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Full text of "Armorial de la noblesse du Périgord"

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ARMORIAL 

DE 

LA  NOBLESSE 

DU    PÉRIGORD 


A*  Di:    IKllIUlilOM)   Dl:  HOUr.A/AC.. 

Vi<:f.J'ri'si(lriil  tmmmiiiv  (le  la  Sonipl'-  liisloriqiic  el  orchcoloKique  du  l'érigord. 


l'KKKillKllX 

IMPRlMi^KlK    DK    LA    DORDOGNI-:    (aNC.    Dl'PDNT    KT  C). 
1891. 


rP44 


-  /-i 


AVANT-PROPOS 


I^ ouvrage  de  M.  Matagrin,  ayant  pour  litre  :  La  noblessk  du 
PÉRiJkpRD  EN  Ï789y  était  déjà  sous  presse^  en  Ï857,  lorsque  grand 
nomb\'e  de  mes  amis  et  compatriotes^  et  M.  Matagrin  lui-même, 
me  demandèrent  d  y  joindre  /Armorial  des  familles  auquel,  depuis 
plusieurs  années  y  je  consacrais  mes  loisirs,  sans  songer  qu'un  jour 
on  voudrait  bien  lui  faire  les  honneurs  de  V impression.  Ce  ne  fut 
pas  sans  regrets  que  je  cédais  à  leurs  pressantes  instances^  car  le 
temps  qui  m'était  laissé  était  insuffisant  pour  coordonner  mes 
notes  héraldiques,  historiques  et  généalogiques;  et  je  prévoyais 
de  plus  que,  forcé  de  me  renier  mer  dans  les  limites  étroites  du 
format  adopté,  j'aurais,  non-seulement  à  réduire  la  description 
des  armoiries,  mais  même  à  retrancher  entièrement  des  expli- 
cations dont  /aurais  désiré  accompagner  bon  nombre  de  noms 
et  armes. 

Mes  prévisions  ne  me  trompèrent  pas,  et,  malgré  Pécoulemenf 
rapide  des  deux  ouvrages  réunis  en  un  seul,  /Armorial  de  la 
xoBLESSE  DU  FÉRiGORD ,  pubUc  daus  CCS  condiUoiis ,  ne  me  parut 
pas  mériter  F  accueil  qui  lui  fut  fait;  comprenant  toutes  ses  imper- 
fections, je  me  suis  donc  décidé  à  en  faire  paraître  une  nouvelle 
édition. 

Le  cadre  que  f  ai  adopté  étant  plus  large  ^  il  me  sera  permis, 
non-seulement  de  réparer  bien  des  omissions  et  de  redresser  ce 
qu'il  peut  y  avoir  d'incorrect,  soit  dans  les  noms  ^  soit  dans  les 
armes,  mais  encore  de  compléter,  par  des  notices  plus  ou  moins 
longues,  un  travail  qui  n'a  été,  à  proprement  dit,  qu'une  sèche 
nomenclature,  un  simple  recueil  de  blasons. 

Quoi  qu'il  en  soit,  cependant,  de  ces  modifications,  do  ce  re- 
maniement complet  de  /'Armorial,  je  n'ai  point  changé  les  bases 
sur  lesquelles  j'avais  fondé  mon  œuvre,  œuvre,  je  ne  crains  pas 
do  le  dire,  éminemment  consciencieuse  et  où  toute  pensée  de  lucre 
fut  et  est  encore  complètement  étrangère. 

Les  pages  dont  f  avais  fait  précéder  /'Armorial  serviront  donc 
fucore  f/ÎNTRonrcTioN  à  sa  réimpression  ;  c'est  dire  assez  que  Ir 


—  6  -^ 

même  esprit  de  juslice  et  d* impartialité  qui  me  dirigea  en  1858, 
sera  encore  mon  guide,  xPai  cru  en  cela  me  montrer  digne  de  la 
confiance  dont  mes  compalriàlésm^  honorèrent  alors  et  dont  ils 
continuent  à  me  donner^  encore  aujourd'Iiui,  des  preuves  non 
équivoques f  les  uns  par  leur  empressement  à  souscrire  à  la  nou" 
velle  édition,  les  autres  en  me  donnant  leur  adhésion  sans  réserve. 

Qu'ils  me  permettent  de  leur  adresser  ici,  collectivement, 
fexpression  de  ma  plus  vive  gratitude. 

Je  croirais  également  manquer  au  sentiment  de  la  reconnais^ 
sance,  si  Je  ne  remerciais  d'une  façon  toute  spéciale  mon  ami  le 
baron  J.  de  VerneillhPuyraseau,  dont  le  talent  et  l'obligeance  sont 
inépuisables,  qui,  sur  un  simple  désir  de  ma  part,  a  bien  voulu  me 
gratifier  d'un  charmant  dessin  que  je  suis  heureux  de  faire 
figurer  en  trte  de  /"AnMoniAL. 

(le  frontispice,  à  la  fois  artistique,  héraldique  et  historique  {i)j 
meparait  être  d'un  bon  augure  pour  la  diffusion  d'une  œuvre  pla- 
cée sous^  le  patronage  précieux  de  k  Société  historique  et  archéo- 
logique du  f-^érigord,  et  soutenue  par  la  bienveillance  flatteuse  de 
mes  compatriotes. 


1  On  voit  (l'fiborrl  xino  porlr  do  vill«»  ou  «pparni-^sml  !♦■>  blasons  d»»  Prri- 
ffiionx.  ci*'  IfonjrrHr,  d«^  Snriat,  d«'  IUlnT/tr  »*t  df  .\tnitrnn:  nn  hôraul  d'armes 
sort,  à  ch«*val ,  »!o  rcHo  porlr,  tenant  la  banni'T*'  drs  roniti^s  de  Pt^riqurd; 
dcux.cho.valicrs  lo  suivent,  à  rlicval,  coninif  lui  ;  uno  fouir  d»-  notables,  prêtres, 
nia^ristrats  et  l)ourf;eois  font  la  liaie  ^ur  son  passajrr  ;  en  avant,  (piatre  che- 
valiers, de  diverses  époques,  portent  >\\v  leur>  bouelîrrs  b-s  arnies  des  qnalro 
premiers  barons  do  Périjroni  :  ItourdrUlf.  liimn .  Iio\tinr  «-t  Mniouil,  v\,  au 
dernier  pl.in,  Saint-Front  et  Vi-sone  r(ifn))bteiit  le  tableau. 


INTRODUCTION 


Bieu  que  V Armoriai  de  la  noblesse  du  Périgord,  publié 
en  1858,  ait  été  reproduit,  avec  quelques  additions  et 
corrections,  dans  le  Héraut  d'Armes^  revue  illustrée  de 
la  noblesse,  fondée  à  Paris  en  1861^  sous  la  direction  du 
comte  Alfred  de  Bizeraont  et  de  M.  Victor  Bouton,  gé- 
rant »  il  est  devenu  aujourd'hui  fort  rare  et  presque 
introuvable,  et  une  nouvelle  édition  est  généralement 
demandée. 

Pour  répondre  aux  désirs  de  mes  compatriotes  et,  en 
même  temps,  pour  satisfaire  à  celui  que  j'ai  de  Irur 
offrir  une  œuvre  moins  imparfaite  qu'un  simple  Armo- 
riai^ j'ai  dû  me  livrer  à  de  nouvelles  recherches  et, 
adoptant  un  cadre  plus  large  que  celui  dans  lequel  j'a- 
vais été  contraint  de  me  renfermer  —  ainsi  que  je  viens 
de  l'expliquer  dans  \ Avant-propos  —  j'ai  tenté  de  faire 
une  œuvre  à  la  fois  héraldique  et  généalogique  ^  œuvre 
bien  difficile  et  surtout  bien  délicate  quand  on  veut 
rester  dans  la  vérité  historique. 

Je  ne  me  dissimule  pas,  en  effet,  qu'en  accompagnant 
de  notices  chaque  armoirie  de  famille  —  car  je  n'ai  point 
la  prétention  de  faire  ici  des  généalogies  complètes  — 
c/est  néanmoins  m'exposer  à  froisser  des  amours-propres, 
à  détruire,  peut-être,  des  prétentions  mal  fondées,  ou  à 
élever  de  fâcheuses  contestations. 

Quoi  qu'il  en  soit,  je  ne  faillirai  pas  à  la  tâche  que  je 
me  suis  imposée,  et,  de  même  que  dans  le  plan  primitif, 
je  continuerai,  guidé  par  la  bonne  foi  et  l'impartialité,  à 


-  8  — 

prendre  pour  base  de  mon  travail  des  titres  authenti- 
ques, des  titres  sérieux^  puisés  à  des  sources  que  je  me 
ferai  toujours  un  devoir  de  faire  connaître. 

Et,  d'abord,  pour  les  familles  dont  les  représentants 
dans  Tordre  de  la  noblesse  en  1789  ,  ont  été  admis  au 
vote  des  députés  aux  Etats- Généraux  —  et  ils  ne  l'ont 
été  qu'après  vérification  de  leurs  titres  (1)  —  les  procès- 
verbaux  sont  là  pour  justifier  de  leur  qualité  à  cette 
date  (2),  leur  droit  de  prendre  place  dans  VArnioriaJ  de 
la  noblesse  du  Périgord  n'est  donc  point  douteux. 

Ce  droit  n'est  pas  moins  légitimement  acquis  aux 
familles  dont  la  noblesse,  à  l'époque  du  vote,  et  bien 
avant  était  parfaitement  avérée  ;  si  elles  ne  figurent  pas 
dans  les  procès-verbaux,  c'estque  leurs  membres, absents 
on  dans  les  armées,  ont  négligé  de  se  faire  représenter, 


\\)  Des  rommissaires  spéciaux  ayant  élé  chargés  de  vérifier  les  pou- 
voirs de  chacun,  on  ne  peut  pas  douter  (jue,  dans  cette  circonstance 
solennelle  ,  cette  vériticalion  n'ait  élé  faite  avec  le  soin  le  plus  rigou- 
reux ;  nulle  opposition  de  Tordre  de  la  Noblesse,  jaloux  de  ses  préro- 
gatives, nulle  réclamation  de  l'Administration  (pii  avait  à  sauvegarder 
des  intérêts  liscaux,  nulle  protestation  de  l'opinion  publiiiue,  si  bon 
juge  en  matière  de  noblesse,  n'en  contestèrent  la  validité. 

K%\  ('es  procès-verbaux  se  compléteront,  dans  l'édition  nouvelle, 
des  extraits  d'environ  trois  cent  cin«{uanle  procurations  notariées 
relatives  :  à  la  nomination  des  Députi's  aux  Ktats-iié'néraux  de  1*789; 
À  la  rédaction  des  cahiers  de  l'ortire  de  la  Noblesse  ;  en  un  mot  ,  à 
toutes  les  opérations  «jui  eurent  lieu  à  cette  é'poque  mémorable, 
pièces  d'une  imp(»rtance  réelle,  ne  fut-ce  qu'au  point  d(»  vue  de  la 
reclitication  des  noms,  les<juels  ont  été*  reproduits,  jusqu'à  ce  jour, 
avec  toutes  leui*s  d«'feetuo>ites,  soit  par  M.  Aniédée  Matagrin,  dans 
la  Xohlf'ssf*  ilu  Pcrif/onl  ni  17 SU  :  s«»it  par  MM.  I.rjuis  de  La  Hoque 
et  Kdouard  Harllielemy.  dans  le  f^.ntulntjnc  th's  Gnitiisfifumurs  du  ï\'vj- 
ifniul  ;  soit  par  moi-même,  dans  VArmfn'inl  dr  lu  iiohirsso  dit  Prri- 
tjfii'd,  en  iK'j^;  la  publication  «h*  c«>s  documents  inédits,  conservés 
dans  nos  Archives  <lépartementnles,  est.  en  outre,  au  point  de  vue  de^ 
tHres  et  des  qualifications,  d'un  j^rand  intéi*^!  pour  1rs  familles. 


—  9  — 

OU  qu'ils  habitaient,  soit  momentanément,  soit  sans 
esprit  de  retour,  dans  une  autre  province,  ou  bien  qu'ils 
avaient  cessé  d'exister  ;  et  parmi  ces  derniers  se  trou- 
vent quelques  noms  dont  la  noblesse  du  Périgord  et  la 
province  s'honorent  h  juste  titre  —  tels  que  Beynac, 
Bertrand  de  Born  ,  Montaigne,  Ranconnet,  Salis,  Souil- 
lac,  Vivans,  etc. 

11  va  sans  dire  que  les  familles  qui,  bien  avant  89, 
avaient  été  maintenues  dans  leur  noblesse  (1),  soit  par 
des  arrêts  du  Conseil  d'Etat,  soit  par  les  Commissaires 
généraux  du  Conseil,  soit  par  les  Cours  des  Aides,  soit 
par  jugemenls  des  Commissaires  départis  dans  les  géné- 
ralités du  royaume  pour  la  recherche  des  usurpateurs  de 
noblesse  <2),  —  celles  dont  les  noms  figurent  dans  les 


(1)  Les  déclarations  du  Roi  du  16  mars  1666,-30  décembre  1656, — 
8  février  1661,  —  2  mai  1661,  et  !22  mai  1666  ;  les  arrêts  du  Conseil 
d*Etat  du  19  mars,  3  octobre  1667  et  56  mai  1697,  exigeaient,  pour  être 
maintenus ,  des  titres  justificatifs  de  noblesse  et  filiation  noble  depuis 
1560.  Une  autre  ordonnance  du  Hoi,  du  16  janvier  1114,  limita  la  preuve 
à  cent  ans,  à  compter  du  30  janvier  1614. 

(i)  En  ce  qui  concerne  les  familles  maintenues  dans  leur  noblesse,  il 
n'a  pas  dépendu  de  moi  d'en  publier,  comme  pour  les  votants  on  89,  le 
registre  complet  ;  moins  heureuse  que  certaines  provinces ,  la  nôtre, 
dans  ses  archives,  ne  possède  rien,  ou  peu  de  choses,  à  ce  sujet.  Tou- 
tefois, si  mes  recherches,  dans  les  dépots  publics  en  Périgord,  ont  été 
à  peu  près  infructueuses ,  il  n*en  a  pas  été  de  même  dans  les  archives 
particulières  :  là,  j'ai  trouvé  des  renseignements  précieux,  des  listes 
de  maintenue  ^  partielles,  il  est  vrai,  mais  (jui  m'ont  permis,  à  l'aide 
des  constatations  faites  par  des  généalogistes  accrédités  ,  c'est-à-dire 
ayant  un  caractère  officiel,  et,  à  l'aide  surtout  d'autres  listes  que  possè- 
dent les  archives  de  Bordeaux  —  toute  la  période  de  1697  à  \1\H  — de 
donner,  à  quelques  exceptions  près,  le  nom  de  tou!(*s  les  familles 
maintenues.  l*our  l'élection  de  Sarlal,  j'ai  eu  heureusement  VJf^tat 
général  des  Gentilshommes  mniii tenus  dans  leur  noblesse,  par  M.  Pel- 
lot,  intendant  de  fînienne,  tiré  des  arcliives  de  M. le  vicomte  de  (iérard 
f\  imprimé  à  Sarlal  en  lH".i. 


-  10  — 

catalogues  des  gentilshommes,  à  diverses  époques  de 
notre  histoire,  dans  les  rôles  du  ban  et  arrière-ban,  dans 
les  actes  de  foi  et  hommage  ;  celles  qui  ont  fait  leurs 
preuves  dans  les  Chapitres,  les  Ordres  de  Chevalerie,  les 
honneurs  de  la  Cour,  les  Pages  de  la  grande  et  de  la 
petite  écurie,  les  Etats  provinciaux,  les  Maisons  Royales, 
le  service  militaire  ;  —  celles  qui  possèdent  des  lettres 
d'anoblissement,  de  confirmation ,  de  réhabilitation, 
de  reconnaissance  et  de  titres  constitutifs  de  charges 
attributives  de  noblesse  transmissible,  ont  incontes- 
tablement leur  place  dans  le  nobiliaire  de  la  pro- 
vince. 

Il  en  est  de  même  de  celles  qui,  à  une  époque  plus 
rapprochée  de  nous,  ont  payé  leur  tribut  de  gloire  au 
pays,  soit  dans  les  affaires  de  l'Etat,  soit  sur  les  champs 
de  bataille  et  à  qui  la  Restauration  et  les  gouvernements 
qui  lui  ont  succédé  ont  décerné,  pour  services  rendus, 
des  titres  ou  lettres  de  noblesse. 

J'ai  voulu  enfin  que  toutes  les  familles  en  possession 
de  la  noblesse  fussent  mentionnées  dans  ce  Recueil  ; 
mais,  à  l'exemple  de  nos  pères,  qui,  en  89,  enjoignirent 
à  leurs  députés  de  maintenir  \ Egalité  essentielle  de  la 
noblesse  française,  je  n'ai  point  divisé  le  corps  en  plu- 
sieurs classes  ;  que  les  noms  aient  traversé  les  siècles  et 
soient  arrivés  jusqu'à  nous,  entourés  d'un  éclat  hérédi- 
taire, ou  qu'ils  aient  surgi  glorieux,  dans  ces  derniers 
temps,  tous  ont  leur  place,  au  même  titre,  dans  V Armo- 
riai. Chacun  y  est  inscrit,  dans  son  ordre  alphabétique, 
et  lancienne  et  la  nouvelle  noblesse,  ainsi  confondues, 
ne  font  qu'une  seule  et  niem«*  famille,  ayant  également 
droit  aux  hommages  et  à  la  reconnaissance  du  pays.  Je 
n  ai  pas  besoin  de  dire  que  l'éizalilé  dans  les  droits  de  la 


- 11  - 

noblesse,  égalité  écrite  dans  les  cahiers  de  89  et  procla- 
mée par  le  gouvernement  de  Louis  XVIll,  n'est  pas,  dans 
ma  pensée,  exclusive  du  prestige  qui  s'attache  aux  noms 
historiques,  aux  grandes  familles,  dont  l'origine  se  perd 
dans  la  nuit  des  temps  et  qui  ont  illustré  la  France  de 
générations  en  générations. 

•Tai  cru  aussi  pouvoir  introduire  dans  V Armoriai  quel- 
ques familles,  non  originaires  du  Périgord,  mais  qui, 
par  des  alliances,  des  possessions  de  terres,  des  emplois, 
des  dignités,  ont  acquis,  depuis  plus  ou  moins  longtemps, 
le  droit  de  cité  dans  notre  province.  J*y  fais  fisurer, 
ainsi,  ceux  de  nos  évêques  de  Périgueux  et  de  Sarlat, 
dont  j'ai  pu  me  procurer  les  blasons  ;  leur  qualité  seule 
me  dispense  de  toute  autre  indication  de  noblesse.  11  est 
incontestable ,  du  reste,  qu'au  point  de  vue  historique 
et  archéologique ,  les  armoiries  épiscopales  ont  une  très 
grande  importance. 

On  remarquera  que  les  armoiries  que  je  donne  ne  sont 
point  timbrées  de  casques,  couronnes  ou  autres  marques 
distinctives  de  noblesse  (1),  c'est  que  ces  marques  préju- 
gent le  titre,  et  Ton  sait  que  le  titre  ne  constitue  pas  la 
noblesse.  Cette  observation  est  de  dogme  héraldique  ;  il 
suffît  do  se  rappeler  cette  antique  devise  :  Je  ne  suis  ni 
Roy,  ni  prince,  ni  comte  aussy^je  suis  le  Sire  de  Coucy 


i\\  On  distinguait  autrefois  les  liegrés  de  noblesse  ou  de  dignités  des 
gentilshommes  par  la  différeneo  dans  les  couronnes,  le  métal,  la  forme 
et  la  position  des  casques  sur  les  écus.  Aujourd'hui —  et  c'est  un  abus 
déjà  ancien  —  les  cascjues  ne  sont  plus  guère  en  usage,  les  couronnes 
les  ont  généralement  remplacés.  Ces  marques  ne  pouvant  donc  que 
surcharger  moi>  travail  ,  sans  indijpier  d'une  façon  assez  sOre  la 
qualité  de  chacun,  j'ai  dû  m'abstenir  d'en  suriuonlcr  les  i*cussons. 


—  12  - 

—  et  cette  autre  non  moins  significative  :  Soi  ne  puis^ 
Prince  ne  daigne^  Rohanje  suis  [i). 
J'ajouterai,  de  plus,  que  la  vérification  des  titres  exi- 


(1)  On  se  tromperait  étrangement,  en  effet,  en  attribuant  à  tous  les 
possesseurs  de  Titres  la  noblesse  d'extraction  ;  on  commettrait  égale- 
ment une  erreur  non  moins  grande  si  l'on  considérait  comme  nobles 
toutes  les  familles  dont  les  noms  sont  précédés  d'une  particule. 

Quelques  mots  suffiront  pour  démontrer  combien  sont  fausses  ces 
dernières  interprétations. 

Tout  d'abord  je  dirai  que,  si  la  particule  appartient  généralement  à 
la  noblesse,  elle  n'en  est  point  le  cachet  ;  elle  ne  l'a  jamais  été,  et 
l'importance  (pie  le  vulgaire  y  attache  est  relativement  récente.  Elle 
indiciuait  anciennement,  et  jusqu'à  la  fin  du  dernier  siècle  :  ou  la  pos- 
session d'un  fief,  d'une  seigneurie  noble  ou  non  noble,  ou  même  tout 
simplement  que  l'on  était  de  tel  ou  tel  endroit. 

On  trouve  la  particule  dans  la  traduction  française  du  génitif  ou  de 
Tablatif  employé  par  les  Latins  pour  indiquer  l'origine  ou  le  lieu  d'ex- 
traction. Ainsi,  au  génitif,  Pctrus  Podii  et  Petvus  Asterii  font  Pierre 
(In  Puy  et  Pierre  de  Saint-.\stier,  et  à  l'fiblatif  Joannes  liosqueto  et 
Joannes  Siorwo  font  Jean  de  Bousquet  et  Jean  do  Siorac. 

l^ersonne  n'ignore  (pie  les  noms  primitifs  ne  comportaient  point  de 
I)articules  ;  ils  étaient  arcompagnés  do  qualifications  qui  caractéri- 
saient suffisamment  la  «jualité  de  chacun  ;  la  sinq»le  noblesse  était 
di'signée  par  celles  de  :  \<djlr,  Vnrlft,  Duinoiseuu,  Kruyer,  Messire, 
Clu'vulier  et  autr«*s  ;  et  la  noblesse  titrée  par  celles  de  :  Baron^  Vi- 
comte,  Comte,  Marquis,  etc. 

Peu  importait,  dés  lors,  que  les  noms  fussent  précédés  ou  suivis  de 
particule. 

.Mais  aux  noms  primitifs  s'ajoutèrent  ceux  «les  fiefs,  des  seigneuries, 
on  disait  :  N...  ocuver,  ou  clirvalifr,  ou  ruiiilo,  ou  >eigneur  de...  De 
là  le  grand  nombre  de  parti«Mil«'«^,  li'squi.-lîi's  passèrent  souvent,  dans 
beaucoup  de  fainilh-s.  «l«'vaiit  les  nuin>  j»riuiitifs,  cl  plus  particulière- 
ment d(q)uis  <|\u'  les  M'i;.'ii«Miii»'«i  fessèrent  d'rxi>lfr  i*t  que  la  noblesse 
non  titrtf  —  cl  «•'•'lail  la  majenre  partie  —  ne  porta  plus  les  ipialili(*a- 
tions  «le  \<ddr,  d*A'e//\er,  de  f '.hr\iilirj\  ete. 

Cet  usagt»  de  joindre  aux  noin-i  patronymiques  des  noms  de  terre  ou 
«le  ne  prendre  que  ees  derniers  siMileiiient —  ee  <pii  aNail  lieu  autrefois 
sans  y  être  autt»ri*-e  pai'<'i'  que  e^s  a'lji»M«tiniis  m-  faisaient  point  pré- 
sumer un  t'hangement  d'état,  ne  ilMimaient  auenii  druil  aux  privilèges 
nobiliaires,  mais  servaient  uniqn»'nn*nt  dan<  le<  familh-s  h  faire  recon- 
naître  les    brancht*>    entre   elh-s.    —    •••■I    u>a;.e.   dis-je.   euntrc  lequel 


—  lo- 


gerait un  travail  doat  raccomplisseraent  in  eût  été  des 
plus  difficiles.  —  Le  but  prinoâpal  de  Y  Armoriai  n'est 


aucune  loi  n'était  édictée,  s*élant  propagé  et  perpétué  dans   toutes  les 
familles  en  possession  do  fiefs,  de  domaines,  ou  de  terres  (pielconques, 
il  devait  en  résulter,  au  préjudice  de  la  noblesse  priv(''e  de  ses  ancien 
BBS  qualifications,  une  confusion  <pie  la  loi  de  1858,   contre  les  usur- 
pations de  litres  et  qualifications,  est  impuissante  à  faire  cesser. 

Quand  Louis  XVIII  inscrivit  dans  la  Charte  de  1811  :  «  L'uncicnno 
noblesse  reprend  ses  titres,  •;  il  entendait  pjir  Tanciennc  noblesse  celle 
d'avant  1189,  et  dans  le  terme  gt'néritiuc  de  Titres  il  comprenait  éga- 
lement toutes  les  qualificutions  nobiliaires. 

Néanmoins,  les  titres  seuls  furent  relevés  ;  quant  aux  qualifications, 
qui  voyons-nous,*  de  ros  jours,  se  qualifier  de  dawoisean,  de  mcssirr, 
de  noble,  d'éruyer^  de  chevalier,  etc.  ?  Personne,  et  cependant  il  ré- 
sulte <le  Tabsence  de  ces  mar(iues  distinclives,  que  les  noms,  ainsi 
dépouillés,  n'ont  plus  rien  qui  rappelle  aux  enfants  le  passé  de  leurs 
|MTes,  rien  qui  perpétue  le  souvenir  de  leurs  vertus,  de  leur  talent,  de 
leur  courage,  de  leur  service  à  la  patrie. 

Déshérités  de  leur  patrimoine  d'honneur,  faudrat-il  donc  que  ces 
familles,  pour  la  plupart  plus  anciennes  (jue  celles  à  cjui  la  fortune  a 
I»ermis  de  posséder  terres  titrées,  soient  confondues  avec  ces  faux 
nobles  qui,  à  l'aide  d'une  particule  souvent  usurpée  —  mais,  ne  le  filt- 
elle  pas,  est  du  moins,  je  le  répète,  sans  portée  nobiliaire  —  se  sont 
glissés  fi*auduleusement  dans  les  rangs  de  la  noblesse  et  osent  aujour- 
d'hui se  poser  en  gens  de  (jualité  ! 

.\ssurément,  la  noblesse  ne  réclame  ni  les  seigneuries,  ni  les  privi- 
lèges d'autrefois  ;  ce  que  ses  pères  ont  sacrifié  au  bien  public,  elle  ne 
le  redemande  pas,  elle  se  sent  assez  de  force  morale  pour  se  passer 
de  ce  qui  a  pu  être  la  récompense  de  ses  services  —  mais  n'en  a  pas 
été  le  mobile  ;  ce  qu'elle  désire,  c'est  de  rester  elle-même,  ce  que  le 
temps,  les  services  et  les  épreuves  l'ont  faite,  heureuse  d(î  se  nM'ruter 
de  tous  les  dévoilmenls,  mais  se  comptant,  et  fermant  ses  rangs  aux 
vanités  mensongères. 

Je  viens  de  rappeler  que  les  droits  de  la  simple  noblessj»  aux  quali- 
tlcations  honoriliques  («taieiit  les  mi^mes  que  ceux  de  la  noblesse  titrer. 
—  I^a  Charte  de  1814  les  a,  en  efTet,  solennellement  proclamés. 

Mais,  dit-on,  les  qualifications  de  damoiseau,  de  rbevalier,  d'i'rnyer, 
de  inessire,  etc.,  sont  surannées,  et  il  serait  ridicule  de  h's  faire  revi- 
vre. Si  cela  est  vrai  —  et  l'absence  de  ces  qualilieations  dans  tous 
actes  privés  et  publics  autorise  à  le  croire  —  une  nouvelle  qualifica- 
tion, quelle  qu'elle  filt,  donnée  exclusivement  à  la  simple  noblesse, 
aurait  été  un  acte  de  toute  équité,  car  en  réparant  un  oubli  immérité, 


—  14  — 

pas  du  reste  d'établir  les  Titres,  mais  bien  la  Noblesse — 
leur  prix  n  est  pas  moins  grand  à  mes  yeux,  qu'on  ne 


une  injustice  commise  par  les  gouvernements  qui  so  sont  succédé 
depuis  la  première  moitié  de  ce  siècle  jusqu'à  nos  jours ,  cette  mesure 
aurait  eu  ce  double  résultat,  et  de  faire  cesser  toute  confusion  entre  la 
noblesse  qualifiée  avant  1189  et  cette  aristocratie  interlope  à  qui  la 
particule  seule  tient  lieu  de  parchemins ,  et  de  détruire  ce  préjugé  en- 
raciné dans  l'esprit  du  vulgaire  abusé  :  Que  la  particule  est  Je  cachet, 
le  signe  distinctif  do  la  noblesse. 

—  Après  avoir  dit  que  le  Titre  ne  faisait  pas  le  gentilhomme  et  que 
la  jmrticnlo  n'était  pas  davantage  le  signe  distinctif  de  noblesse  ,  je 
rrois  qu'il  importe  d'ajouter  à  ces  deux  vérités  incontestables  que 
Vurmoirie  sans  le  timbre  ,  c'est-à-dire  non  surmontée  de  casque  ou 
couronne,  n'était  pas  non  plus  la  marque  caractéristique  de  la  noblesse. 
Toute  personne,  en  effet,  pouvait  porter  des  armoiries,  mais  à  la  no- 
blesse seule  appartenait  le  droit  de  timbre  héraldique. 

Cependant  on  serait  porté  tout  d'abord  à  croire  nobles^  bien  qu'aucun 
timbre  ne  Jos  surmonte,  tous  les  blasons  enregistrés  dans  V Armoriai 
général  de  France  ordonné  par  Louis  XIV  et  exécuté  sous  la  direction 
de  d'Hozier  ;  mais  il  suflit  de  parcourir  cet  immense  Hecueil  où  sont 
réunis  :  Sceaux  de  villes  et  de  communautés,  armes  de  gentilshom- 
mes d'é()t'i»  et  de  robe,  et  où  ligurent  également  celles  de  grands  et 
de  simples  bourgeois,  de  gros  et  de  i)elits  marchands  —  celte  dernière 
catégorie,  pour  la  province  seule  du  Périgord,  (rompte  environ  soixante 
noms  —  pour  être  bientôt  désabusé. 

Pourrait-on  croire,  en  effet,  (|ue  ces  soixante  marchands,  parce 
qu'ils  avaient  re(,'U  de  d'Hozier  ou  de  ses  commis  des  armoiries  moyen- 
nant vingt  francs,  —  r'était  le  tarif  i\\é  pour  les  personnes  ,  il  était 
plus  élevé  pour  les  villes  «'l  connnunauti's  'l,  —  eussent  le  droit,  par 
le  seul  fait  «le  leur  enregistrrnieiil  )l:iii>  If  grand  Armoriai^  de  timbi*er 
leur  écu  de  cas((ue ,  couronne  ou  antre  marque  dislin<*tive  de  noblesse 
et  de  se  confondre  ainsi  ave»-  les  gens  de  «pialité  ?  Non,  évidemment. 
—  I^urs  armoiries,  si  elles  étaient  des  innrquf's  d'honnrur ^  n'étaient 
point  considérées  —  et  ne  peuvent  l'être  davantage  aujourd'hui  — 
comme  preuve  de  noblesse  ;  et  e«da  est  si  vrai,  que  pus  un  des  noms 
inscrits  avec  les  qualiiicalions  d»»  murrhnnds^  —  je  pourrais  faire  la 
même  observation  pour  celle  de  simple  bourgeois,  —  ne  se  retrouve 


n  Pour  le  simplr  blason,  iS)  fr.  ;  pfuir  ««'lui  «pii  coniportnit  un**  fl^Mir  dr  lr«< 
d'or  au  champ  d'azur,  ±r»  fr.  ;  pour  celui  dr**  «MiuvfuU  «l  «-orporalions,  oic., 
SKJ  fr.  ;  et  pour  celui  des  villes,  TiU  fr. 


-  15- 

s'y  méprenne  pas  !  Je  ne  prétends  les  ôter  à  personne, 
pas  plus  que  je  ne  me  crois  le  droit  de  les  accorder  à  la 


parmi  ceux  des  votants  dans  l'ordre  de  la  noblesse  en  1189.  Qu*on  se 
rappelle,  du  reste ,  l'Edit  Royal  de  1696,  il  ne  laisse  aucun  doute  à  cet 
égard. 

—  Après  avoir  dit  que  les  brevets  d'enregistrement  vaudront  lettres 
(farmnines^  le  Roi  ajoute  :  «  Dispensons  d'en  obtenir  d'autres  sans 
re|>ondant  que  ces  brevets  puissent  en  aucun  cas  être  tirés  à  consé- 
quence comme  prouves  de  noblesse.  » 

—  Je  crois  que  cette  double  note  suffit  pour  établir  que  la  noblesse 
était  indépendante  des  titres,  (juc  la  particule  n'était  pas  la  maniue 
ilistiuctive  de  la  noblesse,  j>a8  plus  que  l'absence  de  ce  signe  devant 
les  noms  n'entraînait  l'idée  de  roture,  et  que  l'armoirie  sans  le  timbre 
héraldique  ne  constituait  pas  la  noblesse.  Mais  il  me  reste  encore  à 
i»onstater  que  le  grand  Armoriai  de  d'Hozier,  malgré  son  titre  d'-4r- 
morifil  général  de  France,  est  loin  de  contenir  toutes  les  familles 
composant  l'ordre  de  la  noblesse. 

il  est  facile,  en  effet,  de  dresser  dans  chaque  province  une  liste  de 
noms  qui  n'y  Ogureut  pas,  bien  qu'ils  fussent  incontestablement  quali- 
fiés antérieurement  à  la  confection  du  dit  .ly/woWa/,  bien  qu'ils  fussent 
inscrits,  pour  la  plupart,  parmi  ceux  des  familles  maintenues,  bien 
qu'ils  se  retrouvent,  plus  tard ,  dans  la  liste  des  votants  en  89  ;  je  ne 
crains  pas  d'exagérer  en  portant  à  plus  de  cent,  dans  la  province  seule 
•lu  Périgord,  les  familles  omises,  omissions  regrettables,  mais  qui 
s'expliquent  suftisamment  ,  (juand  on  sait  ({ue  le  grand  Armoriai  fut 
livré  aux  soins  —  je  pourrais  dire  à  l'arbitraire  —  de  traitants  qui 
tirent  une  véritable  spéculation,  une  œuvre  purement  liscale  d'une 
mesure  qui  cependant,  d'après  l'Edit  de  Louis  XIV,  devait  retrancher 
les  abus  qui  s'étaient  glissés  dans  le  port  des  armoiries  et  prévenir 
ceux  qui  leurraient  s^y  introduire  dans  la  suite,  et  ({uand  on  sait,  en 
outre,  l'opposition  que  rencontra  dans  le  corps  de  la  noblesse  cette 
mesure  «lont  l'exécution  en  dénaturait  complètement,  à  ses  yeux,  la 
portée  morale. 

On  sait  que  l'entreprise  produisit  au  lise,  déduction  faite  de  tous  les 
frais  et  l>éné(ices  accordés  aux  traitants  et  aux  officiei's  coininis  au 
iticouvrement,  une  somme  ronde  de  sept  millions. 

Paimi  les  familles  qui  n^fusèrent  de  soumettre  leur  blason  à  une 
révision  faite  dans  ces  conditions,  il  est  important  de  fare  rcmarqu«»r 
•jue  plusieurs  furent  inscrites  d'ofticc,  parfois  avec  leurs  noms  inexac- 
tement écrits  et  souvent  avec  des  armes  lron«[u«''es  — (|uan<l  elles 
n'étaient  pas  toutes  nouvel!  's  et  parfois  giotescpies.  —  Et  cependant 
ces  familles  n'en  furent  pas  moins  poursuivies  pour  le  droit  d'inserip- 


—  16  - 

légère  (<)  ;  c'est  la  plus  grande  preuve  de  respect  que  je 
puisse  manifester  pour  les  familles  vraiment  qualifiées. 
Elles  n'ont  pas  besoin  de  mon  Armoriai^  la  notoriété 
publique  leur  suffît. 

De  ce  qu'une  famille  ne  se  trouvera  pas  dans  ce  Re- 
cueil, il  ne  faudra  pas  en  conclure  qu  elle  en  a  été  exclue 
parce  qu'elle  n'était  pas  noble,  cela  prouvera  uniquement 
que  les  documents  m'ont  manqué,  ou  que  ceux  qui  m'ont 
été  fournis  ne  m'ont  pas  suffisamment  autorisé  à  l'y 
placer. 

Le  principal  mérite  d'une  publication  de  cett^  nature, 
faite  à  une  époque  où  les  tribunaux  peuvent  être  appelés 
à  appliquer  la  loi  contre  les  usurpateurs  de  titres  et  qua- 
lifications nobiliaires, —  usurpations  scandaleuses,  en 
effet,  et  qui  tend,  évidemment,  à  la  destruction  de  la 
noblesse, —  était  d'être  vraie  et  par  conséquent  utile. 
Aussi  je  me  suis  livré,  dans  ce  but,  aux  recherches  les 
plus  minutieuses ,  j'ai  puisé  dans  des  armoriaux  sans 


lion  ou  rumende  à  payer.  Quant  à  celles  qui  y  échappèrent,  elles 
furent  privées  de  voir  ligurer  leur>  noms  et  armes  dans  le  Grand 
Armoriai. 

Quoi  qu'il  en  soit,  faisant  abstraction  des  inexactitudes  et  des  omis- 
sions nombreuses  que  je  viens  de  sij^naler,  on  ne  peut  s'empêcher  de 
i*econnaître  que  V Armoriai  griirral  do  France  n'en  a  pas  moins,  par 
son  caractère  offlciel,  une  grande  importance  au  point  de  vue  héraldi- 
que, historique  et  généalogique. 

(!)  Les  titres  et  qualifications  dont  sont  accom[>agnés  les  noms  des 
électeurs  cjui  donnèrent  ou  reçurent  des  procurations  pour  prendre 
part  aux  opérations  électorales  de  1"S9,  seront  du  reste  reproduits  par 
moi  avec  une  scrupuleuse  exactitude.  (Voir  aux  procurations  de  la 
page  GO  à  la  i»age  l8Xi;  de  même  que  le  vote  en  HO  a  sanctionné  incon- 
testablement l'état  des  familles  —  la  Xoblvsso —  il  a  également  consa- 
cré les  titrt*:i  et  (/naliliratiniis ,  i»l  par  «-onM-quent,  le  droit  et  le  devoir 
pour  les  descendant>  tle  le>  faire  revivre. 


—  17  — 

nombre,  dans  les  grefes,  dans  les  archives  (1),  les  biblio- 
thèques publiques  et  particulières ,  et  j'ai  compulsé , 
avec  la  plus  scrupuleuse  attention,  les  papiers  d'un 
grand  nombre  de  familles.  Malgré  toutes  ces  recherches, 
les  documents  m'ont  souvent  manqué. 

Dès  lors ,  pour  rester  dans  la  vérité  ,  j'ai  dû  ne  pas 
sortir  du  cadre  dans  lequel  la  prudence  m'a  prescrit 
de  me  renfermer  :  ne  pas  méconnaître  la  règle  absolue 
que  je  m'étais  imposée,  de  ne  publier  que  les  noms  et 
armes  des  familles  dont  la  noblesse  était  prouvée 
par  titres    authentiques,  tels  que  les   exigeaient    les 


(l)Dans  la  première  édition, je  plaçais  ici  la  note  suivante:  «Puisque 
je  trouve  Toccasion  de  parler  des  archives  de  Périgueux,  qu^il  me  suit 
permis  do  signaler  à  raulorito  oompétonto  le  déplorable  état  dans 
lequel  80  trouvent  celles  (juc  contient  le  j^refTe-  de  notre  ville.  Il  est 
dans  les  combles  du  palais  de  justice  un  grenier  décoré,  je  crois,  du 
titre  de  Salle  des  Archives^  où  sont  enfermés  péle-môle  de  nombreuses 
liasses  de  papiers,  parmi  lescjuds  peuvent  se  trouver  les  litres  les  plus 
précieux.  Ces  pièces,  abandonnées  depuis  longtemps  ù  la  poussière  et 
à  l*humidité,  sont  déjà  ou  seront  inévitablement  perdues.  Il  serait  donc 
important ,  pour  empocher  la  destruction  complète  de  ces  documents, 
d'aviser  sans  retard  et  d'en  ordonner  au  plus  tôt  le  classement.  » 

Cet  appel  que  je  faisais  en  1858  fut  enlin  entendu  ;  un  dos  premiers 
soins  de  M.  Villopelet,  nommé  en  iHiM  archiviste  du  département  de  la 
DordognOf  fut  non  seulement  de  faire  transporter  dans  le  nouveau 
local  de  la  Préfecture  destiné  aux  archives  toutes  les  pièces  signalées 
dans  la  note  ci-dessus,  mais  d'en  faire  l'inventaire  sommaire,  dont  il 
envoie  tous  les  ans  un  fascicule  impiimé  au  Ministre  de  Tinlérieur. 

Par  son  travail  assidu,  conscienc'icux  et  intelligent,  par  les  soins 
qu'il  met  à  amasser  chacjue  jour  <lc  précieux  matériaux  pour  Thistoire 
de  notre  province,  M.  Villepelct  a  déjà  tous  droits  à  la  reconnaissance 
du  pays  ;  inutile  d'ajouter  ({ue ,  par  son  affabilité  et  Texquisc  complai- 
sance qu^il  met  toujours  à  faciliter  les  familles  dans  les  recherches 
qu'elles  désirent  faire,  il  s'est  acquis  de  plus  toutes  les  sympathies,  et, 
je  crois  être  ici  l'interprète  iidèlc  du  sentiment  de  mes  compatriotes, 
en  disant  que  tous  sont  heureux  tic  penser  «pic  notre  savant  archiviste 
qui,  par  son  mariage,  tient  à  plusieurs  vieilles  familles  périgourdines, 
a  adopté  déÛaitivement  le  Périgord  comme  sou  propre  pays. 

2 


-  18  - 

anciîennes  Ordonnances,  ou  constatées  du  moins,- soit 
par  des  généalogistes  accrédités,  soit  par  la  notoriété 
publique,  de  faire,  en  un  mot^  une  œuvre  historique, 
sérieuse,  impartiale,  et  non  une  œuvre  de  complaisance. 

Au  blason  des  familles,  j'ai  ajouté  les  armes  de  France 
qui,  accompagnées  de  quelques  armoiries  ou  sceaux  des 
principales  villes  du  Périgord,  et  suivies  de  notes  héral- 
diques et  historiques ,  formeront  comme  le  frontispice 
obligé  de  V Armoriai  (Ij. 

En  publiant  cette  nouvelle  édition ,  mon  ambition 
serait  satisfaite  si  je  pouvais  me  dire  que  j'ai  doté  ma 
province  d'une  œuvre  (jui,  malgré  son  imperfection,  ne 
sera  pas  sans  quelque  intérêt  pour  mes  compatriotes,  et 
sans  utilité  pour  ceux  qui,  plus  autorisés  que  moi,  se 
livreront  à  1  étude  historique  et  généalogique  des  famil- 
les périgourdines. 

Alfred  de  PuornEKOND  de  Boulazac. 


(I)  I/utMi)oiri(*  est  coiniiic  !«»  <'îm'!ii*I  <lii  Ihmn»  •mu.  ri,  j'i  n»  lihv,  c'est  \o 
inrillciir  Jalon  liistin'imu' |MUir  r.'IroiiNiM-.  ;iiii«-i  «pir  je  l'ai  fait  inoi-inêint* 
clans  1(»  courant  »l«*  ceMlc  i»ul»lii'a!i»iii,  la  trar»»  jindui*  «les  noms  primitifs 
rhan;j«*s  »»u  moililics  panlfs  nnm^  <1'*  l  'ii-'  ou  la  «livi^ion  «les  branches, 
cl  ,  à  ce  propos,  4'ajt)ulci'ai  «pi'il  <'>l  a  r.vi'«'lt«'r  «pii*  chaipn'  famille 
nolile  ou  non  nohli'  n'ait  pa«  sun  |ija«  m  propri*;  transmis  aux  descen- 
dants, il  servirait  île  pr«'U\«*-  puur  ralla«'h«'i'  <\i'>  liranclics  di*ipersées 
et  établir  ainsi  des  droit>  a  ^t*^  su«'cc»ion<  «pii.  à  di-faut  de  cette 
constatation,  se  sont  M»u\cnt  perdue^. 


■-C?;.' 


•  •^ 


—  19  - 


ARMES  DE  FRANCE  ET  DE  NAVARRE. 


Le  noble  écu  de  France  devait  naturellement  occuper  la  pre- 
mière place  dans  un  Recueil  où  ligure  toute  la  Noblesse  de  notre 
vieille  province.  François  I*%  lorsqu'il  tint  son  lit  de  justice ,  le 
80  novembre  1517,  ne  réclama-t-il  pas  Thonneur  de  se  dire 
gentilhomme  entre  tous  les  gentilshommes?  Primas  inter  pares  ; 
et  le  bon  roi  Henri  IV'  qui  rép '«lait  également,  à  Touverlure  des 
états,  à  Rouen,  en  1596  :  «  Cette  qualité  est  le  plus  beau  titre 
que  Nous  possédions  »  ,  n'était-il  pas  en  outre  possesseur  du 
Comté  du  Périgord?  doubles  motifs  qui  expliquent  la  réunion,  en 
un  seul  écusson,  des  armes  de  France  et  de  Navarre  que  j'ai 
placées  en  tête  de  VArmovinl  du  Périgord. 

Description  héraldique  de  ce  double  sceau  : 

Parti,  au  1,  d'azur  à  trois  fleurs  de  lis  d'or,  qui  est  de  France  ; 
au  2,  de  gueules  aux  chu  lues  d'or  posées  en  orle,  en  croix  et  en 
uutoir,  qui  est  de  Navarre. 

