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1794
.C47
1920
ARMORIAL DE FRANCE
A LA FIN DU Xlir SIÈCLE OD AU COMMENCEMENT DU XIF
PUBLIE PAR
Max PRINET
PARIS {Vl«)
LIBRAIRIE ANCIENNE HONORÉ CHAMPION, ÉDITEUR
EDOUARD CHAMPION
5, QUAI MALAQUAIS, 5
PLEASE PiANDLE
WITH CARE
University of
Connecticut Libraries
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BOOK 929.74.AR55 cl
ARMORIAL DE FRANCE COMPOSE A LA
FIN DU XIII SIECLE OU AU COMMENCE
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ARMORIAL DE FRANCE
COMPOSE
A LA FIN DU XIII= SIECLE OU AU COMMENCEMENT DU XIV"
Il a été tiré 200 exemplaires, dont 200 mis dans le commerce
EXTBAIT DU MOYEN AGE
2' Série, Tome XXII
(Janvier- Avril l»r40)
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ARMORIAL DE FRANCE
COMPOSE
A LA FIN DD XIIF SIÈCLE OU AU COMMENCEMENT DU l\T
PUBLIE PAR
Max PRINET
PARIS (Vl«)
LIBRAIRIE ANCIENNE HONORÉ CHAMPION, ÉDITEUR
KDOUARD CHAMPION
5, yUAI MALAQUAIS, 5
ARMORIAL DE FRANCE
COMPOSE A LA FIN DL' XIIF SIECLE OU AU COMMENCEMENT DU XIV*
INTRODUCTION
La Bibliothèque de Besançon conserve la copie ^, exécutée au
xvii" siècle, par Jules Chifïlet^, d'un petit armoriai qui m'a paru
mériter d'être publié.
Ce recueil contient les blasons de cent quarante et un person-
nages ^ appartenant presque tous à des familles de la France
septentrionale. Dans la plupart des cas, ils sont désignés à la fois
par leur nom de baptême et par le nom de leur famille ou de leur
seigneurie principale. Mais souvent le nom de baptême manque :
il est remplacé par un titre féodal, par la qualification de « me-
sire », ou par un sobriquet. Ailleurs, le nom de terre ou de famille
fait défaut; en deux cas, le porteur des armoiries n'est désigné
par aucun de ses noms ou surnoms, mais simplement par la
mention de l'office qu'il remplissait.
Le texte est souvent incorrect. Je ne sais quelle part il faut
attribuer au copiste dans la masse des fautes qu'il renferme. Mais
il est certain que Chilllet n'a pas toujours compris ce qu'il trans-
crivait. Ainsi, il a inséré, en dépit du bon 'sens, dans les descrip-
tions de certains blasons, des mots et des fractions de mots qui
1. Collection Chifilet, ms. i8G, p. i/i5-i5/i.
_ 2. Jules Chifilet, fils du savant médecin Jcan-Jacqucs Chilllet, naquit à
i Besançon, le id avril i6i5, et mourut à Dole, le 8 juillet lOyC. 11 futchanoine
-3 de Besançon, abbé de Balerne, conseillfr au Parlement de Franche-Comté, chan-
Cr~ celier de la Toison d'Or. 11 a laissé un grand nombre de travaux historiques
inédits et quelques ouvrages imprimés. Ses Mémoires ont été publiés par Jeannez,
A en 1807-1868 (Mémoires et documents publiés par l'Acodémic de Besançon, t. \ et VI).
^ 'A. L'armoriai comprend 1^5 articles ; mais deux blasons ont été inscrits deux
*^ fois (articles 3i et 89, 87 et ii!o)etuu autre trois fois (articles 35, 85 et 87).
6 MAX PRINET [2]
devaient être écrits hors texte, en marge ou en interligne, dans
l'original 1.
Chilllet ne nous dit pas où il a trouve le manuscrit qu'il repro-
duit ; il n'en indique pas l'âge apparent. 11 nous apprend seule-
ment que c'était « un ancien rouleau ou volume en parchemin,
large de six doigts. » Quant au temps où le recueil a été composé,
il le place vers l'an 1373. Son opinion est fondée sur l'examen de
deux passages concernant l'un Gautier de Ligne 2, l'autre un
personnage désigné par ces seuls mots : « li coneslables » 3.
« Il appert, ditChifflet, que ce rouleau a esté fait devant l'an i3oo,
car il y a eu seulement trois Vautiers, seigneurs de Ligne, l'un
après l'autre, desquels il ne se trouve point de mémoires devant
l'an 1200, ny après l'an 1290, selon la généalogie de ceste maison,
dressée sur les titres. » 11 semble bien qu'en réaUté Gautier 111,
seigneur de Ligne, vivait encore en i2Ç)5 ^.
« Li conestables » porte les armes plaines des Clermont-Nesle.
Chifflet l'identifie à Simon de Clermont, seigneur de Nesle, qui
vivait en 1278 (il est mort en 1288) et qui, d'après Le Féron, aurait
été connétable de France. Mais Le Féron s'est trompé. Simon de
Clermont, qui a joué un rôle politique considérable et de qui
saint Louis a fait l'un des régents du royaume, n'a pas été pourvu
de l'office de connétable de France. Le connétable mentionné
dans l'armoriai, est, pour moi, le fils aîné de Simon, Raoul de
Clermont-Nesle, qui devint connétable en 1280^, et qui fut tué à
la bataille de Courtrai, le 11 juillet 1802.
Avec les armoiries du connétable, notre recueil contient celles
de plusieurs chevaliers qui tombèrent aussi à Courtrai : le maré-
chal Gui de Nesle, frère de Raoul, l'autre maréchal Simon de
Melun, le comte d'Âumale, Godefroi de Brabant, Arnoul de
Wesemael, Renaud de Trie, Godefroi de Boulogne, Raoul de
Soissons, Gérard de Boubers, Jean de Raineval, Jean de Saint-
1. Articles 9, 62, 73, 78.
2. Article io3.
3. Article 4i-
[[. J.-Th. de Raadt, Sceaux armoriés des Pays-Bas, t. II, p. 347.
5. On ne connaît pas la date exacte de la nomination du connétable de
Nesle: elle n'est pas postérieure au mois d'août 1286 {Recueil des historiens de
France, t. XX, p. 534 ; t. XXI, p. 6, loi ; t. XXIII, p. toi).
[3] ARMORIAL DE FRANCE 7
Martin, etc. Il donne les noms de quelques seigneurs qui, deux ans
plus tard, furent tués à la bataille de Mons-en-Pevele, comme le
comte d'Auxerre, Anseau de Chevreuse, le Brun de Vernoil,
Hugues de Bouville. En outre, il mentionne beaucoup d'autres
chevaliers connus pour avoir porté les armes au service du roi, en
Aragon, en Guyenne et en Flandre, entre 1286 et i3o4^.
Il semble donc que l'armoriai ait été rédigé au temps où le
connétable de France était Raoul de Nesle, c'est-à-dire entre 1286
et i3o2. A lire quelques mentions, nous serions portés à réduire
l'espace de dix-sept ans qui sépare ces deux dates. Nous trouvons,
dans le recueil, les noms de Simon de Lalaing et de Gobert de
Montchablon qui moururent en i3oo, — celui de Mathieu de
Villebéon qui ne vivait plus en cette année, — celui de Pierre de
Machaut, décédé avant le mois de novembre 1299, — celui de
Bouchard de Marly, mort en 1298.
11 est donc probable que le recueil a été formé entre les années
1285 et 1298. C'est probable; ce n'est pas certain. L'ouvrage que
nous étudions n'a pas été fait en un jour. L'auteur a pu rassembler
des armoiries recueillies peu à peu, au cours de plusieurs années..
Il a pu, en mettant la dernière main à son travail, inscrire les
noms et les blasons de personnages qui ne vivaient plus alors, soit
qu'il ait ignoré leur décès, soit que, le connaissant, il n'ait pas
jugé à propos de sacrifier certaines des notes héraldiques qu'il
avait prises antérieurement.
Une autre considération m'empêche d'être aussi affirmatif que
je le voudrais, quant à la date de l'armoriaL Je n'ai pas su déter-
miner exactement la personnalité de tous les individus mentionnés
dans ce recueil. La biographie de quelques-uns de ceux qui me
sont inconnus, ou insuffisamment connus, fournirait peut-être des
indications chronologiques qui ne concorderaient pas avec celles
I. Tels sont : Foucaud du Merle, qui fut marcclial de France, Matliieu de
Trie, Uenaud de Dammartin, Jean do Maignelay, Jean de Ileilly, Cautier d'Au-
trèclies, Adam du Cardonnoy, Jean et Gilles do Ilaverskerque, Knguerrand de
Bailleul, Jean do Charny, Jacques de liayon, GeoIVroi de Vendôme, Jean de
Courtenay, Hugues de liaussay, Renaud de Pressigny, Briand de Montejean,
(iui et Hugues de Thouars, Pierre d'Amboisc, Cui de Chemillé, Adam de
liruyères, Pierre de Préaux, Jean de Rouvray, Pierre de Corneuil, Yen de
(iarcncières, Jean d'Harcourt, Hervé de Léon, Richard de la Roche, Thihaud do
Rochefort, Jean do Reaumanoir, Pierre de Rostrenou.
8 MA.V PRINET [4]
que j'ai relevées ^. Toutefois, j'ai réuni des éléments de datation
assez nombreux pour qu'il paraisse peu vraisemblable que
l'armoriai ait été composé à une autre époque que le règne de
Philippe le Bel. C'est le plus ancien des armoriaux de France
aujourd'hui connus 2.
Malgré les libertés que Jules Chifïlet a prises avec le texte qu'il
transcrivait, il a laissé subsister, dans sa copie, quelques formes
dialectales qui permettent de croire que l'auteur du recueil était
un Picard 3.
Max Prinet.
1. Il n'est pas impossible que le texte ait subi des interpolations.
2. Le plus ancien des armoriaux de France imprimés est celui qu'ont
public Gabriel du Moulin, dans son Histoire géjérale de Normandie, en i63i, et
Douët d'Arcq, dans le Cabinet historique, en 1809 et 1860. Je crois avoir démontré
qu'il a été composé sous le règne de Charles V {Bulletin archéologique du Comité
des travaux historiques, 191 5, p. 171-183).
3. Auchoire, Monmoranchi, Ansiaus, camberlains, escachon,fiex, gheules, lambiaus,
etc.
ARMORIAL DE FRANCE
I. X... de Hu, d'azur au lion billeté d'or ^.
1. Li contes de Bouloinge porte les armes d'or a I fanuns
de gueuUes -.
3. Messire Godefroit de Bouloinge porte celles mesmes a
un baston d'asur 3.
k. Li contes d'Abbeville porte les armes d'asur a trois
bandes d'or et une bordure de gueulles '^.
1. Jean de Brienne, conile d'Eu, mourut on 1294 ; son fils Jean,
comte d'Eu et deGuînes, fut tué à la bataille de Courtrai, le 11 juillet
i3o2 (P. Anselme, Histoire généalogique de la maison de France, t. VI,
p. i35 ; Chronique artésienne, publ. par F. Funck-Brentano, p. Ag).
Les armes ici décrites, qui sont celles de la maison de I^rienne, se
voient sur les sceaux des comtes d'Eu de cette famille (Collection de
sceaux des Arctiives nationales, n"' 924-936).
2. Robert VI, comte d'Auvergne et de Boulogne, après son frère
Guillaume (mort sans postérité en 1277), fit son testament en i3i4
fBaluze, Histoire de la maison d'Auvergne, t. I, p. 107- 1 10). Le gonfanon
figure sur les sceaux des comtes d'Auvergne, depuis la fin du \n° siècle
(Collect. des Arch. nat., n°' 384, 387, 388, 390-396 ; Ph. de Bosredon,
Sigillographie de l'ancienne Auvergne, p. 4 et suiv.).
3. Godefroi, fils de Robert V, comte d'Auvergne et de Boulogne,
d'abord clerc, puis chevalier, fut tué à Courtrai (Baluze, ouur. cité,
t. I, p. io3, io4 : Chronique artésienne, p. 49). Sur son sceau (Baluze,
ouvr. cité, t. II, p. i33), le gonfanon est brisé d'une bande.
4. Jean de Ponlhieu, de la maison de Castille, fils de Ferdinand II do
Ponthieu, comte d'Aumale, et de Laure de Montfort, dame d'Epernon.
Il hérita de son père le comté d'Aumale, en 1260, et de sa mère la
seigneurie d'Epernon, en 1270 ; mais il fut évincé de la succession de
son aïeule, Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponlhieu, par sa tante,
Aliénor de (bastille, reine d'Angleterre, parce que la coutume de Pon-
thieu n'admettait pas la représentation. 11 mourut à la bataille de Cour-
lO MAX PRINET [6]
5. Li contes de la Marclic porlc les armes burelé d'argent
et d'asur '.
G. Li contes d'Auchoiie porte les armes de gheuUes a une
bande d'or et a un escuchon des armes du duc de
Bourgoigne en la bordure -.
trai (Recueil des historiens de France, t. XXI, p. 20, 191, 689. Jo désigne-
rai désormais ce recueil par les lettres II. F.). Cf. Gelre, Wapenboeck,
t. m*, pi. XXXII et p. 78-82 ; Maquet et A. de Dion, Nobiliaire et armo-
riai du comté de Monlfort-V Amaary . p. 1/49.
1. Hugues XIII de Lusignan, comte de la Marche et d'AngouIême,
prit part, en i3oa, à la guerre de Flandre et mourut le 1" novembre de
cette année (P. Anselme, Hist. généal., t. IV, p. 80, 8i ; Delisle,
Mémoire sur une lettre inédite adressée à la reine Blanche par un habitant
de la Rochelle, dans la Bibliothèque de VÉcole des chartes, i856, p. 544).
Ses sceaux de 1288 et i3o3 portent l'écu burelé (Gollect. des Arch. nat.,
n°^ 844, 845).
2. Deux seigneurs de la maison de Chalon ont porté le titre de comte
d'Auxerre, à la fin du xin'= siècle: Jean de Chalon et Guillaume, son
fils. Le premier était comte d'Auxerre comme mari d'Alix de Bour-
gogne, qu'il avait épousée en 1268 ; à la mort de celle-ci, Guillaume de
Chalon, alors mineur, hérita le comté d'Auxerre. Jean de Chalon était
le chef de sa famille ; il portait donc les armes plaines de Chalon : de
gueules à la bande d'or. (Voir son sceau publié dans les Mémoires con-
cernant l'histoire civile et ecclésiastique d'Auxerre, de l'abbé Lebeuf,
édit. Challe et Quantin, t. III, p. 197). Le blason donné ici comme
celui du comte d'Auxerre, renferme une brisure, constituée par un
écusson. Il ne peut convenir à Jean ; c'est donc à Guillaume qu'il faut
l'attribuer. Le sceau dont Guillaume de Chalon, comte d'Auxerre,
faisait usage, en i3oo, est armorié d'un écu à la bande, brisé sur cette
bande d'un écusson bandé à la bordure engrêlée (Bibl. nat., ms. latin
171 13, fol. 3 II). La description de notre armoriai doit être rectifiée en
deux points : 1° l'écusson qui brise les armoiries de Chalon était, sur
la bande et non « en la bordure » ; 2° ce même écusson n'était pas aux
armesduducde Bourgogne, mais aux armes d'une branche cadette delà
maison de Bourgogne, celle à laquelle appartenait la comtesse d'Auxerre,
mère de Guillaume. Cette branche brisait les armes de Bourgogne en
substituant une bordure engrêlée à la bordure plaine des ducs. L'écu
bandé à la bordure engrêlée figure sur le sceau d'Alix de Bourgogne,
en 1274 (Collect. des Arch. nat., n°5i3).
Guillaume de Chalon. comte d'Auxerre, est mort à la bataille de Mons
en Pevele (H. F., t. XXI, p. i36, 643 ;Chronique artésienne, p. 87 ;
P. Anselme, Hist. généal., t. VIII, p. 4i8).
[l] ARMORIVL DE FRA?JCE II
7. Li contes de Forés porte les armes de gheules a un
daufin d'or '.
8. Li contes de Sansoire porte les armes d'asur a une bande
d'or et a deux cotices d'argent -.
9. Li contes de Venise porte les armes pallé d'argent et
d'asur ^ et a une fese d'or ^
10. Li sires de Monmoranchi porte les armes d'or a une
crois de gheules et a seize egles d'asur es quatre car-
tiers 5.
1. Jean P% comte de Forez, fils du comte Gui VI à qui il succéda
en 1278. Il mourut le 3 juillet i333 (La Mure, Histoire des ducs de Bour-
bon et des comtes de Forez, t. I, p. 309-372). Son sceau (i3o7) est conservé
dans la collection des Archives nationales (n° 679) : il est armorié d'un
dauphin.
2. Etienne II, comle de Sancerre, fils du comte Jean I", prit part à
la campagne d'Ai'agon, en 1 285, à celle de Gascogne, en 1297, suivit
Charles de Valois à Rome, en i3oi, commanda la garnison de Lille,
en i3o2, et mourut sans enfants, en i3o6 (II. F., t. XXII, p. 90, 223, 532,
679, etc. ; P. Anselme, Hist. généal., t. II, p. 85o ; Funck-Brentano,
Philippe le Del en Flandre, p. 4i3). Voir son sceau de 1288 (CoUect. des
Arch. nat., n" 439). Les armes sont celles de la maison de Champagne
dont les comtes de Sancerre étaient les cadets. Il est à remarquer que
les cotices ne sont pas dites potencées.
3. Après asur, Chiftlet a écrit franchois. Ce mot se trouvait, sans
doute, en marge dans le manuscrit original. C'est une sorte de titre
qui s'applique aux mentions suivantes. L'auteur a énuméré d'abord les
comtes ; il va décrire ensuite les armes des seigneurs de l'Ile de
France (n"' 10-42;, de la Picardie et des pays du Nord Est (n°^ 43-74) ;
de la Normandie (n""* 75-91). Plus loin, il confondra les provinces,
constituant cependant çà et là quelques petits groupes régionaux.
4. « Mouche, quens de Venise » combattait en Flandre, dans l'armée
française, en 1297 (Chronique artésienne, p. i3, 22). Ce personnage est
plus connu comme financier et comme diplomate que comme guerrier.
C'est le fameux banquier florentin Musciato Guidi dei Francesi,
Mouche ou Mouchet, le frère de Biche. Biche et Mouche portaient pour
armoiries le paie à la fasce brochante qui est attribué ici au_^comte de
Venise. \oii' les sceaux de ce dernier (Collect. des Arch. nat.,ji" 5393 ;
Sceaux de l'Artois, n" 1895 ; Sceaux de la collect.'^ Clairambault,
n" 68G.Ô). Cf. (J. Piton, Les Lombards en France et à Paris, p. 73, 74, 102-
III. Je ne sais pourcpioi on donnait à Mouche le titre de comte de
Venise.
5. Matliiou, dit le Grand, sire de Montmorency, mort en i3o4 ou i3o5
12 MAX PRINET [8]
11. Li vicontcs de Meleun porte les aimes d'asur a sept tour-
tiaus d'or, et au chief d'or ^
12. Mesire Symon de Meleun porte les armes celles mesmes
a trois oiselés de gheules au chief-.
i3. Mesire Boucliart de Marli porte les armes d'or a une
crois de gheules a quatre egles d'asur es quatre quar-
tiers ^.
i/l. Mesire Amouri de Mullant porte les armes noir a un
lion d'argent a la ceue fourcie ^.
(Du Chesne, Histoire généalogique de la maison de Montmorency , p. 176-
187 ; P. Anselme, Hist. généal, t. III, p. 672 ; t. VII, p, 728).
1. Adam IV, vicomte de Melun, fils d'Adam III, mort en 1270. Il
vécut jusqu'en i3o5 (P. Anselme, Hist. généal., t. V, p. 22/i ; Taillan-
dier, Histoire du château et du bourg de Blandy en Brie, p. 3i ; Riche-
mond, Recherches généalogiques sur la famille des seigneurs de Nemours,
t. II, p. 91). Nous avons les sceaux de cet Adam de Melun (1284) et de
Jeanne de Sully, sa femme (1287), dans la collection des Archives
nationales (n"" 698, 699). On y voit l'écu de Melun à sept besants et au
chef.
Voir la légende qui s'est attachée à ce blason, dans l'édition du
Wapenbocck de Gclre, par V. Bouton (t. III**, p. i4o).
2. Simon de Melun, sire de la Loupe et de Marchéville, maréchal
de France, sénéchal de Limousin, de Périgord et de Qucrcy, frère du
précédent (H. F., t. XXIV, p. 2o3* ; P. Anselme, Hist. généal., t. V,
p. 224, 2/IG : t. VI, p. 64o ; Funck-Brentano, Philippe le Bel en Flandre,
p. i4o, 272, 3i6, 319, 321, 32G, 335, 344). L'un de ses sceaux porte les
armes de Melun brisées de quatre merletLes sur le chef (Gollect. des
Arch. nat., n" 5i4o) ; un autre ne présente que trois merlettes (Sceaux
de la collection Clairambault, n° 6987).
3. Bouchard de Marly, fils de Mathieu II, sire de Marly, grand cham-
brier de France, et de Marguerite de Lévis, mourut le 9 mars 1298
(n. st.) et fut inhumé à l'abbaye de Port-Royal. Sa tombe a été trans-
portée à l'église de Magny-les-Hamcaux où elle existe encore
(P. Anselme, Hist. généal., t. III, p. 669 ; Maquet, Les seigneurs de
Marly, p. 76-178 ; Guilhcrmy, Inscriptions de la France, t. III, p. 292).
Les Marly avaient conservé le blason primitif de la maison de Montmo-
rency dont ils étaient issus : une croix cantonnée de quatre aiglettes.
Voir Collection de sceaux des Archives nationales, n"" 2460, 2714-2718.
2960.
4. Le nom de baptême Amauri, introduit dans la maison de Meu-
lan par le mariage de Galeran, comte de Meulan, avec Agnès, fille
[g] ARMORIAL DE FRANCE l3
i5. Mesire Willames Crespin porte les armes fascé d'argent
et de gheules, endenté de l'un a l'autre *.
i6. Mesire Guillames, ses fieus, porte celles armes au lam-
biaus d'à sur 2.
