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Full text of "Archivum heraldicum"

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ARCHIVES HERALDIQUES 



SUISSES 



für MMit. 



Organe de la ^oci6tö 0uisse d'JJCeraldique 



1897 



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NEUCHATEL 

IMPRIMERIE HOSSIER & GHISEL 



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STAdCr 



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ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 

Scl|weizßr. ^\rcI[iY für If eraläiß 

PrGANE de LA SoCI6t6 SuISSE o'HfeRALDlQiJE 



Parai^^ant trirpe^trielleipent 



1897 



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s*adrcsser a 



Rcdaktioris und Aboiinementü:- Aiig[clegenhetten 

besorgt 



M. JEAN QUELLET, Bödacteur, NEUOHATEL. 



SomniAlre ( . . 

iBliAlt \ Die Siegel der Luzemerischcn Landschaft, von Th. von Liebenau. — Zwei Saxische Grabsteine, 

von J.-R. Rahn. — Nobiliaire du Pays de Xeuchdtel. - Das Künstlen^'appen in der Schweiz, von Josef Zcmp. 

— (^)ualre Exlibris de Martin Martini, par Jean (Jrcllet. - Die Siegel des Kanzleramtes in Chur, von F. Jecklin. 

— Armes de Guillaume de la Baume, par Max de Diesbach. — 1 Jet räch tungen über die Heraldik in der Archi- 
tektur, von Paul (ranz. — A ])ropos des Annoiries d*Avenohes, par J. Mayor. — Glasgemälde von Einigen, von 
W.-F. von Mulinen. - - Familles de Montbovon. — Eine Weihinschrift, mit Wappen von 1480, von E.-A. StCc^cl- 
berg. — Chronique de la Societe Suisse d'HeralirKjue. — Necrologic. 



Die Siegel der Luzernerischen Landschaft. 

Mit zwei Sieteelt-ateln. 
Von Dr Tu. VON LiEHKNAl'. 

Wenn in der Schweiz das grössere Publikum, ja selbst die kleine Zahl ernster 
Forscher, den Arbeiten der Hcraldiker und Sfragistiker bis anhin so äusserst geringe 
A'ifmcrksamkeit schenkte, so geschah dies wohl meist mit Rücksicht auf die Zwecke, 
n-elchc diese Gelehrten verfolgten. Die Einen Hessen sich mehr durch persönliche als 
sachliche Zwecke leiten ; die Heraldik und Sfragistik interessierte sie nur insoweit, als 
selbe 7s\x ihrer Familie und deren Verzweigung in irgend einem Zusammenhange stand. 
Bei anderen leuchtete die Tendenz hervor, die Heraldik und Sfragistik der Dekorations- 
malerei dienstbar zu machen, beziehungsweise praktisch zu verwenden. Kine sehr ehren- 
werte Gruppe verfolgte allerdings höhere Ziele, wissenschaftliche Zwecke. Sie sammelte 
und reproducierte Siegel und Wappen, welche durch hohes Alter, kunstgeschichtlichen 
Wert oder als Symbole von Personen, Stiften, Städten und Corporationen, die tief in 
das Leben des Heimatlandes eingriffen, ein gewisses Interesse beanspruchen. In neuerer 
Zeit kamen auch die bürgerlichen und ziinftischea Wappen zu Khren. An wirklich 
bedeutungsvollen, sehr verdienstlichen Publikationen ist kein Mangel, sofern haupt- 
sächlich das heraldische Gebiet berücksichtigt wird. Weniger hcr\'orragend sind die 



— 2 - 

Leistungen der Schweizer auf dem Felde der Sfragistik, obwohl auch hier trefilichc 
Vorarbeiten und einige mustergültige Publikationen für die Zeit des Mittelalters 
vorliegen. 

Allein selbst die in vielfacher Beziehung verdienstliche Sammlung der Städte- und 
Landessicgel der Schweiz in den Mitteilungen der antiquarischen Gesellschaft von 
Zürich konnte nicht befriedigen, da sie zu lückenhaft war und nicht einmal die Siegel 
der Gerichte, geschweige denn jene der kleinem Ämter und Twinge berücksichtigte. 
Diese aber rcpräsentiren ja doch die breiteste Klasse der Bevölkerung. Mit den Siegeln 
jener Gemeinden, die erst nach dem Schlüsse des Mittelalters auftauchen, glaubte man 
sich gar nicht befassen zu müssen, wie ja auch sonderbarer Weise die meisten Urkun- 
denbücher der Schweiz das Jahr 1 500 nicht überschreiten, ja kaum erreichen, während 
die Schweiz ihren politischen Höhepunkt doch erst mit der Epoche erreicht, wo sie als 
Schiedsrichterin im Kampfe um das europäische Gleichgewicht auftritt Der Rückschlag 
dieser Bewegung auf die Schweiz blieb nicht aus und wirkte zeitweise in mehreren Vor- 
orten der Eidgenossenschaft so entschieden und nachhaltig ein, dass gerade diese 
neue Acra mit weit mehr Recht als die Wende der alten und neuen Zeit betrachtet 
werden könnte. 

Ein Hauptfehler bei den Forschungen auf dem Gebiete der Heraldik und Sfrag^- 
tik in der Schweiz bestand sodann auch darin, dass man diese beiden Hülfswissen- 
schaften der Geschichte rein nur an und für sich, statt in beständiger Verbindung mit 
der politischen und Rechtsgeschichte betrieb. So wurde und blieb die Heraldik und 
Sfragistik unfruchtbar, weil sie für die Geschichte scheinbar keine Resultate zu Tage 
förderte ; man betrachtete sie gewissermassen als eine Spielerei und räumte ihr nur ein 
bescheidenes Plätzchen unter den unnützen Künsten und Wissenschaften ein. 

Bei diesem abfälligen Urteile wirkten allerdings auch die Gebrechen mit, welche 
aus der Zeit der frühern Heraldiker sich vererbt haben : ein gewisser Mangel an Kritik. 
Die Wappen fremder Familien werden von unsern alten Hcraldikern mit denen der 
gleichnamigen Schweizer-Geschlechter verwechselt; Wappen von Familien werden mit 
solchen von Burgen und Orten verwechselt, so z. B. von den beiden Cysat von Luzem, 
von Wegmann, u. a. 

Wie nützlich aber die Sfragistik für die politische und Rechtsgeschichte sein kann, 
ersehen wir z. B. aus den Resultaten einer Studie über die Gemeinde- und Gerichts- 
siegel von Luzern. 

Ziemlich allgemein ist die Ansicht verbreitet, der schweizerische Bauernkrieg von 
1653 habe der Gemeinde- Autonomie den Todesstoss versetzt ; seit dieser Epoche, ver- 
sichert man, habe das Landvolk der immer weiter sich ausdehnenden Macht der Landvögte 
geduldig weichend ein Schlummerleben geführt, bis die grosse französische Revolution 
dem Staatsabsolutismus ein jähes Ende bereitete. Man verweist hiebei gelegentlich 
wohl auch darauf, dass einzelne Amter an den Bundesbrief vom Jahre 1653 in Huttwyl 
früher nicht übliche Siegel hängten, wie z. B. die luzernerische Vogtei Rothenburg, und 
dass die siegreichen Städte den besiegten Bauern das Siegelrccht entzogen, wie Basel 

Liestalem. Sind somit die Siegel ~ wie schon der zugerische Siegel- und Panner- 
sit vom Jahre 1404 zeiget — die Signale der Autonomie, so ist es höchst auffällig, 
» man bis anhin die Tatsache rein ignorierte, dass seit 1722 weitaus die meisten 



— 3 — 

luzernerischen Gemeinden und Ämter Siegel führten, und zwar nicht bloss diejenigen, 
die 1653 treu zur Regierungen standen oder seit alter Zeit Siegel und Panner beses- 
sen hatten, wie die Vogtei Wäggis, Habsburg, Merischwand, die Städte Sursee und 
Sempach, das Land Entlebuch, die Gerichte Malters und Horw, sondern auch solche, 
die vor 1653 gar nie ein Siegel gebraucht hatten, wie Büren und Triengen, Wykoo, 
Wolhusen, Ebikon, Knutwyl, etc. 

Dass jene Vogteien, welche vom Rate von Luzern ein Siegel erhalten hatten, 
dasselbe bis 1798 fortführten, ist begreiflich. Allein für die meisten luzernerischen 
Landvogteien liegt vor 1722 gar keine Concession für den Gebrauch eines Siegels vor. 
Vielmehr ist die Tatsache bezeugt, dass nur die Landvögte siegeln und die daherigen 
Taxen beziehen sollen *). Für die Landvogtei Habsburg kennen wir allerdings einen am 
27. September 1653 verliehenen Pannerbrief, laut welchem das Recht erteilt wird, 
im rothen seidenen Panner eine weisse Burg zu fiihren « und daruf ein vergulter Habicht > 
mit der Inschrift : Inconcussae fidei symbolum ! Nun führte aber schon laut Concession 
von Freitag vor Fabian und Sebastian 1595 die Grafschaft dieses Bild im Panner und 
Wappen, niemals aber im Siegel ; neu war nur die Inschrift und die P'arbe des Habichts. 
Dagegen nahm die Gemeinde Meggcn das Pannerbild in ihr Gemeindesiegel auf, 
iügte einen grünen Dreiberg und die erklärende Inschrift hiezu : HSPG M = Habsburg 
Meggen, obwohl nicht Meggen, sondern seit 1653 Root als Hauptort der Landvogtei 
erklärt worden war. Hiezu machen wir noch darauf aufmerksam, dass das Wappefi der 
Landvogtei Habsburg z. B. schon auf den Luzemer-Talern von 15 18, 1553 und 
1603, auf Ämter- und Standesscheiben, wie auf Jesuiten- Prämien und auf Martinis 
Grundriss von 1597 gleich demjenigen der andern luzernerischen Vogteien erscheint, 
wodurch für die spätem Panner wie für die Gemeinde-, Ämter- und Gerichtssiegel die 
Vorlage gegeben war. 

Im Gebiete von Luzern stehen die Gerichts- und Gemeindesiegel im innigsten 
Zusammenhange mit dem Hypothekarwesen, nicht mit dem Feudalwesen, wie man 
glauben sollte. 

Die Amts- und Gemeinde-Gerichte hatten bei Errichtung von Hypotheken die 
Würdigung der Unterpfande vorzunehmen; sie hatten bei Handänderungen, Erbtei- 
lungen, Vogtrechnungen, etc., mitzuwirken ; sie hatten zahlreiche Zeugnisse auszustellen. 
Allein in all diesen Fällen bediente sich seit 1396, resp. 1514 fast nur das Land Entle- 
buch und die Städte Sempach, Sursee zur Beglaubigung statt der Unterschrift eines 
Siegels. In allen andern Ämtern und Vogteien dagegen unterzeichneten oder siegelten 
einzelne Amtsschreiber, Fleckcnschrciber, Untervögte, Weibel oder Gcschwome diese 
Documente. Alle wichtigern Aktenstücke besiegelte der Landvogt, namentlich alle 
Hypothekar-Instrumente. Er bezog hiefiir eine bestimmte Taxe. Als 1653 die Klagen 
über die Siegeltaxen einliefen, beschränkte man mehr und mehr das Sicgelrecht des 
Landvogtes. Das grosse Gültenmandat von 1669 fordert noch die Unterschrift, nicht 
aber das Siegel der Unterpfand- Würdiger *). Da aber viele Geschworne nicht schreiben 
konnten, bedienten sie sich eines Siegels. 

Allein Siegel wie Unterschriften wurden zuweilen gefälscht. Die Siegelfälschung 



^) Segesser, Rechtsgeschichte, II, 232. 
*) Segesser, Rechtsgeschichtc, IV, 93. 



— 4 — 

war um so leichter, weil die Privatsiegel der Geschwornen meistens kunstlose Gebilde 
waren, welche neben den Initialen gemeiniglich nur jene Hausmarken enthielten, mit 
welchen seit alter Zeit die Bauern ihr Vieh und Geräthe zu zeichnen pflegten. 

Anlässlich der Revision des Gültenmandates wurde von einer Grossrats-Commis- 
sion den 30. Mai 1 703 vorgebracht : « Weylen bey Enderung der Weyblen in den 
Ämptern auch die Pütschier geendert werden und solche Pütschier zur Zeit leichtlichen 
können nacher gestochen werden : stellet man Meinen gnädigen Herrn anheim, ob es 
nicht thunlich were, das ein jedes Ampt ein Insigel mit des Ampts-Wappen und 
Patronen machen liesse, wie das dcrmahlen EntUbuch sein eigen Landtsicgcl hat, also 
auch Hon\% etc., welche sobald nicht nachzuahmen werent. 

Die Furcht, dass die Ämter als solche hicdurch zu höherer Bedeutung und 
Selbständigkeit gelangen könnten, mag mit eine Ursache gewesen sein, diese Anregung 
vorläufig fallen zu lassen. Erst etwas später wurde auf veränderter Basis der Anregung 
Folge gegeben. Das Gültenmandat vom 28. Februar 1722 bestimmte in Artikel XI» 
Jedes Gericht soll sein eigenes Pittschaft haben, und sobald selbige verfertiget, die 
Copeyen (Entwürfe zu den Gülten) mit solchem Siegel und nicht mehr von des Unter- 
vogts, W'eibels, Richters, oder Ammanns Siegel besiegelt werden '<. 

Statt der Ämter oder Landvogteien erhielten also die Gerichte Siegelrecht 
Diese fassten aber das Mandat nicht buchstäblich auf, sondern interpretierten es dahin, 
jedem Orte, an welchem abwechselnd eine Gerichtssitzung gehalten werde, jedem alten 
Dinghofe, der altem Gebrauche gemäss, einen Geschworenen in das Gericht zu senden 
habe, stehe das Recht zu, ein eigenes Siegel zu fiihren. So schafften z. B. die zum Ge- 
richt Emmen gehörigen Höfe Rotterswyl und Heredingen Siegel an. 

Einzelne Gemeindgerichte beeilten sich, Siegel anzuschaffen, in welchen bald die 
Wappen des Amtes und seiner Patrone, bald die Wappen der vormaligen Gerichts- 
herm und die Schutzpatrone einzelner Kirchen und Kai>ellen oder auch nur die In- 
signien dieser Heiligen mit mehr oder weniger deutlichen Inschriften angebracht 
wurden. Nur wenige Gemeinden wählten heraldische Bilder. Hiebei ist auffällig, dass 
einzelne grosse Gerichte ganz kleine Siegel führen, kleine Gemeinden oder Höfe hin- 
gegen grosse, oder selbst kleinere und grössere Siegel neben einander. Zweier Siegel 
bedienten sich die kleinen Gemeinden Adligenschwyl und Greppen ; dreier Wäggis. 
Das kleine Geuensee und der winzige Weyler Adelwyl führen gleich der grossen 
Gemeinde Neuenkirch und dem alten, aber kleinen Hofe Schwanden, grosse Siegel. 
Auffällig klein sind dagegen die Siegel der volkreichen Gemeinden Wolhusen, Root, 
Hochdorf, 

Wenn so viele Gemeinden des Kantons Luzern im Siegel den Kirchenpatron 
fiihren, so schon vor dem Mandate von 1720 Kriens und Horw, etc, so rührt dies da- 
her, dass die Geistlichen in alter Zeit wo sie als Gerichtschreiber zu funktionieren 
hatten, und namens der Gemeinde siegelten, in ihrem Siegel gewöhnlich den Kirchen- 
patron anbringen Hessen. Mit Rücksicht auf diese Patronen der Gaukirchen hiess die 
Vogtei Willisau auch das Petersamt, Münster das St. Michaels- oder Chel-Amt, Knut- 
wyl das Stephansamt. 

Auftällig ist dagegen die Wahrnehmung, dass z. B. im Siegel der Gemeinde Root 

*J Staatsprotokoll i» 52. 



— s — 

jene Hausmarke fehlt, die einst laut Urkunde von 145S auf jene 60 Brode gedrfickt 
wurde, welche aus den Zehntfriichten vom Stift Zo6ngen und seinem Rechtsnachfolger 
gebacken und auf die freien und fallpflichtigen Höfe in Root verteilt werden mitssten 
und eljenso aufTaltig ist die andere Wahrnehmung, dass auch nicht einer der Keller- und 
Meyerhöfe- des Stiftes Luzem ein Symbol im Wappen führt, welches den Zusammen- 
hang mit dem St Leodcgarstifte verrät, während in der Ostschweiz der Bär oder 
Steinbock so oft an den uralten Verband mit St, Gallen oder Chur erinnert. 

In manchen Gerichten hingegen, namentlich im Amt Willisau und Ruswyl machte 
sich eine entschiedene Opposition gegen^das Mandat von 1722 geltend, indem man 
nach alter Vätersitte die Gültentwürfe nur unterzeichnete und mit Privatsiegeln der 
primitivsten Art noch bis 1737 versah. Im Amte W'illisau waren bis 1730 nur in Buchs 
und Scholz Gemeindesiegel vorhanden. Im Amte Ruswyl scheinen sogar vor 179S 
weder Gerichts- noch Gemeindesiegel eingeführt worden zu sein. In Dietwyl unter- 
zeichnete noch 1737 die Gültconcepte der Schullchrcr. 

Hatte der Rat Gerichtssiegei gewünscht, so entstanden neben denselben auch 
Amts- und Gemeindesiegel, 

Um nicht längst bekannte und durch Herrn E, Schulthess trefTlich abgebildete 
Siegel nochmals besprechen zu müssen'), nehmen wir von der Aufzählung und Beschrei- 
bung der Stadtsiegel von Luzem Umgang, zumal die bis anhin nicht publicierten 
Siegel des XVII. und XVIII, Jahrhunderts nur geringen Kunstwerth besitzen und meist 
den bekannten Typus zeigen. 

W^ir betrachten in der Folge die einzelnen Siegel der Landschaft Luzcnis in der 
historischen Gliederung, die in der luzemerischen Geschichte bis 1798 eingeführt war. 

Demnach beginnen wir I. mit der Laväi^oglei Wtilisau : 

Das freie Amt Willisau führte in den Jahren 1400-1430 ein eigenes Rundsiegel, 
welches den wachsenden roten Löwen im goldnen Felde zeigt Um dieses in einem 
Spitzschilde stehende Wappenbild zieht sich die Inschrift: S . VNIVERSIT . LIBRI. 
0FF1CITE.de. WILLISOW. Nach der Erwerbung des freien Amtes und der damit 
vereinigten Grafschaft Willisau durch die Stsidt Luzern verlor das freie Amt bald das 
Siegelrecht ; der Grafscliaft blieb dagegen noch das Pannerrecht. 




Im Lager zu Alexandna erteilte Cardinal Matthäus Schinner am 24. Juli 1512 der 
Gra^haft Willisau {Comitatus Wildensau) auf Bitte des Landvogtes Melchior zur 

*) la Benig asf das älteste schildförmige Siegel mit dem Sparren verweise ich auf dos sehr ähnliche !iiegcl, 
-«Idiet die Imchrift trügt : S . FRIDERICI . SCVLT . I . SCAFHV (Schaffhauscnl. 



— t — 



«^tjen rVir die dem Papste geleistete Hiire c^as Rechr. jber dem L^wen das 
Cirsri und (^v^ päpstlichen Schllssel im Panner rj f-hren. Von diesem Panaerbriefe 
machri das Amt aber erst 1509 mir Bewillipin^ des Rates von Luxem Gebrauch. 
\»\ ie ras Amt Entlebuch erhielt auch cSe Land v-v^tei Wiilisau nach dem sog. Z^riebclen- 
kriet^e wieder ihre verlorenen Rechte. Seither aih-nen die Landv-jgtei und ^vc Stadt 
wieder ihr Siegelrecht in Aaspmch- Zuerst begegnet uns 15 14 das gemeinsam-, bereits 
bei Schultheis abgebildete SiegeL welches St. Petrus, den Amtspatroo. auf d.tni Sessel 
sitien'i. mt dem HimmelsschLissei -arstellt : ru seinen F'jssen ist im Spitzschiide der 
L.: we angebracht. D:e Iiischrirt dieses Siegels lautit : 4" COMTATUS •& ET ^ 
<>PIDr * WILLISOW *. 

Noch 1730 \*-urio das Siegel benutit. Die Beha-ptung. dass ein ahnliches Sic<yel 
existirte, das durch seine In schritt als blosses Stadtsiegtl be:eichnet wurde, indem die 
Ihschrirt durch Ausl^issung der Worte COMTATL'S ET verändert wurde, ist unrichtig. 
Es k:mnien allerdings verschiedene .\bdr cke vor. in denen die Inschritt undeutlich 
ist. Dagegen i<t richtig, dass 1604 der Ka: voc Luzem der Stadt Wllüsau ein eigenes 
Siegel be-ailligte und noch icc." ver-rrinete. iass iss geme:nsan:e Siege! für Gratschalt 
imii Stadt beim Schultheissen liegen solL 

Bali nach 1722 wurde das kleine Saitsiegel von Wlilisau eingeführt, das nur den 
Li:-wen im golienen Felde 'eigt. -'^"ischen dessen Franken der Bcchstabc \V steht. 

Im Siegel des Priesterkapitels Wlllisaa sehen wir Madonna iwiscben Petrus und 
Paulus. 

I>le Gemeinde .-(-IvrjÄ^r.* im Amte Wlilisau fuhrt im kunstlos gearbeiteten 
Siegel das Bild ihres Kapellenpatrons B^^isius im bisch« .^ichen Ornate, in der Linken 
den BLschotssraK in der Rechtc-n iwei Kerren haltend. Darüber die Initiaien .\ \V. 
Fig. I . 

Der Twirg Al:b^rf% lefgt in seinem Siegel auf weissem Felde im Schildestuss 
den grJnv^n Dreiberg — eine .\r.spiclung auf das gr-ienbergische Bes^rum \si der 
Gemeinde — mit einem in ein K.eebiatt a'.£>Liufenien Stvirren. FV. 2 . 

D:e Gemeinde A1tis»^\''€% wählte als Siegelbüd das Wippen ihrer Herrschaft, im 
senkrecht gespaltenen Schilde heraldisch rechts das schwarre Zelt im goldenen Felde 
Spitzenschr.irt links zwischen jwei Sternen ein La»n-sches .\. Rg. 5 . 

Die neuen Pfarrsiegel von c, iScv'» vtigegvn leijen nur das schwarre Zelt, das 
eine viinber dos Brustbild des Bischots Martin. 

EVr Fwlr.g F^^irtb^^ nahm in sein Siegel ein^n l>vtbcrg auf über dem ein 
lateinisches B steht. 

Die Gemeinde .""^jliV.-c verbuchte sich ein reuendes Wappen ru geben. Auf einem 
v»-ohI vjrbun.icnsrn Mchlsacke brachte sie ein B an. 

Dt- Gcm^'.r.dc .^«.i.^ d:^ I "50 vc^n ihrem Su-gvlrvch^: Gebrauch machte. fol;^e 
Mcscn: Fcisrijle. L'ber dem entwur-elten Bcchsbaum sehen »-ir die erläuternden 
Initialer. R V. 

. .•> *. •* ....^ ..*.. k .. • V .. t-*«.*-»«» »...». Vi», v.-v «jx <»..,*... «^ . j^ >v-» fc * w. *■ -*> mi. t tauen^ 

Crmplicirtjr ist wias Wappen der i^icmcitKic .'"ttjr*«-rr>vil>i. tVn Fäss des Schildes 
nimmt ein E>rx:ib<rg ein ; im Schildeshaupc steht ein T. hcnlvüscit nschts ein Baum* 



— 7 - 
Strunk, links ein Kleeblatt. Damit sollten wohl die physikalischeo Verhältnisse des 
Ortes angedeutet werden. [Fig. 4.) 

Der Twing Eiersecken war nach Aufhebung des dortigen Klosters an's Cistcr- 
zienscrkloster Rathhauscn gefallen. Das Twingsiegel von 1737 zeigt daher unter dem 
Buchstaben E im Schildeshaupte das Cisterzicnser- Wappen. Ein späteres Siegel dage- 
gen zeigt im ersten und vierten Felde des quadrierten Schildes den rot und schwarz 
geschachten Cisterzienser-Balken, im zweiten und dritten Felde die auf Wolken troncnde 
Madonna. Endlich wurde ein drittes Siegel eingeführt, welches über dem Cistcreienser- 
Wappen Inful und Stab mit der Inschrift G E zeigt. 

EgolEivyl führt 1730 ein EgH im Wappen, über dessen Kopf ein Stern steht 
während im Schildesfuss ein E angebracht ist ; 1 798 im roten Felde einen fliegenden 
Fisch. (Fig. 5). 

Die Gemeinde Ettisivyl führt im senkrecht gethcilten Schilde links ein E, heral- 
disch rechts das Wappen der Herrschaft Wyher : den grün und geib geteilten Schild. 
;Fig. 6). 

Die Gemeinde FiscliSach fiihrt 1730 einen gekrümmten, einem Regenwurm ähnli- 
chen Fisch im Wappen (Fig. 7) ; 1798 einen im Bach schwimmenden Fisch, unter dem 
die Buchstaben F B stehen. Der Twingherr von Fischbach dagegen führt im XVII. 
Jahrhundert als Herr zu Casteln, Ballwyl und Fischbach im quadrirten Schilde in Feld 
I und 4 das Wappen von Ballwyl, im zweiten Feld das Wappen von Casteln, im dritten 
Fischbach. Im Herzschild das Familien-Wappen der Sonnenberg. Der Fisch erscheint 
hier in gebogener Stellung. 




Bescheiden ist das Wappen von Getiiau : ein lateinisches G in einem Kranze, das 
1798 durch die helvetischen National färben ersetzt wurde. (Fig. 8). 

Recht kunstlos ist das Siegel der Gemeinde Grossdietwyl, welches den Kirchen- 
patron St. Johann den Täufer mit dem Kreuze präsentiert. Die Inschrift lautet : 
DIETWIL. 

Hergiswyl besass zwei Siegel aus dem XVIII. Jahrhundert, das kleine, von c. 1730, 
zeigt das Osterlamm mit Nymbus und Fahne, darüber die Initiale H. Das neuere, 
grössere Siegel, von c 17S0, stellt das Lamm ohne Nymbus dar. Legende : DER 
G:MEIND . HERGISWYL. 

Die Gemnndc Luthern besass zwei ganz verschiedene Siegel. Das grössere Ovai- 
si^el stellt das Brustbild des Kirchenpatrons, des Bischofs Ulrich dar, neben welchem 



— 8 — 

iri Bjchstab jn L V angebracht sincL Die Inschrift lautet : S . VOLRICH . L\T"ERE. 
Fig. 12 . 

Dss 'fwleine Rundsiegel ohne Inschrift dagegen würde Jedermann fiir ein Privat- 
siiCi- r-ilt-^-n : denn es zeigt — gleich dem Wappen der aus Luthem stammenden 
Farr-.-e Bircher. — über einem grünen Dreiberg, ein gebogenes Stechpalmenblatt m 
Trss-ttn Felde. Das Wappen rührt ohne Zweifel daher, dass 14 14 Hans Bircher den 
T-wzm^ Luthem von den Herren von Hünenberg erkaufte, und dass seither seine Nach- 
iitrmen als Untervögtc siegelten. Fig. 9 . 

.\uch dzs Wappen der Gemeinde Mehlsecken und Langnau ist aus einem Familien- 
Wappet: enstanden. Es zeigt über einem Dreiberg ein Meagerbeil ZTiischen zwei 
Stirnen- Fig. 10. 

Sehr pocdsch ist das Gemeindewappen von Sebikon : über einem Dreibcfg rechts 
die Sinn^:. links der Halbmond. F^. 1 1 . 

Der Twing Xiederzcrl fuhrt in seinem kunstlos gearbeiteten Siegel den zwischen 
rwes Palmenzweigen stehenden hl. Nikolaus, daneben die Initialen X W. 

Die Twinggemeinde Rogglisicrl und Pfafnau dagegen behielt das Wappen ihrer 
schoc im XIV. Jahrhundert erloschenen Gerichtsherm, der Ritter von Pfafinach. bei : 
in Blau zwei weisse Schrägbalken, begleitet von i, 3, und i goldenen Lilien. 'Fig. 13 . 

ReiJen führt, von c 1728-1707. im gespaltenen Schilde rechts das Johanniter- 
fcre-jz. links ein R. Fig. 14, 170S wurden die helvetischen Farben in*s Gemeinde- 
siegel aufgenommen und als Schildhalter der s. g. Riese von Reiden oder wilde Mann, 
-jctcr einem Eichenstrunke sitzend. Fig. 1 5 . 

Beim Wappen von Sckots. das schon im März 1722 erstellt wurde, haben wir 
wieder ein Privat^'appen vor uns, das ein zum Schildrani reichendes Kreuz zeigt, 
zwischen dessen .Armen \-ier Sterne stehen. Über dem Schilde steht zwischen zwei 
Sternen ein S. Fig. 16 . 

Acht heraldisch ist das Wappen der Gemeinde rf^Msen. nachgebildet dem Wap- 
pen der Edlen von Schwertschwende : im weissen Feld, auf einem rotem Dreiberg, 
drei eiserne Schwerter mit schwarzem Griff. Fig. 1 7 . 

Die Gemeinde ^jffciȴ entlehnte ihr Siegel den Symbolen des Kirchen patrons 
Jakobus, nämlich den Pilgerstab, neben dem rechts die Jakobsmuschel, links die 
Initiale V crestellt wurde. Fig. iS . 

Woni'^er helnediin den Sfrai::istiker d.is Siegel von irjÄcr-/, das über einem Drei- 
ber^ ein zwischen zwei Sternen gostelites Wund daniber die gegen einander gekehrten, 
sich benihrenden Bachstaben IXI zeigt. 

Die Gemeinde Wvk.^u luhrt im Sii^,:.*! den legon.iiren weissen Löwen der Herrn 
von Wvkon in Blau, wobei sie allerdings durch das im XVI. Jahrhundert staatlich 

m 

adoptirc \\ appen der Schlossvo^toi Wykvv.i irre geleite: wurvij. wenn nicht durch ein 
Pann:T. Aufiailii: ist der Bericht der Scchs-tchnor im Rate von Speier vom 3. .Aui:^ust 
1320. wonach das Panner von Wykv^n im Hot^r^- Herzog Lt\>polds von Österreich an 
der Rv^^lr.jCcning von Speier sieh hcteiligle '\ ,Fig. 10 . 

Bescheidener tiihrt Zr.'A wo eine dem Bischof Martin geweihte Kirche existiert, 
eine bischöilichc Iniul im Siegel. ;Fig. 20\ 






— 9 — 

II. Die zweite Landvogtei Luzerns war Rothettburg^ später meist das Amt Hoch- 
dorf genannt. Im Lager zu Alexandria verlieh Cardinal Schiner am 9. August 15 12 der 
Landvogtei das Recht, in ihrem Panncr über der roten Burg im weissen Felde die 
päpstlichen Schlüssoi mit der Tiara zu führen. Dieses Pannerbild erscheint auf den oben 
erwähnten Münzen, Medaillen, sowie auf zahlreichen Bildern (Kapellbrücke) und den 
im Museum liegenden Amtsfahnen. Allein ein Amtssiegel besass Rothenburg bis 1653 
nicht. Erst zur Besiegelung des grossen Bundesbriefes von Hutwyl im Bauernkriege 
wurde in aller Eile aus einem Privatsiegel ein Amtssiegel erstellt, dessen Bild dem 
Pannerbriefe von 15 12 entsprach. Der Sicgelstecher fand aber nicht mehr Zeit, die 
Inschrift ganz zu ändern, so lesen wir denn heute noch : S'HANS .... ER . ANNO 
1644. Das Siegel wurde später niemehr gebraucht. (Fig. 21;. 

Erst seit 'dem 13. November 1722 siegelten Stadt und Gericht Rothenburg mit 
einem kleinen Siegel, das im weissen Felde die rote, von zwei Türmen flankirte Burg 
mit dem offenen Tore zeigt. Daneben stehen die Buchstaben R . B . Auffallig ist, dass 
auf diesem kleinen Siegel der Steinsatz gerade so angedeutet ist, wie auf den Siegeln 
der Vögte von Rothenburg aus dem XIII. Jahrhundert. 

Das grösste Siegel, welches in dieser Landvogtei vorkommt, ist jenes der Gemein- 
den Adelwyl und Neumkirch, Es stellt den Bischof Ulrich dar, mit Inful, Stab und 
Buch. Die Inschrift des 1723 im Januar zuerst benutzten Siegels lautet : ADELLWIL. 
NEWENKIRCH. 

Für die Gemeinde Ballwyl siegelt bis 1 798 der Twingherr mit dem Wappen der 
Ritter von Ballwyl, dem silbernen Einhorn in Blau. 

Der alte Hof Bärtiswyl führt in seinem Siegel den Kirchenpatron Mauriz, der eine 
Ritterlanze hält;. daneben die Initialen H B. 

Auch die Gemeinde Buchefirein nahm 1734 ihre Patronin, die hl. Barbara, in's 
Siegel auf. Inschrift : BUCH REIN. Der Murbach-Luzemerische Hof dagegen führte ein 
redendes Wappen : eine Buche in Gold. 

Die jetzt nicht mehr existierende Gemeinde Berghof flihrte im Siegel das Bild des 
hl. Bartholomeus mit den Buchstaben B . H . 

In einem Aufschlage vom i. September 1722 heisst es, das Instrument sei besie- 
gelt mit <c hieruf getruckhten Berghofss New gemachten Pütschaft, mit sich führente 
des hl. apostels Bartholomei bildnüss alss der Berghöfen Pfarkirche Römerschwil 
Patron ». In einem Akt vom i. Juni 1722 aber : « riiit hieruf gedruckhtem dess Ber^- 
hofs New gemachtem und zum Ersten Mahl gebruchtem Pütschaft. > 
Die Gemeinde Dierikofi führt im Siegel eine Seerose. (Fig. 22). 
Das Gericht Emmeti führt seit 2. November 1722 im Siegel den Gerichtsbaum : 
die entwurzelte Linde. Inschrift : GRICHT . EMMEN. (Fig. 23). Im Pfarrsiegel von 1725 
dagegen erblicken wir den Kirchenpatron St. Mauriz mit der Fahne. 

Der Murbach-Luzernerische Meyerhof Emmen hiewieder führt im Wappen drei 
Doppelangeln in Blau. Als Twingherrn von Emmen siegeln die Feer mit diesem 
Wappen. 

Heraldisch bemerkenswert ist das Siegel von Eschenbach, gebraucht seit 22. No- 
vember 1722. Es zeigt über dem von den Freiherrn von Eschenbach geführten 
schwarzen Angelkreuz in Gelb ein geöffnetes Burgthor, flankirt von zwei niedern 



Türmen. Vielleicht liegen hier, wie im Siegel von Rothenburg. Kcminiscenzcn an die 
ehemalige Gestalt der Hurg vor, deren Triimmer Kum Bau der Kirclic in Kiithi ver- 
wendet wurden. (Fig. 24}. 

Auftallig ist durch seine Grösse das seit Januar 1723 verwendete Gemeindesi^el 
von Geüemee. Dasselbe stellt wieder die Burg Rothenburg vor, zwischen deren Tür- 
men die gekreuzten päpstlichen Schlüssel unter der Tiara stehen. .Als Schildhalter 
erblicken wir Bischof Ulrich und St. Jakob. Unten stehen zwischen drei Kosen die 
Buchstaben G.G. (Fig. 25}. ' Forlsetautg folgt.) 

Zwei Saxische Grabsteine. 



In mehreren .-Abhandlungen ') über die Herren von Sax ku Misox hat Theodor von 
Liebcnau eines Grabsteines gedacht, der sich r.u Kastris, einem unterhalb llanz am 




rechten UIlt des Vorcierrheines <rclegencii Üorfes htfindet. Eine Studienreise im Jahre 
1894 bot Gelegenheit, demselben nachzuforschen. Kr ist leidlich erhalten, aber schlecht 

M 1 Sai, sidnori ü conti dl Mcsoitco. {nulI.-flno storico li.-U« .Svüaera Italjana. Anno XI, 1S89, p. ao). 
Th. vun /.iiknau. I)ii: Friihtrreii von Sax lu Ilahviisax. Qahrb. i1l-s \i:ri-inB < Adler i. Neue l'oln. Bd. I, 
1S91, p. 12 tj. Den. Dil- llatea von Sox zu Misox. (Ildlosr zum Inhn-sbiTiL'ht der hitt.-antiqu. Getellicbafl voä 
GraubundL-n, 1SS9, S. 15). 



— II — 

geborgen. Aussen an dem schmucklosen Kirchlein ist die 2 Meter lange und 0,90 Meter 
breite Platte an der Südwand des Schiffes auf die breite Kante gestellt, jeder Unbill 
preisgegeben, die Inschrift vom Erdreich und dem daraus emporwachsenden Grün ver- 
deckt Früher hatte der Grabstein in der Kirche gelegen, vermutlich als Deckel einer 
Gruft. Zwei eiserne Ringe sprechen dafiir, die über und unter dem Wappen eingelassen 
sind. Ein Bürger von Kästris, der 1893 verstorbene Gemeindepräsident Gartmann in 
St. Moritz, erinnerte sich, als Knabe gesehen zu haben, wie zu Anfang dieses Jahrhun- 
derts die volle Rüstung aus dem Grabe gehoben worden ist *). 

Die Ränder des Steines sind bis auf die Inschriftseite verletzt und ihre Bruchform 
zeigt, dass Höhe und Breite vordem grösser waren. Eine Umrahmung scheint aber von 
jeher gefehlt zu haben. Der einzige Schmuck der Platte, das Wappen, ist massig erhaben. 
Der unten halbrund geschlossene Schild ist waagrecht geteilt und weist als redendes 
Wappen zwei über einander befindliche Säcke, beide rund gefüllt und unter der knap- 
pen Mündung mit jeinem Bande umschnürt, dessen Enden divergierend flattern. Aus dem 
gekrönten Stechhelm wächst ein kurzer Bärenrumpf. Der grimmige Rachen des Tieres 
beisst in ein Band, das, wie ein Zügel, waagrecht den Kopf umgiebt und, hinten 
geschleift, mit breiten Enden von dem Nacken herunter wallt. Die Helmdecke, die über 
den Schildfuss herunterhängt, ist einfach gelappt; sie hält die Mitte zwischen der älteren 
Darstellung eines wirklichen Tuches oder Schleiers und der späteren Stilisirung, die sie 
als abstrakten Zierrat von Blattwerk gestaltet. Vor dem Wappen ist, parallel mit 
diesem und dem langen Plattenrande, eine zweizeilige Minuskelinschrift eingemeisselt. 
Sie lautet : anno domini milesimo CCCCo XXVII oby (t) dominus iohanes | . comes de 
saxo ultima . feria sexta mai. 

Über den Bestatteten, der zu den vornehmsten Gliedern seines Hauses zählte, hat 
sich von Liebenau mit ausführlichen Nachweisen verbreitet. Sohn des 1390 verstorbenen 
Freiherm Caspar und der Elisabeth von Räzüns zu Kästris, Erbin des Hauses Belmont, 
waren er und sein Bruder Donat die ersten ihres Namens, die den Grafentitel führten. 
Er war mit Katharina von Werdenberg, einer Erbin des letzten Grafen von Toggen- 
burg, vermählt. Ausser zahlreichen Herrschaften, deren namhafteste ausser dem Mit- 
besitz von Bellinzona die von Mesocco war, hat den Namen dieses Dynasten sein Beitritt 
zu dem oberen oder grauen Bunde am 15. Mai 1424 verewigt. 

Einem anderen Hause, dem freiherrlichen Geschlechtc von Sax von Hohensax, 
war Ulrich, Herr zu Forstegk und Bürglen entsprossen, dessen Schild und Namen der 
zweite Grabstein weisst. Auch sein Gedächtnis ist mit der Schweizergeschichte ver- 
knüpft. In der Schlacht von Frastenz im Schwabenkriege und dann in den Mailänder- 
zügen hat er den Eidgenossen, wieder als Führer, namhafte Dienste geleistet. Er ist zu 
Bürglen im Thurgau 1538 gestorben und daselbst bestattet worden. Bis zum Jahre 1869 
war sein Grabstein in dem dortigen Kirchlein erhalten. Dann hat man ihn, weil er zu 
dem < restaurirten > Gotteshausc nicht mehr passen wollte, entfernt. Er ist mit einem 
zweiten noch älteren Denkmale nach Altenklingen verbracht und dort — leider ebenso 
schutzlos wie der vorhin beschriebene Grabstein — in die Aussenseite der Schloss- 



'J Mitteilung des Heim Direktor II. Angst in Zürich. Im • Neuen Sammler, ein gemeinütziges Archiv fikr 
Bünden », Jahrg. VII, 181 2, heisst es, S. 75, « der Grabstein war in der dortigen Kirche. Ob noch? ■ 



I .m.^ 



— 12 — 

kapelle eingelassen worden >). Er hat seitdem schwer gelitten, so dass die Entzifferung 
der Inschrift nur mit Hülfe einer flüchtigen Zeichnung gelingt, die der um St. Gallische 
Geschichte hochverdiente Herr Präsident August Naef von St. Gallen in seinen Hand- 
schriftlichen Sammlungen hinterlassen hat "). Diese Inschrift lautet : HIR LIT . BEGRA- 
BEN DER WOLGEBORN|HER VOLRICH . FRIHER VON DER HOCH|EN . SAX . 
DER STARB VF SANT .BARTOLM] ABEND : IM. 1538 lAR . DEM-GOT-GNAD. 

Sie ist auf einem Blatte am Fuss des Steines angebracht Den oberen Teil der 
von dem glatten Rahmen umschlossenen Fläche nimmt das Wappen ein. Hier zeigt der 
Schild die senkrechte Teilung in zwei leere Hälften und es fehlt auch die Auszeich- 
nung des Bärenrumpfes durch die Schlinge. 

Beide Grabsteine sind, sofern ihre Inhaber nicht für bessere Bergung sorgen, dem 
sicheren Ruine preisgegeben. Als Denkmäler von Männern, deren Gedächtnis die 
Schweizergeschichte verzeichnet, wären sie einer würdigeren Stellung wert 



Nobiliaire du Pays de Neuchätel. 

I. 

Dans un travail comme celui-ci il faudralt pouvoir distinguer et classer : 

A. Quant a l'origine. 

10 Les fiobles de race^ soit toute Tdchelle de ceux qui, depuis les dynastes jusqu'aux 
descendants de simples « hommes royes > ont poss^de et conservö sans d^cheance la 
iiberti imm^moriale de corps et de biens, v^ritable et primordiale noblesse. 

2° Les afioblis^ soit toute l'^chelle de ceux qui ont et6 tires d'un etat inferieur, soit 
par les liens memes qui les attachaient ä une maison dynastique, minist^rialitö ou feo- 
dalit^, soit par un acte special d'anoblissement 

B. Quant au role historique et politique. 

1° Les grands vassaux^ seigneurs hauts justiciers ayant exerce sur certains terri- 
toires et sous la forme feodale et hereditaire une part de Tautorit^ souveraine. 

2° Les petits vassaux^ tenanciers de fiefs sans juridiction et dont la fonction publique 
consistait essenliellement ä occuper un siege aux grands jours de justice ou audiences 
g^n^rales. 

30 Les twbles h breitet et sans fiefs ^ dont la pr^rogativcessentiellement honorifique 
consistait ä pouvoir etre appel^s ä si^ger aux Trois Etats dans le rang de la noblesse. 

Dans la pratique ces distinctions sont malheureusement impossibles ä etablir et ä 
maintenir d'une maniere rigoureuse : 

10 Parce qu'ä l'epoque oü Thistoire du pays commence ä s'^clairer de documents 
suffisamment nombreux et certains et oü les noms de famille se fixent d^finitivement, 
les ministeriaux tir^s d'autres couches de la population se trouvent dejä melangös avec 
les nobles de racc tandis que ceux d'entre ces demiers qui n'ont pas pret^ pour leurs 



*j Die Mittelalterlichen Architektur- und Ivunstdenkmäler des Kantons Thurgau. S. 13. HcUage zum Anzeiger 
für Schweiz. Alterthuniskunde, 1895. 

*J Msc. im Besitze der historischen Gesellschaft des Kantons St. Gallen. 



— 13 — 

alleus rhommage f6odaI ou qui ne se sont pas p\\6s ä l*ötat de minist^rialiti des sei- 
gneurs du pays ont presque achevö de se perdre dans les rangs de la population rus- 
tique ou bourgeoise. 

2« Parce que Ion voit apparaitre dans la suite des comtes de nombrcuscs familles 
^trang^res ä l'Etat et dont i origine est incertalne. 

30 Parce que la distinction tir^e du rolc fcodal des vassaux nous obiigerait a dis- 
joindre trop violemment les membres des familles anoblics comme Ics Sandoz, les 
Andri^, les Pourtal^s dont les uns ont ^t^ invetus de la haute juridiction seigneuriale 
tandis que d'autres figureraieiit au rang des nobles ä brevet et säns fief, et dune ma- 
ni^re g^n^rale parce que les divers membres et les diverses branches dune meme 
famille devraient suivant les temps figurcr tantöt dans l'une et tantöt dans une autre des 
categories. 

40 Parce que la plupart des petits fiefs, dont la posscssion plcinc ou partielle 
entrainait Tobligation de sicger aux audiences, ^taient d'importance si minime que le 
gouvemement nögligea souvent d'astreindre leurs possesseurs ä Tobservation des formes 
föodales de Thommage et de Tinvestiture, si bien que quelques-uns furent poss^d& par 
des non nobles et que plusieurs devinrent inscnsiblement des biens patrimoniaux. 

Nous devons donc renoncer ä ^tablir un ordre quelconque d origine, de rang ou de 
pr^s^ance. 

II ne nous reste qu ä choisir entre Tordre chrofwlogique et lordrc alpltabetique, 

Le Premier serait certainement preferable s'il ^tait possiblc de Petablir, ce qui n'est 
pas le cas, vu que le Statut propre de nombreuses familles primitivement etrang^res ä 
TEtat est sans rapport avec les relations de vassalitö qui les ont rattachccs ä nos princes, 
et parce que, jusqu'ä T^poque de la Reformation, le moment de Tapparition ä Neuchätel 
de certaines familles nobles, ou celui de Taccession ä la noblesse de certaines familles 
nouvelles ne saurait etrc detcrmin^ avec pr^cision. 

L'ordre alpltabetique reste donc seul possible. 

II nous permettra de grouper toutes les indications relatives a une meme famille. 

II aura Tavantage de faciliter les recherches tout en se prctant aux developpements 
historiques ou chronologiques que la mati^re comporte. 

II nous ^pargnera enfin toutes les critiques que pcut soulever en pareille mati^re 
une Classification quelconque d^s qu'elle n'est pas absolument certaine et rigoureuse. 

IL 

D^s la fin du XVl^- si6clc, les actes d'anoblissemcnt conferes par le souverain 
durent, sous peine de nullite, etre cnregistr^s par le Conseil d'Etat II suffit de les relever 
dans les manuels de ce corps. 

Cet enregistrement ou enterinemefit procura seul des lors la reconnaissance de la 
qualit^ nobiliaire dans l'Etat. 

D& cette epoque s affirmc le principe, formule d'ailleurs des les temps les plus 
anciens de notre histoire, que, ä part la persotine meme du souverain, la plenitude du 
gouvemement r^side dans le pays. Le Conseil d'Etat exergant toutes les attributions 
qui appartiennent ^illeurs au cabinet du prince ou ä une chambre hdraldique, pronon^ait 



— 14 — 

sur r?x>'r>lica*j:»n tr: I'icterDrtrtitri^n des dioljmes. sur l'arrrib'Jtion et la devor^tion des 

. • - • 

*^'jrts ou cualin3ati:»iii. sias: aae sur ia vaiidite de lautes Dreteations nobiiiaircs- 

L*-> !2:n:l.-r5 dt aobicss* etran^ere qui. au cours des de::x demier? «itrcinr* acq^irer.: 
ie croi: de citt dan«^ lUrjui par i'incorporatioa a une bourgco:-.!-? ou a uDe conia-ne. 

mcis cj: lit f.ren: uas rccozmtd'sc Irur Dobiesse par le Cunsti* dEia^ o- sLxzjtlies 

« ^ • * 

ctite cuaiiie ne fjt T>as tou: au nioins rccoanue tacitc-ment T^ar ! :i:vest;t jrc d'ja ncf 
noble, nont d-^ac a proprement parier, pas droit a ngurer dans le nob:iiaire nc-jchä- 
telois. Nojs les meniiaanerons seasmoins pour memoire et pour autant q.:'^ :::o5 .'-^c- 
rons intereäsani de le faire eu e^^ard soi: a leur illusirarioa so:: au r:»Ie qu'el irs i-zz pj 
jouer dans l'Etat. 

Ouant a la periode anterieure au re^ne de Marie de BourS^a nu dj XVI- oleclc 
nous devons admettre comme pouvaai ngurer ici : 

n Les :>osse55eurs de neXs nobles dans l'Etat. 

fi Le.« individus qualifies dans Ics actes de * chn'aher j. c tcuyrrr. - d?*:zf'^, 
€ fwblf . pour autant qu'ils ont eu leur principal etabiissemen: dans le pays. Izt? rutme 
que jxjsir quelques-uns nous ne .savons pas l'ori^ne de certt: disrinction. e: a l'cxclusioa 
de persoiina;T^c5 revetus de ibnctions eminentes mais que rien. malj^re le rMe lijqjel les 
avait pousscN leürs Talents ou la connance du souverain. ne perme: de cl asser dans la 
catcgorit dc> ^ectilshommcs. 



II n y a jamais eu dans ce pays de fonctions civiles ou miiitaires dont ia possession 
ait ipso facto coiifere la nobIr^.^e. II n*y avait pas davantasje de chargcs q J üissent 
exprcssement resen'ets aux c;entilshommes. 

A pari la capacite de posseder des fiel's nobles, le devoir de siec:er au rang de 
la nobiL-sse dans les Troii-Etats. et le droit de jug^cr dans les cours leodalc-s. la noblessc 
n*a guere possedc a Neuchatcl. et cela depuis plusieurs siecles. qu'une preeniineacc 
puremcnt honorifique avec quelques prero^atives exterieurcs comme ceiie de porter 
dans les actes publics la quaÜncation de « »W^ * et la dispense de l'a^enouüiement ea 
justice. 



I. D'.\FFR\ . - - Familie noble de Friboui^ qui ne parai: pas avoir acqu'.s l'iadi- 
genal ne-jchatulois ni avoir posscde de fivrfs dans le pavs mais cui merite de n;7urer ici 
comme ayant founii trois gouvcrneurs a la PrinciDaute sous le? souvcrains de la msison 
de Lon'jJtville. de 1625 a 1604. 

^".v-i. : Vi- ' dt.t;-:. i -j: -e f^rr.!-.-.. aux i.Wn-.rsds- Vv.'^ ccnirjr Ic ; p!-=j-i .r--:rjrht a'argfa: v. .:c sable. 
Vl'j' 'K:: : li-.--\ icjj-arJ> au nüurt-l. 
I'iv.'. l: Ir. vii vi-:-:; uj'..; t*>' vli. 



2. D-.XIGNK. — Gcr.tiI<:iommes probablement dancienne sjuche libre, tit: 
[fcuvfr: au XIV- sic-cie. Lun d'eux. jaquemin. subsiitua au commcncement du XV' sie 



titres 
. . siüclc 

:i son nom ceiui de sa mere. de IWi/mirr/ir, soms lequel cette lamilie sest eieintc a la 
nn du XV' siccie. 

AkML= : laconnaes. 



„ 15 — 

3. D'ANDOING. — Selon Boyve, Isabelle de Neuchätel aurait, en 1383, donn^un 
fief au Val-de-Travers ä Antoine (TAndoing^ originaire de Gascogne. Au siecle suivant, 
Pierre cCAndoing ayant epouse Catherine du Terratix^ derni^re h^riti^re des Vauxtra- 
vers, ses enfants prirent le nom et les armes de leur m^re. 

Descendance Steinte au .commencement du XYII« siecle chez \^% Mayor-de Rcnnain-' 
motiers. 

Armes : D'argent au pal d'or charg6 de trois bandes de sable. 

4. ANDRIK. — Jean- Henry Andrie^ d'une famille boui^eoise de Valangin, am- 
bassadeur de Prusse ä Londres. conseiller d*Etat, re^ut du roi Frederic II, avec droit de 
Substitution en faveur de son frere Jean-Jacques, Tinfcodation de la Baranie du Gorgier 
(7 juillet et 25 aoüt 1749) recemment reunie ä ia directe. 

Jea^i'Hetiry d'Andrie, neveu du pr^cedent, baron de Gorgier par investiture du 
13 juin 1765, fut cree Vicainte de Gorgier par diplome du roi Fr^d^ric-Guillaume II du 
6 d^cembre 1787 enterin^ le ii fevrier 1788. — Descendance Steinte en 181 3. (C'est 
ä notre connaissance le seul cas oü ce titre de vicomte a ^t^ conföre ä une famille neu- 
chäteloisc. Le Conseil d'Etat chargea meme le procureur gen^nal et le chancelicr de 
veiller ä ce qu'aucune consöquence ne resultat pour la nature de la barmiie de Gorgier 
du changement de titrc de son possesseur.) 

Simon- Jeau' Pierre cCAndrie^ fr^rc du prec^dent, conseiller d'Etat, regut du meme 
prince le titre de Baron dAndrie de Gorgier par diplome du gnovembre I789ent^rinc 
le 20 juin 1791. — Descendance Steinte. 

Armes : Coap6 au premier de gueules au pal d*argent charg^ de trois chevrons de sable ; au second d'ar- 
gent au cerf passant au naturel. 

Qmier : Une töte d'aigle de sable, couronn^e et becqu6e d'or, lampass^e de gueules. 

5. D'ANET. — Tres ancienne famille de minist^riaux de la maison de Neuchätel 
et dont plusieurs mcmbres figurent comme Chevaliers d^s le XII<^ siecle. — Eteintc au 
XlVe siecle. 

Armes: Inconnues. 

6. D' ARBERG. — Ulrich et Arberg, cadet de la maison de Neuchätel, regut en 1225 
rinffodation de la seigneurie de Valangin que sa famille posseda jusqu'ä son extinction 
en 1518. Ses descendants conserv^rent le titre et le nom patronymique de Comtes d Ar- 
berg. Ils cherch^rent vainement ä diverses reprises ä secouer la suzerainet^ du comte de 
Neuchätel et ä faire de Valangin soit une baronie imm^diate de l'Empire soit un Etat 
souverain. (Voir des Pontins). 

Armes : De gueules au pal d'or charge de trois chevrons de sable. 

ClMiER : Un bonnet haut de formes, aux piöces de P^cu, surmont^ d'un plumet en forme de bouie. 

7. D' ARENS. — Tr^s ancienne famille de minist^riaux dont quelques membres 
figurent comme Chevaliers au XII® siecle et qui parait s'etre cteinte au siede sutvant. 

Armes : Inconnues. 

8. D'ARSENT. — Ancienne famille noble de Fribourg, Steinte et dont quelques 
membres ont figur^ au nombre des vassaux des comtes de Neuchätel. 

Armes : Parti d'argent et de gueules a 2 roses posecs de fasce, de Tun dans Tautre. 
ClMiER : Un dragon naissant de sable. 



— i6 — 

9. D*ASNENS. — Ancienne famille noble de Fribourg, seigncurs de Dellay. 
Divers membres de cette famille, titres de « vülites >^ et < dofnicelli > paraissent avoir 
tenu quelques fiefs dans le comt6 de Neuchätel au XII*' et au XIII«^ siede. 

Descendance ^migree en France au commencement du XVII«^ siede. 

Akmks : l>*azur au Hon d^or: brochant sur Ic tout aux jumelles de meine poscc en bände. 
CiMiER : t'n Hon naissant d'or. 

10. D'AVY. — Jean- Frederic de MadriUz {Madrncci)^ comte dAv}\ marquis de 
Suriane, seigneur piemontais, man d* Isabeile, fille de Ret/e comte de Challant^ bar an de 

Valatighi^ laquelle obtint en 1565 devant les Trois Etats, l'invcstiture de la Baronie de 
Valangin. II rec;ut lui-nieme en 1573 le serment de ses sujets mais fut depossede par 
sentence arbitrale en 1 576 en faveur du comte de Toniiel son beau-frere. 

Armes: Ecarlelö au i" et 4« bände d'argent et d*azur de six pleccs; au 2e et 3« de sable a un inont a 
trois coupeaux d'argent charge d'un chevron de gueules; sur le tout d'or a un gonfanon de gueules. 

11. BAILLODZ. — Vieille famille bourgeoise qui fournit au XI V<^ et au XV« 
sitele des chätelains du V'autravers, des chanoines de Neuchätel et des capitaines; 
Steinte dans les premieres annees du XVI^ siede son nom fut releve par Claude Petit- 
pierre fils de Jeamie Baillodz demiere du nom. 

Ce Claude Baillodz^ chatelain du Vautravers, rec;ut de Jcanne de Hochberg, par 
lettres du 19 novembre 1534 le droit dacquerir et de posscder, lui et les sicns le ficf 
noble de Treytorrens. II acquit de meme en 1537 une partie du fief du Grand Jacques 
de Vautravers et re^ut de la meme princesse des lettres de twblesse datees du 1 3 mars 
1538. II assista aux audiences au rang des vassaux. 

Descendance eteinte au XVIIIc siede. 

Armes: De gueules aux deux chevrons entrelaces d'argent, dont Tun renvers6. 
CiMiER : Un buste d'homme sans bras v^tu aux pieces et cmaux de l'ecu. 

12. BALLANCHE. — Simon Ballauche, bourgeois de Neuchätel, capitaine au 
Service de France acquit en 1 594 le fief de Bellevaux. II en rc^ut Tinvestiture le 28 jan- 
vier 1 595 en meme temps que des lettres de noblesse de Marie de Bourbon. 

Simon Ballanche ne laissa qu'une fille qui apporta le fief de Bellevaux chez les 
Merveilleux. 

Armes : D'azur au chevron (alias a la fasce) d'argent accompagne en chef d'une mollette d'or, en pointe 
d*un croissant du second. 

1 3. BARBIER. — Abraham Barbier, bourgeois de Boudry, enrichi dans Ic com- 
merce, fut anobli par le roi Frederic-Guillaume 1*'^, le 28 juin 1727. Le diplome fut 
entörinc le r-^ decembre de la meme annce; il prcsente cette particularite qu'il indique 
commc motifs, outrc la fid^lit^ et le devoucment du beneficiaire au Service du roi, les 
mörites du « docte et spectable ministre Choupard, oncle de sa femme > (Marguerite de 
Chambricr). 

Descendance eteinte au commencement du XIX<^ siede. 

Armes : a De ^^uenles a la ban ic (Cor char^ce de trjis vols d'aii^le di sabU^ accompagnu dt trois croisettts du 
« secondy lUux en chef et une en pointe, » 

Cimikr: o Vn double vol d'aij^le de sable dJploye en dedans {sie.) 9 



— 17 — 

14. BARILLER. — Jfan BarilUr, conseiller dEtat et commissaire g^neral, fut 
anobli sous la date du 24 Juillet 1 550 par le gouvemeur Georges de Rive qui irigea en 
ficf en sa faveur divers biens s^cularises du prieure de Corcelles. En raison de i'orig[ine 
singuliere de sa noblessc Jean Bariiler ne fut pas appcl^ k si^ger aux audiences; ndan- 
moins ses fils obtinrent du Conseii d'Etat le i" Septcmbre 1568 la reconnaissancc de 
leur noblesse et Ten regist rem ent du diplöme de leur pcre. 

DescenJance eteinte au XVni""' siecle. 

Armks ; • D'azur au eompas de tonnitier d'or. 



Das Künstlerwappen in der Schweiz. 



Von Josef Zemp. 




heren von Prag 
Herren von Rappoltsteii 



Kunst- und Dekorationsmaler bedienen sich 
heute so gern des roten Schildes mit drei weissen 
Schildchen darin, dass die Frage nach Alter und 
Ursprung dieses beliebten Abzeichens des Maler- 
berufcs sich wie von selber einstellt. Am ein- 
gehendsten hat sich bis jetzt der Heraldiker 
F. Warnecke damit beschäftigt. Seine Studien sind 
in einer Abhandlung niedergelegt, deren Bil- 
derschmuck nebst einigen Ausgeburten modem- 
altdeutschen Stiles zahlreiche Reproduktionen 
alter Darstellungen enthält '). Vermag ich auch 
dem Malerwappeo nicht gleich Wamecke c den 
unbeschreiblichen Duft und Zauber der Volkssage 
und Volkstümlichkeit » abzufiihlcn, so halte ich 
es doch der Mühe wert, die Ausführungen dieses 
Verehrers deutscher Renaissance mit einigen ihm 
unbekannten Belegen aus der Schweiz zu er- 
gänzen. 

über den Ursprung des Künsticrwappens 
wollen uns verschiedene Sagen belehren '). Kai- 
ser Maximilian hätte nach der einen das Wappen 
dem Albrecht Dürer verliehen, von welchem es 
alle Maler-Innungen in der F'olgc übernommen 
hätten. Nach einer anderen Legende hätten die 
im XV. Jahrhundert angeblich am Bau des Mün- 
sterturmes von Strassburg betätigten « Junk- 
zuerst dieses Wappen geführt und anlässlich eines Streites mit den 
die ebenfalls drei Schildchen im Wappen führen, durch 



') f. tVamuie. Das Künstlerwappcn. Ein Beitrag zur Kunstgeschichte, llerlin i: 
*J Wainecke, & 18 a. f. 



— i8 — 

Kaiser Sigismund bestätigt erhalten : von ihnen sei es dann auf alle Maler übergegan- 
gen. Beiden Sagen begegnet das Ungeschick, dass schon viel früher das X'orkommen 
des Künstlerwappens nachzuweisen ist, und die Entstehui^ der Wappenmäre über die 
Junkheren von Prag hat ein Kunsthistoriker neulich aus einer Vem-echslung mit dem 
Meisterschildchen des Johann Hültz, des Werkmeisters am Strassb'irger Münsterturm, 

erklärt'. 

Aus der ursprünglichen Gemeinschaft des Schildmacher- und Malerberufes erklärt 
sich die Entstehung des Wappens wohl am ungezwungensten. Die von L. Clericus 
entwickelte Ansicht, das Künstlem-appen stelle nicht drei Schildchen, sondern drei 
Farbentöpfe dar * . wird wenig Beifall Anden, so lange keine besseren Beweise dafiir 
erbracht werden, als der. dass die Gipsabgüsse von drei alten Farbentöpfen, wenn man 
sie schlecht photographiert. ein dem Malerwappen ähnliches Bild ergeben können, und 
dass einmal ein Maler zu Goslar das an einer alten Fassade gemalte Kunstlerwappen als 
Darstellung von drei Farbentöpfen erklärte. Gerade die ältesten Maleruappen stellen 
unzweifelhaft Schilde dar, und in späteren Zeiten folgen dieselben stets so genau den 
heraldischen Stil- und Modeformen, dass an Farbentöpfe auch nicht ein einziges Mal im 
Ernst gedacht werden könnte, ganz abgesehen davon, dass die Abzeichen zu allen 
Zeiten ausdrücklich als Schilde gedeutet wurden. Fast noch einfältiger als diese Farben- 
topftheorie erscheint die .Ansicht, die Schildchen sollten die drei Künste .Architektur, 
Malerei und Plastik symbolisch vergegenwärtigen ' . 

Die Zeit des Auftretens des Künstlen»*appens muss wohl mit der Entstehung von 
Maler-Innungen und Gewerkschaften zusammenfallen. Die zwei ältesten sicheren Bei- 
spiele sind denn auch wirklich Abzeichen ganzer Maler-Corporationen : das 
Wappen in einem um 1350 von der Schilderzunft gestifteten Fenster im Münster zu 
Frcibur^ i. B., und der wohl gleich '.eitige Siegelstempel der Malerzunft jener Stadt * 
Belege aus späterer Zeit sind sehr häufig. Unter den schweiierischea ist das Wappen 
der Basirr l^mfnelsunft insofern beachtensM*ert, als die Farben der Schildchen hier nicht 
weiss in rot. u-ie gewöhnlich, sondern umgekehrt sind. 

Häufiger noch als zur Repräsentation bestimmter Innungen dient das Kiinstler- 
wappen als Emblem des Malerberufes überhaupt*. In dieser \\ eise erscheint es 
auf dem Titelblatt des Wapi^en^uJtes der Sjl*>tkHrHer X LHk,tshru.iers:h,if:* , das in 
der Mitte in ovaler Cartouche den Evangelisten Lukas '.eig:, wie er die Ma.:oana malt: 
die vier Ecken enthalten Schilde mit .Abzeichen der verschiedenen in der Brjierschaft 
vereinigten Künste : links oben das Malerwappen, rechts in rotem Fel^ie Becher, Kette 
und Bomxbüchse als Embleme der lioldschmiedekunst. links unten der Eüihauer- 
schild mit Klöppel, Meissel und einem Torso, rechts die Gerate von Kupferstechern 
oder Glasmalern. 

'. /x'-^/-' .X'-acvr't. l>ie WjiM-xerjsa^ vier Jviaier«: ron IVji^. Z<.'t:<vh-Lf: fir bü^:t:c.ie K.:n»:. VII, iN>ö. 
S. S5 3. f'. 

*• /.. tV.-'^vTrf. l>i? s*>^x?ainn:e KirÄl^rwa:n*<n. Zeiü^'hnft •-•es barns^-bec K".=is:^*e-cv\er\?Ins in Mün- 
chen. 1S02. >. 12. 

\ - \ ^_A^<. - ■ ik . «. l ••••. >.^wA «»ah.»..« >•>> ..• >>• V^^ '^ ■ fcaa^C^a >.- W> ».» •«•.«J .^•-.o ^* ( ^ N« | '« ■* > » 

•1 Wirtiecke. S. 22 u. 2;. 

* i ZaMr-Urh? deutsche Betspiele Sei \VAraev*ke. S. 43 -i. f. 

' I V^^ A-Ku'^ S>Iodi=ni5 S. Lskj5br*iersc!vi!t. Ne&ia]lirsM.i:: d.** $oI^h;£rais^'iten K.nsCTe:xria5^ i$5q. 1)35 
Wirren rw.h r^tc&ie: sicSi im Solochunaer ^K-3>eiadehx2K'. 



— 19 — 

Die drei Schildchen als Abzeichen ihres Berufes pflegten die Maler oft auf ihren 
Werken anzubringen, ohne diesem Gebrauche irgend eine tiefere Bedeutung beizulegen 
als etwa die, dass das betreffende Werk von einem berufsmässig arbeitenden Maler 
ausgeführt sei. Tritt das Malerwappen zu einer Namensbezeichnung oder zu einem 
Monogramme, so bedeutet es ofl wohl nicht viel mehr, als das Wort c pinxit »• In 
dieser Weise verwendet Gregoritis Sickinger das Malerwappen in einer Cartouche auf 
seinem Stadtprospekt von Freiburg i./Ue., von 1582*). Ähnlich Damel Lindtmayer^ 
wenn er auf einem 1572 datierten Scheibenriss die Darstellung einer Malerwerkstätte 
mit dem Künstlerwappen begleitet, oder wenn er dasselbe auf einem anderen Glasge- 
mäldeentwurf bei der Darstellungeines Schiessens auf der Bulge der Zeigers anbringt *). 
Wieder ohne besondere Bedeutung erscheint das Malerwappen auf den aus dem 
XVI. Jahrhundert stammenden, 1740 restaurierten Wandmalereien an der Nordseite des 
Beinhauses zu Baar (Kt. Zug), und in Verbindung mit den Initialen H. v. H. auf einem 
161 4 datierten Bilde der Beweinung Christi in der S. Michaelskapelle zu BischofsselL 

Erhöhtes Interesse erwecken die verschiedenartigen Beziehungen zwischen dem 
Malerschilde und dem persönlichen W^appen einzelner Künstler. 

Der einfachste Fall ist der, dass das Malerwappen ohne weiteres auch als persön- 
liches verwendet wird. W'arneckes Zusammenstellung enthält eine Anzahl Beispiele, 
zum Teil schon aus sehr früher Zeit *). Im Solothurner S. Lukaswappenbuche gehört 
der 1587 eingetragene Hans Schilt (fol. 3) hierher. Hier lag allerdings die Übereinstim- 
mung schon wegen des redenden Wappens nahe. 

In anderen Fällen wird das allgemeine Malerwappen durch Veränderung der Far- 
ben zum persönlichen gemacht. Ein Beleg aus dem XV. Jahrhundert, freilich nicht der 
älteste bekannte % findet sich auf der dem schweizerischen Landesmuseum gehörenden 
Holzdecke aus der S. Sebastianskapelle zu Igels im Lugnez, von 1495. Unter den zahl- 
reichen, höchst interessanten Wappen, mit denen die Deckenfriese bemalt sind, befindet 
sich auch das des Meisters Gregorius von Panix, der sich inschriftlich als Schöpfer der 
Decke genannt hat*) (Fig. i). Der Schild zeigt in Blau drei rote Schildchen — eine 
ganz unheraldische Farbenzusammenstellung; auf die interessante Helmzier will ich 
später zurückkommen. In dieser Weise dürften auch andere Familienwappen, welche 
die Malerschildchen mit veränderten Farben zeigen, enstanden sein. So etwa das Man- 
neswappen auf einer Scheibe von ca. 1520 im Kreuzgange des Klosters Wettingen^), 
mit drei weissen Schildchen in Blau, gewiss kein Zunft- sondern ein Familienwappen. 

{Fortsetzwig folgt.) 

') Vgl. F.-A. Zetter und y, Zemp, Gregorius Sickinger. S. A. aus dem Anzeiger für Schweiz. Altertums- 
kunde, Solothurn 1896, S. 5. — Durch einen ungeschickten Restaurateur wurde das Schildchen nach unten spitz 
gemalt. 

^) Katalog der Auction 50 bei Amsler und Ruthardt, Berlin 1895 (Scheibenrisse), Nr. 16 und 37. 

•) Der Nürnberger « Ernst Maler » von 1347 ist etwas zweifelhaft, da er erst in einer Wappensammlung 
von 1555 vorkommt (Wamecke, S. 22) ; alte Belege sind noch : cc Peter Maler zu enns » von 1407/8, in Sancti 
Christophori am Arlperg ßrucderschaftsbuch, Bl. 67 (\V. S. 24), Ulrich JSpringinklees, Wandmalerei von 1526 
im Apothekerstübl vi Bruneck im Pustertale (abgeb. bei Wamecke, S. 1 1 f). 

*) Die ältesten Beispiele finden sich vielmehr in a Sancti Christophori am Arlperg Brucderschaftsbuch » 
von 1407 imd 1408 : t Heuni RankWiler Maler ze Wltkilich » und « Hans Maler» (Wamecke, S. 25). L'ebor 
das im K. K. Geheimen Haus-, Hof- und Staatsarchiv zu Wien aufbewahrte Originahnanuscript siehe /Ammer- 
mann, im Jahrbuch der Kunstsammlungen des Allerhöchsten Kaiserhauses. Wien 1885, S. CIA'I u. f. 

*) Die bisher überall falsch wiedergegebene Inschrift lautet : « DLs werck ist gemacht dom an zalt 
von der gebart crbti mcccclxxxx üij jar mestar Gregorius Bu(r)gar von Banitzz hat es gemachzz. » 

•) Nordflüge], 11, 9 ; abgebildet bei Dr. //. Lehmann^ Führer durch die ehemalige CLsterzienscrabtei 
Wettn^en. Aana 1894. Taf. IV. 



Quatrc Ex-libris de Martin JWartini 




Si Jiu.:-. ;ivi(in^ :i nous prononctr sur la vaitur anis- 
yMMjjim. *:fj :.,■ .l.->. t-x-litiris sjiasf!.. nous nhirsiic-rions pas a pla- 
'.'T ' n tri.- bon ran'j; ctux dfs.-.ines tt gravcs par lar- 
tist' '^Twin Martin Martini. I>:t-n connu par ses (k-ux 
\i.:.y.\ '\--^ villcM tii- Luci-rnc et de Friboui^ et d'un 
'ir.-.iyw t]<intlir<: fit- purtraiis et rfautres gravures qiii 
r. \i I' lit ii:i itlCllnu■^t:ll^^^■ talent. 

I.1-. (I.iniiers vir la vie asstv. mouveoientöc de Martin 

Martini ni- ^ont pas tivs abondantes tt jjrcstntent plu- 

siciirs l;ii::mi-.s iniponantos. On nVst pas meme exactt'- 

ttK'iit fiNe sur l'aniiee de sa naissance. II parait etrc nc 

VIT*. I ;''2 a Kinggenbert dans le canton des Grisons. 

II aiinit, <Uiiis siin pays d\>ri^ine trcmpe dans une af- 

l;Hn. ile l'aux mtitiiiaya^e qui lobligea a s'e.xpatrier et n 

(.luTulnr Hfl rofiige ä Luccrne oü poiir se procurer les 

iii'!r'i'< nvi]ili->i. il aiirait Contn.-t'ait des sceaux. II n'cn obtint pas 

!• 1,1 villr III I j'ij, aprOs sun adniission dans la Corporation des 

ifi 'iiiinilis inic<"t. avec um- luceriioisc. IWbara von Wyl. aura 

• i.(Mi-.'.> iiirrii .1 Liiccnie. 

II -l:!!!'. 1.1 Hl- villi-, M^iriini grave im portrait de Thomas de Rhein- 
ir )• ■ .1 Ni':iilas ■!.: l-'liic. une naissaiice de Christ, et une madone 
:i jil.iti '!■ I.uiinie ijuil lermiua ai i6oi, Cette meme annee.pro- 
■ li ,.i;;tiiin lll^ <(iu- liii avail attires son humeur qucrelleuse, il tut 
i-.|iiil-.i 'i.- l.iiiiriii-. Di-s lors. Li trace de son sej'our se perd 
H-. ijiii inmii ci-pend^uit rnictiiLiisi-s i'n (vuvres interessantes 
p^iniii |. -..Hl. Ui% Mihi-, iuhls l>i>rn<'nino .i liier Us planches du Speculum I'ojnitentia; 
M.iii.f M.i;;.l;i|i IUI-, uti purtr.iil du m.iiire de l.i monnaie de Schafifhouse Wegerich et 
Ulli pl.ini In ri pnsi-nt.nit nn irlii'v.ilicr .iriiii- de lnuti^ pü-ces peut-etre St-Bemard qui 
ri>inp:'' parmi Ii-n n'iivri> les plus ])arlaili'<i de lartiste. 

|>i-. u-K M.iiiini M- iiMuve .1 I-riboiirj; oii il ijrave le plan de U ville. une Saiote- 
(■.-.ilf ii lim- Kit-iille '\<.- M.iMi; .ipiv> <iii.iiri' am de MJ.nir sur les bords de la Sannc 
tl pr.-ii.l du v,n t,v .iii'.Mv> du iMinte Spinol.i .i l.i moiui.ij i- de Tassan>lo, mais il etait deja 
m.M-1 1.- .• r.vii Hl.' , 

N.iüv ;>..: . ;.ui; M;^i:>;ciiieii; de l'.iin- .Mnn.iiire quilijui-s iravaux heraldiques de 
\].in',;-,> n.^.;^ :l.^.;^ i ;•. :\ n.ir.^iiN ., »vs reiiseif;iiemeiH> Mir quelqui-s-unes des principales 
.vi;i r.- .: ..:-, ..:-:;^:. ^^: :'.i.,.^:-.- .:e> .i. t.ii;i.ini-e> e\ ui.ii!i>. e>! en Suisse un des meiUcias 



ImI.I< i 



n.,..1...ll 



. il 1 



e tfchniquc accomplic 



i:T.-ivei;n. i 


1 renoni. Mjiriiii M.i 


nini 


Tin pas dedaigne de 


-if hiS:i.-.p! 


ile>. il deveailiT n 


V.\T ( 


1IX quelques-unes de 



Qrcliiccs Vieraläiques 




Ex-IibTi3 de Diesbach 



i plonches de petites dimensions, destin^es ä affirmer la propri^t^ d'un Jivre et qui 
EBont conoues sous Ic nom d*cx-libris. Nous cn connaissons quatrc signcs de la marque 
Jtie notrc artiste (dcux M ciltrclac^sl et nous allons les passer rapidement en revue, 

Le plus ancien qui remonte ä ''epoque lucernoise de Martini est l'ex-libris de Ber- 
lliard CÖldli lle TicOenan, protonotaire du Saiot-Siege- apostolique et chanoine des ^güscs 
Pde Bäle et de Bcromiinster. Cest une belle planchc puremenl hcraldique, d'un dessiii 
I sobre et vigourcux. Au centrc, les armes de GöldÜ, ecarteiees de Celles de sa mtre, 




I Selon l'usage observö par les chanoinesde Beromünster jusqu'ä la fin du XVIK'^ si^cle; 
lauxangles, celies des quatre quartiers du chanoine, suivant !a üiiation ci-jointc: 



Henri GoldU Barbara de Ptycrn. N. \. Rol (ic Kachingen 

[ tourgmcslre de Zuricli, 



(spitame de Grandson, 
thcvoller^ 1514- 

Kennward 

ci^tünc, titmi Chevalier par 

Louis XH devant Genes 

enl507, * 1557. 


Afora Rot d« Fotlungcti. 




RoftHward Goldli '1 
chaiioinc 
^ 1600. 


') Nous sonuDcs rccievablts de c 
»eDkura remercietnrnts. 


CS rcnscigncmcnls i M. G. Mejer am Rhyn nuqiiel 



— 22 — 



i: «t a rctnarq^cr cice dirs fcrfrc des ccasocs. fartiste a pedie cootre !es regles 
oofZT Ics q-jartacT^. cn icaerTcrtissart les p2aces asssgnees ä la grand'mcre pater- 
IIc et a:: gra^i-pcrc icarerrseL C zsafr di <ä50oser les jamü t iicA coaune siiit : 



1 



tandis quii a iris !e n- 2 a !a place du 3 c: rUe^Tersa. 

Les cuarre arrr.oines mentionsers >e bLasonncat ainsi : 

G».'f/// : d'ar^ent a 2 roses de gueilex coupc de meme ä une tletir de lys renversee, 
au pied aourri du premier. 

Rot df FsXscJiiftgen : dar^ent a 2 poissoos adosses de gueules. 

Pfyern : d'argent ä 3 chapeaux antiques d'arjr. lies de gueules. 

KiTmmerer von Worms, bjron de Dalbery; d'or. emmanchc d'azur de trois pieces, 
celles-ci chargees de 7 fleurs de lys nmgecs en pals 2. 3, 2 d'argenL 

La planche que nous venons de mentioaaer et dont le cai\Te se trouve encore ä 
Luccme, est datee de 15 9S; le chanoine Göldli na pas joui loi^emps de son bei 
ex-libris, car il mourait deja en 1600 ä Fribour^ en Brisgau. 

Les trois autres ex-libris de Martin Martini ont ete faits pendant son sejour a Fri- 
bourg. pour des amateurs de cette ville. Le premier, portant la datc de 1606, est celui 
de Philippe de SUfljr ou d^EsUfljrer en allemand Steflis^i auquel M. Max de EHesbach 
a deja consacrc une etudc detaillee dans les Archrves lüraldiqius annee 1895 • ^^ous y 
rcnvoyons Ic lectcur et nous nous bomons a reproduire en tete de notre article, pour 
memoire, cettc elegante petite planche: ici encore il s'agit d une ceu\Te purement heral- 
dique. 

Tout autre est le caractere des deux demiers ex-libris qu'il nous reste ä indiquer et 
qui prcsentent une grande analogie entre eux. Ici tout en conser\*ant des annoiries 
commc motif central, Tartiste sVst mis en frais de composition. en empruntant le secours 
de ralle;(orie, et Ton ne pcut mcconnaitre dans ces deux planches, Imfluence de Tart 
italicn. Peut-etrc avait-il dans rinter\alle qui separe ses sejours ä Luceme et ä Friboui^ 
foit un voyage en Italie. 

L'cx-Iibris TfChlenilll a ete grave en 1608 pour Guillaume Techtermann, ne en 
1551. II fut mcmbre du Conscil des Deux-Cents de Fribourg en 1376, chancelier de 
1579 ä 1584, bailli de Gruycres de 1584 a 1589 et scnateur en 1601 jusquä sa mort 
»urvcnuc rn 16 18. Cetait, nous dit M. Max de Diesbach un homme tres versc dans les 
Icttrrs grecrjurs et latines. II avait reuni une belle biblioth^que qui existe encore en 
partic aujourd'hui. Sa femmc ctait Franfoisc Gonel. Cet ex-libris qui est anonyme, une 
niacc ötant röscrvöe pour Tinscription manuscrite d*un nom, parait avoir servi ä plusieurs 



I membres de la famill?, cntre autres au fils du prcccdent I'ierrc TcchcermaDn nö vers 
' 1580, bailli de Grandson en 1610, sönateur en 1622 et döc<!dii en 1652. Cesl sün iiom 




Kqu'il a ajout^ avec la date de 1649, ä l'exeinplairc que nous rcproduisuns ci-jüint. L'or- 
l'doiinance de cctte planche est claire et limpide. 

L'ovale portant linscription separe nettement les armoiries de rencadrcment qui 
t divise en champs distincts, par quatro cartoiiches dont deux, aux cöt6s rcnferment 

■ des tetes d'ange; celui du haut domie Ic monog ramme I H S avec les cious de la pas- 
Ision, tandis que le quatriöme laissö en blanc, peut recevoir uii numero ou unc date, Les 
Ifigures all^goriques des angles, rempüssent convcnablenieiit le champ qui leur est assigne. 
B£Ue5 represcntcnt la Justice, la V^rit^ la Purete et la Force. La partie h^raldique est 
Itrait^e avec goüt, peut-etre le casque est-il un peu trop petit en proportion du cimier 

■ «t de l'ecu. mais ä Fribourg nous dous trouvons ä la Hmite des habitudes allemandes et 
Ifran^aises; les lambrequins sont d'un boii dcssin, Les k-ttres B (blau) et G (Gold; qui 
Ise trouvent tout aupr^s, en indiquent les emaux qui sont en effet ceux de l'ecu: d'orau 
Isoc de charrue d'ozur posii en bände. Ici il se trouve en barre, les armes etant con- 
Itournties. 

L'ex-Iibris DiBSbsch que nous donnons en une planche hors texte, rcssemblc dans 
I ses grandes lignes, de tout point au prccedent. Cependant, il est de plus grandcs 
I dimensions et l'artiste s'est davantage abandonne a son inspiration. sans se laisscr arretcr 
l dans le dessin par les lignes de l'encadrement intörieur. C'est ainsi que dans son e-vu- 
b^rance, il fait empieter sur l'ovale, les dcux figures sup^ieures qui touchent aux lam- 
I brequins. I .a tranquillit^ harmonieuse en souffre peut-etre un peu, mais l'ceuvrc cn est 
^pljts vivante, d'autant plus que les figures, qui sont au repos dans Tcx-libris Techtcr- 
um, ont ici une attitude plus entreprenante. Ce sont k peu pres les mcmes allcgories; 



— 24 

nous rctrouvons la Justice; la Force a prouvc sa vigiieur en brisant la colonnc qu'clle 
tieiit cnticrc dans la pinnchc prectdcnie: la position ric la Vcritc est bicn hardie; cette 
fcmmc, on Ic sent, tu- rcj)rcsLiite pas sculcmau la vcrite, eile rie se fera pas faute a 
l'occasion. de dirc '\r> vcritLsI L iic seulc allepjoric a etL- chaiicrcc: la Purete versant de 
l'caii limpidc a etc rcmpliiccc pnr l:i Foi qui occiipe la prcmicro place, tcnant d*une 
niain la croix, de la itrc les e>j)eCL'S eucharisticvjes. Les picces dor de Iccusson se 
dötachent avcc relief du chamn «Ic sable, les lions sont d'un hon modele et si Ics lam- 
brequins sont un peu toutfus, ils participent de rexiibcrance j^enerale de Tneuvre. 

Anonyme egalemcnt, ce superbc ex-libris a ete gravc en 1609 pour Georges de 
Diesbach, seip^neiir «U* Torny.ne en 1578, mort en 164S. et passa ä son fils Jost, chef 
de la branche dr I k ilrroche ne en i'^)0.^. capitaine au semce de France. bailH de 
Komont et mort vers 1663. La bibliotlieqiie p«>'jr laquelle cette planche acte cxccutee 
n'existc plus. II faut cn)irc qu'elle a ete victime ile quelque destruction; si eile n'avait 
etc que dispersee. Tex-libris ne serait pas si rare. 

Martin Martini clont la valeur morale i.iissait beaucoiip h desircr. etait incontesta- 
blement un dessinatcur et un j:jraveur de talent; s'il n*etait pas specialistc en art heral- 
dique, les quntre pctites planchcs reproduites de grandeur naturelle, que nous vcnons 
d'etudier, sont de iiatiire ä donner une i.Iec noii moins favorable de scs capacites dans 
ce gcnre, (]iie Celles revekes par ses autres travaux. d'une plus <^rimdc envergure. 



Die Sichel des Kanzleramtes in Chur. 

Von F. Jecklin, Sf.rf/f<rri-/ii7'iir. 
Mit einer I jioKtdriick tuFel. 

In kan>linj;iscber Zeit wurden die dem König als Keichsoberhaupt zustehenden 
Rcichsvoi^*uien durch Gnugrafeii verwaltet. Nachdem aber die i^ekrönten Häupter 
angetan,L,^eii hatten die Rec:^alien zu verkaufen, oder in anderer Weise zu verau.^sern, ginj:^ 
auch beis:)itdsweise die Reichsvo.Ttei zu Chur zuerst auf die I'Veiherrn von Vaz und im 
Jahre (299 n'ich erfolgter Auslüsuni^ der auf derselben lastenden Pfandschuld auf 
Bischof Syfrid von Chur über. 

Als nurmiehriger Inhaber dieser Rcichsvogtei, vielleicht auch in der E^enschaft 
eines Territfrialherrn, konnte nun der Bischof eine Reihe von Amtern in der Stadt 
Chur besetzen. 

\'on solchen sind liier zu neinuni : 

1. Der RciclisvoLft. der im (iebiete der alten Cent Chur, also mit lunschluss der 
Gemeinden ICms, I\*ls!)erg, Tamins. Mahidcrs. Mali.x, Zizers unter Zuzug von Eidschwo- 
rcrn über das Blut und über F'revel richten musste. 

2. Der Vizdom sprach über Geldschulden, Eigentum und nicht biscliöfiiche Lehen, 
er übte die freiwillige Gerichtsbarkeit aus, hatte auch die Aufsicht über die bisch()f- 
lichen Lehen. 

^ I )tM* Aminann bekleidete die Stelle des jetzi<j"en Marktaufsehers, war auch cfl<^icli- 
zeitig Marktrichter. 



•o.« 



— 25 — 

4- Der Proveid musste Märchen setzen und darüber wachen, dass öffentlicher 
Boden nicht überbaut, auf Liegenschaften bestehende Rechte nicht verletzt wurden. 

Ausser diesen vier eigentlichen Beamten bestellte der Bischof auch in der Stadt 
Chur den Kanzler. 

Über Einsetzung und Pflichten dieses Kanzlers unterrichten uns zwei im bischöf*- 
liehen Archiv zu Chur liegende Documente. 

Cartular R. das i Buoch der Vestinen so dem Stifft Chur zuhörendt, ouch der 
Emptern, so ein hcrr und Bischof von Chur zuo verlihen hat, etc. > sagt über den 
Kanzler, pag. 30. 

Cantzler. Item ain bischoff hat och zc setzen in der statt ze Chur ain cantzler, wer im 
dazu gefellig. Ain cantzler hat ain insigel mit ainem adler und sol und mag besigeln, 
wenn man in anruft umb all weltlich sachen und sol das niemtin verzihen, weder burgern 
noch ussluten. Desselben cantzlers recht findet man och verschriben in der statt rodel* 
Der cantzler sol och sin bi dem proveide und aidswercr so si anlegent, die da bekumbcrt 
die offen Strasse und sol inen üss ir Sachen zwurcnt im iar, so man vogts gericht wil 
han, davon wirt im och zu iedem vogt gericht i fnefel voruss. 

Ergänzt wird diese Bestimmung durch einen Absatz in den um Mitte des XIV. Jahr- 
hunderts entstandenen Stadtordnungen von Chur, woselbst die Rechte des Kanzlers 
folgendermassen angegeben werden {Mohr, III. 215) : < Des cantzlers recht ist, swenn 
Vogtes gericht ist, so sol er ain schriber dar gen, der die schulda schrib und er sol ain 
schuld an bluot nemen, welch er wil und vor wenlichen, er sol ouch der cantzlerie 
insigel gen aim burger gen dem andrem umb XII billian, aber die gest sond beliben mit 
sinem willen, wölti aber er ze hert sin, so sol es stan an zwain des rates. > 

Halten wir diese zwei Urkundestellcn mit dem am Anfang Gesagten zusammen, so 
geht daraus ungefähr folgendes hervor : 

Die Wahl des Kanzlers durch den Bischof ist eine ganz freie, immerhin scheint es 
als Regel gegolten zu haben, denselben aus der Reihe der Churer Bürger zu nehmen, da 
sich die meisten c burger ze Cur > schreiben. 

Wie es das Amt mit sich brachte, musstcn diese Kanzler, welche die Urkunden nicht 
nur besiegelten, sondern auch selbst verschrieben, dem Gelehrtenstande angehören. 

So nennt sich beispielsweise Johann von Meringen, der in den Jahren 1385- 1386 
als Kanzler vorkommt, schon 1380 : Johannes preconis de Meringen Constantiensis 
dyocesis doctor puerorum Cur. publicus auctoritate imperiali notarius Curiensis iuratus 
{Mohr. IV. 39^. 

Auch nachdem Meringen in seiner Eigenschaft als Kanzler durch Jäkli Boyg 
ersetzt worden war, urkundet er noch 1389- 1396 als öffentlicher Notar. 

Die Hauptaufgabe des Kanzlers ist die Besicgelung von Urkunden in weltlichen 
Sachen, — kirchliche Gegenstände gehörten vor den geistlichen Richter in Chur. Ein 
Zwang dies gerade durch den Kanzler tun zu lassen, gab es nicht ; tatsächlich werden 
während dem ganzen Zeitraum, da Kanzler in Chur vorkommen, Urkunden auch durch 
andere Amtsstellen oder durch Private besiegelt. 

Dagegen der Kanzler war verpflichtet für Einheimische und Fremde die Besicge- 
lung vorzunehmen < wenn man in anruft >, hiefiir bezog er von den Churern 12 Billian, 
Fremde konnte er nach seinem Gutflnden taxiren, immerhin stund denselben bei offen- 
baren Überforderungen die Appellation an zwei Ratsmitglieder offen. 



— 26 — 

Das Amtssicgel zeigt von Anfang an den einfachen Adler, die Umschrift enthält 
den Namen (zuerst nur Vornamen^ und den Amtstitel des Kanzlers *}. Wird Vogtgericht 
gehalten, so muss der Kanzler den Schreiber stellen, auch dem Proveid und den 
Geschwornen beistehen. Für jede Gerichtssitzung bezieht er als Entschädigung eine 
Frevelbusse zum voraus. 

Man könnte annehmen, es würden — wenn nicht schon in der Zeit, da die FVci- 
herrn von Vaz Inhaber der Reichsvogtei waren — doch gleich nach der im Jahr 1299 
erfolgten Er^verbung dieser Pfandschaft durch das Bistum, diese Kanzler siegelnd 
auftreten. 

Dem ist jedoch nicht also; vielmehr siegeln 1286 der Propst und die Stadt 
gemeinsam einen Schenkungsbrief {Mohr, II. 44, und noch am 22. September 1303 
wird ein vom Stadtammann Gaudenz dem Bischof Syfrid resignirtes Lehen betreffend 
den Churer Zoll mit dem Stadtsicgel * bekräftigt (Mohr. II. 1 78). 

Als Sieglcr von Urkunden treten, nach dem noch vorhandenen Urkundenmatcrial 
zu schliessen, die Kanzler erst 131 1 auf [Mohr. IL 226 . 

Wie schon aus dem Buch der Ämter hervorgeht, war Niemand gezwungen, sich 
zur Besiegelung von Urkunden des Kanzlers zu bedienen : doch wurde von dieser Ein- 
richtung gleich nach ihrem ersten Auftreten, namentlich von solchen, die kein eigenes 
Siegel besassen, häufig Gebrauch gemacht, so z. B. erklären schon am 3. Februar 1327 
Gaudenz von der Badstuben und seine eheliche Wirtin in Chur in einem Kaufbrief um 
einen Garten dcisclbst, « und wan wir aigenr insigcl nicht enhant, so hieszen wir des 
Kant/.lers ze Cur insigcl henken an disen brief ze ainem gant/-en und staten und offen 
Urkunde und sicherhait dirre voi^eschriben dingen > \Mohr. II. 284;. 

Häufig kam es auch vor, dass der Kanzler nicht allein siegelte, sondern hiezu 
andere Beamte, wie beispielsweise 1444 der Stadtammann, 1447 der Stadtamman und 
der Vizdom, oft auch nur Private beigezogen wurden. 

Gegen Ende des XV. Jahrhunderts hangen das Siegel des Kanzlers und dasjenige der 
Stadt an ein und derselben Urkunde, ja es kam sogar vor, dass im Jahre 1471 Nicolaus 
de Dux sowohl in seiner Eigenschaft als Bürgermeister, als auch in der eines Kanzlers 
die nämliche Urkunde besiegeln konnte. 

Für die Datierung lückenhatter Urkunden wäre es von praktischem Wert, wenn 
sich eine vollständige Reihenfolge der Kanzler aufstellen Hesse : doch stosst ein derar- 
tiger \'ersuch auf Schwierigkeiten. 

Für den Beginn der Reihe fehlt es an Urkunden und die wenigen in Betracht 
kommenden Stücke aus den Jahren 131 1, 13 12. I3U>- welche noch vorhanden sind, 
nennen keine Namen der Kanzler : die Siegel, die dies wahrscheinlich tun würden, sind 
abgerissen. 



besten 



M An »liesor >:o!lo spreche ich i!en Herrn Ch. Conra'.i:» in Chur un.! C.i>:o5 K. iL;hn i:; >r. Gallen »loi 
\^xvU AUS tur tue Aafertljjunj; C\cx >ie^ehhj;u:^>e. 



S:a.i::hor. l::\<chrift: ^ S . KllJA M . CIVIVM . CIVirATl> . C\RLN>In. l> i>: a.>o :e :.'ntj^< Irrtum oJer 
Venvcvhsi-r.-. wenn hie uiui \x hehaapict wird, iÜe S:avi: Chur hatx- eiirr.ju .ien A.ücr i:-.j >ioi;il ^fiihrr. Der 
A.iler ko:;-.!!*: in der reichfSiiJtischen Bcwegun^j im XV. JahrhunJerc auf lUnnem. Thoren. Tonnen unvl andern 
ötfen:l:chen Hauten vor. nicht aber auf Siegeln. ^Pie bcj." Acren s. in Jecklji K., Lliur .il> Ketch.^udt, 1S95.) 



— 27 — 

Auf sicherm Boden stehen wir erst mit Egeno, der seit 1332 zu verschiedenen 
Malen auftritt. Gegen Ende des XIV. Jahrhunderts werden die Kanzlersiegel häufiger 
und fiir das XV. Jahrhundert lässt sich die Reihe ziemlich vollständig geben, weil das 
Stadtarchiv Chur aus dieser Periode eine beträchtliche Anzahl Lehens- und Gültbriefe 
aufbewahrt. 

Andere Fundorte der Kanzlersiegel sind im nachstehenden Kanzlerverzeichnis 
angegeben. 

Gegen Ende des XV. Jahrhunderts werden die auf diese Weise besiegelten Urkun- 
den immer seltener und nach Ablauf vom ersten Viertel des folgenden Jahrhunderts 
scheint das Kanzleramt ganz erloschen zu sein, von nun an siegeln meistens Bürger- 
meister und Rat *). 

Keiheiifolge der Kanzler in Chur. 

131 1, 1312, 1319. N. N. Mohr. II, 226, 229, 255. 

1322, 1329. Egerio.^ * S . E . . . NI KANCELLARI C 

Bischöfl. Archiv. 51mm N© i. 

1342. Johannes dictus Gafiser. — Necrologium curiense 

p. 156. 
1357. Konrad von Somerau. — * S'CHVNRADI DCI 

SVNROVV . CANCELARII CVR. Wartmann 
Currät. Urk. 82. 40°"» N« 2. 

1361-66. Gaudenz Zugg. — * S'GAVDECY DCI ZVGG 

[CAN] CELARII CVR. Stadtarchiv. 31«™ N« 3. 

1380-82. Johatm de Gatial. — S'IOH DE CANAL CANCE- 

LARII CIVITATIS CVR. Stadtarchiv. 34mm No 4. 

1385-86. Johann de Merhigen. — * S'IOHIS DE MERING 

RH CVR. Familienarchiv Jecklin. 40mm N«» 5. 

1386-139T. JäckU Boyg. — * SIACOBI . BOY CANZEL- 

LARII CIVITAT CVR. Stadtarchiv. 12^ No 6. 

1 392-141 7. Simon Bation. — * + S' -t- SIMON + BATLON 

* -f- CANTZLER -+- ZE + CVR. Stadtarchiv. 40mm N« 7. 

141 8- 19. Heinz von Satt eins genannt Ger st er, — ►& S' HEIN- 

RICI GERSTER CANCELARII CIVITAT CVR. 
Stadtarchiv. 45mm fjo g. 

1420-51. Nicolaus de la Porta, — * S'NICOLAI DE LA 

PORTA CANCELARII CVRIES'. Stadtarchiv. 48"»^ No 9. 
1454.56. Ulrich Kachel, — SIGILLUM . ULRICI KACHEL 

CANCELARIUS . CVRIENS. Statarchiv. 40"»"» N« ic 



') Im Bistum Sitten kommen schon Ende des XII. Jahrhunderts Kanzler vor. Sie werden vom Domkapitel 
gewählt und legen in dessen Hände den Amtseid ab. Das Kapitel crlässt ums Jahr 1330 ein Reglement über 
Ans&bung des Kanzleramtes und der Bischof droht 1335 dem Adel und den Bürgern von Martigny, welche sich 
der Tätigkeit der Kanzler widersetzen wollen, mit Excomunication, verbietet auch 1338 den Notaren, sich in die 
Geschäfte der bischöflichen Kanzler einzumischen. 1365 wendet sich das Kapitel von Sitten an Kaiser Karl IV. 
mit dem Gesuch um Bestätigung des Kanzleramtes und noch im selben Jahre trifll die gewünschte Urkunde ein. 
Ende des XIV. Jahrhunderts führen die Walliser Kanzler kein eignenes Amtssiegel, deren Urkunden werden 
durch Zeugen bekräftigt. (Gremaud, F., Documents relatifs a rhistoirc du Vakus. Tom I-V.) 



— 28 — 

1456-93- Nicolmis von Dux. — S . NICOLAI . DE DVX . 

KANCELARY . CVRIENSIS. Stadtarchiv. 43"'» N» il. 

1493-96. Nicolaus Gabler. — SIGILVM . NICOLAI . GAB- 

LER . KANCELLARI . CVRIEN. Stadtarchiv. 41'»» N» 12. 

1498- 1502. Christian Byäs. — CHRISTIAN 

(unleserlich) Stadtarchiv Chur. 35°"" N» 13. 

1 504-20. Michel von Moni. — MICH AHEL DE MVNT . 

CANCELARI . CVRIES. Stadtarchiv. 41min N» 14. 



Armes de Guillaume de la Baume. 

Par Max de Diesbach. 

• 

Les ruines imposantes du chäteau d'Illens se dressent sur les bords de !a Sarine, ä 
cnviron deux Heues en amont de Fribourg; elles se composent d'un manoir ä quatre 
etages pourvu ä I'interieur de chemin^es monumentales, encore en parfait etat de con- 
servation et flanquö d une toureile octogone. Des ouvrages avances, une enceinte de 
remparts, des foss^s profonds augmentaient les moyens de defense naturels de cettc 
petite forteresse. Les environs s'harmonisent fort bien avec la s^verit6 de ces ruines. 
Dans le bas est la Sarine d^crivant une grande courbe entre les rochers escarpes, dominus 
par des hetres et des sapins; de Tautre cot^ de la riviere sont les vestiges du chäteau 
et du bourg d'Arconciel ainsi que le plus ancien sanctuaire de la contree — la petite 
chapelle de St-Pierre de Treyvaux — au toit couvert de bardeaux et ä la fleche ^lan- 
cee; le fond du tableau est form^ par les Alpes de la Berra recouvertes de sombres 
fprets. 

Illens fut possed^ d^s le XII^ si^le par les seigneurs de ce nom, puls il passa aux 
Englisberg, aux familles d'Oron, de Neuchatel-Aarberg, de la Tour-Chatillon et enfin 
aux de la Baume-Montrcvel, maison ancienne et puissante de la Bresse. Guillaume de 
la Baume succeda ä son pcre, Pierre, vers Tannee 1455; c'etait un homme aussi versö 
dans la politique que dans le metier des armes. En 1468, il accompagne le comte de 
Romont ä Li^ge et participe au siege de cette ville par le duc Charles de Boui^ogne. 
Quand Pierre de Hagenbach vint prendre possession du comte de Ferette et du land- 
graviat d'Alsace, Guillaume de la Baume etait ä ses c6tes. Lors des ceremonies fun^bres 
qui eurent Heu a Dijon, en 1473, pour la translation des cendres du duc Philippe le 
Bon, il portait le pennon armoric du defunt ChevaHer de la Toison d'Or, chambellan 
du duc de Bourgogne et du roi Charles VIII, gouverneur du pays de Bresse pour le 
duc de Savoie, il etait d abord l'ami de ses voisins de Fribourg. Lorsque le seigneur 
d'IUens vint dans nos contrees, en 1474, les Fribourgeois lui firent fete ä Tabbaye des 
chasseurs et ils lui vendirent deux arquebuscs de rempart. 

Cependant lorsque la guerre ^clata entre les Confederes et la Bourgogne, le sire 
de Ta Baume prit le parti du duc. La position de son chäteau ^tait mcnajante pour 
Fribourg; l'enncmi aurait pu s'en servir comme dun point d'appui pour assurer ses 
Operations. Afin de detruire ce premier obstacle, les Fribourgeois et les Bemois d6cident 
Tattaque dlUens et ils mettent leurs troupes en campagne le 4 janvier 1475, sous les 



- 29 — 
ordres de Vögilli et Juan Amman de Fribourg, de Waiiner et de Huntzmonn de Kunried, 
grand sauiier de Rerne. Les assieg^s ouvrent d'abord un fcu bien nourri qui fait beau- 
coup de mal aux Confödires; mais ceux-ci ne restent pas longtemps cxposes aux coups 
He l'cnneini; suivant leur lactique.ils dressent des echelles le long des remparts, l'terre 
(iottrau y grimpe le premier suivi de plusieiirs autres; fls attdgnent les cr^neaux et se 
rendent maitres de la place par un vigoiireux assaut 'j. La garnison est rtgue ä merci; 
plus heureiix que d'autres dans le cours de cctte guerre cnielle, les vaincus obtiennent 
la vie sauve, mais ils perdent tout leur avoir. Les deux villes firent dresser un inventaire 
du butin'i; quant aux provisions de bouchc et au vin, ils furent consommes par les 
soldats qui se monlrerent fort mutins ä ceUe occasion. Le Conseil" de Fribourg dut leur 
cnvoyer Guillaume Techtermann, oflicicr severe et a cheval sur la discipline < pour 
araisonner expressemcnt les sudarts » comme le disent les documents de l'^poquc *), 




^& 



■e/L-4 . / 



' La mercuriale fut sans doutc cnei^ique, car tious ne rencontrons, d&s lors, plus de 
plaintes de ce genre. Les . gaignours » soit les paysans sujcts de la seigneurie durent 
jurer fidelitö aux villes de Beme et de Fribourg; cette derni^re dcvint, en 1484, unique 
souveraine d'lllens dont eile fit un baiUiagc. Le Coostil de Fribourg ordonna que Ic 
chäteau fut « roupt et derochey >; cette mesure fut prise afiu de ne pas eparpillcr les 
forces des ConKd^res au moment oü üs devaient conccntrur tont leur mondc pour 
rfaisler ä l'arm^c cnvahissanlc '}. 



') Chroniquc friboor^coise nianuscrile. 
I *) Public dnns les Artbrvtt äc la SufUli tf/üt/mri du eaniQH de FrAoiirg, f. V, p. 322, 

' ') Cevitt dti tritffriifi I4/S- '" /""'ti^' Arehives raHtenaki de Fri/mirg. Vous i 

pa» rememw M. l'archivUta Schneuwiy qui a bicn voulu facUiier ce tmvaU en uous communiquaLl m.-s i 
l> MÜgneune d'lllens. 

*) MamMlel miiiifOl du etinliin dJ Fribaurg, annäc 147J. 



— 30 — 

G-jill2un:e de b Baume ne defendait pas en personne son chateau dlllens; il ser- 
vait dans les troupes de Charles-le-Temeraire. Lorsque le duc ^labora Ic plan dune 
nouveile or^ar.isstion de ses armees, il lui assigna un poste des plus importants, celui 
de commandant de la premierc ligne de bataille destincc ä soutenir le princtpal choc du 
combat: ii avait sous ses ordres miile fantassins, deux cents hommcs d*arme a cheval 
et six Cents archers. 

Aprts avoir etc nommc gouvcrneur des deux Bourgognes et s'etre acquitte de plu- 
sieuTs missions diplomatiques, sous le regne de la duchessc Marie de Bourgogne, il 
mourjt vers 1490 ou 1495. sans laisser denfants issus de son manage avec Henriette, 
fiUc de Jean de Long^-y, seigneur de Raon et de Jeanne de V^enne, dame de Paigny. 

LTn ecusson sculpte sur la pierre se trouvc dans la tourclle adossöc au manoir 
d'Iilens. au dessus de la portc don(vant acces nu troi^iime etage. II est aux armes du 
clemier proprictaire et de sa femmc : parti au premier d'or ä la bände vivrce d'azur qui 
est la Baume et au dcuxiemc d'azur ä la bände d or pour Longw>\ Cctte armoirie a 
bien son importance puisqu'elle indique la datc de la construction de Tedifice entre 
1455 et 1475 • 

Dans le dessin ci-joint nous avons reconstitue 1 ccu dont la pointe a ete brisee; le 
reste est bien conser\e; il n'en est pas de meme dune autre sculpture representant un 
ecu avec supports, casque et cimicr, qui se trouvc sur la porte d'entree ; completement 
martele et brise ä coups de hache ou de masse, il est tout-ä-fait möconnaissable. Cet 
acte de vandalisme a probablemcnt etc commis, lors de la prise du chateau, par les 
soldats ivres de vin et de fureur contre le seigneur d'IUens; ne pouvant s* attaquer ä sa 
personne, ils detruisaient tout ce qui pouvait rappelcr son souvenir et celui de sa 
famille ^^. 

Betrachtungen über die Heraldik in der Architektur. 

Mit 10 Textillastrationen, 
Von Paul (Janz. 

I. 

Schlusssteiiie. 

I);fs l\u* '**':.' :. 'l-r ll'r.iMik hängt mit dem Rechtswesen des Mittelalters eng 
zusanirnrii. l);-,*. .p :. *'..■. .-. 'Iri.vilic j<*flfn freien Mann zu einem selbständigen Hermund 
Gchi'lrr « tIjoIj •.'.".'.:;/'/ ' . ,iiirh in demselben das individuelle Bewusstsein und in 
zweiter Lisji« 'i.i^ Jj« :•.'?:, : ..^ !. .uisM-rlich, allem Volke zur Schau, zu kennzeichnen. 
Wie .M.lir fla- V. ii>;/' f. *.' ■' t, N m ^ulstr (Ilt Zeit entsprochen hat, geht am deutlichsten 
aus der njjii' u '.'•'•..•• •.?.;; :.'r//,r. wrlche es bei allen damaligen Kulturvölkern 
erfuhr. 1> ;^' a- .' ].■ ;;; n/ ',' ;;;. *: • .. .j,, ., ^ia»i Wappen, als Abzeichen eines bevorzugten 

' i'- i-r'-sm«. .1 '.,..■ , ■- •«. „„fi- r<|,niiluitr ici a etc stgnal6c, pour U premierv focs^ pv 
MM.Si;.i.>M ." l'.i.':.n ..„ .: . j .... . . ,.^ ,„ ., | Hr,/, ,1,. h Socictc irhistotrc du cantoii de Fribotus. >L S 

jessi puhli. rj j/i.' '...... ., ._.., ,. /,,f,^,„ . „tinhfu^^ unr iiotirc sur le chdteau d'Dlens Studie M pocBt de 

de ranrIiU«:« t jn- ijjÜiiajj« . 



— 31 — 

Standes im alltäglichen Leben bei jeder Gelegenheit dekorativ verwendet worden ist, 
dass es über dem Tore der Burgen und an den Wänden der Festsäale prangte, auf Waffen 
und Hausrat, Stoffen und Schmuckgegenständen. 

In die eigentliche Architektur ist die Heraldik verhältnismässig erst spät einge- 
drungen. In der Fqjge aber h^ sie sich auf alle konstruktiven Teile *) geworfen und ist 
ein allgemein angewandtes und beliebtes Dekorationsmotiv geworden. Ihre Anwendung 
war stets eine untergeordnete, das heisst, sie wurde den konstruktiven Formen angepasst 
und höchst selten um ihrer selbst willen angebracht. 

Nur im Grabmal tritt die Heraldik selbständig auf und verbii>det sich mit der Archiv 
tektur zu der schönen harmonischen Vereinigung *), welche uns in den prachtvollen 
Grabmonumenten des Mittelalters entgegentritt. 

Von den architektonischen Gliedern greifen wir zuerst die Schlusssteine zur 
Betrachtung heraus, weil sie eine in sich abgeschlossene Entwicklung darstellen und uns 
einen Einblick in die Absichten und Bestrebungen des ausführenden Meisters und der Auf- 
traggeber gewähren, welche die Gotteshäuser mit profanem Schmucke ausstatteten und 
sich unter dem Deckmantel der Frömmigkeit verewigten. Alles, was zur Ehre der Kirche 
gestiftet wurde, trug das Wappen oder den Namen des Donators an sich. Die Stiftungen 
von Privatkapellen durch reiche und mächtige Familien oder Innungen, wurden im XIV. 
und XV. Jahrhundert so häufig, dass dieselben nicht nur die Seitenschiffe der Kirche 
anfüllten, sondern vielerorts in reichem Kranze auch den Chor umschlossen. In diesen 
Kapellen trieb nun die Heraldik ihre schönsten Blüten, indem sich dem Bestreben 
stolzen Selbstbewusstseins ein Feld darbot, auf dem es, unter dem Schutze der Heilig- 
keit des Ortes, ein bleibendes und glänzendes Denkmal seiner Grösse schaffen konnte. 

Der Schlussstein ist im Scheitel eines Bogens oder eines Gewölbes angebracht. In 
romanischer Zeit und auch in der Frühgotik zeigt er kreisrunde Form, während ihm die 
Spätgotik alle möglichen Umrahmungen gibt, oder dieselben beiseite lassend, nur 
noch das Dekorum, den heraldischen Schild zur Darstellung bringt. ^ 

Die Darstellungen, mittelst welchen die Schlusssteine verziert wurden, beschränken 
sich in frühester Zeit auf einfache Ornamente wie Kreuz, Rose, Stern und Blattgebildc. 
Symbolisch-Religieuse gesellen sich bei, das Agnus Dei, die Evangelistenembleme, 
Christus in der Mandorla, Heiligengestalten und biblische Scenen mit wenigen Figuren. 
(Verkündigung, Krönung Mariae, etc.) Im Laufe des XIV. Jahrhunderts nehmen die heral- 
dischen Darstellungen überhand und bilden im XV. und XVI. Jahrhundert die 
erdrückende Mehrheit. Seitdem die höchsten kirchlichen Würdenträger das persönliche 
Familienwappen in ihren Amtssiegeln ') anzubringen angefangen hatten, war auch kein 
Grund mehr vorhanden, den Stiftern von Kirchen und Kapellen eine heraldische Aus- 
schmückung zu wehren. 

Gewöhnlich sind diese Schlusssteine mit Sculpturen verziert und bemalt Rein poly- 
chrome Ausstattung zeigen die Schlusssteine von Königsfelden^). Sie sind schon deshalb 

*) Die Wappen sind nicht nur an Consolen, Kapitellen, Basen, Rippen, an Superporten u. s. w. angebracht 
sondern auch auf die Pfeiler und Säulenschäfte, auf Fenster und Türkehlen gesetzt worden. 

■) Tischgrab, Nischengrab, Tumben mit oder ohne architectonische Ubcrbauungcn (Baldachine). 

•) In Basel führt Gerhard de Wippens 13 15 den Schild mit dem persönl. Wappen im spit^ovalen Bischofs- 
siegel, im Wallis der Bischof de Turre 1323, in Konstanz Bischof Gerhard Benar. 13 14 zum ersten Mal, etc. 

*) Die Klosterkirche von Königsfelden wurde von der Königin Agnes v. Ungarn 13 10 begonnen und 1320 
geweiht. Die Schlosssteine befinden sich im Chor. Näheres vide Mitteil, der ant. Gesellschaft in Zürich. 



voD grossem bitrrcsse^ veil die herald. Bemalu;^ an des freistehenden Seiten der Steine 
ai^cbracht ist. Auf rotem Grunde erscheinen in gedrüdnen Spitzscfailden die Wappen 
des Rdchs üi gold der einfcöpfige Adler - der Grafen v. Habsburg in g. eb roter Leu], 
der Herzige r. Osterrcioh in rot die v. Bindey. der fCöo^in .^gnes v. Ungarn .in rot 
ein V. PaCfiart:heTikmi:> und in gelb ein sch«'aTzer Leu. Die Schilde sind mtt einem 
gdben Rjinie \-ersehea und stehen senkredit tu der eigentlichen Schlusssteinplatte. 
deren Fefi die Halb^ur Christi und Blattgebilde ttiUeo. 

Ein Scit'~.±ssstiftn im Musee epigiaphique v. GenL cbcoülis aus dem XIV. Jahr- 
hundert leiErt die Wappeosdiilde der Graten v. Genf und v. Monttbrt ? Kirchenfahoe; 
abwrtJisetiri mit 2 bartigea Gewichtem um die Rippenkreuniag gnip[xerT. und zwar so. 
dass die Spisea der Schilde nach innen gekehrt sind ' . Ffg. /, 

Eiae volistisd^ heraldtsdK .^usstatrjng aus der ersten Haltte des XI\'. Jahr- 
hunderts ^tetea däc Schlussstnne der Ideinen SchlosskapcUe von Grdfcnsee * bei 
Zürich. Die Ha^iptschnittpunkte der Rippen sind mit lunf roaden Schlttsssteinen besetzt 
von denen drei mit WappenscbUden und £«ei mit nmierten Helmen belegt sind. 
Die Sciiildscltlusssteiae ^e^en die Wappen v. Greitctisee gtr\~i<TTet gelb und schwarz 
V. Landenberg in r. drei w. Ringe C. i. uad vonScbellecber^' ; mal geteilt v. schwarz 
und gelb.' Die Spttzschilde stossen mit d«i Ecken an den timächUessenden erhöhten 
Rand des Schiusssteios usd trete n stark cn reliet hervor, w^hrcad die raumtUliendca 





Ritn-Ti»f^-M. *icä -^fiLilteE aad. Voc den . HetsiÄÄl-iss>tK3«i - ~j^ ier eiae 3i:t 
viem ^-ssca K^!?elbeim iec F'.'-a^- -iti ^•vänli^.^e K-e^oc ier Liafesberg. der 
.imiere iHnes H-t si: K.-^^i -ziö Ri^aieraeiim.. Jas vvrsL'niichi.- Sv.ctzi>i ies Sc^rs. des 

rrjges ;Ursr, -tz^^i^nivie^^: l"'ec!ts*^ wv.>,-he sjcs h:::t::i ic u;e K.'ce inpitm in bib- 

S:&ili:m xc^ :r n :>.-.n mm Ui'jijtft :-jk i!7e-i>»''BUS. jb uaicr-i »n SLrni 
ni tis: w-jiti VjAvr .inn itCrCiiiüteil i 



— 33 — 

schein Faltenwurfe dargestellt sind. Prächtiges Blattwerk füllt den Raum. Der Helm 
des Marschalls mit seinem persönlichen Kleinode ist am sorgfältigsten ausgeführt, bis 
ins kleinste Detail und bietet nicht nur künstlerisches, sondern auch kulturhistorisches 
Interesse *). Fig. 2, 

Die Darstellung beschränkt sich in dieser frühen Zeit auf Schild oder Helm und sieht 
gewöhnlich von Schildhaltern ab. Mit der Spätgotik, welche die alte beengende Kreis- 
form aufgab, werden nun die Schlusssteine einer freieren ungebundenen Entwicklung 
teilhaftig. AUianceschilde, Standeswappen, volle VVappenkompositionen mit Helm, 
Schild und Decken, Monogramme, Abzeichen von Macht und Würde, Schildhalter aller Art 
erscheinen im Laufe des XV. Jahrhunderts immer häufiger. An Stelle des umschliessen- 
den Kreisrunds treten Drei- und Vierpässe, polygone Stabumrahmungen mit sich über- 
schneidenden Enden oder aus Kreissegmenten gebildete Figuren. 

Diese Manigfaltigkeit der Darstellung war eine Folge der häufigen Anwendung der 
Schlusssteine, welche die komplizierten Gewölbekonstruktionen der Spätgotik in viel 
grösserer Zahl benötigten. 

Die Pfarrkirche S. Benedikt zu Biel '), welche im Übrigen arm an architektonischer 
Ausstattung ist, zeigt eine prächtige Vielfältigkeit und Neuheit der Schlusssteine in Schiff, 
Chor und den Privatkapellen. Bald sind die Schilde einzeln auf die Rippenschnittpunkte 
gesetzt, bald zu zweien gegeneinandergeneigt (Alliance), bald Seite an Seite gestellt 
(2 Angehörige desselben Geschlechtes) je nach der Art der Wappeninhaber. Andere 
Schlusssteine zeigen die althergebrachte Rundform, mit verschiedenartigen Tartschen 
ausgesetzt oder drei Schilde, mit der Spitze nach der Mitte gerichtet, einschliessend, 
und wieder andere eine ganz neue Umrahmung, welche aus drei sogenannten Eselsrücken 
formiert ist. Diese Umrahmung kommt hier zum ersten Mal vor und wird auch zur Um- 
schliessung der Evangelistenembleme verwendet. In der ersten Seitenkapelle begegnen 
wir einem Engel, welcher die Schilde des Stifterpaares hält. Wie alle Schlusssteine der 
Kirche ist die ganze Darstellung polychrom gehalten. Der Engel trägt ein weisses Gewand, 
gelbes Haar und rötliche Flügel, tritt aber den bunten Wappenfarben gegenüber diskret 
zurück. Fig. 3. 

Die angebrachten Wappen gehören in den Privatkapellen der betreffenden Stifter- 
familie, im Chor und dem Hauptschiff der Kirche der Stadt selbst, den Korporationen und 
den zur Zeit des Kirchenbaues einflussreichen Magistratspersonen an. Der heraldische 
Schmuck einer solchen Stadtkirche gibt uns ein hübsches und vielleicht ebenso richtiges 
Bild von der Macht der Einzelnen, als es die geschriebenen Dokumente tun können. 

Engel als Schildhalter treffen wir auf einem Schlusssteine im Kreuzgang des Basler 
Münsters »), in der Stadtkirche von Nyon, bald als Halbfigur, bald ganz dargestellt, 
je nach der Grösse des beigegebenen Schildes. Sie sind natürlich die passendsten 
Figuren *) gewesen, welche dem profanen Wappen einen religiösen Anstrich verleihen 
konnten, was oft beabsichtigt wurde. 



*) An schönen Beispielen aus dem XIVtcn Jahrhundert suid die Kirchen der Stadt Basel reich. In den 
Zeichoongsbüchem v. Emanuel Büchel erscheint ein Schlussstein mit dem vollem Wappen der Frowler. Die Rund- 
form ist insofern beibehalten worden, als das Wappen auf einem von 2 blattreichen Aesten gebildeten Kranze 
liegt, welchen die Hclmdccken formieren. 

*) Rahn, Geschichte der bildenden Künste p. 456. 
') Mit dem Wappenschilde der v. Andlau. Abbildung bei Buchet 

*) Die Ausföhnlng der Schlusssteine dieser Kirche, welche 147 1 gebaut wurde sind z. T. ui^cmcin roh, 
wihreod die wenigen gut ausgeführten gute Proportionen besitzen. 



1." 



— 34 — 
Beispiele für dit- heraldische Ausschmückung, ander eine ganze Stadtbevolkeru[^ 
teil genommen, sind in den Kirchen aller grosseren Stidte und Gcmcindewescn zu findcii. 
Ist die ganze Kirche von einem ICinzelnen erbaut worden, so hat er sein Wappen in 
möglichst grosser Anzahl und .Manigfaltigkeit anzubringen genusst, um dem gläubigen 
Volke aufSchritt undTritt sein Verdienst vor Augen zu halten. Hübsche Beispiele hietiir 
liefert das Wallis. Zwei mächtige Gegner, der Kitter Geoi^ Supersaxo und der Kardinal 
Schinncr buhlten um die Wende des XV. Jahrhunderts um die Gunst des Volkes. Ip 
der Kirche S. Marie in Glis bei ßrieg hat Supersaxo seiner Frömmigkeit ein Denkmal 
gesetzt; sein Gegner, Mathäus Schinner in den Kirchen S. Theodul und dem Dome von 
Sitten. Wahrend dem Bischof alle Teile der Kirche /.ugünglich waren, musste acb Super- 
saxo als Laie auf die Seitenschiffe, auf die beiden Kapellen nächst dem Cfaore 
beschranken. Kin rautenförmiges Netz von Rippen und Schlusssteinen überwölbt diese 
Kapelk-n. Die iiusscrsten der 5 Schlussstein reihen sind mit dem Wappenschilde des 
Ritters geschmückt ' . die 2*0 und 4t<- mit den .-Anfangsbuchstaben G. S. S^ die J** oder 




Flg. 4. 



Mittelreihc mit Löwen /.um Wappen gehörend, und der Mittelschlussstcin, das Centnun 
der ganzen .\nlage mit .S, .\iina selb dritt. Die L'nirahmung der Schilde bilden vier 
halbkreislörniig geliogeue. mit den sich überschneidenden Hnden nach innen gekehrte, 
vergoldete Rumlntabe. /'i^. 4. V.\\\ Schlussstein in einer andern Kapelle ze^ in 
derselben L'mrahmung einen geneigten Scliiltl, darüber den Spangenhelm de face out 
Vogelkleinoil und majferen Ilelindecken. 

Die Schhis-ssteine in der Kirclie S. Theodul unterscheiden sich von diesen sowohl 
durch die Form und Grösse, als auch durch die Darstellung. Sie sind im Choi^ewölbe 
angebracht, von 8, y oiier Kchneckigcr Form. Die 3 grossen Mittelschlusssteine tragen 
das Wappen des Ilischols Nikulaus Schiniier fScliild mit Inful, Schwert und Fedum * , die 
Abzeichen <kT Kardinalswiirde liber dem gekreu/.ten Schwert und Pedum der rote Kar- 
dinalshut und das Wappe[i des Kardinals si-IIjsI, über dem Schinnerschild steht der 

't Das \V.i]i]i<-n iKt Suiwrsnvn ist : n.-viiTlrill 1 uml 4 in n: 
3 und 3. Iq schwarz auf gnimm Ilri-ÜHT); i'iii H-lin-itiiiilrT ^i-Umt !.■ 
Sitten und dvr Kln-lK- In C.lit i-rsi-)ii-iii,'n dJr \Vu|.|>i'ii auri'iii/.'lri.-n S.'lill.li'luin. 

•> Uas Wappni iltr Faniilic Sclunner kt : j Mal wlirjj; IIiiLm j,i'«]«ülirii v. 
in bkn ein giAha lUILuDkrciu. 



n und gelb, ab ScUdcAiq» 



-- 35 — 

licnsapfel und darüber, das ganze überdeckend der rote Kardinalshut). Fig. 
icllungen religiösen Inhalts gruppieren sich um diese Prachtstücke herum. 





Den Abzeichen der Bischofswürde begegnen wir schon früher; z. B. in S. Johann 
t/Erlach (Pedum hinter dem Schilde!. Im Schilde selbst erscheinen sie da, wo nur die 
Schildforra ') frei von jeder Umrahmung auf die Rippen gesetzt worden ist, wie im Chore 
der Kirche von Glis. Fig. 6. Zwischen die Bilder des Wappens der Riedmatten ist die 
Infiil, durch welche Schwert und Pedum krcuzweisegestossL'nsind, hineingesetzt. Ähnliche 
Darstellungen finden sich in den Kirchen von Raren und Sidcrs. Eine andere Anbrin- 
gungsart zeigen die Schlusssieine der Kirche von Merlach (bei Murten). Inful und 
Pedum stehen frei hinter dem Schilde oder sind auf die zum Schlussstein führenden 
Rippen aufgelegt, Fig. 7. 




Fig. 1 



Weltliche Standesabzeichen sind selten, wenn wir v07i den vollen Wappen mit 
gekrönten Helmen absehen. Ein Beispiel eines gekrönten Schildes liefert die in spätgot. 
Stile erbaute Kirche von La Sagne (bei Chaux-de-FondsJ, welche eine Anzahl von cle- 
und ausserwcwöhnlich geformten Wappcnschlusssteincn in sich bii^L Der Haupt- 



i] Schilde du Bbchofs Ileinrii-h III. ' 



n N'cDenbui^ im Milnsler » 



-36- 

stdn des Mitlelschiffgewölbes trägt den Schild von Chatant-V'alaagin ■; ^ccartalJertJ üod 
darüber einen schmalen mit vielen Perlen besetzten Kronreif. Das Ganze ist von rei- 
chem, aber frei angebrachtem Blätterschmucke umlaubt. Alle Rippenschnitt pimlcte sind 
mit freien Schilden besetzt, die bald von gewöhnlicher Ordeckspitzform sind, bald die 
eigentliche Turnicrschildform ;mit Lanzenausschnitt; zeigen. Im SeiteoscbifT sind die 
Schilde von einer gedrehten Schnur eingefasst oder unter die oberste Kante der Kreuz- 
rippe hineingesteckt Fig. 8. 

Die Schilde der Städte sind gewöhnlich von Kränzen eingeschlossen, oder von 
phantastischen Tieren umgeben. Der grosse Chorscblussstein des Remennüiisters zeigt 
einen grossen Standesschild von griincn Drachen umgeben, alles von einem Kranze 
umrahmt. 

Um die Wende des X\', Jahrhunderts bt^innt sich der Einfluss der Renaissance gel- 
tend zu machen. Die einzelnen Schilde verschwinden und werden auf Kosten der grös- 
seren Entfaltung der Umrahmung verkleinert- Lort>eer und Fmchtkranze, Bandgeuindc 
und Zweiggeflecht umkränzen den Schild, welcher meist senkrecht in dem Rund stehL 

In der anno 1500 erbauten Kirche von V'alangin sind an Stelle der Schlusssteine 
der hölzernen Eingangsdecke prächtig geschnitzte und bunt bemilte Holz-Medaillons 
gesetzt, welche die beiden Wappen des Stifters, Claude dArberg. Fig. p, und seiner 
Frau enthalten, Sie zeigen so recht den Übergang von der Spä^otik zur Renaissance, 
indem die Schilde nicht nur von Lorbeerkränzen, sondern noch von omamentalen Fisch- 
blasenmustem und gewundenen Zierleisten umgeben sind. Interessant ist auch der franz. 
Damenschild auf die Spitze gestelltes Viereck) der Guillemetie de \"ergy, der Gemahlin 
des Grafen Claude dWrberg-Valangin '). 





Die Schlusssteinc der deutschen Kirche in Murten zeigen das Wappenbild .auf 



■ I (iraf Raun» tob CbaUnt, Herr n Vilangii 
La SigDc 1 536 m^baiil. 

*) CUode d'ArlKrg-VilM^ der leutc tebej 
ihn bis 1541. 



* 1517. 



r lUrr^-luft wjrdc üio Kiidir von 
ot Gemahlin GuiDemcnc äbcrirbl« 



- 37 — 

dem Dreiberg der aufgerichtete Leu) ohne Schild von einem breiten mit Bändern umwun? 
denen Lorbeerkranze eingerahmt. 

In der Kirche S. Nicolas zu Freiburg 'j ist der nebenstehend abgebildete Schlussstem 
zu finden, Fig'. lO, der mit den geflügelten Engelköpfen, dem grünen Kranze und den 
durchbrochenen Helmzierden eher einer Holzschnitzerei gleichkommt. 

Ais prachtvolles und reiches Beispiel von Schlusssteinen in Profanbauten, sind die 
kassettenartigen, sechseckigen Medaillons der Decke von Arbon*) zu erwähnen, welche 
in fein ausgeführter Holzschnitzerei die Wappen der Ahnen des Bischofs Hugo v. Lan- 
denbei^ darstellen, das Wappen des Reichs, des Papstes und des Bistums Konstanz. 

Je weiter wir uns von dem got. Baustile entfernen, desto seltener werden die 
Schlusssteine. Denn die Bauformen des neuen Stiles waren andere geworden und 
brauchten keine Schlusssteine mehr^nach alten Mustern. Im Profanbau traten an Stelle 
der gerippten und mit Schlusssteinen verzierten Holzdiclen die reichen, aber viel schwe- 
reren Kassettendecken, welche mit Ornamenten und nicht mit Wappen besetzt waren. 



A propos des Armoiries d'Avenches 

Par J. Mayor. 

M. Andr^ Kohler a fort judicieusement constatö, dans Tavant-dernier fascicule des 
Arcliives '), que Teffigie qui ome. les armes d'Avenches doit etre celle d'un Maure, non 
Celle de Vespasien. Caspari voyait dans Ic grand sceau d'Avenches — sceau qui, par 
parenth^se, ne saurait etre antcrieur au commencemcnt du XV« siecle — une preuve de 
plus ä Tappui de sa th^se favorite, qu'il y avait, qu41 fallait une tete d'empereur romain 
dans les armes de Tantique cite ; je n'ai vu ni la matrice originale de ce sceau, ni ses em- 
preintes en circ, mais il est moul^ h trois reprises sur la grosse cloche de T^glise 
d'Avenches, datant de 1521, ou je Tai relev^, et il est impossible d'y voir une tete de 
C&ar. Admettons cependant que l'h^sitaiion soit permise. Nous trouverons alors au 
Mus^e d'Avenches, un monument qui ne prete ä aucune equivoque ; c'est un bas-relief 
sculpt^ sur un bloc de gris, rcproduit par le croquis que voici *), bas-relief repr^- 
sentant, sans contestation possible, un buste de Maure, de face, coiffe d'un bandeau 
etroit nou^ au-dessus de Toreille droite, les cheveux cröpus formant d'öpaisses touffes 
sur les tempes. Cette figure est circonscrite, comme dans le sceau, par un trilobe entour^ 
d'un cercle d^cor^ d'un rinceau de feuilles de chene et de glands. II n'y a pas encore 
bien longtemps que notre bas-relief etait döposc dans 1 eglise d'Avenches (ä terre, au bas 
du clocher), dont il avait certainement orne la fa^ade jadis, avant la r^fection entreprise 
au XVIII« siecle. On Ta donne comme un morceau romain — peut-il y avoir autre 



*) Merkwürdigerweise sind hier auch Schlusssteine aus dem XVIIIten Jahrhundert vorhanden, so. z. B. in 
länglich gezogenem Schilde das Wappen der Freiburgerfamilie v. Alt v. Ticfenthal mit der Jahreszahl 1750. 

•) Die Decke aus dem ehemals- bischöflichen. Schlosse zu Arbon befindet sich jetzt im Schweiz. I..andes- 
moseom in Zürich. Näheres vide Rahn, Kunststatistik des Kantons Thurgau. 



') 1896, p. 103-104. 

*) Diam^tre da m^aillon : 0,51 cm. I^ picrre a 0,70 cm. de long sur 0,53 a 0,55 de haut. 



chose que du romain k Aveoches ! — mais 11 s'agit cn realite d'une sculpture c 
ment un peu anicrieure au sccau. Le Maure y est taüle avec unc teile assurance, quc 
le sculpteur devait avoir de bons exemples sous les yeux et posseder la v6ritable for- 
male du blason d'Avenches. Je ne veux pomt dire que la figure cd questioQ prcsenle 
les car^ct^rcs ethDOgraphiquc-s d'une tete de Maure ou de Sarrasiii, non ; mais tl est 
öviiieot que lartiste, qu'il ait copie ou cree, a voulu representcr im type exotiquc proba- 
blement conventioonel a\oTs ; son ouvrage ^nt de graodes dimensions, tl n*a pu avotr 




j:Mi. 



les timjditcs dun graveur plus ou moins habilc disposant dun träs pcdt e^»ce. De plus, 
tl travaillait pour un edifice public oü l'on n'aurah pas adntis utie representation inexaete 
des armoiries muoicipales. Pour ajouter encore ä l'ideatitication avec un Maure, le bas* 
relief etait peint, le visage et les chev'eux en noir, le ban<leau en rougc ou en jaune; des 
couciies successives d'eaduit ne rappelant plus les couleurs primitives, oat altera la colo- 
ration des yeux. des fonds, des moulurcs, du rinceau. etc. On remarquera que le feuiUage 
et les fruits du ebene se trouvent et sur le sceau et sur le bas-relief qui. malheureu- 
semcnt, a ete mutile dans ses panies saillantes. 

II y a encore un monument ä Aveoches qui donne raison ä M. Köhler. Cest un 
pctjt &3^ment de vitrail, enchässe dans lune des fenetres du ch<Eur de f^gltse et qui peut 
datcr du XVTII' stiele, autant que la hauteur a laquelie Ü est place perroct d'en ji^er ; 
le Maure, dun beau notr. est peint de face sur champ de gueules. avec te bandeau et 
le vetemcnt blancs. 

Vae hypoth^ pour tcnmncT cette trop longue iwte, Le buste des armes d'Aven- 
ches n'est pas cclui de Vespasten : serait-ce celtti de ce chef barbarc, plus ou mobs 
febukux. Vidi Vlbilus ou \'ibilo. dont parle Guillimann? II a\-ait doane son oom i l'Avcn- 
chcs da Vni» siecle, oom que Ion retrouve dans Tappellation allemande, Wlfllisbure. 



Plus tard, les habitants dWvenches reconnaissants, peuvei 
eR%ie comme signe de ralliement. 



fort biei 



ivoir prts son 



ARCHIVES HERALDigUKS SUtSSES 




O las sein aide von Kltiisen. 



— 39 — 



Glasgemälde von Einigen 



Von \V. F. von Mi'LLNen 



Mit S Tafeln. 



Abseits vom grossen Fremdenstrome hat sich die kleine Kirche von Einigen ihr 
anmuthiges Plätzchen unversehrt bewahrt Sie ist eine Erinnerung an längst vergangne 
Zeit Aus duftigem Grüne, fast verhüllt von*einer Trauerweide^ blickt sie in dea See, 
dessen tiefes Blau heraufschaut, als ob es antworten wollte. Sie wüsste wohl manches zu 
erzählen aus frühen Tagen, wie hier das Christcnglöcklein erscholl, wie Sanct Beatus 
einmal herüberkam und dem Teufel sein übles Handwerk legte. Der schrcibseligc 
Pfarrer Eulogius Kyburgcr hat noch manches dazu gedichtet, bis ein ganzer Sagenkreis 
das Kirchlein ^ im Paradiese » umspann. 

Wir können seine Geschichte jedoch mit Sicherheit nicht weiter zurück verfolgen als 
bis in den Anfang des XIII. Jahrhunderts, und diesem dürfte auch der Bau mit den 
dicken Mauern und engen Fenstern entsprechen, die nur einem spärlichen Lichte 
Einlass gewähren. 

Der Kirchensatz gehörte den Herren von Spiez. Nachdem die Diesbach vorüber- 
gehend diese Freiherrschaft besessen, erwarb sie am 30. November 1516 Ludwig von 
Erlach käuflich von ihnen. 

Dieser ist es, mit dem wir uns hier zu befassen haben, da er die beiden neben- 
abgebildeten Glasgemälde gestiftet hat. 

Geboren 1470 als Sohn Johann Rudolfs v. E. und der Küngold von Balmos, 
gelangte er 1494 in die 20D; 1520 und 1521 war er Mitglied des Raths; am 29. März 
des folgenden Jahres ist er gestorben. 

Ausser Spiez besass er noch die Herrschaft Jcgenstorf und die halbe Herrschaft 
Balm, die er jedoch beide verkaufte. Er war der echte Typus der Ungebundenheit 
seiner Tage : « Ich bin für den Streit, Friede thut mir leid,' sonst kein Glau- 
benssatz findet bei mir Platz » hätte er mit Bertrand de Born sagen können 
Daheim war er wenig, und wenn es der Fall war, so lag er mit diesem oder jenem im 
Streit. Auch seine Frau hatte Grund sich über ihn zu beklagen ; dass sie ihn aber in 
schwerer Krankheit verliess und bei Nacht und Nebel aus dem Hause floh, vergass er 
nicht, in seinem Testamente vorwurfsvoll zu erwähnen. Sie hatte dabei für gut 
befunden, verschiedene seiner Kostbarkeiten mitzunehmen, die sie später thcilweise 
zurückerstatten musste. 

Auf den italienischen Schlachtfeldern war Junker Ludwig von P>lach zu Hause. 
Als 1503 Bern das Reislaufen strenge ahndete, war er unter den ersten Bestraften. 
Seine Habe wurde mit Beschlag belegt und an der Kreuzgasse öffentlich versteigert. 
Es schreckte ihn nicht ab. 1507 führte er eine Freischaar zu jenem verwegenen Sturm 
auf Genua, der so manchem Eidgenossen das Leben kostete. Da wurde er verbannt ; 
aber zwei Jahre später war er wieder begnadigt. 1 5 1 3 nahm er am Dijoner Zuge thcil ; 
kurze Zeit später nahm er Dienste bei Franz I. 1521 war er Hauptmann der Bemer im 
Zi^e der Eidgenossen nach Rom, dem sog Leinlakenkrieg. Caspar Göldlin von Zürich 



— 40 — 

und L. V. E. wurden voni Papste zu Rittern geschlagen und erhielten kostbare 
Geschenke. Nachher trat L. v. El wieder auf Seite Franz L Der grosse Reichthum, 
den er im Solddienste erwarb, gestattete ihm den Kauf von Spiez und des buben- 
bergischen Sasshauses in der Stadt. 

Es fallt auf. dass er auch spater den Titel Juaker fährte und sich auch in seinem 
Testamente nicht Ritter nennL 

In seinem letzten Willen setzte er den Karthäusem in Thorberg, wo er begraben 
zu sein \*-iinschte, lOOO L. rjx Stiftung einer Jahrzeit aus und gab auch sonst seiner 
Reue Ausdnck. Im Volke hiess es aber, er sei nicht gestorben, im Obersiebenthal 
spuke er, und Fejer gehe ihm aus Mund und Nase : in Thorberg erst verführe sein 
unnihicer Geist mi: Herumwenen von Büchern und Pultbrettem solchen Lärm, dass die 
Karthauser sein nicht mehr bi^ehrten. Als der Verbreiter dieser. Gerächte gerichtlich 
betragt wjrde, nahm er treilich die bösen Worte zurück. 

Bold nach der Erwerbung von Spiez harte Ludwig von Enach öj^ kleine Kirche 
von Eini^n mit zwei Gbsgemaiden. \"ieileicht zwei ganzen Feastem. bedacht. Das 
eine tragt die JahrzahL 15 la die wohl auch üir das andere j^Lt. Die beigefügten Tafeln 
ersparen ebe Beschreibung : man siehL die Scheiben gehören der Übergangsperiode an. 

Auf beiden ist des Stifters Wappen mit dem seiner Fraj, Barbara Schmid von L'ri 
— in süber ein steigender schwarzer Bar — geviertst. Die B^aren sind einander 
rugcwendet. wie das künstlerische Bewirsstsein jener Gianiepocfae es unbedingt 
verlangte und wie es heate noch verlangt sein sollte. Die Schildhalter sind die Heiligen 
Jakob der Püger. kenntlich am Stab und der MascheL am Hute, und Eear^Sw Diesen 
hier zu änden. darf nicht überraschen, dagegen wäre noch die Wahl des St. Jakobus zu 
crkiaren. Es ist daran lu erinneriL dass er auch in einem Glasgemalde der nahen Kirche 
vsxi .tschi abgebildet ist. Meüeicht haben die Stitter eine Fahrt nach Compostella 
«ntemommen. 

Die \leni3g des Wappens war damals hier lu Lande sehr beliebt: nacii der 
Refomution verschwindet sie in bemtstihem Gebürte fast gan:. Sie beruht aiif einer 
Cbun^C- nicht auf einem Landesherrlich ertheilten Rechte, Betsoiele dieser .\rt bieten 
Scheiben der Kinnen an der Lenk Dittüi^er^Hiber und Wengi von Eriach- 
von Hertensteic beide jetzt im bemtschen Museum, eine jetzt verlorene Scheibe eines 
Haiises in 'JH)erhofen Hans Strahler-L'rsula v. Seeogen . Geistliche %"wr:cten das 
Waooen ihres Seines mit dem ihn^:en v>ier umf^ekehrt . so der .Vbc \-oc Interlaken in 
Sc Stechar: Scheibe fecirt verloren und der Abc von Sc P^ter -n Seeoer^. 

W.e vercn::tet dieser Gebrauch wur — und iwar immer m:: \rner Wendus:^ der 
Fcc-=^^ — ergebt <:ch ebenfalls aus ManvÄT-s Tcdtentanz. wo 4 o:'"i^r:ite Waooen 
genLi^t Trir?n. iarunter auch das unseres L v. E. 

'.Velcher G-ismaler hat r.*,in aber die Scheiben v;:rtVrtir^ — Meister Lux. Takob 
Snche:;. Hans Furoc Uc^rb >I:;i<rr, Hors L^ichselhofer. Lorenz Keiser oder Ha:^ S:err? 
Wir £nden f-ne Iberraschende Verwandtschart der J^ch^un^. ruiaietrclich des Hinter- 
grizjzes. nit ler Aarcenprrs:iT:?:rs; *ui fv:rr:;:n nun :ni bera. \Iuse«m : arer vrx wssec 
aächc Wir ier^n Maler ist. 

De Kirche enthalt noch iwei aa&den? Giasgemalde. dfe 7 Rcten des VatenuKseTf 
rjc M irhis Waither 1565 vertertigt. im MictciȀ5ter .fcs Chkvs^ abgrrbiljiet im Jcr 



Familles de Mofitbovoii . 

JVo^eZ Gillel JBafly TfeÄaiv 




mm 



.Sofft £uss^ Cemiifz, Jordan 




<]><J>0 



^ 




Morel Jolliet Perjtet Oran^ier 

m 






Pegueiia, 




^^</rt^ A»Afe^ , Jfi. 



— 41 — 

FestSichrift zur Einweihung des Berner Kunstmuseums p. 63) und im Schiff eine kleine 
Wappenscheibe des Herrn Franz Ludwig von Erlach von Spiez und seiner Frau Satome 
Steiger (weiss) 1608. Jene ist durch ihre Miniaturscenen merkwürdig und beachtens- 
werth; diese wird geringere Aufmerksamkeit auf sich ziehen. — Wer dem Bemer 
Oberlande zustrebt, möge von TMiun aus zum alten Gotteshause pilgern, er wird sich 
der herrlichen Natur freuen und der wenigen aber werthvollen Werke menschlicher 
Kunst. Die Einiger aber mögen ihren Schatz auf immer bewahren ! 



FAMILLES DE MONTBOVON 



Monsieur Alfred MilHoud, aide-archiviste aux archives cantonales ä Lausanne, a 
eu Tobligeance de nous communiquer sur les familles de Montbovon, la notice suivante 
qui se trouve en tete des <x Plans g^om^triques de la commune de Montbovon >, lev^s 
par Jn-Jos. Comba, 1801-1805. Sur la premi^re page de ce registre sont peintes les 
armoiries que reproduit notre planche. *) 

En peignant ici les armoiries des familles existantes ou qui ont existe dans 
Montbovon, je n'ai point eu en vue de faire une Classification plus ou moins avantageuse, 
mais seulement de suivre Tordre alphab^tique, qui m'a paru le plus convcnable. 

Et j'aurai I'honneur de'dire que, malgr^ les recherches les plus scrupuleuses,- je ne 
s^aurois k laquelle donner la pr^f^rence pour l'anciennet^, sauf pour celle de Morel 
qui est venue de Lovain et celle de Gillet, du Mont-blanc. 

Ainsi Celle de Bally, autrefois de la Joux, paroit avoir 6te Torigine du village de la 
Joux. Elle a eu un agent 

Celle des Pichons qui est Steinte, a donn^ son nom au village qui porte son nom 
et Ton trouve que les Päquiers s'appellent les Esserts Pichons dans les vieux titres. La 
derniere s'appeloit Agn^s, fcmme du lieutenant militaire Michel Bussey. 

Celle des Both a donn^ des pr^sidcns ou metraux ä la justice de Montbovon ; 
ainsi que 

Celle des Bussey, qui a eu en outre plusicurs lieutenans et des chefs de milice. 

Celles des Combaz paroit avoir donne ou tire son nom de deux villages de cettc 
commune et a constamment donn^ des justiciers et un ecclesiastique. 

Celle des Jordans, qui porte aussi le nom d'un village de l'endroit a eu plusicurs 
chefs militaires et plusicurs lieutenans civils, outre le president actuel. 

Celle des Morets tire ou donne son nom ä un village de ce nom et a eu plusicurs 
justiciers. 

Celle des Jolliet paroit venir du pays de Vaud oü Ton trouve des Jolliou ; eile est 
au nombre des plus anciennes de la commune ; outre plusicurs justiciers, eile fournit 
actuellement le procureur d'office. 



*) Auctme de ccs armoiries ne figure dans L*Armorial du canton de Fribourg, par le V, Apollinaire et 
A. de MaDdrot, paru h. Neuchdtel ; 1865. 



— 42 — 

Celle des Pemets peiit ic flaler d'avoir donne le preraier in<Jtral de Montbovon en 
1535. nomm^ Antoine dit ä Crosset Dfes lors eile a foumi plusieurs ecclcsiastiqucs 
recommandables par Icur piötc et Icur scionce. ainsi que plusieurs m^traux et lieutenans. 

Celle des Grangiers, qui est la plus considerable en norabrc, paroit avoir donn<i 
son nom ä un aocicn village qui Tut brülö, ou il exbte encore une maison. Elle a 
rhonneur d'avoir eu Ic sccond aire de Montbovon, des pr^sidcns ou m^traux, plusieurs 
notaires ou curiaux, des Jösuites et d'aulres rcligicux, ainsi que des chefs de milice et 
des lieut'-nans civils, 

Celle des I'^gueitaz, de laquelle il nc reste qu'unc fcmme nommöe Claudinc est 
aussi trks vieille dans l'endroit 

Ainsi fait et rcdig^ ä Fribourg. le :2 Mars 1S07. 



Eine Weihinschrift mit Wappen von 1480. 

Von E. A. Stückelberg 

In dem unter dem Betsaal liegenden Flügel des Kreuzgangs am Basler Münster 
befindet sich eine Steintafel, die sehr stark beschädigt und geflickt ist. Ausserdem ist 
das Denkmal, da es sich unter einem gegen den Grashof geöffneten Fenster befindet- 
dermassen schlecht beleuchtet, dass eine Entzifferung der Inschrift geradezu unmöglich 




erscheint. Der Verfasser Hess die Tafel desshalb bei Magnesiumlicht photographircn 
und nun stellte es sich heraus, dass es sich nicht, wie bisher wo! jedermann annahm, 
um eme Grabtafel, sondern um eine Weihinschrift handelL 



— 43 — 

Dieselbe ist in vertieften gotischen Minuskeln in den roten Sandstein eingegraben; 
die oberste Zeile mit dem Datum steht auf der obern Leiste des Rahmens ; die übrigen 
fünf Zeilen sind in dem vertieften Feld, in dessen Mitte oben ein Wappenschild in 
Relief dargestellt ist, angebracht. 
Wir lesen : 

anno mcccclxxx 
her 
ze rin 



ze bas 
dise cappel 



casper 
bischof 
el hat 
gewicht 
w. hie angebut (?) die rote tun 
Caspar zu Rhein, unter dessen Episkopat die Inschrift fällt, regierte von 1479 bis 
1502 ; er war der Neffe des Bischofs Friedrich zu Rhein und hatte das Amt eines Dom- 
kustos bekleidet. 

Besonderes Interesse beansprucht der Wappenschild auf der Inschrifttafcl; derselbe 
ist ccartelirt und zeigt im ersten Feld eine Rose auf Dreiberg, im zweiten ein wachsen- 
des Einhorn, das dritte Feld ist quergeteilt und im vierten sieht man eine Binde. Die 
Stiiisirung des Reliefs ist vortrefflich und Rose wie Einhorn sind geradezu musterhafte 
Leistungen damaliger Heraldik. W^em gehört nun der Schild an ? 

Das erste Feld bietet das Wappen der Familie Rot, das zweite gehört denen ^von 
Rümlang an ; die weitern Felder sind, weil die Farbspuren fehlen, nicht ohne weiteres 
bestimmbar. Wir lernen sie aber kennen durch folgenden Stammbaum. 

Götzmann Rot, 14 16, Oberster Zunftmeister 
Gem. Judith von Rotberg. 

Hans Rot, Ritter und Burgermeister, 1444 
Gem. Lucia Snewlin. 

Peter Rot, Ritter und Burgermeister, 1455 * 1487- 1488 
Gem. Margaretha von Rümlang. 

Da nun der Stein die jahrzahl 1480 und das Wappen der Margaretha von Rüm- 
lang mit dem Rot sehen vereinigt zeigt, kann der Stein sich nur auf dieses Paar oder 
dessen Sohn beziehen. 

In erstenn Fall hätten wir in Feld i : den Schild des Manns, in Feld 2 : den Schild 
seiner Gemahlin, in Feld 3 : den seiner Mutter (Snewlin) (Z. W. R., n. loi), in Feld 
4 : den seiner Grossmutter (Rotberg) ; ist der Stein aber nicht von Peter Rot 
^ 1487- 1488 sondern von seinem Sohn gesetzt, so bezeichnet Feld i : das Wappeh 
des Vaters, Feld 2 : das der Mutter, 3 : das der Grossmutter und 4 : das der Urgrossr 
mutter. In jedem Fall haben wir es hier mit einem höchst merkwürdigen Ahnenschilfi 
oder einer heraldischen Ahnentafel zu tun. Die beiden Wappen Rot und Rümlang finden 
wir u. A. auch an dem Altar des Peter Rot, den Dl. Burckhardt im Festbuch zur Eröff- 
nung des Basler Historischen Museums zuerst abgebildet und beschrieben hat. 

Eine weitere Frage entsteht über die Herkunft des Monuments : Pctei: Rot und 
seine Gemahlin waren in der Nikiauskapelle des Münsters, also ein paar Schritt vom 
jetzigen Standort unseres Denkmals entfernt, begraben. Seine Eltern stifteten dagegen 



— 44 — 

1*ri «Irn HiirfiissiTii rinc J.»hr/oil, um! seine Grosscltern waren in der Kirche derselben 
hcjjnilMii ' . D.» IVlcr Kot sich in einer Kapelle des Münsters bestatten Hess, so haben 
wir iliii iimli /.unadisl unter den Wohltätern derselben zu suchen ; bezieht sich das Wap- 
pm wir /w vernuilen ist, auf ihn und nicht auf seinen Sohn , so hätte er die Kosten 
linrr Kin.iv.ition iler Kapelle* getragen, deren Weihe dann der Bischof Caspar im 
j.ihr i.|St» vtiU/og '•. 

I ).is ( irschlreht iler Kot, das seit dem XIII. Jahrhundert in Basel geblüht hat, starb 
mit ( hl is!»»ph Kot im XVI. Jahrhundert »us. 



CIIKO.MOl C DE LA $ 




nouveaux 



SllSSE DHEKALDIQII 

NoUVOaUX membres, Nous avons le plalsir d'annoncer comme 

nu'inhres : 

MM. l.tni^ Pr SiliviP. üeutenant de la garde, Balisrrasse 51, La Have. 
M\\ Ihuri;, vani.-j.ir.. SchilTbauerdamm 2} lU. Berlin. 

Dons re^UB. IV M. Maas «•■ GreM: Die Familie GrebeL Blatter aas ihrer 
t'us^huhtr i;i samnwlt ar rnv-r^n;!:,: ar.^ .iie am 27. Oktober 13S6 enolgte Einbür- 
v;rruni: \u /muh. I- 1 r Krean/e .t.s Mar.;i>kript gedmckt. 

Pi' M U P' i;.-l. Stififlbfff : Verein f-r ±i> histor^he Museum «ad fjr Erial- 
v: U.isliMM-luM .\lror:h nvr. 'ahrt>Sv.r:ch:e ^-r.i Kechn-ngen. nebst cioer Arbeit des 

^=^«r des Basier MüasttB. 



Uuu: IVislrMM-luM .\lror:h nvr. »a.-^rt^xr.cr.ie -r.i Necnn-pgen. ncöst cioer Arbeit des 
lU'ww P I \ S: :A. .Vor^ '.vr .:v M'::i,s.:er.:chen Gr * 



l\\\\ iS»*. Riv^:. K KeuV. :>^x\ 



IV M L BMh it LfSiaia: l <^> ^^v^^^v< ii?r^^ les sceaux Extiait des Arcitts 
'/.•.j'j ,'»,* >.\ \-v. v" TMf l , IV; .\ /"c I.cs.v.Tr. Ni'-ch*:i« irap. Rotssier & GhscL ittiS, 

IV \.\ Sm4<M^ k^raMiflf * l«lfr : v;i>5s:h>ch:i i:r K. K. benld&scäica GeseUsdoft 

V\W\ w Www. lS•^^;S^^;. K.'>:<.>r-": zjt 2} ^r.r-^tz Grj3i.ns^eier- Selbsireriag dff 



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ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 

^ctiweizEr. j^rctiiY für JfEralflift 

Organe de la SocifeTÄ Suisse o'+ifeRALoiQUE 
PaFai9?ant trirpe^lrielleipei}! 