L'écu,  timbré  d'un  casque  ouvert  de  front  orné  de  ses  lambrequins 
et  surmonté  de  la  couronne  royale,  est  entouré  des  ordres  de  Saint- 
Michel  et  du  Saint-Ksprit. 


Sceau  do  la  ville  de  Péri^ueux 


Description  de  celui  dont  notre  municipalité  timbre  ses  imprimés 

depuis  1829. 

Ecartelé,  aux  i  et  4,  de  gueules  à  deux  tours  couvertes  et  girouet* 
tées,  liées  par  un  entremur  donjonné  et  crénelé,  avec  porte  à  la  hei'se 
abaissée,  le  tout  mayonné  de  snhle,  posé  sur  un  Champagne  do 
sinople;  entre  les  deux  tours,  au-dessus  du  donjon,  une  fleur  de  lis^ 


qui  est  de  Përigueux  ;  aux  2  et  â  d*or  à  l'aigle  antique  de  sable  au  vol 
abaissé,  qui  est  de  la  Cité. 

Timbre  :  Couronne  comlale  —  et  non  murale,  comme  les  villes 
ordinaires  ^—  pour  constater  que  Périgueux  étai<  une  seigneurie 
noble,  un  fief  de  dignité,  indépendant  des  comtes  de  la  province,  ne 
relevant  que  du  Roi,  ainsi  que  Tindique  la  fleur  de  lis  mise  au  chef 
de  reçu. 

Devisk  :  Fortitudo  mea  civium  Mes. 

Les  branches  de  palmier  et  d'olivier  qui  entourent  Técu  ne 
semblent-elles  pas  là  comme  le  symbole  de  la  paix  conclue  entré 
la  ville  et  la  Cité  ? 

L'administration  municipale  do  1829,  en  réunissant  dans  un  seul 
écusson  les  sceaux  de  Périgueux  et  de  la  Cité,  voulut  rappeler,, 
par  l'adjonction  de  l'aigle  romaine,  notre  ancien  municipe,  et  c'est 
dans  celte  pensée  toute  patriotique  qu'elle  adopta  un  sceau  à 
plusieurs  quartiers.  Mais  la  forme  de  l'écartelé  —  plus  propre 
cependant  aux  armoiries  des  lamillos  qu'aux  sceaux  des  villes  — 
ayant  été  choisie,  on  se  demande  pourquoi  chacun  des  quartiers 
n'a  pas  été  utilisé  pour  en  faire  \m  sceau  plus  complètement  his- 
torique ;  par  exemple,  celui  dont  le  dessin  ligure  au  n°  2  de  la 
planche  qui  précède,  n'eut-il  pas  mieux  rempli  le  but  que  Ton 
voulait  atteindre  ? 

Qu'il  me  soit  permis  d'en  donner  ici  la  (lescriptit)n  : 

Ecartolé,  au  1,  d'azur  au  sorgiMit  «l'armos  (1)  tiMinnl  l'épëe  et  le 
bouolicM*  sur  liMpicl  est  uno  croix,  syinl».)l('  à  la  fois  de  noblesse  et  du 
caractère  mihtairo  cl  religieux  des  liahitaiils  de  IN-rigueux  (2)  ;  au  2, 
losange  —  rha<pie  losange  conlenani  une  quarte  feuille  —  à  un  évo- 
que assis,  in  ruthodni  ^  — évideinincnl  saint  Front  —  ht'nissant  et  fou- 
lant aux  pieds  le  dragon,  dans  la  gueule  «luquel  il  enfonce  sa  crosse; 
—  contre-sceau  qui  rappelle  le  tiiomphe  «lu  «'hristianisme  sur  l'idolù- 
trie  ;  —  au  8  d'or  à  l'aigle  antique  de  sable  ;  —  souvenir  de  l'ancien 
municipe  romain  ;  —  au  -4,  d'azur,  à  cinq  annelets  d'argent,  on  croix, 
lesquels,  d'après  l'opiaiou  émise  par  le  IVre  Dupuy,  l'abbé  de  Lespine, 


(i)  Le»  serpenlî*  d\irmo«  /^>"'Tr/<'/i/fVÇ  /tr.norum)  iiislilu  ••?  par  Philippe- 
Aujruste,  pour  la  frarde  de  sa  porsoinip,  ôlni^-nl  ^r**iilil-honimo«»  ft  rondiaUireiit 
vaiUammont  à  Bouvinr-5i. 

.<i    Le   Puy-Slinl-Froni    —  ajjou.'dhiii   P-TipTU^uv  —  »»n   faisait   us.ige    dAg 
1188. 


MM.  de  Mourcin,  Félix  do  Verneilh  et  autres,  ûgurent  les  cinq  cou- 
poles de  notre  église  byzantine  (1^  —  et  sur  le  tout,  les  armes  propres 
de  Périguoux  (2). 


Aceau  <le  la  ville  de  Sarlat. 


De  gueules,  a  la  salamandre  couronnée  d*or,  au  chef  cousu  d'azur, 
charge  do  trois  fleurs  de  lis  du  second  émail. 

Devise  :  Fidelis  Deo  et  Hegi. 


Un  S  majuscule,  au  chef  chargé  de  trois  fleurs  de  lis^  compo- 
sait avant  le  xvi*  siècle,  le  sceau  municipal  de  la  ville  de  Sarlat. 

On  est  porté  à  croire  que  Tadoption  de  la  Salamandre  n'est 
qu'une  transformation  de  la  lettre  S,  initiale  du  nom  de  Sarlat  ;  et, 
en  effet,  par  sa  forme,  cotte  lettre  rendait  la  chose  facile.  C'est 
ainsi  qu'en  conservant  le  souvenir  de  son  ancien  blason,  la  ville  de 
Sarlat^  dû  tenir  à  honneur  de  transformer  ses  armes  primitives 
en  une  Salamandre,  pièce  qui,  sous  François  I**",  fut  en  si  grande 
faveur,  que  les  sculpteurs  de  cette  brillante  époque  de  la  Renais- 
sance en  tirent  un  ornement  qui  se  voit  encore  sur  un  grand  nom- 
bre de  monuments. 


(1)  M.  Gaty,  notre  savant  et  regretté  directeur  du  Musée  départementiit,  ue 
partage  pas  cette  opinion,  —  pas  plus  que  notre  distingué  numismate  M.  Les- 
pinas,  —  il  n'y  voit  que  le  type  monétaire  de  la  ville  ;  mais  l'auteur  de  l'archi- 
tecture byzantine  en  France,  M.  Félix  de  Verneilh,  fait  observer  que  ce  n'est 
pas  par  hasard  que  toutes  les  monnaies  périgourdincs  et  surtout  le  sceau  du 
Chapitre  d6  Saint-Front,  représentent  le  trait  le  plus  saillant  de  notre  église 
byzantine  ;  et  il  ajoute  :  évidemment ,  c'étaient  les  armoiries  anciennes  de 
Tabbaye  de  Saint-Front. 

(21  Pour  qui  connaît  le  langage  du  blason ,  il  y  a,  dans  ces  sceaux  réunis, 
toute  l'histoire  civile,  religieuse  et  militaire  de  la  ville  de  Péri^^ucux.  (Voir 
pour  plus  amples  détails  :  dans  la  Liste  des  maires  r/»»  la  ville  et  Cité  de  Pé- 
rigneux ,  imprimée  en  1878  ;  dans  le  Bulletin  do  la  Société  historiqno  et 
archéologique  du  Périgord.  —  Armoiries  réunies  desdites  Ville  et  Cité,  —  e\ 
mieux  encore  dans  la  Sigillogrfiphie  ffu  Pôrifjnrrfj  par  M.  Ph.  de  Hojircdon. 


—  22  - 


Sceau  de  la  ville  de  Berg^ei*ae.* 


Pnrii,  au  1,  d'azur  semé  de  fleurs  de  lis  d'or,  qui  est  de  France  ; 
au  û,  de  gueules  (j)lus  anciennemenl  d'azur)  au  dragon  ailé  d'or,  qui 
est  de  Hergerac. 

Les  armes  de  France  du  premier  parti  furent  substituées  à 
celles  des  seigneurs  de  Bergerac  en  1339,  époque  où,  par  un 
échange  avec  Roger  Bernard,  comte  de  Périgord,  et  le  roi  de 
France,  cette  ville  fut  élevée  au  rang  de  fief  immédiat  de  la  cou- 
ronne. 

\a'  dragon  (jni  meuble  le  second  parti  rappelle  Tanimal  mons- 
trueux dont  saint  Front,  premier  apôlri*  du  Périgord,  délivra  le 
pays  —  l'idolâtrie  vaincue  par  le  cliristianisme.  Ce  sceau  est 
énonct»  ainsi  dans  la  Charte  (U'i^  coutumes  do  Bergerac  à  la  date 
d(»  132:2  :  Quod  in  sii/illo  consulat us^  arma  dictîv  villu\  Draco  ins- 
culpentur.  Le  vicomte  de  (iourgues  exprime  Topinion  qu'il  doit 
remonter  à  l'origine  d<*  la  Commune,  vers  1:250. 

Quoi  qifil  en  soit,  n'admettant  ([ue  la  date  de  132:2  de  la  Charte 
{\c^  Communes,  cette  origine  me  parait  très  respectable. 

(iClte  opinion,  controversée  par  M.  Léon  Dessalles,  alors  archi- 
viste du  département,  leipiel  voulait  <pie  Ton  vit  dans  le  sceau  de 
BiTgerac  contrairement  à  la  tradition,  un  griffon  au  lieu  d*un 
dragon,  me  suggéra,  dans  le  tiMnps,  (piehjno  observations  qui 
firent  suite  à  un  travail  publié  par  le  coude  de  Larmandie,  dans 
V Kcho  de  Vrsoiic.  du  mois  de  IV'vrier  lH()5,  so»i*<  \c  titre  de  :  Exa- 
men de  In  Xotiee  de  M.  I)esSf'i//e>. 

Mes  observations  étant  depuis  rc>l«''r^  ^aiis  réponse,  je  dus  croire 
(ju'elles  avaient  été  acci-ptiM-s  connut»  l'cxpri-SNion  de  la  vérité  ; 
grande  a  donc  été  ma  >urpri>«'  en  parcoinant  Vllistoirc  du  Péri- 
fford  iivnwc  po^thunuMb»  M.  l)e>sall»*>:.  pnbli»*e  en  1885,  c'est-à- 
dir«»  vingt  ans  aprè>,  de  trou\er,  en  note  du  deuxième  volume, 
page  l.Vl,  la  reproduetinn  textuelle  de  -^es  nnMne>  appri'cialions  et 
cette  conclusion  formelle  :  *  Je  per^i-^le  a  dire  que  les  armes  pri- 
mitives de  B»'rgiM*a<'  étaient  un  griffon  et  non  pa>  un  dragon.  * 

l^(»s  raisons  qui  ni'a\aient  fait  ddférer  d'<q>inion  av»*e  M.  Des- 
>alles  subsistant  donc  aujnnnriiui.  eomme  imi  \Xi\'t  ,  il  me  jiarait  à 
propos  de  les  rappeb'r  iei.  dan^  1«'>  ui«"'nie«*  terme>  que  euniruail 
alors  nui  note  à  M.  de  larmandie. 


-^  -23  -^ 


Voici  ce  que  je  disais  : 


«  La  tradition  qui  nous  donu»*  î*ainl  Front  comme  apôlre  et  premier  êvêque 
du  Périgord  remonte  à  la  plus  haute  antiquité.  Parvenue  jusqu'à  nous, 
revêtue  de  tous  les  caractères  de  la  vérité,  cette  tradition  est  en  grande 
vénération  dans  notre  province  et  acceptée  unanimoment. 

•  Saint  Front  admis  comme  apôtre,  le  fait  du  miracle  qui  lui  est  attribué  sur 
les  bords  de  la  Dordogne  près  Lalinde  (le  dragon  vaincu  par  la  puissimce  de 
la  croix)  s'explique  naturellement  —  les  oûracles  ne  sont-ils  pas,  en  effet, 
essentiellement  liés  «î  l'établissement  du  christianisme  ! 

»  Mais  M.  Dessalles  repousse  vi  l'apostolat  et  le  miracle  de  saint  F'ronl  ;  de 
là  ses  efforts  incessants  pour  détruire  tout  ce  (jui  tend  à  forliller  la  tradition. 
Sans  doute  ses  tentatives  sont  sans  force  devant  l'attestation  des  siècles  ; 
sans  doute  elles  se  brisent  contre  les  faits,  les  monuments,  les  textes,  comme 
les  dents  du  serpent  de  la  fable  sur  la  lime  d'acier  ;  mais  enfin  elles  se  sont 
produites,  sous  tant  de  formes,  dans  les  journaux,  dans  les  brochures,  qu'il 
a  bien  fallu,  en  raison  de  rinfluence  que  M.  Dessalles,  comme  archiviste  du 
département,  pouvait  exercer  sur  l'opinion,  démontrer  h  faiblesse  de  son  ar- 
gumentation et  prouver  que  ses  appréeiations  personnelles  n'avaient  aucune 
base  solide. 

»  C'est  ce  qu'ont  fait  MM.  l'abbé  Dion,  l'abbé  Pergot,  le  Journ»!  de  Borgcr/ir 
et,  en  dernier  lieu,  M.  le  vicomte  de  Gourgues.  Réduire  à  néant  la  thèse  que 
soutient  M.  Dessalles  était  une  tâche  facile  pour  des  écrivains  dont  le  talent 
était  stimulé  par  une  sainte  croyance,  et  d'autant  plus  facile,  qu'il  faut  des 
preuves  pour  détruire  une  tradition  de  plus  de  dix-huit  siècles,  et  que  le« 
preuves  ont  manqué  complètement  à  M.  Dessalles. 

•  De  la  négation  de  saint  Front  conmie  apôtre  d»*coule  naturellement  cette 
conséquence  que  le  miracle  de  Lalinde  n'a  pas  eu  lieu  ;  donc,  suivant  M.  Des- 
salles,  c'est  à  tort  que  l'on  verrait  dans  le  sceau  de  la  ville  de  Bergerac  le 
souvenir  du  monstre  vain<Mi  ;  ce  n'est  plus  le  dragon ,  emblème  du  triomphe 
du  christianisme  sur  l'idolâtrie,  du  bien  sur  le  mal,  c'est  tout  simplement  un 
griffon. 

•  M.  Dessallcs  appuie  cette  assertion  sur  lui  inventaire  de  la  Jurade,  de 
1375,  de  Bergerac,  oii  est  mcnlionné  un  (fi'io,  mot  qu'il  traduit  par  griffon. 

•  On  lui  oppos.e  bien  une  date  anliirieure  de  (vS  ans  au  livre  de  la  Jur.idc, 
un  acte  de  l:Wi  ;  mais  cet  a<;te  «jui  est  la  Charte  des  Coutumes  de  Bergerac, 
c'est-à-dire  l'iicle  le  plus  solennel  pour  la  ville  ^lettres  patentes  de  Charles- 
le-Bel',  M.  Dessalles  le  repousse  dans  la  partie  qui  contient  la  déclaration 
des  armoiries,  le  but  de  la  Charte  n'étant  pa»*,  dit-il,  d'établir  le  sceau  de  l;i 
ville,  d'oii  il  conclut  que  ce  paragraphe,  n'étant  là  qu'un  accessoire  .sv//.s 
imporifinre^  la  traduction  en  a  i-lé  lai«:-e  à  l.i  fantaisie  d'un  njandatairi*  san-* 
doute  peu  apte  à  traduire. 

-  Le  s<.'eau  est  énoncé  à  la  Charte  :  Quml  in  sitjilln  ntiisulntus,  unnn  diritr 
villtt,  srilicft  drnro  insfulpcntur. 

•  Mais  qu'importent  les  termes  formels  de  cettc^  énoniiation  î  C«'  paragraphe 
l'ontrarte  le  système  de  M.  Dessalles,  il  ne  doit  i»as  Otrc  pris  au  stirienx. 

•  Opendant  cette  Charte  de  [Mi  va  rire  présenl»»-  de  nouveau  en  13ô8  à  la 
•i^«inction  du  Prince  Kdouard  de  (ialles,  dit  le  Printu*  N<»ir  ;  sans  doute  l'ar- 
lidr  «^•ra  raye  et  le  dragon  «iera   r«Miq»lacf  jiar   le  grilTon  !    Nullement.    Dan"* 


—  24  — 

»  la  nouvelle  confirmalion  de  la  Charte  communale,  renonciation  du  sceau 
»  reste  en  l.%8  ce  qu'elle  était  en  1322.  C'est  toujours  le  draro.  Pourquoi 
»  s'étonner  que  ce  para^^raphe  passe  encore  inaperçu?  M.  Dessilles  n'a-l-il  pas 
»  dit  que  le  but  de  la  Charte  n'était  pas  d'établir  le  sceau  ?  Quoi!  ce  serait 
«  lorsque  les  villes,  constit'.iées  en  communes ,  faisaient  inscrire  dans  des 
»  Chartes,  que  sanctionnaient  les  rois,  leurs  statuts  el  coutumes,  lorsqu'elles 
»•  avaient  comme  marque  de  leur  affranchissement,  un  beffroi,  un  sceau,  le 
»>  siyilluui  rifWwunOf  ce  signe  qui  à  lui  seul  constatait  l'existence  civile,  poli- 
»  tique,  judiciaire  rt  reli^rieuse  des  villes,  que  celle  de  Bergerac  aurait  été  si 
»  j>eu  souf.'ieuse  de  son  blason  qu'elle  se  serait,  par  exception  aux  villes  libres, 
»•  laissé  octroyer  par  deux  fois  un  sceau  autre  que  celui  qu'elle  s'était  choisi, 
»»  qu'elle  possédait ,  est-il  dit  dans  la  Charte  de  toute  ancienneté  —  il  est  cer- 
»  t;iin,  en  effet,  qu'elle  faisait  usage  de  sceau  dès  l'année  1255.  —  Non,  cela 
»»  n'est  pas  possible  et  ne  peut  cire  admis  par  ceux  qui  jugent  sans  parti-pris. 
»  Le  sceau  représentant  le  dragon  aura  toujours,  malgré  l'opinion  contraire 
«  de  M.  Dessillrs,  sa  grande  signillcation.  C'est  une  pajje  éloquente  de  notre 
>•  histoire  localr  que  ntius  ne  déchirerons  pas;  nous  la  respecterons,  nous  qui 
«  ne  nions  pas  rai)ostolat  de  saint  Front,  nous  qui  ne  faisons  pas  litière  des 
»  traditions  populaires. 

»»  Les  armoiries  en  général  et  les  sceaux  des  villes  en  particulier  ont,  à  nos 
♦•  yeux,  une  valeui'  historique  immense.  KIlcs  ont  les  unes  et  les  autres,  pour 
»•  la  plupart,  une  noble  r\  sainte  origine  VA  les  armes  de  la  ville  de  Bergerac 
»  sont  de  c«*  nombn'. 

«  Donc,  loin  de  (b-livrer,  comme  M.  Dessalles  n'hésite  pas  à  le  faire,  un  brevet 
»  d'incapacité  au  traducteur  de  la  (^.harte  de  l.'J^2,  nous  eontinucions  à  prendre 
»•  au  s<iricux  le  si-cau  de  Bergerac  énoncé  à  la  Ch.irt»-  de  Charles-le-Bel,  Charte 
>•  conllrmtc  dans  tous  ses  articles  par  le  Prince  Noir. 

».  Du  reste,  si  nous  voyons   dans  le  drnvu   la    ligure    représentant  le  mal  — 

*  l'idolàlrir  v.iinrnc  par  le  christianisme  — dans  le  ^r/o,  ne  peut-on  pas  y  voir 
>•  ég;dement  la  nirme  i)cnscc  comménior.ilive  '  Kiilrr  le  grilTon  et  le  dragou,  la 

*  dilTt-rence,  dit  M.  DrssiUcs,  n'rst  pas  scnsibb-  pour  tout  le  monde.  Pourquoi 
H  donc  MM.  du  consulat,  en  1.175,  auraii'rit-ils  «tf  plus  clairvoyants  qu'on  ne 
«  l'est  de  n(»8  jours  '*. 

»  Kt  si  le  f/r/o  en  langue  romane  et  h-  drsrn  en  lan|.'Ue  latine  ont  le  même 
«  Hen«*,  ainsi  (|u»'  Tel  «blissent  plu-^ieurs  •'tymologi^les,  il  n'y  a  p;is  (!<•  contra- 
«  diction  entre  le  ^|rin  (lu  livr<'  de  la  Jur.ide  de  1;]75  et  le  draro  de  la  Charte 
»  de  l.Ji2  ;  c'tsl   toujours  l'animal    mon-irueux,    fantastique    dont   saint   P'ront 

>•  délivra  le  paw.  C'est  le   dr.tgon 

•"•• ..................a 

••  M.  Di'ssallo  (»bjee|e  que  le  dr.igou,  il.in<  le  ««ce.iu  de  Bergerac,  ne  repré- 
»•  ^ente  pa«i  po>«.'  en  p.d  reniblenie  du  bi'ii  sur  U-  m.il  :  il  f.iudrait,  dit-il,  qu'il 
"  fût  r.impant.  —  B.uu|i.int ,  «lui'»  !«•  I.uig.igi-  !i  riibliqui-,  *«'en»ploie  pour  les 
x  .inirU'tux  po-..-^  (lr«»iK.  M.ii>  M.  Dt  <>«.ill. -.  qui  n«'U-i  a  pr-vi-nu  qu'il  était  peu 
••  fort  en  bl.e^on,  doun»-  i<i  .m  inr»t  ranq».uil  1«-  ^»'n>  grammalii'al  ;  et.  eu  «'ffet,  il 
"  cite  .i  r.ijpui  d«-  "^ou  oj.iuii-n  h-  eniiir'e-^n-.ui  i\>-  P«rigueu\.  oii  siiint  Front 
»  foule  .ui\  pitiU  h-  dr.igoii.  L.t.  dil-il.  b  dr.i^'ou  ,^{  .Nidcnim»  iil  un  symbob  •; 
"  mai-i  M.  De-^s.db-  oublM*  iju»-  If  l»\ir  dr  \Mi  *»•  t'iit  conq*b'tein«-nt  "^ur  l.t 
"  p'.— ilioii  du  dr.tj:«i:i.  H  >  .■'*l  dit  tout  "^imi'lenMMit  :  fjuul  in  '^iifilln  rttii'^nh- 
••  /Mi",  nrinn  dit'ln-  ^  Hl.i-,  >^rilirrt  dinri,,  îii^riiljn-ntur. 


*  D'après  cette  énonciation,  l'arliste  chargé  de  reproduire  ces  armes  n'ayant 
pas  sous  les  yeux  un  sceau  ancien  —  il  n'en  existait  pas  —  a  dû  donner  au 
dragon  son  attitude  la  plus  ordinaire  eu  blason,  celle,  du  reste,  qui  lui  était 
indiquée  par  la  forme  allongée  de  l'écu  mi-parti  ;  c'est  ce  qu'il  a  fait  sans 
que  lui,  ni  le  maire,  ni  les  consuls,  aient  pu  prévoir  qu'à  quelques  siècles  de 
là  on  induirait  de  la  position  horizontale  ou  perpendiculaire  du  dragon ,  que 
l'une  était  un  symbole  et  l'autre  une  pièce  de  l'écu  et  rien  de  plus. 

»  Nous  avons  dit  plus  haut  que  les  villes  adoptaient,  en  signe  d'affranchisse- 
ment, un  sceau  ;  mais  est-ce  un  signe  d'affranchissement,  que  de  s'affubler 
de  la  livrée  d'un  maître  ?  M.  Dessalles  aura  beau  enrichir  cette  livrée,  donner 
à  la  ville  de  Bergerac,  au  lieu  de  deux  pattes  de  griffon  des  Rudel,  un  griffon 
tout  entier,  ce  griffon,  emprunté  dans  la  pensée  de  M.  Dessalles  aux  armes 
des  seigneurs  de  Bergerac,  n'en  sera  pas  moins  un  signe  de  dépendance,  et 
ce  n'est  pas  là  le  souvenir  que  les  villes  tenaient  à  honneur  de  conserver 
dans  leur  sceau. 

«  De  tout  ce  qui  précède,  il  résulte  que  le  dragon  de  Bergerac  a  sa  raison 
d'être,  mais  qu'il  n'en  est  pas  de  même  du  griffon. 

•  Quelle  que  puisse  Cire  l'influence  de  l'archiviste  du  département,  son  ju- 
gement sur  saint  Front,  basé  sur  des  hypothèses,  ne  prévaudra  pas  contre 
une  tradition  qui,  ainsi  que  nous  l'avons  dit  en  commençant ,  est  attestée 
par  les  siècles  et  affirmée  dans  les  textes,  les  monuments,  les  faits. 

■  Le  Périgord  considérera  donc  toujours  saint  Front  comme  le  premier 
ap45tre  de  la  province,  et  nous  croyons  pouvoir  affirmer  également,  que  la 
ville  de  Bergerac  ne  changera  pas,  en  un  griffon  sans  signification,  son 
dragon  légendaire.  » 


Sceau  de  la  ville  de  IVontron, 


D*azur  à  une  tour  crénelée  d'argent  maçonnée  de  sable,  accompa- 
gnée de  deux  fleurs  de  lis  d'or,  Tune  u  dextre,  Tautre  à  senestre. 

Si  quelques  personnes  ont  eu  la  pensée  que  la  ville  de  Nontron, 
en  adoptant  pour  son  blason  une  tour,  a  emprunté  cette  pièce  aux 
armes  des  Pompadour  marquis  de  Laurière  dont  un  des  membres 
était,  en  effet,  vers  le  milieu  du  xvn*  siècle,  baron  de  Nontron, 
sénéchal  et  gouverneur  du  Périgord,  on  ne  voit  généralement 
dans  cette  adoption,  qu'un  souvenir  de  Tantique  forteresse  de 
Nontron,  laquelle,  disent  les  historiens,  remonte  à  l'époque  de 
l'invasion  des  Francs,  et  avait,  par  sa  position  sin*  un  mamelon 
d'une  hauteur  de  50  mètres  environ,  une  véritable  importance  au 
point  de  vue  militaire  (1). 


(I)  Le  baron  de  V'erncilh-Puyraseau  ne  croit  pas  que  la  ville  de  Nontron  eût 
des  armoiries  avant  la  confection  du  Grand  Armoriai  de  France  ordonnée  par 
Lous  XIV  ;  elles  seraient,  comme  tant  d'autres,  ajoulp  notre  érudit  et  aimahl« 
rom|Mlriote,  de  la  «x>m|K)sition  de  M.  d'Hozier. 


^  26  - 


iSceau  de  la  ville  de  Rlbérac< 


D'or  à  trois  fasces  do  sinople,  et  un  sautoir  d'argent  (ou  croix  de 
Saint-André)  brochant  sur  le  tout,  chargé  en  cœur  d'une  étoile  d'azur. 


Devise  :  ///  Stella  fidos. 


C'est  ainsi  que  ces  armes  sont  décrites  dans  h»  Grand  Armoriai 
de  France  dressé  en  exc'eution  de  Tédit  de  novembre  1696.  Ont- 
elles  une  origine  antérieure  à  la  confection  de  ce  grand  travail 
de  d'Hozier?  On  n*oserait  TafTirmer,  (|uand  on  voit  surtout  que  la 
ville  de  Hibérac  en  a  fait,  sans  mo<liticalion,  son  sceau  municipal. 


ARMOIRIES  DES  FAMILLES 


D'ABZAC,  de  la  Douze,  de  Mnync,  de  Cazenac, 
(le  Campsgiioc,  de  la  Serre,  de  Falgueypae,  de 
OliRiiloubet,  (le  Monl»sti-iic,Ae\{e\\\\e.c,As  Bar- 
rière, de  Lastours,  de  Bigaroqiie,  de  la  Feuillade, 

etc.  (1). 

AnMF.9  :  Ecniicli-,  aux  1  et  4,  it'»rgenl  ii  la  bande  «t  h  !■ 
Iiordiire  it'azuri'liari^éodeneufbesaiitit  il'or  posés  3,3  el3, 
qui  esi  d'Ahïac  ;  aux  ï  el  3,  d'or  ii  lu  fnsce  de  (""e"'*»,  ac- 
compa|;nce  dn  six  neurs  do  lis  d'azur,  trois  ad  a\Kt  et  trois  en  poinle,  ijuî  e^t  Ar. 
Barrière,  sur  le  tout  du  gueules  à  trois  léopai-ds  d'or  (i). 
CiuiEK  :  Unr  reino  de  Chypre  issijnt  d'une  couronne  dncule. 
Supports  :  Deux  gantes  à  lêlcs  dr-  fi'mnie  pùrlaut  sur  leur»  ailes  les  armes 
réunies  d'Abiac  el  BarriiT''. 

La  ([ualiHcatioit  de  chevnlier  bamterot  donm'e  par  1rs  gcnéalo- 
gislos  aux  premiors  siijcU  du  la  maison  d'Abzac  ;  le  grand  nombre 
de  terres  titrées  qii'ello  a  possédées,  les  positions  éminentes  qu'elle 
n'a  cessé  d'occuper  dans  l'armée  et  dans  l'Église  ;  les  brillantes 
alliances  qu'elle  a  contractées  dans  tons  les  temps  ;  tout  ce  qui 
constitue,  en  un  mol,  une  liante  noblesse  lui  ilonni-rait,  si  l'ordre 
alphabétique  adopté  danii  ce  recueil  nobiliaire  ne  lui  assignait  la 
prinnière  place ,  le  droit  de  revendiquer  l'honneur  de  l'y  occuper. 

Je  ne  pouvais  donc  plus  lieureusenient  uoinmencer  ma  nomeit- 
clature  périgouriiiiic. 

Après  ce  simple  exposé,  il  me  parait  superflu  de  rappeler  que  ht 
noblesse  d'extraction  <le  cette  Tamille  a  été  constatée  à  toutes  les 
époques,  non  seulement  par  des  Mainlenues ;  par  le  vote  aux  Etats 
généraux  de  1789,  notanunent  à  Péripucux,  à  Saintes,  à  An[^)u- 
lènte  et  à  Atfen,  oit  se  voient  plusieurs  de  ses  membres  qualillés 
marquis,  comtes,  vicomtes,  etc.;  par  son  admission  aux  honneurs 
de  la  Cour  ;  et ,  mieux  enrore ,  par  l'inscriplion  nu  musée  de  Ver- 
saille^i  (salle  des  Croisadesl,  des  nom  et  armes  des  d'Abzac. 


i.l)  Pour  toutes  ci'S  sei^'iirur 
l,;aur)(U0«- 

{i)  l.a  tradition  d'une  ori|j 
l'adoption  An*  Iriii^  léopfrds, 
.ijouléf*  11  >»•<  iirni''*  yiii'[iieiu. 
V e^dudilrh''  de  Uni-'iiTi''. 


—  28  — 

ACHARD  (ou  DES  Achards),  de  Joumard,  de 
Sufferte,  de  la  Double,  de  Léger,  de  Fongrenon, 
de  la  Brangelie,  des  Houlmes,  de  Maspoitevin, 
en  partie  de  Saint-Méard-de-Dronne,  de  Salle- 
bœuf,  d'Argence,  etc.  (1). 

Armes  :  D*argenl  à  trois  fasces  abaissées  de  gueules, 

surmontées  de   trois  doubles    deltas  de  sable  entrelacés 

l'une  dans  l'autre — alias  :  écartelé  aux  1  et  4  d*azur  à  trois  étoiles  d'or,  qui  est 

d'Achard  ;  aux  2  et  3  d'azur  û  trois  besants  ;  —  alias  :  annelets ,  qui  est  de 

Joumard. 

Le  nom  primitif  est  Achard,  celui  de  Joumard  y  a  été  incorpoi'é 
par  suite  d'une  substitution,  en  date  du  20  décembre  li40,  d'Au- 
doin  Joumard ,  seigneur  de  Sufferte,  lequel  donna  tous  ses  biens  à 
sa  sœur  Jeanne,  femme  de  Jacques  Achard,  à  la  condition  que 
son  neveu  et  filleul,  Audoin  Achard,  qui  épousa  en  1450  Jeanne 
Joubert  (ou  Jaubert)  des  Allemans ,  fille  de  Bernard  Joubert , 
damoiseau,  seigneur  de  Montagrier,  d' Allemans  et  de  Montardy, 
prendrait  les  nom  et  armes  de  Joumard. 

En  vertu  d'une  seconde  substitution  du  commencement  du  xvii* 
siècle,  une  autre  branche,  dont  Oascard  Joumard  des  Achards, 
allié  en  1608  à  Gabriolle  Tison  d'Argence  fut  le  chef,  a  ajouté  à  ses 
armes  celles  de  Tison  d'Argence  qui  sont  : 

D'or  à  deux  lions  passant  l'un  sur  f  autre  de  gueules,  en  chef 
un  lambel  de  trois  pondants  de  même. 

Dans  le  Grand  Armoriai  de  France  (registre  de  Périgueux),  sous 
le  nom  de  Henri  Joumard  des  Achards,  chevalier,  seigneur  de  la 
Brangelie,  les  armes  sont  : 

Dandf}  d'argent  et  dnzur  do  six  pircos, 

Cellt»  famillr,  inainteinn»  dans  sa  noblesse,  fiprure  parmi  les 
votants  dans  l'OiMlre  <ln  la  noblesse  aux  Etats-Généraux  de  1789,  à 
Périgueux  et  à  Angonléme. 


I)  Voir  également,  ï»oiir  le<  «jripn^'U!  ".♦*•«.  U  Wu-i.  I«.|»f»<^'.  dn  vicomte  de  Gourj^nes. 


ADHÉMARD.du  Saiilx,  du  Perrier,  duMayné, 
de  Paleyrac,  elc. 

Aruss  :  D'or  à  Iroii  bandée  d'atur,  d'aprèi  Courcel' 
U«  :  d'aïur  à  Iroia  bandes  d'or  —  alias  :  Irois  fatces 
ondées  d'argenl  (1). 

Dans  les  calalogues  des  gentilshommes  qui 
ont  Tait  leurs  preuves  devant  les  {généalogistes 
du  roi,  pour  être  admis  aux  écoles  royales  et  an  service  mili- 
taire, llgurent  Jean  Adhemard  du  Roc,  né  le  14  juillet  1766,  à 
Helvès,  diocèse  de  Sarlat,  et  François  son  frère,  né  le  4  août  1767, 
à  Mayac.  Certificat  de  M,  Chérin  père,  du  19  décembre  178â. 

Cette  famille,  maintenue  dans  sa  oobleMe,  a  voté  aux  Etats- 
Uénéroux  de  17S9,  à  Péri^ueiix,  à  Liboume  et  à  Bordeaux. 


D'AIX  (ou  d'Aitz),  de  Mesmy,  de  Villedîeu,  de 
la  (luillelmie,  de  la  Feuillade  (2),  de  Conrsac,  de 
la  Coiâte,  de  Fontenille,  de  Bosl,  de  St-Hylaire, 
(Irossombra  et  de  GauLret. 


Arhes  :  De  gueules  à  la  bande  d'or  (3). 


î|BPHllt||--._  _  ]  Cette  famille,  originaire  du  Serladais,  dont  le 

premier  auteur  connu  est  Bertrand  d'Aytz,  da- 
moiseau, a  formé  plusieurs  branches  dont  deux  se  fixèrent  en  Poi- 
tou a»  XVI'  siècle.  Elle  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  d'extrac- 
tion à  Bordeaux  en  l(i67  et  en  170U,  a  volé  pour  les  députés  de 
la  noblesse  aux  Etal£-Oûnéraux  de  89  à  Périguoux  et  à  Poitiers. 
Elle  compte  de  nombreux  officiers,  dont  un  lieutenant-général 
sous  Louis  XIV,  et  ses  principales  alliances  sont  avec  d'Abzac, 
Achartl-Journanl,  Chabans,  Commaripio,  Crovant,  Foucaud,  fion- 


lli  Ces  deroièreu  aoni  relevées  dans  ua  Armoriai  manuscrit,  ayant  pour  litre  : 
Etat  des  .Wiiblts  lie  l'Iilecti'in  di-  l'crigaeax,  drcH^ë  vers  ItiB.),  oVsl-à-dïre  à 
répoi|Ue  dr  U  grande  re<:bcri:lK-  de  la  vr»ie  el  TausM  Ilobled^«c,  onlunnéc  par 
Louis  XIV.  Kilos  sont  déuriles  ainsi  d.-in>i  le  volume  IG  île  Lcsiiini',  Tonds  Péri- 
irord,  pour  la  production  do  la  grande  niaMiImne  de  IIHili. 

f  <  Rppaire  noble,  commun  '  do  Coursar. 

a    1^1*  hrHnehp*  de  O.iolrM  el  de  l.i  Feiilllaitr  .ijimieiil  im  lanihel  d'or. 


—  30  - 
Wml,  Green  Saint-Marsaull,  (.ioiilm-d,  da  Moustiers,  Saiiit-AsIiiT. 
Saiiit-Aiilaire,  Villedon,  etc. 

- .  DaiiA  la  listo  <Jas  maires  de  Péri^ueux,  se  voient  :  en  1469,  iiolilc 
Bertrand  rt'AyU  ;  en  ii87  et  en  1494,  noblo  Rayinond  d'Ajiz  de 
Meymy  ;  en  1568,  noble  Denw  d'Aylz,  soigneur  do  la  Feuilladf  l't 
de  Meymy  ;  en  1576,  Bertrand  Aytz  ;  on  1675,  Philibert  d'Aylz  de 
Meymy,  écuyer,  seigneur  de  la  Feuillade  et  mitres  places. 

Un  membre  de  cetlc  famille  fiit  cboisi  pour  remplacer  un  des 
cpiatre  premiers  bai-on^i  à  l'enlnV  de  M*'  liabrie!  Dnmas,  dans 
sa  ville  é|>iscopale,  en  H'JS.  On  sait  que,  ilo  loiilc  anciennolé, 
le  privilège  de  porter  sur  ses  épnulos  la  chaise  sur  laquelle  étiiil 
assis  l'évêque,  depuis  la  chapelle  de  Saint-Pierre  l^anoyx  jusqu'à 
l'église  de  la  Cité,  npp;irtenait  iiu\  <|uati'C  premiers  bnrons  du 
Périgord. 


ALAMIOEON,  de  la  Heynerie,  il'AUigier,  du 
Trouilb,  de  la  Guillcrmie,  de  la  Cijiière,  du  Ilivau. 
Armes  :  D'azur  au  lion  d'or. 
Armes  relevées  sur  un  certitical  d'armoiriesdé- 
livn''  par  d'IIozicr,  n  François  Alnmigeon,  écuyer, 
soigneur  de  1»  Kuillermie  et  de  la  Cijtière,  et  n 
Blienne  Alainigeoii,  écuyer,  seigneur  du  Iliveau, 
son  frèn-,  à  la  suid'  des  lettres  de  coiilirinïilion  de  noblesse  qui 
leur  furent  nei^ordées  par  le  loi  Loui-i  XIV  un  mois  de  juin  1707. 
Otte  branche  s'esl  éteiiili'  dans  les  l-'crrand  di'  Montaulierl,  issus 
des  Ferrnnd  île  Mauvr/in,  fainilli'  porléo  à  son  onire  alphabétique. 
Le  premier  auteur  do  crtle  famille  est  I.outs  Alaniigeon,  damoi- 
.soau,  seigneur  de  In  Mi'yuerie  —  paroisse  d'Auriac  de  IJourzac, 
vivant  en  IhG'-i. 

Augustin  -Mamigniju,  éiiiyer,  seigneur  île  la  Heynerie ,  gen- 
tilhonmie  de  la  chainlire  dr  nifinr-ieur  h-  due  d'Orleaiis,  Itenlonant- 
culunel  au  n'-(;inie[it  Hoyal  ilinranlirie  Iraiinûse,  fut  niiiiutviiu  dans 
SH  noblesse  de  race  l'I  di-xtrailiuii  par  arrèl  du  Conseil  dEtat  du 
tï  septembn-  Mv.t. 

La  branche  d.-  la  Hi-yri.Tie  .hrati.ii,-  aini'-.>  <l.'  la  famille  Alaml- 
geoui  s'i'~t  éleinlf  à  U  lin  ilu  \vii-  -i."'.-l.'  rlj,'/  !.•>  du  Cba/aml  de 
la  Jofrreuie,  faniilk-  p>-rt<''<^  ;'i  ~<>ij  unln'  alphidii-liqin'. 


iV  ira 


D'ALBA  <ou  Dalbaï,  [iF!l,espiiiHS!>al,4e  Mont- 
hfl;;illac,  de  Pousset,  de  la  Piironiiie,  de  la  ti^rau- 
dio,  de  Pniiissaii,  elc. 

AKHEa  ;  De  gueules  â  Iroie  têtes  de  chietiâ  couranU  il'ar- 
f^cai  ;  un  chrr  d'a7.ur  charge  de  troîa  moleltes  d'dperon  d'or^ 
—  rluKieuri;  branches  onl  bri^ê  leurs  airtitn  d'un  lambel  de 


(Àïs  armes  sont  cnrogistn-es  dans  le  Grand  Armoriai  de 
i,registrc  de  Bergerac),  sons  les  noms  :  1"  Ao  Josné  d'AIbn, 
spijfneiir  de  I^espinassnt  ;  2"  de  Timotln'e  d'Alba,  êciiy 
jfiieiir  de  la  Gironnio  ;  maïs  dan^  ce  incarne  /4 /■niociff/ (autre 
^galeim-nt  de  Beptîpraci,  elles  sont  décrites  sons  le  nom  de 
d'Alba,  éeuyer  :  de  gueules  au  sautoir  dargnnt- 

Mal(;ré  cette  différence  d'armoiries,  il  est  à  croire  qne  le 
mentionnés  ci-dessus,  habitant  tons  en  la  sénéchaussée  de 
*  rac ,  ne  forment  <|u'unn  mémo  famille.  En  tous  cas ,  les  une 
aulres  tigurent  flans  les  Maiiileiiaes  de  la  \ohlessf. 


■effislre 
Daniel 


sujets 
Jerge- 
el  les 


^ 


n'ALBAKET(JosEPH-A>NE-Lir.  de  Pontei, Évo- 
que de  Sarlal  de  1778  à  1789. 
.\R'Kt:.s  :  D'urgent  au  sautoir  ili'  gueules. 

Monscij^nenr  dWlbaret,  ne  à  Perpignan,  an 
173(i,  était  llls  du  pi^mier  Président  du  Conseil 
souverain  du  Houssilloii. 


C'est  le  37"°'  pontife  tpii,  tlopriis  Raymond  d'Aspremont-de- 
Roipiecorne,  nommé  en  131"  par  le  pape  Jean  XXIII ,  a  occupé  Ip 
siège  épisco|inl  de  Sarlat.  Cet  6vèi;lié,  supprimé  par  le  Concordat 
de  1801,  fut  réuni  à  roltii  d'Angotilème. 

Il  osl,  raconlé  qn'n  la  Révolution  do  l"'.l.l,  Moiisoifrncur  d'Albarel 
partit  pour  Paris,  où  il  ciH  infiiilliblenienl  péri  dans  le  niassaci'i' 
d'alors,  si  un  Sarladais,  en  j^rand  rivilit  aitx  Jaeobins,  se  rap[ielanl 
le  bien  (pie  ti't  évéqmvavail  fait  à  sa  vîlli-  natalo-,  iw  IViU  ui-ihiUu'-- 
ii  tiiie  mort  eerlaine. 

Helin'  en  Pii^moid  ,  beiveaii  A.-  sa  l'amilU- ,  M»'  d'All.aivl 
monml.ii  Tunn,  le  'ii  mai  IWid. 


-  32  — 
D'ALÈGRE,  des  Chabannes,  de  Sorges,  elc. 
en  Périgord. 
AnuGS  :  De  gueules  k  une  tour  carrée  d'nrgeat,  accolét 
lix  fleura  de  lis  d'or  posées  en  pal. 

Une  branche  de  cette  famille,  (jne  les  géniV 
logisles  disent  originaire  d'Auvergne,  et -qui  a 
produit  un  maréclial  de  France  en  1721,  cheva- 
lier des  Ordres  du  Roi,  le  1"  janvier  1728,  et  Grand  Maître  e( 
réformateur  des  eaux  et  forêts  de  France  dans  le  commencemenl 
du  XVI' siècle,  possédait,  ou  lOâi,  les  seigneuries  de  Chabanne?! 
et  de  Sortes. 


D'ALESME,  de  In  Bleinic,  de  la  Roche,  des 
Brunies,  de  la  Ghapeile-Tionnguel,  de  Vittes, 
de  Linards,  do  Meycourhy,  du  Peyrat,  de  la 
(jrêze,  elc. 

Animi  ;  il'azur  ;fl'iipi'(>»  l.aim-,  ilc  t'uouli-S',  an  <;linvron 
d'or,  ncconipa^iic  en  pbînlc  d'nu  croissant  «t'arjn'nl,  au  etict 
cousu  de  gueaU-»  («(/«s  de  sable'  oti;ii-j.".'  de  Irois  étoiles 
d'or  (d'aprpa  Laiui^;  trois  molelti'»  li'.-iiiroii  d'arR<'iil. 


■  Cette  famille,  dit  le  successeur  de  Saint-Allaîs,  noble  et  an- 
cienne de  Guienne,  connue  dès  le  milieu  du  xiii*  siècle,  a  produit 
un  grand  iiomlire  de  personnages  dislingués  dtins  la  magistrature, 
à  Bordeaux.  »  Elle  a  donné  qualre  maires  à  Périgueux  de  1620  à 
1621,  où  l'on  voit,  revêtu  de  cette  Llnir^e,  Je;ni  d'.\l»'.-ime,  t'fcnyBr, 
seigneur  du  Vige  et  de  Liiiurd ,  consi-iller  du  Roi  nu  siège  préai- 
dial  et  .sénéchal  de  Périgii<'ii\  :  d;iiis  l'année,  elle  compU;  plu- 
sieurs ulliciers  jui  nombre  desijuels  je  eilerai  le  génénd  d'.Mesme, 
<[ui  jouissait  d'un  grtmd  crédit  sous  le  I''  Empire  et  sons  le  gou- 
vernement de  Louis-Pliilippe  ;  l'Eglise  lui  dnit  phi?.ieurs  sujets 
reoommandables ,  cuire  aulies  Gnillaume  d'.Mesme,  prieur  de 
Trémolat  de  1717  à  1713,  leipiel  timbrait  ses  armes  de  famille 
d'une  conroime  de  niaripiis  ipi'il  surniniitait  de  bi  iniire  et  de  hi 
crosse,  maivpies  ili>linrlivL-s  de  la  dignité  iTiiidié    l|. 


