i 4. — Limburg porte d'argent, au
lion de gueules, armi et couronn^ d^or, lampassi dazur,
>' PL XXXI, N" 11.
- 61 -
Evrard I
Cointe d*Altena
Arnold I
Comte d'Altena
et plas tard
dlsenborg
t 1204
'~ Frtdiric ~^
Comte d'Isenbarg
t 1226
Thierry I "^
Comte de Limburg
1242-1301
Fr6d6ric
Comte d' Altena
Adolphe I
de la Mark
1198-1249
Evrard I
Fondateur de la
branche de Stimm
Jean I
de Limburg
1263-1275
ThIerry II ^^
Comte de Limburg
1280-1318
Thierry III
Comte de Limburg
t 1354
Evrard II
de Limburg
1331-1342
Thierry lY "^
Comte de Limburg
1348-1367
Thierry Y
Comte de Limburg
1368-1397
^uillaume I Thierry yP
Comte de Limburg Sire de Bruch
t 1449 1401-1439
Guillaume II Henri
Comte de Limburg Sire de Bruch
Engilbert I
de la Mark
1249-1277
Evrard
de la Mark
1277-1308
Othen
d'Altena
1249-1262
Engilbert II
de la Mark
1308-1328
Adophe II
de la Mark
1328-1347
Conrad
de Horde
1328-1352
Engilbert III
de la Mark
1347-1391
Adolphe III
tl394
Jean lY
Comte de Limburg
t 1508
Le second Als, Evrard I, fondateur de la ligne de Stirum, porte encore
la rose, en 1286, sur son premier sceau'; un lion rampant se dresse dans le
champ mSme du contre-sceau '. En 1303, un deuxi^me sceau porte T^cu au lion
rampant, la queue fourch^e, qui demeur era ^galement h^riditaire dans cette branche ^.
« PI. XXXI, No 8.
« T. I, p. 28.
,1
I
'S • • . •
i • . ••
' - 02 -
\
\ Au point de vue sigillographique, la maison de la Mark n'apparatt qa'av
I Adolphe I. Son premier sceau ^uestre, en 1213 , le montre armä d'an boucU
\ vu par sa face interne*; sur les deux aatres, en 1226, Vicu porte an lion issa
< d'une fasce ichiquetie'.
Engilb^ I, son fils ainö, usa ögalement de trois sceaux, mais da ty
armorial. Le plas ancien, en 1251 , oflfre les mSmes armes qae ceax de »
\ p^re^. Le deuxiöme, en 1254, porte an icn k la fasce ^chiqaet^e seale; da
: le cbamp du contre-sceau Agare ane rose k quatre feailles^. Le troisiöme scea
* en 1267, montre les memes armes que le premier; le contre-sceaa est semblablc
Othon, fröre cadet d'Engilbert, scelle en 1251, d'an sceau armorial ai
memes armes; le contre-sceau porte un ica au lion^.
D'Evrard 1, fils d'Engilbert, on connait deux sceaux. Le pi*emier (129
armorial, est aux anciennes armes; au contre-sceau toutefois Töca n'est chari
que d'une fasce ^ Le deuxiöme (1291), öquestre, n'offre ögalement que la fasc
mais au contre-sceau, la fasce est surmontöe d'un lion issant^. Lrmengaide <
Berg, sa femme, use la mSme annöe d'un sceau equestre au type de chasse, av
contre-sceau ä la fasce ^.
Evrard laissa deux fils, Engilbert II et Conrad de Horde.
Ge demier, sur ses deux sceaux (1336, armorial; 1343, ^uestre) porte 1
anciennes armes, lion et fasce ^^
L'atnö , Engilbert , s'arme de mgme sur ses deux premiers sceaux , ann
riaux (1297 et 1305)''. Les troisitoes et quatriömes (1319, Equestre; 133
armorial) n'offrent plus que la fasce ; le contre-sceau du troisiöme, cependant,
Joint encore le lion issant '^. Sa femme , Mathilde d'Arenberg, porte les ancienn
armes sur son premier sceau (1317)" et les nouvelles sur le second (1318)
Adolphe II fit successivement usage de huit sceaux:
A. Armorial: fasce echiquetie, surmont6e d'une itoile au cantron dei^tre".
.j B. « fasce öchiquetöe, surmontöe d'un lion issant; bordure simple
C. « fasce öchiquetöe, k la bordure engr616e*'.
w ■
?j • ' PL X, No 1.
* PL X, Nos 2 et 3. — La Mark ancien porte c/'or, ä la fasce 4chiqneHe d'argent
de gueuIeSf surmonHe d'un lion issant de gueules,
! » T. I, p. 29.
* PL XXXII, No 9.
* T. I, p. 30.
« PL XXII, No 10.
^ PL XXXIII, Nos 1 et 2.
« PL X, No 4, et pL XVI, N" 1.
» PL XVI, No 2.
'» PL X, No 6 ; pL XVI, No 3 et pL XXXIII, N«» 6.
> > T. I, p. 30, et pL XXXIII, No 3.
'« PL XI, No 1; pL XVI, No 4 et pL XXXin, No 4.
«» PL xxxm, No 5.
»* PL XXXVIII, No 9.
» PL XXXin, No 8.
" PL xxxm, No 9.
" PL XXXIX, No 6.
f
I
V
I
1 1
— 63 -
D. Equestre: fasce ächiquet^e, — Au contre-sceau , fasce ichiquet^e sur-
montie d'un lion issant'.
E. « « « '.
F. Armorial: « « '.
G. « « « ^
HL « « « ».
Sa femme, Marguerite de Cl^ve, en 1347, porte un ecu parti d'un demi
rais et d'ane fasce ächiqnetöe".
A partir de cette öpoque, du reste, Ticu ä la fasce ichiquet^e forme
les armes definitives de la maison de la Mark. Un contre-sceau d'Engilbert III,
en 1348, montre nöanmoins encore le lion issant '.
Engilbert III ätant mort sans post^ritä, Adolplie III, son frere cadet
joignit La Mark au comtä de Cl^ve^ qu'il poss^dait depuis 1368.
Lon. — Les comtes de Lon, dont le plus ancien sceau remonte ä 1 247 ",
portent une tierce surmontöe de trois oiseaux rangis^. A la meme souche se
rattachent :
les Remen, qui portent une fasce surmontöe de trois oiseaux '® ;
les Bamsfeld" et les Werenzo", trois oiseaux rang^s en chef;
les Bitter, un chef charg^ de trois oiseaux '^
Rlkdenherg. — Conrad II, sire de Rüdenberg et burgrave de Stromberg,
ose, en 1250, de deux sceaux armoriaux. L'un, sur lequel il prend le titre de
burgrave porte un öcu au chef charg^ de trois oiseaux '^ ; Tautre, sceau secret
de Rttdenberg, oflfre un ^cu au chien rampant'^.
De Conrad n vinrent trois branches, Stromberg, Rüdener et Rüdenberg.
Dans la premiöre, Henri II porte le chef aux trois oiseaux sur deux
sceaux armoriaux de 1284 et 1293'®. Un petit sceau secret de cette demi^re
annöe montre un chien rampant dans le champ'^
Herman III scelle d'un sceau semblable ä ceux de son p^re ; deux sceaux
secrets, ägalement employös comme contre-sceaux, offrent le chien rampant '^.
» PI. XI, No 2, et pl. XVI, No 5.
» PI. XI, No 4.
» T. I, p. 31.
* Ihid.
» Ihid.
• Ibid.
^ PI. XVI, No 5.
« PI. XXIV, No 10.
» PI. XXIV, Nos 11 et 12.
>" PI. XXV, No8 2 et 3.
• ' PI. XV, No 6, et pl. XXV, Nos 7 et 8.
»* PI. XV, No 5, et pl. XXV, No 4.
>' PI. XXV, No 5.
»* PI. XXVI, No 5.
»» PI. XXVI, No 6.
»• PI. XXVI, Nos 7 et 8.
»^ PL XXVI, No 9.
»• T. I, p. 19.
— 64 -
Conrad II
de Bttdenberg
Bargr. de Strom berg
t 1261
Branche de Stromberg Branche de Büdener Branche de Büdenberg
Henri II Conrad III Godeffroid I
t 1297 1261-1313 -1331
Herman III Ludolphe Godefroid II Godefroid III Herman IV
-1340 -1331 -1313 -1343 -1360
Henri V Gossewin II
-1347 -1371
'~ Jean lY "^
Henri vli
-1403
Son fr^re Ludolphe ^ sur un sceau armorial de 1309, porte les armes de
Stromberg, mais Charge de trois roses le champ de T^cu '. Sur un sceau secret
de 1309 flgure encore le chien rampant dans le champ*.
Henri V, son fils, remplace les roses par un massacre de cerf sur un sceau
armorial de 1330^.
Le Premier sceau de Jean IV, son petit-flls, offre, en 1360, les mSmes
armes ^. Le massacre a disparu, en 1394, sur un second sceau \
Henri VII enfin, demier male de sa brauche, use ägalement de deux
sceaux portant les armes ordinaires de Stromberg, en 1394* et 1403'.
La seconde brauche, celle des Rüdener, s'arme d'un chien rampant, dont
les plus anciens exemples sont fournis par les sceaux de Conrad III ^ et de son
petit-flls Gossewin II*.
Le fondateur de la brauche de Rüdenberg, Godefroid I, porte, sur un
Premier sceau (1289), un chien brochant sur une fasce*®; un deuxi^me sceau,
en 1293, porte une fasce charg6e de trois oiseaux, brochant sur un chien**.
L'icu au chien, sans adjonction d'autre piöce, est adoptä par ses deux
Als Godefroid III (1336)«« et Herman IV (1336) «3; il se transmet d6s lors sans
changement ä leurs descendants.
» PL XXVI, No 10.
» P. 19.
»PI. XXVI, No 11.
* PI. XXXIX, No 13.
» PI. XXXVIIl, No 10.
• T. I, p. 20.
^ PI. XXVI, No 12.
»* PI. XXVII, Nos 1, 2 et 3.
« T. I, p. 20, et pl. XXVII, No 5.
>o PI. XXVII, No 6.
' » PI. XXVII, No 7.
»« PI. XXVII, No 8.
»» PI. XXVII, No 9.
- 65 -
Veten. — Le sceau armorial de Conrad, en 1264, porte trois bandes 6chi-
qaetöes sous an chef . Le rn^me 6ca flgüre sur les sceaux de Simon I en 1315'
et d'Hennan III en 1327 ».
Plus tard, en 1372, ce mSrne Herman adopte un ^cu charg^ de trois
oiseanx rang6s en chef ^ 6ca qui demeurera h^r^ditaire dans sa famille.
En dehors des familles de dynastes, on relSve encore des changements
analogues chez les Callendorp*, Hake«, Haren', Horde", v. d. Horst», Lem-
beck *®, Lfidinghaasen ", Marschall '^ Mellrich *^ Münchausen **, Neheim **, Pad-
berg'", Prins", Romberg***, Top*» et Velmede*^
n ne faut pas confondre avec les changements d'armoiries les simples va^
riantes, assez nombreuses en Westphalie, comme d'ailleurs dans toute TAlIemagne.
Ces variantes peuvent se ranger, k quelques exceptions pr^s, en sept cat^gories :
1» Variantes dans le nombre des subdivisions.
Le sceau de Witkind I de Grafschaft, en 1284, offre un 6cu k trois pals**;
on n'en compte plus que deux sur celui de ses successeurs ".
Amelung de Driburg, en 1274, porte un triangul6 de deux tires; il y en
a trois sur les sceaux de Rabe, en 1318, d'Herman en 1334, etc*'.
Les Soest s'arm^nt d'un bureli de douze piSces au Hon couronni bro-
chant"; le bureli a quatorze piices sur les sceaux de Werner en 1249 et
d'Henri en 1341 ".
» PL XXV, No 9.
» PI. XXV, No 10.
' PL 142, No 8.
• PL 147, No 6. — Velen jwrte d'or, ä trois tnerfeffes <f(* gtteules, ram/ees en chef,
» PL 229, No 16; pL 238, No 2 et pL 2G3, N" 11.
• PL 157, Nos 10, 11 et 12; pL 159, No 14.
7 PL 252, No8 10 k 13.
** PL 232, No8 9 k 12; pL 241, Nos 1 & 4, et pL 250, Nos i et 2.
• PL 225, Nos 17 k 20, et pL 261, Nos 16, 17 et IH.
>« PL 154, Noß 1 k 4.
»«PL 183, No8 6 ä 11.
'« PL 231, Nos 5 et 6, et pl. 237, Nos 9 et 10.
»» PL 204, Nos 7 et 8, et pl. 207, No 23.
'* PL 236, No 7, et pl. 255, Nos 1 k 5.
»- PL 200, N08 6, 7 et 8; pl. 208, Nos 5 k 9, et pl. 215, N«» 15.
»• PL 220, Nos 1 ä 8.
'^ PL 211, Nos 16, 17 et 18.
»»* PL 152, Nos 1 et 2, et pl. 192, Nos 18, 19 et 20.
»• PL 233, No 18; pL 249, No 11, et pl. 264, N« 10.
«•* PL 191, Nos 22 et 23, et pl. 198, Nos 9 et 10.
»» PL XXXIV, No 4.
" PL XXXIV, Nos 3^ 5, G et 7. — Grafschaft porte f/'o/-, h dou.r pals dv (jueuies.
** PL 221, Nos 11 i 14. — Les armoriaux moderues blasonnent d*or, () nepf trau (ff es
d'azur.
" PL 183, Nos 2, 3 et 4.
" Ibid., No« 1 et 5.
ArehiT Ar Heraldik. Heft t. 1903. 2
- G6 —
3® Variantes dans le nombre des flgures.
Nous avons d^jä dit qae les Tecklembarg s'annaient de ^ueules, ä trois
feuillcs de nt^nuphar d'argcnt ; une seule feuille Charge Yifsa sar nn sceau
secret d'Othon IV, en 1299«.
Othon de Smerten, en 1336, porte un lambel snrmontä de deux roses; en
1338, ses fr^res Andrä, Willo et Brande, ainsi que son fils Jacques, s'arment
de deux lambels surmont^s de m6me'.
Cette mSme ann^e, Oerlach d'Emese porte un äcureuil naissant (con-
toumi) tandis qu'on en voit trois, en 1380, sur le sceau de Wemeke d'Emese*.
Le sceau d'Antoine de Vesperde, en 1367, montre un öcu Charge d'une seule
tSte humaine bouclöe; celui d'un autre Antoine, en 1404, offre un ^u k trois
tgtes^ Trois coupes flgurent en 1313, sur Tecu de Jean, dit Stapel; ä partir de
1324, ses descendants n'en ont jamais port^ qu'une ^.
3® Variantes dans la disposition des piices.
II faut d'abord signaler ici Temploi de la barre au lieu de la bände.
C'est une disposition qu'on remarque en 1309^ sur le sceau de Beinfried de
Schorlemer * ; en 1357, sur celui de Jean de Langen^; en 1367, sur celui de Ber-
nard de Steinbeck ^; en 1362, sur celui de Bemard de Dungein*, etc. Le sceau
de Conrad Malemann, en 1342, ofi're un lambel en barre et non en bände '^
Au lieu de regarder la droite de T^cu, ce qui est la rögle, les animaux
sont parfois contoum^s. II en est ainsi notamment sur le sceau de Ludolphe de
Stromberg, en 1309''. Ce genre de variantes, toutefois, ne semble pas tris
fr^quent.
En 1412, le sceau de Mathilde de Rees, ^pouse de Boger y. d. Horst,
porte deux 6cus accolös; le lion du premier 6cu (v. d. Horst^ est, par cour-
toisie, toumi du c6t6 du second".
Tandis que les Velzeten s'arment ordinairement d'une fasce surmont^e de
deux oiseaux **, les deux oiseaux sont affrontös sur le sceau d'Henri de Vel-
zeten, en 1444".
Trois petites pi^ces peuvent aussi ätre disposees de maniöres diff^rentes.
• PL XX, No 6.
« PI. 223, Nos 15 et 16, et p. 57.
» PI. 170, Nos 10 et 11.
* PI. 255, Nos 18 et 19.
5 PI. 251, Nos 10, 11, 13 et 16. — Stapel porte d'argent, tt la coupe de gueules.
• PI. 226, N» 14. — Schorlemer porte de gtieules, ä la bände hrete»a4.e contra hre-
fess^e d'argent.
' PI. 150, N« 2. — Landen porte d'azur, ä la bände de lostanges d'or.
«PI. 156, No 11.
* PI. 151, No 17. — DuDijfeln porte d'arge.nt, tt la bände de sable, chargie de frais
l oranges aboutis d'or,
'0 PI. 153, No 9.
»'PI. XXVI, No 10
»» PI. 264, No ^.
'» PI. 147, Nos 1 et 2.
'* Ibid.y No 3.
— 67 -
L'6ca de Brano d'Esten^ en 1329, porte nn chef chargä de trois forces;
i d'Arnoldy en 1338, est coupä, ä trois forces, 2 et 1 '.
Richard de Walstedde, en 1336, porte trois booles en pal; Jean les place
2 et 1, en 1377'. Jean Vreseler, en 1372, reunit trois cors en pairle, les em-
booehnres en cobut, et Matthien, en 1398 les s6pare pour les disposes 2 et 1*.
Jean de Valbert, en 14öO, s'arroe de deux croisettes patt^es en pal; en
1464, un homonyme, ä moins que ce ne soit le mSme personnage, les ränge en fasce *.
On serait encore tentä de classer dans cette cat^gorie la Variante assez
ringulüre que pr^sentent les sceanx des Etteln: celui de Leopold, en 1290,
parte six losanges, 3, 2 et 1, sous nn chef au lambel de 4 pendants; celui de
Willard, en 1318, porte un frett^ sous un chef chargä de 4 pals^
4® Variantes dans la position des animaux.
En 1331, Ludolphe Marschall porte un Hon rampant; en 1381, Bemard
s'arme d'nn lion passant \ Le cerf est saillant sur les sceanx Siegfried, dit Hert,
en 1360, et de Bemard, en 1443; il est passant sur celui de Berthold, en 1390'.
Od tronve enfin, changement plus grave, un bSlier naissant sur le sceau de
O^rard de Weddem, en 1312, et un bglier entier, sur celui d'Alard, en 1333 ^
5® Modifications dans le champ.
Les variantes de cette cat^gorie ne sont pas non plus bien nombreuses.
Les plus anciens sceanx des Erwitte offrent un lion couronnä, tan tot sur champ
plein*, tantöt sur champ fasc6*®. Les Frydag s'arment d'asur, ä trois anne-
lets d'argent^^ le sceau d'Herman, en 1365, porte un 6cu coupö, le chef
chargä de trois annelets, 2 et 1, et celui d'un autre Herman, en 1396, un äcu
igalement coupö, la pointe charg^e de trois annelets, 2 et 1 ^'. Tandis que les
y. d. Horst placent gen^ralement leur lion sur un champ burel^ '^, T^cu de Bau-
doain, en 1353, est simplement coupä au lion brochant '^.
Qfi Changement de piices.
Les Witten s'arment, les uns d'un chef charg^ de trois losanges '^ ; les
autres, d'un chef charg^ de deux lions rampants et adossäs '".
« PI. 163, Nos 5 et 6.
« Fl. 162, No8 18 et 19.
' PI. 164, Nos 10 et 11.
<PI. 193, No 27; pl. 216, No 14.
5 PI. 223, Nos 4 et 5.
« PI. 231, Nos 5 et 6.
^ PI. 185, Nos 16, 17 et 18.
^ PI. 172, Nos 1 et 2.
» Sceaux de Wessel et de Rodolphe, en 1298 et 1.S57 (PI. 184, Nos 5 et 6).
**» Sceaux de Jean, ehevalier, en 1240; de Rodolphe, clievalier, en 1280; et d'Helmich en
1354 (PI. 184, Nos 2, 3 et 7).
'» PL 160, Nos 1, 2 et 4.
»« PI. 160, Nos 3 et 5.
>»P1. 184, Nos 11 et 13.
'* /fttU, No 12.
'5 PI. 201, Nos 1 et 2.
'• Ibid,, Nos 4 et 5. — Les armoriaux modernes blasonncnt coupi de gueules^ /) ilevx
lions rampants et adossis d'or^ et d'argent. — L*ecu d*Herman, en 1403, est bien coupi,
mais on ne sanrait voir autre chose qa'un chef sur celui d^Evrard, en 1283.
— 68 —
Les Kerssenbrock portent d'fjr, ä la bände d'asur, ckargie de trois
r s^:s d'ars^ent, h'ßntonne'ts du ckamp ' ; sur Teco de RiqniB, en 1498^ ks
Tofe r«äe$ chargent nne fasce snnnontee d'an B'. Lodolphe de Heerse, en
:ä9^. porte ob chef Charge de trois roses': sur les scemx de deox aotres per-
«OQsaffeä da meme nom, en 1337 et 1379, les trms roses sont rangtes sor nne
faä.e «.
L*e«:a d'Cirtirm de Graes, en 1351. est ecarteM; cdui de Onfllannie en
141 7 et dUenri en I58i> est ecartel^ en saotoir\
Jean et Hennan de Bockraden en 1347 et 1448, portent an iea parti:
u :^. tro» pattes d'animal lane sor l'aatre, an 2*. an Ikm raaipant. Snr le
^:ea3 dlla^tache. en 1379, l'ecn est coape: en chef, an lion passant; en pointe,
^rr-i.« (^ttes d'animal rangees en fasce ^
7* Addition de pitees.
Henri de Klinge, en 1361. porte trois annelets chargte chacon de qnatre
ro««!^ ranges en fasce'; sar les sceaax de Rodolphe en 1364, de Conrad en
!%>2 et d'Henri en 144»>. les annelets chargent ane bände \
Conrad d'Istorpe. en 1299. porte trois roses rangees en fuce; FrMMc,
»& 141 >. nne fasce chargee de trois roses*. Dans le meme ordre d'idees, La-
{•»k«» i'Ackenschock. en 14.Vi. sarme de trois boales en pal: Jean, en 1491,
i im pal Charge de trois boales '*. On trouve encore troL^ feailles de nennphar
rn baa^ie ^r re«:a de Berthold de Billam en 1333. et ane bände chargie de
inKi* feizilles äur celai de Ladolphe, la mSme annee ''.
Le:« Aicheberg s'armaient primitivement d'an chef Charge de denx be-
<a'Ä ^ : ane branche de tilleal coavre en outre le ohamp de l'^n sar le sceao
i^ BerthoM 4 Asoheberg. en 1313". Les Davensberg portent egalement an chef
*Lirz4 d^ 4eu besants": an buste de roi. issant de la pointe, se remarqoe
--r.T !e ««^eafl dHerman. Chevalier, vers 1:10«>**.
L«» armes primitives des Queraheim consistaient en une fasce **. Helm-
'-«r en ISorl. accompagne celle-ci de sept oiseaax. 4 en chef. rangte. 3 en pointe
P- 227. y 1 1. 2rt3
• PA,!., y ■* -2 *: 3
■ K. ISX y •* 1. 2 et 3 — ijMe* jiort«? AMi-N/f *W sabU rt iVar^ent.
• K :>- y *. -2. :> rt 4
• PL 242, y -
• PAd^ y •» lä 11 e: 12
• PAd.. y •* 4 et :..
' PL \k2, y ^ -Ä rt 21.
PL 177. y ^ 2 -t 3.
- PL 14'i. y ■♦ 7 et * — L-« jinuoriaux luoileme« bl;i<oaii^Dt i*t*ri/>r'. «/<• gueules, ä
» PAd^ y ^
* PAJ.. y ^ 1 et 3.
* PAd.. y^ 2.
* PI 224. y ^ 7. - rt i«. — Quernheiin porte d\iry^nt Ci Li f\i*ct lU tftieuies.
— 69 —
2 et 1; son fröre Godefroid, la mSme annöe, se contente de trois oiseaux,
2 et 1 >.
FrMiric de Hain, en 1239, porte deux fasces; uu autre FrMöric, en
1313, denx fasces accompagn^s de six fleurs de lys 3, 2 et 1; Godefroid en
1346, denx fasces accompagnöes de douze roses, 5, 4 et 3'.
Henri Ledebnr, en 1347, accompagne de trois tfites humaines le chevron
de sa famille*.
Tontes ces modifications n'ont, en principe, d'antre raison d'Stre que la
fantaisie du titnlaire; dans un petit nombre de cas, cependant, elles pourraient
constitner des brisnres^.
An milien du XIII^ siöcle apparaissent, seit dans le champ mSme de
r^n, soit sur les meubles qni le chargent, les premiöres traces de diaprö. En
dehors d'un assez petit nombre d'exceptions, ce diaprö se manifeste sous trois
form^ :
1® Hachnres croisöes en diagonale, avec pois au milieu de chaque losange;
2® Hachures croisees en diagonale, avec croisette au milieu;
3^ Arabesques.
Le tableau suivant indique les proportions dans lesquelles se rencontrent
ces divers types.
Hachures avec pois * Hachures avec croisette * Arabesques ' Divers
- 1
-^ 2
2 4
1 2
3 1
1 ~
1 —
1__ -
26 21 10
Les types classös sous la rubrique « Divers » offrent les combiuaisons
suivantes :
1226 k 1250
1
1251 k 1275
6
5
1276 k 130U
9
3
1301 k 1325
6
7
1326 k 1350
4
4
1351 k 1375
2
1376 k 1400
1401 k 1425
» PI. 225, Nos 4 et 5.
« PL 196, Nos 1, 2 et 3.
» PI. 228, No 4.
* Cf. les observations du Dt Ugen. T. IV, Introd., col. 36.
» XVI. 4, 6 et 9 — XXIII. 5 — XXVI. 8 — XXX. 9 — 142. 10 — 143. 2 - 147. 1 - 149. 4
- 194. 2, 7, 8 et 11 - 196. 11 — 204. 14 - 205. 1 — 220. 1 et 2 — 221. 11 — 224. 15 - 227. 15
- 231. 17 — 235. 1 — 249. 11 — 26:3. 3.
« XXIII. 8 — XXIV. 1 — XXV. 2 — XXXII. 9 — XXXV. 7 - XXXVIII. 1 - XXXIX. 7
143.1 - 169.2 - 194.1 - 196.2 — 201.2 - 201.4 — 224. 1 - 225.3 — 228. (i - 217. 3 -
251. 11 — 252. 25 — 261. 15 — 261. 16.
^ 144. 1 — 144. 11 — 203. 10 — 228. 3 - 231. 19 - 234. 4 - 23<). 22 - 242. 2 — 242. 4.
— 70 —
P Traits honzontaux reunis par des hachures verticales trte rapproch^es:
sceaux de Conrad II et d'Henri II de Stromberg, en 1250 et 1284 ^
2^ Semis de pois : sceaux d'Herman de Müuster en 1270 et d'Henri Lede-
bur en 1347«.
3® Hachures croisöes en diagonale, avec quatre pois au milieu: sceau de
Berthold I de Büren, en 1276».
4<^ Hachures croisees en diagonale, avec trefle tige au milieu: sceau de
Goswin d'Eppenhausen, en 1282 ^
5^ Hachures croisees en diagonale, avec fleur de lys au milieu : sceau de
Godefroid de Meinhövel, en 12ü9^
6^ Hachures croisees en diagonale, avec losange Charge d'un imnt au
milieu: sceau d'Albei-t de Rokinchusen, en 1301 ^
7® Hachures croisees en diagonale, avec rond Charge d'un point au mi-
lieu : sceau de Berthold, dit Torck, en 1313 ^
Si le diapre disparait avec les premieres annees du XV« siecle, c'est que
le module tres restreint des sceaux ne permet plus d'y faire flgurer aucun ome-
ment accessoire.
Le ciniier oecupe, dans Theraldique allemande, une place presque aussi
importante que Tecu lui-meme; il apparait cependant beaucoup plus tard. Dans
notre region, il se rencontre pour la premiire fois en 1 240, sur le sceau äquestre
d'Othon de Vechte: le heaume de ce personnage est cime d'une brauche de
tilleul ^
Vingt-cinq ans plus tard, on voit le heaume cime charger, seul, le contre-
sceaii. II en est ainsi, en 12<)5, pour Othon de Ravensberg '^ ; en 1284, pour
Jean I de Bilstein*«; en 1290, pour Berthold III de Büren««; en 1308, pour
Louis d'Arusberg *', etc.
Le cimier continue ä augmenter dlmportance, et on le trouve, en
1266, sur le sceau de Bodon de Homburg"; en 12Ü2, sur celui d'Othon de
» PI. XXVI, Nus ß et 7.
« PI. 142, No 1, et pl. 22H, N- 1.
' PI. XXXI, N«' 1.
* PI. 220, Nu 11.
^ PI. 142, No 6.
«PI. 148, No 15.
' PI. 201, No 13.
^ PI. XII, No 1.
9 PL XVI, No 7.
»0 PI. XVI, No 13.
^»Pl. XL, No 11.
»» PI. XVIII, N" 7.
13 PI. 267, No 1.
- 71 -
Lon*; en 1297, Bur celui de Rechwin d'Ostenvelde ' ; en 121)9, sur celui de
Ludolf d'Osdagessen'; en 1302, sar celui de Jean de Bentheim^; etc.
Le heanme posä sur Fäcu n'apparait que tout ä la fln du XIII«
sitele. Les plus anciens exemples de cette röunion sont fournis par les sceaux
d'Herman de Davensberg, en 1298^; de FrMöric de Schagen, en 1305*; de
Bernard de Beyern' et de Beuves de Strünkede^, en 1308; de Nicolas Eifeler*
et de Baudouin de Warendorf' ^^ en 1315; etc.
Les tableaux suivants indiquent les proportions dans lesquelles se ren-
contrent, an XIV« et XV« siicle, Töcn seul, le heaume cim6 seul et Ticu timbr^
du heaume. On en a ^limin^ les eccl^siastiques, et on n'y a pas fait de distinc-
tion entre les contresceaux et les sceaux proprement dits.
lyyntistea.
Ecu"
' Cimier '*
Annes
compl^tes
1301 ä 1325
33
6
3
1326 ä 1350
22
9
3
1351 ä 1375
13
2
2
1376 k 1400
5
1
3
1401 k 1425
1
—
3
1426 k 1450
—
7
1451 k 1475
1
—
1
75
18
22
» PL 179, N" 7.
« PI. 181, No 6.
> PL 257, No 2.
• PL XXI, No 5.
» PI. 143, No 3.
• PL 261, No 15.
' PL 144, No 6.
» PL 109, No 11.
• PL 155, No 17.
'» PL 169, No 3.
»'De 1301 k 1325: XVL4 — XVL 12 - XX. 7 - XXin.6 — XXIII 8 — XXIV. 6 —
— XXIV. 12 — XXV. 5 — XXV. 10 — XXV. 11 — XXV. 12 - XXVL 10 - XXVII. 7 -
XXVIII. 9 — XXIX. 9 — XXX. 4 - XXXI. 2 — XXXI. 9 — XXXIII. 3 — XXXIIl. 8 - XXXIII. 9
— XXXIV. 5 - XXXIV. 1 1 — XXXIV. 13 — XXXV. 1 — XXXVI. 3 — XXXVII. 1 — XXXVII. 9
— XXXIX. 2 - XXXIX. 4 - XXXIX. 7 - XL. 4 - XLI. 2.
De 1326 k 1350 : XVL 3 — XVI. 5 - XVL 6 — XXI. 2 — XXIV. 1 — XXV. 3 - XXVL 1
— XXVI. 4 - XXVL 11 - XXVIL8 - XXVIL9 - XXXI. 3 - XXXIIL 6 - XXXIV. 7 -
XXXV. 9 — XXXVL4 — XXXVL6 - XXXVIL 2 - XXXVIL3 - XXXV1L6 — XXXIX. 6
— XLI 6.
De 1351 k 1375 : XXI. 7 - XXIV. 7 — XXV. 4 - XXV. 8 — XXVL 3 - XXVII. 7 -
XXXI. 10 — XXXL 13 — XXXVL 7 - XXXVI. 9 - XXXVIL 4 — XXXVIII. 12 - XXXIX. 13.
De 1376 k 1400: XXIV. 2 — XXIV. 3 — XXIV. 9 — XXXVIII. 4 — XXXVIIL 10.
De 1401 k 1425 : XXVL 12.
De 1451 k 1475: XXXIIl. 12.
«« et »» voir p. 72.
- 72 -
EvPchf de MtUMter et tet'fe« Utnitrophe«.
1301
k
1325
132() h.
1350
1351
a
1375
1376
(ä
1400
1401
»
a
1425
1426 k 1450
1451
•
a
1475
1476
ä
1500
Eca«
Cimier *
Armes eompl^tes '
44
9
4
.
145
33
7
122
23
7
99
12
11
•
65
1
11
40
4
25
23
1
17
26
1
16
564
84
98
XXIII.
7 - XXV. 1
- XXVIII. 7 -
XXXIII. 4 -
XXXIX. 3.
De 132«; h 1350: XVI. 8 - XVI. 13 - XXII.H — XXII. 10 - XXIII. i> — XXV. 13
— XXV. M - XXXI. 11 - XXXVI. 8.
1)0 la^l ä 1375: XVI. 17 — XXIII. 1.
De 137G ä 1400: XXIV. 8.
•*De 1301 A 1325: XVI. 9 - XX. 8 - XXXVIIl, 1.
De 13-26 k VXii): XVI. 1<^ - XXXIV. « - XXXVIIl. (;.
De i:5r»l a 1375: XXXIII. 10 - XXXIII. 11.
De 137« a 1400: XXI.« - XXXVIIL 3 - XXXIX. 1».
De 1401 a 1425: XXXII. 1 - XXX1I.2 - XLI. 9.
De 142<> A 1450: XXV. 15 — XXXII. 3 - XXXII. 1 - XXXII. 5 - XXXIV. 8
— XXXIX. 5 — XL. 5.
De 1451 i\ 1475: XXXIIL 13.
' De 1301 H 1325: 143.() — 145.1 - 14r).3 — 146.15 - 148.5 - 148.<> — 148.15 - 151.11
— 152.2 - 152.6 — 152.7 — 15.3.1 - 1.5.3.12 - 151/.» 154.11 - 15<).10 — 157.2 - 158.8 —
158.14 - 159.14 - im.\ — ir,0.2 — 162.1 - U^U\) — UArl — 1U5.2 — l(Vi.22 — 16(>.l —
\m.\2 — 168.3 — 1(;8.4 — 1C»8.6 — \mj — 169.1 - 169.13 — 170.1 - 170.12 — 170.17 —
171.14 — 172.1 — 171.9 — 176.1 - 17(1.8 - 176.16.
De 132<> a 1.-150: 142.8 - 142.9 - 142.10 - 143.4 - 143.12 - 144.4 — 144.13 —
145.7 — 145.8 — 145.18 - 146.2 - 146.8 - 146.12 - 146.1.3 - 14(;.20 - 147.4 147.5 —
149.13 — 149.15 — 149.16 — 149.18 — 149.19 - 1.50.9 151.3 - 151.4 — 151.8 — 151.12 —
151.19 — 151.20 — 151.22 — 152.4 - 152.8 — 153.2 - UiSA - irKj.5 - 153.6 — 15.3.7 —
153.8 — 1.53.9 — ir>.3.13 — 15;J.14 — 15.3.17 — 154.2 - 1515 — 154.6 — 154.7 — 154.8 —
154.12 — ir)5.11 — 155.2:) - ir>r».24 — 156.2 — 15(J.8 — 156.9 — 156.25 — 157.3 - 157.4 —
157.11 — ir>8.2 — 158.3 — 158.6 — 158.7 — 158.10 ^ 158.15 — 159.5 — 159.7 — 159.16 —
160.12 — 160.13 — 1(K).20 — 161.2 - 161.3 - 161.12 - 161.15 - 1(;2.4 — 162.5 — 162.6 —
162.7 — 1()2.17 — 162.18 - KW.l - 16.3.5 - l(v3.6 - 1(;4.5 164.16 - 165.4 — 165.9 —
ir>6.2 — 1<;6.3 - 166.4 - 166.5 — l&ld — 1(;6.13 — 167.12 - l(;s.2 — 168.8 — 1(^8.11 —
168.12 — 169.2 - 169.6 - 170.10 — 170.13 — 170.18 _ 170.20 — 170.21 - 171.2 — 171.6 —
171.7 — 171.17 - 172.2 - 172.3 - 172.6 — 172.15 — 173.2 — 173.3 - 173.5 — 173.6 — 178.8
— 173.13 - 173.17 — 174.7 — 174.10 - 174.11 ~ 175.1 - 175.5 - 17.5.6 - 175.11 — 175.12
— 175.17 - 175.22 — 176.5 - 176.22 - 177.1 - 177.2 — 177.3 — 177.4 - 177.7 — 177.14
— 177.15 — 177.22 — 177.23 — 178.1 - 178.3 — 178.9 — 178.20.
De ia51 k 1375: 142.11 — 143.7 — 143.9 — 143.10 — 144.7 - 144.9 — 145.9 — 145.13
— 145.17 — 146.4 — 1-46.5 — 14t).21 — 147.2 — 147.6 — 147.7 — 148.10 — 148.16 — 148.17
— 149.6 — 149.10 - 149.11 — 1.50.2 — 150.5 - iriOAA — i:)0.15 - 151.2 — 151.5 - 151.6 —
151.16 — 1,52.13 — 15.3.15 - 1,53.16 — 153.18 — 154.4 154.10 — l;V).l — 15.5.7 — 1.55.8 —
155.12 — 155.13 — 15.5.14 — l,y».16 — ir»5.25 — 15«).6 — 15<>.7 — 156.18 — 15().19 — 158.9
(saite et N<'s 2 et 3 voir p. 73).
— 73 -
158.17 ~ 159.3 ^ 159.12 — 159.13 — 159.15 — 159.20 — 160.3 - 160.6 — 160.14 —
161.7 — 161.8 — 161.11 — 161.18 — 161.14 — 161.18 — 161.19 — 162.10 - 163.2 — 163.12
- 163.17 - 164.6 — 1(>4.8 — 164.10 —164.17 — 164.19 — 164.21 — 165.10 — 165.11 — 165.18
- 165.23 — 166.6 — 166.10 — 167.1 — 167.2 — 167.3 — 167.8 — 167.11- 167.22— 167.25 —
168.5 — 168.10 — 169.5 — 170.6 — 170.15 — 170.19 — 170.22 — 171.5 — ' 172.5 — 172.8 — 172.17
- 173.4 - 173.7 — 173.10 — 173.11 — 173.15 — 174.3 - 174.4 - 174.8 — 174.12 - 174.13
- 174.17 — 175.2 — 175.7 - 175.8 — 175.13 — 175.18 — 175.21 — 176.19 - 176.23 — 177.5
- 177.16 - 178.8 — 178.14 — 178.15.
De 1376 k 1400: 144.11 — 145.3 — 145.12 — 145.19 — 145.20 — 146.6 - 146.10 -
146.11 — 146.14 — 147.9 — 147.11 — 147.13 - 147.15 — 147.16 —148.7 — 148.11 — 148.14 —
149.8 — 149.17 — 150.6 — 151.17 — 152.9 — 152.10 — 152.12 — 152.15 - ir>3.10 - 153.11 —
155.19 — 156.3 — 156.12 — 156.15 — 156.21 — 156.23 — 156.24 — 157.6 — 157.7 — 157.14
- 157.18 — 157.19 - 157.20 — 158.13 — 158.16 — 159.9 — 160.5 — 160.15 - 160.22 — 162.3
- 162 8 — 162.11 — 162.13 — 162.19 — 168.3 — 163.8 — 163.13 — 163.14 — 163.15 — 163.16
- 163.21 — 163.22 — 164.11 — 1(54.14 — 164.22 — 165.1 - 165.20 - 166.19 - 166.20 — 16(>.21
- 167.6 — 167.7 - 167.20 - 167.23 — 168.9 — 168.13 — 169.8 - 169.9 —170.2— 170.11 -
170.14 — 171.4 — 171.8 - 171.10 — 172.4 — 172.11 — 172.18 — 172.20 — 172.22 - 173.9 -
175.10 — 175.14 - 175.23 — 176.4 — 176.10 — 17611 — 177.6 — 177.24 — 178.10 — 178.11
- 178.25.
De 1401 k 1425: 143.13 - 145.14 — 145.21 - 146.19 — 147.12 — 148.4 — 148.8 -
148.13 - 151.1 — 151.15 — 152.11 — 154.6 — 154.9 — 154.10 - 154.18 — 155.2 — 155.4 —
l.%.22 — 157.13 - 158.5 — 158.11 — 159.8 - 159.10 - 160.7 — 160.18 — 161.16 — 163.18
- 16a23 — 164.7 — 164.20 — 165.6 — 165.12 — 165.17 - 166.11 - 167.13 - 167.15 - 167.16
- 167.1H — 167.27 - 168.14 — 168.15 — 168.19 — 170.3 - 170.4 — 170.7—171.3 — 171.13 —
173.12 — 173.16 — 173.18 — 173.21 — 174.15 — 174.18 — 176.7 — 176.13 - 176.17 — 176.21
- 177.9 — 177.10 — 177.18 — 177.20 — 178.4 - 178.6 — 178.19 — 178.23.
De 1426 k 1450: 143.11 — 144.10 — 145.4 — 145.11 — 1473 — 147.10 — 149.14 -
151.13 — 154.15 — 156.13 — 156.17 — 157.17 — 158.4 — 158.19 - 160.9 — 160.10 — 160.17 —
161.9 — ia3.7 — 163.10 — 164.4 — 164.13 — 164.15 - 165.3 — 165.13 — 165.21 — 166.17 -
167.10 — 167.19 - 170.8 — 171.16 — 172.10 — 172.12 — 174.14 - 174.16 - 174.23 — 174.24
- 177.11 - 177.21 — 178.5.
De 1451 k 1475 : 146.23 — 152.16 - 154.15 — 157.5 - 157.15 — 160.20 — 160.23 —
161.5 — 161.17 — 162.20 — 164.9 — 166.8 — 166.15 - 167.26 — 171 12 — 172.16 - 173.14 —
174.19 — 174.25 — 176.6 — 176.14 — 177.19 - 178.16.
De 1476 k 1500: 145.10 — 147.17 — 149.12 — 154.16 — 154 20 - 154.21 — 156.5 —
157.16 — 160.8 — 160.19 — 161.4 — 162.14 — 162.21 - 163.11 - 164.18 — 165.16 — 167.24
- 172.7 - 172.13 — 172.14 — 173.20 — 174.6 - 174.21 — 174.22 — 177.25 - 178.18.
« De 1301 k 1325 : 179.6 — 180.20 — 181.4 — 181.5 - 181.17 — 182.1 — 182.3 — 182.6
- 182.16.
De 1326 k 1350: 179.1 — 179.3 — 179.4 - 179.10 — 179.11 — 179.16 — 179 17 -
L80.5 — 180.7 — 180.8 — 180.9 ~ 180.13 — 180.14 — 180.19 - 180.21 - 180.22 — 180.23 —
181.2 - 181.7 - 181.8 - 181.11 — 181.12 — 181.16 — 182.5 — 182.7 — 182.8 — 1829 —
182.11 - 182.13 — 182.15 - 182.17 — 182.18 - 182.19.
De 1351 k 1375: 179.2 — 179.5 - 179 9 - 179.12 - 179.19 — 180.3— 180.4— 180.11
-180.12 — 180.15 - 180.17 - 180.18 - 180.24 - 181.3 - 181.13—181.14—181.15—181.18
- 181.20 - 181.22 — 182.10 — 182.12 — 182.20.
De 1376 k 1400: 179.14 — 179.15 — 179.18 — 179.20 - 180.1 — 180.2 - 180.16 —
181.1 — 181.21 — 181.23 - 182.4 - 182.14.
De 1401 k 1425: 182.21.
De 1426 k 1450: 180.6 — 181.9 — 181.19 — 182.2.
De 1451 k 1475: 182.2J3.
De 1476 k 1500: 182.22.
»De 1301 k 1325: 144.6 — 155.17 — 16t).3 - 16JM1.
De 1326 k 1350: 142.4 142.7 — ITiOM) - 150.11 — 151.3 - 164.3 - 169.12.
De i;^l k 1375: 150.3 - 1.51.9 - 151.10 — 156.11 — 157.12 — 16«.l7 — 176.9.
De 1376 k 1400: 142.5 — 144.8 — 146.9 — 149.3 — 151.18 — 154.13 - 159.6 — 160.4
- 167.4 — 167.5 - 175.15. (Suite voir p. 74).
— 74 -
FZectorat de Cologne et eotntfi de la Mark.
E2cu' Cimier* Armes complötes
1
7
8
13
27
29
25
27
1301 ä 1325
43
6
1326 ä 1350
173
6
1351 ä 1375
122
2
1376 ä 1400
67
1
1401 ä 1425
65
1426 ä 1450
54
1
1451 k 1475
41
1476 ä 1500
33
—
598
16
137
De 1401 k 1425: 143.5 — 146.16 — 154.14 — 156.16 — 159.21 — 166.14 — 171.16 —
172.19 - 172.21 — 175.9 — 177.8.
De 1426 k 1450: 143.8 — 143.14 - 144.12 - 145.2 — 145.5 — 146.7 - 146.17 —
147.14 — 149.9 - 150.7 — 150.12 ~ 155.5 - 156.1 — 156.4 - 157.8 — 157.9 — 165.7 -
l(i5.15 — 166.19 — 1(56.18 — 167.9 — 176.12 — 176 18 — 176.20 — 178.2.
De 1451 ä 1475: 147.8 — 150.4 — 150.13 - 151.14 — 154.26 — 162.9 — 164.12 —
165.5 — 1(>5.8 — 167.14 — 167.17 — 168.16 — 170.5 — 171.11 - 174.20 — 178.7 — 17a22.
De 1476 ä 1500: 148.3 — 149.5 — 149.7 — 154.22 - 158.12 — 159.4 — 160.11 -
163.4 — 163.20 - 166.7 — 170.9 — 172.23 — 173.19 — 174.20 — 176.2 — 177.17.
> De 1301 k 1325 : 183.8 - 185.10 - 187.7 - 188.1 — 181>.2 — 190.5 — 194.8 — 196.2
— 196.4 — 196.9 — 196.11 — 197.17 — 198.2 - 199.22 — 199.23 - 201.2 — 201.6 — 201.7
— 201.8 - 201.11 — 203.14 — 204.6 ~ 204.20 — 205.2 — 205.6 — 206.3 - 206.4 - 206.16
— 207.2 — 208.2 — 209.1 — 210.2 — 210.11 — 210.14 — 212.5 — 213.2 — 214.3 — 214.16
— 215.16 — 216.1 — 218.1 — 218.8 — 218.19.
De 1326 k 1350: 183.4 — 183.5 — 184.14 — 185.3 — 1^5.5 — 185.6 — 185.9 — 186.11.
— 186.2 — 186.3 — 186.15 — 186.17 -- 187.2 — 187.3 — 187.4 — 187.8 — 187.18 - 187.19
— 188.2 — 188.3 — 188.12 — 188.13 — 188.22 — 189.5 — 189.8 — 189.10 — 189.11 — 189.12
— 189.13 — 189.14 — 189.20 — 190.8 — l*K).ll — 190.18 — 190.15 — 190.16 — 191.2—191.6
— 191.10 — 192.1 — 192.3 — 192.6 - 192.15 — 192.16 — 193.2 — 193.19 — 194.13 — 194.14
— 194.15 — 194.16 - 195.6 — 195.10 — 195.11 — 195.12 — 196.3 — 196.13 — 196.16—197.3
— 197.9 — 197.12 — 197.16 — 197.21 — 198.3 — 198.4 — 198.9 — 198.15 — 198.19 - 199.1
— 199.6 — 199.7 - 199.8 — 199.24 — 19<).25 — 200.2 — 200.7 — 200.9 — 200.11 — 200.12
— 200.18 — 200.22 - 200.23 - 201.12 - 201.13 — 201.14 — 201.17 — 201.18 — 201.19 —
202.1 — 202.2 - 202.6 — 202.7 — 202.8 — 202.14 — 202.15 — 202.16 — 202.19 — 202.22 —
203.5 — 203.6 — 203.9 — 203.12 — 203.13 — 20:J.15 — 203.16 — 204.8 — 204.15 — 205.3 —
20r).7 — 205.8 - 205.9 — 205.15 — 206.2 — 20(>.5 — 206.7 — 206.17 — 206.20 — 206.22 —
207.1 - 207.3 - 207.13 — 207.14 — 207.16 — 207.17 — 207.19 — 208.6 — 208.7 — 208.13 —
208.15 — 208.16 - 208.17 — 209.16 — 2W» 19 - 20i).21 — 210.3 — 210.10 — 210.15 — 211^
— 211.9 — 211.25 — 212.2 — 212.6 — 212.8 — 212.17 - 213.1 — 213.3 — 213.5 — 213.7 —
213.25 — 214.2 - 214 5 — 214.6 — 214.8 — 214.11 — 214.12 — 215.2 — 215.14 — 215.17 —
215.18 — 215 21 — 215.22 — 215.2^^ — 216.2 — 216.8 - 216.16 — 217.3 — 217.5 — 217.9 —
218.2 — 218.16 — 218.20 — 219.18 — 220.9 — 220.10 — 220.12.
De 1351 ä 1.S75 : 184.6 — 184.7 -- 184.9 — 184.10 — 184.12 — 184.15 — 185.12 —
185.13 — 185.14 — ia5.16 — 18().19 — 187.9 — 187.20 — 188.14 — 18J).6 — 189.21 — 190.9
— 190.14 — 190.17 — 191.6 — 191.15 — 191.19 — 191.22 — 192.2 — 192.7 — 192.9— 192.10
— 192.11 — 192.13 — 192.1S - 192.19 — 192.21 — 193.3 - 193.4 — 193.26 — 195.2— 195.3
— li>5.4 - 195.13 — 195.15 - 196.16 — 196.17 - 197.13 — 197.18 — 197.22 — 197.23 —
198.13 — 198.22 — 198.23 — 199.9 — 199.21 — 200 5 — 200.10 — 200.14 — 200.19 — 200.21
— 201.10 — 202.5 — 202.24 - 203.2 — 2a'J.7 — 20;j.l0 — 203.11 — 203.17 — 204.1 - 204.9
(suite et Nos 2 et 3 voir p. 75).
— 75 —
— 205.11 — 205.13 — 205.17 — 206.19 — 206.23 - 206.24 — 207 6 — 207.10 - 207.22 — 207.23
208.10 — 208.19 ^ 208.20 — 208.21 — 209.2 - 209.22 — 210.12 — 210.17 — 210.18 — 211.2 —
211.4 — 211.10 — 211.11 — 211.14 — 211.15 — 211.16 — 211.17 — 212.3 — 212.7 — 212.9 —
212.10 — 213.11 — 218.13 — 213.16 — 213.17 - 213.20 — 213.23 - 214.13 - 214.19 — 214.21
— 215.3 — 215.4 — 215.5 — 215.24 — 216.5 — 216.6 — 216.17 — 216.20 - 217.2 — 217.6 ~
217.12 — 217.17 — 218.13 — 218.14 — 218.22 — 2203.
De 1376 ä 1400: 184.16 — 185.17 — 186.13 — 186.16 — 186.20 — 186.21 — 187.10
— 188.5 — 18a6 — 188.7 — 188.16 — 189.15 — 190.10 — 190.18 — 191.11 — 191.12 — 192.4
— 193.7 - 194.6 — 194.17 — 195.8 — 196.18 — 196.19 - 197.19 — 197.20 — 198.18 — 198.20
— 199.2 — 199.10 — 199.12 — 199.19 — 199.26 — 200.16 — 202.3 - 202.4 — 202.21 — 202.23
— 204.10 — 204.11 — 204.17 — 205.4 — 206.9 — 206.11 - 206.12 — 206.25 — 207.20 - 208.8
— 208.12 — 208.14 — 208.22 — 208.23 — 210.4 — 210.5 — 210.16 — 210.20 — 211.6 — 212.11
— 212.12 — 212.14 — 212.18 — 213.9 — 213.22 — 214.4 — 214.10 - 217.10 — 217.14 — 218.21.
De 1401 k 1425 : 187.11 — 187.12 — 187.15 — 187.23 — 188.8 — 188.9 — 189.16 -
190.19 — 191.7 — 191.12 — 191.20 — 193.9 — 193.10 - 193.13 — 193.14 — 193.17 — 195.7
— 195.14 — 195.16 — 197.4 — 197.5 — 197.6 — 197.7 — 198.11 — 198.14 — 198.25 — 199.11
— 199.14 — 199.15 — 199.18 — 199.27 — 200.10 — 201.3 — 202.10 — 204.16 — 205.12 —
205.16 — 205.18 — 205.19 — 206.13 — 207.11 — 209.20 - 209.23 — 210.13 — 210.19 — 211.12
— 212.13 — 212.15 — 212.16 - 212.21 — 213.10 — 213.18 — 21324 — 213.27 — 214.16 —
214.18 — 216.11 — 216.18 — 216.22 — 216.28 — 217.7 — 217.15 — 218.3 — 218.24 — 220.13.
De 1426 k 1450: 185.15 — 186.6 ^ 186.7 — 187.17 — 187.18 — 187.22 — 187.24 —
18ail — 188.17 — 188.28 — 189.19 - 189.23 - 190.12 — 191.16 - 191.17 — 193.11 — 193.12
— 193.15 — 193.16 ~ 193.21 — 193.27 — 195.5 — 195.17 — 195.19 — 195.21 — 197.8 — 198.5
— 198.7 — 198.17 — 199.13 - 199.16 — 200.17 — 200.25 - 202.20 — 203.18 — 204.19 —
206.14 - 206.14 — 206.15 — 207.12 — 207.21 — 209.4 — 209.6 — 210.9 — 210.21 — 215.7 —
215.8 — 215.12 - 215.20 — 215.25 — 216.9 — 216.10 ~ 217.16 — 217.20.
De 1451 k 1475: 186.8 — 186.10 — 186.11 — 186.23 — 187.6 — 187.14 — 187.25 —
18ai8 — 188.19— 189.18 — 189.24 — 190.20 — 191.13 — 191.14 — 192.22 — 193.5 — 193.23
— 195.18 — 199.17 — 202.13 - 204.2 — 204.3 — 205.20 — 206.18 — 207.15 — 209.10 — 210.6
— 210.7 — 211.23 — 211.24 - 213.6 — 213.19 — 214.17 — 216.12 — 216.14 — 217.22 — 218.9
— 218.11 — 218.15 — 218.23 — 218.25.
De 1476 k 1.500: 185.19 — 185.21 — 185.23 — 188.20 — 189.25 — 191.21 — 192.23 —
193.18 — 193.22 — 193.24 — 198.8 — 202.9 — 202.18 - 203.4 - 204.4 — 209.7 — 209.8 -
209.9 - 209.11 — 209.12 — 210.8 — 212.19 — 212.20 — 212.23 — 213.12 — 214.20 - 215.9
— 215.10 — 217.11 — 217.21 — 217.23 — 218.5 — 218 12.
«De 1301 k 1325: 194.3 — 219.1 - 219.4 — 219.8 - 219.11 — 219.13.
De 1826 ä 1350: 211.7 — 213.26 — 219.9 — 219.10 — 219.12 - 219.14.
De 1351 k 1375: 183.10 — 219.6.
De 1376 k 1400: 219.15.
De 1426 k 1450: 219.16.
' De 1301 k 1325 : 204.7.
De 1326 k 1350: 194.4 - 194.9 — 196.12 - 199.5 — 204.21 - 207.4 — 220.4.
De 1351 k 1375: 183.9 — 183.11 — 191.3 — 194.5 - IW.IO - 207.5 — 220.5 — 220.6.
De 1376 k 1400: 189.22 — 191.23 — 200.13 — 202.17 — 203.8 — 205.10 — 209.13 —
209.18 — 211.20 — 213.15 — 214.9 - 219.17 - 220.7.
De 1401 k 1425: 183.12 - 185.7 — 188.21 — 188.24 — 190.6 — 190.7 — 191.4 — 191.«
— 192.12 - 192.20 — 195.22 — 197.1 — 197.10 — 199.20 - 200.3 — 201.5 — 201.9 — 201.16
— 204.12 — 206.6 — 207.7 — 207.18 — 208.3 — 209.3 — 209.17 — 211.22 — 218.10.
De 1426 k 1450: 185.18 — 185.22 - 186.4 — 186.5 — 186.12— 187.5 — 189.3— 191.9
— 192.5 — 193.20 — 196.5 — 197.11 — 197.24 — 198.21 — li)9.3 — 202.1 1 — 204.18 — 205.21 —
206.10 — 208.4 — 208.9 — 208.18 — 209.5 — 211.18 - 213.8 — 216.3 - 21().21 — 217.18 — 217.19.
De 1451 k 1475: 184.13 - 185.4 — 186.14 — 186.22 — 188.15 — 188.26 — 188.27 —
189.4 - 193.6 — 195.9 — 195.20 — 195.23 — 197.2 — 197.14 — 197.25 — 200.15 - 2a*i.20 —
205.5 — 206.8 — 208.11 — 210.22 — 211.8 — 211.21 — 213.4 - 2ni.4.
De 1476 k 1500: ia0.20 - 186.9 — 18(>.18 — 191.18 — 192.8 — 194.10 - 194.12 -
196.10 — 196.14 — 198.6 — 198.16 — 198.26 - 200.H — 204.13 — 207.8 — 207.9 — 211.13 —
212.4 — 213.21 — 214.14 — 215.6 — 215.19 - 216.13 - 217.8 — 217.13 - 218.17.
- 76 -
Er^chfs de Minden, Oanabriick et Paderborn.
Ecu ' Cimier * Armes complites
5
9
10
18
37
24
10
17
1301 ä 1325
54
12
1326 ä 1350
131
24
1351 k 1375
108
25
1376 ä 1400
71
14
1401 ä 1425
59
10
1426 ä 1450
46
6
1451 ä 1475
30
2
1476 ä 1500
33
532
93
130
» De 1301 k 1325: 221.12 — 221.15 — 223.5 — 223.17 — 223.19 — 224.2 — 224.11 -
226.2 — 22<).14 - 227.15 — 229.6 - 230.5 - 230.7 — 230.12 -- 231.3 — 231.4 — 231.7 -
231.13 - 2:H.17 — 2:^2.1 — 233.1 - 233.7 — 233.19 — 234.1 - 234.4 — 234.17 — 234.20 -
2:i5.2 — 235.14 - 2;tö.I5 — 2:^6.5 — 236.18 - 237.1 - 237.2 — 238.17 — 240.2 — 241.1 -
241.5 — 243.2 — 244.4 — 245.6 — 245.7 — 246.1 — 247.2 — 248.2 — 248.3 — 249.8 — 249.13
— 251.10 — 251.11 — 252.10 — 252.18 - 252.22 — 254.1.
De 132(5 ä i:^0: 221.4 — 221.10 — 221.13 — 222.7 - 222.8 — 222.9 — 223.8 —
223.15 — 22:3.16 — 224.7 — 224.15 — 224.16 - 225.1 — 225.2 — 225.3 — 225.17 — 225.18 -
225.19 - 225.21 — 226.7 — 226.8 — 226.15 — 22(5.17 — 226.18 — 226.19 — 227.13 — 227.14
~ 227.16 - 228.2 — 228.3 — 228.4 — 229.5 — 229.9 — 229.10 — 229.11 — 230.3 — 230.4 —
230.11 — 2:30.13 - 231.5 — 231.8 - 231.10 - 231.11 — 232.3— 232.4 — 232.16 — 232.25 —
2a'3.2 - 233.8 - 233.9 — 23:3.12 — 2:^.14 - 2:^.15 — 233.18 — 234.12 — 234.16 - 234.18 —
235.4 — 2:35.5 — 235.16 — 236.6 — 2:36.7 — 23(5.8 — 236.11 — 236.14 — 2:36.17 — 236.22 -
237.3 — 237.9 — 2:57.17 — 23H.2 — 2:38.3 — 238.10 — 238.18 — 238.19 — 239.1 — 240.4 —
241.7 — 241.13 — 241.14 — 242.2 — 242.15 — 242.16 - 243.10 — 243.13 — 244.3— 244.10 —
245.4 - 245.9 — 245.10 — 246.14 — 246.22 — 247.5 — 247.7 — 247.8 — 247.18 — 248.4 —
248.5 — 248.7 — 248.12 - 249.11 - 249.12 — 249.14 — 249.16 — 250.2 — 250.4 — 250.6 —
250.7 250.11 — 250.15 — 251.1 — 251.4 — 251.20 — 252.1 — 252.3 — 252.12 — 253.5 —
253.6 — 253.7 — 253.20 — 253.21 — 254.12 — 254.18 — 254.22 — 254.23 — 255.1 — 255.2 —
255.3 — 255.4 — 255.11 — 255.28.
De 1:351 in 1375: 221.8 — 222.11 — 224.17 — 225.4 — 225.5 — 225i3 — 225.14 —
225.15 — 225.22 — 225.23 — 226.5 — 226.11 — 227.17 — 227.21 — 227.22 — 228.6 - 228.9
— 230.17 - 231.9 — 231.18 — 232.5 — 2:32.6 — 2:32.9 — 232.19 — 2:^2.21 — 232.22— 233.10
— 2:3:3.11 - 233.16 — 2:34.6 - 234.8 - 2^4.19 — 235.3 - 236.3 — 236.9 — 236.23 — 237.4"
2:37.5 — 237.8 — 237.11 — 2:37.14 — 2:38.4 — 2:38.11 — 239.2 — 239.4 — 239.8 — 239.9 —
239.19 — 240.5 — 240.7 — 240.13 — 240.17 — 241.6 — 241.12 — 241.16 — 242.9 — 242.10 —
242.14 — 242.17 — 242.18 — 243.4 — 21:3.6 — 243.19 — 244.7 — 244.8 — 244.18 — 245.13 —
245.15 — 245.17 — 246.2 - 246.6 — 246 8 — 246.9 - 246.12 — 246.15 — 247.4 — 247.6 —
247.17 — 247.19 — 249.3 — 249.7 — 249.15 - 249.19 — 250.8 — 251.2 — 251.22 — 252.6 —
252.9 — 252.14 - 252.15 — 252.17 — 252.25 — 25:3.2 — ^^3.3 — 253.4 — 253.9 — 253.11 —
253.12 — 253.17 — 253.18 — 25:^.19 - 253.25 — 254.5 — 254.15 — 254.17 — 254.18 —254.24
— 254.26.
De 1376 ä 1400: 22:^.18 — 224.18 — 225.6 — 226.12 — 226.20 — 227.10 — 227.20 —
228.19 — 229.17 — 229.18 — 2:30.8 — 230.18 - 230.19 — 231.6 — 2:31.12 — 231.15 — 232.14
— 232.15 - 2:32.23 — 232.24 - 2:^4.9 — 234.10 — 2:i5.11 — 2a5.12 — 235.13 — 235.20 —
236.10 ~ 2:57.7 — 2:38.5 — 2:38.6 — 2:38.8 — 238.21 — 239.3 — 2:59.5 — 240.9 — 241.19 —
241.21 — 242.3 — 242.6 — 242.11 — 242.13 - 243.7 - 24:5.12 — 243.16 — 243.17 — 244.15
(suite et N^s 2 et 3 voir p. 77).
- 77 -
— 244.19 — 24Ö.14 — 246.16 - 246.27 — 247.12 - 248.9 - 248.13 - 248.17 — 248.18 -
248.20 — 249.6 - 249.9 — 261.6 — 251.7 - 251.23 - 252.^ — 252.24 - 253.1 — 253.18 —
258.15 — 254.3 — 254.6 - 254.7 — 254.16 — 254 17.
De 1401 & 1425 : 221.9 — 222.17 — 222.18 — 223.20 — 224.19 — 225.7 — 225.11 —
227.19 — 227.23 — 228.11 — 228.12 — 228.13 — 229.16 — 229.19 — 229.20 — 231.19 — 233.3
234.5 — 234.11 — 234.21 — 235.7 — 237.10 — 237.18 — 237.20 — 238.13 — 238.14 — 239.6
— 289.15 — 239.16 — 239.17 — 240.10 — 240.18 — 240.19 — 241.17 — 241.20 - 243.18 —
244.13 — 244.14 — 244.21 — 245.19 — 246.18 — 246.23 — 246.24 — 247.9 — 247.10 — 247.14
— 248.14 - 248.23 — 249.20 - 249.21 — 250.14 — 250.17 — 252.16 — 253.23 - 253.24 — 254.13
— ^4.19 — 256.9 — 255.19.
De 1426 k 1450: 221.16 - 222.6 — 225.9 — 226.13 — 227.5 — 228.15 — 228.16 —
228.20 — 228.21 — 229.7 — 229.8 — 230.6 — 232.7 - 233.4 — 235.6 — 236.12 — 236.15 —
236.24 — 237.16 — 237,19 — 237.21 — 240.20 — 242.20 — 243.9 — 244.9 - 244.16 - 244.20
— 245.11 — 246.17 — 247.13 — 247.15 - 248.10 — 248.19 — 251.8 — 251.9 — 252.7 — 253.16
— 254.8 — 264.9 — 254.10 — 254.14 — 254.15 — 254.21 — 255.6 — 255.8 - 255.13.
De 1451 k 1475: 225.16 — 227.6 — 227.7 — 228.14 - 228.17 — 229.14 — 232.18 —
235.8 — 285.9 — 235.10 — 236.19 — 236.25 — 239.7 — 239.21 — 240.14 — 240.16 — 240.21
— 243.8 — 244.22 — 245.18 — 246.19 — 246.20 — 247.11 — 247.16 — 248.22 — 249.10 —
250.16 — 252.8 — 254.4 — 254.20.
De 1476 k 1500: 222.12 — 226.6 - 227.4 — 227.8 — 228.10 - 228.18 — 228.22 —
22a2B — 280.16 — 232.12 — 233.5 — 233.21 — 236.16 — 236.21 — 238.20 — 239.11 — 239.18
~ 239.22 — 240.11 — 240.15 — 243.14 - 243.15 — 243.20 — 243.21 — 244.17 - 245.12 -
245.16 — 246.21 — 248.11 — 250.13 — 252.4 — 254.11 — 255.7.
•De 1301 k 1325: 256.2 - 256.10 — 257.10 — 257.15 — 257.20 — 258.1 — 258.13 —
25ai6 — 258.17 — 259.1 - 259.2 — 259.5.
De 1326 k 1360: 256.1 — 256.7 — 256.11 — 256.12 — 256.25 — 257.3 — 257.11 —
267.13 — 257.16 — 257.21 — 258.2 — 258.6 — 258.7 — 258.14 — 258.18 — 259.3 — 259.4 —
250.6 — 259.7 — 259.15 — Ä>9.16 — 259.17 — 259.19 — 259.20.
De 1351 k 1375: 256.3 — 256.4 — ^6.5 — 256.6 — 256.14 — 256.15 — 256.17 —
256.18 — 256.24 — 257.5 — 257.8 — 257.14 — 257.17 — 257.18 — 257.19 — 258.3 — 258.8 —
258.15 — 25ai9 — 258.20 — 259.12 - 259.13 — 259.22 — 259.23 - 259.24,
De 1376 k 1400: 256.8 — 256.13 — 256.16 — 256.19 - ^6.20 — 256.23 - 257.6 -
258.4 — 258.9 — 258.10 — 259.8 — 259.9 — 259.11 — 259.21.
De 1401 k 1425: 256.9 — 256.21 — 256.22 — 257.4 — 258.5 — 258.11 — 258.12 —
258.23 — 259.10 — 259.18.
De 1426 k 1450: 257.7 — 257.9 — 257.12 — 258.21 — 258.22 — 259.14.
De 1451 k 1475: 258.25 — 259.25.
« De 1301 k 1325 : 222.2 — 223.6 - 224.4 — 228.8 — aW.S.
De 1326 k 1350: 222.13 — 223.7 — 223.21 — 224.8 — 226.10 — 229.3 — 22i>.13 —
230.2 — 241.2.
De 1351 k 1375: 222.3 — 222.10 - 223.9 — 223.10 — 224.14 — 241.9 — 241.11 -
S61.12 — 262.2 — 264.2.
De 1376 k 1400: 222.4 — 223.11 - 224.13 — 225.13 — 226.9 — 229.15 — 234.2 —
236.20 — 287.12 - 238.7 — 241.15 - 243.11 — 246.7 - 249.4 - 251.13 - 253.10 — 253.22
— 256.27.
De 1401 k 1425: 221.5 — 221.6 - 221.14 - 222.5 - 222.15 — 223.2 — 223.12 -
224.12 — 226.3 — 227.2 — 227.9 — 229.12 — 231.20 — 232.10 - 232.17 — 234.3 — 234.13 —
2M.18 — 239.10 — 239.13 — 241.3 - 241.10 - 242.5 — 243.5 — 244.5 — 246.10 — 246.11 —
24a21 — 249.5 — 251.14 — 251.17 — 251.25 — 251.26 — 252.13 — 252.23 — 253.8 — 255.5.
De 1426 k 1460: 222.16 — 224.10 — 225.10 — 226.4 — 231.16 - 231.21 — 232.8 -
286.17 — 236.4 — 237.13 — 240.12 — 242.7 — 242.12 — 246.4 — 246.13 — 248.8 - 249.17 -
249.18 — 260.5 — 251.15 — 251.16 — 251.24 — 251.27 - 252.19.
De 1451 k 1475: 223.13 — 2aS.17 - 235.18 - 240.8 — 244.6 — 245.5 - 246.5 —
251.18 — 252.20 — 262.21.
De 1476 k 1500: 225.20 - 226.16 - 228.5 — 229.21 — 230.9 — 230.14 — 232.11 -
M3 — 284.14 - 238.9 - 239.12 — 241.4 - 241.18 — 242.8 — 243.3 - 244.12 — 248.6.
— 78 —
n ressort de ces tableanx qoe le Helmsiegel se rencoatre sorioat dans
les r^gions situ^ aa nord de la Lippe; il est plutöt rare dans Tilectorat de
Cologne et le comt^ de La Mark.
Lorsque le heaume sunnonte Tteu, il est., ä lorigine, tODJonrs pos^ de
face ; les plus anciens exemples de heaume de profil sont foarnis par les sceaax
suivants :
1317. Othon V de Tecklenburg •
1323. Othon lY de Rayensberg*
1324. Othon IV de Rayensberg*
1340. Godefroid d'Arnsberg«
1366. FrM^ric de Seibach'
1357. Francis de Dehme*
1363. Engilbert Sobbe'
1364. FrM^ric de Padberg*"
1366. Godefroid TUbeck«
1371. Werner Noppentris**.
A partir de cette date, le heaume de profil se rencontre plus souvent;
il finit par Temporter complitement yers le milieu du XV^ siecle. Le tableaa
suivant donne de relere des annees 1376 ä 1450.
Heaume de face'* Heaume de profiP*
1376 ä 1400 33 14
1401 k 1425 37 42
1426 k 1450 12 76
82 132
» PI. XX. X" K
» PI. XXXVIII, X^' l
* PI. XTI, Xu 9.
« PI. XVI, Nu IG.
* PL 207, Xu 5.
• PI. Ä2, No 2.
* PI. 191, Xo 3.
• PI. 220, No 6.
• PI. 168, No 17.
»• PI. 241, No 11.
««De 1376 k 1400: XXXVIII. 3 — XXXIX. 14 - 142.5 — 144.8 - 146.9 — 149.3 —
i:»l.W — 154.13 — 159.6 — 160.4 - 167.4 - 167.5 — 191.23 - 300.13 — 202.17 — 203.8 —
20r>.10 — 211.20 — 213.15 - 220.7 — 222.4 - 233.11 — 224.13 - 236.20 — 237.12 - 241.15
- 24,3.11 - 246.7 — 251.13 — 25151 - Ä)2.13 — 253.10 — 255.5.
De 1401 k 1425: XXXII. 2 — XLI.9 - 143.5 - 154.14 - 156.16 — 159.21 — 166.14
- 175.9 — 177.8 — 190.6 - li«.12 ~ 197.1 — 901.5 — -201.9 — 206.6 - 20H.3 - 200.3 —
20i».17 - 221.6 — 221.14 ~ 222.5 - 223.2 — 224.12 - 226.3 - 227.2 — 227.8 — 229.12 —
2:M3 — -234.13 - 289.10 ~ 241.10 ~ 246.10 - 246.11 - 249.5 - 251.14 - 2ri2.13 — 255.5.
De 14-26 k 1450: 143.14 - 150.12 - 165.7 - 167.9 - 176.18 - 19821 - 222.16 —
L>24.10 ~ -225.10 - 236.4 — 237.13 — 242.7.
»• De 1376 k 1400: XXI. 8 — 189.22 — 209.13 - 209.18 — 214.9 — 219.17 — 225.13 —
>26 9 - 229.15 — 234.2 — -238.7 — 249.4 - 253.22 - 235.27. ^Suite Toir p. 79i.
^ 79 -
Le heaume de profil ou de trois quarts est toiyours tourn^ vers la droite.
Nous n'avons relevö comme faisant exception k cette r^gle que les deux sceaux
de Seghewin von dem Busche, en 1449*, et d' Alexandre Volenspit, en 1471*.
Ponr retrouver an heaume de face, 11 faut descendre jusqu'au milieu du
XVI^ siicle: le scean de Jean Schlingel, en 1544, en offre un exemple'.
* * *
Le heaume du XlII« sifecle est le Kübelhelw, k c6te droits, ä timbre
plat, ou tr^s l^girement arrondi.
II a ponr successeur, dans Tordre chronologique, le Topfhclni ou heaume
en pot; celui-ci poun*ait ßtre consid6r6 comme form6 de deux troncs de cöne
opposös par la base. H apparalt dans les derni^res ann^es du XHI^ si^cle. On
serait bien tentö de regarder comme un Topf heim, le heaume d'Evrard I de
la Mark, en 1291 ^. Le type est tr^s net sur les sceaux de Berthold HI de
Büren en 1299*, de Louis d'Amsberg en 1308*, de Bernard Travelmann en
1313', de Thierry de Leithe« et d'Herman de Lon en 1315», etc.
Le Topfhelm est encore peu commun pendant tout le premier quart du
XIV« siicle; 11 se rencontre presque ä ägalitä avec le Kühelhelm de 1325 ä
1350; k partir de cette 6poque, il tend de plus en plus ä pr^dominer et de-
menre presque sans rival pendant les demi^res ann^es du siäcle*^ Les deux
demiers exemples de Topfhelm sont foumis par les sceaux de Nicolas Kloppe-
kiste en 1376 '* et de Jean Kastei en 1391 *^
De 1401 k 1425: XXXII. 1 — 146.16 - 171.15 - 172.19 — 172.21 — 183.12 — 185.7
— 188.21 — 188.24 — 190.7 - 191.4 — 191.8 — 192.20 - 195.22 — 197.10 - 199.20 — 200.3
— 201.16 - 204.12 — 207.7 — 207.18 — 211.22 - 218.10 - 221.5 — 222.15 — 223.12 - 227.9
— 231.20 — 232.10 — 232. 17 — 236.13 — 239.13 — 241.3 — 242.5 — 243.5 - 244.5 - 248.21
— 251.17 - 251.25 — 251.26 — 252.23 — 253.8.
De 1426 k 1450: XXV, 15 - XXXII.3 - XXXII.4 — XXXII.5 — XXXIV.8 -
XXXIX. 5 — XL. 5 - 143.8 — 144.12 — 145.2 — 145.5 — 146.7 — 146.17 - 147.14 — 148.12
— 149.9 — 150.7 — 155.5 — 156.1 — 156.4 — 157.8 — 157.9 — 165.15 - 165.19 — 166.18 -
176.12 — 176.20 — 178.2 — 185.18 — 185.22 — 186.4 — 186.5 — 18(5.12 - 187.5 — 189.3 —
191.9 - 192.5 - 193.20 — 196.5 - 197.11 — 197.24 — 198.12 — 199.3 — 202.11 — 204.18-
206.21 — 206.10 — 208.4 — 208.9 — 208.18 — 209.5 — 211.18 — 213.8 - 216.3 — 216.21 —
217.18 — 217.19 — 225.12 — 226.4 - 231.16 — 231.21 — 232.8 — 2^h\l - 24012 — 242.12
— 246.4 — 246.18 - 248.8 — 249.17 — 249.18 - 250.5 — 251.15 — 251.16 — 251.24 — 251.27
— 252.19.
• PL 249, No 17.
• PL 185, No 4.
» PL 200, No 14.
^ PL X, No 4.
» PL XL, No 11.
• PL XXVIII, No 7.
' PL 180, No 10.
«PL 219, No 11.
• PL XXV, No 1.
*® II n'est pas posflible de donncr ici des chiffres; entre les deux typcs francs, on ren-
contre en eifet an certain nombre de types interniediaires, qu'il est ussez uialaise de rattacher
k Ton plntöt qa'& Taatre.
»• PL 179, No 18.
•« PL 181, No 28.
— * -
>«)iiiru : ! est ie bacinec i a^«ail lün. i^feM»2 cooma povr qme bods pai^ons
ifi> i>pi?as4»r «ie le i«^*rln?. II ircArLi: m I vci «r le sreaa d'Henri Spiegel*;
•n > DUT^ en>iii:e ea I4»& sar .-^I:!: i-? ♦5«HA!a d« Br^idenbacli * : en 14«J6,
-ir '^^ii i Henri We<tf:il. ohaaoiü* i* ?*icr*>:n ' : ea 14"T. sar crfai de Jean
i^ '^unrJke*: ea I4*>. <'ir ••^lu: :e *f A3. •. v-rrc^rr. ;^r€ AUnna': en 141« », sur
- i: le La ':er SnAj^riio. e:^. * A lar*::-- i^ :4.>. c-ü n en rencontre plus
*:.i3n le irmer vea.; :\ir3i: le> ieAic-f^ ienli:-;i^. le S/\in^tnJuhn,
:rianir ^ii.^r m leAA^ir A rV->:K :c.Ti::<?. li XV- ^^rev-lr. -n tnes petii nombre
: -:-!iKle<" r> >on- focrr::- :Ar lo >:-rAi\ :-: Piili;:« ir Bkken en 1445*.
:- >.ui le HArireM ec :4^>V ir 'ixz i-i NeliA-i ^a Uc?^ e: de LTerard de
Ir"» •:ii:»:*r>i :i Xi'.I' sie^.'ie. :a \x ••: ;:::i itz:. ^"•i: a^?««x
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- 81 -
1292. Othon de Lon: trois touffes de plumes *.
1297. Richwin d'Ostenvelde : un vol*.
1298. Egbert de Bentheim: quatre plumes de paon entre six banni^res
aux armes, le tout dispose en eventaiP.
1298. Bernard de Bermentfelde : une crete de plumes en iventail^
1298. Herman de Davensberg: deux ecrans trös etroits, en forme de
qnart d'ovale*.
1299. Berthold III de Büren: un 6cran ä quatre pointes, surmonties cha-
cune d'un bouquet de plumes de paon^
1299. Ludolphe d'Osdagessen : une touife de plumes".
Au XlVe siecle, on poss6de pres de trois cents exemples de cimiers; ils
peuvent se ramener ä huit cat^gories.
1. PlnmcM. — C'est sous forme de vol que les plumes se rencontrent
le plus souvent: soixante-cinq heaumes sont cim^s de cette mani^re^ Le vol
est quelquefois aux armes.
Les heraus en quart d'ovale^ garnis de plumes, ressemblent assez au vol
pour que nous les classions ici; on rencontre les cinq formes suivantes:
deux 6crans en quart d'ovale, recouverts de plumes";
deux 6crans de meme forme, le bord superieur garni d'un tour
de plumes*®;
deux ecrans, garnis ext^rieurement chacun de cinq bouquets de
plumes * * ;
deux 6crans, garnis ohacun de trois bouquets de plumes**;
deux 6crans, surmontes cliacun d'un bouquet de plumes *'^
Une couronne de plumes peut se disposer autour du heaume, dans un
plan vertical, de maniöre ä imiter quelque peu un nimbe**.
On trouve aussi:
des plumes de faisan disposees de trois c6t6s du heaume ** ;
> PI. 179, No 7.
* PL 181, Nu G.
3 PI. XIII, N" 8.
* PI. XV, No 6.
* PL 143, No 3.
«PL XL, No 11.
' PL 267, No 2.
« XXV. 8 et V) — XXXVIII. 3 — 142. 7-144. (>, 8 .'t 9 - 149. 3 - 150. 12 - 151. 10 et 18 -
160. 4 — 181. 7, 8, 10 ä 15, 17 et 18 - 183. 10 et 11 - 20;i 8 — 204. 7 - 207. 5 - 220. 5, 6 et 7
— 224. 3 ä 5, 8, 13 et 14 — 225. 13 — 220. \) et 10 — 22<). 15 — 236. 20 — 241. 9 — 249. 4 —
2.52. 2 — 253. 22 - 256. 1 ä 3, 6 ä 8, 10 a 20 — 257. 14 — 2*K). 11 i 15.
•♦ Sceaux de Conrad de Retberir, <'n i:i:J3 et de Bruno de Wischelo, en 13(M) (PL 179, N" 2).
'" PL 180, Nos 20 k 22, et pl. 182, No 16.
« Scean de Godefroid de Schonebeck, en 13G0 (PL 180, No 17).
'« Scean de Jean Sniakepeper, juire a Osnabrück, en 1366 (PL 180, No 24).
'3 Sceau de Ludolphe de Wisch, en 1331 (PL 180, No 19).
'* 182. 10 — 229.3 — 258. 13 — 261. 16.
i^ Sceaa de S weder von dem Busche, chevalier, en 1330 (PL 222, N«» 13).
ArchiT fUr Heraldik. Heft 2. 1903. ^
- 82 — .
une demi-couronne de plumes autour du heaome ' ;
dix bouquets de plumes dispos^s en demi-cercle autour du heaume*;
quatre bouquets de plumes et quatre rameaux autour du heaume';
deux touffes de plumes ^tag^es de chaque cötä du heaume^;
un cercle gami de plumes autour du heaume';
un cercle gami de quatre bouquets de plumes autour du heaume*;
un demi-cercle gami de plumes autour de la partie snp^rieure du
heaume ^ ;
un disque gami de plumes autour du heaume^.
Tr^s rarement la couronne de plumes se place horizontalement au-dessns
du heaume, dans la position d'une couronne ordinaire*. Sur un sceau de 1302,
cette couronne est om4e, devant et derriäre, d'une queue de paon horizontale '^
Une touffe de plumes surmonte quelquefois le heaume**; eile peut 6tre
remplac^e par trois touflFes".
Les plumes se disposent aussi sur les cdt^s du heaume ; ce type pffre les
variantes suivantes:
une plume de h^ron de chaque cdt6 du heaume*^;
une plume d'autmche de chaque cöt^ du heaume '^ ;
deux plumes de chaque cöt6 du heaume *' ;
un bouquet de plumes de chaque cöt6 du heaume**;
une Sorte de vis surmont^e d'un bouquet de plumes doublement ^tagi
de chaque cöt6 du heaume ".
^ Sceaux de Godcfroid, dit Snap, en 1328, et de Ludolphe de Haj^eo, eu 1394 (PI. 199|
No 5 et pl. 219, Nu 15).
« Sceaux de Bruno de Wisclielo, en 1326, et de Hugues de Home, en 13:57 (PI. 179, No 1,
et pl. 164, No 3).
3 Sceau de Jean Frydagf, bourgeois de Bielefeld, eu 1348 (PI. 258, No 6).
* Sceaux de Bernard Hoberge, juge ä. Warendorf, en 1349, et de Werner, dit Voget, en
1331 (PI. 182, Nos 7 et 13).
* XXII. 7 — 182. 1, 6, 7, 12 et 19 — 230. 2 — 258. 14 et 15 — 261. 15.
* Sceaux de Conrad de Stadelhove, bourgeois de Paderborn, en 1348, et de Fröd^ric
d'Ymicliusen, juge k Maspern, en 1365 (PI. 258, Nos 2 et 3).
^ Sceaux de Gautier de Gore, juge k Borken, en 1315, de Godefroid Cobbinc, en 1345,
etc. (PI. 182, Nos 3, 4 et 8).
« Sceau d'Henri de Wetinctorp, en ia^)0 (PI. 182, No 9).
^ Sceaux de Jean, dit Pape, juge k Soest, en 1355 et de Lambert de Stuterslo, en 1356
(PI. 180, No 15, et pl. 219, No 9).
'0 Sceau de Jean de Plettenberg, Chevalier, en 1302 (PI. 194, N« 3).
1» 180. 2, 3 et 16 — 204. 21 — 213. 15 — 223. 6, 7, 9, 10 et 11 — 257. 3. 5 et 8.
" Sceau de Jean de Trepel, en 1380 (PI. 238, No 7).
>3 XXXIII. 10 — 181. 5 — 253. 10.
»* Sceau de Volmar de Geseke, en 1397 (PI. 241, No 15).
•* Sceau de Georges Düse, en 1353 (PI. 181, No 3).
1« Sceau d'Hartwig de Milinctorp, en 1362 (PI. 256, No 5).
>7 Sceau d'Ysher de Mormlon, en 1323 (PI. 258, No 17).
- 83 -
La crdte de plumes dispos^e en ^ventail ne fournit que deux exemples * ^
on peut toutefois en rapprocher une sorte de chenille sor an sceau de 1340*.
On troQve enfln, sur un sceau de 1312, deux bouquets de plumes, Tun en
avant, Tautre en arriöre^, et sur deux sceaux de 1356 et 1359 deux sortes de
balais de plumes, pos^s en sautoir au-dessus du heaume^.
II. Cornea. — Apr6s les plumes, les cornes tiennent le second rang;
ce sont le plus souvent des cornes de büffle.
Elles peuvent Stre toutes simples, ce qui est le cas le plus ordinaire*,
mais on les trouve aussi garuies ext^rieurement
de petites pointes*;
de plumes de coq^; — sur un sceau de 1334, elles sont en outre ter-
min^es chacune par une beule ^;
de plumes de paon®;
de roses*®;
de petits bouquets de feuillage'';
de petits bätons triflös";
de boules*^
Au XlVe siecle^ les cornes sont courtes, et recourb^es Tune vers l'autre.
Un changemeut toutefois commence ä se manifester dans les derni^res ann^es
de cette periode: sur le sceau de Guillaume de Enehem, en 1362, les cornes,
plantees sur les cöt^s du heaume, se redressent l^görement apr^s s'etre infl^chies *^ ;
» Le sceau d'Othon V de Tecklenbur^, en 1317, porte nn eventail de plumes de paon,
charsre de trois feuilles de nenuphar (PI. XX, No 8), et celui de Thierry de Leitbe, Chevalier,
en 1315, offre un eventail de plumes, termiuces chacune par un annelet, k la bände chargee de
trois besants brochant (PI. 219, N«> 11). — Cette famille porte d'argent, d la bände de
fßuenles, chargee de frais besants d'or (PL 205, Nos 8, 9 et 10).
* Soeau d'Albert de Nedere, Chevalier, en 1340 (PI. 257, N« 13).
^ Sceau dllerman d'Aspelcampe, Chevalier, en 1312 (PI. 257, N« 20).
* Sceaux de Conrad, dit Schele, en 1356, et de Fleurquin de Lodere, en 1359 (PI. 257,
Nos 18 et 19).
* 142. 5 — 156. 11 — 175. 15 — li>4. 9 — 222. 10 — 219. 35 et 6 — 259. 20 et 21.
^ XXIII. 9 — 196. 12 — 222. 2, 3 et 4.
^ Sceaux d'Hermau de Cappelen, en 1334, d'Herman de Münster, Chevalier, en 1343, etc.
(PI. 142, N" 4, et pl. 150, N"s 10 et 11).
" Sceau de Rodolphe de Lunne, en 13;U (PI. 259, N« 7).
"Sceaux d'Herman et d'Henri de Plettenberg, Chevalier, en 1329 et 1^52 (PI. 194,
N«s 4 et 5).
•" Sceau de Vohnar de Brenken, prevöt do VdirMae de Paderborn, en 1390 (PI. 251, N*» 21).
— Cette famille porte six rose.s (3, 2 et 1) sous un chef charare de trois pals.
'« Sceaux de Frederic de Brenken, en 1378 et 1387 (PI. 259, No« 8 et 9).
'« Sceau de Jean II de Grafschaft, en i;J32 (PI. XXXIV, N<' 6).
«^ Sceau de Thierry Stael de Holstein, en 1388 (PI. 202, No 17). — Cette famille porte
d'argpntj ti huit boiiles de gueules rang6es en orle. — Cf. /6icf., No 18.
>* PI. 222, No 10.
— 84 —
il en est de mSme en 1379 sur le sceau d'Henri de Münster'. Elles s'allongent
et s'6cartent davantage sar les sceaux d' Albert de Brakel en 1381 *, de Fr6-
d^ric de Brenken en 1387 ^ de Thierry de Stael en 1388^ deVolmar de Bren-
ken en 1390*, etc.
Pendant tout le cours du XV« siöcle, k de fort rares exceptions prös',
on ne trouvera plus que des cornes longues, se d^jetant vers le dehors aprös
une l^g^re inflexion.
Sur le sceau de Conrad d'Elmerinchusen, en 1463, les pointes des cornes
sont coup6es ^ En 1510 enfin, sur le sceau de Fr6d6ric de Twiste, on rencontre
pour la premi^re fois ces cornes ä extr^mitä ävas6e, qui sont une des caractä-
ristiques de Th^raldique allemande, et que Ton a maintes fois prises pour des
trompes d'616phant^
En dehors des cornes de büffle, quelques cimiers sont form^s par
deux cornes de bßlier*;
quatre cornes de bfilier*®;
deux cornes de biche";
un massacre de cerf *^. — Les Dalwig et les Marschall oment d'une
rose la pointe de chaque cor*^.
III. Pm^tles d*honwne oti fVaninial, autres que idumes et
cor^ies. — Cette cat^gorie est assez pauvre; eile ne comprend en effet que:
un buste humain, coiff6 d'un bonnet aux armes *^ ;
deux bras soutenant une rose"; — soutenant une couronne'*; —
soutenant des boules'^;
» PI. 142, No 5.
« PI. 222, No 4.
» PL 259, No 9.
• PL 202, No 17.
■- PL 251, No 21.
• Nous citerons le sceau d'Henri Valke, en 1421 (PL 175, No 9).
7 PL 235, No 18.
»* PL 251, No 3.
• Sceaux de Gerard, dit Borste, en 1356, et d*Adrien de Dorth, en 1400 (PL 181, No 23,
üt i»L 209, No 13).
1» Sceaux de Gerard et d^Herman Dincg^rave, en 1344 et 1383 (PL 229, No 13 et pL 259,
No 11).
i 1 Sceaux de Bruno et d^Evrard de Suderlage, dit Swartenberg, en 1361 et 1387 (PL 181,
NoH 20 et 21).
I* Scoau de Nicolas, dit Cloppekiste, en 1376 (PL 179, No 18). — Cette famille porte nn
iiiuNNucro de corf (PL 164, No 17).
I' Sceau d'Herman et d'Henri Marschall, vers 1320, et de Jean de Dalwig, en 1389 (PL
2JI7, N« 12, et pl. 259, Nos l et 2). — Les Dalwig s'arment (Targent, au massacre de cerf
dv Mtddf, chaque cor ornS ä son extrimiti d*une rose de gueules (PL 237, N<>s n ä 13). — Lee
Mtirnrliall portont les memes meubles (PL 237, Nos 9 et 10).
'• SriNiu i\i\ Bemard de Bentheim, en 1385 (PL XX, No 8).
'=• Hrra» de Thierry d*Andoppen, en 1357 (PI. 151, No 9).
'• Hoüttu du (Jonrad de Helmern, en 1371 (PL 258, No 20).
" H.ottux de Jean et d'Everwin Stevening, en 1390 et 1392 (PL 167, No 5, et pl. 179, No 15).
- 85 -
deux bras garnis extärieurement de plnmes';
deux jambes ' ;
deux tdtes et cols de dragons affrontes';
deux oreilles d'äne^;
nne trompe d'6I6phant recourb^e en avant, garnie par derrifere de
trois losanges orn^s chacun d'un bouquet de pIumes^
IV. Anlmal entler. — Qaatre cimiers seulement peuvent se ranger
sous cette rubrique:
an renard couch6®;
an loap coarant devant ane massae^;
un corbeaa coaronnö devant un bouqaet de plames®;
deux poissons*.
F. VegStaux. — Cette cat^gorie est encore assez peu foarnie; eile ne
renferme qne les types suivants:
une rose*®; — une rose surmontöe d'une touflFe de plumes**;
nne fleur de lys**; — de chaqae cöt6 du heaume, une demi-fleur de
lys garnie de petites pointes*';
une plante fleurie ** ;
une gerbe";
deux ranieaux de tilleul ** ;
une poire surmont6e d'une massue (?)'^;
* Sceau d'Evrard de Menenchasen, en 1311 (PI. 219, No 4).
« Sceau de Jean, dit Schoke, juge k Osnabrück, en 1385 (PL 17H, No 14).
^ XXII. 10 — XXIII. 1 - XXXIX. 14 — 259. 13.
* Sceau d'Henri Hoberge, en 1396 (PI. 182, No 14).
^ Sceau d'Evrard de Seibach, dit Daube, en 1349 (PI. 207, N« 4). — Cette famille porte
d'or, ä la bände de trois losanges de sahle. (Ibid., N«»x 3 ä 9).
* Sceau de Baudouin de Varendorpe, en 1315 (PI. 169, No 3). — Le renard est passant
sur le sceau d'Evrard en 1343 (PL 180, No 7).
^ Sceau de Gossuin Blicke, en 1307 (PL 257, No 10).
*" Sceaux de Herbold et de Rave de Pappenheim, en 1335 et 1396 (PL 234, No 2, et pl.
257, No 11). — Cette famille porte d'argentf au corbeau de sable^ couronni d'or (PL 234,
Nos 14 3).
' Sceau de Machorius Deckeninck, recteur de Teglise de Hörn, en 13JK) (PL 179, No 13).
>° Sceau de Werner Noppentris, en 1371 (PL 241, No 11). — L'ecu porte egalement
one rose.
11 Sceau de Thierry III de Limbourg, en 1338 (PL XXXI, No 11).
<« Sceaux d'Herman Wunderlike, en 1348, et d'Herman, dit Dume, en 1375 (PI. 176, No 9,
et pl. 180, No 9). — Les Dume s'arment d'une fleur de lys. (Cf. pl. 176, No 8).
1» Sceau de Rembert Nese, juge k Warendorf, en 1305 (PI. 181, No 4).
'^ Sceau de Wicbold, dit Dordenhagen, en 1329 (PL 179, No 4).
»5 Sceau d'Henri Terrax, bourgeois d*Altendorn, en 1394 (PL 219, No 17).
»• Sceau de Guillaume Bromenhagen, en i;J52 (PI. 179, No 5).
»' Sceau de Jean de Bieren, en 1390 (PI. 243, No 11). — Cette famiUe porte trois poires
(Cf. Ibid., No 10).
- 86 —
Sorte de cßmnmme ganue d'epmesw disposee das» m plaa Tertical
astov da iMaiae, oraee ea haat et ea bas daae feaille de koax ';
de dUqae c6te da heaase, aae feaffle deateiee d'oa sort aae tige
learie; eatre les deax tiges, aa losaa^^:
n» Brram. -- Ob a d^ seatmae toat a ITie aie qadtfaes ecraas
affectaat plas oa mtms la fivaie d n roL Ob reacoatre eacore daa» cctie classe:
aa ecraa seai-drcalaire sanMmte de cinq boaqaets de ptases': — de
sepl boaqnels de plaiaes^:
aa €craa drtalaire garai de raBeaax de hoax^:
aa ecraa seiai-cirealaire deatde*:
aa ecraa drcalaire aax anaes aatoar da heaase';
deax ecruB sead-drcalaires garais de poiates^;
deax ecraas sew-drcalaires. garais chacaa de ciaq boaqaets de
pbmes*:
deax feraas drralaires aax arnes. entoares de ptanes de paoa ^ :
deax ecraas rectaagalaires " :
deax ecraas ea fMne de croissaat^ *^ :
trois petits ecraas triaagalaires ** :
deraat et derriere k beanae, aa disqae eatoore de plaaies'^.
-1 suirry .
Sceaux academiques vaudois.
P^ Amin KoUer.
Apres armr conqais le Pajs de Vaad, les Beniois j iatrodaisireat la
BefMme, qalk renaieBt d'eaibrasser pea de toips aapararaat. Poar foomir i
la aoareDe EgUse des nuaistres ea aombre safisaau Leais Excdle&oes creerent
ä Tannawae, des la fia de l'aa 1536 one sorte de sminaire soos le nom Sckoia
' Scean d^Emrl n 4^ SistraM 4t Ha^eiL tn 1S19 ec 1:^7 ..FL itl^. X^ 13 ei Uy
*S«caa 4e Swt^er iTOdtmkms^m. tm 1^ ;PL i?^^. X* 19'.
' S«can 4e Coan4 n «le D^rtMnd. es 1.^1.% et dEasüV^rt II d^ U Mark, ^ 13ä2
PL TTTni S^ h tt fL XXXIX. X^ S\ — Lttnm 4a pr«MK^r »t mu ahm;».
« S<«a« 4* Wünrt de Burea, es 13^ PI XXXVl, X ^\
^ S<cas 4i BrsB« 4e Ytnkort^ es 1^1 PL 17^. X 3\
« S«r«aa 4e Jess 4e PUWrr. cbeTalier. es 1^15 ,PL ±Sl X^ A\
• S«ss de XicoUt. 4it EÜare. ck^r^dkr. es 1315 PL LVk X' 17
' S<eaa de Lobbcn de Bss^torpe, es 13KS» ^I^ ±^, X> s .
> S«»aa d'AIbert de R&ile. es 1333 (PL 25^. X*« 17".
« 5<f!as d'Alnd Kkseke. ekeradier. es 1317 ^V\, ÄX X 3. ~ i>tte fAsiille 5 anse
d'ar^tn^. '1 la roue d€ mouUm dt sable. \Ci. Ibid^ X** 4 et ö\
S.!eaa d^HeraAs de Bemntes. ao XIV* 5i*cle ^PL 219. X l^\
' S«»»a de Godefroid de Hasxledes. es 13»^^ ,PL 211. X^ 20.
>5.?eaai de Go*wia de Biir»e. es 13»- ei de Roeer de TwirkeL es 13l>l PL 1>CL
5» 4 et 5}-
« >!eaa de Benuri Top. chiteUis de RketU. es i:j(2l vPl 2:^. X' LV.
87
tiiieiiiis. En lä4H k la tli^ologie s'ajouta lenseiguemeuts de )a |iliilosophie ;
i des cours de droit, de math^mattques et de physique complätörent le pro-
me de VAcadcmia lansanitensis.
Dös ses d6buts l'Academie de Lausanne jouit de privilöges qui tömoignent
i sollicitude de L. L. E. E. poiir la nouvelle Institution. Par ordonnance de
) renonvelee en 1592 •l'Acadöniie en corps et tous les membres en particuüer,
eomnie aussi gen^ralement les eccl^siastiques de Lausanne, leurs personues, leurs
fenimeE, leurs enfauts, leurs doniestiquet;, leur^ appartements ne dependeni point.
de le juiidiction de la ville, mais uniquement de celle de Leurs Excellences,
qui se la sont röserv^e expressäment, et par consequent du seigneur baiUif, qui
les represente ' ».
Les comp^tences de l'Acad^niie etaient assez etendues: eile examinait et
consaerait les noureaux niinistres, nommait les sulfragants, pr^sentait des can-
didats pour les postes de pasteurs, diiigeait le College academiqae, surveUlait
la presse et la librairie.
Sous la domination bernoise, l'Äcad^mie faisait usage des dem sceaux
circulaires, mesurant Tun de "0,020, l'autre Oni,033 de diametve. Tous deux
Ijortent la legende: ACADEML\ LAVSANNENSIS; l'effigie egalement est iden-
tique : un ours passant en Laude et presentant de ses pattes anterieures UD
livre ouvert, la Bible sans doute. Le graud sceau ne differe du petit que par
radjonction de quelques ornements et par une facture plus soignee: la gravure
eBl excellente, le relief puissant, l'ours d'uue süperbe allure beraldique.
6g. 13
La revolution de 1798, qui emancipa le Pays de Vaud de la tuteile de
!, enleva ä l'Acadeniie ses Privileges ; ordre tut donne de -faire dis-paraitre
decemment les anciens sceaux * > ; par quoi farent-ils i'emplac^s nous l'ignorons.
L'Acadeniie resta le corps ecclesiastique supreme et contiuua k diriger le College
academique jusqu'en 1837; eile etait soumise ä Tautorite sup^rieure du Conseil
M ' C'est i VHi*toirr dr^ l'lnslmction publique ilans le canlon dfVniiil, pu Ch, Ar-
<*hiniirit, LftnsHnDe l)<TO, que nou§ cmxtrDiitoiis cette citation, ainai qne les dätails quo nODs
itonnons id aar l'Academie de Litueanue.
* NooB devoni) ce renseignementB & l'obligeaiice de Ur H. Voilleiunier, pro(. de IJ160I.
fDaivenite de Lausanne.
^^rUiil
- 88 -
de rinstruction publique et du Conseil d'Ktat. Soii influeiice tut encore dimiRU^
par la loi de 1346, sans doute en repr^sailles de l'hostilite manifeste t^moign^
par la plopart des professeurs et des ^tudiants au gouvernemeut issu de la
Involution de 1845. La loi de ISöO r^tablit plusieui-s chaires supprim^es sous le
regime pr^c^dent, en cria de nouvelles et imprima un ilan vigoureux ä l'en-
seignement superieur dans le Canton de Vaud.
fig. 14
Durant presque tout le XIX« siede l'Academie einploie un sceau ovale
de 0",034 de grand diamfetre sur 0^,030 de petit dianietre. La legende ACA-
DEMIE DE LAUSANNE entoure nn 6cusson vaudois du type adopt6 en 18Ü3
lK)ur tous les sceaus, timbres et clicbes officiels.
fig. 15
•La Loi du 10 mai 181)0 sur rinstmctioii supeneure a eu pour Lausanne
une importance Enorme; eile etait conime la consequeiice directe et obligee de
la Convention condue entre l'Etat et la commune de Lausanne relativement au
legs de Kumine; eile adjoignit a l'ancienne Academie une facult^ de niedecine
complöte, r^unit la Facult^ teclmique k la Facult^ des scieiices, consacrant
ainsi dune fa^on plus intime Tincorpoiation de l'Ecole speciale a TAcad^mie;
eile augmenta le nombre des cbaires des Facultes de tli6ologie, de droit, des
- 89 —
lettres surtout; en un moi V Universit^ de Lausanne fut cr6ee sous Timpulsion
d^cisive de Monsieur le Conseiller d'Etat Ruffy*».
A la jeune universit6 il fallait un sceau, il fut grav6 par Homberg ä
Berne. De forme circulaire, il mesure m,060 de diam^tre. Le motif central est
un ecusson charg^ d'une chouette 6ploy6e empiötant un livre ouvert; entour6
de rayons il est soutenu des 6cus affront^s du Canton de Vaud et de la ville
de Lausanne. Deux lions, sur une sorte de console, servent de supports au tout.
Au pourtour, entre deux filets se lit la legende : SCEAU DE LTNIVERSITE
DE LAUSANNE.
Les sceaux que nous reproduisons aujourd'hui gräce au zde infatigable
de Monsieur Fr6d. Tli. Dubois risument donc les phases principales de Thistoire
de notre Alma mater lausannensis.
Das Wappen des Abtes Ulrich VIII., Rösch von St. Gallen.
Von E. A. S.
(Hiezu Tafel VI).
In Jahrgang 1896 p. 1—6 hat F. Gull das höchst interessante Wappen-
buch des Malers Haggenberg oder Hackenberg der Stiftsbiblothek St. Gallen
einer eingehenden Besprechung unterzogen. Den Stil der Wappen weltlicher
Personen veranschaulicht eine damals beigegebene Tafel.
Seither hat auch der Schreiber dieser Zeilen den Codex durchgesehen und
eine Anzahl von Wappen geistlicher Personen duicligezeichnet; dieselben sind
ohne viel Aufwand ausgeführt, wie die an anderer Stelle verkleinert wieder-
gegebene Abbildung zeigt ^.
Ungleich prächtiger ist das grosse Wappenbild, das der Besitzer des
Wappenbuches als Bibliothekzeichen vorn in den Codex malen Hess. Unsere
Farbentafel (VI) gibt eine getreue Reproduktion dieser heraldischen Komposition.
Die Abbildung und die Gullschen Bemerkungen dazu ersparen uns weitere
Ausführungen. Die Schilde der Abtei mit dem Bären und der Grafschaft Toggen-
burg mit der Dogge (Rüde) bedürfen keiner Erklärung; das Familien wappen
des Abtes dagegen zeigt ein Schildbild, das nicht sehr häufig vorkommt. Es
besteht aus zwei gekreuzten Kerzenlöschern, also Kirchengeräten, die zum
ständigen Inventar jeder mittelalterlichen Sakristei gehört haben und die sich
da und dort noch im Original erhalten haben.
Das genaue Datum unserer Malerei ist bisher nicht festgestellt; wir
müssen uns also damit begnügen, die Regierungsjahre des Abtes Ulrich, d. h. die
Jahre 1463 und 1491, als Rahmen für die Entstehungszeit dieser heraldischen
Schöpfung zu betrachten.
• Ce passa^e relatif k la creation de l'Universite de Lausanne est tire de riHst. du
College Cantonal de Lausanne par E. Payot et A. Kohler, Lausanne \H\M\.
* Das Wappen in Kunst und Gewerbe p. •J.'IT), Fig. M).
Nccrologie.
Le 15 octobre 1902 est d^ädee en son chäteau de la Sarraz, ä läge de
soixante-quinze ans, Mademoiselle Marie de Gingins-La-Sairaz. Elle etait la
dernißre repr^seiitante en ligue directe de cette antique et illustre maison des
barons de Giogins-La-Sarraz qui duraiit des siecles a exerce une action marquöe
sur les destindes du Pays de Vaud. Cette famille remoiite k Etienne de GingriDS
qui fut dans la in-emi^re moiti^ du XII« si^cle im des genereux bienfaiteurs
de l'abbaye cistercienne de Bonmont, Sous la maison de Savoie eile a fourni
pltisieurs bommos d'Etat et d'Eglise. Nous eiteroiis: Jaques de Gingins, con-
seiller cbanibellau et niaitre d'hötel du duc de Savoie et son ambassadeur aupi'6s
du pape Paul II.
Pierre baron du Chätelard, l'liiroique
d^fenseur de la Tour de Peilz lors du siöge
de 1476. AmMic eapitaine g6n6ral des pro-
viiices de Obablais et de Gex. Aiiloine Presi-
dent du Sönat et Conseil de Savoie, conseiUer
du roi de France Cliaries VIII et maitre des
requetes de son Lötel. Jaqncs conseiller et
cbambellan du duc Charles III de Savoie.
AmM4c protonotaire apostolique cbanoine de
Genfeve prieur de St-Sulpice et de Nyon, abb^
commendataire de Bonmont elu canouiquemeut
eveque de Geneve en 1513.
Aprös la conqußte du Pays de Vaud par
les Beinois en 1536, la famille de Gingins qui
faisait deja parlie du Patriciat de Herne a
donue phisieurs liauts magistrats distiugues ä
cette Republique. Elle occupe une place toute speciale dans nos annales mili-
talres; car eile a fourni un tr6.s graud nonibre d'officiers de valeur aux r6gi-
ments snisses au Service de France, des Pays-Bas, de Sardaigne etc., et plusieurs
colonels a l'armee föderale. Le canton de Vaud lui doit son plus brillant tiistorien :
Fr6d6ric de Gingius-La-Sarraz, t en 1863.
La famille de Gingins porte: d'argent seine de billettea de sable au Uon
de mftme bi-oehant sur le tout. Depuis lalliance de Jacques de Gingins et
d'Ajmonette de Joinville, derniere du nom, en 1374 eile a toujours 6carteU
Gingins et Joinville qni etait: d'azur ä troJs broyes d'or liöes d'argent pos^ea en
faces, au clief d'argent Charge d'un lion issant de gueules. En heritant de la
baronie de La-Sarraz la famille de Gingins a aussi herite des armes des sires de
ce nom: qui 6taient: pale d'argent et d'azur au chef de gueulea chargö de
Fif,', IC '
' Nons dcous le ilesain ci-dessus k la plnme de notre döcore coUÄgne M'" Ch. A.
Bugnioü. II la iilniiiette coutcDiint l'otaisoii funebre de MfUc de GiDgias- La-Sarraz prononeäe,
le 18 octölire 1M2 par M' le paateiir Delafontaine dans la Salle des Chevaliers du CMtean de
La-Sarraz.
— 91 -
trois molettes d'or. La devise des Gingins est : «Cum Deo omnia» et la lögende
«Fortitudo». Les vieux auteiirs lui donnent comme attribut: hautesse de ccBur.
La brauche coUatörale des Oingins-d'Eclöpens existe encore; eile a pour
chef M«* Albert de Gingins-d'Eclöpens, au chäteau de Gingins pr6s Nyon berceau
de cette maison. D.
Kleinere Nachrichten.
Otto Hupps Wormsep Universai-Ex-libris. Der durch seine seit 1886
erscheinenden prächtigen Münchner Kalender in weitesten Kreisen bekannte und
beliebte Heraldiker O. Hupp lässt im Verlag der H. Kräuterschen Buchhand-
lung (Julius Stern) in Worms a./Rh. 20 verschiedene, sog. Universal- Exlibris
^rächeinen. Je nach Inhalt und Charakter einer Bibliothek kann man sich ein
Ex-libris mit allegorischem oder heraldischem Gegenstand auswählen.
Zürich. Beim Abbruch alter Befestigungsteile beim Waisenhaus wurde
im Januar liX)3 der Grabstein des Ulrich v. Regensberg gefunden. Er zeigt
in vortrefflicher gravierter Arbeit das lebensgrosse Bildnis des Ritters. Er hat
das Schwert zur Rechten, ist mit pelzgefüttertem Mantel angetan und hat den
dreieckigen Wappenschild der Regensberger auf der Brust. Das Werk gehört
zn den besten Erzeugnissen des 13. Jahrhunderts, die in der Schweiz ent-
ständen sind,
Heraldik und Bildersturm. Der neuen Ausgabe von Kesslers Sabbata
(1902 p. 313) entnehmen wir einen Passus, welcher zeigt, dass schon die Re-
formation, wie später die Revolution, sich feindlich gegen die Wappen verhält.
Es heisst da vom Münster zu St. Gallen : ,,under den gemalten historien (von
Heiligen) verzeichnet manigerlai ktinigrichen, fürsten, herren, statten, länder,
vogtyen und geschlechter schilt und heim, welches alles in volgender wuchen
mit Kalch verwisset und verstrichen ist worden". Es würde wohl nicht schwer
halten, eine Liste von heraldischen Denkmälern aufzustellen, die bei Anlass der
Glaubensspaltung übermalt, übertüncht, abgeschrotet oder zerschlagen worden
sind; „was Kostlicher, was subtiler Kunst und arbeit gieng zuo schitern" sagt
Kessler (a. a. 0. III p. 311).
Wappenusurpationen. Bekanntlich hat vor einigen Jahren die Annahme
des habsburgischen Grafenwappens durch einen Luzerner Metzger zu unlieb-
samen Erörterungen geführt. Die neueste von vielen ähnlichen Usurpationen ist
die des Inhabers eines Informationsbureaus an der Bahnhofstrasse in Zürich.
Derselbe hat auf seinen Firmaschild das Wappen des alten Basler Geschlechts
der Fröwler malen lassen. Wir bitten unsere Leser um Mitteilungen aus diesem
Gebiete, damit wir durch Veröifentlichung derartigen Mißständen entgegen-
treten können.
Wappenlieder. Zum Papstjubiläum Leos XIII. 1J)03 hat PfaiTer A. Fräfel,
der unermüdliche Erforscher des Gasterlandes, eine Reihe von Liedern erscheinen
J:>^M'lr 'Ji'- Ji.ut ']a^ üiiUx.>: Wjt]<j>*rL. wif auf dj« VcrMliHidcOHU Scliüdlöldei
'tt-i^M*^:hU:i> l'i^x.'i llvzujr it«ljui<fij: üucIj di« iu Luz«ni erwlicäikende Sek^
K<i<li>:uxi;jturi;( virtöDfiitluliU: vjf d«uMrPj«D AiiLu« uiilo^ G«dicku.
roriii;» tjut, 'tu« luit <li<^M;iu U'itt>t,«uli«<i «iu« alt*-, leider vemg mdir g^
Ifait \Vii|f|H'n «K'i- f'aiiiilji- l{4-rribartll. In B«uitirortiiiig einer Ani
tJ:il':ii wir )iii;r 'Jan WaiijiMi d<;r Heniliardt vou Walenstad Jetzt Bentoldi
Ititn 'hiiiUmi liiini;! <-); ffil'lv» it>t «iu all«»! Waffeleisen mit raader Platte, in
' lii;r i-iii y.tiftM itu: \m'ivu N<:tiilrJ« hält. iJic Umscbrift nennt Jakob Bcrnl
iititl Kiidiiu'iiiit Siciiirr, ili'SKiü) tJalliii. Aul' <ler Hatte ttir die Rttckseite
WiiDi-l iHl (liti Ivi'cii/iKiiiiK (lart;iisU>llt mit der l'iii»clinft: Nit dram das
lilM ((■'(< noIIht si-I, tt(iii<l»r dits iiiiiii sciim lideu gedenck darbei. Das Stflcl
III l'rivailiKsilx im iluotri-iiiiid.
SrciiUK roiimilllliliix ri'ibMiii*K«'oiK. li'exeinple donni par le cant«
\ tiiid a t'||(^ siiivi |>ai- Irs 1<'nlii>iirf;<*«ii<. Unns sa seance de decembre 191
^^lll■i('ll> it ilinliiiri' do Krilioiii-^ a drciilr di> miiiir Ics sceaux des common«
rimtttii. M> liililiiV Ciilliard, vit-aiiv a Cliälrl-St-Dcnis a bien votila se cbar^
ri< (i'utall 1(111)7 «( ilt'lii'iil-
\\'H|i)|('Iim:I'»|>|>*')i- l'i*^ Vi'rlimtuutr bestinmiter Wappenbilder bi
liiiiil Hill' iKililiM'liri' /iisniiiiiiniKflitiriKkcit, trt'iiiriiisainor Abstammung, llinisti
MTlialtiiiü, IUit'KiiiiiiiiisclinI'1, tiaiii'i'bsrlialt oder (lefsönUcber Freond^-haft. ^
\\ . Ki'iu ' lial irfirii iiiiil ixr>l. Mau|>tiii»i)ii-. v. MiÜinen* 1'.>U0 und d«
li>t.M<i üKU Hill itii'NO Mvikwilidijtkfil liim;e« lesen '. Im nenesteu Heft der
M-liiili d(<!« \i<ii<iiiN l'dv lIidittiKisiliv Ct'.-ifliü'bte und Altertumskonde VXS p.
l>i>nrl)tt<t I.. Viiiibi'itxi ilbiM' ilii' \V»|i|ioii!;ru]>i>e mit dem Widderfaorn. Das
-.'Um W i.lili'iliiiiii iHliri'ii ili(< (ü-siliiftlitfr v, Saiza, v. Stranss^t. t. t?^
Iilvii. VW l'.utr WidilorlninHT ilu- Stranj: v. IVülstädt, v. Ballbainwn. t.
»i.ttli, \. l.i.liictilioiK, V. /imuK'in. iiii^el>tii-li »uoh die v. Kreuzburz mi
K..II tu ,1.-, (j,,,i>.itv.'iri<i. .|.'Ulv!„r t:rx.li \>r VIII Nt W: LS >r. k
Mi.l \1\ ,11.
93
Mülverstedt, Zwei Tafeln in Autotypie geben uns Abbildungen von Siegeln
mit letzterem Scliildbild. Zu beachten sind die persönlichen Beizeiclien unter
den Widderhömern: Nagel, Maueranker, Menschenkopf, Rose.
Sccnux commnnnux vantlois. Pour rdpondre ä la demande de quelques
amis de l'histoire M"" le pasteur Ch. Riichet a fait faire un tirage ä part du
savant travail qu'il a publik dans les deux deniiers nnmöros des Archives heral-
dtques suisses. Mis en vente sous forme d'une elegante plaquette ce travail a
re^;n un excellent accueil de la presse et du public vaudois et a produit uu
viritable r^veil de l'intdret qne l'on porte aus arraoiries communales. Un certain
nombre de sceaux ont m signal^s depnis et M' Buchet pourra nous donner
prochaineraent un Supplement. L'Etat hii-raeme a favoris^ la vulgarisation de ce
travail, en offrant un exemplaire a toutes les autorites communales qui ont fa-
cilit^s les recherches de Mr Ruchet.
Bücherchronik.
Th. V. Liebenan. Die Freiherren von Rothenborg nnd Wolhusen.
Einen höchst wertvollen Beitrag zur Geschichte des Adels in der Urschweiz
liefert uns in vorliegender, 50 Seiten zahlenden Schrift der verdiente Staats-
archivar von Luzern. Heraldiker werden mit besonderem Interesse verfolgen,
was V. Liebenau über die bildlichen Quellen der Wappen von Rothenburg und
Wolhusen berichtet. Mit Recht sieht er in dem Zyklus von Erstfelden, der in
einer St. Galler und einer Luzerner Kopie auf uns gekommen ist, eine Wappen-
rolle, nicht eine Wandmalerei, ein Pergament, das 141ö in Baden erbeutet
wui-de. Auch die Bestimmung des Kästchens von Attingbausen als ürkunden-
lade, die nur als Beutestück nach Attingbausen gelangte, kommt der Wahrheit
näher als die bisherigen Erklärungen. Nach v. Liebenau stammt die Zürcher
Wappenrolle aus Schloas Kyhurg; sie wäre als Quelle der Wappenmaler zu be-
trachten, welche die Schilde der jeweiligen Gäste an die Wand zu malen hatten.
Zwei Tafeln mit klaren und deutlichen Siegeiahbildungen schmücken die äusserst
lesenswerte Publikation.
Offizieller Führer dorch das Schweizerische Laiidesmnsenm. Von
Dr. H. Lehmann. Vierte vermehrte Auflage.
Wir gedachten unsere Leser auf die in dieser Schrift aufgezählten heral-
dischen Altertümer hinzuweisen; viel erwarteten wir von einer offiziellen, eid-
genössischen Publikation allerdings nicht, aber dass ein solches Elaborat eine
vierte Auflage auf Bundeskosten erlebe, überstieg doch unser Vorstellungs-
vermögen. In diesem Führer sind Schuhe einer Äbtissin unter den heraldischen
Altertümern aufgeführt (p. 18), während Ahnenproben und Wappentafeln kunter-
bunt unter allerlei andere Dinge gemischt erscheinen. Die kunsthistorische
Bildungsstufe des Verfassers, eines Sekundarlehrers und Vicedirektors des Landes-
museums gibt sich kund in Wendungen wie (Seite 14) „Wandfreske", (gibt es
^twa Tafel- oder Glasfresken?), „romanischer Obergangsstil " (Seite 18), zahl-
^jtwa Tafel- oder
L
— 94 —
reiclien falschen Datierungen und Bezeichnungen, die philologische Bildun
Museumsmannes spiegelt sich in Worten wie Antipendiuni, Nikolaus von
Notre-Dame, La T6ne, Bevais, das historische Wissen im Bericht übe
„10,000" Jungfrauen, eine „1847" verstorbene Äbtissin von Zürich u. dgl.
Und solche Leute wagen es, Jakob Burckhardt und Moritz Heyne
Lehrer zu schimpfen! (Vide „Bund" Januar 1903 über den Vicedirekto
schweizerischen Landesmuseums).
Recueii ^eiiealo^jrique siiisse, Premiere Serie, GenÄve, tome I. H
gegeben von A. Choisy, L. Dufour-Varnes und einigen Mitarbeitern.
A. Julien 1002 und
Schweizerisches Geschlechterbuch, Alniannch g^ii^aloje^ique si
L Jahrgang (pro 1904). Herausgegben durch die akademische Buchhan
C.-F. Lendorff in Basel. Daselbst zur Subskription aufliegend.
Die beiden Unternehmungen, welche hier gleichzeitig angekündigi
besprochen werden sollen, beschlagen dasselbe Gebiet; ohne jedoch ein
im geringsten Konkurrenz zu machen, werden sie sich gegenseitig zur G
tuung jedes Benützenden ergänzen.
In der Anlage werden sie sich namentlich dadurch unterscheiden,
das Schweiz. Geschlechterbuch als Taschenbuch sich hauptsächlich mit der W
gäbe des heutigen Personenstandes historischer Familien, seinem genealogi
Zusammenhang und mit der systematischen Anordnung der Familien nach
und Bedeutung befasst, während der Kecueil die gesamte Genealogie jede
zelnen Familie bringen wird. Dadurch wird allerdings für letzteres Wer
schnelles Fortschreiten unmöglich sein, da die Wiedergabe der gesamten G
logie eines Geschlechts mit allen, auch den ausgestorbenen Seitenlinien oi
verhältnismässigen Baum in einem einzelnen Bande beanspruchen wird.
Beide Publikationen sind vom Standpunkt des Historikers wie des F
dikers sehr zu begrüssen.
Das Geschlechter buch, wofür eine fachmännische Redaktion
einzelnen oder mehreren Mitarbeitern für jeden Kanton l)esteht, stellt sich
seinem von sachkundiger H«ind entworfenen Programm die Aufgabe, in s<
I. Teil gleich von Anfang an in einer besondern Abteilung A sämtliche
blühenden Kleinratsgeschlechter der souveränen Orte und Zugewandten der
Eidgenossenschaft (bis 11 W), inkl. den alten Adel, aufzuzählen, unter Ai
der für die Aufn«ahme in diese Abteilung massgebenden Daten. Von d
Familien werden sodann jedes Jahr etwa 100 l)is loO ausführlich beha
werden ; d. h. es wird von jeder Familie eine historische Vorbemerkung geg
welche in gedrängter Form über die Herkunft, die geschichtliche und die st
rechtliche Stellung der Familie, ihre bemerkenswerten Mitglieder, Anfsc
erteilt. Hieran schliesst sich dann die Wiedergabe des soweit erreichbar,
ständigen heutigen Personen-Etats in seinem genealogischen Zusammenhang
einer Abteilung B werden sonstige historis<*he Geschlechter der Schweiz in
[ loger Weise aufgeführt ; hieher fallen somit namentlich die sonstigen bedeute
Geschlechter der regierenden Städte, die Satsfamilien der Landstädte un<
95
historiachen Familien der neueren Zeit. Die einzelnen Geschlechter werden je
uacb ihrer Zugehörigkeit in deutscher, französischer oder italienischer Sprache
ausgearbeitet.
Ein 11. Teil wird sich sodann mit der Publikation von Stammbäumen
sowohl ausgestorbener wie noch blühender Familien befassen und sonstigen
genealogischen Arbeiten Aufnahme gewähren.
Speziell der Heraldik wird das Taschenbuch gewisse Dienste leisten, al»
es die Wappen der bebandelten Familien stets beschreibend wiedergeben wird.
Dar Reateil f^iWahigiqiie, von welchem uns der I. Band vorliegt, gibt
die Genealogie folgender Genfer Familien wieder: Argand, Bandol, Bitry, Bizot,
Blondel, Chais, Chaix, Chevrier, Comparet, de la Faye, de la Fontaine, de la
Haisonneuve, de l'Escalle, de Lolme, Dentand, Du Meurier, Du Qnesne, Duvillard,
Essautier, Ferriöre, Galline, Gilliers, Goulart, Heutscb, Hervilly, de Langes de
Lubiöres, de Loriol, Marcombes, Martin, Moreau, Morel, Moricand, Muret, Pallard,
Pescbier, Finault, Pournes, Raby, ßobin, Roque, Terrisse et Vial.
Über die Art der Auswahl der Familien ist in der Einleitung nichts er-
wähnt und ergibt sich auch nichts aus dem Text, indem sich unter den be-
handelten Familien sowohl sehr alte, als relativ recht neue Geschlechter be-
finden. Die Behandlung und Ausarbeitung ist eine überaus sorgfältige; sie ent-
hält sich, soviel wir beurteilen können, aller in genealogischen Werken so oft
wiederkehrenden unnötigen Ausschmückungen und eitlen Abstammungs Ver-
mutungen unbelegter Natur.
Das einzige, was wir etwa auszusetzen hätten, ist die mangelnde Über-
sichtlichkeit. Diesen Mangel teilt das Werk aber mit allen genealogischen
Publikationen, die nicbl in der eigentlichen Stammbaumform erscheinen, für die
uns immer noch Grote das klassische Schema bietet, welches durch die Zutaten
von Ottokar Lorenz nur verschlimmbessert worden ist.