17. Mesire Jehan Crespin porte les armes de son père a un
quartier d'or ^.
18. Mesire Ansels de Lile porte les armes d'argent a une
fesse de gheules et a une bordure d'oiselés de
gheules ^
d'Amauri de Montfort, fut porté, aux x[u" et xiv° siècles, par plusieurs
seigneurs de cette famille. Celui dont les armes sont ici décrites, est
probablement \mauri de Meulan, seigneur de la Queue et de Gournay,
de qui un sceau, de 1282, est conservé (CoUect. des Archives nationales,
n° 2827). On y voit le lion à la queue fourchée. Cf. : La Roque, His-
toire généalogique de la maison de Harcourt, t. I, p. 5g, 12'S ; P. Anselme,
Hist. généal., t. II, p. 4o5, 409.
1. Guillaume Crespin, seigneur du Bec, Dangu, Neaufle, Etrepagny,
suivit saint Louis à la croisade d'Afrique. Il mourut le 2(3 août i3i3 et
fut inhumé à l'abbaye de Mortemer. Il était devenu connétable hérédi-
taire de Normandie par son mariage avec Jeanne de Mortemer, fille de
Guillaume, seigneur de Varangeville (P. Anselme, Hist. généal., t. VI,
p. 63i ; Le Prévost, Mémoires et noies pour servir à l'histoire du départe-
ment de l'Eure, t. Il, p. 7, 8, 58, 44i)-
Les armes des Crespin sont généralement constituées par un écu
fuselé. On trouve deux fasces de fusées sur les sceaux de Guillaume Cres-
pin, seigneur de Dangu, en 1225 et 1227 (CoUect. des Arch. nat.,
n^" i960, iqQi), et d'un autre Guillaume (celui dont il est parlé ici),
en 1296 (Bibl. nat., ms. français 81916, fol. 91;. Le fascé endenté d'ar-
gent et de gueules est attribué aux Crespin dans plusieurs armoriaux
(Bibl. nat., mss. français 9477, P- 90 ; 82753, p. 6 ; Bibl. de Besan-
çon, Chifllet, 186, fol. 54).
2. Guillaume Crespin, le jeune, convoqué avec Guillaume, son père,
pour servir le roi en i3o3 et i8o4 (H. F., t. XXIIl, p. 791, 802). Il fut
seigneur du Bec, d'Etrcpagny et de Varangeville et mourut avant 1880
(P. Anselme et Le Prévost, aux passages cités dans la note précédente).
Le sceau que nous avons de lui (Sceaux de la Normandie, aux Archives
nationales, n" 21 5) porte un écu fuselé.
8. .lean Crespin, sire de Dangu, fils puîné de (îuillaume le vieux
(W Anselme, ibid. ; Le Prévost, ihid.).
4. Anseau, sire de l'Isle-Adam, connu par des chartes de 1279 et des
années suivantes. Il nq laissa que des filles de son mariage avec Isabeau
l4 MVX PRINET [ lO]
19. Mesirc Jehan de Lile porte celles mesmes au lambiaus
d'asur '.
20. Mesire Ansel de Chevreuses porte les armes d'argent a
une crois de gheules, a quatre lions d'asur es quatre
quartiers -.
de Mareuil. Son sceau, en 1279 et 1282, porte une fasce accompagnée
de sept merleltes (Collect. de sceaux des Arch. nat., n° 2^53 ; Bibl. nat.,
ms. latin 5462, p. 204 ; nis. français 31982, fol. 119 v°, i3i v° ; Cabinet
d'Hozier, 198, dossier 6096, fol. 11 ; La Chenaye des Bois, Dictionnaire
de la noblesse, nouv. édit., t. X, fol. 962 ; abbé Grimot, Histoire de la
ville de Vlsle-Adam, p 11). Voir le sceau de sa femme, ajDposé à un acte
de 1289 (Bibl. nat., ms. latin 5/162, p. 828).
1. Jean de l'Isle-Adam, seigneur de Boury, fils d'Anseau, seigneur de
Boury (qui mourut le 3o août i285). Il est cité dans des documents de
1290, i3oi, i3o3, i3i4 (Bibl. nat.. Cabinet des estampes, Pe 5, fol. 77,
80 v° ; H. F., t. XXII, p. 010 ; La Chenaye des Bois, Dictionnaire de la
noblesse, nouv. édit., t. X, col. 968 ; Depoin, Les sires de Vis le et de
Villiers, bienfaiteurs de l'abbaye du Fa?, dans les Mémoires de la société
historique et archéologique de Pontoise, t. VIII (i885), p. 11-20.) Son
sceau,- en i3o3, portait, outre les figures indiquées dans notre texte, un
lion passant (ou un chien) sur la fasce (Collect. des Arch. nat., n° 2458 ;
Bibl. nat., ms. latin 5462, p. 116).
2. Anseau de Chevreuse, seigneur de Maincourt, dès 1262, fils de
Hervé, acheta une partie delà seigneurie de Chevreuse, en 1296. Il
accompagna Charles d'Anjou en Italie et devint maréchal du royaume
de Sicile. Rentré en France, il se démit, en i3oi, de l'ofBce de maréchal.
Il fut tué à la bataille de Mons en Pevele, où il portait l'oriflamme de
France, le 18 août i3o4. Ses armes, une croix cantonnée de quatre
lions, se voient sur un sceau de 1280. Ce sont celles de la branche cadette
de la maison de Chevreuse ; les aînés cantonnaient la croix de quatre
aigles (H. F., t. XXI, p. 24, 186, 194, 643 ; Chronique artésienne, p, 28,
66 ; P. Anselme, Histoire généal, t. VIII, p. 197 ; Moulié, Chevreuse,
recherches historiciues. archéologiques et généalogiques, dans les Mémoires
et documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet, t, II. p.
298, 3o8, 338 ; pi. II, n»' i3, i5 ; pi. III, n" 18 ; Moutié et Merlet, Car-
tulaire de l'abbaye des Vaux de Cernay, t. I, p. 771 ; t. II, p. 38 ; Funck-
Brentano, Philippe le Bel en Flandre, p. 474 ; Minieri-Riccio, De' grandi
uffiziali del regnodi Sicilia, p. 229, 280 ; P. Durrieu, Les archives ange-
vines de Naples, t. II, p. 3o5). « Ansiaus de Chevreuses » est mentionné
par le trouvère Sarrasin, dans le Roman de Haiji (édit. Michel, p. 342).
[il] ARMORIAL DE FRANCE 1 5
21. Mesire Gui le Boutillier porte les armes escartelé d'or et
de gheules * .
22. Mesire Ansiaus le Boutillier porte celles mesmes aulam-
biaus -.
23. Mesire Jehans de Schoisel porte les armes d'asur billeté
d'or et a une crois d'or ^.
2^. Mesire Ansel de Schoisel porte les armes noir au fleurs
de lis d'or semées et une bande d'argent ^
25. Mesire Mahiu de Trie porte les armes d'asur a une bande
d'or 5.
1. Gui le Bouteiller de Senlis, fils de Raoul, fut seigneur de Monté-
pilloy, Draveil, Ermenonville, et mourut, en 1817, sans postérité
(P. Anselme, Histoire généal., t, Vl, p. 206 ; Richemond, Recherches
généalogiques sur la famille des seigneurs de Nemours, t. II, p. 47)- Son
sceau de 1297 porte un écu écartelé (CoUect. des Arch. nat., n" i522).
Cf. YArmorial du xiv" siècle, publié par Douët d'Arcq, n" 85.
2. Anseau le Bouteiller, frère de Raoul et oncle de Gui, fut seigneur
de Luzarches, Ses sceaux de 1286 et i3o5 portent un écu écartelé au
lambel (Collect. de sceaux des Arch. nat., n°= i5ig, iSig ; H. F.,
t. XXI, p. 523 ; t. XXIII, p. 798, 799, 802 ; P. Anselme, Hist. généal.,
t. VI, p. 255; Richemond, Recherches généalogiques, t. II, p. 47)-
3. Jean, seigneur de Choiseul, connétable de Bourgogne, en 1272,
1297, i3oo, i3o6, mort en i3o9 et enterré à l'abbaye deMorimond (Dom
Plancher, Histoire de Botirgogne, t. II, p. 275,276; P. Anselme, Hist.
généal., t. IV, p. 820, 821J.
4- Les armes sont celles des Choisel, seigneurs du Plessis-Ghoisel
(aujourd'hui le Plessis-Chamantj pi-ès de Senlis, gruyers héréditaires
de la forêt d'Halatte. On voit le même blason sur les sceaux d'un Jean
Choisel seigneur du Plessis. au xui"^ siècle (Collect. des Arch. nat.,
n" 3234;, de Jean Choisel, en 1260 (Chanoine MuUer, Monographie des
rues, places et monuments de Senlis, p, 889), de Jean Choisel, sire du
Plessis, en i3oi (Sceaux de l'Artois, aux Archives nationales, n" 256), de
Jeanne c Choiselle », dame du Plessis, veuve de Pierre de Passy, en i365
nMbl. nat.. Pièces originales 705, dossier 17217, p. 2). Je n'ai pas trouvé
mention d'un membre de celle famille nommé Anseau. Cf. A. Valtier,
Cartulaire du prieuré de Saint-Christophe en Halalle, p. ix, x, xix ;
K. Guillemot, Les forêts de Seidis, dans le?, Mémoires de la Société de
Vhistoire de Paris et de Vile de France, t. XXXII (i9o5), p. 181 et suiv.
5. Mathieu (Mahi, Mahiea) de Trie, seigneur de Fontcnay-en-\'oxin,
du ^aumain, etc., prit part à la campagne d'Aragon, en 1280 ; il était
panetier de Philippe le Bel en 1298, i3oi et i3o3 ; il fut aussi grand
iG MAX PRINET [12]
26. Mesire Renaut de Trie porte les armes d'or a une bande
tronçonnée d'argent et d'azur '.
27. Mesire Piere de Chambeli porte les armes de gheules a
trois coquilles d'or -.
28. Mesire Piere, son fiex, porte celés mêmes au lambiaus
noir 3.
29. Mesire Oudart de Chabeli porte ces mesmes armes au
lambiaus vers *.
chambellan du roi. On le trouve encore cité en 1807 (H. F., t. XX.II,
p. 5o5, 538, 536, 547, 7i3, etc. ; P. Anselme, t. VIII, p. 4/12, 607 ; La
Roque, Histoire de la maison de Harcourt, t. II, p. 1740, 1789, 1790 ;
L. Régnier, Statue funéraire du XIV^ siècle, dans le Bulletin archéolo-
gique, 1909, p. 23).
1. Renaud de Trie, seigneur du Plessis, cité en 1277, fut tué à la
bataille de Courtrai (H. F., t. XX, p. 585, 586, 671 ; t. XXI, p. 20,
igi, 639 ; P. Anselme, t. VI, p. 661). Ses armes étaient d'or à la bande
componée d'argent et d'azur, bordée de gueules (Bibl. nat , ms. français
9477, p. 89). Le décor de la bande représente le blason des comtes de
Dammartin (Armoriai publié par Douct d'Arcq, n°" 24, 5o). Ce blason
est décrit dans le poème des Tournois de Chauvenci (vers 2208).
2. Pierre, dit Hideux, seigneur de Chambly, fut chambellan de
saint Louis et vivait encore en 1297. Il épousa, en premières noces,
Marguerite Tristan, et en secondes noces, Isabeau Mauvoisin de Rosny
(Ch.-V. Langlois, Le règne de Philippe le Hardi, p. 38, 89 ; Depoin,
La maison de Chambly, dans le Bulletin historique du Comité des
travaux historiques et scientifiques, 1914, p. 127-135). Deux sceaux
de ce seigneur (1290, 1294) sont conservés dans la Collection des Archives
nationales, ainsi que ceux de ses deux femmes (n°' 245, 1691-1698).
3. Pierre de Chambly, seigneur de Viarmes, puis de Chambly, fils
aîné du précédent, fit la campagne de Flandre, en 1297, et vivait encore
en 1807. Il avait épousé, en 1277, Jeanne de Machaut (Depoin, La maison
de Ctiambly, p. i38-i85). Son sceau (1295) et celui de sa femme (1802)
se trouvent dans la Collection des Archives nationales (n°^ 247, 1694)-
4. Oudard de Chambly, frère du précédent, seigneur de Gandelu
qu'il céda au roi, en 1802, était chambellan de Pierre de F'rance., comte
d'Alençon, en 1277, capitaine de Mantes, en 1282, garde des foires de
Champagne, en 1288 et 1284. Il mourut en i3o3 ou au commencement
de i3o4 (Bibl. nat., ms. français 24182, p. 491 ; Dossiers bleus i65, dos-
sier 4344, fol. Il, i5 v°, 16; Depoin, La maison de Chambly, p. i34,
i44-i47). Sur son scea'u de 1292, l'écu de Chambly, aux trois coquilles,
est brisé d'un bâton et non d'un lambel (Collect. des Archives nat.,
n° i(
[l3] ARM()H[A.L DE FRANCE I7
3o. Mesire Piere de Machau porte les armes d'asur a trois
coquilles d'or ^
3i. Mesire Raous de Soisons porte les armes d'or a un lion
noirs passant et a une bordure noire -.
32. Mesire Gui de la Roche porte les armes d'or a cinq
cotices d'asur et a une bordure de gueuUes ^.
1. Pierre de Machaut (ou Machau), fils d'Eudes, fut chambellan de
Philippe le Hardi et de Philippe le Bel, châtelain de iMontargis, seigneur
de Fay aux-Loges, Chalelte, etc. ; il vivait encore en 129701 mourut
avant le mois de novembre 1299 (Arch. net., K 177 ; Bibl. nat., ms. latin
5469, p. 85 : ms. français io3G5, fol. 4 ; Dossiers bleus iii3, dossier
11026, fol. 61 ; H. F., t. XXII, p. 471,478, 482, 489, 492 ; Oliin, cdit.
Beugnot, t. II, p. 3o5 ; Boutaric, Actes du Parlement, t. I, appendice,
n° 8o5 ; Longnon, Documents relatifs aax comtés de Champagne et de Brie,
t. I, p. 349, n" 8766 ; D. G. Morin, Histoire du Gaslinois, p. 88 ; Mas-
Latrie, Guillaume de Mâchant et la prise d'Alexandrie, dans la Bibliothèque
de l'Ecole des chartes, 1876, p. 448, 465-467 ; A. Thomas, Extraits des
Archives du Vatican pour servir à Vhistoire littéraire, dans la Romania,
t. X (1881), p. 326, 327 ; H. Stein, Recherches sur quelques fonctionnaires
royaux, p. 178). Le sceau de Pierre de Machaut (1296) et celui de sa fille,
Jeanne, femme de Pierre de Chambly, (i3o2) portent un ccu à six (et
non à trois) coquilles (Sceaux de l'Artois, n° 10 ; Collect. des Arch. nat.,
no 1694). Un blason à six coquilles figure également sur le sceau de
Robert de Machaut, en 1396 (Roman, Inventaire des sceaux de la collec-
tion des Pièces originales, n° 6762).
2. Raoul de Soissons, fils puîné de Jean 111, comte de Soissons, est
connu par des documents de 1289-1301 ; il fut tué à Courtrai (11. F.,
t. XXI, p. GSg ; Chronique artésienne, p. 49 ; P. Anselme, t. Il, p. 5o3).
Les comtes de Soissons portaient le lion et la bordure de gueules. Raoul
brisait en changeant l'émail des figures. Voir : Bibl. nat., ms. français
9477, p. 09 ; Gelre, Wapenboeck, édit. Bouton, t. 111*, pi. XX.X11I, p.
1672.1682.
3. Gui de la Roche-Guyon, fils de Jean. 11 élait sire de la Roche-Guyon
dès 1281 et vivait encore en i3o2 (P. Anselme, t. Mil, p. G21 ; E. Rousse,
La Roche-Guyon, p. 52, 53). Les sceaux dcGui delà Rocho-Guyon (i2o5),
de Jean de la Roche-Guyoo (1259), de Gui de la Roche-Guyon (1282),
d'un autre Guide la Roche-(iuyon (1 383) portent cinq cotices, ou un
coticé, à la bordure (Collect. des Arch. nat., n"' 34o3, 3'|07, 3'):«6; Sceaux
de la collect. Clairambault, n" 786'»;. Le blason de celle famille est décrit
comme il suit dans l'Armoriai du xiv" siècle, publié par Douct d'Arcq
(n" 34) : " Le sire de la Roche-Guyon : a cinq couliches d'asur, a une
bordure de gueules ». Douët d'Arcq n'a pas pensé à rapprocher celle
a
î'8 MAX PRINET [l4]
33. Mesire Renaut de Dammartin porte les armes fessié
d'argent et d'asur a 6 pièces, a une bordure de gheules
et a un oiselet noir ^
34. Mesire Symon de Lalain porte les armes de gheules a
dix losanges d'argent, au lambiaus d'asur besanté
d'or 2.
35. Mesire Guillame d'iveri porte les armes d'or a trois che-
vrons de gheules ^.
36. Mesire Gui de Laval porte les armes d'or a une crois de
gheules, a cinq coquilles d'argent en la crois et a XVI
egles d'asur es quatre cartiers ^
description des sceaux des Archives nationales dont il faisait l'inven-
taire. C'est pourquoi il n'a pas su reconnaître de quelle localité, appelée
la Roche, étaient seigneurs les ijersonnages qui portaient, sur leurs
sceaux, un écu coticé à la bordure.
1. Renaud, fils de Jean de Trie, comte de Dammartin, et d'Yoland de
Dreux, hérita le comté paternel entre 129801 i3o4 (Delisle, Recherches
sur les comtes dé Dammartin, au XIW siècle, p. /i8-5o). Il prit la fuite à la
bataille de Courtrai, battit les Flamands, à Gravelines, en i3o4, et tua
Guillaume de Juliers, à Mons en Pevele (H. F., t. XXI, p, 191, 194, note
î8, 642, 643).
Les armes qui lui sont données ici renferment une brisure (l'oiselet) ;
il n'est pas désigné comme comte de Dammartin. La mention paraît
donc antérieure à la mort de son père. Cf. Gelre, Wapeiiboeck, édit.
Bouton, t. III*, pi. XXXII, p. 67.
2. Simon de Lalaing, seigneur de Semeries, deuxième fils de
Simon II, sire de Lalaing : il est connu par des titres datés de 1268-
1295, et il mourut en i3oo (F. Brassart, Le blason de Lalaing , p. i43-i47).
Il est cité parmi les champions des Tournois de Chauvenci (vers 363 1,
4o8i, etc.).
3. Guillaume, seigneur d'Ivry en 1296 et i3oo. On dit qu'il fut grand
veneur de F'rance. Il épousa Jeanne des Barres qui lui apporta la sei-
gneurie d'Oissery en Brie (Mauduit, Histoire cl' !vry-la-Bataille et de Vab-
baye de Noire-Dame d'Ivry, p. i32-i34 ; Quesvers et Stein, Inscriptions de
l'ancien diocèse de Sens, t. III, p. 421). Le sceau de Guillaume d'Ivry
(1290) porte un écu chevronné (Collect. des Arch. nat., n° 2473). Voir
les sceaux d'autres membres de la même famille (Roman, Inventaire des
sceaux des Pièces originales, n°' 6961, 5966).
4. Gui VIII, seigneur de Laval et de Vitré, mort le 12 août 1296, ou
son fils. Gui IX, mort le 22 janvier i333 (Bertrand de Broussiilon, La
maison de Laval, t. II, p. 34-172).
[l5] ARMORIAL DE FRANCE I9
07. Mesire Hardoin de MaiUi porte les armes ondoie d'or et
de gheules ^.
38. Mesire Renaut de Prechenig porte les aimes fessié d'or
et d'asur et contrefescié et bandé contrebande, an coi-
gniet gironné et a un escuchon d'argent ou milieu-.
09. Mesire Raoul de Soisson porte les armes d'or a un lion
noir passant et a une bordure noire ^.
4o. Mesire Jehan de Genville porte les armes d'asur au chief
dermine, a un demi lion de gheules et couronné d'or
au chief et a trois broies d'or sor l'asur ^.
1. Hardouin Y, seigneur de Maillé depuis 1260, fils de Hardouin iV
et de Jeanne de Thouars, mort vers i3o6 (P. xinselme, Hist. géiiéal., t.
\ll, p. 499, 5oo ; Ledru et Denis, La maison de Maillé, t. I, p. 44-5o).
Son sceau est armorié d'un écu fascé onde (Collect. des Arch. nat.,
n° 2656). Cf. V Armoriai publié par Douët d'Arcq (n° 880) et V Armoriai du
héraut Berry (n°^ 67/i, 710).
2. Renaud de Pressigny, fils d'un autre Renaud qui était mort à la
croisade d'Afrique, en 1270. Il prit part à l'expédition d'Aragon, en
1285, et fut convoqué pour le service du roi en i3o3 et i3o4(H. F., t. XX,
p. 307 ;t. XXI, p. 177; t. XXII, p. 208, 715 ; t. XXIlI,p. 791, 8o/i;Riche-
mond. Recherches généalogiques t. I, p. 262 ; Gelre, Wapenboeck, t. III*,
pi. XXXV, p. 290, 291). Les armes de Pressigny sont célèbres parce
qu'il est très difficile de les blasonner correctement. Elles ont, sans
doute, consisté primitivement en un écu d'argent à la bordure componée
dor et d'azur. (Voir comte de Foras, Le blason, p. 398-/I02).
3. Cet article est la répétition de l'article 3i.
4. Outre le célèbre sire de Joinvillc (né vers 1224. morteni3i7 ou
i3i8j, plusieurs membres delà famille de Joinville ont porté le nom de
Jean, à la fin du wn" siècle et au commencement du xiv". Dans les
armoiries des aines de cette maison, le chef paraît avoir été toujours
d'argent et non d'hermine. Au contraire, nous trouvons le chef d'her-
mine dans les armes de divers Joinville, de la branche de À aucouleurs :
sur les sceaux d'Evrard, en i347, et d'Ame, en 1875 (Sceaux de la collect.