,  ^1  Tri'uiolal, 


-83  — 


La  famille  d'Alesme  a  fait  ses  preuves  devant  M.  Chérin  fils, 
pour  les  écoles  royales  militaires  ;  elle  a  été  maintenue  et  a  voté 
aux  Etats-Ciénéraux  de  1789,  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse. 


la  plaine  ;  cette  croix,  détruite  par  le  temps,  vient  d'être  rccdiflce,   à   la  satis- 
faction des  paroissiens  de  Trêmolat. 

D*apr<^8  la  chroni({ue  locale,  l'abbc  d'Alesme  avait  essayé,  par  un  zèle  irréfléchi, 
de  faire  briller  la  chemise  de  l'Enfant-Jésus,  —  relique  donnée  par  Charle- 
niafnie,  nous  dit  le  W  Dupuy  dans  les  États  do  V Eglise  du  Pêriffdrd,  —  espé- 
rant détruire,  avec  celte  reliciue  —  qu'il  n'avait  pas  sans  douto  pour  authon- 
tique  dans  sa  pensée  —  certains  abus  dont  la  paroisse,  à  l'occasion  du  pèle- 
rinage qui  s'y  faisait  chaque  année,  et  particulièrement  le  jour  de  Pâques,  était 
devenue  le  théâtre  ;  des  amusements  profanes  ayant  remplacé  dans  la  contrée 
la  dévotion  à  la  sainte  relique.  Mais  \o  linge  mystérieux  jeté  dans  IfS  flammes 
renta  miraculousomont  intact  —  c'est  là,  du  moins, la  tradition  orale,  —  ce  qui 
fui  une  révélation  pour  ledit  abbé,  lequel,  par  un  sentiment  d'expiation.  Ht  dès 
lors  ériger,  sur  un  tertre,  distant  d'un  kilomètre  environ  de  la  Prévôté,  une 
croix  dite  depuis  CroiX  d'Alesmo^  vers  laquelle  on  allait  en  procession,  le  jour* 
de  Noël,  avec  le  vénérable  prévôt  qui,  personnellement,  dit-on,  s'y  rendait 
pieds  nus. 

Cette  relique,  enlevée  de  la  voOte  de  l'église,  conserve  encore  les  chaînes  de 
suspension;  mais  oii  ful-flU*  c:i(;hée?  nul  ne  le  siiil,  et  les  recherches  faites  par 
M.  (iastellane,  curé  de  Tn-molat,  de  1850  à  18G7,  et  aujourd'hui  curé-doyen  de 
Jumilhac,  tant  autour  do  la  croix  qiie  dinsune  pirlir  de  l'église,  ont  été  infruc- 
tueuses. 

L'abbc  d'Alesme  a  laissé  tout«^s  sorlrs  do  souvenirs  à  l'église  de  Trémolat, 
notamment  un  autel  richement  sculpte;  et  dor.*.  ;  les  tableaux  de  la  chapelle  latérale 
avec  leurs  belles  boiseries;  —  sur  l'un  de  ci»s  tableaux,  il  est  représenté  à  genoux 
devant  saint  Nicolas,  patron  de  lap.iroisse;  —  plus  un  cœur  d'argent  suspendu 
au  cou  de  la  statue  de  Marie,  renfernnnt  uno  cous 'cration  faite  de  sa  personne 
à  Jésus,  sous  les  auspices  de  la  \'iergo  mère  ;  —  le  titre  est  é<M*il  de  sa  propre 
main  ;  —  il  a  laissé  égahMiient  à  r«'glise  uno  rente  annuelle  el  perpétuelle 
de  150  francs. 

La  mémoire  du  pieux  donateur  é'iant  toujours  vivante  dans  le  canton,  les 
habitants  de  Trémolat  ont  applaudi  à  1 1  pens.'f  qu»%  grâce  à  la  gi'uérosité  de 
M*"  Anne  d'Alesme  de  Mey('oiirl)y,  pelite-nièce  du  vénérable  abbé,  ils  verraient 
bientôt  s'élever  la  croix,  dili»  d'Alesme,  à  la  phice  mémo  qu'occupait  celle  que  le 
temps  allait  faire  disparaître  à  jamais. 

Et,  en  effet,  leur  cbsir  s'esi  proniptement  r- ilisi'  ;  aujourd'hui  la  nouvelle 
croix  —  œuvre  de  l'habile  s»!nlpteur  M.  Home  —  s'élève  sur  un  gracieux  piédestal 
ou   l'on  se  plaît  à  admirer  les  armoiries  de  la  famille. 

Désormais,  le  nom  de  M*»  d'Alesme  de  Meycourby  et  celui  de  son  pieux  et 
généreux  grand-oncle  ,  seront  doin;  eonfondus  dans  un  même  sculiment  de 
reconnaissance. 

3 


—  34  — 
ALEXAMJHK,  *k-  Foiipitoii ,  -h;  l>i  Hoiamlie. 


:  Mat 


à  (l'ois  i!ii<|uitlirs  d'ui 


A  lu  date  du  U  octohtc  15'Jâ,  i''po(|iic  à  Inquolle 
les  Pèrijs  Jésuites  [irircut  posseiisioii  du  collèf;e 
IVriprueiix,  011  voit  figurer,  parmi  ies  si^a- 
laires  du  c-oiilnU  puss('^  nitre  riix  vt  la  Villi', 
Nicolas  Alcsamirp,  avocat  au  Partciiiciit  de  Honloaiix. 

UctlG  fumillc  coiiipti-  iianni  Irs  maires  do  l'ri%in)ux  ;  eu  I63i, 
Hi'tiit  Atcsandrc,  seigneur  île  Foiipilon  —  ancien  rcpairo  noble, 
commune  de  Saint-Marlial-dc- Viveyrols  —  avor-iil  ;  en  l(i3y,  Pierre 
Aiexaiiilre,  seigneur  de  Kiin|>ilou,  conseiller  ;  en  l(iri8-l((59,  Fran- 
çois Alexandre,  écuyer,  seigneur  de  la  Itohunlic,  avoral. 

C'i'sl  sur  une  reiiuéle  de  ce  dernier  ipic  des  hlln-s  coil/iniialires 
den  privU'ij':.-i  delà  17//e  rureul  ilonnées  par  Louis  XIV  cl  enre- 
gislrées  nu  prefTo  de  la  (lour  fies  aide-;  de  llonleaux,  le  2C  mai 
1059. 

Dans  les  jugements  des  inleudauls  de  Itoideaux  portant  maiule- 
iiw  M- iKj/ilfsse  ireelierclu's  de  IC.'.I"  à  ITlKi,  ligure,  à  la  date  du 
li  uoni  ItHW,  Nicolas  Alexandre,  sei-neiir  de  la  Uolaiidie. 


li'AI.MAIS lUiiiAisi,  des  Farges.  d'Anlis- 

c.  lie  Siiijil-Ilol-er;  el  de  la  (îarénie. 

,1  .,.:„.i  ;■  ,i-  ,I.-i.v  ,-ro*s.^mil^  iW  ni.-iii.'  ;  nu  i",  d'or  i 


l/aldié  Nil  laii.l.  diui'  !.■  SnhUhin-  da  Limoil- 
•  iii.  dil  :  "  .le:m  Hiiluiiii--  ■■<m  llairnasi,  seigneur 
>-.  leilre-  .lariuMi-emenl  au  mois  d'avril  iKA . 
i  i:|.Tui..nI-Ker;-mi.l.  le  -Jli  m.veinl.re  du  dil  an. 
In  (:u.i>eil  du  '.<  niMJ  \rA\i\,  >.ur  le.pnd  le  hrevel 

■le  eoidlruuUiou   rie-  ilile-   lettre-   H   élé   expédié    le    \H  du    mOme 

mois.  •> 

Dans  une  li>le  de  laniille-  nu.inl.m.,--  -hin^  /■■';;■  /loWesse  .le  1068 
à  ItWill,  par  Ilagne->e;ui.  mieiidai.t  de  LiuLige-.  iKlectiuu  de  Hrivei 
ligure  Italuies  des  |-iii-t,'es,  ipii  n  i>t  anire  rpie  d'.VImais  des  P'arges, 
ainr.i  ipn-  le  tai>ail  reuiiuipier  le  i'.lii'iiii'{iii-in-  ilii  l'i-ti'/nrd H  du 
LiW'iiisiii  i-r  lî^êC,  éj.ufpie  ..Il  d  jiiiMtail   eelli-  li-|.-. 

l)an»l<'  calahign.' de.  ^i'i,lil-!,'.ii.m.'~  .;<n  '«ni  rail  lems  preuves 


_  35  — 
(levant  les  géiiéaloj^istus  du  roi  pour  l'ti-u  admis  aiL\  écoles  roya- 
les ol  au  service  militHir»,  se  voit,  ii  la  dale  de  Septembre  1788, 
idcvaiil  Gliériii  liU),  Charles  d' Aimais,  nO  le  1"  avril  170:^,  au. 
diocèse  de  Périgueux, 


D'ALOIf.NY.  (le  Rocherort,  du  inij-Sainl- 
Astier^l),  de  la  Kolpliie  (2i,  do  SainUPardoux- 
lu-Uivière,  de  Oialoau-fiaillainJ,  de  Villars,  etc. 

AiiuKa:  De  );ueuli!s  à  cinq  fleurs  de  lia  U'sr|;ctil  |)o»<.'<-!> 
■  V  ^      '   \      I  *ii  djutoïr  —  [lour  Irs  (l'Aloipiï  du  l'mgiin]  ;  —  el,  jiijur 
,    V']       Sr    I  Im  ilAloijjiiy  de  Itotliefoii  :  Di'  (fllcilli'*  ii  trois  fleurs  di' 
•    "     '  V"  "  -^  lis  U'.ii-K<--"1.  i  •<  1- 

C»Ue  maison  est  n-coiinuc  par  Ions  les  i^ï'uioalot^ii'tes  comme  des 
plus  anciennes  et  des  plus  ilUisIres  <lii  Poitou,  où  elle  est  connut» 
dès  le  xiii"  siècle  ;  lui  de  ses  membres  assista  à  la  croisade  de 
saint  Louis  (Charte  de  Damictle  on  1319).  Elle  a  produit  des  per- 
somia^os  de  grande  dislinction,  entri]  autres  un  maréchal  de  France 
sous  Louis  XIV,  en  1671. 

Une  dos  cinq  hranctics  ilc  cetle  riiinille  —  la  seule  subsistante 
de  nos  joure  —  s'est  lixéc  en  Perîgord  depuis  lo  mariage,  en  ilHte 
itu  'ii  octobre  1005,  de  Fi-an(,^ois  d'Aloignj-,  2-'  du  nom,  clievalier, 
seigneur  de  beaulieu,  liis  de  François,  chevalier,  seigneur  d'Aloi- 
gny,  la  Groye  et  autres  lieux,  eL  de  dame  Jactinette  du  Plessis, 
avec  Charlotte  de  la  Porte,  dami'  du  Puy-Paint-.\slier,  de  la  Foresl, 
de  la  Kolphie,  de  la  Vialle,  rt  en  partie  de  Chantérac. 

Cette  branche  périgourdine  a  pris  alliance  avec  les  maisons  : 
d'Abzac,  d'Alesme,  d'ArloI,  de  le  Kerlhon,  de  Brio,  de  Chabahs- 
de-Kicbemont,  de  Chasleigner,  de  Gentil,  de  Lambertie,de  Pérusse- 
des-Cars,  dn  Reclus,  de  Sainl-Astier,  de  Saidx-Tavannes,  etc. 

Le  17  juillel  10(17,  Claude  d'Altiii^uy,  chevalier,  seigneur  du 
Puy-Saint-.-\stier,  (le  la  l{olplni',etc.,pro  luisit  ses  tilres  de  fainille 
(levant  M.  Pullot,  ijitcinlatit  de  <  inienne,  le.-><|uels  justilièrent  plei- 
nement sa  noblesse  d'cxlraclion. 

.\  cette  constataliim,  par  la  Ahiiitviiui-,  j'ajoute  qu'aux  Klats- 


ij  Ancien  repaire  noWf,  Julrefois  jwroisse  de  la  Cilê  du  Périgue 
d'bui  di  CoiiloUDicix. 


Généraux  de  1789,  od  voit  au  nombre  des  vol«nts,  dans  l'Ordre  de 
la  noblesse,  haut  et  puissant  seigneur,  Thomas-Marie,  marquis 
d'Aloigny,  baron  de  Saint-Pardoux- la-Rivière  et  de  Château- 
Gaillard,  seigneur  du  Puy-Saînt-Astier,  etc.  {Voir  aux  procura- 
tions.) 


ion  de  *ib\e  arme  et  lampas*^  île 
^^  ^""•'vs,  au  ..iiBi  II  <ifur  i;lur}[L>  (l«  Irui:!  besanl!)  d'arfceni. 

^^(J  Celte  ramillo  .-^e  rattache  au  Périgord  par  îion 

•^J  mariago  ilans  la  maison, de  Jay  de  Beaufort  do 

Uarriêre  et  comme  possessioimée  à  Castlllon, 
près  de  Libournc,  sur  les  bonis  de  la  Dordogne,  Sa  place  dans 
VArmorial  du  Périgord  n'est  donc  point  douteuse. 

Elle  a  nnjourirhui  pour  chef  du  nom  et  d'armes  Adolphe,  cheva- 
lier dWmnde,  sous- intendant  miltlain-  de  l"  classt"  en  retraite,  à 
Toulousi'. 


ligure  au  I 
la  nubless(^ 

seigneur  du  Hourgi'i  l'I 
senlô  dans  t'Onln-  <[<■ 
tJaint-AuIalre,  liarun  de 


ll'.\MKLI\,  de  Hoeliemoriii,  d'Fsloumeau  — 
luii'ieii  ie|iain'  nolile,  cumiuuue  de  Sainl-Front- 
d'Alcin|is  —  de  la  Itiirmilii',  du  l'oiil,  de  Laver- 
t:iii',  du  Hourgi.'t,  de  Champagne,  etc. 

Akh»  :  lla/ilr  J  inii"  i'K.is*iiil«  il'nrgPttl  'li. 

Sous  la  di'-nnminalion  des  seigneurs  de  Roehe- 
moriii,  ijiii  n'i'sl  .'luli'i'  ijiie  ir.\[iii!liii,  t'ctto  familln 
l  arriiTo-bim,  .■11  lur.K  ;  .-t  dans  li;s  Assemblées  de 
I7«l>.  un  VDJI  mi-s.-in-  Joseph  dWiiieliii,  èiuiyer, 
lialiit  imI,  p;ir(iLssi>  ili'  Ni''gi'oudes ,  repré- 
l'hilijipe  de  Keaupoil   de 


il.ii 


iiade 


comte  de  Monplaisir. 


■1    Sur  un 
dame  itou.iir 


rli-   Aiihp    il.-  l);ijmo»d, 
•\  i,  :1  rrui^rwinlri  qui  ml 


-37  - 

ANDRÉ,  de  Veaux,  de  Franchères,  du  Claux,  , 
du  Kepaire-Martel,  etc. 
AnHn  :  D'arpent  à  une  croix  do  Sainl-Andrê  (ou  mu- 
']  d'aïur, accompagnée  dnns  les  cantons dexire,  Bcnesire 
en  pointe,  de  Irols  Danchis  damême  (petit  sautoir  alêm]; 
en  cbef,  d'un  croias^itil  ausei  d'aïur. 

Cette  famille  de  la  bourgeoisie  de  Périgueux, 
a  été  revêtue  de  nombreux  offices  de  judicature.  Elle  possédait 
dans  la  ville,  rue  de  la  Miséricorde,  portant  aujourd'hui  le  n'  4, 
une  maUon  où  se  voient,  à  la  clé  de  voùle  do  la  (our,  les  armoiries 
décrites  ci-dessus,  lesquelles  sont  iilenliques  à  celles  qui  Hgurent 
dans  un  des  livres  de  l'Hôtei  de  Ville  de  Périgueux,  fous  le  nom 
lie  André. 

Dans  le  Livre  Jaune  du  même  Hôtel  de  Ville,  on  lit  que  •  le  35 
novembre  1510,  les  maire  et  consuls  donnent  à  Êlie  Andrtî  la 
permission  d'expédier  en  la  ville,  la  cour  des  appaux  d'Alain, 
seigneur  d'Albrel,  comte  de  Périgord  et  vicomte  de  Limoges,  et  du 
partage ,  lequel  était  commuti  entre  le  dit  comte  et  les  chanoines  de 
Périgueux,  » 

Dans  le  Hcciieil  dos  titres  de  la  Ville  et  de  la  Cité  de  Périgueux, 
imprimé  en  1775,  il  est  dit  que  Jacques  André,  conseiller  du  roi, 
chevalier,  seigneur  du  Repaire-Martel,  Ht,  en  sa  qualité  do  séné- 
chal du  Périgord,  son  entrée  dans  la  ville  le  31  mai  1553,  et  qu'il 
prêta  entre  les  mains  des  maire  et  consuls,  et  sur  le  livre  Missel  à 
lui  présenté,  le  serment  d'être  bon  et  loyal,  et  de  garder  et  main- 
tenir les  habitants,  citoyens  et  juridictions  dans  leurs  privilèges, 
franchises  et  libellés. 

Le  même  Jacques  Andn'>  présida  comme  sénéchal  plusieurs 
assemblées  dos  trois  États  du  Périgord ,  notamment  les  6  et  7  fé- 
vrier à  Bergerac  ;  —  ce  fut  à  celte  réunion  qu'il  lui  fut  fait  don, 
par  les  Klats,  de  500  écus,  —  le  1"  mai  15((0  à  Hergerac  ;  le  11 
novembre  15(il  à  Périgueux  ;  le  11  novembre  1505  à  Sarlat  ;  le  15 
mai  156(1  à  Uergerac  ;  le  'J  janvier  l'itSt»  à  Périgueux,  le  9  aoiît 
1571  it  Barlat  ;  et  le  26  janvier  1573  à  Périgueux. 

Jacques  .^ndré  n'existait  plus  le  "ii  août  15~.'l,date  des  provisions 
de  la  même  charge  —  de  sénéchal  —  donnée  àAndré  de  Rourdeillc, 
frère  du  célèbre  Hrantême  (Ij. 


I;  l'n  membi'''  Ar  '■p\['  Tamilie.  Appelé  Jai-quu  .Vndro,  (t 


:  l'as 


D'ANP.LARS,  du   Claud.   de  la   I^uvie,  «le 

l'éohaure,  de  la  Veyssière,  etc. 

Ahmrs  :  l)'fir(;ciil  à  trois  fiisiL'es  de  t'UBUte^i  <'-«IIe  da  cbtf 
surmontée  d'un  leo|iaid  daiiir. 

Dans  le  CliartrU-r  français  (diclioimaire  des 
Riiolilisi ,   N.   d'Aiiglars   leii   Limousin) ,   fl^re 
comme  anobli  jiar  letlre  de  1326,  ce  qui  concorde 
lorlion  du  généalogri:ile  CourccUes,  lequel  dit  cette 
ison  d'Adht'mart ,   originaire   du 
lâteaii  de  Lostan^es  aux  xii*  et 


peu  avei 

famille   issue   rie   l'nnc 
[.imousin,  où  elle  possédait  le 
xiu'  sièrles. 

Tranclici"  la  ipiestion  d'orijfiue  nécessiterai!  une  élude  des  papiers 
de  fainitli'  (jn'il  ne  m'a  pas  éfé  donné  tle  coimailre  ;  mais  ce  que  je 
sais,  r'est  que  surin  production  de  leurs  titres,  les  d'Anglars  ont 
élé,  en  U'AiV>,  mniiilcniis  dans  leur  noblesse  ;  qu'ils  ont  fait  leurs 
preuves  ]ionr  les  écoles  royales  ;  i;l  qu'en  178Î),  ils  ont  voté  dans 
l'iinlri'  de  la  NoLli'sse  pour  les  députés  aux  Etats-Généraux,  et  k 
Péripueux  et  Jfainl-Jenn-d'Angély. 

il'anêle  ici  W'Ile  courte  notiii-  i-n  rappelant  que  le  général  d'An- 
glars, ué  au  eliàlean  du  (^lanil,  eu  mai  ITIjI),  menacé,  en  1794,  de 
la  jierte  de  son {rrade,  loiiune  rHli-viiitl  noble ,  le  conserva  ^nlce  à 
son  r"[,'iinent  de  carabiniers  qui,  en  face  dii  coiiventioimel  porteur 
du  décret  île  suppression,  réponilit  à  la  mesure  par  ce  cri  unanime  : 
l'Iiis  iIp  d'AnijIma.  plus  du  airaiiiiiinfa  ! 

I.e  général  d'An^'lal•s  est  mort  iiii  cluileau  du  Claud,  le  ô  octobre 
1836. 


♦  ♦  -ô- 


hAI'CIIONi 

ir<(inih. 


•  de  l'c 


is  il  iu-inc-^  dr  celte  grande  maison 
!•  li/un-nl  dan-  la  -aile  des  (.'.roisAdoK, 

d<-  V.'r<aill.-.. 


■     D'ARGOUtîES  (MicHEL-F'iEiiHEl,  Évèt|uc  de 


il  trois  ijuinlfreuillfii  de 
les  deux  rlrriiicni  qii.ii'- 


M*'  fl'ArgoTigc ,  conseiller  Oii  roi  en  sus 
roiiseils,  ilm'fié  le  13  iiovenibrc  173)  ,  fut  enseveli  liuvant 
l'Hiilel  (le  Snint-Aignan  Saint-Fiout,  do  Périjjiieiix. 


D'AHLOT,  <io  Kriigif,  de  Cmnoiid,  de  1r  ('oiis- 
siêre,  do  Saint-Saïui,  de  la  I.inde,  de  Firheix, 
de  In  Uoqiie,  lie  la  Vîdoiize,  de  Sainte-Miirie, 
d'Ajîil,  de  Cnzids,  de  Fa^fes,  de  J.oys-Hossp,  de 
Lnmotlie-Snint-Privnt,  de  lu  Meyiiiinlie,  de  Noii- 
gejTols,  d(!  l'cjTiissac,  de  Hotriain,  de  Sniiil- 
Sanveiir.  de  la  Hesse,  de  Sallelxinir. 


il'.iiyrtil  li);i;rl  rcuilk-  di'  sirioiili'. 

Le  premier  auteur  eonriu  est  noble  ("luillHunie  Arlol,  seipneur  de 
Frufrie.  qui  fonda  l'é^'lise  de  Snint-Piorre  de  Kniffie  en  1317.  ainsi 
((lie  eola  élait  (iravé  ^;iir  une  pierre  du  ciMé  traiiclie  do  l'aiilel  de 
eette  eplise  (Lespiiiei. 

Le  11  avril  lliTlt,  à  IVriffueiix,  Jeanne-Antoinette  do  Touclie- 
l«i'uf-(;iermont,  veuve  d'Aiilniue  d'Arlot  de  Frngie,  maniuis  de  la 
('iiiissièrc-Saiiit-Saiid  ilil.-i  île  Jaciines,  iiaroii  de  la  Coiissière,  el 
de  Suzanne  de  I.a  ItiielKtlum'audi,  iviidit  hoinnia^'e  nu  roi  comme 
mère  liitrii'i;  de  Jeau-Jnri|ues  d'ArloI,  tnanjius  de  Frunie,  pour  les 
seigneuries,  juslires  et  terres  de  Knipe,  h  Coussière-Saint-yaud, 
Itntiiait..  la  Vidou/e,  la  Valade.  le  Verdoyer,  ete. 

Le  :iK  juin  1717.  à  llerdeaux,  Jaeijties  d'Arlol,  clievalier.  sei- 
gneur de  Cuniond.  etiv,  lils  di-  ilélie  rl'Arlot  de  Fru}ri<^  seigneur  de 
Sainie-Marie,  rendit  liouimiige  au  Hoi  pour  la  terre  el  sei(,'ncurie  de 
la  ville  di-  la  Liriile  ,  pour  celle  de  la  Iio<[ne  et  arrière-tlofs  larch. 
lie  la  llirond.-.  ('..  2:ti-2,-J7i:t.  i 

Siu'  la  |iriidui'tiou  de  titres  reinoulaut  à  liMO,  ta  maison 
■  i'Arliil  a  <■{,'■  muitilfiiw  dans  la  possesnen  de  In  noidesso  d'oxlrao- 
lieu  on  l:.7-2el   ir.C.X.  il.es].ine  el  .niezier.. 


-  40  - 

Plusieurs  de  ses  membres  figurent  parmi  les  votants  dans  l'Ordre 
de  la  Noblesse,  ainsi  inscrits  :  1"  haut  et  puissant  seî^eur,  messire 
Louis  d'Ai'Iot,  marquis  de  Frugie,  (ils  de  Léonard,  marquis  de 
Oumond,  et  de  Jacqueline  de  Ciiantérac  ;  2°  Louis  Arlot,  baron  de 
Sainl-Saud,  seifrncur  de  la  Mejnnrdie  et  aulres  lieux  ;  il  était  capi- 
liiine  de  grenadieps,  clievalier  de  Saint-Louis,  etlîUde  Léonard, 
marquis  de  Frugie,  et  de  Françoise  de  Jaubert  ;  3"  haut  el  puîssanl 
seigiieur,  messire  Jacques  d'Arlol  de  Frugie,  comte  de  la  Roque, 
lieutenaiit-jrr'nt'ral  des  années  du  roi  ,  p'and-croix  (le  l'Ordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  Il  était  iils  de  Louis,  seigneur  de 
la  Moque,  clievjilier  de  Saint-Louis,  enseigne  des  gardes  du  corps, 
colonel  de  eavalerie,  brigadier  des  années  du  roi.  De  son  mariage 
aveL"  Mai'ie-Thf''rt''sc  d'IIaulefort ,  il  n'eut  qu'une  tille,  mariée  au 
manpiis  lie  TaiJlel'er. 


AHNAULD  (Jea>),  Kvè(|ue  de  Sarlnl.  de  UIO 
Il  Ulli. 


Il  mourut  à  l'aris,  le  (j  mai  Hlfi .  et  y  fut  c 
n-é  dans  le  couvi'ut  dos  Frères  Mineurs. 


DAUNAULT  et  ^J■All^AUI),  de  Paussac,  de  la 
Itiirie-Fricar.l,  d.' Harnubé,  île  Talevache,  de  la 
C-liHIielle,  de  la  Faye,  de  Sjirrazignac,  de  Golie, 
.1."  lit  Tn-illc.  di-  Saint- Laurent,  île  la  Forest,  de 
Villa.-,  .le  Landonie,  i-lc. 


V.n  l.Vlïl.  le  Hinlran  <le  la  Mun.'.amii 
.le(:i>am|.agnin--d,--M,.lnir.  |..'i-,<-i[,alu>an 
fui  briilô  eL  eu  l.'n.'.,  la  niai-'jn  .[<\\-\U- 


ri'  noble,  cnmmuno 
H  ratiiille  d'Arnaull, 
iiil  dinis  la  ville  de 


—  4i  — 

Périgueux  fui  saccagée  parles  religionnaires ,  qui  en  firent  une 
forteresse  dont  ils  furent  chassés  par  les  catholiques  en  1581. 

En  récompense  de  ses  services,  et  pour  indemniser  la  famille  de 
ses  pertes  et  de  la  majeure  partie  <le  ses  tilres,  le  roi  Henri  III 
accorda,  en  1578,  à  Arnaud  de  la  Borie,  i,000  écus  à  prendre  sur 
la  Recette  générale  de  Guiennc. 

C'est  à  cette  famille  qu'appartient  François- Arnault  de  la  Borie, 
grand-archidiacre  de  Bordeaux,  lequel  fut  nommé,  par  le  clergé  du 
Périgoi-d,  député  aux  États-Généraux  de  1593,  tenus  à  Paris  et 
ouverts  le  26  janvier.  —  Il  l'avait  été  en  1570  ot  1589. 

C'est  à  ce  même  François .  lUs  do  honorable  homme  Louis 
Arnault,  seigneur  de  la  Borie-Fricard,  maire  de  Périgueux  en 
1529  (1),  qu'on  attribue  plusieurs  ouvrages,  entre  autres  un  mé- 
moire sur  les  Anliquilcs  du  Pilrs'gord,  imprimé,  dit  le  P.  Lelong, 
en  1522  ;  Lanti-Drusac,  fait  en  l'honneur  des  femmes  nobles  et 
honn&tes,  imprimé  en  1561;  un  traité  Des  anges  et  di-mons,  traduit 
du  latin,  imprimé  à  Rome  en  1651,  après  sa  mort  ;  Mémoires  sut 
la  rie  de  Charles  IX,  etc. 

François  Arnault,  seigneui'  de  la  Borie  cl  de  Barnabe,  était,  en 
1651,  seci'étajre  de  la  noblesse  du  Périgord,  lors  de  ta  convocation 
des  États-Généraux. 

Cette  famille,  maintenue  dans  sa  noblesse,  figure  parmi  les 
volants  en  1789,  dans  la  personne  de  mossire  Etienne  d'Arnault, 
chevalier,  seigneur  de  Sarrazignac,  demeurant  en  son  château  de 
Harrazignac. 

**  D'ARPA-ION    (GoDEFnoi-BÉnANGEnj ,    Évéqne 

lie  Périgueux  (grande  maison  du  Rouergue), 

De  guculca  K  1.1  harpe  d'or  (armes  )hirlniilc>], 

d'Arjmjuii  |iorlait,  dil-oii,  plus  aiiciciLiir.mcnt  : 

griffe    d'oiseau    de    proie,    il    l'ongle    furl   crochu   [en 

BFpaijoj  mise  eu  bande  (ai'ines  egalciiieul  parlanltsi. 

Béranger  d'Arpajon,  nommé  pitr  le  pape  Jean  XXIIi,  le  14 
mars  14H,  assista  au  Concile  de  Bàle,  l'an  1431,  et  mourut  le  27 
décembre  Whl. 


^ 


-  42  - 
ARRABLAY  ou  d'ARRABLAY. 
Ahmeh  :  Uandé  d'arpont  et  dp  gueules  de  aix  pîèCM. 

Ancienne  maison  du  Périgoixl  qui  a  donné  un 
chancelier  de  France,  un  cardinal-évéque  de 
Porto,  et  un  sénéchBt  du  Périgord  et  du  Quercy, 
sous  le  nom  d'Arrebiov. 


IVAMTENSEC,  do  La  Fartfo,  <if>  Verneuil,  de 
TiouzoM  ,  lie  la  Barrière,  de  la  Borie,  du 
PeypHt,  etc. 

Akhea  :  D'iiziir  i'i  une  latKc  d'ur.  en  forme  d'air,  bordre 
de  pieiilcs;  un  clii'f  r;oiidU  de  |:iiau les,  charge  d'un  cruis- 

•iOiil  ]ipise9  sur   des   couvcrU  d'arjwnl  3p]iarlcnaiit    à    la 


Cette  famille  a  élc  anolilif  par  lettres  patentes  du  roi 
Louis  XIV, en  date  du  15  mai  i(>r>ij,  enregistrées  à  In  cour  de 
Bonleaux  te  K  juillet  et  eonlinmVs  In  11  sepu>mbrc  de  la  même 
année. 

On  voit  dans  ic  Livre-Vert  de  riIiHel-dc-Ville  de  Périgueux, 
Tolio  iOa,  au  n'iti>,  i|U('  ■  Ji'Hn-Baiilistc  d'Arlensec,  homme 
savant  et  di'  prnliiti''  l'oniiiie.  fui  aiiohii,  ain^ii  ipie  sa  postérité, 
|iour  avoir  soiilTeil  la  ijuesliuii  jiuur  le  st/rvico  du  roi  et.  do  la 
patrie.  *  Et,  flans  la  (iiiionno  histori'fiio,  il  est  dit  que  Chanlost, 
gouverneur  de  l'érifrneux  peu'lant  rniciipiilion  de  cette  ville  par 
les  troupes  de  la  Knimle,  lui  lit  sonlTrir  le>  plus  allreiix  tour- 
ments. Il  eiil  li's  pieds  ]»'lrs  {•(  1rs  oiifili-s  lu-rachés  avec  nn  fer 
hrûlant. 

La  double  qualilé  rie  untile  el  dr  prrln-  de  Kraneoi*  d'.Arletisec, 
euré  di-  Sainl-Severiii— rH-1i>>;ii'  n-iuiluri  de  Neuviet,  devait  en 
l'aire  une  vielime  de  la  ^-raiide  nHulution  :  aussi  le  tribunal 
révolnlioimaire  di-  IV-ri^'iU'Uv  li>  .'niKlatimii-t-il  à  niorl  .  h-  17 
lliennidor  an  II —  \  iinùt  IT'.ll  —  -.Mili'n.'e  ijiii  fut  l'xéeulé.-  le 
inèni''  jour. 


-  43  — 

D'ASPBEMONT  (de  Roquecohsbj  —  Hatmond, 
moine  A  la  Chaise-Dieu  et  abbé  de  Gaillac, 
en  Albigeois  ;  Évoque  de  Sarlal. 

Nommt^  par  le  pape  Jean  \XII,  le  i  juillet 
131H.  n  mourut  eu  ISIU. 

AnMK"  :  1)0  (gueules  à  la  l>uu(tc  <l'or. 


D'ASTELET  (ou  mieux  IIastelet),  de  Jauine- 
lièros,  de  J'uymartin,  de  Pulgombert,  de  Ville- 
bost,  de  Termes,  do  Guerèmts,  du  Hepaire,  des 
Ja  rousse  s ,  de  Clais,  do  Hcaulion  de  Lom- 
bardières .     de     Plancbe-Menier ,    de     Limey- 

Abhem  :  ne  t-Utfules  !<  Irois  lipsi.iilii  d'ur. 

La  péncalogie  de  la  famille  d'HasIelel,  {iressée  sur  litres 
aiilîienlifpies,  par  Nadaud  (Nobiliaire  du  I^imousiiit,  commence  à 
noble  Collin  Hastelel,  niaîlrL>  de  forges  de  Jauinclières  (commune 
de  Javorlliac),  qui,  par  son  testameul  du  U  août  lûOri,  demanda  à 
i'tre  enterrii  dans  l'église  de  Javerlhac. 

Dans  une  intéressante  notii-e  sur  tes  forges,  en  IVrigord  et  en 
Limousin,  le  baron  J.  de  Verneilh-Puyrnseaii  nous  fait  connaître 
plusieurs  mailrcs  de  forges,  lesquels  ajoutaient  à  leur  désignation 
les  qnalineations  d'écuyers  et  autres  titres  nobiliaiivs,  donnaient 
des  olliciers  à  l'année  et  eoniractaient  de  nobles  aUiances. 

Il  en  a  été  ainsi  linns  la  famille  Hnstclet;  ii  partir  du  premier 
degré  do  libation  jusqu'au  neuvième  il7â4i,  qui  termine  la  généa- 
logie de  Nadaud,  tous  les  sujets  sont  qualillés  éeuyers  et  maîtres 
lie  forges. 

C'est  donc  avec  raison  i]Ui'  M.  du  Verneilli  nous  dit  qu'en  se 
livrant  à  l'industrie  iiiélalliu'gique,  on  ne  faisait  point  acte  de 
dérogennce  —  el  pour  en  doniu>r  une  preuve,  voici  ce  qui  m'a  été 
raconté  par  un  1res  véri(li(]ue  témoin  ilu  fait  :  •  J'ai  vn,  dil-il, 
ilans  ma  jeunesse,  un  noble  vieillard  —  il  élail  né  dans  te  dernier 
%iècle —  qui  lOmluisiiit,  lui-même,  à  sa  forge,  non  loin  d'Kxci- 
denil,  une  mule  chargée  de  minerais,  mais  il  avait  l'cpée  au  d'ité 
|i«ur  constater  qu'il  n'avait  rien  perdu  de  sa  qualité.    » 

De  inénic  qu'autrefois  la  verrerie  faisait  des  gculiUhonunes 
verriers;  de  même,  ajoute  notre  spirituel  ri  savant  archéologue, 
l'exploitation   des  fers  créait  de-  genlilslioinjucs  forgerons  ;   et  à 


—  il  - 

l'appui  de  cette  thèse,  il  cite  un  grand  nombre  de  familles  qui 
devaient  à  cette  industrie  leur  richesse  et  leur  noblesse. 

Un  arrêt  du  parlement  de  Bordeaux,  du  31  janvier  1681,  vient 
fortifier  cette  opinion,  en  déclarant  noble,  et  noble  d'extraction, 
t'un  des  membres  de  la  famille  Hastelet  et  en  ordonnant  qu'il 
sera  raye  des  rôles  de  la  taille;  plus  tard,  on  voit,  en  effet,  le  nom 
de  cette  famille  figurer  dans  les  jugements  portant  maintenue 
de  noblesse,  rendus  par  les  intendants  de  Bordeaux,  de  1698 
à  1718. 


D'AUBEROCHE     (  Glillaime)    et    RAYyom 
i.'AUBEROCHE.  Évoques  de  Périgueux. 

ARUfc^^  :  Une    leur,    à    uuc    bordjre   chargée   de    neuf 
bcsonls  —  sans  indiciilion  des  (: maux. 

1-e  premier,  élu  Évèque  en  1109,  mourut  vers 

H:iO.  C'est    sous     poii    ponlificiit ,    est-Il     dit 

dans  le   PtrigorU  illiisirr,  que  l'église   et  le 

bourg  du  Pu  y-Saint-Front  furent  consumt's  par  un  violent  incendie. 

Le  second,  t%  le  7  juin  1279,  vivait  encore  en  1295,  (Voir  le 

Pi-vigord  illiislri-  et  pièces  hisloi-iques  sm-  les  Évèqiies  de  Sarlat, 

de  l'abbr  .\udierne.l 


D'AL'BUSSON,  de  la  Feuillade.de  Savignac, 
de  Peyraux,  de  Villars,  de  Beauregard,  de  Mire- 
mont,  de  Monlamas,  etc. 


a:idc£  u  Vci 


lillt'^ 


r.oniriii'  dnn>  le.s  pliis  gniiidcs  niiiisoiis,  il  serait  dinicile  de 
rcmoiitiT  à  faiiliquiii'  di's  vii'omlr-  d'AubiL-isoii ;  cependant,  ce 
qu'il  y  il  di"  ciTlaiii,  i''c-1  .[iril-  ''liiirnl  ccli'lji'rs  du  temps  de 
Ohai'l<'itm;:rie,  ri  qm-  la  di^riK.''  il.'  %i<-o]Nt.'  dniicura  plus  de  VM 
ans  diius  la  tiiiiiMjii  di'  l'i'  lunn.  ri  |i!is>a  lou,j<jrn-s  du  piTC  au  fils, 
jus([u'j'i  ci:  i|iii'  Raujiuini,  \iconilc  irAiiliu-.sfi!i ,  qui  se  croisa 
contre   les  .Mbigcuis .   en    I2UI,   lit  ImiiiMiage  de  sa  vicomte,   en 


-  48  - 

1226 ,  par  ordre  du    roi ,  au    comte   de  la  Marche ,  dont  les 
d'Aubusson  avaient  antérieurement  partagé  Tautorité  et  Téclat. 

Sans  rechercher  au  loin  les  illustres  alliances  des  d'Aubusson, 
il  me  paraît  intéressant  de  faire  connaître  celles  qu'ils  ont  contrac- 
tées avec  des  familles  qui,  si  elles  ne  sont  pas  toutes  issues  de 
notre  province,  n*en  ont  pas  moins  droit,  à  des  titres  divers,  de 
figurer  dansV Armoriai  de  la  Noblesse  du  Périgord.  Je  puis  citer, 
entres  autres,  celles  :  d'Abzac,  de  Bcaumont,  de  Beaupoil  de 
Saint-Aulaire,  Brun  de  la  Valade,  de  Calvimont,  Ghapt  de  Rasti- 
jrnac,  do  Ohauveron ,  de  Ghaunac ,  Ebrard  de  Saint-Sulpice,  de 
Fumel,  Gourdon  de  Genoulhac,  Greeu  de  Saint-Marsaut,  d'Haute- 
fort,  du  Lau ,  de  Losso  ,  de  Montardy,  t*erusse  des  Gars,  de 
Pompadour,  de  Roflignac,  de  Royère  de  Lons,  de  Salignac  de  la 
Poncie,  do  Saint-Ghamant,  de  la  Tour  du  Roc,  etc. 

Gette  nomenclature  de  familles  alliées  aux  d'Aubusson 
explique  suffisamment  Tinscription,  dans  le  Nobiliaire  de  notre 
province,  du  nom  et  des  armes  de  Tillustre  maison  d'Aubusson, 
issue  des  comtes  de  la  Marche. 

Est-il  nécessaire  de  rappeler  ici,  avec  tous  les  généalogistes 
accrédités,  que  les  (FAubusson  ont  produit  :  des  chevaliers 
célèbres  depuis  le  x"  siècle,  un  grand-maître  de  Tordre  de  Saint- 
Jean-de- Jérusalem,  des  chevaliers  et  des  commandeurs  du  même 
ordre  à  toutes  les  époques,  un  cardinal,  plusieurs  évèques,  deux 
maréchaux  de  France,  des  ambassadeurs,  des  gouverneurs  de 
pmvinco,  des  lioutoiiants-généraux  d'armro,  des  chevaliers  des 
Ordres  de  Saint-Michel  et  du  Saint-Esprit,  des  ducs,  des  pairs  d(» 
France,  etc. 

Ne  serait-il  pas  également  superflu  d'ajouter  (pio  Jean  d'Au- 
busson,  seigneur  de  Villac,  Miremont-les-Périgueux,  |)roduisit  ses 
titres  de  noblesse  en  1609,  devant  les  intondants  de  la  province,  et 
fut  maintenu  dans  sa  qualité,  et  que  le  nom  do  la  famille  figure,  à 
Férigueux,  parmi  les  votants,  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse,  pour  les 
députés  aux  États-Généraux  de  1789? 


-29 


irAUGEHEAII. 

Ahmks  :  Do  piiiople  à  une  autî<.'  d'argent. 

Des  lettres  de»  noblesse  furent  accordées  h 
Eymcrio  d'AUGEREAU,  le  14  février  4(555,  par 
le  roi  Louis  XIV,  et  enregistrées  le  17  avril 
suivant. 


u 

Sffi 

^ 

D'AUGEAHll,   (le   Tiregaii,   de  Cléraiis,   de 
Viraitei,  etc. 


:  Parli 


09)  4l  « 


l'azur  à  trois  jai's  (ou   t 

s  jiarlaiilcs  ;  nu  i;  d'azur  nu  cruissant  d'argml 
rc  du  ch'inip  ;  nu  rber  Ap  puGulc.i  chargé  d« 
(l'argrnt . 


Ollo  familliï  posM-dait,  en  140(1,  1h  seigncni'ie  rt'AufîeanI , 
en  Anjou,  mais  les  guerres  do  Rolipion  l'ohlipêrcnt  de  s'cxpa- 
Irier. 

Jean  d'Aiigeard  est  le  premier  ijui  vint  s't'labiir,  vers  1460,  près 
Sadillac,  canton  d'Eyinel,  en  I-'érÎKOrd. 

Ue  IfiTO  à  1~7U,  les  d'Augeard  comptaient  six  préâideiits  à 
mortier  du  Parlement  de  Bordeaux. 

C'e^il  à  messire  Jeaii-Cliarles  d'Aufîeard,  chevalier,  sei^eur  de 
Tiregan,  Ciérans  et  autres  places,  pn'sident  à  mortier  au  Parle- 
ment de  Uordeanx,  (|ue  HuyiieH|,'0  dédia  les  Statuts  des  coutumes 
de  Bordeaux. 

1^  famille  a  éti:  maintenue  dan»  sa  noblesse  par  Jugement  de 
Pellot,  intendant  de  Guienne,  du  28  octobre  IftHl,  et  [larmi  les 
votants,  en  1789,  pour  les  Di'-putés  de  la  Noblesse,  on  voit  ainsi 
inscrit  :  Messire  Jaci(ues-Annand  d'Augeard,  clievaiier,  seigneur 
baron  de  Virazel,  manjuis  de  l'ouy,  sci^neiu'  de  la  Cliaiicère  el 
autres  lieux.  iVoir  aux  procurations. l 


AL"TIKR(.>I  Dr  Autikt.),  ilr  l'.oussac,  de  Ko- 
niepjiix,  coinmuui;  de  Saiiit-IX'r-li's-l^bainjia- 
(îiies;  de  Labastide.  de  la  Faye,  de  Horicemic, 
■■inninunc  de  Ni'-groudi's  ;  —  du  ('.lifllanl,  etc. 


:  Kl- 


i;'-umpat{n«e 
;ouroiiiié  du 
iuHkh    IroiH 


Noble  r.abriel  Autier. 


-es  frères,  sur  te 


do  leurs 


titn's.  i(ui  prouvaient  leur  noble>.-ie  d> ■pni'^  Louis  Autier,  damoi- 
seau, vivant  en  1  iiU,  furent  maintenus  [*ar  jngetnoiit  rendu  le  y 
murs  lûDy. 


—  47   - 

Une  aiiire  mtiinteiiue  de  noblesse  fui  encoiv  remiiio  pu  favoiir  de 
l'clU"  faiiiillG  le  C  juiivici'  KiHl, 

Dans  la  liste  des  faintlles  qui  rondireiil  hoiniiiiigo  à  M*'  Le 
Itoiis,  Kv(>i|uc  de  i'ijriiriieiix  ,  lîgnre  :  Cliarles  Authier,  éciiypr, 
seigneur  du  Honccnac,  haliitaiit  du  cluitciui  de  Benulaurent  — 
repaire  noble  de  Cornilli'  —  à  raison  de  contenances  dans  les 
[Kiroisses  de  Lempzoïirs  cl  de  N'éyrondes. 