Während der Recueil sich vorwiegend fdr Bibliotheken, Archive und
Bemfsgeneatogen eignen wird, wird das Schweiz. Geschlecbterlmch als voraus-
sichtlich jährlich erscheinendes Tasclienbucb in der Art der Gothaer Kalender,
das vor diesem aber den Vorzug besitzt, bedeutend mehr Historisches zu bieten,
bald ein überall beliebtes und unentbehrliches Nachschlagewerk für Laien und
Historiker werden.
Wir empfehlen beide Unternehmungen unserem Leserkreis aufs Angelegent
lichste. Da der ungestörte Fortgang solcher Werke von der Aufnahme abhängt,
die sie finden, können wir nur wünschen, dass die für das Geschlechterbuch
(Adresse der Subskriptionsstelle: Akademische Buchhandlung C.-F. Lendorff in
Basel) erötfnete Subskription eine zahlreiche Beteiligung ünde. Zusendungen von
Stammbaumkopien und Anfragen Über die Anordnung etc. sind an die Redaktion
des Schweiz. Geschlechter bucha in Basel zu richten.
O. F. Kantscli. Wappenbüchlein. Leipzig, Th. Griebens Verlag
(L. Feman) 1903, 2. Auflage.
An Hand von 48 in Autotypie wiedergegebenen Talern des IG, bis I!i.
erklärt der Verfasser eine Auswahl deutscher MUnzhilder heral-
J
disclien Oliaralcters und insbesondere die Entstehung zusammengesetzter Schilde,
Zur Blasonierung der Wappen treten genealogische Hilfstafeln, welche die
Vereinigung der Felder in einen Schild verdeutlichen.
Das Büchlein wendet sich an Heraldiker, Numismatiker und Laien und
wird manchem durch die gebotenen Paradigmata bei der Bestimmung von
Wappen oder Münzen Dienste leisten.
Gcneaiogiächcs Haiidbiich l>iiF^Pi>licliev Faiiiilici). Auch auf dieses
Jahr ist im bekannten Gewände, herausgegeben von B. Koerner und illustriert
durch Ad. M. Hildebrandt das „Handbuch" erschienen. Anlage, Ausstattung und
Inhalt dieses zehnten Bandes ist ebenso empfehlenswert wie bei den frühem
Jahrgängen und die beigefügten Register, welche über alle in den bisher er-
schienenen Banden behandelten Geschlechter Auskunft geben, erleichtern die
Benützung dieser Bficherfolge.
Für Schweizer sind von besonderem Interesse die Abschnitte Holbein,
Balthasar und Bilfinger; ein vortrefflich reproduziertes Porträt des Georg Bern-
hard Bitfinger, geb. 1693, schmUckt als Titelbild den Band.
L'HiHtoii'c du (.'anton de Vnud que vient de publier H«" le Prof. D' P.
Maillefer est bien sans contredit une des plus belies et des plus durables con-
tributions ä la c^l^bration du Centenaire vaudois de lHO.'i. Cet ouvrage est
6crit avec beaucoup de methode et une grande impartialite. Le style en est
sobre et pröeis. L'auteur expose, en grandes et helles lignes la donilaatton de
Savoie, il präsente dune maniere claire et nouvelle les periodes de la R6fonne
et de la domination de Berne. Plus de 250 illustrations öclairent et complötent
le texte, parmi celles-ci rhörahliste remarquera avec plaisir de nombreusea
arnioiries dessin^es avec goöt par un de nos coUegues Mf A. Kohler. Ce soiit
les armes des principales maison f^odales du Pays de Vaud, {une plancbe Jointe
ä ce numöro en donne quelques specimens) et eelles des villes et bourgs.
Wer kennt die folgenden Wappen und kann sie beschreiben oder skizzieren?
I
1. Basorgia
2. BUtz (Engadin)
3. von Caniur (Verkürzung für Castel-
mnr? üastelmnr bekannt)
4. Conrado (Neapel)
5. von Ehrenstein
G. von Emmeringen
7. Forrer (Wildhaus)
8. Heusser {Zürich)
1). Kästli {Engadin, Süs)
10. Metzler ab Andelberg
Die Farben des Wappens Engelberg v. M
Gefl. Antworten an Herrn Flugi v.
n. de Papa Sforza (Neapel)
12. de Pewaris (Veltlin)
13. de Rammig
14. Roland von Ambl
15. Ruedi
16. Fanner (MayenfeldEngadin)
17. Fandl
IH. Fnrtach (Sils-Engadin)
llt. V. Weisseuberg
20. Zollinger
Aspermotit, Haag, Celebesstraat 32.
96 -
iliKclini Cliiiraktns und iiishrsomlere die Kiitstehuug zursanimengesetzter Sc
/in HlaMctiiirruiiK dor Wappen treten genetilogische HilfstafelDy welch
VtMrinigung drr Kolder in einen Schild verdeutlichen.
I>as lUU'hltnn wtMidet sich an Heraldiker, Numismatiker und Laiei
wird manchem durch die &rel>otenen Paradigmata bei der Bestimmang
Wappen oder Münzen IMenste leisten.
(jeiienlo>(iselies llaiidbiirli liürfreiiirlior Familien. Auch auf <
Jahr ist im bekannten Gewände, herausgegeben von B. Koemer und illiu
durch Ad. M. lliKlebrandt das «Handbuch^ ei*scliienen. Anlage, Ansstattuni
Inhalt \lieses zehnten Bandes ist ebenso empfehlenswert wie bei den fr
Jahritiin^en und die beigefügten Register, welche über alle in den bish
schienenen Kitnden behandelten Geschlechter Auskunft geben, erleichter
Benutzung dieser BUcherfoIge.
FUr Schweizer sind von besonderem Interesse die Abschnitte Ho
Balthasar und Biltinger; ein vortreälich reproduziertes Porträt des Georg
hard lUltinger, geb. U^\K^. schmUckt als Titelbild den Band.
li^llistoive du rauttin de Vaud que vient de publier Mr le Prof.
Mailleter est bien saus contredit une des plus belies et des plus dnrableä
iributions a la celebration du l'entenaire vaudois de r.H):). Cet oavrag
ccrit avec beaucoup de methode et une urrande impartialite. Le style c
M^bie et precis. l/auteur expose. en irrandes et belles ligues la dominat»
Sa\oie, il presentc dune manien» chiire et nouvelle les periodes de la Eel
ci kIk' la domination de Herne. Plus de iVK> illustrations eclairent et comp]
Ic icxic. parmi cellesci IheraMiste remaniuera avec plaisir de nombr
.iMiuüiies des.sinces avec goüt par un de nos collesrues Mf A. Kohler. Ce
Ic.N armes des principales mai<on feodales du Pays de Vaud. <uue planche j
\ i c immen» cn donne nueKiues specimens et celles des villes et bour?s.
NN Ol kennt die tekendcn NVappen und kann ^ie beschreiben oder skizzic
I Uaseii^ia II. de Papa Sforza (Neapel
* Kui/. bhuaJur \'2. de Pewaris Veltlin'
:^. \onv\unui Vcrkur/.iiiiL: ilii Tasrcl l'». de Kamunsr
!MUi v'as(clmui Kkainii 14. Koland von Ambl
\. iVni.tdo Neapel W Kuedi
\ \eH Khicnsiciu :•«. Wanner . Mayeufeld-Engadi
'•. \\}\i Kimiici t!ii*e»i 17. b'andl
. b\»Mc» .\ViMh.iiis I ^. Kurrach sUs-Engadin'
V McusM'i Vuii» h' ! '. V. NVeissenberg
•'. KtNili Kii'.'..itliii. siis -jiv ^oIIinü:er
a'. \lc»-.lci .i\* Nihli'lliri;^
IV b'-l!lvn dv^^ NNipiMMi, Kii-i-ll.rr -. \ \|.»o>.
v.«o:l ViitwoiicH .111 itiMiti l«'ii:;i \ \%;>cr'ihHa. Haag. Ceiebe!»traat
l*iM<l| Villi ^. linli iit ^.H u ' '•> . 'Urtril.
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I
ii.
Schweizer Arcliiv für Heni
Aidiives H(Mal(li(|ues Siiisses
1903
'l xvn
Heft 3,
Zur (irscbidife des badischen Wappens.
(AiL3 ilein liistori»i'li(<n Hiif
1 Bern).
I»;i.s hcniiMclie liislorisclie Museum entUült in seinem Souterrain eine An-
M gutiseiserner KaminplalleD, die im allgemeinen vom Publikum wenig lie-
aditet, immerliiit im stände sind, die Aufmerksamkeit von Freunden der Heraldik
auf sifli zu ziehen.
tEine derselben trägt den nebenan
gebildeten, bisher unbestimmten, quad
rten Scliild ; die Untersuchung ergibt, das^;
sich dabei um das Wappen eines Mark
afeu von Baden handeln muss.
Das Stamm Wappen bild der Mark
graten von Baden ist bekanntlich die rechir
(rote) Schrägbinde (in gold); es ersftieint
zum erstenmal auf dem Reiter.siegel Hei
manns V. (lliUi- \•24^^)' nnd bleibt um
verändert bis auf Markgraf Jakob I. ; aucli
die Nebenlinien, die Markgrafen von Hoch
berg- Hochberg und Hochberg-Sausenberj:
Arten dasselbe Bild unverändert bis in
I Mitte des lö. Jahrhunderts.
Elitsprechend den damaligen mannig
fachen Beziehungen der Markgrafen von
Baden und Hocbberg zu unserem Lande
hat aich denn auch ihr Wappen gerade in
bier oben genannten einfachen Form bei
s mehrmals in mittelalterlichen Kunstdenk malern erhalten. So in den Scheiben
. Hau|itportal des Basler Münsters, klein«n Ureieckschilden des 14. Jalu-
faderts mit dem damaszierten Schrägbalken in gemustertem Feld, offenbar von
WClg
frt
Fig. lö
■Für ilie AlibililuDf^n ilimiea und iIit im toliLrenilei
r auf ilic untKn /itlcrleii Werke vi
Die liivi ^eKebenen Sicgd «nil u»ck von Woi
pudert.
erwähnten, bir-.i nirht rejirodiixierli-i
I Züll, V. Wi-et-li uml v Neuen
:h mit Uetifieu ^Utiger ErkubniB re
;!',
Stifte™ frlllierer Milnsterfenstev herrUhi-ond '. Ferner findet sicli in der BarfB
kirclie ZH Basel ein (Grabstein der Katliaiina von Tliierfttein (f 188r>), Gom.
den Markgrafen Bndolf H. von Hochberf^. Der Stein, ursiirtlnglidi in ^nai
Kirche, dann in der Krypta des MUnsters nnd ISiU in die nun zum biatoris
Mnseum nm^ewandcltc Barflliiserkircbc zurückversetzt, zei^t die F'ignr
Gri'lfin im Witwensclileier unter einem gotisclien Rogen; Ulwr letzterem
Scliilde von Baden nnd Tbierstein'. Kin zweitem, bedeutenderes Grabmal
selben GHlfin ist uns im Mllnster zn Basel crbaltcn; liier sind die Scliilde
Baden, Tierstein, RJiteln' nnd Aarberg' aupebracbt. Herr Dr. E. A. StD
berg, dem wir auch die liier wiederffcffcbeno Skizze dieses bis jetzt nicht
ijffentlicbten Steines verdanken, macht uns Über denselben folgende Mitteil
„Unser Denkmal zeigt die Gräfin im Mü
der von zwei Agrafl'cn oder Scliliessen zusam
gehalten wird, mit gefalteten Hitnden und einer Ki
Hill das Gesicht. Letzteren Traclitenbeatandteil fi
wir vollständig gleich in der Konstanzer Biblia
peruin (ii. XXVIID, iibnlich am heiligen Grab von
(Schweiz. Archiv fUr Volkskunde I S. 111) und v
Dftiikmäleni vom Knde des 14. und Anfang
15. .Talirhiinderts. Das Haupt niht anfeinem nher
gelegten viererkigeii Kissen ; darUber iHuft ein goti:
Kielbogen mit Krabben und einer Kreuzblume, n
und links war eliemalH je eine Fiale angebr
Am vordem Hand siebt man die Schilde von
cliätel, von Baden- Hochberg und Röteln; let
Herrschaft war 1315 iliircli Vermächtnis an Rudo
von Baden gefallen. 7ai Ftissen der Figur sieht
den Schild von Baden, der ehemals wie beim
Grabstein gepaaH war mit dem von Tbierstein ; als
den Stein an den jetzigen Standort rUckte, brach
diese wie die eine obere Ecke aus. Das Den
rulit in der Nordost^cke der (^alluskapelle, d. h
nördlichen (^nerschifl'armes im Basler HUnster,
leicht an derselben Stelle, die das .lltere Monumen:
genommen hatte. Entstanden scheint es im Lanfi
H>, .TalirliunilerlÄ, aber nicht in zcitgenössi.-<chcni, sondern in posthum-goti»
Stil; das ganze bostcbt aus i'otoiii Sandstein und war frllher vielfarbig be
Heute sind die F'arbnn bis auf wenige Sjuiren ans den Wappenschilden
schwunden, da-s Denkmal .selbst in einer linstvin, schwer zugänglichen I
wo es kaum betrachtet und nur mit Schwierigkeiten gezciclinet werden kl
Fiff. lit
'Wir rnnliiiikcn flieup Mit teil 11111; Herrn Hr. K. A. StlLktillifr«-
'Dii; Mutter Kii'lolfi' wiir: Torhter OUof von Itürdn (UWrliad. OeschlerlitorbBch)
Itottcr Kutliarin»» : At^iiex von Aiirlii'rif {.Omiculiif;. Ilanilliiich).
- (W -
Eine weitere diitte Graliyl.ilte ilicser Fürstin, ebeiifall» früher (und viel-
teirht noch jetzt) im Mlinstci' zu Basel und gesclinitlckt mit densellieii vier
Schilden ist heute bloss noch in einer Zeichnunir nus dem Ende des IH. Jahr-
hunderte erlialten '. Schliesslich erwähnen wir noch das im Museum von Luzem
aufbewahrte, in der Schlacht bei Senipach eroberte Panner von Hoclibei^*,
Auf allen diesen Denkmälern erscheint die einfache Schrägbinde,
Erst im Jahre 1441 veränderte sich für die Hauptlinie das einfache
Schildbild dadurch, dass Markgiaf Jakob I. die Schrägbinde mit dem SchiM
der hititom Grafschaft Sponheim {4 Iteihen abwechselnd rot und weiss
viermal geschacht) ekarteliert: Markgraf Jakob war vom Grafen Johann von
Sponheim, mit welchem im Jahre 14.07 dies Geschlecht erlosch, zugleich mit
seinem Schwager, dem Grafen Friedrich von Veldenz, noch zu seinen Leb-
zeiten in die Gemeinschaft seiner Lande aufgenommen worden (Zell). Desselben
Wappcnbihles bedienten sich dann auch Jakobs Sohn Carl I. und sein Enkel
istop h I. ff 1;VJ7).
In den Nebenlinien war es Hudolf IV. von Hochberg Sauaenberg, der zuerst
eine Änderung des einfacheu Schildbildes vornahm, indem er von 14r>7 an mit
der Schriigbinde das Wapiien der von Graf Johann von Freiburg ererbten Graf-
schaft Neuenbürg ekarteliert. Sein Siegel zeigt dieses quadrierte Wappen in
' Blicliel: Honnnient. sumuii teiii|ili bns. Hiiiiii»krlpt Basel, Olf Kanstaiuntnl^. StDckel-
: Dio mitte litUcrl. GruliniiUvr dos Basler Münsters iiu Jabresberk'ht il, Vnreins tut liist.
III nnil Grlullan^ bitslerisirlier AltortUioer pro 1K%.
D«r in Gaur, Öescliiflitc der liurKidiselieD Kunst in der Schwele im 13. und 13, Jahrh,
9 «rwKhnte Grabstein der Klara von Klingen, MarkKräfiii von Buden, ist DEch einer Hit-
n Herrn Dr. B. A. ätUekelberg seit luBgmo verscb wunden.
Liebeo&u: SvIiUl'Iii bei äeiupncli ji. tOü. Alibild. ebendas. Tftf. VI.
- 100 —
derselben Koriii, wie es iin seinem Grabmal in der CoUegiale in Neuenbürg '
und Über dem Eingangstor zum Schlosshof daselbst angebracht ist; wie es sich
weiterhin findet auf den im Sclüoss Neuenburg aufgefundenen Ofenkacheln (jetzt
im Museum von Neuenbürg)*, sowie auf dem Schlußstein aus dem ehemaligen
Chor der Kaiiclle zu OortaÜlod*.
Rudolfs Solin, Philipii, f 1503, der letzte Markgraf von Hochberg-
Sausenberg führt auf seinem Reitersiege! von U8ö dasselbe doi)peUe Wappeii-
bild der Schrägbinde und des neuenburgischen gesparrten Pfahles.
Dies sind die einzigen Veränderungen, welche das badische Stamni-
wapiienbild bis zum Beginn des 115. Jahrhunderts erfahren hat.
Unter Bernhard und Ernst, den Söhnen des bereits erwähnten Mark-
grafen Christoph, der nach dem Tode Philipps von Hochberg-Sausenberg im
Jahre 1503 in den Alleinbesitz der badischen Lande kam, findet dann 15:13 die
Teilung statt, welche zur Entstehung der bernhardinischen i. e. baden-
badischen Linie und der ernestinischen i. e. baden-durlachscheD
Linie fUhrte, nachdem im selben Jahre der dritte Sohn Christophs, Philipp,
ohne Nachkommen gestorben war. Während der letztere noch die einfache
Schrägbinde auf seinem Siegel führt, nehmen nun Bernhard und Ernst zum
erstenmal die Wappen einzelner Herrschaften in ihre Schilde auf; uns interessiert
hier speziell der Schild der ernestinischen, baden durlachsflien Linie.
I
I
Fig 21
An einer Urkunde von 1515 hängt noch ein Siegel Markgraf Ernsts
mit der einfachen Schrägbinde; 1522 erscheint sein Siegelwappen aber dann
bereits geviertet'. 1 enthält das badische Hauswappen, die übrigen Quartiere
> Cf. Arch. h«ral<t. SqIbbcb 1U88 p. 174.
'Wir gebeu die Photogritphicu dcsHelben mit gütiger Erla
bui^. — Den Hinneia auf diese PHriillele rerdLinken wir wieder
— er. Hns^e ncachätelois 18H8 p. 7a
'Cf. Atoh. hAnld. Saisgea 1688 p. 150.
'siebe d. ReprodaktioQ,
li.
iibnia (lea Muat'ums in Neuen- ^M
1
- 10! -
\Va;»pcii der von den Markgrafen Hoi^hber^-Satisenbeig iibeige^angeiien
Herrscliaften ' : 2 den Löwen von Hocliberg im ßreisgau (rot, gekrönt,
iu weiss), 3 Kuteln (geteilt: wachsonder roter Löwe in gelb, unten Veli).
4 den gesparrten l'falil von Badcnweiler (dreimal schwarz gesparrter
goldener Pfahl in rot)*.
Karl II, der Sohn des Markgrafen Ernst (f ln53), fUhrte in seinem
Schilde noch ein Quartier mehr', mit dem Wappen der Herrschaft Üseuberg
(weisser, abwärts gekehrter Flug in blau), das badische Hauswappen er-
scheint dann als Mittelschild, in 1 Hochlierg, 2 Üseuberg und d und 4
sind gegenüber dem Schilde Ernsta niileinarider vertauscht, so das« Badenweiler
in S, Röteln in 4 zu stehen kommt.
Fi«. 22
In dieser Form, überhöht von drei Helmen mit Zimieren [Mitte: Baden,
rechts: Hachberg, links: Üseuberg), flankiert von deujenigen von Badenweiler
rechts und Kötelu links, verbleibt nuu das Wappen der ernestinischen i. e.
badeii-durlackschen Linie bis ca. IG20, zu welcher Zeit noch unter Markgraf
Georg Friedrich, dem letzten Sohne Karls Tl., eine Vermehrung der Quar-
tiere auf 10 stattfand. Karl selbst starb lö77 und hinterliess drei Söhne, die
bis 1584 unter Vormundschaft standen: Ernst Friedrich 1584— lüOl; Jakob
'siebe i1. Rniirodiiktiüu.
'Das lOr BailenweJIer uiii;en<imiiieDti Wii|ipeii ist iludjcnige der UrafcD voiT i^truHlierg,
I Neuenborger Stumiu, dcrun Erliia, Kliaubetli (t 135'i) Ba<l«nweiler, iliireli ihre Beirut mit
1 Harkgraren Ott«, an tUa Ilitu» Bixlen braclite (Red}
- 102 -
1&84— 159U; Georg Fried rieh ir>84— lii^l; alle bedieuteii sich, wie ihre
MIlDKei] und Hiegel beweisen, desselben Wa])|ien-Tyiius'.
Ein Blick auf das Wappen unserer Kamin platte genügt, um es nach dem
Gesagten sofort als dasjenige eines Markgrafen von Baden -Diirlacli aus dem
IG. Jahrhundert erkennen zu lassen. Weniger rasch löst sich die Frage, welchem
derselben es zuzuschreiben ist, da es sich durch Umstellung der (Quartiere '.i
und 4 auch mit demjenigen Karls 11. und seiner Nachfolger, dem es am meisten
entspricht, nicht völlig deckt. Auf Siegeln und Mitnzen scheint es in dieser
Form, wenigstens nach den mir zur Verfügung Ktehendcn diesbezüglichen Werken,
überhaupt nicht vorzukomiuen. I'u' licilioirnl:.'!' iler i.niririicn' .-nif dem Wappen
\
I
der Platte entspricht der Reihenfolge, in welcher die betreuenden Herrschaften
seinerzeit in den Besitz der Markgrafen von Hoch bcrg- Sausen berg und Röteln
gelangt sind, während auf dem Wappen Karls IL, auch schon auf dem Siegel
mit der Jahrzalil 1553, dem Jahre seines Regierungsantrittes, diese historisch
richtige Reihenfolge verlassen und eine Umstellung der Quartiere 3 und 4, wohl
bloss zur Erzielung einer geMligere» Form (Gegenstcllung der Löwen) beweik
stelligt worden ist. Dieser Umstand macht es recht wahrscheinlich, dass sich
das Wappen unserer Platte in Bezug auf seine geschichtliche Entstehung
zwischen die Wappen Markgraf Enista und Karl» il., wie sie auf den eut-
Fig. 2-t
spreclieiidüii Siegeln voihiinden sind, einschiebt (also zwischen 15^2 und ir)f>3).
.Tedeiifalls eulsiiricht es völlig einer Beschreibung bei Sjietier, die des Mark-
grafen Einst Waj'iien folgendermasseii bcsclireibt: „ . . . . Eruestus itidem toU
imposuit Badenseui iiarmulaiu, clypeo constante es quadris Biisgoica, Usen-
bergia, Koetelana, Badenvilaua ....".
Zell will allerdings diese Angabe Speners nicht gelten lassen; erst Karl II.
liabe eil) solches Wappen gefUlirt und er verweist auf die Abbildung bei 8ib-
macher I, Taf. 8. Diese Abbildung aber stellL das Wappen der Markgrafen von
Baden in der t'orni dar, die wir für Karl IL und seine Nachfolger kennen ge-
lernt haben, also mit bereits vertauschten (Quartieren 3 und 4. Sie entspricht
dadurch nicht mehr der Beschreibung bei Siiener und kann darum auch nicht
gegen die Kichügkeit seiner Bemerkung vori;ebracht werden, übrigens kennt
>uer die Abbildung und beschreibt sie auch unter BcrUcksicJiti^ung ihres
- 104 —
Unterschiedes von seiner oben gegebenen Beschreibung. Es ist darum gar nicht
so unmöglicli, dass Spener doch Recht behält, und wenn es bis dahin an Be
weisen gefehlt hat, so bringt unsere Wappenplatte wenigstens einen dafür, dass
die von Spener beschriebene Wappenfoim doch tatsächlich einmal existiert hat,
worüber auch in neuem Arbeiten über die geschichtliche Entwicklung des
badischen Wappens, so viel wir wenigstens gesehen haben, nichts zu finden ist.
Ob nun Markgraf Ernst am Ende seiner Regierung sich noch dieses Wappens
bediente, ob vielleicht Karl II. vor seinem Regierungsantritt, ist nicht zu ent-
scheiden. Leider ist auch nichts darüber zu erfahren, wann und woher die Platte
in die Sammlung des historischen Museums gekommen ist '.
Durch eine gütige Mitteilung des Herrn Direktor Kasser ' wurden wir im
weitern auf ein Blatt der im hiesigen Museum deponierten Wyssschen Scheiben-
riss-Sammlung aufmerksam gemacht, dessen Vorführung im Bild sich hier ohne
viel Worte sehr gut anscbliessen lässt: Das Wappen ist wieder dasjenige eines
Markgrafen von Baden; die Jahrzahl 1571 weist auf Karl IL; das Schildbild
und die Anordnung der Helme entsprechen denn auch ganz derjenigen seiner Siegel.
Die Zeichnung wird dem bernischen Glasmaler Samuel Sybold zu-
geschrieben, der wie es scheint, bis jetzt bloss in Zeichnungen und zwar von
1567—1574 nachgewiesen ist, der aber auch in bernischen Staatsrechnungen
von 1578 — 1597 mehrfach als vom Staate beauftragter Glasmaler erscheint. Un-
schwer erkennt man schon an dieser einen Probe des Künstlers die Fehler
seiner Zeichnung, wie sie Händke hervorgehoben hat: „schlanke Figuren und
maskenhafte Gesichter'': die Kraft der heraldischen Formen bleibt jedenfalls
hinter derjenigen der Platte zurück ^ K, G, S.
Bauern- und Handwerkerwappen.
Von E. A. S.
Kennzeichen der Heraldik der bäuerlichen und handwerklichen Stände
ist in erster Linie die Wahl des Schildbildes; dasselbe stellt Bodenprodukte
oder Geräte des Ackerbaus, Weinbaus, der Viehzucht und aller Handwerke dar.
Zweites Kennzeichen der bäuerlichen Wappen ist der Wegfall der Helme ;
der Helm erschien demnach dem spätmittelalterlichen Menschen mehr als der
'Quellen: Spener, Operis beraldic. pars ireneralis et specialis. 1()H0. 1690.
V. Berstett, MUnz-Gesehichte des zährinßfen-badischen Fürstenliauses.
W. Brambacli, Das badische Wappen auf Aliin/A'u und Medaillen. IKHi).
F. Zell, Gescbichte und Bescbreibung des badiscben Wappens. IK^s.
V. Neuen st ein, Das Wappen des yrosslierzo^^l. Hauses Baden in seiner
geschichtlichen Entwicklunir.
V. Weech: Sie^rel und Urkunden des badischen Landesarchivs.
^ Wir verdanken hier Herrn Direktor Kasser seine stets bereitwilli^^**te Ül>erlassun^ des
Materials, sowie seine freundliche Beihilfe aufs beste
♦ Cf. Händke: Schweiz. Malerei im 16. Jahrb. — Festschrift für Kröffnunjür des bern.
Kunst]uuseun)s.
- 105 -
Fig. 25
Traube
Jalirzeitbnch IJster
Fiff. 2^
Spaten '
.Tahrzeitbiirli Uster
Fiff. 27
Müblerad
.labrzeitbuch IJster
Schild ein Abzeichen des Ritters. In der Tat tragen Krieger aller Art im Krieg
wohl Schilde, nicht aber Helme, wie sie in den Formenschatz der Heraldik anf-
genommen worden sind, sondern nur Eisenhauben. Charakteristisch für das
Fig. 28
Müblerarl
Jalirzeitbucb Uster
Fig. 2?>
Kessel
Jabrzeitburh U.ster
Fig. 30
Pfluir
Weibrjiufbscbiffc'büii Zug
Bauern- und Hand werker wappen der alten Schweiz ist somit das Fehlen von
Helni; Helmdecke und Zimier; wie sich der hohe Adel vom niedern zu trennen
Fig. 31
HackiucäHer
Fig. :J2
Traube und Hebnicsser
Überwil (Zug^
sucht, indem er zahlreiche Prachtstücke seinem Wappen beifügt, so stellt sich
der kleine Mann abseits, indem er in schlichter Weise sich auf den Schild
beschränkt.
•Spaten sind sebr biiufig, vgl. di(^ Kiipf»Tstir|n; Wniipm iilbr n'i,nni«Mitsfäbiir«*" (ic-
schlechter der Stadt Bern? und Wappentafel der lobl. Hürgerstbaft der Stadt Zürich 1S.M ,
ein Steinrelief zu Kaiseraugst ir)<s7 u s. w.
Fis:. 33
Uufeiaeo, Zkuge und Hsaver
ErlenlMcb (ZHrieh)
Die liier in Abbildungen vorliegenden Praben zeigen uns eine Anzabt
typischer \Va[)|>en kleiner Lente; sie konnten um Hunderte verraebrt werden
und zwar aus dem Denkniälei'scliatz VOD Stadt and Land, Berg und Tal. Die
tTogeiistände, die ala Scbildbilder verwendet worden sind, zeigen, dass kein
Erzeugnis dem alten Schweizer zu prosaisch erschien, um sein Eigentum zu
keunzeit'linen ; vom Brot, Wecken, Bretzel ', reicht die Stufenleiter bis zur Wui-st,
die sich in einem Schild von ttjü:j zn Flühen bei Mariasteiu ausgehauen findet.
AV'ai>peiiriss mit dem Monogramm M f S.
Von pAul Ganz.
tHieru TaM VII).
Auf Tafel Vif ist eine Pederzeichnnog des Ib. Jahrhunderts aus der
Basier Kunstsaainilung wiedergegeben, welche durch eine kräftige, mit schwarzer
Tinte durchgefllhrte Darstellung, zu den besten heraldischen Blättern gehört
Sie ixt auf starkes Papier gezeichnet 29 cm x 41' cm) und trägt in brauner Tint«
das Monogramm. Wenn auch Martin Schonganer kaum der Urlieber sein dürfte,
so gehört das Blatt doch in Stil und Ausführung seiner Schule an und zeigt
die Forniengebung, deren sich unsere Künstler seit der zweiten Hälfte des 15. Jahr-
hunderts fast ausschliesslich bedient haben. Die nächste Nummer des Archivs
soll eine ausführliche Behandlung der Heraldik Schongauers und seiner Schule
bringen, wobei auf die vorliegende Tafel zurückverwiesen wird.
Das Wappen mit dem springenden Hunde von Uurbach gehört wahr-
scheinlich einem der zahlreichen Ministerialgeschlechter des mächtigen Klosters
an; eine genauere Identifizierung ist bis jetzt nicht gelungen.
I 1447 und ITTU im hIsIorUcbeD Hasenm zu Basel, Ofen im Rdthst»
— 107 —
Notes heraldiques tirees des comptes de reconstruction
du chäteau de Montagny (1449—1453).
Par F. Dncrest.
Le 17 d^embre 1447, les Friboargeois, sujets de FAutriche, declaraient
la guerre au duc Louis de Savoie, qui les molestait pour rien et «a tout propos
depuis pres de trois ans. ImmediatemeDt, 1600 liommes se mettaient en campagne,
80U8 la conduite de deux capitaines autricliiens venus de TAlsace, Louis Mayer
et Pierre de Moersberg. Le 21 decembre, ils s'einparaieiit du cliatcau de Villarsel-
le-GibloaXy propriäte des seigneurs de Challant, faniille savoisienne, le pillaieut,
le mettait eu cendres, en delivrant 3(i de leurs concitoyens prisonniers. Le 24,
veille de No^I, ils livraient un assaut furieux au chateau de Moutagny, sans
cependant arriver ä faire capituler la garnison, incendiaient Teglise et une partie
da bourg et faisaient un riebe butin. En meine tenips, le feu devorait les villages
de Pouthaux, Chandon, Villariniboud, Torny-Pittet, Noreaz, Seedorf; les Savoyards
etaient battus ä Agy et ä la Cliapelle- Rouge pres de Kribourg; les Hernois,
allies de la Savoie, etaient defaits a la Scliürra, pres de Kribourg; plusieurs
villages des environs de Morat etaient livr^s aux tlammes; 50 villages de la
contree de Grasbourg et Schwarzenbourg etaient pilles par les Fribourgeois.
Mais ä leur tour, apres tcant d'exploits, les vainqueurs furent attaques ä Tiui-
proviste par les Bernois pres du Gotteron et ils y perdirent iM) honnnes, parmi
lesquels leurs meilleurs cbefs. Quelques niois plus tard, Fribourg signait a Morat
une paix bumiliante; entre autres, eile devait payer ä la Savoie 40,U(X) tlorins,
plus 4000 autres pour la reconstruction du cliateau de Villarsel, de Teglise et
du chäteau de Montagny.
L'eglise de Montagny avait ete incendiee; les inurs cependant restaient
debout, mais ils etaient dans un tel etat de ruine qu'il fallut les demolir et les
construire ä neuf. Le chat^ciu dut aussi subir de nonibreuses reparations. A
Tarrivee des Fribourgeois, la garnison avait eiileve la toiture du donjon et du
bätinient principal, afin de les empecher d'y inettre le feu; eile semble avoir,
dans le meine but aussi detruit les echiifes ou guerites et les deux ponts, Tun
ä l'eutree du chäteau, lautre ä l'entree du donjon. Les Fribourgeois ne purent
s'emparer du chäteau.
Dix-huit mois apres cette attaque, en juin 144il, le duc de Savoie, sur la
demande du chcatelain de Montagny, noble P'ran<;ois Brillat, envoya son maitre
d'u^uvres Aymonet Coniiaulx visiter les ruines et ordonner les reconstructions
necess<aires. Bientöt apres, les ouvriers comniencerent les travaux, d'abord au
choDur de Teglise, puis ä l'eglise elle-nienie, enün au chateau, au four, au nioulin
de TArbogne, etc. Ces travaux durerent jusqu'en 14r)3.
La Societe d'histoire du canton de Fribourg a fait coi»ier ces comptes de
reconstruction, qui se trouvent aux archives de Turin, par M. Alfred Millioud,
archiviste ä Lausanne. Xous en faisons quebiues extraits (jui interessent un peu
iliiraldique. Ils nous nioutrent conmient le duc de Savoie tenait ä faire mettre
- 108 —
ses armes sur tous les pommeaiix et ^tendards qui brillaient au soniinet des
edifices qui lui appartenaient ou de ceux des seigneuries qui lui itaient sujettes.
Pro campanüi ecclesie. Item (ei'at necesse) una pecia nemoris quercus pro
faciendo unum pomellum (24 p. long.) et de uno pede de omoibus cadris, et qnod
coperiatur dictus pomellus de tolis albis .... et supra pomellum ponatur una
crua ut decet, que pecia quercus fuit adducta a nemore domini Montagniaci per
Johannem Gindroz de Montagniaco (1450). — 148 tolae albae empte sunt a
Petro Buczel mercatori Friburgi (ä 9 den. Tune: re^u du 10 avril 1451, Jac.
Änthonie, not. 9 fl. 3 d. gr. pp.) — Item empti sunt 2400 orbetomm pro da-
vellando dictas tolas (re<;u mdme date et not.) 12 den. gr. pp.
Item reddit quamdam aliam notam instrumenti per quam Johannes de
Sasse! alias Briaul carpentator suo medio juramento attestatus fuit implicasse
videlicet in uno magno pomello campanilis dicte ecclesie, in 4 parvis pomellis
4 lucanarum dicti campanilis et in uno magno canali quercus existente supra
tectum dicte ecclesie juxta dictum campanile 112 tolas albas ac duo millia par-
vorum clavorum (19 mai 1451, möme notaire). — Item quod erat necessarium
in dicto campanili ordinavit magister operum, primo 4 tirans de 28 p. long.,
1 p. alt., et 1 espant spissitudinis. — Item 4 trabes de quibus fient 8 columne
pro lucanis campanilis pro audiendo cimballos (28 p. long., V« p. alt, I es-
pant spissitudinis (que lucane erant numei*o quatuor).
Item libravit Jolianni Boneta (vel Boveta) serraliatori de Lausanna pro
factura seu constructione unius crucis ferri que fuit posita supra campanile
predicte ecclesie Montagniaci munite unius galli. — Item pro precio unius
banderie ferri posite supra turrim castri domini Montagniaci armate armis do-
mini nostri ducis inclnsa pictura (re^u du 25 f^vr. 1450, Job. de Passibus, not)
14 flor. pp. — Item libravit Johanni de Montagniaco pro 20 magnis clavis ab
eodem emptis pro clavellando predictaro crucem (regu du 10 avril 1451, Jac.
Anthonie) 2 den. ob. gr. — Item libravit Otteto Savari de Corcellis, pro charre-
agio unius crucis pro campanili, banderete turris castri, unius bosseti pleni tolis
et 2 ballonum grossorum clavorum a Lausanna usque Montagniacum (regu du
6 juin 1451, Job. Lombard.) 2 fl. 6 d. gr. pp.
Item ordinavit imbocbiare les eschiflfes (bret^cbes) existentes juxta magnam
turrim et eas faceret domifficari (domisticari) et tota ramatura fieret de nemore
quercus exceptis chivronibns, que eschiffe erant destructe propter guerram Fri-
burgensium et fieret quelibet ad quatuor cadros et poneretur in qualibet unus
pomellus qui coperiretur de tolis, in summitate cuiuslibet ponerentur arma domini.
Item libravit Tybaudo de Ponte serraliatori de Lausanna pro factura et
constructione duarum banderiarum incluso ferro, tolis nigris, albis, clavis, pic-
turis^ lanceis de super ad ponendum super duabus bertraches (betr^ches?) dicti
castri pro tanto emptarum. (Rei^u de Laus. 16 juil. 1451, Auth. Pichet, not),
5 flor. 6 den. gr. pp.
Item libravit Ottheto Savary de Corcellis pro adducendo cum ^uo curru
duas banderias in quibus sunt aima domini nostri ducis a Lausanna usque apud
HontaKDiacam pro 8 d. bon. (regu du 20 juillet 1451, Jac. Anthonie) 8 den.
- 109 -
gr. pp. — Item libravit Johanni Buczet de Friburgo pro 40 tolis albis ab eodeni
empüs per dictam castellanom et pro 1 mille de orbet pro clavellando dictas
tolas (& 9 d. la tele et 5 gr. le mille d'orbet. Rega du 15 aoüt 1451, mßme not.)
2 fl. 11 d. gr. pp.
Item libravit Petro Briaul et Johanni Magneron pro tacbia etc. de
faciendo totam rameriam duomm cbaffaloiiim existentium juxta magnam turrim
Montagniaci de nemore quercas et ipsam rameriam scindere et excarrare ac
ecisun coperire de tegula platta et facere in qualibet unum pomellum copertum
tolis albis et ponere in quolibet pomello vexilla domini et lanonare circumcirca
(Üctos chaffalos et chivronare bene et lattare de bono rosto? Et hoc prccio
5S II. pp. (acte da 10 mai 1449, Jac. Anthonie, re^u du G juin 1451) 53 fl. pp.
Item ordinavit facere fieri unum pulcrum vexillum in quo sint arma domini
sapra pomellum luceme magne turris. — Item libravit Johanni Bonetaz (vel
Bovetaz) de Lausanna serraliatori manu Aymoneti Corniaulx (magistri operum
dai ducis in patria Vaudi) pro factura et pretio ferri unius vexilli in quo sunt
irma domini nostri ducis (re^u du 6 d^c. 1450, Jac. Antlionie) 7 fl. pp.
Pro magna domo castri, Ordinavit magister operum quod fierent 10 liicerne
circumcirca domum ad illuminandum supra trabaturam et in qualibet unum
pomellum et coperiri tolis albis. — Item quod in summitatc cuiuslibet pomelli
dQoram pomellorum ponerentur vexilla armoruui domini. Item quod cmcret tolas
et orbetos necessarios pro coperiendo duos magnos et 10 pomellos lucernarum
(acte du 12 avril 1452, Jac. Anthonie).
Item libravit Johanni BoUaz pro suis salario et expensis unius diei qua
Tacavit cum ejus equis et curru charreando et adducendo tres pecias nemoris
qaercQs pro faciendo 3 pomellos (regu du 20 mai 1452) G d. gr. — Item libravit
Petro Buczet de Friburgo pro 25ß tolis albis ab eodem emptis pro coiieriendo
pomellos magni tecti et pomellos lucanarnm et pi*o ponendo in una canali in
Castro (roQU 10 nov. 1452, Jac. Anth.) 15 fl. H d. pp. — Item libravit eidem
Petro Buczet pro 5 millibus orbetorum ab eodem emptis pro clavellando tolas
prementionatas. 2 fl. 7 d. gr. pp.
Item libravit magistro Maggienbert de Friburgo et Jaco Fabri? pro 2
iNUideriis feni in quibus sunt arma domini et perchiis cum clavibus necessariis
P^ ipsos factis inclasis omnibus in ipsLs necessariis (retu du 20 nov. 1452)
lö fl. pp. — Item libravit Claudio Cossonay de Noreaz pro adducendo a Fri-
lNU*go Montagniacum dictas duas banderias (re^u comnie dessus) G d. gr. pp.
Ahneutafelii berühmter Schweizer.
IV.
Junker Hans Rudolf (vrebel von Maur, 1740—1774.
Waren es bis anbin mehr die Persönlichkeiten der von uns veröflFent
lichten Ahnentafeln, welche ein gewisses Interesse verdienten, so bietet uns
- IIÖ -
vorliegende Tafel in ihrem Gesamtbilde ein nicht onintereswintes zürcherischem
Kultnrbild des 17. Jahrhunderts nnd zeigt ans zugleich, wie sehr sich schon
damals verwandtschaftliche Beziehungen und politische Tendenzen nahe standen.
Dem Kenner der zürcherischen Geschichte werden beim ersten Blick die Namen
einzelner Persönlichkeiten auffallen, die in der Politik des 17. Jahrhunderts
eine ganz bedeutende Rx)lle spielten, haben wir doch in den Ahnen unseres
Probanten die Häupter einer ganzen Partei vereinigt, die es sich trotz ihrer
hohen politischen Stellung im eigenen Vaterlande nicht nehmen liess, auch noch
einem fremden Herrn zu dienen und dem Glänze des französischen Goldes nicht
zu widerstehen vermochte. In der Tat winl in der ausführlichen Korrespondenz
des damaligen französischen Residenten Mouslier so ziemlich die ganze Gesell-
schaft ihrer getreuen Gesinnung gegenüber der Krone Frankreichs hervor-
gehoben; an ihrer Spitze der damalige zürcherische Bürgermeister und erste
Vertreter des eidgenössischen Vorortes: Joh. Heinrich Waser.
Machen wir uns vorerst mit der Persönlichkeit unseres Probanten etwas
n.äher bekannt. Als Sprosse jener Branche der Familie Grebel, welche der
«adeligen Stube einverleibt war und den zürcherischen Junkertitel führte, war
die 8ta<atsmännische Laufbahn für den jungen Mann von vornherein vorgezeichnet.
Aus seiner Jugendzeit interessiert uns, dass 1754 Wieland als Hofmeister in
das Haus Greliel-Meyer von Knonau zog, um dem Sohne Rudolf, sowie zwei
andern zürcherischen Patrizierssöhnen, Ott und Lochmann, Privatunterricht zu
orteilen. Heute noch sind in der Familie Ott die Diktate des jungen Dichters
vorhanden, während der Persönlichkeit selbst in der Familientradition keine
allzu grosse Verehrung gezollt wurde. Zu Ehren von Grebels Mutter, Verena
geb. Meyer von Knonau, einer feingebildeten Dame, dichtete Wieland die „Em-
pfindung dos Christen^ ; ebenso lebt die Frau Amtmann in Wielands ^Moralischen
Krzcählungen^ als Selima weiter, übrigens scheint die fromme Hausfrau den
jungen (Genius ziemlich in Schranken gehalten zu haben, wenigstens galt Wie-
lands schwärmerische Verehrung bald nicht mehr dieser, wohl aber deren
(Kusine, Frau von Grebel geb. von Lochmann, einer jungen, schönen Witwe,
die indes ihr Interesse für den jungen Dichter bald mit der Liebe zu einem
Zürcher Patrizier tauschte und als behäbige Frau Statthalterin ihren zweiten
Khebund schloss. Aber auch abgesehen von dem deutschen Dichter war die
Familie Grebel durch einen n.ahen Anverwandten, Ludwig Meyer von Knonau,
ein nicht unbedeutender Ftibeldichter seiner Zeit, stets auf vertrautem Fusse
mit der I^iteratur und Poesie des 18. Jahrhunderts. Junker Rudolf heiratete,
nnclidem auch er gemäss der Familientradition das Amt eines fürstlich-bischöf-
lirlien Konstanzer Amtmanns erlangt hatte, eine reiche Patrizierstx)chter, Anna
Barbara Usteri vom Neuenhof, starb jedoch wenige Jahre später im Alter von
nur IW Jahren. Sein einziger Sohn, Junker Hans Georg Grebel-Lavater (1770
l)is \^40), Oberrichter und PHegor der adeligen Gesellschaft, starb 1840 und
hinterliess nur drei Töchter, von welchen zwei unverheiratet blieben, die
dritte den Oberstlt. Friedrich Schulthess- von Grebel von Zürich (1804—1869)
heiratete.
iTehTfin wir wirfifik zu den väterliclien Vorfaliren unseres Prohantpn, so
bietet sich uns ein .ibgescIiloa.senes Bilrt jenes streng .ibgesclilossenen Zirkels
üer Oonstaffel, der „Adeligen Stnbe", der einzigen staallic.h anerkannte» zür-
cberisclien Adelskorporation mit iiolitischen Vorrechten. Die Familie Orcbel ge-
liBrte in der Branche unseres Probanton seit deren Bestehen stets dieser Kor-
poration an und gelangte zu hohen politischen und niililäriscbcn Eliren.
Es ist bezeichnend, dass bis zur Revolutinn die Junker-Fftmilien der
adeligen Stube niemals einem bürgerliclien Berufe oblagen und einzig Staats-
und Militärdienst als standesgemäss erachteten. Rs mag uns dies um so merk-
würdiger erscheinen, als sich seit Anfang des 17, Jahrhunderts neben Jenem
feudalen Kreise eine neue, mindestens so massgebende Aristokratie bildete, die
in ihrer sozialen Stellung als Grosskautlente in Zürich bereits die erste Rolle
spielte. War die Popularität der Junker infolge ihrer feudalen Traditionen bei
der Bevölkerung bereits stark im Schwinden {seit löfiO— 1803 gelangte kein Junker
mehr auf den BUrgermeisterstuhl), so erfreute sich jenes unmittelbar aus der
Bürgerschaft hervorgegangene Patriziat schon infolge seiner liberaleren Anschau-
ungen um so griisserer Beliebtheit und gelangte auf diese Weise zu ganz ge
walligem politischem Einfluss. Dieses reiclie Patriziat finden wir in seinen Spitzen
auch in unserer Ahnentafel vertreten, und wir sehen zugleich, dass, wo diplo-
matische nuckflichten mitspielten, selbst eine so vornehme Familie wie unsere
Junker Grebel sich anter Umständen mit biirgerlicheu Partien begnügen konnten.
War die Mutter Junker Rudolfs aus einem der ältesten Junker- Geschlechte
entsprossen, so treffen wir in der Grossrautter, Emereutiana geb. Waser von
I.nfingen, die Tocliter einer zwar nicht viel jüngeren Familie, die sich indes
erst durch den Grossvater aus dem BUrgerstande in die Reihen der ersten
Patriziatäfamilien emporgeschwungen hatte. Dieser Grossvat*r, Job. Heinrich
Waser tlß00—lßii9), entstammte einer zwar schon im l.'i. Jahrhundert politisch
hervorgetretenen Familie, war jedoch als Sohn eines Gelehrten in einfachen
Verbältnissen aufgewachsen und hat es grösstenteils durch seinen Fleiss, seine
TQchtigkeit und Intelligenz vom einfachen Ratssubstituten bis zum Htirger-
melster gebracht, selbst ohne zuvor Mitglied des kleinen Rates gewesen zu sein.
Einen weitem Beweis des hohen Ansehens, das dieser Mann genoss, ersehen
wir aus seiner Wahl zum Obmann der Gesellscliaft der Schildner zum Schneggen.
welche schon ein Jahr nach seinem Eintritt in die Gesellschaft erfolgte. Aber
schon zu Wasers Lebzeiten, vielmehr jedoch nach meinem Tode, wurde er eines
»ebr intimen Verkehrs mit Frankreich bezichtigt und heute ist es erwiesen,
liass der Mann, der seiner Vaterstadt und seinem Vaterlande einerseits .so viel
Gutes und Grosses geleistet hat, sich anderseits den Lockungen eines Monarchen
nnr zu sehr wilirährig gezeigt hat, so dass uns das sympathische Bild Wasers,
der uns durch Meyers Jenatsch so angenehm bekannt geworden ist, leider nicht
mehr durch seine Tugendgrösse und Charakterfestigkeit fesseln kann.
Auch Wasers Sohn, der reiche Seckelmeister Heinrich Waser, gleich
seinem Vater Gerichtsherr zu Lufingen. scheint seinen Reichtum zumeist fran-
zQsischero Golde verdankt zu haben, um so mehr, als seine Frau, Magdalena
*l
Hmi RndoH Grabel
von HüDr
1631— 11)70
XVIII z. RUilco
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1577—1629
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Heinrich w.Lachnann
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Octi^nbai-Ii
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n. 1H.'I7 m. 17IKI
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1655-1724
Constaffelherr
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SisckelmeistPr
''. 11132 m.
aal Georg V. Escher (
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1 1679-1656
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( Gerold von firebel
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1555—1638
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Barnhardv. Reinhard
n. 164t m. 170Ü
Aiutmano im
Wettingerliaus
Anna Margaretha v.
Etchar v. Lucha
m. 16M
, 1665
r Wilbelni Hna
ZimflmcistPr
[ Verena ChriaUaiar
I Bernhard V. Reinhard
WettinRer Amt-
I n. Ili04 m. 1676
Eliaabetha v. Malta
l ir.7ü— lüLJa
Haas V. Eaahar
V. Luoha
a. 1616 m. 1696
Margaralha v. Uta
tu. 1667
— 113 -
geb. von Loclimann, die Tochter eines Mannes war, der neben Waser als Hanpt-
sttttze der französischen Partei in Zürich galt. — Ob wohl der tugendhafte
Bürgermeister durch seinen Gegen-Schwäher Lochmann auf französische Fährten
geraten ist? — Dieser Heinrich Lochmann geb. 1613 als »Sohn des Ratsherrn
Peter Lochmann entstammte gleich Waser einer politisch auch bis anliin nicht
unb^eutenden Bttrgerfamilie, die indes erst in seiner Person zu Ehren und
Reichtum gelangte und durch Heinrichs Brüder und deren Naclikommenschaft
in die Reihen der ersten Schweizer Militäifamilien vorrückte. Diese militärische
Ader der Familie Lochmann, welche deren Glieder in französischen und hollän-
dischen Kriegsdiensten zu den höchsten Chargen fuhren sollte, vererbte sich
selbst durch die Töchter noch auf vei-schiedene andere Zürclier Familien, so
z. B. den General Hirzel von Wülflingen, der uns durch Gottfried Kellers
Zürcher Novellen freilich bekannter geworden ist, als durch seine militärischen
Taten. Auch Salomon Landolt, der bekannte Reorganisator des zürcherischen
Hilizwesens, der originelle Landvogt von Greifensee, verdankte wohl sein mili-
tärisches Genie der Familie Lochmann, welcher seine Urgrossmutter entstammte.
Kehren wir zurück zu Oberst Heinrich Lochmann, so finden wir denselben
zuerst als Mediziner in Amsterdam, später als Chirurg (Arzt) im Regiment von
Schmid in französischen Diensten. Offenbar scheint dem jungen Mann der Degen
besser konveniert zu haben als das Seziermesser; trat er doch bereits mit 29
Jahren ganz in die Armee und brachte es nach sechsjähriger Dienstzeit vom
Lieutenant bis zum Obersten. Dieser fabelhafte militärische Erfolg wurde in
erster Linie durch die militärische Unternehmungslust Ludwigs XIV. begünstigt,
die Lochmann bei der Belagerung von Lerida in Katalonien und 1648 bei der
RelageniDg von Tortosa Gelegenheit zu glänzenden Proben seiner Tapferkeit
gab. Im Jahre l<i54 erhielt Lochmann tlir sich und seine Nachkommen einen
von Lndwig XIV. eigenhändig unterzeichneten Adelsbrief und als besondere
Auszeichnung als Vermehrung seines alten Wappens die Bourbonen-Lilie.
Dass ein Mann, der es wie Lochmann im Auslande zu solchen Ehren
brachte, auch in seiner Vaterstadt nicht unberücksichtigt blieb, ist selbstver-
ständlich. Nach seiner endgültigen Rückkehr nach Züri(*Ji finden wir den fran-
zösischen Haudegen bald als würdigen Ratsherrn, an Seiten einer vornehmen
Oattin, Emerentiana, geborene (irossweiler. Lochmann erwarb sich eine Liegen-
schaft in Stadelhofen (später Meyer-Ottsche Liegenschaft) und erbaute daselb.st
das Haus zum Stadelhof mit dem aus «lern Landesmuseum bekannten Locliniann-
Saal und starb 16457 im Alter von nur 54 Jahren. Dass der ehemalige französische
Offizier seine königliche Gesinnung auch zu Hause noch beibehielt, ist uns leicht
begreiflich; zeigt uns aber wieder von neuem, welch gefährlichen Einfluss die
fremden Kriegsdienste auf das Wohl <les eigenen Landes ausüben konnten. Die
Abhängigkeit von einem fremden Herrn war leider zumeist stärker, als die Liebe
zum eigenen Vaterlande.
Haben wir in der Familie Waser das Bild einer Familie, die sich durrh
staatsmännische Tüchtigkeit emporgeschwungen hat, in den Lochmann die Typen
eines in fremden Kriegsdiensten gross gewordenen Geschlechtes, so finden wir
ArehiT flr Heraldik. Heft J. VMtX 2
— 114 —
in Dorothea Simmler, der Mutter Wasers, die Tochter eines tüchtigen Gelehrten,
des Chronisten Josias Siromler, f 1^76, und zugleich Ur-Enkelin des grossen Re-
formators Ulrich Zwingli. Gleich Josias Sironiler war auch Wasers Vater ein
würdiger Vertreter der Wissenschaften. Aber auch die andern wenigen BUrger-
faroilien unserer Tafel verdienen unser volles Interesse. So die Familie von
Bürgermeister Wasers Gattin, die Familie Ffissli, die Generationen hindurch
die Glockengiesserei betrieb und später auch auf dem Felde der Kunst berühmt
wurde. Den zürcherischen Grosshandel jener Zeit finden wir durch die Familien
Gossweiler und Werdmüller vertreten ; letzterer war es vergönnt, auch auf dem
Eriegsfelde zu hohen Ehren zu gelangen.
Abgesehen oben genannter Bfirgerfamilien, zu denen auch noch die Hess,
Christinger, Gessner, Kitt und Wirth zu zählen sind, gehörten die übrigen Fa-
milien unserer Tafel sämtliche der adeligen Stube an und führten den Junker-
titel. Eine Ausnahme machten immerhin die Schwerzenbach und Rubli, die zwar
den Junkertitel — offenbar infolge ihres Reichtums und Ansehens — meistens
führten, ohne indes der adeligen Stube angehört zu haben. Auch die Familien
Reinhard und Schneeberger, erstere reich gewordene Wirtsleute, letztere reiche
Apotheker, gelangten erst in späterer Zeit, nach Aufgabe ihres bürgerlichen
Berufes und unter nicht geringen Schwierigkeiten aus dem äussern Verbände
der Constaffel in die privilegierte Kaste der Junker. Gleich den Reinhard waren
auch die Rubli eine Wirtsfamilie und eine ganze Reihe später teilweise sehr
vornehm gewordener anderer Zürcher Familien, deren Wiege ein Gasthof des
alten Zürichs bildete, zeigt uns, welch einträgliches Geschäft das Hotelwesen
in Zürich gewesen sein muss.
Von den 32 Familien unserer Tafel ist heute ein guter Drittel aus-
gestorben, andere stehen ebenfalls auf dem Aussterbe-Etat oder sind ihrer
Vaterstadt fremd geworden. Wieder andere sind von ihrer einstigen Höhe und
Grösse in den einfachsten Bürgerstand gesunken und sind heute nur noch etwa
dem Genealogen als Träger eines alten Namens kenntlich. — Sic transit gloria
mundi — das alte Wort bewährt sich auch hier wieder von neuem; die Ge-
schlechter verschwinden, wie die Blätter im Wind; neue Familien tauchen auf
und freuen sich ihres Ansehens und ihres Reichtums, um nach einigen Gene-
rationen demselben Lose zu verfallen, wie so viele genannter Familien. Mutata
eadem resurgol
Wappenschmuck im alten Bubenberghause zu Bern.
Von W. P. Yon MUlinen.
Hle«u Tafel VIII/IX.
Aus verschiedenen Teilen der Schweiz kennen wir alte Wandmalereien,
welche in den Wappen die Erinnerung an werte Verwandte, Freunde oder
Gäste einer spätem Zeit Überliefern sollten.
— 115 —
Die beiliegende Tafel ist ein weiteres Beispiel, das aber manches Rätsel
enthält. Es ist eine, wie die Unterschrift meldet, „Exacte Copey und Abschil-
dening jeniger auf der Mauer gemahlten Wapen, so sich auf dem obem Etage
Ihre Excellenz Herrn Generals und Schultheissen von Erlach auf der Hofstatt
stehenden s. h. Bestallung, welche vermuthlich und nach allen Spuren ein ehe-
maliges Ritterhaus muss gewesen seyn, wUrklich noch zu finden und zu sehen sind^.
Das Haus ist der heutige Erlacherhof, den eben dieser Qeneral und
Schaltheiss (Hiei*onymus) von Erlach umgebaut hat. Vermutlich wurde die Kopie,
davon ein mit 1740 datiertes Exemplar bei Herrn Berthold von Erlach von
Qerzensee, ein anderes in meinen Händen sich befindet, vor dem Abbruch der
alten Oebäulichkeiten aufgenommen.
Die Bezeichnung ^exacte Copie^ ist eine relative. Wir wollen annehmen,
dass sie möglichst getreu war, aber ausgeführt wurde sie von einem Manne,
der manches besser hätte wissen können. Freilich muss der Zustand der Malereien
ein schlechter gewesen sein, sonst wäre nicht eine Verwechslung der Damas-
zierung mit der Ginindfarbe möglich gewesen und wäre nicht die blaue Farbe
immer grUn und die grüne Farbe einmal schwarz wiedergegeben worden. Es
ist auch zu bezweifeln, dass die Schilde so geradlinig gezeichnet waren, wo-
gegen anzunehmen ist, dass die unten zugespitzte Form dem Originale entsprach.
Als die Kopie angefertigt wurde, suchte man die Wappen auch zu er-
klären, wobei Stumpf, Stettier und ein Teutsch Wapenbuch zu Rate gezogen
wurden. Das Verzeichnis scheint aber nicht immer richtig zu sein und sagt
etwa von einem Wappen: ist nirgend an tag gekommen. Bei dem schadhaften
Zustande war es auch nicht möglich, alle zu bestimmen und auch hier soll nur
der Versuch gemacht werden, möglichst viele zu erklären, indem sie in der
natürlichen Reihenfolge aufgeführt werden.
1. ?
2. Grafen v. Kyburg
Löwen Q. Balkon wci«tfl
statt treib
3. Thorberg
4. Grafen v. Neuenburg
5. Erlach
6. Grafen v. Buchegg
7. Blankenburg? Sim-
pelen ?
8. Savoyen, Bastarde
9. Wädischwyl
10. Sengen?
11. Stahlingen?
12. Grafen v. Greyerz?
13. Sumiswald
eiber statt roter Seitcu-
S
alken
14. Wartenberg,
woiin der Löwenkopf ohne
Maske, wie auf der zwei-
ten Kopie
If). Grafen v. Savoyen
16. MUnzer?
17. Grafen v. Thierstein
1«. Landshut?
19. Montmajor
20.
2 1 . Herzoge v. Österreich
im alten Verzoichnis:
Herren v. (irindelwald!
22. Rohrbach
luut dem alten Vorztnchni».
23. Gimel? Winow?
24. Grasburg
25. Grünenberg
schwarze statt grüne
Bergre
20. Wartenstein? Kal-
nach ?
27. V. Hertenberg?
28. Friesenberg
29.
30. Maggenberg
31. Grafen V. Werdenberg
32. Beckenliofen ? Baden ?
Aro? Mansberg?
33. Schupfen
34.
35. Spins
31 ;. AflFoltem?
37. Münsingen
ifellies Htatt rotes F«'ld
38.
39. Burgist ein
40. Offenburg?
41. RUinligen
42. Velga?
43. Ringgenberg
44. Saal? Heimenstein?
45. Hewen?
46. Ramstein?
47. Kramburg
48. Teutsch Orden?
49. Signau
- 116 -
50. Wippingen
51. Bremgarten
52. önz
53. Brandis
54.
55. Montenach
56. Lnnkhofen
57. Amsoldingen
58. Kalnach?
59. Weissenburg
60. Bluroenstein?
61. Liebenberg?
oder Raron, wenn der
Adler gelb sein sollt.
62. Lampart?
63. Kien
64.
65. Bfiderich
gelbes sUtt rotes Feld.
Da die Bestimmung so lückenhaft ist, fällt es schwer, zu sagen, welchem
Gebiete die Inhaber der Wappen angehörten. Ungefähr lässt sich festeteilen,
dass die heutigen Kantone Bern und Freiburg die meisten Vertreter stellten
und dass auch die grossen Geschlechter der weitem Nachbarschaft nicht fehlten.
Wie lässt sich nun die ganze Malerei erklären? Es handelt sich nicht
um genealogischen Zusammenhang mit dem Geschlechte des Hauseigentümers;
vor allem fehlte ja der Schild der Bubenberg. Es sind unzweifelhaft Erinner-
ungen an werte Besuche ' im bubenbergischen Stadthause oder Ausschmückungen,
die erwarteten Gästen galten. Und wenn wir einen Blick über die gesamte
Tafel werfen und uns vergegenwärtigen, welche Familien vertreten sind und
welche nicht, so sind wir geneigt, die Malerei in das 14. Jahrhundert, vielleicht
dessen Ende, zu datieren.
lies Seeaux Westphaliens du Moyen-Age.
Par L. Boaly de Lesdain.
(Suite).
VIT. (lufjßeaHjr. — Oe type est encore tnis peu r^pandn; il ne four-
nit que quatre exemples:
un chapeau pointu*;
le menie, surmonte dune plante*;
le meme, surmonte d'un bouquet de plumes*;
un chai>eau de cardinal\
' Ähnliche Aa38<*hmüekanir mit Wappen Ton Gästen weist M. Brächet fttr Sclüoss Annecy
nach (Anni. d. Red.)-
* Sceau de Bernard Trarelmann, clerc, en \:^\:^ (PL 180, N^» lOV
» Soeau de «odefroid de Tin»eck, en 13t5»> (PI. 168, N* 17).
» Soeaux d'Evrard de Waleirarden, vers l:MO, et de Bertrand, son fils, jage i Alllm^ en
im» yV\. IM). N < 1:J et 14V
Sroaii d'Albert d'Asholt, ju^e ä Wiedenbrück, en 1375 (PI. 2ü9, N»> 22).
- 117 -
VIEE. ObJetH inanlmfH dlvern. — II faiit encore ici se boruer ä
nne simple änam^ration, car la variötö mSme des objets tes nombreax rang^s
S0U8 cette rabriqae se refuse ä toute Classification. On y trouve en effet:
un lambel de cinq pendants';
deax losanges'; — deux losanges dont les angles se termiuent en
fleurs de lys*;
deux £p£es dress^es^; -- deux ^pees dress^es, sortant cliacune d'un
bouquet de plumes';
deux fers de lance"; — deux fers de lance accostes chacun d'un
annelet ' ;
une massue dress^e**; — une massue ä deux tetes, couch^e"; —
deux massues passees en sautoir'^; — deux massues verticales et une
troisiime couchee**;
deux couteaux, gamis chacun d'une touife de plumes ^^ ;
deux banniires"; — trois banni^res entre deux plumes d'autruche**;
— six banni^res''; — huit banni^res'*;
un fer ä clievaP^;
un fermail en losange, les trois angles garnis de bouquets de plumes '^;
une conpe'^;
deux conssins triangulaires garnis exterieurement de plumes'*^;
deux crampons*' ;
' Scean de Jean Kastei, en 1391 (PI. ist, No 23).
* Scean d'Henri de Drebber, en 1353 (PI. 1H2, N" 20).
^ Scean de Rodolphe de Langen, en 1365 (PI. 179, N<> 12) — Cette fainille porte iVazur,
ä la bände de cinq losanges d'or. (Cf. pl. 150, N»» 1 ü 1).
«Sceauz de Goswin et de Thierry de Velniede, en 1374 et 1391 (PI. 191, No 23, et pl.
1»8, N« 10).
» Scean de Jean Machg, en 1326 (PI. 258, No 18).
• Scean de Renibert de Werpe, en 1387 (PI. 246, No 7).
»Scean de Werner de Reden, en 1392 (PI. 181, No 1).
"Scean de Jean de Garfein, juge ä Lippstadt, en i:56<) (PI. 2(;o, No 12).
'Scean d*Hildebold de Friesenhausen, en 1338 (PI. 257, No 16).
"»Scean d'Albert de Friesenhausen, en ia59 (PI. 2^1, No 17).
*' Sceaux de Louis de Foro, bour^eois de Soest, en 132?}, et <lc (*onrad de Voruliolt,
cbatelain de Rheda, en 1327 (PI. 181, No 16, et pl. 219, No S).
««Sceanx de Jean et de Reinold d'Uptorpe, en 1341 et 1345 (PI. 23;J, N» 21. vi pl. 260,
N« 10).
»»Scean de Thomas Mosthard, en VMA (1*1. 213, N'o 26).
'* Scean de Thomas de Hürde, eu 1332 (PI. 241, N«» 2). — Les bannieres sont aux arniets:
d*anf€ntf ä la rotte de ffueuletf, boutourn^e (Tor.
»^ Scean de Gottsrhalk de Kotwordessen, t'ii 1370 (PI. 259, N«» 2:\).
'•Scean de Jean de Bentheim, en 1317 (PI. XXI, N«» 5). - Les baiinierrs soiit aux aniie«.
"Scean d'Engilbert Sobbe, en i;J63 (PI. 191. No 3).
"• Scean d'Ertwin d'EUerbeck, en 1321 (PI. 258, No u\).
•'Sceanx d'Henri et de Bernard, dit Staprl, eii l.ao vt 1391 (PI. 251, N"s 12 rt 13).
«•»Scean dllermau de Worden, juge a Neustadt-Osnalirürk, on l.T^J (I'l. ISO, N" is
*' Sceaux de Ludolphe Hake, en 1375, et de Jean de Brandsrheid, en l.'J9S (IM. 157, N"
12, et pl. 159, N« 6). — Les Braudscheid portout dr yueules, /> fmis vrampotis d'anf**nt.
- 118 -
deux faucilles ' ; — deux faucilles garnies exterieurement de plumes ^ ;
une roue ä cames'; — de chaque cöt^ du beaume, une demi-roue ä
cames ^ ;
de chaque cöt6 du beaume, une roue d'oü sort une plume de heron^;
une meule de chaque cöte du heaume, et un bouquet de plumes au
sommet • ;
une barque, sommee ä la proue et k la poupe d'un bouquet de
plumes ^ ;
deux batons gamis exterieurement de pointes**; — trois bätons fleurde-
lys6s • ;
cinq rosettes antour du heaume '®.
En dehors de ceux qne Ton a d^jä rencontr^s au XIV«, le XV« si6cle
voit apparaitre eueore un certain nombre de nouveaux types. II convient de
signaler d'abord, ä cette öpoque, la frequence relative des cimiers composes,
form^s d'un vol, de deux plumes ou de deux coiiies, accompagnant un autre
objet. C'est ainsi qu'on trouve:
dans un vol: une tfete et col de poulain (1417)**; — un fennail
(1474)"; — un cercle fleurdelyse (1474)*^; — une tete de braque
(1478)"; - un buste humain (1487)'*; - un lion issant (1493)*«.
• Sceau de Rodolphe Swicker, en 1384 (PI. 171), N» 20). — Getto famille porte deux fan-
cilles (PI. 163, No 20).
* Sceaux d^Herman et de Werner Schenkin^, en 1341, et de Werner Todrang, en 1376
(PI. 179, No8 16 et 17, et pl. 258, N« 10).
' Sceau de Pierre de Berchem, en 1387 (PI. 214, N<» D). — Cette famille porte d*ar</ent,
ä la roue de gtieules. (Cf. Ibid,, N*»« 8 et 10).
^ Sceau de Conrad et de Gottschalk de Rottorpe, en 1338 (PI. 25;>, N«« 15 et 16). —
Cette famille porte d'argentj d trois demi-roues de moulin de yueules^ defaillantca ä tte-
nestre, (PI. 250, N« 17). '
^ Sceau de Burcard de Steinheim, en 1365 (PI. 258, N" 19).
« Sceau de Mathieu van der Molen, juge ä. Paderborn, en 1378 (PI. 258, N« 1).
^ Sceau d'Henri, dit Kogge, en 1333 (PI. 219, No 12).
^ Sceau d'Henri Wolf de Lüdinghausen, en 1382 (PI. 183, Nu 9).
^ Sceau de Reinfried de Schorlemer, en 1344 (PI. 257, N« 21).
•0 Sceau de Gerlach de Boderike, en 1320 (PI. 258, No 1).
»• Sceau d*UUdebrand de Hengstenberg, bourgeois de Dortmund (PI. 185, No 7). — Cett«
famille porte d'argenf, au poulain galopanf de sable^ ,sur une ferrassv de sinople, (La
terrasse ne figure pas encore sur ce sceau).
»« Sceau de Gerard de Bodelschwing (PI. 200, N<» 15). — Cette famille porte rf'or, ä la
f'asce de gucules, aurntonf^e d*un fennail d'azur. (Cf. Ibid.j N« 14).
'3 Sceau de Jean Nagel (PI. 162, No 9). — Les armoriaux modernes blasonnent d^argent,
au fennail rond de gueulea, fleuronn^ de cinq pieces. Les sceaux des XIV»* et XVc siedes
(i:j,'J8-1474) offrent seulement un rond fleuronne de cinq pieces, sans ardillou (PI. 162, No» 6 k 9).
»* Sceau de Philippe de Horde (PI. 232, No 11). — Cette famille porte d'or, au braque
de sable, coUete du champ. (Cf. Ibid.y Nos 9, 10, 12 et 13), pl. 2(Vi, No 13).
»* Sceau de Reineke de Schien (PI. 230, No 14).
>ö Sceau d'Herman Sinneman, bourgeois de Lippstadt (PI. 170, No 9). — L'ecu est coupe,
le chef Charge d*un lion issant.
- 119 -
entre deux plames: un äcareail issant (1432)'; — an renard issant
(1440)«; — un croc (1447)*; — une cr6maillere (1498) ^
entre deux cornes: trois feuilles (1416)^; — une tete de braque
(1419)*; — une plume d'autruche (1421)^; — trois gerbes (1483)^
Les plumes seules, comme nouveautä, n'offrent que la queue de paon
(1405)*. N^anmoins, un sceau de 1446 montre encore un chevron brochant sur
trois touffes de plumes '^
Dans la catägorie des parties d'homme ou d'animal, on relöve:
une tfite de raore (1470)**.
une töte et col de bouc (1411)"; — de veau (1438)'^; — de canard
(1443)"; - de licome (1469)'*; - de poulain (1471)"; - de che val (1477) «';
— de cerf (1488)'»;
un meine issant (1406)'*;
un bouc issant (1408)«*; — un taureau issant (1410)«'; — un lion
issant (1483)««;
1 Sceau de Qnillaume Freseken (PI. 186, No 4). — Cette famille porte an ecnrenil.
Cf. Ibid., Nos 3 et 5.
< Sceau de Wessel de Landsberg (pi. i4e, No 7).
* Sceau de Jean de Wintzingerode (PI. 246, N» 4). — Lc croc est place au milieu de
six plumes de paon. Les armes de cette famille sont d'argent, au croc de gueules, posi en
bände. (Cf. Ibid., Nor 3 et 5).
< Sceau de Qerard Kettler, Chevalier (PI. 212, No 4). — Cette famille porte d'or, ä la
crhnaill^re dt gueules.
* Sceau de Thierry de Romberg (PI. 192, N« 20). — Cette famille porte d^argent, ä trois
feuilles de tilleul, de gueules en pairle. (Cf. Ibid.y No» 18 et ID). .
* Sceau de Jean, dit Artus, jage k Soest (PI. 20(), No 6). — La töte est placee entre
deaz cornes de cerf. L'6cu porte une bände chargee de trois rencontres de braque.
^ Sceau de Jean Semmelbecker (PL 227, No 9).
^ Sceau d'Othon de Linne (PL 243, No 3). — Cette famille porte trois gerbes , au chef
Charge de trois roses. (Cf. Ibid., No 2).
» Sceau d'Henri Franyols, chanoine (PL 298, No 12).
*• Sceau de Craf t de Meschede (PL 208, No 4).— Cette famille porte d^or, au chevnm de gueules,
** Sceau de Reinhold Swarte, bourgeois de Dortmund (PL 178, No 22). — L*ecu porte
une bände chargee de trois tetes de More.
*• Sceau de Gerwin Bück, bourgeois de Münster (PL 172, N" 21). — Cette famille porte
une fasce, au bouc saiilant brochant. — (-f. Ibid,, N<> 20.
** Sceau de Gottschalk Caif, bourgeois de Dortmund (PL 1K<), N«> 4). — L*ecu porte un
Teau passant.
" Sceau de Werner Runst (PL 2r)7, No 3).
"Sceau de Gerard de Lcden, bourgeois d'OsnabrUck (PL 171, N» 11). — Cette fumille
porte une tdte et col de licorne. (Cf. Ibid,, No 10).
»• Sceau d'Alexandre, dit Volenspit (PL 185, No 4). — Cette famille porte un pouluin.
(Cf. Ibid., No8 1, 2 et 3).
*' Sceau de Jean ('ubach, bourgeois de Soest (PL 214, N" 14). — Le dieval est chartre
sur le cou d'une roue de mouiin. L'ecu porte uu chef charge de deux roues semblables.
*" Sceau de Nicolas de Kukelsein (PL 18r>, N" 20). — L*ecu porte uu cerf rouche.
*' Sceau d'Heineke de MUnchhausen (PL 2'»;'), N«» r»). — Cette famille porte uu moine
dstercien en champ d'or ou d'argeut, suivant les brauches.
*** Sceau de Riomar de Buckeu (PL 172, N" 19). — L'ecu porte un bouc.
«» Sceau d'Henri Calf (PL 200, N" .'{).
** Sceau d«; Bernard Palle (PL 198, N" 2<j). — LVm!U porte une fasre Ocliiquetee surmontee
d'un Hon issant.
- 120 -
deux bras tenant chacun une ^p^e (14HI)'; — tenant ensemble une
couronne (1440)';
une patte d'ours (1457)'.
Les animaux entiers offrent trois nouveaux types : un griffon assis (1403)^;
— un lion assis entre deux masses (143())*; — un braque assis (1494)*. On
pourrait y ajouter une coquille (1499)'.
Une brauche de rosier(1410) represente seule la cat^gorie des vägätanx ^
On ne trouve aussi, dans la classe des toans, qu'une seule nouveautä:
deux ecrans semi-circulaires aux armes*.
Les chapeaux ne sont guöre mieux partag^s: un cbapeau de cardiual
surnionte de plumes (1449) ^^, et un chapel de fer sorome d'un bouquet de plumes
(1450) •'.
Enfin, comme objets inanim^, on trouve deux cr^maillöres (1446)"; —
deux tenailles (1454) "; — une croix con]|>onee (1466) '*; — une palre de bi-oyes
dans un cercle (1482)**; — trois craniiwns (14tH>)**; — et trois lances de tour-
noi (149*0".
* 4e 4e
Le chcingement de cimier, aux XIV<^ et XV«* siecles, est au moins aussi
tVequent que le cliangenient d*arnioiries; voici, iiar ordre alphabctique, les ob-
servations que Ton peut faire sur les fanülles de dynastes.
• Sr«an i\v Jt^nn de Kode, jiiire k Alt^uat-Bielt^feld (Fl. 25», No 211
' 8<'eaii d* Arnold IViiJ^ekynrk, hoiirgreois de LippsUdt (II. 23(\ N** 4). — Le meae
ineuMo rh«rjre rem.
^ Seeau de Jean ile Li|i|>e. ju*re k Münster 1(1*1. 174, N" 20V — L*eca porte egvlemeiit
uiie pMtte d\nim,
«Soe»u de Gerlach de BreidenlMch (PI. 211, N- 22)
'8ee»u de Hurt^lunl de Klotin^en (IM. HiK X«> 2n. — iVtte ffamUle porte luie fasee
ohtiriree de deux oa trois iials, et sanaontee d'an lion issant. (Of. Ibid.y N** 20).
• S<*eau d*Ktienne de Meeheln \V\. 172, N<' 23>. — Cette famille poite trois braqttes pa9>
s»nt«. 117 Ibid,, N*^ 22V
' Si^eau de Jean de Ole [VI 2K\ N" 19V — Cette fa»iUe porte ue coquUle. (Cf.
IhitL. Nt» lf<V
^ Seeau de Oonra«l de lUlvre, pretre. pK*v6t d*OTerenkirebeii {V\. 227, N<* Sl — L'een
l»orte une harre ohariree de tr\»is ro«es.
• Seean d Othon de TNiislo, eh&teiain de Verhte {PI 145, X« 2V ~ Cette fasille porte
une fnsee y^Cf, IhhL, N*^ V
'* Sivau de Jean de Hrahars^en (PI 2:U, X • 2l\
»' Soe;»tt d^llerniann Wi^ndt^ doyen de IV^rlise dr Minden ^PI. 2^2. X- WV
'* Stvau dllartum: de Frenke yV\ 2i\ N'» s\ — Cetif famiUe porte trois creaaiUere«.
»Soean d'Oth%>n de Moncke vPl l'»l, X" UV
'« S<-eau de Thierry lUver vll. 2ltv X" :iV - iVlte famiUe p*>rte ile fpitmits. ä ia
S^vA\\ de Ces;ir de SrhtMelieli PI. I\\ X- 12 — Cette faaiiUe porte War^tmi^ ä inns
' Soeau de iJvrard dr i»4len ,P1 K^V X 4' — Cette faaiült: porte il'or, ä inns cram-
sVc^u dXnUon dt DimUap? ,Pl ÄV, X 9
- 121 -
Arnnherg. — Louis, en 1308, cime d'un ecu aux armes somme de
touflfes de plnmes de paon*; Godefroid, en 1353, d'un ¥ol, chaque aile chargö
d'un ^n aox armes'.
Beihtheinu — On a däcrit plus kaut le cimier d'Egbert, en 1298^;
Jean porte, en 1317, huit petites bannieres aux armes ^; Bernard, en 1385, uu
buste humain coiffä d'un.bpnnet aux armes \
I>orimund0 — En 1312, Conrad II surmonte son lieaume d'un ecran
semi-circulaire aux armes, somme de sept touffes de plumes'^; ('onrad III, en
1333, d'nne töte d'homme barbu^
lÄmburg. — Le plus ancien cimier, que nous ävons d^jä Signale, se
rencontre snr un sceau secrcft de Thierry III, en 1338: 11 est forme d'une rose
surmontäe d'une touffe^
On doit alors descendre, pour rencontrer un nouveau cimier, jusqu'ä son
descendant au qnatriöme degre> Guillaume I: celui-ci, sur quatre sceaux difle-
rents remontant aux annees 1401, 1412, 1418 et 1427, cime de deux arbustes^
Son fröre Thierry VI, sire de Bruch, porte en 1418 un vol et en 1437 deux
arbustes '®.
De ses deux fils, Fainä, Guillaume II, surmonte egalement son heaume
de deux arbustes'*. Henri, le cadet, y ajoute un lion issanf.
Enfin Jean V, en 1505, cime de trois touffes de plumes de paon '^
La Mark. — Evrard I, en 1291, porte un ecran semi-circulaire aux
armes, le bord superieur largement engrele **. Sur les sceaux d'Engilbert II, en
1319 et 1322 '^, et de Conrad de Horde en 1343 '**, les engrelures ont disparu, mais
l'ecrau est surmonte de cinq plumes de paon. Adolphe II, cii 1341, fait encore
usage du meme cimier'^; mais, en 1344, il le remplace par deux plumes de
herou; le heaume est, de plus, timbre d'une couronne dont le cercle est echi-
« PL XXVIII, N« 7.
« PI. XIV, No 4, et PI. XVI, NoN U) et 17.
* PI. XIII, N» 3.
* PI. XXI, No 5.
* PI. XXI, Nu 8.
* PI. XXXIX, No 3.
' PI. XXXVIII, N» (>.
MM. XXXI, No II.
' PI. XXXII, Nos 1, 2 et 3, vi T. III, p. ill
">P. 2i) et pl. XXXII, Nn 4.
• » P. 2i).
•* Ibid.
»» PI. XXXII, No 7.
•* PI. X, No 1.
»^PI. XI, No 1, et i.l. XXXIII, No 4.
'•• PI. X, No «J.
»' PI. XI, No 2.
- 122 —
quete'. Snr trois sceaux-de 1348, 1355 et 1362, Elngilbert III porte ^galement
les deux plumes et la coul*oDne^
IttiveuHberg. — Le cimier ordinaire, d^jä signalä, se compose d'uiie
brancl\e de tilleuP. Sur un sceau armorial de 1323, Othon de Vechte Charge
son heaume de cinq branches de tilleul entre deux toufies de plumes de paon^.
L'annee suivante, un sceau äquestre montre le cimier babituel de sa famille^;
mais, au contre-sceau, ou voit trois braucbes de tilleul entre deux touffes de
plumes de paon^
Steinfurt. — Baudouin I de Steinfurt, en 1284, cime d'nne sorte de
cercle garni de plumes autour du heaume ' ; il en est de mßme de Ludolphe VII,
son petit-fils, sur deux sceaux de 1343 et 1346 ^ Les deux fils de ce demier,
Ludolphe VIII, en 1343, et Baudouin IV, en 1361, portent deux tStes et cols
de dragon affrontäs^
Tecklenburg. — Le heaume d'Othon, en 1304, est surmontö d'nn paon,
la queue repli^'®. Celui de son fils Othon V, en 1317, porte nne queue de paon
en eventail, chargäe de trois feuilles de n^nuphar'*.
Ces changements ue sont pas plus rares dans les familles de moindre
noblesse; on en relöve sur les sceaux des Brenken*^ v. d. Busche '^ Cappeln '^
Gore", Droste**, Friesenhansen *^ Gogreve '**, Hachtmeister *", Hagen '^ Hanx-
leden", Hatzfeld«, Hoberge", Horde«*, Horhusen»», Klencke«*, Kukelsem",
» PI. XI, No 4.
« PI. XI, No 3, et pl. XXXIII, No8 10 et 11.
» PI. XII, No» 1, 2 et 4, et pl. XVI, Nos 7 et 8.
* PI. XXXVIII, No 1.
* PI. XII, No 3.
* PI. XVI, No 9.
' PI. XXII, No 5.
« PI. XXII, No8 7 et 8.
» PL XII, No 10, et pl. XXIII, No 1. '
•« PL XIII, No 4.
•» PL XX, No 8.
•« PL 251, No 21; pl. 259, Nos 8 et 9.
•3 PL 222, No8 13, 15 et 16.
»* PL 150, Nos 10 i 13; pL 159, No 21.
•^ PL 182, Nos 3 et 4.
'« PL 154, Nos 13 et 14.
«^ PL 257, Nos 16 et 17.
'« PL 224, Nos 3 4 6.
''> PL 258, Nos 23 et 24.
*" PL 219, Nos 13 k 15.
*• PL 211, Nos 20 et 21.
« PL 211, Nos 7 et 8.
'• PL 182, Nos 13 et 14.
" PL 232, Nos 10 et 11.
«^ PL 226, Nos 3 et 4.
«« PL 250, Nos 3 et 5.
" PL 182, Nos 1 et 2.
~ 123 -
Langen S Leithe', Lüdinghausen^, Mescbede^ Münster^, Nedere^ Padberg',
Plettenberg^ Schenking^ Schnelleiiberg *", Schönebeck*', Schorleiuer '^ Sei-
bach ", Stevening ", Strünkede '«, Swicker *•, Westfal »' et Wischelo '^
La capeline ou volet se rencontre poui* la premi^re fois en 1283 sur le
sceau äquestre d'Othon de Vechte**^; il faut alors descendre jusqu'en 1323 pour
en trouver un deuxiöme exemple, fourni par le sceau d'Othon IV de Ravens-
berg*^ Elle est peinte ou brodle aux armes sur les sceaux de Jeau de Beut-
heim en 1317 «•, et de Godefroid d'Amsberg en 1340".
A Torigine, les bords de la capeline sont droits ; plus tard ils se festonnent
en öcailles plns ou moins profond^ment d^coup^es. Les lanibrequins proprement
dits se montrent seulement en 1400, sur le sceau d'Adrien de Dorth'^.
Le tableau suivant indique les proportions dans lesquelles se rencontrent, au
XIV« et XV« siicle, le heaume nu, le heaume ä volet, et le heaunie älambrequins.
Heaume nu'* Heaume ä volet" Heaume ä lambrequins'®
2 -
{) —
1(5 -
31 1
48 7
13 53
2 45
- 54
121 1(K)
' PI. IfjÜ, N<w 3 et 4, et pl. \1\\ N» 12.
« PL 205, No 10; pl. 21J^ N«» 11.
'Fl 183, N"8 9 i 12; pl. 21t», N» 1.
* Fl. 208, Nos 3 et 4.
- Fl. 142, N«H 2, 4 vX 5.
•FL 256, N« 17; pl. 257, N" 13.
' FL 220, N"H 4 a 7.
»• PL IM, Nos 3 ä 5.
•• FL 178, Nu 7; pl. 179, N-s u\ et 17.
»« FL 204, Nos 12 et 13.
'» FL 144, Nos 1 et 2; pl. IHO, No 17.
'« FL 226, No 16; pl. 257, N" 21.
'» FL 207, Nos 4, 5, 7, « et 1».
'* FL 167, Nos 4 et 5; pl. 171», N" 15.
«^FL 161), Nos 11 et 12.
«•FL 163, No 21); pl. 17i», N«» 2().
" FL 22:3, N^'s 6, 7, ».» a 13.
«•^ Fl. 179, N"s 1 et 2.
»» FL XII, No 2.
««Fl. XXX VII l, No 1.
«»FL XXXVIII, N" 1.
«« FL XXI, No 5.
«3 FL 209, No 13.
(Suite, Nof* 24, 25 ot 2«; vtiir p. 121.
1301 ä 1325
11
1326 k 1350
17
1351 k 1375
11
1376 k 1400
12
1401 ä 1425
17
1426 k 1450
13
1451 k 1475
1476 k 1500
1
87
r
r
- 124 -
Le |»1qs ancien exeinple de heaome couit>niie se releve sar le sceau d
m de Hatzfeld, en 1340'; le second est foarni par celni dEagilbert 11
>*
t
" De 1301
— Ä4.4 — äÄ8
IV i:öK
— 1Ä>5 — 3M^i
De 1350
- 2305 - ±223
De 1376
- ÄV15 — 3*4j2
De 1401
1?^.^ — 1?1 4 -
De 1436
— 1h6l4 — 225 10
De 1451
De U7S
<' De 1301
l»e 1326
- 224>.
De 1351
IHI5 - 3075 -
De 1376
132r»: XX N _ X3LXIII 4 - 15517 - 16» 11 — 2017 — ±Ü2 — 22:j
— 2fiOJ — 261.15.
1350: XXXIV. •; - 142 7 - 150.10 — 1^4^ — 1Ö.12 — 1SM.4 — 1^
— 223 7 - 223 21 — 226 10 — 22» 3 — 22i».l3 — 2».2 - 241.2 — 261.1
1375: 144 6 — 1503 — 151 9 — 156l11 — 15712 — 18311 — 198.
- 224 14 - 241 9
l4V0i XXXTIII 3 — 144> — 1675 - ISIÄ — 2113) - 214» - 225.
— 237 12 - 24» 4 — »\ 1».
1425: 1433 — 14616 — 154 14 — 159.21 — in.H - 1857 - 1>V,21
1»1.H — 1»2.12 - SOI 16 - 2J412 - 2278 — 331.13 - 296.13 — 241.1
1450: XXXn 5 - XIXIV tS — I43lS - 1467 - 157.8 - 167^ — 176.:
— 237.13 - 24ai2 — 251j27 — 262.13l
1475: 147.3* _ aai20 — 2CK1I — 222.16 - 361.1k.
1500: 1^.1.
1325: XXXTin 1 - \&X
1350: 142.4 — 14^» - 150.11 - 154,3 - 1Ä12 - 30rr4 - 23D.4 — 222.1
1375: XXXIII.IO - XXXIII.il — 151.10 - I6S17 - 176.» — I»I5
6 - 222.10 - 223.» - 20.10 — 241.11 — 251.12 - 252.2 — 254J2.
1400: XXI. S - XXXIX U - 14i5 — H»-3 — 151 IS - 154.13 — 15S
iaV4 _ 167 4 — 175 15 - 1>^22 - 200.13 — 206.17 - 308^ — 2Q5l10 — 30».I8 -~ 2ia]
- 222L4 - 223 11 - 224.13 - 2Ä-» - 2:«j30 — 213111 - 3I6l7 - 251.13— 251.5
i
- 258.10 - 253:22 - 255j27 - 262 14.
De 1401 k 1425: XXXU I - XXXII 2 - XXX\^U II — XLL» - 171.15—172^1 -
IÄ>.6 - 1»220 - 1»7.l — l»2l» — 2015 — 201 » — 304 12 — 3066 - 30(7.7 — 207.18
2CIS3 — 3fti3 - 5ÄI7 - 2I1J22 — 2IM0 - 221 J» - 221 14 - 2ÄI5 — S3.12 — 236.3
227 2 - 227» — i2».12 - 231 30 - 33til0 — 234^ - 23».Ki — 2».i3 — 241.3 — 242
- 2445 - 24610 - 246 M — 24»5 — ^IM - 25i Ä - 251 J6 — 25213 — Ä3.S — 253.5
- &\5 - 262.1^
De 1426 ä 14.»: XXV. 15 - 116 17 - 14».» — 15117 17S:2 - 19Äil — 206.10 -
2l»s.» — 217 I» - 224 10 - 22512 - 21212 - 251 34
De 145! ä !475: !.X>> — 2i;v4.
»*De 1376 i 141V: 20» 13
IV 1401 a 1425: 172.1» - is:5 i2 - l»7 - 2225 — 330.17 — 2C3L5 — 251.17.
De 1436 i 14oi»: XXXII 3 - XXXIX 5 - XL 5 - 1455 — 1455 - 147.14 - 150.1
- 1555 — 156 4 — 157.» - 165.7 - 1651:. — I65.I» — n^ IS - I7ßLl2 — 176ul8— IÄ5.1
- 1?<5 - I>«^I2 - l<7:. — l'^3 - li»i:> - 15C3L1 — 1»5J2 — 1«5 — 1»r.ll — l»7.2
- I!r^l2 - 1»»3 — 2«i 5 - 2ieil - 2W.1N — äTijJI - 3(K4 - 3Ä<-I8 — 211.18 — 216
- 2I62J - 217 1^ - 2264 - 23:n6 - 25321 - »\17 — 3K14 — 2i6L4 - 246.13 — 24Ä
- 24» 17 - 24» 1^ - »>5 - 25M5 - 251 :6 - 2^2 I»
IV :451 a 1475: XXXII 4 - XXXIII. 13 - 15C»4 - 151.14— 15(636-1621»— 164.1
- 165:» - 167 14 - 1»*7 17 - 1*^.16 — 171 U - 17420 — l7Hi2 — 18L13 — 185.4 -
I^;i4 _ i^o^^ _ isvi,^ _ |>va^ _ isxjfT - 1^» 4 - lSÄ.6 — l»&5 - 195.22 - 1»7.2 -
1.'7 14 - 1»7 25 - Ä155 - 3»^ - 2:022 - 211 ^ - 2164 - 22113 -- 2128 — 233.17 -
- 235 IS 24*V^ - 244«* - 24-^:^ — 24tl5 251.1^ — 252:30 — 2&12I.
Iv 1476 A KVa^: 14^3 - :4»5 - :5:»2e - i:iS.I2 — 15814 — I6MI - 163.4 -
w;3L» - :6h7 - i;^4» _ itü. ITai.» - 17520 - 176j2 - 17717 — 185J0 - 18R» -
- l*«!^ - l»l N _ j^-e-^ I,MU» - l»4 12 - r.«.IO - lÄM — ISM — 198.16 -
li«S:Äi - :»4 13 - 21«:^ - '3K.:* - 2l2 I - 2'.; 21 - 214! 4 — 2156 — 2I5l1» — 217.8 -
1^ <17 - 22-^>» - 2Ä> »^ - 2^: ; - 2>:» - iV» 23U14 - 2ÄII — 2S2.13 — 234.1
- 2^*» — 2Ä- 12 - 241 4 - 241 1^ - 242^ - 24:U> — 244 12 — 2«i< — XI.19.
II 2r, N. :
— 125 -
de la Mark, en 1355 '. On n'en rencontre plus que quatre autres jusqu'ä la fin
du XIV« sitele*. II est uq peu moins rare au XV^ sans que le nonibre en da*
passe cependant treize*.
Od ne devrait pas croire qu'il ait m Tapanage de la haute noblesse;
panni les dynastes, seuls les comtes de la Mark en ont fait usage. Nous avons
d6jä signalö la particularitö que präsente leur couronne, dont le cercle est
tehiquetä ^
* * *
Ontre V6cn et le heaume, les armoiries ont omä la cotte d 'armes , les
ailetteSi la honsse et la banniöre.
La cotte d'arroes se remarqne pour la premiöre fois sur les sceaux d'A-
dolphe I de la Mark, en ]226^ et d'Othon de Dale, en 1228"; eile ne semble
pas alors porter d'armoiries. Celles-ci n'apparaissent qu'a la fin du si^cle, et le
plus ancien exemple en est fouini par le sceau d'Evrard I de la Mark, en
1291 '. L'nsage de la cotte armoriöe semble d'ailleurs avoir Me peu r^pandu :
les seuls sceaux sur lesquels on la rel^ve avec certitude sont ceux d'Engil-
bert II, d* Adolphe II et d'Engilbert III de la Mark».
Les premiires ailettes se voient sur le sceau de Graft de Grafschaft, en
1291*; Tempreinte, assez fruste, ne permet pas de dire si elles sont ou non
annoriees. Sur presque tous les sceaux du XIV« si^de, la position de l'^cu
masqnant T^paule enip6che de voir si le cavalier porte Tailette. Cette picce ne
s'aper^oit bien que sur les sceaux d'Engilbert II et d'Adolphe II de la Mark,
en 1319 et 1341 '•, aiusi que de Godefroid d'Arnsberg, en 1353*': les armoiries
s'y distingaent tr^ nettement.
Sur le sceau d'Othon de Vechte, en 1240, le cheval est, pour la premiöre
fois, convert d'une housse''; il faut alors descendre jusqu'en 1283 pour en
tronver an deuxi^roe exemple, foumi par le sceau d'Othon de Ravensberg '*.
Apartir de cette öpoqne, la housse devient d'un usage absoluroent general: on
ne peut citer que deux sceaux sur lesquels on ne la rencontre pas: ceux d'Eg-
bert de Bentheim'^ et de Bernard de Bermentfelde ** en 1298.
' Fl. XXXIII, No 10.
< XXXIII. 11 — 146.9 — 159.0 — 220.7.
'XXXII. 5 — XXXIII. 13 — 148.8 — I4<U» — ir»l».2l — H>r>5 ~ mi.13 — IWjf) —
157.25 — 198.6 — 199.3 — 199.20 — 200.15.
*P1. XXXIII, No8 10, 11 et la.
» Fl. X, No 3.
• Fl. XIII, No 5.
» Fl. X, No 4.
•» Fl. XI, No« 1 ^ 4.
• Fl. XV, No 2.
»« Fl. XI, N"B 1 et 2.
»» Fl. XIV, Nu 4.
»« Fl. xir, N« 1.
» Ibid., N« 2.
>* Fl. XIII, No 3.
'^ Fl. XV, No 6
- 126 -
La liousse est toujours armoriöe. Sur le sceau de Thierry de Bilstein, en
1327, eile est seulement charg^e de quatre ^cussons aux armes '. Partout ailleurs,
eile est enti^rement armori^e. La housse 6tant fendue en son milieu, les armoi-
ries sont reproduites quatre fois: encolure k droite, encolure k gauche, Croupe
ä droite et Croupe ä gauche. Le sceau d'Herman de Münster, en 1311, offre
une exception. Les armes de cette famille 6taient anciennement d'or au che/
de gueules^. Sur Töcu, le chef de gueules est reprisenti par un quadrillä en
losange, tandis que le cliamp demeure uni; la housse est de mSme unie; seul,
le cou du clieval est envelopp^ d'un quadrill^ semblable au chef. On en doit
certainement conclure que la housse ätait jaune et Tencolure seule rouge^.
Les sceaux des la Mark, au XIV« si^cle, montrent le cimier reproduit
sur la tßte du cheval*.
En rfegle g6nirale, le cavalier est arm6 de Tipie; il porte une bannüre
oblongue, armoriee, sur les sceaux d'Othon de Dale en 1228*, d'Othon III de
Ravensberg en 1283« et d'Othon IV en 1324 ^
Les Supports sont, dans toute rAlleroagne, d'un usage trös restreint. La
Westphalie ne fait pas exception ä la rögle. Ceux que nous avons relev^s sont
au nombre de dix-neuf : deux seulement remontent au XIV^ siöcle. En voici la liste :
Un ange: Roger de Wickede, en 1444"; Albert Kerkhorde, en 1477;
Herman d'Olpe, en 1483»®; Cordule de Gemen, en 1509**.
Une dame: Detmar Popinchus, en 1439**.
Un personnage assis: Tilmann Baumgast, en 1448 *'\
Une aigle: Jean d'Essen, en 1426»*.
Un cygne : Thierry Brakel, en 1486 *^, et Henri Treking, en 1487 ***.
Deux anges: Thierry de Romberg, en 1416*'.
Deux personnages : Ludolphe de Hake, en 1375 *".
» PI. XIV, Nu 2.
* On blasonnc aujourcrimi coupe de tineulea et (Vor.
3 PI. XIV, Nu 3, et pl. 142, Nu 2.
* PI. XI, Nus 1 i 4.
s PI. XIII, No 5.
<• PI. XII, Nu 2.
' Ibid., Nu 3.
^ PI. 204, Nu 19.
« PI. 201), No 7
'« PI. 193, Nu 24.
» • PI. XL, Nu 7.
•« PI. 209, Nu 5.
•3 PI. 189, Nu 23.
»* PI. 20i), Nu (i.
»^ PI. 217, Nu 13.
»« PI. 222, Nu 12.
«^ PI. 192, Nu 20.
"^ PL 157, Nu 12.
- 127 -
Denx hommes barbus: Hildebrandt de Hengstenberg, en 1417'.
Denx sauvages: Tideman d'Unna, en 1460*.
Un homme et une femme: Margnerite de Luxemboarg, en 1442**.
Denx lions: Jean Stecke, en 141 M et Gombert d'AIpen, en 1442 ^
Deux aigles: Guillaume de Luxembourg en 1401* et Albert Beye, en
1443 '.
Deux griffons: Henri Terrax, en 1394 ^
La France et TAngleterre sont, par excellence, les pays de brisures. On
troave encore un certain nombre de ees modiiications sur les bords niemes du
Rhln, mais elles deviennent de plus en plus rares k mesure qu'on s'avance
vers Test
Parmi les variantes que nous avons ätudiees tout ä l'heure, quelques unes
peutfttre ne sont autre chose que des brisures. Nous mentionnerons seulement
ici Celles qui consistent dans Tadjenction d'une pi^ce.
Cette pi6ce peut etre :
un lambeP; — une bordure; — une etoile*®; — une rose'*; -- une
autre petite pi^ce.
Le tableau suivant indique les proportions dans lesquelles ees diiferents
meables se rencontrent:
~ Autre piece
Lambel
Bordüre
Etoile
RO!
1226 h 1250
1
1251 ä 1275
1
—
1276 ä. 1300
1301 h 1325
2
2
2
1
1326 k 1350
2
1
1
1
1351 k 1375
1
1
1376 k 1400
4
1401 k 1425
1
1426 k 1450
1
1
—
1451 k 1475
—
1476 k 1500
2
8
3
12
2
•>
« PL 185, No 7.
• PI. 195, No 20.
» PI. xxxn, No 6.
« PL 199, No 20.
» PL XXXII, Nu 5.
•PL XXXII, No 1.
' PL 206, No 20.
• PI. 219, No 17.
•XXV. 12 — 183.2 — I92.(i — 20:J.2 — 20ri.2 — 214.« — 2ir>.7 — 2rrf).l.
«•XXXIU.8 — 146.4 — iriO.7 — 1H7.2H - IIK;/.» — 197.4 — 2<l0.2:i — 2i\H.\\ - - 2IM0
- 215.9 — 215.10 — 233.n.
" 158.8 — 198.2.
- 12» -
Outre les holt ^us cit^s, un certain nombre d'aatres porteut an lambel';
nous ne les avons pas fait figurer daus ce tableau, parce que neu ne nous per-
niettait de reconnaiire si le lambel constituait ici une brisure, on formait au
contraire partie int^grante des armoiries.
Le lambel pent avoir trois, quatre ou cinq pendants; ce dernier cbiffre
n'est Jamals d^pass^. Le tableau suivant r^nme encore les donn^s foumies
sur ce point par le recueil:
Trois pendants' Quatre peudants' Cinq pendants^
1226 ä 12j)0
1
1251 ä 1275
—
1
,
1276 ä 1300
—
2
1
um ä 132Ö
1
—
. 3
1326 ä 1350
1
2
7 .
1351 i 1375
1
7
1376 ä 1400
1
1401 & 1425
1
1426 ä 1450
1
145t ä 1475
2
1476 ä um
1
2 6 25
Les trois exeroples de bordure comprennent une böi-dure ^biquet^e sur
le sceau de Guillaume d' Arnsberg, en 1306^ une bordure simple sur le sceau
d'Adolphe II de la Mark, en 1323* et une bordure engrßl^e sur le sceau du
meme personnage, en 1328^
Les quatre petites piöces reprises saus d^signation speciale au tableau
de la page pr^c^dente consistent en un tröfle tig^, en 1344^, un croissant et
un ^trier, en 1350*, et un oiseau, en 1361 ■^
La cotice traverse ägalement un certain nombre d'^cus", oA eile est
consider^e comme une marque de bätardise ". II convient de faire observer que
cette brisure ne se transmet pas aux enfants du bätard. Sur une Charte de
* 152.8 — 155.12 - 160. 13 et 14 - 166. 5 ^ 8 — 167.21 — 203. 5, 6 et 7 — 206.6 — 209 15
- 223. 4, 6 ä 13 — 229. 4 et 5 — 263.13.
Cette li.ste ne comprend pas les ^cas uniquement charg^s d'an lambel.
« 192.6 — 205.6.
» 155.12 - 166.5 — 223.4 — 229.5 — 250.1 — 263.13.
* XXV. 12 — 152.8 — 160. 13 et 14 — 166. 6 i 8 — 167.21 — 183^ — 203. 2, 5, 6 et 7 —
20r).2 — 214.6 — 215.7 — 22:1 6 i 13 — 229.4.
* PI. XXVIII, N« 9.
« PI. XXXIII, No 9.
' PI. XXXIX, No 6.
« Sceau de Guillaume de Vernede (Fl. 223, No 9).
' Sceaux d'Enj^ilbert et de Jean de Lon (PI. 260, N«»« 2 et 3).
•" Sceau de Lubbert de Wendt (Fi. 253, No 19).
•• 149.12 - 152.15 — 188.6 - 239.11. ;
''T. III, Einleitung, col. 31.
— 129 -
1476, Jean van Äldenbockum, bätard, brise d'une cotice, et ses denx fils Jean
et Bernard, d'une ätoile '.
ün type de brisure fort curieux est encore foumi par le sceau de Christian
de Bentheiniy fils de Bandouin, en 1373*. Sans en avoir la preuve certaine, on
snppose qne ce personnage avait pour p6re naturel Baudouin de B. , chanoine
d'Osnabrück *. II porte un äcu ä la fasce charg^e de cinq boules; nons avons
d6j4 dit qne les Bentheim s'armaient de guculcs, it quator^e boules d'or,
(A snivrc).
Die Heraldik im Basler Gewerbeinusciini.
Von E. A. S.
(Hiezu Tafel X u. XI).
Basel zählt, wie schon in einem der ersten Jahrgänge dieser Zeitschrift
dargelegt worden ist, ausserordentlich viele Denkmäler der Her<aldik. Dass
dieselben aber stilistisch hervorragend und für das Kunstgewerbe vorbildlich
sind, ist erst in den letzten Jahren anerkannt worden. Freilich sind viele
dieser Stücke ihrer ui*sprUnglichen Polychromie beraubt worden — dies gilt
z. B. von dem Reinach-Eptingenschen Grabstein der St. Martinskirche (Tafel X),
der vor zwanzig Jahren noch den tadellos erhaltenen Farbenschmuck der Er-
stellungszeit trug — viele sind öfter übermalt worden, wodurch die plastischen
Einzelheiten der Schärfe beraubt wurden.
Die Direktion des Gewerbemuseums von Basel hat sich deshalb ein grosses
Verdienst dadurch erworben, dass sie eine Reihe der schönsten gotischen Wappen
der Basler Kirchen abformen und in Gips nachgiessen liess. Eine ganze Wand
eines Mnseumssaales ist mit Nachbildungen dieser Art bedeckt; wir erkennen
darunter die prächtigen Drcieckschilde der Dominikaner-, Peters-, Martin- und
Klarakirche, welche einzelne Trommeln der Rundpfeiler (Tafel XI Fig. 1—3)
schmücken. Einzelne Wohltäter der genannten Kirchen haben aber nicht nur ihre
Schilde, sondern ihr vollständiges Wappen an solcher Stelle in Stein hauen lassen ;
die Helme derselben lassen uns den tJbergang vom Kübel- zum sog. Stechhelm an
mustergiltigen Beispielen verfolgen. Sie sind auch interessant durch die Helm-
decken, indem dieselben sich nicht nach beiden Seiten ausbreiten, sondern zopfai*tig
nach hinten flattern, manchmal am Ende durch einen Knoten zusammengefcasst
und mit einer Quaste geziert werden (Taf. XI Fig. 2 u. 3). Die Ränder der
Helmdecke sind mit Zoddeln versehen, d. h. in derselben Art ausgeschnitten,
wie die Kleider jener Epoche.
Ausser in der Gipssammlung enthält das Basler Gewerbemuseum noch
zahlreiche andere heraldische Stücke ; hervorgehoben seien hier nur die schönen
* Fl. 215, N"s \) et 10, fit p. 1. — Aldenbockuiii porte dt- tfahh, /) Vfninfh't d'arnent.
» PL 225, Nos 15.
» T. III, Einleitunf/, col. 31.
ArebiT für Heraldik. Helt :(. 1903. 3
gotischen Ofenkacheln des 15. Jahrhunderts mit dem Basler Schild zwischen
zwei Basilisken als Schildhaltern, sowie die Schnitzereien.
Kleinere Nachrichten.
Heraldisches ans Kaiserstatil. Wappen des Abtes Kaspar I. von
St.Blasien 1563 am sog. Amthaase InKaiserstuhl. Jn diesem Hanse waltete von
fe^
Fig. 35
der Mitte des 16. Jahrhunderts bis ins 19. Jahrbnndert hinein der Amtsscbaffner
von St. Blasien, welcher in dieser Gegend, bis znr Aufhebung d^ Klosters
(1807), bedeutende Gefälle zo beziehen hatte; Abt Kaspar I. war ein Rcstaa-
rator des Klosters and regierte 30 Jahre. Er starb 1571.
V0NG0T5- GNKBCA5PAR.ARt
DE5 GOTiH^VSZ V-5ANTBl3')i
vrrn ^CMWARZVX/ALDE.
Fig. m
Mmmr^
Wappen der Familie Bnol. Ursprünglich stammte diese Familie
aas QraubUnden. Das Wappen ist in Stein und an der Strasaenseite des Oast-
haases zur „Krone" in Kaiserstuhl angebracht.
Fig. 3K
Wappen des Johann Manuel Buol, ist an einem Kellereingange
beim Escherhause in Kaiserstnbl; die Initialen des Namens sind in die drei
Teile des Kleeblatts eingezeichnet. Ernst Rlieijg, Zürich.
Die Siegel iler Franziskaner zn Bern. In der Festschrift zur Eröff-
nung des neuen Hochschulgebäudes zu Bern schildert unser Mitglied, Staat«-
arcbivar Dr. H. TUrler, die Schicksale des Franziskanerklosters von Bern,
dessen Hauern nach der Glaubensspaltnng als Logierbaus fUr die übergetretenen
Geistlichen, dann als Suppenanstalt für die Annen, spiiter als Sitz der theolo-
gischen Lehranstalt gedient hatten. Am Scblnss der höchst interessanten Dar-
legung sind drei Siegel des Konventes mit der Figur des thronenden und seg-
nenden Salvators und zwei Siegel des (juardians mit einem heraldischen Adler
nach stilgetreuen und klaren Federzeichnungen U. Durrers abgebildet.
Wappenlieiler. Im neuesten Heft der Kath. Schweizer Blätter (1903 III.)
beschreibt P. Petrus Canisiu.'; Jost eine Landkarte von Ludwig Muos. Diese
erschien als Kupferstich Ißys mit dem Titel: Helvetia, Rhaetia, Valesia. In
der Karte sind Verse über einen jeden Kanton, welche auf dessen heraldische
Standesfarben zielen und selbige mit Blumen vergleichen, eingeschrieben.
FERT. \ propos de cette dcvise de la maison de Savoie, M. Albert N»'f
archtologue et chef du Service des Monuments Historiques du Canton de Vaud,
a ^rit, eil date du 12 juin Iixjlj, les ligucs suivantcs ä la «Kevue*: Beaucoup
— 132 —
de vos lecteurs auront sans doute ete frapp^s de la devise F. E. R. T. qui se
trouve, alliee aux armes de Savoie, sur les anciennes peintures de nos temples
(ä Gorsier par exemple), de nos chäteaux, snr les inonnaies italiennes actuelles, etc.
n existe toutes sortes d'interpretations de ces lettres. La plus connue:
Fortitndo Ejus Rhodnm Tenait, relative au si^ge de Rhodes en 1310, ne rösiste
pas a la critique historique; on a äte jusqu'ä Texpliquer, assez m^chamment, de
la fa(;on suivante: Femina. Erit. Xaina. Tua.J!
Un article paru r^emment dans le Corriere della Sera de Milan, numero
de dimanclie 3 mai, donne riiistorique complet de la question et fournit en m6me
temps une Solution, qui me semble definitive. On la doit au c^l^bre numismate
Promis; ce demier trouva une monnaie d'Am^öe VII, sur laquelle on lit, en
toutes lettres, le texte snivant: ^Fcedere Et Religione Tenemnr* *.
Bticherchronik.
Siegel der badischen Städte in chronologischer Reihenfolge. Heraus-
gegeben von der badischen historischen Kommission. Zweites Heft. Heidelberg 1903.
Mit Freuden wird der Heraldiker wie der Sphragistiker das Erscheinen
des zweiten Heftes dieser wertvollen Veröffentlichung begrüssen. Sie enthält
die Siegel der Städte Achem, Baden, Btthl, Oemsbach, Kuppenheim, Rastatt,
Renchen, Heinbach, Gengenbach, Haslach, Hausach, Kehl, Lahr, Lichtenau,
Neufreist ett, Oberkirch, Offenburg, Oppenau, Schiltach, Wolfach und Zell am
Harmersbach. Der Text ist knapp, klar und Übersichtlich, die Abbildungen
scharf und getreu. Wenn bei den folgenden Heften mehr Siegel auf eine Tafel
zusammengedrängt werden, was ohne irgend welche ästhetische Einbusse ge-
schehen kann, indem geradesogut 10 wie 4 Siegel verschiedenen Stiles auf
einem Blatt können vereinigt werden, so wird diese sorgfältige Publikation an
leichter und bequemer Beuutzbarkeit noch gewinnen.
Knnstge werbliche Altertümer ans dem schweizerischen Landes-
niuseum in Zürich. Hofer & Co., Zürich.
Vor uns liegt die zweite Lieferung dieser schon früher von uns angezeigten
Veröffentlichung; wir erwähnen sie, weil auch diese Nummer auf zwei Tafeln
heraldische Werke wiedergibt. Auch diesmal sind die Tafeln musterhaft aus-
geführt, die eine davon als Vitrographie , d. h. als Farbendruck auf durch-
sichtiger, fast glasheller Gelatine; der Text ist zweisprachig, d. h. fttr dasjenige
Publikum berechnet, das nur einer Landessprache mächtig ist. Ist die technische
Ausführung des Gebotenen durchaus anerkennenswert, so kann man nicht das-
selbe sagen von der Auswahl. Dieselbe ist einseitig, indem sie immer wieder
Glasmalerei (zweimal dasselbe, bereits vor Jahren an anderer Stelle edierte
Stück von 1549) und Keramik bringt, und anderes, das, wie anzunehmen ist, in
einem Landesmuseum auch sollte vertreten sein, vernachlässigt.
voir Stnckelberg: Das Wappen in Kunst und Gewerbe p. 114.
- 13a -
Die l'Hegc tU'v Kunst im Kautoii .AacKaii. von J. Slam in 1er. Anläss-
ich der Uenlenarfeier des Aargaus bat dio kantonale liistorisclie Geaellscliaft
Mne PiiliJikation veranstnltet, deren BeileuUing besonders in zwei Eigenscliaften
Tiegt, in der klaren ÜberBiclitliclikeit des Materials und in der sorgfältigen und
reichtialtigei) Illustration. Der Verfasser bezeiclinet die Arbeit selbst als eine
Zusammenfassung meist bekannter Werke auf den Gebieten der Arcbitcktnr,
Bildnerei und Malerei, als eine Ktinststatisttk des Kantons Aargau, aber durch
die chronologische Zusammenfassung des Materials gibt er eine Entwicklungs-
geschiehte der KUnste auf einem Fleck unseres Landes, welche durch ihre Voll-
Attndigiceit ein allgemeines Interesse erweckt. Die verschiedeneu Lanilest«i]e
des heutigen Kantons besasseu einzelne provinziale KunstKtätten, wie die Klöster
von Huri, Wettingen und Köuigsfelden, sie sind reich an historischen Eriuner-
Igen, die in den Denkmälern ein Echo hinterlassen haben.
An der Sjiitze der erhaltenen Baudenkmäler steht dio ehemals ßachgedeckte,
:hiflige, Klosterkirche von Muri, deren Chor nach der Hirschauer Oiilens-
IM —
. Ihre »8s»ere Fom mmaat* ciMB Barockbau I
r «bir 41« ite nawiMlM AnUge Ut Doek Toritud««, was aas dem <
i VUmt hkkU eniclrtticli ist. Ks fidgea Wetüttgea, cäw CUterzieneer
SttftskinJiMi TOD Zcncach ud ZoGugen, an
1 der Wechsd 4ec Stauten zur QenSKe dar^eUo laL 3At ■OUlicli ist
' chwaligiache Vcrtcacha» doiüiclier Kircbrabanteii bis ins Jahr KM>. ;
m Tanne Bore zu Aann imd des ScUone Branegg gute \
Weit mtef«Kaal«r ist der Ab^clitiitt iber 4« Baiaem, desse« 9 Uater-
erhalteani MoaBBKCtv uck der Materie graKUven. Aas den
kcbe ich biTforr v*nb»teia aas der 8iift«.kin:be tn Hbeinfeldeu
Bctwcrk >V\t. m-, Tbchrtber dar n SeiM*-'b gefiüleaeu
■ KlaigrftMea; xwei [»otjehraa Mrt e HaUnfiafis Bit loa empfnadenen
im Klartar Mari, eine Bttl«r«f«r aw BhewMaea «Fl«. «)); die Hnlr
loa Aarmo. in doM« skk 4ie entea I
- I3S -
aiiceornameDtik, iiocli völlig uuverstaiiden, geltend inacljen, iiraclitvoUe
rtftCliscliDitzereieii an Zmiuierdecken und Möbeln, die Backsteine von SL (Jrban,
jäie liesonders in Zofingen baulich verwendet wmden und von Eiseiiarbeiten
Vas Chorgitter von Muri. Die Goldschmied ekunst grii|)piert kirchliche und pro-
I fone Arbeiten, Kelclie, Monstranzen, einen gotischen Reliqnienarm aus Zurzach,
Leinen gotischen Weibelschild der tUtadt Bremgarten (Fig. 4l>, eine» Khren-
Fi?. 41
bepher der Stadt Baden von 168S mit dem AVapiieii Dnrer und Schnorf, und
verschiedene Siegelslemiiel, darunter denjenigen des Verenenstit'ts in Zurzach
(Fig. 42). Neben einer Menge interessanter Akten ist jeweilen eine Aufzählung
aller Künstler und Besteller beigegeben, die überaus nützlich ist für jede
Spezialforschung.
Im dritten Abschnitte fällt der Wand- und Tafelmalerei wenig Raum za,
um so stattlicher sind die Beispiele der Glasmalerei. Königsfelden, Zofingen und
Slaun>erg ans gotischer Zeit, Wettingen und Muri mit ihren fast intakten Folgen
von gestifteten Glasgemäldeu aus der Blütezeit des 16. Jahrhunderts. Bier
sind die schönsten Beispiele der Heroldskunst zu finden, von der einfachen go-
tischen Form mit Tartsche und kleinem Spangenhelm bis zu den reich ent-
wickelten Wappen der Renaissance mit Fahnen tragenden Scliildhaltem und
lustigen Oberbildchen. Hier ebenfalls wieder ein Verzeichnis der urkundlich be-
»ugten Stiftungen und eine Aufzählung der Glasmaler. Den Stliluss des Buches
bilden die Buchmalerei und die Stickerei, an der wiederum das Wappen eine
häufige Erscheinung ist.
Die Blnstration des Buches ist vorzüglich and in Anbetracht des Preises
ganz Überraschend reichhaltig. Die Abbildungen in Autotypie sind zum grössten
^H ({anz uue
Flg. 42
Teil nach Aufnahmen des Herrn Dr. W. Merz-DieboM angefertigt, sie erhöben
de» Wert des Buches als Nachschlagewerk ganz besooderä nnd bilden eine er-
wünschte Bereicherung unseres kunstgewerblichen Abbildangamaterial». Das
Bach ist hei H. R. Sauerländer in Aarau erschienen und kann auch in heral-
dischen Kreisen aafa beste empfohlen werden. P. 0.
In dem „Erneuerten and Vermehrten Wappenbnche", erschienen 1705
in Nürnberg in Helmers Bachhandlung and zwar im HI. Bnche findet sich
unter dem Schweizer Adel eine Familie „von Geltem" (von Geldern). —
Existiert dieses Geschlecht noch irgendwo in der Schweiz? Gel). Aufschluss
und Angabe allfällig einschlägiger Literatur erbittet sich
Finanzrat W. von (>«l(lcrn, Lindenaustrasse 3, Dresden.
l* Qai pent me dire s'il a bien existi an Michel de Signau (XIII" si6cle)
qui fut cbanoine de Bäle pais 4reqne de Constance, si oai, appartenait-il & la
famille des „Freiherm von Signau?"
2* Parmi les demiers des „Freiherrn von Signao" Robert von Signau
1347 a-t-it eu des descendants?
H<* Matthias von Signau 13<J0 qui fut grand bailli en Alsace a-t-il liüssä
eil Pays Rhenans des descendants?
R^pondre: Mr A. de Seigneui, Chalet Elisabeth, B^thusy, Lausanne.
H. Aloys de Seigneux, Lausanne, B^tbusy.
* Edwin Simond-bey, expert agronome, Alexandrie (Egypte).
> Victor H. Bourgeois, Chäteau de Giez (Vaud).
Hr. Graf G. v. Reynold, Schloss Grissach bei Murten.
* B. von Steiger, Mont, Burgemziel, Bern.
Drack von SckolUieu ft Co., ZOricIi.
Wappenzeichnimy XV"'' Jahrh.
I Archiv 150J. litli 3.
— 138 —
auf welchen sich als Zimier zwei Hirschstangen befinden, deren je fünf Enden
mit roten Rosen besteckt sind, die Helmdecken sind rot und golden.
Der Schild von Bubenberg — geteilt, von Blau mit silbernem Stern und
von Weiss — ist von einem wilden Mann als Schildhalter gehalten; auf dem
offenen Helm befindet sich ein männlicher Kumpf in den Wappenfarben und mit
einem Barret bedeckt und daneben steckt eine Fahne mit der Wiederholung
des Schildbildes — die Helmdecken sind blau und weiss.
Über dem Schild von Erlach — im Rot ein mit schwarzem Sparren be-
legter weisser Pfahl — steht ein gleicher Helm. Die Zimier bildet ein mann
lieber Rumpf mit Wiederholung des Wappens auf der Brust und bedeckt mit
einem reich mit rot und weissen Federn besteckten rot- weissen Wulst — die
Helmdecken rot und weiss.
Unter jedem der drei Wappen nennt ein Spruchband den Namen des
Geschlechtes.
Über diesen drei grossen Wappen nun, der Rundung des Bogens folgend,
welcher die Mauernische oben abschliesst, ist ein Kranz von 40 kleinen Wappen
angebracht, welcher unsere Aufmerksamkeit sofort auf sich zieht.
Der bauliche Zustand der Wand lässt leider viel zu wünschen übrig;
durch Feuchtigkeit wahrscheinlich, ist der Bewurf beschädigt und droht an
mehreren Stellen abzufallen; die Farben sind teilweise verblasst und zwar oft
so, dass die Zeichnung schwer zu erkennen ist und die ursprüngliche Farbe
beinahe erraten werden muss. Eine Renovation ist dringend geboten und soll
dann auch bald au Hand genommen werden.
Trotz des schlechten Zustandes der Malerei ist es uns gelungen, fast
alle dargestellten Wappen festzustellen, und die wenigen, welche absolut nicht
mehr erkennbar sind, lassen sich aus dem Zusammenhange ergänzen.
Auf den ersten Blick bemerkt man, dass die linke Seite des Halbkreises
den Bubenberg gewidmet ist, die rechte den von Erlach; und zwar sind es
meistens Allianzwappen, in der Weise, dass ein Schild die Wappen der beiden
Eheleute umfasst; dazwischen befinden sich wieder Schilde, die nur das Wappen
Bubenberg oder Erlach führen, wobei oft im Ort das Zeichen der Johanniter
oder Deutschritter angebracht ist.
Die Allianzschilde sind gespalten und zeigen in der einen Hälfte das
Wappen des Mannes, in der andern dasjenige der Frau. War der Mann zwei-
mal verheiratet, so ist die dem weiblichen Gatten gewidmete Schildhäfte wieder
geteilt und befinden sich die Wappen der beiden Frauen übereinander. Hiebei
ist zu bemerken, dass das Wappen der Bubenberg stets links, das der Erlach
stets rechts im Schilde steht, so dass bei der halbkreisrunden Anordnung der
Schilde das Wappen des Mannes stets oben ist.
Die Ausfahrung der Malereien beweist, dass der Ersteller kein Künstler
war. Die Wappentiere sind eckig und unbeholfen dargestellt, dem Schildbilde
ist oft der Konstruktion zuliebe etwas Zwang angetan, während andererseits
die Schildfiächen oft nicht gehörig ausgefüllt sind. In der Einteilung des vor-
handenen Raumes ist der Maler sehr oberflächlich vorgegangen. Zwar, dass
- 139 -
die Orenze zwischen den Wappen der beiden Geschlechter nicht im Scheitel-
pankt des Halbkreises liegt, hat seinen berechtigten Grund darin, dass mehr
Wappen von Erlach darzustellen waren, als solche von Bubenberg.
