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Full text of "Armorial de France : composé à la fin du xiiie siècle ou au commencement du xive"

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CR 
1794 
.C47 
1920 


ARMORIAL  DE  FRANCE 


A  LA  FIN  DU  Xlir  SIÈCLE  OD  AU  COMMENCEMENT  DU  XIF 


PUBLIE   PAR 


Max     PRINET 


PARIS    {Vl«) 

LIBRAIRIE    ANCIENNE    HONORÉ    CHAMPION,    ÉDITEUR 

EDOUARD    CHAMPION 

5,   QUAI    MALAQUAIS,   5 


PLEASE  PiANDLE 
WITH  CARE 

University  of 
Connecticut  Libraries 


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BOOK    929.74.AR55    cl 

ARMORIAL    DE   FRANCE    COMPOSE    A   LA 

FIN    DU    XIII    SIECLE    OU   AU    COMMENCE 


3    T1S3    QOElltil?    ô 


Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2010  with  funding  from 

Boston  Library  Consortium  IVIember  Libraries 


http://www.archive.org/details/armorialdefranceOOchif 


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ARMORIAL  DE  FRANCE 


COMPOSE 


A    LA    FIN    DU    XIII=    SIECLE    OU    AU    COMMENCEMENT    DU    XIV" 


Il  a  été  tiré  200  exemplaires,  dont  200  mis  dans  le  commerce 


EXTBAIT    DU    MOYEN    AGE 

2'  Série,  Tome  XXII 

(Janvier- Avril     l»r40) 


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ARMORIAL  DE  FRANCE 


COMPOSE 


A  LA  FIN  DD  XIIF  SIÈCLE  OU  AU  COMMENCEMENT  DU  l\T 


PUBLIE   PAR 


Max     PRINET 


PARIS    (Vl«) 

LIBRAIRIE    ANCIENNE    HONORÉ    CHAMPION,     ÉDITEUR 

KDOUARD     CHAMPION 

5,   yUAI    MALAQUAIS,  5 


ARMORIAL  DE   FRANCE 


COMPOSE    A    LA    FIN    DL'    XIIF    SIECLE    OU    AU    COMMENCEMENT    DU     XIV* 


INTRODUCTION 


La  Bibliothèque  de  Besançon  conserve  la  copie ^,  exécutée  au 
xvii"  siècle,  par  Jules  Chifïlet^,  d'un  petit  armoriai  qui  m'a  paru 
mériter  d'être  publié. 

Ce  recueil  contient  les  blasons  de  cent  quarante  et  un  person- 
nages ^  appartenant  presque  tous  à  des  familles  de  la  France 
septentrionale.  Dans  la  plupart  des  cas,  ils  sont  désignés  à  la  fois 
par  leur  nom  de  baptême  et  par  le  nom  de  leur  famille  ou  de  leur 
seigneurie  principale.  Mais  souvent  le  nom  de  baptême  manque  : 
il  est  remplacé  par  un  titre  féodal,  par  la  qualification  de  «  me- 
sire  »,  ou  par  un  sobriquet.  Ailleurs,  le  nom  de  terre  ou  de  famille 
fait  défaut;  en  deux  cas,  le  porteur  des  armoiries  n'est  désigné 
par  aucun  de  ses  noms  ou  surnoms,  mais  simplement  par  la 
mention  de  l'office  qu'il  remplissait. 

Le  texte  est  souvent  incorrect.  Je  ne  sais  quelle  part  il  faut 
attribuer  au  copiste  dans  la  masse  des  fautes  qu'il  renferme.  Mais 
il  est  certain  que  Chilllet  n'a  pas  toujours  compris  ce  qu'il  trans- 
crivait. Ainsi,  il  a  inséré,  en  dépit  du  bon  'sens,  dans  les  descrip- 
tions de  certains  blasons,  des  mots  et  des  fractions  de  mots  qui 

1.  Collection  Chifilet,  ms.  i8G,  p.  i/i5-i5/i. 

_  2.  Jules    Chifilet,   fils  du    savant    médecin    Jcan-Jacqucs    Chilllet,  naquit    à 

i  Besançon,  le  id  avril   i6i5,  et  mourut  à  Dole,  le  8  juillet  lOyC.  11  futchanoine 

-3  de  Besançon,  abbé  de  Balerne,  conseillfr  au  Parlement  de  Franche-Comté,  chan- 

Cr~  celier  de  la   Toison    d'Or.  11    a    laissé  un  grand  nombre  de  travaux  historiques 

inédits  et  quelques  ouvrages  imprimés.  Ses  Mémoires  ont  été  publiés  par  Jeannez, 

A  en  1807-1868  (Mémoires  et  documents  publiés  par  l'Acodémic  de  Besançon,  t.  \  et  VI). 

^  'A.  L'armoriai  comprend  1^5  articles  ;  mais  deux  blasons  ont  été  inscrits  deux 

*^  fois  (articles  3i  et  89,  87  et  ii!o)etuu  autre  trois  fois  (articles  35,  85  et  87). 


6  MAX    PRINET  [2] 

devaient  être  écrits  hors  texte,  en  marge  ou  en  interligne,  dans 
l'original  1. 

Chilllet  ne  nous  dit  pas  où  il  a  trouve  le  manuscrit  qu'il  repro- 
duit ;  il  n'en  indique  pas  l'âge  apparent.  11  nous  apprend  seule- 
ment que  c'était  «  un  ancien  rouleau  ou  volume  en  parchemin, 
large  de  six  doigts.  »  Quant  au  temps  où  le  recueil  a  été  composé, 
il  le  place  vers  l'an  1373.  Son  opinion  est  fondée  sur  l'examen  de 
deux  passages  concernant  l'un  Gautier  de  Ligne 2,  l'autre  un 
personnage  désigné  par  ces  seuls  mots  :  «  li  coneslables  »  3. 

«  Il  appert,  ditChifflet,  que  ce  rouleau  a  esté  fait  devant  l'an  i3oo, 
car  il  y  a  eu  seulement  trois  Vautiers,  seigneurs  de  Ligne,  l'un 
après  l'autre,  desquels  il  ne  se  trouve  point  de  mémoires  devant 
l'an  1200,  ny  après  l'an  1290,  selon  la  généalogie  de  ceste  maison, 
dressée  sur  les  titres.  »  11  semble  bien  qu'en  réaUté  Gautier  111, 
seigneur  de  Ligne,  vivait  encore  en  i2Ç)5  ^. 

«  Li  conestables  »  porte  les  armes  plaines  des  Clermont-Nesle. 
Chifflet  l'identifie  à  Simon  de  Clermont,  seigneur  de  Nesle,  qui 
vivait  en  1278  (il  est  mort  en  1288)  et  qui,  d'après  Le  Féron,  aurait 
été  connétable  de  France.  Mais  Le  Féron  s'est  trompé.  Simon  de 
Clermont,  qui  a  joué  un  rôle  politique  considérable  et  de  qui 
saint  Louis  a  fait  l'un  des  régents  du  royaume,  n'a  pas  été  pourvu 
de  l'office  de  connétable  de  France.  Le  connétable  mentionné 
dans  l'armoriai,  est,  pour  moi,  le  fils  aîné  de  Simon,  Raoul  de 
Clermont-Nesle,  qui  devint  connétable  en  1280^,  et  qui  fut  tué  à 
la  bataille  de  Courtrai,  le  11  juillet  1802. 

Avec  les  armoiries  du  connétable,  notre  recueil  contient  celles 
de  plusieurs  chevaliers  qui  tombèrent  aussi  à  Courtrai  :  le  maré- 
chal Gui  de  Nesle,  frère  de  Raoul,  l'autre  maréchal  Simon  de 
Melun,  le  comte  d'Âumale,  Godefroi  de  Brabant,  Arnoul  de 
Wesemael,  Renaud  de  Trie,  Godefroi  de  Boulogne,  Raoul  de 
Soissons,   Gérard  de  Boubers,    Jean  de  Raineval,  Jean   de  Saint- 


1.  Articles  9,  62,  73,  78. 

2.  Article  io3. 

3.  Article  4i- 

[[.  J.-Th.  de  Raadt,  Sceaux  armoriés  des  Pays-Bas,  t.  II,  p.  347. 

5.  On  ne  connaît  pas  la  date  exacte  de  la  nomination  du  connétable  de 
Nesle:  elle  n'est  pas  postérieure  au  mois  d'août  1286  {Recueil  des  historiens  de 
France,  t.  XX,  p.  534  ;  t.  XXI,  p.  6,  loi  ;  t.  XXIII,  p.  toi). 


[3]  ARMORIAL    DE    FRANCE  7 

Martin,  etc.  Il  donne  les  noms  de  quelques  seigneurs  qui,  deux  ans 
plus  tard,  furent  tués  à  la  bataille  de  Mons-en-Pevele,  comme  le 
comte  d'Auxerre,  Anseau  de  Chevreuse,  le  Brun  de  Vernoil, 
Hugues  de  Bouville.  En  outre,  il  mentionne  beaucoup  d'autres 
chevaliers  connus  pour  avoir  porté  les  armes  au  service  du  roi,  en 
Aragon,  en  Guyenne  et  en  Flandre,  entre  1286  et  i3o4^. 

Il  semble  donc  que  l'armoriai  ait  été  rédigé  au  temps  où  le 
connétable  de  France  était  Raoul  de  Nesle,  c'est-à-dire  entre  1286 
et  i3o2.  A  lire  quelques  mentions,  nous  serions  portés  à  réduire 
l'espace  de  dix-sept  ans  qui  sépare  ces  deux  dates.  Nous  trouvons, 
dans  le  recueil,  les  noms  de  Simon  de  Lalaing  et  de  Gobert  de 
Montchablon  qui  moururent  en  i3oo,  —  celui  de  Mathieu  de 
Villebéon  qui  ne  vivait  plus  en  cette  année,  —  celui  de  Pierre  de 
Machaut,  décédé  avant  le  mois  de  novembre  1299,  —  celui  de 
Bouchard  de  Marly,  mort  en  1298. 

11  est  donc  probable  que  le  recueil  a  été  formé  entre  les  années 
1285  et  1298.  C'est  probable;  ce  n'est  pas  certain.  L'ouvrage  que 
nous  étudions  n'a  pas  été  fait  en  un  jour.  L'auteur  a  pu  rassembler 
des  armoiries  recueillies  peu  à  peu,  au  cours  de  plusieurs  années.. 
Il  a  pu,  en  mettant  la  dernière  main  à  son  travail,  inscrire  les 
noms  et  les  blasons  de  personnages  qui  ne  vivaient  plus  alors,  soit 
qu'il  ait  ignoré  leur  décès,  soit  que,  le  connaissant,  il  n'ait  pas 
jugé  à  propos  de  sacrifier  certaines  des  notes  héraldiques  qu'il 
avait  prises  antérieurement. 

Une  autre  considération  m'empêche  d'être  aussi  affirmatif  que 
je  le  voudrais,  quant  à  la  date  de  l'armoriaL  Je  n'ai  pas  su  déter- 
miner exactement  la  personnalité  de  tous  les  individus  mentionnés 
dans  ce  recueil.  La  biographie  de  quelques-uns  de  ceux  qui  me 
sont  inconnus,  ou  insuffisamment  connus,  fournirait  peut-être  des 
indications  chronologiques  qui  ne  concorderaient  pas  avec  celles 


I.  Tels  sont  :  Foucaud  du  Merle,  qui  fut  marcclial  de  France,  Matliieu  de 
Trie,  Uenaud  de  Dammartin,  Jean  do  Maignelay,  Jean  de  Ileilly,  Cautier  d'Au- 
trèclies,  Adam  du  Cardonnoy,  Jean  et  Gilles  do  Ilaverskerque,  Knguerrand  de 
Bailleul,  Jean  do  Charny,  Jacques  de  liayon,  GeoIVroi  de  Vendôme,  Jean  de 
Courtenay,  Hugues  de  liaussay,  Renaud  de  Pressigny,  Briand  de  Montejean, 
(iui  et  Hugues  de  Thouars,  Pierre  d'Amboisc,  Cui  de  Chemillé,  Adam  de 
liruyères,  Pierre  de  Préaux,  Jean  de  Rouvray,  Pierre  de  Corneuil,  Yen  de 
(iarcncières,  Jean  d'Harcourt,  Hervé  de  Léon,  Richard  de  la  Roche,  Thihaud  do 
Rochefort,  Jean  do  Reaumanoir,  Pierre  de  Rostrenou. 


8  MA.V    PRINET  [4] 

que  j'ai  relevées  ^.  Toutefois,  j'ai  réuni  des  éléments  de  datation 
assez  nombreux  pour  qu'il  paraisse  peu  vraisemblable  que 
l'armoriai  ait  été  composé  à  une  autre  époque  que  le  règne  de 
Philippe  le  Bel.  C'est  le  plus  ancien  des  armoriaux  de  France 
aujourd'hui  connus  2. 

Malgré  les  libertés  que  Jules  Chifïlet  a  prises  avec  le  texte  qu'il 
transcrivait,  il  a  laissé  subsister,  dans  sa  copie,  quelques  formes 
dialectales  qui  permettent  de  croire  que  l'auteur  du  recueil  était 
un  Picard  3. 

Max  Prinet. 


1.  Il  n'est  pas  impossible  que  le  texte  ait  subi  des  interpolations. 

2.  Le  plus  ancien  des  armoriaux  de  France  imprimés  est  celui  qu'ont 
public  Gabriel  du  Moulin,  dans  son  Histoire  géjérale  de  Normandie,  en  i63i,  et 
Douët  d'Arcq,  dans  le  Cabinet  historique,  en  1809  et  1860.  Je  crois  avoir  démontré 
qu'il  a  été  composé  sous  le  règne  de  Charles  V  {Bulletin  archéologique  du  Comité 
des  travaux  historiques,  191 5,  p.  171-183). 

3.  Auchoire,  Monmoranchi,  Ansiaus,  camberlains,  escachon,fiex,  gheules,  lambiaus, 
etc. 


ARMORIAL   DE  FRANCE 


I.  X...  de  Hu,  d'azur  au  lion  billeté  d'or  ^. 

1.  Li  contes  de  Bouloinge  porte  les  armes  d'or  a  I  fanuns 

de  gueuUes  -. 
3.  Messire  Godefroit  de  Bouloinge  porte  celles    mesmes  a 

un  baston  d'asur  3. 
k.  Li  contes  d'Abbeville    porte    les    armes   d'asur    a  trois 

bandes  d'or  et  une  bordure  de  gueulles  '^. 


1.  Jean  de  Brienne,  conile  d'Eu,  mourut  on  1294  ;  son  fils  Jean, 
comte  d'Eu  et  deGuînes,  fut  tué  à  la  bataille  de  Courtrai,  le  11  juillet 
i3o2  (P.  Anselme,  Histoire  généalogique  de  la  maison  de  France,  t.  VI, 
p.  i35  ;  Chronique  artésienne,  publ.  par  F.  Funck-Brentano,  p.  Ag). 

Les  armes  ici  décrites,  qui  sont  celles  de  la  maison  de  I^rienne,  se 
voient  sur  les  sceaux  des  comtes  d'Eu  de  cette  famille  (Collection  de 
sceaux  des  Arctiives  nationales,  n"'  924-936). 

2.  Robert  VI,  comte  d'Auvergne  et  de  Boulogne,  après  son  frère 
Guillaume  (mort  sans  postérité  en  1277),  fit  son  testament  en  i3i4 
fBaluze,  Histoire  de  la  maison  d'Auvergne,  t.  I,  p.  107- 1 10).  Le  gonfanon 
figure  sur  les  sceaux  des  comtes  d'Auvergne,  depuis  la  fin  du  \n°  siècle 
(Collect.  des  Arch.  nat.,  n°'  384,  387,  388,  390-396  ;  Ph.  de  Bosredon, 
Sigillographie  de  l'ancienne  Auvergne,  p.  4  et  suiv.). 

3.  Godefroi,  fils  de  Robert  V,  comte  d'Auvergne  et  de  Boulogne, 
d'abord  clerc,  puis  chevalier,  fut  tué  à  Courtrai  (Baluze,  ouur.  cité, 
t.  I,  p.  io3,  io4  :  Chronique  artésienne,  p.  49).  Sur  son  sceau  (Baluze, 
ouvr.  cité,  t.  II,  p.  i33),  le  gonfanon  est  brisé  d'une  bande. 

4.  Jean  de  Ponlhieu,  de  la  maison  de  Castille,  fils  de  Ferdinand  II  do 
Ponthieu,  comte  d'Aumale,  et  de  Laure  de  Montfort,  dame  d'Epernon. 
Il  hérita  de  son  père  le  comté  d'Aumale,  en  1260,  et  de  sa  mère  la 
seigneurie  d'Epernon,  en  1270  ;  mais  il  fut  évincé  de  la  succession  de 
son  aïeule,  Jeanne  de  Dammartin,  comtesse  de  Ponlhieu,  par  sa  tante, 
Aliénor  de  (bastille,  reine  d'Angleterre,  parce  que  la  coutume  de  Pon- 
thieu n'admettait  pas  la  représentation.  11  mourut  à  la  bataille  de  Cour- 


lO  MAX   PRINET  [6] 

5.   Li  contes  de  la  Marclic  porlc  les  armes  burelé  d'argent 

et  d'asur  '. 
G.  Li  contes   d'Auchoiie  porte  les  armes  de  gheuUes  a  une 

bande  d'or  et  a  un    escuchon  des  armes  du    duc    de 

Bourgoigne  en  la  bordure  -. 


trai  (Recueil  des  historiens  de  France,  t.  XXI,  p.  20,  191,  689.  Jo  désigne- 
rai désormais  ce  recueil  par  les  lettres  II.  F.).  Cf.  Gelre,  Wapenboeck, 
t.  m*,  pi.  XXXII  et  p.  78-82  ;  Maquet  et  A.  de  Dion,  Nobiliaire  et  armo- 
riai du  comté  de  Monlfort-V Amaary .  p.  1/49. 

1.  Hugues  XIII  de  Lusignan,  comte  de  la  Marche  et  d'AngouIême, 
prit  part,  en  i3oa,  à  la  guerre  de  Flandre  et  mourut  le  1"  novembre  de 
cette  année  (P.  Anselme,  Hist.  généal.,  t.  IV,  p.  80,  8i  ;  Delisle, 
Mémoire  sur  une  lettre  inédite  adressée  à  la  reine  Blanche  par  un  habitant 
de  la  Rochelle,  dans  la  Bibliothèque  de  VÉcole  des  chartes,  i856,  p.  544). 
Ses  sceaux  de  1288  et  i3o3  portent  l'écu  burelé  (Gollect.  des  Arch.  nat., 
n°^  844,  845). 

2.  Deux  seigneurs  de  la  maison  de  Chalon  ont  porté  le  titre  de  comte 
d'Auxerre,  à  la  fin  du  xin'=  siècle:  Jean  de  Chalon  et  Guillaume,  son 
fils.  Le  premier  était  comte  d'Auxerre  comme  mari  d'Alix  de  Bour- 
gogne, qu'il  avait  épousée  en  1268  ;  à  la  mort  de  celle-ci,  Guillaume  de 
Chalon,  alors  mineur,  hérita  le  comté  d'Auxerre.  Jean  de  Chalon  était 
le  chef  de  sa  famille  ;  il  portait  donc  les  armes  plaines  de  Chalon  :  de 
gueules  à  la  bande  d'or.  (Voir  son  sceau  publié  dans  les  Mémoires  con- 
cernant l'histoire  civile  et  ecclésiastique  d'Auxerre,  de  l'abbé  Lebeuf, 
édit.  Challe  et  Quantin,  t.  III,  p.  197).  Le  blason  donné  ici  comme 
celui  du  comte  d'Auxerre,  renferme  une  brisure,  constituée  par  un 
écusson.  Il  ne  peut  convenir  à  Jean  ;  c'est  donc  à  Guillaume  qu'il  faut 
l'attribuer.  Le  sceau  dont  Guillaume  de  Chalon,  comte  d'Auxerre, 
faisait  usage,  en  i3oo,  est  armorié  d'un  écu  à  la  bande,  brisé  sur  cette 
bande  d'un  écusson  bandé  à  la  bordure  engrêlée  (Bibl.  nat.,  ms.  latin 
171 13,  fol.  3 II).  La  description  de  notre  armoriai  doit  être  rectifiée  en 
deux  points  :  1°  l'écusson  qui  brise  les  armoiries  de  Chalon  était,  sur 
la  bande  et  non  «  en  la  bordure  »  ;  2°  ce  même  écusson  n'était  pas  aux 
armesduducde  Bourgogne,  mais  aux  armes  d'une  branche  cadette  delà 
maison  de  Bourgogne,  celle  à  laquelle  appartenait  la  comtesse  d'Auxerre, 
mère  de  Guillaume.  Cette  branche  brisait  les  armes  de  Bourgogne  en 
substituant  une  bordure  engrêlée  à  la  bordure  plaine  des  ducs.  L'écu 
bandé  à  la  bordure  engrêlée  figure  sur  le  sceau  d'Alix  de  Bourgogne, 
en  1274  (Collect.  des  Arch.  nat.,  n°5i3). 

Guillaume  de  Chalon.  comte  d'Auxerre,  est  mort  à  la  bataille  de  Mons 
en  Pevele  (H.  F.,  t.  XXI,  p.  i36,  643  ;Chronique  artésienne,  p.  87  ; 
P.  Anselme,  Hist.  généal.,  t.  VIII,  p.  4i8). 


[l]  ARMORIVL    DE    FRA?JCE  II 

7.  Li  contes  de   Forés   porte    les  armes  de    gheules   a    un 

daufin  d'or  '. 

8.  Li  contes  de  Sansoire  porte  les  armes  d'asur  a  une  bande 

d'or  et  a  deux  cotices  d'argent  -. 

9.  Li  contes  de  Venise   porte  les   armes   pallé    d'argent  et 

d'asur  ^  et  a  une  fese  d'or  ^ 
10.  Li  sires  de  Monmoranchi    porte   les   armes  d'or  a    une 
crois  de  gheules  et  a  seize  egles  d'asur    es    quatre  car- 
tiers  5. 

1.  Jean  P%  comte  de  Forez,  fils  du  comte  Gui  VI  à  qui  il  succéda 
en  1278.  Il  mourut  le  3  juillet  i333  (La  Mure,  Histoire  des  ducs  de  Bour- 
bon et  des  comtes  de  Forez,  t.  I,  p.  309-372).  Son  sceau  (i3o7)  est  conservé 
dans  la  collection  des  Archives  nationales  (n°  679)  :  il  est  armorié  d'un 
dauphin. 

2.  Etienne  II,  comle  de  Sancerre,  fils  du  comte  Jean  I",  prit  part  à 
la  campagne  d'Ai'agon,  en  1 285,  à  celle  de  Gascogne,  en  1297,  suivit 
Charles  de  Valois  à  Rome,  en  i3oi,  commanda  la  garnison  de  Lille, 
en  i3o2,  et  mourut  sans  enfants,  en  i3o6  (II.  F.,  t.  XXII,  p.  90,  223,  532, 
679,  etc.  ;  P.  Anselme,  Hist.  généal.,  t.  II,  p.  85o  ;  Funck-Brentano, 
Philippe  le  Del  en  Flandre,  p.  4i3).  Voir  son  sceau  de  1288  (CoUect.  des 
Arch.  nat.,  n"  439).  Les  armes  sont  celles  de  la  maison  de  Champagne 
dont  les  comtes  de  Sancerre  étaient  les  cadets.  Il  est  à  remarquer  que 
les  cotices  ne  sont  pas  dites  potencées. 

3.  Après  asur,  Chiftlet  a  écrit  franchois.  Ce  mot  se  trouvait,  sans 
doute,  en  marge  dans  le  manuscrit  original.  C'est  une  sorte  de  titre 
qui  s'applique  aux  mentions  suivantes.  L'auteur  a  énuméré  d'abord  les 
comtes  ;  il  va  décrire  ensuite  les  armes  des  seigneurs  de  l'Ile  de 
France  (n"'  10-42;,  de  la  Picardie  et  des  pays  du  Nord  Est  (n°^  43-74)  ; 
de  la  Normandie  (n""*  75-91).  Plus  loin,  il  confondra  les  provinces, 
constituant  cependant  çà  et  là  quelques  petits  groupes  régionaux. 

4.  «  Mouche,  quens  de  Venise  »  combattait  en  Flandre,  dans  l'armée 
française,  en  1297  (Chronique  artésienne,  p.  i3,  22).  Ce  personnage  est 
plus  connu  comme  financier  et  comme  diplomate  que  comme  guerrier. 
C'est  le  fameux  banquier  florentin  Musciato  Guidi  dei  Francesi, 
Mouche  ou  Mouchet,  le  frère  de  Biche.  Biche  et  Mouche  portaient  pour 
armoiries  le  paie  à  la  fasce  brochante  qui  est  attribué  ici  au_^comte  de 
Venise.  \oii'  les  sceaux  de  ce  dernier  (Collect.  des  Arch.  nat.,ji"  5393  ; 
Sceaux  de  l'Artois,  n"  1895  ;  Sceaux  de  la  collect.'^  Clairambault, 
n"  68G.Ô).  Cf.  (J.  Piton,  Les  Lombards  en  France  et  à  Paris,  p.  73,  74,  102- 
III.  Je  ne  sais  pourcpioi  on  donnait  à  Mouche  le  titre  de  comte  de 
Venise. 

5.  Matliiou,  dit  le  Grand,  sire  de  Montmorency,  mort  en  i3o4  ou  i3o5 


12  MAX    PRINET  [8] 

11.  Li  vicontcs  de  Meleun  porte  les  aimes  d'asur  a  sept  tour- 

tiaus  d'or,  et  au  chief  d'or  ^ 

12.  Mesire  Symon  de  Meleun  porte  les  armes  celles  mesmes 

a  trois  oiselés  de  gheules  au  chief-. 

i3.  Mesire  Boucliart  de  Marli  porte  les  armes  d'or  a  une 
crois  de  gheules  a  quatre  egles  d'asur  es  quatre  quar- 
tiers ^. 

i/l.  Mesire  Amouri  de  Mullant  porte  les  armes  noir  a  un 
lion  d'argent  a  la  ceue  fourcie  ^. 


(Du  Chesne,  Histoire  généalogique  de  la  maison  de  Montmorency ,  p.  176- 
187  ;  P.  Anselme,  Hist.  généal,  t.  III,  p.  672  ;  t.  VII,  p,  728). 

1.  Adam  IV,  vicomte  de  Melun,  fils  d'Adam  III,  mort  en  1270.  Il 
vécut  jusqu'en  i3o5  (P.  Anselme,  Hist.  généal.,  t.  V,  p.  22/i  ;  Taillan- 
dier, Histoire  du  château  et  du  bourg  de  Blandy  en  Brie,  p.  3i  ;  Riche- 
mond,  Recherches  généalogiques  sur  la  famille  des  seigneurs  de  Nemours, 
t.  II,  p.  91).  Nous  avons  les  sceaux  de  cet  Adam  de  Melun  (1284)  et  de 
Jeanne  de  Sully,  sa  femme  (1287),  dans  la  collection  des  Archives 
nationales  (n""  698,  699).  On  y  voit  l'écu  de  Melun  à  sept  besants  et  au 
chef. 

Voir  la  légende  qui  s'est  attachée  à  ce  blason,  dans  l'édition  du 
Wapenbocck  de  Gclre,  par  V.  Bouton  (t.  III**,  p.  i4o). 

2.  Simon  de  Melun,  sire  de  la  Loupe  et  de  Marchéville,  maréchal 
de  France,  sénéchal  de  Limousin,  de  Périgord  et  de  Qucrcy,  frère  du 
précédent  (H.  F.,  t.  XXIV,  p.  2o3*  ;  P.  Anselme,  Hist.  généal.,  t.  V, 
p.  224,  2/IG  :  t.  VI,  p.  64o  ;  Funck-Brentano,  Philippe  le  Bel  en  Flandre, 
p.  i4o,  272,  3i6,  319,  321,  32G,  335,  344).  L'un  de  ses  sceaux  porte  les 
armes  de  Melun  brisées  de  quatre  merletLes  sur  le  chef  (Gollect.  des 
Arch.  nat.,  n"  5i4o)  ;  un  autre  ne  présente  que  trois  merlettes  (Sceaux 
de  la  collection  Clairambault,  n°  6987). 