Il  appurl  d'une  attestalion  do  Tnrenne,  du  i  novembre  1674, 
i{iie  Jean  Aulliier,  i'cujlt,  si'ijfnciir  de  Lalmsiido  et  de  la  Ftije,  a 
hicii  cl  flilidement  servi  sons  ses  ordres  en  qualité  de  ^ntilliomme 
lit'  l'iirrière-lmn  de  l'esnidron  df  cavalerie. 

l'ii  JojHi  du  Aniliier,  coloiiel  dn  ivginicnl  île  l'entliièvreMli-affons, 
ré  le  ô  oclolirc  17i7,  fut  ivrn  page  du  roi,  en  sn  grande  éciipie, 
le 4 Juin  i7fi0,  ilievHlier  de  Saint-Louis  et  di's  ordres  militaires 
ri  liospitaliers  de  Notre-Dainc'-do-Mont-Carnicl  et  de  Snint-JeRn- 
Jo- Jérusalem. 


ll'AUTIŒSSAL,  de  la  l'Iitigiie,  de  la  Filolie, 


:  IVarRcii 


m  lie  gUiïUli^» 


Xoblt;  Kraniîois  d'Autressnl,  qualifié  écuyer, 
:i-i[fneiir  de  la  Kilolie,  ligure  parmi  les  gen- 
'  liUliom'nes  de  la  rfénéchiinssée  de  Sarlal,  con- 
voques ponr  le  ban  île  1C74  (I). 
Dans  1»  généalogie  de  la  maison  de  Toudiebu'uf,  extraite  du 
lome  xiV  du  .\ohiiiiiiir  f.'iiivvrsel  de  Saînt-Allais,  l'auteur,  après 
avoir  nippclé  le  niariatïe  de  Sybille  d'Aiiliessal,  lille  de  noble 
d'Autressal ,  seigneur  de  la  l'Iaigne,  el  de  Jnunie  do  Villars,  avec 
Jean  de  Tonoliebieuf-Heauniond,  écuyer,  seigneur  de  la  Crompe, 
«joule  en  note  i<i-lte  famille  existe  encore  (iSlKi  au  clnitcHU  de 
l^Mgmie.  pivs  [ligaroque-sur-I)ordogne,  mais  elle  ne  comptait  plus, 
'•n  IHl',1,  que  deux  demoiselles  d'un  âge  assez  avancé,  résidant 
iiu  dit  etiiiteau. 

Parmi  ses  alliances,  j'ai  ndevé  les  noms  fies  faindles  :  de  Dor- 
doigno.  de  tleaulieu,  de  Villars,  de  Malegiit,  do  Vassal,  de  Male- 
ville,  de  [lour[ia/el.  d(^  Hîninl  do  I.anglade.  elc. 


D'AYDIE,  de  Ribérac,  d'Espaluches,  Monba- 
ziliac,  de  Bernaiiières,  dû  Vaugoubert,  de  Saint- 
Harti«l-do-Vnlolte ,  de  MonU.'heiiil ,  de  Mayac, 
Ac,  Javerihao,  de  Saint-Romain,  de  Castil- 
Ion  (i),  de  Guilinières,  do  Benanger,  de  Rions, 
ele. 

Arm^s  :  De   giii?tjkA  à  quatre   1u|ims  courilol   l'un   Bllr 


Cette  famille,  urigiiiaire  du  Bénrn,  où  elle  était  qualifiée,  dès  la 
lin  du  \iv'  ijif'do  et  le  commencement  du  xV,  des  litres  de 
Hipvnliers ,  barons  et  puissants  seigneurs ,  a  formé  plusieurs 
branches.  Celle  du  Périgoril  est  désignée  sous  les  noms  de  d'Aydie, 
comte  et  marquis  de  Ribérnc. 

Odet  d'Aydie,  chevalier  des  Ordres  du  Roi,  comte  de  Commin- 
ges,  gouverneur,  amiral,  et  grand -sénéuhal  de  Guienne,  se 
rendit  célèbre  sous  les  régnes  do  Charles  VU  et  Louis  XI, 

Armand  d'Aydie,  écuyer,  créé  comte  de  Ribérac,  maréchal  des 
camps  et  armées  du  roi,  fut  député  de  la  noblesse  de  Périgueux 
aux  États  généraux  do  1614.  —  Fram^ois,  comte  de  Ribérac, 
commanda  après  son  frère  aîné  dans  CazaI,  et  fut  un  des  otages 
donnés  aux  Espagnols  lors  du  traité  de  Cazjil. 

Le  lUs  do  ce  dernier,  Joseph-Ilenri-Odet  d'Aydie,  marquis 
de  Ribérac,  capitaine  au  régiment  du  Roi,  blessé  à  Sénef,  se 
relira  dans  ses  foyer-s,  où  il  vivait  encore  on  1717. 

Je  citerai  parmi  les  membres  de  cette  famille,  moris  sur  les 
champs  de  bataille  :  Pierre  d'Aydie,  llls  d'Odet  d'Aydie,  cheva> 
lier,  vicomte  d'Espcluclies,  de  Turenne,  seigneur  de  Ribéraix,  et 
de  Anne  de  Pons,  tué  à  la  bataille  de  Pavie,  en  15â4  ;  Frédéric, 
lue  à  la  tranchée  du  siège  de  Monlauban,  en  iCti\  ;  son  second 
frère  Jacques-Louis,  à  la  défense  dp  Gazai,  on  IGiO;  et  Antoine, 
vicomto  de  Ribérac,  autre  frère,  blessé  à  Montauban.  Ces  trois 
fi-ères  étaient  Hls  de  Armand,  man'xlial  des  camps  et  armées  du 
rui,  cité  plus  haut,  et  de  -Marguerite  de  Foîx. 

Je  rappellerai  aussi  que  la  maison  d'Aydie  a  donné  à  l'Eglise 
deux  évéques,  dont  Guy,  llls  d'Odet  d'Aydie,  vicomte  de  Ribé- 
rac, et  de  Aime  de  Pons,  élu  au  siège  de  Sarlat,  en  1527. 

Rien  que  les  bornes  d'une  siiii])lc  notice  ne  me  pennettent  pas 


0  Dici,  lopog.  du  vi<;cimlt!  de  Gourgues. 


—  49  — 

de  très  amples  développements,  je  ne  veiix  pas  terminer  celle-ci 
sans  dire  quelques  mois  : 

Sur  Tabbé  François-Odet  d'Aydie,  qui,  dès  Tàge  de  17  ans,  fut 
pourvu  du  titre  d'abbé  de  Saint-Angel,  au  diocèse  de  Périgueux, 
investi  d'un  canonicat  à  la  cathédrale  de  Tours,  puis  vicairc- 
l^néral  du  même  diocèse,  et,  enfin,  aumônier  du  roi  Louis  XV,  le 
2fi  février  1736.  Plus  tard,  sa  démission  d'aumônier  ayant  été 
acceptée ,  il  fut  nommé  abbé  commandatairo  de  Tabbaye  de 
Savijarny.  Le  sceau  de  ses  armes,  qui  ne  diffère  en  rien  de  celles 
ci-dessus  décrites,  est  timbré  d'une  couronne  de  marquis,  et, 
comme  marque  de  sa  dignité  d'abbé  de  Savigny,  il  le  surmontait 
de  la  mitre  et  de  la  crosse. 

Après  la  mort  du  chevalier  d'Aydie,  l'abbé  de  Savigny,  son 
frère,  fixa  sa  résidence  au  château  de  Mavac,  où  se  réunissait 
l'élite  (le  la  société  de  la  province  ;  ses  bénéfices,  qui  ne  s'élevaient 
pas  à  moins  de  40,000  livres,  aidaient  largement  aux  frais  de  ces 
réceptions  journalières  et  d'une  table  où  le  Vatel  périgourdin,  le 
nommé  Michelet,  montra  alors,  et  depuis,  un  grand  art  culi- 
naire. 

L'abbé  d'Aydie  resta  à  Mayac  jusiju'cn  1790,  époque  où  il  vint 
habiter  la  belle  maison  qu'il  avait  fait  bâtir  sur  la  route  de 
Bordeaux  —  aujourd'hui  l'hôtel  do  l'Univers  —  chez  sa  nièce 
Madame  de  Moncheuil  (Audi),  à  qui  il  la  légua.  Il  y  mourut.à  Tàgo 
de  92  ans. 

Sur  son  frère  aîné,  Armand,  comte  d'Aydie,  qui  fut  l'un  des 
agents  de  la  conspiration  de  Cellamaria  :  il  disparut  le  jour  même 
de  l'arrestation  de  ce  prince  ( septembre»  1718)  et  se  réfugia  en 
Espagne,  où  il  obtint  :  la  grandesse,  la  croix  de  l'Ordre  de  la 
Toison-d'Or,  le  grade  de  lieuttmant-général  des  armées  de  Sa 
Majesté  catholique  et  fut  enfin  vice-roi,  gouverneur-général  des 
deux  Castilles. 

Sur  son  second  frère,  Biaise-Mario,  surnommé  le  Beau-d'Aydie, 
qui  eut,  dit-on,  sa  part  dans  les  bonnes  grâces  de  la  duchesse  de 
Berry,  l'ainée  des  filles  du  régent  Phih{)pe  d'Orléans  :  il  aima 
profondément  la  belle  Circassienne  Aïssé,  et  en  eut  une  fille  qui  fut 
M*«  de  Nantiat  (de  Jaubert) ,  laquelle  eut  également  une  fille 
qui  épousa  le  vicomte  de  Bonne  val,  et  de  ce  dernier  mariage 
provint  aussi  une  fille  mariée  au  comte  d'Abzac. 


D'AYMERIC  (ou  Eymedic  et  Avuerique),  de  la 
Bénédiie,  de  Poujade,  de  Baluel  —  ancien  re- 
paire noble,  commune  de  Sainl-Vincent  —  de 
Cherval,  de  Monbelte,  etc. 

Arme»'  :  D'nzur  au  dcxiNclière  de  carnation,  armé  d'une 

épie    d'argeul  en  pal,  mouvant  du  câlé  Mnnstre  de  la 


Depuis  1600  celle  famille  se  transmettait  de  père  en  flis  la 
charge  de  lieutenant-général  criminel  à  Sarlat. 

En  possraeion  du  ciiâti'au  de  Falnel,  que  Jean  de  Durforl  vendil 
à  Antoine  d'Aymeric,  lieulenant-gùnéral  de  la  sénéchaussée  de 
Sarlat,  le  13  juillet  1700,  celui-ci  ne  voulut  [las  prendre  le  titre  de 
seigneur  de  Paluel  sans  s'être  Tuit  accorder  des  lettres  de  noblesse 
(ju'il  reçut,  ainsi  que  les  armes  ci-<U'ssus  décrilcs,  en  décembre 
1712. 

En  1668,  les  d'Aymcrique  avaient  droit  de  banc  dans  l'église 
île  Calviac,  cl,  en  1699,  droit  fie  chapelle  que  leur  avait  accordé 
révèquc  de  Cahors. 

Madeleine  d'Aymerique,  en  religion  sœur  Saint-Hilaire,  était, 
dans  le  win*  siècle,  abbesse  des  Clarisses. 

Le  nom  de  celte  famille  lipurc  parmi  lo»  votants  dans  l'Ordre 
de  la  Noblesse  aux  Elals-l.iéuérau\  de  17Wt  en  Périirord  et  fo 
Qnei-cy, 


IIk  HACALAX.  fie  Moultîi/.illac,  —  ancien  re- 
paire iiolili-,  avec  tiln'  de  vicomte,  ayant  liaute 
justice  >itr  U-oï>  paruisscs  :  Colombier,  Monba- 
zUlac  Cl  Siiiul-r.lirislophe. 

Aaur.-^  :  D'^r  .>  tr«i~  m.iH.'.iux  d.-  u'i^'ulcs  i  cl  1,  «l  uns 


Celte  famille  fijfUii'  parmi  les  vulaiils  dans  l'Ordre  de  la  No- 
blesse, en  178'.l,  ii  Fériguenx,  avee  le  litre  lie  viciimie,  el,  sous  Ift 
même  lilre,  à  Sarlat,  on  vuil  le  nom  de  Dacalan  au  lias  du  procès- 
vcrlial  de  l'asH'inbl.'-e  qui  e.il  lien  I-  IH  juiliei  17«11.  à  l'effet  de 
donuer  de  nouveau\  puuvuir^  aux  di-pitir>  île  lu  noble».-. 


Db  BADEFOL,  de  Pfeyrot,  de  Muratel,  de  lu 
Cour,  etc. 

azur  il  la  croix  d'or  caulonnéo  aux  1  et  4 
beun  de  mCmt  ',  aui  i  el  3,  d'une  dérense  de  «an- 
d'argent  posée  en  taecc. 

C'est  ainsi  que  ces  armes  se  voient  dans  une 
(fénéatotïie  manuscrite  de  la  maison  de  Koyère, 
sous  l«  nom  de  Marguerite  do  Badefol,  fille  de  Gui  do  Ba<lufol, 
iiualiflé  haut  el  puissant  seigneur  de  Badefol ,  de  Peyrcaux.dt; 
Muratel.  do  la  Cour,  etc.,  laquelle  épousa,  en  161)8,  Philibert  de 
Royère,  écuyer,  seigneur  de  la  Reynio,  de  Lom,  etc.;  mais, 
dans  sa  Sigillographie,  M,  Ph.  de  Bosredon  fait  connaître  d'an- 
Ires  armes  rolcvécti  par  lui  dans  la  Bibliothèque  nationale,  mss. 
Olairamhault,  titres  scellés,  T.  I\  —  sous  le  nom  de  Bernard  de 
Badefol  ;  elles  sont  ainsi  décrites  :  Un  soleil  ù  rais  recourbes. 


De  BAKFET,  lie  La  Mothe-Fissot,  de  La  Vi- 
I  gerie,  etc. 

Arvis  :  D'azur  à  trois  étoiles  niai  ordonnées  d'argent. 
Les  Baffot  ont  donné  à  l'armée  nombre  d'of- 
I  liciers.  Uti  Eymeric  de  Baffet,  écuyer,  .sieur 
'  do  ta  Vigerie ,  servit  dans  lu  maison  du  roi 
Louis  XIII  ;  son  fils,  messire  Jean-Sicaire  de 
BalTel,  écuyer,  seigneur  de  la  Mothe-Pissot ,  fut  brigadier  des 
gardes  du  corps  du  roi  et  chevalier  de  Suint-Louis  ;  son  pclit- 
flls,  messire  Antoine  de  ItafTcl,  écuyer,  seigneur  do  la  Mothe, 
y  fut  également  brigadier  et  chevalier  ilc  Saint-Louis.  Ce  dernier 
est  porté  dans  le  réle  de  la  capitaliitii  des  geiililshonnno.s  de  la 
sénéchaussée  de  Pérîgueux  ,  et  l'arriéru-petit-lils  dudtt  Jean- 
Sicairo  de  Baffet,  était  geiidarine  île  la  gnrde  du  roi  lorsijn'à 
la  Révolution  de  89,  il  éniigra  et  lit  les  Cîunpngnes  de  l'année 
des  princes  do  Condé.  A  la  Itestauralion,  Il  l'eçul,  avec  le  brevet 
d'ofQcier  supérieur,  la  croix  de  Saint-Louis. 

l^'tle  fatniUe,  fixée  en  Périgord  depuis  près  de  SOO  ans,  se  serait 
éteinte  dans  les  mâles  en  ISûG,  ^uivalll  M.  Gilvy,  auteur  du 
Kobiïiairc  de  Guieitiif. 


De.BAILLET,  (le  h  Peiidoulo,  de  laBroussP. 
ilii  Luc  de  Florciisncr  (ancien  repaire  noble, 
cniilon  d'Issigcac),  de  la  Perche,  de  Castillonôii. 
—  Ville  de  i'aiicii'ii  diocèse  de  Pt^rigiieux. 

Ahhes  ;  IVniiir  i'i  une  b.nidc  d'argi-nl,  accoaléi:  (le  deux 


La  Olionay-Di'shois  a  iiulilié  lu  (rénéalogic  de  celle  famille, 
(in'il  dit  oripiriairi'  de  Pariai  et  d'Hiu-ieiiiK?  iiohl(?S5e.  Uni'  bran- 
die, ajoute— t-il,  passa  di:  là  en  Angoiiiiiois  et  on  PérigonI,  oii, 
apivs  avoir  fait  la  production  de  ses  titres,  elle  a  été  inscrite  au 
Olalogiic  des  (Icntilsboiiiincs  de  In  priiviiice,  par  nri-êt  du  conseil 
d'État  du  12  niai-s  llififi  et  maiiitt'iiiic  dans  la  noblesse  par  orrton- 
naric)'  de  M.  Pcllol  du  :2li  avril  Ifîfl",  i-t,  comme  constatation  de  la 
noblesse,  il  me  suffira  de  rappeler  tpi'ello  a  voté  {'ii  l~8tt  pour  les 
députés  fie  l'Ordre  aux  Elats-dénéniux. 

Celti!  famille  compte  pbisieurs  n'préseï liants  en  l^érigord,  et, 
dans  le  Lul-et-liaroime,  un  de  ses  iilemlin-s.  anrien  membre  du 
eoii>;L'il  fjériérHl.  y  est  ([Uiililîé  du  litre  de  barou. 


llK  MAILLOT,  de  Beaiilieii,  de  Mourets,  du 

Mus,  lie  Coudai,  de  la  Cliapclle,  de  1  tourdaisse, 
de  Im  nivière.  de  la  hom.>/.-.  etc. 


haiisia  liste  der.  ;;i-iilil-1ioiiime-.  de  la  xW.diaiisV'e  .le  Sarlat 
cunvoipiés  pi.ur  ]•■  bail  <li'  H'^f  ll^iiri'ut  ].liisi.'urs  luenibres  de 
celle  l'aïuille.  Son  imm  ~e  \'iil  é-ialriiieiit  dans  b's  iiiiiiiili-iiws  de 
noblesse  et  daii-.  le-  a~seiiil.l.'.- île  l'Ordre  aii\  Klals-liéiiéraux', 
en  i7WI. 

llaiis  II-  Chiirtrirr  fr.-iiiy.ii-'  au  r|j,-ijiiimaire  de-,  niiublisi  il  osl 
dil  :  .  \.  Itaillol.  .le  Sailiil.  -u  IVii^-rd.  anobli  |ur  l.tires  de 
Kiji.   . 


De  BANES  (ou  dc  Basnes-|,  ilp  lu  Kauriis  .le 
MalefTo,  de  I^utlierie,  du  Clinn^e,  de  Houriin- 
puel,  de  la  Borde,  do  Fargcs,  Ole, 


lini:  iJH-p  d'or  mise  i-ii  pal,  la  pi 
!hI  dr  Fraiire  illl  l.i  pointe  en  bf 
»  l'Ioilesil'^irgi'iil,  (loin  fn  chffpl 


Jr  doirf  à  l'obliftcnncc  du  n^K't^lU'  cticvalior  du  Clioyroii  du 
PHvillnn.  la  coiiiinuiiicatioii  de  litros  concornaat  la  fauiillo  do  sa 
inèn'  -MurgiieHle  lio  Banes.  A  l'aidi-  di-  ces  tilres,  il  m'a  ôté  facile 
irétatilii-  la  lllialion  directe  de  la  limnclio  |t<Ti};ourdine  de  ce  nom, 
H  partir  de  :  Noble  homme  Jeiui  de  Hamss,  éciiyer,  seiffiieur  de  la 
KHurif',  k-qiK'l  rendit  liomi)iQf,'(<,  le  ■'  juillet  l'iliri,  à  raison  de  sou 
l'Iiiili-nii  de  lianes,  ainsi  que  son  Tds et  petil-lîU  —  le  premier,  le  i~ 
iietoljre  15U,  et  le  second,  le  2i  révrier  1582, —  à  Alain  d'Albrel, 
l'omte  dn  Hérijs'ord  et  vicomte  du  Limousin.  Dans  son  testament, 
lin  fl  juillet  15l(i,  l'-erit  en  latin,  il  est  (|ualillé  iiobilis  vir. 

De  ce  premier  iletfré,  j'ai  pu  suivre  rét;idièremeiit  la  lisué'^ 
masculine  jiis(|u'hii  tiuitième  inclnsivement,  c'est-à-dire  jusqu'à 
la  premièn'  moitié  du  xvin"  siècle,  l't  censlalOP  qu'à  chacun  de  ces 
decrrs  les  Banes  avaienl  lOiilraclc  de  nobles  allinuces.  Voici, 
lin  rest.',  le  nom  de  ces  fauiilb-s  :  Miliac,  Heyère,  Mnuleriinl, 
Keauilel  du  Pciich,  l.aiiilx'rt  de  Huiliers.  Lan^lade  i(iirard),  Lt-y- 
niarie  de  Lurocbe,  Le  Klauc  de  SaiiiL-JusI. 

Lii  famille  de  lianes  a  iirouvê  sa  noblesse  anx  i-ecliercbes  faites 
[lar  les  commissaii-rs  nommés  à  cel  clTet  et  a  été  imiiiitfiiue  dans 
sa  ipialil<>  par  M.  Pi'llol,iiileiidant  de  (iuienne,le  li  décembre  ififï". 

C.eilc  dite  Banes  île  Ganinnue,  représentée  de  nos  jours  en 
I'éri};ord  et  en  Bordelais,  esl-elle  une  brandie  d('  c^'lle  dont  il  est 
iii  ipiestiou  ?  On  serai!  porté  a  le  crnire,  en  voyant  l'iiieiilité  des 
iirme.-;  mais  ce  seul  iudiee,  sans  auciui  doruiticnt  devers  moi  poin* 
l'-lalilir  le  [loiul  de  jonction  de  ces  derniers  avec  les  premiers,  ne 
Mie  permet  pas  d'aniriner  une  conminuaiité-  d'origine. 


-  5Î  — 
IIe  bans,  de  Calhavel,  de  la  Nouaille?,  etc. 

Abmfs  :  Daiui-  à  une  porle  ouverlp  d'argent,  accomp»- 
pn-'e  de  trois  fIoUps  d'or,  doux  en  chef  el  une  eo  poinlf, 
e]  un  dolla  ou  triangle  vidé  (i'argciil  posô  en  abîme. 

Ces  nrmps  sont  ainsi  décrites  dans  le  Grand 
Armoriai  de  France  à  Jean  de  Bans,  écuyer, 
sienr  rie  Calliavel,  el  à  Jean  de  Bans,  écuyer, 
sieur  de   la   Nouailles  (Registre   rie   Bergerai'l, 

21  janvier  ir.'.W. 


De  HAHATAQUV. 


an   [IcYlrachi'i'R  <l'or   tcnanl   une  tfff 
[fi-xlre,  d'un  rroiss.inl  d'argent  ri  à  w- 


Mrf-\T<-  d'un  lidril  d'ui 


Critc   ramillc,  iDiitiue  en   Karladais,  dès  le 
xv  siècle,  a  éti-  anuhlii'  an  mois  de  Juillet  1511. 


Voici  l'extrait  liilèle  des  leltres  patentes  : 

.  An  mois  ilo  juillri  l.->ll,  le  Hoi  1,-iuis  Xl(,  élanl  à  Valence,  en 
ci>[isiili-ra1i<i[i  <!•■  lu  limulili'  muriièiv  ilc  vivre,  honiiélclé  et  luoeurs, 
i<t  uiilri's  vi'iius  ili)iil  csl  iiim-i-  lu  |i>'rsonn>>  di^  notro  nmé  el  féal 
Mai'liiii  rlc  Hiinilui[uy,  liuliiluul  dr  Villi-ivul,  uu  iliot-t-sc  d'Afc'en  ;  en 
coiisiili-niliiiii  en  miln-  des  divers  srrvii'cs  i^i'il  Nims  a  rendus  dans 
les  c\[H'dilii)ns  l'I  li's  pii-rri-".,  -.iirloul  ilnns  le  rcconvremont  des 
.  Icrrcs  <lr  nrdr.'  Klul  d.'  MlImii,  <y-U-M\  [«.r  les  V.-nili.'iis,  dont  Nous 
lui  sommes  iivi-e  rnisoii  n-diviilili',  nin.l.lit  t<>dil  Miiehin  de  narata- 
|uy,  Hvcc  liiult'  su  fnci-  i-t  |iosl.'rili'  de  l'un  ••(  de  l'autre  sexe,  venant 
le  loyal  n)nrtMt.'e  |iri'sfiil  et  iivciiir,  ■ 


Ces  li'Itivs.  siKiii'-es  \.;\>.  fiifciil  .■iirc^.'ir.ln'o  à  In  tJliainltrc  des 
CuiMjdes  (i  \':\v\>.  le  lUJnill.-l  K.l  1.  [.r..i,]iilt:u,'c~  jmr  le  s.'-m-ehni 
d'A'.'ciiuis  i-l  di'  i;iiscii!.'iic  el  eiiri'j;i-.|riM-^.  en  oiilr.'.  hu  .sr-m'clial 
d'Atr-'ii.  I."  i\  iinveiiLlirc  île  \»  iiirnie  nuii.-e  ,-\  »  Iw.linaire  de 
Villnval  le  li  inilli'l  iri|.'>. 


—  55  — 
Db  BARBARIN  (ou  Bahbehi»),  de  Vessac,  de 
Sanillac,  de  Sansonnet,  de  Boissi3t,do  Rafaillac, 
de  Reignac,  du  Gliambon  et  do  Ladou,  l"  avril 
16J7  [minuleâ  de  la  Brouhe,  notaire  royal). 

Abues  :  Ecarlelé,  aux  1  el  4,  d'azur  à  trois  abeilleB  d'or  ; 
aai  2  cl  a,  ëgalenieat  d'or,  à  Irois  bara  (ou  poisBOQs)  d'ar- 
""  gent    l'un    aur    l'aulre    en   fuace,  celui    du    milieu   coii- 

louru«  (1). 

Jeao  Barbann,  conseiller  en  la  Cour  des  aides  à  Pùrigueux  — 
depuis  réunie  au  paHemenl  de  Bordeaux,  —  «'tait  frère  do  noble 
Jean  de  Harbarin,  conseiller  au  Hrértidial,  marié  deux  fois  :  1°  le 
7  juillet  1596,  avec  Gabriellc  d'Arnaud  de  Laborlo  ;  2°  le  1"  dé- 
cembre i60i,  avec  Marguerite  de  Hontardy  de  la  Beyiie,  lequel 
acquit  le  llef  de  Vessac  et  fui  gentilhomme  ordinaii-e  do  la  cham- 
bre du  Roi  ;  il  était  troisiènio  aïeul  de  Louis  de  Barbarin, 
seigneur,  comte  de  Reignac,  lieutenant-général  des  armées  du 
Roi,  qui  ne  laissa  que  des  (lUes,  dont  l'une  épousa  : 

Charles-François  de  Campet,  seigneur,  comte  de  Saujon,  ancien 
brigadier  de  cavalerie,  enseigne  des  (lardes  du  corps  ;  la  seconde, 
Josepb-Anguslin,  comte  de  Laval-Montmorency,  demi-froro  du 
maréchal  de  ce  nom,  et  la  troisième,  Julie-Céleste,  mariée  à 
Charles-Yves  Thibault  de  Larivière,  lieutenant-général  des  années 
de  Sa  Majesté,  morte  à  Vessac,  lo  11  avril  1754,  âgée  de  58  ans. 

Un  Cosme  Barbarin,  seigneur  de  Sansonnet,  était  capitaine  des 
milices  au  bataillon  de  l'crigucux. 

La  famille  de  Barbarin  a  voté  aux  Elats-Généraux  de  1"89,  à 
IJbourne,  à  Bordeaux  et  à  Argentine  ;  elle  est  encore  représentée 
dans  In  Charente. 


Il 


De  barde  (I,b  Hoy).  de  Valenglars,  etc. 

Ahues  :  Tinrce  ni  ra!<ces;  au  1",  d'or  à  un  lion  l^opardn 
lie  gueuli"»;  au  i',  île  sioople  ploin:  au.')',  d'hermino  a  Irois 
poi[il9  ran^ci^B. 

C-rtte  famille,  originaire  do  Picardie,  sur  la 
production  de  ses  titres  remontant  à  1524,  «  été 
maitilfiiiic  par  diverses  ordonnances.  Mais  d'a- 


t>  liaoi  le  Xiihiliiiirj  da  Limousin,  par  Nadaitd,  «lies  aonl  décriles  a 
lf»iur  à  trois  iniiufhps  *  miri  suniiDOtéfs  ifont  étoile  de  giifulfs. 


-  56  - 
près  la  ffi'Tii'nlopiB  tlressée  dans   l(?  Xo!iilinire  de  Ponibieux  et 
<lr  Viiiioux.  par  M.  de  Itclleval,  la  lilialio»  uiilhentique  peut  s'éta- 
lilir  di^-piiis  le  milii'ii  du  xiv"  siècle. 

La  lirancho  (■oiinm;  sous  le  nom  de  Le  Koy  de  Barde  est  fixtV  en 
Pt''ri;;niil  (li-piiis  rac<|iii^ilioii  des  cliàk-aii  cl  lerrc  de  l.aminary  il^ 
coinmiine  d'Aritoime ,  pur  M.  Aniiaiid-Nii-olas  Le  H oy,  comte 
(If  Hardc,  capitaine  de  l'iivalei-ii-,  clievalier  de  Sainl-Loiiis  et 
rei'evfiir  t;i'"'n''nil  du  di'parteiiieiil  de  Ih  Donlotriie, 

Cette  famille  a  volé  en  l'ieardie  ilaris  l'Ordre  .le  la  Nolilesse  eu 
ITWt. 


SI 


l'ii'tle  l'aiiiille  fi^'iiri;   parmi  les  votants,  datis 
rui-div  (lc>  la  Nuljlesse,  aux  Etal-( îénéraux  de 


■4.    4 

■-^r::^^ 

ht:  MAHHKM-   n-eiit    IIaiiiuuh    et    BAiiBALLTi 

des  Koiu'iiii'S  —  (lu  lie  Kuuniil   —  aneieii   liof 
.l.'Iaeli^Uelleiiie  de  M.mipoii. 


i:.-t1.-  iMiriille  a  i-ei;ii  ili.~  l,.||res  d'anoWisso- 
lent  d.'  Il.'iu-i  IV,  il-irif.  la  perxmne  de  (ïuil- 
lanme  de  ItaniiMlt .  -L'Ur  d.-  Kuuniies  ,  Iinnmie  (raniies  de  la 
eompa{.'ijie  ili-  M.   .le  la  K"ive  ■■!■■  l'.;iiiiji,.ri|r. 

Marié  eu  pieiiiiéres  i r>  »\  r-e  diuii'ii~<-lle  Mar;;iierite  de  la  Place, 

de  flirt  liijmie  el  uuKle  mai-iui.  Iiiil  •iujIlMUtin'  eul  eini]  {;(ui;ons 
.■t  .piatre  lill,u.  l/iijné  .!.■-  til-  lut  ,iu-.-  d.-  la  |-'..ree;  le  seeéml. 
e;>pilauie  .laii-  Ir  ré-iiii'-ul  de  S.^^■M-y<■. 

Va\    -e,-..rid.-    -.  il  ép..„-,i    dHIu-i-'ll-  d-   Mrlet.  .Innt   il  ll>llt 


-  57  - 
Les  lettres  de  noblesse,  datées  de  décembre  1604,  inentioonoiit 
les  services  rendus  pendant  J5  ans,  en  plusieurs  occasions,  par 
liriillaumo  de  Bnnaull,  habitant  de  la  ville  de  Mussidan,  entre 
nutres  à  la  bataille  do  Monconlour  et  nu  sièga  do  Sainl-Jean- 
d'Angrly  ;  il  était  de  la  religion  prétendue  i-éformée. 


LIE  BAHKIERE,  de  Ueillac  (1),  do  Longa  i,2). 

Anuiii^  ;  IJ'or  i'i  uim  ftinca  de  jrui'ules  acconipagiii'e  dp 
six  tteiXT»  de  lis  d'uzur,  li-oî»  en  chvt  et  IroiB  en  poinlr 
raiigéea. 

La  maison  de  Barrière,  l'une  dos  plus  ancien- 
nes et  des  plus  illustres  du  Périgord,  possédait 
de  temps  immémorial  le  château  de  ce  nom, bâti 
sur  le  mnr  romain  de  la  Cité  de  Férigueux.  On  en  admire  encore 
les  belles  ruines  —  et  grand  nombre  do  fiefs  on  Périgord. 


Ilu  HARHY,  de  la  Henaudie  {3i,  de  Puychenj , 
de  Labeitonr. 


Grand  Anmirinl,  : 

311  lieu  dn  leoia  fm 

1  ;  il  tliil   niiiHi   des 

urnip»  liai'laiilcs.  ï 

Iciiie  du  Itari'y,  i-cu 

ij'irr,  srigrneur  t\f.  1' 

du  Uarry,  ccuiti-,  H 

.«■«[.eur  de  1-iibeilr. 

Dans  le  cours  du  xvi*  siècle,  Jean  («/iks  rieotTioy)  du  Bany  de 
1^  Hcnaudio,  issu  d'ime  ninistm  noblo  de  Hei'gerac,  acquit  uno 
fatale  célébrilé  comme  chef  de  la  conspiration  d'Amboise,  dont  le 
prince  de  Condé  était  l'àme. 

Il  fut  tué  par  un  jeune  page  du  nom  de  Pardailhm,  son  cousin. 
r.e  fait,  ainsi  raconté  par  divers  historiens,  est  contredit  ilans  nue 
note  imprim.'-e  au  bas  d'une  gi-avnro  de  ir)7ll,  rcprésenlant  le 
combat  ijui  eut  lieu  près  d'Amboise,  dans  la  fonH  de  (îliiiteaure- 


II  an  l'i-irviiiii  du 


—  58  — 

naud.  Il  Y  est  dit  que  c'est  la  Renaudie  qui  tua  Pardaillea  et  que 

c'est  un  des  pages  de  ce  dernier  qui  vengea  la  mort  de  sod  maitre. 

Dans  les  jugements  des  intendants  de  Bordeaux  de  1697  à  1718, 

portant  maintenue  de  noblesse,  on  voit  )e  nom  de  du  Barry. 


De  bars,  de  la  Kauric,  de  Vierval  (1),  d'Ar- 
cliignac  (3),  de  Monsalou,  do  la  Gazaille  (3),  de 
^^51    Saint-Rome,  de  Perchibot,  etc. 


^ 


yHU 


Ahmes  :  De  guculss  à  deuï  pals  d'or  chargés  chacun 
de  Ii'oiK  r<j!>cs  du  chiimp,  qui  est  do  Reignac  ;  au  chef 
cousu  d'nzur  n  deux  \iars  d'nrgcnl  pa  îaBce  l'un  sur  l'autre, 
i]ui  est  de  Bar.  —  CourccUes,  au  lieu  de  deux  pals,  dit 
rfeui  fasres  sous  Ir  nom  lie  de  Rar,  chevalier,  ««igneur 
de  MoiL<ulou  Gl  de  la  Gazaille. 

Cette  ancienne  famillo  de  la  bourgeoisie  de  Sarlat  a  été  anoblio 
par  lettres  du  roi  (Jharles-lr-Bei,  en  1324.  Elle  figure  dans  la  liste 
des  aiahilemies  de  noblesse  et  dans  le  vole  en  89  pour  les  députés 
de  la  noblesse. 


De  La  BARTHE,  de  Thermes,  de  Rhochin,  de 
Roi'hebnme,  de  Mazère,  de  Brassac,  de  Gampa- 
trni>,  du  Pelil-Cbnnge. 


>r  i  Iroi^  pointes  du  [usées  d'azur 
le  l>cu  et  ondofaiilef ,  qui  cet  de 
à  trois  fasefH  de  gueules,  qui  Ml 


Au  nombre  des  gentilubomuies  de  la  sém-chausséc  de  Sarlat, 
convoqiiôs  ]>our  li'  han  de  H>"i.  on  voit  inscrit  :  Noble  Bernard  de 
la  Bai'tbe,  tViiyei',  seigneur  de  Hiiiliflinmo.  {Procès-verbal  origi- 
iiul  dans  les  arcbivrs  du  vic^inti-  dis  l  ii'i'iii'd.'i 

Dans  les  inaintt-iuirs  <h-  noble-»''  tigiirent  :  les  la  Barthe,  de 
Brassa^',  dr  l',umiiiigTie,  rlc  Ri icbeLninn  et  de  Saint-Michel,  et 
parmi  les  vol;inls  à  Pi''rifrnon\  dmis  l'Ordre  'li'  la  Noblesse,  le 
t-bevatier  de  la  Etartltr  di-  Tlimne-i .  Iinbitant  d>-  la  ville  de  Sarlat. 


it   ld.iu. 
.a)  Idem. 


De  BASTAKD,  d'Estang;,  de  Saint-Denis,  etc. 


iiifli'  d'Kmpir" 


Hûsuiner  dans  uiit.'  notice  de  ({uelques  lignes 
un  Iravail  qui  a  nécessité  pins  de  160  pages  mi- 
nntées  à  l'auteui'  de  la  gini'^alogic  de  la  maison 
de  Bastanl,  serait  m'exposer  a  laisser  dans  l'oubli 
des  détails  historiques  souvent  d'un  grand  intérêt  ;  j'ai  donc  pré- 
féré indiquer  la  source  où  il  sera  facile  de  puiser  abondamment  : 
M.  de  Bourrousso  de  Laffore,  dans  le  Nohiliairo  (fc  Guieane  et  de 
Gascogne,  ayant  publié,  en  1803,  un  travail  complet  sur  cette  f«- 
mille,  il  me  suftlt,  pour  la  nouvelle  édition  de  l'Armoriai  de  I» 
noblesse  du  Périgord,  do  rappeler,  avec  l'e  généalogiste,  que  la 
maison  de  Bnstai-d,  Aès  le  \i*  siècle,  tenait  un  haut  rang  dans  le 
comté  do  Nantes  et  ({u'eu  iOiO-lOttO,  un  de  ses  membres  était 
qualilié  très  noble  chevniicr  des  premiers  de  la  patrie.  Nobilissi- 
mtis  miles,  de  primorilms  palrite. 

Par  le  mariage  pn  Périgord  du  baron  Arlhur  de  Bastard  avec 
M"*  de  Maleville,  tille  du  marquis  de  Maleville,  si'nateur,  et  dont 
est  provenu  un  fils,  les  noms  et  armes  de  la  maison  de  Basiard 
doivent  de  droit  figurer  dans  VArmorinl  de  ta  iioMcsse  du  Péri- 
gord. 

Cette  famille  a  été  imiiileniie  dans  sa  noblesse  par  une  ordon- 
nance du  prince  de  Coudé  en  1052  et  par  un  arrêt  du  Conseil  du 
roi,  le  2n  novembre  1R7I,  concernant  les  Bastard  de  Lestang  et 
de  Saint-Denis,  les<|upls  figurent  parmi  les  membres  de  la  no- 
blesse d'Armagnac  assemblés  à  .\ucb  cl  à  Lecloure  pour  l'élection 
des  députés  aux  Etats-Géiiéraux  do  1789. 


mi  :  (f»i 
n-prnduiti's    par  M. 


Dk  La  BASTIDE,  de  Chauines,  de  la  Réné- 


'ai'gpiil  à  un  .nrbrc   de   Hiiioplc,    nu  <^hot  df 

f.c   Grand  Armnri'd   de   France  fg('>nérRliU'! 

de  Bordeaux)  donne   sous  le  nom   d'Adrien  de 

la  Bastille,    sieur  de   Oliaulues,   conseiUcr  du 

lii  tour  d'argent.  C'est  ainsi  que  ces  armes   sont 

la  Kn([uo   dans  son   Armoriai  du  Lan- 


—  60  - 
gatfdoc-,  où  l'on  voit  que  la  famille  (du  Languedoc)  a  été  maintenue 
dans  sa  noblesse  par  juf^E-ment  souverain  t\c  novembre  1658. 

Malgré  la  différence  des  armes  des  la  Bastide  en  Périgord  et  en 
Languedoc,  l'identité  du  nom  patronymique  et  du  nom  terrien  fait 
présumer  que  ces  deux  familles  onl  une  même  origine. 

Parmi  les  votants  à  Périgueux  pour  les  députés  de  la  noblesse 
aux  Etats-Généraux  de  1789,  ligure  :  Messire  Valentin  de  la  Bas- 
tide, chevalier,  seigcieur  de  Chaulncs  et  de  In  Hénéchie,  clievalier 
de  l'Ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  mestre  de  camp  de 
ra  Valérie. 


m 


^'V 


Oe  La  M.VT.\H1IIK. 


^.  Le  Itoi  d'armes,  ouvrage  publié  par  le  R.  P. 

■.i^.-^L "■""-" j     'iilbiTl  de  Varennes,  jésuite  (16â6,   (^   oi5), 
donne    ces  armes  sous  le  nom  do   la  Batardie 
(en  Périj:i)rrli.  Klles  sont  ilécrites  tlo  même  dans  V Armoriul  de 
J.-B.  iliel^lap  et  dans  relui  de  Joutïroy  irKscliavannes. 

Le  nom  [lalronyiiiiiiUL-'  ne  siérait-il  pas  Millue  ?  On  voit,  en  effet, 
dans  les  premières  aimées  du  W  ^ièi' 
de  la  Batardie.  lille  di'  uoble  homuu^ 
la  Batardie,  et  d'.\ntuiiie  Cal,  'lam< 
i;ermaiii  et  de  Basiigiiac  ;  i-l  h-  \->  y. 
yilMs  Mai-guerilei  .le  MilW.  s.i-ur 'il 
seigneur  de  la  Batardie.  .pu  iV'.u-a  II, 
dtidit  lieu. 


dainoiselle  de  MIDar 
r  Millac,  si'igneur  de 
,  seigneur  de  Saint- 
lôîW,  noble  inarqui.se 
Il  de  Millac,   écnyer, 

Vaueneour.  seigneur 


ur,,/..;,  ..M-,./s.,.,v„/.«,„. 

I-  imviid.re   Isf;.   /,    h,    Tiinmdiére. 
lie  Miiiili};ii  iVeudéi-  ,  U'Unnu-  évêque 
i-  iKi;!  et  ~a.ri-  le  .'i  mai  Miiv-ml.    I>.'v.-.|,'-  le  ili  umi-s 
>veli  dan-  iéglise  latln-ilrale  <le  Suint-Front. 


llB  L»  BAUME,  lie  Korsac. 

Ahue»  :  Eunrklé  au  1*'  d'aiiur  iiu  loup  |>J8eiint  d'or,  — 
lo  Xobiliaire  du  lÀmaasiii,  par  NaïUud,  au  Uuu  d'un 
loii|>,  dit  un  chtvnl  :  —  .iu  i;  At  miIiIc  nu  lion  d'or  :  au 
A;  d'azur  à  trois  di^ura  de  Iîk  d'or,  au  bitoii  piiri  en  bnudi- 
du  |;U('ii1cH,  qui  est  d>^  Uourhon-Coiidii  ;  au  4',  d'iirgeiil  à 
l'i<ï|^li>  lit!  siihli'  l)cui]U>!e  el   membrée  de  |[»eules,  au  cliff 


e1    «I 


r   ie   1i« 
lis  d.'  k 


rojalc 


(les  HHiirs  sont  iloiim-cs  ainsi  Sdiis  le  nom  de  la  Biiiimo-Koi'siic, 
l>ri{fH<liiT  dn  roi  ;  mais  toiilcs  les  hraiichi;^  mt  lod  ont  pas  porlws 
lie  mf''inr, 

t^-ttc  rainille,  sur  la  proiliiction  ck-  ses  liti-cs  on  ih^M,  lii^vant  le?' 
i-iiinmissnin.'s  i]ii  Hoi,  a  t'tr  muiiUeiute  dans  sa  nolilossc. 

Dan-;  Ii^  No/iilhiirc  du  Limousin,  Nadand  iiirrilioiine  un  goiiver- 
iipiir  de  Bcpfîerai'  du  nom  do  François  II  do  la  Hauino,  nonuin-  ei 
iri"3.  l't  lin  pnind  prieur  d'Auverpiic,  t;raiid'croi\  de  l'Onliv  ;  i: 
l'-linl  do  la  roliffion  réformi'c,  toiitefoi.s  ayant  toujours  porti''  le? 
ariiio^  ponr  lo  serviio  de  Sa  Majest»^. 


De  BAYLY,  do  Hazju-,  de  Saint-Apre,  do   la 
Hoi'lio,  (le  la  Kicliardio,  do  Hoynac,  etc. 


deux    de    i:li.ni|Ui- 


(tn  les  trouve  aussi  dillorcmniciit  dr-crites  : 
lïiinjinil  il  (ii'ux  Inspcs  dr  siiiopli-  ol  entra  lis 
f»xcfs  trois  nigIrtU's  de  ijui-ulm  rnufjres,  iH  c'est  ainsi  ipi'elli's 
»])paraissotit,  pointes,  sur  une  lilro  d'nnc  chiipolle  st'-pulcralo 
ilii  XV'  sièdo,  adossée  nnpière  nn  rlodier  do  SainL-Kronl,  mais 
Hujuurrriiui  détruite  ponr  rélablir  dons  son  état  primitir  la  porte 
d'entrée,  du  coté  do  la  C.lmitro,  do  notre  vieilli?  éfïiise  )ii/anlino. 

Otto  ramille  a  été  iniiiiiffiiiic  dims  su  nolilesse  sur  la  proiliiction 
lie  ses  titres  devant  M.  de  Montozon,  snbdéUVni''  de  M.  de  Hcllot, 
iiitendHTit  do  luiioLuie,  (-n  novendn'o  IllIKl,  el  a  voté  aux  Klattj- 
llénéranx  lie  17811  dans  l'Ordre  île  In  Nidilosse,  sous  les  titres  de 
nmnpiis.  eonite  et  vioûnile.  iVoir  an\  pronirations.] 

Itertraiid  de  Hayly  rendit  lionimatre  au  roi  eu  UM'.i,  et  Jean  son 
llls  en  1700  pour  lo  tPr:' ■  de  Ha/ae,  possédée  par  les  Dayly  depuis 
.jnatre  siéeles.  ^Arcli.  de  la  Hiromle,  c.  :!:(;U.  231^,  iiôc'.)" 