Während sich nämlich die Mitte des Bogens zwischen den Wappen Nr. 20
and 21 (von rechts gezählt) befindet, zeigt erst Nr. 23 das letzte Erlach Wappen,
so dass drei Erlachschilde links von der Mitte des Bogens zu erblicken sind. —
Schwerer fällt für den Maler der Vorwurf ins Gewicht, dass je mehr er
sich von der Mitte entfernt, die Hälfte des Schildes mit dem allerdings oft
wiederholten Erlachwappen je länger je schmäler wird, so dass der Pfahl mit
dem Sparren oft bedeutend zusammenschrumpft; die ganz letzten Schilde zeigen
dann das Wappen wieder breiter. Der Maler hat offenbar die Fläche nicht
zum voraus eingeteilt und da er glaubte, zu wenig Platz zu haben, auf dem
bekannten Schildbilde gespart, um das Frauenwappen, welches ja nur einmal
erschien, nicht verkürzen zu müssen. Als er gegen das Ende sah, dass der
Platz ausreiche, tat er sich wieder weniger Zwang an.
Nur aus mangelhafter Einteilung lässt es sich ferner erklären, dass auf
der andern Seite, zu äusserst neben dem Schild des letzten Bubenberg sich
plötzlich ein Erlachschild vorfindet. Es blieb hier offenbar nach Vollendung der
Arbeit noch eine Lücke, welche man nicht anders auszufüllen wusste, als mit
Anbringung noch eines Schildes des damals regierenden Geschlechtes.
Bevor wir die Frage nach den dargestellten Persönlichkeiten aufwerfen,
möchten wir noch einige Worte über die Zeit der Herstellung und den Besteller
der Malerei verlieren.
Die gemalten Scheiben in der Kirche zu Spiez, welche fast ausschliess-
lich der Verewigung des Geschlechtes von Erlach dienen, beweisen, dass um
1676 viel auf die Ausschmückung dieses Gotteshauses verwendet wurde. Wir
wissen femer, dass im 17. Jahrhundert (das Jahr steht meines Wissens nicht
fest) das Städtchen Spiez abgebrannt ist, und es ist niclit unmöglich, dass bei
diesem Brande auch die Kirche Schaden gelitten habe. Wir dürfen daher an-
nehmen, dass bei der neuen Ausschmückung der Kirche auch die Malerei, wie
sie sich uns heute zeigt, erstellt wurde. Hiefür spricht, wie bereits erwähnt,
die Art und Behandlung der Malerei, die Form der Figuren, der Schilde und
Helmdecken. Hiemit würden auch die fünf Schultheissenwappen an der gegen-
überliegenden Wand übereinstimmen. In diesem Falle wäre als Auftraggeber
anzunehmen Schultheiss Sigmund von Erlach 1614—1690, welcher 1676 Freiherr
za Spiez war. Dass aber dieser der ursprüngliche Besteller gewesen sei, darf
dennoch nicht angenommen werden; und zwar aus folgenden Gründen: Die dar-
gestellten Wappen weisen alle (wie später darzulegen sein wird), ausser auf
die bekannten Mitglieder der Familie von Bubenberg, auf solche Mitglieder der
Familie von Erlach, welche vor oder spätestens bei Erwerbung der HeiTschaft
Spiez durch Ludwig von Erlach 151(3 lebten.
Die spätesten dargestellten Mitglieder der Familie von Erlach sind die
in die gleiche Generation gehörenden Vettern des Erwerbers von Spiez; dieser
selber aber ist nicht aufgenommen.
- 140 —
Zur Zeit der Bubenberge kann nun aber die Wappentafel, wie sie vor-
liegt, nicht entstanden sein, da die Aufnahme des Geschlechtes von Erlach jeder
Begründung entbehren würde. Wäre sie aber später entstanden, so würde es
bedeutend auffallen, dass gerade derjenige welcher die Verbindung zwischen
Spiez und den von Erlach herstellte, übergangen wäre. Wir gelangen daher
zu dem Schlüsse, dass es Ludwig von Erlach, der Erwerber der Herrschaft
Spiez gewesen sein muss, der die Wappenreihe hat erstellen lassen. Er wollte
dadurch offenbar die frühem Besitzer der Herrschaft und andererseits seine
eigene Familie verewigen. Dass er selber dabei nicht dargestellt wurde, lässt
sich daraus erklären, dass er für sein eigenes Gedächtnis anderweitig genügend
besorgt war; wir erinnern an die prächtigen Scheiben in der Kirche zu Einigen,
welche sein und seiner Gattin Wappen zeigen (cf. Archives herald. Suisses
1897, pag. 39). Demnach würde die Wappen tafel ursprünglich von Ludwig von
Erlach, wahrscheinlich bald nach dessen Erwerbung der Herrschaft Spiez 1516,
herrühren, später aber von Schultheiss Sigmund von Erlach um 1676 renoviert
worden sein.
Für die Person des Malers besitzen wir auch nicht die leiseste Andeutung.
Sind die Wappen aber überhaupt ursprünglich hier in der Kirche gemalt
gewesen ? Eine derartige Ausschmückung des Chores zur katholischen Zeit ist
nicht wohl denkbar. Wo könnte sie sonst angebracht worden sein? Vielleicht
im Schlosse? Erinnere man sich, dass um jene Zeit, oder nur kurze Zeit vor
dem Umbau der Kirche, der grosse Saal im Schlosse eine Holztäferung und
schönes Stukkaturwerk erhielt, die heute noch bewundert werden. Wäre es
möglich, dass an der gleichen Wand die Bubenberg und nach ihnen Ludwig
von Erlach die Schildereien malen Hessen? Wer weiss, ob nicht noch Spuren
davon vorhanden sind? Kennt man denn ein zweites Beispiel einer Verlegung
solcher künstlerisch ausgeführten Genealogien aus der Wohnung eines Laien in
eine Kirche? Gerade die Erlach haben in spätem Jahren die Glasgemälde des
Erlacherhofs in die Kirche von Hindelbank versetzt, jene herrlichen Werke,
deren Inhalt uns so oft an die Spiezer Malereien mahnt. Es will uns gar nicht
ausgeschlossen scheinen, dass diese heraldische Malerei, wenn auch in anderer
Gruppierung, wirklich im Saal des Schlosses prangten.
Nun zu den dargestellten Wappen selbst:
Wir beginnen mit der spätem Generation, welche uns bekannt ist, um
allmählich in dunklere Gebiete aufzusteigen, in denen nicht alles aufgeklärt
werden konnte. Zu dem Behufe nehmen wir den Anfang am untern Ende
rechts des Bogens.
Schild 1 ist ziemlich defekt, es lässt sich aber sicher feststellen von
Erlach-Hertenstein ~ in Rot ein goldener Löwe zwischen zwei silbernen
Hirschstangen — und stellt dar: Anton von Er lach, Schultheiss zu Burg-
dorf 1521—25, Vetter des oben genannten Ludwig von Erlach, des Erwerbers
von Spiez, vermählt mit Luise von Hertenstein.
Schild 2 zeigt neben von Erlach einen Löwen in unbestimmter Farbe
und weist aufDiebold von Er lach, Herr zu Bümplitz, f 15^1? Vetter des
— 141 —
Vorig^en and des Ludwig von Erlach, vermählt mit Johanna Barbara
Asperling von Baron, deren Wappen in Gold einen blauen, rotgekrönten
Löwen aufweist
Schild 3: von Erlach-von Mülinen — in Gold ein schwarzes MUhlrad
— weist auf den Schultheissen Johann von Er lach (1474—1639), Bruder
des Vorigen, vermählt mit Magdalena von MUlinen.
Schild 4: von Erlach-Seengen — in Silber ein schwarzer Adler —
weist auf Burkard von Erlach, Herr zu Wyl, Landvogt zu Lenzburg,
Erlach, und Nidau, f 1522, Bruder des Vorigen, vermählt mit Ursula von
Seengen.
Diese vier gehören der nämlichen Generation an.
Schild 5: von Erlach und ziemlich undeutlich, in der andern Hälfte,
einen geteilten Schild mit den Umrissen von Lilien — weist auf Hans von
Er lach, Herr zu Reicheubach, Landvogt von Erlach des Rates, t 1519, Vater
des Anton (Nr. 1), vermählt mit Appollonia Mundprat von Spiegelberg,
welche einen geteilten Schild fülirt, oben in Schwarz zwei weisse Lilien und
unten in Weiss eine schwarze Lilie.
Schild 6: von Erlach und die andere Hälfte geteilt; oben Schamachtal
— in Weiss auf rotem Dreiberg ein schwarzer Turm — unten Praroman — in
Schwarz ein silbernes Fischgerippe - weist auf den Schultheissen Rudolf
von Erlach (1449—1507), vermählt in erster FAie mit Barbara von
Praroman, in zweiter Ehe mit Barbara von Scharnachtal, — Vater
von Nr. 2, 3 und 4.
Schild 7: von Erlach und die andere Hälfte geteilt, oben Büttikon —
in Rot drei Rechtssclirägbalken von Feh (EisenhUtchen) - unten Balhnoos —
geteilt, oben in Gold ein schwarzer wachsender Adler, unten dreimal von
Schwarz und Gold geteilt — weist auf Hans Rudolf von Erlach, Land-
vogt von Nidau, des Rates, f 1479, vermählt in erster Ehe mit KUngold von
Ballmoos, in zweiter Ehe mit Cordula von Büttikon, Bruder des vorigen
und Vater des Ludwig von firlach, Erwerbers von Spiez.
Nr. 5, (), 7 gehören der gleichen Generation an, doch sind uns aus dieser
Generation noch andere Mitglieder l>ekannt, die allerdings keine Nachkommen-
schaft hatten.
Schild S: von Erlach-Haller von Court elarv — in Rot ein weisser, mit
drei roten Lindenblättern belegter Schrägbalken, — weist <iuf Petermann
von Erlach, Landvogt zu Schwarzenburg, Seliultheiss zu Burgdorf, des Rates,
t 1472, vermilhlt mit Adelheid Haller von Court elary, Vater von
Nr. 6 und 7, Gi-ossvater von Ludwig.
Soweit ist nun alles klar und in Ordnunir; von hier an aber zeigen sich
verschiedene Undeutlichkeiten in der Anordnung. P's scheint beinahe so, als ob
dem Ersteller unserer Wappenreihe die einzelnen Personen durcheinander ge-
kommen seien. Ob dies erst bei der Restauration um Kur» oder sclion bei Er-
stellung um 1520 der Fall war, lässt sich nidit feststellen. Auffällig ist, dass
sämtliche uns zu (lebote stehenden (Tenealo'Men der Familie von Krlacli Cdie-
— 142 —
jettise TOS Störler. die von M filinen. zmei Stammbäuine im Betiitze der Faflulie
TOB Eriack iB SckvaDd, Wappenboch iiD Besitze des Hm. Bercktoli tob Er-
la/ch in Gerzensee vom gleiclien Zeitpunkte an beginnen DiTergeazes za zeigOL
Unsere anfanglicke Hoffnnng, dnrcb die Spiezer Wappoitafd TSfiige Elariwil
in die Genealogie zn bringen, erwies sieb als trügerisck. Es ist dies ein Benreis
dafnr, wie oft lelatir bald die sickern Anbaltspunkte zn fdden beginneB.
Bisker warm die Wappen genan nack den Generationen geordnet: aber
sckon kinter dem Grossrater des Erstellers fangen Ungenanigkeitca an, wdcke
sfoter 9ck zn Willkfiriickkeiten steigern.
Sckild 9: von Eriack nnd geteilt« oben Ligerz — in GoM ein Uaaer
HerzsckihL darüber ein roter Recbtssckrägbalken — nnten S|MegeIberig — in
Gold aaf secks roten Bergoi ein nlbemer Spiegel — w«$t anf : Sdadtbeiss
ülrick Ton Eriack. t 145S. Termaklt in erster Eke mit Verena tob Back,
in zweiter Eke mit Anna Ton Spiegelberg, nnd in dritter Eke not
Jonatka Ton Ligerz. Wakrsckeinlick wegen mangelnden Platzes ist die
erste Eke im SckiMe nickt dargestellt worden. Dieser ülrick gdiört ver-
mntlick riner altem Generation an und ist vermntlick der Vetter des Vaters
von Xr. Ä.
Sckild 10: tob Erlack-Tom Stein — in Bot »n reick geziert» sübemer
Damengnrtel — weist anf: Ülrick von Eriack, Herr zn Beickaback nnd
Bamplitz, des Rats, Scknltktiss von Tknn, t U72, der in erster Eke mit
Tom Stein, in zwdter Eke mit Elisabetk Meggent kaier voteiratet
war. Warum kier die zweite Eke ignoriert ist, wissen mir nickt. IMeser ist
der Vater von Nr. 5 nnd der Bruder von Xr. 8, sollte daker eigentlick an
die Stelle ron Nr. 9 steken, da er in die gleicke Generation wie Nr. 8 g^ltot.
Sckild 11: Ton Eriack und geteilt« oben Heide^g — gespaltoi Ton
Gold und Ton Srkwarz — unten Bucksee — in Bot ein mit 9 grtnen Bncken-
blättern belegter silberner Scbragbalken — weist auf Budolf von Eriack,
Herr zn Jegistort Scknltkeiss zu Burgdorf 14l4i -1421. der in erster Eke Ter-
keiratet war mit Anna Ei nck > Bincko. Ringold\ in zweiter Eke mit Elisabetk
Ton Heidegg. in dritter Eke mit Anna von Buchsee, Bruder von Nr. ^.
Sckild 12: von Elriack-vom Stein — weist anf Anton von Eriack,
Herr zn Biggi»berg. Bitter, des Bats 143«>, veniiählt mit Barbara vom Stein,
Vetter des vorigen.
Sckild 13: von Erlach und Krauchthal — in Sill»er ein roter Sckrlg-
t^alken, begleitet von zwei raten Bösen — weist wahrs^^heinlich auf Bndolf
von Erlach, Herr zu Beichenbach, t 14<>1, vermählt mit Lucia von
Erauchtkal. welcker einer Generation früher angehört und ein Vetter des Vat^s
von Nr. 9 und Nr. 11 ist, ebenso von Nr. 12 und Sohn des Helden von Lanpen.
Wir finden zwar noch eine andere Allianz mit KrauohthaL da der Onkd des
genannten Budolfs. Burkhard von Erlach, in erster Ehe mit Adelheid von
Krauchthal vermählt war. Dieser eehörte aber einer noch hohem Generation an
und war ausserdem mit Eva von Utzigen vermählt^ deren Schild wir später
finden ^cf. Nr. 2*'».
— 143 —
Schild 14: von Erlach und im Ort das Deutschordenskreuz — weist
wahrscheinlich aufHemman von Erlach, Deutschritter, Komtur zu Sumis-
wald, dann zu Könitz 1426, Bruder von Nr. 9 und 11. — Ein anderer Deutsch-
ritter Heinrich von Erlach, t vor 1384, gehört der gleichen Generation
an, und ist der Neffe von Nr. 13, Sohn von Nr. 23 hienach.
Schild 15: von Erlach und Ringgenberg — in Kot auf goldenem Drei-
berg eine goldene Schnalle. — Dieser Schild hat einen gänzlich falschen Platz
erhalten. Eine Allianz mit den Ringgenberg ist urkundlich nicht erwiesen,
doch wird an verschiedenen Orten eine Anna von Kinggenberg als Gattin
des Ulrich von Erlach angegeben, der vermutlich der Vater des Ulrich,
Feldhauptmann am Donnerbühl, war. Die Gattin des Letzteren war Mechthild
von Kheinfelden (Fontes III, 741), deren Wappen hier nicht vorkommt. Wie
dem auch sei, Schild Nr. 15 sollte zu Anfang des Geschlechtes von Erlach
stehen, nicht mitten drin.
Schild 16: von Erlach und Seedorf — von Silber und Kot geteilt, oben
ein wachsender schwarzer Bär — weist auf Burkard von Erlach, MitheiT
von Reichenbach und Bümplitz, Schultheiss zu Aarberg 1415, Landvogt von
Nidau 1423—1425, vermählt mit Margaretha von Seedorf, Vetter von
Nr. 9, 11, 12, 14.
Schild 17: nur von Erlach, was auf einen Unverheirateten schliessen
lässt, wahrscheinlich auf Werner von Erlach, f 1413, Domherr zu Solothum,
Bruder von Nr. ü, 11, 14.
Schild 18: von Erlach und Grasburg — in Silber ein steigender
schwarzer Leu auf grünem Dreiberg — weist auf Johann von Erlach,
Herr zu Reichenbach und Bümplitz, Vogt zu Oltigen 131)8, des Rats, Schultheiss
zu Thun 1402; vermählt mit Margaretha von Grasburg, Vater von
Nr. 8 und 10, Bruder von Nr. 16.
Nr. y, 11, 12, 14, 16, 17, 18 gehören der gleichen Generation an.
Schild VJ: von Erlach und Oltigen — in Rot ein silberner Greif mit
goldener Krone. Dieses Wappen hat stark gelitten, doch lassen sich noch die Beine
und der untere Teil des Leibes des Greifen erkennen. Es weist auf Ulrich von
Erlach 1382, vermählt mit Anna von Oltigen. Vater von Nr. 16 und 18.
»Schild 20 ist sehr beschädigt, namentlich der Teil mit dem Frauen-
Wappen. Derselbe zeigt in der Mitte eine rundliclie Scheibe mit Ausbuchtungen
und kann sehr wohl als ein vierblätteriges Kleeblatt gedeutet werden. Ein
solches wird (Grün auf Silber) von den ützigen geführt. Der Schild weist somit
auf Burkhard von Erlach, Ritter, f 1357; in erster Ehe verheiratet mit
Adelheid von Krauchthal (cf. Nr. 13), in zweiter Ehe mit Clara Kerro
vonKerenried und in dritter Ehe mit Eva von Utzigen, Vater des Vorigen.
Die Stellung des Schildes ist somit auch hier eine verfrühte. Warum die zwei
andern Ehen nicht dargestellt worden sind, kann nicht gesagt werden, ob aus
Unkenntnis oder wegen Kinderlosigkeit.
Schild 21: von Erlach und Senn von Münsingen - in Kot ein weisser
Pfahl mit weissem Schildhaupt. - Dieser Schild bietet einige Schwierigkeiten,
— 144 -
Eine Allianz mit den Senn ist nirgends beglaubigt. In den Familien papieren
wird eine solche auf mehrere Arten konstruiert, ohne dass irgendwelche Sicher-
heit darin herrschte. Sicher dagegen ist, dass Burkhard von Erlach,
t 1395, eine Margaret ha Rych heiratete, deren Mutter eine Senn war, und
durch welche bedeutende Güter an die Familie gelangten. Im Wappenbuche (im
Besitze des Herrn Berchtold von Erlach in Gerzensee) wird wiederholt auf
dieses Verhältnis hingewiesen und scheinen die Sennschen Güter bei den
spätem Geschlechtern einen gewissen Nimbus erhalten zu haben, welcher es
nicht unmöglich erscheinen lässt, dass allmählich in der Familientradition an
Stelle von Margaretha Rych deren Mutter erschien ; diess würde auch in Spiez
zutreffen, da das Wappen Rych — in Blau ein goldenes Rad — nirgends
erscheint.
Dieser Burkhard von Erlach passt aber sehr gut hieher, da er der Vater
von Nr. 9, 11, 14, 17 und Bruder von Nr. 19 ist.
Schild 22: von Erlach und Burgistein — schrägrechts geteilt von
Schwarz und von Weiss, worin ein wachsender roter Hirsch. — Hiemit hat
es offenbar die gleiche Bewandtnis wie bei Nr. 21. Eine Allianz mit Burgistein
ist nirgends dokumentiert, wird aber in den Familienpapieren auch zu kon-
struieren gesucht, ohne zu einem festen Resultat zu gelangen. Walter von
E r 1 a c h , Herr zu Riggisberg, f 1401, heiratete Elisabeth von Wichtrach,
deren Mutter die letzte Burgistein war und ihrer Tochter die Güter dieses
Geschlechtes hinterliess. Auch hier wurde wahrscheinlich im Familienbewusst-
sein die Mutter der Tochter substituiert. In der Wappentafel zu Spiez findet
sich Wichtrach nicht vor (in Silber eine rote Pfeilspize). Walter von Erlach ist
der Bruder des vorigen und Vater von Nr. 12.
Schild 23: von Erlach-Strättligen weist auf Ulrich von Erlach,
wahrscheinlich Herr zu Bremgarten, verheiratet mit Anna von Strättligen,
Bruder von Nr. 13 und Vater des bei Nr. 14 genannten Deutschritters Heinrich.
Nr. 13, 19, 21, 22, 23 gehören der gleichen Generation an.
Ob es ein Zufall ist, dass an der Stelle, welche den Ursprung des Ge-
schlechtes von Erlach bezeichnet, gerade dies für Spiez bedeutsame Geschlecht
der Strättligen gestellt wird, und gleich darauf die sehr begüterten und mäch-
tigen Burgistein und Senn folgen, oder ob etwas Ruhmsucht dabei im Spiele
stand, wage ich nicht zu entscheiden. Sehr auffällig ist, dass der berühmteste
Held aus dem Geschlechte, Rudolf, der Sieger von Laupen, in der Wappenreihe
nicht erscheint. Seine Frau war eine Elisabeth Rych, deren Wappen nicht
vorkommt. Seine Söhne sind Nr. 23 und 13.
Nacli obigen Ausführungen wäre die Reihenfolge der Wappen richtig die
folgende :
1 2 3 4 5 6 7 8 10 12 9 11 14 17 16 18
19 21 22 23 13 20 15
(Die mit einer Klammer Verbundenen sind Brüder.)
- 145 -
und der Stamm banin wUrde sich folgendermassen gestalten:
Radolf von Erlach,
der Held von Laupen
23
Heinrich,
T. 0., cf. 14
13
10
I
5
I
15
I
20
19
21
•^
18 16 11 14 17 9
8
6
7
I
22
I
12
1 2 3 4 Ludwig, der Erwerber
von Spiez.
Wir gelangen nun zu der Keilie der Scliilde mit dem bubenbergischen
Wappen. Hier ist die Genealogie und die Anordung selir klar und richtig.
Schild 24: Bubenberg und Buchegg — in Rot drei goldene Rosen,
pfahlweis gestellt — weist auf Schultheiss Ulrich von Bubenberg 1284 bis
1293, Ritter, verheiratet mit Elisabeth von Buch egg. (Die Verwandt-
schaft der Bubenberg und Buchegg wird auch bezeugt durch die in den
Fontes VI, 700 abgedruckte Urkunde.)
Schild 25: Bubenberg und geteilt, oben Maggenberg — weisse Lilie
oder Kreuzblume in Rot (die Farben der Maggen])erg werden stets andei'S
angegeben), unten Grünenberg — in Silber sechs grüne Berge — weist auf
Schultheiss Johann von Bubenberg, zum erstenmal Schultheiss 1319, zum
letztenmal 1338— 1350, Ritter, vermählt in erster Ehe mit Anna von Grünen-
berg, in zweiter Ehe mit Nicola von Maggen berg. Sohn des Vorigen.
Schild 26: Biibenberg und Sumiswald -- gespalten von Weiss mit rotem
Querbalken und von Rot — weist auf Schultheiss Johann von Buben berg,
genannt der jüngere (1364—1367), Ritter; vermählt mit Margaretha von
Sumiswald. Sohn des vorigen.
Schild 27: Bubenberg und Weissenliiirg — in Rot eine silberne Burg.
— Der Einzige auf den dieser Scliild weisen kann, ist Schultheiss Otto von
Bubenberg 1383—13113, Ritter, Sohn von Nr. 25 und Bruder des Vorigen.
Derselbe war urkundlich vermählt, da er eheliche Dependenz hatte; der Name
der Frau ist aber niclit ])ekannt. Da das Wappen zu keinem andern sonst
passen würde, so dürfen wir annehmen, dass seine Frau eine Weissenburg war.
Schild 2S: Bubenberg und Strättligen — weist auf Schultheiss Ulrich
von Bubenberg 13r)7 — 1381, vermählt in erster Ehe mit Katharina von
Strättligen, in zweiter Ehe mit Margaretha von Scharnach tal. Sohn
von Nr. 25. Bruder des Vorigen. Warum die zweite Ehe nicht angegeben ist,
wissen wir nicht.
Schild 29: Bubenberg, im Ort das Kreuz des deutschen Ordens -
weist auf Vincenz von Bubenberg, Ritter dieses Ordens, Komtur zu
Könitz und Beuggen, Landeskomtur von Elsass und Burgund. Sohn von Nr. 25.
— 146 —
Nr. 26, 27, 28 und 29 sind Brüder und von den Söhnen des Johann, des
älteren, Nr. 25, fehlt hier nur Richard f 1387, welcher mit einer Hünen berg
verheiratet war. Warum?
Stürler führt noch einen ferneren Sohn an, Ulmann, Johanniter, doch
ist es sehr wahrscheinlich, dass dieser identisch ist mit Ulrich, Sohn des jungem
Johann, Nr. 33, hienach.
Schild 30: Bubenberg und geteilt oben Spins — in Silber eine schwarze
nach links geneigte Speerfahne an roter Stange — unten ist nichts mehr zu
erkennen als weisser Grund. — Der Schild weist auf Johann von Buben-
berg, des Rats zu Bern, Schultheiss zu Thun, f 1400. Sohn von Nr. 28,
verheiratet in zweiter Ehe mit Margaretha von Spins; in erster Ehe mit
Margaretha von Schupfen. Wir dürfen daher die untere Hälfte des
Schildes getrost mit dem Wappen von Schupfen ausfüllen — in Silber drei
(2, 1) rote liegende Flügel.
Schild 31: Bubenberg mit dem Orte des deutschen Ordens — weist
auf Markward von Bubenberg, Komtur zu Sumiswald 1381. Sohn Johanns,
des jungem. Nr. 26.
Schild 32: Bubenberg und geteilt oben Ringgenberg (cf. Nr. 15), unten
Ligerz (cf. Nr. 9) — weist auf Heinrich von Bubenberg, des Rats zu
Bem, Schultheiss zu Thun 1402. Sohn von Nr. 26, verheiratet mit Beatrix
von Ringgenberg. Diesem Schilde nach wäre er ausserdem verheiratet ge-
wesen mit einer Freiin von Ligerz, urkundlich ist hierüber nichts bekannt.
Schild 33: Bubenberg, im Ort das weisse Kreuz in Rot des Johanniter-
Ordens — weist auf Ulrich von Bubenberg, Johanniter. Sohn von Nr. 26.
Schild 34: Buben berg allein weist jedenfalls auf Hartmann von
Bubenberg, Propst von Solothum 1398 und Zofingen 1406. Sohn von Nr. 26.
Nr. 31, 32, 33 und 34 sind Brüder; ausser diesen vier hatte Johann, der
jüngere, Nr. 26, noch drei andere Söhne: Konrad t 1395, Johann f 1375 und
Mathys t 1368. Dieselben waren nicht verheiratet und auch nicht geistlich. Dies
mag der Grund sein davon, dass sie hier nicht angeführt sind.
Schild 35: Bubenberg allein, weist auf Johann von Bubenberg,
Chorhen- zu Solothum 1411. Sohn von Nr. 32. Stürler führt noch einen andern
Johann, Chorherr zu Solothum an, als Sohn des Schultheissen Otto, Nr. 27,
der aber wahrscheinlich identisch ist mit diesem hier. Daraus, dass in der
Reihe der Wappen Bubenberg, welche sonst absolut richtig ist, der Schild hier
seine Stelle fand, dürfen wir schliessen, dass der Chorherr Johann wirklich der
Sohn des Heinricli Nr. 32 und nicht des Otto Nr. 27 war.
Schild 36: Bubenberg und Rosenegg — in Gold ein blauer Querbalken,
darüber drei, darunter zwei rote Rosen — weist auf Schultheiss Heinrich
von Bubenberg, Ritter 1447—1462, vermählt mit Anna von Rosenegg.
Sohn von Nr. 32, Bruder des Vorigen und Vater des grossen Adrian.
Schild 37: Bubenberg und geteilt, oben Neuenburg- Aarberg — in Rot
ein goldener Pfahl mit drei schwarzen Sparren belegt — unten La Sarraz —
fünfmal gepfählt von Weiss und von Blau mit rotem Schildshaupt, das mit drei
- 147 —
goldenen Sternen belegt ist — weist auf den grossen Adrian von Buben-
berg, den Helden von Murten, Ritter, Schultheiss 1468—1479; der in erster
Ehe mit Jakobäa von Neuenburg-Aarberg, in zweiter Ehe mit Johanna
von La Sarraz vermählt war. Er ist der Sohn des Vorigen.
Schild 38: Bubenberg und die andere Hälfte in Gold ein roter Schräg-
balken. Dieser Schild muss Adrian von Bubenberg, des Rats, f 1516, den
Sohn des Vorigen bezeichnen, da sonst kein Mitglied der Familie mehr vorhanden
ist. Er war vermählt mit Claudine von St. Trivier, deren Wappen somit
das dargestellte sein muss. Dasselbe ist gleich demjenigen von Baden und es
ist daher anzunehmen, dass die badischen Wappen, welche bei uns hie und da
vorkommen, ohne dass der Grund ihres Vorhandenseins klar ist, öfters das
Wappen St. Trivier darstellt, besonders da, wo es im Zusammenhange mit den
Bubenbergen erscheint. Dies ist ohne Zweifel der Fall bei den gemalten Scheiben
im Chor des Münsters zu Bern, wo neben zwei Bubenbergscbilden noch das
Wappen La SaiTaz und das soeben beschriebene in symmetrischer und zusammen-
gehörender Ausfuhrung angebracht sind. Es haben dort Vater und Sohn mit
ihren Frauen sich verewigen lassen, während Baden in keinem Zusammenhange
stehen wtlrde.
Schild 39: Bubenberg mit dem schrägen schwarzen Faden des Bastards,
weist auf den letzten Spross des edeln Geschlechtes, Adrian von Buben-
berg, den unehelichen Sohn des Vorigen, f 1564.
Schild 40 zeigt von Erlach allein und ist wahrscheinlich, wie oben
pag. 139 erwähnt, nur zur Ausfüllung der Lücke hier angebracht worden.
Wir haben Ijier durch die Reihe der Bubenbergischen Wappen, die ge-
samte männliche Nachkommenschaft des Ulricli von Bubenberg und der Elisabeth
von Buchegg, sofern sie verheiratet oder geistlich war; die ledigen, weltlichen
Mitglieder der Familie sind übergangen, aus welchem Grunde ist unbekannt.
Der Einzige, welcher fehlt, ist Richard von Bubenberg, t 1387, der Sohn
Johanns (Nr. 25), der mit einer Hünenberg verheiratet war. Der Grund dieser
Auslassung ist unbekannt, doch könnte möglicherweise hier eine Verwechslung
stattgefunden haben mit seinem gleichnamigen Neffen (1425), dem Sohne Ottos
(Nr. 27), welcher ein Schandfleck seines Hauses war, und den man in einer
ruhmreichen Ahnenreihe lieber ignorieren wollte.
Bemerkenswert erscheint, dass die Bubenberge fast durchweg mit Freien
verheiratet waren, obschon sie selber nur Edle sind. Sollte dies vielleicht darauf
hinweisen, dass sie früher selber zum Freiherrenstande geliörten und alle ihre
Beziehungen und Verwandtschaften trotz des geringeren Ranges doch noch dort
hatten ?
*
Dem Kirdjgenieinderate von Spiez kann es nur verdankt werden, wenn
er die Malereien autfrisclien lässt. Sie werden wieder, was sie sind, ein farben-
reicher Schmuck der Kirclie. Wir danken ihnen manche genussreiche Stunde
und wenn wir der heraldischen Kunst des 17. Jahrhunderts auch niclit die Be-
- 148 -
wunderung entgegenbringen konnten, die der früheren Zeit gebührt, so bat
doch diese Wappentafel für die Genealogie zweier bedeutender Familien Schlüsse
zu ziehen erlaubt, die bald eine Annahme widerlegten, bald eine Vermutung
bestätigten.
Les Sceaux Westphaliens du Moyen-Age.
Par L. Bonly de Lesdain.
(Saite et fin).
En dehors de la haute noblesse, Tusage du sceau semble avoir ^ik peu
r^pandu chez les dames allemandes. Le recueil en contient cinquantecinq, dont
yingt-huit appartiennent k des familles de dynastes. Les plus anciens sont ceux
d'Agnfes de Rüdenberg, ^pouse de Godefroid II d'Amsberg, en 1210'; de Sophie
d'Oldenburg, öpouse d'Othon II deVechte, en 1240'; d'AdelaYde de Ratzeburg,
^pouse de Louis de Ravensberg, en 1244'; d'Adelalde d' Ahaus, ^pouse d'Othon IV
de Horstmar, en 1259*; etc,
Le Premier de ces sceaux est trös curieux ; il montre un chien au-dessus
duquel vole un aigle: ce sont les figures, naturalis6es, des armes de Rüdenberg
et d'Arnsberg. Ceux de Sophie de Vechte et d' Adelaide de Horstmar montrent
une dame debout entre les 6cus de son p6re et de son mari. Celui d'Adelaide
de Ravensberg, offre Timage de la dame seule.
Au point de vue du type, les sceaux de femmes peuvent se ramener a
quatre catSgories.
1*^ Sceaux öquestres. — - Ils repr^sentent la dame en costume de chasse,
le faucon sur le poing. On en compte seulement trois. Ils appartiennent k Irmen-
garde de Berg, femme d'Evrard de la Mark, en 1291*, k Hedwige de Lippe,
femme d'Othon III de Ravensberg, la mSme ann^e^ et k Beatrix de Rietberg,
femme d'Othon IV de Tecklenburg, en 1312 ^ Le premier est muni d'un contre-
sceau aux armes modernes de la Mark^
2® Sceaux en pied, — Ils se rencontrent seulement aux XIII« et XIV«
siicles; ils offrent trois variantes:
dame debout, seule (1244 k 1299)»,
• PI. XXVIII, Nu 5.
« PI. XXXV, No 4.
3 PI. XXXV, No 6.
^ PI. XXIII, No 4.
^ PI. X, No 5.
« PI. XII, No 5.
7 PL XV, No 4.
« PI. XVI, No 2.
» PI. XXV. 6 — XXXI. 5 — XXXV. 6 — XLI. 3 et 7 — 264. 2 et 3.
- 149 -
dame deboat tenant an 6ca (1284 ä 1366) S
dame debout entre deux ^cus (1240 ä 1390) ^
Lorsqoe la dame tient un seul ^cu, celui-ci est aux armes de son mari.
Une particularit^ se remarque pourtant sur les sceaux d'Adelalde de Sassen-
dorf; le sceau de 1357 porte an 6cn k la roue de moulin des Sassendorf; mais,
snr celai de 1366, Tecu est coap6: en chef, un croissant, en pointe, une demi-
rone, monvante de la partition'. En 1291), Ermentrude de Ealenberg, öpouse de
Werner de Wetterburg , Supporte un 6cu k trois miroirs, dont Torigine est in-
connne *.
Si la dame est accompagn^e de deux 6cus, Tun est naturellement aux
armes du mari, Tantre aux armes du pire.
Deux sceaux fSminins se rattachent encore au groupe des sceaux en
pied, sans pouvoir rentrer, rigoureusement parlant, dans Tun ou Tautre des
trois subdivisions. En 1308, Richarde, fille d'Othon IV de Tecklenburg, est re-
pr^sent^e debout, tenant de la main droite une feuille de n^nuphar, et de la
gauche un oiseau assez indistinct * ; le Dr Tumbült y reconnait un faucon • :
nous serions plus tent6 d'y voir un paon, oiseau qui forme le cimier de son
pöre. En 1317, Mathilde de Lippe, femme de Jean IV de Bentheim, est assise,
et tient sur le genou un ecu ä la rose^
3** Sceaux armoriaux. — Ils apparaissent seulement en 1318; ils peuvent
porter :
un 4cu simple (1353 k 1402),
un 6cu parti (1318 ä 1452),
un 6cu 6cartel6 (1370),
deux 6cus accol^s (1351 k 1509).
Sur sept sceaux de la premiire cat^gorie, cinq sont aux armes du pfere ®.
Les deux autres sont incertains: Tun, celui dlldegonde, veuve de Thierry Ko-
ning, bourgeois de Lemgo, en 1377 (coup6'6manch6; en pointe, un W) parce
qu'on ne sait rien de cette famille"; — Tautre celui de Marguerite de Berg-
Ravensberg, femme de Guillaume IV de Juliers, en 1353 (un lion ä queue four-
ch6e), parce que Berg et Juliers s'arment 6galement d'un lion *^
Dans les 6cus partis, les armes du mari occupent toujoui's la droite; la
' XXII. 5 — XXX. 1 — 2(VJ. 3, 5, H et 9.
« XII. 6 — XXIII. 4 — XXXT. 12- XXXIII. 5 et 7 - XXXIV. 2 — XXXV. 4 — XXXVI. 5
— XL. 8 — 2«4. 4, 15, 18 et 21 .
« PL 264, NoH 8 et 1).
< Ibid., No 3.
^ PI. XXI, No 1.
* T. I, 2o partie, BpscJireibuin/ der Tnfvht.
^ PI. XXI, No 6.
« PI. 264, Nos 11, 14, 17, 20 et 24.
» PI. 264, No 16.
••>PL XXXIX, No 11.
- 150 --
seule exceptioQ ä cette r6gle est foumie par un sceau de Mathilde d'Arenberg,
femme d'Engilbert II de la Mark, en 1318*.
Les exemples d'^cus accoläs sont au nombre de cinq. Le plus ancien est
foumi par le sceau d'Elisabeth de Plettenberg, veuve d'Etienne de Horhusen,
en 1351'; le plus r^cent par celui de Cordule de Gemen, femme de Jean IV de
Schauenburg, en 1509*.
Le sceau de jeune Alle d'Ellsabeth de 0er, en 1442, offre ä droite Tecu
de son p6re, k gaucbe celui de sa m^re (Droste)*. Sur les quatre autres, qui
appartiennent ä des femmes marines, les armes du mari sont deux fois a droite '%
et deux fois k gauche'.
L'unique exemple d'6cu 6cartel6 est foumi par le sceau de Sophie de
Horde, femme d'Henri Stapel, en 1370'; les armes de la femme sont placees
aux Ire et 4«.
4** Bildsiegel, — Le recueil n'en contient que deux. Nous avons d6crit
tout k rheure celui d'Agnis de Rüdenberg (1210). Celui de Sophie, 6pouse de
Gautier, avou6 de Soest, en 1246, porte un fleuron surmontö d'une aigle^.
Les sceaux 6piscopaux sont repr^sent^s par la s6rie presque complöte
des 6veques de Münster, Osnabrück, Minden et Paderborn. Elle s'ouvre, vers
1042, par le sceau de Robert, 6veque de Münster*; viennent ensuite ceux de
Benno II, 6v6que d'Osnabrück, en 1070*®; dlmmad, 6v6que de Paderborn, en
1075**; d'Erpho, 6vfique de Münster, en 1090"; de Gui II, 6v6que d'Osna-
brück *^ et d'ülrich, 6vfique de Minden, en 1090 »< : de ce dernier toutefois il ne
subsiste qu'un fragment informe.
A Torigine, le sceau est rond, et oifre Timage en buste du titulaire *\
^ PI. XXXVIII, No 9. — II est k remarqner que sur un sceau k portrait, de 1317, la
(lame est accorapagu^e k droite de l*6cn de la Mark, & gauche de relui d^Arenben? (PI.
XXXIII, No 5).
« PL 264, No 7.
» PI. XL, No 7.
* PI. 264, No 26.
s PI. XL, No 7, et pl. 264, No 25.
« PI. 264, No8 7 et 22.
' Ibid., No 13.
» Ibid., No 1.
* PI. I, No 1. — Le sceau de Meinwerk, öv^que de Paderborn (vers 1018), reproduit k la
pl. VI, No 1, est plus probablement nn sceau du chapitre. Cf. les observations du Dr Ilgen au
T. II, 2e Partie, p. 23.
'0 PI. XVIII, No 1.
• PI. VI, No 3.
'2 PI. I, No 2.
'3 PI. XVIII, No 3.
1^ PI. XIX, No 5.
'• Toute cette question de la sigillographie ^piscopale est trait^e par le Dr Georges
Tumbillt dans ses Remarques publikes au T. II, Ire partie, pp. 10 et suiv.
^ 151 -
Pendant une deuxi6me Periode, qui s'itend de 1120 ä 13G0 environ, T^-
ySqae y est repr^sentä tont entier, et assis '. II tient d'abord la Crosse de la
main droite et nn livre de la main gauche; plus tard, le livre disparait: la
Crosse passe dans la main gauche, tandis que le prilat b6nit de la dextre de-
meurie libre*. Un 6dicule gothique Tenvironne depuis le milieu du XIV« siicle*.
De ronde qu'elle itait encore au d6but de cette piriode, la foime du sceau de-
vient ogivale ä la flu du XII« si6cle^.
Mais ä cöt6 du grand sceau on voit apparaitre, d6s la fin du Xm« siöcle,
des sceaux secrets, parfois aussi employ^s comme contre-sceaux^ et d'nne dispo-
sition beaucoup plus simple. Ils peuvent se ramener a deux types: les uns
offrent Timage en buste de Töv^que, accompagnie, dans le bas, d'un seul icu k
ses armes personnelles , on de deux icus accoläs k ses armes et ä celles du
siöge'; les antres sont purement armoriaux^
Les evSques d'Osnabrück n'employirent jamais ces deux types comme
grands sceaux; on les voit, en 1352, adopter un sceau d'une disposition assez
compliquee. Un ädicule k deux ätages porte, dans le haut, Timage de 8^-Pierre
accost^ de deux anges; rävSque flgure seul dans le compartiment du bas'.
A Münster et k Minden, le grand sceau ne porte plus que le buste, en
1364** et 1373"; il devient purement armorial k Minden, en 1385*®, k Paderborn,
en 1390««, k Münster, en 1424 «^
Les abb^s, les abbesses, les pr^vöts imitent d'assez pr6s le type 6pis-
copal. Pour ces trois cat^gories de dignitaires, les plus anciens sceaux ne re-
montent qu'au milieu du XII« siecle; ils appartiennent k:
Baudouin, Wenzo, Engilbert, abbis de Liesborn, en 1148, 1183 et 1195«*;
Widukind, abb6 de Corvey«* et N..., abbe de Marienfeld«*, en 1195; Jordan,
abb6 deVarlar, en 1197«".
» Ce type apparait ä Paderborn en 1114 (PI. VII, No 1), & Minden en 1124 (PI. IV, No
r>), & Münster en 1134 (PI. I, No 4), k Osnabrück en 1142 (PI. XVIII, No 6).
* II cn est ainsi ponr la premiöre fois k Münster et k Minden en 1264 (PI. 43, No 5, et
pl. 53, No 1), k Osnabrück en 1297-1308 (PI. 51, N« 17) et k Paderborn en 1324 (PL 50, No 1).
» A Minden, en 1353 (PI. 58, No 1), i Paderborn, en 1355 (PI. 55, No 4), a Osnabrück, en
1369 (PI. 56, No 1).
< A Münster, en 1175 (PI. II, No 5), k Minden, en 1200 (PI. IV, No 6), k Osnabrück et
Paderborn, en 1215 (PI. XVIII, No 8, et pl. 49, No 1).
* A Münster, en 1314 (PI. 46, No 4), i Minden, en 1335 (PI. 55, No 7), k Osnabrück, en
1339 (PI. 60, No 7), et k Paderborn, en 1350 (PI. 61, No 1).
• A Münster, en 12<)1 (PI. 45, N<' 9), et k Minden, en 1304 (PI. 62, No 4). — Nons dirons
an mot plus loin des BildsiPffpl de Paderborn et d'Osna brück.
7 PI. 57, No 6.
^ PI. 46, No 5.
• PI. 55, No 6.
«« PI. 64, No 1.
»•PI. 65, No 1.
•« PI. 47, No 4. — On l'avait dejä vii apparattre en ia')9 (PI. 46, No 8), mais il ne s'6-
tait pas maintenu.
»3 PI. V, N<'8 6, 7 et 8.
'* PI. VIII, N'> 8.
'* PI. XIX, No 4.
»« PI. III, No 4.
i.~Z,-'
x^b» ^
4b
- 153 —
D&s 1206 apparait un aittre type, ovale, portant Timage en pied du pr6-
v6t'; celui-ci tient assez frdqaemment une palme de la main droite. Ce genre
de sceanx, domine jusque vers la fin du XIII« si6cle. II est igalement portä
par un certain nombre de doyens*, et par de rares tr6soriers^, chanoines^ ou
simples prMres'. Ges dignitaires införieurs toutefois fönt plus ginäraleinent
usage de petits ronds ou ogivaux, d'une assez grande vari^tä de type, portant
des armoiries, des figures de saints, des seines de TAncien ou du Nouveau
Testament, des animaux symboliques, des plantes stylis^es, etc.^ II en est de
mgme des pr^vöts, depuis la seconde moitiä du XIII« si6cle.
Le plus ancien exemple d'armoiries figurant sur un sceau eccl^iastique
est foumi par celui du pr6vöt de Lippstadt, en 1239: le sceau, scutiforme,
porte une rose ä cinq feuilles ^ Peut-Stre ce personnage, dont on ignore le nom,
appartenait-il ä la maison de Lippe ^.
Nous trouvons ensuite un certain nombre de sceaux qui ne portent pas
d'armoiries proprement dites, mais seulement des meubles emprunt^ aux armoi-
ries de leurs possesseurs.
En 1253, >Sueder, prevöt de Busdorf fait usage d'un sceau ogival, dont
la partie sup6rieure porte les bustes de S^ Pierre et de S^Andri, et la partie
inf6rieure, une rose ä cinq feuilles '\ — On conjecture que Sueder appartenait k la
famille de Strunkede, qui portait cottpi^, lechef d'or, au Hon issant de gtieules;
la pointe de sinople, ä trois roses d'argcfü,
En 1256, le sceau d'Othon II de Lippe, 6veque de Münster, montre une
rose ä cinq feuilles sous les pieds du prälat'^.
En 1276, Folquin de Schwalenberg, 6v6que 61u de Minden, apparait sur
son sceau accostä de deux 6toiles". — Les Schwalenberg portent de guenles
ä Vitoile d'or.
En 1280, Agn^s, abbesse de Geseke, se montre 6galement accost6e de
deux roses **.
En 1282, Jean de Küdenberg, clianoine de Minden, use dun sceau charg^
d'un chien passant dans le cliamp *^.
• PI. 130, N" 2.
» Lears sceaux s'echelonnent de 1214 onviron u i:V2i>. - (Fl. 131, N"» 1, 2, 5 et G; iil.
132, No8 1, 2 et 3; pl. 13:^, N<' 3).
» PI. 1.%, No 2.
* PI. 136, Nn 6.
5 PI. 139, No 1.
«PI. 131, et li'u^ k 139.
7 PI. 134, N'» 5.
^ T. TU, p. 31. — II ronvient de remarquer que la ville de Lippstadt porte aussi une
rose dans ses armes (PI. (W, N«»*» 4, f) et G, et pl. 74, N" 7).
•» PI. 13:^, N«» 1.
•" PI. 43, N" 4.
» » PI. 52, No 7.
•« PI. 128, No 4. — Elle pourrait bien Ötre une Stöniiede.
" PI. XXVII, No 4.
ArehiT fUr Heraldik. Heft 4. 1903. 2
— 164 ~
Kn 1299, Engilbert de Tecklenburg, chanoine de Münster et d'Osnabrück
IK)rte sur son sceau Tlmage de St Pierre et de S^ Paul, accompagn^e en chef
d'uno feuille de nönuphar, et en pointe de deux autres '.
Bn 1820 encore, Egbert de Bentheim, chanoine de Münster, porte 6gale
ment Tlmage de 8t Paul sür un champ sem^ de boules*.
Mais, d6s 1261, on voit apparattre sur les sceaux eccl6siastiques des
armoiries coinplites; Qörard de la Mark, ävfique de Münster, porte au contre
Rcoau Tc^cu aux anciennes armes de sa famille'.
Kn 1277, Othon de Wölpe, prävöt du dorne de Münster, scelle d'un sceau
portant son ofligie, accostöe de deux öcus indistincts ^.
Kn 1293, Ludolphe d'Amheim, chanoine d'Osnabrück, scelle d*un ecu a
raigle •.
En 1295 se rencontre une s6rie de sceaux de chanoines de Paderborn*,
Melchior de Büren ^ Arnold de Hochsteden^ Berthold de Lüdinghausen (?),
Werner de Volraestein, etc. dont un ^u forme la pifece principale.
Bn 13(4, Nicolas de Haren, clerc, scelle d'un ^u k trois bobines, au chef
charg* de trois roses*.
Bn 1809, Bemard de Lippe, pr^vöt de Paderborn, est reprisente en pied,
tenant de la main gauche un ^u h la rose *^ La m£me ann^e, Conrad I, eveque
de Münster, porte sur son sceau l'image de S* Pierre entre les ^cus de
Münster et de Berg''.
En 1315, Jean Snap, chanoine de Soest, porte un ^u ä la fasce chargee
de pals '•.
Kn 1319, Jean d* Arnsberg, pr^vöt de Meschede, se montre accompagne
ä gauche d*un ^^u A Taigle'^; Elisabeth de Bentheim, abbesse de Freckenhorst,
tient de la main gauche Täcu de sa famille*^; Godefroid d' Arnsberg, eveque
dX^snahrttck« se montre accompagne k droite de Täcu d*Osnabrück, ä gauche des
armes de sa famille; le champ m^me du sceau est, de plus, semi d'aiglettes *\
En 1824, Guillaume d Arnsberg, pr*v6t de Meschede. place un ecu a
laigle sous une image de S^ Walburge a mi-jambe •*.
* n, i3t^ X* la
> n. «u. X* i\
♦ n. i«\ X« i a. \ « et 7,
f X^lclikkr «i^^JirteMkit saass d««te i b bnu»rlH^ *l«ee: ?*■ ei^o, ct^ape, porte *»n V-^f nn-^
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— 1 r>r> —
En 1325, Egbert d'Herford, chanoine de Soest, scolle d'un äcu ä la fasce '•
En 1326, sous les pieds de Luitgarde de Bickener (?) abbesse d'Hertford,
flgure un 6cu k la bände icbiquet^e'.
A partir de cette äpoque, les sceaux portant des armoiries deviennent
assez nombreux pour qu'il soit inutile de les mentionncr.
Dans la premiire moitiä du XIV^- si6cle, quelques dignitaires portent les
armes et de leur pere et de leur mfere.
En 1318, Bernard de Lippe, prevot des eglises de Paderborn et de Min-
den est accompagne ä droite de l'ecu de Lippe, a gauche, de celui de Wal-
deck. II en est de mSme, en 1334, sur un sceau d'un tj^pe analogue^.
En 1322, Werner de Volmestein , pr6vöt de Paderborn, place l'image en
pied de la Vierge sur la partie superieure de son sceau, tandis que dans le bas
figure son eflSgie en buste, flanqu6e des ecus de Volmestein et de Brakele *.
En 1329, Gottscbalk de Wendt, doyen de Paderborn, est repr6sente assis,
accompagne sous les pieds de deux ecus. Tun aux armes de Wendt, l'autre k
deux fasces\
En 1340, Cun^gonde de Störmede, abbesse de Geseke, se tient debout
entre deux 6cus aux armes de Störmede et de Horde".
Au XV« siecle, cette disposition est tout-a-fait exceptionnelle ; on la ren-
contre pour la derniere fois en 1473, sur le sceau d'Ida de Hövel, abbesse
d'Uberwasser ', et en 1484, sur celui de Marie de Tecklenburg, abbesse de
Freckenhorst **.
Une roention speciale est due au sceau de Baudouin de Bentbeim, cha-
noine d'Osnabrück, en 1320: sous une image a mi-corps de S< Pierre, figure un
6cu parti d'Oldenbourg et de Bentbeim".
On doit signaler encore le sceau de Louis II de Hesse, eveque de Münster,
en 1314: il porte Timage en buste du prelat, accompagnc'ic dans le bas des
seules armes de sa mere, Mathilde de Clcve '**.
Les armoiries des cvechös ne sont guere antörieures aux premiferes annees
du XIV« si6cle. On sait qu'Osnabrück porte ifarj^nU, () la rotte de i^ahlr:
Minden, de ji^ueitles, () deitx c/e/s d'(trij:enl, pnssees en sttttfotr ; Münster,
d'fpr, /> la fasce de i^ae/iles ; Paderborn, de jL^aeales, a la croix d'or.
La roue se rencontre pour la premiiMO fois en 12<*»r), dans le charnj) memo
» PI. 197, N'> 15.
* Fl. 126, No r».
« PI. VV2, N-s H et 9. — WüMcrk i»orte tf'nr, (^ rZ-fnih' ilr sahh-.
* PI. 13?^, N'» 1. — Bmliolo i>orte Irois ftn/s. i) In ft/scr hmrhnnf.
•''PI. 132, N«» *>. — Wf'iidt iK>rt»* (/'nr, d fmis rh/ipr/s th- fvr fmrtis f/'nzttr et tl'nr-
f/ptdf fett cnrdons (ff (juviih's pnssi's en smitinr.
L'ecn uux «Icnx fasn.'s ost i)eut-rtr^' «'eliii drs Jhice.
« PI. 12H, N" 5.
' PI. 127, X" 1'2. — T,c3 deux «mmis j^ont Hövel «'f Monirn.
^ Ihid.j N" 7. — Les deux t'fun sont I'lessrr «i TfM.kl^-nbiiry:.
** PI. l.-JT), N" 11. — Oldoilbourir jmrtc tf'nr, #"/ (hf/.r f'fisrrs th- tft/fu/rs.
«" PI. 4«;, \'- 4.
— 156 -
.d'an sceau secret de Witkind de Waldeck'; mais eile ne s'enferme dans un 6cu
qa'en 1324, snr le sceau de Godefroid d' Arnsberg*. Les deax clefs de Minden
apparaissent en 1304, sur an sceau secret armorial de Lndolphe de ßosdorf .
La fasce de Münster flgure en 1309 sur le grand sceau de Conrad de Berg *.
La croix de Paderborn, nous le verrons dans un instant, date de 1324.
D6s la seconde moitiä du XIV« siöcle, on voit les ävfiques commencer ä
combiuer leurs armes personnelles avec celles de leur siöge. En 1324, un sceau
secret de Bemard V de Lippe , ävßque de Paderborn, offre dans un quadrilobe
une croix charg^e en coeur de la rose de Lippe ^ II faut alors descendre jus-
qu'en 1364 pour rencontrer quelque chose d'analogue. Le sceau de Jean de
Vimeburg, ävdque de Münster, montre, au-dessous d'une efSgie en buste, les
armes de rävdchä, surcharg6es de celles des Vimeburg *. Viennent ensuite:
En 1382, le sceau d'Henri I Wolf von Lüdinghausen, 6v£que de Münster :
r^cu ä la fasce est chargS d'une Crosse en pal surcharg^e elle-meme des armes
familiales ^
En 1396, celui de Jean I de Hoya, 6v6que de Paderborn^.
Ehi 1401, celui de Guillaume II de Buschen, ^vßque de Minden ^ etc.
Mais, dös 1373 apparait un autre tjrpe, qui ne remplacera pas complöte-
ment Tautre avant la fln du XV« sitele. Le sceau armorial de Melchior de
Brunswick-Lunebourg, övgque d'Osnabrfick, en offre le plus ancien exemple: il
porte un ^u öcartelö d'Osnabrfick et de Brunswick '^ On trouve alors:
1393. Robert de Juliers, ävßque de Paderborn: T^u est ici öcartelö de
Paderborn, de Juliers, de Berg et de Ravensberic "•
1458. Jean UI de Simmem, öv6que de Münster'*.
1463. Henri UI de Schwarzburg, övfique de Münster*'.
1483. Conrad IV de Ritberg, 6v6que d'Osnabrück ".
1488. Henri UI de Schaumburg, övßque de Minden **.
Un övSque administrateur d'un autre diocese, öcartöle parfois des armes
des deux dioc^s, pla^ant les siennes propres sur le tont. Les sceaux armoriaux
d'Henri UI de Schwarzburg, 6v6que de Münster et administrateur de Breme,
« PL €2, No 12.
« PL 5&, No 1.
• PL 62, No 4.
< PL 45, No 1.
» PL 64, No 19.
• PL 46, No 5. — Virneburg porte d'or, a sept iosanges de tpieules, 4 ei 3, accoles
en deux fasces.
» PL 46, No 9.
' PL 64, No IL — Ho ja porte de gueuies, ä deux pattes €^ourx de sabie.
• PL 63, No 5. — Büschen porte une tleur de ly».
«0 PL 65, No 5.
«»PL 63, No 12.
»« PL 48, No 3. — L'^cn est eeartel^ au 1er et 4^ de Mfinster, an > du PaLitinat, an >
de Bayi^re.
»' PL 47, No 12. — Schwarabnrg porte d*axMr, au iion eouronne d'or,
»* PL 63, No 15.
'* PL 63, No 16. — Schaumbnrg porte le famenx NesseMatt.
- 157 -
en 1405, ainsi que de Conrad 11 de Bitberg, övdque de Münster et administra-
teur d'OsuabrUcky en 1497-1504, offrent des exemples de cette combinaison^
On rencontre fort rarement les armes d'un abbä räunies ä celles de son
abbaye En 1499, Bonnisbeth de Limburg, abbesse d'Herford, ase d'an sceau
ogival portant Timage de la Vierge, accompagn6e dans le bas d'un äcn öcartelö
de Limburg et d'Herford*.
Ant6rieurement au XVI« sifecle, on voit peu d'evSques accompagner leur
ecu des insignes de leur dignit6; trois exemples seulement en sont foumis par
le recueil:
En 1359, Adolphe de la Mark, 6veque de Münster, place une Crosse en
pal sur son äcu^;
En 1382, Henri Wolf von Lüdinghausen, 6v6que de Münster, porte un
öcu assez particulier, que nous avons signalä k la page pr^c^dente.
En 1362, Girard II de Schaumburg, ^v§que de Minden, pose son &cn sor
une Crosse en paP.
Les armoiries ecclesiastiques sont rarement timbr^es. En 1313, Bemard
Travelmann, clerc, scelle d'un Helmsiegel^, II faut alors descendre jusqu'en
1390 pour en trouver un deuxi^me exemple, foumi par le sceau de Machortns
Deckeninch, recteur de T^glise de Hom®. Cette mSme ann^e le sceau de Vol-
mar de Brenken, prevöt de Töglise de Paderborn, präsente le plus ancien exemple
d'armes compl6tes, icu et cimier \ Le recueil n'en contient plus que six autres,
ä tous appartenant des dignitaires d'ordre inf^rieur^
Parmi les hauts dignitaires, Conrad III de Diepholtz, ävSque d'Osna-
brück est le seul qui ait fait usage darmes timbries, sur trois sceaux de 1456,
H63 et 1474«.
♦ ♦ ♦
Les sceaux des abbayes et des chapitres ne pr^sentent entre eux au-
cune diiference. Ils portent presque toujours Timage du Saint patron.
On en possede deux seulement remontant au XI« siecle : ceux du chapitre
de Paderborn, en 1018 *^ et du chapitre de Münster, en 1022»*. Au XII« siöcle,
ils sont moins rares: on connait ceux du chapitre de Paderborn vers 1123",
« PL 47, N« 13, et pl. 48, N«» 12, 13 et 14. — L'eveclie de Brcme porte deux clefs passces
eu sautoir.
« PI. 126, No i>.
' PI. 46, N« 8. — L'ecu est aiix armes modernes.
» PI. 64, No 19.
* PI. 180, N" 10. — Le lieaume est rim6 d'un bonnet poiutu.
® Fl. 179, X*» 13. — Le heaume est irime de deux poissons.
' Fl. 251, N«> 21.
^ 144.12 - 148.12 — 198.12 — 225.12 — 227.3 — 228.10.
^ Fl. G2, N<»s 16, 17 et 18. — Diepholtz porte coupe d'oVy au Hon de gueuUH, couronne
du chavipi et d'azur, ä Vd'ujlo d'anjent. Le cimirr consiste iri en deux cornrs de büffle.
•" Fl. VI, N" 1. — Le sceau, rond, porte la tete de la Viergo. — (-f. la not« 9 de la p. (JO.
•' Fl. III, No5. — Le sceau, ogival, porte Timage en bnste de St Faul. La reproduction
est falte d'aprös une empreinte de 1249.
•* Fl. VII, N'> 6. — Ce sceau, rond, porte rimajyre en buste de S' Liboire.
- 158 —
du chapitre de StPatrocle, ä Soest, vers 1140*, de l'abbaye de Cappenberg,
vers 1150V du chapitre de Meschede, en 1177^, du chapitre de Marsberg, en
119H, du chapitre de Minden, vers 1200*. Viennent ensuite, appendus k des
actes du XIII« siicle, mais remontant certainement au XII«, ceux des abbayes
de Gertrudenberg", d'Oesede' et de Schildesche** ainsi que des chapitres d'Enger"
et de S* Maurice ä Münster *^
La Vierge distance de tris loin tous les autres bienheureux; sur 150 cha-
pitres ou abbayes dont on poss6de des sceaux ant^rieurs ä 1508, il en est 60
environ qui portent son image''. Elle ome notamment les sceaux des abbayes de
Benninghausen ", de Bersenbruck **, de Bredelar *^ de Brenkhausen **, de Drols-
hagen««, de Flechtdorf", de Falkenhagen»», de Fröndenberg*», de Glintfeld««,
d'Hardehausen'', d'Himmelpforten**, d'Holthausen*^, etc.; des chapitres de
Cappel'*, d'Elsey**, de Gevelsberg", de Herdecke'', de Herford'®, etc. Les
difförents types, s'ächelonnant de la fln du XÜ« siicle ä la fin du XV«, fournis-
sent des renseignements d'une särieuse importance pour Thistoire icouographique
de la M6re de Dieu'^ Nous nous bomerons ä signaler un point, qui semble
particulier i, TAUemagne : k rorigine, la Vierge tient presque toujours en main
un sceptre fleurdelys^; depuis le commencement du XIV« siicle, le sceptre est
souvent remplaci par une brauche de roses'®.
' PI. IX, No 5. — Le scean, leg^rement ovale, porte Timage en pied de St Patrocle.
• Fl. V, No 1. — Le sceau , rond , porte Timage de la Vierge et de St Jean k mi-jumbe.
' PL IX, No 2. — Le scean, rond, porte Timage en pied de Ste Walburge.
< PI. VIII, No 7. — Le sceau, rond, porte la töte de St Pierre (V).
* PL IV, No 7. — Le sceau, rond, porte Timage de St Pierre & mi-corps.
« PL II r, No 4. — Le sceau, rond, porte Timage assise ^e la Vierge.
^ PL 109, No 6. — Le sceau, ogival, porte Timage assise de St Jean TEvangeliste.
** PL 109, No 3. — Le sceau, rond, porte Timagc assise de St Jean rEvangeliste.
® PL 110, No 1. — Le sceau, rond, porte Timage assise de StDenys.
'" PL IX, N*» 6. — Le sceau, ovale, porte Timage en pied de St Maurice.
» » T. III, Introductlon, p. 12.
•« PL 114, NoB 6 et 7.
•3 PL 117, No 9.
»* PL 114, No 11.
» PL 117, No 8.
»« PL 117, No 4.
" PL 115, No8 7 et 8.
»« PL 118, No 5.
»9 PL 114, No 12.
«0 PL 116, Noß 9 et 10.
«» PL 117, No8 7.
« PL 117, No 5.
" PL 118, No 8.
» PL 112, Nos 6, 7 et 8.
» PL 117, No 10.
«« PL 117, No 11.
" PL 115, No 6, et pl. 119, No 6.
«« PL 113, Nos 1 et 2.
" T. III, Introductlon, p. 12.
30 II en est ainsl notamment sur les sceaux des abbayes de Cappenberg, en 1329 (PL 104,
No 3); de Marienfeld, en 1336 (PL 117, No 3); d'überwasser, en 1342 (PL 116, No 8); de Varlar,
en 1345 (PI. 117, No 2); etc.
- 159 —
S^ Pierre est le patron des chapitres d Iserlohn ', de Marsberg*, de Min-
den^, du vieux ddme de Münster^, et d'Osnabrtlck ^, des abbayes de Dalheim'
et de Gehrden^ S^Jean Baptiste veille sur les chapitres de Langenhorst^,
d'Oedingen», d'Oesede'^ d'Osnabrück (St Jean)«« et de Schildesche« St Martin
protöge les chapitres placäs sous son invocation ä Minden «^, k MUnster «^ et k
Nottuln**. SteWalburge est honorie par les chapitres de Meschede" et de.
SteWalburge ä Soest *^ On trouve enfin St Alexandre ä Tabbaye de Grafschaft«®,
StcAnne ä Tabbaye d' Annendorf «", Stßoniface au chapitre de Freckenhorst *®,
Ste Catherine ä Tabbaye de Dortmund", St« Ciaire ä Tabbaye de Ciarenberg",
StCyriaque ä Tabbaye de Geseke", St« Felicitö au chapitre de Vreden*^ etc.
Quelques chapitres ou abbayes poss6dent deux patrons, dont la double
image Charge leurs sceaux. On trouve ainsi aux abbayes d'Abdinghof, St Pierre
et St Paul ** ; de Busdorf, St Pierre et St Andre *® : de Cappenberg, la Vierge et
St Jean TEvangöliste " ; de Clarholz , la Vierge et St Laurent '*, etc. ; aux cha-
pitres d'Herford, St Jean et St Denis««; de Metelen, St Corneille et StCyprien";
de Minden, St Pierre et StGorgon^«, etc.
t Fl. 122, No 4.
« PL 105, N«8 1 et 2, et pl. VIII, No 7.
•'Fl. IV, No 7, et pl. 101, N«^ 1. — Les sceaux posterieurs porteiit Timage de StFierre
et de StGorgon (Fl. 101, N«>s 2, 3 et 4, et Fl. 122, No 2).
* Fl. 106, No« 6 et 7.
* Fl. 101, No 5. — Le sceau posterieur porte Tiiuage des S< Crepin et Crcpinien (Fl.
IUI, No 6).
* Fl. 105, Nos r, et 7.
^ Fl. 106, N'» 4. — Le srean postericur porte Tima^^e de la Vierge et de St Fierre (PL
105, No 5).
** FL 105), No 7.
« Fl. 109, NM 1 et 2.
»ö FL 100, No 6, et pl. 140, N« 7.
"FL 122, No 3.
'« FL 109, Nos 3, 4 et 5.
<» Fl. 102, Nos 5 et G.
»^ FL 110, Nos 5 et 6.
•* FL 110, No 7.
•« FL 111, Nos {\ et 7, et pl. IX, N" 2.
»' FL 111, Nos 1 ä 3.
•" FL 108, NoH 5 et (>.
»«FL 110, No 1.
*•» FL 110, No 4.
*' FL 111, No« ,S et J».
« PL 104, No G.
" FL 107, No« 3 irt 1.
"»FL 112, NoH 4 et 5.
<^ FL 10(), No 1 h 3.
" FL 106, N"H 4 et fr
"' FL 104, X"s 1 ii 3, i-i j,i. V, N" I.
■^^ Fl. 112, No :{.
*•' Fl. 110, No 3.
^» Fl. 107,' Nos-8 vi 0.
^' FL 101, Nos 2 tt 4. — lie phw aiicieu nceau (vers 12U0) ne porte qne le huste de
St Fiorre (FL IV, X" 7).
~ 160 -
Les plus anciens sceaux sont ronds, et ne portent qu'une Image en buste
ou parfois mfiine ane simple tfite. Le saint en pied qu'on avait rencontr^ une
premi6re fols sur le sceau du chapitre de S^Walbarge k Meschede, en 1177 >
apparatt k la fin du XII« sitele sur les sceaux des abbayes de Gertrudenberg ',
d'Oesede* et de Schildesche ^ ainsi que sur ceux des chapitres d'Enger^ et de
S^ Maurice k Mttnster*; il domine complötement au XIII« sitele. La forme ogi-
vale, se rencontre ^alement dös la fin du XII« sitele', mais durant tout le
cours des XIII«, XIV« et XV« siteles, la proportion des sceaux ronds Temperte
de beaucoup dans les abbayes et les chapitres d'hommes; Töcart est moindre
chei les femmes. On peut signaler comme exceptionnels le sceau hexagone de Tab-
baye de Varlar, en 1248^ et le sceau scutiforme du chapitre de S^ Walburge,
k Soest, en 1287 ^
Au XIV« sitele, quelques maisons de Dominicains, d'Augustins ou de Ca-
pucins repr^ntent sur leur sceau des seines de Tancien on du nou?eau Testa-
ment •••
Les anuoiries sont assei rares sur les sceaux d'abbaves oa de chapitres ;
Yoici la liste de touies celles que contiait le recueil :
1S0&« Abb^e de Lippstadt: une rose a cinq feuiUes so«s une Vierge
assise entre de^x moines ag^MMiilles ".
1318« Abbaye dX>snabrllck : nne roue sous an S^ AugustiB assis entre
deux moines agenouiUfe"«
la^, Chapitre de Conrey : 1 abbi Robert de Toabwg deboat soqs un
dais goUiique^ accompagni i droile dm ic« co«p^ i gaache de Tecu de Tom-
burg •*•
1343w Abbaye de Olareabarg : dans la partie sopMefune du sccan, le cou-
ronnettent de S^Olaire; dans la partie infmewne. Conrad de la Mark et son
epoase ElisabeUi de CUres. aip^MniUes el afiriMilesv sspportant due Main an
modele de 1 abbi^^ el de laalre an eca parti de la Mark el de Cleres ^K
lifSlK Ckapiire d Herford : labbesse EtisaWlli de Berge debovt dans une
«PI DL »• i
* Fl 111, x>» 1
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* r^ ?K X' i.
— 161 —
niche gothique; ä sa droite, Y&cu de Berge; a sa gaucke, celui de Homburg (?);
80U8 ses pieds, un äcu ä la fasce'.
1366. Chapitre de Minden : sous Timage de S^ Pierre et de S^ Gorgon,
dans nne double niche gothique, un &cn pench6, cliarge de deux clefs passäes
en sautoir*.
XV« si6cle. Abbaye d'Osterberg : sous Timage de S*« H616ne, Töcu k trois
feuilles de n^nnphar des Tecklenburg ^.
1488. Abbaye de Weddern, sous une Vierge ä mi-jambe, dans une niche
gothique, un icn k la bände de cinq losanges^
1568. Maison des Augustines d'Osnabriick: une roue, sous unS^ Augustin
assis dans une niche gothique^
Ce ne sont toutefois \k que des armes de seigneur ou de fondateur;
deux exemples seulement d'armoiries propres sont fournis par les sceaux sui-
vants:
XV« siicle. Abbaye d'Ervig: sous un saint debout dans une niche go-
thique, un äcu ä la croix patt6e et alaisee^
1469. Abbaye de Maria Rosa ä Ahlen : sous une Vierge debout , accom-
pagnäe ä droite et h gauche de nonnes agenouill^es , une rose ä deux rangies
de pätale8^
Le plus ancien sceau de ville que contienne le recueil est celui de Soest,
vers 1166**; il est le seul du XII* siecle. On trouve alors, en 1219, celui de
Wiedenbruck » ; en 1230, celui de Korbach *® ; en 1231, ceux de Lippstadt",
Herford", Marsberg*«, Münster" et Paderborn**; en 1232, celui de Minden*®;
en 1237, celui de Geseke*'; etc.
La forme est presque toujours circulaire; huit sceaux ogivaux s'6chelon-
* Fl. 126, N« 7. — Le chapitre irilorford porte (Vnnjent, ä la fasce de. i/neuhs,
« PI. 101, No 4.
' Fl. 122, No 10.
* PI. 122, No 6. — Cet 6cu est celui des Keppel.
5 Fl. 140, No 9.
* Fl. 141, No 6.
' Fl. IIJ), No 3.
« Fl. IX, No 7.
' Fl. 74, No 5.
•ö Fl. 78, No 3.
»' Fl. 68, No 4.
•» Fl. 69, N" 3.
»3 Fl. 74, N<' 2.
»* Fl. 77, No 1.
»* Fl. 78, No 5.
»• Fl. 96, No 7.
»' Fl. 82, No 8.
— 162 -
nent de 1232* ä 1335*; ceux de Rheda en 1403* et de la terre de Wester-
walde en 1476* sont scutiformes.
Quand au type, le plus r6pandu de beaucoup est le Bildsiegel: Tiniage
peut etre simple ou compos^e.
Les sceaux ä Image simple peuvent euxmdmes se subdiviser eu ciiiq
groupes suivant qu'ils portent:
1® üne reprisentation symbolique de la ville, des murs, une porte ou une
tour. — II en est ainsi ä Borken *, Borgentreicb ^ Burgsteinfurt \ Dortmund **,
Fürstenau®, Liebenau *®, Menden **, Münster *^ Nienbaus '', Paderborn *^, Schmallen-
berg**, Unna*®, Warendorf*', etc. A Unna, les murs sont surmont6s de deux
banni6res aux armes de la Mark.
2^ L'image du Saint patron: — StAntoine a Aldendorf ***, S* Clement ä
Drolshagen *^, S* Georges ä Hattingen*®, S* Jean ä Sündern**, S* Lambert ä Koes-
feld**, S* Martin ä Holpe*^ et ä Scudenhorst**, S* Pierre k Attendorf", Mede-
bach*®, Minden *% Soest*** et Werl*®, la Vierge ä Neuenrade ^^ S* Victor ä
Dülmen^*.
3® L'image du seigneur. — Le portrait de Tarcheveque de Cologne Charge
1 Sceau de la vUle de Minden: pl. 96, N» 7.
* Sceau de la chätelienie de Werl: pl. 71, N« 7. — Lea antres se rencontreut aux pl. (kJ,
No 5; pl. 72, Noß 2, 5 et 6; pl. 90, No 1, pl. 95, No 5.
» PI. 80, No 7.
< PI. 90, No 3.
* PI, 70, No 2, et pl. 87, No 4.
« PI. 72, No 3.
» PI. 80, No 4.
« PI. 75, Nos 1, 2 et 3.
9 PI. 92, No 14.
»0 PI. 91, No 10.
>' PI. 73, No 3; pl. 82, No» 9 et 10, et pl. 88, No 12.
'« PI. 77, No 1.
" PI. 86, No 1.
»* PI. 78, NoB 5 et 6.
•* PL 72, No 2.
»«PI. 73, No8 1 et 2, et pl. «2, N» 11.
«' PI. 83, No8 2 et 3, et pl. 97, Nos 7 et 8.
•« PI. 97,-.No 9.
»9 /&tU,lNo 11.
«0 PI. 90, Nos 4 et 5.
«»PI. 88, No 6, et pl. 89, No 9.
" PI. 94, No 10.
" Pl.^ 80, No 6 et:pl. 92, N<» 2.
«^ PI. 80, No 5.
" PI. 71, Nos 2, 3 et 4, et pl. %, N»» 5.
" PI. 76, No 2, et pl. 100, No 4.
" PI. 96, No 7.
«•* PI. IX, No 7, et pl. 76, N« 1.
«•^ PI. 71, Nos 5 et 6; pl. 88, N<' 9, et pl. 98, No 10.
'^ PI. 93, No 12.
3' PI 74, Nos 1 et 2.
- 163 -
ies sceaiix de Hallenberg*; celui de leveque de Paderborn, les sceaax de Ne-
heim* et de Salzkotten^.
4^ L'insigne du seigneur, placä dans le champ mSmc du sceau, et non
dans un 6cu. — Arnsberg^ et Grevenstein * portent ainsi Taigle des comtes d'Arns-
berg; Bösingfeld®, Tetoile des Sternberg; Lünen', le lion des la Mark; Osna-
brOck- Altstadt ^ et Neustadt", la roue de ses 6v6ques, etc.
5® Des insignes parlants, sp6ciaux ä la ville. — Un hetre (Buche) ä Bo-
cholt*®; un livre (Buch) ä Bochum**; un cerf (Hirsch) a Hii-schberg **.
Sur un tr6s grand nombre de sceaux, Ics uiurs ou les tours se combinent
avec une autre figure. Ou les trouve r6unis :
V A rimage du Saint patron sur les sceaux de Beckum (buste de
St Etienne) *», de Lichtenau (Vierge)*^ de Vechta (tete de S* Paul) **, "de Wille-
badesen (S* Vit) *•, de Winterberg (buste de S* Pierre) *^
Ils se combinent avec les clefs , insigne de S^ Pierre , sur les sceaux de
Brilon**», Herford-Altstadt*" et Neustadt««, ßecklinghausen**.
2" A rimage du seigneur. — L'archevfique de Gelegne figure ainsi sur
les sceaux de Dorsten** et de Ruthen*^; rivßque de Paderborn sur ceux de
Borgholz *^, Peckelsheim «* et Warburg «•.
4® A rinsigne du seigneur. — La rose de Lippe Charge les sceaux de
• Fl. 99, No 1.
« Fl. 77, Nus 5 et G, et pl. i»8, N«» 7.
^ PI. 78, No8 1 et 2, et pl. 91, N- 11.
• PI. G7, No (>; pl. Hü, No 1, et pl. 92, N" IG.
5 Fl. W, No 11.
•♦ PI. 100, No 2. — StenilieriLr porte d'aztir, d retoUe d'ur.
' PI. 93, No 1(), et pl. 97, N" (>.
•* PI. 72, N<» 4; pl. 75, No G, et pl. ST», N" (>.
'* PI. 82, No 4, et pl. 85, Nos 1^ 4 et 5. — Sur le «leuxieme de cen aceaux , la roue est
eufermöe dans un öcu.
»0 Fl. 77, N" 3, et pl. 87, N"s 2 et 3.
« » PI. 92, Nos 4 et 5.
•« Fl. 91, No 8, et pl. 93, N- 17.
" Fl. 97, No 2.
" PI. 86, Nos 7 et 8.
'^ Fl. 72, No 1, et pl. HA\, N"s 2 vx 3.
»« PI. 81, No 2, et pl. !U, N" 4.
" Fl. 97, N" 13, et pl. 99, N" 4.
•" Fl. G<), N"s 1 et 2.
"• Fl. G9, N'»s 3 et 4, et pl. 91, N^s -j ^t 3.
*»P1. G9, N"s 5 et G, et pl. 91, N- 1
*' PI. 88, N- 5, et id. 9(i, Ni- <;.
*' Fl. 70, N'» 4, et pl. 88, N" 7.
" Fl. 71, No 1.
" Fl. 79, N^« 8.
« Fl. 79, No i) i,t pl. 91, N" G.
«Altstadt: pl. 7G, N-^ l et :>. - Nrustadt : pl. TG, N" 3. vi pl. IW, N- l.
— 164 —
Blomberg^ Detmold* et Lippstadt ^; le lion issant des anciennes armes de la
Mark, ceux de Hamm * ; la croix de Paderborn, celui de Driburg ' ; la roue d'Os-
nabrück, celui de Wiedenbrück •.
5® Aux armes du seigneur. — L'6cu d' Arnsberg se rencontre ainsi ä Rit-
berg ^, celui de Bentheim ä Schüttorf ^, celui de Brakel ä BrakeP, celui de
Büren k Büren *® et a Wünnenberg * ' , celui de Lippe k Lemgo •* , celui de la
Mark ä Plettenberg *^, celui de Wittgenstein k Laasphe **.
Les exemples de combinaisons triples sont beaucoup plus rares. A Dringen-
berg apparalt sous une porte l'image en buste de T^y^que de Paderborn, charg^
sur la poitrine de Vicu de Lippe '\ A Lübbeke, la porte, sous laquelle se
montre T^y^que Folquin de Schwalenberg, est surmont^ de l'^cu des Schwalen-
berg '*. Les sceaux d'Ahlen montrent une anguille (Aal) sous la porte et S<^-Bar-
thelemy au-dessus '^ A Siegen, T^cu de Nassau se trouye place dans Touyerture
de la porte, tandis que Tarchey^que de Cologne surmonte les cr^neaux '^. Le sceau
de Lüdenscheid est coup6 par la fasce ^chiquet^e de la Mark : au-dessous s'6tend
une muraille, au dessus se dresse Timage de S^M^dard'*. Un cor, insigne par-
laut (Hörn) et la rose de Lippe accompagnent une porte sur le sceau de Hom'^
Dans un tr6s petit nombre de cas, les combinaisons ne renferment pas
de murs ou de portes. A Eyersberg, on trouye un sanglier (Eber) et r6cu des
comtes d'Amsberg*'. A Eorbach, Timage en buste de S^-Eilian sort d'une demi-
^toile, emprunt^e aux armes des Waldeck, et qui remplit toute la moiti^ en-
f6rieure du sceau**. A Nordhorn, un cor s'^tale sur un semis de boules, armes
des Bentheim**. A Kamen, la fasce ächiquet^e de la Mark surmonte une roue
de moulin (Eammrad)*^
^ PI. 74, No 6; pl. 90, No 10, et pl. 98, No 4 — La rose pourrait egalement etre consi-
der6e ici comme insigne parlant.
* PI. 98, No 5.
» PI. 68, NoB 4, 5 et 6.
< PI. 70, No8 5 et 6.
* PI. 81, No 1.
* PI. 74, No 5, et pl. 85, No 2.
^ PI. 67, No 5.
8 PI. 80, No 2, et pl. 94, Nos 7 et 8.
» PI. 67, No 4; pl. 79, Nos 4, 5 et 6, et pl. 97, Nu 1.
•0 PI. 67, No 3; pl. 83, No 8, et pl. 91, No 15.
»» PI. 83, No 6.
•« PL 68, No 1.
»» PL 92, No 10.
»* PL 88, No 8.
" PI. 75, No 5.
•«PL 74, Nos 3 et 4.
•^PL 77, No 2, et pl. 87, Nos iQ et 11.
»» PI. 72, Nos 5 et 6, et pl. 86, Nos 2 et 5.
«9 PI. 96, No 4.
»0 PI. 68, Nos 2 et 3, et pl. 98, No 3.
»•PL 93, No 11.
« PL 78, Nos 3 et 4, et pl. 98, No 8.
" PL 83, No 7.
2* PL 73, Nos 5 et 6; pl. 93, Nos 1 i 4, et pl 97, No 3.
— 165 —
Lorsqae denx seigneurs diff^rents exercent leur condominiani sur ane mdine
yille, cette Situation se r^flite assez fr^quemment sur le sceau. Geux de Mars-
berg* et de Waldeck montrent, cdte k cdte, l*archevgqae de Cologne et l'abbä
de Ciorvey; ceux de Geseke' et de Salzkotten^ l'archevdque de Cologne et
rövßque de Paderborn; celui de Volcmarsen, Tarchevfique de Cologne et le
comte de Waldeck ^, celui de Beverungen, Tarchevßque de Cologne et St-Vit,
patron de Tabbaye de Corvey*; ceux d'Hümmling® et de Vreden', St-Pierre et
St-Paul, Patrons des dioc6ses de Cologne et de Münster; celui de Lügde, la
croix ancr^e de Pyrmont et la clef de St-Pierre**; ceux de Petershagen, les clefs
de Minden et le Nesselblatt de Schaumburg®.
Le Wappensiegel est peu r6pandu: tout le recueil n'en offre qu'une
vingtaine d'exemples. Le plus ancien est foumi par la ville de Seelbach, qui
porte ainsi, en 1288, un 6cu ä la bände de trois losanges '®. En 1341 sur le sceau
de Borgentreich flgnre T^cu k la croix de Paderborn''; en 13^6 sur celui de
Rheine, un äcu k la fasce charg^e de trois itoiles "; en 1403 sur celui de Rheda,
r^u au Hon des dynastes de ce nom '^, etc. La plupart ne remontent donc
qu'aux XV« et XVI« siicles.
Parmi ces äcus, un certain nombre ne sont autres que ceux des seigneurs.
Ahaus " et Horde " montrent respectivement r6cartel6 d'Ahaus et les boules de
Bentheim ; Balve *• et Meschede *' portent parti : au l^r une demi croix (Cologne) ; au
2« une demi aigle (Arnsberg). A Stadion, au dessus des trois fasces des sires de Lon
figurent, non trois oiseaux, mais trois tStes de S^-Paul, patron du diocise de Mttnster '^
Les armes du seigneur subissent parfois quelque modiflcation. Altena
porte la fasce ächiquet^e de la Mark surmont^e d'une St-Catherine'*^; Brecker-
feld, la m£me piice surmont6e d'une fleur de lys'®; Werne, la fasce de MUnster
surmont^e d'un St-Christofle**, Verden, une demi roue", etc.
»PI. 66, No 3, et pl. 91, N" 5.
« PI. 66, No 4.
» PI. 100, N« 3.
* PI. 66, No 6.
s PI. 82, No 2.
•PI. 99, No 8.
^Pl. 77, No 4; pl. 84, No 12, et pl. 87, No« 7 et 8.
•PI. 81, No8 5 ä. 9, et pl. 95, N«> 1. — Pynnont porte iVorj <> la croix ancreo de (fuenles,
« PI. 89, No8 10 et 11.
"PI. 92, No 6.
«»PI. 79, No 10. — Cf. pl. «6, No 13.
•«PI. 79, No 11. — Cf. Ibid., No 12.
*' PI. 80, No 7. — Rheda porte d'artjpiit, mi liov dr sabhj nrmA ot ImnpasHt de (juPiihH.
" PI. 86, No 12, et pl. 97, N" 7. "
•* PI. 93, No 7.
««PI. 92, No 15.
«^ PI. 93, No 15.
'«PL 75, No 4.
«» PI. 97, No 12.
w PI. 93, No 5.
»*P1. 86, No 11.
" PI. 92, No 1.
- IM —
Bevergern porte une tete de castor 'Biber; ': Freudenber«:, un chäteaii':
Femdorfy an cor'; Hilchenbacb, an loap^: etc.
L'anique exemple de Hcimsiegcl est foumi par le sceau de Berleburg,
en 1334; il poile un heaume de face snnnonte d*un cercle gami de plumes (?),
cimier de Wittgenstein ^
Parmi toutes les villes dont nous venons de parier, un certain nombre
ont fait successivement usage de plusieurs sceaux. Dortmund en a compt« neuf ;
Geseke, Kamen, LQgde, sept ; Attendorn, six ; Brakel, Lübbeke, Münster, Osna-
brück-Altstadt, six ; etc. En gen^ral tous repro<Inisent le meme type, mais cette
rögle n'est pas absolue; les cbangement-s de souverainet^, notamment, ont par-
fois amenö des cbangements de sceaux.
A Geseke, le plus ancien sceau, remontant k 1 237, ne montre que des murs,
accompagn^s des clefs de S^-Pierre*; en 12(>5, un deuxieme sceau offre les por-
traits de T^v^ue de Paderborn et de larchev^ue de Cologne'; Tarchev^que
figure seul sur un troisiime sceau, en 12^<3''; en 1350 enfin, il est supplant^
par Timage de St-Pierre*.
Sur le Premier sceau de Salzkot ten, en 12r4, sont reprteent^ T^v^ue
de Paderborn et Tarchevfique de Cologne'^; a partir de 1298, on ne voit plus
que r^veque".
Halter scelle, k Torigine (1445) avec Timage de S^-Paul, patron de diocise ";
on y substitue, en 1486, le buste du pape S^-Sixte, place au dessus de Tecu du
seigneur '^ A Attendorn, S^-Jean-Baptiste '^ succMe ^galement en 1393 au prince
des Ap6tres" dont Teffigie omait le sceau de 1255.
Les sceaux secrets, employes assez souvent comme contre-sceaux, appa-
raissent des 1270**. Ils pr^entent ä Borgentreicb , un ecu k la croix*^; k
Brilon, un buste de S*-Pierre'**: a Detmold, une rose"*; ä Dortmund, une
'Fl. W, N" 10, H 1.1 «IT. N" 14
»PI 92, N« 11
»PI. 92. N" 7.
• PI. 93, X" 10.
'PL 92, Xo 8.
• PI. «i Xo s.
• PI. 66, Xo 4
' PI. 6B, X« 5.
• PL 70, N" 3.
«« PI. 100, Xo .3.
»«PL 78, X"s 1 et 2; H |.L ••l- N" H.
'«PL 70, No 1; et PL 87, N- 1:V
«» PL 86, N« 6.
«* PL 88, N" 4, et pl. 98, Xo 9.
•* PL 71, No 2.
«•Sreau «ccret de Dortmnnd. — PL ^L N* 1
" PL 79, No 10, ot pL 8<;, X" l.V
»* PL 76, No 6, et pl. 97, X- 10.
•^ PL 98, No 6.
- 167 -
aigle'; ä Eoesfeld, uue töte de vaclie'; a Lemgo ^ et ä Lippstadt ^^ une rose;
ä Minden, deux clefs adossees^; ä Münster, la tSte de St-Paul"; k Soest,
rimage de St-Patrocle^ etc.
S'il ne fallait donner une limite ä cette etude dejä bien longue, les Sceaux
Westphaliens du Moycn-Age offriraicnt encore niatifere ä de nombreuses ob-
servations. Nous en avons dit assez cependant pour montrer TinterSt capital de
l'ouvrage. On ne peut, en fermant le livre, que formuler un souhait: c'est de
?oir toutes les provinces de l'Empire allemand entreprcndro la publication d'un
semblable recueil.
Heraldisches aus dem k. k. Stattlialterei-Arcliiv in Innsbruck.
Von Friedr. Heffi.
Die historische Bedeutung der nachfolgenden Ehrungen liegt darin, dass
sie typische Beispiele bilden fiir die Bestrebungen der habsburgischen Fürsten,
die Eidgenossen dem Reich zu erhalten und dem habsburgischen Interesse
dienstbar zu machen. Bedauerlich ist dabei nur, dass wir zur Zeit nicht im
Stande sind, die Namen der (in Nr. 1 und 2) mit Wappen Beschenkten zu
eruieren. Vielleicht kann hier ein geehrter Leser helfen!
1. König Maximilian ersucht den Erzbischof Berthold von
Mainz, Erzkanzler des Reichs, zwei verdienten Eidgenossen je
einen Wappenbrief auszustellen. Kaufbeuren, 19. Juni 1496.
Maximilian von gots gnaden romischer kunig etc.
Erwirdiger, lieber neue vnd curfurst. Vnnser getrewer Heinrich Lüti**
wirdet deiner liebe zwey wappen anzeigen, zweyen Eidtgenossen zu-
gehörig; vnd dieweil vnns diselben zwo personen ieczund in der Eidtgenoss-
schafft zu vnnserm furnemen wol erschiessen, begem wir an dein lieb mit son-
deim ernst, du wellest in diselben zwen wappenbrief furderlichen fertigen
vnd dauon kein gellt nemmen lassen. Daran tut vns dein lieb gut gefallen.
' PL 84, Nos 1 k 6.
«PI. 87, No8 14 et 15; i>l. 97, N^- 1
•'Fl. 74, N«» 8, ot pl. I>H, N" 11.
* PL 71, N'> 7.
*PL 85, No 15, et pL 81), N-s 12 ot 13.
• PL 84, No8 7 ä 10.
'PL 81), No 4.
" ,der fnrwar onn<llicli vnd wol «lient vn<l ffcnaiTnl ist allen personon", srhreibt W. v. Dios-
iMich an Maximilian, l.y A^li,^ MlKI. (Max. XIV. \)\^. Liiti, <ler wie andere kfiniirlirho Diener,
Kon^tans nnd Götz Keller v. SHdeitbeini, Manir Töninir, J»>rLr Sporer aus Stliaffhaiisi-n stammt,
amtierte vor dein Schwabenkrieß: besonders lebbaft für Kaiser und Keiob. Zwei Kriefe von
ihm s. Max. (1494) 10«, und (14%) 72.
- 168 -
Geben zu Kauffbeuren an suntag nach Sannt Veitstag anno etc. LXXXXVj,
vnnsers reichs im elfften iare.
Ad mandatum domini regis proprium. — Dem erwirdigen Berchtoldteu,
erczbischouen zu Meincz, des lieiligen römischen reichs in Germanien ercz-
cannzler, vnnserm lieben neuen vnd curfursten.
Maximiliana XIV (1496—98) 68. Orig. Pap. mit Siegelsparen rückwärts.
2. Maximilian übersendet einem Chorherrn am Fraumünster
in Zürich für seine Dienste einen Wappenbrief. Freiburg, 2. Juli 1498.
Maximilian :
Ersamer, lieber, andechtiger. Wir sein durch gleüpwirdig personen giünt-
lich bericht worden, wie du aus gutem grünt vnd naturlicher liebe, so (da),
des wir nit zweiuel tragen, von deinen eitern, die vnns vnd vnnserm loblichen
haws Osterreich on mittel vnnderworffen gewesen sind, auf dich gewachsen
ist, sonnderlich liebe, gunst vnd willen zu vnns vnd demselben vnnserm haws
Osterreich tragest, dadurch wir dir vnnser kuniclich gnad mitzuteilen vnd ann-
der dergleich personen dardurch zu solher lieb vnd willen gegen vnns vnd
demselben vnserm loblichen haws Osterreich auch zu bewegen vnd zu raiczen
genaigt sind. Vnd haben darumb aus denselben vrsachen vnd sonndem gnaden
dir diss wappen vnd cleinet, so wir dir hierinn verslossen zusennden,
wie dann das gemalet vnd mit färben eigentlich aussgestrichen ist, verlihen
vnd gegeben, vnd dir das dein leben lang zu fUeren vnd zu geprauchen gegönnt
vnd erlaubt, mit ernst begerennde, du wellest das also von vnns zu sondern
gnaden annemen vnd in solhem deinem guten willen, liebe vnd gunst gegen
vnns vnd dem obgemelten vnnserm loblichen haws Osterreich verharren. Daran
beweist du vnns sonnder geuallen. Geben Freiburg m^tag post Petri et Pauli.
An Chorherren zum Frawen Münster zu Zürch. — ^^^
Maximiliana XIV (1496-98) 158. Concept. —
3. Erzherzog Sigmund von Österreich schenkt dem Hans
Schilling von Luzern (Vater des Chronisten Diebold Schilling)
eine Wappenscheibe, 1479.
Hannsen Lanczen von Liebenfels hab ich [Jörg Häl, Erzherzog Sigmunds
Kammermeister] an dem heiligen Ostertag im LXXX. vnd veraallen im LXXViiij.
iar geben: Item für ain wappen venster Hannsen Schilling von
liucorn auf beuelch meins gnedigen herrn bezalt X gülden.
Raitbuch 1479—1481, fol. 180, Provision.
Schilling, Unterschreiber zu Luzern, wurde gleichwie der Stadtschreiber
Molrhior Huss u. a. am 18. Februar 1480 (Cop.-Buch 1470—80, f. 229, Bekennen)
«um or/liorzogliclien Provisioner mit 30 Gulden Dienstgeld jährlich aufgenommen.
IMOM nuM'ht unsere Annahme, dass ihm wirklich die Wappenscheibe geschenkt
wonlou Hoi, höchst wahrscheinlich, während sonst obiger Wortlaut auch noch
m\W\v l>initiingen zuliesse.
4 Kr/.horzog Sigmund schenkt eine Wappenscheibe in das
K *^U«*«» von Unterwalden, 1486.
— 169 —
Sigmund schreibt an die erzlierzoglichen Räte zu Zttrich, Innsbruck,
4. Oktober 1486:
...Dann von des glass wegen in der von Vnderwalden rat-
haus haben wir' z& geuallen, das eins mit ettlichen vnnsem wappen vnd
klaynadten dahin gegeben vnd von vnsern wegen bezalt werde.
Sigmundiana XlVa. Miscellanea 1486 - 89. Concept.
Es scheint aber, dass die Bezahlung lange auf sich habe warten lassen.
Denn erst am 2. Juni 1488 werden Lucas Zeiner in Zürich, einem der Mörder
Schneevogels, 10 Gulden für 2 Glasfenster, das eine nach Unterwaiden, das
andere nach Zürich bezahlt'. Warum nun gerade ünterwalden diese Ehrung?
Wir vermuten, dass Erzherzog Sigmund damit die durch den Möttelihandel
hervorgerufene Spannung mildem wollte.
Ein Zürcher Heraldiker der Jetztzeit.
Von E. A. S.
(Hiezu Tafel XII).
Es wäre ungerecht, wenn unsere Zeitschrift nicht eines Künstlers auf
dem Gebiete der Heraldik gedächte, dessen Werke bisher nur in engern Kreisen
bekannt und bewundert worden sind, durch ihre Qualität aber ein weiteres
Bekanntwerden längst verdient haben.
Bankdirektor R. Wäber hatte von Jugend an grosses Interesse für die
Wappenkunst; so versuchte er sich zunächst im Kopieren und dann im Kom-
ponieren heraldischer Gebilde. Eine bestimmte Richtung erhielten seine ersten
Werke, späterhin sein Stil durch Arbeiten Bühlers in Bern. Im Jahre 1885
gab dann Prof. J. R. Rahn Wäber den vortrefliichen Rat, in den Wappen-
scheiben der Landkirchen des Kantons Bern seine Vorbilder zu suchen. Das
Studium dieser Glasgemälde wurde von da an für einige Jahre Wäbers Ferien-
beschäftigung.
Seit 1886 sind eine Anzahl von Kompositionen aus der Feder und dem
Pinsel unseres KUnstlei*s hervorgegangen, die zum Besten gehören, was in der
Schweiz auf diesem Gebiete geleistet worden ist. Wäbers sämtlichen Arbeiten
liegt heraldische Kenntnis der Form und sicheres Stilgefühl zu Grunde; mit
grosser Sorgfalt und gutem Geschmacke, der besonders für die Reize der Spät-
gotik erschlossen ist, hat Wäber in seinen Frei- und Mussestunden diese Blätter
geschafifen. Es sind grossenteils Entwürfe für Glasgemälde, die fast sämtlich in
der Anstalt von Carl von Bouch6 in München ausgeftlhrt worden sind, daneben
drei Exlibris und kleinere, heraldisch-sphragistische Skizzen.
^hs. : mir.
' Mayr-Adlwang in Jahrbuch der kniiRtluMtorischen Sammliiniren des a. h. KaiserhauHes,
XXI Nr. 1 910(1.
Archiv fUr Heraldik. Heft 4. 1903. 3
— 170 —
Unter den Scheibenrissen heben wir hervor diejenigen mit dem Allianz
Wappen Wäber-Lindt (1889), das Wappen Schumacher (Bern 1890), der Schmieden-
zunft (Zttrich 1891), v. Muralt (Zürich 1891), das Allianz wappen Üuber-Meyer
(Zürich 1892), die Wappen Meyer, Jenny (Taf. XII), Studer, Geilinger, v. Muralt
(1892), Wäber (Bern 1893), Kienast-Cramer, Wunderly-v. Muralt, Rob. Stehli,
(Meilen und Zürich 189ö). Erwähnung verdienen femer die heraldischen Risse:
Krönlein, Huber-Meyer (1899, Taf. XII), Cloetta, Escher- Abegg (1898), nach
der Beschreibung einer alten Scheibe in G. Kellers Grünem Heinrich, femer
die Wappen Meyer und Ganzoni (1900).
Wir hoffen auch die kommenden Jahre werden uns noch manches feine
Erzeugnis Wäberscher Heroldskunst bringen.
Scean dn premier maire de La Chanx-de-Fonds.
Par Jean GreUet.
La Chaux-de-Fonds dont Torigine remonte k la fin du 15me si^cle n'eut
pas de juridiction particuliire jusqu'au milieu du 1?™« si^Ie. Elle d^pendait au
criminel, comme toutes les communes des montagnes ueuchäteloises, de la juri
diction de Valangin et au ci?il ses habitants, tous communiers de Locle, de la
Sagne ou des Brenets, devaient faire juger lenrs procös k la mairie dont ils
ätaient ressortissants, soit gänäralement celle du Locle, ce qui, vu T^loignement
et le climat rigoureux, n'ätait pas sans prteenter de nombreux inconv^nients,
surtout en hiyer. La population de La Chanx-de-Fonds ayant augment6 assez
rapidement, le gouvemement de la Principautä d^ida d'ötablir pour cette com-
mune une juridiction ciyile particuliöre et de Färiger en Mairie ce qui fut fait
par lettres patentes datöes de Ronen du 2 Döcembre 1656 sous la signature et
le sceau d'Henri II de Longueville, prince de Neuch&tel. D6s le 8 Dteembre,
par lettres d'Henri II, ägalement daties de Ronen, la Charge de maire de La Chaux-
de-Fonds ätait confär6e k Abraham Robert, alors secr^taire du Conseil d'Etat et
greffier du Locle. La roise en possession et Tassermentation eurent lieu quelques
semaines plus tard. Voici coroment les manaels du Conseil d'Etat rapportent
cette Installation:
Du Lundi 12 Janvier 1657.
Pr^dant Monseigneur le Gouverneur; assistant Messieurs David Mer-
veilleux, Guillaume Tribolet, Pierre Chambrier, Henri Hory et Simon Merveilleux :
Le sieur Abraham Robert cy-devant secr^taire du Conseil d'Etat de S. A.
en ces souverainette estant prteent et invoquä selon le i&sir de S. A. de remplir
la Charge de mayre en la justice de la Chauxde-Fonds. Pour cest effet aurait
it^ mis en possession de la dicte Charge, k forme du serment par luv preste,
et selon le contenu des patentes qu'elle en a envoyä avec Testablissement cy-
devant, dont la teneur s'en suit
— 171 —
Henry par la Grace de Dien, Prince souverain de Neuchastel et Valengin
en Suisse, Duc de Longueville et d'Estouville, Pair de France, Comte de Dunois,
Saint-Pol, Cbaumont, Gournay, Tancarville, Baron de Montreuil, Belay, Vounans
et M6manS; Briquebert, Bresal, Hambie, Seigneur de Coulommier en Brie, a
tous ceux qui les präsentes lettres verront salut. Comme nous avons nouvelle-
ment cH6 et 6ng& une mairie et juridiction en basse et moyenne Justice au
lieu de la Cbaux-de-Fonds pour le soulagement de nos subjets du dit lieu, en-
semble de ceux de la vieille cbaux, Sombaillc, Buttes, Valanvron, demier
Moulin, Joux Perret, Les Crosettes et Bas Monsieur, Fontaine Jaillet, Boynoud
et Cernil Bourquin en partie que nous avons unis et joints en un seul corps et
paroisse afin que tous ditf^rents qui naistront entre eux soyent pour causes
reelles ou personnelles y puissent estre regier et ternünis en premifere instance
et estant besoin d'^stablir un chef en la dite mairie, qui seit au-dessus des
autres justiciers, qui seit de probitö, Süffisance, et capacite reconnue, et qui sui-
vant nostre d^sir et Intention rende et fasse rendre et administrer a nos dits
Sujets bonne et briive Justice, s^avoir faisons que pour le bon et louable
rapport qui fait nous a ätä de notre eher et bien amä Abraham Robert cy-
devant secr^taire de nostre Conseil de ses bonnes vie et moBurs, sens, Süffisance,
pread'hommie et exp6riance. A si celuy pour ces causes et autres i ce nous
mouvans, Nous avons donn6 et octroyer, donnons et octroyons par ces prä-
sentes TEstat et Office de mayre en la dicte Mayrie et juridiction de la Chaux-
de- Fonds, pour celuy tenir et jouir et poss6der aux mßmes honneurs et authoritis,
droits, pr66minenccs, pr6rogatives, fruits, proffits, et ömoluments dont jouissent
les autres mayries de nos dits comt6s, ayant et exergant l)asse et moyenne
juridiction et ce tant qu'il nous plaira. Si donnons en mandement a nostre amä et
föal gouverneur et nostre Lieutenant-g6n6ral en nos dits comt6s le sieur de
Mollondin, qui du dit Abraham Robert pris et re^ni le serment en tel cas requis
et accoustume il le remette et iustitue de par nous en la possession et jouis-
sance du dit office de mayre de la Chaux-de-F'onds et d'jceluy ensemble des
honneurs, authorit6s, droits, pre6minences, fruicts, profits et 6moluments susdits si
le fasse, laisse, soufiFre jouir pleinement et paisiblement et ä luy entendre et obeir
par ceux qu'il appartiendra 6s, choses touchant et concernant le dit office car
teile est nostre Intention. En temoin de quoi nous avons signe ces dictes pre-
sentes, ä Jcelles faict mettre le scel de nos armes et contrcsigner par nostre
conseiller et secretaire ordinaire de nos commandemens. A Rouen le huitiöme
jour de D6cembre 1656. Sign6: Henry; par sou altesse: Boulanger, et dument
munies du sceau et armes de S. A.
Sur le dos desquelles est escrit:
Aujourd'hui douzieme Janvier 1657 les präsentes ayant est6 exhib^es et
Ines en conseil, le sieur Abraham Robert nomme au blanc a este estably en la
dicte Charge de Mayre en la Justice de la Chaux-de-Fonds, suivant le bon
plaisir et volonte de S. A., conteiiues es lettres et patentes cy-dovant a l'in-
terrinement dlcelles. Par le moyen du serment qu'il en a receu a luy faict et
presto par Monseigneur le Gouverneur au cliasteau de Xenohastel.
- 172 -
Dans la principaati de Neucbätel tont foncüounure d'nn certain rang,
magistrat, chef de juridiction, notaire devait avoir un sceau k ses armes. An
moment de sa nomination k une de ces charges le titalaire, s'il n'avait pas
d'armoiries s'en composait selon son goflt et m&me, si sa famille en possMait
d^ä, il n'ätait pas rare de lui en voir adopter de nonveUes, soit qu'il ignor&t
Celles porties par des aucgtres ou des collatiraux, soit qu'il vonlnt prteis^ment
ätablir une distinction eiitre eux et lai, surtont si sa Charge itait plus älev^e
que Celles rev^tues par d'autres membres de la mgine famille; tel parait avoir
&t& le cas du premier maire de la Chaus- de- Fonds, Abraliara Robert.
Dans les archives de l'ancionne commune de la Chaux-de-Fonds se tronve
S0U8 le dosaier 36 rubrique II une piice portant le n^ 10. II s'agit d'une demande
d'antorisation de faire citer deux t^moins demenrant sar la montagne de Renan
adress^e par le maire de la Chaux-de-Fonds au baillif de la seigneurie d'Erguel,
J. H. Teilung de Courtelary. Elle se termtne par ces mots: 'm'ofTrant de reei-
proque aux occasions. En foy de quoi j'ay signä la pr^sante de ma main et k
icelle appose mon cachet. A la dite Chaux-de-Fonds le marily troiziö);ne d'oc-
tobre mil six cent septante et un>.
«if. 43
Le cachet' accompaguant la signature abondamment paraf^e d'Abraham
Robert n'est maUieureusement pas trfes bien conserv^. Les bords cii sont d^fec-
tueux de sorte qu'il n'est pas possible de voir s'il etait niuni d'uiie legende.
II ne porte qa'un dcusson, sans aucun omement, dans leqiiel, d'apr^s le texte
dn document citä plus baut, nous devons voir les armes adopt^es par Robert.
Elles sont äcartelies portant au 1"' et 4°i« une flgure des plus etranges que
nons ne saurions difiner; au 2'^" et 3°"« un pal chargö d'uu clievron et brocbant
sur le tout, une fasce charg^e de trois roses. Dans la composition de ces armes
Robert semble avoir empruntä le 2°^« et le '6'^* quartier k la principaut^ de
Neuchätcl ou au comt^ de Valangin, en suppiimant deux des ctievrons. La
fasce tire sans donte son origiue des armes des seigneurs d'Estavayer ou de
Stavay ce qui s'expliquerait par le fait que le gouremeur de Neuchätel auquel
Robert devait sa nomination k la Charge de maire et dont il avait eu a se louer
fr^uemment pendaut ses fonctions comme secr^taire du conseil d'Etat, 6tait
' Noii3 en devons la conuiinnicAtion k H. Arnold Robert, memlire du Conseil dc9 Etuts,
4 la Chanx-de-Fonds.
— 173 —
Jacques de Stavay-Molloudiu ' qui administra la principautö de 1646 k 1664.
Qaant aux l^r et 4mo quartiers nous ne savons pas sll faut y voir une cou-
pole, une cloche, des montagnes ou tout autre objet.
D'aprös rarmoria] du justicier Huguenin de 1660 il existait alors A6jk
des armoiries Robert offrant quelques variantes, mais dont la piäce principale
itait soit un soc de charrue, soit un fer de halebarde. Est-ce peut-£tre ce qu'un
graveur malhabile a voulu repräsenter? II faut avouer que si c'est le cas il
n'y a räussi que bien imparfaitement. Ou devons-nous peut-6tre voir dans cette
singuli^re figure une ruche d'abeilles? On sait que cet emblfime a &t^ adoptä
en 1851 par la raunicipalit6 de La Chaux-de-Fonds. Or d'apris le chapitre con-
sacrä aux armes de La Chaux-de-Fonds dans Touvrage citä en note, on semble
avoir ätä en 1824 sous Timpression que la commune avait poss^dä autrefois des
armes dont le souvenir s'6tait perdu. On peut se demander si ce ne sont pas
precisäment celles qu'Abraliam Robert a introduites dans le U^ et le 4™« quar-
tier de son äcusson qui, s'il s'agissait en effet de la räunion h^raldique des armes
de la communes ä celles du comt6 et du Gouverneur pourrait s'expliquer par
le däsir de cr^er un sceau d'office pour le mairie ou un sceau personnel destinä
aux actes officiels ämanant du maire Robert, plutöt que des armes de famille
et Ton comprendrait pourquoi alles n'ont pas &ti conserväes par ses descendants.
La question reste cependant ouverte. II serait dans tous les cas curieux qu'en
1671 le maire Robert ait &ti mu par la mSme id^e que celle qui, deux ceuts
aus plus tard, a pr^sidä au choix definitif des emblemes de La Chaux-de-Fonds.
Jusqu'a prösent il n'a pas 6tä retrouvä d'autres exemplaires de ce curieux cachet.
Maloi' Ernst Stückelberg f.
(Hiezu Tafel Xlll).
Am 14. September 1903 ist ein Schweizer Künstler dahingegangen, der
es veidient, auch in dieser Zeitschrift einend erwähnt zu werden.
Ernst Stückelberg von Basel gehört zu den Männern, welche seit frühester
Jugend ein otFenes Auge für alle Äusserungen alter Kunst gehabt haben. So
hat er, ein Schüler Wilhelm Wackernagels, Anspruch darauf, mit jenem Ge-
lehrten zusammen genannt zu werden, welche die Pfade für die Erforschung
des Mittelalters geebnet haben. Unzählige Skizzen, üurchzeichnungen. Abklatsche,
wie auch grosse historische Gemälde legen Zeugnis dafür ab, dass der Künstler
mit Sorgfalt, Treue und Fleiss alle Arten Denkmäler der Vorzeit studiert hat;
im besondein hat er auch Wappen, Fahnen, Siegel und andere heraldische Ge-
' Voir: La C-haiix-de-Fond«, son passe et son i)resent>, ouvra^e piiblie ä Toccasion du
centenaire d«! rincondie de 171M, les articles intitules «JatMjueH de Stavay-Monondin» (page Hl
ä 90) et La Mairie de La Cliaux-de-Fonds 165G-181S. (page 57 ä 82) par Arnold Robert.
- 174 -
geDstände auf seinen Reisen in Italien und der Scliweiz notieit, skizziert oder
gezeichnet. In Kirchen, Sakristeien, Museen, Bibliotheken aller Länder bat er
sich umgesehen und im besondern war er ein mit treflichem Gedächtnis und
sicherm Blick für den Stil ausgerüsteter Kenner unseres altschweizerischen
Denkmälerschatzes. Wo es galt, solche Monumente zu retten und zu erhalten,
war Stttckelberg bei der Hand; den Taterstädtischen und vaterländischen
Vereinen mit solchen Zielen gehörte er bis zu seinem Hinschied als treues Mit-
glied an und unsern vaterländischen Publikationen über Kunst und Altertum
war er ein regelmässiger Subskribent und Leser, der Basler mittelalterlichen
Sammlung ein freigebiger Mehrer.
Auch durch persönliches, pietätvolles Sammeln hat Stückelberg gar man-
ches Altertum gerettet; in seinen Mappen fand sich manches alte heraldische
Blatt. Unsere Tafel (XIII) gibt uns einen Scheibenriss, gezeichnet von dem
grössten Schafifliauser Maler, Tobias Stimmer, aus seiner Sammlung alter Vor-
bilder wieder. Nicht nur der derbe kräftige Stil der alten Heraldik, sondern
die ungebrochenen Farben derselben zogen den Künstler an. Hand in Hand
damit ging ein lebhaftes Interesse für Genealogie, das ihn leitete, wenn er in
Mussestundcn die Porträts seiner Vorfahren zusammenstellte und deren Stamm
erforschte. Sein Atrium verwahrte auch die Wachs- und Gipsmasken der
Voreltern.
Wenn der Redaktor dieser Zeitschrift hier des Vaters gedenkt, so ge-
schieht es, um den zu nennen, dem er seit Jugendzeiten Anleitung im Schauen
und Anregung zum Zeichnen, Forschen und Sammeln verdankt. E. A. S.
Dr. Ernst Wevdinann f.
Am 21». Juli erlag der junge Historiker in Chcxbres einem unheilbaren
Leiden, das ihm die letzten Jahre seines jungen Lebens zu einer schweren
PrUfungszeit gemacht hatte. Mitten aus einer grösseren Arbeit heraus musste
er sich in die Stille des Landaufenthaltes zurückziehen und dort das Geschick
vollenden lassen, was ihm bestimmt war.
Ernst Weydniann wurde am 0. Dezember 1873 in St. Gallen geboren und
zeigte schon früh die in seiner Familie keineswegs seltene Vorliebe für die
Geschichte und Sprachvergleichung. Er besuchte die Lerberschule in Bern, das
Gymnasium in Konstanz und brachte einen Teil des Jahres auf dem Gute seiner
Eltern, auf Greiffenstein ob Staad zu, wo ihm eine bedeutende, historische
Bibliothek das Privatstudium erleichterte. Nach einem Aufenthalte in Neuchätel
bezog er die Universität Heidelberg und studierte Philologie und Geschichte.
Das fröhliche Studentenleben, das er trotz seines iusichgekehrten Wesens im
Kreise des Wingolf mit freudigem Anteil genoss, hat er später gemieden. Nach
einigen Semestern in Zürich und Freiburg i./B. arbeitete er als Volontär auf
Generallandesarchiv in Karlsruhe und promovierte am 1. Dezember 1898 mit
— 175 —
einer historischen Arbeit über die Grafen von Sponheim. Auf längeren Reisen
im Auslande bildete er sich in den fremden Sprachen aus, erforschte die Ar-
chive und machte dabei manch interessanten Fund. So entdeckte er in Kopen-
hagen Korrespondenzen zwischen den Markgrafen von Baden und dem dänischen
Königshause, die in der Zeitschrift fttr die Geschichte des Oberrheins publiziert
sind und einen Briefwechsel eines Benier Pastors wegen der evangelischen
Glaubenssache, den er als letzte Arbeit im Berner Taschenbuche veröffent-
licht hat.
Im Oktober 1901 übernahm Weydmann die Katalogisierung der schwei-
zerischen Siegelsammlung im Basler Staatsarchiv, bearbeitete nebenbei für das
genealogische Handbuch die Grafen von Tierstein, deren grössten Vertreter
Oswald er zur Grundlage einer grossen historischen Arbeit machen wollte und
lieferte eine Reihe von Beiträgen in das heraldische Archiv. Für seine weitere
Arbeit über die St. Galler Familie von Watt war die Quellenforschung bereits
abgeschlossen, als die wachsende Krankheit, die ihm schon jahrelang die Arbeit
erschwert hatte, seiner Herr wurde.
Wer dem stillen, feingebildeten Menschen näher trat und seine ablehnende
Alt durch Freundschaft überwand, der wird sein rasches Ende schmerzlich be-
trauern, w6r ihm aber als Freund nahe gestanden und seine vornehme Natur
ganz erfassen konnte, der fühlt den Verlust als einen schweren Schicksalsschlag.
Und die Wissenschaft hat einen stillen Mitarbeiter verloren. Paul Oan^.
Wilhelm lobler-Meyer f.
Am 21. Oktober dieses Jahres starb bei Mammern, wo er für seine an-
gegriffene Gesundheit Erholung gesucht hatte, der Zürcher Heraldiker und
Historiker Wilhelm Tobler.
Schon durch das väterliche Haus war Tobler einer vielseitigen geistigen
Anregung teilliaft geworden. Der V^ater, Salonion, gestorben 1875 zu Zürich im
Hause dieses seines Sohnes, war ein sehr begabter Dichter; zwei Brüder sind
als Philologen zu allgemeinster Anerkennung gelangt. Tobler selbst, geboren
am I. August 181)8, hatte sich dem kaufmännischen Berufe gewidmet; allein
von Jugend auf richtete sich seine Aufmerksamkeit in ausgeprägter Weise auf
historische Studien. Seine Freude an Wappenkunde und Genealogie erwies sich
zuerst in den Jahren 18(30 und 18H5 in den begleitenden Texten zu den beiden
Eglischen Wappenbüchern der Stadt Zürich und des ausgestorbenen zürcherischen
Adels. Allein zu diesen eingegrenzteren Bereichen seiner Studien traten später
wesentliche Erweiterungen, nach dei' Seite allgemeinerer historischer, rechts-
geschichtlicher, kulturgeschichtlicher Fragen, hinzu. Ebenso erwies sich in dem
Verzeichnisse der «»rossen Wunderlyschen Sammlung eine gründliche Kenntnis
des Münzwesens. Mit gutem Kechte fand 1894 die Schrift „Deutsche Familien-
namen und ihre Entstehung und Bedeutung mit besonderer Rücksicht auf Zürich
— 176 —
und die Ostschwei7/ auch in den Kreisen der Fachmänner eine günstige Auf-
nahme ; denn der Verfasser war auf diesem sonst vom Dilettantismus oft über-
wucherten Gebiete sorgfältig überall auf die sachkundig gesammelten ältesten
urkundlichen Zeugnisse zurückgegangen, so dass er mit Erfolg irrtümlichen
Erklärungen entgegentreten konnte. Im Zürcher Taschenbuch, in diesem Schwei-
zerischen Archiv für Heraldik, im Anzeiger für schweizerische Geschichte, an
anderen Stellen sind zahlreiche Arbeiten Toblers niedergelegt, die fein eindring-
liches, liebevolles Verständnis der behandelten Gegenstände beweisen. So mag
auf seinen 1886 im „Anzeiger** niedergelegten Artikel: „Über einige in der
Schweiz sich wiederholende Gruppen von Ortsnamen^ hingewiesen werden. Aber
ganz besonders kehrte der Forscher mit Vorliebe immer wieder zu genealogischen
Arbeiten zurück; dahin zählen z. B. seine Arbeit über die Herren von Grolden-
berg und Mörsburg, die in diesem „Archiv^ mitgeteilte Studie über die Stühlinger
ab Regensberg, von Waldhausen und in Eglisau. Eines der letzten grossen
Zeugnisse sorgfältigen Fleisses widmete Tobler 1900 der zürcherischen Gesell-
schaft der Schildner zum Schneggen, indem er ihr zum 500jährigen Jubiläum
ilires Bestandes die auf den Vorarbeiten des 1893 verstorbenen Obmanns Georg
von Wyss aufgebaute Geschichte der einzelnen Schilde vom Jahre 1559 an
als „Festschrift** gab.
Eben in dieser Gesellschaft der Schildner zum Schneggen, dann in der
Antiquarischen Gesellschaft, in der Bogenschützengesellschaft, in der Konstaffel,
in der Museunisgesellschaft hat Tobler Jahre hindurch als Mitglied, mehrfach
auch in der Stellung eines Präsidenten, vortreffich gewirkt. In Tobler haben
zahlreiche Ki*eise Zürichs einen durch feine gesellschaftliche Begabung allgemein
geschätzten Freund, aber besonders auch infolge seiner Belesenheit und viel-
fachen, stets präsenten Kenntnisse schwer zu ersetzenden Sachverständigen
verloren. G. Meyer wh ATitonau.
In Wilhelm Tobler-Meyer hat die Stadt Zürich, si^ezieü das alte Zürich,
einen treuen Bürger, unsere Gesellschaft ein eifriges Mitglied, unser Redak-
tionskomitee einen stets hilfsbereiten Mitarbeiter verloren.
Wilhelm Tober, 1838 im Pfarrhaus Embrach geboren, war der Sprosse
einer alten Zürcherfamilie, deren Glieiler sich seit Generationen dem geistlichen
Stande widmeten, aber auch auf andern wissenschaftliehen Gebieten sich aus-
zeichneten. So hat der Name auch in der schweizerischen Literaturgeschichte
einen guten Klang; ^Die Enkel Winkelrieds*, die im Jahre 1S3T erschienene
Dichtung, war das Werk des Embracher Pfarrers Tobler, des Vaters unseres
Verstorbenen. Es ist begreiflich, dass der reichbegabte Sohn ebenfalls den aus-
gesprochenen Wunsch hatte, sich einen wissenschaftlichen Beruf zu wählen;
allein äussere Umstände nötigten ihn, sich dem Kaufmannsstande zu widmen,
was durch verwandtschaftliche Beziehungen zu dem Chef eines grossen zürcheri-
schen Seidenhauses begünstigt wurde. So finden wir Tobler nach einem Auf-
enthalt in Lvon. während vieler Jahre als Mitarbeiter im Seidenhaus Baumann
älter v^ Co., bis er sich später im Anschluss an eine andere Firma selbständig
— 177 —
olalilierle. Vor eiiiei' Koilic von .lalireii (ilterii.iliiti t-r das iiiciit unwichtige Amt
eines Beraters in Woliltätigkeitsangelegeiilieiten eines Anverwandten, das ihm,
nachdem er sicli von seinem Berufe losgesajrt, zugleicli aucli mehr Müsse zu
seinem Lieljüngsstiidium der Genealogie und Heraldik zuliess. Auf diesem Boden
war es anch, wo sich um den bereits altern Herrn — sei es im Sclioase der An-
tiquarischen Gesellschaft, zu deren ältesten Milgliedern er gehörte, oder an der
Tafelrande der Gesellschaft zur Konstafl'el, deren langjähriger Präsident er
war, oder im Kreise der Schildner zum ScJineggen, welchem Toliler noch seine
letzte grössere Arbeit widmete, — eine Anzahl jüngerer Liehhaber der edeln
Jlerotdskunst gesellten, um seinem reiclien Wissen der Vergangenheit zu hör
chen. Toller hat sich bereits in sehr jungen Jahren schriftstellerisch betätigt
und sich durch die Herausgabe des Textes zum Zürcher Wappenbuch von Egli
um die zürcherische Familiengeschichte sehr verdient gemacht. Wenn auch das
Werk, speziell was die ältere Gesehiclite mancher Familie anbelangt, nicht
itumer streng wissenschaftlich genommen werden darf, — die Arbeiten des ro-
manlisch angelegten jugendlichen Autors vermochten einer nüchternen Kritik uicht
immer Stand zu halten — war es immerhin Toblers Verdienst, das erst« Mal
die so reichlich verborgenen genealogisclien Schätze auf der Zürcher Stadt
biblioihek zu heben und dadurch das Interesse seiner Mitbürger an der Ge-
schichte ihrer Familie geweckt zu haben. Dass es übrigens keineswegs nur die
sog. historischen Familien waren, deren Erfoischung sich Tobler widmete, be
wies eine spätere Arbeit von allgemeinem historischem und auch sprachlichem
Werte, eine etymologische Abhandhing über deutsche Familiennamen, besonders
aus Zürich und der Ostschweiz, ein Werk, das auch dem Genealogen schon
manche Nuss zu knacken half. Einen selir wertvollen Beitrag zur zürcherischen
Verfassungsgesehichte haben wir in Toblers Mitteilungen Über den Erwerb des
Bürgerrechtes und über die Regimen tsfahigkeit im alten Zürich, eine durchaus
auf urkundlicheu Quellen beruhende Arbeit, worin zum erstenmal die ehe-
malige staatsrechtliche Stellung des zürcherischen Patriziates gegenüber der
übrigen Bürgerschaft, sowie die Abhängigkeitsverhältnisse der unter städtischer
Herrschaft stehenden Landbevölkerung rechtlich klargelegt worden sind.
.4uch die Gesellschaft zur Konstaffel hat ihrem Präsidenten einen kurzen
Äbriss ihrer Geschichte, wie auch ihres ehemaligen Silberschatzes zu verdanken;
weitaus wertvoller aber Ist Toblers letztes grösseres Werk, das er auf Basis
eines Manuskriptes aus dem Nachlass des verstorbenen Georg von Wyss, wie
aacli im Verein mit dem verstorbenen Heinrich Zeller- Werdmüller herausgab:
die 1900 erschienene Festschrift der Gesellschaft der Schildner zum Schneggen
zu ihrem ütXJjährigen Jubiläum, Diese Arbeit, ein genaues Verzeichnis sämt-
licher Mitglieder der Gesellschaft, chronologisch geordnet und lückenlos fort-
geführt vom Jahre 1.^57 bis zur Gegenwart, begleitet von einer Menge bio-
graphischer und genealogischer Notizen, bewies von neuem den unermüdlichen
Fleiss und das grosse genealogische Wissen ihres .A^utors,
Es ist bereits früher auf die romantische Ader Toblers hingewiesen
werde«. Dieser ideale Zug seines Wesens ist es auch, der uns überall begleitet,
J
— 178 —
wo wir uos des Venttoibeneii erinnern, sei es aU ausgezeicbueten Sängers, sei
es als vortrefflichen Kedners, sei es in froher Geselligkeit. In diesem sunem, zu
dem rastlosen Treiben der Gegenwart in so merkwürdigem Eontraste stehenden
Charakterzage, haben wir wohl auch einen Hauptgmnd zu erblicken fSr die
ungemeine Beliebtheit und Hochschätzuug. deren sich Tobler überall zu erfreuen
hatte. H. S.