Clairambault, n"' 4935, 4938), et dans la description du blason de « iMun-
sirc G.=îfrei de Gcncvile », que renferme le rôle d'armes de Camden (édit.
Greenstreet, dans le Journal of Ihe Brilish archaeological Association,
1882, p, 32i;. L'.lr/7ioria/ de Douët d'Arcq (n"* 6g3, 695) différencie les
armes du « sire do \ aucouleur » de celles du « sire de (jronvillc », par
les doux particularités que notre texte mentionne : un chef d'hermine
et une couronne sur la tôle du lion. Je serais donc porté à croire que
le Jean de Joinville de qui nous avons ici le blason, était Jean, sire de
20 MAX PRINET [ l6]
/ji. Li conestables porte les armes de gheules a deus bars
d'or, trellé d'or K
/ja. Mesire Gui de Nele porte les armes d'or a deus bars -
de gheules, treflé de gheules ^.
43. Le vidame de Pingquingny porte les armes fessié
d'argent et d'asur, a une bordure de gheules ^.
Vaucouleurs, fils de Geofîroi et neveu de Thistorien ; ce Jean est connu
dès 1288 et vivait encore en i3i5 (Delaborde, Jean de Joinville et les sei~
gneiirs de Joinville, p. 226, 228). Mais les mêmes variantes ont pu se pro-
duire dans le blason d'autres membres de la famille. Notons qu'Antoine
de la Sale donne le chef d'tiermine et le lion couronné au « seigneur
de Jenville », c'est-à-dire au chef de la maison (Petit Jehan de Saintré,
Blbl. nat. , nouvelles acquisitions françaises, ms. 10057, fol. 1 12). Mais son
dire n'a pas d'autorité. Le chef est d'argent dans l'écu donné par Gelre
au sire de « Genville » (Wapenboeck, t. III*, pi. XXV).
I. Jules Chifflet note ici : « Ce connestable estoit Simon de Glcrmont,
seigneur de Neelle, connestable de France, vivant l'an 1278. Voyez Jean
le Feron, en son livre des Connestables de France, pag. niihi 89 ».
Chifflet s'est trompé (Voir ci-dessus V Introduction) ; il s'agit du fils de
Simon, Raoul de Clermont, sire de Nesle, nommé connétable de France,
en 1285, cjui fut tué à Courtrai (H. F., t. XXII, p. 18, 288-240,377, 879 ;
Chronique artésienne, p. 48, 49 ; P- Anselme, t. VI, p. 48, 90). Le sceau de
Raoul porte les armes ici décrites' (Collect. des Arch. nat., n° 195),
Cf. le Wapenboeck de Gelre, édit. Bouton, t. III**, pi. XXXVIII, XXXIX,
et p. 64, io3.
3. Ici, on lit le mot « Picars » qui devait se trouver en marge,
dans l'original. C'est un titre indiquant à quelle région appartenaient
les seigneurs dont les noms suivent.
3. Gui de Clermont-Nesle, maréchal de France, frère du connétable
Raoul avec qui il mourut à Courtrai. Il avait épousé Marguerite de
Thourotte, dame d'Offémont (H. F., t. XXI, p. 20, 191, 689 ; P. Anselme,
t. VI, p. 48, 49, 64o). D'après notre armoriai, il aurait brisé par inter-
version des émaux.
4. Jean de Picquigny, vidame d'Amiens, mort le 29 septembre i3o4,
en Italie (Darsy, Picquigny et ses seigneurs, p. 36-45). Son sceau (i3oo)
est armorié d'un écu fascé à la bordure (Sceaux de la Picardie, n° 5i).
Dans YArmorial publié par Douët d'Arcq, « le sire de Piqueny » porte
ti fessés d'argent et d'azur de six pièces, a bordeure de gueules » (n" ioo4).
Gelre (Wapenboeck, édit. Bouton, t. III**, pi. XXXVII) donne le fascé
d'hermine et d'azur.
[l-] ARMORIAL DE FUANCE 2 1
44. Mesire Renaut, son fiex, porte celles mesmes a la bordure
besantée d'or ^.
45. Mesire Angoran de Bailleul porte les armes de gheulles
a un faus escuçon d'ermine ^.
46. Mesire Pierre de Bailleul porte les armes de gheulles a
une fesse d'or ^.
1. Renaud de Picquigny, vidame d'Amiens depuis i3o4, mort en
i3i5 (Darsy, loc. cit.). 11 est mentionné, avec son père, en i3o4, parmi
les seigneurs du Ponthieu (H. F., t. XXIII, p. 806). L'écu fascé à la
bordure se voit sur son sceau (1 3 1 3) et sur celui de sa femme, Jeanne d'Eu
(Sceaux de la Picardie, n^' 52, 53).
2. Enguerrand, fils de Hugues, seigneur de Bailleul, Dompierre-
sur-Authie et Hélicourt, prit part à la dernière croisade de saint Louis.
Il était <( amiraus des galées », à la guerre d'Aragon, en i285. Son neveu,
Jean, est devenu roi d'Ecosse (H. F., t. XX, p. 530, 537 ; t. XXI, p. loi ;
t. XXII, p. hSQ, 492, 707, 708 ; Marquis de Belleval, Nobiliaire du Pon-
thieu et du Vimea, col. 89, 90 ; du même, Jean de Bailleul, roi d'Ecosse et
sire de Bailleul en Vimeu, p. 53 et suiv.). Le sceau d'Enguerrand de
Bailleul (1270) porte un écu à l'orle d'hermine (CoUect. des Arch. nat.,
n° 1269).
« Engherrans de Bailleul » est cité avec éloges par Sarrasin, dans le
Roman de Ham (édit. Michel, p. 295, 296, 3 11).
3. Un Pierre de Bailleul {Bailleus, Ballues) fut bailli de Gisors, en
1285-1286, de Cotentin, en 1287-1289, de Caen, en 1290, sénéchal de
Saintonge, en 129G-1306, bailli de Mâcon, en i3o3 (H. F., t. XXIV,
p. i3i*, i4o*, i5i*, 176*, 193*, 194*). Je ne sais quelles étaient ses
armes. Est-il le même que ce Pierre, sire de Bailleul, en i3oa, qui
épousa Mahaud d'Estouteville (La Roque, Histoire généalogique de la
maison de Harcourt, t. I, p. 54o) ? Dans un armoriai copié par Du Gange
(Bibl. nat., ms. français 9/477. P- 70), « Guillaume de Bailleu ». cité
parmi les seigneurs du Hainaut, porte « de gueules à une faisse d'or,
au lambel d'asur. » Les armoiries sont, à la seule dilférence d'unlambel,
d'une brisure, celles que nous trouvons ici. Mais la place où est inscrit,
dans notre texte, le nom de Pierre de Bailleul, semblerait indiquer
que ce personnage n'était ni normand ni hainuyer; il est mentionné
parmi les Picards. Toutefois, il faut noter que l'ordre lopographiquc
n'a pas été rigoureusement observé par le rédacteur de l'armoriai que
nous publions.
Dans ]c Roman de Ilam (édit. Michel, p. 299), « Wauliers de Sorel »
joute contre « Pieron de Bailluel ».
22 MAX PRINET [l8]
47. Mcsire Gerart de Boubert porte les armes d'argent a trois
escLissons de gheules ^.
48. Mesire Hue de Gaumont porte les armes de gheules semé
de croisettes d'or, a trois merlettes d'or 2.
49. Mesire Aubertde Hangiet porte les armes d'argent a une
crois de gheules, a cinq coquilles d'or en la croix ^.
1. Gérard d'Abbeville, seigneur de Boubers en Vimeu, fils d'un autre
Gérard. Il fut tué à la bataille de Courtrai {Chronique artésienne, p. 5o ;
Belleval, Nobiliaire cité, col. 3). Ses sceaux (1280, 1299) sont armoriés
d'un blason à trois écussons (Sceaux de la l'icardie, n° 76 ; Roman,
Inventaire des sceaux de la collection des Pièces originales, n" 1826).
« Gerars de Bouberc » est l'un des chevaliers qui prennent part aux
joutes de Ham, dans le poème de Sarrasin (édit. Michel, p. 337).
2. Hugues de Gaumont fonda, en 1292, une chapelle à Queux (Dic-
tionnaire historique et archéologique du département da Pas-de-Calais ;
arrondissement de Montreuil, p. 196). « Monsieur Hue de Gaumont >>
figure, en i3o4, parmi les seigneurs du Ponthieu (H. F., t. XXHI,
p. 806).
Dans la description des armoiries, il faut lire molettes, au lieu de
merlettes. Les seigneurs de Gaumont (Pas-de-Galais, arr. de Montreuil,
cant. de Hesdin) portaient : de gueules semé de croix recroisetées au pied
fiché d'or, à trois molettes du même (Belleval, Nobiliaire cité, col. 3i4).
Voir : les Sceaux de l'Artois, n°' 239, 24i, 242, 244, 1747 ; les Sceaux de la
Picardie, n"" 218, 219 ; les descriptions de sceaux données par Dom Ville-
vieille (Bibl. nat., ms. français 31906, fol. i56 v°, 167). Dans YArmorial
publié par Douët d'Arcq, « l'Ermite de Gaumont » porte « de gueules a
trois molettes d'or, a croixetes d'or recroixetées » (n° ioi5).
3. Aubert IV de Hangest, seigneur de Genlis et de Pont-Saint-Pierre,
prit part à la guerre d'Aragon, en 1285, fut envoyé par le roi à Valen-
ciennes et à Gand, en 129G, à Tournai, en 1297 ; il mourut vers i3o4. Il
avait épousé Aliénor de Villebéon (H. F., t. XXII, p. 704; Le Prévost,
Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure, t. II,
p. 595; Funck-Brenlano, Pfnlippe le Bel en Flandre, p. 167, 173, 227;
Richemond, Recherches généalogiques, t. II, p. 107-111). L'Armoriai
publié par Douët d'Arcq donne à « M. Aubert de Hangest » un blason
« d'argent a une croix de gueules, a cinq coquilles d'or sur la croix »
(n° 929). Les aînés de Hangest portaient la croix plaine ; les seigneurs de
Genlis, cadets, brisaient de cinq coquilles (Gelre, Wapenboeck, t. III*,
p. 3 16-320, et pi. XXXVI).
« Haubers de Hangest » est l'un des jouteurs cités par Sarrasin, dans
le Roman de Ham (édit Michel, pi. 372, 373).
Fiq] ARMORIAL DE FRANCE 2 3
ôo. Mesire Adam du Cardonnoy porte les armes d'or a une
crois de gheules, a cinq coquilles d'argent en la crois K
5 1. Mesire Jehan de Reineval porte les armes d'or a^ une
crois noire, a cinq coquilles d'argent en la crois 2.
52. Flammans de Cauni porte les armes d'or a dix losenges
de gueulles, au lambiaus d'asur 3.
53. Mesire Bernard de Moreul porte les armes de France a
un demi lyon d'argent K
1 Adam, seigneur du Cardonnoy, cité dans un arrêt du Parlement,
en 1081 {Olim, édit. Beugnot, t. II, p. 190), combatit en Aragon, en
1985 (H F t XXII, p. 710) ; il fut établi !par le roi gardien de la ville
de Lille en '1296 ; en 1299, il commandait la garnison de Bruges (Funck-
Brentano, Philippe le Bel en Flandre, p. 186, 3i3). Deux sceaux de ce
personnage, apposés en 1299, sont conservés à la Bibliothèque nationale
(Roman, Inventaire des sceaux des Pièces originales, n- 2000, 2006; ; ils
portent un écu à la croix chargée de cinq coquilles. Cf. Bibl. nat.. ms.
latin 547T, p. 171, 172- Dans le Roman de Ham (édit. Michel, p. 342),
« Adan de'cardonnoi » joute contre Jean d'Harcourt.
2 Jean sire de Raineval (auj. Mailly-Raineval, Somme, arr. de
Montdidier, cant. d'Ailly-sur-Noye), et de Pierrepont, tué à Courtrai
(Chronographia regum Francoram, édit. MoranviUé, t. I, p m ;
P Anselme, t. VIII. p. 6i4, 6x5). Le sceau de'Jean de Raineval (i3i2) est
armorié d'un écu à la croix chargée de cinq coquilles ; celui de Jean de
Raineval le fils (i338), porte les mêmes armes, brisées d'une étoile
(Sceaux de la Picardie, n" 671 ; Sceaux de la Flandre, n° i483). Cf. les
sceaux d'autres membres de cette famille (Collect. des Arch. nat.,
no 3354 • Sceaux de la collection Clairambault. n- 7668-7670), Y Armoriai
de Douët d'Arcq (n" 931), le Wapenboeck de Gelre (t. HP*, pi. XXXIX.
'''3^^Raoul VI le Flament. seigneur de Canny et de VerpiUières, fils de
Raoul V qui fut maréchal de France. Il mourut à Courtrai(P. Anselme,
t VI p 6^8 ; Chronographia regam Francoram, t.}, p. m; Chronique
artésienne p. 36). Le sceau de Raoul le Flament, sire de Canny (1294).
est armorié d'un écu à dix losanges et au lambel (Sceaux de la Picardie.
" Voir Margry, Catalogue des seigneurs de Canny, dans les Comptes
rendus et mémoires du Comité archéologique de Sentis, 1888. p. i4. iT)..
4 Bernard V, sire de Moreuil depuis 1269, vivait encore en i3o3. Il
était nis <lo licrnanl IV (P. Anselme, t. VI. p. 7'6). Les armes du « sire
de Moirieul .. sont décrites comme ici dans ÏArmorial de Douot d Arcq
(n» 92Ô). Elles figurent dans le Wapenboeck du héraut (iclrc (edit.
24 MAX PniNET [20]
54. Le vioces ^ de Pont de Rémi poiie les armes d'argent au
chief de gheules -.
55. Mesire Gui de Brianst porte les armes d'ermine a un
lion de gheules couronné d'or ^.
56. Li conestables de Boulonnois porte les armes d'argent a
un lion noir couronné d'or ^.
57. Mesire Dreus de Milli porte les armes noir au chef
d'argent ^.
Bouton, t. III*, pi. XXX.IY, p. 203-208) et sur les sceaux de divers pei'-
sonnages de celte famille (Sceaux de la collect. Clairambault, n" G^83-
6/190). On les trouve encore sur les sceaux de la maréchaussée de France,
gravés au temps où Bernard de Moreuil était l'un des maréchaux
(Sceaux de la collect. Clairambault, n°' 5686, 5689 ; Roman, Inventaire
des sceaux des Pièces originales, n° 7018).
1. Au lieu de vioces, lire vicontes.
2. Thibaud, vicomte d'Abbeville, seigneur de Pont-Remy en 1279.
1289, i3io, i3ii. En 1297, il combattait en Flandre, dans l'armée fran-
çaise (Chronique artésienne, p. 22 ; La Gorgue-Rosny, Recherches généa-
logiques sur les comtés de Ponthieu, de Boulogne et de Guines, t. III,
p. 1161, t. IV, p. 8 ; Belleval, Les fiefs du Ponthieu et du Vimeu, p. 264).
Un écu au chef figure sur le sceau d'Enguerrand, vicomte d'Abbeville,
sire de Pont-Remy, en 1274 (Sceaux de la Picardie, n" 27).
3. Au lieu de Brianst, il faut lire Beaussart. Les mêmes armes se
voient sur deux sceaux de Guillaume de « Beausart », de i23o et i234
(Collect. des Arch. nat., n*"' i374, 1376), et sont décrites dans un armo-
riai transcrit par Du Gange (Bibl. nat., ms. français 9477, fol. 76), au
nom de « Guillaume de Beaussart ».
4. La charge de connétable du comté de Boulogne appartint, au
moins depuis le xu' siècle, aux seigneurs d'Hermelinghen et d'Austruy,
qui portaient héréditairement le nom de Baudouin (Dictionnaire histo-
rique et archéologique du département du Pas-de-Calais : arrondissement
de Boulogne [par l'abbé Haigneré],t. III, p. 124, 236; La Gorgue-Rosny,
Recherches généalogiques, t. I, p. 66, 67, 396).
Nous avons le sceau, apposé en i3oi, de Baudouin, sire d'Herme-
linghen, connétable de Boulonnais (Sceaux de l'Artois, n° 88). Il est
armorié d'un écu au lion. Peut-êlre ce Baudouin est-il le « conestable
de Boulonnois » mentionné dans notre Armoriai.
5. Dreux, seigneur de Milly (Oise, arr. de Beauvais, cant. de Mar-
seille), fils de Dreux de Milly, vivait en 1282, 1290, i3o9 (H. F., t. XXII,
p. 633 ; E. de Lépinois, Recherches historiques sur le comté de Clermont,
p 126 ; Renet, Milly, dans les Mémoires de la Société académique
[2 1 ] AHMOUIAL DE FRANCE 25
58. Mesire deBiauval porte les armes d'argent aune dante
de gheules ^.
59. Mesire Jehan de Maignelers porte les armes de gheules a
une bande d'or -.
60. Mesire Jehan de Heilli porte les armes (d'or et) de
eheules a une bande d'orengrelée ^.
d'archéologie de l'Oise, t. XIV, p. 288, 984 ; 0. de Poli, Inventaire des
titres de la maison de Milly, p. 167, 169). Les sceaux de Dreux de Milly,
le père, (1268-1281) portent un écu au chef (Renet, p. 279; Collect. de
sceaux des Arch. nat., n° 462). Dans VArmorial de Douët d'Arcq, le sire
de Milly a un blason « de noir a un chief d'argent » (n° 940).
1. Les armes de la famille de Beauval, en Picardie, étaient de gueules
à la fasce d'argent surmontée d'une vivre (ou fasce vivrée) du même (Bibl.
nat.. Pièces originales 253, dossier 554i, p. 18; Armoriai de France du
XIV^ siècle, publ. par Douët d'Arcq, n"' 1018, 1024-1026; Belleval, Trésor
généalogique de Picardie, t. Il, p. 19). Voir les sceaux de Robert de
Beauval, i3i4 ; d'Alix, dame de Haverskerque et de Beauval, i33i ; de
Robert, sire de Beauval, 1837; de Jean de Beauval, 1 342 (Collect. des
Arch. nat., n" 1877 ; Sceaux de la Flandre, n° io34 ; Sceaux de l'Artois,
n" i54 ; Sceaux de la collect. Clairambault, n° 816).
Le mot dante doit être lu dance. C'est l'un des noms de la vivre ou
fasce vivrée. L'auteur (ou le copiste) de notre Armoriai a omis de men-
tionner la fasce plaine.
2. Jean, seigneur de Maignelay, fit la campagne d'Aragon, en 128.5 ;
il était sénéchal d'Agenais de 1294 à 1296, et avait cessé de remplir ces
fonctions le 24 mars 1297. Il est cité en i3oo (Bibl. nat., ms. français
81987, fol. 16 ; H. F., t. XXIV, p. 220* ; D' Leblond, Notes pour le nobi-
liaire du Beauvaisis, t. II, p. 425). Les armes des Maignelay sont inscrites
dans VArmorial de Douët d'Arcq (n° 949).
8. Jean de Heilly, convoqué pour servir le roi en 1296, mort en 1297,
ou son fils appelé aussi Jean (P. Anselme, t. VI, p. 664, 791).
Le blason des seigneurs de Heilly est constitué par une bande de
fusées ou de losanges. C'est ce que le rédacteur de notre Armoriai,
comme d'autres héraldistes anciens, appelle une bande engrélée. Voir
les sceaux de Jean, sire de Heilly (i8i4), et de plusieurs de ses parents
(Collect. des Arch. nat., n" 2897 ; Sceaux de la Flandre, n° io55 ; Sceaux
de la Picardie, no 994 ; Belleval, Trésor généalogique de la Picardie, t. H,
p. i33j, L'Armoriai du xn" siècle, publié par Douët d'Arcq, donne au
« sire de Hely » un écu « de gueules à une bande d'or engreslée » (n" 1098).
La bande est formée de cinq losanges, dans le ^'apenboecli de Gelrc (édit.
Bouton, t. ni", pi. XLI, p. 181).
26 MAX PRINET [22]
61. Mesire Gaachier d'Austreslc porte les armes de Élois a
un lion de gheules passant ^.
62. Mesire Simon de Mailli porte les armes d'or a trois maillés
de gheules, prime les (sic) de gheullcs, a une bordure
dantelée de gheules ^.
63. Mesire de Poi porte les armes de gheules a une bande
d'argent, semé de croisettes d'argent "^
1. Gaucher d'xlutrèclies fut commis par Philippe le Bel à la garde de
Bruges, en 1295 et 1296 ; il était bailli de Vermandois, en 1297 et 1298.
Capitaine du château de Lille, il capitula, en i3o2 (H. F., t. XXIV, p. 78*,
74* ; Chronique artésienne, p. 54, 55 ; Funck-Brentano, Philippe le Bel
enFlandre, p. 176, 4ï3 ; A. d'Herbomez, Philippe le Bel et les Toiirnaisiens,
p. 43, note). Il appartenait à un rameau de la maison de Châtillon, issu
de la branche de Nanteuil-la-Fosse (Du Chesne, Histoire généalogique de
la maison de Chaslillon, p. 63). Le trouvère Sarrasin le cite dans le Roman
de Ham (édit. Michel, p. 371).
La description de notre Armoriai indique qu'il portait les armes du
comte de Blois fc'est-à-dire celles de la maison de Châtillon : de gueules
à trois pals de vair et au chef, d'or), avec un hon (sur le chef), comme
brisure. Le sceau de ce Gaucher d'Autrèches (1802) porte l'écu de
Châtillon, le chef chargé d'un lion issant (Sceaux de la Flandre,
n° 471)-
2. 11 s'agit probablement d'un puîné de la maison picarde de Mailly.