-  «î  - 

De  BEAUCHESNE  (d'isie),  de  MnpWUars,  elo. 


:  D'argenI  à  Ir 
es  de  sinople . 


1  roBcn   lie   gueules   poinlées  c 


Une  branche  de  cette  noble  maison  (en  Angou- 

mois,  Sainlon^e  et  Aunis)  sVst  fixée  en  Périgord 

par  suite  du  ma['ia{>e  d'un  de  ses  membres  avec 

M'"  Marie  de  Tessières,   ht'ritière  du  château 

(te  la  Berlinic,  communo  de  Monlagnnc-!a-Grempse,  lequel  y  a 

fait  depuis  sa  résidence  habituelle. 

Cette  famille  est  qualiilée  des  tilres  de  chevalier  et  de  marquis, 
ainsi  qu'il  est  constat»'  dans  les  procès- verbaux  des  assemblées  de 
la  noblesst^  de  Sainlonge,  oij  l'on  voit  :  Henri  Mathieu,  seigneur 
de  Iteauchesne  et  de  Marvillai-s,  mnrqnis  d'IsIe,  lieutenant-colonel 
du  répiment  de  Noaillcs,  infanterie,  chevalier  de  Saint-Louis  et 
de  Saint-Lazare,  et  Jean-Jacque.->,  chevalier  d'Ule,  son  frère,  voter, 
par  procuralion,  donnée,  à  cet  ctTet,  à  Joseph  (iaspard,  vicomte 
de  Turpin. 


Dk  BEAUDET  (ou  de  Baldé  et  aussi  de  Bodrti. 
<le  Cai'dou  —  ancien  repaire  noble,  commune  de 
Kourniquel,  cantou  de  Beaumoiit  —  deSavignac, 
île  l-alinde,  du  Peuch,  du  Fourset,  de  la  Fcnes- 
Ire  (en  Poitou)  et  de  Sainte-Croix. 


nxci  : 

ysznr  à  une 

<■?■'•■  «l'iirgfi 

t    1 

poinle 

en  baul 

.^iqucUc 

liroelie  un.- 

faSCB  liaiidr.' 

li'i 

r  et   de 

gueule» 

mpagii 

.-  en  clief  d 

riens  .-I01I.S 

.!■< 

■-  .CourcelUî., 

Ces  armes  sont  les  rni'-nies.  A  peu 
perlées  en  Poitou  pur  la  fn 


;es  près,  de  celles 
la  Fenesire  (Grand- 
inaisoni.  et,  d'après  des  noti-s  Ki''"''"''loKi'|'i'-'s  du  cuinle  ile  Tou- 
clielnL'iif-t;ieniioul,  l'on  vuit  qui-  lor>.[iie  lu  maison  de  Ueaudet 
s'élablii  à  (.Iiirdoii,  vers  HMl,  fWo  veiiiiit  du  l'uilou.  L'assertion 
de  ce  nénéid<)i,'i>le  cunscieii<-ieiix  piTiiiel  duiir  de  croire  que  les 
Heaudet  de  (lardou  et  les  Ikaudi-l  de  Ui  Kciuntre  ont  une  com- 
mune nri^îini'. 

Mais,  sous  le  rioiii  de  Itcandel  i1<'  Ctirdou,  uji  trouve  les  arme^ 
>uivaules  :  d'iixiir  .1  Irui^i  i-l'iilrs  ifiir  ^  et  I  ri  Irni.i  chardons  de 
uu'-mi-  mal  iirdoiiins,  c'r>l-;!-dire  pOM-s  1  et  i;  dans  le  nom  de 
Cardon,  on  peut  voir  i'explicHli'in  des  char-ions,  ce  seraient  des 
urines  parlantes. 


Sous  le  nom  de  Beaudet  de  la  Linde,  du  Peuch,  de  Foiirsal,  en 
Périgord,  les  armes  sont  énoncées  :  de  ffueules  à  trois  hameçons 
(f  argent,  qui  rappeilent,  d'après  la  tradition  de  la  famille,  le  sou- 
venir dé  pêcheries  féodales  sur  la  Dordogne,  près  la  Linde. 

Cette  famille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  dans  la  personne 
de  Antoine  et  Jacques  Beaudet  frères,  sieurs  de  Gardou  et  de 
Sainte-Croix,  habitants  dudit  Cardon  (Sarladais),  et  a  voté,  dans 
rOrdre  de  la  Noblesse,  aux  Etats-Généraux  de  1789,  en  Poitou. 

Louis  de  Beaudet  de  Cardou,  écuyer,  seigneur  de  Savignac, 
rapitaine  au  régiment  de  Nivernais,  rendit  hommage  pour  les  flofs 
de*  la  Garenie,  à  Tarchevéqtio  de  Bordeaux,  le  2i  avril  i727, 
tant  en  son  nom  qu'en  celui  de  Louis  de  Beaudet  de  Cardou, 
chevalier,  et  d'Henriette  de  Beaudet  de  Cardou,  ses  frère  et  sœur, 
habitant  Bourniquel.  (Arch.  de  F^ordeaux,  G.  205.) 

La  branche  de  Beamlet  de  la  Linde  s'éteignit  dans  la  maison 
d'Arlot  par  le  mariage,  le  21  juin  1654,  de  Françoise  de  Beaudet  de 
la  Roque,  fille  de  Raphaël,  écuyer,  seigneur  du  Peuch,  de  la  Linde 
—  en  partie  —  du  Fourset,  etc.,  et  de  Charlotte  de  Losse  avec 
Hélie  d'AFlot  de  Frugie,  chevalier,  seigneur  de  Sainte-Marie  et  de 
Cumonl. 


^^  De  BEAUFORT,  de  Limeuil,  de  Miremont,  de 

(^halus,  de  Canillac,  etc. 

Ahmes  :  D'argent,  à  la  baDile  (razur,    accompagnée  de 
six  roses  de  gueules  mises  en  orlc 

Ces  armes  se  voient  sculptées  sur  Téglise  de 
Souiv.ac  (en  Périgord)  ;  elles  forment  le  2*  et 
3'  quartier  d'un  écu  écartelé.  Les  1*'  et  i'  por- 
tent un  lion  surmonté  d'une  étoile  accostée  d(»  deux  coquilles,  mais 
sans  indication  d'émaux. 

Cette  famille,  d'après  un  manuscrit  <|ue  j'ai  eu  sous  les  yeux,  est 
une  brandie  des  vicomtes  de  Turenne.  Il  est  incontestable,  en 
effet,  qu'une  branche  de  ce  nom  avait  la  s(»igneurie  de  Sourzac,  et, 
ce  qui  vient  confirmer  cette  assertion,  c'est  (jue  V Armoriai  de 
France  (registre  de  Périj^ueux)  donne  pour  armes  à  damoiselh» 
Marie-Anne  de  Beanforl  :  rcartoli'  aux  î  et  i  d'azur  somr  de 
iJvurs  de  lis  à  deux  tours  d'argent  maçoinn-es  de  sahir  et  aux 
^  t'/  :]  —  à  ptni  de  clioses  i)rès  —  le  blason  des  Turenne. 


Ue  BEAUFORT  (Jav),  de  Barrière,  de  I-Vr- 
i-ière,  de  Saiiil-Oermtiii!,  de  Maivy,  etc. 

Armes  :  D'azur  ù  la  lianilc  d'or  cliargùn  de   deux  lioiiR 
dr'  saille,  n  1:110m pairni'p  de   doux  roc*  d'échiquier  d'ar|ienl 


'  Dans  un  AriuorM  manuscrit  qui  a  dû  êlrp 

ilres-sô  vers  l'opoquc  des  recliorclies  do  la  véritable  el  faussa 
iioblosBi'  (IWHii  —  l't'uriluro  et  les  notes  marginales  l'indiqueiil 
asseK  —  les  armes  sont  tes  mt-mes,  sauf  la  hiiiide,  qui  est  dite 
r/ii-yniii;  en  i-cgiird  de  l'artiele  de  Jay  se  lit  celle  observation  ; 

-  Ils  ont  lettres  de  noblesse.  » 

(Vesl  pour  serviees  rendus  aux  rois  Henri  III  el  Henri  IV,  que 
Mermiiil  .lay,  seij;nenr  de  lieaufort,  greHii'r  en  flief  au  greffe 
ruyiil  du  l'rt^âidiol,  oei  la  sénécliaussée  de  IVrigueiix,  maire  de  la 
ville  de  ir>()S  à  ITitii  —  (ïomine  l'av.TÎt  »'rlé  son  père  de  ir>H3  à  lôii, 

—  rm  atiubli  par  lettres  de  janvier  l.V.fri. 

Outre  CCS  deux  maires  de  l'érigneux,  la  famille  en  com|ite 
plusieurs  autres,  aiusi  :  en  ir>7(),  ir>H7,  1(1:29,  1671  et  Hi89,  c'est-à- 
dire  sei)t  rlaiis  l'espace  d'im  siècii'  et  demi. 

Toutes  les  Lpanilies  ci-dessus  dét-IgniVs  sont  fomprises  dans  le» 
Muinli-iiiivs  de  decembii-  KHif.,  et  dans  les  assemblées  de  la  no- 
Messe  en  17WU,  on  voit  tîtruier  celte  l'amille  sous  les  noms  terriens 
de  Hnrriére  \\\  el  de  lleaul'orl  1^1. 

M.  Henri  de  Jay,  couile  de  Meaufort,  clievalier  do  la  Lé{fion- 
d'IIonneur,  piissède  ilaiis  ses  archives  deux  lettres  des  rois 
Henri  UI  el  Henri  IV,  écrilis  à  miu  anerln-  Bernard  de  Jay  An 
heanlert,  Tmie  éiTite  d<>  Tours,  le  ->!  avril  lôlii!.  et  l'autre  de 
l'.iiuipiè;;ne,  !<■  :il  di>  la  Liiéme  aimrc. 


64 


♦♦••• 


—  65  — 

De  BEAUMOXT,  des  Adrets (1),  du  Repaire (2j, 
d'Autichamp,  de  La  Roque  (3),  de  Bcy.n^c  (1); 
de  Saint-Cyprien,  de  Saint-Jean-dc-Gôle,  etc. 

Armes  :  De  gueules  à  la  fasce  d'argent  chargée  do  trois 
fleurs  de  lis  d'azur. 

Devise  :  Impavidum  foriont  rninfr.  ' 

Cette  maison,  originaire  du  Dauphiné,  est  du 
nombre  de  celles  que  les  auteurs  qualifient  de  très  noble  et  très 
ancienne  chevalerie.  Connue  dès  le  xi'  siècle,  elle  a  formé  plusieurs 
branches  dont  rune,  tîxèe  en  Porigord  depuis  plusieurs  siècles,  et 
où  elle  y  compte  de  nombreux  représentants,  a  produit,  entre 
autres  illustrations  périgourdines  :  Christophe  de  Rcaumont,  le 
fCrand  archevêque  de  Paris,  dont  le  cœur  repose  dans  l'église  de 
Saint-Cyprien,  près  du  château  de  la  Ro(jue,  où  il  naquit  ;  son 
neveu  Antoine-François,  vicomte  de  Reaumont,  né  également  au 
château  de  la  Roque,  chel'  de  division  des  armées  navales,  à  qui 
Louis  XVI  donna ,  outre  la  copie  d'un  tableau  représentant  le 
combat  qui  eut  lieu  le  11  septembre  1781  dans  les  parages 
il'Ouessant,  où  la  Junon^  dont  il  était  le  commandant,  triompha 
du  Fow  Tun  des  meilleurs  voiliers  d'Angleterre ,  monté  par  h» 
capitaine  Windsor,  un  riche  étendard  aux  armes  de  la  famille, 
qui  le  conserve  comme  un  précieux  souvenir  et  du  royal  donateur 
et  du  vaillant  marin. 

I^s  Beainnont  ont  fait  leurs  preuves  de  noblesse  au  cabinet 
des  Ordres  du  Roi  pour  les  honneurs  de  la  cour.  Leur  nom  et  leurs 
armes  figurent  à  Versailles  dans  la  Salle  des  Croisades. 

Parmi  les  votants,  dans  l'ordre  de  la  Noblesse,  aux  Etats-Généraux, 
sont  inscrits  haut  et  puissant  seigneur  messire  Christophe  de 
Beaumont,  marquis  de  Beauiuont,  maréchal  des  camps  et  armées 
du  roi,  ancien  menin  de  Sa  Majesté,  gouverneur  pour  le  roi  des 
ville  et  château  de  Domme  fen  Périgordi,  premier  baron  de  cette 
province,  marquis,  seigneur  de  Reynac,  Commarque  et  autres 
lieux,  chevalier  de  l'Ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  et  le 
comte  de  Beaumont,  seigneur  de  la  Roque  des  Pragers  et  autres 


.1»  Des  Adrets,  bnroanie  on  Dauphiné,  appartenant  encore  en  15o2  à  Fran';oi8 
de  Beaumont,  gentiltiomnie  du  Dauphiné. 

21  Du  Hepaire,  rn  Qurpcy. 

■.i  La  Hoque,  aiioion  n^paire  not»lc  o\\  IMrigord,  ayant,  en  1700,  haute  justice 
«dr  C'iatel  et  Meypat  qui,  au  xiv*  sircio,  dépondaient  de  Beynac. 

•4/  Beyniic.  l'une  des  quatro  seipucuries  donnant  le  titre  de  premier  baron  du 
Périgord, 

9 


plauoSi  mai-ûelial  des  camps  et  armées  iJu  roi,  coiitinaïKlaiil  de  a 
province  du  Hérigord,  habilant  en  son  chàieau  de  la  Hoque- 
Meyral. 


IIe  MKAUPtJYiDE  HisiiitAnETiEi,  lU--  La  Filolie- 
ili-  Ia\   Rii-tiai-dic,  di?  (.Ihaiilaii,  de  La  liarauiUe, 

ili!    C.iihjne,   (le   Peyrcliidu,   dp  l'iiymèpe,   dos 
hiacdi'. 

Ahvi:^    :  De  puculcs   au   lion  il'apjrciil ,  au  ulii-r  cousu 

Par  tontnil  ilii  II  miii  l5iH,  (!abriplle  de  Beanpuy,  sœnr  de 
Punccl  de  Ilcaupiiy,  «ciiyer,  seifriionr  de  la  dai-audic  et  fille 
lie  N.  do  Hpaupiiy,  éniyer,  sei|i;neur  de  la  llaraudie,  et  dt;  ila- 
moist'llp  ('fUliciiin-  de  Mar(|ii«:^s)ic,  épousa  FrHnoois  de  Foucault, 
sfifrncnr  île  i'.iilijac,  second  llls  de  IWiiarfl  de  Foucault,  seigneur 
de  Lardimalie. 

DiHis  lin  acio  nolarié  iiniuules  <le  Duronchaill,  du  24  novembre 
lOâl,  passé  dans  la  maison  de  M.  M"  Antoine  de  Hacharelie, 
consoillor  du  roi,  «mj^istrat  au  siège  présidial  de  la  sëni'^chaussée 
de  Héi'igueux,  il  est  lail  meiilioii  d'uEi  l'icnv  Bacliarctie,  cheva- 
lier  fie  1  nu  des  onires  du  roi,  écnyor,  sieni"  de  Beaupuy  et  de 
Peypelade.  L'on  voit  dans  les  i-egislres  de  Sainl-Silnin  df  Mnssidan 
<pie  : 

Jérôme,  t\ls  de  ee  dernier  et  ile  Lui-rèce  Alaniigeoii  —  ramillc 
portée  plus  haut  au  n"  10  —  lut  baptisé  le  28  avril  Kiil  ; 

Oue  Charles,  second  lils  des  mêmes,  fut  biiptisi'^  le  9  juillet  Ifll", 
cl  eiit  i>our  parrain  Cliarles  de  la  Oi-oplc,  écuyer,  seigneur  de 
(Muuitéi'ac; 

Et  que  Jean,  autre  liis,  l'iit  haptisé  le  lô  août  iOii,  Dans  cet 
acte,  !o  père,  Pierre  Biicliarelie,  quiditié  écuyer,  sieur  deBeaupuy, 
(rst  dit  chevalier  do  l'I  Irdrc  dn  roi  du  Saint-Ksprit. 

En  l«2fi,  Antoine  Hacharelie  était  maire  rie  In  ville  de  Péri- 
gueux. 

Ihi  marin^'C  de  messire  Fran(;'iis  de  Bacinuviie,  ('■cuyer,  sei- 
fftienr  de  Benupuy,  avec  Jeanne-Françoise  de  Vitlars,  seigneu- 
resse  du  tief  do  la  Filolie,  paroisse  de  Sainl-I.aureiit-de-Mus- 
sidan,  naquirent  cinq  fils  :  1"  Nicolas,  né  en  1751,  qui  Tut  lieuto- 
nanl-colonc!  ;  2°  Pierre-Armand,  dit  de  ta  Hichardie,  né  en  1752, 
commandant  en  Vendée  le  bataillon  des  volonfaires  de  la  Dorilo- 


—  ft7  — 
KiiP,  mort  à  la  baiaille  île  Fonti-nflv,  le  i^  mai  1711;);  ^"  Loiii^ 
(iabriel,  dit  de  la  Kilolin,  m'',  eti  175:1,  ô|ïii  loin  eut  commiindHiit  dos 
reonies  et  voionlaires;  i"  Mii-ticl-Arnauil,  dit  OiRiilinid  il^,  ni'-  ou 
17ôr>;  r'est  lui  qui  ll);ure  parmi  le:»  votanlâ  dans  l'Urdii-  du  In 
Nobles:ie  aux  Ktals-Généraiix  do  1789  ;  il  y  vola  pour  lui,  ol  par 
{iro  curai  ion,  pour  sa  môre,  à  mison  de  son  tiofdt'  la  Kilolio.  Voioi 
cominenl  il  yest  inscrit  :  mussiie  Mirhol  do  ItHsc-hm-elio,  chevalier 
ili"  lleaiipuy,  lieutenant  au  pt^iment  do  Dassigiiy.  Los  Inbles  do 
bronzfî  do  la  |;aleri<-  dns  bntaillos.  an  palais  do  Versailles,  i')i|ipo- 
lanl  que  ledit  Hen»imy,tîôm''n!t  de  division,  fut  lue  à  la  lialaiilo 
iIp  Itoutliugen  li'i.  \c  IH  oetobre  17110,  ;"i  l'à-îo  dt-  il  ans,  ce  ({iii 
((Ortc  l'année  de  sa  unissance  à  17")"),  et  no»,  connue  il  ost  dit 
dans  le  Vvrùjord  illtistrr.  vers  la  tiri  du  xviu'  siècle;  r)"JeHn, 
néon  nSfi,  dit  fîiiy.  ipii  l'ut  clianuine  à  Arles  jusqu'en  I7ill).  Do 
resicinq  frènîs,  nn  seul,  N'ii-olas,  rniné,  séuatenr, s'est  marié  el  a 
ou  deux  fils  :  Lueieii,  dée^dé  à  MnsMiiini  le  ^i  nivôse  .m  \I  (li 
janvier  181W).  et  Pierre,  mort  »  Paris  oiiliv  l«;tl)  et  IKid;  eu  lui 
s'ettl  éteinte  In  descendance. 

Au  nombre  des  til  ou  2(1  si;;iialaires  d'une  délibération  dos 
membres  de  la  uol)k'Sse  de  Mus^idan,  en  date  ilu  X  juillet  17811,  à 
l'elTel  de  donner  des  pouvoirs  plus  étendus  il  iour-i  ilépnlés,  se 
viiient  deux  Iteanpity,  riout  l'un  est  dit  Ilennpny  de  li  Filidie. 

1^'s  noms  de  Hae.tiaretie  et  de  Deaupuy  se  viiient  dans  les  jii- 
ftements  des  intendants  de  Hordeanx  ipériole  rie  1IV.I7  à  l7iKi, 
|iortanl  iiiiiiiileniw  de  noblesse. 


1)k  KRAUKUVillC  (lu:  IkLi.oiioiioaE),  do  La 
l'eyre  (ancien  liet",  paroisse  de  Saint-Afrnan- 
d'Hauleforl).  de  Villac  .aiu^ien  re|>aire  noble, 
ciimmune  de  TeiTasson  ,  de  La  KiloUo,  de  liaii- 

borl.elc. 


yri'  pen\enl    prouver  nue  existence  noble  depuis  le 


-  68  — 

XII''  sicclo;  mais  le  cadre  asscv.  restreint  que  j'ai  adopté  pour  des 
notices  ne  me  permetlanl  pas  de  faire  Thistorique  des  nombreux 
sujets  de  cette  vieille  maison,  j'ai  dû  me  borner  uniquement  à 
constater  sa  haute  noblesse,  en  rappelant  que  dans  les  siècles 
passés  —  depuis  le  xii^  siècle  —  ses  premiers  sujets  étaient 
(lualiliés  de  damoiseaux,  puis  de  nobles,  d'écuyeps,  de  chevaliers, 
de  comtes  et  de  vicomtes  ;  —  cpi'aux  recherches  de  la  vraie  et 
fausse  noblesse,  ordonnées  par  Louis  XIV,  cette  famille,  sur  la 
production  diî  ses  titres,  a  élé  inniiitcnue  ;  — et,  qu'aux  asseni- 
bh'cs  des  Etats-(iéuéranx  de  ITHU,  plusieurs  de  ses  membres 
li^urent  j)armi  les  volants,  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse.  Je  citerai 
les  trois  dont  les  noms  sont  ainsi  inscrits  dans  les  procès-verbaux  : 
«  Messire  Jean-Marc  de  Heauroyre,  comte  de  Villac,  etc.  — 
Haut  et  puissant  sci^Mieur  Dominiipie  de  Beauroyre,  chevalier, 
seij^neur  de  la  Tilolie ,  ancien  lieutenant-colonel  au  régiment 
d'A(piitaine  iinfanlerie\  chevali(»r  de  Saint-Louis;  —  et  haut  et 
puissant  seigneur  François-César,  vicomte  de  Beauroyre,  capitaim* 
de  dragons  au  régiment  du  Hoi,  neveu  du  précédent. 


04 


r 


%^ 


1)k  liEAUSOLEIL  (Houuert;. 

Ahmi.«  :  l);irj.'«'i)t  i«  troiî>  aijrlcs  de  sable. 

Dans  le  (Uand  Armoriai  da  f'/'fl/?ef»  (registre 
de  Sarlat),  sous  le  nom  de  PitTre  Houbert , 
éciiycr.  seigneiu*  de  l^'ausoleil. 


(i:. 


De  HEAUVAr,  <lu  Hiveau    Pierre-François), 

Kv<'M|ue  <h»  Sailat,  en  1^)11;]. 

AnMr>  :  h'.ir;:»  ni  .«  tjiiati>'  \uju<  de  «fueiiles  nitiics,  l.im- 
Iias>t>  «l  «•ouroiiii»'*  d'or   l  . 


D'IIozicM*.  dans  le    (innnl  Ajitiorinl  dit  (pour 
r<'véehé  de  Sarlat    :  Jfrist-   /•//  rt/'ur  d'un  Mton 
vvotv,  ruri'oun'i  d'u/ur,  jirri  m  /mudr. 

11  mourut  le  :^S  «niohre   ITol   et  fut   enseveli  le  lendemain  au 
milieu  du  clueur  de  la  cathédrale  dr  Sarlat. 


1    Ces  arme:^  soûl  bien  et  lies  de  la  noble  maison  de  Deauvau.  en  .Anjou. 


66 


—  69  — 

Dk  l^EGHON,  d(»  J^arotoquy,  do  Caussado,  du 
Parc,  du   T(>nno,  du   Tortro,  de   la   Crozo,  do 
Vsquir ,   d(»   Honi ,    etc.  (Dordogno ,    Lot-et- 
iaronne  et  Moselle.) 

Ahme-^  :  De  gueules  au  chevron  d'argent,  arcompiignt''  de 
rois  «'toiles  d'or. 


Sous  l(î  nom  de  Jacques  Hecliou,  sieur  du  Parc  le  Grand  Ar- 
morinl  d(»  France,  registre  de  Sarlat,  donne  les  armes  sui- 
N  antes  :  rcljl/uetu  (lnr<jcnt  et  d'azur. 

Sur  un  Uvslament  mystique  d'un  autre  Jaccjues  de  Hechon  do 
«léceiidire  Kîif)  —  testament  que  i)0ssé(lait  M.  Lar^Mieric,  habitant 
Monpazier,  il  est  a|)j)osé  deux  cachets,  sur  cire  roupro,  qui 
portent  sans  indication  d^Mnaux  ;  une  épée  en  hnnde,  la  pointe  en 
has,acr()wpa(/nre  en  chef  d'un  croissant  et  en  pointe  d'une  étoile. 
i)e  sont  évidemment  les  armes  un  peu  modiliées  des  liarotoquy, 
dont  on  pont  voir  plus  haut  la  notice.  On  sait,  (mi  efïet,  que  plu- 
sieurs membres  de  la  famille  Bechon,  deux  fois  alliée  à  colle  de 
Rarolocpiy,  ont  porté,  avec  le  nom,  les  armes  de  cette  dernière,  en 
NOuv«»nir  de  Machin  (ou  Martin  de  Harolo(piyi,  anobli  par  lettres 
patentes  du  mois  de  juilh^t  1511  ;  mais  j(^  crois,  avec  M.  de 
Hourrousse  de  Lafore,  continuateur  du  Nobiliaire  de  (jui(Mm(\ 
président  de  la  Soci('té  des  sciences,  lettres  et  arts  dW^'on,  cpie 
les  ariiHvs  véritables  de  Hechon  sont  celles  qui  sont  décrites  en  tète 
de  ct^tte  notice. 

Il  existe  une  tradition  du  pays  qui  veut  (jue  le  brave  Béarnais, 
guerroyant  près  de  Monpazier,  et  s(»rré  de  près  par  ses  (Minemis, 
ait  été  sauvé  par  im  Hechon,  lecpu^l,  lui  indiquant  un  abii  sûr,  lui 
aurait  dit  dans  Tidiomc^  patois  :  Haro-to-quy  (ferme-toi  là),  et  (pu? 
H»  serait  en  souvenir  de   ce  service  (pie  le  roi  Henri  IV  l'aurait 

récompensé  par  des  l(»ttr(»s  de  noblesse,  sous  h»  nom  do  Heclion 
df  H:n*oto(|uy.  Mais  celte  tradition  est  évidiMnincMit  (h'»lruito  par 
ranoblissemenl  de  1511,  de  la  famille  de  Harototjuy,  antérieur 
de  7^<  ans  à  Tavènruient  du  Héarnais  au  troue  de  France. 

Li*  nom  d(*  (iaussad(\  (pii  (^st  inscrit  au  bas  d'unr  délibération 
l»ri>e  par  la  noblesse  dr  Sarlat,  du  "21  juillet  I7HU,  à  l'i^lTet  d(? 
donner  tous  pouvoirs  aux  dc'putés  d(^  TOrdre  di»  la  Xobless(\ 
ilé>i/n»',  sans  doute,  un  Hechon  de  Oanssade,  dont  un  mend>r(», 
noble  Jean  de  Hechon,  seigneur  de  Maussade,  épousa,  dans  la 
première  moitié  du  xv'  siècle,  une  demoiselle  de  Vassal,  do  la 
Tourette  tcanton  de  Carlux,  en  Sarladais). 


—  m  — 

La  fiimilli'  do  Hechoii  Pii^uiv  diuis  les  j iipïint'iits  dos  jiilendanU 
ilo  IlnHcjiiix  iiortiinl  niaintoniio  r|(.  rioilL-  do  16117  à  HlOi.  M.  »1o 
Il  niiLoii-fso  do  Lnlforo  menti  on  iio  ainsi  un  aulro  jii};ompn1.  du 
:>   iniii    UWiH,  on  fnvour  de  Jonii  do  Boolioii,  ot  d**  Jotiti-Louis.  sou 


^ 


llK  liKl-.VnK  ol  JiK  HEi.irAiiE-TAuniAsl,  iV.Kv.c- 
nil.  (io  Fouljniiii,'.- .  du  llossol,  du  Mas-do- 
Moiilet,  lio  l'oyrol.riuio,  ilr  la  Motho-Chàtpaii, 
])Hi-oisso  ilo  Siiiiit-I'nvjil.  de  Noiiyeyrol ,  etc. 


■  M'. 


r.,.lt.-  Iriinill.'  litîiiro  dmis  Tordre  .11-  ta   No- 

hlossf  iiiix  KtHts-ilorii:rfiiix.io  t"Ki),à  Péri(fiioux 

i-t  àAi-p-iiliii.'. 

Kiiiiiiw.i-  .!,■   liôIhiiiU,  chovalioi-,  >oiKiipnr  du   [k'^url.  111  avpn. 

l'ii   ir.ll.").  |>i»ii-   SCS    l)iciis   u()lilcs   du    l'imu    oL   la    si-ipiourio  du 

lliwi-t.  iAiv!iivos(iiroudo,  (1.  n.M.i 


Pk  ltKI,i:ASTi;i,  (i.r    Iaun'.,  do   (■.«mpagnao- 
los-Oii*'ny     r.  di-  Laval,  do  Ho<{UC])lalon.  sei- 


iiuriMl  ih-  France. 
Ji'.iii-l-'ruiii.'vis  di- 
i'Miiii|Ni)in»c,  Bel' 


inr  tMirdure 


M-ulilsIjoinuios  du 
sa    uohlosse    iMir 


—  71,- 
M,  IVilol.  inlciulatit  île  (iuieniie,  mi  IBIili.  On  voit  doux,  ilc  siw 
inembros.  l'ii   SArlRtlnis,  convoqut'-s   pour  li>  ban   ilf;    lUTi,  itinsi 
iiiMTÎLs;  Noblp  Jean-Ki'Hni^ois  de  lîcli-aslpl  lie  Campagnacôeuycr, 
tri  Niiblf  Jfaii  du  Lion,  t'ciiyer,  seiniicm-  du  Bolcastel  lli. 


De  IIKLGERU,  iI.>  Konlanelli-.  do  Sniiit-Mer, 
do  Crniii,  de  Ueisac.  iinroiss',-  di*  Moiilpcy- 
roiix  (il  Montraviîl  ;  —  de  Villm-s,  dn  Vcrdittr, 
ciiininuiu'  de  Saîiit-Aslirr;  —  de  In  Moi|ibie,  «ii- 
l'ii'iL  iviiaii'c  iiobli',  autrefois  di'  SHiiit-ft;tifiinift 
de  la  nili>,aujourd'biii  coinmnnii  di-  Couloiniieix. 
i\o  bi  spigneni'ii'  <b'  l'mijueux. 


i-ti''oiv,  uii  livii  d'une  bnnilt 
d'util'  coni'^li;  d'uriicnl 


allts  d'ui 


On  voit  dans  la  liste  des  inaii-es  de  Porign^'iix,  imprimée  on 
1>W3,  itii  Onillantne  Belcicr,  n'vi'lu  de  celle  rhartjc  di;  Hù"  h 
li:>N,  eton  1178,  épilemeiil  niaiie.  Ir  même  Guillaume  (nialillé 
lionunibb'  ol  {li.st-i'ol  bomiiie. 

On  voit  aussi,  h  la  iiajîC  S'J  di-  i-e  ivciii'il.iiui'  fc  lui  h-  luvsidoal 
de  HelL'iei-  i|ui  ilécida,  l'.i  15111,  ipic  doréiiHViiitl  la  villf;  ferait 
lioiiimapt  an  Cliapiire  de  Périjrueitx  pour  raison  de  la  vi^'iiorie. 

Dans  le  Livre-Jaiiiip  de  l'Hôtel-de-Ville  ifol,  91,  rfutoi,  il  esl  dit 
iju'eii  l'ariiiée  liiU7,  la  peste  étant  a  l'érigiieiix.  l'élection  des 
maire  et  eonsnls  se  lit  à  la  Kolpliie,  dans  la  maison  du  sîiv  Jean 
do  Heleier,  le  im''me  sans  doute  dont  il  est  ipiestion  au  paragrapbe 
pnVédent. 

1-e  nom  de  Heleier  se  trouve  dans  les  juifenteiits  de  niainicniie 
de  noblesse,  dn  17  juillet  l(iU7,  —  Ha/in  de  Desons  étant  alors 
intendant  de  (iuieiine, — et  dans  la  liste  des  volants  pour  les 
dépnb's  de  In  noblesse  aux  Étals-Généraux  de  17WI,  à  Libonrne, 
à  Honleaiix  et  tt  Gaslelinornu. 


I<   i.i;^    siijcl-^   <'i-di-Hi>Ui'   di-Ki^iii-i)    ii'a|j|iai'lii'L iil     [i:\a 

liiinircf  ilii  i-imit  ■  di'  Foi't,  dont  lo  nom  ih-ilronjuiiqnc  fA  i 
-I  liaron»  d.-  lii-li:a*li'1.  Vivier»,  niirrif>i-c  cl  Moiiiaiid  ;  f,iii 
M  noblcsM  pur  jnfmvai  de*  iutenrtaiil»  ds  Monliw'llici-,  •• 
dlfcnrinsnl  repri'*rnl>'<'  ^  I»  i^hambrp  d»  dcpulp». 


-  72  - 

De  BELET,  de  Heddoii,  .1c  la  Vigerie,  com- 
iiiuuo  île  Siiint-Aquilin. 
Armes  :  De  i;iioiiliVj  a  IroiH  lirkllei'  d'»r|^pnl. 
Par  siiile  dr  conveiiliiins  matrimoniales  du  S 
avril  m  I ,  oriire  Marie  de  Bclet,  lllle  du  seigneur 
deBelctdeltécidou.etnoblcI'onadcSolminihac, 
('cuypr,  sou  mari,  ce  dernii-r  el  ses  descendants, 
puis  le  nom  et  les  armes  de  la  riimitle  de  ce  nom,  ont 
île  de  Solominihuf  de  Helet. 


IIeBELLKVMK. 


l'ierre  de  Bidleymi-  il),  officier  du  génie, 
liargé  do  lu  division  de  la  Ki-anee  en  déparle- 
iients,  lui  anobli,   par  le  rni  Louis  WHI,  à  la 

suilr  de  itI  iiii|iorliml  el  diriii'ilc  travail. 

Adoliilio  de   Belli'vme,  son  lils,  a  été  l'un  des  député»  de  la 
Doi-dofnu' 


ourd'lmi 


Bk  IfKLMIKf,  de  Sfiinl-bizior  (ancien  diocèse 

lie  l'éritruciix,  )irclii|irèlré  de   Bonnjaguo ,  au- 

dnti-.     le    dc])iii1cmpiit    de     Lot-el- 

de  Im  'HJiee.  de  Ciuicl,  tif  Tiregan,  de 


l'ierri'-Jciin  tlejlelrieii.  clicvidicr.  seifriieur  dt;  Siiiiit-Bizicr, 
niarii-  ii  Martiuerile  d.-  Ca-itelmiu.  ru  Ill.Vf,  fui  luairc  de  la  ville.  Il 
élail  lils  de  Jean  'le  Itetri.'ii.  .h.-valier  de  Saiiil-Dizicr  et  de  Marie 
lie  Heririic>. 


tr  N<*  à  Doauinoiii-iln-l'i'rit'onl  l< 


-  73- 

Dans  les  jugomcnts  dos  intendants  de  Bordeaux  portant 
mninlcmw  de  noblesse  (période  do  16ÎI7  à  ni8),  se  trouve  le 
nom  de  Belrieii.  On  li;  voit  ^-gnlenient  dans  In  liste  des  votants, 
H  Libourno,  pour  les  dépuLcs  de  la  Noblesse  aux  Etats-Généraux 
de  1789. 

Cette  famille,  d'après  des  notes  génénlo(ri(|ues  du  comte  de 
I.aniian<lie,  s'est  éteinte  dans  celte  de  lirugière,  A  Berpernc.  II  y 
est  dit  que  •  Louis  de  Brugière  de  Fougueyrolle  épousa  l'bérilière 
et  la  dernière  du  nom  de  Belrii>u  ». 

r.harles  de  Belrieu,  chevalier,  seigneur  <ic  Vivnzet  et  Clcrans, 
Krand  pn'^sidenl  à  mortier  au  Parlement  do  Guyenne  ,  rendit 
hommage  pour  sa  seigneurie  de  Clérans  ,  dans  la  sénéchaussée 
de  Périgueux,  le  6  juillet  1701.  (Arch.  de  Bordeaux,  c.  2342.) 


H 


8§ 


Uc  BELZUNCE,  de  Gaslelmorou,  etir. 

.Vhhe.4  :  Kcirldé,  aux  1  «I  4,  d'or  ii  deux  vaches  Ae 
ItLK-iiles,  iLcirornécs  cl  clariiinus  d'nzur,  qui  est  île  Déarn  ; 
nux  2  ri  3,  d'u^gl^nt  à  une  hydre  i'i  wpt  IflcB  do  siiioplc, 
Uoiil  uiio  i:oU[iéc  lieiil  ciiuoro  au  ituu,  d'oii  •'êchoppcnl 
linéiques  l'ouUr!!  de  sang,  qui  ef\  de  nelzunce. 

D'après  la  Chenaye-Ucsbois,  la  maison  de 
Beiziince  serait  originaire  de  Navarre,  et  la  oonrorinité  de  ses 
armes  avec  celles  de  Bénrn  fait  conjecturer  qu'elle  descend  des 
vicomtes  de  cette  province. 

Elle  a  fonné  plusieurs  branches,  dont  l'une  s'est  établie  en 
.Agenais  vers  le  comtncuceinent  du  xvii"  siècle,  et  a  ou  ])our  chef 
Jacques  de  Belzunce,  scigncui'  de  la  terre  et  chàleau  de  Bom,  en 
Agcnaîs,  et  autres  placos,  lequel  fut  père  d'Armand,  marquis  de 
Betzuiice,  sénéchal  cl  (îonverneur  de  l'.Vgenais  et  du  Coudomois  ; 
du  mariage  de  ce  dernier,  eu  date  du  ti  juillet  10l>8,  avec  Anne 
de  Caumont-Lauzuit,  provint,  entre  autres  enfants,  Honri-Krançois- 
Xavier  de  Belzunce,  ii-  yniiid  évéïpie  do  Marseille,  dont  le  dévoue- 
ment héroïque,  pendant  la  iif.-îto  désastreuse  de  Marseille  (1720  à 
1721),  a  rendu  le  nom  immortel. 

Issu  par  sa  mère  de  la  maison  de  Caurnonl-Ja-Force,  le  Péripord 
revendique  l'honneur  de  lui  avoir  doiuié  le  jour. 

M*'  de  Belzunce  naiiuil  nu  chàleau  de  la  force,  le  1  décembre 
IR71.  Il  mouniten  1755. 


De    BKHANGKU    (Behthvnd),   Provenç 
Kvûque  de  Sarlat. 


argeii 
|iuinle  de   deux   hsnscl 


Pourvu  par  le  pape  Jean  X\il,  le  28  novembre  I32J,  el  i 
Niines,  oii  il  (Hail  né,  en  1329. 


'•'  De  HKIlAL'Diet  de  Bbyralp).  dç  Caiit 

Siil!!ll'!''';''i''iMÏ'i^i   "'"■■'"1    repaire    noble ,     comiiiuiic 

liiiÉ: 


;  —  de  Clavars,  de  Capy,  de  Monba 


gueule:!  pie  il 


Ciitte  faiiiillc  a  <Hé  iiiainteituc  dans  sa  noblesse,  en  16 
iiierisire  Cliark's  de  Berand,  ('-i^uyer,  clipvalifi",  seigneur  de  ( 
rane,  (Javnrs,  Hapy,  l'U;..  habilaiit  an  cIiiUi-hu  de  Gante 
S4''iiéchaiiriâc'-L-  do  Berfrernc,  li^nre.  ainsi  ijue  son  fils  PiciTC- 
(■ois-Henri  de  Heraiid,  imniii  les  votants  dans  l'Ordre  de  la  No 
à  Périgneiix.  (Voir  an\  iirooiimtions.i 


l>K  1.A  ItKUArniKIlK  (KiuMu.is.,  Evèi 
ritineiix. 

XuMt'  :  K.^irl>'l.',   .•»x  1  '1  4.  <r.iiilr  i,  U  .ruix 
il,-iil.-l.v;i*->.'viiviiiii.-:;  iiu»  i,-l  ^.'VvTii  liiittle 

Kainilli-  noble  du  l'oiUm. 

Fnnieois  de  la  HéraiidiiTi»,  nuntmé  évt 
P^•^i^'ln•ux.  le  17  février  Hlli,  prit  possi-ssion  de  son  f.ièg< 
juillet  lie  la  même  année. 

U  inonnit  au  r.hàteau-rKvé»|iii'  ut  tiil  eiilerré  à  la  Cilé.  i 
L.  Lapeyre'i. 


Mb  BEHOERAG  (Rudel),  de  Censac.  de  Mou- 
lej-dier,  de.  Clcrmont,  do  Monclnr,  elc. 

Arvf^  ;  Pjrli,  iiu  l",  rie  f[ui'iilr:(  ji  ricux  piillea  dfl  (irif- 
fon  d'itr  en  tasuea,  qui  est  de  llrre>irac  ;  au  2*,  aiis«i  do 
Kupulvs  à  deux  bcsunls  d'or,  i|ui  cm  da  Mouls^dier,  Clcr- 
nionl  c(  Monclnr. 


llK  BEhr.lES,   .le  Siiiiil-Vin.-oiir,   de  Faux, 
du  Mons.  de  Baniîs. 

<«> 

_  _  ;  armes  sont  ainsi  di'cntes  dans  le  Gviuitl 

"'  Ainwrial  de  Fvniiee  (repislre  de  Sarlat),  sous  le 

nom  de  AnLoiiie  Herpies,  coiisuillor  du  roi,  juge  royal  de  Moii- 
calmer  et  de  Ravel,  et  maire  de  VillefninelH)  en  Périfroi'd. 

Noble  Joseph  de  Hergiies,  iV-uyer,  seigneur  de  Kaux,  Mons  et 
Hanes,  se  voit  ainsi  au  nombre  de^t  (^entiisliomineA  de  la  séné- 
rJiHussée  de  Harlal,  convoqués  au  Jjan  de  lOTi, 

Messire  Jean-Krani,'ois  de  Hcr^fues,  chevalier,  marùclial-<les- 
ramps  et  armées  du  roi,  était  également  sei^rneur  de  Kaux,  Mons 
et  Banes. 

(Test  In  venve  de  messire  Bernard  de  Berpues,  écnyer,  cons<-il- 
ler-secK' taire  honoraire  du  roi  —  tie  son  nom  Françoise  de  Coni- 
nian|ne  —  qui,  en  qualité  de  seitrneurcsse  de  plusieurs  flcfs  nobles 
qu'elle  posséilait  dans  la  séinîchausséo  de  Sarlat,  donna  pouvoir 
de  voter,  en  son  nom,  pour  les  députés  de  la  noblesse,  aux  Etats- 
llénéraiix  do  1789.  iVoir  aux  procurations.! 


h\ 


Pe  i.,\  BERMONBIE  (\Vaiiui.lo>)  de  la  Hlaud, 
de  la  Brande,  eommnne  de  l'ompor  et  Borne. 
en  l'éri[,'ord  —  rt  des  eliâtellenies  de  Marsalès 

et  de  (it'nis,  en  Limousin. 


Oitc  famille,  maintenue  dans  ?■ 


-  période  de  161)7  à 


-  76  - 
1718  —  a  volé,  en  1789,  A  IV;rigueux,  pour  les  députés  de  la 
Noblesse ,  sous  le  nom  de  mesisire  Jean-Bapliste  Waurillon , 
chevalier,  seigneur  de  la  Bermondie,  habitant,  en  son  château 
de  la  Bermondie,  paPoisso  de  Thonac,  canton  de  Montignac,  dit 
l'un  des  iOO  anciens  gardes  du  roi,  pensionnaire  de  Sa  Majesté, 
par  acte  notarié  du  7  juin  1770. 


MKIIMEU,   ilu    Maiesl,    do   la    paroisse  de 

^  ^f^^    l.espnron,  canton  de  Saînt-Aulaye. 

.HsiKs  :  l)'a/,ur  h  Irois  laiiiti*  d'arjtfnl. 

p^  =^&^"--  llnns    les    prorùs- verbaux     faits    par-devant 

=^-jr-^tf^    M-   de   Moiitonon,   commissaire  siibdélégué  par 

M.  l'i'llut,  inleniianl  de  Guienni-,  portant  vérirt- 

I  (les  litres  de  noblesse  devant  lui  produits,  se  voit  le  nom 

icijues  Bernier,  sieur  du  Maresl  —  avril  ltifi7. 


Mk  Ht;HO\,  <\f  la  Salle,  repaire  noble,  com- 
iiiiuie  de  Li-mpuours;  —  de  lu  Molhe,  d'Oehp,  du 
Mas,  (le  Puyinarleau. 


)ij  trouve  aussi,  sous  le  nom  du  lloroti  do 
iiraTif,'e,  cl  di>  Mi'roii ,  seigneur  du  dit  lieu 
(■I  liidiitant  ili-  Saiiil-['rie-l-l(;s-Kougères  :(/"«;(//■  «  Itvis  bandes 
d»r. 

Sur  la  produelii.n  de  >es  litres  devant  M. de  MontiiXDn.vonsuiller 
(lu  roi  et  son  prui'ureiir  ■■n  l^i'Oeetinn  de  l'i-rigueux,  cnininissairc 
snbd.'légué  de  M.  l'.llol.  inten.lanl  dr  liiiienn.-.  la  famille  de 
Héron  a  ('-|é  mainli'Mne,  eu  déeejtdu-e  \W*'>,  et  plus  lard  nn  la  voit 
de  même  (lan>  les  jiigeuienis  pnrlaul  maiiilemie  de  noblesse  rendus 
dans  la  période  de  lll'.l"  à  |71li. 


De  BERTHELOT . 
rel,  etc. 