Necrologie.
Au |irititem|is YAssk )a mort nous enlevait un nienibre corres|>ondant,
M. Lvunce de Brotonne. ä Paris, membre du Conseil heraldique de France,
un genealogiste et beraldiste ^ludit dont la courtoisie ä communiquer le fruit
de seti recberches n'etait jainais prise eu defaul.
Lonis BroD-Uapin. Presque subitement
et dans la force de l'äge mourait a Genive le
2!) Jnillet ce membre z^le de notre sociMä
iloiit l'activlte s'est deployee dans de nom-
bieux doniaines. Excellenl musicieu et honime
ilevoue il s'est beaucoup occnpe du niouvement
ai'tisti<iue de sa ville natak, mais ses gouts
Ic porlaiciit plus specialenienl vers tout ce qui
a tiait ä rarmeiiient militaite, armures, uni-
fonnes. diapeaiix eU^'., domaiue special dans
lequel il s'elait avquis des coniiaissaiices lies
eloiiducs. Devenu nuc autorite en la niatiere,
il fut Charge noii seulenieiit de reorganiser
et eataloguer les ricbes coltections des ar-
senaux de Geu6ve et de Soleure, niats plus
particuli^rement de diriger toutes les installations et le classenient de la salle
d'armes et des costunies militaires du niusee national de Ziiricli. Souvent aussi il a
et6 appelä ä dessiner les costumes pour des corteges historiques et des pieces festi-
vales en demier lieu pour les fiites du centenaire vaudois. Travaillenr Jnfatiguable
il avait recueilli des volumes de notes et ses portefeuilles regorgeaieiit d'estampes
et de dessins enlunnnes par lui et se rapportant ä ses Stades de predilection. II
revait d'utiliser tous ces materiaux pour öcrire une liistoire du cosliime niilitaire,
mais pris par ses multiples occupations, car de toute part on faisait appel ä ses
connaissances et ä sa boiine volonte, il n'est pas arrive ä nieltre soii piojet ä
execution. Bien qu'il ait ecril ^a et lä quelques articles de leviie, la seiile brochure
qu'il ait publice est le tirage a part dun articie paiii dans les «Arcliives beral-
iliques», letlrapemi des Ceni-Sttissex th Ingarih ilii roi t/e Frtinre. Lorstiue dans nos
reuiiions annuelles nous etions a court de Communications, ii suöisait de faire
Uli signe ä M. Bion pour qu'il airivät, un enorme portefeuilie sous le bras, et
nous fit ä laide de ses dessins une causerie pleine de savoir et dhuniour. Uräce
- 179 -
ä son caractire aimable et jovial il a aussi contribuä ä la gaietö de plus d'uue
de no8 agapes höraldiques. Nous donnons cihaut son portrait.
Fälix Bovet. Le 4 septembre la sociötä perdait ce membre fondateur,
dic6dä k Tage de 7t) ans dans sa campagne de Grandchamp, prös Boudry. Bien
qae la thäologie, la philologie et la litt^rature aient plus particuli6rement fait
Tobjet de Tactivitä de F^lix Bovet, il ^tait avant tout un liomme d'une vaste
cultare et d'nn esprit d^licat, jugeant toutes les branches des connaissances
humaines dignes de son attention. Si son Vogage en Terre-sainte , ses etudes sur
les Psaumes, sa Vie de Zimendorf et de nombreux articles de critique littöraire
et philologiqne lui ont assure sa place dans le monde savant, ces travaux plus
graves ne Fempßchaient pas de s'occuper aussi, k ses heures, d'art h^raldique
vers lequel il s'ötait de tous temps senti attire. Le langage arcliaique du blason,
les formes pleines de fantaisie de ses figures charmaient cet esprit si souriant
et lorsqu'un rapprochement h^raldique contribuait ä r6soudre un point dliistoire
ou de gänäalogie, il en ^prouvait une v^ritable jouissance. II avait mSme etö
an des Champions de nos li^raldistes suisses par la publication qu'il entreprit
en 1857 de \Arnwrial neuchdtelois, reproduction des armes des souverains
et gouverneurs qui se trouvent dans la salle des Etats au cbäteau de Neu-
chätel. Le texte de ce beau livre, aujourd'hui tr6s recherchi, est modestement
sign6 des initiales F. B.
Nul peut-fitre n'a suivi avec plus de sollicitude que F61ix Bovet les pro-
gr6s de notre organe, les Arc/iires lifyaldiques ; il les lisait encore avec in-
tördt pendant sa derni^re maladie qui Ta tenu alitö pendant pr^s de six ans. Des
amis de la prenüere heure aussi fideles out droit ä notre reconuaissant souvenir.
J, G,
Heraldik in Knust und Kunstgewerbe.
Unser Mitglied Herr Jean KauflFmann in Luzern sendet uns die Abdrücke
zweier von ihm gravierten Prägestöcke für heraldische Briefköpfe. Sie zeigen,
dass der Künstler mit gleicher Virtuosität die gotische, wie die Renaissance-
formenwelt in seinem Fach beherrscht. Herr Kauffmann ersucht unsere Leser,
Freunde und Mitglieder, bei Vergebung künstlerischer Gravierarbeiten seiner
Firma zu gedenken.
Unser schon mehrfach an dieser Stelle erwähntes Mitglied in Schaft-
hausen, Herr Holzbildhauer Streuli- Bendel, hat bei Anlass des Abbruchs der bei-
nahe 600jährigen Basler Rheinbrücke Eichenholz von diesem ehrwürdigen Bau-
werk erworben und aus demselben zahlreiche kleinere und grössere Wappen-
schilde, meist mit dem Baselstabe geziert, geschnitzt. Sie sind im Stil des 14.,
15. und 10. Jahrhunderts nach sigillographischen und andern authentischen
Vorlagen ausgeführt. Die Nachfrage war so stark, dass Herr Streuli derselben
zeitweise nicht melir genügen konnte.
Kleinere Nachrichten.
Jui*»M!4isc.lie Wappen. Die vollständigste .Sammlung jurassisclier Waii|ien
liesitzt Hw. H. Pfarrer A. D'Aucotirt in Miöcourt. Mit unermUdlicIieni Fleias
hat er, Quellen der verscliiedensten Art ausnützend, eine Serie von Wappen-
büchern mit farbigen Einträgen angelegt, die schon bei mancher Gelegenheit
Auskunft gegeben haben. Die Bände umfassen die Wappen der Bischöfe von
Basel, der bischöflich Baseischen Lehen, der Äbte von LUtzel, der Wohltäter
von Lützel, der Klöster, Städte, Dörfer, Schlösser des -Tura; daran schliesst
sich ein Wappenbuch von Bellelay und eine Kopie der Wappen von Erstfelden
nach der Cysatschen Flandsehrift in Luzern. Möclite der emsige Erforscher des
Jura auch die Wappen der bürgerlichen und bäuerlichen Familien der Gegend
aufzeichnen; seine Arbeit wUrde eine bestehende Lücke ausfüllen.
Zur Sigillograpliie der (trafen von Greierz und von Tierstein.
Gütiger Mitteilung unseres Mitgliedes Herrn Direktor Kasser verdanken wir
die Notiz, dass das historische Museum von Bern seit ISilS im Besitz eines
prächtig patinierten Greierzer Siegelstempels ist, der als Sigillum minus ver-
wendet worden zu sein scheint und Verwandachaft zeigt mit Nr. 16 des auf
Siegeltafel VIII des genealogischen Handbuchs abgebildeten Typus'.
Vier Siegel von Grafen von Tierstein nach besonders schönen, von Herr»
Archivsthreiber Säuberliu gefertigten ÄbgUssen, finden sich abgebildet in „Höh-
königsburg", Vortrag von E. A. Stückelberg, I9U3 (nicht im Buchhandel).
Flaggen der Schweizer Kantone in dekorativer Ausgestaltnng.
Entworfen von Prof. Ant. Seder. Auf einer Farbentafel der Stuttgarter „De-
korativen Vorbilder" stellt Seder eine Anzahl Entwürfe zusammen, bei denen nicht
ersichtlich ist, in welcher Art sie zur Ausführung gelangen sollen, denn mau
wird über die Axe nicht klar. Diese ist bei einem Panner oder einer Fahne die
vertikale Stange, bei einer Flagge steht sie senkrecht zum horizontal hängenden
Stab. Die heraldischen Figuren stehen nun in der ersten Äse, schwere Troddeln
aber verraten mit dem Titel der Entwürfe, dass Flaggen gemeint sind. Weitere
Stilwidrigkeiten bestehen daiin, dass Schilde, ja sogar Schildhalter in die Felder
gesetzt werden, dass Inschriften, Ornamente, Schweizerkreuze und Farbeu, welche
dem betretFenden Kantone fiemd sind, in Seders Entwürfen hinzutreten. Was soll
Purpur und Gold in Flaggen von Zürich, Wallis und Zug, was Grün bei Schaff-
hausen, Schwarz bei Solothuni und Tessin, was soll der rot-weiss gestückte
Rand bei Bern, das blaue Beil bei St. Gallen, die willkürlich zugefügten and
willkürlich gefärbten Wimpel, von unrichtigen Formen, wie denen des ge-
spreizten Doppelschlüssels von Unterwaiden (Fig. 3t) ganz zu schweigen. Es
wird in unsenn Land auf dem Gebiete der Heraldik schon gerade genug ge-
sündigt, und deshalb lehnen wir diese Entwürfe als Vorbilder des entscbie-
densten ab.
i
L. Schiiiiacli, Tiruliselie THriii<'re im 13. und 14. Jiilirliuiidert. Son-
derabdruck aus dem Programme der k. k. Ober- Realschule in Innsbruck, veröflent-
licht am Sclilusse des .Schuljahres I!i0i/l9i)3. Innsbruck, Wagner, Selbstverlag.
Tirol ist an chronikalischen Äufzeiclinungen des Mittelalters arm. Dafür
bieten die zahllosen Urkunden und die äusserst interessanten RecliuungsbUcher
der damaligen laudesfürstlichen Kanzlei um so wertvollere Quelleumalerialien,
die eine detailierte Rekonstruktion der Tirol ergeschichte gestatten.
Der Verfasser genannter Arbeit, Professor an der k. k. Ober- Realschule
in Innsbruck, beschäftigt sich seit etwa Äl Jahren in rastloser Tätigkeit mit
der Ausbeutung der von I2!^fi— 1360 lückenlos erhaltenen 27 RechnungsbUcher
der tirolischen Kanzlei, gruppiert die einzelnen Posten nach den verschiedensten
Gesichtspunkten und hat im ISiiine, sie mit der Zeit in Regestenform zu ver-
öffentlichen. Deuken wir an die reichhaltigen Publikationen kunsthistorischer
Rechnungsposten der Jahre 13t)4— l(i2(> durch Scbönherr und Mayr-Adlwang in
den Jahrbiichem der kunsthistorischen Sammlungen des Allerhöchsten Kaiser-
hauses, so dürfen wir auch dieses Vorgehen freudig begillssen. Herr Professor
Scliönach ist jetzt schon jederzeit bereit, aus dem reichen Sehatze seiner For-
schungen Interessenten Mitteilungen zu machen. Zu dem Gebiete der heutigen
Schweiz allerdings ergeben sich aus den Rechnungen nicht sehr viele Be-
ziehungen; in Verbindung stehen fast allein die Grafen von Montfort und
Werdenberg.
Mit Schönachs Schrift über die Tiroler Turniere befinden wir uns endlich
einmal auf sicherem Boden bestimmter Angaben über ritterliche Waffenapiele,
die im 13. und 14. Jahrhundert nicht nur in Tirol, sondern auch in Schwaben
abgehalten wurden. Zwar weist der Verfasser in der Einleitung selbst darauf
hin, dass sich ein genaues Datum und auch die Lokalität oft nicht bestimmen
lassen. Bedenken wir aber, auf was für schwindelbaften Turnierbüchern, wie
dasjenige von Kuxiier, unsere Kenntnis von Turnierorten beruhte, so bilden
Schönaclis 44 knappe Nummern doch einen gewaltigen Fortschritt.
Wir können hier auf die einzelnen Turniere nicht näher eintreten, wollen
aber, um die Arbeit zu charakterisieren, die Notiz über ein Turnier zu
Zürich, das in die Jahre 1318—20 fallen niuss, iu extenso mitteilen (Nr. 15
bei Schönach):
„1320. 11. Juni, Tirol:
Jakob Schench, Richter in Glurns, raitet 1) de remanentiis der letzten
Abrechnung vom iJO. Juni 1318 Zenoberg, 2) über seine Gerichte für 2 Jahre:
21. Sept. 1318-21. Sept. 1320.
Item dedit dominis Chunrado de Schennano, Gngelmaro de Vilanders et
Georio de Schrovenstain euntibus in Zürch ad tornamentum cum quinque
deztrariis et quatuor spadonibus pro expensis per noctem libras XVIIi".
— 182 —
E$ i$l uns nicht möglich^ in ZQrich weitere Belege f&r dieses Tornier
aufinfinden. Friedrich Hegi.
Bayrisrhe Wappen. Reichsarchivdirektor Dr. Baamann hat eine Studie,
belilelt: ^Zur Geschichte des Lechrains und der Stadt MOnchen''
in der Archivalischen Zeitschrift» Neue Folge X, erseheinen lassen.
Danach kennen die Wappen der bayerischen Stidte und Märkte in fol-
gende Kategorien eingeteilt werden:
1^ in redende« z. R gerade das Münchener Kindl: ein schwarzer Mönch
in gelbem Felde: 2) nach der Lage gebildele; 3> das Bild des Schutzheiligen
enthaltende; 4) das Wappen der Grund- und Landesherren zeigende; 5) Ge-
bäude und GebSudeteUe aufweisende t^so enthllt eines der ihestcii Minchener
Siegel ein Tor« wahrscheinlich das schreckliche Sendhngertw!): 6) willkflrlich
geschaffen scheinende« noch nicht entritseUe: Ti durch Farbenwechsel oder
iiurch Beizeichen unterschiedene.
Näheres meldet die Beil. z, AUg. Zeitg. I*X\ p. .^1«>~:^!».
(if^lkfluiilsflininL
Die t:^. Jahresrersammhing der Gesellschaft hat am 3. und 4. Oktober
in Solothum stattgefanden. Nach der Torberatenden Sitzung des Vorstandes
und gemeinsamem Mittagessen im Hdtel ^ Wirten'^ wurden am Nachmittag der
Kirchenschatz« das Zeughaus und das neue Museum besichtigt. Besonderes In-
teresse bot die Ton unserem Mitgtiede« Herrn Albert toq Glutz arrangierte
Aussteltung von Wappenbüchem« Diph>men und iSegefai aic^ Ptiratbesitz.
IVr i^eneralversammlunis: im Gemetaderatssaal des Stadthai&$es wohnten
:^^ Mitglieder bei. IVr Herr Pr^dent verlas den Jahresbericht, gedachte der
verstorbenen Slitglieder der Gesellschaft« der Herren Leon de ßrotonne«
l.ottis Bron« Genf. IV Kmst Weydmann« Basel und FeKx Rover.
vHe sich alle um die Flkderuug unserer Interessen verdient äremaicht
Pie Versammlung erhebt skh.
IVr v^3L?tor. Herr Bezirksrichter Hess« referiert aber die
tv?<rÄrt*{ ler Mlt^rlieder 29»\
Rechn-xogsauäsug ^qes der Rechnung vom J^ihre IdOS
K : T n :i h m e Tl .
^ -
M'.rziie^ier'-VtcrjLrv
- ■ •
Fr.
:ii:4. 4."'
•
v>onaenr;?a
, . •
**
t';i-\
•
V:5ri3kdf .
.
**
:i»>, rv
•
Ver>^*h;e*ienes .
« * * ■
^
•'i». :«^
Fr. S3W.
— 183 -
Ausgaben.
I. Zeitschrift ^Archiv" .... Fr. 2293. 45
n. Beitrag zum Genealogischen Atlas . „ 500. —
m. Bibliothek „ 50. 75
IV. Verwaltung und Verschiedenes . . ^ 59 6. 60 Fr. 3440. 80
Das Defizit ist durch den Nichtverkauf des Peyerschen Familienbuches
und die Mehrausgabe für Siegeltafeln entstanden. Die Rechnung, von Herrn
S. de Perregaux geprüft und gut befunden, wird genehmigt und verdankt.
Für die genealogische Kommission referiert Herr Dr. Diener. Die Arbeit
schreitet vor, aber das Budget ist zu klein. Ein Brief von Herrn Dr. Merz mit
einem Protest gegen den zu Stans gefassten, rückwirkenden Beschluss, dem
Handbuche nur 500 Fr. inklusive Siegeltafeln zu bewilligen, gelangt zur Ver-
lesung. Nach langer Diskussion über die Gültigkeit des Beschlusses und über
den zur Deckung der Mehrausgabe zu wählenden Modus wird beschlossen, für
1903 und 1904 je Fr. 500 als Beitrag ans Handbuch zu bewilligen. Das Defizit
soll in die allgemeine Gesellschaftsrechnung aufgenommen werden. Die Herren
Dr. Diener und Dr. Roller schlagen vor, einen neuen Halbband mit eigener
Paginierung zu beginnen, da das Material für die Grafenhäuser nicht zusammen-
gebracht werden könne und es sich für den Buchhandel empfehle. Es erfolgen
die Neuwahlen des Vorstandes und der beiden Kommissionen in bestätigendem
Sinne. An Stelle der demissionierenden Herren Mayr von Baldegg Luzern und
F. von Jecklin Chur werden in den Vorstand gewählt die Herren Jean Albert Choisy,
Genf und Dr. August Burckhardt, Basel, in die Redaktionskommission an Stelle
der Herren W. Tobler-Meyer und Dr. P. Ganz die Herren Dr. Robert Durrer,
Stans und F. Th. A. Dubois, Lausanne. Die Kommission für das genealogische
Handbuch wird durch Herrn Dr. Otto Roiler, Karlsruhe vermehrt; sie soll sich
femer nach Bedürfnis kooptieren.
Zu Rechnungsrevisoren werden eiiiannt: Die Herren Wirz, Samen und
Mayr von Baldegg, Luzern.
Als Versammlungsort für das nächste Jahr wird Sitten bezeichnet und
beschlossen, die Verschiebung der Generalversammlung auf den Sommer dem
Vorstande zu tiberlassen.
Wegen vorgerückter Zeit musste auf Anhörung der angekündigten Vor-
träge verzichtet werden.
Am Bankett in der Krone nahmen 28 Mitglieder und einige Gäste teil,
ofliziell war nur der Kirchenrat vertreten.
Am 4. Oktober wurde die Besichtigung von Burgdorf unternommen, wo
der noch zahlreichen Gesellschaft von den gastfreundlichen Herren die recht
bedeutenden Sammlungen im Schlosse, das Frankhausersche Haus und eine
heraldische Ausstellung gezeigt wurde; in der letzteren fielen besonders die
zahlreichen Holzstöcke zum bedrucken der Getreidesäcke auf, eine ganz einzig-
artige Sammlung. An dem belebten, fröhlichen Mittagessen, zu dem der Bürger-
gemeinderat einen Ehrentrunk gespendet hatte, sprachen die Herren Frank-
- 184 -
hauser, Grellet, Dürr und de Pury. Das Programm schloss mit dem Besuche
der durch ihre schönen Glasgemälde berühmten Kirche Ton LaupperswiL
Basel, im Xorember 1903.
Der Schreiber: Dr. Paul Ganz.
Als neue Mitglieder sind der Gresellschaft beigetreten:
Hr. Professor Ferdinand von Arx, Solothum.
„ Dr. med. Max von Arx, Eantonsspital, Ölten.
Mr Eugene Couvreu, Ch&teau de TAile, Vevev.
„ Henry Deonna, rue de Malagnon öS, Genive.
„ Louis Forestier, Directeur, Moudon.
, Eraest FaVy Schützengraben 56, Basel.
Hr. Otto Hahn, Fürsprecher, Rainmattstrasse 11, Bern.
M^ Victor de MestratCombremont, 131 nie de Taugirard, Paris.
^ le baron Georges de Montenach, Fribourg.
Hr. Paul RümerZeller, Bahnhofstrasse 71, Zürich.
, Dr. jur. Hans Mey er-Rahn, Tödistrasse, Zürich.
Mr Charles Benziger ä Mnnich.
^ Frederic Amiguet ä Lausanne.
An dem Pr&s^mtem der Heraldisckem Gesellschaft!
Herrn Jean GreUei
in Basei.
H^ckffeekrier Herr!
Mir kommt eine im Schweizer Archiv für Heraldik 19i>3 Heft 3 S. 93
enthaltene Besprechung von Dr. Lehmanns offiziellem Führer durch das Schweiz.
Landesmuseum zu Gesicht« die nach allerhand Ausstellungen mit folgenden, auf
den Verfasser gemünzten Worten schliesst : ^Und solche Leute wagen es^ Jakob
Burckhardt und Moritz Heyne ihre Lehrer zu schimpfen!^
Dieser Äusserung gegenüber muss ich öffentlich betonen, welch grosse
Freude es mir macht, den Vizedirektor des Schweizerischen Landesmuseums.
Herrn Dr. Lehmann, der bis zum Jahre 1883 in Basel unter mir studierte und
1SS5 zu Göttinsren durch eine germanistisch archäologische Abhandlung und ein
abgelegtes mündliches Examen die philosophische Doktorwürde mit hohem Lob
erwarb, meinen Schüler nennen zu können, und dass diese Freude auch durch
einige sinnentstellende Dinickfehler seines Führers nicht gemindert wird.
iWüHH^TH. /5. Au^si £903. Jf. He^He.
Wir überlassen es dem Leser, zu urteilen, ob in der vierten Audage
eines Buches grobe Verstösse noch als Druckfehler Entschuldigung finden
kriunen. £*. A. >f.
Zu voi*lcmttoii«
l*a. i>> gut erliaUeue heraldische Zinkcliches in Strich* und Netzoiamcr.
Näheres Wi Juchli und Beck. Druckerei. Zürich.
Inhaltsverzeichnis.
TABLE DES MATIERES
p»«r.
Ein heraldisches Kunstwerk des 17. Jahrhunderts (Tafel III) .
Les Faucigny de Fribourg (Planche IV)
Encore le sceau du niaire Bobert, par Jean Grellet . . . .
Armoiries valaisannes ä Valere, peintes par R. A. Nuscheier .
Das Familienbuch des (-rardehauptraanns Ritter Jost Segesser, von
Dr. Hans A. v. Segesser und Dr. Robert Dun-er (Tafel VII und
Stammtafel)
Les nobles Laurent de Lausanne, par Andre Kohler (Planche VIII)
Fribourg et le butin de Bourgogne, Notes heraldiques
Les annes de Teveque Guillaume de Mentlionay ä la cathedrale de
Lausanne, par Fred. Th. Dubois
Heraldik in Kunst und Kunstgewerbe
Genealogische Notizen zur zürcherischen Handels- und Industrie-
geschichte im 18. Jahrhundert
Reversalschreiben dess Abtss und Decans namenss dess ganzen Con-
vents zu Dissentiss wegen dem Wapen und Titul dess Abtss
Anno 1651 den 27^- Aprilis
Les Armes de la ville d'Yverdon, par John Landry (Planche X)
Das Siegel des Basler (Goldschmieds Balthasar Hützschin, von E. Major
Eine Wappenschenkung des 14. Jahrhunderts, von A. Plüss
Bonbonniere aux armes de Muralt, par Jean Grellet
Les amioiries de Mgr. Joseph Deruaz eveque de Lausanne et Geneve
par Fred. Th. Dubois
Eine \\ appenskulptur der Familie von Erlach, von H. Türler .
Das Wappen der Stadt Yverdon, von A. Zesiger
Ein schottisclies Stadtsieprel, von Walther Merz
Les armoiries et Tart populaire, par N. G. de P. .
Die Ahnentafeln des Bürgermeisters Adelberg Meyer zum Pfeil und
dessen dritter Ehefrau C-atharina Bischoflf von Hiltelingen, von
August Burckhardt (Tafel XI)
1
8
12
14
21
39
45
48
Ol
57
70
71
89
93
96
98
102
103
106
107
112
paff-
N6crologie 76—80
Heraldik in Kunjst und Kunstgewerbe 51
Kleinere Nachrichten 17—19 (Tafel I u. II), 80-81, 115-118
Btichercluonik 19-20, 52—56, 81—87, 118—124
Gesellschaftschronik 87—88, 118
Nachtrag zur Geschichte des badischen Wappens, Heft 3 1903 . 16
Beilagen: Genealogisches Handbuch zur Schweizergeschichte, I. Bd. p. 225—288.
Verzeichnis der Tafeln,
TABLE DES PLANOHES.
I. Heraldische iledaillenreverse von Hans Frei
II. Wappen des Ex-libris-CIub „Basilea'* nach einer Scheibe
von Emil Gerster, Glasmaler in Basel
III. Wappentafel der Schildner zum Schneggen in Zürich 1637
IV. Vitrail aux armes de Petermann de Faucigny . . .
V. Specimen du «(■alendrier heraldique vaudois»: Les Baillis
de Vaud .........
VI. Specimen du «Calendrier heraldique vaudois» : Cully
VII. Aus dem Familienbuch des Gardehauptmanns Kitter Jost
Segesser
VIII. Armes Laurent
IX. Armoiries de la famille de Diesbaeh
X. Drapeau d'Yverdon de 1741, Armoiries d'Yverdon, plat de
M. Zobel loK^
XI. Aus der Familienclironik der Mever zum Pfeil .
[eil
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1
17
1
19
1
3
1
10
1
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1
20
2
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2
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3
73
i
114
Schweizer Archiv für Heraldik.
Archives H^raldiqoes Snisses.
1904 i^oTo"'"« ) XVni Heft 1.
Ein heraldisches Kunstwerk des 17. Jahrhunderts.
(Mit Tafel III).
Die Gesellschaft der Scliildner zum Schneggen in Zürich besitzt in ihrem
Gesellschaftshause ein heraldisches Kunstwerk, das sowohl vom heraldischen,
als genealogischen und historischen Standpunkte aus verdient, weltern Kreisen
bekannt gegeben zu werden.
Bevor wir indes näher auf die Wappentafel eingehen, mögen einige
historische Notizen über die Gesellschaft, d.eren Schosse das Kunstwerk seine
Entstehung zu verdanken hat, am Platze sein. Wir folgen hiebei hauptsächlich
der anlässlich der 500jährigen Ju])iläumsfeier der Gesellschaft erschienenen
Festschrift, die, auf Basis eines Manuskriptes des verstorbenen Historikers und
Obmanns der Gesellschaft, Georg von Wyss, verfasst, im Jahre 1900 von zwei
andern, sich ebenfalls auf historischem Gebiete auszeichnenden Schildnem, den
seither ebenfalls verstorbenen Dr. Heinrich Zeller-Werdmüller und Wilhelm
Tobler-Meyer herausgegeben wurde.
Während ein Haus zum Schneggen mit (Jamit verbundener Trinkstube
bereits Mitte des 14. Jahrhunderts urkundlich erwähnt wird, werden wir wenige
Jahrzehnte später durch die zürcherischen Rats- und Richtbücher mit den „Ge-
sellen" zum Schneggen bekannt gemacht und zwar oftenbar als einer bereits
hervorragenden Verbindung. Später begegnet uns die Gesellschaft hie und da
wieder, sei es als eine Abteilung Berittener (13s4), sei es als eine Gesellschaft
der bedeutendsten politisch und militärisch tätigen Männer Zürichs, wie zur Zeit
des alten Zürichkrieges, sei es endlich als Erbauerin ihres eigenen GeselLschafts-
hauses ca. 14(X). Hier war es, wo die Mitglieder der Gesellschaft als Zeichen
des Mitbesitzes an dem Hause, ihre Wappenschilder anbrachten und deshalb
die Schildner zum Schneggen genannt wurden.
Zur Zeit Waldmanns stand die Gesellschaft der Schildner zum Schneggen
schon seit langem an erster Stelle der zürcherischen Gesellschaften, an Rang
und Ehrenrechten gleichgestellt mit der „Adeligen Stube" zum Rüden. Diese
Höhe ihrer sozialen Stellung ist um so frappanter, als die Gesellschaft im Gegen-
satz zu den Zünften, im Staatswesen ohne besondere politische Rechte war. Dessen
ungeachtet genossen die Scliildner zum Schneggen persönlich die IMivilogien der
zircheriscben Junker', wie auch die Schildnersfraaen im Gegensatz zn der bfirger
lieben Frauenwelt an keine obrigkeitlichen KleiderTorscbriftai gebunden waren.
Der Scbneggen war somit bereits im 15 Jabrbundert der Sammelpunkt der
Tomehmsten Gesellschaft Zfirichs und diente in der Regel auch zu ofliziellen
Festmahlzeiten, die zu Ehren fremder Gesandter gegeben wurden.
Das Recht, den Wappenschild in die Schilduertafel einzureihen und da-
mit den Mitbesitz am Gemein rerroögen darzutnn, war erblich« konnte aber unter
gewissen Bedingungen auch testamentarisch oder durch Kauf übertragen werden.
Nur dreien, um ihre Vaterstadt ganz l>esonders verdienten Zfirchem ist die
grosse Ehre zu teil geworden, dass ihnen die Gesellschaft schenkungsweise erb-
liche Mitgliedschaft verliehen hat.
Das erste Mal im Jahre \>^^4 waren es zwei OflSziere, die Obersten Job.
Jakob Meyer* zum St. Urban, 1T63-1>^19, und Jakob Christoph Ziegler' zum
Pelikan, 17<^W— lKo9, denen die Gesellschaft diese Ehre zu teil werden liess.
Ersterer hat sich 1802 als Stadtkommandant und Leiter der Verteidigung der
Stadt Zürich gegenüber den helvetischen Truppen um seine Vaterstadt verdient
gemacht. Letzterer erwarb sich die grosse Hochachtung seiner Mitbürger gleich
seinem Freunde Meyer als eifriger Offizier im Jahre 1802 und erreichte später
in holländischen Diensten den Grad eines Generalmajors. — Im Jahre 1820
endlich war es der durch seine reizenden Dichtungen und künstlerischen Lei-
stungen bekannt gewordene Ratsherr Johann Martin Usteri^ (1763—1^7), wel-
chem die Gesellschaft einen Schild schenkte und damit zugleich ihr grosses
Interesse an Literatur und Kunst bekundete.
Die Zahl der Mitglieder der Gesellschaft bestand von Anfang an aus 65
Schildnem; die ältesten urkundlichen Mitgliederlisten beginnen mit den Jahren
1537—1544, der älteste vollständige ^Schildrodel" datiert vom Jahre 1559.
Von den in jenen ersten urkundlich beglaubigten Verzeichnissen ver-
tretenen Familien sind heute nur noch die Familien Escher ^ vom Luchs, Escher '
vom Glas, Keller* vom Steinbock, Lavater, von Meiss*, Meyer* von Enonau,
Schulthess*, Werdmtiller*, von Wyss' und Ziegler in direkter Nachfolge in der
Gesellschaft vertreten.
» ZeUer- Werdmüller, Zürcher. Stadtbücher II p. ^6.
* Au« der in Stadelbofen wohnenden Branche der Hirschen-Meyer, Vater des als Kriegs-
historiker bekannten Stadtrat Wilhelm Meyer-Ott, f 1877; Grossvater Ton Conrad Ferdinand
Meyer.
»Vater des Oberstdivisionärs Paul Eduard Ziegler, f 1882.
* Mitteilungen aus der Geschichte der Familie üsteri. Zürich UOI. Msk.
* Vgl. die Anmerkungen über diese Familien p. 5, 6 u. 7, sowie deren erstes Auftreten
in der Gesellschaft: Festschrift 1*»00.
* Diese seit Anfang des 15. Jahrhunderts in Zürich verbürgerte Familie hiess ehemals
Cunrat, später Cunrat genannt Schulthess und führte seit Anfang des 17. Jahrhunderts ledig-
lich den Namen Schulthess. Vgl. deren erstes Auftreten in der Gesellschaft im Jahre 1544,
Heilage ß zu v. Muralt, Gesellschaftsvortrag 18()3.
' Diese bereits im 14. Jahrhundert aus Steuerrodeln bekannte Familie, deren Wappen
der Angel, heute noch auf den ursprünglichen Beruf hinweist, gelangte bereits im 16. Jahr-
hundert zu grossem politischen Einfluss und führt seit Ende des 17. Jahrhunderts den Junker-
titel (von Wyss, die beiden Bürgermeister David von Wyss, Vater und Sohn).
— 3 —
Vom Jahre 1559 an ist die Gescliiclite jedes einzelnen Schildes bis auf
den heaügen Tag, begleitet von einer Menge biographischer und genealogischer
Notizen lückenlos und chronologisch geordnet, in genannter Festschrift enthalten.
Die Wappentafel zeigt uns das Wappentier der Gesellschaft, die Schnecke,
deren gewaltiges Haus aus den Wappen der Schildner aufgebaut ist und zwar
derart, dass der kleinste Schild No. 1, der grösste No. 65 entspricht. Die
Schnecke Überschreitet die Brücke eines Baches, unverdrossen sich des Wahl-
spniches tröstend:
Leute equidem, tarnen attente, gradior; mora nulla est,
Si modo sat bene quo vis cito sat veniens.
Langfsam zwar, aber aufmerksam schreite ich, keinen Verzug gibt es,
Komme ich nur wohlbehalten da, wohin es gilt, früh genug an.
Schützend stehen ihr zur Seite die Genien Fidelitas und Concordia,
„Concordia res parvae crescunt, discordia maximae dilabuntur"
Eintracht macht geringe Macht gross; Zwietracht zerstört die grösste,
ruft ihr diese, „Leute sed attente" jene zu und über dem Ganzen ist eine alle-
gorische Verherrlichung des Wesens und Erfolges der Schildner.
Der heraldische Stil des Gemäldes lässt dessen Entstehung in die erste
Hälfte des 17. Jahrhunderts datieren, und es ist abermals das Verdienst des
verstorbenen Obmanns Georg von Wyss gewesen, an Hand der Zusammenstellung
der Wappenschilde das Entstehungsjahr der Tafel mit Bestimmtheit in die Jahre
1629—1638 festgestellt zu haben. Das Gemälde wird wohl demnach eine Gc-
dächtnistafel des Tages sein, an welchem die Gesellschaft im Jahre \CuM die
200 jährige Jubelfeier ihres Bestandes festlich beging, entsprechend der damaligen
allgemeinen Anschauung, das Jahr 1437 als Stiftungsjalir der Gesellschaft zu
betrachten.
Die Wappen der Tafel sind mit No. 1 angefangen die Wappen folgender
ZUrcher Familien:
1) Meiss, 2) Meyer von Knonau, 3) Escher vom Luchs, 4) Thomann,
5) Wellenberg, 6) Wirz, 7) Ziegler, 8) Rahn, D) Biaem, 10) Escher vom Luchs,
II) Meiss, 12) Holzhalb, 13) Stapfer, 14) Rahn, 15) Wirz, 1(5) Keller vom
Steinbock, 17) Schneeberger, 18) Schmid, 10) Brunner, 20) Wellenberg, 21) Holz-
halb, 22) Edlibach, 23) Edlibach, 24) Holzhalb, 25) Ziegler, 2(5) Wolf, 27) Rein-
hard, 28) Steiner von Uitikon*, 20) Mej^er von Knonau, 30) Escher vom Glas,
31) Escher vom Luchs, 32) Holzhalb, 33) Hab, 34) Braem, 35) Rubli, 30) Schwerzen-
bach, 37) Keller vom Steinbock, 38) Ziegler, 39) WerdmüUer, 40) Hirzel,
41) Keller vom Steinbock, 42) Grebel v. Maur, 43) Maag, 44) Ott, 45) Escher
vom Luchs, 46) Zoller, 47) Meiss, 48 1 Schärer, 40) Holzhalb, :>()) Holzhalb,
51) Stapfer, 52) Lochmann, 53) WerdmüUer, 54) Lavater, 55) Escher vom Luchs,
'Wie bei ilen Fainilfen von Wyss und von Srhwerzrnb.u'h liat airli aiioh bei dieser Vn-
milie der Jnnkertitel las auf <len Iioutiiren Ta^ frlialtcii^ obwolil alle drei Faiiiilicn /unft-
genösflig waren.
- 4 -
56) Meiss, 57) Lochmann, 58) Dietschi, 59) Schmid, 60) Holzhalb, 61) Grebel
V. Maur, 62) Grebel v. Maur, 63) Wolf, 64) Escher vom Luchs, 65) Stucki.
Viele genannter Familien sind heute teils ausgestorben, teils in fremden
Landen, teils in bescheidenster Lebensstellung; dem Heraldiker und Historiker
aber bieten sie ein ausgeprägtes Bild des politischen Lebens der Stadt ZtLrich
zur Zeit des 30 jährigen Krieges und zeigen uns abermals, wie stark die Schild-
ner zum Schneggen auch in jener Zeitpeiiode mit der zürcherischen und eid-
genössischen Geschichte verwachsen waren. Es ist bezeichnend, dass es gerade
die auf unserer Tafel numerisch am meisten vertretene Familie Holzhalb war,
welche das ganze 17. Jahrhundert hindurch den grössten Einfluss auf die zür-
cherische Politik ausübte. Die Familie, ursprünglich dem Metzgerstande ent-
stammend und durch diesen schon im 15. Jahrhundert zu grossem Wohlstande'
gelangt, kaufte 1507 die Gerichtsherrschaft Bonstetten und nahm als Besitzer
derselben ein neues Wappen an, deren oberes Feld den Wilden Mann (das Haus
zum Wilden Mann im Rennweg ist das Stammhaus der Familie), das untere
Feld das Wappen Bonstettens zeigt. Zur Reformationszeit und das ganze
16. Jahrhundert hindurch finden wir die Familie stets zahlreich im Rate ver-
treten, um im 17. Jahrhundeit zu den höchsten Staatsslellen zu gelangen. Drei
Glieder der Familie bestiegen innerhalb jenes Jahrhunderts den Bürgermeister-
stuhl und endlos ist die Reihe von Landvögten, Ratshen-en und Zwölfem aus
dem tatkräftigen Stamme. Gewandtheit und Tapferkeit, Klugheit und Energie,
sowie eine seltene Leichtigkeit und Sicherheit im Verkehr in den höchsten
Kreisen, Eigenschaften, die der ganzen Familie eigen waren, erklären auch das
vielfache Auftreten von Gliedern dieses Stammes als Gesandte an fremde Höfe.
Auch den schönen Künsten, ganz besonders der Musik, war die Familie
zugetan. Es war das spezielle Verdienst des im Jahre 1687 verstorbenen Bürger-
meisters Heinrich Holzhalb (Erbauer des Hauses zum Wilden Mann an der
Untern Zäunen, jenes prachtvollen Renaissancebaues, den uns Professor Rahn
im Zürcher Taschenbuch 1S88 so verlockend zu schildern verstand), der agres-
siven Politik Breitingers gegenüber erfolgreichen Widerstand geleistet zu haben.
Es ist bekannt, dass die Wogen des 80jährigen Krieges auch die Eidgenossen-
schaft nicht unberührt Hessen und dass speziell die Städte Bern und Zürich
dem siegreichen Schwedenkönig als Verbündete sehr erwünscht gewesen wären.
Zumal in Zürich ist dann auch der schwedische Bündnisantrag auf sehr frucht-
l)aren Boden gefallen und hat den Grund zu einer eigentlichen Kriegspartei
gelegt'. An deren Spitze finden wir keinen geringeren als das Haupt der zür-
cherischen Kirche, Antistes Joh. .lakob Breitinger^ (1575—1040). Dieser hoch-
begabte Mann war auch der tatsächliche Lenker des damaligen zürcherischen
Staatswesens. Er war es, der die damalige Befestigung der Stadt Zürich durch-
setzte; auf Breitingers Dringen wurde ein fremder Offizier, Oberst Georg von
' Keller-Escher, Neujahrablutt des Waisenhauses liK)4.
* Schweizer, (jeschichte der schweizer. Neutralitiit.
* Mörikofer, Antistes J. J. Breitin«»:er.
— o —
PiBblis, t 1^^) stls Orgauisator des zürcherisclien Militärwesens, zugezogen.
Bürgermeister und Räte durften sicli ohne Zustimmung dieses streitbaren geist-
lichen Herrn nichts erlauben.
Im Anschluss an die siegreiche schwedische Armee, mit Hülfe des Schwertes
den Katholizismus im eigenen Vaterlande auszuiotten, das war das Programm
dieses KirchenfUrsten. Wir werden sehen, dass es ihm auch im Kreise der
Schildner zum Schneggen nicht an Freunden, aber auch nicht an Feinden fehlte.
Letztere waren hauptsächlich die Holzhalb und ihr Anhang. Heute ist diese
einst so mächtige Familie in Zürich gänzlich ausgestorben und vergessen und
nur in weiter Ferne sollen sich noch Nachkonnnen dieses stolzen Stammes in
bescheidener Lebensstellung linden.
Auch das alte Stannnhaus der Familie, das Haus zum Wilden Mann,
musste längst dem Zahn der Zeit weichen und machte Zürich um ein wahres
Kleinod ärmer.
Sic transit gloria mundi!
Haben wir in den Holzhalb die llauptvertreter jener innner mächtiger
werdenden Zunftaristokratie, so zeigt uns die am zweitstärksten vertretene Fa-
milie der Escher von) Luchs ', dass der zürcherische Junkerstand auch damals
noch, trotz der stets mehrenden politischen Einschränkungen, die sich die Kon-
staflfel gefallen lassen musste, immer noch bedeutenden Einfluss ciusübte. War
es speziell der altzürcherisrhe Stadtadel, der sich in dieser Familie verkörperte,
so waren die Familien Meiss ', Meyer von Knonau ^, Schmid als Besitzer einer Reihe
von Gerichtsheri'schaften und teilweise ausgedehnten Ländereien, auch mit einem
grossen Teile des ausserkantonalen schweizerischen Adels in engster Verbindung.
Die Familie von Edlibach versah Generationen hindurch die Stelle eines
Amtmanns des Stiftes St. BLnsien. (.Tlcich den Familien Holzhalb un<l Braem war
es auch das Bestreben der Junker Grebel * von Maur, Zürich mit fremden
Staaten in Verbindung zu l)ringen. Endlich seien an diesem Platze auch noch
zwei andere Familien, die Reinhard und Schneeberger, erwähnt, die zwar noch
nicht offiziell der adeligen Stube angehörten, deren gesellschaftliche Stellung,
sowie die verwandtschaftlichen Beziehungen zum grössten Teile obiger Junker-
familien, bereits ein Jahr später ihre Aufnahme in den erlauchten Kreis* be-
wirkte. Fügen wir obigem Kreise noch die Familien Blarer von Wartensee,
'Der Stammvater «lirstT .fiiiikerfaniilif, Ritter Hootz Ksi-Iier, erhi«»lt 148:J von Kaiser
SigiBiuiin<l ein mnit^s Wappen mit Lmh.s im SrlilM; währeml die Narlikommen seine» Vaters-
braders das alte St-ammwappm ln-ilM*liielten und Fisolier vom (ilas hezeidinrt werden
* Diese Familie ist die einziir«- norli Idüliende Zürcher Familie, die bereits vor iler Bnin-
scheu Staatsumwälznnir im zürdierisilien Rat»- yfesessen. Sie ist iinunterbrocliene Resitzerin
des Schildes No. 1 auf dem Srlineirn^en.
•'Gleieh iler Familie von Meiss ist aiiili diese Familie nniinterhroihene Rewtzerin ein
und desselben Srhildes Xo. 2i auf «leui Srlin*'iri,^«Mi. NälnTes üIht iliese, ben-its im V,i. .lalir-
hnndert urkundlich »TSflKinindf* Familie siehe: Mi'vt-r von Knonan. Aus einer zUnln^rischen
Familienchronik, iss-l.
*Virl. Heraldisih.> Archiv is'JT und lln):3 Ih.ft ;j.
* Aui-b die auf unserer TalV] fiirurierenilen Familien Dietschi, Hab, Ruldi und Schärer
iffhörten zwar d»T <'«>ii<tiitt'<'l. aber <i'hr Wiilir-S'lieiiilirli nur derm äiHserm Verbände an. I)i'ssen
— 6 —
Schönau, Breiten- Laiidenberj^ *, Ulm, Zoller, Wellenberg, Stapfer und Stacki
bei, so sehen wir, wie nahe die Adelige Stnbe der Gesellschaft der Schildner
zum Schneggen je und je gestanden ist. Diese Familien, wiewohl auch
diese nur als KoriK)ration, genossen gegenüber der übrigen Bürgerschaft ein ge-
wisses Vorrecht in der Vertretung im Rate und ftlhrten ohne Ausnahme den
Junkertitel; die Souveränität aber gegenüber der Landschaft, d. h. die voll-
ständigste Landeshoheit sowohl in der Stadt selbst, als in der ihr angehörenden
Landschaft, die Siegelfahigkeit, das Anrecht auf alle Stellen und Ämter in der
Regierung und Staatsverwaltung, alle OfBziersstellen vom Hauptmann an auf-
wärts, alle geistlichen Amter und Pfründen, Grosshandel und Industrie etc.
waren ein Privileg fast aller vor 1799 verbürgerten Familien. Rechtlich be-
stand unter diesen absolut kein Unterschied: tatsächlich jedoch gab es auch
hier, abgesehen genannter Junkerfamilien, noch ein Patriziat im eigentlichen
Sinne, d. h. eine Anzahl Familien, die infolge ihres Ansehens, politischen Ein-
flusses und Reichtums an der Besetzung der Amter und Würden, wenn auch nicht
ausschliesslich, so doch vorzugsweise Anteil hatten und auch hier waren es
wieder hauptsächlich die Schildner zum Schneggen, die neben der Adeligen
Stube das Gros dieser Zunftaristokratie lieferten. Unsere Tafel bietet uns auch
hiefttr wieder, wenigstens für die erste Hälfte des 17. Jahrhunderts ein in-
teressantes Bild jener Familien*. Wir haben bereits gesehen, dass es Yomehm-
lich die Familie Holzbalb war, die damals die Spitze dieser Familienherrschaft
bildete. Ihnen sclilossen sich ebenfalls unter Besetzung der höchsten Staats-
stellen hauptsächlich die Familien Braem', Keller vom Steinbock ^ Rahn^ und
ao^eaohtet ftihrten deren Glieiler ebenfalls meistens den Jankertitel and waren mit den ge-
nanotfo Familien in enj^ten Terwandtsohaftliclien Heziehunsren. Übrigens war der Jnnkertitel,
wie früher gesag^t, auth vielen andern zanft&renössigen Srhildnern zum Schneggen eigen and
hat sich in einigen soli-her Familien bis aaf den heutiiren Tag erhalten. (Lt. geil. Mitteilimg
des Herrn I»r. C. Keller-Esü-herl
' Iiiener. Familie von Breiten-Landenbenr; Heer, das Hans Landenberg- Werdegg (Zürich
r»l, S«:hiilihe*'j i Co. : Studer. die Edeln von Landenberir (1Ä^, Srhnlthess & Co.).
* Von den beute V.*^ iü der Gesellschaft der Sohildner zum Schneirgen vertretenen sog.
Patrizierfamili*:D .•inil die Familien Escher vom Luchs. Escher vom Glas, Finster, Fttstli, Hess,
Hirz'-l, Keller vom .Steinbock, Landolt, Lavater. von Meiss. Meyer von Knonau, TOn Mnralt,
von Or»rlli. Pr*talozzi. Kahn, >chulthess. von i>rhwerzenbach. Werdmüller von Elgg, Wolf^ von
\Vy*i und ZieL'-ler b»-rcit? vor ITA» in der Gesellschaft vertreten gewesen, während die Familien
l;odmer. Borkli. r'ramer. Fae?i. von Grebel, Hofmeister, Huber gen. von Biel. Meyer (Hirschen),
Me>^r Koae . Nos« heier. Roemer, Stockar, Tobler, l'lrich, Usteri, Voeireli und Zeller ihre Mi^
trli-d-chjft im 11« Jahrhundert erwarben. Desirleiohen sind die nach der Revolution in Zirich
v-r',ürL'erl»:n Fajiiili»-n Baumann, Bleuler, Oloetta, Meister, Mousson, Schindler, Steinbach und
Trüiüpl-r heute in der «resellschaft vertreten.
1 1»i»-v Familie, gh-icb den Holzhalb, ursprünglich dem Metzirerslande entstammend, ge-
I<»njt- im 10. .lahrliuüd^rt /u den hörhsten Staatsstellen und hat der Stadt Zürich ebenfalls
iniierhanj eine- .Jahrhun-lerls drei Bür^rermeister irestellt
* aWvh d»:n Holzhalb und Braem hat aurli diese Familie in der ersten Hälfte des 17. Jahr-
hond-rt.^ drei Bürirerm-i-^ter v Vater und zwei Söhne> hervorirebrarht, um sich später auch auf
wii-en*'haftli'.hem <.iebiete auszuzeirhnen.
'I»i-*e Familie, unstreiiiir zu den ältesten Zünher Familien ::ehören«l, erhielt 1487 in
der Person des Rat.«herrn Felix Keller den Reichsadel und ein neues Wappen (^Steinbock, an
Stelle des frühern Schlüssels .
— 7 —
Wolf an. Drei Familien, die indes liauptsäclilich in der zweiten Hälfte des
17. Jahrhunderts und noch lange später berufen waren, eine führende Rolle zu
übernehmen, die Esclier vom Glas', HirzeP und Werdraüller^ von Elgg, erscheinen
auf unserer Tafel nur je in einem oder zwei Familiengliedern vertreten; die
Escher vom Glas durch den Statthalter Conrad Escher, die Hirzel durch den
Bürgermeister Salomon Hirzel, die Werdmüller durcli General Hans Rudolf
Werdmüller (1614-1677) und Ratsherr Christof (1501-168S).
Als intime Freunde von Antistes Breitinger und mit ihm an der Spitze
der zürcherischen Kriegspartei begegnen wir neben den Bürgermeistern Braem
und Hirzel den beiden Seckelmeistern Hs. Hch. Wirz * und Ludwig Schneeberger
und endlich dem Obersten Kaspar Schmid von Goldenberg, f 1638. Gleich der
Familie Grebel war auch Schmid ein treuer Anhänger Herzog Rohans, unter dessen
Oberbefehl er den Oberstenrang erreichte. Seine Nachkommen, obwohl seit Gene-
rationen als holländische Offiziere ihrer Heimatstadt entfremdet, sind ihrer alt-
zürcherischen Herkunft dessenungeachtet heute noch sehr bewusst. Der In-
haber von Schild 13, Junker Hans Hch. Stapfer, starb 1670 als letzter seines
Stammes; desgleichen sind aucli die Familien Thommann, Wellenberg, Brunner,
Schneeberger, Braem, Edlibach, Hab, Kubli, Maag, Zoller, Schärer, Lochmann,
Reinhard, Dietschi, Grebel von Maur und Stucki wenn nicht ganz, so doch im
Mannesstamme oder den hier in Frage kommenden Branchen heute ausgestorben.
Die durch einen spätem Nachkommen berühmt gewoidene Familie Lavater ist durch
den Winterthurer Amtmann Hans Caspar, f UyM, vertreten; die wenige Jahr-
zehnte später in der zürcherischen Kaufmannschaft zu höchster Stellung gelangte
Familie Ott* durch den XII. zur Saffran, Hans Balthasar Ott. Zwei Schilde be-
sass auch die Familie Lochmann und zwar noch mit dem alten Stammwappen.
Das von der Familie später allgemein geführte \Vappen mit der Bourbonenlilie
entstammt dem Kio^ von Ludwig XIV. dem Obersten Hs. Hch. Lochmann,
t 1667, verliehenen Adelsbriefe. Im 17. und is. Jahrhundert war die Familie
Lochmann bekanntlich neben der Familie Werdmüller eine Hauptvertreterin
jener in fremden Kriegsdiensten gross gewordenen Militäraristokratie.
Schild 37, im Jahre 16.^7 im Besitze des Landvogts Adrian Ziegler,
t 1654, gehört ne!)st den Schilden von Meiss, Meyer v. Knonau, Keller vom
•Die aus Wollishofen staiiiineinle Fjuinlie Wolf crlanirt«* 1.-^'>1 «las ztlrrherische Bür^^er-
recht and trab «ler Stadt Züricli in Han« ririch Wolf (f UV2\, Liindvoi^t zn Kyburir etr.) einen
der besten Staatsmänner dos 17. .lahrbanderts.
* Nälieres über diese zwei bedeutenden Zürrber Familien siebt* in deren Familien-
geschichten von Dr. C. Keller-Ksclier.
' Dies«'. ursprUntrlicb dem Müllerstande entstammende Familie schwan«^ sieh bereits im
16. .lahrliundert zu den bedeuten<lsten Zürcher Familien empor und hat sich später speziell
auf militärischem, aber auch kaiifmäiinisrhem Gebiete aus^ez(^ichnet.
* Diese beute noch bltlbende, alier in iler (Gesellschaft zur Zeit nicht mehr vertretene
Familie, ircnaniit die Kinkel- Wirz oder Wirz von Terikon, t^ebörte in einzelnen Branchen eben-
falls der Adelii^en Stube an und führte laiii^e Zeit den .Junkertitel.
'Diese Familie hat 1770 in der Person d«'s damaliiren Katsherni, spätem Bürirermeisters
Heinrich Ott den ihr von der Kaiserin Maria Tb«'resia angebotenen Beichsfreiherrenstand
a u s j^'' e s c h 1 a <^ e n
- 8 -
Steinbock und Werdmüller, zu der kleineu Anzahl von Schilden, die seit 1559
ununterbrochen im Besitze von Trägern einer und derselben Familie, wenn auch
in keinem einzigen Falle direkt von Vater auf den Solm vererbt, sind.
Der Rahmen unserer besciieidenen Arbeit beschränkt sich sachgemäss
lediglich auf das Jalir 1637 und die damals in der Gesellschaft vei-tretenen Fa-
milien; die liK» erschienene Festschrift aber und in noch grösserem Masse die
aus berufenster Feder stammende und heute bis zum Jahre 1797 gelangte Serie
von historischen Vorträgen über die Gesellschaft zeigt uns, dass die Schildner
zum Schneggen mehr als ein halbes Jahrtausend je und je an erster Stelle ge-
wesen und auch heute noch, trotz der gewaltigen politischen Veränderungen,
ist die soziale Stellung der Gesellschaft, die ihr historisch gegebene, geblieben.
Les Faucigny de Fribourg.
D*apreä les notes de TabbS J. Greinaud et de J. Schneuwly, archiviste.
(Avec Planche IV).
La famille de Faucigny a paru avec 6clat ä Fribourg pendant le XV«
siecie et les premiferes annöes du XVIe, Elle 6tait sans doute origiuaire de la
contr^e savoisienne dont eile portait le nom, mais il est impossible de la ratta-
cher aux dynastes de Faucigny, qui s'eteignirent vers 1268. Les armes des
deux familles sont tout ä fait diff^rentes.
Avant de s'^tablir ä Fribourg, les Faucigny habitaient Vevey oü on les
voit apparaltre vers le milieu du XlVe sifecle et oü ils possedaient une maison,
au bourg dit de Villeneuve. Ils etaient bourgeois de cette ville et vassaux des
sires d'Oron *. Le premier membre connu de cette famille est Aymori qui appa-
rait en 1358. II 6tait notaire (clericus) ä Vevey. Puis vient Guillaume, probable-
ment son fils, mentionne en 1400 (1399) 5 f6vrier et 15 mars*. Celui eut un Als
Guillerme, donzel, qui vint s'etablir ä Montagny, pres Payerne, et avait 6pousö
Alexie, fille de Jean de Broc, de Gruyfere, qui etait veuve en 1398*. Ces 6poux
laissferent trois fils: Aymon, Th6obald et Pierre. Aymon, donzel, 6tait en 1417
membre du Conseil de Vevey, chatelain de Corsier pour les nobles de Compey
qui poss6daient la coseigneurie de la paroisse de Corsier ^ II fut regu bourgeois
de Fribourg le 13 octobre 1398. II etait notaire ä Fribourg et ä Vevey \ II
mourut probablement ä Vevey.
Aymon eut un fils: noble Pierre de Faucigny qui resida d'abord k Vevey
oü il contracta deux mariages. II perdit successivement ses deux premiires
* Mauuaux de la ville de Vevey.
* Enveloppe du compte des tres. de 1406, Fontaine.
* Premier livre en papier, de bourgeoisie, p. 00 verso.
* D. Martignier, Vevey et ses environs aa moyen-ftge, p. 77.
^ 140ß, 1442, p. 908.
— 9 -
femmes qui furent ensevelies dans T^glise de St-Martin de Vevey. II vint plus
tard k Fribourg dont 11 reconnait la bourgeoisie le 5 juin 1424 et qu'il assigne
sur sa maison situ6e k la rue du Marcli6 au b6taiP. Le l^r octobre 144;) il loua
cette maison ^. En troisiime noce, il 6pousa Isabelle, fille de Jacques de Praro-
man, de Fribourg, et de Jeannette Lombard, et veuve de Jean d'AfFry (14:W).
Elle 6tait mire de Vullierrae d'Aflfry et grand'mire de Louis d'AfFry, qui fut
neveu et heritier de P6termann de Faucigny.
Pierre surv6cut k sa fenime dont il avait eu trois enfants: P^termann,
Catherine et Marguerite. II fit son testament ä Fribourg le 14 d^cenibre 1444
entre les mains du notaire Calige*.
II institua son heritier universel son Als P^termann niineur et l^gua k
chacune de ses Alles mineures aussi 400 florins du Rhin. Dans la „gieta'* des
bourgeois de Vevey, non habitants, eu faveur du bailli de Chablais en 1454 ces
h^ritiers payirent 4 sols *,
Catherine de Faucigny 6pousa Jean Mossu, eile etait veuve en 1474, et
Marguerite de Faucigny, Petermann Velga, eile 6tait veuve en 1474.
P6termann de Faucigny joua un röle consid^rable k Fribourg; il entra
dans le Conseil des Soixante en 1464 et dans le Petit Conseil en 1469; la
mdme annee il fut cr^ä Chevalier, et ensuite nomm^ bourgmaistre en 1471. II
remplit les fonctions d'avoyer de la K6publique pendant dix-huit ann^es, ä sept
reprises differentes: 1478-79, 1480-83, 1486-90, 1493-96, 1498-1501, 1504-07,
1510-11 *.
Pfitermann de Faucigny 6pousa le 10 mai 1476 Barbe, fille de Tavoyer
Rodolphe de Vuippens. Elle mourut en 1498 sans ligu6e.
Pendant sa longue carri&re, Petermann fut employ6 dans toutes les
affaires importantes de TEtat. II eut surtout a rcmplir de nombreuses missions,
soit dans les Diätes f^d^rales, soit aupr^s des puissances ätrangeres. II fut chef
des troupes fribourgeoises k la bataille de Morat en 1476 ^ II devait cette haute
influence a ses qualitös personnelles aussi bien qu*ä sa fortune et ä sa parentä
avec les premi^res familles de Fribourg.
> Cirand livre en parchemin, p. 40*, 1426.
' Manot, notaire.
» No 33, p. 94 verso.
* Martignier, Vevey et ses environs an moyen-ftge, p. 77.
^ La nomination aax charges se faisait le jour de la f§te de St-Jean Baptiste.
*Il rapporta de cette bataille nne coupe qu*il lega k Töglise de Rourgaillon. Nous
donnons ici les passagcs de son testament qui en fönt mention:
Extrait du testament de Petermann de Faucigny.
In dem Namen der unzerteyllten drufalltigkeytt, (lOtt vattcrs, Snns, vnnd heyllgenn
gcystes Amen, Vonn us ungchorsamkeyt des ersten gescliöpfften menschenn Ade, aller sin Narh-
volgender Sam der tödlichen behersrhung unnderworffcn Darumb so hab Ich
Petermann von foussi|j:ni Ritter, zu diser zitt Schultheiß der Statt fryburßf In Ochtland, Loüner
Bistumbs, mitt lang:er zittlicher gutter vorbetrachtung min Ordnung, Testament
unnd letsteun willenn gemacht
Item Ordnen Ich nnnser liobenn fronwenn uff ßurglon (Eglise de la Sainte Vi^rire a
Bourguillon [Hürjxlpn] pres Fribourg) minen kel<h diMi Irh vcm Murton hah irebracht, unnd will
- 10 -
Corame nous Tavons dit plus haut, la mere de P^terniann, Isabelle de
Praronian, avait äpoasä en premiire noce Jean d'Affry dont eile eut un fils,
Guillaume d'Aflfry, qui commanda la garnison fribourgeoise ä Morat en 1476,
et qui ätait ainsi le fr&re utörin de P^termann, son fils Louis d'Affry fut avec
Rodolphe et S^bold de Praroman ses h^ritiers.
P^termann de Faucigny mentionne, dans son testament, son cousin Claude
de Faucigny qui appartenait sans doute k la brauche des Faucigny de Payerne,
mais dont nous ne connaissons pas la flliation. II Tinstitue son l^gataire et
rh^ritier de son nom. En 1515 Claude ätait entr^ au Grand Conseil. Le 6 avril
1517 il est reconnu bourgeois de Fribourg. U epousa Louise Mestral dont il
eut un fils Pätermann II '. Claude ^tait ddjä mort apris la St- Jean 1517, sa
femme Epousa en seconde noce N. Säbastien de Diesbach (1518-1521)^.
N. P^termann II de Faucigny, Chevalier, apparait comme mineur dans
les ann6es 1518-1521 *.
II 6pousa Jaquette, fille de Oirard Mestral, seigneur de Combremont et
avoyer de Payeme *. En 1554 il avait d^jä dissip^ sa fortune ^. P^termann eut
un fils N. Humbert de Faucigny, cit^ en 1554 janvier 12.
Les armes de Faucigny ^taient d'azur k 3 tetes barbues de carnation
coiff^es d'un chapeau, ou bonnet ä pointe, de gueules et habill^es du meme,
pos^es deux et une. II existe plusieurs variantes de ces armes. Voici ce que nous
trouvons dans nos diff^rents armoriaux : Armorial manuscrit de Mulinen, k Berne :
1) d'azur k 3 tStes barbues de carnation habill6es de gueules coiff^es du
mSme avec reverts d'or.
2) d'azur k trois tfites d'argent.
Aimorial Gaschet: de gueules k 3 tetes barbues de carnation, habill6es
et coiff^es d'or reverts d'argent. Armorial vaudois (de Mandrot) : d'azur ä 3 tetes
barbues de carnation habill^es et coiff^es de gueules. Armorial du canton de Fri-
bourg (P. Appollinaire et de Mandrot): d'azur ä 3 tStes barbues d'argent ha-
bill^s et coiff6es de gueules reverts d'argent.
Nous reproduisons ici trois documents h^raldiques de cette famille. Le
Premier est un vitrail actuelleraent au Mus6e cantonal de Fribourg (Planche IV).
Dans le catalogue manuscrit de ce Mus^e nous trouvons ä la page 113 sous le
daß min asrichter den verj^aldenn, min wappenn doruff stechenn, unnd darzu uff demselben
graben lassenn, wie derselb vor Murten an der slacht y gewunnenn, unnd Ich den doselbs ge-
gebenn hab, die priester so ye doruss celebrieren, ermanend, der biderbenn lüten so doselbs
an der slacht ombkommenn sind truwlichen zu gedennckenn.
Gebenn uff den heylgenn wlenachts abend was der vyer unnd zwautzigost tag decem-
bers Im Jar Gezallt von der heyllsammenn geburtt Christi unnsers liebenn berrenn fünnff-
zechenn hunndert vnnd druyzechenn Jar. (Registre notarial de Jost Zimmermann, 1.^3 — 1522
No. 118; Archives d*Etat, Fribourg).
' Jean Hecht, notaire.
* Transaction signee Gachet (archives et parchemins de Diesbach. Arch. cant. Frib.)>
3 Arch. de Diesbach (parchemins).
* Jean Hecht, notaire (1549).
^ Gerfer, Testament, Stadtsachen B N» 122.
AymM
ooUire (1358)
Buillemifl
doDzel
t avril 1398
6p. Alexie de Broc
Aymon
iIODzel, soUire,
chätelain de Corsier
Pierre
fip. 1)? 2)?
3) laabelle de Prsroman
Harguerite
ep. Petermaan Velga
Catherine
ep. Jean Mossu
Ptleimann
zhevaliei-, avoyer de Fribour^
£p. Barbe de Vaippens
Clairie
coQBiu de P6tennaim
äp. Louise Meitral
PAIernua
äp. Jaq nette Heatral
Humbart
ü" 63, les indications suivaiites: Vitiail de Petermann de Faucigny avoyer de
Fribourg, conimandant des Fribourgeois k Morat. Fin du XV« siicie. Provieot
(aiusi que plusienrs autres) de l'^glise de S^-Loup, en 1882.
L'icu est d'azar k 3 tStes d'argent habill^ et coiffäes du mSme aux
reverts d'henniQe.
L'inscription qui est au bas du vitrail est
la suivante: Her Wilhelm vom Nuweiihlls Kaplan
zu Ht-Wolfgang MCCCCXXXXII. Nüwenbus:
anjourd'bui Neuliaus. En 1448 il y avait une
famille NuwenliUs a Fribourg au quartier du
Bourg et une autre a Garmiswyl (paroisse de
Guin) '.
Une petite notice sur la chapelle de S^-
Loup se trouve dans le Dictionuaire des paroisses
catlioiiques du canton de Fribourg par le P.
Appolinaire. II y est question de Petermann de
Faucigny *.
Le second document liäraldique que nous
donnons ici se trouve au pied du grand crucifix
donne par Petermann de Faucigny et qui se
' Voir: Bt^völkcrung'»- und VeriiiüKenastatistik in der Stadt und Landxijhaft Preiburg^ um
die Mitte des 15. Jahrliunderts, par le Dr Ferd. Buomberger, dans leu FreJbnrger GeachichtB-
btltter 6. nod 7. Jahrgang, psges 205 et 220.
' Tome VII p. 95-101.
12
trouvut primitjvement sor le dmeüire de S*-
Nicolas, on on le roit fi^rer sur le plui de
Marün MartiDi. En \>*2b il fat transporte sur
le cimeti^re de S<-Pierre, mainteaant il se trouve
ä rextremite de cinietiere actuel de la rille.
l'a i»etit ecn arrondi, portant les trois
tetes, est suspendu par ane coarroie ä nne
lianderotle i.fig. \\ ta coarroie porte l'inscription
en minasrules ^otliiqnes: PcterutaMM von
foucygnif. la handerotle porte la date 1484
avec les 4 renverses. Le tout est en bronze.
Le 9 dicembre de la dite annee Benoit de Uont-
i^iil -^ '3H[(--!. h^ ferraiid ^vÄque de Lausanne b^nit ce crucifix,
^Sifli'Vj vC<^ et pour esiter la devotion des fidiles il l'en-
VT?F a ?* U i ^^ rm richit de precieuses reliqaes, et accorda des in-
dnlß:ence!i a ceux qai riendraient le v^n^rer en
recitant certaines priores. Des concessions sem-
blables fnrent faites par 6 cardinani le 19 mars
I4r<8, et par le cardinal Raymond, l^gat aposto-
lique en Allema^e, le 9 mai IÖ03.
Le troisieme mounment b^ratdiqae qne
nous donoons ici (fig. 2) est le panneau de la
premi^re forme des Stalles de T^gtise de Notre-
Danie ä Fribourg. II i>orte au centre d'nn motif
*''*°*"* *~" "■ de style gothique tlamboyant, tris fouilli, un
Gk. 2 m^daillon aus armes de Faucigny, l'^u d'aznr
est Charge des 'A tetes barbnes au naturel, et
r:iiiffees de bonnet de goeules, {1 est gurmonte dun casque et eutoure de lambre-
quins ins d^coapes, le cimier est forme d'une t^te semblables ä celles de l'^u,
et i>orlee par nn tres long cou.
Ces Stalles furent executees pendant les annees I50G et !5U7, elles iwrteat
les arme« de leurs donateurs tous membres du Conseil sonvrain. ou rcpresentaut
de families nobles de la ville. Petermaun de Fauciguy i'iait alors avoyer
de Fribourg.
Encore le sceao dn niaire Robert.
Pm Jean Grellet.
Dc|>uis la Publikation de noti'C article sur le sceau du premier maire de
La riiaux-de-Fonds M. Kasser, direeteur du Musee de Berne a bien voulu nous
commuiiiquer iine hypothese qui ne manque pas d'ingeniosite. 11 se demande si
le graveur n'a pas voulu representer daiis les l'"' et 4™* quartiers des armoiries
en question iin foiir ä cliaux romnie armes parlautes de La Cliaux-de- Fonds,
La superstrueture en forme de clieniinee semble en ettet moins bien s'adapler ä
- 13 -
ane ruche d'abeille qn'k un four; les deux monticules qui se trouvent sous 1e
dorne ne s'expliquent gaire dans une ruche, mais dans un four ils pourraient
repr^enter des mottes de chaux.
Les 6tymo]ogistes ä la v^ritä expliquent la d^rivation des nombreux uoms
compos^s de Chaux que Ton retrouve des deux c6t6s du Jura et ailleurs encore
de diflf^rentes fagons. Pour les uns il s'agit d'habitations recouvertes primitiveraent
de toits de chaume {Kalm, Calwa)\ d'autres croient que ces localites empruntent
leur nom ä des lieux d^nudes ou chauves (Calvus) de la montagne dont les
Premiers habitants avaient tir6 parti pour s'y 6tablir-, d'autres n'y voieut qu'un
d^rive du latin Culmen d6signant le sommet d'une montagne ou, d'une maniere
generale, un lieu 61ev6; d'autres etymologistes enfin constatent que toutes les
localites du nom de Chaux ou d'un de ses compos6s sont situ^es dans les hautes
vallöes, soit dans le territoire qui, lors de la formation du premier royaume de
Bourgogne, 6chut aux Bürgendes, peuple vivant essentiellement des produits de
la chasse et des troupeaux, tandis que les Galloromains s'6tablirent de pr6fe-
rence dans les basses vall6es ou Ion trouve frequemment des noms derives de
Villa (Villers, Villiers, Sonvilier etc.). Ils en tirent la cons6quence que Chaux
doit dfiriver du raot par lequel les Gallo romains d6signaient, par antithfese ä
leur propre demeure, villa, les huttes des bärbares soit: casa, qui par la trans-
formation ordinaire de ca en cha et de a en au serait devenu chaza, puis
chaulx et chaux.
Quoi qu'il en soit de ces differentes explications, les etymologistes ne sont
d'accord que sur un point en ne trouvant aucun rapport entre le nom de Chaux
et le produit calcaire, la chaux. Mais si nous sommes si peu fixes aujourd'hui
sur la vraie signification des Chaux, nos ancßtres du ITme siecle l'^taient encore
Wen moins, aussi n'y aurait-il rien de surprenant ä ce que le maire Robert,
voulant donner des armes parlantes ä La Chaux-de-Fonds se soit laiss6 guider
par une Interpretation simpliste du nom de la citä des montagnes neuchäteloises.
II n'aurail fait en cela que suivre une coutume trfes repandue, car la plupart des
armes parlantes sont basees sur une simple consonance en dehors de toute
pr6occupation 6tymologique. Ainsi pour ne citer que quelques exemples les
Vouga, en adoptant un navire comme emblfeme, ont pense ä « voguer » et non ä
«vouge» (serpe) Etymologie de leur nom; les Perrin en adoptant des coquilles
de p61erin ont ignoie que Perrin n'6tait primitivement qu'un simple pr6nom. De
mSme Schaff house qui n'est qu'une corruption de Schiffhaus devrait plus logique-
ment porter dans ses armes un navire qu'un belier. Les exemples pourraient
Stre multiplies ä l'infini.
Nous croyons donc que Tidee de M. Kasser m6rite toute attention et
sommes dispose a admettre que dans la premifere tentative de donner des armes
ä La Chaux-de-Fonds on avait clioisi comme embleme parlant un four ä cliaux.
Cette constatation que le l««" et le 4me quartier de Tecusson constituent bien les
armes du village natal de Robert nous confirme daos Tid^e imise que nous
nous trouvons en presence d'un sceau destine aux actes de la mairie et non
d'armoiries de famille.
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^H
^^^^^^^^ Armoirics valnisannes ä Val6re. ^^^H
^^^^^^^P pMDtd t»r ^^^^^^1
^^^^^^^^^^^^^ orMf."
, m
^^^^^H ^^ffi^ '\^ 1 l/^j^i^V_
^
^^B ^^w^^f fl
^^^^^B ^^JÜ^ vvC J// ^^I
^^^^F \^ xp^ ^H
^V i< f
^^1 Pig. ;t. MartifiHif, de gnetile au liou i-ani|i3tit d'argent poi
^^1 Fig. 4. I7^yr, parti de gueule et d'argent anx lion!<
^^L gueltle. (Argent sur giieule et giietile üur argentl.
tant un niarteau d'or..H
...3
^^^■^^ ^^i^ä^y^^;^^^
J
B ^^^ 1
^^^^^^F ^^H
^H Fig. 5. Eiilremonl. d'a/ur au bour saillant d'argent traiisiierce (t'uiie £p6e H
fc"""""-""* 1
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^^^B ^Mry^ N. >^' N.
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l l-DOPftVIC^ WDC'CCLXXXVIl
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ig. 17
Fig. 12. Valire, de guente k l'iglise d'argent maconn^e ajoutie de sable.
Fig. 13. Monlheif, d'or k an arbre de sinople sar trois monts de mSme.
Fig. 14. St-Maarice, parti d'azur et de gueule k la croix treflöe d'argent
sur le toat.
Fig. 15. Conches, coupä de gueule et d'argent k la croix patäe de l'an
en l'autre argent sur gueule et gueule sur argent.
Fig. 16. Briqne, d'or au dragon ^ployä de sable, conronn^, coteti d'or.
Fig. 17 stellt die Stifterwappen dieser wahrhaft, mustergiltigen heral-
dischen Serie Nüschelers dar. ßed.
Nachtrag.
Zu unserni Artikel : „Znr Geschichte des badischen Wappens", Heft 3
1903, erhielten wir über die Zuweisung der einzelnen Grabsteine von Herrn
Dr. R. Wackemagel folgende Richtigstellung. Es handelt sich um zwei Allianzen,
die zu unterscheiden sind:
1) Katharina, geb. v. Thierstein, vermählte Hochberg, t 1385.
2) Alix, geb. Ifarkgräfin, vermählte Thierstein.
Über die Zuweisung der Steine im Historischen Museum an die eine oder
die andere finden sich Angaben im Textbuch von 1894 Seite 23i> f. Seitdem
fand ich, dass die Zeichnung bei Bllcbel mit dem im Historischen Museum be-
~ 17 —
findlichen Steine nicht übereinstimmt. Danach wäre also Alix im Steinbild des
Historischen Museums, Katharina in der Zeichnung des alten Steines bei Büchel
und in dem 1597 erstellten Tischgrab im Münster zu erkennen. K. G. S.
Kleinere Nachrichten.
Die heraldischen Deckengemälde von Cintra. Im Anschluss an
Originalzeichnungen, welche Königin Amalia in dem alten portugiesischen Königs-
schloss von Cintra aufgenommen hat, ist ein Prachtwerk erschienen, in welchem
auf einer grossen Farbentafel die Wappen des Plafonds der Sala dos Brazoes
wiedergegeben sind. Nicht weniger als 81 bunte Schilde zieren die Decke; eine
sorgfältige Übersicht, Beschreibung und Erklärung ist der Reproduktion bei-
gegeben. Die Publikation ist in der Nationaldruckerei zu Lissabon unter dem
Titel: „0 Pago de Cintra 1903" erschienen.
Die Rivista de! Collegio araldico, deren Erscheinen wir s. Z. an-
gekündigt haben, hat ihren ersten Jahrgang in zwölf Lieferungen, welche die
stattliche Seitenzahl von 790 Seiten aufweisen, beschlossen. Sie enthält eine
höchst mannigfaltige Sammlung von Aufsätzen, welche päpstliche Heraldik,
Genealogie, Orden, Titel u. s. w. beschlagen. Wer sich mit diesen Gegenständen
im Gebiet der romanischen Länder befasst, wird ,in Zukunft nicht umhin
können, sich der neuen Zeitschrift zu bedienen.
Ex-libris. Ein junger Künstler, in Zürich und Darmstadt ausgebildet
und den Lesern der „Schweiz" durch zahlreiche, wohlgelungene Illustrationen
bereits bekannt, Ernst Tobler, hat sich in Zürich niedergelassen und hat da-
selbst schon eine Reihe schöner Ex-librisblätter geschaffen. Wir empfehlen seinen
Stift unsern Mitgliedern und Abonnenten, die sich ein Bibliothekzeichen in
modernem Stil verschaffen wollen.
Heraldische Medaillenreverse. Eine Auswahl vortrefflicher heraldischer
Typen aus Hans Frei's «Oeuvre» bietet uns Tafel I. Wenn auch das figürliche
Element bei den Medaillen dieses Künstlers die Hauptsache ist, so verdienen
trotzdem auch die übrigen Kompositionen dieses tüchtigen Stempelschneiders
der Schweiz lebhaftes Interesse. Die klassische Einfachheit, die reine Kontur,
der weiche Schnitt unterscheiden Frels Erzeugnisse vorteilhaft vor allen andern
Medaillen, die zur Zeit in unserm Land erzeugt werden. Wir hoffen sein Stil
dringe durch und verdränge die geringe Ware, die hauptsächlich in Gestalt von
offiziellen Medaillen bei allerhand patriotischen Feiern den Markt geschmack-
verderbend überschwemmt hat.
Zunft zu Brodbecken in Basel. Im Jahre 1895 beschloss der Vor-
stand E.E.Zunft zu Brodbecken, dem ehrwürdigen Wappen buche der Zunft
einen seinem geschichtlichen Werte entspreclienden neuen Umschlag erstellen
Archiv für Heraldik. Heft 1. 1904. 2
18 -
&g. IS
zu lassen, der gleichzeitig auch ein Denkmal des Kunstgewerbes unserer Zeit
sein sollte. So entstand von der kunstfertigen Hand des hiesigen Goldscbmied-
meisteis Ulrich Sauter, nach Zeichnungen des Künstlers Albert Wagen, der
massive, sit her- getriebene Buchdeckel, der nun. von der Zunft im Basler Histo-
rischen Museum deponiert, aller Welt Kunde gibt von dem hohen Stand der
Basler Goldschmiedekunst und nicht minder aucb vom künstlerischen Sinn des
löbl. Zunft-Vorstandes. Die Zunft hat nun ein Heftchen herausgegeben, das
eine Abbildung des Buchdeckels in Lichtdruck und einen Begleittext aus der
Feder von Dr. Karl Homer bringt. (Basi. NacLr. VMi St. Stti).
Ud scean eccl^iastiqne snisse. Si notre petit
pays est riche plns qu'aucun autre peut-etre en sociit^
et en associations de tout genre qui toutes, ou ä peu pres,
possedent leur sceau et leurs emblSmes, il est ä regretter
que parmi ceux-ci, il y en ait si peu qni aient nne reelle
valeur artistique ou hiraldique.
Aussi nous a-t-il paru interessant de faire connaitre
aux lecteurs des Archires heruliliques suisses le sceau vrai-
ment remarquable que possede depuis quelques annees uue
des Eglises protestantes de la Suisse.
L'Etjlise ^raiußUqne libre du Canton de Vand est
n^e ä la suite de la demission d'une partle des pasteurs
vaudois en novembre \üib\ eile a et6 organisee r^guliere-
mont par la Constitution qu'elle s'est donnee le 12 mars 1847 et qui a pour
bases essentielles le principe de la Separation de l'Eglise et de l'Etat et les
idees ecclesiastiques d'AIexandre Vinet.
Jusqu'en 1897 l'Eglise libre du Canton de Vand ne possedait, — comme
beaucoup d'autres Eglises et soci6t6s religieuses — qu'un seeau tr^ simple et
Sans aucun cachet artistique.
k l'occasion de l'anniversaire des cinquante aus de sa fondation, quelques
membres de cette Eglise lui firent don d'un sceau nouveau, dont le dessin avait
etä demand^ au peintre vaudois bten connu, M. Eugene Bnrnand, qui accepta
de s'en charger, et avec autant de complaisance que de talent mena le projet
a bonne Hn. Son dessin si gracieux et si r^ussi ä tous egards fut remis ä
I'habile graveur qu'est son beau-frere, un autre ai-tiste suisse, 31. Theodore
Girardet.
M. Burnand a choisi la forme en amande comme la plus heureuse pour un
bceau ecclesiastique. 11 a conserve de l'ancien sceau l'idee generale, mais en a
opeie une transformation complete. Les inscriptions sont mieux disposees et ne
contiennent aucnne abreviation. Eulin le passage choisi comme mot dordre de
lEglise et qui indique sa raison d'etre est transcrit en toutes lettres au Ueu
dune simple mention de sources, comme pr^cedemment. G. A. Br.
Heraldische Aus.stellung. In llitau wurde im Oktober des vergangenen
.Tahres die erste russische Ausstellung fUr Heroldskunst und -Wissenschaft ver-
— 19 —
austaltet. Sie umfasste eine grosse Menge von Originalien und Reproduktionen
aus dem Gebiet der WafFenkunde, Heraldik, Spbragistik, Genealogie, Numis-
matik und Ex-libriskunde. Eine besondere Abteilung der Ausstellung war der
Heraldik in Kunst und Gewerbe gewidmet. Auch Erzeugnisse schweizerischer
Künstler waren zu sehen. Ein Katalog in deutscher Sprache von ca. 250 Seiten
gibt nähere Auskunft. In der Organisation dieser Ausstellung steckte eine enorme
Arbeitsleistung, die den Herren Mitgliedern des Komitees nicht warm genug
kann verdankt werden.
Wappen des Exlibris-Klub Basilea. Auf Tafel II dieser Zeitschrift
bringen wir in vortrefflichem Stahlstichprägedruck eine Wappenscheibe, aus-
geführt von Glasmaler Emil Gerster in Basel. Das stilistisch und koloristisch
vorzügliche Original wurde vom Exlibris-Klub seinem kunstsinnigen und opfer-
willigen Verleger, unserm Mitgliede, Herrn Fritz Amberger in Zürich, gestiftet.
Die „Schweizerischen Blätter für Exlibris-Sammler", die schon früher in diesem
Archiv erwähnt worden sind, stehen nunmehr im III. Jahrgang und enthalten
stets mustergiltige Reproduktionen zahlreicher heraldischer Blätter schwei-
zerischen Ursprungs, die auch für unsere Leser von Wert und Interesse sind.
Bauern- und Handwerkerwappen. Berichtigend schreibt unser Mit-
glied, Hr. Pfr. Gerster, das 1903 p. 105 unter Fig. 2(3 abgebildete Wappen bild
sei kein Spaten, sondern eine Pflugschar, wie solche auf geschliffenen Bauern-
scheiben oft vorkommen; Fig. 31 sei kein Hack-, sondern ein Gerbermesser,
wie es sich öfters in Schilden der Zünfte und Handwerke finde. Wir verdanken
hiemit diese Aufklärung.
Das VV^appen von Gross. Auch in Einsiedeln hat die heraldische For-
schung Freunde und verständnisvolle Anhänger gefunden. Zeuge : ein Leitartikel
des Einsiedler Anzeiger 1904 Nr. 24, in welchem Hw. P. Odilo Ringholz einer
der neuen, am Rathaus von Einsiedeln angebrachten Schilde, der sog. Viertel,
einer eingehenden Würdigung historischer, etymologischer und heraldischer
Richtung unterzieht. Er verwirft die von der Genossengemeinde bevorzugten
Tannen mit Recht — es gibt schon genug Wappen mit Tannen darin — und
befürwortet den Storchenschnabel.
Bücherclirouik,
Le Comte Guillaame de Portes, par Conrad de Mandach, Lausanne
E. Payot et C^^
Die interessante Arbeit des gelehrten Verfassers, dem wir schon eine
flotte Monographie über den hl. Antonius von Padua verdanken, gibt uns das
Lebensbild eines Waadtländer Militärs, der den Holländer Krieg kurz vor dem
Ausbruch der Revolution und die schweizerischen Wirren mit erlebt hat. De
Heraklisclic Mctlaillcnrcvcisc
von Hans Frei in Basel.
HcraldisrhcH Ardiiv 1904 Heft I
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mappen 9es Ex llbris Club „Bafllea"
ludi einer SdieKre pon emil Oerfler, Olasmoler in BaleL
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ClKfilicr ttifHor de U IIMiftn « c*Mif ncw de t-m^-
iHMri. £c P«Yi de UiHd («maH un dci biilUgcf du dicM d<
$aw4t; fl ifill i » t(t< un bailli nomm' p«UT itux «ni.
Bumbcrt Arial ful apptk quin« toii k rcmplit ctt f«nct1ons
de 1450 k 14S7. II fttit nf vcn 1420 et appartcnait k mt
trit anciennt tamfllc de inoudon. II hit un iA< d<leiuciir dei
libcrKt dt ton payt.
n IHMirat MTS 1490.
SpMmen da *Calenriner h&aläiqac laitduis'
iläc-simik' des armoiries peinte« sur le diitlömc imn^rial c:oiii:tiie
l'erjat eii 1415 par rempereur Sigismond)
m
düi
Hp^vimen du •CalenJner h^raUUqae vaadois*
(sculpture du XV" si^cle esisUnt siir l'ancieune maison de ville de Ciillyt
Die Wapp«
(vide 190:i Heft 4: «Die V,
Heraldisches Archiv. 1904. Heft 1
irche von Spiez
irche von Spiez., von Otto Hahn)
Beilage zu 1903 Heft 4
•i
Schweizer Archiv fflr Heraldik.
Archives H^raldiqnes Suisses.
1904 ^SarSt"" ) XVm Heft 2.
Das Familienbuch des Gardehauptmanns Ritter Jost Segesser.
Von Dr. Hans A. v. Segesser and Dr. Robert Durrer.
Hiezii Tafel VII und Stammtafel.
Ritter Jost Segesser, Herr zu Baldegg (ca. 1529—1592), der Verfasser
des zu besprechenden Familien- und Wappenbuches der Segesser von Brunegg,
ist der jüngere Sohn zweiter Ehe Hans Ulrichs IV., des letzten Herrn zu Brunegg,
und der Elisabeth von Breiten-Landenberg *. 1543 war er Waise, sein Vetter und
Vormund, der Gardehauptmann Jost von Meggen, nahm ihn mit seinem altem
Bruder Albrecht mit nach Rom, wo er beiden eine selten sorgfältige Erziehung
angedeihen Hess und die jungen Männer in die intellektuellen Kreise der ewigen
Stadt einführte. Meggen starb 1559, die beiden Segesser erhielten gemeinsam
das Kommando der Schweizergarden zu Rom und Ravenna.
Seit 11. Februar 1566 allein Hauptmann der Römergarde, wurde Jost Se-
gesser 1587 Generaloberst aller Schweizertruppen in päpstlichen Diensten*. Unter
vier Päpsten bekleidete er bis 1592 ehrenvoll seinen Posten, seine Berühmtheit er-
langte er aber besonders als gewandter, feiner Diplomat. Er war zu verschiedenen
Malen Gesandter der katholischen Orte in Rom und an den italienischen Höfen,
insbesondere in Florenz und Mantua, und während der Vakanz der Nuntiatur war
er mehrere Jahre lang ständiger Geschäftsträger des Papstes in der Schweiz. Die
schweizerischen und insbesondere die italienischen Archive legen für seinen Ein-
fluss, sein hohes Ansehen und seine umfangreiche Tätigkeit beredtes Zeugnis ab '.
Jost Segesser ist einer der grössten Schweizer seiner Zeit.
Er heiratete in erster Ehe Anna Seematter von Sitten, eine Grossnichte
des berühmten Kardinals Matthäus Schinner, in zweiter Ehe Afra von Flecken-
stein und starb nachdem er das Kommando der päpstlichen Schweizertruppen
seinem ältesten Sohne Stephan Alexander übergeben hatte, am 8. Juni 1592 auf
* Siehe beigefügte Stammtafel.
* Breve d. d. 16. April 1587 im Familienarchiv.
'Seine kurze Biographie vgl. «Genealogie und Oeschlechtshistorie der Segcsser von
Brunegg», von Dr. A. Philipp von Segesser. Bern 1882. II. Teil S. 29—61. — Ebenso
A. Lütolf: «Die Schweizergarde in Rom, ihre Bedeutung etc. im 16. Jahrhundert >, 18öl>.
S. 66 — 104. — Reinhardt und Steffens (Freiburg): « Nuntiaturberichte aus der Schweiz,
von Giovanni Francf^sco Bonhomini, Bisr-hof v. Vcrcelli -. Einleitung SXCLVIII— C'LXX,
speziell CI'"^— CX'*" und die Dokumente des I. u. II. Bandes (im Druck). — Staatsarchiv Lu-
zem, Akten: Gardoschriftcn, Missiven, Tosranu, Frankreich, Burgund etc.
— 22 -
der Heimreise in Florenz and wnrde bei S. Lorenzo mit grossen Feierlichkeiten
beigesetzt. — Das Erbsebenkenamt des Bistums Konstanz, das Ritter Jost am
25. Juni 1582 vom Kardinal Marc Sitticb von Hoheuems als Stammleben erhalten
hatte, ging an Stephan Alexander und 1639 an die ältere Luzemer-Linie fiber*.
Ritter Jost Segesser gab dem schon bestehenden Familienarchive, das er
vom alten Stammsitz Iberg zu Meilingen nach Luzem übersiedelte, den Charakter
eines unteilbaren Gemeingutes der deutschen und Schweizer Linie; heute ist
es dem 1737 gegründeten Fideikommisse einverleibt. Dort befindet sich auch
das schöne Familien- und Wappenbuch, welches Jost eigenhändig anlegte ^
Es ist dies ein Band von 10t) starken Pa|>ierblättem mit dem Baselstab
als Wasserzeichen in Klein-Folio. Der Kartondeckel zeigt in eleganter Kalbleder
Pressung neben Kandelaber- und Rankenmotiven die nackten allegorischen Frauen-
gestalten der CARITAS, PACIENTIA und FIDES. Die bemerkenswerte Arbeit
verrät italienische Provenienz. Merkwürdigerweise ist dies aber auch das ein-
zige, was auf die höchst wahrscheinliche Entstehung des Werkes im Mittelpunkt
der italienischen Kultur hinweist. Die heraldischen und künstlerischen Formen sind
durchaus deutsch, ohne die geringste Beimischung italienischen Geschmackes.
Jost Segesser leitet auf Fol. 1 den Band durch ausfuhrliche Notizen Ober
den Zuwachs und Abgang in seiner eigenen Familie ein. Es scheint, dass das
an der Spitze stehende Geburtsdatum seines Sohnes Stefan Alexander, der
1. Februar 1070, zugleich den wirklichen Anfangstermin seiner Arbeit bezeichnet.
— Von Fol. 5 an haben dann nach längerem Unterbruche spätere Hände den Zivil-
stand der Familie vom Anfang des is. bis ins \\K Jahrhundert hinab fortgeführt.
Der heraldische Teil der Arbeit beginnt erst auf S. 15 mit einem Titel-
blatt, das die Ahnenprobe des Verfassers darstellt. I>as Segesser Wappen zeigt
das seit dem If). Jahrhundert herkömmliche Bild, die sclirägrechts gestellte
Sensenklinge im schwarzen, gelbbcrandeten Feld. Der en face stehende Gold-
helni trägt das bekannte Zimier mit den aufrechten, auseinander gewendeten
Sensenklingen und wird von einer schweren, ornamentalen sih.-w. Helm-
decke umwallt, deren schwarze Aussenseite mit goldenen Lindeublättem be-
streut ist^ Die Beischrift zum Wappen von Josts Hand lautet: ^Jost Se.
* l)ie Würde war vorher Staniinlflifn «Irr Hry::r«-nzrr v. \Vas!>prstt'lz. Hans Mt-lchior, der
letzte dieses (fesehlerlits, j<tarl» \\U kaist-rlifher Hat zu Kn"<i<h»iin ir»s7. Kr hatte das Lehen
we^en Alterssrliwihlie uufir»"saiidt. I^iploiiie ziemlich voHzäliliir im Faiiiilienarehive. Die deut-
sche Linie erhielt die tJ:leii'he Würde vor IGIT, I»ii>lonn* ehendaselhst.
* Das Familienarrhiv enthält nt-hst andern wertvollen heraldischen Werken dieser Art
eine Kopie des hier zu besi»re«henden Umhes, welche von Jiitter Jost II. (l.'wT — Ui36) an*
fifeferti^t wurde.
^Die AuLMhf'n des lli-rrn G. v. Vi vis in ^eiuer Arbeit über Dii- Wappen der noch
lebenden (Geschlechter Luzcms^, Archives IKraldiques ,Tahr^^ isi'D i^eitc (^\ It". bedürfen be-
zü^^lioh der Familie und das Wa]ipen der Si-ircsser zumal der licrichtiiTuuLT und ?>i:änzung::
II. Die .Seircsser, ein habsbur;;is«lies Ministerialen^^e>«hlecht, das schon seit 12r)0 im
Aar^au eine Kulle spielt, erwerben l'iijl ^niclii erst ViiMW das luzernische Kurger-
reclit. ('l»er das F»ur:rerrcrl)T .Iidi. IV. V,VXt virl. (im. Jieir. I'».
h^ Das Diplom vom 2*>. Sfi>tember IMi', dessen Oripinul verloren ist. ist im Reichs-
retriptraturbuch des österreichischen Ministeriums des Innern IV. fol. 10 erhalten. Der
i!
(1526—1543)
Isab. V. Breitenland
(t 1542)
I
62. Albpecht, d Äbtissin zu
I 1 (t 1611)
latharina von Hinw
18 Albrecht, Ritter
(t 1611)
tath. V. Mettenwyl
I
Leodegar (1581— 1(
Conv. St. Urban
1674) 167. Ignaz
der
72. Martlia 73. Agnes
Conv. Dänikon 74. Jost Muntprat
von Spiegelberg
Job. 109. Felicitas
»t. 110. Bern-
-84) hardin Peyer
im Hof
a
1Hl>. Elisabeth d.
\:^. Franz SchwytzeL
Heinrich Schwyta.
Jos. Xaver
744— 174K)
202 i
111. Franciscus
St.Steffan 0. R.
(1587—1626)
112. Catharina
Peyer im Hof
(t 1626)
114. Johann
Jacob
Malteser
0. Ritter
(1579—1618)
115. Elisabeth
(1590-1618)
113. Job. Constantin
(1611—1626)
m
- 23 —
gisser zu Lutzern, ritter, des grossen raths zu Lutzern, bar-
ger zu Romm und bäpstlicher Helligkeyt der Eydtgnossen
guardy hoaptman (und erbschenk des bischoff von Costentz^)^
In gewohnter Weise sind um das Wappen des Probanten die Wappen
seiner Ahnen gruppiert, oben in der Mitte „Segisser** und „von Breytten-
landenberg^ (Elisabeth v. B., Gattin Hans Ulr. Segessers, seine Mutter),
unten in der Mitte „von Ringgelthingen" (Johanna v. R. seine Gross-
mutter väterlicherseits) und „von Boltschusen" (Barbara v. B., Gattin
Albrecht^ von Breiten-Landenberg, seine Grossmutter mütterlicherseits). Links
oben steht das Wappen „von Emmen genannt Zendler" (Elisab. Sendler
von Ennetbaden, Gattin Hs. Ulrich Segessers I., seine Urgrossmutter väter-
licherseits), links unten „vonHundwil" (Verena von Hunwil, Gattin Thtirings
Inhalt ist folgender: Kaiser Friedrich IIL, zugleich Hanpt des Hauses Österreich,
entlässt die Segesser aller dienstlichen Eigenschaften gegentther seinem Hanse nnd
erhebt sie zu freien, reichsnnmittelbaren Dienstleuten somit in die Reichsritter-
schaft. Von einer Wappenerteilung oder Bestätigung findet sich aber In dem
Diplome nichts. Der Text i.st in der Gen. Reg. 1G2 abgedruckt.
c) Die uns bis heute bekannt gewordenen Typen des Segesser Wappens sind folgende:
1315 26. März. Stiftungsurkunde des Spitals zu Meilingen, Peter Segesser (1297—1315)
Leutpriester, siegelt für seinen Bruder Johann und dessen Frau Catharina von Yberg.
^ S . PeTRI • PLeBANI . IN • MeLLIGe
Spitzovalsiegel: (über Schriftband schreitender Adler, Symbol des Kirchenpatrons S. Johann
ETangelista). Also eigentlich kein Wappen, sondern ein Abzeichen persönlichen Charakters.
1332 19. März und 1335 17. Oktober. Archiv Wettingen 371 und 378 [Johann I.]
►I^ S . 10 . DCI' . SeGeS • SCVLTeTI -1 • mclling?.
Rnndsicgel: senkrecht abwärts gerichtete Sonsenklinge, beidseitig begleitet von je einem Stern.
1:M4 22. März. Archiv Gnadental 21a [Johann III.]
►j^ s ' 10 . DcT . seoeseR • d ' . MeLOoe •
(Schräglinks abwärts gerichtete Sensenklinge, beidseitig begleitet von je einem Stern).
1365 27. März. Archiv Gnadental [Johann IL, Kirchherr zu Meilingen].
^ S' ' JOHlS . DCT . SeGeS • D€ . MfXLINGPN
(Sense wie zuvor, im linken Obereck ein Stern).
140:^ 1. Juli. Familienarchiv, Stiftungsurkunde der Segesser Pfründe zu Mfllingon
[Johann IV.] _
s Kj. lOANNis ►jH Dci ^ seoeNseR
(Schrägrochts mit der Spitze dem Obereck zugewandte Sensenklingo).
1424 12. November. Fjunilienurchiv [Chorherr Rudolf II. von Münster]
^ S' - RVDOLFI • DCT • SeGGSGR
Wappen wie 1403.
Nach Verleihung des erwähnton Diploms von 1442 erscheint der gelbe Schildrand, der
heute integrierender Wappenbestandteil ist, konstant. Aus dem 15. Jahrhundert sind derartige
Siegel zahlreich vorhanden.
Sehr gut erhalten ist:
149S G. November. Familienan-hiv, eine Urkunde betreffend Brunegg [Hans Ulrich III.]
'Zusatz von schwächerer Tinte; da Seeresser erst 15s2 Erbsrhenk wurde, ein sicherer
Beweis, dasa das Wappen vorher gemalt ward.
— 24 —
von Ringgoltingen, seine andere Urgrossmutter väterlicherseits). Rechts oben
^Muntpradt von Spiegelberg*' (Anna Muntprat, Gattin Gotthards v.
Breiten-Landenberg, seine Urgrossmutter mütterlicherseits) nnd „von Grfi-
nenberg^ (eine v. 6. aus der Konstanzer Patrizierfamilie, Gattin des ? von
Boltshnsen, seine andere Urgrossmutter mütterlicherseits).
Die Wappen, welche mit der Segesser Genealogie zusammenhängen,
werden wir unten wiederfinden nnd beschreiben. Das Wappen Hunwil zeigt ent-
sprechend den Siegeln und der Darstellung aus dem Turm von Erstfelden einen
w. Wolf in bl. Schild, mit w. Wolfsmmpf als Kleinod. Das Wappen Boltshnsen
einen weissen durch g. Wolkenband quergeteilten Schild, oben einen roten Stern.
Kleinod : mit schw^. Reiherfederbusch besteckte und mit r. Stern belegte w. Spitx-
mutze, auf deren umgestülptem Rand das Gewölk. — Die Muntprat ftthren
einen seh. w. geteilten Schild mit drei (2, 1) Lilien in gewechselten Farben;
Kleinod: Flug belegt mit Sch.-B. Die Grünenberg einen g. Sechsberg in seh.
und auf dem gekrönten Helm einen seh. Reiherbusch ^ —
Das eigentliche Wappenbuch, Fol. ll—2i\ und 49— 51 b, enthält auf jeder
Seite je zwei Allianzen, die einzelnen Wappen sind sehr flott nach einer
Schablone gezeichnet (ca. 10 auf 7 Centimeter pross\ Die Wappenflguren, be-
sonders die lebenden, sind friscli und fröhlich entworfen und angenehm koloriert,
nur die Silbereinlagen haben vielfach durch das Alter gelitten, die Damaste
dagegen sind gut erhalten.
Wir lassen nun den Originaltext mit den Nachträgen von späterer Hand
(alle dtefie spätem Schriften sind durch kursiven Druck hervorgehoben) und die
Wappenbeschreibungen folgen. Da Ritter Jost tiir sein Werk eine Form w*ählte,
welche ihm nicht gestattete, die einzelnen Stämme wohlgeordnet zur Darstellung
zu bringen, ist die Ordnung sehr mangelhaft. Wir haben deshalb hinter jeden
Namen in Klammer eine Nummer gesetzt, welche derjenigen der beigefügten
Stammtafel entspricht'.
Die Reilie eröffnen eine Serie von apokryphen, nicht nur urkundlich
nicht nachweisl)aren, sondern teilweise gerade unmöglichen Allicanzen.
Fol. 17*- Segisser — von Mülerenn^ S. in weiss schrägrechts 3
rote Stenie. K. Helm rechts gekrönter Mannsrumpf im Wappcnkleid. Helm
links w. Flug mit Seh. B. D. rot-weiss.
Segesser — von W ollen n*. S. geteilt von rot und weiss mit seh.
Spitze. K. Helm rechts: r. Stierkopf cn face. Hohn links seh. Spitzhut mit
weisser umgelitzter Krempe, oben l)esteckt mit weissem Straussenfederbusch.
Decken rechts w.-r., links r.-w.-sch.
* Mai» vpri^lch'lu' ilazu i\iv A]iii<'n]irobo «Irs jUn«:orn .fost Si-ircssrr, «lie (i. v. Vivis im
Arili. \\m jr«'ft 2 ff. imhlizi^Tf luit.
* Diese enthält nur die im Wsipiienbuche erwiihntiMi Personen innl «lort fehlende, not-
wendii^«' Bindeglieder.
•^v. Mulern, altes bernisches Burtifrrc^esrhlerht, das Wappen richtii: ribeninstimmend mit
Sieüfeln und Farbenüberlieferunj;»'.
■* V. Wühlen, aar^aui.sches Minist.erialenfc>fesehlerht.
- 25 ~
Fol. 17''- Segesser — von Eerenfelß* (Zusatz von Hd. des 18. Jahr-
hunderts: und Schauenstein). S. in rot übereinander drei w. Forellen. K. seh.
Barett mit w. Krempe, darüber Forelle. D. r,-w.
Segesser — - von WinckhelBheym^ S. gespalten von rot und weiss
belegt mit zwei seh. Sparren. K. zwei Hörner in den Tinkturen der Schild-
hälften. D. rechts w.-r., links sch.-w.
Fol. 18*- Segesser — von Dannenfelß*. S. in r. ein g. Löwe. K
Löwe wachsend. D. r.-g.
Segesser — von Lüttißhoffen^ S. in rot ein w. schräggestellter
fliegender Fisch. K. wachsendes behaartes Wildweibchen, im Haar ein Rosen-
schappel und in die Hände klatschend. D. r.-w.
Fol. 18^- Segesser — von Scharnachthal. S. in rot über w. Drei-
berg ein seh. Schachturm. K. : Seh. B. wiederholt. D. r.-sch. *.
Segesser - von Lutthernouw. S. in schwarz ein w. Zinnenbalken.
K. aus w. Zinnenkrone wachsender schwarzer Bärenrumpf. D. w.-sch.*.
Fol. 19* Segesser — von Gissenstein. S. in gelb eine aus drei
Steinen geschichtete, rosafarbene Mauer, woraus ein roter Löwe wächst. E.
wachsender roter Löwenrumpf.
Segesser — von Schönegg^ S. in rot ein schwarzer Pfahl mit 3
weissen Schildchen belegt. K. Flug mit Seh. B. belegt. D. w.-r.
Es ist auffallend, dass diese an den Anfang der Genealogie gestellten
und in die Urzeit des Geschlechts verlegten Allianzen fast ausnahmslos sehr
junge bürgerliche Geschlechter beschlagen. Was die Schönegg betrifft, so ist
im Herald. Archiv 1897 der Nachweis erbracht, dass ihr Stammvater ein Basler
Maler um 1350 war, woraus sich auch das Wappen mit den drei Malerschilden
*Das Wappen deutet auf die büadnerischc Familie, die zeitweilig die Herrschaft
Haldenstein besass.
* V^inkelsheim, die Schaff hauser Familie, die durch den Schöpfer des künstlerischen
Schmucks des Gcorgenklostcrä in Stein am Rhein bekannt geworden, wo sich dieses Wappen
häufig findet.
'Tannenfels ob dem Sempachersee, das Geschlecht ist schon um die Mitte des 14. Jahr-
hunderts erloschen. Die Z. W. R. No. 108 ^nbt dem Schilde andere Farben: in b. gelber, weiss-
geschwiinzler Löwe. K. : dreimal w.-r. geteilter Spitzhut mit schw. Federbusch.
* Richtiges Kleinod: Wildweibchcn mit Löwenpranken, vgl. den Wappenstein von Bero-
mttnster, abgeb. (Tfd. XLIX, ebendaselbst Xaclirirhtcn über die erst seit Mitte des 14. Jahr-
hunderts auftauchende Familie.
* Richtig ein seh. Turm in w. Felde auf r. Dreiberg. Über die ans dem Simmental stam-
mende, später in Bern eine hohe politische Stellung einnehmende Familie vgl. die prächtige
Monographie Ges chichtsf ors eher III.
* Das Kleinod ist falscli, es soll ein Hrackenkopf statt des Bärenkopfes sein.
'Nach Schnitts Wappenbuch von li'M im St.-A. Basel sind die Farben: Feld blau, Pfahl
weiss, Sehildelien rot. Vtrl. Zcmp, Das Künstlorwappen in der Schweiz, Herald. Archiv W^l
S. 65. Übrigens dürfte zu vermuten sein, dass hier die Scliönegg den Schännis substituiert
sind, aus welelnT Familie, naeli einer ürk. von 1313 2G. März im Familienarchiv, die Stamm-
mutter der St'^'osser gestammt haben muss. — Das Wappen der Kiburger Ministerialen, später
in Zürich verbürgerten v. Sc'liänis zeigt einen <iuer geteilten Schild; die obere Hälfte
gelb und blau gespalten mit Löwen in gewcehselteu Farben, die untere rot mit gelbem
Streitkolben.
erklärt. Die LUtishofen taaclien ebenfalls erst in der zweiten Hälfte des 14. Jahr-
hunderts als Ssterreichischc Amtleute in Rotenburg auf, auch die bernischen
Scliamachtal sind niclit viel älter. Die Oisenstein sind wie die Uuleren ein
bürgerliches Bemer Geschlecht, das zwar schon im 13. Jahrhundert vorkommt,
aber erst im l.'i. adelige .\Ilian)!en bekommt. Älnilicli verhält es sich mit den
Scliaffhausem von Wiukelsheim. Von all diesen Familien passen einzig die von
Wohlen und von Luternau nach ihren Standes- und lokalen Verhältnissen zu
den Segessern des 14. Jahrhunderts'.
Nun folgen die historisch erwiesenen Allianzen, soweit sie dorn Verfasser
bekannt waren, aber in ziemlich verworrener und verschobener Reihenfolge.
Männer, die mehrere Frauen hatten, kommen mit jeder einzeln vor. Für die
chronologisclie Reihenfolge verweisen wir auf die Stammtafel.
Fol. l!'"^ Hegesser' — von Herttcnhorg (4). S. geteilt von rot mit
waclisender, weisser Lilio und blau. K. wacliNonde, nackte, gekrönte, armlose
Jungfrau. 1). w.-bl.
T'if 1,1.1 .Tl
n:in sitKl iirkiiiKlIii'h brx.'uvl
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ilitr M.iIIrr il
IT uriti-M -1-iia.iMt.r. [-rMil;. /
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T.il A-rial..
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■i^\ .l<.<li;(
' Uini'l .1. -
IS, ,h,hrlj.: li.„lolf- Sr./iss
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m,„l -II Kx-
■l,.-nh,„-h A" l-JUI. V1.-I. i;.'
M.;ll. \\v.
-. M:.i;<l:.l.'iM
— 27 -
Segesser' — Fryherren von Yberg (7)'. S. in schwarz ein gelbes
Einhorn. K. wachsendes Wappentier, der Nacken besteckt mit Pfauenspiegeln.
Fol. 20»- Segesser* — von altten M eggen. S. in g. rechts halber
Adler, links zwei schw. Balken. K. mit Pfauenfedern bestecktes g.-sch. ge-
spaltenes Hörn. D. sch.-g.
Hans Ulrich Segisser ritier (19), verlyess dry sUn, Hanß
Ulrich Segisser ritter (26), Hanß Arnold Segisser ritter (23)
unnd Hanß Rudolffen Segisser, welcher min grossvatter gsin
ist (20), — ElisabetthavonEmmengenandtZendler^ligt zu Baden
nit witth vom thauffstein begraben [starb 18. Jenner 1409] (20).
S. seh. ein durchgehendes g. Andreaskreuz, je ein g. Stern in Haupt und
Fuss. K. halber Flug mit Schildbild. D. g.-scli.
Fol. 20^- Hanß Ulrich Segisser ritter sass zu Meilingen, ver-
liess Heinrichen' Segisser [starb 1476] (26). - Regula Schwend von
Zttrich (27) •. S. geteilt von w. mit 2 r. Kosen, und rot. K. Helm g., halber
Flug mit Wiederholung des Schildbildes. D. w.-r.
Hans Rudolf Segisser (20) saß zu Meilingen und Br&negg
verließ bin deren von Erlach Hanss Wernher Segisser (44) und
* Hand des ausgehenden 17. Jahrh. : Ilanss Segisser , Schultheiss zu Meligen, Es han-
delt sich nm Joh. I. (13aV-ia41), vgl. Geneal. R. 7, 9, 10, 11, 12, 17.
*Hand des 18. Jahrhunderts: Catharina, Walirsoheinlich die Tochter Kitter Heinrichs
(1257—1282) und der Margaretha (1275—1282), die am 5. Mai 1276 als Kind mit ihren Geschwistern
Badolf, Heinrich, Arbo, Deutschordensritter zu Hitzkirch, und Elisabeth erscheint. — In einer
ürk. des Kloster Eschenbach (Luzern) kommen am 1. August 1294 Johannes v. I. und als
Zeugen Rudolf I. Segesser und Hartmann v. I. vor. Diese Ibertr, Ministerialen (der Schiiabt-l-
burger?) nicht Freie — deren Buri,^ am In\vilerl)er«:, Kt. Luzern stand, sind von 1236 bis Aus-
gang des U. Jahrhunderts nachi^ewiesen und führten sonst in gell) 2 blaue Einhornköpfe
(Z. W. R. 288, Zürch. ürk. Buch IV Taf. IV. 28.; Mitteilung von Dr. W. Merz in Aarau).
Das oben für Iberg dartcestellte Wappen beruht vielleicht auf einer Verwechslung mit
demjenigen der benachbarten Freien von Küsegg (in gold ein schw. Einhorn), deren Lehen ein
Teil der seit 1409 segeaserschen Herrschaft Tägeri war (s. n. Seito S Anm. 5). Das Wappen mit
dem Einhorn kommt auf verschiedenen scircsscrsclKMi Sieireln vor, ebenso in zahlreichen heral-
dischen Dokumenten des Familienarehives.
Dureh Catharina kam der sog. <Iber«:^, die feste Hur/ir mit Ringmauer und eigenem
Stadttor, welche Meilingen im Süden abscliliesst, an die Segesser, welchen er bis 1779 ver-
bHeb. (Geneal. 17,11, 2i>9, : Wr), ;U) 1 , 42H, .l.')9). — I ) i c s e B u r g w a r n i e m a 1 s L e h e n , s o n d e r n
immer freies Eigen der Segesser, daher wohl <ler Name «Freyhot'''. (M>er die I'ertinenzen
und Herrschaftsrerlito virl. Pactum familiue l»ctr. den -llKTif^ vom '>. .Tuli 17.*{7. welches mit
dem Fideikommissbrief im übriiren irleichlaiitcnd ist. (ieneal. IT S. l.').*3.
'Hand des ausgehenden 17. Jahrb.: Hniis Rudolph! Die von Metrgen ist vielleicht des
obigen Johann I. zweite Frau Agnesa (8).
*Sendler von Ennetbaden; ihr Vater Klaus Sendler war 1102 Schultheiss zu Baden. Das
hier gegebene Wappen stimmt mit dessen Sieirel. Der hier voriresetzte iJeiname cvon Emnien>
ist sonst unbekannt und bcrnlit sicher auf einer Verwechslung. Vielleicht ist er aus Verlesunic
einer Abbreviatur von Ennetbaden entstand<Mi.
^Dieser Heinrich (Caplan der Seirosser-l*t'ründe zu Meliingen) ist nicht ein Sohn der
Schwend, sondern der IJarliara v. Breitin-Landenlierir. Vgl. Herald. Archiv IiK)l No. 1 p. 122.
•^Ernst Diener, Die Zürcher Familie Schwend 12.')()— ir):3<;, Nenjalirsblatt der Stadt-
biW. Zürich 1901 (mit Stammtafel).
M. \A;/iu-i,n^] coiivrMit frauw unnd jarzithmeystery zu KQngfi-
i'iililitu M7^ slarli iiarli xerstöri^if des closters zu Melling^n bin
11
ii'ciji liriider iiiiiii vatter Hanü L'Irirhen. — Margaretha von Er-
larli '.'JOy. S. in r. i'iii w. l'falil, l»do>(t mit seh. Sparren. K. rote weiss auf-
ff«'M|i|.inr|.|n. SjiitziiiUlz«*, oben besteckt mit einem Heiherfederbuscb. D. r.-w.
Fol. lM* (Ih. Scliult hetzen von Lentzburg (12;*. S. gespalten
von I. mit ^fllii'ni Stern nmi ^. mit armlosem seh\varz<^eklei(letem Mohrenrumpf.
K. der Mdiir mit roter ^. anf^esehla(,'ener HeidenmUtzc mit seh. Quaste. D. r. und g.
\n*iiia Arnnhl SitfrHHrr liti\\ i^iJ^ [.lii/i/f] vou Boustetten (24).
s. «rh. in ^^ Sciiihhand, dreifaeher weisser Sparren. K. aus Krone wachsender
WfJNNi'r Sriiwan mit «rcrniem SehnabeP.
Kol. 1.M'' Hans l'lrirh Sepfisser rilter (2r»\ — Barbara von
Bii-i 1 1 rnlandi'n bcr^ starb Im 147<) .lar li^t zu Mellingen begra-
liiMi {\'>^\. S. in r.dni/J, 1 «rrstcllle w. liinire. Hehn^^: K. über weissem, rotbequas-
iticni Kissen, halber mIi. Khl^^ bcstrtMit mit silbernen Limlenblättern. D. r. und w.
lliiUNN ArntHd Sejifisser ritter sali zu Arouw ouch da be-
^liibiMi (.U . I'rsula Zeehendery i^V'»»*. S. in r. eine g. Zchutgarbe.
K k\\v Si hiliMi^'ur. h. r. nnd <ir.
I'iil :.•:!" Johannes Si-^: isser von Mellinjren und da seßhaft
A\\* \«'M'na SehincIrrin von Baden iri". S. in r. ein weisser,
'lii.lf Aiiii.i hii-ii' i-^f <li'- ' in/ii:«' Sfir'*>'*»i". 'li»* /. /. 'l'.'i- li'-t'«>niiati*>n Klosterfrau in
U.'uij. -(. I.l, II 11.11 M« UuU liiMt \^\> l.'»'> mi'l >t:irli l."i:;j uinl i^r ui. Iit iilfiiti<«h mit der Frau
l«-|.'l.l liUiiiii- *"'» NVil'l'fi'. '1"' «'iii'" 'r"lit'»' 'l'-r ^'li.ni!i;i \o\\ iJiiimrolf iiiirni ist uutl vor
,.*•. .,,,1, \.i iiiiiiiliit «ii Mi;iloLii- Kf-r. IM S. '2:u -J:;«). IM«* >Aum niHirfat-h widerlegte
!•- l.«Hi ii.iu. ilii l\l.-l< rri.iii Ariiiii In!'«- im.li iliiiMii Au>triit «Ifii KiMnir»T ir«'Iu*iratet, -tritt
« . ... •-ii... -» l«. I I »iImii.««!, A\\\\\j \ViI«l»-.K iiii'l ilir» li.ui.lni'i-. ^f;tiimitafi'l II, wieder auf.
* 1.1, Min III •••"• Kl M.i N'-liulilit i^> \iiM l..ii/l'iu.- Kill» wir «iri'- Ni'-lttf «les licrUhmten
Tuw.J. . ^ ImU.i«. .I''li"ill >'• liiilt'-. I-- \ !'l:'»'!i'' K "i.'l. !n \..m iKte'lT-i'-li. .loli. IIl. fiel
.,,^ .|., ., ^ j,.| .,|s •-. Iiiillli \tiii M-llirf.!i '!! «h" ^.l-Ii- I l--i I'atuil. wo -las Stiidtpanner
. . 1*1. i .11,. s, ||iili!nM->i II \ !.• ii.'l'iirir ^^■l 1" 1. "n- In« ii a u: lüsiliof .loh. v. Gurk,
«... i .1 ..I .1... I'.m.h.- Sl, ^. I.. I-I
... K .»II-, \i'ii |ii.ri>t«il«ii. Il-irri /ii I >i'r **i-- liinffrli«-s> i-iii Kind, das
- . , I ... v .1,1 .-»laili Im.- W.iiiin'nil.ii'-t.'llini:: i^t t iN- li, an StflU* ilos dreifachen
V. I • . M NN i.Ki'U ••»t« Ion.
» III- A.ir.i»«'! S. Iiiildit i.--i nl.iinili'* l'r W Mi?/. JM- S-liulth. der bt:tdt
•vv». \ »Mil.» I»l •^''' i'"'"'»^' ' Miii.wiit-. 'Oll .1- r M.i:4"l:il''na von LuttTiiau,
>\ iL»ii i\\ Sti'iiili iii^«-!i. üiM.'ii! '\\\\ X .|.': /■ irir- ■■■'^-i-' •'.•■n >f»:osseru
«\, .. * ».»I.Mio. M II*»» •" "
,^.,.s la.hl 1*1 Uli iifr>i>iil. ii.*>l.:- -■ iü' - O; .■i'i.>. .].•< Uisiljofs von
^ ' •• • • ^^ ^^ ^^^^^j mlnrli al^ l.i'liii -li' ll«-i r- l-..it": «i-Tii-t'i'i ü.ir «Irin (u-rii-ht
. %^j^ \^»n lii'.m III.» I.-*! «r li- r «'.1 iL-f l -r i:.:i v-1. di'noal.
^■\'\^ " *''^^ ^r*^ Iv^^^ .M .-lo. :u ;•»!•. II 1'.. I."' '-v -;: i"-j. i"i i-. i"^. in - nw
\ ""^ ' '^'^' ''^ ,. jv\ Itil. 'M^» I.*»'.*."» Ii' 1 i'.«ii \":i <• iii-r M;i:tir 'li-' Vr<!.' Xou-
' ' ^ .. ,,, \.. tlorr.-i'liall im.l «ifii--l.t-)..»r\. it .•■. 'r.-.i:. ri.
* *'* " ' .., ...•V»\nii« \»Mi llir- li'l"iL !'•> l!t«r .h > ""i.i::- \":i P-ir-Iolorf,
'^ / ^ %%;h W« »»»••^ »^-^ *"*' *^**"' N.iiii.M ii.r.-J .■i>f.:. M.-: • . > II-. iiTi 1. Sljindor
^^^^., K»o» >.nilKrii tlran.l ILM.! in r.a.j. :. Lii >■ j. - i.iü l-ihof.
' "^' '* ^"•'* , • .^>; V lia.kn S :VM» x^'} •:!,.[ ..-n- .1. !:_:. ::J. :i*^ 37,
^. w ; • *'i»%C;x ;n a»*V Kiivlo" /M A.iau M :. i .i;. W. j.]- >■ : -• _■ >-.T.
^ ». V ^M»» liidi'inMi .iNii. H! /.i|;\.««: l.«-.'-:i: '.•^•.i'ti
x.^l \\x*\ 11.111^ Arii.ilf >.-i >>. T liii-i. ■! \n _«•: _:i.i'I.
— 29 —
abwärts gekehrter, mit Spitzen versehener Triangel. Helm g. K. über r. w. be-
quastetem Kissen die Schildfigur aufrecht stehend. D. w. und r.
Hans Arnold Segisser ritter wz schulthetz z& Arouw ligt
alda begraben, sass etwann zu Hapspurg, Küngstein und Wil-
denstein (23). — [Anna] Meyerin Von Brugg(25). S. in w. ein r. Sparren,
begleitet von drei, 2, 1 gestellten g. Sternen. K. halber w. Flug mit Wieder-
holung des Schildbildes. D. r. und w.
Fol. 22^* Hans R&dolff Segisser sass zu Meilingen and Brun-
egg verlyeß bin dieser frouwen Hanss Ulrichen Segisser (21.)). -—
Johanna von Ringgelthingen starb z& Bern ligt im Münster be-
graben, wz die letst irs geschlechtz und die letst so zu Bern in
dz gwicht vergraben ward (31). S. in r. ein seh. Pfahl, belegt mit 3
w. Ringen. K. wachsender, bärtiger, armloser Rumpf, bekleidet mit dem Schild-
bilde und wallendem r. Stirnbande. D. r. und w.
Johannes Segisser von Mellingen (14). — Verena Summerin
(16)'. S. in r. 2 g. in Lilien endende Spitzen. K. r. halbmondförmige Säge in
g. Fassung mit Lilienhandhaben. D. r. und g.
Fol. 23*- (32). — Trüllerey vonRor« (33). S. in w. eine gestürzte,
geschweifte r. Spitze, darin ein aus Schildfuss wachsender w. Lilienstab. K.
(gekrönt) w. Federbusch, belegt mit dem Schildbilde. D. r. und w.
Hanß Ulrich Segisser (48) saß zu Meilingen unnd Brunegg
verlyeß ein sun bin disser frouwen hieß Hanß Heinrich Segisser
starb zu Rom Im 1550 Jar den letsten tag Apprellen ligt in Campo
Sant. vergraben in derKilchen in der Eydtgnossen Kappel under
des von Meggen stein (60). — Hugin von Sultz (49)^ S. in g. ge-
krönter seh. Adlerkopf. K. (gekrönt) Wiederholung der Schildfigur. D. sch.-g.
Fol. 23^'- Bernhart Segisser (55) ist Vogt zu Keysserstul
gsin, hatt bin der frouwen vill Kinder ghann, nach sim tod sind
von der frouwen Uberbliben, Hanss Arnold (78), frouw Jacobe (75)
und frouw Veronica (8ö). — Magdalena Negelin von Münsingen
(56). S. in r. 2 g. mit den Spitzen nach unten gekreuzte Nägel. K. 2 Arme
mit roten, weiss aufgestülpten Aimeln, 2 mit den Spitzen auf dem Helm ruhende
g. Nägel lialtend. D. g. und r.
'Die Summer, v.me Srliultheissenfamilie von Aarau. Vgl. Merz 1. c.
*TIaiis S. von Bnijrir und Ottilia Trllllerey (von Kor «1. h. vom Turm Rore zu Aarau), sie
brachte ihrem Manno «lie Dörfer Rüdlint^i-n, Bucliberg und EUikon im heutigen Kanton Srhaff-
hausen als Mitirift. tM)er di<' Trüllerey als Schultheissen von Aarau vgl. Merz 1. c.
^Die Ilug oder Ilüirliu von Sulz aus Basel, seit 1193 Besitzer der Herrschaft Warten-
stein im Emmeiital, erliielten 8. I)ez, 1467 von Kaiser Friedrich III. einen Wappenbrief: Seh.