1897 5-.KSS5 XI K* 2. 

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Abonnemeotspreis ) ^^' *'■"*' für die Schweiz ^*' ^' für's Attsland. 



TL JEAIT GXLELLET, B6dut«nr, HEUOHATEL. 

Inhalt I Rumiire et sceau äe Neuverille, par Fr6d. Imer. — - Der Adcisbrief der Familie Zwinger in Basel, 
TOD C.-R. ParavicinL — Die Siegel der Luzcrncrischen Luidschaft (Schluss), von I)r Th. von LJebenau. — Ein 
W^ipenbuch der Herrenstube cu Wintcrthur, von Paul Ganz. — Das KünsÜcrwappen in der Schweiz (Schluss), 
von Dr J. Zemp. — Les plus uiciennes armoiries rrangaises, pir L. Bouly de I.«sdain. — Zum Glasgemälde 
Junker *in Strin, von L. Gerater. — Ein Holbcinsche» l'anncrgeniälde zu Glanis, von Dr E.-A. Stückelberg. — 
W«fip«nreli«fs am Lommix, von P. Ganz. — Slandeserhöhongen und Wappenveranderungen, von Dr W.-F. von 
Halinen. — Sceaux d'Avenches, de A. Kohler. — Chronique de la SocÜti. — Nouvelles diverses, — Neue 
Funde. — Nicrologie. 

Banni^re et sceau de Neuveville. 

Par Fxi.D. iMER. 

Par une Charte dat^e de Bäle le 19 juin 1368, le 
prince-^veque Jean de Vienne confirma tous les privil^es 
accord^s ä Neuveville par ses prid^cesseurs et il les augr 
menta, le dit jour, par un acte special en accordant aux 
bourgeois de Neuveville une bannige et un sceau. L'acte 
I ne dit pas en quoi consistait ccttc armoirie. Nous croyons 
qu'elle etait repr^sent^e par une clef et une Crosse d'ivequc 
en pal issant d'un mont ä trois coupeaux en pointe. En 
revanche il attache ä la bannJere tous lei hommes de 
l'Eglise de Bäle depuis le ruisseau du Fomel (Gl^resse) 
jusqu'ä celui de ville (raubourg de Landeron), tous ceux qui habitent la Montagne de 
Tesson {Diesse) et la paroisse de Saint-Imier '). Cette bienveillance de i'^veque pour 
les boui^eois de Neuveville provenait de ce que ceux-ci, dans ses d^melis avec Bienne 
et les Bernois, alliis de cette ville, lui ätaient demeur^s fideles et s'^taicnt vaillamment 
comport^s en prenant sa defense. En joignant la paroisse de St-Imier ä la banni^re de 
'! TroaiUat, Tome IV, p. aji, na 133. 







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— 47 — 

Recherchons maintenant de quelle maniere et depuis quand Neuveville possWe 
une banniere et un sceau, dont les meubles difförent de ceux qui lui ont ^t^ attribues 
par le prononc^ de 1 390. 

II y a tout Heu de supposer que les Neuvevillois dont les droits et prerogatives 
avaient et^ reconnus ind^pendants et analogues ä ceux des Bicnnois, chercherent ä se 
donner des armoiries en propre. Ce n*est pas trop s'aventurer que d'admettre qu*ä Grand- 
son et ä Morat, en 1476, ils parurent sur les champs de bataille avec une banniere 
blanche portant en croix deux clefs surmontant les trois montagnes. Du moins, Tantique 
bannige conserv^e au Mus^e de cette ville avec ces insignes, permet de le croire. 

Ce serait meme ce changement, opere sans autorisation du souverain, qui aurait de 
nouveau suscit^ des r^clamations, probablement venant de Bienne, la ha che ayant 
et^ supprim^e et remplacee par une seconde clef pour bien marquer l'attachement des 
Neuvevillois ä leur prince. Quoiqu'il en soit, il resulte d'un acte authentique sur par- 
chemin, en langue allemande, d61ivr6 le 2 mai 1497 par Maximillien, roi des Romains, 
au bourgmestre, conseil et communaut^ de la Neuveville, qu'ä leur demande et pour 
mettre fin ä toute Opposition, il leur a octroye les armoiries figurant cncore aujourd'hui 
sur la bannig et sur le sceau de cette ville. Ce document est conserve daus nos ar- 
chives et est dat^ de Fuessen oü se trouvait alors Maximilicn. II est muni du sceau 
royal secret, parce que — eomme il est dit — le grand sceau ne se trouvait pas sur les 
lieux, dans une capsule rattachöe au parchemin par un fort cordon de soie aux couleurs 
rouge, blanc et bleu, quatre ^cussons y figurent: Taiglc de l'Empire, et ceux de Hongrie 
du Tyrol et de Brabant, avec un exergue en Latin difificile ä lirc vu les abr6viations *). 

Nous transcrivons le dit acte textuellement: 

< Wir, Maximilian von gottesgnaden Römischer Künig zu allentzeitten merer des 
Reichs zu Hungern, Dalmatien, Croatien, etc.; Erzherzog zu Osterreich, Hertzog zu 
Burgundt, zu Brabannt, zu Gheldem, etc, Grave zu Flandern, zu Tyrol, etc Bekennen 
oflenntlich mit diesem Briefe und thun Kunt allermeniglich, Das uns unser und des 
Reichs lieben getrewen Burgermaister und Rat der Stat Newenstat am Byellersee ge- 
legen, haben fürbringen lassen : Wie Sy und die Stat Byelle sich von verschinen zeitten 
mit ainander ains Banyrs, nemlich ain Rots feld und unden in dem Feld drey Schwärzt 
perg und auf ainem perg zu der aincn seytten ain weissen Schlüssel, und auf dem andern 
berg zu der anndem seitten ain Weisser Bischof Stab und auf dem mittlem dritten perg 
ain Weiss piell zu führen und zu gebrauchen veraint und verschriben hotten Und nach- 
dem men aus etlichen treffenlichen und Redlichen Ursachen uns angezaigt, net gemaint 
were, dasselb panier fürtter zu füren, — haben Sy uns diemütliglich angeruefft und ge- 
betten, daz wir Inen dasselb panier in nachgemelter form mit namen aines Roten Schillt 
darinne unnden im gründe desselben ain dreyegkter Schwarzer perg, und darob in dem 
selben Roten Schillt zwen weyss Schlüssel überainander geschrennckt, als Sy dann den- 
selben Schillt in dem Stat Sigl und Wappen von alter her gcfücrt und gebraucht, zu 
verändern und zu verkeren und also hinfür zu fiiren und zu gebrauchen Ir dicmütig Bete» 
auch für die getrewen und nützlicher Dienst, so dieselben Burgermaister und Rat zu der 
Newenstat uns und dem hailigen Reiche hinfür in künfftig zeit zu tun gehorsamlich und 
willig erbieten. Und darumb mit wohlbedachtem mut, gueten Rat und Rechten wissen, 

*) SIGXETVM . RO . AC . IIVNG . RECIS . ARCHID . AVST . BVRG . TC . SECRET. 



-48 - 

den benanten Burgermaister Rat und gantitzer gemainde zu der Newcnstat, diselbe 
sohnder gnad gethan. Und Inen das obberürt panyr, in des Stat Sigels und Wappens 
forme und gestallt wie vorgemclt ist, verändert und vckert, auch vonn newen zu fiieren 
und zu gebrauchen gegonnet und erlaubt, thun verändern und verkeren gönnen und er- 
lauben. Inen solichs als von Römischer Küniglichen macht wissentlich in Krafn: diss 
Briefs, mainen. setzen und wellen, das nu fürbasshin die benannten Burgermaister Rat und 
ganze gemainde zu der Newcnstat und Ire nachkommen, das obgeschrib'en panyer mit 
samt der Veränderung und verkerung haben fiieren und in allen und yeglichen Ehr- 
lichen und Redlichen Sachen und geschefllen in streytten, kempfen, gefechten, ge- 
zellten zu Schympf und zu Ernst, und sunst an allen ennden nach der notdürfllenn, 
willen und wolgefallen gebrauchen und geniessen seilen und mügen, von aller- 
meniglich unverhindert. Und gebietten darauf allen und yeglichen Churfiirsten, 
Fürsten, gaistlichen und weltlichen, prelaten, Gräven, freyenherm Rittern Knechten 
hawbtleuten detzthümben Vögten pflegem, verwescm Ambtleüten Schulthaissen 
Burgermaistern Richtern Reten Bürgern Gemainden und sunst allen anndera 
unsern und des Reichs underthanen und getreüven, in was wir den stattes und Wesens 
die sein, Emnstlich mit diesem briefe und wellen, das Sy die benannten Burgermaister 
Rat und gantz die gemainde zu der Newenstat und Iren nachkommen neuhin fiir das 
obbestimbt panyer mit sambt der verännderung und verkerung wie obberürt ist, getreu- 
lich on Drang und hindemus gebrauchen, geniessen und genuzlich dabey beleiben, lassen 
und hiewider nit thun noch des yemands zuthun gestatten in Kain weis als lieb ainem 
yeglichen sey unser und des Reichs swere ungnad Und dazzu ain pene, Nemlich zwainzig 
marckh löttiges goldes zu vermeiden, die ain yeder, so offt er freielich hiewider tette, 
uns halb in unser und des Reichs Camer, und den anndcm halben tail den obgenannten 
von der Newcnstat und Iren nachkommen unablcsslich zu bezalen verfallen sein sol. 
Mit urkund diss briefs besiegelt mit unsemi küniglichen anhanngendem Secret gebrechen 
halben unsers grossen Innsigls das wir dismals bey uns nit haben. Geben in Füssen am 
andern (le 2) tag des monets maycn, nach cristi geburt vier zehnhundert und im siben 
und nevutzigisten, unsrer Reiche des Römischen im zwelften und des hungrischen im 
Achten Jare. > 

II r^sulte de ce document qu*en 1497 Neuvcville et Teveche de Bale relevaient en- 
core de l'Kmpire. En effet, ce ne fut qu'apr^s la guerrc de Souabe en 1499, par la pabc 
de Balc, que les Suisses, et avec eux leurs alli^s, furent reconnus independants de l'Em- 
pire (22 septembre). Fucssen est une ville de Bavi^re, sur le Lech, ä 20 lieues au sud 
d' Augsburg, k la frontiere du Tyrol. 

Louis XII, roi de France, etait en guerre avec Maximilien. Les Suisses qui, depuis 
les guerres de Bourgogne, fournissaient des mercenaires ä tous deux, ^taient divis^s sur 
le parti auquel ils desiraient se rallier. Beme penchait pour l'Empire et parvint ä d^cider 
les Confederfe d'cnvoycr une deputation ä Maximilien qui avait mis les St-Gallois au 
ban de l'Empire. Cette deputation se composait, cntre autres, d'Henri Matter et de 
Jean d'Erlach, de Beme, qui trouverent l'Empereur ä Fuessen. Ce sont sans doute ces 
d^putcs qui lui pr^sent^rent la requetc du bourgmestre et conseil de Neuveville. Ce 
n'en est pas moins un fait ayant lieu de surprendre que cette intervention directe de 
Tempereur dans Toctroi des nouvelles armoirics sur la banni^re et le sceau de la bour- 
geoisie de Neuveville sans Tintervention du prince-^veque, son souverain. 



f 




&IEWL OE«. UWOaCHnFT LUZEIVN 



T*(el ] 



— 49 — 

Quant ci la nature meme de ces armoiries, dont les trois montagnes ont, des le d^ 
but, feit partie int^gfrante, on peut en införer que celles-ci se rapportent aux trois con- 
fr^ries ou abbayes des vignolans (vignerons), des pescheurs et des escoflfiers fcordon- 
niers), poss^dant chacune une m^tairie sur ChasseraL 



Der Adelsbrief der Familie Zwinger in Basel. 

Von C. R. Paravicini. 

Es dürfte den Leserkreis unserer Zeitschrift interessieren, den bisher noch nicht 
veröflTentlichten Adelsbrief, oder besser gesagt, adeligen Wappenbrief des Gelehrten- 
geschlechtes Zwinger kennen zu lernen. 

Vorerst einige Notizen über die Familie selbst. Über ihren Ursprung geben uns die 
Zwingerischen Familientraditionen, der circa 1696 gedruckte Stammbaum des Geschlechts 
(enthalten im Zwinger-Stückelbergischen Stammbuch), die Athenae Rauricae (pag. 208), 
das Gemlerische Stammbuch (Basler Jahrbuch 1879, pag. 164) und alle andern sich mit 
der Familie beschäftigenden Quellen, übereinstimmenden Bericht. Demnach stammte 
der in der Mitte des XV. Jahrhunderts nach Basel übergesiedelte Johannes Spiesser ge- 
nannt Zwinger aus dem alten Hause der Speiser zu Bischofszell*). Seinem Sohne Jakob 
wurde nun 1492 von Kaiser Friedrich III. (vgl. Wappenbrief), nach den Athenae Rau- 
ricae von Maximilian L, « ob praeclara in S. R. Imp. merita > der Adel bestätigt. Jakobs 
Sohn Leonhard erwarb das Basler Büi^errecht 1526 und bestellte durch seine Ehe mit 
Christica Herbster*) und durch seinen frühen Tod, welcher der Witwe eine zweite Ehe 
mit Lykosthenes, dem Elsässer Humanisten"), ermöglichte, den Acker, auf dem ein 
Gelehrtengeschlecht, wie das Zwingerische, mit unvergleichlicher Dauerhaftigkeit empor- 
wachsen konnte. 

Genealogisch interessant ist, wie sechs Generationen*) hindurch die Zwingerischen 
Professoren sich in ununterbrochener Reihenfolge an der Alma Mater Basiliensis ablösten 
und bis zum Erlöschen des Geschlechtes bedeutende Leute auf dem Gebiete der Natur- 
wissenschaft, Medizin und Theologie geliefert haben. Wir erinnern an Lykosthenes Stief- 
sohn und Erben, den Humanisten Theodorus Zwingerus (1533 — 1588), Professor der 
Medizin und Verfasser des Theatrum europaeum und anderer W'erke, an dessen Ururenkel, 
den Mediziner Theodor 3 (1658 — 1724), successiven Inhaber von fünf verschiedenen 
Professuren, Leibarzt und Rat von Königen und Fürsten, an die Botaniker Johann 

* j Vgl. über diese Familie Leu*s Lexikon. Glieder derselben bekleideten daselbst bischöfliche und städtische 
Aemter. Sie führten dasselbe Wappen wie der Basler Zweig, was darauf hinweist, dass der Wappenbrief für Haseis 
Bewohner Jakob Zwinger von Hischofszell wohl nur eine Bestätigung des Wappens war. So führte « Wolf Friederich 
Spöser de Sigmund genannt Zwingger 1710», Schutze in Bischofszcll, das Wappen der hier mitgeteilten Ur- 
kunde, Der Schild der Spiser kommt schon unter den Anfangs des XIV. Jahrhunderts entstandenen Wappen des 
Hauses nun Loch in Zürich vor. 

*) Enkelin eines Strassburger .Schultheissen, Tochter des Malers Hans Herbster, der als I^hrer Hans Hol- 
heins gut und dessen Porträt, vielleicht von dem letzteren gemalt, im Besitze des Malers E. Stückelberg ist. Ihr 
"""der war der bekannte Druckerherr und Professor des Griechischen Johannes Opovinus, vermählt mit Faustinä 
Amerbach. 

*) Neffe des Conradus Pellicanns und Verwandter des Kardinals Raymundus Gallus. 

*) Nidit inbegriffen ist hier Pelagius Spiesser genannt Zwinger, der schon 1464 — 65 als Dekan der phiL 
Fakultät der Universität Heidelberg figuriert. 



». -■ .» •- 



— so — 

Rudolf 11692 — 1777; und Friedrich (1707- 1776), wobei wir auch ihres Neffen gedenken 
wollen, des bekannten Botanikers Werner von Lachcnal (geb. 1736), in dessen Adern 
das Zwinger'sche Gelehrtenblut sich geltend machte. Zu nennen sind femer die Antistites 
der Basler Kirche Theodor 2 (1597— 1654; und Joh. Rudolf (1660 — 1708)*). 

Der letzte < Professor Zwinger » — welche beiden Worte fast unzertrennlich er- 
scheinen — war der obgenannte Botaniker und Mediziner Joh, Rudolf. Er sah seine 
Brüder und Vettern*) vor sich ins Grab sinken, ohne männliche Sprossen und Träger 
seines Namens zu hinterlassen. Seine friihvestorbene Tochter Mai^retha hint^liess einen 
einzigen Sohn, welcher die ganze Liebe des Grossvaters besass und dessen Namen c Joh. 
Rudolf > trug. Zwingers Tochtermann, der Kaufherr und Lyoner Seidenfabrikant 
Emanuel Stickelbci^cr (geb. 1708;., selbst einer alt angesehenen Basler Familie ent- 
stammend und am Hofe Ludwigs XV. in Gunst stehend, konnte sich nicht dazu verstehen, 
seinem alleinigen Sohne, dem jungen Joh. Rudolf^}, die vom Grossvater Zwinger ge- 
wünschte Namensänderung zu gestatten; und so schliesst mit letzterem im Jahre 1777 
am 31. August die Zwingerische Professorenreihe. 

Leider ist der Wappenbrief nur in einer aus dem XVII. Jahrhundert stammenden 
Kopie vorhanden, die dazu noch von einer der Sprachweise des Urtextes unkundigen 
Hand herrührt 

[Folgt der Text des Wappenbriefs), 

Wir Albert von Bonnstetten Decan zu Einsidlen etc. aus Gunst und Müdigkeit des 
allerdurchlauchtigsten und unüberwindbarlichsten Fürsten und Herrn Herrn Friedrichs,. 
Römischen Kaysers, zu allen Zeiten Mehrers des Reichs, zu Ungarn, Dalmatien, Cro- 
atien, etc König, Herzog zu Oesterrcich etc etc etc unsers allergnädigsten Herrn, der 
Heiligen Pfallenz zu Lateranenz, und des Kayserlichen Sales Pfalzgraf, auch in diesem 
nachgeschriebenen Handel Kayserl^ Commissary, bekennen und vergeben öffentlich mit 
diesem Brief, dass fiir uns kommen ist der fromm Jakob Speiser genannt Zwinger 
Burger zu BischofszcU, band uns dehmüthiglich gebeten und ermahnet sid'wir aus ob- 
gerühmter Kayserk Gunst und Müdigkeit Commission und Gewalt haben ein merklich 
Söm, Wappenbrief, Cleinete, Schild und Helm alisszugeben, und darüber Kayserl. Bull 
und Brief mit der Majestät versiglet, und Dero Secret versecretiret, dass wir Ihm danne 
und allen seinen ehelichen Leibeserben und Nachkommen als Kayserk Commissary 
diss nachgcnd eingesetzt und vermahlet Wapen und Cleinete mit dem Helm und Grogicr 
auss gegebenen Kayserl. Gewalt gnädig geben und mittheilen wollen, und wenn die 
Kayserl. Mejestät auss Römisch Kayserl. und angebomer Güte allzeit geneigt ist Ihr 
und des Heiligen Reichs Untcrthanen Bestes fürzuwenden und ihnen ihr Kayserl. Gnad 
mitzutheilen, also sind wir auch denen insonderheit geneigt, die wir in ehegemeldter 
KayserK Majestät und des Heil. Reichs Diensten mit unterthänigem Gehorsam allezeit 

*) Um die Reihe zu ven-ollständigen seien noch erwähnt Jakob Zwinger (1569 — 1610) Schwiegersohn 
des Junker Ol>erzunftineLstcrs Bcnihanl Hrand, und Professor der Mmlizin. Sodann Jakobs Enkel, Johannes 
Zwinger (1634 — 1696) Prof. der Theologie und Bibliothekar. 

') Sein Vetter Jakob, Pfarrer zu Liestal lebte in kinderloser Ehe und starb daselbst 1 804 als letzter mium- 
lieber Träger des N'amens im Alter von 77 Jahren. 

') Joh. Rudolfs Enkel, der Maler Joh. M. Ernst Stückelberg besitzt heute noch das oben erwähnte 
Zwingerische Familienbuch, welches eine Stenge interessanter Kamilienporträts des XVL und XVIL Jahrhundeits- 
und eine Kopie des hier mitzuteilenden Wappenbriefs enthält. 



— 5" — 
■emsig erfinden, darum angesehen sölich Ehrbarkeit, Redlichkeit und Vernunft, die der 
Kayserl. Majestät und des Reichs lieber getreuer Jakob Speiser obgeoannt an ihm band, 
audi die getreuen, annehmen und nuzlichen Dienste, die er gemeldter Kayserl. Majestät 
und dem Reich getreu, und unverdriessl. beweiset und gethan band, und in künftiger 
Zeit wohl thun mag und soll, und haben daher auss gegebener Kayserl. Commission 
und Gewaltsamen, mit wohlbedachtem Muth, gutem Ratt und rechtem Wissen demselben 
Jakob Speiser diese nachgeschriebene Gnade gethan und Freyhcit gegeben also dass er 
und seine eheliche Leibeserben fiir und für recht V\appens Gnosscn seyn, gcheissen, 
imd an allen Enden dafür gehalten werden sollen, und dann zu alle und jeglichen Frey- 
lieit, Recht, Gewohnheit und Harkommen haben, auch mit Ämtern und Lehen zu halten 
Lehen Recht und Gerichte, mit andern des Reichs rcchtgeborncn zu besitzen, selbs zu 
gebrauchen und geniessen sollen und mögen, der ander des Reichs rcchtgebome Wap- 
pensgenossea und Rittermassig in dem Heil. Römischen Reich von Ehren, Recht, oder 
Cewohnheit zu Kunde haben oder gebrauchen von allcrmänniglich ungehindert, und zu 
einer mehrem Gedächtnuss und Bevestigung dieser voi^eschri ebenen Gnaden, so haben 
wir den vorgenannteu Jakob Speiser und seinen ehelichen Leibeserben tiir und für diese 
nachgeschriebene Wappen und Cleinete zu geben : 




Mit Namen einen Schild mit einem rothcn Feld und darinn einen weissen Schwins- 
spiess mit einem schwarzen Gefäss und Remen entzwcrs übcrcgstande, und einen Helm 
darauf, und auf demselben Helm ein Brust eines Männlins mit einem Bart in einem rothen 
Rock ohne Arm und Hände, ein schwarz Jägerhiitlein aufliabcnd, und an ihm hangende 
ein weiss Jägerhom an einem schwarzen Gefäss mit einer schwarzen und rothen Helms- 
tegkin nach ihr Art. Alsdann dieselben Wappen und Cleinete in dem Schilde und auf 



— 52 — 

dem Helme in der Mitte diss gegenwärtigen unsers Briefs gemahlet, und mit Farbeo 
eigentlichen ausgestrichen sind, von neues auch gnädiglich verliehen und gegeben, thund 
geben und verliechen in sölich vorgeschrieben Gnad und Freyheit, und auch die jeztge- 
meldten W appen und Cleinete alles von neues und auss Römisch Kayserlr gegebener 
Gnad, Commission, Macht Vollkommenheit wissentlich in Kraft diss Briefs, und 
meynen, setzen und wollen, dass der vorgemeldt Jakob Speiser und sein eheliche Leibes 
Erben für und für dieselben Wappen und Cleinete in allen und jeglichen und Ritter- 
lichen Sachen und Geschäften zu Schimpf und zu Ernste an allen Enden fuhren, auch 
in Siglen, Betschaften, Grabsteinen und Kleinodien nach allen ihren Notdürflen ge- 
brauchen und gcniessen sollen, und mögen als ander Recht, gebom Wappen Gnossea 
und Rittcrmässig, Lüte ihrer Wappen und Cleinete gemessen und gebrauchen von Recht 
oder Gewohnheit auch von allenmänniglich ungehindert. 

Und hierauf bitten wir unterthäniglich und freundtlich mit allem Fleiss und Ernst, 
alle Churfiirstcn, Fürsten, Prelatcn, Grafen, Freye Herren, Ritter, Knechte, Hauptleute, 
Vitzthümcr, Landrichter, Lehenrichter, Landvögte, Richter, Pfleger, Verweser, Bürger- 
meister, Schultheissen. Scheffen, Räthe, Amtleute, Bürger und Gemeine, auch allen 
Königen der W'appen Ehr halten und fortzupflanzen, und allen andern der gemeldtea 
KayseVI. Maj. und des Heil. Rom. Reichs Unterthanen und getreuen thun wir auss ge- 
meldter Rom. Kayserl. Maj. Commission und Befelch, Macht ernstlich und vestiglich 
mit diesem Brief gebietend, dass sie den voi^enannten Jakob Speiser und sein ehelich 
Leibeserben fiir und für an den vorgeschriebenen Gnaden, Freyheiten, Wapen und 
Cleineten, damit wir Sie begäbet haben, schützen und schirmen als lieb einem jeglichen 
sey, der Kayserl. Maj. und des Reichs schwere Ungnad zu vermeiden, und dazu eine 
gewohnliche Peen der Wappenbriefen, nemlich Zwanzig Mark Lötigs Golds, die ein jq[- 
licher als oft er dawieder thate, verfallen seyn solle, halben Theil in die Kayserl. Cam- 
mer, und den andern Theil dem genannten Jakob Speiser und seinen ehelichen Leibs 
Erben fiir und für unablässigl. zu bezahlen, doch andern, die vielleicht der gemeldten 
Wappen und Cleinete gleich führen, an ihren Wappen und Rechten unschädlich. Mit 
Urkund diss Briefs, so wir obbemeldter Albrecht von Bonnstetten Decan etc und kayserl^ 
Commissary haben besiglet, mit unserm wahren und ehegemeldten Pfalzgrafen Amts 
anhangenden Insigel, und zu mehrerer Sicherheit, so haben wir Albrecht ol^enannt 
mit Fleiss und Ernst gebeten und erbeten den edeln Fritz Jakob von Andwyl und 
Erasmus Ryff von Ryffenberg genannt Walter, unser liebe Oheim, dass Sie zu Gezeug- 
niss dieser Ding ihr eigen Insigel, doch Ihnen und ihren Erben ohne Schaden, auch 
öffentlich gchenckt haben an diesen Brief, als auch wir der obgenannte Fritz Jakob und 
Erasmus Ryflf, und sölichs gcthan haben vergehen und hiemit öffentlich bekennen, geben 
zu Einsidlcn auf Montag nach St. Michels des Heil. P2rzengels Tag nach Christi Geburt 
als man zait, Tausend Vier Hundert Neunzig und Zwey Jahr. 




1. ist lAMDiCHATT 1U2EXU 



•^«.\«v^. 



• - 53 — 

Die Siegel der Luzernerischen Landschaft. 

Von Dr Th. von Liebenau. 
Mit SBwel Sieseltafeln. ^) 

(Sehluss) 

Zierlich ist das kleine Siegel des Weilers Gerliswyl^ das uns Kaiser Heinrich den 
Heiligen zeigt, der in der einen Hand das Scepter, in der andern eine Kirche hält 
Legende : GERLISCHWYL. 

In's Gebiet der Heraldik ftihrt uns das seit 1733 vorkommende kleine Siegel des 
Hofes Herediftgffi : eine gestürzte schräglinke Eckspitze, schwarz in Silber. Inschrift : 
HERENDINGEN. Im Wappen der Familie Feer, welche die kleinen Gerichte in Here- 
dingen besass, ist die Ecke blau in Silber. (Fig. 26). 

Zur Gruppe der Kirchenpatrone führt uns wieder das seit 23. November 1722 ver- 
wendete Siegel von Hoclidorf \ St. Martin halbiert seinen Mantel mit dem Schwerte, 
um den unter seinem Pferde sitzenden Bettler zu bekleiden. Die Initialen A H deuten 
darauf, dass wir hier das Siegel des s. g. äussern Amtes Hochdorf vor uns haben. 

Das Gemeindesiegel zeigt den roten Sparren in Silber mit drei Kleeblättern : 
2, I. Inschrift : GEMEINDE RATH HOCHDORF. (Fig. 27). 

Der Twing Hohenrain nahm den alten noch stehenden Schlossturm der Com- 
mende im Juni 1724 in das Siegel auf, das die Inschrift trägt: ZING . HOCHEN 
REIN. (Fig. 28). 

Das neue Gemeindesiegcl von 1802 hingegen zeigt den roten Sparren in Silber mit 
Inschrift : GEMEIND VERWALTUNG HOCHEN REIN. (Fig. 29). 

Zu Anfang des XIX. Jahrhunderts führte die Gemeinde Neuetikirch statt des 
gemeinsam mit dem Hofe Adclwyl gebrauchten Siegels ein eigenes Siegel, welches einer- 
seits die Zugehörigkeit zum Amte Rothenburg und anderseits die Lage am Sempacher- 
sce documentieren sollte. Es zeigt die Rothenburg, darüber eine Sempacherbalche. 
Inschrift : GEMEINDS . VERWALTUNG . NEÜKIRCH . (Fig. 30). 

Im Siegeldes Hofes Iftwyl von 1723 erblicken wir wieder eine Hinweis auf die 
Kirchenpatrone Petrus und Paulus, da sich über einem Dreiberg die päpstlichen 
Schlüssel mit dem Schwerte kreuzen. Zur Füllung des Feldes dienen zwei Sterne und 
die Initialen H . I . (Fig. 31). 

Der Hof Mettemvyl nahm im Februar 1723 die Burg Rothenburg in*s Siegel auf, 
brachte zwischen den Türmen einen Stern, im Schildesfusse einen Dreiberg und rechts 
und links die Initialen H M an. (Fig. 32). 

Interessanter ist das Siegel des Hofes Nmnvyl^ welches die Figuren von Petrus 
und Paulus mit der Inschrift : GERICHT NUNWTHL präsentiert. (Fig. 33). 

Im Siegel des Hofes Rain begegnet uns als Erinnerung an das Verhältniss zur 
Pfarrei Emmen der Ritter Maurizius mit der Lanze. Die Initialen lauten : H R. 

Ein redendes Wappen führt seit November 1732 der Woi Rottersivyl^ bei Ballwyl : 
ein Rad mit der Legende RADTERSCHWTL. (Fig. 34). Die Twingherm aus der 

Vide No i des Arehwts. 



— 54 - 

Familie Fecr siegeln mit diesem Wappen, dessen Helmzierde zwei Schwanenhälse 
bilden. (Fig. 35). 

Des Stadt- und Amtssiegels von Rothenburg haben wir bereits gedacht. Es 
erübrigt noch nachzutragen, dass die Stadt bereits im Jahre 1334 ein eigenes, leider 
nicht mehr erhaltenes Siegel besass. Dieses war schon 1367 nicht mehr vorhanden, da 
der Böhmisch-Österreichische Erbfolge -Vertrag mit demselben nicht besiegelt wurde. 

Das Siegel von Römersivyl entspricht vollkommen demjenigen von Rain und 
Berghof. 

Der alte Hof Sclnvandeti führt in seinem Siegel das Bild der Madonna mit dem 
Leichnam Christi auf dem Schosse. Um das Haupt Maria*s, die eine dreifache Krone trägt, 
zieht sich ein Stemonkranz. Dieses < grichtsbätschaft » mit der Inschrift G S H wurde 
schon am 14. März 1724 benützt. 

Der kleine Hof Sigigeti führt im Siegel seit 1731 den hl. Johannes, in der Linken 
die Fahne haltend, auf welcher die Worte stehen: ECCE AGNVS. DEI., mit der Rechten 
das Lamm segnend, welches die F*ahne trägt. 

IIL Die dritte Landvogtei Luzems ist Entlebuch. Nachdem das Amt Entlebuch 
auf dem Wege des Burgrechtes an die Stadt Luzern gekommen war, wurde bezüglich 
der Landesverwaltung am Freitag vor Mitte Fasten 1 395 ein Vertrag geschlossen, wo- 
nach Entlebuch für die Zeit des Burgrechtes von Luzern ein eigenes Siegel erhalten 
sollte. Als dann Entlebuch durch die Herzoge von Oesterreich an Luzern verpfändet 
worden war, wurde dem Lande am 26. Juli 1406 das Siegelrecht benommen. Dieses 
Siegel, abgebildet bei Schulthess (Tafel X, Fig. 2) stellt in einem Spitzschilde, umgeben 
von Ranken und 6 Kreissegmenten, das Haupt des hl. Leodegars, des Stadtpatrons von 
Luzern, neben dem Bohrer dar. Legende ^ (S) UNIVERSITATIS : VALLIS : 
ENTLIBVCH. 

Nach dem sog. Zwiebeinkriege von 1 5 1 3 erhielt das Entlebuch von Luzern seine ver- 
lorenen Rechte wieder. So wurde ihm namentlich durch Vertrag vom Dienstag vor Martini 
1 5 14 wieder das Recht eingeräumt, ein eigenes Siegel und Panner zu führen. Das Siegel aber 
sollte nur zur Bekniftigung von v< kundschaften, fiirdemüsscn und dergleichen kleinfiigen 
Sachen > verwendet werden, während der Landvogt alle wichtigen Akten besiegeln sollte. 
Da Papst Sixtus IV dem Lande Entlebuch 1479 das Recht verliehen hatte, im Landespanner, 
welches eine entwurzelte Buche im roten Felde zeigt, das Kreuz Christi samt Dornen- 
krone und Nägeln zu führen, wurde in dieses neue, mit der Jahreszahl 15 14 versehene 
Siegel das Kreuz neben der Buche im untern Schilde, in dem darüber gestellten Schilde 
aber das Luzemer-Wappen angebracht. Ein Spruchband enthält die Inschrift SIGILLUM 
ENTLIBVCH — 1-5-1-4. Vgl. die Abbildung bei Schulthess (Tafel X, Fig. 3). 

Neben diesem grossen Amtssiegel, das bis 1 798 in Gebrauch war, kommt zu Ende 
des 18. Jahrhunderts noch ein kleineres für das Gericht Schüpfheim vor, welches in einer 
von zwei Palmzweigen umgebenen Tartsche das Amtswappen mit der Inschrift AM - 
SCH. zeigt. (Fig. 36}. 

Zum Entlebuch gehörte der Markt VVolhusefi^ der Stadtrecht besass. Für die < Stadt > 
siegelte 1363 ihr Vogt. Nach der Zerstörung der Stadt durch die Luzemer 1386 be- 
diente sich Wolhusen bis 1726 keines Siegels. Erst das oft erwähnte Gültenmandat rief 
einem solchen. Dieses zeigt ein spitzgibliges Thor, flankiert von hohen Thürmen, die 



— 55 — 

mit Zinnen bekrönt sind. Über denThürmen stehen zwei Sterne, welche die Inschrift 
trennen: WOLHUSEN - IM - MARKT. (Fig. 37}. Im Pfarrsiegel mit der Jahrzahl 1657 
sehen wir unter dem Brustbilde des hl. Andreas das Wappen von Wolhusen mit der 
Burg. 

IV. Die Stadt Sursee. 

Von 1299 bis 1744 fuhrt die Stadt Sursee drei bereits von E.Schulthess abgebildete 
Siegel, welche den Stadtpatron St. Georg darstellen, nämlich: i. Ein kleines Rundsiegel, 
das St. Georg mit Schwert und Schild zu Fuss darstellt (Tafel IX, Fig. 9^. Inschrift 
dieses 1299 gebrauchten Siegels: BVRGENSIVM - DE - SVRSE. 

2) Grosses Stadtsiegel von 13 12 — 1473, St. Georg zu Pferd. Legende ^ S' 
BURGENSIUM : IN : SVRSE. (Schulthess IX, Fig. 10); Geschichtsfreund V. 

3) Kleines Geheimsiegel von 1491 — 1744 gebraucht, St. Georg zu Pferd. Legende 
* SIGILLVM - SECRETVM - BVRGENSIVM. - IN - SVRSE. (Schulthess IX, Fig. 1 1). 

Im Jahre 1705 kömmt ein neues grosses Siegel auf, das St. Georg als Drachen- 
tödter zu Pferd darstellt Inschrift: SIGILVM - CIVITATIS - SVRSLACENSIS - ET - 
CIVIVM. 

In den Kanzleisiegeln von Sursee dagegen erscheint statt des Stadtpatrons das 
dem Panner entsprechende Wappen ein rot und weiss gespaltener Schild. In diesen 
seit 1692 gebrauchten Kanzlcisiegcln ist im weissen Felde, wie auf den Wappcnbildem 
des Surseer Kalenders, ein Kleeblatt angebracht. 

Das neue zierliche Pfarrsiegel zeigt St Georg zu Pferd als Drachentödter; das schöne 
Spitzsiegei des Pricsterkapitels Sursee von 1480 St. Georg als Drachentödter zu Fuss. 

V. Stadt Sempach. 

Die Stadt Sempack fuhrt im Wappen und Panner im silbernen Felde den roten 
habsburgischen Löwen, über dessen Haupt sich eine rote Binde hinzieht. 

Im alten von 1280 — 1674 gebrauchten Siegel, Geschichtsfreund V; (Schulthess Tafel 
IX. Fig. 8), welches die Inschrift trägt : * SIGILLVM - OPPIDI - DE - SEMPACH, steht 
im wagrecht geteilten Schilde oben der Löwenrumpf, unten als Symbole des Sees 
wellenförmige weisse und blaue Wellen. 

Erst 1677 wurde ein neues Gemeindesiegel angeschafft, welches im ausgebuchteten 
Schilde das alte Siegelbild zeigt, umrahmt von Wolkenschnitt. Inschrift ^ SIGILLVM - 
DER - ST AT . SEMPACH. Neben dem Schilde steht die Jahrzahl 1677. 

Um 1 730 wurde das kleine, dem Wappen- und Pannerbildc entsprechende Siegel 
erstellt, welches der Inschrift entbehrt. 

Im neuem Wappen mit der Inschrift STADT GEMEIND RATH SEMPACH wurde 
wieder der Löwenrumpf in rotem Feld aufgenommen, das untere Feld aber weiss gelassen. 

Für den Mey erlief Senipach siegelten dessen Twingherm, z. B. die Kündig und Baltha- 
sar. Das Siegel zeigt in Gold roten Spitzenschnitt, auf dem Helme den Löwenrumpf 
mit der legendären Lilie von Sempach in den Pranken. Vgl. über letztere Th. von 
Liebenau, die Schlacht bei Sempach 453. (F'ig. 38). 

In Sempach und Sursee scheinen die Stempel der neuern Siegel im Verlaufe der 
letzten Jahre abhanden gekommen zu sein. 

VI. Das Amt Ruswyl, 

Im Amte Ruswyl finden wir weder Amts-, noch Gemeinde-, Hof- oder Twing-Siegel. 
Für das Amt siegelt gewöhnlich der Amtschreiber; fiir die Gemeinde der Gemeinde- 



- 56- 

Schreiber; für die Twinge der Twingherr. So für Buttisholz, Fig. 35, PfyflTer, das Siegel 
zeigen die silberne Eckspitze in rot; fiir Menznau die Kommende Hitzkirch. Das Amts- 
panner und Wappen zeigt den geharnischten Ritter Maurizius mit der Fahne, analog den 
Siegeln der frühem Pfarrer von Ruswyl von 1303, 1370 und 1408 (Geschichtsfreund 
XVII). — Das Pfarrsiegel und kleine Conventsiegel der Franziskaner von Werthenstem 
zeigen das Wappen der schwäbischen Ritter von Werdenstein in rotem Feld die weissen 
Sparren. Vgl. dazu Baumann, Geschichte des AUgäus II, 8, 213, 144. 

VII. Das Amt Münster. 

Wie das Amt Ruswyl besass auch das St. Michel- oder Chel-Amt oder die Vogtei 
Münster wohl ein Panner und W'appen, aber kein Amtsiegel. Das Amtspanner zeigt im 
gelben Felde das Bild des Erzengels Michael als Drachentödter. Für die Landvogtei siegelt 
der Landvogt oder der Propst von Münster. Letzterer namentlich fiir Münster, Schwarzen- 
bach, Pfäffikon, Ludigen und Ermensee. Die Wappen dieser Twinge, nebst jenem des 
angeblichen Twinges Lütishofen zeigt der Stiftskalender von 1 7 1 3, gestochen in Augsburg. 

Das Gericht fuhrt, wie das Stifl, das angebliche Wappen der Grafen von Leuzbuj^ 
in seinem Siegel. Wie das 1469 in der Stiftskirche von Münster renovierte Grabmal der 
Grafen von Lenzburg zeigt, war damals schon die irrige Ansicht herrschend, diese Grafen 
hätten weder eine Burg, noch die Balle im Schilde geführt, sondern in rothem Felde 
einen von einem gelben Löwen begleiteten gelben Schrägbalken. Ein defektes Glas- 
gemälde oder ein zerstörter Grabstein, der an die Grafen von Kyburg erinnerte, die auf 
der Inschrifl jenes Monumentes als Stifter nebefi den Lenzburg genannt werden, mag 
diesen Irrtum provoziert haben. Die Stiftssiegel, Glasgemälde und sog. Michelspfennige 
von Münster trugen zur Verbreitung dieser falschen Ansicht bei. Schon der Pfauenstutz 
auf dem Grabsteine verrät diesen Irrtum *). 

Bald nach 1722 kam das zierliche Gerichtssiegel van Münster auf, das in dem von 
einem Sternenkranze umschlungenen Rundschilde dieses vermeintliche lenzburgische 
Wappen — ohne laschrift — zeigt ^Fig. 39). 

Gunswyl fuhrt den Bischof Diebold im Siegel, dem die kleine Kapelle an der Ge- 
meindegrenze schon im 14. Jahrhundert geweiht war. (Fig. 38). 

Das Gericht Netidorf führt in seinem Siegel das Bild der hl. Agatha. Inschrift: 
DES GERICHTS ZU NEUDORF. 

Twing Ricktnbach fuhrt ein redendes Wappen. Das eine Siegel zeigt den reich- 
fliessenden Bach, darüber mit grossen Buchstaben die Inschrift: Z. R. B.; das andere 
Siegel ist nur durch die Schildform und kleinere Schrift vom erstem zu unterscheiden. 
Im Siegel der Pfarrei dagegen erscheint ein weisser Fisch in blau. 

Auch das Gericht Oberkirch und Eich besitzt zwei Siegel aus dem 18. Jahrhundert, 
beide sehr ähnlich. Im gespaltenen Schilde rechts das Wappen der Ritter von Eich d. h. 
durch Spitzenschnitt weiss nnd rot schräg geteilt mit zwei Rosen wechselnder Farbe. 
Links das Wappen der elsässischen Edlen von Oberkirch; im schwarzen Felde ein 
wachsender weisser Löwe. Inschrift des einen Siegels: DAS GERICHT EICH U. 
OBERKIRCH. Im andern Siegel ist UND statt U zu lesen. (Fig. 40). 

*) Vergleiche die Abbildung des Grabsteines im Geschichtsfreund XXII. Die Kirche war 1386 von den 
Eidgenossen verbrannt worden. In den Siegeln der Pröpste erscheint das lenzburgische Wappen erst unter 
Emberger (1607), im Kapitelsiegel seit 1640. 



— 57 — 

hoUwyl zeigt in seinem Siegel das Bild des hl. Nikolaus. Inschrift N. W. 

Das Gericht Pfäffikan führte ein Siegel, dessen von Palmzweigen umgebener Rund- 
schild das oben beschriebene vermeintliche Lenzbui^er- Wappen darstellt. Die Inschrift 
lautet: GERICHT PFEFFIKEN. (Fig. 41). 

VIII. Die Landvogtei Büren und Trietigen. 

Diese Landvogtei besass bis 1722 kein eigenes Siegel, wohl aber ein gemeinsames 
Panner und Wappen, das den weissen arburgischen Sparren im roten Felde zeigt 1722 
«ntstand das Amtssiegel, welches die Wappen von Büren, Triengen und Winikon re- 
präsentiert. Im I. und 4. Schilde der arburgische Balken, im 2. Felde der Rost des hl. 
Laurenz, des Kirchenpatrons von Triengen, im 3. Felde ein T, Hinweis auf Triengen. 
(Fig. 42). 

Daneben erscheint ein niedliches Siegel mit der Legende AMT BÜRON. Hinter 
dem Schilde der Arburg steht der heilige Gallus, der segnend die Hand über einen den 
Balken zutragenden Bären ausstreckt. 

Analog ist das Siegel von Triengeti. Hinter dem Schilde der Aarburg steht St. 
Laurenz mit der Siegespalme, in der Rechten den Rost 

AufTällig ist das Siegel von Winikon. Hinter dem Schilde der Aarburg erscheint als 
Schildhalter Bischof Theodul mit dem Stabe, daneben der Teufel der die gestohlene 
-Glocke emporhält. (Fig. 43). 

IX. Die Landvogtei Habsburg. 

Bereits haben wir Panner und Wappen der Vogtei erwähnt. Es bleiben die Ge- 
meindesiegel zur Besprechung übrig. 

1. Adligenscitwyl besitzt zwei ähnliche Siegel. Das grössere Siegel fuhrt die Inschrift 
ADLIGENSCHWüIL. Der Kirchenpatron St. Martin, zu Pferd, teilt mit dem zu seinen 
Füssen liegenden Bettler den Mantel. Im Hintergrund steht ein Rad. Dieses bildet eine 
Anspielung auf das Wappen des murbach-luzernerischen Meyerhofes, das im geteilten 
Schilde oben einen Löwenrumpf in Gold, unten ein Rad in Schwarz zeigt. Das kleinere 
Siegel trägt die Inschrift ADLIGENSCHWYLL. 

St Martin steht im wallenden F'ederbarett, zu seinen Füssen der Bettler mit der 
Krücke. 

2. Selbst Greppefi besass zwei Siegel, a) Grosses Siegel mit Inschrift GREPPEN 
St Wendel mit dem schief gestellten Stabe blickt nach links; vor ihm zwei Schafe. 

b\ Kleines Siegel mit gleicher Inschrift St Wendel blickt vorwärts, die eine Hand 
hält den Stab, die andere ist segnend ausgestreckt Rechts und links ein Schäflein. 

3. Meggen. cC", Grösseres Siegel, Legende H.S.P. G M. Auf dem Dreiberg die Burg 
mit dem Habicht über dem offenen Burgthor. (Fig. 44). 

b) Kleines Siegel mit gleicher Darstellung. 

4. MEIERS-CAPPEL. Ein < Kirchen-Meyen » (Blumenstock) im Siegclbild. 

5. Root Kleines Rundsiegel, St Martin zu Pferd, darunter die Inschrift ROOTT. 
Grösseres Siegel, St Martin zu Pferd mit den Armen den Mantel teilend. Legende 

GÜLTEN SIEGEL - GEMEIND ROTH. 

6. Adligenschwyl. a) Kleines Siegel, König Oswald, in der einen Hand Scepter 
und Kreuz, in der andern den Raben mit dem Ring im Schnabel. Inschrift UDLIGEN- 
SCHWYL. 



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b Grosseres Siegel, dadurch in der Composition unterschieden, dass zu beiden 
Seiten Oswalds je ein kleinerer und grösserer Baum steht Legende: GEMEINDE 
UDLIGENSCHWYL. 

Im Pfarrsiegel ist das Brustbild von St. Oswald zu sehen. 

X. Landvogtei Malters und Uttau. 

Im Panner und Siegel fuhrt die Landvogtei den Gerichtsbaum im weissen Felde^ 
sowohl im grossem Siegel mit der Inschrift DIE GEMEIND MALTERS. (Fig. 45), als 
im kleinen, ohne Legende. 

Im Wappen steht der Gerichtsbaum auf einem Dreiberg. Der alte Meyerhof fuhrt 
dagegen das weisse Andreas-Kreuz in Blau mit je einem Stern im Haupt und Fuss des 
Schildes. 

Littau hinwieder fiihrt im Siegel. Wappen und Panner drei blaue Zelten in Weiss 
oder durch dreifachen Spitzenschnitt, weiss und blau geteiltes Feld. 

Inschrift des grossen Siegels: ^ DAS AMPT LIT AU. fFig. 46'. Das Gemeinde- 
siegel ist confomi: Legende: SIGIL DER GEMEINDE LIT AU. 

XI. Dit Vogtei \\agg:s. 

Diese vormalige Republik tlihrt im Wappen einen weissen Fisch im roten Felde; 
im Siegel und Panncr erscheint die Mutter Gottes als Schildhalterin. 

ii Von I3"S bis 170S bediente sich die Landvogtei des gleichen Siegels, welches 
auf einem mit Ranken und Blumen «rezierten Grunde Madonna mit dem Kinde auf dem 
Arme zeigt, in der Rechten den W aggiserschild haltend. Legende: •{■ S'L^NIV 
SITATIS : HOMINUM PAROCHIE DE WETGIS. 

Abbildung im Geschichtsfreund IX : bei Schalthess Tafel \. F^. 4 . 

b Im iS. Jahrhundert kommt ein äusserst roh gearbeitetes^ kleines Si^el auf^ das 
im verji ngten Massstabe das gleiche Bild, doch keine Inschrift aufweist. 

C' I\is G.iltenmandat rief dem niedlichen Amtsiegel. Hinter dem Schilde Madonna 
mit Scepter ur.vi Kind. Inschrift AMT WEGGIS. Fig. 47 . 

iZ (jiTOssK^s Amtsiegel aus dem i S. lahrhunden. Feld ohne Damascienit^. sonst in 
Be^iuä: auf Com':K?s:tion dem alten Sicirel ahnlich, abi^esehen von der Schildfonn. In- 
schritt: * SIGIL : UMVERSITATIS : HOMIXUM. PAROCH : DE : WETGIS. 

f Aufl'iüij: ist das P:V»rrsiegel. ox^al geformt, das wohl nur durch ein M!ss\*er- 
sr.ir.inls statt Mador.na St. Jjstus m:t Schwer und Palmiweig darsteÜL Inschrift: 
SIG. PARv.X'H \\ EGGIS *. Pas Sics^el be:ieht sich wohl nur auf die 16S3 gestiftete 
Jjsrj^-Br-iersch.i:t ut:.: es ist demnach viie Inschrift unvollständig. 

XII. -'.V l\C'^ AfA-T* -5 .'. 

Ir?. Arr.t<"rujh%* v:r. Kr...tA vi vo:i 1 5fv^ ist jur: erstennule das Wappen dieser Vogtei 
;- fir.i.r.. Ks .i^i^t ir.: rct-.:: Kehic St. Steoh^m als Diakon rekleidet. mit Buch und 






Als :5>:. S,ir.tsta^ ::.-.ch S:. Michel, der R.it von Lu'cm der Vogtei Knutw)-! ein 

Ir. r-l^::* .'.< 0-l:cr.:v..i:-..i..tcs v. :-. :-j* w.:r.:e das Arr.tssie^i 1724 erstellu das 
■-n >'re:r."^l ^e<:\-.lti'r..:'. Seh ..::' r.'t. '.veiss .:r..i Mau jetiTt. l'ber dem ScfaUdiande die 
r.:5t r u I iT ,: er rv:rc r. c nputr^^;: ^ ^te t'' r.,;:: -u .: Rirt hoLonüusL r ig. 4^ . 

l^i^e^Tfr. nahrr^ .::e Ger.:e:n,:rver%vjLr.:n^ ;:>o^ wieder St. Stephan ins Siq^ auC 
I>1^ G^=:eir..:? Mj^t%sff Lihr: im Sievre: drei Fische über einem sdiwarzcn BaDcen. 



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XIII. Das Amt Kriem wid Horw. 

Seit 1518 fiihrt Kriens im Wappen den hl. Gallus mit dem Bären. 1573, Montage 
vor Mauriz, bewilligt der Rat von Luzern dem Amte Kriens und Horw ein gemeinsames 
Fähnlein, das im gelben Felde die Schutzpatrone Gallus und Maria zeigt. Um die Mitte 
^^s 17. Jahrhunderts führte Kriens ein Amtssiegel mit Inschrift ^ SIGILLVM DES 
LOBLICHEN AMPTS KRIENS. 

Im Schilde steht der Gerichtsbaum, links St. Gallus, die Hand nach dem einen 
Balken tragenden Bären ausgestreckt. (Fig. 49). 

Um 1792 kam das kleine Gerichtssiegel auf. Inschrift: SIGIL DES LOBLICHEN 
AMPTS KRIENS. 

Auf Wappen (z. B. Kapellbrücke) ist dem Gerichtsbaume ein Eichhörnchen beigegeben- 

Auf dem Schlosse Schauensee hauste zur Zeit ein Ritter, der als Angehöriger der 
Meyer von Kriens und Sarnen ein Einhorn mit Stern im Siegel ftihrte. Die Meyer von 
Schauensee, die aber keine Gerichtsbarkeit in Kriens besassen, nahmen im 18. Jahr- 
hundert den Stern in ihr Wappen auf. 

Horw fiihrt im Wappenbilde seit dem 16. Jahrhundert einen roten Fisch in Gold; 
als Schildhalterin Madonna mit dem Kinde und Scepter, so im grossen Gemeindesiegel 
von 1698. Auf einem Schriftband steht zur Seite HO-RW. (Fig. 50). 

Ein jüngeres Siegel mit schraffiertem Schilde trägt die Schriftrolle ttfüen und neben 
dem Schilde Blumengewinde. 

XIV. Die Vogtei Ebikati. 

Auf rotem Felde steht die Gerichtseiche, darüber als Schildhalterin Madonna mit 
dem Kinde. Das um 1730 entstandene Siegel trägt die Inschrift * DAS * AMPT * 
ÄBICKON. (Fig. sO. 

Im Gemeinde- Wappen dagegen ist seit 15 18 nur Madonna mit dem Kinde, in 
goldener Gloriole, zu sehen. 

XV. Twing Rüsegg^ Sins und DietwyL 

Rüsegg führte im Gemeindewappen das silberne, springende Eichhorn im goldenen 
Felde, als Schildhalterin Madonna. Dieses dem Schilde der vormaligen Gerichtsherrn 
nachgebildete Siegel trägt die Inschrift RÜSEGK UND SINS. (Fig. 52). 

Die Gemeinde Dietwyl hinwieder führt die entwurzelte Gerichtseiche im Siegel mit 
der Inschrift DIETW'EIL. (Fig. 53). 

XVI. Vogtei Merefiscivwand, 

Diese Vogtei fiihrte, als sie sich von den Herrn von Hünenberg losgekauft und in 
den Schirm der Stadt Luzern begeben hatte, ein eigenes, von ihren neuen Schirmherrn 
erteiltes Si^el, in welchem diese Umwandlung durch die Insignicn des Schutzpatrons 
von Luzern angedeutet ist. Wir sehen im Spitzschilde den Arm, welcher den Bohrer 
hält, mit dem Bischof Leodcgarius geblendet wurde, ganz ähnlich wie im Stadt-Siegel 
Luzems im 1 5. Jahrhundert, resp. im kleinen Siegel des Propstes Nikolaus Bruder von 
Luzern. Um das Siegel zieht sich die Inschrift S'VNIVERSITATIS IN MERISWAND 
ET MVLOW. Das Siegel wurde von 1393 bis 1399, vielleicht bis 1425 gebraucht. 
Später fiihrte Merischwand im Wappen, Siegel und Panncr den Schwan, so im 
Wappen schon 15 18. 1601 erneuerte der Rat der Vogtei ihr Wappen. Dieses bildet im 
gewissen Sinne eine Erinnerung an das Wappen der Herrn von Hünenberg, die im Siegel 
£wei Schwanenhälse auf dem Helme führten. 



Das 1724 bis 173 1 gebrauchte kleine Siegel mit Inschrift MS tagt den Schwan 
vor dichtem Schilfe schwimmend; das grössere Ovald^el von 1731 bis 1798 mit 
Legende MERESCHWAND dagegen durch Rohre schreitend. (Fig. 54). 




XVII. AiMt fStskirch. 

füctirch bildete bis 1 798 einen Restandteil der freien ,\mter im Aaigau. Im Lager 
vor Alexandria hatte Kardinal Schinner 1512 dem freien Amt das Recht erteilt, die von 
einer Vipper umschlungenen Geisselungssäule Christi im Panner zu führen. Dieses Bild 
galt seither als Amtswappen und wurde namentlich auf Landmarchsteinen eingemeisselt, 
auf Mandatur abgebildet, auch im Kanzlcisiegel bis 1 798 gefiihrt. 

Nach dem Kriege von 1 53 1 entzogen die katholischen Orte den freien .\mtem das 
Pannerrecht und verfugten den S. Mai 1533, künftighin sollen die Leute der Landvc^ei 
imter dem Panner von Meyenberg zu Felde ziehen. Xach der 1568 erfolgteo Begnadig- 
ung traten die freien Ämter wieder in den Besitz ihrer politischen Rechte ein. Als aber 
die Landvogtei 1607 wieder ein eigenes Panner fuhren wollte, bestätigten die fünf 
katholischen Orte den Meyerbergem den Pannerbrief von 1533. Erst 1610 n-illfahrte 
die Tagsatzung in Luzem den Freiämtem im Begehren betreffend Gebrauch des Panners. 

Sowohl Richensec als Hitzkirch hatten eigene Wappen, die an einem .Altare in der 
1679 abgebrannten Pfarrkirche Hitzkirch angebracht waren; Richeosee eine Burg in 
goldenem Feld, Hitzkirch einen Fisch. Die vereinigten Wappen stellt ein Siegel dar, 
welches die Inschrift tragt: AMT HITZKIRCH. Fig. 55 . 

Daneben besass das Gericht Sc/umfaM noch ein kleines Siegel, n-eldies einen, 
schreitenden Schwan im roten Feld darstcüt 'Fig. 56 . Sichtlich ist das Wappen der 
Grafen von Schwangau hier willkürlich adoptiert worden. \'gl. J. Kindler von Knobtoch, 
der Wappenkodex des \'ercins Herold, Berlin 1888, p. 70. 

Für die zur Herrschaft Heidegg gehörigen Orte siegelte der Besitzer der Burg. 
Zwei Siegel aus der Zeit der luKernerischen Herrschaft liegen vor. Beide zeigen den 
weiss und schwarz gespaltenen Schild, darüber den Helm mit Turmerhömero. Das eine 
trägt die Inschrift ■{■ L\"CERN * HEIDEG, (Fig. 57 , das andere * HERRSCHAFT 
HEIDEGG. 



— 6i — 

Im luzernerischen Teile des Freien Amtes führten nach dem Urbar der Herrschaft 
Hcidegg vom Jahre 1706 alle Gemeinden Wappen, nicht aber Siegel. Die Gemeinde 
Gelfingen adoptierte das Wappen der Herrschaft Heidegg, im halbierten Schilde gold 
und schwarz. 

Sulz fiihrt im weissen Schild eine schwarze Sulzbütte mit zwei goldenen Reifen. 

Lieli brauchte das Wappen seiner alten Burgherrn, in Blau den weissen Löwen. 

Altwys den der Edelknechte dieses Namens : den Schimmelsrumpf in Rot. 

Mosen (Mosheim) gleichfalls das Wappen des erloschenen Geschlechtes dieses 
Namens: blauen Wolkenschnitt in Weiss. 

Der Hof Klotetisberg endlich soll im Wappen einen schwarzen Eisenhut in Gold 
geführt haben. 

Als Wappen von Richensee erscheinen in diesem Urbar die kyburgischen Löwen 
in Rot. Eben diese Wappen waren auch im Rittersaal des Schlosses Heidegg gemalt. 

« Gemalte Ahnen zählen nicht > — sagt ein altes Sprichwort. Auch diese nur 
gemalten Gemeinde-Wappen verdanken vielleicht nur einem Dekorationsmaler ihren 
Ursprung, wie die Wappen von Ettiswyl, Schütz und Nebikon im Rittersaalc des Schlosses 
Wyer. 

Als Nachtrag diene noch Folgendes : 

In Folge der 1604 erteilten Bewilligung lies der Rat von Willisau ein Siegel in 
der Grösse eines Fünffranken-Stückes gravieren, das dem Siegel der Grafschaft ähnlich, 
aber viel tiefer gestochen ist. Zwischen zwei Säulen sehen wir auf schraffiertem Grunde 
den heiligen Petrus in geschlitztem, von einem Mantel umgebenen Gewände auf dem 
Throne sitzen, die Tiara auf dem Haupte, den gewaltigen Himmelsschlüssel in der 
Linken. Zu seinen Füssen steht die Tartsche mit dem Löwen als Wappenbild. Zwischen 
dem Throne und dem Schriftbande sind Ranken angebracht. Die Inschrift lautet: 
* SIGILLVM * OPPIDI * WILLISAVW * 

Wer die Unmasse der verschiedenartigsten Akten betrachtet, welche mit den oben 
erwähnten Siegeln bekräftigt sind, der kommt zur Überzeugung, dass im Gebiete von 
Luzem ein so reiches Feld für die Wirksamkeit der Ortsbehörden war, dass auch wirklich 
von einer Staatsomnipotenz nicht die Rede sein konnte. Gerade wegen dieser den (ie- 
meindcn in gewissen Massen verliehenen Autonomie verhielt sich die Landbevölkerung 
in ihrer eminenten Mehrheit beim Ausbruch der schweizerischen Staatsumwälzung 1 798 
durchaus ablehnend. Den schlagendsten Beweis hiefur finden wir in der Thatsache, dass 
nur drei Gemeinden die helvetischen Nationalfarben in ihr Gemeindesiegel aufnahmen : 
Reiden, Gettnau und Willisau-Land. 

Im Jahre 1798 wurden die alten Gemeindesiegel beseitigt. Manche Gemeinde, 
mancher alte Hof, der bis dahin eine gewisse Selbständigkeit bewahrt hatte, ging unter 
oder wurde mit einer benachbarten Gemeinde vereinigt, so dass heute viele der altern 
Korporationen kaum noch dem Namen nach im Kreise der Geschichtsforscher bekannt 
sind. 



— 62 — 



Ein Wappenbuch der Herrenstube zu Winterthur 



Mit 7 Textillii8tration.eru 



Von Paul Ganz. 



Das Msc. 138 der Winterthurer-Stadtbibliothek ist ein ziemlich voluminöser Papier- 
codex in Grossfoiio, aus festem Handpapier mit dem Zürcherschild ak Wasserzeichen. 
Laut einer später geschriebenen Vorrede, wurde das Buch zu Anfang des XVI^° Jahr- 
hunderts angelegt, womit auch der Stil der meisten Wappenkompositionen übereinstimmt. 
Die Eintragungen folgen in grossen Zwischenräumen und ganz unregelmässig; den Grund- 
stock bilden jedenfalls Kopien*) der Wappen älterer, ehemals eingeschriebener Geschlechter 
und der zur Zeit der Entstehung des Buches lebenden Mitglieder der Herrenstube. 

Das Titelblatt zeigt in Form eines Scheibenrisses das Standeswappen von Zürich. 
Unter einer einfachen, ja ärmlichen Pfeilerrundbogenstcllung stehen die zwei gegen- 
einander geneigten und vom gekrönten Reichsschild überragten Standesschilde, zu Seiten 
die beiden gelben Löwen, von denen der eine Schwert und Reichsapfel, der andere das 
Stadtfahnlein mit rotem Schwenkel hält*}. Der Bogen der architektonischen Umrahmung 
zeigt 2 Rundmedaillons mit antiken Köpfen (Krieger- und Frauenkopf;. Gewundene 
Blumenranken füllen die Rogenfläche aus, in deren Mitte ein nackter Putto sitzt und 
seine Beinchen lustig herabbaumeln lässt. Die Zeichnung verrät eine geübte Hand, ist 
flott mit der Feder hingeworfen, wird aber durch die rohe und unverstandene Bemalung 
zum grossen Teil zerstört 

Auf der ersten Seite folgt der Wappenschild») des Bischofs von Konstanz Hugo 
V. Hohenlandenberg (1496 — 1521) von reicher Jnful bedeckt und vom Pedum überragt, 
das schräg hinter den Schild gestellt ist. Es folgen die Wappen der Äbte von Peters- 
hausen und Rüti und des Stiftes Embrach. 

P. 7 — 74 enthalten je das Wappen eines weltlichen Herrn mit genealogischen An- 
merkungen. Der ganze Adel, in weitem Umkreise um die Stadt herum, ist hier vertreten, 
die Winterthurer Ratsfamilien, (67 -74), städtische Beamtete und das Winterthurer 
Kapitel. 

Die Zeichnung ist derb und keck, mit Blei entworfen und frei mit der Feder aus- 
gezogen. Die Proportionen sind überall gut gewahrt, haben aber den Meister nicht daran 
gehindert, die Schildflächcn mit seinen Figuren prächtig auszufüllen. Das Pferd derer 
V. Saal und v. Heimenstein (Figur) ist naturgetreu gezeichnet mit den für die erste 
Hälfte des XVItt^n Jahrhunderts charakteristischen Merkmalen*) der schweizerischen Rasse, 
dem gedrungenen massiven Körperbau und dem kleinen Kopfe. Merkwürdigerweise sind 
die Löwen plump und ohne Schwung gezeichnet, bäurische Tiere, denen wir auch auf 
den schönen Rundscheiben in der Kirche zu Hindelbank begegnen. Die menschliche 

*) Der Kübelhelm und die zu beiden Seiten gezeichnete steife Helmdecke zeigen eine grosse Aehnlichkeit 
mit Tschudischen Kopien aus dem Turme zu Erstfeld, 

') Aehnlichc Komposition auf einer Glasscheibe im Besitze des Herrn Prof. R. Rahn in Zürich« 

^) Der Schild ist gerierteilt mit einem Herzschilde (Konstanz.) 

*) Zemp J, Die Schweiz, ßilderchroniken des XV. und XVL Jahrhunderts. 2^rich 1897. 



-63- 
Figur scheint dem Maler besonders vertraut gewesen zu sein. Er gibt uns in seinen 
wachsenden Männlein und Weiblein hübsche Typen seiner Zeit und versteht es meister- 
haft ein ausdrucksvolles Gesicht mit wenigen flotten Strichen hinzuwerfen ; bald ein 
dickes, dralles Bauemweib mit runzeligem Habe und lustiger Kopfbedeckung, bald eine 




zierliche Edeldame mit feinem Gesichte. Mit besonderer Soi^falt sind die Haare gezeichnet 
und zu komplizierten Frisuren aufgebunden. Einzelne losgelöste Locken unnspielen 
kokett das Antlitz seiner weiblichen Figuren. 




Das Verhältnis des Helmklcinods zum Schilde ist gut getroffen, ungefähr von 
gleicher Läi^e. Die Kleinode selbst sind teils auf Kissen, teils direkt auf dem Helme 
angebracht. Helmkronen'; sind selten und kommen nur bei den Herren von Pfiingcn 




von Wellenberg, Mötteli von Rappenstein und Muntprat von Spiegclbet^ vor. Der Helm 
steht auf der Mitte des senkrecht gestellten, einfachen Schildes. Von klobiger Form 

') Die Krone kann hier nicht mehr als Rangabiuiehcn gelten, da i. B. die Kreihemi von li^nsletleti, die 
Hallwjl md von [^Ddeoberg im selben Buche mit aDgekrüDten lletmen ihgeblldct ■lad. 



- 64 - 

zeigt er einen schmalen wagrechten Augenschlitz, den eine Spange zusammenhält, und 
die unschön in zwei fliegende Lappen auslaufende Helmdecke. 

Interessante Details bietet das Wappenbuch in Menge. So sehen wir z. B. am 
Hclmkleinod der Herren zum Thor eine Vorrichtung aus roten Schnüren, welche ohne 
Zweifel dazu bestimmt war, den Buffelhörnem im Turnier einen grösseren Halt zu geben. 

Die Flächcnbelebung (Damaszierung) geschieht auf sehr primitive Art und Weise, 
nämlich durch ein übereck gestelltes Gitter von geraden Linien, deren Schnittpunkte 
mit kleinen Kreuzen besetzt sind. 

Auf den Seiten 74 — ^^ folgen wieder geistliche Wappen, u. a. der Schild des 
Hospitals'), vom roten Patriarchenkreuz überragt, das Wappen des Klosters Töss*), von 
einer grossen Krone bedeckt u. s. w. 

Von Seite 80 an erscheinen nun zeitgemässe Wappendarstellungen. Gezaddelte 
Helmzierdcn entwickeln sich ornamental zu Seiten des Schildes, den bald ein eleganter 
Spangenhclm, bald ein hübscher Stechhelm überragt Die Zeichnung bleibt die gleiche, 
flott und flüchtig im Detail, und lässt auf denselben Autor schliessen. Den Reihen ^cs 
umliegenden Adels gesellen sich die Winterthurer Familien Hegner, Steiner, Huser und 
Sulzer bei, die Landvögte auf Kyburg, die Kirche S. Laurenz') zu Winterthur, das 
Wappen des Untervogtes Stclzer, der im Amtskleide hinter seinem Schilde steht*) und 
noch eine Anzahl bürgerliche Ratsfamilien. 

Als Wappen des Kapitels*) Winterthur figuriert ein weisses Agnus Dei, das auf 
einem grün grundierten Teller mit breitem, rotem Rande dai^estellt ist. 

Unter den spätem Einträgen sind 2 Wappenkompositionen des Meisters T. E. 
hervorzuheben. Es sind Zeichnungen des Winterthurer Glasmalers Tobias Ehrhart, 
beide bezeichnet und mit der Jahreszahl 1 595 versehen. Die erste stellt in grünem mit 
Rollwerk, F^ruchtschnüren, Trophäen und Engelsköpfen verziertem Lorbeerkranze das 
Wappen der Blaarer von Wartensee dar, die zweite in einer tollen Barokumrahmung 
dasjenige des Junkers Hans Imthum von Schaff hausen. 

Eintragungen von geringerer Hand und Verzeichnisse aller Art, Tischordnungen 
u. s. w. machen den vollen Inhalt des Buches aus, und können uns nur vom kultur- 
historischen Standpunkte aus interessieren. 

Der Gesamteindruck, den das Wappenbuch der Winterthurer Herrenstube auf den 
Beschauer macht, ist ein recht guter. Denn es zeigt uns das Werk eines jener flotten und 
realistisch-dekorativen Künstler, deren das wappenfreudige Schweizervolk im löten 
und i/ten Jahrhundert eine Menge zählte, deren Namen aber nur selten der Nachwelt 
überliefert worden sind. 



*) In blau eine weisse Taube in gelber Strahlengloric. 

•) In rot auf grünem Dreiberg ein weisses Patriarchenkreuz. 

•) In rot ein silbernes Ross. 

*) Aehnlichc Darstellungen in Grünenbergs Wappenbuch. Vrgl. Archiv für Volkskunde Xo 2, p, 158. 

*) Der Gesellschaft gehörten z. B. im Jahre 1521 an: 12 Edelleute, 6 Prclatcn, 16 Herren von Winterthur, 
6 Chorherm von Ileiligenberg, 36 Geistliche der Umgebung, 4 städtische Beamte und 2 Halbzinser. 



- 63 ■ 



Das Künstlerwappen in der Schweiz. 



Von Josef Zemp. 

(Srhtuu). 



Zur nämlichen Gruppe gehört ein Wappen auf einem flachgeschnitzten Friese im 
historischen Museum in Bern. Der Fries stammt von einer spätgothischcn Decke aus einem 
Hause in Thun'). Er zeigt zwei geneigte Schilde. Rechts drei weisse Schildchcn in Blau 
und griiner Dreiberg; links ein weisses R in Blau auf grünem Dreibei^. Die Wappen 
beziehen sich ohne Zweifel auf den Verfertiger der Decke. 

Besondere Beachtung verdienen Künstlerwappcn, bei 
denen die Materschüdchen mit einem schon bestehenden 
Familienwappen kombiniert werden. Bald giebt das Maler- 
wappen die Grundform ab, der sich Abdeichen persön- 
licher Art einfügen, bald aber das Familicnwappun, in 
welchem die drei Schildchcn angebracht werden, wo sie 
eben Platz, finden. — Das älteste mir bekannte Beispiel 
uner solchen Kombination ist das Wappen des 1 374 ver- 
storbenen Ritters Hüglin von Scbönegg zu S. Leonhard 
m Basel (Fig. 2). Nach Schnitts Wappenbuch von 1530 im 
Basler Staatsarchiv (Fol. 138) sind die Farben: Feld blau, 
Pfahl weiss. Schildchen rot. Eine gleichzeitige, auch aus der 
S Leonhardskirche stammen de Steinstatuette im historischen 
Museum zu Basel, welche den Ritter Hüglin von Schönej^ 
im Gebete knieend darstellt, zeigt den kurzen gezaddelten 
Waflenrock sechsmal mit dem nämlichen Schildchen be- 
seUt Dass Hüglin selbst Maler war, ist nicht direkt zu 
erweisen. Aber wir wissen das von seinem Vater. Denn in 
einer Urkunde des Basler Staatsarchives von 1 362, Montag 
vor Laurenz, erscheint Johannes von Schönegg, «der Sohn des Maiers», Chorherr 
zu S. Leonhard, als Vertreter seines damals von Basel abwesenden Bruders, Hüglin 
von SchÖn^g'j. Nach Schnitts W'appenbuch waren die Schönegg im Hause zum 
Himmel (Freiestrasse Nr. 33) gesessen, das später als Zunfthaus der «Maler erscheint. 
Auch das deutet wohl auf die Zugehörigkeit der Familie zum Malerberuf ■*). — Das 
Zweitälteste Beispiel aus der Schweiz, das ich kenne, ist das Wappen des Joliamies 
sutn Back von Luzem in einem von ihm geschriebenen und mit rohen Zeichnungen 
illustrierten Manuskripte der Luzemcr Stadtbibliothek von 1426. {I'-ig, 3;. Hier giebt das 




W«|>pw im Kaolin tob Bchtnrgs 

in 8l LMohard ra Buel, nuh Z^ich- 
nof TVa !>■ E. A. SlflckclbBcs. 



■> Depositum der (Gottfried Kelter- Stiftung. — Den lÜDweis auf die^c tlarhfchnil/rri 
Gefiilligkcit von Herrn Direktor H. Kasser in Itcrn. 

') « Dominus Johannnes pictoris ze Schuncgge presbylcr ouionicus n^;ul)ris in nioni 
BiülJeiiMt . . . vice ac nomine Hugonis de Schonegge fmtri» cjusdctn Johannis prununo in ru 
VtA\. Mitteilung von Herm Slaaöarchivar Dr R, Wackcmigcl in Itasei. — Das Wapi>cn 
Lohahof zu Baiel, Leonhard skirt-hplalz, Nr. 3. 

») FrdL Mitteilung von Herrn .Staalsirchivar D' R, Wackcmagel. 



rrdaiike ich der 
o .S. J^-onhaitU 



— 66 — 

Kiinstlenvappen (drei weisse Schildchen in Rot) die Grundform an; das redende 
Familienwappen (ein grüner schräger Strom' findet in den drei Schildchen Platz. 
Darüber steht geschrieben, dass Johannes zum Bach, Maler von Luzem, Sohn des 
Malers Nikolaus zum Bach, das Buch, das eine Weltchronik und eine Kopie des 
Schwabcnspiegels enthält, geschrieben nnd illustriert habe *). Auf die Hclmzier ist 
später zurückzukommen. — Ähnliche Kombinationen von Künstler- und Familienwappen 
weiss ich von da bis in die zweite Hälfte des i6. Jahrhunderts in der Schweiz nicht 
mehr nachzuweisen. Angeführt sei aber aus Wamecke das Wappen des Gaus Wififlery 
Maler von Basel, in dem aus dem 15./16. Jahrhundert stammenden Bruderschaftsbuch 
von S. Christoph im Carolineum zu Linz *; : in Schwarz ein silberner mit drei roten Schild- 
chen belegter Scbrägbalken. Wohl brachten in der ersten Hälfte des 16. Jahrhunderts 
die Künstler gelegentlich ihr persönliches Wappen an, aber zumeist ohne Kombination 
mit dem Abzeichen ihres Berufes. So etwa Hans Leu von Zürich auf einem von der 
Gottfried Keller-Stiftung erworbenen, im eidg. Kupferstichkabinet des Polytechnikums 
deponierten Scheibenriss *. von 1526, oder Rudolf Manuel Deutsch auf seinem grossen 
Holzschnitt der Schlacht bei Sempach von 1 545 * . — Bei dem Familienwappen der Itken 
von Oberägeri, das in rotem Felde die drei weissen Schildchen, und zudem einen Stern 
und einen grünen Dreiberg enthält, darf ein Zusammenhang mit dem Künstlerwappen 
gewiss angenommen werden, umsomehr, da diese Familie wirklich mehrere Künstler 
gestellt hat*). In der zweiten Hälfte des 16. Jahrhunderts gewährt das Wappenbuch der 
Solothurner S. Lukasbruderschaft in Kombinationen von Privat- und Künstlerwappen 
reiche Ausbeute: Stephan Rudolfe 1 582 : Ih Blau drei Rosen, ein Dreiberg und eine goldene, 
mit drei weissen Schildchcn besetzte Binde. Wolf gang Frolicher^ 1 587, Fol. 6 : In Blau ein 
mit drei Schildchcn belegter, goldener Schrägbalken ; Franz Knopfe Fol. 8 und Nikolaus 
Knopf. Fol. 10: In Rot ein goldener Querbalken, oben zwei, unten ein weisses Schild- 
chen; Marx Friesenbergy Fol. 1 1 : In Rot eine goldene, mit drei blauen Schildchen be- 
setzte Binde, oben zwei weisse Rosen, unten ein goldener Stern; Stepßian Knopf 1588, 
Fol. 28: In Blau ein goldener, mit drei roten Schildchen belegter Querbalken; oben zwei, 
unten eine rote Knospe; Durs Bärcki^ I59i> Fol« 39- In rot und weiss dreimal 
geteilt; die roten Felder mit den weissen Schildchen (2 + i) beleget; ebenso Nikolaus 
Bärcki^ Vo\. 40; Hans WiUubn Haffner \ Der gespaltene Schild rechts zweimal schräg 
in Weiss und Schwarz geteilt, links goldene Hausmarke in Grün, die drei weissen Schild- 
chen auf schwarz (2) und grün (i;. verteilt; Daniel Knopfe Fol. 53: In Rot drei weisse 
Schildchen und ein goldener Sparren; Hans Heifirich Grinty Fol. 10 1: In Gold cwei 
schwarze gekreuzte Klauen, ein weü^ses Kreuzehen und drei weisse Schildchen; das 

M I^r Eintrag, pag. 260, lautet: « Conscripsit et complevit Johannes dictus zum bach(e) pictor per pro- 
curacionem patris nieis (sie) cuiusdam ydonei eiuis lucemcnsi (sie) opidi nomine Nleolaizum bache pictoiis ibidem 
Facta et conipleta et scripta sunt hec in vigilia sancte (sie) mathie apostoli sciiicet VIII Kalendas mensis lebniarii 
Sub anno domini mo cccco xx vio. 1426». 

*) Wamecke, S. 25. 

*) Katalog der Auktion 50 bei Amsler und Ruthardt, Berlin 189 5, Xr. 6. 

*) Reproduziert bei Th. von lA^benau: Die Schlacht bei Sempach, Luzem, 1886. 

^) CJert. Mitteilung von Frl. Anna Ithen in Ober-Acgcri. Ein Kaspar und ein Hans Ithen sollen als Glas- 
maler berühmt gewesen sein; ersterer soll Cilasgeinäldc in die S. Oswaldskirche in Zug geliefert haben. Eine Sage, 
nach welcher drei lirüder Ithen, von denen jeder einen Schild besessen, im Mittelalter aus Innsbruck nach dem 
Zugerlande gezogen seien und dort ihre drei Schilde zu einem einzigen vereinigt hätten, mag ein sehr später volks- 
tümlicher Deutungsversuch des Wappens sein. 



- &^ - 

Wappen des Urs Graf, 1596, Fol. 6l: In Blau ein gelbes Kreuz auf einem Halbmond 
(Hauszeichen) und drei weisse Schildchen, wird durch einige Knittelverse ausdrücklich als 
Verlnndung des ererbten Familienwappens mit dem Kunstlcrabzcichen erklärt: 

< Min woppen bt ein halber mon 
« Ein Krütz findst auch daruii ston 

• S'Hab ich von den altvordem min 
1 Dri Schilde die ston auch darbin. 

* Dieselben wollen zeigen an 

4 Dass ich den bensei bnichen kan 

f Der Kunst 1er- Zeichen fuer ich frey 

« Gott geh wo d'kunst und wyssheyt sei >. 

Merkwürdigerweise finden sich nicht viele Kiinstlerwappen, bei denen eine der 
geläufigsten und gerade zur Verbindui^ der Abzeichen von Stand und Individuum 




sonst mit Vorliebe verwendeten Kombinationen vorkommt: die Quadrierung. Zwei 
Proben bietet das Wappenbuch der Solothurner S. Lukasbruderschaft : Durs Scimtid, 
Fol. 36: 1 und 4 das typische Kiinstlerwappen, 2 und 3 in Blau eine Hausmarke ; Urs 
Biss, 1608, Fol. 86: i und 4 Familienwappen, 2 und 3 Kiinstlerwappen. Ein besonders 
schönes Beispiel ist Gregoriia Siciiftgrrs Wappen auf dem 1589 datierten, in Kupfer 
radierten Stadtplan von Freibui^i. B.: i und 4 ein von drei Kugeln begleiteter Sparren, 
2 und 3 die Kunstlerschildchen. Der Grabstein des SchafHiauser Allenvcltskiinstlers 
HtHS Caspar Lang (1571—1645) enthält Feld i und 4 das Maler-, 2 und 3 das Fa- 
milienwappen';. Auf der Rückseite des im historischen Museums zu Item auf bewahrten 
Hauptes der Riesenfigur von S. Christophorus, die bis 1866 das obere Thor in Bern 
Ächmückte, findet sich die Inschrift < lOH : JACOB LEEMANN. CIVIS I'INXIT : 1710 >, 



>> Wunccke, S. 48. 



— 68 — 

und darüber ein quadriertes Wappen: i und 3 in Gold auf grünem Dreiberg ein 
schwarzer Baumstumpf, darüber ein Kleeblatt; 2 und 4 drei weisse Schildchen in Rot *). 

Schon in früher Zeit begegnen wir einer dem Künstlerwappen eigentümlichen 
Hehnzier^ deren charakteristische Elemente aus einem mannlichen oder weiblichen Rumpf 
und zwei Hirschstangen bestehen. Das hier (Fig. 3) reproduzierte Wappen des yo/uttmes 
zum Bach von Luzern (1426) ist die früheste aller bis jetzt bekannten Proben*). Das 
schwarze Geweih ist hier mit einer Binde am Kopf des männlichen Rumpfes befestigt. 
Bei dem Wappen des Gregor tus von Panix auf der Decke von Igels (Fig. i in Nr. i ) ist der 
Stechhelm gekrönt *). Die aus den Schultern wachsenden Homer sind rot, die Kopf- 
bindc des blauen, mit den drei roten Schildchen belegten Rumpfes ist rot und gelb. 
Bei späteren Darstellungen wachsen die Hirschstangen nicht mehr aus Kopf oder 
Schultern des Rumpfes, sondern dieser wird zwischen das Geweih gestellt, wodurch 
schon eher die V'orstellung eines der seit dem 1 5. Jahrhundert so beliebten Geweih- 
Hängestücke (sog. Leuchterweibchen) entstehen kann *). Das Wappenbuch der Solo- 
thurner S. Lukasbruderschaft bringt diese Helmzier mit Krone und goldenen Hirsch- 
stangen bei dem Wappen des Hans Wilhelm Hafner, Fol. 41, und dem des Durs 
Schmidt Fol. 36, wo der Rumpt mit den drei Schildchen belegt ist Bei Gregarius 
Sickingers Wappen endlich auf dem Stadtplan von Freiburg i. B. erscheint als Kleinod 
ein Mohrenrumpf mit drei Schildchen auf der Brust zwischen zwei Hirschstangen ^). 

In mehrfacher Hinsicht können, um in Kürze zusanmienzufassen, unsere schweizer- 
ischen Künstlerwappen zur Erweiterung der bisherigen Kenntnisse dienen: Das Wappen 
Hüglins von Schönegg in Basel stellt das älteste Beispiel einer Kombination der 
Malerschildchen mit einem persönlichen Wappen, ja wohl überhaupt den ältesten 
sicheren Fall von Verwendung der Schildchen in einem Familienwappen dar «}. Bei 
Johann zum Bach finden wir 1426 zum erstenmale die dem Künstlerwappen eigen- 
tümliche Helmzier. Gregorius von Panix giebt 1495 auf der Decke von Igels das Wappen 
gekrönt und streitet hierin um die Priorität mit einer leider undatierten spätgothischen 
Holzkonsole in Marburg ^). Das Wappenbuch der Solothurner S. Lukasbruderschaft 
endlich darf als wichtige Quelle manigfaltig gebildeter Künslerwappen nicht unbeachtet 
bleiben. 



*) Freundliche Mitteilung von Herrn H. Kasscr, Direktor des historischen Museums in Bern. 

*) Wamcckc bildet als älteste ihm bekannte I*robc der Künstlerhelmzier eine geschnitzte Holzkonsole in 
der Sammlung des hessischen (leschichtsvercins zu Marburg ab, die, aus dem Stile zu schliessen, erst nach 1450 
entstanden sein kann. Dort wächst aus dem gekrönten Stechhelme ein weiblicher Rimpf zwischen zwei Dam- 
schaufcln. Angesichts dieses Kleinodes ist man wirklich geneigt, der Ansicht des Ritters von Mcyerfels beizu- 
stimmen, der darin nichts ändert*? als eines der anscheinend im 15. Jahrhundert aufgekommenen Geweihhänge- 
stücke (sog. < Ix»uchtcr^^'cibchen ») sieht. Vgl. Wamcckc, S. 28. Ifei den mir bekannten schweizerischen Beispielen 
ist der Rumpf stets männlich; auch spricht die Art, wie die Hirschstangen gerade bei den älteren Darstellungen am 
Rumpfe heft^tigt sind (am Kopfe bei Johannes zum Bach, an den Schultern statt der Arme bei Gregorius von 
Panix), nicht sehr zu Gunsten jener Deutung des Ritters von Meyerfels. 

•) Wie schon auf der in voriger Anmerkung erwähnten Holzkonsole zu Marburg. 

*) Siehe die vorletzte Anmerkung. 

*) Der Mohrenrumpf ist bei Künstlerwappcn als Kleinod gar nicht selten. Mehrere Betspiele bei Wamcckc. 
Das älteste ist lias Wappen des Ulrich Springinklec im Apothekcrstublc zu Bruneck im Pusterthale, von 1526 
(Wamcckc S. 11). 

•) I>cr Nürnberger « Ernst Maler» von 1347 ist eben ziemlich zweifelhaft, und das Wappen des zu Ende 
des 14. Jahrhunderts lebenden Malers Johann Aquila in der Kirche zu Martyancz, Ungarn, (Wamcckc S, 23), ist 
kaum früher als das des Hüglin von Schonegg. 

') Siehe Anmerkung 21. 

BerUhtigung, In Nr. I, S. 19. Anm. 5 ist der Jahreszahl ein i belrafagcn. Es sollte hetsaen m ccoc 1 xzzz uiij 
(I495> 



-69 



Les plus anciennes armoiries Frangaises 



(ii27.i3(X)) 



Par L. BouLY de Lesdain 



I. 

A quelle ^poque peut-on fixer Tapparition des armoiries ? 

Les auteurs du XVF et de la premiere moiti^ du XVII« si^cle ont emis sur cette 
question des theories qui fönt aujourd'hui sourire. On est depuis longtemps d'accord sur 
ce point que les armoiries ne sont pas ant^rieures aux XI«-XIF si^cles, mais les diffi- 
cult^s commencent lorsqu'il s'agit de se montrer un peu plus pr^cis. 

Des sceaux de Robert le Frison, comte de Flandre, en 1070, et de Raymond de 
St-Gilles, comtc de Toulouse, en 1088, ont ^t^ regard^s par de nombreux auteurs comme 
formant les plus ancieiis exemples d'insignes h^raldiques. Ces fragiles monuments ont 
aujourd'hui disparu et nous ne les connaissons plus que par les planches d'Ülivier de 
Vr^e ^, ou de don Vaissette ^ II semble ötabli que, dans les deux cas, le graveur a tris 
infidölement rendu son modele, et Tauthenticit^ de ces figures ne rencontre plus de 
döfenseurs \ 

D'un autre cote, MM. A. de Barthdl^my et Demay ont sontenu, dans ces derni^res 
ann^es, qu'on ne pouvait citer aucun sceau armoirie ant^rieur ä celui de Philippe d'Alsace, 
comte de Flandre, en 1170*. Cette date nous semble bien r^cente, et nous allons 
essayer d'^tablir que les armoiries ont fait leur apparition en France trente ou quarantc 
ans plus tot. 

Les sceaux remontant ä la fin du XP si^cle ou aux deux premiers tiers du XII«, 
n'offrent pas, il est vrai, de repr&entations h^raldiques. Au point de vue special, qui 
nous occupe, ils peuvent se ramener ä trois ty pes : 

10 Empreintes oü T^cu est vu par sa face interne, ce qui est sa position normale 
lorsque le cavalier galope comme d'usage vers la droite. 

20 Empreintes oü, vu de face ou tout au moins de profil, il ne presente aucune 
figuration. 

30 Empreintes oü T^cu porte au contraire une image. — A de tres rares exceptions 
pr^, celle-ci peut toujours rentrer dans Tune des categofies suivantes : bordure simple, 
bordure engrel^e, bordure ä clous, rais d'escarboucle, soleil. On peut citer neanmoins le 
sceau de Bouchard, seigneur de Guise en 11 55: au milieu d'une ornementation assez 

* Sigiüa comitum Flandria^ pl. IV, 

* Histoirt du Langucdoc, 

■ A. de Barth^I^my, Essai sur rarif^ine des armoiries feodalcs^ p. 10. — Cf. pour le sceau de Robert Ic 
Frison, Rapports de MM. de Ram, Gachard et de Reiffenberg,y&j/j a la seance de la classe des Lettres (de TAca- 
d6mie Rojale de Belgique) du^fevrier 184g concernant la Statut de Gode/roy de Bouillon ^ p. 22. 

* A. de Barthädmy, Op. dt,, p. n, notc 3. Demay, Le costume au moyen-äge d* apres les seeaux, p. 189. — 
CL Woodward et Buniett, Heraidry^ British and Foreign, T. I, p. 48. 



— 70 — 

confiise, l'ecu est chatte d'un mödaillon circulaire ornö d'une aigle h^raldique ^. 
Le sceau d Yves, comte de Soissons et seigneur de Nesle, ea 1 1 72, repr&ente encore 
ce personnage arm6 d'un ^cu ä trois fasces ou fasc^ de six pieces*. 

II est pourtant certain que, dans la pratiquc, Toraementation des ^cus pr^sentait une 
beaucoup plus grande diversite; la preuve en ressort de nombreux documents soit ecrits 
soit figures. 

Le chroniqueur normand Robert Wace, d^crivant, dans Ic Roman de Rou^ la ba- 
taille d'Hastings (1066) dit que 

Tuit ovent fet coignoissances 
Ke Norman altre coneust 
Et ke l'autre portuer n'eust '. 

Cest ici, croyons-nous, la plus ancienne trace de cc que les armoiries r^aliseront 
plus tard dans la perfection: le bouclier signe de reconnaissance. EUis a cru trouver dans 
ce texte la preuve que les envahisseurs normands connaissaient les armoiries ^ ; nous 
ne saurions adopter cette opinion, car rien ne prouve que ces coignoissances fus5ent hör^di- 
taires; il ressort meme assez clairement du r^cit que le procede des compagnons de 
Guillaume ^tait une inyovation. 

La c^lfebre tapisserie de Bayeux, ex^cut^e quelques annees apr^s la conquete 
de l'Angleterre, repr^sente un certain nombre de ces emblteies; la vari<^te n'en est pas 
bien grande; on ne peut gu^re citerque le dragon, la croix simple ou pat^e, la bordure 
cannel^e, le sautoir, les besants. Encore faut-il ajouter que le dessin de ces figures 
präsente d'assez notables diflKrences avec les repr^sentations h^raldiques proprement 
dites du si^clc suivanU 

Les chansons de gestes offrent encore de nombreuses allusions ä des boucliers diverse- 
ment om&. Pour n'en citer qu'une, la Chanson de Roland^ dont la date se place entre 
1066 et 1099, parle d'ecus blancs ^ vermeils et blancs^ vermeils et azur ^ d'^cus ä or 
et ä fleurs ^ peints ä fleurs ^ d'ecus de quartierst®, de targes fleuries ^S de tat^es roees^^y 
et nous dit enfin, en d^crivant Tarm^e de Charlemagne: 

Escuz unt gentz de multes conoisances*'. 

On voit donc que, dte la fin du Xl^ si^cle, les peintures des ^cus offraient une assez 

* Dcmay, Inventaire des sceaux de la PicardU^ no 369. 
« Id., Ilnd,y no 33. 

» Ed.-Fr^d^ric Pluquet, T. II, p. 191. 

* The Antiquities of Heraldry^ p. 1 69. 

* Eld.-L^on Gautier, vers 3465. 

* V. 1299. 
' V. 1557. 

* V. 1276 et 1354. 
»V. 1810. 

»<^ V. 3867. 

" V. 3361. 

" V. 3S69. 

** V. 3090. — n est curieux de noter que ce terrae de conoisanceSj que nous avons d^ja rencontr^ dans 
Robert Wace, sera quelquefois employ6 plus tard comme sjmonyme d'annoiries. Henri de Valenciennes, d^crivant 
les pr^paratifs des Crois^ avant la bataille de Finepople (1207) nous dit « Ki la fust a cel point, asses peut 
veoir bani^res et escus de divierses connissanches ». {EA, Natalis de Wailly, p. 318). 

Les Anglais nomment encore aujourd'hui cogniumce ou badge an embl^me h6*6ditaire non renferm^ dans 
un 6cu : on peut citer comme exemples les roses blanche et rouge d'York et de Lancastre« 



— 71 — 

grande vari^te. Toutefois, comme les oraements qui y ^taient figfur& n'avaient cncore 
aucune sig^ification, comme ils d^pendaient uniquement de ia fantaisie du chevaiier, les 
graveurs de sceaux trouvaient sans doute inutile de s'en pr^occuper. 

L'herödit^ de ces emblemes, et, par voie de cons^quence, leur r^ularisation, ne 
s'^tablit pas tout d'un coup. Quelques seigneurs d'abord charg^rent leur 6cu des memes 
figures que leur p^re; on reconnut sans peine les avantages qu'offrait cette maniere 
d'agir et, tr^ rapidement, eile se repandit dans toute TEurope. 

La premi^re trace certaine d*un 6cu devenu Wreditaire S3 rencontre en 1127. Le 
Moine de Marmoutiers, decrivant le costume que portait Geoffroi Plantagenet, comte 
d'Anjou, lorsqu'il regut la chevalerie ä Toccasion de son mariagc, nous dit que son 
bouclier ^tait orn^ de lions d'or ^. Ce prince mourut cn 1 1 5 1 ; son tombcau fut d^cor^ 
d'uDe belle plaque d'email, aujourdhui conservee au Muscc du Mans, et qui le reprcsente 
en costume dapparat. II est arm^ d'un enorme bouclier bleu, charge de six lionceaux 
d'or, 3, 2 et I. Notons ici que, sur son sceau, T^cu est vu par sa face interne^. 

On ignore de quels embldmes faisait usage son fils Henri II, roi d'Angleterre 
(^ 1189); mais Guillaume, son fils naturel, chargeait son bouclier d'un lion rampant'. 

Guillaume Longue Epee, comte de Salisbury, fils puin6 d'Henri II est arm6, sur 
son effigie scpulcrale, dans la cath^drale de Cantorbery, d'un ccu identiquc ä celui de 
son grand-pere; ses descendants continulrent ä porter: d'azur ä six lionceaux d'or**. 

Richard Cceur-de-lion s'arme, en 1190, de deux lioas affrontes •\ La meme ann^e, 
Jean, comte de Mortain, son frere, se couvre d*un bouclier ome de deux lions pas- 
sants ^ En 1 194 cnfin, Richard prend l'öcu aux trois lions passants, la tete de face, qui 
formera desormais les armes d'Angleterre ^. Nous avons ici un curieux exemple de la 
maniere un peu hesitante dont Th^r^dit^ des armoiries dut s'^tablir dans plus d'une 
familie. 

On conserve aux Archives du Pas-de- Calais une charte non datee, mais redigee 
entre 1141 et 1150, et munie d'un sceau portant l'image equestre d'Enguerrand de Can- 
dav^ne, comte de Saint-Pol ; l'^cu ne portc qu'un umbo, mais des gerbes sont figur^es 
dans le champ meme du sceau ^ En 1162, Anselme de Candavene ome de gerbes la 
housse de son cheval ^. Lc contrc-sceau d'Hugues de Candavene, sire de Beauval, en 
1223, offre enfin T^cu de la maison: d'azur, ä cinq gerbes d'avoine d'or, en croix^^ II 
est pour nous tr^s probable, sinon certain, que ces armes figuraient dejä, en realit^, sur 
le bouclier d'Enguerrand. 

* Historia Gaufredi dacis Normannortim^ ap. Scriptores rerum galluarum et francicarttm, T. XII, p. 521. 

• Demay, Sceaux de la NormanJie^ no 20. 

• Ellis, The Antiquiiies of Heraldry, pp. 182- 184. 

* Id., Ibid. — Avelin/, Heraldry : Acunt and Modern^ pp. 64 et 97. 

* Cussans, Handbook of Heraldry^ p. 26. 

• Demay, Inventaire des Sceaux de la Normandie^ no 28. — Une autrc empreintc du m<!nie sceau, poste- 
rienre de trois ans, a ete catalogu^e par Douct d*Arcq, Archives de V Empire» Inventaires et Documents, Collection 
de Sceaux, no 900. 

^ Cussans, Op. cit,^ p. 26. — On salt que les heraldlstes anglais discutent encorc si Icurs aniinaux h^ral- 
diques sont des leopards ou des « lions passants guardants. > 

• Demay, Inventaire des Sceaux de VArtois^ no 69. Cf. Inventaire des Sceaux de la Flandrc^ no 285. 

* Id., Sceaux de la Picardiej no 209. 
^* Id^ Sceaux de tArtois, no 229. 



- 72 — 

Le sceau de Robert, frere de Mathieu, duc de Lorraine, qui regnade 1148 ä 11 76, 
porte seulement, dans le champ, une aigle tenant une 6pee^. Celui d'Henri de Lorraine, 
grand prevot de Saint-Dre, en 1 1 54, est charge dans les memes conditions, d*une simple 
aigle *. Cet embleme se maintiendra dans les armes de Lorraine: dor, ä la bände de 
gueules, charg^e de trois al^rion d argent 

Nous arrivons enfin au plus ancien sceau nettement armorie, celui de Galeran II, 
comte de Meulan ; Iccu, la bannige, le bliaud et Ic tapis de seile sont ornes d'un qua- 
drill6 qui figure sans aucun doute T^cbiquete d*or et de gueules de cette maison. Les 
Archives nationales possedent un exemplaire de ce sceau *, et le British Museum deux * ; 
toutes trois sont un peu Trustes, mais laissent n^anmoins apercevoir le quadrill6 sur la ban- 
alere, les pans du bliaud et le tapis de seile. II en existe d'anciennes reproductions, qui 
nous le montrent encore intact: lunc a ete gravee par Miliin, dans ses Antiqtätes natio- 
nales, dapr& un original alors consen-e ä Meulan*; Tautre a et6 dessin^e au XVll« 
siecle, au bas de la transcription d une charte, et se conser\'e ä la Biblioth^ue du 
British Museum. II con\'ient de noter que cette charte, non dat^e, est adressee ä Simon, 
^veque de Worcester, mort en 1 1 50 •^. 

Les Archives des Bouches-du- Rhone conservent un sceau equestre de Raymond 
B^renger le Vieux, marquis de Provence, sur lequel ce seigneur est repr^sente arm^ dun 
bouclicr a trois pals: on sait que les armes definitives de la maison d' Aragon etaient 
d'or, ä quatre pals de gueules; le sceau est pendu ä une charte de 11 50". Du Chesne 
a publie un sceau de Sohier, chatelain de Gand ,De sable, au chef d ai^ent) remontant 
a 1164*. L'6cu de Flandre, dor, au lion de sable, arme et lampasse de gueules, arme 
le bras de Philippe d'Alsace sur un sceau de 11 67 conservc aux archives de Gand^ 

A partir de cette ^poque, les boucliers armori^s se rencontrent de plus en plus 
souvent sur les sceaux ; dans la pratique, Tusage devait en ctre devenu g^neral. La 
cathödrale de Vannes poss^de un coffret ome de peintures dont le sujet parait emprunte 
a quelque roman; TAbb^ Chauffier, qui la longuement etudie dans les Mhnoires de 
r Association bretonne *• en fait remonter Toriginc ä 1 1 50-1 1 70. Or, les cinq Chevaliers qui 
y sont represcntes portent tous des ccus armories. Ces armoiries, purement imaginaires 



* Dcmay, Sctaux (ü la FHcardU^ no 19. 

* EAlouard Kerry, ^rägiUo^^aphu di 'Sainf-DU, ap. BulUtin de la )s)Ociite pkilomatiqtti X'osgiinnc^ 18SS-89, 
P »19. 

* Douet il'Arcq, Stm/zx des Archh-eSj no 715. — L'auteur est muet sur los armoiries; on les distinguc 
cependant asscz bicn sur le croqub public par I)emay, Ia costume au tnoyenäge d' apres les sceaux, p. 1 13. 

* Round, TTie introduetion of armorial bearings into England, ap. The Archa'L?gieal yimrnal, 1S94, p. 47. 
«^ T. IV, n* XLIX, pl. 2. 

* Round, Op, cit,, p. 47. 

' Diancard, Iconographie des sceaux et bulle s consenxs dans la partie anierieure a ipgO des Archives de- 
par Urnen tales des Boiu he s-du- Rhone, p. 6, et pl. XI, no i. 

* Histoirc gcnealogique de la maison de Guines, Prcuvcs, p. 225. 

* Rapports de MM. de Ram, Gachanl et de Rciffenbcrg,/«//// a la seance de la classe des Lettrcs (de l'Aca- 
d6nie royalc ile Belgique) du ^fei'ricr 1^4^ concernant la statue de Gode/roy de BouilAm, p. 21. — Un exemplaire 
du meme sceau, postcrieur de trois ans, sc trouve aux Archives du Nord, a Lille. (Demay, Infentaire des sceaux 
de la Flandre, no 138). 

'^ Essai sur un coffret du xii« siecU oppetTtenemt a la cathedralt de Jannu, ap. Associatiau brtUmne^ 
Camptes-rendus, Proch-verbaux et Memmrts^ 1875, pp. '^'^ et suiv. 



— 73 — 

Sans aucun doute, sont n^nmoins Stabiles suivant les regies * ; ii est ä noter qu'eiles se 
trouvent reproduites sur le heaume et le tapis de seile. Les graveurs cependant ne 
modifi^ent pas encore tous leur mani^re de faire et, jusque vers le milieu du XIII« si^cle, 
les sceaux ofTrent des exemples de boucliers vides*. 

Voici la liste de tous les ^cus que nous avons pu recueillir ant^rieurement ä 1190. 

1171. Robert V de B^thune. (D'azur, ä trois bandes d'or^ 

Avant 1177. Guillaume, fils du comte Arnould de Guines (Vair^ d*or et d'azur, 
r^cu bris^ d'une cotice) *. 

1177. GuUlaume IV de Forcalquier, comte de Provence (De gueules, ä la croix 
cKch^e, vid^e et pommel^e d'or) ^ — Rasse de Gavre (D'or, au double trescheur 
fIeuronn6 contre fleuronn^ de sinople) ®. — Eudes de Harn (D*or, ä trois croissants de 
gueules) '. — Bouchard de Montmorcncy (D'or, ä la croix de gueules, cantonn^e de 
quatre al^rions d'azur) ^ 

1 1 78-1 180. Conon de Soissons (D'or, au Hon passant de gueules) ^ 

II 80. Guillaume de Boury (Un croissant) ^^ 

1180-1197. Henri II, comte de Champagne (D'azur, ä la bände d'argent, accost^e 
de deux doubles cotices potenc^es-contre-potencces d'or) ". 

Avant 118 1. Gerard de Boulogne (D'or, ä trois tourtcaux de gueules)^*. 

1 183. Raoul I, comte de Clermont (Un Hon) ^\ 

* On peut les blasonner : d*or, scme d*(jcussons de gueules ; — d*or, au chcf de gueules ; — d*or, a 
trois bandes de gueules ; — d'or, a Petoile a 12 rais de sable, ajouree cii coeur ; — coticö de 14 pieces d'or et 
de gueules, h la bordure de sable bcsantee d'argent. 

• Sceaux de Pierre de Bellcmare, de Durand du Pin et d'Amaury de Warclive cn 1222 (Dcmay, Sceaux 
4Ü la Normandic^ nos 108 et 460; Douct d*Arcq, Sceaux des Archrves^ no 3947); de Guillaume du Gu6 cn 1235 
(Demay, Op, cit,, no 301); de Robert du Plessis en 1237 U<^-» J^id*^ no 468), etc. 

• Du Chesne, Histoire gencalogiqtu de la maison de Bethune^ pp. 34 et 35. — Le nombre des bandes 
augmcntera dans la suite. 

• Du Chesne, Histoire genealogique de la maison de Guines ^ Preuvcs, p. 10 1. 

• Blancard, Sceaux des Bouches-du-Rhoney p. 14, et pl. VI, no 4. — L*auteur dit la croix videe^ maLs ce 
d^aü n'est guere visible sur la gravure. La croix clechee, videe et pommct^e, d*or en chanip de gueules, se dis- 
tingue tres bien sur le gonfanon, dans un autrc sceau de 1193 (P. 15 et pl. VII, no i). 

• D'apres une lettre de M. Vander Meersch, alors archiviste de Gand, transcrite dans les Rapports dcji 
cit6s de MM. de Ram, Gachard et de Rciffenberg, l'öcu serait simplement fleurdelis^. Un sceau du m^me person- 
na^, conserve aux archivcs du Xord, maJs rcmontant seulement a 1 195, montre bien le double trescheur (Demay, 
Sceaux de. la Flandre^ no 229). — Les Gavre ont ajoute plus tard a Icur ecu un chevron de gueules brochant sur le 
trescheur (Douet d*Arcq, Ä-^a-z/jr des Archri^es^iio% 10,394 et 10,398. Demay, Op, ciL^ no» 921, 924, 926 et 927. 
Xavarre, Armorial^ no 1 20 1 . Les hlasons et cris d'arnies des Chevaliers des comtes de Flandre^ Haiuautj Artois et 
Camhresis^ ap. Archii'es historiques et litteraires du Xord de la Fratice et du Midi de la Belgique^ Aoui'elle serie^ 

T. IV, p. 14. Gailliard, L'anchiene noblesse de la contee de Flandres^ p. 20). 

' Dcmay, Sceaux de la Picardie, no 375. — Un autrc exemplaire, de 1 179, a 6te catxdogue par le m^me, 
Sceaux de la Flandre, no 999. 

• Douet d*Arcq, Sceaitx des Arc/iiveSf no 2930. 

• Demay, Sceaux de la Flandre^ no 300. - I-»es sceaux postörieurs ajoutent une bordure, 6galenient de gueu- 
les (Douct d'Arcq, Sceaux des Archives^ no» 101 1 et 1013. Demay, Sceaux de la Picardic^ nos 35 et 37. Cf. Na- 
▼arre, Armorial, no 916. Armorial de Picardie (de la fin du XI V« siecle), ap. Memoires de la Socie'te des anti- 
quaires de Picardie, T. XVIII, p. 299). 

** Douet d'Arcq, Op, cit.^ no 15 13. — Les sceaux posterieurs ajoutent un orle de merlettes ou de canettis 
^Id«, Ibid^f nos 1514 et 1515; Demay, ^eatix de la Picardie, no 166). 
" Douet d'Arcq, Op, cit., no 568. 
*• Demay, Sceaux de r Artois, no 26. 
*• Douet d*Arcq, Op. cit,, no 1042. 



— 74 — 

11 84. Pierre de Courtenay, comte de Nevers (D'or, ä trois tourteaux de gueules)^ 

1185. Aubr>' de Dammartin (Dargent, a quatre fasces d'azur) *. — Guillaume 
de Mello. (On nc distingue sur Tecu que des merlettes) '. 

1 1 86. Jean de Breval (Un chevronne) *. — Gui de Senlis (Trois gerbes) ^ 

1187. Eudes, fils du duc de Bourgogne (Bande d'or et d'azur, ä la bordure de 
gueules) ^. 

11 89. Mathieu III, comte de Beaumont-sur-Oise (D'azur, au lion d'or)'. — Hugues 
V, vicomte de Chateaudun (Un burele, ä l'orle de merlettes) ^ 

1 190. Raoul de Couc>' (Fasce de vair et de gueules) '. — Etienne du Perche 
(Chevronn^ d'argent et de gueules, T^cu brise d'un lambel de cinq pendants) ^**. — G^rard,. 
seigneur de Ronsoy (Un burel^)*^. — Jean I, comte de Roucy (Un arbre) ^*. — Hugues 
IV, comte de Saint- Pol (Deux lions Idopardes) *'. — Hugues de Vallery (Un semis de 
fleurs de lys) *^. 

Mais depuis un moment dejä les armoiries avaient pris une existence propre, ind6- 
pendante du bouclier sur Icquel elles etaient nees. Des 1178, on rencontre un ^cu 
armori^ commc charge uniquc sur un certain nombre de contre-sceaux ; nous citerons 
ceux de Conon, comte de Soissons, en 1 178, de Pierre de Courtenay, en 1 184, de Gui 
de Senlis, en 1 186. de Mathieu de Beaumont, en 1 189, etc 

Miliin a public, dans ses Antiquites nationales^ un sceau purement armorial de Robert, 
s^n^chal de Meulan, en 1174*^ On trouve en 1191 celui de Raoul, comte d*Eu*^; en 
I193 ceux de Robert de Chartrcs (Dai^ent, ä deux fasces de gueules)** et de Robert 
de Wavrin, s^nechal de Flandre (Une aigle) *^ en 1194 celui de Pierre de St-Hilaire 
(De gueules, ä trois etoiles d'or) *^ en 1 195 celui de Richard de Vemon, fils (D'azur 

• I>ouet d'Arcq, Op, cit., iio 863. 

• Demay, Scfaux de la Picardie, no 1 5. — Lcs armes definitives sont : fasce d*argent et d^azur, a la bordure 
de gueules. (Douet d*Arcq, Scfous d's Arckis'es, no 658 a 693 et 1068. Demay, Sceaux Ciairamhaulty no 3122 ; 
SrAiaur de VArtois^ no 43 ; Sr^^aur dt la SWmandie^ no 34. Xavarre, ArtmoriaJ, no 19. Beny, Armurial^ no 19 1). 

' Id., Ibid.^ no 45 1. — En 121 1, le sceau de Dreux de Mello» conn^table de France, porte deux jumelles (?) 
mccompagnöes de trois merlettes, une en chcf, une en creur et une en pointe. (Douet d'Arcq, %ceaux det Arckivest 
no 191). Les armes definitires sont : d'or, a deux fasces de gueules, accompagnees de neuf mcriettes du m6me, 
rang^s en orle. (Douet d*Arcq, Op. cit., nos 2777 a 2785. Demay, Sceaux OairambcmU^ no« 5965 a 5967; %ceaux 
de la Flandrey no* 221, 222 et 5SS5; ^caux de FArtois, no 455 K 

• Douet d'Arcq, Op, d/., no 1562. 

• Id., IM.y no 272. 

• De Barthelemy, Efsai sur r&ripne des armoiries feadaUs, P» 1 1 » note 3. 
^ Douet d'Arcq, Op. cit.y no 1052. 

• Id., Ibid.y no 979. 

• Demay, %ceaux de la Flandre y no 728. 

*• Douet d'.\rcq, Seeaux dis Archez'cs, no 1000. — On donne plus generalement ^ ccttc maison un €cQ. 
d'argent, a trois chevrons de gueules. 

** Demay, )^eaujc de la Flandre ^ no 1538. 

** Douet d'Arcq, Op. cit.^ n© 1020. 

*• Id., Sceaux des Archiz'eSj no 361. 

" Id., Uid.y no38i6. 

" T. IV, no XLIX, pl. 3. — L'ccu porte une bände chargec d'une ^pce, et accompagnee de six oiseanx 
en orie. 

** Demay, Sceattx de la Xarmandie^ no 36. 

*' Douet d'Arcq, Op, ciL, no 1738. 

»« Demay, .V^»MX de la Flandre y no 376. 

'* Id., ^eamx de la Xanmandie, no 519. 



— 75 — 

au sautoir d'or, T^cu bris^ d*un lambel de treize pendants) », en 1196 celui de Richard 
de Banteleu (D*or ä la fasce de gueules, accompagn^e de six oiscaux, alias merlettes 
du meme en orle) * etc. 

II. 

Nous avons donn^ ia liste de tous ies sceaux portant des armoiries, et compris 
entre 1 150 et 1 190. II eut ^t^ difficiie de la pousser plus loin, car le nombre en devicnt 
alors trop €\^w€: de 1191 ä I2CX) inclus, nous en avons compt^ cinquante-huit 

Voici neanmoins, avec indication de l'ann^e ä laquelle elles apparaissent, le releve 
de toutes Ies figures ou partitions que nous avons rencontrees du XIP sitele. Des re- 
cherches plus ^tendues am^ncraient peut-etre d'autres d^couvertes. 

Ecartelö (1198) ^ — Parti 6manch6 (Fin du XIF si^cle)\ — Coup^ {1206) ^ 

Chevronnc (1176) ^ — Fasc6 (1182). 

Pal (1150). — Chef (1164). -- Croix simple (1177). — Croix cl6chee, vidte et 
pommetöe (i 177). — Trescheur (i 177). — Band^ (i 180). — Bande cotic^e (i 1801 197). 
— Fasc^ (1185). — Bordüre ("1187). — Chevron (1190). — Sautoir (1195). — Bor- 
düre dench^e (1195) '. — Canton (1197) ^- — Ecu en abime (Fin du XIF siecle) ^ — 
Jumelles (1200) ^^ 

Echiquet^ (Avant 11 50). — Tourteau (1184). — Frctte (1194)^^ — Losang^ 
(1199) ^\ — Fusee (1199) ". — Billette {1200) ". 

Dcxtroch^re (1191) ". 

Lion rampant (i 167). — Lion passant (i 177). — Merlette (i 185). — Aigle (i 193). 

Gerbe (1141-1150). — Arbre (1190). — Branche de foug^re (1200)**. 

Croissant (1177). — Etoile (1194). 

Dragon (xiie siecle) ^\ 



• Doaet d*Arcq, Op. cit,^ no 1233. 

• Id., Ihid,^ no 3863. 

• Sceau de Philippe de Ste-Marie : ecartele d*or et d^azur. — Dcmay, 'Sceatix de la Norniandiey no 531. 

• Pierre de Tricot. — Douct d*Arcq, Op, cit,^ no 3768. 

^ Baudouin de Bethunc, comtc d'Aumale : coupe d'azur a cinq bandes d'or et de I^ coupc n'est 

ici que pour brisure. — Douet d*Arcq, '^ceaitx des Arckives, no 932. Cp. Du Chesne, Histoire gcnealogiqtu de la 
maison de BethwUy p. 152. 

• Xous n'indiquerons pas ici d'origine, lorsque Ies sceaux auront etö deja cites aux pages precedcntes. 

^ Gilles, seigneur de Trazegines : cotice d'or et d'azur, a la bonlure dcnchee de gueules. — Deinay, üecatix 
de la Flandre^ no 1661. 

• Pierre de Mabnil. — Demay, ^eaux de la FlandrCy no 1265. 

• Hellin de Wavrin : d'azur, a Pecusson en ablme d'argent. - Douet d'Arcq, Sceaux dez ArchweSy no 309. 

** Gautier de Noyelles: de gueules a trois jumelles d'argent. — Demay, Sceattx de laFlandre^ no 1404. 

** Hugues de Hamelincourt : d'azur, frctte d*or, Ies clairc-voies semees de ileurs «le lys de . . . — Demay 
Sceaux de la Flandre, no 1005* 

** Aimar, comte d'Angouleme : losang^ d'or et de gueules. — Douet d*Arcq, Op, fiV., no 833. 

*• Andre de Chauvigny : d*argent, a la fasce de fus(^es de gueules. - - Id., /(5/V/., no 1 8 1 8. 

^^ Eudes de Cloix : un lion contoume, la queue fourch6c, sur champ billete. — Id., /fiid,, no 1856. 

** Baudoin, seigneur de Mortagne. — Demay, Secaux de la Flandre^ no 1369. 

** Guillaume de Fougcres : d'argent, a la branchc de fougere de sinople, l'ccu brise d'un baton. — Dom 
Moricc, Afemoires pour servir de prcuves ä r histoire ecclesiastu/ue et ciz'ile de Bretagne, 

'^ La matrice en bronze du double sceau de Raimond de Montdragon, conscr\'cc au Cabinct des medailles 
portc dans le champ deux dragons affrontes a face humaine, tenant leur barbe du picd dextre, la (}ucue temiinee 
«n t^te de grilTon (Lecoy de la Marchc, Les Sceaux, p. 68). — Cette famiile a porte de gueules, au dragon mons- 
tmeaz k face hiunaine d'or, la barbe, les griffes et la queue termin^es en serpents qui se rongcnt le dos, et tenant 
JA barbe de la griffe droite. 



-76- 

Epee (1174). — Cornet (1193I '. — Chiteau (Xn* siMe) *• — Gonfanon (Fin 
du XIF si^le) '. — Tour (1200; *. 

Au xni<^ siecle, les sceaux annories deviennent tres nombreux, et les meublcs qui 
les decorent offrent naturcllement une beaucoup plus grande varieti. Voici encore un 
relev^, avec dates, des iodicatioiis foumies sur ce point par les sceaux. 

Gironn^ (1204) *. — Chap^ (1292) *. 

Bande vivree (1204. '. — Croix denchee '121 1" ^ — Crobc ancree (1213) '• — 
Bande bretessee contrebr. .1216} *•. Hamaide ( 1219) '*. — Crobc 6chiquetee ^1219) ^*. — 
Crobc fleuronnee (1220) ^'. — Crobc pattee (1221) *\ — Bordüre ondee (avant 1223; '*. 
Crobc de losanges (1227) **. — Fasce vh-ree ( 1228) ". — Crobc engrelee 1 1237) >•. — 
Tierces (1238^ *^ — Fasce bretessee (1230) *®. — Crobc perronnee (1242)*«. — Crobc 
enhend^e (1246) *-. — Crobc frettee (1246) ". — Fasce ondee { 13CX)) *\ 

Macle (1226) -^ — Points equipolles ( 1246» **. 



* Gaillaumc des Baux, prince il'Oranjc : d'or, an cor d^anr, üe de gpeules, virole d'argent. — Blancard, 
Sceaux des Bimckis-du' Rhone ^ p. 53, et pl. XXVI, no 4. 

' Boniface de Costellanc : de gjeules, aui chöteas d'or, donjonnc de trois toors da meme. - - BLancard 
Sceemx des Botickes-du- Rhone ^ p. 55-56, et pl. XXVII, no 6. 

' Robert, comte d*Auvergne : d*or. aa g3nfaiion de gaeules, frange de sinople. — Demaj, Sceaux 
Clairamhaulty no 474. 

^ Robert de la Tuomelle : d*or, a cinq toars d*azur, 2, l et 2. — Id^ Sr^soaur de la Picareßc^ no 634. 

* EngQbert d*Ei^hien : gironne d'argent et de sable, a Teaisson en ablme, de . . . — Demaj, Sceaux de 
la Ftamdre^ no S23. 

* Bertrand de Mevouillon : de gaetxles, chape tlliermine. — Roman, Si§ilh^apkie du diocesc de Gap^ n^ 77* 
L*empreinte, assex fniste, ne permct pas de distingaer grand chose sor Tccxi. 

^ Goillaume des Roches : d*argent, a la bände virree de gnenles; Tecu brise d*-jn lambel de cinq pendants. 
— Id, Ihid^ no 290. 

' Girard d*Ecaillon : d'argent a Li croLx denchee de sable : Tecu brise d*un lambel de nenf pendants. — 
Demav, Sceaux de la Flandre, no &09. 

* Jean des Barres : d'or, a la croU ancree de gueoles. — Dooet dWrcq, (}f, cit^ no 1302. 

'* Jean de Poiz : an cbef, a la bände bretessee contre bretessee brochanL — Id., /Ab/., no 3262. 
** Bandouin d*Aubencheul : de gneoles, a trois hamakles dliermine, a la bofüore de . . . — Demar, 
Sceaux de la Flaudre^ no 5 1 16. 

*• Simon de Beaalerrier. — Demay, Sr««ar de la Picardie^ no 133. 

*• Gautier de St- Denis. — Douet d'Arcq, Op, dt, no 3714. 

'* Gaülaome le Roux de Vallangoujard. — Demay, Sceaux de la PicarMcy no 649. 

'* Baadonin de Beaavotr : d*argent aa lion d^arar, a la bordure ondee de — Doaet dWrcq, Op, cil,y 

Bo 137S. 

*• Jean de Chaomont. — Douet d'Arcq. Op, et/, no 18 10. 

*' Manasses de Gouzengres : une fasce vimre en chef. — Doaet d'Arcq, Sceaux des ArcJkk-es, 

^^ Raoal de Beauraez : de gueules, ä la croix engrelce d*or : Tecu brise d*un canton d*hermine. — Demay, 
Sceaux de la FlandrCy no 54S6. 

** Jean d'Aainoy : trois tierces sous an chef. — Id., Ihid,^ no 46S. 

•• Sohier d'Alloaagne. — Demay, Sceaux de la Flmmdre^ no 414. 

*^ Sicani de Nliraamont : une croix perronnee a la bordure. — Doaet d*Arcq, Op, cii^ no 2850. 

*^ Herbert des Champs : de gueules ( ? ) a la croix enheniee dliermine. — Douet d*Arcq, Sceaux des 
Arckives^ no 1 7 1 5. 

** Geoäroy de Montigny. — Id., Ihid.^ no 291 7. 

'^ Gerin de la Vie. — Demay, Sceaux Clairaat^auä^ no 9412. 

*^ Nicolas d'Auberchlcoart : an pal accost^ de six mades. — Demay, Sctaux de la Flaudre^ no 330. 

** Robert de Ver : cinq points d'or ^nipoU65 a cjoatre points d^aiar; Feca bris^ d*mi Umhd de dnq pen- 
dants. — Id., Sceaux de la ßScar^; no 6621. 



— n — 

Coeur (commencement du XIIP si^cle) ^ — Main (1248)*. — Moine 1296) ^ 

Lion naissant (1201)*. — Ltopard (12 14)*. — Ag^neau (1224) ^ — L^vrier 
<I226)'. ~ Braque (1227) ^ — Bdier (1242)'. — Sanglier (1255) ^^ — Tete de 
lion (1259) '». — Vache (1266) »«. — Renard (1283) »•. - Loup (1292) ". — Tete de 
loup (1294) «\ — Rat (^1296) *•. — Rencontre de boeuf (1298) »^ — Cerf (1299) '*. — 
Ane (1299) »». 

Vol (1203) «^ — Canette (1204) ^\ — Pie (1248) ". — Plume (1251) «». — Coq 
(1298) ". — Corbeau (1300) *^ 

Coquille (1224) *^ — Bar (1229) *^. — Dauphin (1229) *^ 



• Robert de la Cour : d'azur, a trois cceurs d*or. — Demay, ScMtix dt la Normandie^ no 202. 

• Baudouin du Plessis-Brabant : un chef charge de trois mains appaumees. — Douet d'Arcq, Op. cit,, 
no 3239. 

• Jean Lescot, 6chevin de Bourbourg : moine debout, de profil a gauche, appuye sur un bäton. — Demay, 
Sceau de laFlandre^ no 4198. 

^ Baudouin de Donjon : un lion naissant, accompagnc d'une fleur de lys a senestre. — Douet d'Arcc}, 
Sceaux des Archrves^ no 2029. 

• Gautier de Sorel : de gueules, a deux 16opards d*or. — Id., Ibid,^ no 3636. 

• Herbert d*Agneaux : trois agneaux, les deux du chef affrontes. — Demay, ^eattx de la A'ormandie, 
no 62. 

^ )*ierrc de Pleus : un levrier rampant. — Douet d'Arcq, Op, cit,y no 3240. 

• I^ m^me annee, sceaux de Thomas Ic Chicn (un chien rampant) et de Gui de Villetain (un chien pas- 
sant, au lambel). — Douet d' Arc(|, Op. cif.y nos 1 834 et 3899. 

• Gilbert de Themincs : de gucules, a deux beliers d'argent, Tun sur Tautrc. — Douet d*Arcq, Seea^x 
des Archwes, no 3682. 

** Ansei de Menonville : un sanglier passant. — Douet d'Arcq, Op. cit., no 2790. 

•* Dreux de Rouvillers : une tote de lion arrachee. — Demay, ^eaux de la Picardie^ no 599. 

*■ Gaston VII, vicomte de Beam : d'or, \ deux vachcs passantes de gueules. — Douet d'Arcq, Op, cit,^ no 414. 

•• Jacques de Vos : un renard ravissant. (II est im])Ossible dUndiquer les emaux, car un certain nombre de 
familles des Pays-Bas, portant toutes ce mcnie nom, ont adopte la meme piece avec des emaux difTerents. Vos, 
cn flamand et cn hollandais signifie Renard). — Demay, Sceau.i: de la Flandrc^ no 3014. 

•* Isnard d*Agout : d'or, au lou]> ravissant d'azur, arme et lampasse de gueules. — Douet d'Arcq, Op, cit.^ 
no II 37. Roman, Bibliographie du diocl'se de Gap^ no 93. 

** Philippe Fortaille, chÄtclain de Calais : trois totes de loup. — Id., S^eatix de rArtoiSj no 1727. 

*• Frangois Rattier, bailli de Lille : trois rats. — Demay, Bccaux de la Flandre^ no 5037. 

*' Jamelot Aleaume : un sautoir charge de cinq rencontres de bocuf et cantonnee de quatre heaumes. — Douet 
d'Arcq, Op, cit,^ no 1 146. 

*• Jean Gose : un cerf passant. — Demay, Sceaux de la Flandre^ no 2802. 

*• Jean Pobiglane, bourgeois de Paris : une bände chargee de trois dnes. — Demay, Sceatix Clairambault^ 
no 7236. 

** Raoul de Giberville. — Id., Sceatix de la Normandie,, no 286. 

** Raoul d'Aunai : un ^usson en abtme, a Porle de six canettes. — Douet d'Arcq, Sceaux des Archh'cs^ 
no 1242. 

•• Bemard de Valmondois : une fascc accompagn^e en chef d'une anille, et en pointe d'unc pie. — Id., 
Ibid,^ no 3817. 

•* I^ meme annec, Bemard de Penne porte trois plumes en bände a Torle de besants, et Olivier de 
Penne, une plume en bände ä la bordurc. — Douet d\'\rcq, Op. cit, nos 3185 et 3187. 

'* Simon d^Ebblinghem : trois coqs. — Id., Ibid.^ no 2353. 

•* PiCiTe Corbel : d*argcnt, a trois corbeaux de sable. — Id., Sceaux Uairambault^ no 2771. 

•• Amaury . . . : une bände, a Torle de coquilles. — Id., Ibid.^ no 1157. 

•^ Pierre du Bois-Omer : deux bars adosscs. — Douet d'Arcq, Op. cit,^ no 1465. 

•• Guillaume, comte de Clermont : d*or, au dauphin d'azur, crct6, barbc et oreille de gueules. — Id., Ibid.^ 

DP 386. 



■ •■.^ 




-78- 

Branche 
Marguerite 
Treffe (1292)" 

Aigle eploy^e (1229) ^^ — Chimäre (1264) **. — Griffon (1267) ^^ 

Rateau (1201) »•. — Seau (1202) *^ — Fer ä cheval (1205) *•. — Annelet 

(1209) *•. — Anille (1209) *<>. — Doloire (1216) ". — Broye (1221) ". ~ Pot 

(1226)". — Clef (1229) ^\ — Roue (1233)". — Pont (1234) ««. — Maulet (1239) ^\ 

-- Chaudron (1247) ^\ — Chaperon (1248) *^ — Mur (1258) ^. — Fermail (1261) ^K 

* Roger du Rosoy : trois roses. — Douet d'Arcq, Sceaux des Archwcs ^ no 3452. 

* Hugues Quiöret : d*argcnt, a trois fleurs de lys au picd nourri de gueules. — Demay, %ceaux de FArUns^ 
no 568. 

* Jean de Peronne. — Demay, Seeaux de la Flandre, no 1423. 

^ Hamelin d'In^ : trois branches d^arbre en pal surmontte de trois croissants 2 et i. — Douet d'Arcq, 
(jp, cit.y no 2466. 

^ Baudouin de Crequi : d*or, au cr^uicr de gueules. — Id., IHd,, no 1958. 

* G^rard de Drocourt : deux quintefcuilles au canton. — Id., Ibid., no 2050. 

' Matfre de Rabasteins : trois raves. — La PUgnc Barris, ^eamx goscons du moyen äge^ no 568. — Douet 
d'Arcq, Op. cif,, no 3346. 

* G. de Malemort : un fasc^ de six pi^ces dont trois chargdes de marguerites, 4, 3, 2. — Id., /W., no 2676. 

* Guülaume dit le Breton de Guiry : d'argent, a trois tiercefeuilles de sable. — Id., Ibid,, no 2337. On 
donne g^n^ralement a cette famille des quinte/atUIes. 

^^ Jean de Maiubeville : un chicot en bände, au lambel de quatre pendants. — Id., IHd., no 2663. 

" Chatard de Rcvel : un rosier a cinq tiges. — Id., /A«/., no 3384. 

" Poncet, seigneur d*Hauterive : une clef en pal, accompagnee de trefles. — Id., Jbid,^ no 238 1. 

*• Julien de Chanchevrier : une aigle ^ploy^c, l'dcu bris6 d*un lambel de cinq pendants. — Id., Jhid,, no 17 19. 

** Hugues Rostaing : parti, au ler d'une chimerc, au 2« de neuf besants, 2, 2, 2, 2 et i. — Douet d'Arcq, 
Sceaux des Arckwes^ no 3458. 

** Jean de Leval : une fasce, au griffon ranipant brochant. — Id., ^eaux de la Fiandre, no 4955. 

^® Hugues II, comte de Retbcl : de gueules, a deux rateaux sans manche d*or, Tun sur Tautre. — Id., 
Ilnd.^ no 581. 

*^ Daimbert de Seignelai : trois seaux avec leurs cercles et leurs anses. — Douet d*Arcq, Sceaux des Ar- 
chrvesy n<- 3593. 

** Henri de Ferrieres : de gueules, a Pöcusson d'hermine, a Torle de six fers a cheval d'or. — Douet d'Arcq, 
Op, ciLy no 2151. 

*» Hugues de Chamilly : huit annelets, 3, 3 et 2. — Douet d*Arcq, Op. cit.^ no 1698. 

*^ Hugues de Bauche : une anille a Tecusson au canton dextre. — Douet d'Arcq, Op, cii,j no 13 19. 

** Jean de B^thisy : trois doloires. — Demay, Seeaiix de la Picardie^ no 147. 

*' Simon de Joinville : d*azur, a trois broyes d*or, l'une sur l'autre ; au chef d'argent, charg^ d'un lion 
issant de gueules. — Id., Ilnd,y no 306. 

*• Pons d'Olargues : deux crucbes a huile dans des cercles, Pune sur l'autre. — Douet d*Arcq, Op, cU.^ no 3 109. 
** P. de Malemort: deux clcfs sous un chef. — Douet d*Arcq, Op, cU,, no 2677. 

'* Hugues, seigneur de Roeulx : d'argent, a la roue de gueules. — Demay, ^eaux de la flandre, no i $ 1 2. 
*• Guillaumc de Pontis : d'azur, au pont a trois arches d*or, magonne de sable. (II a 6t6 plus tard sur- 
mont^ de trois roses d'argent). — Roman, ^igillographie du diocese cTEmhrun^ no 47. 

*^ Gilles de Mailly : d*or a trois maillets de sinople. — Demay, Seeaux de rArtois^ no 430. 
** Andr6, bailli de Bruges : trois chaudrons. — Id., Sceaux de la Flandre^ no 4952. 
** Jean, seigneur de Ville ; trois chaperons. — Demay, Sceaux de la FUardie^ no 671. 

"^ Pierre, vicomte de Murat : d'azur, a trois murs d'argent, magonnös de sable. — Douet d'Arcq, ^ceaux des 
Arekivesj no 411. 

'^ Guillaume de Sandouvüle : trob fermaux. — Id., Ibid., no 3675. 



— 79 — 

— Clou (1262) ^ — Cloche (1265) ^ — Forces (1290) \ — Tau (1292) *. — Pilon 
(1296) *. — Heaume (1298) ^ — Arbalete (1299) \ — Flacon (1299) ®. 

{A suivre,) 

Nota. — Ensuite d'empechements imprevus la suite du NOBILIAIRE DU PAYS 
DE NEUCHATEL est renvoy^e au prochain num^ro. 



Zum Glasgemälde Junker am Stein. 



Mit einer TafeL 



Von L. Gerster, Harrer. 



Unsere Schweizerscheiben und darunter ganz besonders die bernischen, die noch 
ziemlich zahlreich und in selten schöner Auswahl sich in verschiedenen Kirchen unseres 
Landes finden, bieten für den Heraldiker in mancher Beziehung ein ganz besonderes 
Interesse. Wir dürfen nicht übersehen, dass beide Stylformen, sowohl die gothische, als 
die der Renaissance in ihnen in mustergültig vollendeten Weise zur Darstellung kommen. 
Dies versteht sich ganz besonders von den Jahren 1490 — 1560. Wie schade, dass unsere 
jungen Künstler diesen so trefflichen Stoff* nicht mehr aufsuchen und durcharbeiten! 
Ist dies wohl auch schuld daran, dass die moderne Glasmalerei vielfach so verfahrene 
Geleise läuft und nicht mehr recht Anklang finden will bei Privaten zu künstlerisch- 
dekorativer Austattung unserer Wohnräume? Zwar sind gute Kopicen trefflicher alter 
Scheiben, heute leicht und auch ausserordentlich billig zu bekommen, aber unsere 
Zeit möchte lieber alte Originale oder dann ganz Neues oder sagen wir lieber Modernes. 
Glasmalereien letzter Art konnten wir bislang nur wenig Geschmack abgewinnen, es kam 
uns immer vor, die alte Glasmalerei käme heute, natürlich in gehöriger Durcharbeitung, 
viel zu wenig zur Geltung und es entbehrten denn doch die neueren Produkte des feinen 
und eleganten Cachets, das den alten Scheiben eigen ist. Es hält eminent schwer hier auf 
diesem so heiklen Gebiete den rechten Weg zu finden und schon so mancher moderner 
Pfadfinder, vom besten Wollen beseelt, ist mit seinen Versuchen peinlich verunglückt. 
So zeigt uns das Ulmermünster eine Reihe moderner Versuche, die alte Glasmalerei 
in das Gewand der Gegenwart zu kleiden, aber alle befriedigen nicht, denn abgesehen von 
den Formen ist die richtige Farbenstimmung, welche die Alten so trefflich verstanden, 



* Hcrv^ de Pierrcpertuis : six cIous, 3, 2 et i, a la bordure. — Douet d'Arcq, Sceaux des Archh'CSy no 3216. 

* Mathieu de llauteclocque : trois cloches. — Demay, S^faux de VArtois^ vT 346. 

' Henri, seigneur de Genepe : d'or, au sautoir de gueules, cantonnö de quatre forces du m^me. — Id., 
üceaux de la Flandrc, no 980. 

* Aynard, seigneur de Castelnau : trois taus sous un chef frettö. — Douet d*Arc<|, Op. cif., no 1643. 

* Jean Pilars, ^uycr : trois pilons cn pal. — Demay, Heeaux de ia Picardie^ no 538. 

* Jamelot Alcaume : un sautoir charge de cinq rencontres de bcjeuf et cantonne de r]uatrc hciumes. - - 
Douet d'Arcq, ^taux des Archwes, no 1 146. 

^ Gilbert du Louvre, sergent d'armes : une bände chargee de trois arbaletes. — Demay, Seeattx Clairambauif^ 

HO S409' 

* Pierre de Lines (?) : trois flacons. — Id., Sceattx de CArtois^ no 417. 



— 8o ~ 

fast überall ab verfehlt zu bezeichcen. Einer der Meister, der das Alte und das Neue 
am glücklichstea zu verbinden weiss, scheint U3s inuner Boucher in München zu sein. 
Um nun den Lesern unserer Zeitschrift Gelegenbett zu geben. guÄ alte Vorbilder 
kennen zu lernen, bringen wir in dieser Nummer eine verkleinerte Reproduknon der 
Cabinetscheibe des Junker am Stein, welche nur noch wenden bekannt ist. da sie ab- 
seits der grossen Heerstrasse in einem kleinen Kirchiein. zn Aeögen. still verborgen 
nicht einmal von einem Bearbeiter der Kirche gesehen worden kt. 

Wle trefflich üiustriert diese Scheibe die bekannte Redensar:: t£i führt so und so 
ein Wappen >. Dieses Wappen wird nun in der That gefchrt und zwar an einer Kette 
mit Schloss, eine Darstellung, der wir bislang noKrh nirgends begegnet smd und die sich 
ebenso originell als sch*xi ausninmit. Damen als Schüdhalterinnes sind nacht schjcn, so> 
wohl in der deutschen als auch der schweif. Heraldik. Es daxi uns dies nicht be- 
fremden, denn sie sind ja die eigentlichen Stammhaiterinnen. wurden desshalb Ott auch 
nackt dargestellt, sogar manchmal mit ersias anz;j^Iichec Beigaben, wie uns die eine 
Scheibe des Rarhauses in Liestal zeigt. 

Die Obcrbilder bringen uns 2 hiibsche Bilder des Ritter- u^d Minnelebens der da- 
mal^en Zeit, ebenso Trachten. Das Hackbrett schein: schoc örlh bekann: und üblich 
gewesen zu sein. 

Mit technisch ur»d künstlerisch äusserst eingehen Mirreln brachre der unbekannte 
Künsder in dieser Scheibe eine u^ttliche Wirkung z^ Ge:r.mg. die noch heute sehr 
instrjctiv ist. 

Über den Stifter der S<^!eibe lasst sich kaum etwas besdmmtes sagen, da der 
Taufname a;.:5gebrochen und nicht mehr zu e nir en ist- Bekanntlich geh^^ren die von 
Stein zu den akcsten und anresehensten BjrErers:eschIe ch t em der Stadt Bern und hatten 
überall viele BesiTT;ingen. Sebastian, der letzte dieses eiost so blJ:he:>ien Geschlecfatrs 
starb 1 5S4. .\n .\Ibrecht. dem grossen Sxdner. der einst die Bcmer mit dem S<diadel 
der hL .\nna. den er mehr oder weniger gestohlen, in so arge Verlegenheit bracfatcv 
dürfen wir nicht denken: eher aber an Hartmann, der a:xii ein sehr bewegtes Leben 
gcfiihrt. und von der Besatzu:^ von Graodson einzig am Leben geblieben ist. Ob der- 
selbe 1 534 noch lebce. k*3nnen nir nicht mit Bestimmtheit sa^en. da uns m-Dmentan die 
nbdgen Hil tsmi::e l mangeln und Leu dariber keine .V^kunft gibt. 



Ein Holbeinschcs Paonergemälde zu Glarus. 

CasT-ir L-."^. A^•:?^:: lisch er Prrtcn^^xar. CK^k^r der Lizdksritei Fraaenteld und 



Steckbzm .nid Pfirrer sz rzrLzt'^.it^^t schreib: in seinem it^jj erschäeaeaen uäI zu 

siedtln ^tdr-r'vtet: - Kistcrlsch-Theclc^lschen Gm-crsss > I sl 0^7 im Lauf der .Auf- 

ühl-i-g. t.t ir v:n de:: kirchlichen .\.:err..n5em des Lindes G-xtjs gibc tocgendes: 

c 5. 151 ±is pÄTstüche Pinner iu: E>e:e-ch Herrvfn Panserherm Haz^ss Stucslds. dnrdi 
den ber_hn::en Manier Holb-?in in eine Tanel gemahlet, darbey gesöefe (fie l^UiiMiia*^« 
St. S:. Petrl .:nd Paui. Sn Xxrciai 'c^t St. J:vhann2S .\n. 1512 wie heod^ges tags in der 
Pfirrkirch i;: Giarjs lu sehen. > 



— 8i — 

Die Nachricht lässt an Deutlichkeit nichts zu wünschen übrig: Holbein malte im 
Auftrag des Pannerherrn Stucki das den Glarnem von Papst Julius II. geschenkte Panncr, 
und dazu die Bilder der beiden Apostelfürsten, des h. Nikolaus ^) (von Myra) und des h. 
Johannes (wol des Evangelisten) auf eine Tafel. Dieses Gemälde hing noch im Jahr 
1692, beziehungsweise in dem Jahr, in welchem der fleissige Pfarrer die obige Notiz 
für sein dickbändiges Werk schrieb, in der Pfarrkirche zu Glarus. 

Längs Nachricht erscheint indes insofern nicht genau, als die Jahrzahl auch auf 
Holbein den Altem weisen kann. Der Zusatz < berühmt» aber kommt eher dem Jüngern 
zu, und mag auf einer Verwechslung der beiden Meister beruhen, immer unter der Voraus- 
setzung, dass Längs Angaben nicht auf einer von glamerischem Lokalpatriotismus be- 
ruhenden Nachricht fusst. 

Die Holbein-Biographen wissen von diesem Werke nichts, vielleicht ergäben aber 
archivalische Quellen zu Glarus nähern Aufschluss über das in jedem Fall hervorragende 
Gemälde. 



Wappenreliefs aus Lommis. 

Mit einer Tafel 
Von Paul Ganz. 

Das hier reproduzierte W'appcnrelief stammt aus der Kirche von Lommis im Kan- 
ton Thurgau und befindet sich heute, mit sechs ähnlichen Broncetafeln, in den Samm- 
lungen des Schweiz. Landesmuseums. Alle stellen das Wappen der Junker Muntprat 
von Spiegelberg dar, eines Konstanzer Patrizicrgeschlechtes, das als Erbin der Herren 
von Rosenberg im Thui^au reich begütert war. Zur Zeit der Eroberung des Thurgaus 
durch die Eidgenossen besassen die Muntprat die Herrschaften ^) Spiegelberg, Lommis und 
Wittenwyl, die Burgen Salenstcin, Ried, Sandegg, Hard u. s. w. Im nördlichen ^\ Seiten- 
schiff der Kirche zu Lommis befand sich die Familiengruft, welche an der Wand mit 
einem Exvoto-Gemälde aus dem XVI. Jahrhundert ^) und mit den in der Folge zu be- 
schreibenden sieben Broncereliefs geschmückt war. Das Gemälde stellt die wunderbare 
Errettung eines Muntprat vom Tode des Ertrinkens dar. Aus der ordnungslosen An- 
bringung der Broncetafeln auf der untern Hälfte der Wand geht hervor, dass dieselben 
ursprünglich anderorts plaziert waren, wahrscheinlich auf einzelnen Grabsteinen*). 

Chronologisch beginnt die Reihe mit dem Relief vom Jahr« 1503, welches das 
nach links gedrehte Wappen der Muntprat aufweist. Über dem leicht geneigten Schilde 
(geteilt in schwarz zwei weisse, und in weiss eine schwarze Lilie; steht ein plumper, 
mit Augenschlitz versehener Stechhelm, aus dessen gesteinter und mit blattartigen Zin- 

') Anm. I. Dieser Heilige ist einer der Altaq^atrooe der Pfarrkirche von(»larus. Nüschelrr, (Jotteshäuscr, 
Bistam Constanz, s. 529. 



*) I\ippikofer. Geschichte des Thurgaus. Spicgelberg war eine freie Ocrichtshcrrschaft, p. 18. 

•) Thurgauische Beiträge 1861. II, p. 65. 

•) Nach frdl. Mitteilung von Herrn l)r E. A. Stückelberg, der <lie L'eberfuhrung der Stücke nach Zürich 
leitete. 

*) Aehnliche Beispiele finden sich in Fraucnfeld (Goldast), in Zürich (Guldi), in Hauten ve, Maigrauge, 
Creifier etc. etc. 



— 82 — 

ken versehener Krone ein Flug^) mit wiederholtem Schildbilde hervorwächst Die 
Helmdecke entwickelt sich zu Seiten des Helmes in zwei kleinen, zu Seiten des Schildes 
in zwei grossen gewundenen Asten und füllt den Raum zwischen dem Wappen und dem 
scharfkantigen, viereckigen Rande aus. Die Zahl 1 500, links vom Helm interessiert durch 
ihre merkwürdige Schreibweise. Die gedrehte Stellung der Komposition lässt auf ein 
Pendent mit dem Frauenwappen schliessen, das sich denn auch unter den Tafeln vor- 
findet. Von gleicher Form und Grösse ^) (26 cm. breit und 38 cm. hoch) zeigt dasselbe 
die gleiche Behandlung auf dem mit dem Punktiereisen bearbeiteten Grunde, den schnur- 
artig gedrehten Linien, welche Schildrand, Teilungen, Helmborten und den Tafelrand 
zu beiden Seiten zieren, und der markigen, oft rohen Reliefarbeit Diese zweite Tafel 
trägt das Wappen derer von Anwyl ^) (in blau ein weisser mit 2 Hörnern bewehrter Hirsch- 
rumpf) überragt von einem hochgupfigen, reichen Spangenhelme und umgeben von dem 
schön geschwungenen, in dreilappige Enden sich verzweigenden Deckenomament Auf 
dem halbkugelig geformten Helmdache steht als Kleinod eine Hirschkuh. Die beiden 
Reliefs sind von prächtiger, plastischer Wirkung und können, trotz einzelner schwer- 
falliger und unschöner Beigaben als gute Werke des Broncegusses aus der W^ende des 
XV. Jahrhunderts angesehen werden. 

Zwei weitere Tafeln, mit Abänderung der Jahreszahl und Hinzusetzung des Vor- 
namens, sind in der alten Form mit dem Wappen Muntprat gegossen worden. Das 
Relief ist weniger scharf und kantig, und die Flächenbelebung durch regelmässige 
Punktierlinien hergestellt 

Das Erste trägt den Namen Ludwig in got Minuskeln und die Jahreszahl 1 508, 
das Zweite, ebenfalls zu Seiten des Fluges in den obern Ecken, den Namen Lipfrid und 
die Zahl 1513. 

Eine fiintte Tafel, welche wiederum das Wappen der Muntprat, aber in beteudend 
verschlechterter Zeichnung darstellt, trägt in den Oberecken die Zahl 1538 und am 
Fusse eine Schrifttafel mit dem Namen : Hans Hairich*). 

Das sechste Broncerelief ist ein Rundmailion von 44 cm. Durchmesser. Die beiden 
Wappen sind gegen einander gedreht und von einer Minuskelschrift zwischen verzierten 
Rändern umschlossen: * Jos montprat von Spiegelberg 1513. margaretha von Ulm 1 536 ^). 

Die Hclmzierden sind dekoratif, aber ohne Schwung behan'delt, die Schilde von 
eleganter Form, überhaupt die ganze Komposition von guter Wirkung. Jos ist wahr- 
scheinlich der Sohn des vorigen Hans Heinrich Muntprat^). 

Das siebente Broncerelief ist eine viereckige, ebenfalls gegossene Platte von 42 cm« 
Höhe und 38 cm. Breite. Die Mitte nehmen zwei Wappen ein mit Spangenhelmen in 
Vorderansicht, Muntprat mit gekröntem Helme und von Payern (in weiss drei Eisen- 

*) Auf allen Wappendarstellungcn, auf Möbeln, Scheiben, Grabsteinen und in Wappenbüchcm ist der Helm 
gekrönt. 

*) Es sind mir keine geneol. Werke über die Familie Muntprat bekannt, an Hand derer die einzelnen 
Wappen den rechtsmässigen Trägem zugewiesen werden könnten. 

•) Die Herren von Anwyl gehörten zu dem alten Adel des Thurgaus und waren auch im St. Gallischen 
begütert. 

*) Dieser Hans Heinrich Muntprat zu Lommis erscheint in dem sogen. Gerichtshermvertrage zwischen Thur- 
gau und Zürich. 

^) Vrgl, Puppikofer. Geschichte des Thurgaus. 

^) Die Ulm waren ein altes, ritterliches Geschlecht zu Konstanz, das im Thurgau, Zürichgaa und St. Gallen 
reiche Besitzungen hatte, vergl. Zücher- Wappenbuch des ausgestorbenen Adels von W. Tobler. 



- 83 - 

hüte (2.1) von blau)*). Sie werden von einer in drei konzentrierten Kreisen geschrie- 
benen Schrift umschlossen, die auf der Innenseite durch eine äussert reiche und aussen 
durch eine einfachere Ornamentbordure eingefasst ist Reiche Kartouchen halten oben 
und unten den ganzen Kranz zusammen. Die Ecken der Platte sind mit kleinen Blumen- 
zweigen ausgesetzt und rechts unten das Monogramm S. H. F. angebracht. Die In- 
schrift in Majuskelschrift lautet: 

* Anno 1588 den 5. Tag May ist seligklich gestorben der edel und fest Johan 
Ludwig Muntprat von Spiegelbei^. * Anno 1570 an Laurcnti tag starb die edel und 
thugentsam Frau Mai^areta Elisabeth Muntpretin von Spiegelbcrg geborne vo Payem- 
sein ehegemahei. dern seein got ein fröhliche auferstehung verleihen wolle und us 
allen. Amen. 

Die Sitte, den heraldischen Grabschmuck in Broncc auf dem Steine anzubringen 
hat im Thurgau schon im XIV. Jahrhundert bestanden. Auf der Bibliothek von Frauen- 
feld bewahrt man zwei solcher Schildchen ^) mit dem Wappen der KonstanzerfamiJic 
Goldast, welche wir später in dieser Zeitschrift publizieren werden. 



Naolitruee zu den 

Standeserhöhungen und Wappenveränderungen 

bernischer Geschlechter. 

Von Dr W. Fr. von Mülinen. 

yobst Hug van Sulz und seine ehlichen Leibeserben erhalten von Kaiser Fried- 
rich III. am 8. Dezember 1467 (Chmel Reg. Frid. N. 5275) folgendes, uns aus den 
Glasgemälden von Lauperswyl wohlbekannte Wappen: 

4 einen gelben oder goltfarbcn schilde darinn ein swarcz adler houpt mit seinem 
« hals brüst und gelflunder zungen, gekronet mit einer gelben oder goltfarn crone, auf 
« dem Schilde einen helme geczirt mit einer gelbn und swarczen helmdecken darauf 
« zwischen zwayen aufgetan swarczen flügeln mit gelben flinderlin gesprenget ein ge- 
« pogener gelber hals eins swannen mit seinem aufgetan roten snabel. » 

Diese ursprünglich baslerische Familie Hess sich im 15. Jahrhundert in bemischen 
Landen nieder. Junker Wilhelm von Sulz kaufte am 17. September 1493 die Herr- 
schaft Wartenstein im Emmenthal von seinem verarmten Schwiegervater Ulrich von 
Baimoos. Er sowohl als Hans Thüring Hug von Sulz, sein Sohn oder Bruder, haben 
sich in Glasgemälden ihrer Kirche zu Lauperswyl um das Jahr 1520 ein kunstvolles 
Denkmal gesetzt Von der Familie Hug oder Hügli von Sulz sind fast keine Nachrichten 
vorhanden. Ob sie mit den Hug in Verbindung standen, die Herrschaftsherren von 
Oltigen waren, ist mir nicht bekannt. So plötzlich wie sie erschienen, verschwanden sie 
wieder. 



^) Ebeonlls dem Thurgauischen Adel angehörend. 

*) VfgL Katalog der Schweiz. Landesausstellung in Genf. 



- 84 - 

Das Archiv der Familie von Wattenwyl enthält einen Wappenbrief Friedrichs III. 
für Heinrich Hünenherg^ der in mehr als einer Beziehung merkwürd^ isL Der B^^bte, 
nur als « unser und des Reichs lieber Getrüwer > bezeichnet, erhält am i6. Dezember 
1 469 für sich und seine ehlichen Leibeserben < von neuem > das wie folgt beschriebene 
doch nicht ausgeführte Wappen: ein gelber Schild, darin im Grund ein grüner drei- 
eckiger Berg, darauf ein schwarzer Widder mit weissen Hömeni zum Lauf geschickt. 
Die Helmzier ist ein halber Vorderteil eines Widders mit Farben wie im Schilde. 
H. soll Wappen und Kleinot führen « in allen erlichen Sachen und geschefiten zu schimpf 
und zu ernste >, Es ist also ein bürgerlicher Wappenbrief, dürfte hier aber als adliger 
gegolten haben. 

Wann diese Hünenberg — nicht zu verwechseln mit dem gleichnam^en Adels- 
geschlechte — nach Bern gezogen sind, ist nicht genau za sagen. Ein Heinrich u-ar 
der Bürgern zu Bern 1438: es scheint mir aber zweifelhaft, ob dieser es ist der oft in 
des Kaisers Lager zu treffen war. Ein späterer Sprosse, Heinrich, trug den Titel eines 
Junkers: als solcher verkaufte er 1540, Juni 5., das Haus Xr. 81 an der heutigen Kram- 
gasse an die Gesellschaft zum goldenen Löwen. 