Mais, dans la généalogie de cette famille, on ne trouve aucun Simon,
vivant à l'époque de Philippe le Bel (Voir abbé A. Ledru, Histoire de la
maison de Mailly). Quelques années plus tard (en i335), un certain
Jean Sevin (ou Seuvin; de Mailly portait un blason très analogue à
celui qui est ici décrit : trois maillets et une bordure engrêlée (Ledru,
oavr. cité, t. I, p. 84). On n'a pu rattacher ce personnage aux seigneurs
de Mailly. Simon aurait-il été écrit, dans notre texte, pour Sevin ou
Seuvin? Je ne sais ce que signifient les mots « prime les de gheules »,
3. Guillaume Tirel, sire de Poix, fils de Hugues, connu par des textes
de 1 260-1 3o2 (La Morlière, Antiquités d'Amiens, p. i35 ; Cuvillier-Morel
d'Acy, Histoire généalogique et héraldique sur la maison de Tyrel, p. 48,
49 ; Abbé Delgove, Poix et ses seigneurs, p. 8o-84 ; C.-V. Langlois, La
vie en France au moyen-âge, p. i53 ; J. Depoin, Cartulaire de Vabbaye de
Saint-Martin de Pontoise, p. Itbç)). Les sceaux de Hugues Tirel, seigneur
de Poix (i233), de notre Guillaume Tirel (1274) et de Jean Tirel (i3i5),
portent les armes décrites ici (Collect. des Arch. nat., n° 8796 ; Sceaux
de la Picardie, n° 647 ; Bibl. nat., ms. latin 5462, p. 296). Dans l'Armo-
riai de Douët d'Arcq, « le sire de Pois » a un blason « de gueules a une
bende d'argent a croixetes d'argent recroixetées » (n° 1008).
[aS] ARMORIAL DE FRANCE 27
64- Mesire de Nonvillier porte les armes d'argent a un fer de
molin de gheules, a testes d'or de serpens au fer de
molin *.
65. Mesire Angoran de Couclii porte les armes fessié de
vair et de gheules 2,
66. Mesire Robert de Pingnons porte celles mesmes a un
quartier d'or ^.
67. Mesire Dreus de Melon porte les armes d'or a deux fesses
de gheules et a une bordure d'oiselés de gheules ^
1. S'agit-il du seigneur de Longvillers (Pas-de-Calais, arr. de Mon-
treuil, cant. d'E tapies) ? Les Longvillers portaient cVor au fer de
moulin (croix ancrée) de gueules (La Gorgue-Rosny, Recherches généalo-
giques sur les comtés de Ponthieu, de Boulogne et de Gaines, t. II, p. 887 ;
Belleval, Trésor généalogique de la Picardie, t. II, p. i/ig ; Leblond,
Notes pour le nobiliaire du Beauvaisis, t. II, p. 546). L'Armoriai de Douët
d'Arcq donne au « sire de Louillien » des armes « d'or a un fer de
moulin de gueales» (n° io83). CL Gelre, Wapenboeck, t. III**, pi. XXXVIII,
p. 3i. Voir les sceaux de Lancelot de Longvillers, de i38o-i383 (Sceaux
de la collect. Clairambault, n°^ 5337-534o).
Les armes attribuées par notre texte au seigneur de « Nonvillier » sont
identiques à celles du seigneur de Moutfort, en Bretagne (voir plus loin,
article 137). L'auteur de l'Armoriai a-t-il fait une confusion ?
2. Enguerrand IV, seigneur de Coucy depuis i25o, mort en i3i2,
sans postérité. Il eut pour héritier son neveu, Enguerrand de Guincs,
fils d'Arnoul de Guines et d'Alix de Coucy, qui écartela les armes de
Guines de celles de Coucy (Jovet, Histoire des anciens seigneurs de Coucy,
p. 07-66 ; Lalouctte, Traité des nobles, fol. 119 et suiv., 25i v° ; Du
Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand
et de Coucy, p. 234-239 ; Poquet, Monographie de l'abbaye de Longpont,
p. 119; Piette, Tombeau d' Enguerrand IV, seigneur de Coucy, dans /a
Thiérache, t. I, p. io8-ii4). Le sceau d'Enguerrand IV de Coucy est
connu rCoUcct. des Arch. nat., n° igoS).
3. Robert, seigneur de Pinon, issu d'une branche de la maison de
Coucy, vivait en 1268-1295 ("Bibl. nat., ms. français 33o5o, fol. 2i3v'';
H: F., t. XXII, p. 48i, 63^, 691, 762; Du Chesne, Histoire généalogique
des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy, p. 217; Melleville,
Dictionnaire historique..... de l'Aisne, t. II, p. 112.)
4. Dreux de Mello, seigneur de Lormes et de Ghâteau-Chinon, tué à
Courtrai (V. Anselme, t. VI* p. 61). Sur son sceau de 129:? (Collect. des
Arch. nat., n" 2779), sont gravées les armes que lui attribue notre
Armoriai. Ce blason des Mello est bien connu. Dans l'Armoriai public
par Dou('t d'Arcq (n" 699;, on a écrit à tort molettes au lieu de merleltes.
28 MA.X PRTNET [2/|]
68. Mesire Robert de Bellens porte les armes vert a une fesse
d'argent '.
6g. Fauset de Bursay porte les armes d'asur a un fer de
molin d'argent 2.
70. Mesire... de Saint- Venant porte les armes d'asur a un
escusson d'argent, au lambiaus de gheules ^.
71. Li castelains de Bergues porte les armes d'or a un lion
de gheules ^.
1. Robert, sire de Boisleux, qui donne quittance de ses gages, pour
services en Flandre, le 17 mars 1291 (Bibl. nat.. Pièces originales 198,
dossier l\'6?>s, p. 2). Il avait un procès au Parlement, en 1298 (Olim,
cdit. Beugnot, t. IT, p. 353). Ses sceaux de 1298, i3o2 et i3o3 sont
armoriés d'un écu à la fasce, comme ceux de plusieurs de ses parents
(Sceaux de l'Artois, n°^ 183-187, 482 ; Sceaux de la Bourgogne, n° 206).
2. Jean Sausset, sire de Boussoit-sur-Haine (Belgique, Hainaut),
connu par des documents de 1 283-1329. I^ mourut le 19 janvier i33o
(Th. Lejcune, Monographies historiques et archéologiques de diverses
localités du Hainaut, t. II, p. 3oo-3o3). Ses sceaux de 1292, 1296, i3o5,
1820, 1827, portent la croix ancrée (CoUect. des Arch. nat., n" 3582 ;
Sceaux de la Flandre, n°^ 64i, 642; J.-Tli. de Raadt, Sceaux armoriés
des Pays-Bas, t. 111, p. 827). Le blason d'azur à la croix ancrée d'argent
est attribué aux Boussoit par les armoriaux anciens (Bibl. nat., ms.
français 9477, p- 59; 82753, p. 109; Armoriai de France, publié par
Douët d'Arcq, n° 1190 : dans ce dernier recueil, le nom de Boussoit est
écrit Bouris).
3. Robert de Wavrin, dit Bruncl, seigneur de Saint-Yenant, cham-
bellan du comte de Flandre, garde de la sénéchaussée de Gascogne, fils
de Robert II, sire de Wavrin, sénéchal de Flandre. Il prit part à la cam-
pagne d'Aragon en 1285, à la guerre de Gascogne en 1296 ; il fut l'un
des chefs du parti français en Flandre et combattit à Mons en Pevele
(H. F., t. XXI, p. 198 ; t. XXII, p, 228, 229, 242, 290, 36o, 384, 386, Sgi,
696; t. XXIII, p. 787; t. XXIV, p. 222* ; Chronique artésienne, p. 292 ;
Funck-Brentano, Philippe le Bel en Flandre, p. i48, i49. 262, 268). Ses
sceaux de 1286 et 1294 et les sceaux de Robert de Saint-Venant, écuyer
(1826), et de Robert de Wavrin, seigneur de Saint-Venant (i856), sont
armoriés du blason à Pécusson et au lambel (Collect. des Arch. nat.,
n° 8956 ; Sceaux de la collect. Clairambault, n°' 8298, 9678 ; J.-Th. de
Raadt, Sceaux armoriés des Pays-Bas, t. IV, p. 2i5). On trouve les
mêmes armes dans le Wapenboeck du héraut Gelre (édit. Bouton,
t. m**, pi. XXXVIII, p. 56-59; pi. XLI, p. 210-212).
4. Gilbert, châtelain de Bergues (Nord, arr. de Dunkerque, chef-lieu
de canton) combattit, en 1297, avec Charles de Valois en Gascogne, et
[aS] ARMORIAL DE FRANCE 2Çf
72. Mesire Jehan de Haveskerke porte les armes ^ d'or a
une fesse de gheules -.
73. Mesire Gille de Haveskerke porte celles mesmes au lam-
biaus d'asur ^.
74- Mesire Godefroit de Brebant porte les armes d'or a un
lion noir, au lambiau de gheules ^.
avec les Français en Flandre; il mourut avant le lôjuin 1299 (Bibl.
nat., ms. latin 9788, fol. 36 v°, l\g v°, 61 \°, 78 v° ; H. F., t. XXI, p. i85 ;
t. XXIII, p. 187). Son fils, Jean, fut, après lui, châtelain de Bergues
(Funck-Brentano, Philippe le Bel en Flandre, p. 292). Le sceau de Gil-
bert (1286) est armorié d'un ccu au lion (GoUect- des A.rch. nat., n"
6281). U Armoriai de Douët d'Arcq (n° 1087) donne au châtelain de Ber-
gues un blason « de gueules a un lion d'or rampant ». Gf. Gelre, Wapen-
boeck, t. M, p. 20:i, pi. XCl.
1. Après le mot armes, on lit querqae. Gcs deux syllabes représen-
tent une variante de la fin du nom. Elles se ti'ouvaient, sans doute, en
interligne, dans l'original.
2. Jean de Haverskerque, seigneur de Hondschoote, l'un des sei-
gneurs flamands dévoués à Philippe le Bel, de qui il reçut des pensions,
entre 1296 et i8o3 (H. F., t. XXII, p. 876 ; Funck-Brentano, Philippe le
Bel en Flandre, p. i49)- Les sceaux de Jean de Haverskerque, sire d'Es-
taircs, (1269, 128G) et de Jean, seigneur de Haverskerque, (i3oi) portent
un écu à la fasce (Gollect. des .\rch. nat., n°^ 2888, 2889 ; Sceaux de
l'Arlois, n° 848). Les armes de Haverskerque: d'or à la fasce de gueules,
sont peintes dans le Wapenboeck de Gelre (t. VI, p. 2i5-2i8, pi. XGH) et
décrites dans Y Armoriai publié par Douët d'Arcq (n" 1208).
8. Gilles de Haverskerque, sire de Wattcn, frère de Jean, avec qui il
défendit Gasscl contre Guillaume de Juliers, en 1802 (H. F., t. XXII, p.
876 ; Funck-Brentano, Philippe le Bel en Flandre, p. i/ig, ^96). Les
sceaux de Gilles (1282, 1287) portent une fasce et un lambel (Gollect. des
Arch. nat., n" 2887 ; Sceaux de l'Artois, n" 847).
Apres le mot porte, Chifflet a écrit qaerque, variante des dernières syl-
labes du nom de famille.
4. Godcfroi de Brabant, seigneur d'Arschot, fils puîné du duc de
Brabant Henri 111 ; il fut tué à la bataille de Gourtrai (H. F., t. XX, p.
585, 58(3, 097, 671 ; t. XXI, p. 20 ; Chronique arlésienne, p, 49 ; Waulers,
article dans la Bio^rap/ite na/tona/e, t. VII, col. 8G9 et suiv.). 'Son sceau
(1292) est armorié d'un lion et d'un lambel (Sceaux de la J^landrc,
n" 24 1).
A la fin de cet article, Ghilllet a écrit le mot barmans; c'est un titre
qui s'applique aux articles suivants et qui devait se trouver, dans l'ori-
ginal, en marge ou en interligne.
3o MAX PRINET [^6]
75. Mesire de Ferriere porte les armes d'argent a un escusson
de ghenles et a une bordure de fers a ceval de
gheules '.
76. ^lesire JofTroi de Vendôme porte les armes d'argent au
chef de gheules, a un lion d'asur et a une fleur de lis
d'or en l'espaule du lion 2.
77. Li camberlains de Tancarvile porte les grmes de... a un
escusson d'argent parmi, agegniesd'or en l'escu ^.
I. 11 s'agit d'un seigneur de Ferrières-Saint-Hilaire (Eure, arr. de
Bernay, cant. de Broglie). Jean, seigneur de Ferrières, fut convoqué
pour le service du roi. en i3o2, i3o3 et i3o4 (H. P., t. XXIII, p. 789,
791, 795 ; Le Prévost, Mémoires et noies pour servir à l'histoire du dépar-
tement de l'Eure, t. II, p. 83). Plusieurs sceaux des Ferrières, portant les
armes ici décrites, sont conservés (Collect. des Arch. nat., n" 2i5i, 2162 ;
Roman, Inventaire des sceaux des Pièces originales, n°^ !l!^gl^-l^l\Q']). Le
blason du « sire de Ferrières » est décrit, dans VArmoricd de Douët
d'Arcq (n° 160), en ces termes : « de gueules a un escuçon d'ermine, a une
oille de fers a cheval d'or ».
3. Geoffroi de Vendôme, seigneur de la Ghartre-sur-le-Loir et de Las-
say, fils de Pierre, comte de Vendôme, et de Gervaise de Mayenne,
vivait en 1292 ; il servait, en 1002, sous Charles de Valois, et était, en
i3o8, l'un des conseillers de ce prince (B. F., t. XXIII, p. 789, 790, 798,
8o4 ; P. Anselme, t. VIII, p. 728 ; J. Petit, Charles de Valois, p. 3/ioV
Voir les armes de plusieurs membres de la maison de Vendôme dans
l'Az-moricd de Douët d'Arcq (n-^ 18, 766-767); cf. GeIre, Wapenboeck,
éd. Bouton, t. III*, p. 100, 101 et pi, XXXII ; t. III**, p. 7. pi. XXXVII.
3. Robert de Tancarville, fils de Guillaume (mort en 1268), fut sei-
gneur de Tancarville et chambellan de Normandie, après ses frères
Raoul et Guillaume morts sans postérité ; il combattit les Flamands à
Furnes en 1297, et mourut à Courtrai, laissant un fils, Guillaume, qui
fut le dernier mâle de sa race, et une fille, Jeanne, mariée à Jean, vicomte
de Melun (H. F., t. XX, p. 585, 586 ; t. XXI, p. i85, 693 ; Chronique
artésienne, p. 22, 49 ; La Roque, Histoire de la maison de Harcourt, t, I,
p. 172 ; A. Deville, Histoire du château et des sires de Tancarville, p. i36-
i5o). Son sceau a été reproduit dans ce dernier ouvrage (p. i4o). On y
voit l'écu de Tancarville, à l'écusson en cœur et à la bordure d'angemmes
(fleurs à six pétales). Le champ des armes était de gueules, l'écusson
d'argent et les angemmes d'or. Ces armes ont été relevées par les Melun,
héritiers des Tancarville. Voir l'Armoriai pubhé par Douët d'Arcq
(n" i5), où l'on a imprimé « ermines » au lieu d' c angemmes ».
[a-] ARMORIAL DE FR.OCE 3l
78. Mesire Mcole de Serbonne porte les armes gironné dor
et d'asur. a un escusson d'argent et au sautoir
d'ermine ^.
79. Mesire Gobiert de Monsablon porte les armes de gbeuLes
a trois paus vairés d'argent et de vert, au chief dor 2.
80. Mesire Robert Bertran porte les armes d'or a un lion
vert ■^.
1. Mcolas, sire de Gharbogne (Ârdennes, air. de Vouziers, cant.
d'Utigny). fils de Gaucher. Il épousa Isabeau de Grandpré, veuve de
Hugues IV, comte de Rethel. Il vivait en i994-i3o6 et était mort le
7 octobre i3o8, date à laquelle son fils Baudouin reprend de l'abbaye de
Saint-Rcmi de Reims des biens qu'il a hérités de lui (H. F., t. XXIII, p.
788, 796, 8o4 ; Bibl. nat., ms. français Sigog, fol. 9 v" ; 1> H. Vincent,
Les inscriptions anciennes de U arrondissement de Vouziers, p. i4o-i48 ;
L.- H. Labande, Trésor des chartes de Rethel, Sceaux, p. 93). Le sceau de
Gaucher de Gharbogne (i258) porte un blason gironné à l'écu en cœur
et au sautoir brochant sur le tout (Labande, loc. cit.) Ce sont les armes
de la maison des Armoises, avec une brisure. Les seigneurs de Ghar-
bogne étaient issus de cette famille.
2. Gobert de Montchablon (ou Montchâlons, Aisne, arr. et cant. de
Laon), cité depuis 1278, mort en i3oo et inhumé à l'abbaye de Vauclair
(Du Chesne, Histoire de la maison de Chastillon, p. 719, 720 ; Melleville,
Notice biographique sur les seùjnears de Montchâlons, dans le Bulletin de la
Société académique de Laon, t. V (i856), p. 198). M. Labande {Trésor des
chartes du conUé de Rethel, Sceaux, p. 187, i33, 162, 197, 199 et planches)
a publié plusieurs sceaux des Montchablon. Tous portent trois pals
vairés et un chef. Les émaux sont généralement indiqués d'une autre
façon que dans notre armoriai : le champ est de sinoplc, les P^^Js^sont
de vair (argent et azur). Voir le Wapenboeck de Gelrc, (t. III***, p.
117, 118) et l'Histoire de la maison de Chasiillon, par Du Ghesnc
3. Robert Bertrand, seigneur de Briqucbec, père de Robert qui devint
maréchal de l'^rauce (V. Anselme, t, VI, p. G90, O91).
Les sceaux de Robert Bertrand de Briqucbec, le maréchal, en i3'?7 et
i338, sont armoriés d'un lion (Roman, Inuent. des sceaux des Pures
originales, n" 2188 ; CoWecL des Arch. nat., n" 220) LWrmurial puhlu^
par Douël d'Arcq décrit en ces termes le blason du « sire de Bricquc-
bec » (n" i5i) : « d'or a un lion vert rampant, onrjlé et couronné d'ar-
gent ».
32 MAX PROET [28]
81. Mesiie de Tiboiirvile porte les armes d'ermine aune
fesse de gheules K
82. Mesire Jehan Mallet porte les armes de gheules a trois
fermaus d'or -.
83. Mesire Guillaume Marteel porte les armes d'or a trois
marteaus de gheules '^.
1. Robert, seigneur de Thibouville, vivant en 1262, 1266, mort en
1290, épousa Jeanne Tesson et eut deux fils : Robert, seigneur de Thi-
bouville en 1294, i3oo, i3oi, et Guillaume (Charpillon, Dictionnaire
historique de tontes les communes du département de l'Eure, t. Il, p. 574).
Les sceaux de Robert de Thibouville (1259) et de Guillaume de Thibou-
ville (1387) portent un écu d'hermine à la fasce (Collect. des Arch. nat.,
n° 3686 ; Sceaux de la collect. Clairainbault, n° 8849). Les armes d'her-
mine à la fasce de gueules, sont données aux Thibouville dans l'Armo-
riai du xiv° siècle, publié par Douët d'Arcq (n° 161), et dans d'autres
recueils.
2. Jean Malet, seigneur de Graville, Sées, Bernay, etc., fut mandé, en
1271, pour prendre part à la campagne de Foix ; en 128b, il combattit en
Aragon (H. F., t. XX, p. 54i ; t. XXII, p. 663). Il est cité dans des
arrêts du Parlement, en 1271 et 1273 (Boutaric, Actes du Parlement, t. I,
p. 164, i65, 328). Il eut un fils, appelé aussi Jean, avec qui on a pu le
confondre (La Roque, Histoire généalogique de la maison de Harcourt,
t. I, p. 824 ; P. Anselme, t. VII, p. 867 ; Borel d'Hauterive, Notice histo-
rique et généalogique sur la maison de Malet, dans la Revue historique de
la noblesse, t. Il, p. 386-089). Voir le sceau de Robert Malet (xui'= siècle),
dans la Collection des Archives nationales (n° 1278) et la description des
armes du « sire de Grarville », dans l'Armoriai publié par Douët d'Arcq
(n" i54).
3. Guillaume Martel, seigneur de Bacqueville, cité, en i2g3, dans
une charte de Jean d'Harcourt, et en 1398, dans un arrêt du Parlement.
On a de lui des quittances du mois de mai 1297 (Bibl. nat., Nouvelles
acquisitions françaises 20020, p. i5 ; Clairambault 170, n° 47 ; D- Le
Noir, Preuves généalogiques et historiques de la 'maison de Harcourt,
p. 33 ; Boutaric, ouvr. cité, t. 1, p. 290). D'après la Chronique artésienne
(p. 49), il aurait été tué à la bataille de Courtrai. M. l'abbé Sauvage
{Histoire populaire de Bacqueville en Caux p. 197) dit qu'il mourut le
18 février i3o2 (v. st.) et qu'il fut inhumé au ijrieuré de Bacqueville ; il
donne son épitaphe (Cf. Hellot, Essai historique sur les Martel de Bas-
queville et sur Basqueville en Caux, p. 38-3 1).
Les armes d'or à trois marteaux de gueules sont celles du « sire de Bas-
queville » dans l'Armoriai de Douët d'Arcq (n° 171). Cf. Gelre, Wapen-
boeck, t. IIP*, pi. XXXVIII, p. 70, 71.
[29] ARMORIA.L DE FUINCE 33
84- Mesire Guid'Anevaul porte les armes pallc d'or et d'asur,
au chief de gheules K
85. Mesire Guillame d'Iveri porte les armes d'or a trois
chevrons de gheules -.
86. Mesire Piere de Ricebourg porte les armes chevronné
d'or et de gheules ^.
87. Mesire Guillame d'Iveri porte les armes d'or a trois che-
vrons de gheules *.
88. Mesire Jehan de Harecourt porte les armes de gheules
a deux fesses d'or ^.
1. Les seigneurs d'Esneval, fief situé sur le territoire de Pdviliy
(Seine-Inférieure, arr. de Rouen, chef-lieu de canton), portaient les
armes ici décrites (Sceaux de la collect. Clairambault, n°' 3358-3364,
3367-3373 ; Roman, Inventaire des sceaux des Pièces originales, n"' /I232-
^23^). L'Armoriai publié par Douët d"x\rcq (noi7o) donne au « sire
d'Erneval » un écu « palley d'or et daziir de 17 pièces, a un chef de
gueules ». A la fin du xui^ siècle, le seigneur d'Esneval se nommait
Robert ; il est cité dans le Roman de Ham (édit. Michel, p. 297). Marié, en
1280, à Marguerite de Pavilly, il mourut en i3i6 (Baron d'Esneval, Les
seigneurs de Pavilly, dans la Revue catholique de Normandie, juillet et
septembre 1918, p. 182, i83, 198, 200). On ne trouve pas de Gui d'Esne-
val à celte époque.