(le  la  tiaronnie ,  îlu  Cou- 


Arhg^  :  De  gueules  na  lion  couronné  d'or. 
Famille  iiiaiitltyiiue  dans  sa  noblesse,  en  avril 
1667,  sous  les  noms  <le  Antoine  Herthelol , 
é('.L.j-ep,  sieur  de  la  Baromtie,  et  île  Mathieu 
Hertliclot,  de  la  paroisse  irEygiirande. 
François  de  BerLhclot  vota,  en  178'.),  pour  son  tief  du  Coui-et,  À 
Saintes.  II.  est  ilit  Itrijtndier  des  yardesKlu-corps  du  roi.  Les 
armes  qui  lui  sont  données,  dans  les  t'-tudcs  historiques  de  Sain- 
lotige  et  (t'.\imis,  sont  liicu  les  mêmes  ijuaiit  au  Tond  H  à  la  pièce 
jirim-ijmle,  mais  il  y  a  l'iidjonetion  d'un  chef  olinr^fé  de  3  besanls. 


Ue  BRUTIEH,  de   IJnmIejac,   Hautemyi 


^ 


9ule9,  chiirgfl  de 
nr  le  corps  du 


Mi'ssire  François  de  Bertliier,  chevalier,  sei- 
(fuenr  haut-justicier  lii;  la  terre  de  Uaulejac, 
llanteinyre,  en  Périgord ,  et  capitaine-commandant  dans  le 
nVimenl  de  Uoyal-Dra^'on ,  se  tll  représenter,  à  Perigueux, 
jHjnr  rélortion  des  députés,  en  17Sy,  par  le  comte  de  Boaumont 
delà  Hoque;  et  messiii'  Miirie-Glaudc  comte  di.- Bertier,  voulant 
Mussi  exercer  son  droit  de  vote,  donna  sa  procuration  an  marquis 
d.'  Benuniout. 


Dk  BERTI.N,  de  Bounleille,  de  Bellisle,  de 
Saint-Marliu,  de  Jnure,  de  Ligne,  de  la  Farge, 
de  la  (Chevalerie,  di'  Saint-Laurenl,  etc. 

AiiuL-i  ;  Ki:iirU'ti',  iiii  t.  d'.i/.ur  à  l'éiiue  haule  d'nrKunt 
;:;ii'nii-  il'i'i'  ;  aux  i  el  :),  il'nrgi>iit  ii  (rois  TOfrrt  île  guculcv 
■^iir  une  lpi'ras!ii'  do  siuo|>l<;,  funilléca  M  tigcpg  ilc  mt-me  : 
;iii  clii'fil'aiiiLr  cliiity.:  de  ti'oirt  liloilcs  d'or;  e(  au  i,  d'aïur 


Lf  Clisrlriff  Frnnriiia  ou  diclionnaire  des  anoblis  dit  :  Jean  de 


—  78  — 
Berlin,  seigneur  de  BourdeUle,  intiiti-t;  des  requêtes,  Tut  nnnblj  le 
i  août  17oi. 

C'est  du  inHi'iti(çe  de  Ji^an  île  liertin,  comte  de  Saint-G6ran, 
avec  Lncrèi:e  i\e  St<iiit-Cliainand,  dame  de  Fmlt^aujc,  que  pro- 
vinrent on?^  enfanta,  entre  «ulres  Li'-onard-JeHn-Baplisle,  (|ui 
devint  ministre,  cL  Oharles-Jean,  évé<|ue  de  Vannes. 

Dans  la  liste  des  votants  ans  Ktals-Ui^nérmix  de  17S9  (Ordre  de 
la  Nolilesseï,  ili-ureiit  :  Messire  ilean  de  Herliit,  ehcvalier,  seigneur 
de  t^aint-Marliii,  de  Ligne,  de  In  Farpe,  d(!  la  Chevalerie  et  autres 
lieux,  conseiller  du  loi  en  ses  conseils,  inaitre  honoraire  de  la 
Cliandire  des  Cdinpies  à  Paris,  detneiiranl  eii  son  cliàtoan  de 
Sai[|t-Lanrcnt-siir-Manoir  ;  et  inessiro  François  de  Berlin,  c  lie  y  r- 
lier,  seipneni'  de  .lanre,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de 
Saiiit-Lonis,  (joiivcriienr  de  Valogne,  ancien  nfllcier  de  la  maison 
royale,  lialiitant  Péripneiix. 


IIe   HKSSOL'.  dn  Mondiol.  de   la   Cosle.  .i.' 
-apil,  Carves,  Signac,  Calumet,  oie. 


Les    Itessnn    de    la    C.oste    prenaient   au    xW 
siècle,  avoi"  le  nom  île  Hesson,  celui  de  Sali- 


'.•'tie    iHniilti 
vi-li>,  eu     l~H 

a  clé   inMinlciine    dn 
1,    [1  nu-   l.'S    dépulc- 

is  >rt  noid 
le  l-ordiv 

*  ik  J.I   l..iir  . 

!■  sul.>il    l'.l>'ut 

!sse  en  IttHO  et 
iix    Ktats-Oéné- 

Mm 

llE    lIKTOr      Tv 

de  SHinl-Cypri.'U. 

XiiMi:-  :  l'.iiii.  ...1    1- 

H.-l(,ii;  ^iiii".  ').■  ^■ii.'iil. 
ruuiu  ll'.<»ll'  r\,.„-p-  ,[■ 
l....ii,i...M,.yr.i.. 

Marnac,    canton 

f 

i 

vu.  .!«  Binople  ;  au 
-■s  .lor.  .jui  <r«l  lU 
r,-ii.-l.^  d  ur  ;  au  cbri 
iiiiiii  il  or,  qui  eal  di 

Mes^ii'c  l'iet'ii'-lieni:'  de  Tapitmis,  iTiiycr,  >eit.'ncnr  de  Hetuu  et 
iiihv-  placo.  ancien  capitaine  an  nVimcnl    <le    ltij:on-e,  i-i'formé 


-  79  — 

à  la  suite  des  corp>  des  grenadiers  de  la  Martinique,  pension- 
naire du  roi,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis! 

N.  F^etou  Tapinois  —  du  district  de  Sarlat  —  se  voit  dans  la  liste 
fies  émi(^és  à  la  date  du  7  septembre  1792. 

Vn  auln^  garde-du-eorps  fut  [uù  à  Qiiiberon,  en  1795,  et  le  frère 
radet  «le  cet  oKlcier,  entré  dans  les  Ordres  sacrés,  devint,  après  la 
Hévolution,  curé  do  Sarlat,  et  mourut  en  odeur  de  sainteté.  Un  de 
lt*urs  neveux  émigra  en  Kspagne,  revint  en  France  vers  1811,  et 
fut  longtemps  secrétaire  du  Conseil  général  de  la  Dordogne.  Il 
i*pou.sa  Françoise-Ho.salie  de  la  Verrio  de  Vivans,  dont  il  eut 
Kdouai*d  de  lietou,  ancien  sous-préfet,  chevalier  de  la  Légion- 
il'Honneur,  résidant  en  son  château  de  lietou,  commune  de  Marnac, 
canton  de  Saint-Cyprien  i Dordogne);  2°  Elustoquie  de  Betou,  ma- 
riée à  M.  Léon  de  Lahorde  ;  3"  Joséphine. 

Dans  une  liste  de  Périgourilins  condamnés  à  mort  par  le  tribu- 
nal révolutionnaire  et  exécutés,  ligure  Antoine  Tapinois,  ex-cha- 
noine, domicilié  à  Sarlat. 


^  De  fmY.V\C  — ou  Hav.nac  (!)—  do  Villac, 

.•  .-..:■.;■  •  ■1  de  Havac,  de  Tavac  (2),  de    la  Vallade,  de  la 

■npniiiiiHlipn  Ho(|ue,  de  Commarque,  des  Ayzies,  de  Kloren- 

VB^liPHPi  sac,  etc. 

WÊÈgMglàÈÊa  Armes  :  D'or  h  cinq    fasces   de   gueules   —  ou    mieux 

^_^^^22ébIJ       burelc  d'or  et  de  jrueules  de  dix  pièces  (.S^. 

Afihémar  el  Pons  de  Heynac  se  croisèrent  pour  la  Terre  Sainte, 
en  H  17. 
Kn  ii'Vi,  un  Pons  de  Bevnac   reçut  du  roi  Charles  VII,  outre 


I  liryuac,  réuni  à  (la/.cnar,  forninit,  au  xiv"  siècle,  uuc  chàtellenie  compoAiM* 
•le  oeuf  paroisses  :  iJeynac,  Bczciiac,  (laslel,  Cazcnavi»,  Meyral,  batnl-Andrts 
Sainl-Vinccnl-d«-Coss«»,  Tayac  cl  Vezur.  tDicl.  top.  du  déparlement,  par  le 
vicomte  de  Gourgucsi. 

i  Des  Kyzies  commuin*  di*  Tayac,  un  écusson  aux  armes  d«'  la  maison  de 
Beyàac,  était  sculpté  sur  la  port»'  d'«'nlr«*r  d'i  r.istpl  d«»s  Kyzics.  Le  baron  de 
Vern^-ilh  t»n  a  donn«'>  un  <M*oqnis  dans  le  4'  volumr  du  îhillt*tin  hist.  et  areh. 
tiu  P^rifjord. 

.i  Sur  le  sceau  de  li:W  ilont  M.  I^h.  de  Hosrcdon,  d.ins  sa  Siijillographù\ 
;l«»nu«'  la  descrifjtion.  le  riomhn*  des  picr.'-.  .-st  dr  (piatrc,  soit  bandi*  d'or  et  de 
V'iifui»**  de  huit  pi«M*.'^. 


une  somme  de  mille  livres,  pour  la  dérense  du  pt)j-:i  et  àe  la  ville 
«le  PôriguouK,  une  ponsion  aimiielle  île  trois  cents  livres,  pour  le 
dédommager  de  ce  qu'en  raison  de  la  misère  où  était  réduit  le  pays 
par  l'oppression  des  Ang:lais,  il  n'avait  pu  jouir  de  susgages  depuis 
douze  ans  qu'il  exeri;ait  la  charge  de  sénéchal  du  Périgord,  et 
poiM'  le  récompenser  des  services  rendus  par  lui  en  diverses  occa- 
sions, notamment  en  faisant  lever  plusieurs  sièges  et  en  preiinnl, 
sur  les  Anglais,  les  places  de  ^aiiit-Clinmarans,  la  Pontade,  Cam- 
pagne, etc. 

Cette  fumille,  qui  erfl  une  des  ijiiatre  qui  portait  le  titre  de 
premier-baron  du  Périgord ,  s'csl  éteinte  dans  la  maison  do 
Beaumonl,  dont  la  notice  porte  le  ii"  01. 

Inutile  de  diie  quir  dan^  les  maintenues  de  noblesse  (période  de 
1(W7  à  1718),  se  trouve  le  nom  de  Beynac. 


:  !)■( 


s  de  ^culu!). 


Ile>  Hrines  sont  blasomiées  ainsi  dans  le 
)liaitJ  Arnioriol  df  FrniiceiTGgislre  de  Sarlat), 
sous  le  nom  do  Jean  Uinl,  juge  ordinaire  de 
Sniiit-lienii'-s. 

C'est  sous  la  quniillcntion  de  Iiaule  et  puissante  dame,  que 
(^alhcrine  de  Bial,  vciivi-  df  messire  Fram.-ois  de  Massacré,  vola, 
par  proi'uralion.  pour  li-'s  d('putés  de  !;i  noblesse,  en  1789.  {\''oir 
aux  pi-ocuridious.  1 


Dk  ItIhKUAN.  't.-  Iloussillo,  de  la  Monzie,  de 
Saiul-Seuriii,  do  Cauzi-,  ili'  Mareil.de  Fonhautc, 
de  Koiitaiiflle.  CW. 


.   :   !>!'   {.'U'iilcs  uu    i^luiioau   [lavilloDDv   de   cUm] 
il'urfri'iit  ,     (.■ii'ouelli!    de    nifint'    i-l    m3i;onDi    <t« 


Cette  famille,  dont  on  voit  sept  de  ses  membres  maintenus  dans 
leur  noblesse  lEtat-Général  des    geiililslionmies  «le  l'élection  de 


—  m  — 

Sarlat,  en  186H,  déjà  citéi,  llgiirc  dRiis  l'Ordro  de  lu  Noltlcssc  flux 
KlaU>-Géni-i-au\  de  178tl. 

Jean  de  Uideran,  ilaiiioisciiu,  sieur  île  Saint-Seuriii,  capilniiii' 
lie  Cahuzac,  rendil  homma}j:t!  à  Itcrti-and  d'E^lissac,  cticvalier, 
seigneur  de  Galmzac,  le  '^•i  avril  liOÛ. 


Ue  BIHAN  -(;o>TiK!i),  du  Soûlas,  du  Cluze; 
le  la  (ïrùzc. 


Le  Grand  Armoriai  do  Fronci-  [roBistre  de 
Périgueux),  doiitie  sous  le  nom  d'EUeuiie 
lloiilier,  uolnii-r  royal,  à  Saiiit-Féli\-<ie-Vil- 
;  il'or  à  trois  liisccs  dv  siiiojilo.  —  (.le  soûl  ces  uièiuc» 
,  stiuf  les  éiuHu.v  i|ui  n'y  sout  |ias  indi(]ués,  ((ui  tigui-ent, 
sous  le  jiortrail  gi-avé  de  Gontier  de  Hiran,  {léputé  rlu  Tioi-s-Elal 
aux  Klats-GJiiéraux  de  1780  —  et ,  sous  le  nom  de  l'ien'e  Goii- 
tier,  sieur  de  Biriiu  (l'egislrc  de  Rerj^ei-ae),  eonsciller  du  roi  et. 
maire  porpétuoi  de  cette  ville  ;  le  uiènie  Armoriai  dit  :  d'or  à  uni' 
fasee  d'azur  cbnrgi'-e  d'une  cloUe  d'or,  nrcompaQurv  dv  irois,  hiin-s 
(/'•  amiglier  nrraeiires  de  aalilo ,  <l'}f'jndnf.-s  d'aryen/ ,  deux  i-n 
rhi-fvt  uni:  lui  poinlt:  Ou  les  trouve  aussi  ;  d'miir  à  trois  rliinrons 
dargvut  iiCLomjiagnis  i;n  chef  do  Irois  rloiles  egahiiiriit  d'argent, 
ri  en  pointe  d'un  rroissanl  de  ni^nie. 

r.etle  faniille  si-i-ait,  rlit-oii,  en  dr.iil  île  ri'veridiijuer  une  noblesse 
antérieure  ii  eelle  ((ui  fnl  coul'érée  |iar  lettres  jiateules  de 
Louiri  XVllI  il  Marie-Franeois-l'ierre  Maiue  (îontier  dr  Ilirau  ; 
mais  les  litres  do  la  rauiiltc  ne  ru'nyaut  pas  été  i-omuiiuiiqués,  je 
ne  puis  constater  que  raiioblissrnienl  de  notre  pliiiosoplic,  de 
celui  dont  Hoyei'-Golaril ,  ipii  relevait  au-dessus  di^  tous  les 
philosophes  conteniporaiiis,  disait  :  «  C'esl  [Kjlre  nuiitre  à  tous  ■, 
cl  que  Cousin  a  uorniné  «  le  plus  grand  tiu'-lapliysicien  ipii  ail 
litinoré  la  Franee  depuis  Maleliranelie.  •  Il  iHail  rarrière-liclil-llh 
du  maire  perpétuel  de  liergerae,  ei-dossus  meuliomié. 


Le  blanc    I  Dems-Alexandhb!  ,  Évè<jue   de 
Sarlat,  en  172:3. 


Il  prit  pos3es:>ion  de  son 
juillet  in^. 


igle  i^plofce  de  gueules. 

épiscopal  le  22 


Lk  blanc,  lies  Ormiôros,  de  la  Forest,  de  Ih 
Toin-,  do  Sainl-Jiisl,  de  Vij;es,  de  la  Vergne,  de 
Rouillerai,  etc. 

AiiNi:-  :  n'iirjrciil  au  lion  coilpoiini'  de  gueules, —  Sous  le 
iium  seul  di!  Siiiiil-Jtist  :  d'arj^etil  ;'i  trois  chevrons  d'azur 
uui;oni|Kif[iirr3  de  Lroîs  liloiles  de  (çueiiles,  deux,  eo  cUef  et 


Nobk'  Jacques  Blmic  des  Orinières,  éciiycr,  sieur  de  la 
Vcrpuo,  se  voit  jKiniii  les  t,'eiililslioinnics  de  la  sénéchaussée  de 
SarlitI,  l'otivoigiiés  au  ban  do  lliTi.  La  fntnille  figure  également 
dans  les  inniutemu-s  tin  Jioblcssi',  et  dans  les  assemblées  elle  est 
n'[iiv^i'[iir-(',  en  i~w.  par  iiipssiri'  Jriiii  le  Blanc,  chevalier,  sei- 
jriii'iir  <\o  Saiiit-Ju-l  l'i  clc  Vitre,  flimalier  de  Saint-Louis,  inestre- 
d('-i-;uii[i  de  l'inidiTii-.  ri  [liu*  >oii  lils,  tfarile-du-t'urps  du  roi  — 
cuiupugiiie  de  Lu\emb<>iir;:. 


IikULANCIIKT   et  i.k  Ili.AMUtEn..  de  Fpyrac, 

1-.  Koiiilaiiinier,  l'-upiiac-,  cti-. 


'ien-ed.'l!laii.-liet  Tomla  le  eollèp- de  Sariat 
I    !.■  Il  y.iuwri-  ir.TX. 
<le    rau.illi'.-.    dit    M.  K-eaiiil.'.    ^lu.-ieii    membre  du 
(■.,.Lir.eil   p-iL.'t-al  de  la  |lMii|n-iie.  ,(111  .,llivi,i.  e^.uiun- eellc--ci,  une 
-iiili'    lie    persiiuiiii^^e-  aiis-i    -.|ii;^iilh'r.'i]|r'iil  recimiriiiKidables  par 

Klli-  ><'>(  él<'iii!e.  aji.ijli'-l-ii.  liaii-  lu  pr-rM>nn>'  de  Claude  de 

blani'lier,  -ejjjiteur  di-  Vi-\  rn.-. 


-  83  - 

Ce  nom  Rgure  dRns  l'ELat-UéiiL-riit  des  gentilshoinmos  de  Sailat, 
niHinlenus  dan^  leur  noblesse  en  t(>(i(t. 

C'est  comme  pos-sédant  dans  In  «.■iiôuliaussL'e  de  Karlal  les  fiefs 
indiqués  ci-dessus  que  Jeîin-Clatide  de  Blaiicliel  vota  aux  assem- 
blées de  la  noblesse,  en  1780. 


Koiilon,  capital 


De  LA  BLEIiNIE,  de  Boidoi 


(■liorp  |la^:k•iull[  d'iir 


Elles  sont  ainsi  décrites  dans  le  Grand  Ariiio- 
risl  (If  France  (i-cRistre  de  Bei-fferac),  sous  le 
nom  de  Jean  de  lu  Blt-hiie,  écuyer,  scif^neur  Av. 

■égiinent  royal  di'  la  mnrini'. 


Dt  ItOUIN,  lie  la  Itoudotic,  do  Saint-Laurt 
r-Manoii-,  dn  Sanll,  dt'  Moïssahit,  clc. 


Iroi*  lîloili-H  (l'ariteiil  (II. 
:   CehnCcs    iiii-iallam 


Les  armes  ci-dessns  <IéiTites-  se  voient  peintes  dans  réplise  de 
Sainl-Laurent-du-Manoir,  sur  lu  mur  occidental  de  la  nef  princi- 
pale ;  elles  sont  écarlelécs  de  edles  du  Saidt,  famille  dont  il  sera 
parlé  à  son  numéro  d'onire. 

Ges  mêmes  armoiries,   accoltes   à  celles    de    du    Cliesnt;   de 


Triiip,  le  U  iiov 
briipilicr  (1<'4  }f:i 


ililTJn 


*  qilan 


r-  fMn-  j:.r 


urenl  jltoiliii  iIp  S^ainl-Lnin-nl ,  iwili'  de 
lii'i'  IIuuUi?:j<;  eli^  l''i'ui(li:rQiiil  du  IJuuliizac;, 
i,  It'dit  Siihil-l.iiLlri'til,  duyt'n  dn  h  compa- 
iiii  OHi:livl  ijiii  )iri'iiL'iilc  iguoliiuvii  IcgèriiS 
•  pii'i'i's.   Kii   loïri  l{i  drscriplion  :  ifntar  i 


-  84  — 

Montréal  (1),  autre  famille  périgourdiiie  qui  aura  aussi  sa  place 
dans  YAvmovialy  figurent  également  sur  un  tableau  commémoratif 
de  la  délivrance,  en  1653,  de  la  ville  de  Périgueux,  occupée  alors 
par  les  troupes  de  Gondé  (:2). 

C'est  Joseph  de  Bodin  ,  écuycr  ,  seigneur  de  la  Roudetie, 
conseiller  du  roi  et  son  procureur,  qui  contribua  le  plus  à  remet- 
tre la  ville  do  Périgueux  sous  Tobéissance  du  roi,  pendant  les 
troubles  do  la  Fronde,  et,  pour  ce  fait  glorieux,  mérita,  de  la  part 
de  ses  concitoyens,  Thonneur  d'être  nommé,  du  consentement 
général,  maire  de  la  ville  de  Périgueux,  et  celui  de  recevoir  de 
Louis  XIV  des  lettres  de  noblesse  pour  lui  et  sa  i)OStérité. 

Mais  ce  n'est  pas  le  seul  du  nom  de  Bodin  —  ainsi  que  le 
constatent  les  lettres  patentes  et  nos  annales  périgourdines,  —  qui 
honore  notre  province  :  l'aïeul  de  l'intrépide  royaliste,  vainqueur 
du  marquis  de  Chanlost,  gouverneur  de  la  ville,  au  nom  du  prince 
(le  Gondé,  se  signala  à  la  prise  de  Périgueux,  en  1581,  sur  les  pro- 
testants; son  |)ère,  coinni  par  sa  valeur,  eut  l'honneur  d'être  choisi 
pour  conunandcr  diMix  cents  volontaires  de  la  ville,  au  siège  de 
BergcM'ac,  sous  les  ordres  du  manpiis  d(^  Bourdeille. 

Dans  la  liste  des  votants  aux  assemblées  de  1789,  on  voit 
figurer,  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse,  plusieurs  membres  de  la 
famille. 


(1  r.tiriiiic  Thibaiid  i\o  iJodiii,  s«M|.Miriir  do  Saint-Lanroiil,  fils  de  Joseph  et 
(!•'  Mi«r^Mi»*iitc  (lu  r,li«^«.ii.',  miri.'  ;i  M.iri:iioritc  du  S. mit,  veuve  de  Fronton 
d'Alrsnir,  fut  ooiisfillcr.  ju'«>id»iil  (!••  i:i  <'r»Mi'  dts  ay(lo•^  do  Guionae.  U  figure 
sur  11-  «'at.iloj^uc  {\r<.  j:oiiliUli(tinim'>  de  la  «^iMi-t.li.iu-»-ii:t'  de  IN-rij^ucux  à  convo- 
\\\U'V  au  l»an  d«'  la  Nol»l(  ->«•  »'n  hiso. 

•1  (!••  t  ddrau,  que  |h»>.-.«i1.-  un»  Ihmiu-Ih-  ciaidi''  dan-^  la  Girondr  —  la  neulr 
>ul»««istaiil»'  df  la  f.iuiiil»'  d.»  l'otliu,  d  .ii»r.->  h*  Noliiliaii'f*  de  (iuicune —  et  dont 
l'ori^iual  ou  la  ••o)»if  li-ruriit  .lUlr. 'fMi--  d  m-,  uin-  d.*^  >  illf<  d«i  rilôti'l-de-Viilc  de 
l*<'iit:uru\  in  il<  «jui  a  di-j>;iiu  |m  iit-.'li'-  diu-i  li  l«»urni.  iitr  r.'VolutionnaiiT  d«^ 
17*.>."i  ,  a  »t.'  iiù>  iM.Mi'Ti-  X.U-;  1'^  >'M\  de  li  ^o.■i' (••  lii-^tuiique  et  arohéologi- 
quiî  du  l*4'iii.'oi'il.  .iv»- •  raulori^.ilioii,  par  1j  fauiill»-,  do  le  faire  reproduire. 
l'f.uiquoi  iTaNnir  |>a>  piiiliti-  do  «•••ll«'  .iut'»ri<.jtujn  '  ,),■  1  i;jiioro.  Mais  toujours 
•••it-il  quf  1«'  t.d)l«  au  a  «h-  r«'iidu  .«  i.i  f  undl»  ,  •oiiinn-  ."i  lU»td«tu\  «»us  le  nom  de 
liinUn  fie  Siiint-I.nur''i!t.  >.iii*  .pi'-  l.i  «■■'pi-  .  n  .»ii  •  i«-  f.fi.  ;iii  j.rolit  ci»'  notre 
Mu-'  -r. 


Du  La  BOETIK  (1  i. 


Ahme-  :  D'iimr  à  lu  c 

ulonil>c  il-argc 

p  uiio  ooupe  A'or,  ;ii 

ohi-f  cousu 

ae   snlilr,  >rh 

■ois  aiiiirlels  U'argnil. 

TmnriK  :  Un  boiinfl 

magialraf  orn 

de  Innibrcrj 

("est  (Inns  les  mrliives  de  MM.  île  Cn'ranl,  en 
Siii'lniliiiâ,  ((lie  i-es  nniies  soiiL  ainsi  (Icci'ili^s  ; 
files  r-niil  i-e|>i'i><liiilus  lie  nièmi'  imr  M.  DiijarrioDescombes,  dans 
If  BtiUetiH  de  la  SociéLé  histûrt(|iu'  el  iii'chéolo}îi<ine  ihi  Hérifford. 
(Vol.  VIII,  page  m-L) 

\a  famille  du  In  Boëlie  odt  originairi'  du  Sarladai^,  où,  depuis  le 
XIII'  sièeir,  elle  a  leiin  iiii  rang  lionorablc  : 

Kn  1238,  Fiei-re  de  la  Ituëtic  élnil  lousnl  à  Sai-Iat  ; 

Kii  I3U(1,  ("îtibriel  -le  la  Hoëtie  fui  l'un  des  ±\  conseillers  de  la 
Jiinide; 

Kn  1;)I8,  (li'cgorins  Hoolias  fui  fiui  des  signalalrcs  <Io  la  lettre 
écrite,  le  H  mai,  par  las  lonsnls  de  Sailat,  an  pape  Jean  XXIl. 
pour  lui  témoijîuer  lenr  roi'oniiaissaneo  d'avoir  érigé  eello  ville  on 

Kn  H8i»,  Hnyniond,  appelé  la  Itoylie  et  <iiiiililîé  honrgeois  de 
Snrial,  vendil,  lo  1-3  février,  à  Jnan  de  Vassal,  éinyer,  seigneur  de 
la  Tonrette,  une  renie  assise  dans  la  ebàtellenic  de  CariuN  ; 

Vers  l'ilM),  (iausseliri  de  la  Boëlie,  lireiicié,  faisant  pour  lui  et 
son  frère  Ktierine,  vendil  égalcineiit  des  rentes,  pour  payer  la  dot 
de  leur  su-nr  liuillorminc,  qui  épousa,  le  20  novfiinlire  15H,  noble 
Kaiiiond  de  Launère,  habitant  d'issi^^eae  ; 

Ledit  Piaiisselin  était  peut-être  le  père  de  ; 

Antoine,  seigneur  do  la  Jlothc,  en  Hnriadais ,  qui  sntl;  el 
■rKlienne,  si-igiienr  de  Houillonnas.  <|ui  était  à  Toulouse  en  1517 
et  fut  reeu  l>aeheli<'r  le  A  mars  \rm. 

Antoine,  sons  le  nom  do  Hoytio ,  llguri-  romme  syndic,  des 
Ktats  du  IVrigoriI  dans  un  prOL-ès-verbal  de  ir>2f.  Il  avait  épousé 
une  deinoisello  de  Calvinioiit,  su-nr  de  Jardon  de  Calvimont,  sur 
le  nom  duquel  Klieniic  de  In  Hoëtie  a  fait  des  vers  Intins  :  ce 
d.-rnier  provint  de  eo  mariage  ;  né  à  Sarlnl,  le   \"  novembre  \h'\(\. 


il  moiinil  à  Germiiiias,  en  Médoc,  le  18  Roût  ITifiS,  np  taisi^ant  luis 
(TMirHiils  Je  son  mnrijit,'^  avpi-  Mrirpiierile  do  Caries. 

On  sîiil  iiii'Ktioniio  de  lu  Boi"lie  l'iail  i'aim  de  Michel  de  Mon- 

Ifiitriie. 


^ 


Dt  BUIS,  de  Kivsiic ,  do  Liijersnc  l'ancien 
rojiairc  noble,  l'oininiine  de  Saint-Capraise- 
irEymet  ni  IVnyord),  de  (însque,  de  la  Grèze, 
i|i'  Sniiite-Ci-oix ,  de  Fayolie,  de  Banlonly , 
vh-. 


^ibni. 


(  '.cUc  fainillc,  iKml  le  nom  est  imiiffrTi'mnieril  écnt  du  Bois  et  dn 
Hoys,  lij:iiri'  ilnns  rEtH(-IlL'ii(''i'aI  des  frentilslioinines  de  Sariat, 
imiinlrniis  iliiiis  leur  nolili'ssi-  en  ini^î,  étui  jinblié  {uir  M.  de  Gérard, 
en  \Hl:l.  Kllc  a  volé  mix  Klnls-l  u'-iiéranN  de  178»,  à  Libmime,  dans 
l'ilnln-dela  Nol.lessc. 


li'>  la  Von-ie  de  V 


pOllllï 

Ollr  iKiiiilli'.  (juRliflée  du  litre  de  baron  de 
Lanpie.   lial.ili-    l.-    cliàlcHK    de    Langle,    près 
Lnscli   Loi). 
■  diverxi:!  nlliaiiii'>  l'ii  l'éritroiil,  enire  «litres  avei' 


ni.s.  11-. 


im''[(>i 


X 


liK  BnlllAT.  de  hi  Lmniiiailr —  ancien  re- 
iairi<  iiolile.  <-iini[iiinir  de  l'oriiille.  iiui.  uni  »u:: 
l.-l'.  de  V>d.'U\  .  di'   bi   iiar'.l.--dii-I)ivtou\,  fnl 

■rii;.'' -n  liaroiini.' .-M  lUMi  Kl.V,. 


-  87  - 

I^  leriT  (le  la  LuiiiiiiH<li>  (■nliii  sans  lioute  dans  lu  mnisoii  ilc 
Reaupoil  tl<>  SHinl-Aiilaii-e  par  h;  iiiariag(>,  en  15:^1,  d'Isahciiii  do 
Itoiral  Hvec  François  de  Deaiipoil  lils,  iiiimi  que  le  consl&tu  iiii 
l'oiitml  de  mariape  iirodiiU  au  Conseil  du  roi,  en  17118,  île  Jciui 
lie  Ileaiipoil,  baron  de  Sninl-AiiLiirc,  el  do  Marguerite  àa  Bour- 
ili-itle. 

Le  litre  d'écuver ,  i|iialiti<'nlil'  île  noblesse,  que  [lorlail,  an 
i-iiniineucumenl  du  xvi*  siècle,  la  riimille  (le  Itoinil,  qui,  à  eello 
('■(loque.  prenait  alliaiiee  avec  de  nobles  maisons,  expli([UO  l'intro- 
diK'liaii  de  ses  noms  et  nrmes  dans  l'Armoriai  de  la  nohhssv  du 
Prrigord. 


Uk  KO.NAl,,  (le  Boius,  de  lleaure^iu-fl.  de 
Bassae,  île  la  Hive,  du  l'etit-CliaiiKi',  do  Bar- 
nabe leu  Fériyoï-d;,  etc. 

At«ies  ;  \ymar  ù  trois  t'Ioil.'-i  il'iir,  ili-iix  m  .'lii^t  H  nui' 
<-n  )>uiiili'  |l). 

lletl»?  famille  aiiisi  qu'il  résulte  d'un  anï't  du 
Conseil  du  roi,  du  II)  juillet  177(1,  eonlirmé  par 
lin  fiutii!  arnH  ilu  3  février  1781,  el  des  lettres  de  ivliabililation 
obtenues  par  elle  et  enreffistrées  au  parlement  et  à  la  cour  des 
aides  de  Guienuc<,  est  uni!  branebe  de  la  maison  do  Bonal,  en 
Ain'nais,  dont  était  issu  Pierre  dp  Bonal,  évéque  de  Sarlat,  de 
Ittli  à  iifîl,  lequel  avait  pour  blason  îles  armes  qui  ne  difTèront 
lie  celles  décrites  ci-dessus  que  par  une  (jevlm  (pièce  que  l'on  voit 
Minveiit  dans  les  sceaux  des  di;;nitaires  de  rÉyliseï,  mise  à  lu  place 
■le  ti'-liiik-  do  lu  pointu  dit  l'vni. 

Dans  le  vote  au\  Klats-liénémiix  <le  1780  l'Ordre  ih^  la  Noblesse., 
Htnin-  le  sei[.'neur  de  Beaiu-epanl  de  Bassac,  qui  n'est  autre  <iiie 
Bonis  de  Honal,  le  père  sans  doute  de  celui  qui  est  insiTit  dans  la 
liste  des  émipri'-s  du  district  de  l'érij-ueux.  eu  ("IW,  Bouis-Bouai 
IIK  uOieier  de  cavnleriiv 

Au  m'iiviénie  deirré  de  la  descendance  de  la  maison  de  Bonal,  le 


■n  ilstf  du  lu  i'\ 


rHrlirii!!:iihv  ih  b>  AViA/cssc,  pur  In  Clierinye-Ucsbois  et  Radier' 
(lit  ((iu'  Antoine  iln  Honal,  éniyei-,  si-ipipiir  de  Bonis,  du  Pelil- 
r.haii^'O.  rtc,  iiiiir<niis  do  Bciiiirotriirl,  l'ii  l'ôriyord,  ^rvit  17  ans. 
en  qiiJilili'  de  lieutenant  d'inranmie,  aux  îles  du  VonI,  pnr  com- 
mission (le  17ir>,  et  (]u'il  é[ioiisa,  pur  conlral  du  âli  mni  i76S, 
Marie  lio  ('.'lillaml,  llllc  de  messin-  .Ie;ui  de  Gliiilond  des  Fieux, 
|irv.siilont  liorioraii'o  an  parlement  de  Itordeaiix. 

("est  de  ce  miiriapo  (jne  iiaijnit  Jejinui'-Elisabelli  de  Ronnl  dt- 
liniiis,  Inipiclle  épousii  Frnni;ois-Ileuis  (lirard  de  Ltinf^ldde,  de  In 
liiKniiinsolle,  ra]'ilaine  an  réi^inn-nt  do  Hlai^-ois.  dont  provinrt'nt 
deux  li!s  :  Aiifrii^k'  li.  ii<'  l.jmjîlade ,  rapitfiine  de  peiidar- 
nn'He.et  Adolphe  (r,de  Lan^'ladc,  eapitaine  do  rlinsseurs  à  cheval, 
nnirls  ton^  ilcnx  à  l'érifîui'iix,  en  WA. 


\^^I^ 


Dk  nONAI.     l'iKi.uK,  Kvè.|in'  do  Snrial,  de 
liilià  1il>l.  é]i0'|ne  iiii  il  lut    Iransféré  n  Itieiix 

Ilanle-Uaroinu'  . 


(letle  famille,  eonnne  il  est  dit  dans  la  notice 
i|ni    pivi'êdr,    er-l    originaire    de    la    maisen    de    Itenal,    en    Age- 


Hk   KONKII.S.    Il-  la  [',  yn.nse,  de  Monlcul- 

piiiT,  di>  l;i  Iiri;uii''n'.  di-  la  Moyssie  l'ancicn 
vpaire  nuMr.  rantou  de  Hel\vsi.  de  Veyrie, 
1."  Lcyiial.  d<-  i:aliij/ae.  de  la  MIeynie,  de  Mira- 
!»■!.  de  MiMi-imer,  de  la  Nernellr  ancien  repaire 
iiolili-,  i-(iiniimiie  di'  Sainl-Kélix.  eaulon  de  La- 


lin 


rn  haiii,  qui  est  aiinsi  <Ic  Itochon  (li<  1»  Pcyrouse  el  du  Vormezelle  ;  «t  aiir  tn  loiil, 
d<-  (cueules  à  la  paltc  d'oura  il'oi',  nniiL-e  de  s.iblo  poafe  en  bande,  au  cher  cousu 
iraitir  cbargi'  de  trois  (leurs  de  lis,  qui  est  de  llutiills. 

I.'iiuleur  ilo  la  géiit-alogic  ilo  Honiils,  M.  Cas^tan,  archivislo 
paléoj>ra]>liii  <le  Besan<;on ,  noii:i  moiilre  celte  famille  joiiissatit 
d'une  jframie  existence  anli!'rieurt'inont  nu  xvi"  siècle  —  comme  le 
coiistHteiit  les  lettres  pnlcnli's  de  Louis  XIII  —  et  d'une  noblesse 
iacoiiteslnble  jusqu'au  deniiei'.  Depuis,  la  bitini'lio  de  Bonlil.s,  en 
Péri^rd,  a  pu  voloutnii-omeut  ou  par  négligcni'e,  nolninment  dans 
le  dernier  siècle,  comme  cela  sVsl  vu  dans  benucouj)  de  familles, 
laisser  dormir  sa  noblesse,  mais  il  n'en  esl  pus  moîn^  vrai  qu'elle 
l'établit  ainsi  que  sa  liliation  par  des  titres  st'Tieux.  Je  possède, 
entre  mitres,  une  copie  sur  parchemin  d'im  contrat  de  reconnais- 
sante, pas.sé  en  i5ii  devant  Rcvalier,  notaire  royal,  portant  aveu 
et  dénombrement  do  plusieurs  propriéU^s,  situées  à  Belvès  et  ses 
environs,  formant  un  licf  que  Jean  Fauvel  déclare  tenir  d'Anloine 
de  la  Moyssie,  écuyer,  seigneur  de  Veyrie,  letpiel  contrat  esl  déli- 
vré, en  1679,  à  niessirc  lîuillaume  de  Bonllls,  t'cuyer,  seigneur  de 
la  Moyssie,  comm<'  étant  aux  lieu  et  place  de  la  noble  maison 
de  la  Moyssie,  par  Jehan  Hoeque,  notaire  royal,  au  lieu 
de  Grives,  juridiction  de  Doissac,  canlon  de  Belvès,  en 
Périgord. 

C'est  M.  Léonce  de  Bonllls,  ancien  préfet  du  Doulis,  fils  d'une 
demoiselle  de  Lapeyrousc  (llochon)  —  famille  distincte  de  celle 
du  navigateur  I  .apérouse,  dont  te  nom  palronyiniciue  est  Galaud  — 
liérilier  des  derniers  repn'-sentants  mâles  du  eomlo  Rochon  de 
Lapeyrousc  el  des  barons  Hoclion  {le  Vormeselle,  qui  obtint,  en 
18i6,  par  ordonnance  royale,  de  s'appeler  de  Bondis  de  Lapey- 
rouse,  el,  en  verlu  d'une  substitution,  de  faire  revivre,  avec  le 
nom,  les  armes  et  les  titres. 


De  RONNRAC,  de  la  Jarllie,  de  Meaufort,  de 

Leybardii',  de  la  Caillaile,  de  Fonroque,de  Piin- 
poiis,  etc. 

AiiMEs  :  D'uiyciit  ^i  Un  cli-tvrou  ili'  tiueule",  3ci:(iiii]>agU" 
lie  Iroi^  tvti'ii  di'  Moiv  lorlilliis  du  Hi^mp.  —  I.n  hranchr 
ilil.'  (le  [li-niirui'l  fxirtu  \i-*  mC-me»  armes,  s»ut  que  Ii'.  i:lii'- 
vrou  eHl  WW-  daiw  li'  sm.'iu  des  IKnim'.iu  dr  \.\  Jiirlhe,  et 


-  90  — 

Il  résulte  de  litres  trouvés  au  château  de  la  Jarthe,  commune  de 
Trëlissac,  Tune  des  princii)ales  habitations  des  Boimeau  (en  Péri- 
gord),  que  cette  famille  est  issue  de  la  maison  de  Bonneau  (en 
Bordelais),  laquelle  a  toujours  joui  des  prérogatives  de  la  no- 
blesse. 

En  acceptant  cette  communauté  d'origine,  je  dois  à  la  vérité 
de  dire  que  le  premier  Bonneau  venu  en  Férigord,  vers  la  fin  du 
XVI®  siècle,  fut  imposé  à  la  taille  sans  réclamation  de  sa  part  —  et 
par  suite  ses  descendants  —  et  que  ce  ne  fut  que  dans  le  courant 
du  xvu*^  (jue  cette  famille  l'evendiijua  sa  noble  origine. 

Les  armoiries  (jue  portent  les  Bonneau,  en  Périgord,  diffèrent 
complètement  de  celles  de  leurs  aînés  en  Bordelais,  lesquelles 
sont  d'nziir  à  trois  grt'iwdrs  d'or  tigres  et  feuillées  du  champ, 
ouvertes  de  gueules  ;  mais  il  y  a  tout  lieu  de  supposer  que  la  ' 
branche  du  Périt^^ord  ayant  laissé  dormir  sa  noblesse,  ainsi  qu'il 
vient  d'être  dit,  a  du  également  négliger  ses  anuoiries.  Je  serais 
donc  disj)Osé  à  croire  (|ue  les  arnn^s  (pi'elle  a  adoptées  comme  les 
sieimes  propres  sont  celles  de  Massip,  autre  famille  distinguée 
dans  la  noblesse  de  (iuienne,  avec  laquelle  elle  avait  eu,  dans  les 
dernières  aimées  du  xv**  siècle,  d(Mi\  alliances. 


lui 


Di:  liONNKr.riSP:,  de  BadefoUd'Ans  (ancien 
n «paire   nobh».  canton   d'Hautefort)  ;  du   Breui^ 
repaire  noble,  commune  d'Atur- ;  de  Soulhier, 
d'Artignac,  etc. 

AuMi.-i  :  h'iizur  .1  l.i  croix  alaisér  d'ur,  caiiloiiiit'e,uiix  i 
»'l  i,  «l'iiii  l»«'<iiil  ir.i[v'''iii,  «t,  auv  i  et  ;i,  d'une  fasce  alai- 
-iM'  aii>-i  «l'ai''»nt     /*//;«<»  MlhMl».'?/. 


L'anaIogi(*  di's  arun*<  d«'^  Honiu'^ui^»'  avec  crlk's  de  Badefol  — 
voir  plus  haut,  n"  :}<»  —  c^t  trop  li-iJi-pautr  pour  ne  j»as  être  |>orté  à 
conjecturer  i[uc  cc^  «Inix  maison--  n'en  l'ont  iju'uih»,  ou  que,  si 
l'une  n'a  pa>  adoplt*  b"-  aiim*--  de  rnutrc.  toutes  detix  ont  pris 
c(»lle'>  i[ui  ajipartcnaiciil  pi'ul-étr»'  à  la  >rigiicui-ic  comme  d'abord 
sous  le  nom  de  Badefol.  t»t,  plus  tard,  sous  celui  de  Bonne- 
guise. 

La  lern'  d«'  Badef<»l  t'ut  érij^ée  m  inarqin>at.  en  1750.  sous  le 
nom  de  Boimej^'ui*»»'. 

Panni  les  volant>  dan>  l'Ordre  de  la  Noble-^>e  aux  Etats-Géné- 


—  91  — 
raui  ds  1789,  Rgure  haul  et  puissant  seigneur  Churles-Gratien. 
marquis  de  Bonnoguise. 


DE  BONNEVAL,  de  Blanchefort,  de  Nanlhiat 
(Hiicien  repaire  noble  avec  haute  justice,  com- 
mune de  la  NouHÎlleri,  canton  de  Xortlron,  e»  Pé- 
rigonll,  etc. 

Arme»  :  U'azur  au  lion  d'ur  Uimpiissi^  el  arme  it«  ^ueulpi'. 


Mien  i{ue  celte  maison  soit  du  Limousin  —  et  l'une  des 
plus  nobleij  de  celte  province,  où  l'on  disait  autrefois  :  Ri- 
ebesse  des  Cars,  noblesse  de  lîoiincval,  —  elle  n'en  a  pas 
moins  droit  de  voir  li)^iirer  ses  nom  et  armes  dans  VArmorinl 
dt^  la  noblesse  du  Pi-rigord.  Est-il  besoin  do  rappeler  (|ue  deux 
inumbres  de  cette  finnillc,  l'un  sous  bi  nom  de  Charles  d<!  Hou- 
Qpval,  était  évéque  do  Sarlat  on  1519,  et  l'autre,  Foucaiid  de 
Bonneval,  évdque  do  Férigueux  en  1531,  et,  en  outre,  que  mes- 
sire  André,  comte  de  Bonneval,  baron  de  Blancbefort,  vicomte 
<le  Nanthiat  (en  Périgord^  maréchal  des  camps  et  armées  ilu  roi, 
vota  à  Périgueux  lors  des  Etals-G^uéraux  de  1789? 


^ 


^ 


De  BONTEMPS,  de  Gavaroque,  de  la  Monsiie, 
\\i-  Ki'i^ac,  de  la  Forest,  du  Peuch,  de  la  Ca- 
[jillu,  (le  Mensignac,  —  commune  de  la  Monzie- 
Sjijnl-Marliu,  —  de  la  Ponde,  de  Puvcharnaud. 


Gi's  armes  sont  enreffistri'es  ainsi  dans  le  Grand  Armoriai  de 
France  sous  les  noms  de  Jean  de  Bontemps,  écuyor,  sieur  du 
Peuch  —  registre  de  Ber^forac  —  et  d'Armand  de  Bontemps, 
t^ciijer,  sieur  do  Puycliarnaud  —  registre  de  IVrigueux. 

Dans  le  .ViMliain'  de  Oniemie,  ouvrage  de  M.  O'gilvy,  rontinur 
par  M.  flo  BouiTousse  de  Lafore,   voici  comment  elles  sont  décri- 


-  9â  ^, 
tes  :  D'azui-  «  la  rloche  d'argent  biiliiiUvi'  de  sable,  au  chef  cousu  rfc 
ijueuhs  elinrgc  d'un  vroismint  ^argent  siiniioiilt-  d'une  étoile  dur. 
Gomme  on  lu  voit,  l'O  sont  in  les  m("'mes  piÙLTS ,  mais  réunies  daii^ 
un  ('Cil  siiniile. 