Der kaiserliche Wappenbrief des Zürchcrs Peter Ejfi^ger 147 1, Juli 5.: in rot ein 
silberner Sparren mag hier Erwähnung Anden, weil in neuerer Zeit die Aargauer Ef- 
finger ihr Wappen mit jenem gevieren. 

Kaiser Maximilian erteilte am 7. .\pril 1487 dem Zürcher-Stadtschreiber Ludwig 
Aftmamt^ seinen Brüdern und all* ihren ehelichen Leibeserben einen Wappenbrief (in 
Silber ein roter HauptpfahU darin oben 3 goldene Sterne». Ludwigs \Mti**e nnd Sohn 
siedelten sich in Bern an, wo ihre Nachkommenschaft bis zu ihrem Erlöschen, 1622, 
sich einer angesehenen Stellung erfreute. 

Leu berichtet : « Geiiffi. Ein zu Ende des XVL Seculi ausgestorbenes Ge- 
schlecht in der Stadt Biel, welches von Kayser Maximilian L einen Wappenbrief 
erhalten, nebst der Freiheit sich Geuffi von Buderich da es einige Zehend Gericht vom 
Bistum Basel zu lehen gehabt zu schreiben ...» Die Angabe lautet zu bestimmt, als 
dass an ihr zu zweifeln wäre. Der Begabte war gewiss Valerius, bischöflicher Meyer in 
Biel. Als Wappen führte er in Rot einen silbernen Sparren begleitet von 3 sübemen 
Rosen (oder Lilien?). 

Der Wappenbrief der Ryhiner, von dem im letzten Oktoberheft die Rede war» 
ist in der That ein bürgerlicher. Es ergibt sich dies, was ich früher übersehen, daraus, 
dass das Wappen nicht zu ritterlichen, sondern zu ehrlichen und redlichen Sachea 
erteilt worden ist Trotzdem scheint er, wenigstens später, die Geltung eines Adels« 
bricfes gehabt zu haben. 

Am 26. April 1580 adelte Herzog Karl von Lothringen in Nancy den Kauftnann 
Thiebault Mar tot in Fontenay en V'osges — ob das Wappen: in blau ein goldenes 
Band, darin ein Mohrenkopf, dabei wirklich bestätigt oder neu erteilt wurde, weiss ich 
nicht — und Hess ihn am 30. Juli 1581 von allen diesbezüglichen Gebühren befreien. 
Thiebault Morlot ist der Vater des bekannten Professors der Medizin Marcus Morlot, 
den Bern 1600 zum Butler annahm und zum Stadtphysikus bestellte, und von dem das 
heute noch in Bern bestehende Geschlecht abstammt 



- 85 - 

Laut dem Nobiliaire des ducWs de Lorraine et de Bar ist am 30. April 1601 
Philipp Vigneiä von Metz geadelt worden. Ich weiss nun nicht, ob die bernischen Vig- 
neulle mit diesem im Zusammenhange stehen; die Ähnlichkeit der Wappen Hesse es 
vermuten. Aber jedenfalls führte der erste, der sich in Bern niederliess, keinen adligen 
Titel und wurde auch nur unter die Ewigen Einwohner aufgenommen. 

Von den HallwylxsX. Jakob Leopold am 11. Mai 167 1 in den Grafenstand erhoben 
worden. 

In einem notariell beglaubigten Actenstücke im Archiv des Schlosses Toffen vom 
29, März und 24. Mai 1687 *st Johann Georg von Werth {Wer dt) der Titel Frey-Herr 
beigelegt und Toffen als eine Freiherrschaft bezeichnet, während es dies in Wirklichkeit 
nicht war. 

Erst kürzlich ist mir ein merkwürdiges, in Rem vielleicht einzig dastehendes Bei- 
spiel der Aberkennung von Adel und Wappen bekannt geworden (Thumbuch des bem. 
Staatsarchivs ad. 1682 p. 80—84): Hans Jakob von Diesbach wird wegen Verleumdung 
des Obersten und Altbauherm von Diesbach verurteilt und muss in seiner Urfehde vom 
33. September bekennen, dass er ehr- und wehrlos, für seine Person des Adels entsetzt 
sei und auf Lebenszeit das Wappen der Wohledlen von Diesbach nicht mehr führen 
dürfe. 

Ein in Utrecht niedei^elassener Zweig der Wattenwyl wurde als Barone (mit dem 
selben Wappen) am 4. November 1858 dem niederländischen Adel incorporirt 

1865 ist Dionys Bernhard Friedrich von Graffenried von V^illars-les-Moines mit 
seinen Nachkommen von Napoleon III. baronisiert worden. 

1878 wurde Herr Berthold von Er lach von Gcrzensee, Lieutenant im Garde- Drag.- 
Regft., von Kaiser Wilhelm I. zur Führung des Grafentitels ermächtigt, so dass nunmehr 
die Linie von Hindelbank nicht mehr die einzige ist, die ihn fuhrt 

Herrn Generalmajor und k. und k. Kämmerer Gustav von Gumoais ist von Kaiser 
Franz Joseph am 23. März 1890 (mit Placataustcrtigung Wien 14. Mai 1890) die Fort- 
führung des ausländischen Freiherrntitels gestattet worden. 

Von den Zehtnder ist nachzutragen, dass sie im 15. Jahrhundert zum aargauischen 
Adel gezählt wurden und den Titel Edelknecht führten, wie die Effinger im 14. 

Endlich habe ich kürzlich im Manual der Burger-Kammer (jetzt in der Burger- 
Kanzlei) folgende Eintragungen über mir sonst näher nicht bekannte Bern-Barger 
gefunden: 

Zum IG. Dezember 1684. Ä^«^//^7//7c;- Wappen soll ir all wegen nach des angenom- 
nommenen Fechtmeisters -Wappen zu Prag ertheiltcn keiserl. patenten conformiert 
werden. 

Zum 30. November 1701. Herr Daniel Her ff hat einen authentischen Wappenbrief 
vorgewysen, der seinen Voreltern ertheilt worden, worüber M.-H. ihm bedeutet, dass er 
disemnach eine Copey machen lassen und zu behöriger Registratur eingeben solle. 



— 86 — 

Sceaux d'Avenches 

(RECnnCATION) 

N'ayant pas sous les ycux Ic recueil d*A. de Mandrot au moment oü j'^crivais mon 
articlc sur Ics sceaux d'Avenches {Arch, Herald.^ novembre 1896), j'ai indiqu^ comme 
seml)lal)lc au sceau qu*il reproduit celui que j'ai dessin^ sous N® i. Cest une erreur; 
CO demier est indilit. II diffc^re de l autre — auquel M. J. Mayor fait allusion — par son 
diamitre plus petit, par les omements qui entourent ia tete et par la legende. L'effigie 
seule prt^senle uue certaine analogie, de iä la confusion. 

Andr6 KOHLER. 



GIIRONIOIIE DE LA SOGlM SUISSE DHIRALDIQUE 



NoUVOaUZ IIl6IIlbr68. — Nous avons le plaisir d*annoncer l'adhesion a ia 
Sooictö» lies iKHivoaux mombr^^s suivants : 

MM, AlHU.K Al.UKKl\ bijouticn Freie Strasse 27, Bale. 
Alxil'srK HKKNori.i.K Steinengraben 16, Bale. 
1>» 11. Hkaniu\ dit Griourin, Interne a THopital de Tlsle, Herne. 
l'.RNsr Vv^N IU'KKN\ uw^at, Kafiggusschen, Herne. 
liV'srw VON KKl.Aau Schlüsselgasse 16. Zürich. 
l>» Hkkmann KsatKK. StadtbiWiothek. Zürich. 
R. K, KAtrSi» 3^ ThaUckcr Zürich. 

Kk, l*1sv'Hb:K» sccr^^taire uu dejvirtement cantonal des Finances, Luceme. 
^..•U,-i.\ Fl V ia \ AN AsrKKMv^vn Jon \-;in Nassau Straat 6, La Haye. 
l>» l.\ K« l KK-Fs< tu K. HirscheugralHrn 22, Zürich. 
W AI mbK VON Mbis^^ K. prvuss. Lscuteiunt im i^ Garde. Dragoner R^* 

Vi. Mv\R \ON Rvirtv.w HertcJtsteinstrjLSse 7. Luceme. 

K*c>r MbVt'K VM Km\n. VirutKihof. LuctTtbe. 

IV^tM^ Vk MbVbK XON KvvNvi. l>vskkat vie b Societe suisse d'histoire, 

Ss.'^'iVIvistns^c v\ .\inch. 
Kmuk*.^ N.SvSyiiK. iviu:rf sur \errv\ F^cusch Vxrtei ?a. Zurich. 
1"*» Kvk: K:vi^k. ^::^'v:^v\\a^e Je lF:a: Urv^xrc. 
'.*ti. K'A ? '/>v, vKN v.\ v.v*vWu ax:e .tc cjiirri> Je Sa Majeste Britaxmique. 

0^vl^.^tu Je \\\ tvN"< Arv;o\rc 

I.-Iv. '• N S.\,:Sv „»iv^iv-^vv.;. 10, NL-^^en-juÄic, ivLc. 



-8; - 

MM. R.-H. Vogel, i««^ lieutenant-instructeur de cavalerie, Ratgasse 6, Zürich. 

I> R. Wackernagel, pr^pose aux archives de l'Etat, Bäle. 

D^ J. Zemp, i«r assistant ä la direction du Musee national, Zürich. 

V. Eugen Zellweger, Trogen. 

Dr K.-H. Eugen Ziegler, St-Gall. 
Mme [a comtesse Diodati-Eynard, rue Eynard, Gen^ve. 



Dons rOQUS* — Anmiaire du Conseil /leraldique de France^ io°>e ann^e. 
L» Boily de LfSdain : Les Variantes datis les Armoiries^ de l'auteur. 
Bulletin de la Societe dhistoire et (tarclüologie de Gefihfe^ Tome I, Livraison 5. 
Victor Boiton : Armorial de Gelre IV^ Le Roy de Frßuce et la loy Saliquey de 
Tauteur. 



ITOTJVELILOBS IDI^EE.SE3 



Vitraux. — Le dimanche 1 1 avril, on a inaugur^ dans la nef de Notre-Dame ä 
Fribourg, de nouveaux vitraux congus dans le style de Teglise (XVIIIc si^cle) et pure- 
ment döcoratifs. 

Chaque vitrail porte l'^cusson de la famille qui vient d'en faire hommage au sanc- 
tuaire de la Vierge. Ces familles sont les suivan'es : de Reynold, de Weck-Surbeck, de 
Montenach, de ChoUet, de Boccard, de Gottrau, de Ra^my, de Lenzbourg, de Fegely. 

Toutes ces familles sont attachees a T^glise N^tre-Dame par d anciens Souvenirs ou 
des fondations pieuses. 

Une famille eteitite. — Le 25 avril, s*est Steinte ä Fribourg, ä Tage de 82 ans, 
M°»c la comtesse Lucie d'Aflry, la demicre portant le nom de cette famille, qui depuis 
Wilhelmus d'Affry, d^jä qualifie d'homme noble, fondateur de la chapelle d'Hauterive 
et mort avant 1322, s'est illustr^c dans la haute magistrature du canton de Fribourg 
aussi bien que dans les Services militaires ^trangers. Notons en particulier Guillaume 
d'Aflry, Tun des difenseurs de Morat, mort en 1493, et Louis d'Aflry, le premier lan- 
dammann de ia Suisse qui, investi de la confiance de Napoleon avait fait un moment de 
Fribourg le centre politiquc de la Suisse. La comtesse d'Aflry qui vient de mourir ^tait 
la Alle du gen^ral marquis de Maillardoz, qui avait command^ les troupes friboui^eoises 
au Sonderbund, et m^re de feue la duchcssc Colonna, bien connue comme artiste sous 
le Pseudonyme de c Marcello >. Une fille de la comtesse d'Aflry survit, M'"« la baronne 
d'Ottenfels, femmc de Tancien ministre d'Autriche ä Herne. 

Les armes d'Aflry sont : chevronnö de 6 pieces d'argent et de sablc. 

Cimier : une toque haute de forme aux pieces de l'^cu. 



— 88 — 

Neue Funde* — in der Römerburg zu Kreuzungen, welche etwa hundert Jahre 
im Besitze der F'amilie Leiner von Konstanz war und nunmehr Eigentum von Herrn Bruggcr- 
Schoop ist, wurden neuerdings in den Vcrtäfelungen, welche unter einer Kruste von 
Farben zum Vorschein kamen, zwei schöne Allianzwappen aus der Übergangszeit des 
XVI. ins XVII. Jahrhundert gefunden. Aus derselben Zeit stammen verschiedene reich- 
ausgestattete Zimmer des Schlosses, in denen die Jahrzahlen 1596, 1599, 1602 und 
1603 vorkommen. 

Die beiden Wappen sind in sehr sorgfältiger Intarsiaarbeit aus Buchs- und Zedem- 
holz ausgeführt; das eine zeigt ein bepacktes Kamel, das andere in schräg geteiltem 
Feld ein Einhorn mit gewechselten Tinkturen. Vielleicht gelingt einem unserer Leser 
die Identifikation der beiden Schilde. 

E. A. Stückelberg. 



Nous avons le regrct d'annonccr la mort de 

Sir Augustus-Wollaston Franks 

Commandeur de Vordre du Rain^ President de la Hociete des antiquaires de Londreset 

JAen^bre honoraire de ootre Socliti 

dccede a Londres, le 21 mai dernicr. 

Ne en 1826 a Gcneve pendant un sejour qu*y faisaient ses parents. Sir 
A.-\V. Franks fit unc partic de ses ^tudcs dans cette ville, patrie de sa grand- 
mcrc, et entra jcune cncorc au Musee Britannique, dont il a dirig^ pendant de 
longues ann^cs l'important dcpartement, comprenant les antiquites anglaises et 
du moycn-age et Tethnographie, branches dans lesquelles il ötait un connais- 
scur de premicr ordre. Lo poste trcs envie et lucratif de bibliothecaire en chef 
du Mus^c Britannique qui Taurait place a la tote de tout le personnel de cet 
ctablissement lui ayant ete offcrt, il y a quelques annees, il le refusa pour ne 
pas quittcr son eher dcpartement. II y rendit des Services si apprdcics qu'on 
insista pour ciu'il y restat au-dela de Tage de 60 ans, auquel, dans la regle, les 
fonctionnaircs du Musce doivent prendre Icur retraitc. Sir A -W. Franks ötait 
en outrc vice-president du Althenaium club, docteur honoris causa d'Oxford 
et de Cambridge, et membre honoraire des principales societcs scientifiques et 
artistiqucs anglaises au sein descjucUes il jouait un role eminent. 

II fut avec MM. Essenwein du Musce Gcrmanitiue de Nuremberg et Alf. 
Darccl du Musce de Cluny, Tun des trois cxperts etnmgers consultös par le 
Conseil f<^dcral en 1890, lorsque B«ile, Berne, Luceme et Zürich ötaient sur 
les rangs pour obtonir le Musöe National. 

Franks ctait particuliercmcnt bien qualific pour cette tache, car ayant de 
nomhrcuscs relations en Suisse et y vcnant frequemment, il portait un vif 
interct a notre pays. Aucun etranger n etait plus vcrse que lui dans ia connais- 
sance de nos tamillcs et de nos monumcnts licraldiques, aussi vouait-il un sein 
special ä la section suisse de sa collcction d'ex-libris, l'une des plus anciennes 
et ccrtaincment la plus vastt* (lui cxiste. II avait aussi recueilli une remarquable 
collecliou d'anncc'iux sigillaires anciens de tous les pays. 

La pcrte de cet homme d'un haut merite et d'une grande amabilitc sera 
vivcment ressentie dans le monde savant oü il occupait une place eminente. 








tnttcii ^cti 

Jli Jt- obcti omI) \vt ^ä ^itSni ifJnc «Mt 
I" FlÄnKii \>n^ vjjt ViH «i^ib «ii«i 
|it>.< \i>~it&\9iuff All buCSa IiuIk Ih«<ui 
i; liiii\nt <lleMiiti di<l«IUti ^iouxit ViA 
f CmUii cit^ii(/it(wr «fittoftntßi) Ä«S 
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IWtiiHii^ll ^ittu«! |\vwil ^iM "ÄHnii 



ici|mii iTjttii Wi i^mtfinäeii ^iifitii Vii9 
Vc/fittficg'Mu 

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-ÖV Acir t^lllUtqill ttcoiilllrfl"«*! V»*l« 



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1 C i.>l« ^ **i^ii » i« i^<^«^|p'" 



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finittfie» v»V.i</hify.Viifcr ^pcttin.— II 
Ififi -ÖaiiS . ^Ktitfi "XipnifcM tniV Vi<i?J 

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H. JEAN GBELLET, Beda|teur, NEUOHATEL. 



InkAlft ! I^cr Adcisbrief der Luchs-Eschcr, von Paul Ganz. — I^s plus anclennes armoiries frangaiscs, 
par L. Bouly de Lesdain (sulte et fin). — Aus dein Stammbuch eines alten Zürchers, von Hans Schulthess. - 
Nobiliaire du Pays de Keuchdtel, par Jean de Pury (suitc). — Die Wappen der Familie Zurlauben von Zug, von 
Georg von Vi vis. — Neue Funde, von Dr E.-A. Stückelberg. — Ueber Wappenbriefc, Eingesandt von C. E. R. 
— Die Cabinetscheibe des Junker am Stein, von H. T. — Chroniquc de la Societe. 



Der Adelsbrief der Luchs-Escher. 

Von Paul Ganz. 

Unter den grossen Geschlechtern Zürichs, welche in der alten Stadt und Republik 
eine hervorragende Rolle gespielt haben, verdienen die Eschcr besonders hervorgehoben 
zu werden, weil sich ihre Tätigkeit nicht auf einzelne Epochen beschränkt, sondern sich 
seit Ende des XIV. Jahrhunderts bis auf unsere Tage beinahe ohne Unterbruch geltend 
gemacht hat. Die älteste Geschichte der Familie ist in der Festschrift von 1885 ein- 
gehend behandelt worden. *) In der Folge beschränkt sie sich aber auf die Branchen 
der Escher vom Glas und lässt die äusserst interessante und hervorragende Geschichte 
der Escher vom Luchs unberührt. 

Von den verschiedenen Wappen- und Adelsbricfen, welche einzelne Glieder der 
Familie für sich und ihre leiblichen Nachkommen erhalten haben, ist der Adelsbrief 
des Ritters Götz Escher der bedeutsamste und der älteste. Er hat die Familie in zwei 
grosse Zweige geteilt, welche sich nicht nur durch das Wappen, sondern auch durch 
die ganze politische und soziale Stellung unterschieden haben. Während die Luchs- 
Escher als Mitglieder der Junkernstube auf der innem Konstaflei ;Rüden) sassen und 
durch ihre AUiancen mit dem Adel der Nachbarstädte, des Aar- und Thurgaus und 
Schwabens die Spitze des zürcherischen Stadtadels bildeten, gelangten die Glas-Escher 
auch durch die büi^erlichen Zünfte zu Macht und Würde und sogar zum Amte des 



^) Keller-Escher, Dr C. Fünfhundert Jahre aus der Geschichte der Familie Escher vom Glos. Zürich 1885. 



— 90 — 
Biii^eniieisters, das man den Junkern aus Furcht vor einem Familienregimcnte vor- 
enthielt. Für weitere Aufschlüsse über die beiden Familien 'j verweise ich auf das Wap- 
penbuch der Stadt Zürich und begnüge mich mit den biographischen Notizen/) 
welche über Götz Escher, den Empfänger des Adelsbriefes bekannt sind. 




Götz oder Gottfried Escher wurde ums Jahr 1385 "} geboren als Sohn des Johannes 
Escher, Herrn zu Lienlieim und Rötelen und der Frau Margaretlia Fink, einer Tochter 
oder Enkelin des Bürgermeisters Rudolf Fink von Zürich. Der Vater, der zu Kaiserstuhl 
das Amt eines Schulcheissen und Vogtes bekleidete, hatte sich 1 384 ins zürcherische 
Bürgerrecht aufnehmen lassen, wohl um seinen Kindern die Vorteile zuzuwenden, 
welche die Büi^er der mächtig aufblühenden Reichsstadt genossen. Götz unternahm 
mit seinem Bruder Johannes anno 1418 die Reise nach Jerusalem zum heiligen Grabe. 
1421 vermählte er sich mit Elsbetha Seh war?, murer, der Tochter Ital Schwarz murers, 
Ritters und der Frau Elsbetha von Griescn. Die Ehe war mit zwei Söhnen und einer 
Tochter gesegnet. 142g kauften die Gatten den nachmals nach ihnen benannten Escher- 
turm *) an der Nadelgasse (Napfgasse) um 800 Gulden, 1433 zog Götz mit dem Bürger- 
meister Rudolf Stiissi und zwei Junkern Schwend als Gesandter der Stadt Zürich an die 
Kaiserkrönung nach Rom, wo er von Sigismund mit den übrigen Mitgliedern der Gesandt- 
schaft: auf der Tiberbrücke zum Ritter des heiligen römischen Reiches geschlagen wurde. 

') Tobler-Meyer, W. Neues hiBloriscliBS Wappenbuch der Stadt Zürich, herausgegeben von Jean Egli, 1806. 
') Die Notucn verdanke ich Fräulein Niumy von Escher, welche dieselben den Famllienbijcheni enl- 



') Das Datum ist nicht urkundlich verbürgt. 

*) Der Turm hat seinen Namen geflndert am! heisst heute • Bnuuienlunn ., 



-' 91 — 

Gleichzeitig erhielt er vom Kaiser den nebenstehenden und später zu beschreibenden 
Adelsbrief. So wurde Götz der Stammvater der Luchs-Escher. 1437 finden wir ihn 
unter der Zahl der Böcke oder Schwertler die das Gesellschaftshaus zum Schneggen 
erbauen halfen.*) 1444 ward er des Rats und 1447 Reichsvogt Er starb 1451 und 
wurde bei den Barfiissern begraben, wo er für sich und sein Geschlecht ein Begräbnis 
erkauft hatte. Über die Vermögensverhältnisse des Ritters geben einzelne Darleihen, 
die er zu machen im Falle war, ein überaus günstiges Bild. 1432 lieh er der Stadt 
Bern an barem Geld 440 Rheinische Gulden in Gold und 145 1 dem Abte von Wet- 
tingen Herrn Johannes Schwarzmurer 400 Rheinische Gulden. Als frommer Christ hat 
er sich nicht nur durch seine Pilgerfahrt nach dem heiligen Grabe, sondern auch durch 
die Stiftung einer Seelenmesse erzeigt, worüber die Familien-Chronik berichtet : c Dass 
er anno 1450 dem Guardian und Convent zu den Barfiissern 5 Pfund Züricher Pfennig 
jährlich ewigen Zins stiftet, dass sy und ire Nachkommen am Convent ihm eventlich 
syn Jahrzeit habend und begangind uf synen jährlichen Tag an dem Abend mit einer 
gesungenen Vigil, auch nach der Vigil über syn Grab gangind und momdes mit einer 
gesungenen Seelenmess, mit singen, lesen und allem Gotsdienst etc. und wenn sy das 
nicht thäten, so sollen die 5 Pfund von ihnen nicht mögen ingenommen werden, wann 
aber das Jahrzeit begangen wird, als obstaht, dann mögen sy die 5 Pfund innehmen 
und desselben tags früehe, so das Jahrzeit ist, auf den Imbis besorgen, dass sy ein gut 
mahl habind, mit essen und trinken, etc. dal 15 Aprcllen 1450.» 

Der Adelsbrief Götz Eschers, den wir in Originalgrösse beigelegt haben, besteht 
aus feinem gelbem Pergament, das auf der Vorderseite mit Kreidegrund präpariert und 
mit brauner Tinte beschrieben ist. Die Mitte des Diplomes nimmt das gemalte Wappen ^) 
ein, das aber in seiner jetzigen Gestalt einer spätem Zeit angehört und von der Hand 
des Züricher Malers Hans Asper ^) herrühren soll. Auch diese Malerei scheint nicht 
mehr in ihrer ursprünglichen Ausstattung vorzuliegen, sondern von einer spätem und 
ungeübten Hand aufgefrischt worden zu sein, um die verblasstcn und abgespmngenen 
Farben in grellem Glänze wieder erstehen zu lassen. Dabei ist aber das Cachet der alten 
Farbenwirkung zu Grunde gegangen. 

Von grellblauem Grunde^) mit blassroter Umrahmung hebt sich das rot-gelbe 
Wappen ab. Über dem geneigten, über Ort geteilten rot-gelben Schilde, steht ein zier- 
licher, stahlfarbener kleiner Spangenhelm mit goldener Krone ^). Als Kleinod erscheint der 
gelbe Luchs wachsend mit roter, fliegender Halsbinde. Die Details der Figuren und die 
Damaszierung der Schildflächen hat der Maler in gelb mit brauner, in rot mit Karmin- 
farbe ausgeführt. Das Ganze ist keine hervorragende Leistung, weder in Bezug aut 



*) Der « Schneckenschild » hat sich bis auf den heutigen Tag im Mannesstamme der Linie Escher von der 
Bader Gasse vererbt und befindet sich heute im Besitze Oscar von Eschers in Triest. 

•) Es bleibt dahin gestellt, ob eine Malerei aus der Zeit der Ausstellung des Briefes von dem Asper'schen 
Wappen überdeckt worden ist oder ob erst i oo Jahre später ein Nachkonune das im Briefe beschriebene Wappen 
hinebimalen liess. Ein Beispiel letzterer Art liefert der Wappenbrief der Familie von Grebel. 

•) Von Wappenmalereien Hans Aspers sei das schöne Gemälde mit dem Standeswappen im Kathausc zu 
Zürich erwähnt und die Superporte des Burgtores der Kyburg. 

*) Die Kopien des Briefes bei Dürsteier und Meier (Geschlechterbücher der Stadt Zürich) zeigen das 
Wappen auf grünem Grunde, die Familienbücher dagegen auf blauem. 

*) Im Wappenbrief wird die Krone rot dngiert. 



— 92 — 

Malerei, noch auf Zeichnung. Die Anwendung von Gold beschränkt sich auf die Jahres- 
zahl 1433 und das Monogramm H. A. im linken Obereck des blauen Grundes und auf 
die Krallen und Zähne des Luchses. 

Der Wortlaut des Briefes ist : 

«Wir Sigmund von gots genadcn Romischer Keiser zu AUenzeiten Merer des Reichs 
und zu Ungern zu Beheem Dalmacien Kroacien etc kunig Bekennen und tun kunt offen- 
bar mit diesem briff Das wir gutlichen angesehen und betracht haben sulch redlichkeit 
biderkeit und vernunfft die unser und des Richs lieber getreuer Götz Escher Ritter an 
Im hat und ouch getreue und geneme dienst die Er uns willig und bereijt ist und ouch 
getan hat und Yurbas tun sol und mag in keunfftigen Zeiten und haben dorumb mit 
wolbcdachtem mut, guten Rat und rechter Wissen Dem vorgenannten Götzen und 
sinen elichen Erben dise nach geschriben wappen und cleynat Mit namen ein Schilt 
oben halb rot und undcn halbe gelbe über ort geteilt und in dem roten felde ein 
gerakten (schreitenden) Luchs mit gelben Klawcn und uff dem Schilt einen Helm mit 
einer roten und gelben Helmdecken doruff ein rotfarwe Cron und doruff ein halber 
Luchs bis an die Brust und mit den fordern cychen (Pranken) habend umb den hals 
ein rote binden als dann dieselben wappen und Cleynat in der Mitte ditzs gegen- 
wertigen unsers briefs gemalet und mit varben eigentlicher ussgestrichen sind, gen edig- 
lich gegeben und geben die In von Römischer keyserlichen macht in crafft ditzs brifts 
und setzen und wollen von derselben keyserlichen macht, das der vorgenant Götz und 
seine eeliche erben die voi^enanten wappen und Cleynat furbas mer haben, die füren 
und der in allen Ritterlichen Sachen und geschefllen zu Schimpf und ernst, und an allen 
enden gebrauchen und geniessen mögen, von allermeniglich ungehindert und wir gebiten 
dorumb allen und iglichen Pursten, Geistlichen und wemtlichen (weltlichen), Grauen, 
Freyen, Edeln, Rittern, Knechten, Amptleuten, Herolden, Persevanten, Vögten, Richtern, 
Burgermeistern, Reten und Gemeinden unscrn und des heiligen Richs undertanen und 
getreuen von Romischer, keyserlicher macht ernstlich und vestiglich mit disem brieft 
das Sy den vorgenanten Götzen und seine eeliche leibscrben an den vorgenanten wappen 
und Cleynaten und unsern genaden nicht hindern oder jrren in chein (kein) weis sunder 
Sy der gerulichen gebrauchen und geniessen als lip In sey unser und des Heiligen 
Richs swer ungenad zu vermeiden unschedlich doch ydermann die villeicht der vor- 
genanten Wappen und Cleynaten gleich fürten an Iren wappen und rechten. Mit urkund 
diczs brieffs versigelt mit unser keyserlichen maiestat Insigel. Geben zu Rom Nach 
Christ geburt vierzehenhundert Jar und dornach In dem dreyunddreissigsten Jar 'am 
Suntag nach Sand Johans Baptisten tag. Unser Reich des Hungerischen Im sibenund- 
vierzigisten, des Romischen im dreiundzwentzig^sten, des Behennschen Im dreyzehcnden 
und des Keisertumb Im ersten Jaren.» 

Auf dem umgebogenen Rande des Briefes steht hinten rechts: ad mandatum 
domini Imperatoris Caspar Sluyk Vicecancellarius, und hinten auf der Rückseite der 
Name des Registrators Marquardus Brisacher. 

Das grosse Kaisersiegel aus braunem Wachs war mittelst einer schwarz-gelben 
Seidenschnur an den Brief gehängt Es zeigt den Kaiser in trono mit hoher Krone, 
Bortenbesetztem Mantel, Szepter und Reichsapfel. Die Seiten des Sitzes bilden doppel- 
köpfige Reichsadler, welche mit einer Fange einen Schild halten (rechts Böhmen 



— 93 — 

mit gedrehtem Leu, links den Balkenschild von Ungarn! mit dem andern auf der Stufe 
desTrones stehen. Die Schilde des Reichs (Doppeladler mit Heiligenscheinen) und Ungarns 
(Doppelkreuz) füllen die obern Teile des Siegels zu Seiten der Kaiserfigur. Das angestammte 
Wappen von Luxemburg steht unter der von zwei Säulen getragenen Konsole, auf 
welcher des Kaisers Füsse ruhen. Das Ordenszeichen ^) der Rittergesellschaft zum Lind- 
wurm, die von Sigismund neue Statuten erhielt, ist auf dem Sigel angebracht. Das 
Strahlenkreuz befindet sich links zu Seiten des Kaisers, der Lindwurm auf der Konsole 
zu seinen Füssen. Eine zweizeilige Legende in gotischen Majuskeln umschliesst das 
Ganze. Die Rückseite trägt in rotem Wachs das bedeutend kleinere Contra-sigill mit dem 
doppelköpfigen Reichsadler. 

Dem Original ist eine Abschrift aus dem XVII. Jahrhundert beigelegt, sowie auch ein 
Protokoll über die Wicdercr\verbung und den Aufbewahrungsort des Briefes. Daraus ent- 
nehmen wir, dass eine Versammlung ^) aller Junker Escheren beschloss, den Brief, 
welcher ein Besitzer verkauft und versetzt hatte, « zu Ehren und allfalligem Nuzcn 
des Geschlechts widerumb an sich zu lösen und die dazu erforderliche Summe von 
lOO Pfund pro rata zusammen zu schiessen. » Es wurde auch festgestellt, dass diese Ver- 
sammlung ein Mitglied der Familie, das Haus und Hof in Zürich besitze, bezeichne, 
um demselben den Brief zur Bewahrung anzuvertrauen. Dies ist zu Protokoll gegeben 
worden auf dem Rüden 27. Juni 1755. 

Beim Tode des Aufbewahrers musste eine neue Versammlung der Escheren ein- 
berufen werden, um für die Sicherstellung des Briefes vor/usorgen. Es folgen noch 
zwei Einträge über den Wechsel des Bewahrungsortes, 1755 und 1770. 

Heute befindet sich der Brief auf dem Staatsarchiv als Depositum der aufgelösten 
adeligen Gesellschaft auf dem Rüden, welche ihn von dem aufgelösten Luchsescherfond 
übernommen hatte, ein vereinzeltes vergessenes Dokument, dessen Wichtigkeit durch 
den Wechsel der Zeiten dahingeschwunden, dessen geschichltiche Bedeutung aber die 
selbe geblieben ist 

*) Nur die höchsten Würdenträger führten den Lindwurm am Kreuze, die Ritter von weniger vornehmem 
G«blüte begnügten sich mit dem Abzeichen des Drachen. 

*) Folgende vierzehn Junker haben daran Teil genommen : 

Junker Constaflfelherr Diethelm Escher. 

» (^uartierhauptmann Heinrich Escher im Oberhof. 
» Hartmann Eschcr zum blauen Himmel, 
i> Schulthciss Hans Caspar Escher. 

• Landvogt Hans Caspar Escher zum krönten Luchs. 
» Ehgrichtschrciber Heinrich Escher und Cxcbrüder. 

» Hauptmann Heinrich Escher zum Rrunnenthurm. 

» Landschreiber Bemhart Escher zum grünen Schiet. 

» Hartmann Escher, Pfarrer zu Weyach. 

* Statthalter Escher und Gebrüder zu Hubikon. 
» Commendant Escher zum weissen Fräuli. 

y> Capitain Leut. Hans Conrad Escher. 
» Gerichtsherr Caspar Escher zu Berg, 
j) Unterschreiber Joh. Heinrich Escher. 



Lc> plu5 ancienncs armoiries Francaiscs 



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- - 95 — 

relativement 6ley6 si on le compare k la moyenne actuelle. Le parti et le coup6 purs 
sont ä r^tat iinique, de meme que le chape; T^manch^, presque toujours en pal, se 
rencontre Hans douze öcus, T^cartelö dans dix-huit, le gironn6 dans seize : celui-ci, qui 
est de 8, lo, 12 ou i6 pi^ces, se trouve parfois charg^ d'un 6cusson en abime. Nous 
n'avons pas trouv6 trace des autres partitions : tranche, taille, dcartel^ en sautoir, etc. 

Ce que Ton appelait au XYIII« si^cle siances ou siantes partitiofis ne doit pas etre 
examinö ici sous un paragraphe special, car on ne distingue pas toujours bien ä notre 
^poque, les fasces du fasce, les bandes du band^, etc. 

Parmi les figures heraldiques, la fasce et ses d6rives (fasces en nombre, fasc6, 
burel6, jumelles, tierces et hamaide) distancent de beaucoup toutes les autres (341 
exemples); les tierces sont rares (4), mais les jumelles et les hamaides fröquentes (17 
et 10); cette singuliere combinaison de trois fasces ne se rencontre pas en dehors de la 
Flandre et de TArtois. La bände et le bände viennent ensuite (194), suivis d'assez pres 
par la croix (164), et d'un peu plus loin par le chef (132). Un troisiime groupc, si on 
peut ainsi parier, comprendrait le chevron et le chevronne (83), la bordure (67), le 
sautoir [6^\ T^cusson (59), le canton (50) et le pal, pal^, vergetc (40). L'orle et le 
trescheur enfin tiennent le dernier rang, chacun avec cinq exemples. 

La bordure, le canton, le chef, Torle, le sautoir et le trescheur ne figurent jamais 
dans r6cu que par unite; les autres pieces peuvent se trouver en nombre. 

La croix et T^cusson se rencontrent le plus souvent ä T^tat unique (150 contrc 
14, et 50 contre 9); Töcart est beaucoup moins grand entre la et les bandes ou le 
bandö (117 contre 79); il y a ögalite sensible pour la fasce (150 contre 157); le che- 
vron et surtout le pal sont plus frequemment en nombre (31 contre 53, et 3 contre 3(). 

A un autre point de vue, les memes meubles peuvent etre examin^s suivant qu*ils 
sont seuls de leur espece, abstraction faite de toute question de nombre (une fasce, 
trois croisettes, six öcussons, un burel6, etc.), ou en concours avec d'autres pieces. 

Une fois sur sept ä peine, le canton se trouve seul; la proportion descend ä deux 
sur trois pour la bordure, le chef, le ou les pais; ii y a presque egaiite pour la fasce, 
la bände et le sautoir; l'ecusson, le chevron et la croix se rencontrent plus souvent 
seub qu'accompagnös. 

Cet accompagnement — nous prenons ici le mot dans un sens tres large — peut 
se produire de cinq manieres : 

pi^ce sur champ burel^, cchiquete, frette, losang6, etc.; 

pi^ce accompagnee d une autre : chef et pal, croix et bordure, etc.; 

pi^e accompagnee de petites pieces; 

pitee chargee de petites pieces ; 

pitee accompagnee et chargee de petites pieces. 

On compte une centaine d'exemples environ de la premiire maniere ; une quaran- 
taine seulement de la deuxieme, pres de deux cents de la troisieme, cinquante de la 
quatri^me et cinq seulement de la demi^re ^ II existe encore une trentaine d'ecus oü un 
lion rampant, passant ou issant se rencontre avec un de nos meubles. 

Les contours modifies, onde, engreie, denche, vivrö, bretesse, ne donnent pour la 



^ Le plus ancien est foumi par le sceau de Guillaome de Trouvillc, en 1227; il portc un ccu a la fasce 
duurg^ de qaatre coquilles et accompagn^ de six merlettes ea orle. — Demay, Sctaux de la Normandic^ n* 567. 






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— 97 — 

creation heraldique. On ne comptc en effct pas moins de quatre-vingt exemples de 
cette piice. Neuf fois seulement les merlettes se trouvent occuper seules tout T^cu; la 
plupart du temps, elles accompagnent soit une ou plusieurs fasces (26) soit une bände 
(6), cantonnent un sautoir (8), se disposent en orle dans les cantons d'une croix (7), etc. 
Rapprochons des merlettes les canettes, que nous n*avons jamais rencontr^es sans 
accompagnement, et qui, dix fois sur quatorze exemples, se combinent avec une fasce. 

L'aigle figure dans dnquante-trois ecus; cinq fois seulement eile offre la double 
tete. A une seule exception pr^s, Taigle unique est toujours seule dans l'öcu; il en est 
gön^ralement (8 contre 3) de meme de trois aigles ; le contraire se produit pour quatre 
ou cinq. 

Un coq, un corbeau, une pie et douze petits oiseaux indetermin^s, ces derniers, 
prcsque toujours (9) en concours, compl^tent la vollere heraldique. II faut y rattacher 
trois exemples de vols et un seul de plumes Isoldes. 

Onze 6cus chargös de deux bars adossös, trois chargös d'un dauphin, deux autres 
de poissons inddtermines, et un de tanches, repr&entent le contingent assez faible 
fourni par les habitants de Tonde. Les coquilles toutcfois chargent encore quarante- 
sept 6cus; ä huit exceptions pr^s, elles sont toujours en concours avec d'autres pi^ces. 

Le rigne vögetal se presente, au premier abord, avec un nombre assez respectable 
d'exemples ; mais si Ton retranche du total les fleurs de lys, les roses, les quinte- 
fcuilles et Tunique tiercefcuille, qui sont toutes, ä proprement parier, de pures figures 
d'omement, le chiffre des vdritables vdgdtaux tombe ä vingt-quatre. La fleur de lys 
unique (7), par trois (14), six (3), sept (i) ou semis (6) regne sans partagedans 31 6cus; 
dans 23 autres eile se combine avec diverses pi^ces. L'influence des armes de France 
ne semble donc pas avoir ete bien grande, puisque, sur 1897 ecus, 54 seulement por- 
tent des fleurs de lys; notons que, dans le nombre, quatre sont au picd nourri. Les 
roses se rencontrent dans dix-huit ecus, gdneralement par trois (7) ou en concours (8); 
la quintefeuille est portee par quarante-cinq familles; lorsqu'elle forme seule les armoi- 
ries, eile se prösente unique (11), ou par trois (9) ou par six (5). 

Les autres vdgdtaux comprennent six gerbes, trois arbres, deux crcquiers, deux 
branches, un chicot, une fougere, un rosier, une marguerite, une feuille, un trefle, et les 
curieux noyaux des Navailles. 

Les astres sont reprdsentds par trente-quatre croissants et trente-huit etoiles. Treize 
familles chargent leur 6cu d'un croissant unique; les autres en portent le nombre ä 
trois (s) ou le combinent avec diverses autres pieces: merlettes (5) ou billettes (3) en 
orle, etc. Quant aux dtoiles, elles se trouvent moins souvent (9) seules dans Tecu : le 
nombre en est alors gdneralemcnt de trois (7). 

Les figures chimdriques n'occupcnt qu'une bien faible place : six exemples seule- 
ment en sont foumis par les sceaux. On a vu plus haut les armes des Montdragon, des 
Rostaing et des Leval; il ne reste ä citer, dans cette catdgorie, que les sceaux de Louis 
Callevay, capitaine d'arbalötricrs, en 1280 : un griffon rampant^; de Jacques Luce, 
boui^eois de Paris, en 1299: trois dragons*; et de Drogon de Montausicr, en 1300: 
un dragon aild ^ 

^ Demay, Sceaux Clairambault, no 1 760. 

' Id.y JM,^ HO 5413. 

' Douet d'Arcq, Sceaux des Archh'cs^ no 2871. 



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— 99 — 

L'or, Targent, le gueules, Tazur et le sable se rencontrent dans les plus anciennes 
armoiries. En 1177, Rasse de Gavre porte d'or, au double trescheur fleuronn^ contre 
fieuronn^ de sinople, mais pour rencontrer ce dernier 6mail comme couleur de champ, 
il faut attendre encore prfe de vingt-cinq ans; une Charte non dat^e, dont la rödaction 
peut etre fix^e aux environs de 1 200, est munie d'un sceau portant Tecu des chätelains 
de Douai : de sinople, au chef d'hermine *. Nous n'avons trouvc aucune trace du pourpre, 
que les armoriaux anglais mentionnent cependant ä la fin du Xin^ si^cle K 

Le V2lit6 d*or et d'azur apparait avant 1177, le vair proprement dit en 1190, le 
vair^ d'or et de gueules en 1293 ^ Le plus ancien ^cu d'hermine que nous connaissions 
est celui de Nicolas, seigneur de Dour, en 1 209 \ 

Mentionnons enfin le « pail!^ >, Stoffe d'origine Orientale tiss^e de soie verte et 
d'or, dont Temploi höraldique semble particulier ä la Normandie. Raoul Tesson, en 
1205, porte fasc^ de paille et d'hermine*. Les Cläres s'armaient 6galement d'argent, ä 
la fascc de paill^, mais T^toffe dtait tissee d'azur et d'or: on poss^de un sceau de Jean 
de Cläres, en 1 284 ^. 

Si maintenant, se pla^ant au meme point de vue que tout-ä-l'heure, on classe ces 
^cus suivant le nombre d'^maux qui entrent dans la composition de chacun d'eux, on 
reconnait une fois encore la grande pr^dominance des armoiries simples. De nos 466 
^cus, 405 sont formes de deux emaux, et 53 de trois; six comportcnt un seul 6mail ^ 
et deux seulement quatre ^maux. Ces deux ^cus sont ceux des Joinville, d^jä blasonn^, 
et des Clacy, qui s'armaient primitivement de gueules, au pal echiquetö d'argent et 
d'azur, au chef d'or ^ 

Au point de vue de leur importance, les emaux se rangent dans l'ordre suivant : 

Gueules 288 exemples. 

Or 259 » 

Argent 186 > 

Azur 117 » 

Sable 57 » 

Hermine 22 » 

Vair 19 » 

Sinople 13 » 

Les combinaisons les plus usitöes sont : 

Or et gueules . . 
Argent et gueules 



Or et azur . . 
Or et sable. . 
Arcrent et azur 



121 


exemples. 


92 


» 


59 


» 


29 


» 


23 


» 



* Douet d'Arcq, Sceaux des ArchivcSy n* 2037. 

* Hulme, Tlie history^ principles and practUe 0/ Heraldry^ p. 43. 

* Sceau de Licbaut de Bauffremont, döcrit plus loin. 

* Demay, Scemix de la Flandre^ n* 799. 

* Douct d'Arcq, Op, dt., no 3679. 

* Demay, Sceaux de la Normandie, n* 181. 

' Nous avons signal6 tout-a-Pheure trente-huit 6cus pleins, mais nous nc mentiornions ici que ceux dont nous 
avons pu d^terminer les emaux. — Les ecus de vair ou vaires sont comptes pour un seul 6mail. 

* Demay, Sceaux de la Flandre, no 327. — Le nombre des pals augmcntera plus tard. 



— lOO — 

Argent et sable .... 26 exemples. 

Gueules et hennioe ... 19 > 

Gueules et vair .... 13 > 

Or, gueules et azur ... 13 > 

Ai^ent, gueules et azur . 13 » 

Or, argent et gueules . . 1 1 » 
La r^le qui ddfend de mettre metal sur mdtal ou couleur sur couleur ^tait-elle 
rigoureusement observee des cette epoque ? Oo ne saurait laffinner puisque^ nous le 
rcpetons, les plus anciens renseignements authentiques sur les 6maux remontent seule- 
ment ä la fin du Xiv<^ siecle. On peut dire seulement que pas une infraction ä cette 
regle ne se releve, dans les emaux indiques par des sources posterieures, pour les armoi- 
ries dont le trait est foumi par des sceaux du xm« si^le. 

La combinaison c de Tun ä lautre 3 , qui foumit de si jolis eflfets decoratifs, ne figure 
encore, ä notre connaissance, que dans les armes d'une seule famtlle. Le sceau d'Hugues 
d'Auzon, en 1274 et 1276, offre un ecu que Ton blasonnera plus tard: Geartete d'or et 
d'azur, ä quatre fleurs de lys de Tun ä lautre ^ II parait certain que les fieurs de lys, 
conservees depuis par cette famille, n*6taient ä Torigine qu une brisure. 

Les sceaux de Jean et de deux Renaud de Cr^ecoeur, en 1224, 1245 ^^ 1280, 
sont charges d'un 6cu fascö de sbc piices ä Torle de douze fleurs de lys*; nousn*avons 
pu en dccouvrir les ^maux, mais la disposition des fleurs de lys porte ä croire qu'elles 
doivent etre ögalement c de Fun ä lautre ^. 

V. 

Nous avons parl^ plus haut des pieces (fasces, bordure, rais, etc.) qui omaient 
parfois l'6cu avant Tapparition des armoiries proprement dites. Ccs omements n'ont 
pas imm^'diatement disparu; on les rencontre parfois, k la fin du XIF et meme au com- 
mencement du XIIF siecle, combin^es avec de veritables armoiries. 

L'umbo se retrouve sur les 6cus de Galeran II de Meulan (avant 1 1 50), de Sohier 
de Gand (1164), de Philippe d'Alsace (1167), de Robert V deBethune (1171), d'Eudes 
de Ham (1177), etc. Deux fasces, qui semblent bien etre une sorte darmature de ren- 
fort, brochent sur les <5cus d'Hugues d'Auxy (echiquet^ dor et de gueules) en 1197 ' 
et de Guiliaume de Bethune (cotic^ d'azur et d'or) en 1202 *. 

Une bordure qui disparaitra plus tard entoure les <5cus de G^rard de St-Aubert en 
1 194* et de Cl^rembaud, seigneur de Vendeuil, en 1225 ^ Rappeions ici que la bordure 
manque, au contraire, sur les sceaux d^jä mentionn^s ' de Conon de Soissons (1178- 
1180) et d'Aubr>' de Dammartin (1185). On en pourrait conclure que, dans Th^raldique 
primitive, ccttc piece n*avait pas encore grande importance **. 

* Demay, Sceaux ClairamfHiuif^ no 501. Douet d'Arcq, Sceaux des Archh'es^ no 1156. 

' Id., Sceaux ik la Picard'te^ nos 276, 279 et 280. — Le deuxieme est brise d'un lambel de quatre pendants. 

* Id., Sceaux de TArtois^ no 123. 

* Id., y^/V/., no 80. 

* Id., Sceaux de la Flandre^ no 15 56. 

^ Id., Sceaux de la Picardie, no 661. — LV»cu est d'azur, au lion naissant d*or. 

^ Pp. 5 et 6. 

® i.a bordure manque egalement a l'ecu d'Eleonore, veuve de Robert III, comte de Dreux, cn 1234 (Douet 
d*Arcq, Sceaux des ArcMveSj no 729) et une bordure a M ajoutöe sans motif a l*6cu de Marguerite, troisi^e 
femme de Robert II, comte d'Artois, cn 1299 (Demay, Secaux de rArtois^ no 26). 



.<« 



— lOI — 

Sur r^cu de Raymond Börenger le Vieux, marquis de Provence, que nous avons 
^galement dt6 tout k Theure, broche une sorte de mince filet en sautoir et en fasce, 
proche parent du rais; la meme pi^e se retrouve sur les sceaux de Raymond Bcren- 
ger III en 1166, de Raymond B^renger IV en 1178 et de Sanche I, en ii8o^ Au 
commencement du xni® siecle, le sceau d' Alain de St-Pierre porte un ^cu de gueules 
au sautoir de vair, et, par dessus, une sorte de croix florenc6e qui est övidemment un 
Souvenir de terrure primitive*. Un rais bien distinct Charge, en 1246, l'^cu burel^ 
d'argent et d*azur de Gui de Lusignan ^ A la fin du XIV« siicle, les sires de Luzarches 
couvraient encore d'un rais d'or leur lion de gueules en champ dai^ent \ 

Le rais a du reste form^ seul quelques armoiries, parmi lesquelles on peut citer 
Celles des Ray en Franche-Comt<5 (De gueules, au rais d'or) * et des Bourlon en Cam- 
br^is (De sinople, au rais d'or) ^ On le rel<ive sur les sceaux de Guillaume de 
Favergny en 1252 ', de Gui le Bas en 1281 ^ de Jean de Chastenay en 1346 ^ etc. Les 
chaines de Navarre semblent bien n'etre qu'un rais modifiö ^®. 

L'etoile ä seize rais des Blacas (de gueules, en champ d'argent) et des Baux (d'ar- 
gent, en champ de gueules) ^^ derive encore directement des grands soleils que Ton 
rencontre au milieu du XIF si^cle. 

VI. 

D6s le xye siicle, on rencontre un grand nombre d'^cus oü se trouvent röunies, au 
moyen de partitions plus ou moins compliqu^es, les armoiries de plusieurs familles. A 
r^poque qui nous occupe, ces combinaisons sont encore tr^s rares. Lorsque, par ma- 
nage, h^ritage, ou de toute autre fa^on, un Chevalier fait Tacquisition d'un fief, il en 
prend g^n^ralement les armes, et abandonne Celles de sa propre famille ; ces derni^res 
toulefois sont d'ordinaire maintenues au contre-sceau. Les deux 6cus, de cette sorte, 
demeurent absolument separ& ^^ On voit parfois encore un seigneur garder sur V6c\x 
les armes de son principal domaine, et couvrir son cheval d'une housse aux armes d'une 
seigneurie moins importante. Nous ne connaissons toutefois que deux exemples de cette 
singfuli^e combinaison; ils nous sont foumis par les sceaux de Robert III, comte de 
Dreux (^chiquet^ d'or et d'azur, ä la bordure de gueules) et seigneur de St-Valery (un 



• Blancard, Sceaux des Boiiches-du- Rhone, pp. 6 et 7 ; pl. II, no» 2, 3 et 4. 

• Douct (VArcq, Sceaux des Archwcs, no 35 12. 

• Id., Ibid,, no 837. 

• Sceau de Philippe de Luzarches en 1383 (Demay, Sceaux Clairamhault, no 5442. Navarre, Amwrial, 
no 84). — \jt rais nc figure pas sur les sceaux de Barth61emy, seigneur de Luzarches, en 1 266, et de Jean de 
Ijizarches, en 1288 (Douet d'Arcq, Op, cit,, nos 2634 et 2635). II n*en est plus question dans VArmoriai de Berry 
{no 166). 

• Douet d*Arcq, Op, cit., no 3370. Demay, Sceaux C/airamdau/f, no» 7600 a 7602; Sceaux de FArtois^ 
no« 576 ä 581. Navarre, Armorial, no 799. 

• Demay, Sceaux de la Flandre, no 3654. 
' Id., Sceaux de VArtois, no 301. 

• Douet d*Arcq, Op, cit,, no 13 16. 

• Demay, Sceaux Clairambault^ no 2273. 

'® Q. Seyler, Geschichte der Heraldik, p. 88. 

'* Douet d'Arcq, Sceaux des Archri>es, no 1329. Demay, Sceaux Clairambaulty nos 722 a 727. I-a Plagne 
Barris, Sceaux gascans^ no 258. Navarre, Armorial, nos 598, 607, 608, 637, 689 a 691. Berry, Armorial 
not 1067 et 1932. 

^' A. de Barth61emy, Essai sur Corigine des armoiries feodales, pp. 2 1 et suivantes. 



— I02 — 

lioa bris^ d*un bätocK cn 1225 \ et (fHugues IQ. comte de Rethel d sc^iirm de 
.... (deux bars adosses;. en 1229 ^ 

II ne taudrait pas croire toutefois que les aiTDoirics oombinees cusscxit ete inoon- 
nues pendant toute ia periodc qui nous occapc On rmoontre des la ön du XU* siede, 
un certain nombre d ceis partis doot vokn la liste. 

1 193. — Jean, chätelain de Noyon : partL d'argent a ia cucc de gueules ?Coyoo), 
et pale au chef charge d'une vhTC *. 

1204. — Guillaume de Hainaur : partL seme de fleurs de iys, et bandet 

1210. - Robert de Mooti^y : parti dun losai^ et de quaor coquiilcs cn pal ^ 

12 1 1. — Guillaume de Garlande : parti seme de fieurs de lys et d'or a deux fiisces 
de gueules Garlande *. 

12 13. — Gilles, seigneur de Chin et de Busigny : parti de trois barres a la bordure, 
et d'un fasce de vair et de guealcs Chin '. 

12 18. — H. de Hamelincourt : partL d'azur. üette d'or. les daire-voies semecs de 
fleurs de lys de Hamelincourt . et de quatre bandes alesees \ 

1225. — Bertrand de Gourdon : parti, d'azur. a trois etoiles d'or cn pal, et cotic6 
d or et de gueules '. 

1229. — Michel de Harnes : parti d'or, ä l'ccusson en abime de gueules, au lambel 
de ... . 'Harnes et seme de fleurs de lys **. 

1245. — .Arsicu de Montesquieu : part\ de guc-^lcs pleiu et dor. ä deux tourteaux 
de gueules. Tun sur Tautre Montcsquiou ". 

1248. — Garin de Guir>- : parti, d argenL ä une quinteteuiile et demie pour trois) 
de sable Guir\' , et fusele **. 

1252. — Guillaume de Faver^ny : parti d'un rais descarboude et d'une fasce **^ 

1253. — Jean ^ns Barres, sire d'Oisser>* : parti, losan^e d'or et de gueules (des 
Barrcs/, et de au lion de ". 

1264. — Hugues Rostaing: parti dune chimcre et de neuf besants. 2, 2, 2, 2 et i. 

1267. — Thibaud II, comte de Champagne et roi de Xavarre : parti des demi- 
chaines de Xavarre et de la bände de Champagne **\ 

1268. - .-Vrnoul, comte de Guines er chatelain de Bourbourg: parti, \-airc dor et 
d'azur Guines , et d'azur. ä trois tierces d or Bourbourg ^^. 



* Iloae: •iWrc-j. ScVäicx •£'/ Archxrts, n« 72S. 
» Id., nU., no 5S2. 

* li-, IbU., r^ 5315. 

^ I>miaT, 5^£aux tu la FUndre^ no 144. — Nous verrions rolonciers di&s ce bände U moitie da che- 
Troim^ d'or et de saMc, des comtcs de Halnaat. 

* Id., IhiJ., DO 1356. 

• I>>-e: d'Arc^i. Op. rii., no 2265. 

^ Demav, Sciaux dt la F'andre, ni 70S. 

• Id.. IHj^ D' IC06. 

♦ Ooue: d'Arcq. Op. cit., no 2293. 
«• Id., Ibid,, no 2376. 

" \a Plajw: iJarris, Sceaux gasc(mfy no 499. 
" lJo::ct dWrci, Op. cU,, no 499. 

** I'emay, Sc .aus de f Artais j no 301. ' 

" Oo-ctd*Arci, Op.cil.j no 1305. 

'^ I^ PUgn'; Borns, Of. cii., no 106, — U est a noter qne, ssr an sceaa de 1259, Tblbaad s*aniie oniqiie- 
ment de Navarre; le contre-sccau porte tootefois Teca de ChanqMkgoe. 
** Demay, Setaux di la Flamtre, v» 5493. 



— 103 - 

1270. — Guiot de Forez : parti, de gueules au dauphin d'or (Forez) et de .... au 
lion de .... ^ 

1293. — Liöbaut, sire de Bauffremont : parti, vair^ d'or et de gueules (Bauffre- 
tnont), et de ... . ä trois quintefeuilles de .... * — Sans du Mirail, bourgeois de la 
R^ole : parti de trois besants ou tourteaux et d'un fasc^ de huit piices '. 

1299. — Bertrand- Jourdain de Tlsle: parti, de gueules, ä la demi-croix* cWcWe, 
vid6e et pommet^e d*or (llsle), et de .... au lion de .... * 

Les fleurs de lys de Guillaume de Hainaut, Guillaume de Garlande et Michel de 
Harnes sont tr^ probablement un Hommage rendu au roi de France, si elles ne sont 
pas une concession formelle de sa part. Les ^cus de Thibaud de Champagne et d'Ar- 
noul de Guines r^unissent les armes des domaines de leurs propri^taires. L'orig^ne du 
parti nous est inconnue dans les autres cas. Notons ici que ce parti s'est maintenu d'une 
mani^re definitive dans les armes des Gourdon et d'une branche des Montesquiou. 

Les öcus coupes sont beaucoup plus rares ; nous n'en pourrions citer que trois : 

1205. — Barth^lemy de Roye : coup^ d'un fretti et d'un ^chiquetö *. 

1224. — Hugues d'Athis : coup^ dun losangö et d'un plein ^ 

1266. — Pierre le Queux : coup^ d'un lion issant et de trois fleurs de 1/s ^ 

Nous ne saurions dire si ce sont lä des armes primitives, ou si le coupi a ^t^ pro- 
duit par la r^union de deux ecus; la premi^re Hypothese nous semble toutefois pr^- 
f(frable. 

Quant ä r^cartel^, nous en avons rencontrö au XIII« si^cle, un seul exemple : 
Roger-Bemard III, comte de Foix, portait, en 1281, ecartel^ de Foix (d'or, ä quatre 
pals de gueules) et de B^am (d'or, ä deux vaches passantes de gueules, colletöes, 
darin^es et accorn^es d'azur ®). 



• Douet d*Arcq, Srcaux des Archwes, no 678. 

• Demay, Sceaux de la Flandre, no 525. — Une autre empreinte, de 1302, a 6te cataloguee par le mSme 
4aiis ses Seeaux Clairambaulty no 768. 

' La Plague Barris, Sccatix gascons^ no 729. 

• Id., Ibid.y no 214. 

• Douet d'Arcq, Op. cit., no 234. 

• Id., Ibid,y no 280. 

^ Id., Ibid., no 3341. 

• Id., lind,, no 1 98. 



Aus dem Stammbuch eines alten Zürchers. 

Von Hans SaiuLTHESS. 

Die hübsche Sitte, ein Stammbuch zu fuhren, schon im 16. Jahrhundert bekannt, 
hat sich hauptsächlich im 17., noch mehr im 18. Jahrhundert einer allgemeinen Beliebt- 
heit erfreut. Gelehrte und Edelleute, Offiziere und Handelsherren pflegten auf ihren 
Reisen ein jeder sein Stammbuch mit sich zu fuhren, um ihren Freunden und Kameraden, 
Professoren und Commilitonen Gelegenheit zu geben, sich ein Andenken darin zu sichern. 
Namen und Stand folgte gewöhnlich ein Denkspruch und nicht selten bildeten das 
Familienwappen oder kleine Miniaturen eine künstlerische Beigabc. — Auch heute 



— 104 — 

noch, nach mehr ab 2 Jahrhunderten durchstöbern wir nicht ohne Interesse die Über- 
reste solcher litterarischcr Denkmäler vergangener Zeiten. 

Unser Büchlein, ein Pergamentbändchen von ca. loo Seiten darf auch insofern 
ein gewisses allgemeines Interesse beanspruchen^ als es eine Reihe von Namen 
enthält, die nicht nur zu jener Zeit sondern heute noch den besten Klang haben. 

Der Besitzer des Stammbuches, Hans GrebeL der Sprosse einer alten Zürcher- 
familie, gehörte einer Branche derselben an. welcher die Gerichtsherrlichkeit von Maur 
bei Greifensee zukam und die auch stets dem engem Verbände der Gesellschaft zur 
Constaffel, der sogenannten < Adelichen Stube > angehörte. Diesen auserlesenen Zirkel 
des damaligen Zürichs lernen wir am besten durch einen Blick auf beifolgende Ahnen- 
tafel kennen, welche dem Stammbuch vorangeht Wir sehen zugleich wie enge sich 
damals jene altjunkerlichen Familien noch aneinander schlössen, und mit welcher Sorgfalt 
in jener Zeit die Ehekontrakte geschlossen u-urden. Die Blaarer von Wartensee, von 
Edlibach, von Escher vom Luchs, von Cham, von Holdenberg, von Funk von Senftenau, sie 
alle gehörten mit den von Grebel-Maur jener Elite an. Gar mancher dieser Namen aber 
erinnert uns daran, dass die Geschlechter verschwinden wie die Blätter im Wind; sind 
ja doch heute von jenen Familien 1770 waren es noch deren 15 nur noch 4 unter uns, 
wovon eine seit Jahrhunderten in hollandischen Diensten. 

.Als Sohn des Landvogtes von Kyburg. Junker Gerold Grebel und dessen Gattin 
Beatrix von Blaarer von Wartensee erblickte Grebel als 5^«^ von 16 Geschwistern im 
Jahre 161 5 das Licht der Welt. Was uir über den Lebensgang des jungen Edelmannes 
zu berichten wissen, beruht lediglich auf den dem Stammbuch zu entnehmenden wenigen 
Personalien und £>aten. 

Gemäss der Sitte jener Zeit junge Leute vornehmen Standes an irgend einem Hofe 
die Sporen verdienen zu lassen, finden wir auch den jungen Grebel als 17-jährigen 
Jüngling an solcher Stelle, am Hofe des Herzogs Henri Rohan. Dieser, durch den Adel 
des Geistes und der Gesinnung ausgezeichnete Feldherr hat bekanntlich die letzten 
lahre einer ruhmvollen Laut^bahn in der Eidgenossenschaft durchschritten und schon seit 
früher her mit dem protestantischen Zürich lebhafte Verbindungen gepflegt. Auch mit 
der Familie Grebel mag er schon seit längerer Zeit in freundschaftlichem Verhältnis ge- 
standen haben ; so finden wir einen Onkel unseres P;^en als Oberstlieutenant unter dem 
Herzog in Bünden: einen andern, den Stadtschreiber Georg, als Al^eordneten des 
Standes Zürich an den Herzog und es scheint uns sehr erklärlich, dass der junge Zürcher 
mit inrend einer Emofehlunir von Seiten seiner vornehmen Familie an Rohans Hofe 
Einlass gefunden hat. 

Grebel scheint .Anfangs De.:ember des Jahres 1632 Zürich verlassen und bei 
Rohan in Chur seine Pagcnstelle angetreten zu haben. Dass es sich um eine solche handelte 
ergibt sich wohl am deutlichsten aus der Dedicarion des damaligen Diakon, spätem 
.\ntistes Ulrich : « Principibas placuisse, viris non ultima laus est > — Nobiltssimo Juveni- 
Viro Johanni Grebelio, quondam discipulo predüecto, n une lilustris et Religiosis Princi- 
pis a Rohan etc. a cubioilis, — wobei wir den Schluss wohl nicht anders zu verstehen 

haben. 

\'or seiner Abreise hat der junge Mann sein Stammbuch noch lebhaft im Kreise 
seiner Familie und seiner Zürcher. Freunde kursieren lassen. 



— los — 
Von seiner eigenen Familie schreiben sich ein: Der Vater, Junker Gerold Grebel: 
Si rede feceris, comitem habebis Deum! Sodann dessen Bruder, der schon genannte 
Stadtschreiber Job. Georg Grebel : > Contentemcnt surpasse richcsse » ; ein weiterer 
■ patruu5> Hauptmann Heinrich Grebel (Endurerpourparvenir>. Auch einen mütterlichen 
Oheim, den reichen Sekelmeister Junker Schneebcrger finden wir verewigt: «Bonne 
vie, bonne fin > heisst sein Denkspruch. Unter den väterlichen Freunden nimmt wohl 




der damalige Antistes J. Jakob Breitinger die erste Stelle ein. « Semper oratc » schreibt 
der hochgelehrte Kirchenfiirst, dessen Stimme nicht nur in kirchlichen sondern auch 
politischen, selbst militärischen Angelegenheiten für das damalige Zürich massgebend 
war. Ein alter Grossonkcl, der Scckelmeister Junker Wir/, gibt seinem Neffen einen 
ähnlichen Rat auf die Reise : < Pietas est fundamentum omnium virtatum. » 

Von Altersgenossen findet sich u. a. Junker Johannes Escher mit dem damals be- 
kannten Wortspiel : 

Amicus certus cemitur in 



Auf ähnliche Weise verewigt sich Freund Ludwig von Edlibach : 

Arbore sub qua- \ 

Quod primus A- J 

Scd postremus A- [ 

Damna prioris A- [ 

Si non primus A- \ 

Non postremus A- / 

*Virtus nobilitat» schreibt Hat 



/ dictavit Clericus A- 
l pcccavit in arbore qua- 
g- ! natus de virginc qua- 
3 j reparavit in arbore qua- 
I peccasset in arbore qua- 
\ moreretur in arbore qua- 
. Rudolf Meyer von Knoiiau und spendet gleich 
den obigen sein hübsch gemaltes Wappen. 

Vom 14. November an finden wir den jungen Edelmann in Churam Hofe Rohans. 
Da finden wir in erster Linie einmal die verschiedenen Kommandanten der in 
französischen Diensten stehenden bündncrischen Regimenter. 



— io6 — 

Ritter Andreas Brüder, franz. Oberst und Erbauer des Brügger-, jetzt Sprecher- 
Hauses in Maien feld schreibt: v Auch Gott in Ehren, stets myn begheren. > « Prind- 
pibus placuisse, viris non ultima laus est > lauten die Zeilen des Obersten Joh. Guler 
von W'yneck, Ritter. Mit dem Schwert offenbar vertrauter, als mit dem Federkiel mag der 
spätere Feldmarschall Ul>"sses von Salis- Marschlins gewesen sein, dessen Schriftzüge 
total unleserlich sind. Als vierter von jenem Oberstenkreis erscheint noch Ritter Rudolf 
von Scliauenstein, Herr zu Reichenau mit den Worten : c Virtutc duce, Comite fortuna. > 

Auch einige Männer der Wissenschaft haben den Jungling mit Denksimichen beehrt 

c Deo. patri;e et amicis > lautet der Eintrag des als Geschichtsforscher bekannten 
Ritters Fortunat von Sprecher-Bemegg : < Ex Uno omnia, omnia in Uno > derjenige 
des damaligen Bürgermeisters von Chur» Gregor Meyer. 

Auch die Kirche nndet sich vertreten : Antistes Georg ä Saluz, Dekan Hartmann 
Schwarz melden sich als bekannte Namen. Endlich müssen wir auch noch des Hof- 
marschalls S. H. gedenken. Louis de la Rochefoucauld, dessen Herzensergiessungen in 

französischer und italienischer Sprache folgen: c Ptutot mourir, que chai^rer» cPer- 

duto e tutto il tempu ch*in amar non si spende. > 

I>er Sommer des Jahres 1653 hat den jungen Mann an Seite seines Herzo<»s wieder 
nach Zürich getührt, aus welcher Zeit uns wieder mehrere bekannte Zürcher-Namen 
begegnen. 

Gutmütig schreibt Hans Heinrich von Wellenberg über seinem gemalten Wappen : 
<Tout avec le temps >, wahrend sein Sohn in lateinischen Worten meint : « Amor \-incit 
omnia. > 

Neben vielen teils bekannten, teils unbekannten traniosischen Namen, erscheinen 
aus dieser Zeit auch 2 deutsche Freiherrea offenbar gleich Grebel Ca\-aliers Rohans: 
Hans Georg von Weickershcim und Hans Philipp \-on Hammerstein. Letzterer erteilt 
den klugen Rat : < Parle peu, ecoute asscju Jamais vous ne f^iillerez. > Ausser seinem 
Wappen spendete auf dem Gegenbbtte ein junger Ricdaer Johannes von Scandolera 
in lebhaften Farben eine weibliche Figur, die er als \Tgüantia betrachtet haben will ; 
auch Johann Jakob von Moos erscheint mit einer kleinen Malerei, der Fortuna : ein 
JLidchcc auf hoher See auf einer kleinen Muschel balanciereci; gefolgt von dem be- 
kannten Sprichwort : c Glück und Glas* wie bald bricht das. > 

.\nfang 1654 ncdci wir den Junker wieder im Buadrerlaad. und erst jetzt offenbar 
hat er auch seinen hohen Herrn um ernen tVnkspmch in sein Stammbuch gebeten 
dessen Honischrift dann auch das erste B.art des B-üchleins lieret. 

St>es dura: Avomm! 
Henr>* viuc de Rohan. Pair de France. Frince de Leon etc. 
A Coire le 3 Avril 1^54. 

In: Ge^^^nsati :u \-iclen anJcm n:eis: schab L^nenartipfc Handschrjten, zeigen seine 
Schriftliche- ^"^ r.:chst ch^irakterlstischcs Gerroc:. 

Eni.ich >>:: auch noch .ier lct:::e rintro^ in üas Stammbcch erwähnt dat. la August 

V, '« ^ >_ •— -^..^i...... 1^.^ I^v.\. «s^^A &^S.^«*v*^cVk^. 

— • 'S* 

L b'^ir J:e icfiten: SchicI-csilc unckrrvs Fnrunuc* isc uns Uider gar nichts bekannt; 
Zoll;rr ^.b: :n iinem setner pmeologischea Manuscripce als Todesjahr das Jahr 1636 
an. Aohreni andere, auch neuere Geacaiogca vcc der Exisreas des jungen 
überhauo-: nichts wissen wollen. 



— I07 — 

Ob er einem in jener Zeit grassierenden Fieber erlegen, ob er an Seite seines 
Herrn in einer der Schlachten gegen die Spanier im Früjahr 1636 (Morbegno) seinen 
Tod gefunden, wir wissen es nicht ; hat uns ja doch nur der glückliche Zufall das 
Andenken an einen jungen Menschen erhalten, dem es nicht vergönnt war, seinen 
Namen durch Thaten der Nachwelt z\i sichern. 



Nobiliaire du Pays de Neuchätel. 

(Suite) 
BARISCOURT, voir Blayer. 

1 5. DES BARRES. — Pierre Vallet des Barres, originaire de Montbdiard ; 
etablt au Val-de-Travers, naturalis^ neuchätelois en 1705, bourgeois de Valangin, major 
des milices de la principaute, fut anobli par diplome du Roi Fröd^ric-Guillaume \^^ du 
ler döcembre 1723, enterin6 ä Neuchätel le 21 aoüt 1724. 

Pierre Des Barres n'eut qu'un fils, lequel n'a pas laisse de descendants. 

Armes : r Ecartcle au i et 4 d'argent a l^aigle issante de sable, becquee d'or, languöc de gueules; au 2 et 
B 3, de gueules \ trois bandcs d'argent. » 

CiMiER : < Une aigle issante de sable, bccqu^e d'or, langu^e de gueules. * 
Supports : « Deux jeunes hommes au naturcl, v^tus d'une chemisc de sinople. » 

16. DE BAUMES (BALME). — Familie noble du Pays de Vaud qui fournit des 
chätelains du Vaux-Travers au XV^ et au XVI« si6cle. 

Familie etcinte. 

Armes : D'argent a unc aigle (alias aigle double) d^azur becquee et membree de gueules. 
Cimier: Un cou de cygne d*argent. 

17. BEDAULX. — JosiU Bedaiäx^ originaire de Cormondr^che, maire de la Cote, 
fut anobli par lettres de la Duchesse de Nemours du 20 mai 1695, ent^rinees le 18 sep- 
tembre de la meme annce. 

Descendance Steinte dans la premiire moiti6 du XIX® siecle. 

Armes : D*azur a la croix d*or, mouvant de trois coupeaux d'argent, charg6e d'un chevron de gueules eo 
abtme et accompagn^e de deux feuilles de trefle du ler mouvantcs de la pointc de T^cu. 

18. BELLEGARDE. — Familie savoisienne dont deux membres, Claude et Jean 
de Bellegarde remplircnt successivement, au milieu du XVI<^ siecle Ics fonctions de 
Lieutenant Göndral de la Baronie de Valangin pour le comte de Challant, et occupc- 
rent en son nom le premier si^ge aux audiences de Neuchätel. 

N'ont pas fait souche dans ce pays. 

Armes : Coup6, au i «r d'or a Paiglc 6ploy6e de sable, arm^e et couronnöe du champ ; au 2ine d'aznr a une 
section de soleil mouvante du trait du coup6, le tout d'or, entre chaque rayon une flamme de möme mouvante de 
la pointe. 

CiMiER : Un pigeon d'argent. 

19. BELLE V AUX. — Tr^s ancienne famille issue de Gerard de Bellei^aux^ Che- 
valier (1203) et dont les biens patrimoniaux furent, en 1345, remis au comte de Neuchätel 
par Girard de Bellcvaux, ^cuyer, lequel les reprit aussitot en augmcntation de fief. 

Maison Steinte au commencement du XVI*^ siecle en la personnc de Guillaume de 



— io8 — 

Bellnmux dont la fille, Margueritc, Dame de Bellevaux, apporta le ficf dans la familie 
de son mari, noble Guillaume Regnault, de Romont, toiyer. 

Armes : D*azar \ la bände d*or charg^ de trois roses de gueules et accompagn^ de lo bÜlettes du second. 
CiMiER : Un demi vol aux pieces et 6inaax de Töcn. 

20. BERGEON. — yeofi'Michel Bergean^ chätelain du Landeron, d*une familie 
bourgeoise de Neuchätel qui fournit au XYII« si^le des offiders au Service de France, 
fut anobli par lettres du Prince de Conde, agissant comme curateur de Tabbe duc d'Or- 
16ans, ä la date du 12 juillet 1687. Ent^rinemcnt le 8 octobre de la meme annee. 

Descendance eteinte ä la fin du XVI 11^ si^cle. 

Armes. — D*or au pal de gueules accompagne de deux etoiles du m^me et Charge d'un cimeteire d'argent 
a la poignee d*or, surmontant un croissant du demier ; au dbef d*azur charg^ d'un vol d*argent. 
CiMiER : Trob plumes d'autruche or et gueules chacune sommce d*une aigrette d'aigent. 

21. BEVAIX. — Tres ancienne maison seigneuriale dont on retrouve ä peine 
quelques traces historiqucs et ä laquelle appartenait sans doute le fondateur de TAb- 
baye du meme nom, Rodolphe '998). Les seigneurs de Bevaix scmblent avoir et^ de la 
meme souche que les seigneurs d'Estavayer. 

Armes : Inconnucs. 

22. BLAYER DE BARISCOURT. — Familie originaire de l'Evcchö de Bäle et 
qui possöda des le milicu du XI\'<^ siecle divers ficfs dans le Comtö de Neuchätel. Ses 
membres siegercnt frequcmment aux audiences et remplirent diverses fonctions dans le 
gouvernement Ils portcnt souvcnt dans les actcs le nom de Barisconrt seul. Cette 
familie vendit au milieu du XV1<^ siecle les biens quelle posscdait dans le pays et dis- 
parait des cette cpoque de Thistoire de Neuchätel. 

Armes : Parti, cmmanche d'or et de sable. 

23. DU BOIS DE DUNILAC. — Par diplome date du 24 septembre 1855, le roi 
de Prusse Fredcric-Guillaume IV^ anoblit Henri- Louis- Frangois DuBois-Bovety d'une 
familie notable jouissant des droits de communiers de Motiers desavant 1590 etquela 
legende dit originaire de Gascogne. II lui confera de plus le nom de du Bois de Dunilac 
a titre de « nom noble » et pour aussi longtemps quc lui et ses dcscendants ne döro- 
geront point en cmbrassant une profession incompatible avec Tötat de noblesse. 

Familie repr^sentee par les fils et petit-fils du titulaire ci-dessus. 
Pas d'enterincment vu la date du diplome, postericur ä Tavcnement de la R6pu- 
blique. 

Armes : D'azur a trois fasces d'or, au fraiic- quartier du meme charg^ de trois pals du premier. 

CiMiER : Un iion issant d'or tenaiit une bannicre du meme a trois pals d'azur. Cette banniere ainsi que le 
franc quartier reprcsciitent les armes de Vautravers du Terraux, a cmaux rcnverses, et rappellent une alUance 
avec cette familie eteinte. 

St'i'i'oKTS : Deux lions d'or affront^s (einwärts gekehrten). 

24. BONSTETTEN. — Antique maison de dynastes de la Suisse Orientale, 
Barons de l'Empire, (confirmation par Maximiiien 1*^^ en 1499) ctablis a Beme au XV« 
siecle et a Neuchätel au XVI« avec Jean- Jacques de Bonstetteti^ go\xwQTr\Q\xr delaPrin- 
cipaute des 1552. Ulrich, fils de Jean- Jacques, ayant <^pous^ Anne de Neuchätel, höri- 



— 109 — 

ti^re de Vaumarcus, Travers, Noiraigue et Rosi^res, ces seigneuries passdrent dans sa 
maison vers 1590. 

En 1595 Vaumarcus fut ^rig^ en baronie en faveur d^Ulrich de Bonstetten et im 
troisi^e piiier fut ajout^ au gibet seigneurial. 

Les Bonstetten s'6teignirent en tant que grands vassaux de Ncuchätel au milieu 
du XVIII« si^cle. Ils subsistent ä Berne dans la descendance d'Andr^ 4«^ fils d'Ulrich 
et d'Anne de Neuchätel. 

Armes : De sable a la bordure d'or et h. trois fuseaux d'argent mngös en fasce. 

Qmier : Un cygne issant d'argent, becqu6 et couronn^ d'or. 

SuPi*ORTS : Deux cygnes d'argent, becqu^s, membr^ et couroim^s d'or. 

25. BOSSET. — Jean-Frederic ä^jj^/, conseillcr de ville, ses fr^res, Abel- Cliar les ^ 
conseiller d'Etat et Henry^ seigneur d'Oberhurf, lieutcnant-colonel au sen'ice de Hol- 
lande, ainsi que Jean-Georges Bosset leur p^re quoique dejä d^cede en 1770 et Frangois 
Bosset leur neveu, conseiller d'ambassade ä La Hayc, d*une ancienne famillc originnirc 
d*Avenchcs, puis etablie ä Neuveville, bourgeoise de Neuchatcl des le debut du XVIII^- 
stiele, furent anoblis par diplome du roi Fr^deric-Guillaume II cn date du 8 janvier 
1787, entörinö le 20 aoüt de la meme ann^e. 

Familie repr^sentee actuellement par les fils de feu le lieutenant-colonel Louis- 
Philippe de Bosset. 

Armes : Coup^, au icr d'azur ä un rosier flcuri de deux roses d'argent feuill^cs et tig^es de sinople, mou- 
vant d'un roc d'or accompagn^ de trois molettes d*6peron d*or mal ordonnees; au 2mc d*argent au chevron de 
jtable accompagn^ en pointe de deux merlettes du meme. * 

CiMlER : Un homme d'armes cuirasse d'acier, tenant de la dextre une lance au naturel et de la senestre 
nne rose du mSme. 

Supports : A dextre une aigle de sable couronn^e et arm^ d'or, a senestre un Uon d'or lampassc de 
gneules. 

26. BOURGEOIS-DIT-FRANCEY. — Jacques Bourgeois-dit-Francey, dune 
viciUe famille bourgeoise de Neuchätel acheta en 1543 une portion du fief Blaycr et 
en re^t Tinvestiture. II siegea au rang de la noblesse aux audiences de 1 547. 

Son fils occupa le meme siege aux audiences de 1 565 mais ne laissa pas de des- 
cendance male. 

Armes : De gueules au griffon d'argent (alias d'or). 
ClMiER : Une töte de cheval d'argent. 

27. BOY DE LA TOUR. — Par lettres du 6 avril 1750, entc-rinces le 22 mai 
175 1, le roi Fr^d^ric II anoblit « Pierre Boy de la Tour, aussi bien que son pcre Jean- 
Frangois Boy de la Tour » d'une famille notable de Motiers. Pierre Boy de la Tour 
avait fait une fortune considerable dans le commerce. 

Familie representec actuellement ä Motiers, Neuchätel et Paris par les descendants 
de feu M. Gaston Boy de la Tour. 

Armes : Le diplome confirme les armes ancienncs savoir : * d'azur a la tour crcnelee d'argent, ouvertc 
d'une porte et de trois fcnctrcs du ler, « dxms une forßt et sur une terrasse de sinople • accomi)agnee cn chef 
d'une 6toile a six rays d'or. 

Qmier : Une tour crenelce d*argent (selon Mandrot). Le diplome n*en fait pas mcntion. 

* Ici comme dans plusieurs autres cas nous sommes forces de traduire autant que possiblc en langage 
h^nldiqae les circonlocutions qui servent a decrire les armoiries dans les diplomes de cette epoque. 
' Idem. 



— HO — 

28. BOV\'E. — jerome- Fjfimanuel Boyve. conseillcr et chancelier d'Etat, issu 
d'une t'amille du pays de Gex cnrrcc des l'epoquc de la Reformation dans la bour- 
gcoisie de Ncuchatel. oü eile tint constamment un rang distingue aussi bien dans le 
clergc quc dans ia carricre des armes, obtint du rot Frederic II, sous la date du 27 man 
1765 des lettres de ^^ reconnaissance de noblesse > cn raison de son c extraction noble > 
dont il aurait jusqu'alors . neglige de faire usage. • 

Le Conseti d'Ktat, a cause sans deute de cettc forme d anoblissement qui devenait 
trop a la mode. ne consentit que le 10 septembre 17S1 ä i'enterinement demand^ dis 
le l^'^ decembre 1766. 

La famille de Boyve est actuellcmcnt etablie ä Nimes. eile n*a plus de repr^scn- 
tants ä Neuchatel. 

ArmE-S : Ecartele : au ler et aa 4.n-.e de jueulc« a la cojpe d'or accompagnee en chef de trois molettes 
rangces d'ax^cQi, ^ui est »ie Hoyve ancien : au arac et 3=»^ de sable^ au croisunt d'or cn pointe, duqnel sortort 
uiic palznc et un ra:ne.vj irolivier du meme. occumpa^Tiics en chef d'une etoDe d'ai^nt et flanques de deux bcsants 
du meme, <.]ui est de Legoux (famille de la mere «le Jerumc-Emmanuel BoTve). 

CiMiER : L'nc tcto d'aigle de sable, couronnee et beo^juce d*or, lan^jee de gaeules, flanqu^ d*aiie palme et 
d'un rameau d'olivier d'or. 

Si'IM'ORTS : l'n Hon au narureL lampasse -ie gT^^eules. 

29. BRUN. — Famille venue vers 1 5 50 de Constance ä Xeuchätel et qui se disait 
issue de Rod. Brun, Chevalier, bourgmestre de Zürich au XIV«^ siecle. 

Bien qu*on ne retrouve pas de traces authentiques de lanobiissement dont cette 
famille aurait ete lobjet de la part de Henri II de Longueville vers 1633 ou 1655, il 
est constant que des cette epoque ses membres porterent constamment la qualiücadon 
nobiliaire et prirent rang dans la noblesse du pays. 

Ils possedercnt de 1620 ä 1753 la seigneurie d'Oleyres au Pays de V'aud. 

Famille eteinte quant aux males dans la premiere moitie du XIX* siecle. 

Armes: D'arjr ä la fasce d'or < accompognee $ouvent cn chef d'une crolsette pattee oa d^ime etoile du 
mcme). 

30. DE BRUXES. — Famille noble, probablement hommes royes, entrie dans 
la bourgeoisie du Landeron et eteinte avant la Reformation. 

Armiis : Inconnucs. 

31. BL'LLOT. — David Biillot, conseiüer d'Ftat et ancien maitre bourgeois de 
Neuchatel. d'une famille originaire de Montbeliard. fu: ainsi quc ses neveux Airam et 
jteafi Bullot, anobli par lettres du roi Frederic 1*^^ du 16 novembre 1709, enterin6es le 
28 janvier 171 1. — II est fait mention dans le diplome de la pretention de cette 
famille ä descendre dune ancienne maison noble et reconnue comme teile dans le 
Comte de Bourgogne. 

Famille eteinte au commencement du XIX* siecle. 

Akml= : Ü'a/iif au chevron i.rargfnt accomi^ajjTif «le «leux aijlo? «l'or lampa^sccs de gueules en chef et 
li'uj.e rl«;-r :•: lys du mc:uc cu pointe. 

C:m:lr : L'nc aijle naissante cployce de Pfahle, amiee ot couronnee d'or, aux alles cluirgees d*un filet trefll6 
du mt::i:e. 

SiPrORTS : Deux liconies d*argent comees d'or. 




5. 6. T. 8 




— III — 

32. DE BUREN. — David de Buren^ banneret de Berae, Baron de l'Empire par 
diplome de l'empereur Leopold I«»" du 20 mai 1669, ayant 6pous^ Marguerite, fille et 
h^riti^e de Charles de Bonstetten-Vaumarcus, re^ut en 1675 Tinvestiture de la baronie 
de Vaumarcus laquelle est rest^e entre les mains de ses descendants jusqu'ä nos jours. 
Le Baron Charles- Albert de Buren fit abandon de ses droits seigncuriaux en 1831. 
Aprte la vente du chäteau et du domaine priv6 en 1888, cette famille a quitt^ le pays 
de Neuchätel. Elle subsiste ä Genfeve, au Pays de Vaud et ä Beme. 

Armes : De gueules ^ la bordure d'argcnt et a trois ruches de meme. 

CiMiER : Sur le ler casque im demi vol ^ploy6 de gueules, charge des pi^es de l'^u. — Sor le 21»« 
casque an bonnet de gueales. 

33. DE BUSSES. — Ancienne famille probablement d'hommes roy^s, connue 
seulement par la vente que Jean de Busses fit cn 1329 ä Rollin de Neuchätel de ses 
biens de franc alleu situ& prte du Landeron pour les reprendre en fief de lui. 

(Ce fait est caract^ristique de la fagon dont achcverent de disparaftre au XIV<^ sitele, 
les demiferes familles librcs du pays). 

Armrs: Inconnues. 

{A suivre). 

Die Wappen der Familie Zurlauben von Zug. 

Von Georg von Vivis. 

Unter den schweizerischen Familien, welche durch den Militärdienst in Frankreich 
zu Würde und Ansehen gekommen sind, ist die der Zurlauben von Zug eine der 
bekanntesten. Sie ist noch um so interessanter, da sie zum Kreise der Geschlechter 
gehört, welche, wie die Tschudi, von Roll, Muralt, Regnier u. s. w., durch einen Roman 
das Alter und den Glanz ihres Stammes zu erhöhen suchten. Diese Skizze macht keinen 
Anspruch auf Vollständigkeit, da mir weder die Adelsdiplome der Familie noch die 
Schriften des Generals Zurlauben auf der Kantonsbibliothek Aarau zur Verfügung 
standen und bin ich für alle ergänzenden Mitteilungen höchst dankbar. Für die Ab- 
stammung der Familie diente mir die Arbeit des Herrn D»" Keiser-Muos c Das Geschlecht 
der Zurlauben, Freiherren von Thurn und Gestelenburg in Zug 1488 — 1799» im 
Geschichtsfreund, Band XXIX, Seite 140- 165. Die Familie kam 1488 von Zürich nach 
Zug, wo der Stammvater « Anton » als < Stadtziegler > Bürger wurde. 

D^ Keiser macht nun folgende Angaben über das Wappen (Geschichtsfreund, 
Band XXDC) : 

Seite J43. « Wie der Name, so scheint um diese Zeit ^) auch das Familien wappen 
der Freiherren von Thurn und Gestelenburg verändert worden zu sein. Den schwarzen 
Zinnentürmen im goldenen Feld auf ihrem Wappenschildc wurden auf zwei Eckfeldern 
zwei silberne Löwen auf Azurgrundc, die einen grünen Baumast mit drei Lindenblättem 
indenBranken halten, hinzugefügt, als bezeichnend fiir den neuen Namen «Zurlauben», 
«zum Laube», zum Blatte (de folio;. Die Helmzierde gibt wiederum den silbernen 
Löwen mit dem Baumaste in den ausgeworfenen Vorderbranken, jedoch nur zur obem 
Hälfte ». 

Femer Seite 146 ; Beat Zurlauben. « Bei diesem Anlasse > (Schlacht von Mont- 

*) Dr K. spricht vom XV. Jahrhundert 



— 112 — 



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— 113 — 

contour) « verlieh ihm König Karl IX. die Auszeichnung, fortan die königliche Lilie in 
einem Eckfelde des Zurlauben'schen Stammwappen aufzunehmen». 

Seile 149; Heinrich Zurlauben. «... und bei der Belagerung von Hesdin (1639) 
in vorzüglicher Weise sich auszeichnete, ehrte König Ludwig XIII. seine erprobte Tapfer- 
keit dadurch, dass er ihn ermächtigte, die goldene bourbonische Lilie aus dem Seiten- 
felde des Zurlaub'schen Wappens auf blauem Grunde in dessen Mitte zu versetzen ». 

Die Verschiedenheit der Wappen lässt vermuten, dass die einzelnen Linien des 
Geschlechtes sich unterscheiden wollten. Man darf aber jedenfalls hiebei nicht zu weit 
gehen und nur annehmen, dass die Nachkommenschaft des Oswald Zurlauben den 
geteilten Schild mit 2 Lindenblättem führte. Diejenige des Konrad dagegen führte 
im allgemeinen den Baumstumpf mit 3 Lindenblättern. Charakteristisch hiebei ist, 
dass der Baumstumpf auf allen Darstellungen immer 4 Äste aber nur 3 Blätter zeigt. 
Da die Wappen selbst nicht durch irgend ein Diplom fixiert waren, so führte eben zu 
dieser Zeit ein jeder was ihn schön dünkte und änderte nach Belieben ab. 

Zum bessern Verständnisse gebe ich einen fragmentarischen Stammbaum nach der 
schon erwähnten Arbeit von D"^ Keiser-Muos. (Die Nummern bei den Namen bezeichnen 
die geführten Wappen). 

Die älteste Darstellung des Wappens ist, so viel mir bekannt, auf einem Becher 
emailliert. 

IV A 2, Allianz Zurlauben und Jörg von Zug datiert 1554. N<* i. Die gleiche Dar- 
stellung finden wir auf einer Scheibe, welche zu einer Serie gehört, die Ludwigs Pfyffers 
Hauptleute gestiftet haben. 

IV C, Hauptmann ( Antony Zurlauben) vnd Heinrich Heinrich bed vo Zug, (das Ein- 
geklammerte ist neu), c* 1561.H. Heinrich fallt in der Schlacht von Dreux 1562. N^ i. 

Nun ändert das Wappen. Wir finden auf einem der Becher, welche die Hauptleute 
Ludwigs Pfyffers 1 569 bei der Abdankung des Regiments ihrem Obersten schenkten, 
IV A 2, Ho. Antony zur lauben von zug. N« 2. 

Auf einer Renaissancetruhe des Landesmuseums ist die gleiche Darstellung Schild 
und Kleinod mit der schon oben erwähnten Allianz Zurlauben und Jörg. IV C zweite 
Hälfte XVI. N« 2. 

Femer kommt vor IV C Hans Zurlauben, Landvogt in den freien Ämtern 1588, 
No 3. Es ist dies ein Sohn Antons. 

Zur gleichen Linie gehört jedenfalls noch die Wappenscheibe IV C einer Anna 
Zurlauben von 161 1, N^ 4. 

Von der zweiten Hauptlinie sind mir folgende Wappen bekannt : 

IV A 2, Konrad Zurlauben 1591, N« 5. 
IV C, Wappenscheibe des Konrad Zurlauben 1600, N© 5. 
IV A 2, Gerold Zurlauben; Abt zu Rheinau 1 598, N« 5. 
Als Variante treffen wir sodann : 
IV C, Beat (11) Zurlauben 1625, N« 6. 

IV C Allianzscheibe Barbara Zurlauben, Gemahlin des Johann Heinrich Müller von 
Lauried, 1629, N^ 6. 

Beat Jakob (I), Sohn des Beat (II), wechselt von Neuem und führt nach dem 
«Wappenbuch aller Herren Burger und Beysässen von Luzern, welche 1656 bei Vill- 



— 114 — 

mergen an der Schlacht sich befanden, nebst Abbildung der eroberten Fahnen und 
Geschützen und Beschreibung der Schlacht, 1656 (?) ». IV C No 7 *) 

Der Nämliche erwarb dann die Herrschasften Anglikon und Hemmbrunn und führt 
als solcher auf einem Stiche mit seinem Porträt nebst den Titeln als Freiherr von 
Thurm und Gestellenburg datiert 1689 ^^s folgende Wappen IV A 2, N^ 10. 

Von seinem Sohne Plazidus kennen wir nach einer spätem Zeichnung im c Wap- 
penbuch von Hans Jost Tschupp des Rats vnd diser Zeit Grossweibel der Statt Sursee 
1665 > IV A 2, Placidus Zur Lauben von Gottess Gnaden Abbte dess würd. Gottshauss 
Muri a « 1685, N« 1 1. 

Tschupp selber gibt als Wappen der Zurlauben, Seite 117, N® 8 und als Kleinod- 
variante wieder den wachsenden s Löwen, den Baum des Schildes haltend an. 

Das Wappen No 9 ist dasjenige, welches verschiedene Glieder der Familie Ende 
XVII und XVIII führten. 

Durch diese verschiedenen Darstellungen erhalten die fabelhaften Eintragungen im 
Jahrzeitbuch von Seedorf, welche die Abstammung von den Thurm und Gestellenburg 
darthun sollten eine eigentümliche Bestätigung. Man erfand zu diesem Zwecke neben 
den nötigen Änderungen des Familiennamens auch die dazu gehörigen Wappen und 
verlegte das alles ins XV. Jahrhundert, wie D"^ Keiser nach den Zurlauben darstellt. 
Durch das ganze XVI. Jahrhundert findet sich trotz der grossen Manigfaltigkeit der 
Wappen, keine einzige Darstellung, welche die Behauptungen der Familie unterstützt. 
Eher lässt sich annehmen, dass die Vierung mit dem Wappen der Thurm nicht vor der 
zweiten Hälfte des XVII. Jahrhunderts stattfindet, da Beat Jakob zuerst das einfache 
Wappen N^ 7 und erst später N^ 10 fuhrt 

Auch die angeführte Änderung des Wappens durch König Karl IX nach der 
Schlacht von Montcontour (Beat I) ist fraglich, da Zurlauben in seiner « Histoire mili- 
taire des suisses » nichts darüber berichtet, während er andere Diplome anfuhrt Und 
zudem führt seine Nachkommenschaft das Wappen mit dem Baumstamme. Ich vermute 
viel mehr, es handle sich darum, ein Wappen analog demjenigen der Reding zu Schwyz 
oder der Schmid von Uri zu schaffen. Viel eher lässt sich annehmen, dass die Änderung 
No 2 sich auf ein Diplom stützt, weil sie ganz den Charakter der damals von schweizer- 
ischen Söldnern in französischen Diensten geführten oder verliehenen Wappen trägt» 
z. B. Fröhlich, Aaregger, Schwaller, Zurmatten u. s. w. 

Ludwig XIII. soll 1639 dem Heinrich Zurlauben den ö Herzschild mit der ^ Lilie 
verliehen haben. Auch darüber steht nichts in der < Histoire militaire des suisses >. Un- 
möglich ist es aber nicht. Da Heinrich keine Nachkommen hinterliess, so wäre es mög- 
lich, dass sein Bruder Beat II oder seine Enkel das Wappen erbten oder sonst usurpierten 
und dass auf diese Art und Weise die Vierung angenommen wurde. Das Diplom würde 
Aufschluss geben. 

Der Geschichtsfreund berichtet noch über andere Standeserhebungen, die aber für 
diese Skizze nicht in Betracht kommen. 

Zum Schlüsse verdanke ich die freundlichen Mitteilungen bestens, welche mir 
Herr D«" J. Zemp vom schweizerischen Landesmuseum gemacht hat 



*) Es ist mir hievon noch eine Variante bekannt nach einem Wappenbuche Mitte XVII. IV C, Beat zur 
Lauben von Zug, Landtschriber zu Bolragarten in den freyen Aemtem des Aergäuws Dreiberg s Der Löwe des 
Kleinods ist statt des Kreuzes mit einer ^ Lilie belegt. 

*) Dr Th. von Liebenau o Fälschungen von Jahrzcitbüchem und Necrobgien im Anzeiger für schweizerische 
Geschichte. 1882, Seite 84. 



— IIS — 

Neue Funde« Im Mai dieses Jahres sind im Grossmünster von Zürich aus- 
gedehnte mittelalterliche Wandgemälde zum Vorschein gekommen. Darunter befinden 
sich zahlreiche Wappenschilde der Stadt Zürich, des Chorherrenstiftes und einzelner 




Familien. Die Schilde dürften durchweg aus dem XV. Jahrhundert stammen. Die bei- 
stehende Probe gibt das Facsimiie eines Schildes der Familie Rordorf (eine gelbe 
Schnecke, beginnend oben rechts in rotem Feld) wieder. Die Umrisse und der Rahmen 
sind schwarz, die Striche an der Schnecke rot ausgeführt, Originalgrösse : 0,23 +0,205 m. 

E. A. Stückelberg. 



Ueber Wappenbriefe. 



Eingesandt von C. E. R. 

Nachdem in diesen Blättern wiederholt von Wappenbriefen die Rede war, dürfte es 
vielleicht mancherseits interessieren, ein competcntes Urteil über die mit solchen Wap- 
penbriefen zur Zeit ihrer Verleihung verknüpften Vorrechte zu vernehmen. Der Ein- 
sender gibt deshalb in Nachstehendem den Inhalt eines Schreibens wieder, welches der 
im Jahr 1883 verstorbene Heraldiker, D»" Carl Heinr. Ritter und Edler von Mayer von 
Mayerfeld, Verfasser des c Heraldischen ABC-Buches », am 18. Oktober 1862 an ihn 
gerichtet hat. Derselbe schrieb : 

c Derartige Wappenbriefe, sie mögen nun direkt Kaiserliche, Königliche, vom 
sogenannten Reichs vikariate oder auch von den sogenannten Comitibus palatinis oder 
Kaiserl. Hof- und Pfalzgrafcn ausgestellt sein, involierten zwar früher (und teilweise 
noch) in einigen monarchischen Staaten gewisse adeliche Rechte ( Vorrechte)^ wie z. B. 
das Recht Lehen zu besitzen, Majorate, Erbgüter (unveräusserliche) d. h. sogenannte 
fideicomisse zu errichten und insonderheit das Recht der Siegelmässigkeit etc. etc. und 
insofeme wurde durch dieselben allerdings der faktische niedere Adelstand verliehen, 
allein das besondere Recht des Prädikates « von > musste stets wieder durch eigene 
Adelsbriefe erteilt werden, welche diese Klausel ausdrücklich namhaft machen ! — 
Derlei Wappenbriefe sind ziemlich häufig und wenn auch z. B. bei uns in Bayern die 



— Ii6 — 

meisten Familien und Geschlechter, welche im Besitze solcher waren, späterhin durch 
ihr Ansehen, hohen Stand oder Hofgunst und dgl. dazu auch noch den wirklichen Adel 
sich zu verschaffen wussten, so fehlt es im Dagegenhalte doch ebenso nicht an sehr 
vielen Beispielen, dass selbst bürgerliche angesehene Geschlechter noch heute im 
Besitze uralter solcher Freihcits- und Wappenbriefe sind ». 

« Man hiess die mit Wappenbriefen begnadigten Geschlechter : c des heiligen 
Römischen Reichs Lehens- und Wappengenossleute » und ich möchte sie fast als 
einen Übergang und Mittelding zwischen den ratsfähigen Burgern i'dem Patriziater 
und dem eigentlichen landsässigen Adel ansehen! — So konnten solche Wappen- 
Genossen in der That richterliche Lehensgewalt ausüben und sogenannte Patrimonial- 
Gerichte besitzen etc. - während sie zu adelichen Hoch- und Domstiftem, zu den hohen 
Ritter-Orden, zur Kämmerer-, Kammerjunker- und Hofjunker- Würde etc, kurz zu 
Allem wozu schildmässige Ahnungsproben gehörten, zu keiner Zeit zugelassen wurden. 
— Dagegen ist die Rathsfah'gkeit und Würde der Landammannschaft bei ihnen vor- 
zugsweise und ausschliesslich gewesen ! - Mit einem Wort sie bildeten gegenüber dem 
städtischen Patriziate das eigentliche lafidsässiscßie Patriziat ! > 



99 



Die Cabinetscheibe des Junker am Stein. '' 



Diese Bezeichnung der durch Herrn E. Gerster im letzten Heft vorzüglich reprodu- 
zierten Scheibe bedarf der Berichtigung. Einmal lautet der Name dieses alten Ministeri- 
alengeschlechts stets vom Stein und wird nur so richtig wieder gegeben; sodann ist 
der Vorname des Junkers wohl zu bestimmen. Für das Jahr 1504 könnnen nur die 
Junker Sebastian, Jakob und Albrecht vom Stein in Betracht kommen. Der auf der 
Scheibe noch vorhandene unterste Teil des Anfangsbuchstabens des V^omamens kann 
nun unmöglich einem j und schwerlich einem a angehört haben, aber zu einem f (s) passt 
das Stück trefflich, wie man sich beim folgenden f überzeugen kann. Die vorhandenen 
Raumverhältnisse erfordern ferner die Ergänzung « Seb. vom i. Ueber Sebastian v. St. 
ist zu vergleichen Schmidlin, Geschichte des solothum. Amteibezirkes Kriegstetten, 
pag. 129 f. KT. 

CHRO^IQIE DE LA SOCIETE SlISSE D HERALDIQUE 

DistinctiOD. — Dans son assemblee generale du 20 Juin demier, ia c Ex-libris 
Society > de Londres a nomme au nombre de ses vice-presidents honoraires M. jEAN 
Grellet, President de notre Societe, ä laquclle la savante Sociöte anglaise a voulu 
ainsi donner un temoignage de Sympathie confraternelle. 

Nouveaux membres. — Nous avons le plaisir d annoncer i adhesion ä la 

Societe des nouveaux mcmbrcs suivants : 

MM. Fritz Iecki.IX. archiviste et bibliothecairc ä Coire. 
Armand Di* Pas^iier, avocat ä Neuchatel. 
Pierre de Montmolun. pasteur, Eplatures. 
Willy Steinkels, cand. phil. Schiff bauerdamm 23, Berlin. 
Firmin C. i>e Veregii, Montevideo. 

Assemblee g'änärale. — Nous rappelons que Tassemblee gönöraie annuelle 
de notre Societe aura Heu cet automne ä Zürich ä une date qui sera uiterieurement 
fixee. Nous apprenons que nos amis de Zürich se proposent d organiser ä cctte occasion 
une exposition heraldiquc. 



ARCHIVES HERALDIQUES SUISSES 

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Organe de la ISociätä jSuisse D'ff^RALDiQUE 

Parai^^ai)! ftpiipe^ftpielleipei)! 



1897 &^^^ XI H' 4. 



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SOBIBIftirA ( 

InlMili i Assemb16e g^n^rale a Zürich. — Die heraldische Ausstellung in Zürich, von Paul Ganz (mit einer 
Tafel). — Les Armes de la Ville de Ncuchdtel, par Jean Grellet (avec planche). — Heraldische Analekten, von 
E.-A. Stückelberg. — Nobiliaire du Pays de Ncuchdtel, par Jean de I*ury (suite). — Ex-libris Erhard- de Clery, 
par Jean Grellet (avec planche). — Das älteste Siegel von Neuenstadt, v. H. T. — Chroniquc de la Sociöt^. 



Assemblee generale ä Zürich. 

Conformement ä la döcision prise l'annöe derniörc ä Gen^ve, la Soci^t6 Suisse 
d'Hö'aldique s'est r^unie ä Zürich en Assemblöe generale ordinaire les 6 et 7 novembre. 

Le Samedi les premicres heures de Tapr^s-midi ont etd consacrdes ä une visite au 
Mus^e National, sous la direction de M. le D^ Zemp, et ä une premicre inspection de 
Texposition höraldique organis^e par le groupe Zurichois dans les salons de la soci^te 
« Schneggen ». 

A 5 heures a etö ouverte la s^ance officielle ä Tabbaye du c Saffran », sous la 
pr&idence de M. Jean Grellet. 

30 membres sont pr^sents. 

M. le President commence par lire le rapport du Comit6 sortant de Charge sur 
Taccomplissement de son mandat et sur la marche de la Socictö en g^ndral. II constate 
que cette derni^re, depuis ses modestes döbuts en 1891, a suivi une voic constamment 
ascendante et que le nombre de ses membres atteint aujourd'hui 135. 

L'annde n'etant pas tcrminee et le N^ 4 des Archrves n'ayant pas encorc paru, il 
ne peut etre donnd qu'un apergu sommaire de Tetat de la caissc. 

Au i«*^ janvier 1897 nous avions en main un soldc de . . . Fr. 347. — 

II a i\,i encaissd pendant l'annde : 

Cotisations et entröes » i S^S» — 

Abonnements » 606.90 

Ventes d'annöes et numdros antdrieurs > 62.20 

Total des reccttes Fr. 2581.10 

Les döpenses peuvent etre supputdes ä » 2436.10 

de Sorte qu'il resterait un solde actif d'environ Fr. 145. — 



- ii8 — 

L'ordre du jour appelazt La revision des starj:& les modificitioiis sohrantes soct. 
apres discussion nouirie. apportccs s.ux stat^is acoens dj 13 avril 1891. 

Art. 4. — II est specine que les laecibres kamraires soot oocmies par XassembUe 
ginfrale et que Li designatk-n de metabres cc^rresfjmdimts est de la competeoce di 

Art. 5. — La codsadon aacuelle resTera fixee stamtafrenietir a :o fir. 
Art. o, — L'assemblee ^zenle orür-aire aura lies a tms .W asu^ smr c^Troc^^ion 
du c^'W-V. > e: zon pl;^ :ou5 les :rcis ar^ 

Art, 10. — La disrv.\sirljn crjscrl-.-a::: c-e ^ a- niDins des atetnbres du Comite 

Act* I ^ «.^ 1 -* --»•-••.»» ^ •" *■? -*<r -- • ». » ^ ■ > ■ «ji 

.\RT. 14 es: resir^Lacx: rar «n inic^i üz^ve-i-L l::L^-^c2«rt ictbairs et csalexnent 
adop:c d^ins la rei.*»rrlv:- suivante. rrssentcT^ 'z^z M. Ztrzr : 

La Socicre ru'rl:e jn Creame Lizr, la ^^ii^ri•::: esc cccfee a -znx. cotsanssoa de 



\iti r«rv,iac:c«ir ?m :i«.v.. j^^j^ d^^z»rxs «<^ ^ zv- . . ^ ^ -^ s»^ q —tf r^ a ii i ^ ^c ■«^« ruc. *\a jcict «a 



nicn:rre vie la cJuiciiscKcr» cx:l.e-j: 7«:_r.-: - i sCc rfcic-iCic:»^-:. Le Ccert^ 1< La So- 

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:v— .- i ^r:J•s: '/^ l-i- /-ar . 1 ."-.-.:: f-jr rTL^^s. i N\"^d:^ii: le Z*^ JLix K^-er. 



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— 119 — 

La journ^e de Dimanche 7 novembre a öt^ consacr^e principalement ä l'examen 
plus d^taill^ de {'Exposition hiraldique. Jamais encore une exposition speciale de cette 
nature n'avait r^uni en Suisse un nombre semblable d'objets de premier ordre. Les 
anciennes familles de Zürich avaient ouvert leurs archives et leurs tr&ors, quelques 
villes suisses, Celle de Coire entre autres, avait envoyö des pi^ces uniques, telles que 
les cassettes de Hunaberg, de Scheid et de Thusis. Les pi^ces d'orfövrerie les plus ad- 
mirables du XV!« et du XVIIe sitele, parmi lesquelles Celles de la corporation du 
Schneggen m^ritent une mention toute speciale, formaient, ä c6t6 des ouvrages modernes 
du grand orfövre de Luceme, J. Bossard, un ensemble plein d'enseignements. Une tren- 
taine de diplomes des empcreurs d'Allemagne et des rois de France depuis le XV© 
si^le permettaient de suivre pas ä pas Th^raldique oflficielle dans ses manifestations les 
plus authentiques, en meme temps que les albums de famille, les armoriaux manuscrits, 
les arbres gön^alogiques anciens, aussi bien que les chef-d*ceuvres de maitres contem- 
porains, tels que MM. Wäber-Lang, Bühler et Balmer t^moignaient de la perp6tuit6 chez 
les patriciens et les artistes de la Suisse allemande d'une tradition hiraldique vivante et 
absolument remarquable. 

Le catalogue de cette exposition, lequel contient outre 20 pages de texte serr6, 
quelques heiles planches en phototypies, restera comme un monument ä Phonneur de 
ceux de nos coU^ues qui ont vou^ leur temps et leur peine ä la rdussite de cette 
entreprise. 

Les tr&ors autour desqucls la foule des visiteurs s'est pressee pendant trois jours, 
sont de nouveau disperses, mais ce grand eflbrt n'aura pas etö inutiie. La Soci^tö d'Höral- 
dique pour laquelle cela a €i€ tait a affirm^ lä sa raison d'etre et marqu^ une ^tape 
significative de son existence. 

Dans une s^ance subsöquente le nouveau Comit^ s'est constitu6 comme suit : Pre- 
sident M.Jean Grellet; vice-pr6sident M. W.-F. de Mülinen; secrötaire M. Paul Ganz, 
sur le refus de M. de Pury de continuer ces fonctions ; tr&orier M. S. de Perregaux. 



Die heraldische Ausstellung in Zürich. 

Von Paul Ganz. 
(Mit einer Tafel) 

Die bei Afilass der Generalversammlung unserer Gesellschaft auf dem «Schneggen > 
veranstaltete heraldische Ausstellung darf mit Recht als eine Gelungene bezeichnet 
werden; denn Dank dem überaus wohlwollenden Entgegenkommen der interessierten 
Kreise war es möglich, ein vollständiges Bild schweizerischer und insbesondere zürche- 
rischer Wappenkunst und Wappenkunde darzubieten. Es lag die Absicht zu Grunde, 
die dekorative Anwendung der Heraldik im bürgerlichen Hause zur Anschauung zu 
bringen und durch Vorlegung der verschiedenartigsten Objekte die Art und Weise zu 
zeigen, in der Wappen als Schmuck verwendet werden können. Das eine oder andere 
Stück ist darum zu Ehren gezogen worden, das weder in einem Museum, noch in einer 
Antiquitätensammlung paradieren könnte, in unserem Falle aber hat es der Ausstellung 



— I20 — 

«feil gewollten, privaten Charakter verliehen und zur Ven'ollstandigung des Gtsammr- 
hikles beijjetrairen. Der überaus zahlreiche Besuch, dessen sich die AussteLi jg^ enreure. 
hat ger.eii::t. dass die farbenfreudige Wappenkunst heute noch geschätzt uni ^cachre: 
wird, wie im X\'I. und XVII. Jahrhundert, da ein jeder Kidgenosse sein Wappen haben 
wollte ur.vi der i;^erini;ste Spiessbiirger auf eigene Faust Heraldik trieb. Die Gewohnheit 
iier \\ appiT.ar.bring jng ist in unserem Lande in solchem Masse eingebürgert gewesen, 
rlas> <:o viLÜc'ichc bei einem Wiederbcleljungsversuche neu in Kraft tritt und zur Stil- 
vcrbessiTjr.j: .ies Kunstgewerbes beitragen kann. 

I^or Schr.ecr^en. das Gesellschaftshaus c der Ik^cke?* oder * Schildner z. Schneggen > 
<:»:•.,: -r.iLT .ien l; Einstigsten Bedingungen zur Verfugung und bildete mit seinem heral- 
.■::>jr..r. uuier.^chmucke die Grundlage der Ausstellung. Bevor wir auf eine detaillierte 
I-'^rr.ur.T-r.^ :ir. ILind des Kataloges eingehen, wollen wir versuchen, die Gesammt- 
:.t::t:.t,^7- -r.i den Inhalt der ein>:elnen Säle in Kürze zu skizzieren. Die historische 
■/-r^y7-..r-"j: nv-<<:c vor der künstlerisch-dekorativen zurücktreten, wurde aber, wenn 
:-:r.*..r r.: ^.{vtI;. im Detail berück5ichtii;t. Schon im Treppenhaus und im Vorraum waren 
S:-.:r::i:.i.n;v.- .: :rcherischer Geschlechter aus:reste!lt. weil die Saale die Meni^e von 
rtj^cn^r..:: ier. kaum ;:a fassen vermochten. Im ersten Saale, dessen ständiger Glas- 
Ss:::e-.'^e::<s:::m.:ck durch ein s:i;vo!les Run ischeibchen von Aloys Balmer bereichert 
\\>ir. i^e fänden sich die iKraldische .arbeiten modemer schweizerischer Künstler, Ent- 
würfe .:u i^asscheiben. Mx-ii! »ris. \\apptT.:el!ern und Stammbäumen, eine Anzahl Pho« 
tOj^raj'^hien von /eicr. :::::: ^en des Beraer Malers Christian B ühler und eine hervorragende 
S.immlu:;.: .il:er i. )riL;ir.a!sche;be::ri>ie. D^-r ^-.vciie Saal enthielt die heraldische Litteratur, 
e ::o Men^e von Mar.u>krip:wappe:.bucherr. ur.d selienen. gedruckten Ausgaben, und im 
dritten un.i p-ossio:: S.u-le ha::en die Werke d^r Kur*s: und des Kunstgewerbes Auf- 
>tellun^ i^efuii.ien. Piv* \\.x::.fe r.cr beiier. R^ume waren zum Teil mit Stammbäumen, 
Ahnen- i::^: \\Tw.i:'..::sv:haf:>:.ifeir.. .:u::i Te.l mir buntbemalten Holzschnitzereien und 
SehiUleti beV..kn^: uv.vi j;.ibcr. ;er Auss:el"unj iis farbige Gepräge vergangener Jahr- 
lunidvTte. das so sc:*.arf kci.trastirr: r.::: .üt. schrr-utz:^-n..ch:emcn Farben unserer Zeit 

l'u'.er vion hcra'.,::sv:;'.vr. l'^v-/.k.'::.-.i.rr. i.s Mittelalters ha: neben den beiden Wappen- 
Uasilrin v*^u Sc;: vi,: :::: i vc:; T ::.:>:>. .!:> r/.it ihrer r:hir.. aber wirksamen Malerei den 
i;r\\olu\liv lun V\ ■.\.s,i:.Ss>i.:: XiW '.il.rlt-n t.rt s: b..: Labten Gegenstandes representierten, 
l»rM»n«Krs i*','* k!vi::.> Sc>.:::.:j*N!N..stl;.::t .'1::; ji>f:r.erks:inien Kenner angezogen. Es ist 
\iM^ 1 Ki;an:cr l*o:::\ ::: : ;;; . res-:. ::: I...:.: L.::^r. in jbereckstehenden Quadraten) 
nb. I iv:» n v.M.! ::,..;: ..-.• J.,.: Sv.:.-. ..:s 1^.jn^;> .-.:^ Wappen derer von Hünaberg und 
\b. ü; \\\ iiu. >;:;:/: M T-. :0v. ; .: c.:. cr.t. j-.j/.rs -r.i 5 cm. breites Schildchen aus 
\\\\yu I. .jlni:u>. /.c-.v. . • i;. . :-.v. •■.r. .r M..-.^::: r.:.: \V. Praunshom, zeigt das Wappen 

»In ll«nin \.^;i l\'.:'.;. .: \. v^. ■. s.l.A.vr .r '::r.:..:.firbc und ziselierter Vergoldung, 

Pi. M >, Innn, x;:; .^i ...•. X... ...r.r-:.: :i...:t- des XIV. Jahrhunderts häufig 

\»i\\.n.i, . \x,M,\., ..V. ,.x >, ._ . .. f ^^- Vi ::::"er.r>:k oder auf die Leder- 
ihnuu '*. Iv., ;, .s, . >, : XV,. . . - . ^< : . ';r.-.;:. rr.i-^e. Eine Auslese von Siegel- 
M.'inn,:! ..:. ,\.u \;:; \.\ ..-: _.--;:: hi-crragende Stücke, wie das 

>u >;. . . , N \: ;, , \\ ..., \ . ;^ sx. : V . . , -. ;-_ /; ;- Sammlung alter Originale. Aus 
*V:iK,vv, .• ,.;;, .. '' , , \\ . v^ .,. s.:,- .• ..- S:. Vr'r«an heraus, die in der gelun- 
,;vn, .\ K,s.-.'xi,. -SV x.^ .^ . ". . , ." ... u-r. iVrlficum zum ersten Male sieht- 



— 121 — 

bar waren. Lassen wir das Mittelalter nun bei Seite, die Abgüsse von Grabsteinen zu 
Wettingen und Königsfelden und wenden wir uns dem Schwerpunkte der Austeilung, 
den Zeugen der büi^erlichen Wappenkunst zu. Reich vertreten waren die Werke der 
Goldschmiedekunst, insbesonders die Trinkgefasse. Der kleine gotische Becher, die ein- 
fache Jagdschale tragen das Wappen des Stifters oder Besitzers, in gravierter, email- 
lierter oder getriebener Arbeit, wie die prächtigen Prunkstücke, welchen die Meister 
des XVII. Jahrhunderts die abenteuerlichsten Formen gegeben haben. Als schöne Bei- 
spiele mit Wappen in Email sei der Becher der Hegner von Winterthur genannt, von 
'595» ^^r ^i^ Alliancewappen Hegner-Krumm auf dem Deckelknopfe trägt, und eine 
Trinkschale mit dem Wappen Schulthess, welche ein Zunftmeister dieses Geschlechtes 
der Zunft zur Saffran schenkte, 1639. Unter den getriebenen Arbeiten sind besonders 
zwei Stücke mit dem Wappen der Spöndlin hervorzuheben, eine reich ornamentierte 
Platte in Silber und eine grosse Trinkschale mit hochgetriebenem, vollem Wappen, 
welcher der Leu der Gerberzunft als Träger dient. Am interessantesten für die Heral- 
dik sind die Becher in Form von Wappenfiguren, weil hier das Wappen nicht mehr 
dekoratives Beiwerk, sondern formbestimmende Hauptsache ist. Das Wappentier der 
adeligen Gesellschaft zum Rüden ist in zwei Exemplaren vertreten, in einem Gesell- 
schaftsbecher von gewaltiger Grösse und in einem kleineren Trinkbecher eines kunst- 
sinnigen Mitgliedes. Der grosse Rüde steht auf einem Sockel, an welchem die Wappen 
der Stifter angebracht sind, der kleine Hund dagegen, ein Meisterwerk des Gold- 
schmieds Riva, sowohl in Bezug auf Naturtreue als auf künstlerische Ausführung, 
trägt auf der Brust in Medaillonform das emaillierte Wappen des Junkers Wilhelm 
von Schönau, 1637. Von Wappenfiguren einzelner Familien in Becher form sind zu 
nennen : Der Hahn ^ der Blarer von Wartensee, auf einer Cartouche das ecartelierte 
Wappen der Blarer und Luchs-Escher; der schreitende Luchs der Junker Escher* mit 
fliegender Halsbinde, als Halter des eigenen Wappenschildes; das silberne Buckelglas 
der Glas-Escher ^ überragt von dem goldenen Stern, ein Geschenk der Zunft zur Meise 
an Heinrich Escher bei seiner Wahl zum Bürgermeister der Stadt und Republik Zürich, 
und ein hochaufgerichteter Leu, der sowohl als Wappentier der Grebel*, als auch den 
Löwen der Gerberzunft darstellen kann. Der sogenannte < Schifibecher » war in zwei 
schönen Exemplaren vertreten; der eine trug die Wappen der Luchs-Escher und Meyer 
von Knonau als Rundmcdaillons auf dem Segel, der andere das volle Wappen der 
<jrafschaft Kyburg und die Schilde der U^olf und Holzhalb auf der Aussenseite des 
Hinterdeckes (farbig). Eine kleine stilvolle Schale mit dem Wappen Muralt und eine 
grössere mit dem Wappen der Stadt Ueberlingen und denjenigen der Ratsmitglieder 
vom Jahre 1 584, beide ohne Fuss, kompletierten die Manigfaltigkeit dieser Abteilung. 
Unter dem Silberzeug befand sich neben den mehr oder minder stilvollen modernen 
Sachen, manch gutes Stück aus dem XVIII. Jahrhundert, Bestecke mit dem Wappen 
der Schneeberger, Glas-Escher, Zollikofer von Altenklingen, der Gerberzunft etc., eine 
Kasserole mit den Wappen Lavater-Pestalozzi auf dem Deckel etc. Ausser den Flaschen- 

* W. In weiss ein roter Hahn mit weissem Kreuz auf dem Kamm. 

* W. Schräg links geteilt von rot mit steigendem g. Luchse und von gelb. 

* W. In blau ein weisses Glas, von goldenem Stern überragt. 

^ W. In rot ein halber weisser Leu mit rotem Stern auf der Brust. 



— 122 — 

Zapfen. Zündholzschachteln und Schnupftabakdosen war auch eine kleine H'JtbOrste 
mit einem Wappen bedacht worden. Einer tunnartigen Stodcnhr ans dem X\*IL Jahr- 
hundert mit den in Silber gra\-ierten und ausgesägten Wappen der Gias-Escher und 
Hess gesellten sich kleine Taschenuhren bei, welche das Wappen in getriebener oder in 
gravierrer Arbeit aut dem Deckel tragen. Zum Schl-jssc erwähne ich noch ein Kirchen- 
gesangbuch, dessen Einbacd in durchbrochener Arbeit das Spöodlin'sche Wappen zeigt. 
Die sogenannten c Tausenmännlein und Geltenweibchen », aas Holz geschnitzte und 
polychromierte Figuren, haben die Wappen gewöhnlich auf der sUbcmen Bütte ein- 
gra\iert. Eine Ausnahme machte ein Stück vom Jahre 1784. indem das Mannlein eine 
Karrjsche mit dem Wappen der Steinfels hält, gleich einem Schildhakrr. Eine reiche 
Fülle kleinerer Schmuckgegenstände veranschaulichte die Erfindm^sgabe und Geschick- 
lichkeit, die Wappen in stets neuer Fassung dekorativ zu verwenden. Eine acbücdagc^ 
kupfer\'erjoIdete Sxegelkapsel zeigt auf dem Avers ein Hebendes Paar, das sich die 
Hände zu:n Ehebunde reicht, auf dem Revers in flotter Gravierung das Wappen der 
Luchs-Escher. E>ieses schone Stack soii von einem Ehekomnkt berruhrea und dar! 
gewiss als Unikum erwähnt werden. Ein zierüches Medailloo mit grauer Eaiailum- 
rahmung. wohl an goldener Kette um den Hals ge tr a ge n, zc^ auf der Vorderseite das 
virt-jos gemalte Portrait eines Mannes» auf der Rüdcseite das volle Wappen der Stockar. 
Ke Vereinigung von Portrait und Wappen ist bd zwei weiteren Objeckten zu finden. 
Eine hölzerne Siegelkapsel vom Jahre 1602 und ein Dukaten Kaiser Ferdinands vom 
Jahre 1623 zum Ausschrauben sind innen mit Portrait und Wappen bemah. Die er st er c 
enthalt c^as Bild des Junkers .^mbrosxus Blarer von Wartensee und sein Wappen, der 
letztere das Konterfei- des Schulthexssen Hans Clridi Hegner von Wlnterthur und 
das ge\~iertete .\lliencewappen Hegner-Rotmund. Die Malerei ist hervorragend und lasst 
asf emen guten K;:3stler schiiessen. 

Ausser den schon erwähnten Beispielen war die Gravierkunst in einer .\nzahl gut 
geschnfttetier Sfe^elstempel vertreten, aus denen als besonders schön hervorzuhebea 
sied : Das Spitzovalsiegel der Karthaus Buchhain Buxheim L Elsass von 1440 : das 
kleine Runisiegel des Felix Keller, 1472: S<±ildsiegei des Riccardus OncUi dicti Tooco; 
d^s R-nisfege; des Abtes Diethelm Blarer von St. Gallen. 155OL des Scfaulthetsscn 
Clrlrh He^er ifoS und die silbernen Ssegcistempe! des Hans Stockar. 1568L des 
Peter Perini. 1600. des Haas Kaspar Schuithess. 161 5, und des RalrKacar Reinhaidt« 
163?. Stil und Geschraack des WIIL Jahrhunderts veranschaulx^te eine reiche Saxmn- 
iung von Siegelringen und geschnittenen Steinen, von Breloqaes und zierlich gcibnntcn 
Pertschanec- 

Ein nian:rfalti::?s Bild von dekorativer .\nwendun*: der Heraldik boten die 
Werke der K : Lischnirzerei in Kerbschnitt. F^ch- und HcM±nrIieu deren plastische 
Wlrkji^g iz der Re-zrel noch durch die tarbige Bemaluag: gehoben wurde. Wenn auch 
die e->et:tlichen M rbeL Truhen und Kasten fehlten, so waren um so mehr rein heral- 
dische Ziers:::cke ru sehen. Dem XV. Jahrhundert gehören iwei Ho2:tafein an mit den 
Warnen der Fr.n und der^r von Hohenk.incen Al^unce aus der Mitte des lahrhundcrts , 
detn X\'L e^e Superpcrte n::t Wappen Zimmem-L^ttingcn aus der Fraumüasterabtei^ 
ein Dezkenme-dafllon aus dem bischöäi^ien Schlcese ra Arboa. ein fein gearbeitetes 
»ttapn- Modell mit den allierten Wappen Grebel und Keiler w>a 1540 ood ein söge* 



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— 123 — 
n.innlcr « Bockskupf", ein Hängestück, das auf der einen Seite einen Steinbock mit 
mächtigen Hörnern darstellt, auf der andern die behelmten Wappen der Meyer von 
Knonau und Schultheiss zum Schopf. Ein ähnliches Stück von 1620 ist noch reicher 
ausgestattet. Ausser dem Steinbock und einem den Schild der Junker Steiner haltenden 
Ritter in Harnisch und Spangenhelm, sind eu Seiten goldene Löwenköpfe angebracht, 
mit weissrotem Ring im Rachen und als unterer Abschluss des Ganzen eine blaue 
Traube, Figuren, welche den Wappen der Herrschaften der Geschlechter Uetikon 
(Leu). RinglikoD ;Ring) und Niederurdorf (Traube) entstammen. Hübsch geschnitzte und 
polychromiertc Einzelwappen alter und neuer Provenienz, Hirsch- und Bockköpfe mit 
Kartuschen, ein derb geschnitzter Bettaufsatz in Form des zweiköpfigen Reichsadlers 
mit Szepter und Schwert und dem Wappen der Juvalta auf der Brust, reichvergoldete 
Schnitzereien aus der Zopfzeit, zwei gesägte Alliancewappen, welche in Holzgitter ein- 
gesetzt, das Gartenhaus eines zürcherischen Pfarrherrn schmückten, mit verschieden- 
farbigem Holz eingelegte Wappentäfelchen, die auf den Schlitten bündnerischer Fami- 
lien angebracht waren und ein zierlich eingelegtes Tischchen mit den Wappen von 
Muralt-Hess brachten die Darstellung der Wappen in Holz zur Anschauung. 

Unter den Textilien zeichnete sich aus : ein gestickter Teppich mit den Wappen 
von Meiss-von Escher und dem Datum 1616 [auf schwarz grüne Ranken}, ein Tischtuch 
mit Darstellung des Agnus dei, der livangelistenembleme und der Wappen Pcyer und 
Bui^ucr in Leinenslickerei von 1592, eine Anzahl kleiner Decken aus weisser oder 
blauer Seide, mit bunt farbiger Seidenstickerei (reichen Blumen und Fruchtgewinden und 
dem Wappen in der Mitte), moderne Weissstickerei auf Tischiinnen, ein hoch gesticktes 
Wappen der Meyer von Knonan und eine sogenannte Patnera (Knmmtasche), ein spe- 
zifisch bündnerischcs Obj'ect mit bündnerischen Alliancewappen von Planta-von Perini, 
1 702. Französischer Provenienz ist eine Siegeltasche aus rotem Sammt mit reicher Gold- 
stickerei, dem Wappen und den Marschall insignien eines Herzogs von Villeroy. 

Eine weitere Gruppe umfasst die Hausgerätschaften und Gcbrauchsgegenslände, 
welche in Küche und Keller, in Stuben und Kammern, zum alltäglichen Gebrauche oder 
zur gewöhnlichen Ausschmückung dienten. Da sind Spanisch-Suppenschüsseln, z. B. 
mit Alliancewappen von Edlibach-von Escher, Broncemörser aus reinem Glockcn- 
metall, wie z. B. derjenige des Peter Steiner von 1 546, ein geeichter Masskrug aus dem 
Oberengadin mit dem Wappen des Reformators Friedrich vonSalis, i58o,Zinnteller, Zinn- 
kriige und Zinnflaschen, eine Kürbisflasche mit dem Wappen von Orelli, Gläser und 
Flaschen mit eingeschtiffcncn oder aufgemalten Wappen, darunter ein prächtiger Service 
mit dem Wappen der Glas-Escher, Winterthurer- Fayenceplatten und Meissnerporzellan. 
Unter den Platten sind zu nennen : 2 Stuck mit Alliaiiceschilden Hirzel und Grebel, 1666, 
ein reich gemalter Teller mit den Wappen Meyer von Knonau-von Schmid(i630J, einfache 
Wappenteller der Brunner. Hegner, Steiner und Wolf. Eine Meissnertasse von höchst 
seltener, aber eleganter Form trägt in feiner Malerei das von einem Hute überragte 
Wappen des Landvogts Hans Heinrich Escher vom Luchs, eine farbig-; Kopie seines 
Ex-libris von 1750. * Offletcn- und Wafltl-Eisen », in Holz geschnittene « Tii^geli- 
uod Gutelimodel * pflegte man mit Vorliebe mit den Wappen zu verschen. Es seien 

fuhrt ein rundes Ofllcteneisen mit den Wappen Rah n- Pestalozzi auf der einen, 

Darstellung des Herkules am Scheidewege auf der anderen Seite, dito von 1572 



— 124 — 

mit den Schilden der Grebel und Luchs-Escher in kräftigen Konturen, «rechteckiges» 
Waffeleisen mit den Schilden von Meis-von Ulm, 1618, 2 Gutelimodel in Rautenform 
mit Wappen Kscher von Luchs und Meyer von Knonau, grössere Model in Rundform 
mit Wappen Spöndlin, Holzhalb und AUiancc Esslinger-Ab^g und ein aussei^ewöhü- 
lich grosses mit dem Wappen der Junker Steiner von Uetikon und Ringlikon aus dem 
XVI. Jahrhundert. Weiter sind zu nennen, zwei Feucreimer mit dem Wappen Landolt 
von 1749, kleine Holztruckc mit dem Grebelschcn Schilde und dem Datum 1641 und 
ein mächtiger grüner Reisekoffer mit dem Wappen der Luchs-Escher aus dem XVIL 
Jahrhundert. Dass auch Obst- und Mehlsäcke eines heraldischen Schmuckes würdig 
erachtet wurden, beweisen folgende Beispiele, die das Wappen und den Namen des 
Besitzers auf beiden Seiten in brauner oder schwarzer Farbe tragen, Hans Felix Grebel, 
1748, Friedrich Mcis, 1759, Landrichter Lauffer zu Klotcn, 1785 und Landvc^ Hirzel 
zu Grcifcnsec, 1788. Eine t Nähtrucke > mit blauem Polsterkissen ist im Innern mit 
Wismuthmalcrei ausgeschmückt und zeigt im Deckel, von grünem Kranze umgeben, 
die Wappen der Rosenberger von Augsburg und der Schleicher von Nürnberg 1589, 
Als Schriftenkiste möchte ich einen viereckigen Holzkoffer bezeichnen, welcher mit den 
Wappen der Breitenlandenbcrg und der Muntprat von Spiegelberg bemalt ist Ebenfalls 
heraldische Zierart tragen die sogenannten Lichterhäuschen, steinerne Gehäuse in Ka- 
pellcnform, welche im XVII. Jahrhundert zur Erleuchtung der Hausflur dienten. Die 
Wappen der Besitzer sind auf der Rückseite in den Stein gehauen und pflegten Tags- 
über dem Beschauer zugekehrt zu sein, während des Nachts die Vorderseite durch eine 
verglaste Türe das Licht spendete. Von den 5 ausgestellten Stücken sind vier mit 
Alliancewappen versehen : Lavatcr-Hofmeister, Rahn-von Grebel, Hegner-Schweizer 
und Wegmann, Wüst-Holzhalb. Das fiinfte und reichste trägt das Wappen der Muralt. 

Den schon erwähnten Kassetten und Kästchen sind noch beizufügen, eine Kassette 
von Schildkrot mit silbernen Ecken und einem getriebenen Rundmedaillon mit dem 
Wappen der Glasescher auf dem Deckel, ein Lederkästchen mit den gepunzten W'appen 
Huber- Werdmüller. 

Aus der Menge von Objecten seien noch die Tabakpfeifen und Bierkrüge genannt, 
die das Wappen auf Porzellan gemalt tragen und zwei Zigarrenspitzen mit den Wappen 
von Meis und Toblcr, in Meerschaum geschnitzt 

Zu den interessantesten Stücken der Ausstellung zählt eine Augsburger Uhr, 
ein ^ Geschenk der Zunft zum Widder an den aus ihrer Mitte erwählten Büi^ermeister 
Hans Rudolf Rahn (XVII. Jahrhundert). Auf schwarzem Holzsockel steht der Mohr, 
die Wappenfigur des Geschlechtes, das Zifferblatt auf der Brust und das Uhrwerk im 
Körper tragend. In der Linken hält er einen Pfeiibogcn, in der Rechten eine Kartuache 
mit Inschrift und emailliertem Wappen. Die Arbeit ist nicht hervorragend, um so mehr 
aber die Idee, die Wappenfigur in solcher Weise zu verwenden. 

Die Sammlung von Scheibenrissen enthielt bezeichnete Arbeiten der Maler Hans 
Rudolf Füslin, Hans Ulrich Jegli, Hans Konrad Lang, Daniel Lindtmeyer, Konrad 
Murer, Heinrich Nüscheler und eine durch Grösse und sorgfältige Ausfuhrung hervor- 
ragende Serie von Standesscheiben von Tobias Stimmer mit dem Datum 1579. Der 
auf unserer Tafel abgebildete Entwurf zu einer Unterwaldner Standesscheibe gehört 
dieser Serie an, wie auch die im Katalog reproduzierte Scheibe von Schaffhausen. 

(Fortsetsung folgt). 

^ Es war Sitte, den in Baden zur Kor weilenden Staatsmännern sogenannte Badenschenken zu geben. 




t))^^/ 



ARMES DE LA VIUE m NEUCHATEL 



Les Armes de la Ville de NeucMtel 

Par Jean Gbellet. . 
(Avoo planohe) 

Les armes de la Ville de Neuchätel sont bien connues dans leurs traits pnncipaux : 
elles reprfeentent une aigle de sable portaiiL, sur la poitrine, l'^cusson des anctens 
comtes de Neuchätel, qui est devenu celui du pays: d'or au pal de gueules chai^^ de 
trois chevrons d'argent. Mais il se pose une double qucstion qui a donnö lieu k quelque 
controverse : l'aigle n'est-elle qu'un simple support ou doit-;elIe etre placke dans un 
^cusson ? et dans le cas affirmatif le champ de l'^cu est-il d'or ou d'argent ? C'est ce que 
nous alloDs exaoiiner. 

Pendant la premi^re mottie du XIII" si^le encore les armoiries ^taient loin d'avoir 
la fixit^ qu'elles acquirent dans la suite. Elles commen^aient ä peine ä devenir heredi- 




täres et nous voyons encore fr^quemment non seulemcnt un p^re et un fils se servant 
d'embl^mes tr^s difT^rcnts, mais meme une seule et meme personne en adopter succes- 
sivement plusieurs. Aitisi les sceaux d'Ulrich de Neuchätel et de son neveu Berthold, 
appos^s ä la Charte qu'ils octroyercnt en 1214 ä la Ville de Neuchätel, s'ont aucunc 
analogie entrc eux, bicn que ces seigneurs n'eussent alors pas encore proc^dd au par- 
tage de leurs terres. Le premier porte un chäteau, le second une aigle (fig. 1); mais 
plus tard Berthold abandonna £e signe sphragistique et se fit faire de nouvcaux sceaux 
gravis d'un chäteau, comme cclui de son oncle. 

Nous ne saurions dire avcc certitude ce qui a determin^ Berthold, ni dans le choix 
de l'aigle ni dans le changemcnt subs^quent, mais il est constant qu'ä la lin du XII° 
sitele, l'aigle, Symbole, d'apr^ les poötes du temps, de la magnanimit^ et de la muni- 
ficence, avait ^t^ choisie comme embl^me par un nombre tr^ consid^rable de grands 



- 126 — 

seigneurs. U ea rcsulta une coafusioa, qui bim vite prescota de graves incoav^ieots, 
ausn boa oombre d'eatre cux adoptereat-Us d autrcs armoiries et, obscrvc Seyler, dans 
son histoire du Blason, ce chaogemeat coinddc asscz bieo avec le momcat oü la plu- 
p^rt des grands seigneurs. qui avaicnt reduit leur avoir par de foUes prod^alitcs, com- 
mcD^aient a Irouver genaat de faire paradc duo Symbole qui ia^itait les appels ä leur 
liberalite. Bcrthold peut avoir abaadonae iaigle, comme tant d'autres, afin d'^ter des 
confusions. tnais ü est tort p^ssible ajssi qu "apres le partage des terres avec son ODcle, 
qui avait garde la part du lion, i! no se soit plus coosidere comme asscz riebe ou im- 
portant pour consener l'aigle cveillant des id^es de magniriceace. 

Quoiquil en soit. nou« retcooas le i'ait qu'au moment de l'octroi de la Charte, Ber- 
tbold n'avait pas cncore abandonoö l'aigle. II nc faudrait pas en coodure ccpendant 
que la Ville de Neuchätel ait immediarcmetit adoptc les armes de son bienfaitcur. Nous 
constatons en cffet qu'en 1 390 Neuchätel n'avait pas cncore de sceau. Dans l'actc d'al- 
lianco avec Fribourg ia Villc sc seri de celui du chapitre - quia Sigi//tim »um Itabemus. » 
Avant 1214 il exiscait ä Neuchätel un oflicc dependant du seigneur, sous le nom de 
VUlicus, receveur de scs droits, et ce lonctionnaire qui prit plus tard le ötre de maire 
de\"int par la force des choses un des principaux fonctionnaircs de la oouvelle bour- 
geoisie, oü il avait ä vciÜer a la conser\'ation des interets du seigneur. Taadis que dans 
les autres boui^eoisies Ic maire ttait nomme en dehors de la commune ä Neuchätel il 
etait choisi panni les jurcs qui devaient tous etre boui^eois. 11 etait dooc foactionnaire 
en memc tcmps seigneurial et bourgeoisial et chef de la justice. U avait un sceau doot 
il parait s'etre scr\'i indißeremment pour ses diÜerentes fonctions. Priaiiti\-cn]cnt aux 
armes particulieres du \'illicus, ce sceau porta, au moins ä partir du XI\'< siecle, une 
aigle chargee sur la poitrine de Tecusson chevronne des seigneurs de Neuchätel avec 
la legende : Sigülwn viilicature AtK'i castri ', puis oa voit apparaitre un sccond sceau 
tout ä fait analogne avec la legende : SigUlum IHU Xmn castri ad cotOractus (tig. 2). 
II semble former la traosition et avoir Don seulcmcnt donoe la sanctioa oflicielle aux 




contrats, mais aussi avoir ser\i aux usages de la bourgeobie. A partir de ce momrat, 
la Ville de Neuchätel n'a pas connu d'autres armoiries jusqu'en 1S48, ainsi a la suite 
d'un cumul de fonctions, le sceau du reprtiscntam du seigneur est devenu celui de la 
Ville. 

Quelle est l'originc de cctte aigle ? Samuel de Chambrier * dit ced : « Le sceau du 

' Voir S^iaux hät^riqmi di Xttuhittl. pjr C, de Wt-ss. TabL II, fig. »7. 
» Mairit Jt Xaiehättl, p, 16». 



— 127 — 
maire, portant tanc'ten aigle imph'Utl ä une tete avec \kox de Neuchätel sur la poitrine 
resta ä Tadmiiiistration municipale qui s'en seit dans les d^claratioDs de la coutuaie judi- 
ciaire et ä laquelle il a servi de modele pour des sceaux plus modernes, en usage dans 
les autres cas ». Cette assertion, sans etre absolument crron^e ne renferme qu'une partie 
de la v^rit6. Neuchätel n'ayant jamais ^t^ une ville imperiale, nous ne pensons pas qu'il 
putsse s'apr id d'une maniöre directe, de Taiglc de rempire proprement dite, mais il 
nous parait indiqu^ que cette aigle n'est autre que celle de Eerthotd, le fondateur des 
franchises de Neuchätel, celle qui figure sur son sceau appendu ä la Charte de 1214 
source de ces libert^s. Mais l'aigle de Berthold n'est-elle pas elle-mSme Tembleme im- 
perial ? G. de Wyss Ic pense. II dit en effet ' r « L'aigle dans les sceaux de Berthold 
parait etre l'aigle imperiale que Berthold aurait portäe comme infi^od^ de la part de 
l'empire, selon l'expression de ses propres chartes, de la haute justice et souverainet^ 
sur le pays appel^ plus tard la baronnie, puis le comtä de Neuchätel. ■ 




Cette throne semble au prcmier abord assez plausible, mais en suivant les dates 
de plus prte, nous voyons non sculement qu'au moment oü Berthold portait l'aigle dans 
son sceau, cet oiseau n'^tait pas encore rembRme de l'empire comme tel, mais aussi 
qu'il l'avait d^ja abandonn^e, pour l'^cbanger contre le chäteau, ä l'^poque oü l'on com- 
men^ait peu ä peu ä attribuer des armes ä l'Empire, armes qui ne re^rent leur cons^- 
cration qu'ä l'av^ement de Rodolphe de Habsbourg (1273), donc apr^ la mort de 
Berthold survenue en 1260. Berthold n'avait donc choJsi son aigle que par goüt per- 
sonnel et conrorm^meot ä une mode qui £tait tr^s r^pandue de son temps, ainsi que 
nous l'avons mentionn^ plus haut. Cependant lorsque vers le milicu du XIV« si^le le 
comte Louis fit d^poser dans chacun des quatre ressorts ou banniires du pays Neu- 
chätel, Landeron, Boudry et Vautravers', des sceaux pour sceller les sentences de la 
justice et les actes publics, les sceaux dits « des contrats «, il y fit mettre scs armes 
plac^es sur la poitrine d'une aigle, de meme que son p^re Kollin l'avait dejä fait sur un 

' Sctaux Mtleriquei Ju Cantan dt Naichältl, par C. de Wyss, poge 109, note 7. 
■ Et pln* taid ThicUe. 



— 128 — 

de ses sceaux personnels (fig. 3;.. II y a lä, de la part de ces deux seigneurs qui, les 
Premiers parmi les descendants de Berthold ont repris le titre de « comtes de Neuchatel » 
une Intention evidente de relever Temblteie de leur ancetre qu*ils croyaient probable- 
ment avoir eu en 12 14 dejä la signification qu'on lui attribuait ä leur propre ^poque. Ils 
voulaient sans doute assumer le role de justiciers imp^riaux, fonctions dont les premiers 
comtes etaient revetus, et c*est ä ce titre que les sceaux des contrats fiirent marques de 
Taigle imperiale. C'est alors aussi que le villicus ou maire a un sceau oflTrant avec ces 
demiers une parfaite analogie et que la Ville en adopte un qui en est deriv^ et ne difföre 
gufere que par la Inende, commc dejä indiqu^. Nous voyons une preuve de plus qu'il 
s*agit bien dans les armes de Neuchatel, bien qu'en quelque sorte de seconde main^ de 
Taigle imperiale ^ dans les emaux qui lui furent donnes et sur lesquels nous revien- 
drons plus loin. La Villc en prenant cette aigle pour embleme Tavait probablement 
eile aussi crue identique ä celle de son bienfaiteur Berthold dont, soit dit en passant, 
rien ne fait connaitre les emaux. Si le Landeron et Boudry n*ont en depit de leurs sceaux 
des contrats, pas introduit Taigle dans les armes boui^eoisiales, cela provient, pensons- 
nous, de ce que n'etant pas redevables de leurs chartes ä Berthold elles n'avaient pas 
les memes raisons de Thonorer, mais aussi et surtout du fait que leurs sceaux commu- 
naux ne datent que du commencement du XVl« siecle. Sous le regime des baillifs et de 
la maison d'Orleans-Longueville les traditions de la premi^re dynastie de Neuchatel 
s'^taient quelque peu effac^es. 

Nous en venons ä la question de savoir si Taigle de Neuchatel est un simple Sup- 
port ou si un ^cusson lui est propre. S'il n'y avait eu ä ce sujet quelque controverse, 
il serait presque oiseux de soulever un d^bat ä ce propos, car laigle de Neuchatel ne 
diflere par sa nature en rien des autres aigles que Ton rencontre dans le blason. Elle 
est, comme les autres, une pi^ce heraldique qui a sa place naturelle dans un ecusson, 
mais comme toute piece heraldique eile peut aussi, dans certains cas du moins, etre 
sortie de son ecu et employee seule. Ainsi Ton trouve k une epoque tres recul^e des 
tentures, des tapis, des meubles omes dun semis ou d'une throne de pi^es h^raldiques 
qui alors ne forment pas des armoiries compl^tes, mais sont un simple motif döcoratif. 
Des tapisseries sem^es, en France de fleurs de lys, en Espagne de chäteaux et de lions, 
en Angletcrre de leopards, etc., se rencontrent fr^quemment et cet usage d'isoler des 
meubles h^raldiques est particulieremcnt repandu, un peu k toutes les ^poques, dans les 
sceaux. Sans aller chercher au loin des preuves ä Tappui, nous rappellerons les nom- 
breux exemples ou le b^lier de Schaflfhouse, les ours de Beme, de St-Gall, d' Appenzell, 
la Crosse de Bale, les lions de Kybourg, les tours de Fribourg, les defs d*LJnterwald et 
de Neuveville, la tete de Sarazin d'Avenches, etc., etc., se prelassent isolös dans le champ 
meme du sceau, et pourtant personne ne songerait ä leur contester le droit d'etre pla- 
ces, pour former des armes completes sur un öcusson d'or pour Schaffhouse, d'argent 
pour Appenzell et Bäle, d'azur pour Friboui^, de gueules pour Neuveville et Avenches, 
etc. Aucune figure heraldique n'a plus souvent 6t6 employee ainsi seule, que Taigle, 
surtout lorsque, charg6 sur la poitrine ou les ailes d un öcusson ou d'un signe particulier, 
il se distingue facilement de ses congöneres. L'aigle de TEmpire qui se retrouve dans 
les armes de toutes les villes imperiales, Celles de Prusse, de Brandebourg, de Russie^ 

^ L*oiseau imperial ne prit deux t^tes que plus tard, saus le regne de Sigismond (i4i(>>i437). 



d'Autriche se voient maintes fois isolees bien qu'un ccusson d'or ou d'argent leur soit 
propre et celui-ci sc rctrouve chaquc fois quc Ion vcut donner les armes complites 





Fio. 5 



tandis que l'aigle seule n'en est que l'abreg^, Cette theorie heraldique est confirmeepar 
la pratique et U n'en est pas aulremcnt ä Neiichätel, car si nous rencontrons souvcnt 
l'aigle aux chevrons privee de son ^cusson, les cas oü ce champ existe ne sont en revanche 
pas rares Don plus. 

Nous coDuaissons seize sceaux ant^rieurs ä 1 848 relatifs k Ncuchätel. De ce nombre 
ax sont des sceaux de la villicature, de la mairie ou t des cotitrats > ; les dix autres 
sont ceiix de la bourgeoisie proprement dite. De ces sci^e sceaux neuf ne donnent que 





l'aigle, comme celui de 1593 (fig. 5I, tandis que sept placent l'aigle dans un ^cusson, 
soit: celui de 1534 (fig. 4) ; deux dans le style de Louis XIV qui sont contemporains 
portant tous deux la legende: <■ Sigillum urbis neocomensis i. Nous reproduisons ici 
le plus grand (fig. 6i qui porte sur le manche ia date de 1723 '. Un quatridme sceau 



* Font tc p\\i3 petIt voir plus loui fig. i 



... ijo — 

f fig, 7) entour^ de la legende : ' S^tlum ctvtUtis neocomeiisis » M dcux cachcts de 
petites dimensions, sans l^cndc n de facturc trfa tnfiMnirp, quökiue dans I 
style, paraissent de date braucoup plus reccntc. Ils sont de Li üa du siMe [ 
du commenccmcnt du oötre. Enfin ua autrc sccau qui peut datcr des a 
1 830 porte la ligcDdc ; • Sceau de U mairie et justice de Ncudiätel ». 

Dans ces six dernicrs, l'coisson rond ou oi-ale est ctttour^ d'ua caftouche i 
accessoires de l'^oqtie ce qti! a fait voir ä quelques personnes ', qui se sont ( 
de la questktn, de simples orncments eotounuit l'aigle, mais il faut singuli^rematt mö- 
connaitre Ics styles du si^le pass<^ pour nc pas arrivcr du premicr coup ä la cooclasjon 
qu'il y a lä bicn reellement rintention de ptacer l'a^le dans un ^cussoo. Nous oc com- 
prenoas pas oon phis commenl on a pu nicr l'extsience dVcussons dans les armes de la 
villc qui sc trouvetit sur Ics bassias de trois fontatDcs avec b date de 1605 a ta ruc du 
Ncubourg 'dg. 8), avcc celle de 1634 ä la nie äcA Moalins [üg. 9) et Celle de la place 
du Tcmplc-Neuf (üg. lO' qui est de 1655. Ici aussi rintention est Evidente et Dousavaas' 





souä les yeux de vörilables ecussons de forme rraaiisancc, mais cocorc Ir^qucin 
employes au XVII' sJecle. Les m^dailles scolaircs de 1635. 1667 et 1738 ' 
aussi les armes completes de la Ville. Nous nous en tiendims pour le monicat k < 
quelques exemples dorigtne officiellc pour montrer que l'aigle n'cst pas 1 
suppoit, inais 3 r^Ucmcnt figai6 k diffdrcntes dpoqucs dans un ccusson. Nous ea rctnw 



> M. Murin THpet enm um». 

■ Voir Matt MatASUbü 1896, p. 147 ri 




Fig. 9. 



11 Insulte de ce qui prcc^de que si, par abri^viation, l'aiglc de Neuchätel peut etre 
' prise isolee, sans enfreindre de r^gle höraldique, eile aura cependant sa place naturelle 
I dans un ecusson et c'est seulemcnt reprösenti^e ainsi que l'on aura les armes complites 




M. le Dr Comaz qo! dernicrecaent 1 coosacri Jans Ic Musie NttxMttteii unc ttoilc 1 cetlc vahoK qucstiOD 

rrive aui mimes conclosions (jue nonx, eile encore comme preuves Jl l'appui Ic fer & gaulTrcs de Guillonme 

I Hardf (t J5S)au Musfe de Neuchätel (üg. I l){ une me de U vUle surmonMc de Ses annes danS ['ouvrogi: A-mi- 

rixtJUi Xaiiurg und dtsten Gertchlsamc, ibgrfasst dorch Peter von HabcnharJ, Tculsohcnthal I7a8; le 5'ODliE- 

rpiM da Qtleiidners d' Abraham Atniet (1733 ä 1725) — Bien que n'afKiiE riea d'oSitiel ccsexempleg prDu*eal qoe 

tTiDage ilc r6ou£son f Uil gihi^ra'cmenl r^pündu. 



— 132 — 
de la Vilie '. Quels emaux alors donoer au totrt, et Tccusson en particulier seia-t-il d'or 
ou d'argent ? Teil« est la seconde question qui se pose et que oous alloos cxaminer. 
La Statue du banneret qui se trouve sur la foatame de la Crräc-du-Harch^ ticat cd 
OKÜns uoe pethe baoiii^e qui avant qu'etle eut cte peinte, en 1 848, aux nouvcUes cou- 
leurs, portait les armes de la V'ille. Or plusieurs pcrsoiincs ägccs et digoes de f^ oo- 
tamment M. le !> Coroaz * aflinneat que le fond de cette banni^re sur Icquel sp däa- 
chait l'aigle, etait d'or. Cette fontainc date de 1581. Comme il s'^t iä d'uae aflimia- 
tkm bas^e sur un souvenir dont il n'cst plus possible de contröler la priäsioa, cette 
prcuve n'aurait k eile seule qu*une valeur relative, mais comme coofirniation d'autres 
documeDts eile a soo intereL Un temo^age plus probaot est le vitiail de l'^lUe de 
Fenin, anterieur ä la Reformation. Au>dessous de Saint-Laureot se trouveot les armes 
de la V'ille de Ntnichätel avec l'a^le chevronn^ plac6e dans un Baissen d'or. Comme 
dans ce vitrail l'aigle et l'^cusson qu'il porte sur la poitrine ne sont que dessin& en 
contours noirs et que par cons^uent le gueules du pal et l'argent des chevrons ne sont 
pas indiques, nous n'ajouterons pas non plus une importance testimonialc cxag^r^ k 
im tiavail aussi sommaire, bien que l'inteotion de donner ä l'aigle un champ d'or soit 
manifeste; mais nous avoos cncore plusieurs preuves tout ä fait conduantes. 