3.  Bouchard  de  Marly,  fils  de  Mathieu  II,  sire  de  Marly,  grand  cham- 
brier  de  France,  et  de  Marguerite  de  Lévis,  mourut  le  9  mars  1298 
(n.  st.)  et  fut  inhumé  à  l'abbaye  de  Port-Royal.  Sa  tombe  a  été  trans- 
portée à  l'église  de  Magny-les-Hamcaux  où  elle  existe  encore 
(P.  Anselme,  Hist.  généal.,  t.  III,  p.  669  ;  Maquet,  Les  seigneurs  de 
Marly,  p.  76-178  ;  Guilhcrmy,  Inscriptions  de  la  France,  t.  III,  p.  292). 
Les  Marly  avaient  conservé  le  blason  primitif  de  la  maison  de  Montmo- 
rency dont  ils  étaient  issus  :  une  croix  cantonnée  de  quatre  aiglettes. 
Voir  Collection  de  sceaux  des  Archives  nationales,  n""  2460,  2714-2718. 
2960. 

4.    Le  nom  de  baptême  Amauri,    introduit  dans  la  maison   de  Meu- 
lan  par  le   mariage   de    Galeran,  comte  de  Meulan,  avec  Agnès,     fille 


[g]  ARMORIAL    DE    FRANCE  l3 

i5.  Mesire  Willames  Crespin  porte  les  armes  fascé  d'argent 
et  de  gheules,  endenté  de  l'un  a  l'autre  *. 

i6.  Mesire  Guillames,  ses  fieus,  porte  celles  armes  au  lam- 
biaus  d'à  sur  2. 

17.  Mesire  Jehan   Crespin  porte  les  armes  de  son  père  a  un 

quartier  d'or  ^. 

18.  Mesire  Ansels   de  Lile  porte  les  armes    d'argent  a  une 

fesse    de    gheules    et    a     une    bordure     d'oiselés     de 
gheules  ^ 


d'Amauri  de  Montfort,  fut  porté,  aux  x[u"  et  xiv°  siècles,  par  plusieurs 
seigneurs  de  cette  famille.  Celui  dont  les  armes  sont  ici  décrites,  est 
probablement  \mauri  de  Meulan,  seigneur  de  la  Queue  et  de  Gournay, 
de  qui  un  sceau,  de  1282,  est  conservé  (CoUect.  des  Archives  nationales, 
n°  2827).  On  y  voit  le  lion  à  la  queue  fourchée.  Cf.  :  La  Roque,  His- 
toire généalogique  de  la  maison  de  Harcourt,  t.  I,  p.  5g,  12'S  ;  P.  Anselme, 
Hist.  généal.,  t.  II,  p.  4o5,  409. 

1.  Guillaume  Crespin,  seigneur  du  Bec,  Dangu,  Neaufle,  Etrepagny, 
suivit  saint  Louis  à  la  croisade  d'Afrique.  Il  mourut  le  2(3  août  i3i3  et 
fut  inhumé  à  l'abbaye  de  Mortemer.  Il  était  devenu  connétable  hérédi- 
taire de  Normandie  par  son  mariage  avec  Jeanne  de  Mortemer,  fille  de 
Guillaume,  seigneur  de  Varangeville  (P.  Anselme,  Hist.  généal.,  t.  VI, 
p.  63i  ;  Le  Prévost,  Mémoires  et  noies  pour  servir  à  l'histoire  du  départe- 
ment de  l'Eure,  t.  Il,  p.  7,  8,  58,  44i)- 

Les  armes  des  Crespin  sont  généralement  constituées  par  un  écu 
fuselé.  On  trouve  deux  fasces  de  fusées  sur  les  sceaux  de  Guillaume  Cres- 
pin, seigneur  de  Dangu,  en  1225  et  1227  (CoUect.  des  Arch.  nat., 
n^"  i960,  iqQi),  et  d'un  autre  Guillaume  (celui  dont  il  est  parlé  ici), 
en  1296  (Bibl.  nat.,  ms.  français  81916,  fol.  91;.  Le  fascé  endenté  d'ar- 
gent et  de  gueules  est  attribué  aux  Crespin  dans  plusieurs  armoriaux 
(Bibl.  nat.,  mss.  français  9477,  P-  90  ;  82753,  p.  6  ;  Bibl.  de  Besan- 
çon, Chifllet,   186,  fol.  54). 

2.  Guillaume  Crespin,  le  jeune,  convoqué  avec  Guillaume,  son  père, 
pour  servir  le  roi  en  i3o3  et  i8o4  (H.  F.,  t.  XXIIl,  p.  791,  802).  Il  fut 
seigneur  du  Bec,  d'Etrcpagny  et  de  Varangeville  et  mourut  avant  1880 
(P.  Anselme  et  Le  Prévost,  aux  passages  cités  dans  la  note  précédente). 
Le  sceau  que  nous  avons  de  lui  (Sceaux  de  la  Normandie,  aux  Archives 
nationales,  n"  21 5)  porte  un  écu  fuselé. 

8.  .lean  Crespin,  sire  de  Dangu,  fils  puîné  de  (îuillaume  le  vieux 
(W  Anselme,  ibid.  ;  Le  Prévost,  ihid.). 

4.  Anseau,  sire  de  l'Isle-Adam,  connu  par  des  chartes  de  1279  et  des 
années  suivantes.  Il  nq  laissa  que  des  filles  de  son  mariage  avec  Isabeau 


l4  MVX    PRINET  [  lO] 

19.  Mesirc  Jehan  de  Lile   porte  celles  mesmes  au  lambiaus 

d'asur  '. 

20.  Mesire  Ansel  de  Chevreuses   porte  les  armes   d'argent  a 

une  crois  de  gheules,  a  quatre  lions    d'asur   es   quatre 
quartiers  -. 


de  Mareuil.  Son  sceau,  en  1279  et  1282,  porte  une  fasce  accompagnée 
de  sept  merleltes  (Collect.  de  sceaux  des  Arch.  nat.,  n°  2^53  ;  Bibl.  nat., 
ms.  latin  5462,  p.  204  ;  nis.  français  31982,  fol.  119  v°,  i3i  v°  ;  Cabinet 
d'Hozier,  198,  dossier  6096,  fol.  11  ;  La  Chenaye  des  Bois,  Dictionnaire 
de  la  noblesse,  nouv.  édit.,  t.  X,  fol.  962  ;  abbé  Grimot,  Histoire  de  la 
ville  de  Vlsle-Adam,  p  11). Voir  le  sceau  de  sa  femme,  ajDposé  à  un  acte 
de  1289  (Bibl.  nat.,  ms.  latin  5/162,  p.  828). 

1.  Jean  de  l'Isle-Adam,  seigneur  de  Boury,  fils  d'Anseau,  seigneur  de 
Boury  (qui  mourut  le  3o  août  i285).  Il  est  cité  dans  des  documents  de 
1290,  i3oi,  i3o3,  i3i4  (Bibl.  nat..  Cabinet  des  estampes,  Pe  5,  fol.  77, 
80  v°  ;  H.  F.,  t.  XXII,  p.  010  ;  La  Chenaye  des  Bois,  Dictionnaire  de  la 
noblesse,  nouv.  édit.,  t.  X,  col.  968  ;  Depoin,  Les  sires  de  Vis  le  et  de 
Villiers,  bienfaiteurs  de  l'abbaye  du  Fa?,  dans  les  Mémoires  de  la  société 
historique  et  archéologique  de  Pontoise,  t.  VIII  (i885),  p.  11-20.)  Son 
sceau,- en  i3o3,  portait,  outre  les  figures  indiquées  dans  notre  texte,  un 
lion  passant  (ou  un  chien)  sur  la  fasce  (Collect.  des  Arch.  nat.,  n°  2458  ; 
Bibl.  nat.,  ms.  latin  5462,  p.  116). 

2.  Anseau  de  Chevreuse,  seigneur  de  Maincourt,  dès  1262,  fils  de 
Hervé,  acheta  une  partie  delà  seigneurie  de  Chevreuse,  en  1296.  Il 
accompagna  Charles  d'Anjou  en  Italie  et  devint  maréchal  du  royaume 
de  Sicile.  Rentré  en  France,  il  se  démit,  en  i3oi,  de  l'ofBce  de  maréchal. 
Il  fut  tué  à  la  bataille  de  Mons  en  Pevele,  où  il  portait  l'oriflamme  de 
France,  le  18  août  i3o4.  Ses  armes,  une  croix  cantonnée  de  quatre 
lions,  se  voient  sur  un  sceau  de  1280.  Ce  sont  celles  de  la  branche  cadette 
de  la  maison  de  Chevreuse  ;  les  aînés  cantonnaient  la  croix  de  quatre 
aigles  (H.  F.,  t.  XXI,  p.  24,  186,  194,  643  ;  Chronique  artésienne,  p,  28, 
66  ;  P.  Anselme,  Histoire  généal,  t.  VIII,  p.  197  ;  Moulié,  Chevreuse, 
recherches  historiciues.  archéologiques  et  généalogiques,  dans  les  Mémoires 
et  documents  publiés  par  la  Société  archéologique  de  Rambouillet,  t,  II.  p. 
298,  3o8,  338  ;  pi.  II,  n»'  i3,  i5  ;  pi.  III,  n"  18  ;  Moutié  et  Merlet,  Car- 
tulaire  de  l'abbaye  des  Vaux  de  Cernay,  t.  I,  p.  771  ;  t.  II,  p.  38  ;  Funck- 
Brentano,  Philippe  le  Bel  en  Flandre,  p.  474  ;  Minieri-Riccio,  De'  grandi 
uffiziali  del  regnodi  Sicilia,  p.  229,  280  ;  P.  Durrieu,  Les  archives  ange- 
vines de  Naples,  t.  II,  p.  3o5).  «  Ansiaus  de  Chevreuses  »  est  mentionné 
par  le  trouvère  Sarrasin,  dans  le  Roman  de  Haiji  (édit.  Michel,  p.  342). 


[il]  ARMORIAL    DE    FRANCE  1 5 

21.  Mesire  Gui  le  Boutillier  porte  les  armes  escartelé  d'or  et 

de  gheules  * . 

22.  Mesire  Ansiaus  le  Boutillier  porte  celles  mesmes  aulam- 

biaus  -. 

23.  Mesire  Jehans  de  Schoisel  porte  les  armes  d'asur  billeté 

d'or  et  a  une  crois  d'or  ^. 
2^.  Mesire  Ansel  de  Schoisel  porte  les  armes  noir  au  fleurs 

de  lis  d'or  semées  et  une  bande  d'argent  ^ 
25.  Mesire  Mahiu  de  Trie  porte  les  armes  d'asur  a  une  bande 

d'or  5. 


1.  Gui  le  Bouteiller  de  Senlis,  fils  de  Raoul,  fut  seigneur  de  Monté- 
pilloy,  Draveil,  Ermenonville,  et  mourut,  en  1817,  sans  postérité 
(P.  Anselme,  Histoire  généal.,  t,  Vl,  p.  206  ;  Richemond,  Recherches 
généalogiques  sur  la  famille  des  seigneurs  de  Nemours,  t.  II,  p.  47)-  Son 
sceau  de  1297  porte  un  écu  écartelé  (CoUect.  des  Arch.  nat.,  n"  i522). 
Cf.  YArmorial  du  xiv"  siècle,  publié  par  Douët  d'Arcq,  n"  85. 

2.  Anseau  le  Bouteiller,  frère  de  Raoul  et  oncle  de  Gui,  fut  seigneur 
de  Luzarches,  Ses  sceaux  de  1286  et  i3o5  portent  un  écu  écartelé  au 
lambel  (Collect.  de  sceaux  des  Arch.  nat.,  n°=  i5ig,  iSig  ;  H.  F., 
t.  XXI,  p.  523  ;  t.  XXIII,  p.  798,  799,  802  ;  P.  Anselme,  Hist.  généal., 
t.   VI,  p.  255;  Richemond,  Recherches  généalogiques,  t.  II,  p.  47)- 

3.  Jean,  seigneur  de  Choiseul,  connétable  de  Bourgogne,  en  1272, 
1297,  i3oo,  i3o6,  mort  en  i3o9  et  enterré  à  l'abbaye  deMorimond  (Dom 
Plancher,  Histoire  de  Botirgogne,  t.  II,  p.  275,276;  P.  Anselme,  Hist. 
généal.,  t.  IV,  p.  820,  821J. 

4-  Les  armes  sont  celles  des  Choisel,  seigneurs  du  Plessis-Ghoisel 
(aujourd'hui  le  Plessis-Chamantj  pi-ès  de  Senlis,  gruyers  héréditaires 
de  la  forêt  d'Halatte.  On  voit  le  même  blason  sur  les  sceaux  d'un  Jean 
Choisel  seigneur  du  Plessis.  au  xui"^  siècle  (Collect.  des  Arch.  nat., 
n"  3234;,  de  Jean  Choisel,  en  1260  (Chanoine  MuUer,  Monographie  des 
rues,  places  et  monuments  de  Senlis,  p,  889),  de  Jean  Choisel,  sire  du 
Plessis,  en  i3oi  (Sceaux  de  l'Artois,  aux  Archives  nationales,  n"  256),  de 
Jeanne  c  Choiselle  »,  dame  du  Plessis,  veuve  de  Pierre  de  Passy,  en  i365 
nMbl.  nat..  Pièces  originales  705,  dossier  17217,  p.  2).  Je  n'ai  pas  trouvé 
mention  d'un  membre  de  celle  famille  nommé  Anseau.  Cf.  A.  Valtier, 
Cartulaire  du  prieuré  de  Saint-Christophe  en  Halalle,  p.  ix,  x,  xix  ; 
K.  Guillemot,  Les  forêts  de  Seidis,  dans  le?,  Mémoires  de  la  Société  de 
Vhistoire  de  Paris  et  de  Vile  de  France,  t.  XXXII  (i9o5),  p.  181  et  suiv. 

5.  Mathieu  (Mahi,  Mahiea)  de  Trie,  seigneur  de  Fontcnay-en-\'oxin, 
du  ^aumain,  etc.,  prit  part  à  la  campagne  d'Aragon,  en  1280  ;  il  était 
panetier  de  Philippe  le  Bel  en    1298,    i3oi  et   i3o3  ;  il  fut  aussi  grand 


iG  MAX    PRINET  [12] 

26.  Mesire  Renaut  de  Trie  porte  les  armes  d'or  a  une  bande 

tronçonnée  d'argent  et  d'azur  '. 

27.  Mesire  Piere  de  Chambeli porte  les  armes  de  gheules   a 

trois  coquilles  d'or  -. 

28.  Mesire  Piere,  son  fiex,  porte  celés    mêmes  au    lambiaus 

noir  3. 

29.  Mesire  Oudart  de  Chabeli  porte  ces    mesmes   armes  au 

lambiaus  vers  *. 

chambellan  du  roi.  On  le  trouve  encore  cité  en  1807  (H.  F.,  t.  XX.II, 
p.  5o5,  538,  536,  547,  7i3,  etc.  ;  P.  Anselme,  t.  VIII,  p.  4/12,  607  ;  La 
Roque,  Histoire  de  la  maison  de  Harcourt,  t.  II,  p.  1740,  1789,  1790  ; 
L.  Régnier,  Statue  funéraire  du  XIV^  siècle,  dans  le  Bulletin  archéolo- 
gique, 1909,  p.  23). 

1.  Renaud  de  Trie,  seigneur  du  Plessis,  cité  en  1277,  fut  tué  à  la 
bataille  de  Courtrai  (H.  F.,  t.  XX,  p.  585,  586,  671  ;  t.  XXI,  p.  20, 
igi,  639  ;  P.  Anselme,  t.  VI,  p.  661).  Ses  armes  étaient  d'or  à  la  bande 
componée  d'argent  et  d'azur,  bordée  de  gueules  (Bibl.  nat  ,  ms.  français 
9477,  p.  89).  Le  décor  de  la  bande  représente  le  blason  des  comtes  de 
Dammartin  (Armoriai  publié  par  Douct  d'Arcq,  n°"  24,  5o).  Ce  blason 
est  décrit  dans  le  poème  des  Tournois  de  Chauvenci  (vers  2208). 

2.  Pierre,  dit  Hideux,  seigneur  de  Chambly,  fut  chambellan  de 
saint  Louis  et  vivait  encore  en  1297.  Il  épousa,  en  premières  noces, 
Marguerite  Tristan,  et  en  secondes  noces,  Isabeau  Mauvoisin  de  Rosny 
(Ch.-V.  Langlois,  Le  règne  de  Philippe  le  Hardi,  p.  38,  89  ;  Depoin, 
La  maison  de  Chambly,  dans  le  Bulletin  historique  du  Comité  des 
travaux  historiques  et  scientifiques,  1914,  p.  127-135).  Deux  sceaux 
de  ce  seigneur  (1290,  1294)  sont  conservés  dans  la  Collection  des  Archives 
nationales,  ainsi  que  ceux  de  ses  deux  femmes  (n°'  245,  1691-1698). 

3.  Pierre  de  Chambly,  seigneur  de  Viarmes,  puis  de  Chambly,  fils 
aîné  du  précédent,  fit  la  campagne  de  Flandre,  en  1297,  et  vivait  encore 
en  1807.  Il  avait  épousé,  en  1277,  Jeanne  de  Machaut  (Depoin,  La  maison 
de  Ctiambly,  p.  i38-i85).  Son  sceau  (1295)  et  celui  de  sa  femme  (1802) 
se  trouvent  dans  la  Collection  des  Archives  nationales  (n°^  247,  1694)- 

4.  Oudard  de  Chambly,  frère  du  précédent,  seigneur  de  Gandelu 
qu'il  céda  au  roi,  en  1802,  était  chambellan  de  Pierre  de  F'rance.,  comte 
d'Alençon,  en  1277,  capitaine  de  Mantes,  en  1282,  garde  des  foires  de 
Champagne,  en  1288  et  1284.  Il  mourut  en  i3o3  ou  au  commencement 
de  i3o4  (Bibl.  nat.,  ms.  français  24182,  p.  491  ;  Dossiers  bleus  i65,  dos- 
sier 4344,  fol.  Il,  i5  v°,  16;  Depoin,  La  maison  de  Chambly,  p.  i34, 
i44-i47).  Sur  son  scea'u  de  1292,  l'écu  de  Chambly,  aux  trois  coquilles, 
est  brisé  d'un  bâton  et  non  d'un  lambel  (Collect.  des  Archives  nat., 
n°  i( 


[l3]  ARM()H[A.L    DE    FRANCE  I7 

3o.  Mesire  Piere  de  Machau  porte  les    armes    d'asur  a  trois 

coquilles  d'or  ^ 
3i.  Mesire  Raous   de  Soisons  porte  les  armes  d'or  a  un  lion 

noirs  passant  et  a  une  bordure  noire  -. 
32.  Mesire   Gui  de  la    Roche  porte   les  armes  d'or  a    cinq 

cotices  d'asur  et  a  une  bordure  de  gueuUes  ^. 


1.  Pierre  de  Machaut  (ou  Machau),  fils  d'Eudes,  fut  chambellan  de 
Philippe  le  Hardi  et  de  Philippe  le  Bel,  châtelain  de  iMontargis,  seigneur 
de  Fay  aux-Loges,  Chalelte,  etc.  ;  il  vivait  encore  en  129701  mourut 
avant  le  mois  de  novembre  1299  (Arch.  net.,  K  177  ;  Bibl.  nat.,  ms.  latin 
5469,  p.  85  :  ms.  français  io3G5,  fol.  4  ;  Dossiers  bleus  iii3,  dossier 
11026,  fol.  61  ;  H.  F.,  t.  XXII,  p.  471,478,  482,  489,  492  ;  Oliin,  cdit. 
Beugnot,  t.  II,  p.  3o5  ;  Boutaric,  Actes  du  Parlement,  t.  I,  appendice, 
n°  8o5  ;  Longnon,  Documents  relatifs  aax  comtés  de  Champagne  et  de  Brie, 
t.  I,  p.  349,  n"  8766  ;  D.  G.  Morin,  Histoire  du  Gaslinois,  p.  88  ;  Mas- 
Latrie,  Guillaume  de  Mâchant  et  la  prise  d'Alexandrie,  dans  la  Bibliothèque 
de  l'Ecole  des  chartes,  1876,  p.  448,  465-467  ;  A.  Thomas,  Extraits  des 
Archives  du  Vatican  pour  servir  à  Vhistoire  littéraire,  dans  la  Romania, 
t.  X  (1881),  p.  326,  327  ;  H.  Stein,  Recherches  sur  quelques  fonctionnaires 
royaux,  p.  178).  Le  sceau  de  Pierre  de  Machaut  (1296)  et  celui  de  sa  fille, 
Jeanne,  femme  de  Pierre  de  Chambly,  (i3o2)  portent  un  ccu  à  six  (et 
non  à  trois)  coquilles  (Sceaux  de  l'Artois,  n°  10  ;  Collect.  des  Arch.  nat., 
no  1694).  Un  blason  à  six  coquilles  figure  également  sur  le  sceau  de 
Robert  de  Machaut,  en  1396  (Roman,  Inventaire  des  sceaux  de  la  collec- 
tion des  Pièces  originales,  n°  6762). 

2.  Raoul  de  Soissons,  fils  puîné  de  Jean  111,  comte  de  Soissons,  est 
connu  par  des  documents  de  1289-1301  ;  il  fut  tué  à  Courtrai  (11.  F., 
t.  XXI,  p.  GSg  ;  Chronique  artésienne,  p.  49  ;  P.  Anselme,  t.  Il,  p.  5o3). 
Les  comtes  de  Soissons  portaient  le  lion  et  la  bordure  de  gueules.  Raoul 
brisait  en  changeant  l'émail  des  figures.  Voir  :  Bibl.  nat.,  ms.  français 
9477,  p.  09  ;  Gelre,  Wapenboeck,  édit.  Bouton,  t.  111*,  pi.  XX.X11I,  p. 
1672.1682. 

3.  Gui  de  la  Roche-Guyon,  fils  de  Jean.  11  élait  sire  de  la  Roche-Guyon 
dès  1281  et  vivait  encore  en  i3o2  (P.  Anselme,  t.  Mil,  p.  G21  ;  E.  Rousse, 
La  Roche-Guyon,  p.  52,  53).  Les  sceaux  dcGui  delà  Rocho-Guyon  (i2o5), 
de  Jean  de  la  Roche-Guyoo  (1259),  de  Gui  de  la  Roche-Guyon  (1282), 
d'un  autre  Guide  la  Roche-(iuyon  (1 383)  portent  cinq  cotices,  ou  un 
coticé,  à  la  bordure  (Collect.  des  Arch.  nat.,  n"'  34o3,  3'|07,  3'):«6;  Sceaux 
de  la  collect.  Clairambault,  n"  786'»;.  Le  blason  de  celle  famille  est  décrit 
comme  il  suit  dans  l'Armoriai  du  xiv"  siècle,  publié  par  Douct  d'Arcq 
(n"  34)  :  "  Le  sire  de  la  Roche-Guyon  :  a  cinq  couliches  d'asur,  a  une 
bordure  de  gueules  ».   Douët  d'Arcq  n'a  pas  pensé  à  rapprocher  celle 

a 


î'8  MAX    PRINET  [l4] 

33.  Mesire    Renaut   de    Dammartin  porte  les  armes  fessié 

d'argent  et  d'asur  a  6  pièces,  a  une  bordure  de  gheules 
et  a  un  oiselet  noir  ^ 

34.  Mesire  Symon    de   Lalain  porte  les  armes  de  gheules  a 

dix    losanges  d'argent,    au   lambiaus    d'asur  besanté 
d'or  2. 

35.  Mesire  Guillame  d'iveri  porte  les  armes  d'or  a  trois  che- 

vrons de  gheules  ^. 

36.  Mesire  Gui  de  Laval  porte  les  armes  d'or  a  une  crois  de 

gheules,  a  cinq  coquilles  d'argent  en  la  crois  et  a  XVI 
egles  d'asur  es  quatre  cartiers  ^ 

description  des  sceaux  des  Archives  nationales  dont  il  faisait  l'inven- 
taire. C'est  pourquoi  il  n'a  pas  su  reconnaître  de  quelle  localité,  appelée 
la  Roche,  étaient  seigneurs  les  ijersonnages  qui  portaient,  sur  leurs 
sceaux,  un  écu  coticé  à  la  bordure. 

1.  Renaud,  fils  de  Jean  de  Trie,  comte  de  Dammartin,  et  d'Yoland  de 
Dreux,  hérita  le  comté  paternel  entre  129801  i3o4  (Delisle,  Recherches 
sur  les  comtes  dé  Dammartin,  au  XIW  siècle,  p.  /i8-5o).  Il  prit  la  fuite  à  la 
bataille  de  Courtrai,  battit  les  Flamands,  à  Gravelines,  en  i3o4,  et  tua 
Guillaume  de  Juliers,  à  Mons  en  Pevele  (H.  F.,  t.  XXI,  p,  191,  194,  note 
î8,  642,  643). 

Les  armes  qui  lui  sont  données  ici  renferment  une  brisure  (l'oiselet)  ; 
il  n'est  pas  désigné  comme  comte  de  Dammartin.  La  mention  paraît 
donc  antérieure  à  la  mort  de  son  père.  Cf.  Gelre,  Wapeiiboeck,  édit. 
Bouton,  t.  III*,  pi.  XXXII,  p.  67. 

2.  Simon  de  Lalaing,  seigneur  de  Semeries,  deuxième  fils  de 
Simon  II,  sire  de  Lalaing  :  il  est  connu  par  des  titres  datés  de  1268- 
1295,  et  il  mourut  en  i3oo  (F.  Brassart,  Le  blason  de  Lalaing ,  p.  i43-i47). 
Il  est  cité  parmi  les  champions  des  Tournois  de  Chauvenci  (vers  363 1, 
4o8i,  etc.). 

3.  Guillaume,  seigneur  d'Ivry  en  1296  et  i3oo.  On  dit  qu'il  fut  grand 
veneur  de  F'rance.  Il  épousa  Jeanne  des  Barres  qui  lui  apporta  la  sei- 
gneurie d'Oissery  en  Brie  (Mauduit,  Histoire  cl' !vry-la-Bataille  et  de  Vab- 
baye  de  Noire-Dame  d'Ivry,  p.  i32-i34  ;  Quesvers  et  Stein,  Inscriptions  de 
l'ancien  diocèse  de  Sens,  t.  III,  p.  421).  Le  sceau  de  Guillaume  d'Ivry 
(1290)  porte  un  écu  chevronné  (Collect.  des  Arch.  nat.,  n°  2473).  Voir 
les  sceaux  d'autres  membres  de  la  même  famille  (Roman,  Inventaire  des 
sceaux  des  Pièces  originales,  n°'  6961,  5966). 

4.  Gui  VIII,  seigneur  de  Laval  et  de  Vitré,  mort  le  12  août  1296,  ou 
son  fils.  Gui  IX,  mort  le  22  janvier  i333  (Bertrand  de  Broussiilon,  La 
maison  de  Laval,  t.  II,  p.  34-172). 


[l5]  ARMORIAL  DE  FRANCE  I9 

07.  Mesire  Hardoin  de  MaiUi  porte  les  armes  ondoie  d'or  et 
de  gheules  ^. 

38.  Mesire  Renaut  de  Prechenig  porte  les  aimes  fessié  d'or 
et  d'asur  et  contrefescié  et  bandé  contrebande,  an  coi- 
gniet  gironné  et  a  un  escuchon  d'argent  ou  milieu-. 

09.  Mesire  Raoul  de  Soisson  porte  les  armes  d'or  a  un  lion 
noir  passant  et  a  une  bordure  noire  ^. 

4o.  Mesire  Jehan  de  Genville  porte  les  armes  d'asur  au  chief 
dermine,  a  un  demi  lion  de  gheules  et  couronné  d'or 
au  chief  et  a  trois  broies  d'or  sor  l'asur  ^. 

1.  Hardouin  Y,  seigneur  de  Maillé  depuis  1260,  fils  de  Hardouin  iV 
et  de  Jeanne  de  Thouars,  mort  vers  i3o6  (P.  xinselme,  Hist.  géiiéal.,  t. 
\ll,  p.  499,  5oo  ;  Ledru  et  Denis,  La  maison  de  Maillé,  t.  I,  p.  44-5o). 
Son  sceau  est  armorié  d'un  écu  fascé  onde  (Collect.  des  Arch.  nat., 
n°  2656).  Cf.  V Armoriai  publié  par  Douët  d'Arcq  (n°  880)  et  V Armoriai  du 
héraut  Berry  (n°^  67/i,  710). 