2. Répétition de l'article 35.
3. <( Petrus de Divite Burgo » est, en 1280, l'un des vassaux du roi
en la chàtellenie de Nogent-le-Roi (H. F., t. XXII, p. 629) ; Pierre de
Richebourg était aussi vassal de la comtesse Béatrix de Monlfort, à qui
il fit hommage en i283-(Â.. Maquel et A. de Dion, ?\obiliaire et armoriai
du comté de Monlfort-V Amaury , p. 206, /ioo, et Supplément [par Grave],
p. 1O7).
Les sceaux de Jean de Richebourg, en i35i, d'un autre Jean de Ri-
chebourg, en i356, de Louis de Richebouig, en i536, portent des écus
chevronnés (Sceaux de la collect. Clairambault, n"' 7715-7717). La loca-
lité dont ces personnages portaient le nom est Richebourg en Scine-ct-
Oise ('arr. de Mantes, cant. de Houdan).
4. Répétition des articles 35 et 89.
5. Jean II, sire d'IIarcourt, fils de Jean I", prit part à la croisade de
saint Louis en Afrique, conilwiUit en Aragon, en 1285 ; il fut maréchal
de France et inounil en Italie, le 21 décembre i3()2 (La Roque, Histoire
généalogique de la maison de llarcourt, t. I, p. 33i-3'i9 ; P. Anselme. I. V,
p. 129 ; t. VT, p. 636 ; D. Le Noir, Preuves généalogiques cl historùjues
de la maison de llarcourt, p. vni, ix, 9..\, 27 29, 32-36). Dans le Roman
de llam (édit. Michel, p. 342) figure « 11 bons Jehans de llarcourt ».
3
34 MAX PRINET [3o]
89. Mesire Guillame de Haiecourt porte celés mesmes au
lambiaus d'asur ^
90. Mesire Raou Patri porte les armes de gheules semé de
grains d'or, a trois roies d'argent 2,
91. Mesire Foucaut de Merle porte les armes de gheules a
trois roies d'argent ^.
92. Mesire Jaques de Beiaune porte les armes d'argent a une
bande de gheules, a trois egles d'or en la bande, au
lambiaus d'asur '^ . '
1. Guillaume d'Harcourt, frère du précédent, fut seigneur de la
Saussaie et d'Elbeuf, grand maître d'hôtel et grand queux du roi de
France. Il est cité dans des textes de 1290-1327 (P. Anselme, t. V,
p. 128 ; D. Le Noir, Preuves, p. viii, 27, 29, 38-62). Son sceau (1298)
porte deux fasces et un lambel (Gollect. des Arch. nat., n° 2866).
2. La famille normande des Patry avait pour armoiries trois quinte-
feuilles sur champ plain, ou sur champ semé de Lésants ou grains
(Sceaux de la collect. Clairambault, n°^ 7005-7008). Cf. A. du Buisson
de Courson, Anciennes familles de Normandie : Patry.
L'Armoriai publié par Douët d'Arcq donne à Raoul Patry un écu
« de gueules a trois raiz d'argent, grenetés d'or » et indique les brisures
de deux puînés (n"'' 826-338). On employait souvent le mot rais pour
désigner les quintefeuilles (voir l'article suivant).
3. Foucaud, seigneur du Merle (le Merle-Raoul, auj. le Merlerault,
Orne, arr. d'Argentan, chef-lieu de canton) soutenait un procès, en
1271, contre l'évéque de Sées ; il fut condamné par le Parlement de
Paris, pour avoir pris part à l'attentat commis par Jean d'Harcourt
contre le chambellan de Tancarville (Bibl. nat., ms. français 82809,
fol. 343 v" ; Rombault, La collégiale de Saint-Nicolas du Merlerault, dans le
Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, t. V, j). 270 et
suiv. ; Boutaric, Actes du Parlement, 1. 1, p, 284 ; t. Il, p. 291). Il devint
maréchal de France, en 1802, et joua un rôle important à la guerre de
Flandre, de 1802 'a i3o4. (H. F., t. XX, p. 588, 678 ; t. XXI, p. 21, 198 ;
t. XXII, p. 249, 261, 286, 289, 290, 292, 298, 297, 885, 388, 4o8).
Ses armes étaient de gueules à trois quintefeuilles d'argent ; elles se
voient sur son sceau (Sceaux de la collect. Clairambault, n° 6010; cf. :
Bibl. nat.. Pièces originales 1986, dossier 445 15, p. 100, loi ; Géliot et
Palliot, La vraye et parfaite science des armoiries, p. 56o, 56i ; P. Anselme,
t. VI, p. 64i). L'Armoriai puhUé par Douët d'Arcq donne du blason de
la famille du iNIerle une description semblable à celle que renferme
notre texte : (f Le sire du Melle, de gueules a trois raiez d'argent » (n° 179).
4. Jacques de Bayon (appelé à tort « Jacques de Bayonne » et « Jac-
ques de Béon » par les historiens) était issu d'une branche cadette de
[3l] ARMORTAL DE FRANCE 35
98. Mesire de Triechastel porte les armes d'or au chef de
gheules ^
94. Mesire Jehan de Courtenay porte les armes d'or a trois
torteaus de glieulles 2.
la maison ducale de Lorraine. Il faisait partie de l'armée de Philippe le
Bel, en 1297. En i3o2, le roi lui confia la garde des frontières de Flan-
dre; il remporta une victoire sur Guillaume de Juliers, à Arques, le
4 avril i3o3 (Funck Brcntano, Philippe le Bel en Flandre, p, 437-44i).
Les sceaux de Jacques de Bayon (i3oi, i3o4) portent les armes décrites
dans notre armoriai (Bibl. nat., Lorraine 81, fol. 54 ; Collect. des Arch.
nat., n° iSgô). Les Bayon avaient un blason d'argent à la bande de
gueules chargée de trois nierions d'or (Bibl. de Besançon, ms. Chifïlet
1S6, p. 55 ; Bibl. nat., ms. français 32753, p. 55, 67). Ce sont les armoi-
ries des ducs de Lorraine, brisées par interversion des émaux. Une
seconde brisure, le lambel, indiquait que Jacques était un puîné de la
maison de Bayon. Voir : D. Calmet^, Histoire de Lorraine, t. I, col.
CCXXX ; t. 11, col. XXXVII-XL ; Le Mercier de Morière, Catalogue des
actes de Mathieu II, duc de Lorraine, p. 47, 86, 117, 180.
1. Gui, seigneur de Thil-Châtel (Côte-d'Or, arr. de Dijon, cant. d'is-
sur-Tille) en 1275, 1276, 1280, 1291, 1293, gonfalonier du comté de
Bourgogne (Arch. du Doubs, B 53, 69 ; Arch. delà Côte-d'Or, B i336 ;
Bibl. nat., ms. français 81969, fol. 65 v, 66 ; Gollut, Mémoires histori-
ques, édit. DuA'ernoy, col. 1744)- Sa veuve, Isabeau de Rochefort, était
remariée, en i3ii, à llumbert, seigneur de Rougemont ; l'aînée de ses
filles, Isabeau de Thil-Chàtel, épousa Thibaud de Rougemont, fils
d'Humbert (Arch. de la Côte-d'Or, B 10492, 10498; Peincedé, t. XVII,
p. 168). Par ce mariage, la terre de Thil-Châtel et la charge héréditaire
de gonfalonier du comté de Bourgogne iDassèrent à la maison de Rouge-
mont-
Le sceau de Gui de Thil-Châtel (1276) est armorié d'un écu chargé
d'une clef et non d'un chef (Sceaux de la Bourgogne, n° 488), comme les
sceaux de Jean de Thil-Cliâtel, en 1266 (Archives du Doubs, B 53) et
dTsabeaude Thil-Cliàtel, dame de Grancey, en 1282 (Sceaux de la Bour-
gogne, n° 489). La pierre tombale de Jean, sire de Thil-Châtel, mort en
1275, fut également armoriée d'un écu à la clef (Ernest Petit, Histoire des
ducs de Bourgogne, t. VI, fig. ai).
2. Jean de Courtenay, seigneur deChampignelles, la Ferté-Loupière,
etc., fils de (iuillaume de Courtenay, est cité en 1290 et 1296 ; il assista
à la bataille de Mous en Pevele et mourut en i3r8 (Du Bouchet,
Histoire généalogUiae de la maison royale de Courtenay, p. 185-190 ;
P. Anselme, t. I, p. 486). Sur ses sceaux figurent les armes plaines de
Courtenay : trois tourteaux (Du Bouchet, Preuves, p. 78, 80, 81 ; Roman,
Inventaire des sceaux des Pièces originales, 11" 8620).
36 MAX PRiNET ■ [Sa]
95. Mesire Maliiu de Ville porte les armes d'or a trois
jumelles d'asur et a une bordure de gheules ^.
96. Mesire Hue de Bauville porte les armes d'argent a une
fesse de gheules, a trois annelets d'or en la fesse -.
97. Mesire Henri de Lion porte les armes d'or a un lion
noir 3.
1. Mathieu III, seigneur de Yillebéon, fils de Mathieu II, était mineur
lors du décès de son père, en 1270 ; il est mort entre 1292 et i3oo, sans
poslcrilé (H. F., t. XXII, p. 482, 699, 765, 760 ; Richemond, Recherches
généalogiques sur la famille des seigneurs de Nemours, t. II, p. i47-i5o).
Le sceau de Mathieu II le Chambellan, seigneur de Yillebéon, (1269)
porte les armes à trois jumelles et à la bordure (simple, et non engrèlée,
comme le dit M. Richemond) chargée de croix recroisetées (Collect. des
Arch. nat., n° 1688 ; Richemond, p. 1^2, 182 et pi.). La bordure est
engrèlée sur la pierre tombale d'Adam de Villebéon, mort en 12G4
(Richemond, p. 127, pi.) ; sur les sceaux de Pierre de Villebéon ;i258)
et de Gautier de Yillebéon (1261), elle est simple (Collect des Arch. nat.,
no' 240, 1686 ; Richemond, p. 88, 119, pi.).
2. Hugues II de Bouville, seigneur de Bouviile, Farcheville et Milly
en Gàtinais, chambellan du roi, connu par des documents depuis 1287,
mort à la bataille de Mons en Pevele ; il avait épousé Marie de Chambl;y
(Chronique artésienne, p. 88 ; Bou tarie. Actes du Parlement, t. I, p. 291,
4o6, 460 ; Richemond, Recherches généalogiques, i. I, p. i83, i84, 254 ;
t. II, p. 96, note 3). Ses sceaux (1291, 1299, i3o3) portent un écu à la
fasce chargée de trois annelets (Collect. des Arch. nat., n"^ 243, 244 ;
Sceaux de la Bourgogne, n° 33). Le même écu est figuré sur le sceau
de sa femme, en 1292 (Collect. des Ai'ch. nat., n° 1637). VArmorial
publié par Douët d'Arcq décrit ainsi le blason du sire de Bouville :
« d'argent a une fesse de gueules, a trois aigneaulx d'or sur la fesse ».
Cf. Gelre, Wapenboeck, t. III**, pi. xlii, p. 229-231.
3. Hervé (et non Henri) de Léon, fils d'Hervé de Léon et de Margue-
rite de Chàtcauneuf, fut seigneur de Chàteauneuf en Thimerais, de
SenonchesetdeNcyon-sur-Andelle ; ilmourut en i3o5 (Bibl. nat.. Dos-
siers bleus i65, dossier 4344, fol. 11 v°; 390, dossier io5o8, fol. 4 ; H. F.,
t. XXII, p. 764, 8o4 ; t. XXIII, p. 790 ; La Roque,' Histoire généalogique
de la maison de Harcourt, t. I, p. 263 ; L. Merlet, Notice historique sur la
baronnie de ChdteauneuJ en Thimerais, dans la Revue nobiliaire, histo-
rique et biographique, i865, p. 469). Le sceau de son père (1260) porte
un lion, dans le champ. L'ylrmoria/ de Douët d'Arcq donne au sire de
Léon un écu « d'or a un lion d'or rampant » (n° 736) ; les émaux sont
évidemment mal indiqués.
[33] ARMORIA.L DE FR\>'CE 87
98. Son fiex, celles mesmes a un baston de gheules K
99. Mesire Richart de la Roche porte celles mesmes au lam-
biaus de gheules ^.
100. Mesire Jehan de Clere porte les armes d'argent a une
fesse d'asur diaprée d'or ^.
101. Mesire Jehan de S. Martin porte les armes d'or billeté
de gheules *.
1. Hervé de Léon, seigneur de Noyon-sur-Andelle, « Hervi de Léon
le fuiz », mentionné avec son père, en i3o3 (H. F., t. XXIII, p. 790) ; il
mourut avant iSS; (Bibl. nat., Dossiers bleus Sgo, dossier io5o8, fol. 4 ;
L. Merlet, ouur. cité, p. li-jo ; Charpillon, Dictionnaire historique de
toutes les communes du département de l'Eure, t. II, p. 33o, 33 1).
2. Richard de la Roche, vicomte de Dreux, seigneur en partie de
Chàteauneuf en Thimerais, flis d'un autre Richard, qui est désigné
comme frère d'Hervé de Léon dans un arrêt du Parlement de 1268
(Boutaric, Actes du Parlement, t. I, p. 116), et d'Aliénor de Chàteauneuf.
Né vers 1260, il était à la campagne d'Aragon, en 1285 ; on le trouve
encore cité en 1299 et i3o4 (H- F., t. XXIH.p. 478,697, 802 ; Du Chesne,
Histoire généalogique de la maison royale de Dreux, p. 69, 171, 820 ;
L. Merlet, ouvr. cité, p. 471)- Ses sceaux (1282, 1289) sont armoriés
d'un lion et d'un lambcl (Collect. des Arch. nat., n"" 34o8, 3409).
3. Jean, seigneur de Clères en 1286, convoqué pour le service du
roi, en i3o4 (Bibl. nat., ms. français 32809, p. 96 ; H. F., t. XXIII,
p. 795 ). Plusieurs sceaux des Clères sont conservés à la Bibliothèque
nationale ; ils portent l'ccu à la fasce diaprée. M. Roman {Inventaire
des sceaux des Pièces originales, n"' 32o5-32i2) a écrit « Cléré » le nom
de ces seigneurs. Dans VArmorlal publié par Douët d'Arcq (n° 173), les
armes du sire de Clères sont décrites en ces termes : « d'argent a une
fesse de paelle ». Paelle, ou paile, est le nom d'une étoffe précieuse
(F. Michel, Recherches sur le commerce, la fabrication et l'usage des
étoffes de soie, d'or et d'argent, t. I, p. 275,871). Dans les représentations
héraldiques, lepai/e, est décoré d'anneaux d'or enfermant alternativement
une aigle et un lion ; le fondcstde sinopleou d'azur. On désigne aujour-
d'hui ce décor en disant que la pièce qui le porte est diaprée.
4. Jean de Saint-Martin combattit à la guerre d'Aragon, en i285 ;
il servait sous Jean d'Harcourt, en 1290, et il fut tué à la balaillc de
Courlrai (H. F., t. XXII, p. 48o ; CJironique artésienne, p. 5o ; La Roque,
Histoire de la maison de Harcourt, t. H, p. 1770). C'était un seigneur de
Sainl-Martin-le-Cailiard rScine-Inférieure. arr. de Dieppe, cant. d'Eu).
Dans ï Armoriai de Douët d' Vrcq, le blason du sire de Saint-Martin est
((d'or billeté de gueules» (n" 181). Cf. Larchcy, Armoriai éijuestre,
pi. r.xxvu.
38 MAX PRINET [3Zi]
102. Mesire Ernoul de Wesemael porte de gueules a trois
fleurs de lis d'argent en lonc '.
io3. Mesire Gautier de Ligne ^ porte les armes d'or a une
bande de gheules ^.
104. Mesire de Denisi porte les armes d'or a trois cotices
noires *.
1. Arnoul, seigneur de Wesemael et de Westerloo, maréchal hérédi-
taire de Brabant, en 1295 et i3oo, tué à la bataille de Gourtrai (C/iro-
nique artésienne, p. 5o ; Bulkens, Trophées tant sacrés que profanes da
duché de Brabant, t. Il, p. 124 ; Wauters, Table chronologique des
diplômes imprimés, t. VI, p. 470, 706). Les sceaux d'Arnoul de Wese-
mael, maréchal de Brabant (i24i, 1260, 1261, 1276), oncle decehii dont
il est parlé ici, sont armoriés d'un écu à trois fleurs de lis complètes.
Sur les sceaux d'Arnoul de Wesemael fiSog, i3i3, i3i5), de Guillaume
de Wesemael (i339) et de Jean de Wesemael (i383, i4i6), les trois fleuris
de lis ont le pied coupé, nourri, pour employer le terme héraldique
(Gollect. des Arch. nat., n°^ 683, 9875 ; Butkens, oavr. ct7é, t. II, p. i23;
J.-Th. de Raadt, Sceaux armoriés des Pays-Bas, t. IV, p. 229 ; Prinet,
Sceaux attribués à des seigneurs de Duras en Guyenne, dans la Revue
numismatique, iQiS, p, 556, 557 et pi.). Cf. Gelre, Wapenboeck, t. VI,
p. 24-28, pi. LXXX.
2. Ici est placée la note de Chifflet concernant les trois personnages
appelés Gautier de Ligne, que j'ai citée dans l'Introduction.
3. « Watiers de Ligne » fut, en 1280, à la campagne d'Aragon
(II. F., t. XXII, p. 673). Nous avons de lui un sceau apposé en 1296
(.T.-Th. de Raadt, Sceaux armoriés des Pays-Bas, t. II, p. 347). Vers 1298,
est cité son fils (( dominus Fastredus, fîlius et hères domini Walteri de
Ligné » (H. F., t. XXII, p. 764). Les armes des Ligne sont décrites dans
Y Armoriai publié par Douët d'Arcq (n°^ ii83, 1224-1226), et peintes
dans le Wapenboeck de Gelre (t. VI, p. 320-324, pi- XCVII).
4. Les seigneurs de Denisy (Seine-et-Oise, arr. de Rambouillet,
cant. de Dourdan, commune de Sainte-Mesme) paraissent être issus de
la maison d'Auneau. Jean de Denisy, marié, dès i25o, aune femme
nommée Isabeau, était, croit-on, le fils de Thibaud d'Auneau, frère de
Gui, seigneur d'Auneau. Est-ce le même Jean de Denisy qui servit le
roi en 1 284-1 286 et qui vivait encore en 1291 P Un Jean de Denisy est
cité parmi les conseillers de Charles de Valois (H. F., t. XXII, p. 470,
472, 481, 484 ; Moulié, Chevreuse, t. II, p. 212-214, 234, aSa, 253, 263,
33o, 33i ; A. Lefebvre, Notice historique sur la châtellenie d'Anneau, p. 33 ;
J. Petit, Charles de Valois, p. 34i). On a une quittance du 27 sep-
tembre i3o2, donnée par Gui de Denisy, chevalier ; en i338, Ferri de
Denisy emploie un sceau armorié de trois bandes et d'une bordure
[35] ARMORIAL DE FRANCE 89
io5. Mesire de Chastelier porte les armes noir a sept tour-
teaus d'or et au chef pallé d'or et de gheules ^.
106. Mesire Jehan de Biaumont porte les armes de France
a un demi lyon d'argent -.
107. Mesire Hardoin de la Haye portâtes armes de gheules
a une crois d'ermine eslargie par les bous^.
108. Mesire de Toukes porte les armes burelé d'argent et de
gheules, aune bordure de merles noires ^.
(Sceaux de la collect. Clairambault, n"^ 3i53 ; Bibl. nat., Clairam-
bault 4o, fol, 2977 ; Pièces originales 998, dossier 22244. P- 2).
1. Jean du Chàtelier (Johannes de Castellario) servait le roi en 1983,
1284, 1285, i3o4 (H. F., t. XXII, p. 455-462, 471, 473, 476, 495-499, 654;
t. XXIIÏ, p. 799, 802). Peut-être est-ce du même Jean que nous avons
des sceaux, de i3o5 et 1809, décorés du blason qui est ici décrit (Collect.
des Arch. nat., n°^ 1747, 1748). Voir la description des sceaux, apposés en
i338, i344 et i346, par un autre Jean du Chàtelier (dont le nom a été
imprimé à tort « du Chastelle »), dans V Inventaire des sceaux des Pièces
originales, par M. Roman (n""* 2926, 2927).
2. Jean, vicomte de Beaumont (Beaumont-sur-Sarthe ou Beaumont-
le-Vicomte, Sarthe, arr. deMamers, chef-lieu de canton), fils du vicomte
Louis, est cité en 1284-1287 (H. F., t. XXII, p. 470, 471, 477, 642, 644.
760). Il est mort en i3o5. Sa tombe, qui se trouvait à l'abbaye d'Etival,
a été transportée au Musée archéologique du Mans (P. Anselme, t. VI,
p. i35 ; Hucher, Monuments funéraires et sigillographiques des vicomtes de
Beaumont an Maine, dans la Revue historique et archéologique du Maine,
t. XI (1882), p. 374, 375). Les armes des Beaumont, connues par de
très nombreux monuments, sont celles de la maison de Brienne,
brisées par changement des billettes en fleurs de lis. Les Beau-
mont étaient issus de Louis de Brienne, mari d'Agnès, vicomtesse de
Beaumont.