Nous mentioonerons en premicr lieu une clef de voüte deposee au cloitre de Neu- 
chätel et qui provient seien toutes probabilltcs de la collegiatc elle-meme ou de la 
chapelle S'-Guillaumc. Elle renfcrmc un öcusson peint donnant l'aigle sur champ jaune 
(fig. 12-. La teinte un pcu verdätre de cette couleur est parcille ä celle des armes de 





Lorsqn" 


naor^ui 


foiiii Dilurel, 


comme par .« 


npl. 


tceaa, on pourra 
bioi qoc Tusage 
U dcconlion d'u 


sc conu-nter At l'aigle 
dt^ irnx-s completes so 
n balcoD, d-ime Uahac 


».-ujc, aiDsi que com 
t priferabk-, mais K 
ou d-uoe fa^ade de 


N'eacbätel fcront 


pcndanl 


a nn m(rr^ «ui 


son. 






Voir iluici XtHc 


kAulät 1S97, 


P»ge 174- 





n dmp« 



•XL cauleun de U \'iUc, Ic chm^ d'iDi 
pap'ier a lelirc on de docament ofBciel, 
LguFUT lorsq'j'il s'^in par exemplc de 
n panknlier putoni oi les annes de 



— 133 — 

P'Ja prcmicre maison de Neiichälel qui se trouvcnt sur unc autre clef de voüte tout 
aupr^. Bien que cette peinture soit grandemcnt cndommagöe eile est encore asscz 
nette pour qiie Ion puisse en distinguer les contours et les ^maux. D'aprös le dessin de 
laigle, la date de la peinture peut etre attribuiie au XVI« siede, mais comme Töciisson 
est de forme gothique, il est probable quc cc que nous voyons aujourd'hui est une reno- 
vation d'une peinture plus ancienne. Nous avons un second temoin du XVI" si^cle en 
la plaque d'argent cisel^ du sautier (fig. 13) qui porte les armes de la boui^eoisie 
peintes et recouvertes d'un cristal. Un autre exemple est une ancienne girouette de la 

_ville ^galement conserv^e au Musöe. 




c 



Au XVn« si^cle, nous avons deux peintures. II se trouve ä la biblioth^que de la 
Ville un volume de l'^dition in-folio de 1626 des Annales de Stettier, om6 de fermoirs 
forme d'^cussons, gravis du pal aux chevrons, et qui sur les deux plats de sa couver- 
K en peau fauve porte richement enluminees les heiles armoiries, doot nous donnons 
le rcproduction en planche hors texte, avec la date de 1627. Ce livre ainsi d^cori 
f ann^e meme apr^s sa pubücation est de source ofTicielle car il a appartenu ä la commune 
et c'est eUc-meme qui en a fait ötablir la reliure. Nous lisons en effet dans les Manuels 
du Conscil gtin^ral en date du 31 mars 1627, ce qui suit: 

« Le Sr. Maitre Bourgeois a raporte (sur) les Chroniques Annales de Bcme dont 
Ic Sieur Michel Stettier a fait present ä Messg" par les mains du Sieur Lieutenant 
Samuel Ramus son beau-fr<;re, 

» Passd qu'on le fera relicr et ccpendant sota advis^ de luy faire quclque honcstct^ 
r^proque. » 



— 134 — 

Enfin on peut voir au Mus^e de la Ville ua bahut appartenant ä U Soci^t^ des 
Mousquetaires, portant la date de 1648 et ornä de deux armoiries peintes, Celles de la 
Sod^t^ (parti de gueules et de sinople; brochant sur le tout, deux mousquets au oaturel 
passes en sautoir et sommes d'une couroane d'or) et Celles de la bourgeoisie de Neu- 
chätel. 

Dans tous ces exemples des XVI« el XVII« siÄcIes, sauf dans la girouette, l'aigle 
sc trouve dans un ^cusson, cc qui constitue autant de preuves de plus k l'appui de ce 
que nous disions plus haut au sujet des armes compl^es de la vitle; daas tous sans 
exception le champ est d'or et l'aigle de sabie est arm^e, latnpass^e et membr^e de 
gueules. Ce n'est qu'ä partir du XVIII" si^cie qu'U se produit quelque confusion intro- 
duite par les sceaux. Elle s'expliquc assez facilement par rioexp^rience et l'incurie bien 
connues des graveurs de l'^poque en matteres h^raldiques. 

Le grand sceau de 1723 (fig. 6) qui porte, chose rare, sur sa face meine, la signa- 
ture : « Thi^baud fecit t *, n'indique pas les ^rnaux du champ de l'aigle. II est probable 
qu'on aura remis au graveur comme modele une empreinte du sceau de 1534 (ßg. 4) qui 
oe porte Daturellement pas de hachures, puisqu'elles n'etateat pas inventäes ä cette 
^poque; il est possible aussi que des raisons d'esth^tique l'aient eogagä ä ne [>as poia- 
tiller le champ, comme il aurait du le faire. Quoiqu'il en seit, ce travail a servi de type 
ä tous les sceaux post^rieurs, ce qui expUque comment ils donnent ^galement a l'aigle 
un champ d'argent Une premi^e faute a entrain^ les autres. Nous nous ^tions demand^ 
si peut-etre il ne fallait pas voir dans cette suppression de Vor une intention de modifier 
les ^maux des armes de la Ville en l'honneur de la maison rögnante et de transformer 
I'anden aigle de l'Empire en aigle prussienne. Mais cette supposition est renvers^e par 
deux monuments prouvant qu'au XVIIIe si^cle aussi t'^cusson d'or ^tait ofiiciellement celui 




reconnu par les autorit^s de la ville. C'est d'abord un des sceaux qui, seul faisant exception 
donne un pointillä et, chosc bizarre, il s'agit du petit sceau (fig. 14), contemporain de celui 
de 1723 et ceuvre du meme graveur, car non seulement la facture en est identique, mais 
le manche est marqu6 des initiales I. T, (Jonas Thi^baud) qui figurent sur plusieurs 
autres pi^ces, comme signature de cet artiste. Ccs deux variantes dans un travail ana- 
logue ne confirment-t-elles pas ce que nous avons dit plus haut du peu d'im[>ortance 
que les graveurs du siecle pass^ attachaient aux usages heraldiques? Tel itait en parti- 
culier le cas de l'indication des emaux. 



' U s'agil Je Jonas Thiäbaud, n£ cn 1695, mott eo 176g, voir Mutet Nttuhälilms 1895, p. 311 



- I3S — 

L'autre monument dont il nous reste ä parier consiste en deux caisses de tambour 
^Tune est briste) au Mus6e de Neuchätel, flamm^es aux couleurs bernoises, rouge et 
noir, ce qui indique que nous sommes en pr^sence de tambours achet^s k Berne en 
1792, pour les milices de la ville K Afin de les approprier h leur nouvelle destination, 
on les a d^corös de Taigle de Neuchätel, peinte ici encore sur un ^cusson d*or. 

Nous croyons avoir d^montrö que Tabsence de pointillö sur la plupart des sceaux 
ne doit pas etre interpröt^e en faveur d'un champ d'argent. II en est de meme des dra- 
peaux de la bourgeoisie qui pourraient induire en erreur. Sur un flammt ou ondulö rouge 
et vert ils portent une croix blanche charg^e en coeur de Taigle de la Ville. Mais Taigle 
est ici isol^e, sans öcusson et le fond blanc n'est pas le champ qui lui est propre; c'est 
simplement la croix, signe de Talliance avec les cantons suisses. Les drapeaux ne sont 
donc nullement en desaccord avec les preuves fournies en faveur de T^cusson d'or. II 
ne faut pas nous ^tonner non plus si les ^cussons des trois fontaines (fig. 6, 7 et 8) ne 
donnent pas Pindication des ^maux, car les hächures h^raldiques n'ont commencd k 
etre employ^es par les auteurs sp^cialistes des pays voisins que vers 1640, aussi pou- 
vons-nous etre certains que, meme en 1655, date de la plus rdcente de ces fontaines, 
cette m^thode ^tait encore inconnue des Odiles de Neuchätel ; ce n'est que beaucoup 
plus tard qu'elle a ^t^ employ^e dans des travaux de sculpture sur pierre. 

D'apres ce qui pr^c^de, il r&ulte que nous avons une quantit^ d'exemples s'öche- 
lonnant du XVIe au XIX« si^cle, dans lesquels Taigle de Neuchätel est placke dans un 
^cusson et que le champ en est d'or dans tous les cas, sans exception, oü les armoiries 
sont peintes. Cette tradition constante de trois si^cles est un t^moig^age d6jh suffisam- 
ment Eloquent, mais si Taigle, ainsi que nous Tavons vu, a toujours 6t6 becqude, et membröe 
de gueules^ cela permet d*admettre que les plus anciennes armes colori^es qui nous 
restent (du XVI® si^cle) ont eu pour base une s^rie de peintures ant^rieures, remon- 
tant au-delä de la fin du XIV« siecle, ^poque a laquelle Taigle imperiale commence d^jä 
ä etre becqu^e et membr^e d!or, Voilä certes de respectables lettres d*origfine pour les 
armes de la Ville de Neuchätel. 

Note. — Nous sommes redevables des clich^s des fig. i , 3, 1 1 et 1 3 ä la Soci^te d'histoirc de Neuchätel 
et de celui de la fig. 12 au Comlt^ du Mtisie Neuchätelois, 



Heraldische Analekten. 

Von E. A. Stückelberg. 

I. 

Im Lauf der letzten fünfzehn Jahre hat der Schreiber dieser Zeilen auf seinen 
Studienreisen mehrere hundert Wappenskizzen nach den Originalen gezeichnet. Manche 
dieser Monumente sind seither zerstört, beschädigt oder an einen andern Platz versetzt 
worden; eine Publikation der Skizzen dürfte daher manchem willkommen sein, umso- 
mehr als sie Material aus allen Gegenden der Schweiz und aus allen Epochen umfassen. 

^ Voir Musu Neuchätelois 1896, p. 170. 



— 136 — 




Desgleichen sind alle Arten künstlerischen Könnens, vom rohen bäurischen Schild bis 
zum el^ant ausgeführten vollständigen Wappen, femer audi die verschiedensten 
Wappeninhaber, Geistliche und Weltliche, unter letztem Adelige, Bürgerliche, Städte 
und Dörfer, in der Sammlung vertreten. Was den Stoff der Denkmäler betrifft, so 
bestehen die meisten Originale aus Steinreliefs, andere aus Holz, wieder andere sind 
Glas-, Wand- oder Miniaturgemälde u. s. w. 

FAHR, St. Annakapelle. Stark abgeschliffener Schild 
auf dem Grabstein Lütolds von Regensbei^, der im Jahr 
1 1 30 das Kloster Fahr stiftete. In seiner jetzigen Gestalt 
kann der Schild nicht älter als aus dem XIV. oder XV. 
Jahrhundert sein ; ob der ursprüngliche Grabstein über- 
arbeitet oder durch die jetzige Platte ersetzt wurde, ist 
nicht zu sagen. 

ST AUFBERG. Stiflerschild indem mittleren gemalten 
Fenster des Kirchenchors ; farbloses Glas, darin ein hell- 
grün umränderter Sparren, umwinkelt von drei Mohren- 
köpfen. Derselbe Schild fand sich auf dem ehemals in der 
Basler Karthaus befindlichen Grabstein der Katherina Cöl- 
nerin, abgebildet in einem Manuskript von E. Büchel in 
der Kunstsammlung zu Basel. Aus welchem Geschlechte 
diese Frau aber stammte, ist nicht bekannt, das W'appen 
daher einstweilen unbestimmt 

BASEL, Kreuzgang des Münsters. Relief inmitten 
einer Grabtafel aus rotem Sandstein ; die dreizeilige Grab- 
schrift ist zerstört und der Schild nur bestimmbar nach der 
Abbildung im Gräberbuch (Kopie des Manuskriptes im 
Basler Staatsarchiv). Demnach liegt hier der Schild des 
Wilhelm Hemsperg, gestorben im Laufe des XV. Jahr- 
hunderts, vor. 






UMIKEN. Relief über der spitzbogigen Tür der 
Pfarrkirche. Der Inhaber dieses W'appens mit dem schweb- 
enden Ast- oder Andreaskreuz ist dem Verfasser unbe- 
kannt 




ZUG. S. Oswald. Steinrelief an der Konsole des 
ersten Pfeilers des linken Seitenschiffs; derselbe Schild 
noch einmal an einem Schlussstein desselben. 

Wappen der Familie Steiner ; Anfang des XVI. Jahr- 
hunderts. 







— 137 — 

NEÜENSTADT. Relief über der Renässancetür am 
Treppenturm eines Privatfaauses. Hübsch ist die Beigabe 
des Riemens und des Nagels, welche den Schild zu tragen 
scheinen, beachtenswert die horizontale Schraffierung de» 
Feldes, von der freilich nicht feststeht, ob sie die Tinktur 
blau bedeutet oder Spielerei ist 

BASEL, Erimanshof, Steinrelief über der Hoftür des 
untersten Geschosses des Treppcntunns. Rechts der Schild 
der Familie Obermeyer, links derjenige der Familie 
Tobeli. Beide überragt von einem belorbeerten Totenkopf, 
Schaufel, Sense und einer Bandrotie mit dem Datum 1576 
und der Inschrift : M(EMENTO) MORl. 

DELSBERG. Reliefschild am Stock eines Brunnens, 
dessen Trog die Jahrzahl 1576 trägt Das Schildbild der 
Stadt Delsberg zeigt den Basclstab auf einem Sechsberg. 

Gezeichnet 1S87, seither abgemeisselt. 



CRESSIER. Reliefschild an einem Brunntrog, der das 
Datum 1580 tragt. Der Schild zeigt seltsamerweise drei 
— nicht auf einen Pfahl gelegte — sondern schwebende 
Sparren, und darunter die Initiale C. Wappen der Dorf- 
gemeinde Cressier (Neuenbui^). 








REALP. Kunstloses Stetnrelief über der spätgotischen . 
Tür der ehemaligen Kirche. Das Oval in der Cartouche 
ist polychromiert : Der Bar schwarz, rot bewehrt, das 
Kreuz rot in blauem Feld. 

Im Türbogen J('esus: H(ominumJ S{alvator) zwischen 
zwei Stein metzzeichen. 



BASEL. Historisches Museum. Getriebenes Silber- 
blech an einem Reliquiar aus dem Wallis; Schild des 
H(iltbrand I) D(e} R(iedmatten) E(piscopus) Sfedunensis) 
i593i überragt von Inful, Schwert und Pedum, Bischof 
Hiltbrand I r^erte von 1565 bis 1604. 

KYBURG. Bemaltes Steinrehef über einer Tür des 
Bergfrids von Schloss Kyburg. Oben Zürich blau weiss, 
rechts Kyburg rot und gelb, links der Schild des Hans 
Heinrich Wascr, Vogt von Kyburg 1646-1652. 



161-r 



- 138" 

Nobiliaire du Pays de Neuchätel. 

(Suite) 

34. DE BUTTES (GUYOT-) — Ancienne famille, probablement d'hommes roy^s 
du Val-de-Travers, qui fournit un chatelain du Vaux-Travers au XIV^ si^cle, et qui parait 
s'etre Steinte au debut du XVIe si^cle en la personne de noble homme Guyol de Buttes 
qui en 1 503 fit don d'une vigne ä TEglise de Buttes. 

• * 

Armes : (Suiyant Mandrot) d'argent a la rose de gueules et ä trois monts de sinople en pointe, au chef 
d'or charg6 d'une croix grccque al^^ d*azur. 

35. CHAILLET (d'Auvernier). — Abram Chaillet^ maire de la Cote, d'une 
ancienne famille d'Auvernier, bourgeoise de Neuchatel, fut anobli par le C^ de S* Pol 
le 12 novembre 1670. — Diplome ent^rinö le 29 novembre de la meme ann^e. 

Cette famille qui a jou^ un role important dans TEtat et dans TEglise au XVIII<> 
si^le, n'est plus repr&ent^e que par un membre äg6 et sans enfants. 

Armes : De gueules ä deux jaillets (doubles crampons de charpentier) adoss^ d'or, pos^ en pal, au chef 
d'argent charg6 de trois roses ou de trois quintefcuilles de gueules. 
Dmier : Un dcml-yol 4ploy6 de sablc (Mandrot). 

36. CHAILLET D'ARNEX. -7 Familie originaire de La Coudre, bourgeoise de 
Neuchatel d^jä au XIV« stiele. Sans communaut^ d'origfine avec la pr^c^dente malgr^ la 
similttude de nom et d*armes. 

Henry Chaillet^ Seigneur cCAmex au Pays de Vaud, conseiller d'Etat, re^ut du roi 
Fr^d^ric II des lettres de noblesse sous la date du 20 septembre 1753 et qui furent 
ent^rin^es le 17 d^cembre de la meme ann^e. 

Descendance Steinte vers 1870. 

Armes: Ecartelö, au i er d'argent A la t^te d'^le orrach^ de sable, couronn6e et armöe d'or; au 2me 
d'azur A deux jaülets adoss^ d'or qui est de Chaillet ancien ; au 3nie de gueules \ la croix « espagnole » (poten- 
c^) d'argent; au 401« d'argent a la serre d'aigle arrach^ de sable, arm6e d'or; le tout en une bordure d'or. 

CiMiER : « Les alles de l'atgle noir » trefflees d'or. 

Supports : Deux lions, la t^tc contoum^, couronn^ d'or. 

37. CHALLANT. — Phihbert^ comte de Challant^ seigneur piömontais ayant 
^pous^ en 1503 Louise, fiUe et h^riti^re de Claude d' Arberg- Valangin, demier de sa 
race, son fils Rene^ comte de Challant entra en possession de la Baronie de Valangfin eti 
15 19. U preta hommage en 1523 aux cantons alors souverains du pays, mais chercha^ 
d^ la restitution du Comt^ ä Jeanne de Hochberg, ä s'aßranchir de la suzeratnet^ de 
Neuchatel en refusant Thommage et en prenant le titre et les allures de seigneur sou- 
verain. 

II mourut en 1 565 ne laissant que deux fiUes marines Tune au comte de Tomiel^ 
Tautre au comte d'Avy, et qui sc disput^rent äprement Th^ritage patemel. 

Armes : Ecartcl6 au ler et 401« d'argent au chef de gueules a la bände de sable brochant sur le tout, qui 
est de Challant; au 2me et ßme contre-^artel6 de Valangin et de Bauffremont. 

CiMiER : Un hibou ou chouette de sable. Alias : une hure au naturel accompagn^ de deux alles de basilic 
d'azur, paillet^es d'or, et aflfront^ de deux colombes d'argent. 

Devise: «Tout est et n'est rien ». 

Cri : « Gare le hibou ! • (Cf. M. Tripet, les armes de 1« maison de ChaUant). 



■» 



— 139 — 

38. CHAMBRIER. (Le Chambrier). — Familie issue de Jemi Gir ardin dit Le C/iofn* 
brier ^ 1505, onginaire, suivant la tradition, de Traves, au Comte de Bourgogne, et 
qu! s'^tablit ä Neuchätel dans la 2« moiti^ du XV« si^cle. Dte cette ^poque on trouve 
ce nom ^crit indiff(6remment Le C/tambrifr ou simplement Chambrier. Cette derniÄre 
forme est actuellement seule en usage. 

Betioit Chambrier^ petit fils de Jean ci-dessus, acquit le 21 janvier 1537, le fief 
noble de Grueyres du consentement du gouverneur Georges de Rive qui, ä la meme 
date, le rejut ä foi et hommage au nom de la princesse Jeanne de Hochberg. Le 26 mars 
1538, Benoit, avec le consentement du gouverneur, donnö au nom de la souveraine, c^da 
le dit fief ä son p^re Pierre Chambrier, Lieutenant du gouverneur, conseiller privö, 
chätelain et rcceveur de Neuchätel, souche commune de toutes les branches de la famille 
Chambrier, laquelle se trouva par ce fait agreg^e tout enti^re ä la noblesse du pays. 
Benoit remplit les memes Offices que son pere et prit siige aux audiences gcn^rales 
au rang des vassaux le 24 mai 1 547. 

Par diplöme du 8 avril 1709 le roi Fr^d^ric 1««" reconnut et confirma Tancienne 
noblesse de {^Ljamille de Clmmbrier dans son ensemble et lui octroya de grandes armes 
^cartel^es ainsi qu'un deuxi^me casque avec cimier. 

Ce diplöme ne parait pas avoir öt6 pr&ent^ ä Tent^rinement. 

Jean de Chambrier^ ministre de Prusse ä la cour de France, fut cr^e Baron le 
31 aoüt 1737 par le roi Fr^d^ric Guillaumc I«»", avec facultd de transmcttre cette dignit^ 
avant sa mort ä deux membrcs de sa famille ä son choix et ä titre heriditaire, sans autre 
formalite qu'une declaration ^crite au Conseil d'Etat de Neuchätel. 

Le meme diplöme conffra au titulaire et ä ses successeurs une nouvellc augmen- 
tation d'armoiries sous la forme d'un ^cusson de Prusse en coeur sur les armes ^cartelees. 

Cette collation de titre fut notifi^e au Conseil d'Etat par rescrit royal du 3 1 aout 
1737 mais le diplöme ne fut pas plus que le pr^c^dent pr&cntö ä Tenterinement. 

Par testamcnt du 2$ aoüt 1745 le i^^ Baron de Chambrier disposa de son titre en 
faveur de ses freres, Fravgois^ Maitre Bourgeois de Neuchätel et Daniel^ Conseiller 
d'Etat, maire de Boudevilliers. — Ce titre s'est Steint en 1843 en la personne deRosalie 
de Chambrier, marine ä David de Saussure Baron de Bercher. 

LharleS'Hefiry Le Chambrier^ conseiller de l^gation prussien, rejut du roi Fr^d^ric II, 
par diplöme du 8 juillet 1751 entdrin^ le 8 novembre de la meme annce, le titre de 
Baron ainsi que Tusage des armes augmentees. Son titre s'est Steint en 1835 avec Charles- 
Henry son fils, licutenant dans le r^giment des Gardes suisses du Stathouder. 

Par diplöme royal du 25 avril 1787, compl^t^ par lettrcsduS octobre, le fief noble 
de Grand Jacques de Plangonne avec le domaine du Pr^-Monsieur, au Val-de-Travers, 
furent r^unis et erigfe en « Baronie de Qiambrier » en faveur de leurs possesseurs 
Jean-Pierre de Clmmbrier^ seigneur d'Oleyres au pays de Vaud, chambellan du roi 
et son ministre ä la cour de Sardaigne, Jean- Pierre de Cliambrier^ colonel au Service 
des Etats gen^raux, capitaine dans le r^giment des Gardes suisses du Stathouder, et 
CharleS'Henry Baroti de Chambrier^ lieutenant dans le meme regiment et de leurs dcs- 
cendants mäles. 

Ce diplöme fut enterin^ le 14 janvier 1788, sous la r&erve qu'il n'cn put etre tird 



— 14^ — 

oasKtrraracc c o o tr z ir e acx actes dloTesätnre qm araicnt partag^ le fief de 
Grand Jacqws «jtrc ies posscsscars d-dessosL 

EafiT] la s-joceaskia ercsrirllr ä la Barooie de Qmnfa rier fiit accordce par (^>löme 
royal du 12 ftvner 17^ e ul aiae ie 30 pnUet aox mrmr^ dases qne dessos), ä la 
branche du B^rcm Daiael de Chambrier, Coosdüer d'Etat et maire de Boodcrülicrs et ä 
Celle de Frederic de Chambrier. 

La familie de Chambrier est repr^sentee asjocrdlnii por dcox ramcanx bsos des 
deux fils du Baron Frederic de Chambrier prrdte, Cooseülcr d'Etat et cfasmibeUan du 
roi : Frederic-Alexandre, prcsident da CooseS dTltat pfDcnrenr gäicral ^ 1856 et 
Alexandre, Conseiller d'Etat, maire de Valai^in ^ 1861. 



Aemcs. I. Amcitmus : <f or a deax cberrotts i»rrn, «.Vt^, p^Oei;, IHb reaveni, eatzeiac^ de ssfafe, sv- 
Bont^ en chef d^une croisctte et trarers^ ea £2«ce (Tekc dtriae alesee, da aSme. fSoBTcat 1a> poiale de F^cb cit 
meabl^ de trois monts on coupexaxy. 

2. ActudUs (des le com da X\1Ie siede'i : d*or a desx cbcrraas cstrebces» Fvi revreta^, de safaie, a la 
&isce du m^rne brochant sor le tont. 

3. Aupmentus seUn k dip&mu de ipog : ecartele, aa ler d^ai^geat a la t£te d*a^;ie de 
(de sable, becqu6e et conroim^e d*ime c onr aaae royale d*9r, lai^pee de gaealesX aa s« de 
jae de goetiles sem^ de fleon de Irs d^or, a la baade da mtatt brodkatot ssr le tont (qm est de Oiilnnf 
France), an 4™« d*aznr frett^ d^or de six pieces (q» est de Trarcs ca Fnacfae CoiBti6). 

4. /^c€ de cffncessum smivami les dplhmes de 1/3/ et de i/S' • vb »fB^x*^ de Yraaat ca coev sv le toit 
de P6cartel6. 

N.-B. — Par simplifxatioD recnsFon de Pnase a i^k qn^qaefois place aoa sv les anaes i\ aihtff » anis 
fur le tont des armes shnples de la famOle). 

ClMiEKS. I. Anden : na h^raxxt d'armes teaaat de la dextre one masK d'or a^nm^fe sor n haar^, ooiflK et 
vto d'or et de sable ray^ en paL 

2. Selon les <üplbmcs de J/og, //j/ ei i/£r : 

d) Sur le ler casqne nn toI d^aigle ^loy^ de sable, les cjtes chai^^fes d^BB filet treffl^ d'or. 
h) Snr le 2<1 casqne nn homme d*annes cnirass^ a Fazitiiae teaant de la dextre an soe p tre d'or appaj6 
sor sa banche. 

D*apr^ les dlplomes de 1737 et 1751 les deax casqoes sont conroon^ de cooranaes a sept peries. 

N.- B. — Le cimier ancien est actneUement senl en nsage. 

Supports : Denx llons eflar^ d'or, dcnt^ et arm^ d'ar]gent, langoes de goeales, « la qneoe pass^e entre les 
jambes de derriere et rebronssant en haut. • 

39. CHAUVIREY. — Noble maison de Franche-Comt^ Stabile dans le pays de 
Neuchätel avec Leonhard de Chauvirey devenu en 1488 Seigneur de Colombier par son 
mariage avec la deraiere heritiere de la maison de ce nom et Meinte avec son fils Phili- 
bert de Chauvirey dont les filles, Rose et Isabelle, apport^ent Colombier dans la maison 
de Watteville. 

Löonhard et Philibert de Chauvirey furent, de meme que leurs pred^cesseurs de la 
maiaon de Colombier, Lieutenants du Prince et gouvemeurs du Comt^. 

Armks : IVazur \ la bände d'or accompagn^e de sept billettes du m^me, qnatre en chef et trois en pointe. 

40. CHEVALIER. — Familie d ancienne bourgeoisie de Neuchätel. - Par lettres 
du 4 octobre 1681 cnterin^es le 19 du meme mois, la duchesse de Nemours, agissant 
^oouue curatrice de son fr^re le duc de Longueville, anoblit les trois fr^res Thiodare 
Ckevaiiers receveur de Valangin, Jean-JacqueSy pasteur, et Simon^ mödecin de la prin- 

^s CooseUJer d*Etat et Chatelain de Thielle. 



— 141 — 

Le 23 avril 1694, la meme princesse, devenue souveraine de Neuchatel, accorda 
aux memes Theodore et Simon Chevalier (Jean- Jacques ^tant d^c^d^ sans post^rit^) des 
lettres de confirmation de noblesse qui furent ent^rinees le 3 juillet de la meme ann^e. 

Par rescrit du 10 d^cembre 17 10 le roi Fr^d^ric I^r conf6ra ä Simon Chevalier, 
ci-dessus, ä Simon son fils, major de cavalerie et Chevalier de la g^n^rosit^ et aux deux 
fils de Theodore Chevalier des armes ^cartel^es avec Supports et cimier. 

Ce diplome ne parait pas avoir ^t^ pr&enti ä Pentörinement. 

En 1703 la duchesse de Nemours avait erig^ en fief en faveur de Theodore Chevalier, 
Lieut.-Colonel, fils du receveur de Valangin, quelques biens qu*il poss^dait k Rochefort. 
— Son neveu, Frangois, chevalier-garde du roi de Pologne et Lieut.-Colonel des milices 
de Neuchatel, obtint du roi Fr^ddric-Guillaume I^r la survivance de ce fief sous le nom 
deße/ de Rochefort. II en preta hommage en 1732. Ses descendants en prirent le nom 
de Chevalier ou Le Oievalier de Rochefort. 

Le fief fut rächet^ en 1832 par le prince et un ordre de Cabinet du 5 mars 1833 
autorisa la famille ä conserver le nom de Le Chevalier de Rochefort, 

Cette famille s'est Steinte il y a environ 20 ans. Elle ^tait encore reprösent^e en 
1863 par deux membres äg& et sans enfants ^tablis ä Amsterdam. 

Armes : Selon le diplome de 168 1 : De sinoplc \ trois F d'or. (Fideles fuenint fratres). 
Selon les lettres de i/io : ^artel^, aux i et 4, d'or a la bände de gueules charg6e d*un chevron d'aigent, 
accompagn^e de deux t^tes d'aigle de Prusse arrach^ ; aux 2 et 3 de Chevalier, comme ci-dessus. 
Cimier : Un l^vrier naissant d*argent au coIlier de sinople. 
Supports : Deux 16vricrs des 6maux du cimier. 
Devise : « Principi ». 

41. CHOLEX. — Ancienne famille noble, boui^eoise de Gen^ve d^s 1290, qui 
apparait ä Neuchatel ä la fin du XIV« siicle. Frangois de Cholex acquit le fief de Grand 
Jacques de Vautravers en 1588. 

Familie Steinte en la personne de Michj^re de Otolex^ femme de Pierre Mestral 
Seig^eur de Cottens, qui vendit le fief ä Claude Baillod et ä Jean Merveilleux en 1530 

et 1537. 

Armes : De gueules au griffbn d'or. 

42. CHOUPARD. — Jean-Louis Chaupard^ pasteur de Neuchatel et doyen de 
la v^n^rable classe fut en 1727 d^put^ par ce corps aupr^ du roi Fr^döric-Guillaume I««^ 
avec les pasteurs Wattel et Perrot. Ces trois eccl&iastiques furent anoblis ä la date du 
29 Juillet 1727 par un seul et meme diplome et cr^^s chapelains de la cour et « nobles 
Chevaliers ». 

Diplome entdrin^ le 24 septembre 1727. 
Jean-Louis Choupard n'a pas laissö de descendance. 

Armes : Parti, d'argent h, une demi-aigle essor^ de sable, arm^ et becqu^e d'or, Lingua de gueules, mou- 
vante de la partition, et d*azur a une flcur de lys d'or, accompagn^ de trois ötoiles du mdme, deux en chef et une 
en pointe. 

Cimier : Un double vol de sable « d6ploy6 en dedans » (sie). 

CLERC-Drr-GUY. — Voyez Guy. 



— 142 — 

43« CLERON. — Ancienne maison noble de Franchc-Comtö dont une branche. 
vassale des comtcs de Ncachätel pour de petits fiefs qu* eile avait dans ce pays, y fixt 
ötablie du XIV« .iu XVI*-* siccle. Scs membres sicgerent aux audiences pour le fief qu 
portait leur nom. 

Cette famille disparait de Thistoire de Neuchatcl des la fin du XVI« siecle. Le ficf 
fut rcuni ä ia directe au commencement du siecle suivant 

Armes : De gaeulcs a la croix d*argcnt cantoniitfe ile quatrc croiseUos tleurooneos, du xn^me. 

COFFRANE {Fai*re dit de C). — Familie originaire du village de CofTrane dont 
eile prit le notn cn vertu dun acte de permission du 15 juin 1S02. Le 9 aoüt 1836 le 
Conseil d'Ktat fut avise par Ic ministcrc que le roi avait accordc des lettres de noblesse 
ä Alphonse Abram Henri de Coffrane^ capitainc au bataillon des Tirailleurs de la garde, ä 
Dame Wilhebnine' Louise- Henriette nee Schultz veuve du Lieut.-Cohnel de Coffrane^ et 
h ses deux enfants Freder ic» Edouard et Etuma- Adelaide- Angclique de Coffrane. — 
Ce diplome n'a pas etc presentc ä rentcrinemcnt. Cette famille existe cncore a Dresde 
dans la descendance d'Alph. Abr. H. ci-dcssus. 

Armks : D'a/ur au lion passant (Vor accompagnc cn chcf et en poiiitc »ruiie croiscttc du dcniicr, au cbef 
du m£nic charge d*une aiglc issante de sablc. 

43. COLOMBIER. — Ancienne maison qui apparait historiquement au milieu du 
XIII'' siccle et qui posscdait la Scigneurie du mcmc nom avec droits de moyenne et 
basse juridiction. Klle donna trois gouvcrneurs a l'Etat au XV'' siecle et s'eteignit dans 
la lignc masculine cn 1488 avec Antoine de Colombicr dont la fiUc apporta le chäteau 
et la Scigneurie dans la maison de Chauvirey. 

Akmks : De guoulcs a la croix d'argcnt supportant dcux colombcs du meine. 
CiMiEK : Uli col de cygne d'arjjent, cretc d'or. 

46. CONSTABLE. — Claude de Constahle^ Scigncar de Gisans, dune famille de 
I**ranclie-Comtc, fut licutcnant-gcncral de Valangin apres la rcunion de cette baronie ä la 
directe. II siegea en ccttc qualite aux audiences de 1580. liLn 1598 la tcrre du Sorgereux 
fut erigee en fief en sa faveur. II en prcta hommage lige en 1610. — II ne parait pas 
avoir laissc de descendance. 

Armks : D'or au chien rampant de sable accole <rargeiit. 
ClMl£R : L'ne tete de chien du nieme. 

47. CORMONDRECHE. — Familie d ancienne noblesse dont plusieurs membres, 
titres de chevaücrs et de domzels, apparaisscnt comme ministöriaux des Comtes de Neu- 
chatel des le debut du XIII" siecle. Graduellcmcnt dechue de son ancien lustre cette 
maison parait s'etre Steinte ohscurcment a ia fin du XVI<^ siccle. 

Armes : L'n Hon, eniaux inconnus. 
CiMlER : Un lion issant. 

48. CORNAUT (Cornaux). — Ancienne famille de ministcriaux, originaire du vil- 
lage du meme nom oü eile apparait au commmencement du XIII*^ siecle pour dis- 
paraitre avant la fin du siecle suivant. 

Armes : Inconnucs. 



k _ 



— 143 — 

49- COTTENS. — Tris ancienne famille noble originaire du village du mSme 
nom au territoire de Fribourg, oü eile poss^dait des biens de franc alleu au XII® si^cle. 
Des le XIIIo si^cle les nobles de Cottens eurent un Etablissement ä Neuchätel et y pos- 
sEd^rent une maison. Ils y remplirent diverses fonctions aupr^ des souverains du pays 
et s'y Eteignirent au milieu du XV^ sitele en la personne de Matthieu de Cottens^ Ecuyer, 
maire de Neuchälel. 



Armes : D'or au chien rampant de gueules accol6 du champ. 



50. COULON. — Famille issue de PatU CouloHy origfinaire du Rouergue, ni en 
1731, r^fugiE en Suisse pour cause de religion en 1754 et qui acquit la bourgeoisie de 
Neuchätel en 1767. 

Paul' Lotus- Auguste Coulon, fils du pr^c^dent, vA en 1777,* 1855, fondateur de la 
Caisse d'Epargne et du MusEe de Neuchätel, rejut conjointement avec ses neveux Paul- 
Alphonse^ Charles* Fr angois^ Henri-Louis et Albert^ fils de feu son fr^re Paul-Etienne 

■ 

Coulon, des lettres de noblesse du roi Fr^d^ric-Guillaume IV, le 19 juin 1847. 

L'envoi de ces lettres fut notifiö au Conseil d'Etat par rescrit minist^riel le 24 no- 
vembre 1847, mais la r^volution du i«^ mars 1848 survint avant Tent^rinement du di- 
plöme. 

La famille de Coulon est repr&entöe actuellement ä Neuchätel, par des membres 
des deux branches ci-dessus. 

Armes : D'or a deux fasces de gueules, au chcf d'azur charg6 d'un saint-esprit d'argent. 
CiMiER : Un demi-vol de sable mouvant d'une couronne d'or. 



51. COURTELARY (et Compagnet de Courtelary). — Ancienne famille de minis- 
t^riaux et vassaux des Comtes de Neuchätel au XIII« si^cle, bourgeoise de Neuchätel 
au XlVe si^cle. — En 1359, Imer de Courtelary, Chevalier, bailli de Neuchätel, prösida 
la cour des pairs. — Divers membres de cette famille paraissent sous le nom de Com- 
pagnet et de Alart^ puis au XV!« si^cle on ne trouve plus que des Haller de Courtelary 
si^geant ^galement aux audiences pour quelques fiefs et portant les memes armes, sans 
que Ton sache si c'^tait une greife ou une branche de la meme souche. 

Ce nom disparait d^s la fin du XVIe si^cle. 

Armes : De gueules a la bände d'argent charg6e de trois f cuilles de tilleul du prcmicr. 
CiMiER : a) Deux comes de buflle d'argent portant chacune trois feuilles de gueules; ou : b) une tSte de chien 
charg^e en collier des pi^cs de T^u. 

52. CRESSIER. — Ancienne famille issue probablement d'hommes roy6s et d^jä 
^tablie au village du meme nom au d^but du XIII« sitele. — En 1 307 les fils de Jacques 
de Cressier, domzel pretent hommage pour les terres de leur p^re. — La noblesse de 
cette famille pnrait etre tomb^e en oubli ou en döch^ance au si^le suivant, si bien que 
Jean de Cressier^ homme d'armes de Rodolphe de Hochberg, fut, par lettres de 1465, 
anobli par le duc Jean de Bourbon. — Jean de Cresssier mourut sans enfants. 

On rattache ä la meme famille Baltitasard de Cressier ^ valet de chambre du roi 







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Archives Heraldicii^ues Suisses 



(gi^r^ufi '{^Tw.qt V^tTtgintinu; , 




€x-Iibri« €rhard-d*; CÜrv. 



— 145 — 

Das älteste Siegel von Neuenstadt/ 

Die Stadt Neuenstadt fuhrt seit dem Jahre 1338 ein eigenes Siegel. Dieses hängt 
zum ersten Mal an einer Urkunde vom 14. November 1338 (Fontes Rerum Bemensium 
Bd. 6, S. 445). Noch am 14. Juli 1336 siegelte die Stadt nicht selbst (ibid. S. 301). Das 
Recht, ein Siegel zu führen, erlangte Neuenstadt wohl durch das ihm vom Bischof von 
Basel am 6. Juli 1338 erteilte Privileg, nach Stadtrecht einen Wochenmarkt abzuhalten. 
Das älteste Siegel von Neuenstadt ist abgebildet z. B. in den Mitteilungen der anti- 
quarischen Gesellschaft von Zürich, Bd. IX, I. Abtheilung, und war im Gebrauch bis zu 
Ende des 15. Jahrhunderts. 

Ein eigenes Panner aber hatte Neuenstadt bis 1368 nicht; denn bis dahin gehörte 
die Stadt unter das Panner von Biel, wie denn auch der Meier von Biel laut einer in 
Trouillat, monuments de l'histoire de Tancien Evechd de Bale, Bd. IV, S. 60 fehlenden 
Bestimmung des Privilegs vom 14. Januar 1353 alljährlich zwischen Hilarientag und 
Fastnacht das placitum generale oder lantgericht bei Neuenstadt zu präsidieren hatte, 
welches Vorrecht Biel ebenfalls 1368 genommen wurde. H. T, 

*) Vcrgl. Arch. hörald. 1 897, p. 4$ fT. 



GHRONIQUE DE LA SOGIfiTi! SUISSE D HilRALDIQUE 



Dons reQUS« — Memoires et documents publi^s par la Society d'histoire et d*ar- 
ch^ologie de Gen^ve, deuxieme s^rie, tome 6^ et 7«, Genive 1897. 

Bulletin de la Societe Neuchäteloise de Geographie^ tome IX, 1896- 1897, Neuchätel 
1897. 

Jahrbuch, der K, K. Heraldischen Gesellchaß « ADLER >, Wien 1897. 

Revue Suisse de Nurnismatique, Tome VII. 

De M^^e A. Schinz, ä Zürich, une coUection de plus de 3000 sceaux, comprenant 
des sceaux originaux des XIV^ XV^ et XVI^ siecles. 

Nos meilleurs remerciements aux g^n^reux donateurs. 

Nouveauz Membres: 

M^ie Fanny VON EscHER, Zinnengasse, i, Zürich. 

MM. Robert DE Boyve, lieutenant au 4« chasseurs ä cheval, Epinal (Vosges). 

Alfred Njef, Fraumünsterstrasse, 7, Zürich. 

Adrien S. Veyrasset, avocat, Montreux. 

Wilh. Tobler-Meyer, Rämistrasse, Zürich. 

Hegner-von Jüvalta, Stadthausquai, 7, Zürich. 

August Mützenberg-H^feli, Spiez. 

Edouard Chenev'IERE, 12, rue Petitot, Geneve. 

Raymond MaRTHE, Avenue de la Gare, Neuchätel. 



TABLE DES MATIlfeRES 



Paget 

Die Siegel der iuzernerischen Landschaft v. Th. v. Liebenau i — 53 

Nobiliaire du pays de Neuchatei 12 — 107 — 138 

Das Künstierwappen in der Schweiz, von Jos. Zemp 17 — 65 

Quatre Ex-libris de Martin Martini, par Jean Grellet ......... 20 

Die Siegel des Kanzleramtes in Chur, v. F. Jecklin 24 

Armes de Guillaume de la Baume, par M. de Dicsbach ......... 28 

Betrachtungen über die Heraldik in der Architectur, v. Paul Ganz .... 30 

A propos des Armoiries d'Avenches, par J. Mayor 37 — 86 

Glasgemälde von Einigen, von W. F. von Mülinen . 39 

Familles de Montbovon, contributions ä TArmorial fribourgeois 41 

Eine Weihinschrift mit Wappen von 1480, v. E. A. Stückelberg .... 42 

Banni^re et sceau de Neuveville, par Fr^d. Imer, et H. T 45 — 145 

Der Adelsbrief der Familie Zwinger in Basel, v. C. R. Paravicini .... 49 

Ein Wappenbuch der Herrenstube zu Winterthur, v. Paul Ganz ..... 62 

Les plus anciennes armoiries frangaises, par L. Bouly de Lesdain . . . . 69 — 94 

Zum Glasgemälde Junker vom Stein, v. L. Gerster, etH. T, . ... . . 79 — 116 

Ein Holbeinsches Pannergemälde zu Glarus, v. E. A. Stückelbei^ .... 80 

Wappenreliefs aus Lommis, v. Paul Ganz 81 

Standeserhöhungen und Wappenveränderungen, v. W. F. v. Mülinen ... 83 

Der Adelsbrief der Luchs-Escher, v. Paul Ganz 89 

Aus dem Stammbuch eines alten Zürchers, v. H. Schulthess 103 

Die Wappen der Familie Zurlauben von Zug, v. G. v. Vivis in 

Ueber Wappenbriefe, v. C E. R , 115 

Assembl^e generale ä Zürich 117 

Die heraldische Ausstellung in Zürich, v. Paul Ganz 119 

Les armes de la Ville de Neuchatei, par Jean Grellet 125 

Heraldische Analektcn, v. E. A. Stückelberg 135 

Ex-libris Erhard- de Clöry, par Jean Grellet 144 

Nouvelles diverses — Neue Funde 87 — 88 — 115 

Chronique de la Soci^t^ suisse d'h^raldique 44 — 86 — 116 — 145 

N^crologie 44 — 88 



TABLE DES PLANOHES 



Si^el der Landschaft Luzern Taf. I page i, Taf. II 53 

Ex-libris de Diesbach 20 

Siegel des Kanzleramtes Chur 24 

Glasgemälde von Einigen, 2 Tafeln 39 

Familles de Montbovon. 41 

Cabinetscheibe des Junker vom Stein 79 

Wappenreliefs aus Lommis 81 

Der Adelsbrief der Luchs-Eschcr 91 

Die Wappen der Familie Zurlauben iii 

Scheibenriss von Stimmer 119 

Armes de la Ville de Neuchätel 125 

Ex-libris Erhard-de CWry 144 



ARCfflVES HßRALDIQUES 



SÜISSES 




für ^evulMh 



Organe de la Socifirfi Suisse d'H6raldique 



1898 



^ 



ZÜRICH 

IMPKIMKRIE F. 8CHrLTlIK88 

1898 



ARCHIVES HMALDIQUES SUISSES 

Schweizerisches Archiv für Heraldik. 

Organe de la Sociferfe Suisse d'H^raldique 
Paralssant trimestnellement 



1898 ^■-h'Jf S>« Xn No. 1. 

Abonnements XVf - -- PO"*" '« Suisse y f. ___ POUf" l'Elranger. 
Abonnementspreis J ' J' J iür die Schweiz ' ' ftirs Ausland. 

FOr die Redaktion des Archives bestimmte I .^ ,„ . 

Briefe beliebe man zu adressiren an ^^r?*""r^uu "'^/''"■o '^'"."..v" 

Herrn Dr. Panl Gaw, Bahnhoistrasse 40: 1 Verlagsbuchhandlung F. SohnlthesB, 

_^ Zürich I. I g'^"''- 

Sommaire i 

Inhalt ) HeraliHsuhes aus dem OronamUnitter in Zürich, von J. R. BuIid. — Die beraldiacbe 
Aiisalellun^ iu Züricl), von Pitnl Ganz. — Die Wappen der noch lebenden •Qeachlerhter> Luseroa, 
von Georg v, Vivis.' — Noliiliitire dn payii de Neurhfttel. — Die Heraldik in den Qlaagem&lden 
von Köniusfelden, von B. A. NUscIieler. — Die KonTentüiegel der Abtei St. Gallen, von F. Gull. 
— Ein Rx-libris de» ClironiBtt-n Gerold Edlibacb, von R. Ulrich. — HeraMiarhc Anulekten, von 
B. A. Stürkülbcrg. — Chriatian BUhler, von W. F. v. HUlinen. — Rectifications k ttArv k 
TArmoriitl biatoriqiiea iles Villen auisaea par H. A. Gautler, 189r), de Louis Philippe. — Cbronique 
de lit Socit-tt: Sniaae d'Hüraldigue. — Nccrologie. 

Heraldisches aus dem Grossmünster in Zürich. 

Von J. R. Hahn. 

Im ZusammenhaDge mit den Wiederherstellnngs- 

arbeiten, die während des letzten Sommers vorgenommen 

worden sind, fand die Entfernung der TUnche statt, 

die seit den Sechszigeijafaren des XVIII. Jabrhanderts 

das Innere des GrossmUnsters entstellt hatte and hiebe! 

traten mehrere Wappen zu Tage, die im XV. und 

zu Anfang des XVI. Jahrhunderts an die Pfeiler und 

Wanddienste des Schiffes und der Emporen gemalt 

worden sind '. Vorwiegjend Schilde , seltener Voll- 

''''R- 2 Wappen, nehmen sie nicht viel mehr als Qaadergrösse 

ein. Bald heben sie sicli von dem nackten Steingrunde , bisweilen von einer 

einfarbigen Fläche ab, die von schwarzen, meist sehr nachlässig geführten 

Strichen umrahmt wird. Ihre Bestimmung ist unbekannt. Etliche mochten die 



^ri; im Jubri^un^ 1807, Nn. 3, 





Sililbrlickc gefallbriuii Hilrgermeisters Rudolf bleibt daliingestetit. Von olivJ 
grilnein ti runde licbL ch Mich jetzt noch, trotz starker Zerstörung, in leucbteno 
KrlBche ah. An der gleichen Aikado, westlicbo Vorlage des Ostipfeilers, ein kleid 
SpitzticUUd , der auf gelbem Felde ein bockendes Eichbom(''') (Hadloatj 
TrUber?) weist. (FortsetEung folgt.) j 



' HU RUcknlcbt ftut diu xUrchcriRclieu Patrone SH. Kclii, Bei,iil4 uu<l Kiujieruutim, wet 
■.•'Ki^rxlr' Kurolfnu GfitVhrt«ii de« hl. MauritiaH ^weieo waren. 



— 3 — 

Die heraldische Ausstellung in Zürich. 

Von Pavil Ganz. 
(Fortsetzung). 

Ein eingehendes Studium der Scheibenrisse zeigt erst recht, wie flott 
und uucabhängig sich die edle Wappenkunst in unserem Lande entwickelt hatte 
und wie volkstümlich sie besonders im XVI. und XVII. Jahrhundeit geworden war. 
Die ganze Bevölkerung nimmt daran teil, und neben dem Ritter, dem Stadt- 
Junker und dem reichen Kaufmanne, erscheinen der ehrsame Handwerker und 
der einfache Bauer als Besteller. Dieser Beteiligung ist auch die grossei Zahl 
guter Meister zu verdanken, welche sich an Originalität der Komposition und 
flotter Zeichnung fast gleichkommen. Stellen wir dieser volkstümlichen Heraldik 
die höfische entgegen, die durch 38 Adels- und Wappenbriefe vertreten war. 
Diese Gnadenakte fremder Fürsten enthalten die genaue Beschreibung des ver- 
liehenen Wappens und in der Mitte ausgespart, ein weisses Viereck, in dem der 
Beschenkte das Wappen auf seine Kosten hineinmalen lassen konnte. Dies ist 
oft erst nach langen Jahren geschehen, wie z. B. in dem ältesten ausgestellten 
Briefe für Götz Escher 1433 *. Ein hübsches gotisches Wappen zeigt der Brief 
für Hans Rollenbutz vom Jahre 1437 und in Kopie derjenige für Heinrich Roist 
von 1471. Von kaiserlichen Diplomen des XV. Jahrhunderts sind noch zu 
nennen: von Friedrich III. für Hans und Ulrich Grebel 1471, von Maximilian I. 
für den Ratsherrn Felix Keller 1487 und für Peter Pirchinger 1499. Zwei 
kleinere Wappen briefe von 1492 fiir Gebhard Hegner, Schultheiss zu Winterthur 
und Johannes Manz' von Zürich, sind von dem Comes palatinus, dem Dekan 
Albrecht v. Bonstetten zu Einsiedeln ausgestellt. Als Prachtstücke nenne ich 
die Wappenbriefe für zürcherische Bürgenneister, so 1501 von Kaiser Max I. 
an Mathias Wyss, 1545 von Ferdinand I. an Hans Rudolf Lavater und 1564 
von Max IL an Bernhard von Cham. Sie zeichnen sich, wie die spätem Diplome 
(z. B. von Rudolf II. an Peter Perini 1600 und Mathias II. an Joachim Reut- 
linger) durch besondere Grösse und reiche Vergoldung der Buchstaben aus. 
Als Wappenverleihung an einen Gelehrten erwähne ich den Brief Ferdinands I. 
von 1564 für den Naturforscher Dr. Konrad Gessner. Von andern deutschen 
Fürsten waren ausgestellt: Zwei Briefe des Pfalzgrafen Friedrich zu Rhein 
für Heinrich und Kaspar Thomann, mit prachtvoller Wappenmalerei in reichstem 
Renaissancegchäuse. Die Initialen I. A., mit denen das eine bezeichnet ist, 
lassen auf den Zürcher Maler Jost Ammann schliessen. Femer ein Brief des 
Erzherzogs Max zu Innsbruck (1609) für den Malefizrichter im Tafas und 
Prättigau Christian Gadner. 

Der Bestätigungsbrief dei- Gesandten der 8 alten Orte für die Zollikofer 
von Altenklingen, aus dem Jahre 1612 ist wohl das einzige Dokument unserer 
Vorfahren, das eine Wappenverleihung enthält. 



* Vjfl. A. H. 1897 p. 91. 

*Er verlieh noch zwei Wappen, an Gerold Edlihach und an die Wirz von Uerikon. 



- 4 - 

Die französischen Diplome, kleiner und weniger luxuriös gehalten, waren 
in folgenden Exemplaren ausgestellt : Brief von Henry III. an Johannes Waser, 
Landammann und Pannerherr zu Unterwaiden ir>76, von Louis XIII. an Johannes 
Guler von Wineck 1618, und von Louis XIV. an den Obersten Hs. Heinrich 
Lochmann 1654. Ahnliche Ausstattung zeigt der Wappenbrief des Dogen Nikolaus 
de Ponte von Venedig an Ulrich von Matt zu St ans vom Jahre loHS, dessen heial- 
discber Schmuck in 3 kleinen Wappenschildchen besteht. Die spätem Diplome 
haben Buchform und sind gewöhnlich mit rotem Samt überzogen, so der Brief des 
Fürsten Karl von Dietrichstein Jin seine Gemeinde Tarasp 177l> und das Pfalz- 
grafendiplom des Reichsverwesers Karl Theodor für den Chorherrn Dr. Johann 
Heinrich Rahn 1792. 

Die heraldische Malerei beschränkt sich in diesen Wap|)en- und Adcls- 
briefen gewöhnlich auf das verliehene Wappen, das, dem Räume entsprechend, 
in viereckiger Umrahmung ei-scheint. Der Grund ist farbig oder vergoldet, das 
Wappen selbst in feinster Miniaturmalerei ausgeführt, oft ein Meisterwerk der 
feinen Heroldskunst. 

Dieselbe technische Virtuosität und Feinheit der Zeichnung finden wir 
in den sog. StammbUchlein. Zu Ende des XVI. Jahrhunderts scheint die Sitte in 
der eleganten Herrenwelt aufgekommen zu sein, den Kreis der Verwandten, 
Freunde und Bekannten in ein kleines Bändchen zu bannen, indem sich die- 
selben durch Schrift und Wappen darin verewigten. Ein solches Büchlein 
begleitete den Besitzer auf seinen Reisen, auf die Universitäten, in Hof- und 
Kriegsdienste und öffnete sich jedem, den sein Herr ins Herz schloss oder der 
ihm wohl gesinnt war. Dass dabei manch freier, fröhlicher Geselle hineinschrieb, 
das zeigen einzelne Bilder aufs deutlichste und die vielen Sprüclilein auf Wein, 
Weib und Sport. So interessant die Sprüche und Sentenzen in lateinischer, 
griechischer, hebräischer, französischer und deutscher Sprache sind, so fallen sie 
hier ausser Betracht. Die Wappen sind von feinster Ausführung, elegant mit 
Gold- und Silbei'strichen verschönert und in den zartesten Farben gemalt. Als 
Scbildhalter erscheinen Ritter, gjilante Damen und Herren in prächtigen Kostümen, 
die Götter des Glückes und der Liebe. Zu den reichhaltigsten gehören das 
Stammbuch des Bartholomäus KnoU in Luzem, mit Eintiägen aus seiner Studien- 
zeit (1588—1591), des Junkers Martin Stockar von Schaffhausen (XVI. Jahr- 
hundert), des Junkers Jost Meyer von Knonau (löiK), f ltV29) und des Junkers 
Hans Erbard Escher (1584, f 1660). Im Laufe der Jahrhunderte sind die Ein- 
träge von Wappen, wohl mangels an künstlerischen Kräften, selten und immer 
seltener geworden und haben nach der grossen Revolution ganz aufgehört. 
Heute bedient sich das schöne Geschlecht eines «Poesiealbums» ; der alte Brauch 
des Stammbüchleins aber ist ausser Mode geraten und harrt der Wiedereistehung. 

Unter den Stammbäumen waren besonders zürcherische Exemplare zutreffen. 
Der gewöhnliche und heraldisch schönste Typus ist derjenige in Form eines 
natürlichen Baumes, der in schöner Lcandschaft (den Stamm- oder Wohnsitz dar- 
stellend) wurzelt und sich mit schildbehangenen Asten verzweigt. Als schönstes 
und zugleich grösstes Beispiel eines solchen nenne ich den Stammbaum der 



^ 5 - 

Orelli, in ktinstloriscli gediegener Ausftlhrnng (Grösse: -Im breit, 27« m hoch). 
Die Landschaft zur Linken des Beschauers stellt Luggarus mit den Schlössern 
der Emigrierten dar, diejenige zur Rechten Zürich, die neue Heimat Auf dem 
Stammbaum der Keller vom Steinbock sind bei jedem Mitgliede ausser dem an- 
gestammten Schild die Wappen der Ämter, die er bekleidete, aufgemalt. Der 
hölzerne Stammbaum der Ulnch ist mit Seitenflügeln versehen, die auf der 
Vorderseite die Schilde von Zürich und Bern tragen. Ein Meisterwerk in seiher 
Art zeigt uns der Stammbaum der Ziegler vom Pelikan, die Vereinigung von 
Ahnenbilderu und Stammbaum. Er ist in Form eines Triptychons, dessen Flügel 
wiedei-um mit Flügeln versehen sind. Familienbilder auf Kupfer gemalt 
schmücken die vier Aussen- und die zwei Innenseiten der äussern Flügel, zum 
Teil in ganzer Figur, während das geöffnete Triptychon den Stammbaum dar- 
stellt. Als neue Stammbäume von heraldischem Werte nenne ich diejenigen der 
zur Gilgen von Luzern und der Ulrich von Zürich. Neben Ahnentafeln und 
einem Verwandtschaftsbaume der Familie Hirzel, lieferte eine reiche Sammlung 
von kleinen Bockschilden und Zunfttäfelchen heraldische Muster des XVIIL Jahr- 
hunderts, bei denen gewöhnlich das landschaftliche und figürliche Moment auf 
Kosten des heraldischen betont ist. 

Eine Eeilie von Original wappenbüchern, deren ältestes aus dem Jahre 
15H1 stammt, und die Sammelbände eines Zürcher Heraldikers aus der ersten 
Hälfte des vorigen Jahrhunderts, des Junkers Wilpert Zoller d. j., boten zu- 
sammen mit verschiedenen Fahnenbüchem (z. B. dem Appenzellerschen von 
Joh. Kaspar Zellweger) und einer Kopie der Ritterbilder aus der Agneskapelle 
zu Königsfelden, mit Kopien des Heraut de Gelre (1340—1370), des Wappen- 
buclies von Ulrich Haggenburg zu St. Gallen und eines solchen der Schult- 
heissen von Luzern, im Stile des Konrad Grünenberg, eine äusserst reiche Über- 
sicht über die verschiedenen Stil Wandlungen der Heraldik. 

Es braucht kaum erwähnt zu werden, dass die alte und neue heraldische 
Literatur fast vollständig aufgelegen hat, wie auch eine komplete Sammlung 
schweizerischer Wappenbücher. 

Verlassen wir nun die alte Wappenkunst, die uns in ihrer unerschöpf- 
lichen Abwechlung und Originalität erfreut hat und wenden wir uns den Pro- 
dukten des XIX. Jahrhunderts zu. 

Ein Wapi)en der Meyer von Knonau, sauber und trocken, und ein Tableau 
mit den Schilden aller schweizerischer Heraldiker, in feinster Miniaturmalerei 
von J. Hartman in St. Gallen, stellten die Kunst der Vierziger jähre dar. 

Die neueste Zeit war durch eine Reihe von Künstlern vertreten, deren 
verschiedeuai-tiges Schaffen beweist, dass die Heroldskunst noch nicht lebens- 
stark genug ist und zu pedantisch am Alten hängt. Der modernsten Richtung, 
die sich erst noch die allgemeine Anerkennung eiringen muss, gehört der 
Luzerner Maler Alois Balmer an. Er weiss die Vorzüge der alten Heraldik, 
kraftvolle Zeichnung und einfache Kompositen geschickt zu verwerten, ohne 
seiner Originalität Abbruch zu tun oder in blosse Nachahmung zu fallen. Bline 
originelle Sclieibc mit dem Wappen Muralt weist als Architekturdetails cliirur- 



— ß — 

gische Instnimente auf, in Ani^pielung auf den Beruf des Besitzen». Eine 
kleine Wappenscheibe mit dem eigenen Wappen, zeigte den Stil der Standes- 
Scheiben im Schweiz. Landesmnseum, in denen der Künstler ein tiervoiTagendes 
Werk monumentaler Heraldik geschaffen hat. Die sechs Exlibris sind von 
tadelloser Ausführung, einfach und kräftig, modemer Kern in alter Hülle. Die 
Darstellungen stehen alle in Beziehung zum Besitzer des Exlibris und ver- 
einigen die Heraldik mit modernem Sj-mbolismus. Auf dem einen hält ein urchiger 
Luzerner Krieger den Schild des Doktors Joseph Zemp, auf den übrigen erscheint 
in verschiedener Darstellung das Wappen der Familie Ganz und auf dem letzten 
der geflügelte Ochse des hl. Lucas, des Patrons aller Maler mit dem Balmer- 
schen Schild. 

Die Werke des Beruer Heraldikers Christan Büliler, die in photographischer 
Reproduktion vorlagen, zeigen durchwegs eine gesunde, tüchtige Heraldik, ohne 
Anspruch auf Originalität, aber in ausgezeichneter und sorgfältiger Ausführung. 
Besonders die Helme zählen zum Besten und weisen ciuf eingehendes Studium 
alter Meister. Die Arbeiten umfassen Scheibenrisse , Wappentellerentwürfe, 
Bockschildchen, Titelblätter zu Stammbäumen und Familiengeschichten und Ex- 
libris. Mehrere derselben sind im Auslande mit Preisen ausgezeichnet worden. 
Der Schule Bühlers oder seiner Richtung gehören die beiden heraldischen 
Maler Emil Keller und R. Münger an, die leider ganz ungenügend vei-treten waren. 

Emil Gerster von Kappelen (Bern) zeigte in guten Kopien alter Scheiben- 
risse und in einigen, stark an alte Vorbilder anlehnenden Entwürfen, ein tüch- 
tiges Zeichentalent und das Bestreben, stilvolles zu liefeiii. Nur in der über- 
lebensgrossen, farbigen Figur eines bemischeu Pannerträgers aus dem lü. Jahr- 
hundert, gelangt er zu gi-osser dekorativer Wirkung. Die modellirten Schilde, 
nach Voibildeni von Siegeln, Backsteinen und nach dem Schilde von Seedorf, 
bilden einen ausgezeichneten Zimmerschmuck und dürfen, in etwas lebhafterer 
Bemalung, als Muster der Heraldik des XII. und XIII. Jahrhunderts empfohlen 
werden. 

Zu den wenigen Glasmalern, welche das Wesen der Heraldik eifassen, 
gehört der Zürcher Richard Nüscheler. Im Auftrage der Komission zur Er- 
haltung schweizerischer Kunstdenkmäler, mit der RestJiuration der Chorfenster 
von Königsfelden beschäftigt, hatte er einzelne Pausen ausgestellt, die Zeugnis 
ablegen, mit welchem Fleissc und wissenschaftlicher Genauigkeit prozedirt 
wird. Eine Scheibe mit dem Wappen der Rosenmeyer, von guter Zeichnung, 
gelangte mangels genügender Abstimmung der Farben, nicht zur vollen 
Wirkung. Die übrigen Arbeiten vemeten ein lobenswertes Streben nach 
Originalität, so besonders der Stammbaum der Familie Rüsch, in dessen 
riesiger Baumkrone neben den vielen hundert Schilden allerlei Getier friedlich 
vegetirt. 

Der Schule des Glasmalers Karl von Ägeri flf).*»!) - ir)r»2) ist Direktor 
Wäber-Lcing beizuzählen, indem er sich vollständig in Form- und Denkweise 
des Vorbildes eingelebt und den Stil des Zürcher Meisters mit seinen Licht- 
und Schattenseiten übernoniinen hat. Zu der t^leganteii, reichen Form und den 



- 7 — 

lichten, etwas süsslichen Farben tritt besonders eine virtuose Beherrschung der 
alten Schriften. Die Malweise steht zwischen der Dekorations- und der Miniatur- 
malerei und gelangt in den beiden Dankadressen an Prof. Dr. Georg von Wyss i 
und Dr. Paul Hirzel, mit Zuziehung krauser Ornamentik, zur Vollendung dieses 
Stiles. Ein hübsches Beispiel einer Bauemscheibe bot auch der Scheibenriss, 
den der Künstler nach Gottfried Kellers Beschreibung im «Grünen Heinrich» 
anfertigte. 

Zum Schlüsse seien noch zwei Meister im kopiren alter Kunstschätze 
genannt, Prof. J. Begl von der Kunstgewerbeschule in Zürich und Goldschmid 
J. Bosshard in Luzem. Von ersterem waren eine Schlusskassette der Decke 

« 

von Arbon, die Superporte mit dem Wappen Zimmern von läOS und eine Leder- 
mappe mit Wappen Hahn ausgestellt, von letzterem verschiedene in Holz ge- 
schnitzte Wappen und eine überaus reiche Fülle von goldenen und silbernen 
Bechein, Schalen. Stempeln, Ringen aus zürcherischem Privatbesitz, welche alle 
das Cachet vergangener Jahrhunderte tragen und den Vorbildern an Feinheit 
der Ausfuhrung gleichkommen. 

Es wäre zu begrüssen, wenn Ausstellungen dieser Art von Zeit zu Zeit 
inszenirt würden, denn dass sie von wirklichem Einflüsse auf die Besteller und 
die ausführenden Künstler sind, ist nun genügend zu Tage getreten. 



Die Wappen der noch lebenden MGesehlechter'' Luzerns. 

VoD Georg V. Vivis. 

Pf y ff er. Zu den genealogischen Notizen für die Entwicklung des Wappens 
der Familie Pfyft'er benutzte ich die einzig richtige Darstellung ihrer Ur- 
geschichte, wie sie Ph. Anton von Segesser in seinem «Ludwig Pfyfter und 
seine Zeit» bringt. 

Die Familie «Pfyflfer», die sich aus kleinen Anfängen durch Handel und 
Gewerbe, später durch fremden Kriegsdienst rasch emporarbeitete, zu mächtigem 
Einfluss gelangte und bestimmend in die Staatsverhältnisse der Stadt und 
Republik Luzem eingriff, ist eine vollständig luzernische. Zwar kommt im 
XV. Jahrhundert in Sursee noch eine Familie gleichen Namens vor. Diese 
führte aber ein durchaus verschiedenes Wap[)en, das ich der Vollständigkeit 
halber unter No. 26 nach folgenden Quellen gebe: 

IV A 2 Hans Pfyffer, Chorherr zu Münster 1495, Kleinod und Farben 
nach dem «Wappenbuche des Hans Jost Tschupp des Rats vnd dieser Zeit 
Grossweibel der Statt Sursee 10()5>. 

Unser Geschlecht führt ein Wappen, das mit ihrem urspiiinglichen Ge- 
werbe, dem des Müllers im Zusammenhange stellt, nänilicli ein «Mühleisen«. 



- 8 — 

Eine der frühesten Darstellungen desselben fin'let sich auf der Deckelinnenseite 
eines Buches gemalt mit der Jahreszahl 1550, aber ohne Namen , wie ich es 
unter No. 1 gebe. Das Bttchlein selbst ist eine kolorirte Fabelsammlung vom 
Jahre 1542, trägt Eintragungen von Namen verscliiedener damals lebender 
Familienglieder, und wir finden darin noch zwei weitere Darstellungen desselben. 

a) Bei der bekannten Fabel vom «Pferd und Esel» ist die Last des am 
Boden liegenden Esels mit einer Marke wie im Schilde von No. 2 bezeichnet. 
Dieselbe ist zwischen der ebenfalls mit Tinte gezeichneten Benennung des Sackes, 
der No. und dem 2 eingetragen. 

b) Sämtliche in den Randverzierungen vorkommenden verschiedenfarbig 
bemalten Cartouchenschilder tragen die Zeichnung des Schildes unter No. 3. 

Wir finden also liier eine interessante Entwicklung eines ursprünglichen 
Gewerkzeichens zu einer Wappenfigur. 

Die Darstellung unter a) findet sich noch anderweitig in dem der Kantons- 
bibliothek in Lausanne gehörenden, aus Luzern stammenden II. Band des 
Wappenbuches des Aurelian zur Gilgen, mit Eintragungen von 1657 bis 1715. 
«Wappen der ältisten Geschläcliter so theils vor theils nach der Sempacher 
Schlacht Bürger und sässhaft zu Luzern gesessen». Der erste Band ist noch 
in Luzern. 

IV C Christof Pfyffer, Wendel der letzte. No. 2. 

Der angeführte «Wendel» führt das ähnliche Wappen wie oben unter b) 
und zwar kenne ich folgende Darstellungen: 

IV C Wendel Pfyflfer 1577. — Martinus Martini «Eigentliche und kannt- 
liehe Abcuntrafachtur der loblichen Statt Lucem 1597». — IV C Wendel Pfyff'er 
und der gleiche auf der Eleinratsscheibe von 1598. Femer kommt da^ Wappen 
auch vor auf einer Allianzscheibe seiner Schwester IV A 2 Margaretha Pfyffer 
und Eunigunde von Meggen mit Albrecht Segesser 1579 No. 3. 

Mit diesem Wendel PfySer stirbt die Linie auch 1616 aus. 

Als eigentliches Stammwappen kann man aber ansehen ein Siegel IV A 2 
Leodegar Pfyffer 1547 No. 4, ein undatirtes seines Sohnes Ludwig vor der 
Diplomverleihung IV C No. 4. Es wird dies auch von einer Linie in dieser Foim 
weitergeführt und zwar sind mir folgende bekannt: 

IV C Hans Pfyffer 1591 siegelt mit einem Stempel, das den gotischen 
Formen nach noch dasjenige seines Urgrossvatei*s Hans sein kann. Andere 
Darstellungen kommen wieder vor bei Martinus Martini 1597; Kleinratsscheibe 
1598 für den gleichen Hans Pfyffer. Diese Linie behandle ich später mit den 
BrUdem Ludwig Pfyffers. 

Nach der Familientradition sollen die Fai'ben ursprünglich schwarz und 
rot gewesen sein. Icli bin vorläufig nicht dieser Ansicht und zwar aus folgenden 
Gründen: Vorerst sprechen schon die Farben des Deckelwappens in dem vor- 
erwähnten Fabelbüchlein dagegen. Bei den darin gemalten Kartouchen kommen 
freilich auch rote vor, aber es gibt ebenfalls auch blaue und gelbe Schilde. 
Dagegen glaube ich vielmehr, dass hier eine Verwechslung mit dem Wappen einer 
andern Familie vorliegt. 



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— 10 — 

Es gab in Luzern eine Familie «Schwendimann«, welche nach den Wappen 
auf den Bildern von der ehemaligen Hofbrücke herrührend ein schwarzes Mühl- 
eisen in rot überhöht von einem weissen Stern und im Schildfusse ein weisses 
Kreuz führte. Kleinod: Flug mit Wiederholung. 

IV C Franz Josef Schwendimann 1770. 

Ein älteres Siegel IV A 2. H. S. XVI zeigt ein Mühleisen von 3 (1 : 2) 
Sternen begleitet. Die Ähnlichkeit der beiden Wappen mag wohl hier diese 
Meinung begründet haben. 

Von den Söhnen Hans Pfyffer des altern haben bis jetzt Leodegar und Christof 
ihre zugehörigen Wappen, aber auch für die andern als Stammväter neuer^ 
zwar sänimtlich ausgestorbenen Linien lassen sich spezielle Wappen nachweisen. 

Beginnen wir mit Jost Pfyffer, dem altem, Schultheissen zu Luzern. Er 
erhielt zu Feeani[i im Juli lö<i3 durch König Karl IX. von Frankreich ein Adels- 
diplom für sich und seine Nachkommen. No. ^. Darstellungen vor dem Adels- 
briefe kommen ebenfalls vor und zeigen nur geringe Abweichungen. Das Mühl- 
eisen ist spitzauslaufend wie bei No. 18, sonst aber gleich wie im Diplom und 
das Kleinod ohne Lilie nur schwarz und gelb gepfählt. 

IV'C Jost Pfyffer 1561. 

Dann Allianzwappen IV C mit seiner zweiten Frau Anna Cloos auf von 
Moser gemalten, jetzt in der historischen Sammlung im Rathause von Luzern 
sich befindenden Bildern. 

Nach der Diplomverleihung IV C bei Martin Martini 1597 ; Kleinratsscheibe 
1508 für Nicklaus Pfyffer, Ritter und Pannerherr. No. 5. 

Tschup[i vertauscht die Farben des Kleinods, was jedenfalls nur ein 
Irrtum oder eine Ungenauigkeit ist. Dieser Jost Pfyffer ist der Stammvater 
der sog. «Ringli-Pfyffer», dessen Descedenz 1718 erlosch. 

Beat Pfyffer führt nach zur Gilgens Wappenbuch in Lausanne IV C No. ky. 

Diese Angabe ist wohl richtig, weil seine Söhne Balthasar und Josef 
wirklich dieses Wappen fUhren. 

IV C Balthasar Pfyffer nach Martin Martini 1 507. Kleinratsscheibe 1598. No. 6. 

IV A 2 Josef Pfyffer, SUdtsclireiber zu Willisau 15>^2. 

Zur Gilgen. Lausanne, spaltet den Mann des Kleinods von weiss und 
blau und bemerkt «wovon Balthasar der letzte». Er stirbt 1630. Die Lilien 
kommen bisweilen auch weiss vor. 

Kaspar Pfyffer, Herr zu Maueusee, erhielt 1550 im Febru.ar zu Marche- 
nouvau einen Adelsbrief durch König Franz II. von Frankreich, No. 7. Es wird 
behauptet, dass dies das Wa[»pen der aussterbenden Familie Rizze sei. Dies 
ist aber nicht ganz genau, wie man weiter unten sehen wird. Andere Dar- 
stellungen für den gleichen geben wieder IV C Martin Martini 1507. Kleinrats- 
scheibe 159S, No. 7. 

IV C Lieutenant Kaspar Pfyffer, Mitte XVII., Malerei im Kreuzgange zu 
Werthenstein, No. 7. 

Tschupp iribt den Lilien noch Staubfäden. Er sah wahrscheinlich den 
Wappenbrief der Rizze vom 12. August 148.S Wien, von König Matthias von 



— 11 - 

Ungarn an Schultheiss Nikiaus Rizze, welche Darstellung ich der Vollständig- 
keit halber unter No. 27 anftthre. Als Herren von Mauensee wird auch ein 
geviertes Wappen No. 8 geführt. 

Kaspar Pfyffer ist der Stammvater der sog. «schwarzen Pfyffer», oder 
«Ugen-Pfyffer», auch cPfyflfer mit der grossen Lilie», genannt, welche 1703 mit 
dem Chorherm von Münster, Johann Kaspar aussterben. 

Wir kommen nun zu den jetzt noch lebenden Linien der Familie, welche 
alle von Ludwig Pfyifer abstammen. Derselbe erhielt 1566, 4. Mai zu Augsburg 
von Kaiser Maximilian IL einen Adelsbrief, No. 9. Nach Erwerb von Altis- 
hofen 1571 führte er nach dem Pfyfterischen Familienbuche und Wappenbuch 
zur Gilgen (Luzem) ein geviertes Wappen No. 10, und nach dem Erwerb 
von Wyher 1594 fügte er nach der gleichen Quelle noch ein Feld hinzu, No. 11. 
Von Ludwig selbst kennt man kein Siegel oder sonstige Darstellung mit diesen 
gevierten Wappen, er hatte es auch nicht nötig und es werden wohl kaum 
solche existert haben. Dagegen führten seine Nachkommen meistens das gevierte 
Wappen mit Altishofen No. 10 und selbst die Linie der Pfyffer von Heidegg 
vor dem Erwerb dieser Herrschaft ungefähr 1654. Es würde zu weit führen, 
wenn man alle Vorkommen der vorgenannten Form anführen wollte und ich 
begnüge mich mit den folgenden. 

IV C Leodegar Pfyflfer, Sohn Ludwigs, Martin Martini 1597, Kleinrats- 
scheibe 1598, Stammvater der Pfyflfer von Heidegg, No. 10. 

IV C Christof Pfyflfer, Sohn Ludwigs, ca. 1621, Allianz wappen mit dem 
seiner Frau, einer Maria Meienberg am Portal der Kirche zu Werthenstein. No. 10. 

IV C Christof Pfyflfer, Schultheis und Venner, Hen- zu Altishofen. Malerei 
im Kreuzgange des Klosters Werthenstein, Mitte des XVII. Jahrunderts, No. 10. 
Das Kleinod von Altishofen ist ganz schwarz und hat statt des Hutes einen schwarz 
und gelben Wulst mit 5 abwechselnd schwarzen und gelben Federn besteckt. 

IV C Stickerei, 1616, Allianz, Heinrich Pfyflfer, Sohn Ludwigs und Elisa- 
betha Püntiner. No. 10. 

Wie schon oben bemerkt, erwarb Ludwig Pfyflfer 1594 von der Familie 
Feer das «Sc bloss Wyher», zu welchem absolut keine Herrschaftsrechte 
gehörten, und seine Nachkommen nahmen für dieses Gut das Wappen der Breis- 
gauischen Familie der «Weier» aus dem Geschlecht der «Sneweli» an. Es 
existirt gleichwohl fUr ihn eine Darstellung mit dieser Combination, indem 
seine beiden jüngsten Söhne, die Junker Christof Pfyflfer und Hans Ludwig 
Pfyflfer * als stark beteiligte an dem Bau des Klosters Werthenstein ungefähr 
1621, das Allianz wappen ihres Vaters mit dem ihrer Mutter, einer Salome Bod- 
mer, am Hauptportalc der Kirche anbringen Hessen. No. 11. Interessant dabei 
ist, dass das Kleinod des Ludwig Pfyflfer statt des Mühleisens die Abzeichen 



* Junker Johann Ludwig Pfyffer erwarb auch Manensee und führte dessen Schild meinem 
Wappen bei. 

IV C Darstellunir auf seinem Porträt. No. 27 (55). 



- 12 ~ 

des St. Midielsordens auf der Brust träpt. Ebenso ist das Mühleisen auf der 
Brust des Kleinodes von Hans Ludwig durch den Namen Jesu ersetzt. 

Wie schon oben bemerkt, führten die Abstämmlinge Ludwigs gewöhnlich 
das gevierte Wappen mit Altishofen und wird das einfache Diplomwappen 
seltener dargestellt. Als Merkwürdigkeit kann man das Wappen IV C eines 
Heinrich Pfyflfer auf einer Ratsscheibe von 1(571 angeben, der im Schilde sogar 4 
Lilien hat. Autfallenderweise ist bei den meisten Darstellungen der Hut des 
Kleinodes schwarz gemalt, statt gelb, wie im Diplom. Beim Schilde von Altis- 
hofen kommt ebenfalls öfter eine gelbe Spitze in schwarz vor statt umgekehrt. 
Mau findet noch andere, unrichtige Farbenzusammcnstellungen, die man aber 
nicht berücksichtigen kann, weil es zu weit führen würde. 

Die Nachkommen des ältesten Sohnes Ludwigs. Leodegar erwarben 1654 
durch Heirat und Kauf die Herrschaft Heidegg und nannten sich seither 
«Pfyffer von Heidegg» und zieren ilir Staramwappen mit dem dieser Herrschaft. 
Sie behielten sich dies vor, trotzdem sie ungefähr 1700 die Herrschaft an die 
Stadt LuzeiTi verkauften. (Dachenhausen). 

IV C Standeskalender von 168H bis 17 1(5, Johann Heinrich Franziskus 
Pfyffer von Heidegg, No. 12, und die Variante. 

IV C Standeskalender 1759 bis 1708, Josef Franz Pfyffer von Heid- 
egg, Nr. 13. 

Diese letztere Form ist die noch jetzt gebräuchliche. Im letzten Jahr- 
hundert begann man den Heideggerschild mit einem S-förmigen Damast zu ver- 
sehen, der schliesslich als zum Wappen gehörig betrachtet und immer scheuss- 
licher wurde. Docli ging man glücklicherweise in neuerer Zeit wieder von dieser 
eigentümlichen Regenwurmdekoration ab. Die Hörner des Heideggerkleinodes 
kommen bisweilen geviert in den Wap[)enfarben vor; wie No. 12. 

Von den übrigen Söhnen Ludwigs ist Ludwig Pfyffer, verehelicht mit 
Elisabetha Sonnenberg, der Stammvater einer besondem Linie. Er ist Herr 
zu Wyher und führt nach dem Familienbuche, sein Sohn gleichen Namens 
nach Siegel, das Wappen No. 14. 

IV C Ludwig Pfyffer, Herr zum Wyher des Rats der Stadt Luzem, Land- 
vogt von Entlebuch 1H38, No. 14. 

Das Schloss Wyher kam aber bald darauf durcli Heirat an einen andern 
Zweig der Familie, wie w^r weiter unten sehen, und nannten sich daher die 
Nachkommen Ludwigs und der Elisabetha Sonnenberg ebenfalls «Pfyffer von 
Altishofen». Als hingegen Josef Sebastian Pfyffer 1759 von seiner Mutter 
M. Katharina Feer von ('astein Schloss und Herrschaft Buttisholz erbte, über- 
nahm er die Verpflichtung, dass er, sowie der jeweilige Fideikommissinhaber 
von Buttisholz sich «Pfyffer-Feer von Buttisholz» zu schreiben und das Wappen 
der Familie Feer, den roten Löwen in weiss, in seinen Schild aufzuuehmen 
habe. IV (3 Stanrteskalender von 1777 bis 178;"), Jakob Pfyffer-Feer zu Buttis- 
holz, (7anlehaui)tniann zu Pesaro, No. If). 

Diese Bestimmung hat sich in der Familie erhalten und nennen sich die 
Jüngern Geschwister einfacii -PfytFer von Altishofen*. 



— 13 - 

Christof Pfyffer erwarb 1619 von seinem Bruder Leodegar die Herrschaft 
Altishofen und ist der Stammvater der speziellen Linie der «Pfyffer von Altiis- 
hof en». Sein Wappen habe ich schon früher angeftthrt. 

Die Manie des XVIII. Jahrhunderts, möglichst vielfeldrige Wappen zu 
führen, erfasste auch unsere Familie und zwar vermutlich, um sich von den 
übrigen Abstämmlingen Ludwig Pfyffers zu unterscheiden, welche mit Vorliebe 
das gevierte Wappen mit Altishofen führten. So erfanden die Fideikommiss- 
herren auf Altishofen kompliziertere Darstellungen. 

IV C Standeskalender 1750 bis 1768, Johann Karl Christof Pfyffer, Herr zu 
Altisliofen und Altbüron, No. 1(), ebenso dessen Kleinsohn Cölestin Ignaz Pfyff^, 
Herr zu Altishofen und Altbüron, in den Standeskalendern von 1784 und 1785. 

Dagegen vennehrte der Sohn Johann Karl Christof Pfyffers vorgenannt 
sein Wappen um noch ein Feld und wir finden : 

IV C Standeskalender 1769 bis 1783, Karl Josef Xaver Pfyffer, Herr zu 
Altishofen und Altbüron, Twingherr zu Buttisholz, No 17. 

Wir haben nun, so viel ich glaube den Irrgarten der Wa[)pen der Nach- 
kommen des «Schweizerkönigs» durchquert und es bleiben uns nur noch übrig die 
Wappen seiner Brüder zu behandeln. Beginnen wir mit demjenigen Zweig, der 
sich bis in dieses Jahrhundert fortgesetzt hat. 

Ludwigs Bruder, Jost Pfyffer der jüngere, erhielt im März 1577 zu Blois von 
König Heinrich III. von Frankreich für sich und seine Nachkommen einen Adelsbrief 
mit einem etwas veränderten Mtihleisen, No. 18, wie er es möglicherweise schon 
vor der Verleihung zum Unterschiede von seinem Bnider geführt haben mag. 

Mit diesem Wappen gehen nun eigentümliche Verbesserungen vor. Schon 
auf dem Plane von Martin Martini 1598. 

IV C Jost Pfyffer, Schultheiss. Es ist dies der gleiche, der geadelt wurde. 
Der Greif erhält ein leeres Schriftband in die Klauen, und auf Siegeln des 
gleichen vom Jahre 1597 und 1598 werden die Schwungfedern des Greifen mit 
«Quasten* besteckt. Dies war aber noch zu wenig schön, denn wir finden IV C 
im Standeskalender von 1G50 Jost Pfyffer, No. 19. 

Im Wappenbuche von Tschupp ist der Greif mit der «Kronenzipfelmütze» 
gelb mit schwarzen Flügeln, wie bei No. 18. Der Greif mit den Fledermaus- 
Hügeln, Nr. 19, kommt übrigens in allen möglichen Farbenzusammenstellungen, 
möglichst bunt, mit, ohne und leerem Schriftbande vor. 

In dieser Zeit (XVII. Jahrh.) scheint man auch gefunden zu haben, dass 
das « Mühleisen wa[)i)en* nicht vornehm genug sei und nicht gerade an die Kreuz- 
züge erinnere. Dem war aber leicht abzuhelfen, indem man das Diplom 
radirte, doch immerhin nur so, dass man die ursprüngliche Form des Mühl- 
eisens beim Durchsehen gegen das Licht noch ganz gut bemerkt, frisch 
mit Gold belegte und zwei mit den Rücken aneinandergelehnte Halbmonde 
hineinmalte wie No. 20. So führt es IV C Jost Leonz Pfyffer in den Standes- 
kalendeni von 1(599 an. 

Unterdessen war auch durch Heirat des Hauptmanns Jost Pfyffei* mit Bar- 
bara Pfyffer von Altishofen (Wyher), um die Mitte des XVII. Jahrhunderts, das 



— 14 — 

Schloss Wyher an diesen Familienzweig gekommen und man wollte ebenfalls 
ein geviertes Wappen führen. 

IV C Teller mit Zinnmarke von 164ö, No. 21. (Das Pfyfferwappen hat 
noch die Mühleisenform). 

IV C Marschall Franz Pfyffer von Wyher, Ratsscheibe 1671, No, 21. 
(Pfyfferwappen mit den zwei Halbmonden), überhaupt in den Standeskalendem 
von 1685 bis 1752. 

Nun kommen wir zu einer Persönlichkeit, die sich offenbar viel mit der 
Heraldik seines Wappens beschäftigte, obschon nicht alles gerade mustergültig 
ist, was sie erfand. Es ist dies Marschall Franz Ludwig Pfyffer zum Wyher. 
Dieser führte IV C Standeskalender von 1753 bis 1767, No. 21, änderte dagegen 
die beiden «Rüben», welche die Pfj-ffer an Stelle der «Weieriachen Feder- 
becher» gesetzt hatten in «Sonnenblumen» um, wie bei No. 22. Nun aber wird 
geändert IV C Standeskalender von 1768 bis 1777, No. 22 und IV Sundes - 
kalender von 177S bis 1798, No. 23. 

Ob er vielleicht noch eine weitere Verschlimmbesserung in Aussicht hatte, 
wissen wir nicht, da von 1708 an begreiflicherweise keine solche Standeskalender 
mehr erschienen und er selbst im Jahre IKß starb. Dieser Zweig erlosch 1845 
mit Oberst Ludwig Pfyffer von Wyher. 

Ein anderer Bruder Ludwig Pfyffers war der Obei-st Rudolf Pfyffer. Er 
scheint ebenfalls ein Adelsdiplom bekommen zu haben, doch kenne ich keine 
Angaben hierüber. Dagegen besitzt das historische Museum in Aarau eine 
Scheibe, aus dem Kloster Muri stammend, mit seinem Wappen und denen seiner 
5 Frauen, sowie mit den Emblemen des Ritterordens vom heiligen Grabe und 
des St. Katharinenordens. 

I V C Obrister Christof Rudolf Pfyffer, Ritter, Pannerhauptmann Der Statt 
Lucern Fürstlicher Durchleucht von Luthringen Guardi Oberster der Eid- 
genossen im 1616, No. 24 '. 

Bei seinem Nachkommen bleibt das Wappen in der Linie seines Klein- 
sohnej* Rudolf, No. 24, während Bruder Balthasar wieder das ursprüngliche dessen 
Wappen No. 4 annimmt. Ratsscheibe von 1671. Balthasar Pfyffer des innem 
Rats. Beide Linien sterben ungefähr in der Mitte des XVIII. Jahrhunderts aus. 

Nun bleibt noch der letzte Bruder Ludwigs, Johann. Dieser führt, wie 
schon früher angeführt, No. 4, ebenso sein gleichnamiger Sohn. Hingegen der 
Sohn dieses letztem, Leodegar, nimmt den Schild der Linie des Beat Pfyffer 
und das Kleinod der schwarzen Pfjrffer an. 

IV C Ratsscheibe von 1665, Leodegar Pfyffer, No. 25. 

Dessen einziger Sohn Joh. Burckhard Pfyffer, Chorherr zu Münster, 
erlaubt sich nochmals zu ändern, in dem er nach einem Ex-libris, den Flug 
gelb macht und mit einer blauen Lilie belegt. 

Diese Linie erlischt mit dem vorgenannten Chorherm 1688. 



Gütigfc Mitteilung von Herrn Prof. Dr. S. Hunziker in Aarau. 



- 15 — 

Bndlich habe ich noch ein Pfyfferwappen zu erwähnen, das im Wappen- 
bache «zur Oilgen» in Lausanne ohne nähere Angaben sich befindet. 

Schwarzes Mtthleisen, überhöht von mit den Hörnern aufwärtsgekehrtem, 
liegendem Halbmond, in gelb. Kleinod, schwarzes MOhleisen zwischen offenem 
gelbem und schwarzem Fluge. 

Die öfters zitirten Ratsscheiben von 1598; 1665 und 1671 befinden sich 
in der «historischen Sammlung» im Rathause zu Luzem. Die Sammlung der 
Standeskalender im luzemischen Staatsarchiv. 

Eine Vergleichung meiner Untersuchung mit den Angaben Ph. Ant. von 
Segesser über die verschiedenen Wappenführungen zeigt, dass ich nicht überall 
mit ihm übereinstimme, was auch leicht erklärlich ist, da dies für ihn eine 
Nebensache w.ar, die in einigen Anmerkungen zur Urgenealogie der Pfyffer ab- 
gemacht wurde. Zudem ist der Wiri*warr der verschiedenen WappenfUhrungeu 
während dem XVI. und XVII. Jahrhundert ein ausserordentlicher, so dass man 
sich nur mit Mühe zurechtfinden kann. (Fortsetzani^^ folgt.) 



Nobiliaire du pays de NeuchäteL 

(Suite) 

53. DAPIFER. — Antique race de minist^riaux de la maison de Neuchätel 
qui paratt avoir tenu, comme son nom Tindique, Temploi h^r^ditaire de S^n^chal. 
Mentionn^e fr^quemment dans les actes du XIP siede, cette famille disparait 
dis le si^cle suivant. 

Armes : De au f er de lance pos^ en pal. 

54. DARDEL. — Vieille famille originaire de Genfeve, venue dans le 
pays de Neuchätel vers Tan 1300, entr^e dans la bourgeoisie de Neuchätel 
avant 1580. 

Georges Alexandre Dardel, ancien capitaine au service britannique, 
ftit, a Voccasion de son mariage avec la C^®"* Hedwige Sophie Charlotte Amilie 
Levenhaupt, anobli en 1810 par le Roi de SuMe Charles XIII et prit siöge en 
1812 dans les Etats de la noblesse su^doise. 

Sur le placet qu'il prisenta au Conseil d'Etat le 24 Octobre 1814 aux 
fins de faire reconnattre son titre, il re^ut du Roi Fr^d^ric Guillaume III le 
20 Juin 1816 des lettres de noblesse prussienne lesquelles furent ent innres 
le 19 Janvier 1818. 

Descendance stabile ä Neuchätel, en Suide et en Autriche. 

Armes: D*azar ä trois et deux demi lozan^es d*or ranjt^eü en fasoe, surmont^s de dcux 
hallebardes d'argent posee» en sautoir, accompagn^s en pointe d'uu croissant du nieme. 
ClMiER: Un lion issaüt d'or. 



b. 



— 16 - 

:jo. DIESBACH. - rette naboD benmse äppttrut da» 1*139100« de 
Neochitel en 1512 avec Latus de Dieshack, fnmer baüSä &m taamte peüAaat 
ToccnpatioD par le« canums. 

Par le marias^e de Jfock de Dtesback. mm petit-fils arec Pran^oiae. fiUe 
de deorgf» de Rire et d'kabelle de Vaaniarca?. la braache des IKesback ftabSe 
ä FrilM>ar^ herita d one partie de» bien5 de» Vaamarcu&'Epa^er et en paitimlier 
du fief de Boset qui lear donna siege anx andienees genenles. 

Le 6\» de Roch de Diesbach et de Franr;<Hse de BiTe. Oearges de Dies- 
hach, fot gouverneor de Neochätel de 1574 ä 15^ sous le regne de Marie de 
Bourbon. 

Le fief de Roset fut rachete en 1832 de M. Ph. Fr. Von der Weid qin 
le possedait par beritage des» Diesbacb. 

Cette famille n'a Jamals ea one residence durable dans TEtat oä eile na 
pas noD plos pos^ede de droit« de Bourgeoisie. 

AHMEri: De üble k U band« virree d'or. accompagnee de deax lions da meme. 
ClMlEB: Vu lioD isiant d'or. ä U '-rete de sable pommetee d*or. 

5ß. DE DIESSE. — Antique race libre, entree des arant le XIII* siecle 
dans la vai^salite des comtes de Nenchätel et qui a lais^<^ son nom ä Tune des 
tours de la ville dont eile avait la garde hereditaire. Un grand nombre de 
membres de cette maison ont siege aux audiences generales et rempli diverses 
fonctions dans l'Etat. Elle s'est eteinte en 1585 en la personne d'0//i7rr de 
Diesse, Seigneur de Champel; Conseiller d'Etat. 

Les armes de Diesse semblent indiquer une parente dorigine avec les 
Courtelarj'. 

Armes : Do i^ueuleH au sautoir d^argent charire de cinq feuilles de tilleol du 1*^. 
(^Mmieu: Deax cornep df baffle d'arirent portant chacane trois feoille? de tilleol de irneoles. 

57. DU DONJOX (dal Donjon, de Dulione.t. — Tres ancienne famille dont 
les membres, titr^ de domini et de milites figurent au XII® et au XIII* siecle 
dans les premiers rangs de la noblesse indigene. Ils possMaient en fief hereditaire 
la garde du donjon de Neuchätel lequel ^tait peut-etre de leur domaine patri- 
monial avant que le comte en eüt fait sa räsidence. Hs portörent plus sp^ci- 
alement au XIIP siecle le nom de Dulionc dont on ignore Torigine. 

f'es seigneurs ayant, en 1249, livr6 Tentr^e de la ville ä T^v^que de Bfile, 
ils furent exf^od^s pour felonie; leur nom disparalt des cette date. 

Ahm EH: IiicoiiiiucH. 



/ i 



f)«. DUVOISIN. - Par lettres du 21 Juin 1727, ent^rinies le 29 Mars 17:14, 
le roi I<Yf*d6ric Guillaume I" confera le titre hereditaire de «nobles Chevaliers» 
a Ron medecin Antoinc Rodolphe Dinoisin, conseiller aulique, ä ses fröres 
Charles Fran^ois et Epmnanucl et a son cousin Sebastien Nicolas Duvoisin, 
tous potits lils de Rudolphe Duvoisin, 



- 17 — 

Le diplöme ne fait pas incntioii d'carmoiries, il nc conticiit qu'une simple 
collation de titre sans aucun des d^veloppements et sp^cifications qui accom- 
pagnent d'habitude r61evatioii au rang de la noblesse. 

Nous manquoDs de tout renseignement sur l'origine de cette famille et 
sur ce qu'elle est devenue. 

Armks: (Selon Mandrot) «razur k trois croix latincs patees et raiiffeea d'argent. 
ClMiEK: ün coq d'or daiis sa griffe une croix latinc teuant patee du iiienie. 

f)!). D'ENGOLLON. - Famille de gentilshommes du Val-de-Ruz -- 
probablemeut hommes royaux — dont les membres apparaisseut comme vassaux 
de la maison de Neuchätel des le railieu du XI b' siede et qui parait s'etre 
eteinte au XV^ ou au debut du XVP siecle. 

AKMK8: Dp au chevron acroiupaffno de trois etoilcs o» do trois molettes. 

60. D' ERLACH. - Cette illustre famille, issue probablement de miuis- 
teriaux si ce n'est meme d'un cadet de la maison de Neuchätel, resta, apres son 
entröe dans la bourgeoisie de Berne^ attachee a ses anciens suzerains par quelques 
petits fiefs qui lui donnerent siege aux audiences. L'un de ces fiefs subsista 
sous le nom de Juef d' Erlach jusqu'en KWo, epoque a laquclle il fut reussi ä 
la directe ensuite de la mort de Tliidbmid d'Erlach demier descendaut du 
Premier investi. 

En 1H4I M*" CA. F, Eui^hic d'hrlach de Ger:zcnsee acquit la bourgeoisie 
de Neuchätel. L acte d'agregation lui donne le titre de Comic d'Erlach, qualifi- 
cation dont, par rescrit du roi de Prusse Guillaume V en 187s, son fils a Ük 
autoris6 ä continuer ä se servir. 

Armes: De ^ueales an pal d'ar^ent rhar^e d'un chovron de sable. 
ClMiEU: Un honnet ronique de i^ueules char^^e des pieces de Teru. 

(51. D'ESCHERNY. — Famille originaire de Nyon, naturalisee et devenue 
bourgeoise de Neuchätel avec Jeati d'Escherny en DKK). 

fean Franfois d'Escherny, consul du roi de Pologne ä Lyon re^ut le 
12 Janvier 1767, de Tempereur Joseph II, des lettres de noblesse imperiale et 
de « confirmation de son antique et noble origine». 

Le 17 Fevrier 1770 le roi de Prusse ordonna au Conseil d'Etat d'enteriner 
le dit diplöme imperial. 

Le Conseil^ d'Etat obtempera ä la date du 23 Avril 1770, mais refusa 
ä diverses reprises (1780—1802) les attestations que M"" d'Eschemy sollicitait 
au sujet de la noblesse anterieurc de sa famille, vu qu'il ne produi.sait pas de 
copies vidim^ea des titres qu'il invoquait ä l'appui de ses pretentions. 

FratifOis Louis d'Eschertty, fils du precedent, fut eleve au rang de 
Comic de r Empire par diplöme du 2 Novembre 17Hi;. Titre reconnue en Prusse 
le 10 Juillet 1787, non euterine ä Neuchätel. 

Cette famille n'existe plus ä Neuchätel. 

ARMKS: ]>'aznr ä trois liaiulfs d'arirent, au «'lief d'or rharire <\v troi;* t<nirt4*aux i\v yfueulos. 



- 18 - 

62. D'ESTAVAYER (Stavay). — Cette antique maison qui fut au moyen 
äge au nombre des plus puissantes de la Suisse occidentale a droit ä une place 
dans le nobiliaire neuchätelois en vertu des droits qu'elle a poss^däs sur quelques 
parties du territoire de ce pays, et sp6cialement sur Gorgier (voir ce nom) aussi 
bien que gräce aux six gouvemeurs qu'elle a donn^s ä TEtat pendant le XVII^ 
siecle sous les demiers princes de la maison d 'Orleans. 

La maison d'Estavayer a foumi ä la mgme 6poque des conseillers d'I^tat 
et divers fonctionnaires sup^rieurs de Tadministration, mais eile ne paratt pas 
avoir acquis Tindigänat neuchätelois. 

Le Baron Jean Louis d'Estavayer, dernier de sa race, s'est eteint ä 
Beme en 1823. 

Armes: Pale d'or et de g^aeules de six pieces, a la faHcc d'ar^cnt chargee de trois 
roses de gueales. 

ClMTER: Un bonnet de plames alternutivenieDt d^or et de ^nieules lic d'un rubau d*argent 
Charge de trois roses de gueules. 

Supports: Deux lions. 

Devise: Noblesse de Stavay d. 

63. FAUCHE. — Lotus Fauche - Bord ^ consul gen6ral et conseiller 
d'ambassade de Prusse, d'une famille bourgcoise de Neuchätel, fut anobli le 
12 Novembre 1820, par le roi Fr6d6ric Guillaume III «ä cause des Services 
«signal6s que pendant un grand nombre d'ann^es il a rendus avec un zöle et 
«une pers^v^rance louables, sans craindre ni dangers ni souffrances personnelles, 
«ä la cause importante du r^tablissement de la dynastie legitime en France». 
Le conseil d'Etat accorda Tentörinement le 11 Fevrier 1822 tout en notant 
que, sur le rapport du procureur g6n6ral et de Tarchiviste, la genealogie invoquee 
dans le diplöme ne pouvait pas etre prise en consid^ration, et en relevant comme 
non valable dans la principautä la clause menagant d'une amende de 1000 ecus 
quiconque contreviendrait ä la teneur des dites lettres de noblesse '. 

Louis Fauche-Borel est mort en 1829 sans laisser de descendance male. 

Armes: D'or k deux lances (ou fl6ches) de gfueules, en saatoir, accompagnees de trois 
feuilles de chdne de sinople, ä* Töcusson d'azur brochuiit sur le tout cbar^e de trois t^tes do 
licorne les deax premi6res affrontöes, d'arg:ent, et d'un croissant du memc en cbef. 

OlMlER: Les ailes öployecs d'une aif^le de sable, moavantes d'uue couronne d'or. 

Supports: Denx licornes au natnrcl empietant cbacune un iiecbc d acier a lu pointc de 
laquelle est attacbe un ruban d'azur portant la devise. 

DEVISE: € Faire sans direy. 

64. FAVARGIER. — David Favargierj maire de Neuchätel, conseiller 
d'Etat et procureur g6neral , issu d'une famille bourgeoise de Neuchätel, fut 
anobli par lettres d'Henri II d'0rl6ans du 25 Aoüt 1641, enterinees le 1«'' F6- 



* La m§me r^serve de nullito a et6 faitc lors de l'enterinement & Neucbätel de tous les 
dlplomes contenaut une sembable menace d'ameude. Nous mentionnons le fait une fois pour 
toutes mais non sans faire remarquer son iinportance au point de vue du röle constitutionnel 
du Conseil d'£tat. 



- Ift - 

vrier 1612. En 1648 le prince constitua eu sa faveur uii fief qui fut de nouveau 
räuni k la directe apr^s sa mort survenue Tannäe suivante. 
Pas de descendance male. 

Armes: D'azur ä. la croix ancree d'or, au chef du meme charg^ de trois tourteaux 
de sable. 

65. GALLERA. — Nicolas de Gallera, d'une famille noble du pays de 
Vaud ayant äpous^ Jeannette; fiUe de Jacques de VantraverS; ses enfants 
h^rit^rent de quelques Mens provenant de cette derni^re maison et en pr^t^rent 
hommage. Jacques de Gallera siegea comme vassal aux audiences de 1532. 

Cette famille n'a pas eu d'ätablissement durable dans le pays. 

Armes: D'argent k la terrasse en gradins d'or supportant une colonne du meme entouree 
d'un pampre de sinople grappe de pourpre. 

60. GATSCHET. — Josnd et Jean Gatschct, d'une famille patricienne de 
Payerne, poss6derent quelques temps le fief de Bellevaux par suite du mariage 
de leur p6re Jean Gatscliet avec Denise, fille et h^ritifere de noble Guillaume 
Regnault, seigneur de Bellevaux f lol^l 11 vendirent le fief en 15i>3 ä Simon 
Ballancke. 

Armes: D*azur au soleil d'or. 

67. GAÜDOT. — Famille issue Ae Jcariyßls de Pierre Gaudot, originaire 
de Besan^on, qui se r6fugia ä Neuchätel pour cause de religion en 1584 et y 
acquit le droit de bourgeoisie. 

En 1683 Samuel Gandol, ayant demande la reconnaissance des lettres 
de noblesse que l'Empereur Charles Quint aurait accord6es ä ses ayeux, le conseil 
d'Etat preavisa negativement aupr^s du prince, lequel se borna ä anoblir le 
dit Samuel Gaudot par lettres du 16 Decembre 1683, ent6rin6es le 15 Jan vier 1684. 

Le 21 Mars 1710 le roi Fred6ric I«"" accorda a Josu(f Gaudot, conseiller 
d'Etat, ä David Fran^ois Gaudot, son fr^re, et ä Fran^ois Gaudot, pasteur 
ä Corcelles, des lettres de reconnaissance de Noblesse contenant la transcription 
du diplome donn6 par Charles Quint ä Pierre Gaudot, de Besan^on, dat6 de 
Prague, Jan vier 1525, ainsi qu'une augmentation d'armoiries. 

Ces lettres furent ent6rinees le 28 Mai 1714. 

Famille Steinte , quant aux mäles par le d6ces de David Franfois de 
Gaudot, t ä Neuchätel le 29 Avril 1836, et quant au nom par la mort des 
demieres scRure du susnomme en 1844. 

Armes: De giieules au chevron d'or chargö de deux aitj^les de sable, accompagne de 
trois lioDs rampants d'or. 

ClMlER: Une demi aigle de sable. 

Augmentation: Suivant le diplome de 1710: Les aigles dont le chevron est rbarge 
ainsi que l'aigle du ciuiier sont couronnes d'or. 

68. GELIEU. — Famille issue de Bernard Gölius ou Gilieu, pasteur, 
frauQais d'origine et r6fugi6 pour cause de religion, naturalis^ comme sujet de 
l'Etat en 16 hi. 



— 20 — 

Les frferes Jonas Gdlieu, pasteur ä Flciirier, Jacques GölieUy pasteur äux 
Bayards, Bernard Gdlieu, et Charles Gäieu, lieutenant au Regiment suisse de 
Guibert au Service empirial, ainsi que leurs cousins Rodolphe et Franfois Louis 
Gölieu, furent anoblis par le roi Fr6d6ric Ouillaume II le 1«^ Septembre 1736. 

Le diplöme, ent6riii6 le 26 Fevrier 1737, mentionne des droits de noblesse 
dont cette famille aurait joui avant sa sortie de France. 

Descendance masculiue actuellement Stabile en Allemagne. 

Armes: Parti: an l*"**, coupe d'argent chargö d'nn qoart d*aigle noir becquee d'or, 
languee de gnenles, mooyante de la partition et d'or chargd de trols cheyrons de gaeules (selon 
le manoel do coDseil d'Etat) alias: fasce de gnenles et d'or de hnit ou de six piöces (selon 
Mandrot et d'antres) ; au 2» de Gelien ancien qni est tierc^ en fasce, d'or charge d'nn coenr de 
gnenles, de gnenles charg6s d'nne foi an naturel, et d'argeot charg6 d'nne ancre d'aznr. 

ClMlER: «Un Yol d'aigle noire saxonne deployee en dedansc (sie). 

Tenant: Un ange yetn d'argent et d'aznr, tenant nne bible de sa main ganche. 

Devise: Nunc haec tria manent, (ä suivre). 



Die Heraldik in den Glasgemälden von Königsfelden. 

Von R. A. Nüsclieler. 

Der herrlichen Glasgeraälde im Chore der ehemaligen Klosterkirche von 
Königsfelden (Aargau) ist schon des öftern in Vorträgen und wissenschaftlichen 
Abhandlungen in ehrender Weise gedacht worden *. 

Neu mag jedoch sein, dass diese edelste 
Schöpfung der monumentalen Glasmalerei 
gerade für uns auch wichtige heraldische Belege 
aufweist, denen ich hier gebührende Erwäh- 
nung tun möchte. 

Die gegenwärtige Restauration der Glas- 
gemälde, die in sorglichster Weise vorgenommen 
wird, ergab erst die Möglichkeit, uns des 
näheren mit ihrem Inhalte bekannt zu machen. 
Die Ursache ist in dem schrecklich verflickten 
Zustande der betreffenden Felder zu suchen. 
Beginnen wir mit der Betrachtung der 
beiden Schilde (Fig. 1 und 2). Sie stammen 
aus der Befensterung des Schiffes, wo sie in 
^^' Teppichfeldern (sog. Ornamentmusterungen) 

dekorativ verwendet waren. Heute dienen sie als Ltickenbüsser für das zerstörte 
Fenster der Legende des h. Antonius'. 




•Siehe Geschichte der bildenden Künste in der Schweiz von l'rof. Dr. .1. R. Rahn, 
pag. 503, 596, 600—608, 702. — Grundriss der Kunstgeschiclite von Prof. Dr. W. Lühkc, pa^?. 
436. II. Auflage. 

'Zweites Fenster der Südseite. 




Hgemaide von KOnigsfelden. 



Arehives hCraldlquts suisses, 18(18, L 



- 21 




Das Wap[>en von Ungarn (weisses Doppelkreuz in rot) zeigt sich in der 
Form wie in seiner technischen Ausführung interessaut. Es beweist, dass die 
Glasmalerei jener Zeit das Verfahren des Schleifen» oder Ätzens von rotem 
Überfaugglase nicht gekannt hat and zu der schwierigen Technik greifen musste, 
die darin bestand, das weisse Glas des Doppel- 
kreuzes so in die roten Gläser des Schild- 
grundes zu schneiden, dass von den störenden 
Bleilinien so wenig wie mOglich zu achten 
war. Diese Lösung ist hier wie wir sehen, 
recht gut gelungen. 

Von grösserem Interesse ist das Wappen 
des Reiches — der schwarze Adler in gelb. 
— Ein schöneres Beispiel dieses Wappentieres 
in der Epoche der Frühgotik wird kaum zu 
finden sein. Der Kopf und die Fänge sind 
mit feinem Verständnisse der Heraldik ans- 
geflilirt. Es ist nur zu bedauern, dass der 
Zustand ein bedenklicher und die Entfemang 
vom Auge des Beschauers eine so grosse ist. 
Nächst diesen fällt uns die Figur der Land- 
gräfin von TliUringen, der h. Elisabeth, auf, 
welche sicli im Mittelfeld der untersten Reihe 
des Fensters mit der Legende Johannis Bap- 
tiütae und Katharinas von Alexandrien befindet. 
Als Tochter Andreas IL Königs von Ungarn 
und der Gräfin Gertrud von Andechs hält sie 
in der erhobenen Linken das Patriarchenkreuz 
von Ungarn '. Die Figur, im einfachen Ordens- 
kleid der Franziskaner, hebt sich nur schwach 
von dem gemusterten blauen Hintergrunde 
ab. Besser gelangt der Kopf zur Geltnag mit 
äussert fein gezeichneten Gesichtszügen und 
einem roten Nimbus hinter dem weissen Eopf- 
tuche. 

Fig. 4 und 5 sind dem Fenster der h. 
Klara entnommen. Die beiden Männer, in 
eifrigem Gespräch begrilfen, tragen italienische 
Tracht und gehören zu der Sippe der Hei- 
ligen. Ihre Oewandung ist geteilt, Fignr links 
von grün und gelber, Figur rechts von violett und blauer Farbe. Der Besatz mit 
Hermelinschwänzen ist von Bedeutung, weil er jedenfalls bei uns selten gewesen 




sull ikT l'iipat iltiu Köuitr EtieDDe I. 



(Ü 



sein dürfte. Die Dolilie ti{ii.'Cii auf den sihwarzen Ledeikawien die Bu« 
Stäben S und yT, wolii eine Abkürzung liir Nauctus (heilifie Sippe), wj 
vietleiclit die Initiale des <Tlaäinalers. 

Im näclisten Felde erblicken wir fliehende Krie^ 
(Saracenen'j. die im Bepnilt'e waren, das KlosI 
Damian* zu plündern, aber auf das Gebet der 
Klara durch die Stimme des Himmels in eine plö 
liehe Furtlit vei-setzt wurden und die Flucht ergrift'i 
so dass mehrere von iJinen gefahrlicli verwun<i 
wurden. Besonders zu beachten ist hier ein He 
mit Zimicr und zwei mit Bildern geschmilckte Schih 
Der Helm zeifri eine rote, g:ezottelte Decke, die W' 
über den Nacken ^herabhän^t und ein Rchneckenarl 
gewundenes Kleinod mit ans gezacktem, gelbem Ai 
sclila;r. Die Schilde h:iben fremdländische Form 
und sind vei-sihiedenartig verziert. Der eine trä 
in Relief ein Sonnengesicht, der andere aufgcm; 
einen schwarzen P'hig von einer wellenartigen B^ 
diire ume:ebcn. 

Auch die Ausrüstung der Krieger ist von Intere» 
Die Ifingelpanzorhosen sind durch vergoldete Kn 
scliutziitattcn und durch lederne, mit Knftpfen beseti 
Beinsoiiienen verstärkt, die Waftenrftcke ärmellos u 
gezottelt. Ausser dem ziniierien KUbethelm erscheinen |einfache Helmhaub 
(Basinets) und der gewöhnliche runde Kisenhiit. iFurtH.-txiinir folirt.i 




üio Konvciitsicgol der Ahtoi St. Gallon. 

Von P. G-ull. 

Unter den verschiedenen klösterlichen Stiftungen des Mittelalters ragt 
nicht geringem Masse die Benediktiner- Abtei St. Rallen hervor, die als HUtei 
des Glaubens, als Trägerin der Wissenschaften, als Pflegerin der Künste, ui 
in späterer Zeit, als mit reichem Grundbesitz ausgestattet, in mannigfach 
Weise auf die politische und Kulturgescliichtc unseres Landes einen tief ei 
greifenden EinHuss ausübte. 

Vielfacher Natur sind die Nachrichten und Darstellungen, die aus Chi 
niken, Handschriften aller Ait, aus geschriebenen und gedruckten Weiken d 
Mittelalters und der Neuzeit auf uns gekommen sind, die Zeugnis ablegen y 



\ 



'V:ia KriesjTi'lici'r, wpb'lifs Kaiser Frirdrirh II. iii It;ilii'n 

iiiiniliTlfl Kurii'klü'-i' unil ifrüHüK-iiti-lIri uns Sarrirciifn Wetjiinl. 

'])iiH Klo:iti-r I>amiau \aü iiiiHHcrkiilli ik-r ^tu<lt AJ>SHi. 



, .lii' Min.- il<^4 XIII. Ja] 



- 23 — 

dem Leben der Äbte sowohl , als auch von den eigenartigen Schicksalen und 
von der Bedeutung dieser Abtei. Nicht im mindesten ist es das Urkundenbuch 
der Abtei St. Gallen , herausgegeben von unserm verehrten Mitgliede , dem für 
vaterländische Geschichte hochverdienten Herrn Dr. H. Wartmann , das uns 
hineinftlhit und hineinblicken lässt, in den eigentlichen Haushalt des Stiftes selbst. 

Wenn aus pekuniären Gründen dem Urkundenbuche keine Siegeltafeln 
beigesellt werden konnten, so verliert dasselbe an seinem unschätzbaren, histo- 
rischen Werte nichts, uns aber soll es eine Pflicht sein, wenn auch in be- 
scheidener Art, diejenigen sphragistischen Denkmäler zu beleuchten, die im 
Urkundenbuche eine Rolle spielen. 

Beginnen wir für einmal mit der Darstellung und Beschreibung der 
Konvent-Sigille , später mögen diejenigen der Abte folgen, und wenn, was zu 
hofien ist, die Spalten unseres Vereinsorganes einer immer mehr prosperirenden 
Zukunft entgegengehen, so dürfen wir wohl auch Gelegenheit für die Veröffent- 
lichung weiterer sphragistischer Arbeiten finden, die Bezug nehmen auf das 
St. Gallische Urkundenbuch. 

Das älteste und wohl auch interessanteste aller bekannten Konvent-Sigille 
der Abtei St. Gallen ist dasjenige, das an einer Urkunde des Stiftsarchivs 
St. Gallen, datirt 20. November 1135, hängt*. (Fig. 1. Originalgrösse , rund, 
33 mm Durchmesser.) 

Wie die meisten der aus dem XII. Jahrhundert auf uns gekommenen und 
speziell aus ostschweizerischen Archiven stammenden Siegel, ist auch dieses in 
mehlhaltigem, weisslichem Wachs abgedruckt, einer Substanz, die gerne der Ab- 
schiefei-ung anheimfallt. Es ist als ein glücklicher Umstand zu bezeichnen, dass 
dieses seltene Stück infolge der wenig haltbaren Substanz, aus der es gefertigt, 
in noch so ansehnlich gutem Zustande erhalten blieb, um so mehr, als es nur 
in diesem einzigen Exemplare bekannt ist. Es hängt mittelst eines Pergament- 
streifens, der durch einen an der Urkunde gemachten Einschnitt und durch das 
Siegelwachs wiedenim selbst hindurch gezogen ist, eine Befestigungsart, die 
wir bei den spätem Siegeln des Konventes in Anwendung finden. 

Von grossem Interesse ist das Bild, das uns auf diesem Siegel entgegen- 
tritt, anscheinend da^ Binistbild eines mit Inful bekleideten Abtes. Dem kann 
aber nicht so sein , weil aus jener frühen Zeit diese Kopfbedeckung gar nicht 
bekannt ist, weder bei den Abten der Männerklöster der regulirten Chorherren, 
noch bei denen der Prämonstratenser , noch bei Cisterciensern u. s. w. Es ist 
richtig, die Prägung des Siegels hat sich mit der Zeit durch Reibung abgeflacht, 
und man ist versucht, sich der Ansicht von Siegelkennem, es handle sich um eine 
Inful, anzuschliessen. Jahrelang habe ich mich mit der Lösung des Problems 
beschäftigt, da fand ich dann zufällig, dass es sich bei dieser figürlichen Dar- 
stellung um gar nichts anderes handelt, als um eine sehr getreue Nachbildung 
des heil. Gallus, wie wir ihn aus Tutilos Elfenbeindiptychon der Stiftsbibliothek 



' a. Wartmann, Urkuucleubuch d«>r Ahtei St. Gallon III. No. S24. 



— 24 — 

kennen S also angetan mit der kapuzenartigen Kopfbedeckung, der CucuIIa; 

diese letztere ist nach Mabillon ' nicht nur von den Stiftern des Ordens, sondern 

auch von den Äbten im X., XI. und XII. Jahrhundert getragen worden. 

Mit dem Bilde des heil. Gallus stimmt denn auch die Inschrift des Siegels, 

die in vorzüglich ausgeführten, durchaus gut erhaltenen römischen Lettern 

also lautet: 

t SCS • GALLVS 

Wiederum stimmt diese Legende mit der Tatsache, dass auf weitaus 
den meisten der mittelalterlichen Konventsiegel der Abteien und Regularstifte 
der Name des Heiligen, der als Stiftspatron verehrt wurde, ohne nähere Be- 
zeichnung des Klosters selbst, erscheint. Es ist nach Obigem unnütz, einzugehen 
auf die Widerlegung der oft aufgestellten Behauptung, unser Siegel sei das- 
jenige des Abtes Werinher (1133—1167). Es ist also dasjenige des Konventes, 
wie denn der Wortlaut der Besiegelungsformel in der Urkunde keine andere 
Deutung zulässt. 

Ob das Siegel schon früher als 1135 im Gebrauche war, ist nicht zu be- 
stimmen, ist aber sehr wahrscheinlich. Wie schon oben bemerkt, ist die Technik 
der Inschrift eine geradezu hervorragende, sie ist ein positiver Beweis für ein 
sehr hohes Alter des Siegels, denn sie hält den Vergleich mit Inschriften der 
königlichen Siegel des X. und XL Jahrhunderts, ja selbst des IX. Jahrhunderts 
vollkommen aus. 

Meine Ansicht geht dahin, dass, obwohl alle bekannten äbtischen Urkunden 
vor 1135 ohne Siegel erscheinen, die Erstellung des Stempels fUglich in das 
XL Jahrhundert hinein verlegt werden darf. Da das Ende des XL Jahrhunderts 
und sodann das ganze XII. Jahrhundert sehr arm an Urkunden sind (das ge- 
samte St. Gallische Stiftsarchiv weist keine 40 Stück auf) , so ist die Möglich- 
keit nicht ausgeschlossen, dass es wiederum an Urkunden dieser Jahrhunderte 
gehängt wurde, die nicht auf uns gekommen sind. — Auf alle Fälle ist das sehr 
frühe Auftreten eines Konventsiegels ein Beleg für die hohe Gunst, derer sich 
das Kloster bei seinen kaiserlichen Beschützern erfreute. Das unscheinbare 
kleine Stück ist unstreitig als eines der interessantesten geistlichen Siegel aller 
schweizerischen Abteien zu bezeichnen; nennt ja Karl v. Sava in seinen mittel- 
alterlichen Siegeln der Abteien und Regularstifte im Herzogtum Ostreich, ob 
und unter der Enns unter 59 im Verzeichnis stehenden nur 3-4 Stücke, die 
dem XII. Jahrhundert angehören. 

Das Zweitälteste der St. Galler Konventsiegel (Fig. 2, Originalgi^össe, i-und, 
50mm Durchijiesser) ist dem ältesten insofern verwandt, als es das Porträt- 
Brustbild des heil. Gallus zeigt. Dieser erscheint ohne Kajuize, dafür aber mit 
perückenartig gelocktem Haar und mit Bart. (Die rcichgelockte Haarfrisur 



• s. Neujahrsbliitt dos hist. Veroins. Das Kloster St. GaUeii I. Jahrfifaiiir 1863. 

* Annales Sancti Boneditti T, p. 101. Yixl. « Les Chroniqueurs de l'histoire de France». 
Witt Tome I. p. 4r)l, woselbst eine Zeichnun^r eines Heilitren des Ordens in anftkllender Ül)er- 
einstimniun^^ mit unserm Siei^elbilde. 



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Die Komenlslfgel ton St Catn. 




Archiv« hiTaldinucs suksfts, '.*^v , ^^^^ 



- 25 — 

werden wir später auch auf den Äbte^iegeln zu Anfang des XIII. Jahrhunderts 
finden; es ist dieser Kopfputz eine Eigenart jener Zeit, da man die Inful in 
Benediktiner-Abteien weder kannte noch trug.) In seiner Rechten hält der 
Heilige ein Buch mit Deckelbeschlägen , seine Linke fasst den Krummstab. 
Das Gesamtbild trägt noch jenen uralten Typus , dem wir in Siegeln der Erz- 
biBchöfe. und Bischöfe des XI. und XII. Jahrhunderts begegnen. So hat unser 
Siegel geradezu eine frappante Ähnlichkeit mit jenem des Erzbischofs Hartwich 
V. Salzburg (991—1023)«. 

An und fOr sich eine unbeholfene Arbeit darstellend , ist sodann das 
Siegel mit Bezug auf seine Umschrift als ein aus Anfängerhand stammendes 
Produkt zu bezeichnen. In jener frühen Zeit, als den Konventen eben erst das 
Recht eingeräumt wurde, die öffentlichen Urkunden zu besiegeln, da konnte 
schlechterdings die Siegelstechkunst noch keine Blüten zeitigen; irgend einer 
der Mönche mag den Grabstichel geflihrt haben. Die Umschrift des Siegels 

t SCS • GALLVS • CONES • 

zeigt jene bedenklichen Verschiebungen, die man bei alten Siegeln oft findet, 
nicht allein ist die Umschrift in verkehrter Lage (von links nach rechts, statt 
umgekehrt) beginnend, sondern die Buchstaben sind an und flir sich verkehrt 
gestellt. 

Zum erstenmale an einer Urkunde des Jahres 1222 auftretend ^ fand ich 
es noch an Dokumenten der Jahre 1227, 1228, 1234, 1242, 1244, 1256, 1259, 
1263, 1277, 1279, 1280, 1284 ^ — Die Urkunden liegen alle im Stiftsarchiv 
St. Gallen ; aber nicht nur au diesen, sondern auch an etlichen des städtischen, 
dann der Staatsarchive von Zürich und Frauenfeld, hängt das Siegel. Der Stempel 
wäre sonach während der Regierungsjahre der Äbte Rudolf I. 1220—1226, 
Konrad I. 1226-1239, Walther 1239-1244, Berthold v. Falkenstein 1244-1272 
Ulrich VII. 1272-1277, Rumo 1277-1281 und Wilhelm v. Montfort 1281-1301 
in fortwährendem und ununterbrochenem Gebrauche gewesen. Die Siegel hängen 
teils an Pergamentbändem , teils an rohen oder gefärbten Hanf- oder Seiden- 
schnüren. Überall wo sie vorkommen, sind sie in Begleit der Siegel der Äbte, 
die denen des Konvents vorangehängt sind. Die älteren Exemplare sind in jene 
nicht genau definirbare, mehlhaltige Wacbsmasse, die übrigen meist in hell- oder 
dunkelbraunes reines Wachs, diejenigen der Urkunden von 1280 und 1284 sogar 
in Malta ^ abgedrückt. 

Noch in die Regierungszeit des Abtes Berthold v. Falkenstein fällt die 
Erstellung eines Siegels, dessen Abbildung unter Fig. 3 gegeben ist. (Original- 
grosse, rund, 55 mm Durchmesser.) 



1 Dieses Porträtsief^el gibt Gast. A. Seiler in seiner Geschichte der Siefifel, p. 69 
« U.-B. Wartmann HI, No. 853. 

'Ü.-B. Wartmann HI, No. 860, 864, 873, 884, 890, 934, 947, 962, 1008, 1019, 1024, 1042. 

* Der Name Malta dürfte von der Bezeichnung: der Bolnserde (terra sig^llata) als Mal- 

thesererde, g^enommen sein ; \g\. hierüber Seyler, Geschichte der Siegel, III. Buch, 4. Kapitel. 



— 26 - 

Dass der Abt den uralten Siegelstempel (Fig. 2), der in mancherlei Hin- 
sicht nicht mehr so recht in die Zeit hinein passen mochte, durch einen neuen 
ersetzen Hess, hat nichts Auffälliges. Merkwürdiger aber ist der Umstand, dass 
der alte Stempel neben diesem neuen fortexistirt und sogar noch später, von 
den Äbten Rumo 1277—1281 und Wilhelm 12S1— 1301 offiziell gebraucht wurde, 
yne wir an Daten oben ersehen haben. Es beweist also unser Beispiel wiederum, 
dass bei Erstellung eines neuen Siegelstempels der ältere gewöhnlich nicht ver- 
nichtet wurde, ja man darf, entgegen den Meinungen Verschiedener annehmen, 
dass man es bei Einführung neuer Stempel Überhaupt nicht strenge genommen 
hat ; man begnügte sich mit der Aufbewahrung der alten und nahm diese sogar 
manchmal wieder in Gebrauch. 

Siegel No. 3 ist in der Tat ein weit besseres Produkt als sein Vorgänger. 
In sehr gefälliger Zeichnung und guter plastischer Durchführung zeigt es den 
heiligen Gallus mit Nimbus und lockigem Haupthaar, sitzend auf einem mit 
Kissen belegten Stuhle, in vollem Ornate, gekleidet in Talar und Dalmatika, 
und über beide legt sich ein senkrecht herabfallender Streifen, das sog. Pallium; 
in der Rechten hält er ein Buch, in der Linken den Krummstab, dessen untere 
Hälfte der Siegelstecher leider zu zeichnen vergass. Im Siegelfelde die ab- 

• 

gekürzten Worte Sanctus Gallus (SCS • GALLO, auch zwei Sterne , die be- 
deutungsvollen Beiwerke, die bei den Heiligen die höhere Kraft des göttlichen 
Geistes symbolisiren sollen. 
Die Umschrift: 

t S ' CONVENT VS : MONASTERII : SCI : GALLI. 

lässt allerdings keinen geübten Siegelstecher weder für Formen, noch für Pi-o- 
portionen erkennen, ist aber auf weit höherer Stufe als diejenige seines Vor- 
gängers, hinwiederum ist sie auf verschwindend niedriger Stufe im Vergleiche 
zur vollendet schönen Inschrift des Siegels No. 1. 

Weder unter der Regierung des Abtes Berchtold, 1244—1272, noch unter 
jener von Rumo, 1277—1281, wurde das Siegel oft gebraucht. Ich fand es im 
Stiftssarchive gar nicht, und im Stadtarchive nur an zwei Urkunden, dat. den 
26. Februar 1263 und 5. Juni 1277 *. Die Siegel hangen dort an blaugefarbten 
Hanfschnüren und sind abgedruckt in tiefbraunes Wachs. 

Ein merkwürdiges Siegel ist dasjenige unter Fig. 4. (Originalgrösse, 
spitzoval 77/53 mm). Schon seine Form (sie erscheint nur diesmal unter allen 
bekannten Konventsiegeln) ist bemerkenswert. Im Siegelfelde sind die stehenden 
Figuren zweier Heiligen, offenbar Gallus und Othmar, zu erkennen. Gegen diese 
Auffassung möchte aber ins Gewicht fallen, dass der Heilige zur Linken, den 
wir mit Gallus bezeichnen wollen, ähnlich wie sein Begleiter, die Inful, die 
äbtische Mütze trägt. Es ist das gegen die Natur der Saclie. Die Deutung 
der Personen ist sonach etwas schwierig. Ich halte dafür, dass der mit der 



> U.-B. Wartmann No. 961 und 10()T. 



— 27 — 

AnsfUiniD^ beauftragte Stempelschneider seiner Anfgabc nicht sreirachsen war. 
wie denn die Zeichnnng der Figuren and ihrer Attribate tlberhaapi als eine 
sehr primitiTe« rohe und angeschickte zn benennen ist 

Beide Heiligen tragen in ihrer Linken den Krammstab. Jener znr Rechten 
hilt ein Bnch in der Hand, der znr Linken legt seine Hand auf die Brust. 
Bekleidet mit Talar and Dalmatika, tragen beide die im Spitz anslaufende Planeta 
und darfiber das Palliam. das in einem qaer Qber die Brost laafenden Streifen 
besteht« dem wiederom ein zweiter, senkrecht herabhänsrender. in Form eines 
Ereazes angeheftet ist. Zwischen zwei anscheinbaren Perllinien läuft diese 
Umschrift : 

t SIGILLVM COXVENTVS • MOXASTERII SCI - G ALLI. 

Xnr in einem einzigen Exemplare bekannt. Urkunde des Stadtarchivs 
St Gallen, dat. den 2. Januar 1275. ausgestellt ron Abt Ulrich. li'T2-12T7*. 
mnss angenonmien werden, dass der Siegelstempel von diesem Abte erstellt 
worden ist und nur unter seiner Re^ernng Verwendung fand. Tatsache ist. 
dass unter den wenigen bekannten äbtischen Urkunden, die seiner Regierungs- 
zeit angehören, überhaupt nur dieses Eonventsiegel bekannt ist. und dass von 
seinem Nachfolger, dem Abte Rumo. wieder das uralte Eonventsiegel. Fig. 2 
sowohl, als auch das neuere von Abt Berchtold erstellte, Fig. ^^. gebraucht wurde. 

Es sind also wohl die politischen Konstellationen jener Zeit als Ursache 
zu bezeichnen, die den Abt Ulrich zwangen, das von seinen zahlreichen Vor- 
gängern benutzte uralte Eonventsiegel sowohl als das von Berchtold geschaffene, 
missen zu mfissen. Als im Jahre 1272 die Mehrheit der Mönche Heinrich v. 
Wartenberg zum Abte wählten, dieser aber infolge der Ungunst der Bürger, 
wie anch infolge der zunehmenden Unzufriedenheit der Dienstleute der Abtei 
sich flfichtig machen musste, sind ohne Zweifel beide Konventsiegel Xo. 2 und 3. 
vom Abte Heinrich mitgenommen worden nach Arbon, wo ihm Bischof Eber- 
hard y. Konstanz Schutz gewährte. Ulrich v. Güttingen bezog die Abtei. Jahre 
verstrichen in gegenseitiger Befehdung von Abt und Gegenabt. Heinrich v. 
Wartenberg starb im April 1274 zu Arbon. Am 2. Januar 1275 urkundet Abt 
Ulrich zu St. Gallen der Priorin und den Schwestern an dem Brühl und be- 
kräftigte seine Zustimmung mit seinem und des Konventes Siegel No. 4. Die 
alten Konventsiegel, Fig. 2 und 3, waren also nach dem Tode des Abtes Hein- 
rich noch nicht in den Besitz Ulrichs gelangt, wohl aber mochten sie auf 
Dekan Rumo v. Ramstein, den spätem Abt von St. Gallen durch die Hand 
Heinrichs selber gekommen sein, als infolge des gei*eizten Verhältnisses zwischen 
Konvent und Abt Ulrich, der erstere den Rumo v. Ramstein zum Abte erhob. 
Ulrich y. Güttingen stirbt 14. Februar 1277, mit ihm erlischt das von ihm ins 
Leben gerufene Konventsiegel. 



» U.-B. Wartmann No. IflOl. 



— 28 - 

In die Re^erangszeit des Abtes Wilhelm v. Montfort, li'8l 13i»l, fällt die 
Entstebung eines weitern Eonventsiegels , das wir unter Fig. 5 abbilden. <Ori- 
ginalgrösse, rund, 72 mm.). 

Es ist das ziemlicb vielseitig bekannte und vielleicht am meisten zur 
Anwendung gekommene schöne Siegel, das den heiligen Gallus sitzend auf 
einem Stuhle zeigt , wie er der Überlieferung gemäss, dem Bären das Brot 
reicht'. Nicht gerade durch Feinheit der Linien sich auszeichnend, vielmehr 
durch die Kraft der plastischen Durchführung sich geltend machend, kann man 
es schon zu den bessern aus jener Zeit der Gothik zählen. 

Im Siegelfeld die Worte S' (Sanctus) Gallus. 

Umschrift : 

t S' CON VEx\T\'S MOXASTERII SAXCTI GALLf. 

Ahnlich wie die Städte, so führen auch die Konvente zu Ende des 
XIII. Jahrhunderts meist grosse Siegel, gewisse bezügliche Beichsgesetze über 
Grössenverhältnisse der Siegel sind ohne Zweifel dazumal ergangen; genauere 
Nachrichten hierüber scheinen noch zu fehlen. 

Es war im Jahre 1293, da der neugewählte König Adolf v. Nassau dem 
Abt Wilhelm gegenüber in weitherzigster Weise sich als Freund und Beschützer 
zeigte, was Wunder, wenn in solchen Zeiten das Kraftgetühl der Abtei sich 
hebt und die äbtische Kanzlei, vielleicht gerade mit einer speziellen Erlaubnis 
des Reichsoberhauptes sich einen neuen, schönen Siegelstempel anfertigen lässt. 
Die bronzene Matrize liegt heute noch im Stiftsarchive und ist wohl die älteste 
aller auf uns gekommenen St. Gallischen. 

Ich fand als erste und älteste Urkunde, an der das Siegel hängt, diejenige 
vom 14. Februar 1294'. Weitere Urkunden des IIL Bandes des Urkunden- 
buches, die mit diesem Siegel bekräftigt sind, sind die folgenden: 25. Oktober 
13()3 und 21. August 1305; 12. Februar 1313, 5. Oktober 1319, 20. Dezember 
1319, 15. Juli 1322, 20. Oktober 1327, 18. Februar 1351, 10. März 1357^ Bei 
einer gelegentlichen Schürfung im Spitalarchive der Stadt fand ich Urkunden 
der Jahre 13(J3, 130.s, 1323, 1346 mit diesem Konventsiegel vei-sehen. Aber 
noch weit übers Jahr 1357 hinaus fand der Stempel seine Verwendung, sozusagen 
alle äbtischen Urkunden des IV. Bandes des Urkundenbuches, an denen über- 
haupt ein Konventsiegel hängt, zeigen dieses Siegel 

Das letzte, aber nicht das geringste der Konventsiegel ist dasjenige, das 
unter Fig. 6 zur Darstellung gelangt. (Originalgrösse, rund, 75 mm Durchmesser). 

Dieses reiche, sowohl in der Zeichnung als in der Ausführung kunstvoll 
angelegte Siegel gehört unstreitig zu den schönsten geistlichen Siegeln unseres 
Landes. Heraldisch zur Rechten steht der heilige Gallus, (im Hiegelfeld 



'Auch abgebildet in: Die Bundesbriefe der alten Eidgenossen von J. .1. v. Ah, p. 109. 

' U.-B. Wartuiann No. 1084. 

UVB. Wartmann No. 1147, 1157, 121 U 1255, 1257, 12s6, 1318, 147G, 1521. 



— 29 — 

S*GALLVS) mit gelocktem und mit Nimbus-umgebenem Haupte, die Linke 
erhoben, der rechte Arm ein Buch haltend, bekleidet mit reich verbrämtem 
Talar und Dalmatika. — Ihm gegenüber, heraldisch links, der heilige Otmar, 
(im Siegelfeld S'OTMARVS), das Nimbus-umgebene Haupt mit der Inful 
bedeckt Seine Rechte hält den Stab, seine Linke ein Bach. Auch er ist mit 
reich verziertem Talar und mit der Dalmatika bekleidet. Beide Heilige stehen 
auf einer mit Sternen verzierten Console. 

Die Entstebungszeit des Siegels, das bis anhin bruchstücksweise nur an 
einer Urkunde vom Jahre 1291, 21. Juni (Grossh. B. G. L. A. Abteilung 
Bodensee-Fidei-Kommisse 4/365) gefunden wurde, sodann aus einem nicht genau 
zu bestimmenden Abgüsse von Herrn a. Verwaltungsratspräsident Näf bekannt ist, 
scheint in die Regierungsjahre des Abtes Wilhelm, Graf v. Montfort, 1281 
bis 1301, zu fallen, wäre sonach mit Siegel Fig. 5 vollständig zeitgenössisch. 

Vermutlich ist der Siegelstempel noch vor demjenigen von Fig. 5 erstellt 
worden, was daraus hervorgehen möchte, dass die frühesten Urkunden, an denen 
Siegel No. 5 hängt, nur bis aufs Jahr 1294 zurückreichen. Durch welchen Zu- 
fall, durch welche Ereignisse der schöne Stempel sein jähes Ende fand, ist 
wohl nicht mit Sicherheit zu bestimmen. 

Möglich wäre allenfalls, dass während der kriegerischen Ereignisse der 
Jahre 1291 und 1292, da Abt Wilhelm neugeiiistet zur Wiedereroberung 
seiner vielen verlornen Ländereien auszog, in irgend einem der mit Er- 
bitterung geführten Treffen, oder auch in und um Wyl, wo mit so viel wech- 
selndem Glück gekämpft wurde, der Stempel verloren gegangen ist. Dass der 
Abt ihn stets mit sich geführt, liegt ausser allem Zweifel, denn ähnlich wie 
die Ritterschaft jener Zeit , wird auch er in den Fall gekommen sein , auf 
freiem Felde, an der Heerstrasse, vor dieser oder jener Kapelle die Dokumente 
seines Kanzlers nicht nur mit seinem eigenen, sondern auch mit des Konventes 
Siegel zu besiegeln. 



Kill K\-Iibris des ('hronisten ricrold Edlibach. 

von R. Ulrich, jun. 

Das umstehend in etwa Va natürlicher Grösse wiedergegebene Exlibris 
befindet sich auf der Innenseite des Deckels eines «Auslegung des Lydens 
Jesu Christ j, mit Figuren. Anno 1498, auf Jakobj in Grüningen.» betitelten 
Buches ' der Stadtbibliothek in Züiich. Wie eine im weitem noch zu be- 
sprechende Inschrift auf demselben besagt, gehörte es dem zürcherischen Junker 



' Mscpt. B 28«. 



- 80 - 

Gerold Gdlibach, dem Verfasser der bekannten Edlibachschen Schweizercbronili 
die im Jahr 1847 durch Martin Usteri publizirt wurde'. 

Gerold Edlibacb lebte von 14!>4 bis 1530 und war der Sohn des Lan<i 
vogts zu Baden und späteren Einsiedleramtmanns Ulrich Edlibach und der Ann 
Edlibach, einer geborenen Landolt'von Marpach. Er wurde 1473 Einsiedlei 
amtmann, 1487 Achtzehner (des Hats von der Constaffel) und Seckelmeistei 
1488 des kleinen Hats und Obervogt zu BUlach, 1495 Landvogt zu Grllningei 



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1504 Landvogt zu Greifensee, 1514 wiederum des Rats von der Constaffel un 
Spitalpfleger, — Seine Gattin war Ursula i^libach, eine geborene Röust, Bürge: 
meister Heinnch Köusts und der Anna von Cappel Tochter. 

Die Zeichnung des vorliegenden Ex-Ubris ist offenbar eine genaue Kopi 
des Wappens in dem I47(; durch Kaiser Friedrich IIL dem Gerold Edlibac 
verlielienen Wappenbriefe. Die Beschreibung des Wappens lautet nämlich di 
selbst wie folgt: 



' Hitteiliuigen <ler Antiquarischen Ueaellsuhaft in Zttrii-h, Jahrgang' 1K47. 



— 8t — 

«'Einen rothen schilt, gende us dem oberen vorderen egk in das under 
« hinder egk ein Bach siner natürlichen färben ; stende in dem oberen teile 
«im schilt ein gelber Loa w mit aufgeworftnem Schwantz, geschicket zu dem 
«lauff; und uf dem schilt ein heim mit einer rothen und gelben Helmdecken 
«gezieret, daruf ein roth und gelb gewunden Binden, hinten mit einem Knopf 
«verknüpfet, entspringende darus ein roth ufgethan Flug mit dem Bach, 
«gleich als in dem schilt.» 

Die obige Annahme wird ausser dieser auch auf das Ex-libris genau 
passenden Beschreibung noch bekräftigt durch eine in den Analekten des Junkers 
Wilpert Zoller' sich befindliche, nach dem Original auf dem Wappenbriefe 
ausgeführte Kopie, die trotz ihrer Unbeholfenheit doch die gleiche Vorlage, die 
fUr das Ex-libris benutzt wurde, deutlich erkennen lässt. 

Im Jahre 14<J5 erhielt der Chronist einen zweiten Wappenbrief mit einer 
Vermehrung des Wappens. Derselbe wurde ihm ausgestellt durch den Dekan 
zu Einsiedeln, Albrecht v. Bonstetten, Hofpfalzgraf ' des heil, römischen Reiches, 
der in dem Wappenbriefe seine Berechtigung Wappen zu erteilen mit folgenden 
Worten beglaubigt: 

« und so wir aus Kaiserlicher gnad und miltigkeit Commission und gewalt 

«haben, ein merklich sum wappenbrief, kleinot und heim ußzugeben »' 

Die Vermehrung des Wappens ist folgendermassen beschrieben: 

«er und sine ehrlichen libserben (sollen) für und für in dem underen 
«teil in dem obgenannten, Irem erlangten Wappen und schilt, och einen gel- 
«ben Löuwen mit uftgeworfnem schwaiitz, geschicket zu dem loff, dem oberen 
« glich stende (führen), und och in dem Flug auf dem Helm, dem schilt glich. » 
Das Exlibris stammt, wie eine Jahrzahl am Fusse desselben bezeugt, aus 
dem Jahr 1480. Es gehört somit, was sich übrigens auch sofort aus der Zeich- 
nung erkennen lässt, zu den seltenen gotischen Bücherzeichen. Als Feder- 
zeichnung aus freier Hand, verrät die schwungvolle und hübsche Ausführung 
einen geübten Zeichner. Auf einem ausserordentlich wohlgeformten Stechschild 
(Tartsche) mit langer Zunge sitzt ein ebenso vortrefflich gezeichneter Stechhelm, 
der einen sehr hohen, aber etwas steifen, doppelten Flug trägt. Der im Zickzack 
gebrochene Schrägbalken ist durch zwei blaue Linien als Bach gekennzeichnet. 
Femer haben wir bei diesem Bücherzeichen das seltene Beispiel einer verliehenen, 
d. h. zum Wappen gehörenden Zindelbinde. Diese bekrönt den Helm wulstailig 
und geht hinter demselben in zwei breite, flattemde Enden aus. Die rot und 
gelbe Helmdecke wirkt mit ihrer einfachen und doch gefälligen Entwicklung 
wohltuend gegenüber der später, zur Zeit der Renaissance und noch mehr des 
Barockstils so häufigen Überladenheit, und den meist äusserst faden und steifen 
Kompositionen moderner Exlibris. — Das Wappen ist mit Wasserfarben aus- 
gemalt und durch Abtönung in Relief gesetzt. Auifallenderweise Ist für den 



« Stadtbibliothek in Zürich, Mscpt. .T. 367. 

' Siehe Zürcher Taschenbuch von 1«^K), p. 223. 



— 38 — 

SrliiM ein sioh dem Cannhirot nShemder Ton gewählt worden , entgegfen d( 
sonst Ubliclien Zinnober. 

Eine Merkwürdigkeit für sicti ist die am Kopfe des Ex-libris angebracb 
Inscbrift. Sie ist nicht in. der damaligen Zeit entsprechenden gotischen Mim 
kein, sondern in einer Art ifeheimscbrift rerfasst, welche sich wohl derChroni 
selbst erfunden hatte, um seinen Bekannten gegenüber scherzweise seine G 
lohrsamkeit leuchten zu lassen. Die Inschrift besteht ans drei Zeilen auf der 
oberster durch Vergleicbung der Schriftzeichen unter einander der Name d 
Chronisten 'Gerold Eillibach* leicht entziffert werden kann. Unter Benfltzui 
der dadurch bestimmten Buchstaben, ist fQr die zweite nnd dritte Zeile d 
Lesart «,\i'h Got. mik-hl gnad» wahrscheinlich die richtige, nnd wOrde ja a» 
dem Sinne nach zu dem Inhalt des Buches fiber das Leiden Christi ganz g 
passeu. 



HeraUUsche Analekten. 

n. 

Von S. A. St-lckelberg. 

nie nachfolgenden Wappenzeichnnngen sind von dem Standpunkt a: 
zusammengestellt. Einblick zu gewähren in das Aufkommen der Buohstabi 
als heraldisi-he Schildbilder. Treten im XIV. XV und noch anfangs des XY 
-labrhunderts die Buchstaben noch als eigentliche Wappenbilder auf. so biM< 
sie doch die Veranlassung, dass bald Leitern, die nicht zum Wapi>ea gehöre 
d. h. die Initialen des Wappeninhabers in den Schild aufgenommen werde 
Dies ttlhrl s|>eziell auf dem Lande soweit, dass Initialen. Jahrzafalen. Mon 
gramme u. dgl. schliesslich die heraldischen Fismren vollständig verdränge 
So enL<teben eigentliche Baueravapiteo. - 

Der Leser mag diesen Gang der Dinge an nachfolgendem Materi 
verfolgen. 




Ra^-I. Historisches yosenm. Steinreli^l re 
Wandubemakel der St. l'liichskiivhe 1447. 

In obern Feld Stern zwischen den gotisch« 
Minaskeln 5 und t; unten ein Bretzel 



S>:nuM, Wachssegel von l-tA>. viili ricfs a 




Basel. Steinrelief Ton 1468 an einem Haus, du 
ehemals die Ecke von Markt- und Hutgasse bildete. 

Schildbild : Monogramm, gebildet aus den Initialen 
l/, r and W; darüber ein Punkt. 




Ex-libris des Vilh. Grauraeister f 1507. 
In rotem Feld ein weisser Balken mit den Ini- 
tialen V und G Übereinander. 




Hailand. Biblioteca Trivulziana. 

Codex aus der zweiten Hälfte des XV. Jahr- 
hunderts (Cod. cai-t. n. ISfW in Fol.) Schild des Ge- 
schlechtes • de Galbiate * ; im Schildeshaapt, drei 
schwarze gotische Minuskeln N in weiss , das Feld 
weiss und rot gesparrt. 



Mailand. Biblioteca Trivniziana, a. a. 0. 
Schild des Geschlechtes <Induno*. Weisse 
gotisclie Minuskel in sechsfach blau-rot schräg- 
geteiltem Felde. 




Basel. KrauEgaoz des KOnstere. 
Gravirter Schild des Kaplans Joluuines Wart 
bei^, 1 1^1"^ Aof dessen Grabstein. 

Auf einem Dreiberg die gotische Minus 
kel g nnd darflber ein dem Johanniterkren: 
ähnliches Kreuz. 




Freiburg. Historisches Museum. Anf einem Tafel 
gemälde vom Anfang des XVI. Jahrhunderts, eil 
Htifterschild : in gold die schwarze gotische Ma 
jnskel M. 




LanäeroH. Rathans. Si^tgotisches Tafelgemälde 

darstellend Maris Krönung. 

Unten der Stirterscliild : in gold eine Raute unt 
ein Fähnlein, sowie die gotischen Majuskeln [, I 
und C, alles schwarz. 




Wettingen. Kreuzgang der Klosterkirche 
Glasgemälde des Abtes Wolfgang Joner voi 
Kappell521. DasGeschlechtstammt aus Frauen 
feld und führte den Beinamen RUppli odei 
RUeppli (Leo Lex.) 

In weissem Feld die gotische Minukel r 
schwarz, nach rechts gedreht. 




Haiiterive (Neoch&tel). An einem spätgotiBchen 
Haus oben im Dorf eine Steinkonsole mit Scbild. 

Schildbild vertieft: ein Kreuz and darüber die 
Kapitalen G and C. 



GampclcH. Steinretief am Haus No. 33, 
welches das Datum 1598 trägt. Rechts ein 
unbekannter Schild mit zerstörten Initialen, 
links das Wappen der StUrler von Bern 
mit den Initialen E und S(?). 



Gross (Schwyz). Steinrelief am 
Heiligenliäaslein. ■ 

Rechts der Schild der Familie 
Kältn von Ginsiedeln, mit den Ini- 
tialen .1 A' und links ein Schild mit 
Stern auf Dreiberg und Initialen 
C Af. 



Neuetistadt. Steinrelief über der Türe eines 

Hauses mit dem Datum 1ti;51. Im Schild ein Dreiberg, 

und darüber ein Monogramm, gebildet aus den Kapi- 
talen: LAND E. 




Haiiterive '.Neuchätel;. Steinrelief über einem 
Scheunentor. 

In einem erhöhten Wappenschild in vertiefter 
Arbeit : ein Stern and ein Hom. Neben dem St«m 
diff Initialen PC und darunter das Datum Miirl. 



— 36 — 



U57 




Zürich. Zürcher Geschlechterbocb von 1699, im 
Besitz der Antiquarischen Gesellschaft. 

Schild der Familie Arthüser (S. 21) mit zwei 
Sternen und der Initiale A in Kapitalschrift. 




Zürich, a. a. 0. S. 176. 

Schild der Familie Bolmann. Auf einem Dreiberg 
die Initiale B in Kapitalschrift. 




Zürich, a. a. 0. S. 319. 

Schild der Familie Ferwer. Monogramm; gebildet 
aus den Initialen C und F in Kapitalschrift. 




Zürich, a. a. 0. S. 88. 

Schild der Familie Büntziner. Die Initiale B als 
SchildbUd. 




Corptaux. Steinrelief über einem Scheunentor 
No. A 94. 

In rohen Umrissen ausgemeissclt ein Schild, darin 
ein Dreiberg, darüber zwei unerklärbare Figuren und 
die Initialen / und C. Über dem Schild das Da- 
tum 1671. 



— 37 - 




Andermatt, Am steinernen Weihwasserbecken 
der alten Columbanskirche erhöhter, roher Schild mit 
einer kreuzförmigen Hausmarke und den Initialen H R 
und FC, sämtliche in vertiefter Arbeit. 



Christian Bühler. f 

Von VT. P. V. MüUnen. 

Als am 3. Februar 1898 die Nachricht bekannt wurde, Herr M.aler Bühler 
sei dahingeschieden, da ergriff alle, die ihn kannten ein schmerzliches Gefühl, und 
auch wer ihm nicht näher getreten war, em])fand, dass die Kunst einen ihrer 
ersten Jünger verloren hatte. 

Bühlers Vater war aus dem Thurgau, wo sein Bauerngut im Revolutions- 
krieg verwüstet worden war, weggezogen und hatte sich als Lohnkutschcr in 
Bern niedergelassen. Hier wurde ihm am 2\), Dezember 1825 sein Sohn Christian 
geboren. 

Gerne erzählte dieser später, wie die bunten Schildreihen fremder Wagon- 
schläge, die er bei seinem Vater häufig sah, seine erste Vorliebe für das Wappen- 
wesen geweckt hätten. Er trat bei Malermeister Rohr in die Lehre, ohne dass 
ihm dabei viel Gelegenheit geboten war, sich weiter auszubilden. Er schuf sie 
sich selbst und benützte jeden Anlass, der ihn von der Flachmalerei wegführte 
in das Gebiet einer feinem Kunst. Die Schärfe der Linien, wie die getreue 
Auffassung seines Stoffes waren ihm damals schon eigen. 

Das wusste denn auch Maler Dr. Stantz wohl zu schätzen, der nun Bühler 
in seine Lehre nahm. Er beauftragte ihn mit der Ausführung der von ihm ent- 
worfenen Wandtafeln für das Schloss Oberhofen, welche in überaus reicher 
Kalligraphie mit zahlreichen Initialen und Waj^pen die Geschichte des Schlosses 
enthalten. Bühler arbeitete von 1854—1858 an dem Werke und befriedigte seine 
Auftraggeber so sehr, dass es ihm möglich wurde, der Flachmalerei Valet 
zu sagen. 