2.  Renaud  de  Pressigny,  fils  d'un  autre  Renaud  qui  était  mort  à  la 
croisade  d'Afrique,  en  1270.  Il  prit  part  à  l'expédition  d'Aragon,  en 
1285,  et  fut  convoqué  pour  le  service  du  roi  en  i3o3  et  i3o4(H.  F.,  t.  XX, 
p.  307  ;t.  XXI,  p.  177;  t.  XXII,  p.  208,  715  ;  t.  XXIlI,p.  791,  8o/i;Riche- 
mond.  Recherches  généalogiques  t.  I,  p.  262  ;  Gelre,  Wapenboeck,  t.  III*, 
pi.  XXXV,  p.  290,  291).  Les  armes  de  Pressigny  sont  célèbres  parce 
qu'il  est  très  difficile  de  les  blasonner  correctement.  Elles  ont,  sans 
doute,  consisté  primitivement  en  un  écu  d'argent  à  la  bordure  componée 
dor  et  d'azur.  (Voir  comte  de  Foras,  Le  blason,  p.  398-/I02). 

3.  Cet  article  est  la  répétition  de  l'article  3i. 

4.  Outre  le  célèbre  sire  de  Joinvillc  (né  vers  1224.  morteni3i7  ou 
i3i8j,  plusieurs  membres  delà  famille  de  Joinville  ont  porté  le  nom  de 
Jean,  à  la  fin  du  wn"  siècle  et  au  commencement  du  xiv".  Dans  les 
armoiries  des  aines  de  cette  maison,  le  chef  paraît  avoir  été  toujours 
d'argent  et  non  d'hermine.  Au  contraire,  nous  trouvons  le  chef  d'her- 
mine dans  les  armes  de  divers  Joinville,  de  la  branche  de  À  aucouleurs  : 
sur  les  sceaux  d'Evrard,  en  i347,  et  d'Ame,  en  1875  (Sceaux  de  la  collect. 
Clairambault,  n"'  4935,  4938),  et  dans  la  description  du  blason  de  «  iMun- 
sirc  G.=îfrei  de  Gcncvile  »,  que  renferme  le  rôle  d'armes  de  Camden  (édit. 
Greenstreet,  dans  le  Journal  of  Ihe  Brilish  archaeological  Association, 
1882,  p,  32i;.  L'.lr/7ioria/ de  Douët  d'Arcq  (n"*  6g3,  695)  différencie  les 
armes  du  «  sire  do  \  aucouleur  »  de  celles  du  «  sire  de  (jronvillc  »,  par 
les  doux  particularités  que  notre  texte  mentionne  :  un  chef  d'hermine 
et  une  couronne  sur  la  tôle  du  lion.  Je  serais  donc  porté  à  croire  que 
le  Jean  de  Joinville  de  qui  nous  avons  ici  le  blason,  était  Jean,  sire  de 


20  MAX    PRINET  [  l6] 

/ji.  Li  conestables  porte  les  armes  de   gheules  a    deus  bars 

d'or,  trellé  d'or  K 
/ja.  Mesire  Gui  de  Nele  porte    les  armes    d'or  a  deus  bars - 

de  gheules,  treflé  de  gheules  ^. 
43.    Le    vidame    de    Pingquingny    porte  les    armes    fessié 

d'argent  et  d'asur,  a  une  bordure  de  gheules  ^. 


Vaucouleurs,  fils  de  Geofîroi  et  neveu  de  Thistorien  ;  ce  Jean  est  connu 
dès  1288  et  vivait  encore  en  i3i5  (Delaborde,  Jean  de  Joinville  et  les  sei~ 
gneiirs  de  Joinville,  p.  226,  228).  Mais  les  mêmes  variantes  ont  pu  se  pro- 
duire dans  le  blason  d'autres  membres  de  la  famille.  Notons  qu'Antoine 
de  la  Sale  donne  le  chef  d'tiermine  et  le  lion  couronné  au  «  seigneur 
de  Jenville  »,  c'est-à-dire  au  chef  de  la  maison  (Petit  Jehan  de  Saintré, 
Blbl.  nat. ,  nouvelles  acquisitions  françaises,  ms.  10057,  fol.  1 12).  Mais  son 
dire  n'a  pas  d'autorité.  Le  chef  est  d'argent  dans  l'écu  donné  par  Gelre 
au  sire  de  «  Genville  »  (Wapenboeck,  t.  III*,  pi.  XXV). 

I.  Jules  Chifflet  note  ici  :  «  Ce  connestable  estoit  Simon  de  Glcrmont, 
seigneur  de  Neelle,  connestable  de  France,  vivant  l'an  1278.  Voyez  Jean 
le  Feron,  en  son  livre  des  Connestables  de  France,  pag.  niihi  89  ». 
Chifflet  s'est  trompé  (Voir  ci-dessus  V Introduction)  ;  il  s'agit  du  fils  de 
Simon,  Raoul  de  Clermont,  sire  de  Nesle,  nommé  connétable  de  France, 
en  1285,  cjui  fut  tué  à  Courtrai  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  18,  288-240,377,  879  ; 
Chronique  artésienne,  p.  48,  49  ;  P-  Anselme,  t.  VI,  p.  48,  90).  Le  sceau  de 
Raoul  porte  les  armes  ici  décrites' (Collect.  des  Arch.  nat.,  n°  195), 
Cf.  le  Wapenboeck  de  Gelre,  édit.  Bouton,  t.  III**,  pi.  XXXVIII,  XXXIX, 
et  p.  64,  io3. 

3.  Ici,  on  lit  le  mot  «  Picars  »  qui  devait  se  trouver  en  marge, 
dans  l'original.  C'est  un  titre  indiquant  à  quelle  région  appartenaient 
les  seigneurs  dont  les  noms  suivent. 

3.  Gui  de  Clermont-Nesle,  maréchal  de  France,  frère  du  connétable 
Raoul  avec  qui  il  mourut  à  Courtrai.  Il  avait  épousé  Marguerite  de 
Thourotte,  dame  d'Offémont  (H.  F.,  t.  XXI,  p.  20,  191,  689  ;  P.  Anselme, 
t.  VI,  p.  48,  49,  64o).  D'après  notre  armoriai,  il  aurait  brisé  par  inter- 
version des  émaux. 

4.  Jean  de  Picquigny,  vidame  d'Amiens,  mort  le  29  septembre  i3o4, 
en  Italie  (Darsy,  Picquigny  et  ses  seigneurs,  p.  36-45).  Son  sceau  (i3oo) 
est  armorié  d'un  écu  fascé  à  la  bordure  (Sceaux  de  la  Picardie,  n°  5i). 
Dans  YArmorial  publié  par  Douët  d'Arcq,  «  le  sire  de  Piqueny  »  porte 
ti  fessés  d'argent  et  d'azur  de  six  pièces,  a  bordeure  de  gueules  »  (n"  ioo4). 
Gelre  (Wapenboeck,  édit.  Bouton,  t.  III**,  pi.  XXXVII)  donne  le  fascé 
d'hermine  et  d'azur. 


[l-]  ARMORIAL    DE    FUANCE  2  1 

44.  Mesire  Renaut,  son  fiex,  porte  celles  mesmes  a  la  bordure 

besantée  d'or  ^. 

45.  Mesire  Angoran  de  Bailleul  porte  les  armes  de  gheulles 

a  un  faus  escuçon  d'ermine  ^. 

46.  Mesire  Pierre  de  Bailleul  porte  les   armes  de  gheulles  a 

une  fesse  d'or  ^. 


1.  Renaud  de  Picquigny,  vidame  d'Amiens  depuis  i3o4,  mort  en 
i3i5  (Darsy,  loc.  cit.).  11  est  mentionné,  avec  son  père,  en  i3o4,  parmi 
les  seigneurs  du  Ponthieu  (H.  F.,  t.  XXIII,  p.  806).  L'écu  fascé  à  la 
bordure  se  voit  sur  son  sceau  (1 3 1 3)  et  sur  celui  de  sa  femme,  Jeanne  d'Eu 
(Sceaux  de  la  Picardie,  n^'  52,  53). 

2.  Enguerrand,  fils  de  Hugues,  seigneur  de  Bailleul,  Dompierre- 
sur-Authie  et  Hélicourt,  prit  part  à  la  dernière  croisade  de  saint  Louis. 
Il  était  <(  amiraus  des  galées  »,  à  la  guerre  d'Aragon,  en  i285.  Son  neveu, 
Jean,  est  devenu  roi  d'Ecosse  (H.  F.,  t.  XX,  p.  530,  537  ;  t.  XXI,  p.  loi  ; 
t.  XXII,  p.  hSQ,  492,  707,  708  ;  Marquis  de  Belleval,  Nobiliaire  du  Pon- 
thieu et  du  Vimea,  col.  89,  90  ;  du  même,  Jean  de  Bailleul,  roi  d'Ecosse  et 
sire  de  Bailleul  en  Vimeu,  p.  53  et  suiv.).  Le  sceau  d'Enguerrand  de 
Bailleul  (1270)  porte  un  écu  à  l'orle  d'hermine  (CoUect.  des  Arch.  nat., 
n°  1269). 

«  Engherrans  de  Bailleul  »  est  cité  avec  éloges  par  Sarrasin,  dans  le 
Roman  de  Ham  (édit.  Michel,  p.  295,  296,  3 11). 

3.  Un  Pierre  de  Bailleul  {Bailleus,  Ballues)  fut  bailli  de  Gisors,  en 
1285-1286,  de  Cotentin,  en  1287-1289,  de  Caen,  en  1290,  sénéchal  de 
Saintonge,  en  129G-1306,  bailli  de  Mâcon,  en  i3o3  (H.  F.,  t.  XXIV, 
p.  i3i*,  i4o*,  i5i*,  176*,  193*,  194*).  Je  ne  sais  quelles  étaient  ses 
armes.  Est-il  le  même  que  ce  Pierre,  sire  de  Bailleul,  en  i3oa,  qui 
épousa  Mahaud  d'Estouteville  (La  Roque,  Histoire  généalogique  de  la 
maison  de  Harcourt,  t.  I,  p.  54o)  ?  Dans  un  armoriai  copié  par  Du  Gange 
(Bibl.  nat.,  ms.  français  9/477.  P-  70),  «  Guillaume  de  Bailleu  ».  cité 
parmi  les  seigneurs  du  Hainaut,  porte  «  de  gueules  à  une  faisse  d'or, 
au  lambel  d'asur.  »  Les  armoiries  sont,  à  la  seule  dilférence  d'unlambel, 
d'une  brisure,  celles  que  nous  trouvons  ici.  Mais  la  place  où  est  inscrit, 
dans  notre  texte,  le  nom  de  Pierre  de  Bailleul,  semblerait  indiquer 
que  ce  personnage  n'était  ni  normand  ni  hainuyer;  il  est  mentionné 
parmi  les  Picards.  Toutefois,  il  faut  noter  que  l'ordre  lopographiquc 
n'a  pas  été  rigoureusement  observé  par  le  rédacteur  de  l'armoriai  que 
nous  publions. 

Dans  ]c  Roman  de  Ilam  (édit.  Michel,  p.  299),  «  Wauliers  de  Sorel  » 
joute  contre  «  Pieron  de  Bailluel  ». 


22  MAX   PRINET  [l8] 

47.  Mcsire  Gerart  de  Boubert  porte  les  armes  d'argent  a  trois 

escLissons  de  gheules  ^. 

48.  Mesire  Hue  de  Gaumont  porte  les  armes  de  gheules  semé 

de  croisettes  d'or,  a  trois  merlettes  d'or  2. 

49.  Mesire  Aubertde  Hangiet  porte  les  armes  d'argent  a  une 

crois  de  gheules,  a  cinq  coquilles  d'or  en  la  croix  ^. 


1.  Gérard  d'Abbeville,  seigneur  de  Boubers  en  Vimeu,  fils  d'un  autre 
Gérard.  Il  fut  tué  à  la  bataille  de  Courtrai  {Chronique  artésienne,  p.  5o  ; 
Belleval,  Nobiliaire  cité,  col.  3).  Ses  sceaux  (1280,  1299)  sont  armoriés 
d'un  blason  à  trois  écussons  (Sceaux  de  la  l'icardie,  n°  76  ;  Roman, 
Inventaire  des  sceaux  de  la  collection  des  Pièces  originales,  n"  1826). 
«  Gerars  de  Bouberc  »  est  l'un  des  chevaliers  qui  prennent  part  aux 
joutes  de  Ham,  dans  le  poème  de  Sarrasin  (édit.  Michel,  p.  337). 

2.  Hugues  de  Gaumont  fonda,  en  1292,  une  chapelle  à  Queux  (Dic- 
tionnaire historique  et  archéologique  du  département  da  Pas-de-Calais  ; 
arrondissement  de  Montreuil,  p.  196).  «  Monsieur  Hue  de  Gaumont  >> 
figure,  en  i3o4,  parmi  les  seigneurs  du  Ponthieu  (H.  F.,  t.  XXHI, 
p.  806). 

Dans  la  description  des  armoiries,  il  faut  lire  molettes,  au  lieu  de 
merlettes.  Les  seigneurs  de  Gaumont  (Pas-de-Galais,  arr.  de  Montreuil, 
cant.  de  Hesdin)  portaient  :  de  gueules  semé  de  croix  recroisetées  au  pied 
fiché  d'or,  à  trois  molettes  du  même  (Belleval,  Nobiliaire  cité,  col.  3i4). 
Voir  :  les  Sceaux  de  l'Artois,  n°'  239,  24i,  242,  244,  1747  ;  les  Sceaux  de  la 
Picardie,  n""  218,  219  ;  les  descriptions  de  sceaux  données  par  Dom  Ville- 
vieille  (Bibl.  nat.,  ms.  français  31906,  fol.  i56  v°,  167).  Dans  YArmorial 
publié  par  Douët  d'Arcq,  «  l'Ermite  de  Gaumont  »  porte  «  de  gueules  a 
trois  molettes  d'or,  a  croixetes  d'or  recroixetées  »  (n°  ioi5). 

3.  Aubert  IV  de  Hangest,  seigneur  de  Genlis  et  de  Pont-Saint-Pierre, 
prit  part  à  la  guerre  d'Aragon,  en  1285,  fut  envoyé  par  le  roi  à  Valen- 
ciennes  et  à  Gand,  en  129G,  à  Tournai,  en  1297  ;  il  mourut  vers  i3o4.  Il 
avait  épousé  Aliénor  de  Villebéon  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  704;  Le  Prévost, 
Mémoires  et  notes  pour  servir  à  l'histoire  du  département  de  l'Eure,  t.  II, 
p.  595;  Funck-Brenlano,  Pfnlippe  le  Bel  en  Flandre,  p.  167,  173,  227; 
Richemond,  Recherches  généalogiques,  t.  II,  p.  107-111).  L'Armoriai 
publié  par  Douët  d'Arcq  donne  à  «  M.  Aubert  de  Hangest  »  un  blason 
«  d'argent  a  une  croix  de  gueules,  a  cinq  coquilles  d'or  sur  la  croix  » 
(n°  929).  Les  aînés  de  Hangest  portaient  la  croix  plaine  ;  les  seigneurs  de 
Genlis,  cadets,  brisaient  de  cinq  coquilles  (Gelre,  Wapenboeck,  t.  III*, 
p.  3 16-320,  et  pi.  XXXVI). 

«  Haubers  de  Hangest  »  est  l'un  des  jouteurs  cités  par  Sarrasin,  dans 
le  Roman  de  Ham  (édit  Michel,  pi.  372,  373). 


Fiq]  ARMORIAL    DE   FRANCE  2  3 

ôo.  Mesire  Adam  du  Cardonnoy  porte  les  armes  d'or  a  une 
crois  de  gheules,  a  cinq  coquilles  d'argent  en  la  crois  K 

5 1.  Mesire  Jehan    de    Reineval  porte  les   armes  d'or  a^ une 

crois  noire,  a  cinq  coquilles  d'argent  en  la  crois  2. 

52.  Flammans  de  Cauni  porte  les  armes  d'or  a  dix  losenges 

de  gueulles,  au  lambiaus  d'asur  3. 

53.  Mesire    Bernard  de  Moreul  porte  les  armes  de  France  a 

un  demi  lyon  d'argent  K 

1  Adam,  seigneur  du  Cardonnoy,  cité  dans  un  arrêt  du  Parlement, 
en  1081  {Olim,  édit.  Beugnot,  t.  II,  p.  190),  combatit  en  Aragon,  en 
1985  (H  F  t  XXII,  p.  710)  ;  il  fut  établi  !par  le  roi  gardien  de  la  ville 
de  Lille  en  '1296  ;  en  1299,  il  commandait  la  garnison  de  Bruges  (Funck- 
Brentano,  Philippe  le  Bel  en  Flandre,  p.  186,  3i3).  Deux  sceaux  de  ce 
personnage,  apposés  en  1299,  sont  conservés  à  la  Bibliothèque  nationale 
(Roman,  Inventaire  des  sceaux  des  Pièces  originales,  n-  2000,  2006;  ;  ils 
portent  un  écu  à  la  croix  chargée  de  cinq  coquilles.  Cf.  Bibl.  nat..  ms. 
latin  547T,  p.  171,  172-  Dans  le  Roman  de  Ham  (édit.  Michel,  p.  342), 
«  Adan  de'cardonnoi  »  joute  contre  Jean  d'Harcourt. 

2  Jean  sire  de  Raineval  (auj.  Mailly-Raineval,  Somme,  arr.  de 
Montdidier,  cant.  d'Ailly-sur-Noye),  et  de  Pierrepont,  tué  à  Courtrai 
(Chronographia  regum  Francoram,  édit.  MoranviUé,  t.  I,  p  m  ; 
P  Anselme,  t.  VIII.  p.  6i4,  6x5).  Le  sceau  de'Jean  de  Raineval  (i3i2)  est 
armorié  d'un  écu  à  la  croix  chargée  de  cinq  coquilles  ;  celui  de  Jean  de 
Raineval  le  fils  (i338),  porte  les  mêmes  armes,  brisées  d'une  étoile 
(Sceaux  de  la  Picardie,  n"  671  ;  Sceaux  de  la  Flandre,  n°  i483).  Cf.  les 
sceaux  d'autres  membres  de  cette  famille  (Collect.  des  Arch.  nat., 
no  3354  •  Sceaux  de  la  collection  Clairambault.  n-  7668-7670),  Y  Armoriai 
de  Douët  d'Arcq  (n"  931),   le   Wapenboeck  de  Gelre  (t.  HP*,  pi.  XXXIX. 

'''3^^Raoul  VI  le  Flament.  seigneur  de  Canny  et  de  VerpiUières,  fils  de 
Raoul  V  qui  fut  maréchal  de  France.  Il  mourut  à  Courtrai(P.  Anselme, 
t  VI  p  6^8  ;  Chronographia  regam  Francoram,  t.},  p.  m;  Chronique 
artésienne  p.  36).  Le  sceau  de  Raoul  le  Flament,  sire  de  Canny  (1294). 
est  armorié  d'un  écu  à  dix  losanges  et  au  lambel  (Sceaux  de  la  Picardie. 

"  Voir  Margry,  Catalogue  des  seigneurs  de  Canny,  dans  les  Comptes 
rendus  et  mémoires  du  Comité  archéologique  de  Sentis,  1888.  p.  i4.  iT).. 

4  Bernard  V,  sire  de  Moreuil  depuis  1269,  vivait  encore  en  i3o3.  Il 
était  nis  <lo  licrnanl  IV  (P.  Anselme,  t.  VI.  p.  7'6).  Les  armes  du  «  sire 
de  Moirieul  ..  sont  décrites  comme  ici  dans  ÏArmorial  de  Douot  d  Arcq 
(n»  92Ô).   Elles    figurent  dans    le  Wapenboeck   du    héraut   (iclrc  (edit. 


24  MAX    PniNET  [20] 

54.  Le  vioces  ^  de  Pont  de  Rémi  poiie  les  armes  d'argent  au 

chief  de  gheules  -. 

55.  Mesire  Gui  de  Brianst  porte  les  armes    d'ermine    a    un 

lion  de  gheules  couronné  d'or  ^. 

56.  Li  conestables  de  Boulonnois  porte  les  armes  d'argent  a 

un  lion  noir  couronné  d'or  ^. 

57.  Mesire  Dreus  de   Milli   porte    les  armes    noir   au   chef 

d'argent  ^. 


Bouton,  t.  III*,  pi.  XXX.IY,  p.  203-208)  et  sur  les  sceaux  de  divers  pei'- 
sonnages  de  celte  famille  (Sceaux  de  la  collect.  Clairambault,  n"  G^83- 
6/190).  On  les  trouve  encore  sur  les  sceaux  de  la  maréchaussée  de  France, 
gravés  au  temps  où  Bernard  de  Moreuil  était  l'un  des  maréchaux 
(Sceaux  de  la  collect.  Clairambault,  n°'  5686,  5689  ;  Roman,  Inventaire 
des  sceaux  des  Pièces  originales,  n°  7018). 

1.  Au  lieu  de  vioces,  lire  vicontes. 

2.  Thibaud,  vicomte  d'Abbeville,  seigneur  de  Pont-Remy  en  1279. 
1289,  i3io,  i3ii.  En  1297,  il  combattait  en  Flandre,  dans  l'armée  fran- 
çaise (Chronique  artésienne,  p.  22  ;  La  Gorgue-Rosny,  Recherches  généa- 
logiques sur  les  comtés  de  Ponthieu,  de  Boulogne  et  de  Guines,  t.  III, 
p.  1161,  t.  IV,  p.  8  ;  Belleval,  Les  fiefs  du  Ponthieu  et  du  Vimeu,  p.  264). 
Un  écu  au  chef  figure  sur  le  sceau  d'Enguerrand,  vicomte  d'Abbeville, 
sire  de  Pont-Remy,  en  1274  (Sceaux  de  la  Picardie,  n"  27). 

3.  Au  lieu  de  Brianst,  il  faut  lire  Beaussart.  Les  mêmes  armes  se 
voient  sur  deux  sceaux  de  Guillaume  de  «  Beausart  »,  de  i23o  et  i234 
(Collect.  des  Arch.  nat.,  n*"'  i374,  1376),  et  sont  décrites  dans  un  armo- 
riai transcrit  par  Du  Gange  (Bibl.  nat.,  ms.  français  9477,  fol.  76),  au 
nom  de  «  Guillaume  de  Beaussart  ». 

4.  La  charge  de  connétable  du  comté  de  Boulogne  appartint,  au 
moins  depuis  le  xu'  siècle,  aux  seigneurs  d'Hermelinghen  et  d'Austruy, 
qui  portaient  héréditairement  le  nom  de  Baudouin  (Dictionnaire  histo- 
rique et  archéologique  du  département  du  Pas-de-Calais  :  arrondissement 
de  Boulogne  [par l'abbé  Haigneré],t.  III,  p.  124,  236;  La  Gorgue-Rosny, 
Recherches  généalogiques,  t.  I,  p.  66,  67,  396). 

Nous  avons  le  sceau,  apposé  en  i3oi,  de  Baudouin,  sire  d'Herme- 
linghen, connétable  de  Boulonnais  (Sceaux  de  l'Artois,  n°  88).  Il  est 
armorié  d'un  écu  au  lion.  Peut-êlre  ce  Baudouin  est-il  le  «  conestable 
de  Boulonnois  »  mentionné  dans  notre  Armoriai. 

5.  Dreux,  seigneur  de  Milly  (Oise,  arr.  de  Beauvais,  cant.  de  Mar- 
seille), fils  de  Dreux  de  Milly,  vivait  en  1282,  1290,  i3o9  (H.  F.,  t.  XXII, 
p.  633  ;  E.  de  Lépinois,  Recherches  historiques  sur  le  comté  de  Clermont, 
p     126  ;   Renet,    Milly,   dans    les    Mémoires   de   la    Société   académique 


[2  1  ]  AHMOUIAL    DE    FRANCE  25 

58.  Mesire  deBiauval  porte  les  armes  d'argent  aune    dante 

de  gheules  ^. 

59.  Mesire  Jehan  de  Maignelers  porte  les  armes  de  gheules  a 

une  bande  d'or  -. 

60.  Mesire  Jehan   de   Heilli    porte   les  armes    (d'or  et)    de 

eheules  a  une  bande  d'orengrelée  ^. 


d'archéologie  de  l'Oise,  t.  XIV,  p.  288,  984  ;  0.  de  Poli,  Inventaire  des 
titres  de  la  maison  de  Milly,  p.  167,  169).  Les  sceaux  de  Dreux  de  Milly, 
le  père,  (1268-1281)  portent  un  écu  au  chef  (Renet,  p.  279;  Collect.  de 
sceaux  des  Arch.  nat.,  n°  462).  Dans  VArmorial  de  Douët  d'Arcq,  le  sire 
de  Milly  a  un  blason  «  de  noir  a  un  chief  d'argent  »  (n°  940). 

1.  Les  armes  de  la  famille  de  Beauval,  en  Picardie,  étaient  de  gueules 
à  la  fasce  d'argent  surmontée  d'une  vivre  (ou  fasce  vivrée)  du  même  (Bibl. 
nat..  Pièces  originales  253,  dossier  554i,  p.  18;  Armoriai  de  France  du 
XIV^  siècle,  publ.  par  Douët  d'Arcq,  n"'  1018,  1024-1026;  Belleval,  Trésor 
généalogique  de  Picardie,  t.  Il,  p.  19).  Voir  les  sceaux  de  Robert  de 
Beauval,  i3i4  ;  d'Alix,  dame  de  Haverskerque  et  de  Beauval,  i33i  ;  de 
Robert,  sire  de  Beauval,  1837;  de  Jean  de  Beauval,  1 342  (Collect.  des 
Arch.  nat.,  n"  1877  ;  Sceaux  de  la  Flandre,  n°  io34  ;  Sceaux  de  l'Artois, 
n"  i54  ;  Sceaux  de  la  collect.  Clairambault,  n°  816). 

Le  mot  dante  doit  être  lu  dance.  C'est  l'un  des  noms  de  la  vivre  ou 
fasce  vivrée.  L'auteur  (ou  le  copiste)  de  notre  Armoriai  a  omis  de  men- 
tionner la  fasce  plaine. 

2.  Jean,  seigneur  de  Maignelay,  fit  la  campagne  d'Aragon,  en  128.5  ; 
il  était  sénéchal  d'Agenais  de  1294  à  1296,  et  avait  cessé  de  remplir  ces 
fonctions  le  24  mars  1297.  Il  est  cité  en  i3oo  (Bibl.  nat.,  ms.  français 
81987,  fol.  16  ;  H.  F.,  t.  XXIV,  p.  220*  ;  D'  Leblond,  Notes  pour  le  nobi- 
liaire du  Beauvaisis,  t.  II,  p.  425).  Les  armes  des  Maignelay  sont  inscrites 
dans  VArmorial  de  Douët  d'Arcq  (n°  949). 

8.  Jean  de  Heilly,  convoqué  pour  servir  le  roi  en  1296,  mort  en  1297, 
ou  son  fils  appelé  aussi  Jean  (P.  Anselme,  t.  VI,  p.  664,  791). 

Le  blason  des  seigneurs  de  Heilly  est  constitué  par  une  bande  de 
fusées  ou  de  losanges.  C'est  ce  que  le  rédacteur  de  notre  Armoriai, 
comme  d'autres  héraldistes  anciens,  appelle  une  bande  engrélée.  Voir 
les  sceaux  de  Jean,  sire  de  Heilly  (i8i4),  et  de  plusieurs  de  ses  parents 
(Collect.  des  Arch.  nat.,  n"  2897  ;  Sceaux  de  la  Flandre,  n°  io55  ;  Sceaux 
de  la  Picardie,  no  994  ;  Belleval,  Trésor  généalogique  de  la  Picardie,  t.  H, 
p.  i33j,  L'Armoriai  du  xn"  siècle,  publié  par  Douët  d'Arcq,  donne  au 
«  sire  de  Hely  »  un  écu  «  de  gueules  à  une  bande  d'or  engreslée  »  (n"  1098). 
La  bande  est  formée  de  cinq  losanges,  dans  le  ^'apenboecli  de  Gelrc  (édit. 
Bouton,  t.  ni",  pi.  XLI,  p.  181). 


26  MAX    PRINET  [22] 

61.  Mesire  Gaachier  d'Austreslc  porte  les  armes  de  Élois  a 

un  lion  de  gheules  passant  ^. 

62.  Mesire  Simon  de  Mailli  porte  les  armes  d'or  a  trois  maillés 

de  gheules,  prime  les  (sic)  de  gheullcs,  a  une  bordure 
dantelée  de  gheules  ^. 