B. wie dargestellt. Kleinod: zwischen seh. mit gelben Schuppen bestreuten Flügeln ein gel-
ber Schwanenhals mit rotem Schnabel (vgl F. W. v. Mülineu, Archives 1897 S. S3; ein Se-
gCBser Wappenbüchlein von ir^iT im Besitz von Dr. H. v. Segesser zeigt einen schwarzen, gelb
gekrönten Schwanenhals (die Flügel sind nur mit Bb;istift skizziert).
tÄ/
)i u ]' t In . ADMeirbt' Se?i>ser ritter 4eU ratlis zu Lu^lzero
Iiai bei 'lisser trouweii ein Kind ehann ist aber vor der Satter
tf>'.orb^ii ■;:,'. — MarL'aretlia IM'iflt-rin von Lutz>^rn nU *. S. in g.
-'■liw. Miililt^i^eii mit einem Kinj K. j^krönt . bartiser Mann mit ^Ibem,
-ibwarz auf:rfti"-lil;iirfii(;iii Ko^'k mit S.Miil'itiL'iir auf .ier Brust, in der Rechten
'■iiKrri L":ibf;ii Streitkolbpfi, in der Linken eine s. Lilie, si.li. Hut und g. Binde.
I). Lf. und S';b.
Fol. iM»- HanS Wernher Sesisser starb zii Luizern verlyeß
k'-iiiv Kinder 41. - '■ Mir-j,irith-i\ St^ylfiin von Linzern i4<J . S. ge-
sjialif-n von blau mit :! treiben St.-rntn. und von sr. K. biirci^er. annloser
Hum|if im \Va|iji';nkbid mit blauer. Lrtlb aitfire?itil;ii:t;ner Heidenmütze. D.
i>:<]\\- bl. und ff., links ir. niid bl.
.l'ilTI
.1 i:..t
in'i Rol'-iirri I
-jl.-i.- II ;
* 'bte 1ÖT3 aU Hanpt-
(■•■Q \.i RochiUe nut.
I: "T.'nl-arc. mehrfach
k-iirr W-i- 1,.
— 31 —
Hanß Ulrich Segisser (48) verlyeß von disser frouwen Alb-
rechtten unnd Josten Segisser, Anna Segisseriu, Agnessen,
Barbara die starb ein tochter zu Lutzern, Maria wzabtissin zu
Güttenzely unnd Martha wz ein Convent frouw zu Thennikha.
— Elisabeth von Breyttenlandenberg (50). (Wappen wie oben).
Fol. 24^' houptmann Hanfi Arnold Segisser des raths und
buwher z& Latzern' starb im 1577 Jar in der Fasten [den 'JLmcrtz]
ligt im hoff zu Lutzern vergraben, verliess Ludwigen vnd
Maria Segisser [1563, 1564 in liath gesetzt, starb 1577] (78). — Agatha
von Hertenstein (79). S. in r. ein w. Zehnendcr Geweih, zwischen den Hör-
nern ein g. Löwe. E. ein r., w. aufgeschlagener Spitzhut, oben mit seh. Reiher-
federbuscb. D. r.-w.
houptmann Albrecht Segisser, ritter, dess raths zu Lu-
tzern (62) hatt Hanss Jörgen (90), Hanss Gaspereu, Hanss Alb-
rechtten (88), Beatrix (91), Catharina (94). — Catharina von Hin-
wil (65) ^ S. von bl., w. und g. halb gespalten' und geteilt. K. eine rote,
glockenförmige Mutze. D. bl. und w.
Fol. 25^ Hanss Heinrich Segisser von Meilingen (38)' verliess
Bernhartten (55), Barbara (53). — Veronicka von Silinon (39). S.
in g. ein r., w. bewehrter Löwe. Helm g., K. wachsendes r. Wappentier.
D. r. und g.
Bernhart Segisser (55) vogt zu Keysserstul starb zu Meilingen
im 1565 Jar verliess bin disser frouwen Hanss Melchior Se-
gisser Thumbherren ziiCostantz unnd Hanss Casparen Segisser
(83), hatt wol mer kinder bin iren ghan sind aber vor im gstor-
ben. ~ Anna Fauberin von Randegg (57) ^ S. geviertet, 1 u. 4 in w.,
über gr. Dreiberg ein gelbgestielter, eiserner Hammer, 2 u. 3 in w. eni r. Lö-
wenkopf. K. rechts Wiederholung von 1 u. 4 auf weissem Dreiberg (D. g. u.
seh.); links Wiederholung von 2 u. 3 (D. r. u. w.).
Fol. 25**- Houptmann Albrecht Segisser (02) ritter des raths zu
Lutzern hatt bin disser frouwen Nicklausen und Margreth Se-
gisser, starbend bedy Kinder, [f 2S. octobriH 1605, lUchojL ronstan-
zischer Vogt zu Arbon 1578, 1589 Vogt zu Rottenburg]. — KUnigunda
* 1558 — 1563 Haaptmunn im Roi^iment Fröhlich in Frankreich, kämpfte \m Oorhcil iiml
DreuXf und 15()7 — 1570 im Re^''imeut Pfyffer bei Meaux, St Denis, Jarnac, Moncoutoiir ini<l
St- Jean d'Anpely.
•Das Kleinod von Hinwil \At irewölinlich ein roter Hut (Kisenhut;, ühi*rhöht von linirr
weissen Engel, hier scheint sie durch ein Verseli»'n des Zeirhners mit dem roim Hut vereiniL-^t
worden zu sein. Dr. II v. S'-iressf-r besitzt ein \Va ff < leiten mit der W;ii»ip''n<«liriff :
ALBRECIIT • SEiilSEK • VON BALDECi ■ 157;; - CATHAIMNA ■ VON • HIN • WII. • i:.T:;.
Alhrecht schrieb si<h mehrfu«h na^h seinem S( lilusse, z. B. in einem \Vap]M-nl»ü«lilein von
Dr. H. V. Seiresser von 15r»7 p. 10 und 4:i.
'Hans Heinri<-h ist nnlM-kannt. hieher i^^eliürt Hans l.'lrirh III. fn>l»— 1."»l'Ji, als d«-?«-n
Frdu Veronica v. .Silinon l.'iO.') erscluint.
•Aus die.ser Ein- mit Anna P'alier v. lland^L'!'" stammt di«: «l«'iit-«li" Uni'. ««I'ij»- 172.;
in den Freiherrenstund erhoben wurde Dipl. im Kamilien-Ar'biv»'; nnd 1-M • rlo.-'li.
- 32 -
VOnMeggen' [ein Tochter Guardikauptmann Jott Ludwig von ifeggen] (63). S. ge-
teilt von bl. mit wachsendem g. LSwen, nnd von bl. nnd w. 4 mal geteilt E. Helm
g.y wachsender g. Löwe, in den Pranken einen weissen Stab haltend. D. g. und bl.
Hanss Caspar Segisser vo Meilingen, hatt bin disser fron-
wen \Johann Christoff und Anna Ifa na] (83). — Magdalena Blarerln von
Warttensee starb zftCostantz ligt alda imThumb begraben (84).
S. in w. ein r. gelb bewehrter Hahn, auf Kamm nnd Wamme ein g. Ereoz.
K. wachsendes Wappentier. D. r. nnd w.
Fol. 26^ «Tost Segisser ritter des grossen rath z& Latzern
Eydtgnosischer gnardy honptmann und burger zu Rom (66) hatt
bin disser fronwen Anna (98), Josten(104), Michael Pins (99), Mar-
gretha (10()) unnd Steffan Alexander Segisser (101), Steffan über-
lebt sin mutter, aber die anderen starbend Kinder, Anna starb
zu Lutzern, aber die andern zwey zft Rom sind nebend ir mutter
Im Campo sant z& Rom begraben [f 7. Juni 1592], — - Anna Se-
matterin von Sitten [7- zu Rom ao löTJ] (67). S. in r. ein gestfirzter g.
Halbmoud, darunter drei, I, 2 gestellte g. Sterne. K. Wiederholung des SchUd-
bildes auf r. Flug. D. r.-g.
obgedachter houptmann Jost Segisser (66) hatt bin disser fron-
wen Heinrichen (103), Josten (I04>, Ludwigen (106), Anna (107), Jo-
hannes Baptista (108), Felicitas (lUlVi. Franciscum (111), Hanss
Jacoben (114) und Elisabetha (115), starb in der kindtbette, ein
sun ward im huß thaufft und im Campo Sant vergraben. —
Affra Fleckenstein von Lutzern starb z& Rom den 20*« Mertzen
ir>lHj ward im Campo Sant vergraben (GS). — S. schräglinks geteilt von
bl. mit goldenem Hauszeicben und von g. und gr. 6 mal schräglinks geteilt.
K. Helm gekrönt, halber Flug mit Wiederholung des Schildbildes. D. rechts
blau, links gr. und g.
Fol. 2G^- houptmann Ludwig Segisser (116) des raths zu Latzern
hatt bin disser frouwen Josten [and. Hd. : Mncharinm der de» Rath zu
Lnrern denne nach dem Tode siner Frawen ein Franc isvan^rmunch ward (132),
Ilann Arnolden (130) und Ludwigen Conrentherrn in '^'. tVArtii (138), —
Maria pfifferin vo Lutzern (117). S. in seh. eine g. Lilie. K. Helm
j^ekrönt, halber seh. Flug mit g. Lilie. D. sch.-g.
HansCasparSegisser zu Meilingen (83) [verliess hi disser Frawen
Beat Jacoben (123) vogt zu xlrbon].
Mit diesem Segesserschild bricht einstweilen die Hand Josts ab, das
Pendant, das Wappen der Ursula Murerin am Istein ^8;'))* ist von anderer,
• Hijzfltrlioh der drei Frauen Albrerhts herrscht einiire rnklarlifit. Kr heiratete ea. 1559
in er.-*ter Ehe Kunij^unde von Metjiifen, sie starh vor ir)t54; »eine zweite Frau, Mar-
1,'arfthu Pfyffer, starh ca. ir>ß<i; »«ine Wappensrheihe Alhreihts. im Besitze von Dr. H. v.
Seir''s.s<r, träirt die Waiipf-n Setress^r, darunter links v. Me^ir«*n, re^'hts Pfyflfer: seine dritte
Frau, (-atliarina v. Hinwil, heiratete er l'jKG, sie starh nach ir)Sl».
Mn «'inem ZinnmT des Yheri^ zu Melliniren hefindet sich eine F'ensiersäule mit Stira-
8rhild, gespalten von Setresser und Murer v. Istein. Ci»er die Familie vtrl. P. Gabriel
-- 33 -^
etwas nngef&ger Hand mit BenOtzung der bisherigen Schablone nachgetragen.
S. in seh. mit g. Rand übereinander 3 weisse Kngeln. E. bärtiger Manns-
rumpf mit schwarzer, weiss aufgeschlagener Heidenmütze und Wappenkleid.
Nach einer Reihe von spätem Wappen und Eintragungen und zahlreichen
leeren Blättern treffen wir ei-st auf Fol. 49 wieder Josts Hand, die uns eine
Anzahl weiblicher Segesser- Allianzen vorfülirt. Die Serie beginnt mit:
Römersthal (37 >. S. in seh. durchgehendes, weisses gezahntes Kreuz.
E. bärtiger Rumpf, auf seh. Narrenmütze und Kleid die Sohildfigur. D. seh.
w. ■— Segesser (36)».
[Ludwig] Seyler [Schultheiss zu Luzern]* ;4P Wappen siehe oben\ —
[Barbara Segesser Tochter des Joh. Rudolf ^"^egesifers und d*>r Fnin Margaretha
von Erlaeh] (40).
Fol. 49**- Hanss Sonnenberg schulthetz zu Lutzern hatt bin
disser frouwen Cristofel unnd Wendel Sonnenberg'' (42). S. in
weiss Ober gr. Dreiberg eine strahlende r. Sonne. K. Wiederholung des Drei-
bergs und der Sonne. D. r. U. w. — [Elisabetha Segesser Tochter des Haupt-
mann Albrecht und der Catharina von IIintrH] {AO).
Lupoid Ef finger von Wildeggg(r)2L S. in w. ein r. Sechsberg. K.Helm
gekrönt, halber w. Flug mit Schildflgur. D. r. und w. — [Catharina Segesser] '51)*.
Fol. 50*- [Heinrich] Hasfurdt [Schultheiss von Lucern]^ (Ö4). S. in r.
springender g. Hase. K. über rotem, gelb aufgeschlagenem Hute das springende
Wappentier. D. r. u. g. — Barbara Segisserin von Mellingen [p'S,.
Hans Fleckhenstein des raths zu Lutzern hatt bei disser
frouwen bansen Bernharthen und Brandolffen Convent herren
z& Rinouw (76). Wappen wie oben. — Jakobea Segisserin [Tochter des
Stephan Alexa nde r Segesse r G uardiha upt man n z n Rom u . Fra u Cath ri So n ne nie rgylb)^.
Fol. 50**- Ludwig pfiffer ritter schulthetz und pannerher
z& Lutzern, auch obrister über die Eydtgnossen in Frankrich
hatt bin disser frouwen Ludigary, Fetter Ludwig, Heinrich
und Maria, auch etliche andere die gstorben sin (77)'. S. iu g. ein
seh. Mühleisen, begleitet von 3 blauen Lilien. K. (Helm gekrönt), wachsender
Meier: Der Karthäuser IleiDr. Murer umi seine Schriften. Gfd. LV 8. 4 ff. und R. Wacker-
nftgel: Die Junker Murer von Basel, Arch. herald. 1902 Heft 2.
•Eine oft vorkommende Hand des 18 Jahrh. ftiiyrt hier bei: Die Römerstahl hohen aiiff
den kochen Thnmstiftern Passauic und R**gpnshurg auch die Famifie Segt'ssi*r unter
seinen adelichen Ahnpn aufgeführt (Chr. 54). Es handelt sirli um Simon von Kümerstal un<l
Ursolft Segesser, f 1504.
«Seine Frau hiess Elisah.t. vi^^I. Geneal. Ke^^ 265, 302, 331, 335, ;^;.
»1. c. Reg. 373, 41«, 42H, 446, 455, 458. zwi'it«T (i.nialil der ohiiren Klisaher. Tnituf
Ladwig Seilers.
*VgL oben S. 2S Anm. 1.
^Richtig Konrad Hasfurtor, Herr zu Hfidi^L'i,', ein Solin dos Schultheissen Heinrich
•Recte Tochter Bernhards und der Mai^dakna Niiiroli von Miinsintren.
'Zur Zeit seiner Verheiratun:,' 1551 war Pfyffer erst Mittriied iles Kats der Hundert.
Auf Verlangen seines Scliwieg-ervaterrf Bornharil So^^isst-r, Ob»rvoj,^ts zu Kaisorstuhl iinil H»'rrn
za Sckwarzwasserstelz, zoi; or 1553 zum erstenmal als Fähnrich nach Fraukrvich (virl- S>i^'esser.
Ladwig Pfyffer I, 17 u. 18,. Dio Wappendarstelluntr »ntsiiricht dt-m Diplom von VM.
— 34 —
g. gekleideter Mann mit g. Hnt nnd seh. Binde, in der Rechten einen Streit-
hammer, in der Linken eine bl. Lilie haltend. D. sch.-g. — Jacobea Se-
gesserin [war eine Tochter Bernhard ^Segesser und Fr. Magdalena Kctegeltl (75).
houptm. Gilg Bodmer von Baden verlyfi keine Kinder starb
in Frank brich (81). S. in w. ein r. Löwe, blaues Schildhaapt, darin
3 weisse Kugeln. K. wachsendes r. Wappentier. D. r. und w. * — Veronika
Segissery [ßlia Jtthannts Bernhardt Segesser] (8()).
Fol. 51^ Hans Feer von Lutzern hatt ein tochtter hiess
(119). S. in w. ein r. Löwe. K. Helm gekrönt, wachsendes Wappentier. D.
r. und w. — Maria Segisserin [Tochter Herr Hauptmann Hans Arnold &-
gesser und Agatha Von Hertenstein] (118).
houptm. Beat Jacob Feer ritter, die kinder starbend imm
(82). Wappen das obige. — Veronikha Segisserin [sie starb den 14. Märtz
1/)H8 zu Baden, alwo ihr gemäht Landtvogt war und ligt in der Kirche alda ver-
graben, wie auf ihrem dort befindlichen Grabstein belüget wäre ein Tochter des
Bernhard Segesser und Magdalena Nägelin] (80).
Fol. 5P- Jost Mundtpradt von Spiegelberg verließ nach sim
Tod ein sun hy ess ouch Jost (74). S. geteilt von seh. u. w., belegt mit drei,
2, 1 gestellten Lilien in wechselnder Tinktur. K. Helm gekrönt, halber Flug
mit Schildbild. D. sch.w. — Agness Segisserin (70) [Tochter Hr. Hans
IJlrirh Segesser und Fr, Elisabeth i\ Breitenlandenberg],
[Hr. petter zu Kiiss] (59) *. S. in gelb ein schw. Hauszeichen, gebildet aus
einem X und einem Fusskreuz darüber. K. zwei g. und seh. geteilte Homer, da-
zwischen das Hauszeichen. D. sch.-g. — [Anna Segisserin Tochter Hanss Heinrich
Segessers und Veronica von Sillinon] (58). Diese beiden letztem Wappen sind unter
Benützung der bisher gebrauchten Schablone von anderer, roherer Hand ausgeführt
Auf Seite 74** beginnt die dritte Wappenserie von der Hand Josts. Es
sind die Wappen wirklicher und angeblicher Schlösser und Herrschaften der
Segesser. Die bisher für Helm und Schild durchgehends verwendete Schablone
ist hier verlassen, die Schildform ist reicher, die Decken schwerer, Üppiger.
Wahre heraldische Musterstücke.
Die Serie beginnt mit Iberg^, dem alten Stammsitz in Mellingen. S. und
K. wie oben Fol. 19»'-
Als Pendant: Brunegckh^ S. in w. zwei seh. schreitende Löwen,
belegt mit g. Lilienhaspel. K. zwei g. Büffclhömer mit je vier g. Lindenzweigen
besteckt. D. sch.-w.
• Eine spätere Hand brachte die Korrektur Jiii: das Fehl soll gel sin^ der strich
srhwarfz und Kttgfen wyss^ was richtit,' ist!
^Sohultheiss'zu Luzern 1520— ir)23, ir,2r,, 152S (Geschichtsfr. XXXV).
3 Siehe S. 2« Anin. -1.
• Schloss und Herrschaft ßrunegft^ erhielten die Segesser am 14. Juni 1414 (ürk. im
Fam.-A.) mit andern Gütern von den Rittern irerniann und Wilhem (resslor zu Pfand, das im
•lahre 1172 ihnen verfiel. 1541 wurde Bruneg^;^ an di^' Stadt Bern verkauft (Gencal. I 2i)7).
I)aR ohstchende Wappen ist apokryph. Es ist dasjenififo einer gfleichnamigen Hohenloheschen
Besitzung", vgl. .Tos Albrecht im Arch. f, Hohenlohesche Gesch. I 2. S. 2H() ff.
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EUngstein'. S. schrägrechts geteilt von seh. mit w. linkem Schräg-
balken und von gelb. K. rote, gelb eingefasste und mit gelbem Stern bestickte,
an den Spitzen mit schw. ßeiherbUschen besteckte Infel. D. g.schw.
Biber steint S. in w. ein schwebender r. Dreiberg. K. hockender und
schreiender w. Biber auf g. Dreiberg. D. r. und w. (vgl. Tafel VII).
Fol. 75»- Habs pur g^ S. in g. roter Löwe. K. roter Löwe mit g. rot
eingefassten und mit Pfauenfedern besteckten Rückenkamm. D. g.r.
Warttenfels^ S. gespalten von sechsmal weiss u. rot geteilt und von
schwarz. K. weisser Brackenkopf mit g. Halsband. D. w.-r.
K ü s s n a c h t ^. S. in w. ein rotes mit w. Stern belegtes Kissen mit roten
Ekikquasten. K. über r. Kissen ein w. mit seh. Büscheln besetzter Stern.
Wassersteltzen®. S. in r. ein g. Balken, darin hintereinander vier
w. Wasserstelzen. K. aus Krone wachsende rote, mit g. Balken belegte Spitz-
mfitze, die in einen seh. Knopf mit seh. Reiherbusch endet.
Fol. 75^- Bald egg'. S. in r. weisser Doppelflug. K. Helm rechts rot-
gekleideter, armloser Engelsiumpf mit w. Flügeln; Hehn links w. Doppelflug.
D. r. und w.
* Kün^stein bei Aaran wurde \H. Okt. 14r>,*3 unter Mitteilung: an Kaiser Friedricli IV. von der
Stadt Aarau an Ritt<'r Hs. Arnold S. verkauft, der aber die Burix scbon am 4. Februar fol^i^enden
.Jahres wieder an den Komtur zu Biberstein abtrat. Gen. I Re^. No. 18, liVJ, 181, 182, 1H3,
184, 348. Das Wappen ist dasjenige der Erbauer der Burg:, der Ritter von Kicnbcrg. Die her-
kömml. Helmzier z. B. in der Z. W. R. No. r)2i ist ein sebwarzes Hörn mit weissen Federn besteckt.
*Am 12. 3Iärz 1430 kauft Peter Segesser, Scbultheiss zu Aarau und Herr zu Ruod, vom
Komtur Job. Wittich zu Biberstein, unter Zustimmung des Ordensmeisters in deutschen Landen
Graf Hugo von Montfort und des Ordenskapitels zu Strassburg einen jUbrl. Zins von 50 (lold-
gnlden ab Ordenshaus und Stadt Biberstein und andern OrdensgUtern um 1200 rh. Gulden
(ürk. St.-A. Aargau; Geneal. Reg. No. 134). Das gewöhnliche Wappen von Biberstein, wie es
z. B. auf einem Wappcnrelief des IH. Jahrhunderts an der Schlossfassade erscheint, zeigt den
redenden Biber gelb in rotem Felde. Das hier gegebene Schildbild dürfte vielleicht aof einer
Verwechslung mit dem Eftinger Wappen beruhen.
'Hs. Arnold II. kauft den 17. Febr. 1402 «das hus und sloss Habspurg^ mit «allen Gerichten
nnz an das Blut und die hohe Herlichkit« um 1000 rh. Gulden von der Stadt Bern, verkauft
sie aber schon 146i> an das Kloster Königsfelden. W. Merz, Die Habsburg (18%) S. 38 ff.
Gen. Reg. 192, 193, 1I>4, 195. 20(), 202. 204. 20«.
* Wartenfels ob Lostorf Kt. Solothurn. Vi^l. Rahn, Stat. schw. Kdm. Soloturn 237. Ein
Zusammenhang mit der Familie Segesser ist völlig unbekannt.
* Gemeint ist wohl Küssnacht am Vicrwaldstättersee. Gewisse Teile der einstigen Horr-
schaftsrcchte mögen durch Veronika von Silinon an ihren (iemahl Hs. Ulrich Segesser ge-
kommen sein. — Die Siegel der alten Bitter von Küssnach zeigen Ubriirens das Kissen .«tcts
ohne Stern und auch die Überlieferunir weiss sonst nichts von einem Stern.
* Schwarzwassersteltz im Rhein bei Kaiserstuhl, Ifyiyi] bis ca. 1593 im Besitz der
Segesser. — In der Z. W. R. Nr. 395 ist das Feld blau, ebenso die drei Vögel in er. Balken.
K. w. Schwanenhals.
^ Baldegg kam durch Kunigunde von Meggen an Ritter Albrecht Scge.'*ser, der sich noch
1573 «von Baldegg> nennt. Er scheint es unter Vorbeh.ilt des Wohnrechtes an seinen Bruder
.Tost abgetreten zu haben. Vgl. hierüber Geneal. II S. 5s ft. — U^M) jring Baldetrg durcli Ver-
kauf von den Segessern an Hau])tniann Laurenz Mayr über.
Die Helmzier mit dem Engel ist die gewohnte, die Z. W. Rolle Nr. 2^1 dagegen bringt
ein gelbes Schirmbrett mit weiss- roten Eckzwickeln und Pfauenfederbestcckung.
^ 3ß —
Betrachten wir noch die spätem Fortsetzungsversache des Jostschen
Werkes. Erst zu Ende des 17. Jahrhunderts wagte sich ein Familienglied an
diese Arbeit, nachdem die Nachkommenschaft des Urhebers im Mannesstamme
länfi:st erlosdien war. Doch scheint es ein direkter Nachfahre desselben ge-
wesen zu sein, Jost Ranucius Segesser (121), der Sohn von des Gardehanpt-
manns Enkelin llortensia (113), die als Gattin Heinrich Ludwig Segessers (120)
das Kr1)schenkenamt an die heutige ältere Lnzemer Linie brachte. Die Fort-
setzung, die (lieser auf Fol. 27*^ beginnt, ist künstlerisch stttmperhaft im Ver-
gleich zu den Leistungen des Ahnherren. Die Wappenzeichnungen charak-
terisieren nicht nur den Verfall der heraldischen Kunst in jener Periode, sie
sind auch technisch dilettantisch.
Die Reihe eröffnet:
Jtfüt iSetfissHi' dvH grossen liaths zu Lucern [sUirb 1630\ (129) verliess bey
dis*ir Frnnir Uainrirk LuJwhj iSogisser, Anna Maria so ein Klosterfrauw des
(Jotts/iaii» Wahl tctihr, Josten, starb in der Jugend, Chatharina starb auch in der
Jiftfi'nd, und Jntitfu iSfUfesaer diser ist hernach im Xiederland gestorben, — Maria
(Unnssin (1.*»^). S. in bl. ein f?. Kreisel. K. bl. gekleideter männlicher armloser
Rumpf mit scliwarzem liut, auf der Brust die Schildfigur. D. bl.-g.
'Stif/'fnt A/r.rtintl(',r ^St-gissar (101) Uitittr Guardihauptman zue Rom des
grnssrn Jiuthti zno Luzrrn auf Johann Evangelist UV^S, verliess bg diser Frauw
Klisafjttha stnrh in ilav Jugend, Jost (hloarden iSegisser (127), Maria Jacoben
und Ihii'tc.nsui Anna Franriscd iSegisser (121)). — Katharina Sonnenbergin (102).
Wappen wie oben.
Fol. 27''- lltinrivh Lndtrig »"Segisat'r (140) Ritter und Pannerherr des Innern
liatJiH dt'r iitiitt Lttcern hatt versehen die V'^gtcg Ehikhon, Ittem Füren vnnd
Triengeiiy Ittnn »i mal Lnndtvngt im Michelsandd, 2 intdd Landtoogt der Graf-
arhaf/'t Juitfeiihnrg, fJ ninl UingeUner, find andere Anipter mehr^ hatte bei dieser
Fniun-en Annn Maria S, ll4*>), ('aroinnt S. zne Matt im Frankhrich^ 0^7)
und lli'inrirh starh in drv k'indtheitt {\4S). — Mfiria Gre bell {141). S. in r. ein
hall)or r. Löwe, auf der Brust einen r. Stern. K. aus r.-w. Bund wachsendes
Wappentier. I). r.-w.
OhgednrJiier I /einrieh Lndtrig «S. (140) httte inj diser Frauwen Jost Ranu-
tium /S'. (loHj^ Qi/ff Franz S. {\i)2) starb in Kindtheitt. — J fort ensia Anna Fran-
risrha {\"2i[-\42) iSfgissrr eine e/ichte 'Dtchter des *Stej)'an Ale.vander Ottardi
I/auht manns zu lunn,
Fol. 28^- Ohgrdaehter lleinrieh Ludwig S. (140) hatte, kheine Khind by
dise.r Frann-en, starb 1077. — Maria Elisabeth Schurnaeherin (14.H). S. in r. Ober
prrünom Dreiberg zwei g. gestielte, mit der Schneide nach auswcärts gedrehte
Sielieln. K. wachsender r. Mann mit seh. Hut, in jeder Hand eine Sichel. D. r.-w.
Jftsf Uanntins S. des (i rossen Raths zue Lucern (IT)*)) hatt bg diser Frauw,
Maria Elisabeth {\i)ii)y Anna liarbara {liyi) unnd Josef Antonium «b\ (157), Hein-
' VioHt'irht Matz (^DopJirtempnt Seine et Oiso) oiIit MutliOH im Poitoii, stand wohl in
einem Seliwei/.(;rre£riiii»'iit in fraiizöHisehen Dii'nsten.
- 37 - •
rieh Ludwig (159), Katharina (158), Karl Franz (161), Anna (162), Jo9t RamUi
(IC»3), Maria Loniaa (l<)4), Maria Elisabeth (lfi5), Ignatium Leodegari starb in
der Kindtbeilii (167), Anna Catharina (168) starben a^ 1713 den 21 octobris. —
Maria Elisabeth Schumacherin (151). Wappen wie oben.
Hier bricht die Hand des Jost ßanutius ab und es folgen noch vier
Wappen gleichen Stiles, aber von späterer Hand:
Fol. 28^" Heinrich Ludwig Segesser Von Bruneg, des Innern Rats zu Lu-
cern starb im Jare 1728 (159), hat bei diser Frauw Kinder, Maria Francisca
Conventfraw und 1726 Prior in zu Hermetschwyl (171), Jost Ranuti Cohrher zu
Münster^ (172), Philipp Soc. Jesu Missionar ins in America, starb alda zu Ures
den 28. September 1762 (173), Genoveva Hortensia Conventfrauw zu Rathusen
(178), Ulrich Franz Joseph (176), Anna Barbara (174) verheiratet mit Hr. Keller
des Roths zu Lucern (175), Maria Anna (180) verheiratet mit Herr Leodegar Zur
Oilgen des Raths (181), Maria Elisabeth (182) verheiratet mit Herr Frantz Schwy-
zer zu Buonass dess Raths (183), die übrigen Kind in der Kindheit gestorben
(185). — Anna Maria Catharina Rusconi starb den Öten octobris 1749 (160).
S. gelber Rand und zweimal quer geteilt 1. in g. ein seh. Adler (Gibellinenzeichen),
2. in w. schreitender r. doppell geschwänzter Löwe, hinten u. vom schwebend
je drei: 1, 2 gestellte gr. Kleeblätter, 3. in w. 4 r. Schräglinksbalken. K.
über gekröntem Helm wachsender Löwe, zwischen den Pranken schweben drei
Kleeblätter. D. r., g. und w.*.
Udrich Frantz Joseph Segesser von Bruneg (Schultheiss) ' des Raths undt
Venner zu Lucern (17()). Erster Besitzer dess Freyhoff Yberg bey Meilingen,
nachdem er wieder erkauft worden. Hatte bey diser Frauw Kinder: Anna Ca-
tharina (186), Maria Anna (187), Jost Heinrich Ranuti (190), Ma Paula An-
tania (188), Ma Ursula (189), Barbara Helena (192), Franz Josef {ld4), Philipp
Anton (195), Maria Johanna Baptista (199), Jost Josef Kaveri (200) starb mit
3 Jahr, Johann Martin (197) undt Maria Carolina (201) starb 1767. — Anna
Catharina Amrhyn (177) (starb den 1. Mey 1753). S. in bl. g. aufwärts ge-
richteter Mondschein mit 3 g. Sternen an den Spitzen und unten besteckt, g.
SchUdrand. K. bl. Flug mit Schildbild.
Hier blieb die Arbeit stocken. Zwar sind auf den folgenden Blättern,
Fol. 29» bis 31» die Allianzen mit reichen Lebensdaten noch verzeichnet, aber
der vorgesehene Raum für die Wappen ist nicht ausgefüllt worden.
Auch die zweite Serie des Jostschen Werkes, die weiblichen Allianzen
der Familie, wollte eine, mit der oben genannten nicht identische Hand des
17./18. Jahrhunderts weiterführen. Von Fol. 52» bis 53» sind bereits die Schilde
und Helme nach einer Schablone in Kontur vorgezeichnet und der Text ist von
< Stifter des Fideikommisses zu Lnzern and Mellingcn (Schloss Ibcr^^).
•Richtig wäre das Gibellinenzeichen als Schildhaiipt und darunter einfach pfeteÜt, wie
dies in der italienischen Heraldik massenhaft vorkommt, der g. Hand ist auch falsch.
»Späterer Zusatz. Bei Liehenau: Schulth. v. Luzern, Gfd. XXXV heisst er fälschlich
Job, Ulrich. — Er ward zum Schulthoissen erwählt den 26. Sept. 1759. Das Wappen muss
also vor diesem Zeitpunkt gemalt sein.
ArehiT für Heraldik. Heft L'. 1904. 2
— 38 -
dieser Hand bis Fol. 54^ von andern Händen bis Fol. n6^ (Jahrzahl 1779) fort-
gesetzt, aber znr AusfDhrang ist es nicht gekommen.
Fol. r>8^ sind dagegen noch vier Wappen aus der deutschen freiherrlichen
Linie in ziemlich sauberer Ausfflhrung eingetragen.
Caspar Jakob Freyherr Segesser ron ßrunegg Herr zu Carifsholz, Moo»^
Hefen- undt Autrenhofen undt Wartensee, S. 1, 4 in g. ein halber seh. Adler,
2j 3 in seh. ein g. Löwe, Herzschild Segesser. K. i*echts gekrönter, wach-
sender Löwe, links gekrönter seh. Adler, < Decken sch.-g.), Mitte 2 mit
der Spitze nach auswärts gekehrte Sensenklingen (D. schw. weiss) '. — Maria
Charlotta Henrietta Frey Frame Rauber vim Bfanrkenstein. W. geviertet 1, 4
in r. ein seh. halber Stier, aus dessen Maul und Ohren Feuerflammen sprfihen,
2 3 in r. ein sch.-w. geschachteter Schräglinksbalken. K. rechts wachsendes
Wappentier (D. sch.-w.), links, halber Flug mit Schildbild (D. r.-w.).
Frantz Joseph Freyherr Segesser ron Brunegg, Herr zu Wartensee undt
Notzingen * hatt bey dieser Ehe erzeuget Johann Christof Josef den IL Jänner
1742, Johanna Franc isca Theresia den 14ten Aprill 17 43, undt Maria Anna
Theresia Ignatia den 8. August 1744, starb — Maria Carolina Teresia
Fryfrautü Srhmerotcsky von Lidtkowitz zu Mestiz in Böhmen starb zu Kotzingen
a^ 1744 (filia Franc i sei Wenceslai Schmerotrski et Fredericae Justinae Rauber
de BlankensteinJ. Wappen fehlt, wäre: S. in r. ein halbes w. Einhorn. K.
wachsendes Wappentier. D. r.-w.
Fol. 59. Frantz Joseph Freyherr Segesser von Brunegg, H, zu Warten-
see undt Notzingen, Zweite Ehe: Maria Anna liaronissa Th umbin von Neuw-
bürg. — S. geviertet, 1 u. 4 in r. ein w. Balken, 2 u. 3 in rot gekreuzte w.
' Diese ganz falsche WappendarstcUiiDg ma^ unter an<lerm Herrn y. Vivis xnm Vorbilde
(gedient haben, vgl. unsere Zeitschrift ls^*D I. Dan I>iplom vom U>. Juni 1723, welches Caspar
Jakob erhielt, liegt origlnaliter im Familienarohivc nnd l»esrhreilit das Wappen wie folgt:
«einen in 4 Theile get heilten, mit einer froyh»Trlidien Oron i:t'zi».»rten Schild, in dessen hintern
«nnd vordem obern weiss oder silberfarben Felduni^ ein in der Mitte getheilter, gecrSnter
«schwarzer Adler mit rotausschlagender Zuni^enf ausi^esprciztcn FlU^^eln nnd Klauen, in der
«vordem obern und hintern untern schwarzen Feidung ein zum grimm gerichter goid oder
«gelbfarber anfrechstehender Low mit vor sirh werffcnden r>ranken und doppelt aufgewandenem
«Schwanz, ans dessen Kachen und Ohren Fencrflämmlein trehen; in der Mitte aber ein schwarzes
«Iferzschildlein, worinnen ein weiss oder silberfarben Sänsen, die von dem untern in das obern
«Kck sich wendet, mit einem schwarzen Creuzlein bezeichnet. Auf dem Scliild stehen drei ofTene
«adeliche gecrönte, blau angeloffenc u. roth gefütterte Tnrniershelni mit anhangendem Kleinod,
«rechterseits schwarz a. weiss, linker schwarz u. goM vermischt herabhani,renden Helmdecken,
«auf deren vordem ein einfacher schwarzer gecrönter Adler, mitter zwei mit der schneid u.
«spitz ansswerths gekehrte Sänsen, ebenfalls mit schwarzem Creuzlein bezeichnet, hintern aber
ider in dem Schild beschriebene gelb oder goldfarben Löwe zu erselien . . . .». Das Wappen ist
in Farben ausgeführt. Das Kreuzlcin ist die ßrisüre der deutschen Linie.
•Franz Josef wurde 1746 churbayeri«cher Kämmerer, 17'»<) St. Tieorgs Ritter, spiter
Kapitularkomtur (Proben und Aufnahnicakten im Ordonsarchiv zu München, ferner ein Manus-
kript in Folio mit seinen Proben im Familienarchive); sein jüngerer Hrtider Franz Anton war
Kammerherr, Oberstallmeister des Markgrafen von Haden, 17r>G ceheinier Rat und Hofhiarschall
der Markgräfin Maria Anna, 1755 St. Georgs Ritter, 1775 Orosi.«*konitur nnd Schatzmeister
dieses Ordens, er starb 1791. — Von allen Schweizprgeschlrchtern können sich nur die Segesser
v. Brunegg und die v. Reding-Biberogcr rühmen, im bayeri schon St. ^leorgsorden Aufnahme
gefunden zu haben.
— 39 -
Schwerter mit g. Griff. Herzscbild mit g. Schildrand das Bild von 2/3. K.
rechts gekrönter Helm mit zwei rotgeschnäbelten Schwanenhälsen, links ge-
krönter Helm mit wachsendem rotem Löwen.
Den Inhalt des interessanten Bandes vervollständigen S. 76—78 eine Auf-
zählung der Deszendenz Bernard Segessers (55) von einer Hand des 18. Jahr-
hunderts, ein modernes Verzeichnis der Familiengrabstätten im Hof zu Luzem
(Fol. 98*> und 99») und von der Hand des ersten Anfängers des Bandes, des
Ritters und Gardehauptmanns Jost die Kopie des Epigraphs seiner im Campo
Santo in Rom begrabenen Gattin Afra Fleckenstein * (Fol. 101») und Auszüge aus
den Jahrzeitbüchern von Meilingen, Inwil, Escholzmatt (Fol. 103» bis 104»),
endlich ein moderner Auszug aus dem Jahrzeitbuch Hermetschwil (Fol. 104^).
Les nobles Laurent de Lausanne,
Par Andrö Kohler.
(Planche VIII).
Les Archives heraldiques ont d6jä publik deux diplomes de Tempereur
Sigismond: une concession d'armes en faveur de Claus von Diesbach, de 1434';
les Lettres de noblesse (Adelsbrief) des Luchs-Escher, de 1433^. Les Lettres
d'anoblissement d61ivr6es ä Jean Laurent de Lausanne sont antörieures d'une
ann6e ä ces derni^res: ce beau parcherain, de 0^,50 sur 0^,32, dont le sceau a
malheureusement 6t6 enleve, fait partie de la collection du Vieux-Lausanne,
association qui s'est constitu^e il y a quelques ann6es pour sauver de Toubli
ou de la destruction lout ce qui peut rappeler le pass6 de la capitale du Can-
ton de Vaud.
En voici le texte:
Sigismundus dei gratia Romanorum Rex semper augustus ac Hungarie
Bohemie Dalmacie Croacic Provido Johanni Laurencij Burgensi Lausannensis
Civitatis nostro et Impcrii sacri fideli dilecto Graciam regiam et omne bonum
iidelis dilecte Quamquam Romanam regiam munificenciam cum sole deceat cottidie
relucere et iugiter aliquid agere quomodo regalis nominis gloria possit attolli
niud tarnen thezauris eins singuariter apponitur per quod personis providis
circumspettionis industria et morum venustate preditis honor impenditur et digna
meritorum premia tribuuntur / Sane atteudentes multiplicia probitatis merita
quibus nos et sacruni Romanum imperium diligentibus studiis honorasti necnon
sincere fidelitatis obsequia nobis et sacro Romano imperio exliibita et futuris
temporibus per te et heredes tuos ferveiicius exhibenda Idcirco animo deliberato
sacroque i)rincipuni comitum et nobilium nostrorum et Imperii sacri fidelium
accedente consilio te prefatum Johannem ac universos et singulos heredes tuos
' Der gravierte Originalgrabstein ist dort in der Sakramentskapolle am Boden noch zu sehen.
«Arch. herald. 1891.
»Arch. herald. 1897.
— 40 —
lei^timos de lambis tais et taornin heredam descendentes aactoritate Romana
regia nobilitaTimus nobiles fecimus constituimas et creavimus Nobilitamiis insig-
nimiis creamusque ad nobilitatis gradus apicem attoUimus et vigore presenciom
graciosius elevamus ac sab forma et modo qaibas decencias et prestancios pos-
sumus te et eosdem heredes taos et descendentes nobiliam honoribns privilegiis
graciis immanitatibus et dignitatibas investimus decernentes qaod ex nunc in
antea eisdem ubiqae looorum frui valeatis et {H>tiri. Et ne aliquibos in antea
super condicione statns tai et heredam taonim predictoram valeat dabiam sab-
oriri nos de babundanciori plenitadine specialis gracie et pro confirmacione
Status vestri vobis animo deliberato et de certa sciencia Arma et nobilitatis
insignia videlicet Clipeum cum campo celestini seu saphirei coloris, in quo qui-
dem clipeo tres albe rose due in superiore et una in inferiore partibns con-
tinentur et in eins medio Trifolinm aurei seu glauci coloris habetur daraus et
concedimus et auctoritate predicta Romana regia graciosius elargimur ut eadem
arma et nobilitatis insignia in Clipeo et Galea more aliorum nobilium gestare
et defere possitis et ipsis uti et frui in preliis, bellis hastiludiis duellis et in
Testris sigillis et generaliter in omni exercicio et alias ubique loconim tarn
ad serium quam ad iocum iuxta animi vestri beneplacitum prout hec in medio
presentis littere pictoris magisterio per figuras et species congruas distinctius
sunt depicta Impedimentis quibuslibet penitus procul motis. Nolumus taraen ut
per presentem armorum concessionem alicui hominum quantum ad arma sua
preiudicium aliquod generetur. Gaudeatis igitur favore regio et de tanto pietatis
munere etiam proles posteritas et heredes exultent et tanto fideliori studio ad
nostrum et Imperii sacri honorem tua et heredum taorum semper solidetur in-
tencio quanto ampliori vos preventos conspicitis munere graciarum. Null! ergo
omnino hominum liceat hanc nostrae nobilitacionis largicionis armorum con-
cessionis et grarie paginam infringrere aut et quovis ausu temerario contraire
prout nostram et Imperii sacri indignacionem gravissimam voluerit arcius evitare.
Presentium sub nostre regie maiestatis sigillo testimonio litterarum. Da-
tum in Civitate Senarum Anno domini millesimo Quadringentesimo trigesimo
secundo die vigesima septima mensis Julii Eegnorum nostrorum anno Hangarie
et Quadragesimo sexto Romanorum vigesimo secundo et Bohemie duodecimo.
Au revers du parchemin se lit l'indication «.4// maudatuffi domini Regis
Caspar Sliß(k* * et le nom du greffier Marquardus Brisachcr-
Les armes que rArmorial de Mandrot attrilme aux Laurent sont con-
formes ä Celles du diplome de 1432: d'azur au tr^ßc d'or accofnpagni de 3
roses d'arf^ent, deux en chcf et Hfie cn poifitc.
A quelles circonstances Jean Laurent dut-il son anoblissement? Noas
n'avons pu le decouvrir. Le passage de Sigismond ä Lausanne en 1415' lui
'AniiYiach: «Tesrhicbte des Kaifters Siffmnnd, «lonnc «le nombrrux details 8iir Caspar Slik.
' En 14ir» Sii^'ii^TuoiKl .se rendit <1e J>ä1e k N'ar1>onne eii iiii«i*iant pur Aarberg. Neuchfttel,
Lausanne, Gen^.v»-. «'bambery, Valenre. Nime», Montpellier. Cf. Ansbacb, Op. cit.
- 41 —
foarnit-il Toccasion de s'attirer les favenrs imperiales ? Ce serait possible. — En
1434, par un diplöme data de Radolfzell, Temperenr confirma les franchises de
Lausanne'; cette confirmation avait sans doute n^cessitä des d^marches an-
iMeures: Jean flt-il partie de la d^l^gation chargäe d'obtenir cette balle?
Nous n'en savons rien.
Par contre nous sommes assez bien renseignäs sur la descendance de Jean
Laurent gräce ä Tarbre g^n^alogique dressä par Olivier* au commencement du
XVIIIm« siicle. Pour des raisons typographiques nous reproduisons cet arbre
en abr^gä ; plus loin d*ailleurs nous donnerons les indications qu'il renferme sur
les divers membres de la famille, en y ajoutant Celles que fournissent les Ma-
nuaux du Conseil de Lausanne.
Jean
demeurait k Neuch&tel en 1699
Fran^eite Antoine Jeanne Abraham Marie Benjamin Pierre
1624—1675 1622—1622 1626—.... 1640—.... lasi— 1687 1633—170. 1635—1639
Suzanne Juditli Cliarles Marie Jeanne Pierre
1590-.... 1595—1665 1592—1642 1598—1613 1605—1669 1601—..
■N-"
David Suzanne Marie Abel Etiennaz Benoite Elie Daniel
1568—1587 1553-1587 1563—1580 1552—1619 1565—1567 1568—1577 1556—1557 1560-1564
Antoine Pierre
mort en 1569 Mentionnö comme fröre (VAntoine
I dans des reconnaissances de 1577.
Fran^ois Antheina
Jean
Provide Jean Laurent citoyen de Lausanne fut anobli par lettren
patentes de TEinpereur Sigismond datees k Sienne en Toscane 1e 27
jniliet 14v)2 Signees par Sligk avec le sceau en cire r passe pendant
par des cordons jaunes et noirs. On y voit les armes accordees au
dit Laurent.
Le Repertoire Picard^ mentionne un Laurent, p6ager ä Ouchy en 1378.
Etait-ce un ancfitre de provide Jean Laurent? Nous ne pouvons le dire. —
Le mfime recueil mentionne un Laurent syndic de Lausanne en 1493; il s'appelait
Jean (Amedeus de Ruppe et Johannes Lauren tii syndics en 141)3)^: si c'est k
lui que furent d^livr^es les Lettres de noblesse^ il doit avoir ätä bien jeune
lorsqu'il les re^ut ou avoir exercä ses fonctions jusqu'ä un äge des plus avan-
* M^m. et dor. pub. par la Soc d'liist. de la Suisse roniande. T. XXXV, p. 152.
•Les genealo^ies manuscrites d^OHvier: recueils de ^6«ealof,^ies dressei's par le pasteur
Samuel Olivier, de St-CierjLces, mort en 1745, coiniiletees et rontinuees par s<ni pctit-fils Simeon
Oiivier, mort en 1843 (voir Dictionnairo bioirrapliiquo d<»s (ronovois et dos Vaudois, par A.
de Montet volumo II p. 254). Co travail qni rompreiid trois gros volumcs in folio a ete aequis
par sousrription, (\vs dos<'(Muiants du pasteur Olivier. par «ii <-ertain nombre d'aniis de notre
histoire. Cos volumos sont deposes chez M. Ch. Auir. lUitrnioii banquior ä Lausanno. Tun des
souscripteurs il los tiont «racifusonient ä la disposition dos rhon.heurs.
•Le Repertoire Picard. Rocueil manuscrit. Anrliivos oantonalcs. Lausanne.
*Mem. et doc. publ. par la Soc. d'bist. de la Suisse roniando, T. XXVIII page .'VW.
- 42 -
c6s? Olivier eüt-il omis cette chargre? Comnie dans son arbre il ne donne point
de dates ponr Jean et ses enfant:«, Fran<;ois et Antheina, iious serions tent^
de supposer un Jean «11), fils de Jean •!) et }»ere des dits; mais c'est ane pore
hypothöse.
Reprenons maintenant avec plus de details la genealogie de la famiile
Laurent
Jean fut (d apres Olivier) pere de Franijois et d' Antheina, laqnelle ipoosa
honorable Fran<;ois Guibaud, citoyen et niarchand de Lausanne; Frangois fut
present ä ce uiariage.
Fn/W(0/> eut deux enfauts. Antoine et Pierre: ce demier est nomine
dans des reconnaissan«*es de Tan 1577, siirnees F. Kicliard de Lutry.
Antonie, mort le II novenibre l.V»9. avait epouse Jaquemaz Clavel (morte
le 27 avril l.'>^<l* . De ce mariage naquirent huit enfantä: Abel dont il sera
parli ci-dessous; David, ne le vendredi lo fevrier \X^:\. mort le 26 aoftt 1587;
Suzanne, nee le saniedi l^r janvier l^>53^ morte le 2t; aoüt 1587; Marie, n^
le 15 mars ir>«'i.T morte de la peste le 15 janvier I5>0: Etiennaz, n^ le II
aoüt 1565, morte de fievre pestilentielle le 24 mars 1567; Benoite, nie le
vendredi 2<» avril 15r»8, morte de peste le 15 jiiin 1577; Elie, ne le 19 septembre
1556, mort le II mars 1557; Daniel, ne ä la St-Barthi'lemy de Tan l5tK», mort
le samedi 13 avril 15454.
Ahcl, ne le lundi «» juin 1552. notaire et conseill«T de Lausanne, ipousa
Bernardine, stiur de Pierre Olivey tgrand-pere du ?enealogiste Olivier) de
St Cierge vers Moudon. II donna qiiittance du roste de la dot de sa femme ä
ses beaux-freres, Benoit, Andre, Georires et Pierre Olivey. le 12 janvier 1601.
11 testa le 29 novembre i*'>l9 et mourut le vendredi 24 decembre 1619.
Dans les Manuaux du Tonseil de Lausanne nous trouvons: 1568. 15 octobre.
Egrege Abel Laurent fils de feuz noble Antboenne Laurent citoien de Lau-
sanne, par mes tres bouores S" a este ooiistiiue notaire jure riere leur ville,
seigneurie et jurisilirtion. \e*{i\e\ a presie le stTement de !)ien, tidellement exereer
l'art notarial et que depend d'ii'elluy et souliz k-s conditions port^s par sa
lettre de Constitution. A paye dix tl. |»our le droit de Messieurs. Aussi a preste
serement de lotKce de substitue de serretaire de la oour ordinaire. (Note de
Mr. B. Dumur).
15k». 6. fevrier. Noble Abel Laurent tuteur de l'entant de feuz Pierre
Gilliard. (Note de Mr. B. Dumur >.
Abel eut six enfants: Suzanne, nee le 17 septembre 15*»<» et dont le testa-
ment fut homologue le 6 juillet lf>47 <d'aprt'< los Manuaux . Judith, nee le
mercredi 6 juillet I5n5. morte le manli i'*» s»^i»teml>ro H»i;5: flle avait eiH>us£
Antoine Joly notaire de fully.
Lors de liioiiiolotraiion du tc>t;.:;i»iit d».' ii«»l«lr Suzniiiif Laurent« danioi-
selle Judith Laureut prote>te Man. «ii •'• Juillrt lt*47 .
' Si !♦• !*!• jaiivi-r l.VvJ est im •*aii.r ::. 1»^ 1»» frvri-r iw <.\\\T.t'\t rti. un v»'iiilredi: il doit
V avoir ici un*r errear.
- 48 -
Continuant r6num6ration des enfants d'Abel, nous avons : Charles^ dont il
sera question ci-dessous; Marie, n^e le mercredi 11 octobre 1598, morte le lundi
11 octobre 1013; Jeanne, n^e le mardi 26 mars 1605 (eut 400 fl. de dot et
avait 6i6 Institute häritiöre par le testament de noble Suzanne Laurent), morte
le mardi 5 octobre 1669; Pierre, nä le mardi 24 janvier 1601, eut sa part des
biens selon les partages du l«r mai 1623. (Le 31 juillet 1628, le Conseil lui
accorde une attestation de son extraction et origine. (Note de Mr. B. Dumur).
Charles, n6 le dimanche 5 mars lo92 fut conseiller et hospitalier k Lau-
sanne. Habile sculpteur, il fit le cbapiteau de la chaire du Grand Temple de
Lausanne. Fut en France en 1()09. II ^pousa hon. Elisabeth Lionnaz, laquelle
mourut le 15 octobre 1669. II mourut le jeudi 6 octobre 1642.
Les enfants de Charles sont au nombre de sept: Frangoise, n6e le mer-
credi 4 ftvrier 1624, mourut le jeudi 17 mai 1675 et fut ensevelie k Payeme;
Antoine, n6 le jeudi 4 mars 1622, mourut le 12 du mSme mois; Joanne, n6e le
vendredi M novembre 1626, mourut le ; Abraham dont il sera
parl6 ci-dessous; Marie, n6e le vendredi l avril 1631, mourut le 5 avril 1689;
Benjamin, n6 le dimanche 10 f6vrier 1633, voyagea hors du pays*, 6pousa D«u«
Anne Manget de Gen^ve; dizenier ä la Palud, mourut sans enfants en 170., sa
femme mourut en 1714; Pierre, n6 le vendredi 11 septembre 1635, mourut le
dimanche 3 novembre 1639.
Abraham, n^ le vendredi 29 mai 1640 eut trois femmes dont Olivier
nindique pas les noms. II alla demeurer hors du Pays de Vaud. Les Manuaux
du Conseil, en date du 8 octobre 1667, portent ce qui suit: «Noble Abraham
Laurent requ6rant d'estre establi en la chambre des S" 200 en la place de
noble Benjamin Laurent, son fröre, d6s quelque temps hors du pays qu'il ass6roit
estre mort, esconduit». (Note de Mr. B. Dumur). Les Manuaux du 28 fevrier
1708 le mentionnent encore: «Mr. le procureur des pauvres escrira ä Abraham
Laurent de ne revenir pas au pays pour appr6hender rh6ritage de son fröre
puisqu'il consiste en fort peu de chose». (Note de Mr. B. Dumur). Abraham
laissa un fils, Jean, lequel en U)99 demeurait ä. Neuchätel, et une Alle (Manuaux,
1711, 15 janvier).
Jean est non seulement le dernier des nobles Laurent quo porte l'arbre
gönealogique d 'Olivier, mais c'est le dernier dont les manuaux fassent mention.
A juger d'apres les extraits qui suivent Jean et sa soeur ötaient tombös dans
la misöre:
1708. 2H fevrier. Mr. le procureur des pauvres distribuera ä Jean et Salome
(sa femme) Laurent de Targent qu'il a entre les mains selon sa prudence pour
les assister.
170H. 5 juin. Mr, le i)rocureur des pauvres fera faire ä noble Jean Laurent
du linge en sorte qu'il ait six chemises et six cravates, Mr. le receveur aura
> Miimiaux duC. do. Lausaniin KK)«) H mai. A noble Honjamin Laurent attestation de son
Heu et ori;,nne, et pm vhiticn dix tlorins. D'aillcurs le seeretairo lui expediera copie bien
Hignee «t en «Um»' forme d«; la lettre de noblesse de ses predeeesseurs. (Note de Mr. B. Dumur).
— 44 —
sotD des vignes d'Abraham Lanrent et en fera publier les prises avec les vignes
des paavres.
1711. 15 janvier. On sur^oit la yente des vignes de noble Abraham Lorent
de lö jours pendant qael temps la demoiselle Lorent fille du dit Abi-aham
Laureat ponn'a cherclier les nioyens de payer les hypoth^ques . . . . ne trouvant
pa« qn'elle ait raison de charger l'liäritier de noble Benjaintii Laurent de ces
dettes. On lui laisse le droit de reclierclier les autres biens de Judith Laurent
s'il en a.
1714. 4 däcenibre. On pennet k noble Jean Laorent et & sa femme de
tenir one röUsserie et vendre du pain k )a Cit^, moyennant que Mr. le banderet
de la Citi tronve qu'il n'y ait point de danger de feu. (Note de Mr. B, Dumnr).
W 'l lll f VLJil'"! iA ü l ■fallrf » I _
V 'rt f ^. / a
flK-31
Ce qoe devint le dipiflme d6!ivr6 a Jean Laurent |»ar I'empereur Sigis-
mond, nn demier extrait des manuanx nous l'apprend:
1708. 24 janvier, Le S' Benjamin Rossier liöritier de fen noble Benjamin
Laurent a remis k Mr. le banderet de la Palnd la lettre de iinblesse de Laurent
qui luy en a donnä un receu et l'a remise anjourdhiiy on conseil pour estre
conservi pour les Laurent. (Note de Mr. B. Dumur).
Les armes des Laurent se voient encore A C'ully, elles soiit peintes sur
la paroi dune piece de l'etage superieur de la niaison iiortaiii le N» .M de la
nie St-Antoine' et accompagncnt un ecu parti, im prcinirr tlr shiaple ü la
'Sur 1r jilan Oriiffrtirif.l .!.■ 1710 (Ar.-hivn d.' I'iillyl .-..tt.- miii-mi est [.r..|,rit't.i .rnnc
- 45 -
demi fleur de lys d'argeut, au second de siuople ä trois baudes d'argeiit,
le tout ahaissi sous U9t chef de — ; ciinier une fleur de lys de.... (flg. 21).
D'aprös les initiales I. L. qui cbargent T^cu des Laureut nous inclinons
k y Yoir les armes de Judith Laurent, Alle d'Abel, et femme d'Antoine «Toly,
notaire de Gully. Cette peinture fut peutetre ex^cut^e ä Toccasion de lour
manage, en tout cas post^rieurement au reste de la decoration qui porte la
date 1594; eile nous donnerait, si notre hypothöse se v^rifiait, des armes omises
par TArmorial de Mandrot: nous n'y trouvons en efi^et sous le nom de Joly que
des Joly de Nyon dont les armes n'ont aucun rapport avec celles que nous
reproduisons.
En terminant nous tenons ä exprimer k Mr. Benjamin Dumur, ancien
President du Tribunal de district de Lausanne, tonte notre reconnaissance pour
Tobligeance avec laquelle il a mis ä notre disposition ses extraits des Manuaux
du Conseil de Lausanne. Nous adressons ^galement nos remerciements k Mr.
Fr^däric Dubois qui a ex^cutä le relevä des armoiries ci-dessus et nous a fourni
d'utiles renseignements.
Fribourg et lo butiii de IJourgogiie,
Notes henildiques.
Nous donnons ici quelques notes extraites d'une chronique manuscrite
conserv^e aux archives de TEvöch^ ä Fribourg'. Ces notes ont fait l'objet
d'une interessante communication de la part de M. Max de Te(*J)termann ä la
Sociätä d'histoire du canton de Fribourg^
Habits de chceur ä Sl- Nicolas. «En 1584, on räpara les 4 habits de
choeur que Ton a du duc de Bourgogne. II en coflta 50 äcus k 25 batz de
Constance T^cu, ce qui fut compt^ pour 3(X) livres. — Je pense que ces 4
habits ätaient la chape et les deux tuniques que nous voyons tonten les annäes
k la procession, le jour de la bataille de Morat et de Grandson, et que la 4^^
aora it6 la cbäsuble qui, ayant beaucoup plus servi que les autres, sera en-
tiörement us^e».
* Ce voluminenx maniiscrit. qui portc au «Ion le titn; de chnmif/ne frihourf/foitif r«n-
feime p^le-mele une foule de notes. docnmenth. vi»*ux roniiit'*«, n'M'itn fi «'hronique» j*ur loute
espöce de sujetK, copies ou redi<;e> par divers aiit^-urs (jiii paniisHent U-^ avoir tireen, du uioinM
poor la plupart. des arehive^ d*Ktat de Kriboiirir. CN-s antMir.-« y ont aii'^Hi in«««'T*'' he;ni'-oup d«r
sooTenirs personnels qui pre>entent nn ^-ertain iiit/'ret. f,*'H not*^«' p-produite- ride^-ii- -ont
comme perdnen dans un i^rand «'ahier internale au folio VM) de la '-hroni(|iie. (V rnh'vr a ponr
titre: Exirait du rolle ih la taille ou rnntrihNfh/n iinffos^,*' l'tnmt'f irtr^h ntir fnut If
eanion pour l'acquisUifttt tlu romfe ih- (irin/f-rf .... /77^y, voir -iirtout !♦•■< folio- J2. S-^
et 24 de ce cabier. Nou.- fw devons la «opi'- a M. VAthi- Vr. |)ii/r*r-t.
*Seaiice du jeudi ajouter \2 nov^nilin* YMü'».
— 46 -
cOd avait rapfiorte de la bataille de Grandson ane coarerte appelee drap
de reloar noir brodee en or. qae Jacob Arsent. maitre de la fabriqae soit inaire
de lei^Iii^e de Saint Nicolas a achetee et pavee a Valli Techtermann, m^tre da
batin, :>i livres. qai faLsaient alors 18 ecus d'or et 'V qai fönt 51 icJOA et
quelques» batz ä pre:^nt M770. Le dit recteur de la fabriqae fit poar la payer
une qaite qui produisit 53 lirres et quelques sols».
«Outre ces effets. il eut nne tapisserie que le dit recteur paja au eapitaine
Petermann de Fauci^y 24 Ii\Tes. Apparemment, il n aura pas paye ces pieces
bieii eher, parce qu'on n'en connaissait ici euere niieax le mirite que le soldat
«cuisjie iie coniiaissait la valeur du gros diamant de Charles le Timeraire qu*il
trouv'a sur le champ de bataille apres la victoire de Grandson et qa'il vendlt
ä an pr^fre pour un florin da Rhin».
T'es trois rhapes aux armes de Bour^oeme sont conser\'^ aajoord'hui
au Musec de Fril>oun2'. On a toujours !iupi»ose qu'elles avaient et^ taillees dans
un firrand drap achete du butin de Morat par la F^abrique de St-Nicolas. M. de
Techtermann est persuade que cette theorie est fausse et il a troavi de preuves
qui la detruinent. II est pensuade que ce.s .'i chapes etaient des manteaux de
grands digfiitaires de 1 Ordre de la Toison der. Ils auraient ete primitirement
routre si Ion en r-.roit la chronique du XVII*^ siede dite chrouiqae Baemy. Un
inventaire de la sacri.stie de la collegiaie de St-Nicola«:, dressi ä la fin da XV«
siegle, dit positivement que ces chapes out ete |»rises ä Morat *3 capas que
rowpii^tr Jnerunt untc Murctnm»,
lUitin de Morat. «Fribourg reniporta entre autres butins de la bataille
de Morat un bon nonibre de bannieres, drai>eaux et guidons, que Ton suspendit
et ^tala en trophees ä leglise de S^ Nicolas coninie on le fait ailleurs, et c'est
apies en avoir tire les portraits sur un grand volunie de parchemin soit de v^lin
qui est aux archives de la Chancellerie dans lequel sont aussi les portraits des
pr^dils habits sacerdotaux, les tapisseries et peut-etre aussi la predite couverte
de velour noir brodee. C'et ouvrage la est un chef-d oeuvre de miniature*.
Te recueil, -le Faljuenbuch» est conserve actuellement au Archives d'Btat
de Fribourg. Plusieurs de ses planches ont ete puMices dans le Fribourg ar-
tistique. II a fait l'oloet dune ctude speciale avec desrription coniplete de toutes
les planches, de M. Cli. Stajessi dans le volunie de I1K)3 de cette meme publi-
ration. La plupart de ces drapeaux proveiiaient du butin bourguignon et des
canipagnes d'Italie.
«Ces etendards; bannieres et guidons sont restcs ainsi suspendus dans
leglise Jusqu'en 1048 qu'on la reblanchie et doree, coninie on Ta fait pour la
seconde fois entre les annees 17r)0 ä IT^IO».
Vax 1<)4H, on avait retire ces piccos du trophec dans une grande caisse
ou garde -rohe fennee derriere les graudcs orgues. (^uautl on vint depuis ä refaire
les orgues et la trilnine, apres ce spcoikI l»lancliissage de leglise, on a dölogi
cette caisse et ces pieces de tro[>liee».
^iWAW qui avaient vu ce depot ou (|ni en avaient connaissance ont demandi
des nouvelles <le son sort. Ils sc sont adresses pour cela a ceux qui seniblaient
— 47 -
ne pas devoir Tignorer, mais auraient dd le retirer d'oiiice si on ne le pouvait
plns laisser dans le mfime endroit, mais toutes les perquisitions furent inutiles.
8i cenx-lä ne peuvent en donner aacun indice, ne peuton pas les taxer d'une
nögligence inexcusable? S'ils ne veulent pas en donner, de quoi ne peuton pas
les soup^onner? Je laisse Tbomme de probitä, pour peu de goüt qu'il ait pour
Tantiquitä et la moindre ätincelle d'amour pour la gloire de sa patrie, juger de
la perte de semblables monuments etc. etc.»
«II pourrait se faire que ces drapeaux ont m mis dans une caisse ou
dans plusieurs, remis k nn ouvrier pour les porter peutetre ä la Chancellerie
ou un domestique qui les aura roQUs, les aura remis^s sur le galetas, en aura dit
quelque chose an chancelier qui peut Tavoir oubliä, ou k un domestique du Hoof
qu'un Baumeister peut avoir aussi bien oubliä qu'un Abboltz dans une forfit,
que les ouvriers du Hoof vendent. Ou ils peuvent aussi avoir 6t6 port6s dans
un arsenal oü un ratasseur d'armes peut les avoir retir^s sans autre consigne.
J'espfire qu'ils se retrouveront un jour par quelqu'un qui ne les cherchera pas:
mais, s'il est b6te comme les autres, il est vrai qu'ils risquent s'fitre cachäa
dans rignorance encore fort longtemps».
On a accus^ faussement les troupes frangaises de s'fitre empar^es de ces
troph^es en 1798 lors de la prise de Fribourg. Suivant M. de Techtermann il
se peut que Tune ou Tautre de ces tentures en particulier une tunique de li^raut
d'armes aux armes de Chälons et celle que le maitre de la fabrique de la
coll^giale de 8t-Nicolas avait achet6e au capitaine Petermann de Faucigny, se
trouvent actuellement au Mus^e de Berne.
«Je parlerai encore de monuments antiques provenant de la bataille de
Morat. Ce sont des boucliers de bois clouäs k une poutre du plafond de Tentr^e
de Tabbaye des tanneurs de TAuge. Leur provenance est assez indiqu^e par
les marques armoriales qui y sont peintes. Toute espöces de legendes et de
traditions ont surgi k propos de ces boucliers».
«L'ann^e derni^re (1769), un de ces boucliers ätant tombä ou du moins
mena^ant de tomber, je Tai fait apporter chez moi pour le faire voir k quelques
ouvriers menuisiers connaisseurs et savoir de quel bois il ätait. Ils ne se sont
pas trouväs d'accord, les uns disaient que s'^tait du peuplier: d'autres, disant
que le bois de peuplier ne durait pas si longtemps sans pourrir, pr^tendaient
que c'^tait du tilleul, soit de Forme blanc, qui se laisse facilement travailler
et tient plus longtemps contre la vermine et la corruption. J'opine pour ce
demier, parce que ce bois se laisse facilement travailler, bien qu'il soit extrfime-
ment sec».
Description de ces boucliers. «Hauts de pr6s de 4 pieds, 6pais de 9
lignes, pointus au bout inferieur arm^ d'une pointe de fer pour le planter en
terre. Concav^s ä l'ext^rieur comme la fonde fendue d'un arbre, excaves in-
tirieurement contre Thomme, deux courroies dans cette cavit6 distantes presque
de deux coud^es pour y passer le bras, un coussin soit un petit matelas clou^
entre ces deux courroies, apparemment pour garantir le coude du porteur de
se froisser dans la marclie^.
- 48 -
Ornentents. «Ces boucliers sont coaverts d'une pean flne chamoiste de
moQton coll^ k rintärieur comme k rextörieur, une croix ronge 8oit gaeole en
sautoir k rextirieur aboutissaut aux quatre coins. Quatre fusils, antrement
briquets (battefeu en patois), d'or, cantonös, joignant chacun k on caillou soit
pierre k feu sable, jettent des ötincelles soit des flanimes. Ces deax piöces
forment, par leur saite alternöe, le colier de l'Ordi'e des Chevaliers de la Toison
d'Or, institui par le duc de Bourgogne Philippe le Bon le 10 Janvier 1430
pendant la solenniti de son mariage. Charles le Hardi a 6t£ le premier chef
de cet Ordre apris la mort de son pire. Depuis ce prince, la maltrise de TOrdre
a pass6 aux rois d'Espagne qui en sont encore les chefs'. Ces boncliers ne
peuvent pas 6tre plus röcents que de la bataille de Morat. II y a en, dans le
piquet commandi par Jacques Felga 11 soldats dötachös de la compagnie des
Tanneurs, qui' auront, k leur retour, probablenient rapporti ces boucliers et
les auront diposßs comme trophöes dans leur anborge».
Usage de ces boucliers. «Ils ne devaient pas servir k la cavalerie; la
pointe de fer dönote qu'ils devaient 6tre fichös en terre et qu'ainsi ils se sou-
tenaient d'eux-mfimes pour que le soldat efit les bras libres, afin que, ayant nn
genoux k terre, il püt tirer de son arquebuse ou de son arbalöte, tout en itant
k couvert. Chaque soldat du front d'un bataillon ayant ainsi son bouclier devant
lui, ce bataillon itait couvert comme d'un parapet, rösistant aux piques et aux
traits d'arbal^tes des Suisses qui ne maniaient pour lors encore que pen d'annes
k feu. Ces boucliers pouvaient encore rösister k la balle des fusils et de la
fa^on que Ton Charge aujourd'hui, k moins que ce ne ffit, comme on dit, k
brüle-pourpoint. Celui que je me suis fait apporter a quelques trous et des
nervures qui marquent qu'il a 6t6 attaqui aux premiers usages qu'on en a faits».
D'apris M. de Techtermann cette description permet de conclure que ce
sont des pavois de fantassins tels qu*ils sont d^crits dans VioUet-Le-Duc.
On ignore tout ä fait ce qu'ils sont devenus. Un pavois analogue de forme
et d'ornementation, bien que de plus petites dimensions, se trouve an Muste
de Beme.
Les armes de T^v^que Guillaume de Menthonay
k la eathedrale de Lausanne.
Par Fred. Th. Dubois.
II. existe k rextirieur de la cathödrale de Lausanne, dans l'angle rentrant
du transept sud et de la nef, trois culs de larope A, A, A (flg. 23) exicntte
suivant le m^roe modele, lepr^sentant un petit ange aux ailes ötendues et
tenant devant hü un 6cu, portant une croix de S^ Andre ou sautoir accompagnö
de quatre coquilles de S^Jaques (flg. 22)'*,
' L*auteur de ces not es aiirait pu ajouter que dopuis l^extinction de la maisoii d*Autriche
on Ks|)n;j:nc, le «lief de la branebe allemando de cette dynastic joiiit du meme privilöge (J. G.).
' Ce plan et ce dessin ont et 6 faits pour les Arebives heraldiques par Mr B. Eecordon,
arcbitecte. Nous lui exprimons ici nos reiucrciemeuts.
Sg. 2d
Quelles sont ces amies? Si nous cotiKultons rarmorial du Pays de Vaud
par de Mandrot nous trouveroiis que ces annes sont celles des Afenthonay, an-
cienne fatnille de Savoie dont un seul membre a joiie un röle dans le Paya de
Vaiid: Guillaume de Menthonay, ivgque de Lausanne.
En effet si nous examinons les monnaie» äinises aous l'^piscopat de cet
ir£qae nous y Irouverons les menies armes {flg. 24). II y est representi assis
gar un siige gothique, coiffä de la mitre, revätu de l'aube, de la cliasuble et
da pallium, de sa main gancbe il tient la Crosse, le volute toarnä contre lui,
de l'autre main il benit, devant ses genoux est pos6 l'^cu ä ses armea (flg. 35)'.
Sar le revers de ses monnaies nous trouvons une interessante combinaison de
ses armes et de la croix qui est liabituellement sur les monnaies äpiscopales
(flg. 26 et 27).
Le senl document ancien nous donnant les 6niaux de ces armoiries est
rarmorial manuscrit de Mulinen ä Beme. Ils sont: de gueules au sautoir d'ar-
;ent accompagn^e de quatre coquilles de S'-Jaques du mSme.
Guillaume de Menthonay avait iti £lu ^vöque de Lausanne le 7 aoüt 1394*.
Comme nous l'avons dit plus haut Guillaume de Menthonay appartenait
ä one tr^s ancienne famille de Savoie*, qui avait däjä donn^ plusieurs hommes
de marque k l'Eglise. Nous citerons: Aymon de Menthonay ^v^ue de Gen^ve
vers 1269 et Jaques de Menthonay cam^rier du pape Clement VII et cardinal
en 1383.
' Nona devODS cette petite reconstitadon, cx^cntäe d'apr6s les difKrenteB n
QDilUiune ile Henthonaj, k rohligeance ile H. ,1. Grnaz, ailjoint au Mosee cantonal il'Ari.h^ologi«'.
•Hlerarrhia cntholka meilii aevi. par le P. C. Heubel. Munster 189K, T. I p »(Kl.
*voir: Ärmorial et Nobiliatre de l'ancien äacüi <te Savoie, par le cotnte E. Am^d^e de
FoTU, art. de Hentbonay Tome III 471.
Ar. 23
Son i>6re ^tait noble N. de Menthoiiay ' et sa m^re Nicolette Alle de
n. Mennet de Langiii ».
(Jiiillaiinie de Arentlionay avait un fr^r«, sur leqiiel nous ne possMons pas
de iletAÜK, et iinc .sii'ur, Krargiieritc, daine de Turchet eii Savoie et femme de
Pierre de S'-Jeoire, »ei^ieiir de neaiieroissaiit. Elle fut son heriti^re.
L'lnstoire de l'episcopat de Guillnunie de Menthonay se
troiivo dans les ■Meinoires liistoriques siir l'ergi'lie de Lausanne-,
par Schmitt auxqiiclles iious renvoyons nos lectenrs. Nous
rnpjioller'ons qne c'est a cet äveqnc que l'on doit 1a construction
du cliäteaii de Lausanne. Conimenc^e i)eu arant sa inort eile
fnt tenninec par son succosscnr, (iiiillaunie de Oiallant dont
\en amioiries de<-oront encore actiiellenient les fa(;ades de ce
.li-nifm ^;iv^'^lt■) cllllleau.
Itans son testaniciit dat^ de 14ili> Guillaunic de Menthonay demande k
(ilii» inliumtV dans la chapellc qu'il a fait constrnire et qui n'est pas encore ter-
minal' qiii so Irouve devant la porte par laqnelle on entre dans la catliidvale
.In «"iM"^ dl» la chaitelle de St«-Marie: Corpus sinn» viilt et clegit poni ei in-
• "tuUtri hi/ni aipclli'm siiant iwvam rt notiäinii ßnitinit, t/tifnn ordinavit
•• iitfift ttpcrc el eff'cctii couipicri, qiiac sila est ante portain per quam
• tlut fitU'siiiHi Ih'tilc Murine l<iri<iiinieiisis Iciideiuto versus et prope
\'"'ri; tit'iitiie Marine et in eanidem aipellaiii sepiilliirtim stiatu fieri
■t ,>i./fM(i/ sirioidtitn staltim et conditioncm ipsiris ^
MO in *rt. <Ie l-angin P»?« 235.
.'«nIOMlea v»adoiseB. Baillage de LftOBoane, N« 2501, T. XIV, i
flff. 25
Oräce aus savantes recherclies de t£. l'abb^ Dtipraz remplacement de la
cbapelle de St^-Marie est maintenant fix^. Elle se trouvait sous la tourelle du
transept sud. La porte dont 11 est fait inention est donc celle qui s'onrre du
coli du porche des Apötres (voir flg. 23).
Ag. 26
'i, de deoier on Tr^ao) on 'A denlers (revera) Demi Gros od 6 dcDiern (reven)
Les trois consoles armori^es dont notis venons de parier sont donc les
Testes de la chapelle tnentlonn^e dans le testament de l'evSque. Elles itaient
destin6es ividemment A recevoir les nervures d'une voüte recouvrant cette chapelle.
Le 8 Juillet 14<>it (ruillaume de Meiitlionay fiit tue par un de ses ser-
viteurs, au eliitteait de Liicens et d'apies la clironique dite de Moudon il fut
en»eveli devant la petite porte, devaiit la cliapelle de S*«- Marie et corpus
ejus fnit portatnm apnd Lniisiuntaiii die decima rjitsdcm mensis et se-
pitUnm ante parvam porlam propc capvUam smutae Mnriae '.
Nous sommes donc bien U eii priaence des lestes de la chapelle, et des
armoiries de Guillaume de Menthonay iv^que de Lausanne.
Iloraldik in Kunst und Kunstj?e\ver})e.
Ein imMlcrinT Toti'iiMcbild, Für ein langjähriges Mitglied unserer Ge-
sellschaft, das schon durch zahlreiche Auftrage das heratdisclie Kunstgewerbe
in unserm Lande unterstutzt hat, wurde in diesem Winter ein grösseres Schnitz-
werk vollendet, das wir auf Wunsch des Verfertigers hier im Bilde wieder-
' Himorial de Fribourgr, Tome III, paq^e .%fi.
geben. Der ljiii7.eMi<> SiliiM zeiget in Aiilehtiuni; an iHe deuUchoii 'l'otcnscbilde
ein VtllwappRn in kräftigem Relief und rings heiniin in sivlierem Schnitt eine
dekorativ geliattene Hchriftzeile. FUr Zünfte, Vereine und Gesellscliaften böte
sich (ielegenliott, iiei Herrn Streuli-Bendel herald Isclien Ziinmerscliuiuvk älm-
liehen Charakters erstellen zu lassen. Sein Atelier sei hiemit Freunden dei
Wappenk linst empfohlen.
Hüchorolironik.
La Kpvuc Ilt-i-atilii|iic, historique et iioMliaire fond*e en 1862 (8 raS
Danmier, Paris XVT).
Die vielseitige Pariser Monateschrift, die uiiLer diesem Titel, redigltri
von Vifwuto de Maxieres- Manl^-on, ei-scheinl, hat heuer ihren 18. Band begonnen,
Er ist, wie Hcine Vorgänger, ungemein reich an interessanten MitteiluBgeo..
HehoH wir aUH dem Stoff, der unsero Leser vorab interessiert, hervor die List«
- 53 -
der französischen Refugianten des Jahres 1793; dieses Vei'zeichnis dürfte für
viele jetzt in Deutschland ansässige Familien von grossem Werte sein. Die
Bevne gibt ausser ihrem historischen, heraldischen, genealogischen Text und
der BOcherchronik auch einen Zivilstand des französischen Adels und eine
Chronique mondaine heraus, femer Übersichten über hervorragende, unser Fach
betreffende Auktionen, über Orden und Ordensverleihungen. Die Januamummer
behandelt u. a. das Vorkommen der Fledermaus in der Heraldik, deren Rolle im
Schild der Stadt Valencia wir s. Z. in diesem Archiv erwähnt haben ; die März-
nummer bringt eine Arbeit über japanische Heraldik, die manchen unserer Leser
interessieren dürfte. Im Aprilheft belehrt uns Vicomte de Mazi^res-Maulion
über die Angemne, eine seltene rosetten- oder sternförmige heraldische Figur.
Wir hoffen, die Revue H6raldique bürgere sich auch in unseren Bibliotheken
ein; sie ist es wert.
P. Ignaz Hess. Schild- und Fensterschenkungen in Engelberg. Obwald-
ner Geschichtsblätter 1904. Heft 2. Zürich, Schulthess & Co. 1904.
Dass die edle Wappenkunst auch im Kanton Unterwaiden eifrige und
gelehrte Freunde hat, ist unsern Mitgliedern besonders seit der vorletzten
Generalversammlung der Heraldischen Gesellschaft zu Stans und Engelberg be-
kannt. Heute tritt unser Mitglied, P. Ignaz Hess, der unermüdlich tätige Stifts-
archivar von Engelberg, mit einer Zusammenstellung der Scheibenstiftungen
seiner Landesgegend hervor; sie reicht von 1575 bis zum Jahre 1713 und um-
fasst eine reiche Sammlung von Daten, die aus Denkmälern und Urkunden zu
gewinnen waren. Zu ergänzen wäre das Verzeichnis noch durch die interessante
Scheibe der Talleute von Engelberg, die im ersten Drittel des 16. Jahrhunderts
(die letzten beiden Ziffern des Datums 1521 sind modernen Ursprungs) nach
unbekanntem Orte gestiftet und im April 1904 in Zürich versteigert worden ist.
Ed. Wymanii. Das Geschlecht der Schönenbüel in Alpnach. Obwaldner
Geschichtsblätter 1904 Heft 2. Zürich, Schulthess & Co. 1904.
Der Genealogie eines Obwaldner Ratsgeschlechtes, das seinem Lande
zwei Landammänner und mehrere andere markante Persönlichkeiten geliefert
hat, widmet der gründliche Kenner seiner heimatlichen Geschichte, Ed. Wymann,
z. Z. Kaplan am Elisabethenheim in Zürich, eine eingehende, mit zahlreichen
neuen, aus ungedrucktem Material geschöpften Nachweisen gewonnene Dar-
stellung von 60 Seiten. Auf p. 6 finden wir eine höchst dankenswerte Stamm-
tafel des zwar seit 1372 urkundlich vorkommenden, aber nur in seinen Sprossen
des 16. und 17. Jahrhunderts in festem genealogischem Gefüge nachweisbaren
Geschlechtes.
(f. de Orestis <li Castelnuovo. Brevi cenni suUa vita pubblica del Conte
Giovan Francesco de Orestis. Torino, Cassone VM)4.
Eine knappe Biographie des Grafen Orestis, der in kritischer Zeit als
Bürgermeister von Nizza sich grosse Verdienste um diese Stadt erworben hat.
Die Schrift ist mit einem Porträt und einem Anliang von Dokumenten ausgestattet.
Archiv für HernMik. Heft _'. rJOl. '^
- 54 —
Giustiiio Colaiieri. Bibliografia araldica e genealogica dltalia. Con
introduzione del Conte F. Pasini-Frassoni. Roma, Loescher & Co. 1904.
WeDD eine Art heraldisch-genealogisches Unternehmen auf viele und dank-
bare Benutzer rechnen kann, so ist es die Bibliographie Colaneris; des Vorstehers
der an heraldischem Material so reichen Casanatense in Rom hat sich denn
auch mit der vorliegenden Schrift, die 2056 ältere und neuere Titel, nmfasst,
ein grosses Verdienst erworben. Bequem benutzbar wird die Zusammenstellnng
durch einen Schlagwort- oder Realkatalog, der den Leser in den Stand setzt,
in kürzester Zeit sich über Quellen und Literatur eines Wappens oder Ge-
schlechts zu orientieren. Das sehr ansprechende Vorwort von Colaneris Biblio-
graphie stammt aus der Feder des Grafen Pasini-Frassoni, korrespondierenden
Mitglieds unserer Gesellschaft. Wir empfehlen die Schrift Historikern, Genealogen
und Bibliotheken aufs wärmste.
Heraldisch-Genealogische Blätter ffir adelige und bürgerliche Ge-
schlechter. Monatsschrift, herausgegeben von H. Th. Kohlhagen, Bamberg.
Vor uns liegt die reichhaltige erste Nummer einer neuen Zeitschrift; sie
befasst sich sow*ohl mit Denkmälern der alten Heraldik, Sphragistik, Epitapliik
u. s. w., als mit neuen Erzeugnissen kunstgewerblichen und literarischen Ur-
sprungs. Wir gedenken nach Schluss des ersten Jahrgangs auf diese Erscheinung
zurückzukommen und wünschen, dass das historisch und künstlerisch Bedeutsame
und Interessante hier stets Pflege finden möge.
Emil Zellner, Das heraldische Oniament in der Baukunst. Berlin,
W. Ernst u. Sohn. 1903.
^Ein Künstler, der heraldisches Ornament anbringt, ohne die Bedeutung
der Heraldik zu kennen, gleicht einem Menschen, der mit Fremdwörtern glänzen
will, ohne deren Sinn zu verstehen**. Mit diesem Satz, den jeder Freund der
wahren Heraldik gern unterschreiben wird, charakterisiert der Verfasser seinen
Standpunkt. Er stellt sich im Kampf gegen den Formelkram der verfallenden
Wappenpflege der letzten Jahrhunderte genau auf den gleichen Standpunkt,
den der Rezensent in einer \W\ erschienenen Broschüre eingenommen hat
Sonderbarerweise wird diese letztere aber nur erwähnt mit folgendem liebens-
würdigen Satz: „Ein weiteres Beispiel der tief eingewurzelten irrigen Anschau-
ungen über die kunstgeschichtliche Seite der Heraldik bietet uns der Verfasser
des in Zürich 1902 isic!) erschienenen Werkes: „Das Wappen in Kunst und
Gewerbe", in dem er S. 244 u. 245 zeigt, „wie das Heroldsbild zum Ornament
gemacht wird'' und wie Wände „mit solchen heraldisch-stilisierten Gebilden"
])emalt werden, womit er die biblisch- bildlichen I)arstellung"en des Mittelalters
im Stile jenei' Zeit meint^. Das notiert uns, auf die Sache im einzelnen und im
allgemeinen zurückzukommen. Die erste beanstandete Stelle bezieht sich auf
ein Wandgemälde in Fahr, dei- einsiedlischen Propstei bei Zürich; es zeigt
Lindenbäume, Ra])en und Hirschen. Nun ist der Lindenbaum das Schildbild
der Edeln von Fahr 'Brennwald Ms. II. p. 4n f. „v. Faar im zürichbiet an der
Lindmat Burg Faar ist prochen^; vgl. Fig. 2H, und der Kabe (später sind es
zwei Raben) ist das Wappen des Stiftes Einsiedoln. Auch der Hirsch ist des-
— fSfi —
eher als heraldisches, (ieun als symbolisches Bild zu inter-
pretieren; welcher Person (z. B. einem Propste) oder welchem
Geaclilecht (z, B. einer Allianz derer v. Fahr) er angehört, ver-
nisg ich indes nicht zu sagen. Dass aber nicht nur heraldische
Figuren, sondern auch Schilde, Zimiere, Impresen u. s. w. rein
oniamental, d. h. ausserhalb eines Schildes, oft in Multiplizität
in der mittelalterlichen Kunst eine ßf>lle spielen, weiss jeder,
der sich mit derselben eingeliend befasst bat. Beispiele bietet sowohl Zellners
Blichlein, wie mein Opusculum, Und nicht nui' Wände, sondern Decken, Böden,
Säulen, Kapitelle, Kamine, Kostümteile aller Art sind heraldisch ornamentiert,
wobei %'on , biblisch-bildlicher" Bedeutung gar keine Rede sein kann, Hier ein
ir Beispiele ans verschiedenen Zeiten und Ländern.
Fifr. äü
f
Miisternuir der Kasel des ael. Tbomas
t 1257
^^K Am selben Ort bringt Zellner den Wolken-
^^bnitt mit den Heiligen Deodat und Cyrill in
^^psammenhang und nennt ihn sogar deren Attri-
bat! und doch handelt es sich hier nur um eiue
dekorative, dem ornamenialen Formenschatz des
«ttelalters entnommene Teilungslinie des Schil-
f, bei der kein Mensch an Heilige gedacht hat.
Im Übrigen wird Zellners Büchlein gewiss
te Wirkung haben, wie denn Ziel und Auf-
gabe desselben durchaus anerkennenswert sind.
Die Illustration ist reich und gut, Eiue Aus-
nahme macht die Darstellung des Basilisken
(nicht „Baselisken"), des Seedorfer und des Mar-
irger Schildes ; füi" die Verbindung von Mauer-
Fi^. 31
MusteruiiK mit .Schilden
de« PHpKtes Nikotan» IV.
Masd f 1288— 92)
im Lateran,
CusTuateninoinili,
^Jmrger Schildes ; fi
13. Jahrtiunderi
Annes ]<aupent
Fac-simil6 des armes peiiites Mur la lettre de noblesse accord^e par l'empeveur
Sipismond, eii l-tü2, ä Jean Laurent boiirg;enis de Lausanne
Rrmoiries de \a famille de Qiesbach
ä'apris le dlplAmt aamät 6 nitolas de OInbath
par rcmpfftur Slglsmond It 4 auril 1U4.
raldiquea suisscs 1001. N» 1.
Schweizer Archiv für Heraldik.
Archives Heraldiqnes Snisses.
1904 11;^at^^ } XVm Heft 3.
Genealogische Notizen zur zürcherischen Handels- und
Indnstriegeschichte im 18. Jahrhundert.
Zu den kostbarsten Schätzen des zürcherischen Staatsarchivs gehören
neben den bis in die Mitte des 14. Jahrhunderts zurückreichenden eigentlichen
Steuerverzeichnissen die in den Seckelamtsrechnungen enthaltenen sog. Pfund-
zollrödel, welche eine höchst wichtige Quelle nicht nur flir die zürcherische
Wirtschaftsgeschichte vergangener Jahrhunderte, sondern auch zur Genealogie
der um Zürichs Handel und Industrie besonders verdienten Familien bilden.
Hatte doch die Stadt Zürich von der Reformationszeit an ihr äusseres
Emporkommen und ihren Reichtum fast ganz ihrer Industrie zu verdanken und
bildete die Abgabe, welche die Regierung von den in Zürich eingebürgerten
Kaufleuten für den ihnen gewährten Schutz erhob, eine so grosse Bedeutung für
den Staatshaushalt, dass man glaubte, ohne diesen Pfundzoll nicht existieren zu
können. Dies scheint uns heute freilich um so begreiflicher, als die damalige Zeit
von direkten Steuern gänzlich verschont war.
Sehr eingehende Auskunft über den Steuermodus dieses Pfundzolles gibt
uns der um die zürcherische Handelsgeschichte vergangener Jahrhunderte hoch-
verdiente A. Bürkli-Meyer im Zürcher Taschenbuch 1883 (S. 49), dem wir zu
näherer Orientierung folgendes entnehmen:
^Das Schirmgeld wurde mit 2 Heller von jedem Pfund oder halbem Gulden
Umsatz erhoben, betrug somit 0,^3^0 des Kaufswertes aller Waren. Jeder Handels-
mann erhielt eine sogenannte ZollbUchse, in die er bei jedem Geschäfte seine
2 Heller vom Pfund, d.i. den Pfund zoll, einzulegen pflichtig war. Alljährlich
auf die Ende Juli abzuschliessende Staatsrechnung hin musste die Büchse dom
Amtsseckelmeister eingeliefert werden. Die genaue Durchsicht der Seckelamts-
Rechnungen lässt zu dem Schlüsse gelangen, dass die grosse Mehrzahl der
Pflichtigen bei ihren Einlagen in die Büchsen ihrem geschwomen K\Ae getreulich
nachkam, abgesehen davon, dass jeder die Prosperität seines Geschäftes gerne
durch einen beträchtlichen Pfundzoll an den Tag legte. Mit der Zeit entschlugen
sich grössere Geschäfte der jeweiligen Einlagen in die Büchsen, berechneten
dagegen den ihnen zu zahlen obliegenden Zoll aus ihren HandluntrsbilchcMn.
Von 23,617 Pfund im Jahr 1681 stieg der Zoll auf 81,468 Pfund im Jahr 17f)(),
- 58 -
d. i. auf nahezu einen Drittel der ganzen Staatseinnabme. endlich im Jahr 1791
auf 153.490 Pfiind oder 29 * '« der Gesamt-Einnabme. An dieser letztem Snmme
waren einzelne Handelsfinnen bis zu ß(MJ Pfund beteiligt. Der Zollertrag des
Jahres 1791 entspricht, zu 0.^ ® « kapitalisiert, einem Gesamt verkehr der zürcher-
ischen Handelswelt von zirka 18 Millionen Pfund oder 21 Millionen jetziger
Franken.
Werden wir uns wundem, dass unter solchen Umständen das Bestreben,
im Interesse des Staatshaushaltes das Schinngeld zu mehren, den Rat in allen
handelspolitischen Fragen leitete'? Durch den Reichtum angeregt, welchen
namentlich im letzten Viertel des 17. Jahrhunderts die Seidenindustrie der Stadt
Zürich gebracht hatte, versuchten ihre Nachbarn allen Ernstes, sich diese In-
dustrie ebenfalls anzueignen, besonders was das Spinnen von Floretseide betraf,
Infolgedessen stieg beim Rate die Besorgnis nm Minderung der eigenen
Gewerbe und damit auch des Zollertrags: er ergriflf alle ihm zu Gebote stehenden
polizeilichen Mittel, die Verschleppung der Gewerbe in die Xachbarkantone,
wie ins Ausland zu verhindern. Angstlicher noch als früher wurde von den
Achtziger-Jahren des 17. Jahrhunderts an jeder Versuch selbständiger industrieller
Tätigkeit von Seite der Landleute unterdrückt, und zwar darum, weil man einerseits
das Schirmgeld auf der Landschaft nicht wie in der Stadt erheben zu können glanbte
anderseits den Verkehr der Landleute mit ihren Nachbarn jenseits der Grenze
nicht zu kontrollieren vermochte. Im guten (ilauben, das Wohl des Landes zn
fördern, gelangte der Rat von Zürich auf diese Art dazu, die eigenen Land-
leute empfindlich zu schädigen. Diese betrachteten denn auch das Verbot, weiter-
hin auf dem Lande Wolle zu kämbeln 0^79), ihre selbstgewobenen BaumwoUen-
tücher zu bleichen und zu färben (169:^), Baumwolle und SeidenabßLlle über die
Kantonsgrenze hinaus zum Spinnen zu geben i^l708i und einige weitere ähnliche
Beschränkungen als eine Verkümmerung ihrer bisherigen Gewerbstätigkeit and
grollten darob der Stadt um so mehr, als sich diese industriell im Laufe des
18. Jahrhunderts fortwährend hob, dank den neuen Industriezweigen, welche
die französischen Religionsflüchtlinge zur Zeit von Ludwig XIV. in Zürich ein-
geführt hatten."
Wenn wir uns darauf beschränken müssen, unsere genealogischen Notizen
nur auf die zürcherischen Handelsfamilien des i"^. Jahrhunderts zu beziehen,
so darf einerseits jenes Jahrhundert als das in kommerzieller Beziehung glän-
zendste des ancien regime betrachtet werden, andrerseits ist es aber auch nur
für dieses Jahrhundert und zwar auch nur für die zweite Hälfte desselben
möglich gewesen, von allen Firmen sichern Aufschluss über die Natur ihrer
Geschäfte und Fabrikate erfahren zu haben. Die im übrigen tadellos erhaltenen
Pfundzollrödel geben uns lediglich die Namen der Firmen mit jeweiligem Steuer-
betreffnis, zuweilen auch unter Beifügung des Geschäftshauses. Die Kenntnis
über die Natur der Fabrikate etc. scheint der Schreiber als selbstverständlich
vorausgesetzt zu haben.
So sind uns aus frühem Jahrhunderten nur einzelne bedeutendere Finnen
bekannt, die Grosshandel trieben und demnach den Pfundzoll zu entrichten
- 59 —
hatten. Bereits Ende des 16. Jahrhunderts treffen wir die Gebrüder David und
Heinrich WerdmttUer '^ im Seidenhpf, als Gründer eines bis ins 19. Jahrhundert
(1845) reichenden Seiden geschäftes, dessen Blütezeit in die ersten Jahrzehnte
des 17. Jahrhunderts fallt. Mitte des 17. Jahrhunderts sind die Baumwollflrmen
Leonhard and Eonrad Holzhalb, Eonrad Locher im Eratz, Eudolf Hartmann,
Joh. Anton Pestalozzi* und Felix Orelli* beim Spiegel als Fabrikanten von
Banm Wollstoffen ; die Häuser Hans Easpar Schulthess ♦, Jobs, von Muralt ♦fund
Kaspar und Hans Eonrad Gossweiler* als Floretfabriken die grössten Geschäfte
Zürichs, war ja doch bereits im 17. Jahrhundert die Stellung Zürichs für Seide,
Wolle und Baumwolle gleich derjenigen St. Gallens für Leinen und derjenigen
Basels für Bänder eine dominierende. Die bis vor nicht allzulanger Zeit eine
wahre Zierde Zürichs bildenden Häuser zum Seidenhof' (das 1592 erbaute
Stammhaus der Werdmüller, aus welchem ein getäfertes Prachtzimmer als letzter
Überrest ins Schweizer. Landesmuseum gelangte), Wilden Mann * (Stammhaus
der Holzhalb), sowie das heute noch in alter Pracht stehende Lusthaus Bocken
(erbaut von dem reichen Seidenzwimer, spätem Bürgermeister Andreas Meyer
(-Weggen) sind heute noch stumme Zeugen des Gewerbefleisses jenes Jahrhunderts.
Den wachsenden politischen Einfluss jener Handelsaristokratie zeigen uns am
besten die Namen der Escher vom Glas*, Holzhalb, Werdmüller*, Weggen-Meyer,
die nebst andern bereits ein starkes Gegengewicht zu der, jedem Handel und
aller Industrie gänzlich abholden Gesellschaft zur adeligen Stube' bildeten.
Allein erst das kommende Jahrhundert sollte die Stadt Zürich zur eigent-
lichen Metropole des schweizerischen Grosshandels stempeln; neben der Seiden-
und Baumwollenmanufaktur wurde die Mousseline- und Indienne-Industrie von
grösster Bedeutung, und es war hauptsächlich letzteren zwei Industriezweigen
zuzuschreiben, dass der Ertrag des^Pfundzelles Ende der neunziger Jahre des
18. Jahrhunderts beinahe fünfmal so gross war, als ein Jahrhundert früher. So
ist es wohl auch gerechtfertigt, gelegentlich derjenigen Männer und Familien
zu gedenken, die sich als Träger dieser Industriezweige um ihre Vaterstadt
verdient gemacht haben. Wir folgen hiebei den Pfundzollrödeln der"Jahre 1706,
1756 und 1796, indem wir selbstverständlich nur die bedeutendsten Finnen
hervorheben können.
* Betrefifend die Familieng:eschichte, sowie den heutigen Personalbestand der mit * be-
zeichneten Familien, verweisen wir auf das im Herbst d. J. in Basel erscheinende «Schwel-
zerische Geschlechterburh^ femor für statistische Angaben des Personalbestandes
auf den Bürger etat der Stadt Zürich llK>i, der indess in genealogisch-historischer Hin-
sicht aUen Wert verloren hat, seit alle Familien ein und desselben Namens, nicht aber des-
selben Stammes, Termischt sind.
» Über das Haus zum Seidenhof vgl. Vögelin, das alte Zürich, sowie Bürkli-Meyer,
Zürcher. Seidenindustrie. Zürich 1885.
* Über das Haus zum Wilden Mann vgl. die Abhandlung von Prof. Dr. Bahn im
Zürcher Taschenbuch 1888.
' Zur Geschichte der Adeligen Stube in Zürich und der staatsrechtlichen Stellung der
Zürcher Juukerfamilien vgl. Vögclin, das alte Zürich, ferner Herald. Archiv 1904. Heft 1, p. 5,
und Schweizerisches Geschlechterbuch: Einleitung (Staatsrecht der Stadt und Republik Zürich.)
- 60 -
Im Jahre 170G stehen mit einem Pfundzoll von 2380 il* die G«br. Jakob
Christof und Leonhard Z i e g 1 e r '^ im Pelikan an der Spitze sämtlicher Firmen.
Besitzer einer Florfabrik, beschäftigten die Herren Ziegler über 100 Weber
und bezogen merkwürdigerweise schon damals, neben italienischer, auch
japanesische Seide. Die Firma erscheint auch 10 Jahre später noch an erster
Stelle und erlosch erst Ende des 18. Jahrhundeils. Jakob Christof Ziegler er-
baute 1C7Ö das Haus zum Pelikan im Thalacker; von seinen Nachkommen haben
sich Generalmajor Jakob Christof Ziegler 171)8—1859 und Oberstdivisionär Paul
Karl Eduard Ziegler, 1800—1882, auf nülitärisohem Gebiete ausgezeichnet.
Das alte Stammhaus ist heute noch im Besitz der Familie.
Ebenfalls als Florfabrikanten scheinen die Gebrüder Wilhelm (1666—1737)
und Kaspar (1670—1724) Seh in z* ihr Glück gemacht zu haben. Geboren als
Söhne eines biedern Bäckermeisters (Pfister) gründete das Brüderpaar im Hause
zum Florhof ihr Geschäft, das in kurzer Zeit zu solcher Blüte gelangte, dass,
als sich die Brüder im Jahre 1718 trennten, jeder 2(X),0(X) GL erhalten haben
soll, ein für die damalige Zeit ganz bedeutendes Kapital (260,000 Gl. = zirka
750,000 Fr.). Ihre Nachkommen, zu denen aucli der um die zürcherische Wirt-
schaftsgeschichte verdiente Ratsherr Hans Heinrich Schinz, f 1800, gehört,
breiteten sich mit der Zeit sehr stark aus und widmeten sich auch mit Erfolg
der Wissenschaft. Das Haus zum Graben (Bahnhofstrasse Nr. 43) ist heute
noch im Besitz der Familie.
An dritter Stelle des Rodels vom Jahre 1706 finden wir die Familie
Gossweiler", d. h. die Firma: Hans Kaspar Gossweiler im Berg, während
die Finna Hs. Konrad Gossweiler beim Brunnen an sechster Stelle erscheint.
Die Gründer dieses bedeutenden Kaufmannshauses sind die Gebrüder Hans Kaspar
(t 1653), Adrian (f 1675) und Jakob (f 1640) Gossweiler, Söhne des Gürtlers
Konrad und der Agnes geb. Birch. Hans Kaspar, der älteste der Brüder, vermählt
1) mit Dorothea Werdmüller, 2) mit Margaretlia Paravicini, starb als reicher,
kinderloser Mann, während von seinen beiden Brüdern die zwei Hauptlinien der
Familie abstammen. Adrian, vermählt mit Regula Hirzel, ist Begründer der Branche
zum Brunnen, Jakob, vermählt 1) mit Barbara Werdmüller, 2) mit Magdalena von
Zoller, derjenige der Branchen zum Berg und Schönenhof. Erstere betrieb mit
grösstem Erfolg eine Floretspinnerei, letztere mit ebenso grossem Erfolge Baumwoll-
fabrikation ; die Blütezeit beider Branchen fällt hauptsächlich in die erste Hälfte
des 18. Jahrhunderts; erstere ist heute ausgestorben, letztere sank anfangs des
11)! Jahrhunderts in den Handwerkerstand und blüht heute noch als letztes Reis
der einst sehr zahlreichen Familie, die, ohne zwar politisch von Bedeutung zu
sein, kraft ihrer Tüchtigkeit im Handel lange Zeit zu den ersten Familien
* Im 18. Jahrhundert ^alt der Zürcher (»uMon ra. Fr. 2. r)ühis i>. iK) jetzigen Geldwerts.
Das Pfund, mit welchem die Kaufmannschaft au8S(!hIie8Bli<th redinete. entsprach einem halben
Gulden, also ca. ly^ Fr. nach heuti«^em Kurs.
* Näheres über die Familie Schinz siehe: Tohler, Zürcher Wappenhuch.
* Zum alten Stumme dieser Familie gehört heute nur noch Nr. 7 des Zürcher. Bürger-
etats 1904 (Familie GossweUer).
- 61 -
Zürichs zählte. Die Häuser zum Brunnen (1729 erbaut) (Bahnhofstrasse 32), zum
Berg (Schönberggasse 15), zum Schönenhof (Rämistrasse 14), sowie das Landgut
zum Langenbaum in Ütikon am See sind ehemals Gossweilersche Besitzungen.
Endlich sei noch die an vierter Stelle des Eodels stehende Familie Escher
vom Glas' erwähnt. Der spätere Bürgermeister Heinrich Escher, n. 1626, war
einer der tüchtigsten zürcherischen Kaufleute, bis er 1678 bei seiner Wahl zum
Bürgermeister sein Fabrikationsgeschäft in Seide und Wolle seinen fünf Söhnen
übergab. Drei derselben mieteten 1692 von ihren Vettern Werdmüller den
Seidenhof und setzten unter der Firma Hans Konrad Escher und Gebrüder die
darin langeher betriebene Fabrik von Wolle- und Seidenkrepp fort. 1702 verliess
der älteste der drei Brüder den Seidenhof und gründete im Wollenhof ein Seiden-
geschäft, das lange Zeit unter den ersten Seidenfirmen stand. Die im Seiden-
hof verbliebenen zwei Jüngern Brüder firmierten ab 1729/30 Heinrich Escher jünger
und Gebrüder und erwarben sich durch die Einführung des sog. Bologneser
Flores um die zürcherische Industrie ganz bedeutende Verdienste.
Wenden wir uns nunmehr zum Jahre 1756, so finden wir als Gesamt-
ertrag des Pfundzolles bereits über 100,000 ff, gegenüber ca. 38,000 im Jahr
1706, nach heutigem Werte also ca. 150,000 Fr. Weitaus an erster Stelle steht
mit 535() Ä die Firma Hans Konrad Ott*. Gründer derselben ist der spätere
Zunftmeister Salomon Ott 1653—1711, von Beruf ursprünglich gleich seinem
Vater ein Nadler, später Baum wollfabrikant. Der Ursprung der Familie Ott ist
nicht festgestellt, sicher ist bloss, dass die Familie von dem Färber Kilian Ott
abstammt« der 1463 als Besitzer des Hauses zur Färb am Münsterhof erwähnt
wird. Zunftmeister Salomon Ott hinterliess drei Söhne, die sich gleich dem Vater
ihre Frauen aus der Familie Lavater holten, was auch weitere drei Generationen
hindurch vom Vater auf den Sohn der Fall war. Sie sind die Gründer der
Firmen: Ratsherr Ott, Pfleger Hs. Konrad Ott, Hans Heinrich und Gebrüder
im ßennweg, die alle -neben der Stammfirma Salomon Ott* bis zum Ende des
18. Jahrhunderts sowohl in der Seiden- als Baumwollenbranche an erster Stelle
waren Die Häuser zum Garten, zur Engelburg, zum roten Adler, zum Berg,
zur Krone (jetzt Rechberg) gaben den verschiedenen Branchen der Familie den
Namen. Die Nachkommen des ehemaligen Nadlers versteuerten 1756 mit 9070 ff
die grösste, 1796 mit 11,951 ff immer noch die viertgrösste Steuer.
An zweiter Stelle des Steuerrodels 1756 treffen wir die Familie Schulthess*
mit 8378 f7. Wir haben dieselbe bereits im 17. Jahrhundert (1657) durch die Firma
Hans Kaspar Schulthess vertreten gesehen. Das Jahr 1756 weist neben dem alten
Stammhause eine Reihe jüngerer Firmen auf, die alle nach ihren Häusern genannt
werden. Die Familie Schulthess erscheint bereits anfangs des 15. Jahrhunderts
in den zürcherischen Bürgerbüchern und zwar vorerst unter dem Namen Cunrat,
später Cunrat gen. Schulthess und seit Anfang des 17. Jahrhunderts nur noch
unter dem Namen Schulthess.
' Nühcrcs üluT dicKc bt'dfutendp Zürcher Familie sielic: K oller- Ksche r: (iPsrhichte
der Familie P^sclu'r v. (Jlas.
Im 15. tiiid in der ersten Hälfte des 16. Jalirliuiiderts haiiiitsäciilich dem
Gerber- und Miillerstande angeböreiid, hat sich Hans Heinrich Schulthess ( 1569 bis
164^1) zum Grundstein als erster seiner Familie dem Handel zugewandt und zog
von der Zunft seiner Väter (Gerwe) auf die Saffran. Seine beiden Söhne Heinrich
(15y4— 1652), Zunftmeister zur Saffran, und Hans Jakob (löilü— 1684) gründeten
die beiden Hauptstämme der Familie, von denen der eine ausschliesslich dem
Grosshandel, der andere auch der Wissenschaft zugetan war. Während die
SchultbeBschen Firmen zum Talgarten und Lindengarten sich speziell mit
Seiden-, die Firmen zum roten Turm und Lindentor mit Florfabrikaten abgaben,
trieben die Firmen zur Limmatburg und zmn liechberg (im Neumarkt) auch
ausgedehnte Bankgeschäfte. Auch in Lyon und Bergamo waren Glieder der
Familie Schulthess bereits im IT. Jahrhundert als Kaufleute tätig.
Für die Stellung der Familie im 18. Jahrhundert ist bezeichnend, dass
sozusagen ein ganzes Quartier, der Hirschengraben, in jenem Jahrhundert in
ihrem Besitze war; die Häuser zum Lindentor, Lindengarten, Florhof, Krone
(Rechberg) seit 1H39, unterer Berg 17JI0 und Limmatburg 1771 waren alle von
der Familie Schulthess" teils erbaut, teils erkauft.
An dritterstelle folgt die Familie Finsler", vertreten durch die Seiden-
firmen: Hans Heinrich, Hans Konrad und Jakob >,^ Hans Konrad im Sihlhof.
Diese, bereits im Jahr 153s in Züricli verbilrgerte Familie, gelangte durch die
im Jahre 1710 erfolgte Gründung des Seidenhauses Hans Heinrich Kinsler zum
Granatapfel, welchem 17ö6 die Firmen Konrad und Jakob A Hans Georg und
1747 Hans Konrad im Sihlhof folgten, in der zürcherischen Handelswelt zu
ziemlicher Bedeutung. Am Ende des l!l. Jahrhunderts gründeten die zwei
Brüder Hans Konrad (176f)— 183i>), Staatsrat, schweizerischer Fiuanzminister
und eidg. Oberstquartiermeister, und Haus Jakob (1767— lti35) unter der Firma
Gebrüder Finsler & Co. ein Bankbaus, das indess 182',' bereits wieder erlosch.
Dagegen florierte die alte Stanimtirma H. & K. Finsler bis zum Jahr 1880. Die
Firma Hans Konrad Fiuslcr zum Sihlhof ging später an die Familie Bodmer
zur Arch über und gelangte zu erneuter Blüte.
An vierterstelle erscheint im Jahre 1756 die Familie Usteri mit5020 S,
vertreten durch die Firmen Martin Usteri ä Söhne und Jakob de Jobs. Witwe.
Gründer der erstem Firma und zugleich Stammvater der heute noch blühenden
Familie Usteri* zum Neiienliof war Paulus üsleri '" 1644—1718. Ursprünglich
Spezereihändler in der Froschau, kaufte er 1683 eine Liegenschaft im Thalacker,
erbaute daselbst 1684 das Haus zum Neuenbof und gründete darin eine Creppons-
und Buratfabrik, die unter der Firma Martin Usteri & Söhne bis zur Revolution '
an der Spitze der zürcherischen Seidenindustrie stand. Ausser dem Neuenhof
" Eine Bram-be dieser Ffttnilic führt dcit 1.S24 nach ibrem Rtammliause, miter Immatri-
knlfttion in den öaterMiehiachfn Adel, den Nnmon: von Schult ho »s-B et' hberfC- Den Fenoiiftl-
beatand der an der 1751 gegrUndct.«o FamilienBliftUDg partizipierenden Branclien (beoanot aRcb
ihrem Stammbaume) «iehe: Schweiz, (jeschlechterbnch, 1904.
° Vgl. die Qeschichte der Fumilie Finsler von Dr. Georg Finxler. BaKel 1891.
" Vgl die MitteitDDgea der Familie ÜBteri. ZUrii'h 1901.
I
waren aucli ilie Häuser zum Tlialliaus und Tlialegg (beide im Tlialacker) im
Besitze der Familie Usleri.
Als bedeutende MousselineliandUmg verdient die F'irma Hans Jakob Oeri "
Erwähnung. I>er Gründer derselben entstammte gleich denjenigen der Firmen
Gossweiler, Esslinger und Scliinz etc, sehr einfachen Veihüttnissen, obwohl die
Familie Oeri zu den allerältesten Zürcher Familien gehört und in einzelnen
Branchen m früheren Jahrhunderten nicht ohne politischen Einiluss war. Aach
auf dem Gebiete der Goldschmiedekunst hat die Familie ausgezeichnete EUnstter
hervorgebracht.
Der Vater unseres Hans Jakob Oeri war indes ein einfacher Gürtler,
wohnhaft im Haus zum Pflug, f HOK. Auch der Sohn betrieb anfänglich das-
selbe Handwerk, gründete jedoch später eine Mousselinehandlung, die bald zu
einem bedeutenden Engrosgeschäft heranwuchs. Oeri soll bei seinem Tode ein
Vermögen von über einer Million Gl. (2'/, Mill. Fr.) hinterlassen haben. AU
bleibendes Denkmal an die heute in ZUrich '■ ausgestorbene Familie Oeri steht
heute noch der in seiner Art einzige Prachtbau, das Haus zum Reehberg. Hs,
Jakob Oeri hinlerliess nur zwei Kinder, einen Sohn Felix, 171ß — 1774, vermählt
mit Elisabetlia Lavater, und eine Tochter Anna, vermählt mit Zunftmeister
Hans Kas[iar Werdmüller [1711 — 1773). Die Tradition erzählt, dass diese, jeden-
falls sehr energische und unternehmungslustige junge Frau, die, nebenbei gesagt,
auch mit Hülfe eines Associ^s (Cramer) das väterliche Geschäft mit Erfolg
weiterführte, das Haus zur Krone (später Rechberg genannt) während der
Teuerungsjahre 177ii/71 habe bauen lassen, um den Arbeitern Brot zu geben;
eine andere Version erzälilt. der Bau sei aus einem -fahreserträgnis der Oeri-
schen Monsselinehandlung errichtet worden; Tatsache ist indes, dass das Haus
in den .Jahren 175i)— 1776 von Baumeister Morf erbaut worden ist; d. h. Frau
WerdmUller-Oeri hat ein Jahr nach dem Tode ihres Vaters den Bau unter-
nommen. Da dieselbe l8<Hi kinderlos starb, vererbte sich der gesamte Oerische
Nachlass, zu welchem ausser der Krone das Hans zum Schönenberg und die
Landgüter zur Vogeihtttle und Seelialde (Meilen) gehörten, an die Kinder ihres
Bruders Rudolf Oeri n. 1759, vermählt mit einer Schwester des Landammanns
Reinharri und Frau Major Sclmlthess-Oeri vom Thalgarten. Durch die einzige
Tochter Rudolf Oeris. Elisabetha (verheiratet mit Hs. Konrad Ott n. 1775),
gelangte die Krone in den Besitz dieser Familie, bis sie 1831i der Enkel Oeiis,
Oberst Hans Ott, an Direktor von Schulthess-von Salis verkaufte, der dem Hans
nach dem alten Hause im Neumarkl (s. o.) den Namen Rechberg gab.
Ein weiteres Seidenhaus von Bedeutung war die Firma Hans Kaspar
Ulrich* beim Kropf, nach dessen im Jahre 176(5 erfolgten Tode ein Schwieger-
sohn und zwar der spätere Bürgermeister Heinrich Kilchsperger, f 18*>&j das
Geachäfl mit grösstem Erfolge weiterfulirte. Kilchsperger hinterliess neben zwei
Töchtern (Frau Ott und Frau Escher) einen Sohn: Rittmeister Kilchsperger-
NUieres über die Familie Oeri siehe; Tobler, Zürfher. Wappenbuch.
Eine andere Brtmche der Familie blBht heute noch in Buel.
— 64 -
WerdmttUery mit welchem seine männliche Deszendenz erlosch. Seine Tochter
heiratete den Oberstlt. in franz. Diensten Jakob Christof Ott und war die
Mutter des vor einigen Jahren verstorbenen Major Albert Ott in Zfirich.
Noch sind es zwei Finnen, die uns aus dem Rodel 175«) speziell interessieren,
zumal die Stadt Zürich beiden die Einführung neuer Industriezweige zu ver
dauken hatte. Nach vielfachen vergeblichen Versuchen gelang es dem ehemaligen
Pastetenbäcker und Schirmmacher David Esslinger*^ 1679—1730, in Zttrich
die erste Indiennefabrik zu errichten, die er durch seine Tüchtigkeit zu grosser
Blüte brachte Er ist der Begründer der später sehr zahlreich gewordenen
Branche der Familie Esslinger zum gelben Haus, welche das Geschäft mit
wachsendem Erfolge weiterführte. David Esslinger hinterliess von seiner Frau
Anna Elisabetha geb. Ziegler ausser einer Tochter Anna Barbara, vermählt mit
Zunftpfleger Heinrich Schulthess und als solche Schwiegermutter der als Freundin
Goethes bekannten Frau Barbara Schulthess *^ im Schönenhof, nur einen Sohn David,
der indes seinem Vater im Tode bald nachfolgte. Dagegen erhielt die Firma Ess-
linger in seinen zwei Söhnen: David 1728—1783 und Melchior 1738—1803 wieder
zwei ausgezeichnete Chefs, so dass die Enkel des ehemaligen Past^tenbfickers
zu den angesehensten und reichsten Kaufleuten Zürichs gehörten und beispiels-
weise im Jahr 1785 einen Pfundzoll von gegen 8000 Fr. bezahlten, was einem
Warenumsatz von nahezu einer Million Fr. entspricht. Nach 120jährigem Be-
stände erlosch die Firma Esslinger im Jahre 1^37 infolge Liquidation, wAhrend
die Familie heute noch zahlreich vertreten ist und auch mütterlicherseits viele
Zürcherfamilien dem gelben Hause stammverwandt sind.
Die andere Firma, welcher Zürich die Einführung eines neuen Industrie-
zweiges zu verdanken hatte, ist die Firma Meyer & Co. Giünder dieser Branche
der sog. Hirschen-Meyer* ist Melchior Meyer 1701—1787, Sohn des Dekans
Joh. Jakob (f 1723). Melchior Meyer betrieb anfänglich einen Tuchhandel im
Hause zum Steg, später wurde aus dem einfachen Detailhändler ein grosser
Strumpf fabrikant, der als reichster Zürcher seiner Zeit gestorben sein soll *K
Tatsache ist, dass er bei seinem Tode seinem Sohne ausser einem in höchster
Blüte stehenden Geschäfte die Häuser zum Steg, zum Xeuberg (Hirschengraben 60),
St. Urban und Stadelhof hinterliess. Dieser Sohn, Quartierhaui)tmann Heinrich
Meyer-Landolt 1732— 1814, gründete mit Hülfe seines Sohnes, des nachmaligen
Obersten Joh. Jakob Meyer zum St. Urban in Stadelhofen, die ei*ste Bandfabrik
in Zürich, deren hohe Blüte ebenfalls aus dem beträchtlichen Pfundzoll ersichtlich
ist. Da sich indes die Konkurrenz von Basel immer fühlbarer machte, g^ng
die Bandfabrik 1819 ein, während das alte Mousseline- und BauniwoUengeschäft
unter der Firma Melchior Meyer noch lange weiter florierte. Conrad Ferdinand
•' Näheres ii)»er «lie KaiiiiliH Ksslinj^fer vom ß^enM'ii Haus und dert-u industrielle Tätig-
keit siehe: Zürr*her. Tasrhrnbuch 1881.
** Bio^n'aphie siehe: Neujahrsblatt des Waisrnhaus Zürich, ItHKJ.
•^ Näheres über diese na«h ihrem Stammhaus Meyer zu Stadelliofen /uheuannte Branche
der nirsrhen-Mi'yer siehe: Zürcher. Taschenbuch 1871» und Freys Bin^rraphie von Courail Fer-
dinand Meyer.
- 65 -
Meyer, der grosse Dichter und Schriftsteller, ist ein Enkel des als Clief des
Hauses erwähnten Obersten Joh. Jakob Meyer z. St.Urban, f 1819.
Nachdem wir mit den grössten Handelsliäusern anfangs und Mitte des
18. Jahrhunderts bekannt geworden, gibt uns das Steuerrodel vom Jahr 1796
auch noch einen Blick in die zürcherische Handelswelt des letzten Viertels des
18. Jahrhunderts.
Abermals ist der Gesamtertrag des Pfundzolles grösser geworden und
beträgt mit 169,312 U fünfmal so viel als 100 Jahre früher. Diese ausserordent-
liche Steigerung war hauptsächlich durch den grossen Aufschwung der Mousseline-
Fabrikation und Indienne-Druckerei bewirkt worden, wiewohl auch eine merk-
liche Quote auf Rechnung der Seidenindustrie zu setzen ist.
Den grössten Pfundzoll steuert die Firma Kaspar Schulthess & Co. mit
8527 ff, wie auch die Familie Schulthess* in corpore mit 18,710 & (inkl. den
Firmen Schinz & Schulthess und Pestalozzi* & Schulthess: 23,593 ff) an
erster Stelle steht. Wie schon früher bemerkt, verdankt die Familie ihren
Reichtum hauptsächlich der Seiden- und Baumwollen-Industrie. An zweiter und
dritter Stelle folgen die Firmen Esslinger a. Dorf und Kaspar Ott & Söhne
(als Familien in corpore die Familien Es eher v Glas mit 13,788 U und von
Muralt mit 13,799 ff), an vierter und fünfter Stelle die Firmen Hs. Konrad
Schulthess zum Thalgarten und Heinrich & Daniel Muralt beim Ochsen; als
Famile in corpore die FamilieOtt mit 12,000 f7. Es ist bekannt, dass die Familie von
Muralt*, die im Jahre 1566 das zürcherische Bürgerrecht erlangte, bereits im 17.
Jahrhundert Grosshandel trieb, indem ca. 1630 Jobs. v. Muralt ein Seiden- und Floret-
seidengeschäft an derSihl errichtete, das (in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts
durch Erbschaft in Besitz der Familie Bodmer* übergegangen) berufen war, anfangs
des 19. Jahrhunderts unter seinem damaligen Chef Daniel Bodmer, f 1837, an die
Spitze der zürcherischen Handelswelt zu ti-eten. Die Firma erscheint 1804 bereits
an zweiter, im Jahre 1816 an erster Stelle aller zürcherischen Handelshäuser.
Grösser noch waren, speziell im 17. Jahrhundert, die Verdienste der Fa-
milie von Orelli* um die Einführung der Seidenfabrikation. Der Stammvater
jener, gleich den Muralt aus Locarno in Zürich eingewanderten Familie be-
zeichnet sich selbst im Jahre 1558 als Seckler und betrieb einen Kramladen
unter dem Wirtshaus zum Raben. Doch bereits seine Söhne widmeten sich dem
Seidenhandel und die Enkel treffen wir als Besitzer dreier bedeutender Handels-
firmen: „Felix Orelli zum Spiegel", „Jakob Joseph Sc Daniel Orelli zum Mohren
köpf** und „Martin Orelli". Wie die Werdmüller, so verdankten auch die Orelli
ihr rasches Aufblühen der Fabiikation von Burat und Wollenkrepp, hauptsächlich
aber der Seidenfabrikation. Nachdem die Familie durch die Konkurrenz etwas
zurückgestellt wurde, gelangte die Firma Orelli c^c Sohn im Garten mit Fabri-
kation von Baumwolle in den Achtziger- Jahren des 18. Jahrhunderts nochmals
in die Reihe der ersten Handelshäuser.
Wie die Familien Muralt und Orelli hat sich auch die Familie Pestalozzi*'"
dem Handel gewidmet. Bereits im Beginn des 17. Jahrhunderts begegnen wir
•• Näheres siehe: Pestalozzi-Pfyfler : (teschidite der Familie Pestalozzi.
- 66 —
der Seidenfirma Johann Anton Pestalutz, die in lebhaftem Verkehr mit Bergamo
gestanden.
Bekannt ist der Versuch des Hs. Jakob Pestalatz zum Steinbock in der
zweiten H^ilfte des 18. Jahrhunderts, in Zürich Seidenwürmer zu ziehen , ein
Unternehmen, das mit Sachkenntnis, Aufopferung und Geldopfem zwar möglich,
wirtschaftlich indes nicht empfehlenswert war.
Die grössten Handelserfolge der Familie begannen denn auch erst nach
den Revolutionsjahren.
Noch bleibt uns übrig, einer Reihe anderer grösserer Handelshäuser za
gedenken, die, wenn auch nicht an allererster Stelle gestanden, dennoch mi^
halfen, die zürcherische Handelstätigkeit zu fördern. Wir beschränken uns auf
diejenigen noch nicht genannten Firmen, die in den Jahren 1796/97 mehr
als 2000 n Pfundzoll steuerten.
Als altes Mousselinehaus begegnet uns die Firma Joh. Georg Bttrkli im
Tiefenhof, deren Besitzer Direktor Bürkli Meyer (f 1811) auch der Stammvater
der um die Stadt Zürich hochverdienten Branche der Bürkli im Seidenhof ist Als
Eigentümer einer Indiennefabrik, und zwar neben der Esslingerschen der bedeutend-
sten, steuerte Hans Jakob Hofmeister '^ zum weissen Kreuz gegen 4000 ff. Diese
Fabrik beschfiftigte zuweilen gegen ^00 Arbeiter; oft wurde die ganze Nacht hin-
durch gearbeitet. Das von Quartierhauptmann Hans Jakob Hofmeister erbaute
Landgut im Letten wurde aus dem Ertrage weniger Jahre vollsUindig abbezahlt,
die Neubauten bestritt man vorweg aus dem Profit, den die Mouchoirs abwarfen.