Er wurde 1854 Konservator der öffentlichen Kunstsammlung, wandte sich 
aber mit Vorliebe der Heraldik zu. Auf Reisen, zu denen F. Bürki ihn einlud, 
lernte er die grossen Werke und Vorbilder kennen, an denen er sich bilden 
konnte. Seine Arbeitsaufträge häuften sich; er trug die Wap[»en der neuen 
Burger in die Stammregister ein; noch in die Fünfzigerjahre fällt sein erstes 
grösseres Werk, das «Tiasgemälde in Wichtrach, das Christus darstellt und die 
Wappen der 4 Gemeinden des Kirchspiels enthält. L'nd nicht nur in Boni wusste 
man das Talent zu schätzen; bald besass er einen Kreis von Freunden im 
deutschen Reich, zu denen besonders der Dichter Scheffel und Herr Hau[»tmann 



— 38 — 

Klose gehörten. Ehrenvolle Aufträge wurden ihm namentlich durch die Grafen 
V. Pourtales in Oberhofen zu teil. Albumblätter, Entwürfe zu Seidenstickerei, zu 
Glas^emälden, Stammbäume wurden immer häufiger bei ihm bestellt. Eine seiner 
schönsten Zeichnungen ist das 1>^74 vollendete Wappen des Herrn Regierungs- 
statthalters von Wattenwyl, das er, dem Drängen eines Freundes nachgebend, 1878 
au die Heraldische Ausstellung nach Wien sandte. Als der Bericht über die Aus- 
stellung im «'Adler» erschien, envartete Bühler nicht ohne Spannung das Urteil. 
Nirgends schien seiner gedacht zu sein; da, am Ende stand zu lesen: «Das 
beste haben wir uns für zuletzt aufgehoben. Wir meinen das durch meisterhaft 
schöne Komposition und tadellose Ausführung von jedermann — Laien wie 
Fachleuten — bewunderte Wattenwylsche Wappen von dem Schweizer Maler 
Herni Christian Bühler, und es folgte eine eingehende Würdigung des Wappens 
und seines Künstlers. 

Kecht eigentlich war er damit der heraldischen Welt bekannt geworden 
und wurde gefeiert als der Meister aller Meister. Der «Adler», der «Herold», 
die deutsclie «Graveur-Zeitung» rechneten es sich zur Ehre an, seine Arbeiten 
zu reproduziren. Die grossen heraldischen Gesellschaften von Deutschland, 
Österreich und Italien zählten ihn mit Stolz zu den Ihrigen. Es spornte seine 
Tätigkeit und seinen emsigen Fleiss noch mehr an, und Jahr für Jahr gingen 
herrliche Arbeiten aus der stillen und kleinen Werkstätte am Komhausplatze 
hervor. Hier waren es die Sprüche seines Freundes Scheffel, die er für Herrn 
flauptmann Klose reich ornainentirt mit Wappen und Initialen auf Goldgrund 
in Öl malte, dort das schwedisch-badische Allianzwappen, das eingewirkt wurde 
im Brautschleier der Kronprinzessin von Schweden; er malte die Adresse, die 
der Bundesrat (jottfried Keller zu dessen 70. Geburtstage widmete und die Ur- 
kunde, worin Neuenburg dem Maler Paul Robert das Ehrenbürgerrecht erteilte. 
Dahin gehört auch das Gedenkblatt des Bundesfestes von 1891, womit jedes 
Schulkind beschenkt worden ist. Der Wappenzeichnungen zu Siegeln und 
namtlich zu Glasgemälden ist kein Ende. Von diesen weist die grösste Arbeit 
und die feinste Ausführung unbestritten das Wappen von Mutach (reproduzirt 
in der (iraveur-Zeitung Xo. 1, 1>. Jahrgang, 1S84) auf, das trotz seiner Grösse 
(4H cm hoch, 3o cm breit) eine wahre Miniatunnalerei ist, und dessen oberster 
Teil, d«as bernische Wappen in seiner Umfassung, auch in der Zeichnung vollendet 
ist. El)cn so reich gehalten ist die Komposition des Wappens von Landammann 
Äl)pli 18S(). Seltener wurde er ersucht, Zeichnungen zu Exlibris- Wappen zu 
liefern ; wenn ich nicht iiTe, hat er deren nur drei ausgeführt. Auch Medaillen 
hat er gezeichnet — wir erinnern bloss an jene des bernischen Gründungsfestes 
von IHOi — und für die eidgenössischen Münzen die Schilde «lusgeführt. Für 
keine Arbeit war er zu gut, zu stolz; wo man seine Dienste in Anspi-uch nahm, 
war er beieit. So entzog er sich nicht einfachen gewerblichen Ausschmückungen 
bis zu den Watt'engattungsabzeichen der Käppi. 

Dabei unterliess er es nicht, sich eine bedeutende Sammlung von Pausen 
anzulegen und einen Fornienschatz zu gründen, wie er sich reicher nicht denken 
lässt. Sell)st aber beherrschte und verarbeitete er den gewaltigen Stoft", und 



— 39 — 

sein Verdienst ist die strenge Auffassung und Veredlung des 
heraldischen Charakters. Der EinflusS; der von ihm ausging, offenbart 
sich fast in aUen neuem Arbeiten. So hat er die Jünger , die der Bericht- 
erstatter der Wiener Ausstellung ihm gewünscht hat, im weitesten Masse gefunden. 
Weisen wir bloss auf die Löwen der Glasgemälde des Grafen Wilhelm v. 
Ponrtalös und der Gesellschaft zu Mittellöwen in Bern hin (abgebildet, jenes 
in der Zeitschrift des Graveur-Vereins von 1877, dieses im Jahrbuch des «Adler» 
1879), so wird man ihnen vor allen andern den Preis zuerkennen müssen. So 
ist auch das feine Verständnis, das F. Bürki bei der Anlage seiner Sammlungen 
bewies, unzweifelhaft auf Bühler zurückzuführen. 

Wer mit Heraldik sich beschäftigte, kannte seinen Namen und der Kreis 
derer, die ihn persönlich kannten, war ein überaus grosser. Allen war er zu- 
züglich, jedem, auch dem Unbescheidensten, erteilte er gerne seinen Rat, und 
wenn er sich auch seines innem Wertes wohl bewusst war, so blieb doch die* 
Bescheidenheit seine erste Charaktereigenschaft. Jeder Arbeitsauftrag freute ihn 
und liess noch in den letzten Wochen seine Augen leuchten. Als Mensch stand 
er nicht weniger hoch wie als Künstler, und nur wer das Glück hatte, ihn näher 
zu kennen und sich zu seinen Freunden zu zählen, konnte ihn ganz schätzen. 
Streng zeigte er sich bloss gegen jene, die sich unberufen als Kenner aufspielten. 

Wie früher bei seinem Dichterfreund am Bodensee so pflegte er später 
der verdienten Ruhe in der Bergesluft an der Lenk. Sein letztes Lebensjahr 
war durch Krankheit vielfach getrübt; die gezwungene Entsagung von aller 
Arbeit liess ihn nicht zum Genuss ländlicher Stille kommen, er kehrte in sein 
Heim zurück, das er in herzlichem Verein mit seinen zwei Schwestern be- 
wohnte und erholte sich besser unter ihrer Pflege. So nahm er mit erneutem 
Eifer die Arbeit auf. Aber er mutete sich zu viel zu; im Wunsche eine Arbeit 
auf Neujahr zu vollenden, wie er es versprochen hatte, überarbeitete er sich 
und erkrankte, um nicht wieder zu genesen. Am 3. Februar nahm ihn der Tod 
hinweg, drei Tage darauf ward er zu Grabe getragen. Die zahlreiche Teilnahme 
an der Feier bewies, in welch hervorragendem Masse der Verewigte sich 
Freunde und Verehrer gemacht hatte. Er ruhe im Frieden! 



Reetiflcations k faire ä rArmorial Historiqne des villes Suisses par M"^ A. (lantier. 

1895, eoncemant le Jnra-Bernois. 

J^ir L. P]iili])i)e. 

Delemtmt. — D'apres les anciens documents des archives de la ville de 
Delimont, les armoiries repr^sentent un ecusson de gueules a la crosse de Bale 
d'argent plantee sur un mont a «/> vopeanx aussi (Vanjent et soutenu par doux 
sauvages. En IHGO la bourgeoisic et la municipalite ont fonne doux communes 
s^par^es; le sceau de la bourgeoisic represente les ancicnnos armoliies comme 
ci'dessus tandis que celui de la municipalite repräsente un ecu de gueules ä la 
Crosse d'argent appuiee sur un mont ä six copeaux ditr. 



— 40 — 

Courtelary, — De gueules k la bände d'argeiit, chargie de trois feuilles 
de tilleul du champ. 

Laufon, — De sable ä une Crosse de ßäle d'argent. Laufen est cheMieu 
de district et a ^te d^tache de celui de Del^mont en 1847. 

Franches'Montagnes. — D'or, au miroir ovale d'argent, encadre de salöe 
et appui^ sur un mont k six copeaux de gueules. 

Nettveville. — De gueules ä deux clefs d'argent en sautoir, sur un mont 
ä trois copeaiix de sinople. 

IIIIRONIOUE DE ü SOGIM SUISSES D'UfilULDIIHJe 

Par Jean Grellet. 

Nouveaux Membres: 

Mr. Edouard de Bavier, Chäteau de DuUy (Vaud). 

Dons roQus. — De Mr. le major Caviesel les brocliures suivantes dont 
il est Tauteur: 

Litteratura veglia. Cuera 1888. — Üna Charta da Blastus Alexander 
Bleet del an 1G22 e quater plaids de cumin, Cuera 1890. — Räto-Romanische 
Kalender-Literatur (Separatabdruck der Zeitschrift für rom. Philologie) 1891. 
— Register dils mastraes dil cumin d'Ortenstein, Cuira 1892. — Igl Saltar 
dils morts. — Die neuesten arcliäologischen Funde in Graubtinden (Separat- 
abdruck aus dem Anzeiger für Schweizer Geschichte 1«90,) — BUndner Studenten 
auf der Hochschule zu Padua; 1890 (id). — Eine Predigt, gehalten in Klosters 
den 1. Oktober 1837, von Lucius Caviezel, 1842, — Ils Status per Urdens a 
Tichentaments dad amadus Cumins natternadameug de Fürstenau ad Orten- 
stein. — Litteratura veglia, continuatiun dellas annalas Tom. II a VIII. — 
Litteratura veglia, copia extra dellas analas della Societad rhaeto-romantscha por 
1893. — Cuera 1894. — General-Lieutenant Johann Peter Stoppa und seine 
Zeit, Vortrag, gehalten in der historisch-antiquarischen Gesellschaft von Grau- 
btinden 1887. - Chur 1893. 



Nous avons le regret d'annoncer la mort de 

M. Christian Bühler 

peintre-höraldiste 

xnexnbre fondateur de notre Soci6t6 

d6cede ä Berne le 3 F6vrier demier. 

Nous perdons en Mr. Bühler un ami zil6 de notre Soci6t6 k laquelle 
il a entre autres timoigni sa Sympathie par un don de reproductions 
photographiques de ses principales oeuvres. Pour de plus amples d6tails 
sur sa carriere nous renvoyons ä la biographie de cet artiste distingu6 
que nous publions d'autre part. 



I 









•EX»LIBRIS< 




P-G^NZ< 



Archives hfraldiques suisses, i8g8, Nu, 2. 



ARCHIVES HfiRALDIQUES SÜISSES 

Schweizerisches Archiv für Heraldik. 

Organe de la ßociferfe Suisse d'H^raldiqjlje 

Faraissant trixnestriellexnent 



1898 






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No. 2. 



Abonnements 
Abonnementspreis j 



1 LV - ^- Pour la Suisse i; (\ 
IS I J J für die Schweiz 



pour TEtranger. 
fürs Ausland. 



Für die Redaktion des Archives bestimmte 

Briefe beliebe man zu adressiren an 
Herrn Dr. PanI (ianz, Bahnhofstrasse 40, " 

Zürich J. I 



Abonnements und Korrekturen an die 
Verlagsbuchhandlung F. Schalthess, 

Zürich. 



Inhalt I lleraldiscbos aus dem Grossmünster in Zörich, vou J. R. Rahn. — Nubiliairo du 
l>ays de Neucliätel. - Die Heraldik in den (ilasirmiälden von Könii^sfeldeD, von R. A. Nüseheler. — 
Die Stfihlini»:« r ab Keir«nsber«r. von Waldbausen und in E«:iisau, von W. Tobler-Meyer. — Da« 
älteste Sieuvl der Stadt Krlarb, von H. Türler. - Heraldik in Kunst und (lewerbe. — Kleinere 
Njjjbricjiti'u. - (*br()ni«|ue de la Soririr — Necroloirie. — IJeilagt« : Gesehicbtt* der lieraldisrhen 
Kunst, von P. (i:miz. S. 1 U'k 



Heraldisches aus dem Grossmünster in Zürich. 

Von J. R. Rahn. 
•Sehluss). 

Unvollständig sind die Schildereien in der 
gegenüberliegenden Empore: an der westlichen 
Leiluing der an den Turmpfeiler stossenden 
Archivolte ein rechteckiges Feld von :52 cm 
Höhe und 23cm Breite, das auf rotem Grund 
ein Volhvappen weist. Es sind aber nur Teile 

. ^ der blauen und gelben Helmdecke und als Kleinod 

^^^^^^^^=^^™^^ ' ein Pfauenstutz erhalten. An der dritten Archi- 
^''====-= ^ volte, westlicher Schenkel Falz gegen das Mittel- 
schiff ein ziegelrot übermalter Schild auf 
sc.hwcarzem, ursprünglich blauem Grunde und in 
dem gleichen Joche, am Wulst der südwest- 
lichen Diagonalrippe ein geneigter Spitzschild 
mit einem schwarzen (?) heraldisch nach rechts aufrecht schreitenden Löwen 
in Stil des XIV. .Fahrhunderts. Schild und Grund sind ziegelrot überstrichen. 
Vierte Archivolte westlicher Schenkel: auf gelbem Grund das spätgotische 
stark zerstörte Vollwappen der S c h w e n d . 





Fi- :;. 



Unter den Zeii-Iien im uinerii Teile iles Laugliaiises ersi-heiiit ah vor 
nehmstes das grotische Vftlhv.i[ijicii rter Rüust, (Fifäf ■i), ilas* sich auf rolem FeM( 
am vierten Wanrtdieiiste von Westen ab im sUdliclten Seitenschiff befindet 
Weiter westlich, am ersten Wanddienste vom Tuimpf eiler ab, sind nebeneinaude 
zwei kleine Felder, das linke (loni Beschauer) rot, das andere Mau trcmalt 




.^■ihf- 



f'lK. 4, 



Beide enthalten einen aiifrecliteii Schild im Stil des XVI. Jahrhnndcrts; dd 
erste den der Walder, vielleicht des Uilrgernieisters Heinrich ( ir»24— I542J 
Das zweite Wappen: auf AVeiss drei rote Rosen mit grilnpii F,ckblUttoi 
gelbem Keni ist unbekannt. 

Äiissenlem sind folgende Schilde zu nennen: I. .Südliche^ 
I p* 1 Soitenschitf. dritter Wanddienst vom Tiirmpt'eiler ab, kleines Felij 
I ►-r^ mit zerstörtem Inhalt auf rotem Grund. '2. Kbendaselhst Vorlam 
\ .y/\A/ t!er ersten ZwiscliensllUzo von Westen ab mit derben schwarzej 
^"^ — -^ Strichen. 1,4(1 ni über der Basis ist das beistehende Wapi 
(Fig. r>) auf den Steingrund gemalt. .1. Derselbe Schild mit weis 
der entsprechenden Stelle der östlich folgenden Stutze. 4. 
südliche Stiltzenreihe: Mittlerer Hanptpfeiler, Nordfronte der 1 



Fig. 
Feld 
Mittelschiti 




— 43 — 

eckigen Vorlage, auf dem Steingrund der bunte Schild der 
Rordorf (Fig. 6). Nördliche Reihe, erste Hauptstütze vom 
Turmpfeiler ab, auf dem Quadergrund der Halbsäule gegen 
das Mittelschiff 5, eine leere Tartsche im Stil des XVI. Jahr- 
hunderts. Zweiter Pfeiler (Zwischenstütze) an der Vorlage 
gegen das Mittelschiff (>, der unten halbrund geschlossene 
Schild der Tyg (?) Si)arren blau oder grün; obere Ecken 
rot, unteres Dreieck weiss. * 



Fig. 6. 



Nobiliairo du pays de Ncucliritcl. 

(Suife) 

(){), DE GIEZ (ou de Gy). — Ancienne famille attach^e au XIII« et au 
XIV* si6cle aux comtcs de Neuchätel de la I®*"« maison. Jean de 6^/>r, maitre 
d'hotel du comte Louis et chatelain de Vautravers vers ISoO et Othenin de 
Giesy possesseur par sa femme Aymonette de Savagnier d'un fief provenant de 
cette dernifcre famille (13()0) paraissent avoir ete les derniers du nom qui aient 
jou6 un role dans ce pays. 

Armes: P'azur a la oroix d'or (.selon Mantlrot). 

70. GIRARD. — David Girard, originaire de Savagnier, pasteur de 
Neuchätel, fut anobli par Anne Genevieve de Bourbon, Duchesse de Longueville, 
le 20 Aoüt 167a. 

Lettres enterinees le 13 Octobre de la meme annee. David (niirard niourut 
en 1708 sans laisser de descend«ance male. 

Armes: De sahle au chamlolier k trois branches «For. 

71. GLERESSE. — Familie d'ancienne noblesse, originaire probablement 
du village du meme nom, et qui succeda par heritage, au milieu du XVP siecle 
ä une portion du fief de Bariscourt. Plusieurs Gieresse siegerent aux audiences. 

Famille eteinte dans la 2o moitie du XVIIo siecle. 

ARMf:s: D'azur ä la bordure (Vor et ä la bände «le i^ueules brocbant sur le tont. 
ClMlKU: V\\ buste saus bras vctu «razur et «ruiie erbarpe de ijfueules en bandonillere, 
coiffe d'uu bonnet d'azur retrousse de trueules. 



' Sebr wilnscbenswert ist eine baldi«,n' und irenaue Aufnabme des inebrfacb an den Oewölbrn 
der Krypta vorkommenden Wapi)en der Scbwend, incb-m diese Sebildereim bei der jetziir«*» 
Verwen<lunjr drr Cborirruft d<-m nntcblbaren l(nin<* iHeisirci^eben sin<l. 



- 44 — 

72. GORGIER. — Maison seigneuriale de la souche des barons d'Esta- 
vayer et qui resta jusqu'au milieu du XIV« siecle france de tout Heu de 
vassalit^. 

En 1340 le seigneur de Gorgier s'infeoda au B®" de Vaud, de la maison 
de Savoie, lequel retroc6da ses droits de suzerainetö au comte de Neuchätel. 
Ce demier regut rhommage de Gorgier en 1344. 

Gorgier sortit des mains de ses seigneurs de la maison d'Estavayer par 
ia vente qu'en fit, en 1433, Jacques d'Estavayer a Jean de Neuchätel-Vaumarcus- 

Ahmes: Mandrot attribue pour armes k cette maison: Pale d*argcnt et d^azur de six 
piöces, ä. la bandes de gueules charg6e de trois ctoiles d'or. — Ces armes indiqaeraient une 
parente plus etroite avec Grandson qu'avec Estavayer, et faute de connaitre aucun document 
oü ces armes soient peintes, nous nous demandons si eUes n'etaient pas en realitc: pal^ d'or 
et de gueules k la bände d^argent cbarg^e de trois etoiles (ou trois roses) de gueulcs ce qai 
constituerait une brisure des armes d'Estavayer. 

73. DE LA GRANGE. — Familie originaire du Val-de-Ruz et bourgeoise 
de Neuchätel dont divers membres apparaissent au XIV« siöcle conime possesseurs 
de petits fiefs avec la qualification de Donzels. Elle parait s'Stre Steinte au 
si6cle suivant. 

ün quartier de vignes au dessus de Serri^res a conserve son nom. . 

Armes: (Selon Mandrot) d'or au lion de gueules au chef de gueules charge de trois 
lions d'argent. 

74. GRUERES (Grueyres) (Gruyferes). — Familie d'ancienne noblesse, 
bourgeoise de Landeron, et qui foumit divers oflSciers du prince au XV^ si61e. 
Jean Gruires, maire de Neuchätel et Leonard son fils, chanoine de Besangon, 
protonotaire apostolique, envoyi de Charles Quint ines les lignes, si6g6rent aux 
audiences pour le fief de leur nom. 

Leonard Gru6res ci-dessus, demier du nom mourut dans la premi^re moitiö 
du XVP si6cle apr6s avoir veudu son fief 4 son cousin Benoit Chambier en 1537. 

Armes: äcartele au 1 et 4 d*or k la bände d'azur, au 2 et 3 du preroier au cbevron 
de gueules. Om, suivant un sceau du XV^ siecle: De . . . d la tete de grue mouvante de 
trcris coupeau}^. 

75. GUINAND. — David Guinand, maire de Colombier, fut anobli le 
28 F6vrier 1687 par le prince de Cond6 curateur de Tabbö d'Orl^ans, prince de 
Neuchätel. — Lettres entörinees le 26 Avril suivant. — Familie Steinte. 

ARkES: D'argent an scorpion de sable pos6 en pal. 

76. GUY (Clerc dit Guy) (Audengier) (Clerc dit Haudanger) (Guy d'ITau- 
danger). — Familie d'ancienne bourgeoisie de Neuchätel, originaire du Val-de- 
Ruz, et qui pendant longtemps a port6 indifföremment les noms de Vulpe, Gerbe, 
Wörpe, Guy, Clerc ou Le Clerc du Guy, Audengier, Guy dit Haudanger, Guy 
d' Haudanger. Elle fournit au XVIe et au XVII« siecle de nombreux conseillers 
d'Etat et des officiers g6n6raux au service de Hollande et au service de France. 



... 45 - 

Jeati Clcrc dit <ru\\ capitainc au service de France, bannerct de Neuchätel, 
fut anobli par lettres patentes de Marie de Bourbon le 2;") D6cenibre 1595. 

Son fils Jean Guy acquit en K528 des hiritiers de Claude de Constable 
le fief du Sorgereux et le posseda, ainsi que ses descendants, ä titre de fief 
noble, et leur noblesse ne fut pas contestee bleu que le conscil d'Etat eüt, le 
1(5 Novembre IGIO, sans motif intelligible , refus6 d'enteriner les lettres de 
noblesse de Jean Guy. 

Abram Lc Clcrc dit (rtiy, capitaine au service de France, conseiller d'Etat 
et maire du Locle fut anobli par le roi Henry IV en UJ03 i)our sa bravoure en 
guerre ainsi qu'en memoire des Services de son pere, le colonel Pierre Guy, tu6 
au si^ge d'Autun en 151H. 

Louis Guy, conseiller d'Etat et maire de Rochefort, petit fils de Jean 
ci-desRUS, presida en 16m Ics Etats qui adjugerent la sou verainet 6 ä M"® de 
Nemours et cette princesso re^ut le sceptre de ses mains. En memoire de ce 
fait eile lui octroya, par lettres du 25 Avril lül)4, enterinees le 30 Juillet de 
la mßme ann^e, une augmentation d'armoiries consistant en un sceptre pos6 en 
bände sur le tont de ses armes. 

Un autre petit fils de Jean Guy, Jacques de Guy d' Haudan ^cr, lieutenant 
general des armees du roi, seigneur de Sorcy et de plusieurs autres lieux en 
France et en Suisse, fut anobli ainsi que ses freres Henry et Pierre et Guillaume 
son neveu, par Louis XIV le 25 Octobre 1(549. (Confirmations du diplöme le 
21) Novembre 1()57). — Pas d'enterinement a Neuchätel. — La famille de Guy 
s'est eteinte a Neuchätel dans les familles de Pourtales, de Pierre et de Mer- 
veilleux. Son dernier repesentant male est mort en ISOl. — Nous ignorons sll 
existe encore des rei)resentants de la liranche fran^aise ci-dessus. 

AUMKs: Do <;:u<*iiles ä hi croix d'aricent rantonuOe en chcf <lo doiix molette» <lii memc. 

AmjmontaWnn on U){)t pour Louis Ony et sa (k'Stendance: de iruoiiles ä la rrolx 
irar$;ont, JKcoiiipajrneP au canton scncstrc du chef ft au canton dcxtre de la pointe d».* deux 
molcttCM du inönio, au srejitre d'or pos«'' en bände sur le tout. 

(N. B. I)'aprc8 1»^ proces verbal d'enteriuement le Hn.'ptre scrait d*arg:ent, mais rette 
picce a ronstaninient cte represeiitee d'or). 

ClMiKU: Un buste sans bras vetu des rouleurs et pieees de Tecu ancien. 

f/i snirro). 



Die Heraldik in den (ilas^eniälden von Könij[;sfelden. 

V(Mi R. A- Nüscheler. 

Srbluss (f'H'iliijrr riin.' Farbentaft-l^ 

Das schönste und horaliiisch inteiessanteste (ilasii^tMuähle ' bildet das 
Mittelfehl im Kiisst» <les Antoniusfensters mit dem Bildnisse des Stifters. Der 
Herzog KudoH von LothriujifcMi ist knieend darjrestellt , ein edler .1ün«rling mit 
bartlosem Antlitz uml hiomicm. his auf die Srhultfin licrahfallcndcMn Kockrn 



- 46 - 

haar. Er trägt einen grünen Rock und darüber ein violettes, reich mit Hermelin 
besetztes Üherkleid. Vor ihm steht das volle Wappen von Lothringen und über 
ihm fliegt ein Spruchband mit gotischen Majuskeln: 

DNS RVDOLF • DVX • LOTHORINGA 

Das Wappen bietet uns ein prachtvolles Beispiel mittelalterlicher Heraldik. 
Es mag zwischen 1330—40 entstanden sein. Der lang gestreckte, nach vorn 
geneigte Schild zeigt im gelben Felde einen roten Schrägbalken, auf den 
drei weisse Adler von strenger Fonn gelegt sind. Der flotte Kübelhelm steht 
auf dem Obereck des Schildes, zeigt verzierten Nasenschutz, Augenschlitze 
und 3 Reihen Luftlöcher. Die gelbe Helmdecke hängt steif herab und ist nur 
unten mit Zaddeln verziert. Auf dem Helme ruht eine weisse Kugel mit Hahnen- 
federbuscli auf grünem Kissen. An den Seiten sind blaue BüfFelhömer an- 
gebracht, besteckt mit weissen Federchen an der Aussenseite. Diese Helm- 
zimierde ist jedenfalls eine persönliche, da das gewöhnliche Kleinot ein 
w^eisser Adler ist.* Aber das 14. Jahrhundert ist ja überreich an Beispielen, 
die zeigen, dass die Angehörigen desselben Geschlechtes, Vater und Sohn oder 
Bruder ganz verschiedene Helmzierden geführt haben. Dieses Kleinot ist überaus 
reich und lässt sich vielleicht dadurch erklären , dass der junge Herzog häufig 
ritterlichen Spielen beigewohnt haben mochte. Zu beachten ist noch das Grössen- 
verhältnis des zimierten Helmes zum Schilde, nämlich gleich 1:1. 

Bei den übrigen Donatoren, die ebenfalls in Porträtfigur in der untersten 
Felderi'eihe der Fenster abgebildet sind, fehlen beistehende Wappen. Ob 
das vorgeführte Beispiel wohl das einzige in der Befensterung des Chores 
war, bleibt eine Frage, da 10 Felder, deren früherer Inhalt unbekannt 
ist, wahrscheinlich Stifterfiguren enthielten. Die noch vorhandenen Figuren 
sind folgende: 

2. DNS • OTTO DVX A\'STRIH. 

3. DNS • HEINRICVS • DVX • AVSTRIE. 

4. DNA • lOHANXA • DX^CISSA • AX'STRiE. 

5. DNS • (fehlt, All)recht der Weise V) DVX • AWSTRIH. 

6. DOMINA • KATHERINA D\X1SSA • AVSTRIE. 

7. PRO • LEOPOLDO • DVCE. 

Nach den l^eiden letztgenannten Stiftern zieht Herr Dr. Zeller- Werdmüller 
die Schlussfolgerung, dass die Herzogin Katharina, geb. von Savoyen, das 



'Das Fenster irelauirt hier zum ersten Mal zur AMuMunjLj:, indem es erst vor kurzer 
Zeit aus alten Flickstlieken zusaiunien^^esetzt und er^iinzt wurde. 

*Virl. das fast irleichzeitif|:e Wappen von Lothrinyren im Heraut de (iuelre, c. 1350, 



— 47 — 

Fenster nach 1327 zur Erinnerung an ihren Gatten gestiftet habe. (Siehe 
Anzeiger f. Schweiz. Altertumskunde pag. 38t) ff. Jahrgang 1894. 

Die Glasgemälde werden gegenwärtig* einer Eestauration unterzogen. 

Der Zustand der Hälfte aller Felder ist ein, wie schon früher angeführt, 
sehr beklagenswerter, da die einzelnen Glaspartikeln untereinander verwechselt, 
verschoben oder in nnzälilige Splitter zerstückelt sind. 

Ein anderer Übelstand besteht darin, dass die alte Schwarzlotbemalung 
keine Schmelzverbindung mehr mit dem Glase hat und infolgedessen vielerorts 
abgeschiefeii; ist. 

Diese Zeichnung auf den Gläsern wird nun durch Aufschmelzen von 
Schmelzoxyden wieder auf Jahrhunderte hin haltbar gemacht. 

Ist einmal die Restauration sämtlicher Fenster glücklich durchgeführt, 
so wird gewiss niemand die Pilgerreise nach der ehrwürdigen ehemaligen 
Klosterkirche scheuen um sich mit dem reichen zum Teil noch unbekannten 
Inhalte der schönsten monumentalen Glasgemälde vertraut zu mjichen, auf deren 
Besitz die Schweiz stolz sein darf. 



Die Stüliliii^er ab Ke^eiislierg, von Waldluuison und in Eglisau, 

eine bisher in der Literatur wenig l)eachtete Familie des 
mittelalterlichen, zürdierischen Landadels. 

Von "WiHielm Tobler-Meyer. 

Wer sidi mit scliweizerischer Historie, Topograpliie und Genealogie be- 
fasst, dem wird zu allcMi Zeiten des zün*lioris(hon l>ürgermeist(Ms Johann .lakob 
Leu Schweizerisclies Lexikon ein unentbchrlidies Naclisrlihi^^ewerk sein und 
bleiben, und er wird oft genuj^ in den Kall kommen, diesem Manne im Stillen 
Dank dafür zu sagen, dass er neben der vielen Arbeit, die ilim seine hohen 
Staatsämter auferleji^ten, es aucli noch möglich gemacht hat, in seinem Bienon- 
fleisse das Kiesenwerk seiner 20 (^uart bände zusammenzutra*ren , in welchem 
man sich so leirlit und mühelos ül)er hunderterlei Dinge Rats erholen kann. 
Dennoch wird dem fleissijrcn Honutzer des Len'sdien Lexikons nicht lange 
verborgen bleiben, <lass wie alles Mensi!henwerk so auch das verdienstliche 
Opus Leus seine Mängel und Lücken hat, mitunter solclie, deren Entstehung 
man sich fast nidit erklären kann. Zu diesen Lücken gehört das Wegbleiben 
aus dem Lexikon sowohl als aus dessen von Hans .lakob Holzhalb verfassten 
Supplementhänden des vom l:*. bis ins IT». Jahrhundert im zürcherischen (iebiete 
angesessenen und zum niedern Adel zählenden, anrh in den Urkunden und 
Akten der zürcherischen Archive gar nicht >elten erscheinenden (Jes<*hlechtes 
der Stühlinger, 5Stülin<!:er odei* von Stülingen. 



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- 51 - 

Eberhard und dem Domkapitel von Konstanz kam dann am 13. März 1251 ein 
Vergleich zu stände, wonach der Freie von Lupfen und seine Kinder auf die an 
Konstanz vergabten KUssenbergischen Güter verzichten, wogegen dann der Bischof 
die von Lupfen mit Burg und Landgrafschaft Stühlingen belehnt. Bei dem Hause 
Lupfen, welches in der Folge den gräflichen Titel annahm, blieb nun StUhlingen 
bis dieses Herrengeschleeht im Jahre I5H2 erlosch, worauf Burg, Stadt und 
Landgraf Schaft lG(ö an die Reichserbmarschälle von Pappenheim und von diesen 
in der Folge an eine Linie der Fürstenberger übcrgieng, welches fürstliche Haus 
Schloss und Güter zu Stühlingen unter badischer Landeshoheit noch heute besitzt, — 

Kaum von dieser Herren-Burg her, wohl aber von der Herkunft aus dem 
Städtchen oder Dorf Stühlingen, hat nun eine ganze Reihe von Geschlechtern 
in der Zeit, da die Familiennamen aufkamen oder noch nicht feststanden, den 
Namen von Stühlingen oder Stühlinger geschöpft, welche Geschlechter wir in 
aller Kürze betrachten wollen, um dann bei der Familie Stühlinger, die wir im 
Titel genannt haben, länger zu verharren. — 

Stumi)fs Chronik si)richt von Edelknechten von Stühlingen, die in der 
Umgegend von Burgdorf gewohnt und im Barfüsserkloster daselbst ihre Familien- 
gruft gehabt haben sollen und giebt ihnen ein Wappen mit einem Mannesrumpfe 
mit spitzer Mütze als Schildfigur und Helmkleinod. Die Fontes rerum bernensium 
kennen dieses Geschlecht des niedern Adels nicht, sondern nur eine bürgerliche 
Familie Stuolinjrcr in der Stadt Bern, aus der ein Rudolf im Jahre 1314 
mehrfach als Zeuge in Urkunden vorkommt. Zu dessen Nachkommenschaft 
mag Hans «StUllinger» von Bern gehört haben, welchem die Stadt Zürich 
Mittwochs vor Bartholomäus UoS auf Fürbitte derer von Bern hin ihr 
Bürgerrecht schenkte. 

In der seit 1;330 österreichischen Stadt Rheinfelden gab es im 14. Jahr- 
hundert ein angesehenes Geschlecht des Namens Stulinger, Stüllinger, aus 
dem in den Jahren i;J57 und i;}58 Johann Stulinger, der Ammann zu 
Rheinfelden, 1372 und ViSi^ Rudi Stulinger und V\U4 Claus Stulinger, beide 
Burger zu Rheinfelden, in Urkunden auftreten. (Ztschr. f. d. Gesch. d. Ober- 
rheins, Band :^o.) 

Zu den Edelbürgern der seit 13t3.S ebenfalls österreichischen Stadt 
Freiburg im Broisgau gehörte gleicherweise ein <4eschlecht, das von dem 
Städtchen Stühlingen schien Namen entlehnt hatte und * von Stühlingen » geheissen 
wurde, und über das die Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins (z. B. in den 
Bänden 30 und i\\\) und die Rüeger'sche (.-hronik der Stadt und Landschaft Schaff- 
hausen (Band IL pag. 9^3 --I»8(>) Nachrichten mitteilen. Am 4. Mai 1207 verkauft 
Gottfried der ältere von Stauten mit Zustimmung des (irafen Konrad von 
Freiburg an den Freiburger Bürger Johannes von Stülingen eine Hube zu 
Ebringen um 2s Mark Silbers. Der gleiclie <'Herr» Johannes von Stülingen 
kommt noch bis zum .lalire li^üs urkundlich vor; ebenso 1267 bis 12JÖ <-Herr» 
Wenier von Stülingen, Burger zu Freiburg. Im Streite bei Sempach 1380 fiel 
aus diesem Stamme unter der aus dem Breisgau hergekommenen Gefolgschaft 
des Herzogs Leopold von Osterreich Herr Egelolf von Stühlingen aus Freiburg, 



dessen Wappen nach Pusikan's Helden von Senipach* im roten Schilde ein 
silberner, seine vier Beine nach oben streckender Stuhl war, der sich als Kleinod 
auf dem Helme wiederholt, wo aber seine Füsse mit Pfauenfedern besteckt 
sind. Diese Freiburger von Stühlingen haben bis ins 15. Jahrhundert fort- 
gedauert, denn noch am 10. April 1404 verkaufen der Edelknecht (armiger) 
Andreas gen. von Stülingen, in F'reiburg wohnhaft, und seine Frau Gertrud von 
Schauenburg der Karthause zu Strassburg Güter in Wolfisheim. — 

Sehr reichlich und von früher Zeit an fliessen die Nachrichten über ein 
edles Geschlecht von Stühlingen, welches in der Gegend von Stühlingen selbst, 
dann etwas weiter aufwärts der Wutach nach, in Blumberg an der Aitrach, 
die bei Achdorf sich in die Wutach ergiesst, ganz besonders aber in der Stadt 
Schattliausen heimisch war und vom Jahre 101)3 hinweg bis zum Jahre 1414 — 
vielleicht in einem letzten Ausläufer noch bis 1074 in den Urkunden jener 
Gegenden sehr häufig auftritt, stets in Gesellschaft anderer Personen alten 
Landadels oder — wie 1259 — der vornehmsten EdelbUrger (Hün, Brtimsi, 
von Zurzach, Münzer, Low, Heggenzi u. s. w.) Schafthausens. Für Näheres 
über diesen Stamm müssen wir auf den bereits erwähnten IL Band von Rüegers 
Chronik verweisen. Wir erwähnen hier bloss den 1278 in Schaff*hausen urkund- 
lich auftretenden Rudolf von Stülingen, welcher mit dem ersten Träger dieses 
Namens im jetzigen Zürcher Gebiete identisch sein könnte und 1314 Heinrich 
von Stühlingen «der zu Blumberg sesshaft ist' (wie gleicherweise 1414 noch 
Heinrich von Stühlingen, sesshaft auf Blumberg), welcher vor 1P>29 von den 
Gebrüdern Rudolf und Albrecht von Blumenberg, Rittern, Güter zu Watertingen 
zu Lehen gehabt hatte. (Weil die Herren von Blumenberg nicht nur nahe 
Nachbarn der Heiren von Blumenegg an der Wutach, sondern, wie man 
annimmt, des gleichen Stammes mit diesen waren, liesse sich vielleicht ein 
schwacher Anhalt in den Beziehungen der Stühlinger zu denen von Blumen- 
berg für das eigentümliche Faktum finden, dass sich der unten vorkommende 
Rudolf der Stühlinger, Vogt zu Baden, im Jahre 1314 des Siegels eines 
Ritters von Blumenegg bedient.) 

Nach Rüeger war das Wappen der wutachtalischcn und schatthausischen 
Edeln von Stühlingen im blauen Schilde und auf dem Helme ein umgekehrter 
Stuhl, was auf Stammeseinheit mit den freiburgischen Edeln von Stühlingen 
hindeuten kann. Auch von den zürcherisclien Stühlingern führten verschiedene 
den Stuhl im Siegel, doch mit dem Unterschiede, dass bei ihnen der Stuhl auf- 
recht auf seinen vier Beinen steht. 

Wenn wir nun zu dem im Titel näher bezeichneten Stühlingerschen 
Geschlechte übergehen, das in nunmehr zürcherischem Gebiete seine Wohnsitze 
hatte, so beginnen wir seine Geschichte mit einem R. Stulln ger von Regens- 
berg, der, wie schon bemerkt, mit dem 1278 in Schattliausen auftretenden 
Rudolf von Stülingen in eine und dieselbe Person zusammenfallen und 
sich von Schattliausen hinweg nach dem Bergstädtchen auf der Lagern begeben 
haben könnte. Als am 11. Juli 12U() im Kloster Zürich Rudolf, Pfarrer von 
Altorf in Uri, die zu den TatVlgütern dcM* Äbtissin des Fraumünsters in Zürich 



- 53 -^ 

gehörenden Einkünfte der Kirche in Altorf auf drei Jahre ankauft und unter 
Stellung von Bürgen und Geiseln verspricht, den Kaufpreis in bestimmten 
Terminen zu bezahlen, giebt er als Bürgen dar den Bitter R. von Thun 
(de Tuno), Kunrad Meyer von Erstfeld und R. genannt Stülinger von 
Regensberg, von denen die beiden ersten eventuell in Altorf, der dritte 
(bei der zweiten Erwähnung seines Namens ~ wohl irrig — Kunrad geheissen) 
in Zürich Geiselschaft zu leisten haben. (G. v. Wyss, Urkunden der Abtei 
Zürich, Nr. 327.) 

Demselben R. Stülinger — wenn es nicht etwa ein gleichnamiger 
Sohn des 1278 und 1290 Genannten ist — begegnen wir nun zweimal zu einer 
Zeit, da er (schon 1311) das wichtige Amt eines habsburg-österreichischen 
Vogtes der Grafschaft Baden bekleidet. Am 11. November 1312 ist Rudolf 
Stülinger, Vogt zu Baden, anwesend, als Nikiaus von Frauenfeld, Chorherr 
der Kirche Konstanz und KirchheiT in Windisch, mit den Herzogen Friedrich 
und Leopold von Österreich zu Gunsten des neugegründeten Klosters Königs- 
felden Güter tauscht. Er führt hier — wie schon Stumpf richtig mitteilt - 
im Siegel den kyburgischen Schild mit den zwei Löwen, wohl noch ein aus 
der Zeit, da die Grafschaft Baden kyburgisch war, herrührendes Amtswappen, 
das unter der habsburg-österreichischen Hen*schaft sich noch eine Weile fort- 
erhalten mochte. (Kopp, IV. 1, S. 2ß9. Anni. 3.) Die Umschrift des Siegels 
lautet: f S. R. dci Stvlingers, advocati i. Baden. — An St. Vincentientag 
(22. Januar) des Jahres 1314 urkundet Rudolf der Stülinger, Vogt zu 
Baden, dass er auf Geheiss seiner Herren, der Herzoge von Österreich, dem 
edeln Herrn Lütold von Krenkingen um \{\0 Mark Silber, die diesem um ge- 
leisteter Dienste willen von den Herzogen versprochen sind, 10 Mark Geldes 
jcährlich in Pfandes Weise versetze, die ausgeschieden sind an Pfenningen und 
an Koni auf verschiedenen — namentlich aufgeführten — Gütern zu Oberhofen, 
Niederhofen, Dogern, Eschbach und Oberalpfen in der Nähe von Kleinlaufen- 
burg und Waldshut. Vogt Stülinger besiegelt das Document; aber — aulfallender- 
weise wie oben schon erwähnt hängt als sein Siegel an der Urkunde das 
wohlerhaltene Siegel eines Ritters von Blumenegg. (Siegelabbildung Nr. 1.) Die 
Urkunde liegt im Staatsarchive Zürich unter C. IV. (5. (>. 

Nochnmls treffen wir Rudolf den Stülinger an und zwar wieder am 
gleichen Wohnsitze, von dem er in der Urkunde von 121)0 zubenannt ist, in 
Burg und Städtclien (Neu-)Regensberg. Als nämlich in Regensberg Mittwochs 
vor St. Gallen Tag (15. Oktober) des Jahres 1:^20 Freiherr Lütold von Regensberg 
ein ihm von Heinrich von Büesingen aufgegebenes Gut zu Weyach als rechter 
Lehensherr an Konrad den Escher von Kaiserstuhl (den ältesten, sichern Stamm- 
vater der beiden Geschlechter in Zürich), an Frau Hedwig (Schenk von Kaiser- 
stulil), seine elieliche Wirtin, und an seine Kinder verleiht, waren bei dieser 
Handlung als Zeugen anwesend: Herr Berchtold, der Kirchherr zu Weningen, 
Herr Rudolf, der Kirchherr zu Buchs, sodann vier im Städtchen Regensberg 
wohnhafte Burger oder Burgmannen aus Regensbergischen Dienstmannen- 
familien des niedem Adels, Wilhelm von Sünikon, Rudolf der Stüelinger, 



Varre f Fahrt, dazu imch and 
()ei<chiclite der Familie' Escher 1 



Uliirli von Maiidach und Eberhard vo 
elirlare LeuLe genug. — (Keller- Escher 
tilaw, pag. 3.1 

Von hier hinweg werden wir nun mit niner zahlreiciien, zweiten Genen 
de» Oesclilfchtes bekannt, mit Heinricli, IKetiich, Konrad, Ean!« und Bi 
don StUliIingern, die wir woh! nlle als Söhne lludolfs, der in Kegeusl 
wohnte nnd wJüirend einiger Jahre östeiTPichischer Vogt zu Baden war 




4 



hlen haben. Heinrich, wohl der üllesle und ungefähr ums Jahr IS8Ü 
ü, war mit dem Amte etne^ hab.«burgu$l('rTt'ii'hü)ch«n VogipK aber ] 
and Slädlehen Kegeimbei^ betraut und triu una zmu ersten Male m i 
daselbst am Sonntage nach SL Aitdreas' Hess des Jahres I3itT ^t^ 



— oo — 

Instrumente entgegen. Es Urkunden nämlich Heinrich der Stülingery 
Vogt zu Regensberg, Ulrich von Sünikon, Albrecht von Eloten, Wilhelm von 
Steinmaur und Walter der Ammann, Burger und der Rat der Stadt zu Regens- 
berg, dass Hermann von Kloten und Johannes, sein Bruder, ebenfalls Burger 
zu Regensberg, und ihr Vater den Herren des Gotteshauses Rüti den Hof zu 
Nieder-Fisibacli , der jährlich lö Stück und 2 Viertel Roggen gilt und den sie 
zu rechtem Lehen hatten von den freien Herren, Herrn R. und Herrn R. von 
Wasserstelz, um 28 Mark Silbei-s und 2 Pfund Pfenninge verkauft haben, und 
dass die Herren von Wasserstelz um der Dienste und Bitten Hermanns und 
Johannes' von Kloten willen dem Gotteshause den Hof zu rechtem Eigen auf- 
gaben. Weil Hermann und Johannes von Kloten eigne Insiegel nicht haben, 
siegelt auf deren Bitte der Vogt und die Gemeinde der Stadt zu Regensberg. 
Zeugen bei diesem Akte waren: Herr Rudolf, der Kirchherr zu Buchs, Meister 
Johannes, der Schulmeister von Regensberg, Friedrich v. Hofe, H. von Kloten, 
Ul. von Fahr, Diethelm von Buchs, Burkard von Erendingen und andre, ehrbare 
Leute genug. — (Staatsarch. Zürich; des Gotteshauses Rüti Privilegien und 
Besitzungen, geschrieben 1441, pag. 752. Das Original der Urkunde scheint 
verloren zu sein.) 

Um diese Zeit tritt in ganz auffalliger Weise zu Tage, in welch' hohem Masse 
das Haus Habsburg- Österreich dem Geschlechte Stühlinger — wohl aus der 
Zeit der Amtsführung Rudolfs in Baden, aber auch noch aus altem , uns nicht 
näher bekannten Generationen her, dazu für von den Söhnen Rudolfs genossene 
Dienstleistungen — verpflichtet und verschuldet war und aus Mangel an 
disponibeln Mitteln sich genötigt gesehen hatte, den S tu hungern Einkünfte 
an den verschiedensten Orten zu verpfänden oder zu versetzen. Als ums Jahr 
1380 ein genaues Verzeichnis der vom Hause Österreich verpfändeten Einkünfte, 
der sog. «Österreichische Pfandrodel» aufgenommen wurde, komparirten darin 
die Stühlinger wie folgt: 

Laut Urkunde, datirt Baden, die Sancti Dionysii, 130G, hat 
«Dietrich Stülingen» an Herzog Leopold eine Forderung von 40 Mark 
Silbers um den Dienst, den «seine Vordem» — also nicht bloss Rudolf — 
getan haben, und es sind ihm dafür 4 Mark Geldes auf den Gütern zu 
Dachslern und Schleinikon (am Nordabhange der Lägeni) versetzt; 

laut Urkunde , gegeben zu Baden , Donnerstags vor St. Regulen Dult 
anno 1314, haben Heinrich und Konrad «Stülingen>» eine Forderung 
um ihren Dienst von 12 Mark Silbers an weiland Herzog Leopold, wofür 
ihnen eine Mark Geldes verpfändet ist; 

laut Urkunde, datirt Lenzburg am St. Konradstag 1320, schuldete Herzog 
Leopold selig Hans dem Stülinger um seine Dienste 20 Mark Silbers, 
wofür letzterm 2 Mark Geldes auf der niedem Mühle zu Baden und im 
Slggental versetzt sind ; 

endlich laut Urkunde, gegeben zu Baden im Jahre 1324, ist Herzog 
Leopold selig Hans dem Stülinger ferner noch 10 Mark Silbers .schuldig 
für ein Koss, das letzterer für den Fürsten ankaufte, und es ist ihm dafür 



I \\i\\\ \IoMrN u \ ilmmiKtM» ,Viltnoiiron vtMptaMilei. StaatsaTvIi. Ziirii-li: 

Ovlon IMcM\*l»o*lol. i\Mp. ilipl. uov. H. l. 'JT4. 

IVi ll.uiN. lliMin\«-h. Kndolt t'iu Goisilioliei — und Konrail die 

MUM»uv;*M \\,\s\\ xlotu '.ihiv TvV; !uv!t urkiii: Üiv h r:>icheir.en . niU>s wohl 
P UM \ u !v s ♦. it \\ \ \ V. »: \ k\c\ i,\yü'.r '.;v».5 mit o-ii lü »ir:v.i::>r:^e::> L:\:rrR j-ezirrt^ 

k:.i>iiiit->i>>V> .»•■» »•»' iiij^.»». ... .... J^^*. .'■•■•.■,.•- -.-j-.*- ".■— i^--;"^— •'^-^;"^. •- Vi".r 

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- 57 — 

Um 1340 ist Biigitta Stuhl ing er (von Waldhauseiij, entweder eine 
Schwester der Brüder Dietrich, Hans, Kudolf, Heinrich und Konrad, oder dann 
die Tochter eines derselben, die Gatthi Joliannes I. Escher von Kaiserstuhl, des 
zweiten Stammvaters der Escher von Kaiserstuhl und ZUiicIi, und wird durch 
ihn die zweite Stammmutter des gesammten Eschcr-Geschlechtes. (Jahrzeiten- 
buch von Hohenthengen.) 

Für die Geschichte und namentlich die Heraldik des Stühlinger'schen 
Geschlechtes besonders interessant ist eine in Winterthui* an dem mächsten 
Gutentag vor St. Gallen Tag (1). Oktober) des Jahres 1342 ausgestellte Urkunde. 
Dieser zufolge verkauft vor Hugo von Hegi, dem Scliultheissen zu Winterthur, 
der daselbst zu Gericht sitzt, der ehrbare, fromme Mann Johannes der 
Stülinger. !der alte Vogt zu Kegensberg, um 77 Pfund neuer Pfenninge in 
Zürcher Münze der geistlichen Frau in Gott, Frau Katharina Schädin, Priorin 
des Konvents der Sammlung zu Winterthur, Pi-ediger-Ordens, zu Händen dieses 
Konvents ein Gut zu Kloten für ledig eigen, das Johannes der Türler von 
Kloten baut und das jährlich zu Zins giebt 5 Mütt Kernen, 2 Malter Hafer, 
Zürcher Masses und 1 Pfund und 4 Schilling Pfenninge, Zürcher Münze. Die 
frommen Leute Rudolf Stülinger, Kirrhherr der Kiiche zu Kirchdorf 
(unterhalb Baden), und Heinrich Stülinger, beide J o li a n n e s S t ü 1 i n g e r s 
Brüder, geben zu dem Verkaufe ihre Zustimmung und verzichten ebenfalls auf 
alle Ansprüche an das (lut. Neben dem Scliultheissen Hugo von Ilegi besiegeln 
die drei Brüder Stühlinger das Instrument. Alle vier Siegel befinden sich 
noch wohl erhalten an demselben, und diejenigen der drei Brüder sind ein recht 
augenfälliger Beweis dafür, wie schwankend die Familien wapjjen damals noch 
waren, indem das Siegelbild Johannes Stühlingers aus einem Bockskopfe 
besteht, während die Siegel seiner Brüder je einen Stuhl enthalten. (Siegel 
No. 2, 3 und 4.) (Staatsarch. Züricli, Amt Winterthur, No. öO.) 

Dem bereits als Pfandgläubiger Herzog Leopohls (1314) genannten 
C h u n t z e n ( K o n r a d ) St ü h 1 i n g e r - wenn es nicht ehei* einen gleichnamigen 
Sohn oder Xotion des letztem betrifft - versetzt Herzog Kudolf von Öster- 
reich Samstags vor St. Ambrosien Tag 13(51 zu I^rugg für eine Sunnne von 
20 Mark Silber, die Stühlinger auf dem Hause Wartenfels zu Zofingen zu 
fordern hatte, welches Herzog l\udolf abbrechen Hess, drei Pfund Stehler 
Pfenning oder eine halbe Mark (ieldes jährlich aus dem Amte zu liegensberg, 
die ihm der Vogt jährlich ausrichten soll. (Staatsarch. Zürich; Corp. dijd. nov. 
B. I. 273.) 

Um diese Zeit nun muss ein Teil des Stiihlingerschen (Teschlechtes — 
ob durch Krbschaft, Heirat oder Kauf ist uns nicht l)ekannt geworden - in 
den Besitz der Burg Waldhausen gelangt sein, die auf der Grenze zwischen 
der Grafschaft. Ballen und der Herrschaft IJegensberg, heute zwisclien den 
Kantonen Züiich und Aargau, auf t»inem kleinen Bergrücken lag, welcher das 
bei Kaiserstuhl ausniünilende Tälchi'u von Bachs und Kisibach, östlich, und das 
bei Mellikon sich zum liheiiu« r»ffncn<lc Tälchon von Siglisdorf, Meilstorf und 
Wislikofen, westlich, von einander sclu'idet. Zu <leui tTcschli^<-hte, das diese Burur 



-- 58 — 

erbaut und zuerst besessen liat, hat vielleicht schon Wiprech von Walthusen 
gehört^ der in einer im Kloster Allerheiligen in Schaftliausen 1083 entstandenen 
Urkunde genannt wiM. Sicher aber nannten sich nach dieser Burg die freien 
Herren Altzer und Adalbero von Waldhausen, welche am 27. Dezember 1114 
die auf ihrem benachbarten Gute Wislikofen durch sie erbaute Zelle an das 
Stift St. Blasien vergaben. Ein Berchtold von Waldhausen kommt noch in 
einer Urkunde von 128ö vor. In der unten zu ei wähnenden Urkunde von 
142<> heisst die Burg noch die «Feste zu Walthusen >; in einem Marchbriefe 
oder einer Grenzbereinigung von 1471 dagegen ist sie bloss noch «Burgstall» 
betitelt. Sie muss demnach um letztere Zeit herum entweder schon Ruine, 
oder doch ihrer fortitikatorischen Zutaten (.Kingmauer, Gräben) entkleidet 
gewesen sein. 

Zum ersten Male tinden wir einen Stuhl in ger als zu Waldhausen 
sesshaft bezeichnet in einem Instrumente des Grafen Rudolf von Habsburg, 
datirt vom Freitag vor St. Mathias, des Zwölf boten, Tag 11». Febnian des 
Jahres VMu. D.*\nach bewilligt der Graf Heinrich dem Stülinjrer «sesshaft 
zu Walthusen» — ein zweites Mal im Texte Heinrich von Stülingen 
genannt, — seiner Frau. Margaret ha von Heimen st ein, als Pfand für 
20 Mark Silber zu vei-setzen 10 Stücke Geldes an Korn, die er Jährlich voraus- 
nimmt , ab dem Zehnten zu Dielstorf und seinen Teil des Heuzehntens ebenda, 
l^eides Heinrich Stülingers und seines Vetters Cüntzi Stülinger 
gemeinsames Lehen von Habsburir. ferner seinen Teil der Mühle zu lUelstorf, 
die ebenfalls Heinrich Stülingers. des schon genannten t'üntzi Stülingers 
und dazu noch Uunrat des Stülingers >- gesessen zu Hoff* gemeinsames 
Lehen von Habsburg ist. Die Ptlinder soll Frau Margaretha als Leibding 
nutzen bis an ihren Tod: dann sollen solche an Frau Marsrai-ethens und 
Heinrich Stülingers Kinder fallen, oder an ihren Mann, wenn die Frau 
ohne Kinder stirbt. Ounrat und Cüntzi St ülinger üreben ihre Einwilligung 
zu der Verpfändung und der Graf und alle drei Siülinirer besiegeln das 
Document. «Staatsiin-h. Zürich: .^tadi und Landschatt. l>ielstorf No. 2«»7><. . 
Siegel: No. •">, und 7. 

Bei dieser Gelegenheit taucht noih ein drittes Wappenbild des Geschlechtes 
auf. die in Dreipassform zusammengestellten Blätter oder Eselsohren . welche 
Kunrat Stühlinger tiihrt. Dieses Wai»pen ist «las gleiche, welches das eine der 
drei Geschlechter, die sich von .lesietien nannten, führte, und zwar d.is Ge- 
schlecht der eigentlichen Edeln von Jesteiten. nicht die Meyer im Wcrd oder 
Meyer von Schaft hausen mit dem Eselskopfe, die sich /eil weise auch von 
Jestetten hiessen und nicht das dritte, neuere Geschlecht von .lestetten mit dem 
Mühlrad. Verwandtschaft oder Adoption mag Kunrat Stühlinger Veranlassung 
zur Annahme dieses Wappens iregeben haben. 

Der uns schon bekannte Kourad «üntzi Stuhl in;: er erscheint, 
zusammen mit einem Saline .1 oh an n es, ueneiilinu:s in einem am II. Mäiz L'V^ö 
in Zürich ausirestellten Dokumente, laut wehheni riiiinrat Stülinger und 
.lohannes Siulinser. sein Sohn, von Kei:r'n>lieri: ;\n Heinrich und 



— 59 — 

Johannes die Meisen, Grebrüder, Burger von Zürich, um 28 Pfund Zürolier 
Pfenninge für ledig frei eigen zwei Mütt Kernen jährlicher Gült verkaufen, die 
sie haben auf dem Gütli zu Niederhasli, welches den Meisen gehört und das 
Kuni Steigers Weib von Hasli bebaut. Das Instrument war mit dem Stadtsiegel 
und den Siegeln beider Stühlin ger verwahrt; doch fehlt heute dasjenige 
Konrad Stühlingers. Dagegen hat sich das Siegel Johannes Stüh- 
lingers sehr w^ohl erhalten. Siegel No. 8. (Staatsarch. Zürich, Urkunde der 
Antiquar. Gesellsch. No. 04(5.) 

Als Zeugen komi)ariren die beiden eben genannten, Vater und Sohn, 
nochmals in einer zu Neu-Kegensberg, Montags vor St. Urban des Jahres 1397 
(21. Mai) aufgesetzten Urkunde. An diesem Tage sitzt nämlich Uli Pfitler, Vogt zu 
der neuen Kegensberg, daselbst zu Gericht im Namen und an Statt des frommen, 
festen Erharten von Saux (Eberhard von Sax) Freyen, seines gnädigen Herrn, 
und es verzichten vor ihm Meyer Heini von Ober-Steinmaur und Meyer Kudi, sein 
Bruder, auf alle Kechte an einen Hof zu Ober-Steinmaur, den sie früher von 
dem frommen, festen Ritter, Herrn Hans von Seon von Zürich, zu Lehen 
gehabt und den dieser nun an Hans Klingelfuss, Burger, des Raths und Spital- 
ptleger zu Baden, zu Handon des Spitals in Baden verkauft hat. Bei dieser 
Handlung waren als Zeugen anwesend: Junker Ulrich von Rümlang, Edelknecht, 
Cunrat Stülinger, der Alt und Hans Stülinger, der Jung, sein Sohn, 
auch Edelknechte, Ulrich ( 'ristin, Schultheiss zu der neuen Regensberg und 
verschiedene Burger dieses Städtchens und Landleute aus der Umgegend. Uli 
Pfift'er siegelt; sein Siegel ist wohlerhalten nocli vorhanden. (Staatsarchiv Zürich, 
C. IV. T). f).) 

Mit dem Beginne des 15. Jahrhunderts sehen wir nun die noch auf 
Regensberg hausende Linie der Stülilinger im Besitze eines nicht unbedeuten- 
den, vom Bischöfe von Konstanz lierrülirenden Mannlehens oder feudums, nämlich 
des Dorfes und der Vogtei Ilüntwangen auf dem Rafzerfelde, anfangs noch in 
Gemeinschaft mit der adelichen Familie zum Thor, welche nach den von 
Ehingen diesen Besitz inne gehabt hatte, sj^äter in den Alleinbesitz der 
Stuhl in ger übergegangen. Es belehnt nämlich Samstags nach St. Ulrichstag 
\4iH\ zu Kaiserstuhl Bisdiof Marquard von Konstanz den ehrbaren, bescheidenen 
Heinrich zum Thor und den bescheidenen Jo bansen Stülinger, den altem, 
gemeinsam mit dem Dorfe und der Vogtei Hüntwangen, mit allen Nützen, Zinsen, 
Rechten, Twingen, Bannen, Holz, Feld, Wunn, Weid und der Allmend nach 
Lehensrecht, 

uns Montags nach dem heil. Ostertag zu Neunkirch Bischof Albrecht 
von Konstanz den elirbaren, bescheidenen Hans Stülinger von Regensberg, 

141V Dienstags vor St. Hilarientag flU. Januar) zu Kaiserstuhl Bischof 
Otto von Konstanz <den frommen, unsern lieben» Hans Stülinger, Hansen 
Stülingers sei. Solm, 

14:).') Donnerstags vor St. Gallen Tag im Schlosse zu Kaiserstuhl Friedrich, 
Graf von Zollern, Bischof zu Konstanz, seinen ^lieben, getreuen» Hans 
Stülinger, Hansen seligen Sohn, endlich 



— 60 — 

1437 Dienstags vor St. Michaels, des lu Erzengels, Tag (20. Sept.) 
im Schlosse zu Kaiserstuhl Bischof Heinrich von Konstanz ebenfalls «den 
frommen, unsem lieben, p:etreuen» Hans StUlinger, Hansen Stülingers 
sei. Sohn, von Eglisau, mit denselben Objekten. (Staatsai*chiv Zürich, Corp 
dipl. nov. B. I. 273.) 

Aus dem letzten Dokumente ergiebt sich, dass der Lehensbesitz der 
Feudalrechte zu Hüntwangen den Jüngern Hans Stühlinger zur Übersiedlung 
von dem Bergneste Regensberg in das Hüntwangen viel näher gelegene Rhein- 
städtchen Rglisau veranlasst hatte, wo auch ziemlich zahlreiche, standesgemässe 
Gesellschaft zu 'finden war, indem um die Herren von Burg, Stadt und Herr- 
schaft Eglisau, die Grafen von Thengen, sich damals ein kleiner Hof von Edel- 
leuten aus den Geschlechtern von Laufen, am Lee, von Jestetten u. a. angesiedelt 
hatte. Der Burjr- und HerrschaftsheiT von Eglisau, Graf Hans von Thengen, 
Landgraf im Hegau und im Madach, Herr zu Eglisau, obschon nicht Stühlingers 
Lehensherr, nahm sich auch seines neuen Stadt einsassen bald freundlich an, 
indem er am Dienstag nach dem Maitag des Jahres 1438 gemeinsam mit Hans 
Glatt von Kaiserstuhl einen Streit schlichtete und entschied , in welchen der 
«veste» Hans Stülinger von Eglisau mit der Gemeinde «der Gebursami» 
zu Hüntwangen geraten war und der sich um die Beliolzung des (lericht^herrn, 
die demselben zu leistenden Frohnden u. s. w. drehte. (Staatsarch. Zürich, 
Corp. dipl. nov. B. L 273.) 

Während der Zeit dieser erwähnten Belehnungen mit Hüntwangen begann 
Hans Stühlinger, sich auf dem Wege des Verkaufes verschiedener Einkünfte 
und Güter, die ihm noch in der Umgebung der alten Heimat Regensberg zu- 
standen, zu begeben. So verkaufte er («Hans Stülinger von Eglisau») 
Montags nach St. Margarethen Tag (20. Juli) des Jahres 1433 in Regensberg 
vor Johannes Berger, Vogt zu Regensberg, der daselbst im Namen der Stadt 
Zürich zu Gericht sass, 2Vo Viertel Hafer und 1<) Zürcher Pfenninge jährlicher 
und ewiger Vogtsteuer auf der halben Hub, genannt Weibelhub, zu Dielstorf, 
die Kuni Baldenweg von Dielstorf baut und die Eigentum von Hansen Dietschis 
Kindern an der Strehlgasse in Züricli ist, um 7 Pfund Zürcher Pfenninge für 
recht eigen, femer 23 Zürcher Pfenninge jährlicher Gült auf der niedem Hub 
zu Dielstorf, genannt Stülingers Hub, die Hans Meyer von Dielstorf baut, 
und zwei Herbsthühner jährlicher (TÜlt auf der Hofwiese, die in den Meyerhof 
zu Dielstorf gehört, um 5 Pfund Zürcher Pfenninge. Alle diese Einkünfte ver- 
kauft er dem bereits genannten Kuni Baldenweg und giebt dieselben an des 
Gerichtes Stab auf. — Das Instrument war sowohl von Vogt Berger als dem 
Stühlinger besiegelt; [doch sind beide Siegel heute nicht mehr vorhanden. 
(Staatsarch. Zürich, i\ IV. 1. Thek 7.) 

Wenn wir nun unsem Blick wieder einmal auf den Zweig der Stühlinger 
zu Wald hausen werfen, so begegnet uns hier eine (4eneration von vier 
Geschwistern, die wir aber keinenfalls als Kinder sondern siclierlich erst als 
Enkel des 13(57 vorgekommenen Heinrich Stühlinger von Wald hausen 
und seiner Frau Margaretha von Heimenstein betrachten dürfen. Es muss hier 



— 61 - 

ein Zwischenglied, der Sohn des eben genannten Ehepcoares und Vater der vier 
Geschwister, ausgefallen sein, Über welclien uns bis jetzt keine Nachrichten zu 
Händen gekommen sind. 

Am Samstag vor St. Martinstag des Jahres 142G sitzt Konrad Iminer, 
Schultheiss zu Kaiserstuhl, daselbst zu Gericlit an Statt und im Namen des 
Fürsten und Herrn, Markgiafen Otto (von Hocliberg), Bischofs zu Konstanz, 
und es erscheinen vor ihm die frommen, feston Götz Pascher, ein Burger von 
Zürich, einerseits und Konrad «Stülinger von Walthusen» in seinem 
eigenen und seiner Geschwister Namen anderseits, um einen Tauscli mit 
einander abzuschliessen. 

Es überlässt nämlicli Götz Escher (sieben Jahre später auf der Tiber- 
brücke in Rom zum Ritter geschlagen und mit dem Luchs- Wappen beschenkt) 
dem Stühlinger das «Gütli, gelegen an der Vesti zu Walthusen» mit aller 
seiner Zubehörde, das von Alters her an ihn gekommen war (wahrscheinlich 
von seiner Grossmutter Brigitte Stühlinger [von Waldhausen], insofern 
wenigstens schon die zweite, uns bekannte Generation der Stühlinger die 
Burg Waldhausen besessen hat). Daflir tritt Stühlinger an Escher l\ Stück 
Kernen und 1 Malter Hafer ewigen Zinses, auf St. Martinstag vorab gehend 
ab der Hub zu Dielstorf, welche Kuni Brem baut, ab. Die Urkunde wurde 
mit dem Siegel des Schultheissen Iminer und demjenigen der St^dt Kaisei-stuhl 
besiegelt. (Staatsarch. Zürich; Urkundensammlung der Antiquar. Gesellschaft 
von Zürich, No. 1961.) 

Vier Jahre später lernen wir nun auch neben Konrad Stühlinger 
von Waldhausen seine Geschwister — drei Schwestern — kennen, indem 
am 1. Juni janno 14;X) Konrad, Margareth, Anna und Elsi, die «Stülinger 
von Walthusen», Geschwister, der Bruderschaft der (-aplane zum Gross- 
münster oder Bniderschaft der Propst ei um 124 (Tulden ein (iut zu Dielstorf, 
das Welti Lufinger bebaut, verkaufen. (Staatsarch. Zürich; GemächtbUcher, 
Band II. p. :W.) 

Die drittgenannte der eben vorgekommenen drei Schwestern erscheint dann 
sieben Jahre später als die Ehefrau eines Mannes aus dem kleinen, aargauischen 
Adel. Am 23. Mai des Jahres 14:^7 verkaufen nämlich der «fromme, bescheidene» 
Johannes von Suhr, sesshaft zu Freienwyl, und Elsbeth Stülinger, seine 
eheliche Wirtin, um 8<) Gulden rheinisch an Ulmann Trinkler, Burger von Zürich, 
3 Mütt Kernen und 1 Malter Hafer Geldes jähriicher*;Gült auf St. Martins Tag 
ab ihrem hall)en Hof zu Neerach - wie Dielstorf ebenfalls in der nahen Um- 
gebung des frühem Wohnortes der Stühlinger: Regensberg — den jetzt der 
Schächly baut. (Staatsarch. Zürich; Gemächtbücher, Band 11. p. 144.) 

Auch Konrad Stühlinger von Waldhausen, der inzwischen seinen 
Wohnsitz von der einsamen Burg ob dem Tälchen von Bachs in das zwar «luch 
nicht grosse, al)er anmutig gelegene und immerhin von einigen Honoratioren 
bewohnte Bischofsstädtchen Kaiserstuhl verlegt hatte, verkauft noch einige 
Gefälle in der Nähe der alten Heimat Regensberg. Am Dienstag vor St. Martins 
Tag des Jahres I44(J veräussert nämlich *Cunrat StüUinger von Wald- 



— 62 — 

Ulis, üesshaft zu KaiserstuhU . an Alli Sohnüd. llrieb Gelt<. des «ioldi^hinids. 
ehliohe Wirtin und ilire Erben um »i Gulden ein Vienel Kernen und ein Herbst- 

liuhn iälirliolier. ewiirer itüIi auf St. Man inst asr. welche Einkünfte haften auf 

• - 

einem Acker, ireleiren am Lölin zwisi.'hen «>ber-Steinmaur unii Neerarh. westlich 
von Ried . der auf der einen Seite an des Meyers von Riet .\cker .*tös>t u. s. w. 

Staatsarch. Zürich: «Temächibüoher. Band III. p. l.\ 

Von Konrail S;ühlinirers Sohwestem. Mariraretha. Anna und Elsi. 
haben wir sdion vi-inommen. dass die dritte die «Tatiin eiiies Junkers Johannes 
von Suhr irewor-ion war. Aui-h der ersten l-eeejnen wir no- L im Ehestande. 
Ihr Ehemann träiTi ebenfalls einen vomehm klinirenden Namen, betreibt aber 
irleivhwohl die ansi-ruchslose Hantiiunir eines < Glasers. Am Ta^re der h. drei 
Könige «bs Jahre> 1442 vtimaiLt vor 'ien Henen Stj^si. Burtrermeister und 
•lern alten Biiinner Miohel von Klanien-tein. der Glaser. «Treiha ^t ülÜLirerin. 
seiner ehelichen Wirtin, zu einem revl.ien LeiMir.^ sein Haus ur.d HoiVtatt. 
vi/ts n\\:: neiir.T «/.um -Tivblin-. ii\ der mehreren >"ai: Zü:i»h irele-ren. zw.s«.hen 
de'.v. Haus /um i'-ien >vhild und den: UaI^ zur Lir. ien. ■':-:. cit. ieüi iTässlein. 

S:;\a:sa!vV.. Zuii«!:; liemü- hibu« her. Bar.: 111. j. 24:. 

K::; Nrt-e dieser Frau \oi K'a: .••!:<>:::. S-L:. :er - -:. jeri.-.t.'.trTi Eheleute 

:.'\ J.\i.r.-:r.der:s a:te. ehen.als S::::.Iir.i:r:^. r.r MA:.r.'.r:.r7: •:-: Fruhu A:- Freitag 
r.a, h dtr h. diti Kv'r.i;:e T.iiT >\ Ja?.. ::\\ JaLt^t I-iV» '-rler.r.: Bürgermeister 
TAkc' S^r.war mauier na.:: driv. jewr.Lr./.r.e:: Trr.:: v-- Lei-:/: rieten am 
M.vr.r/irher. c^ier Fe;;da de:- «ies:er. Hans T:/-rlr,j vr. Sur r^i: :em Zehnten 
.-;; r*:r's:.>rf. :eu r.iar. des S: ü linder s ZrLr.Ter. r.ri:.: ui: u.:: -• Mai: und 
:'. V:cr:e'. K-rr.rr. Geldes ;.i:.rli hei: Z::.sr> au: i-e: Mü:/.r ::i. I*:r:r :.z I'ielsTori. 
^T* h-f Eirk.::::*'^ Ha:;s Thürü-^: ^on Sur v- sri'r: 'ir r:. V-:>r selij. Frau 
r!l:sA:r:\ >:ü':!;^er. :.er ::: E:l-rs Wr>r 7.:«r:*l!t" >::::. utst rürj::lidi 

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: : : --u- .:•- : - • * i : i.^..>i: : i: .. r^::: ' -.^:- ■;::-\: ■ ::. S:l^:iiiren» 



- 63 — 

— wahrscheinlich nicht ein Sohn, sondern ein jüngerer Brnder von Hans 
StUlinger — und seinen Eiben Dorf und Vogtei Hüntwangen mit allen Herrlich- 
keiten, Gerichten, Zwingen und Bannen, Nützen, Früchten und Gülten — wie 
diese von dem «vesten Junker Hans von Stülingen» an die Stadt Eglisau 
gekommen — um die Summe von 1 10 rheinischen Gulden, mit der Klausel, dass 
die Stadt das Dorf und die Vogtei Hüntwangen um denselben Preis wieder an 
sich ziehen dürfe, falls einmal Konrad von Stuhl ingen oder seine Erben 
geneigt werden sollten, sich dieses Besitzes wieder zu entäussern. Für die 
Stadt besiegelten den Kaufbrief die festen Heinrich von Jestetten, sesshaft zu 
Eglisau und Konrad von Mannstatt — sollte heissen von Assmannstett — der 
Zeit Vogt (des Freiheirn Gradner) zu Eglisau. (Stadtbibl. Zürich, Mscr. G. 
279 p. 27.) 

Immer noch standen dem Geschlechte in der Gegend seines ersten Wohn- 
sitzes im zürcherischen Gebiete, Regensberg, Gefälle und Einkünfte zu, die aber 
successive aus seinen Händen in andere übergehen. Der letzte Verkauf dieser 
Art wurde zu Regeiisberg, Montags nach St. Niklausen, des heil. Bischofs, Tag 
(10. December) des Jahres 14(54 bewerkstelligt. Damals verkaufte vor Hans 
Hauchenbrunner, der zu Regensberg zu Gerichte sitzt im Namen und auf Befehl 
des ehrsamen, weisen Heinrich Stapfers von Zürich, der Zeit Vogtes zu Regens- 
berg, der «fest Junker Hans Stülinger von Eglisau» an Heinrich Bind, 
Burger und des Rates zu Baden, zu Händen des Spitales daselbst den grossen 
Zehnten zu Ober-Steinmaur, genannt des Stühlingers Zehnten, den er von 
GO Jahren her nach seines Vaters Tode besessen, für ledig eigen um 105 
rheinische Gulden und leistet Gewähr dafür, dass dieser Zehnten weder ver- 
pfändet noch Lehen sei; nur bekennt er, dass die Quart daraus an den Bischof 
von Konstanz gehe. Stühlin g er und sein Vater haben den Zehnten bei 
100 Jahren < unansprächig* besessen. Zeugen bei diesem Akte sind die H Richter 
von Regensberg, und es siegeln Vogt Stapfer und der Stühlinger; doch sind 
ihre beiden Siegel verschwunden. (Staatsarch. Zürich, C. IV. f). 5). 

Der zum Jahre 1403 erwähnte Konrad von Stühlingen muss — 
ohne Zweifel in hohem Alter — bald darnach gestorben sein, aber noch unmündige 
Kinder hinterlassen haben. Denn am 23. Heumonat 14()7 verkauft vor Schultheiss 
und Rat zu Kalserstuhl Hans von Wülflingen als ein vollmächtiger Erbe des 
frommen Kun raten von Stülingen, seines Schwagers seligen, mit Ver- 
willigung anderer seiner nächsten Freunde und Erben dessen Kindern in Genuss 
und Schaden eingesetzt, dem Heinrich am Lee, Burger zu Eglisau — aus einem 
alten, adelichen Geschlechte aus der Gegend von Glattfelden und Eglisau — 
Dorf und Vogtei Hüntwangen mit allen und jeden niedern Gerichten und Fällen, 
Zinsen, Renten, Gülten, auch das Wein- und «Obstzehendli» zu Eglisau, — die 
Vogtei Hüntwangen Lehen vom Bistum Konstanz — das «Zehendli» Lehen von 
der Herrsdiaft von Thengen — alles um KJO rheinische Gulden. Schultheiss 
und Rat von Kaiserstuhl siegeln. (Stadtbibl. Zürich, Mscr. G. 271), p. 34.) 

Kon r ad Stühlinger oder von Stuhl in gen hat auch noch eine 
andere Spur seines Daseins hinterlassen, indem er in dem anno 14SS neu angelegten 



— 64 - 

Jahrzeitenbuche der Kirche Egiisau vorkommt, das in den Einträgen von der 
ersten Hand grösstenteils Stiftungen aus früherer Zeit enthält. Zwar ist er 
nicht in den bei den einzelnen Tagen des Monates detaillirt eingetragenen 
Stiftungen erwähnt, sondern nur in einem registerartigen Nachtrage des Buches, 
der eine Menge von Namen enthält, wahrscheinlich diejenigen solcher Stifter, 
für welche im Jalue 1488 nicht mehr einzeln sondern bloss samthaft Seelmessen 
gelesen wurden. Hier sind «Junkher Cuonrat von Stuolingen, frow 
frena von Liechtnow und frow Guotta, bed sin Husfrowen» genannt. (Staatsarch. 
Züi'icli, J. Z. B. von Egiisau.) 

Von seinen zum Jahre 14G7 erwähnten Kindern, ist uns nur von Einem 
der Name bekannt geworden. Am Montage nach St. Pelagientag (29. August) 
des Jahres 14G8 Urkunde t nämlicli in Konstanz Bischof Hermann im Anschlüsse 
an den Vorgang von 1467, dass Uli Roggenmann, der Metzger von Kaiserstuhl, 
als ein Vogt Damasius Stülingers dem «frommen Heinrich Lewrer» von 
Egiisau Dorf und Vogtei Hüntwangen verkauft habe. Der Bischof nimmt das 
Lehen von Uli Koggenmann auf, belehnt damit «Heinrich Lewrer» und siegelt 
das Instrument. (Stadtbibl. Zürich, Mscr. G. 279, p. 39.) Der hier genannte 
Damasius Stühlin ger war 50 Jahre später noch am Leben; denn im 
Personenregister der von Stiftspropst J. Huber von Zurzach dem Inhalte nach 
nicht mehr — sondern bloss bezüglich der darin vorkommenden Namen — 
mitgeteilten Urkunden der Propsteien Klingnau und Wislikofen erscheint Junker 
Damasius Stülinger noch im Jahre 1518. (J. Huber, Stiftspropst; Die 
Regesten der ehemaligen Sanktblasier Propsteien Klingnau und Wislikofen. 
Luzern, 187s, pag. 154.) 

Damit gehen uns die zusammenhängenden Nachrichten über das Ge- 
schlecht der Stühlin ger aus. Es ist aber ganz wohl möglich, dass das noch 
heute in 5 Haushaltungen blühende Geschlecht Stühlin ger in Wasterkingen, 
also in nächster Nähe von Hüntwangen und in grosser Nähe von Egiisau, von 
den Edeln Stühlin ger in Egiisau, Gerichtsherren zu Hüntwangen, herstammt, 
da es laut dem erst mit dem Jahre U)41 beginnenden Tauf buche der Kirch- 
gemeinde Wyl schon damals in Wasterkingen sass und bereits 1642 in dem 
genannten Buche voikommt. Ebenso können die noch heute im Dorfe Windlach 
bei Stadel lebenden Stühlinger ein Ableger des hier behandelten Geschlechtes 
und von der gar nicht fernen Burg Waldhausen oder von dem ganz nahen 
Kaiserstuhl nach Windlach verschlagen worden sein; doch muss ein endgültiges 
Urteil hierüber noch vorbehalten bleiben. 



t!J 



Das älteste Siegel der Stadt Erlach. 

Von H. Tarier. 
Der spröde Stoff der alten Wachssiegel ist schuld, dass heute so ansser- 
ordentlich viele alte Urkunden keine Siegel mehr haben. Wo gar alle Abdrücke 
eines Stempels vernichtet sind, bedauern wir um so mehr das schlechte Material 
and die nachlässige Aufbewahrung der Urkunden. 

So bedauerte Fr. Schulthess in seiner Darstellung der Städte- und Landes- 
siegel der XIII alten Orte der schweizerischen Eidgenossenschaft (Bd. IX der 
Mitteilungen der Antiquarischen Gesellschaft in Zürich), dass er das älteste 
Siegel der Stadt Evlach in keinem Abdrucke mehr linden konnte, obschon er 
dessen einstiges Vorhandensein in Urkunden von 13:^1 (gedruckt Fontes ßer. 
Bern. V, 235) und vor l.%2 konstatirt hatte. 

Ein Fragment dieses ersten Siegels von Erlach hängt nun an einer 
Urkunde des Stadtarchivs Neuenstadt, deren Doppel (der Stadt Erlach gehörend) 
für den Abdruck in Bd. VII, p, 34.7 der Fontes R. B, gedient hat. Das Stück 
ist datirt vom Mai 134$. Einen vollständigen Abdruck vom nämlichen Stempel 
liefert uns eine Urkunde des Bieler Stadtarchivs vom 
Jii. Nov. 1416, worin sich die Städte Biel, Nenen- 
stadt , Erlach , Ländern für eine Schuld des Grafen 
von Neuenbürg verbürgten. Das Siegel dessen Ah- 
bilduug beiliegt, hat dreieckige Form und weist als 
Siegelbild einen entwurzelten Baum (Erle), begleitet 
von einem blonde (links) und einem Steine (rechts). 
Die Spitze des Baumes reicht in das Kreuz der Um- 
schrift hinein. Die Darstellung des Baumes ist äusserst 
mangelhaft. Die Legende lautet: 

Sießel von Erl.Hi. .;. ^ . BVRCilESIV ■ DE ■ CJZRIJI.S. 

Das sehr gut gcstoihene zweite Siegel von Erlach kommt schon an einer 
Urkunde vom i'l. .Tauuar Uiu\ im Stadtarchiv EilacU vor und ist also älter, 
als Schulthess angenommen hat. Man sehe übrigens die Abbildung dieses 
zweiten Siegels hei Siiiulthess nach. Das Siegelbild ist dasselbe wie heim 
ersten Siegel, nur viel richtiger daitrestellt. 



lleriddik in Kunst und Gewerbe. 

Die dckorjitive- Verwendung von Wappen und Emblemen hat in neuester 
Zeit einen erlreuliihen Aufschwung genommen, Dank den immer zahlreicheren 
Bestellern und dem Knt;re{,'enkommen von Künstlern und Kunsthandwerkern. 
Da es gewiss im Inli-resse unserer Mitglieder liegt, geeignete Kräfte für die 




einzelnen Aufträge kennen zu leinen, so Itealisiclitigen wir, unter dieser EuLrik 
alle uns bekannten Arbeiten mit heraldischem Schmucke kurz zu erwähnen timi 
mit dem Namen des Verfertig:ers aufzuführen. 

Zunfllaternen. Die Zunftgesellschalt zum Widder in Zürich hat bei Richard 
Nuscheier in Königsfelden neue Sechseläutenlatenien malen lassen, welche auf 
der einen Seite das Wappen der Zunft, auf der andern das Familien wappen 
des betreffenden Zünfters zeigen. Ein grosser Ovaltransparent ist mit der Dar- 
stellung der Züricher Hordnacht bemalt, in welcher die Metzgerziinfter sich 
hervorgetan hatten. 

Gflschnilzter Fassschild. Die hübsche, alte Sitte, über den Fä.«sern 
wappeugesclimückte Schilde anzubringen, ist wiederum aufgekommen. Das 
hier abgebildete Stück mit dem Wappen der Stadt Schaffhausen und der zweck- 




Geflclinilzter Fnß; 



entsprechenden Umrahmung stammt aus dem Atelier des Holzbildhauers Rudolf 
Streuli-Bendel in Schaffhausen. Die Schnitzarbeit ist gut und sauber und lässt 
bei guten Vorlagen auf die erfreulichsten Resultate schliessen. 

Schild- und Helmsiegel. In Silber ausgeführt von J. Bossard in Luzem, 
nach einer Tusch Zeichnung der Redaktion. Die beiden Siegel zeigen Helm und 
Schild der Familie Huber im Stile der ersten Hälfte des 14. Jahrhunderts und 
sind mittelst einer Kette mit einander verbunden, Besteller: Dr. Max Huber. 

Ex-libris gezeichnet von Aloys Balmer. Luzern, in München. 1. für 
Dr. Max Huber, Wappen im Stile der Zürcher Wappenrolle; 2. für Aloys 
Balmer, Maler, Stier des h. Lucas mit umgehängtem Wappenschild; 3. fUr 



- 67 - 

Prof. Dr. Joseph Zemp, Luzemer Krieger mit Schild und Hellebarte, spätgotisch ; 
4. für Dr. Paul Ganz, Schild an einem Baume hängend, modern. Von Franz 
O. Fischer, Luzem, Volles Wappen mit vier Ahnenschilden im Stile des 
ausgehenden 15. Jahrhunderts (Fischer). Von Richard Ntischeler, Königs- 
felden, für Herrn Albert Ntischeler. Volles Wappen in frühgotischer Architektur 
mit der Devise Dominus, providebit. 

Von Dr. E.A. Stückelberg, Zürich, für Oberstl. E. Richard, Zwischen 
zwei mit Kette verbundenen Wappenschilden steht ein eidgenössischer Büchsen- 
schütze, von einem Spruchband umflattert; 2. für Herrn H. Hofer, Schild mit 
Schildhalter vor einem gemusterten Hintergrunde; 3^ für Baron von Girsewald, 
ähnlich wie Nr. 2, mit aufgehängtem Teppich und schildhaltendem König; 
4. für Dr. E. A. Stückelberg, Spätgotisches Wappen mit dem Namenspatron 
als Schildhalter und den Initialen E. A. S. 

Von t Rudolf Ulrich, Zürich, Stehender Leu, in der Rechten den 
Zirkel, als Abzeichen des Ingenieurs, in der Linken das gesternte Familienwappen. 

Für Radierung von Ex-libris ist der Luzemer Graveur Jean Kaufmann 
zu erwähnen, welcher das Fischer'sche Ex-libris in sauberer, kräftiger Manier 
in Kupfer gestochen hat. 

Die meisten der obgenannten Ex-libris sind auf zinkographischem Wege 
reproduzirt und bei H. Hof er & Cie. in Zürich gedruckt worden. 

BQchertisch. Heraldischer Atlas. Eine Sammlung von heraldischen 
Musterblättern für Künstler, Gewerbetreibende und Freunde der Wappenkunde, 
zusammengestellt und erläutert von H. G. Stroh 1. 76 Tafeln in Bunt- und 
Schwarzdruck nebst zahlreichen Textillustrationen. Verlag von Julius Hoff- 
mann, Stuttgart. 

Von diesem, auf 25 Lieferungen ä M. 1. — bemessenen Werke ging uns 
das erste Heft zu, dessen farbenprächtiger und vielseitiger Inhalt das neue 
Unternehmen bestens empfiehlt. 

Besonders hervorzuheben sind Proben aus Gelres Wappenbuch (1334 — 72), 
welche in Zeichnung und Farbe getreu dem Original entsprechen. Da die Tafeln 
meist ohne jedwelche Reihenfolge erscheinen, so kann über die Anordnung des 
Ganzen noch nichts gesagt werden. Aber jedenfalls stehen die dargebotenen, 
guten Abbildungen in keinem Verhältnisse zu dem niedrigen Preise des Werkes. 

G. 

Kleinere Nachrichten. 

Heraldische Ausstellung für Niedersachsen. 

Im Mai d. J. findet in Hannover zum Zweck der Förderung der Heraldik 
im Kunstgewerbe und verwandten Gebieten eine Austeilung statt. Der Ausschuss 
besteht aus den HH. Baron von Alten-Zoltem ; Baron von Alten- Linden; Frhr. 
Knigge-Hackerode ; Prof. Dr. Haupt; W. von Knobelsdorflf; Dr. B. von Münch- 
hausen; Dir. Dr. Reimers; Beermann, Kaufmann. E. A. S. 



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Glasgemälde NIklaus \m Wattenwyl. Arthives htralJitiues suissts, iSijft. No. 3. 



ARCHIVES HMALDIQUES SUISSES 

Schweizerisches Archiv für Heraldik. 

PrGANE de LA ßoCI^T^ SuiSSE d'HerALDIQJJE 

Paraissant trixnestrielleznent 



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Briefe beliebe man zu adressiren an ^^f "?^"'f"^l "''^.,^'''"'"^J'l"?'',.^'' "^'"^ 

Herrn Dr. Paul Ganz, Bahnhofstrasse 40, Verlagsbuchhandlung F. Sclmlthcss, 

Zürich I. Z""«^- 



Sommnire ) 

Inhalt i GlasireiuäMe des Protonotara und Propstes Niklau.s von Wattenwyl, von W. F. 

von Müliuen, mit Tafel. — Zürrher Standeswappen von 1529, von Paul Ganz. — Die dieid- 

ni8<-he> Krone, von E. A. Stückellierir. — Nobiliaire du pays de Xeucliatel. — nUchertiscli, 

von M. II. — Heraldik in Knnst und Gewerbe. — Chroniquc de la Societe — Beilage: 

Geschichte der heraldischen Kunst, von P. Ganz. S. 17—32, mit Tafel. 



(ilasgemälde des Protonotars und Propstes 

Nikiaus von Wattenwvl. 

Von VT. F. von Müllnea. 

Zur Zeit, da Jakob von Wattenwyl, der spätere Schultheiss von Bern, 
Landvojrt von Thun war, ward iiim 1402 von seiner (Temahlin Magdalena von 
Mullleren sein erster Sohn geboren, der den grossväterlichen Namen Nikiaus 
erhielt. Da grosser Kindersegen die Familie beglückte, musste Jakob von 
Wattenw3i bedacht sein, einigen seiner Nachkommen in geistlichen Stiften ein 
sicheres Au.skommen zu bereiten. Von den sechs Töchteni traten zwei in den 
Orden der Dominicanerinnen und zwei in das Clarissinnenstift von Königsfelden. 
Von den drei Söhnen ward der älteste zum geistlichen Leben bestimmt. Schon 
liVK», also im Alter von 17 Jahren, wird er clericus genannt. Als zu Ende des 
Jahres Johannes Murer, der Dekan des Sanct Vincenzenstiftcs in Bern (siebe 
Archives Herald. IJ^IU, Nr. 1), zum Propste befördert worden war, erwählte 
Bern als Stiftscollator an das frei gewordene Canonicat am *Jt) Dez. hVM) den 
Nikiaus von Wattenwyl * nobilis et discretus adolescens clericus, de cuiiis idoneitate 
et morum legalitate ad plenum confidimus». Nicht lange daiauf ward er notarius 
und Pabst Julius II. erteilte ihm durch Bulle vom 20. Dez. 1512 Vollmacht, 



- 70 — 

eine, zwei, drei oder vier Pfründen cum cura et sine cura in den Diöcesen 
Lausanne und Genf bis zu einer Eente von 300 Dukaten anzunehmen. Sein 
besonderer Gönner wurde der Kardinal Schinner. In einem Schreiben vom 
22. Oktober 1512 nennt er ihn Magister — wann Nikiaus von Watten wyl zu 
dieser Würde kam, wissen wir nicht — und Ubennittelt ihm, dem notarius 
familiaris^ am selben Tage das Amt eines Notai*s des Papstes und des heiligen 
Stuhles. Audi als der Medicäer Leo auf den päpstlichen Thron folgte, nahm 
die Gunst nicht ab, deren Nikiaus von Wattenwyl in Rom genoss. Als Proto- 
notar und Commendatorius oder Administrator perpetuus des Augustinerprioriats 
Montis presbiterii in der Diöcese Lausanne (MontprevejTCs im Bezirk Oron) 
tritt er uns in einem andern Schreiben Schinners vom 20. Aug. 1513 entgegen. 
Im folgenden Jahre kam ein Canonicat im Hochstifte Lausaime und das Rektorat 
der Pfarrkirche Balleysons (Dekanat Allinge; heute Ballaison) im Bistum Gent 
hinzu. Am 18. Mai 1516 war er noch Rektor der Kirche von Gryriaci (wahr- 
scheinlich Gr6sy in demselben Bistum). Am 13. Sept. 151(1 stellte ihm der bekannte 
Bischof Ennius Philonardus einen überaus merkwürdigen Beichtbrief aus. Als 
Propst von Lausanne lernen wir Nikiaus von Wattenwyl 1517 kennen. In diesem 
Jahre unterzog er sich einem juristischen Examen: nach wohlbestandener 
Prüfung durch die bernischen Chorherren Thomas Wyttenbach und Constans 
Keller erhielt er am 27. Oktober 1517 durch Antonio Pucci, Subdiakon von 
Florenz, das Barett eines Licenciaten des kanonischen Rechts. Pucci befürwortete 
am 3. Nov. auch seine Bewerbung um eine Domherrenpfründe in Basel, die er 
am 25. Nov. erhielt. Durch Bulle vom 1. Nov. 1517 emannte ihn Leo X. als 
seinen familiaris zum Chorherrn von Konstanz, und wenig später, am 21. Januar 
1518, ward er zum Rektor der Kirche Rotundi Montis (Romond) bestellt. Auch 
war er 1518 und 1519 Commendatar-Abt des Cist erzer-Klosters Monteron unweit 
Lausanne. Immerhin scheint er um diese Zeit die Propstei von Lausanne auf- 
gegeben zu haben-, aber der Papst gewährte ihm bald einen Ersatz durch ein 
Canonicat in Zofingen (22. Dez. 1511)) und ein anderes der ecdesia Constanciensis 
in der Provinz Mainz. Endlich ersetzte er am 5. März 1523 Johannes Murer, 
dessen Befördemng vor 14 Jahren ihm den Eintritt in die geistlichen Würden 
enuöglicht hatte und der nun altersschwach geworden war, als Propst des 
St. Vincenzenstiftes in Bern. Die päpstliche Bestätigung konnte nicht ausbleiben 
(vgl. das Schreiben Berns vom 19. März an ITerni (-aspar Wirdt von St. Gallen, 
der um seine Dienste in dieser Sache angesprochen wurde, im Teutsch-Missiven 
Buch P. 141 V.) 

Aber schon war er der alten Kirche entfremdet. Mit so vielen andern 
Geistlichen wandte er sich der neuen Lehre zu. Wir wissen, dass er im Jahre 
1523 im Briefwechsel mit Zwingli stand. Er wusste sich in seiner neuen 
Geistesrichtung eins mit seiner Familie. Auch seine Schwester, die in Königs- 
felden den Schleier genommen, suchte bei dem Führer der Evangelischen der 
Schweiz Rat und Hülfe. Es muss ein ernster und reiflich überlegter Entschluss 
gewesen sein, der Nikiaus von Wattenwyl bewog, alle seine geistlichen Würden 
niederzulegen. «Dessglichen, schreibt Anshelm V, 121, uf den ersten tag 



.- .- 1 



— 71 — 

December (1520) übergab der erend geistlich her Nikiaus von Wattenwil stini 
Vinzensen probsti zu Bern zusampt andren pfrunden, bäpstlichen wirdikeiten, 
friheiten und wihenen» und fügt bei, was man in Bern meinte: «wäre wol 
ein bischof worden». 

Recht eigentlich bezeichnete er seinen Bruch mit der Vergangenheit, 
als er im Frühling des folgenden Jahres (der Ehebrief ist vom 11. April 1526 
datii-t) mit Klara, der Tochter seines Gesinnungsgenossen filado May, die Ehe 
einging. Wir irren wohl nicht, wenn wir in der langen Reihe der Zeugen des 
Ehebriefes die Häupter der bernischen Reformpartei erkennen. 1527 erwarb er 
um 7G(X) ff und 20 Mütt Dinkel die stattliche Herrschaft Wyl, und hier hielt 
er nun nach dem Chronisten «wie ein erlicher edelmann erlich hus». Noch 
präsidirte er das Lausanner Religionsgespräch, wie er auch mit den waadt- 
ländischen Reformatoren noch später koircspondirtc, und wurde gleichzeitig in 
den Grossen Rat gewählt. Er zog aber dem öiTentlichen Leben die Ruhe seines 
ländlichen Sitzes, den er nach dem grossen Brande von 1540 neu baute, vor, 
und starb am 12. März 1551. Seine Gemahlin schenkte ihm eine zahlreiche 
Nachkommenschaft, von welcher, als ältester Zweig der Familie, heute noch 
Abkömmlinge leben. 

Gegenstände der Erinnerung an den Propst Nikiaus von Wattenwyl sind 
ausser den erwähnten vielen Bullen, Breven und Schreiben noch einige vor- 
handen : eines seiner geistlichen Bücher, dessen künstlerisch ausgeführtes Titel- 
blatt ihn im Chorhcrrenkleidc mit dem Pelzmäntelchen zcifift; ein grösseres 
Votivbild, das Manuels Werk sein soll, und endlich unser (Tlasgemälde, das 
vermutlich in mehreren Exemplaren verfertigt worden ist. Es ist gleich 
gehalten wie jenes des Nikiaus von Diesbach, Coadjutors von Basel, in der 
Kirche von Utzenstorf und fällt vor allem auf durch den italienischen Schild 
des Wappens. Der Spruch oben: INITIVM SAPIENCIE TIMOR DOMINI, 
dem Buch der Weisheit 1, V. 10 entnommen, scheint damals oft angewendet 
worden zu sein. Die Inschrift unten lautet: Nicolaus de wattenwil sedis 
apostolice prothonotarius insi<>:nis eccicsie lausannensis prepositus ac eiusdem 
et Bernensis ecclesiarum canonicus amico donavit ir)20. Die Farben sind: Hut 
mit Schnur und Zoddeln schwarz (statt violet), Grund blau, Boden grün, Säulen- 
schaft weiss, Säulenbasis und Capital weiss und gelb, Guirlanden grün. 
Bogen gelb, die beiden grossen Blumen weiss. Im Wapi)en sind die Flüge 
(Wattenwyl) weiss in rot, die Sterne (Muhleren) rot in weiss. — Ein Monogram 
des Künstlers fehlt. 



(Mmt Nikiaus von Wattonwyl siHie K. Blösrhs Artikol in der All«:. 1>. Biotrr. Eint? 
weit«*r»* IJioirr. ist' für dio I»»Tn. Bioirraphicnsuinnilunjr in Vorhon-itunir. 



Zürcher Standeswappen von 1529. 

Von Paul Ganz. 
Der liier abgeliildcte Holzschnitt geliört wolil zu den ältesten Beispielen, 
welche das St.indesnapiien eines Ortes der Eidgeiiosscnscljalt, umgeben von den 
Wappenseliilden seiner ncsitzungen, dai'Stellt. Er ist den Mandaten des zürclie- 
risclien Rates vorgednickt und zwar so, dass er unter dem Tilel die erste 
Seite schmückt. Meines Wissens kommt er zuerst auf einem Mandat gegen den 
Vorkauf im Jahre l.'ri!) vor, 1032 auf einem Kirclieiimandat , \biV.t auf dem 
Auszug aus den Eliesatzungcn , IMä gegen das Reislaufen und endlich l."»r»0 
auf einer Stadtordnung. In der Folge wird der alte Holzstock durch einen 
neuen ersetzt, der ilim aber weder an Kraft noch an guter Komposition 
gleichkommt. 




Der Holzschnitt ist lOcni breit und lOcm hoch. Er zeigt in kraftvoller 
Zeichnung das Wappen , der freien lieichstadt Zürich. Zu Seiten der gegen- 
einander geneigten ZUrcherscbilde stehen zwei Löwen, die des Reiches Krone 
aber dem Beichsschilde halten. Ein dritter Leu liegt zwischen den Ztircher- 
schildeu, eine Anordnung, die wir auch auf Scheuten treßen. ' Knorrige Baum- 
stiimme wölben sich zn einer l'mrahmung und tragen in äusserst gelungener 
und malerischer Gruppirung die '21 Schilde der Vogteien und Ämter. Oben in 
der Mitte Kyburg. Es folgen (nach heralJischei ZUhlung'^ ' Winterthur, Grüningen. 
Stein, Knonau, Eglisau, Stäfa. Stnnimheim. Männedorf. Andollingen, Meilen, 
Regensberg, Küsnacht. Biilach. Zollikon. Riinilang, Morgen. Neuanit. Thalweil, 
Regensberg i,Amt"', Hottingen, Greifensee. Maschwanden . Elgg. Heiüngen, 

■ii|ii<<i.'emiilile dir freien LiUKlüHüitt Ha«!), l'-'t^riüiiiimilnn!; Nr. ^I 

■Zuerst di-r Srhililhulter nrlits wa iler ViHe. •lunii •li-r >('liiM)iiilti'r links «I<- etr. 



- 73 — 

Fluntcrn, SellenbUren. Auf dem Hogen sitzen zwei Figuren, ein geharnischter 
Ritter und ein Mann in bürgerlicher Traclit. Sie stellen das adelige und das 
bürgerliche Element dar, das die Kegierung führte, Junker und Kaufherr.* 
Einzelne Blätter und Zweige füllen die leeren Stellen des Bildes geschickt 
aus. Die Zeichnung scheint von einem Holzschneider herzurühren, denn es ist 
auf alle Vorzüge des Metiers Bedacht genommen: kräftige Kontouren, saubere 
Strichlagen und gute Verteilung von w<3iss und schwarz. 



Die „heidnische" Krone. 

Von E. A. Stückelberg. 

Das Attiibut des iSonnengottes ist im giiccliisch-römischen Altertum die 
Strahlenkrone; diesen Kopfschmuck haben dann lagidische Könige von Ägypten 
und römische Kaiser von Augustus an allgemein bis Anfang des IV., vereinzelt 
bis ins VI. Jahrhundert getragen. 

Die Krone besteht aus einem Reif, der oben mit spitzen Zinken besteckt 
ist; die Normalzcahl der letztern beträgt in der Kaiserzeit acht, was für die 

Profilansicht fünf ergibt. Diese Form der fünfzackigen 
Stiahlkroue , wie sie auf zahlreichen Monumenten 
erscheint, ist zunächst von den Malern, Bildhauern 
und Medailleurs der Renaissance in Italien aufgegriffen 
und wiederholt worden. 

Auch in die Herahlik fand die Stnihlkrone , in 
Deutschland unter dem Namen der «heidnischen» 
Krone, P^ingang. Als eines der ältesten Beispiele sei 
hier ein Wappen des Codex 131X) in der Biblioteca 
Trivulziana zu Mailand wiedergegeben. Die Feder- 
zeichnung stammt aus der zweiten Hälfte des XV. 
Jalirliunderts; sie ist nicht vollendet, weshalb nicht 
ei'sichtlich ist, wessen Wappen sie d.irst eilen sollte. 
Immerhin ist anzunehmen, dass ein Fürstentum oder 
Königreich (vielleicht des Orients) vorgesehen war. 
Als Beispiele für das Vorkonmien der heidnischen 
Krone diesseits der Alpen nennt Seyler (Gesch. der 
Heraldik S. 47S) eine Wajjpenbestätigunj? von ir)lK->, ausgestellt zu Innsbruck 
für die Vettern Job. Bai)tista, Hans, Fritz und Gregor von Seebach; ferner 
das I)i[»lom für die Grafen Rueber zu Pixendorf KWil, ausgestellt zu Ebersdorf. 




' T>ic heiilin Kiirnrcn ersrhriiifii :ils Srhildhalt<*r dos St. (ialler StaiHlfswappeii» auf einoiii 
Sainlsteinreli«'f von 140'.) im Stadtlunistj zn St. (Jallon. 



— 74 - 

Nobiliairc du pays de Ncuchätel. 

(Suite) 

77. HORY. — Familie qu'une ancieune tradition preteudait etre venue 
du Daupliine et qui parait historiquemcnt dans la Bourgeoisie de NeucMt^l 
des le XV* siecle. 

Blaisc Hory, capitaine, ecuyer de Louis d'Orleans, fut anobli par Jeaune 
de Hocliberg au commeiicemeut du XVI* Siecle. 

Son fils, Guillaitmc Hory , commissaire general, Conseiller d'Etat et 
lieuteuaut de gouvenieur, re^ut, le 13 Avril 1565, de Leonor d'Orleans, des 
lettres de coufinuation et renouvellement de noblesse. 

Jean Hory , petit-fils du precedent, cliancelier de TEtat et lieutenaiit 
de gouverneur, fut successivement seigueur de Miecourt, puis de Liguieres, ce 
deriiier temtoire, reuni a TEtat par ses soins, lui aj^ant ete iufeode en IG25. 
Des actes publics, posterieurs meme ä la disgräce qui le frappa des 1G29, lui 
donnent le titre de Barou de Liguiiüres, ce qui porte ä croire que le prince 
lui aurait efl'ectiveineut coufere ce titre au monient de sa plus eclatante prosperite. 

Jonas Hory, maire de Neucliätel, frere du precedent, siegea .aux audiences 
pour le tief Grand-Jacques de Vautravers dont il possedait une nioitie. 

La descendance de Guillaume Hory parait s'etre steinte en 1720 en la 
personne de Jonas Hory, Conseiller d'Etat et Cliatelain de Boudry dont la fille 
epousa Emmanuel de Bondely, Baron du Cliatelard, menibre du petit conseil de 
la Republique de Berne. D'autres branclies qui paraissaient issues du premier 
anobli mais dont, faute de preuves, le conseil d'Etat contestait la noblesse, 
ont subsiste jusqu'au debut du siecle actuel. Leur dernier rcpresentant male, 
le pasteur Guillaume Hory, est decede a Bale vers 1820. 

Armi-:S: ancicimcs: IXaziir <t la fleur de lys d'or, enchausse du sccnnd a deux 
violeUejf d'eperon du premh-r. 

Nouvelles: (Pes la pnüiiitjro nioitie \\\\ XVII*" siedo), proimbltMiient oonrodees au 
ohaiicelier Jean Hory: d'or au chovron renrrrse d'nzur, nrcomjntyne d'une fleur de lys et 
de deux molettes d'rpernn du meme. 

Armes «le ironcession , ap]»aroiiiiiient octroyes ä Jonas, cliatelain de Homlry, par le roi 
Frederic V' apres 1707: parii de Neuehdivi vt de Hory ancien, accofes pnr mnitivs. 

ClMlKli: Un demi-vol eploye aux emaux et jdeces de Vecu, 

78. JACQÜEMET. — Ancienne famille liourgeoisc de Ncucbätel qui, bien 
que n'ayant j«amais ete inscrite au nobiliaire de TEtat, doit etre mentionnee 
ici comme ayant poss^de hors du i)ays des biens seigneuriaux qui faisaient 
donner ä ses membres le titre de nobles dans les actes. 

Un Jacquemet acquit (selon Boyve, ä la fin du XV' siecle de la maison 
d'Alinges de Montfort) la seigneurie d'Essert au pays de Vaud et au siecle 
suivant noble Jean Jacquemet seigneur d'Esseit acquit de Pierre Mestral de 
Cottens la seigneurie d'Orsens, ('ette famille j»arait s'etre eteinte au coramencQ- 
ment du XVII' siecle. 



■ K' . _*J 



- 75 - 

AKME8: (d'aprös uu sceau de 1552): De ä Varhalete de posee en pal. (Mandrot 

donnc; d*or au pal de sinople, v.e qoi est evidcmmcnt ane errear). 
ClMlEii: Un demi-vol 6ploy6, 



79. JEANJAQUET. — Familie originaire de Couvet. Pierre Jcaujaquet, 
haut gruyer du priuce, Conseiller d'Etat, intendaut des forets et bätiments, fut 
anobli par lettres de la Duchesse de Nemours du 22 janvier 1695 entörinees 
le 24 du meme mois. 

Pierre Jeanjaquet nc laissa qu'un fils, Pierre, membre du grand Conseil 
de la ville de Neucliatel, qui mourut saus posterite et une Alle Esther (f 1744) 
qui epousa eu 1711 Frederic de Chambrier, banueret de Neucliätel. 

Armes: D'azur ä l'algle. epioyee d'or accomparpiec de deitx etoiles d'argent, 
ClMlKR: Une aUjIe cploi/ee d'or. (Selon Mandrot: une tele d'aitfle d'or.) 
Tenasts: Deux negrcs au. naturel appuyes sur Icur arc. 



80. JEANNERET. - Jomis Jcatincrct , chef de la regle des sels, fut 
anobli par lettres de la Duchesse de Nemours du 1" Aout 1695 entörinees le 
18 septembrc suivant. 

Descendance eteinte dans les deniieres annees du XVIII' si^cle ou dans 
les premieres du XIX" . 

Ahmes: Ue. ijueiiles n dru,r ccofs d'hr passes on santoir. 

Clmiek: Un homme retu de tjueutes. eni/ft' d'itn honnef du nn'nne retrousse d'oVf 
portant une hache d'or sur Vt'paule. 

«1. JE ANNERET DE BE AUFORT. — Par rescrit du 5 avril 1791 
le roi Frederic üuillaume II informa le Conseil d'Etat qu'il avait accordÄ aux 
sieurs Charles David de Jcanucrct de Dunilac, ancien secretiire d'ambassade 
de Prusse a Londres, a son frere Fraiicois-Lonis, au sieur Denis Fran^ois 
Scipioii de Jcauneret-le Blaue, capitaine et gouverneur de Tacademie militaire 
et a son frere feau Louis de Jeauueret-le Blaue, des lettres de confimiation 
de leur qualite de Barous de Beaufort ou Bclforte. 

Le dlplome n'ayant pas ete presente en original il ne fut pas enterine 
et, en 1804, le Conseil d'Etat interdit au sieur Jean- Louis Jeauuerct, receveur 
du Val de Travcrs, Tun des beneticiaires, de porter la qualification nobiliaire 
et de se servir du titre en question. 

(Suivant Zcdlitz, Adclslexikon, cette famille, originaire de Travers, basait 
ses i)retentions sur un ronian genealogique admis de confiance par la cour, et 
par lequel eile se faisait dcscendre d'un Chevalier Italien du XlIP siecle dont 
la i)Osterite sc serait refugiee en France au XV" siecle puis serait venue ä 
Neuchatel ä la suite de la revocation de TEdit de Nantes.) 

Les Barous de Jeauueret de Beaufort doivent exister encore en Silesie. 
L'un deux a fait en 18G6 un legs en faveur des pauvres de la commune 
de Travers. 






- 76 - 

Armks; Dp (fiifuli'S au dortjon ä trois toiirSf crencle, (Tarijovtj la tour du mifit*u 
surmontee d'un fanion Wor, Ics deux. auire« d'une flMie du vtenie paste en pal. accom- 
pagne en 2>ointe d'un javelot d*or. 

TKNANT8: Deujc saurages au naturvL 

82. JUNOD. — Blaisc Jttnod , originaire d'Auveriiier, lieuteuaut et 
gouverneur de Valaiigin et recevcur de cette seigiiourie, acquit en 1567 et 1572, 
des fanülles Blayer et de Pierre, diverses portions de fief nobles et obtint 
d'Isabelle de Cliallant la capacite de les posseder. II siegea aux audiences au 
rang de la noblesse de nienie que, apres lui, son fils Aiitoinc Junodj cliätclain 
de Boudry. 

La fortune de cette famille fut ephemere, ses biens tomberent en dis- 
cussion et eile parait s'etre cteinte au debut du XVII" siecle. 



^ AUMES: Palt d*ar(/nd et d^azur, au chvf dt* (juvules chargv d'une etuUe d'or. -- 

>i-.4. ,-•♦■, lif«»» - 4 Alias: D'argcnf t) trois pals d'azur, mauranfs de trois c.oup*'au.i' on poinfs, arronipaguvs 
^fi/i*^ au,r canfon.s «upcriturs du champ do dcu,i' cofjuilk's dv St-,/nc(jue.s, nu chof de guoulos 

chanjr d'uiip rtoih* (aceau du XVI' s.). 

OmiEKS: 1" Vn demi-vol eployt d'azur poriaiit [scUm Mandrnt) une bandf de 
gueulcs chargie d'une etoile d'or, 

2" Un bnnnet d'azur retrousse de gueules (Mandrot). 

83. D'IVERNOIS. — F<imille originaire de Cussy, pres Autun, refugiee 
pour cause de religion vers 1560 et re^ue dans la communaute de Mötiers en 1576. 

Abraham Dyvcruois, de Motiers-Travers , bourgeois de Neuchatel, plus 
tard Conseiller d'Etat, chätolain du landeron, Chevalier de la Generosite, ayant 
acquis, en 1721, les anciens fiefs de Diesse et de Baillods, le Conseil d'Etat 
lui acrorda Tautorisation de les posseder quoique non noble, moyennant qu'il 
en vidät ses mains dans l'espace de cinq ann^es. 

Cependant, par lettres du 20 juin 1722, enterinees le 15 juin 1723, il 
obtint du roi Frederic Guillaunie I' ranoblisseincnt de son pere Joseph 
Divcrfiois, ce qui entrainait son propre anoblisseinent et cclui de ses freres 
et faisait tomber la reserve ci-dessus. 

Gnillaumc-rierrc iVTvcruois Tun des fils de Joseph precite ayant epousö 
en 1725 Marie- Isabello Baillods heritiere de Bellevaux, ce fief passa dans la 
famille d'Ivemois qui I'a possede jusqu'au rachat des droits feodaux. Cette 
famille est representee aujourd'hui par les descendants de Hcuri iVIvcrnois 
(ne en 1801, f 1875) et de sa femme Julie-Louise de Meuron, etablis en Suisse, 
en Espagne et en AngleteiTe. 

AltiMES: Ifarg^ni h un rol vplogc de sable, raupe d'azur ti la eroi.r aucree d'or. 
(■LMIEU: rn vol eploge et ferme de sable (ou, solon Mandrot, un deiui-rul de sablr) 
Charge d'une croix a nerve d'or. 

84. LIVRON. — Famille noble de Bourgogne et de la Suisse Occidentale 
dont quelques membres paraissenr a Neuchatel coniine vassaux et ofliciers du 
Comte au XV- et au commencement du XVI" siecle. 

Akmes: De gueulvs i) frois hundes d' argen f <»n de gurules a la bände d'argent 
aeeompagnve de dt'U.r eofiees du uk'UH', 



— 77 - 

8;"). DE LUZE. — Familie issue de Jacques Dcluzc , de Chalais en 
Saintonge, röfugie a Neucliätel ä la suite de la revo(;ation de TEdit de Nantes. 
Soll petit-fils, Jcau Jacques de Luze , baiineret de Neucliätel, fils A^ Jeati 
Jacques, maitre bourgeois, re^nt, en date du 7 novembre 1772, des lettres de 
noblesse du roi Fr6d6ric II en rcconnaissance des Services signales qu'il avait 
rendus comme prösident de la «cliambre des bles» ponr rapprovisionnenient 
de l'Etat pendant la dissette que le pays avait traversec. Le diplonie fut 
ent^rine le 18 mai 1773. 

Familie eteinte ä Neucliätel. Les descendants de Georges Henri Alfred 
de Luze, consul de Hesse ä Bordeaux, ne 1797, t 1880, etablis au canton de 
Vaud et k Bordeaux portent le titre de Baion en vertu d'un diidome du grand 
duc de Hesse Darmstadt du 30 juin 1875. 

Armks: Ecartete avx A»" et 4"*^ (Vargent au vol cpfoifc de sahle^ aux 2"" et H**", 
iVaziir alt chermn iVor accovtpatjne en pninte d'ftne fleur de lijs d'anjmt, — Alias: au.v 
2 et 3 d'aznr ä la tiordure et au cherron d'or, aecompatjve d'ttite fieur de fj/s du viejne. 

ClMiKR: Une fleur de lifH d'ar<ie.nt entre les deux ailes d'un roi de sahle, 

Supports: Deux leopards au naturel 

86. DE MACHES. — Tres ancienne famille noble de la contree du 
landcron oü olle existait au XIIP siecle et dont on perd la trace des le debut 
du siecle suivant. 

Armks : Incounues. 

87. MAGNET DE FORMONT. - Jean Mafrtiet . fils de noble David 
Mailand, natif d orange, ministre du St-Evangile, refugie ä Zürich apres la 
revocatiou de TEdit de Nantes, fut naturalise le 10 juillet 17*iO et obtint, par 
rescrit du roi Frederic Guillaume I' de 4 nov. 1732, le droit de prendre le 
noni, les titrcs et les armes de fcu Jean de Forntont, ecuyer, sieur de La Tour, 
mort dernier de sa famille et dont il etait riieriticr. 

Rescrit enterine le 15 decembre 1732. 
Pas de descendance. 

ARMES: (Selon Mundrot): De,... au ernissant de.... .surmontr d'unt> flpur de 
fj/s de .... au chef chartjt de trois ctniles. 

88. MARVAL. — Tres ancienne famille noble du Comte de Genfeve oü 
los Marval api»araissent comme possesseurs de la seigneurie et du chateau du 
memo nom des le XI- siecle. Jean Afarral , ou Malva , bourgeois de Geneve, 
s'etablit ä Neuchatel vors 1590 et y acquit la bourgeoisie en lü08. Son fils, 
Fran^ois de Marval, ne en 1 .■)!)(), chatelain de Boudry, puis, plus tard Tresorier 
general et Conseiller d'Etat, obtint du prince Henry II de Longueville, le 27 
avril \i)\Xj conjointement avec son neveu Felix de Marval , capitaine au 
Service do France, des lettres de noblesse qui equivalent ä des lettres de 
rcconnaissance et do confirmation vu le motif invocpie «^que dopuis longues 



- 78 - 

«annees ses prWecesseui-s ont sous princes ^tningers poss^de fiefs et titres 
«de noblesse». 

Diplome enteriue le 28 avril 1648. 

La famille de Marval est representee encore ä Neochätel et en Wurteni- 
berg par deux branches issues des deux lils du Lt.-colonel et Conseiller d'Etat 
Samuel de Marval ^ t en 1839. 

ARMES: IXazur au hras arme et gantefe d'argent sortant d^un nunge du metne, 
tc7iani une hranche de vntures tigee et feuillee de sinople, fleiirie de cinq fieurs de 
gneules. - Alias: lyargvut au hras arme et gantete au naturel tenant comme dessuM. 

CiMiKR: Vn manchot vtHu de gueules rage d'argent, tenant de la dextre une tige 
de maitves fleuric, 

SurPORTS: Deux licorncs d'argent. 

89. MAYOR DE ROMAINMOTIERS.. - Noble Jeatt Rodolphc Mayor 
de Romaiumotivrs, gentilliomine vaudois, ayant epouse Isabelle, fille unique et 
heritiere d'Antoiue de Terraiix, son fils tut autorise le 19 septembre IGOl) par 
Catberine de Gonzague a prendre le iiom et les armes des du Tcrraux-VauA^- 
travers et ä succeder <a leur lief. 

Armus: De gueules üi la rose d'argent. 

90. MELLIER. — Jacu Jacques Meiiier . originaire de Bevaix, lieut.- 
colonel dans le Regiment de Dicsbach au servioe de France, tut anobli par le 
roi Frederic Guillaume II le ^»0 nov. I78ü. 

Diplome enterinö le H juin 1788. 
Pas de posterite. 

ArmkS: J)e gueules au cherron d'argent ranttnine ti senestre d'une etoite du meme. 
— La (Toix ilu nierite inilitaire (St-Louis) suspcudue par un rul>aii (Pa/jir ä la |M)iiite de Tccn. 

SrrroRTS: Deux aigfes eontournees, de sable, couronnees et hecqueest d^or, languees 
de gueules. 

91. MERVEILLEUX. - Famille issue de Haus Wuuderlich , dit 
Varhalestrier ofiicier de la maison de Rodolphe de Hochberg, qui setablit ä 
Neuchatcl ä la suite de ee piince au milieu du XV" siecle et dont les descen- 
dants franciserent leur nom. 

Jeau AJerreilleux, son petit lils, Conseiller d'Etat, Cliatelain de Thielle, 
fut anobli le 4 septembre ir)29 par Joanne de Ilochberg, pour avoir «pris de 
«grandes peincs et diligenccs moyennant lesqnelles diligences avons obteuu 
«restitution et delivrance de nos comt6s». La Princesse erigea en sa faveur la 
dime de Coft'rane en fief noble qui hü donna siege aux audiences generales. — 
Ce diplome fut renouvele et confirme le 2 avril 154;') par Claude de Lorraine, 
duc de Guise, conniic tuteur de Fran^'ois d'Orleans longueville. 

Jean Merveilleux acquit en 1554 la Bourgeoisie de Berne, oü une branche 
de sa famille eteinte en 170!?, posseda la seigneurie de Worb et si6gea au 
conseil souverain. 



. « 



— 79 — 

Jean Jacques Merveillcux , petit-fils de Jean, ayant epous6 Isabelle 
Ballanche; Ii6riti6re de Bellevaux, son Als Simon Mervcilleux, plus tard Conseiller 
d'Etat et chätelaiu de Thielle obtint eu 1638 Tinvertiture de ce tief que sa 
fille unique porta apr^s lui daus la famille du Tcrraux. 

Les Merveilleux ont poss6d6 en outre h divei-ses 6poques tout ou pärtie 
des liefs Grand-Jacques, du Terraux, Blayer et Trey Torrens. 

La famille de Merveilleux est reprösentee actuelleincnt a Neucluitel par 
les descendants de Guillaunie Merveilleux t 1853. üne branclie collat^rale 
etablie en Angleterre s'est eteinte en 1897. 

Armes : J/azur (i deux hois iVarbaU'fe d*or post's en sautoir. 
ClMlKK: r>i tiemi rol d'azur Charge des pieces de Vecu, 

SrprouTS: Deux Innsquenets veius d'aziir et d'or , portant une haUeharde sur 
l'epaule. 



Bttcliertisch. 

F. Hauptmann, Das Wappenreclit. — Historische und dogmatische 
Darstellung der im Wappenwesen geltenden Rechtsstätze. Ein Beitrag zum 
deutschen Privatrecht. Mit zwei Farben tafeln und \0A Textillustrationen. 
XVI und 584 Seiten. Bonn 18M6. 

Die hier folgende Besprechung ist auf etwas breiterer Grundlage angelegt, 
als es gewöhnlich bei Bücherrezensionen der Fall Lst, da das Wappenrecht 
bis anhin gar nicht oder nur wenig in dieser Zeitschrift behandelt wurde und 
deshalb hier eine kurze Orientirung in dieser Materie gegeben werden soll. 

Die Bemerkungen bezüglich schweizerischer Verhältnisse machen durchaus 
keinen Anspruch auf Vollständigkeit, ebenso wenig die vereinzelten erwähnten 
Beispiele; es ist nur einiges aus der Erinnerung zufällig Herausgegriffenes. 

Das Buch von Hauptmann kam, eine Lücke auszufüllen — und füllte sie 
gut aus. Das Wappenrecht ward vernachlässigt wegen der Ungunst der Zeiten, 
Das Wappen hat seinen hohen Wert und seine politische Bedeutung verloren. 
Darum ausgefochtene Streitigkeiten wurden immer seltener und das Wappen- 
recht — als ein Gewohnheitsrecht — entschwand allmählich der Kenntnis der 
Gerichte. Hauptmann hat aus alter zumeist, aber auch aus neuer und neuester 
Zeit alles zusammengetragen, worauf das in Deutschland geltende Wappenrecht 
sich stützen kann. Immerhin haben diese Rechtssätze eine Bedeutung, die zum 
Teil über die deutschen Grenzen hinau.sreicht. Wie das Lehensrecht, war und 
ist auch das Wappenrecht zum Teil, seinem Ursprünge entsprechend, allgemeines 
Recht der romanischen und germanischen Völker Europas. 

Das Wappenrecht hat ein reichgegliedertes System. Manches hat 
Hauptniann erst aufgedeckt. Die Jurisprudenz, seit Bartolus a Sassoferrato, 
wollte den Stoff romanistisch bemeistern, mit Normen, die seinem Wesen fremd. 



— 80 - 

Darum blieb sie ohne grossen Einfluss auf die Praxis, die sich in den Bahnen 
des deutschen Rechtes bewegte. Verwirrung musste durch diesen Gegensatz 
entstehen: öfl'eutlich rechtliche und privatrechtliche Verhältnisse wurden ver- 
mischt. Hier hat nun Hauptmann mit glücklicher Hand unter alten, verworrenen 
Anschauungen aufgeräumt. Sein Buch ist zweigeteilt gemäss seinem Systeme; 
er unterscheidet: Das Recht der Wappenfälligkeit und das Recht an einem 
bestimmten Wappen. Das erste öffentlich-rechtlich, das zweite privatrechtlich. 
Die Wappenfähigkeit, ein sogenanntes subjektiv-öffentliches Recht, ist das Recht, 
überhaupt ein Wappen führen zu können. Es ist vergleichbar der Privatrechts- 
fähigkeit. Das Recht an einem bestimmten Wappen ist ein Recht, wie wir es 
an unserm Gnindstücke, an unserer Fahrnis haben. 

Für Hauptmann ist die Wappenfähigkeit ein Recht des Adels, 
seinem Ursprung nach und in seiner massgebenden Bedeutung allezeit. Wohl 
gab es schon früh Ausnahmen bei der Geistlichkeit, bei Korporationen. 
Bürgerliche Wappen aber gibt es nicht. Führt ein Bürger ein Wappen, so 
besitzt er als Privileg einen Teil der Rechte, welche zusammen den Adel aus- 
machen. Folgen wir nun dem Verfasser. 

Unter den Wappenfähigen steht oben an der Adel, und zwar ursprüng- 
lich der Adel, — freier und Dienstmannen- Adel — der Berufsstand war; das 
Wappen erscheint da noch als Waffe. Aus dem Berufsstand ward ein Geburts- 
stand und so verlor das Wappen seine kriegerische Bedeutung. Gleichwohl 
blieb es beim Adel, als ein Abzeichen des Standes der Familie, nicht des 
Berufs und, wer auch keine Waffen zu führen im stände gewesen, Weib und 
Pfaffe, führten gleichwohl Schild und Helm, Die Geschichte des deutschen 
Reiches bis zu dessen Untergang ist eine Reihe von Übergriffen und An- 
massungen der Fürsten. Solches Tun blieb nicht ohne Wirkung und, sobald das 
Wappen ein wertvolles Rechtsgut geworden, ward die Usurpation Mode. Vom 
In. Jahrhundert an bis in die Neuzeit hinauf erfolgten zahlreiche Verbote 
selbstherrlicher Wappenaniiahme und darin sieht Hauptmann einen zwingenden 
Beweis für das Vorrecht des Adels am Wappen. Auch heute ist es noch so 
und das Reichsstrafgesetzbuch sanktionirt das Verbot der Wappenusurpation. 

Wappenfähig sind auch die Patrizier, Von den adeligen Patriziern ist 
(lies selbstverständlich; in den rein patrizischen Städten war die Wappen- 
fähigkeit eine Folge der Ratsfähigkeit, eben deshalb, weil diese adelte, ähnlich 
dem altrömischen curulischen Adel. Da kam die Zunftbewegung und verdrängte 
oder veränderte die oligarchische Adclsherrschaft. Der Adelscharakter der Rats- 
herrn ward verdächtig, da die Ratsfähigkeit nicht mehr dem Adel vorbehalten. 
Da« Amt vermochte die übci-grosse Zahl bürgerlicher Elemente nicht mehr zu 
adel». Als Rest aber blieb noch die Wappenfähigkeit, bis das Wappenverbot 
Kaiser Friedrichs III. sich auch gegen die städtische Bürgerschaft wandte und 
Kaiser Leopold 1()82 die Wappenannahme den Patriziern und Bürgern von 

neuem verbot. 

Zur Wappenführung berechtigt waren sodann noch die Kirchen- 
fürsten. Als Inhaber von Scepterlehen hatten sie den Heerschild unmittel- 



- 81 — 

bar nach dem Könige; sie gehörten zum liolicn Adel: so die gofürsteten 
Erzbischöfe, Bischöfe, Äbte und andere infulirte Prälaten. Seit dem 15. Jahr- 
hundert machte die Prälatur überhaupt wappenfällig. Dies gilt auch heute noch. 

Merkwürdigerweise finden wir unter dem Obertitel : Kirchenfürsten neben 
diesen auch noch die Doktoren, namentlich die Juristen. Das ist wohl ein 
Versehen des Verfassers. Die Juristen, als milites legum byzantinischen Stils, 
strebten nicht ganz ohne Erfolg zur Zeit der Rezeption des römischen Rechtes 
nach d6m persönlichen Adel. Auch hohe Beamte, die nicht Doktoren waren, 
verfolgten das gleiche Ziel. Während in Deutschland die Doktoren der ver- 
schiedenen Fakultäten und die hohen Magistrate weder den Adel noch die 
Wappenfähigkeit sich erringen konnten, indem die Zeit ihres höchsten An- 
sehens zu schnell vorbeiging, wurden in Frankreich und Spanien vei-schiedenc 
Amter als curulisch, d h. mit dem Adel verbunden betrachtet. Ein Adclsvorrecht 
aber besassen die Doktoren unbestritten, eine Zeit lang wenigstens, nämlich 
die Stiftsfähigkeit. Doch auch hier trat eine Reaktion ein und am Ende des 
letzten Jahrhundert^s war nur noch eine beschränkte Zcihl von Stiftern, worunter 
allerdings Basel und Chur, bürgerlichen Doktoren zugänglich. 

Den Bürgern spricht Hauptmann das Wapi)en grundsätzlich ab. Das 
Wappen ist nicht ein Familienzeichen überhaupt, sondern das bestimmte 
Familienzeichen des Adels. Wappen, die zu Stadt und Land von dem Adel nicht 
angehörigen Leuten geführt wurden, betrachtet Hauptmann als Überreste ver- 
lorenen Adels verbürgerter und verbauerter Junker. So wurden Wappen von 
tatsächlich Bürgerlichen geführt. Gleichwohl schuf dies kein Recht zur Wappen- 
annahme für Bürgerliche, sondern dem sich einstellenden Bedürfnis njich Wappen 
kam der Wappenbrief entgegen. Er verlieh durchaus nicht den Adel, sondern 
nur das Recht, trotz mangelnden Adels, ein adeliges Zeichen zu führen. So 
weit angängig, galten und gelten für das Wappen des Bürgerlichen wie des 
Adeligen die gleichen Rechtssätze: es ist ein erbliches FamiLenzeichen. Der 
sogenannte bürgerliche Helm, d. h. der geschlossene Stechhelm im Gegensatz 
zum oifenen Turnirhelm, kam als solcher erst seit dem IG. Jahrhundert auf. 
Diese innerlich ganz unbegründete Unterscheidung wurde nie gemeines Recht 
und, wem bei der Wappenverleihung nicht ausdiücklich nur der geschlossene 
Helm verliehen worden, mag sich des offenen bedienen. 

Der bürgerliche Wappenbrief unterscheidet sich vom Adelsbrief, der 
regelmässig auch Wappenbrief ist, dadurch, dass das Wappen nur zu «allen ehr- 
lichen und redlichen Sachen und Geschäften, zu Schimpf und Ernst» verliehen wird, 
während der Adelsbrief und Wappenbrief für Adelige die Tumirfähigkeit gab, 
bezw. bestätigte und das Wappen zu allen •ritterlichen Sachen und Geschäften» 
verlieh, wie es z. B. im Wappenbrief der bereits adeligen Luchs-Escher von 
N:>3 lautet. Auch das kaiserliche Diplom der Steinfels von Zürich von 1039 ist 
als Adelsbrief zu betrachten, da das Wappen zu Ritterspielen und Gestechen 
verliehen ward. Zudem wurde diesem Geschlechte ein offener Helm geschenkt 
und zwar zu einer Zeit, als die Beschränkung desselben auf den Adel vom 
Kaiser angestrebt wurde. 



- 82 - 

So viel, was Hauptmann von den wappen fall igen Einzelpersonen sagt, 
und zwar mit Bezug auf Deutschland. In der Schweiz lagen und liegen die 
Verhältnisse vielfach anders. So lange die Schweiz nicht bloss fingirt, sondern 
tatsächlich zum deutschen Reiche gehörte, galten bei uns wohl meistens die 
gleichen Rechtssätze wie im übrigen Reich. Nur war die Wappenfähigkeit 
sicherlicli in den reichsunmittelbaren Städten fUr die Bürger anerkannt. Schon 
damals betrachtete man das Wappen nicht als ein Abzeichen des Adels, sondern 
behandelte es als allgemeines Familienzeichen. 

Auch zu der Zeit, da die souverän gewordenen Städte oligarchischen 
Staatsformen zustrebten, ward die Wappenfähigkeit nicht auf die regiments- 
fälligen oder regierenden Geschlechter beschränkt. In Bern wurde auch den 
ewigen Einwohnern befolilen, sich Wappen geben zu lassen, sofem sie bis dahin 
keine geführt. Jedenfalls aber war die Wappenfähigkeit aller Regimentsfahigen 
unbestritten; dieselbe entbehrte auch da, wo die Wappen nicht wie in Bern 
amtlich gesammelt waren, keineswegs einer staatsrechtlichen Grundlage. Die 
Wappenfähigkeit ergab sich aus der Siegelfähigkeit, die in Zürich ein subjektiv- 
öffentliches Recht des Vollbürgers war; der Züi-cher Bürger war «seine eigene 
Kanzlei». Gesiegelt wurde aber auch von den UntertJinen, welche die Stelle 
eines Untervogtes bekleideten. So sind auch von bäuerlichen Familien in 
einzelnen Gegenden nicht selten Wappen geführt worden. Mit der Helvetik 
wurde die Wappenfähigkeit jedenfalls auch rechtlich auf alle Bürger ausgedehnt. 
Dies ist auch heutiges Recht. Abgeschafft wurde sie nie. Immerhin ist fraglich, 
ob sie des Rechtsschutzes geniesst. Die Gerichte und Verwaltungsbehörden 
haben keine Gelegenheit sich darüber auszusprechen. Da, wenn es eine Wappen- 
fähigkeit gibt, nach der Bundesverfassung jeder Schweizerbürger dieselbe be 
sitzen muss, hat sie praktisch keine Bedeutung, sondern relevant ist nur das 
Recht an einem bestimmten Wappen, da nur dieses Ausschliessung gegenüber 
Dritten bedeuten kann. 

Übergehend zu den Wappen juristischer Pei-sonen sind zuerst diejenigen 
der Staaten zu nennen. Nach Innen, staatsrechtlich, ist jeder Staat, als die 
Quelle alles Rechtes, unbedingt wapp^nfähig. Aber auch völkerrechtlieh ist er 
es. Anerkennung eines neuen Staates ist auch Anerkennung seiner Wappen- 
fähigkeit. Hier finden die Rechtssätze der Flaggen, Insignien und Titel an.aloge 
Anwendung. 

Aber auch die Kommunalkörper, die Provinzen, Städte, Landge- 
meinden u. s. w. sind wappenfähig; die letzteren allerdings nicht überall, 
wohl aber in der Schweiz, sowohl vor als nach der Revolution. Hauptmann 
behandelt das Entstehen dieser Länder- und Kommunalwappen, erstere meistens 
aus Familienwappen hervorgehend, des genauesten. 

Weiterhin sind wappenfähig Stifter und Klöster; ihr Recht leiteten 
sie in der Regel aus ihrem mit staatlichen Machtvollkommenheiten verbundenen 
Grundbesitz her. Dass die ritterlichen Orden Wappen führten, erscheint 
selbstverständlich, da sie dieselben annahmen zu einer Zeit, als die Führung 
des Wappens mit ritterlicher, kriegerischer Tätigkeit unzertrennlich verknüpft 



. . i: 



— 83 — 

war. Ebenso leicht ergab sicli die Wappeiifähigkeit der Tunlirgesellschaften, 
da sie als spezifisch adelige Korporationen lauter Wappenfähige in sich 
vereinigten. 

Gemäss dem Zuge des Mittelalters zu genossenschaftlichen Organisationen 
und bei der hohen Bedeutung, die dieselben damals genossen, konnte es nicht 
ausbleiben, dass die Wappenfähigkeit auch von andern Gesellschaften und 
Körperschaften mit Erfolg beansprucht wurde, so vor allem von den 
Zünften. Das Wappen ward mehr und mehr der sinnlich-symbolische Ausdruck 
für die individuelle Rechtspersönlichkeit geworden. Welche juristischen Privat- 
personen heutzutage in der Schweiz wappenfähig sind, ist bei dem gänzlichen 
Mangel von Rechtssätzen und gerichtlichen Entscheidungen unmöglich fest- 
zustellen. An der Behauptung der Wappenfähigkeit durcli Annahme eines 
Wappens würde wohl niemand gehindert; ob aber ein Rechtsschutz für das 
angenommene Wappen bestünde, ist sehr fraglich. 

Der Erwerb der Wappenfähigkeit geschieht, da das Wappen 
ein Familienzeichen ist, durch die Geburt, d. h. durch die Tatsache, durch 
welche normaler Weise der Eintritt in eine Familie erfolgt. Dies ist jedoch nur 
bei legitimer, d. h. vollgültiger Ehe der Fall und zwar nur da, wo der Vater 
wappenfähig ist. Bei Mesalliancen und morganatischen Ehen treten die Kinder 
nicht in die Familie des Vaters ein und sind deshalb nur wappenfähig, wenn 
es cauch die Mutter ist. Die Unehelichen waren früher infolge ihrer Rechtlosig- 
keit wappenunfahig, heute geniessen sie im Zweifel alle Rechte des Standes 
ihrer Mutter. Die legitimatio per subsequens matrimonium gab und gibt dem 
Legitimirten den Stand des Vaters mit allen Rechten, während die legitimatio per 
rescriptum principis in der Regel sich nicht auf die Wappenfähigkeit bezieht. 
, Auch bei Adoption bedarf es besonderer landesherrlicher Verleihung der Wappen- 
fähigkeit für den Adoptirten. Dagegen kommen Standeserhöhungen und Wapi)en- 
verleihungen cum jure adoptandi vor; so in dem Reichsfurstendiplom des 
Marschalls von Diessbach (1722), ferner dem preussischen Freiherrendiplom des 
Johann von Chambrier (1737). 

Durch Heirat erwirbt die wappenunfähige, legitim verheiratete Frau die 
Wappenfähigkeit, wenn der Gatte dieselbe besitzt. Tritt die Frau, wie bei 
Mesalliance nicht in die Familie des Mannes ein, so erwirbt sie auch nicht 
dessen Wappenfähigkeit. 

Ein sehr wichtiges und umfangreiches Kapitel bildet die Verleihung 
der Wappen fähigkeit. Die Fähigkeit, dieselbe zu verleihen, steht allen 
Souveränen zu ; im alten Deutschen Reich stand sie der Substanz nach nur dem 
Kaiser zu und den Reichsvikaren während eines Interregnums; sodann denjenigeir 
Landesherren, welche für ausserdeutsche Gebiete souverän waren, so z. B. 
Brandenburg (Preussen) und Sachsen (Polen). Bayern nahm lange Zeit eine 
Sonderstellung für sich in Anspruch. Selbstverständlich hatte auch der Papst 
bis 1870 das Recht, die W<appenfähigkeit zu verleihen. Ob jetzt noch, ist eine 
Streitfrage. In der Schweiz können zweifellos Bund und Kantone die Wappen- 
fähigkeit verleihen. Gebrauch wird von diesem Rechte nie gemacht. Auch unter 



— 84 — 

der alten Eidgcnossenscliaft wurde u. W. dieses Souveränitätsrecht nie ausgeübt 
oder nur in der Art von Adels- und Wappenbestätigungen. 

Die Lehre von den Comitivcn (Palatinaten) findet bei Hauptmann eine 
eingehende Darstellung. Die Institution des kleinen Comitivs steht jedenfalls 
in Verbindung mit den Verboten der Wappenannahme. Die Pfalzgrafen bedurften 
dieses Schutzes, sollte ihr Monopol einen Sinn haben und finanziell in Betracht 
kommen. In der Schweiz besass unter andern das kleine Comitiv der Zürcher 
Gelehrte Dr. Joh. Heinrich Rahn, welchem es 1792 von dem Kurfürsten Karl 
Theodor von Kurpfalz-Bayern verliehen worden. Bekannt ist auch, dass der 
Einsiedler Dechant Albrecht von Bonstetten im Jahre 1491 von Friedrich III das 
Recht erhielt, zwanzig Wappenbriefe zu erteilen. Hier liegt eine einfache Wappen- 
leihe vor, denn zu jener Zeit stand das Recht der Wappenerteilung den Hofpfalz- 
grafen noch nicht zu. Das kleine Comitiv war auch mit einzelnen Ämtern und 
Korporationen dauemd verbunden, z.T. bis in das gegenwärtige Jahrhundert hinein ; 
so mit Universitätsfakultäten, Bürgermeisterämtern, Bischofsstühlen u. s. w. 

Juristisch nicht ohne Interesse ist die Verleihung der Wappen- 
fähigkeit, bezw. des Adels durch ausländische Souveräne. Bis 
in die Mitte des 16. Jahrhunderts wurden ausländische Adelstitel ohne weiteres 
geführt. Von da an aber beanspnichten die Landesherren, dass dies nur mit 
ihrer Genehmigung geschehen dürfe. Heute ist das Recht der Anerkennung 
übercall massgebend, wo überhaupt der Adel eine staatliche Institution ist. Die 
Wappen fähigkeit, als ein Teil der Adelsvorrechte, ist gleich zu behandeln wie 
der volle Adel. Die Notwendigkeit der Anerkennung folgt aus der öft'entlich- 
rechtlichen Natur der Wappenfähigkeit. Es darf aber nicht übersehen werden, 
dass die Anerkennung sich liur auf die Rechtsgültigkeit im Gebiete des aner- 
kennenden Staates bezieht, nicht auf die Rechtsbeständigkeit des Adels, bezw. 
der Wappen fähigkeit selber. Jeder Souverän ist in seinem Gebiete ungebunden 
auch in seinen Handlungen gegenüber Untertanen anderer L<änder; er ist keines- 
wegs bei der Nobilitirung eines Ausländers an die Zustimmung des Landesherrn 
des Geadelten gebunden. Das Anerkennungsrecht wurde auch von den ehemaligen 
souveränen Ständen der Eidgenossenschaft ausgeübt; besonders der Führung 
ausländischer Freiherrn- und Grafentitel w^urde vor der Revolution fast überall 
entgegengetreten. Wir erinnern z. B. an das Verbot der zürcherischen Regierung 
von 1791 bezüglich des bestätigten Reichsfreiherrntitels für eine Branche der 
Wertmüller von Elgg. Durch die Bundesverfassung von 184H wurde für das 
g.anze Gebiet der Eidgenossenschaft sämtlichen eidgenössischen Beamten die 
Annahme ausländischer Titel direkt verboten, die Verfassung von 1^74 dehnte 
dieses Verbot auf sämtliche Offiziere und Soldaten aus. Diese Nonn blieb. indess 
lex imperfecta, es fehlt ihr die Sanktion. 

Einst die wichtigste Alt der f>langung der Wappenfähigkeit war der 
Eintritt in einen wappenfälngen Berufsstand. Der Ritterschlag erteilte den 
persönlichen Adel, der jedoch meist erblich wurde. Heute ist nur noch der hohe 
Klerus in einigen Ländern eine wappenfähige Berufsklasse. «Schluss folgt.) 

M. H. 



Heraldik in Kunst und Gewerbe. 

Heraldische Postkarten. — Gleich einer ansteckenden Krankheit bat sicli 
die Mode der Postkarten-Illastratiou überallhin verbreitet und aus allen mög- 
lichen und unmöglichen Gebieten Objekte zur Darstellung {gebracht. Tagtäglich 
muss der Markt mit neuen Produkten überschwemmt werden, damit die sammel- 
gierige Menschheit Nahrung finde und sich an den Millionen von Karten 
erfreue. In neuester Zeit ist auch die edle Heroldskunst zur Herstellung neuer 
Varianten benutzt worden. Die Firma Baveiss, Wieland & Cie. in Zürich 
hat in zwei Serien von je 27 Stück farbige Wappenkarten der ^^chweizerkantone 
und der deutschen Bundesstaaten li erausgegeben. Der Gesamteindmck, den sie 
auf uns machen, ist ein guter, obwohl die Farben viel zu grell und schreiend 
gehalten sind. Die Zeichnung und die Komposition der einzelnen Blätter lässt 
auf fleissige Benützung alter Vorbilder schliessen und zeigt eine geschickte' 
Verschmelzung einzelner Motive zu einem gefälligen Ganzen. Je einfacher die. 
Komposition, desto schöner die Wirkung. Es ist nur schade, dass die farbige 




^EF^ 



Ausführung dieser Wappenkarten nicht der Zeichnung entspricht, sondern sie 
liie und da geradezu nicht zur Geltung kommen lässt. Unter der Schweizer-Serie 
seien als beste erwähnt die Wappen von N i d w a 1 d e n (streng gotischer Schild), 
ZUrich (schildhaltender Leu), Bern (mit einem originellen Bärentanz), Luzern 
(dessen Pannerträger auf ein Holbein'sches Vorbild zurückgeht), Uri (mit dem 
Uristicr als Schildhalter), Obwalden, Neuchätel, (die Stadt) und Genf. 
Die Schweizerkarte zeigt einen Gewappnelen, in der Rechten das Schwert 
haltend, über der Linken den Schweizerschild gehängt, in einfacher Zeichnung. 
Das Stift Einsiedeln mit schildhalteuden Engeln, Mitra und Peduni wirkt 
besonders gut durch die auf eine passendere Grösse reduzirte Dai'stellung. 

Unschön dagegen sind die Wappen mit Umrahmungen und farbigen Hinter- 
gründen ; die Komposition ist zu kraus und die Farbenzusamnienstellung ungünstig. 

Die zweite Serie, die Wappen der deutschen Bundesstaaten, ist viel 
einfacher gehalten und von einheitlicherer Wirkung. Aber die (Grösse der Schilde 
steht in keinem Verhältnis zu den kleinen Postkarten und wirkt erdrückend. 



— 80 — 

Die Wappen verraten einen geübten heraldischen Zeichner, leiden aber an der- 
selben grellfarbigen Ausführung wie in der ersten Serie. Immerhin ist es zu 
begrüssen, dass diese heraldischen Postkarten auch für Heraldiker brauchbar sind. 
Zunftzeichen. — Die Zunft zur Zimmerleuten in Zürich hat ein 
neues Abzeichen in Form eines gotischen Schildes herstellen lassen. Der Adler 
im silbernen Felde ist rot emaillirt und gelb bewehrt. Ein einfaches, vergoldetes 
Band über dem Schilde trägt den Namen in schwarzen Majuskeln. 



mmmm de la $oci£te mm d'heraldioI'E 

Nous avons le plaisir d'annoncer comme nouveaux membres: 
Mr. le comte Jean Meyer-Boggio, Dijon. 
« « Dr. med. Edmond de Reynier, Neuchätel. 
« Heinrich Am Rhyn, Beme. 
« Walther H. Bleuler, Zürich. 
« Robert de Diesbach, Berne. 

Assemblie Generale. — L'assemblee generale de la Society aura lieu k 
Berne dans la seconde moiti6 du mois d'Octobre. Nos amis nous feront la sur- 
prise d'arranger une Exposition heraldique, contenant les oeuvres du feu maitre 
Christian Bühler de Beme et les diplömes et lettres de noblesse, qui se trouvent 
dans les archives des familles bemoises. Le comit6 prie Messieurs les Membres, 
d'assister ä la s6ance en grand nombre et d'envoyer leurs propositions le plus 
tot possible au President de la Societe. Une circulaire d'invitation sera envoyee 
quijize jours avant l'assemblee. 

* Dons regus. — De Mr. le major Hartni, Cavicscl ä Coire les brochures 
suivantes dont il est Tauteur: 

Litteratura veglia. Cuera 18S><. — Cna Charta da Blasi'tis Alexander 
Blech del ann lt)22 e quater plaids de cumin, Cuera ISlH». — Räto-Romanische 
Kalender-Literatur (Separatabdruck der Zeitschrift für rom. Philologie) 1891. 
— Register dils mastrals dil cumin d'Ortenstein , Cuira 1892. — Igl Saltar 
dils morts. — Die neuesten archäologischen Funde in (Jraubünden (Separat- 
abdruck aus dem Anzeiger für Schweizer Geschichte 1890.) — Bündner Studenten 
auf der Hochschule zu Padua; ISIK.) (id). — Eine Predigt, gehalten in Klosters 
den 1. Oktober 1.^37, von Lucius Caviezel, 1842. — Ils Statuts ner Urdens a 
Tschentamens dad amadus Cumins, numnadameng de Fürstenau ad Orten- 
ütein. — Litteratura veglia, continuatiun dellas annalas Tom. II a VIII. — 
Litteratura veglia, copia extra dellas annalas della Societad rhaeto-romantscha per 
1893. — Cuera 1894. — General-Lieutenant Johann Peter Stoppa und seine 
Zeit, Vortrag, gehalten in der historisch-antiquarischen Gesellschaft von Grau- 
bünden 1887. — Cniur 189;). 

'Zur Berichti^^uiii,^ von No. 1. 



•4» 







Tritavns 
VI 




Fig. 1. 






Amita 
maxima 

VI 


Atavns 
V 


Patmns 
maximns 

VI 










Amitse 

maioris 

fiiius 

VI 


Amita 
maior 

V 


Abavus 
IV 


Patrons 
maior 

V 


Patmi 

maioris 

fiiins 

VI 










AmitSB 

magnse 

nepos 

neptis 

VI 

AmitSB 
nepos 
neptis 

V 


AmitSB 

magnae 

fiiins 

filia 

V 


Amita 
magna 

IV 


Proavns 
III 


Patmns 
magnus 

IV 

Patmns 
III 


Patrni 

magni 

filius 

V 


Patmi 
magni 
nepos 

VI 








Amit« 
pronepos 
proneptis 

VI 


Amit^ 
fiiins 
filia 

IV 


Amita 
III 

Soror 
II 


Ams 
II 


Patmi 

fiiins 

filia 

IV 


Patmi 
nepos 
neptis 

V 


Patmi 
pronepos 
proneptis 

VI 




Sororis 
abnepos 
abneptis 

VI 


Sororis 
pronepoM 
proneptis 

V 


Sororis 
nepos 
neptis 

IV 


Sororis 
fiiins 
filia 

III 


Pater 
I 


Frater 

II 


Fratris 
fiiins 
filia 

III 


Fratris 
nepos 
neptis 

IV 


Fratris 
pronepos 
proneptis 

V 


Fratris 
abnepos 
abneptis 

VI 



£fCO 



Filius 
filia 



Nepos 
neptis 

II 



Pronepos 
proneptis 



III 



Adnepos 
adneptis 




J. Grellet: Table de parente. 



Archives heraldiques suisses, 1808, Nr. 4. 



Tritavns 



Atavns 



Abavus 



Proavus 



Aviw 



OH 3 

^ 5 



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Fiff. 2. 



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Lege hereditates 



Pater 



qnemadmodniD redeant 



X 



Uxor 

qnsB in 

mann viri 

est 



Nnms 

qnsB in mann 

filii est 



Abnnms 

qn» in mann 

pronepotis 

est 



Pronnrns 

qnsB in mann 

nepotis 

est 



Adnnrus 

qnse in manu 

abnepotis 

est 



Trinurus 

qu8B in mann 

adnepotis 

est 



\ 



Z 



Filins 

qni ex potes 

täte non 

exiit 



Nepos 

qni ex potes 

täte non 

exiit 



Pronepos 

qni ex potes 

täte non 

exiit 



Abncpos 

qni ex potes- 

täte non 

exiit 



Adnepos 

qni ex potes 

täte non 

exiit 



Trinepos 

qni ex potes 

täte non 

exiit 



li 



L 



Filia 

qnse in 

potestate 

est 



Neptis 

qnsB in 

potestate 

est 



Proneptis 

qnsB in 

potestate 

est 



Abneptis 

qnse in 

potestate 

est 



Adneptis 

qnse in 

potestate 

est 



Trineptis 

qnie in 

potestate 

est 



] 



J. Grellet: TaMo de parrntr. 



Ardiivi's ht'ral<li(iucs suisses, iH()8, N'r. 4. 



AbtvttS' 
Abava. 
4 



Ijs.3 



(Voamila 
5 



Horum 

Filiu6,rilia 

6 



Horum 
Ftlius.filia. 

6 



EonoMiem 
nepo5,ncpHi 



Eoruniem 
nepo6,n€plt 
T 



Eorum 
proncpos 
pron«pi»^ 

o 



Eorum 
pronepo« 
pronep^it^ 

b 




J. Grellet: Ta!»le de parentr. 



Archivts WniKliques sulsses, i8o8. No. 4. 



ARCHIVES HßRALDIQUES SUISSBS 

I 

Schweizerisches Archiv für Heraldik. 

Organe de la ßocifex^ Suisse d'H^raldique 

Faraissant trixnestriellexnent 

1898 j^ii^sr«« XII No. 4. 

Abonnements ) r- ^ ^- PO"'' •'' Suisse i; (\ P'^"'" ''Ktranjfer. 
Abonnementspreis j * .!)* "J für die Schweiz * * fürs Ausland. 

Für die Redaktion des Archives bestimmte ,, , ,- , . ■• 

Briefe beliebe man zu adressiren an Abonnements und K..rrekturen an die 

Herrn Dr. Paul Onnz. Bahnhofstrasse 40. Verlaysbuchhandlunfr !■ • Scliulthew, 

Zürich 1. ^'''''«'''- 



Sommaire 1 

Inhalt / Les ori^ines des arbres «feiiealo^iques, pur Jean (frellet. — Das Panner von 

Luzern, von (r. von Vi vis. — Wappen und Wappenliriefe der Hai,^nauer von Zürirh, von Paul 

Cianz; mit Tafel. — BüchertiB<-h: Das Wappenrerht von Hauptmann, von M. H. (Fortsetzung). 

Heraldik in Kunst und (Erwerbe, mit Tafel. — Clironique de la Soeiete Heraldique Suisse. — 

Beilage, Ganz: Geschichte der heraldischen Kunst, S. 3.3 — 18. 



Les origiiies des arbres genealogiqiies. 