63.  Mesire  de  Poi  porte  les  armes    de  gheules  a  une  bande 

d'argent,  semé  de  croisettes  d'argent  "^ 

1.  Gaucher  d'xlutrèclies  fut  commis  par  Philippe  le  Bel  à  la  garde  de 
Bruges,  en  1295  et  1296  ;  il  était  bailli  de  Vermandois,  en  1297  et  1298. 
Capitaine  du  château  de  Lille,  il  capitula,  en  i3o2  (H.  F.,  t.  XXIV,  p.  78*, 
74*  ;  Chronique  artésienne,  p.  54,  55  ;  Funck-Brentano,  Philippe  le  Bel 
enFlandre,  p.  176,  4ï3  ;  A.  d'Herbomez,  Philippe  le  Bel  et  les  Toiirnaisiens, 
p.  43,  note).  Il  appartenait  à  un  rameau  de  la  maison  de  Châtillon,  issu 
de  la  branche  de  Nanteuil-la-Fosse  (Du  Chesne,  Histoire  généalogique  de 
la  maison  de  Chaslillon,  p.  63).  Le  trouvère  Sarrasin  le  cite  dans  le  Roman 
de  Ham  (édit.  Michel,  p.  371). 

La  description  de  notre  Armoriai  indique  qu'il  portait  les  armes  du 
comte  de  Blois  fc'est-à-dire  celles  de  la  maison  de  Châtillon  :  de  gueules 
à  trois  pals  de  vair  et  au  chef,  d'or),  avec  un  hon  (sur  le  chef),  comme 
brisure.  Le  sceau  de  ce  Gaucher  d'Autrèches  (1802)  porte  l'écu  de 
Châtillon,    le  chef  chargé   d'un    lion    issant    (Sceaux  de    la    Flandre, 

n°  471)- 

2.  11  s'agit  probablement  d'un  puîné  de  la  maison  picarde  de  Mailly. 
Mais,  dans  la  généalogie  de  cette  famille,  on  ne  trouve  aucun  Simon, 
vivant  à  l'époque  de  Philippe  le  Bel  (Voir  abbé  A.  Ledru,  Histoire  de  la 
maison  de  Mailly).  Quelques  années  plus  tard  (en  i335),  un  certain 
Jean  Sevin  (ou  Seuvin;  de  Mailly  portait  un  blason  très  analogue  à 
celui  qui  est  ici  décrit  :  trois  maillets  et  une  bordure  engrêlée  (Ledru, 
oavr.  cité,  t.  I,  p.  84).  On  n'a  pu  rattacher  ce  personnage  aux  seigneurs 
de  Mailly.  Simon  aurait-il  été  écrit,  dans  notre  texte,  pour  Sevin  ou 
Seuvin?  Je  ne  sais  ce  que  signifient  les  mots  «  prime  les  de  gheules  », 

3.  Guillaume  Tirel,  sire  de  Poix,  fils  de  Hugues,  connu  par  des  textes 
de  1 260-1 3o2  (La  Morlière,  Antiquités  d'Amiens,  p.  i35  ;  Cuvillier-Morel 
d'Acy,  Histoire  généalogique  et  héraldique  sur  la  maison  de  Tyrel,  p.  48, 
49  ;  Abbé  Delgove,  Poix  et  ses  seigneurs,  p.  8o-84  ;  C.-V.  Langlois,  La 
vie  en  France  au  moyen-âge,  p.  i53  ;  J.  Depoin,  Cartulaire  de  Vabbaye  de 
Saint-Martin  de  Pontoise,  p.  Itbç)).  Les  sceaux  de  Hugues  Tirel,  seigneur 
de  Poix  (i233),  de  notre  Guillaume  Tirel  (1274)  et  de  Jean  Tirel  (i3i5), 
portent  les  armes  décrites  ici  (Collect.  des  Arch.  nat.,  n°  8796  ;  Sceaux 
de  la  Picardie,  n°  647  ;  Bibl.  nat.,  ms.  latin  5462,  p.  296).  Dans  l'Armo- 
riai de  Douët  d'Arcq,  «  le  sire  de  Pois  »  a  un  blason  «  de  gueules  a  une 
bende  d'argent  a  croixetes  d'argent  recroixetées  »  (n°  1008). 


[aS]  ARMORIAL  DE  FRANCE  27 

64-  Mesire  de  Nonvillier  porte  les  armes  d'argent  a  un  fer  de 
molin  de  gheules,  a  testes  d'or  de  serpens  au  fer  de 
molin  *. 

65.  Mesire    Angoran   de  Couclii   porte    les   armes  fessié  de 

vair  et  de  gheules  2, 

66.  Mesire   Robert  de  Pingnons  porte  celles  mesmes  a  un 

quartier  d'or  ^. 

67.  Mesire  Dreus  de  Melon  porte  les  armes  d'or  a  deux  fesses 

de  gheules  et  a  une  bordure  d'oiselés  de  gheules  ^ 

1.  S'agit-il  du  seigneur  de  Longvillers  (Pas-de-Calais,  arr.  de  Mon- 
treuil,  cant.  d'E tapies)  ?  Les  Longvillers  portaient  cVor  au  fer  de 
moulin  (croix  ancrée)  de  gueules  (La  Gorgue-Rosny,  Recherches  généalo- 
giques sur  les  comtés  de  Ponthieu,  de  Boulogne  et  de  Gaines,  t.  II,  p.  887  ; 
Belleval,  Trésor  généalogique  de  la  Picardie,  t.  II,  p.  i/ig  ;  Leblond, 
Notes  pour  le  nobiliaire  du  Beauvaisis,  t.  II,  p.  546).  L'Armoriai  de  Douët 
d'Arcq  donne  au  «  sire  de  Louillien  »  des  armes  «  d'or  a  un  fer  de 
moulin  de  gueales»  (n°  io83).  CL  Gelre,  Wapenboeck,  t.  III**,  pi.  XXXVIII, 
p.  3i.  Voir  les  sceaux  de  Lancelot  de  Longvillers,  de  i38o-i383  (Sceaux 
de  la  collect.  Clairambault,  n°^  5337-534o). 

Les  armes  attribuées  par  notre  texte  au  seigneur  de  «  Nonvillier  »  sont 
identiques  à  celles  du  seigneur  de  Moutfort,  en  Bretagne  (voir  plus  loin, 
article  137).  L'auteur  de  l'Armoriai  a-t-il  fait  une  confusion  ? 

2.  Enguerrand  IV,  seigneur  de  Coucy  depuis  i25o,  mort  en  i3i2, 
sans  postérité.  Il  eut  pour  héritier  son  neveu,  Enguerrand  de  Guincs, 
fils  d'Arnoul  de  Guines  et  d'Alix  de  Coucy,  qui  écartela  les  armes  de 
Guines  de  celles  de  Coucy  (Jovet,  Histoire  des  anciens  seigneurs  de  Coucy, 
p.  07-66  ;  Lalouctte,  Traité  des  nobles,  fol.  119  et  suiv.,  25i  v°  ;  Du 
Chesne,  Histoire  généalogique  des  maisons  de  Guines,  d'Ardres,  de  Gand 
et  de  Coucy,  p.  234-239  ;  Poquet,  Monographie  de  l'abbaye  de  Longpont, 
p.  119;  Piette,  Tombeau  d' Enguerrand  IV,  seigneur  de  Coucy,  dans /a 
Thiérache,  t.  I,  p.  io8-ii4).  Le  sceau  d'Enguerrand  IV  de  Coucy  est 
connu  rCoUcct.  des  Arch.  nat.,  n°  igoS). 

3.  Robert,  seigneur  de  Pinon,  issu  d'une  branche  de  la  maison  de 
Coucy,  vivait  en  1268-1295  ("Bibl.  nat.,  ms.  français  33o5o,  fol.  2i3v''; 
H:  F.,  t.  XXII,  p.  48i,  63^,  691,  762;  Du  Chesne,  Histoire  généalogique 
des  maisons  de  Guines,  d'Ardres,  de  Gand  et  de  Coucy,  p.  217;  Melleville, 
Dictionnaire  historique.....  de  l'Aisne,  t.  II,  p.  112.) 

4.  Dreux  de  Mello,  seigneur  de  Lormes  et  de  Ghâteau-Chinon,  tué  à 
Courtrai  (V.  Anselme,  t.  VI*  p.  61).  Sur  son  sceau  de  129:?  (Collect.  des 
Arch.  nat.,  n"  2779),  sont  gravées  les  armes  que  lui  attribue  notre 
Armoriai.  Ce  blason  des  Mello  est  bien  connu.  Dans  l'Armoriai  public 
par  Dou('t  d'Arcq  (n"  699;,  on  a  écrit  à  tort  molettes  au  lieu  de  merleltes. 


28  MA.X    PRTNET  [2/|] 

68.  Mesire  Robert  de  Bellens  porte  les  armes  vert  a  une  fesse 

d'argent  '. 
6g.  Fauset  de  Bursay   porte  les    armes    d'asur  a   un  fer  de 

molin  d'argent  2. 

70.  Mesire...  de  Saint- Venant    porte   les   armes  d'asur  a  un 

escusson  d'argent,  au  lambiaus  de  gheules  ^. 

71.  Li  castelains  de  Bergues  porte  les  armes  d'or  a  un  lion 

de  gheules  ^. 

1.  Robert,  sire  de  Boisleux,  qui  donne  quittance  de  ses  gages,  pour 
services  en  Flandre,  le  17  mars  1291  (Bibl.  nat..  Pièces  originales  198, 
dossier  l\'6?>s,  p.  2).  Il  avait  un  procès  au  Parlement,  en  1298  (Olim, 
cdit.  Beugnot,  t.  IT,  p.  353).  Ses  sceaux  de  1298,  i3o2  et  i3o3  sont 
armoriés  d'un  écu  à  la  fasce,  comme  ceux  de  plusieurs  de  ses  parents 
(Sceaux  de  l'Artois,  n°^  183-187,  482  ;   Sceaux  de  la  Bourgogne,  n°  206). 

2.  Jean  Sausset,  sire  de  Boussoit-sur-Haine  (Belgique,  Hainaut), 
connu  par  des  documents  de  1 283-1329.  I^  mourut  le  19  janvier  i33o 
(Th.  Lejcune,  Monographies  historiques  et  archéologiques  de  diverses 
localités  du  Hainaut,  t.  II,  p.  3oo-3o3).  Ses  sceaux  de  1292,  1296,  i3o5, 
1820,  1827,  portent  la  croix  ancrée  (CoUect.  des  Arch.  nat.,  n"  3582  ; 
Sceaux  de  la  Flandre,  n°^  64i,  642;  J.-Tli.  de  Raadt,  Sceaux  armoriés 
des  Pays-Bas,  t.  111,  p.  827).  Le  blason  d'azur  à  la  croix  ancrée  d'argent 
est  attribué  aux  Boussoit  par  les  armoriaux  anciens  (Bibl.  nat.,  ms. 
français  9477,  p-  59;  82753,  p.  109;  Armoriai  de  France,  publié  par 
Douët  d'Arcq,  n°  1190  :  dans  ce  dernier  recueil,  le  nom  de  Boussoit  est 
écrit  Bouris). 

3.  Robert  de  Wavrin,  dit  Bruncl,  seigneur  de  Saint-Yenant,  cham- 
bellan du  comte  de  Flandre,  garde  de  la  sénéchaussée  de  Gascogne,  fils 
de  Robert  II,  sire  de  Wavrin,  sénéchal  de  Flandre.  Il  prit  part  à  la  cam- 
pagne d'Aragon  en  1285,  à  la  guerre  de  Gascogne  en  1296  ;  il  fut  l'un 
des  chefs  du  parti  français  en  Flandre  et  combattit  à  Mons  en  Pevele 
(H.  F.,  t.  XXI,  p.  198  ;  t.  XXII,  p,  228,  229,  242,  290,  36o,  384,  386,  Sgi, 
696;  t.  XXIII,  p.  787;  t.  XXIV,  p.  222*  ;  Chronique  artésienne,  p.  292  ; 
Funck-Brentano,  Philippe  le  Bel  en  Flandre,  p.  i48,  i49.  262,  268).  Ses 
sceaux  de  1286  et  1294  et  les  sceaux  de  Robert  de  Saint-Venant,  écuyer 
(1826),  et  de  Robert  de  Wavrin,  seigneur  de  Saint-Venant  (i856),  sont 
armoriés  du  blason  à  Pécusson  et  au  lambel  (Collect.  des  Arch.  nat., 
n°  8956  ;  Sceaux  de  la  collect.  Clairambault,  n°'  8298,  9678  ;  J.-Th.  de 
Raadt,  Sceaux  armoriés  des  Pays-Bas,  t.  IV,  p.  2i5).  On  trouve  les 
mêmes  armes  dans  le  Wapenboeck  du  héraut  Gelre  (édit.  Bouton, 
t.  m**,  pi.  XXXVIII,  p.  56-59;  pi.  XLI,  p.  210-212). 

4.  Gilbert,  châtelain  de  Bergues  (Nord,  arr.  de  Dunkerque,  chef-lieu 
de  canton)  combattit,  en  1297,  avec  Charles  de  Valois  en  Gascogne,  et 


[aS]  ARMORIAL    DE    FRANCE  2Çf 

72.  Mesire  Jehan  de  Haveskerke  porte    les  armes  ^    d'or  a 


une  fesse  de  gheules  -. 


73.  Mesire  Gille  de  Haveskerke  porte  celles  mesmes  au  lam- 

biaus  d'asur  ^. 
74-  Mesire  Godefroit  de  Brebant    porte   les  armes  d'or  a  un 


lion  noir,  au  lambiau  de  gheules  ^. 


avec  les  Français  en  Flandre;  il  mourut  avant  le  lôjuin  1299  (Bibl. 
nat.,  ms.  latin  9788,  fol.  36  v°,  l\g  v°,  61  \°,  78  v°  ;  H.  F.,  t.  XXI,  p.  i85  ; 
t.  XXIII,  p.  187).  Son  fils,  Jean,  fut,  après  lui,  châtelain  de  Bergues 
(Funck-Brentano,  Philippe  le  Bel  en  Flandre,  p.  292).  Le  sceau  de  Gil- 
bert (1286)  est  armorié  d'un  ccu  au  lion  (GoUect-  des  A.rch.  nat.,  n" 
6281).  U Armoriai  de  Douët  d'Arcq  (n°  1087)  donne  au  châtelain  de  Ber- 
gues un  blason  «  de  gueules  a  un  lion  d'or  rampant  ».  Gf.  Gelre,  Wapen- 
boeck,  t.  M,  p.  20:i,  pi.  XCl. 

1.  Après  le  mot  armes,  on  lit  querqae.  Gcs  deux  syllabes  représen- 
tent une  variante  de  la  fin  du  nom.  Elles  se  ti'ouvaient,  sans  doute,  en 
interligne,  dans  l'original. 

2.  Jean  de  Haverskerque,  seigneur  de  Hondschoote,  l'un  des  sei- 
gneurs flamands  dévoués  à  Philippe  le  Bel,  de  qui  il  reçut  des  pensions, 
entre  1296  et  i8o3  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  876  ;  Funck-Brentano,  Philippe  le 
Bel  en  Flandre,  p.  i49)-  Les  sceaux  de  Jean  de  Haverskerque,  sire  d'Es- 
taircs,  (1269,  128G)  et  de  Jean,  seigneur  de  Haverskerque,  (i3oi)  portent 
un  écu  à  la  fasce  (Gollect.  des  .\rch.  nat.,  n°^  2888,  2889  ;  Sceaux  de 
l'Arlois,  n°  848).  Les  armes  de  Haverskerque:  d'or  à  la  fasce  de  gueules, 
sont  peintes  dans  le  Wapenboeck  de  Gelre  (t.  VI,  p.  2i5-2i8,  pi.  XGH)  et 
décrites  dans  Y  Armoriai  publié  par  Douët  d'Arcq  (n"  1208). 

8.  Gilles  de  Haverskerque,  sire  de  Wattcn,  frère  de  Jean,  avec  qui  il 
défendit  Gasscl  contre  Guillaume  de  Juliers,  en  1802  (H.  F.,  t.  XXII,  p. 
876  ;  Funck-Brentano,  Philippe  le  Bel  en  Flandre,  p.  i/ig,  ^96).  Les 
sceaux  de  Gilles  (1282,  1287)  portent  une  fasce  et  un  lambel  (Gollect.  des 
Arch.  nat.,  n"  2887  ;  Sceaux  de  l'Artois,  n"  847). 

Apres  le  mot  porte,  Chifflet  a  écrit  qaerque,  variante  des  dernières  syl- 
labes du  nom  de  famille. 

4.  Godcfroi  de  Brabant,  seigneur  d'Arschot,  fils  puîné  du  duc  de 
Brabant  Henri  111  ;  il  fut  tué  à  la  bataille  de  Gourtrai  (H.  F.,  t.  XX,  p. 
585,  58(3,  097,  671  ;  t.  XXI,  p.  20  ;  Chronique arlésienne,  p,  49  ;  Waulers, 
article  dans  la  Bio^rap/ite  na/tona/e,  t.  VII,  col.  8G9  et  suiv.). 'Son  sceau 
(1292)  est  armorié  d'un  lion  et  d'un  lambel  (Sceaux  de  la  J^landrc, 
n"  24 1). 

A  la  fin  de  cet  article,  Ghilllet  a  écrit  le  mot  barmans;  c'est  un  titre 
qui  s'applique  aux  articles  suivants  et  qui  devait  se  trouver,  dans  l'ori- 
ginal, en  marge  ou  en  interligne. 


3o  MAX    PRINET  [^6] 

75.  Mesire  de  Ferriere  porte  les  armes  d'argent  a  un  escusson 

de   ghenles  et    a   une    bordure    de    fers  a    ceval    de 
gheules  '. 

76.  ^lesire  JofTroi  de  Vendôme  porte  les  armes  d'argent  au 

chef  de  gheules,  a  un  lion  d'asur  et  a  une  fleur    de  lis 
d'or  en  l'espaule  du  lion  2. 

77.  Li  camberlains  de  Tancarvile  porte  les  grmes  de...  a  un 

escusson  d'argent  parmi,  agegniesd'or  en  l'escu  ^. 


I.  11  s'agit  d'un  seigneur  de  Ferrières-Saint-Hilaire  (Eure,  arr.  de 
Bernay,  cant.  de  Broglie).  Jean,  seigneur  de  Ferrières,  fut  convoqué 
pour  le  service  du  roi.  en  i3o2,  i3o3  et  i3o4  (H.  P.,  t.  XXIII,  p.  789, 
791,  795  ;  Le  Prévost,  Mémoires  et  noies  pour  servir  à  l'histoire  du  dépar- 
tement de  l'Eure,  t.  II,  p.  83).  Plusieurs  sceaux  des  Ferrières,  portant  les 
armes  ici  décrites,  sont  conservés  (Collect.  des  Arch.  nat.,  n"  2i5i,  2162  ; 
Roman,  Inventaire  des  sceaux  des  Pièces  originales,  n°^  !l!^gl^-l^l\Q']).  Le 
blason  du  «  sire  de  Ferrières  »  est  décrit,  dans  VArmoricd  de  Douët 
d'Arcq  (n°  160),  en  ces  termes  :  «  de  gueules  a  un  escuçon  d'ermine,  a  une 
oille  de  fers  a  cheval  d'or  ». 

3.  Geoffroi  de  Vendôme,  seigneur  de  la  Ghartre-sur-le-Loir  et  de  Las- 
say,  fils  de  Pierre,  comte  de  Vendôme,  et  de  Gervaise  de  Mayenne, 
vivait  en  1292  ;  il  servait,  en  1002,  sous  Charles  de  Valois,  et  était,  en 
i3o8,  l'un  des  conseillers  de  ce  prince  (B.  F.,  t.  XXIII,  p.  789,  790,  798, 
8o4  ;  P.  Anselme,  t.  VIII,  p.  728  ;  J.  Petit,  Charles  de  Valois,  p.  3/ioV 

Voir  les  armes  de  plusieurs  membres  de  la  maison  de  Vendôme  dans 
l'Az-moricd  de  Douët  d'Arcq  (n-^  18,  766-767);  cf.  GeIre,  Wapenboeck, 
éd.  Bouton,  t.  III*,  p.  100,  101  et  pi,  XXXII  ;  t.  III**,  p.  7.  pi.  XXXVII. 

3.  Robert  de  Tancarville,  fils  de  Guillaume  (mort  en  1268),  fut  sei- 
gneur de  Tancarville  et  chambellan  de  Normandie,  après  ses  frères 
Raoul  et  Guillaume  morts  sans  postérité  ;  il  combattit  les  Flamands  à 
Furnes  en  1297,  et  mourut  à  Courtrai,  laissant  un  fils,  Guillaume,  qui 
fut  le  dernier  mâle  de  sa  race,  et  une  fille,  Jeanne,  mariée  à  Jean,  vicomte 
de  Melun  (H.  F.,  t.  XX,  p.  585,  586  ;  t.  XXI,  p.  i85,  693  ;  Chronique 
artésienne,  p.  22,  49  ;  La  Roque,  Histoire  de  la  maison  de  Harcourt,  t,  I, 
p.  172  ;  A.  Deville,  Histoire  du  château  et  des  sires  de  Tancarville,  p.  i36- 
i5o).  Son  sceau  a  été  reproduit  dans  ce  dernier  ouvrage  (p.  i4o).  On  y 
voit  l'écu  de  Tancarville,  à  l'écusson  en  cœur  et  à  la  bordure  d'angemmes 
(fleurs  à  six  pétales).  Le  champ  des  armes  était  de  gueules,  l'écusson 
d'argent  et  les  angemmes  d'or.  Ces  armes  ont  été  relevées  par  les  Melun, 
héritiers  des  Tancarville.  Voir  l'Armoriai  pubhé  par  Douët  d'Arcq 
(n"  i5),  où  l'on  a  imprimé  «  ermines  »  au  lieu  d'  c  angemmes  ». 


[a-]  ARMORIAL    DE    FR.OCE  3l 

78.  Mesire  Mcole  de  Serbonne  porte  les  armes  gironné  dor 

et    d'asur.     a    un    escusson     d'argent     et    au    sautoir 
d'ermine  ^. 

79.  Mesire  Gobiert  de  Monsablon  porte  les  armes  de  gbeuLes 

a  trois  paus  vairés  d'argent  et  de  vert,  au  chief  dor  2. 

80.  Mesire   Robert    Bertran   porte  les  armes  d'or  a  un  lion 

vert  ■^. 


1.  Mcolas,  sire  de  Gharbogne  (Ârdennes,  air.  de  Vouziers,  cant. 
d'Utigny).  fils  de  Gaucher.  Il  épousa  Isabeau  de  Grandpré,  veuve  de 
Hugues  IV,  comte  de  Rethel.  Il  vivait  en  i994-i3o6  et  était  mort  le 
7  octobre  i3o8,  date  à  laquelle  son  fils  Baudouin  reprend  de  l'abbaye  de 
Saint-Rcmi  de  Reims  des  biens  qu'il  a  hérités  de  lui  (H.  F.,  t.  XXIII,  p. 
788,  796,  8o4  ;  Bibl.  nat.,  ms.  français  Sigog,  fol.  9  v"  ;  1>  H.  Vincent, 
Les  inscriptions  anciennes  de  U arrondissement  de  Vouziers,  p.  i4o-i48  ; 
L.-  H.  Labande,  Trésor  des  chartes  de  Rethel,  Sceaux,  p.  93).  Le  sceau  de 
Gaucher  de  Gharbogne  (i258)  porte  un  blason  gironné  à  l'écu  en  cœur 
et  au  sautoir  brochant  sur  le  tout  (Labande,  loc.  cit.)  Ce  sont  les  armes 
de  la  maison  des  Armoises,  avec  une  brisure.  Les  seigneurs  de  Ghar- 
bogne étaient  issus  de  cette  famille. 

2.  Gobert  de  Montchablon  (ou  Montchâlons,  Aisne,  arr.  et  cant.  de 
Laon),  cité  depuis  1278,  mort  en  i3oo  et  inhumé  à  l'abbaye  de  Vauclair 
(Du  Chesne,  Histoire  de  la  maison  de  Chastillon,  p.  719,  720  ;  Melleville, 
Notice  biographique  sur  les  seùjnears  de  Montchâlons,  dans  le  Bulletin  de  la 
Société  académique  de  Laon,  t.  V  (i856),  p.  198).  M.  Labande  {Trésor  des 
chartes  du  conUé  de  Rethel,  Sceaux,  p.  187,  i33,  162,  197,  199  et  planches) 
a  publié  plusieurs  sceaux  des  Montchablon.  Tous  portent  trois  pals 
vairés  et  un  chef.  Les  émaux  sont  généralement  indiqués  d'une  autre 
façon  que  dans  notre  armoriai  :  le  champ  est  de  sinoplc,  les  P^^Js^sont 
de  vair  (argent  et  azur).  Voir  le  Wapenboeck  de  Gelrc,  (t.  III***,  p. 
117,   118)  et  l'Histoire    de     la    maison    de    Chasiillon,  par    Du  Ghesnc 

3.  Robert  Bertrand,  seigneur  de  Briqucbec,  père  de  Robert  qui  devint 
maréchal  de  l'^rauce  (V.  Anselme,  t,  VI,  p.  G90,  O91). 

Les  sceaux  de  Robert  Bertrand  de  Briqucbec,  le  maréchal,  en  i3'?7  et 
i338,  sont  armoriés  d'un  lion  (Roman,  Inuent.  des  sceaux  des  Pures 
originales,  n"  2188  ;  CoWecL  des  Arch.  nat.,  n"  220)  LWrmurial  puhlu^ 
par  Douël  d'Arcq  décrit  en  ces  termes  le  blason  du  «  sire  de  Bricquc- 
bec  »  (n"  i5i)  :  «  d'or  a  un  lion  vert  rampant,  onrjlé  et  couronné  d'ar- 
gent ». 


32  MAX    PROET  [28] 

81.  Mesiie    de   Tiboiirvile    porte  les  armes  d'ermine  aune 

fesse  de  gheules  K 

82.  Mesire  Jehan    Mallet  porte  les  armes  de  gheules  a  trois 

fermaus  d'or  -. 

83.  Mesire  Guillaume  Marteel  porte    les  armes    d'or   a  trois 

marteaus  de  gheules  '^. 


1.  Robert,  seigneur  de  Thibouville,  vivant  en  1262,  1266,  mort  en 
1290,  épousa  Jeanne  Tesson  et  eut  deux  fils  :  Robert,  seigneur  de  Thi- 
bouville en  1294,  i3oo,  i3oi,  et  Guillaume  (Charpillon,  Dictionnaire 
historique  de  tontes  les  communes  du  département  de  l'Eure,  t.  Il,  p.  574). 
Les  sceaux  de  Robert  de  Thibouville  (1259)  et  de  Guillaume  de  Thibou- 
ville (1387)  portent  un  écu  d'hermine  à  la  fasce  (Collect.  des  Arch.  nat., 
n°  3686  ;  Sceaux  de  la  collect.  Clairainbault,  n°  8849).  Les  armes  d'her- 
mine à  la  fasce  de  gueules,  sont  données  aux  Thibouville  dans  l'Armo- 
riai du  xiv°  siècle,  publié  par  Douët  d'Arcq  (n°  161),  et  dans  d'autres 
recueils. 

2.  Jean  Malet,  seigneur  de  Graville,  Sées,  Bernay,  etc.,  fut  mandé,  en 
1271,  pour  prendre  part  à  la  campagne  de  Foix  ;  en  128b,  il  combattit  en 
Aragon  (H.  F.,  t.  XX,  p.  54i  ;  t.  XXII,  p.  663).  Il  est  cité  dans  des 
arrêts  du  Parlement,  en  1271  et  1273  (Boutaric,  Actes  du  Parlement,  t.  I, 
p.  164,  i65,  328).  Il  eut  un  fils,  appelé  aussi  Jean,  avec  qui  on  a  pu  le 
confondre  (La  Roque,  Histoire  généalogique  de  la  maison  de  Harcourt, 
t.  I,  p.  824  ;  P.  Anselme,  t.  VII,  p.  867  ;  Borel  d'Hauterive,  Notice  histo- 
rique et  généalogique  sur  la  maison  de  Malet,  dans  la  Revue  historique  de 
la  noblesse,  t.  Il,  p.  386-089).  Voir  le  sceau  de  Robert  Malet  (xui'=  siècle), 
dans  la  Collection  des  Archives  nationales  (n°  1278)  et  la  description  des 
armes  du  «  sire  de  Grarville  »,  dans  l'Armoriai  publié  par  Douët  d'Arcq 
(n"  i54). 