Cette  famille,  esl-il  ilit  dans  cet  ouvrage,  a  l'té  anoblie  lians  la 
personne  de  Aiinantl  ilc  Honlonii)s  de  Cavaroque,  [lar  Icltres  du 
roi  Henri  III,  an  mots  de  mars  lôSi,  et  en  HîlUî  h  êlé  maînttinue 
dans  so  noblesse,  sùiisi  ijn'il  est  con-^tHté,  en  onire,  dans  VKliil- 
lji''ni'-i-!il  di:s  ijviililshniÈimes  de  Sarlal,  Eliit  déjii  cité. 


I   o 


I>bI10NV,(I,.  I.iin-r(,.ii.,<.-li-. 

Ahmk,^  :  IJe  giinili's  ii  Iroi*  licsiiuls  darj/i-iit. 
I>!le  faniill)',  orifrinaire  dn  Linionsin,  et  qui  v" 
H  toujours  tcnn   nu  ran^'  tiisliiipui'  dans  la  no- 
blesse, a  souvent  [iris  alliarii'i —  notamment  de 
nos  Jiini-s  —  avec  dr  nobles  maisons  du  l'érigord. 
ïpliqne  assez  t'iiilrodni.-tion  de  son  nom 


innés  ilinis  l'Arni'irinl  de  Iii  nohiessi-  iln  Pèrigord. 


la   Fnyardie  (repaire  noble, 
de  Serisae,  île    Murat . 


iiin-i  ipi'.'l!.'-  -'.ni  diiimécs  ckns  YAntKh 

iniu-i-i'it    l'ité    plus  liant  (arlii'li:    Jay  do 

ib>:n  <!■'  li^yninnil  de   Itonli-s,  ivuyer, 

Ile-,   -on-  .-'lui   .le   N.  de  Mordes  de  la 


!i'i  rlirvr'iii  11  iir.  nrroiiipagin-  en 
■.ff  (--..'/v'/  il.-  fi'iriilvi  fhnrgi'  dé 


lleanl'orl.  n'  (il>.  >iui 
>ienr  de  Sons..-:  I'.. 

Kayacdie.  le-  -lê.Hl  ;i 
IKiîiilc  d'un  li'ui  •!'■ 

lr<ÙS  l)mlrttrs-,rrl.ri:.n  .1  or. 

I.e>  r.-j;i>tres  .!.■  I'IImIi'I  <h-  Ville  .1-  I'.'tii;m,h\  lord  cunnaitrc 
.piHlr.-  nmiiv-  d.>  .-.-  u-m  .ti  i:.:(i.  IM-'-.  |;.«;. -■!  ICU.  dont  Ips 
dei]\  lU'riii.T-  -<i[il  ipiallli.'-  .-..n.-i-ill.'r-.  .-i  linil  ..n  di\  eun^ds. 

Ihin-  le>  priu't — \erhan\  I'hiI-  p;n'-.|.-\aiil  M.  il<'  .M..nl.i/c>n.  i-om- 
missaire  snlxlél.'-Kne  \m-  M.  l'ell'.l.  iiil.-nd.nit  -U-  tirii.'iine.  portant 


—  a3  — 

vérillcatioii  ilcs  titres  ili-  nolilessc  pi-oiluits  devant  lui,  li|riti-enl 
l'ierre  île  Horjt's,  t'cityer,  sieur  tlii  Murât,  Yrieix  île  Bonles, 
tVuyer,  sieur  île  la  Tiu-moulic,  isl  Antoine  île  Boi'des,  sienr  des 
l'Iiiiirhes. 

On  voit  éfrnlernont,  de  Itil)7  ii  1718,  lo  nom  de  Hordes  dnus  les 
ju{;i-incuts  dos  intendants  de  (iuiciine,  porlnul  mnwlvitue  de  no- 
blesse. 


De  La  MOHIK,  de  Campagne  (ancien  repaire 
noble,  cantiin  du  Itu^'iie),  Tayaii  (ancien  repaire 
noble,  caillou  de  Haînl-Cypiinni,  de  lu  lJatut'j(/.i. 
lin  l'ourieil,  de  BonuefoiiL,  etc. 

:  l)i'  ^iifuluii  i\  ti'uis  li:i-s  dr  L'IiBval  (l'iiri;eiil  clou- 
Ijlr  —  ol,  pim  nncieum-mciit  ;  Trois  frrH  de  laneu 

J"ai  SOUS  les  yeux  In  i'w|)ie  autlientiipie  dn  contrat  de  mariage,  en 
'taie  du  15  janvier  t"H(>,  de  inessire  (îcrnud,  comte  de  Laborie.  de 
Campagne,  ancien  capit^iine  de  dragons  au  légiinciit  do  Noailles, 
Hiljoinl  aux  aides  maailianx  gr-néraux  îles  logis  du  corps  de  l'état- 
iiiajor  de  rnrniée,  avec  Marie  l 'liilipiiine-Henriettc  de  tii''gur,  où  l'on 
viiil  i|ne  le  niari|uis  de  Laborie  de  Campagne,  chevalier,  seigneur 
•II'  Campagne,  de  Fayol,  de  ViSliac,  de  Saint-Senac ,  de  Bon- 
i:efont  et  autres  lieux,  père  de  l'éponx,  fiil  représenté  par  Mgr 
i',|iarles-K('lix,  coinle  de  Coulant  de  Saint-Cenîez,  inarëclial  des 
l'ainps  ei  anné,>>  du  roi ,  l'ommandenr  de  l'ordre  de  Saint-Lazare  ; 
l'I  messire  Auloiiie-Louis.  vicomte  de  Ségur,  pèi'e  de  la  ma- 
riée, par  M.:r  l'Iiilippe-IIenri,  marquis  de  Ségur,  maréchal  do 
Krmee.  seigneur  de  l'enclial,  de  Fougueii.lle,  de  Homainville,  etc., 
i-lievalier  des  Ordri'>  du  roi.  etc.,  cl  ipie  ledit  mariage  fut  conclu 
en  présence  du  roi  Louis  XVI,  ijni  voulut  liien  accorder  an  dit  sei- 
gneur comte  de  Campagne,  en  considération  de  son  mnriage  avec 
M'"  de  Ségnr,  une  pension  de  :i,lll)IJ  livres  réversible,  en  cas  de 
niurl,  sur  la  tête  île  su  feiiuni". 

Sa  Majesté  daigna  apposer  sa  >ignalnre  au  bas  du  contrai,  et 
plus  de  quai-iuite  noms  des  pins  ipialifii's  suivirent  ceux  do  toute  la 
famille  royale. 

l'armi  les  gentilslionunes  de  la  •^énéchans.-iée  île  Sarlat,  convo- 
qués piiiir  le  bini  de  l'iTi,  on  voil  iusrril:  noble  Ji.-an  de  la  Borie, 
êniyer,  seigneur  de  Campagne  et  di?  Honiiefont. 


—  »4  — 

C'est  souâ  les  litre»  de  marquis  de  Laborie  de  Campagne,  el  dp 

comte  de  Laborie  de  la  Batut,  que  celte  famille  a  été  admise  A 

voter,  à  Périgueux,  pour  les  députés  de  l'Ordre  de  la  Noblesse,  aux 

Etals-Généraux  de  1789. 


Dk  La  BOHIE,  de  la  Bampinsolle,  de  la  Finerie. 


..(à, 


Vit  l'iene  de  Laborie  était  maire  de  la  ville 
do  l'i'Hgiieux  en  ITiRT;  il  était  qualillé  seigneur 
de  la  Hiinipiiisolle  ^ani-ien  repaire  relevant  de  In 
ville  de  l'érif:ueux_. 

A  l'occasion  de  la  convocation  du  ban  el  de  l'arrière-ban,  faite 
par  le  roi  Louis  XIII,  les  gentilslioinineâ  de  Férlgueux  furent  tenus, 
pur  un  arri'lé  inuniciptil ,  île  venir  sijmer  sur  le  livre  de  la  commu- 
nauté ren)fa|,'cnient  di'  supporter  toutes  les  charges  auxquelles  k-^ 
habitants  de  l'éiifîueiix  étaient  assujettis. 

l'nrini  ceux  ipii  se  présentèrent  —  et  le  Livre  verl  de  l'hûlel  de 
ville  dimiic  h-  nom  d'une  viiifîtainc  des  famillos  quatiflées  —  se 
voient  ainsi  însrrils  :  Jean  de  la  Borii',  sei^m'ur  de  la  Pinerie,  et 
son  frère  l'hilippr  ili-  la  Morie,  éniy.-r,  seigneur  de  lu  Kampinsolle 


& 


lynioiid  d>'  lu  r.i)b<-rti(',:^eit:M<'nrdelaBorie, 
|it;ui-t'  dati->  l'Ktat-l  'léiiéral  des  ;;enli1shommes  de 
réh-rlioM  .1.'  S;irliil  t]Liiiutpnii~  dans  leur  noblesse 
jiar  M.  l'ellot,  intondant  do  i  inii^nnc  en  If.fU;. 


DeKORN,  «l'HHutefortilt. 


La  maUoii  ilu  iiom  do  Born  était  im  possos- 
J  sioii  lie  la  Icire  d'Haulefort  par  lo  mariage 
il'A^iit'S  (lu  Lastoui-s  avec.  Coiistaiilin  de  Boin,  fWire  de  Berlraiid 
lit?  Boni,  vicomte  d'IIiintcfort,  qui  fut,  dans  le  xii'  siècle,  un  a'M'- 
\nv  troubafloiir,  doiil  U^s  sirvRiilcs  témoigni'nt  à  lu  lois  de  son 
lati-nt  de  poète  fl  di;  son  tiutm-m'  lu'lliigiieuse. 

Cti  fut  Mai'fruci'ite  de  Uorn,  iietittî-IUlc  de  Bertrand  dp  Boni, 
dennère  du  nom,  qid  apporta  la  terre  d'Haulefort  dan.s  la  maJâon 
de  la  Kaje  —  des  la  Faye,  i^lievalier,  soigneur  de  Tlienon  —  à 
laquelle  a  succédé  celli>  de  Goiitaud,  en  1388,  ilési|;née  depuis  sous 
le  nom  d'Hautefort. 


'l 


n 


De  BOSBEDON,  de  Monsac  I2i.  de  Baym-  (3). 
de  la  (liirenie,  di"  Hessnnnes.  rie  Lacourl.    etc. 

AiiMt^s:  D'iii'gciil  h  IroiH  pi  lis  mal  ordotiiii';!  de  siiiopli'.uui'- 
moulûs  i.'liauuti  (l'un  tourteau  ou  lirsant  ilc  gueules.  Alias: 
(l'drgetit  .1  trois  pins  de  uinople  à  iii  Iwrdurc  ilc  gueules 
charg.'c  de  neiiT  bflsaiits  d'or  (puiir  les  lirancbes  établies 
en  Quercy  et  en  Périgord  dès  le  milieu  du  iiv*  siccle). 


Selon  YAiiiuirM  ij-'-iivrol  du  Friiitce,  les  brandies  d'Auverprie 
IKirtaicnt  pour  armes  :  Enirlt'lr,  iiiix  1  et  4,  d'azur  nu  lion  d'urgont 
urmr  vl  l/iiiijjiissr  de  gneiika  ;  iiii.r  ^  i-l  -i,  viiirr  d'argent  el  di- 
shioplf  de  1/ lia  Ira  Imif^i. 

N'ohie  l'I  aneieuiie  maison  issue  d'Auverti^ne,  dont  une  brant-he 
vint  s'établir  en  IVrigord  vers  1307,  ofi  elle  a  contracté  de  nobles 
alliances.  iVoir  pour  les  ilélail^  •^éiiéalo{;i({iies  le  Dictionnaire  di'  la 
Noblesse,  par  la  niienaye-Bcsbois  et  liiidi.'r.t 


—  96  — 

Dans  l'EtaMiénùral  des  ^oiitilshoinines  de  rélection  do  Sarlal  — 
déjà  cité  —  iiiaiiiteiius  dans  leur  noblesse^  par  M.  Pcllot,  llprurc 
Jean  de  IJosredon,  seij^neur  de  Hayac,  y  habitant. 

Dans  une  liste  des  gentilslioinnies  du  Bas-Limousin  (pii  ont 
si^^nc  une  adresse  au  roi  pour  demander  le  rétablissement  des  Etats- 
(lénéraux  et  qui  Pont  présentée  à  Sa  Majesté  se  voit,  parmi  les 
signataires,  le  comte  de  Bosredon. 


*^^  HOSVrRR,  de  Hellevaux. 

Ahmks  :  D'ar^^eiil  à  un  bœuf  de  ^^ueules  passant    el   au 
rh«*f  (l'azur  charge  de  trois  besaiits  rangés  d'or. 

B|p|ttS  Parmi  h^s  votants  aux  Etats-(fénéraux  de  1789 

'»  ^  on  voit,  dans  TOrdre  de  la  Noblesse,  figurer  : 
messire  Louis  Hosvier,  ch(»valier  de  I^ellovaux, 
eapilninc»  de  <'aval(M'i(S  conseiller  du  roi,  lieutenant  dans  la  man'»- 
fhaussée  «Ir  (luitMuic,  résidant  à  Férif^ueux. 


itr> 


Di-  normiEH  (ou  DK  HoLXUKTj  et  de  Hou- 
i'lii«'r,  de  la  Tom-,  du  Hoch,  conunune  iFAlas- 
rEvéqur  ;  de  Lan  -el,  ancien  r.'paire  nobb*, 
cniiiinuiH*  de  Miinjuay.  <'n  Sarladais. 

ViiMi-  ;  1»"mi-  .1  liiiix  \\u\\<  ailVoiiles  de  gueules, au  chef 
dV/iir  «-II. II-.-  d  lin  ••i'f'i-;'..iiii  il'.ir^'.-ijt  aocoslé  de  dcdx 
•■1«m|. -.  d'«»r.     firmi'l  .\nii>>ri:il  '/«'  l'rniu'r i.     V. 


Sous  le  nom  de  linuclnM-  de  Lau-^el,  t!nnrcelle>  donne  les 
mêmes  armes  ;  mai>  >ur  un  cîuliet  ;ip|)endu  au  bas  du  ti^stainent 
de  mes>ire  François  «b*  Hnut'bi«'i\  de  Lau^*-»-!.   de  la  Hatut,  elles 


1  l'.'.'-t  Mu<\  •jirdl'"»  -•••  r«tr'»iiv«nt  i  It'.iii*iK';i  i--,  •*  mtrm  d--  Mr«n1if:na«',  dans 
r.imi' liii'-  d'in-U!''  ilf  li  f.uiiilli*  du  « '.hinil-'.'M  d-  L.-'»»'-.  «lont  uii»-  till«*  avait 
e|»uu*«'*  nie--ii'«   Gudl.iuni»-  du  UoU'.hor  d'   li   lour-du-Ho*-,  dAlla*». 


—  91  — 
»ûnt  (TayyeiU  è  une  Jjarre  dazur  accoai]mgnie  de  deux  hoiirles  ('jii 
feniiauxi,  une  en  chef  et  fautif  en  pmnle.  M.  Pli.  rie  lio^irodini. 
dans  sa  Sigillogi-Hphie,  dit  :  Deux  i>e.tiinls  ou  lourlehux. 

Sons  ies  nom.s  rio  :  Franc.-ois  Boucher,  sieur  rie  Liiussel,  ili- 
Kaj-mond  Boucher,  sieur  du  Roc  et  j-  liabitanl,  et  de  Fraiieois 
Boucher,  sieur  do  ta  Berberaiide,  habitant  on  la  paroisse  de 
Peyssac,  sénéchaussée  de  Sarlal,  llfrurenl  dans  l'Étal  ries  gentils- 
homntes  du  Sarladais  maintenus  dans  leur  nohiexse  par  M.  Pellut, 


BOUCHAHD-D'AUbKTERIffi  ((iuvi,  Ev.-ipie 
de  l'Mjfueux,  nommé  par  bulle  du  piipe  du 
7  diVembrc  1553,  lit  son  entrée  solennolie  dan 
sa  ville  épiseopalc,  le  21  avril  ITiori. 

Amiiks  :  Ki^ai'leli',  nnx  I  H  4,  losanjip  d'or  pI  'l'uini',  .'lu 
lel  t[t  gueuler,  qui  e»t  il'Aubclerre  ;  aux  i  et  11,  i\e  («tuii- 

3is  liîopariis  armes  et  liinipaBc^s  ilaiv"»'-    Miny  : 

,  i{ui  cul  df  Ituucbard. 


BOUDET  DE  MONPLA,lrfIH,  riu  Kl.i\,  .-aiiloii 
do  la  Force, 


Sans  aRirmer  po-iilivemenL  que  ces  armes 
■lOient  eelles  dc:i  Bourict  <li>  Moiilplaisir,  éinbli» 
■u  Kleix,  eu  l'engord,  je  puis  <iu  moins  conslater  avi-c  le  f,'i''u»:idii- 
(fiste  comie  de  Waroquier  de  Combles,  qu'elles  apiiHrtennicut 
â  Jean  Bondet,  auditeur  ries  romjites  eu  Lorraine,  el  à  Vaiitraiii- 
lrer\'ais  son  rousin,  tous  deux  anohiis  pnr  letlres  patentes  du  i  i 
juillet  ITifl  el  que,  dès  le  milieu  du  xV  sièclr",  la  liraiiclic  du 
l'crigonl  comptait  un  contrôleur  aux  derticrs  de  M""  la  duchesse 
d'OHéans,  lequel  fut  compns,  le  l'i  juillet  ii7ô,au  nouihn>  des 
paires  du  duc  d'Orléans;  et  dans  le  xvi'  siècle,  un  secrétaire  du 
roi,  un  conseiller  an  parlement  rie  l'arîs,  auuiOiiier  de  la  reini; 
Claude  de  France  et  évèijue,  duc  de  Langres  ;  un  autre  consiiller 
au  parlement  de  Paris,  maître  des  rcipiétes,  {irésilent  {le  la  cham- 


bre  (tes  Comptes  de  Paris  ;  et  j'ajoute  de  plus,  comme  conllrmalion 
de  la  noblesse  de  la  famille,  que  le  vi^nérable  doyen  du  Conseil 
général  de  la  Dordogne,  né  au  Fleix,  le  2  mai  1803,  où  il  est  mort 
il  y  a  peu  d'années,  était  petil-lils  de  Pierre-Marie  de  Boudel  de 
Montplaisir  de  Conor  et  de  Marie-Rose  de  Driiiuçon,  noble  famille 
connue  en  Périgord  {en  Snrladais),  dès  le  commencement  du 
XV'  siècle,  et  fils  de  messire  Jean  de  Uoiidet  de  Monlplaisir,  écuyer, 
ancien  mousquetaire  noir  de  la  garde  du  roi,  corps  privilégié  où 
servaient  les  gentilshommes. 


HOUDKT. 

AnuEs  :  Kcai'tclé,  au  1,  d'iizui'  à  l'i'pûe  haule  d'arfcRot; 
au  i,  à'arifenX  au  Torl  mai^ontiL'  de  sable  el  sommé  de  (rois 
pipces,  Ecno^lri'  d'un  palmier  lic  sinople  (eprasaJ  de  sa- 
bir ;  au  .1,  li'ni'i-t'ut  à  un  canoti  sur  son  atTill  adexiré  d'ua 
palmier  de  siiiople,  li*  tout  poai^  sur  une  bulle  de  mfme 
dominaiil  une  m^r  d'aitur,  p(.  an  4,  de  gueules  au  vol  d'ir- 
genl. 


Cette  famille,  distincte  de  celle  dont  le  nom  précède,  a  ^lé 
anoblie  sous  le  premier  Empire,  dans  la  personne  du  générRl  de 
division  daan  Itoudot. 

Napoli'on  lui  conféra,  avec  le  titre  de  comte,  une  dotation  de 

;)0,000  francs  dans  la  l'oMiérnnii!  suédoise.  C'est  son  fils  qui,  sous 
le  seconil  Kmpire,  éljiil  nieiiilire  iln  conscd  général  de  la  Dor- 
ilogne. 

Le  nom  dn'  t^énri'al  de  division  comte  Itoudet,  grand-oflicier  de 
la  Légion-d'Honnenr  et  oflicier  de  In  Couronne  de  fer,  est  inscnt 
hur  l'arc  de  Iriomplie  à  Paris  et  son  Imstr  e.<.t  placé  dans  la  galerie 
do  Versailles. 


tlKllOn.KIlE,  de  Villac 


im|iaKnées  d«  neur 


b  b  i. 


Jean    de    Houlède,    écuyer, 
/(//'/  Aniiisiiiil  il'-  Fronce,  re- 


i20 


itm 


'•^'■:'^'n'}pf 


—  99  — 
Ue  BOULHAC,  (le  Bourzac,  tHc. 

Armks  :  D'argent  à  la  fasce  de  {gueules  chapj?ôc  d'un 
chardon  de  Irois  tij^'es  feuillces  du  champ,  accompaj^nco  de 
Irois  chardons  aussi  'de  trois  liftes  f«uilléos  cl  liées  de 
(fueules,  deux  en  chef  et  une  en  pointe. 


('.elle  famille  est  orij^rinaire  do  Montiprnac,  en 

^ ÏVrigrord,  où  ello  comptait  najîruèro,  dit-on,  des 

représentants  ;  mais  c'est  en  An{?onmois  que  les  descendants  di- 
rei'ts  do  la  branche,  qni  oonifite  deux  fermiers  généraux  sous 
Louis  \V,  se  sont  définitivement  fixés.  Aux  Etats-( Généraux  de 
1789,  on  voit,  parmi  les  vofanls  dans  TOrdro  de  la  Noblesse,  le 
seigneur  de  Houlhac  d(3  Bourxac. 


Hl 


• 
^ 


De  HOUMDEILLE  (Ij,  de  F^ranlôme  [i)^  de 
la  Tourblanche  M-,  de  Hichemont  li-,  dWrchiac, 
de  Montagrier  (f)),  de  Mathas,  de  Montrésor.  de 
Oognbac,  etc. 

Armks  :  D'or  à  deux  pattes  de  gritTon   de  gueulos  on- 
frlées  d'azur,  posées  l'une  sur  l'autre  en  contre-bande. 


Dans  un  vieux  manuscrit  cpie  j'ai  sous  les  yeux,  imprimé  à 
Paris,  par  mailre  Jean  Hertrand,  docteur,  il  est  raconté  (jue  le 
uom  de  Hourleille  vient  (fune  Atliilda  iJourdi'ille,  lllle  du  roi 
r.Xnglelerre,  laquelle  eut,  de  son  mariage  avec  le  roi  Marcomer, 
^pt  enfants  <lont  trois  s'embarquèrent  pour  aller  aider  à  la  déli- 
i'rance  de  la  (Jaule  d'Aciuitaine,  ijui  subissait  alors  la  domination 
'omaine  ;  jetés  par  une  tempétt»  où  périt  une  partie  de  leur  armée, 
lans  une  ile,  prés  de  la  région  bordelaise,  ils  eunMit  à  y  condjattre, 
ion  seulement  avec  <les  hommes,  mais  aussi  ave»*  des  animaux 
lési;;nés  dans  rantifjuité  sous  le  nom  de  (jriiïons.  Un  seid  des  trois 
rères  put,  heureusiMnent,  échapper  à  leur  férocité  ;  et  c'est  en 
iouvenir  de  sa  victoire  sur  uit  de  ces  animaux,  à  qui  il  coupa  les 


Il  L'ne  des  quatre  prenii«^res  h.u'onnies  du  Périgord. 
i  (IhàleHenie. 
.{  Itlem. 

\    Hepaire  noble  (fUi*  lil  construire  Pierre  de  HourdeiUe,  connu  soik  le  nom 
I'  Brdntùnie. 
')   tlhàt*.-ll'*nie. 


—  100  — 

deux  pattes,  que  la  maison  de  Bourdeille  prit  les  armes  ci-dessus 
blasonnées. 

Dans  le  Traité  sur  l'origine  des  noms,  M.  de  la  Roque  dit,  au 
chapitre  31,  page  52  :  «  Archambaud  de  Bourdeille,  fils  d'Armand 
et  de  Brunissen  de  Montbron,  vivant  en  1478,  prit  le  nom  et  les 
armes  de  Bergerac  du  côté  des  femmes.  » 

De  ces  deux  versions,  quelle  est  la  vraie  ?  Ni  Tune  ni  l'autre 
peut-être. 

Pour  la  première,  je  me  permettrai  de  la  considérer  comme  une 
légende,  et,  pour  la  seconde,  de  rappeler  que  la  maison  de  Bour- 
deille—  Tune  des  quatre,  enPérigord,  portant  le  titre  de  premiers 
barons,  c'est-à-dire  marchant  à  la  tête  de  la  noblesse  de  cette 
province  —  compte  deux  représentants  à  la  croisade  de  1248,  et 
rinscription  des  noms  et  armes  de  Bourdeille  au  musée  de  Ver- 
sailles en  est  la  preuve  évidente. 

Donc,  puisqu'il  est  constaté  que,  sous  saint  Louis  (1248-1268), 
les  Bourdeille  avaient,  en  propre,  les  armes  telles  qu'elles  sont 
décrites  en  tête  de  cette  notice,  il  faut  bien  conclure  qu'ils  ne  les 
ont  point  prises,  en  1178,  des  seigneurs  de  Bergerac,  du  nom  de 
Huilel,  lesquels,  en  effet,  portent  deux  pattes  de  griffon. 

L'identité  des  armes  de  ces  deux  grandes  maisons  a  pu  seule 
produire  C(»tte  confusion. 

Le  premier  rang  que  tenaient  parmi  les  soigneurs  du  pays  les 
quatre  premiers  binons  du  Périgonl,  constate  la  grande  origine 
des  Bourdeilles,  do.-  Biron,  dos  Boynac  et  des  Mareuil,  tous 
quatre  ayant  égaleniont  la  nionie  |)rorogalive. 

Cotte  constatation  fîiito,  osl  il  bosoin  do  rappeler  que  la  maison 
de  BourdtMlle  établit  nno  libation  snivio  depuis  12i8  jusqu'à  nos 
jours,  qu'elle  a  donné  (l(»s  sénéchaux,  des  gouverneurs  de  la  pro- 
vince, d(»s  lioutonant-^-géiKTaux,  dos  évo(juos,  dos  archevêques  et 
le  cardinal  Hélio  do  Bourdoillo,  mis  au  nombre  des  bienheureux  ? 

Los  doscondants  directs  dos  barons  do  Bourd(»illo  sont  redevenus 
poss(»sseurs  on  Périgord  du  chàtt^au  do  lour  nom,  par  racquisition 
qu'on  a  faite,  il  y  a  quolquos  années,  lo  marquis  de  Bourdeille. 


122 


-   101  — 

De  B0UHDIXP:AU,  do  la  Bou.lelie,  de  Hou- 
chaud,  de  Vieillecoiir,  ou  Viliccour,  de  Uivièrt^^ 
etc. 

Armes  :  D'azui*  à  la  fascc  d'oi*   accompagnée   de    troi** 
losao^^es  d'argent,  deux  en  chef  el  une  en  pointe. 

Cette  famille  était  eu  possession,  avant  89,  de 
la  charge  de  conseiller  secrétaire  du   roi,  qui 
Tanoblissait  en  temps  que  de  besoin. 

L'identité  des  armes  de  Bourdincau,  en  Périgord  et  en  Limou- 
sin, avec  celles  de  Bourdineau  de  Boisblandin,  de  Villambliii,  d(» 
liussy,  etc.,  en  Orléanais,  porterait  à  croire  (jue  ces  familles  ont 
une  même  origine. 

Un  liourdineau,  écuyer,  seigneur  de  Vieillecour,  ligure,  en  1781>, 
ilans  la  liste  des  votants,  pour  les  députés  de  la  noblesse,  à  Saint- 
Yrieix ,  sénéchaussée  secondaire  de  Limoges.  Antérieurement  au 
xvr  .siècle,  les  Bourdineau  étaient  .seigneurs  de  Boisblandin  ,  de 
Villamblin,  de  (ierbolière  et  de  Bussy,  dans  le  Blaisois.  Le  pre- 
mier qui  apparait  en  Férigord  est  Jean  Bourdineau,  notaire  royal 
pour  les  fiefs  nobles  qu'il  possédait  à  N'égrondes,  reh^vant  de  l'é- 
vécjue  de  Périgueux.  Parmi  ses  descendants,  fut  Pierre  de  Bour- 
dineau, seigneur  de  Gouchot  et  de  la  Boudelie ,  leipiel  acheta  la 
charge  anoblissante  de  secrétaire  du  roi.  Il  ligure  parmi  les  votants 
dans  rOrdre  de  la  Noblesse,  en  1789,  à  Saint-Yrieix,  ainsi  inscrit  : 
messire  Bourdineau,  écuyer,  seigneur  de  Vieillecour  (moitié  Li- 
mousin et  Périgord).  Cette  maison  est  représentée  aujourd'hui  par 
M.  Firmin  de  Bourdineau,  chef  d'escadron  de  gendarmerie  en  re- 
traite, demeurant  à  Saint-Yrieix. 


ii3 


Du  BOUSQUET,  de  Verlhac  (1),  commune  de 
Saint-Chamassy  ;  de  Sorges,  de  la  Tour  (2),  com- 
mune de  Cabans. 


Armes  :  D'or  à  une  croix  vidée  de  ;:ueules. 

C'est  ainsi  que  ces  armes  sont  décrites  dans  le 
Grand  Armoriai  de  France  (registre  de  Sarlat), 
>ous  le  nom  de  Jean-César  du  Bous'.piet,  chevalier,  seigneur  de 
la  Tour. 


1    VtTihar,  ancit'u  rej>aire  noMe. 


-  lOÎ  - 

tious  le  nom  de  du  Bousquet  de  h\  Tour,  Courcelles  dit  :  D'or  à 
in  fiisce  diuiir  chartjie  d'un  hoiKjaet  de  Us  d'argent  lie  de  gueules. 
Ce  sont  là  k'S  iirmes  parlantes. 

Dans  l'État  (;j[ici'iil  des  ((enlilshoiniiies  de  l'élection  de  Siir)»t, 
maintenus  dans  leur  noLles^î  en  HMÎO,  ii^ure  Jean-César  du  Bous- 
quet, seigneur  de  la  Tour,  habitant  de  tiaint-I-'ierre-fie-Cabans , 
scnéclianssée  de  Sarlat. 

D'après  Saint-Allais,  cette  raniille  serait  éteinte.  Elle  a  douné  un 
caixlinal.  Uom  Vaisselto,  dans  son  Ilisloirc  du  Languedoc ,  men- 
tionne un  chcvaliei'  île  cette  nuiison,  vivant  dans  le  ki'  siècle,  qui 
eut  di's  avenlure>,  dit-il,  dont  l'iifu'nne  fournirait  matière  à  un  ni- 
inan. 


LIE 

V, 

UOLSSAC 
r,  di!  Mai-c)i 

de  Lau^'aiiuc,  de  Fonlanoue. 
esstic,  de  la  Hoque. 

il 

,  i'f((ï6li'e  lie  Hei'[(crac,  s 
L',  ricuiiT,  sieur  île  Lauj. 

chcvrc 
s  le 

DUS  le 

irtnd  .Irmoritl  tir 
nom  de  UcruarJ  do 

Celte  famille  II^nm-c  dans  l'Ktat  grén^ral  des 
penliUliomtnes  de  l'élection  de  Sarlnl,  maintenus  dans  leur  no- 
blesse [lar  M.  l'ellot.  intendant  de  Uni  -mie,  année  {V>&à. 

Noble  François  de  Houssac,  sei(,'nenr  de  Ver,  Itls  de  noble  Jean 
de  Donssac  et  de  [lohle  Jc<anne  de  Monlferrant.  épousa,  par  contrat 
du  y  novembre  Ui"!l,  Maplelaiiu'  île  Calvimont,  fille  de  noble 
Gaspard  di'  CalvimonI ,  sei(,'ni'nr  du  ( lliejlard,  et  de  Françoise  de 
tïravier. 


de 


I)k  nOUSSIEl{,rleln  Moebette.de  RochepinP, 
\inuerie.  île  In  liipierre,  de  la  Valette,  an- 
cien repnire  noble,  commune  de  la  Bachellerie  ; 
le  Coulaux.  de  la  Faye.  de  l'eehemourgue,  etc. 

m.ii;(piiiir'fs  ,■!   I  iiiii>li-.-,  rli;   ..ilili-.    .(,iutli|Uf«   branches  y 


l.esBous-ier  veims.dil-on.  .le  Hrelji-n. 
>,'oril,  ver-,  la  tin  du  \vi'  >iêcle.  p^r  -nil''  d 


il  éltiblisen  Péri- 
ilinns  qu'Yves  (te 


«.   103  — 

Boussier,  geridarme  de  la  maison  do  Hrotaj<ne,  deuxième  du  nom, 
comte  de  Penthièvi'e  et  du  Férij^onl,  on  1452,  y  avait  faites. 

Jean  de  Boussior,  écuyor,  seij^nour  d(î  liochopino  ot  do  La  Va- 
lotle,  fut  pourvu  du  {jouvcrnomont  do  la  villo  ot  du  château  de 
Monti(rnac-lo-Comte ,  par  Henri  de  Lorraine,  duc  de  Guise,  et 
oonsorvo  dans  celte  char<,'o  par  le  roi  Henri  IV,  le  6  mars  1594. 

Celte  famille,  (jui  a  tenu  un  ran^  distinj^ué  dans  la  noblesse  de 
Sarlat,  a  été  maintenue  par  M.  Pellot,  le  29  août  1667,  et  a  voté 
aux  Etats-Généraux  de  1789  dans  TOrdro  de  la  Noblesse,  à  Péri- 
gueux.  (Voir  aux  procurations.) 


Lk  houx  (Guillaumk),  Evoque  do  Porigueux, 
nommé  lo  15  décembre  4866,  prit  [)Ossossion  de 
son  siôgo  le  24  mai  1667. 

AuME^  :  n'argent   au   chevron   d'azur,   accompigmj   eu 
chef  (le    deux     hures    de    8anf:licr    arrachées    de    sable, 
et    eu    pointe  d'une  lêle  do    limier     de    gueules  accolée 
d'argent. 

Issu  d'une  famille  obscnre  do  IWnjou,  Guillaume  le  Houx  s'éleva 
par  son  seul  mérite.  Il  fut  prédicateur  ordinaire  de  Louis  XIV,  ot 
sut  comiuérir  les* suffrages  dt^  la  cour  la  plus  littéraire  et  la  plus 
hrillantt^  du  monde. 

Né  lo  13  juin  1612,  monseigneur  \v.  Houx  mourut  It  H 
août  1693,  et  fut  enseveli  dans  lo  ohœur  de  Saint-Front  de 
Périgueux. 


127 


Dk  HOYER,  du  Sucpiet,  de  Gazai,  de  la  Gosto, 
do  la  (iravo,  etc. 

Armes  :  D'argent  au  lion  couronné  de  gueules  , 
a(;coni|)agn«'  de  trois  étoiles  d'azur  posées  deux  en  chef  el 
une  en  pointe,  et  de  trois  cloches  bataillées  de  sahie  m-tl 
ordonnées. 


Dans  les  jugements  dos  intendaiils  kXç^^  Hordeaux  portant  main- 
tt»nuo  do  noblesse  (poriodo  de  1697  à   1718),  se  voit  b»  nom  do 

Bov«T. 
Parmi  les  voUmts  dans  TOrdre  do  la  Noblesse  aux  Etats-Gén<''- 


-  104  - 
iHiix  de  1169,    figure,  à  Pijrijfueiix ,  messire  Atiloîne  de  Boyer, 
l'c-uvL'i-.  seigneur  du  Suquul,  de  la  Cosle  et  autres  lieux,  capitaine 
fie  (jreii ailiers,  chevaliei"  fie  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis. 


Armes  :  Kcartdê,  aux  1  cl  4,  d'axilr  à  l'cloile  d'or  ;  M 
i.  de  gueules  il  l'cpde  d'argent  poGÔc  co  pal  —  signa 
de  liitron  Un.-  de  Cirmi-e  ;  —  au  3,  de  (iileules  au  Iton 
i«s»nl  d'argi-iit     iHicIstap   dil  au  lion  contourné},  armé  el 


M.  Boyfi- 1 Henri- Jiicqiies-Jean),  né  le  24  juin 
171)7,  à  Sarlal.  lilleiil  du  duc  df  Montesii'iiou,  Évéque  de  Sarint, 
uiotinit  11!  10  iioveiiibro  ISi'i. 

Maivulinl  di!  cam]),  coinmiuidaiit  de  la  Légion-d'Honneur,  che- 
valier di'  l'ordre  royul  de  la  Cuuronue-de-Ker.  chevalier  de  Saint- 
LiMiis  i't  liMroii  de  l'Empire,  |>tir  di'crel  du  lô  août  1810,  la  baron- 
nid  riait  eu  Westphali)^ 

i'.i!  p'uiTal.  [l'ayant  eu  nue  dis  lilles.  adopta  son  pelil-llli-, 
Ali-ide  Hcsst's ,  nv  \o  li  doci-mbrc  182C ,  lequel  mounil 
rapilaiiii'  d<.-  négatu,  le  'ib  odobi^:  187,'),  lais^^ant  de  son  maria^ 
ii\cL-  M'^"  Rcy-Saint-Saiiveur  di'ux  euranls  :  Henri  Boyer-Ressès, 
aiijourd'liui  rtève  à  l'école?  ï^péciale  militaire  de  Saint-Cyr,  el 
Marie  I{oycr-l{ps:^LS. 

Le  jière  du  ces  deniiei's,  adopté  à  sa  naissance  par  son  on- 
rk'  ie  harou  Boyer,  iiicoriionuil  le  nom  df  Boyer  à  celui  de 
Hessi''s,  n'a  pu  en  disliaii-e  le  litr.i  ;  aussi  te  jeune  Saint-CyrJen 
Henri  Hoyi'r-Ues>ès  doit-il  l-riir  .'i  lioiiueur  de  conserver  intact  le 
palrtmoine  tifiiisrnis  par  sou  irrarid-mn'li.'  el  >■■  dire  ii  bon  droit  le 
baron  Hoyrr-HessiV. 


])f.  HO^SSEl  l,H. 


lll.VI 


:  ï'ji.\ 


Ou  iroLive  le- arriejiri.'>  de  relie  fnmillp  bla- 
■ii.nuêe-i  <le  dilT.'Tenles  fai.'ons.  Iljuis  l'.Xrmorial 
•II-  Friiwr   ri'-i-lr.-  df  IVrifrneusi,  sous  le  nom 
rAiiti>ini'  de  Itoys^oulh.  éeuyer,  wigneur  de  Ma^niu- :  ifargi-nt  » 


-  105  — 

une  bande  de  sable  chargée  de  trois  larmes  d'argent  et  une  bor- 
dure de  même  semre  de  larmes  de  gueules  et  de  sable.  —  Dans  le 
Sohiliaire  du  Limousin  :  de  gueules  à  la  bande  d'argent  chargée 
de  trois  larmes  du  champ  (alias  :  des  larmes  de  sable).  —  Dans  un 
Mémoire  pour  l'admission  aux  honneurs  de  la  cour,  dressé  par 
Cherin  :  d'argent  ù  une  bande  de  sable  chargée  décrois  losanges 
d'argent,  à  la  bordure  de  sable  semée  de  larmes  de  gueules  et 
(f argent  ;  —  enfin,  celles  portées  sur  les  preuves  de  François  de 
Boysseulh,  écuyer,  commandant  du  roi  Louis  XIV  en  février  1697, 
et  auxquelles  j'ai  dû  donner  la  préférence  comme  étant  le  blason 
primitif  de  la  famille  (1). 

Sans  qu'il  soit  besoin  d'énumérer  les  nombreux  titres  qui  consti- 
tuent Tancienneté  et  la  noblesse  de  la  maison  de  Boysseulh,  sans 
mentionner  sa  maintenue,  en  1666,  devant  d'Aguesseau,  et  sa 
présence  aux  assemblées  des  Etats-Généraux  de  1789,  il  suffira  de 
rappeler  que  Géraud  de  Boysseulh,  sous  le  rèf^ne  de  Philippe- 
Augruste,  ainsi  qu'en  fait  foi  une  charte  de  St-Jean-d'Acre  de  1191, 
fit  partie  de  la  troisième  croisade  ;  et  que  d'après  une  autre  charte 
de  Saint-Jean-d'Acre,  de  1240,  un  Raoul  de  Bovsseulh  assista  à  la 
sixième  croisade. 

*^^  De  BOYSSON,  de  Gindon,  de  Doyssac,  de  la 

Vergue,  etc. 

Armes  :  D'tirgent  au  chevroQ  de  gueules,  accompagné, 
en  chef,  de  deux  croissants  de  même,  et,  en  pointe,  d'un 
arbre  buisson  terrassé  de  sinople,  au  chef  d'azur  chargé 
de  trois  étoiles  d'or. 

Cette  famille  paraît  tenir  sa  noblesse  du  capi» 
loulal  ;  on  voit,  en  effet,  dans  le  tableau  chronologique  des  noms 
des  capitouls  de  Toulouse,  publié  en  1786,  que  vers  le  milieu  du 
XV*  siècle ,  et  jusque  vers  la  seconde  moitié  du  xvi*,  plusieurs 
sujets  du  même  nom  furent  investis  de  cette  charge,  laquelle 
<lonnait  la  noblesse,  et  que  les  uns  portaient  dans  leurs  armes  le 


1.  La  tradition  dit  que  la  famille  a  pris  pour  blason  trois  hrmcs  de  sang 
de  gueules-,  pour  rappeler  qu'un  de  sos  membres  reçut  une  blessure  qui  rem» 
filit  s^s  yeux  de  sang,  re  que  voyant,  ses  compagnon.^  d'armes  lui  crièrent  eu 
vieux  Ungage  ;  Doys  seulb  lessuie  tes  yeuxi. 


-  106  - 

buisson  terrassé  et  d'autres  le  chevron  et  les  étoiles-  qui  meublent 
t'écu  ci-dessus  décrit. 

Quoi  qu'il  en  soit,  je  puis  constater  avec  certitude  que  vers  le 
milieu  du  xvn"  siècle,  nos  Boysson  ont  occupé  —  et  presque  sans 
interruption  jusqu'à  la  Révolution  —  Tofflce  de  conseiller  au 
présidial  de  Gahors,  et  (ju'un  de  leurs  membres,  Bernard  de  Boys- 
son, fut  avocat-général  à  la  cour  souveraine  des  aides  de  Montau- 
ban,  en  1769,  jusqu'à  la  suppression  de  cette  cour,  en  89. 

L'établissement  de  cette  famille,  en  Périgord,  date  de  1801, 
époque  où  Achille  de  Boysson  se  maria  avec  Judith  de  la  Verne- 
Vivant,  qui  lui  apporta  la  terre  de  Doyssac,  canton  de  Belvès 
(ancien  repaire  noble  ayant  justice  sur  Doyssac  et  Grives). 

Celui-ci  fut  père  d'Amédée  de  Boysson,  qui  eut,  de  son  mariage, 
contracté  en  1836  avec  Marie-Thrrèse,  tille  du  comte  de  Ghaunac- 
Lanzac  (1),  neuf  lils  et  quatre  filles. 

De  ces  neuf  fils,  huit  sont  sortis  officiers  des  Ëcoles  polytechni- 
ipie  et  de  Saint-Gyr.  Ginq  étaient  sous  les  drapeaux  pendant  la 
guerre  de  1870  à  1871,  où  deux  d'entre  eux  ont  péri  glorieuse- 
ment. L'aîné,  Bernard,  est  aujourd'hui  commandant  d'une  bri- 
gade (le  cavalerie  ;  le  second ,  Paul ,  lieutenant-colonel  d'artil- 
lerie, et  le  troisiènit»  est  mort  en  188S,  capitaine  aux  chasseurs 
(rAfri({ue;  deux  autres  sont,  l'un  coiitnMeur  de  l'armée,  et  l'autre 
commissaire  de  marine  et  chef  de  service  à  Langon  (Gironde). 

Le  plus  jeuiu»  frère  de  cette  vaillante  famille,  magistrat  distin- 
gué avant  1880,  a  donné  sa  démission  pour  n'avoir  pas  à  appli- 
quer les  lois  anti-religieuses  de  MM.  Ferry  (»t  de  Freycinet  et  est 
maintenant  avocat  à  Sarlat.  On  peut  donc  dire  que,  si  cette  famille 
possède  la  îiohlesse  civile,  elle  a  également  la  noblesse  militaire. 


il)    Ancien   onicier    au    regim«nl    iio    I^Ksi^Miy    ei    de     Cllaire    de    Monta- 
lemherl. 


De     BRACQUKMONT     (Ai;bé),    rt-Estalon 
(Picardie)    Trmolat,    Grsngeneuve,    la    Finou 

(pL^rigord). 

Armes  :  De  gueules  i  huit  losanges  mlB  en  croix. 

Cette  famille,  originaire  de  Picardie,  où  on  la 
voit,  en  1440,  qualifiée  du  litre  d'écuyer,  sei- 
gneur de  Bracqucmonl,  est  lîxée  en  Périgonl  depuis  l'acquisition 
faite  par  M.  de  Bracqnemonl,  chef  d'escadron  au  corps  royal 
d'élat-major,  de  la  terr;;  de  Trémolat  —  canton  de  Sainte-Alvère 
—  laquelle  a  passé  à  son  lils,  qui,  de  son  mariage  avec  une  demoi- 
selle do  Reauroyre,  a  fait  la  brandie  du  Périgord. 

Dans  le  catalogue  des  gentilsliommes  qui  ont  fait  leurs  preuves 
devant  tes  généalogistes  du  roi,  pour  être  admis  aux  (écoles  royales 
et  au  service  militaire,  ligure  Fran(;ois-Louis  Aube  de  Bracque- 
inont,  né  le  9  mars  1767,  au  diocèse  d'Amiens.  Ces  preuves  furent 
faites  le  16  octobre  ITKS  devant  Cliorin  père. 