3. 11 s'agit d'un seigneur de la Haie-Joulain (Maine-et-Loire, arr. et
cant. Nord-Est d'Angers, commune de Saint-Silvin). Hardouin, seigneur
de la Haie, est cité en i3o4 (H. F., t. XXIIl, p. 8o4). La croix est
enhendéc sur le sceau de Maurice de la Haie, en 1269 (Collect. des Arch.
nat., n° 2346). L'Armoriai de Douët d'Arcq (n" 888) donne à « M. Har-
douin de la Haie » un écu « de gueules- a une croiz d'ermine, palée,
pommelée ». Trinquant [Histoire généalogique de la niaisonde Savonnières,
p. 17) et C. Port (Dictionnaire du déparlement de Maine-et-Loire, t. H,
p. 344) disent que les armes des seigneurs de la Haie-Joulain étaient de
gueules à la croix Iréflée d'hermine.
4. Le mol Toukes doit être corrigé en Chourses. Ce nom, quç l'on
trouve sous des graphies variées, dans les textes du moyen-âge, est
40 MAX PRINET , [36]
109. Le viclame de Chaalons porte les armes de gheules a
trois peus vairés, au chief d'or a deux lionceaux de
gheules passans l'un contre l'autre en chief ^.
iio. Mesire Gérard de Los porte les armes fessié d'or et de
gheules, au lambiaus d'asur hesanté d'argent -.
celui d'un château, appelé aujourd'hui Sourches, situé dans le Maine
(Sarthe,arr. du Mans, cant. de Gonlie, commune de Saint-Symphorien).
Les armes sont celles des seio^neurs de Chourses ou Sourches. On les
voit sur le sceau, apposé en 1 2^6, de Payen de Chourses, que Douët
d'Arcq a pris pour un seigneur de Chaource en Champagne (Collect.
des Arch. nat., n° 172^). L'Armoriai publié par Douët d'Arcq (n° 769)
contient le blason de « M. Patri de Ghaourches » qui est « barellé d'ar-
gent et de gueules a une oillede nieslelles noires. » Cf. Bibl. nat., m s. fran-
çais 82753, p. Ao.
Patri et Paycn de Chourses étaient du nombre des vassaux de Phi-
lippe le Bel, en i3o3 et i3o4 (H. F., t. XXIIl, p. 789-792, 802, 8o4). Ce
Patri, fils d'Hervé de Chourses, passa, avec son père, en Italie, à la suite
de Charles d'Anjou, et devint justicier de la terre d'Otrante (1280-
1282) ; on le retrouve en France en 1294, 1299 et i3oi. Payen de
Chourses est connu par des actes de 1294 et i3o5. On ne sait de qui il
était fils. La généalogie de cette famille n'est pas exactement établie,
pour l'époque qui nous intéresse (Beauchet-Filleau, Dictionnaire des
familles du Poitou, t. II, p. 498 ; duc des Cars et abbé Ledru, Le châ-
teau de Sourches au Maine et ses seigneurs, p. 49-5o ; P. Durfteu, Les
archives angevines de Naples, t. II, p. 3o4, 3o5 ; Legeay, Recherches histo-
riques sur Malicorne, dans le Bulletin de la société d'agriculture,
sciences et arts de la Sarlhe, 2""° série, t. XXII, 1 880-1 88G, p. 3ii).
1. Jean I", seigneur de Bazoches, vidame de Châlons, cité en 1291
et 1294. tué à la bataille de Courlrai (H. F., t. XXI, p. 20 ; t. XXIII,
p. 783 ; Chronographia reguni Francorum, t. I, p. m ; Chronique arté-
sienne, p. 5o ; Du Chesne, Histoire généalogique de la maison de Chastil-
lon, p. 707, 708 ; Buirette de Verrières, Annales historiques de la ville et
da comté-pairie de Châlons, p. 270 ; L. Grignon, Les vidâmes de
Châlons, dans la Revue de Champagne et de Brie, t. XVII, i884,
p. 6).
Les armes des Bazoches ont été représentées comme elles sont ici
décrites, âur la tombe de Hugues de Bazoches, vidame de Châlons,
mort en 1279 ; sur le sceau d'un autre Hugues, vidame de Châlon-s,
en i3i6 ; sur la tombe de Béatrix de Roye, dame de Bazoches, morte
en i383(Bibl. nat., ms. latin 5470, p. ici : Cabinet des estampes, Pe 3,
fol. 18 ; Pe6, fol. 4i).
2. Gérard de Looz, seigneur de Chauvency en 1284 et 1292, fils
d'Arnoul, comte de Looz, et de Jeanne de Chiny (Mantelius, Historiae
[Sy] AI\MORIAL DE FRANCE 4l
111. Mesire Picre de Praiaus porte les armes de glieules a
une egle d'or '.
112. ^lesire Jehan de Bailleur porte les armes d'or a une
fesse de gheules ^.
ii3. Mesire Pierre de Corneul porte les armes d'or aune
fesse de gheules et a trois tourteaux de gheules ^.
lossensis libri X, p. 3o4 ; P. Anselme, t. II, p. 33i ; Art de vérifier les
dates, i. III, p. i47 ; Gachard, Notice d'une collection de documents con-
cernant le comté de Chiny, denslc Compte-rendu des séances de la commis-
sion royale d'histoire [de Belgique], 3""= série, t. X, 1869, p. i38 ; Wauters,
Table chronologique des diplômes imprimés, t. VI, p. laS). Il est cité dans
le poème des Tournois de Chauvenci (vers 345, 2239, 3^75, 4244)- Le
poêle, Jacques Bretel, lui donne un blason bandé {an lieu de burelé) d'or
et de gueules, au lambel d'azur besanté (vers 2187-88). Voir Bibl. nat.,
ms. franc. 9477, p. 53.
1. Pierre, seigneur de Préaux (Seine-Inférieure, arr. de Rouen,
cant. de Darnélal), cité avec son père en 1268, combattit à la guerre de
Flandre en i3o4; il mourut en i3o6 et fut inhumé à Sainl-Oucn de
Rouen. Il avait épousé Yoland de Lusignan (H. F., t. XXII, p. 290;
t. XXIII, p. 790, 8o3 ; La Roque, Histoire généalogique de la mcdson de
Harcourt, t. II. p. 1027 ; t. IV, p. 2084 ; Vaultier, Recherches historiques
sur l'ancien pays de Cinglais, dans les Mémoires de la Société des anti-
quaires de Normandie, t. X, i836, p. ii5, 116). Son sceau (1294) est
armorié d'une aigle (Collect. des Arcli. nat., n° 33o6). Dans ï Armo-
riai publié par Douët d'Arcq (n° i58), le « sire de Preaulx » porte « de
gueules a un aigle d'or ».
2. Jean de Bailleul servait Philippe le Bel en 1285 et 1297 (H. F.,
t. XXIT, p. 478, 480, 652 ; Chronique artésienne, p. 23). La place où
l'auteur de notre Armoriai a inscrit le nom et les armes de ce person-
nage, paraît indiquer que Jean de Bailleul était normand. Il faut noter
que le blason ici décrit est semblable (sauf interversion des émaux) à
celui de Pierre de Bailleul, mentionné plus haut (article 46). Les héral-
distes attribuent des armes d'or à la fasce de gueules aux seigneurs de
Bailleul en Hainaut (aujourd'hui Belœil) ; et, en effet, les sceaux de
Nicolas de Condet (1219), de Jacques de Condet-Bailleul (1244) et de
Guillaume de Bailleul, seigneur de Carency (1293, 1296), qui apparte-
naient incontestablement à cette famille, sont armoriés d'écus à la fasce
('Sceaux de la Flandre, n"' 481. 483 ; comte du Chastel de la Howarderic-
Neuvireuil, Généalogie de la maison de Condet, p. 25 ; J.-Th. de Raadt,
Sceaux armoriés des Pays-Bas, t. I, p. 224). Un Jean de Bailleul est
mentionné dans le Roman de Ham (édit. Michel, p. 334).
3. Pierre, seigneur de Cotneuil, servait le roi en i3o3 et i3o') (II. F.,
t. XXIII, p. 790, 795, 8o3). Les sceaux de Jean de Corneuil, seigneur de
^2 MAX PRINET [38]
1 14. Mesire Jehan de Rouveray poile les armes burelé d'or a
un lion de glicules el a un collier d'argent ^
ii5. Mesire Piere d'Emboise porte les armes pallé d'or et de
gheules '^.
ii6. Mesire de Monbason porte les armes de gheules a un
lion d'or ^.
Romilly(i339\ et d'un autre personnage homonyme (i^oo, i4o3), portent
la fasce et les toxarteaux (Bibl. nat., ms. latin 6117, p. 243; Roman,
Inventaire des sceaux des Pièces originales, n° 3475). Les armoiries de
« M. Jehan de Cormieul » inscrites dans V Armoriai de Douët d'Arcq
(n° 446), sont: « d'or a une fesse de gueules, a III tourteaulx de gueules »,
Cf. Charpillon, Dictionnaire historique de toutes les communes de l'Eure.
t. I, p. 85o.
1. « Johannes de Roboreto » est cité vers 1298. Jean de Rouvray,
chevalier, servait le roi en i3o4 : il figure alors au nombre des seigneurs
de la région de Rouen et du pays de Caux (H. F., t. XXII, p. 764;
t. XXlll. p. 79.5, 798, 799, 8o3). Sur les sceaux de Jean de Rouvray (1229)
et de Henri de Rouvray (laôo), on voit l'écu burelé au lion (Cartulaire
des Vaux de Cernay, publ. par Moutié et Merlet, t. I, p. 281 ; pi. VII,
fig. 7). (( Le sire de Rouvray », dans l'Armoriai de Douët d'Arcq
(n° 172), porte « bureley d'or et d'azur, a un lion de gueules rampant ». Le
même blason est peint dans ['Armoriai équestre, publié par Larchey,
(pi. LXXVII) comme celui d'un autre Jean de Rouvray. Cf. La Roque,
Histoire généalogique de la maison de Harcourt, t. I, p. 167-169.
2. Pierre, seigneur d'Amboise, de Montrichard et de Berrie, servit
Philippe le Bel, en Flandre, de i3o2 à i3o4. Il épousa Jeanne de Ghe-
vreuse, fille et héritière d'Anseau, sire de Chevreuse, cjui était veuve en
i322 (H. F., t. XXIII, p. 789, 791, 792, 8o4 ; P. Anselme, t. VI, p. 120 ;
Beauchet-Filleau, Dictionnaire des familles du Poitou, t. I, p. 60, 61 ;
Moutié, Chevreuse, t. II, p. 3o5-3o7). Son sceau (i3o2) porte un écu ]3alé
(Roman, Inventaire des sceaux des Pièces originales, n° 227) ; le même
blason figure sur le sceau de la prévôté de Chevreuse, en i3i7 (Moutié.
itnd.).
3. Le seigneur de Montbazon servait Philippe le Bel dans ses guerres,
en i3o3 et i3o4 (H. F., t. XXIII, p. 790-792, 8o4). Geofîroi, sire de Mont-
bazon et de Montsoreau, qui est cité en 1267 et qui prit part à la guerre
de Foix, en 1271 (H. F., t. XX, p. 54i, t. XXI, p, Sgô) portait, sur son
sceau de 1276, un écu au lion (Bibl. nat., ms. latin 548o, p. 426).
L'Armoriai de Douët d'Arcq mentionne (n° 884) « le sire de Montbasan »
qui avait un blason « de gueules a un lion d'or rampant ».
[30] ARMORIAL DE FR.OCE 43
II-. :\Iesiie Guillame de Saincte More porte les armes
d'argent a une fesse de gheules ».
ii8. Mesire Hiôn de Guarenchieres porte les armes de
gheules a trois chevrons d'or 2.
119. Mesire Adam de Bumeres porte les armes d'or a un
lion noir a la queue fourchue, billeté d'or 3.
120. Mesire Hardoin de Mailli porte les armes ondoie d'or et
de gheules ^.
1. Un Guillaume de Sainte-Maure est cité dans un arrêt du Parle-
ment, en 1278 (Boutaric, Actes du Parlement, t. I, p. 201). Il servait en
Flandre, en 1297 (Chronique artésienne, p. 23). Les sceaux de trois Guil-
laume de Saint-Maure (1218, 12C9, i33o) portent des écus à la fasce
qui, sur le plus récent de ces sceaux, est brisée d'un bâton (Gollect. des
Arc'h. nat., n°' 2o5, 3562, 3563). Dans l'Armoriai publié par Douët
d'Arcq, « le sire de Sainte More » a un blason « d'argent a une fesse de
gueules » (n° i83).
2. Yon de Garencières servait Philippe le Bel en 1285, 1286, 1287 et
i3o4 (H. F., t. XXll, p. 483, note i, /I92, 760; t. XXIII, p. 798, 802). Il
appartenait à la famille des seigneurs de Garencières en Evrecin (Eure,
arr. d'Evreux, cant. de Saint-André-de-FEure) dont les armes figurent
sur plusieurs sceaux de la collection des Pièces originales (Roman,
Inventaire, p. 5027-5087 ; A. Maquet et A. de Dion, Nobiliaire et armoriai
du comté de Montfort l'Amaury, p. 222). V Armoriai de Douët d'Arcq
décrit (n" 27) les armes du « sire de Guareinchieres », qui sont « de
gueules a trois quevrons d'or », et celles de quatre puînés de la même
famille, qui renferment des brisures (n- 62-65). Cf. Gclre, Wapenboeck,
édit. Bouton, t. III**, pi. XLII, p. 23 1-234.
3. Bumeres est une mauvaise leçon de Bruieres. Il s'agit d'Adam de
Bruyères qui alla en Italie avec Charles d'Anjou et devint chevalier
terrier de l'hôtel du roi de Sicile (1270-1284). Il fut convoqué pour
servir Philippe le Bel, en i3o3 et i3o4 (H. F., t. XXIII, p. 790, 798, 802 ;
Durrieu, Les archives angevines de Naples, t. III, p. 294, 296). Il appar-
tenait à la famille des seigneurs de Bruyères-le-Chàtel (Seine-et-Oise,
arr. de Corbeil, cant. d'Arpajon) dont il portait les armes>risées par
adjonction de billettes (sans doute de sable et non d'or). Le sceau de
Jeanne, dame de Bruyères (1374), porte un écu au lion (Collect. des
Arch. nal., n" logyj. VArmorial de Douët d'Arcq (n" 26)^donne au « sire
de Briercs » dos armes « d'or a un lion noir rampant a la queue four chiée ».
Voir VArmorial du héraut Berry, publié par Vallel de Viriville (n" 97) et
VArmorial équestre, publié par Larchcy fpl. L\XIII).
4. Bépétition de l'article 87.
Ixlx MAX PTUNET [/|0]
121. Li Bruns de Vernoil porte les armes escarlelé de gheules
et de vair ^
122. Mesire Gui de Chemilli porte les armes d'or a une bor-
dure d'oiselets de gheules et a un bordon de gheules ^.
123. Mesire Guillame le Vidame porte les armes d'or a
deux fesses noires et a une bordure d'oiselets noirs ^.
1. « Brunus de Vernolio » est cité en i285 ; il est dit « fil au
Fourrier de Yernueil » (H. F., t. XXII, p. /[Sa, 706). C'est Eudes le Brun
de Vernoil, fils du maréchal de France, Geofïroi le Fourrier de Vernoil.
11 mourut à Mons en Pevele, où il tenait le frein du cheval du roi (H. F.,
t. XXII, p. 286, 290, 298 ; Chro?iiqae artésienne, -p. 86; Ch.-V. Langlois, Le
règne de Philippe le Hardi, p. ii4-6i ; Funck-Brenlano, Philippele Bel en
Flandre, p. 474 ; J. Petit, Charles de Valois, p. 99, 817, 889, 874). Le
sceau du Fourrier de Vernoil, en 1272, porte un écu écartelé de vair et
d'un émail plain (CoUect. des Ârch. nat., n° 2282). Le P. Knseïme (Hist.
généal., t. VI, p. 63i, 688) donne à tort au Fourrier de Vernoil le nom
de Ferri de Verneuil. Le village de Vernoil (Maine-et-Loire, arr. de
Baugé, cant. de Longue) dont Geofïroi et Eudes ont été seigneurs, est
appelé Vernoil-le Fourrier. Un écart de la même commune est nommé
la Ville-au- Fourrier.
2. Dans la description des armoiries, il faut lire canton au lieu de
bordon. Le blason d'or à Forte de merletles de gueules et au canton du
même est celui de la famille angevine de Chemillé, issue des vicomtes de
Tliouars (lîeauchot-FilIeau, Dictionnaire des familles da Poitou, t. II,
p. 374). Guide Chemillé servait en Aragon, en i285 (H. F., t. XXII,
p. 698). Le sceau de ce Gui, seigneur de Chemillé et de Brissac, en 1291
et 1296, porte un écu à la bordure de merlettes et au franc-quartier
(Bibl. nat., ms. franc. 81911, fol. 87 v°).
3. Les armoiries indiquent que Guillaume le Vidame était un
vidame de Chartres. Elles sont inscrites en ces termes dans ÏArmorial
publié par Douët d'Arcq (n° 26) : « Le vidâmes de Chartres, d'or a deux
fesses noires, a un orle de merlettes noires ». Cf. : Bibl. nat., ms. français
82753, p. 3; Gelrc, Wapenboeck, édit. Bouton, t. III**, pi. XL, p. i56-
1 & Il ; Armoriai équestre, publié par Larchcy, pi. LXXIII. Guillaume,
vidame de Chartres, appartenait à la famille des seigneurs de Meslay
(Meslay-le-Vidame, Eure-et-Loir, arr. deChâteaudun, cant. deBonneval),
qui avait hérité le vidame de Chartres par suite du mariage, contracté
au début du xui'= siècle, de GeofFroi de^ Meslay et de Hélissend de Fer-
rières (R. Merlct, Les vidâmes de Chartres au XIIl" siècle et le vitrail de
sainte Marguerite, dans les Mémoires de la Société archéologique d'Eure-
et-Loir, t. X, 1890, p. 81-91). Ce Guillaume serait, d'après E. de Lépinois
[4l] ARMOKIA.L DE FRANCE ' /|5
124- Mesire Guillame de Moitemer porte les armes fascé d'or
et de vert, au fleur d'asur de l'une a l'autre et a un
baston de gheules ^
125. ^lesire Vincent de Hotot porte les armes d'asur semé
de tencelles d'or, a un lion d'argent 2.
(Hisloire de Chartres, t. II, p. 6i3), le fils du vidamc Guillaume, auteur
des chansons et saluts d'amour que Louis Lacour a publiés, en i85G.
L'écu à deux fasces accompagnées d'oiseaux en orle se voit sur les
sceaux de Geoffroi, vidame de Chartres, en 1224, de Guillaume, vidamc
de Chartres, et de son frère Macc, en 1268, 1269 et 129Ô, du vidame
Guillaume, en i3i2, du même ou d'un autre Guillaume, en 1821, d'un
autre Guillaume, en 1870 et i383 (Collect. de sceaux des Arch. nat.,
supplément, n" 2974 ; Sceaux de la collect. Clairambault, n"" 2241, 2242 ;
Bibl. nal., ms. latin 5417, p. i55, iSg-iÔi). Il a été peint en tèle des
poésies du vidame de Charlies (Bibl. nat., ms. français 844,)- Voir:
L. Merlet, Gaillaame de Meslay, auteur des chansons et salais d'amour,
connu sous le nom de Vidame de Chartres ; du môme, Bibliothèque char-
traine, p. 3o2, 3o3.
1. Les seigneurs de Mortemer, en Normandie (Seine-Inférieure, arr.
et cant. de Neufchàtel-en-Bray), portaient /ascé d'or et de sinople, semé
de fleurs de Us de l'un en Vautre (Armoriai publié par Douët d'Arcq,
n" 5 10). Dans la description donnée par notre texte, les mots « au fleur
d'asur )) doivent être corrigés et l'cmplacés par « aux fleurs de lis ». Le
bâton de gueules est une brisure de puîné. Les armes sont, sans doute,
celles de ce (( messire Guillaume de Mortemer, le jeune » qui prit part à
la campagne de Guyenne, en 1297 (H. F., t. XXII, p. 357).
2. Le mot tencelles parait êlre ici pour estencelles, nom qui désignait
les étoiles, les molettes et autres petites figures pourvues de rayons.
Les armes du seigneur de <( Houtot en Caux » (Hautol-sur-Mcr, Seine-
Inférieure, arr. de Dieppe, canton d'OffrainvilIe) sont décrites dans
Y Armoriai publié par Douët d'Arcq {n°^ 192, 56 1), de la manière sui-
vanle : « d'azur a un lion d'or rampant, a molettes d'or semées ». Ailleurs,
elles ont été indiquées en ces termes : « d'azur a ung lyon d'argent, estin-
chelés d'or » et « d'azur a ung lyon d'argent ourlé d'amogymes (lire
angemmes) d'or » (Bibl. de Carpentras, ms. 1771, fol. io4, iiov"^. Je n'ai
pas trouvé mention d'un Ilotot portant le nom de baptême Vincent, il
s'agit probablement de Nicolas de Ilolot qui vivait en 1296 et i3o2 (H. F.,
t. XXIII, p. 789 ; Bibl. nat.. Dossiers bleus 3(ii, dossier 9878 ; La Roque,
Histoire généalogique de la maisonde Harcuurt, t. II, p. 1707-1769 ; Ilcllot,
Essai historique sur les Martel, p. i33, note ; La Morandière, Hisloire de
la maison d'Estouleville, p. 112, 11O-118).
46 MAX PRINET [42]
126. Mesirc Hue de Baiichei porte les armes d'or a un fer
de molin de ghcules ^
127. ^lesirc JolFroy d'Âverton porte les armes d'asur a un
sautoir d'argent et a quatre estancelles d'or -.
128. Alesire Hier de Mcrdoine porte les armes d'asur semé
de trèfles d'or, a un lion d'or •*.
129. Mesire Jehan de Charni porte les armes de gheules a
trois escussons d'areent '*.