Par Jean Grellet. 

Bien qiie les premiers vestiges d'essais genealogiques reiiiontent fort haut 
et qu'ils soient chez beaucoup de peuples la forme primitive (pie revetent leurs 
tentatives de transmettre aux desceudants des notioiis historiques, comme science 
la genealogie n'est cependaiit pas redevable ä Thistoire , mais bien a la juris- 
prudciice de Telau donne ä ses developpements. Oii ne trouve dans Torigine 
que des tables de filiation destinees ä ötablir la serie de souverains qui se sont 
succ£d6 ou ä prouver la desceiidauce d'un roi de tel de ses aiicetres dont 11 
derive ses droits ä la possession du trone ou d'un territoire. Teiles sont les 
genealogiques des Hebreux, des Egyptiens, des Grecs, des peuples barbares de 
la Germanie. Dans ces nomenclatures les collaterciux fönt defaut ou ne sont 
indiques que pour autant qu'ils forment un anneau de la chaine de succession. 
Chez tous les peuples indo-germains la parente se limitait ä la filiation masculine, 
un mariage ne creant aucun lien entre les familles des conjoints. La femme 
en se mariant etait absorbee par la famille de son mari et ccssait de faire 
partie de celle dans laquellc eile etait n6e, d'oü il d6coule qu'apres conclusion 
des arrangements faits au nioment du mariage, eile n'avait plus de droits ä la 
succession de ses parents. Aussi Tascendance materncUe ne commen^a-t eile ä 



- 88 — 

• 

entrer eu lij^ne de compte daus la gencalogie que chez les Romains au far 
et ä mesure des developpements de leur jurisprudeuce. Pour en arriver lä il 
fallait que la societe eüt deja atteint uu haut degre de civilisation, mais il ötait 
reserve aux temps modernes de developper ce germe qui a trouv6 son plein 
epanouissement dans les tableaux de Quartiers donnant les lign^es de 4, 8, 16, 
32, G4 etc. ascendants patemels et maternels, qui etaient et sont encore par- 
tiellemeut requis pour Tadmission dans certains ordres de chevalerie ou ä 
certains benefices. 

Aujourd'hui les genealogies — nous laissons ici de cöto les tableaux de 
Quartiers — - se prescntent a nous sous deux formes principales : les tableaux 
genealogiques oü l'ancetre sc trouve au haut de la page, tandis que sa descen- 
dance decoule de lui, et Tarbre genealogi(iue oü l'ancßtre represente la racine 
ou le tronc, la descendance, les branches et les rameaux. On peut discuter 
longuenient sur les merites des deux systemes et Ottokar Lorenz dans son beau 
livre sur la science gen^alogique * que nous ne saurions trop recommander, se 
prononce categoriquement en faveur des tables. Sans doute elles sont plus 
conformes ä l'idee de descendance, mais ellcs ne sont pas necessairement plus 
olaires, plus faciles a saisir au premier couj) d'oeil qu'un arbre sur lequel la 
matifere peut tout aussi bien etre repartic de manierc a distinguer facilement 
les gcnerations et les ditferentes branches. Le tout est de savoir d'y prendre 
et de disposer de Tespace necessaire. Pour ce qui concerne la couception ab- 
straite de la chosc, Tarbre partant d'une racine et dont le vieux tronc 6met 
des branches, puis des rameaux, en s'elargissant jusqu'aux plus tendres brindilles 
pour les jeunes g6nerations represente assez bien la croissance d'une famille 
pour qu'on puisse s'etonner que cette imagc n'ait pas ete trouvee du premier 
coup. D'autre part se pretant infiniment mieux a unc execution artistique, Tarbre 
s<j mjiintiendra necessairement en depit de toutes les attaques, tandis que la 
tabelle sera plus specialement röservee aux reproductions typographiques. 

Nous avons dit que la forme de Tarbro n*est pas la plus ancienne et 
que la genealogie a re(;u sa vcritable imiiulsion non de Hiistoire mais de la 
Jurisprudence. Les recherches genealogiciues sont neos de la neccssite d'Ätablir 
\i\H degres de parente pour la repartition d'un herita<^e et la fixation des'droits 
(In Huccession k payer et nos arbros giMiealogiciues derivent directement des for- 
mulairoH etablis par les conscurs et juges romains pour rcconnaitre facilement 
hm degröes de parente existant entrc le defunt et ses heritiers. 11s aflectent 
Krnrraloment une forme architecturalc. liC plus ancicn represente trois colonues 
HUr hmquolles se trouvent les degres des descendants et surmontees d une pyramide 
iMHiUinant les ascendants. Nous donnons (tig. 1) une cstiuisse sommaire de ce 
lonnuhilrn. On remaniuera que la pyramide des ascendants est tronquee par 
In. umiMo, les ascendants maternels faisant complotement defaut. ('eci est la 



» l.olirliinh «IiT ^r^'-^aiiiten wisst'iischaftlirlien (ii'ii.'uloi^n.' in ihrer i,-os(hiclitli(hrn, socio- 
liii'lmliiMi iiiiil iiatuiwlNHriisrhaftlirhcn BeihMitunjr von I»r. Ottokar Lorenz. Berlin, W. HerU. 



- 89 — 

preuve que ce formulaire est anterieur a T^poque oü, sous Tempereur Hadrien, 
la loi admei le droit d'h^ritage de la parent6 matenielle. Subsequemment les 
copistes d'ouvrages de jurisprudence romaine se sout ingenies k trouver de 
nouveaux formulaires qui prennent les formes les plus diverses. Dans ce nombre 
il en est un (fig. 2) qui parait etre Tancetre direct des arbres genealogiques. 
Une colonne portant Tindicatiau des descendants soutient une pyramide divis^e 
en cases, representant les ascendants. La forme generale rappelle celle d'un 
arbre; il sufBra de s6parer les uns des autres^ les carres formant la pyiamide 
et apr^s les avoir abaiss6s dans leur ordre naturel de les relier par des lignes 
obliques pour faire un pas de plus (fig. 3). ßientöt on donnera k ces lignes 
Taspect de branclies ornees de feuilles, ä la colonne eelui d'un tronc. Ce ne 
sera ä la v6rit6 pas encore le diene robuste que Ton affectionne plus tard; le 
dessin reprösentera plutot un saule pleureur, mais l'idee de Tarbre sera 
trouvie et tandis que prec6demnient on ne rencontrait que les termes de linca, 
gradus, dcsceHdcntes, asccndeutcs, ceux de iruncus, radix, ramuscidi com- 
mencent ä devenir courants. L'imprimerie facilita naturellement considerable- 
ment la multiplication d'arbres de ce genre, mais on en trouve d6jä dans des 
manuscrits des XIV® et XV® siöcles. Tis sont generaleraent appel6s Arbor 
Johannis Andree. Ce savant qui vivait a Bologne de 1270 ä 1348 est ainsi 
consid^rä, ä tort ou ä raison, comnie le viritable inventeur de la forme arbores- 
cente et Ton trouve chez lui le terme «arbor consanguinitatis et aflinitatis». 
Mais dans tont cela il ne s'agit encore que de simples formulaires juridiques, 
d'arbres dont les rameaux portent uuiquement la designation de degres de 
parente, pater, avus, frater, fllius etc. et Ton ne peut pas encore priciser, dit 
Ottokar Lorenz, ä quel moment on substitua ä ces designations de degres de 
parente des noms de personnes et etablit ainsi de veiitables genealogies. 
Bien que les plus anciennes genealogies — et Ton en connait de fragmentaires 
remontant ä la fin du XI« si6cle — aient ete faites sous fonne de tabelles, il 
nous semble indiciue que les juges et notaires qui avaient a liquider des questions 
de succession durent, pour s'epargner de la peine, frequemment inscrire sur les 
formulaires memes de degres de parente les noms des personnes en cause, ne 
serait-ce qu'ä la mine de plomb, a titre de notes. Malgr6 leur caractere ephi- 
mire, quelques-uns de ces arbres auront ete conserves par les familles interess6es 
et seront devenus le point de depart de developpements ulterieurs. D'autre 
part Tarbre de Jesse donnant la genealogie de la Vierge est des le XII®. sifecle 
un motif omemental tres repandu dans la peinture, la sculpture et surtout 
dans les vitraux d'cglise. Des seriös de generations Tayant eu journellement 
sous les yeux, il a bien certainement contribue a repandre Timage de Tarbre 
pour des filiations. Une des plus anciennes genealogies arborescentes dont on 
ait connaissance est celle que Tempereur Charles IV (1347 — 1378) a fait exe- 
cuter dans le chateau de Xarlstein en Boheme. Phisieui*s existent du temps 
de Maximilien I*', lui-meme tres amateur de ce genre de travaux et, ä partir 
du XVI® siecle, elles deviennent si nombreuses qu'elles tombent en quelque 
Sorte dans le domaine public. Les particuliers en etablissent pour leur usage, 



— 90 - 

les artistes s'en emparenl et en fönt soiivent des cliefs-d'reuvre, de nos jonrs 
tout manuel d'histoire, pour ätre intelligiUe, devra contenir des tabelles g6näa- 
logiques. 



Das Panner von Liizern. 

Von G. von. Vlvls. 



(Sie besprechen in letzter Nummer die <heral- 
disclieii Postkarten • und veröffentlichen als Muster- 
— '-^— ' * diejenige des Kantens Luzern. Nun aber ist dieses 

Beispiel setir ungünstig gewählt, da bei der Dar- 
stellung dieser K'arte ein Fehler begangen worden 
ist, zu dessen Hebung ich folgende Zeilen schreibe. 
Die Fahne von Luzern wurde nämlich nie wie 
der Schild von blau und weiss gespalten, sondern 
■ immer von weiss und blau geteilt geführt. Eine 
einzige Ausnahme soll nur die mir unbekannte 
Chronik, von Schilling in Bern bilden '. Für die 
Kichtigheit der Teilung der Panner dienen vor 
allem die in der Altertum ssammlung im Rathause 
zu Luzern aufbewahrten Oiiginalfahnen, nämlich: 
Panner XIV. Jahrhundert, angeblieh von Schult- 
heii^s Gnudoldiiigeii in der Schlacht bei Sempacli 
geführt, ferner die Pauuer aus der Chronik des 
Benedikt Tschachtl an, 147(t, Zürcher Stadtbibliothek, von Arbedo 1422 und Murten 
Ulli. Das den Luzemern von Papst Julius IL geschenkte grosse Panner XVI. Jahr- 
hundert und die zwei Fahnen der «Zunft zu Schulzen» aus dem gleichen Jalir- 
handert. Aus dem XVII. Jahrhundert befinden sich dort Äniterfahnen, worunter 
eine mit dem weissen Schweizerkreuz in der blauen Hälfte. 

Als Beweis für die Teilung kann ebenfalls die Fahne der Luzemer in 
der Schlacht von Marignano, 1615, dienen. Drei blaue und drei weisse Balken 
abwechselnd, darüber Christus am Kreuz und die Inschrift < in hoc sigö vic . . > 
in Qold gemalt 

Fernere Beweise für die verschiedene Daistelhnig von Schild und Fahne 
giebt die DieboldSchillingische Chronik in Luzern, der Stadtplan von Martinas 
Martini, IftSJ«, die Standessclieibe von UKM! im Kathause zu Luzern, Bemalungen 
der Dachfähnlein auf öffentlichen (rebänden cti-, etc. k-h denke, dass diese 
Anführungen gsnügen werden, um die Darstellungsweise riditig zn stellen. 




Flg. I. 



in Fii 



, 1 ein Hcispiel uii^ 
»rlieim.-n. ilHc Heii.l. 



iler T»rliiielLtl;iii'HcIifr 



I ileren 



— 91 - 

Wappen und Wapponbriefe der Hagnauer von Zürich. 

Von Faul Ganz. 

Das Geschlecht der Hagnauer oder Hagenower • ist in Zürich schon un^ 
1367 nachweisbar, indem Rudolf Hagnauer, der Schuhmacher, damals Bürger 
wurde. Die Familie hatte rasch an Macht und Ansehen zugenommen und gehörte 
im XV. Jahrhundert zu den bedeutendsten und reichsten Eatsfamilien. Zur 
Zeit der Reformation hielt sie am alten Glauben fest und muss nach der Neu- 
gestaltung der Dinge ausgestorben sein oder die Vaterstadt verlassen haben. 
Da die genealogische Forschung noch spärlich ist, werden hier nur einige be- 
deutende Gliedei des Geschlechtes genannt. 

1375. Heinrich Hagenower, Zunftmeister bei der Safran und Bauherr der SUdt. 
1388. Johannes Hagenower, Bauherr der Stadt, des Rats 1393—1422, auch 

verordnet zum Banner auf der Hofstatt. 
1403. Hans Hagnauer, der Alt, Zunftmeister zur Safran, kam 1443 in der Schlacht 

bei St. Jakob an der Sihl um. Uxor: Adelheid von Esch (?). «Er wird 

auch unter den redlichen Männern gefunden, so man die Böcke oder 

Schwertler nennt'.» 
1440. Hans Hagnauer im Markt, der Jung, Vogt zu Grüningen, üxores : 1) Beatrix 

Stucki, des Klosterherrn Felix von St. Blasien Schwester. 2) Agnes 

Netstaller. 
1444. Panthaleon Hagnauer, des Rats und Pannerherr der Stadt. Er besass 

zwei Häuser bei St. Peter. Ward im Gefecht bei Wollerau erschlagen, 

1444. Uxor: Elisabeth von Mure. 
1480. Johannes Hagnauer, Hansen Hagnauer in dem Markt Sohn, ward Abt 

des Gotteshauses Muri im Freiamt. f ITjOO^ 
1483. Jakob Hagnauer in der Schipfe, Schildner zum Schneggen, Zunftmeister 

beim Kämbel, 1484 Bauherr, ward 1489 im Waldmann'schen Auflaufe 

entsetzt, aber 14J)2 wieder in den Rat gewählt. Uxor: Barbara Megger. 
1503. Johannes Hagnauer, Chorherr und Bauherr der Stift zum grossen Münster, 

war ein eifriger Verfechter des alten Glaubens und wurde ir)23 vom 

Rate in den Wellenberg gefangen gelegt. 
Die Wappen, welche die Geschlechterbücher von Meiss und Dürsteier dem 
Geschlechte zuweisen, stimmen mit den uns vorliegenden nicht genau überein. 
Merkwürdig ist, dass sowohl das redende Wappen, als auch dasjenige des 
Wappenbriefes sich in keinem der beiden Werke befindet. Die beschriebenen 
Wappen sind: I) in rot ein weisser Fuchs mit Gans im Maule, Zimier: Wappen- 
figur wachsend ^ 2) In rot ein gelber Fuchs mit weissem Lamm im Maul, 



•Vi,^l. Meiss, Gen. Lexikon, Dürsteler, Msc. E 27, K 87 der ZUrrher Stadtbibliothek. 

«G. V. Wyss. Vortrag vor der Gesellschaft der Böcke, 1884, p. 21. . 

'Von MUlinen. Helvetia Sacra, II. 

* Dieses Wappen soll der Stadt baumeister Jobannes geführt haben (v. Wyss). 



Zinier: Pigvr waclueail. 3) In Uaseu 8ebtM zwei vttne XmcMm n4 cii 
gdbcr ACerm, Züner: blaoer Fla? mit d«m9elbeii Bilde. 4> [■ ^b zwo wäatm 
Uwaehiht tad «a wämer Stern. 

VoD glimtttr Wkliti^at aiod zwei weitere Waiipen des GtseUtdttea, 
wekbe riefe n fclnstleriselier Danrtdlwtg biä auf den beotigew Ti^ i 
haboL VU Doknunt« timi zmä GlasgemSlde ;id<< der ehemaligm J 
dM Stiftapropsta zam Onwraifiiister ron 14% ' , ein bemalter Scbeibeari» xac 
iem Ende de* XV. .Tabitnndert», aof der zSrcheriKhen StadtbibGotbd:, aad 
zwei Wappenbriefe des Abt^rs -Tohanoes Hagnaoer von Muri. 

Da.1 enct« nnd wohl nrsprtaglicbe Wappen ist redend and zei^ im ^Iben 
Srhilde em Hcbwarzes Kreünnid (An) , besetzt mit einer gelben , geflorbteneti 




Herlco (Haae). Kin Heinrich Hat;enower führt ea 1407 im Siegel. Das \6[\- 
ständige Wapiipii eiwhpinl erst auf dem niasgeniälde von I49r>. Unter einfacher 



' Kitcntiiin dür Anti'iuuriiirlKin (leüelUHiart. Vgl. Ulrich, Kntalog' <1cr Sam in langen, 
Nr, um u. llfUi. VOereli, Sal., NeujiihrKbktt der ZUrrber Stadlbibliotliek, I»83. Hente sind 
die äcbelben Im ncbweli. Laiiileiiniiteain. 



Stein arcliitektur liitlt pine reicli gekleidete Dame das \Va]iiie» "uf bhiusdiwaizom 
Damastgrund, Über dem einwärts geneigten SchiMe stellt ein eleganter Stecli- 
lielm mit gellj und scliwarz geteilter Helmdecke. Zwei Arme, schwarz und gelb 
gekleidet, halten die beliaagte Au liorh empor. 

Pas zweite Wappen ttlliren der Reiclisvogt .Toliaiines Hagnauer, 1456 
und Jakob Hagnauer im Markt im Siegel. Es zeigt zwei gelbe Muscheln und 
einen gelben Stem im schwarzen Felde, nnd ist dem Abte Johannes von Künig 
Maximilian am 22, Juli 1492 durch einen Wappenbrief bestätigt worden'. Die 
Beschreibung lautet: • Diß nachgeschribnen wapjien und cleinele, mit namen 




Wiip|icii«cL('Ilj(; (1p8 Abtes .Tuli«iines IlH^oiiupr vou Muri, 
U!»fV, 

• einen Swartzen schil.I, darynne zu underist ein gelber stern nnd zu oherist 
■ neben einander zwo gelb mcrmuscheln und auff dem scliild einen Helm, 
« getztert mit einer Swartzen nnd gelben Helmdecken und einer gelben oder 
" goldfarben Oron, darntf ein mannesprustbild an arm in seiner Swartzen Claydung 

• nnd gelbem Harn, habende an der prnst onch einen gelben ."^teiii und uff 



'Vj{l. T, Lieljeiiun. AükHitit für 
I Ul za Konstsnx rningea teilt. 



.(■hwi-iü. A\U-l 



, um. p. H. Ik-r Brief 



— 94 - 

«sinem Howpt ein Swaitzen pilgrims huet, vor an dem stülp oucli zwo gelb 
< Mermuscheln als dann dieselbigen wappenbilde in der mitte diss briefe ge- 
« zeichnet » etc. etc. 

Die Wappenscheibe des Abtes aus der Stiftspropstei zeigt nur das Schild- 
bild. In gelber Umrahmung stehen «auf rot-schwarzem Damastgrunde zwei weiss 
gekleidete Engel und halten Schild und Pedum des Prälaten. Der Schild ist 
geviertet, 1 und 4, die weisse, rot bedeckte Mauer von Muri, in rot, 2 und 3, 
das Familienwappen des Abtes. Das vollständige Wappen lernten wir erst auf 
der kürzlich in einem Sammelbande * der Stadtbibliothek entdeckten Zeichnung 
kennen, welche eine Vereinigung der beiden Wappen dai-stellt, sei es nun in- 
folge einer AUiance zweier Angehöriger verschiedener Linien oder infolge 
eines zweiten Wappenbriefes. Der Dekan Albrecht von Bonstetten stellt nämlich 
demselben Abte Johannes am Iß. Oktober 1494 einen Brief aus, nach welchem 
« alle eelich Hagnower , sy syent oder werdent künftiglich geboren » , Anrecht 
auf das von König Max verliehene Wappen haben. «Wir setzen und wellen, 
♦ das sölich vorgemelt Hagnouwer uss Herrn apptes sii4)blut hargeflossen oder 
«noch eelichen fliessen werden und der selbigen libs erben, so elich sind, für 
«und für dieselben wappen und kleinete gebruchen und geniessen sollen.» 

Es ist möglich, dass die Zeichnung nur die Vereinigung der beiden Wappen 
versinnbildlichen soll, welche durch den Bonstetten'schen Brief dem Gesamt- 
geschlechte gemeinsam angehörten. Wenn aber unter des «herrn apptes sipp- 
blut» nur die Branche der Hagnauer in dem Markt gemeint ist, so haben wir 
eine Alliance zweier Linien der Hagnauer vor uns*. 

Das Blatt ist 36 cm hoch und *J4cm breit und ziemlich beschädigt. Auf 
dickem Papier hat der Meister die Konturen mit dem Pinsel hingezeichnet und 
mit einfachen, aber äusserst wirksamen Farben ausgemalt. Die Ausführung ist 
handwerksmässig und verrät nur im Gesichte der Schildhalterin eine feinere 
Hand. Zwischen den gegeneinandergekehrten Wappen mit breitmäuligen Stech- 
helmen und einfachen Helmdecken steht als Schildhalterin eine Frau in blauem, 
faltigem Kleide, mit rotem Brusttuche und einer hohen turbanartigen Haube, 
aus grünlichem und rotem Stoße. Der letztere ist mit gelben Schnüren und 
Knöpfen verziert. Blonde, zopfartig geflochtene Haare umrahmen das sche- 
matische Gesicht, das mit grossen, ausdruckslosen Augen den Beschauer an- 
starrt. In den Händen hält sie zwei schwere Ketten, welche mit dem einen 
Ende am Schilde befestigt, am andern mit einem grossen Ringe versehen sind. 
Die Schilde sind jeweils geviertet und zeigen im ei^sten und vierten Felde das 
verliehene, im zweiten und dritten das redende Wapi^en der Hagnauer. Das 



« M«r. A. 91. Zürcher Statltbibliotliek. 

* Viifl. V. Liobeiiaii. Anz<'iiror für srliweiz. Altt'rtuin.skuude, 188-1, p. 73. Die Originale 
sind nicht nielir vorhanden, der Text aber in einem Fornielhuche des Johann Tei,^erftdd, Stadt- 
schrt;ihers von Sursee zu linden. 

* Die Ketten als Synihol des unhrechharen Eheverspreihens kommen öfter vor. Vgl. das 
Glasireniälde des Ht*rrn vom Stein. Archlvi's herald. 1897, Nr. 2. 



^ 95 - 

erste oder Mannes wappen trägt das alte Kleinot, das zweite oder Frauenwappen 
den Gfecken des Maxeroilian'schen Wappenbriefes. 

Meiner Ansicht nach haben wir in dem Wappen eine Alliance zu ersehen, 
denn das gekrönte Wappen wäre unbedingt an erste Stelle gesetzt worden, 
wenn der Träger (also der Mann) der ausgezeichneten Linie angehört hätte. 
Im Schilde ist dem zweiten Wappen ja tatsäclilich der Vorrang eingeräumt 
worden. Wir müssen die Entscheidung der genealogisclien Forscliung anheim- 
stellen und weisen nur noch auf die Seltenlieit einer bemalten Waijpenzeiclinung 
hin, welche zu Ende des XV. Jahrhunderts entstanden ist. 



Bttchertisch. 

F. Hauptmann, Das Wappenrecht. (Fortsetzung.) — Der Verlust der 
Wappenfähigkeit unterliegt denselben Regeln wie der des Adels. Während 
früher durch strafgerichtliche Verurteilung wegen entehrender Verbrechen und 
durch Betrieb niedriger Gewerbe der Adel verloren ging, ist die erstere Ver- 
lustart heute nicht mehr positives Recht, die zweite dagegen existirt noch, als 
Suspension während der Zeit des Betriebs des Gewerbes, partikularreclitlich in 
Bayern. 

Die Wappenfähigkeit, wie der Adel, geht unter durch Verzicht, sowie 
nach Hauptmann, bei der Frau durch Heirat mit einem wappenunfahigen Manne. 
Es scheint uns jedoch, dass es sich hier nur um eine Suspendirung handle, 
somit nach der Scheidung die Frau wieder wappenfähig wäre. 

Der Beweis der Wappenfähigkeit geschieht durch den Nachweis 
der Zugehörigkeit zu einem wappenfähigen Stand, d. h. der faktischen Zu- 
gehörigkeit der Vorfahren des Probanten zu dem Stand oder durch Produzirung 
des Wappen-, bezw. des Adelsbriefes; wer nicht einem wappenfähigen Stande 
angehört — nach Hauptmann also alle Bürgerlichen — beweisen die Wappen- 
fähigkeit durch Vorweisung des Wappenbriefes; selbstverständlich ist auch der 
Beweis der Unvordenklichkeit zulässig. 

Die Wappenfähigkeit kommt erst dadurch zum Ausdruck, dass der Wappen- 
fähige ein Wappen führt. Das Recht an einem Wappen ist ein sogenanntes 
Persönlichkeitsrecht, wie das Namenrecht, die Urheberrechte u. s. w. Es ist ein 
Zeichenrecht. Die Persönlichkeitsrechte sind weder Sachenrechte noch Forderungs- 
rechte; immerhin haben sie das mit den Sachenrechten, speziell mit dem Eigen- 
tume gemeinsam, dass sie absolute Rechte sind, d. h. dass sie nicht Forderungen 
gegenüber einer bestimmten Person, sondern Ausschliessung gegenüber allen 
nicht daran berechtigten übrigen Personen bedeuten. Das Recht am Wappen 
besteht darin, dass niemand ausser den an dem betreffenden Wappen Berechtigten 
dasselbe fuhren darf. 

Da die aus dem deutschen Rechte stammenden Persönlichkeitsrechte in 
den romanistischen Sj\stemen nicht gut untergebracht werden konnten, wurde 



— 96 — 

denselben, namentlich frtther, vielfach von Gesetzgebung und Rechtswissenschaft 
die Verfolgbarkeit im Civilprozesse abgesprochen. Die moderne Jurisprudenz 
hat aber nun eine eher gegenteilige Richtung eingeschlagen und ist der all- 
gemeinen Anerkennung der sogenanten Immaterialgüterrechte geneigt, also auch 
in den Fällen, wo dieselben keinen besondern Rechtsschutz geniessen, wie beim 
Urheber- und Markenrecht. In der Tat haben französische Gerichte, für welche 
gleich den schweizerischen das Wappenrecht keine Grundlage im geschriebenen 
Rechte hat, bald dem Wappen Schutz gewährt, bald ihn versagt. Für Länder, 
die keine auf das Wappen bezügliche Normen besitzen, kann deshalb nicht 
ohne weiteres festgestellt werden, ob eigentliche Rechte an Wappen bestehen 
oder nicht. In der Schweiz gibt es unseres Wissens heutzutage nirgends 
solche Normen, während früher, z. B. in Bern bis 1830, die Gesetzgebung sich 
mit den Wappen beschäftigt hatte. 

Als Subjekt des Rechtes an einem bestimmten Wappen bezeichnet 
Hauptmann die Familie, und zwar ist darunter verstanden die Familie im 
genealogischen Sinne oder die römische agnatische Familie. Demnach sind an 
einem Wappen berechtigt alle diejenigen, welche von dem Erwerber des Wjippens 
in direkter, männlicher, legitimer Linie abstammen und somit den gleichen 
Namen führen, d.h. es sind die Nachkommen der weiblichen Descendenten des 
ersten Erwerbers ausgeschlossen. Dass eine verheiratete Frau noch ein Recht 
an dem Wappen ihrer väterlichen Familie hat, ist anzunehmen, da sie auch 
das Recht an ihrem Mädchennamen nicht gänzlich verliert. Das Allianzwappen 
und die Verbindung der Namen beider Gatten, namentlich in der Schweiz, weist 
darauf hin, dass, w^enigstens in letzterem Lande, die Fiau auch nach ihrer Ver- 
heiratung noch Recht hat an den Familienzeichen ihrer ursprünglichen Familie. 

Die Nachkommen der weiblichen Descendenten des Er- 
werbers des Wappens gehören nicht zu dessen Familie im genealogischen 
Sinne und sind, selbst nach dem Aussterben der betreuenden Familie, nicht 
ohne w-eiteres zur Führung des Wappens berechtigt, da, wenn alle an einem 
Wappen Berechtigten ausgestorben sind, dasselbe dem Landesherrn heimfallt 
oder herrenlos wird. Dagegen ist es sehr häufig, dass Wappen, Name und Titel 
einer im Mannesstamme erloschenen Familie auf die Weiberlinie übertragen 
werden. Hauptmann führt zahlreiche Beispiele an. Sehr viele ganz alte Namen, 
sowohl im hohen als im niedern Adel, sind nur auf diese Weise auf unsere 
Zeit gekommen. Dennoch hat sich kein allgemeines Gewohnheitsrecht gebildet, 
nach welchem ein Übergang ohne weiteres eintreten würde; hingegen ist wohl 
anzunehmen, dass da, wo nach dem Ausgang des Mannesstamms die weibliche 
Linie, sei es die der Erbtochter, sei es die der Regredienterbin, in die Stamm- 
güter und Fideikommisse succediert, wenigstens das Wappen übergeht. Ausser- 
dem wird die Übertragung von Name und Titel in diesem Falle in der Regel 
gewährt. 

Das Recht der Familienglieder an dem Wappen betrachtet Hauptmann 
mit Recht als Eigentum zur gesamten Hand, die Familie erscheint als 
eine Wappengeme inderschaft. Diese Auffassung ist unzweifelhaft zu- 



— 9T - 



^f treffend für das niittclalterliclie Privatreclit und für viele moderne Rechte; 
aber aucli da, wo das Gesainteigt-ntuni in einer Gesetzgebung nicht vorkommt, 
ist das Recht am AVappen nicht siiljjekt- und somit gegenstandslos, sondem es 

»hat dann jedes einzelne Familienglied ein eigenes, volles Recht; an dem Wappen, 
das nur durch die anf das gleiche Objekt gehenden Rechte der andern Familien- 
glieder beschränkt ist. Bei der Gemeinderst'baft kommt es Übrigens auf da» 
I ganz gleiche heraus. Jeder Gesamthänder hat das volle Recht an dem Wappen 
und ist in der Ausübung seines Rechtes nur durch die konkurrierenden Rechte 
der andern Gesamthänder beschränkt. Das Wesen des Wappens bringt es mit 
sich, dass Jeder daran Hereehtigle den vollen Gehrancb bat und nicht wie bei 
einem Gesamtvermögen die Nutzung geteilt werden muss. Dagegeu k:iiiii piit 
Gemeinder nicht Ulter die Substanz des Rechtes verfügen, d.h. er kann das 
^m Wappen nicht veräussern, wie ein Miteigentümer es tun könnte. Die Verfügung 
^P steht nur allen zusammen, communi manu, zu, bczw. dem mit der Vertretung 
der Gemeinderschaft Betrauten, Ein solcher fehlt aber in der Regel in allen 
Familien, welche nicht dem hohen Adel angeliüren , bezw. souveiain sind. Da, 
wo kein Gesaroteigentum angenommen werden kann, hat allerdings Jeder das 
volle Disposilionsrecht, seine Verfügungen sind aber gef!;enstaiidslos , wenn die 
andern nicht beistimmen, da dieselben durch eine Handlung eines Drillen in 
ihren Rechten nicht verkürzt werden können. 

Bei den Wapiien, welrhe Gesellschaften und Körperschaften 
zustehen oder mit unpersönlichen Begriffen, wie Ämtern, verbunden 
Bind, ist die DispositionsbefugniR nach dem Statut zu beurteilen, bozw, sie steht 
dem zu, von dem das betreffende Amt abhängt. In der Regel steht das Hecht, 
welches eine Körper-^cbaft an einem Wappen hat, nur der Juristischen Person 
als .solcher zu, so namentlich hei den Wappen von Staaten, Gemeinden n. s. w. 
Bei Gesellschaften und Zünften konmit es bisweilen vor, da.sR die Mitglieder 
das GesellschaftNwappen führen; bei ritterliclien Orden ist dies geradezu die 
Regel. An einem .-^miswappen, auch bei einem erblichen Amte, hat in der 
Regel nur der das Amt Innehabende das Recht, das Wajipcn zu führen. 

Der Inhalt des Hechts an einem Wappen besteht darin, dass 
der Bereclitigte es führen daif und zwar er ausschliesslich, d. h. er kam die 
Führung jedem verbieten, der nicht ein ebensogutes Recht au dem gleichen, 
bezw. an einem ganz gleichen Wappen hat. Diese Ausscbliesslicbkeit ist übrigens 
schon dem ältesten Wappenrechte eigentümlich. 

Das Recht der Ausschi iessl ich keil kommt aber nur zur Erscheinung, 
wenn ein Fremder ein schon bestehendes Wappen sich als sein Wappen an- 
nasst'. Immerhin ist, wie schon bemerkt, nötig, dass der die Ansscbliessnng 
Begehrende im besseren Rechte sei als der andere. Es kommt nämlich vor, 
da.ss die Ausschliesslichkeit beschränkt ist dadurch, dass verschiedene Familien 
oder Korporationen ein gleich gutes Recht am selben Wappen bilde haben, «ei 
es, dass es sich um Wappengemeinschaften handelt, sei es, dass sie ziitalHg 
das nämliche Wappen führen. Im letzteren Falle könnte allerdings nach strengem 
Kechte die eine Familie durch den Nachweis ihre.s älteren Rechtes die andere 



- 98 — 

aus dem Besitz am Wappen setzen. Ein solcher Beweis aber wird kaum mOglich 
sein, indem fast immer beide P'amilien den Beweis der Unvordenklicbkeit werden 
erbringen können oder noch Iiäufiger wird überhaupt jede Klage veijäbrt sein; 
Was endlich gleiche Wappen in verschiedenen Ländern betriiFt, so gibt es 
unseres Erachtens keine Ausschliesslichkeit, welche über mehrere Staatsgebiete 
sich erstreckt. Das Wappen hat nur eine Geltung innerhalb der Rechtsgemein- 
scliaft, von welcher die dem betreifenden Wappen zu Grunde liegende Wappen- 
fähigkeit sich herleitet. Diese aber, als öffentlich-rechtliche Institution, hat 
nur Geltung in dem Territorium des Staates, der sie geschaffen. Wappen- 
gemeinschaften dagegen entstehen, wenn der nämliche Souverän verschiedenen 
Personen das gleiche Wappen verleiht oder wenn eine Familie oder Korporation 
einer andern die Mitbenutzung an ihrem Wappen einräumt, bezw. die Führung 
ihres W<appens durch Dritte duldet. Solche Fälle sind sehr häufig, man denke 
an die Wappen vieler Schweizerkantone und ihrer Hauptstädte. In allen diesen 
Fällen hat aber im Zweifel jede Partei das volle VerfUgungsrecht über ihr 
Wappen und wer das Recht am Wappen der einen erworben hat, kann von 
der andern, welche dasselbe besitzt, nicht an dessen P^ührung gehindert werden. 
Eine Ausnahme besteht für diese Vennutung, wenn der eine Teil sein Recht 
vom andern ableitet. 

Dieses Ausschliessungsrecht hat aber doch wohl nur Bezug auf den 
Wappenschild. F'ür die Helmzierden oder gar für die Schildhalter kann, 
da hier keine so grosse Mannigfaltigkeit wie bei den Schilden möglich ist, 
nicht wohl geltend gemacht werden, es müsste denn sein, dass die Helmzier 
das Wappenbild selbst darstellte wie bei den Meiss von Zürich oder dass bei 
Annahme eines schon von einer andern Familie geführten Kleinots die Absicht 
der Nachahmung erweislich wäre, z. B. wenn das neu angenommene Kleinot 
keinen Bezug zum Wappenbild hat. Allerdings galt früher, wenigstens zum 
Teil, auch ein ausschliessliches Recht an den Helmzierden, wie dies ei*sichtlich 
ist aus einem Vertrage vom Jahre 1317, laut welchem Burggraf Friedrich von 
Nümberg von Leutold von Regensberg dessen Kleinot, das Brakenhaupt, um 
36 Mark «guten» Silbers kaufte. 

Das Recht am Wappen besteht zunächst in dem Führen desselben, 
sodann in dem Verfügungsrechte über dasselbe. Die *am weitesten gehende 
Verfügung darüber ist die Veräusserung. Dieselbe kann entweder mit 
vollständigem Verzicht auf das Wappen verbunden sein oder bloss darin be- 
stehen, dass der Veräusserer auf sein Einspruchsrecht gegenüber gewissen 
Personen verzichtet, d. h. dass er diesen das Mitbenutzungsrecht gestattet. Je 
nachdem der Veräusserer ein Entgelt für sein Recht erhält oder nicht, wird 
sich djis Geschäft als Kauf, Tausch, Schenkung u. s. w. charakterisieren. Die 
Veräusserung, d. h. der Verzicht auf das Einspruchsrecht, kann sich auch auf 
blosse Teile des Wappens beziehen. Ebenso kann sie unter Bedingungen ge- 
schehen. Der Erwerber ist alsdann hinsichtlich der Bedingung, bezw. der 
Modalitäten des erworbenen Rechtes nur dem Veräusserer gegenüber ver- 
pflichtet. Wird das Wappen bei der Veräusserung verändert, so wird, auch 



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wenn materiell eine Vermehrung vorliegt, von einer Wappen Verminderung 
gesprochen. Übrigens ist Yeräusserung mit einer wesentlichen Veränderung 
unseres Erachtens Veräusserung eines neuen Wappens, das der Erwerber ebenso- 
gut selber hätte annehmen können. Ist die Veräusserung nicht eine vollständige, 
so ist zu vermuten , dass der Erwerber nur die Nutzung hat, d. h. dass er das 
Wappen nicht weiter veräussern kann. 

Das Verfligungsrecht zeigt sich nach Hauptmann sodann in dem Recht, 
das Wappen zu verändern. Wir können hier aber nicht mit dem Ver- 
fasser übereinstimmen. Das Recht an einem Wappen ist das Recht an einem 
durch Zeichnung und Farbe ganz bestimmten Wappenbild, nur auf dieses 
bezieht sich die Ausschliesslichkeit. Wird etwas an dem Wappen geändeit, 
so ist es in der Regel nicht mehr dasselbe Wappen, es ist etwas Neues, nicht 
die Veränderung von etwas Bisherigem. Das Recht, sein Wapijen zu ändern, 
d. h. ein neues anzunehmen ist ein Ausfluss der Wappenfähigkeit, nicht des 
Rechts an dem bestimmten veränderten Wai>pen. Welcher Art die Veränderung 
ist, ist gleichgiltig ; es kann sich um eine völlige Änderung handeln, d.h. es 
wird ein völlig neues Bild angenommen oder nur um eine teilweise, z. B. durch 
Veränderung dei Tinkturen oder durch Hinzufügungen oder Weglassungen. 
Die HinzufUgung eines Turnierkragens für jüngere Linien ist indes nicht als 
Veränderung des Wappens zu betrachten. 

Allerdings wurden die Veränderungen der Wappen, die anfänglich sehr 
häutig waren, immer seltener, so dass die Ansicht aufkam, solche Veränderungen 
seien gar nicht zulässig. Diese Ansicht wurde dadurch unterstützt, dass bei 
dem Aufkommen der Adels- und Wappenbriefe man als Inhalt derselben nicht 
die Wappenfähigkeit betrachtete, sondern das ausschliessliche Recht an dem 
regelmässig mit der Wappenfähigkeit verliehenen Wappen. Man konnte sich 
die Wappenfähigkeit nicht von einem bestimmten Wappen getrennt denken. 
Dieser den Laien sehr nahe liegenden Auffassung kann aber keine rechtliche 
Bedeutung beigemessen werden, denn die Gründe, welche die Wappenänderung 
mehr und mehr selten mjichten, waren rein praktischer Natur. Je älter ein 
Wappen ist, um so wertvoller ist es. Die Anschauung, dass man ein Wappen 
nicht willkürlich ändern dürfe ist unhaltbar in Anbetracht des Umstandes, dass 
sehr viele und gerade die älteren Wappen nicht verliehen sind, sondern auf 
freier Annahme beruhen, und dass das Wappenwesen auch in Ländern blühte 
und noch blüht, in denen keine Person oder Behörde war, die Wai^pen verliehen 
hätte. Immerhin ist die erwähnte Auffassung nicht ohne Wirkung auf die 
Praxis geblieben, indem z. B. in Frankreich schon lo^o die Änderung der 
Wappen verboten wurde, was 1808 Napoleon bestätigte. 

Wir haben gesehen, djiss die Familie das volle Recht am Wai>pen zur 
gesamten Hand besitzt und dass durch dieses Gesamteigentum das Vertügungs- 
recht der einzelnen Familienglieder beschränkt ist. Die Rechte der Familie 
können entweder von der Familie als solcher oder von jedem einzelnen Gliede 
geltend gemacht werden. Die Familie hat ein Einspruchsrecht übemll da, 
wo ein an den betreffenden Wapi>en Berechtigter eine Veriügung triftt, die 



- 100 — 

über den Gebrauch herausgeht; also namentlich die Übertragung auf eine dritte 
Person, als welche auch ein Adoptierter zu betrachten ist. 

Da Hauptmann die Venändei-ung des Wappens wie die Veräusserung zu 
den wesentlichen Verftlgungen über das Wappen rechnet, räumt er der Familie 
auch ein Einspruchsrecht gegen Veränderungen ein. Selbstverständlich hat eine 
solche Veränderung nur Bezug auf den, der die Änderung vornimmt, sowie aaf 
seine Wappennachfolger. Hauptmann will aber seiner Familie, d. h. seinen bis- 
herigen Wappengenossen ein Euispruchsrecht gegen diese Veränderung geben 
und zwar namentlich deshalb, weil durch die Veränderung des Wappens der 
Beweis der Familienzusammengehörigkeit und damit der Erbberechtigmig er- 
schwert werde. Hauptmann kann aber dafür nur sehr wenige Beispiele an- 
führen. Dass das Kecht der Wappenänderung bestanden hat, beweisen die 
vielen uralten Wappengemeinschaften, welche davon herrühren, dass verschiedene 
Stämme eines Geschlechts infolge Modifizierung von Stammwappen verschiedene 
Wappen führten. Eis sei hier nur an die vei-schiedcnen Zweige der Pfalzgrafen 
von Tübingen erinnert (die Kirchenfahne mit verschiedenen Tinkturen). Über- 
dies hat heutzutage das Wappen nur noch eine sehr untergeordnete Bedeutung 
als Beweismittel für die Verwandtschaft und es kann dieser Grund nicht mehr 
als Argument für das Bestehen eines bezüglichen Einspruchsrechtes der Familie 
geltend gemaclit werden. Dagegen ist es nicht ausgeschlossen, dass der, welcher 
sein Wappen verändert, gezwungen werden kann, durch Ausstellung einer Ur- 
kunde oder dgl. seinen bisherigen Wappengenossen ein Beweissicherungsmittel 
niit Bezug auf die gemeinsame Abstammung zu verschalfen. 

Das Einspruchsreclit der Familie geht verloren durch Zeitablauf. Wer 
zu einer Verfügung eines Wappengenossen, welche über dessen Nutzungs- 
recht hinausgeht, schweigt, verschweigt sich, d. h. er kann nachher sein Recht 
nicht mehr geltend machen. Dieser Untergang des Rechts, sei er Verschweigung, 
sei er Verjährung, ist nach dem in Anwendung kommenden Privat-, bezw. 
Prozessrecht zu beurteilen. 

Eine eigentümliche Institution ist das Wappen heim fallsrecht. Das 
Wappenheimfallsiecht besteht darin, dass das Wappen einer ausgestorbenen 
Familie wie ein erledigtes Lehen au den Landesherrn zurückfällt und nur nach 
Verleihung durch diesen wieder von einer andern Familie geführt werden darf, 
obwohl diejenigen, welchen das Einsi^ruchsrecht sonst zustünde, gar nicht mehr 
existieren. Verschiedene Gründe haben das Wappen heimfallsrecht entstehen 
lassen. Unserer Ansicht nach war der Hauptfaktor das Aufkommen der Wappen- 
briefe und das Scltenwerden der freien Wappenannahme. Anderseits wirkte es 
mit, dass viele Wa])pcn zugleich mit Lehen empfangen wurden und mit diesen 
wieder dem Lehensherrn hehnfielen. Auch mochte das römische Recht dadurch 
einen Einfluss ausgeübt haben, dass das Wappen eines erloschenen Geschlechtes 
als herrenlose Sache deni Landesherrn anheimfiel. 

Unzweifelhaft bildet das Wappenheimfallsrecht eine sehr wesentliche 
Beschränkung des Verfügunjrsrechts über das eigne Wappen. Eine Kollision 
tritt dann ein, wenn der letzte seines Geschlechts von Todeswegen über sein 



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Wappeu verfügt, indem er es z. B. jemandem durch Vermächtnis schenkt. Hier 
kommt Hauptmann zu dem etwas seltsamen Auswege, dass, wenn eine Familie 
nur noch auf ein paar Augen stehe, die Dispositionsfreiheit aufliöre, gleich 
wie nach altem deutschen Rechte der Mann, auf dem Siechbette, da er sein 
Eoss nicht mehr besteigen kann, auch nicht mehr imstande ist, von Todeswegen 
Verfügungen zu treffen. Dieser Vergleich muss indessen als ziemlich gewagt 
betrachtet werden. Sei dem. wie ihm wolle, Hauptmann verlangt für Ver- 
fügungen über das Wappen einer im Erlöschen begriffenen Familie die landes- 
herrliche Zustimmung. Das Wappenheimfallsreclit ist jedenfalls nur sehr schwer 
vereinbar mit dem Dispositionsrecht des Wappenfähigen über sein Wapi^en. 
Ein frei angenommenes Wappen kann unseres Eraclitens kaum als dem Heim- 
fallsrechte unterstehend betrachtet werden. Ebensowenig stimmt dieses landes- 
herrliche Recht überein mit dem Recht, das Wappen auf einen andern zu über- 
tragen. Wenn der letzte eines Geschlechts das Recht des Landesherrn nicht 
illusorisch machen darf durch Veräusserung des Wappens, wie soll es denn die 
Familie früher durch Vergebung an zahlreiche andere Familien tatsächlich 
mindestens so wertlos machen. Hier handelt es sich unserer Ansicht nach um 
unvereinbare Normen des Wappenrechts, welche teils aus verschiedenen Zeiten 
und verschiedenen Rechtsgebieten stammen, teils aus der Vermengung öffentlich- 
rechtlicher und privatrechtlicher Sätze herrühren. 

Das Wappenheimfallsreclit ist wohl nichts als eine Folge der vielfach 
herrschenden Ansicht, dass die freie Wappenannahme nicht zulässig sei und 
dass es zur Führung eines Wappens nicht nur der Zustimmung des bisherigen 
Eigentümers oder dessen gänzlichen Wegfalls bedürfe, sondern dass auch eine 
landesherrliche Bestätigung oder Verleihung hinzukommen müsse. Diese Praxis 
hat sich besonders entwickelt bei der Übertragung von Name, Titel und Wajjpen 
erloschener Geschlechter auf die Weiberlinie. Aus diesen zahllosen Wappen- 
Übertragungen darf unseres Erachtens aber kaum, selbst für Länder mit posi- 
tivem Wappenrecht, auf ein Wappenheimfallsreclit geschlossen werden. Haupt- 
mann giebt selbst zu, dass dcas Verständnis für das Heimfallsrecht vielfach 
gefehlt, was eine grosse Reihe von «Verstössen» zur Folge gehabt hat. Das 
Heimfallsrecht war wohl kaum ein Rechtsinstitut, sondern eine wenig zutreffende 
Analogie zum Lehensrecht, die bei den überhandnehmenden staatlichen Wappen- 
verleihungen als Fiktion verwertet wurde. 

Der Erwerb des eigenen Wappens erfolgt zunächst und in der 
Regel auf demselben Wege, wie der der Wappenfähigkeit, nämlich durch 
Geburt und Heirat-, sodann durch freie Annahme, durch staatliche Ver- 
leihung oder auf dem Wege des Rechtsgeschäftes durch Übertragung eines 
schon bestehenden Wappens. Bezüglich der Geburt und Heirat kommen im 
wesentlichen dieselben Regeln zur Anwendung wie bei der Erlangung der 
Wappenfähigkeit, da, wo diese erlangt wird, auch das betreffende Wappen 
zugleich übergeht. Bezüglich der Mesalliancen und morganatischen Ehen ver- 
weisen wir auf das früher Gesagte. Die Unehelichen sind, wie oben er- 
wähnt, früher nicht wappenfähig gewesen und konnten deshalb weder das 



- 102 - 

Wappen des V^aters noch das der Äfutter erwerben. Legitimatio per sabsequens 
inatrimonium gibt ihnen mit der vollen Zugeliörigkeit zur väterlichen Familie 
auch deren Wappen, während bekanntlich durch Legitimatio per rescriptum 
prineipis die Wappeufahigheit nicht verliehen wird, wenigstens nicht implicite. 
In der Schweiz, so namentlich in Zürich, erlangten früher die unehelichen 
Kinder den Namen des Vaters, auch ohne Legitimation. Gleichwohl traten sie 
keineswegs in dessen Familie ein und hatten und haben auch heute noch keinen 
Teil au den Familiengütern. Es ist anzunehmen, dass sie vor der französischen 
Revolution auch die Wappcnßihigkeit nicht erwarben, bezw. das Wappen der 
väterlichen Familie; keinesfalls deren Adel und Kcgimentsfähigkeit. Gleichwohl 
wurde in einigen Fällen der Missbrauch geduldet, dass solche unehelichen Ab- 
kömmlinge und ihre Descendenz sich den Adel oder das Wappen anmassten. 
Auch nacl) dem g<änzlichen Erlöschen der legitimen väterlichen Familie kommt 
ihnen ein bezügliches Successionsrccht durchaus nicht zu. 

Einem Legitimierten wurde in der Regel nur dann gestattet, das väter- 
liclie Wappen unverändert anzunehmen, wenn die betreffende Familie ganz aus- 
gestorben war. Sonst wurde meist ein sogenannter Bastardfaden oder ein 
mittlerer Einbruch beigefügt. Ebenso oft oder noch mehr, um das Odium der 
unelielichen Geburt zu vermeiden, wurde das Wappen verändert, d. h. ein neues 
verliehen, wälirend die Beifügung eines Bastardfadens nicht als eine wesentliche 
Änderung zu betrachten ist. 

Die Adoption giebt, wie wir oben gesehen haben, die Wappenfähigkeit 
nicht, somit auch nicht das Recht am Wappen der Adoptivfamilie. Immerhin 
wird der Adoptivvater dasselbe auf den Adoptierten in der Regel übertragen 
wollen und es bedarf, wenn der Adoptierte von Haus wappenfähig ist, nur 
noch der Zustimmung der übrigen Wappengenossen des Adoptierenden. In 
Frankreich, wo Adel und Wappen im positiven Rechte nicht existieren, erlangen 
die Adoptivkinder Titel und Wappen ihrer Eltern. Dies trifft vielleicht auch 
für die Schweiz zu. Immerhin ist es fraglich, ob nicht die sämtlichen Wappen- 
genosseu des Adoptivvaters ein Einspruclisrecht gegen die Erweiterung ihrer 
Wai)pengenossenschaft haben oder ob dieses Recht auf diejenigen Verwandten 
beschränkt ist, w- eichen sonst ein Einspruchsrecht s^gen die Adoption zusteht. 
Es dürfte wohl in letzterem Sinne zu entscheiden sein. 

Neben dem Erwerb des Wappens durch Geburt ist heutzutage derjenige 
durch Verleihung durch den Souverän der wichtigste. Nach der Auf- 
fassung von Hauptmann ist bei Verleihung an Nichtwappenfäliige das Wichtige 
nicht die Verleihung eines bestimmten Wappens, sondern die der Wappen- 
fähigkeit. Es kommt aber auch oft vor, dass einem Wappenfälügen , der noch 
kein Wappen hat oder der das seinige ändern will, ein solches verliehen wird. 
Allerdings könnte derselbe sich das Wappen ebensogut durch eigene Annahme 
verschaffen. Die Verleihung durch den Souverän aber hat den Vorzug, dass 
ein solches Wappen gewöhnlich höheres Ansehen geniesst - wobei allerdings 
nicht einzusehen ist, weshalb — namentlich aber ist der Beweis des Rechts 
an einem Wappen leichter durchzuführen, wenn man auf eine solche Verleihung 




iPROVIO€BI?>i 








m. Moderne Bx-llbris. 



Archlves hr'-raldiijues sulsses, i8y8, Nr. 4. 



— 103 - 

sich stützen kann. Die Verleihung eines bestimmten Wappens braucht jedoch 
nicht von einem Souverän oder seinen Dele^^rataren auszugehen, wie dies bei 
der Wappenfähigkeit der Fall ist, jeder Wappenfähige kann vielmehr einem 
Wappenfälligen ein Wappen verleihen, d.h. schenken. Vorausgesetzt ist dabei 
natürlich, dass noch niemand ein Recht an dem verliehenen Wappen hatte, der 
Verleihende ausgenommen. Allerdings hat eine Verleiliung durch einen Nicht- 
Souverän nur dann einen Sinn, wenn die Verleihung einen gänzlichen oder teil- 
weisen Verzicht auf das bisher besessene Wappen des Verleihenden bedeutet. 
An und für sich aber hat ein von einem Nicht-Souverän geschenktes Wappen 
nicht weniger Schutz als ein von einem Fürsten verliehenes. Wiederholt wurden 
kaiserliche Verleihungen als nichtig anerkannt, weil eine Familie nachweisen 
konnte, dass sie im Deutschen Reiche bereits dieses einst von ihr selbst an- 
genommene Wappen geführt hatte. 

Als Ausfluss der Wappenfähigkeit ergibt sich das Recht, ein Wappen 
annehmen zu können nach freier Wahl. Diese Wappen an nähme ist privat- 
rechtlich entweder als eine Art der specificatio , wenn eine Wappenbildung 
vorliegt oder, bei ganz einfachen Wappen als occupatio zu betrachten. Hier 
besteht eine volle Analogie zu der Annahme von Hausmarken, Fabrik- 
marken u. s. w. 

Wappenannahme und Wappen Veränderung, zur Zeit des Auf- 
kommens des Wappenwesens von grosser Bedeutung, sind heute selten, da die 
meisten Wai)penfähigen, welche ein Wappen besitzen wollen, ein solches schon 
haben oder weil es ihnen bei der Verleihung der Wappenfähigkeit, bezw. der 
Nobilitierung regelmässig erteilt wird. Immerhin kommt die Wappenannahme 
auch in unserer Zeit noch vor, das Zürcher Wappenbuch z. B. weist genug 
derartige Beispiele auf. Ist die Wappenannahme anerkannt, so ist es auch un- 
zweifelhaft, dass das angenommene und das vom Landesherrn verliehene Wappen 
denselben Schutz geniessen. Das beweisen Wappen des üradels, die nie obrig- 
keitlich bestätigt wurden. 

Bei dem Erwerb eines Wappens durch Rechtsgeschäft handelt es 
sich regelmässig um Verträge, in welchen ein Wappenbesitzer auf sein Ein- 
spruchsrecht gegenüber dem Gegenkontrahenten mit Bezug auf das übertragene 
Wappen verzichtet, sei es unter gänzlicher Aufgabe des Wappens oder unter 
blosser Gewährung der Mitbenutzung. Für den Rechtscharakter des Geschäftes, 
sowie für den Umfang der Rechte des Erwerbers ist der Inhalt des Vertrages 
massgebend. Im Zweifel dürfte anzunehmen sein, dass der Erwerber ein blosses 
Mitbenutzungsrecht erhält, ihm somit kein Weiterveräusserungsrecht zusteht. 
Haui>tmann will dem Erwerber das Recht der Ausschliesslichkeit gegenüber 
unberechtigten Dritten nur dann zugestehen, wenn eine gänzliche Veräusserung 
vorliegt. Es scheint uns jedoch angemessen, dem, wenn auch nicht voll- 
berechtigten Wappengenossen ein Einspruchsrecht zu gewähren gegenüber 
Personen, welche unbefugt das betreffende Wappen führen. Der Erwerber soll, 
unbeschadet der Rechte des ersten Wappenherrn, sein Recht gegen unbefuji:te 
Eingriffe selbständig schützen können. 



— 104 — 

Unter Erwerb eines fremden Wappens versteht Hauptmann die 
Erlangung des Rechtes, ein Wappen nicht als sein eigenes Fainilienwappen zn 
fuhren, sondem vielmehr als fremdes neben dem eigenen. Solche fremde Wappen 
sind entweder Gesellschaftswappen, Besitzwappen oder Anspruchs-, Gnaden- 
und Gedächtniswappen. Selten beruhen solclie Wappen auf willkürlicher An- 
nahme. Doch kommt auch dies vor. So haben einige Familien infolge der 
Mode, möglichst viele Quartiere im Schilde zu filhren, mehr oder weniger 
grundlos sich mehrere Wa))))en )>eigelegt, z. B., indem sie das Eleinot als 
eigenes Quartier in den Schild aufnahmen. 

Die Annahme von G eselisch aftswappen wurde schon oben knrz 
erwähnt. Das Kecht am Wappen ist ein Mitgliedschaftsrecht und richtet sich 
nach dem Gesellschaftsstatut. 

Viel wichtiger sind die Besit zwappen, meist werden sie als Landes- 
oder Territorialwappen, seltener als Amtswappen gefülirt. Die Territorial- 
wappen deuten entweder die Landesherrlichkeit oder den Lehensbesitz an, 
bezw. eine i>artielle Landeshoheit. Seit dem Anfang des lf>. Jahrhunderts und 
besonders seit dem 17. werden, um Macht und Besitz zu symbolisieren, solche 
Besitzwappen massenhaft geführt. Das Territoriahvappen ist entweder ein 
Wappen, das dem Territorium «ils öttentlich-rerlitliclier Person zusteht, so 
namentlich bei Städten, oder was noch häufiger ist, das Besitzwappen ist das 
Wappen einer Familie, welche das betreffende Territorium besessen hat. Die 
sogenannten « grossen Staatswappen » sind Symbole der Territorialentwicklung 
eines Landes; aber auch in Familien des niedeni Adels und der Patriziate 
kommen die Besitzwappen vor, wie z. B. die vielfach zusammengesetzten Wappen 
zürcherischer und bernischer (Tcrichtsherren beweisen. Die Berechtigung, ein 
Besit zwappen zu führen, beniht auf dem Besitze des betreffenden Territoriums, 
mag sich dieser Besitz aus dem Eigentum oder aus der Belehnung herleiten. 
Der Besitz kann verschiedener Art sein, meist ist es Sachbesitz, d.h. der, 
welcher das Besitzwappen führt, hat entweder als Eigentümer oder Belehnter 
die Gesamtheit der seiner Stellung entsprechenden mit dem betreffenden Terri- 
torium verbundenen Hoheitsrechte und Privatrechte. Es werden auch Besitz- 
wappen geführt auf Grund von Rechtsbesitz durch Inhaber einzelner Realrechte 
an einem Gel)iete, z.B. durch Besitzer von Zehnten, territorialen Monopolen 
U.S.W. Es darf angenouimen werden, dass auch das blosse privcitrechtliche 
Eigentum an mit Wappen verbundenen Imniobilien zur Führung der betreffenden 
Wappen berechtigt, denn die nach heutiger Anschauung obrigkeitlichen Rechte, 
welche ehemals den Gerirhtsherren zustanden, waren nur ein Ausfluss des 
Privateigentums an gewissen Grundstücken. Noch heute ist es durchaus üblich, 
dass die Wai)pen fideikoinmissarischer Grundstücke von den daran effektiv oder 
eventuell Berechtigten mit deren Familienwappen vereinigt werden. Es lässt 
sich aber auch nicht einsehen vom juristischen Standpunkte aus, warum das 
Eigentum an mit Wappen ehemals verbundenen Grundstücken nicht zur Führung 
der betreffenden Wapi)en berechtigen sollte, sofern die das selbe Wappen führende 
Gemeinden u. s. w. keinen Einspruch erheben. Besitzwappen, deren Führung 



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geeignet ist, ein Beweis fllr ein Anrecht an der betreffenden Sache zu werden, 
können Unberechtigten abgestritten werden, selbst vor Gerichten, welche dem 
Wappen als solchem keinen Rechtsschutz gewähren. Es sei endlicl) noch bemerkt, 
dass ein Besitzwappen, welches zugleich ein Familien wappen ist oder war, 
keineswegs eine Zugehörigkeit zu der betreffenden Familie bedeutet. Gleich- 
wohl ist es Ublicli, den sonst bei Nicht-Einzeli)ersonen wegfallenden Helm eben- 
falls mit dem Schilde zu führen. 

Das Amts wappen ist richtiger Ansicht nach ein Wappen, welches 
sich auf ein Amt bezielit, welches nicht mit einem Territorium verknüpft ist. 
Je nach der Art des Amtes ist das Amtswappen erblich oder nicht. Die Amts- 
wappen sind übrigens nie von Bedeutung gewesen. Nicht als Amtswappen sind 
die Besitzwappen aufzufassen, welche Prälaten als Bischöfe oder Abte führen, 
nocli viel weniger die Wappen der Monarclien. 

Dem Besitz wappen verwandt, z. T. mit ihm identisch, ist das Anspruchs- 
wappen. Ein Kecht, ein Anspruchs wappen zu führen, giebt es nur, soweit 
der Anspruch ein rechtlicher ist, also z. B. bei jüngeren Linien mit Bezug auf 
Majoratsgüter oder bei Eventualbelehnungen , Ganerbschaften u. s. w. In allen 
übrigen Fällen ist das Anspruchswappen ebensowenig rechtsgültig wie die be- 
treffenden sogenannten legitimen Ansprüche. Die Wapt)en geniessen dann den 
Schutz, welcher ihnen durch die flacht des Prätendenten oder die Ignorierung 
durch Dritte gewährt wird. Da Haujitmann das Besitzwappen nur dem effek- 
tiven Besitzer zusi)richt, rangiert er unter die Anspruchswappen auch die 
Wappen, welclie ein rechtmässiger Anwärter führt, den Fall der Eventual- 
belehnung ausgenommen. Wir glauben aber nicht, dass sich die von dem Ver- 
fiisser behauptete Norm als gemeines Kecht dartun lasse. 

Eine nicht seltene, aber wenig bedeutende Art der Wapijen sind die 
Gnaden- und Gedächtnis wappen. Ein Gnadenwappen ist ein Wappen, 
welches ohne Beziehung «auf Besitz, Amt u. s. w. zur Führung neben dem Familien- 
wappen als besondere Gunstbezeugung verliehen wird. Es handelt sich dabei 
regelmässig um Verleihungen durch Souveräne und zwar wird entweder ein 
neugebildetes Waj^pen verliehen oder noch öfter ein Teil des Wappens des 
Verleihenden selbst. So ist vom Kaiser früher der Reichsadler, sei es als erstes 
Quartier, sei es als Heizschild, verliehen worden, in Zürich einer Branche der 
Wertmüller von Elgg, den Bürkli von Hohenburg, den Steinfels (mit dem zur 
Hälfte darüber geschobenen, heimgefallenen Wappen einer andern ausgestorbenen 
Familie Steinfels). Wird ein schon bestehendes Wappen unter einer Veränderung als 
Gnadenwapi)en verliehen, so spricht man stets von einer Wappenverminderung. 
Man ist nicht gezwungen, das Gnadenwappen zu führen und ist auch befugt, 
es zu ändern, sofern man es ni<*,ht als fremdes Wappen führt. Das Recht an 
diesem Gnadenwappen beruht bei Verleihung des eigenen Wappens auf der 
Erlaubnis des Verleihers, bei Verleihung eines neugebildeten auf der Annahme 
des Beliehenen. 

Das Gedächtnis wappen beruht aut Liebhaberei und ist juristisch 
bedeutungslos. Es wird geführt entweder zur Erinnerung an eine Allianz als 



— 106 - 

AHianzwaiii>en oder an den ehenialisren Besitz eines Gebietes, in welchem Falle 
es «ich niei>t am ein Ansitru^-hswaiipen handelt. I^ie Rechtslieständi^rkeit solcher 
Wappen ist beding durch die Einwillisunir besser daran Berechtigter. 

lier Verlust des Wappens erfolsrt im allsremeinen in denselben Fällen 
wie derjenige der Wappenfahi?keit : ausserdem beim Cbertritt in eine andere 
Familie durch .\doption, nicht aber bei der Frau durch Verheiratong^. Das 
Uecht an einem Wappen ireht ferner unter durch sränzliche Veräusserung", dnreh 
liereliction «Aufeabe,, sowie durch dauernden Nicht gebrauch, wenn inzwischen 
eine andere Familie das Wappen erworben hat. Die Besitz- und Amtswappen 
folgen den ihnen zu Grunde liegenden Rechten. 

Der Beweis des Rechtes am eigenen Wappen wird dadurch 
erbracht, dass der Probant nachweist, dass die Familie, der er angehört, das 
bestrittene Wappen als das ihiige fiihrt. Es sind hiebei die verschiedensten 
Beweismittel denkbar. Der Beweis ist am leiclitesten duirh Wappen- , bezw. 
Adelsbriefe zu erbringen. Aus diesem Grunde haben auch viele Familien mit 
angenommenen Wappen sich dieselben « bestätigen » lassen. In sehr vielen 
P'ällen wird nur der Beweis der Unvordenklichkeit möglich sein. Wird dieser 
erbracht, so besteht eine Rechtsvermutung für den reciitmässisren Erwerb des 
betreffenden Wappens. Beim Beweise des Rechtes an einem fremden Wappen 
ist zunächst darzutun, dass man das Recht hat. das Wappen als fremdes zu 
führen: der Nachweis des Rechts dessen, für den das betreffende Wappen das 
eigene ist, ist im Zweifel von diesem an erster Stelle zu erbringen und erst, 
wenn dieser nicht will oder nicht kann, von dem. der es als fremdes besitzt. 
Im früheren Prozessrechte hatte die Weigerung des Auktors zum Teil rechts- 
vernichtende Wirkung. 

* * 

Damit hätten wir das Buch von Hauptmann in seinen wi<*htigeren Partien 
durchiresprochen. Wir haben bei der privatrechtliclien Seite des Wappenrechtes 
etwas länger verweilt, da einerseits die hier entwickelten Normen weniger an- 
fechtbar sind, anderseits für die Schweiz diese allein lieutzutage von praktischem 
Interesse sind. Sie bieten auch juristisdi sehr viel Interessantes und es ist 
uns bei der Lektüre des Buches manclie feine juristische Frage begegnet, die 
zu erörtem hier jedoch nicht der Ort ist. Das «Wappenrecht* von Hauptmann 
ist von grosser Klarheit, nirgends verschwommene Phrasen, kein scheues Aus- 
weichen der Schwierigkeiten. Die Lektüre ist für den Historiker ebenso ver- 
ständlich wie für den Juristen, was allerdings eine gewisse Breite und Aus- 
führlichkeit l)edingte. Das Bestreben des Verfassers, überall auf Urkunden- 
matei'ial zu fussen, ist im liöclisten Grade anerkennenswert. In dem Buche ist 
ein gcwaltij2:es Material genealogischer, liistorischer und juristisclier Tatsachen 
verwertet. Man würde sehr fehl gehen, wenn man glaubte, nur auf das Wappen- 
recht Bezügliches zu finden. Besonders in der Frage der Mesalliancen, morga- 
natischen Ehen, der Adoption und Legitimation tritt das Heialdische an ma- 
terieller Bedeutung hinter das Genealogische zurück. 



- 107 - 

AVenn vielleicht ein Einwand gegen die Darstell ungs weise Hauptmannes 
vorgel)racht werden kann, so ist es der, dass bisweilen der Klarheit, Ein- 
heitlichkeit und Konsequenz des Sj'stems zuliebe gewissen historischen Tatsachen 
zu wenig Rechnung getragen worden zu sein scheint. Die Scheidung in einen 
öffentlich-rechtlichen und einen privatrechtlichen Teil hat gewiss viel zur Klärung 
der P>agen beigetragen. Immerhin scheint uns, wie wir schon oben betont 
haben, die Wappenfähigkeit habe doch vielfach nicht als solche bestanden, 
nicht nur in ausserdeutschen Landen, sondern auch in den Teilen Deutschlands, 
in denen eine grosse kommunale Autonomie im Mittelalter vorhanden gewesen, 
wie in Süddeutschland und am Rhein. Auch bei der Lehre vom Waiipen- 
heimfallsrecht haben vielleicht mehr dogmatische, deduktive Gründe den Ver- 
fasser geleitet als rein historische, induktive Kenntnis. Es ist nicht zu leugnen, 
dass das System Hauptmannes in seiner Vollständigkeit einen bestechenden 
Eindruck macht. Jedenfalls ist diese Monographie geeignet, zu weiteren 
Forschungen auf diesem Gebiete anzuregen, wodurch viele Fragen erst ganz 
gründlich erörtert werden können. 

Es soll nicht unerwähnt bleiben, dass auch in stilistischer Hinsicht das 
Buch gut geschrieben ist, dass der Stoff sehr übersichtlich angeordnet ist, indem 
alles Material in engerem Druck und etwas eingerückt gesetzt ist, während in 
den Anmerkungen fast nur Litteraturcitate vorkommen. Auf diese Weise kann 
man den Text sowohl mit als ohne die Beispiele sehr leicht lesen. Ein aus- 
führliches Inhaltsverzeichnis erleichtert die Benutzung des sonst schon über- 
sichtlichen Buches in hohem Grade. 

Sehr verdienstlicli ist es, dass der Verfasser seinem Werke 94 Urkunden, 
die das Wappenrecht verscliiedener Zeiten betreffen, angefügt hat. Sie verteilen 
sich auf den Zeitraum vom i:i. Jahrhundert bis zur allerneusten Zeit. Wiewohl 
nur wenig ungedrucktes Material dabei ist, bietet die Zusammenstellung doch 
grosse Vorteile, da die Urkunden in zahlreichen und zum Teil seltenen Werken 
zerstreut sind. 

Es ist endlich noch der Illustrationen zu gedenken. Das Buch enthält zwei 
Farbentafeln und 104 Textillustrationen. Leider sind nicht alle Abbildungen 
auf der Höhe des Textes und einzelne pseudo-heraldische Zierleisten verletzen 
geradezu den guten heraldischen Geschmack. Indessen, wer wollte in Anbetracht 
der hohen Verdienste dieses Buches um das Wappenrecht an solchen Neben- 
sachen Anstoss nehmen. 

Das Werk von Hauptmann kann allen Heraldikern, Genealogen, Histo- 
rikern und (rermanisten als sehr lesenswert emi)fohlen werden. M. H. 

lloraMisehn* Atlas von H. G. Ströhl. — Die Hefte 2-r> bringen neben 
den allbekannten Tafeln zur Illustration der Heroldswissenschaft eine prächtige 
Auslese von Prol)en aus alten Wapi^enbüchern, welche bis anhin dem weiteren 
Interessenkreise unzugänglich waren. Die Publikation verdient dadurch schon 
die Billigung der Fachleute, denn einzig und allein durch Vervielfältigung 
guter Vorlülder kann ein gesunder Sinn in die moderne Heraldik gebracht 
werden. Das ganze Werk zeigt in seiner Anlage eine geschickte Verteilung 



- 108 - 

von Heroldskunst unii Herold swissenscliaft. Die Terminologie der Heraldik ist 
auf den Tafeln dargestellt und kann gleichsam bildlicli erlernt werden. Die 
erläuternden Noten sind knapp und treffend, aber es fehlt an kurzen Übet^ 
sichten, in denen der Entwicklungsgang der einzelnen Gegenstände dargestellt 
ist. Die Publikation eignet sich nicht nur fiir jeden Künstler und Kuast- 
handwerker, sondern für alle diejenigen, welche mit der Heraldik im Beruf 
oder durch Liebhaberei in Beziehung kommen, denn sie bietet für ein gerioges 
materielles Opfer eine reiche Fülle der besten Vorlagen aus allen Zeiten. 

Die Schweizerischen Bibliothekzeichen. — Zusammengestellt und erläutert 
von L. Crerster, Pfarrer, Kappelen 181*8. Dies stattliche Buch, in einfach vor- 
nehmer Ausstattung, enthält in alphabethischer Reihenfolge gegen 2700 schwei- 
zerische Exlibris. Der Verfasser beschränkt sich aber nicht nur auf eine 
genaue Katalogisierung, sondern er hat das Bu<^h reich mit Bildern aus- 




gestattet, an denen die künstlerische Entwicklung der BUcherzeiohen zu ersehen 
ist. In der Einleitung behandelt er die scheinbare Wiedergebiiit der Exlibris 
und gibt in gedrängter Darstellung einen Überblick ihrer (Jescliichte in der 
Schweiz. Wir werden das tleissige und bedeutende Werk in der nächsten 
Nummer einer eingehenden Besprechung unterziehen und hollcn, dass es in unserm 
Lande viele Freunde liniie. G, 



- 109 — 

Heraldik in Kunst und Gewerbe. 

Wappenteller. — Maler Emil Keller in Zürich hat zwei Wappenplatten 
in reichster Ausführung mit den Wappen Sarasin und Schlumberger vollendet. 
Die feine Porzellanmalerei zeigt in ornamentaler Umrahmung das Wappen auf 
farbigem Grunde und stellt sowohl in harmonischer Wirkung als auch in 
einer minutiösen Durchführung des Details eine bedeutende Leistung auf dem 
Gebiete der Feinmalerei dar. Die Arbeiten gehören zum Besten was wir bis 
jetzt von dem Maler gesehen haben. 

Grabplatte mit dem Wappen Pestalozzi, ausgeführt in Bronze von Bild- 
hauer und Erzgiesser Hermer in München, nach einem Entwürfe von Emil Keller. 

Das Anbringen des Wappens oder eines einfachen Schildes auf den 
glatten Grabdenkmäleni in Platten- oder Obeliskenform wird wiederum häufig ver- 
wendet. Das Wappen ziert den Stein und verleiht dem ganzen Monumente ein 
künstlerisch vornehmes Aussehen. 

Kuchenmodel. Holzbildhauei K. Streuli in Schaffliausen hat der Heraldik 
ein altes Gebiet wieder eröffnet, indem er es unternommen, Kuchen- und 
«Dirggeli» -Model zu sehr gemässigten Preisen zu schnitzen. Die zwei Proben, 
welche uns vorlagen, zeigen das Wappen in guter, kräftiger Ausführung im 
übereckgestellten Viereck. G, 

Meilingen. — An seinem hart am Stadttor liegenden Hause Hess Herr 
a. Stadtammann Frey eine Renovation vornehmen. Bei diesem Anlass kamen 
die farbigen Wappenschilder der Stände Zug, Schwyz, Luzern, Bern, Uri, 
ünterwalden und Glarus unter der Tünche zum Vorschein. Sl. 

Zu unserer Tafel III. Moderne Exlibris. 

No. 1. Bücherzeichen des Herrn Albert Küscheler, gezeichnet von Richard 
Xüscheler. No. 2. Dito des Herrn Professor Charles Eschmann - Dumur in 
Lausanne, gezeichnet von P. Ganz. No. 3. Dito des Herrn Dr. Max Huber, 
gezeichnet von Aloys Balmer. 



CHROMOIE DE LA SOCII-TE SÜSSE V'HKRAUIIQIE 

Dons re^us de Mr. A. de Lesscrt, au Havre: Armorial general de France 
par d'Hozier. Tomes I u. IT. Generalit6 de Bourgogne. — Von Herrn J. Hoff- 
mann: Heraldischer Atlas von G. H. Ströhl. 2—5. — Von Herrn Pfarrer L. 
Gerster: Die schweizerischen Bibliothekzeichen. 1898. — Von Herrn Grafen 
A\ E. SU Lcißti9igeU'Wcsterhuri(: Genealogische Geschichte des uradeligen, 
reichsgräflichen und reiclisfttrst liehen , standesherrlichen , erlauchten Hauses 
Leiningen und Leiningen -Westerburg. 1. Band von Dr. Ed. Brinckmeier. 2. Band 
von K. E. Graf zu L.-\V. \'om selben Autor: Das Pfälzer Wappen. Speier 1894. 
— Exlibris von Max Klinger, 1890 — und eine Anzahl von Sonderabdrücken 



— 110 — 

aus dem «Herold», der Zeitschrift filr Bücherfreunde und dem Korrespondenz- 
blatt der westdeutschen Zeitschrift für Geschichte und Kunst. — Wir sprechen 
den geehrten Spendern den Dank der Gesellschaft aus. 

Generalversammlung in Bern. — Die diesjährige Generalversammlung der 
Schweizerischen heraldischen Gesellschaft fand am 5. und 0. November in Bern 
statt. Ein reichhaltiges Programm bot den Teihielimern neben dem Geschäft- 
lichen Gelegenheit, die bernerische Heraldik aus alter und neuer Zeit zu be- 
trachten. Eine Ausstellung von Werken des verstorbenen Heraldikers Christian 
Bühler, vermehrt um einige Meisterwerke alter Kunst, wurde durch einen 
Vortrag R. Müngers erläutert, von dem auch das hübsche Programm herrührt, 
das Bühler als bernischen Wappenherold darstellt. Die Voi*standssitzuug im 
Grossratsvorsaale brachte eine Veränderung im Bureau mit sich, in dem der 
jetzige Schatzmeister Direktor Samuel de Perrogaux wegen Geschäftsüberhäufung 
zurücktrat und das Amt an Dr. Max Huber übertragen wurde. 

Die Generalversammlung wurde um <» Thr eröffnet und erwählte ein- 
stimmig auf Vorschlag des Vorstandes zu Ehrenmitgliedern der Gesellschaft: 
J^rof. Dr. Friedrich von Wyss, als Herausgober der Zürcher Wappenrolle und 
Grafeu K, K. zu Lciningeti 'Wi\<tcrbnri(, als hervorragenden Heraldiker und 
Förderer der Gesellschaft. Ein Antrag von Dr. E. A. Stückelberg betreffs 
Reorganisation der Bibliothek , Ergänzung und Vervollständigung derselben 
wird dahin modifiziert, dass dieselbe nicht einom eigens bestellten Bibliothekar, 
sondern der Redaktionskommission zugewiesen wird. Für Neuanschaffungen, 
Einbinden etc. werden 1()Ö Fr. bewilligt. Dr. Max Huber bringt die Anregung, 
einen einmaligen Kredit zu Projiagandazwecken zu bewilligen. Dadurch würde 
es möglich, die Zeitschrift auf dem ausländischen Büchermarkte zu lancieren 
und eine grössere Anzahl von Abonnenten im Auslande zu gewinnen. Über- 
haupt sollte die Zeitschrift gleichsam unabhängig von den Gesellschaftsfinanzen 
gestellt werden und von ihr nur einen jrrössei'n oder kleinem Beitrag erhalten. 
Nach längerer Diskussion wird ein einmalige]* Beitrag von Fr. 5<K) bewilligt 
und die Ausführung an eine Kommission überwiesen, bestehend aus dem Re- 
daktionskomite, Dr. Max Huber und \'erleger C. Kggimann aus Genf. Diese 
Kommission hat das Recht, sich zu kooptiren. Die Fragen betrett'end Cliches, 
Verwertung der alten Jahrgänge, Anknüpfung neuer Tauschverbindungen etc. 
werden dem Redaktionskomite übergeben. Der Präsident sjiricht dieser Kom- 
mission im Namen der Gesellschaft seinen Dank aus für die sorgfältige und 
allgemein interessante Publizierung der Gesellschaftszeitschrift. Den zweiten Teil 
des Progranmies l)ildete ein höchst interessanter Vortrag von Herrn Brown über 
die Entwicklung des Helmes. Die Ausführungen wurden durch ein vom Vor- 
tragenden selbst gezeichnetes und gemaltes Vorweisungsmaterial, das in seltener 
Vollständigkeit die Wände zierte, illustriert, und fanden allgemein ungeteilten BeifalL 

Im Zunfi hause zur Schmieden fanden sicli die Mitglieder und einige 
Freunde der Gesellschaft zum üblichen Jahresessen zusanmien und besuchten 
noch in später Stunde den von Müngei* mit heraldischen Fresken ausgeschmückten 
Kornhauskeller. 



— 111 - 

Am folgenden Tage wurden die durch ihre Glasgemälde berühmten Kirchen 
von Hindelbank und Jegistorf besucht, vor deren prächtiger Farbenglut und 
Formenreichtum die beste moderne Heraldik verblasst. 

Als neue Mitglieder haben wir das Vergnügen zu nennen: 

Herr Emanuel von Roodt, Bern. 
» Dr. Türler, Staatsarchivar, Bern. 
» Charles Eggimann, Verleger, Genf. 
» Aloys Balmer, Kunstmaler, München. 



Mit tiefem Bedauern teilen wir den am 20. Oktober 1898 er- 
folgten Hinschied unseres Mitgliedes 



Heri*n 



Meyer 

von Luzern 



ßhyn 



mit, eines weit über die Grenzen unseres Vaterlandes bekannten 
Kunstfreundes und Altertumssammlers. 



Nous avons le regret d'annoncer le deces survenu en Juillet 
dernier de 

Mr. Adolphe Borel, 

Conseiller communal ä Bevaix et membre de notre societe depuis 
1896. Bien que ne s'occupant pas d'une maniere tres speciale d'h^ral- 
dique, Mr. Borel s'y interessait cei)endant vivement comme ä une des 
branches des sciences historiques et archeologiques dans lesquelles il 
etait tr6s vers6. Sa specialite etait l'epoque prehistorique et il s'est 
fait connaitre par ses fouilles des stations lacustres et par d'inte- 
ressants travaux qu'il a publies ä ce sujet. Notre societe perd en 
lui un membre devoue et de la plus grande amabilite. 



TABLE DES MATli:RES. 



'^.-N.'^.i -N- X *-x. N_-V..^''^/N 



PMTet 

Heraldisclies aus dem Gi-ossmtinster in Zürich, von J. R. Rahn . . 1> 41 

Die heraldische Ausstellung in Zürich (Fortsetzung), von Paul Ganz 3 

Die Wappen der noch lebenden Geschlechter Luzems, v. G. von Vivis 7 

Nobiliaire du pays de Neuchätel 15, 43, 74 

Die Heraldik in den Glasgemälden von Königsfelden, v.R. A. Nüscheler 20, 45 

Die Konventssiegel der Abtei St. Gallen, von F. Gull 22 

Ein Exlibris des Chronisten Gerold Edlibach, von R. Ulrich . . 29 

Heraldische Analekten, von E. A. Stückelberg 32 

Christian Bühler, von W. F. v. Mülinen 37 

Rectifications a faire ä TArmorial historiciue des villes suisses par 

M. A. Gautier, 1895, de Louis Philippe 39 

Die Stühlinger ab Regensberg, von Waldhausen und Eglisau, von 

AV. Tobler- Meyer 47 

Das älteste Siegel der Stadt Erlach, von H. Türler 65 

Heraldik in Kunst und Gewerbe, von G., mit Tafel 65, 85, 109 

Kleinere Nachrichten : Heraldische Ausstellung für Niedersachsen . 67 

t Gourdon de Genouillac 68 

Rheinfelden 88 

Glasgemälde des Protonotars und Propstes Nikiaus von Wattenwyl, 

von W. F. von Mülinen 69 

Zürcher Standeswappen von 1529, von Paul Ganz 72 

Die heidnische Krone, von E. A. Stückelberg 73 

Büchertisch, von M. H 79, 95 

Les origines des arbres g^nealogiques, par Jean Grellet .... 87 

Das Panner von Luzern, von G. von Vivis 90 

Wappen und Wappenbriefe der Hagnauer von Zürich, von Paul 

Ganz, mit Tafel 91 

Chronique de la Soci^te Suisse d'heraldique 40, 68, 86, 109 

Necrologie 40, 68, 111 

Beilagen: Ganz, Geschichte der heraldischen Kunst, S. 1—48 



TABLE DES PLANCHES. 



Heft 

Olasgemälde von Königsfelden, Tafel I u. II 1, 2 

Die Konventssiegel von St. Gallen 1 

Die Pfyflfer von Luzern, Tafel I u. II 1 

Moderne Ex-libris, Tafel I u. II 2 

Glasgemälde Nikiaus von Wattenwyl 3 

Wappenzeichnung mit Alliance Hagenauer-Hagenauer 4 

Table de parente, Fig. 1—3 4 

Der Reiterschild von Seedorf Beilage 



ARCHIVES HERALDIQUES 



SUISSES 




für gerctlMk 



Organe de la Sociferfi Suisse D'HfiRALDiouE 



1899 



4 



ZÜRICH 

IMPRIMHRIE F. SCHULTHESÜ 

1899 



J 



^ = -_ ^ <1-' 



Inhaltsverzeichnis. 



TABLE DES MAXIERES. 



Die (Tlasgemälde der Kirche von Hindelbank, von W. F. v. Mülinen 
Wappenbriefe Albrechts von Bonstetten, von W. F. v. Mülinen . 
Wappen und Siegel der Herren von Landenberg im Mittelalter 

von Ernst Diener 

Nobiliaire du pays de Neucliätel 

Nachträge zur Geschichte der Familie Stühlinger, von W. Tobler- 

ivivytJi •••••••••• 

Stammbuch des Malers Dietrich Meyer, 1589, von A. Stolberg 
Wappen der noch lebenden „Oeschlechter" Luzerns, von G. v. Vivis 
Ahnentafeln berühmter Schweizer, L: J. 0. Lavater, von H. S. 
Ein Basler Bischofssiegel, von H. Ttirler .... 

Heraldische Denkmäler auf Grabsteinen, von P. Ganz 

Drei Siegel des Schultheissengerichts in Gross-Basel, von R. Wacker- 

Vitrail aux armes de la famille de Tribolet, von J. Grellet 
Eine Federzeichnung des Malers Urs Graf von Basel, 1518, von 

X • \jranz .....•>•. 

Fragments h^raldiques genevois, par J. Mayor 
Notes sur quelques changements d'armoiries aux XIP et XIII® 

siecle, pai* L. Bouly de Lesdain 

Die Glasgemälde im alten Schützenhause zu Burgdorf, von R 

Ochsenbein 

Ein Siegel des Freiherrn Rudolf von Brienz, von R. Duirer 

Un livre de famille, par Jean Grellet 

Heraldik in Kunst und Kunstgewerbe, von P. G. . 

Büchertisch 

Gesellschaftschronik 44, 

Anfragen, Briefkasten 

Beilage: Ganz, Geschichte der heraldischen Kunst, S. 49 — 144. 



p»if. 







1 






7 




8, 


47 


19, 


52, 


98 




25, 


89 
28 


33, 


56, 


65 
36 



39 

45 
59 

69 
72 

76, 106 

S2 

84 

% 

85 

41, 86, 116 

64, 87, 118 

63, 88 



Verzeichnis der Tafeln. 



TABLE DES PLANCHES. 



Heft 

I. Glasgeraälde von HindelbJink 1 

IL Buchzeichen des Bischofs Hu^o von Landenberp: von Konstanz . 1 

III.j IV. Siepfel der Herren von Landenberg 1 

V. Wappen der nocli lebenden „Geschlechter" Luzems . : . 1 

VI. (xlasgemälde des Maurice Tril)olet, IHfxH .... .2 

VlI. Siegel der Herren von Landen])erg .2 

\TIL j 

IX. ! Wappen der noch lebenden „(Teschlechter" Luzems . . 2, 3 

X. j 

XL Eine Federzeichnung des Malers Urs Graf, 1518 . . . 3 

Xn, Scheibenriss mit dem Wappen des Hans Tönnig, 1545 . . 4 

Beilage: II. Gestickter Beutel und Wappen Strätlinger. 

III. Backsteine von St. Urban. 

IV. Miniature aus der Vita Karoli. 
V. Porträtsiegel. 

\I. Schild und Bildsiegel. 



I- _ -*'i*-^:. -I 




Stifterscheibe des Haiis Beat von .Scbariiaclithal in Hiiidelljank. 



HeralJ Anhiv. 1899 Nr. 1. 



Schweizer Archiv für Heraldik. 
Archives Heraldiqnes Snisses. 



J&.lir's^^S \ 



1899 ^^"^^^^^ ] Xm No. 1. 



Die Glasgemälde der Kirche von Hindelbank.'' 

Von W. F. V. Mtiliuen. 
(Mit einer Tafel). 

Keine Zeit war der äussern Werkthätigkeit der Kirche so günstig wie 
die Jahre, die der Reformation unmittelbar vorausgiengen. Wie wenn man die 
kommende Änderung fühlte, überbot sich alles in frommen Stiftungen, in 
Gründung von Bruderschaften und Pfründen, in Bauten von Kirchen und 
Kapellen. Da fiel manch altes romanische Kirchlein mit seinem mystischen 
Halbdunkel und an seine Stelle traten hochgewölbte Spitzbogenbauten mit 
zierlichem Masswerk. Staat und Private eiferten in dem frommen Streben. 

Diesem verdanken wir nun auch die schönste Entwicklung der Glasmalerei, 
die seit der Mitte des 15. Jahrhunderts recht eigentlich populär geworden war, 
und deren Erzeugnisse keiner vermissen wollte. Um 1520 erreichte sie ihren 
Höhepunkt. 

Es war Sitte geworden, dass jeder Bauherr — der Staat, der Rathsherr, 
der Adelige, der Geistliche, der Bürger, der Wirt — seine Freunde und 
Gönner ersuchte, ihm an seinen Bau ein Fenster zu schenken. Darin war der 
farbige Schmuck des Glases inbegriflfen; gerne prunkte man mit den Beweisen 
seiner Bekanntschaften. Solche Dedikationen in ihrer ursprünglichen Zahl haben 
sich vorzüglich in den beraischen Kirchen erhalten, z. B. in Lauperswyl, Ursen- 
bach, Sumiswald, Utzenstorf, Jegistorf, Kirchberg und Worb. 

Die Herrschaft Hindelbank gehörte lange der Familie Münzer, später 
wurde sie geteilt; 1512 vereinigte sie Hans von Erlach wieder in seiner Hand. 

Hans von Erlach war das würdige, wenn auch politisch nicht stark 
hervortretende Haupt des bernischen Freistaates. Geboren 1474 als Sohn des 
Schultheissen Rudolf von Erlach, war er bereits im Alter von 32 Jahren des 



*Voitrai,' an der Jahresversjinimlunt»: der Heraldischen Gesellscbaft in Hindelbank. 
(6. November 1898). 



- 2 - 

Rats und wurde 1519 Scliultheiss. Sein Vater hatte in zweiter Ehe die Witwe 
des Ritters Hans Friedrich von Mülinen heimgeführt, deren Kinder er mit 
den seinigen erzog. Das eine, Magdalena, wurde die Gemahlin des Schnlt- 
heissen Hans. 

Dieser war reich begütert: ihm gehörten die Herrschaften Jegistorf^ 
Riggisberg, Hindelbank; sein Vetter Ludwig vermachte ihm 1522 die Frei- 
herrschaft Spiez und das vormals Bubenbergische Sässhaus in der Stadt, den 
heutigen Erlacherhof. Wenn einer, so huldigte er der von Anshelm so verpönten 
und von uns so gepriesenen Liebhaberei glasmalerischen Schmuckes, wie es 
übrigens bereits sein Vater gethan. 

Aus dem Jahre 1515 stammen die herrlichen Scheiben der Kirche von 
Jegistorf, von denen vier sich jetzt im bernischen Museum befinden, darunter 
gerade jene von Hans von Erlach und seiner Gemahlin. Er musste mit dem 
Werke zufrieden sein; denn bloss vier Jahre später stiftete er sich in Hindel- 
bank ein ähnliches Denkmal. Wenn laut der Seckelmeisterrechnung von 1518 
die Obrigkeit «dem von Erlach an sin buw 25 Pfund zur stür» gab, so ist diese 
Verfügung jedenfalls auf Hindelbank zu beziehen. Wie er sich mit dem Kollator, 
Hans Beat von Scharnachthal, in die Kosten teilte, wissen wir nicht. Der Neu- 
bau der Kirche war offenbar des Herrschaftsherrn Wunsch gewesen ; sein Wappen 
prangt auch über der Kirchen thüre. Wen er um Fensterschenkungen ersuchte, 
werden wir sehen. 

Zuerst betrachten wir die Glasgemälde nach ihrer heutigen Aufstellung. 

Im Mittclfenster nimmt, wie üblich und billig, Bern die Ehrenstelle ein, 
vertreten nach gewohnter Weise durch seinen Schutzpatron und sein Wapi)en. 
Der heilige Vincenz trägt die Alba und eine rote goldsäumige Dalmatica ohne 
die sog. Parura. Es ist nicht eine seiner schönsten Darstellungen; an Haltung, 
Ausdruck und Schmuck übertreffen ihn andere Werke. Etwas schwer nimmt 
sich neben ihm das Glasgemälde des beniischen Wappens aus, das in sich eine 
vorzügliche heraldische Leistung ist: zwei Bernschilde, gehalten von Löwen, 
darüber der Reichsschild, Helm, Krone und Adler, also wie in Grossaflfbltem, 
Kerzers, Kirchberg und Utzenstoif. 

Das Seitenfenster rechts hat sich der Herrschaftsherr vorbehalten. Es 
enthält wie die übrigen Stiftungen zwei Scheiben. Rechts kniet vor einem 
violetten reich gemusterten Vorhang Hans von Erlach im ritterlichen Schmucke 
seines Hauses. Hinter ihm, als ob er ihm den wahren Nothelfer zeige, steht 
Johannes der Evangelist. Ein Spruchband enthält die Worte: Miserere mei, 
Dens, secundam magnam tuam misericordiam. Auf dem obern Band, das ein 
Männlein hält, steht die in jener Zeit beliebte Devise : Ich wart der Stund, die 
mir thut kund. Das Gegenstück zeigt Christus, den Wcltrichter, auf dem Regen- 
bogen, die Erde zu Füssen. Unten knien auf Wolken Maria und Johannes der 
Täufer. Den untersten Teil nimmt das jüngste Gericht ein, mit bloss wenigen 
Figuren; sie sind nackt bis auf eine, deren Tonsur und schwarzer Mantel 
wohl einen Dominikaner bedeutet, eine Erinnerung an den Jetzerprozess. Die 
beiden Oberecken enthalten posaunende Engel. Der weichblaue Hintergrund 



- 3 — 

beider Sclieiben zieht sich in das Masswerk hinauf. Bloss bei diesem Fenster 
ist noch die ganze Schenkung vorhanden. In der Mitte des Masswerks steht 
die Jahrzahl 1519. 

Das dritte Fenster ist die Schenkung des alt befreundeten und der 
Familie v. Erlach besonders nahe stehenden Solothurn , St. Ursus mit der 
Thebäerfahne und das von Engeln gehaltene Wappen. 

St. Christoph und St. Catharina schmücken das vierte Fenster in zwei 
ganz identisch gehaltenen Scheiben. Beiden Heiligen begegnen wir wiederholt, 
der Catharina in Münchenbuchsee, Sumiswald und Jegistorf; ihre schönste 
Darstellung, zugleich auch die grösste, stammt aus Büren und ist nun im 
historischen Museum. St. Christoph ist im ganzen Lande zu finden und zwar 
meist in Verbindung mit einer andern Heiligen — so in Blumenstein, Büren, 
Sumiswald, Worb. 

Das nördliche Fenster des Schiflfs zeigt auch zwei Heilige, doch auf ver- 
schieden farbigem Grunde, wenn auch die Ornamente gleich sind. St. Barbara 
ist an ihren Attributen, Palme, Kelch und Turm, leicht erkennbar; welche 
Heilige aber das andere, künstlerisch so vollkommene Werk darstellt, ist mir 
nicht bekannt. Krone, Schwert und Buch sind eben zu häufige Attribute, als dass 
sie leicht auf eine bestimmte Märtyrerin zu beziehen wären. 

So bleiben die Stifter der zuletzt genannten vier Heiligen unbekannt. 

Wir kommen zum letzten Fenster, auf der Südseite des Schiffs. 

Links kniet ein Gewappneter, laut Inschrift ist es Hans Pat von Schamacli- 
thal, also der KoUator der Kirche Ein langes Spruchband füllt den obeni Teil 
der Scheibe aus. Darauf ist jetzt zu lesen : liebe uns. 

Rechts kniet ein anderer Ritter, in reichem gelb und schwarz gestücktem 
Kleide. Diese P'arben lassen in dem Dargestellten nur einen Diesbach oder 
Mülinen erkennen. Wenn ich mich mit Herrn Pfarrer Gerster für diesen ent- 
scheide, geschieht es aus folgenden Gründen: Die vielen Diesbach-Figuren in 
Worb und P6rolles zeigen bartlose Gesichter; dieses hier, von einem Vollbart 
umrahmt, ist in Übereinstimmung mit dem Manuelischen Portrait des Caspar von 
Mülinen, der Ja des Hans von Erlach Jugendfreund, Stiefbruder und Scliwager 
war. Die Diesbach waren ihm nicht so nahe verwandt. Freilich vermissen wir 
die Zeichen der Ritterorden vom li. Grab und von St. Katharina, die sonst auf 
Caspars Scheiben nicht fehlen. 

Dieses Fenster enthält somit in seinen zwei Scheiben zwei halbe 
Schenkungen. 

Es ist einleuchtend, dass zu irgend einer Zeit eine Versetzung vieler 
Scheiben stattgefunden hat. Die Kirclie hat, «als das Denkmal von Hieronymus 
V. Erlach errichtet wurde, eine Umgestaltung erfahren. Ein Fenster ist zu- 
gemauert worden; jenes gegenüber dem Denkmal hat auch eine Veränderung 
erleiden müssen. Bei diesem Anlasse können mehrere Sclieiben versetzt worden 
sein. Aber auch in den übrigen Fenstern hat eine Änderung beliebt. Wieso 
kommt es, dass der Kollator, Scharnachthal, mit der Aufstellung im SchiflFe 
vorlieb nehmen muss? Dass er einst im Chor war, beweist schon der Maßstab 



- 4 — 

der jetzt oben abgeschnittenen Glasscheibe, die in die Chorfenster passt. Wo war 
er dort? Gewiss nur da, wo jetzt zu kurze Glasscheiben stehen; zu kurz für die 
Einfassung sind aber die solothumischen Scheiben. Dort war Schamachthal — 
ein ganz symmetrisches, passendes Gegenstück zu Erlach. Welch andere Scheibe 
aber gehörte zu ihm? Das wissen wir nicht. Sie scheint verloren. Wäre nur 
das Spruchband unversehrt! Es war ganz beschädigt; man konnte nur den 
ersten Buchstaben lesen; vom zweiten sah man einen langen geraden Stich. 
Ergänzt wurde die Inschrift zu «0 liebe uns», während Herr Pfarrer Grütter 
wohl Recht hat, wenn er vermutet, sie habe begonnen: «0 bitt für uns». In 
Bezug auf Farbe und Ornament entspricht die Schamachthal-Scheibe ganz 
jenen von St. Christoph und Catharina. Eine solche, wenn nicht gerade St. Christoph, 
war das Gegenstück. 

Die grossen Scheiben wären damit alle, der Fensterfassung entsprechend, 
im Chore untergebracht. Es bleiben die kleinen, d. li. die Solothumer, Caspar 
V. Mülinen und die beiden ungleichen Heiligen für die zwei bestehenden and 
die zwei verschwundenen Fenster des Schiffs. 

Die Freunde, die Hans v. Erlach um Schenkungen ersucht hat, sind dem- 
nach Bern, Hans Beat v. Scharnachthal, Caspar v. Mülinen, Solothum und zwei 
Unbekannte. 

Noch sind die P^üllungen des Masswerks der beiden Fenster im Schiff zu 
erwähnen. Hier ist es das Wappen der Karthause Thorberg, dort, in sehr 
altertümlicher Form jenes von Thun. Die Stiftung des Klosters lässt sich 
aus seiner Nähe erklären; warum Thun sich hier verewigen Hess, ist mir 
unbekannt. 

Wir sind im Grunde am Schlüsse unserer Betrachtungen angekommen, 
wir wissen ja nun, in welch künstlerischer Verglasun«: die Kirche von Hindel- 
bank während mehr als zweier Jahrhunderte prangte. 

Der ganze übiige Fensterschmuck ist der Kirche fremd. Nichtsdesto- 
weniger sind gemde unter den vielen Rundscheiben Stücke, die als Meister- 
werke der Cabinetskunst genannt zu werden verdienen. Ihnen wenden wir uns 
jetzt zu. 

Neben der kirchlichen Glasmalerei, die immer ihren emsten Charakter 
bewahrte, blühte die Kunst nicht weniger in den Häusern von Privaten. Fenster- 
junker nennt Anshelm sie spöttisch, die ihr Heim also verzierten. Einzelne 
Stücke haben sich noch vielerorts erhalten, Serien von Schenkungen aber 
sind äusserst selten. Eine so stattliche Sammlung wie diese hier sucht 
ihresgleichen. 

Es ist erwähnt worden, dass der Schultheiss Hans v. Erlach 1522 das 
alte Bubcnberghaus an der Junkeragasse erbte. Auch dieses sollte die beliebten 
Zierden erhalten, aber nach eigener Art. Im neuen Heim seines Geschlechtes 
wollte Hans v. Erlach sich mit dessen alten Erinnerungen umgeben. Eine Art 
Stammbaum sollten die Schildereien darstellen : zu je einem Erlachwappen ward 
das Wappen einer Stammmutter gesellt. Auf zwei Jahrhunderte zurück reichte 
diese bunte Genealogie, die nicht geringe Kenntnis oder Forschung verrät. 



..«>■ 



— o — 

Seine Gemahlin, von welclier alle jetzt lebenden Erlacli abstammen, durfte nicht 
fehlen, auch nicht seine Sohnsfrau Felga und seine fcJch wägerin Asperling; Da 
waren also die Utzingen, Balmos, Ligerz, Prai-oman. Das Beispiel des Vaters 
setzten die Nachkommen fort, und so kamen noch hinzu Wappen der Wattenwyl, 
Diesbach, Stein, Stucki, Mtilinen, Hallwyl, FUrstenstein. Auch einige Schwieger- 
söhne, wie Beat v. Luternau und Johann Rudolf von Bonstetten, stifteten ihr 
Wappen. Bis in den Beginn des 1 7. Jahrhunderts scheint die Folge fortgesetzt 
worden zu sein. Raum bot ja das aus Plepps Stadtplan uns bekannte Gebäude 
genug. Aber die Kunst blieb nicht dieselbe. Wie nirgends können wir sie hier 
in einer zusammengehörenden Sammlung von ihrer höclisten Höhe bis zu ihrem 
tiefsten Falle verfolgen. Vergleiche man nur einmal die Rundscheiben des 
Mittelfensters mit jenen unter den Heiligen Christoph und Catharina, da sind 
die Farben schlecht aufgetragen, die Ornamente auffallend jung. 

Genau den Bestand der alten Sammlungen festzustellen, sind wir nicht 
mehr im stände. Jedenfalls fehlt einiges; anderes, das ursprünglich nicht dazu 
gehört, ist hinzugekommen. So vermissen wir die Wappen der Frauen des 
Stammvaters Ulrich, Mechthild v. Rheinfelden, und seines Sohnes, des Siegers 
von Laupen, Elisabeth Rych, während ich mir die Herkunft der Wappen 
Bennenwyl, Senn, Arsent, Stoffeln, Friedingen, Gemmingen, Bodman nicht er- 
klären kann, so wenig als Bubenberg, deren Träger mit den Erlach doch nie 
verschwägert waren. 

Mit der Zeit wurden der Reihe keine weitern beigefügt, es mochte der 
Platz gefüllt und wohl auch das Interesse erloschen sein. Das war gewiss der 
Fall, als im 18. Jahrhundert der Schultheiss v. Erlach das Haus an der 
Junkenigasse umbaute. Die Glasmalereien der Renaissance passten nicht in 
den Hof des Rococco. Immerhin Hess der Bauherr sie nicht fortwerfen, sondern 
gewährte ihnen eine Zuflucht in seiner Kirche von Hindelbank. Solches geschah 
nach Sigismund Wagner im Jahre 1749. 

Dabei ist ohne Zweifel manches zu Grunde gegangen. Aber die noch 
vorhandenen Lücken wurden ausgefüllt, mit guter und schlechter Ware. Das 
erklärt das Vorkonnnen nicht zum Stammbaum gehörender Wapi)en. Da ent- 
fernte man von einem alten Wappengemälde alles bis auf den Schild, den man 
wie die übrigen Wappen in Butzenscheiben einfasste. Einen Beweis hiefür giebt 
der Arsentschild, an dessen linker Seite noch die Pranke des schildhaltenden 
Löwen sichtbar ist. Auch die alten Kirchenscheiben wurden geflickt, freilich 
ohne jedes Verständnis: über den Sporen des Ritters v. Scharnachthal ward 
ein Loch ausgefüllt mit einem Stück eines Wagens, das gewiss dem Oberbild 
einer Baueinscheibe entnommen war. Eine weitere Veränderung ging wie bereits 
bemerkt nach dem Tode des Schultheissen Hieronymus vor sich. In die ver- 
änderten Fenster brachte man Symmetrie; der Heilige kam zum Heiligen, der 
Ritter zum Ritter; auf Zeichnung, Farbe und Grösse wurde nicht Rücksicht 
genommen. 

Bis zum Jahre 1874 hatten die Glasgemälde Ruhe vor den Menschen, 
aber nicht vor dem Alter. Vier Eilachscheiben waren besonders liart mitgenommen. 



— 6 — 

Da galt es einzugreifen und weitern Schaden zu verhüten. Die Restauration, 
welche der Zürcher Glasnjaler Wehrli voniahin, geschah mit mehr Sorgfalt als 
Verständnis. 

Was in ganz schlimmem Zustande war, fiel weg, die Butzenscheiben 
wurden entfernt und die entstandene Leere durch ein leichtes Ornament ersetzt ; 
ebenso erhielten viele Schilde eine in Farbe und Zeichnung gleichförmige Ein- 
fassung. Auch das Masswerk erhielt mit Ausnahme eines Fensters eine neue, 
doch einförmige und zu grelle Verglasung. In vier leere Plätze stifteten 
Familien des Dorfes, Grossen bach er, Glauser, Nikiaus und Witschi, ihre Wappen, 
die sich recht hübsch ausnehmen. — 

Welchem Künstler verdanken wir die alten Glasgemälde? 

Berthold Händcke hat, was die Kirchenscheiben betrifft, auf die Ver- 
wandtschaft mit den Gemälden von Jegistorf hingewiesen, deren Maler Hans 
Sterr ist. Möglich ist es durchaus, dass Hans v. Erlach diesen Künstler auch 
für Hindelbank in seine Dienste genommen hat. Für die Rundscheiben lässt 
sich nichts gewisses sagen. Die Zahl guter bernischer Glasmaler war ja so 
gross, dass es schwer hält, die Werke einzelnen zuzuweisen. 

Einem Kunstverständigen mag es vielleicht nicht ganz behagen, die 
beiden Gebiete der Kunst, das kirchliche und das weltliche, so nahe vereinigt • 
zu sehen. In der That ist der Gegensatz ein grosser. Fromm und ernst blicken 
die alten Kirchenfenster aus ihrer Frührenaissance hernieder. Unter ihnen 
pulsiert ein heiteres Leben voll Anmut und Frische. Der Rand der ältesten[Rund- 
scheiben zeigt eine spmdelnde Fülle von Motiven, unterbrochen durch Medaillon, 
die weit weg aus der Kirche führen. Die Köpfe von Alexander, Scipio, Hannibal 
begegnen uns mehrmals, aber noch andere Gestalten weltlicherer Art blicken 
uns wie verwundert lachend an: eine Thisbe mit ihren Gefährtinnen konnte 
nicht für eine Kirchenschenkung bestimmt sein. 

Wir wollen uns aber nicht an dieser Verbindung stossen, sondern uns 
freuen, dass diese henlichen Werke vor 150 Jahren nicht dem Untergang ge- 
weiht worden sind. Pflicht aller Interessenten ist es, ihnen alle Sorgfalt zu 
widmen. Gerade die Bemer mögen sich glücklich schätzen, dass in ihren Land- 
kirchen diese Schätze erhalten sind, die an ihrem Standort eine andere Sprache 
reden, als wenn sie in einem Museum schön nach Alter und Technik geordnet 
wären. 

Die Kirche von Hindelbank aber, berühmt auch durch das pompöse Denkmal 
des prachtliebenden Schultheissen v. Erlach und mehr noch durch den sinnigen 
Grabstein der Pfarrerin Langhans, wird für die Freunde der Kunst und Heraldik 
stets ein beliebter Wallfahrtsort sein. 



— 7 



Wappeilbriefe Albrechts von ßonstetteii. 

Von W. F. von MtÜinen. 

Am 24. Januar 1492 hat der Dekan zu Einsiedeln und kaiserliche Hof- 
kaplan Freiherr Albrecht von Bonstetten von Kaiser Friedrich III. das Recht 
erhalten, 20 Wappenbriefe nach Belieben zu erteilen. Am 27. September des- 
selben Jahres ernannte ihn der Kaiser zum Hofpfalzgrafen und bedachte ihn 
mit dem Rechte, 10 doctores und 10 milites deaureatos zu ernennen.* 

Die Zahl der ausgestellten Wappenbriefe, so heisst es, sei eine bedeutende 
gewesen. Seyler in seinem hervorragenden Werke «Geschichte der Heraldik» 
gibt ihrer fünf an. Einige weitere sind noch beizufügen. 

Die Ausstellung war eine ziemlich schablonenhafte ; kaum hätte sonst ein 
Ordensritter wie der Johanniterkomthur Gubelman die Verleihung für sich und 
seine ehelichen Leibeserben erhalten, wie die Formel eben gewöhnlich lautete. 
Dass die Verleihung auch Gegenstand von Reklamationen wurde, beweist der in 
den Arch. Herald. 1896, 84 abgedruckte Brief Bonstettens an Thun. Aus diesem 
geht auch hervor, dass das vom Kaiser verliehene Recht eine finanzielle Ein- 
nahmsquelle war. 

Folgende Wappenbriefe sind mir bekannt : 

1. Für Jacob Speiser (Spiesser) genannt Zwingger, Burger zu Bischofs- 
zeil und seine ehelichen Leibeserben, Einsiedeln 1. Okt. 1492.^ Original verloren. 

2. Für Johannes Mantz von Zürich, Dr. jur. utr., Vikar zu Sitten, 
später Probst des Grossmünsters in Zürich, und seine Brüder die Mantzen zu 
Zürich, Muri, 11. Nov. 1492.^ Original in Zürich. 

3. Für Gebhart Hegner, Schultheiss zu Winterthur, 1492.^ Original 
in Zürich. 

4. Für die Brüder Heinrich, Hans und Jakob genannt die Wirzen von 
Ürikon, Söhne Burkhards Wirz, einsiedlischen Amtmanns zu Ürikon, 11. Dez. 
1492.* Original in Einsiedeln. 

5. Für Rudolf Her bort von Willisau, Herrn zu Rued und Liebegg, 
16. Februar 1494." Original in der Bibliothek von Mülinen in Bern. 

6. Für das Geschlecht Hagenauer zu Zürich; es erhielt das von 
Maximilian am 22. Juli 1492 dem Abt Johannes Hagenauer von Muri erteilte 
Wappen, 16. Okt. 1494.' Original verloren. 

» Bttchi, Quellen zur Sthweizergesohichte XHI, 137, 139. 

* Al)j,^edruckt in den Arch. Her. 1S97, 49—52. 
3 Seyler .-$54. Arch. Her. 1H98, 3. 

* Arch. Her. 1898, 3. 

'- Seyler STA. Arch. Her. 1898, 3. 
«Seyler a^4. Arch. Her. \m\, r>(;. 

^Seyler 354 aus dem Anzeiger für Schweiz. Altertumskunde 1884, p. 73—75. Arch. 
Her. 189H, 91-95. 



~ 8 — 

7. Für Gerold Edlibach, einsiedlischen Amtmann zu Zürich, den be- 
kannten Chronisten, 11. Oktober 1495 (mit Beifügung des zweiten Löwen und 
Thurnierhelm).* Original in Zürich. 

8. Für Andreas Gubelmann oder Gugelmann, Komthur zu Küssnach, 
vorher Conventual zu Bubinkon, 24. Aug. 1497.^ Original im Staatsarchiv Zürich. 

9. Für Gebhart Benz oder Vitier, Abt von Curwalden, seine Brüder 
Johans und Ulrich Vitier, Burger zu Werdenberg und deren Nachkommen, 
6. Dezember 1500.^ Original unbekannt. 

10. Für Andreas Z ender, Burger zu Thun. Dieser Wappenbrief ist 
Gegenstand des Briefes Bonstettens an Thun vom 29. Juli 1490, sollte heissen 
1501 im Missivenband des Burgerarchivs Thun. Das genaue Datum der Ver- 
leihung ist nicht bekannt.^ Original verloren. — Es ist leicht möglich, dass 
ihrer noch mehr bekannt werden. 



Wappen und Siegel der Herren von Landenberg im Mittelalter. 

Von Ernst Diener. 

Bei der weithinreichenden Bedeutung — in historischer wie genealogischer 
Beziehung — des Hauses Landeuberg im Mittelalter^ verlohnt es sich wohl, 
diese Familie auch einmal zum Gegenstand einer heraldischsphragisüschen 
Untersuchung zu machen, wobei wir uns darauf beschränken wollen, der Zeit 
bis ca. 1400 unsere besondere Aufmerksamkeit zuzuwenden, ohne deswegen die 
wichtigsten und interessantesten Erscheinungen von 1400 ab bis zufn Beginne 
der Neuzeit ausser Acht zu lassen. 

Wenn in Wappen btichem und von Heraldikern älterer und neuerer Zeit 
als ältestes landenbergisches Wappen im Schild drei weisse Kugeln in rot, 
und als Helmzier ein Flug mit wiederholtem Wappenbild in denselben Farben 



» Arch. Her. 1898, 3. 

« Seyler 354. 

3P. G. Morel, Reg. v. Einsiedeln No. 1131. Helv. Sacra I 213. 

* Arch. Her. 18%, 84. 

*Icli verweise hier auf meine Ahhandlung : Das Haus Landenherg im Mittelalter, mit 
besonderer Berücksichtigunß: des 14. Jahrhunderts. Zürich, F. Schultliess 1898, und besonders 
auf die fünf beigegebenen Stammtafeln. — Für vorliegende Darstellung konnte Dank dem 
Entgegenkommen des Herrn Staatsarchivars Labhart in Zürich das Staatsarchiv Zürich (8t.-A,Z.) 
in beträchtlichem Umfange herangezogen werden. Wertvolle Ergänzungen boten eine Reihe, 
besonders älterer Urkunden aus dem Kantonsarchiv (K.-A.) Thnrgau, wofür wir Herrn Kantons- 
archivar Prof. Dr. J. Meyer, sowie die Siegelsammlung der Antiquarischen Gesellschaft Zürich, 
für deren Benutzung wir Herrn Dr. Zeller-Werdmüller bestens zu danken haben. Besondem 
Dank schulde ich Herrn Dr. P. Ganz, der mir bei der Anf(»rtigung der Gipsabgüsse der Siegel, 
nach denen die Tafeln gemacht wurden, aufs trefflichste beistand, der auch die grosse Freond- 
lichkeit hatte, sämtliche abgebildeten Wappen zu diesem Zwecke zu zeichnen. 




Jlerald. Archiv. 1899. Nr. 1. 



I 
I 




angegeben wird ', so lässt sicli daran iii keiner Weise festlialten. Denn das 
älteste, auf dem Kästchen von Attingliusen von ca. 1250' erhaltene 
Wappen Landenber^ zeigt bereits in rot drei (2, I) weisse Ringe, nnd keine 
Kugeln (Fig. 1). Und unverändert hat sich dieser Sfliild durch zahlreiche 
Generationen über einen Zeitraum von nunmehr tifiO Jahren bis auf den heutigen 
Tag erhalten. Nicht so dagegen verhält es sich mit der 
Helrazierde, die das Wappen auf dem genannten Kästchen 
aufweist, denn dieselbe findet sich nur hier, während es in 
der Folge eine ganze Keihe von Kleinoten sind, die in 
Verbindung mit dem erwähnten Schilde vorkommen. Treten 
"Wir näher darauf ein. 

Als Kleinot des Helmes auf dem Wappen von ca. \'2W 
finden wir einen aus rotem Trichter aufsteigenden schwarzen 
Federbusch mit weissen Linden blättern an senkrechten Ruten 
{Fig. 1). Darin ist deutlich das Lebensverhältnis zum Aus- 
druck gebracht, in dem die von Landenberg zu den Grafen 
Ton Kybnrg standen, denn in einem Siegel des Grafen Hart- 
mann des altem findet sich als «älteste Helmzierde, welche 
aus unsem Ganen bekannt ist» ein mit (weissen':') Linden blättern belegter 
(schwarzer?) Federbusch ^. Dieser Busch des landenbergischen Wappens ver- 
wandelte sich dann in einen Flug (bald mit, bald ohne Linden blätter), tritt als 
solcher zuerst in dem Helmsiegel Hugos I. von Breiteulandenberg 1 296 (Taf. L u. 3.) 
hervor, und ist bei seineu Nachkommen bis heute geblielien. 

Daneben aber wurden nun zahlreiche, wie es scheint, 
persönliche Kleiuote geführt, deren ältestes dem 
altern Marschall Hermann von Landen berg-G reif ensee zu- 
kommt, und auf einem Siegel von 1301 im bayrischen Reichs- 
archiv in München sich als ein mit drei Büschen besteckter 
Rnig darstellen soll'. Eine Remtniscenz daran mag im 
Wappen n. 3ß des Turmes von Erstfelden' von ca. 
1310 liegen, wo der Helm mit einem rotgefiiUten weissen 
Bing mit schwarzem Busch geschmückt ist* (Fig 2). Wie 
weit man mit der Phantasie des Wappenmalers zu rechnen 
hat, wenn in M.scr. A 4 der Stadtbibliothek Zürich auf fol. 7ü 
der Busch nicht nur auf dem Ring steht, sondern durch 
denselben hindurch gebt, muss natürlich dahingestellt 




'Pus aitentp d»ti p rhu re Beispiel flmlet »ich, soweit ich tehv, in GrüucnbiTgfi Wu|i]>ti 
ich von H83 (LieferonB 21, W»j)i.eiil.latt CLXXIX h). 

' Zoller-WerdiiiUller, Mitteil, d, Antii]. Gen. ZUri.Ii XXI 5. 

> Sir^'elBbMIdungen zum ZUrrher rrkaaiieubnib 1 p. 9; Tal. III Nr. II. 

* Zeller- WerdmUlltr, 1. k. p. UI (31), 



* Hbct. A 53 p. 285 (Stadtbibliotbek Zünib) Keii^ dieses Kleine 



Ulf r. 



— 10 — 



Bald tritt des altern Hermann gleichnamiger Sohn, der spätere öster- 
reichische Hofmeister, Landvogt und Landesmarschall, immer nachdrücklicher 
hervor. Bereits 1319 finden wir von ihm ein durch sein Kleinot ausgezeichnetes 
Siegel : auf dem Helme eine, wohl aus dem Ring, den der Vater geführt, hervor- 
gegangene Kugel, darauf ein Federbusch (Taf. I n. 12). 

In die erste Hälfte des 14. Jahrhunderts fällt die Entstehung eines der 
berühmtesten heraldischen Denkmäler des Mittelalters, der Zürcher Wappen- 
rolle. Hi^r steht an 59. Stelle das Wappen Landenberg mit dem bekannten 
Schild; und einem roten Hut, über dem eine weisse, mit schwarzen Punkten 
ausgefüllte Kugel steht, als Kleinot. (Fig. 3). Man möchte, sowohl in Rück- 
sicht auf das Siegel von 1319, als auch auf gleich zu erwähnende andere 

Wappendarstellungen fast zur Annahme hinneigen, 
das Kleiuot in der Wapi>enrolle sei unvollständig. 
Denn auf jenem Siegel, sowie auf einem spätem, 1349 
anzusetzenden (Taf. I n. 20), sodann auf einem 
Schlußsteine in der Schlosskapelle zu Greifensee ', und 
in den Manuskrii^ten der Zürcher Stadtbibliothek A 4 
(fol. 75) und A 53 (p. 285) steht überall über der 
Kugel auf dem Hut der Feder busch '. 

Neben dem bisher behandelten Wappen mit dem 
die drei weissen Ringe in rot enthaltenden Schilde 
findet sich nun ein zweites, von den Herren von Landen- 
berg geführtes Wappen, das bei teilweise gleichen 
Helm Zierden einen andern Schild, nämlich einen gelb 
und schwarz gevierten zeigt. Der, wie aus dem fol- 
genden zur Evidenz hervorgehen wird, in besonderem 
Masse zu diesem Schilde gehörige Helmschmuck tritt 
uns zuerst auf einem Helmsiegel Herrn Heinrichs aus 
dem mit denen von Landenberg stammverwandten Geschlechte der Ritter von 
Bemegg, 1277 entgegen: es sind zwei Bärentatzen, die vielleicht auf das 
Ministerialitätsverhältnis zur Abtei St. Gallen hinweisen (Taf. I n. 1). 

Dieses Ziniier hat nun im Laufe der Zeit eine interessante Metamoi-phose 
durchgemacht, deren Abschluss in die Mitte des IG. Jahrhunderts fallt. Sind 
auf jenem Siegel von 1277 die Bärentatzen zwar viel zu dünn — geradezu wie 
Insektenbeine aussehend — geraten, so stellen sie sich als solche ganz deutlich 
dar auf dem (Taf. 1 n. 2 abgebildeten) Helrasiegel Rüdigers IlL von Landen- 
berg- Werd egg von 1299. Bereits 1332 führt nun aber Rüdiger IV., des Vor- 
genannten mutmasslicher Sohn zwei menschliche, unbekleidete, behaarte Arme 
mit je fünf ausgestreckten Fingern als Helmzeichen (Taf. I n. 13). Am schönsten 
tritt uns diese Heinizierde unzweifelhaft entgegen auf dem Wappen eines ca. 




Fi«? 3 

V. landen berir 
Zürcher Wappenrolle n. 5*J. 



'Archiv(*s lioralrliques 1H97 j». *V2 iriebt eine Abbildung desselben. 
* In Mscr. A 4 ist der Hut blau, die Kugel weiss^ in Mscr. A r>3 ist aneh der Hut- 
rand weisä g^emalt. 



11 




1 137U Hiizuselzeiideii Miiinekästrheiis im Schweizeiistheii Landesmuseum iti Zilricli ', 
Iwo sicli der Helm auf dem quadrierten Schilde erhebt (Fig. 4). Zu beachten 
ISst, dass die Helmdecke nicht iu den Farbea des Schildes, sondern rot erscheint, 
feine Eigentihnliclikeit, die in den gemalten Wappen des siiäter zu erwähnenden 
l Anniversariums der Kirche Uster ihre Bestätigung 
tfindet. Während Rüdigers IV. Sohn, Hemiann I., 1363 

noch dasselbe Helmsiegel, wie sein Vater, doch in 

unbeholfenerer Ausführung zeigt (Taf. IHn. 1), sind 

die Arme auf einem Siegel Hermanns VI. von Landen- 

Iberg-üreifensee von 13(38 zwar noch unbekleidet, aber 
eine Abweichung gegenüber den frühem Typen ist 
darin zu erblicken, dass hier nur die Zeigefinger 
Ausgestreckt, die andern Finger dagegen zusammen- 
geballt sind. Ein zweites Siegel des nämlichen, an 
einer Urkunde vom gleiclien Jahre bangend, zeigt 
nun bereits bekleidete Arme, denn die die Aussen- 
ueite der Vorderarme begleitenden Punkte möchte ich 
als KuÖpfe auseben (Fig. S), wie sie in Waiipenbüchern 
und auf tilasscheiben später öfters erscheinen. rig. * 

Wie angedeutet, fällt nun der Abschluss dieser *■ •■■■"'"ii'jarB-oremeiiioe 

cider V- LftDilenber^- Werdens 

Entwicklung in eine ausserhalb der^bier zu beobach- scbmuFkküMFhea im ttcbwcii. 
tenden Grenzen gelegene Zeit. Auf einem Glasgemälde L-miMmiuBUtti in zarirh 
Ton ca. IMO' finden wir aufjdem einen Helm des später zu besprechende« 
quadrierten Wappens Hohenlandenberg noch die bekleideten Arme mit aus- 
gestrerkten Zeigefingei-n, allein schon auf der Wappen- 
scheibe' Sebastians von Hohenlandenberg nndTseiner 
Gattin Magdalena Blarcr 1559 zeigeu die Arme auf 
jem betreffenden Helme Je die ersten drei Finger 
der beiden Hände zum Schwur erhoben. So waren 
Biso im Laufe von etwa drei Jahrhunderten in genau 
'TB verfolgender Entwicklung aus Bärentatzen Schwör- 
Arme geworden, gewiss ein charakteristisches Beispiel 
der Veränderung eines Helmkleinots. 

Betrachten wb- ininmebr^ an Hand der Siegel und 
Wappen, welche Angehöngen des Hauses Landenberg, 
zu dem wir liier im weitern Sinne auch die stamm- 
■rerwandten Herren von Bemegg |und von Werdegg 
rechnen, die im vorbergehendeu beschriebenen 
"Wappen führten: 




'• I^Di!eDfaerg-GrelfRD>e< 

i. LjHidenbetg-W etil egg 
V. Hobcnluidenbcrg 



'Baum VU, woselbst audi 
Volle MiagetteÜt hIuiI. 

■ Schweiscr. J.anilcsniuseuui 
gth. T. Hohenlanilenberg). 

'Schweizer. Landes iiiiiseiim, Raqm XXIII (Arliousuul). 



las Klisldieri von AIii:ii.'hiir{i; 
Bhiiu XXI, (VVnppca Avt ]! 



B Züricher Wappci 



- 12 - 

I. Wir beginnen mit denen von Bernegg, da das älteste hier zu be- 
sprechende Siegel Heinrich von Bernegg gehört, 1277 (Taf. 1 a. 1). Es ist ein 
Helmsiegel mit dem Bärentatzenkleinot. Daneben aber führte Koni-ad, Heinrichs 
Sohn 1312, den Schild mit den drei Ringen, zu welchem der von seinem Vater ge- 
führte Helm nur in einem späten Wappenbuche (Stadtbibliothek Zürich, Mscr. 
L im, Fol. ISaj^zugehöiig erscheint, was diese Zusammenstellung nicht eben 
besonders glaubwürdig macht. Auth das in einer Kopie von 1469—1473' vor- 
liegende Anniversarium der Kirche Uster (Stadtbibliothek Zürich, Mscr. C 1), 
das mit gemalten Wappen besondeis der Familien Landenberg und Bonstetten 
reich ausgestattet ist, entliält unter den zahlreichen Kombinationen von Scliilden 
und Helmen (Fig. 5 — 9} dieselbe nie, woraus wohl geschlossen werden darf, 
dassjdie von Bemegg nebeneinander den Schild mit den drei Ringen und den 
gevierten Schild mit den entsprechenden Helmzierden llihrten. 




V. t.uidenber|{-Grcireii««e, 



U. Zu demselben Resultate führt die Betrachtung der Siegel derer vou 
Werdegg, bezw. Land enberg-Werd egg. l.-(G'.i führte Rudolf 1. nebeneinander 
den gevieiten Schild und den mit den drei Ringen. (Siegelsammlung der Antiq. 
Gesellschaft Zürich). 

IIL Folgendennassen liegen die Verhältnisse bei denen von Landenberg 
im engem Sinne: 

1) Die Siegel derer von Altlandeuberg zeigen den Schild mit den 
drei Ringen, den Helm mit dem Fluge. 

2) Die von Landenberg.-Greifensee führen in den Siegeln bis in 
den Anfang der lätiOer Jahre ausschliesslich die drei Hinge, dazu den Helm 
mit den bereits • charakterisierten , im einzelnen von einander abweichenden 



'Vögelin, Ntujahrsblatt von I'stiT für INtili, \: 27 Aiiiii. 1. — l'if im Jalirieitbu.h Am 
dnzdni'n I'umom'ii zujje»(;hnfbcneti,Wap|K'ii wiäihfii von ik'ii Wappen, wi-lulie die KctrefteiKlen 
in ihren SieKeln fUlirten, (lun-hiiii'« ab. Tlt'r ;,'evu-rti' fihilii findet si.h z. B. mhon liciin Hltern 
Marsrhall v. Lanaeiiberir-HreifensBö (f irUK!), in einem Wieuel erst 13«2. Ute Siegel dürfen 
jedeafaUa auf grröxaert! (ilaiibwttrdigkcit AiiHjirncb erbelicn. 



— 13 - 

Zimieveii. Von ]8fii? an nun finden sicli in den Siegeln bald beide Srhilde — 
oder auch die ganzen Wappen — nebeneinander gestellt, oder es erscheint das 
eine oder das andere Wappen allein im Siegelfelde, bis dann, zwar schon im 
Beginne der Neuzeit, Hans .Takob, mit dem der Mannesstamm der Herren von 
Landenberg-Greifeusee erlosch, die beiden Schilde quadriert, nnd beide Hehne 
in das Wappen aufnimmt, 1559 (St. A. Zürich, Stadt nnd Landschaft 2520)'. 




3) Die Siegel der Hohenlandenberge zeigen bis gegen das Ende 

I des 15. Jahrhunderts nur den Schild mit den drei Ringen, bis endlich li'J2 

Caspar I. auf Wellenberg das volle Wappen im Siegel führt (Schild mit drei 

Ringen, Helm mit Flug: U.S. der Antiq. Ges. Zürich, Griessenberg 6;!). Und 

vier Jahre später, 1496, quadrieren Bischof Hugo* und sein Bruder Ulrich von 



'Ein Ex'liljris von 1M8 (Slultbibl. Zürich MfT. A !)1) ciilhalt .licscs Wappen in 
[ JcliOner AnBrübruu;^ von Haml gcmait iFig. 10). 

■ Diesen qaudrierteD Schild als IlcrzKi-hilii lies bi)i(!hi>lUi'h-ki)ostu.iiziBi'b(!n bringt Tafel IV 
1 In iikttlrUchcr Grüase. Es ist ein BUcberzeicbeu des Bimhofs lla^o von 1497 Huf dem TiU-'l- 
1' lilstt der iConstitutiones synodales ecclt^sie Coostantfenatu ad Itiudeni ilci edite anno domini 
' nlilc^sSoio iiuailriugC'ntBsimo nonagesiino septlno». 



- u - 

der Jüngern Linie die beiden Schilde and Ulrich setzt darüber den Hndenblätter- 
bestrenten Flng'anf Kissen. 

4} Wie bei denen von Altlandenberg verhält es sich mit Wappen and 

Siegel derer von Breitenlandenberg, indem wir hier nur den Schild mit 

den drei Ringen, den Flug (mit oder ohne Lindenblätter) anf dem Helme treffen, 

wie der Codex Haggenberg' (Fig. U) und Grünenbergs Wappenbnch* das 

Wappen Landenberg geben. Noch heute führt Freiherr 

Maximilian von Breitenlandenberg zu Unt«rmflnstertha] 

im Breisgaa im roten Schild drei weisse Ringe, Ober 

dem Helm anf goldenem Rissen den schwarzen Flog 

mit weissen LindenblSttem bestreut. 

Als eigentliches Stammwappen derer von Landen- 
berg muss nach dem Vorhergehenden der Schild mit den 
drei weissen Ringen in rot, der Helm mit dem Fing, 
, bezw. den persönlichen Kleinoten angesehen werden. 
Daneben führen vereinzelte Angehörige aller Linien, 
mit Ausnahme derer von Altlandenberg und Breiten- 
landenbergj einen gevierten Schild und als Helnizier 
zwei Bärentatzen, bezw. Arme. Die bisherigen Er- 
klärungen dieses letztern Wappens stellen sich als 
ganz unhaltbar heraus. Fast allgemein wird dasselbe 
der Herrschaft Greifensee beigelegt, die 1300—1369 
einer Linie des Hanses Landenberg zugehörte. Allein 
nicht nar kommt es erst kurz vor der Veräusserung 
Greifensees bei denen von Landenberg-Greifensee vor, 
sondern es führen die von Bemegg und von Werdegg 
schon vor 1300 die Bärentatzen in ihren Helmsiegeln. 
Auch die Vermutung Gersters, es handle sich hier um 
das Wai'pen Altlandenberg, muss als haltlos zurück- 
gewiesen werden. Bevor durch irgend einen glUck- 
licheo, allerdings kaum zu erhoffenden Zufall neues 
Materialjzu Tage gefördert wird, das in genealogisch 
und heraldisch-sphragistisch noch unerhellte Fragen 
Klarheit bringt, wird wohl alle Mühe, das gevierte 
Wappen zu deuten, fruchtlos bleiben. 
Lassen wir nunmehr die Beschreibung der Siegel folgen, die auf 
den beigegebenen Tafeln zur Darstellung gebracht sind^ 





Rirchberrti i:u Uiter (t l^W?) 
AnnlTBriarlum Uater 



'Fol. 292. Wir Tcnlanken die Mittolluiiff einer Koine .liesc« Wiippeos der Göte de^ 
Herrn F. (lull in St. Gallen. 

'Vom Jfthrn 1483, (Lieftning 8 Wappentafd CXXXIIII). 

> Um die Nummern auf den Tafidn we^liKwen ku künmn, jjeb.'n wir folgendes Sehen»: 
I. Sirtrcllafel : G Reihen ('2 i 3, I i 4, l i 2, 2 ä 4) Sitgelubbildungen. 
II. > Tt > [i, 4) SiegelubLildnng'eD. 

Die Nummern laufen von liukti nach rechts. 



- 15 - 

Nr. 1. (Taf. I 1) Heinrich von Bernegg 1277 (St.-A. Zürich, Bubikon 37). 

t • S • HEINRICI DE BERNECKE. 

40 min. Helmgiegel. Kleinot: Zwei (schlecht gravierte) B&rentatzen. 

Nr. 2. (I 2) ROdiger III. von Werdegg 1299 (St.-A. Z., Cappel 144). 

Rf RI . DE . WERDEGGE. 

nun. Helmsiegel. Kleinot: Zwei Bärentatzen. 

Nr. 3. (I 3) Hugo I. von Breiteniandenberg 1301 (E.-A. Thurgau). 

t • S • HVGONIS • DE • LANDENBERG • MILITIS 

36 mm. Helmsiegel. Kleinot: Flug. (Weniger gut erhalten bereits an 
einer Urkunde von 1296 hangend (St.-A. Zürich, RUti 49). 

Nr. 4. (I 4) Rudolf III. von Altlandenberg 1301 (K.-A. Thurgaa, Katharinental 161). 

t • S' . RVDOLFI . DE • LANDENBERCH. 

43 mm. Erstes Siegel mit vollständigem Wappen. (Weniger gut er- 
halten bereits an einer Urkande von 1298 hangend, K.-A. Thurgau, 
Fischingen 16). 

Nr. 5. (I 5) Beringer II. von Breiteniandenberg 1301 (K.-A. Thurgau, Katha- 

rinenthal 160). 
♦ S' . PEKINGER . DE • LANDENBG. 

35 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 6. (II 9) Hermann V. von Landenberg, Küster zu Beromünster, 1303 (Siegel- 
sammlung der Antiquarischen Gesellschaft Zürich). 
t S' HERMANI D' LANDEBERG CVSTODIS BON 

54 mm. ' 33 mm Der nach links gekehrte Erzengel Michael , in der 
Linken die Seelenwaage haltend, auf dem Schild mit den 3 Ringen stehend). 

Nr. 7. (11 10) Ulrich von Landenberg, Propst zu Beromünster , 1306 (St.-A. Z., 

Cappel 15.3). 
S' : VL : D' : LANDEBG : PPÖTTI : BONEN : 

57 mm / 35 mm. Der hl. Michael, in der Rechten einen Spiess haltend, 
mit dem er einen unter ihm liegenden Drachen ersticht, mit der Linken auf 
den Schild mit den drei Ringen gestützt. 

Nr. 8. (II 14) Rudolf I. von Breiteniandenberg 1308 (St.-A. Z., Stadt und Land- 
schaft 1435). 
S : RVODOLFI : CLERICI : DE LANDENBERC. 

46 mm / 28 mm. Der hl. Martin zu Pferd, den Mantel mit dem armen 
Manne teilend. Darunter der Schild mit den drei Ringen. 

Nr. 9. (II 15) Konrad von Landenberg, Küster zu Bischofzell, 1308 (1. c). 

t S : DE . LÄDEB'G • CVSTODIS • EPALCELLE. 

5.*$ mm / 30 mm. Der hl. Theodor , der Schutzpatron der Kirche von 
Bischofzell mit der Märtyrerpalme, darunter der Schild mit den drei Ringen. 

Nr. 10. (II 16) Hermann V. von Landenberg-Greifensee, Chorherr zu BeromOnster, 

1311 (Siegelsammlung d. Antiquar. Gesellschaft Zürich), 
t S' : H' . D' . LANDEBCH : CAN : B'ON. 

45 mm / 30 mm. Der hl. Vincentius mit der Märtyrerpalme , daneben 
rechts: S' • VICECI*. Darunter der Schild mit den drei Ringen. 



— 16 — 

Nr. 11. (I 6) Konrad von Bernegg 1312 (St.-A. Z., ROti 74). 

l+j : S' : B • E • R • N • E • E : 

ca. 42 mm / 32 mm. Einziges hier vorkommendes schildfdrmiges Siegel 
(mit den drei Bingen im Schild). 

Nr. 12. (I 8) Egiolf II. von Breitenlandenberg 1316 (E.-A. Thargau, Tänikon 25). 

t S' . EGLOLFI . DE • LANDEBERG. 

30 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 13. (ü 13) Rudolf I. von Breitenlandenberg 1316 (E.-A. Thargau, Tänikon 25). 

t S' . RVD' . D' . LÄDEB'G • RECTORIS • SVRSE (?) 

41 mm / 24 mm. Im Siegelfeld der Schild mit den drei Ringen. Die 
Lebende ist sehr undeutlich. Oh Rudolf Kirchherr in Sarsee (?) waV, ist mir 
urkundlich nicht hekannt. 

Nr. 14. (11 18) Beringer III. von Breitenlandenberg, Kirchherr zu Pfftffikon, 1316 

(K.-A. Thurgau, Täüikon 25). 
t S' BNGI . D . LADEBG • RTORIS • ECCE • PFEFIKÖ. 

49 mm / 35 mm. Der hl. Martin zu Pferd, den Mantel mit dem armen 
Manne teilend, darunter der Schild mit den drei Ringen. 

Nr. 15. (II 17) Hermann von Landenberg, Kirchherr von Biretswil, 1319 (1. c). 

t . S . HERMANNI • D • LANDENBERCH. 

43 mm. In der Mitte des Siegelfeldes steht ein Bischof, in der Rechten 
den Stah haltend, links von ihm eine knieende Gestalt, zu seiner Rechten 
der Schild mit den drei Ringen. 

Nr. 16. (I 12) Hermann IV. von Landenberg-Greifensee 1319 (8t.-A. Z., Obmann- 
amt 72 a). 
t S' . HERMANNI • DE • LANDENBERG. 

30 mm. Nach rechts geneigter Schild mit den drei Ringen. Helm mit 
draperieartig angebrachter Decke. Kleinot: Hut mit Kngel, aas der ein 
Bu0ch aufsteigt. 

Nr. 17. (I 7) Margaretha von Altlandenberg, geb. von Landsberg 1319 (St.-A. Z., 

Spital 178). 
t S' . MARGRETA • D' • LANDENBG. 

33 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 18. Agnes von Altlandenberg, Priorin des Klosters ötenbacb 1319. 

(St.-A. Z. Spital 178). 
t : SIGILLVM : PRIORISS DE OETINBACH. 

43 mm / 27 mm. Dieses Siegel wurde schon 1263 geführt. (Siegrel- 
abbildungen zum Ü.-B. Zürich, 3. Lieferung, Taf. V n. 45, Text p. 10, wo- 
selbst auch die Beschreibung. 

Nr. 19. (I 10) Hermann I. von Breitenlandenberg 1328 (St.-A. Z., Propste! 245). 

t • S' . HERMANI . DE • LANDENBERCH. 

38 mm. Siegel mit vollständigem Wappen. 

Nr. 20. (I 15) Hermann IV. von Landenberg-Greifensee 1331 (St.-A. Z., Stadt 

und Landschaft 2344). 
[SE]CRET . H'MANI • D' LADENB' MIL 

26 mm. Schild mit drei Ringen. 



- 17 - 

Nr. 21. (I 13) Rüdiger IV. von Landenberg-Werdegg 1332 (St.-Ä. Z., Rüti 114). 

t S' . RVDIGERI LANDEB'G. 

32 mm. Helm mit Decke. Kleinot : zwei unbekleidete Arme mit je 
fünf ausgestreckten Fingern. 

Nr. 22. (II 19) Johannes von Landenberg, Domkustos zu Constanz; 1338 (8t.- A. Z., 

Stadt und Landschaft 1203). 
t S' . lOHIS . DE . LANDEBERG • THESAVR • ECCE • 
'STANT. 

60 mm / 38 mm. Halbe Figur eines Mönches, der in der Hechten einen 
Schlüssel trägt. Darunter der Schild mit den drei Ringen. 

Nr. 23. (I 16) Beringer II. von Hohenlandenberg 1341 (St.-A. Z., Stadt u. Land- 
schaft 1205). 
t : S' : BERENGERl • DE • LANDENBERCH. 

28 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 24. (I 9) Hermann IV. von Landenberg-Greifensee 1344 (8t.-A. Z., Stadt 

und Landschaft 222. 
Um das Siegelfeld mit dem Schild mit den 3 Ringen: SECRET 
In weiterm Umkreis : f S' : HERM ANI : DE : LANDEN- 
BERG : MILITIS. 

28 mm. Das Siegel zeichnet sich durch seine Form — Sechspass — 
vor allen andern aus. 

Nr. 25. (I 20) Hermann IV. von Landenberg-Greifensee 1349 (Siegelsammlung 

der Antiquarischen Gesellschaft Zürich). 
S' . HERMANI . D • LANDENBERG • MILIT. 

37 mm. Über dem Scliild mit den drei Ringen steht der Helm , auf 
dem sich über einem Kissen eine Kugel erhebt, aus der ein Federbusch auf- 
steigt, der die Stelle des Kreuzes in der Legende einnimmt. Ein Fragment 
dieses Siegels hängt an einer Urkunde von VM9 (St.-A. Z, Küti 156 a). 

Nr. 26. (I 14) Hermann VI. von Landenberg-Greifensee 1353 (St.-A. Z., Stadt 

und Landschaft 1336). 
t S' . H'MANI . D' . LÄDENB'G • MILIT • IVN. 

27 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 27. (I 17) Arnold 1. von Hohenlandenberg 1353 (St.-A. Z., Stadt und Land- 
schaft 1336). 
t S' . ARNOLDl . DE • LANDENB^G. 

3^5 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 28. (I 18) Hugo I. von Hohenlandenberg 1353 (St.-A. Z., Stadt und Land- 
schaft 531)„ 
t S' . HAVG . DE . LANDENBERG. 

27 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 29. (I 11) Rudolf I. von Landenberg-Werdegg 1356 (St.-A. Z., Rüti 167). 

t S' . RVODOLFI . DE • LANDENBERG. 

2t) mm. Schild mit drei Ringen. 



— 18 — 

Nr. 30. Rudolf I. von Landenberg Werdegg 1356 (St.-A. Z., Büti 167). 

t S' RVODOLFI . DE - LANDENBERG 

27 min. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 31. (I 10) Pfaff Hermann von Landenberg-Greifensee 1362 (St.-A. Z., Stadt 

und Landschaft 1333). 
t S . HERMANNI - DE • LANDENBERG. 

2Hmm. Nebeneinander stehen der Schild mit den drei Rin/^en and 
der irevierte Schild, der hier zuerst in einem Siegel erscheint. 

Nr. 32. (11 1) Hermann l von Landenberg-Werdegg 1363 (St.-A. Z., Stadt und 

Landschaft 1341). 
t S' HERMANNI • D' • WERDEG. 

29 mm. Helmsiegel. Kleinot : Zwei Arme. 

Nr. 33. (II 2) Hermann VI. von Landenberg-Greifensee 1368 (St.-A. Z., Öten- 

bach 452). 
S' . H'MANI . D' . LADEB'G • MILITIS. 

29mm. Schild geviert, Helm mit I)e<ke und zwei Armen. Zu den 
Seiten des Wappens je ein BlUtterzweijr. 

Nr. 34. (II 3) Hermann VL von Landenberg-Greifensee 1368 (St.-A. Z., Span- 

weid 14). 
S . HERMANI . DE • LANDENB'G • MILITIS, 

*K) mm. Gevierter Scliild, Helmkleinot : zwei Arme. 

Nr. 35. Rudolf I. von Landenberg-Werdegg 1369 (Siegelsammlung der 

Antiquarischen Gesellschaft Zürich). 

31 mm. Neheneinander der gevierte Schild und der mit den drei Ringen. 

Nr. 36. Anna von Hohenlandenberg, geb. von Rheinsfelden 1370 (Siegel- 

sammlung der Antiquarischen Gesellschaft Zürich). 

28 mm. Nebeneinander der landenbergisrhe Schild mit den drei Bingen 
und der rheinsfeidische (weiss-schwarz-rot schräi^^iinks geteilt). 

Nr. 37. (11 4) Hermann L von Landenberg-Werdegg 1371 (St.-A. Z., Rüti 195). 

t S' HERMANI . DE - LANDEXBERG. 

27 mm. Gevierter Öchil<l. 

Nr. 38. (11 5) Hermann VL von Landenberg-Greifensee 1375 (St. A. Z., Stadt 

und Landschaft 246ö). 
S' H'MAN DE LÄDEBG MILITI. 

.S9 mm. ImVierpass: nach links genei«:ter gevierter Schild. Helm mit 
Decke und zwei Armen. 

Nr. 39. (II ()) Ulrich VH. von Landenberg-Greifensee 1375 (1. c). 

t S' . VOLRICI . DE t LANDENBERG. 

27 mm. Schild mit drei Rln{,^en. 

Nr. 40. (II 11) Rudolf I. von Landenberg-Greifensee, Johanniter, 1375 (St.-A. Z., 

Stadt und Landschaft 2465). 
RVODOLFI . DE • LANDENBERG. 

28 mm. Nebeneinander der Schild mit den drei Ringen und der ge- 
vierte, darüber das Johanniterkreuz. 



— 19 — 

Nr. 41. (II 12) Elisabeth Truchsess von Diessenhofen, geb. von Landenberg-Greifen- 
see, 1375 (1. c). 
t S . ELSBETAE TRVHSE IN 

25 mm. Nebeneinander der Schild Truchsess v. D. (ein schwarzer 
Kessel in Weiss) und der landenbergische mit den drei Ringen. Dazwischen 
ein Baum mit Blumen. 

Nr. 42. Hermann I. von Landenberg-Werdegg 1375 (St.-A. Z., Abtei 208). 

t S' HERMANl . DE • LANDEBG (?) 

28 mm. (Jevierter Schild. (Schluss folgt). 



Nobiliairc du paj s de Neuchätel. 

(Suite) 

92. MEURON I (tete de Maure). — Eiicnnc McuroHy Conseiller d'Etat 
et commissaire geiiöral, d'une aiicienne famille de Saint-Sulpice, au Val de Travers, 
entr6e dans la Bourgeoisie de Neuchätel au XVP sifecle, fut anobli par lettres 
du roi Frödöric P"" du II Janvier 1711, entörinees le 26 Juin de la meme annee. 
Le diplome mentionne qu'il est «issu de bonne et ancienne famille, bourgeois 
«de notre ville de Neuchätel, fils de Samuel Meuron notre procureur de Valangin, 
«petit-flls de Pierre Meuron, ci-devant capitaine suisse au service de France». 

Descendance reduite ä un seul rameau issu de Augtistc-Fran^ois de 
Meuron, n6 en 1774, f en 1846. 

Armes: a) Primitives et communos originairement ä toute la famille Meuron: d'argent 
ä une plante de viorne de sinople ä la touffe de fruits de gueules, sortant d'un mont 
du second. 

ClMlER: Un dextrochere arme d'argent tenant un marteau du meine emmanch^ 
de nable. 

Armes: h) Concedeea par le diplome de 1711: D'or ä la tete de maure au naturell 
tortillee d'argent, ä la bordure d'argent, chargeo de treize coquilles de sable. 

ClMlER: Une aigle eployee de sable, lampass6e de gueules, 

93. MEURON II (murier). — Thdodorc, Pierre-Henry, Charles, Simon- 
Fran^ois et Fdlix-Henry Meuron, tous fils et petit-fils de Petreman Meuron, 
d'une famille issue au XV« siöcle, de la meme souche qu'Etienne ci-dessus, furent 
anoblis par lettres du roi Frederic II du 11 Noverabre 1763, ent6rin6es le 27 
Döcembre suivant, sous la forme d'une « reconnaissance de leur extraction noble 
«dont ils ont neglige de faire usage dans leur patrie au lieu qu'une brauche 
« de leur famille etablie en Italic sous le nom de Moron a conserve sa noblesse » 

En 1814 le major Charles-Gustave de Meuron, petit-fils de Theodore 

r 

ci-dessus, adressa une requete au conseil d'Etat pour lui demander de le designer 
sous le titre de Comte de Meuron, Le 1 1 Juin le conseil acceda ä ce dösir au 
vu d'une lettre du roi dont la suscription portait : « Au Major Comte de Meuron ». 
Le 22 Aoüt le Conseil revint sur sa decision et decida de supprimer ce titre 
dans les publications militaires. 



- 20 — 

Le 1 1 Mars 1 828 un ordre de Cabinet du roi Fredäric-Guillaume UI accorda 
au meme Gustave de Mcuron , devenu chambellan et envoye de Prusse k la 
cour royale de Danemark « Tautorisation de porter k Tavenir le titre de comte »• 
Apr6s la mort de ce demier et sur la requfite de M™* Justine de Laze , veuve 
de M. Theodore de Meuron, son neveu^ un nouvel ordre de Cabinet 4 datö da 
9 Jan vier 1830, autorisa celle-ci k continuer, ainsi que son fils et sa Alle, ä se 
servir du meme titre. 

Cette branclie est repr6sent6e aujourd'hui par M. Auguste de Meuron- 
Saladin, ä Mont sur Rolle et par ses deux fils. 

Les branclies issues des autres titulaires du diplöme de 1763 se sont 
eteintes successivement, la deniifere, celie de Felix-Henry, qui poss^dait le chäteao 
de Corcelies s./Concise, en la personne du peintre Albert de Meuron tl897. 

Par lettres du 3 Decembre 1789, enterinees seulement le 7 Fevrier 1814, 
le roi Frederic Guillaume II ötendit la reconnaissance de noblesse de 1763 ä 
Abriwi et ä Abraw-Henry Mcurou , tous deux niembres du Grand-Conseil de 
la vilie de Neuchätel et issus ä la 4"»« generation des deux fils de Henry Meuron, 
frere du bisaieul d'Etiennc anobli en 1711. Ces deux nouvelles brauches sont 
ainsi genealogiquement beaucoup plus rapprocli6es des Meuron-tete-de-Maure que 
de la brauche de Petreman. Le diplöme de 1789 reproduit en Tagrementant 
de divers dötails la fable de l'origine italienne de la famille. 

La descendance üAbraniy etablie k Lisbonne n'est plus represent6e que 
par un seul membre, age et saus enfants mäles. 

Celle A'Abram-Hcury est representee par deux rameaux issus de ses 
petits-fils, Hcury-Fridöric de Meuron-Tcr risse, ne en 1802, f en 1872, demier 
banneret de Neuchätel et James Fraufois, n6 en 1811, f en 1870, maire de 
Ligni^res et chatelain de Landeron (Meuron de la Rochette.) 

ARMES: lyor au murier au naturel, plante nur trois montagnes de sinople, 
CiMiEU: Un dextrochere arme fenant un viurier deracine au naturel. 
Supports: Deux lions au naturel lampasses de (jueules, 

94. MEURON III. — Le lieutenant-colonel au service de Prusse Louis 
(de) Meuron^ qui n'appartenait pas aux branches anoblies de la famille Meuron, 
mais qui avait toujours passe pour noble dans rarniee prussienne, obtint sur sa 
requete, par ordre de cabinet du 2 Mars 1841, la reconnaissance «pour sa 
personne» de la noblesse qu'il s'attribuait. 11 est mort en 1852 sans descendance. 

Armes: Nous ignorons de quelles armes cet ofticier se servait, inais il ne poavait legi- 
tiiiieinent porter que les armes primitives de toute la famille Meuron telles qu'elles ont dte 
donnees plus haut avant celles du premier anobli. 

95. MONNIN. — Fraufois Monuin, bourgeois de Landeron, capitaine 
d'une compagnic franche au service de France, puis, des 1(>90, coIonel-propri6taire 
du regiment de son nom au meme service, reijut en date du 2G Decembre 1664 
de Geneviere de Bourbon, mere-tutrice de Tabbe d'Orleans prince de Neuchätel, 
des lettres de noblesse, qui furent enterinees le 14 Mai 16(37. 



— 21 - 

Son fils, Jeau Frattgois de MomiiHy lieutenant - g^neral an Service de 
France, proprietaire du r6giment de Monnin, est mort en 1756 dernier de cette 
famille. 

Armes: Uazur ä une femme couchte d'or, stir un mont de ftinople portant sur 
sa main levee un oiseau du second, au che/ d'argent Charge de deux pah de gueules. 
(Mandrot.) 

9ß. DE MONT. — Famille qui apparait dans la seconde moitiö du XIV* 
siecle. Perronet de Mont, chätelain de Boudry, siögea aux audiences de 1373, 
il avait 6pouse une fiUe naturelle du comte Louis. 

Cette famille disparait dfes le döbut du siecle suivant. 

ARMES: D'or ä la croix de sable chargee en coßur d'une coquiUe du premier. 

97. MONTMOLLIN. — Ancienne famille, originaire sans doute de la 
localit^ du meme nom aux environs de laquelle eile poss^dait des biens au 
XIV* siicle, et entr^e dans la bourgeoisie de Neuchätel des le siecle suivant. 