3.  Guillaume  Martel,  seigneur  de  Bacqueville,  cité,  en  i2g3,  dans 
une  charte  de  Jean  d'Harcourt,  et  en  1398,  dans  un  arrêt  du  Parlement. 
On  a  de  lui  des  quittances  du  mois  de  mai  1297  (Bibl.  nat.,  Nouvelles 
acquisitions  françaises  20020,  p.  i5  ;  Clairambault  170,  n°  47  ;  D-  Le 
Noir,  Preuves  généalogiques  et  historiques  de  la  'maison  de  Harcourt, 
p.  33  ;  Boutaric,  ouvr.  cité,  t.  1,  p.  290).  D'après  la  Chronique  artésienne 
(p.  49),  il  aurait  été  tué  à  la  bataille  de  Courtrai.  M.  l'abbé  Sauvage 
{Histoire  populaire  de  Bacqueville  en  Caux  p.  197)  dit  qu'il  mourut  le 
18  février  i3o2  (v.  st.)  et  qu'il  fut  inhumé  au  ijrieuré  de  Bacqueville  ;  il 
donne  son  épitaphe  (Cf.  Hellot,  Essai  historique  sur  les  Martel  de  Bas- 
queville  et  sur  Basqueville  en  Caux,  p.  38-3 1). 

Les  armes  d'or  à  trois  marteaux  de  gueules  sont  celles  du  «  sire  de  Bas- 
queville »  dans  l'Armoriai  de  Douët  d'Arcq  (n°  171).  Cf.  Gelre,  Wapen- 
boeck,  t.  IIP*,  pi.  XXXVIII,  p.  70,  71. 


[29]  ARMORIA.L    DE    FUINCE  33 

84-  Mesire  Guid'Anevaul  porte  les  armes  pallc  d'or  et  d'asur, 
au  chief  de  gheules  K 

85.  Mesire    Guillame    d'Iveri  porte   les  armes  d'or  a   trois 

chevrons  de  gheules  -. 

86.  Mesire  Piere  de  Ricebourg    porte  les  armes  chevronné 

d'or  et  de  gheules  ^. 

87.  Mesire  Guillame  d'Iveri  porte  les  armes  d'or  a  trois  che- 

vrons de  gheules  *. 

88.  Mesire  Jehan  de  Harecourt  porte  les  armes  de   gheules 

a  deux  fesses  d'or  ^. 

1.  Les  seigneurs  d'Esneval,  fief  situé  sur  le  territoire  de  Pdviliy 
(Seine-Inférieure,  arr.  de  Rouen,  chef-lieu  de  canton),  portaient  les 
armes  ici  décrites  (Sceaux  de  la  collect.  Clairambault,  n°'  3358-3364, 
3367-3373  ;  Roman,  Inventaire  des  sceaux  des  Pièces  originales,  n"' /I232- 
^23^).  L'Armoriai  publié  par  Douët  d"x\rcq  (noi7o)  donne  au  «  sire 
d'Erneval  »  un  écu  «  palley  d'or  et  daziir  de  17  pièces,  a  un  chef  de 
gueules  ».  A  la  fin  du  xui^  siècle,  le  seigneur  d'Esneval  se  nommait 
Robert  ;  il  est  cité  dans  le  Roman  de  Ham  (édit.  Michel,  p.  297).  Marié,  en 
1280,  à  Marguerite  de  Pavilly,  il  mourut  en  i3i6  (Baron  d'Esneval,  Les 
seigneurs  de  Pavilly,  dans  la  Revue  catholique  de  Normandie,  juillet  et 
septembre  1918,  p.  182,  i83,  198,  200).  On  ne  trouve  pas  de  Gui  d'Esne- 
val à  celte  époque. 

2.  Répétition  de  l'article  35. 

3.  <(  Petrus  de  Divite  Burgo  »  est,  en  1280,  l'un  des  vassaux  du  roi 
en  la  chàtellenie  de  Nogent-le-Roi  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  629)  ;  Pierre  de 
Richebourg  était  aussi  vassal  de  la  comtesse  Béatrix  de  Monlfort,  à  qui 
il  fit  hommage  en  i283-(Â..  Maquel  et  A.  de  Dion,  ?\obiliaire  et  armoriai 
du  comté  de  Monlfort-V Amaury ,  p.  206,  /ioo,  et  Supplément  [par  Grave], 
p.  1O7). 

Les  sceaux  de  Jean  de  Richebourg,  en  i35i,  d'un  autre  Jean  de  Ri- 
chebourg, en  i356,  de  Louis  de  Richebouig,  en  i536,  portent  des  écus 
chevronnés  (Sceaux  de  la  collect.  Clairambault,  n"'  7715-7717).  La  loca- 
lité dont  ces  personnages  portaient  le  nom  est  Richebourg  en  Scine-ct- 
Oise  ('arr.  de  Mantes,  cant.  de  Houdan). 

4.  Répétition  des  articles  35  et  89. 

5.  Jean  II,  sire  d'IIarcourt,  fils  de  Jean  I",  prit  part  à  la  croisade  de 
saint  Louis  en  Afrique,  conilwiUit  en  Aragon,  en  1285  ;  il  fut  maréchal 
de  France  et  inounil  en  Italie,  le  21  décembre  i3()2  (La  Roque,  Histoire 
généalogique  de  la  maison  de  llarcourt,  t.  I,  p.  33i-3'i9  ;  P.  Anselme.  I.  V, 
p.  129  ;  t.  VT,  p.  636  ;  D.  Le  Noir,  Preuves  généalogiques  cl  historùjues 
de  la  maison  de  llarcourt,  p.  vni,  ix,  9..\,  27  29,  32-36).  Dans  le  Roman 
de  llam  (édit.  Michel,  p.  342)  figure  «  11  bons  Jehans  de  llarcourt  ». 

3 


34  MAX    PRINET  [3o] 

89.  Mesire  Guillame  de  Haiecourt    porte    celés    mesmes  au 

lambiaus  d'asur  ^ 

90.  Mesire  Raou  Patri  porte  les  armes  de  gheules  semé  de 

grains  d'or,  a  trois  roies  d'argent  2, 

91.  Mesire  Foucaut  de  Merle  porte    les  armes  de  gheules  a 

trois  roies  d'argent  ^. 

92.  Mesire  Jaques  de  Beiaune  porte  les  armes  d'argent  a  une 

bande  de  gheules,  a  trois    egles  d'or  en  la  bande,  au 
lambiaus  d'asur  '^        .  ' 

1.  Guillaume  d'Harcourt,  frère  du  précédent,  fut  seigneur  de  la 
Saussaie  et  d'Elbeuf,  grand  maître  d'hôtel  et  grand  queux  du  roi  de 
France.  Il  est  cité  dans  des  textes  de  1290-1327  (P.  Anselme,  t.  V, 
p.  128  ;  D.  Le  Noir,  Preuves,  p.  viii,  27,  29,  38-62).  Son  sceau  (1298) 
porte  deux  fasces  et  un  lambel  (Gollect.  des  Arch.  nat.,  n°  2866). 

2.  La  famille  normande  des  Patry  avait  pour  armoiries  trois  quinte- 
feuilles  sur  champ  plain,  ou  sur  champ  semé  de  Lésants  ou  grains 
(Sceaux  de  la  collect.  Clairambault,  n°^  7005-7008).  Cf.  A.  du  Buisson 
de  Courson,  Anciennes  familles  de  Normandie  :  Patry. 

L'Armoriai  publié  par  Douët  d'Arcq  donne  à  Raoul  Patry  un  écu 
«  de  gueules  a  trois  raiz  d'argent,  grenetés  d'or  »  et  indique  les  brisures 
de  deux  puînés  (n"''  826-338).  On  employait  souvent  le  mot  rais  pour 
désigner  les  quintefeuilles  (voir  l'article  suivant). 

3.  Foucaud,  seigneur  du  Merle  (le  Merle-Raoul,  auj.  le  Merlerault, 
Orne,  arr.  d'Argentan,  chef-lieu  de  canton)  soutenait  un  procès,  en 
1271,  contre  l'évéque  de  Sées  ;  il  fut  condamné  par  le  Parlement  de 
Paris,  pour  avoir  pris  part  à  l'attentat  commis  par  Jean  d'Harcourt 
contre  le  chambellan  de  Tancarville  (Bibl.  nat.,  ms.  français  82809, 
fol.  343  v"  ;  Rombault,  La  collégiale  de  Saint-Nicolas  du  Merlerault,  dans  le 
Bulletin  de  la  Société  historique  et  archéologique  de  l'Orne,  t.  V,  j).  270  et 
suiv.  ;  Boutaric,  Actes  du  Parlement,  1. 1,  p,  284  ;  t.  Il,  p.  291).  Il  devint 
maréchal  de  France,  en  1802,  et  joua  un  rôle  important  à  la  guerre  de 
Flandre,  de  1802  'a  i3o4.  (H.  F.,  t.  XX,  p.  588,  678  ;  t.  XXI,  p.  21,  198  ; 
t.  XXII,  p.  249,  261,  286,  289,  290,  292,  298,  297,  885,  388,  4o8). 

Ses  armes  étaient  de  gueules  à  trois  quintefeuilles  d'argent  ;  elles  se 
voient  sur  son  sceau  (Sceaux  de  la  collect.  Clairambault,  n°  6010;  cf.  : 
Bibl.  nat..  Pièces  originales  1986,  dossier  445 15,  p.  100,  loi  ;  Géliot  et 
Palliot,  La  vraye  et  parfaite  science  des  armoiries,  p.  56o,  56i  ;  P.  Anselme, 
t.  VI,  p.  64i).  L'Armoriai  puhUé  par  Douët  d'Arcq  donne  du  blason  de 
la  famille  du  iNIerle  une  description  semblable  à  celle  que  renferme 
notre  texte  :  (f  Le  sire  du  Melle,  de  gueules  a  trois  raiez  d'argent  »  (n°  179). 

4.  Jacques  de  Bayon  (appelé  à  tort  «  Jacques  de  Bayonne  »  et  «  Jac- 
ques de   Béon  »  par  les  historiens)  était  issu  d'une  branche  cadette  de 


[3l]  ARMORTAL  DE  FRANCE  35 

98.  Mesire  de  Triechastel  porte    les  armes  d'or    au  chef  de 

gheules  ^ 
94.   Mesire  Jehan  de  Courtenay  porte  les  armes  d'or  a  trois 

torteaus  de  glieulles  2. 

la  maison  ducale  de  Lorraine.  Il  faisait  partie  de  l'armée  de  Philippe  le 
Bel,  en  1297.  En  i3o2,  le  roi  lui  confia  la  garde  des  frontières  de  Flan- 
dre; il  remporta  une  victoire  sur  Guillaume  de  Juliers,  à  Arques,  le 
4  avril  i3o3  (Funck  Brcntano,  Philippe  le  Bel  en  Flandre,  p,  437-44i). 

Les  sceaux  de  Jacques  de  Bayon  (i3oi,  i3o4)  portent  les  armes  décrites 
dans  notre  armoriai  (Bibl.  nat.,  Lorraine  81,  fol.  54  ;  Collect.  des  Arch. 
nat.,  n°  iSgô).  Les  Bayon  avaient  un  blason  d'argent  à  la  bande  de 
gueules  chargée  de  trois  nierions  d'or  (Bibl.  de  Besançon,  ms.  Chifïlet 
1S6,  p.  55  ;  Bibl.  nat.,  ms.  français  32753,  p.  55,  67).  Ce  sont  les  armoi- 
ries des  ducs  de  Lorraine,  brisées  par  interversion  des  émaux.  Une 
seconde  brisure,  le  lambel,  indiquait  que  Jacques  était  un  puîné  de  la 
maison  de  Bayon.  Voir  :  D.  Calmet^,  Histoire  de  Lorraine,  t.  I,  col. 
CCXXX  ;  t.  11,  col.  XXXVII-XL  ;  Le  Mercier  de  Morière,  Catalogue  des 
actes  de  Mathieu  II,  duc  de  Lorraine,  p.  47,  86,  117,  180. 

1.  Gui,  seigneur  de  Thil-Châtel  (Côte-d'Or,  arr.  de  Dijon,  cant.  d'is- 
sur-Tille)  en  1275,  1276,  1280,  1291,  1293,  gonfalonier  du  comté  de 
Bourgogne  (Arch.  du  Doubs,  B  53,  69  ;  Arch.  delà  Côte-d'Or,  B  i336  ; 
Bibl.  nat.,  ms.  français  81969,  fol.  65  v,  66  ;  Gollut,  Mémoires  histori- 
ques, édit.  DuA'ernoy,  col.  1744)-  Sa  veuve,  Isabeau  de  Rochefort,  était 
remariée,  en  i3ii,  à  llumbert,  seigneur  de  Rougemont  ;  l'aînée  de  ses 
filles,  Isabeau  de  Thil-Chàtel,  épousa  Thibaud  de  Rougemont,  fils 
d'Humbert  (Arch.  de  la  Côte-d'Or,  B  10492,  10498;  Peincedé,  t.  XVII, 
p.  168).  Par  ce  mariage,  la  terre  de  Thil-Châtel  et  la  charge  héréditaire 
de  gonfalonier  du  comté  de  Bourgogne  iDassèrent  à  la  maison  de  Rouge- 
mont- 

Le  sceau  de  Gui  de  Thil-Châtel  (1276)  est  armorié  d'un  écu  chargé 
d'une  clef  et  non  d'un  chef  (Sceaux  de  la  Bourgogne,  n°  488),  comme  les 
sceaux  de  Jean  de  Thil-Cliâtel,  en  1266  (Archives  du  Doubs,  B  53)  et 
dTsabeaude  Thil-Cliàtel,  dame  de  Grancey,  en  1282  (Sceaux  de  la  Bour- 
gogne, n°  489).  La  pierre  tombale  de  Jean,  sire  de  Thil-Châtel,  mort  en 
1275,  fut  également  armoriée  d'un  écu  à  la  clef  (Ernest  Petit,  Histoire  des 
ducs  de  Bourgogne,  t.  VI,  fig.  ai). 

2.  Jean  de  Courtenay,  seigneur  deChampignelles,  la  Ferté-Loupière, 
etc.,  fils  de  (iuillaume  de  Courtenay,  est  cité  en  1290  et  1296  ;  il  assista 
à  la  bataille  de  Mous  en  Pevele  et  mourut  en  i3r8  (Du  Bouchet, 
Histoire  généalogUiae  de  la  maison  royale  de  Courtenay,  p.  185-190  ; 
P.  Anselme,  t.  I,  p.  486).  Sur  ses  sceaux  figurent  les  armes  plaines  de 
Courtenay  :  trois  tourteaux  (Du  Bouchet,  Preuves,  p.  78,  80,  81  ;  Roman, 
Inventaire  des  sceaux  des  Pièces  originales,  11"  8620). 


36  MAX  PRiNET  ■        [Sa] 

95.  Mesire  Maliiu   de  Ville    porte    les    armes    d'or    a  trois 

jumelles  d'asur  et  a  une  bordure  de  gheules  ^. 

96.  Mesire  Hue  de  Bauville  porte  les  armes    d'argent  a  une 

fesse  de  gheules,  a  trois  annelets  d'or  en  la  fesse  -. 

97.  Mesire    Henri  de  Lion  porte  les  armes   d'or  a    un    lion 

noir  3. 


1.  Mathieu  III,  seigneur  de  Yillebéon,  fils  de  Mathieu  II,  était  mineur 
lors  du  décès  de  son  père,  en  1270  ;  il  est  mort  entre  1292  et  i3oo,  sans 
poslcrilé  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  482,  699,  765,  760  ;  Richemond,  Recherches 
généalogiques  sur  la  famille  des  seigneurs  de  Nemours,  t.  II,  p.  i47-i5o). 
Le  sceau  de  Mathieu  II  le  Chambellan,  seigneur  de  Yillebéon,  (1269) 
porte  les  armes  à  trois  jumelles  et  à  la  bordure  (simple,  et  non  engrèlée, 
comme  le  dit  M.  Richemond)  chargée  de  croix  recroisetées  (Collect.  des 
Arch.  nat.,  n°  1688  ;  Richemond,  p.  1^2,  182  et  pi.).  La  bordure  est 
engrèlée  sur  la  pierre  tombale  d'Adam  de  Villebéon,  mort  en  12G4 
(Richemond,  p.  127,  pi.)  ;  sur  les  sceaux  de  Pierre  de  Villebéon  ;i258) 
et  de  Gautier  de  Yillebéon  (1261),  elle  est  simple  (Collect  des  Arch.  nat., 
no'  240,  1686  ;  Richemond,  p.  88,  119,  pi.). 

2.  Hugues  II  de  Bouville,  seigneur  de  Bouviile,  Farcheville  et  Milly 
en  Gàtinais,  chambellan  du  roi,  connu  par  des  documents  depuis  1287, 
mort  à  la  bataille  de  Mons  en  Pevele  ;  il  avait  épousé  Marie  de  Chambl;y 
(Chronique  artésienne,  p.  88  ;  Bou tarie.  Actes  du  Parlement,  t.  I,  p.  291, 
4o6,  460  ;  Richemond,  Recherches  généalogiques,  i.  I,  p.  i83,  i84,  254  ; 
t.  II,  p.  96,  note  3).  Ses  sceaux  (1291,  1299,  i3o3)  portent  un  écu  à  la 
fasce  chargée  de  trois  annelets  (Collect.  des  Arch.  nat.,  n"^  243,  244  ; 
Sceaux  de  la  Bourgogne,  n°  33).  Le  même  écu  est  figuré  sur  le  sceau 
de  sa  femme,  en  1292  (Collect.  des  Ai'ch.  nat.,  n°  1637).  VArmorial 
publié  par  Douët  d'Arcq  décrit  ainsi  le  blason  du  sire  de  Bouville  : 
«  d'argent  a  une  fesse  de  gueules,  a  trois  aigneaulx  d'or  sur  la  fesse  ». 
Cf.  Gelre,  Wapenboeck,  t.  III**,  pi.  xlii,  p.  229-231. 

3.  Hervé  (et  non  Henri)  de  Léon,  fils  d'Hervé  de  Léon  et  de  Margue- 
rite de  Chàtcauneuf,  fut  seigneur  de  Chàteauneuf  en  Thimerais,  de 
SenonchesetdeNcyon-sur-Andelle  ;  ilmourut  en  i3o5  (Bibl.  nat..  Dos- 
siers bleus  i65,  dossier  4344,  fol.  11  v°;  390,  dossier  io5o8,  fol.  4  ;  H.  F., 
t.  XXII,  p.  764,  8o4  ;  t.  XXIII,  p.  790  ;  La  Roque,'  Histoire  généalogique 
de  la  maison  de  Harcourt,  t.  I,  p.  263  ;  L.  Merlet,  Notice  historique  sur  la 
baronnie  de  ChdteauneuJ  en  Thimerais,  dans  la  Revue  nobiliaire,  histo- 
rique et  biographique,  i865,  p.  469).  Le  sceau  de  son  père  (1260)  porte 
un  lion,  dans  le  champ.  L'ylrmoria/ de  Douët  d'Arcq  donne  au  sire  de 
Léon  un  écu  «  d'or  a  un  lion  d'or  rampant  »  (n°  736)  ;  les  émaux  sont 
évidemment  mal  indiqués. 


[33]  ARMORIA.L    DE    FR\>'CE  87 

98.  Son  fiex,  celles  mesmes  a  un  baston  de  gheules  K 

99.  Mesire  Richart  de  la  Roche  porte  celles  mesmes  au  lam- 

biaus  de  gheules  ^. 

100.  Mesire  Jehan  de  Clere  porte    les  armes  d'argent  a  une 

fesse  d'asur  diaprée  d'or  ^. 

101.  Mesire  Jehan  de  S.  Martin  porte  les  armes   d'or  billeté 
de  gheules  *. 

1.  Hervé  de  Léon,  seigneur  de  Noyon-sur-Andelle,  «  Hervi  de  Léon 
le  fuiz  »,  mentionné  avec  son  père,  en  i3o3  (H.  F.,  t.  XXIII,  p.  790)  ;  il 
mourut  avant  iSS;  (Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus  Sgo,  dossier  io5o8,  fol.  4  ; 
L.  Merlet,  ouur.  cité,  p.  li-jo  ;  Charpillon,  Dictionnaire  historique  de 
toutes  les  communes  du  département  de  l'Eure,  t.  II,  p.  33o,  33 1). 

2.  Richard  de  la  Roche,  vicomte  de  Dreux,  seigneur  en  partie  de 
Chàteauneuf  en  Thimerais,  flis  d'un  autre  Richard,  qui  est  désigné 
comme  frère  d'Hervé  de  Léon  dans  un  arrêt  du  Parlement  de  1268 
(Boutaric,  Actes  du  Parlement,  t.  I,  p.  116),  et  d'Aliénor  de  Chàteauneuf. 
Né  vers  1260,  il  était  à  la  campagne  d'Aragon,  en  1285  ;  on  le  trouve 
encore  cité  en  1299  et  i3o4  (H-  F.,  t.  XXIH.p.  478,697,  802  ;  Du  Chesne, 
Histoire  généalogique  de  la  maison  royale  de  Dreux,  p.  69,  171,  820  ; 
L.  Merlet,  ouvr.  cité,  p.  471)-  Ses  sceaux  (1282,  1289)  sont  armoriés 
d'un  lion  et  d'un  lambcl  (Collect.  des  Arch.  nat.,  n""  34o8,  3409). 

3.  Jean,  seigneur  de  Clères  en  1286,  convoqué  pour  le  service  du 
roi,  en  i3o4  (Bibl.  nat.,  ms.  français  32809,  p.  96  ;  H.  F.,  t.  XXIII, 
p.  795  ).  Plusieurs  sceaux  des  Clères  sont  conservés  à  la  Bibliothèque 
nationale  ;  ils  portent  l'ccu  à  la  fasce  diaprée.  M.  Roman  {Inventaire 
des  sceaux  des  Pièces  originales,  n"'  32o5-32i2)  a  écrit  «  Cléré  »  le  nom 
de  ces  seigneurs.  Dans  VArmorlal  publié  par  Douët  d'Arcq  (n°  173),  les 
armes  du  sire  de  Clères  sont  décrites  en  ces  termes  :  «  d'argent  a  une 
fesse  de  paelle  ».  Paelle,  ou  paile,  est  le  nom  d'une  étoffe  précieuse 
(F.  Michel,  Recherches  sur  le  commerce,  la  fabrication  et  l'usage  des 
étoffes  de  soie,  d'or  et  d'argent,  t.  I,  p.  275,871).  Dans  les  représentations 
héraldiques,  lepai/e,  est  décoré  d'anneaux  d'or  enfermant  alternativement 
une  aigle  et  un  lion  ;  le  fondcstde  sinopleou  d'azur.  On  désigne  aujour- 
d'hui ce  décor  en  disant  que  la  pièce  qui  le  porte  est  diaprée. 

4.  Jean  de  Saint-Martin  combattit  à  la  guerre  d'Aragon,  en  i285  ; 
il  servait  sous  Jean  d'Harcourt,  en  1290,  et  il  fut  tué  à  la  balaillc  de 
Courlrai  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  48o  ;  CJironique  artésienne,  p.  5o  ;  La  Roque, 
Histoire  de  la  maison  de  Harcourt,  t.  H,  p.  1770).  C'était  un  seigneur  de 
Sainl-Martin-le-Cailiard  rScine-Inférieure.  arr.  de  Dieppe,  cant.  d'Eu). 
Dans  ï Armoriai  de  Douët  d' Vrcq,  le  blason  du  sire  de  Saint-Martin  est 
((d'or  billeté  de  gueules»  (n"  181).  Cf.  Larchcy,  Armoriai  éijuestre, 
pi.  r.xxvu. 


38  MAX    PRINET  [3Zi] 

102.  Mesire  Ernoul  de  Wesemael  porte    de  gueules  a  trois 

fleurs  de  lis  d'argent  en  lonc  '. 
io3.  Mesire  Gautier  de  Ligne  ^   porte  les  armes  d'or  a  une 

bande  de  gheules  ^. 
104.  Mesire  de  Denisi  porte  les  armes   d'or  a    trois  cotices 

noires  *. 


1.  Arnoul,  seigneur  de  Wesemael  et  de  Westerloo,  maréchal  hérédi- 
taire de  Brabant,  en  1295  et  i3oo,  tué  à  la  bataille  de  Gourtrai  (C/iro- 
nique  artésienne,  p.  5o  ;  Bulkens,  Trophées  tant  sacrés  que  profanes  da 
duché  de  Brabant,  t.  Il,  p.  124  ;  Wauters,  Table  chronologique  des 
diplômes  imprimés,  t.  VI,  p.  470,  706).  Les  sceaux  d'Arnoul  de  Wese- 
mael, maréchal  de  Brabant  (i24i,  1260,  1261,  1276),  oncle  decehii  dont 
il  est  parlé  ici,  sont  armoriés  d'un  écu  à  trois  fleurs  de  lis  complètes. 
Sur  les  sceaux  d'Arnoul  de  Wesemael  fiSog,  i3i3,  i3i5),  de  Guillaume 
de  Wesemael  (i339)  et  de  Jean  de  Wesemael  (i383,  i4i6),  les  trois  fleuris 
de  lis  ont  le  pied  coupé,  nourri,  pour  employer  le  terme  héraldique 
(Gollect.  des  Arch.  nat.,  n°^  683,  9875  ;  Butkens,  oavr.  ct7é,  t.  II,  p.  i23; 
J.-Th.  de  Raadt,  Sceaux  armoriés  des  Pays-Bas,  t.  IV,  p.  229  ;  Prinet, 
Sceaux  attribués  à  des  seigneurs  de  Duras  en  Guyenne,  dans  la  Revue 
numismatique,   iQiS,  p,  556,  557  et  pi.).   Cf.  Gelre,   Wapenboeck,  t.  VI, 

p.    24-28,  pi.   LXXX. 

2.  Ici  est  placée  la  note  de  Chifflet  concernant  les  trois  personnages 
appelés  Gautier  de  Ligne,  que  j'ai  citée  dans  l'Introduction. 

3.  «  Watiers  de  Ligne  »  fut,  en  1280,  à  la  campagne  d'Aragon 
(II.  F.,  t.  XXII,  p.  673).  Nous  avons  de  lui  un  sceau  apposé  en  1296 
(.T.-Th.  de  Raadt,  Sceaux  armoriés  des  Pays-Bas,  t.  II,  p.  347).  Vers  1298, 
est  cité  son  fils  ((  dominus  Fastredus,  fîlius  et  hères  domini  Walteri  de 
Ligné  »  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  764).  Les  armes  des  Ligne  sont  décrites  dans 
Y  Armoriai  publié  par  Douët  d'Arcq  (n°^  ii83,  1224-1226),  et  peintes 
dans  le  Wapenboeck  de  Gelre  (t.  VI,  p.  320-324,  pi-  XCVII). 

4.  Les  seigneurs  de  Denisy  (Seine-et-Oise,  arr.  de  Rambouillet, 
cant.  de  Dourdan,  commune  de  Sainte-Mesme)  paraissent  être  issus  de 
la  maison  d'Auneau.  Jean  de  Denisy,  marié,  dès  i25o,  aune  femme 
nommée  Isabeau,  était,  croit-on,  le  fils  de  Thibaud  d'Auneau,  frère  de 
Gui,  seigneur  d'Auneau.  Est-ce  le  même  Jean  de  Denisy  qui  servit  le 
roi  en  1 284-1 286  et  qui  vivait  encore  en  1291  P  Un  Jean  de  Denisy  est 
cité  parmi  les  conseillers  de  Charles  de  Valois  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  470, 
472,  481,  484  ;  Moulié,  Chevreuse,  t.  II,  p.  212-214,  234,  aSa,  253,  263, 
33o,  33i  ;  A.  Lefebvre,  Notice  historique  sur  la  châtellenie  d'Anneau,  p.  33  ; 
J.  Petit,  Charles  de  Valois,  p.  34i).  On  a  une  quittance  du  27  sep- 
tembre i3o2,  donnée  par  Gui  de  Denisy,  chevalier  ;  en  i338,  Ferri  de 
Denisy   emploie  un  sceau   armorié  de   trois   bandes  et  d'une  bordure 


[35]  ARMORIAL  DE  FRANCE  89 

io5.   Mesire  de  Chastelier  porte  les  armes  noir  a  sept  tour- 
teaus  d'or  et  au  chef  pallé  d'or  et  de  gheules  ^. 

106.  Mesire  Jehan  de  Biaumont  porte   les  armes  de  France 
a  un  demi  lyon  d'argent  -. 

107.  Mesire  Hardoin  de  la  Haye  portâtes  armes  de  gheules 
a  une  crois  d'ermine  eslargie  par  les  bous^. 

108.  Mesire  de  Toukes  porte  les  armes  burelé  d'argent  et  de 
gheules,  aune  bordure  de  merles  noires  ^. 

(Sceaux    de   la  collect.     Clairambault,   n"^  3i53  ;  Bibl.   nat.,    Clairam- 
bault  4o,  fol,  2977  ;  Pièces  originales  998,  dossier  22244.  P-  2). 