1. Hugues, seigneur de Baussay (Baussay-le-Noble, Vienne, arr. et
cant. de Loudun, commune de Monterre-Silly) depuis 1270, servit dans
les guerres d'Aragon (i385) et de Flandre (i3o3-i3o4) ; il mourut avant
le I" février iSog (H. F., t. XXII, p. G63, 710 ; t. XXIII, p. 791, 799, 802,
8o4 ; Beauchet-Filleau, Dictionnaire des familles du Poitou, t. I, p. 328,
329 ; P. Guérin, Recueil de documents concernant le Poitou, contenus
dans les registres de la Chancellerie de France, t. I, p. 11 4 ; t. II, p. 26,
dans les Archives historicines du Poitou). Voir les sceaux de deux person-
nages appelés Hugues de Baussay (1209, 1246), dans la Collection de
sceaux des Archives nationales (n°^ 1819, i32o) ; ils portent le fer de
moulin (ou croix ancrée) avec une brisure. Douët d'Arcq, dans son
Inventaire de cette collection, écrit Bauché le nom de la famille, qui se
rencontre sous des graphies variées, dans les textes anciens et modernes.
2. Geoffroi d'Averton fut convoqué pour le service du roi,, en i3o3
et i3o4(H. F., t. XXIII, p. 790, 794,802, 8o4). En 1264, le sceau de Guil-
laume d'Averton portait un écu au sautoir accompagné de quatre étoiles
(Bibl., nat., Pièces originales ]53, dossier 3i36, p. 55). Cf. Beauchet-
Filleau, Dictionnaire, t. I, p. 201.
3. Itiér de Brion, seigneur de Merdogne (aujouixl'hui Gergovie,
Puy-de-Dôme, arr. de Clermont, cant. de Veyre, commune delà Roche-
Blanche), en 1280, 1285, 1288 et i3oo(Bibl. nat., Pièces originales i843,
dossier 42598, p. 2 ; Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. T, p. 325). Son
sceau (i3oo) est armorié d'un écu semé de trèfles au lion brochant
(Sceaux de la coUect. CJaij'ambault, n" 1696 ; Ph. de Bosredon, Sigillo-
graphie (le Vancienne Auvergne, p. 180, 186).
4. Jean, fils de Hugues, sire de Charny, est cité dans des documents
de 1294, i3o4, i3i5, i3i8 ; il ne vivait plus en i323 (H. F., t. XXIII,
p.8o5 ; E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne, t. II, p. 448 et tableau).
Il appartenait à une branche cadette de la famille des seigneurs de
Mont-Saint-Jean (Côte-d'Or, air. de Beaune, cant. de Pouilly-en-
Auxois).
Les armes « de gueules a trois escuçons d'argent » sont celles de
« M. GuifTroy de Charny », dans l'Armoriai de Douët d'Arcq. Le même
[43] ARMORIAL DE FRANCE 4?
i3o. Mesire de S. Lignaen porte les armes de gheules a une
rose d'argent ^
i3i. Li vicoales de Barniquet porte les armes mi party
d'argent et de gheules, a une fausse crois partie d'or et
de gheules, pommelé, (d"or et) de gheules sur l'argent et
d'or sur le gheules ^.
i32. Mesire Morachi de Bellevile porte les armes gironné
de vair et de gheules ^.
i33. Mesire Bruiaiit de Monjehan porte les armes d'or frété
de gheules '*.
blason est donné par le héraut Gelre au nom : « die hère van Tsoer-
suge » (édit. Bouton, t. HT, p. 5 et pi. XLVII-). Le sceau de Jean de
Charny (i3i5) est armorié de trois écussons (Sceaux de la Bourgogne,
n" a'u).
1. Je n'ai pu reconnaître le personnage que désigne le nom, évi-
demment déformé, de « mesire de S. Lignaen ».
2. Guillaume, dit Barasc, vicomte de Bruniquel (^Tarn-et-Garonnc,
arr. de Montauban, cant. de Monclar-de-Quercy), mentionné du vivant
de son père, en 1287 (Boutaric, Actes da Parlement, t. I. p. 268), cité au
nombre des chevaliers qui servaient Philippe le Bel, en i3o4 (H. F.,
t. XXIII, p. 7g3, 800). Son fils Renaud épousa, le 21 octobre i3i5, la fille
de Béraud de Goth (Abbé Àibe, Autour de Jean XXH, 3""= partie, p. 37).
Sur son sceau de i3o2, on voit une croix de Toulouse et une bordure
(Sceaux de la collect. Clairambault, n° lôSg).
3. Maurice, seigneur de Belleville (Vendée, arr. de la Roche-sur-Yon,
cant. du Poii'é), Montaigu, la Garnache, etc., marié à Isabeau de Lusi-
gnan, mort avant 1297, ou son Uls Maurice, mari de Liesse de Parthe-
nay, connu par des documents de i3o2-i3o4 (Beauchct-Fillcau, Diction-
naire, t. I. p. 427, l^9.8 ; Guérin, Recueil de documents, t. I, p. 8, 5i,
43o). Un sceau de Maurice de Belleville (1292) porte l'ccu gironné de
douze pièces dont six de vair (Collect. des Arch. nat., n° 1391).
4. Briand, seigneur de Montejean (auj. Monljcan, Maine-et-Loire,
arr. de Gholet, cant. de Saint-Florent-le- Vieil) servait le roi en i3o3 et
i3o4 (H. F., t. XXIH, p. 789-791, 802, 8o4). Son sceau, de 1298, était
décoré d'un écu frctté, comme ceux de plusieurs autres Montejean
(Collect. des Arch. nat., n" 2924 ; Sceaux de la collect. Clairambault,
n'" 6373-6376 ; Roman, Inventaire des sceaux des Pièces originales
n"» 7713-7710). Dans l'Armoriai de Douët d'Arcq 61° 874), « le sire de
Moiitejehan » poric « d'or fre lié de (jueules ». Voir: l'Armoriai du héraut
iierry, n"' in4, 1927 ; P. Anselme, Itist. tjênéal., t. \ll, p. i7'|-i70 ;
C. Port, Dicllonnaire de Maine- cl Loire, t. 11, p. 711-715.
48 MAX PRINET [44]
i34. Li viconles de Touart porte les armes d'or au fleur de
lis d'asur semées et a un cartier de gheules ^
i35. Mesire Hue de Touart porte celles armes a une espée
d'argent au cartier 2.
i36. ^lesire Jolï'roi le Bornie porte les armes noires a crois
d'argent 2.
187. Mesire Raoul deMontfort porte les armes d'argent a un
fer de molin de gheules, a testes d'or de serpens au fer
de molin *.
1. Gui II, vicomte de Thouars, fils d'Aimeri de Thouars et dclMargue-
rite de Lusignan, connu par des documents depuis 1269, mort en i3o8
(P. Anselme, t. IV, p. 194 ; Imbert, Notice sur les vicomtes de Thouars, p.
77-So). Il servait Philippe le Bel en i3o2, i3o3 et i3o4 (H. F., t. XXIII,
p. 789, 791, 792, 8o3). Nous avons le sceau qu'il employait dans sa jeu-
nesse, et qui porte un écu parti de Lusignan et de Thouars (Collcct. des
Arch. nat., n° 1093). Voir le blason de Thouars, avec difTérentes brisures
et des variantes, sur les sceaux de la collection des Archives nationales
(n°^ io83-io86, 1088-1090, 1092-1096, 370/1, 3706), et dans le Wapenboeck
de Gelre (t. III*, pi. XXXIII, p. i62-i63).
2. On trouve le nom de Hugues de Thouars parmi ceux des cheva-
liers qui servaient Philippe le Bel, de 1295 à i3o/i (H. F., t. XXII, p. 763,
t. XXIII, p. 789, 791, 796, 8o3). Mais, d'après M. Imbert (^A^ofice. citée,
p. 83, 83), il y eut quatre membres de la famille de Thouars, nommés
Hugues, qui moururent au commencement du xiv'' siècle. Je ne sais
donc si les mentions de Hugues de Thouarsque j'ai indiquées se rappor-
tent toutes au même personnage.
3. Les armoiries paraissent incomplètement décrites. Dans un
armoriai transcrit par Du Gange, le blason de k Geoffroy le Borgne » est
« de sable a une croix d'argent, a cinq coquilles de gueules en la croix »
(Bibl. nat., ms. français 9^77, p. 83). Cf. : Bibl. de Besançon, ms.
Chifflet 186, p. 3o ; Bibl. nat., ms. français 32753, p. /15.
!\. Raoul VI, seigneur de Montfort-sur-Meu (lUe-et-Vilaine, chef-
lieu d'arrondissement), cilé dans des actes de 1294 et i3o3, mort en
i3i4, sans postérité (Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la
Bretagne, t. II, p. 5o ; Potier de Courcy, Nobiliaire et armoriai de Bre-
tagne, t. II, p. 293).
Les armes données au « sire de Montfort » par VArmorial de
Douët d'Arcq, sont « d'argent a un fer de moulinde guelles, a testes de
serpent d'or a chacune cornière du fer de moulin » (n° 743). En blason
moderne, on dirait : d'argent à la croix de gueules, gringolée d'or. Ces
armes figurent sur le sceau de Raoul, sire de Montfort et de Lohéac, en
[4Ô] ARMORIAL DE FRANCE ZiQ
i38. Mesire Piere de Rotelen porte les armes fessé d'hermine
et de gheules *.
iSg. Mesire Jehan de Beaumanoir porte les armes d'asur
billeté d'argent -.
i4o. Mesire Thiebaut de Rochefort porte les armes A^airé d'or
et d'asur 3.
i4i- Mesire de Doucheille porte les armes burelé d'or et de
vert, a un lion de gheules *.
i38o(ColIect. des Arch. nat., no 2190). Voir P. de Farcy et Bertrand de
Broussillon, Sigillographie des seigneurs de Laval, p. 79.
1. Pierre, sire de Rostrenen, cité dans des actes de 1279, 1284, 1294,
servait le roi en i3o3 (H. F., t. XXIII, p. 791, 8o4) ; il mourut en 1807.
Les armes de sa famille sont d'hermine à trois fasces de gueules, dans
les armoriaux de Bretagne (Ogée, Dictionnaire cité, t. II, p. 687 ; Potier
de Courcy, Nobiliaire, t. IH, p. 74. Cf. : F. D., La baronnie de Rostrenen,
dans YAnnuaire des Côles-du-Nord, 1867, p. 89 et s. ; comtesse du Laz,
La baronnie de Rostrenen, p. 6).
2. Jean, sire de Beaumanoir, mentionné en 1294, 1297, servait Philippe
le Bel en i8o3 et i3o4 ; on le trouve encore en i3ii (H. F., t. XXIII,
p. 790, 804 ; Bibl. nat.. Dossiers bleus 75, dossier 1682, fol. 12 ; P. An-
selme, t. VII, p. 38o ; D. Caffîaux, Trésor généalogique, p. 688, 689).
U Armoriai de Douët d'Arcq donne au « sire de Beaumanoir » un blason
<( d'azur billeté d'argent » (n° 74Ô) ; il indique les mêmes armes, avec
brisures, comme celles de « Robin de Beaumanoir » et de « Jehan de
Beaumanoir de la Mote » (n"^ 795, 796) Voir les sceaux des Beaumanoir,
décrits par M. Roman {Inventaire des sceaux des Pièces originales,
n"^ iio8-iii2, 6019).
8. Thibaud, seigneur de Rochefort, vicomte de Donges, connu par
des titres de 1293, 1295 et 1800, assista à la bataille de Courtrai ; il ser-
vait encore le roi en 1808 et i3o4 (Bibl. nat., ms. français 81960, fol.
109 v°, 1 10 : H. F., t. XXII, p. 290; t. XXIII, p. 791-804). Dans l'Armoriai
de Douët d'Arcq, les armes du « sire de Rochefort » sont inscrites en
ces termes : « bairry d'or et d'azur » (n" 780). Il faut lire vairy au lieu
de bairry. Le blason de « M. Guy de Rochefort » est, dans le même
recueil, « vairy d'or et d'azur, a un lambel de gueules » (n" 780). Le sceau
de Gui de Rochefort, seigneur d'Assérac (1880), porte un écu vairé (Col-
lect. des Arch. nat., n' 8419).
4. 11 s'agit d'un seigneur de Doucelles (Sarlhe, arr. de Mamers,
cant. de Beaumont-sur-Sarthe). Voir Pesche, Dictionnaire topographique,
historique et statistique de la Sarlhe, t. II, p. 227. On trouve le seigneur
de « Douceles » ou de " Doucelle » cité parmi les chevaliers qui servaient Phi-
lippe le Bel, en i3o8 et i8o4 (H. F., t. XXIII, p. 790, 791, 8o4)- Dans un
4
5o MAX PRINET [^6]
1/42. Mesire de Rouchi porte les armes de gheules a une
crois d'argent eslargie ^
1^3. Mesire Joff roi t d'Ancenis porte les armes de gheules a
trois quintes fueilles d'ermines 2.
i44- Mesire Jehan de Macheclou porte les armes d'argent a
trois chevrons de gheules ^.
145. Mesire Tiebautde Cabric porte les armes fessié d'argent
et de gheules, a un baston d'asur ^.
armoriai copié par Du Gange, « Gui de Doucelle porte burellé d'or et de
sinople aun lion de gueules eoronné d'argent » (Bibl. nat., ms. français
91^77, p. 253). L'Armoriai publié par Douët d'Arcq(no 770) donne les armes
inverses : « de gueules a un lion burellé d'or et de vert », au sire de « Gon-
cheulles » qui n'est autre que le sire de Doucelles.
1. Olivier, sire de Rougé, prit part à la campagne d'Aragon, en
1285 ; il est cité en i3o4 (H. F., t. XXII, p. 676 ; t. XXIII, p. 8o4 ; Arch.
nat., X*" 12, fol. 186 ; Bibl. nat., Ghérin 179, dossier 3579, fol. 2 v°).
Dans VArmorial de Douct d'Arcq (n° 75o), le « sire de Roigié » porte
« de gueules a une croiz d'argent pâtée et eslesée » (Cf. n" 785).
2. Deux Geoffroi d'Ancenis, le père et le fils, vivaient à la fin du
xiii" siècle. On trouve, parmi les chevaliers qui servaient le roi, « Giefroi
d'Anseigni », en i285, « Gieffroy, seigneur d'Ancenis », en i3o3 et i3o4
(H. F., t. XXII, p. 676 ; t. XXIII, p. 790, 804). Geoffroi d'Ancenis, le fils,
épousa, en 1290, Jeanne de Pressigny, et mourut avant i3i5 (E. Mail-
lard, Histoire d'Ancenis et de ses barons, p. 328-33o ; R. Kerviler, Réper-
toire de bio-bibliographie bretonne, t. I, p. i58). Les armes « de gueules a
trois quintes fieulles d'ermine » sont inscrites, dans VArmorial de Douët
d'Arcq, au nom du « sire d'Auseurs » (n° 748). Le nom a été corrigé à
la table. Gf. n° 784.
3. Jean, seigneur de Machecoul, cité en 1290, est mort en i3o8
(Ogée, Dictionnaire de Bretagne,t. II, p. 2 ; Potier de Gourcy, Armoriai et
nobiliaire de Bretagne, t. II, p. 21 5). Les armes chevronnées des Mache-
coul se voyaient sur plusieurs monuments funéraires à Villeneuve-lez-
Nantes (Bibl. nat., Gabinet des estampes, Pe i f., fol. 34, 35, 87 ; Pe i g,
fol. 282). Elles se trouvent sur les sceaux de Louis de Machecoul, en
i356, et de Jean de Machecoul, en 1427 (GoUect. des Arch. nat.,
n° 2648 ; Roman, Inventaire cité, n° 6768). L'Armoriai de Douët d'Arcq
les donne comme ici : « d'argent a III quevrons dé gueules » (n" 749,
cf. n° 782).
4. J'ignore qui était ce (( Tiebaut de Cabric ».
TABLE
Les chiffres renvoient aux articles de l'Armoriai
La lettre n désigne les notes.
Abbeville. Comte, 4. Vicomte,
54 n.
Abbeville (Enguerrand, vicomte
d'), 54 n ; — (Gérard d'), 47 n ;
— (Thibaud, vicomte d'), 54 n.
Afrique. Croisade, 15 n., 88 n.
Agenais. Sénéchal, 59 n.
Alençon (Pierre, comte d'), 29 n.
Amboise (Pierre d'), 115.
Amiens. Vidamc, 43 n., 44 n.
Ancenis (Geofîroi d'), 143.
Angleterre (Aliénor de Castille,
reine d'), 4 n.
Angoulême. Comte, 5 n.
Anjou (Charles d'), roi de Sicile,
20 n., 108 n., 119 n.
Aragon. Guerre, 8 n., 38 n., 45 n.,
49 n., 50 n., 59 n., 70 n., 82 n.,
88 n., 99 n., 101 n., 103 n., 122 n.,
142 n.
Armoises (Maison des), 78 n.
Arques, Pas-de-Calais. Bataille,
92 n.
Arschot, Belgique. Seigneur, 74 n.
AssÉRAC, Loire -Inférieure. Sei-
gneur, 140 n.
AuMALE, Seine-Inférieure. Comte,
4 n.
AuNEAu, Eure-et-Loir. Seigneur,
104 n.
AuNEAu (Gui, Thibaud d'), 104 n.
AusTRUY, commune de Rcsty,
Pas-de-Calais. Seigneur, 56 n.
AuTRÈcHES (Gaucher d'), 01.
Auvergne (Guillaume, comte d'),
2 n. ; — (Robert V, comte d'),
3 n. ; — (Robert VI, comlc d'), 2.
Auxerre. Comtes et comtesse, 6.
AvERTON (Geofîroi, Guillaume d'),
127.
Bacqueville-en-Caux, Seine-In-
férieure. Seigneurs, 83 n.
Bailleul (Enguerrand de), 45 ; —
(Guillaume de), 46 n., 111 n. ; —
(Hugues de), 45 n. ;' — (Jean
de), 112; — (Jean de), roi
d'Ecosse, 45 n. ; — (Pierre de),
46, 111 n.
Bailleul-en-IIainaut (auj. Be-
loeil), Belgique. Seigneurs, 112 n.
Bailleul-en-Vimeu, Somme. Sei-
gneurs, 45 n.
Barres (Jeanne des), dame d'Ivry,
35.
Baussay (Hugues de), 126.
Baussay-le-Noble, Vienne. Sei-
gneurs, 126 n.
Bayon, Meurthe-et-Moselle. Sei-
gneurs, 92 n.
Bayon (Jacques de), 92.
Bazoches, Aisne. Seigneurs, 109 n.
Bazociies (Hugues, Jean de), 109.
Beaumanoir, Côtcs-du-Nord. Sei-
gneurs, 139 n.
Beaumanoir (Jean, Robin de), 139.
Beaumont (Agnès, Jean, Louis de),
106.
Beaumont - sur - Sarthe, Sarthe.
Vicomtes, 106 n.
Beaussart (Gui, Guillaume de), 55,
Beauval, Somme. Seigneurs, 58.
Beau val (Alix, dame de), 58 n. ;
— (Jean, Robert de), 58 n.
4.
52
MAX PRINET
' Bec-Crespiîs' (Le), commune de
Turretot, Seine-Inférieure. Sei-
gneurs, 15 n., 16 n.
Belleville, Vendée. Seigneurs,
-132 n.
Belleville (Maurice de), 132.
Beloeil, Belgique, voir Bailleul.
Bergues, Nord, 71.
Bergues (Gilbert, Jean, châtelains
de), 71 n.
Bernay. Seigneur, 82 n.
Berrie, Vienne. Seigneur, 115 n.
Bertrand (Robert), 80.
Biche, banquier, 9 n.
Boisleux (Robert de), 68.
Boisleux-au-Mont, Pas-de-Calais.
Seigneur, 68 n.
Borgne (Geofîroi le), 136.
Boubers (Gérard de), 47.
BoUBERS-EN-VlMEU (MoilS-BoU-
bers), Somme. Seigneur, 47 n.
Boulogne (Godefroi de), 3.
Boulogne-sur-Mer. Comte, 2.
Boulonnais. Connétable, 56.
Bourgogne (Alix de), comtesse
d'Auxerre, 6 n.
Bourgogne (Comté de). Gonîalo-
nier, 93 n.
Bourgogne (Duc de), 6.
BouRY, Oise. Seigneurs, 19 ,n.
BoûssoiT (Jean Sausset de), 69.
BoussoiT ^ SUR- Haine , Belgique.
Seigneurs, 69 n.
BOUTEILLER DE SeNLIS (AllSCaU,
Gui, Raoul le), 21, 22.
Bouville, Seine-ct-Oise. Seigneurs,
96 n.
Bouville (Hugues de), 96.
Bradant. Duc, 74 n. ; — Maréchal,
102 n.
Brabant (Godefroi, Henri de), 74.
Bricquebec, Manche. Seigneurs,
80 n.
Brienne (Jean de), comte d'Eu,
1 ; — (Louis de), 106 n.
Brion (itier de), 128 n.
Brissac, Maine-et-Loire. Seigneur,
122 n.
Bruges, Belgique, 50 n., 61 n.
Brun (Eudes le) de Vernoil, 121.
Bruniquel, Tarn-et-Garonne. Vi-
comtes, 131.
Bruniquel (Guillaume, Renaud
de), 131.
Bruyères (Adam de), 119 ; —
(Jeanne, dame de), 119 n.
Bruyères- LE -Chatel, Seine- et-
Oise. Seigneurs, 119 n.
Cabric (Thibaud de), 145.
Caen. Bailli, 46 n.
Canny (Raoul le Flament de), 52.
Canny-sur-Matz, Oise. Seigneurs,
52 n.
Cardonnoy ou Cardonnois (Le),
Oise. Seigneur, 50 n.
Cardonnoy (Adam du), 50.
Carency, Pas-de-Calais. Seigneur,
112 n.
Cassel, Nord. Bataille, 73 n.
Castille (Aliénor de), reine d'An-
gleterre, 4 n. : — (Ferdinand de),
comte de Ponthieu, 4 n. ; —
(Jean de), comte d'Aumale, 4.
Caumont, Pas-de-Calais. Seigneur,
48 n.
Caumont (Hugues de), 48 ; -^
(l'Ermite de), 48 n.
Chalette, Loiret. Seigneur, 30 n.
Chalon (Guillaume et Jean de),
comtes d'Auxerre, 6.
Chalons- sur -Marne. Vidâmes,
109.
Chambellans de Normandie (sei-
gneurs de Tancarville), 77 n.,
91 n.
Chambly, Oise. Seigneurs, 27 n.,
28 n.