Georges de Montmollin, procureur geneial, plus tard cliancelier d'Etat, 
fut anobli le 8 Aoüt 1657 par Henry II de Longueville ainsi que ses freres 
Gnillaume , JeaUy Henry et Jonas. — Enterinement le 6 Octobre de la meme 
ann^e. 

Par diplome du 16 Novembre 1709 le roi Fr6d6ric P*" en nißme temps 
qu'il agrögea toute la famille de Montmollin k la noblesse de Prusse et de ses 
autres 6tats, lui conceda une augraentation d'armoiries (v. plus bas). Ce diplöme 
n'a pas 6t6 pr6sent6 ä Tentörinement. 

Famille reprösent^e ä Neuchätel par deux rameaux issus des deux fils 
de Fr6d6ric- Auguste de Montmollin, conseiller d'Etat et trösorier g^neral, 
t 1836, descendant du cliancelier ci-dessus. 

Une brauche collaterale issue egalement du chancelier Georges de Mont- 
mollin, stabile au si6cle demier en Angleterre et aujonrd'hui en Am^rique, n'a 
conserv6 aucun lien avec sa premiere patrie. 

Armes: Avant 1657: de sable au mouiin ä vent d'argent, 

Coiic6d6es en 1657: De gueules ä trois bandes d'argent et au chef d'or charge de 
trois lozanges d'azur, 

Angment^es en 1709: KcarteU: aux l^r et 4« d'argent ä un vol d'aigle de Prusse 
de sable, aux 2« et 3« de Montmollin comme ci-dessus. 

CiMlER: Avant 1657: Un mouiin ä vent d'argent, 

DAS 1657: Un sauvage au naturel, ä barbe et cheveux blancs, couronnS de feuillage, 
portant un massue sur l'Spaule. — Le dipldme de 1709 y ajonta deux demi-vols d'aigle 
de Prusse flanquant le sauvage l'un ä dextre l'autre ä senestre. 

Tenants: Deux sauvages au naturel, ä la barbe et aux cheveux blancs, couronnes 
et ceints de feuillage, tenant leur massue abaissee, 

Devise: (Concedee en 1709) y.sub alis tuis^*. 

98. MÖBEL. — Franfots Morel, lieutenant-colonel des milices, fut anobli 
le 30 Mai 1800 par le roi FrMöric-Guillaume III. Enterinement le 3 F6vrier 1801. 

Descendance male Steinte. 



^ 22 - 

Abmes: I/argent au cherai gai de ttabfe, au chef de guetdes charg^ de deux 
molettes d'or. 

ClMlER: Cne tete de cheval de sahle, 

Texants: iPtux maurex ait naturei armes d'une maststue baiss^e d'argeni. 

99. MffiRINGEN. — Tris ancienne familUe, originaire da village dn 
roeme nom daus le comtä de Nidaa, vassale des comtes de Neuchätel, bourgeoise 
de Neucliätel et de Berne. Elle ai)i)arait en 1190 avec Burcard de Möringen, 
Chevalier et parait s'etre eteinte au XIV* siecle. 

ARMF^i: Wargent a dexix tetes de maure adossees, de sohle, 

ICK). MOÜCHET. — Abrafft Mouchct , d'Auvernier, qui servait daos les 
troupes suisses au service de France, sauva la vie de Henry \^ d'Orleans k 
la bataille d'Ivry (ir>90). Nomroe i)ar le prince receveur de Colombier et eleve 
au rang de capitaine, il re^'ut le 5 D6cembre 1096 de la princesse-rögente, 
Marie de Bourbon, des lettres de noblesse qui furent ent^rinees le 8 du m^me 
mois. Quoique non iK>urvu de fief il preta hommage de vassalite dans les foimes 
feodales, fait dont les manuels du Conseil ne nous rapportent pas d'autre exemple. 

Descendance mfile eteinte en 1740. 

Armpx: De gueules (i Vepee d^or posre en pal (alias: d'azur <) PSp^e d'argent). 

101. KEUCH ATEL. — Nous ne croyons pas devoir faire rentrer dass 
les rangs de la noblesse neuchäteloise les maisons qui ont regn^ sur ce pays. 
Neanmoins le nobiliaire neucliätelois ne peut pas passer sous silence le nom et. 
les armes de la premiere race de nos comtes. Sous la maison de Neuchätel 
(1034 — 1395) les membres de la famille du souverain etaient bien les premiers 
gentilshommes de TEtat. 

Akmes: Avant le XII« siecle: d'or it trois pals de gueules. 
Pendant le XIII« siecle: d*or ä trois pals de gueules chevronnes d'argent. 
Au XI V« siecle: d'or au pal de gueules Charge de trois che.vrons d'argent. 
CIMIEK: Un bannet aux pieces et emaux de V^cu, surmonte d'un panache de plumps 
de sable. 

102. NEUCHÄTEL (bätards). — Apres l'extinction de la maison de 
Neuchätel son nom et ses armes furent releves par la brauche l^gitim^e, issue 
de Girardj bätard de Jean de Nenchätcl, t ^369, fils du comte Louis et de sa 
premiere femme, Jeanne de Montfaucon. En 1375, Isabelle de Neuchätel infeoda 
ä Girard son neveu la seigneurie de Vaumarcus. En 1413 Conrad de Friboui^, 
comte de Neuchätel, infeoda ä Jean de Neuchätel, seigneur de Vaumarcus,^flls 
et seul h6ritier de Girard, le tenitoire de Travers, Noiraigue et Rosiires avec 
droits de haute, moyenne et basse justice. En 1433 Jean de Neuchätel acheta 
de Jacques d'Estavayer la seigneurie de Gorgier et en preta Thommage f^odal 
entre les mains de Jean de Fribourg dont il 6tait le lieutenant-g^n^ral au 
gouvernement du pays. Ces diverses seigneuries qui s'etendaient du lac aux 
fronti6res de Bourgogne resterent reunies entre les memes mains jusqu'en 1559, 



- 23 — 

date de leur partage entre les fils de Lancelot de Neuchätel. D6s 1587 Travers 
et Vaumarcus ayant passä par h^ritage ä la maison de Bonstetten/ la'maison 
de Neaöhätel ne poss6da plus que Gorgier. Elle s'6teignit en 1678 en la persoiine 
de Jacques- Fr an^ois, baron de Gor gier, officier au Service de France. 

Armes : De Neuchätel brise d'une bände componie iVargent et d*azur. La brisure 
fut snpprimee dana Iti seconde nioitic du XV« si^cle et d^s cette epoqiie les Neuchätel de Vau- 
marcus* et de Gorgier portörent les armes de Neuchätel pleines, 

ClMlER: Une houppe ou wne toque de plumes d'argent et de gueules alternees, 

103. OSTERWALD. — Familie que la tradition fait venir de Westphalie 
et qui parait dans la bourgoisie de Neuchätel ä la flu du XV*^ siede. Elle a 
fourni d6s cette 6poque de nombreux officiers et magistrats. 

Jean-Rodolphe Osterivald , doyen de la v^nerable classe et pasteur de 
Neuchätel fut anobli par la duchesse de Longueville le 20 Juillet 1673. Lettres 
ent6rinees le 13 Octobre de la meme annöe. 

Henri Oslerwald , neveu du prec6dent, Maitre-bourgeois de Neuchätel, 
re^ut de lettres de noblesse de la duchesse de Nemours, le 27 Novembre 1705, 
pour lui permettre de poss6der une portion du fief Gruyeres qui lui etait echue. 
— Ent6rinement le 19 Janvier 1706. 

David Osterwald , seigneur de Biolley au pays de Vaud, ainsi que les 
quatre fils de son frere Louis Ostcricald du conseil 6troit de Neuchätel, tous 
fils et petits-fils de feu Jcati Ostcncald, seigneur de Biolley et Maitre-bourgeois 
de Neuchätel furent anoblis le 16 Novembre 1709 par diplorae du roi Frederic P"" 
ent^rin6 le 25 Mai 1711. 

La seigneurie de Biolley qui leur venait des Guy d'Audanger fut vendue 
par le dernier Osteiwald de cette brauche en 1770. 

Le nom d'Osterwald s'est eteint en 1850 slybc Jcan-Frifdöric d' Osterivald, 
naturaliste et geographe, descendant de Jean-Rodolphe ci-dessus. 

Armes : lyarfjent tl trois aapins de sinople. ravges sur vne terrasse du meme, 
— Alias: d'argent t) trois sapijis deracines et ravges de sinople, 

ClMlER: Un sauvage au naturel portant sur son epaule un sapin deracine, 

104. PERREGAUX. — Ancienne famille qui, suivant une tradition, aurait 
6te du nombre de celles qui vinrent de Geneve ä la fin du XIII« siecle peupler 
les villages des Geuevcys au Val de Ruz. Elle fournit dfes le XV® siecle des 
homraes d'eglise et des magistrats. 

Claude Perngaux, notaire jur6 et procureur g^neral de Valangin, parait 
avoir regu vers 1574 du comte de Madrutz et d'Avy, les armoiries que poitent 
encore les Perregaux bourgeois de Valangin, ses descendants et qui sont em- 
pruntees aux annes des anciens seigneurs de Valangin. Cette concession d'ar- 
moiries serait la seule que Ton connaisse dans Thistoire de cette seigneurie. 

Charles 'Albert 'Heury Perregaux, descendant ä la 6® g6neration de 
Claude ci-dessus, n6 en 1757, 1 1^»"^!, conseiller d'Etat, plus tard colonel inspecteur 
des milices et Chevalier de l'aigle rouge, fut anobli par le mar^chal Berthier, 



P^iA^ i^ yt^:hkx^. V: \h JsiB l'^'.t^. EateriBCBest \t 4 JwIIet snrjat. Ce 
^/Bt k« Mrfik^ kttr^ de BoUaee qni aiat et^ donsces par ce soarenuB. 

M'.xandrc'^ harUs . Be en 17i*l. -r 1S37. de«xi«e flf da preeedeat, 
BUir*:if:iihl de fvkjE&p e^ ^:bef dTtat-ma^or de Tam^ d'Afriqae. onwKdcT de 
ia le?ioa d Vj^xeir. <:bevalier de Si^l/ms^ fui crii Baron par le roi Loois XViil 
le yß\ Jafivier Irl«^;^. — Pa.« d'efiteriiieBieBt a XeacliiteL 

I>r z^^nd Baron de Perreipax etaat mort sans po^terite, le roi Frederic* 
GxfiJbuiiüie III. }«ar lettre« da 'A Septembre IrfS^, relera le titre de Barom ca 
Vkxfrfit de ,hi^AplU'Friä*:ri<'CharUs^. de Fred/ric et de Guiliaume dfPcrregauJC, 

m 

too* troU fjl^ de Armand' Fr idiric 17&>— l'l^iS. consefller d'Etat. coHaaBdevr 
de lordre de Hofaenz^illerxL frere aine da defont. — EateriiiemeBt le 14 Ao«t 1839. 

Familie etablie ä Neochatel 

Mphon^t-Claude-CharUs-Bernardin Perrcgaux. fls de /ran-Fr/d/ric, 
bauqaier ä Pari« et senateor de l'Empire, frere aine de Charles- Alben-Hemi 

m 

ci'de^^a'^ . ue en 17^.0. t l^K aaditear aa conseil d'Etat. cbambellan de leapereor, 
pair de France, fut cree Conüe par Napoleon I** le :fS Octobre lÄW. 

Pa^ d'enterinement a NeachateL 

rette branche ?'e?t Steinte en \^^ en la {»ersonne de Fran^ois-Charles- 
Etiouard. f omt* P> rr* t^aux, ne en 1815. mort sans aroir ete marie. 

AfcKF>: I/anj^-ni n troU eh^Ton^ »U MabU.. 

(':Mlhls.r f.'ft hattt Ipfßtän^t rhnnj^ »U pi^r^M d^ /»«i , »nriRonie *i> piym^s d'argemt 

NB. L«r« ariDfr^ tfriro ji*ri^ par Napoleon I^ ao Comte Pen^anx etaient : Campe, am i*^ 
tVaz*/r pnrf't </> tjuä^Ut, au n^con/l tfarg^nt charge d^ trat* rh^rrou* de sable^ Le quartier 
»Is'rir^ ttn ftr^-mi^r fportant un mirrAr *le MabU fran^ 711*1 rfiVr d^* comte* sematettrs* 
U ti»inrfi*'r ß^ntritfr^ j^frtanf ffn^ hand^ erkit^uet^^ «Vor ^t d'azvr. 

hhK PEKKOT. — Familie originaire de France, etablie ä Xeachatel 
apre* la Hefomiation ave^r Guillaome Perrot. pastear, consacre en 156H, f en 
U'/kk Ahrahapu Perrot , pasteur da Locle, ne vers U>S,\ f 1760, fiit Ton des 
trois eocl^siastiqnes deputes aupres da roi par la renerable classe en 1726. A 
cette o^rcasiou il re<;at, de meme qae ses collegoes Choupard et Wattel, le titre 
de predicateur de la coar avec la qaalification de noble Chevalier (31 Decembre 
172^v pais toas troLs furent anoblis par diplöme collectif da 29 Joillet 1727, 
enterin^ le 24 Septembre saivant. 

Familie representee actaellement par trois branches issnes des trois fils 
de Fran^ois de Per rot , ne en 1722, chätelain de Boudry et conseiUer d'^Itat, 
fil« d'Abratiam ci-dessus. Les deux premieres, celle ^ Abram-Henri ^ receveor 
du Val de Travers et celle de Charles- An v^uste , chätelain de Boudry, sont 
etablies ä Neuchätel; la troLsieme, celle de JeauFran^ois, secr^taire d'^^t, 
est etablie ä Morges et en Allemagne. 

Akmks: Ifazur ä troin montn de ninople en pointe, le aecond Murmonti d'une fieur 
df ttjM d'or et chacnn den deux auf res d'une ro$e de gueules ä six prtales, tigie ei feuillee 
de Jtinople, et // deax etoiles d'or aux cantons dextre et ntntstre du chef, 

i'lMlKH: Ca Hon iMitant d*or. 



- 2ft - 

106. PETITPIERRE. — Plusieurs membres de cette ancienne famille 
de Val de Travers ont £t^ k diverses 6poques älev^s k la noblesse, mais 11 n'a 
pas ät^ possible jusqu'ä präsent de d^terminer leur lien g^n^alogique. 

A. En 1538 Claude Pelitpierre fut anobli sur le nom de Baillods que 
ses descendants ont perp6tu6 jusqu'au milieu du sifecle actuel. (Voir : Baillods). 

B. Par lettres du 26 Avril 1694, ent6rin6es le 16 Juin suivant, la duchesse 
de Nemours anoblit David Petitpierre y conceiller d'Etat et chancelier, ses 
frferes Jean, Maitre-bourgeois de Neuchätel et Henri , enseigne au sarvice de 
France, ainsi que Abram Petitpierre leur neveu, alors capitaine, plus tard 
conseiller d'^tat et brigadier dans Tarra^e de Berne et de Zürich. 

Cette famille s*est steinte en 1863 en la personne de Samuel de Pelit- 
pierre descendant de Jean ci-dessus. 

C. Par lettres de la mSme date, ent6rin6es le mgme jour, la princesse 
anoblit igalement Henry Pelitpierre, conseiller de Neuchätel, plus tard chätelain 
du Val de Travers et conseiller d'^tat, fils de Claude, maire des Verriferes et de 
Marie Chambrier. 

De son mariage avec Marie de Marval, Henry Petitpierre eut deux fils 
qui moururent sans posterite au milieu du XVIII® sifecle. 

D. Le 13 Janvier 1832, Georg:es-Fröddric Pelitpierre , conseiller de 
l^gation, puis conseiller d'^tat k Neuchätel, descendant ä la quatrieme g^neration 
de Jean, maire des Verriferes en 1706, fen 1740, fut cr6e par le roi Fr6d6ric- 
Guillaume III, Comte de Wesdehlen. (Voir ce nom.) 

ARMES: Par ane disposition dont 11 existe peu d'exemples, les deux dipldmes de noblesse 
donnös en 1694 k des membres de la famille Petitpierre accordent en des termes identiques 
aux titalaires rantorisation < de conserver si hon leur semble lea armoiries qu'ils ont d^jä 
<ou d'y ajouter ou diminuer ce qu'ils trouveront ä proposp, II ne paratt pas avoir 6t6 fait 
usage de cette facalt6 de changement. La famille des qaatre anoblis soas lettre D porta jnsqa'ä 
son extinction: d'azur au chevron d'or accompagne de deux lozanges d*argent en chef 
et d'un croissant du meme en pointe. 

Celle de Henry Petitpierre, sous lettre C, portait: de gueules au croissant d*or ac- 
compagni de trois itoiles du meme, deux en chef et une en pointe. 

La branche des Comtes de Wesdehlen a conserve les armes de la famille Petitpierre 
telies qa'elle les portait avant 1832: de gueules au croissant d'or accompagnS en chef de 
deux itoiles du meme. 



Nachtrag zur Geschichte der Familie Stühlinger. 

(Jahrgang 1898 dieser Zeitschrift, No. 2.) 
Von 'Wllh.. Tobler-Meyer. 

Der auf Seite 50 des Jahrgangs 1898 geäusserte Wunsch, es möchten 
auch andere der schweizerischen Genealogie Beflissene mithelfen, Bausteine zu 
einer vollständigen Geschichte und Stammtafel des Geschlechtes der StUhlinger 
oder von Stühlingen zusammenzutragen, ist nicht ungehört verhallt. In sehr 
verdankenswerter Weise hat uns unser werte Freund, Herr Dr. Robert Durrer 



— 26 - 

in Stanz, auf eine der namliaftesten Persönlichkeiten aus diesem Stamme auf- 
merksain gemacht, die uns leider gänzlich entfallen gewesen war, auf den Abt 
von Engelberg, Rudolf Sttihlinger. Einige andere kleine Bausteine haben wir 
selbst seit dem Erscheinen der Nummer 2 von 1898 bei unsem Spaziergängen 
in den Archiven da und dort am Wege zufällig bemerkt und aufgelesen und 
machen damit den Lesern dieser Zeitschrift ein kleines Geschenk, mit welchem 
sie die mitgeteilte Stammtafel etwas weiter ausbauen mögen. 

* 

Nach einer im Generallandesarchive in Karlsruhe liegenden, zu Winterthur 
am 10. September 1338 ausgestellten Urkunde haben die «erbem Mannen» 
Rudolf der Stülinger, Kirchherr zu Kirchdorf, und Heinrich, sein Bruder, in 
Diensten des Landmarschalls in Österreich, Hermanns von Landenberg-Greifen- 
see, gestanden*. Kirchherr (rector ecclesiae) konnte allerdings sowohl ein Laie, 
wie ein Geistlicher seini Da aber das mitgeteilte Siegel Rudolf Stülingers, des 
Kirchherm von Kirchdorf, vom Jalire 1342 ausgesprochenen geistlichen Charakter 
hat, mag sein Eigentümer in dem Zeitraum von vor 1338 bis 1342 Schwert und 
Lanze des Dienstmanns mit Stola und Messbucli vertauscht haben. 

Rudolf Stülinger oder von Stülingen, ohne allen Zweifel der dritten 
Generation der Stammtafel angehörend, stand als Abt Rudolf IL an der Spitze 
des ansehnlichen Benediktinerstiftes Engelberg vom Jahre 13G0 bis zum Jahre 
1398. «Schon H. v. Liebenau in seinem ««Arnold Winkelried, seine Zeit und That»» 
«hat darauf aufmerksam gemacht, dass Arnold Winkelried in einer Urkunde 
«von 1368 mit einem Geschlechts verwandten jenes Stühlinger von Regensberg 
«in Verbindung stehe, dessen Opfertod für die That von Sempach vorbildlich 
«geworden». 

«Ganz bestimmt gesagt ist es freilich nirgends, dass Abt Rudolf der 
«Regensberger Linie der Stühlinger angehöre». 

«Das Album Engelbergense (Luz. 1882) S. 31 und 76 giebt über die 
«Personalien des Abtes Aufschluss, wobei freilich ein arger Irrtum unterläuft, 
«indem ihm die Autorschaft des «pastorale novellum» zugeschrieben wird, eines 
«umfangreichen, geistlichen Gedichtes, das zu Anfang des 14. Jahrliunderts der 
«Münsterer Chorherr Rudolf v. Liebegg verfasst hat». 

«Abt Rudolf ward nach dem Tode Abt Nikolaus IL (f 1360, 25. Aug.) 
«gewählt und im folgenden Jahre confiimiert, regierte lange Jahre sehr gut und 
«glücklich und starb im Jahre 1398; am 9. Februar dieses Jahres wurde er 
»begraben». 

«Die Engelberger Chronik des 15. Jahrhunderts nennt ihn «dictus 
«Stüelinger» und meldet seinen Tod mit den Worten «anno domini 1398 obiit 
«Rudolfus abbas noster zu Stuelingen». Offenbar ist letztere Stelle nicht auf 
«den Ort des Todes, sondern auf seine Herkunft resp. seinen Namen zu be- 
«ziehen. «Zu» steht statt «de» und «zu Stuelingen» ist einfach eine Um- 
«schreibung von «Stüelinger». 

' Erust Diener, Das Haus Landenberg im Mittelalter, pag. 47. 



- 2? - 

«Mir scheint der Vorname des Abtes auf die Regensberger Linie hinzu- 
« weisen. Er könnte ein Neffe des gleichnamigen Kirchherm zu Kirchdorf sein. 
«Man beachte, dass Engelberg in der Umgebung von Baden ziemlichen Besitz 
«hatte. Vielleicht ist er ein Sohn Hans I.; ich würde ihn vermutlich dort 
«einreihen». 

«Das Siegel Abt Rudolfs trägt kein Wappenschild, kann also zur end- 
«gültigen Lösung der Frage über die Herstammung des Abtes nicht heran- 
«gezogen werden»*. 

Mit der von Herrn Dr. Durrer vorgeschlagenen Einreihung des Abtes 
Rudolf in die Stammtafel können wir uns vollständig einverstanden erklären 
und halten ihn auch unserseits für einen Sohn Hans Stühlingers, also für den 
Bruder Kunrat Stühlingers «zu Hoff». Mit dieser Annahme harmoniert die That- 
sache, dass nach der im neuesten Bande des Geschichtsfreundes abgedruckten 
Engelberger-Urkunde vom 7. ? 13G8 Konrad Stülinger, edler Knecht, neben 
den zwei Rittern Johannes v. Hallwyl und Johannes Escholtz und den zwei 
andern Edelknechten Rutschmann v. Hallwyl und Johannes von Ostren sich 
von Abt Rudolf und dem Convente von Engelberg dem Leutpriester von Küss- 
nach, Burkard v. Diessenhofen, als Bürge und Geisel für eine jährliche Zahlung 
von 135 Gulden hat dargeben lassen*, und dass er bei einer das gleiche Geschäft 
betreffenden, am 12. Juni 1368 im Kreuzgange der Probstei Zürich aufgesetzten 
Urkunde als Conradus Stülinger, armiger, neben zwei zürcherischen Geistlichen 
und dem bischöflich-konstanzischen Notare wiederum als Zeuge erscheint^. Abt 
Rudolf ist in zwei Urkunden von 1361 und 1390, das erste Mal Herr Rudolf 
Stülinger, das zweite Mal Rudolf de Stüelingen geheissen^ 

Im Jahrzeitenbuch des Frauenklosters Fahr an der Limmat findet sich 
unterm 12. Januar in einer wohl ungefähr der Mitte des 15. Jahrhunderts ent- 
stammenden Handschrift eingetragen, dass «Ann stüUinger Soror vn ir swester 
Gret hant gen XX guldin vn sol man inen lesen ein vigil ze irem Jarzit vS 
dem Caplan 1 ß (Schilling)». Darnach kann Anna Stühlinger in der Stammtafel 
als Schwester im Benediktinerinnenkloster Fahr näher bezeichnet werden. Im 
selben Anniversar heisst es unterem 13. April in einer wolil ungefähr ins Jahr 1400 
gehörenden Hand: «( )(Obiit) Heinrich Stülinger, Margareta sin wirtin vnd Johans 
Stülinger ir sun band geben XX ff d. (Pfund Heller) ze ir jarzit vnd sol mä 
inen lesen ein vigil». Hiermit findet sich das von uns vermutete Zwischenglied 
zwischen dem mit Margaretha v. Heimenstein verheirateten Heinrich Stühlinger 
zu Waldhausen und den vier Geschwistern Margareth, Anna, Konrad und Elsi 
Stühlinger bestätigt, und es kann das an Stelle seines Taufnamens stehende 
N. N. getrost durch den Personennamen Johannes ersetzt werdend 



' (lefülli^e Mitteilung tles Herrn Dr. Robert Durrer. 
M^eschichtsfreund, Band 53, pag. 221—224. 
'Ebenda, pag. 227-229. 

* Ebenda, pag. 195 und 235. 

* Archiv des löbl. Stiftes Einsiedeln, Jahrzeitenbuch des Frauenklosters Fahr. 



- 28 - 

Von Junker Eonrad Stühlinger in Eglisau (ca. 1410 bis ca. 1407) erfahren 
wir noch, dass Kaspar Hofmeister von Frauenfeld und Conrad Stühlinger von 
Eglisau am 17. November 1459 an Ulrich von Schina (Schienen bei Oehningen 
am Untersee) sieben Mütt Kernen auf dem Kehlenhof zu Gachnang, die Lehen 
vom Gotteshause auf der Reichenau waren , verkauft haben. Dat. Samstag 
nach Martini'. 

Den vielen bereits aufgezählten einstigen Besitzstücken und Gütern der 
Familie Stühlinger können noch weiter angereiht werden ein Gut zu Hirslanden 
bei der Stadt Zürich und ein Hof zu Ried bei Steinmaur, Dielstorf und Neerach, 
in der Nähe von Regensberg , also in der eigentlichen Stammheimat des Ge- 
schlechtes zur Zeit seines ersten Auftretens im nunmehr zürcherischen Gebiete. 
Von dem Gute in Hirslanden heisst es im Almosenamtsurbare, geschrieben 1525 
bis 1537, pag. 3 b, anlässlich eines Gutes, damals von Klaus Müller zu Hirs- 
landen bebaut und daselbst am Holenweg in einem Einfang gelegen, dieses 
letztere stosse «zu einer siten an des Stülingers gut» laut zwei Briefen, datiert 
von 1482 und 1488. 

In der gleichen Handschrift erscheint unter den Einkünften, welche früher 
der Pfründe der Kapelle am Pflasterbach (oberhalb von Sünikon am Nord- 
abhange der Lagern, in der Nähe von Regensberg,) zugestanden hatten, dann 
aber auch an das Almosenamt in Zürich übergegangen waren, auf pag. 152 b : 

«17 Mütt Kernen, 3 Malter Haber, trü Fasnacht- vnd trü Herbst-Hüner 
5 eyer git Wemnely frölich zu riet. 

Vm disenn Hof vnnd gült sind try brief, der eine seyt wie der Halbteyl 
des stülingers Hof vonn Doctor Jacob vonn Kam erkoft ist. 

Der ander wye sich wemnli frölich bekennt, das vnnd was mass er 
disenn Hof zu lehenn inn hett. Der trit was mass diser Hof von curat vnnd 
Hansenn am stad zu schaffhusen erkoft ist etc. vnnd stat das Datum uflf 
mitwuch nach dem Suntag misericordia Dom. anno 1510»^. 



Stammbnch des Malers Dietrich Meyer von Zürich von 1589. 

Von A. Stolberg. 

Der Direktor der Kaiserlichen Universitäts- und Landesbibliothek zu 
Strassburg, Herr Geheimrat Prof. Dr. Barack, hatte die Güte, mich auf ein 
Stammbuch aus dem XVI. Jahrhundert aufmerksam zu machen, das Zeichnungen 
von Christoph Maurer aus Zürich enthält. Das Format des in grünem Pergament 
mit rotem Schnitt gebundenen Buches ist 15,4 cm hoch , 10 cm breit. Zwei 



* Pater Gall Morel. Die Regesteii von Einsicdeln, No. 895; in der Sammlung: der Re- 
gesten Schweiz. Archive, von Theodor von Moor. 

* Almosenamtsarbar, Mscr. in der Stadtbibliothek, früher in der Bibliothek der Anti- 
quarischen Gesellschaft in Zürich. 



Kiemen dienen zum .StliÜesseii, Das Bueli liat 121 HläMer, von denen Blatt 1 
bis 36 leer sind. Die Zeidmungeii sind mit Ansnalime zweier Bleistiftskizzen 
auf Blatt 64 durchweg Federzeichnungen auf weiss mit grau lavierten Schatten 
und füllen stets die Seite. 

Die Zeichnungen beginnen mit Blatt 38. (s. Fig. 13). Wir sehen das Brust- 
bild eines unbärtigen Jüngeren Mannes mit mäcbtigem Federbarett. Die schlecht 
gezeichnete Rechte i.st auf den Schwertknauf gestützt, die Linke hält einen 
bii-nenfbrmigen Wappenschild mit Kleeblatt. Die auf der Unken Seite gegenüber- 




siebende Schrift giebt mm den Kommentar zur Zeichnung. Sie lautet: »Dies 
I schenk ich Hana Heinrich von Lerz meinem lieben gsell Dieter Meyer im 
I jar 1589», Ks dürfte Dietrich Meyer, der Verlasser des Züricher -Waapeu- 
buch» von lli'fi sein'. Das «Waapenbuch' bringt auch Lerzs Wappen. 

Gehen wir jetzt in der einfachen Beschreibung der Maurerschen Zeich- 
nungen weiter, die durch öftere Bezüge auf zeitgenössische Zürcher Bürger an 
Interesse gewinnen. Auf Blatt 40 steht Fortuna, von Murer selbst mit Unclal- 
buchstaben bezeichnet, mit Segel, auf dem ein schräggeteilter Wappenschild 
mit einem Luchs ist (Escher vom Luchs), auf einer Kugel nach rechts gewandt 
im Meer, wo ein Delphin und Schiß'e schwimmen, die Schrift links dagegen 
besagt den Inhalt der Zeichnung. Sie gieht unter dem Hexameter: 
Si Christum discis aatis est si altera nescis 
Si Christum nescis, nihil est si altera discis. 



■ •WaniitDliuoli iler wolgehorenfn Eillen und Bürgerlichen Oeitdillti'htor an Anno l6Uf> 
[ utweiler mit einer löblichen Stall, nn<l Herrsrhaft Zürich dnreh Biirgredit verwacilt oder ila- 
l lelbat geregiert nnd gewontit liuken; init «ondtirburem Fleiss aut ilu Knpfer gebraitht nml 




— 30 — 

• Hoc Marcus Aeseherus Tigiirimis amori^ 
ergo Süripsit. Tig. Helvetiorum Anno 1588 VJ 
Kai. Maf». Das betretieude Wappen bringt auch 
Meyer in seinem Buch als das der Aescher '. 

Blatt 41, zu dem keine ächhft ist, bringt 
eine inythologisclie Szene. Ein jagender JUngling 
mit Bogen, Köcher und Hund hat eine Frau mit 
seinem Pfeil getroöen, die nun unter einen Baum 
hinsinkt, an dem zwei Allianz wappen hängen. 
Das Wappen links ist das der Kanibli ; das 
Wappen rechts dem Geschlecht der Esslinger 
zugehörig. 

Auf Blatt 43 schreitet eine gekrönte Frau 

in flattenideni Gewand, verbundenen Augs nach 

reclits. Ihre Linke hält die Waage, ihre Hechte das Schwert. Krone und 

ycepter liegen auf dem Boden. Rechts sind metrologische Geräte, als Hohl- und 

Gewichtsmasse siclitbar. Neben dem Ganzen halten FlUgelknaben das Wappen. 

Die gegenübei-stehende Handschrift besagt: 

■Heynrich Halber schenckt dises seinem Lieben Schwager DiettrJch meyer 
Im Jare als man zalt lÖ8lt im '2ö December». Darunter «Justicia* als Er- 
läuteruugswort fiirdie Zeichnung und schliesslich «Heinrich Baiher, Burger Zllrich-*. 
Blatt 45. Caritas, als Frau mit eutblösstera Oberkörper personifiziert, 
beschäftigt sich mit drei Kindeni, von denen eines ein Hündchen hält. Obeu 
rechts dies Wappen. 

Gegenüberstehend von des Kunstlers Hand .Cai-itas'. 
Eine andere Hand schreibt dazu: 

"Casta verecundi veneraileb pignus amoris 
"Oscula sollicitio corde oprfecto indes. 
» Sanguineastjue genas frontisque decentis honorem 
• Et blandum in labris luniiuibnsque decus. 
Paulus Kiederus in perpetuum amicitiae vinculum hanc 
virtutem pingi curavit. Kunst macht Gunst. Anno löö9*. 
Blatt 46. Ein junges Weib mit Lorbeerkranz im Haar zerbricht eine 
ääule. Über ihr hängt an einem Baumzweig beistehendes Wappen. Der Künstler 
hat "Fortitudo» dazu geschrieben. Eine andere Hand: «üs Liebe und Kunt- 

(lam UirllelieDden mi getalleti an tag gtben durch Dietrich Meyer, Burt'er zu Züricli Anno 
10(Ki>, Diese Publikation ist aiii^h teclinisch liiHofern inte reg sunt, aU ulk Sthrift itario ge&zt 
ist. Der Titel in zwei Parlien. Über Dietrich Meyer vgl. Uitiiu iui Zllrvheriacbea Taachen- 
bnch a. d. Jahr 1881, S. 2.-12 ff. 

' Aertcher vom Liicliw. E» glelit verscliieilene diesen Namenü, die von 1660 1620 gelebt 
hib^'U. liefl. MitteiluD)'' von I)r. Gunx, 

' Heinrich Bulber, XIl" BUr Wuftg. Amtniuiin zu KilSKnacht. Zunttineigter. StiitthuJtf r- 
L'op. 1589 mit Anna Kanibli. f 1129- Cell. Mitteiluug von Dr. GanK. 

"PatiluB Rieder. n, 156, Pfarrer au Altstelten im Hheintal. Diacon in Turben- 
thal. Pfarrer zu Borbas. t 1612. Cop. mit Begtila Escher. (Jefl. Mitteil, von Dr. Ganz. 




31 




schafft Schenk Ich marx Schwitzer dises meinem 
Lieben gselleti Diethrych Meyer 1589 Jar». 

Die Rückseite dieses Blattes trägt eine ver- 
wischte Bleistiftskizze, die anscheinend eine 
Studie zum Wappen des folgenden Blattes ist. 

Blatt 48. Vor einer Säule, auf deren Basis 
die Opferung Isaaks za sehen ist, und über der 
als Wappen ein stark ausgeschweifter Schild mit 
einem Vogel, der ein Stäbchen im Schnabel hält 
und auf einem Dreiberg sitzt, angebracht ist, steht die bekleidete Fides, auf 
dem Kopfe die Bibel, in der Linken den Kelch, in der Rechten das Kreuz, um 
welches sich eine Schlange windet. 

Gegenüber steht von der Hand des KUnstlei-s «Fides» und von einer 
anderen: »Jost Raffenspurger glasser zu Zürich schryb ich dises Minem lieben 
gsell^ Dieth. Meyer 1589*. 

Blatt 49. «Boffnung* ist diese Zeichnung zu benennen. Zur Sonne empor- 
blickend schreitet eine jugendliche Frauengestalt mit gefalteten Händen nach 
links, wobei sie aber gleichzeitig noch einen Auker über dem linken Arm trägt. 
Links unten sieht man die Arche Noah, darüber die Taube mit dem Ölzweig. 
Rechts unten ist wie auf Blatt 4U das Wappen der Aescher vom Luchs Zu 
der Zeichnung ist überhaupt keine Schrift. 

Blatt 51. Tod der Lucrezia. Über ihrem 
Bett beistehendes Wappen. Gegenüber steht: 
«Kunrath Kuser vonn Zürich us Kunscliaft 
Schenck ich dises minem Lieben Schwager Im 
Jai' nach der geburt Cristi alss man zalt Duseund 
ö88 Jaie Gonade Dich gott ! 

In der Ecke rechts noch die bedeutsame 
Signatur, die ich als Kollektivsignatur Stimnier- 
Murer denken möchte. Ich meine, dass damit 
gesagt werden »oll, die Idee bezw. ein erster 
Entwurf gehöre Stimmer, was ich in einer Arbeit 
über Stimmers Sclieiben risse später näiier aus- 
zuführen und zu beweisen suchen werde. 

Blatt 54. ' Eine nach vorwärts schreitende Frau hält in der Linken einen 
Spiegel und in der Hechten, noch um den Unterann gewickelt, eine Schlange. 
Im Hintergrund eine Flussland scbaft. In der Ecke rechts oben fliegt ein Engel 
mit dem Wappen Müller. Die Figur personifiziert die Klugheit. 
Der Zeichnung gegenüber steht der Wahlspruch : 
«Fide Sed Cui Vide 
«Lug fUr Dich 
■Treüw Ist misslich». 




Fig. II. Kuier. 



'ßUtt :ri IrUgt auf der Rückseite nur das Wort 'Fiileii» 



— 32 - 

Hanns Heinrich Müller, Burger zu ZUricIi. Anno 15-9, den 30. Jenner. 
In der Ecke die Kollektivsignatar. 

Blatt 56. Eine junge Frau, die auf den Beschauer zugebt, führt einen 
Pokal zum Munde, in der Linken hält sie eine Deckelkanne, um welche Kan- 
dare und sonstiges Eopfzeng eines Pferdes gelegt ist. Alexanders Geliebte 
(Aristoteles) oder auch <lnxuria?* Links ein FlUgelknabe mit dem Wappen der 
Keller vom Steinbock. Reclits unten die Kollektivsignatur. 

Blatt 67. Auf ein beschädigtes Säulenpostament stutzt sich <Patientia> als 
eine zu Boden blickende Frau mit entblösster Brust, deren linke Hälfte stark 
ausgebogen ist und an der ein Schaf sich emporrichtet. Die Linke mht auf 
des Tieres Kopf. - BaUustrade und Vorhang sind im Hintergrund, wo auch 
rechts oben dieses Wappen bezw. Hauszeichen hängt. Dieses Wappen bezw. 
Haaszeieheu konnte ich nicht ermitteln. Links unten Kollektivsignatur. 

Blatt 64 trägt zwei verriebene Bleistiftskizzen. 
Oben einen Putto mit einem nicht mehr deutlichen 
Wappen, unten einen vorzüglich gezeichneten zweiten, 
der einen Pokal hält. 

Blatt 93. Unter der Überschrift «Nihil supra 
vires > spannt Herakles eine ungeheure Armbrust. 
Sonst keine Schrift, ausser zwei verschlungenen mir 
nicht entwirrbaren Charakteren mit Jahi-zahl 1588. 
Blatt 99 giebt unter dem Spruchband «Spes mea 
---' .-«^ Christus, und dem Wort «Deu8> im Strahlennimbus 

<:!-§' ^ die Hoffnung in der Allegorie einer Frau, welche mit 

der Rechten den Anker, mit der Linken Murers Schild 
FfB. IB. L-..b.k«Dt« wupi.«. jj^jj, Darunter des Künstlers eigene Schrift: .Was 
ich zu Gott gefaoffet liab Daran ist mir nichts gangen ab. Christoph M . . . > Der 
Schluss des Namens ist durch einen Radierfleck geschädigt. 
BlaH 100. Unter der Stroplie : 

■Das Kerbar hangt dem nutzen an 
Das solclis kein Mensch nit scheiden kan 
Und wer nit solcher warheit gloupt 
Ist frommkeit oder witz beroupt*. 
sind zwei Männerpaare bei je einer Truhe beschäftigt. Die Truhe links trägt 
zweimal die Aufschrift -Eerbarkeit., die rechts zweimal die Aufschrift -Nutz». 
Von den zwei gegenüberstehenden Paaren ziehen sich die beiden durch Schellen- 
kappen als Narren bezeichneten Männer gegenseitig an Ketten. Die Tmhe der 
•Eerbarkeit° wird von einem bieder dreinschauenden, die Truhe des «Nutz* 
von einem als Geizhals charakterisierten Manne gehalten. Die Partei der Ehr- 
barkeit scheint stärker zu sein. 



' Miircnt W;iji|icTi ixt ein DreienksRiihilil mit Preizinnen, 'lartllmr ein gewdibter KUbel- 
lidiu mit warliHcnilvm Li)w('D. 





MtBALOlSCl 



- _ iti-w.«' 



- 33 — 

Die folgenden Blätter des Stammbuches sind leer. Über seine Geschichte 
ist za bemerken, dass Herr Geheimrat Prof. Dr. Barack dasselbe in Augsburg 
von einem Antiquar gekauft hat. Weiter hinauf lässt sich der Bcsitzwechsel 
nicht verfolgen. Billig war der Kauf nicht. Zur Zeit der Entstehung unseres 
Stammbuches dürfte Murer wieder von Strassburg zu dauerndem Aufenthalt 
in die Heimat zurückgekehrt gewesen sein. 



Die Wappen der noch lebenden ^^Geschlechter" Lnzerns. 

Mit 1 Farbciitafel. 
Von Georg v. Vivis. 

iFortsotzmiLT't. 

Von Obei-st Rudolf Pfyfter kommt noch ein gemaltes Wapi>en mit den- 
jenigen seiner fünf Frauen auf der Kapijel brücke vor, welches eine Kleinot- 
vaiiante giebt. Schild wie No. 24, Helm gekrönt. Kleinot: Mannesrumpf mit 
hochgeteiltem Kleide, links gelb, rechts gepfählt von schwarz und rot. 

Der Grabstein des 1880 verstorbenen Franz Pfvifer-Feer auf dem Fried- 
hofe in Luzern giebt eine neue Darstellung. Schild geviert. Feld 1^4: roter 
Löwe in weiss; 2; 3: schräglinke weisse Spitze in rot, Buttisholz. Herzschild 
Pfyfifer wie No. 9. — Drei Helme, 1 und 2 gekrönt. 1. Pfj'ffer wie No. li; 2. 
wachsender roter Löwe; 3. roter Flug mit weisser schräglinker Spitze. 

Am Rhyn. Am 29. Mai 1518 wurden Michel am Rin und sein Sohn 
Jost in Luzein als Bürger angenommen. Die Familie kam 1553 in den grossen 
uud 1564 in den kleinen Rat. Die früheste Darstellung des Wappens findet 
sich auf einem Siegel IV A 2 des Jost? am Ryn 15G7. No. 28. 

Das Wappen wird nun bald darauf verschönert, indem Kreuz und (ierber- 
messer weggelassen werden. 

IV C Josef am Rin 1579, Landvogt im Amt Meyenberg, No. 29, mit dem 
einzigen unterschiede, dass im Fluge statt der Wiederholunir die Anfangs- 
buchstaben des Namens I A R stehen und die Sterne fünfstrahlig sind. 

Martinus Martini «'Eigentlich»? uud Kantlirlic Ab<:untrafacktur der loblichen 
Statt Lucern \b91* mit den Wappen der damaligen Kleinräte IV C zeigt Waltf-r 
Am Rin und Bat Am Rin, Ritter, No. 2.», ebenso die Kleinratsscheibe vom 
Jahre 1598. 

Am 22. Februar des Jahres 1.59:) erhält Hauijtmann Walter am Khyn 
von Herzog Karl Emauuel von Savoyon ein Arlelsdiplom. Das Wapi»en bleibt 
das gleiche, nur wird die Innenseite des Fluges gel!). Es bleibt von Jetzt an 
anverändert. No. 29. Im gleichen Diplome wird der Familie au^li die Devise 
«Omnia cum tempore» verliehen. 

Das Wappen erhält sich nun olme Variationen. Einzig kommt es «'»fter.s 
vor, dass FamilienglieJer das Kreuz des Sr. Mauritz- und ]/izariisoid';:i< in d^n 



— 34 — 

Schild aufnehmen, z. B. im Kreuzgange des Klosters Werthenstein, (XVII. Jahr- 
hundert, zweite Hälfte). 

IV C Obrist Josef am Ein, Bitter, und ebenda Obrist Walter am Rin. 

Es existiert sogar noch ein zweihelmiges Wappen mit dieser Darstellung. 

IV C Josef am Rhyn (der gleiche wie oben), Landvogt in den freien 
Ämtern, 1581—1621. No. 30. 

Die schon von Bucelin behauptete Abstammung aus «Strassburg» ver- 
anlasste im XIX. Jahrhundert ein Glied der Familie, sein Wappen mit dem der 
Familie zu Rhein (gr. Löwe in Silber) zu vieren und es existiert hie von ein 
Siegelstempel. Die Nachforschungen der Familie, die in den Ftinfzigerjahren 
hierüber in Strassburg gemacht wurden, führten zu keinem Resultat. Ich glaube 
vielmehr, dass die Familie luzernischen Ursprungs ist (aus dem Michelsamt?). 

Wir finden nämlich ganz ähnliche Wappen wie : IV A 2 Adam Amrein, 
Ammann zu Münster 1586: Liegender mit den Hörnern aufwärts gekehrter 
silberner Halbmond über silbernem Stern in blau. 

IVA 2 Wappen von der ehemaligen Hof brücke «Amrein»: liegender ge- 
stürzter gelber Halbmond, darüber gelber Stern, im Schildfusse grüner Drei- 
berg, in blau. 

Balthassar. Die Familie stammt nach der Tradition aus dem Meyenthal 
im jetzigen Kanton Tessin, wurde 1531 Bürger zu Luzern und kam 1583 mit 
Georg in den Grossen und 1589 mit Wilhelm in den Kleinen Rat. 

Von Wappen-Darstellungen sind bekannt: IV C Wilhelm Balthassar 1597. 
No. 31 bei Martinus Martini, femer: IV C der Gleiche auf der Ratsscheibe von 
1598 mit der kleinen Abänderung, dass der Rumpf des Kleinotes mit einem 
«gelben Stern» belegt wird, was jedenfalls nichts anderes als ein Versehen des 
Glasmalers ist. 

Auf den Bildern der Spreuerbrücke aus der gleichen Zeit kommen Wilhelm 
und sein Bruder Georg vor. Ersterer wie bei Martinus Martini; letzterer mit 
dem Stern auf der Brust. 

IV C Georg Balthassar, Standeskalender 1650. No. 31. 

Vermutlich aus Nachahmung der Familie «Pfyffer» wird um die Mitte 
des XVII. Jahrhunderts das Kleinot verändert und wir finden : IV C auf der 
Ratsscheibe von 1665 Jost Dietrich Balthassar, No. 31. ebenso in den Standes- 
kalendern von 1585 an; z. B. die beiden Schultheissen Johann Karl Balthassar 
1703 und Jakob Balthassar 1713—1733. 

Dieses Kleinot bleibt nun ohne wesentliche Änderungen, nur dass später 
der Helm gekrönt wird. Das Familien wappen wird noch jetzt so geführt. Auf 
dem Epitaphium der Familie im «Hofe» in Luzern ist die «Lilie» des Kleinotes 
irrtümlicherweise mit einem mit der Spitze aufwärts gekehrten Pfeile vertauscht. 

In dem Stammbuche des Johann Ulrich Sury, 1566 Student in Paris, 
kommt eine Darstellung vor, die mögliclierweise das Balthassarsche Wappen 
sein kann. Es findet sich darin die gleiche Schildfigur, nur sind die Sterne 
fünfeckig und das Feld grün. Als Kleinot haben wir wieder den wachsenden 
Mann, aber blau, rot und grün gepfählt, mit roter Binde um den linken Arm, 



— 35 — 

im blauen Pfahle 4 gelbe Knöpfe, um den Kopf eine blau-gelb-rot-grüne Binde, 
in der Rechten einen silbemen Streithammer, in der Linken eine gelbe Lilie 
haltend. 

Es ist walirscheinlicli , dass in dem Stammbuche noch andere Luzerner 
eingetragen sind, wie Caspar l*fyffer 15r>7; Heinrich Pfyffer 1507, Mai; Ludwig 
zur Gilgen 1560, Dezember 24. Die Wappen-Darstellung selbst ist aber jilngern 
Datums. 

Weitere Darstellungen finden sich noch im: 

IV C Standeskalender 1707—1772 Schultheiss Franz Nikiaus Leonz Bal- 
thassar, Twingherr zu Sempach. No. 1)^). 

IV C Standeskalender 177H— 1785 Xaver Ulrich Balthassar, Herr zu Enmien, 
Radoltschwyl und Herrendingen. No. 34. 

Die gleiche Darstellung kommt ebenfalls in dem Wappen buch des Felix 
Balthassar auf der Bürgerbibliothek zu Luzern vor, sowie noch die beiden 
folgenden der Familie Balthassar, als Herren zu Tannenfels, No. 35, und als 
Herren zu Emmen und Eadoltschwyl, No. 30. 

6 öl dl in von Tieffenau. Diese ursprünglich deutsche Familie kam 
im XIV. Jahrhundert nach Zürich. Infolge der Kefoimation siedelte sie 1550 
und definitiv 1604 nach Luzern über, wo sie 1044 in den (Trossen und 1055 in 
den Kleinen Rat gelangte. 

Das Wappen wurde nie geändert. Nur zu Anfang dieses Jahrhunderts 
wandelte ein Graveur aus Unverstand einmal das Kleinot in einen dreifedrigen 
^usch um. 

Darstellungen des Wappens. No. 37. 

IV C Lazarus Göldlin, Burgermeister der Stadt Zürich 1471. 
IV C Ratsscheibe 1005, Heinrich Ren ward Göldlin. 
rVC Standeskalender von 1085-1798. 

Die Familie «Göldlin» in Sursee ist die gleiche. Ihr Stammvater ist 

•bann Heinrich Göldlin, der um die Mitte des XVI. Jahrhunderts direkt von 

rieh nach Sursee kam und daselbst das Bürgerrecht erwarb. Dieser Zweig, 

ebenfalls heute noch blüht, war aber, weil nicht Bürger zu Luzern, «nicht 

imentsfähig». 

Hartmann. Das Geschlecht ist ursprünglich von Hochdorf, wird 1549 

gar zu Luzern, kommt 1503 in den Grossen und 1032 in den Kleinen Rat. 

Wappen hat sehr wenig gewechselt, so dass eine Darstellung genügt. 

38. 

IV C Standeskalender 1050, Ludwig Hartmann. Helm ungekrönt. Flug leer. 

IV C Ratsscheibe 1005, Ludwig Hartmann. Grüner Dreiberg, Helm un- 

int, Flug mit Wiederholung. 

Seit dem Adelsdiplom Kaisers Karl VI. vom 22. Februar 1721, verliehen 
■st Bernhard Hartmann, kommt das Wappen inmier wie No. 38 vor. 
Es existierte noch eine andere Familie gleichen Namens, deren Wappen 
r Eappelbrttcke gemalt ist. 
IV C 1616, Martha Hartmann. No. 39. 



— 36 - 

Mayr von Baldegg. Bernhard Meier wird 1581 Bürger zu Luzern, 
im gleichen Jahre Grossrat und kommt schon 1596 in den Kleinen Rat 

Sein Wappen ist uns erhalten in : I V C Bernhard Meier, 1597, Martinus 
Martini, und 1598, Kleinratsscheibe. No. 40. 

Sein Sohn, Laurenz Mayr, Herr zu Baldegg, erhält am 14. April 1633 
von Kaiser Ferdinand IL eine Adelsbestätigung mit Zufligung des Wappens und 
Namens der ausgestorbenen Familie «von Baldegg». No. 41. Bei dieser Form 
und Schreibweise bleibt es nun unverändert. 

Es giebt nur noch zwei Varianten. 

IV C Johann Caspar Mayr von Baldegg, Herr zu Tannenfels. Standes- 
kalender 1692—1704. No. 42. IV C Hans Mayr von Baldegg, Landvogt zu 
Rothenburg, 1696. No. 43. 

Die Familie soll aus Willisau stammen und muss jedenfalls schon vor der 
Erwerbung des Bürgerrechtes in Luzem eine einflussreiche Stellung gehabt 
haben, weil sie so rasch in den Kleinen Rat gelangte. 

Auffällig ist femer, dass die als Amtsleute des Klosters Einaiedeln in 
Dagmersellen vorkommenden Meier von Baden (zur Familie der Meier von 
Siggingen gehörend), zeitweise ein gleiches Wappen führen. (Urkunde im Stifts- 
archiv Einsiedeln, vom 15. Mai 1395, besiegelt zu Willisau). Götz Mayger von 
Baden, Gottshausamtmann in Tagmersellen. 

Leider ist hier das Siegel abgeschnitten. Dagegen IV A 2 Conrad Meier 
von Siggingen, Schultheiss zu Baden 1356. 

Das bekanntere Wappen dieser Meier von Siggingen ist ein silbernes 
Mannsbrustbild von vorne gesehen, mit gleichem Hut in schwarz. Kleinot: 
Wiederholung des Schildbildes. 



Ahnentafeln berühmter Schweizer. 

I. 

Johann Caspar Lavater. 

Von H. S. 

Die Familie, welcher der grosse Gelehrte und Kanzelredner entsprossen, 
hat sich in Zürich im Jahr 1446 in der Person von Nikiaus Lavater von Ehelnau 
eingebürgert. Dieser ist der Stammvater des Geschlechtes, das zu den höchsten 
Ehrenstellen der Stadt befördert wurde, und sich von Alters her, wie im Rats- 
saal, so auf dem Schlachtfeld, ganz speziell aber auf dem Gebiete der Wissen- 
schaften ausgezeichnet hat. 

Hans Rudolf Lavater, 1545 Bürgermeister der Stadt Zürich, erhielt von 
Kaiser Ferdinand I. einen Wappenbrief, datiei-t Worms 12. IV. 1545, mit dem 
jetzigen Wappen, drei weisse Schräg-Balken im blauen Felde, w^elche sich aut 
den Übergang über die Adda beziehen sollen, welchen Hans Rudolf Lavater 
als eidgenössischer OflSzier mit besonderer Tapferkeit bewerkstelligte. 



V Ahnentafel von Johann Caspar Lavater ^^' 




1741— 


1801 












Joh. Caspar Lavater i 


Heinrich Lavater, Med. Dr., 








Hans Conrad Lavatsr 


13^7- 16M 


l.'horliprr 15tiO-1623 








1 «28-1691 


Amlmanu /n Winlerthiir 


Dorothea von SchSnnis 






fe?? 


Apothi^ker, XII. zur Saffraa 










S- fe 


FraumilTiflleramtinHim 


Regula Rahn j 


Hans Rudolf Rahn, Borger 






s ^ ^ 


,. ,„ 


ir-ÄS-i&M 1 


in.^is(er 1560-1627 






s°l 




1 


Regula' Hegner 




r- 






Andreas Pestalozzi 


Johann Anton Pestalozzi 




^ 


■1"! 




1581-1646 


If.a F.iir^-tir v.n Zdrirl, 




^ 3 


5 = 


Cleoptiea Pestalozzi 


Itandolslierr 


Magdalena von Muralt 




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IHl'N liHt-t 




Hans Conrad Heidegger 






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ir.8K-16rif, 


Cteophea Haller 




s = 


1 


Mathias Gessner 


David Gessner 


Hans Jakob Gessner 

15;i5-16ll 
Magdalena Bänninger 




|x 




1644-1688 


Hills— 1IW9 




J3 . 




Zunftmeister zur Zimmer- 


Zunftmeister /. Schmielen 


von yt.Gall.-n 




■g (5 


g ^ 


lenten 


■ 


Mathias Landolt 




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Oltervo^t Ell Biliar'!] 


Elisabetha Landott 


1.501- Um! 


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(■. IM? in. 




Emerentiana Reutlinger 


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S-2 




Hans Caspar SpOndli 

1620-1700 


Heinrich. Spttndli 


m 




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Zunftmeister zwr Gerwe 


IküKi-Xm-l 






1 


Anna SpOndli 


FraoiuilusteranitTüunn 


Barbara Wuest 






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f 1711 


c. 1645 m. 




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> 






Dorothea Wyss 


Rudolf Wyss 
Elisabetha Schellenberg 


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Hans Caspar Escher 


Hans Caspar Escher. 

15<j:!-166T 

Dorothea Rahn 


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i 1 


Hans Conrad Escher v. Glas 

ItÄf-lTOÜ 


16-2r.-lfi96 

BUrgeruLeistPr der Sta.It 

riCL 


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'SS = 


Rataherr, Obervoffl. 






§ 




l = H 


in Stäfa 


Ursula Thomann 


Caspar Thgmmann 


§ 




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p. 1(173 m. 


1617—1665 




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Anna Schaufelberg er 


Haiis iakeb Schaufelberg er 

Riltmeisler und rtps Rats 


Caspar Schaufelberger 

I.W)- 165.". 
Elisabetha Leemann 




»' ^ 


1 « 


ifKi:[-i(97 


Judith Landolt 


Mathias Landolt 




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— IBH-l 


l.-.!H- 11171 




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a 






Emerenliana Reutlinger 




i 




Heinrich Hess 


Hans Caspar Hess 




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Hans Heinrich Hess 


1604—1672 


UwM-!G3l 




? => 


" 


flps Rats- and Palzhaua- 


dps Rats, Kirchenherr 


Dorothea von Birch 








Bi:hreiber 




Caspar Lochmann 






ll 


1643-1704 




t IföH 












Magdalena Escher v. Luchs 






- ä 




Heinrich Escher 








s ^, 




162G-1710 


Hans Conrad Escher 






sS 




Börgcmieisler der Stadt 


159.S— 1G")!1 






= ■- 


Susanna Etcher «. Glas 


Zürich 


Cleophea KQnzli 






" ö 


n. 1G48 ni. 1711 


1663 Genandter an den 










französischen Hof, 












Regula WerdmDller 


Hans Jalcob WerdmUller 










1625- 1698 


Susanna Rahn 


H 






1 



Johann Caspar Lavater, der Mann, dessen Ahnentafel wir hier bringen, 
war es, der den Namen Lavater durch alle Länder bekannt gemacht hat. 

Geboren ICi, XI. 1741 zu Zürich als Sohn vortrefflicher Eltern, ward ihm 
eine sorgfältige Erziehung zu teil, und nach Absolvierung seiner Studien wurde 
er im Frühling 1762 ins geistliche Ministerium aufgenommen. Einen Beweis 
seiner unerschrockenen Freimütigkeit und Vaterlandsliebe gab er schon in seinen 
Jünglingsjaliren durch seine offene Anklage gegen den Junker Grebel, Landvogt 
der Herrschaft Grüningen, den er wegen verschiedener Ungerechtigkeiten gegen- 
über seinen Untertlianen vor dem Grossen Rate zur Rechenschaft zog. 

Im Jahre 1770 zum Diakon an der St. Peterskirche berufen, erfreute sich 
Lavater fast 40 Jahre lang des ersten Namens als Kanzelredner, wobei seine tief 
ergreifende Beredsamkeit von einem äusserst schönen Vortrag unterstützt wurde. 

Was aber seinen Namen speziell im Auslände bekannt machte, ist seine 
Physiognomik, durch welche die lebendige Einbildungskraft des rastlosen Mannes 
mit Sicherheit in dem menschlichen Antlitz die innere Geschichte des Geistes 
und des Herzens lesen zu können glaubte. So viel Wahres und Tieferfaastes 
in seinen Beobachtungen lag, so fehlte es aber auch nicht an Irrtümern, wodurch 
ihm Satire und Kritik auch nicht erspart blieben. 

Wohl wenigen Männern wurde eine solehe Verehrung gezollt wie ihm, 
wenige aber auch .so stark angegriffen. 

Die • Schweizerlieder» und verschiedene geistliche Dichtungen haben uns 
Lavater auch als Dichter überliefert. 

Wie er sein Leben lang die Menschenfreundlichkeit als seine erste Auf- 
gabe betrachtete, so ist er auch als Menschenfreund gestorben. 

Am 26. September 1709, als Massena nach der zweiten Schlacht bei 
Zürich die Stadt einnahm, traf ihn die tödliche Kugel. Von einem französischen 
Soldaten, den er einige Minuten zuvor mit Speise und Trank erlabt hatte, 
wurde er dicht unter der Brust schwer verletzt und starb nach schweren 
Leiden am 2. Januar 1801 als einer der grössten Männer seiner Zeit. 

Lavaters Verdienste um die Wissenschaft zu schildern ist nicht hier der 
Platz; der Genealoge und Heraldiker aber wird beim Studium der reinen Ahn- 
tafel des grossen Mannes die miumstösslichen Gesetze der Vererbung von neuem 
begründet finden, deren erhaltende Kraft darnach strebt, den Nachkommen die 
ganze Natur ihrer Vorfahren zu ilbermachen. 



Ein Basler Bischofssiegel. 

Die Siegel der Bischöfe von Basel aus dem XIL und XIII. Jahrliundert 
(bis 1277) sind im I. Bande des Urkundenbuches der Stadt Basel reproduziert, 
aber dasjenige, dessen Reproduktion hier beigesetzt ist, wird man unter jeneu 
16 Siegeln vergeblich suchen. 




Von lier leider sehr beschäjigteii Umschrift 
ist noch zu erkennen: f SIGIL .... NSIS-EPCL 
Das Siegel hiingt au einer Urkunde, die ein 
Bischof H. von Basel zu Gunsten der Abtei 
Bellelay ausstellte und worin er die Erwerbung 
eines Grundstückes durch die Abtei bezeugte. 
Ein Datum nennt die Urkunde nicht. Die Schrift 
ist aber durchaus diejenige der zweiten Hälfte 
des Sil. Jahrhunderts. 

Für diese Zeit stehen uns nun zwei Bischöfe 
des Namens H. zur Verfügung, nämlich Hugo 
von Hasenhurg, der inti und 1177 den Bischofs- 
sitz inne hatte und Heinrich von Horburg, der 
von 1180 bis 1189 als Bischof vorkommt. Trouillat 
entscliied sieh für den zweiten und setzte die 
Urkunde ins Jahr 1181 (vgl. Monuments de 
riiistoire de Tancien 6vecbe de Bäle, Bd. II 

1», 22). Da aber Heinrich von Horburg ein anderes .Siegel führte, wie uns die 
Abbildung dieses im Basler Urkundenbuch (Bd. I, Siegeltafel I, No. 1) beweist, 
so ist man wohl gezwungen, das uns vorliegende Siegel dem lln^o von Hascn- 
tmrg zuzuschreiben. //. Türler. 




Heraldische Denkmiiler auf Grabsteinen. 



Fig. 20. Der Grabstein mit dem Wappen des Grafen von Toggenburg 
stammt aus der ehemaligen Kirche der Äntonierbruderschaft zu Uznach ' und 
liegt beute im Schiff der neuen Kirche, unter der Emporentreppe. Die schwere 
Steinplatte ist l,*i2m lang, 1,09 ni breit, 0,32 m hoch und an den Seitenflächen 
abgekantet. Sie trägt das volle Wappen (in g. seh, Togge mit r, Halsband, 
: 2 weisse Fische) in einfacher Uniengravierung und zeigt einen interessanten 
KUbelhelm mit hoher Gnpfe und gezaddelter Helmdecke. Au den abgekanteten 
Seiten ist eine Inschrift in gotischen Hinur<keln angebracht, von der die folgenden 
Worte noch zu cntzifTern sind : 

Schmalseite: Hie liegend die kind v. (Tokkenburg), 

Längsseite : Tokkenburg f anno o dm " 

M CCC . LXXXVl 



' Oeachichtsrrputicl. lian.l XXXIV. f. Anaelm Pduibii^pr 



— 40 — 

Schon vor 1358 ' wurden einzelne Glieder des gräflichen Hauses zu 
Uznach beigesetzt, das Denkmal soll aber erst Graf Donat von Toggenbuig 
seinem am 27. Dezember 1365 verstorbeiieu Bruder Diethelm IX. gesetzt haben *. 
Unter den »Kindern* können sowohl uninUndige Nachkommen der Grafen Donat 
und Dietlielm in Frage kommen, als auch die jung verstorbenen Brüder der 
beiden, die Grafen Friedrich VII. und Kraft IV. 




Fig. 21 nach Zoller'. «Unter diesem Stein liegt begraben Frau Anna 
■Landolt von Marpacb, Junker Ulrich Edlibachs, Ammann im Kinsiedlerliof, 
•erste und Herrn Burgermeister Waldmanns andre hinterlassene Wiltfrau, so 



' Si'bubipcr S. ÄJl. Jalirzeilstittiinjr. 

*l>ie Antonier folgten ikin Annunziationsnystciu , wonach ilas Jahr mit ilem STi. Märj 
a Aofiiiii; nahm, daher 1386, xUtt 1385. 

' Mac. 3. 3Ü7 iler /lUri'her Stadtbibliothek. 




Buclizeiclieii des Hugo von Holienlaiidenberg 
Bischof von Konstanz. 1497. 



iterald. Archiv. 1899. Nr. I. 



ibey ihrem Soha Gerold Edlibaclien , Seckelmeistei-, gestorben, den 4. Mertzen 
1496. Der Stein liegt im Fiaumdnster, bei Herni Hansen Waldmann, Ritter, 
•vor Sant Johanns Kapeil.. Die Fran tUbite also den Schild des ersten 
Gatten, der ihm von dem Dekan Albrecht von Bonstetten anno 1495 ver- 
liehen wurde. 



Biicliertisch. 



.-&>. 





J. Mayor. L'ancienue Geneve. Die 
erste Serie dieses wertvollen und trefflich 
ausgestatteten Werkes Über Genfs alte 
Denkmälev liegt abgeschlossen vor uns. Ihr 
Inhalt ist anderwärts schon nach Verdienst 
gewürdigt worden; an dieser Stelle haben 
wir nur insotem darauf zu verweisen aN 
Mayors Buch für Heraldiker und 8i>lira 
gistiker Material bietet. Seite 1 ist gezi' ; 
von einer moderneu Kopfleiste mit i ' : 
heraldischen Schildern, komponiert '" 
Srayor; auf Seite 2d finden wir das hei 
stehend abgebildete Spitzovalsiegel des 
Adheinar Fabri, Biscliof von Genf. Beson- 
ders wertvoll ist die Reproduktion eines 
heraldischen Blattes aus dem Druck „Les 
Liberias et les Franchises de Geneve 1507". 
Der kaiserliche, der bisehöfliche und der 
städtisch-genferische Schild hangen hier 
an Riemen in den Ästen eines blattlosen 
Baumes. Auf Seite 53 und r>ö sind Wappen 
der Familie Falquet wiedergegeben. Seite 67 sehen wir zwei gotische Schluß- 
steine mit den Wappen Allingea und Allinges- Menthon aus der Kirche von 
Hermance. Das Wappen der erstem Familie kehrt auch am Weihwasser- 
becken und Taufstein (abg. S. 72) wieder. Einen Wappenschild von Savoyen 
mit schildhaltenden Löwen, mit Krone, Ordenskette und dem Datum 1678 
bietet uns Fig. 21 auf Seite 74; ebenfalls der Barockzeit gehört an das 
Wappen Revilliod, eine Holzschnitzerei, die Seite 87 abgebildet ist. Eine Skizze 
zeigt uns den von Hut und Troddeln umrahmten Schild des Kardinals Jean de 
Brogny, der sich auf dem Tafelgemälde des Konrad Witz (Sage, Sapiens) dessen 
Werke auch in Basel und in Strassburg vorkommen, findet. Unter den Tafeln sei 
hier speziell die Facsimile-Reproduktion des Freiheitsbriefes von Genf (1387) 
mit dem obenerwähnten Siegel hervorgehoben. 

Mayors Werk verdient bei allen Freunden von (iesdiichte, Kunst und 
Heraldik wärmsle Empfehlung. E, A. St, 



Sleti«) de» Bhehott A 



T Fabrl v. Genf. 



R. Yiscliei* vnn Gaasbeek. Das Zscheckenbürlinzimmer in der KartUnus 
zu Basel, 1509. Verlag des Gewerbenmseums Basel. 

Die vorliegende Broschüre bietet zum erstenmal eine eingehende Publi- 
kation des schönen spätgotischen ZscheckenbUrlinzimniers zu Basel, so genannt 
nach Hieronynius Z.. dem elften Prior der Kartliaus. Die Schrift bietet atusw 
dem historischen Text und den jirächtigen Ansichten insofern spezielles Interesse 
für de« Heraldiker, als sie mit zahlreichen Wap|iendarstellungen ausgestattet 
ist. Besonders hervorgehoben sei der prächtige Basler Stadlscbild des Umschlags 
«ach dem Relief des Weevogelbninnens : dann die blatlgrossen Umschlags- und 




Titelkomposilionen Viachers van Gaasbeek, die einen vorzüglichen Heraldiker 
und flotten Zeichner veiraten. Nennen wir noch das Facsimile aus Wurstisens 
Wappenbuch (Wappen und Stammbaum der Ceccopieri, bezw. ZscheckenbUrlini, 
die verifizierte Stammtafel, dann Facsimile aus C. Schnitts Wappenbuch (ZyboU, 
Zscheckenblirlin , Oberriet und von Brunn) und die Porträts des kunstsinnigen 
Priors Hieronymus, so darf es genügen, um das Interesse unserer Leser dieser 
schönen Schrift zuzuwenden. Die beistehende Abbildung giehl den obgenannten 
Basler Schild nach der vom Herrn Verfasser uns gütigst zur Verfügnng ge- 
stellten Originalzeichnun^ wieder. E. A. S. 

L. Gerster. Die Schweizerischen Bibliothekzeichen. I8!'8. Schon in der 
vorigen Nummer des Archivs ist auf das Werk aufmerksam gemacht worden, 
das in einem stattlichen Bande die schweizerischen Ex-Iihris von den ältesten 



pEeiten bis auf unsere Tage ffesaninielt und erläutert hat. Das an und filr sich 
mUhsam zu bescliait'ende Material ist mit ausserordentlichem Fleisse zusammeu- 
getragen und nicht nur für Sammler, sondern auch für Laien übersichtlich ge- 
ordnet worden. In der Einleitung giebt der Verfasser in kurzem Umrisse die 
^ Entstehung, Entwicklung und Renaissance der Bibliothekzeiclien und ver- 
anschaulicht das Gesagte durch eine reiche Auswahl von Abbildungen. Ein 
nach den Namen der Besitzer alphabetisch geordneter Katalog enthält die 
genaue Beschreibung von 2686 Ex-libiis und zeigt uns deutlich, wie sehr die 
Sitte dieser Bücherzeichen bei uns verbreitet war. Anschliessend an die iden- 
tifizierten Blätter folgt eine Aufzählung der anonymen Blätter, welche nach 
ihrem Inhalt in vier Gruppen eingeteilt werden: 1, Blätter mit Devisen, 2. mit 
Initialen, 3. mit Wappen. 4. ohne Wappen. Nach diesem Schema sind alle 
Blätter leicht zu finden, ein Vorteil, der jedem Sammler in die Augen springen 




Ibuss. Es folgen auf 30 Tafeln in sorgfältigem Drucke weitere Abbildungen, 
unter denen besondei's die älteren Typen durch Korrektheit der Zeichnung, 
dui-ch Einfachheit und Originalität der Komposition die weitesten Kreise 
interessieren werden. Den Schluss des Buches bilden biographische Notizen über 

tdie einzelnen Ex-libres-Besitzer und Stecher. Die ganze Anlage des Buches ist 

*ine gelungene und lässt eine mühelose Benutzung des bedeutenden Materials 

Dass es an Ergänzungen alter und neuer Exlibris nicht fehlen wird, ist 

inem jeden klar, der sich Über die schwierige Art einer solchen Arbeit Rechen- 

ichafl giebt. Im .Schosse unserer Bibliotheken mag noch manches seltene Stück 

'seines Entdeckers warten und im Laufe der Jahre das Werk vollenden, das 
uns der Verfasser als einen äusserst willkommenen Beitrag zur Kulturgeschichte 
unseres Heimatlandes geschaffen hat. 0, 



Gesellschaftschronik. 

CIROIIIlillE DE LA MM mm D'flMLUm 

Wir haben das Verzügen, als neue Mitglieder za nenDen: 
Herrn F. Amberger-Wethli, Zürich. 

„ Alfred Bovet ä Valentigney (Doubs, France). 
„ Dr. phÜ. Emst Diener, Zürich. 
„ Rena Droz, Parkring, Zürich. 
„ AntoD Mooser, Mayenfeld, Btiodten. 
„ Antonio de Portugal de Faria, Paris. 
, Dr. C. de Reymond, Genf. 
„ Dr. August Wartmann-Perros, Genf. 
„ Dr. jur. Hans Roth, Bern. 
Dons refus. — De Mr. G. de Crollalanza : Annuario della nobUitä italiana 
1899. — Annnaire du Gonseil heraldiqne de France. — De Madame Pauline 
Henzler von Lehnesbnrg & Munich: Genealogie der Ritter von Henzler, Edlen 
von Lehnesburg, nebst Stammtafeln gleichnamiger und verwandter Geschlechter. 
Notre coll6gue M. Meli-Lupi ä la Boissiöre, Genfeve, veut bien nous an- 
noncer gu'il s'est rendu acqu^reur d'nn exemplaire de ta magnifigue publicatioQ 
entreprise par notre membre honoraire Mr. Victor Bonton, du Grand Armorial 
de Gclre de la Bibliothique Boyale de Bruxelles. Mr. Meli offre ä tous les 
membres de la Society qui voudront bien lui faire !e plaisir de lui vendre visite 
a la Boissiere, de leur montrer ce chef-d'oeuvre de reproduction heraldiqne. 

BiV* Die Redaktion des heraldischen Archivs ersucht die Mitglieder 
der Gesellschaft, durch Zusendung von Photographien, Zeichnungen und Auf- 
sätzen, welche sich zur Veröflentlichung eignen und allgemeines Interesse besitzen, 
die Zeitschrift zu fördern und ihren Inhalt möglichst vielseitig zu gestalten. 




Drnck von Friedrich Schalthess, Zürich. 



Schweizer Archiv für Heraldik. 
Archives Heraldiqiies Snisses. 



1899 



JalirfcariK » 



xm 



No, 2, 



I 



I 



Drei Siegel des Schultheissengerichts in Gross-Basel. 

Von K, WücliiTnagel. 

1. Kratt wiederholter Verleilumgen der Bischöfe war das Scliultheissen- 
gericht in Gross-Basel zuerst in Händen von Angehörigen der edeln Familie 
Schaler, dann von solchen des Geschlechtes von Bärenfels. Dnrch Urkunde vom 
31. März 1349 lieh Bischof .Tohannn nach dem Tode des Ritters Rudolf Schaler 
von Schalberg das Amt dem Ritter Konrad von Bärenfels (Basler Urkundenbuch 
4, 172 n" 184}, und Bischof Johann durch Urkunde vom 5. April 1371 nach 
dem Rücktritte Konrads dessen Söhnen Werner, Erni, Lütold und Adelberg 
von Bärenfels (Basler Urkundenbuch 4, 330 n" 346). 

Im Besitze dieser Brüder, in deren Namen jeweilen Werner als Inhaber 
auftritt, erscheint das Amt urkundlich zum letztenmal am 16. Juli 1384 (gleich- 
zeitige Kopie im Grossen Weissen Buch fol. 131) 

Die Gerichtsurkunden sind ausgestellt durch den ünterschultheiss (unter 
Werner von Bärenfels ist es Dietrich von Sennheim), dagegen besiegelt mit 
dem Siegel des Amtsinhabers. «Und ze einem steten waren Urkunde dirre vor- 
geschriben dingen so han ich Dietrich von Senliein der vorgenant Schultheis 
disen brief besigelt mit mins vorgenanten herm hem Wemhers von Berenfela 
ingesigel vom gerichte», lautet die Siegelformel. (Fig. äti). 

2. Werner von Barenfels war der letzte vom Bischof beliehene Inhaber des 
Schultheissenamts. Durch Urkunde vom 3. Januar 1385 verpfändete Bischof Imer 
"das schultheissent&m und ampt unsers weltlichen gerichtes ze merem Base) mit 
dem gerichte und allen iren rechten eigenscheften nützen und zägehörden • an 
die Stadt Basel (Basler Urkundenbuch 5, 41 n° 41). 

Von da an urkundet der 'Schultheis ze Basel», erstmals Claus Meiger, 
* an miner herren stat des burgermeisters und des rates von 6asel> ; die Ur- 
kunden werden besiegelt mit dem Gerichtssiegel der Stadt, nämlich dem sigUlum 
consulum. (Fig. '21). 

3. Der Übergang des Schnlthelssenamtes von Werner von Bärenfels an 
die Stadt war jedoch kein unmittelbarer. Vielmehr tinde ich, dass während 
einiger Monate (letztes Vorkommen Weniers v. B. als Amtsinhabers am 16. Juli 
1384, Versetzung an die Stadt am 3. Januar 13Sö) das Amt direkt vom Bischof 



- 46 - 

verwaltet wurde und dass Mebei der Biscliof eiii besonderes Siegel besaas 
und brauchte. 

Einziger Beweis dafür ist eine Urkunde vom i'. November 1384 (St. Peter 
Urk. n" 639), ausgestellt von • Claus Meiger Schultheis ze Basel von des er- 
wirdigen min» gnedigen lierren wegen hem iminer>i von Ramstein bischoff ze 
Basel-, wohl demselben Claus Meier, der im folgenden Jahre als .städtischer 
Schultheiss amtet. 




Das an der Urkunde hängende, wolilerhaltene Siegel, dessen Abbildung T 
der Beilage gegeben wird (Fig- 2H), ist in verschiedener Hinsicht beachtenswert 
Zunächst als Unikum. Bann um seiner ausgezeichnet schönen Ausführung willen. 
Endlich wegen seiner Anlage: der krüftig gearbeitete, durch die Gestaltung 
des untern Endes auffallende Baselslab liegt frei im .Siegelfelde, flankiert durcb 
zwei Wappenschilde, von denen das zur Rechten das Wappen Ramstein, das 
zur Linken ein zur Zeit nicht bestimmt zu deutendes Wappen* zeigt. Der 



* Es kann an Baden- Ha rhber?, NeuoDlmre in Burgiind, Hftitenbur^, Plaobsland. Utenheim 
l^cilacht werden. Nach der Stumtntafel bei Wiirstiscn Chronik ä3 waren die Glidern des BJsehofs 
Impf TOD Ramstehi ßutRclunan tind eine At;nes von Uuiliberg. I.ant Tester {1l«^est«a der Mark- 
irraFen von Baden und Ravliberi^) h 41 n** 407 uml b IIT n' IUI and ll'U dkgef^'eji urur Imer;^ 
Bruder ThUring der altere niit einer Auue^ Ton Barhberg vemifililt nud ijereo Sohn Tliürio^ 
der jüngere mit Adollieid von Nenenburg Letztere* ist anch erwiesen dnnh die bei TrouilUt 
4, 822 an^eFUbrte Drkande. Die Witwe Agnes von Bamiitein geb. von Haebberg nnd ibr Soha 
Thüring crsrheinen iinrb Argovia 14, 121 n" 127 und 134 n" 142. 



— 47 - 

Baselstab weist auf das Hochstift; die beiden Wappenschilde weisen anf die 
Person des damaligen Bischofs, Imers von Ramstein, indem sie, wie ich annehme, 
die Wappen seiner Eltern zeigen. 



Wappen und Siegel der Herren von Landenberg im Mittelalter. 

Mit 1 Tafel, VII. 

Von Ernst Diener. 

(Schlass). 

Nr. 43. Pfaff Hermann von Landenberg- Greifensee 1376 (St.-A. Z. Stadt 

und Landschaft 2415). 
Legende unleserlich. 

31mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 44. (n 7) Hugo I. von Hohenlandenberg 1376 (StA. Z., Rüti 207). 

S' HVG DE LANDEBERG. 

25 mm. Schild mit drei Ringen in einer Rosette. 

Nr. 45. Rudolf II. von Breitenlandenberg, Comthur zu Tobel 1377 (E.-A. 

Thnrgan, Tobel 39). 
t S' FRIS . RVDOLFI • D • LÄDEBG 

25 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 46. Albrecht I. von Breitenlandenberg 1384 (StA. Z. Stadt und Land- 

schaft 3095). 
t S' ALBERRTI (sie): DE LANDENBERG 

25 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 47. Hai Hermann von Landenberg-Greifensee 1390 (Siegelsammlung 

der Antiquarischen Gesellschaft Zürich). 
S HERMANI DE LANDENBERG 

27 mm. Im Vierpass nach links geneigter gevierter Schild, anf dem 
Helm die zwei Arme. 

Nr. 48. Hermann II. von Breitenlandenberg 1391 (St.-A. Z. Rttti 231). 

H VON DER BR LANDEN 

29 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 49. (11 8) Hermann II. von Landenberg-Werdegg 1400 (St.-A. Z., Efisnach 49). 

h'mani • de ladebg • de • werdegg. 

28 mm. Im Dreipass Schild mit drei Ringen. 

Nr. 50. (III 1) Margaretha von Landenberg-Greifensee, geb. von Blumenegg 1405 

(St.-A. Z., Stadt und Landschaft 2309). 
t S' GRETE • DE • BLVMENEG 

33 mm. Nebeneinander die Schilde Blnmenegg (von Rot nnd Feh zn 
sechs Plätzen geteilt) and Landenberg (drei Ringe). Dnrch die Voranstellnng 
des Blnmeneggschen Schildes ist Margarethas Herkunft aus freiherrlichem 
Hanse zum Ansdrnck gebracht. 



- 48 - 

Nr. 51. (III 2) Hai Hermann von Landenberg-Greifensee 1405 (I. c.) 
t Sigillam ■ Itel Henoanni • de Landeberg 
iW luiu. In eiopm Sei.'bgpaJ^» stehen oeheneinamler bie beideo ron i)«aeii 
VOti l.unclenberg' gefllbrten Wappen: 1. Scbilil mll ilrd Bingen; Kldnot: 
Flug auf Kissen. 2. Geviprltir Schild; Kleinot: xwei Aruie. 

Nr. r)2. Hermann III. von Breitenlandenberg 1405 (St.-A. Z. BUti 271). 

t S' HKRMANNI : DK : LANDENBERO 
29inin. Im KllnfiinNs licr Siliilil mit den ilrei Riutren, 

Nr. 53. Walther von Landenberg - Greifensee 1407 (StA. Z. Stadt and 

Landschaft 256). 
t S' WALTHERE - DE LANDENBERO 
SGmiiL Schild mit drei Ringen. 




Ulrich VIL von Landenberg-Greifensee 1407 (1. c) 
t S' VLRICI . DE - LANDENBERG 

2? mni. Schild mit drei Rini((^D. 

Hermann II. von Hohenlandenberg 1407 (St.-A. Z. Ht;idt nnd 
Landschaft 2f>r)). 
Hermaiini de hohen Landenberg 
:i2miu. Im T)r(.>ipuK.'< der Srijijd mit doji drei Ringen, 

Beringer Vtl von Landenberg- Greifensee 1407 (St.-A. Z. Stadt 
und Landschaft 257). 
t S ■ BERINGERI • DE • LANDENBERO 



30 ni 



Schild. 




Herold, AnhiT. 1899. No. : 



- 49 — 

Nr. 57. (in 14) Elisabeth von Breitenlandenberg, geb. von Randegg 1409 (Siegel- 
sammlung der Antiquarischen Gesellschaft Zürich). 
t S ELSEBET • DE LANDENBERG 

26 mm. Nebeneinander die Schilde Landenberg (drei Ringe) und 
Bandegg (Löwenkopf). Das Siegel hängt einer Urkunde von 1409 (E.-A. 
Thnrgaa, Meersbarg, Güttingen XIV 32). 

Nr. 58. Hermann IV. von Breitenlandenberg 1410 (St.-A. Z. Stadt und 

Landschaft 3097). 
S Hermani de breiten Landenberg iunioris 

30 mm. Im Dreipass Schild mit drei Ringen. 

Nr. 59. Albrecht III. von Breitenlandenberg 1410 (St.-A. Z. Stadt und 

Landschaft 3097). 
t S' Alberchti • de • Landenberg. 

28 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 60. Margaretha von Hohenlandenberg, geb. vom Stein 1411 (Urkunden- 

Sammlung der Antiquarischen Gesellschaft Zürich, 
Griessenberg 9). 

Fragment eines Siegels, das nebeneinander zwei Schildchen erkennen 
lässt, deren Bilder jedoch verwischt sind. 

Nr. 61. Anna von Bonstetten, geb. von Landenberg-Werdegg 1414 (StA. Z. 

Stadt und Landschaft 2425). 
Legende verwischt. 

30 mm. Im Siegelfelde die Schilde Bonstetten (drei Rauten mit 
Schildrand) und Landenberg (drei Ringe). 

Nr. 62. (III 3) Sophie von Landenberg-Werdegg, geb. von Homburg 1414 (St.-A. Z.. 

Rüti 297. 
Sigillum • Viae • de • Honburg 

29 mm. Im Vierpass die Schilde Landenberg (drei Ringe) und Hom- 
burg (Hirschgeweih). 

Nr. 63. (III 17) Rudolf III. von Landenberg-Werdegg, Pfarrer zu Gossau (St.-A. Z., 

Rüti 318). 
t S • Ruodolfi • de • Werdegg • prpri (presbytri) 

43 mm / 28 mm. Ein Geistlicher, der in der Rechten die Hostie (?) 
emporhält, in der Linken einen Krummstab. Darunter der mit einem 
Sparren belegte Schild mit den drei Ringen, was wohl auf illegitime Ab- 
kunft Rudolfs deutet. Dasselbe Wappen führte laut Anniversarium üster 
Hans Burggraf, Kirchherr zu üster (Archives h^raldiques 1899, I. Flg. 12). 

Nr. 64. Johann Rudolf von Landenberg -Greifensee 1421 (E.-A. Thurgau, 

Fischingen 192). 
Johannis • Rudolfi • de • Landenberg 

33 m. Im Sechspass die beiden Wappen Landenberg, wie Nr. 51. 

Nr. 65. (III 12) Ursula Payer von Hagenwil , geb. von Breitenlandenberg 1424 

(K.-A. Thurgau, Meersburg 220). 
. VRSVLA . BAE 

28 mm. Im Siegelfeld die Schilde Payer von Hagenwil (halber Bär) 
und Landenberg (drei Ringe). 



— 50 — 

Nr. 66. (m 16) Anna von Bonstetten, geb. von Landenberg-Werdegg 1425 (St-A. Z. 

Stadt und Landschaft 2426). 
ANNAE . D . WERDEG 

27 mm. Auffällig ist, dass hier, gerade umgekehrt wie bei Nr. 61 der 
Schild Landenberg voransteht, obschon die von Bonstetten Freie waren. Ist 
etwa Anna durch einen unbekannten Gnadenakt zur Freiin erhoben worden, 
wie Ursula von Landenberg-Greifensee zur Gräfin, nachdem sie Gattin eines 
Grafen von Habsburg-Rapperswil geworden war, oder darf aus der Stellung 
der Schilde nichts geschlossen werden? 

Nr. 67. Grossberinger von Hohenlandenberg 1434 (StA. Z. Stadt und 

Landschaft 2570). 
t S' BERINGER DE HOHEN LANDENBERG 

33 mm. Der Schild mit den drei Bingen. 

Nr. 68. (in 4) Martin von Landenberg - Greifensee 1437 (St.-A. Z. Stadt und 

Landschaft 3228). 
Martini • de • Lande 

32 mm. In länglichem Vierpass das volle Wappen Landenberg (Schild 
mit drei Ringen; Kleinot: lindenblätterbesäter Flug anf Kissen). 

Nr. 69. Johann Rudolf von Landenberg-Greifensee 1438 (StA. Z. Rttti 385). 

t : S : Hans : Rudolf : vo : Landenbg : 

29 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 70. (HI 5) Albrecht III. von Breitenlandenberg 1442 (StA. Z. Rttü 407) 

S' Albrecht von Landenberg ritter. 

29 mm. Das volle Wappen (Schild mit den drei Ringen, Elleinot : Flog 
anf Kissen). 

Nr. 71. Beringer VI. von Landenberg-Greifensee 1446 (StA. Z. Rttti 413). 

t S' BERINGERI DE LANDENBERG 

30 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 72. (m 7) Hugo von Landenberg-Greifensee 1448 (StA. Z. Rttti 418). 

:' S ': Hug ] vo j Landebg [ vo | Griflfense 

29mm. Schild mit drei Ringen; Zimier: Fing. 

Nr. 73. Hans Heinrich von Landenberg -Werdegg 1455 (StA. Z. Stadt 

und Landschaft 2538). 
Legende verwischt. 

31mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 74. (III 6) Rudolf V. von Breitenlandenberg 1459 (StA. Z., Rttti 460). . 

Rudolf V Landenberg 

27mm. Schild mit drei Ringen; anf Kissen Flug mit Blättern als 
Helmzierde. 

Nr. 75. (III 13) Kaspar von Breitenlandenberg, Abt zu St. Gallen, fj 442— 1463 

(Siegelsammlung der Antiquar. Gesellschaft Zttrich). 
SigiÜ : Carpis : abbis : mon : sei : Galli : 

84 mm /48 mm. Unter einem architektonischen Aufbau^, der sitzende 
Abt, in der Rechten ein Buch, in der Linken einen Krummstab haltend. 
Darunter die Schilde St. Gallen (stehender Bär, einen Baumstamm anf der 
rechten Schulter tragend) und Landenberg (drei Ringe). 



— 51 — 

Nr. 76. Albrecht IV.' (?) von Breitenlandenberg 1466 (StA. Z., Stadt 

und Landschaft 2472). 
S' Albrecht • von • Landenberg 

26 mm. Schild mit drei Bingen. 

Nr. 77. (III 11) Hermann von Breitenlandenberg, Bischof zu Constanz 1469 (St.-A. Z., 

St. Gallen. Abteiarchiv). 
S : Hermani : dei : Maria. Gonstanciensis vicarii 

68 mm /42mm. Der Bischof in trono, in der Linken den Stab, die 
Rechte zum Schwur erhoben. Darunter der Schild Landenberg (drei Binge) 
auf den Schild Constanz (Kreuz) gelegt. 

Nr. 78. Ulrich IX. von Landenberg-Greifensee 1475 (St.-A. Z., Rüti 505). 

Legende verwischt. 

27 mm. Schild mit drei Ringen. 

Nr. 79. Michel von Breitenlandenberg zu Altenklingen 1487 (Urkunden- 

Sammlung der Antiquarischen Gesellschaft Zürich, 
Griessenberg 51). 
Michel vo Ladenbg 

26 mm. Schild mit drei Ringen, Flug mit Lindenblättern als Kleinot. 

Nr. 80. Caspar I. von Hohenlandenberg 1492 (Urkunden-Sammlung der 

Antiquarischen Gesellschaft Zürich, Griessenberg 63). 
Legende verwischt. 

29mm. Schild mit drei Ringen; Kleinot: Flug. 

Nr. 81. (III 8) Ulrich von Hohenlandenberg 1496 (St.-A. Z., Töss 677). 

Ulrich von 

32 mm. Quadrierter Schild (1 und 4: drei Ringe, 2 und 3: geviert, 
^leinot: auf einem Kissen der lindenblätterbestreute Flug). 

Nr. 82. Hugo von Hohenlandenberg, Bischof zu Constanz, 1496 (Siegel- 

sammlung der Antiquarischen Gesellschaft Zürich). 
. S . HVGONIS . DEI • ET • ÄPLICE • SEDIS • GRÄ • 
EPISCOPI . CONSTA]^ • 1496 

90 mm 55 mm. unter einem reichen gotischen Aufbau sitzt die 
gekrönte Maria, mit beiden Händen das auf ihrem rechten Knie stehende 
Christuskind haltend. Rechts und links der Schild Constanz (Kreuz), unter 
ihr der quadrierte Schild Landenberg (1 und 4: drei Ringe, 2 und 3: geriert). 

Nr. 83. (III 9) Derselbe, 1496 (1. c). 

. S . VICA' . HVGONIS ; DE ; Gßl ; eI^i : 
CONSTA^ : 1496 

• 

67 mm i 41 mm. Stehende Figur des Bischofs, in der Rechten einen 
Kelch (?), in der Linken einen Stab haltend. Zu beiden Seiten der constan- 
zischo Schild (Kreuz), unten der quadrierte Schild Landenberg (1 und 4: 
drei Ringe, 2 und 3: ge viert). 

Nr. 84. (III 10) Derselbe, 1496 (St.-A. Z. Constanz, bischöfliches Archiv). 

S Hugonis dei grä episcopi Gonstanciensis A® 96 

42 mm. Brustbild der gekrönten tfaria, im linken Arm das Christus- 
kind haltend. Darunter gegeneinander geneigt die Schilde Constanz (Kreuz) 
und Landenberg, quadriert, (1 und 4: drei Ringe, 2 und 3: geviert). 



- 52 — 

Nr. 85. Ulrich von Hohenlandenberg, J500 (St.-A. Z., Töss 695). 

S Uolrich de hochen Ladeberg 

34 mm. Über dem quadrierten Schilde (1 nnd 4: geyiert, 2 und 3: 
drei Ringe) der Helm, darüber auf Kissen der Flog mit Lindenblättem. 

Nr. 86. (III 15) Hugo von Hohenlandenberg, Bischof zu Constanz, 1504 (an einer 

Urkunde von 1512: Urkunden-Sammlung der Antiq. 
Gesellschaft Zürich 838). 
. S . HVGONIS : EPi i CONSTANCIENSIS • 1504 

41mm. Die gekrönte Maria, auf dem linken Arm daa Ghristoskind 
tragend, in halber Figur. Darunter der Schild Gonstanz (Kreuz) und der 
quadrierte Schild Landenberg (1 und 4: drei Ringe, 2 und 3: geviert). 

Nr. 87. Derselbe, 1517 (St.-A. Z. Gonstanz, bischöfliches Archiv). 

Fragment, offenbar eines Rücksiegels, das einen Schild in folgender 
Quadrierung zeigt: 1 und 4: das bischöflich-constanzische Kreuz, 2: drei 
Ringe, 3: geviert. 



Nobiliaire du pays de Neuchätel. 

(Suite). 

107. PEYROL. — Jean-Scipion Peyrol , conseiller d'Etat et avocat 
g6n6ral, originaire de Montpellier, naturalis^ neuchätelois en 1710, et TMophile 
Peyrol f sou neveu, fils de feu Jean Peyrol ministre de Teglise reform6e de 
Ntmes, furent anoblis par lettres du roi Fr6d6ric I®' du 16 Nov. 1709, ent^rin^es 
le 20 Janvier 1711. 

Le fils unique de Jean-Scipion Peyrol, oflBcier au service britannique, 
6tant mort en guerre sans po8terit6, son petit-fils dans la ligne feminine, Jean 
Scipion Faulet, fils de Marguerite Peyrol, fut, par lettres du 11 Janvier 1732, 
ent6rin6es le 15 Avril suivant, subrog6 k la noblesse de son grand-p6re avec 
autorisation de prendre son nom et ses armes. 

Pas de post^rit^ male. 

Abmes: lyor au chevron d'azur, accompagnS en chef de deux roses de gueules 
tig^es et feuillies de sinople, 

ClMlER: Un demi-vol Sploye de sahle, charg/ d*un filet treffle d'or. 
Devise: ^Tuetur et ornat*. 

108. DU PEYROÜ. — Pierre-Alexandre du Pevrou, n6 en 1729 ä 
Surinam d'une famille fran^aise refugi6e en Hollande ä la fin du XVIP siecle, 
fut rcQU bourgeois de Neuchätel en 1748, Qualifi6 de « gentilhomme » dans son 
acte de bourgeoisie il fut constammant tenu pour tel. Le •Dictionnaire de la 
noblesse» de La-Chesnaye-des-Bois le rattache ä la tr^s ancienne et noble famiUe 
du Peyroux dont le chef est actuellement le marquis du Peyroux-de Contal- 
maison (Departement de la Somme). II portait les armes de cette maison et 
entretenait avec ses membres des relations de parente. 



- 53 — 

Cependant il r^sulte des recherches plus recentes de feu le B*^" de Breughel- 
Douglas que les du Peyrou de Bergerac en P6rigord, dont sont issus les du 
Peyrou de Hollande, n'etaieut pas nobles et portaient d'autres armes que les 
du Peyroux. Le lien g^nöalogique admis par ces derniers aussi bien que par 
Pierre-Alexandre et par La-Chesnaye-des-Bois repose sur une erreur. 

N6anmoins Pierre Alexandre du Peyrou ne peut-etre prive d'une maniire 
posthume du rang qui lui fut officiellement et constammant reconnu de son 
vivant et qu'il soutint avec un certain eclat. Nous lui conservons donc sa place 
dans le nobiliaire neuchätelois. 

II mourut en 1794 sans post6rit6. 

Armes: D*or ä trois chevrons d*azur et au pal du meme brochant sur le touL 

Supports: Deux lions, 

NB. Les armes aathentiques des du Peyrou de Bergerac et de Hollande sont: d*or ä 
deux chevrons de gueules accompagnes en chef de deux etoiles d'azur et en pointe d'un 
arbre de sinople plante sur une terrasse du meme, 

109. PIERRABOT. — Familie de petite noblesse qui appartenait pro- 
bablement ä la classe des anciens hommes libres et qui apparait au XV® siöcle 
comme poss^dant en fief une portion des domaines du mSme nom avec le titre 
de domsels. 

Cette famille disparait dös le siöcle suivant. 

Armes: Inconnues. 

110. DE PIEBRE. I. — Ancienne famille noble, probablement originaire 
du Pays de Vaud oü eile poss6dait, entre autres, la seigneurie de Giez et celle 
de Lignerolles. Plusieurs de ses membres ont si6gö aux audiences gönörales 
de Neuchätel au XV« et au XVP sifecle pour le fief qui portait leur nom (dimes 
k Cernier) ainsi que pour le fief de Savagnier dont ils avaient acquis une part 
Cette famille qui a donne egalement des Pr6v6ts au chapitre de Neuchätel s'est 
Steinte avant la fin du XVI® siöcle. — Le fief de Pierre fut acquis par Blaise 
Junod puis passa 1609 au Chevalier J. J. Tribolet. 

Armes: Ecartel^ aux !«■' et 4"** (Vor ä la bände de sable accompagnee de deux 
cotices de gueides, aux 2* et 5* d*or au chevron de gueules. (Misseis de la CoUegiale de 
Neuchätel ä la bibliotheque de Fribourg) 

111. DE PIERRE. IL — Jeaii-Hcjiry Dcpicrre, Maitre Bourgeois de 
Neuchätel, dune ancienne famille bourgeoise de cette ville, fut anobli le 16 
Juillet 1729 par le roi Frederic-Guillaume P'. — Ent6iinement le 20 F6vrier 1730. 

Descendance male eteinte le 1®' Avril 1899 en la personne de Mr. Edouard 
de Pierre, ä Neuchätel. 

Armks: a) avant Tanoblissement : de gueules au ceinturon contourne en croissant 
(Vor, Charge de fleurons du premier et duquel pendent trois feuilles de laurier {ou 
de lierre) de sinople. 

' b) suivant le diplöme de 1729: D'azur au comet d'or d'oli pendent trois feuilles 
de laurier de sinople. 

ClMiER: un Hon issant d'or, tourne de face, flanque d'un vol eploye de sable. 



- 54 - 

112. PONTAREÜSE. — Trfes ancienne famille qui possedait au XIP et 
au XIII® si^cle, soit en franc alleu, soit en fief des biens sur le cours inferieur 
de TAreuse et dont les membres fig^urent comme temoins parmi les premiers 
gentilshommes du pays. 

Famille steinte ou disparue des le XIV® siicle. 

ARMES: lyaziir au Hon d'or (Mandrot). 

113. DES PONTINS. — Claude, hätard d' Arberg, sieur des Pontins, 
n6 vers 1460, f 1524, Als illegitime du corate Guillaume d' Arberg -Valangin 
S' de Givry, fut lieutenant-g^ueral de la Seigneurie de Valangin et eut en 
apanage quelques petits fiefs, entre autres la maison des Pontins dont il prit 
le nom. 

Sa descendance legitime s'^tablit en Bourgogne puis en Flandre oü eile 
a pris d'abord le nom de Comtes d'Arherg, puis de Copntes d' Arberg de 
Neuchätel et de Valangin. 

Famille Steinte en 1814 en la personne du Comte Charles d* Arberg de 
Neuchätel et de Valangin, chambellan de Napoleon P^, mort en ne laissant 
que deux fils illegitimes, lesquels furent anoblis en 1843 par le roi des Beiges 
et dont Tun a perp6tu6 le nom de Netichätel-Arberg. 

Claude des Pontins laissa aussi un bätard. Melchior des Pontins, mort 
avant 1546. 

Armes: IT Arberg- Valangin Charge d'une barre de bätardise de säble sur le tout, 
ClMlER : n Arberg - Valangin, 

114. DE PORTA. — Tr6s ancienne famille dont les membres figurent 
au Xn® et au XIII® si6cle dans les premiers rangs de la noblesse du pays et 
dans l'entourage imm^diat des comtes de Neuchätel de la maison desquels une 
tradition les pr^tendait issus. On les rattache avec plus de raison ä la maison 
de Thorberg. 

Armes: (probables) de gueules ä la porte ä deux vantaux ouverts, d'argent. 

115. POURTALES. — Jerimie Ponrtalls, originaire de La Salle, en 
Languedoc, etabli en Suisse vers 1720 pour cause de religion et devenu 
bourgeois de Neuchätel en 1729, fut anobli par le roi Fred6ric 11 le 14 Fövrier 
1750. — Dipldme entirin6 le 28 mai de la mßme annee. 

Jacques- Louis de Pourtalls, Seig^ de Tloskau en Boheme, fils ain6 du 
pr6c6dent, fut, par diplöme imperial autrichien du 1«' Aoöt 1811, agr6g6 ä 
rOrdre 6questre du Royaume de Boheme avec le titre de Chevalier et une 
augmentation d'armoiries (partition et deuxieme cimier). — Pas d'entörinement 
ä Neuchätel. 

Jules-Henri-Charles- Fr^fi^^r/V de Pourtalis, (1779, f 1861) aide de camp 
du Mar6chal Berthier, 3"™« fils du prec6dent, fut 61eve par Napoleon I«' au rang 
de Comte de l'Empire fran^ais (1811?) ~ Pas d'entörinement ä Neuchätel. 



— 55 — 

Par trois diplömes dat6s de Paris, le 19 Mai 1814, ent6rin6s le 11 Mars 
1816, le roi Fr6d6ric-Guillaume III conf6ra le titre h6riditaire de Comte aux 
deux Als aines de Jacques-Louis de Pourtales, Louis, (1773, f 1848), conseiller 
d'Etat et Jamcs-Alexandrc (1776, f 1855) et confirma le mßme titre conf6r6 
au cadet par TEmpereur des Frangais. 

Le Comte James- AI exandre de Pourfalis re?ut par rescrit du 30 Nov. 
1814 l'investiture de la Seigneurie de Gorgier qu'il avait acquise en 1813. 
(Aprfes Tabolition des droits feodaux le chäteau de Gorgier est rest6 dans lit 
famille de Pourtales ä titre de fief jusqu'en 1848 et ä titre priv6 jusqu'en 1880). 

Le 9 D6cembre 1815, par trois nouveaux diplömes identiques, ent6rin6s, 
comme ceux de 1814, le 11 Mars 1816, le m6me souverain accorda aux trois 
frires de Poui-tal^s des armes augment6es (6cartelure et troisifeme Cimier). 

Famille repr6sent6e, dans la brauche comtale par plusieurs rameaux issus 
des trois frferes ci-dessus et etablis principalement en Suisse, en France et en 
Allemagne, et en outre par une branclie cadette issue de Henri (t 1796) 5"® 
Als de J6r6mie le premier anobli. 

Armes: a) anciennes (diplöine de 1750), portees encore par la branche cadette: coupi, 
au /«^ de gueules au portail ouvert et flanque de deux poterne», d'argent, au 2* d'azur 
ä la piite d'argent. 

Cimier : un demi vol de püican ^ploye d'argent. 

h) de Jacques-Louis (diplöme autrichien de 1811): parti, au 1^ de Pourtales ancien 
au 2* de gueules ä deux chevrons d'argent. 

CiMiERS: sur deux casqnes: ä dextre, cimier ancien; ä senestre, un bonnet conique de 
gueules chargS de deux chevrons d'argent et surmonti de deux plumes d'autruche 
du meme. 

c) nouvelles (diplömes de 1815): icartele, au 1^ et 4'^ d'azur ä la piiti d'argent, 
aux 2* et S-** de gueules ä deux chevrons d'argent: sur le tout, de gueules au portail 
ouvert, d'argent. 

ClMlERS: sur trois casques: 1 et S les anciens cimier s, 2, une aigle eploye de sable, 
becquee et armie d'or portant un collier du meme. 

SUPPORTS: Deux lions d'or. 

DEVISE: tQuid non dilectis^. 

116. PRINCE-DIT-LA-HIRE. — JeanPierre et Isaac Prince-dit-La- 
Hire, originaires de Saint-Blaise, capitaines au regiment de Stoppa au service 
de France, furent anoblis par lettres de la Duchesse de Nemours, souveraine 
de Neuchätel, du 24 Novembre 1695, enterin6es le 8 Janvier 1696, en memoire 
des Services rendus par leur p6re le lieutenant de justice Pierre Prince-dit- 
La Hire. 

Jean-Pierre de la Hire, colonel en 1713, brigadier des arm6es du Roi 
en 1721, mourut ä Spiro en 1734, ne laissant qu'une fille marine ä Frangois de 
Marval ^galement brigadier des arm6es du roi. 

Isaac de la Hire ne laissa pas de descendants, on ignore la dato de 
sa mort. 

ARMES: Unzur <i Vepre d'argent en pal et une anille d'or stir le tont. 



- 56 - 

Die Wappen der noch lebenden „Geschlechter^^ Lnzems. 

Mit 2 FarbenUfelB, VIII o. IX. 

Von G. von Vlvis. 

(Fortsetzung). 

Meier von Schauensee. Das älteste Wappen dieser Familie ist wohl 
dasjenige, das im Rodel der „Pfisterzunft^ zu Lnzem von 1408 vorkommt. 

IV A 2 Hans Meier. No. 44. 

Der Gleiche wird 1406 Bürger zu Lnzem nnd kommt 1407 in den kleinen 
Rat. Zwar wird neuerdings angenommen, dass das Geschlecht von einem 
Wilhelm Meier abstamme, der den Verkauf der Grafschaft Willisau an Lnzem 
vermittelte. Aber das Wappen desselben ist ein vollständig anderes. 

IV A 2 Junker Wilhelm Meier, Vogt zu Rothenburg 1400. No. 45 er- 
innert mehr an dasjenige des Burkart Hofmeier (Hofmeiger) von 1328 und 1330, 
bei welchem die Gabel in der rechten Ecke noch von einem Steme begleitet 
ist. Rusconi giebt als Stammvater den vorgenannten Hans Meier an. 

Die nächste Darstellung giebt uns wieder Martinus MartinL 

IV C Leodegar Meier 1597. No. 46. 

Die Schildfigur bleibt nun fest, hingegen ändert das Kleinot, welches 
erst mit dem folgenden fixiert wird. 

IV C Standeskalender von 1685 an. No. 47. 

Die Figur ist bis zu der angeführten Zeit sehr oft verschiedenartig gekleidet. 

IV C Wilhelm Meier und Ludwig Meier. Standeskalender von 1650. 

Die Figur erscheint gelb und grün gespalten und ohne Hut. 

IV C Plazidus Meier, Ratsscheibe von 1665, grün und gelb gepfählt und 
ebenfalls ohne Hut. 

Im XVni. Jahrh. kommen kompliziertere Wappen auf. Wir haben zuerst : 

IV C Standeskalender von 1750 an Josef Leonz Meier, Herr zu Schauen- 
see. No, 48. 

Bei modemen Darstellungen z. 6. auf dem Friedhof zu Lnzem wird der 
Stern ffinfstrahlig dargestellt. 

IV C Standeskalender von 1774 an Josef Valentin Meier zu Oberstad, 
Hauptmann. No. 49. 

Zu Anfang des jetzigen Jahrhunderts usurpirte eine Familie „Meier^, die 
in gar keinem Zusammenhange mit der unsrigen stand, das gevierte Wappen 
Meier von Schauensee. No. 48. Unsere- Familie wusste sich auf keine andere 
Art und Weise zu helfen, als dass sie ein noch mehrfeldriges Wappen erfand, 
indem sie noch Obemau und Grisigen anfügte, z. 6. : IV C Epitaphium auf dem 
Kirchhofe zu Luzem. No. 50 mit einer Variante nach einem Siegel. 

IV C Nikiaus Meier von Schauensee 1818. — Feld 2 schwarzer fünf- 
strahliger Stern in gelb. Kleinot 1 : Lindenzweig wie bei No. 46. Kleinot 2 : 
schwarzer fünfstrahliger Stern. Ebenso sind nur die Helme 2 und 4 geki'önt. 

Anzuführen bleibt noch eine Variation nach der Stubeuherrentafel der 
Zunft zu Schützen. 



mi m^ 



— 57 - 

IV C Nikiaus Meier von Schauensee und Obemau. No. F)!. 

Anfangs dieses Jahrhunderts liess sich ein Zweig der Kainilio mit dorn 
französischen General Fridolin Meier von Schauensee im KlHaHH niodor. Dor 
betreffende erhielt von Napoleon L ein ^Militärbaronendiplom^, dUK irJi dor 
Vollständigkeit halber unter No. 52 gebe. 

Mohr. Die Famüie stammt aus Bündten, wo sie ebenfalls nocdi blliht 
und wurde 1484 Bürger zu Luzem. Sie kommt 1493 in den grossen und 1521 in 
den kleinen Rat. Es sind mir folgende Wappendarstellungen bekannt: 

IV G Mitte XVI. Jahrhunderts. Stammwappen wie das der HUndner. 
No. 53. Nach einem Stempel. 

IV C Rudolf Mohr des Raths zu Luzem 15(^3. No. 54. Hingegen mit hinein 
Eleinot wie bei No. 53, die obem beiden Köpfe Kind gegen einander gekehlt. 

Seit der Mitte des XVII. Jahrhunderts wird ein neues Kleinot, ein 
Federbusch geführt, und zwar: 

IV C Standeskalender 1650 Rudolf Mohr. I>ie drei Köpfe von vorne 
gesehen. Eleinot: 3 Federn gelb, schwarz, gelb. — Kbenso im HtandeMkalender 
von 1685 bis 1697 Rudolf Mohr. 

Schultheiss Rudolf Mohr scheint von Ludwig XIV. ein verlorengegarigeneN 
Diplom erhalten zu haben, daher der charakt^ristiKi^lie i'ana/^be und die 
französische Baronenkrone auf dem Helm. No. 54. Die glei'^he Konn kommt 
dann auf den Standeskalendem seit 161i7 vor. 

Schnyder von Wartensee. Diese Familie, die l.vT/; HWrgi'.r m 
Luzem wurde. ITC^o in den grossen und 1712 in den kleinen Hat kam, »pielU? 
schon vorher eine Rolle in .Sursee, wo sie während mehreren Geneiati//neri von 
Vater auf Sohn die Wurde eines Schultheissen bekleidete. 

Von Siegeln sind mir folgende bekannt: 

rv A 2 Hans .Schnyder Schultheiss zu Sarsee, 1447. No. r>;, Ih-MM^i 
.Sohn oder Enkel fDhrt : 

rv A 2 Jörg Schnyder zur Sonnen. 'Schulthelw za Sur>ee, H77 und 
15(6. No. .57. Eleinot und Farben nach Tschupp. I^r Knkel J^/ig« kiegell 
mit einer ähnlichen Harke. 

IV C Beat Schnyder Scfaultfaeiäe zu Sone* 1570. So. f/>. 

Des5€fn Sohn Michel Sclmyder. Amtmasn de* KU/i(U^n St, r'rr/an, *ie;relt 
rv A 2 161.5. No. .79. Zum ersten Maie koi&iLt hier der fl>r;reTi'Je Fjay:h al> 
Wappenbild vor und zwar ohne ri';Lere BerräZidiLg. E» xb^ßsr^i zwei l'.rfjt/^i^i 
bestimmend hiefnr sein. 

1. War er verheiratet mit Katharii^ Pfyfer. eb» T<yi,t/r/ Km^ot 
Pfyffers. Herrn zu Hanenseer oder 

2. War er Twingherr zu KottvrL acr.«r^»<i«id aa. Ma»ebM:^''' 

Von Kottwyl ist mir kern Wappeo 'vAxLzr^ Inz^^itk uiX Mu«:«^^ 4« 
fliegenden s/;hwarzen Fi.vrh in weL«. 

E« L»i nin möglich, das* er dur-ri *eae E^cr« tw HeTTv^ia^u»*.;;^«. 
des S'"r.'«iegerTateT* mit verändere* Tiiitrr*! iXxr'A. vi« et« er ftr 
seinen T'aznz KoHwi 'if^j wei^vrL fiv-j. ix fc^i^irz tniAin r*t»qi- •**r.*. '.^r^iurr 



— 58 — 

Zeit führen die „Schnyder" den weissen Fisch in schwarz, bald mit, bald ohne 
gelben Schildrand, z. B. : 

IV C Johann Jost Schnyder, Stadtschreiber zu Sursee 1662. No. 60. 

IV C Johann Jost Schnyder, Schultheiss und Pannerherr zu Snrsee 1688. 
No. 60. Nach Glasscheiben. IV C Ludwig Schnyder 1662. No. 61. 

IV C Johann Jost Schnyder von Wartensee, Schultheiss zu Snrsee 
1683. No. 61 und nach Tschupp der schon oben erwähnte Schultheiss Hans 
Schnyder mit gelbem Schildrand. Kleinot : Flug mit Wiederholung. 

Nach Erwerb des Schlosses ^ Wartensee" am Sempachersee 1648 wird der 
Beiname angenommen und das Familienwappen mit und ohne Schildrand mit 
demjenigen der Thurgauer „Wartensee" geviert, mit etwas verändertem Eleinot. 

IV C Jeremias Schnyder von Wartensee 1697. No. 62 (Schnyder mit 
Schildrand). Dann Standeskalender seit 1713. 

IV C Jost Franz Leonz Schnyder von Wartensee, No. 62, und seit 1750 
Jost Franz Anton Leonz Schnyder von Wartensee. No. 62. 

Dass das alte schöne Wappen mit der Hausmarke doch nicht ganz ver- 
gessen war, beweisen Siegelstempel und Siegel aus diesem Jahrhundert , die 
ich unter No. 63 aufführe. 

Schuhmacher. Die Familie wird 1508 Bürger zu Luzem, kommt 1520 
in den grossen und 1568 in den kleinen Rat. Von Wappendarstellungen mnd 
mir folgende bekannt: 

IV A 2 Nikiaus Schumacher des Raths zu Luzem 1593. No. 64. 

Martin Martini verschönert auf seinem Plane, wie er es auch jfBr andere 
macht, dessen Wappen, indem er den Pfriem weglässt. 

IV C Nikiaus Schumacher 1597 und Ratsscheibe 1598. No. 65. 

IV C Beat Schumacher, Ratsscheibe 1671 und der Gleiche auf einer Bats- 
Scheibe von 1665 — 1671. No. 65. 

IV C Jost Schumacher, Ratsscheibe 1665. No. 65. 

Die Familie erhält im XVII. Jahrhundert ein noch vorhandenes, aber 
nicht sichtbares Diplom, in welchem Schild und Kleinot mit einer gelben Lilie 
belegt sind. Auch sonst werden um diese Zeit die Ahlen in „Sicheln^ umgewandelt 
und immer recht sorgfältig gezähnt. 

Es kommen ganz willkürliche Eleinot Veränderungen vor, die aber nicht 
etwa zur Unterscheidung der verschiedenen Linien gedient haben. 

Die seit Ende des XVII. Jahrhunderts feststehende und jetzt gebrSach- 
liehe Darstellung ist die folgende: 

IV C Beat Schumacher, Standeskalender von 1685 an. No. 66. Dazn ge- 
hören noch die folgenden Kleinotvarianten: 

IV C Ludwig Schumacher, Schultheiss 1635. Helm gekrönt Roter Mann 
barhaupt, in der Linken die Sichel, in der Rechten eine gelbe Lilie haltend. 
Bei Tschupp hat Ludwig das Kleinot wie No. 66. 

IV C Standeskalender 1650, Nikiaus Schumacher. Kleinot: der Mann 
trägt einen Helm mit Federbusch auf dem Kopfe und Sicheln in den Händen. 



— 60 — 

de yille, ils n'ont- pas tarda ä se briser et les enfants allaient — noos noiis en 
souvenons",;— en piller les fragments. Cette p^narie nous fait accueillir avec 
d'autant plus d'empressement Tofire qu'a bien voulu nous faire nn de nos 
coll6gues M. Maurice de Tribolet, de reproduire un charmant petit vitrail aux 
armes de sa famille qui se trouve en sa prossession (Planche VI). 

Ce yitrail portant la date de 1658 ne mesure que 30 cm sur 19, mais 
d'une belle facture, d'une grande richesse de tons et d'une admirable trans- 
luciditä dont une reproduction graphique ne peut donner qu'une id^e affaiblie, 
il constitue un tr^s bon sp6cimen de la technique de l'art du verrier, bien que le 
dessin se ressente du gout un peu lourd de r^poque. On ne sait rien de Torigine 
de cette interessante pi^ce sinon qu'elle a appartenu k Maurice de Tribolet, 
maitre bourgeois et secritaire de ville de Neuchätel, comme Tindique Tinscription 
qu'elle porte. Elle passa par höritage dans la famille Brun, puis de la mSme 
fagon dans celle du peintre Maximilien de Meuron d'oü eile est rentröe en 1835 
en mains de la famille Tribolet par les soins du pire du propri^taire actuel. 

La famille Tribolet, trös ancienne en Neuchätel, a foumi au service 
militaire 6tranger, principalement en France, un grand nombre d'oflSciers 
distinguös, entre autres Jean -Jacques qui cre6 Chevalier par Henri IV sur 
le champ de bataille d'Ivry en 1590 obtint du roi des lettres de noblesse 
en 1593. 

G'est sans doute uniquement pour rappeler les gloires militaires de la 
famille que la partie sup6rieure du yitrail repr^sente un canon braquä sur une 
citadelle, car Maurice de Tribolet lui-mSme n'a jamais brill6 dans les camps, 
son activite s'etant restreinte ä la vie civile de sa patrie. Nä en 1612 il fut rcQU 
notaire en 1636 et remplit pendant quelque temps, apres la mort de son pire 
qui 6tait secr^taire d'Etat, les fonctions de cette Charge jusqu'ä la nomination 
du nouveau titulaire. En 1648 il eutra coup sur coup au conseil des 40 hommes, 
puis au conseil des 24 de la bourgeoisie de Neuchätel, fut mattre bougeois en 
1657, 1660, 1664 et 1677 et occupa pendant un certain temps le poste de 
secr^taire de ville. II faisait ^galement partie du tribunal souverain dans le 
rang du Tiers-Etat. Dans les däm^l^s ä propos de la curatelle de Tabbä 
d'Orl^ans et dans d'autres circonstances les Tribolet tinrent le parti de la 
duchesse de Nemours et lorsque celle-ci fut nomm^e tutrice, Maurice de Tribolet 
fit partie de la d^putation qui alla la complimenter k Paris. La princesse se 
plut k reconnaitre le grand z^le dont certaines familles 6taient port^es pour 
eile «surtout les Tribolet et les Chevalier» et se toumant vers Maurice eile 
ajouta: «Je vous aurai en recommandation. Si vous n'6tiez pas gentilhonune, 
vous le s'eriez tont k Theure. Soyez assurä de mon amiti6». (Ghambrier, 
Histoire de Neuchätel, 465). 

Ces quelques mots suffiront pour faire connaltre la personnalit^ du premier 
propri^taire du vitrail. Quant ä ce demier, sa belle ordonnance en est suffisamment 
simple pour que nous puissions nous abstenir de longs commentaires. Les armes 
de la famille en forment le sujet central encadrä d'un portique om6 de vases 
de fleurs, tandis qu'au pied se tiennent deux figures all^goriques, probablement 



— 61 - 

la Prudence et la Valeur, deux des vertus essentielles k un magistrat. Nous 
devons cependant attirer rattention sur une particularit6 que pr^sentent les 
lambrequins. Od s'attendrait k les voir simplement aux 6maux de T^cu de gueules 
et d'or, mais ils renferment une troisiöme couleur, Tazur, et ceci nous amöne ä 
parier du blasen de la famille Tribolet et des transformations qu'il a subies. 
M. Jean de Pury a d6jä trait6 ce sujet dans les Archives h6raldiques de 1887, 
p. 62. En renvoyant le lecteur ä cet article nous nous bornerons ä mentionner 
quelques constatations qui ont etä faites d6s lors et qui permettent de le compl^ter 
et de le rectifier sur quelques points. D'apr6s les renseignements qu'ä bien 
voulu nous fournir M. de Tribolet Tespoir exprim6 par M. J. de Pury que par 
une comparaison des monuments tels que meubles et portraits armori^s, piöces 
grav6es, sceaux etc. on arriverait k attribuer les diflförentes variantes k teile 
ou teile brauche, ne s'est pas r^alise. U est au contraire constant que les 
variantes ne se localisent pas par branches, mais qu'elles se sp^cialisent par 
individus. 

Voici les variantes que Ton trouve: 

I De ä un chevron de ... . Charge d'une croisette de .... 

II De gueules k deux chevrons d'or, une croisette en abime. 

III D'azur ä deux chevrons, une croisette en abime et un lion issant de 
la pointe de r6cu, le tout d'or. 

IV La mgme, mais sans la croisette. 
V De gueules ä deux chevrons d'or. 

VI D'azur ä deux chevrons d'or. 

La Variante I figure sur un sceau de Nicolas Tribolet de 1552, mais 
comme les contours des chevrons sont assez fortement marquös, eile pourrait 
bien ne faire qu'un avec le chevron d6doubl6 de la Variante II qui figure sur 
un Portrait du propre frire de Nicolas, le capitaine Jean- Jacques. On peut 
admettre que ce sont Ik les armes primitives de la famille. EUes ont servi de 
base au blasen qui a 6ti accorde par Henri IV ä ce mßme Jean-Jacques lors 
de son anoblissement en 1593, mais le roi Ta habillä aux couleurs de Töcusson 
royal de France et y a ajoutö le lion (Variante III). L'intention n'est pas 
douteuse car la lettre de noblesse motive comme suit Tacte royal: «Pour ce 
«est il que nous mettant en consid^ration les bons et recommandables Services 
«que nostre bien ame le cappitaine Jehan-Jacques Tribpllet de Neufchätel en 
«Suisse nous a faict en plusieurs occasions durant ces guerres, ayant mSsme 
«eu Charge comme il a encores de present d'une compagnie de Suisses pour 
«nostre dit service, avec laquelle il s'est trouv6 pr6s de nous en plusieurs combats 
«et rencontres ou il a faict congnoistre avec beaucoup de valleur Taffection qu'il 
«porte au bien de cette Couronne et particuliirement ä nostre service ». 

Nous donnons ci-joint en grandeur naturelle une reproduction de ces 
armes telles qu'elles figurent finement peintes au centre de ce diplöme sign6 
d'Henri IV. La Variante IV se trouve sur un coflfret sculpti du commencement 
du siöcle suivant. La suppression de la croisette n'est sans doute pas accidentelle 
puisque cette pi^ce ne figure plus dans les variantes subs^quentes. Peut-Stre 




- 62 - 

faut-il Toir ]ä le r^altat de sentiments exag^räs de protestantisme; mais 
commeut se fait-il qu'aprto la croisette le Uod ^mioeminent honorable ait 
ägalement disparu? Yoici l'explicatioo qui noas parait la plas plausible: 

Les lettres de noblesse poor obtenir force de loi i Neucbätel ^taient 
souoiises ä renteriDement que le consell d'Etat n'accordut qae poor antant 
qu'elles ämanaient da sonverain du pays, tandis qo'U ne reconnaissait pas ceUes 
accord^es par des soaverains Stranges comme l'^tait le loi de France et la 
qualitä nobiliaire ne fot officiellement reconnae ä Jean-Jacques Tribolet que 
lorsque la rigente du pays, Marie de Bourboo, Ini eut ä son tour accordfi des 
lettres de noblesse en 1595; ce document pas plus que des anoblissements 
accordäs ult^rieurement ä d'autres brauches ne fönt aucnne mention d'armoiries. 
^^ Bans ces circonstances certains membres 

de la faniille acceptörent les armes octroyees 
par le roi de France, avec ou sans croisette; 
la plupart paraissent avoir €U d'avis que comme 
cette Premixe lettre de noblesse n'6tait pas 
reconnue, les armes conc^d^es par eile n'avaient 
pas noD plus de sanction et que, du momeut oü 
Marie de Bourbon n'en avait pas ordonnä 
autrement, le seul blason qu'il convenait de 
retenir ^tait t'antiqne äcusson de la famille duquel 
^^- ^- cependant l'embleme catholiqoe resta älimini. 

Ainsi s'explique la Variante V. D'aatres enfin par ane sorte de compromis 
adopt^rent les armes anx deux chevrons d'or qui plusaient par leur noble 
simplicit^ mais conservärent le champ d'azur ä titre de souvenir des faveurs 
royales ou comme hommage ä la maison de Longueville. Cette Variante VI 
supplanta dans le courant du si^cle passd toutes les aatres et depais plusieurs 
g^n^rations eile est seule en usage dans la famille. L'azor comme troisi^me 
couleor dans les lambrequins du vitrail qui fait le sujet de cet article, nous 
parait 6tre une premi^re 6tape de cette ivolution. 

Bn terminant nous mentionnerons qu'll existe encore deux autres 
vitraux aux armes de la famille Tribolet. Qnoique plus grands que celui dont 
noDS venons de parier, ils lui sont bien infirieurs en beautä. Ce sont les mftmes 
armes h champ de gneules et le m£me cimier, mais les lambrequins beaucoup 
moins riches sont d'or et de gueiües seulement et les figures all^goriques sont 
remplacäes par des lions d'or comme supports. L'un de l'an de 1685 est 
snrmonti de la devise «Temperantia fortitudo>. II ätait jusqu'en 1837 dans 
r^glise de S^nt-Martin et appartient maintenant aussi ä M. M" de Tribolet. 
L'autre qui est de 1688 se trouve encore dans I'^glise de Fontaines; il a Öt6 
dSfigurä par une träs maladroite restauration, ses sapports entre autres ayant 
etä ächang^s avec ceux des armes de Montmollin (deux sauvages) qui se trouvent 
dans la m^me ^glise. Ces deux vitraux Tribolet se rapportent au Conseiller 
d'Etat Henri de Tribolet-Hardy nä en 1635 (?), mort en 1688 qui fut müre de 
Valangin, puis de Neuchätel. II appartenait ä nne autre brauche de la famille 



— 63 - 

que notre mattre bourgeois et secr^taire de ville, Maurice; il professait aussi 
des sentiments tr^s diff^rents de ceux de son parent k T^gard de la dachesse 
de Nemours que dans un acte public de 1673 il qualifiait d'ennemie de T^tat^ 
interdisant de communiquer avec eile ou ses adh^rants sous peine d'fitre puni 
pour crime de haute trahison. 



Anfragen. 



Die, dem ehemaligen Patriziat der Stadt Nürnberg angehörige Familie 
von Praun behauptet auf Grund alter Familien-Tradition, in der Vorrede zu 
ihrem Geschlechtsregister, welches mit Fritz Praun, geb. 1366 beginnt, aus 
Zürich nach Nürnberg gekommen zu sein. 

ImÄnschluss an diese Behauptung wird die Vermutung ausgesprochen, 
dass dieser Fritz Praun ein Abkömmling eines der anno 1370 für ewige Zeiten 
aus der Schweiz verbannten Söhne des Bürgermeisters Rudolf Brun — (Bruno), 
Herdegen und Eberhard sei. — Fritz Brun oder Praun wäre sonach noch in 
Zürich geboren. Ich suche für die Berechtigung zu dieser Vermutung einen 
Iiistorisch beglaubigten Nachweis zu finden und erlaube mir, zu diesem Zwecke 
nachstehende Anfrage zu stellen: 

« Ist über das Schicksal der Söhne R. Bruns nach deren Verbannung aus 
der Schweiz überhaupt irgend etwas bekannt geworden, oder wäre hierüber 
möglich, noch irgend eine Aufzeichnung zu finden?» 

MOnchen, Friedrich von Prami, 

Georgenstrasse 26. Oberstlieutenant. 

n. 

Wer kann darüber Aufschluss geben, wem das in nachfolgendem be- 
schriebene Wappen angehört? Der Besitzer desselben war Wappenmaler und 
hat Ende des XVI. Jahrhunderts zu Basel gewirkt. 

Beschreibung: In blau ein natürlicher aus weissen Wolken wachsender 
Arm, der einen weissen, gelbgestielten Hammer hält ; darunter ein gelber Stern. 
Helmzier : wachsender Mannsrumpf in gespaltenem Wams : rechts blau, links sechs- 
fach weiss-gelb quergeteilt ; auf dem Haupt eine blaue Mütze mit weissem Rand. 

ZOrich. E. A. Stttckelberg. 



- 64 - 

Gesellschaftschronik. 

CHBONIQÜE DE U 80CI£t£ SUISSE D'HMDIQUE. 

Der Vorstand hat an Stelle von Herrn Dr. Max Huber, der sich für einige 
Jahre ausser Landes begibt, Herrn Gustav Hess von Zürich zum Quästor gewählt. 

Wir haben das Vergnügen, folgende neue Mitglieder anzumelden: 

Herrn Ingenieur Roman Abt, Luzem. 

„ Victor van Berchem, Genf. 

„ Robert Bossard. Im Hof, Zug. 

„ Dr. Daniel Burckhardt-Werthemann, Basel. 

„ Oberst R. Challande, Zürich. 

„ C. von Clais, Zürich. 

„ C. Gramer -de Pourtales, Mailand. 

Frauen Oberst E. von Erlach, Zürich. 

Herrn Oskar von Escher, Triest, Österreich. 

„ Oberst Camille Favre, Genf. 

„ F. VOÄ Fellenberg-Thormann, Bern. 

„ Rob. Heiniger-Ruef, Burgdorf. 

„ Henry Juvet, Architekt, Genf. 

„ C. L. Lory, Münsingen, Bern. 

„ Alphonse Revilliod, Genf. 

y, Carl von Schwerzenbach - von Planta, Bregenz, Vorarlberg. 

„ Dr. Max de Troostenbergh, Bruxelles. 

„ H. Vogel-Fierz, Zürich. 

Im Laufe des Monats September soll in Zürich eine schweizerische 
Ex-Libris- Ausstellung veranstaltet werden, um einem weitem Publikum das 
schöne und reichhaltige Material unserer Bücherzeichen zur Kenntnis zu bringen. 
Das Komite besteht aus Mitgliedern der heraldischen Gesellschaft, unter dem 
Vorsitze von Herrn Dr. Hans Roth in Bern, und unsere Gesellschaft hat das 
Anerbieten des Protektorates über das Unternehmen bereitwilligst angenommen. 
Bei reger Beteiligung von Seiten der zahlreichen Sammler und einzelner Biblio- 
theken dürfte es möglich sein, die schweizerischen Bücherzeichen in ziem- 
licher Vollständigkeit in der Ausstellung zu vereinigen. 



Nous avons le regret d'annoncer la mort de notre coll6gue 

M. Chs Paul Bieler 

d6c6d6 le 6 Mars dernier ä Lausanne. 

M. Bieler qui s'intäressait vivemeut aux choses de Tart faisait 
partie de notre soci6t6 d6s sa fondation. 



Druck von Friedrich Schalthess, Zürich. 



it .u 



Schweizer Arcliiv für Heiii 
Arcliives Heraldiqiies Suisses, 



1899 



■ ; xiii 



No. 3. 



I 



Die Wappen der noch lebenden „Geschlechter" Luzerns. 

Mit tiner Farbentafel, X. 
VoB G. von Vivis. • 

(ScblosB). 

Schwytzer von Buonas. Die Familie wurde 1551 Burger zu Luzern, 
kam 1575 in den Grossen und ir»3.H in den Kleinen Rat. Dio älteste mir be- 
kannte Darstellung: des Wiippens giebt die Kaitpel brücke. Anfang XVU. AHianz- 
wappen IV C Hauptmann Ludwig Spengler und Salome Scliwytzerin (verehelicbt 
15!!:^) No. 6H. Dann IV C Nikiaus Schwytzer. No. (iH. Standeskalender von 16.iO. 

Der gleiche Nikiaus Schwytzer lässt auf der Ratsscbeibe von 1661 im 
Fluge des Kleinots den Fisch weg. 

IV C Hans Schwytzer, Ratsscheibe 1665. No. 68. 

Das Wappen bleibt auch in dieser Form bis auf eine kleine Vereinfachung 
iu) Kieinot, No. 69, und wird in dieser Darstellung und nach Erwerb der Herr- 
schaft Buonas im Jahie 1056 durch Heirat und Kauf von der Familie „von 
Hertenstein" mit diesem geviert. 

IV C Standeskalender von Iö85 an Hans Martin Schwytzer von Buonas. 
No. 70. Ein dieser Familie angehörendes Glied führt ein anderes Siegel. 

IV A 2 Ludwig Schwytzer, Pfarrer zu Ruswyl 1604. No. 71, 

Weitere Abweichungen kommen nicht vor. In der Kirche von Werthen- 
stein ist eine Darstellung aus dem Anfange dieses Jahrhunderts, wo statt der 
Vierung nur eine Teilung des Schildes angewendet wird. 

Segesser von Brunegg. Für die genealogischen Vergleichiuigen 
diente mir Ph. Anton v. Segesser, „Genealogie und Gesclilechtshistorie der 
Segesser von Brunegg in der Schweiz und im Deutschen Reiche". Die Familie 
blüht schon ca. 1250 und erwirbt 1536 und 1569 das Bürgerrecht in Luzem' 
Kommt 1558 in den Grossen, 1564 in den Kleinen Rat. 

Von Wappendarstellungen ist die älteste: 

IV A 2 Johannes Sägisser von Meilingen 1356. No. T2. Dann folgt: 

IV A 2 Johannes Segesser der Alte von Aarau 1419. No. 73. Des letztem 
Sohn Hans Ulrich Segenser erhält den 26. September 1442 ein nicht mehr er- 
haltenes Diplom von Kaiser Friedrich IV., welche Darstellung von jetzt an 
als feststehend für alle Linien bleibt. No. 74. 



— 66 - 

Andere Vorkommnisse dieses Wappens sind: 

IV A 2 Hans Werner Segesser 1501 ; Pfyfferbecher IV A 2 Hans Arnold 
Sägisser 1569; Martinas Martini 1597 und Batsscheibe 1598 IV C Albrecht 
Sägisser, Ritter. Später wird der Hebn immer gekrönt. 

Eine originelle Variante mit dem Ordenswappen und Lindenblättem auf 
der Helmdecke führt Ritter Heinrich Ludwig Segesser auf einer Scheibe von 
1659 im Kloster Eschenbach. No. 75. 

Im vorigen Jahrhundert wird natürlich ein vielfeldriges Wappen gefühlt. 

IV C Standeskalender von 1750 an mit Ulrich Josef Segesser von 
Brunegg. No. 76. 

Hiezu ist folgendes zu bemerken: Feld 1, 4 wäre das Wappen von 
Brunegg. Nun hat Fürst von Hohenlohe nachgewiesen, dass dies eine Ver- 
einigung der Wappen Hohenlohe („die beiden Löwen") mit demjenigen einer 
Besitzung dieser Familie „Brauneck" (Lilienhaspel) ist und also das aargauische 
„Brunegg gar nichts angeht. Feld 2, 3 ist das Wappen des „Iberg" von 
Meiligen, dem Stammhause der Segesser im vorgenannten Städtchen, das lange 
Zeit im Besitze der Familie blieb. 

Der Vollständigkeit halber ist noch das Wappen der 1812 ausgestorbenen 
„deutschen Linie" dieser Familie anzuführen. Die Abzweigung geschieht in 
der Mitte des XVI. Jahrhunderts. 

Dieser Zweig bekleidete das Amt der „Erbschenken des Bistums Constanz" 
und wurde Ende des XVII. oder Anfangs des XVIII. Jahrhunderts in den 
Freihermstand erhoben. Sein Wappen ist das Folgende. 

IV G nach dem Segesserschen Familienbuche und nach einem Ex-libris. 
No. 77. Die Abstammung wäre: 

Bernhard Segesser 
1523, t 1565, Burger zu L'uzem 1536 

1. Magdalena Nägeli von Münsingen, f 1538 

2. Anna Faber von Randegg 1541, f '561 



ex. 1. Hans Arnold 1529, t 1577 ex. 2. Hans Kaspar 1552, f 1591 

Agatha von Hertenstein 1 . Magdalena Blarer von Wartensee, 

ältere noch blühende Luzemer-Linie t 1576 

2. Ursula Murer von Istein 1578—1585 
Deutsche Linie, f 1812 

Von Sonnenberg. Die Familie ist wohl luzemischen Ursprungs und: 
führt ihren Namen von einem Flurnamen aus der Umgegend der Stadt. 

Im Jahre 1488, August 12., erhielten Hans Sunnenberg der ältere und 
der jüngere, Gebrüder in Wien, von König Mathias von Ungarn einen Wappen- 
brief, No. 78. Das darin verliehene Wappen wird immer noch geführt mit 
der kleinen Änderung, dass jetzt die Strahlen abwechselnd gerade und geflammt 
dargestellt werden. Eine spätere Hand (Cysat?) hatte den klugen Einfall, auf 
diesem Wappen-Briefe die Jahreszahl 1488 in 1388 umzuwandeln ! Fernere Dar- 
stellungen : 



— 67 - 

IV C Christof Sunnenberg 1537 ; Wendel Sunnenberg 1551 ; Martin Martini 
1597 und Ratsscheib'e 1598; Christof Sonnenberg; 1628 Johann Jakob Sonnen- 
berg. Ungefähr nm die Mitte des XVII. Jahrhunderts nahm die Familie das 
„von** an. 

Eustach von Sonnenberg erhielt yon Kaiser Leopold I. 1666, Juli 3.; 
ein Adelsdiplom; allein schon mit seinem Enkel Franz Xaver von Sonnenberg, 
Herrn zu Ballwyl, erlosch diese Linie anno 1747. No. 79. 

Die jetzt lebenden Sonnenberg stammen von einem Bruder Eustachs, 
Ludwig von Sonnenberg ab und fuhren als Fideikommissherm auf Casteln und 
Fischbach die folgenden Wappen. 

IV C Wahrscheinlich Heinrich von Sonnenberg , angeführt durch Herrn 
Dr. von Liebenau in seiner Arbeit über ^die Siegel der luzemischen Land- 
schaft" im „Schweizer Archiv für Heraldik**, Jahrgang 1897, No. 1. Hier aber 
ist das geflügelte Einhorn des Kleinots 2 ein Versehen des Zeichners, No. 80, 
und endlich in den Stand eskalendein von 1685. 

IV C Heinrich von Sonnenberg, Herr zu Casteln und Vischbach , Ober- 
zeugherr, No. 81. 

Zur Gilgen. Die Familie hiess ursprünglich Götzenheim und mag wohl 
ihren jetzigen Namen von der Benennung eines Hauses tragen. Das Wappen 
hat sehr wenig gewechselt. 

IV C Melchior zur Gilgen 1516 und 1518. No. 82. Kleinot undeutlich 
erhalten, wahrscheinlich ohne Lilien. 

Während einiger Zeit besass die Familie das Schloss Hilfikon im freien 
Amt und viertete ihr Wappen mit demjenigen dieser Herrschaft. 

IV C Melchior zur Gilgen 1598 Ratsscheibe und Siegel von 1602. No. 83. 
Der Turm erscheint gelb. 

IV A 2 Wappen am Stiftsbrunnen im Hof zu Luzem. Schild nur gespalten. 

IV C Jost zur Gilgen, Herr zu Hilfikon. 

Es existiert nur eine Kleinotvariante aus diesem Jahrhundert, indem 
statt des Rumpfes ein Federbusch mit den Wappenfarben rot, weiss, rot ge- 
führt wird. 

Zum Schlüsse meiner Arbeit will ich noch einige Worte beifügen über 
die Führung des Prädikates «von» im alten Luzern. Es war das Bestreben aller 
städtischen Aristokratien, möglichste Gleichheit im Innern zu schaffen, um auf 
diese Art und Weise allen Rivalitäten zwischen einzelnen ihrer Glieder zum 
voraus den Grund wegzunehmen. In Bern und Freiburg suchte man dies zu 
erreichen, indem man allen «regimentsfähigen Bürgern» durch Ratsbeschluss 
von 178:i ein «von» vor ihren Familiennamen dekretierte, um sie dadurch 
auch äusserlich gleich dem noch übrig gebliebenen Grund- oder Diplomadel 
ihrer Gebiete zu machen. In Luzem war die Prädikatsführung nie gebräuch- 
lich. Von den Familien, die im XVI. das Patriziat bilden halfen, nahmen 
nur zwei derselben, übrigens solche mit Namen, welche an Grundbesitz er- 
innern, anfangs des XVII. Jahrhunderts das «von^ an. Mitte des XVIII. Jahr- 
hunderts kommeu zuweilen im Verkehr mit Auswärtigen Ausiiahnien vor, aber 



— 68 - 

niemals im offizellen Gebrauche. Um sich aber gleichwohl von ihren nicht regiments- 
fähigen Bürgern zu unterscheiden, führten die ^)atrizischeu Familien Luzems seit 
dem XVII. Jahrhundert und wohl schon früher den offiziellen Titel «Junker». 
Wie wenig übrigens der Gebrauch des «von» in Luzern üblich war, beweist auch 
der Ädelsbrief der Familie «Hartmann», vom 22. Hornung 1721 von Kaiser 
Karl VI an Jost Bernhard Hartmann des Innern Rats zu Luzern. Es heisst darin : 

«... nach beliebender Zeit, erheuschender Notdurft und Gelegenheit, sieb 
aller dieser Privilegien, Prärogativen und des Prädikates ad tempus ohne Präjudiz 
gänzlich begeben und selbige hinwiederum nach Belieben und Wohlgefallen voll* 
ständig und mit aller Wiikung reassumiren und gebrauchen könne und möge '. 

Sehr gebräuchlich war es dagegen, den Grundbesitznamen mit dem 
Familiennamen zu verbinden, wie ja das Geschlecht der «Pfyffer» eine Menge 
von Beispielen zeigt. Andere regimentsfähige Geschlechter Luzems Hessen sich 
solche Zunamen bei den Adelsverleihungen geben, wie z. B. Wien den 15. März 
1G65, Kaiser Leopold I., Adelsdiplom an Carl Christoph DuUiker des Innern 
Rats und Landvogt zu Willisau, und Johann Ulrich DuUiker des Grossen Rats und 
Ritter S. Mauricii und Lazari-Ordens mit dem Prädikat «von Dillikon». Absur- 
ditäten, wie man solche hie und da in Luzern und anderswo sieht, Zusammen- 
ziehung von «Familien- und Grund besitznamen mit Vorsetzung des Prädikates» 
kannte man nicht und hätte sie auch uicht zu führen gewagt. Übrigens konnten 
die luzernischen «Patriziatsfamilien», wenn sie auch kein «von» führten, überall 
bei den Adelsproben zur Aufnahme in Ritterorden und Stifte aufbeschworen 
werden und wurden auch selbst aufgenommen. 

Wegen eben der erwähnten Gleichheit kamen jedenfalls auch keine 
weitern Standeserhebungen im Kreise des Patriziats vor und wären wohl auch 
kaum geduldet worden. Leu führt zwar ein Beispiel an, indem er berichtet, 
dass «Oberst Jost von Fleckenstein 161)4 durch den Kaiser Leopold I. in den 
Freiherrnstand erhoben worden sei. Allein man findet in Luzern nicht die ge- 
ringste Spur, dass der betreifende oder seine Familie jemals davon Gebrauch 
gemacht haben, noch, ob die Angabe Leus richtig ist. Die Familie existiert 
nicht mehr in Luzern. Noch bis zur heutigen Zeit hat keine der Familien, 
welche bis 17*J8 regimentsfähig waren, ein Diplom erhalten, das eine Erhöhung 
des Standes zuliesse, oder sonstwie berechtigt wäre, einen solchen Titel zu führen. 

Die einzige Ausnahme, die existiert, kommt für Luzern nicht in Be- 
tracht. Es betrifft dies den im Elsass niedergelassenen Zweig der Familie 
«Meyer von Schauensee», aus welchem General Fridolin Meyer von Schauensee 
durch Napoleon I. zum «Militärbaron» mit dem entsprechend schönen Wappen 
gemacht wurde. 

Das gleiche ist der Fall mit dem Freiherrndiplom vom 11. März 1732, 
von Kaiser Karl VI. an Oberst Peter Christof Göldli, Freiherrn von Tieffenau 
Herr von Bolerskirch, aus Sursee und dem Reichsgrafendiplom an Christian 



' Ph. Ant. V. Segesser « Reclitsgeschichte der Stadt und Republik Luzern», Band III, 
Seite 172 und fif. 



— 69 — 

Emanu6l von Zimmemiann von Hilferdingen bei Luthern. Diese beiden letzt- 
genannten Familien waren ja nicht einmal Bürger zu Luzem, also eo ipso nicht 
«regimentsfällig». 

Zum Schlüsse meinen besten Dank an Herrn Franz Fischer, der mir sein 
reiches Material zar unbeschränkten Verfügung stellte. Sowie den Herren George 
Mayr von Baldegg, meinem inzwischen verstorbenen Oheim Jost Meyer-am Rhyn 
und Friedrich PfyflFer von Altishofen für ihre freundlichen Mitteilungen. 

Nachtrag. Während der Veröffentlichung dieser Arbeit führt Dr. R. 
Durrer m der Statistik Schweiz. Kunstdenkmäler 1899 ein älteres Wappen der 
Familie Hartmann als Goldschmiedmarke des Johann Hartmann^ Mitte des XVI. 
Jahrhunderts, an. Mit einem Stern belegter Schild. 

Dann habe ich auch im historischen Museum der Stadt Frankfurt die 
schon angeführten „Schnyder^-Scheiben selbst ansehen können und lauten die 
Inschriften folgendermassen : 

1. Herr Ludwig Schnider, Schultheiss zu Sursee wie auch Amptmann ihm 
Murihofif anno 1GG7 (einfaches Wappen mit goldenem Schildrand). 

2. Herr Johann Jost Schnider, Schultheiss der Stadt Sursee, Zwingherr 
zu Kottwil und Seewagen und Frau Maria Sybilla Pfyfferin von Altishoffen, 
seine Ehegemahlin lü8:i (geviertes Wappen mit Schildrand). Devise: Pinnis 
natat; Pennis volat. 

3. Herr Ireneus (nicht Jeremias) Schnider, Herr zu Warthisee, Burger 
zu Lucern und Sursee und Frau Maria Jacobe Schuomacherin , sein Ehe- 
gemahlin «anno IG97 (geviertes Wappen mit Schildrand). 

Der Fisch wird immer als geflügelter Flussbarsch dargestellt. 



Eine Federzeicluiung des Malers Urs Graf 

von Basel. 1518. 

Mit einer Tafel, XI. 
Von Paul Oanz. 

In den Sammelbänden der Basler Kunstsammlung' findet sich unter den 
wenigen heraldischen Arbeiten des Meisters Urs Graf das auf Tafel XI abgebildete 
Blatt, welches nicht allein durch die eigenartige und flotte Behandlung heral- 
discher Motive, sondern auch des historischen Inhaltes wegen näher geprüft zu 
werden verdient. Es stellt das Alliancewappen des Malers und seiner Gattin 
dar und war wohl bestimmt, als einfache Wanddekoration oder als Glasgemälde 
das eigene Haus zu schmücken '. 

Vor einer stark in die Perspektive gezogenen, torbogenartigen Nische, 
von deren Gewölbe eine unschön verkürzte Laubguirlande herabhängt, stehen 



' Geinäldemuseam. Handzeiohnnn^en. Band U. 10 . . 

* Graf bewohnte anno 1518 ein Haus am Fischmarkt, vor dem Lochbrannen. (II id) 



~ 70 - 

die beiden alliierten Wappen, stark gebauchte Tartschen mit eleganten 
Stechhelmen. Die Band rolle zu Füssen der Schilde trägt die Namen VRS - 
GRAF . S • VON BRVN. Hinter dem zweiten Wappen erscheint als Schild- 
halterin eine reich gekleidete Bürgersfrau, in der wir das Porträt der Sybille 
von Brunn vermuten, trotz dem kriegerischen Messer, das sie am Gürtel trägt. 
Jedenfalls ist die Figur ein unleugbares Produkt des Urs Graf, obwohl er sich 
redlich bemüht hat, der Dame an Stelle frivoler Ausgelassenheit den Anschein 
bürgerlicher Sittsamkeit und vornehmen Anstandes als Charaktereigenschaften 
beizugeben. Kühn und kräftig ragen die Kleinote, ein wilder, kampfbereiter 
Schwan und ein hoher Doppelflug über die Helme empor und werfen scharfe 
Schlagschatten auf die weisse Nischenwand. Als Decke des ersten Wappens hat 
Graf den Balg des Schwanes verwendet; im Übrigen sind die Helmdecken 
kümmerlich und ohne jede omamentale Ausnützung. Die Zeichnung ist mit 
breiten Strichen und flotter Umrissführung aufs Papier geworfen * und verrät 
den hervorragenden, allzuleicht arbeitenden Meister. Trotz der ungünstigen 
Umrahmung ist die ganze Komposition von guter Wirkung und zeigt dieselbe 
Frische und Lebhaftigkeit der Auffassung, denen wir in allen Arbeiten des 
Malers begegnen. 

Zur historischen Erklärung der beiden Wappen mögen einige biographische 
Notizen dienen, die zwar heute noch immer nicht vollständig sind*. Urs 
Graf soll in Solothum geboren und ums Jahr lö09 nach Basel gekommen sein, 
nachdem er sich zuvor als lockerer Malergeselle in der Welt herumgetrieben 
hatte. Im Jahre 1511 heiratete er Sybilla von Brunn, die Tochter des Gerbers 
Hans von Brunn, der einer guten Burgerfamilie der Stadt Basel angehörte. Ob- 
wohl sich Urs Graf im gleichen Jahre als Meister etablierte, sich in die Zunft 
zur Hausgenossen und ins Bürgerrecht aufnehmen Hess, scheint sein Ruf keines- 
wegs der beste gewesen zu sein. Denn der Gross-Oheim seiner Gattin, Junker 
Morand von Brunn ', welcher einer reichen Achtburgerlinie desselben Geschlechtes 
angehörte, enterbte dieselbe aus Zorn über die arge Missheirat. Urs Graf war ein 
echtes Kind einer rohen, kriegerischen Zeit, er führte das Schwert mit der 
selben Leichtigkeit wie Feder und Pinsel und hätte sich kaum ein passenderes 
Schildbild erwählen können, als den rauflustigen, stets zum Kampfe bereiten 
Schwan, der mit aufgestellten Flügeln frech einher schreitet. Dasselbe Wappen 
ist nochmals unter seinen Zeichnungen zn finden und muss, der Inschrift zufolge, 
als sein Eigenes erklärt werden. 

Zwar führen die Graf von Basel ein abweichendes Wappen ^, auch die- 
jenigen von Solothum, übereinstimmend mit dem Buche der Lucasbruderschaft 
von Solothum, aber von des Meisters eigener Hand rührt nur das vorliegende Blatt 



» Grösse : 38 x 41 cm. 

* Näheres vergleiche: Eduard His, Urs Graf, in c Jahns Jahrbücher für Kunstwissen- 
schaft V p. 257, VII p. 145» und «Allgemeine deutsche Biographie. Kunstchronik 1877, p. 24 >. 

' Morand von Brnnn, der Sohn Heinrichs, stiftete zusammen mit seinem Vater das sog-, 
von Bmnnsche Stipendium für einen Theologiestudenten. Vgl. Leus Lexikon. 

* Vgl. Meyer-Kraus. Wappensamralung auf dem Basler Staatsarchiv. 




Federzeichnung von Urs Graf. 



Henld. Arohiv. 1899. 3. 



Kaprodultlou t. J. B. ubtniettor, XUsclitD. 



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- 71 — 

mit dem Wappen des wilden Schwanes. Im Solothurner Lucasbruderschafts- 
wappenbuch vom Jahre 1559 erscheint auf p. 61 als Wappen Urs Orafs: in blau 
ein gelber Halbmond mit Kreuz, begleitet von drei weissen Schildchen. Kleinot : 
ein blauer Flug. Zwei Putti halten eine Kartouche, auf welcher geschrieben 
steht: Urs GroflF, moler, trat in die Bniderschaft 1496. Am Architrav der um- 
rahmenden Architektur prangt ein Totenkopf, bedeckt mit roter Narrenkappe. 
Gekreuzte Knochen, durch eine Schlange zusammengehalten, hängen anstatt der 
Fruchtschnüre herab. Auf p. 62 steht als Pendant vor einem schwarz über- 
deckten Sarge ein Knochenmann mit Hippe und schwarzem, fliegendem Mantel. 
Als Erklärung der düstem Darstellung dienen die Verse : 

Min woppen ist ein halber mon 

Ein krütz findst auch doruff ston 

S'Hab ich von den altvordem min 

Dri Schilde die ston euch darbin. 

Dieselben sollen zeigen an 

Dass ich den bensei bruchen kan 

Der Künsten Zeichen fler ich frey 

Gott geb wo d'kunst und wyssheyt sei 

Ich mein, man find noch mer der Knaben, 

Die wenig Kunst, doch s'wopen haben. 

Doch sei demselben wie im well 

Secht do ein langer direr Gsell. 

Der meyt die Kunst und's Leben ab 

Los, was ein Mensch sich z'frewen hab. 

Bist kunstrych, from, mit tugend ziert 

Der Tod zur rechten frewd dich fiert. 
Erst nach des Meisters Ableben, anno 1559 wurde das Wappenbuch 
der Lucasbruderschaft angelegt' und es liegt die Vermutung nahe, dass ihm 
das damals bekannte Wappen eines gleichnamigen Solothumergeschlechtes bei- 
gegeben wurde, um seine Zugehörigkeit zu Solothum zu dokumentieren. 