1.  Jean  du  Chàtelier  (Johannes  de  Castellario)  servait  le  roi  en  1983, 
1284,  1285,  i3o4  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  455-462,  471,  473,  476,  495-499,  654; 
t.  XXIIÏ,  p.  799,  802).  Peut-être  est-ce  du  même  Jean  que  nous  avons 
des  sceaux,  de  i3o5  et  1809,  décorés  du  blason  qui  est  ici  décrit  (Collect. 
des  Arch.  nat.,  n°^  1747,  1748).  Voir  la  description  des  sceaux,  apposés  en 
i338,  i344  et  i346,  par  un  autre  Jean  du  Chàtelier  (dont  le  nom  a  été 
imprimé  à  tort  «  du  Chastelle  »),  dans  V Inventaire  des  sceaux  des  Pièces 
originales,  par  M.  Roman  (n""*  2926,  2927). 

2.  Jean,  vicomte  de  Beaumont  (Beaumont-sur-Sarthe  ou  Beaumont- 
le-Vicomte,  Sarthe,  arr.  deMamers,  chef-lieu  de  canton),  fils  du  vicomte 
Louis,  est  cité  en  1284-1287  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  470,  471,  477,  642,  644. 
760).  Il  est  mort  en  i3o5.  Sa  tombe,  qui  se  trouvait  à  l'abbaye  d'Etival, 
a  été  transportée  au  Musée  archéologique  du  Mans  (P.  Anselme,  t.  VI, 
p.  i35  ;  Hucher,  Monuments  funéraires  et  sigillographiques  des  vicomtes  de 
Beaumont  an  Maine,  dans  la  Revue  historique  et  archéologique  du  Maine, 
t.  XI  (1882),  p.  374,  375).  Les  armes  des  Beaumont,  connues  par  de 
très  nombreux  monuments,  sont  celles  de  la  maison  de  Brienne, 
brisées  par  changement  des  billettes  en  fleurs  de  lis.  Les  Beau- 
mont étaient  issus  de  Louis  de  Brienne,  mari  d'Agnès,  vicomtesse  de 
Beaumont. 

3.  11  s'agit  d'un  seigneur  de  la  Haie-Joulain  (Maine-et-Loire,  arr.  et 
cant.  Nord-Est  d'Angers,  commune  de  Saint-Silvin).  Hardouin,  seigneur 
de  la  Haie,  est  cité  en  i3o4  (H.  F.,  t.  XXIIl,  p.  8o4).  La  croix  est 
enhendéc  sur  le  sceau  de  Maurice  de  la  Haie,  en  1269  (Collect.  des  Arch. 
nat.,  n°  2346).  L'Armoriai  de  Douët  d'Arcq  (n"  888)  donne  à  «  M.  Har- 
douin de  la  Haie  »  un  écu  «  de  gueules- a  une  croiz  d'ermine,  palée, 
pommelée  ».  Trinquant  [Histoire  généalogique  de  la  niaisonde  Savonnières, 
p.  17)  et  C.  Port  (Dictionnaire  du  déparlement  de  Maine-et-Loire,  t.  H, 
p.  344)  disent  que  les  armes  des  seigneurs  de  la  Haie-Joulain  étaient  de 
gueules  à  la  croix  Iréflée  d'hermine. 

4.  Le  mol  Toukes  doit  être  corrigé  en  Chourses.  Ce  nom,  quç  l'on 
trouve  sous  des  graphies  variées,  dans  les   textes  du  moyen-âge,   est 


40  MAX    PRINET  ,  [36] 

109.  Le  viclame  de  Chaalons  porte  les  armes  de  gheules  a 
trois  peus  vairés,  au  chief  d'or  a  deux  lionceaux  de 
gheules  passans  l'un  contre  l'autre  en  chief  ^. 

iio.  Mesire  Gérard  de  Los  porte  les  armes  fessié  d'or  et  de 
gheules,  au  lambiaus  d'asur  hesanté  d'argent  -. 

celui  d'un  château,  appelé  aujourd'hui  Sourches,  situé  dans  le  Maine 
(Sarthe,arr.  du  Mans,  cant.  de  Gonlie,  commune  de  Saint-Symphorien). 
Les  armes  sont  celles  des  seio^neurs  de  Chourses  ou  Sourches.  On  les 
voit  sur  le  sceau,  apposé  en  1 2^6,  de  Payen  de  Chourses,  que  Douët 
d'Arcq  a  pris  pour  un  seigneur  de  Chaource  en  Champagne  (Collect. 
des  Arch.  nat.,  n°  172^).  L'Armoriai  publié  par  Douët  d'Arcq  (n°  769) 
contient  le  blason  de  «  M.  Patri  de  Ghaourches  »  qui  est  «  barellé  d'ar- 
gent et  de  gueules  a  une  oillede  nieslelles  noires.  »  Cf.  Bibl.  nat.,  m  s.  fran- 
çais 82753,  p.  Ao. 

Patri  et  Paycn  de  Chourses  étaient  du  nombre  des  vassaux  de  Phi- 
lippe le  Bel,  en  i3o3  et  i3o4  (H.  F.,  t.  XXIIl,  p.  789-792,  802,  8o4).  Ce 
Patri,  fils  d'Hervé  de  Chourses,  passa,  avec  son  père,  en  Italie,  à  la  suite 
de  Charles  d'Anjou,  et  devint  justicier  de  la  terre  d'Otrante  (1280- 
1282)  ;  on  le  retrouve  en  France  en  1294,  1299  et  i3oi.  Payen  de 
Chourses  est  connu  par  des  actes  de  1294  et  i3o5.  On  ne  sait  de  qui  il 
était  fils.  La  généalogie  de  cette  famille  n'est  pas  exactement  établie, 
pour  l'époque  qui  nous  intéresse  (Beauchet-Filleau,  Dictionnaire  des 
familles  du  Poitou,  t.  II,  p.  498  ;  duc  des  Cars  et  abbé  Ledru,  Le  châ- 
teau de  Sourches  au  Maine  et  ses  seigneurs,  p.  49-5o  ;  P.  Durfteu,  Les 
archives  angevines  de  Naples,  t.  II,  p.  3o4,  3o5  ;  Legeay,  Recherches  histo- 
riques sur  Malicorne,  dans  le  Bulletin  de  la  société  d'agriculture, 
sciences  et  arts  de  la  Sarlhe,  2""°  série,  t.  XXII,  1 880-1 88G,  p.  3ii). 

1.  Jean  I",  seigneur  de  Bazoches,  vidame  de  Châlons,  cité  en  1291 
et  1294.  tué  à  la  bataille  de  Courlrai  (H.  F.,  t.  XXI,  p.  20  ;  t.  XXIII, 
p.  783  ;  Chronographia  reguni  Francorum,  t.  I,  p.  m  ;  Chronique  arté- 
sienne, p.  5o  ;  Du  Chesne,  Histoire  généalogique  de  la  maison  de  Chastil- 
lon,  p.  707,  708  ;  Buirette  de  Verrières,  Annales  historiques  de  la  ville  et 
da  comté-pairie  de  Châlons,  p.  270  ;  L.  Grignon,  Les  vidâmes  de 
Châlons,  dans  la  Revue  de  Champagne  et  de  Brie,  t.  XVII,  i884, 
p.  6). 

Les  armes  des  Bazoches  ont  été  représentées  comme  elles  sont  ici 
décrites,  âur  la  tombe  de  Hugues  de  Bazoches,  vidame  de  Châlons, 
mort  en  1279  ;  sur  le  sceau  d'un  autre  Hugues,  vidame  de  Châlon-s, 
en  i3i6  ;  sur  la  tombe  de  Béatrix  de  Roye,  dame  de  Bazoches,  morte 
en  i383(Bibl.  nat.,  ms.  latin  5470,  p.  ici  :  Cabinet  des  estampes,  Pe  3, 
fol.  18  ;  Pe6,  fol.  4i). 

2.  Gérard  de  Looz,  seigneur  de  Chauvency  en  1284  et  1292,  fils 
d'Arnoul,  comte  de   Looz,  et  de  Jeanne  de  Chiny  (Mantelius,  Historiae 


[Sy]  AI\MORIAL    DE    FRANCE  4l 

111.  Mesire  Picre  de  Praiaus  porte  les   armes  de   glieules   a 
une  egle  d'or  '. 

112.  ^lesire  Jehan  de    Bailleur  porte  les  armes  d'or  a    une 
fesse  de  gheules  ^. 

ii3.  Mesire  Pierre  de  Corneul  porte  les   armes  d'or  aune 
fesse  de  gheules  et  a  trois  tourteaux  de  gheules  ^. 

lossensis  libri  X,  p.  3o4  ;  P.  Anselme,  t.  II,  p.  33i  ;  Art  de  vérifier  les 
dates,  i.  III,  p.  i47  ;  Gachard,  Notice  d'une  collection  de  documents  con- 
cernant le  comté  de  Chiny,  denslc  Compte-rendu  des  séances  de  la  commis- 
sion royale  d'histoire  [de  Belgique],  3""=  série,  t.  X,  1869,  p.  i38  ;  Wauters, 
Table  chronologique  des  diplômes  imprimés,  t.  VI,  p.  laS).  Il  est  cité  dans 
le  poème  des  Tournois  de  Chauvenci  (vers  345,  2239,  3^75,  4244)-  Le 
poêle,  Jacques  Bretel,  lui  donne  un  blason  bandé  {an  lieu  de  burelé)  d'or 
et  de  gueules,  au  lambel  d'azur  besanté  (vers  2187-88).  Voir  Bibl.  nat., 
ms.  franc.  9477,  p.  53. 

1.  Pierre,  seigneur  de  Préaux  (Seine-Inférieure,  arr.  de  Rouen, 
cant.  de  Darnélal),  cité  avec  son  père  en  1268,  combattit  à  la  guerre  de 
Flandre  en  i3o4;  il  mourut  en  i3o6  et  fut  inhumé  à  Sainl-Oucn  de 
Rouen.  Il  avait  épousé  Yoland  de  Lusignan  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  290; 
t.  XXIII,  p.  790,  8o3  ;  La  Roque,  Histoire  généalogique  de  la  mcdson  de 
Harcourt,  t.  II.  p.  1027  ;  t.  IV,  p.  2084  ;  Vaultier,  Recherches  historiques 
sur  l'ancien  pays  de  Cinglais,  dans  les  Mémoires  de  la  Société  des  anti- 
quaires de  Normandie,  t.  X,  i836,  p.  ii5,  116).  Son  sceau  (1294)  est 
armorié  d'une  aigle  (Collect.  des  Arcli.  nat.,  n°  33o6).  Dans  ï Armo- 
riai publié  par  Douët  d'Arcq  (n°  i58),  le  «  sire  de  Preaulx  »  porte  «  de 
gueules  a  un  aigle  d'or  ». 

2.  Jean  de  Bailleul  servait  Philippe  le  Bel  en  1285  et  1297  (H.  F., 
t.  XXIT,  p.  478,  480,  652  ;  Chronique  artésienne,  p.  23).  La  place  où 
l'auteur  de  notre  Armoriai  a  inscrit  le  nom  et  les  armes  de  ce  person- 
nage, paraît  indiquer  que  Jean  de  Bailleul  était  normand.  Il  faut  noter 
que  le  blason  ici  décrit  est  semblable  (sauf  interversion  des  émaux)  à 
celui  de  Pierre  de  Bailleul,  mentionné  plus  haut  (article  46).  Les  héral- 
distes  attribuent  des  armes  d'or  à  la  fasce  de  gueules  aux  seigneurs  de 
Bailleul  en  Hainaut  (aujourd'hui  Belœil)  ;  et,  en  effet,  les  sceaux  de 
Nicolas  de  Condet  (1219),  de  Jacques  de  Condet-Bailleul  (1244)  et  de 
Guillaume  de  Bailleul,  seigneur  de  Carency  (1293,  1296),  qui  apparte- 
naient incontestablement  à  cette  famille,  sont  armoriés  d'écus  à  la  fasce 
('Sceaux  de  la  Flandre,  n"'  481.  483  ;  comte  du  Chastel  de  la  Howarderic- 
Neuvireuil,  Généalogie  de  la  maison  de  Condet,  p.  25  ;  J.-Th.  de  Raadt, 
Sceaux  armoriés  des  Pays-Bas,  t.  I,  p.  224).  Un  Jean  de  Bailleul  est 
mentionné  dans  le  Roman  de  Ham  (édit.  Michel,  p.  334). 

3.  Pierre,  seigneur  de  Cotneuil,  servait  le  roi  en  i3o3  et  i3o')  (II.  F., 
t.  XXIII,  p.  790,  795,  8o3).  Les  sceaux  de  Jean  de  Corneuil,  seigneur  de 


^2  MAX    PRINET  [38] 

1 14.  Mesire  Jehan  de  Rouveray  poile  les  armes  burelé  d'or  a 
un  lion  de  glicules  el  a  un  collier  d'argent  ^ 

ii5.  Mesire  Piere  d'Emboise  porte  les  armes  pallé  d'or  et  de 
gheules  '^. 

ii6.  Mesire  de  Monbason  porte  les  armes  de  gheules  a  un 
lion  d'or  ^. 


Romilly(i339\  et  d'un  autre  personnage  homonyme  (i^oo,  i4o3),  portent 
la  fasce  et  les  toxarteaux  (Bibl.  nat.,  ms.  latin  6117,  p.  243;  Roman, 
Inventaire  des  sceaux  des  Pièces  originales,  n°  3475).  Les  armoiries  de 
«  M.  Jehan  de  Cormieul  »  inscrites  dans  V Armoriai  de  Douët  d'Arcq 
(n°  446),  sont:  «  d'or  a  une  fesse  de  gueules,  a  III  tourteaulx  de  gueules  », 
Cf.  Charpillon,  Dictionnaire  historique  de  toutes  les  communes  de  l'Eure. 
t.  I,  p.  85o. 

1.  «  Johannes  de  Roboreto  »  est  cité  vers  1298.  Jean  de  Rouvray, 
chevalier,  servait  le  roi  en  i3o4  :  il  figure  alors  au  nombre  des  seigneurs 
de  la  région  de  Rouen  et  du  pays  de  Caux  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  764; 
t.  XXlll.  p.  79.5,  798,  799,  8o3).  Sur  les  sceaux  de  Jean  de  Rouvray  (1229) 
et  de  Henri  de  Rouvray  (laôo),  on  voit  l'écu  burelé  au  lion  (Cartulaire 
des  Vaux  de  Cernay,  publ.  par  Moutié  et  Merlet,  t.  I,  p.  281  ;  pi.  VII, 
fig.  7).  ((  Le  sire  de  Rouvray  »,  dans  l'Armoriai  de  Douët  d'Arcq 
(n°  172),  porte  «  bureley  d'or  et  d'azur,  a  un  lion  de  gueules  rampant  ».  Le 
même  blason  est  peint  dans  ['Armoriai  équestre,  publié  par  Larchey, 
(pi.  LXXVII)  comme  celui  d'un  autre  Jean  de  Rouvray.  Cf.  La  Roque, 
Histoire  généalogique  de  la  maison  de  Harcourt,  t.  I,  p.  167-169. 

2.  Pierre,  seigneur  d'Amboise,  de  Montrichard  et  de  Berrie,  servit 
Philippe  le  Bel,  en  Flandre,  de  i3o2  à  i3o4.  Il  épousa  Jeanne  de  Ghe- 
vreuse,  fille  et  héritière  d'Anseau,  sire  de  Chevreuse,  cjui  était  veuve  en 
i322  (H.  F.,  t.  XXIII,  p.  789,  791,  792,  8o4  ;  P.  Anselme,  t.  VI,  p.  120  ; 
Beauchet-Filleau,  Dictionnaire  des  familles  du  Poitou,  t.  I,  p.  60,  61  ; 
Moutié,  Chevreuse,  t.  II,  p.  3o5-3o7).  Son  sceau  (i3o2)  porte  un  écu  ]3alé 
(Roman,  Inventaire  des  sceaux  des  Pièces  originales,  n°  227)  ;  le  même 
blason  figure  sur  le  sceau  de  la  prévôté  de  Chevreuse,  en  i3i7  (Moutié. 
itnd.). 

3.  Le  seigneur  de  Montbazon  servait  Philippe  le  Bel  dans  ses  guerres, 
en  i3o3  et  i3o4  (H.  F.,  t.  XXIII,  p.  790-792,  8o4).  Geofîroi,  sire  de  Mont- 
bazon et  de  Montsoreau,  qui  est  cité  en  1267  et  qui  prit  part  à  la  guerre 
de  Foix,  en  1271  (H.  F.,  t.  XX,  p.  54i,  t.  XXI,  p,  Sgô)  portait,  sur  son 
sceau  de  1276,  un  écu  au  lion  (Bibl.  nat.,  ms.  latin  548o,  p.  426). 
L'Armoriai  de  Douët  d'Arcq  mentionne  (n°  884)  «  le  sire  de  Montbasan  » 
qui  avait  un  blason  «  de  gueules  a  un  lion  d'or  rampant  ». 


[30]  ARMORIAL    DE    FR.OCE  43 

II-.  :\Iesiie    Guillame    de    Saincte    More  porte    les    armes 

d'argent  a  une  fesse  de  gheules  ». 
ii8.  Mesire    Hiôn     de    Guarenchieres  porte  les    armes  de 

gheules  a  trois  chevrons  d'or  2. 

119.  Mesire  Adam   de   Bumeres  porte  les   armes  d'or  a  un 
lion  noir  a  la  queue  fourchue,  billeté  d'or  3. 

120.  Mesire  Hardoin  de  Mailli  porte  les  armes  ondoie  d'or  et 
de  gheules  ^. 

1.  Un  Guillaume  de  Sainte-Maure  est  cité  dans  un  arrêt  du  Parle- 
ment, en  1278  (Boutaric,  Actes  du  Parlement,  t.  I,  p.  201).  Il  servait  en 
Flandre,  en  1297  (Chronique  artésienne,  p.  23).  Les  sceaux  de  trois  Guil- 
laume de  Saint-Maure  (1218,  12C9,  i33o)  portent  des  écus  à  la  fasce 
qui,  sur  le  plus  récent  de  ces  sceaux,  est  brisée  d'un  bâton  (Gollect.  des 
Arc'h.  nat.,  n°'  2o5,  3562,  3563).  Dans  l'Armoriai  publié  par  Douët 
d'Arcq,  «  le  sire  de  Sainte  More  »  a  un  blason  «  d'argent  a  une  fesse  de 
gueules  »  (n°  i83). 

2.  Yon  de  Garencières  servait  Philippe  le  Bel  en  1285,  1286,  1287  et 
i3o4  (H.  F.,  t.  XXll,  p.  483,  note  i,  /I92,  760;  t.  XXIII,  p.  798,  802).  Il 
appartenait  à  la  famille  des  seigneurs  de  Garencières  en  Evrecin  (Eure, 
arr.  d'Evreux,  cant.  de  Saint-André-de-FEure)  dont  les  armes  figurent 
sur  plusieurs  sceaux  de  la  collection  des  Pièces  originales  (Roman, 
Inventaire,  p.  5027-5087  ;  A.  Maquet  et  A.  de  Dion,  Nobiliaire  et  armoriai 
du  comté  de  Montfort  l'Amaury,  p.  222).  V Armoriai  de  Douët  d'Arcq 
décrit  (n"  27)  les  armes  du  «  sire  de  Guareinchieres  »,  qui  sont  «  de 
gueules  a  trois  quevrons  d'or  »,  et  celles  de  quatre  puînés  de  la  même 
famille,  qui  renferment  des  brisures  (n-  62-65).  Cf.  Gclre,  Wapenboeck, 
édit.  Bouton,  t.  III**,  pi.  XLII,  p.  23 1-234. 

3.  Bumeres  est  une  mauvaise  leçon  de  Bruieres.  Il  s'agit  d'Adam  de 
Bruyères  qui  alla  en  Italie  avec  Charles  d'Anjou  et  devint  chevalier 
terrier  de  l'hôtel  du  roi  de  Sicile  (1270-1284).  Il  fut  convoqué  pour 
servir  Philippe  le  Bel,  en  i3o3  et  i3o4  (H.  F.,  t.  XXIII,  p.  790,  798,  802  ; 
Durrieu,  Les  archives  angevines  de  Naples,  t.  III,  p.  294,  296).  Il  appar- 
tenait à  la  famille  des  seigneurs  de  Bruyères-le-Chàtel  (Seine-et-Oise, 
arr.  de  Corbeil,  cant.  d'Arpajon)  dont  il  portait  les  armes>risées  par 
adjonction  de  billettes  (sans  doute  de  sable  et  non  d'or).  Le  sceau  de 
Jeanne,  dame  de  Bruyères  (1374),  porte  un  écu  au  lion  (Collect.  des 
Arch.  nal.,  n"  logyj.  VArmorial  de  Douët  d'Arcq  (n"  26)^donne  au  «  sire 
de  Briercs  »  dos  armes  «  d'or  a  un  lion  noir  rampant  a  la  queue  four  chiée  ». 
Voir  VArmorial  du  héraut  Berry,  publié  par  Vallel  de  Viriville  (n"  97)  et 
VArmorial  équestre,  publié  par  Larchcy  fpl.  L\XIII). 

4.  Bépétition  de  l'article  87. 


Ixlx  MAX    PTUNET  [/|0] 

121.  Li  Bruns  de  Vernoil  porte  les  armes  escarlelé  de  gheules 
et  de  vair  ^ 

122.  Mesire  Gui  de  Chemilli  porte  les  armes  d'or  a  une  bor- 
dure d'oiselets  de  gheules  et  a  un  bordon  de  gheules  ^. 

123.  Mesire  Guillame    le     Vidame   porte   les    armes   d'or  a 
deux  fesses  noires  et  a  une  bordure  d'oiselets  noirs  ^. 


1.  «  Brunus  de  Vernolio  »  est  cité  en  i285  ;  il  est  dit  «  fil  au 
Fourrier  de  Yernueil  »  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  /[Sa,  706).  C'est  Eudes  le  Brun 
de  Vernoil,  fils  du  maréchal  de  France,  Geofïroi  le  Fourrier  de  Vernoil. 
11  mourut  à  Mons  en  Pevele,  où  il  tenait  le  frein  du  cheval  du  roi  (H.  F., 
t.  XXII,  p.  286,  290,  298  ;  Chro?iiqae artésienne, -p.  86;  Ch.-V.  Langlois,  Le 
règne  de  Philippe  le  Hardi,  p.  ii4-6i  ;  Funck-Brenlano,  Philippele  Bel  en 
Flandre,  p.  474  ;  J.  Petit,  Charles  de  Valois,  p.  99,  817,  889,  874).  Le 
sceau  du  Fourrier  de  Vernoil,  en  1272,  porte  un  écu  écartelé  de  vair  et 
d'un  émail  plain  (CoUect.  des  Ârch.  nat.,  n°  2282).  Le  P.  Knseïme  (Hist. 
généal.,  t.  VI,  p.  63i,  688)  donne  à  tort  au  Fourrier  de  Vernoil  le  nom 
de  Ferri  de  Verneuil.  Le  village  de  Vernoil  (Maine-et-Loire,  arr.  de 
Baugé,  cant.  de  Longue)  dont  Geofïroi  et  Eudes  ont  été  seigneurs,  est 
appelé  Vernoil-le  Fourrier.  Un  écart  de  la  même  commune  est  nommé 
la  Ville-au- Fourrier. 

2.  Dans  la  description  des  armoiries,  il  faut  lire  canton  au  lieu  de 
bordon.  Le  blason  d'or  à  Forte  de  merletles  de  gueules  et  au  canton  du 
même  est  celui  de  la  famille  angevine  de  Chemillé,  issue  des  vicomtes  de 
Tliouars  (lîeauchot-FilIeau,  Dictionnaire  des  familles  da  Poitou,  t.  II, 
p.  374).  Guide  Chemillé  servait  en  Aragon,  en  i285  (H.  F.,  t.  XXII, 
p.  698).  Le  sceau  de  ce  Gui,  seigneur  de  Chemillé  et  de  Brissac,  en  1291 
et  1296,  porte  un  écu  à  la  bordure  de  merlettes  et  au  franc-quartier 
(Bibl.  nat.,  ms.  franc.  81911,  fol.  87  v°). 

3.  Les  armoiries  indiquent  que  Guillaume  le  Vidame  était  un 
vidame  de  Chartres.  Elles  sont  inscrites  en  ces  termes  dans  ÏArmorial 
publié  par  Douët  d'Arcq  (n°  26)  :  «  Le  vidâmes  de  Chartres,  d'or  a  deux 
fesses  noires,  a  un  orle  de  merlettes  noires  ».  Cf.  :  Bibl.  nat.,  ms.  français 
82753,  p.  3;  Gelrc,  Wapenboeck,  édit.  Bouton,  t.  III**,  pi.  XL,  p.  i56- 
1  &  Il  ;  Armoriai  équestre,  publié  par  Larchcy,  pi.  LXXIII.  Guillaume, 
vidame  de  Chartres,  appartenait  à  la  famille  des  seigneurs  de  Meslay 
(Meslay-le-Vidame,  Eure-et-Loir,  arr.  deChâteaudun,  cant.  deBonneval), 
qui  avait  hérité  le  vidame  de  Chartres  par  suite  du  mariage,  contracté 
au  début  du  xui'=  siècle,  de  GeofFroi  de^  Meslay  et  de  Hélissend  de  Fer- 
rières  (R.  Merlct,  Les  vidâmes  de  Chartres  au  XIIl"  siècle  et  le  vitrail  de 
sainte  Marguerite,  dans  les  Mémoires  de  la  Société  archéologique  d'Eure- 
et-Loir,  t.  X,  1890,  p.  81-91).  Ce  Guillaume  serait,  d'après  E.  de  Lépinois 


[4l]  ARMOKIA.L    DE    FRANCE  '  /|5 

124-  Mesire  Guillame  de  Moitemer  porte  les  armes  fascé  d'or 
et  de  vert,  au  fleur  d'asur  de  l'une  a  l'autre  et  a  un 
baston  de  gheules  ^ 

125.  ^lesire  Vincent  de  Hotot  porte  les  armes  d'asur  semé 
de  tencelles  d'or,  a  un  lion  d'argent  2. 


(Hisloire  de  Chartres,  t.  II,  p.  6i3),  le  fils  du  vidamc  Guillaume,  auteur 
des  chansons  et  saluts  d'amour  que  Louis  Lacour  a  publiés,  en  i85G. 

L'écu  à  deux  fasces  accompagnées  d'oiseaux  en  orle  se  voit  sur  les 
sceaux  de  Geoffroi,  vidame  de  Chartres,  en  1224,  de  Guillaume,  vidamc 
de  Chartres,  et  de  son  frère  Macc,  en  1268,  1269  et  129Ô,  du  vidame 
Guillaume,  en  i3i2,  du  même  ou  d'un  autre  Guillaume,  en  1821,  d'un 
autre  Guillaume,  en  1870  et  i383  (Collect.  de  sceaux  des  Arch.  nat., 
supplément,  n"  2974  ;  Sceaux  de  la  collect.  Clairambault,  n""  2241,  2242  ; 
Bibl.  nal.,  ms.  latin  5417,  p.  i55,  iSg-iÔi).  Il  a  été  peint  en  tèle  des 
poésies  du  vidame  de  Charlies  (Bibl.  nat.,  ms.  français  844,)-  Voir: 
L.  Merlet,  Gaillaame  de  Meslay,  auteur  des  chansons  et  salais  d'amour, 
connu  sous  le  nom  de  Vidame  de  Chartres  ;  du  môme,  Bibliothèque  char- 
traine,  p.  3o2,  3o3. 

1.  Les  seigneurs  de  Mortemer,  en  Normandie  (Seine-Inférieure,  arr. 
et  cant.  de  Neufchàtel-en-Bray),  portaient /ascé  d'or  et  de  sinople,  semé 
de  fleurs  de  Us  de  l'un  en  Vautre  (Armoriai  publié  par  Douët  d'Arcq, 
n"  5 10).  Dans  la  description  donnée  par  notre  texte,  les  mots  «  au  fleur 
d'asur  ))  doivent  être  corrigés  et  l'cmplacés  par  «  aux  fleurs  de  lis  ».  Le 
bâton  de  gueules  est  une  brisure  de  puîné.  Les  armes  sont,  sans  doute, 
celles  de  ce  ((  messire  Guillaume  de  Mortemer,  le  jeune  »  qui  prit  part  à 
la  campagne  de  Guyenne,  en  1297  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  357). 