Chambly (Marie de), 96 n. ; • — •
(Oudard, Pierre de), 27-30.
Chambrier (Grand) de France,
13 n.
Champagne. Foires, 29 n. ; — ■
Maison comtale^ 8 n.
Champignelles, Yonne. Seigneur,
94 n.
Charbogne, Ardennes. Seigneurs,
78 n.
Charbogne (Baudouin, Gaucher,
Nicolas de), 78.
ARMORIAL DE FRAT^CE
53
Charletal, voir Noyon-sur-An-
delle.
Charny, Côte-d'Or. Seigneurs, 129
n.
Charny (Hugues, Jean de), 129.
Chartre-sur-le-Loir (La), Sarthe.
Seigneurs, 76 n.
Chartres. Vidâmes, 123 n.
Chateau-Chinon. Seigneur, 67 n.
Chateauxeuf (Aliénor de), 99 n. ;
— (Marguerite de), 97 n.
Chateauneuf-en-Thimerais, Eu-
re-et-Loir. Seigneurs, 97 n., 99 n.
Chatelier (Jean du), 105.
Chatillon -SUR - Marne (Maison
de), 61 n.
Chauvency-le-Chateau, Meuse.
Seigneur, 110 ; — Tournois,
26 n., 110 n.
Chemillé, Maine-et-Loire. Sei-
gneurs, 122 n.
Chemillé (Gui de), 122.
Chevreuse, Seine- et -Oise. Sei-
gneurie, 20 n.
Chevreuse (Anseau de), 20, 115 n. ;
— (Hervé de), 20 n. ; — (Jeanne
de), dame d'Amboise, 115 n.
Chiny (Jeanne de), comtesse de
Looz, 110 n.
Choiskl (Anseau, Jean, Jeanne),
24.
Choiseul (Jean de), 23.
Chourses, Sarthe. Seigneurs, 108.
Chourses (Hervé, Patri, Payen
de), 108.
Clères, Seine-Inférieure. Seigneur,
100 n.
Clères (Jean de), 100.
Clermont (Gui, Raoul, Simon de),
41, 42.
Condet (Jacques, Nicolas de),
112 n.
Connétable de Boulonnais, 56 ;
— de Bourgogne, 23 n. ; — de
France, 41, 42 n. ; — de Nor-
mandie, 15 n.
CoRNEUiL, Eure. Seigneurs, 113 n.
CoRNEUiL (Jean, Pierre do), 113.
CoTENTiN. lîailli, 46 n.
CoucY (Maison de), 06 n. ; —
(Alix de), 65 n. ^ — (Engucrrand
de), 65 n.
Coucy-le-Chateau, Aisne. Sei-
gneurs, 65 n.
CouRTENAY (GuiUaumo, Jean de),
94.
CouRTRAi, Belgique. Bataille, 1 n.,
3 n., 26 n., 31 n., 33 n., 41 n.,
42 n., 47 n., 51 n., 52 n., 67 n.,
74 n., 77 n., 83 n., 101 n., 102 n.,
109 n., 140 n.
Crespin (Guillaume, Jean), 15-17.
Dammartin (Maison de), 26 n. ; —
(Jean, Renaud de), 33 ; —
(Jeanne de), comtesse de Pon-
thieu, 4 n.
Dammartin - en - Goële, Seine-et-
Marne. Comtes, 33 n.
Dangu, Eure. Seigneur, 15 n.,
17 n.
Denisy, Seine-et-Oise. Seigneurs,
104.
Denisy (Ferri, Gui, Jean de), 104 n.
Dompierre-sur-Authie, Somme.
Seigneur, 45 n.
Donges, Loire-Inférieure. Vicomte,
140 n.
DoucELLES, Sarthe. Seigneur, 141.
Draveil, Seine-et-Oise. Seigneur,
21 n.
Dreux. Vicomte, 99 n.
Dreux (Yoland de), comtesse de
Dammartin, 33 n.
Ecosse (Roi d'), voir Bailleul.
Elbeuf, Seine-Inférieure. Seigneur,
89 n.
Epernon, Eure-et-Loir. Seigneu-
rie, 4 n.
Ermenonville, Oise. Seigneur,
21 n.
Esneval, Seine - Inférieure. Sei-
gneurs, 84 n.
Esneval (Gui, Robert d'), 84.
Estaires, Nord. Seigneur, 72 n.
Estouteville (Mahaud d'), 46 n.
Etrepagny, Eure. Seigneur, 15 n.,
10 n.
Eu, Seine-Inférieure. Conile, 1.
5A
M\X PRINET
Eu (Jean d'), 1 n.
44 n.
— (Jo.-^nno d'
Sei-
Farcheville, Scine-et-Oise.
gneur, 96 n.
Fay-aux-Loges, Loiret. Seigneur,
30 n.
Ferrières (Hélissend de), 123 n. ;
— (Jean de), 75 n.
Ferrières-Saint-IIilaire, Eure.
Seigneur, 75.
Ferté-Loupière (La), Yonne. Sei-
gneur, 94 n.
Flandre. Guerre, 5 n., 28 n., 54 n.,
70 n., 71 n., 73 n., 77 n., 91 n.,
92 n., 111 n., 115 n., 117 n. —
Sénéchal, 70 n.
Foix (Comté de). Guerre, 82 n.,
116 n.
Fontenay-en-Vexin, Eure. Sei-
gneur, 25 n.
Forez (Gui, Jean, comtes de), 7.
Fourrier (Le) de Vernoil, 121 n.
France. Rois, voir Loviis IX, Phi-
lippe in, Philippe IV.
France (Charles de), voir Valois ;
• — (Pierre de), voir Alcnçon.
Gandelu, Aisne. Seigneurie, 29 n.
Garencières, Eure. Seigneur,
118 n.
•Garencières (Yon de), 118.
Garnache (La), Vendée. Seigneu-
rie, 132 n.
Gascogne. Guerre, 70 n., 71 n. ; — -
Sénéchaussée, 70 n.
Genlis (auj. Villequier-Aumont),
Aisne. Seigneurs, 49 n.
Gergovie (autrefois Merdogne),
Puy-de-Dôme, 128 n.
GisoRS, Eure. Bailli, 46 n.
GoTH (Béiaud de), 131 n.
GouRNAY -SUR- Marne , Seine -et-
Oise. Seigneur, 14 n.
Grancey-le-Chateau, Côte-d'Or.
Dame, 93 n.
Grandpré (Isabeau de), comtesse
de Rethel, 78 n.
Gravelines, Nord. Bataille, 33 n.
Graville, Seine-Inférieure. Sei-
gneur, 82 n.
GuiDi DEi Francesi (Musciato),
9 n.
GuÎNES, Pas-de-Calais, Comte, 1 n.
GuÎNES (Arnoul, Enguerrand de),
65 n.
Haie-Joulain (La), Maine-et-
Loire. Seigneurs, 107 n.
Haie-Joulain (Hardouin, Mau-
rice de la), 107.
Halatte (forêt d'), 24.
IIam, Somme. Tournoi, 20 n., 45 n.,
46 n., 47 n., 49 n., 50 n., 84 n.,
88 n.
Iîangest (Aubert de), 49.
Harcourt (Guillaume d'), 89 ; —
(Jean d'), 50 n., 88, 91 n.
Hautot-sur-Mer, Seine-Inférieu-
re. Seigneurs, 125.
Haversicerque, Nord. Seigneurs,
72 n.
Haverskerque (Alix, dame de),
58 n. ; — (Gilles de), 73 ; —
(Jean de), 72, 73 n.
Heilly, Somme. Seigneurs, 60 n.
Heilly (Jean de), 60.
Hélicourt, Somme. Seigneur, 45 n.
Hermelinghen, Pas-de-Calais.
Seigneurs, 56 n.
Hermelinghen (Baudouin d'), 56 n.
HoNDSCHOOTE, Nord. Seigneur,
72 n.
HoTOT (Nicolas de), 125 n. ; —
(Vincent de), 125.
Isle-Adam (L'), Seine-et-Oise. Sei-
gneurs, 18 n.
Isle-Adam (Anseau, Jean de 1'),
18, 19.
IvRY (Guillaume d'), 35, 85, 87.
Ivry-la-Bataille, Eure. Seigneur,
35 n. ■
JoiNviLLE, Haute-Marne. Sei-
gneurs, 40 n.
JoiNviLLE (Amé, Evrard, Geofîroi,
Jean de), 40.
ARMORIAL DE FRANCE
55
JuLiERS (Guillaume de), 33 n., 73
n., 92 n.
Lalaing, Nord. Seigneurs, 34 n.
Lalai?>-g (Simon de), 34.
Lavai. (Gui, seigneur de), 36.
LÉON (Hervé de), 97 ,98.
Lévis (Marguerite de), dame de
Marly, 13 n.
Ligne (Fastré, Gautier de), 103.
Lille, Nord, 50 n., 61 n.
Limousin. Sénéchal, 12 n.
LoNGViLLERS, Pas-de-Calais. Sei-
gneurs, 64 n.
LoNGviLLERS (Lancclot de), 64 n.
Looz (Arnoul, comte de), 110 n. ;
• — • (Gérard de), seigneur de
Chauvency, 110. Voir Chiny.
LoRMES, Nièvre. Seigneur, 67 n.
Lorraine (Maison de), 92.
Louis IX, roi de France, 15 n.,
45 n., 88 n.
Loupe (La), Eure-et-Loir. Seigneur,
12 n.
Lusignan (Hugues de), comte de
la Marche et d'Angoulême, 5 ;
— (Marguerite de), vicomtesse
de Thouars, 134 ; — (Yoland
de), dame de Préaux, 111 n.
Luynes, voir Maillé.
Luzarches, Seine -et -Oise. Sei-
gneur, 22 n.
Maciiau ou Machaut (Eudes, Jean-
ne, Pierre, Robert de), 28 n., 30.
Machecoul, Loire-Inférieure. Sei-
gneurs, 144 n.
Machecoul (Jean, Louis de), 144.
Maçon. Bailli, 46 n.
Magny- les -Hameaux, Seine-et-
Oise, 13 n.
Maignelay, Oise. Seigneur, 59 n.
Maignelay (Jean de), 59.
Maillé (auj. Luynes), Indre-et-
Loire. Seigneur, 37 n.
Maillé (Hardouin de), 37, 120.
Mailly (Jean Sevin, Simon de),
62.
Mailly-Raineval, Somme. Sei-
gneurs, 51 n.
Maincourt, Seine -et- Oise. Sei-
gneur, 20 n.
Maître d'hôtel (Grand) du Roi,
89 n.
Malet (Jean, Robert), 82.
Mantes. Capitaine, 29 n.
Marche (Comte de la), 5.
Marchéville, Eure-et-Loir. Sei-
gneur, 12 n.
Maréchaux de France, 12 n.,
42 n., 53 n., 80 n., 88 n., 91 n.,
121 n.
Mareuil (Isabeau de), dame de
risle-Adam, 18 n.
Marly (Bouchard, Mathieu de),
13.
Marly-le-Roi, Seine-ct-Oise. Sei-
gneurs, 13 n.
Martel (Guillaume), 83.
Mauvoisin de Rosny (Isabeau),
dame de Chambly, 27.
Mayenne (Gervaise de), comtesse
de Vendôme, 76 n.
Melun. Vicomtes, 11, 12, 77 n.
Melun (Adam, Simon de), 11,
12 ; — (Agnès de), 77 n.
Merdogne (auj. Gergovie), Puy-
de-Dôme. Seigneurie, 128 n.
Merdogne (Itier de), 128.
Merle (Foucaud du), 91.
Merlerault (Le), Orne. Seigneur,
91 n.
Meslay (Geofîroi, Guillaume de),
123 n.
Meslay-le-Vidame, Eure-et-Loir.
Seigneurs, 123 n.
Meulan (Amauri, Galeran de), 14.
Milly, Oise. Seigneurs, 57 n..
Milly, Seine- et- Oise. Seigneur,
96 n.
Milly (Dreux de), 57.
Mons-Boubers, Somme, 47 n.
Mons-en-Pevele, Nord. Bataille,
6 n., 33 n., 70 n., 94 n., 90 n.,
111 n.
Montaigu, Vendée. Seigneur, 132 n.
Montargis. Châtelain, 30 n.
MoNTBAZON, Indre-et-Loire. Sei-
gneur, 116.
MoNTBAZON (Geofîroi de), 116 n.
56
MAX PRINET
MONTCIIABLON OU MONTCHALONS,
Aisne. Seigneurs, 79 n.
MoNTCHABLON (Gobcrt de), 79.
MoNTCHALONS, voir Montchablon.
MoNTEjEAN (auj. Montjean), Mai-
ne-et-Loire. Seigneurs, 137 n.
Monte JEAN (Briand de), 137.
MoNTÉPiLLOY, Oise. Seigneur, 21 n.
MoNTFORT (Maison de), 64 n. ; — •
(Agnès de), 14 n. ; • — (Amauri
de), 14 n. ; — (Béatrix, com-
tesse de), 86 n. ; — (Laurc de),
4 n. ; — (Raoul de), 137.
Montfort-sur-Meu. Seigneurs,
137 n.
Montjean, voir Montejean.
Montmorency, Seine-et-Oise. Sei-
gneur, 10.
Montmorency (Maison de), 13 n. ;
— (Mathieu de), 10 n.
Montrichard, Loir-et-Cher. Sei-
gneur, 115 n.
Mont-Saint-Jean, Côte-d'Or. Sei-
gneurs, 129 n.
Montsoreau, Maine-et-Loire. Sei-
gneur, 116 n.
Moreuil, Somme. Seigneurs, 53 n.
MoREuiL (Bernard de), 53.
Morimond, Haute-Marne. Abbaye,
23 n.
MoRTEMER, Seine-Inférieure. Sei-
gneurs, 124.
MoRTEMER (Gviillaume de), 15 n. ;
124 n. ; ■ — (Jeanne de), 15 n.
MoûCHË, comte de Venise, 9.
Nanteuil-la-Fosse, Marne. Sei-
gneurs, 61 n.
Neaufle -Saint- Martin , Eure.
Seigneur, 15 n.
Nesle, Somme. Seigneurs, 41 n.
Nesle (Gui, Raoul, Simon de), 41,
42.
NoGENT-LE-RoTROu, Eure-ct-Lolr.
Châtellenie, 86 n.
NoNviLLiER (Seigneur de), 64.
Normandie. Chambellan, 77 n.,
91 n. ; — Connétable, 15 n.
Noyon-sur-Andelle (auj. Char-
leval), Eure. Seigneur, 97, 98.
Offémont, Oise. Seigneurie, 42 n"
Oissery-en-Brie, Seine-et-Marne"
Seigneurie, 35 n.
Otrante, Italie. Justicier, 108 n.
Parthenay (Liesse de), dame de
Bellevillc, 132 n.
Passy (Pierre de), 24 n.
Patry (Raoul), 90.
Pavilly (Marguerite de), dame
d'Esneval, 84 n.
Périgord. Sénéchal, 12 n.
Philippe III le Hardi, roi de
France, 30 n.
Philippe IV le Bel, roi de France,
25 n., 29 n., 30 n., 61 n., 72 n.,
92 n., 119 n., 121 n., 134 n.,
135 n., 139 n., 141 n., 143 n.
PicQuiGNY (Jean, Renaud de),
vidâmes d'Amiens, 43, 44.
PiNON, Aisne. Seigneurs, 66 n,
PiNON (Robert de), 66.
Plessier-Bilbaut (Le), commune
d'Ansacq, Oise. Seigneur, 26 n.
Plessis (Le), voir Plessier-Bilbaut
(Le).
Plessis-Chamant (Le), autrefois le
Plessis-Choisel, Oise. Seigneurs,
24 n.
Poix, Somme. Seigneurs, 63 n.
Poix (Maison de), voir Tirel.
Ponthieu (Ferdinand, comte de),
4 n. ; — (Jean de), 4 ; — (Jeanne,
comtesse de), voir Dammartin.
Pont-Remy, Somme. Seigneur, 54.
Pont-Remy (Enguerrand, Thibaud
de), 54 n.
Pont-Saint- Pierre, Eure. Sei-
gneur, 49 n.
PoRT-RoYAL, Seine-et-Oise. Ab-
baye, 13 n.
Préaux, Seine - Inférieure. Sei-
gneurs, 111 n.
Préaux (Pierre de), 111.
Pressigny (Jeanne de), 143 ; —
(Renaud de), 38.
QuERCY. Sénéchal, 12 n.
Queue-en-Brie (La), Seine-et-Oise.
Seigneur, 14 n.
ARMORIAL DE FRANCE
5?
Queux ou Quœux, Pas-de-Calais.
Chapelle, 48 n.
Queux (Grand) de France, 89 n.
Raineval, Somme. Seigneur, 51.
Rai^'eval (Jean de), 51 n.
Rethel (Hugues, comte de), 78 n.
RicHEBouRG, Seine-et-Oise. Sei-
gneurs, 86 n.
RiCHEBOURG (Jean, Louis, Pierre
de), 86.
Roche (Richard de la), 99.
RocHEFORT (Gui dc) , 140 r. ; —
(Isabeau de), dame de Thil-
Chàtel et de Rougemont, 93 n. ;
— (Thibaud de), 140.
Rochefort-en-Terre, Morbihan.
Seigneurs, 140.
RocHE-GuYON (La), Seine-et-Oise.
Seigneurs, 32 n.
RocHE-GuYON (Gui de la), 32 ; —
(Jean de la), 32 n.
ROMILLY-LA-PUTHENAYE, EufC.
Seigneur, 113 n.
RosNY, voir Mauvoisin.
Rostrenen, Côtes-du-Nord. Sei-
gneur, 138 n.
Rostrenen (Pierre de), 138.
Rouen. Eglise Saint-Ouen, 111.
RouGÉ,. Loire-Inférieure. Seigneur,
142.
RouGÉ (Olivier de), 142.
Rougemont, Doubs. Seigneur, 93 n.
RouGEMONT (Humbcrt, Thibaud
de), 93 n.
RoYE (Béatrix de), dame de Ba-
zoches, 109.
« Saint-Lignaen » (Seigneur de),
130.
Saint-Martin (Jean de), 101.
Saint-Martin-le-Gaillard, Sei-
ne-Inférieure. Seigneur, 101 n.
Saint-Venant, Pas-de-Calais. Sei-
gneurs, 70 n.
Sainte-Maure (Guillaume de), 117.
Saintonge. Sénéchal, 46 n.
Sancerre (Etienne et Jean, com-
tes de), 8.
Saussaye (La), Eure. Seigneur,
89 n.
Sausset (Jean) de Boussoit, 69.
Sées, Orne. Evêque, 91 ; — ■ sei-
gneur, 82 n.
Semeries, Nord. Seigneur, 34 n.
Senlis (Bouteiller de), voir Bou-
teiller.
Senonches, Eure-et-Loir. Sei-
gneur, 97 n.
Sevin (Jean) de Mailly, 62 n.
Sicile, 20 n., 117 n. Voir Anjou
(Charles d').
SoissoNS (Jean, comte de), 31 n. ;
— (Raoul de), 31, 39.
SoREL (Gautier de), 46 n.
SouRCHES, Sarthe. Seigneur, 108.
Sully (Jeanne de), vicomtesse de
Melun, 11 n.
Tancarville, Seine- Inférieure.
Seigneurs, 77 n., 91 n.
Tancarville (Guillaume, Jeanne,
Raoul, Robert de), 77.
Tesson (Jeanne), dame de Thi-
bouville, 81 n.
Thibouville, Eure. Seigneurs, 81 n.
Thibouville (Guillaume, Robert
de), 81.
Thil-Chatel. Côte- d'Or. Sei-
gneurs, 93 n,
Thil-Chatel (Gui, Isabeau, Jean
de), 93.
Thouars, Dcux-Sèvres. Vicomtes,
122 n., 134 n.
Thouars (Aimeri de), 134; —
(Hugues de), 135 ; — (Jeanne
de), 37 n.
Tiiourotte (Marguerite de), dame
d'Ofîémont, 42 n.
TiREL de Poix (Guillaume, Hu-
gues, Jean), 63.
Tournai, Belgique, 49 n.
Trie (Jean de), comte de Dammar-
tin, 37 ; — (Mathieu de), 25 ; —
(Renaud de), 26.
Tristan (Marguerite), 27 n.
Tyrel, voir Tirel.
58
ÎM.\X PRINET
Valenciennes, 49 n.
Valois (Chailcs de), 8 ii., 71 ii.,
76 n., 104 n.
Varangeville , Seine - luïcricurc .
Seigneurs, 15 n., 16 n.
Vauclehc ou Vauclair, Aisne.
Abbaye, 79 n.
Vaucouleurs, Meuse. Seigneurs,
40 n.
Vaumain (Le), Oise. Seigneur, 25 n.
Vendôme (Geofîroi de), 76 ; —
(Pierre, comte de), 76 n.
Veneur (Grand) de Franec, 35 n.
Venise (Comte de), 9.
Vermandois. Bailli, 61 n.
Vernoil (Eudes le Brun de), 121 ;
— (Geofîroi le Fourrier de),
121 n.
Vernoil-le-Fourrier, Maine-et-
Loire. Seigneurs, 121.
Verpillières, Somme. Seigneur,
52 n.
Viarmes, Seine-et-Oise. Seigneur,
28 n.
Vidâmes d'Amiens, voir Picqui-
ViD.\MES DE Chartres (Geofîroi,
Guillaume, Macé), 123.
ViLLEBÉON (Adam, Gautier, Ma-
thieu, Pierre de), 95 ; — (Aliénor
de), dame de Genlis, 49 n.
Villeneuve- LEZ- Nantes , Loire-
Inférieure, 144.
ViLLEQuiER-AuMONT, voir Geulis,
Vitré. Seigneur, 36 n.
Watten, Nord. Seigneur, 73 n.
Wavrin, Nord. Seigneur, 70 n.
Wavrin (Robert de), 70 n., voir
Saint-Venant.
Wesemael, Belgique. Seigneur, 102
n.
Wesemael (Arnoul, Guillaume,
Jean de), 102.
Westerloo, Belgique. Seigneur,
102 n.
ABBE ville.
IMFRtICERIE F. PAILLART