Aber auch dieses bedeutende Handelshaus traf dasselbe Schicksal wie das Kon-
kuirenzgeschäft der Gebrüder Esslinger, indem dasselbe, freilich erst 30 Jahre
später als jenes, der Ungunst der Zeit erlag und im Jahre 1^67 erlosch.
Anlässlich dieser beiden grossen Indiennefabriken sei auch noch einer
Firma gedacht, die hauptsächlich zu dem grossen Aufschwung der Indienne-
manufaktur beigetragen hat. Diese Beteiligung ist das Verdienst der Familie
Zell er '^, welcher die Einfülirung eines ganz neuen Industriezweiges nicht nur
in Zürich, sondern in der ganzen Schweiz zukommt *'. Bereits im Jahre 1671
betrieb Jakob Christoph Zeller, n. 1652, im sog. Bierhaus eine Färberei. Allein
der Aufschwung des Geschäftes datiert erst aus den 1 7 6(^)er Jahren, in welchen
Heinrich Zeller, 1746—171)5, nach seiner Rückkehr aus seiner Fremdezeit in
Frankreich die ersten Versuche im Türkisclirotfärben begann und Begründer
der zu grösster Blüte gelangten Firma Heinrich & Rudolf Zeller wurde. Seine
beiden Söhne trennten sich 1801, um unter eigenem Namen Heinrich Zeller (in
der Walche) und Joliannes Zeller (im Bierhaus), ersterer die Türkischrotfärberei,
letzterer die Färberei zu betreiben; beide Firmen trugen wesentlich zur För-
derung von Zürichs Industrie bei und erloschen erst in der zweiten Hälfte des
19. Jahrhunderts.
■^ Näheres über die induHtrielle Tätiirkeit der beiden Branchen der Familie ZeHer im
BierhauB und in der Walche siehe: Zürcher-Taschenbuch 1881 und Allgemeine Deutsche Bio-
graphie, Schlussband.
- 67 —
Grosse Erfolge hatte auch die Seidenkreppfabrik Mathias Nascheler'^&
Söhne im Grttnenhof (Thalacker 32). Denselben Artikel fabrizierte die Firma
Mathias Nttscheler* im Nenegg (Pelikanstrasse 19). Heute noch sind die beiden
Hänser im Besitze der Familie Nttscheler, gleichwie das dritte, daran stossende
Hans zam Magazinhof, die alle anfangs des 17. Jahrhunderts auf dem 1698 von
den Oebrttdem Mathias und Kaspar Nüscheler gekauften Komplexe im Thal-
acker erbaut wurden.
Als grosses Baumwollenhaus versteuerte die Firma Melchior Römer* &
Sohne beim Rennwegtor (TrttUe) gegen ßOUO R, desgleichen die Fiima klathias
Römer & Sohn beim KUrras 1700 U. Beide Firmen sind längst erloschen, während
das alte Stammhaus bis vor wenigen Jahren im Besitze der Familie verblieb.
Oanz bedeutend ist femer die Baumwollenfirma Hans Jakob Scheuchzer
& Söhne hinterm Münster, deren Besitzer Heinrich Scheuchzer (1751—1817)
einen PfnndzoU von 5023 U entrichtete und somit den grös^sten zürcherischen
Kanflenten beizuzählen ist. Die Firma scheint indes mit dem Tode ihres Be-
sitzers eingegangen zu sein, die Familie selbst aber, deren Name auf dem Ge-
biete der Naturwissenschaften zu Berühmtheit gelangte, blüht heute noch im
Kanton Zürich und in Basel.
Endlich seien noch die zwei Baumwollenfirmen Konrad Stockar*^ zu Stadel-
hofen (Stammvater aller heute noch lebenden Zürcher Branchen dieser Familie)
and Friedrich & Benjamin Wegmann'^a. Dorf erwähnt, sowie die bereits früher
genannten Häuser Werdmüllers'^ Witwe und Joh. Konnad de Joh. Rudolf
Wer dm Uli er*'** in Stadelhofen.
Als Merkwürdigkeit nennen wir endlich noch die Firma Heinrich Pestalozzi
von Birr, unter welchem Namen die Gebrüder Notz aus Fluntern ein ziemlich
bedeutendes Seidengeschäft betrieben. Bekanntlich durften bis zur Revolution
nur die Stadtbürger auf eigene Rechnung fabiizieren und Grosshandel treiben,
weshalb der geschickte und umsichtige Kaspar Notz auf die glückliche Idee
kam, einen Stadtbürger zu gewinnen, um unter dessen Namen fabrizieren und
sich eine selbständige Stelluug sichern zu können. Diesen Mann fand er in dem
berühmten Pädagogen Heiniich Pestalozzi, der, in bedrängter ökonomischer Lage,
gegen freie Station und eine Rente von U)00 Gulden Notz seinen Namen lieh.
Nach der Revolution erwarb die ganze Familie Notz 1817 das Bürgerrecht der
Stadt Zürich, die Firma aber hiess von nun ab Notz & Diggelmann und blüht
heute noch unter dem Namen Neeser, Weber & Diggelmann.
Als eines der wenigen Kommissionsgeschäfte figuriert die Firma Hottinger
& Hess* beim Thörli, später im hintern Pelikan, mit einer Steuer von 1023 ff.
Giünder dei-selben war Jobs. Hottinger, 1712—1784, Handelsherr in Stadelhofen.
Geboren als Sohn des Pfarrers zu Seebach, verheiratete er sich mit Anna
Gramer, der Tochter eines reichen Kaufmanns, dessen Geschäft er^auch über-
nommen zu haben scheint. Sein Enkel, Hs. Konrad Hottinger, n. 17(34, ist der
'" Wir verweisen schon lieutc auf Aio. in Arbeit befindliche Familienirescliichte dieser
in industrieller und haaptsächlich militiirischer Beziehung bedeutenden Kaiuilie.
- 6* -
Gründer de« eros.«eD Pariser Bankhaoses Hottioeer i, Co. and galt als einer
der engten Finanzmänner >eiuer Zeit. .Seine Nachkommen, ron Napoleon I. in
d^n Baronenstand erhoben and heate noch Besitzer de5 alten Pariser Bankhauses,
.«ind beute noch Eii^entämer des alten Stammhauses in Zflnoh.
Zum Schlüsse m5?en auch noch einige Ter?Ieichende Amöben betr. die
[■olitL^he Stellone zur Charakterisierune genannter Familie dienen. Es ist be-
kannt. da>s die Teilnahme an der Reeieruce der Stadt und Republik Zfirich
biÄ zur Revolution ein ausschliessliches Vorrecht der Stadtl»önrer war, welchen
die vollsTändiir^te Souveränität sowohl in der Stadt selbst, als in der ihr an-
srehörenden l^nds^-haft zukam. DieseU^ s^^hioss ausser dem Anrecht auf alle
.Stellen und .\mter in der Regierun? und Staatsverwaltung, sowie auf alle Of-
fiziersstellen vom Hauptmann an aufwärts etc.. hauptsächlich auch das Privileg
auf Grosshandel und Industrie in sich. Als Gegenleistung dafftr betrachtete
denn auch die Re^erun? den hohen Pfundzoll der zörcherischen Kaufmannschaft
als volles Äquivalent und t»etonte dies auch jederzeit bei Unzufriedenheit auf
der I^ndschafr. Unter den StadtbQrrrem selbst bestand rechtlich absolut
kein Unterschied, tatsächlich jedoch gab es auch hier, abgesehen Ton der
sog. .\deligen Stube, welche als Koq-oration gegenüber der übrigen Bürger-
schaft ein gewisses Vorrecht in der Vertretung im Rate hatte, eine Anzahl
Familien, die infolge ihres Ansehens, ihres Reit-htums und politischen Einflusses
an der Besetzung der Ämter und Würden, wenn auch nicht ausschliesslich, so
do«?h vorzugsweise Anteil hatten und es ist uns an Hand der im Zürcher Taschen-
bur^h \^^\ von \V. Tobler-Meyer veröffenilicliten «Tabelle der in der Stadt und
Republik Zürich regierenden Familien l>eim .\usbruch der Umwälzung von 119S^
ein leichtes, die Anteilnahme der zürcherischen Handelswelt am Staatswesen zu
erkennen. Als regierender Bürsrermeister sieht an erster Stelle Bürgermeister
Heinrich Kilchsperger. Besitzer des von seinem Schwiegervater Zunftmeister
Ulrich* übeniommenen Seiden^^e-^chäftes zum Kropf. Als zweiter Bürgermeister
haben wir in David von Wyss den Vertreter einer Familie, die seit langer Zeit
t'a.st ausH'hliesslich dem Staatsdienst zugetan und von so grossem politischem
Kinfluss war, da.<s die Familie, ohne der Adeligen Stube angehört zu haben,
schon i^eii Mitte des 17. Jahrhunderts allgemein den Junkertitel f&hrte, was
heute noch der Fall ist.
Wenn auch die Vertretung im Rate .'»ehr oft von äussern Umständen einer
P'aniilie. wie z. B. der Stärke ihres Personalbestandes abhing, ist es immerhin
interessant, aus der Tabelle zu ersehen, wie stark gerade diese Handelsaristo-
kratie in der damaligen Regierung vertreten war. So linden wir die Familie
Kscher* v. Glas mit 14, die beiden, wie auf koniniorzielleni. so auch auf diesem
Gebiete rivalisierenden F'aniilien Schuhhess* und oii* mit je 8, die Werd-
müller* und Schinz mit Je 7, die Usteri*, Lavater* und Landolt* mit je t> Gliedern
vertreten. Letztere zwei Familien genossen gleich den Fries, Heidegger, Hess,
Keller v. Steinliock, Leu, Kahn. Lochniann v. Schwerzenbach, S|K>ndlin, Steiner
v. Uitikon und einigen andern in einzelnen Branchen im 18. Jahrhundert
eine politisch und gesellschaftlich sehr hohe Stellung, obwohl sie weder der
- 69 —
Adeligen Stabe angehörten, noch auf kommerziellem Gebiete in den ersten Reihen
gestanden haben.
Von den sogen. Junker- Familien, die durch ihre Zugehörigkeit zur Adeligen
Stube gewisse politische Vorrechte genossen, finden wir am stärksten die Familie
der Lachs-Escher '^ mit 9 Mann vertreten, ausserdem finden sich aus jenem Kreise
die Familien t Grebel von Maur, von Meiss*, Meyer von Knonau *, f von Reinhard,
t von Schneeberger, von Schraid* und von Edlibach* vertreten.
Es ist schon früher bemerkt worden, dass diese Junkerfamilien bis zu
den Revolutionsjahren weder Handel noch Industrie trieben. Ihre Beschäftigung
bestand teilweise in der Bewirtschaftung ihrer Landgüter, die oft mit Gerichts-
herrschaften (so besassen'die von Meiss : Teufen ; Mej^er von Knonau : Weiningen ;
EJscher vom Luchs : Berg etc^) verbunden waren, teihvei.se in der Besetzung von
Amtsstellen u. dgl. (so war die Stelle eines fürstlich bischöflichen Konstanzeramt-
manns in Zürich bei der Familie von Grebel von Maur, diejenige eines Amtmanns des
Stiftes St. Blasien in der Familie von Edlibach erblicli). Oft treffen wir auch Glieder
dieser Familien als höhere (Jfliziere in französischen und holländischen Diensten ;
im Staatsdienste endlich hatten sie als Korporation der Adeligen Stube immer
noch um so mehr Einfluss, als der weitere Verband der Constaffel jenen in der
Besetzung der Ratsstellen weit nachstand, so dass dieselbe sich auf die wenigen
„Stübler** Familien beschränkte, deren es 1798 nur noch elf gab. So genossen
diese Familien trotz der mächtigen Handelsaristokratie immer noch sehr grosses
Ansehen. Zu ihrem Schaden beschränkten sich indes ihre Alliancen fast zu-
meist auf die Familien ihres immer kleiner werdenden Zirkels, was das Aus-
sterben so mancher Junkerfamilie zur Folge gehabt haben mag. Am stärksten
aber ist in jenem Jahre die Familie Hirzel**'^ und zwar mit 15 Mann im Rate
vertreten, eine Familie, die zwar anfangs des 17. Jahrhunderts ebenfalls durch
Handel (Tuchhandel) emporgekommen war, sich später jedoch neben fremdem Militär-
dienste, fast ausschliesslich dem Staatsdienst und der Wissenschaft widmete. Dass
bei dem starken Prozentsatz einerseits der Kaufmannschaft, andrerseits der Ade-
ligen Stube und der ihr nahestehenden Familien der Landolt, Lavater etc. der Hand-
werkerstand immer mehr zu kurz kam, hängt in erster Linie mit dem Umstände zu-
sammen, dass gerade Familien wie die Escher* vom Glas, Hirzel*, Werdmüller*,
Ott* und Schulthess* etc. sich geflissentlich auf verschiedenen Zünften festsetzten,
cinei*seits um sich selbst weniger Konkurrenz zu machen, andrerseits um den
Handwerkerkreisen um so eher den Rang ablaufen zu können. So treffen wir auf
der Zunft z. Schaf (Schneidern) die Landolt* und Ott*, bei den Zimmerleuten
die Werdmüller* und Schinz*, bei den Gerwern die Wyss*, Usteri* und Schult-
hess*, bei den Schuhmachern die Escher v. Glas*, bei den Weinleuten (Meise)
die Meyer* zu Stadelhofen und Pestalozzi*, bei der Constaffel (weiterer Verband)
einzelne Muralt* und Orelli*, während dem Berufe nach die meisten genannten
Familien der Saflran (Kaufleute) zugehört hätten.
'** Näheres siehe; Dr. C. Keller Escher, Geschichte der P'umilie Ilirzel.
Ritt wMt^nK^ beliebte 3iittel, eine eevis» politisrke Mickt anzoflbeiL lag
in der Knrerlmii^ :s^Hr»aiiiiier GerichtslierT^luifteB« was skli jeder Stadtbllrger
v^rs^cliaffi» körnte, voraosnsetzt . dass tr die BÖticea Ka|»taIieB besass. So
besasw« in IS. Jabrbattdert beisi4elsveise die K^^her* t. Glas: KeikoB (1T42X
dh^ iMt*: Hefenhof^n und ]fo<!^ 1T>1 in Thsrna. die Sckahkcw*: Wittcnwil
.:::: i:»i Grä^^s^bmr I7^I\ beide in Thsrna. die WerdBlDer* : Ein (17131
A>Kp^i^bf:ü Vv>s des Aüürbnlichkeiieii des Laadlebeft^ var freifidi der Besia
c>^!^ kW^i^es 9.i;:tfl£;cHicbe&; Fe^dalstaitea deran mit Sckvierifkeilea jeder
Ar^ ter^i»ie<r. iju^ iie Pesztxer sich xb der Haapisacke mir Bork dca NaBca aach
ju< frySe H^-rrf-::^ fiV^£ k^sttea. da etBers^ns de? ^aau andrerseits das börige
Iju^^xvCk >:>:! :vb>^ v>eS:r der Tenl:etes Eizrvkrssf«« za eaikdicc« sackten.
Sf^: ^c^ uüiif Jk3>:3E i»^s«es La»i;xakf?iebn 2fr rorKksca HeYrem. dem laad*
Ix M*i KfTVxx:>?a:s^ir3M2 fiXifes Jeu airrk al> diesie Tttreckte md
:«x: Y>e c>f >rv::>^'i^e?. >>: &^.'i i>* kcw:iipfrr>eI>K VLr *afTVik^ Fmdf Wem
j^fi.Sk ir4U«:M iC:^ ja^rf^a-fv-f P.rBa. <«k es ix5xrf mt Aifh^)«air des saädüsrkea
HjaiMt^r.t^JjespoBsSw «t e< :xf>lr? «r KNi'*3rÄtaS$aiK-r». «Äer ixMre vwm FaDi-
v^V'T^ft HK iLTf F.X'isceir^ kxii. x:x>£ i»k]j<5ai.-ibr*i 3i ences Jatraekat des \^.
7Mäc\tta^ii^^ rrÄ5» Wu«ir*r:ßÄe T:ct4ai»*-i. w-n^sr* <ari noMckäB die Mekr-
rui 6fr rlr:i«fr::<c j«n Hja^K^^sä^Lc^^K* ^«üc rr t>« i«n>» Zec: ix imiem imA Idicl
TM 4fü^ Atesis.
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— 71 -
ruhe und einigkeit in warer liebe entsch wischend einem lob. Gottshauß und
Landschaift hinfttr seye, so hat ein herr Prelat und Convent folgender gestalt
sich erklärt und zu mehrerer bekräftigung underschriben :
namblich dz die biß anharo gemachten wapen und Titul nicht sollen den
verstand gehabt haben, noch haben, einiche weitere Superiorität über ein Ehr-
sam Landschafft zu denottieren, sondern sie billich bey Ihrer vollkommen frey-
heit sein und bleiben sollend, mit Versprechung, hinfUhro derglychen wapen und
Titul nit mehr zu brauchen, sondern bey der alten form und gewohnheit zu
verbliben.
Geschehen in Dißentiß d. 27. Aprilis IGöl.
Adelbeilus Abbas.
Romanus Decanus suo et conventus nomine.
— Gin. in Pttndten Staiidt- und Landts-.^achen. Tom 9 paff. 280. —
(Mitgeteilt von F. v. J.)
Les Armes de la ville d'Yverdoii.*
Par John Landry.
(Avec Planche X).
Vers la fin du XIX« siecle, la ville d'Yverdon a fait construire plusieurs
ödifices publics, un Theätre, un College et un Hotel des Postes, sur le fronton
desquels eile a voulu placer, comme c'est Tusage, les armes de la Ville.
D6pourvus de renseignements sürs, les divers architectes ont copi6 les
6cussons qu'on leur a fournis, en sorte que le passant se trouve surpris de voir
autant d'armoiries differentes que de monuments.
Ici, il döcouvre un ^cn (f urgent, portant trois fasces ond6es de sinople,
tandis qu'un gros F en ecriture anglaise tröne au-dessus; lä, c'est un Fromain
d'un autre email, sur un champ de sinople avec deux fasces dargent, S'il pousse
jusqu'ä r Hotel de Ville construit vers la fin du XVIIIe siecle (1769), il voit
sur le fronton le champ de sinople ä trois fasces ondees dargent. L'Y a
disparu (fig. ^4)-.
Les sceanx de la Ville prösentent la menie anomalie, tantot les ondes
sont de sinople, tantot c'est le champ deTecu; celui-ci porte trois fasces ondees
celui-lä deiLx\ etc.
(fig. 35). Sceau in6dit, communiqu6 par M. le D^ Rene Meylan ä Moudon:
Eon ä deux fasces anderes: au-dessus LA VILLE D'YVERDON. Ce sceau differe
notablement de celui public par M. Ch. Rucliet dans : les Sceaux communuux vaudois
et döcrit comme suit: «Dans le champ et occupant la moitie inf^rieure du sceau
«un ecu aux urnies de lu Ville s<aus indications d'emaux, legerement cintre au
•Notire lue a hi Socit^te raudoisr iriiistoiro of (rnrch4(tto(j'n' ä Orbe le 21 aofit UKXl
* Reprodiirtioii d'un <liche pris au telephot rt que nous devoiis ä Tobli^eanre de M.
Auguste Vautier-Dufour.
"S- ^
■somniei, faiblement ^hanrre RUr les flanos, o^ival. pose sur an carlouclie I
*8iin)>le, le tout snmiont^ «laue bnlaiice suspemloe |iar un anoeaa qui divise e
•deiix parties la lösende ^VVER -DONi et dont les idaleaux descendeol ;
• drohe et ä pinche de Täcu. l)at« du XVIl» siecle». (Arehives h^aldiqoes s
I90;i page 8 PI. II fig. 73).
Le )veaH Je li Bibli'ffhfqae jiahliqiir. foodee eii ITUI. porte ua icM itai
grnt d guatre fascps anders de sinvfile ; au-desäus un Y latiu.
n existe mäiiie des sceaux snr lesqaeU le grarear, mal ioitii aux M* i
rtiiraldique, a trac^ tes hächures en .vns ijirfrse. metUDt, »ans 8>n douter i
poarpre dan« les armes de la -bonne rille-.
Derant le spectarle d'une teile anarchie, les aalorii^ dTrerdon »t am
; et, en l^>t, elles otit fait nne enqaöte k la sulte de laqueile eile« ond
I bravement pris an arrel^ roupant coart k tonte faii(aL«ie. Elles out n£i
dipa^s« la mesnre en fisant la forixf de t&H. qni n>ta)t poinl en cause!
•t^ant k la fnrmr de l ^a - dil langte da 24 8eptembre 189K — .
•est AhöAk de Ini laisser relle que lai donnent le» aociennes onnoiries
Laqnelle? Craelle ^nigme! il saffit dejeler an coup A'f»<A »nr tes figaresa
pagnant ces ligne^ poar voir qa'il y a aatant de rnrmes d'ecnran
dessins. En examinant la collertioo de plus de rent annoüies qn« i
recaeUiie», on eo voit bien d'aatres eacore;
Od a t^ani poar cbercber la vraie armoirie d'Vrerdon I
lä troarer (sceaax, drapeanx, marqnes i Tea. tableaox. i
1 loos 1
' des chaireN ou Htir des cloclies, eti-.). La i\g. 37 repr^aeiite le cartouclie
^iie VQe d'Vverdon, de Bertlioiid de Plaiicemont: C/ui/hji tli- ^iuople ii tritia
fasres andres ii'arjifnt. MDCCLVII. Cette vue a 6t^ reproduite daus une de nos
publicatlons: Albiim du Tir üimtomil. Vverdoo 1»9U, La fig. 38 repröseiite une
fhiüre de fonttihie en marbre de St-Triplioii taill6e par David Doret en 1810:
Champ dl' sinopU: ä trois fusces otuU'es: au-dessus un Y latin.
Nos autorit^s ont tini par s'arr§ter aux armes qui figurent avec la
date de 15^*3 siir le plat de vermeU du Masee de Benie, roalgrä r6noi-mit6 de
Vker^aie If'rnltliqiie, m^tal sitr m^tnl. Cette faute, souvent signalde, est main-
teiiant oöiciellement cousacr^e. Ge plat fait partie d'un surtout de table offert
au Conseil de Berne par Martin Zobel, fermier des Salines de Bes. II est au
Mus^e de Berne et a figiir^ ä I'exposition de Geneve en 1896, — Planche X.
Par d^cision du 24 Septem bre 18i)8 ces amies sont donc devonues les armoiries
oflicielles d'Yverdon.
Le Circkell der Eidtfinosthaft A' Atulrms Jiifff* de 1597 donne k Yverdon
les ai-mes siiivantes: de simplr ä denx ftisees ondt'es d'argent ei au che f d' ur-
gent cliariß de hi lettre Y ifor.
' L'iic ['brouiiiue snisse iiipilil« Aa XV'I« siäde, par Erne^it HeioinKer. Bftle, A. llDeriiig.
18 98 pages 59 et 86.
^^L ArchlT nir Uurxiaik. Uufl S. I»i>4. 3
fiir. .t-*
NoBS pensons qae les autorites d'Yverdon om ete. iiialgr^ cela, bien
inspirees en choisisüant cette annoirie plutüt (lu'uue autie.
Voici d'ailleurs Tarrete muniripal:
■La Muiiicipalite, se basant snr lopinion qui liii a ct^ donn^ par les h^ral-
■distes consultes et Dotamment par >[. Riiiile de Weiss, i^reffier du TribODat
■fMeral k Lausanne, estime qu'il y a lieu de reveiiir aus auciennes armes et
•decide de les reconoaltre otKciellement comme les vraies armoiries de notre
«rille, telles qu'elles sont conimes des l'iHi) ot qu'elles ti^urent sur le plat de
• renneil de löS^, c'ent ä dire de siuople a deux lasces ondees d'argent, aa chef
«d'argent, charg6 d'un Y gotliique. dor* '.
Les autorites d'Yverdon ont encore pris la dccision siiirante:
*Ne pas surmonter l'ecu dune loiiroiinc murale {ä rr^neanx) comme
• plusieurs villes surmontent leui-s nrnips. cela ]>ar lo falt qn'on u'en tronve nulle
•part trace en ce qui concerne notre lite et qu'ainsi il y a lieu de a'abstenir
• dun pareil ornenient».
Plusieurs sii^i'ialisies out öte onsult^s, M. t/r HV^k«.-. qui conseillait de
faire des rechenlies aux anliivi's de Turin. M. Jimur. eonservateur du Mus^e
de Beme et d'autres.
' I.f ftr H-iiitz ilam son miviSi:!-; -[>if Urt^Hj|i]i'-ii Avt ^•\\'*-<t\r.-. iloone ponr YT^rdon
Ich umie* du plat il.- H.-rii.-.
-'N-n.< Livn- ri-l-v.' Ii'-l „„-.i,,.. .,ni,'- .iir tin.- <.'|>i.' 't'iiu K:>li]i.'ii)iu<')i <)ii XVII' »icle
■^IVEAlNVrACTVRE
DYVERDON
ü^ 40
tL'armorial vaudois de de Miirt//rot donne pour notre armoirie un champ
ergent avec truis fattres o/i(//es de siiiople. Af. .4, KoMer, (Jans la Reriie Historique
^ttäoise. fjanvier 1900) donne la meine description. C'est la meine ainioirie qui
pire snr les vitraux de la cathMrah de Lanmnne (V« vitrail).
En 1817, de Gretins publiait, sans noin d'auteur, dans ses Dotiiinen/s re-
latifs d rhistoire dit pai/s de Vaiid un article aur les arnioiries; il döcrivait les
nötrea de la meine maniöre (page 530) et ajoutait: -On les a quelqiiefois bla-
•sonnßes de sinople par le fond et d'argent pour les piöces-.
Ih Ein 1817, un Yverdonuois qui s'est occupö de lliistoire loeale, Correvon
B MarU'nes äcrivait:
I «La Ville d'Yverdon avait pour devise ces mots latins •Siiperna quwrite<-,
Bon sceau et sa banniäre ätaient un fond blanc a trois ondes ou bandes ondäes
pertes. Ses couleurs et la livr^e de ses huissiers et de ses tambours ätaient
He blanc et le vert». (Mannscrit de la Bibliothöque d'Yverdon N" 44*^3).
\ Ceci nous amÄiie ä dire deui mots de la devise d' Yoerdon "Supenui
quarite-. On la trouve dans les divers uiarques de la Maimfacture d'Yverdon
(fig. 39), (IGlIi— 1Ö28) Clmmp de simple ä trois fascen ondt'es d'argent, avec la
devise SVPEBNA QV.ERITE (fig. 40). Meme marque, sans les häcLures sinople
(l(n0~1628).
On la voit sur le fronten du temple, bäti en 17f»7 et sur divers desains
des clocties d'Y'verdon. La figure 41 donne les annes gravees sur Ia grosse cloche
k
de l'iglise d'Yverdon, refondne par Maurer de Soleore: Champ hpi ä frais /a.sctv
H/lies surmonte dan Y ä bouele, au-dessus: SVPERNA QVAITE (sie) lt>40 '.
L'arrtti municipal est mnet k l'^gard de cette derise, mais on peut esperer
que malgr^ cela, eile continuera d'accompagner les armes d'Yverdon.
Et maintenant posons une question: Que signilient les armes dont nous
nous occu|>ons? Uoe seule esptication a ete donnee: elles representent une
prairie (sinople) traversee par deux cours d'eau »argent . La position de laVille
d'YrerdOD au bas de la plaine de l'Orbe dans laquelle conlent la T^iPle et le
ßuroH donoe en plein raison k cette explicalion admise jiisqu'ici sans Opposition.
Disons enfin que le drapeaii d Yrerdou a äte lui aussi, Tobjet dune d^
cision du Conseil en date da 10 Mai 1741. <Le drapeau portera une grande
•croix blanche, les flammes rouges et noires aux quatre coins. L'on y fera
«mettre les armes de la Ville au milieu. en 6cusson>. Tes armes portent: Champ
de simple arec trois fa^ees ondees (largeiif.
Ce drapeau est au Maser /f Yrerdou (Planche X^.
Noerologie.
Le Prof. Dr. J. J. Larguier di
Avec le D' J.-.T. Lar^ruier des Bancels notre sociale vient de perdre un
escellent metnbre. le corpsi mediral vaudois un de sen doyens ainies et respect^
le Musee zoologique un directeur du plus grnnd tiu'iite. iriiiversite de Lausanne
un professeur eminent, la ville de Lausanne un de ses amis les plus chands et
les plus eclaires, le pays tout entier un citoyen de talent et de C(pur, qai lui
'voir: Li- riorlicr irYveriloii jiar John Laii<lry. Iro^v
etait tout devouö, et doiit la memoire reste cliere a tous ceiix qui l'ont connu.
Pen de physionomieü ätaient i>ltis aimöes. Avec sa liaiite taille, sa fiere prestance,
sa belle et intellig^ente figure i'es|)iraiit la bonte, W le D' Larguter etait sym-
pathique k toas. Tl avait öte im des foiidateiirs de la Commission du Vieux-
Lausanne, il etait un meiiibrc ai^sidu de no.s societ^s d'liistoire et d'archeologie.
Depais quelques anii^es il faisait paitie tie notre societe suisse d'Heraldique et
preiiait une pait active aiix seaiices des li^Taldistes vaiidois.
M'' le D'' Larguier etait ne le lü mars l!ri44 ä Vevcy et appaitenait ä
une aiicienne famille protestante du Langiiedoc, refii^itSc ä Lausanne au XVIIIb
siicle. Fils d'une praticien de ressourrc il eiiibrassa la i-arnere de son pere et
fit ses £tude de medeciiie ä Paris et obtint le ll> Jiiillet 1870 le diplöme de
docteur. II fiit attacbe ä ram1iulaiK:e uiilitaire suisse qui ht en 1^70 avec le
gineral Uouai la campagiie de Sedaii, !>otis les ordres du D^ Rouge. 11 etudia
encore ä Vienne et a Loiiilres et s'etablit ä Lausanne en 1872 precede d'une
grande reputation medicale.
Dr. phil, Ernst Diener f,
MilKÜctl <I<'i' Kiimmi^sjiii
iirhs inr
Am 1. Oktober starb in /iiiich unerwartet rasch, erst im li-J. Altersjahre
»teilend, Dr. Kriist Dienor von Züril^Il und ilüniiedorf.
Erscliütternd mnss sein llins<-bii.'<I alle diejenigen tieffen, die das GlUek
hatten, mit dem „durch sein anspruchslos tüclitiges Wesen und seinen liebens-
würdigen Charakter" sich aiis/eirhnenden jungen Gelehrten in näherem Ver-
— 78 -
kehre zu stehen. E^ war ein herzerhebender Gewinn, den Umgang mit dieser
ruhigen, in sich gefestigten und ernsten Natur zu gemessen, die auch einem
immer hoffnungsloser sich gestaltenden Schicksale gegenüber drei Jahre hin-
durch aufrecht und voll männlicher Standhaftigkeit geblieben ist.
Zum Gelehrten, der allein die Förderung^ der Wissenschaft vor Augen
hat, war Dr. Diener berufen. Den Erwartungen, die er sich selbst gesetzt und
die von den Kreisen gehegt wurden, die ihn mit glücklichster Wahl in ihre Mitte
zogen, hat seine überaus gediegene und zuverlässige Tätigkeit in reichem Masse
entsprochen. Von kompetentester Seite, von unserem hochverehrten Mitgliede,
Herrn Prof. Dr. G. Meyer v. Enonau in Zürich, seinem geliebten Lehrer, wird
Dr. Dieners Ableben als ein schmerzlicher Verlust für unsere historische schwei-
zerische Wissenschaft erachtet (N. Z. Z. vom 3. Okt. ir04). Speziell für unsere
Gesellschaft und ihr Unternehmen, die Herausgabe des Genealogischen Hand-
buchs, wird sich die Lücke, die der so eifrige Mitarbeiter hinterlässt, nur
schwer ausfüllen lassen.
Der Verblichene, geboren am 21. Juli 1873. verlebte im Hause seines
Vaters, des Architekten E. Diener in Hottingen-Zürich eine schöne Jugendzeit
und bezog 1892 die Universität Zürich zum Studium der Geschichte und ihrer
Hülfswissenschaften. Mit Ausnahme zweier Semester in Berlin verweilte er
durchwegs in Zürich und führte hier seine Studien vortrefflich durch. Mit einem
ausgesprochenen Talente für genealogische Foi*schungen begabt, — er hatte
sich beiläufig schon frühe mit seiner eigenen Familiengeschichte beschäftigt S —
trat er an eine Promotionsarbeit heran, die ihn mit den besten Empfehlungen
in die wissenschaftliche Welt eingeführt hat. Die Dissertation, betitelt: ^Das
Haus Landenberg im Mittelalter, mit besonderer Berücksichtigung des 14. Jahr-
hunderts^, bietet die in besonnenster Weise ein für allemal vollendete Lösung
schwieriger genealogischer Fragen dar und führt die Geschichte des Geschlechtes
aus den Entwicklungsstadien bis in die grösste MachtfttUe und Ausdehnung
hinein. Als notwendige Ergänzung dazu veröffentlichte Dr. Diener in diesem
„Archiv* 18W die gründliche und reich illustrierte Studie ülier Wappen und
Siegel der Herren von Landenberg im Mittelalter. — Diese ihm ans Herz ge-
wachsene Familie Hess der Verstorbene nimmer aus den Augen. Sein Hand-
exemplar der Dissertation enthält eine Fülle von Nachträgen und einzelne
Änderungen in den Stammtafeln. Bemerken wir gleich, dass er in freigebiger
Weise Interessenten von diesen neuen Funden jeweilen Mitteilungen gemacht
hat. So sind die umfangreichen Stammtafeln Landenberg in Kindler v. Knob-
lochs Oberbad. Gesohlechterbuch II auf diesen neuen Ergebnissen aufgebaut
und von Dr. Diener persönlich veritiziert worden. Der Autor des ^Hauses von
Landenberg von Werdegg-, Lehrer A. Heer, verdankt ihm manche Anleitung
und Ergänzung zu seiner Arbeit. Zu fruchtbringendem Gedankenaustausch haben
auch die Beziehungen Dr. Dieners zu Pfarrer Siuder, dem Verfasser des jüngst
' Die Familie stammt narh seinen rntersnrhnn£r»*n urspriini:)ioh ans ilem alten Stidtcliei
Elk'tf bei Wintert hnr nnil kam ül'er Fischenthal um W*} an «len Znriehsee.
- 79 -
erschienenen umfangreichen Werkes über die Edeln von Landenberg geführt,
das mehr die koltorhistorischd Seite und die neueren Oeschicke des Geschlechter
behandelt K Ein leises Bedauern vermochte indessen Dr. Diener nicht zu unter-
drOcken^ dass von diesem mit anderen beruflichen Arbeiten Überhäuften Autor
seine zahli*eichen Mitteilungen leider nicht in gewünschter Weise benützt werden
konnten, wie auch wertvolle Materialien auswärtiger Forscher, z. B. Barons
Camino v. Althaus in Freiburg i. Br.
Eine vorzügliche Prüfung (Juli 1898) hinter sich, hatte Dr. Diener seine
Studien im Auslande, u. a. in Paris, vervollständigt. Nach Hause zurückgekehrt,
nahm er neben zeitweiligem Erteilen von Unterricht voll Unternehmungslust
neue genealogiBche Untersuchungen vor, erwarb sich seit Herbst 1900/02 als
Aktuar der Antiquarischen Gesellschaft in Zürich anerkannte Verdienste und
bekleidete von 1901/02 das Amt eines Unterbibliothekars der Kantonsbibliothek
Zürich. In dieser letzteren Stellung lieferte er für Berneis Jahresberichte der
Gteschichtswissenschaft (XXIII. Jahrgang UKX), ed. 11K)2) die Bearbeitung der
schweizergeschichtlichen Literatur bis 1517; diese schwierige Aufgabe präg-
nanter objektiver Charakteristik neuer Literaturerzeugnisse löste er in vor-
züglicher Weise ; die genealogische Forschung kam dabei zu ihren gebührenden
Bechten.
Seine unermüdliche und nur allzu angestrengte Tätigkeit auf genealogisch-
heraldischem Gebiete manifestiert einmal die liebevoll aufgebaute Geschichte
der Zürcher Familie Schwend (Neujahrsblatt der St.-Bibl. Z. 1901). Wenn ein
ganz unberufener Rezensent in der N. Z. Z. sich herausnahm, von einem Miss-
verhältnisse zwischen dem riesigen CTelehrtenfleisse des Autors und der w^enig
grossen Bedeutung des Themas zu sj)rechen, so verkannte dieser Kritikus ein-
mal vollkommen das Erfordernis peinlichster Gewissenhaftigkeit des Historikers
auch in anscheinend nicht weltbewegenden Stoffen; hätte der betreffende aber
erst geahnt, wie Dr. Dieners feinfühlendes Empfinden im Bewusstsein, auf den
besten Pfaden zu wandeln, verletzt wurde, so wären solche ungehörige Be-
merkungen jedenfalls unterblieben. t'beHianpt können wir bezeugen, dass die
Herzensgüte des Verstorbenen Abweisungen, wie sie hie und da vorgekommen
sind, nicht zu begreifen und kaum zu veischmerzen vermocht hat.
Die weiten Gesichtspunkte, die der Verstorbene auf genealogischem Ge-
biete gewonnen, das er mit dem ganzen Ernste seiner Natur beherrschte, haben
ihn zu Plänen geführt, auf schweizerischem Boden wissenschaftliche Experimente
vorzunehmen, wie sie Lorenz ja gerade fui* unsere Gegenden als äusserst er-
giebig und aufschlussreich bezeichnet; leider hat der Verlauf seines Leidens
alle diese Aussichten in den Hintergrund gesclioben. Seine Besprechung von
Dr. Rollers „Ahnentafeln der letzten regierenden ilarkgrafen von Baden etc.'*
im ^Archiv** (1902, p. V2i) Ü\) hissen indessen mit anderen Rezensionen in
unserer Zeitschrift seine Tendenzen zur Genüge erkennen.
^ AUe drei Arbeiten über das Haus Lan<lellbe^t,^ von Dr. Diener (ISUM). Lehrer Heer n.
Pfarrer Studer (l^HM) 8ind im Verlai^o der iUK-hhandlunjr Sidmlthess & Co. in Zürich erseliienen.
- 80 -
Obwohl wir voraussetzen dürfen, dass den Lesern des „Archivs** Dr.
Dieners Tätigkeit als Mitglied der Kommission fUr Herausgabe des Genealog.
Handbuchs bekannt ist, wollen wir doch nicht unterlassen, auch diese noch
kurz zu würdigen, um den Verlust Dr. Dieners um so schärfer hervortreten zu
lassen. 1891) in unsere Gesellschaft aufgenommen, war seine Wahl in die auf
der Jahresversammlung zu Aarau 189U bestellte Kommission eine gegebene. Als
Vertreter der Ostschweiz in sorgfältiger und umsichtiger Art die Genealogien
der Grafen von Kiburg aus dem Hause Dillingen, der Grafen von Toggenburg
und Rapperswil, der Viktoriden bearbeitend, griff er doch auch in die West-
schweiz hinüber mit der (Tene2\logie der Könige von Rurgund aus dem Hause
der Weifen und derjenigen der Grafen von Greyerz. Bis in die letzten Stadien
seiner Kiankheit hinein hat er die Vorbereituniren zur Edition der freiherr-
lichen Geschlechter im Gebiete des Kantons Zürich getroffen und speziell die
Genealogie des freiherrlichen Hauses von Wädenswil ziemlich dnickfertig aus-
gearbeitet. Es wird daher wohl möglich sein, diese Arbeit noch unter seinem zu
rascher Anerkennung gelangten Namen an der gegebenen Stelle zu publizieren.
Zur selben Zeit im Frühjahr 1902, als ihm von der Kantonsbibliothek
weg ein von ihm stets ersehntes und noch geeigneteres Arbeitsfeld in archi-
valischer Tätigkeit entge^^cnwiukte, ist das unheilbare Leiden zum Ausbruch
gelangt, das trotz aller Kuren in Italien und trotz aller elterlichen Pflege
schliesslich die Kraft des jungen Mannes gebrochen hat. F. HegL
Kleinere Naehrichten.
Eidgenössische Kantonswappen. In dem stets vortrefflich informieilen
und redigierten „Vaterland" (^Luzern VM)\ Nr. 17;')) lesen wir: Das Aargauer Wappen
mit einem blauen Fluss im schwarzen Feld und das Thurgauer mit rotem
Löwen im Silbergrund - so zu sehen an der Südfroiit des eidgenössischen Rat-
hauses! Der Gedanke war schön und der Wille %\\\, am Parlament die Standes-
wappen neben dem eidgenössischen Kreuz glänzen zu lassen. - Aber die
Heraldik der Bundesväter ist schwach und der Kantone sind gar viele. Uns
wundert, was die Miteidgenossen vom Aargau und Thurgau zum Vei*scliönerungps-
bedürfnis des betreffenden Künstlers sagen. Bereits sehen wir bei der nächsten
Gelegenheit die Vertreter der übrigen Stände im Sonnenschein sich versichern,
ob nicht auch ihre Standeswai»pen das Opfei- der ortiziellen Bundesheraldik ge-
worden. Wir haben die Prüfung selbst nicht weiter auszudeluien gewagt. Diffi-
cile est, satiram non scribere.
Les aniioiries de Faoii^. Notre colletrue M. Theodore Tornaz a Lausanne
nous communique un dessin du XVIll« siecle representant les armes du village
de Faoug, qull a decouvert parmi danciens papiers de cette commune. Faoug
est un ancien village du district d'Avenches qui faisait autrefois partie du
territoire de Tevfechö de Lausanne. Des le milieu du XV« siede il avait des
— 81 -
magistzata manidpanx. En tempa de gnerre les habitante de Faoug se r^fugiaient
daaa raneamte d'ATenchea. Sons la domination bernoise le villa^e relevait de
la ehüdlenie d'ÄTenehes et 4tüt rögi par un plaid g^D^ral. L'administration
commanale Atait coafiÄe a un Conseil de douze tnembres pr6äid6 par le chä-
tdain d'Avenches. Ces armes qua nous doonons ici (fig. 43) portent : [tarti de
. ... am patM rouaiä de .... et de .... au diene de ... .
FAQVa
Le Premier parti est-il une amie parlante? I^e iiom allemand ()e ce village
«Pfauen» signifle paon. Le chSne doit piobablement symboliser la foret des Gran-
gettes, un riebe domaine concede ä la commune par les eveques dejä au XV"
ai^le et dont les droits de propri^ti ont etö la cause de longues querelies et
procöa. Quelques ßtymologistes frangais fönt veuir le uom de Faoug, du latin :
fagns = le hfttre. Cet arbre doit-il plutöt represeuter un lietre? Nous anrious
ainsi une double arme parlaute, bien faite poui' contenter les elyniologistes
des denx langues!
Quels Bont les ^uiaux de ces armes? Nous u'avons pu les decouvrir, II est
probable qn'ils ätaient les meines que ceux des armes de l'eveche pniii il'nrgenl
et de gueales, la phipart des localit6s faisant partie des terres de r^vöclie
portajent ces deux emaux. Le paou et l'arbre ^taieut-ils au uaturelV
IJücUorclironik.
Th. V. Lirbeiiaii. Gescliiclite der Stadt Willisaii. II. 'J'eil (lii()4^.
Der unermlidliolie Luzerner Staatsardiivar, unser ElueumitgUed Dr. Tb.
V. Liebenau, hat nun auch den zweiten Teil seiner Geschichte von Willisan
vollendet. Heben wir aus der verdienstvollen Artieit hervor, was Itir unsere
Leser von speziellem Interesse ist: p. :iH—42, das Verzeichnis der bürgerlichen
Geschlechter mit Bezeichniuig der noch blühenden Familien; p. llH-l^ri, die
hervorragenden Willisauer Bürger der Neuzeit, ferner den Anliang, welcher die
Landvögte vom Jahre 1404 bis i7!)4 umfasst, die Oberamtmäuner und .\mts-
— 82 —
Statthalter von 1803 bis 1902, die Schultheissen von 1278 bis 1798, die Stadt-
schreiber von 1436 bis 1798 und die Pfarrer von ujigefähr 1280 bis auf den
heutigen Tag. Die beiden Siegeltafeln bringen uns genaue Autotypien von
Siegelabdrücken des 13., 14. und 15. Jahrhunderts.
La Revue H^raldique. Paris, 8 i-ue Daumier.
Unsere ausgezeichnete Schwester-Zeitschrift hat im Juli einen neuen Jahr-
gang — den XIX. Band — begonnen. Notieren wir aus dem reichen Inhalt
des ersten Heftes einen Aufsatz von Baron du Roure de Paulin über Kamel
und Dromedar in der Heraldik; den reichen hier mitgeteilten Nachweisen wäre
noch beizufügen : die Zürcher Wappenrolle, die Kämbeizunft in Zürich und das
Kloster Heiligeiikreuz im Elsass, dessen Wappenbild, auf einer Reliquiensage
beruhend, u. a. von H. Baidung gezeichnet worden ist. F. Cadet de Gassicourt
steuert eine Abhandlung über die itapoleonischen Herzogs- und Fürstentitel bei,
wobei u. a. aucli das Wappen des A. Berthier, Fürsten von Neuchätel zur Ab-
bildung gelangt. Vicomte de Balzesme referiert mit gewohnter Sachkenntnis
über Neuerscheinungen des heraldischen Büchertisclies.
L. Coquoz. Histoire et description de Salvan-Fins-Hauts. Lausanne 1899.
Für Genealogen von Interesse ist was auf p. *J8— 129 über 41 Familien
der Gegend berichtet wird.
Aug. Graf v. Fries. Die Grafen von Fries. Eine genealogische Studie.
Dresden, C. Heinrich 1903.
Eine vornehme und gewissenhafte Publikation. Sie behandelt in ihrem
ersten Teil die verschiedenen Vries, Friesenl)erg und Fries in Bern, Basel,
Mühlhausen und Österreicli und weist den Zusammenhang mehrerer Linien unter-
einander nach. Es ist dies eine schwierige Aufgabe gewesen, um so mehr, als
Vrieso ein altgermanisclier Vorname ist, aus dem an zahlreichen Orten ein Ge-
schlechtsname entstanden ist. Auch aus den Analogien der Wappen darf nicht
allzu rasch auf Identität des Geschlechtes geschlossen werden; das Wappen ist
nach Mitteilung des Schweiz. Idiotikons ein redendes, kann also wie z. B. das
Mühlerad manchen unter sich gar nicht verwandten Familien zukommen. Auch
die Berge sind ein in den schweizerischen Wappenschilden so allgemein vor-
kommendes Bild, dass man in dem Dreiberg der Friese kaum eine Reminiszenz
an den Zehnberg der Friesenbergschen Siegel erblicken darf.
Die zweite Abteilung des Buches — 205 Selten stark — ist ein eigent-
liches Urkundenbuch zur Gescliichte der Friesen geworden ; es enthält eine
Anzahl bisher noch ungedriickter Dokumente und begleitet uns bis zu den Frei-
herrn und Grafen Fries, die sich als grosse Finanzniänner Verdienste um das
Haus Habsburg erworben liaben. Einige vortrefflich reproduzierte Porträts
dieser Grandseigneurs, darunter das wunderschöne Bild des Grafen Moritz L von
Gerard, einige Siegel- und Wappenabbildungen zieren den stattlichen Band.
Die schweizerischen Lan<ls/3:enieinden, von Dr. H. Ryffel, Zürich^
Schulthess & Co. * Zum erstenmal wird hier eine staatsrechtliche Materie von
'Die Kedaktiou lässt für die folirciulo P»e«i»rerliuii{r oinem Juristen, der unserer Oesell-
sfhaft seit langer Zeit angehört, da« unverkürzte Wort.
' eminenter Bedeutung für jeden denkenden Schweizer in extenso behandelt. Das
Resultat der Untersuchungen des gelehrten Verfassers verdient aber den Lesern
unserer Zeitschrift um so mehr zum Studium empfohlen zu weiden, als es sich
grossenteils um historische, speziell rechtshistorische Ausführungen handelt. Die
Geschichte der elirwürdigen Institution der Landsgenieinde wird uns vor Augen
geführt von der Zeit des fränkisch-alemannischen März- und Maifeldes, das sich
im Gauding, dem spätem Landtag, auslebte, bis znr politischen Bestätigung
der ursprünglich rein privatrechtlichen und wirtschaftlichen Markgenossenschaft,
der Allmendgemeinde; dann folgt die Geschichte der Landsgemeinde der reichs-
frei gewordenen Stände Uris, öchwyz' und Unterwaldens, deren Wurzeln auf
Landtag und Allmendversammlung zurückgehen. Der Landamniann, ursprünglich
der Amtmann (minister) des Grafen oder des Reichsvogts in der Ausübung der
niedern Gerichtsbarkeit, ist formell der Richter seines in der Landsgemeinde
versammelten Volkes, das ihn einsetzt und unter seiner Leitung bis in späte
Zeiten, weun es ihm gefällt, auch gerichtliche Funktionen ausübt, wenngleich
es regelmässig die Rechtsprechung bestimmten von ihm gewählten Organen zu-
geschieden hat. Der Verfasser beliandelt so nacheinander Vergangenheit und
Gegenwart des Instituts. Er besehreibt eingehend die Verfassung der Lands-
gemeindekantoue vor ihrer Selbständigkeit, die Entstehung ihrer Freiheit, die
Ausbreitungskraft der Landsgemeindeverfassung innerhalb der Schweiz, die
Kriegsgemeinden schweizerischer Truppen im In- und Ausland, die Lands-
gemeinden im Zeitalter des Absolutismus, die ephemeren neuen Landsgemeinde-
demokratien der Revolutionsjahre in den frühem Untertanenlanden, die Ver-
änderungen derLandsgemeindeverfassungen seit 1815 etc. Das jetzige Verfassungs-
recht der Landsgenieindestände wird dogmatisch behandelt und daran eine auf
eigener Betrachtung beruhende lebendige Beschreibung des Landsgenieindetags
in den verschiedenen Kantonen geknüpft. Die Zukunft ebenfalls in seinen Bann
ziehend, prophezeit der Verfasser dem urwüchsigen Institut allen radikalen
Anfechtungen zum Trotz auch fernerhin Dauer zum Nutzen und Frommen vater-
ländischer Gesinnung und bespricht im Ernst die Frage, ob sich nicht die
Landsgemeinde noch auf die Stimmzeddeldemokratien der andern Kantone aus-
dehnen Hesse.
Wir teilen den Optimismus Dr. Ryffels nicht, da heute die Tendenz inter-
nationaler Verflachung nur zu deutlich zu Tage tritt; auch das Gute, weil es
alt ist, moss eben weichen. Und doch sollte man glauben, dass die urwüchsige
Landsgemeinde sich mit dem vielfach als vaterländisch geltenden Knotentum
vertragen sollte, das sich bei uns in massgebenden Kreisen breit macht und uns in
den Augen des Auslands so oft bloss stellt. Dass dem nicht so ist und die Lauds-
gemeinde und der Slorchenklub sich verständnislos gegenüber stehen, beweist
kaum viel für Güte und Echtheit unserer heutigen Demokratie und ihrer Vertreter.
Die Einteilung des Ryfielschen Buches bringt gewisse Zerreissungen und
Wiederholungen mit sich, die zwar nicht störend wirken, aber vielleicht ver-
meidbar gewesen wären. Von einigen dogmatischen Untersuchungen abgesehen,
ist das Buch für jeden Laien eine verständliche und interessante Lektüre.
— 84 —
La faiiiillo des Arts d'apres les Arcliives de Gen6ve (Jena 1903) be-
titelt sich ein kürzlich bei Gustav Fischer in Jena erschienenes Schriftchen
von L. E. Piccard. Dasselbe stellt sich zur Aufgabe, die Abstammung der seit
Anfang des 19. Jahrhunderts in Hamburg niedergelassenen Familie Des Arts
von der gleichnamigen Genfer RatsfanüUe festzustellen, deren Mitgliedern seit
ihrem ersten Auftreten in der Genfer Geschichte (1500) das Prädikat «noble»
zukam. Zugleich enthält die lesenswerte Arbeit die Biographien der direkten
Ahnen der Hamburger Familie, von denen zwei, Jean (1551) und Joseph (1814
und 1815), sich um die Zugehörigkeit (lenfs zur Schweiz verdient gemacht
haben. In einem Anhang sind die wichtijiften auf diese beiden hervorragenden
Persönlichkeiten bezüglichen Dokumente al)gedruckt. l)r. Ad. S.
A. (Iioisy. La Matricule des Avocats de Geneve. (lenf 1904.
In elegantester Ausstattung veröft'ent licht unser Mitglied A. Choisj' die
Listen der Behörden dei- Genfer Advokatengilde, sowie deren Immatrikulationen
von ir)49 bis IDOo. Wer auf dem (lebiete dei* Personengescliichte arbeitet,
wird mit Nutzen diese verdienstvolle Edition durchgehen.
Ernst Fischer, Die lliinzen des Ifaiises Schwarzburg. Ein Beitrag
zur Landesgeschiclite der Fürstentihner Schwarzburg-Sondershausen und Schwarz-
burg-Rudolstadt. Ileidelbeig, (!arl Winters Universitätsbuchhandlung 1004. 8**.
LXIV und 204 SS. und K) Liclitdnicktafehi.
Es ist ein besonderer Umstand, ein Abschnitt, von dem wir ausführlich
sprechen werden, durcli welchen das vorliegende Buch sich der Aufmerksamkeit
der Leser des Herald. Archivs empfehlen dürfte, obwohl das gediegene, vom
Winterschen Verlag geschmackvoll und reich ausgestattete Werk schon an und
für sich durch die Menge der beschriebenen und abgebildeten Münzen und der
auf ihnen dargestellten Wapi)en das Interesse der lleraldiker auf sich zu ziehen
geeignet ist. Werden doch im ganzen ()t)i> schwarzburgische Münzen vom Ende
des 12. bis Ende des IJ». Jahrhunderts unter Zuziehung des einschlägigen ür-
kundenmaterials behandelt, die der Verfasser zum teil mit grosser Mühe zu-
sammengebracht hat, so dass man den Eindruck erhält, hier eine Arbeit von
möglichster Vollständigkeit und grösster Sorgfalt zu haben, doch ist dieses sich
unwillkürlich aufdrängende Lob nicht das einzige; die oben berührte heral-
dische Untersuchung dürfte dem Scharfsinn und der P'indigkeit des Verfassers
mindestens ebensoviel Anerkennung eintragen. Die Einleitung bringt ausser
einem kurzen Überblick über die Schwarzburgische Geschichte, nebst einer Re-
gententafel und Genealogie des Schwarzburger Fürstenhauses, ein ausführliches
Münzstättenver/eiciniis und, worauf es uns hier vor «illem ankommt, eine Ge-
schichte des Schwarzburger Wappens nnd seinei* Teile. Geschichte, Genealogie,
Heraldik und Sphragistik gehören ja so sehr zum Küstzeug der Münzkunde,
dass es nun auch an den Heraldikern wäre, nanientlicii hinsichtlich der Wappen-
kunde des Mittelalters in giösserem Masse für die Anleihen Entgelt zu suchen,
welche die Numismatiker bei ihnen nun scjion bald 20<> Jahre lang machen,
jedenfalls würde es sehr zum Vorteil der lleraldiker dienen; die Brakteaten-
- 85 -
literatur, um nur einei? zu nennen — von den Medaillen der Frühneuzeit und
der folgenden Jahrhunderte zu schweigen — dürfte eine ergiebige Fundgrube
sein. Doch zurück zu dem heraldischen Abschnitt des Fischerschen Werkes.
Derselbe enthält eine Spezialuntersuchung, die um ihrer Methode willen hervor-
gehoben werden muss. In folgendem soll versucht werden, dieselbe auch unter
Heranziehung weiterer einschlägiger Stellen des Buches zu skizzieren.
Das Schwarzburgische Stammwappeu ist ein goldner, gekrönter (leopar-
dierter) Löwe in blau. Die älteste Helmzier war ein Ulmenzweig, später trat
an dessen Stelle ein Stab mit einer horizontalen Scheibe, von welcher Bänder
herabhingen (etwa in der Art eines Turnierknagens), die Spitze des Stabes über
der Scheibe war mit Federn geziert Auf Brakteaten und sonst in undeutlichen
Abbildungen sieht dieses Bild leicht wie ein Gartenrechen aus, indem die Scheibe
zum horizontalen Strich, die herunterhängenden Bänder zu Zähnen des Rechens
werden. Seit König Günther ist die Helmzier ein waclisender Löwe. Das Stamm-
wappen ist im Lauf der Zeit mannigfach durcli die verschiedenen nach und
nach erworbenen Besitz- und Ans))ruchs\vappen vermehrt worden, dazu kamen
dann noch Gnadenwappen durcli kaiserliche Verleihungen im 17. und 18. Jahr-
hundert, darunter der Mittelschild mit dem doppelköpfigen römischen Adler,
der im Herzschild einen Fürstenhut trägt, eine Wappenvermehrung aus Anlass
der Erhebung in den Reichsfürstenstand. Den Scliildfuss des ganzen „grossen"
Wappens, oder neuerdings auch den des „kleinen** mit dem Adler allein, welches
das alte Löwenstammwappen jetzt noch und narhgeradezu verdrängt, bildet
eine (Mist-)Gabel und ein (Pferde-)Kanim, beides rot in Gold, bezw. in Silber,
je nach den Linien Sondershausen und Rudolstadt. Die Deutung dieser Bilder
war schon frühe strittig, bald wurden sie auf die Herrschaft Leutenberg be-
zogen, bahl und später ganz allgemein auf ein Heichserbstallmeisteramt. Fischer
weist nun nach, wie diese beiden Deutungen durch Irrtümer entstanden sind,
ein Reichserbstallmeisteramt ül)erhaupt nicht existiert hat und erst zu diesem
Wappen erfunden wurde. Das Wappen ist in seinen beiden Teilen (Gabel und
Kamm) verschieden entstanden, wie Fischer an der Hand der Münzen ausführt.
Im Jahre 1497 hatte Graf Günther XXXIX. von Schwarzburg einseitige Pfennige
geprägt, um sie in eine nach heutigen Begiitfen nicht ganz einwandfreie Kon-
kurrenz mit Sächsichen Pfennigen des Herzogs (^eorg tieten zu lassen, welche
nur mit dem gespaltenen Wappen Meissen-Landsberg und einem G bezeichnet
waren. Da die Initialen für (lünther und Georg schon identisch waren und dem
Meissener Löwe der Schwarzburger Löwe ebenfalls genügend entsprach, galt
es nur noch eine Nachahmung des zweiten Wappenbestandteils auf den Säch-
sischen Pfennigen, der beiden Pfähle des ^lark-Landsberger Wappens zu finden,
welche Nachahmung aber nötigenfalls irfifendwie als Besitz- oder Anspruchs-
wappen zu rechtfertigen n^öglich sein niussto. Dies suchte der Graf durch eine
kurzstielige (label mit zwei stumpfen Zinken, die im Hüttenbetrieb noch heute
bekannte und auch als bergmännisches Abzeichen verwendete Schlackengabel
zu erreichen, welche er als Anspruchswappen für seine Bergwerksrechte im ge-
spaltenen Schilde neben sein angestammtes Löwenwappen setzte. Dieses in-
— 86 -
teressante Stttck ist bei Fischer S. 26 und Tafel II unter Nr. a5 ausführlich
beschrieben und abgebildet Damit war ein neues Wappen geschaflfen. Die Be-
deutung der Gabel, die später spitzzinkig dargestellt wurde und im Schildfuss
quergelegt erschien (vgl. Fischer S. 30 u. Tafel I, Münze Nr. 59), war in der
zweiten Hälfte des 16. Jahrhunderts bereits vergessen. In derselben Zeit griff
man auch in der Helmzier wieder auf die alte bebänderte Scheibe auf dem
Stab zurück, die man irrig als einen Rechen darstellte und auch so bezeichnete
und mit der neuen Helmzier, dem Löwen, derart vereinigte, dass man den
Rechen auf die Krone des Löwen steckte (vgl. Fischer S. 62 und Tafel V,
Münze Nr. 133, ein Taler von 1569). Überraschend schnell, schon im nächsten
Jahre 1570 wurde dann ein richtiger Rechen dargestellt, dessen Stiel gabel-
artig geteilt das Querholz mit den Zinken hält, und es war nur ein natürlicher,
weiterer Schritt, dass man die schon unverständlich gewordene Gabel mit den
zweispitzen Zinken im Schildfuss mit der Helmzier in Verbindung zu bringen
suchte und sie als Stiel dieses Rechens in der Helmzier ansah und das Zinken-
querholz des Rechens, das bald auch als richtiger Kamm gezeichnet wurde,
ebenfalls in den Schildfuss aufnahm (1601, Münze Nr. 166), zumal der Rechen
bald wieder (1618) aus der Helmzier verschwand. Nun war die Deutung der
Bilder als (Stall-)Gabel und (Pferde-)Kamm die gegebene, wenn auch die kaiser-
lichen Diplome noch bis in das 18. Jahrhundert hinein an dem ^hölzernen
Rechen^ festhielten. Aus diesen beiden Stallinstrumenten, Gabel und Striegel,
schloss man dann auch bald auf das Reichserbstallmeisteramt; es war dieselbe
Zeit, in der Württemberg seinen Wappenkrieg um seine Reichsturmfahne führte
und in der man sich bemühte, für die neue Kur von Braunschweig ein Reichs-
amt (das des Reichsschatzmeisters) nebst entsprechendem Wappen (Reichskrone)
zu erfinden. Auf alle interessanten Einzelheiten, die Fischer in seiner methodisch
sehr hübsch angelegten Untersuchung bringt, kann hier nicht eingegangen
werden. Es genügt aber wohl, gezeigt zu haben, dass die Münzen, die ihre
Typen viel schneller wechseln, als die oft durch eine ganze lange Lebens- und
Regierungszeit gebrauchten Siegel, weitaus geeigneter sind, derartige Wappen-
fragen zu lösen, als alle anderen heraldischen Hilfsmittel.
Otto Konrad Roller, Karlsruhe LB.
Da.s alte Zürich. Druck u. Verlag Polygraphisches Institut A.-O. Zürich.
Auf 27 ausgezeichnet gelungenen Lichtdrucktafeln wird eine Reihe von
Denkmälern des alten Zürich, darunter viele Inedita vorgeführt. Für Heraldiker
von besonderm Interesse ist die Wiedergabe der Krieger des 12. Jahrhunderts
vom Grossmünster, ilirem Spitzovalsehild mit Rand beschlagen, der Grabstein des
Freiherrn Ulrich von Regensberg mit dessen Wappenschild auf der Brust der
Figur des Toten; ferner der Grabstein Waldmanns und seiner Gattin, letzterer
mit dem prächtigen Edlibachschild. Auch hübsche Hauszeichen des 16. und 17.
Jahrhunderts finden sich in dem Album; sie enthalten allerlei heraldische Elinzel-
heiten. Die schöne Publikation bildet eine passende Ergänzung zu Sal. Vögelins
Text über das ^ Alte Zürich**: sie hält zuirleich in zuverlässiger Weise Bild und
Erinnerung an Denkmäler fest, deren Zahl und Zustand sich alljährlich verringert.
- 87 -
Les seigneura de Sanlny, pris de Hetz (1240—1789) par Ferdinand
des Robert, citain de Metz, Nancy, Sidot 1904, 261 pages in 8^ Prix^fr. 4.—.
Dans cette intöressante ätude de droit coutumier r<aateur~nous raconte
Thistoire d'une localitö des environs de Metz. En classe du Barrois en Pays
Hessin, la seignenrie de Saulny fut divis^e en plnsieurs parts que possederent
tour ä tour les Avillers, les Baillioy, les Bandoche, Beauveau, Besänge, Burne-
quin, Bettanivillers, Ladoinchamps, Dieuainy, Cliastelet, Gourcy, Chastenoy,
Saint-Mauris, Villers etc. etc. De nombreux actes publi^s et analys^s avec soin
fonmissent de pröcieux documents ä Titude du droit f^odal et a l'liistoire de
nombreuses familles lorraines ou messines. Un armorial, executi par un des
meillears häraldistes lorrains, une vue de Saulny et un plan de la Commune
complötent cet ouvrage dont la place est niarqu^e dans la bibliotlieque de ceux
qui is'intäressent k Thistoire de la Lorraine et du Pays Messin aussi bien que
dans Celle des heraldistes et des ginealogistes.
Gesellschaftschronik.
CHRONIQÜE DE U mM SDIS8E ITHfRALDIQDE.
13. Jahresversammlung in Sitten, den 0. nnd 10. Juli 1004.
Nachmittags 5*/« Uhr Generalversammlung im Grossratssaale. Anwesend
13 Mitglieder.
1. Der Präsident verliest den Jahresbericht und gedenkt dabei des ver-
storbenen Mitgliedes J. J. Larguier des ßancels, zu dessen Khrung sich die
Versammlung erhebt.
2. Der Quästor verliest die Rechnung, die wieder mit einem Defizit ab-
schliesst, das hauptsächlich auf zwei Umstände zurückzuführen ist: fr) darauf,
dass das Peyersche Amiorial, das uns Fr. 250 gekostet hat, immer noch nicht
verkauft ist, und b) auf den unverhältnismässig hohen Herstellungspreis eines
der Hefte der „Archives". Da nun aber in der letzten am 28. November liK)3
in Basel abgehaltenen Vorstandssitzung beschlossen worden ist, dass künftighin
kein Heft der „Archives" mehr als Fr. (i<)() mehr kosten dürfe und tandersoits
mit dem Verkauf des Peyerschen Armorials endlich Ernst gemacht werden soll,
so ist alle Aussicht vorhanden, dass das Defizit l)is nächstes Jahr gehoben
sein wird.
3. Herr Professor v. Mülinen teilt brieflich mit, dass er das Peyersche
Armorial, allerdings ohne Erfolg, dem Staatsarchiv Luzern zum Kaufe angeboten
habe. Der Präsident wird hierauf von der Versammlung nochmals beauftiagt,
von Herrn v. Mülinen die Sendung des Buches nach Basel zu erlangen zu suchen.
4. Der Präsident teilt mit, dass die Gesellschaftsbibliothek jetzt im Staats-
archiv Basel aufgestellt sei. Da, wie eine vorläufige Vergleichung der Bestände
mit den Angaben des alten Kataloges ergeben hat, dieselben miteinander nicht
stimmen, so wird die im letzten November neu ernannte Bibliothekskommission
- 88 -
ersucht, bevor sie an die Aufstellung eines neuen Kataloges gehe, sich mit dem
bisherigen Verwalter der Bibliothek deswegen in Verbindung zu setzen.
f). An Stelle des aus der Redaktionskommission austretenden Herrn Hans
Schulthess in Zürich wird Dr. Aug. Burckliardt in Basel gewählt.
6. Zu Kechnungsrevisoren wurden gewählt die Herren Aloys de Seigneux
und Andre Kohler.
7. Als Ort der nächstjährigen Versammlung wird Schwyz bestimmt und
als Zeitpunkt derselben Ende Mai oder spätestens Ende Juni.
8. Zum Ehrenmitglied e der Gesellschaft wird ernannt der Baron Antonio
Manne, Commissario del Re per la Consulta araldica Italiana.
1). Nach längerer Diskussion wird auf Antrag von Herrn Dr. Roller der
genealogischen Kommission die Ermächtigung erteilt, je nach Gutfinden, ohne
darum weder den weiteren Vorstand, noch die Generalversammlung begrüssen
zu müssen, entweder den ersten Band des genealogischen Handbuches durch
Anfügen einiger freiherrlicher P^amilien abzuschliessen und also nicht mit dem
Abschluss zu warten, bis die nocli fehlenden gräflichen Häuser bearbeitet sind,
oder aber den ersten Band einstweilen unvollendet zu lassen und schon jetzt
einen zweiten Band mit den freiherrlichen Familien in Angriff zu nehmen, even-
tuell sogar auch noch einen dritten Band, der die Ministerialen und das städtische
Patriziat bringen würde.
10. Herr Dubois verliest einen Aufsatz über Entstehung und Geschichte
des Wappens des Bistums Lausanne, das vom jetzigen Inhaber der Würde in
unrichtiger Zusammensetzung geführt wird. Weiter liest Herr Dubois auch noch
eine Arbeit von Landry vor über das Wappen von Yverdon.
Sdiluss der Sitzung 7 Uhr.
An die Sitzung anschliessend fand im Hotel zur Post ein von 2() Teil-
nehmern besuclites Bankett statt, das einen recht fröhlichen und animierten
Verlauf nahm. Nach einer Begrüssungsrede unseres Präsidenten sprach Herr
Staatsrat und Stadtpräsident de Rivaz auf die Gesellschaft, endlich noch unser
Mitglied de Seigneux auf die anwesende Dame, M^e de Blonay. Sonntag vor-
mittags U \', Uhr war Zusanimenkunft auf der Valeria, woselbst HeiT Dr. Ganz
einen interessanten Vortrag über die zahlreichen noch dem 15. Jahrhundert an-
gehörenden heraldischen Malereien, die sich in der Kirche finden, hielt. Es
scliloss sich daran ein Rundgang durch das Museum unter Führung des Kon-
servators, Herrn de Preux, an. Nachmittags fuhren die meisten Herren noch
nach St-Maurice, woselbst die Ausgrabungen, sowie der reiche Kirchenschatz
besichtigt wurden. Der Aktuar: A. B.
iiii" Heaolitiiiig'!
Die sämtlichen Mitglieder, welche Bücher aus unserer Gesell schaftbiblio-
thek in Händen haben, werden hiemit gebeten, dieselben innert drei Wochen
zurückzusenden. Adresse: Bibliothek der Schweiz, heraldischen Gesellschaft,
Staatsarchiv Basel.
Druck von Schulthess & Co., Zürich.
DraiH'au (I'Yvt'nUni ilr 1T41
Armoiries il'YvPi'don
put <le H. Zobel 15a-)
Moaee lie Berue
Archive» livrald^iie» «iilnsc«. N'" 3. i;n)4.
Schweizer Archiv für Heraldik.
Archives H^raldiques Suisses.
1904 '^««To*'"*^ ) XVm Heft 4.
Vorbemerkung der Redaktion.
Da der bisherige Redaktor des Heraldischen Archivs, Herr Dr. E. A.
Stückelberg, es des bestimnitesten abgelehnt hat, noch das letzte Heft des
Jahrganges HKM zu besorgen, so sieht sich der für 190;") gewählte neue Redaktor
gezwungen, interimistisch schon diese Nummer herauszugeben. Da nun aber
auch die sämtlichen Vorarbeiten erst noch zu erledigen waren, so wurde dag
Erscheinen dieses Heftes nicht unbeträchtlich verzögert, wofür wir hiemit er-
gobenst um Entschuldigung bitten.
Wir sagen allen Mitarbeitern an dieser Nummer unsern besten Dank und
hoffen, auch künftighin von den Mitgliedern unserer Gesellschaft Arbeiten —
grössere und kleinere - - für das Archiv zu erhalten. Zum Schlüsse bitten wir
künftighin sämtliche Manuskripte und Cliches, ebenso auch Briefe und Rezen-
sionsexemplare an den verantwortlichen Redaktor: Dr. ]j. Aug. Burckhardt,
Basel, Albanvorstadt iH adressieren zu wollen.
Zur Beachtung!
Die sämtlichen Mitglieder, welche Bücher aus unserer Gesellschafts-
bibliothek in Händen haben, werden hiemit nochmals dringend gebeten, dieselben
so bald wie möglich an folgende Adresse zurückzusenden : Bibliothek der Schweiz.
Heraldischen Gesellschaft, Staatsarchiv Basel.
Das Siegel des Basier Goldschmieds Balthiisar Hätzschin.
Von E. Major.
Mit zu dem Besten, was die Basler Siegelstecherei im 15. Jahrhundert
hervorgebracht hat, gehört das an zwei Urkunden des Staatsarchivs zu Basel
(St. Urk. 1880 vom 10. Mai 1470. — St. Urk. 1983 vom 11. Febr. 1475) hängende
Siegel des Balthasar Hützschin. Ist das reizende Stückchen schon an und für
sich der eingehenden Betrachtung wert, so verdient es unser Interesse in noch
höherem Grade, weil sein Besitzer zugleich Goldschmied war, so dass wir, da
Fig. 44
es in einer Zeit entstand, wo jeder Goldsclimied gleicli zeitig Siegelstecber war,
mit voller Sicherheit schliessen können, dass Balthasar HUtzscliin das Siegelbild
selbst gestochen hat.
Das Siegel, welches einen Durchmesser von 2 cm hat, zeigt auf stemen-
besäetem Grunde eine weibliche Figur, die sich mit der Rechten auf den Wappen-
sebild stutzt lind mit der Linken ein Spruchband bält Die Dame, eine ttber-
schlanke Gestalt mit der gezierten, modischen Körperbewegung der spätgotischen
Periode, ist in der Tracht, welche fUr die zweite Hälfte des 15. Jahrhunderts
bezeichnend ist: Die Haare sind zu beiden Seiten des Kopfes in Netzen unter-
gebracht, welche bis zu den Schläfen herabhängen und vermittelst Kopfspangen
festgehalten werden; an einer hoch über der Stirn befindlichen Agraffe ist der
über den Nacken herab flatternde Schleier befestigt. Das Gewand ist längs des
bis zum Gltrtel hinabreiclienden spitzwinkligen Halsausscimittes umgeschlagen,
unterhalb des Gürtels mehrfach gefältelt und endigt in eine lange, die FOsse
verdeckende Schleppe. Der Schild, welcher Tartscbenform hat, zeigt ein auf
einem Dreiberg stehendes Antoniuskreuz, das Wappeu der Hützschin. Auf dem
meisterhaft verschlungenen Spruchband liest man die Worte: ■ § ■ bnÜtfn •
t|0|tn • Die Anordnung der einzelnen Teile ist dem Künstler vorzüglich ge-
lungen. Durch die Figur der Scbildhalterin teilte er das Rundbild in zwei
gleiche Teile, brachte auf der einen Seite die grosse Bandrolle mit der Schrift
an und setzte auf die andere als Gegengewicht den Schild, das kleine Ende
des Spruchbandes und den Eopfschleier. Diese wohldurchdachte Verteilung im
Verein mit der feinen Durchbildung des einzelnen macht das Siegel zu einem
eigentlichen kleinen Kunstwerk und lässt uns in Balthasar Hützschin einen der
talentvollsten Basier Goldschmiede seiner Zeit erkennen. Im Stil bat das Bild
grosse Verwandtschaft mit Kupferstichen des Meisters E. S. vom Jahre 1466,
und wir sehen auch hieraus wieder, welch grossen Einfluss dieser Unbekannte
auf seine Zeitgenossen ausgeübt hat. Eine Schildhalterin von ihm (abgebildet
im Herald. Atlas von H. G, Ströhl auf Tafel XII, 3) hat die gleiche Körper-
haltung, das gleiche Gewand und einen ähnlichen Schild; ein weiteres Blatt,
„Simson und Delila" (Bartsch, Le peintre gravenr VI. pag. 5 Nr. 3), sowie ein
ganz kleines Blättchen mit einer Dame, die einem Herrn einen Ring darreicht,
zeigt ähnlich behandelte Figuren, auch dasselbe flatternde Kopftuch and den-
selben Halsausschnitt wie die Schildhalterin auf unserem Siegel. Der Siegel-
atempel muss daher, da wir am 16. Mai 1470 dem Siegel zum ersten Male be-
— 91 —
g^eg^en, zu Ende der sechziger Jahre entstanden sein. Über die weitere künstle-
rische Tätigkeit des Meisters fand sich bis jetzt nur ein Vermerk aus dem
Jahre 1465 (Klosterarchiv, St. Martin B. pag. 64 b) : „item gen Baltheser Hutschy
für daz schiltlin uf den kelch Viii sh.'^ Darnach brachte er also auf einem
St. Martin zugehörigen Kelche ein Stifterschildchen an, wofür ihm 8 Schillinge
gezahlt wurden. Über sein Leben sind wir indessen besser unterrichtet: Balthasar
Hützscliin war der Sohn des Hans H. aus Thann resp. Sennheim (Ober-Elsass),
welcher 1421 Bürger in Basel wurde und von 1428—1434 als Ratsherr von
Hausgenossen im Rate sass, und dessen Gattin Greda Swab. Er muss um 1430
herum geboren sein. Zum ersten Male wird er genannt im Jahre 1437, wohl
anlässlich des Todes seines Vaters; von da ab bis zum Jahre 1458 erscheint
er stets bevogtet, anfangs mit seinem älteren Bruder Claus, dann mit Burkhard
Besserer und seit 1444 mit Hans Zscheggenbürlin. Dies erklärt sich dadurch,
dass er in der ersten Zeit noch minderjährig, in der späteren aber auf der
Wanderschaft war. Im Jahre 1458, Mittwoch nach St. Antonientag, wurde er
in die Zunft zu Hausgenossen aufgenommen. Von 1463—1473 sass er im Rate,
erst als Meister, doch seit 1469 als Ratsherr zu Hausgenossen. Am 4. Mai
1462 erscheint er als Vogt der Frau Ennelin Hutlin von Kolmar. Zusammen mit
seiner Ehefrau Anna kaufte er am 17. Mai 14154 dem Schulimacher Claus Murer
um 600 fl. das Haus „zum Rebstock" ab (Sporengasse 13) und verkaufte ihm
zwei Tage darauf 18 fl. Zins ab diesem Hause um 360 fl. (Fertigb. pag. 49, 52);
er bewohnte das Haus bis zu seinem Tode. Am 16. Mai 1470 siegelte er samt
Hans Irme d. j. den prfehdebrief des Kannengiessers Wernlin Sifl^rit. Wie
manche, besonders die wolilliabenderen Goldschmiede seiner Zeit, so betrieb
auch Hützschin neben seinem Handwerk das Gewerbe eines Wechsler, ja, er
scheint sich dieser Tätigkeit mehr und mehr gewidmet zu haben, denn, während
er früher stets der „goltsmid" genannt wird, wird er später nur noch als Wechsler
angeführt; er hatte, jedenfalls seit 1474, zusammen mit Mathis Eberler, genannt
Grünenzwig, den Stadtweclisel inne. Daneben bekleidete er jedoch, seit mindestens
1472, noch ein anderes Amt, nämlich das des Wardiners oder Wardeins in der
goldenen Münze zu Basel. Kaiser Sigismund hatte im Jahre 1429 zu Basel
eine goldene Münze oder Reichsmünzstätte errichtet und dem Rate der Stadt
das Recht verlielien, den MUnzwardein zu ernennen. Aber schon 1431 hatte
Sigismund dem Reich serbkämmerer Conrad von Weinsberg die goldene Münze
zu Basel verpfändet; dieser hatte daher zu Basel seinen eigenen Münzmeister
in der goldenen Münze und der Rat setzte laut Privileg den Wardiner ein
(Basler Chroniken 3, pag. 404 fl". — J. Albrecht, Die Reichsmünzstätten Frank-
furt a. M., Nördlingen u. Basel, 1835). Zu Ende des Jahres 1474 war Balthasar
Hützschin Wardein und Ludwig Gesell Münzmeister der Reichsmünzstätte und
daneben auch Münzmeister der Stadt für die silberne Münze. Während ihrer
bisherigen Amtsdauer hatten sie sich jedoch weitgehende Münzbetrügereien zu
Schulden kommen lassen, weshalb sie am 31. Dezember 1474 verhaftet wurden.
Über diese Betrügereien, in welche eine Reihe der angesehensten Bürger ver-
wickelt waren, berichtet das Tagebuch Hans Knebels (Basler Chroniken 2,
- 92 ^
pag. 157): „ — fiienmt incarceiali, videlicet Ballliasar ITützscIiin campsor et
alius quidam monetarius, et fuit magna querela contra eos, qnia Balthasar al-
cliemista scivit facere aquani forteni, in quam cum polieret centum florenos per
diem et noctem, haberet quinqne florenos lucri, sicque fecissent, nt omnes floreni
fuissent diminuti in pondere." Eine schon am folgenden ö. Januar 1475 durch
Graf Oäwald von Thierstein und solothu mische Abgesandte für die Gefangenen
eingelegte Fürbitte blieb ergebnislos. Als aber bald darauf eine Gesandtschaft
im Namen des Rates von ZUrich und zugleich gemeiner Eidgenossen für die
Verhafteten eine neue Fürbitte vorbrachte, welche noch durch einige Freunde
derselben unterstützt wurde, hatte dies den Erfolg, dass Hützschin am 11, Februar,
und Gesell am 15. Februar gegen Entrichtung einer Geldbusse von je 500 fl.
auf freien Fuss gesetzt wurden. .A,m gleichen Tage noch schwur Balthasar
Hützschin Urfehde. In dem Geständnis, welches er ablegte, heisst es: „zum
ersten daz ich mitsampt dem munzmeister die saöoyer blancken uffgesatzt ver-
sucht und funden hab, daz ir deheiner acht stebler weit sin, darüber die selben
münz empfangen und verrer ye eynen für zehen pfenning usagoben: item daz
ich die crutzer mit den zweyen köpften, so ich gewisst hab, nit werschafft amb
ir wertt gewesen, empfangen, die selben under ander gut crutzer gemischt und
die selben für gut und werschafft ussgeben hab . . . .; item daz ich welsch silbev
und ander derglich Silber, so nit werschafft gewesen ist, für der statt Basel
werung und werschafft geben . . . ,; item daz ich metzblancken bebeimsch spagnrii
und derglich münz manigfaltig abgetan und gekurnt: item die rinischen gülden
genant zulouffer und die, so uff nUnzehen krat goldes gemünzt sind, euch mir
in wechssels wise zu guter bewar geleit, abgetan, mit anderem gold hezalt und
die obgemelten gülden verfurt hab " (St. Urk. 198:t). Balthasar, von
seiner Stelle als MUnzwardein enthoben, kündete sodann sein Bürgerrecht auf
und verliess die Stadt. Er erhielt jedoch am 5. Juni 1475 einen Brief vom
Rate, welcher ihn bestimmte, auf die Entlassung aus dem Bürgerrechte zu ver-
zichten und dem Rate verschiedene Bitten zu unterbreiten ; dies geschah etwa
Mitte Juni (öffnungsb. l.'JGb): „als Balthasar Hiitzscbis halb anbracht ist:
siner urfecht halb, die abzetSnd; sot im ein abgeschrifft davon geben werden,
ettwas an der sum 500 gülden widerkeren: sol hy der besserung bliben.
in lassen des von Winsperg wardiner sin: doch uff der von Winsperg bitte,
in by der zunfft zu behalten: sol by der zuntft bliben."
Trotzdem muss das Verhältnis Hützschins zur Stadt noch einige Zeit eiLa
gespanntes gewesen sein, denn wir sehen am 15. Juli den Rat, ihm auf acht
Tage Geleite zusagen, um nach Basel zu kommen (Missivenb. 148). Nun lief
auch eine Beschwerde Philipps d. alt. von Weinsberg beim Rate ein wegen
dessen Vorgeben gegen seinen MUnzmeister und Wardein; er verlangte, „sy
wider zu der muntz kommen und an die Arbeit steen und die üben und hand-
haben ze laßen wie vorher bescheeu ist," und wurde durch den Markgrafen
Albrecht von Brandenburg in seiner Forderung unterstützt. Der Rat Hess sie
am 5. September wissen, dass er bereit sei, auf ihre Bitten die goldene Münze
wieder durch Hützschin und Gesell verseben zu lassen, „doch by dem krat und
- 93 —
uffzug, wie vorher^. Damit war die Sache erledigt, beide traten wieder in ihre
vorherigen Stellungen ein und Gesell wurde von der Stadt Basel auch wieder
zum Münzmeister der silbernen Münze bestellt. Bei dem Münzvertrag zwischen
Basel, Freiburg i/B., Kolmar und Breisach, 1480, befand sich auch Hützschin
unter den ,,botten über die muntz^, welche der Rat von Basel berief. (Basler
Chroniken 3, pag. 404 ff.). Er wird dann noch 1481 genannt und 1484 als ge-
storben erwähnt. Er hinterliess sechs Kinder: 1. Balthasar (genannt 1480—1482);
2. Magdalena, in erster Ehe mit Junker Hans Hiltprand, in zweiter mit Bürger-
meister Junker Heinrich Meltinger vermählt; 3. Katharina, die Ehefrau zuerst
des Ratsherrn Jakob von Kilchen und dann des Bürgermeisters Adelberg Meyer;
4. Melchior, seit löOO Meister zum Schlüssel, in erster Ehe verheiratet mit
Dorothea Höcklin von Steineck, der Witwe von Bernhard Zscheggenbürlin, in
zweiter Ehe mit Maria Rul aus Kolmar; 5. Dorothea, die Gattin von Martin
Kilchmann ; 6. Margaretha, verheiratet mit Claus Rieher. Mit den Kindern des
Melchior Hützschin erlosch das Geschlecht wieder, 1554 im Mannsstamm und
1581 auch in der weiblichen Descendenz '.
Eine Wappeiisclienknng des 14. Jahrhunderts.
Von A. P1Ü88.
Am 15. April 1368 maclite der kinderlose Graf Rudolf IV'. von Neuenburg-
Nidau sein Testament. Wie üblicli, sorgte er darin zunäclist für sein Seelenheil
durch Vergabungen an die Kirche und Hess dann die andern Legate, an seine
Gemahlin Isabella von Neuenburg und an seine Dienerschaft folgen. Die ganze
übrige Hinterlassenschaft fiel, falls Rudolf wirklich ohne Kinder starb, an seine
im Testament begreiflicherweise nicht aufgeführten gesetzlichen Erben, nämlich
an seine Schwestern Anna und Verena, Gräfinnen von Kiburg und Tierstein,
und an ihre Nachkommen. Schon am 10. August 1307 hatte er seine bischöf-
lich-baselschen Lehen, darunter Burg und Stadt Nidau, dem Bischof aufgegeben
und sich von ihm wieder damit belehnen lassen, aber nun gemeinsam mit seinen
Neffen Rudolf und Eberhart von Kiburg, Otto und Simon von Tierstein.* Unter
diesen Neff'en besass er einen besondern Liebling, den er auch erzogen hatte,
den Grafen Rudolf von Kiburg, ältesten Sohn des Grafen Hartmann IIL von
Kiburg. Ihm ist im Testament^ von 1308 tolgende bisher nicht beachtete
Stelle gewidmet: „Wir wellen och und haben vorußgegeben graf Rudolf von
Kyburg, unser swester sun, den wir erzogen haben, die bürg und stat Nydow
mit aller ir ziigehorden, es si eigen, erbe oder leben, wie es genennet si, und
und sol sich och nennen nach der vorgenannten bürg Nydow, wand dar umbe
' Gefl.^ Mitteilungen des Herrn Dr. Au^. Bunkhardt in Basel.
«Trouillat IV 241.
' Das Original liegt im Ilofarchiv in Turin und wird zum erstenmal vollständig gedruckt
erscheinen in den Font. rer. Bernens IX, Ol— %; Matile II, Iirüf. ]>rinsrt unreinen Auszug.
wir ime och unsere waffen geben, die er füren und haben so]. Doch sol er die
vorgenaute bürg und stat und die guter, so da zu gehorent, weder verkonffen
noch versetzen und so! sie haben unw6stenklich, ane geverde." Graf Rudolf
von Kiburg soll also Burg und Stadt Nidau voraus erhalten und zugleich auch
den Namen und das Wappen des Erblassers, Es tritt somit hier der Fall ein,
dass der letzte Vertreter eines Familienzweiges durch letztwillige Verfügung
Namen und Wappen an die Weiberlinie vergabt. Daran knUpfen sich ver-
schiedene Fragen. Zunächst käme das Wappenheimfallsrecht in Betracht, das
nach den Ausführungen von Hauptmann ' darin besteht, dass das Wappen einer
ausgestorbenen Familie weder frei wird, noch an die Erben der Familie geht,
sondern wie ein Lehen an den Landesherrn zurtlckföllt und von ihm weiter
verliehen werden kann. Aber abgesehen davon, dass das Heimfallsrechl wobl
nie strikte angewendet wurde, zumal nicht in so früher Zeit, und dass es sich
kaum auf frei angenommene Wappen erstreckte,' handelt es sich ja in diesem
Fall auch nur um einen aussterbenden Farailienzweig, nicht um die ganze
Familie, denn noch blühten die Linieu Arberg und Valangin des neuenburgischen
Grafenhauses. Wenn also nicht von selten des Landesberrn, so hätte man dafür
gerade von diesen andern Zweigen einen Einspruch gegen die Vergabung des
Wappens durch Rudolf von Nidau erwarten können, denn Arberg und Valangin
führten genau wie Nidau den mit drei schwarzen Sparren belegten goldenen
Pfahl im roten Feld. Und doch verlautet nichts von einer Anfechtung dieser
Testamentsstelle, begreiflicherweise, denn wenn nun einmal die Helmzier einen
integrierenden Bestandteil des Wappens ausmacht, so führte eben die Linie
Nidau ein anderes Wappen als die übrigen Zweige. Bei diesen ist als Zimier
eine Mütze mit Federbusch gewöhnlich, nur bei der Linie Nidau dagegen findet
sieh als Helmzier ein mit dem Schild bekleideter Frauenrumpf.* Diese Variation
des Neueiiburger Wappens scheint nun mit der Zeit immer mehr als Besitz-
wappen für Burg und Stadt Nidau betrachtet worden zu sein, wie aus den
unten folgenden Ausführungen hervorgehen wird.
Wie haben sich nun die Verhältnisse in Wirklichkeit gestaltet? Rudolf IV.
von Nidau fiel bekanntlich Ende 1375 bei der Verteidigung von Büren gegen
die Engländer. Nach dem Abzug der Söldnerscharen hätten die Grafen von
Kiburg und Tierstein das Erbe sogleich antreten können, wenn nicht der Ober-
lehensherr, Bischof Johann von Basel, die Hand darauf geschlagen und Nidau
besetzt hätte. So gelangten sie erst Ende VAlü, nachdem sie sich der Stadt
bemächtigt und die Parteigänger des Bischofs bei Schwadernau geschlagen
hatten, in den Besitz der Hinterlassenschaft Rudolfs IV. von Nidau. Nun sollte
man erwarten, dass Rudolf von Kiburg sich als Besitzer von Burg und Stadt
Nidau durch Namen und nidauiselies Wappen kundgeben würde, es scheint aber,
dass er zu Lebzeiten seines Vaters seine Sonderan.sprUche nicht geltend machen
' Das Wappenrecht, Boun 1896, S. 299.
»Vgl. die AuBfahrnng-en in dieser Zeitichrift 1898, S. 79 ff. und 95 ff,, bes. S. 101.
'J. ürellet, Leb eimierB de la Maiaon ile NeuoLätei, in dieser Zeitacbrift I8ö9, S. 234«.
^1^
Fig. 4Ö
Fig. 46
Hat
durfte, denn er ftilirt im Siegel ausiialimslos das kibiirgisclie Wappen und deu
[iburgisclieii Löwen als Helmzier.' Nur nennt er sich jetzt, als altesler Neffe
les verstorbenen Rudolf von Nidau, „Landgraf in Nenenburg", denn so ist
ohne Zweifel die zweimal vorkommende Bezeiclinung aufzufassen: Hartmannus de
Kyhnrg, landgravius in Burgenden, Rndolfus de Kiburg, filius ejus in Nüwen-
bürg.* Rudolf von Kiburg bereitete sieh aber vor, um sofort nach dem Ableben
seines Vaters seine Anrechte auf Burg und Stadt Nidau dokumentieren zu
können. Als Todestag des Grafen Hartmann III. von Kiburg ist im genealogischen
Handbuch, in den Eidg. Abschieden I, 58 und in Argovia 8, 3ii:i der 29. März
177 angegeben. Diese Angabe ist offenbar dem Jahreszeitbueli von Frau-
innen entnommen, wo unter dem '2'.). März eine Jalirzeit für Graf Hartraann
■Tcrzeichnet ist. Eine Jahrzeil braucht aber keineswegs auf den Todestag zu
fallen; der -J'J. März ist auch wirklich nicht Hartmanns Todestag, denn schon
am 21 März 1377 verpfändet Graf Rudolf von Kiburg, offenbar iu Thun, als
Landgraf zu Burgund, dem Peter von Gauenstein für 500 Gulden „die fünfzig
phunt phennig, die uns die burger und die stat ze Ihun jerlichen gebend und
schuldig sint ze gebende uf sant .Andres tag".* Die Bezeichnung „laudgrafe ze
Bürgenden", noch mehr aber die .\rt des Geschäfts, nämlich die Verpfändung
der Steuer der Stadt Tliun, zwingen zu der Annahme, dass Rudolfs Vater,
Hartmann, an diesem Tage nicht mehr am Leben war. Zwar urkundet Graf
Harlmann noch am 17. März in Gegenwart Rudolfs in öchaffhauseu,* aber bei
der Annahme, dass er am gleiclien oder am folgenden Tag plötzlich starb, ist
Rudolfs Anwesenheit in Thun am 21. März nichts Unmögliches. Er mag, sobald
sein Vater die .\ugen geschlossen hatte, nach Thun geeilt sein, zunächst um
durch .\urualime einer Geldsumme fär die nötigsten Barmittel zu sorgen. Eben
in dieser Tliuner Uikunde vom 21. März nun nennt sich Graf Rudolf auch zum
erstenmal „herrn ze Nidow" und benützt ein Siegel, das über dem kiburgischen
.Scliild die nidauische Helmzier zeigt.^ Um zwischen dem 17. und 21. März
in neuen Stempel anfertigen zu lassen, war die Zeit zu kurz, Rudolf muss
'Siegel Nr. 1 (Fig. 45) von Urk. i;t77 Febr. 4 im St.-A. Basel Staiit, Sl.. Urk. Nr. 503,
•1377 .lan. aa., Orig- vermisiff, Dniok im SoloÜinrner WochenbUlt 1827, 92 uniJ 1377
^^a^r. i.. die gen, Urk. in St.-A. ßasel-Sladt.
'Orig. im St.-A. Bern, Fach Thun.
*Orig. iu Archiv in Innsbruck, Druck in irerrgott- III. 73:!, Heg. in Tronillat IV, 746.
■Siegel Nr. 2 (Fig, iS), ao viel mir bekunnt ist nur an dieser Urkunde Torkouimend.
Fig. 47 Fig. 48
sich somit schon früher mit diesem Siegelstempel versehea haben, am iho im
geeigneten Augent)lick zu gebrauchen. Das8 er ihn jetzt sofort nsch seines
Vaters Tod zugleich mit dem Titel „Herr zu Nidaa" anwendet, beweist, dass
er erst jetzt in den faktischen Besitz von Burg und Stadt Nidaa gelangte und
charakterisiert zu gleicher Zeit das neu angenommene Wappen als Besitzwappen.
Es ist begreiflich, dass Kudolf von Kiliurg als ältester seines Hauses sich nicht
dazu eilt schli essen konnte, das ganze ihm vermachte nidauische Wappen zu
Übernehmen und dafUr sein eigenes Faniilienwappen aufzugeben, viel gegebener
war hier die von ihm vorgenommene Wappen Vereinigung; vom nidAuiscfaen
Wappen Übernahm er gerade das, was dieses Wappen von dem andern Zweige
des Hauses Neuenburg unterschied und den Träger zogleich als Besitzer tod
Nidau kennzeichnete, die Helmzier. Solche ZimierUbertragnngen, die nicht selten
vorkamen, beweisen die grosse Bedeutung der Helmzier als Wappenbestand-
teil.' Von dieser Zeit an benützt Rudolf von Kiburg fast ausschliesslich Siegel
mit nidanischer Helmzier, ausser dem bereits genannten sind noch zwei andere
bekannt.* Auch nach der entgegen der Testanicntsbestimmung vorgenommenen
Verpfändung von Nidau an Freiburg und an Osterreich im Jahre 1379 behielt
er diese Siegel bei, sei es aus Ökonomischen Gründen, sei es, um die ihm ver-
bliebenen Anrechte zu dokumentieren, da er sich das Wiederlösungsrecht vor-
behalten hatte.
Bonbonniere aux armes de Muralt.
Par .leaD Crelltl.
Nous reproiiuisons le couverde d'une bonbonniere aus armes de )a famille
de Muralt qui appartenait a M. Alfred Bovel, en son vivant membre de notre
societt'. Cette petite boite mesurant J*' , .-lur >V , centimctres est en ivoire d'une
belle patine cr^me portant les armes ciselees en assez fort relief et date du
'V(,'I. diirUber z. ]J. ia dii'spr Züits.lirift ISW. S. HR. Concessfon d'un Cimier en 8ef
und iH'X} .S. 71 W.-F. v. Mfilinon. A propos lifs ('iniuTS.
' Nr. 3 (Fig. 47) Hti Urk. 21). Okt. 1.177 im St.-A. Freiburg, Bündnisse nnrt VertrSge 324;
Nr. 4 (Fig. 48) an Trk. i:!. Sqit. 1371* Üi, "7.
fiK. J!l
XVIIIms siicle. Bien que lait Iieraldique de celte e|ioijue ne puisse en general
pas £tre recommande coinme modele, la vigueur de dessiii des lanibrequins et
la belle Sxecution de la gravure de iiotre ivoüe en fönt iine «tuvre sortant dn
courant des pi'oductioii;^ heraldiqiies de l'ejioque. Cette pelttc iiiece gagne en
intir^t par le nom de son preiiiier propiietaire et par ra]<po3ition aux quatre
coins d'une coquille, dont a preiniöie rue on ne x'exiilique pas la pi-e><euce, inais
qui contribuent ä coiifinner rorigine assignec i\ cette bonbonniere et a en fixer
la date.
Elle a api)arteim a Jean de Muralt, de la branclie de Zürich. N4 en 1710,
il fit une carriere militaJrc en France, parvint en 1771) au grade de inarechal
de camp et devlnt en 1777 colonel proprietairc dn ri-y;imeiit Loclmiann dans
lequel il servait et qui par lä devint le r^ginicnt de Muralt. Sa bravoure a la
bataille de Crefeld, en 1758, lui avait vahi la croix de Chevalier de l'ordre du
M6rite militaire dont il devint plus tard coniniandeur.
Jeau de Muralt s'est marie en Franfe ayaiit t^pouse Anna de Brissac.
Or les armes de cette maison .sout: d'aznr an sautoir d'argent, cantonn6 de
quatre coquilles de mente et Charge en ca-ur d'un dauphin de sable. .\in.si »e
trouve expliquee la presence des quatre coi)iiilles entonrant le blason des Muralt.
C'etait au Xyill"»« siecle un usage assez reiiandit que le fiance offrit ä sa belle
un m^daillon orne d'ime miniature et qii'il en rt'i;ut en retonr une bonbonniere
plus ou moins richenient paieo, suivaut l'etat de Ibrtiinc des interesses. .\insi
nons devons voir dans cet elegant iietit olijet figurant d'une nianiere presque
cach^e l'alliance, non encore consoinmce, des deux t'ainillcs, un gage daniour
offert par Mlle. de Brissac ä son tiancö, ear si le den avait ete postericur au
mariagc, il est (irobable que los deux ecussons auiaient ete aixoles en plein.
Par une pensee delicate, tandis que les armes du if-cipiendaire setalent avec
tous leurs atours, la doiiatrite nc s'est modestenient signee que \mr roruenient
accessoire des coquillos, suttisannnent coni|ireheusible ponr les inities, mais pcu
comproniettant dans le cas oü, apres tont, le mariagc u'aiirait pas en Heu.
Le colonel Jean de Muralt ue laissa qu'un tils, Jean egalenient. qui de
son mariage avec Dorotliee Ksclier nent aussi quun tils poitunt le nienic nom
que pere et gi'and-pere. Avee lui s'^leigiiil l.i descendance masculine du colonel.
En effet, ayant epous6 Fran(;oise de Roiigeiiioiit il n'eut que qiiatre filles qui
toutes se mari^vent a Neucliätel et doiit Tain^e fut la ni6re de M. Alfred Bovet.
La boubonniere transmise par li^ritage n'est aiiisi pas sortie de la descendance
du couple de iMuralt-dc Brissac.
Les ai'inoiries de Mgr. Josepli Deruaz
i^veque de Lnnsaiino et Geuive,
Par Krcd. Tli, Puliois.
fiy. -'fl
Mgr. Meriiiillod ayant et6 nomm6 cardinal en 1890, il fut relev6 de sa
Charge d'6v6que de Lausanne et Geneve le 30 janvier 1891.
Le pape Leon XIII cboisit pour son successeur l'abbß Joseph Deruaz
alors cur^ de la paroisse catholique de Lausanne. 11 fut nomme le 14 mars 1801 '.
Mgr. Joseph Deruaz qui est ne le i;S niai 1^21» ä Choules, dans le can-
ton de Genfeve, appartient ä uiie ancienue et liouorable famille de cette localitö*,
Apräs avoir fait sa preniiäre äducalion daiis sou village natal, il ätait
6ntr6 au collöge d'Evian, puls en 181ü, au coll^jje des J^suites ä Frlbourg. Ce
< Afant la Rdformc l'ävgque etait
iiamiuA illrectement par te Saint-Si6gc.
Totto famille est probablement autocbtoac
uu ilrlA <1e 17!U). En 1870 eile a tourni un defiute
(NoLu clü M. J. A. Cboiay).
par le i^bapitra de Lausanne. LJepuis lors il e
Pour la Uliation noas n'avous pu remooter
.u Grand Conseil genevoia: Anie<läe Demaa,
- 99 -
collöge et le s6minaire ayant ^U ferni^s ä T^poque da Sonderbund il avait da
se rendre k Annecy pour y terminer ses Stades de th^ologie sous la direction
de Hgr. Rendu. Le 25 mai 1850, ä Tage de 24 ans, il ötait ordonnä prStre des
mains de Mgr. rävSque de Gap.
Le 7 juin 1850 il ätait nomme vicaire de la paroisse du Qrand-Saconnex-
Pr6gny. Le 26 juin 1852 le Conseil d'Etat du canton de Vaud le nommait eure
de la paroisse de Rolle, et le 21 septembre 1859, eure de la paroisse de Lausanne.
Pendant les ann^es qull remplissait ces fonctions il avait, en 1 870, Thonneur
d'aecompagner Mgr. Marilley, 6vftque de Lausanne et Geneve, au Concile du
Vaücan. £n 1878, le 13 aoüt, il ätait nomm^ chanoine lionoraire de Tantique
et royale abbaye de St-Maurice-d'Agaune. Nous devons signaler aussi qu'en 1884
une partie de son entourage Tavait presse d'accepter a TAssemblee Constituante
vaadoise, un siige qui lui 6tait offert par les deux partis liberal et radical,
mais 11 refusa absolument d'entrer en sc^ne dans la vie politique. En 1888 le
22 septembre, Mgr. Mermilliod Tavait ^leve ä la dignit^ de Doyen du D^canat
de St-Am^d^e, ou de Lausanne.
Mgr. Deruaz ätait k la tete de la paroisse de Lausanne depuis pr6s de
31 ans lorsque le pape L6ou XIII Tappelait au siege episcopal de Lausanne
et Geneve. Le sacre du nouvel 6veque eut lieu le 19 mars 181'1, dans la cliapelle
du College Canadien ä Rome. Le pr61at cons6crateur etait Mgr. Mermilliod,
qui 6tait accompagn6 de deux prölats assistants, Mgr. Ferrata, archevSque de
Tkessalonique, et Mgr. Haas, eveque de Bäle et Lugano. M. Bovet, chancelier
de r6vfich6 de Lausanne, M. Fragniere, directeur du s6minaire de Fribourg, le
R6v. P6re Bernard d'Andennatt, göneral des Franciscaiiis, et le Rev. Pere
Laborie, vicaire g^neral des Dominicains, 6taient pr6sents ä la c6r6monie. Parmi
les assistants ^taient plusieurs repr^sentants de la noblesse romaine et tout les
gardes suisses au Vatican, appartenant au diocese de Lausanne, accompagn^s
de leur commandant le comte de Courten.
L'autel qui 6tait desservi par les eleves suisses des Colleges 6ccl6siastiques
de Rome, 6tait d6cor6 de deux armoiries: d'uu cote 6tait celle de l'eveque
consicrateur, de l'autre cote apparaissait, pour la premiere fois, la nouvelle
armoirie de l'eveque elu : ecartele nii 1 et 4 parti tlarffcnt et de gnenles ä denx
ciboires de l'nn ä lautre, et an 2 et .V de ffiieules ä deux cleß d'or posees en
sautoir, ä la croix d' urgent brochunt snr le tout et chargee d'nne colombe au
naturcl portant dans son bec un ranu^au dolivier de shiople,
A d^faut d'armes de famille, Mgr. Deruaz avait imagine une combinaison
speciale symbolisaut la belle et noble devise qu'il avait clioisie : /// riam pacis :
tout par les voies de la paix. II avait separe les armes des deux dioceses ecar-
tel6es, par une croix d' urgent chargee en abime dune colombe au naturel tenant
dans son bec, un ranieuu dolivier de sinople, La colombe apporte Tolivler de la
paix et eile l'apporle en Jesus Christ que la croix rappelle et symbolise.
A l'origine les 6vöques de Lausanne se servaient des armes de leur
famille, accompagnees des insi^nes episcopaux, mais depuis de XYII« siecle ils
ont porte les armes de Tevechö et leurs aimes persounelles ecartelees, et depuis
— 10» —
Tast«s lex pidres oAäeUes, sMUat d« rErfirb^. tp1t«s qne: leltres \
fstanirs. rirrnlair«« episco[«lesi, dinüttoircas, Irttm tcstänooiales, lilres d'or-
dlaalüm. iliarftstitor« rAooBi^M. sclAs d« cABsicralktti. de noBtOKtion, etc. sont 1
Üaibrtes des amea de l'^Sqae
Eine Wappt'iiskuljrtiir der Familie von Erlach.
Von H, Türiw.
«ff. W
im VlBSter in Bmh iEtekt ui »iarai PMler d»r ehcauluren :^1. AdU
> Uer r^radviiwi* Wappett. Dte kMTckle« bibeckui Fonueo <
wft » ffwntca dl« »wifefcid« Gotik ab Batitatwgi— it Alf ein«- Konsole |
nhl dar sUit wu^ hiatea sewOlhl» SckiM Mit dMi Wi^>^m d«r Kunilie tob
KriaA; im ntcn Fdd «■ Hit schvama Sywna telccter «nsser Pfabl. Den
SeUU krtat ria ia dardwns rkhtiyM Proport ha— fekdtea««- offener Stech-
103
heim, dem eine daraus lieivoisclia-ieiide Fralze Leben gibt. Die Helmzier, die
i. aus einem Spitzbut mit dem Wappeu und einem kleinen schwarzen Federbuscli
bestellt, gellt direkt in die liübsch geschwungenen Helmdecken Über, die bei der
' Wiederbemaliing des ganzen Wappens merkwürdigerweise nicht rot und schwarz
! tingiert, sondern neben dem rot natur-, d. li. steinfarben gelassen wurden.
Auf dem Sockel stehen in gezierter Schrift die Buchstaben RVE, die auf
den Bemer tichultheissen Rudolf von Erlach hinweisen. Bestätigt wird diese
Auflösung auch durcli die Wappen Schantachtal, Erlacli und Praroman, die an
den Zapfen des l'/t m Über unserm Wappen angebrachten Baldachins prangen
und, wie wir sehen werden, denselben Scliultheissen mit seinen Frauen bezeichnet.
Im Boden vor dem Pfeiler sind ferner die zwei metallenen Wappen von Erlach
und Praroman eingelassen.
Ritter Rudolf von Erlach, Herr zu Spiez, war von 1471 — 1474 der letzte
Vogt zu Erlach im Namen des Hauses Chälons und hierauf erster Vogt der
Stadt Bern. 1478 Mitglied des Rates von Bern geworden, bekleidete er die
Würde eines Schnltheissen der Stadt von 1479-81, 1492—94, ir>01— 03 und
zuletzt wieder von Ostern ITiOT an, 1499 war Rudolf von Erlach Anfiihrer der
Berner beim Zug ins Hegau und in der Schlacht bei Doniach. Er starb am
Samstag, den 18. November lf>07 zwischen der 8. und 9. Stunde nachmittags,
wie das Spiezer Exemplar der SchiHtngschen Chronik meldet '.
Seine erste Gemahlin wai' Barbara von Praroman, Tochter des Scliult-
heissen Johann von Praroman von Freiburg. Indem der Rat von Bern selbst
zu gnnslen seines Scliultheissen als Brautwerber auftrat, wurde 1492 Barbara
von Scharnachtal seine zweite Gemahlin. Sie war aus erster Ehe Witwe des
berühmten .Schnltheissen Nikiaus von Diesbach und aus zweiter Ehe des Hans
Friedrich von MUlinen, Meyers zu Biel.
\t
Das Wappen der Stadt Yverdoii.*
Von A. Zesiger.
Im historischen Museum Bern befindet sich als Nr. 207 die Standarte,
deren Abbildung hier folgt:
Auf roten Seidengrund mit schwarzroten Fransen sind in Öl gemalt die
Wappen rechte Schildhälfte Bei-n, Yverdon, Nyon,
linke „ Lausanne, Morges, Romainmötier.
Das Ganze ist umgeben von zwei stilisierten Palmzweigen und überragt
von eiaer goldenen edelsteinbesetzten Krone mit 7 Perlen. — Die Stange ist
' Wir machen noch darauf aufmerkHam, das» in dieeem ehemtiligen Spiezor Codex Rudolf
von Erlach, sonio scinu erste GenahliD mit den Söhnen nnd Töchtern abgebildet ist. Dia zwei
Blatter hat Hr. Architekt E. t. Rodt in seinem Werlte: «Bern im 15. Jahrhundert» S. 60 nnd
61 reproduziert.
• Vgi. Herald. Archiv 1904, S. 71.
schwarz nud von der Form der Faliiieri-, uiclit der eigentlit;lien Standarten-
Stangen, mit einfaclier Messingspitze.
Die Zierrate und die Form des Scliildesj der Krone und der Palmzweige
veiTaten den Gesclimack, wie er ungefähr von Iß>«i— 1740 vorherrschte. (Vgl.
Herald, Archiv UKÖ. S. Ii2: Ofenplatte von 1092, Holzschnitzerei in Bern von
16f*(i, Teutsche und Welsche Seckelmeisterrechnungen 1701 — 1742). Eine nähere
Bestimmung ist auf diesem Wege nicht möglich. Dagegen liefert folgendes An-
haltspunkte :
Gegen Ende des XV!I. Jahrh. hegaun Bern infolge der Erfahrungen von
tC5fi sein Heer sozusagen neu zu schafTcn und zu verstärken durch alhnählige
Einfuhrung der allgemeinen Wehniflicht, an Stelle der Kontingente zum Panner
oder später zum Fähnll und Regiment. Zudem errichtete es eine Heiterei an
Stelle der schwerfälligen, gepanzerten Vasallen rcnt er und Kürassiere, durch
Umwandlung dieser in Dragoner (ureprllnglich nur berittene Infanterie). Mit dem
Jahr 17ia war diese Reorganisation vollendet für den deutschen Teil mit Aus-
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Falineii das Waptc-r. '-r-i A:: ,"* ^
Tacii aufeeaiht. o-ier 5'^: ■-■.-_■-
^yappen ira?», al.-*r ■'.-:■■'.. - ;- .
|;30-174M ^t!^'.:..r-.- ■::.'.
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i da nas' dann <il-r "'<'. : ■••r-i
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Ao^lie isc die ^-^v: 1^;^ r'
mit dem der SohU?-e'i vor. ::-■.
immerbia aber ük]^^ :n: Z^e :.-' w
Zam .S-.'hlas-e ::.■. '."- :
in einem andern Akten' rir.i ir- ■
sich findet. Nr. 7 liiri-r- rir, :-
das Bern Teran>taireTr ;•■:■' .
heraldiwhen Fellzeioi.e'; ri:. --
„Yferden" vor: .da> z^'^v :■;•,:'.
milt dero zeichen vi. i :.\:' r-.. i'-r
schon vor jenem .f-.'.v '.'■'.' V'.
Wappen besäst. E-f :-* : :;■
des XV.-XVI. .r;.-.:!.;:. :■::■-. ^
noch heute erhalre:. -;■. : ■■-»■>
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1 K" ■_ :j: ■:■?■■. irei-aii^erie
!"i:5 r:- :■■■?: KcmiiMiriiien
' ">\i :■■= iii ijt nai'h ileii
- ■ T-: i;---_-i:i! eurer zu je >*.
r r" :*i li-; ITn-i, wo die
•'. t:.ie:e Siaiularle niuns
■::e Aiisoliatliinir neuer
; /s Ijesi/Iiloss der Kriegs-
'<.-^!:.T\z von S neuen Staii-
rv.i .iie W'aadt gehörte.
Ir uiit _eiiililemes- inirht
:. ie;i alten Paniieni und
"^Ti F:ir''en. entweder in
>■■.:. i.-rri-!' iinc!i ilie Amts-
L- ■.:-;r-TiiL!- a:i* 'fer ZtV
-■ ' r.\'-^~Vi Andrer :in-
' BiW'i ,r>ra^- :
'Kri*»-rat-tL.:
AmU* fb Bera'i i.t
- 106 -
lind Kantonsarcliive viel Interessantes zu Tage, wie aiicli libei' unsere Standarte
eine genaue Notiz nur iu den Rechnungen oder Manualen der fünf Ämter sein
kann, deren Wappen unsere Standarte schniUckeu.
Ein schottisches Stadtsiegel.
Von Wallher Mer/.
•i' CO.,
AUbililung und Siejj'el
VorilorseitB
STReveLinse
1447 I, :«>.
Rllchsoito
Umschrift undeutlich
Knnrad von Scharnachtal, „ein selzam wit erfarner riter", am savoyischen
Hofe erzogen, bereiste nicht nur die angrenzenden Lander und Höfe, sondern
zog nach Rhodus und ins heilige Land, nach Spanien, Bugland, Schottland und
[Hand, nach Holland und Burgund, Auf der Fahrt nach Schottland besah er
verschiedene Naturmerk Würdigkeiten und Hess sich hierüber am 30, Januar 1447
von der Stadt Streueline in Scotia, d. h. offenbar dem heutigen Sterling Castle,
ein 'Ae\mn\a ausstellen, das gegenwärtig im Staatsarchiv Bern, Fach A'^aria, auf-
hewahi't wird. An dieser Urkunde hängt das allerdings beschädigte Siegel der
Stiult, ein sog. Münz- oder doppelseitiges Siegel, das seiuer bemerkenswerten
DArHtclluugen wegen — auf der Vorderseite eine Burg, auf der Rückseite die
KreiUtlguiiK Christi — hier abgebildet wird.
Die Urkunde selbst lautet uach einer von Hrn. Staatsarchivar Dr. Türler
iiillKPlpillini AbHchrift folgenderm
Universis et singnlis regibus principibus diicibus marckionibus comitibud
vicecomitibus admirallis capitaneis castellanis et eorum locatenentibus necnon
et potestatibus prepositis burgorum et civitatum custodibus ceterisque officiariis
de inistr[alibus], ad quorum noticias presentes littere pervenerint, prepositus
ballivi et consules burgi de Streueline in Scotia salutera in filio virginis gloriose.
Quoniani; ut ait Seneca, non amicitie reddas testimonium sed veritati, hinc est,
quod vestris universitatibus tenore preseutium veraciter innotescimus, quod Con-
radiis de Scharnaclital armiger, familiaris ducis Sabaudie ac lator presentium,
le table rounde ceteraque loca et mirabilia infra regnnm Scotie personaliter
visitavit et inter alia fontem beate Katerine virginis, ubi oleum purissimum in
dies ebulliat et emanat, ac etiam de pisce, qui non habet quicquam ordoris in
ventre secundum naturam lad, in qua crescunt et existunt, gustavit et comedit,
in qua quidam lacu extat ventus sine undis et unde grandes econverso sine
vento una cum insula mobili prout ventus agitat et insufflat, ceteraque sibi, ut
asserit, mirabilia brevitatis gratia prettermittimus. Datum nostro sub sigillo
communi apud burgum nostrum antedictum penultimo die mensis Januarii anno
domini millesimo quadringentesimo quadragesimo septimo etc.
Railston 1447 (cum paraphe).
Im übrigen vgl. Geschichtforscher III 166 ff., 469).
Les armoiries et Fart populaire.
Quoique le «Fribourg Artistique» ne soit sürement pas inconnu k la
plupart des lecteurs de nos «Archives», je voudrais signaler cette interessante
publication k ceux qui ne Tont pas eu encore entre les mains.
D6velopper dans les esprits le goüt du Beau, mettre sous les yeux de
ceux qui les ignorent les merveilles dont notre pays est plein, tirer de Toubli
le nom des artistes et des artisans obscurs qui nous ont laiss^ tant de marques
de leur gönie, faire comprendre ä la gin6ration actuelle Tattrait puissant du
pass6, ce grand iducateur, tel est le but poursuivi par Touvrage si instructif
et captivaut qui fait Tobjet de notre modeste 6tude.
Cette Revue d'Art en est k sa quatorzi^me ann^e d'existence et nous lui
souhaitons longue vie! Au point de vue arch6ologique et artistique, le canton
de Fribourg offre un filon in6puisable ä ceux qui veulent bien Texploiter et les
musees, les 6glises, les vieilles maisons si d61icieusement pittoresques et les
ruines altieres des chäteaux de jadis n 'ont pas encore livr6 tous leurs secrets.
Tous les ans, le «Fribourg Artistique» publie une pr6face, sorte de coup-
d'oeil rötrospectif sur les travaux de Fannie 6coul6e: ce travail a 6ti confi6 k
plusieurs reprises ä Tun des meilleurs critiques d'art de Fribourg, M. G. de
Montenach ; servi par une Erudition remarquable, un profond sentiment artistique
et une plume d'une rare 616gance, les pages qu'il nous offre sont autant de
petits chef-d'oeuvres.
— 108 -
Ell 1903, M. de Montenach nous a donnä un plaidoyer vibrant en faveur
de Tart de nos pferes, cet art sain et vigoureux qui a travers6 les siteles en
conservant toute sa jeunesse et devant les manifest ations duquel nous nous
sentons toujours saisis d admiration. Mais trop souvent encore, dedaigneux, ou
peut gtre seulement ignorants des beaut^s que nous avons k notre porte, nous
allons cherclier au loin des impressions artistiques ; les tr6sors que nos ancfetres
nous ont 16gu6s nous en procureraient d'aussi vives et d'aussi pures si nous y
apportions plus d'attention.
Le «Fribourg Artistique» a d6jä publik plusieurs travaux sur TH^raldique,
cette noble scieuce 6tant intimement li^e ä Thistoire et k Tarchäologie. A ce
propos, nous pouvons constater avec plaisir que T^tude du blason fait de särieux
progr^s chez nous, gräce au z61e et k Tinitiative de quelques häraldistes d^sireux
de vulgariser cette langue pleine d'int6rfit pour qui veut bien en pin6trer
les mystferes.
«Le blason est une histoire vivante et anim^e», 6crivait M. le vicomte
de Magny, le grand heraldiste franqais, et en effet combien pr^cieuse est son
aide pour äclaircir parfois des points d'histoire rest^s obscurs et sur lesquels
les documents Berits fönt d^faut.
Au point de vue de la d^coration, le blason imprimera toujours un cachet
tr&s special k tout ce qui lui sera demandä d'orner: un d6cor h^raldique n'est
Jamals banal et vulgaire, car il se prete k toutes les fantaisies et quoi que en
restant astreint k de certaines r^gles immuables, il offre mille ressources k
rimagination de Tartiste.
Les idäes si nouvelles et si justes que M. de Montenach a ^mises dans
son dernier travail m^ritaient d'^tre pr^sentäes aux lecteurs des «Archives
h6raldiques» : puissent-elles attirer k Tauteur des lignes qui vont suivre la re-
connaissance et Tadmiration de tous les amis de Tart. N. 0. de P.
Dans le troisifeme num6ro du Fribourg artistiqne, celui de juillet 1903,
nous trouvons couch^e dans le gazon, une pierre rong^e portant, ä demi effac6es,
les armes des sires de Montagny. Ce n'est rien et cela dit tant de choses!
Les seigneurs, les bourgeois, les paysans, les artisans du pass6 avaient
ainsi Thabitude de marquer partout le signe distinctif de la race, de la famille
ou de leur personnalit6. Ces blasons, ces symboles, qulls ornent un chäteau altier,
qu'ils soient enfouis sous les lierres de quelques ruines branlantes, peints au fronton
d'une modeste grange, sculpt6s sur une cr6dence, nicli6s k l'angle d'une maison,
nous sont infiniment pr6cieux par ce qu'ils racontent et par ce qu'ils 6voquent.
Ce n'est point le cas de rechercher ici les origines du blason, ni de dire
les enseignements tir6s de lui par T^rudition. Nous ne voulons pas revenir non
plus sur les passions politiques qui firent des armoiries, ä un monient de notre
histoire, la reprösentation des r6actions aristocratiques, des Privileges jalous6s
et d^test^s. On leur infligea alors dans la haine, le sort du regime auquel elles
6taient li6es par erreur et ignorance.
— 109 —
Je voudrais simplemeiit constater que le blasen et tous les multiples d^cors
emprunt^s k Thäraldique, avec plus ou moins de fantaisie, furent chez nous les
meilleurs il^ments de Tart local et populaire. S41 existe une contr6e oü rarmoirie
a des racines d6mocratiques et libertaires, c'est bien la nötre. Partout en Suisse,
face ä r6cu ftodal ou patricien, s'6talaient en floraisons touflfues et multicolores,
les armes des bourgeois, des paysans, des corporations ouvriferes, Celles des
villages et des villes.
Cette generalisation dans l'emploi de Tarmoirie fut une des premiöres
manifestations de Tögalite des classes sociales, de Tascension vers le Pouvoir
des couches profondes du peuple, ce double id6al, aujourd'hui realise.
Je suis donc fort etonne que Solandieu, le fin et d6Iicat 6crivain dont
j'apprecie fort les croquis alpestres, ait publik naguöre dans la Liberia les lignes
suivantes oü je retrouve la trace de superstitions democratiques sans raison
d'Stre maintenant.
Le passage de Tarticle de Solandieu que je vais citer constitue, du reste,
un solide argument en faveur de ma th^se, nous mon tränt quelles proportions
Tusage de ces emblemes avait pris, en Suisse, dans certains milieux compagnards,
et toute la richesse d^corative dont il ^tait Taliment:
«Tourtemagne a de nombreuses maisons des XYI^e et XVII™« si^cles;
elles sont g^niralement flanqu6es de tourelles cr6nel6es, ont des portes et fenfetres
ogivales et ä chanfrein, des escaliers en colima^ons, et, sur leur fa^ade principale,
göneralement audessus de la porte d'entröe, les armoiries de la famille sculptees
dans le marbre vif ou scelI6es dans le tuf de Tencadrement.
Le sentiment h^raldique, ne du patriciat, s*est attach6 au coeur des
paysans tourtemanais comme la cuscute au champ de tröfle; ils ont un pieux
respect pour le blasen, le culte des armoiries, dont ils ornent les croix et pierres
tumulaires de leur cimeti^re.
Ce relief Aq feo lalisme est, d'ailleurs, bien comprehensible chez un peuple
qui a v6cu si longtemps sous le regime oligarchique des hobereaux moyennageux.
C'est un atavisme qui durera aussi longtemps que les indöracinables prejug6s et
que leternelle vanite humaine.
Mais, ä c6t6 de ce petit travers social, point dangerenx d'ailleurs pour
la securite de la Republique, le descendant de l'ancien seigneur ou du serf ä
la gl^be est le meilleur enfant du monde».
Ce serait donc pour le paysan attacli^ au Terroir par la chaine des
geiierations, ce serait donc un travers social que d'imprimer aux clioses venant
de ses i)eres, tenant ä sa race, ä sa maison comme ä son tombeau, l'empreinte
representative de la duree, de la permanence, de la continuite de la famille!
Cette opinion nie parait contraire a toutes les donnees sociologiques ac-
tuelles; on clierclie a relever par tous les moycns le foyer familial, cette vraie
cellule de la ruclie sociale; la question du logement ouvrier, du Imme fait des
progres, les partisans de l'art social cherchent ä parer le legis des humbles;
le Probleme du honwstend est souleve dans les enceintes legislatives; on voudrait
seustraire par des lois le bien rural au partage et ä la saisie, bref, tout un
110
ensemble de faits revelateiirs nous montre une leiiaissance de cet esprit com-
munautaire dont l'armoirie fut la plus frappante et la ptas logique expreBsion.