2.  Le  mot  tencelles  parait  êlre  ici  pour  estencelles,  nom  qui  désignait 
les  étoiles,  les  molettes  et  autres  petites  figures  pourvues  de  rayons. 
Les  armes  du  seigneur  de  <(  Houtot  en  Caux  »  (Hautol-sur-Mcr,  Seine- 
Inférieure,  arr.  de  Dieppe,  canton  d'OffrainvilIe)  sont  décrites  dans 
Y  Armoriai  publié  par  Douët  d'Arcq  {n°^  192,  56 1),  de  la  manière  sui- 
vanle  :  «  d'azur  a  un  lion  d'or  rampant,  a  molettes  d'or  semées  ».  Ailleurs, 
elles  ont  été  indiquées  en  ces  termes  :  «  d'azur  a  ung  lyon  d'argent,  estin- 
chelés  d'or  »  et  «  d'azur  a  ung  lyon  d'argent  ourlé  d'amogymes  (lire 
angemmes)  d'or  »  (Bibl.  de  Carpentras,  ms.  1771,  fol.  io4,  iiov"^.  Je  n'ai 
pas  trouvé  mention  d'un  Ilotot  portant  le  nom  de  baptême  Vincent,  il 
s'agit  probablement  de  Nicolas  de  Ilolot  qui  vivait  en  1296  et  i3o2  (H.  F., 
t.  XXIII,  p.  789  ;  Bibl.  nat..  Dossiers  bleus  3(ii,  dossier  9878  ;  La  Roque, 
Histoire  généalogique  de  la  maisonde  Harcuurt,  t.  II,  p.  1707-1769  ;  Ilcllot, 
Essai  historique  sur  les  Martel,  p.  i33,  note  ;  La  Morandière,  Hisloire  de 
la  maison  d'Estouleville,  p.  112,  11O-118). 


46  MAX    PRINET  [42] 

126.  Mesirc  Hue   de   Baiichei    porte  les  armes  d'or  a  un  fer 
de  molin  de  ghcules  ^ 

127.  ^lesirc  JolFroy  d'Âverton  porte  les  armes   d'asur  a   un 
sautoir  d'argent  et  a  quatre  estancelles  d'or  -. 

128.  Alesire  Hier  de  Mcrdoine  porte  les  armes   d'asur    semé 
de  trèfles  d'or,  a  un  lion  d'or  •*. 

129.  Mesire  Jehan  de  Charni   porte  les   armes  de  gheules  a 
trois  escussons  d'areent  '*. 


1.  Hugues,  seigneur  de  Baussay  (Baussay-le-Noble,  Vienne,  arr.  et 
cant.  de  Loudun,  commune  de  Monterre-Silly)  depuis  1270,  servit  dans 
les  guerres  d'Aragon  (i385)  et  de  Flandre  (i3o3-i3o4)  ;  il  mourut  avant 
le  I"  février  iSog  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  G63,  710  ;  t.  XXIII,  p.  791,  799,  802, 
8o4  ;  Beauchet-Filleau,  Dictionnaire  des  familles  du  Poitou,  t.  I,  p.  328, 
329  ;  P.  Guérin,  Recueil  de  documents  concernant  le  Poitou,  contenus 
dans  les  registres  de  la  Chancellerie  de  France,  t.  I,  p.  11 4  ;  t.  II,  p.  26, 
dans  les  Archives  historicines  du  Poitou).  Voir  les  sceaux  de  deux  person- 
nages appelés  Hugues  de  Baussay  (1209,  1246),  dans  la  Collection  de 
sceaux  des  Archives  nationales  (n°^  1819,  i32o)  ;  ils  portent  le  fer  de 
moulin  (ou  croix  ancrée)  avec  une  brisure.  Douët  d'Arcq,  dans  son 
Inventaire  de  cette  collection,  écrit  Bauché  le  nom  de  la  famille,  qui  se 
rencontre  sous  des  graphies  variées,  dans  les  textes  anciens  et  modernes. 

2.  Geoffroi  d'Averton  fut  convoqué  pour  le  service  du  roi,,  en  i3o3 
et  i3o4(H.  F.,  t.  XXIII,  p.  790,  794,802,  8o4).  En  1264,  le  sceau  de  Guil- 
laume d'Averton  portait  un  écu  au  sautoir  accompagné  de  quatre  étoiles 
(Bibl.,  nat.,  Pièces  originales  ]53,  dossier  3i36,  p.  55).  Cf.  Beauchet- 
Filleau,  Dictionnaire,  t.  I,  p.  201. 

3.  Itiér  de  Brion,  seigneur  de  Merdogne  (aujouixl'hui  Gergovie, 
Puy-de-Dôme,  arr.  de  Clermont,  cant.  de  Veyre,  commune  delà  Roche- 
Blanche),  en  1280,  1285,  1288  et  i3oo(Bibl.  nat.,  Pièces  originales  i843, 
dossier  42598,  p.  2  ;  Bouillet,  Nobiliaire  d'Auvergne,  t.  T,  p.  325).  Son 
sceau  (i3oo)  est  armorié  d'un  écu  semé  de  trèfles  au  lion  brochant 
(Sceaux  de  la  coUect.  CJaij'ambault,  n"  1696  ;  Ph.  de  Bosredon,  Sigillo- 
graphie (le  Vancienne  Auvergne,  p.  180,  186). 

4.  Jean,  fils  de  Hugues,  sire  de  Charny,  est  cité  dans  des  documents 
de  1294,  i3o4,  i3i5,  i3i8  ;  il  ne  vivait  plus  en  i323  (H.  F.,  t.  XXIII, 
p.8o5  ;  E.  Petit,  Histoire  des  ducs  de  Bourgogne,  t.  II,  p.  448  et  tableau). 
Il  appartenait  à  une  branche  cadette  de  la  famille  des  seigneurs  de 
Mont-Saint-Jean  (Côte-d'Or,  air.  de  Beaune,  cant.  de  Pouilly-en- 
Auxois). 

Les  armes  «  de  gueules  a  trois  escuçons  d'argent  »  sont  celles  de 
«  M.  GuifTroy  de  Charny  »,  dans  l'Armoriai  de  Douët  d'Arcq.  Le  même 


[43]  ARMORIAL  DE  FRANCE  4? 

i3o.  Mesire  de  S.  Lignaen  porte  les  armes  de  gheules  a  une 

rose  d'argent  ^ 
i3i.  Li   vicoales    de    Barniquet    porte  les  armes    mi  party 

d'argent  et  de  gheules,  a  une  fausse  crois  partie  d'or  et 

de  gheules,  pommelé,  (d"or  et)  de  gheules  sur  l'argent  et 

d'or  sur  le  gheules  ^. 
i32.  Mesire  Morachi    de    Bellevile  porte  les  armes  gironné 

de  vair  et  de  gheules  ^. 
i33.  Mesire  Bruiaiit  de  Monjehan  porte  les  armes  d'or  frété 

de  gheules  '*. 

blason  est  donné  par  le  héraut  Gelre  au  nom  :  «  die  hère  van  Tsoer- 
suge  »  (édit.  Bouton,  t.  HT,  p.  5  et  pi.  XLVII-).  Le  sceau  de  Jean  de 
Charny  (i3i5)  est  armorié  de  trois  écussons  (Sceaux  de  la  Bourgogne, 
n"  a'u). 

1.  Je  n'ai  pu  reconnaître  le  personnage  que  désigne  le  nom,  évi- 
demment déformé,  de  «  mesire  de  S.  Lignaen  ». 

2.  Guillaume,  dit  Barasc,  vicomte  de  Bruniquel  (^Tarn-et-Garonnc, 
arr.  de  Montauban,  cant.  de  Monclar-de-Quercy),  mentionné  du  vivant 
de  son  père,  en  1287  (Boutaric,  Actes  da  Parlement,  t.  I.  p.  268),  cité  au 
nombre  des  chevaliers  qui  servaient  Philippe  le  Bel,  en  i3o4  (H.  F., 
t.  XXIII,  p.  7g3,  800).  Son  fils  Renaud  épousa,  le  21  octobre  i3i5,  la  fille 
de  Béraud  de  Goth  (Abbé  Àibe,  Autour  de  Jean  XXH,  3""=  partie,  p.  37). 
Sur  son  sceau  de  i3o2,  on  voit  une  croix  de  Toulouse  et  une  bordure 
(Sceaux  de  la  collect.  Clairambault,  n°  lôSg). 

3.  Maurice,  seigneur  de  Belleville  (Vendée,  arr.  de  la  Roche-sur-Yon, 
cant.  du  Poii'é),  Montaigu,  la  Garnache,  etc.,  marié  à  Isabeau  de  Lusi- 
gnan,  mort  avant  1297,  ou  son  Uls  Maurice,  mari  de  Liesse  de  Parthe- 
nay,  connu  par  des  documents  de  i3o2-i3o4  (Beauchct-Fillcau,  Diction- 
naire, t.  I.  p.  427,  l^9.8  ;  Guérin,  Recueil  de  documents,  t.  I,  p.  8,  5i, 
43o).  Un  sceau  de  Maurice  de  Belleville  (1292)  porte  l'ccu  gironné  de 
douze  pièces  dont  six  de  vair  (Collect.  des  Arch.  nat.,  n°  1391). 

4.  Briand,  seigneur  de  Montejean  (auj.  Monljcan,  Maine-et-Loire, 
arr.  de  Gholet,  cant.  de  Saint-Florent-le- Vieil)  servait  le  roi  en  i3o3  et 
i3o4  (H.  F.,  t.  XXIH,  p.  789-791,  802,  8o4).  Son  sceau,  de  1298,  était 
décoré  d'un  écu  frctté,  comme  ceux  de  plusieurs  autres  Montejean 
(Collect.  des  Arch.  nat.,  n"  2924  ;  Sceaux  de  la  collect.  Clairambault, 
n'"  6373-6376  ;  Roman,  Inventaire  des  sceaux  des  Pièces  originales 
n"»  7713-7710).  Dans  l'Armoriai  de  Douët  d'Arcq  61°  874),  «  le  sire  de 
Moiitejehan  »  poric  «  d'or  fre  lié  de  (jueules  ».  Voir:  l'Armoriai  du  héraut 
iierry,  n"'  in4,  1927  ;  P.  Anselme,  Itist.  tjênéal.,  t.  \ll,  p.  i7'|-i70  ; 
C.  Port,  Dicllonnaire  de  Maine- cl  Loire,  t.  11,  p.  711-715. 


48  MAX    PRINET  [44] 

i34.  Li  viconles  de  Touart  porte  les  armes  d'or  au  fleur  de 

lis  d'asur  semées  et  a  un  cartier  de  gheules  ^ 
i35.   Mesire  Hue  de  Touart  porte  celles  armes  a  une   espée 

d'argent  au  cartier  2. 
i36.  ^lesire  Jolï'roi  le  Bornie  porte    les  armes  noires  a  crois 

d'argent  2. 
187.  Mesire  Raoul  deMontfort  porte  les  armes  d'argent  a  un 

fer  de  molin  de  gheules,  a  testes  d'or  de  serpens  au  fer 

de  molin  *. 


1.  Gui  II,  vicomte  de Thouars,  fils  d'Aimeri  de  Thouars  et  dclMargue- 
rite  de  Lusignan,  connu  par  des  documents  depuis  1269,  mort  en  i3o8 
(P.  Anselme,  t.  IV,  p.  194  ;  Imbert,  Notice  sur  les  vicomtes  de  Thouars,  p. 
77-So).  Il  servait  Philippe  le  Bel  en  i3o2,  i3o3  et  i3o4  (H.  F.,  t.  XXIII, 
p.  789,  791,  792,  8o3).  Nous  avons  le  sceau  qu'il  employait  dans  sa  jeu- 
nesse, et  qui  porte  un  écu  parti  de  Lusignan  et  de  Thouars  (Collcct.  des 
Arch.  nat.,  n°  1093).  Voir  le  blason  de  Thouars,  avec  difTérentes  brisures 
et  des  variantes,  sur  les  sceaux  de  la  collection  des  Archives  nationales 
(n°^  io83-io86,  1088-1090,  1092-1096,  370/1,  3706),  et  dans  le  Wapenboeck 
de  Gelre  (t.  III*,  pi.  XXXIII,  p.  i62-i63). 

2.  On  trouve  le  nom  de  Hugues  de  Thouars  parmi  ceux  des  cheva- 
liers qui  servaient  Philippe  le  Bel,  de  1295  à  i3o/i  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  763, 
t.  XXIII,  p.  789,  791,  796,  8o3).  Mais,  d'après  M.  Imbert  (^A^ofice.  citée, 
p.  83,  83),  il  y  eut  quatre  membres  de  la  famille  de  Thouars,  nommés 
Hugues,  qui  moururent  au  commencement  du  xiv''  siècle.  Je  ne  sais 
donc  si  les  mentions  de  Hugues  de  Thouarsque  j'ai  indiquées  se  rappor- 
tent toutes  au  même  personnage. 

3.  Les  armoiries  paraissent  incomplètement  décrites.  Dans  un 
armoriai  transcrit  par  Du  Gange,  le  blason  de  k  Geoffroy  le  Borgne  »  est 
«  de  sable  a  une  croix  d'argent,  a  cinq  coquilles  de  gueules  en  la  croix  » 
(Bibl.  nat.,  ms.  français  9^77,  p.  83).  Cf.  :  Bibl.  de  Besançon,  ms. 
Chifflet  186,  p.  3o  ;  Bibl.  nat.,  ms.  français  32753,   p.  /15. 

!\.  Raoul  VI,  seigneur  de  Montfort-sur-Meu  (lUe-et-Vilaine,  chef- 
lieu  d'arrondissement),  cilé  dans  des  actes  de  1294  et  i3o3,  mort  en 
i3i4,  sans  postérité  (Ogée,  Dictionnaire  historique  et  géographique  de  la 
Bretagne,  t.  II,  p.  5o  ;  Potier  de  Courcy,  Nobiliaire  et  armoriai  de  Bre- 
tagne, t.  II,  p.  293). 

Les  armes  données  au  «  sire  de  Montfort  »  par  VArmorial  de 
Douët  d'Arcq,  sont  «  d'argent  a  un  fer  de  moulinde  guelles,  a  testes  de 
serpent  d'or  a  chacune  cornière  du  fer  de  moulin  »  (n°  743).  En  blason 
moderne,  on  dirait  :  d'argent  à  la  croix  de  gueules,  gringolée  d'or.  Ces 
armes  figurent  sur  le  sceau  de  Raoul,  sire  de  Montfort  et  de  Lohéac,  en 


[4Ô]  ARMORIAL    DE    FRANCE  ZiQ 

i38.  Mesire  Piere  de  Rotelen  porte  les  armes  fessé  d'hermine 

et  de  gheules  *. 
iSg.  Mesire  Jehan  de  Beaumanoir    porte  les    armes  d'asur 

billeté  d'argent  -. 
i4o.  Mesire  Thiebaut  de  Rochefort  porte  les  armes  A^airé  d'or 

et  d'asur  3. 
i4i-   Mesire  de  Doucheille  porte  les  armes  burelé  d'or  et  de 

vert,  a  un  lion  de  gheules  *. 

i38o(ColIect.  des  Arch.  nat.,  no  2190).  Voir  P.  de  Farcy  et  Bertrand  de 
Broussillon,  Sigillographie  des  seigneurs  de  Laval,  p.  79. 

1.  Pierre,  sire  de  Rostrenen,  cité  dans  des  actes  de  1279,  1284,  1294, 
servait  le  roi  en  i3o3  (H.  F.,  t.  XXIII,  p.  791,  8o4)  ;  il  mourut  en  1807. 
Les  armes  de  sa  famille  sont  d'hermine  à  trois  fasces  de  gueules,  dans 
les  armoriaux  de  Bretagne  (Ogée,  Dictionnaire  cité,  t.  II,  p.  687  ;  Potier 
de  Courcy,  Nobiliaire,  t.  IH,  p.  74.  Cf.  :  F.  D.,  La  baronnie  de  Rostrenen, 
dans  YAnnuaire  des  Côles-du-Nord,  1867,  p.  89  et  s.  ;  comtesse  du  Laz, 
La  baronnie  de  Rostrenen,  p.  6). 

2.  Jean,  sire  de  Beaumanoir,  mentionné  en  1294,  1297,  servait  Philippe 
le  Bel  en  i8o3  et  i3o4  ;  on  le  trouve  encore  en  i3ii  (H.  F.,  t.  XXIII, 
p.  790,  804  ;  Bibl.  nat..  Dossiers  bleus  75,  dossier  1682,  fol.  12  ;  P.  An- 
selme, t.  VII,  p.  38o  ;  D.  Caffîaux,  Trésor  généalogique,  p.  688,  689). 
U Armoriai  de  Douët  d'Arcq  donne  au  «  sire  de  Beaumanoir  »  un  blason 
<(  d'azur  billeté  d'argent  »  (n°  74Ô)  ;  il  indique  les  mêmes  armes,  avec 
brisures,  comme  celles  de  «  Robin  de  Beaumanoir  »  et  de  «  Jehan  de 
Beaumanoir  de  la  Mote  »  (n"^  795,  796)  Voir  les  sceaux  des  Beaumanoir, 
décrits  par  M.  Roman  {Inventaire  des  sceaux  des  Pièces  originales, 
n"^  iio8-iii2,  6019). 

8.  Thibaud,  seigneur  de  Rochefort,  vicomte  de  Donges,  connu  par 
des  titres  de  1293,  1295  et  1800,  assista  à  la  bataille  de  Courtrai  ;  il  ser- 
vait encore  le  roi  en  1808  et  i3o4  (Bibl.  nat.,  ms.  français  81960,  fol. 
109  v°,  1 10  :  H.  F.,  t.  XXII,  p.  290;  t.  XXIII,  p.  791-804).  Dans  l'Armoriai 
de  Douët  d'Arcq,  les  armes  du  «  sire  de  Rochefort  »  sont  inscrites  en 
ces  termes  :  «  bairry  d'or  et  d'azur  »  (n"  780).  Il  faut  lire  vairy  au  lieu 
de  bairry.  Le  blason  de  «  M.  Guy  de  Rochefort  »  est,  dans  le  même 
recueil,  «  vairy  d'or  et  d'azur,  a  un  lambel  de  gueules  »  (n"  780).  Le  sceau 
de  Gui  de  Rochefort,  seigneur  d'Assérac  (1880),  porte  un  écu  vairé  (Col- 
lect.  des  Arch.  nat.,  n'  8419). 

4.  11  s'agit  d'un  seigneur  de  Doucelles  (Sarlhe,  arr.  de  Mamers, 
cant.  de  Beaumont-sur-Sarthe).  Voir  Pesche,  Dictionnaire  topographique, 
historique  et  statistique  de  la  Sarlhe,  t.  II,  p.  227.  On  trouve  le  seigneur 
de  «  Douceles  »  ou  de  "  Doucelle  »  cité  parmi  les  chevaliers  qui  servaient  Phi- 
lippe le  Bel,  en  i3o8  et  i8o4  (H.  F.,  t.  XXIII,  p.  790,  791,  8o4)-  Dans  un 

4 


5o  MAX    PRINET  [^6] 

1/42.  Mesire  de  Rouchi  porte    les  armes    de  gheules    a   une 

crois  d'argent  eslargie  ^ 
1^3.  Mesire  Joff roi t  d'Ancenis  porte  les  armes  de  gheules  a 

trois  quintes  fueilles  d'ermines  2. 
i44-  Mesire  Jehan  de  Macheclou  porte  les  armes  d'argent  a 

trois  chevrons  de  gheules  ^. 
145.  Mesire  Tiebautde  Cabric  porte  les  armes  fessié  d'argent 

et  de  gheules,  a  un  baston  d'asur  ^. 

armoriai  copié  par  Du  Gange,  «  Gui  de  Doucelle  porte  burellé  d'or  et  de 
sinople  aun  lion  de  gueules  eoronné  d'argent  »  (Bibl.  nat.,  ms.  français 
91^77,  p.  253).  L'Armoriai  publié  par  Douët  d'Arcq(no  770)  donne  les  armes 
inverses  :  «  de  gueules  a  un  lion  burellé  d'or  et  de  vert  »,  au  sire  de  «  Gon- 
cheulles  »  qui  n'est  autre  que  le  sire  de  Doucelles. 

1.  Olivier,  sire  de  Rougé,  prit  part  à  la  campagne  d'Aragon,  en 
1285  ;  il  est  cité  en  i3o4  (H.  F.,  t.  XXII,  p.  676  ;  t.  XXIII,  p.  8o4  ;  Arch. 
nat.,  X*"  12,  fol.  186  ;  Bibl.  nat.,  Ghérin  179,  dossier  3579,  fol.  2  v°). 
Dans  VArmorial  de  Douct  d'Arcq  (n°  75o),  le  «  sire  de  Roigié  »  porte 
«  de  gueules  a  une  croiz  d'argent  pâtée  et  eslesée  »  (Cf.  n"  785). 

2.  Deux  Geoffroi  d'Ancenis,  le  père  et  le  fils,  vivaient  à  la  fin  du 
xiii"  siècle.  On  trouve,  parmi  les  chevaliers  qui  servaient  le  roi,  «  Giefroi 
d'Anseigni  »,  en  i285,  «  Gieffroy,  seigneur  d'Ancenis  »,  en  i3o3  et  i3o4 
(H.  F.,  t.  XXII,  p.  676  ;  t.  XXIII,  p.  790,  804).  Geoffroi  d'Ancenis,  le  fils, 
épousa,  en  1290,  Jeanne  de  Pressigny,  et  mourut  avant  i3i5  (E.  Mail- 
lard, Histoire  d'Ancenis  et  de  ses  barons,  p.  328-33o  ;  R.  Kerviler,  Réper- 
toire de  bio-bibliographie  bretonne,  t.  I,  p.  i58).  Les  armes  «  de  gueules  a 
trois  quintes  fieulles  d'ermine  »  sont  inscrites,  dans  VArmorial  de  Douët 
d'Arcq,  au  nom  du  «  sire  d'Auseurs  »  (n°  748).  Le  nom  a  été  corrigé  à 
la  table.  Gf.  n°  784. 

3.  Jean,  seigneur  de  Machecoul,  cité  en  1290,  est  mort  en  i3o8 
(Ogée,  Dictionnaire  de  Bretagne,t.  II,  p.  2  ;  Potier  de  Gourcy,  Armoriai  et 
nobiliaire  de  Bretagne,  t.  II,  p.  21 5).  Les  armes  chevronnées  des  Mache- 
coul se  voyaient  sur  plusieurs  monuments  funéraires  à  Villeneuve-lez- 
Nantes  (Bibl.  nat.,  Gabinet  des  estampes,  Pe  i  f.,  fol.  34,  35,  87  ;  Pe  i  g, 
fol.  282).  Elles  se  trouvent  sur  les  sceaux  de  Louis  de  Machecoul,  en 
i356,  et  de  Jean  de  Machecoul,  en  1427  (GoUect.  des  Arch.  nat., 
n°  2648  ;  Roman,  Inventaire  cité,  n°  6768).  L'Armoriai  de  Douët  d'Arcq 
les  donne  comme  ici  :  «  d'argent  a  III  quevrons  dé  gueules  »  (n"  749, 
cf.  n°  782). 

4.  J'ignore  qui  était  ce  ((  Tiebaut  de  Cabric  ». 


TABLE 


Les  chiffres  renvoient  aux  articles  de  l'Armoriai 
La  lettre  n  désigne  les  notes. 


Abbeville.     Comte,    4.     Vicomte, 

54    n. 
Abbeville    (Enguerrand,    vicomte 

d'),  54  n  ;  —  (Gérard  d'),  47  n  ; 

—  (Thibaud,  vicomte  d'),  54  n. 
Afrique.   Croisade,  15  n.,   88  n. 
Agenais.  Sénéchal,  59  n. 
Alençon  (Pierre,  comte  d'),  29  n. 
Amboise  (Pierre  d'),  115. 
Amiens.  Vidamc,  43  n.,  44  n. 
Ancenis   (Geofîroi  d'),  143. 
Angleterre    (Aliénor   de   Castille, 

reine  d'),  4  n. 
Angoulême.  Comte,  5  n. 
Anjou   (Charles  d'),   roi  de   Sicile, 

20  n.,  108  n.,  119  n. 
Aragon.  Guerre,  8  n.,  38  n.,  45  n., 

49  n.,  50  n.,  59  n.,  70  n.,  82  n., 

88  n.,  99  n.,  101  n.,  103  n.,  122  n., 

142  n. 
Armoises  (Maison  des),  78  n. 
Arques,     Pas-de-Calais.     Bataille, 

92  n. 
Arschot,  Belgique.  Seigneur,  74  n. 
AssÉRAC,    Loire -Inférieure.    Sei- 
gneur, 140  n. 
AuMALE,    Seine-Inférieure.    Comte, 

4  n. 
AuNEAu,     Eure-et-Loir.     Seigneur, 

104  n. 
AuNEAu  (Gui,  Thibaud  d'),  104  n. 
AusTRUY,     commune     de     Rcsty, 

Pas-de-Calais.  Seigneur,  56  n. 
AuTRÈcHES  (Gaucher  d'),  01. 
Auvergne   (Guillaume,  comte  d'), 

2  n.  ;  —  (Robert  V,  comte  d'), 

3  n.  ;  —  (Robert  VI,  comlc  d'),  2. 


Auxerre.   Comtes  et  comtesse,  6. 
AvERTON  (Geofîroi,  Guillaume  d'), 
127. 

Bacqueville-en-Caux,  Seine-In- 
férieure.  Seigneurs,   83   n. 

Bailleul  (Enguerrand  de),  45  ;  — 
(Guillaume  de),  46  n.,  111  n.  ;  — 
(Hugues  de),  45  n.  ;'  —  (Jean 
de),  112;  —  (Jean  de),  roi 
d'Ecosse,  45  n.  ;  —  (Pierre  de), 
46,  111  n. 

Bailleul-en-IIainaut  (auj.  Be- 
loeil),  Belgique.  Seigneurs,  112  n. 

Bailleul-en-Vimeu,  Somme.  Sei- 
gneurs, 45  n. 

Barres  (Jeanne  des),  dame  d'Ivry, 
35. 

Baussay  (Hugues  de),  126. 

Baussay-le-Noble,  Vienne.  Sei- 
gneurs, 126  n. 

Bayon,  Meurthe-et-Moselle.  Sei- 
gneurs, 92  n. 

Bayon    (Jacques  de),   92. 

Bazoches,  Aisne.  Seigneurs,  109  n. 

Bazociies  (Hugues,  Jean  de),  109. 

Beaumanoir,  Côtcs-du-Nord.  Sei- 
gneurs,   139    n. 

Beaumanoir  (Jean,  Robin  de),  139. 

Beaumont  (Agnès,  Jean,  Louis  de), 
106. 

Beaumont  -  sur  -  Sarthe,  Sarthe. 
Vicomtes,   106   n. 

Beaussart  (Gui,  Guillaume  de),  55, 

Beauval,    Somme.    Seigneurs,    58. 

Beau  val  (Alix,  dame  de),  58  n.  ; 
—  (Jean,  Robert  de),  58  n. 

4. 


52 


MAX    PRINET 


'  Bec-Crespiîs'  (Le),  commune  de 
Turretot,  Seine-Inférieure.  Sei- 
gneurs, 15  n.,  16  n. 

Belleville,  Vendée.  Seigneurs, 
-132  n. 

Belleville    (Maurice    de),    132. 

Beloeil,    Belgique,    voir    Bailleul. 

Bergues,  Nord,  71. 

Bergues  (Gilbert,  Jean,  châtelains 
de),  71  n. 

Bernay.   Seigneur,   82   n. 

Berrie,   Vienne.   Seigneur,   115   n. 

Bertrand    (Robert),    80. 

Biche,  banquier,  9  n. 

Boisleux  (Robert  de),  68. 

Boisleux-au-Mont,  Pas-de-Calais. 
Seigneur,   68  n. 

Borgne    (Geofîroi   le),   136. 

Boubers  (Gérard  de),  47. 

BoUBERS-EN-VlMEU         (MoilS-BoU- 

bers),  Somme.  Seigneur,  47  n. 
Boulogne    (Godefroi   de),   3. 
Boulogne-sur-Mer.    Comte,    2. 
Boulonnais.    Connétable,    56. 
Bourgogne     (Alix    de),     comtesse 

d'Auxerre,  6  n. 
Bourgogne    (Comté   de).    Gonîalo- 

nier,  93  n. 
Bourgogne   (Duc   de),   6. 
BouRY,  Oise.  Seigneurs,  19  ,n. 
BoûssoiT  (Jean  Sausset  de),  69. 
BoussoiT  ^  SUR- Haine  ,     Belgique. 