Das zweite Wappen zeigt einen sechsfach schrägrechts geteilten Schild 
von weiss und rot, auf dem Helm, über einem rot-weissen Wulst einen hohen 
Doppelflug mit Wiederholung des Schildbildes, das altbekannte Wappen derer 
von Brunn, das sich schon auf Siegeln und Glasgemälden des XV. Jahrhunderts 
findet K 

Es ist möglich, dass die Forschung weitere Resultate zu Tage fördert 
oder dass sich ein Siegel des Malers Urs Graf finden lässt, welches über die 
Bichtigkeit seines Wappens den urkundlichen Beweis zu erbringen vermag. 



'Wappenbach der Sanct Luxenbruderschaft in Solothum begann im Jahr MDLIX nnd 
sind die Urheber: Urs Amiet des Rahts und Burgermeister, Melchior Dürr, Wolfgang ßochly, 
alle vier Qlasmoler, Hans Schilt ein Flachmoler, Hans Wylading ein Ooldschmied, Jac Lew 
uid Thomann Locher, alle Burgere. 

' Schnitts- Wappenbuch. — Glasgomälde im Historisehen Museum zu Basel. 



Fragments heraldiques genevois. 

Par J. Hator. 
I. 
NoQS r^unirons sous ce titre des notes — in^dites on ^parses dans des 
publications non specialement heraldiques — sur divers monnments d'importance 
variable, qui se trouvent ä ßeii^ve ou aux eitrirons. Quelques-ans d'entre euz ont 
disparu; la conservation de plusieurs autres n'est point assuräe; tous präsentem uit 
certain intär§t historique. II est k dMrer qu'on dresse ainsi, pour chaque canton, 
l'inventaire des armoiries figur^s sur les mouuments publics, les matsons parti- 
culiöres, les meubles, etc. Ce serait une coutribution pricieuse ä l'Ätode du 
blasen, et surtout une soutce de documents pr^cia que conaulteraient avec profit 
les historiens et les arch^ologues. 



1. — Armoiries indäti'rmiiii^es (flg. 31 ). Peinture du XVIII« siicle existant 
dans Tun des biltiments, dätruit en 1882, de la maison-forte dite prieurä d'AVre, 
commune de Vemier, ä une lieu de Gen^ve, sur la rive droite du Rhone. L'^u, 




inscrit dans un m^daillon ovale placä dans un cbamp de forme italienne, occapait 
le centre d'un grand cartouche flanquä de deux amours portant, Tun une g^erbe 
de ble et nne coupe. l'aiitre une conie d'abondance et une epise (?). Malgrä de 




notnbreases recherches et de» qnestions posäes dans la premiäre särie de« Archives 
et divers reeneils*, il n'a pfts kx^ possible jnsqa'ici d'identifler ces armes qai 



' M. P. Le Vayer a rdponilu lUns la Corrtapondanee hittorique tt archtologiquf, 
1894, p. 31S, es cltant lea artnoirieii in ilettx familles Herrier, originiiires ilii paj8 nkntaia, qai 
ne Bont pas sa,tts- analogle arec celleii qni houb o«cupent: d'azur au ehet'ron tt^argent ae- 
compngni de dfvx qutnttfeuilh» oii rone» «n ekef fi (Tun cceur m pointt, U taut d'or. 



portaient: d'astir au c/icvron de ... accompag;»^ en che/ d'une 6toile d'or et 
de deiix roses d'nrf^eiit, cu pointe d'unc rose de mime et d'un cceiir d'or, 
l'Äcu somme d'un heaume ä lambrequins ayant iine aigle eploy^e de sable pour 
cimier. II ne parait pas, en tout caa, que ces armoiries aient appartenu ä Tun 
des proprietaires de la maisonforte d'Aire. Elles pourraient etre Celles d'une 
alliance de la faraille Revilliod, qui a longtemps possöd6 ce domaine (%'oy. le 
n" 2). Une autre peinture, trait^e en grisaille, repr^sentait la Justice debout 
sur un socle flanquä de lions. 

2. — Armoiries de. J.-F. Revilliod (fig. 32). Scnlpture sur bois provenant 
de la mßme maisonforte d'Aire, conserv6e cbez M. William Revilliod ä Genive, 
qui l'a fait restaurer depuis que notre reproduction a 6te faite. La proprifit^ 
d'Aire fut vendue k la fln du XVn" siecle par un certain PMlibert Viret, notaire, 
k Pierre Revilliod, fils de Leonard. Ce demier, mort eu 1G75, etait le chef de 
la branche de la famille Revilliod dite de la Couronne. Pierre, n6 eu 1637, 
eut une existence agit^e, qu'il passa en grande partie ä l'etranger. A son retour 
ä Genßve, il devint merabre du Conseil des Deux-cents, chätelain de Jassy, etc. 




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n apporta uombre de modiflcations architecturales ä sa maison d'Aüre, aitni 
alors sur territoire fran^ais. L'un de ses fils, Jean-Francois, n6 ä Aire en 1679, 
mort en 1754, se distingua au Service ötranger et abjura la religion protestante; 
il avait fait tailler et peindre le basrelief reproduit ici (hauteur: 0,58 m). L'ficu 
ovale porte d'asnr ii la bände d'argent charg^e de deux roses de gueules 
accompagn^e de deux lions d'or lampassds de gueiilcs ; U est placfi daiiB 
un cartoucbe jaune et blanc, ornä de rinceaux et d'enroulements blancs, roages 
et bleus; beauoie grillt, timbrä d'une couronne de marquis, ayant pour cimier 



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— 75 — 

Uli lion d'or issant. la)ii(iass^ de ifueiiles. qiii tient dans sa dexire une i-ose de 
gueules tigie et feuiU^ de mople; laniltrequiiiK or et gueules. Manteao jaune 
et blanc relevä en [lointe dans le haut, sous uii dais k cßtes pourvu d'un baldaquin 
döcoupä, sur Iflimel ou lit la devise des RevilUod : 
Fidilitd couronnera 
. ■ 1 ma vie 

(Voy. au siy'et de la niaisou-forte d'Aire nos Fragmeuls d'ardn'olngie gene- 
vnisi-, l*'* s6rie, pp. 74—81 et l'Anctenne Getiive, 1*^ sÄrie, p. 79 et suivO 

3. — Slnrqnes rte la faniillf Favre (flg. 33 k 35). La faniille Favre, 
originaire d'Echallens, au pays de Vaud, porte pour armes: d'asitr ä la fasce 
il'or accompagtUe en ihvf d'nne rose d' urgent, en potnle d'un fer de cheval 
de meme. Cet 6cu se tronve aur des cachets de 1556, lö35, Itif)!, 1684, 1691, 
etc. Mais lorsque les Favre amvörent ä Genöve, au conimencement du XVI* 
siäcle, Üs n'avaient encore qu'une marque commerciale, que nous trouvons taill^ 
au-dessus de la porte de la maison de Jean Favre (151.S), situ^e rue du Marchß, 
n" 17, ä GenÄve (fig. 33). Cette marquo consistait k rorlgine en nn cteur 
surmont^ d'une crois k double traverse, dont l'extrßinit^ de la branche verticale 
ae recourbait i angle aiga (flg. 34); en 1513, eile affecte de.s allures plus dfico- 




ratives, le trait Lnclinä du sommet s'est transforme en nne double oriflainme. 
Pins tard, eile offre nne singuliere combinaison de la figure primitive et des 
meubles de l'öcu d'annoiries. Gaspard Favre, ßls de Fran(;ois, la fait sculpter 
ainsi en 15.tI , accorapagnße de son porlrait et de celui de sa fiancäe Louise 
Mestrezat, snr sa maison, dötrutte aujourd'hui (rue du Rböne, no. öü, ä Genöve). 
La croix n'a plus qu'nne traverse k laqnelle pend la double oriflamme, et aa 



- 76 — 

branche verticale passe deniöre un fer de clieval de forme singuliörement altirie, 
entourant le coeur; le fer a six clous et il porte, k rextrömitö de ses branches 
horizontales^ d^mesnr^es, deux bucränes aux cornes trös dövelopp^s, dont la 
pr6sence ne s'explique pas (fig. 35). ün cachet de 1535 offre dijä la com- 
binaison du fer et de la croix. Le bas-relief aux portraits est conservi aa 
Musöe äpigraphique de Genöve. (Voy. au sujet des inaisons Favre nos 
Fragments d'archdologie genevoise, 3"*« sörie, pp. 151 — 159). (A smvre.) 



Notes sur quelques changcments d'armoiries 

aux XIP et XIII« siecles. 

Par L. Bouly de Lesdain. 

On croit assez generalement que, dös la fin du XIP siöcle ou tout au 
nioins des les premiires annöes du XIII*', rhöröditö des annoiries s'ötait Stabile 
d'une maniöre gönörale et definitive. L'ötude des sceaux dömontre cependant 
que le principe soufTrait encore de tr6s nombreuses exceptions. Jusque vers le 
milieu du XIII® siicie, on voit assez souvent les fils abandonner, sans ancan 
motif apparent, les armes de leur pöre pour adopter d'autres emblSmes. Nous 
allons relever ici pr6s de trente familles lOÜ se rencontrent de ces changements. 
Nos recherches n'ont gu6re port6 que sur le Nord de la France-, plus]6tendues, 
elles eussent pent-Stre permis de decupler cette liste. 

Parmi ces modifications, il en est toutefois un certain nombre dont la 
cause est bien döterminöe, et qui möriteraient de former une catögorie speciale : 
ce sont Celles qni tiennent k Tacquisition de nouveaux domaines. M. de Barthölemy 
a bien mis en lumiöre le caractöre plutöt riel que personnel des annoiries 
primitives'. Attachöes moins k la personne qu'au fief, elles suivaient assez 
souvent celui-ci entre les mains des difförentes familles qui venaient k le possöder. 
Un cadet, en öpousant Thöritiöre, abandonnait ses armes primitives pour adopter 
Celles de son nouveau domaine. II convient toutefois de se montrer ici trös 
prudent, plus prudent peut-Stre que le savant archöologue« On ne saurait afiirmer 
que les armoiries nouvellement prises sont Celles du nouveau fief, si on n'en 
rencontre des traces bien certaines antörieurement k Talliance. Le fait est trös rare 
lorsque celle-ci remonte k la fin du XII® ou au commencement du XIU® siöcle. 

Laissant volontairement de cötö cet ordre de faits, nous nous attacherons 
seulement aux changements sans cause apparente. On nous permettra, chemin 
faisant, un certain nombre de particularitös höraldiques sans lieu bien direct 
avec notre sujet. 



' Essai sur Vorigine des armoiries fiodales, Poitiers, 1872, in 8°. 



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- 78 - 

La maison de France — ab Jove principiura — oflfre quelques intöressants 
exemples de ces changements. Un crayon gänäalogique nous paratt indispensable 
pour les bien faire comprendre. 

Le plus ancien sceau armoriä que Ton possöde de cette illustre race est 
celui de Raoul, comte de Vermandois , en 1146; le bouclier, ä umbo, semble 
porter des fasces *. On ne connalt aucun sceau de son Als , Raoul II, mais 
tous nos anciens h6raldistes sont d'accord pour lui attribuer un ^cu ichiqueti 
d'or et d'asur, au chef d'asur, chargd de trois fletirs de lys d'or. Aucune 
trace d'armoiries ne se remarque sur le sceau de sa soeur Elisabeth, premiäre 
femme de Philippe d'Alsace, comte de Flandre, en 1170*. Quant k son autre 
soeur Eleonore, 6pouse en quatriöme noces de Mathieu III, comte de Beau- 
mont-sur-Oise, on en possede deux sceaux de 1177 et de 121 H; le second 
est muni d'un contre-sceau armorial au lion rampant. Ce sont les aimes des 
Beaumont, qui portaient d'asur au lion d'or. Tous deux portent Timage de 
la titulaire. 

Les sceaux de Philippe I, Louis VI, Louis VII, Philippe Auguste, sont 
tous au type «de majestö» ; ils ne nous fournissent donc aucun renseignement sur 
les insignes qui pouvaient orner Tecu de ces princes. Un sceau öquestre de Louis, 
plus tard Louis VIII, offre en 1214, Timage du prince arm6 d'un bouclier seme 
de fleurs de lys; le contre-sceau, armorial, est Charge d'un 6cu en forme de 
coeur, 6galement fleurdelyse^. Sans studier ici le delicat problime de Torigine 
des fleurs de lys, disons seulement que ces insignes apparaissent pour la premiäre 
fois d'une mani6re certaine en 1179 sur la dalmatique et les sandales portöes 
par Philippe Auguste k son sacre. 

De Robert I, comte de Dreux, on possöde un sceau 6questre de 1184. 
Le bouclier ne laisse apercevoir qu'un umbo, mais des traces fort nettes de 
quadrill6 se relövent sur la cotte d'armes et le tapis de seile*. Nos anciens 
auteurs enseignent qu'il abandonna les fleurs de lys pour adopter les armes de 
sa femme, Agnös de Braiue, mais ils n'apporteut aucune preuve ä Tappul de 
cette affirmation^. Deux sceaux equestres, avec contre-sceaux armoriaux, de 
son Als Robert II, en 1202 et 1205, montrent bien visibleraent Töcu de Dreux, 
ichiqueti d'or et d'amir, i) la bordnrc de guenles''. On ne rencontre pas 
d'armoiries sur les sceaux d'Henri, eveque d'Orleans, en 1193 ^ ni de Philippe, 
eveque de Beauvais, en 1178 et 1201 ^ 



* Demay, Inventaire des sceaux de la Plcardle, N" 28. 
^Demay, Inventaire des sceaux de la Flandre, N^» 140. 
^Douet d'Arcq, Sceaux des Archives, N"« 1032 et 1053. 

* Id., Tbid., N" 186. 
^d., Ibid., NO 720. 

®Du Chesne, Histoire genealofjiquo de la Maison royalv de Dreux, pp. 1 et 19. Du 
Bouchet, Histoire genealogique de la Maison royale de Courtonay, p. 13. Anselme, Histoire 
genealogique de la Maison de France, T. I, p. 424. 

^Douet d'Arcq, Ibid, N»« 721 et 722. — Cf. du (^liesne, Histoire g^ntalogique de la 
Maison de Dreux, p. 251. 

^ Douet d'Arcq, Ihid,, N» 6759. 

'^Id., Ibid., N"- 6510 et 6511. 



— 79 — 

La maison de Dreux oifre encore un interessant exemple de changement 
d'armoiries. Le deuxiöme fils de Robert II, Pierre, dit Mauclerc, äpousa Alix, 
höritiöre du duchö de Bretagne; il brisa, comme cadet, d'uu canton d'hermine. 
On a sontenu que ce canton 6tait un emprunt fait aux armes de sa femme, 
mais rien ne permet d'affirmer qu'en 1214, annäe du mariage, la Bretagne 
poss^dät des armoiries fixäes. L'ächiquetä au canton d'hermine fut gardä par 
les Premiers successeurs de Pierre, Jean I (1250—1286), Jean II (I28ü 1305) 
et Arthur II (1305 — 1312). Jean III Tabandonna en 1318 pour adopter un 6cu 
d'hermine plein, qui forma les armes definitives de la Bretagne ^ 

Nous ne connaissons aucun sceau de Pierre I, sire de Courtenay par son 
mariage avec Elisabeth, fiUe et häritiere de Renaud, seigneur de Courtenay et 
de Montargis. Du Bouchet en a bien reproduit deux, remontant aux ann^es 1 1 70 
et 1177, dans son Histoire gdndalogique de la Maison royalc de Courtenay^. 
Mais le graveur a interprSt^ ses modöles avec une fantaisie tellement Evidente 
qu'on ne saurait lui accorder aucune confiance; les ecus n'offrent d'aillenrs pas 
trace d'armoiries. Pour son fils ainä Pierre II, au contraire, on n'en poss^de 
pas moins de cinq types, tous äquestres, remontant respectivement aux annäes 
1 184, 1193, 1205, 1210 et 1213^; le plus ancien est muni d'un contre-sceau armorial, 
les autres de contre-sceau ^questres. Tous offrent les armes bien connues: 
d'or, ä trois tourteatix de gueules. Un autre sceau, de 1210, öquestre avec 
contre-sceau armorial, a 6t6 grave dans Touvrage de du Bouchet*; il oflfre les 
memes armes, mais chargees en abime d'un ecusson fleurdelyse. La seconde 
femme de Pierre II, Yolande, fiUe de Baudouin IV, comte de Hainaut, use en 
1216 d'un sceaux 6questre, avec contre-sceau a Tecu chevronnä d'or et de 
sable du Hainaut \ Le second fils de Pierre I, Robert, tige des sires de Champignelles 
et de Conches, porte en 1232 sur un sceau äquestre avec contre-sceau armorial, 
les m^mes armes que son fröre, mais brisöes d'un lambel de cinq pendants 
(d'azur) •. 

On a dit que Pierre I avait abandonnö les armes de France pour adopter 
Celles de la seigneurie de Courtenay ^ 11 faudrait d'abord etablir que la premiöre 
maison de Courtenay possödait des armoiries bien fix6es. Nous croyons, jusqu'ä 
preuve contraire, que Ton se trouve ici en pr6sence d'un simple changement 
d'armoiries sans cause däterminöe. 



* Etniles heraldiquesj par S. de la Nirolli^re-Teijeiro. l/hermine. Vannes, ISiM, in S». 
— Cf. L'hermine et ses origines, par P. de Lisle du Dreneuc. VaDnes, 1H93, in 8^ 

'Preuves, p. 8 et 10. 

' Doiiet D*Ar(rq, Sceaux des Archives, N«- «G3, ö64, 506, 507 et 508. — Cf. du Bouchet, 
Preuves, pp. 18 k 15. 

*Preuve8 p. 14. 

* Preuves, N** 509. — Une empreinte remontant k 1212 a et6 ^ravee dans du Bouchet. 
Preuves p. 15. 

*Douet d*Arcq, Sceaux des Archires, N* 274. 

^Du Chesne, Histoire (jenealoyique de la Maison royale de Dreux ^ p. 19. Du 
Bouchet, Histoire <jenealo<ßque de la Maison royale de Courtenay, p. 13. Anselme, Histoire 
yenealogique de la Maison de France, T. I, p. 274. 



- 80 - 

Pierre II, qu avait epous6 Agnös de Nevers, transmit Tteu aux trois 
tourteaux ä ses enfants. Trois de ceux>ci nous retiendront an instant. Mahaut, 
sa fiUe, qui succ^da au comtä de Nevers, fit successivement usage de deax 
sceaox, l'un en pied, l'autre äquestre, que Ton rencontre en 1223 et 1234; tons 
deux sont munis d'un contre-sceau armorial oü figure un äcu au lion*. Ces 
armes n'appartiennent k aucun de ses deux maris : le premier, Hery6 de Donzy, 
se sert en 1218 d'un sceau öquestre avec contre-sceau armorial chiu*ge d'an 6cii 
au Chef vairö, et en 1209 d'un sceau armorial dont Töcu porte trois losanges, 
celui du bas accompagnä de deux fleurs de lys^. Le deuxiöme, Guigues V, comte 
de Forez, porte en 1238, sur un sceau ^questre, V&cu de gueules, au dauphin 
pämd d'or; le contre-sceau est orn6 d'un dauphin dans le champ'. D est 
tout-ä-fait improbable que Mahaut ait empruntä cet äcu ä sa famille matemelle, 
car le sceau ^questre de son grand-pere, Guillaume IV, comte de Nevers, en 
1167, ne präsente pas d'armoiries*. 

Le quatriöme Als de Pierre II devint empereur de Constantinople sous 
le nom de Baudouin II. En 1236, ätant encore mineur, il usait d'un sceau 
armorial, charg6 d'un 6cu au lion*; le sceau de 1247, au type de majest6, avec 
contre-sceau ^questre ofTrant l'image du souverain revStu des ornements 
impäriaux, n'offre pas trace d'arraoiries ". Sa ferame, Marie de Brienne, use en 
1272 d'un sceau au type de majestä, saus contre-sceau, sur lequel on ne rencontre 
pas non-plus d'armoiries^ 

On connait ä leur fils Philippe deux sceaux. Le plus ancien remonte ä 
1263, date anterieure de dix ans ä la mort de son pöre. II est au type armorial, 
et porte un äcu k la croix cantonnäe de quatre besants charg^s chacun d'une 
croisette^ Les princes de Tarente, de la premi6re maison d'Anjou, qui 
succ^dörent ä son titre, s'armaient de f^ueules, ä la croix d'or, cantonn^e de 
quatre besants d'argent , chargds chacun d'une croisette de sinople^. En 
1282, Philippe, qui avait härite de sa mere des droits sur le royaume de 
Ji§rusalem, usait d'un sceau de majeste avec contre-sceau äquestre : sur le bouclier 
figure la croix potenc6e cantonnee de quatre croisettes ***. 

Philippe ne laissa qu'une fille, Catherine, marine ä Charles de Valois, 
fils puine de Pbilippe-le-Hardi. Un sceau de 1302 ofFre son image accost^e de 



* Douet d*Arcq, Sceaux de» Archive» j N"» 867 et S68. 

» Id., Ihid.y N«- 865 et 866. 

» Id., Ibid., NO 869. 

< Id., Ibid,, NO 862. 

*Demay, Sceaux de la Flandre, N* 261. 

«Douet d'Arcq, Op. ciL, N" 11826. 

' Id., Ibid,y NO 11828. 

**Demay, Sceaux de la Flandre^ N^ 48. 

^ P. Labbe, Le lUason royal des Armoiries dos Roys, Reynes, Dauphins, Fils et 
Filles de la Maison Royale de France, p. .-^3. - Le P. Anselme blasonne: de gaeules, k la 
croix d'or, cantonnee de quatre besants du meine, charges chacun d'une croisette. Histoire 
ginialogique de la Maison de FVance, T. I, p. 4H4. 

•"Douet d'Arcq, Op. dt., N' 1182*). 



- 81 ^ 

r^cu de Valois ä dextre et de Jerusalem k senestre; le contre-sceau porte un 
^cu parti des mSmes armes'. 

Une fille de Pierre 11, Marguerite, epousa Henri, comte de Vianden, dans 
le Luxembourg. Ud sceau de 1232 nous montre son effigie, tandis que le contre- 
sceau porte r^cu aux trois tourteaux^. La m^me ann^e, un sceau äquestre de 
son mari, avec contre-sceau armorial offre un äcu Charge d'un äcusson en abime ' ; 
on voit ses successeurs abandonner ces armes pour porter de gueules, ä la 
fasce d' urgent^. 

Si nous revenons maintenant ä la brauche ain6e de la maison de France, 
nous n'y relevons plus de ces changements d'armoiries. Le second fils de Philippe- 
Auguste, Philippe, dit Hurepel, comte de Boulogne du chef de sa femme, garda 
les fleurs de lys, qu'il brisa seulement d'un lambeP. 

Les chätelains de Lille, dans la Flandre fran^aise, apparaissent en 1038 ; 
nous ne commencerons toutefois le tableau filiatif suivant qu'avec Hugues, qui 
tint la chätellenie de 1166 ä 1177 environ. Les personnages dont on ne poss^de 
point de sceaux n'y figurent pas, non plus d'ailleurs que dans les suivants*, 

Hugues, 

Chätelain de Lille 
t 1 177 

Jean I, 

Chätelain de Lille 
t 1200 



Roger IV, Guillaume, Elisabeth, 

Chätelain de Lille Chätelain de Lille ep. N. Chätelain 
t 1230 t 1236 de Peronne 



Jean II, Gautier, Pierre 

Chätelain de Lille Sire de Boucly et de Boucly 

et de Peronne co-chät. de Peronne 
t 1222 



Jean III, Roger, 

Chätelain de Lille Sire de Pontrohart 
t 1276 



Jean IV, Robert, 

Chätelain de Lille Sire de Pontrohart 
t 1302 

Le chanoine van der Haer, qui 6crivait en 1611, vit, dans les archives 
de Tabbaye de Plialempin, une Charte «d'environ Fan 1170» ä laquelle pendait 
le sceau d'Hugues^; il a malhenreusement n^glig^ de nous en doriner la 
description, et le chartrier de ce monast^re est aujourd'hui perdu. 



' Douet d*Arcq, Sceaux des Archives, N" 11830. 
*Demay, Sceaux de la Flandre, N^ 260. 
» Id., Ibid., N» 26L 

<Id., Ibid., NO 313 ä 315; Sceaux de L'Artois, N» 77. 
* Douet d'Arcq, Sceaux des Archives, N<* 1062, 

*Les elements de ce tahleau sont emprnntes ä Lenridan, Les Chätelains de Lille, 
Paris et Lille, 1873, in 8o. 

''Les Chätelains de Lille, leur ancien Kstat, Office et Familie, p. 193. 



— 82 - 

On ne possede aucun renseignement sur le scean de Jean I. Roger scelle 
en 1223 d'un sceau 6questre avec contre-sceau armorial; Tecu porte trois lions: 
rien ne pennet naturellement d'en deviner les 6maux *. En 1235, öuillaume, son 
frere, porte un dextroch6re en cbamp vair6 sur un sceau armorial avec contre- 
sceau de mgme^ (A suivre.) 



Glasgemälde im alten Schützenhause zu Burgdorf. 

Von R. Ochsenbein. 

Während in den Kirchen der Umgebung der Stadt ßurgdorf ein reicher 
Schatz von Meisterwerken aus der Blütezeit der Glasmalerei erhalten geblieben 
ist — wir erinnern uns an die prachtvollen Glasgeraälde der Kirchen von 
Kirchberg, Utzenstorf, Jegenstorf, Hindelbank^, Lauperswyl, Sumiswald u. a. 
— findet sich in der Stadt leider keine Spur mehr jener Zeugen einer kunst- 
liebenden, farbenfrohen Vergangenheit. Doch war in Burgdorf der Sinn für 
diese Kunst ein reger, wie die prächtigen Burgdorferscheiben der Kirchen von 
Kirchberg, Lauperswyl, Seeberg, Wengi, Melchenau, Hasle und Heimiswyl be- 
weisen, wie auch, nach dem Niedergange der Glasmalerei, die zahreich vor- 
handenen Schliflfscheiben von Burgdorfer Bürgern. Die Glasgemälde der Kirche 
gingen grösstenteils bei einem furchtbaren Hagelwetter am 31. Juli 1708 zu 
Grunde^. Die verschont gebliebenen Überreste wurden 1769 bei einer Reno- 
vation „dem Eigennutz geopfert^*, bemerkt Aeschlimann in seiner Chronik. 

Eine ebenfalls verschwundene Serie von zwölf Glasgemälden befand sich 
in dem 1575 erbauten ersten Schützenhause der Stadt, das 1782 wegen Bau- 
fälligkeit abgerissen und zwei Jahre später durch einen Neubau ersetzt wurde. 
Bei diesem Anlass werden wohl diese Scheiben verschwunden sein. Überreste 
sollen zwar noch im Anfange dieses Jahrhunderts vorhanden gewesen sein, sind 
aber verschollen. Als einzige Erinnerung an diese Scheibenserie findet sich in 
einer handschriftlichen Chronik von Burgdorf aus der zweiten Hälfte des vorigen 
Jahrhunderts eine Beschreibung, die es verdient, der Vergessenheit entrissen 
zu werden, da sie genauen Aufschluss über die Glasgemälde giebt. Diese zwölf 
Scheiben wurden in den Jahren 1609 bis 1646 gestiftet, gehörten also der 
Periode des Niedergangs der einst in unsern Landen so herrlich blühenden 
Kunst an, ihr Verlust ist aber dennoch zu bedauern. Das genannte Verzeichnis 
nennt folgende Scheiben nach der Reihenfolge ihrer Aufstellung: 



' Douet d^Arcq, Sceaux des Archives, N^ 5305. Lenridan, Les Chdfelains de Lille, 
p. 127 et pl. 

« Douet d'Arcq, Op, dt, N« 5306. 
'Archives Heraldiques Saisses. 1899. No. 1. 
* Aeschlimann, Chronik von Buii^dorf, p. 195. 



— 83 — 

1. Scheibe. Oben: Opfertod des Marcus Curtius. 

Unten: Namen und Wappen der Donatoren: Jakob Lyoth und Daniel 
Kastenhof er. 1614. 

2. Scheibe. Oben: Mutius Scävola und Porsenna. 
Unten: Hans Schönberger und Ulrich Kupferschmied. 1610. 

3. Scheibe. Oben: Tod der Virginia. 
Unten: Jakob Lyoth und Tobias Dtir. 1610. 

4. Scheibe. Oben: Acteon und Diana. 
Unten: Nicklaus Wild. 1609. 

Donator: Nikiaus Wild, Wirt zu Wynigen und Besitzer von Grafen- 
scheuren. 1609. 

5. Scheibe: Moses mit der ehernen Schlange. 

6. Scheibe: Scene aus Virgil, darunter der Spruch: 

„Eines Königsweib, ihr ehbruch schlächt, 
schwur doch den eydt by dem bild recht 
weil keiner nächer kommen war, 
aLß ir ehmann und diser nar. 
Welches bild Virgilius künstlich gemacht 
und doch auch durch weibs trug verlacht**. 
Unten : David Fankhauser und Tobias Kleeb, 1609 '. 

7. Scheibe: Die Statt Burgdorflf mit zwei Schilden und Löwen mit 
Stadtpanner als Schildhalter, dazwischen die Gerechtigkeit. 1610. 

8. Scheibe. Oben: Perseus und Andromeda. 

Unten: Frantz Ludwig v. Erlach, Freiherr von Spietz, Schultheiss der 
Statt Burgdorff. 1610 ^ 

9. Scheibe: Oben: Wilhelm Teils Apfelschuss, darunter der Spruch: 

„Wilhelm Teil durch sein Schutz und gwehr 
Erlanget hat gross lob und Ehr 
Giebt auch Anlass zu freyem stand 
Durch Gottes gnad im ganzen Land". 
Unten: Junker Albrecht Manuel, Schultheiss in Burgdorflf 1646. Er war 
Schultheiss von 1640-1646. 

10. Scheibe. Oben: Karabyses bestraft einen ungerechten Richter. 
Unten : Heinrich DUr, Venner und Jakob B'ankhauser, Bürgenneister der 

Statt Burgdorflf. 1647. 

11. Scheibe. Oben: Glücksrad, darunter der Spruch: 

„Trauwe nicht zu viel dem blinden Glück 
Das dich nicht stürtz sein falsche Tück". 
Donator: Samuel Leuw, Grossweibel. 1633. 

» David Fankhauser, Büriarermeister der Stadt, 1612—1618 und 1619—1628. 
* Franz Ladwig von Erlach war Schultheiss der Stadt Burgdorf 1604 — 1610, später 
Schultheiss der Stadt Bern 1629—1650. 



- 84 — 

12. Scheibe: Historie des Streites dreier Eönigfssöhne nach dem Tode 
ihres Vaters um den Thron. Der jüngste weigert sich anf die Leiche des Vaters 
zu schiessen und wird als König erwählt. 

Diese Scheibe war schon zur Zeit der Aufzeichnung defekt. 

Anschliessend teilen wir noch die Wappen der Donatoren der Scheiben 
1—4, 6, 10 und 11 mit, die Burger der Stadt waren. 

Dür: gold und blau geteilt, oben ein rotes, springendes Tier, unten drei 
übereinander gelegte silberne Pfeile, beseitet von zwei silbernen Rosen. Kleinot : 
Ein wachsendes, rotes Tier mit goldenem Pfeile in der Brust. 

Fankhauser: in blau ein goldener Sparren. Kleinot: Ein wachsender 
Widder. 

Kupferschmied: in rot auf drei grünen Bergen ein steigender gol- 
dener Löwe. 

Leuw: in gold ein steigender roter Löwe. 

Schönberger: in blau über drei grünen Bergen eine goldene Sonne, 
im Schildhaupt und zu beiden Seiten je ein goldener Stern, die Wappen Lyoth 
und Kleeb sind mir unbekannt ^ 

Wild: in Silber ein wilder Mann. 



Ein Siegel des Freiherrn Rudolf v. Brienz. 

Von R. Durrer. 

In meiner Arbeit über die Freiherrn von Ringgenberg, Vögte von Brienz 
im Jahrbuch für Schweiz. Geschichte XXI, S. 379, sind sämtliche mir damals 
bekannten Siegel dieses Geschlechtes abgebildet. Wegen seiner heraldischen 
Beizeichen, drei Fischen in den Ecken des Schildes, verdient besonders das 
Siegel des Rudolf v. Brienz Beachtung, der von 1252 — 1285 gemeinsam mit 
seinem altem Bruder Philipp die Herrschaft verwaltete. Dasselbe hängt an 
drei Urkunden — 1252, 17. Oktober, 1259, 18. Dezember und 1259, 24. 
September, — 1260, 24. März, — im Staatsarchiv Bern, Fach Interlaken * (Fig. 36). 



'Anmerkung der Redaktion. Im Manuskriptwappenbuche des Glasmalers Hans 
Ulrich Fisch von Arau vom Jahre 1621, sind unter Burgdorf folgende Wappen mit J Schild 
und Helm aufgeführt: Grieb, Trachsel, Ochsenbein, Engelhardt, Im Hoif, Fankhauser, Lyott, 
Dyslinn, Klenek, Wild zu Weiningen, Kasthoifer, Grimm, Dubell, Flttckinger. Vergl. Mscr. 
H. I. 5 der Universitätsbibliothek Basel. 

* Dieses Glicht ist auch abgedruckt in der «Geschichte der heraldischen Kunst in der 
Schweiz im XII. und XIII. Jahrhundert», von Paul Ganz, S. 57. 




ist der Löwe, zum Unterschied von dem gleichzeitigen Siegel seines Binders 
Philipp (Fig. 3S) ', umgewendet dargestellt. Die Umschrift lautet einfach : 
t S BVDOLFI DE B(KIENS). 



Heraldik in Kuu8t und Kunstgewerbe. 



Durch den Aufschwung, den das Kunstgewerbe im letzten Dezennium 
unserer Kunstentwicklung erfahren hat und durch die allerorts gesteigerten 
Anforderungen an Individualisierung der einzelnen Gegenstände, ist die Heraldik 
wiederum häufiger als Dekorationsmotiv verwendet worden. Dennoch sind die 
Beispiele aus vergangenen Jahrhunderten so zahlreich und so verschiedenartig 
in ihrer Originalität, dass der neuen Zeit noch manches zur Nachahmung em- 
pfohlen werden kann. Es liegt deshalb im Interesse sowohl des kunstliebenden 
Publikums, als der ausübenden Künstler und Kunsthandwerker, neue Arbeiten 

t öflentlich zu erwähnen, um sowotil die Anwendung der Heraldik im Kunst- 

' gewerbe, als auch die Namen der Meister kennen zu lernen. 

SieffclstcmiK'l. Das nebenstehende Reitersiegel ist nach einem Entwürfe 
von P. Ganz in der Werkstätte von Goldschniid -J, Bossard in Luzern aus- 
gearbeitet worden. Es besteht aus dem grossen Hanptsiegel, das den Inhaber 

I hoch zu Ross, in Turnieransriistnng darstellt, und einem dreieckförraigen Rück- 
ßiegel oder Sekret. Beide sind mittelst einer silbernen Kette aneinander be- 

[ festigt und wägen 2tJ0 gr. Das Siegel ist ein Meisterwerk moderner Gravier- 



■Das Utere Siegel P]iili|ip» t 
0. nad Ganz, 1. c. 3. W. 



»L^ebflilel J uli r 



knnst und darf sich in künstlerischer und technischer Beziehung mit den Pro- 
dukten des ausgehenden Mittelalters messen. 





Mit Genugthuung kann heute konstatiert werden, dass auf den meisten 
Gebieten des alten Kunsthandwerkes wieder Hervorragendes geleistet wird und 
dass diesen Bestrebungen von Seiten der heraldischen Gesellschaften die leb- 
hafteste Unterstützung entgegengebracht wird. 



Büeherehronik, 

Sie^l der badischen Städte. Herausgegeben von der badischen 
historischen Kommission. Erstes Heft. 18U9. 

Seitdem sich die Geschichtsforschung bequemt hat, durch Publikation 
von Siegeltafeln den reichen Schatz sphragistischen Materials zu heben und 
die Sphragistik selbst als wichtiges HUltsmittel anzuerkennen, mehren sich auch 
die Werke, in denen die Siegel und Wappen ganzer Länder in systematischer 
Reihenfolge veröffentlicht werden. Die uns vorliegende Arbeit soll in- drei 
Heften die sämtlichen Siegel der Städte des Grossherzogtums Baden enthalten, 
in Originalgrösse abgebildet und mit erläuterndem Texte versehen. Das erste 
Heft umfasst die Kreise Mosbach, Heidelberg, Mannheim und Karlsruhe und 
giebt auf 51 Tafeln gegen 300 Siegelabbildungen. Der erläuternde Text von 
Dr. F. von Weech ist auf das Notwendigste beschränkt, mit Angabe des ur- 
kundlichen Vorkommens der Siegel; die Abbildungen besteben aus genauen, 
teilweise sehr gut gelungenen Facsimiles der Originalsiegel, ausgeführt von dem 
Zeichner Fritz Held. Als besonders schöne Beispiele seien genannt: Tafel HI. 
B. E. S. der Stadt Eberbach, S. S. der Stadt Mosbach, wohl aus dem XIII. 
Jahrhundert. Tafel XU. Helm R. S. der Stadt Tauberbischofsheim mit dem 
Mainzerrad als Kleinot. Tafel XVHI. B. R. S. von Heidelberg, der pfälzische 



- 87 - 

Leu stellt aufrecht im Siegelfelde, auf der Brust den bairischen Weckenschild, 
den Kopf bedeckt mit einem Topfhelm, den das landesherrliche Eleinot aus 
Lindenzweigen ziert. Tafel XXXVII. Bretten. Tafel XXXIX. Bruchsal u. s. w. 
Es ist zu bedauern, dass die grosse Menge von neuen Siegeln und Stempel- 
drucken die alten, schönen Stadtsiegel in den Hintergrund drängt und erst 
bei genauerer Besichtigung des Materials an erste Stelle treten lässt. 

Ströhl, J. H. Heraldischer Atlas. Lieferung 6—12. Jedes neu er 
scheinende Heft bringt, meist in guten Farbendrucken, eine reiche Auswahl 
heraldischer Abbildungen, Proben aus dem Wappenbuch des Ritters Konrad 
Grünenberg, der adeligen Gesellschaft zur Katze, der Zürcher Wappenrolle, 
Zusammenstellungen von Landeswappen, Handwerkerabzeichen mit Anleitung 
zur Neukomponierung solcher Erfordernisse der Neuzeit. Wir können nur unsere 
schon geäusserte Freude über den Fortgang des Werkes wiederholen und das- 
selbe Heraldikern und Kunstgewerbetreibenden bestens empfehlen. 

Ganz P. , Geschichte der heraldischen Kunst in der Schweiz. 
Frauenfeld 1899. Besprechungen: Basler Nachrichten, T.Juli. — Neue Zürcher 
Zeitung, No. 193, 14. Juli. — Journal de Gen6ve, 17. Juli. — Bündner 
Tagblatt, 2. August. — Zürcher Freitagszeitung, 11. August. — Allgemeine 
Schweizer-Zeitung, 12, August. — Frankfurter Zeitung, 20. August. 

Feiice Toraldo. D sedile e la nobilitä di Tropea. Pitigliano 1898. 

Im vorliegenden Buche wird die Geschichte einer kleinen Stadt in Cala- 
brien ausführlich beschrieben, welche seit dem XIIL Jahrhundert durch ein 
adeliges Patriziat regiert wurde. Der Verfasser hat sich bemüht, durch eine 
Reihe von genealogischen Beigaben, durch Beschreibung und Abbildung der 
Wappen sämtlicher Familien, welche seit 12ö6 in das Patriziat aufgenommen 
wurden, das Thema möglichst allgemein interessant zu gestalten und es ist 
ihm auch gelungen, übersichtliche Kapitel zu schaffen. Der Geschichte des 
adeligen Sitzes Portercole folgen die Genealogien der lebenden und ausgestorbenen 
Familien des Patriziates, die Mitgliederlisten des adeligen Ordens zum weissen 
Niclaus, gestiftet von Monsignore de Rustici (1570) und der Chiesa di S. M. dei 
bianci (1776), welch letztere von 1780—1894 200 Brüder und 200 Schwestern 
zählte. Mit dem Wappen der Stadt folgt die Reihe der Bürgermeister von 
1321 — 1891, zum Schlüsse die Jerusalemritter, die königlichen Hauptleute in 
Tropea, Ordensinhaber, Senatoren, Abgeordnete etc. etc. und zum Schlüsse 
eine Aufzählung der bürgerlichen Familien. 6\ 



Gesellschaftechronik. 

CHRONIQUE DE LA SOCiM SÜISSE ffH^RALDIQÜR 

Als neue Mitglieder haben wir das Vergnügen anzuzeigen : 
Herr Dr. Häne-Wegelin, Privatdocent, Zürich. 
„ Hans Knüsly, Thalgasse, Zürich. 
,, Giovanni Stucky, Venedig, Zürich. 



^ 88 -- 

Die diesjährige Generalversammlung findet im Monat Oktober in Arau 
statt. Die Mitglieder werden durch ein Zirkular dazu eingeladen, in welchem 
das Programm mitgeteilt wird. 

Die erste schweizerische Ex-Libris- Ausstellung musste infolge allzugrosser 
Anhäufung des Materials und wegen der dazu notwendigen Vorarbeiten auf 
den Frühling des nächsten Jahres verschoben werden. 



Mit grossem Bedauern geben wir Kenntnis von dem plötzlichen, 
unerwarteten Hinschiede unseres Mitgliedes 

Herrn D^- phil. Carl Ritter 

von Trogen 

geb. 1856, 27. Oktober, gest. 1899, 8. August. 

Der Verstorbene hat unserer Gesellschaft erst seit zwei Jahren 
angehört ; aber er wusste, als vielseitiger, gründlicher Historiker, das 
Studium der historischen Hülfswissenschaften stets zu schätzen. Wir 
haben gehofft, aus seinem reichen Wissensschatze auch unsem Lesern 
etwas bieten zu können, aber eine schwere Krankheit hat seinem 
Schaffen ein frühes Ziel gesetzt. 



Briefkasten. 

Anfragen. — I. Der Unterzeichnete ist mit der Ansarbeitong seiner Familiengeschichte 
beschäftigt nnd bittet nm Ansknnft ttber folgende Anfragen: 

a) Wie heissen die Eltern der Margarita de Praevost, welche 1541 Otto Flngi, Sohn 
des Johannes, feudatorins Episcopi Cnriensis heiratete? 

b) Johannes Flugi soll 1498 Ursala von Werdenberg-Sargans geheiratet haben. Ist sie 
die Tochter des letzten Grafen Georg gewesen? 

c) Sind noch Dokumente vorhanden betreffend ein Wappendiplom Johannes VI., Flagi 
V. Aspermont, Bischofs von Chor (f 1640), an seine Familie? 

Jkr. Dr. C. H. C. Fingt v. Aspermont, Haag. 

Antworten. — I. Auf der Zürcher Stadtbibliothek befindet sich unter dem genealogischen 
Nachlasse des t Profess«)rs Georg v. Wyss eine Sammlung von Aufzeichnungen über die 
Familie Brun, aus welchen aber der Nachweis einer Zusammengehörigkeit nicht zu erbringen 
ist. Das notwendige Material wird erst das Zürcher Urkundenbuch zu Tage fördern, dessen 
Publikation aber heute erst bis zum Jahre 1276 gediehen ist. Die Redaktion. 

n. An einer Urkunde des Klosters St. Clara im Basler Staatsarchiv vom 5. Juli 1563 
hängt ein Siegel, welches das fragliche Wappen zeigt. Als Eleinot erscheint der wachsende 
Mann mit Armen, in der Rechten einen Hammer haltend, die Linke eingestützt. Auf dem 
Schriftband steht: LIENHARD SCHMID. In der Urkunde wird der Inhaber des Siegels Lien- 
hard Schmidli zum Schaffner des St. Clarenklosters bestellt. Weitere Notizen fehlen. Es sei 
nur daran erinnert, dass Konrad Schnitt, der bekannte Maler, während vieler Jahre Schaffher 
des Augustinerklosters zu Basel war. Lndwig Sänberlin. 

Dokumente, Bücher, Wappen, Siegel und Porträts, die auf das Luzerner Geschlecht von 
Fleckenstein Bezug haben. 

Offerten unter Chiffre F. F. an die Druckerei F. Schulthess, Zürich. 

Druck von Friedrich Schulthess, Zürich. 



f. 



Schweizer Archiv für Heraldik. 
Archives Heraldiqnes Snisses. 

1899 ^^^^^^ } XIII No. 4. 



Zweiter und letzter Nachtrag zur Geschichte der Famih'e 

Sttthlinger. 

(Jahrg. 1898 dieser Zeitschrift, Nr. 2 und Jahrg. 1899, Nr. 1.) 

Von Wilh. Tobler-Meyer. 

Wenn die nachstehenden Mitteilungen als letzter Beitrag zur Geschichte 
des Stühlin gerschen Geschlechtes betitelt werden, so will dies keineswegs sagen, 
dass nun hiermit das Material, welches die Quellen über die fragliche Familie 
bieten, gänzlich ausgeschöpft und ausgebeutet sei. Im Gegenteil hat uns längere 
Beschäftigung mit diesem Stamme zur Überzeugung geführt, dass über dieses 
ursprünglich habsburg-österreichischeDienstmannengeschlecht die Urkunden wohl 
noch mancherlei Nachrichten enthalten dürften, die auch jetzt noch der Ver- 
öffentlichung harren; wohl aber nehmen wir mit diesem zweiten Nachtrage 
Abschied von dem Hause der Stühlinger oder von Stühlingen, weil wir es 
für unthunlich erachten, die Geschichte eines Geschlechtes durch allzuviele 
Nummern eines Jahrganges, ja sogar mehrerer Jahrgänge einer Zeitschrift hin- 
durch zu verzetteln und dadurch deren Benützung immer mehr zu erschweren. 
Wir werden auch in Zukunft — wenn wir etwa wieder ein w^eniger bekanntes 
Geschlecht alter Zeit einer genauem Beleuchtung durch die Urkunden unter- 
werfen sollten — es uns zur Pflicht machen, von Anfang an die Sammlung des 
bezüglichen, urkundlichen Stoffes recht intensiv zu betreiben und die gewonnene 
Ausbeute in einem Male zur Kenntnis der Leser des „Archivs" zu bringen, 
auch wenn wir im Momente der Drucklegung einer derartigen Arbeit davon 
überzeugt sein sollten, dass das Thema andern wohl noch Material zu einer 
Nachlese zu bieten im stände sei. 

Die in Nr. 2 des Jahrganges von 1898 versuchsweise aufgestellte Stamm- 
tafel der Stühlinger ab Regensberg, von Waldhausen und in Eglisau erleidet 
auch durch die nachfolgenden Urkundenregesten keine Koirektur, sondern bloss 
einige neue Erweiterungen, welche dem Stammbaume leicht beigefügt werden 
können. 



- 90 - 

Der Stammvater des Geschlechtes — nach unserer Stammtafel — Rudolf 
der Stühlinger kommt auch als Zeuge vor in der Urkunde, laut welcher 
am 13. Februar 1302 zu Regensberg „in der Stuben ze Hove** (worunter die 
Burg des dynastischen Geschlechtes der Freiherren von Regensberg zu ver- 
stehen ist) Lütold (Vni.) von Regensberg an die Meier Konrad und Berchtold 
von Ober-Aifoltem zwei Schuppossen zu Ober- und Nieder-Affoltem verleiht, 
welche Johannes von Rümlikon jenen verkauft und dem Freiherm LUtold auf- 
gegeben hatte. (Archiv St. Paul, nach A. Nabholz, Geschichte der Freiherren 
von Regensberg.) 

Am 17. August des Jahres 1304 verkaufen in Zürich die Geschwister 
von Flün ihren Teil des Gutes zu Boppensol, das Heinrich Swamending baut, 
mit Einwilligung ihrer Teilhaber, Rudolfs des Stühlingers ab Regens- 
berg, Heinrichs, seines Bruders, und Berchtolds von Tachsenerrun (Dachs- 
lern) an Berchtold den Suter ab Mühlehalden. (Urkundenbuch von Baden, heraus- 
gegeben von Welti, pag. 1.) Wir glauben, in dem hier genannten Rudolf 
Stühlinger ab Regensberg den Stammvater des Geschlechtes auf unserer 
Stammtafel, 1311 bis 1315 Vogt zu Baden, erkennen zu sollen, und es würde 
sich aus dieser Urkunde ergeben, dass er auch noch einen Bruder des Namens 
Heinrich gehabt hat. Zwar wäre nicht absolut ausgeschlossen, dass die Brüder 
Rudolf und Heinrich die uns bereits bekannten Brüder Heinrich und Rudolf 
der zweiten Generation sein könnten; aber die erstere Annahme ist doch die 
plausiblere, und sie ist es um so mehr, als die unten folgende Notiz vom 7. Februar 
1328 uns auf alle Fälle zwingt, dem Stammvater R. Stühlinger ab Regens- 
berg einen Bruder zu geben, der somit in diesem Heinrich von 1304 gefunden 
wäre. 

In der Eigenschaft eines österreichischen Vogtes zu Baden hat Rudolf 
Stühlinger — wie schon am 22. Januar 1314 — auch noch im Jahre 1315 
mit Verpfändungen seiner Herren zu thun gehabt. In einem Verzeichnisse der 
„Pfandbrief von Kunig Albrechts Sunen** ist eines Pfandbriefes Erwähnung 
gethan „auf Herrn Johann von Hallweil, vmb etlich Korn, Roggen vnnd Gelt 
Zins zu Rynach, der pfannt Schilling ist XXV Markh Silbers ausstendigs Dienst- 
gelts vnnd dieser brief get aus von Rudolf fen Stülinger, der Fürsten 
Vogt zu Paden 1315". Dabei steht noch die für die Kenntnis der damaligen 
Geldverhältnisse recht brauchbare Notiz: „dazumal hat 1 March Silbers un- 
gevarlich gölten vier gülden florin". (Statthalterei- Archiv Innsbruck. Codex C. 
4. II. Pfandbriefe, pag. 42.) Und am 20. Juni 1315 erklären zu Baden „Heinrich, 
Hene ze Griessenberg , phleger in Ergöwe, miner Herren, der Herzoge von 
österrich, und Rudolf der Stülinger, vogte ze Baden", dass nach der 
Abrechnung mit dem Edeln Lütold von Krenkingen die Herzoge diesem noch 
439 Pfund Pfenninge für seinen Dienst und für Kornlieferungen nach Selz und 
Speyer schuldig sind. Die zwei angehängten Siegel sind stark abgeschliffen. 
(Thommen , Urkunden zur Schweizergeschichte aus österreichischen Archiven, 
I. p. 140 n. 235.) Aus dem spätem Lebensabschnitte Rudolf Stühlingers, 
da er im Städtchen Regensberg seinen Wohnsitz genommen hatte, rührt noch 



.^ . ;*r ; 



91 — 



eine von ihm in Neii-BcgeiisberR aiiwirfi^aiigeiie rrkiuicic vom 'J-'. Novciiilidr 
1316 her, zufolge welcher Rudolf Stillinger beurknudet, das»; die Kinder 
Waltliers dea Ammanns, Burgei^s zu Begensberg, die zum Teil den Herren 
(JolianmtemUem) von KHugnau. zum Teil den Freihenen von Regensbeig 
gehölt haben (deren Anteil damals auf die Herzoge von Österreich Über- 
gegangen war), geteilt worden seien, so dass den Herzogen LUtoId und Mai-- 
garetha, den Johanniter-Rittem Ulrich und Kathailna zugefallen seien. (Staats- 
archiv Aargau, Leuggeru 84, nach Ä. Nabholz, Geschichte der Fi-eiherren von 
Regeusberg.) 

Heinrich StUhlinger, vermutlich Rudolfs ältester Sohn, bekleidete 
Bchon I3(>6 das Amt eines österreichischen Vogtes auf Regensberg ; denn unterm 
20. August 1,W6 verzichtete Lütold (VIII.), Freiheir von Regensberg, zu Gunsten 
der Abtei Wettingen gegen eine Entschädigung von 2 '/j Mark Silber auf die 
Eigenschaft einer Wiese zu Glanzenberg, die bislier Heinrich Stühlinger, 
nunmehriger österreichischer Vogt auf Begensherg, von ihm als Mannleheu 
innegehabt, aber jetzt an die genannte Abtei verkauft hatte. (Staatsarchiv 
Aargau, Wettingen, Nr. 272, nach A. Nabbolz etc.) 

Durch das gleich nachfolgend in seinem Hauptinhalte skizzierte Dokument 
erfährt nun die Stammtafel des Stuhl in gerschen Geschleclites wieder eine kleine 
Erweiterung, indem in demselben eine Dame, Elisabeth StUhling er, 
Heinrichs Tochter und .Tohann Ulingers oder Üliugers ab Begensherg eheliche 
Wirtin, zu Tage tritt, die wir somit als eine um 10 oder 15 Jahre ältere 
Schwester von Brigitte Stilhllnger, der Gattin Job, Eschers zu Kaiser- 
stuhl, zu betrachten haben werden. Es verkauft nämlich in Zürich „ze in- 
gendem Maien" 1328 Johannes Stüllinger, Rudolfs seligen Sohn, an den 
Grafen Kraft von Toggeuburg, Probst, und das Kapitel der Kirche Zürich ein 
Gut, das ihm eigen gehörte, zu Vilsibach (Fisibach, ganz nahe unter der Burg 
Waldhausen), genannt im Razengrunde , das Berchtold Rubbrunner baut und 
das jährlich 5 Stück gilt, 2 Mlitt Kernen, ein Malter Hafer, G Viertel Vastmus 
und 5 Schilling Pfenninge um 47', Pfund Pfenninge ZUrcher Münze, feiner 
dritthalb Stück, zwei Mlitt Kernen, zwei MUtt Hafer von dem Gute zu Buchse, 
das Ulrich Wininger baut und welches jährlich 5 StUck Kornes Zürcher Masse» 
gilt, von dem die Hälfte ihm eigen gehört und die andere Hälfte Frau Elisa- 
beth, Heinrich Stüllingers Tochter, Johanns Ulingers ab Regensberg 
ehiicher Wirthin, um 24 Pfund Pfenninge weniger f> Schillinge ZUrcher Münze. 
Er vei-spricht, wenn die edeln Fürsten, seine Herren, die Herzoge von Öster- 
reich oder einer von ihnen zu Lande kommt, dass er dann auf Mahnuiig des 
Kapitels hin innert einem Monate die Güter ihnen vor dem Herzoge zufertigen 
wolle. Dafür giebt er dem Stifte als Bürgen und Geissein Herrn Chunrat Saler 
und Eppen, den Krämer, Burger Zürich, welche in einem, offenen Wirtshause 
Oeisselschaft leisten sollen u. s. w. Job. Stüllinger siegelt mit dem Wappen 
der drei Blätter oder Eselsohren. (Staatsarchiv Zürich; grosses Stiftsurbar vom 
Grossmünster. G. I. 96., pag. 97 b.) Johann Ulinger ist uns bereits bekannt, 
indem wir ihn untci' dem Namen Jolianne.« von Dlingeu als ersten Zeugen bei 




— 92 — 

Abfassung der Urkunde vom Frcilag nach Martini !;i;i:J schon angetrofteii haben. 
Er ist wohl auch identisch mit dem Johannes von Ülikon oder Ülingen, welchen 
Leu in seinem Lexikon (Artikel Üliken bei Stäfa) in Graf Hansen von Habs- 
burg Diensten im Gefechte bei Grynau 1337 fallen lässt. (Nach Vitodurana 
Chronik, wo freilich sein Taufname fehlt.) Ohne Zweifel gehörte er zu dem 
Geschlechte des niedern Adels, welches vom Itorfe Uilingen an der SchlÜclit 
im Schwarzwalde herstammte und sowohl in der Gefolgschaft der aus derselben 
Gegend stammenden Freiherren von Krenkingen als auch unter den Dienst- und 
Burgmannen der — mit den Krenkingern wahrscheinlich stammverwandten — 
Freiherren von Kegensberg, ausserdem auch der Habsburger, gefunden wird. 
Die mit den Regensbergeru näher verbundene Linie der Ritter von Uilingen 
(schon li'6i) Ritter Buikhard von U., Zeuge in Schloss Regensberg) soll auch 

I Gutthätern des Klosters Wettingen gehört haben. 

Im Anschlüsse an die oben erwälinte Transaction urkundet dann Elisa- 
beth, Heinrich Stülingers Tochter, Johann Ülingers ab Regensberg 
Ehewirthin, selbst, am Donnerstag nach der Auffahrt J32i:i in Regensberg, 
dass sie dem Probste und Kapitel in Zürich zu dem Gute, das Johann StB- 
linger, ihr Oheim, ihnen verkauft, ein Gut zu Buchs gebe, welches fünf 
Stücke erträgt. (Stadtbibliothek Zürich. Lindinners Manuskripte; Grossmtinster- 
Stift. Band IX, pag. 118.) Und am gleichen Tage und Orte erklärt sie weiter, 
dass sie die ehrwürdigen Herren, Probst und Kapitel der Kirche Zürich, mit 
Gunst und Willen ihres ehelichen Wirtiies Johann zu rechten Geineindern an- 
genommen habe an dem Gute zu Buclis, das der Wininger baut, das Johans 
üllinger, ihr Oheim, ihneu zu kaufen gegeben hat und das fünf Stücke 
Korns Zürcher Masses gilt, in allem dem Rechte, als ihr Oheim, Johann 
Ötüllinger, das Gut mit ihr hatte, a. s. w. Da die Frau kein eigenes Siegel 
besitzt, hängt ihr Mann, Johannes Ülinger, sein Siegel an den Brief, 
das den sechsmal schrägrechts gestreiften Schild enthält. (Staatsarchiv ZUiich. 
Grosses Stiftsurhar, G. L 9(1, pag. 81 b.) 

Eine dritte kleine Erweiterung erfährt die Stühlingersche Stammtafel 
durch die Notiz, dass Johann, Rudolf und Heinrich Stühlinger am 
7. Februar 1328 ein Gut zu Niederhasli besassen, welches früher ihres Vetters, 
Johannes, Eigentum war. (Staatsarchiv Zürich, ötenbacher Urkunden, Nr, 2n5.) 
Diese Angabe wird wohl im Zusammenhange mit der Urkunde vom 17. August 
131.14 dergestalt zu interpretieren sein, dass R. StUhlinger von Regens- 
berg, mit welchem unsere Stamuitafel eröffnet wird, noch einen uns bis anhiii 
nur aus dem Dokumente von 13(14 bekannt gewordenen Bruder, Heinrich, 
und letzterer einen Sohn, Johannes, hatte, welcher folglich ein Vetter der 
fünf Brüder StUhlinger der zweiten Generation war. 

Auf Hans oder Johannes Stühlinger (ca. 1292 — 1342}, mit dem 
Zunamen des altern , welchen er wohl der Vergleichung mit seinem soeben er- 
wähnten Vetter Johannes verdankt, beziehen sich noch die beiden nächst- 
folgenden Regesten. Am Donnerstag vor St. Katharinatag I33i5 verkauft in 
Neu-Regensberg Walther Amiiiatin, SchultUeiss zu der Neuen Regensberg, 



— 93 



dessen Kinder sul) ■2i. November lllft liereits erwäliiit wunlen, dem Abte und 
Coiiveiite zu Wettingeii verschiedene Güter und Zinse zu Neuregensberg, Nieder- 
steinmaur, Scliöfflisdorf u. s. w. und giebt dafür Bürgen, beugen dieses Aktes 
ren: Herr Ulrich, Leutpriester zu Dielsdorf, Johanus der alte StU- 
linger, Berchtold von Gottfilren, Herr der Gennt von Regensberg, Jo. der 
Scherer, Jo. von Qreding, .T. der Zwicker und viele andere ehrbare Leute. 
Die Uikunde war mit dem Siegel der Burger von Regensberg verwählt. (Staats- 

[ archiv Zürich. Urbar über des flottesbauaes Wetüngen jährliche Zinsen u. 8. w. 
F. II. 459, pag, 9.) Von dem gleichen Hans StUhliuger, dem Alten, rührte 

' ein Lelienrevers her, dessen in Codex C. 3, auf dem Rücken bezeichnet mit I, 
pag. :^1.1, im 81 atth alterei- Archiv in Innsbruck gedacht ist. Daselbst heisst es: 

^ „Lehenrevers auf Graf Hans von Hahsburg von dem alten Hannsen Stü- 
liuger. Burger ze der Newen Regenspurg vmb den Zehenuden zu ober Stein- 

' uiaur vnd verweisst sein Hausfraw darauf, I.-JW. ((Tcnaiier nach dem eben 
erschienenen ersten Bande von Thomraen, Urkunden etc., ^i. :?W n. 413: „Johans 
der alte Stülinger, Burger ze der nüwen Rägensperg", verpfändet „einen zeheii- 
den, der gelegen ist ze oberen Stetnimur", Lehen von Graf Johann von Habs- 
burg, mit dessen Willen und Gunst „fro Margareten, miner elichen Husfrowen" 
um 40 Mark Silber Zürcher Gewichts. .Siegel fehlt.) Zum Jahre 1.342 sind als 
.Johanniter-BrUder in Wädensweil genannt Herdegen von Rechberg, Korathur, 
Heinrich Schännis und Rudolf Stühlinger, Brüder. (Dr. .\rnold Nüscbelers 
.\uszUge aus den Klosterarchiven, aufbewahrt in der Stadtbibliothek Zürich, 
Abteilung Wädensweil.) Dieser Rudolf Stülilinger wird wohl mit dem im 
gleichen .Tahre als Kirchherr von Kirchdorf genannten Rudolf St. der Stamm- 
tafel zusammenfallen. 

Ein neues Reis am Stammbaume des uns beschäftigenden Geschlechtes 
erwächst uns ans einer zu Neuregensberg am Montag vor St. Margaretha des 
Jahres \'^h^ abgefassteu Urkunde. Derselben zufolge entzieht sich vor Johannes 
von Kloten, dem SchuUheissen zu der Neuen Regensberg, der daselbst zu Ge- 
richte sitzt, die ehrbare Frau Gertrud Huber von Recken mit Willen ihres 
ehelichen Wirthes und rechten Vogtes Walther Vörscher, Burgers zn Regens- 
berg, alles liegenden und fahrenden Gutes, das ihre Schwester Mechtild Huber 
selig von Recken hinterlassen, zu Gunsten des Herrn Johannes von Recken, 
Priesters und Kaplans des St. Carlen Altars bei der Probstei Zürich und seiner 
Geschwister Cunrat, Wernher, .\nna und Verena u, s. w. Dabei figurierten als 
Zeugen: Herr Heinrich von Rümlang, Ritter, Jakob Stülinger. Vogt zu 
der neuen Regensberg, Kunrat Stülinger, Gebrüder, Gilg Cloter, LUthold 
Tünger, Johannes und Heinrich von Aeredingen (Ehren dingen), Gebrüder, 
Ulrich Boller, Johana Christinen von Regensberg, Rudolf Herdiner, Ulrich 
Holenweg von Zürich und viele andere ehrbare Leute. Der Urkunde war das 
Siegel der Burger von Regensberg angehängt. (Staatsarchiv Zürich. Urbar 
über des Gotteshauses Wettingen jährliche Zinsen u. s. w. F. II. 459, pag. IS.) 
Die eben aufge^tählte Zeugenreihe beweist., dass ein uns bisher noch unbekannt 

1 gewesener Jakob SlUbUnger im Jahre 1357 mit dem Amte des Osler- 



94 ~ 



reiciiiseheii Vogtßs auf Regenaberg betraut und dass ev ein Bruder eines 
Kunrat StllliHnger war. Wir glauben unbedenklich, den letztern mit dem 
Kunrat Stühlinger, welcher 1367 „zu Hotf" genannt wird, identifizieren 
und somit den Vogt Jakob ebeufalls ftir einen Sohn Hansen Stüblingers 
betrachten zu dürfen, der das Amt des Vogtes auf R. vor 1342 auch bekleidet 
hatte, so dass der Solin dem Vater, wenn auch vielleicht nicht unmittelbar, im 
Amte nachgefolgt wäre. 

Über den andern Konrad Stühlinger der dritten Generation, in der 
Stammtafel Künzi Stühlinger geheissen, sind gleichfalls noch weitere Nach- 
richten zum Vorsehein gekoninien, aus denen sich z. B. ergiebt, dass er längere 
Zeit hindurch als Schultheiss an der Spitze des Rates und der Burgerschaft 
im Städtchen Neu-Regensberg stand. In dieser Eigenschaft urkundet er Montag.s 
vor unsrer Frauen Tag zu Lichtmess {3t'. Januar) des Jahres 1374 als Konrad 
Stülinger, Schultheiss zu N. R., daselbst an offner Strasse zu Gerichte 
sitzend, dass Heinrich Hus und Frau Anna Hus, seine eheliche Wirthin, einander 
zu rechten Gemeindern, Theil- und Erb-Genossen über alles ihr Gut genommen 
haben. Unter den Zeugen kom parieren: Pfaff Rüdger von Rüralang, Joh. von 
Kloten u. a. Die Urkunde ist bekräftigt mit dem Siegel der Stadt N. R. und 
demjenigen Eberharts von Vare (Fahr). (Stadtbibliothek Zürich. Manuskripte 
des sei. Herrn Dr. Arnold Nüscheler, Nr. 408. Auszüge aus Urkunden der Ge- 
meinde Regensberg, im Schulh ause, Zimmer der Nähschule.) 

Und unterm Montag vor St. Simon und Juda {26. Oktober) des Jahres 
1383 urkundet K Ü n t z i Stülinger, Schultheiss zu N. R., weiter ebendaselbst, 
dass Chunrat Güller, Burger zu N. R., Frau Adelheit, seine eheliche Wirthin, 
und Heinrich, ihr Sohn, einander zu rechten Gemeindern über all ihr liegendes 
und fahrendes Gut genommen haben. Unter den Zeugen dieses Aktes figruriert 
z. B. Küentzi von Rümlang. Das angehängt gewesene Stadtsiegel fehlt. (Stadt- 
bibl. Zürich, Mskr. des sei. Herrn Dr. Arnold Nüscheler, Nr. 408, wie oben.) 

Am 9. März 13i^)3 erscheint Küntzi Stühlinger nochmals und siegelt, 
doch nicht mehr als Haupt des Rates von N. R., sondern als blosser Privat- 
mann, als Lütold Teppeier, Burger zur neuen Regensberg, daselbst an Heinrich 
Kloters Statt zu Gerichte sass und urkundete, dass Frau Margaretha von Rüm- 
lang, Konrads von Rümlang sei. eheliche Hausfrau, und Heintzli von Rümlang, 
ihr ehelicher Sohn, den Hans Hein von Neftenbach um 10 Gulden an Gold 
von der Leibeigenschaff ledig und los gelassen liabeu. Dieser Fi'eilassungsbrief 
wurde besiegelt mit dem Siegel der Burger von Regensberg, mit demjenigen 
Konrad Stülingers als Vogtes der Edelfrau von Rlimlang (S. Conrad) 
dcti Stülinger), endlich mit demjenigen Heinziis von Rümlang (S. Heintz- 
nianni de Rümlang). (Staatsarchiv Zürich. Urkunden des Klosters Töss, Nr. 378. 

Um vorerst noch bei der Nachkommenschaft KUntzi Stühlingers zu 
verharren , welche anfangs noch im Bergneste Regensberg sitzend verbleibt, 
im ersten Jahrzehnt des 15. Jahrhunderts aber mit der Vogtei zu Hüntwangen 
belehnt wird und, zweifelsohne durch diese Erwerbung zur Übersiedlung in 
die Nähe des genannten Dorfes veranlasst, sich im Städtchen Eglisau am Rhein 




95 



I 



ansässig laacbt, so belehrt uns eine Urkunde, gegeben Donnerstags nach Mai- 
tag (2. Mai) des Jahres 1443 zu Embrach, dass unter diesem Datum Kuni 
StrubiDger als Vogt Herrn Heinrichs Holland, Probstes zu Embrach, daselbst 
öffentUch zu Gerichte sass und beurkundet, dass Hans StUlinger vou Eglisau 
(der Enkel des zunächst hievor genannten Kilutzi StUhlinger) I Pfund 
Heller und b Schillinge Zürcher Münze, einen Mütt Hafer Zürcher Masses 
and zwei Herbsthühner alljährlicher Einkünfte ab dem Segelhofe zu Ögwil 
(Augweil auf dem Bergrücken zwischen Embrach und Kloten) um 18 Gulden 
rheinisch dem Rudi Huber von Wagenberg verkauft habe. Dieses Verkaufs- 
instrument ist mit den Siegeln des Probstes Holland und des Vogtes Strubinger 
bekräftigt. (Staatsarchiv Zürich. Urkunden von Embrach, Nr. 142.) 

Auch über den Enkel des eben vorgekommenen Hans Stühlinger zu 
Eglisau, über Damasius Stühlinger, das letzte Blatt am Stammbaume, 
das mit Sicherheit zu dem adelichen Geschleclite der Ntiihlinger gerechnet 
werden darf, ist noch eine weitere Nachricht ans Tageslicht getreten. Es 
kommen nämlich vor Burgermeister und Rat von Zürich zu Recht der „fromm" 
Damaatus (sie!) StUlinger eines Teils und Hans Scherer von Ober-Stein- 
maur andern Teils. Stühlinger meint, seine Vordem hätten vor Jahren 
(wohl zur Zeit des Abtes Rudolf Stühlinger) im Gotteshause Engelberg 
mit dem Betrage von :■! Mütt Kernen Geldes eine Jahrzeit gestiftet und die 
Lieferung der jährlichen '.i MUtt auf der Stühlinger Gütchen, genannt des 
Nadlers GUtli, zu Steinmaur gelegt. Nun hätten Burgermeister und Rat ihm 
schon früher gestattet, dass er mittelst 40 Gulden dieses Gütchen von der er- 
wähnten jährlichen Leistung ledigen dürfe. Das habe er gethan und hierauf 
fragliches Gütchen Heini und Uli den Weltinen, GehrUdern, von Ober-Steinmam' 
zu einem rechten Erblehen verliehen. Er hofft, Bürgermeister und Rat werden 
ihn dabei bleiben lassen und dafür sorgen, dass Hans Scherer, welcher eben- 
falls Ansprüche auf dieses Gütchen erhebt, ihn daran ungesäumt lasse u. s. w. 
Bargermeister und Kat von Zürich entscheiden am Samstag nach unsrer Frauen 
Tag der Himmelfahrt im Jahre löOit, dass dem Stühlinger, weil er das 
Kloster Engelberg abgelöst, die jährlichen 3 Mütt Kernen sollen ausgerichtet 
und bezahlt werden, dass aber der „Übernutz" aus dem Gütchen Hansen Scherer 
als sein Erbgut zustehen solle. (Staatsarchiv Zürich. Ratsurkunden, Band 2, 
pag. 183.) 

Wendet man sich nun zu dem auf der Bnrg Waldhausen, nachmals im 
Städtchen Kaiserstuld gesessenen Aste der Familie, so geben uns die oben 
schon erwähnten Auszüge des bienenfleissigen , seligen Dr. Arnold Nüscheler 
ans den im Schulhause des Städtchens Regensberg aufbewahrten Urkunden 
noch die folgende Ausbeute: Zu Kaiserstuhl am 1«. August 1407 urkundet 
Pantaleon v. Mandach, Edelknecht und Mchultheisa zu Kaiserstuhl, dass Berch- 
told Tachsner selig, sesshaft zu RutschwU, von ihm eineu Zehnten zu Ober- 
Steinmaur zu Mannlehen gehabt habe und nach seinem Tode Heinz StÜ- 
linger von Walthusen und bittet den Dekan der Kirche 8t. Peter in Strass- 
hnrg, denselben deshalb nicht bekümmern zu lassen. Das Siegel des v. Mandach hängt. 



- 96 — 

^Montags vor ü. L. Fr. zur Kerzwihi" (27. Januar) des Jahres 1427 
urkundet Heinrich v. Mandach, Edelknecht^ dass ihn Eonrad Stülinger zu 
Walthusen gebeten, ihm den Zehnten zu Ober-Steinmaur zu leihen, welchem 
Gesuche er entsprochen. Das Siegel des v. Mandach hängt. 

Am Tage der h. drei Könige (6. Janoar) 1440 verkauft Eonrad Stu- 
lln g e r , sesshaft zu Eaiserstuhl, dem hochgelobten Himm elsfQrsten St. An- 
tonio zehn Viertel Kernen von seinem Zehnten zu Ober-Steinmaur um 31 Gulden 
unter Vorbehalt des Wiederkaufes. Das Siegel Stühlingers hängt. 

Am Tage St. Martins (11. November) des Jahres 1448 verkauft derselbe 
dem Schultheissen und Rat zu Regensberg an die Pfründe St. Antonii des b. 
Beichtigers, einen Mütt Eernen Geldes ewiger Gült ab seinem Zehnten zu Ober- 
Steinmaur um 10 rheinische Gulden. Das Siegel Stühlingers hängt. 

Am Tage St. Leonhards (6. November) 1449 effektuiert der gleiche einen 
genau ebensolchen Verkauf zu gleichem Preise. Das Siegel hängt. 

Lehenbrief, datiert Mittwoch nach Cantate (18. Mai) 1468 von Heinrich 
V. Mandach für Konrad Stülinger von Waldhusen um das Zehendli zu 
Ober-Steinmaur. 

Aufsendung dieses Zehntens an den Lehensherm durch Anna Stü- 
lingerin, Konrads sei. Witwe, infolge Verkaufes an das Gotteshaus Regens- 
berg am St. Antonstage (17. Januar) 1492. 

Am St. Mathisabend (23. Februar) des Jahres 1510 leiht Bastian v. Man- 
dach, Vogt zu Neunkirch, dem Hans Eempff, Schultheissen zu Regensberg, zu 
Händen der dortigen Eirche ein „Zehendli** zu Ober-Steinmaur, das an dieselbe 
von dem von Stülingen zu Kaiserstuhl mit Bewilligung Heinrichs v. Man- 
dach sei., seines Vaters, gekommen war. Das Siegel des v. Mandach hängt. 

Damit wollen wir Abschied von dem Geschlechte nehmen, von dem wir, 
wenn auch noch keine vollständige und erschöpfende Geschichte, so doch die 
erste, zusammenhängende Geschlechtsfolge und Darstellung seiner Geschicke 
gegeben zu haben glauben. 



Un livre de famille. 

Par Jean Grell et. 

Feuilleter un livre bien fait, qu'il soit destin6 au grand public ou k une 
circulation restreinte est toujours un plaisir pour un bibliophile; le plaisir est 
double lorsqu'il traite d'une matiöre sympathique k celui qui le tient en mains. 
Tel est le cas d'un livre que vient de publier k 50 exemplaires seulement notre 
coll6gue M. Maurice de Tribolet-Hardy, sous le titre *La famille de Tribolet 
bourgeoise de Neuckäteh. A Taide de documents r6unis par son grand-oncle, 
puis par son p6re, enfin compl6t6s et contröl6s par lui-mßme, M. de Tribolet a 
r^sum^ dans ce beau volume de 179 pages, imprimä sur papier de luxe, des 
notices geiiealogiques et biographiques sur les 211 membres dont se compose 



sa laiuille, depuis son origina coiiniie jusqu'ä iios jours. La jihijian ayniit jouö 
iin röle important, soit dans les affaires de la Bourgeoisie de Netichätel, soit 
daiis Celles de l'Etat ou au service militaire etranger, leiir noin et leurs actes 
se letrouvent dans inaint docuineut public; on pouvait y |iuiser ä pleines mains 
I»oup reconstituer la carriöre de cliacuii d'eux. En outre les riehen arcliiveü 
particulieres de la famille contiennent des docuineuts du plus haut int6r6t, 11 
y aurait eu \k mati^re ä donner beaucoup plus de dövelopiiemcnls i^ la bio- 
graphie de ptusieurs des personnages menlionii^s, que iie l'a fait l'auteur. soit 
par modestie, soit par Systeme. 

Dans la preiniöre partie de son ouvmge M. de Tiibolet indique le but 
du livre, enummßre les sources ausquoUes il a puis^, parle des oi-igines de la 
famille dont quelques membres isolös sont mentionnes dans des dofiuments du 
commeneemeut du I4""" siöcle, landis que la filiation s'ötablit dune maniere non 
intetrompue ä partir de Jean dit Richard Tribolet qui vivait ä la fin du in6me 
siöcle. Les difTerentes lettres de uoblesse accord^es ä la famille et dont la 
prämiere est de 1593, ainsi que les armes, ont leur chapitre. En ayant dä)4 
parlö avec qaelque detail dans un pr6cedant article (Arch. herald. 1899, p. 59) 
nous n'y reviendrons pas ici, Mentionnons encore la nonienclature des propriötös 
terriennes possedees par la famille, parmi tesquelles figuraient les fiefs de Saint- 
Claude. de Bellevaux, de Sorgereux, de Savagnier, de Blayer, de Bretiöge, les 
(bäteaux de Montrairail, d'Auvernier, de Cottendart, de Fenin, de Coustantine etc. 
L'auteur souleve une question interessante. Le nom de Tribolet existe 
non seulenient k Neuchätel, mais on le trouve ögalemeut ä Beme et en France. 
Toutes ces diffirentes familles ont-elles une origine commune? L'auteur a fait 
d'importantes recherches a cet ögard et merae des voyages en France dans le 
seul but d'öclaircir la question , et cela pour aniver ii un r^sultat absolument 
Dögatif, tout au nioins en ce qui concerne ces derniers. C'etait k prövoir, cay 
il n'est pas rare de rencontrer en de^a et en delä du .Iura des familles n'ayant 

, ancun rapport entre elles, portant le meme nom et nous pourrions en citer 
nombre d'esemples, Pour les noms d^riv^s d'un adjecüf qualificatif comme 
Grand, Petit, Gros, Rouge etc. ou d'un metier comme Barbier, Favre, Chapuis 
etc. cela va de soi et ils se retrouvent dans tous les pays et dans toutes les 
langues, mais le fait de la similitude de noms sans signification pröcise en 

h frani;ai3 indique leur dörivation d'un mßme mot latin, Si l'aflirmation sur laquelle 
le chancelier de Montmoilin et Samuel de Puiy torabent d'accord, a savoir que 
les Tribolet — au nioins ceux des si^cles passös — sont -coleres, isolents et 
empörtes* 6tait vraie, leur nom pourrait bien venir du latin tribulus. buisson 
d'epines, et les raömes traits de caractßre — qui ne sont pas rares — ont pu 
donner sinmltanement naissance aux memes noms dans diff^rentes regions. Nous 
ne garantissons du reste pas cette etymologie et ne la donnons que comme 
exemple d'une formation possible de ce nom. On trouve des Tribollets ou Tri- 
boulets en Bourgogne, en Franche Comt6, dans le comte de Foix et en Picardie 
et ici encore il est probable qn'ils ne remontent pas tous ä une origine com- 

j mune. Si M. de Tribolet s'esi anssi occup6 dans son livre de famille des Triboleis 



— 98 - 

de France y c'est qu'ä plusieurs reprises ceuxci ont fait des d^marches poor 
revendiquer une parentä et des droits de bourgeoisie k Neuchätel; rinanit^ 
de ces prätensions est stabile par Taoteur. n n'a pas iti possible non plus 
d'ätabllr authentiquement un lien d'origine entre la famille Tribolet de Nea- 
chätel et celle de Beme, trös repandue dans une commune voisine de la fron- 
tiöre neuchäteloise , et dout les Tribolet bourgeois de Beme 6taient probable- 
roent un branche. Tont ce que Ton peut affirmer est qne^ s'il y a origine com- 
mune, c'est la famille bemoise qui sort de Neuchätel et non le contraire, c&r 
les Tribolet existaient k Neuchätel longtemps avant que ce ne fut le cas k 
Benie et Tapparition d'un nom aussi romand en pleine terre germanique semble 
indiquer une Immigration. 

Quoi qu'il en soit M. Tribolet a traitä ces questions interessantes saus 
se laisser aller k la fantaisie. Comme on le sait, Tauteur du livre dont noos 
parlons est un adepte des sciences naturelles et d'un beut k Tautre de son bei 
ouvrage on reconnait sa conscience de savant, ennemi des hypothtees et n'ac- 
cordant les faits que pour aotant qu'il peut les appuyer de documents irrö- 
fntables qu'il n'omet jamais de citer. On ne peut guöre faire un meillenr ^loge 
d'un travail de ce genre qui ne laisse rien k desirer sous le rapport de la 
clartä. Dans la partie biographiqae qui, bien que trös concise, est la plus 
etendue, Tauteur indique bri^vement pour chaque individu les dates et les faits 
se rapportant au personnage. Chaque nom mentionnä est muni d'un chiffre 
romain indiquant la g^näration et d'un nummdro d'ordre qui permettent de le 
retrouver avec la plus grande facilitö dans les tableaux gänäalogiques qui se 
troavent k la fin du volume. Cet arrangement simple et pratique est tr^s com- 
mode pour se reconnaitre dans le d^dale des homonymes. 

La partie artistique ne laisse rien k desirer non plus, Tex^cution typo- 
graphique due ä Timprimerie P. Attinger k Neuchätel ätant des plus soignöes. 
En outre une planche en couleurs, celle que publiaient les Archives hiraldiques 
(1891), p. 59), la lettre de noblesse accord6e par Henri IV et 27 portraits de 
famille , en h^liogravure de la maison Sadao , int^ressants taut au point de vue 
des costumes que parce qu'ils reproduisent les traits d'hommes d'^tat et de mili- 
tairs qui ont marquä leur place dans Thistoire de notre pays ou dans les guerres 
de nos voisins, completent ce volume dont nous nous faisons un plaisir de salner 
Vapparition k un double point de vue : parce qu'il constitue une präcieuse contri- 
bution k la bibliographie familiale suisse et comme travail trös r^ussi d'un 
membre de notre soci^tä. 



Nobiliaire du pays de Neuchätel. 

117. PÜRY. — Familie de condition franche stabile jusqu'en 1301 ä la 
Bonneville des Sires deValangin, au Val de Ruz, entr6e apr6s la destruction 



- 99 — 

de ce bourg dans la bourgeoisie de Neuchätel oü eile joue un iröle dis la fin du 
XIV® si^cle et oü eile se divisa au XVP sifecle en plugieurs branches issues de 
deux Pien'e Pury p6re et Als, Tun et Tautre bannerets de Neuchätel, morts le 
1®' en 1536, le 2« en 1574. 

Jean Piiry (n6 1538, f 1599) capitaine proprietaire d'une compagnie de 
300 Suisses au Service de France, deuxifeme fils du second banneret Pierre ci- 
dessus, fut fait Chevalier par le roi Henry IV sur le champ de bataille 
d'Arques (21 sept. 1589) et en re<jut confirmation k titre h6r6ditaire par lettres 
du 24 Octobre suivant. — Pas d'ent6rineraent ä Neuchätel. 

Adalhcrt Pury, capitaine au Service de France, maire de Cortaillod 
puis maire de Locle, (descendant ä la troisiime g^n^ration d'un fils cadet du 
prämier banneret Pierre), ayant accompagni Henry II de Longueville au congres 
de Münster en qualit^ de Gentilhomme de sa chambre (1G48) regut de ce prince 
des lettres de noblesse en date du 28 avril 1651. - Ent6rinement le ß octobre 
de la mSme ann6e. — Descendance steinte en 1756. 

Par diplöme du 16 novembre 1709 ent6rin6 le 28 janvier 1711, le roi 
Fr6d6ric I«' conferä la noblesse dans tous ses Etats ä Daniel Pnry, ne en 
1642, ancien conseiller d'Etat et procureur g6n6ral destitu6 sous le regne 
pr6c6dent, maire de la Cöte, (descendant ä la troisieme gen^ration du Chevalier 
Jean Pury ci-dessus), et a ses quatre fils, Samuel , conseiller d'Etat, Abrant, 
Louis et Daniel, 

Par diplöme de mßme date, ent^rin6 le 20 juin 1711, le mSme sou verain 
anoblit ^galement David Pury, n6 en 1663, conseiller d'Etat et chätelain de 
Boudry (descendant ä la quatrieme generation de Pierre-Hugues [1536 f 1592] 
fils aine du deuxiime banneret Pierre), ses deux fr6res Josuö et AlpJwnse et 
David son neveu, fils d'Henry d6jä d6c6d6. 

David Pury (n6 1700, f 1786) banquier ä Lisbonne, fils du colonel au 
Service britannique Jean-Pierre Pury (descendant d'un fils cadet du deuxiime 
banneret Pierre), fut cre6 Baron k titre her6ditaire par le roi Fr6d6ric II 
ä la requete de la Ville de Neuchätel qu*il avait combl^e de dons magnifiques. 
Diplöme dati du !•' janvier 1785, ent^rine le 29 mars de la meme annee. 

Le Baron Pavid de Pury 6tant d6c6de en 1786 sans post6rite, le roi 
Fr6d6ric-Guillaume II releva, par diplöme du 11 aoüt 1788, le titre de Baron 
en faveur « de la brauche ainde de la famille de Pury* avec reversibiliti 
de branche en brauche jusqu'ä extinction complete de la famille. 

Par le möme diplöme tous les membres de la famille non encore reconnus 
comme nobles, savoir Jean - Louis , Maitre - Bourgeois de Neuchätel, Henry, 
Jean- Henry fils de feu Samuel, LouiSj fils de, feu Claude, et Jean- Henry fils 
de Joseph Pury (tous descendants du demier des huit fils du deuxiime banneret 
Pierre), furent mis au b6n6fice d'une «reconfirmation de noblesse». 

Par acte d'ent6rinement du 19 novembre 1788, le Gonseil d'Etat d^termina 
Tördre de succession des branches et mit en possession du titre de Baron le 
President du Conseil d'Etat et Maire de la Cöte David de Pury, n6 en 1733, 
seul representant de la branche ain6e issue de Pierre-Hugues. 



— 100 - 

Le B"^ David de Pury, 2® du nom, 6tant dec^de en 1820 sans post6rit6 
male, le Conseil d'Etat, par arr^tä da 31 janvier de cette mgme ann^e; pronon^a 
la d^volution du titre en faveur des fils et petits-fils du lieut.-colonel et conseiller 
d'Etat Abram de Pury (t 1807), de la brauche du Chevalier Jean, et dont les 
descendants forment actuellement la preroi^re brauche Stabile k Neuchätel, ä 
Venise, en Australie et k Ciarens. 

La deuxiöme brauche est repr^seutee par deux rameaux issus de Jean- 
Louis et de Henry de Pury ci-dessus, et itablis k Neuchätel et en Ängleterre. 

Armes. Anciennes: De gueules au chevron d'or accompagne de deux coquilles de 
S' Jacques d'argent en chef et d*une molette du mime en pointe. 

D^s ane ^poque ancienne difficile k determiner ces armes sont tenues par an singe 
d'or sur champ d'azur on remplac^es dans la main du singe par d'aatres attributs. 

Nouvelles: (dipldmes de 1709 ponr les dem premi^res branches, ^tendues aax autres 
branches en 1785 et 1788), d'azur au chevron d'or accompagni de deux coquilles de 
S*' Jacques et d'une molette ä huit pointes d'argent, au chef du meme chargi d'une aigle 
issante iployie de sable, becquie d'or. 

ClMlER: Un Hon issant d'or, arme de gueules, 

Supports: Deux Kons d'or. 

Devise: <Ferme et droit». 

118. REGNAULT. — Noble Guillaume Regnault, 6cuyer, S"^ de Donueloye, 
chätelain de Surpierre, d'une famille bourgeoise de Romont deviut seigneur de 
Bellevaux du chef de sa femme, Marguerite fille et h^riti^re de Quillaume de 
Bellevaux (f vers 1523). II si6gea pour le fief de Bellevaux aux Audiences 
g6n6rales de mfeme que son fils Jacob. 

Jacob 6tant mort sans post6rit^ avant son p6re, Bellevaux passa en 1579 
k Denise Regnault, ferarae de Jean Gaschet, de Payeme. 

ARMES: Gnillauine Regnaalt doit avoir porte les meines armes qne les autres Regnault 

de Romont: conpe de ä la croix latine de et de (notes de rarchiviste 

rantonal de Fribourg). — D'autre part Mandrot Ini attribue, nous ignorons d^aprös quelles 
Mourcos: d'azur au sautoir de gueules charge en cceur d'un lozange (ou ouvert en cceur) 
dargent. 

119. REGNENS. — Famille dont rorigine est incertaine et qui recueillit 
par höritage une partie des fiefs de la raaison de Cormondröche. Pierre de 
Kcgnens, 6cuyer, et Jean, son fils si6g6rent aux audiences pour ces fiefs dans 
lo coui-s du XV« si6cle. Ce nom disparait dfes les premiferes ann^es du XVP sifecle. 

ARMES: (seien Mandrot). De gueules ä la lance d'argent en pal, mouvante de la 
unliitv de V4cu, et tl laquelle est attach4e une banni^re flottaute du meme. 

» 

120. REYNIER. — Familie originaire de Dieu-le-Fit, en Dauphin6, 
r<M'ii>(it^o en Suisse en 16S7 ä la suite de la r^vocation de TEdit de Nantes; 
roiiio (luns la Bourgeoisie de Valangin en 1707 et dans cette de Neuchätel 

Hl 171!». 

liO G novembre 1826 le roi Fr6d6ric Guillaume III accoida des lettres 

ilo Nohlpsse a Jacques-Charles Reynier (n6 1795, f 1875), officier au Bat. des 



— 101 — 

tirailleurs de la garde. Notification fut faite au Conseil d*Etat de cet anoblisse- 
roent par lettre ministerielle du 28 decembre 1831 mais il n'est pas fait mention 
d'ent6riuement. D6s les 6v6nements de cette 6poque le goovernement neuchätelois 
parait n'avoir plus attaclii de valeur ä cette formalit6 jadis essentielle; pri- 
occupi de relier Neuchätel plus 6troitement k la Monarchie Prussienne il ne 
comprenait sans doute plus un acte ou s'afBrmait au contiaire la qualit^ de la 
principaute comme Etat Souverain. 

Le colonel Jacques- Charles de Reynier mourut sans postirite en 1875; 
d'autre part, dis le 1«' avril 186.^, la cour de Berlin avait conf6r6 la noblesse 
prussienne k ses freres Henry (1792, f 1876) et Leopold Reynier (n6 1808) et 
ä leurs descendants. 

Familie Stabile ä Neuchätel. 

Armes: Coup4 d'or et d'azur charg4 de six besans d'nrgeuf poses .9, 2 et /. 
ClMlER: Un vol 4ploy4 6carteU d'or et d'azur, 
Devise: In fide perseverantia, 

121. DE RIVE. — Ce nom port6 au XIV« et au XV« siecle par une 
ancienne et notable famille bourgeoise de Neuchätel, a ete illustr6 par un seul 
personnage, dont l'appartenance ä cette meme famille n'est pas prouv6e. 

Georges de Rive, baron de Prangins et de Grandcourt, bourgeois de 
Payerne, gouverneur de Neuchätel pour Jeanne de Hochberg d6s 15:^9, entra 
dans la noblesse de ce pays par son mariage avec Isabelle, fille du dernier des 
Vaumarcus, laquelle lui apporta quelques petits fiefs. 

A sa mort arriv6e en 1552, sa fille unique porta ces fiefs dans la maison 
de Diesbach. 

Armes: D'azur ä la croix d'or accompagnde en poinfe de deux dtoiles d'argent. 
ClMlER: Un bonnet poinfu et recourb^ d'azur, vetronss^. d'hermine. 

122. ROCHEFORT (1). L'histoire nous apprend peu de choses sur 
Tancienne maison de Rochefoit dont quelques membres paraissent comme t^moins 

dis la fin du XIP si6cle (Humbert de Rochefort 1194. E de Rochefort, 

Chevalier, raai'or du Vautravers 1230) et qui parait s'Mre Steinte au milieu du 
XIIP si6cle ou avoir ä cette ipoque passi en Angleterre ä la suite de Pierre 
deSavoie; (derniöre mention, 1236: donation au chapitre de Lausanne par Falco 
de Rochefort d'un homme ä Corcelles, lequel 6tait de son allen). II ne nous reste 
de cette famille que ses armes port6es encore par la commune du mfeme nom, 
ainsi que, dit-on, par une famille anglaise de Rockford. 

ARMES; EcarteU d'or et de gueides, ä la bordure de sable charg4e de Ißesans 
du pr emier, 

ClMIEB: Inconnn. 

123. ROCHEFORT (II). — Entröe d6s la l«"« moitie du XIIP siicle dans 
le domaine direct des Siros de Neuchätel, la Baronie de Rochefort aurait et6, 
Selon Boyve, infeod^e pendant ce meme si^clc ä Rodolphe de Neuchätel et ä 



— 102 — 

Girard son fil.s qni en prirent le nom. Nons n'avons pa> tronve datier relatifs 
ä cette infeodation, mais U est certain qae des 1270 emriron Bochefort n'ent 
pas de aeigueurs particüUers et fot ane cbätellenie jnsqa ä la donnation qni en 
füt faite en 1372 par le comte LooLs de Xeachätel en favenr de ses denx tils 
illegitimes Jean et Vautier. Ce dernier est reste celebre dans Ihistoire locale 
par le long et tragique episode de sa rebellion contre Conrad de Fribonrg et 
son executioD en 1412. Des cette date Rochefort fnt definitivement renni an 
domaine de l'Etat« 

Vaiiiier de Rochefort ne laissa qu'nn fils qni monmt sans posterite pen 
apres le supplice de s^on pere: Jean etait anterienrement dejä entre dans les 
ordres. 

ARMES: de Vanli*:r de Ko -hefort : tl^ Sftirhntfl n Ja harrp *h MfnnUs^ »U snKf^ 

124. ROGNON. — Jean Rognon , dune famille de condition servile 
eiiousa dans la premiere rooitie dn XVI" siecle Gianda, fiUe illegitime reconnue 
de Claude de Nenchätel-Vanmarcus. Le fils de ce demier, Lancelot de Vau- 
marcusy constitua divers biens-fonds en arriere-fief en favenr de Jean Rognon 
en \h\(} et lui octroja i>oar armes un des chevrons de son blason. 

Par lettres du 23 juillet 1073. enterinees le W) mars 1674, Anne 
Geneviere de BourlH)n, Duchesse de Longueville anoblit Fran^ois-Antoine 
Rognon, pastenr et son frere Henry Rognon, enseigne au service de France. 

Henry- Fran^ois Rognon, cousin-germain des precedents, chätelain de la 
Baronie de Gorgier, fut anobli par la meme princesse le 8 janvier 1674. 
Enterinement le 1!^ mai suivant. 

Henri- Fran^ois, ne en 1094, petit-fils de ce demier, raembre de la depu« 
tation dn clerge neuchätelois ä Berlin en 1727 re(;ut ä cette occasion du roi 
FrMeric-Guillaume P'^ nn diplöme de reconfinnation de noblesse avec augmentation 
d'armoiries. 

Famille eteinte ä la fiu du XVIII*' siecle ou au debnt du XLS*. 

ARMES: (ancienneä): De tjuftilcH nn chprron iVarffPnt. 

(aogmentfre«): KrartelA anx 1 **t 4 (Vfinjent ii In liUtle de sah/** trnnehee 

tf'or: nH.r 2 ff 3 Hofftttnt fnici**n. 
riMTKR: Uocien): I'n hnmmc fl'armfn uniMsant^ rnirnss4 et casqu*^ iVanjettt ffntruf 

tttf hour.Hft' et im */lnh'p di* tn^me. 
(noiiveanj: nn rol ^plnije df Mqblf*. 
Supports '^nonveauxj: Ifeuj: liom* contonrneest dar. 

125. ROUGEMONT d). - FrMeric Rougemont, maire de la Chaux-de- 
P'onds, ne 1047, f ^05, dune famille mentionnee ä Provence (Vaud) au XIV* 
siecle, etablie au XV*" siecle dans la paroisse de Saint- Aubiu, entree en 1578 dans 
la bourgeoisie de Xeuchätel, fut anobli par le prince de Conde, curateur du 
Duc de Longueville, suivant lettres du 28 mai 1083, enterinees le 18 juillet 
de la meme annee. 

Mort sans posterite. 



— 103 — 

ARMES: D'or au chevron de gneulea, accompn(fu4 en poitite (Vuii mnnf (i six 
coHpeaux du meme (on de ftinople), au chef d'azur chartß de trois 4toiles d*or, 

ClMlER: üne femme naissante au nattirel tenant une fleur dans chaque main, 

126. ROUGEMONT (11). - Denys Rougetnont, agent financier du foi 
Fred6ric II ä Paris, n6 \lb\\ f 1839, d'une famille issue au XVP si^cle de la 
meme souche que le pr^c^dent, fut anobli par lettres de «reconnaissance de 
noblesse», du 11) mai-s 1784, ent6rin6es le 8 mars 1785. 

Un rescrit royal du 24 juin 1784, entörin6 comme dessus, mit au b6n6fice 
de ce mßme diplöme tous les descendants de Fran^ois-Antoinc Rougcmont, 
nk 1675, t 17.., conseiller d'Etat, grandpfere du titulaire. 

Familie r^pandue en plusieurs branches en Suisse, en France, en Angleterre 
et en AUemagne, toutes issuea des deux Als de Fran^ois-Antoine pr6nomm6. 

ARMES: Jnsqn'au commencement du XVIII' siede comme Rougemont (I) ancien, avec 
diverses Variante s. 

Dös lors, puis definitivement snivant le diplöme de 1784: de gueules (i la croix d'or. 

ClMlER: ün ange naissanty vetu d'argenf, tenant dans sa dextre tme croix d'or 
et dans sa senestre un glaWe du meme. 

Supports: Une palme de sinopfe dt dextre et un rameau d'nlirier du meme /) 
senest7-e. 

127. ROULET. — Fraufois Roidct, bourgeois de Neuchätel, d'une famille 
originaire de Peseux fut anobli le 22 octobre 1819 par lettres du roi Frederic- 
Guillaume III, enterinees le 7 juillet 1820. 

Par ordonnance du 18 juillet 1822, le roi autorisa Fran^ois de Roulet 
k modifier le cimier de ses armes et ä y ajouter des supports. 
Descendance Stabile ä Geneve, Beme et Dusseldorf. 

ARMES: EcarteU aux 1 et 4 d'azur au calice courert d^or^ anx 2 et 3 du premier 
au chevron du second et trois monts du meme en pointe et au chef de gueules chargi 
de deux 4toiles d*or. 

Cimier : (1819): trois plumes blanches. 

(1822): une aigle essorante d*or, 

SUPPORTS: (1822): Deux Hons d^or. 

128. DE ROY. — Henry Roy, bourgeois de Neuchätel, chätelain du 
Vautravei-s, d'une famille originaire de Couvet, fut anobli par le roi Fr^deric- 
Guillaume I*"^ le 1«' decembre 1723. Ent^rinement le 21 aoüt 1724. — Familie 
eteinte en 1753 avec Simon de Roy, conseiller d'Etat et chätelain du Vau- 
travers, dont la fiUe unique epousa Abram Sandol (v. ce nom). 

ARMES: EcarteU aux 1 et 4 de gueules d trois itoiles rangies en fasce d'argent, 
aux 2 et 3 d*nzur ä deux cherrons bris4s et entre-lac^.Sy Vun renvers6 d'or (dans l'asage 
les chevrons ne sont pas representes brises), sur le tout d'hermine ä la couronne royale 
d'or soutenue par un sceptre du meme po84 en pal/ 

Cimier: Un panache d'or, de gueules, d'argent et d'azur. 

SUPPORTS: Deux liojis contourn4s d'or, armis et lampass^s de gueules. 

129. SALADIN DE LUBIERES. — Le lieutenant-colonel Antoine-Fr.- 
Auguste Sa lad in de Pregny de Hen^ve agreg^ ä la Commune de Villiers et 



— 104 — 

naturalise en l^.*57, obtint en dato du 2X niars 1812 du roi PYed^ric-nnillaume IV, 
le titie de Baron de Lubiires, en qualit^ de descendant du gouvernear de ce 
nom dont la fille avait epous6 en 1725 Antoine Saladin, conseiller de Geneve. 
L'envoi du diplöme fut notifi^ par le minist^re an Conseil d'Etat 
L'ent6rinement n'est pas mentionne. 

Armes : (de la famille Saladin): coup4 de gueules au Hon rampant, contaum4 d'ar- 
(ff*jtt, et cVazur au casqne ou ^fSalade/^ du second, 
ClMiER: Un Hon issant dargent (GalifiFe). 



130. SALIS. - Le Comte Pierrcjean de Salis, (n6 1771, f 1836), chef 
de la maison grisonne de Salis-Soglio-de Bondo (Chevaliers de TEmpire: 1437 
Corates du St-Empire: 12 Mars 1748) citoyen anglais, fut naturalis^ neuchätelois 
par agregation d'honneur ä la commune de La Sagne en 1831. 

Descendance en Angleterre, ä Neuchätel et aux Grisons. 

Armes: EcarteU avec 1 et 4 d'or ä Vaigle de sohle, aux 2 et 3 d'azur d troi^t 
handes ond4es d'argent et au Hon d'or tenant un glaive du meme brochant sur les 
tßandes : sur le tout, coup4, d*or au saule deraciu^ de sinople et pal 4 de gueulest et (Vor- 
gent de 8i,r pi^cea (qui est de Salis ancien). 

ClMlER: Une fennne issante au naturell couronn4e d*or, atjant au Heu de bras deua* 
alles, l'une d'argent, Vautre de gueules, 

DEVISE; Mihi sunt pro fructibus arma. 



131. SANDOL. — Famille originaire du Locle, issue de la meme souclie 
que la famille Sandoz qui suit, et entree en 1051) dans la bourgeoisie de 
Neucliätel. 

Isaac Saudol, conseiller de Neuchätel, et son fils Abram, conseiller d'Etat, 
regurent le 23 novembre 1754, du roi Fred6ric II des lettres de noblesse en 
reconnaissances des Services rendus en 1707 par leur pere et grandpire Isaac 
Sandol, maire du Locle et maitre bourgeoise de Valangin. 

Par le meme diplome, Abram Sandol, qui avait 6pous6 Lucrfece, fille 
unique de Simon de Roy, conseiller d'Etat et chätelain du Vautravers, dernier 
de sa famille, fut autoris6 ä prendre, lui et sa post6rit6 le nom de Sattdol-Roy, 

Ent6rinement le 18 f6vrier 1755. 

Descendance elablie ä Neuchätel et au Pays de Vaud en la personne des 
trois fils de M. Henry de Sandol-Roy, f 1865. 

Armes: Sur V^carteU des armes de Boy (v. ce nom) un 4cusson d'hermine charg4 
d'une foi au naturel. 

ClMlEK: Comme de Roy. 
Supports: Idem. 



132. SANDOZ (I). — Jean- Jacques Sandoz, docteur 6s lois, receveur du 
Vautravers, plus tard conseiller d'Etat et procureur g6n6ral, d'une famille 
notable des Montagnes neuchäteloises, entree en 1508 dans la bourgeoisie de 
Valangin, fut anobli par letties de Henry II de Longueville du 7 aoüt 1657, 



- 105 - 

cut^rinees le G octobre suivant. — Au noinbre des niotifs de cette distinction, 
le diplöme mentionne le fait que la m^re et la femme de J.-J. Saudoz etaient 
de familles nobles. 

Henry y fils de Jean -Jacques Sandoz, 6pousa en 1678 Anne-Marie de 
Bonstetten, Ii6riti6re d'une moitie de la Seigneurie de Travers, dont eile recjut 
Tinvestiture en 1681 et qu'elle poss6da sous le titre de Dame de Noiraigue. 

Cette seigneurie fut vendue au souverain en 1713. 

En 1761 les fils de Henry de Sandoz et de Anne-Marie de Bonstetten, 
Jean-Jacques et Frangois de Sandoz, obtinrent Tinvestiture de Tautre moiti6 
de Tancienne grande seigneurie de Travers, d61aiss6e par la mort de Jean de 
Bonstetten et comme plus proches heritiers f^odaux de ce dernier. Ils Tad- 
rainist^rent en commun, de merae que leur descendants, sous le nom de Sandoz- 
Travers et de Sandos-Rosüres, Oes deux branches abandonnerent en 1827 
leurs droits seigneuriaux et ne restirent en possession de leur fiefs que comme 
vassaux sans juridiction. Le S^ de Rosieres, Edouard de Sandoz c6da en 
1838 sa part du fief ä la brauche de Travers. La maison de Sandoz-Travers 
s'6tant Steinte dans la ligne masculine en 184H, Tinvestiture fut donn^e aux 
soeurs du dernier seigneur, M"***» Julie B"**** de Pury, Uranie et C6cile de 
Sandoz, lesquelles apr6s la revolution conserv^rent le chäteau de Travers comme 
bien patrimonial jusqu'en 1865. 

Les Sandoz-Rosieres, 6teints chez les mäles en 1852 sont encore represent^s 
par deux dames, fiUes d'Edouard de Sandoz ci-dessus. 

David Alphonse de Sandoz- Rollin, ne 1740, f 1809 (fils de Jean -Henry 
de Sandoz, conseiller d'Etat et de Sarah Elisabeth Rollin, derniöre de la famille 
de ce nom, d'une branche cadette issue de David Sandoz, second fils du premier 
anobli), ministre pl6nipotentiaire de Prusse ä Madrid et ä Paris, chambellan du 
Roi et Chevalier grand'croix de Taigle rouge, re^ut de la cour de Prusse le 
titre de Baron. Nous ne trouvons pas de traces d'interinement de ce diplöme 
ä Neuchätel. 

Branche steinte en 1862 avec le neveu du precedent, Henry- Alphonse 
de Sandos-Rollin, n6 en 1769. 

Par diplöme du 23 octobre 1823, ent6rin6 le 27 janvier 1824, le roi 
Fr6d6ric-Guillaume III accorda ä Charles-Louis de Sandoz, President du 
Conseil d'Etat, dernier membre d'un rameau collat6ral de la branche precedente, 
la faveur de transmettre son nom et ses armes a son neveu Frddiric-Henry- 
Alphonse-Franely lequel fut ä cet effet duement anobli et autorise. 

Le fils de ce dernier, 6tabli ä Genes, est le seul male portant aujouidliui 
le nom et les armes de la famille de Sandoz. 

Armes: lyni-tjent ä la bnude ^chiquet^e. de gueiiJes et (Vor de dettJ*. tires. 

N. B. La branche de Sandoz-Rollin a porte d^s le inilieu du XVIII« siecle: (*rarieU 
d'nr(fent et du meme ü la rroij* de malte d'or, tl la bände echujuet^e de (juenleg et d'ttr 
hi'oehant sttr le Umt, 

ClMIER: Uu (/riffon issant d'arf/ent. 

SUPPORTS: I)eu.r (friffons d'artfeiit, 

DEVISK: Sint' dnln. 



- 106 — 

133. SANDOZ (II). — Henri Sandos (1730, f 1820) n6 au Locle, colonel 
au Service de France, Chevalier du m^rite militaire et de la l^gion d'honneur, 
fut anobli par le rol Louis XVIII. 

Pas de coufirmation n^ d'ent^rinement ä Neuchätel. Le colonel Sandoz 
n'a laiss^ qu'un fils mort en 1859 en Alsace. 

ARMES: Nous ignoroDS si cette fftmllle h port6 d'antres armes qae les annes primi- 
tivement commones h tous les Sandoz: deux mains jointes (foi) au naturel, posies en fasce, 
sar an champ dont r^mail a souvent vari^. 

134. SAVAGNIER. — Tres ancienne famille qui appandt en 1179 avec 
Gttillaumc de Savagnier, Chevalier, et qui s'iteignit au XIV« stiele aprös avoir 
poss6de divers fiefs au Val de Ruz. 

ARMES: Inconnues. (Peu-6tre le lion conserve dans les armes du Villag^e dn m^me nom). 



Notes sur quelques changements d'armoiries 

aux XII® et XIII® sieeles. 

Par L. Bonly de Lesdain. 

Nous ignorons de quelle mani^re s'armait Elisabeth, leur soeur, aussi bien 
que le chätelain de P^ronne, mari de celle-ci; nous possedons par contre les 
sceaux de leurs trois enfants. 

L'ain^, Jean II, que recueillit de son oncle la chätellenie de Lille, en 
adopta ^galement le dextrochere en champ vair^ ; on le rencontre sur nn sceau 
equestre de 1237, avec contre-sceau armorial *. 

Gautier, sire de Boucly et co-chätelain de Pironne, porte, en 1227, sur 
un sceau de mßme type, un 6cu au lion'. 

Le troisi6me enfin, Pierre de Boucly, use en 1242 d'un sceaux armorial 
charg^ d'un 6cu au chef, brise d'un larabel de cinq pendants^. — Cet 6cu au 
chef, diversement bris6, se rencontre encore au XIV« siöcle sur les sceaux de 
plusieurs Boucly qui appartenaient saus nul doute ä la meme famille ^ 

Jean II laissa deux fils: Jean III, qui lui succ^da comme chätelain de 
Lille, et Roger, sire de Pontrohart ou Rousbrugghe, dans la chätellenie de 
Furnes. 



* Doaet d'Arcq, Sceaux des Arrhires, N" 5307. 

^ Demay, Sceaux de la Flandre, N«» 5560. 

'Id., Sceaux de VArtoiSy N» 202. 

*Scean armorial avec contre-sceau de meme, de Marguerite de Boucly, veuve de 
Baudouin Papelart, en 1326: ecu au chef charge d'un annelet ä dextre (Demay, Sceaux de la 
Flandre, N^ 622). — Sceau armorial de Jean de Boucly, ecuyer, en 1339: 6cu au chef Charge 
d'une fleur de lys issant (Id., Sceaux Clairambault, N^ 1300). 



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— 108 - 

Jean III abandonna le dextrochere de son p6re ^t de soii oncle; sur un 
sceau equestre avec contre-sceau armorial, de 1267, on le voit ann6 d'un 6cu 
au chef. Les chätelains port^rent toujours depuis de gueules, au chcf d'or '. 

Quant ä son frere Roger, sire de Pontrohart, un sceau equestre de 1275 
nous le montre arm6 d'un 6cu ä Taigle. Ces armes n'^taient pas Celles des 
Premiers seigneurs de Pontrohart qui portaient, s'il faut en croire Gailliard et 
du Chesne, fascd d' urgent et d'aBur , ä la hordure de gueules^. Nous 
ignorons naturellement les emaux de Eoger; notons cependant que, au dire de 
Le Carpentier, une famille de Pont-Rohart portait d'azur ä Vaigle d'or^. 

Roger mourut sans post^ritä et laissa la seigneurie de Pontrohart ä son 
neveu Robert de Lille, fils de Jean III. II portalt, selon TEspinoy, de gueules, 
au chef d'argent, charg^ au canton dextre d'un ^cusson fascd d'argent 
et d'asur, ä la bordure de gueules^. 

La maison de Mortagne, joua pendant plusieurs si^cles un röle important 
dans rhistoire de la Flandre Wallonne. 

Le plus ancien sceau que Ton connaisse de cette famille est celui de 
Baudouin, sire de Mortagne et chätelain de Tournai en 1191. II est au type 
equestre, avec contre-sceau armorial: les deux 6cus portent un dextrochere*. 

Evrard Radoul, son fils, fait usage en 1217 d'un sceau du mgme type 
et qui porte les mßmes armes". En 1226, un Hellin de Mortagne, en qui nous 
verrions assez volontiers un frere d'Evrard, se sert d'un sceau presque identique, 
mais brise d'un lambel de cinq pendants'. 

Evrard eüt plusieurs fils, dont nous ne retiendrons que trois: Arnoul, 
qui lui succeda, Evrard, tige des sires de Nevele, et Roger, tige des sires 
d'Espierres. 

Arnoul posseda successivemeut trois sceaux. Le premier, en 1234, est 
purement armorial, et oflre encore l'^cu au dextrochere**. Le deuxiöme en 1238, 
est equestre, avec contre sceau armorial; la croix remplace sur l'^cu le dex- 
trochöre " : ce sont les armes definitives des sires de Mortagne, que l'on blasonnera 



' Les hlasona et cris d'armes des Chevaliers des comtes de Flandres, Hainaut, 
Artois et Camhr^sis, ap. Archives historiques et litteraires du Nord de la France et 
du Midi de la Belgique, Nouvelle serie, T. IV, p. 14. Gailliard, L'anchiene noblesse de la 
Comte de Flandres, p. 26. 

* Gailliard, Op. cit., p. IG. Du Chesne, Histoire genialogique de la maison de 
Bethune, p. 25. 

* Histoire de Cambray et du Canibi*e'sis, T. II, p. 900. 

* Recherches et Antiqultez de la noblesse de Flandre, p. 137. — Les blasons et 
cris donnent au «S' de Pontrewart» un ecu de gueules , au chef d*or, Charge d'un icnsson 
pale d'argent et d'aznr ä la bordure de gueules, (p. 17). 

5 Demay, Sceaux de la Flandre, N" 1369. 
"Demay, Sceaux de la Flandre, N^ 55H1. 
^Douet d'Arcq, Sceaux des Archives, N° 2980. 
^ Demay, Sceaux de la Flandre, N»^ 5582. 
»Douet d'Arcq, Op. cit., N" 10491. 



- 109 — 
plus tard d'or, ä la croix de guettles '. Le troisiime sceau, en 1245, ne difffere 

m 

da pr^cMent que par ses dimensions un peu plus petites '. Sur le sceau dTolande 
de Coucy, femme d'Arnoul, figure simplement Timage de cette dame, sans 
armoiries ^. 

Arnoul laissa ane nom brause post^rite, qui garda T^cu ä la croix. On 
poss^de les sceaux de 

l*^ Jean, sire de Mortagne et chätelain de Tournai. — Le sceau, qui 
remonte k 1273, est semblable aux deux derniers de son pere^ 

Ce Jean laissa seulement une Alle, Marie, qui transmit le chätellenie de 
Tournai ä son 6poux Jean de Brabant; on lui connait trois sceaux, remontant 
respectivement aux ann^es 1291, 1295 et 1311. Le plus ancien nous donne son 
Image accompagn^e k dextre d'un 6cu ä la croix, k senestre d'un 6cu au lion 
bris^ d'une bordure engrSläe et d'un lambel; le deuxi^me appartient au mSme 
type, raais Tordre des 6cus est interverti: tous deux portent au contre-sceau 
r^cu de Mortagne. Le troisi^me est d'un type fort rare: la dame y figure 
accost^e de quatre ^cus: a dextre en chef Mortagne, en pointe un lion ä la 
bordure engr§16e et au lambel ; ä s6nestre en chef un lion au lambel en pointe, 

un fasc6 de vair et de Au contre-sceau, un 6cu parti de Mortagne et 

d'un lion au lambel \ Le lion au lambel forme les armes de Jean de Brabant; 
le fasc6 rappelle le souvenir dlolande de Coucy, grand-m6re paternelle de 
Marie; nous n'avons pu d^couvir Torigine de Tautre ecu. 

2® Thomas. — ün sceau armorial, de 1272, ofFre Tecu ä la croix, bris6 
de cinq fermaux®. Le sceau de sa femme, Marie, fille du connetable Gilles le 
Brun de Trazegnies, ne porte pas d'armoiries^ 

3® Arnoul, pr6v6t du chapitre de Seclin. — Un sceau de 1284 porte 
l'image de saint Piat, patron du chapitre, accoste k dextre d'un soleil et d'un 
croissant, ä senestre d'un priant; dans le bas se trouve un äcu ä la croix, 
sans brisure^ 

4® Guillaume. — Sur un sceau armorial de 1275, sans contre-sceau, et 
sur un sceau 6questre de 1290, avec contre-sceau armorial, figure un ecu ä la 
croix charg6e de cinq coquilles®. 

5® Baudouin. — Sceau armorial avec contre-sceau, de 1311; la croix est 
bris6e d'un lambel de cinq pendants*®. 



' Les blasons et cris d'armes^ p. 14. Gailliurd, IJanchiene noblesae de la Cornte 
de Flandres, pp. 15 et 26. 

*Demay, Sceaux de la Flandrc, N° 5583. 
^Demay, Sceaux de la Flandre, N° 5584. 

* Douet d*Arcq, Op, cit., N« 10492. 

* Douet d'Arcq, Sceaux des Archivea, N«« 1(M93 ä 10495. 
«Id., Ibid., N» 2985. 

^ Id., Ibid., NO 2982. 

*Demay, Sceaux de la Flandre, N® 6299. 

» Douet d*Arcq, Sceaux des Ärchives, N- 2978 et 2979. 

•» Id., Ibid., N«» 2976. 



- 110 - 

Ce Baudouin ^pousa Beatrix, dame de Landas, dont il efit Jean, sire de 
Landas et de Bouvignies; celni-ci abandonna les armes paternelles, s'il faut en 
croire un sceau armorial de 1313, ponr adopter ViniancM en pal d'argent et 
de guetiles^ des Landas. Nous avons ici nn exemple bien caractiristiqae de 
changement d'annoiries par suite d'acquisition de nonvean fief. 

Le fils ain6 de Jean, qni portait le mSme prönom qne son pöre, flt 
successivement usage de troix sceaux. Le premier, en 1336, est armorial, et 
porte r^cu de Landas bris6 dun lambel*. Le deuxiöme, en 1348, est äquestre 
avec contre-sceau armorial ; le troisiime, en 1350, simplement armorial : snr ces 
denx demiers, les ^cus sont 6cartel6s de Mortagne et de Landas'. n y a ici 
un curieux exemple de retour partiel aux armes primitives. Les successeurs de 
Jean abandonnörent le quartier de Mortagne^. 

6^ Mahaut, femme de Jean UI, chätelain de Lille. — ün sceaa de 1267 
poi*te rimage de la dame, accostee de denx 6cns an chef. Les m6mes armes 
fignrent sur le contre-sceau ^. Un autre scean, de 1277, sans contre-sceau, offre 
a dextre T^cu de Mortagne, k s^nestre celui de Lille*. 

7^ Isabeau, femme d'Amould de Diest. — Le sceau dont eile nsait e» 
1296 et 1310, sous la montre ä cheval, portant sur la main gauche un faacon ^. 
II n'y a pas trace d'armoiries. On sait que les Diest portaient d'or, ä deux 
fasces de sable^. 

8^ Marie, femme de Jean Berthout, dit de Berlaer, sire de Grammene. 
— Nous ne connaissons d'elle aucun sceau; son mari usait en 1289 d'nn sceau 
^questre avec contre-sceau au trois pals et en 1304 d'un scean 6questre aux 
mßmes armes •. Le sceau 6questre de leur fils, Jean, sire de Neckerspoel, offre, 
en 1295, une singularitä peut-gtre unique: T^cu est brisä d'un franc-qaartier 
charg^ d'un ca valier arra6 d'un bouclier k la croix '^ 

Pour suivre la descendance d'Amoul de Mortagne, nous avons abandonne 
tout-ä-rheure ses frires Radoul et Roger. Radoul, sire de Nevele du chef de sa m6re, 
portait ^galement Tecu k la croix, mais tous les armoriaux modernes fönt celle-ci 



^Id., Ibid,, N^ 2528. — Une antre empreinte, remontant seulement k 1336, a 6t^ 
eatalog'aee par Demay, Sceaux de la Flandre, N® 1183. 

«Douet d*Arcq, Op. dt, N« 1184. 

•Douet d*Arcq, Sceaux des Ärchives, N" 1185. Demay, Inventaire des sceaux de 
la collection Clairambault, N" 5033. 

* Demay, Sceaux de la Flandre, N»* 1182 et 1188. De Raadt, Sceaux armori^s des 
PayS'BaSj T. IT, p. 310. Les blasons et cris d' armes, p. 15. Gailliard, L'anchiene 
noblesse de la ContS de Flandres, p. 29. Borel d*Hauterive, Armorial de Flandre, Hainaut 
et Cambr6sis, pp. 11, 2G, 102 et 179. 

^ Demay, Sceaux de la Flandre, N® 5549. De Raadt, Sceaux armorUs des Pays- 
Das, T. n, p. 352. 

«De Raadt, Ibid. 

^De Raadt, Op, cit,, T. I, p. 381. Demay, Sceaux de la Flandre, N« 970. 

»Demay, Ibid.^ N« 789. De Raadt, Ibid. 

» Douet d'Arcq, Sceaux des Archives, N^ 2305. De Raadt, Op. cit., p. 246. 
'"De Raadt, Ojj. cit., T. I, p. 246. 



— 111 - 

de gneules en chämp d'argent'. On possMe de lui un sceau äquestre, avec 
contre-sceau armorial, de 1275^ II ent au moins deux fils, Gautier , sire 
de Nevele et chätelain de Courtrai, et Guillaume, sire d'Osthove. Le premier 
s'arme de mSme qne son p^re, snr un sceau equestre avec contre-sceau de 1294'; 
le deuxiöme brise d'un lambel de cinq pendants sur un sceau armorial de 1303^, 
d'un lambel de quatre pendants sur un autre sceau, egaleinent armorial, de 1307^ 

Roger, tige des seigneurs d'Espierres, se sert, en 1275, d'un sceau 
Equestre: le bouclier est chargä d'une croix; le contre-sceau porte, dans le 
champ raßrae, un dextrochire tenant une bannifere ä la croix®. Son fils Jean, 
en 1288, scelle d'un sceau armorial ä la croix^ Cette brauche porta de gucNlcs, 
ä la croix d' urgent^, brisant ainsi par changement dans les 6maux. 

Le contre-sceau de Roger donne peut-Stre Texplication des changements 
d'armoiries que nous venons de signaler dans les maisons de Lille et de 
Mortagne. La banni^re n'offrait pas toujours, au commencement du XIII® si6cle, 
la mSme lepr^sentation que Tecu. Les monuments figur^s ne fournissent gu^re 
ici d'indications, mais les chansons de gestes permettent de se montrer affir- 
roatit sur ce point. 

L'auteur inconnu du Chevalier au cygfie, d6crivant Tecu d'Elyas, son 
h6ros, nous dit que 

II estoit trestout blans, n'ert autrement dor^s; 
D'une grant crois vermelle estoit enlumin6s. 
Li blans de cel escu estoit enargent^s®. 

Et plus loin, il ajoute: 
Li Chevaliers le chisne portoit I penoncel : 
Entailli^. i avoit I vermel lioncel *^ 

Nous tix)uvons de mßme dans Godefroid de Bonillotiy k propos d'un 
autre personnage: 

Escu ot for et dur ä II lionchax blans. 



Une ensaigne i ot riche et III aygles volans**. 



iQailliard, L'anchiene noblesse de la Comte de Flandres, p. 15. L'Espinoy, 
Recherchen des Antiquitez et noblesse de Fl andres, j). 101. Le Carpentier, Histoire de 
Cambray et du Cambrisis, T. II, p. 833. 

*Douet d'Arcq, Sceaux des Archives , N® 3075. Demay, Sceattx de la Flandre, 
N» 1396. 

'Demay, Sceaux de la Flandre, N® 5515. 

* Douet d*Arcq, Op, cit., N» 3073. 
^ Demay, Op, cit., N« 1398. 

« Douet d*Arcq, Op, cit,, N» 2983. 

^ Demay, Sceaux de la Flandre, N^ 1371. 

*^ Gailliard, L'anchiene noblesse, p. 18. 

* Edition Hippeaa, vers 1197 et sniv., p. 40. 
«•/öiU, vers 5%1~5962, p. 217. 

« » Edition Hippeau, vers 1716 et 1721, p. 63. 



- 112 — 

On peut donc se demander si, tandis que Temblßme primiüf de T^ca etait 
le dextroch^re, la croix n'avait pas figurä de tr^s bonne heure sar la banniöre 
des Mortagne. Une semblable dualitä dlnsignes a trös bien pu se rencontrer 
dans la maison de Lille, et nous la verroDS tout k rheore, chez les Wayrin, 
les Beaumetz, etc. L'^cu, ätant peint, pouvait recevoir une figuration qnelconqoe; 
la banniere, au contraire, faite d'^toffe, devait affectionner d'avantage les 
repr^sentations puremeut b^raldiques que rendait faciles Tassemblage de 
niorceaux de drap ou de soie de diverses couleurs. La baoniöre aurait ainsi, 
dans un certain nombre de cas, supplantä T^cn. On trouve en AUemagne an 
grand nombre de maisons qui portaient ä Torigine des figures naturelles, et les 
ont abandonn^es d*assez bonne heure pour des figures h^raldiques. 

Le dextroch^re parait d'ailleurs avoir joui, dans les premi^res annöes da 
XIII® si^cle, d'une faveur qu'il ne conserva pas tr6s longtemps. Le sceau de 
Geoffroy, seigneur de Preuilly, en 1218, porte un 6cu chargä de quatre aiglettes 
au dextrochöre brochant*; on ne trouve plus que trois aiglettes, sans dex- 
troch^re, sur le sceau d'un autre Geoflfroy, seigneur de Preuilly, en 1274*. Les 
armoriaux modernes donnent g^n^ralement k cette maison, qui compte parmi 
les plus illustres de la Touraine, un 6cu (for, ä trois aigles d'asur^. 

En 1203, Eustache de Martinsart, sire de Beverchi, s'arme, sur an 
sceau armorial, d'un dextroch^re tenant une fleur de lys et accompagn^ de sept 
canettes en orle^ Les mSmes armes se rel^vent en 1214 sur le sceau d'Eustacbe, 
sire de Qu^ant, son fils; les canettes y sont toutefois remplacöes par des 
merlettes'^. Mais en 1230, un autre Eustache de Martinsart, sire de Beverchi, 
porte une bände de cinq fus^es*. 

Enfin le sceau de Gilles de Cons, en 1202, porte dans le champ un 
s^nestroch^re par^ d'une large manche, et tenant une rose tig^e et feuilläe. 
Sur le sceau de Jacques, sire de Cons, en 1225, flgnre 6galement dans le champ, 
un rosier arrache, fleuri de cinq pi6ces et brochant sur un lambel de quatre 
pendants. En 1291, le meme rosier, mais cette fois sans lambel, enfermä dans 
un 6cu et mouvant de la pointe, se rencontre sur le sceau de Jean, seigneur 
de Cons^ 

La maison de Wavrin poss^da pendant de lougues ann^es la sen^chaass^e 
et la counetablie h6r6ditaire de Flandres; eile fournit de plus au XIV® siecle 
un mar6chal de France ^ 



• Douet (VArcq, Sc.eoux des Ärchives, N° 3310. 

nd., Ibid., N« :mi. 

^ Berry (N° 714) lui donne pourtant neize aii^^lettes. 

* Douet d'Arcq, Op. cit, N« 2724. 
^Demay, Sceavx de Ja Flandre, N® 1290. 
" Douet d'Arcq, Op. cit., N« 2725. 

7 De Raadt, Srenux armorUs dest Pays-Batt, T. I, p. 136 et T. II, p. 250. 

^ Nous empruntons les reuseii^nements genealogfiques k F. Brassart, Une vieille g^n^a- 
logie de In matson de ]Var7'i7i, fes sniechaux et le.a c.nnnefnhJesi de Flandres, publice dans 
le T. XVI des Snurenirs de la Flandre Wallonne^ pp. 27 et suiv. 



- 113 - 

Hellin I de Wavrin, qui mourut en 1191, scellait en 1177 d'un sceau 
rond, dans le champ duquel figurait une aigle, non häraldique, empiätant 
un dragon K 

Hellin I laissa au moins deux fils. Robert I, Tatn^, qui lui succ^da dans 
la seigneurie de Wavrin et la connetablie de Flandre, ne lui surv^cut gu6re 
que cinq ans; en 1193, sur un sceau armorial, avec contre-sceau de roSme, il 
porte une aigle häraldique *. Nous reviendrons dans un instant sur son frire cadet. 

De Robert I vint Hellin II, dont on possöde un sceau fix6 ä une Charte 
non dat^e, mais remontant probablement ä la fin du XIP siecle. Le sceau est 
omö, dans le champ, d'une aigle, tandis que le contre-sceau est Charge d'un 
6cu k r^cusson en abime*. On sait que les Wavrin s'armeront difinitivement 
d'asur, ä V^cusson en abtme d' urgent^. 

On connatt a cet Hellin deux enfants: Robert II, s6n6chal de Flandre, 
et Hellin, sire de Haponlieu. 

Robert II fit successivement usage de trois sceaux. Le plus ancien, en 
1235, est semblable k celui de son p6re, et n'en difföre guere que par ses 
dimensions un peu plus petites*. Le deuxifeme, en 1259, est 6questre, avec 
contre-sceau arraorial: les deux ecus portent Tecusson en abime*. Sur le troisiöme, 
en 1269, flgure une aigle accost^e de deux ecus de Wavrin; au contre-sceau 
un seul 6cu'. 

Son fröre Hellin, sire de Haponlieu, usa de deux sceaux armoriaux, avec 
contre-sceau de mdme; tous deux sont aux mömes armes, mais brisöes d'un 
lambel. Celui-ci porte quatre pendants aux sceau et contre-sceau de 1245**, 
cinq pendants au sceau de 1258 et trois au contre-sceau de cette m§me annöe*. 

Hellin I, avons-nous dit plus haut, laissa un second fils qui fut seigneur 
d'Heudicourt et de Waziers. Sur un sceau 6questre avec contre-sceau armorial, 
en 1222, il s'arme d'un öcusson en abime*®, sans brisure. On ne connait aucun 
sceau de son fils Hellin II, qui abandonna le nom de Wavrin pour celui de 
Waziers, ni de son petit-fils Robert. Son arriörepetit-fils. Hellin III, a laissö 
deux sceaux armoriaux de 1272 et 1275, sans contre-sceau, oü Töcusson en 
abime est brisö d'une bände '*. Les anciens armoriaux donnent ä cette brauche 



' Demay, Sceaux de la Flandre, N** 375. 

»Id., Ibid,, N» 376. 

'Douet d*Arcq, Sceaux des Archives, N® 309. 

*Navarre, Armorial, N" 1091. Berry, Armorial, N** 1888. Les blasons et cris 
d'armes, p. 14. Gailliard, Uanchiene noblesse de la Comt^ de Flandren, p. lö. L'Espiuoy 
Recherches des AntiquiUz et noblesse de Flandres, p. 145. 

5 Douet d'Arcq, Op. dt, N» 310. 

•F. Brassart, Op, ciL, p. 48. 

^ Demay, Sceaux de VArtois, N® 93. 

»'Douet d'Arcq, Sceaux des Archives, N® 3830. 

'F. Brassart, Coup d^oeil sur quelques anciennes seigneuries, Cantin. Ap. Sou- 
venirs de la Flandre Wallonne, T. X, p. 42. 

'»Demay, Sceaux de la Flandre, N« 1802. 

»'Id., Ibid., N<> 1805. Douet d'Arcq, Op. cit, N" 3958. 



— 114 

un 6cu d'asur, ä r^cusson en abUtte d' urgent, ä la cotice de gueules\ 
Elle offre ceci de remarquable, que la brisure y a 6t6 adopt^ une g^neration 
au moins apr^s la Separation. 

Mentiounons enfln, au commencement du XIII« sifecle, Texistence d'une 
brauche dite de Meteren, qui donna naissance ä celle de Beausart, et dont le 
point d'attache avec le tronc principal est malais6 k d6terminer«. 



Baudouin, Matiiiett I, 

viv. 1215 Conn^table de Flandre 

t entre 1246 et 1256 



Mathieu II, Miebel N. 

Connetable de Flandre tige des Beausart 

Le sceau armorial de Baudonin, en 1215, est chargä d'un 6cn k l'^asson 
en abime bris6 d'un cauton^. Les mdmes armes, respectivement additionnäes 
d'un lambel de six pendants ou d'un lion passant et couronnö sur le canton^ 
se rel^vent sur les sceaux armoriaux de Mathieu I et de Michel, au commencement 
du XIIP si^cle. Le sceau armorial de Mathieu 11, avec contre-sceau de mgme, 
en 1275, porte simplement r^cusson en abime \ Quant au Beausart, ils aban- 
donn^rent le canton qui formait la brisure primordiale de leur brauche, pour 
adopter un bäton engrfil6 de gueules*. 

Pour r^sumer ce qui pröcöde, on voit que dös les premiöres annäes du 
XIII^' siöcle, r^cusson en abime formait Tembldme des branches cadettes de la 
maison de Wavrin. Dans la brauche atnöe au contraire, sll apparait dös la fin 
du XII^' siöcle, il ne supplante complötement Taigle, insigne primitif, que vers 
le milieu du XIII«. 

Les sires de Beauraez, chätelains de Bapaume, portaient de gueules, ä 
la croix engreUe d'or\ mais cette «enseigne» pour parier le langage du XU« 
siecle, n'est pas la premiöre qui ait chargö leur öcu. 

Le crayon suivant donne la filiation des personnages que nous aurons 
k citer**. 

' Gaiiliard fait la cotice componee d*or et de gueules. UancMent noblesse de la 
Comte de Flandres, p. 38. 

* F. Brassart, Une ancienne g^nSalogie, pp. 151 et suiv. — On ne trouve rien sur cette 
brauche dans la genealogie qu'a dounee le P. Ansei me d'aprös le mannscrit de Scohier (Histoire 
genialogique de la maison de France), T. VI, pp. 702 et suiv. 

^Douet d'Arcq, Sceaux des Ärchives, N® 2823. 

* Id., Ibid., No- 2821 et 2822. 
» Id., Ibid., N» 312. 

•Demay, Sceaux de la Flandre, N" 378. Sceaux de VArtois, N* 95. Navarre, 
Armorial, N^ 1093. — Neanmoins le sceau armorial de Robert de Beausart, en 1293, porte an 
btlton simple. De Raadt, Sceaux armoriea des Fay-Bas, T. I, p. 216. 

^Navarre, Armoricd, N° 1107. Les blasons et cris d'armes, p. 20. 

^Nous en emprnntons les 616ments k Le Carpentier, Histoire de Cambray et du 
Cambrisis, T. I, 2« partie, p. 202 et suiv. et k F. Brassart, Une ancienne gSrUalogie de la 
maison deWavrin, p. 158 k 161. 



— 115 — 

GillM, 

Chätel. de Bapaume 
t vers 1239 



Gilles, 

Chätel. de Bapaume 



Raoul 



Thomas, 

Archev. de Beims 
t 1266 



Robert 



Gilles, 

Chätelain de 
Bapaume 



Robert, 

Chätelain de 
Bapaume 



Raoul 



Du Premier Gilles, on connait deux sceaux equestres, Tun de 1204, Tautre 
de 1227. Sur tous les deux, le Chevalier est arra6 d'un bouclier ä Tecusson en 
abtme. Le contre-sceau du premier est orn6 d'un äcu aux memes armes; celui 
du second porte, dans le champ, un aigle essorant'. Gilles avait äpouse Agnäs 
de Coucy, dont on poss^de un sceau de 1220: il offre Timage de la dame, sans 
armoiries '. 

Gilles n flt successivement usage de trois sceaux dont deux sont 
antärieurs k la mort de son pfere. Le plus ancien, en Juin 1239, est armorial: 
il porte un ecu k Torle. Le contre-sceau est om6 d'un 6cu fasc6 de vair et 
de . . . , ä la bände brochant ^ ; il n'est pas difficile d'y reconnaitre le /asc(f de 
vair et de gueules des Coucy: nous avouons toutefois ne pas comprendre ce 
que vient faire ici la bände. Un mois plus tard, en Juillet 1239, Gilles a chang6 
de sceau; sur le nouveau, qui est au type ^questre, le bouclier porte une croix 
engrdl^e, mais la housse du cheval est fasere ä la bände brochant. Le contre- 
sceau armorial, offre les m§mes armes que le bouclier ^ En 1243, troisi^me 
sceau, encore au type 6questre: le bouclier, la housse du cheval, et r6cu du 
contre-sceau sont k la croix engr616e; il n'y a plus de trace de fasci*. 

Le deuxi^me fils de Gilles I, Raoul, scelle en 1337 d'un sceau armorial 
oü la croix engrel6e est bris6e d'un canton d'hermine ® ; notons ici que la meme 
brisure avait 6t6 adopt^e par un cousin germain de sa ra^re, Piene de Dreux, 
duc de Bretagne', et que des relations tr6s suivies s'^taient maintenues entre 



* Demay, Sceaux de la Flandre, N«« 5483 et 5484. 
» Id., Ibid, N» 5485. 

»Demay, Sceaux de VArtois, N" 1706. 

* Id., Ibid., N« 1707. 
^ Id., Ibid, NO 1708, 

•Id., Sceaux de la Flandre, N« 5486. 
^La purente s'etablit comme suit: 

Robert I, 

Comte de Dreux 



Alix de Dreux, 

ep. Raoul I de Coucy 



Agnös de Coucy, 

6p. Gilles de Beaumez 



Robert II, 

Comte de Dreux 



Pierre, dit Mauclerc, 

Duc de Bretagne 



Raoul de Beaumez 



— llß - 

les deux familles ^ Sur uu sceau ^questre de 1242, sans contre-sceau, la brisure 
a disparu^ 

Le troisi^me Als, Thomas, que Ton rencontre successivement privöt de 
la coll^giale de St-G^ry de Cambrai en 1234, vidame et chancelier de Keims, 
archidiacre de Cambrai en 1237, pr^vöt du chapitre de St-Am6 de Douai en 
1240, archevSque de Reims en 1259, possäda quatre sceaux, correspondant ä 
cliacune de ces quatre situations. Aucun d'eux ne porte d'armoiries'. 

Nous ne connaissons pas le sceau de Robert de Beaumez, mais son fils 
Raoul, tr^sorier du chapitre de Reims, en 1215, scellait d'un sceau om6 de son 
efBgie, avec contre-sceau armorial oü la croix engrgläe figurait sans brisure *. 

Gilles n laissa deux fils qui lui succ^d^rent Tun aprös Tautre. On ne 
possöde aucun sceau de Tatnö, qui mourut sans descendants, mais on en connait 
quatre du cadet, Robert. Le plus ancien, en 1272, est armorial et porte nn 
6cu k la croix engrglöe surmont6 d'un petit öcusson fascö de vair et de gueales, 
mais sans bände ^. Les deuxiöme et troisiöme, en 1282 et 1285, sont ^uestres, 
avec contre-sceaux armoriaux; le dernier, en 1299, est simplement armorial: tous 
trois offrent la croix engrölöe, sans adjonction d'autres armoiries*. 

Robert avait epousö Isabeau, fille de Raoul Flamand, sire de Chauny, 
qui portait d'or, ä dix losanges de gneules, 3, 3, 3, et 1. Sur un sceau de 
1295, on yoit llmage de cette dame accompagnöe k dextre d'un ^u aux armes 
de Beaumez, ä sönestre d'un autre aux armes de Chauny; ce demier tontefois 
ne compte que cinq losanges'. 

n y a lieu de rapprocher des Beaumez un certain nombre d'autres 
familles qui ont abandonnö Torle ou la bordure pour adopter la croix denchäe 
ou engrgl^e, piöces fort en honneur dans le Cambrösis. 



Bücherchronik. 

H. G. Ströhl. Heraldischer Atlas. Stuttgart. J. Hoffmann. 1899. — Das 
in 25 Lieferungen vollständig vor uns liegende Sammelwerk für Ettnstler, Gte- 
woibetreibende und Freunde der Wappenkunst bietet neben der reichen Fttlle 
giitiU' Vorbilder den wichtigen Vorteil der farbigen Reproduktion, durch welche 



I Rolicrt de Beaaincz fut cleve k la cour de Pierre de Dreux; on le samomma m§me 
lliiliürt d« Breta^nie. — Le Carpentier, Histoire de Cavibray et du CambrMs, T. I, 
lir |iui'ti<s p. LHX3. 

•PtMiiay, Sreau de VArtois, N« 1709. 

M»ouot d*Arcq, Sceaux des Ärchives , N° G347. Demay, Sceaux de la Flandre, 
N - liliNi, ti^f»« i^t G270. 

» iJriiiay, Sceaux de la Flandre, N" 6316. 

•Id, Ibid., N° 5487. 

•• Id , Srettux de VArtois, N«* 1710 ä 1712. 

• Id., Ibid,, N»» 1713. 



- 117 - 

die Heroldskunst erst einem weiteren Publikum sympatliisch wird. Die kurze 
Einleitung «Elemente der Heraldik» giebt in gedrängter Übersicht die wich- 
tigsten Aufschlüsse über das innere Wesen der Heraldik, leider ohne das für 
den ernsten Forscher nötige Quellenmaterial zu eitleren. Auf 7<) Volltafeln 
folgen nun in farbiger und schwarzer Abbildung, zumeist nach alten Vorlagen, 
Proben von Wappendarstellungen aus sechs Jahrhunderten, beginnend mit den 
Malereien des Mathäus Parisiensis, der Weingartner und Heidelberger Lieder- 
handschrift und der Zürcher Wappenrolle. Dem Gelreschen Wappenbuche 
folgen Beispiele aus der überaus interessanten Handschrift der St. Christoforus- 
bniderschaft am Arlberg, aus dem Scheiblerschen Wappenbuche, den Werken 
Eonrad Grttnenbergs und anderer. Den Wappen bildern deutscher Meister des 
XV. und XVI. Jahrhunderts hätten leicht noch schönere Proben beigefügt 
werden können, aus den zahlreichen Entwürfen Hans Baidungs, der Manuel 
von Bern, Maitin Mai-tinez, etc. etc. 

Die folgende Gruppe mit der unerfreulichen Ansammlung aller Arten 
unheraldischer Wappen muss wohl als eine Eonzession an die Vollständigkeit 
eines modernen heraldischen Werkes angesehen werden. Sehr interessant und 
in so reicher Zusammenstellung wohl zum erstenmal publiziert, stellen sich die 
Proben aus der Heraldik der verschiedenen Länder dar, welche einem jeden 
gestatten, die Eigentümlichkeiten der Wappenkunst bei den vei-schiedenen 
Völkern zu erfahren. Dem mittelalterlichen Kunstgewerbe ist der folgende 
Teil gewidmet, in welchem nur die ßotfärbung der gi-ossen Siegel auttallt, der 
nicht nur zum Teil unhistorisch ist, sondern den malerischen Effekt stört. Im 
übrigen muss die Auswahl rühmend hervorgehoben werden. Herold und Tour- 
nierkleidung stellt der Autor an den Anfang des Werkes und lässt ihnen die 
heraldischen Bestandteile Helm, Schild, Krone, Figuren und Schildhalter folgen. 
Zwei Register über die vorkommenden Wappen und Figuren erleichtern die 
Benutzung dieses heraldischen Sammelwerkes, das trotz des geringen Preises 
ausserordentlich reich ausgestattet und auf schönem Papier gedruckt ist. Wir 
können darum das Werk einem jeden Freunde der Heroldskunst bestens em- 
pfehlen. Dr. P. G. 

Heraldische Postkarten. Wiedenim hat die Postkartenindustrie heral- 
dische Blüten getrieben und zwei neue Serien mit schweizerischer Heroldskunst 
verziert, hervorgebracht. Die uns zuerst zugegangene Sammlung zeigt die 
Wappen der Kantone und ihrer Hauptorte, gezeichnet von L. E heu de und 
herausgegeben von der Verlagsanstalt Paul Gertsch in Interlaken. Die 
Wappenschilde sind fast durchwegs gut gezeichnet, die Schildfiguren hübsch 
stilisiert, aber sie kommen nur da zu voller Wirkung, wo sich die krause und 
anpassende Umrahmung auf das Minimum beschränkt oder ganz weggelassen 
ist Erstaunlich ist die Neugestaltung des Schweizerkreuzes, das auf den meisten 
Karten die Form eines Vortragkreuzes und verlängerten Fussbalken zeigt, 
Biner Darstellung, der wir noch nie l)egegnet sind. Als gute Proben dieser 
Serie seien genannt: die Urkantone mit seohs Schilden in gotischem Stil Glarus 
mit stilisierten Alpenpflanzen, Graubündon mit don WapiK'u von rimr und der 



— 118 — 

drei Bünde, Thurgau, Appenzell und die in den Farben za zierliche Karte von 
Scha£fhausen. 

Die zweite Serie aus dem Verlage von Spengler in Lausanne ist von 
dem Maler E. D. Turreau entworfen und zeigt die Wappenschilde der waadt- 
ländischeu Städte, in einem jeweils fUr den Ort typischen Landschafts- oder 
Genrebilde. Die Zusammenstellungen sind zum Teil sehr gelangen und voll Humors, 
wie z. B. die der Mauer entlang wankende Studentenreihe zu Bolle oder die 
Affen, welche am Seesufer zu Pully den Rebensaft kosten. Die Zeichnung ist 
stark stilisiert und wirkt hie und da auch in der Landschaft heraldisch, wie 
z. B. die Adler auf der prächtigen Karte von Aigle, welche über der Silhouette 
des alten Schlosses umherfliegen; die Gänse von Moudon oder die Fische von 
Orbe, die nicht nur im Schilde, sondern auch im Bache sich tummeln. Lustige 
Segelboote und Barken bevölkern das Wasser, bewegte Möwenschwärme die 
Luft und Störche die sumpfige Niederung, wie auf der Karte von Ayenches. 
Grandsons Wappen hält ein Pannerträger in Landsknechtstracht, hinter dem 
eine Schar Bewafinete in rotem Gewände einherzieht, wohl mit der Devise 
«Petite cloche fait grand son». Steif erscheinen die thronenden Gestalten von 
Lausanne und Payerne, aber im allgemeinen bietet diese Serie etwas ganz 
Neues und dürfte durch ihre Originalität manchen Liebhaber finden. . 



Gesellschaftschronik. 

CHRONIQUE DE LA 800 SUISSE D'H^RALDIQÜE. 

(Teneralversamnilun/G? in Arau. Die diesjährige Jahresversamnüang der 
heraldischen Gesellschaft wurde am 4. und 5. November in Arau abgehalten 
und war, wohl wegen der zentralen Lage des Ortes, zahlreich besucht. Am 
Nachmittag wurde das kantonale Antiquarium mit dem reichen heraldischen 
Glasscheibenschmucke besichtigt, der aus den ehemaligen Klöstern des Kantons 
herrührt, und eine eigens in der Aula der Kunstgewerbeschule aufgestellte 
Sammlung von Photograpliien kunsthistorischer Denkmäler des Argan, auf- 
genommen von Dr. jur. Walther Merz. Ebenda befand sich eine Wappen- 
sammlung der Arauer Ratsgeschlechter, welche trotz der minderwertigen künst- 
lerischen Ausführung dem Heraldiker viel Interessantes boten. 

Die Generalversammlung wurde 5Vs Uhr im Sitzungssaale des Gemeinde- 
rates vom Präsidenten eröffnet. Anschliessend an den Jahresbericht giebt er 
eine Übersicht über das Wachsen der Gesellschaft und über die zahlreichen 
schweizerischen lieraldischen Publikationen. Der Quästor referiert ttber die 
Finanzen und weist auf ein erfreuliches Resultat hin, trotz des grossen Extra- 
kredites und der vergrösserten Auflage der Zeitschrift. Zu Rechnungsrevisoren 
wurden ernannt die Herren: Dr. Arnold Escher und Eduard RttbeL — Die 



— 119 



Walil eines Vorstaiidsmilgliedes fällt wefr. Ja dasselbe in der Vorstand ssitziing 
seine Demission zurückgezogen hatte. — Nacli längerer Diskussion wird auf 
Antrag von Dr. de Pury beschlossen, ein Verzeichnis der in der Gesellschafts- 
bibliothek vorhandenen Blicher im Drucke erscheinen zu lassen, einerseits um 
Mitgliedern und weiteren Gönnern Gelegenheit zu geben, die zahlreichen Lücken 
auszufüllen, anderseits um eine allfallige Benutzung des Materials zu er- 
möglichen. 

Es folgt der Antrag von Dr. jur. Walther Merz, einen genealogischen 
Atlas zur Scbweizergeschichte im heraldischen Archiv als Beilage zu publizieren, 
der in zwangsloser Folge Stammbäume und Begesten sämtlicher Geschlechter 
des hohen und niederen Adels, des Patriziates und des Burgerstandes enthalten 
sollte, welche auf die Geschichte unseres Vaterlandes eingewirkt haben, Die 
Beilage soll mit eigener Paginatur versehen werden, damit sie nach Ahschluas 
einer Gruppe zu einem eigenen Bande vereinigt werden kann. Professor von 
MUlinen giebt seiner Freude Ausdruck über ein Zustandekommen dieses für 
.Historiker und Genealogen unentbehrlichen Werkes und empfiehlt den Antrag 
aufs wärmste. Dr. Ganz begrüsst die Ausdehnung des Wirkungsfeldes der 
Gesellschaft und beantragt die Ernennung einer Kommission von Historikern 
zur Besammlung und Redaktion des Materials und Überweisung der Publikation 
an das Redaktionskomitee. Der Präsident verliest einen Brief von Bundes- 
richter Dr. J. Morel, welcher vorschlägt, die Arbeit vorerst zu begrenzen und 
nur die wichtigsten Dynastengeschlechter zu berücksichtigen. Dagegen hebt 
Dr. Robert Durrer hervor, dass die Bescliränkung schwer durchzuführen sei, 
indem Geschlechter wie die Winkelriede von Sfans, die Pfyft'er von Luzern eine 
grössere Rolle in der Geschichte gespielt hätten als manch hohes Dynastenhaus. 
Dr. E. A. StUckelberg möchte vor allem zwei Punkte berücksichtigt wissen: 
1) dass vorerst nur ungedrucktes Material publiziert werde, und 2) dass die 
Stammbäume noch lebender Geschlechter mit 1798 abschliessen. An der Dis- 
kussion beteiligten sich ferner: Dr. J. de Pury, H. Schulthess, J.Colin. — Der 
Antrag wird ejü,sl.immig angenommen und ferner beschlossen, den Kredit jeweils 
an der Generalversammlung zu bestimmen , die zur Vervollständigung not- 
wendigen Siegeltafeln aus dem Jahreskredit der Zeitschrift zu bestreiten und 
die Publikation mit Nr. 3 des Jahres 1!XX) zu beginnen. Eine P'Unferkommission 
wird gewählt: Dr. Walther Merz, Prof. Dr. W. v. Mülinen, Dr. Robert Durrer, 
Dr. Ernst Diener und Max von Diesbach. Im Falle einer .\blehnung ergänzt 
sich die Kommission selbst, Prof. von Mülinen berichtet Über den Fortgang 
der Vorarbeiten zum Wappenbuche der Bistümer und geistlichen Stifte. Für das 
nächste Jahr schlägt der Präsident als Vereinigungsort Lausanne vor, Herr 
Tobler-Meyer wünscht eine zentraler gelegene Stadt, z. B. Ölten, Luzern. 
Dr. Stöckelberg aclUägt vor, das erste offizielle Anerbieten anzunehmen. Ferner 
wird beschlossen, zu Ende jeden Jahres ein Mitgliederverzeiehnia zu drucken. 
Die Interpellation eines ehemaligen Mitgliedes wird von dem Präsidenten 
gebührend zurückgewiesen. Ein Vorschlag von Herrn Brown, ein allgemeines 
Siegelwerk zu veröffentlichen, im Genre der Publikationen Demays, wird in 



<fj 



- 120 - 

■; 

Anbetracht der schon angefangenen Arbeiten verschoben. In Anbetracht der^ 
vorgerückten Stunde musste auf die angekündigten Vorträge der Herren . Brown 
über den Schild und über die Entstehung des Adels, und Colin über die Familie 
Flugi von Aspennont für diesmal verzichtet werden. 

Ein Nachtessen im goldenen Ochsen, das durch Ehrenwein des Aaraaer 
Stadtrates und durch heraldisch verzierten Dessert gewürzt wurde, beschloss 
den ersten Tag. 

Der folgende Tag brachte einen wohlgelungenen Besuch der Habsburg, 
des alten Städtchens Brugg und des Klosters Königsfelden, dessen Schätze an 
Glasgemälden und Grabdenkmälern unter der kundigen Führung des Glasmalers 
R. Nüscheler besichtigt werden konnten. 

Als neue Mitglieder sind aufgenommen worden: 
Herrn E. Burckhardt-Zahn, Basel. 
» Ernst Hagnauer, Zürich. 
» Friedrich Hegi, stud. phil., Zürich. 
» Professor E. Junod, Neuchätel. 
^ Dr. jur. W. Merz-Diebold, Aarau. 
» Fritz von Tscharner, Morillon, Vaud. 

Geschenkt sind der Bibliothek zugegangen: Von Herrn Dr. de Tri- 
bolet: La famille de Tribolet, bourgeoisie de Neuchätel, 1899. Exemplaire 42. 
— Von J. Colin: Genealogie de la famille Grand Guillaume Perrenoad. — 
Von Dr. P. Ganz: Ganz P., Geschichte der heraldischen Kunst in der Schweiz 
im XII. und XIII. Jahrhundert, 1899. — Von J. Hoff mann in Stuttgart: 
Ströhl, Heraldischer Atlas in 25 Lieferungen, 1899. — Von Dr. Walther 
Merz: Die Habsburg, Aarau und Leipzig, 1896; Die Ritter von Rinach im 
Aargau, 1891; Die Ritter von Liebegg, 1894; Der Burgeren ze Burg Stamm und 
Wapenbuoch, 1890; Führer durch die Klosterkirche zu Königsfelden, 1898. — 
Tasclienbuch der Historischen Gesellschaft des Kantons Aargau, 1896, 1898. 



Wir erfüllen die traurige l*flicht, den Hinschied unseres Gesell- 
scliaftsraitgliedes 

Herrn Oberst Robert Cliallande 

in Zürich 

eines eifrigen und über die «Ti-enzen seiner Heimat bekannten Samm- 
lers mittelalterlicher Waffen, anzuzeigen. Der Verstorbene hat seine 
Sammlungen in hochherziger Weise dem historischen Museum zu 
Bern vermacht und dieselben dadurch der Öffentlichkeit erhalten. 



Druck von Friedrich Schnlthess, Zürich. 



a tias Dis SS4 s^d 



CR 

690 

A7 

V. 11-13 

1897 

-1899 






Stanford UniTersity Libraries 
Stanford, California 



Retnm thia book on or before dsle due.