Jadis, dans ce moyen äge qu'on a represent^ si sombre et ai baibare,
la vie sociale s'^panouissait Hbrement daDS l'ordre et la mesure: l'ordre et la
mesure qui sont la garantie et iion la n^gation de la liberte.
Les villes, les communautes civiles, les confr^ries, les corporations avaient
d6jä des banniÄres, des couleurs, symboles de leur histoire, de leur preoccupation
particuli^re, de leur raison d'etre, et ces drapeaux oiit souvent flotte au premier
rang dans les batailles, pour la Patrie, pour le Droit et pour la Liberia.
Sur leurs plis multicolores deployes au vent des niSlees sanglantes, ü y
avait l'äme du peuple qui planait.
A cöt6 des blasons orgueilleux de la noblesse, se dressait aussi fier et
aussi respectö l'ecusson corporatif oü les humbles oulüa du tisserand, du bou-
langer, du boucher et du charpentier brillaient sur des fonds d'azur et d'or.
Une visite dans nos Musees prouve ä quel point l'heraldique ätait en
honneur dans les milieux populaires et nous montre tout le proflt que l'art na-
tional suisse a su tirer de lui.
Certaines associations octrayaient des armes ä chacun de leurs membres
et cette liabitude s'est perpetuee, dans quelques localit^s, jusqu'ä nos jours. Lore
des mariages bourgeois, le bahut conteuant les tr^sors du trousseau etait peint,
enluniin6 avec des devises, des dates, des figures. L'usage du vitrail comm^
moratif etait repandu dans toua les milieus et l'art du verrier cultive dans notre
Suisse avec taut d'öclat, etait un art heraldique.
Nous devons, du reste, reconnaitre que les pays germaniques moins
bouleversös par les influences st^rilisantes de la revolution fran^jaise garderent
davantage les traditions b^raldisantes coinme en temoigne encore aujourd'hui
la construcliou moderne dans certaines villes et certains villages de la Suisse
Orientale et de l'Alleniagne.
Dans lea petils cantons, foyers primitifs de notre aft'rancliissenient national,
on voit encore des armoiries partout en grand nombre, on en continue Temploi
Sans y attaclier les idöes de caste qui chez nous les firent proserire.
Proscription appuy^e sur des pretextes bien enfantins puisque dans son
armorial ', le P6re Apollinaire nous donne les types de pr6s de 500 ^cussons se
rapportant ä notre petit pays. Dans les papiers de cet historien, döpos^s aux
arcliives de lEtat, on trouverait plus de 900 blasons divers, recueillis dans notre
seul canton. Ces chiffres nie paraissent 6clairer ma demonstration et faire justice
de certaines idöes si longtemps fatales ä l'art li^raldique qui peut et doit
redevenir un art populaire.
Je m'etonne que, dans une ^poque ofi triomplie l'individualisme, les hommes
trös ardents ä. defendre leurs droits persounels, soient si peu euclins ä niarquer
les choses dont ils s'entourent d'un signe indiquant leur caract^re, leur etat,
leurs foBCtions.
' Anuorittl hiatorique du Cantön de Fribourg ])ar le P. Apollin
coUabortttion de A. de Mandrot. L' Colonel tetlöral, 18&j.
capucin, avec la
— 111 —
Si quelque cataclysme amenait rengloutissement de no» petites cites
d'aujouid'hui, les archiologues futurs ne trouveraient dans cette fosse commune
de notre civilisation locale que des döbris informes, anonymes et muets.
Les id6es nouvelles ayant cours maintenant dans le domaine social, et
auxqnelles je faisais allusion ä Tinstant, am^nent cependant peu k peu, nous
devons le reconnaitre, un certain retour du sentiment dont nous döplorons la
perte; sans doute sous des formes nouvelles, avec un autre langage, une autre
orientation. Mais au point de vue estli6tique, qui seul nous Interesse ici, cette
renaissance pourra devenir tr6s feconde.
La fondation et le progres de la Societe suisse d hcraUUque pr^sidöe par
M. Jean Grollet, de Neuchätel, sont d'heureux augure.
On constate, en outre, dans toutes nos archives et biblioth^ques la
multiplicit6 grandissante des recherches et des ötudes appliquees au blasen.
Remarquons que les savants et les specialistes adonnes ä ces travaux sont peu
nombreux; c'est le gros public, ce sont les familles qui perquisitionnent, fouillent
des documents destin^s ä remettre en honneur la marque distinctive de leur
nom et de leur race.
Enfin les municipalites, les conimunes fönt reviser soigneusement leurs
anciens sceaux; certaines particularites abolies jadis sont reprises, chaque ville,
chaque village veut fixer d'une maniere normale les couleurs et les emblfemes
obtenus ou adopt^s.
La Sociöte d'lüstoire du canton de Fribourg, donnant suite ä un nombre
considerable de demandes, poursuit chez nous ce travail rögenerateur.
L'esprit d'association rayonnant toujours davantage offre au blasen une foule
de perspectives favorables et dejä nos banniferes redeviennent artistiques et parlantes.
Nos fetes nationales, nos centenaires, nos corteges sont autant de mani-
festations mettant en valeur les etendards et les ecus de nos villes et de nos
cantons. Leclat de nos rues pavoisees vient des nombreuses couleurs beraldiques
qui se nielent et flottent au veut 16ger. Aucun pays ne peut offrir un tel spectacle,
une pareille richesse et une pareille diversit6. De plus en plus Temploi döcoratif
de ces Clements se perfectionne; le Festival vaudois fut pour l'heraldisme un
triomphe et une consecration.
Le moiule industriel et commercial qui employait tant de marques de
fabrique, laides, grotesques et absurdes se preoccupe d'intiltrer un peu de beaut6
et de mesure dans le sigue distinctif des maisons et des produits. Les citoyens
eux memes ne craignent plus les sarcasmes et fönt sculpter souvent sur leurs
maisons, ^leurs ineubles et leurs bibelols les attributs de leur famille. Ils sont
iniites par les administrations, les bauques, les hötels; bref, il eu est du blasen
comme de la corporation, ils reconunencent tous deux selon de nouvelles formules
et en vertu des idees et des forces sociales aujourd'hui dominantes.
Puissions nous a Fribourg, entrer plus avaut dans cette voie avec l'appui,
Texemple des pouvoirs publics et des societes savantes.
Le peuple est souverain, qu'il use de tous les droits de la souverainete,
ecu, sceptre, couronne, bonnet, devise; nul ne les lui disputera plus. Mais qu'il
— 112 -
le faitöe dans an seutiment d'art et de beaute pour raconter dans un noble
langage aux äges futar», la grandear de notre civilisaüon.
Donnons un accent, une intonation, nn ölet de voix aux choses familieres
qui nouii entourent; un jour elles parleront de nou» dans un lointain avenir,
alors que nos os confondus, cesseroßt m£me d'alimenter dans les profoodeurs du
sol, la vie obscure des germes föcondants.
Die Ähneiitafelo
des Bürgermeisters Adelberg Meyer zum Pfeil und dessen
dritter Ehefran Catharina Bischoff von Hilt«lingen.
Von Ao^ust Barckhordt.
(Hiezu TAfel SI}
Fig. .M
Die sogenannte Beinheiraiscbe Haridsclirifl der Basler Univereltäts-
Bibliothek, d. Ii. die aus Auftrag von Bürgermeister Adelberg Meyer in den
1520er Jahren verfertigte Abschrift der deutschen Übersetzung von Heinrich
V. Beinlieims lateinischer Chronik, enthält auf einigen, Beinheims Text vor-
gehefteten Blättern zunächst eine von In'ä'd — dem Jahre von Ädelberg Meyers
Verheiratung mit Catharina Bischotf — bis 1(356 reichende Familienchronik der
Meyer zum Pfeil, dann ferner eine Kojiie der alten, schon zu Anfang des XV.
Jahrhunderts errichteten und 1515 ebenfalls durch Adelberg Meyer und dessen
Bruder Bernhard erneuerten und erweiterten Jahrzeitstiftung des Geschlechts,
sowie endlich auf weiteren 22 Blättern die Wappen aller in der Familienchronik
genannten Personen, Wir können bei diesen Wappentafeln deutlich zwei Hände
unterscheiden, von denen die eine, welcher wir auf den vier ersten Blättern
begegnen, noch der ersten Hälfte des XVI. Jahrhunderts angehört, also gleich-
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Hans Ludwig Meyer
(1431— gest. 1452)
Catharina von Mutzwiler
(MoDtsevelier)
(cop. 144^0
Ulrich zum Luft
des Rata
(142<)-1483)
Magdalena GrQnenzwig
(1450)
Niclaus Bischoff
(Fes ffrOHsen Rats
(fjeb. 1451, gest. MH7)
Verena Zangenberg
(1475— gest. IMl)
Hans Bftr
des Rats
(IKV)— gest. 150l>)
Anna Grünenzwig
(11H4— i:»o»;)
Niclaus Meyer
Herr zu Btlren
(1395— gest. 1426)
Anna 8tdr
(cop. 1420, gest. 1454)
N. N. von Mutzwiler
N. N. Efrer (?)
Rudolf zum Luft
ObefHtknecht
(13%— gest. 1424)
Clara Rosegg
(1424— gest. 145<>)
Heinrich Eberler
genannt (irttnenzwig
am Gericht
(1422— tot 1448)
Elsa N. N.
(1430— tot 1441)
Andreas Bischoff
iXtts grossen Rats
(1458— gest. 1482)
Barbara David
(gest. 14'.»2)
Hans Zangenberg
am (fcricht
(I44<)— trest. 1473)
Barbara Schlierbach
Hans Bftr (?)
(1412— UfKJ)
Mathis Eberler
genannt (irünenzwig
dos Kats
(lirM)— gest. 14f<2)
Anna Feiger
(tot 147S)
- 114 -
zeitig mit Adelberg Meyer ist, währenddem die zweite Hand erst etwa 80 bis
100 Jahre später in Tätigkeit tritt *. Was die künstlerische Ausftlhrung der
Wappenbilder anbetrifft, so stehen diejenigen der früheren Epoche auf einer
ungleich höheren Stufe als diejenigen der späteren Zeit. Wir geben auf Tafel XI
als Probe die beiden ersten Blätter, die zugleich auch in genealogischer Hin-
sicht die weitaus interessantesten sind; die störenden Zutaten zum ursprüng-
lichen Text stammen von der Feder des Ratsherrn Hans Conrad Meyer, eines
Urenkels des Bürgermeisters Adelberg, des letzten Fortsetzers der Familien-
Chronik, auf den wohl auch die späteren Wappenbilder zurückgehen.
Doch gehen wir zur Beschreibung der beiden Blätter über. Auf Blatt 1
(linke Hälfte unserer Tafel) sehen wir in der Mitte die beiden flott gezeichneten
und gemalten Wappen von Bürgermeister Adelberg Meyer und dessen dritter
Ehefrau Catharina BischoflF; darunter stehen die Worte: „Dis sind her Adelberg
meiger Burgermeisters vier Anen, als Vatter, Groszvatter, Ane und Urane
sampt irenn eefrowenn, unnd ligenn all vier mann an Steynen im Closter in der
kilchenn begrabenn wie dann ir Jarzitt harnoch meldet.** In der linken oberen
Ecke sind die Wappen Meyer und zem Luft mit der Legende: „Niclaus meiger
und frow Barbara zu Lufft sin gemachel'*, in der rechten die Wappen Meyer
und V. Mutzwiler, und die Legende: „Hans Ludwig meiger un frow Katherin
von Mutzwiler sin gemachel" ; in der linken unteren Ecke sehen wir die Wappen
Meyer und Stör mit der Legende: „Niclaus meiger von Buren unnd frow Anna
Störin sin gemachel", in der rechten endlich die Wappen Meyer und Alexin
mit der Erklärung: „Herman meiger unnd frow Anna Alexinenn sin gemachel".
Alle diese Wappen sind flott gezeichnet und fein gemalt, einzig die Helmzier
des V. Mutzwilerschen Wappens ist dem Künstler nicht recht geraten; besser
ist sie auf Blatt 3 ausgefallen, wo sie — und zwar bloss der Helm mit Zi-
mier auf Wolken — rechts über der als Titelvignette an der Spitze unseres
Artikels abgebildeten Zeichnung angebracht ist. Auf Blatt 2 (rechte Hälfte
unserer Tafel) sehen wir in der Mitte wieder, wie auf Blatt 1, die Wappen
Meyer und Bischoff, diesmal aber mit der Unterschrift : „Dis sind her Adelberg
meigers dry müteren und frow Katherine bischoffin siner gemachel euch dry
mütere". Es sind dies - jeweilen mit Beifügung der betreffenden Wappen — : „Sin
muter frow Barbara zum Lufft, ir niuter frow Bärbel bärenenn, sin groszmuter
frow Elzbetli Grünezwigln, ir groszmuter frow Anna Grünezwigin, sin Anenen
frow Katherin vo Roszeck, ii* Anenen frow Lucia peygerin".
Aus den Angaben dieser beiden Blätter und aus verschiedenen andern
Quellen, auf die wir aber hier nicht näher eingehen können, lässt sich nun noch
eine bis ins dritte Glied lückenlose Ahnentafel rekonstruieren, wobei wir aber
^Unoh bemerken wollen, dass die Angaben der Familien-Chronik nicht absolut
xuverlässig sind: so heisst Adelberg Meyers mütterliche Grossmutter nicht
KUsabeth, sondern Magdalena Grünenzwig, seine Urgrossmutter — und zwar
i!l^ itritte und nicht die vierte, wie die Wappentafel andeutet — Clara und
V>tL durUbcr auch Basler Cbrouiken VI p. 381 ff.
— 115 —
nicht Catharina Rosegg, endlich der Catharina Bischoff vierte Urgrossmutter
nicht Lucia, sondern Anna Peyer. — Adelberg Meyer, von 1521—1548 Bürger-
meister von Basel, ist der Ahnherr einer noch heutzutage daselbst blühenden
Familie; Ratsherr Hans Ludwig Meyer (1539—1607) ist neben zwei Töchtern
der einzige Sohn dritter Ehe Adelbergs, dessen beide früheren Ehen mit Catha-
rina Hützschy und Margaretha Trutmann kinderlos geblieben waren. Da nun
femer die männliche Descendenz von Adelbergs Bruder, dem Bürgermeister
Bernhard Meyer, schon in der dritten Generation wieder erlosch, so gehen die
jetzigen Meyer .zum Pfeil sämtlich auf genannten Hans Ludwig, der mit Anna
Proben, der Tochter des bekannten Druckerherm Hieronymus, verheiratet war,
zurück. Es mag zum Schluss noch beigefügt werden, dass die Meyer zum Pfeil
die einzige, noch heutzutage in Basel existierende Familie sind, deren direkte
Vorfahren zu den Junkern, d. h. Achtbürgern zählten, wenn sie auch nie als
Vertreter der hohen Stube im Rate der Stadt sassen; immerhin wurden vor
1515, in welchem Jahre durch eine neue demokratischere Verfassung die alten
Vorrechte der hohen Stube aufgehoben wurden, sowohl Adelberg als auch seine
Brüder gelegentlich, selbst in oflSziellen Aktenstücken, gleich ihrem Vater und
ürgrossvater als Junker bezeichnet.
Über Adelberg Meyer vgl. namentlich allgcm. deutsche Biographie Bd. 21,
sowie Basler Chroniken VI, woselbst auch über seine Vorfahren das nötigste
mitgeteilt wird; eine ausführliche Darstellung des gesamten Geschlechtes bis
hinab in die zweite Hälfte des 16. Jahrhunderts soll demnächst im 3. Bande
der „Basler Biographien" erscheinen.
Kleinere Nachrichten.
La chapelle particiilifere de la famille Bourgeois, dans le tempel
de Grandson par V. H. Bourgeois (Extrait de la Revue historique vaudoise.
Lausanne, imprimerie Vincent).
II existe dans l'antique 6glise romane de Grandson, ä TEst du choeur une
petite chapelle fondee vers la lin du XV^e siecle par la famille Bourgeois de
Giez. Cette chapelle, malgr6 la Reforme et la Revolution, est restee jusqu'ä nos
jours la propriete de cette famille. Ce fait est unique dans le canton de Vaud.
Plusieurs membres y ont ete inhume dans le courant du XVIe-XVIle et XVIII«
siecles. Elle renferme encore la pierre tombale de Guillaume Bourgeois, prieur
du prieure de Benedictins de Grandson, mort en 1508. Nous trouvons la famille
Bourgeois dans la contree de Grandson des le XIII« siecle (en 1299 Jean Borgeys
etait chätelain de Montagny le Corbe). Elle y a possede plusieurs seigneuries et
y a rempli de nombreuses charges, sous la domination bernoise et fribourgeoise.
Dans cette petite plaquette M. V. H. Bourgeois fait la description ar-
cheologique et historique de cette chapelle et nous donne la reproduction de
la pierre tombale que nous venons de citer, de la clef de voüte armoriee de la
cltapelle (fig. 55) de rarmoirie qui däcore la cr^dence du cbfBOr de I'äglise
(fig. 56) etc.
— 117 —
A propos du sceau de Cossonay. Dans la s^ance du 23 mars 1904
de la soci^tä d'Histoire de la Suisse romande k Lausanne, M. W. Charriöre de
Sivery a lu une interessante biographie de N. FrauQois Charri^re, capitaine
d'une compagnie suisse au service de Louis XIV. Nous y relevons la note
suivante, interessante pour les sigillographes : «Noble vertueux et g6nereux
«FranQois Charri6re, capitaine pour S. M. de France a fait tenir ici en conseil
«en präsent un cachet d'argent pour la ville oü les armes de la dite ville sont,
«de quoy la ville luy a de grandes obligations oultres les prec^dentes le dit
«cachet remis ä M. le Banderet» (R6gistre du Conseil k la date du 7 juin 1697).
Nous croyons qu'il s'agit la du sceau encore existant, que M. le pasteur Ruchet
a d^crit dans son travail sur «Les Sceaux communaux vaudois» dans les Ar-
chives h^raldiques suisses de 1902 k la page 99, et reproduit k la planche IX
flg. 12.
Des Erasmus Wappen. Bekanntlich führte Desiderius Erasmus als
Symbol und Siegel die Büste des Terminus. Sein silbernes Petschaft mit der
angeblichen Darstellung des Gottes und der Umschrift ^cedo nulli** als Motto
befindet sich lieutzutage in der Schatzkammer des historischen Museums zu
Basel; ferner wird hier auch aufbewahrt ein goldener Fingerring mit antikem
geschnittenem Carneol, welcher den bärtigen Dionysos darstellt — ein Geschenk
des schottischen Prinzen und Erzbischofs von Saint Andrews, Alexander Stuart
an Erasmus anlässlich von dessen Zusammentreffen mit dem Gelehrten in Italien
im Jahre 1509. Das Bild wurde von Erasmus fälschlich als Terminus gedeutet
und zu seinem Symbol erkoren. Interessant ist nun, dass, wie wir aus einer
Notiz des anonymen, noch der zweiten Hälfte des 16. Jahrhunderts angehörenden
Basler Armorials der Berliner Zeughausbibliothek erfahren, Erasmus die genannte
Darstellung auch in Farben, also als eigentliches Familienwappen gebraucht
hat; es heisst dort nämlich bei Beschreibung des Bildes wörtlich: ^in der mitt
(seil, des Schildes) ist ein lybfarben Terminus byss an den nabel gestandenn
inn einem gryenenn feld". A. B.
Armoiries de la commune des Eaux-Vives, C* de Genfeve. Le Conseil
municipal de la commune des Eaux-Vives ä däfinitivement adoptä le projet
d'cArmes» communales pr^sent^, ä la demande du maire, par M. A. St. van
Muyden, dessinateur k Genöve.
Elles portent: coup^^ le chef de pourpre charg^ dune bar que i) voiles
d urgent, au naturell voguant sur un lac fasc4 et ond^ d urgent et de pourpre.
— La pointe, partie de gueules ä la clef dor en pal, et d' urgent () Farc et ä
la flache au nuturel, posee en suutoir, — Ciniier de GenPve isoleil), — Feuillage :
deux brunclies de lioux liees. — Devise : Aquue vivae filicitas.
L'eau et la barque rappellent le lac qui borde une grande partie du terri-
toire eaux-vivien; la 6?/^/ rappeile qu'une partie de la commune appartenait jadis
ä r^vßque de Genfeve, t6moin le «Pre l'Eveque», et que les Eaux-Vives etaient
en partie comme une annexe de la ville; Yarc et \2^ flhhe parlent du «Noble
Exercice de TArc», dont le «tirage» des Eaux-Vives existait d6ja en 1444. Ces
armes sont surmont^es du cimier- de T^cusson genevois, seit d'un soleil ä rais
- 118 -
et flammes altern^s, portant rinscription I. H. S , cela comme armes d'une com-
mune genevoise. Les branches de honx attestent qull s'agit d'une ancienne com-
mune de la Republique, le houx 6tant Tancien signe de ralliement adopt^ entre
ces anciennes communes et les Conföd^r^s. Enön, la devise, qui est la traduction
latine d'un refrain d'une vieille chanson locale: ^nDans les Eaux-Vives est le
bonhenr*, a le double avantage de rappeler le nom m£me que porte la commune
et qui provient de sources d'eau jaillissante qui s'y trouvaient, et de ne pouvoir
d6plaire aux habitants, ni surtout d'en 61oigner qui que ce soit!
La lectare de ces armes est peu claire, la pr^sence de pourpre n'est pas
tres heureuse et il eut etö plus logique de placer la barque et le lac en pointe.
Esp^rons que les habitants des Eaux-Vives verrons bientöt ces armes
sculpt^es au dessus de la porte d'entr^e d'une nouvelle mairie digne de cette
vieille commune genevoise.
GesellschaftschroniL
CHRONIQUE DE LA SOCI^T^ SUISSE D'H^RALDIQIIE.
In der am 15. Oktober 1904 im Restaurant „SaflFran** zu Zürich abgehaltenen
Vorstandssitzung wurde an Stelle des mit dem neuen Jahrgange die Redaktion
des heraldischen Archivs niederlegenden Herrn Dr. E. A. Stückelberg als neuer
Redaktor gewählt der Schreiber der Gesellschaft, Dr. L. Aug. Burckhardt in
Basel; als französischer Subredaktor und zugleich Stellvertreter des Haupt-
redaktors wurde gewählt Herr F. Th.-A. Dubois in Lausanne. An Stelle des
verstorbenen Herrn Dr. Ernst Diener tritt Herr cand. phil. Fritz Hegi in die
genealogische Kommission ein; die Redaktionskommission wird durch die Wahl
der Herren Staatsarchivar Prof. Dr. H. Türler in Bern und Dr. Paul Ganz in
Basel erweitert. Der Aktuar: A. B.
Wir bringen unsem Mitgliedern hiemit zur Kenntnis, dass unser ver-
dienter Mitarbeiter und lieber Kollege, der am 1. Oktober vorigen Jahres ver-
storbene Herr Dr. Ernst Diener, der Schweiz, heraldischen Gesellschaft durch
letztwillige Verfügung die Summe von Fr. 2000 zugewiesen und damit auch
noch nach seinem Tode in hochherzigster Weise für die WeiterfUhrung der
von unserer Gesellschaft verfolgten Ziele und Bestrebungen gesorgt hat.
Der Präsident: Jean Or eilet
Bticlierchronik.
Les filigranes avec la Crosse de Bale. — Par Paul Heitz. Stras-
bourg, J.-H.Ed. Heitz (Heitz et Mündel) 1904 (16 Mark).
Der Herausgeber dieses Werkes hat sich schon durch Publikationen, in
denen alte Formschneiderarbeiten, Einblattdrucke, Schrotblätter mit vollendeter
Technik reproduziert wurden, hohe Verdienste erworben; das wichtigste sind
seine schönen Sammlungen von Büchermarken, Buchdrucker- und Verlegerzeichen,
— 119 -
Was hier vorliegt, ist ein Beitrag zur Geschichte der alten Wasserzeichen,
unter Beschränkung auf eine bestimmte Spezies, die Filigrane mit dem Baselstab.
Der alte Weltrubm Basels als Metropole des Buchdrucks und Verlags
ruhte unmittelbar auf dem Ruhme der Papiererstadt. Die Papierindustrie Basels,
im 15. Jahrhundert durch Heinrich Halbisen begründet und rasch zu einer
nirgends sonst erreichten Grösse sich entwickelnd, erlangte einen Ruf, der weit
hinaus ging und sich durch die Jahrhunderte hindurch bewährte. Auch Goethe
hat mit Vorliebe auf Basler Papier geschrieben.
Heitz eröffnet seine Publikation mit einer gehaltvollen geschichtlichen
Darstellung der Basler Papierfabrikation, von Halbisen und Gallician bis zu den
grossen Firmen des 18. Jahrhunderts. An diesen Überblick schliesst sich der
Atlas, 75 Tafeln stark, mit 299 Abbildungen. Beigegeben ist ein genaues Ver-
zeichnis der einzelnen Wasserzeichen mit Angaben über Herkunft und frühestes
Vorkommen eines jeden.
Es ist von Interesse, zu verfolgen, wie der Baselstab hier ursprünglich
nichts anderes ist als Herkunftsmarke, als lokales Ursprungszeichen, dann aber
allmählich zum Qualitätszeichen wird. Im 18. Jahrhundert führen eine ganze
Reihe nichtbaslerischer Finnen, vorab im Elsass (Jungholz, Niederbronn, Kolmar,
Türkheim, Heiligkreuz u. s. w.), den Baselstab in ihren Papieren, um dadurch
die Sorte des Fabrikates zu kennzeichnen. Das Publikum verlangte Papier mit
dem Baselstab, wenn es eine gute Ware brauchte, welchem Wunsche nun auch
die auswärtigen Fabriken zu entsprechen im stände sein wollten.
Die Technik des Wasserzeichens war natürlich bestimmend für die Ge-
staltung des Baselstabs, und diese Figur erscheint daher in den meisten Zeichen
als wenig gut gelungen. Es begegnen alle Abarten schlecht gebildeter Basel-
stäbe bis zu jenen Unformen, die dann zu den seltsamen Deutungen der Basler
Wappenbilder durch Henne am Rhyn („Lilie"), Gödecke („Basler Hom"), Grote
(„Mütze spitz, oben rückwärts aufgewickelt, unten ausgeschweift in drei Spitzen
auslaufend") Anlass geben konnten.
Trotz diesen, meist in der Natur der Sache begründeten Unbeholfenheiten
gibt die Sammlung ein lehrreiches Bild von Verwendung eines Wappens als
Fabrikzeichen durch drei Jahrhunderte. Das früheste Filigrau ist 1530, das
jüngste 1804 datiert. Befremdend ist der Mangel von Dokumenten aus dem
15. Jahrhundert.
In den verschiedensten Kombinationen zeigt sich hier der Baselstab:
freistehend ohne jede Zutat; mit Initialen, Namen, Wappenfiguren des Fabrikanten
kombiniert; im Schild; im Lorbeerkranz; mit den Basilisken; endlich auch,
was in der offiziellen Heraldik nie begegnen kann, auf der Brust des Reichs-
adlers liegend. Rudolf Wackernagel.
Schweizerisches Geschlechterbuch. Jahrgang 1905. Herausgegeben
von C. F. Lendorfi^, Basel 1904.
Im helvetischen Lexikon von J. J. Leu und J. J. Holzhalb besitzt die
Schweiz ein unentbehrliches Nachschlagewerk für staatsrechtliche und topo-
graphische Verhältnisse, besonders aber für Personengeschichte des 18. und
120
friiheipr JalirliiiTnlerte. Wer zu jener Zeit an die Ölfeiitürlikeil getreten ist,
sei es als Staatsmann, sei es als Offizier, Geistlicher, Gelelirter oder als Künstler,
der hat mit den nötigsten Daten und Angaben in jenem Werke Platz gefunden.
Den Mangel einer Fortsetzung und teilweisen Korrektur empfindet man allzu oft,
als dass nicht schon viele gewünscht hätten, es möchte ein neuer Len erstehen, der
för das 19. Jahrhundert das leistete, was der alte für seine Zeit vollbracht hat.
— Das neue „schweizerische Geschlechterbnch" entspricht diesem Wunsche nicht;
es ist allzu beschränkt in seinem Inhalte und verfolgt Überhaupt ganz andere
Zwecke. Das Buch behandelt nur die heute noch bestehenden „schweizerischen
Geschlechter" und verstellt darunter die vor 1798 in den XIII alten Ort«n der
Eidgenossenschaft und ihren Zugewandten an der Regierung beteiligten oder
dazu berechtigten Ge.schlechter und den Landadel jener Zeit. Es entspricht
dem gotliaischen Adelsalm anach, der ja in der „Einführung" vergleichsweise
genannt wird, und ist also gewisserraassen ein schweizerischer „Gotbaer". Aller-
dings ist hier nicht das Erfordernis des „Uradels" gestellt, sondern eine irgend-
wie privilegierte Stellung des Geschlechts vor 1798, eventuell sogar nur von
1813—30, für Neuenburg bis 1848. Wie für den „Gothaer" ist also auch hier
das Prinzip der Legitimität aufgestellt, da.«, allerdings unsern bürgerlichen Ver-
hältnissen angepasst, doch einen Kreis schafft, von dem die führenden Personen
in Staat und Kirche, Kunst nnd Wissenschaft zum guten Teile ausgeschlossen sind.
Wer sich zur Aufnahme in das Buch berechtigt glaubt, hat ein motiviertes
Aufnahmegesucli an die Redaktionskommission einzusenden, die das Gesuch
prüft und die den Eifordernissen entsprechende Einsendung einer der beiden
Abteilungen des Buches zuweist. Diese Zweiteilung ist ein blosses Auskunfts-
mittel, um einem allfälligen zu grossen Andrang von Aufnahme Verlangenden
zu begegnen. Dieser Andrang muss befürchtet werden, wenn man berücksichtigt,
dass sich die rechtliche Regimentsfähigkeit auf sämtliche Burger und Landrechts-
genosseu erstreckte und also in jedem Städte- und Länderkanton mindestens
je 100 solcher Geschlechter noch bestehen. In die zweite Abteilung sind nun
diejenigen F'amilien verwiesen, die ihre Regimentsfahigkeit niemals faktisch
ausgeübt haben und ferner solche, die in den privilegierten Landstädten die
bedeutendsten Magistratsstellen inne gehabt haben. Für diese Abteilung besteht
kein Anspruch auf Aufnahme in das Buch. Es ist begreiflich, dass Personen,
die in diese zweite Abteilung eingeordnet worden sind, dies als Zurücksetzung
empfinden nnd gegen die Teilung überhaupt Opposition erheben. „Dass herzlich
unbedeutende Handwerkerfamilien in den grossen demokratischen Zunftstädten,
ja selbst im alten Bern, irgend einmal einen ehrsamen Schuster oder Schneider
als Familienangehörigen im Rate sitzen sahen, gewährt noch keinen Grund,
solche Familien, „Ratsgeschlechter" (i) zu nennen und sie von kulturhistorisch
weit bedeutsameren Standesgenossen zu trennen." (N. Z. Z., 361 1.)
Die Redaktionskommission hat eine schwere Aufgabe, ja sogar eine sehr
, wenn sie den „Hauptgesichtspunkt" für die Aufnahme eines einzelnen
tkels gewissenhaft berücksichtigen will, nämlich das Erfordemis,
I ^ ftsehichtUches Interesse nicht nur der Familienmitglieder, sondem
m
am
I
:1i des neutralen Lesers ftlr die Geschictite und den Peisoneubestand der be-
'ffeiiden Familie vorausgesetzt werden darf (S. 707).
Die einzelnen Artikel sind nach einem Schema verfasst und geben in
llerdings sehr verschiedener Ausdehnnng geschtctilliclie Nachrichten über die
'amilie, sowie die Aufzählung ilirer bemerkenswerten Männer und der ein-
lilagenden Literatur. Den breitesten Baum jedorli nimmt die Aufzählung der
iute lebenden Familienglieder ein. Diese stellen sich hier im Glänze ihrer
'erfahren einander gegenseitig vor und erlauben jedem Neugierigen den Personen-
ind und die verwandtschaftlichen Verhältnisse nachzuscli lagen. Hier liegt kein
itoriaches Interesse vor, das sonst so viel betont ist. In den hiatorischen An-
.ben dagegen, die gewöhnlich viel weniger bieten als der alte Leu, entdeckt
man zu oft das Bestreben, das Geschlecht in möglichst günstigem Liclite er-
scheinen zu lassen. Man faselt da von Tournieren von 1104 und 1105 und
andern unmöglichen und überwundenen Dingen (S. 10.3]. Dort erscheint eine
Falsche Familientradition von einem 1 10jährigen Anhemi, der nach den Burgnnder-
iriegen als letzter Träger des Namens den Priesterstand verlässt und das Ge-
ihleciit fortpflanzt (S. 149). Der Zusammenhang mit iilteni Familien gleichen
famens wird für wahrscheinlich erklärt, wo er total unwahrscheinlich ist
[8. 272, MO und 398, womit zu vergleichen ist S. n^, Jahrg. 1899 dieser Zeit-
schrift), oder man lässt glauben, das „von" sei von Anfang an Bestandteil des
Namens gewesen, wie hei den v. Sonnenberg, die sich mindestens drei Jahrhunderte
lang mit dem blossen Flnmamen S., ohne das „von", bezeiclinelen (vgl. diese
Zeitschrift 1899, 8, ßö). Wer nicht die tatsächlichen Verhältnisse kennt, muss
nach der Darstellung des Buches die Namensform de Ponrtalös für die ursprüng-
liche halten. Auch hier findet .sich die Sitte, selbst die Namen desjenigen Vor-
fahren mit dem „von" zu zieren, die es gar nie geführt haben (.so S, 314, 678).
Bezeichnend ist auch die Unterlassung, zu sagen, wann das „von" dem Namen
beigefügt wurde, in den Fällen auf S. fil6, r>l9, MS, 408. Im Namen von Mechel
darf man doch das „von" nicht ein Prädikat nennen, denn es ist Präposition und
bezeichnet die Herkunft. Der Familie Schumacher von Luzern hat die Redaktion
das „von" im Register verliehen. Dass die Filiation der de Blonay mit 1 108
und diejenige der v. Juvalt mit 1140 beginnen, ist noch zu beweisen. Der Name
Attilio ist auf S, 3.^3 aus gewissen ttründeo abgekürzt wiedergegeben worden.
Hauche Einsender haben ganz objektiv gehaltene Einleitungen geliefert,
aber oft genug, speziell bei bedeutenden Familien, wie die Bemoulli u. a.
können dieselben niemals genügen. Wir müssen noch besonders darauf auf-
merksam machen, dass oft die Mitteilung des Wappens unterlassen ist. Un-
richtig .sind Wappen auf S. 580 und G14 erklärt, wo aus leicht begreiflichen
Gründen die bäuerliche Pflugschar als Lanzenspitze bezeichnet ist. Sogar auf
dem Titelblatt finden sich herahlLsche Schnitzer.
Von den wissenschaftlichen Beilagen bietet die erste, aus der Feder des
Prof. Max Huber, eine sehr lesenswerte gedrängte Darstellung des Staatsrechts
des alten Zürich, die zweite, von O. de Reynold, gibt die Entwicklung des
liburgischen Patriziats und die dritte, von Dr. Aug. Burckhardt verfasst, liefert
AtehlT tat Henidili. Hefl i- iMt. 3
in der Darstellung iles ausgestorbenen Basler Gesclileclites der ZscheEgeiiblirliii
ein treffliches naclialimiingswertes Beispiel fUr die Be]i.iiidliing von solclien genea-
logischen Fragen. Die am Sciiltisse des Bandes folgenden Ahnentafeln sin<l Spielprei.
Ül)er die Berechtigung des Buches verlieren wir kein Wort, Das aber
ist nngehörig, dass die Redaktion es filr nötig erachtet hat, die Berechtigung
durch einen Ausfall gegen Historiker zu stützen (S. 11). Von „dauernden,
tendenziösen Verunglimpfungen, denen dis ancien regime von seiten vieler meist
andern Kreisen und Richtungen angehörenden Historiker seit bald \00 Jahren
ausgesetzt ist," zu reden, ist lächerlich. Es fehlt nur nocli zum Schulze gegen
solciie, uns ganz unbekannte Historiker, ein langer Pauegyrikus auf Jene „selir
lange gllickliclie und im ganzen friedliche Zeit der Unabhängigkeit" unseres
Landes. Gegenüber solclien Erzeugnissen, wie das „Geschlechterbuch", ist es
Ehrenpflicht der heraldischen Gesellschaft, ihre eigene, so iretflich bearbeitete
Publikation, „das genealogische Handbuch zur Schweizergeschichte", mit allem
Eifer zu fördern. ff. T.
Die Leiizbiirg. Von Dr. jnr. Walther Merz, mit ■12 Tafeln, 27 Afi
bildungen im Text und 3 Stammtafeln. Aarau, Sauerländer & Cie.
- 12,1
Die Gesciiichte des iiiallen Grafeiisil zes «iiii seiner Bpwoliiier ist in der
Bvorliegendeii Monographie auf Grund eingelieudster Studien gesrhrietien worden
Bie sucht nicht nur die älteste Stammfolge xii erforschen, sondern auch die bau
' liehen Anfänge der Burg festzustellen und gibt mit den vollständigen Stamm'
bäumen der späteren Zeit ebenfalls eine Baugeschichte des Schlosses. In vier
Abschnitten ist das Material chronologisch verarbeitet; der erste mit der Grlln^
uÄongBgeschichte und der Genealogie der alten Grafen von Lenzbnrg weicht
^rk von den bisherigen Darstellungen ab und berührt die allgemeine deutsche
Beschichte durch die Beziehungen der Lenzburger zu dem staufischen Kaiser-
Sianse. Im «weiten Teile sind die Erben der alten Grafen im Rahmen der Burg
Reitersiegel Parrifiiias
I
behandelt, Friedrich Barbarossa und sein Sohn Otto, die Grafen von Kyburg
und von Habsburg bis zu dem unglücklichen Johannes Parricida, und die Iiabs-
burgisch-österreicbischen Besitzer mit ihren Vögten. Den Scblnss bildet die
Entstehung der Stadt Lenzburg und das Werden und rasche Vergehen des
Scliultheissengeschlechtes der Ribi von Seengen, Unter den zahlreichen Siegel-
abbildnngen, welche die beiden ersten Teile illustrieren, sind als besondere vor-
züglich die prächtigen Reitersiegel der österreichischen Herzoge und eine Serie
von Siegeln der Ribi, genannt Schultheiss zu erwähnen. Die Übrigen Wappen-
abbildungen stammen aus dem Wappenbuche des Aarauer Glasmalers Hans Ul-
rich Fisch von 1621.
Aus der Baugeschiehte des Schlosses geht hervor, dass die alte Anlage
nur einen Teil des Hligelplateaus eingenommen hat und aus zwei festen Türmen
mit angebautem Palas bestand, ähnlich wie die Abbildung auf den Siegeln der
Grafen Cliuno und Arnold. Um t^'in wurd« das Schloss stark umgebaut und
- 124 -
erweitert, um den Ansprüchen einer neuen Herrin, der Johanna von England,
der Braut Herzog Friedrichs zu genügen. Im dritten Abschnitte ^die Lenzburg
unter Bern^ tritt der Schlossbau in den Vordergrund, indem die Burg zu einem
strategischen Stützpunkt gemacht und zu einer starken Festung ausgebaut
wurde. Zahlreiche Ansichten des Schlosses aus allen Zeiten und Befestigungs-
projekte erläutern die urkundlichen Berichte und geben die Veränderungen der
alten Burg im Bilde wieder, die im 19. Jahrhundert eine Erziehungsanstalt
wurde und beinahe zu einem Zuchthause degradiert geworden wäre. Der vierte
Abschnitt enthält die Beschreibung des gegenwärtigen Baubestandes und der
seit 1893 durchgeführten Restaurationsarbeiten, eine Anzahl hübscher Bilder
aus dem Innern der Lenzburg und die architektonischen Aufnahmen und Re-
konstruktionen von W. Hanauer und Prof. J. Zemp. Den Schluss des Werkes
bilden zwei rein historische Abhandlungen über den Aargau und seine Grafen
und über die Lenzburger Stammfolge, sowie drei Stammtafeln und 41 Urkunden-
beilagen.
Für den Genealogen wie fUr den Heraldiker bietet das auch äusserlich
schön ausgestattete Buch eine wertvolle Bereicherung und schliesst sich würdig
der Serie von Monographien an, die der Verfasser über Burgen und Adels-
geschlechter des Aargaus geschrieben hat. Ps,
C. M. Carlander. Svenska Bibliothek och Ex-Libris Stockholm, Verlag
Iduna 1904.
Schon im Jahre 1894 besass Schweden ein dreibändiges Werk über Ex-
libris; daraus ist eine zweite Auflage entstanden, welche in sechs Bänden zu
einer eigentlichen Geschichte der schwedischen Bibliotheken erwachsen ist, w^ie
i sie in ähnlich monumentaler Gestalt noch kein Land besitzt. Die Arbeit be-
I handelt Gelehrte, Bibliotheken, Sammler, die Heraldik und in einem Exkurs das
I
I Wappen der Wasa (von 1367 bis 1495 in 14 Varianten vorliegend), wendet sich
i also an weiteste Kreise. Nicht weniger als 483 Illustrationen, Exlibris heral-
I dischen, typographischen oder monogrammatischen Charakters, von Porträts,
i Schriftfaksimiles, Einbandpressungen, Druckervignetten u. s. w. schmücken
das Werk.
Der erste Teil enthält die Bibliotheken der königlichen Personen von
1520 bis 1900, darunter die Bücherei der Königin Christina, ferner die öffent-
lichen und Leihbibliotheken. Im zweiten Teil werden die Privatbibliotheken
behandelt; hiezu rechnet Carlander diejenigen der Klöster und geistlichen Per-
sonen, die vom 13. Jahrhundert an aufgeführt werden; es folgen die Privat
bibliotheken bis zum Ende des 19. Säkulums. Heben wir darunter hervor die
des westindischen Negers Couchi oder Badin. Im Schlussband findet sich ein
Register von nicht identifizierten Bibliothekzeichen von 1400 bis ÜHX), sowie
ein Generalregister zu den sechs Bänden.
Das prächtige, aufs sorgfältigste gedruckte und ausgestattete Werk sei
allen Forschem und Liebhabern aufs wärmste empfohlen. E, A, S.
Druck von Schulthess & Co., Zttrich.
fmaniucM . ,
Mai» lulnrig iiiri(ttf.pn
»viicr fiti gniurM .
i2w 1 f
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" «utCT: ^n<-inm?'^*tiiK«iiipr urnn (rfrcimin . r tln^ ügnni jH vier tiuiTm
c^Kvnni mt CiiXitx m ^cr Ktldmiti Ix^ulKim tvu 9«ti ir jar^ biinuxh nutecr .
X'^^> — ' f. imitntii.vnpfiwi'XarfientitinrAiJ ,? > — -^ *
Qniotu&murtr.Frar ilttinttfrantuaKl«.ci).Vvmutctt: JrgivtJntum.few
Mcycr zum l'fL-il.
■Mi^i^
ARCHIVES HßRALDIQUES
SUISSES
für geralMk
Organe de la Socißrß Suisse dHiiRai.dique
1905
-^ NU XV Tafeln und 107 Textbildern
4
ZÜRICH
IMFKIMKKIH SCHL'LTIIKSS & Co.
19(ö
Inhaltsverzeichnis.
TABLE DES MATIERES
Les armes de Pie X 1
Les cachets de Calvin 2
Das Wappen von Unterwaiden, von Dr. Robert Dun-er (Tafeln I— IV) 3
Die Abzeichen der Ritterorden, von Dr. Paul Ganz (Tafeln VI,
Vn, XIV) 28, 52, 135
37
49
67
70
72
73
121
127
129
141
143
145
Les aiTiioiries du canton de Vaud, par Oharles Ruchet
Les armes des sires de Montagny, par Max de Diesbach (Planche V
Quelques armoiries tessinoises, pai* A. Lienhard Riva
Ein Aktenstück über die Titulaturen im alten Bern .
Les cachets de Farel
Wappen der ausgestorbenen Geschlechter Luzerns (Tafeln VIII— XIII
Das Schwyzer Panner und sein Eckquartier, von Dr. Robert Dürrer
Les armes du bailliage de Vaud, par Fred.-Th. Dubois .
Les armoiries de la maison du Diable ä Sion, par F. du Grosriez
Quatre sceaux ecdesiastiques, par Maxime Reymond
Fragments heraldiques genevois
Das neue Wappen von Island, von H. G. Ströhl
Scheibenriss mit Ahnentafel des Jakob Christof Menzinger von Basel,
von Aug. Burckliardt (Tafel XV) 147
Fronton aux armes Diesbach et Graffenried ä Moudon . . . 150
Kleinere Nachrichten 40—44, 105—107, 152—153
Bücherchronik 44-48, 107—110, 153—156
Gesellschaf tsclironik 48, 110—120, 156
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Los eaehets de Calvin.
Dans radniirable oiivrage que M. le pi*ofesseur Doumergae consacre ä la
memoire de rilhistre reformateur Calvin * nous relevons quelques notes interes-
santes pour les heraldistes, relatives aux cac.liets de Calvin, et gräce ä Tobli-
geani-e des editours noiis reproduisons ioi deux cliches qui les accompagnent.
Dopnis des annees. on acMuinuilait des tr^sors de docunients relatifs ä oe refor-
mateur et des t'tudes speciales venaient preriser ou rectifier nos idees sur sa
vie et sur son (i*uvro. Mais ces travaux en se multipliant faisaient sentir de
plus eil plus vivomeut Ic besoin d'une «puvre d'ensemble, qui rassemblät en un
tout organiquo, on une syiitlit^se vivante. les materiaux 6pai*s si nombreux et si
riclies. (Vest rette tpuvre ^ran<liose que M. le professeur Donmergue a entrepris
et dont le premier volume rirlienient dot'umente et illustre a paru.
Calvin s't»st servi de deux sceaux dont M. Doumergue donne des repi"0-
duftions tres exaotos a la pajre fH»*.» de son ouvrage.
Le premier, de forme circulaire, ^lorte nn 6cu assez de-
coupu et acoompagne des initiales I. C. Cef i^cu de ... et Charge
(l'inir maiu appaiuHfr de . . . hsmii du flanc s^tiestre et tenant
uu avur. (ti>r. -^.
Hir. 2 L«" seroud sreau, egalement eirculaire, porte un 6cu plus
simple et acrompa^^ne aussi des initiales I. C. Ici la main est
issante <lu flanc dextre et Ton en voit le dos (fig. 3).
Ces sceaux ont i*te deja leproduits mais plus ou moins bien
dans Touvraj^o de MM. Viguet et Tissot : Calvin d'apres Calvin, ä
la tin de rAppendire, aver ees simples indieations: «Deux sceaux
^^' -^ de Calvin differents, ir4"), ir)4<'», ir)47. Les sceiiux gravis ci-
«ierriere repiesentont ceux omployes par Calvin a deux epoques differentes de
sa vie. L'email de Irrusson lo plus anrien est a rhamp d'azur » A cette epoque
il n'y avait pas onrore de liädiuros conventionnelles, on ne peut donc pas dire
si le *rraveur a voulu represontor un cliamp d'azur.
Henry (I, p. 4r, et note) dit : 'Son sceau montie une main qui olfre un
c(eur ardeilt (?). 11 oxpriiiio son piofond sentiment: ä toi je donne tout, rien
pour moi. II y a deux sreaux. dont l'un a servi jusqu'en If^O, et lautre api*es ('?).
V'üiri toute la ditVeronce: rancien sceau mot le cieur <lans la main gauche (?)
et le nouveau le met dans la main droite, le donnant a Dieu, avec les initiales
I. ('. Tia forme de lecusson est un peu ditlerente. Le sceau de Luther est plus
mystlque, avor une rose, dedans un ruMir, et dedans une oroix. »
Ce (|ul est vraiment assez remanjuable, e.'est que le sceau de Calvin re-
presente un cn*ur tout comme celui dt> Luther. Dans la facon dont le cceur est
ivpresente, celui-ci tendu ä Dieu par un gesle energic|ue, celui-la reposant sur
^ Jrtni Cfih-ln. L«'s lioimin-s rt It-s rh(»<os «!«■ son ti'ini»s, ]):»r E. I)ouiinririie, profes-
snir ;'i l;i l';ii'iiltr il«' Tln'nloLrir i|«' MonTjiiilmn. Toiih' piMMiiior: La jiMiucsso «le Calvin. Ouvrage
Ol IM" t\\' la ri-|uo«lu« tion «l»' Ifu rstaniix's amirnnes, autOüTaphes, et«', i-i «le ll.'i «lessins orijfi-
iMU\ jiar II. Arnianil-l»«Iillf. Lausanne, (icorifos JJri«lel & ('i'*, »'«litrurs, 18-<I>.
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une rose et ane croix, on pourrait, en effet, retrouver, avec Tidentiti essentielle
de la pi^t^ luth^rienne et de la pi^tä calviniste, quelques-unes de leurs diff£-
rences les plus caractiristiques.
On remarquera, siir ce sceau, qu'il n'y a pas de coeur ardent, que le
coeur est dans les deux cas eifert par la main droite (ce qui est naturel), dont
on voit tantöt le dos (flg. 3) et tantöt la paume (fig. 2).
Nous avons constat6 que le sceau fait son apparition des 1549. Celui ou
Ton voit le dos de la main, est pris sur une lettre de Calvin k M. de Falais
(ßibliotheque de Geneve, m. 1. 194, f. 30 et 72); celui oü Ton voit la paume de
la main est pris sur des lettres de Calvin ä divers. (Ibid, m. 1. 107').
Das Wappen von ünterwalden.
Von Robert Durrer.
(Hiezu Tafel I, II, III, IV).
Das Wappen von Unterwaiden ist in seiner jetzigen offiziellen Gestalt —
wie es im eidgenössischen Staatssiegel die beiden Kantonshälften repräsentiert —
ein Produkt der neuern Zeit und abgesehen vom Wappen des Kantons Neuen-
burg, das modernste schweizerische Kantonswappen. Seine Elemente aber sind
von ehrwürdigstem Alter und in der Kühnheit seiner stolzen Wappensage und
in der historischen Bedeutung seiner Entwicklung dürften sich wenige schwei-
zerische Landeswappen mit ilim messen können.
Die Sage hat dem Unterwaldner Schlüssel ein Alter zugeschrieben, das
jede Nebenbuhlerschaft aus dem Feld schlägt. Er soll bis in die Zeiten der
Völkerwanderung zurückreichen und der Lohn einer Heldentat von wahrhaft
weltgeschichtlicher Bedeutung sein.
Bekanntlich haben wir Unterwaldner uns früher mit Stolz unseres römi-
schen Ursprungs gerühmt. Schon ums Jahr 1470 erzählt „das Weisse Buch",
wie Römer ins Land gekommen und vom Reiche die Erlaubnis erhalten hätten,
„da ze rütten und da ze wonen". * Und Glarean singt zu Anfang des XVL Jahr-
hunderts vom Unterwaldnervolke:
Silvanam gentem Romano a sanguine cretam
Quam scindit geminam nemoroso robore sylva
Quis digna satis extollet?-
' Chroii. (1. Weissen Buches. Hfä^f^. von G. v. Wyss (18r>G), von G. Meyer v. Knonaa im
(iM. XIII, ()<), uu<l von Ferd. Vetter in der Schw. Hundschau 1891. Etterlin, der in seiner
1507 ersrhioneiien Chronik das Weisse Buch henlitzt hat, verlegt die Besiedlung Unterwaldens
durch die Römer in die Zeiten nach den Gotenkrie«"en Belisars (ca. .^ÖO), Eichorn im Verkünd-
huch von S. Niklauscn ca. 1630 in die Zeit des Papstes Felix II. und des Kaisers Constantius
um .%Ü, der Nidwaldner (Chronist Landammann Joh. Melch. Leuw (f 167(1) unter die Regierung
Julians des Apostaten, i»fenau ins Jahr 3()2; Tschudi dairejren schon vor den Beginn der christ-
lichen Acra in die Zeiten * Kaisers Octaviani. auch Antonii und Lepidi> (Chron. I, 14(5)!!
•Glareani descriptio Helvetisp, neueste Ausgabe des Panegyricus von C. Chr. Ber-
noulli in der Denkschrift der Hist. und Antiq. Gesellsch. zu Basel z. Erinnerung an den Bund
der Eidgenossen vom 1. Aug. 1291.
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was ein Späterer also übersetzt:
Icli möcht wohl sehen einen Afann
der g^ugsamlicli loben kann
die fromen Underwaldner gut
Sie kommen har von Römer Blut ? *
Die Ursachen, die dieser phantastischen Ursprungssage zu Grunde liegen,
sind hier nicht des Nähern zu untersuchen, nur daran sei erinnert, dass auch
die parallel laufende und noch etwas früher in der verlornen Schwyzer Chronik
und bei Eulogius Kiburger auftretende Version, welche die Unterwaldner wie
ihre Nachbarn von Schwyz und Hasle aus Schweden herleitet, deren Anführer
Rumo (Remus) nennt und damit etymologisch wieder an den Kömerursprung
erinnert *.
Rochholz' Annahme einer bewussten Erfindung aus religiös-politischer,
anti-reformatorischer Tendenz^ wird schon dadurch widerlegt, dass die schrift-
liche Überlieferung weit ins XV. Jahrhundert, fast «50 Jahre vor die Refor-
mation zurückreicht. Ks mag sein, dass die altgennanische Südlandssehn-
sucht bei den Unterwaldnern von jeher besonders stark entwickelt war - wie
das noch heute beim Verfasser dieser Studie zutrifft, - dass die Unterwaldner
Reisläufer Rom schon heimelig und bekannt fanden, -- wie es mir geschah —
und dass sie diese Sympathie des Herzens vermessentlich als Sprache des Blutes
zu deuten wagten. . . .
Keinesfalls aber gab man sich mit dem römischen Ursprung zufrieden,
man suchte auch zu erweisen, dass dieses edle Römerblut seines Ursprungs ein-
gedenk in ununterbrochener Verbindung mit der Vaterstadt geblieben sei, ja es
sollte zweimal, im Jahre 388 oder 398 und wiederum im Jahre 829, fast ganz
aus eigener Kraft mit seinen Bundesgenossen von Schwyz und Hasli, die ewige
Stadt aus den Händen der Barbaren errettet haben. Auf den ersten dieser
Feldzüge wird der Ursprung des Doppelschlüssels in unserem Nidwaldner Wappen
zurückgeführt und wenn es auf den Rang des Gewährsmannes ankäme, so wäre
daran nicht zu zweifeln. Es ist dies nämlich kein Geringerer als Papst Julius 11.
In der Bulle vom 20. Dezember 1512 bezeugt derselbe, dass vor uralten Zeiten
sein Vorgänger Anastasius I. dem Ammann und den Landleuten von ünter-
walden nid dem Wald als Siegeszeichen und Lohn ihrer Hülfe ein rotes Panner
mit zwei aufrechtstehenden weissen Schlüsseln (banderiam rubram cum duabus
* J. Eichorn Wandergestini der Eydtj^noßsclmft, d. i. UbeniatUrlirhes Leben und Wandel
Nicolai von Flue, Einsidel« und Landtmanns zu l.'nterwalden im Schweytzerland den man nennet
Bruder Claus (Costantz bei Leonhard Straul 1«14) S. 8.
' V^l. A. Bern Ulli, Die verlorene Schwyzerchronik. Jahrbuch f. Schw. Gesch. VI
S. 181 ff. — (Eu\. Kiburger), Vom Tferkomnion der Schwyzer und Oberhasler. ll^a;. von Dr.
Hugo Hangerbühler in den St. Oaller 3Iitt. z. vaterländischen (tesrh. Neue Folsre 4. Heft 1S72
und von .T. BUchtold und Fcrd. Vetter in der Bibl. älterer Schriftwerke d. deutsch. Schweiz. I.
(Frauenfeld, Huber 1877). — Ferner F. Vetter: (*ber die Saire von der Herkunft der Schwyzer
und Oberhasler in der Festschrift der Universität Bern zur IV. Säkularfeier der Universität
üpsala (Bern 1877).
> L. Kochholz, Die Schwcizerlegende von B. Klaus v. FlUe (Aarau 1875), S. 208 ff.
clavibus albis erectis) ver-
liehen habe, und er bestä-
tigt ihnen diese Verleihung
und gestattet ihnen, diese
Tat mit der Jalirzabl der
Verleihung und Bestätigung
auf dem Panner „brevi ser-
moiie" zu verewigen '. Die
Untenvaldner Juliuspanner
— und zwar nicht nur das-
jenige von Nidwaiden, son-
deiTi auch das von Ob-
walden * — tragen nun die
folgende Umschrift: „An-
no a nativitate Christi
CCCLXXXVIII poi.ulus de
ünderivallden subtus (su-
lira) nemus sub Anastasio
papa pro iide Christiana
in urbe Bomana feliciter
pugnans in Signum vJctorie
ac premium virtutis Itaec
arnionim insignia obtinuit,
quae postea a JuUo secundo
Pas Nid
(Abli. von
VHlrlucr Jnlins|)aiiner in seiner alten Gestalt
1T41); rrobi> der Inüdirift iiHch dem Original.
poutilice niaximo predicto populo pro libertate ecclesie in Lombardia pugnanti
anno salutis Christiane MDXII confirmata". Auf deutsch: Im Jahre der christ-
liclien Zeitrechnung :iHS hat das Volk von Unterwaiden nid (ob) dem Wald, unter
Papst Anastasius für den cliristliclien Glauben in der Stadt Rom glUckhaft ge-
kämpft und zum Siegeszeichen und Lohn der Tapferkeit dieses Wappenbild er-
I SL A. Xidw. aliiteilr. UM XXX, S. 1K3 urni aus den Reg. Valii. T. 981 Fol. 22 in
(juclleii z. Si-hn-. (Tesi-h. XX), .S. 2Tri. Dirr FaiiHt erteilt anlHvsliih z« (iunnten der unter diesem
Paiiiivr Käiiiiireiiden den Feldka|>liini'n au»!;edehiite Iteiibtvolliuaeliten, dagegen beruht es auf
eini-ni MiB.sverstilndiiis, wunn (ifd. lot, lit. nml Kiit. il. Genfer LaudesauHHtell. behauptet wird,
der riqiHi babir die Nidwuldner aueli mit Scbwert. Herzognbnt und Titelu begabt. Der be-
trellriidt' rüKstia der Bulle bezieht sieb auf diese, im Juli zuvor, der gemeinen Eid-
g^•nus^^|■llsl■ll;^ft verliehenen Gnaden.
- Oli\vii)d>'n besitzt keine iiUiiHtlirbe Bulle EU »einem .luliusjmnner, aonileru nur eine
]ie;;leitiirkinidi- Kiirdiiml ISibiuners vom gleirben I>atum (30. Dez. 1513). wie sie auch die auilern
Orie achna 'iitiire Monate frllber erbielten. Nidwaiden ron allen Orten allein erhielt sein
I'rjvilf),' direkt vom h. .Stuhl und verdankt wohl unzweifelhaft diese Auszeiebnung gerade
seiner Wainiencagc und der prätendierten Verwandtsdiaft seine« I.andeiiBihlllBsels mit dem
pii ps 1 1 i i'heu Sri) 1 11 >i^>-ll>aar.
Die l'aimer von Dbwalden und Si-hwjz bilden Übrigens mit dem von Nidwaiden zuHammen
eini> besondere Gruppe unter den Juliunpanneni. die sieb dureh die ringsum laufenden gemalten
goldi'uen luKi'hriften auszeidinet, sowie dtiduri'h, dai<s sie nieht nur gestickte Frei'inartiere,
sinirirrn grössere Stiekereieu auf dem Hauptfelde aufweist. — Sie wurlen offenbar miteinander
iui^'eferligt.
— 6 -
halten, welches später 1512 von Papst Julius II. dem genannten Volke, als es
in der Lombardei für die Freiheit der Kirche stritt, bestätigt wurde *.
Das zeigt, dass die Tradition zu Anfang des XVI. Jahrhunderts schon
so ausgebildet war, wie sie dann gegen Ende des Jahrhunderts R Cysat, an-
schliessend an die Pannerinschrift, überliefert hat: „Es gibt die ünderwaldner
Traditio, dz der Bapst von der Victori der Ünderwaldner Bystand so fi*o, dz
er sy heisseu begeren, was sy wollen, sollen sy gewert werden. Haben sy
begert die Fryheit ir Schillt und Paner vorzefüren mit den Zeichen uss der
Passion, zä Gedechtnuss, dz sy im Blut umb Christi Namens willen gstritten,
wöUichs inen der Bapst gutwillig vergont und umb so vil wytter, dz sy deß
Apostolats Schlüssel euch darinn füren mögen, wie es das Bapstumb domalen
gfurt: nämlich 2 uffrecht silbrin Schlüssel in rotem Feld, und gab inen darzü
sin eigen Paner, so er ins Feld getragen^ die trugen sy mitt inen heim. Alls
es aber den Pabst geruwen und vil darob bedacht deß Panners halb, schickt
er ylends sine Gsandten inen nach; die kamen inen so noch, dz sy allwegen
den Abent ankamen, da die Ünderwaldner morgens abgscheiden und alls er
nun uflF die Höche S. Gothartsbergs komen, die Rüche und Strenge deß Gebirgs
und ruhe Lands angsechen und viliicht ime euch anders besorgt, hatt er dz
Crütz gemacht und sich umbkert, zii den Sinen gesagt: ,Es ist viliicht der Will
Gotes, dz die Lüt diß Paner allso haben und behallten sollen, so wil ich ouch
nit wyter nachersetzen.* Sye allso wider umbkert. . . . " '
Der gelehrte Cysat stand zwar schon dieser Tradition skeptisch gegen-
über und bemerkte nachträglich am Rande: ^dubitatur de tempore et quidem
valde valde!" — Er fand, dass der Name des Papstes mit dem Datum nicht
reime und setzt dann später noch bei: „diss manglet ouch Reformierens, dann
diss von der Paner, so sich zu Rom verloffen haben sol, gar zwyffelhaflFt und
findt sich in keinen rechten authentischen Historien".^
Diese kritischen Bedenken kannte der Zeitgenosse Cysats, Johann
Schnyder, Notar und Schulmeister im Hof zu Luzern, nicht. In seinem „Ver-
zeichniss lobwirdiger Geschichten und Veldschlachten, so die Eydtgnossen ge-
than habend", schildert er mit treuherziger Naivität und epischer Breite, „wie
die von Schwytz, die von nidt dem Wald und die von Hasle ire Paner zu Rom
' Man deutete die Jahrzahl meist als 39H, weil sie im Nidwalduer }*anner CccLXxXviii,
im Ohwaldner J'anner CccLXxXlIlv geschrieben ist und man die grossen X für je fünfzehn
zahlte (vpl. Bu Singer, Gesch. rnterwaldens 11827], I S. lOf» Anm. d). Doch ist das sehr un-
logisch, da die ganze, aus prächtigen italienischen Kapitalen bestehende Schrift ornamentalen
Charakter trUgt und einen bunten Wechsel von grössern und kleinern, ineinander verschobenen
Buchstaben aufweist. — Der gestickte Silberschlüssel und das Freiquartier des Nidwaldner
Juliuspanners sind in der Kevolutionszeit abhanden gekommen.
« Stadtbibl. Luzern. (>at CoU. A 227 zum Jahre 388.
3 Loc. cit. In Band K, auf einem eingehefteten Blatt zu Fol. 4 und in Band B 17 behandelt
Cysat ebenfalls das Thema. An ersterem Orte scheint er geneigt, die Geschichte in die Zeit
Papst Aiiastasius II. (4i>I)) zu verlegen „sub (|uo Komana ecclesia mirum in modum vexata est
a Vandalibus et (lOthis." — An letztcrem Orte denkt er an die Zeit Papst (iregor V. und
Kaiser Heinrirh II. „Der fürt (1013) tütsch Volck mit ime (gegen die Sarazenen) möcht wol
domalen gsin sin".
— 7 -
erlangett^. Er bringt die Geschichte in ZiisaDinieiihang mit dem Aufstand des
Franken („Franzosen'^) Arbogast (394) und dem Einfall des Ostgoten Radagais
in Italien (405). Die von Theodosius und dem Papst, dessen Name er später
in Siricius korrigierte *, zu Hülfe gerufenen Schwyzer, Nidwaldner und Hasler
werden in Rom ehrenvoll empfangen; man legt die von Hasle ^an ein Biuggen
die Hutbruggen genampt, so ein halbe weltsche myl von Rom ligt" •; die Schwyzer
und Nidwaldner placiert man an der Tiber, „die fiengend den Stryt an so
frevenlich und manlich, alss die Löwen und Rysen und so scharpf und mech-
tig, daß sy über die Ringkmuren hininkamcnd und gcwunnend die Vorstadt
dem Viend an und erschlagend den ünglöUbigen vil Fürsten und Herren und
gewanend xij Ftirstenpaner und sonst vil Fenli, doch warden denen von Schwytz
und von ünderwalden zimlich vil Volck erschlagen und verwundt." . . . Als der
Hauptmann der Hasler von dem Kampfe hört, eilt er seinen Nachbarn zu
Hülfe herbei, schlägt den heidnischen König auf der Engelsbrücke und verjagt
ihn aus Rom.
Die Schwyzer begehren nun als Lohn von Papst und Kaiser „ein Zeichen,
das gantz rot und vierschröt sye, darin die Wundzeichen und Lyden unsers
Hern Jhesu Christi gemalet", nebst Befreiung von Diensten, Zöllen und fremden
Gerichten; die Hasler erhalten den Reichsadler. „Darnach trat deren von
ünderwalden Hauptman auch für den Bapst und den Keiser und begert von
inen auch ein Paner, dan sy auch keine hetten und begertend auch ein vier-
schröt Paner und im Veld zwen wyJi Schlüssel, das ward inen vergunt und
soltend auch in Maß gefriet sin, wie die von Schwytz, gabend inen auch darzü
Silber und Gold und Edelgstein und absolviert sy auch der Bapst von allen
iren Sünden und bekleidt man sy auch eerlich und allß sy die Bull und Brief
empfangen haltend, schiedent sy von dannen und kartend widerumb heim. Alli
sy nun hinweg warend, da gedacht der Bapst erst daran, dz er inen die Schlüssel
geben ze furcn, so keinem Hern, keinem Volck oder Herschatt't nie geben und
vergunt worden ze füren, schickt der wegen ylentz Botschaft denen von Ünder-
walden nach umb den Schlüssel, dz ir Heiligkeit der wider wurde. Do mocht
deß Bapsts Botschaft sy nit erylen, dann sy waren gewaruel worden, darunib
yltend sy vor anher dermaßen, das die Botten sy nit erylen mochtend und
kamend also naher biß uf den Gothard. Aber die von Ünderwalden warend
schon heim. Do kartend die Botten widerumb gan Born, zeigtend bäpstlicher
Heiligkeit an. daß sy die von Ünderwalden nit erylen mögen: do sjuatrh der
Bapst: ,Wolhin Gott hat es also geordnet, der alle Ding wol
ordnet und almecht.ig ist.* Also endert der Bapst die Schlüssel
' I>a Srhiivilrr in «Ut IfaiunM'iiMTkunir <!:*> I>jitmii ."J^S ili-s Iiaiiii«r> akzi'i)ti«Tt, iiasst«' ihm
der NaiiM' (drs im Hiploin .IiiIiiH II. nfiiaimtfiii Aiiasta>ius I., il<'ii ilic Vn/j-irlini^ytir «li-r l*iiii>tr
von *t!»H— im iiiiffiilirt'u, nicht. uipI »t si-t/t«- liirfür (\vi\ passnidfii Siriiiii^ (.'»sJ— 'J!**.*'.
MM'mi'iut ist roiitc M«>1I<*. I>».*i Kulo^ius Kihnr:r«'r, d«'r hirr hfimtzt ist, wiTh>»'It iiarh
deu viTsrhi«d«'iMM Ilaiidschriftm drr Ausdrink ^Iliiti>niiry:** mit .I.iiidhrurk** 'Vtrl. l»ihl. alt.
Sfhriftw d. <hutsrli. Sihw. I S IK!»].
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ttbereinanderen, wie es die Bäpst noch httt by Tag furend,
nnderscheiden.^ '
Im Jahre 1648 Hessen Statthalter Jost Lussi, alt Landseekelmeister und
alt Landvogt zu Bolenz, und Landsfähndrich Jakob Christen, ebenfalls alt Land-
seckelmeister und alt Landvogt zu Bolenz, für das Rathaus in Stans ein Ölbild
malen, das die einzelnen Episoden dieser Erzählung in synchi-onistischer Weise
vereint ^ Die römische Abstammung und die Rettung Roms wurden früher als
die Perle in der Ruhmeskrone des Unter waldner Volkes angesehen und wenn
die beiden Landesteile miteinander in Streit lagen, was die meiste Zeit der
Fall war, so bestritten und verkleinerten die feindlichen Brüder einander gegen-
seitig den Anteil an diesen Ereignissen. — Noch im Jahre 17d*J wagen die
Geschichtschreiber Unterwaldens^ Businger und Zeiger, nur verblümt ihre Zweifel
an der Überlieferung zu äussern' und selbst in der neuen Bearbeitung seiner
ünterwaldner Geschichte im Jahre 1828 kleidet Chorherr Josef Businger seine
Ablehnung noch in eine reservierte Form*.
Aber ein wahrer Kern steckt in diesen phantastischen Erdichtungen, in-
dem der Schlüssel im Unterwaldnerwappen gleich jenem, den die Päpste führen,
das Attribut des h. Petrus darstellt. Auch das ist richtig, dass er mit der
Gründung der politischen Selbständigkeit zusammenhängt und gleich alt ist wie
diese. Freilich reichen beide — Wappen und politische Selbständigkeit —
nicht oder wenig über die Mitte des XIIL Jahrhunderts zurück.
Erst damals, in den Kämpfen des Interregnum, begann sich Unterwaiden
aus einzelnen losen Gemeinden zu einem korporativen Gemeinwesen zn ver-
dichten. Aber schon ehe dieser Prozess zum Abschluss gekommen, und bevor
ein allgemeingültiger Name für dieses neue Staatswesen gefunden war, — erst
1304 taucht der Name Unterwaiden als eine schlechte Übersetzung des altem
inter Silvas* auf; im XIIL Jahrhundert ist stets nur von den ^Waltlüten" und
den „Intramontani^, den Leuten inner den Bergen, die Rede — schmückt der
einfache aufrechte Schlüssel das Siegel, mit dem die Intramontani vallis inferioris
den ersten ewigen Dreiländerl)und vom 1. August 121)1 bekräftigen. Dieses
Siegel, dessen Bronzestempel heute in Obwalden aufbewahrt wird, trug die
» Stadt bil>I. Luzrrn (^^l. M 140, S. :U)i» u. f., i:rsrhrirl»eii um. — l»ie Erzähluii«:
srhlicsst sich zum irrossrii Teile, iiäinlirh was ^\'w SchwvztT iiml Ilasler und die allirompiiie
EinleitiiiiiT h»'tritt't, wörtli<h an Euloirins Kibiirirers Traktat vom H«'rkommen der Srhwj'zer
und Oherliasler an. l)a aber dort der Tnlerwaldner kfine Mt'ldunir ire-elii«'ht, so wird die
Tarti«', die von diesen handelt, wolil Schnyders sell»>tiindiir<' Arbeit sein.
^ Mit dem Datum IW)^, das anrh dir Nidwaldner (Mironisten und Landammanu Leuw uud
Hünti haben.
* Kl. Versuch e. b^s. (i«'srh. d«s »eystaats l'nterw. I, S. I.*i7.
* JJusinjLT'-r, Die (lesrhirlitm de.s Vulk<'> v. Tuterwalden I, 101 fi\
"' „Inter Silvas" in den Aeta Murensia »»1. Kiem. (Quellen z. Srhw. (lesrh. HI ;j. S. 81
und Sl. Dazu Hans llir>eh, Die Aeta Mur»nsia, in Mitt. d. Instituts f. ö>terr. Gcsehicht»-
forsrhun^' XXV, S. 22 Anm. 2.
— 9 -
ursprüngliche ümscbrift S. ÜNIVERSITATIS HOMINUM DE STANNES und
diente also anfänglich nur dem untern Tale, der Pfarrei Stans, mit der sich
schon vor 1261 Buochs zu einer üniversitas verbunden hatte. Da S. Petrus
der Patron der alten Pfarrkirche von Slans ist, so erklärt sich die Wahl des
Siegelbildes; mittelalterliche freiheitliche Gemeinden haben dieses ja fast immer
ihren kirchlichen Verhältnissen entnommen, sei es dass sie wie z. B. Zürich,
Luzern, Schwyz, Glarus, die ganzen Figuren ilirer Kirchen patrone ins Siegel-
feld setzten, sei es dass sie von denselben, wie hier, nur das Emblem ent-
lehnten.
Der am Bundesbriefe von 1291 hängende Abdruck des wohl um Jahr-
zehnte altern Siegels ' zeigt aber im Widerspruche zu dem Wortlaut des Per-
gamentes, das nur die Leute des untern Tales als Bundeskontrahenten nennt,
innerhalb des Siegelfeldes bereits den nachträglichen Zusatz ET VALLIS
SVP(ER)IORIS (und des obern Tales). (Taf. I, Nr. 1.) Man brachte dadurch,
indem man die Bundesurkunde intakt Hess, den nachträglichen Beitritt Obwaldens
zum Ausdruck; vielleicht ist derselbe schon sehr bald nach dem 1. August 1291,
in dem Zeitraum, der zwischen dem Abschluss des Bundes und der Besiegelung
des Instrumentes lag, erfolgt, vielleicht handelt es sich um eine etwas spätere
Neubesiegelung. Der Schlüssel war nun aber damit das gemeinsame Wappen-
bild des ganzen Landes, auch des obern Tales, geworden.
Die enge Vereinigung der Gemeinden ob und nid dem Kernwald hat nicht
Stand gehalten, sie ist nie zu einer völligen Verschmelzung geworden. — Der
separistische Zug, der uns in unserer Landesgeschichte immer entgegentritt,
gewann bald völlig die Oberhand. Aber ein gänzliches Auseinandergehen ver-
hinderten die inzwischen geschlossenen Bünde ; die Spaltung des einen bisherigen
Kontrahenten in deren zwei hätte die beiden andern Urstände benachteiligt und
deren Stimmen paralysiert und so blieb Unterwaiden — gezwungenerweise —
im Bunde der Eidgenossen bis auf den heutigen Tag ein Ganzes, während die
innere Entwickelung in beiden Tälern völlig ihre eigenen Wege ging. Dieses
Doi»pelverhältnis, diese unfreiwillige Zusammenkettung führte zu manchen un-
biüderlichen Rivalitäten. Da Obwalden aus sechs Pfarreien bestand, Nidwaiden
nur aus zweien, die zwar freilich die meisten obwaldnerischen an Grösse und
Bevölkerungszahl weit übertrafen, so beanspruchte und behauptete Obwalden,
in eidgenössischen Fragen als zwei Drittel des Landes zu gelten; man kann
darum eigentlich bis 1798 nicht von einem Halbkanton Nidwaiden sprechen.
Als grösserer Teil nahm nun Obwalden auch das alte, ursprünglich für
Stans und das untere Tal allein verfertigte Siegel zu Händen und hieng das-
selbe fürderhin nicht nur im Namen des ganzen Landes an eidgenössische Ver-
träge, sondern gebrauchte dasselbe auch in seinen Innern Angelegenheiten.
' Cji. 1244 52 Ix'sitzen dir politisclien Führer NidwuMeos nocli k<*in (irineindesicK'^'l uui\
I>esiet(«*ln ihre .Schreilirn mit driii Sicirel ihrer Verbündeten in Luisern (Kopp, l'rk. I 2), aber
nicht allzulange nachher dürfte diede» Siegel eut»tanden sein.
Mei-kwUrilig ist es nun aber, dass der ScUlilsse) trotzdem nicht :
ei^enliiclie Wappen Obwalileiis Ulter^ng. sondern das liesondere Wahrzelebel
NidwnltleiiH blieb. — NidwaJden liul uacli dein völligen Ausciuand ergeben
der gemeinsamen Verwaltung und nacb Am^liefeniDg des alten Siegel» an Ob-
walden für sich einen neuen 8Lem|)eI sleelieu litsstn, der die Inselu'ift trägt
S. VMVERS1TATI8 HOMINVM UE STANS ET IS BVCHsi, und iu noch
deutlicherer Beziehung auf die Mutterkin'hc Staus setzte es nuu nicht bloss das
Emblem, xonderu die Staudfig-ur S. Peter» selber mil einem grossen Schlüssel in der
Hand ins Siegelfelil. iTaf. I, Nr. 3). Das früheste erhaltene Esemplar dieM«
Siegels datiert vom Jalu'e IStiS ', doch hing es fast sicher schon an dem ersten be-
kannten gesetzgeberischen Akt der Sonderlandsgemeinde Nidwaldens vom Jahre
1344*. ~ Dieser Siegdtypus ist spater noch in zwei Exemplaren erneuert uonta^'
und bis zum hentigeu Tag im Gebrauch verblieben'. _^M
>8t.-A. NiilirBliIrn. irttUI. 12 ¥*\tt. VrrWl i]i.-g Vnrkmirx liegender l'Utrr an R1«i
Fremde, (tif.l. XXVII, S 3IKi
■ I'M Oi%iiiiii divntr L'rkmidr, dl« Klei'litiii IiiUaltos wie die In Auin. 1 L-viunt
i*t llugnt «prloreui AnsxD^e linijcD rIcIi in BlliiliscIiHi Collfcluiecn nu« ikiii XVII.
Iiunilprt. - Per lirnnzfliia Orieiniililcinpel ilicgrs Sir^i-l» lipgi tu $t..A. Ni'lwkldoii.
'Ifa. xweile .Siegel •5' 8' I-OMMVMTATIS ISFKRIOKIS >sn,VANIKK 57 (T«t 1 1
•I4DIID1 aun ilrm Jabr« IVjT 'iricbi IG5T, wie SirtiuUlie'» lii ili-u Mlll. il Auti<|.
fllsi-Iillili inuimmt). Utr l^teinpH ist Terlorni.
Ito» dritte Sti-gd iVme* Tjfu«, ilus iinntu Tüfwcndtl w:ril, Ut itu Jalir» IHIM |
unil im A|irll jenen Jiihn:ii den ulilg. Ntlndeu ntilgHeill wiirdr.n. — lAkten SL-A. I
(T»f. I. Nr. 7),
— n
Die Panner- und eigentliche Wapitenfigur Nid-
waldens aber wurde oder blieb der weisse aufreclite
Schlüssel im roten Felde. In dem ältesten dreieckigen
Fähnlein, das auf dem Rathause zu Staus aufbewahrt
wird und das dem Stil nacli aus dem XIV. Jahrhundert
stammt, ist der Schlüssel einfach, wie im alten Siegel '
(Fig. 5).
Mit dem Anfang des XV. Jahrhunderts taucht
dann die Form des zweibärtigen Doppelschlüssels auf,
zuerst in jener Faline, an welche sich die Tradition
knüpft, dass sie in der Schlacht bei Arhedo, den lU. Juni
1422 in den Wundon des Pannerträgers Ammann Bartli
ab Wisoberg (Zniderist) gerettet worden sei'. (Fig. Ol. F'ff- *'
Diese seltsame Form des Doppelschlüssels, die N»';^«"''"" ''annen
, . , „ , , ' „ ' . XV. .Fahrhuiidirf, laut
vielleiclit dem zu gleicher Zeit auftretenden Doppeladler Trailition in der Srblacht
nachgebildet ist ', blieb dann das Wappenbild Nid waldeng iipi AHiedo 142-2
bis auf den heutigen Tag. (Fig. 7- 10 und Taf. III). Nur ä"*'^'' *'"''■ ^'»" "*')■
die Form machte stilistische Wandlungen durch. Der
ursprünglich rautenfdrniige, mit Knöpfen geschmückte und mit Nasen oder Mass-
werk ausgesetzte Handgriff' wurde im XVI. .Jahrhundert durch das italienische
Vorbild des Juliuspanners verdrängt, welches einen kreisrunden Griff zeigt, der
mit einem Vierpass ausgefüllt und mit Pinienäpfeln besetzt ist. Noch das Panner,
das im ersten Villmerger Krieg 1656 für den .\uszug nach Rapperswil verfertigt
wurde, zeigt eine genaue Reproduktion dieses edlen Vorbildes.
' Am 6. Februar 13><6 uieldeD rlie ÖHterreii'hi^irlien Laii<1vüt;tr .lahann v, OohiipDKtdii und
Heioricli Tnn'liMefs von WaWbiirff an die Stadt Frcihurir i. B. einen vor acht Tagen crrnngenen
Sieg Über die EirlgenOBseii, wo .oucli dersellien von riiilerwaldrn oflen Paner da geweKen, die
wir ab dem velii bracht band". (Schreiber, Urk.Bucb der Stadt Freibnrg i,B. 11, 1,
S. 46.) E^ handelt sieb nnvb der Zürcher Chronik offenbar am den ZniianimeiiRtoK!« TOr
Meienbprg (S??. oder 30 Jan lä"«;). aber die Behauptung Th. v. Liehenaus lüie Scblai-bt bei
Seinpach, Uedeukh. £. V, Sttcularfeier S. Tvl), das8 es das Feldzeirheii Nidwaldens gewesen,
daB den Österreichern hier in die Hllnde fiel, wird durch keine alte Quelle bestätigt und es
steht völlig ilabin, ob es sieb um das Obwaldner oder Nidwaldner l'anner handle.
'DiCBe Fahne ift erst in allerjüngster Zeil wieder zum Vorsi-üein gnkonjmen, «war im
ganzen Umfange, aber mit aiisgerissenem Schlfl.sscl. Dan Brui'hatlii-k. da» biihiT — aeit ISOi^
— mit dieser historiBcheii Heliituie identifiziert wurde, geliürt einem andern unbekannten l'anner
an. I'uHere Abbildaiig Fig. fi ist uaeh dem Arcliivinventar vom Jahre 1741 : diesea Buch hat
fast aunschliesslich die Vorlasen für die Lithographien in den Mitteilungen der An tii|iiari sehen
Gesellsi'liaft ZUrivh II geliefert, die Reproduktion int aber viel Hiarakter loser als die Vorlage,
deren Kiemlicb grosse Zuverlässigkeit sich nach dem Vorhandenen kontrollieren IHsst. Das
Arcliivinventar datiert Nr. T aus dem Alten Züricher Krieg, Nr 8 aus den Burgunder-
kriegen nndNr. !l aus den italienischen Feldzllgcn, stilistisch steht dem nichts entgegen, dorb
kännen 7 und H gleichzeitig sein, da das eine ein l'anner, das andere ein FHbnli ist. Cbrigens
ist zu beachten, dass die Datierungen auf eine Hltere (Quelle zurlltkEfhen mögen, anf jenen
,nlt erfunden AbrylS". dessen das Archirregistcr anlässlich der Siteslun Landesfahne gedenkt.
'Bin gleichartiges Wappenbild führt das österreichische Kloster Melk, nur mit dem
Unterschied, <lass die Schlüssel röhren aus dem gemeinsamen ririffe achräg statt senkrecht her-
vor wachsen.
Alier schon im Anfang des XVII. .lalirliunderts kommen daneben ver-
schiedene andere Formen in Aniiiahme, die mit der Zeit immer verschnörkelter 1
weitlen und sich den zeitgenössischen Schlosserformen anpassen. Aus dem J
Gritr entwichein sich in älterer Zeit stets zwei ge-I
sonderte Röhren, so dass von einem eigentlichen zwei-]
fachen Schlüssel gesprochen werden kann, dem nur der j
Griff gemeinsam ist'. Seit dem Anfang des XVII. I
Jahrhunderts wachsen die beiden Köhren in eine za'l
sammen und die Verdoppelung beschränkt sich anf den -l
Bart (Fig. 20). Die Zahl der kreuzförmigen und ^rad- \
linigen Einschnitte in den letztem variiert zu allen' 1
Zeiten sehr und war niemals irgendwie fixiert. Das Feld i
ist immer rot, nur aus Unkenntnis wird dasselbe ganz ]
ausnahmsweise rot und weiss quergeteilt und zwar anf- '
fallend erweise sogar auf halboftiziellen Publikationen,
wie auf dem Holzschnitt, der 17515 zur Feier des Bun-
desschwurs mit dem Wallis in Stans, erschien : ja selbst j
Biisinger uml Zeiger in dem 1789 publizierten Ver- '
suche einer besoudern (ieschichte des Freystaats i
Unterwaiden blasonniereu ilas Wappen NiilwaMens als einen „doppellen Schtässel j
in weiss-rotem Felde" '.
Obwjililcii hat sich des angeerbten alten Siegels mit dem einfachen SchlUaael'l
gegen die Mitte des XVI. .lahrlmuderts ausnahmslos bedient; als es dann J
einen neuen silbernen Stempel anfertigen Hess, der seit ca. 154y den Gebrauch i
des alten völlig verdrängte, liess es denselben völlig als Kopie des alten ge- J
■ K. SdiniUs Waiipcnbucb vnn kü. iri3U~39 im Sixatsarrliiv BdRol %t>iet üwri aolbeUndlgef
SchltUsel (wie im püpatl. Wii)ipt<ii) gokreuitt. Oftisiull wnnle ilieHe VnriButc uic gelUbrt.
I. c. I 27.
Iianderts
Kit Alib. vou lT-11).
f St«DS),
Stalten. Nur in der Inschrift, deien historische Bedeutung man nicht mehr er-
fasste, nahm man unter Beibehaltung der unregelmässigen Anordnung eine
Korrektur vor und veränderte sie in S. VNIVERSITATIS HOMINVM DE
ST ANNES SV |j PERIORIS ET VALLIS, wodurch man den Namen Stans zu
einer synonymen Bezeichnung für (ganz) Unterwaiden umdeutete '. (Tafel I Nr. 2),
'Tschaiti Chrou. I 72 Ijat bekaniiUich die Inschrift des ältesten Landesaiegefs in iler
Fonu gegebeo; Si^llum Uoiversit»tis noniinuni de Stauaeg «Dpcrioris et iufi>rioriH Talus,
ond daruuf seine Ansichten toii dem alten Zuaammt'Dhanij des Landes gegründet, dessen ge-
tneiosamer Manie Stans gewesen sei. Es wurde bisher aber noch nie beachtet, duas Tgchudi
offenbar durch diesen rweiten Siegelt>']>us, der zu seiner Zeit gebrancht wurde und dessen
i ^
Fic. III. Sjiatcrc Formen de." :iiilwiiMDer SchlU^Mls.
A. U'an.)ReDiülilc iui Sitiloss .Sarttans ill. Hälfte .le« XVI. Jahrb.). - B. lüplom tod l««>d. —
C iiemäUli- von \CAH. T>. OMrhzvit'igi: .WibiMtint; eine* Pannerü von ITöä im Archiv-
Ti'irixttrr. — E. FUlsrliticIi mit vorsipheiKleiii i'tcutifiziertes Ori^inalpanner im JtathMS Statu.
— F. ScbUtzenfabnc von 1794. Ratbann HUiu.
Trotzdem der SolilSssel sieb also im Siegel Obwaldens l)ehauptete, ist er
nie zu dessen Fahnenbild und erst seit der Mitte des XVIII. Jahrhunderts ganz
auKtialirnsneise zu dessen Scliildflgur geworden. Panner und Wappen Obwaldens
waren einfach quergeteilt oben rot und unten weisK. Dergleichen Unterschiede
zwi.schen einem Siegelbild heraldischen Charakters und Panner- bezw. Wappen-
xerchen sind zwar äusserst selten, aber nicht beispiellos. Der Hinweis auf Frei-
burg im Uechtland mag genligen. — Die Spekulation unserer Lokalhistoriker
aber suchte später die auffallende Anomalie dadurch zu deuten, dass sie das
lot-weisse Panner, wie den Doppelschlüssel auf eine in grauer Vorzeit erfolgte
Verleihung zuiUckfuiirte. Kaiser Ludwig der Fromme soll im Jahre 825 die
Uiiterwaldner damit begabt haben für ihren Iteistand, den sie der Kirche und
dem Reich gegen die Rom bedrängenden Sarazenen geleistet ', —
Die alten Obwaldner Feldzeichen sind mit .\n8nahme des Juliuspanners
nicht mehr in Samen. Von zweien aber haben sich in einem Landbuch vom
iirili;iiMii'rcniIi' (Ji'Jlalt ihn Illicr ilas Aller t Sil st' litt', zu neiiiiT Hypotlicse ffeflilirt vrorilcD ist. —
Iili f:in'l rifii i-rslfii Aliilrmk iIph /wpiton .-itriii]ielx am Vcrlrae zwisihen den Ijeiilcn Laodes-
lililftirn vr.in 17. -lannar UAH. .'^eitlicr «anl dir ullu Steniiiel nie mi>lir Vit« er t et. IrotzHem
ili'rf-rlli>' ii'»'h liciitH unirr ilen liniiniien lie» jeH-viliiffn Lanciaiumaniis aufbewahrt «viril. — Der
ni'iii; SiH]i;rriti'ni|n-l iles XVI, -lalirliuiifiiTtx trüirt am spätem Hami^rrift', ilie Marke dea Gold-
!ji:hiiiit'ilN Ant. v. Matt UVM). (i-u. IWt)
' So iu Job. Meli'hior Leuws t.'hrouik if ItiTii) und mit einer Abbildung dif^t^s ungreblieben
i'aiiiierH in einer kleinen (Jhronik den Nidwatdner Landcastallhaltera Uauru« Luaai (ca. 1761).
Jahre I76:t die beistehenden Ab-
bildungen (Fig. 11 und 13) er-
halten, und zwei andere die im
Eappeler- und im Toggenburger
kriege verloren gingen, befinden
sich im historischen Museum in
Bern (Fig.l2) '.Dasdurchgehende
Kreuz im Oberfeld der „Feld-
fahnen" ist dabei nicht als Wap-
penbestandteil, sondern als ge-
mein-eidgenössisches Abzeichen
za betrachten*. —
Als Wappenbild Obwal-
dens ei-scheint der rot-weisse
SchiM z. B, 1484 am Oborge-
wölbe (Fig. lö) und ca. 1504 auf
der geschnitzten spätgotischen
Decke in der Mlislikapelle^ ir)34
auf dem Titelblatt von Salats
OberlÄnderzug in St.-A. Obwal-
den, iri5l am Rathaus in Samen ^
lf>l7 mit dem Initialen D(as)
L(and} 0(b} W(alden) an dem ge-
malten Plafond der FlUelikapelle ^
und auf ungezählten Scheiben, so p-
z. B. jener von 1C;>4 im Stanser
11. Altr!> Obu-aldner Panner dhcIi Alib. Tun 1764.
(Das Tucli iar fnisi-h am S<.'haft liefestiSTt)
■ Dhs BruchiitUrk. Nr. 137, irunle nach einer
alten Notiz jAntonierverzeichiiia 187 b) K^wonnen
am Zu^erberg, am GaiaberK uml von Walthert un
der Strasse (der dafür das Lanilrecbt erhielt) m. ?.
H. gesi'heukt. Die Fiihnr Nr. 176, auR dlinnetn
SeideostofT wurde nach dem SiegeHblutt von 1713
mit sechü andern katbolisclien Feldzdirhcn bei Vill-
mergeu gewonnen. Ich verdanke die Hinweise, so-
will ilie Aufnahme von Fig. 13 Hrii. cand. jur.
Zesi^er in Bern.
' Vgl. den Abschied vom 9. August I4H). bez.
des Auszuges in (ranz. Dienst: ,Dorb dz ieder-
mann in «im veuly ein wiQ krüz mach, dus »ig
gemeinen eidgenoasen nodi liishar h-oI
ersrbo-sen". Amtl. Samml. III I, S. 7H. Vgl.
aoeh VXii. 7. 8. 17.
'Vgl. meine Kunst- u. Arehiieklunlenkm.
Vnterwaldeiis S. 2157 und 30;(.
*nei der Iclztea Itcnovation, vor einigen
Jahren, wurde dieser Über den Btigen de« Krd-
gcsfLosiieM gemeisselle äi-liild zerstört.
iii
.?.
'ü
Fiff. 12- Obwaldner Fahnen, Beute-
slürke der Berner, A aus dem
Kappchrkrieg li'iSI, B aus der
}jehlaebt bei Vlllmergen 1712.
Ehe mala im Zeaghanse, jetzt
im bist. Museum zu Bern.
Museum (Fig. 16). Im Jahre 1747 beim
Neubau des Sanier Rathauses verwen-
dete man in der Wappenkomposition über
dem Portale meines Wissens zum ersten
Male den einfachen Schlüssel des Landes-
siegela als Schildfigur (Fig. 14). UugefUhr
gleichzeitig mag das auf Tafel I Nr. 3
abß^ebildete Siegel entstanden sein, das
ebenfalls den Schlüssel mit gewechselten
Farben in geteiltem Schilde darstellt*.
^ Dementsprechend beschreiben auch Bn-
singer und Zeiger I7S9 im „Versuch" das
Wappen Obwaldens als einen „aufrecht-
stehenden Schlüsiiel in weiss und rotem
Felde"'. In der Praxis aber dauerte
der Gebrauch des bildlosen rot-weissen
Schildes fort und zwar Über das Jahr
17!i8 hinaus; noch 1815 wurde wie- wir
weiter unten sehe» weiden diese Form
von der Obwaldner Regierung als die
offizielle angesehen. —
Fiir. l-i. Oliw-ililncr FUlinli.
Fig. 14. Porlatlickrünuiie
Infolge der superioren Stellung Obwaldens diente in gemeineidgeniSssischen
Kriegen das weiss-rote Obwaldner Panner als Hauptfeldzeiclien des ganzen
' Irh konnte Kur kciiinii »Iten Abilnirk dicBux mcssiii^t'iicn beim jeweilitfen Luiiikuiiiiaiiii
mit ilei) beiden aiiilcrn iiufbüwulirteii Sti'mijels nlialinflii.' ninrbon, «'calmlb er iiicbt g'i.-niiu zu
diitiiTeu ist. lu dem Staatsprotokoll suchte icb verg-ebcuB eiiieii BcschluHB über dessen Bestellung.
* I. c. I S. 27,
— 17
Ki(j. 15, Oliwiilrliu-r Wuiipeii am
Si'lil Ullstein Aon ('lior;,'eu'iillies in
•\fT Mtlslikii|><^lle (i-a. 1484).
Landes, unter dem sich, die beidseitigen Kontin-
gente scharten ' und die rot-weisse Teilung warde
das Abzeichen für alle Fahnen, unter denen Ob-
und Nidwaldner standen. So ist die Nidwaldner
Fahne Fig. 17 zu erklären, welche das Archiv-
inventar als Schützenfahne in der Kappeler-
schlacht bezeichnet.
Zwar machten die Nidwaldner schon
1417 Anstrengungen, ihrem Schlilsselpamier
Gleichberechtigung zu verschaflen ', doch ver-
geblich, und 1556 suchten sie umsonst das ge-
meine Landespanner in ihre Hand zu bekommen \
Der Pannerherr wurde nach alter Ühung von
den unter dem Panner Ausgezogenen im Felde
gewählt; da diese zu zwei Drittel aus Ob-
waldnern bestanden, so fiel die Wahl immer
' Bereitü der gleichzeitige Spruch von der SriDiiBclieracliluuht (Iici Liliencron bist.
Volksl, 1, llü-118 jxn<\ Lielii-naii Schi. h. S.'mp. 8. M'.*) Mfrt: . . Dt-n von UnterwalileD ist
kunll mit iler paner wj-a iini) rott. . . .
'Wir lernen dionen PnnneT- und Sieirelstreit nur .ihm folgenden ziwulicli dankclo Stellen
der Lnierner Ratnbllchcr kennen: (ItatRlmi^h I 311 c) Unser herren hatten Ulricli von Herating-en
geeentt pen rmlerwalden ob dem VVnlt nml ni eelietten den trosthrieff ze besitflen den konff-
lUten, dim xi (jetiin liaiit iiho irem rerlilen unsehedliehen nu und hienneh gei;en denen nid dem
Walde, oll sl deheinest mit dien reeliten nöltent, von deü int^sigels wegen etc.
actum feria secuniU ante Valentini anno nieeee und xvij (1417, K Febr.)
15. Mai. Erni Will hatt t,rerett von ir Und, wie daz die von Undcrwalden ob gerett
hant, wie si für ij lemlcr weiten tag wcren und ein iiiKsigel und ein paner, daz gl nit han
soltent, wann xi hettcnt ein paner und ein ingsigel, daz si sich nOt erkennen sollen an si.
Si faant ir gerieht von der geaivornen bricfTen wegen, da went er die ingaigel gehrochen, dz si
da abHchriften maeliten nud da die lirief haut. — Hant die von llre geniant. daz si die von
Stans winent daran ein hcnÜKen zc liant und nl»o ze blilient. — Also hat gemant, daz wir
si schirmen und inen liehulfen sint zcm rechten, daz si Idilien, als sl von alter komen sint.
31. Hai. Wir haut voniomcii, wie die von fuderwuldcn in etosReu sint von ir ingsigel,
paner und tag weren. Wie wir si munden oh und nid: ob uns dunke, daz wir sie manen, die
slösKe nnd sachcu Iniigenl ze stau und nUt anzevaelmi nntz ufT der eidgenoxscu bietteu und die
bunibriefe. . . . iedernian rechten unsnbcdlieh, ir hettent du mibesrheidenlirb gangen, ws zu
wir lieh baten lanl bljbeii, went ir gern anderwers gan lieseheidenlieb, unib daz wir in fr ... .
. , . (flUi-htige Stiehwiirter de^ Prot okol) tüten),
(fol. 27) 4. .luni. Empfelen den bottin gen I'nderwiilden ze reden von ir stöas.
lli. .luni. Von der stÜHsen wegr-n, »o die von Hnderwalden mit enandcm baut von ir
paner, iiigüigel et''.
2. Juli. Von der von Undcrwalden Btös» wegen.
(fol. 2K) 7. Juli. Es sont die nid dem Walt hif^ antiviirten, ob »i ir atüs zem rechten,
oder wie si kouien went uf die eidgnos.«en.
(fol.2!() 23. J ul i. Von der von Underwaldf n atiJs wegp» bitten die vonStans in aclirifft ze gent.
(fol. 3U; 4. AutruKt. Coram ligit, 1ui|uatur cum illia de Stans coram liga et legatur littera,
wie wir verriebt nnt. (VIellei.bl ni.lii zuiridiiirii;. Vgl, Ah.«-li, I ISI).
' . . . alM Herr landtamman Wllrtz »idcber drsa landH oh und nil dem Wald panerherr
gsiu mit thodi abfangen (f .luni l.'irjli) ny ire y.Janti'n y.n uns an ein landsirmeind gsehicktt
UUih cemulten paucrhcrrcn dz leiil heklagtt und ilarufl' von unh die paui-r zu Iren nid dem Wald
banden gefordert und hegürt glich ab ob «ir kimlir und wt-iUly werend . . . (Autwort Ob-
H-aldeud auf die Klage Nidwableus 9. Aug. lüHi). Sl.-A. I.uzcrn.}
AreblT fllr Henidlk. HeR I. IMi. 2
¥ig. l(i. Übwalilut'i Sclieibc vou l&M [Hi»l. Muxeuiii Stuii«).
aufeinenUbwaJdner.'Diircli J
den Scliied8pi-acb der vier!
Orte Luzern, Uri, Schwys I
und 7Mg vom 9. Augfost 1599 J
wnrd« diese Gewohnheit 1
Kiini fest normierten Rechte, I
wo2Pgen den NidwAldern I
ilie Stelle des KenieinRamen I
T.nndeKlianptnianns nlh nnd j
nid dem Kemtvald garan-f
tierl ward*.
Das rot-wei»ie Pan- 1
ner glich völlif; jenem von I
Solothum und diese Über- ,
ninstimnmng wird als einer I
der (irllnde des Wider-
spnicLs der Unlerwaldner I
ge^en die Autnalmie der |
Stadt in den Scliweizerbund
aiifgefülirt. Kclion während J
den BiirgunderkriegeD, '
da.s Solothumer Panner zi
ersten Male in den Beihen i
der Kidgenossen flnlterle,
hatte diese Gleichheit di
listen Verwicklungen geführt*.
das ja das alte I
Eifersucht der Unterwaldner eiregt und zu t
Wie das Panner vertrat ebenso das Siegel Obwaldens,
gemeinsame Landessiegel war, auch t;päterhin noch das ganze Land und atlsj
Scbweizerbtinde sind nur mit diesem besiegelt; aber frühzeitig versuchte Nid-£
Waiden auch hier Gleichberechtigung zu erlangen'. Doch erst die erwähatal
Vermittlung vom 9. August lijiriy verschaffte den Forderungen Nidwaldens in-T
■Akten des Streites «wlsclieu Üb- und Nidwalcien 1581t Sl.-A. Liixern.
' Schtndsprnrh roiu ü. Ang. 1681} Su-A. Olwalileu ddiI 8t.-A. Niilw»l<leii ilIj^i
»nsinsi-T Gearh. U 47-1 (T. —
'Abschied Lvr.vtn HVi, 18. Hiitk: Von iIp« imwillcnn vrcgcn, der Hieb erhebt bat ■
Bebend iloncu von Sololuni uuit füderwuMen, als die von tTndervrnlilPTi mcincnt, inei
ae nemend, umli dz ny Jr panaer fnreiid. i«! uoi^ese^bun, duinil aus allen in dii>eii »whnui krte
IfiifFen kein Rchedlieh nITnir er»-neh!<, lU die hotten von rnderwuldeu die Kiub heitubrlngen a
g&lltcb dkran xin w&Ilen, iluinit iiülichi) erspitrt nnd iiust die sach frllotlieb iin'lettmg'en werde. -
Absch. LuKsrn 14Tß, H. Afiril: Tou i«r Irniuff werfen xwQsebfnt denen von SoloMrn t
Underwklden int aneenecben und mit baideii teylen gcrelt, d* ny din «icben in diaon kA
loflTeD ^utlieb HnRtclInid nnd weder im veld noch andurilivu kein nitwillen ADvitrliend. tdixa
ettwt eS rüw komm, ao w&llcnd diu Eitgnoa»en underHtan IrQntlicb dHrinn xe bundleti «nd E
eins xe briuKeii. — V^l, Auitl. Huaml d. UU. «U\g. Abach. 11, 582 und 584 und J. J. Amiatj
Solotbuni im Bundi' der Eidg. S. Ißlii. —
«Vgl. oben S. IT Anmerk. 1.
1 1
- 19 -
i. ■ ^H
^^^^^^V K.ip]ji:l iü;jl (Kutliaua Stuiis). ^^1
^^Hfeofem Geltung, dass sie bestimmte; „was Besiglungen der PünttDUsseo mit
^^■FUrsten und Herren und derglichen Sachen antriflt, solle es denen, so um die
^^Kßesiglung werbendt, heinigesetzt sin, ob sye sich des Sigels ob dem Waldt
^^Hallein begiiüögen oder beide Sigell haben wollen oder nit; waii sy nun beider
^^BSiglen begertendt, mögent dann beyd Theill siglen, wo aber sy allein des eint-
^^Hxigen Sigela ob dem Wald begerthendt, sol es daby auch blyben". —
^^H Obwaldens rot-weisser Schild repräsentiert in älterer Zeit auch gemeinlich
^^H^8 ganze Land. Schon Albrecht von Bonstetten schildert das Wappen Gesamt-
^^ninterwaldens ums Jahr 1478: „Clipeus indirecte per medium divisus et in su-
^^Bperiori parte rubeo et in inferiori alho coloribus corruscans atque adomatus
existens"' und ähnlich um 15tlO der Mailänder Baicus: „Insigne clypeus per
transversum aeque divisus, cuius superior pars utique rubra, inferior alba est" *.
So erscheint es bildlich bereits vor H6;i in einem Manuskript des Chronisten Frttnd
in der Btlrgerbibliotliek Luzern, 1&07 auf dem schönen heraldischen Titelblatt von
Etterlins Cbronik, 154« bei Stumpf und noch in Druckwerken des XVII. Jahrh.
■Alberti de BOD^Iettea. Descriptio Helretiau (Hitl. il. Aot. ÜDiellerliatt Zürich 111. 3
a 101).
^^_ 'B«lci Descriptio Helvotioe (Quellen z. Schw. Gesch. VI S. W).
wie Georg Scllehens „eygenl
licher Besclireibong" vom Jabr
1616 • (Fig. 1«). Ebenso findet e
sich anf zalilreichen Scheiben ; un
nur einige davon zu nennen an
der Slandesscheibe von 1500 in
historischen Museum von Stans
und auf der prächtigen Scbeib
der regierenden Orte des Thut
gau von 1517 im schweizeriscbei
Landesmuseum '. An letzteren
Orte ist fälschlich das rote Feit
unten und das weisse oben.
Nidwatden suchte aber auci
auf diesem Gebiete seine Gleich
berechtigung zu doliumentieren
bereits auf der genannten Scheibi
von !.')()(> weht über dem Schild«
neben der obwaldnerischen aael
die Nidwatdner ScblUsselfabnt
und anf der schönen Scheibe dei
eidg. Orte von ca. 1515 im rä
tisclien Aluseum stehen die bei
den Schilde bei einander (Fig. 1 9),
Das damals in Aufnahme gekommene Kompositionssclicma der schweizerischen
Standeaacheiben war diesen EmanzipationsgelUsten der Nidwaldner gUnstig; wie
sich der Typus des vom Reichsadler Uheiragten Doppelwappens ausbildet, er^
ringt der Doppelschlüssel seinen Platz neben dem bif^her dominierenden rot
weissen Wappen. Es war zu natürlich, <lass man statt das letztere zu wieder
holen, ihm den einen Schild Uberliess. So schon auf der üpätgotischen, anl
Tafel II abgebildeten Scheibe im Schweiz. Landesmuseiim*.
Dadurch errang nun das Nidwaldner SchlUsselwappen wirklich die Gleich'
berechtigung und auch wo man nur einen Schild zur Verfügung hatte, konnte
man schliesslich nicht mehr leicht zum rot- weissen Obwaldner Wappen aU
Symbol des ganzen Landes zurllckkehren. Denn durch seine häußge Verwendung
Fi«. 18
lije alto Form den fimmnAuiiiiin LiiiiileBwu|)]ieni>.
1. Tilelliliitt von Etterlinn CUronik l.'iOT.
2. .-^tumpN Clironik l'i4K
3. JoliBDii (ieortf Schlelieii von Kottwjl: EyjDreut-
liche BpBclirpilitr- 1<>16.
' Hyslnrisi'tic Iti^latioti oiUt EyiTfiiiltlicLr I!(-Ki'lircitiii]Lc der T.uiiilsc'liulTt uiiilorliulb St. Lncit
Stiiye "Uli 'Itiii Hr'liallbcrg' W.vliTseils Rlioins liiü an ilfu Boilciisi'i; t'tiv ilurrli Johami Geon;
SiJilrhi^ti von I'otlivc}-) ziisaiHinf'iiirHriiei'ii 'i»'l in Truik verferlii,'). (iclriickt in ilem Urfiftl
Müri'kt KiniM W.v Itartlioloine Sclindl Aunu MDOXVl.
'abiii'li. in iUn Witt. iI.t SHiw. (ii'nella.liuft t. Krli. Iiiat. Kiinslilviikmülcr Taf. VI.
*uli<;f-1>. in Kdins Kutalo^' ilcr (iluMKcmälilc- ninl Kunütxunimluni; von 0. um] P. N. Vincent
in Toüstunz (WM) Taf. II.
• V^'1. unt'li «loii im Juiirir. lx!>7 M>'*pr Z^ilsrhrift au! ilor Tuf. zu Sdtc VH abgebildeten
Sclicibiiiriss von Tobias Slininier von VnV. iler den Nidivililu«r SdilUssil über rtlschlicfa in
g-etciilom Felde zeigt. —
21
als Pendant aeben dem Doppelschlüssel war seine
Bedeutung eingeschränkt worden und das Verständnis
filr seinen allgemeinen Charakter verloren gegangen.
So entstand denn um die Wende des XVI/XVII
ein neues Wappenbild für Ocsain tunter walden, das
sich aus den Bestandteilen der beiden Teilwappen
zusammensetzte und mit dem rot-weissen Felde Ob-
waldens den Doppelschlüssel Nidwaldens in gewerii-
selten Farben verschmolz. Dieser Typus findet sich
meines Wissens zuerst 160(j auf eiuer Scheibe im
Luzerner Kathaus, ferner auf einer Scheibe Wernher
Kttblers von 1607 im Besitze von Herrn K. Geigy,
auf der Schcibenserie der Flüelikapelle vom Jnhie
lt>17 und jener der Kirche von Mellingen vom Jahre
1&2Q. Zu weiten ist fälsclilicherweise der SchlUssel
gelb oder auch ganz weiss gelassen. Bis 171)8 behielt
dieser Typus allgemeine Geltung überall wo es sich
darum handelte in einem Schild das
ganze Land zu repräsentieren; dass aber
der universelle Charakter des rot-weissen
Wappens nicht ganz in Vergessenheit
geraten war, ergibt sich aus Businger
und Zeiger, die 1780 „das Landeswappen
des ganzen Freystaats" — freilich fehler-
haft — als einen „getheilten, oben (1) weiss-
und unten (!) rothen Schild" beschreiben '.
Wir mtlssen noch von den heral-
dischen ZierstUcken, den Schildhaltern
und den Ehrenzeichen der Panner, sowie
von der Standeslivree sprechen.
Da darf man billig der Verwun-
derung Ausdruck geben, dass das alte
sprichwörtliche Symbol unseres Landes,
die „Unterwaldner Kuh" nur dichterische,
niemals als Schildhalter bildliche Verwendung gefunden hat
iinil Niilwülilni (Stbcihe
Ton ca. l.'il.'i iiii RhütiBchen
Museum in Chur).
Fi),'. 'JO. l>ie spätere Form des K^niHii-
ti II inen LanileMU'upjions.
1. .'^•/iK'ibi' im KatLiuis zu Luitern liiüG.
2. Si:litibe in .l,T Kaiielk FUieli 1617.
■'t. !:^l;lleil)e in ilPr Kirdii: zu Mellingcn IG-2V.
Der odiöse Bei-
'I. •: l S. 27.
'Sdiuii ilic ,Ku tilümle" in <lera vom Meicliior IIukk (llir^rlicfi-rlen Seinjnu'herlii'il (I. illen-
cron I, lül-l-il. I,i.:l>cnitu 1R7) «liirf ml TnK-rwHl'li-u bt;xot'<'n nifli-u. Im ;;ro>^geu Hulli-
iiuU'rs<'lieii Lieile Ix'tsst nie „Kno lirdni". - liiillin^ri'r licKeiiOiiiet llnIü^sli<'ll ili'r Si-hi»i'bt
von liranilson du» llarslboni ilcr Untenvülilnor, al'^ l'pnitunt üum rriHlier, mit dem Niimcii der
Kuh von rnterwilllirn. - Aiioljiliü Uauiier ,Lc« Armniries i-l ies Cnulenrs "li- la Conreile-
rali'iti cl- ili-K rantonf^ Suis»-»" H^T!) (imcvc i't Itiile) brinirt rim- iiiii;i<l)lii'hi> rbi'rliefiTuni;,
woniarb .lau primilivi.- Wi.jiii.ti T"nl<.Tival.|.-i!S vor .liT .-Ji-bllissclTiTU-tlLiini; .W.t l'ajwlrs. den i-r
als lirrgor IV odi-r (Iret^or VI bi'xeii'lm.-l, ein Knili irew<-H.'ii sein sull. da»j<-iii !.'•.' Vri* der Ktii-r
um] da.-' von S.ljwjz die Kuh. l-h kunritt' ^eiul' untri-naunli- IfHvllv nirlit iiii.-itindii: nLM'-ben.
Fk.:
tresrliiiiai-k. den dieses Symlxil durch die SjKitt-
lieder der Österreii-her in den Kriegen des XV.
Jalirliuiiderts erlialten hatte, mag daran die
Si'Inild tragen. Kiii so allgemein verwendeter
Seiiildlialter, wie es etwa der vilde Mann des
I.uxen)erwa|i|)ens oder der ZUrcherleu ist,
drniiß bei uns nie durch. Auf der Scheibe
vnu IfXHt i») liisl. Museum .^tans sind es Engel,
die das Wappen halten, auf der undatierten, an-
nähernd RU-i<-hüeilipreii Scheibe unserer Tafel II.
zwei nackte Wildleute ■. - Auf Etterlins bUb-
>«-1ieni Tilellilatt vom Jahre 1507 flguriert als
Kinlii- zu stiiiis. Schililhalter ein Greif tFig. 18) und zwei dieser
]''a))eln'eseu erscheinen in gleicher Eigenschaft
noch l*i41 neben dem Nidwaldiier Waiipen am Kiruhenportal in Stans. Diese
verdriingt aber sowohl in Niilwalden als in tibwalden ein Löwenpsar. Wir
linden es .schon um die Wende <les XV. XVI. .Tahrbunderts auf einer von der
alten Kirche von Staus stammemlen siiätgotiscbeii Skulptur, 1572 am alten
Zitlerblatt des Kirchtuims von Staus, /ii .Anfant? des XVII. Jahrhnnderls auf dem
ätaatsschwcrte Obwaldens, i'a. i*i Jahre sj)äter auf einem Nidwaldner Staats-
siegel (Taf. I, Nr. fi), li>7i> am Pulverturm in Stans und 1713 am Ratbaus
lind an der obrigkeitlicben
Metzp daselbst, 1747 am Rat-
haus in Samen und so unzSh-
lif^e Male bis heute. — Auf
SiOieiben aber wird sowohl
der fremeinsame, als der eine
und andoi-e TeilscbUd seit dem
.WIl. Jahrhundert fast immer
von den Ijandesiiatronen, S.
Peter und Brader Klaus, ge-
halten. - Zuweilen ruht der
Schild auch auf der Hrnst des liuith>ailleis. /. B. auf den Obwaldner Oroscben
von 1731 (y)^ iiiKl auf den NidwaliiniT (Treiizkarleii freien das Territorium von
Kugelbcig au.-; den Jahn-n hltO und Hiss, besoiidn-s liilntiK auch auf den Wasser-
zeiche« der um die Wcmie des XVI. XVII. Jahiluinderts von Landammann
Nikolaus lüser bej^iiimicii-u Paiiifilalirik li'oizin.h.
' |)i.- Wil.ll.u
.■r,.,, Ali-.-..,
r .tl|i<'rki<woneii iind ^ipaktn
lil.<'ii.iii:, tili»« Felix FuhtTf
i.NU'.iiiiikiii. in l'ttHTwaWeo
■II i-\. Vgl. Fabri descriplio
^r Am 28. September 1487 verlieh
der römische König Maximilian dem
AramanUj Rat, auuli gemeinen Land-
leulen ob und nid dem Kernwald auf
ihre Bitten das Recht, „in ir sundern
paner zu füren eyn crudfis Cristy des
herren, ondi Maria und Johannis von
geinäl wisl'arw", wie es in den Ili-
plonien gemalt stellt '. In dem der
Tradition nach in den italienischen
Feldzügen verwendeten, stilistisch in
die Wende des XV./XVI. Jahrhunderts
weisenden E'anner Fig. S), machte
Nidwaldeu von diesem Privileg Ge-
brauch; die Gewänder der Fignren
sind dem Wortlaut und Vorbild des
Diploms genau entsprechend weiss,
die nackten Teile natllrlicb, Kreuz
und Niinben dagegen golden. Seit den .Inliuspannern ei-scheint das Freiviertel
buntfarbig', und auf dem Obwaldner Exemplar sogar durch die Leidenssymbole,
Geisseisäule, Hahn, Würfel, Schwamm und Lanze, bereichert (Taf. IV 2). Die
Diplome erwähnen zwar diese Bestätigung und Vermehrung mit keinem Worte,
dagegen gewährt das Piivileg Schinners voiu 20. Dezember 1512 den Obwaid-
nern das Recht, in Panneni und Fahnen das Bild des FUrstapostels Petrus mit
dem Doppel seh lilssel in der Hand (in eorum banderiis et vexillis imaginem sive
figuram sancti Petri principis apostolorum clavem bitipitem albi colorem manu
tenentis) zu führen''. — Dieser Beschreibuug entsprechend steht S. Peter in-
mitten des roten Oberfeldes des Juliuspanners zu Samen [Fig. 24); später aber
j scheint Obwatden von diesem Privileg nie mehr Gebrauch gemacht zu haben*.
I Eine ständige Devise führte nur Obwalden seit ca. 1727 auf seinen
' UUnzen: Dilesit dominus decorem Justitise*. —
Die Standeslivr^e war im Anfang des X\'l. Jahrhunderts ein Mi-parti,
rechts weiss, links rot; so sind die Obwaldner Amtsleute auf der um 1522 ge-
malten Legende des Sakramentswaldes darges-tellt ". Der Landweibel trug schon
seit dem XVII. Jahrhundert in beiden Unterwaldeu den weiss-roten Mantel, die
Fig. 23. EfkstHck nucb dem Uiploui ile»
dout«chcn KOnigH MaxiiDillaii vom ^8. Sep-
tember ]4X7 (SUiitsarchiv NJdwalilen)
OilghuXgrüise.
' Gleichlautende Urkundeu im Su-A. Ohnnlden und ät.-A. Nidnalilcn.
■Vgl. öheo Fig. I und Taf. IV 2 um) Miti il. Aurifj. lipsdlwla. n, Fiir. lAl>1>. d. ver-
lofn«n Fabue von l)t56 aus dem Ardi.-JlHgister),
' St. A. Obw. abgmir. tilj. XXVII, 3(il,
' Per Frosrhaiirmcbc Holiscbnltt von ca. 1513 gibt dem FrHvicrlel Hntcrwaldt^ns nebat
4eT KreuxigunK Dixb die llimnioUknmgin. Rh hrnibl die« ofTiMiher aaf einer Verweclialnn^
mit dem I'anuer vun Sehw.v«, wo Jip Miidonnu. wie bipr S. pptfu», (^ru»-« im Milteltelil ■■rKMieint.
•Vgl. bei Corapgioui TaT. .\IX, 'X U. 12. l-'i. 14. 15. Ki. Auf «Im BnnIrrklauBrn-
ilukaton kommt dagegen der Sjirutb aux Job 4ä vor: ,Ei »urvnK nicn* oritbit pro Tobil■^ I,. c.
' Sieht' meine Knu»l- nud Anb -I'ciiliiuftlor ünevrwald<-uii Fie. iü'>. S. ;Ji'j.
Uolerscbeidung Oliwaldenii durch einen ganz weissen, und Nidwaldens i
etneo ganic rot«ii Kraeeu itcheint Aagv^eo »(lätern Ursprung tm iieiD aad i
dem Xl\. -lalirliundert aniiugetiitren ; auf den ällern Bildern tinilct mau I
S|iur davon'. Ua.-« zweifarbige Lflnterkostrim voa Nidwaldeu mit ^juik
Kragen zeigt ein liemAMe im Stander Kalbaas vom Jahre Iföi»* und in i
ahnliclien Amtstraclil ersclieint in der ersten Hillfte des XVni. Jalirhauderi
aucli der Nidwaldiier „HelmÜjIaser", der Träger des Harsthoms'; s|»Aler ]
der»el1ie dann diei>en bunten, langHdii^üsigen Hock mit 8erscMitzt«r Tellenti
vertauBclit. Der Henker von Nidwalden trug- bei Amtsliandlungen einen
weissen Mantel mit einem breiten Kragen in gewechselten Farben*, Oi«J
Uilitärkokardeu des gemeinsamen Aui«zuges werden schon anlässlich der Paoner-J
' TotPBiiine im [liiiilimiar /.a RiitiTii-rtin ({■"uf. 3fi, P.), t^I- "i. Kiiii*i h. Arcb.-Dn
ünterw. Tut. II r.u ScHr Hl; — I'orlri» ili-a I.iinilweili.-1 ,((i».-f Buili.-r von K>-ni* (mit i
Krsffen] tuter ili-n IlL-inb&rilHobeii TradiionblMerD iiu IlUlor. .VurnrnDi xu Br-m ^KmIo i
XVIll. Jahrb.); — Ohwaliluer I.MiilwHbe] JSm aut einciii ülbil.l, rfanidlcuil bt. KUiu u
na^erecbt«n lticlil«r. Iin BcKJtz von Dnrni I.Hii'lanunauii Adulb. Win in tarnen.
* Kill ni'nvtv.T l)rJKiiiHltr«[:k im Iliitar. Muicum Niilwiblpn.
* VoUvbiia Tou M. Hickvilliauh in ui«iiiuiu fleniU.
* (iri4(lualiuiuilpl im Hiitor. Miiaeuni NlüwaMini.
I
Fig. aS. rntvrwal<lner Ämlstracliti!
A- OlJH-aliliiPr Aititsdiener c«, I5'i},
B. Niiiwulilner äUndeulllnrer IGTid,
V. Niilwuliiner HKlmihlust-r XVIII. ,L
D, NiilwHldnor Laii'lweiljel i^a. 1710
feierliclikpit von ]7i.!6 filrObwalden
als rot-weisB quergeteilt bescliHe-
ben ', und auf Uni form Ijii dem von
1792 so abgebildet, wälireiid gleidi-
zeitigdie Nid waldiier Kokarde einen
.liissei-ti weissen iiiiil einen innern
roten Kreis niii. weissem Zentrum
/.eigt'. ^
Dies ist die Geschiclite des
ünterwaldner WaiJpens und seiner
Standesfarbe bis zum Untei-gang
der alten Eidgenossenscliaft. Im
Jahre 1798 wurden die Embleme
der alten Souverünität, sowo)il in
Ob- und Nidwaiden, von der Zen-
tralregierung abgeftllirt" nnd inNid-
walden suchte der revolutionäre
Kaiialismus das Unglück des 9. Seii-
lember an den Abzeicben des alten
Regimentes zu räclieii. Zeugnis
'Im Landbuch, ileni ilJc AbbiMimtr drr Obwulilner Fahnen Fi«;. 11 und 1^ cDtnommeii,
in PrivutbL'ait.K.
■l'orträt des „FraiiK Joseph Bisi, ciu Ober-Wäldur, war tT!)2 ah ZuiUger in Basel."
Kolorierter Such R. K.ft (Ilistor. Museum Staus); „Anton Bnchur von Unterwaiden oh dem
Wald* und , Joseph Alois Scbmitler von Underwalden nieder dem Wald" auf ciaer bei gleichem
Anlass enfstandeiipn Serie Tön Uniformbildcrn von Feyerabend im Histor Museum zu IJeni.
' Vgl meine Mitt. Über die vom UntersUtth alter von Sarnen am 30. Mai lliB an di«
Tvrwaltungskamioer des Xanton» WaldstAttcn nach Zug gesandten Wertsadien iiu Aux. fUr
■ chw. Altertumskunde lÖW, S, 18. Daninter werden aufgerührt: das «ilbeme Lands-
SnuiUta- und 2 KanzIej'Bieget, ein gar altes kupfernes X,andeB»ei,'cl und ein kleines messingnes
Kanziejsiegel. Ilnlerm 94. März 1804 berichtet da» Ratsprot. Ohw, I, 314, dass der Lii|uidator
des Eelvei Steiupela nu^eige, dasa sich in dem ehemaligen Sehalzamt zu Bern 4 Siegel be-
fänden, welche unserm Staude angehören und dass der Kai beschloaaen buhe, solche hetörder-
lieb durch die Post kommen zu lassen.
Die I'anner Obwaldens sind, mit Aufnahme des JuHuspaaners, in dieser Zeil verloren
gegangen. — Die Nidwaldner l'anner wurden beim Überfall ilureh General SRbaiii>nbnrg weg-
genommen und am 11. Okt 17'IH dem Direktorium übergehen (Strickler, Aktensamml. UI,
Nr. 831'). Acht dieser lanner und Fahnen wurden dm 1 \pril IHO^ dem Oberrichter Zeiger
CO Händen der Munizipalität Stans zurückgestellt uiid folgend ermaßen beschrieben: 1. das
pKpstliche Panner (Flg 4) 2 lag kleine lanner mit eiufaihem Siblllsitel (Fig.ü); 3. das Land-
lelchen, 3':, Fnss hoch breit Ins un d< n Zopf 6 »ihu 4 Zoll (Flg. T); 4. das Feldieichen von
weiss und rotem Doppeliafet (Fig 17) "j veriuuth! das Fanuer mit welihetu Ammann Bariolom.