Seigneurs,  69  n. 

BOUTEILLER      DE      SeNLIS      (AllSCaU, 

Gui,  Raoul  le),  21,  22. 
Bouville,  Seine-ct-Oise.  Seigneurs, 

96    n. 
Bouville   (Hugues  de),   96. 
Bradant.  Duc,  74  n.  ;  —  Maréchal, 

102  n. 
Brabant  (Godefroi,  Henri  de),  74. 
Bricquebec,    Manche.     Seigneurs, 

80  n. 
Brienne    (Jean   de),    comte   d'Eu, 

1  ;  —  (Louis  de),  106  n. 
Brion  (itier  de),  128  n. 
Brissac,  Maine-et-Loire.  Seigneur, 

122  n. 
Bruges,   Belgique,   50   n.,   61    n. 
Brun   (Eudes  le)   de  Vernoil,   121. 


Bruniquel,  Tarn-et-Garonne.  Vi- 
comtes, 131. 

Bruniquel  (Guillaume,  Renaud 
de),  131. 

Bruyères  (Adam  de),  119  ;  — 
(Jeanne,  dame  de),  119  n. 

Bruyères- LE -Chatel,  Seine- et- 
Oise.   Seigneurs,  119  n. 

Cabric  (Thibaud  de),  145. 
Caen.   Bailli,  46  n. 
Canny  (Raoul  le  Flament  de),  52. 
Canny-sur-Matz,  Oise.  Seigneurs, 

52    n. 
Cardonnoy  ou   Cardonnois   (Le), 

Oise.  Seigneur,  50  n. 
Cardonnoy  (Adam  du),  50. 
Carency,   Pas-de-Calais.   Seigneur, 

112  n. 
Cassel,  Nord.  Bataille,  73  n. 
Castille  (Aliénor  de),  reine  d'An- 
gleterre, 4  n.  :  —  (Ferdinand  de), 

comte    de    Ponthieu,    4    n.  ;    — 

(Jean  de),  comte  d'Aumale,  4. 
Caumont,  Pas-de-Calais.  Seigneur, 

48   n. 
Caumont     (Hugues     de),     48  ;    -^ 

(l'Ermite  de),  48  n. 
Chalette,  Loiret.  Seigneur,  30  n. 
Chalon    (Guillaume    et    Jean    de), 

comtes  d'Auxerre,  6. 
Chalons- sur -Marne.     Vidâmes, 

109. 
Chambellans  de   Normandie   (sei- 
gneurs   de    Tancarville),    77    n., 

91    n. 
Chambly,   Oise.    Seigneurs,    27   n., 

28    n. 
Chambly    (Marie    de),    96    n.  ;    • — • 

(Oudard,   Pierre  de),   27-30. 
Chambrier     (Grand)     de     France, 

13    n. 
Champagne.     Foires,     29     n.  ;     — ■ 

Maison  comtale^  8  n. 
Champignelles,  Yonne.  Seigneur, 

94  n. 
Charbogne,   Ardennes.   Seigneurs, 

78  n. 
Charbogne    (Baudouin,    Gaucher, 

Nicolas  de),  78. 


ARMORIAL    DE    FRAT^CE 


53 


Charletal,     voir     Noyon-sur-An- 

delle. 
Charny,  Côte-d'Or.  Seigneurs,  129 

n. 
Charny  (Hugues,  Jean  de),  129. 
Chartre-sur-le-Loir  (La),  Sarthe. 

Seigneurs,  76  n. 
Chartres.  Vidâmes,  123  n. 
Chateau-Chinon.   Seigneur,   67  n. 
Chateauxeuf  (Aliénor  de),  99  n.  ; 

—  (Marguerite  de),  97  n. 
Chateauneuf-en-Thimerais,    Eu- 
re-et-Loir. Seigneurs,  97  n.,  99  n. 

Chatelier  (Jean  du),  105. 

Chatillon -SUR  -  Marne     (Maison 
de),  61  n. 

Chauvency-le-Chateau,   Meuse. 
Seigneur,      110  ;     —     Tournois, 
26  n.,  110  n. 

Chemillé,    Maine-et-Loire.    Sei- 
gneurs,   122    n. 

Chemillé    (Gui  de),   122. 

Chevreuse,     Seine- et -Oise.     Sei- 
gneurie,   20    n. 

Chevreuse  (Anseau  de),  20, 115  n.  ; 

—  (Hervé  de),  20  n.  ;  —  (Jeanne 
de),   dame   d'Amboise,   115   n. 

Chiny    (Jeanne    de),    comtesse    de 

Looz,   110   n. 
Choiskl    (Anseau,    Jean,   Jeanne), 

24. 
Choiseul  (Jean  de),  23. 
Chourses,  Sarthe.  Seigneurs,  108. 
Chourses     (Hervé,     Patri,    Payen 

de),   108. 
Clères,  Seine-Inférieure.  Seigneur, 

100  n. 
Clères   (Jean  de),  100. 
Clermont  (Gui,  Raoul,  Simon  de), 

41,  42. 
Condet     (Jacques,     Nicolas      de), 

112  n. 
Connétable    de    Boulonnais,    56  ; 

—  de  Bourgogne,  23  n.  ;  —  de 
France,  41,  42  n.  ;  —  de  Nor- 
mandie,   15    n. 

CoRNEUiL,  Eure.  Seigneurs,  113  n. 
CoRNEUiL    (Jean,    Pierre   do),   113. 
CoTENTiN.  lîailli,  46  n. 
CoucY     (Maison    de),     06    n.  ;    — 


(Alix  de),  65  n.  ^  —  (Engucrrand 
de),  65  n. 

Coucy-le-Chateau,  Aisne.  Sei- 
gneurs, 65  n. 

CouRTENAY  (GuiUaumo,  Jean  de), 
94. 

CouRTRAi,  Belgique.  Bataille,  1  n., 
3  n.,  26  n.,  31  n.,  33  n.,  41  n., 
42  n.,  47  n.,  51  n.,  52  n.,  67  n., 
74  n.,  77  n.,  83  n.,  101  n.,  102  n., 
109   n.,   140   n. 

Crespin   (Guillaume,  Jean),  15-17. 

Dammartin  (Maison  de),  26  n.  ;  — 
(Jean,  Renaud  de),  33  ;  — 
(Jeanne  de),  comtesse  de  Pon- 
thieu,  4  n. 

Dammartin  -  en  -  Goële,  Seine-et- 
Marne.  Comtes,  33  n. 

Dangu,  Eure.  Seigneur,  15  n., 
17    n. 

Denisy,  Seine-et-Oise.  Seigneurs, 
104. 

Denisy  (Ferri,  Gui,  Jean  de), 104  n. 

Dompierre-sur-Authie,  Somme. 
Seigneur,  45  n. 

Donges,  Loire-Inférieure.  Vicomte, 
140  n. 

DoucELLES,  Sarthe.  Seigneur,  141. 

Draveil,  Seine-et-Oise.  Seigneur, 
21  n. 

Dreux.  Vicomte,  99  n. 

Dreux  (Yoland  de),  comtesse  de 
Dammartin,   33   n. 

Ecosse  (Roi  d'),  voir  Bailleul. 

Elbeuf,  Seine-Inférieure.  Seigneur, 
89    n. 

Epernon,  Eure-et-Loir.  Seigneu- 
rie, 4  n. 

Ermenonville,  Oise.  Seigneur, 
21   n. 

Esneval,  Seine  -  Inférieure.  Sei- 
gneurs, 84  n. 

Esneval    (Gui,    Robert   d'),    84. 

Estaires,    Nord.    Seigneur,    72   n. 

Estouteville   (Mahaud  d'),  46  n. 

Etrepagny,  Eure.  Seigneur,  15  n., 
10    n. 

Eu,   Seine-Inférieure.    Conile,   1. 


5A 


M\X    PRINET 


Eu  (Jean  d'),  1  n. 
44    n. 


—  (Jo.-^nno  d' 


Sei- 


Farcheville,     Scine-et-Oise. 
gneur,  96  n. 

Fay-aux-Loges,  Loiret.  Seigneur, 
30    n. 

Ferrières  (Hélissend  de),  123  n.  ; 
—  (Jean  de),  75  n. 

Ferrières-Saint-IIilaire,  Eure. 
Seigneur,   75. 

Ferté-Loupière  (La),  Yonne.  Sei- 
gneur, 94  n. 

Flandre.  Guerre,  5  n.,  28  n.,  54  n., 
70  n.,  71  n.,  73  n.,  77  n.,  91  n., 
92  n.,  111  n.,  115  n.,  117  n.  — 
Sénéchal,  70  n. 

Foix  (Comté  de).  Guerre,  82  n., 
116  n. 

Fontenay-en-Vexin,  Eure.  Sei- 
gneur, 25  n. 

Forez   (Gui,   Jean,   comtes   de),   7. 

Fourrier  (Le)  de  Vernoil,   121    n. 

France.  Rois,  voir  Loviis  IX,  Phi- 
lippe in,   Philippe   IV. 

France  (Charles  de),  voir  Valois  ; 
• —   (Pierre   de),   voir   Alcnçon. 

Gandelu,  Aisne.  Seigneurie,  29  n. 
Garencières,    Eure.    Seigneur, 

118  n. 
•Garencières    (Yon   de),    118. 
Garnache    (La),    Vendée.  Seigneu- 
rie, 132  n. 
Gascogne.  Guerre,  70  n.,  71  n.  ;  — - 

Sénéchaussée,    70    n. 
Genlis    (auj.    Villequier-Aumont), 

Aisne.    Seigneurs,    49    n. 
Gergovie      (autrefois     Merdogne), 

Puy-de-Dôme,  128  n. 
GisoRS,  Eure.  Bailli,  46  n. 
GoTH   (Béiaud  de),   131   n. 
GouRNAY -SUR- Marne  ,     Seine -et- 

Oise.  Seigneur,  14  n. 
Grancey-le-Chateau,    Côte-d'Or. 

Dame,  93  n. 
Grandpré   (Isabeau  de),   comtesse 

de  Rethel,  78  n. 
Gravelines,  Nord.  Bataille,  33  n. 


Graville,  Seine-Inférieure.  Sei- 
gneur, 82  n. 

GuiDi  DEi  Francesi  (Musciato), 
9  n. 

GuÎNES,  Pas-de-Calais,  Comte,  1  n. 

GuÎNES  (Arnoul,  Enguerrand  de), 
65    n. 

Haie-Joulain  (La),  Maine-et- 
Loire.   Seigneurs,   107  n. 

Haie-Joulain  (Hardouin,  Mau- 
rice de  la),  107. 

Halatte  (forêt  d'),  24. 

IIam,  Somme.  Tournoi,  20  n.,  45  n., 
46  n.,  47  n.,  49  n.,  50  n.,  84  n., 
88    n. 

Iîangest  (Aubert  de),  49. 

Harcourt  (Guillaume  d'),  89  ;  — 
(Jean  d'),  50  n.,  88,  91  n. 

Hautot-sur-Mer,  Seine-Inférieu- 
re. Seigneurs,  125. 

Haversicerque,  Nord.  Seigneurs, 
72    n. 

Haverskerque  (Alix,  dame  de), 
58  n.  ;  —  (Gilles  de),  73  ;  — 
(Jean  de),  72,  73  n. 

Heilly,   Somme.   Seigneurs,   60  n. 

Heilly    (Jean   de),   60. 

Hélicourt,  Somme.  Seigneur,  45  n. 

Hermelinghen,  Pas-de-Calais. 
Seigneurs,  56  n. 

Hermelinghen  (Baudouin d'), 56 n. 

HoNDSCHOOTE,  Nord.  Seigneur, 
72   n. 

HoTOT  (Nicolas  de),  125  n.  ;  — 
(Vincent   de),   125. 

Isle-Adam  (L'),  Seine-et-Oise.  Sei- 
gneurs, 18  n. 

Isle-Adam  (Anseau,  Jean  de  1'), 
18,  19. 

IvRY  (Guillaume  d'),  35,  85,  87. 

Ivry-la-Bataille,  Eure.  Seigneur, 
35  n.     ■ 

JoiNviLLE,  Haute-Marne.  Sei- 
gneurs, 40  n. 

JoiNviLLE  (Amé,  Evrard,  Geofîroi, 
Jean  de),  40. 


ARMORIAL    DE    FRANCE 


55 


JuLiERS  (Guillaume  de),  33  n.,  73 
n.,  92  n. 

Lalaing,    Nord.    Seigneurs,    34    n. 

Lalai?>-g   (Simon  de),  34. 

Lavai.  (Gui,  seigneur  de),  36. 

LÉON   (Hervé  de),  97  ,98. 

Lévis  (Marguerite  de),  dame  de 
Marly,  13  n. 

Ligne  (Fastré,  Gautier  de),  103. 

Lille,   Nord,  50  n.,   61   n. 

Limousin.  Sénéchal,  12  n. 

LoNGViLLERS,  Pas-de-Calais.  Sei- 
gneurs, 64  n. 

LoNGviLLERS   (Lancclot  de),   64  n. 

Looz  (Arnoul,  comte  de),  110  n.  ; 
• — •  (Gérard  de),  seigneur  de 
Chauvency,    110.   Voir  Chiny. 

LoRMES,  Nièvre.  Seigneur,  67  n. 

Lorraine  (Maison  de),  92. 

Louis  IX,  roi  de  France,  15  n., 
45  n.,  88  n. 

Loupe  (La),  Eure-et-Loir.  Seigneur, 
12  n. 

Lusignan  (Hugues  de),  comte  de 
la  Marche  et  d'Angoulême,  5  ; 
—  (Marguerite  de),  vicomtesse 
de  Thouars,  134  ;  —  (Yoland 
de),   dame  de  Préaux,   111   n. 

Luynes,  voir  Maillé. 

Luzarches,  Seine -et -Oise.  Sei- 
gneur, 22  n. 

Maciiau  ou  Machaut  (Eudes,  Jean- 
ne, Pierre,  Robert  de),  28  n.,  30. 

Machecoul,  Loire-Inférieure.  Sei- 
gneurs,   144    n. 

Machecoul  (Jean,  Louis  de),  144. 

Maçon.  Bailli,  46  n. 

Magny- les -Hameaux,  Seine-et- 
Oise,  13  n. 

Maignelay,  Oise.  Seigneur,  59  n. 

Maignelay   (Jean  de),  59. 

Maillé  (auj.  Luynes),  Indre-et- 
Loire.  Seigneur,  37  n. 

Maillé   (Hardouin  de),  37,  120. 

Mailly  (Jean  Sevin,  Simon  de), 
62. 

Mailly-Raineval,  Somme.  Sei- 
gneurs, 51  n. 


Maincourt,  Seine -et- Oise.  Sei- 
gneur, 20  n. 

Maître  d'hôtel  (Grand)  du  Roi, 
89    n. 

Malet  (Jean,  Robert),  82. 

Mantes.   Capitaine,   29  n. 

Marche  (Comte  de  la),  5. 

Marchéville,  Eure-et-Loir.  Sei- 
gneur, 12  n. 

Maréchaux  de  France,  12  n., 
42  n.,  53  n.,  80  n.,  88  n.,  91  n., 
121   n. 

Mareuil  (Isabeau  de),  dame  de 
risle-Adam,   18   n. 

Marly  (Bouchard,  Mathieu  de), 
13. 

Marly-le-Roi,  Seine-ct-Oise.  Sei- 
gneurs, 13  n. 

Martel   (Guillaume),   83. 

Mauvoisin  de  Rosny  (Isabeau), 
dame  de  Chambly,  27. 

Mayenne  (Gervaise  de),  comtesse 
de  Vendôme,  76  n. 

Melun.  Vicomtes,  11,  12,  77  n. 

Melun  (Adam,  Simon  de),  11, 
12  ;  —  (Agnès  de),  77  n. 

Merdogne  (auj.  Gergovie),  Puy- 
de-Dôme.    Seigneurie,    128    n. 

Merdogne  (Itier  de),  128. 

Merle  (Foucaud  du),  91. 

Merlerault  (Le),  Orne.  Seigneur, 
91  n. 

Meslay  (Geofîroi,  Guillaume  de), 
123  n. 

Meslay-le-Vidame,  Eure-et-Loir. 
Seigneurs,   123   n. 

Meulan  (Amauri,  Galeran  de),  14. 

Milly,   Oise.  Seigneurs,  57  n.. 

Milly,  Seine- et- Oise.  Seigneur, 
96  n. 

Milly   (Dreux   de),   57. 

Mons-Boubers,   Somme,  47  n. 

Mons-en-Pevele,  Nord.  Bataille, 
6  n.,  33  n.,  70  n.,  94  n.,  90  n., 
111   n. 

Montaigu,  Vendée.  Seigneur,  132  n. 

Montargis.    Châtelain,    30    n. 

MoNTBAZON,  Indre-et-Loire.  Sei- 
gneur,   116. 

MoNTBAZON    (Geofîroi   de),    116    n. 


56 


MAX    PRINET 


MONTCIIABLON      OU      MONTCHALONS, 

Aisne.   Seigneurs,  79  n. 

MoNTCHABLON    (Gobcrt   de),    79. 

MoNTCHALONS,    voir  Montchablon. 

MoNTEjEAN  (auj.  Montjean),  Mai- 
ne-et-Loire.  Seigneurs,   137  n. 

Monte  JEAN   (Briand  de),  137. 

MoNTÉPiLLOY,  Oise.  Seigneur,  21  n. 

MoNTFORT  (Maison  de),  64  n.  ;  — • 
(Agnès  de),  14  n.  ;  • —  (Amauri 
de),  14  n.  ;  —  (Béatrix,  com- 
tesse de),  86  n.  ;  —  (Laurc  de), 
4  n.  ;  —  (Raoul  de),  137. 

Montfort-sur-Meu.  Seigneurs, 
137  n. 

Montjean,  voir  Montejean. 

Montmorency,  Seine-et-Oise.  Sei- 
gneur, 10. 

Montmorency  (Maison  de),  13  n.  ; 
—  (Mathieu  de),  10  n. 

Montrichard,  Loir-et-Cher.  Sei- 
gneur, 115  n. 

Mont-Saint-Jean,  Côte-d'Or.  Sei- 
gneurs, 129  n. 

Montsoreau,  Maine-et-Loire.  Sei- 
gneur, 116  n. 

Moreuil,  Somme.  Seigneurs,  53  n. 

MoREuiL  (Bernard  de),  53. 

Morimond,  Haute-Marne.  Abbaye, 
23  n. 

MoRTEMER,  Seine-Inférieure.  Sei- 
gneurs, 124. 

MoRTEMER  (Gviillaume  de),  15  n.  ; 
124  n.  ;  ■ —  (Jeanne  de),  15  n. 

MoûCHË,  comte  de  Venise,  9. 

Nanteuil-la-Fosse,  Marne.  Sei- 
gneurs, 61  n. 

Neaufle -Saint- Martin  ,  Eure. 
Seigneur,  15  n. 

Nesle,    Somme.    Seigneurs,    41    n. 

Nesle  (Gui,  Raoul,  Simon  de),  41, 
42. 

NoGENT-LE-RoTROu,  Eure-ct-Lolr. 
Châtellenie,  86  n. 

NoNviLLiER  (Seigneur  de),  64. 

Normandie.  Chambellan,  77  n., 
91  n.  ;  —  Connétable,  15  n. 

Noyon-sur-Andelle  (auj.  Char- 
leval),  Eure.  Seigneur,  97,  98. 


Offémont,  Oise.  Seigneurie,  42  n" 
Oissery-en-Brie,    Seine-et-Marne" 

Seigneurie,   35   n. 
Otrante,   Italie.   Justicier,   108   n. 

Parthenay  (Liesse  de),  dame  de 
Bellevillc,   132   n. 

Passy  (Pierre  de),  24  n. 

Patry   (Raoul),   90. 

Pavilly  (Marguerite  de),  dame 
d'Esneval,    84    n. 

Périgord.  Sénéchal,  12  n. 

Philippe  III  le  Hardi,  roi  de 
France,  30  n. 

Philippe  IV  le  Bel,  roi  de  France, 
25  n.,  29  n.,  30  n.,  61  n.,  72  n., 
92  n.,  119  n.,  121  n.,  134  n., 
135  n.,  139  n.,  141  n.,  143  n. 

PicQuiGNY  (Jean,  Renaud  de), 
vidâmes    d'Amiens,    43,    44. 

PiNON,   Aisne.    Seigneurs,    66   n, 

PiNON  (Robert  de),  66. 

Plessier-Bilbaut  (Le),  commune 
d'Ansacq,   Oise.   Seigneur,   26  n. 

Plessis  (Le),  voir  Plessier-Bilbaut 
(Le). 

Plessis-Chamant  (Le),  autrefois  le 
Plessis-Choisel,  Oise.  Seigneurs, 
24    n. 

Poix,  Somme.   Seigneurs,   63   n. 

Poix   (Maison  de),   voir  Tirel. 

Ponthieu  (Ferdinand,  comte  de), 
4  n.  ;  —  (Jean  de),  4  ;  —  (Jeanne, 
comtesse   de),    voir    Dammartin. 

Pont-Remy,  Somme.  Seigneur,  54. 

Pont-Remy  (Enguerrand,  Thibaud 
de),  54  n. 

Pont-Saint- Pierre,  Eure.  Sei- 
gneur,  49   n. 

PoRT-RoYAL,  Seine-et-Oise.  Ab- 
baye,  13   n. 

Préaux,  Seine  -  Inférieure.  Sei- 
gneurs, 111  n. 

Préaux   (Pierre  de),  111. 

Pressigny  (Jeanne  de),  143  ;  — 
(Renaud   de),    38. 

QuERCY.   Sénéchal,   12  n. 
Queue-en-Brie  (La),  Seine-et-Oise. 
Seigneur,  14  n. 


ARMORIAL    DE    FRANCE 


5? 


Queux   ou   Quœux,  Pas-de-Calais. 

Chapelle,  48  n. 
Queux   (Grand)   de  France,    89    n. 

Raineval,    Somme.    Seigneur,    51. 

Rai^'eval  (Jean  de),  51  n. 

Rethel  (Hugues,  comte  de),  78  n. 

RicHEBouRG,  Seine-et-Oise.  Sei- 
gneurs, 86  n. 

RiCHEBOURG  (Jean,  Louis,  Pierre 
de),  86. 

Roche   (Richard  de  la),  99. 

RocHEFORT  (Gui  dc) ,  140  r.  ;  — 
(Isabeau  de),  dame  de  Thil- 
Chàtel  et  de  Rougemont,  93  n.  ; 
—  (Thibaud  de),  140. 

Rochefort-en-Terre,  Morbihan. 
Seigneurs,   140. 

RocHE-GuYON  (La),  Seine-et-Oise. 
Seigneurs,    32    n. 

RocHE-GuYON  (Gui  de  la),  32  ;  — 
(Jean  de  la),  32  n. 

ROMILLY-LA-PUTHENAYE,       EufC. 

Seigneur,    113    n. 

RosNY,    voir    Mauvoisin. 

Rostrenen,  Côtes-du-Nord.  Sei- 
gneur, 138  n. 

Rostrenen   (Pierre  de),  138. 

Rouen.   Eglise  Saint-Ouen,  111. 

RouGÉ,.  Loire-Inférieure.  Seigneur, 
142. 

RouGÉ   (Olivier  de),   142. 

Rougemont,  Doubs.  Seigneur,  93  n. 

RouGEMONT  (Humbcrt,  Thibaud 
de),  93  n. 

RoYE  (Béatrix  de),  dame  de  Ba- 
zoches,  109. 

«  Saint-Lignaen  »  (Seigneur  de), 
130. 

Saint-Martin  (Jean  de),  101. 

Saint-Martin-le-Gaillard,   Sei- 
ne-Inférieure. Seigneur,  101  n. 

Saint-Venant,  Pas-de-Calais.  Sei- 
gneurs, 70  n. 

Sainte-Maure  (Guillaume  de),  117. 

Saintonge.  Sénéchal,  46  n. 

Sancerre  (Etienne  et  Jean,  com- 
tes de),  8. 


Saussaye     (La),     Eure.   Seigneur, 
89    n. 

Sausset    (Jean)    de    Boussoit,    69. 

Sées,   Orne.    Evêque,   91  ;   — ■    sei- 
gneur, 82  n. 

Semeries,    Nord.    Seigneur,    34   n. 

Senlis     (Bouteiller  de),   voir  Bou- 
teiller. 

Senonches,    Eure-et-Loir.    Sei- 
gneur, 97  n. 

Sevin  (Jean)  de  Mailly,  62  n. 

Sicile,    20    n.,  117    n.   Voir  Anjou 
(Charles  d'). 

SoissoNS  (Jean,  comte  de),  31  n.  ; 
—  (Raoul  de),  31,  39. 

SoREL  (Gautier  de),  46  n. 

SouRCHES,    Sarthe.    Seigneur,   108. 

Sully  (Jeanne  de),  vicomtesse  de 
Melun,  11  n. 

Tancarville,       Seine-  Inférieure. 

Seigneurs,  77  n.,  91   n. 
Tancarville   (Guillaume,  Jeanne, 

Raoul,   Robert  de),  77. 
Tesson     (Jeanne),    dame    de    Thi- 

bouville,   81    n. 
Thibouville,  Eure.  Seigneurs,  81  n. 
Thibouville    (Guillaume,    Robert 

de),   81. 
Thil-Chatel.      Côte- d'Or.       Sei- 
gneurs,   93    n, 
Thil-Chatel  (Gui,   Isabeau,    Jean 

de),  93. 
Thouars,    Dcux-Sèvres.  Vicomtes, 

122  n.,  134  n. 
Thouars     (Aimeri    de),     134;     — 

(Hugues    de),    135  ;    —    (Jeanne 

de),  37  n. 
Tiiourotte  (Marguerite  de),  dame 

d'Ofîémont,  42  n. 
TiREL    de    Poix    (Guillaume,    Hu- 
gues, Jean),  63. 
Tournai,  Belgique,  49  n. 
Trie  (Jean  de),  comte  de  Dammar- 

tin,  37  ;  —  (Mathieu  de),  25  ;  — 

(Renaud   de),   26. 
Tristan    (Marguerite),    27   n. 
Tyrel,    voir    Tirel. 


58 


ÎM.\X    PRINET 


Valenciennes,    49    n. 

Valois    (Chailcs   de),    8   ii.,   71    ii., 

76  n.,  104  n. 
Varangeville  ,     Seine  -  luïcricurc . 

Seigneurs,  15  n.,  16  n. 
Vauclehc     ou    Vauclair,    Aisne. 

Abbaye,   79   n. 
Vaucouleurs,    Meuse.    Seigneurs, 

40    n. 
Vaumain  (Le),  Oise.  Seigneur,  25  n. 
Vendôme     (Geofîroi     de),    76  ;    — 

(Pierre,  comte  de),  76  n. 
Veneur  (Grand)  de  Franec,   35   n. 
Venise  (Comte  de),  9. 
Vermandois.  Bailli,  61  n. 
Vernoil  (Eudes  le  Brun  de),  121  ; 

—     (Geofîroi     le     Fourrier     de), 

121  n. 
Vernoil-le-Fourrier,     Maine-et- 
Loire.  Seigneurs,  121. 
Verpillières,    Somme.    Seigneur, 

52  n. 
Viarmes,    Seine-et-Oise.    Seigneur, 

28  n. 


Vidâmes    d'Amiens,    voir    Picqui- 

ViD.\MES  DE  Chartres  (Geofîroi, 
Guillaume,    Macé),    123. 

ViLLEBÉON  (Adam,  Gautier,  Ma- 
thieu, Pierre  de),  95  ;  —  (Aliénor 
de),   dame  de   Genlis,  49  n. 

Villeneuve- LEZ- Nantes  ,  Loire- 
Inférieure,  144. 

ViLLEQuiER-AuMONT,   voir  Geulis, 

Vitré.   Seigneur,   36  n. 

Watten,  Nord.  Seigneur,  73  n. 
Wavrin,  Nord.  Seigneur,  70  n. 
Wavrin    (Robert   de),    70   n.,    voir 

Saint-Venant. 
Wesemael,  Belgique.  Seigneur,  102 

n. 
Wesemael      (Arnoul,      Guillaume, 

Jean  de),  102. 
Westerloo,     Belgique.     Seigneur, 

102  n. 


ABBE  ville. 


IMFRtICERIE    F.  PAILLART