Zniderst, I'annerherr, seine ^\unden anno 1122 in der Schlacht au Bellenix Tcrbnnd (vgl. oben
S. II Aum. 3); fi. Panner von doppeltem Bolouer Tafel (Fig. V); 7, I'auner von duppellem
Taffet (? Fahne von n.iöV) vgl. oben Fig. 10 E. Vom .Inliusponner war der äi:blUsBel iiud
da« FreiiiuartitT weggelrennl. — Das schöne Panner de« Landaniiuaiin Waser (Taf UI) wurde
QUi die gleiche Zeit iu Rotenburg. Kl, Lnxeru. hei Leuten, die ca von trauaüsiseben äoIdalMi
~uufi hallen, entdeckt und nm die Summe von l4 Lnuisd'or i-iirnrk.rworhTi (.Aklt^ im
^^^uufi ballen, ei
davon ist heute noch manch sorgfältig abgemeisselter Doppelschlüssel an
öffentlichen Gebäuden '.
Die Mediation brachte nicht nur die alten Fahnen, Siegel und Insignien
ins Land zurück ^ sondern auch den Gebrauch der alten Wappen. Obwalden
griff auf seinen nrsprUngticheii rat- weissen Schild zurück * und Niilwaldeu bediente
sich wieder des weissen Doppelschlüssels im roten Felde. Auch die erwähnte
Kombination der beiden Teilwappen wurde als Gesamtwappen wieder verwendet.
Erst der FUnfzehnerbund, der für die territoriale Gestaltung unseres |
Landes so verhängnisvoll geworden, hat eine Änderung herbeigeHlhrt, den ein-
fachen Schlüssel endgültig ins Obwaldner Wappen gebracht und dem gemein-
samen Landeswappen eine ganz neue, die bis heute übliche Gestalt, gegeben.
Nidwaiden hat sich damals bekanntlich in unglaublich borniertei* Ver-
kennung der Lage geweigert, den auf der Zürcher Tagsatzung ausgearbeiteten 1
Verfassungsentwurf anzunehmen. Es stand schliesslich ganz allein in der j
Opposition und da die fremden Mächte auf eine endgültige Gestaltung der j
schweizerischen Bundesverhältnisse drangen, die sich seit anderthalb Jahren 1
nicht zum geringsten Teile durch die Haltung Nidwaldens verzögert hatte, so
fasste die Tagsatzung am 17. /18. Juli 1815 den Beschluss: „Der Cantonstheil
Ob dem Wald wird unter dem Namen ünterwalden als der dritte UrCanton
mit Sitz und Stimme in der Tagsatzung anerkannt." Gleichzeitig vereinigte
sie mit demselben die bundestreue Gemeinde Engelberg, die seit 18tJ3 ent-
sprechend ihrer natürlichen Lage einen Bestandteil Nidwaldens gebildet hatte.
In das neue, von Aberli gestochene erste eidgenössische Bundessiegel, i
das die Kantonswappen im Kranze um das Schweizerkreuz gruppiert, setzte. |
nun Obwalden seinen alten rot- weissen Schild*.
Als dann in Nidwaiden die Verhältnisse zur wilden Anarchie geworden
waren, als infolgedessen die Stimmung umschlug und die vernünftigen Elemente
die Oberhand gewannen und als dann anderthalb Monate später Nidwaiden um
Wiederaufnahme in den Bund der Eidgenossen bat und dieselbe am 29. August \
erhielt, da verlangte Nidwaldeu nicht nur die Rückgabe Engelbergs, sondern l
auch die Repräsentanz auf dem Bundessiegel. — Anfänglich protestierte zwar '
die Nid waldner Regierung nicht gegen die ins Bundessiegel aufgenommene i
Wappenform an sich, sie erhob nur die völlig unbegründete Kritik, „dass die i
St.-A, Niilw.) Unwiederbrinerlich verloren gegaogta waren Ton den 1741 noch vorhandenen
Fahnen dat l'anner aus den Burgunderkncycn (Fig. 8) und die in den Mitt. der Antiq. OeHll- ]
SL-haft II. Dach ilem Mshpl. von 1741 abgebildete Feldfahnc von ll>öti.
■ Z. B. am SaLsmagnKiu (beDt.eHistor. HnseiinOinStans und an derObga^skapelle beiBuocbs. {
■ Vgl. oben Änm. ;t S. 25. Am 26. Pralrial des .labrea 11 (15. Juni 1M)3] Terdaukt der fiu-
zflaiscbe UeBaudle die Mitteilung, das» Nidwaiden wieder die alten Sie^'el angenouimen habe. J
'Obwaldner FUufbKIzuer, BBtien und Ualbbatzeu von li^l2 mit dem oben roten, unten J
weissen Schild und der alten Devite.
< Siphon am 8. Juli 1815 hutte der Rat von Obwalden, aulässlich des Rapportee über diej
TaffsatEon^KV erb and Innren. bt^HcbloHseo : „In Betreff de« auf das neue gerne in eid(;. Sig'ill ■
brinf^enden Wapens unserea Kantons soll einsiir der Schild Weiss und Roth ohne Schltlssel ■
gebracht werden'. Bt.-Prol. Obw. lil, 854. — Das Sifeel mit iliesem Sthild bäugt an der
Urkunde von läl.^ (Schw. Bundesarehiv in Beru).
— 27 —
Standesfarb darin verkehrt angedeutet; die in dem obem Theil angedeute rothe
Farbe solle unten und die weisse oben zu stehen kommen, weil Weiss-Roth
Unterwaiden zukommt und nicht Roth und Weiss, wie Solothurn *. Bald aber
stellte man die bestimmte Forderung um Aufnahme des Doppelschlüssels, da-
mit das ^Wappen wieder jene Form erhalte, die es in frühern Zeiten hatte^-.
Obwalden setzte dem berechtigten Begehren unbegreiflichen Widerstand
entgegen. In einer Denkschrift vom 16. Juni 1816 setzte es weitläufig und ein-
seitig auseinander, dass der Doppelschlüssel das Auszeichnende von Nidwaiden
sei, dass dagegen der rot-weisse Schild schon in den ältesten Zeiten das ganze
Land repräsentiert habe^.
Aber Nidwaiden ergab sich in diesem Punkte nicht —, und die eidgenössi-
schen Schiedsrichter, denen die verschiedenen Streithändel zwischen den beiden
Kantonsteilen unterstellt worden, Statthalter Sidler von Zug, Jean de Montenach
von Freiburg, Landammann Müller-Friedberg von St. Gallen und Joh. Jak. Hirzel
von Zürich schlugen nun eine Vereinigung, nicht eine Verschmelzung der beiden
Wappen vor. Obwalden griff hierauf, damit es neben dem prunkvollen Doppel-
schlüssel „etwas Anstand» bringe^ \ auch auf seinen einfachen Schlüssel zurück.
•An Obwalden 11. Sept. 1815. Korresp.-Prot. Nidw. III, 107.
« An das eid«:. Vorort Zürich 9. Okt. und 4. Dez. 1815 l. c. III, 124 a. 146. Der heraldi-
sche Gewährsmann Nidwaldens war stärker im Behaupten als im Wissen ; so wenn er schreibt :
„Von jeher wähete der zweyfache Schlüssel in den gefärbten Fahnen, auch wenn wir gemein-
schaftlich auszogen'^! Für seine Behauptung, dass die weisse Farbe im Oberfeld des geteilten
Schildes stehen solle, war wohl das oben S. 14, Anm. 1 erwähnte Manuskript des Statthalter
Lnssi, das jene verkehrten Tinkturen hat, seine Quelle oder Businger, der auch das gemein-
same Landeswappen in dieser falschen Form beschreibt (vgl. oben S. 21). Offizielle Quellen
zur Stütze seiner Behauptung konnte er jedenfalls keine anführen, wenn nicht ein kleines, seit
1775 gebrauchtes Obwaldner Kanzleisiegel, das ebenfalls fälschlich die untere Schildhälfte
durch senkrechte SchrafFuren als rot charakterisiert.
' Die Denkschrift, die sich auch durch eine von wenig Sachkenntnis getrübte Einseitig-
keit auszeichnet, verschweigt — offenbar gegen besseres Wissen — , dass die von Nidwaiden
geforderte Wappenforni seit dem XVII. Jahrhundert allgemein gebräuchlich gewesen war.
* Schon viel früher, als Nidwaiden noch nicht vom Bunde formell ausgeschlossen, aber
gegen die Tagsatzung renitent war und ein Siegel für den nahenden Bundesabschlu.ss gestochen
werden musste, hatte der Obwaldner Gesandte, Laudammann Ignaz Stockmann, den 5. Juli
1815 der Regierung gesclirieben : „das Schildlein für imsers Kantonfl Wappen'' sei darin noch
leer „in der Ungewissheit was darauf solle gesetzt werden*'. Er ersucht um beförderlichen
Entscheid, „ob dieser Schild einzig weiss und roth, oder nebst demme noch den einfachen
Schlüssel enthalten solle; letzteres wurde etwas An.stands bringen''. Die Regierung Ob waldens
hatte sich dann, wie oben Anm. 4, S. 2G gemeldet, für den einfachen weiss -roten Schild
entschieden. Jetzt kam Obwalden auf diesen Vorschlag zurück, und am 21. Juli 181(i berichtete
der Gesandte, Landammann Niki. Imfeid, aus Zürich nach Sarnen: „Wir blieben auf unser
Erklärung (gegen die kombinierte Wappenform) und sagten aber, das wen sie einen so grossen
Werth auf den dopleten Schlüssel setzen, und dan alles bis das abgethan wäre, wir uns doch
in vielleicht noch verstendigen könten, das im Waapen der einfache Schlüscl als unser Waapen
auf der rechten Seiten augebracht würde, wir auch zugeben wurden, das der doplcte auf der
linken Seiten zu stehen kernen konte**. Die Idee dieser neuen Wappenform geht wahrsrhfinlirh
auf den Stecher Ahcrli zurUrk, denn es existiert von ihm ein angehiirher erster Entwurf des
Bundessiegels, der spätestens im .luli IHIT) entstanden sein niüsste (nach dem H.Juli, vgl. oben S. 26.
Anm. 4) und der diese Form in beistehender (testalt jiffi^ zeigt, so dass hier der Doppel-
schlüssel heraldisch rechts, der einfache Schlüssel links Kjj^O steht. (Siegelsamnil. d. eidg. Bun-
desarchivs.) ^^1^
den es Torlibergelieiid schon im XVIII Jahrhnndert aus dem Siegel ins Wappen
aufgenommen hatte.
So bestimmt denn der am 12. August I81i3 von der Tagsatzung ratifiziert«
Vergleich unter § 3:
„Da beyde Cantonstheile auf das gemeinschaftliche Wappen nnd Feld-
zeichen gleichen Anspruch haben und man sich über ein einfaches Zeiclien nicht
vereinigen konnte, so soll der Schild von oben nach unten in zwo gleiche
Hälften getheilt und Obwalden auf der rechten Seite mit dem einfachen ScblUssel
in rot und weissem Felde, Nidwaiden hingegen auf der linken Seite mit dem
gedoppelten SchtUsset im roten Felde repräsentiert werden."
Das neue Wappen wurde der Ausdruck der völligen Gleichberechtigung
der beiden Kantonshälften, inilcm gleiclizeilig Nidwaldeii als Halbkanttm an-
erkannt und der wieder aufgegriffene Anspruch Obwaldens, als zwei Drittel
des Landes zu gelten, endgültig abgetan wurde '.
ottizielle Form des gerne In sameo Lanileawappens seit 1816
(nach dem eidg. Bundesaiegel reigiUMtit).
Die Abzeichen der Ritterorden.
Von Panl Gant.
I.
Die Abzeichen der zahlreichen Ritterorden und ritterlichen Gesellschaften,
ihre Halsketten, Anhänger und Embleme sind meines Wissens noch nie zusammen-
gestellt und erklärt worden. Der Grund liegt in der schwierigen Beschaffung
zeitgenössischer Quellen Über das intime Leben der FUrstenliÖfe und in den un-
genügenden Angaben, welche die fahrenden Ritter in ihren Reiseberichten über
dieselben gemacht haben. Bs soll deshalb versucht werden, durch Vergleich und
Zusammenstellung der auf den Kunstdenkmälern abgebildeten Ordensabzeichen
eine Identifizierung zu ermöglichen. Die nachfolgende Arbeit darf keinen An-
spruch auf VollstKndigkeit erheben; sie soll vor allem dazu dienen, die Ab-
zeichen, ihre Abarten und Kombinationen, bekannt -/.a machen, mit spezieller
Berücksichtigung der schweizerischen Deiiltiiiäler.
> VkI dHHIliiT null lllier du» in dic^t-m Alisi'hnitt (;i''<!it.'te llberhaiipt meine AbliaudloDg
illicr .Die l.'nriilifn in NidwaMi'n iiarli ikiij Mur/>' diT Mediationsverfassatig und der fbergang
Ensenifrir» »u OUwiilduii" JuLrImuli f. S.liw. Ui-«.:h. XXVIli, S, 8^ ff.
- 29 -
Das sinkende Rittertum hatte seine internationale Bedeutung verloren
und die FUrstenhöfe versuchten durch die Gründung ritterlicher Gesellschaften
ihre politische Macht zu stärken, indem sie dem Adel Gelegenheit boten, die
Ritterschaft durch einen Hausorden zu erwerben. Die Anlässe zur Erlangung
des Ritterschlages vor dem Feinde, auf den RömerzUgen der deutschen Kaiser
oder bei der Thronbesteigung der Fürsten waren nicht häufig und doch bot die
Würde noch in der ersten Hälfte des XV. Jahrhunderts den Vorzug, dass
sie z. B. den Träger in die höchste Rangklasse der Räte versetzte und den
Edelleuten gleich stellte. So erscheint Hans Rot von Basel seit 1440 nicht mehr
unter den Achtburgern, sondern unter den Adeligen und konnte wenige Jahre
nach dem Ritterschlage zum Burgermeister erwählt werden. Die Fahrt nach
der Ritterschaft wurde deshalb von vielen Interessenten unternommen, welche
durch Erlangung der Würde die Tradition wahren oder eine neuerworbene
Stellung nach aussen hin befestigen wollten. Der Titel ^Herr^ kam beim niedem
Adel nur den Rittern zu und zeichnete den Träger als Mitglied eines privile-
gierten Standes aus, wie die sichtbar zu tragenden Embleme der Rittergesell-
schaften.
Die Erteilung des Ritterschlages am Hofe eines Fürsten und die Auf-
nahme in dessen Gesellschaft oder Liberey (Livree) bedingten kein strenges
Abhängigkeitsverhältnis, denn derselbe Ritter konnte gleichzeitig verschiedenen
Gesellschaften angehören. Aber es lag in der Absicht des Ordensverleihers, das
Interesse für seine Person und seine Politik zu erwecken und durch häufige
Verleihungen den Kreis seines Einflusses zu erweitem. Wer einem fremden Fürsten-
hofe seine Aufwartung machte, der musste entsprechend geehrt werden, und der
internationale Austausch der Ordensdekorationen hat schon auf den Fahrten
nach der Ritterschaft seinen Anfang genommen.
Die ersten Ritterorden waren zur Bekämpfung der Feinde der Christen-
heit ins Leben gerufen worden, und der Schutz des christlichen Glaubens ge-
hörte zu den Pflichten des Ritters. Auch die weltlichen Orden des XIV. und
XV. Jahrhunderts haben die kirchliche Tendenz beibehalten und als Abzeichen
gewöhnlich die Figur eines erwählten Schutzpatrons oder das Attribut eines
Heiligen an die Ordenskette gehängt. Das Bildnis der Himmelskönigin Maria
zeigen der Brandenburgische Schwanenorden und der arragonische Kannenorden,
da beide zu Ehren Marias gestiftet wurden, der französische Michaelsorden den
b. Michael, die Georgsorden den h. Ritter Georg als Drachentöter, der Orden
des h. Geistes die Taube mit der Hostie im Schnabel. In Verbindung mit dem
Besuche von Heiligtümern stehen die Ritterorden des h. Grabes, der Katharina
von Sinai, des h. Jakob von Campostella; die Abzeichen sind das Kreuz von
Jerusalem, Schwert und Rad der h. Katliarina, St. Jakobsmuschel und zwei
über Kreuz gelegte Pilgerstäbe.
Die Abzeichen wurden als Schmuck in Metall an Ketten getragen oder
aus Tuch geschnitten auf das Kleid geheftet. Der Ordensverleiher pflegte dem
neuen Mitgliede das Abzeichen umzuhängen, sobald dasselbe durch die Beschwörung
der Ordensstatuten formell in die Gesellschaft aufgenommen war. Hans von der
Krif. 27- K'iiiiliiiiuiioii <Ii't Al>xei<-bi-D des b. Gmbei«
iin<l ili-K Kiilli.irinpn'mlcnü mit ilci: ' Mrabl enden
\Vulk<->. l'nlK-kaimt.
Fiff. -Ä
Abceichen des h. Grabes tob
S. Jago di Compostella.
(irul>eni erüiililt von Ludwig von Diesbachs ßesucb beim König Alphons V. roa
N«»|icl 1447: Per König „lies lierr Ludwigen fragen was sin begirde wäre;
iif (las begcrt Herr liudwig des kilnig» erwllrdigen orden; des gewert in der
kUnig lind liess ein giildin orden bringen nnd do der kUnig den orden im woU
anlegen mit xiner band, do liess im berr Ludwig sagen, dass er noch uit litter
werc." Nnt-b Krtclhing des KittcrHchlages wurde ihm der Orden Torliehen, sein
Hfglciter sollte ein silberne» Unlenszeicben erhalten, aber Hans von der Gmben
licl vor dem König auf die Kniee „und ward bekanntlich vor dem ktlaig and
bekannt niicli sellier, das mir der orden nit zugebört, damit ward ich sin
oriiissi'n". Hans von der Gruben, seines Berufes ein Goldschmied war btlt^r-
lieber Herkunft, Ludwig von Diesbacb als Sobn des von Kaiser Sigismund mit
cintmi Wii|>i)tm belobuten Nikiaus von Diesbacb dem littberen Stande angehSrig,
diT 7.a „allen rilterti(^liet) Sachen und geschefton" berechtigte*.
Der Inbaber niobrerer Orden und Rittervereinigungen konnte die Abzeichen
XU einem Anliiluger verarbeiten lassen, dei- als Srlimnckstilck an die Halskette
Kehitngt wurde. Die MitgUeder der Kaniilie Adornes, welche 1428 in BrUgge die
.lenisali'mkiri'bc geKrllnilet nnd die Fahrt nacli dem h. Grabe mehrmals unter
nouinieii liatteu, tilhren die Abdeichen des h. Grabes und des Katbarinen-Ordens
in einer slnililenden Wolke, die aiieli als selbsliiniliges Zeichen vorkommt. (Heilig-
ireist Orden I {V'ig. -">.
Aul' einem Kenstor 7.u Sl. Lorenz in Nürnberg mit dem Wappen der
'hK-ber .<intl das Kreuz des h. (.irabes und die Musehel von St. Jago zu einem
' Aroliiv a<'A ]ii-:tori<.'lj<'ii Vereins v
' lUTnldiavhe* Arrliir IS-.tl i. U«.
i Bi-rn 14 ]>. IJl.
Fig. 29, ÄnhSnger mit den OrdeDazeit-hen der RittergeaollBchafteD Fiaili oDd Fitlk,
George Dscbild und dem Deutsch ordenakreui.
Anhänger verbunden (Fig. 28), auf 2 Sclieibenrissen mit dem Wappen des Deutsch-
Ordens- Komturs Friedrich von Honburg von 1544 und 1551 daa achteckige
Deutsch-Ordenskreuz, das Ritterzeichen der Gesellschaft; zum Fisch und Falken
und der Schild des Georgenbundes (Fig. 29). Lux von Beinach 1561 und Hans
Rudolf von Breiten-Landenberg führen das Ritterzeichen vom Fisch und Falken
am Georgenschilde, ebenso Sebastian von Hohen- Landen berg. (Glasgemälde aus
Dänikou) '.
Die Ritterwiirde des h Grabes genoss durch die grosse Verehrung
des Heiligtums und durch die mit der Fahrt verbundenen Gefahren hohes Ansehen.
Sie konnte auch ohne grosse Vorbereitungen erlangt werden, wenn einmal das
Ziel der Heise erreicht war. Aber die Pilgerfahrt nach dem h. Grabe erfor-
derte grosse Opfer an Geld und Gut, für die Seefahrt, Verpflegung, Zölle und
Geleitpässe im heiligen Lande. Dazu kamen die Taxen zur Besichtigung der
Heiligtümer, die in einem gedruckten Führer aufgezählt waren und 4 Gulden
fUr den Ritterschlag. Nur die Reichsten im Lande konnten sich darum die Fahrt
nach der Rittei'schaft gestatten und die grossen Reisen unternehmen.
Am h. Grabe erhielten u. a. die Ritterwürde: Heinrich von Ramstein,
(Basel) 1428, der von Sigismund mit einem Wappenbrief belehnte Henmann Offen-
burg (Basel) 1437, die beiden Hot von Basel, Hans der Vater 1435, Peter der
Sohn 14Ö3, auf einer Fahrt im Jahre 14GC> Hans Bernhard von Eptingen von
Basel, Nikiaus von Scharnachtal, Ludwig von Dieshach und TbUring von BUtti-
kon, von Bern. 1486 der Konstanzer Burgermeister Konrad von GrUnenberg,
1506 Ca.spar von Mulinen, Albrecbt von Stein, Jakob Roverea von Bern, und
der Schultheiss von Freiburg, Peter Falk. Die Zürcher Felix Grebel ir>12,
Jakob von der Bieiten-Landenberg 1588, der Solothumer Johannes Wyss lCil2,
Oberst Rudolf Pfyfler von Luzern 1(519,
■Im Bchweizeriaclien Landesmusenm.
— 32 —
FiiT. 30. Rirr»-rkn-Qz «les h. «ira^e*.
Hans Schürpf. des Rats zu Luzern unternahm die Reise im Jahre 1
Hans Stockar von ScliatlTiausen ITvA». Peter Fiissli 1523, aber sie haben
Rittersolilagr nicht erhalten und StOikar liihrt auf der Medaille von 1533 ^
das Kreuz des li. Grabes, aber nicht den Titel miles. Von Peter FQssH beric
Leu. dass er das Ritterzeichen des h. Grabes nach Hause mitgebracht hat
was aber mit der ei&renen Reisebesohreibune des Fiissli nicht QbereiDstimm
Das Ritterzeichen ist das Schildbild des Koni^eichs Jerusalem, das
Wajipenbnche des Heraut de Gelre c. 134»» die Herzoge von Anjou und
KönisT von Cypern als Titularköni^e im Schilde führen : Ein gelbes, von 4 kle
Kreuzen begleitetes Krückenkrenz im weissen Felde. Die Form des Krei
wechselt bei den vei-schiedenen Darstellungen Fig. '^) : die gellie Tingiei
wunle zu Ende des XV. Jahrhunderts in Rot umgewandelt und das vergol
Kreuz mit loter Emailfarbe überzogen. Das Zeichen wurde als geschmied
Kreuz an der Kette eetrasren. auf eine Metallunterlasre montieii «Fi?. 31 a)*
Elfenbein aufgemalt und mittelst einer S«-hnur festgebunden Fig. 31 b)* <
aus Stoff ausgeschnitten und aufgenäht rot auf schwarz Fig. 31c1^
Für den päpstlichen Orden des h. Grabes, den Alexander VI. durch
Statutenänderung im Jahre Uin; aus der h. Grab-Ritterschaft gründete and i
Rom verlegte, besieht heule noch das rote Jerusalemki-euz. Am heiligen Gl
selbst wunle der Ritterschlag von WM an von einem Laienbniiler der ]
tüsser, der selbst Ritter war. erteilt, dem von Kaiser und Papst die Vollm;
dazu erteilt worden war.
i'l»er die Erteilung des Ritiersi'Iilages und der dal»ei zu beobachten
Zeremonien treben die Berichte der Pilgerfahrten detaillierten Aufschluss.
Pilger wurden über Naohr in die Grabeskfrche eingeschlossen und er?t
L^R'iern Morgan von «ieri Mohammelanern wieder herau>gel:\s>e!i. Um Mittem:
vtrsL\iiiri';rlten >i..l. iir FM^rer a-lelijen Standes vor dem li. 'TiA^e. Ein Mö
teil:e iiiLrii ..i;e Pui-.l.ten ier Rille: s-haft mit und der ülreste Anwesende Ri
- ;^s -
Fig. 31 a
Figr. 31 b
Abzeichen der Ritterorden vom h. Grabe.
Fig. 31 c
befragte die Kandidaten über ihre adelige Herkunft. Als Bernhard von Eptingen *
dieselbe bejahte, rausste er zur Bekräftigung der Wahrheit ein blosses Schwert
klissen, unter Anrufung der Dreieinigkeit und St. Georgs. Der Ritter, ein bur-
gundischer Edelmann, Hess ihn niederknien und gab ihm drei Schläge mit
demselben Schwerte über den Rücken, im Namen Gottes und des Ritters St.
Georg. Die Umgürtung des Schwertes, das Anschnallen der goldenen Sporren
und die Umarmung beschlossen die Zeremonie.
Hans Rot^ wurde in der „inren Cappel uflF dem heiligen Grab" von Graf
Heinrich von Schwarzburg, der als Pilger mitzog, zum Ritter geschlagen. „Und
gurt (gürtete) uns her Johans von Swalbach, der comendur von Wissel (Wissels-
heim) Sant Johans, ordens die sporen umb und seitend uns allen vor, was der
ritterschaft zugehorte und frogten uns dobi, ob wir semlichs tun woltend. Da
antwurt ieclicher: jo."
Fünfzig Jahre später war es notwendig geworden, den Pilgern ernstlich
zu verbieten, „das sich keiner Hesse Ritter schlahen, er were denn von Edelen
Stammen und Rittersgnoss von sinen vier anen her" und „vermöchte so viel an
guot, dass er ritterlichen stadt möchte füren ^". Aber trotz der strengen Er-
mahnung kamen zahlreiche Missbräuche vor, da die Angaben des Einzelnen
nicht nachgeprüft . werden konnten und die menschliche Eitelkeit selbst vor
dem Grabe Christi der Versuchung nicht zu wiederstehen vermochte. Wurde der Be-
trug rechtzeitig entdeckt, so mussten die fehlbaren Pilger wieder der Ritterschaft
entsetzt werden; ein Beispiel erzählt Fabri in seiner Pilgerreise vom Jahre 1556*.
Das Ritterkreuz des h. Grabes findet sich häufig auf Denkmälern, ge-
wöhnlich zusammen mit den Abzeichen des Katharinenordens vom Berge Sinai.
An Beispielen seien genannt:
Wappenbuch des Ritters Konrad Grünenberg von Konstanz c. 14iO.
' Bfiträjüre zur vatfrlUnrlischon Gesrhii-hte. Basel 1><88 p. 'm.
* BeiträjUfi* znr vatcrläinlisrhen Gesrhirhto. Basel 1882 p. JV>4.
^ Fahri, Pilirem^ise VM ji. 31'.
* Fabri, Pilirfrfahrt p. Ttl.
Archlir für HcrAldik. Heft 1. litOS.
•«
o
Fi?. 32*. li. ■■. d, f
Abidrlien ileti Ordens iIit h. KalhariD« vom Sinai.
Wappenscheibe des Kitters Kaspar von MUlinen in Köniz. (Herald. Atxsfair
18U^ p. 1%^
Amioiries de l'avoyer d'Arsent. (Museum von Freiburg. Steinsknlptar.)
Steinskulptur mit Wappen von Stein, l.n27 (Historisclies Museum, Bern).
Totenscliild des Abtes Rudolf Gwicht f 1576, Engetberg (SUtistik Unter
walden p. 175.)
Glasgemälde des Obersten Rudolf Pf jffer von Luzem. 1619 Kapelle FlQdi
(Statistik Unterwaiden p. 268).
Orden der li. Katharina vomSinai. Zur Erlangung des Ordens war
der Besuch des Katharinenklosters auf dem Berge Sinai Bedingung; die Mehrzahl
- 8&
der Pilger anterlieas aber die Fahrt, die mehrere Monate in Anspradi nahm
- und mit grossen Gefahren verbunden war. Hans von der Gruben machte die
Wallfahrt mit Nikiaus und Wilhelm von Diesbach im Jahre 1467 and hat ttber
deren Verlauf einen interessanten Bericht hinterlassen '. Die Grabschrift des
Schnltheissen Nikiaus von Diesbacb im Bemer Münster nennt auch die Ritter-
schaft der h. Katharina: „miles Sinai".
Der Orden soll zn Ende des XI. Jahrhunderts gegründet worden sein
zum Schutze der Pilger, die nach dem Grabe der Heiligen ziehen wollten. Durch
die Eroberung der h. Orte zwecklos geworden, löste er sich auf, aber die Be-
sucher des Grabes schmückten sich mit den Abzeichen des Ordens bis in neuere
Zeiten. Schwert und Kad, mit denen die Heilige gemartert wurde, sind die
Abzeichen des Ordens. Das Rad ist mit Messern besetzt und das Schwert mit
einem Spruchbande oder mit dem Schwertgurte umwunden.
Die älteren Abbildungen des Abzei-
chens geben das ganze Rad mit dem durch
die Nabe gestossenen Schwerte, so in der
Jerusalemkirche zu Brügge 1428 (Fig. 32 c)
im Wappenbuch des Eonrad Grünenberg,
c 1490 (Fig. 32 a) in Form eines Anhän-
gers. Auf der Glasscheibe des Easpar von
MUlinen ist das Rad in Verkürzung dar-
gestellt, um dem Spruchbande den nötigen
Raum zu schaffen (Fig. 33 c). Anf den Schei-
ben der Diesbacb in Worb, Ligerz und
Perolles sind die beiden Abzeichen ge-
trennt, das Schwert mit einem Bande um-
wnnden, das Rad mit Handhaben zum
Drehen versehen (Fig. 32 a, b). Als An- .
bänger erscheint das Rad, verbunden mit
der Glocke des St. Antonius Ordens auf
einem Glasfenster der Tucher in der Lorenz-
kirche zu Nürnberg (Fig. 33 d, e) ; auf einem
Scheibenrisse Hans Baidungs mit
Wappen des Jakob von Bessemhofen dienen
Schnüre zur Befestigtmg an der Halskette*.
Die Spruchbänder tragen verschiedene Legenden: „Riter M&t Ru(h)m''
(Mülinen, Köniz); „SANT KATHRINA" (Diesbacb, Worb); „porte amitiß ou
rien" (Tucher, Nürnberg).
Die Farbe des Rades and der Griff des Schwertes sind gelb, Messer und
Schwertklingen blau oder weiss, die Bandrolle weiss.
In der zweiten Hälfte des XVI. Jahrikunderts wird das halbe Rad dar-
gestellt; eine Glasscheibe mit dem Wappen von der Bräten-Luidaii> "^*^
' Archiv den hiHtoriichen Tereins des Kantons Ben XIT r
' TOD Terc;, Handieichnnngvii Huis Baldttng«.
Fig. S4 a, b
Abzeichen <lea Ordens der li. Katharina
Toui Sinu.
- 36 -
zeigt das Schwert mit der Spitze nach oben und anfgelegton
halbem Kad (Fig. 34 a) und ähnlich ist das Zeichen auf dem
Totenschilde des Engelberger Abtes Rudolf. Im XVII. Jahrhun-
dert wird aus dem Spruchband eine Schlange, die sich züngelnd
um das Schwert windet (Fig. 33 d). Sie ist wahrscheinlich nur
aus Missverständnis entstanden.
^*^- ?•* Getrennt ist das Ordenszeichen dargestellt: auf den Glas-
von St Jairo l?^"^älden der Ritter Ludwig, Wilhelm und Nikiaus von Dies-
bach in Worb ' und der Schlosskapelle in Perolles 1521 \ auf
dem Glasgemälde des Wilhelm von Diesbach in der Kirche von Ligerz, auf Boden-
platten mit dem Wappen des Ritters Melchior Lussi und seiner Gattin Agatha
Weingartner MK^K im Winkelriedshause zu Stans', im Ex-Iibris des Siklaus von
Praroman 1«j06. (Heraldisches Archiv 1895 p. 25).
St. Jago di Campostella. Die Pilgerfahrt zum Grabe des Apostels
Jakobus wurde durch einen im Jahre 1175 von Papst Alexander III sanktion-
ierten Ritterorden lieschützt, der als Abzeichen ein schwertförmiges Kreaz
mit lilienartig auslaufenden Armen führt. Das Abzeichen der Pilger besteht
aus den Attributen des Heiligen, der nach ihm benannten St. Jakobs Muschel
und zwei gekreuzten Pilgerstäben.
Auf einem Bildnisse des Peter Füssli von Zürich erscheint die Muschel
neben Kreuz und Rad, auf der Medaille des Hans Stockar über den gekreuzten
Stäben (Fig. 35) und am Ritterzeichen eines Tucher an das Jerusalemkrenz
angehängt. Wer am Heiligtum zu St. Jago den Ritterschlag erhielt, konnte
die Muschel als Ritterzeichen führen. Im allgemeinen galt das Abzeichen nur
als Ausweis über den Besuch der Grabstätte St. Jakobs: es findet sich deshalb
nicht unter den vielen Ehrenzeichen der Diesbach, obwohl ^herr Ludwig zu
sant Jacoben ritt in die statt compostell" *.
Der brandenburgische Schwanenorden* wurde 1440 von dem
Kurfürsten Friedrich II als ritterliche und religiöse Gesellschaft gestiftet zu
Ehren der Jungfrau Maria. Die Ordenskette besteht aus länglich-rechteckigen
Gliedern, die ein rotes Herz einschliessen, der Anhänger aus dem Bilde der
Himmelskönigin mit Halbmond und Strahlenglorie und dem von einem Bande
umschlungenen Schwan mit der Schrift: ave maria gratia plena. In der Oi'deus-
kapelle der Gumpertskirche zu Anspach sind die verschiedenen Formen des
Ordens auf dem Altarbilde und auf den Grabsteinen der Ritter zu sehen
(Fig. 36). Elisabeth von Brandenburg, die Gemahlin des Greifen Eitel Friedrich IV
trägt die Ordenskette als Halsschmuck auf dem Grabmal von 1496 in der
Kirche zu Hechingen: «iber das einzig erhaltene Abzeichen des Ordens befindet
sich heute im Kunstgewerbemuseum zu Berlin und gehörte einst dem Basler
• HeraMisrhes An liiv VMi Tafel IV.
• M«istrT\v<'rkr' «lor Srliwjizrrisrlieii iTlasmalerei Tafrl iV).
' Mitt<iliin<r von Dr. U. Pürier.
' Arrliiv «li's liistorisrlini Vi-rriiiH von Wvru XIV p. l*i<I.
•'Hjint'l, IrkiinilfMi zur (ir-srliii litr «Irs SrliwanrnonliMis.
Braiirlenburgriai'her ScbwaDeiionleii. Auhängor.
Peter Rot, der im Jahre 1453 die Pilgerfahrt nach Jerusalem als Begleiter des
Markgrafen von Brandenburg mitmachte. Er erscheint auf einem Verzeichnis des
Ordens von 1464. Die Kette aus Silber befand sich bis 183;! im Baaler Kirchen-
schatze und ging bei der Teilung an Baselland verloren '.
Ludwig und Nikiaus von Diesbach besassen
ebenfalls ein Ritterzeiclien mit dem Schwan (Fig. 37)
verbunden mit dem Abzeichen der österreichischen
Zoiifgesellschaft. Es ist aber nicht möglich zu ent-/
scheiden, ob der Scliwan die Zugehörigkeit zum
Brandenburgischen Orden oder zum Schwauenorden
des Herzogs von Cleve bedeutet. Das Abzeichen des
Ordens von Cleve bestand aus einem Schwan
goldener Kette. (Forttetzung folgt).
Fif;. 37. Onlftnsmcheu Aan
Schwanes uml liea Zöpfen.
Les armoiries du caiiton de V^aud.
Par CbarleB Buchet.
II serait difficilc d'indiquer d'apr^s des documents oflicicis les causes qui
dßterminörent les reiiresentants du peuple vaudois ä choisir ie rerf et le blaue
comme couIcurs du nouveau Canton et ä disposer celles-ci de la maniere que
nous savons. On n'a pn retrouver, en elfet, aux Archive? cantonales le texte
de l'expose des motifs presentö par le Petit-Oonseil a l'appui du projet de decret
■ C. Hiirrkhunlt, Her Kirrheiitichatz lios Hii.iliT
Bin silbRr-veri;i)|i]etP^ Haupt ikr h. Ursula, iiikI Mn«
38
Fig. 38
du 16 aviil 1803. Quant au rapport de la
commission chaigöe d'examiiier ce projet,
il fut present6 s6ance tenante et, selon
toute probabilitö, verbalement. Nous en
sommes donc r6duits ä consiilter les proc6s-
veibaux tres sommaires des s^ances des
deux Conseils oü nous lisone:
Premiire siance du Petit-Coniteil
du 16 avril 1803
Frigidente du eitoyen Monod.
• Le Petit-Conseil a proposä panr couleurs du
«Canton; le v«rt et le blane, et pour Bceau, un
ichanp vert-cUir et blaue divise en dem bandea,
•deus maina jointes tenanC iine epee sarmontäe da
'chapeau de Gnillaume-Tell ; devise: Pro libertate
<et fadere.*
Ce projet fut renvoy6 ä l'examen d'une
Commission qui, comme nous le disions plns
haut, presenta son rapport s^ance tenante et conclut au rejet. Le Petit-Conseil
s'inspirant sans doute des vues cmises au cours de la discussion, fit part ä
l'Asseniblee, toujours dans la meme säance, d'un nouveau projet qui fut adoptä
et dont voiel la teneur:
Le Grand Conseil du Cnnton de Vaud
döcrtte ;
«lo Lea coulenra du Canton de Vaud sonl le mrt-clair et le blana;
• 3u Le scetiii dn Cantan de Vaud aura poar empreiate, confonneiueDt au moilMo preaonte,
• OD ^cusBon coup6 en deux bandea vert pt bUac, Dans le champ, od lirn : LIBEKT6 ET
■ PATRIB, et an-dessna de l'ecusson, snr une bandelette flottaiite, onlira: CANTON DE VAUD. .
Les termes de la langiie h^raldique n'etaient paa, comme on voit, tr6s
familiers ä ceux qui pr^sidaient alors aus destinees de notre Canton. Ils devaient
mSme, nos revolutionnaires, regarder avec un certain d^dain cette science qai
florissait soua l'ancien regime. II est ä reraarquer, en outre, que Tintroduclion
d'une devise dans le chanip de l'ecu est consider^e comme une infractlon ä la
r^gle. Mais les honorables membres de nos Conseils avaient des sujets de prä-
occupations bien autrement graves, et la besogne qui les attendalt ue leur per-
mettait pas sans doute de s'attarder en des discussions qui devaient leur paralLre
singuli^rement futiles. Nous ne les chicanerons donc pas lä-dessus, d'autant
qu'il y a des precedents. Pour n'en citer qu'un, la r6publique de Genes portait
le mot Liberias inscrit dans ses anciennes armes longtemps avant qu'on ait
songö ä introduire la devise Liberte et Patrie dans le eliamp de l'^cn du can-
ton de Vaud.
Mais si nous ne savons rien, officiellement, des origines des armoiries de
notre Canton, il nous sera permis de cliercher ä combler cette lacuue. «Les
«anciennes armoiries du Pays de Vaud (Patria Vaudi) ou Pagus Valdensis, lisons-
• üous dans ^'erdeil, etaient trois d/ninences on collines de siriople daits an
*champ dargent. Ces trois coUines abaiss^es et nivel^es ont donn^ la partäs '
- 39 -
«inföiieure de Täcusson actuel du canton deVaud.» Cette explication ne nons
satisfait pas entiörement. Les armoiries du bailliage de Vaud ont it& con-
test^es. Nous les voyons, il est vrai, figurer en compagnie des blasons des
autres bailliages du duchä de Savoie sur un vitrail du XVI® si^cle de T^glise
de Brou prös de Bourg en Bresse, dans VHistoire de la Rogak Maison de Savoife
de Guichenon, et ailleurs encore, mais toujours avec la Variante Üargent ä une
montagne (ou k un mont k trois coupeaux) de sable. Voici une explication qui
a le m6rite d'&tre plus simple et qui nous paralt plus plausible : Le vert, comme
on sait, ätait la couleur favorite des partisans du nouvel ordre de choses. En
1789, au lendemain du renvoi de Necker, Tayant-veille de la prise de la Bastille,
le peuple de Paris assemblä sous les marronniers du Palais-Royal adoptait, sur
la proposition de Caraille Desmoulins, <le vert, couleur de Tesp^rance comme
«signe de ralliement». L'orateur, raconte Mignet, attache une «feuille d'arbre
<ä son chapeau, tout le monde Timite; les marronniers du Palais sont presque
däpouill^s de leurs feuilles » . . . Cette couleur fut abandonn^e plus tard : c'ätait
Celle des livr^es du comte d'Artois! Mais les patriotes vaudois qui n'avaient
pas contre eile les mgmes pr^ventions la reprirent et la portörent avec ostentation
dans plusieurs circonstances, notamment dans ces fameux banquets oü Ton
chantait le «Qa ira!» et oü Ton toastait en Thonneur de la «Grande nation»,
k telles enseignes qu'elle 6tait devenue une couleur s^ditieuse sous le Gou-
vernement de LL. EE. de Berne.
Lorsque Theure de T^mancipation eut sonn6, le vert devint la couleur k
la mode. Le citoyen Bergier-Lemaire äcrivait dans une lettre ä son ami Laharpe
en date du 24 janvier 1798: «La proclamation de M^nard et Desportes a produit
«tout reffet que nous en attendions. Arriv^e hier k 7 heures, demi-heure aprös
«eile k etä connue de toute la ville, et aussitöt la cocarde verte a ^tä placöe
«sur plusieurs chapeaux couvrant des tgtes influentes. Ge matin, le Deux-Cent
« en Corps s'en est pare et a 6t6 imit6 par la g6n6ralit6 des citoyens. » Et dans
le Journal officiel du Directoire fran^ais en date du 15 pluviöse an VI (3 f6vrier
1798), nous lisons:
Lausanne, 26. janvier.
< Hier, ä, la pointc du jour, le drapeau vert Üottait sur la maison oü s'assemblent les membres
«du Comitü de Reunion; ou y lisait: RepubUqne Umnnique. Le vert ötait, comme on sait,
«la couleur de Guillaume-Tell, Stauifacher et Melchthal; c*est anssi Tembl^me de l'espörance
« que doit avoir une Republique qui nait sous les auspices de la Grande nation ...»
La premi^re partie de l'explication est pour le moins originale, mais eile montre,
comme on Ta trös justement remarqu6, la pr6occupation de F.-C. de la Harpe
de rattacher le futur canton du L6man aux prötendues traditions helvetiques.
On se souvient encore des fetes du Centenaire de Tindöpendance vaudoise.
Ce fut, le 24 janvier 1898, dans nos villes et dans nos campagnes une vöritable
dibauche de vert, ä donner rillusion du printemps. On reconstitua ä cette oc-
casion le drapeau vert tel qu'il flottait, en 1798, aux fenetres du Cercle des jeunes
n6gociants avec, d'un cote, Tinscriptioii Repnbliqne lemaniqne en lettres blanches,
et de Tautre, la devise LiborUj Egaliti^, En 18(J3, le nouveau canton suisse dut
se donner des armoiries ä Texemple des autres Etats conf6d6res. On garda la
40 —
Fig. 33
Sepan du Petit Coiixi
en 1803
couleur certe devenue popnlaire, mais it. la devise qui evo-
quait avec trop d'inaistance le souvenir de l'invasion fran-
^aise, on snbstitua celle de Liberia et Patrie. Ponr que
ces mots i'ussent bien en vue, on laissa en bUinc 1a partie
sup^rieure de l'^u et iU y fui-ent incicrits d'abord en lettres
noires et plus tard en lettres A'or.
• II est peu de pays, ecrit Adolphe Gantier dans son
•ouvrage sur les Armoiries et roiiteiirs de la Confidiration
*et des cantons siiisses, il est peu de pays oü les couleurs
«nationales, te eerf et le blanc, soient anssi populairea.
■ Elles ont quelque chose de riant qui s'associe parfaitement
«bien avec la splendide nature du canton de Vaud.>
Kleinere Nachrichten.
Die schweizerische Siej^lsammlnn^ im Staatsarchiv zn Basel. Mit
einigen wenigen Worten sei auch in dieser Zeitschrift auf eiu Werk hingewieaen,
das geradezu einzig in seiner Art ist und eine Leistung ersten Ranges bedeutet ;
wir meinen das bei Helbing & Liclitenhahn (vormals Reich- Detloff) zu Ende vorigen
Jahres erschienene Repcrtorium des Staatsarchivs zu Basel (Preis
40 Fr.), einen Band von im Ganzen über 900 Seiten, der in drei Hauptteile zerfällt:
1} die Einleitung, 2) das eigentliche Repertorium, da.s wiederam aus zwei Unter-
abteilungen besteht, nämlich a) dem städtischen Archiv, und b) den verschiede-
nen Nebenarchiven (dem Lehensarchiv, Adelsarcbiv, bischöflieben Archiv,
Klosterarchiv, den Zunftarchiven, dem Universit&tsarchiv, Notariatsarchiv, u. s. w.)
und endlich 3) das Register.
Wir wollen keine eigentliche Besprechung des Buches geben, sondern
begnügen ans damit, aus der Einleitung den auf die Siegelsammlung bezüglichen
Passus hier wörtlich abzudrucken; gleichzeitig aber möchten wir alle, die sich
mit Schweizergeschichte oder verwandten Gebieten beschäftigen, nachdrücklich
auf dieses absolut unentbehrliche und, in Anbetracht des grossen Umfanges,
nicht zu teure Nachschlagewerk aufmerksam machen.
Herr Staatsarchivar Dr. Rud. Wackemagel schreibt nun auf Seite 48
und 49 der Einleitung Über Inhalt, Entstehung und Geschichte der Siegelsamm-
lung folgendes: „Im Jahre 1878 übergab Herr Benedikt Meyer-Kraus dem
Staatsarcltiv eine umfangreiche Sammlung von Siegelabgüssen als Geschenk.
Die Sammlung enthielt die beinahe vollständige Reihe der Siegel der deutschen
Könige und Kaiser und reiche Serien von Siegeln der Dynasten- und .\dels-
geschlechter, Städte, Korporationen, Bistümer, Stifter und Klöster der Schweiz.
Ihr Umfang betrug ca. 2000 Stücke. Im Jahre 1S82 wurde diese Sammlung
geordnet und aufgestellt unter freiwilliger Hilfeleistung des Herrn Johannes
Bemoulli. Auf dem Wege des Tausches mit auswärtigen Sammlungen, sowie
- 41 -
infolge von Schenkungen, insbesondere des Herrn Dr. E. A. Stttckelberg, und
von Depositen des Basler historischen Museums und der schweizerischen heraldi-
schen Gesellschaft erfuhr die Sammlung im Laufe der Jahre eine sehr starke
Vermehrung. 1^99 anlässlich der Verlegung in das neue Archivgebäude wurde
sie durch Herrn Dr. P. Ganz grossenteils neu geordnet. Bei Weiterführung
dieser Ordnung, Einreihung von Zuwachs, u. s. w., haben seitdem die Herren
Ernst Weydmann und Emil Major in verdankenswerter Weise freiwillige Hilfe
geleistet. Zur Zeit umfasst die Sammlung ca. 12,000 Stücke.
Eine wichtige Ausgestaltung hat die Sammlung im Jahre 1900 erfahren,
indem ihr auf Anregung mehrerer schweizerischer Historiker die Funktion einer
allgemein schweizerischen sphragistischen Zentralstelle zugewiesen wurde. Es
handelt sich hiebei darum, auf dem Wege methodischer Durchforschung der
Siegelbestände schweizerischer Archive eine möglichst reiche Sammlung von
Siegelnachbildungen zusammenzubringen, und diese in einer Weise zu organi-
sieren, dass sie für historische, speziell genealogische, und für kunsthistorische
Arbeiten ein umfassendes Material darbietet. Diese „Schweizerische Siegel-
sammlung^ wird durch die von den Originalsiegeln abgenommenen Matrizen
gebildet; deren Zahl beträgt zur Zeit 3516, und es sind in ihr bis jetzt die
Archive Aarau, Baden, Basel, Bern, Beromünster, Bremgarten, Chur, Engel-
berg, St. Gallen, Liestal, Luzem, Meilingen, Neuenburg, Solothurn, Zürich ver-
treten. Ein Inventar, in dem die Matrizen ihrem Eingange nach verzeichnet
werden, und ein alphabetisch geordneter Katalog, dessen Zettel für jede Matrize
den Siegler (unter Mitteilung der in der betreffenden Urkunde allfällig noch
enthaltenen Angaben von Beiname, Verwandtschaft u. s. w.), das Datum,
den Fundort und allfällige Literatur nennen, erleichtern die Benützung der
Sammlung.^
Contribution k rArmorial vaudois.
Boisot. D'or k trois tourteaux.
Cachet d'Andr6-Fr. B., pasteur ä Coppet (Commugny) en 1793.
L'armorial de Mandrot donne d'or ä un tourteau de sable.
Bron. D'argent ä la croix treillissie.
Cachet de F. Bron, ministre du St-Evangile, suffragant d'Etoy et St-Prex en
1793 (Archives de Gen6ve, Livre des morts).
Dantun. Trois barres d'or.
Cachet d'Henri-Benjamin D., habitant de Morges, ä son testament olographe du
20 mai 1773 (Archives de Gen6ve, Test, en portefeuilles, XLIII).
Giscard. De gueules ä trois fasces d'argent, au chef d'or, Charge d'une
aigle eployöe (de sable).
Cachet d'Etienne-Marc G., bourgeois de Vevey, ä son testament du 6 sep
tembre 1700 (Archives de Geneve, Test, en portefeuilles, XL).
Beal. D'argent a quatre bandes de gueules, a la rose brochant sur le tout.
Cachet de S. Real, pasteur suffragant de Bursins en 1788 (Archives de
Geneve, Livre des morts).
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- 43 -
Herr Emest Leuenberger in Neucbätel (Parcs 51) bietet die Jahrgänge
1896—1898 des Herald. Archivs zum Verkaufe an. Preis per Jahrgang
Fr. 10. — .
Schweizerisches Geschlechterbuch. Die an der Redaktion dieser
Publikation beteiligten Kreise, die sämtlich dem Archiv fUr Heraldik als Ge-
sellschafts- oder Kommissionsmitglieder nahe stehen, sind durch die Art der
Besprechung, die das S. G. B. durch Herrn T. in der letzten Nummer des
Ai*chiys fand, befremdet. Bedenkt man den Charakter unserer Publikation als
ersten Versuch und Sammelwerk, so ergibt sich ohne weiteres, dass die Redaktion
flir die vielen hundert Tat- und Zeitangaben der verschiedensten Einsender,
welche der erste Jahrgang enthält, nicht in jedem Detail verantwortlich sein
kann, dass es vielmehr die Aufgabe der Redaktion sein muss, soweit möglich
nachzuprüfen und die etwa stehen gebliebenen Errata mit Hilfe unseres aus-
gedehnten Leserkreises für folgende Jahrgänge zu verbesseiii. Dieselbe Indul-
genz muss ja auch das Archiv für Heraldik bezüglich manchem Beitrag be-
anspruchen.
Unbedingt festgehalten werden muss, dass das Zeitalter des 17. und 18.
Jahrhunderts unserer Schweizergeschichte durch die meisten Historiker des 19.
Jahrhunderts ungenügend behandelt und ungerecht beurteilt wurde. Der Zu-
sammensturz des ancien r^gimes, der allenthalben in Europa als Folgeerscheinung
der naturrechtlichen Geistesrichtung eintrat, wurde in durchaus ungeschicht-
licher Weise für die schweizerischen Verhältnisse aus deren angeblichen be-
sonderen Fäulnis und ZeiTüttung abgeleitet. Je mehr man sich beute von den
formalpolitisQhen Vorurteilen befreit und mit der Hauptsache, dem Wirtschafts-
leben der Völker, auch vom geschichtlichen Standpunkt befasst, in um so grös-
serem Masse wächst auch unsere Achtung und unser Interesse für jene bisher
vernachlässigte Epoche, die der neuesten Zeit unmittelbar vorausgegangen ist
und in der auch das gesamte moderne Kulturleben nicht nur in seinem Keime,
sondern schon in einem ganz bedeutenden Teil seiner Entwicklung nachgewiesen
werden kann.
Dm zur Tischen Rezension zurückzukehren, betonen wir, dass das S. G. B.
in den zitierten Fällen p. 103, 149, 272, 398 und 580, wo es unbelegte Legenden
auftischen soll, ausdrücklich durch Wort und Satzform darauf hinweist, dass
ein urkundlicher Nachweis fehlt und es sich um sog. Familientradition handelt.
Wir können dem Rezensenten übrigens in dieser Hinsicht nur dankbar sein;
denn seine Kritik hat vielleicht das Gute, dass verschiedenen die Augen auf-
gehen, wie manche zum teil nicht unwahrscheinliche Familientraditionen heute
von Unbefangenen beurteilt werden; dadurch wird es der Redaktion vielleicht
da und dort erleichtert, die Einsender zur gänzlichen Weglassung historisch
nicht streng erweisbarer Angaben zu bewegen.
Was wir energisch zurückweisen müssen, ist jedoch der gänzlich un-
gerechtfertigte Appell an die Leser des Archivs dieses im Hinblick auf das
S. G. B. zu unterstützen. Das Schweiz. Geschlechterbuch ist kein Konkurrenz-
untei*nehmen ; es beschränkt sich im wesentlichen auf die noch heute lebenden
— 44 —
altschweizerischen Geschlechter. Dies haben auch alle unsere Subskribenten als-
bald erlegt und wir glauben, dass jedem Freund der vaterländischen Geschichte
und der Genealogie jetzt und später unser Unternehmen eine Fundgrube für
familiengeschichtliche Forschungen sein wird, die er nicht gerne missen möchte.
Ein nicht zu unterschätzender Vorteil aber fUr dieses wissenschaftliche Gebiet
ist es, dass durch das S. G. B. das Interesse an der Geschichte unserer noch
blühenden Geschlechter wieder neu geweckt worden ist. Dies ist uns durch Zu-
schriften von allen Seiten und durch zahlreiche lobende Rezensionen unbe-
fangenster Kreise bezeugt worden. Wir zweifeln nicht, dass auch Herr T. uns
später Recht geben wird. Die Subskriptionen für den zweiten Jahrgang sind
zahlreich eingegangen und erlauben eine Fortsetzung des Unternehmens. Wir
möchten deshalb alle Interessenten, deren Familien in den Kreis unserer Publi-
kation fallen und in dem gänzlich ausverkauften ersten Jahrgang noch nicht
behandelt sind, ersuchen, uns baldigst ihre Beiträge einzusenden. Artikel, die
bis zum 30. Juni eingesandt werden, können noch fUr den zweiten Jahrgang
berücksichtigt werden. Die Bedaktiottskommission des S. 0. B.
Als neue Mitglieder sind der Gesellschaft beigetreten:
Herr Dr. Hans Hagenbach, Basel.
„ Cand. jur. A. Zesiger, Bern.
„ Karl Geigy-Burckhardt, Basel.
„ Aug. Burckhardt-Heussler, Basel.
„ Dr. Karl Stehlin, Basel.
„ Vincent Kirsch, peintreverrier, Fribourg.
„ Dr. Hugo de Claparfede, Privatdozent, Genf.
„ Arnold van Muyden, Lausanne.
Bücherchronik.
La cour et le r^gne de Paul P'- Comte F^dor Oolovkine. — Portraits,
Souvenirs et anecdotes, avec introduction et notes par S. Bonnet. — Paris, Plon-
Nourrit et C*«, Editeurs. — Un volume in 8®, avec cinq portraits.
Ce sont les äv^nements et les personnages de Täpoque napol6onienne que
visent essentiellement les M^moires du comte Golovkine. L'int^rSt que präsente
ce volume est d'ordre historique et quelque peu litt^raire, cependant Tauteur
de la pröface et des notes, M. S. Bonuet, a abordö maintes fois des questions
g6n6alogiques, et c*est ä ce titre et plus particuli^rement parce qu'un Golovkine
poss^dait une seigneurie dans le Pays de Vaud, que nous nous en occnpons. La
famille russe Golovkine, eteinte aujourdhui, a eu une histoire curieuse. Le fon-
dateur de la brauche comtale, Gabriel, fut le premier auquel cette dignitä a
6t6 conf6r6e en Russie (1709) simultanement avec le titre de comte du Saint
Empire Romain, dont il jouissait depuis 1707. Eu tant que Chancelier de Pierre
le Grand, et ä cause du rdle qu'il joua pendant ce r^gne mouvementä, il a sa place
- 45 —
marquöe dans Thistoire de son pays. Parmi ses Als, le comte Michel, vicechancelier
d'Ivan III (IV) dut partager les malheurs de renipereur-enfant. Relöguö en
Siberie par Timp^ratrice Elisabeth il y flnit ses jours. Sou fifere, le comte
Alexandre, habile diplomate, occupa successivement le poste d'ambassadeur de
Russie ä Berlin (I7I1— 1727), Paris (1727-1731) et La Haye (1731-1760). Sa
femme, la comtesse Catherine de Dohna, petite fille du comte Fr^d^ric de Dohna,
gouverneur d'Oraiige et baron de Prangins et de Coppet, descendait par sa
grand'm^re, Espörance du Puy de Montbrun, d'une famille liuguenote. Elle 6tait
une z616e protestante et convertit son mari ä la foi refonnöe ; de ce chef il devint
le fondateur de la brauche dite etrangfere des Golovkine. Ses enfants ne retour-
nörent point en Russie et s'alli^rent ä des familles soit allemandes, soit hoUan-
daises. Le nom de deux d'entre eux a acquis une certaine notori^tä: Oabriel-
Marie-Ernst, Iieutenant-g6n6ral au service de Hollande, ci-devant colonel de la
garde suisse au service de la France, sous le nom de marquis de Ferrasiferes,
plus tard commandant de la province Hollande, äpousa en 17G5 ApoUonie, fille
du baron Fr6d6ric de Herteing de Marquette, premier noble de Hollande, le
dernier de sa famille. De ce mariage naquit le comte Theodore (F6dor) Golov-
kine (1766—1823), auteur des M^moires, cites en töte de cette notice. Alexandre
öpousa Wilhelmine von Mosheim, fille d'un th^ologien allemand distinguö. En
1761 le comte Alexandre prSta serment «au gouvemement de LL. EE. pour
la seigneurie de Monnaz, situ^e pr^s de Morges, et devint de ce fait sujet bemois.
II avait heritä en 1760 cette seigneurie de sa mere qui Tavait, elle-mSme acquise
en 1754 de noble Albert Steiger. Sa fille Am61ie öpousa en 1784 un gentilhomme
vaudois : Henri de Mestral d'Aruflfens. Leur fille unique 6pousa ä son tour Alexandre
de Freudenreich, dont le petit-flls est le propri6taire actuel du chäteau de Monnaz.
La veuve du comte Alexandre Golovkine devint en 1796 la femme de Jean-Paul-
FrauQois, duc de Noailles, si terriblement 6prouv6 par les 6v6nements de la
Terreur et 6migre en Suisse. Ils habit^rent jusqu'en 1823 la campagne des Uttins
prös de Rolle, sur les bords du Leman. La table suivante embrasse uniquement
la brauche etrangere des Golovkine. Elle est emprunt6e au tableau g6n6alogique
qui accompagne le volume et qui s'^tend en outre aux ramifications russes de
la famille.
Les armoiries des comtes Golovkine, que les lecteurs des Archives Mral-
diques connaissent peut-etre dejä par TArmorial historique du Pays de Vaud
par A. de Mandrot, etaient : ^ro?iel^, an 1 et 4 daznr an dextrocMre dargenty
arm^ et tenant nne ep^e dn nie nie posee en pal et monvant dnn nuage anssi
d argen t fssant dn flaue s^tiestre, an 2 et S de gnenles ä nne denn aigle iploy^e
de mhle monvant dn flaue s^uestre, snr le tont: d'aznr an liou dor,
Nous profitons de reproduire ici rex-libris du comte Theodore (fig. 40)
que Ton retrouve encore souvent en Suisse romande. Les armes des Golovkine
y sont augmentees d'un chef de Malte, posees sur une croix et entour6es d'un
Collier de cet ordre. Ces adjonctions pourraient bien dater de l'annöe 1798,
annec oü l'enipereur Paul V^ sc fit proclanier grand-maitre de l'ordre de Saint-Jean
de Jerusalem. Nous lisons <lans les Menioires du comte: «Une pluie de croix de
äg. 40
Malte inonda 1a capitale. Mes frires, mon consin et moi ätant les seols Basses
qni euasent ud droit reconnn h. cette croix comme descendants, par les femmes,
d'Alphonse Da Puy, frSre de Kaymood, premier grand-maltre, dous eftmes les
bonneurs d'ane c^r^monie particuliire, oü noas fflmes d6clar^ cbevalieTs ote
de l'ordre de Saint- Jean >.
Outre la table gön^alogiqne citöe plus haut, la priface du Tolume en
contient quatre autres, nous donnons ici celle qui a trait aux alliances des
comtea - de Saint-Oeorge et des comtes Golovkine avec la famille de Hestral
(Table V du volume) et qui interessera nos lecteurs.
F. D.
Albarl dt Me*tril •
Ädrienne de Vnlllennin (1691)
iMbau
Hnriatte
Fra.n(oU-LoDiB
Loniee de Feamea niort
jeane Soxanne
AmiMid comte
de Wstteville
de Chandieu de
de S^Dt-George-
Cnameos
1
1680-1763
HenrMta
Cthriella-Bitte
Htnri-Alberl
Uura
Henri -iBOac de
Henri -AngnBte
de Hestral d'Arnffena
Henri de Cronau
Hestral
comte de Soint-Oeorge
]) Salome Tschamor
(1767)
fi)B d'Araiwd-LooiB
1
de Saint-Oeorge,
Harie-SnEaniic
comte de Haraa;
Henri George
nsH-isw
de Hcxtrul
2) Ämäie Romlfase
QoloTkine {17)i6- IM.'.)
1
Amelie
Alexandre de Freudpn-
rekh
' Comnmniqni par M. F.-A. Fare], 4 Morgea.
- 47 -
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- 48 -
Stttckelberg, £. A. Die schweizerischen Heiligen des Mittelalters,
mit 87 Textillustrationen und 2 Tafeln. Fritz Amberger. ZUrich.
Die häufige Darstellung von Heiligenfiguren in Verbindung mit dem
Wappen, — als Schildhalter oder im Siegelbilde — lässt das kurzgefasste und
übersichtlich angeordnete Buch auch für den Heraldiker zu einem nützlichen
Nachschlagewerk werden. In alphabetischer Namenfolge sind die bekannteren
schweizerischen Heiligen mit kurzen historischen Hinweisen, der Literatnr-
angabe und, wenn möglich, mit einer Darstellung zu finden; zur Feststellung
unbekannter Figuren dient ein Register nach Tracht, Abzeichen und Attributen,
so dass das Buch stets Auskunft zu geben vermag und manchem willkommen
sein wird. Die Ausstattung des dttnnen Bändchens mit imitiertem Zeug^uster-
bezug und guten Illustrationen, darunter 22 Siegelabbildungen, wirkt originell
und abwechslungsreich. Es ist ebenso schmuck als nützlich. Pjsf.
Gesellschaftschronik.
CHRONIQUE DE LA SOCiM SUISSE D'H^LDIQDE.
Wie wir soeben, noch kurz vor Redaktionsschluss, zu unserem grossen
Bedauern erfahren, ist unser korrespondierendes Mitglied, der Chevalier (irode-
tVoy de Crollalanza, der bekannte und verdiente Herausgeber des „Gioiiiale
Araldico^, vor kurzem in Bari gestorben. In ihm verliert nicht bloss die ge-
nannte Zeitschrift ihren nur schwer zu ersetzenden Leiter, sondern auch die
gesamte heraldische und genealogische Wissenschaft einen ihrer hervorragend-
sten Kenner und Vertreter. Wir horten im nächsten Heft unserer ZeitRchrift
von berufener Feder einen ausflilirlichen Narhruf auf den Verstorbenen brin-
gen zu können. L. A, B.
iJriifk von SrhnltIi(*sM & i'o., /ilrirh.
. Alieä gciiii'iüsaiui!» I.Hmiesfieircl. '2. «.'Iwaldner LandessieK*' seit ca. 1-'j48. il. Obwa
LandeBsiegp] XVIII: Juhrb. 4. Ältestes Niilwaldoer Landegsi^gel 1863 (1^4?). !). tiidxrt
Landessiejirel XVII. Jahrb. G. Niilwaliiner Lundeasiegel von 1557, 7. Nidwaldner Lande»
von ISOfi,
SchH-fiz, niT;i!iiij.rhP8 Archiv. IWfi. Heft I.
i
I
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i
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Niiiwaldiier l'aiuier, dem Lande gei^ctieiikt vou Ljüiiiiiiiiiiiitiiu und
I'anneilien' Johatines Wasei', \&)1.
(HiLlbuus Stuo«)
Schweiz. HeiuldisfLfS Archiv, Um. Heft 1
1 »
^
\
Schweizer Archiv für Herahlik.
Archives Heraldiqiies Siiisses.
1905 ^l^'^To"-"« ) XIX Heft 2 u. 3.
Fies armes des sires de Monta^iiy.
Pur Max (lo Dipsbach.
(Aveo planclie V).
L'orif^ine de beauconp de faniilles feodales se perd dans la nuit des temps;
tel est le cas des Moiitaj2:ny. I^eur juridiction s'etendait non seulenient sur Mon-
tagny-les Monts et ses environs, mais encore dans la vallee de TAar, sur un
vaste tenitoire dont le chuteau de Belp etait le ceiitre *, La plupart de leurs
possessions etaient des francs-alleus ne dependaiit que de Tempire.
Sans vouloir faire une gen6aIogie eomplete de cette maison, noiis dirons
seiilement quelques mots des principaux seigneurs qui, pendant le cours des siecles,
possederent la baronnie de Montagny.
Le Premier membre de cette faniille, nientionne dans les actes, est Ulrich
de Belp qui vivait en Uli et figure, eu 1152, avec son fils Rodolphe, dans
lacte de fondation du nionastere de Saint-Pierre en Foret-Noire. Ce Rodolphe
de Belp conclut un arrangement dans le chäteau de son frere Conrad de Mon-
tagny (114G).
Rodolphe II, fils de Conrad de Montagny fit, entre 11 70 et 1181, de nom-
breuses donations ä l'abbaye d'Hauterive. Son fils Aymon I suivit son exemple
de 1178 a 1229. Celui-ci eut un fils, Aymon II, qui soutint de longs d6m§les
avec Pierre II de Savoie. Conime d'autres gentils-hommes du pays romand, il
dut se souniettre et reconnaitre, en 1254, la suzerainet6 du Petit-Charlemagne
sur ses seigneuries de Belp, de Lovens et de Lentigny; il lui promit de tenir
ä sa disposition le chateau de Montagny et de lui en ouvrir les poiles en tout
temps. La rancune de Pierre de Savoie persista et son ressentiment s'etendit ä
Guillaunie II qui, le 8 avril 12(57, dut rendre hommage ä la Savoie pour sa
seigneurie de Montagny.
Aymon II avait eu plusieurs enfants qui partagferent entre eux Theritage
paternel; Guillaume II eut dans son lot la seigneurie de Montagny et Hartmann
Celle de Belp; celle-ci resta au pouvoir de ses descendants jusqu'en 1383.
' Voir, jjour rhistoire ilo ci'ttr seiiriienii(i et «Ic rv cbAteau dont. il rrsU* des raiiies
imposantes, le Frihounj tirfisfitjm^^ IIHJ.% p. 1.*» :'i 15. 11 ne faut pas le confondre avec Mon-
tagnj'-le-Corboz, pres d'Yverdon.
— ÜU —
Apris la mort de Guinniime II surrenue vers 1310, la wigne*
tagny passa de |i6re en Als k Aymoii IV inort vers i:t24, k G
(1323-1334), ä Aymon VI (1337-1308), ä Giiillauiiie IV il37M375) '
(1382-1383) qui moumt jeune. Sod oncle TU^obald, tils d'Aymon VI
coinme seig^eur de Montagny. Th^bald avait ^pousä Marguerite de
d'Henri de Quart, seigneur de Brissogne et de Sarre, dans la vali
Ge demier 4tant mort sans laisser d'h^ritiers niäles, ses biens flrent
la couronne de Savoie ; mais un arrangement interviiit le 24 mare 140.
Amidäe VIII donna, en fief masculiii et feminin, ä Tbeobald d« Hc
seigneuries de son beau-pere, en behänge du cbäteau, bourg et mu
Hontagny qai furent ced^ au comte de Savoie.
La seigneui'ie de Brissogne appartint pendant cent ans & 1&
ilontagny ; eile passa successivement ä Antoiue, ä Humbert et ä J
Montagny qui mourut dans sa jeunesse. vers l'annve I4fil, üans pot
8u>ur Claudine, femme d'Aymon de Geneve. seigiieur de Lullin et de
Ini succMa.
Les armes des barons de Montagny iiresentent toujours an p
chef; le plus ancien sceau encore ronserv«^ date de 123!); ordiiiairemei
est indiqu^ par cinq traits vertiraux, exceptionnellenient parquatreoai|
ce qui modilie la maniire de blasonner rarmoiric: ce fait esl ile penl
tance, des variations de ce genre se rencontiant fr^quemnient au mol
Mais une plus grande incertitude regne au suJet des eniaux <U- l'^ca; ^
contre diff^remment:
— paU d'argent et de gueules (ou de gueiiles et d'ar;;?!)!) de sbl
au chef d'argent: Armoiiies ite la niaison de Bubenber);. — Tabll
bienfaiteura d'Hauterive. ■ Amiorial (ireniaud, Ardiiv caiil. Fribow|
— pale ile gueiiles et d'argent au clief d'or: Arnioria] Tschudi, ■
MUlinen. — Armorial Grünenberg. Celiii-<n indique eriroto le cimier |
trompes fleur^es de trois roses de gueules, boutonn^es d'or (planche 1
— pale de gueules et d'or, au clief d'argent; Armorial fribourgt 1
Mandrot et Dellion. - della flhiesa, Fiori di blasoneria. Turin 16 '
della Valetta, Armarista delle famiglie nobili della nionarchin di Savoi
dernier annorial donne les armes de Montagny ücartelees nvec celles e '
t^uart: d'or au cbäteau de gueules, niagoiine de sable, ouveii du cbam
Hon leoparde (oa ours) de gueules, passant dune toui- ä lautre.
— pali' d'azur et d'argent. au ibefde gHeHlP.s: Armorial vaudoisde
drot, Ir« et 2n"' edition. — Armorial d'Albert et p'ri-dc-iir lie Mülinen,
de Mülinen.
— pale d'azur et d'argent, au <lipf (fartrent: Kucnliii, nictionnair-
panton de Kriboiirg, II, U«.
Stumpf a rcproduit res armes dans .sa i-lironiiiiic. mais il n'indique
lea cinaux; le cimier est idenlique a rehii donne par GiUnenberg. (ßg. 41).
A notre avis, les ariiifs i|ps Montagny doivent etre
tilaKoniiöeH : pale irargeul et. ile giieiiles de six piwes an
nhef d'argent. Gelte opinioii est basße siir les sources les
|]Ius anciennes qiie noiia ayons rencoriti^es; ce sont la copie
des armoiries petntes daiis la niaison Bubenberg, k Berne,
el le tableau des noma et des armes des bienfaiteurs de
Tabliaye d'Haaterive '. Les armes du bailliage de Monlagny
porteiit aiissi le palö d'argent et de gueul*s et ie clief
d'argent; leur plus ancieiine reproductioii est tiii vitrail
du conimencenient du XVl" sißcle, du iiius^c caiitonal de
Kribourg; or les arnioiries des bailliage-s sont souvent
Celles des auciens seigiieurs; il suäit de citer celles de Oiiiy^-r
de Corbi^res et de Grandsoii.
Plusieurs familles föodales, et sp^cialement celles iiul itendaicnt
mination non loin des rivac^s du lar lie Neudiätel, ont des ecus pal^s:
les Graiidson, les La Sana,
les Champveiit, les Bossoii
nens, les Estavayer, les
Vuippens. Des cas senib-
lables ont öfe signal^s dans
d'autrcs pays. Cette simili-
tude, tr^s interessante au
point de vue lieraldi«|up.
porte le noni de gioiipes
d'armoiries. Elle est baseo
tatitöt sur lorigine fom-
muue des familles. tantöl
sur les liens de la vassalilt'
ou de l'amiti^ *,
Cette analogie des
blasons est un indice ä
l'appui de Topinion des
anciens g^n^alogistes qui
fönt desceiidie les sires de
Montagny de la f'aniille
d'Eatavayer.
de Vuippens,
leur do-
ce äont
' Le^ anniiirU'B pt-intes ilnija la innison Ttaixtniieri! >)ii(Hi<'nt du XlVr slivlo; la copii'
Mt plitx rärente: eile est roproilnire ilaii« Ii'k anliivi^H bcrnMifiurs 19011 p. 114. Le tnblean de«
liienfiiitcurn il'Hniiterivc ii 6t6 i-laborä i'utre IH}\ ei ITKJ, suus t'iililii- ili- Lunzhnur^, prnhahlr-
iiient d'iipr^s des doiinec« unrirmios.
' Voir: Dr. Huu]itiiiunii, Zi>bn MillcIrlipiiiiscLo Wuiiptiiiijruppcu. Ailli-r. Wieu I!«0. —
IUaiiana, Vaj-iaulen ilei m^uenliurtrisrlinti VVappou. Ardti?«* ^teftldliioes aui^Hs 19U0, p. C4
Wappeueruppon. Arrbivcs lieraltlinue» '
Nous rei'itHlaijions it<i deux
l-ierre^ M-ul|>t^es aox amies des
sires 'le Montaemr-tes-Monts dont
eile? omaient le luanoir: api-es
sa «lestntrtion elles ont ete trans
|M>nees rlani: un jardin de Mod-
tasTiv-Ia-Ville. Ce sont de beanx
«l>e-imen$ de l'art heraldique dn
XIV' siecle. Le chef d"an des
eriis est rharee ä senestre d'une
rCMiuiDe. c'est saos doute ane
liri^ure dont nons n'aTons pas
iroave trace dans les sceanx.
A-i-elle iiiielqne rapport avec la
ooi^uille lies Grand$on ou avec
Celle lies |>elerin<s de Saint- Jacques
de Comimsielle? (fig. 42).
Lautre ecu est represente
avec tous ses acr essoires , le
heauiiie. les latnbrequins, le ci-
mier fontie de deux troiiii>es oa
cors (ramis de trois anoeaDz
(fig. 4S) '.
Die Al>/('i<'lien der Kittororden.
Von I-iinl HanE.
(Mit TMfel VI u. VII).
IL
Der Orden vom Kfiliwaii in fjeve il'ordro hereditaii-e du ci^e, dit
l'onlre sonverain de Cli-vi^ ou du <'Oi'don d'or) wnrdo zum Andenken an Lohen-
irrin, dun Scliwanrittcr in Brabant jrestiftet. Herzojr Johann L von Cleve, Graf
von der Marl; '14Ht-14Hl. liHtte Elisabeth von Brahant. die Tochter des Her-
üotr^ Johann von Itiirsund zur (Jt'Uiahlin. Er untt-i'nalini die Fahrt nach dem
li. (irahe, wurilt; dasi-Ibst zum liilter gesclilafren und hat wohl den Orden (re-
Kiiindet. Das Alizcirlit-n. i/in weisser Siliwan mit goldener Krone um den Hals
und antffliäuirtcr Kette ellt^]l^(■llt der leL'endüren f^r/;ihlung. denn der Schwan
zojr i|;is S(;liilf, anf dem der Welter der Herzofrin von Hraliarit auf der Scheide
lieranfulir, an itoliiener Kett»;.
irli.- iir.-i- il'tiii atü.-U-
•]uc In liir. h" I'J. Li'
']<; Goltrau. Noiis lui u
pijiir scK i'xcelli'üt« ri-\
oiis piililie ilanile Fübourg
Tejiruilurtioii d'nnc photo-
4 iiJi'lIU'iirs rcmervimeatx, de
53
Krone und Kette untersclieiden den Anhänger von dem brandenburgisclien
Scliwanenorden. Das Ritterzeictien wui'de au drcifaclier, goldener Kette um den
Hals getragen. Die beiden Abzeichen auf den Diesbachsclien Gla»geniälden in
Worb (Fig. 37) und in der Kapelle von Perolles ' (Freiburg) bezielien sicli auf
den Orden von Cleve; Nikiaus und Wilhelm von Diesbacli werden ihn auf der
Jerusalemfalirt erhalten haben.
Die Kitterbruder Schaft vom Home odei' Hubertus-Orden
verlieh der Herzog von JQlicli und Berg. Im ^^'ap|)eubt;cllc des Ritters Konrad
GrUnenberg ist die Ordens-
kette um den Schild ge-
hängt. Gerhard V. von
Jülich und Berg stiftete
1445 den Orden zur Erinne-
rung an einen Sieg über den
Grafen Arnold von Kgmont,
Herzog von Geldern. Durch
Erbschaft kamen die Länder
Jülich und Berg an Wolf-
gang Wilhelm von Pfalz-
Neuburg und der Orden
wurde von Bayern beibe-
halten. Die Kette bestellt
aus Hifthörnern mit ver-
schlungenen Tragriemen, der Anhänger aus einem glockenförmigen, emaillierten
Medaillon mit der Darstellung des .Tägers Hiibeitus, und dem Hifthorne.
Der Ritterorden vom
hl. Georg ist kein einzelner Ver-
band, denn der Patron der Ritter
musste seinen Namen für eine Reihe
von ritterlichen Gesellschaften her-
geben. Der Georgsordeu in Öster-
reich wurde von Herzog Otto dem
Fröhlichen (1300— 1339i gestiftet
und hielt sein Kapitel in der capella
niilituni templois in Wien.
Konrad (Ji-Ünenberg besass
das Ordensabzeichen i.Fig. 45i, ein
Schildcheu mit dem roten Balken-
kreuz, an dem die Reitertigiir des
hl. Georg hängt, wie er den Prachpu
tötet. Ein Originalabzeichen, mit fiirbi;
einer lladonneuötatuc im Kirche
Fig, 4-1. Hubertiisorden (UrlliiPiibcrg).
ni Eiiiiiil
chalze des s. l'n
ileii (üriincnbtTt,').
verziert, bctindet sich an
cnmtinstoi« zu Solothurn *
' jriifnor, M.-i
,-,Tk«' .1
04
Der Oi-deii wiirrto I4(»8 zu Millstadt in Kiinileii iliirtli Kaiser F'riedricii
omeuert, l.M).-! ah Kiltorltiind unter dem Georj^eiiscliild von Kaiser Masimi
gegen die Türken erweitert.
Tin .Tahre lüftä verlieli Amadous IV. von Savoyen vor der Belager
von Sitten dem Willieini von Baien und '2W Edeln den Kitteroi-den vom
i.ieorg und WM wurde ein S. (leorgsordcn in Unrfrnnd gestiftet.
Der Orden mit dem Zopfe weist iuif den ritlerliclien Minnedii
hin, denn Georg von Bliiiigeii lierii-Iitet, dass eine scliöue Frau dem Her
-■Mbroclit Itl. von Östeneicli ri:-Uiö- 1:(0.">. zu Liebe ihren 2o|pf ubgesulinil
und (^i'iselicukt halie. und diiss ilir zn Ehren die Hittergesellsrhaft gestiftet wor
sei. .\uf einem UlasgemiiWe ■ ist der Herzog knieend dargesteHt, das Ord«
abzeirhen, einen mit einer Schimlle verzierten titlrtel als Zopf auf dem ROc
tragend iKig. 4i>lij. Der liieiui-n aus rotem Leder, mit Metnilstileken bese
wurde im Xaeken befestigt und frei lierabhiingend getragen.
Z..i.f-.
IHe bei Si'iiiiiiu li im Heere Herzog l,eii|ioIds gefallenen uiiil in Köu
leiden tieigesitzleii Kitter liaben den thden wabrM'heiiilirli kurz vor der Sch\a
erlialten. denn aiir dem ^^'au<lgemiilde jii der Agneskapelb' des Klosters tiTlj
aUe. oline Ausnahme, das AbzeirJieii auf dem Kileken-. Das Ordenslinnd
-Motallrosen und einer Scbiialie verziert, welebes auf einem (ilasgemälde
<leni Wainien des Nlklaus von llie.sbai'h in der Kirelie von Worb * den Sei
unischlie.sst. halte ii-b ebenfalls für diis Al.zeli-h.-ti der Z(>|ifgescllsehnft, ohw
die Farbe des tJlirtels niclit nii. Muiricni weiss ist.
Den S. Antoiiiusoideii siifich- Urr/.ii'j All.reilit von Hayeni, (i
von Holland und Seeland im .fahre i:Wi'. al> .-r isi-jvu die Türken zu Kt
zog. In Moiis im lleniiegau war der Silz des l.'inerinden>. Das .Abzeicben,
(iloike des lil. Antonius und der Kiilik>iali in Konn des T wurde an jjolde
' Si-liul/. Ahviii. Pfii
' ll.'l'uliliarlii's Airlii'
•JleriiUIisrlLfs Ar.liii
^ r.rli.M
I \IV. I
XV. .li.lirliuTi.i.Ti It Fii,'. .'»ia
_ 55 ^
Kette getragen, oder wie auf dem Bildnis de» Franz von Borselen (Milne)ien,
alte Pinakothek) an einer goldenen Schnur. Nicht nur Edelleuten, sondern auch
Doktoren wurde der Orden verliehen.
In Nürnberg ist das Ordensabzeichen mehrmals nachzuweisen, auf einem
GlasgeniUlde mit dem Wappen der Tucher in S. Lorenz i Fig. 32 d) und auf
einem Gemälde von Hans Holbeiu d. Ä. (V) mit der Darstellung der Kreuztragung,
von 1485, in der Sebalduskirclie (Fig. 47 a).
FiK. 47.
Antuniu^ordm.
Im WapiM-nliuch des Konrad firtlneuberg ."*ind die Abzeichen, (ilocke und
T, an eine „Wolkenkette" gehängt, die gewölinlich die Taube des hl. Geistes
als Anhänger trägt. Die Glocke ist gelb, das
Antönier-T blau, die Wolke weiss. Da die Kette
des Hoiliggeistordens in der zweiten Hälfte des
XV, Jahrhundei'ts die T als .ständige Anhänger
zeigt, so ist eine Veifinigung oder Verbindung
der beiden Orden walirsclieinlicli.
Der .^dlerorden wurde von Herzog
Albretlit V. von Österreich dem .Schwiegersöhne
König Sigisnninds, zur Bekämpfung der Hulischen
Lehre und zur Befestigung des cliristliclien
Glaubens anno 14.'i;} gesüftct. D;is Onien.-izeiclien
wurde an einer Scliinir um den Hals getragen;
es zeigt den oinköptitren, gekrönten Adler mit
einem Spruchbande in den Krallen, anf dem die
Devise des Ordens steht: „duo (tue) recht und
.scheu niemand" und den stiaf'enden Ann (Jottc-s,
— 5»> —
der mit flammender Ruie aus den Wnlkfii faLrI. .I>a> Ztrioben war weiss in
Sillier gescboielzt. Wer Iwri riuem .Siuruir «'irr in drei FeldM-hlatrhten ritterlicb
gestritten, durfte dtn einen Adlertltiiri-l. wer vi^niial in >oli'hem .Streit geweseD
und verwundet worden war. Wide FlUirel vt'r:.'i»liit;t truL'rir '. Im i;riineiit»eresclien
\\'aiii«uliuche ist der *.>rden zu tieiden Seiten vom Wainien der Könif^ von
Böbmeu absebildet Vis. 4> ,
Der Lfrachi-nor'ien oiler die <.ii->ells<-liat'i vom Lindwurm.
vom Salamamier i>t eine unirai isrbr I(iHervfifiiii;:unL'. w^I.he von Koni?
Sigisuiuml.' walir&fbemlicli liei Anbt.-;.- >eiuer Krüuuui: in i«en im Jahre 13S7
■DoM-n \V..tl.
iii> T-elifn L'i-niffn wiinl'^. I'ii' Rittir Vfii'rtiilitrtfu *iib zu irfirenseitiger Hülfe
iirnl hattt-n iIhii '■r<)fii..li;iii|>ti-. il>'m Kimii' von riiL';n-ti. iiitlH-ilimrten (Gehorsam
zu I>:-i>ten. Sl«- >Tai)ili-n in IioIk-hi Aii^i-tK-ii iitn) mu^Mt'ti ilas > irdenjizrioben )>ei
Straff tratrt-n. I>as i-liifai li>- ' 'iiii-ii>;tl>z>i>-litii lit-taiid an> einem sefliiireUen,
vierfUssiiren I'racbi-n. in <Iit IfumliniL' iri-wiiiiiltn inul mit L-im-ni roten Kreuze
auf dem liüikfn. l><-r Kni)i:r ntut i'4 ilt-r voiiii-litii-ii'U lÜtter trugen das
Al>zr-ii Ik-u au L'iM'ii'-m Kivnzr: >i.- tiiii->i>'Ii iiiti:iiri>rli>' ReirhsKirone sein,
batii-n frr-ifu /iiniti /um Kinnn iiml tiiini fitri-ii'ii ^!^■l■i^bI^^Iand*. Das Kreuz
nii'„' voiii ilif AiifxbriJ'i : .." i|iiam ili-nu-ii- «l iiii>trii-oi> t->t I»eus". und auf
der Ifüikseite: J'i qutim
t^^**^ |.iii- H Justus" : es stellt
^■«^ ilie Vi-n-iiiiL'un).' des alten
^"^^^ffljTro-T- n,^^.^ niiL'ari^i-Iifn i.h-dens vom
:. 'm,.))!lVJ t-JiwmStÄ^ |i.ni-.-n Kn-uze mit der
iU'U>n tifM'llsohaft dar. An
■i'l'fi'ii- 1 Ki'ite oder an
iiUK-iii ]>anili- wurde das
^T^-i *-^Cj*^ Al./.i.li.ii nm den Hals
'. I'!...|.Tj..-i.i, [|,;,- i;.,l-!tL;..- -.Mii:.'.'!!.
57 -
Drarhenorrten mil dem KreuK.
.Die ältesten Abbildungen des Ordens finden
sich auf einem Siegel Herzog Ernst des Eisernen
von Österreich 1390, dem Siegel des Johann von
Lichtenstein 1404, auf dem Grabmal des Grafen
Rnpprecht von der Pfalz zu Heidelberg 1410,
im Wappenbuche der S. Christoffelbniderschaft
auf dem Arlberg ' und im Wappenbuche des
Konrad von GrUnenberg, zn Seiten vom Wappen
des Königs von Ungarn. Das grosse Kaiserslegcl
Sigismunds zeigt das Abzeichen vorn, auf der
untersten Stufe des Thrones, liegend.
Ein Abzeichen aus Stoff, mit farbiger
Seide und GoldschnUren gewirkt, besitzt das
kgl. Nationalmuseum in München*. Der Drache
wurde auch um den Wappenschild geschlungen,
ähnlich den Ordensketten der verschiedenen
Rittergesellscbaften.
Unsere Abbildungen zeigen das Ordens-
zeichen mit strahlendem Kreuz aus dem Grllnen-
bergschen Wappenbuch (Fig. 51), Abzeichen und Kette des Draclienordens, auf
den Glasscheiben der Diesbach zu Worb und Perolles (Fig. 49), und das Ritter-
zeichen des Jakob von Bessernhofen, auf einem Scheibenrisse des Hans Baidung
Grien 3 (Fig. 50).
Die Gesellschaft erstreckte sich Über alle Länder der Christenheit; das
Recht der Verleihung besassen auch die Herzoge von östeireich.
Den Ritterorden vom hl. Hieronymus in
Sachsen errichtete Kurfürst Friedrich der Sanftmütige,
wohl zum Danke für den mit seinem Bruder Wilhelm ge- '
schlossenen Frieden zu Naumburg, im Jahre 1450. Die
Mitglieder ver[iflichtcten sich zum Schutze der Kirche nnd
trugen das Orden.sabzeichen an einer Halskette mit dem
Spniche: „0 wie gross ist der Glaube, den der b. Jeronimus
gelert hat nnd gepredigt". Der Anhänger ist aus den Attri-
buten des Heiligen gebildet, ans einem roten Kardinnlshut
und dem Löwen, und in Grünenbergs Wappenbuch zu Seiten
des Kürfiirstlich-Sächsischen Wappens abgebildet (Fig. 52).
Der Ordensaltar befand sich zu Meissen.
Der Orden vom hl. Sebastian besteht aus
einem Bande, auf dem abwcchschtd gekreuzte Pfeile und der
'Strölil. ]ler;il.li^i')ii-r Allii», Tuttl XXVI.
' AK'eliil.li-1 \k\ Alwin I^cliulz, II. [., .M4.
-* V. Tcrey. Die lliiuilzi'k-lmuutjreii 'Ics llaii> Jtiil'luiiy;.
58
Fig. !).'(. S. SebaBtiansorden.
Buchstabe S als gotische Minuskel
angebracht sind. A}s Anbänger die
F'igur des Heiligen. Die beiden mir
bekannten Beispiele sind im GrUnen-
bergsclien Wappenbuche, um den
Schild des Grafen von Nassaa
(Fig. bä b) und auf einem Grab-
monumente zu St. Emeran in Regens-
burg zu sehen. Das Ordensband
erscheint seitlich vom Wappen des
Ritters Ludwig von Habsberg,
(t 1507) und zeigt über den ge-
kreuzten Pfeilen einen Bogen mit
blumengeschmltckteni Pfeil. Über
den Ursprung und die Verleihung des Sebastianordens ist mir nichts bekannt.
Der Orden der aufrichtigen Vertraulichkeit oder die gol-
dene Gesellschaft in Sachsen wurde 1590 von dem Kurfürsten Christian I.
gestiftet. Das Abzeichen bestand aus einem roten Herzen, von Pfeil und Schwert
kreuzweise durchbohrt, darüber eine Treu {zwei Hände) mit dem churfUrstlichen
Symbolium F. S. V. (fide sed vide ^- Trau und Schau). Auf der Vorderseite des
Herzens war die Allegorie der Treue angebracht und der Spruch: „Virtutis
ainore", auf der Rückseite dagegen die Con.stantia und „qui perseveravis bonus
erit", „Xn der Kette war je das vierte Glied eine Treu von Golde. Mit solclieo
„Ketten pflegt dieser Churfürst die Fürsten, Grafen, Personen aus dem Herren-
„stande und adelige treue Diener, denen er dorfft-e sicher vertrauen, als Glieder
„der Gesellschaft, wie sonst die Kaysere, das güldene Wiess austheileten, ihrer
„Treue sie zu erinnern '."
Im Bruderschaftsbuche auf dem Arlberg sind noch eine Anzahl von Ge-
sellschaftszeichen abgebildet, deren Dentun;^ noch nicht gelungen ist, wie x B.
zwei Krauenannc mit langen, gezeddelten Ärmeln aus goldener Wolke (Ströhl,
.\tlas Tafel XXVI) und ein silberner Kranz mit herabhängendem, doppelt ge-
knüpftem Stricke, an dem ein goldener Ein;^: befestigt ist (Ströhl, Atlas, Tafel
XXIV) Dem Beispiele der Grossen folgten die kleinen Landesherrn und manch
eine Gcscllstliaft mag nur den Adel der nächsten Umgebung zu Mitgliedern
gezählt haben, und beim Tode des Stifters wieder eingegangen sein. Es ist
kaum möglich, Namen und Veranlassung dieser Stiftungen zu finden, denn fUr
die intimen Liebhabereien und den heimlichen Minnedienst des Einzelnen hat
die Goschiciitsschreibung keinen Raum gehabt. .Auch die Ordenszeichen selbst
tragen seilen eine deutliche Erklärung in Form und Iniialt, weil die „sinnige"
Allegorie schon im XV. .Tahriiundeit zur Unsitte wurde. Über die Bittergesell-
schaften in deutschen Landen, die durch Zusammenscliluss der Reichsritlerseliaft
in den einzelnen (Tebieten des Reiches entstunden, werde ich am Schlüsse dieser
Arbeit eine Jiusamnienstelhing geben.
(ilorcys Ki-ni iIit ti>.':-('liii:liU- ilfs liuliftt Cliurrürstliclicii lluiiai^ri i
ii-lis<;n, 1758, p. 437.
- 59 -
Der eigentliche Sport galt der Erlangung fremder Orden, die in Verbin-
dung mit einer Wallfahrt nach dem gelobten Lande oder nach St. Jago in
Spanien beim Besuche der fremden Fürstenhöfe zu erreichen war. Die Fahrt
nach der Ritterschaft führte nach allen Ländern der Christenheit, nach Frank-
reich und den Niederlanden, nach England, Italien und der iberischen Halb
insel. Hans von der Gruben erzählt, wie er mit Hans Ludwig von Diesbach von
Bern durchs Schwabenland gen Venedig, von Venedig gen Rom, und in das
Königreich Neapel ritt, von dorten nach Genua, durcli die Provence nach Mar-
seille und von dort durch die Königreiche von Arragon und Kastilien bis nach
St. Jago. Die Rückreise nahm die Gesellschaft durch Navarra. die Auvergne,
über Toulouse nach Köln und rheinaufwärts der Heimat zu '. Die Ausbeute an
ritterlichen Ehrenzeichen enthalten die schon mehrfach erwähnten Glasgemälde
in Worb und Perolles und ein seltener, prachtvoller Wandteppich mit dem Bild-
nisse eines Herrn von Diesbach zu Pferd (Tafel VI). Den Heiliggeistorden, den
Ludwig aus der Hand des Königs Alphons V. von Arragon, Neapel und Sizilien
vor dem Kastell von Pescara * erhalten hatte, trägt er in Perolles um den Hals.
Fig. ^A. Uubekaimte Ordensabzeichen.
Um den Schild hängt das SS-Koller des englischen Gartherordens; ferner sind auf
der Glasscheibe in Perolles abgebildet, oben links: Der arragonische Kannenorden,
der Orden der hl. Katharina von Sinai, der Schwanenorden von Cleve, links der
Cyprische Schwertorden, der Heiliggeistorden mit T und Löwe und der Drachen-
orden. Die grösste Zahl von Ritterorden findet sich auf den Grabsteinen und
Totenschilden der Nürnbergerfamilie Ketzell und auf Glasgemälden derselben im
Gel manischen Museum. Ulrich Ketzell hat auf einer Scheibe unter dem Datum
1462 elf Abzeichen, von denen vier unbekannt oder in abweichender Form dar-
gestellt sind (Figur 54) ^. Auf einem Glasgemälde aus dem letzten Viertel des
XV. Jahrhunderts mit dem Wappen der Scharnachthal in der Kirche zu Hilter-
fingen sind fünf Ordensketten abgebildet ^• eine um den Schild gehängt, die
vier andern zu Seiten des Helmes. Sie schiiessen je eine Krone ein und sind
dadurch als königliche Gesellschaften gekennzeichnet. Dieser Scharnachthal war
Mitglied des Heilig^^eistordens, des arragonischen Kannenordens, des Ordens von
der Schuppe, des Schwertes von C\ pern und Inhaber des SS-Kollers von England.
• Arrhiv i\ei> liistorisihcn Vereins von Bern, 14. p. V20 ff.
'^a. a. 0. 1». 1-Jl.
5 Vgl. Alwin Srhulz. II. p. 'AX, 54!».
* Thormann und Mülinen, Die Glasi^einUlde in den Berner Kirrlieu. Tafel VI.
— 60 —
Die historischen Quellen Über die Ritterorden der aaslänrliscben Könige
und Fürsten sind spärlich und unzuverläsäig, aber ich habe dennoch eine Zn-
sammenstelluiig derselben versucht.
La banda de Gastilia wurde 1332 durch König Alphons XL, einen
Sohl) Ferdinands IV. von Kastilien gestiftet. Das Abzeichen war eine weisse
Stola mit goldener Kanne, aus der drei Lilien wachsen. Im GrUneubergschen
Wappenbuche ist es dem Wappen des Königs von Kastitieu beigegeben (Fig. .55).
KiK- ■
Ordei i r 1 niidii de Cagtilia-
Fiir- M. Orden der blanen Bincle.
Spfltei' wird die banda als Orden der Königin genannt, als Ordensniantel ein
Schnrlaclirock mit weissen Streifen. Eine Variante des Ordens soll Alphons XL
als König von Neapel 13;'>l gegiUudet haben, den Orden der blauen Binde
oder vom Knoten, den das Grilnenbergsche Wappenbuch unter den Bitter-
zeiclien auffuhrt (Fig. rxi).
Orden des Heiligen Geistes oder der Taube, gestiftet in Sego-
via durch König Johann L von Kastilien 1370, erneuert durcli seinen :^ohn
ITeinrich im Jahre 13!'!'. Kr ist im „Grllnenberg" um den Schild des Kurfürsten
von Sachsen gehängt und zeigt an gewölkter Kette eine herabfliegende Taube
mit der Tlostie im Selinabel und als Anhänger den Löwen. In dieser Form findet
sii'h die Kette auf den Wappenschoiben Kcharnachthal und Diesbach (Fig. »i a, b)
und auf einem Gemälde des Meisters des Marienlebeus in der alten Pinakothek
zu München ' (Fig. .'»7 c). Im XVII. Jahrhundert bestand die Kette aus goldenen
Sonnenstrahlen, an der eine weiss emaillierte Taube mit rotem Schnabel herab-
liing -. Der Orden, den Ludwig von Diesbath im Jahre 1447 von Alphons
dem i4rossniüti;ren erhielt, kann k;ium ein anderer, als der Orden der Taube
wein, der damnl:< walnsclteinliili im Königreich Neapel an Stelle eines älteren
Heiliggeistordeiis des französischen Heri'schcrhauscs verliehen wurde.
•leii Itals.
Der Ritterorden des heiligen Geistes zum gerechten Ver-
langen oder des Knotens wurde 1352 von Ludwig von Tarent aus dem
Hause Anjou gestiftet oder erneuert und erloscli wieder mit dem Tode des
Stifters. Kr scheint schon unter den früheren
Königen der französischen Dynastie bestanden zu
haben ; denn im Louvre ist ein Manuskript erhalten
,ßtatuis de Fordre du Saint Esprit de Naples" mit
Miniaturen aus dem XIII. Jahrhundert. Die Fahne
zeigt im weissen Felde eine goldene Taube, aus
deren Schnabel sirh eine Stralilenglorie ergiesst
(Fig.fjS), Die Ritter trugen einen Knoten, mit weisser
Seide auf das Kleid gestickt; er bezeichnete ein
Gelübde und wurde erst gelöst, wenn das Gelübde
erfüllt war.
Arragonisclier Kannenorden. Ordv tempprnntiiv, Orden der Maria
della Jara {'f) oder d/i r/ise de la rierife. j;estiflet vou König AI[ilions IV. von Arra-
gon zu Ehren der Jungfrau Maria. Das Ordeuszeichen besteht aus einer gol-
denen Kanne, aus der drei blaue Blumen oder drei weisse Lilien herauswachsen.
Die Ordenskette besteht aus nebeneinander gereihten Kannen in reicher <ioId-
schmiedarbeit oder aus einem Bande, auf dem die Kannen aufgenälit sind (vgl.
Alwin Schultz). :Sie hat als Anhänger das Bildnis der Maria als Himmelskönigin auf
Oriicn (ifs h. GeiÄip
rcrfliti'ii VerlMnircii.
- 62
der Mondücbel { Fig. 60] ■
' und als Abzeichen einen
geflügelten Greifen mit
einer Bandrolle, welche
die Devise trügt: „per
bon amore" oder „por
so amor". Im GrOnen-
bergschen Wappenbucfa
nmschliesst die Ordens-
kette den Schild des
KSnigs von Arragon (f^g.
fiOc), Grilnenberg selbst
war Mitglied des Ordens und hat die Vase (Fig. :'>!) h) mit dem Anhänger znr
Hechten seines Wappens gemalt*.
Weitere Beispiele finden sich auf dem Grabdenkmal des Bitters Bemhai*d
(iradner in der Kirche zu Egiisau" (Fig. öHa), den Glasgemälden des Konrad (?)
von Scliarnachthal in der Kirche zu Hilterfingen (Fig, GO a) und der Herren
Ludwig, Wilhelm und Nikiaus von Diesbach (Fig. ä9 c).
Fii;:. i^ Abzeichen (lex Arra^oniiicbeii Kaniirnordenii.
Fiir. CA) 11, b.
Der Anhänger mit dem Greifen kommt an einem mit Rosen verzierten
Ordensbande vor, zwischen den Wappen der Muffel und Löffelholz auf einem
(Ilasgemälde in der St. Lorenzkirche zu Nürnberg (Fig. i!l a) und auf einer
Stifterscheiiie ebenda (Fig. (!] b). Die andern Zeichen sind die Orden der bl, Ka-
tharina, des .Schiipiiens, des Scliwertes von Cypern und es ist dalier wahrschein-
lich, dass wenigstens die .Anhänger das Abzeichen des Kaiinenordens darstellen.
■ Srbulz, Ahvin, TM, II, Fii;. 'm7.
' Striilil, H.Tiil.iis.'b.T Atlan. Tafel XXX, ToKt.
'Zürcher TnsrbeuliUtL. 19><\.
In Deutschland wurde der Orden von Kaiser Friedrich III. als Mässig-
keitsorden begrtlndet, mit der Devise: „Halt Mass!"
Ordo deUtt Squanui oder Orden von der Schuppe. Der Stifter ist
König Joliann II. von Kastilien; als Jahr der Gründung werden 1417 nnd 14i'0
Orden von iler Scliuppe.
genannt. Das Abzeichen hesteht aus einem Kranz von silbernen [-"ischschuppen
oder aus einem mit Fischschuppen besetzten GUilel, wie auf der Diesbachschen
Glasscheibe zu Worb (Fig. (;2).
Die Ritte rgesell-
scbaft de las Granadas
hat als Abzeichen eine ge-
öffnete Granate mit der Auf-
schrift : „Agro dulce". Die
Kette aus Zweigen des Granat-
stranches umgibt im Grltnen-
bergschen Wappenbuch den
Schild des Königs von His-
panien (Fig. 63).
Der Schwertorden
von Cypern, Orden des
Stillschweigens oder des
Degens entstand unter dem Hause Lusignan zur Bekämpfung der Mohamme-
daner im Jahre ll'Jij. Guj' von Lusignan, König von Cypern, gilt als der Be-
gründer. Das Abzeichen besteht aus einem Schwert, das von eiDem Band«
Fiff. «:). Ordeiwkettc <\<-*
G4 —
S-fSrmi? umscblaneen iüt ond die Derise trft^
.[•our loyaulte mainlcnir-. Ks wurde an einein
Kande um den Hal^ ^eiraeen. anf dem ab-
wechselnd S*-liiverter und Rosen befestig'! iraren
^ . oder an weiss seirlener. mit Liebesknoten ver-
zierter Srlinur. Hie erstgenannte Kette (Fip- •'»'•"'
ist nur dem Graiislein des Friedrioli von Holieo-
berir zu Lilii-nfeld abeebildet, die zweite auf
dem lilasgeniäMe der Sctiarnacbtfaal in Hilter-
finsen: die dritte Kette zei^t die Savoyschen
Liebesknoten, weü Louis de Geneve. mit Anna,
der Tot-Iiter des Königs Janus von Gypern ver-
** mälilt. das Könitrreii-li an Savoyen brachte. Das
Fl;:. 14 A|./.-h li. n .1. « >.hw.rt- ^-pjjise Medaillon wifft das Schwert in blauem
Felile. I'ie Hiiclisiaben bedienten: .Securitas
Reirni', Es sei liier siiion darauf liin^rewiesen. dass die Keile des Scbwertordens)
oft mit ileni SS-Koller verweiliselt wird '. I»eni Peter Rot von Basel, der in Cviiern
landete, aber niclil zuui Könis: gelanseu knniite. uunle der Orden narh Venedig
iiai,liL'e-.;hi.kt. Im .Tuliie U-'." eiliirheii I.u.iwi!: von l'ie>l.a.]i und Hans Bem-
liiirl vvii K;i;:i^<-ii iie "i''.'^ii>k>tte. ->nie /wii weitete Kxeiiii'laie ("Qr die in
der Haicii^ia-li /urii ■ki.'eMii-'ein-:. -i-f-kniLkcn Reise:.-e:;t!.rrei; Niklaus von
Sitiaiua-litli.ll und Tliliriii:: voii M.i'Mkiiii. Feii.-r erliielieii .äeii "riien: Bernhard
i_irailiier von ZUTi.li, Wilijcliu uiid Niklaii^ voi: l'iesiM. !i \ou Kt-rn.
Fig. (Hl. Orili-n <les Gurtlicr oder des SS-Koller.
Der Orden des SS-Kollers oder Gartlier' gehört zu den ältesten
Ritterorden Englands. Die Auslegung des S hängt mit der Gründung des Ordens
zusammen und lässt folgende zwei Varianten zu: „Souverayue", nach der Devise
Heinrichs IV. als Earl of Derby oder Senechallus, mit Beziehung auf John of
Gaunt, aus dem Hause Lancaster, der Seneschal oder High Steward of England
war. Er verlieh seinem Neffen Richard II. eine SS-Kette und starb 1399. Unter
den Königen Heinrich IV., V. und VI. war
die Kette das Zeichen der grossen Lancaster-
scben Partei. Die Statuten bestimmten, dass
die Söhne der Könige, der Herzoge, der Earls,
der Barone und Baneretts die Kette stets
tragen durften, die Ritter und Edelknechte
dagegen nur in des Königs Gegenwart.
Die Kette wurde auch Fremden ver
liehen, so z. B. dem schweizerischen Reisenden
Konrad von ScLarnachtlial, als er im Jahre
1446 an den Hof Heinrichs IV. kam.
Ursprünglich bestand die Kette aus
einem Riemen, auf welchen die Buchstaben
aus Kupfer oder edlem Metall aufgenäht waren,
später wurden die Buchstaben durch Ketten
verbunden, wie auf der Schamachthalsche»
Scheibe zu Hilterfingen (P'is- IH). Im Wappen-
bach des Konrad von Grünenberg hat das
Ordensband reich verzierte Schnallen an den
Enden, mit Schellen behängen und den typi-
schen Dreipass (Fig. Wa). Varianten zeigen
das Collier des .Sir John Cressy von 1444 '
(Fig. (Wbi, die Kette des Sir Richard Suiheld
1501, abwechselnd mit S und Rosen (Fig. GH;,
das Ordensband auf der Glasscheibe der
. Kette des S!:l-Kollers
(HiltiTtingeii)-
iroi.
■ Arubf'oloij'iul .louinul XXXIX, p :ilH
AreklT dir HcralJik. Heft : :i. im^
Piesbach zu Worb (Fig. 6G c) ond die Kette der Jane Enigthley von 1537.
ÜDter Heinrieb VIII. erscbeinen die Rosen an Stelle der Schnallen. Bei der
Herstellung wurde ein grosser Loxus getrieben. Die Kette des Sir Nicfaolas
Vanx, die er zur Hocbzeit des Priniien Arthur im Jahre 1501 anfertigen liess, wog
f*00 ponnd of nobles. Die SS-Kette wird heute noch in England offiziell getragen.
Orden der Verkündigung, des Liebes-
knotens oderSaroyscher Annuntiateuorden.
Amadens VI. von Saroyen, der grflne Graf, stiftete
einen Ritterorden am Tage des hl. Slaariziiu 13Ö5.
Die Kette bestand aas weissen und roten Bösen,
durch Liebesknoten aus seidenen Schnüren verbanden,
in denen die Buchstaben F. E. R. T. in abwechselnd rot
und weisser Farbe eingeflochten sind. Hit Bezag auf
einen galanten Sieg des Stifters sollen sie die Anfangs-
buchstaben der Worte „Frappez, Entrez, Bonipez
Tont" bedeuten. Als .Anhänger wurde ein orales
Medaillon, mit Bild des hl. Moritz zu Pferd, getragen.
Herzog Amadens VII. emenerte den Orden, gab ihm
als Anhänger ein Medaillon mit der Darstellung der
Verklindigrung, von Liebesknoten eingefasst und wahr-
scheinlich erst jetzt die Devise .Amadeus des Grossen:
„Fortitudo ejus Rbodum tennit".
Fiir. t».
t^aToyiwher AonnDliati'ii
ifirün'-ubiTL't-
Fii'. 70. Ordensktttci
lion AuDnutiültDordenK.
- 67 -
Im Wappenbuche Grünenbergs fehlt die Verkündigung im Anliänger (Fig. 69),
ebenso auf einem Glasgemälde im Hauptschiff des Münsters zu Bern mit dem
Wappen der Grafen von Challans (Fig. 70 a). Eine prächtige Ordenskette ist auf
dem Vertrage Savoyens mit den Eidgenössischen Orten von 1586 abgebildet '.
In spätei-er Zeit wurden die Abzeichen, Rosen und Liebesknoten, abwechselnd
auf ein Band genäht ; so trug Herzog Karl Emanuel den Orden (Fig. 70 b u. c).
Verwandt mit dem Aniiunziatenorden scheint das Abzeichen zu sein, das
Jacques de Savoie, Graf von Romont, um seinen Schild gehängt hat (Tafel VII) *.
Ein gezackter Kragen an schwarzem Bande mit einem Netz und den abwechselnd
weiss und roten gotischen Minuskeln i und e besetzt, als Anhänger eiu weisses
Pferd mit goldenen Flügeln aus einer Wolke. Die Buchstaben könnten sich auf
die Devise Karls des Kühnen beziehen „Je Tai empris", in dessen Dienst der
Graf die Reiterei in der Schlacht bei Murten angeführt bat. Jacques de Savoie
wurde 1478 Ritter des goldenen Vliesses. (FortBetmne folgt).
(Quelques armoiries tessinoises.
Piir Ä. Lirnhnril-Rivu.
Les quelques ecuasons qui suivent ont et^ copiös dans l'Äglise de Ba-
vecchia, riant village sitiie aux portes de BeUinzone. lIs s'y trouvent graves
sur des pierres tombales.
Les ^cussons marqu^s par les o" 71 et 72 sont aux armes des Rnsconi,
ancienne famille de dynastes originaire de Cöme, qu'elle cut en fief de m^me
que successivement les comtes de Lugano, .\rona et Locaimo et dont une brauche
^7.
iv IttOO. A, Tiifel IX.
ili'ä itililuissi's iu ilcr jifTontlichcD KuustBamuiIiing EU Bitel.
— K8 -
airtaellement encore florissante s etaUit a BellinzoDe dans la previere noitie du
XIV« «€cle. Le n'' 71. dnB relief d'enTiron 3 cnu est scolpte dass denx pieces
de marbre reliee» ensemble par la ligne qoi separe le cbef do reste de Teco et
neiaire 73 sur ^icm. Saaf ane petite brisore a sa pointe, U est en excellent
etat de coDsenration. Cette piece n'est pas sans interet. l'aigle et le Ikm repre^
«entant deax iton» specimens de style beraldiqoe Italien.
La genealoeie en po<s>eAsion de la famille et pobliee par le marquis Al-
f^ert Bas^oni de Bologne dans «on magnifiqae ooTrage snr les Bnsca (Menorie
storicbe del Casato Rasca ossia Bnsconi bien qae fort incomplete. notamment
en ce qoi conceme les dates, noQs pennet d etablir en sonvenir de qoi se monn-
ment a ete place. Les initiales A B et la date 1572 ne peoTent qoe design»
Antonio oo Giovann' Antonio. « govematore » de Bellinzone. et pere de Andrea
qoi d apres la mime soarce fat cree Chevalier par le pontife Pie V en 15S7.
Le n'^ 72. de 1584. est endommage dans sa partie soperienre et ne porte
plas aocnne trace de l'aigle. Grare grossierement snr pierre ordinaire, U ne
presente aacon interet au point de me beraldiqoe.
Les Bnsca oa Bosconi portent d'argent coope: an l«r an lion passant de
gnenles accompagne de G tiercefenilles ( fronde di msco) de sinople. 3 ä dextre.
3 ä senextre: au 2^^ a 3 bandes de gnenles, an cbef de Tempire. Le cimier est
on griffon de sable coope de goeoles, lampasse de ce demier, beqne, membre et
cooronn^ d'or tenant dans la dextre one tiercefeoille de sinople, dans la senextre
an mban d'argent Charge de la devise: «Nil difficile volenti».
C*est ainsi qoe le marqois A. Bosconi blasonne leurs armes.
L'teosson n<^ 71 devie de cette description en ce qoi conceme les tierce-
fenilles qoi sont ici des figores ressemblant ä des «taos» figores qoi d apres
r^eovre precitee, etaient en osage avant 1579. Ce ne serait qoä partir de cette
date qoe le trefle aorait pris la place de ces T poor la ceder a son tonr vers
le commencement du XYII*^ siecle aox rameaox de «rosco> (arboste ä feniUes
allongees semblables k celles du mnscadier et dont je n*ai troov^ 1 eqoivalent
franc^ais dans aocon des dictionnaires a ma disposition). En ootre dans le
2»« champ noos avons: band£ d'argent et de goeoles. Des erreors de ce genre
sont freqoentes, i voir le n* 72».
Le n« 73 est aox armes de la famille Cosa, one
des plos anciennes de Bellinzone. La pierre, en assez
bon etat, porte Tinscription - AB OBIGINF HNS —
^^: ^"^^nX. OMNIUM CUSAEIM - COMODO - 1583. En 1562
'^ vivait le notaire Gerolamo, il se peut qn*elle recouvre
ses restes.
Le n") 74 figure ici pour sa date: 1522, qoi poona
au besoin ser\ir de docunient. L'ecusson est tres use; la
traverse et Tanimal du haut sont toutei'ois encore reconnais-
sables. La partition inferieure revele au toucher une bosse
qui doit avoir ete un animal semblable ä Tautre, dont
^fs- "i-^- la queue touifue ne peut laisser de doute. II s'agit vrai-
Ti.?,2.
semblablement d'un ^cureuil et nous auiions ainsi
les armoiries Ousa, ce que semlile conßrmer
rinscription.
Les Cusa porteiit d'argeiit au bäton de
sable accorapagtie de 2 äcureuils du mSme
afFrontcs et passaiits, au clief d'or cliarge dune
aigle de sable. Ciinier: im ecureuil issant de
sable rongeaiit iiiic pomnie au iiaturel qu'it ticnt
daiis ses pattes. 'Cusetta» sigiiifie eri dialecte
lombafd ^curenil et fait par cons^quent des
armoiries parlaiites daiis cet äcusson.
Les äcussons Tö et 76, tous deux gravis
en creux, niontrant l'aigle en relief, sont tr^s
bien consen'^s. Une inscription quclconque fait .
compl^tement d^faut pour le premier, l'autre
porte la date 1*>97. Je ne crois pas errer en .
adniettaiit que les deux pieces »ont aux armes
Mag:oria, famille origiiiaire de Locarno oü eile
faisait partie de r>Accademia dei Nobili> et
dont nous trouvon» une branche Stabile ä Pellinzone d^jä en 1460 (BoUettino
storico I8S)5, page 8). En 164'.» vivait Jo. Stephan! Magona et vers ta fln du
XVII« siecle Tranquillo Magoria.
Q.O .'^.li.niT?!-...
fitr- 74.
lig. 77.
Les armes Magoriii sont: dargent iiarli de gnenlcs ä l'aigle ä deux tetes
de Tun A l'autre.
Le ii" 77 lepiusenle les aniioiiies des Molo, autre vieiile famille patri-
cienne de notre ville et porte l'iiisi riplion H !'":''.' RONMS MOLLVS . . etc. f iö'il.
I) se rapporte vraisemlilalilenient au Cerolamo dösigiiö avec ses freres Ales-
aandro (qui deviut eveque de Minoiicai Giov. Battista, D"" fisico, Giov. Pietro
et Giov. Antonio oomme lii-ritiers danw le teslament que flt le lOnovemhre l;')fi'2
lenr p«re Bemardino, lils du cölt-bre Giovanni, ctiantx'lici' des ducs de Milan.
- 70 -
Voici en qaels termes le Boll. storico de 1892 blasonne les armes Molo:
«Ecusson de gaeules an chätean ä deax toars au natarel. ma^onne, oarert et
ajonre de sable sortant dune mer au naturel. accoste ä dextre d'un mole d'ar-
gent s'avanrant dans la mer en angle obtns et ä senextre dun bäkan an na-
turel ä un seul arbre, arbre accoste ä senextre dun komme debont dans la
barque, vetu d'azur, ä la Champagne de gueules cbargee dune fasce nebulee
d'argent. * — Vous voyez que cette description secarte passablement de
notre dessin.
Eiu Aktenstück über die Titulaturen im alten Bern.
Am .hohen Donnerstag'^ • Donnerstag vor Ostern 1655 wurde dem Grossen
Rate von Bern ein sog. •patriotischer- Anzug über .Standesmängel"^, der 30
Punkte umfasste. eingereicht. Eine Kommission hatte darüber ihr Gutachten
abzufassen, das nachträglich in Betreff des \^. Punktes noch zu erweitem war,
gemäss folgendem Auftrage vom 1». Mai Itof) a. St."!: .weilen ouch über den
18. Punkten anzogen worden, dass die nüwe Vermehrung der titlen etlicher
Ambtlüten und geschlechtem bei anderen nit tür gut aufgenommen werde,
sollind sie die alte gewonheit und hergebrachten l»mch für sich nemmen. hm.
Stattschreiber verhören und ihr gutachten fürtragen*. Katsmanual 123. S. 112.)
Die Behandlung dieses Gutachtens' erfolgte am 1.\ Mai, wobei es zu
.Empfindlichkeiten*^, d. h. kränkenden Äu.sserungen kam. die obrigkeitlich auf-
gehoben werden mus>ten. Wir machen noch ilarauf aufmerksam, dass die ge-
nannte Kommission zu Mitgliedern zählte: den Venner Frisching, die Ratsherren
Morlot. Huser und Bücher, lien alt Hofmeister Im HooA*. ilie alt Landvögte
Lerber und Hieronymus von (Traffenrieil und alt Gubeniator Hackbrett, wovon
drei zu «ler aufgestellten 3. und .'>. und zur 4. Klasse der Burger gehörten.
Soviel — die Tugleichheit der Tanzley titlen betrifft, habeml Mb. (meine hoch-
geehrten Herren» die <" ommittieiien bevorderst tlen Hm. Statt Schreiber an-
befolehner massen darüber vernommen und !»efragt. wohar die Vermehrung der
titlen entsprangen seyer Der hat nun zu antwort geben, weil auf fürweisung
etlicher Gschlechter alter adenlichen Herkommens das Wort edel sich nach und
nach in vil gschleclit anirefangen extendieren, habind etliche Herren von den
uralten Gschlerhtern >ich desselben formalisit-rt und vei meint, es sölte zwischen
den edlen Patrirüs und anderen, die nicht so ho«h uuil alten herkommens, etwas
l'ndersclieids irrmacht werden. Daraur nun seve erfoliret und theils schon under
•ien Herreu seinf-n Voifalnen sondeili.ii un<icr Hin. Stattschreiber Roht s.
Kodt sei. practicieit wonlen. ila>s man die Itiii^'i'ili.heii «^schlechter gleichsam
in vier clas^en al»geilitrilt. da in die er>te clas>. wie er sie geschriftlich ein-
creben. ersetzt worden:
E- i^t in riii- r A^-.i.rift iih ti. Li.nri -i- > Kv:.vi.-;it-.;i.. !.iv> in. M.i.4is.tr^ liiv Bi-ru enthalten.
— 71 —
die Edlen von Erlach, von Watenweil, von Diesbach, von Mülinen,
von Bonstetten, von Lauternaw.
In die andere:
Manuel, Steiger, Lombach, Nägelin, Mey, Tscharner, Muralt, Graviset.
In die dritte:
von Grafenried, Tillier, Dachseihof er, von Büren, von Römei-tal,
Frisching, Willading, Zehender, Stürler, Kilchberger, Thorraan,
Wurstenberger, Morlot.
Und in die vierte: alle übrige bürgerliche alt und newe Gschlechter.
Die aus der ersten Class nun habind sie zum Underscheid deren aus der
anderen woledle, die aus der anderen nur einfaltig edle, und die aus der
dritten veste geheissen. Gegen denen aus der vierten aber den gemeinen
Titel braucht, nämlich unseren lieben und getrewen Burger etc.
Und weil aber er bey diser Ungleichheit der Titlen von Zeit zu Zeit
etwas semulation gespürt, were sein höchster Wunsch, dass er dis orts einzilet
und ihme ein ordenliche regel, wie der ein und ander tituliert werden solle,
vorgeschriben wurde. Wie dann der HeiT Stattschreiber es alles selbs mund-
lich mit mehrerem auf Begehren wird zeerleuteren wüssen.
Nachdem nun M. h. die C(ommittierten) sölichen bericht und beygesetztes
Begehren angehört und die Sach reiflich und wol erwogen, haben<l sie befunden,
dass zwar die in dem Rath den Vorsitz habenden 6 Geschlechter als
von Erlach, v. Diesbach, v. Waten weil, v. Lauternaw, v. Mülinen,
V. Bonstetten,
bey ihrer Praeeminentz und alten adenlichen Titel verbleiben, alle übrigen
bürgerlich^ Gschlechter aber (wiewol etliche auch Adelsbriefen aufzulegen haben
möchtend und deswegen derselben halben etwas Underscheids zu machen were),
pari passu (gleichen Schrittes) daher gehen und kein Underscheid zwischen ihnen
gemacht, sonders den einen und andern aus der Cantzley kein anderer Titel
geben werden solle, weder wie er als obauzognen den viertclässischen geben
worden. Dardurch (verhoifend Mh. die Committierten) werde allerhand aemulation
Unwillen und Verweisen vorgebauen und die rechte brüderliche Vertraulichkeit
under der allgemeinen Burgerschaft wider gepflanzet und fomentiert werden.
So wurde hiemit auch dem 18. under den new-eingebnen 30 Burgerspnncten,
der under Regimentsgschlechtern keinen Underscheid leiden will, gnugbeschehen.
Und weil euch äussert der Cantzley die Schreiber zu Statt und Land
fürnemlich der Twingherren im Titulieren, sowol in allerhand Contracten und
Urkunden als auch in ilissiven und anderen Schriften bisher nicht wenig ex-
cediert, da ihren etlich, die doch niclit under den 6 anzognen Gschlechtern be-
griffen, ihnen den Titul hoch- und wolgeboren geben lassen, wird gut sein ge-
achtet, dass auch dieselbigen einzilet und ihnen verbotten werde niemanden
äussert den obigen (> Gschlechtern edel zutitulieren und von übrigen Gschlech-
tern nur die Twingherren vest, Amptslüt aber und andere fürneme Burger
Ehrenvest etc. zu heissen, damit nit endlich ein Oberkeit den gmeinen Burgeren
hoher und ansehenliclier Titlen halber cedieren müsse.
- 72 —
Die Kanzlei vermehite die Zahl der in der o Klasse ireoannten NameH
in der Fol^e noch um einiire wenige, wie einen Zweig der WytteDbaeh. einen
solchen der Sinner und die Lentulus. Weitere Änderungen worden im sog.
Diplomatengeschäft. d. ii. in der Untersuchung der fremden Adelsbriefe, 1731
verboten. 1744 befahl jedoch der Grosse Rat. in Akten, die ins Aasland gingen,
dem Namen aller Bürger das Adjektiv .edel* oder ^noble"^ beizufügen, und 1761
wurde die Anwendung des Attributs .wohk*delgel>oren'^ bei allen Benibargem
beschlossen. 1783 endlich erlaubte der Grosse Kat den Gebrauch der Präpo-
sition „von". H. T.
Les eaehets de Farel.
Xous avons .^ignale dernierement le premier volunie de Tivuvre magistrale
de M. le Prof. E. Doumerprue: Jean Calriu. Lrs Immmes et les r/ioses de soti
Temps, et eu avons extrait quelques notes relatives aux cachets de Calvin. Le
second volume ne cede en rien au premier soit par la profonde erudition du
texte .soit par la richesse de rillustration '.
Nous y signalons les quelques notes que M. Doumergue consacre aox ca-
chets de Farel et que nous nous permettons de reproduire en partie ici avec
les deux cliches qui les accompagnent. Nous y voyons figurer lepte de la Parole
de Dieu entouree de flammes avec la devise du rt'fonnateur en exergue : « Que
veux-je, sinon quelle flamboie!»
M. Dounierjrue dit que suivant les renseignements que lui a foumis M. le
Prof. Philippe Godet ä Neuchatel, le sceau de Farel se retr