Philippe-Henri  Aube,  clievalier  de  Bracquemout,  capitaine  a» 
régiment  de  Limousin,  fut  tué  à  l'armée  le  20  août  1716. 

Depuis  deux -cents  ans,  cette  fainille  suit  la  carrière  désarmes. 
L'un  di'  fies  descendants,  le  clievalier  Aiibé  de  Bracqnemont,  Ht 
touto.s  les  campagnes  du  premier  Empire.  Fait  prisonnier  à 
Dantzick  et  emmené  en  Bussie,  il  rentra  en  France  on  1815,  et 
escorta,  en  qualité  de  votonlaii'e,  la  famille  royale  Jusqu'à  ta 
fronlière. 

Cette  famille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  par  Jugement  du 
conseil  d'Etal,  du  27  juillet  1667,  et  par  un  autre  jugement  du  9 
mai  1699;  aux  Étuts-r,énéraux  do  1789,  elle  ligure  parmi  les 
votants,  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse,  à  Péronne,  Mondidier  et 
Roye,  en  Picardie. 


Mi 


Pn  BRANDON  (PHii-menT)  Evêqne  de  Péri- 
gueux,  nommé  le  23  septembre  16(8,  prit  pos- 
session de  son  siège  le  23  novembre  1649  et 
mourut  à  Paris  en  1652. 

.\H«K-i  :   D'amr'  à   l'aigle  i 


De  BRAQUILLANGE  ,  de  Mortesonte,  etc. 

'Con'èze). 


nhevron  d'or   accompagné  de   lroi« 

de  SainUAnloine  de  même,  posé*  i 

vieille  »U9si  d'or.  CourouDC  cum- 


I  de  Braquillange  figure  dans  la  liste 
des  genlilshommcs  convoqui's  à  l'assemblée  de  la  Nobleâse  des 
sénéchaussées  de  Tuile,  Brivc  et  Uzcrclie,  pour  l'élection  des 
députés  aux  Élats-Générau\  de  1789. 


1-^ 


Un.  BHEMONI)  (ou  re  Be»mo.ndj,  dArs,  Ue 
Migré  —  et  primilivenieiiL  de  Paluau,  ancien 
diocèse  de  POrigueux,  aujourd'hui  dans  la  Ciia- 
renle,  —  lie  Saint-Auiairi',   arrondissemeat  de 

llibérac,  etc. 


ifle   eployér  d'oi 


vol  abaisse. 


DïïlSBS  :  In  fui'luni  lirtutcw.  —  .Wirbililua  est  viVius. 

Un  jugement  de  miiînleiiue  de  noblesse,  rendu  par  d'Aguesseau, 
intendatil  du  Limousin,  le  3  septembre  i6f>7,  en  faveur  du  marquis 
de  Brémoiiil-d'Ars,  constate  l'Huliiiiiité  lie  uctlo  famille,  et  MM.  de 
Olérembaud  et  Cheriu  uonllnnent  celte  iiâ.';ertion. 

L'Ilisluire  i/vm-aloifii/iie,  jusqu'en  17IW,  par  I.éon  de  Beaumonl, 
évriiue  lie  Saintes,  et  roulinui'e  p;u'  le  K.  P.  Loys,  gardien  des 
Cordeliers  de  Saintes,  nous  a|i[ireiiii  ijue  (iuillaume  de  Hremond, 
vivant  à  la  lin  du  x'  siètle,  l'tait  si-ipieur  de  Paluau  et  d'autres 
terres  sur  les  conlius  du  l'éritronl  cl  de  l',\ngoumois,  et  que  ses 
descendants  étaient  élahlis  dans  les  environs  d'.\ubi'terre  —  ville 
de  l'ancien  diocèse  de  Périguenx,  aujourd'hui  du  déparlcinent  de 
la  Clinrento. 

Aux  Étals-liéncranx,  en  Angouniois,  en  Itili.  un  baron  de  Bré- 
mond-d'Aiis  fut  député  de  lu  N'oble?...e  ;  un  autre  nieiiibre  de  celle 
famille  fut  égalenieiil  député  lif  la  Noblesse  <\r  Sainlongc ,  on 
lemjWaeemcnl  du  romie  de  la  Tour  du  l'in,  lii'iiteiiant-générfil, 
commandant  la  province,  appelé  à  Pari»  en  cpialilé  de  ministre  de 
la  guerre. 


l'n  Jotùas  de  Bi'émond,  éciiyer,  seigneur  (t'Ars,  fut  chargé  par 
lettres  du  roi  Louis  XIII,  en  date  du  S3  aoât  1635,  de  commander 
les  ban  et  arrière-ban  de  lu  même  province. 

Un  jeune  marquis  de  Brémond-d'Ars,  qui  avait  combattu  près 
de  son  père  à  la  dôfenso  mémorable  de  Cognac,  en  novembre 
1651 ,  périt  en  héros  sept  mois  après  l'attaciue  de  Montan- 
ceix  —  en  Périgord  —  en  qualité  d'enseigne  du  régiment  de  ce 
uom. 

r^tte  maison  tient  au  Périgord  par  diverses  alliances. 


'M, 

te% 

i 

De  BRETENOUX  (Raymosd),  Evéque  de 
Sariat,  le  1"  octobre  1397  —  et  le  24  janvier 
1404,  évêque  de  Périgueux. 


aux  t  et  4,  do  ^ueiiUs 
u  lion  d'argtnl. 


De  BRETTES,  de  la  Mothe,  de  Valette,  de 
Gontoinn,  de  Cieux,  de  Masrocher,  de  la  Cha- 
pelle, de  la  Villatte,  du  Cros,  du  Puy-d'Ajat, 

etc. 

Arme.i  :  D'argetil  à  Irais  brelU-a  —  vaclief  bretoQDM  — 
de  gueiilf».  i;o]leli't>s  i^l  niarinëes  cl'aïur,  possaul  l'une  aur 


Cette  famille  a  fait  ^es  preuves  de  noblesse  pour  les  écoles 
royales  militaires,  pour  les  pages  et  pour  l'ordre  de  Saint-Jeaii- 
de-Jérusalem. 

Une  brandie  fixée  dans  notre  province  avait  pour  chef  le 
vicomte  de  Brettes,  chevalier  de  la  Légion-d'IIonneur,  directeur  de 
renregistremenl  et  .lu  domaine  à  Périgueux. 

Son  lils  cl  ses  petit-fils  résidant  au  château  de  Puy-d'AJat, 
L'Hilton  de  Tlu'iion,  en  IV;igord. 

La  famill<>  t\a  Brellcs,  sur  la  ])roduction  <ie  ses  titres  devant 
d'Agi ii>sseau,  inlendaiil  di-  Limoges,  a  été  mainlenue  dans  sa 
nobli'i-se. 


Du  BREUILH,  de  Msllerel,  de    Brunei,    de 
SainzBc,  de  Mosdemonlé ,  de  la  Roche^juilla- 
^^^    bfult,  de  Lussac. 


ipagnp   de  deux  épéee,  la  pointe 


Dans  le  milieu  du  xvii"  siècle,  on  Ivouvp  en  Périgord  Louis  du 
Hn^iiilli  de  Mallerel,  i^niyer,  scijrneiir  du  repaire  Bmnet,  paroisse 
de  Saint-FrivaL  (Donloffiic) ,  inario  à  Marj^ucrile  de  Camain  — 
fauiilie  dont  la  noiico  suivra.  —  Son  fils  François  naquil  au  repaice 
Bnuiet  et  i^pousa  Marie  de  la  Porle —  aulre  famille  mentionnée 
A  son  numéro  d'ordre. 

Le  23  juin  1723,  il  TuL  fait  un  partage  des  biens  de  dérunts 
llélie  L>t  .\ntoiue  rio  la  Forte,  oncles  maternels ,  entre  François 
et  sa  SQïur,  issus  des  susnomm<'-s  François  et  Marie  de  la  Forte. 

Ledit  François  étant  mort  avant  1760  sans  enrants,  institua 
hi'riliëre  universelle  sa  sa>ur  Marie,  dame  de  Uelhade,  qui  apporta 
ainsi  à  la  Inmillc  de  ce  nom  —  inscrite  au  n°  67  —  le  Mas  de  Montel, 
le  repaire    Brunel,  le  Maine-du-Fuy,   commune  de  Saint-Frivat. 

Posscssioimés  en  Ponyord  pendant  plus  d'un  siècle  par  la 
&mille  du  Breuilli  de  Malleret,  J'ai  cm  devoir  insérer  leurs  nom  et 
armes  dans  V A rmon'ut  i\ti  noire  province. 

Uans  le  calalocuo  de  la  noblesse  de  l'élection  de  Péripieux  — 
armoriai  inaiiiisiTit  de  l;t  ti[i  du  xvir  siwlc  déjà  cité  —  on  trouve. 
sous  le  nom  tic  Jean  du  Kreuilti,  si.'iir  dos  Cliatn]>s.  du  boui^  de 
(>hHmpeau,  sént'ihHusséo  de  l'éri{,'ueu\,  les  armes  ainsi  décrites  : 
h-oin  liiircs  de  s/tni/Hers  di-  <iwii!fs  eu  rlmin/)  d'argeul;  casrjue  de 
front  pour  timbre. 

r^lte  lamille  .se  rallnchc-l-i-lle  à  celle  dont  il  s'agit  ici,  ou  à 
celle  qui  suit?  La  différence  des  armes,  en  l'absence  de  renseigne- 
ments positifs,  ne  me  ]]erniel  pas  d'en  décider. 


Du  BHEllLII,  do  Groiejac,  etc. 

AnuKS  :  It'iir,  an   rlipvriiii  d'aziii-.  acobnipagDi',  en  cher, 
i\f\i\  .-loilH.  di-  ^ii.'iiti.-  .-I  'M  |>uiii1c  d'un  liunarnlé  et 

.»-  di-  inrm.'. 

I.e  nom  de  du  Itreuilli  de  llroli'jjie  figure  dans 
la  liste  des  volants  rOrdn>  de  la  Noblesse., 
aux  Etats-(iénérau\  de  l"'*'.'. 


pr:3î 


-  m  - 

Du  BKIANÇON,  de  Manzac,  de  la  Motlie.  de 
Saint-MarLial ,  de  PeiTou ,  du  Pierrad ,  de 
Montouq,  du  Rival,  de  la  Monzie,  etc.,  en  Péri- 
gord. 

Arurs  :  De  gueules  à  trois  TaBces  ondées  d'or. 


Les  armes  des  Brancion  —  en  Bourgogne  — 
ne  diffèrent  de  celles-ci  que  par  l'émail  du  champ.  I/analogie  du 
nom  et  des  armes  est  trop  frappante  pour  ne  pas  faire  supposer 
que  ces  deux  maisons  ont  uuo  commune  origine,  et  que  Briançon 
n'est  qu'une  altération  de  Brancion  (11. 

La  maison  de  Briançon,  dont  la  filiation  est  établie  par  litres 
depuis  1415,  époque  où  elle  possédait,  dans  la  commune  de  Ver- 
teillac,  un  château  de  son  nom  et  prenait  la  qualincation  de 
chevalier,  a  été  maintenue  <lans  sa  noblesse  par  M.  Pellot,  inten- 
dant de  Guienne,  en  1666,  et  plusieurs  de  ses  membres  ont  voté, 
aux  États-Généraux  de  1789,  dans  l'Ordro  de  la  Noblesse,  à  Péri- 
gueux,  à  Liboume  et  BontcHux. 


S 


De   brie,   de  Beaufranc,   de   la   Ciuinardie, 


:l  laiiipasiiis  d'ai 


à  trois  lion»  de  gueuIeH,  couroiméa,  srmét 


I     *:^^-  l.'n  Jean  de  Brie  rendit  hommage,  le  14  mars 

\       "^nB  liôâ,  h   Charles,   seigneur  d'Albret  ;  un   autre 

Jean,  au  im^me  d'Albret,  le  17  janvier  1 169. 

Cette  famille  a  fait  ses  preuves  de  noblesse  en  15'JH. 

Le  nom  de  Brie  se  voit  dans  les  jugements  des  intendants  de 
Bordeaux,  portant  maintenue  do  noblesse  (période  de  1697  à 
niSf.  Et  aux  États-Généraux  de  1789  (Ordre  de  la  Noblesse), 
ligure,  paiini  les  volants,  messirc  Alexis  de  Brio,  seigneur  de 
Beaufranc. 

Ia'  (irand  Armoriai  dit  Ffsnco  (registre  de  Périgueux,  Ordre  de 
la  Noblesseï,  donne  à  Krnni;ois  de  Bric,  qualifié  écuyer,  sieur  de 
Lji|,idimrrtie,  les  arme^  ci-dessus  décrites. 


-  H2  - 
De  BROGHARD,  rie  Puymorin  —  ancien  M 
■    Je  Sainl-Front-d'Alemps  —  de  Puymarteau,  de 
l'Age,  de  la  Nauve,  de  la  Rivière,  de  la  Cîour- 
donic  —  ancien  repaire  noble  d'EyvIrat. 

AtiHKs  :  D'argent  à  un  r.eTt  de  sable  paBSiinl,  snnnoDli 
de  trote  larmes  de  gueules  rangées  en  bsce  ;  au  chef  d'aior 
chargé  de  troiit  cloileR  d'or  et  mieux  troifi  fleurs  de  lis. 

Dans  un  Armoriai  manuscrit  de  la  lin  du  xvu*  siècle,  sous  le 
nom  de  Brochard,  sieur  de  Puymorin,  habitant  de  la  paroisse  de 
Sainl-Kronl-d'Aleinps;  sous  celui  de  Brochard,  sieur  de  Puymar- 
teau,  habitant  de  In  paroisse  de  Saint-Pierre-de-Cdle,  et,  entln, 
sous  le  nom  de  Brochard,  sieur  de  l'Age,  tous  trois  cousins 
germains,  les  armes  sont  les  mi-mes,  à  l'exception  du  chef  où  les 
trois  étoiles  sont  remplacées  par  trois  fleurs  de  lis. 

C'est  ainsi  qu'elles  se  voient  sur  le  cachet  de  la  famille,  laquelle 
est  représentée  aujourd'hui  par  M.  et  M°"  de  Brochard  de  Maison- 
Seule,  commune  de  Sorges,  el  par  leur  fils. 

Cette  famille  figure  dans  le  Grtind  Armoriai  de  France,  sous  le 
nom  de  Marc  de  Brochard,  écuyer,  seigneur  de  Brochard,  et  sous 
celui  de  Gaston  de  Brochard,  écuyer,  seigneur  de  Lanauve,  cl 
parmi  les  votants,  dans  l'Oi-dre  fie  la  Xohlesse,  en  1789,  se  voient 
ainsi  inscrits  :  Messirc  Ûominii)ue  de  Brochard,  chevalier,  seigneur 
de  Puymorin,  habitant  de  la  maison  noble  de  la  Rivière,  paroisse 
de  Saint-Sulpice-d'Excideuil ,  et  la  veuve  de  messire  Marc  de 
Brochard,  ancien  mousquetaire  gris,  seigneur  de  Brochard,  Puy- 
morin, la  Gourdonuie,  etc.,  laquelle,  agissant  au  nom  de  ses 
enfants,  nomma, pour  la  reprt'senter  dans  les  assemblées  de  la 
noblesse,  son  frère  messire  Henri-Jacques  Wlgrin,  marquis  de 
Taillefer. 


\'S-  •S' 


De  BRONS  de  la  Viguei-ie  (en  Périgord),  de 
Cezerac  el  di'  Ladozc  (en  Agenais),  de  la  Romi- 
guière  (en  Quercy},  de  la  Briasse  (en  Angou- 
moisl,  de  Verac,  do  Pommiers  et  de  Literie  (en 
Bordelais),  et.'. 


Deux  frères  du  nom  de  Bruns  fi^urcnl  dans  les  assemblées  de 
la  noblesse  aux  États-Grii.Taux  dt-  ITK'J,  l'un  qualifié  de  vicomte 
deBroiis,  colonel  d'infanterie,  aidc-major-dcfi-logis  des  armées  du 


-  118  - 
roi ,  et  commandant ,  pour  Sa  Majesté ,  des  ville  et  pays  de 
Libourne,  et  l'autre,  de  chevalier  de  Brons,  ancien  capitaine  au 
régiment  des  gardes  lorrains,  habitant  de  la  ville  de  Sarlat,  tous 
deux  chevahers  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis. 

DsDs  l'Etat  g:énéral  des  gentilshommes  de  Sarlat,  maintenus 
dans  leur  noblesse,  en  1666,  par  M.  Pellot,  intendant  de  Ouiennc, 
wnt  inscrits  deux  membres  de  cette  Tamille. 


De  La  BROl'E,  de  Pecliembert  (en  Sarladais), 
I    de  Saint-Germain,  etc. 

Armes  ;  D'azur,  .iu   cbcvroa  d'or,  Accompagné  de  IroîH 

tours  d'argenl,  deux  en  cheF  et  uns  en  pointe. 

Noble  Pieri'e  de  la  Broue,  écuyer,  sieur  de 
Péchembert,   et   noble   François  de   la  Broue, 
écuyer,  sieur  do  Regagnac,  faisaient  partie  du 
ban  de  la  noblesse  de  Sarlat,  en  1674. 

Cette  famille  a  été  maintenue  «ians  sa  noblesse,  en  1666,  par  le 
même  M.  Pellot,  ci-dessus  nomme,  et  a  voté  à  Périgueux  pour  les 
députes  de  l'Ordre  aux  États-Généraux. 

Le.s  la  Broue  de  Vareilles,  connus  en  Poitou  et  en  Quercy,  dès 
le  XVI*  siècle,  portent  des  armes  semblables  (juant  à  l'émail  du 
champ  et  du  chevron,  seulement  les  leurs  sont  remplacées  par 
deux  coquilles  en  chef,  et  en  pointe  par  une  main  ou  fcantelet. 
L'identité  du  nom  et  i'analogiu  de:i  armes  sembleraient  indiiiuer 
uoe  même  origine. 


• 

De  BROULHAC,  flu  Oombier,  paroi.sse  de 
Vélines,  juridiction  de  Montravel  \en  Périgordi, 
de  la  Bodinière  (en  Poitou). 


besant  de  sable 


,  au  1",  d'argfnt  à  sept 
3  cl  4,  au  cbet  de  mfme 
.lU  second,  parti  d'arg«Dt  à 


Ces  armes  sont  prises  dans  VAnnorinl,  iminuscrit  de  la  fin  du 
xvn*  siècle,  sous  les  noms  de  :  François  Broudiac,  sieur  dudit  lieu, 
et  de  Jean  Brouillac,  sieur  du  Combier,  habitant  la  paroisse  de  Vé- 
lines, en  Périgord. 


En  Poitou,  la  branche  de  Bioulhac  de  le  Bodiaière  porte  : 
ly argent  à  cinq  mouchetures  d'hermine  de  sable  mises  en  sautoir, 
au  lieu  de  sept,  comme  celle  du  Périgord. 


De  BROULHET,  de  la  Boissière. 


*  ARm 


niue  â  une  t»ece  de  gueules. 

Dans  la  liste  des  votants  pour  les  députés  de 
la  Noblesse  aux  États-Générauit  de  1189,  figure 
messire  Jean  fies  Broulhel  (de  Broulhet),  écuyw, 
chevalier  de  l'Ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  ancien  i^ai'de  du  corps  du  roi,  seigneur  haut  justicier  de  la 
paroisse  de  Boissière,  habitant  en  son  château  de  ce  noip.  . 


ra-ôû 


r  chapgi 


Ds  La  BROrSSE  (ou  de  La  brousse),  de  Ver- 
teillac  (en  Périgord),  de  Sainl-Majme,  de  la 
Tour-Blanche,  de  Saint-Marlin-le-Pin,  de  Sainl- 
p'ronl-(le-Cliampnier.s,  de  la  Bouzière,  de  la 
Pouradc,  de  I^eyrigaud,  de  Meysès,  de  la  Combe, 
de  Harrete,  d'Alis  (Seine-el-Oise),  etc. 


issii  de  siuuple  fniilR  de  douze  glands  d'or  ',  an 

Je  Irmail  du  champ. 


Dans  l'histoire  généalogiiiue  el  chronologii[ue  de  la  i 
royale  de  France  el  dfs  prrands  ofliriers  de  la  couronne,  le  P.  An- 
selme dit  :  La  Itrou-^^e,  fauiilli'  urit;iiiiiii-t'  du  Bourbonnais,  remon- 
tant ail  xiTi'  siiVk',  ('■|i(i.[uo  on  un  de  ^cs  membres  s'établît  va 
Limousin  et  pins  tanl  une  antr<-  bniiichc  se  lixa  en  Pénpord,  et  il 
cite,  entre  autn;:-,  le  tr<m'''»il  Jafi[ues  de  la  Brousse,  né  près  de 
Nontron  en  1 IKG,  (lui  [nVil  à  la  bataille  de  Dreux,  le  19  décembre 
156â;  son  Rl.s,  qu'il  tjualiiîo  de  ;;t'utilliommc  de  la  chambre  du  KM 
et  de  lieutenant  de  cent  hommt's  darnies.  qui  fut  tué  à  ses  c4tés, 
et  Thibaud  son  pelil-lils,  lequel  servit  avec  «li^tinction  sur  terre  et 
sur  mer. 

Les  services  militaire,-  de  ces  trois  g.'iKTations  successives 
méritaient  bien  les  lettres  de  noblesse  igue  Louis  Xlll  accorda  eâ 
octobre  1644,  à  Thibaud  de  la  Brousse,  comte  de  Verleillac. 


-  ti5  — 

Dans  le  diclionnaire  historique  des  généraux  français  (clironolo- 
gie  militaire),  Courcelles,  en  rappelant  que  Nicolas  de  la  Brousse, 
comte  de  Verteillac,  lieutenant-général  des  armées  du  roi,  mourut 
au  champ  d'honneur  à  l'âge  de  45  ans,  près  de  MonS;  dont  il  était 
gouverneur  en  1693,  rapporte  les  paroles  suivantes  que  le  roi 
Louis  XIV  adi*eêsa  à  cette  occasion  à  sa  veuve  :  «  J'ai  perdu  dans 
le  comte  de  Verteillac  le  meilleur  officier  que  j'aie  eu  depuis  le 
maréchal  de  Turenne.  » 

Ce  général  ne  laissa  qu'une  fille  unique,  qui  épousa  le  21  octobre 
1781  son  cousin  germain  Thibaud  de  la  Brousse,  comte  de  Ver- 
teillac, dont  provint  Gésar-Pierre-Thibaud  de  la  Brousse,  marquis 
de  Verteillac,  comte  de  Saiiit-Mayme,  baron  de  la  Tourblanche, 
seigneur  de  Saint-Mariin-le-Pin,  lieutenant  du  roi,  gouverneur  et 
grand  sénéchal  du  Périgord,  lequel  présida  en  1789  l'assemblée 
générale  des  Irois  Elats  de  la  province,  comprenant  les  sénéchaus- 
sées de  Périgueux,  de  Sarlat  et  de  Bergerac. 

Plusieurs  Camilles  du  nom  de  Labrousse  existant  en  Périgord, 
revendiquent  l'honneur  de  descendre  de  la  même  famille  que  les 
la  Brousse  de  Verteillac  ;  mais  n'ayant  pas  eu  communication  de 
leurs  titres,  je  n'ai  pu  juger  si  leurs  prétentions  étaient  ou  non 
fondées  ;  il  en  est  \me  cependant  qui  figure  sous  le  nom  de  la 
Brousse  de  la  Combe,  dans  l'Etat  général  des  gentilshommes  de 
réleclion  de  Sarlat  maintenus  dans  leur  noblesse  en  1666,  et  que 
j'ai  dû  inscrire  ici  comme  étant  une  branche  des  seigneurs  de 
Verteillac,  et  avec  d'autant  plus  de  raison  qu'un  Pascal  de  la 
Brousse,  seigneur  de  la  Combe,  se  fit  représenter,  aux  assombl.ées 
de  la  noblesse  de  1789,  par  le  marquis  de  la  Brousse  de  Verteillac. 
Les  armes  ci-dessus  blasonnées  ne  paraissent  pas  avoir  été  portées 
de  même  par  toutes  les  branches.  Ainsi,  dans  le  Grand  Armoriai 
de  France  (registre  de  Sarlat),  on  les  voit  :  1"  Sous  le  nom  de 
Pierre  de  la  Brousse,  écuyer,  seigneur  de  Caysac  :  D'or  au  chêne 
de  sinople  et  une  bande  d'azur  brochant  sur  le  tout  ;  2°  sous  le 
nom  de  Jean  de  la  Brousse,  écuyer,  seigneur  de  Saint-Front  : 
De  sinople  à  une  porte  d'or  et  au  chef  cousu  dazur  ;  3°  sous  le 
nom  de  la  Brousse,  seigneur  du  Couret  :  D'argent  à  trois  lions  de 
sinople  2  et  1  \  ici  le  changement  est  complet. 


De  BRUGHARD,  de  Montmady,  repaire  com- 
inime  de  Corgnac,  canton  de  Thiviere  ;  de  ta 
Pomelie,  de  Magnar  de  Fayol. 


i  trois  fasccs  d'oi 


Cette  famille  Tigure  dans  les  maintenues  de 
noblesse  et  dans  les  assemblées  de  la  noblesse  de  la  Corrèze  atii 

États-Généraux  de  1789. 


De  BRUGIERE,  de  Laborie,  de  la  Tour,  des 
Aiidi'ieux,   de  Saint-JuIien-d'Eymet,  de  Prois- 
de  la  Besoge,  de  la  Bastide,  de  Brayac,  de 


^  ,-.     Giispard,  etc. 


.^tiUEB  :  D'or  à  liois  taicea  oiidéea  d'azur,  i 
g;ufule9  chargé  de  trois  rases  d'argent. 


Dans  VArniuiial,  manusciit  de  1BB6  environ,  déjà  cité,  on  voit, 
sous  le  nom  de  Bnigère,  conseiller  du  roi  en  la  cb ambre  des  ayd es 
de  Caslres,  liabitanl  de  Hergerac,  les  armes  suivantes  :  Ecarlelé, 
aax  I  et  i,  daxiif  ù  trois  hnrres  d'argent  ;  et  aux  3  et  $,  d'or  à 
trois  nioiifhc.-i  it  miel  (/»•  siihle  ;  et,  dans  le  Oraiid  Armoriai  de 
/■/■«/jct- ^registre  de  Bergerac,  .'^ous  le  nom  de  Brugière  (David), 
sieur  de  la  Tour,  elles  sont  simplement  :  lïezur  à  trois  ruches  à 
miel  d'or. 

D'après  des  noies  pénéalofriqucs  relevées  dans  les  papiers  de 
cette  famille,  Pierre  de  Bru-.'ii'Te,  i|ualilié,djins  une  sauvegarde  ou 
exemption  de  HeuH  IV,  {latée  di'  Siiiute-Foy,  de  baron  de  V'enaulx 
et  de  MBntiiro,  en  1  laule-Auvergui"  inantal),  aurait  eu  de  SOD ma- 
riage avec  .Anne-Marie  de  Hlol  :  messircs  Amablc  et  Thomas  de 
Bru  g  i  ère. 

1°  .\ninblo  continua  en  Ilautc-.Xwverfrne  la  branche  aînée,  la- 
quelle fut  re]ir.'sentée,  diuis  le.«  assemblées  de  la  noblesse  de 
Saint-Flour  aux  Ktats-Wiiéraux  de  t7W,  par  le  baron  de  Bnigière 
de  Rochebrune. 

i' Thomas  de  ItrugiiTe,  rhfv.ilier,  seigneur  île  Laborie,  s 'établit 
en  Pêrigord.  U  i^pousa  en  premières  noc'S,  vers  KiK,  Isabeaii  de 
Verthamon,  dont  il  fut  hérilier.  Il  n'en  avait  pas  en  d'enfants; 
mais  de  son  second  mariage,  en  1641,   avec  Jeanne   du  Puch- 


—  117  - 
d'Estarac,  il  en  provint  plusieurs  dont  la  filiation,  pour  l'aîné  du 
moins,  s'est  poursuivie  sans  interruption  jusqu'à  nos  jours. 

Parmi  les  membres  de  cette  famille  qui  votèrent  dans  l'Ordre  de 
la  Noblesse  aux  Etats-Généraux  de  17H9,  à  l'érigucux,  je  citerai, 
ainsi  inscrits  :  messire  Jacques-David  de  Bruglère  des  Andrieux, 
chevalier,  officier  de  dragons  au  régiment  du  roi  ;  messire  Mathias, 
chevalier  de  Brugière,  chevalier  de  Saint-Louis;  messire  Gabriel 
de  Brugière  de  Bellevue,  seigneur,  haut  moyen  et  bas  justicier  de 
la  seigneurie  de  la  Bastide,  démembrement  de  la  cbàlellenie  de 
Fuyguilhem,  canton  de  Sigoulès,  cl  messire  Jean-Baptiste,  baron 
de  Brugière,  chevalier,  seigneur  de  Sainl-Julien.  Ce  dernier  avait 
épousé  en  nTS  Ma  rguerite-Magde laine  de  Gontaud-de-Saint- 
Geniès. 


De  HRUGIÈHE  (et  BntoÈHn),  de  la  Barrière, 
commune  de  Trémolat  ;  de  (iuyonnel,  de  la 
Chaize.  do  Moulinet. 


.    AnxEB  :  E^carleli;,  nux  1 

el  \,  d'op  à  la  monlagna  de  «i- 

nople  de  trois  couptaux  ;  : 

lu  chi^rd'axur  chargé  d'un  soleil 

rayonnant  d'argent;  aux  3 

et  3,  dazur  à  la  croix  d'argent. 

Ces  armes,  que  s'attribue  cette  famille,  ne  diffèrent  des  Bru- 
gière de  Baranto  (en  .\uvergne),  que  par  les  branches  de  brugière 
(armes  parlantes)  que  ces  derniers  portent  dans  les  i"  et  i'  quartier 
de  leur  écu.  L'analogie  de  ces  deux  armes  porterait  à  croire  que 
les  Brugière  de  la  Barrière  (en  Férigord),  et  les  Brugière  de 
Uarante  iga  Auvergne),  ne  font  qu'une  seule  et  même  famille. 
Cependant,  d'après  les  titres,  sur  les  Brugière  de  la  Barrière, 
titres  que  j'ai  sous  les  yeux,  je  serais  plulùt  disposé  à  rattacher 
cette  famille  à  celle  dont  l'article  précède.  Toutes  deux,  en  effet, 
constatent  leur  existence  en  Férigord  depuis  plusieurs  siècles,  de 
même  que  leur  noblesse  ;  par  les  qualifications  de  messire,  de 
Doble  et  d'ëcuyer  qui,  avant  89,  étaient  portées  ]>ar  elles  ;  par  des 
possessions  de  terres  importantes,  et  par  des  mariages  avec  de 
nobles  familles  du  pays.  El  ce  qui  tendrait  à  fortifier  cette  opinion 
d'une  communauté  d'origine  ou  du  inoins  (jue  ces  deux  familles  se 
sont  confondues  eni^emble,  c'est  que  l'on  voit  un  messire  noble 
Jean-Jacques-David  de  Brugière  de  la  Barrière,  écuyer,  seigneur 
de  la  Chaize,  officier  au  régiment  de  Forest,  épouser  Jeanne-Marie 
de  Brugière,  le  H  septembre  1782,  et,  vers  la  même  époque, 


—  H8  - 
messire  Jai:ques-David  de  Brugière  des  Andrieux,  chevalier,  ofR- 
cier  de  dragons  au  régiment  du  roi,  lequel,  ainsi  qu'il  est  dit  au 
précédent  article,  vota  aux  États-Généraux  de  1789. 

Dans  le  Recueil  des  litres  de  Périgueux,  imprimé  en  1775,  on 
voit  inscrit  noble  de  Brugière  de  la  Barrière,  lieutenant  dans  le 
régiment  provincial  de  Périgueux.  Et  dans  la  liste  des  Périgour- 
dins  morts  au  champ  d'honneur  dans  la  guerre  de  1870-1871, 
Rgnre  un  jeune  Brugière  de  la  Barrière  (Sully),  ofllcier  de  chasseurs 
à  cheval,  novcu  du  lieutenant-général  Morand  du  Puch  de  Feletz. 

Un  Drugière  de  la  Barrière,  docteur  en  théologie,  curé  de  Saiat- 
Martiulo-Piii,  vota  aux  Élats-Gcuêraux  de  1789,  dans  l'Ordre  du 
aergé. 


BRU\,  (le  la  Vaiade,  ancien  repaire  noble 
de  Romains,  près  Nontron  ;  de  Grospuy,  de 
Lestrade,  de  la  Jarlhe,  etc. 


Ces  armes,  relevées  sur  un  des  vitraux  p«nts 
du  château  de  la  Jartlie,  commune  de  Coursae, 
y  sont  acL'olées  à  celles  de  Fayolle,  et  ceci  s'explique  par  le  mt- 
riage,  contracté  Ir  20  octobre  158C,  de  Jean  de  Fayolle,  écnyer, 
seigneur  de  la  Vernode,  avec  Marie  Brun,  dame  de  la  Jsrthe, 
veuve  de  llélie  du  Puy,  écuycr,  seigneur  de  la  Jarthe  et  de  It 
Baymoniiie. 

La  iiualillcHliou  d'écuyer,  sfigneur  de  la  Vaiade,  donnée  à  cette 
époi|ue  à  la  famille  Brun, —  Jean  et  Antoine  Brun,  ëcuyers,  frères, 
étaient  co:ieigneur.s  de  la  Vataile  et  dp  Lestrade  en  1519,  — et  les 
alliances  ci-desMis,  auxquelles  je  puis  ajouter  celles  contractées 
par  les  Lur-Lon^n,  le^  Gonnlon-Gcnouillac.  les  d'Abzac,  etc., 
doivent  faire  ronjeclurer  que  le  nom  de  Brun,  qui  se  voit  inscrit 
dans  les  listes  d.-s  miiiiili-iiui-<  de  noblesse,  période  de  lfi97  à  1718, 
est  bien  relui  de  la  famille  dont  il  est  ici  question. 

Dans  un  terrier  où  se  voit  constatée  la  mort  de  noble  Bnio, 
.seigneur  de  lit  Vaiade,  arrivée  le  5  février  1-195,  et  enterré  devant 
l'autel  de  la  Sainte- Vierge,  dans  l'église  d'.\jal,  il  y  est  dit  : 
famille  noble  de  lonle  aniiqnilé. 


BRUNET  de  la  Besàe. 


D'Hozier,  dans  le  Grand  Armoriai  àe  Fraace, 
sous  le  Doin  de  Jean  Bruiiet,  écuyer,  sei^oeur 
de  18  Besse,  décrit  ainsi  ses  armes  :  De  gueules  bu  griffon  d'or. 

Les  Bninet  de  la  Besse  sonl  inscrils  dans  les  maintenues  de 
noblesse,  période  do  1697  à  1718. 


BHUNET,  de  Montreuil,  de  Thrjé,  de  Séri- 
tjné,  de  la  Rigalie,  de  la  Bonnetie,  paroisse  de 
^^     Sarlhac,  en  Péi-igord, 

-lïf  AnxEs  :  D'azur  à  h  tour  d'or  mise  ea  abîiui,  sccompS' 

\Dce  de  deux  rases  d'argciil,  en  chef,  et  d'un  croiMaul  de 
nt'me  «n  poiate.  (D'Ilozier  et  Cberin.)  ' 

Bien  que  ces  armes  n'aient  aucune  analo^e 
avec  celles  décrites  à  l'article  qui  précède,  la  résidence,  vers  la  flu 
du  Kvii*  siècle,  des  Brunet  de  la  Besse,  à  Saint-Vincent-sur-l'Isie, 
canton  de  Savignac-les-Eglises,  et  celle  des  Brunet  de  laBoouetù, 
même  canton,  pourrait  faire  supposer  une  même  origine. 

Dans  le  Dictionnaire  de  l'ancien  Poitou,  par  MM.  H.  Filleau  et 
lie  Chergé,  il  est  dit  :  «  Celle  famille,  originaire  du  Périgord,  vint 
vers  1540  s'établir  à  Ponteiiay-le-Comle,  où  elle  subsista  eacçr* 
aujourd'hui.  • 

L'auteur  présumé  de  celte  famille,  Adhémard  Brunot,  habitant  à 
Bergerac,  fut  anobli  par  le  roi  Philippe  VI,  à  Senlis,  en  décem- 
bre 1838,  ainsi  que  toute  sa  postérité  de  l'un  ou  l'autre  sexe  (1). 
(Voir  le  Traité  de  la  Noblesse,  par  M.  de  la  Roque,  imprimé 
en  1735,  à  Rouen,  page  60.) 


n  de  Tallcyrand  de  T'érigord,  cardinal  de  Sainl-Pierre^i- 


De  BRUZAC,  de  Domme,  du  Bastit  et  co- 
seigneur  de  Beaulieu  (en  Agenais),  etc. 

Armes  ;  D'urgent  à  Irois  lions  de  gueules.  {Coareelles.l 

Dans  V Armoriai  manuscrit  de  1666  déjà  cité, 
elles  sont  décrites  ainsi  i  D'or  à  trois  lions 
couronnés  de  gueules,  à  la  bordure  de  sable 
chargée  de  henanls  d'or  sans  nombre  f  alias  neuf),  sous  le  doid  de 
Grimond  Hruzac,  seigneur  de  Domme,  habitanl  des  bourg  et  pa- 
roisse d'Agonao. 

Celte  noble  et  ancienne  maison,  alliée,  dans  le  \i\"  siècle, à  celles 
de  la  Oropte,  d'Abzac,  de  Monne^uise  et  autres,  parait  s'être 
('■Ifinlo,  d'aprô^i  Ooul'coUcs,  dans  celle  de  Durand  de  Laudonie,  du 
Itaslit,  d'Auberoi'tie,  etc.  Il  ne  faut  pas,  ajoute  ce  généalogiste,  les 
confondre  avec  lai  Flameoc  de  Druzac. 


De  BUADB  (ou  de  Buhadr),  de  Saint-Ceroin, 
ancien  re|>aire  noble,  commune  d'Issigeac;  de 
Saint-Rémy,  de  iiurée,  de  Iteauregard,  de  Far- 
i     rensac,  etc. 

LTivEs:  D'azur  d    Iroie   membres   de   grilToli   d'argent. 


C'esl  sous  le  nom  de  Ituade,  éciiycr,  seigneur  de  Saint-Cemio, 
que  le  (innjil  Armoriai  du  France  (registre  de  Bergerac),  a  enre- 
gi>tri'  CCS  armes. 

ite  cette  fmuille  était  .\nl0Liie  de  Buarlo,  seigneur  de  Fronteneau, 
baron  de  IVIiiiiii,  premier  maître  d'hôtel  du  roi  Henri  IV,  geoUI- 
liommc  de  sa  chamiire.  chevalier  de  ses  Ordres,  conseiller  d'Etat 
et  capitaine  pnivernciir  de  Saint-Hermain-en-Laie. 

Dans  rKliit  Kcncral  des  tfcntilsliomme.s  de  la  sénécliaussëe  da 
Sarlat  njaintemis  ilans  leur  noblesse  par  M,  l'ellol,  intendant  de 
(ïuicnne,  État  |)ublté  par  M.  de  Hi-rnid.  en  1X73,  tlgiirent  six  si^eta 
du  nom  de  Huado, 


-  121  — 

Do  BUC,  de  Marcussy,  de  FeiTet,  de  Saint- 
Prix,  de  Marnière,  do  Montaigne  (ancien  repaire 
noble  qui  fut  l'habitalion  de  Michel  Eyquem  de 
Montaigne),  de  la  Borde  —  ces  deux  dernières 
seigneuries  en  Périgoi-d. 

AnuEs  :  Parli,  au  1",  d'argeiil  à  Ij  [asce  d'azur—  armes 
ancleanes  :  —  au  3-,  d'azur,  à  un  sauvage  d'argeal  por- 
liDl  sur  son  jpaule  droite  ane  massue  de  mtine,  au  cher  cousu  de  gueules 
charge  de  Iroia  flèches  empennées  d'argent,  l'une  sur  l'autre  en  tasccs  — 
tnnes  portées  par  la  branche  qui  s'établit,  vers  les  premières  annûts  du  dernier 
siècle,  i  la  Martinique. 

Bien  que  MM.  du  Bue  de  Perret,  intendant-général  des  colonies, 
député  de  la  Martinique;  du  Bue  de  Saint-Prix,  lieutenant  de 
vaisseau,  aient  été  autorisés,  le  31  mai  1782,  comme  descendants 
de  Pierre  du  Bue,  Jeur  bisaïeul,  gentilhomme  de  Normandie  —  les 
lettres  de  noblesse  qu'obtint  en  mai  1701  Pierre  du  Rue,  capitaine 
de  milice  à  la  Martinique,  constatent  cette  descendance  —  aient 
été  autorisés,  dis-je,  à  relever  les  nom  et  armes  de  la  famille, 
je  n'ai  pas  cru  devoir,  ici,  séparer  les  armes  modernes  des  an- 
riennes. 

On  lit  dans  la  Notice  historique  de  lu  Noblesse  française  aux 
Colonies,  par  Borcl-d'Hauterive ,  que  la  famille  du  Bue  a  été 
maintenue  dans  sa  noblesse  en  1668,  et  que  Jean-Philippe  du 
Bue  de  Marnière,  de  la  même  souche  que  la  branche  des  colonies, 
fut  convoqué  aux  assemblées  de  la  noblesse  de  La  Rochelle,  en 
1789. 

On  y  voit  aussi  que  la  sultane  Validé,  mère  de  Mahmout,  était 
de  la  famille  du  Bue.  —  Elle  avait  été  prise  par  des  corsaires 
algériens,  en  se  rendant  à  la  Martinique. 

Un  du  Bue  de  Marcussy.  né  à  la  Trinité,  en  176'i,  figure  dans  le 
catalogue  des  gentilshommes  qui  firent  leurs  preuves  devant  les 
généalogistes  du  roi,  pour  être  admis  dans  ses  écoles,  et  qu'il  en 
sortit,  en  1782,  sous-lieutenant  dans  le  régiment  d'Auxerrois. 

C'est  sans  doute  ce  dernier  qui  était  possesseur  de  la  terre  de 
Montaigne,  et  dont  le  lils  épousa  M'"  de  Monto^on  de  la  Borde, 
duquel  mariage  naquit  Maric-P"élicité  du  Bue-  de  Marcussy , 
qui  a  épousé  M.  Charles-Marie  Chapiteau  do  Rémondias,  le  4 
décembre  1860. 


BUGEAUD,  de  Ribeyrolle  (commune  àe  Sar- 
razac),  de  la  Piconoerie,  de  la  Diirantie  (com- 
mune de  la  Nounilles),  d'Isly. 


gneei 

gueules     chargé    de    Ir 
Bugeaud  ;   au    i  coupé 
sable.el  au  2-,  de  sable 
bande,  qui  esl  d'Isly. 
Devue  :  Ense  et  arat 


'or   à  l'épée   hauts  de 
charrue  d'or  poei  en 


Le  titre  de  duc  d'I<t]y  a  été  confirmé  par  les  lettres  patentes  du 
16  septembre  J84{,  à  Thomas-Kobert  Bugeaud  ,  maréchal  de 
France  et  gouverneur  de  l'Algérie,  en  mémoire  de  la  victoire 
remportée  par  l'armée  franraiîie ,  le  14  avril  précédant,  sur  les 
bords  de  la  rivière  de  ce  nom. 

Bien  (}ue  Borel-d'Hauterive  dise  que  le  grand-père  du  maréchal 
Bugeaud,  duc  d'Isly,  était  forgeron  et  qu'il  sut  gagner  de  l'argent 
avec  son  bras  vigoureux  ot  en  se  brûlant  les  yeux  et  les  doigts,  il 
n'en  est  pas  moins  vrai  que  la  noblesse  de  son  père  est  constatée 
par  sa  piTsencc,  en  1789,  aux  assemblées  de  la  noblesse 
du  Périgord  et  qu'il  est  inscrit  parmi  les  votants  :  Messire  Jeen- 
Ambroise  de  Bugeaud,  chevalier,  seigneur  de  la  Piconnerie. 


1  nu  BUISSON,  de  Sainte-Croix. 


\êdt  t 


opie. 


m  pal  de  Mbie  ac«o«ié 
',  d'nrgenl   ■   an  arbre 


Les  lluisnon  do  SaiiitivOroix  ont  conservé  la 
(rnditioD  d'une  ori>;ine  rnminune  avec  la  famille 
de  Buisson   lou  du   Buiiisonj   de  Mirabel,  da 
Boumai^ei,  de  Belcnstfl,  d'AusiïOnne.  de  Bouteville,  etc. 

Si  les  litres  di*  famille  qui  ont  échappé  aux  llammes  de  98, 
n'éleblissent  pas  avi^c  certitude  i-etle  opinion  traditionnelle,  ila 
cont^tatonl  du  moins  la  noblt-s>e,  et,  |iar  cnn.séqueiit,  son  droit  de 
jirrndrr  pince  dans  VAroiorial  ihi  l'irif/onl.  .Avant  89,  en  effet, 
les  de  Buisson  de  Sainte-Croix  étiiii'iit  aili-'";  à  <le~  familles  distin- 
guées dans  la  noblesse  cl  nr.ujiaienl  des  positions  qui  justiilaient 


In  qualités  de  messires,  écuyers,  seigneurs  dfi  Sainte-Croix,  dont 
ils  se  qualifiaient  (1). 


Du  BURGUET.  de  Porboutout,  de  Nadaillac, 
de  Beauvière,  de  Gandillnc,  de  Fraysse,  etc. 

ArtHES  :  D'azur  à  an«  maison  sommée  d'une  Biche 
empennée,  la  point»  en  haul,  accostée  de  six  étoiles  miseï 
CD  pat,  trois  de  chaque  cdlé,  le  tout  d'argent. 

On  lit  dans  une  notice  sur  la  famille  du  Bur- 
guet,  que  ses  litres  ayant  été  brûlés  dans  les 
guerres  de  Religion,  elle  fut  inquiétée  plus  lard  dans  la  jouissance 
de  ses  droits,  et  que,  pour  faire  cesser  cet  état  fâcheux,  un  de  ses 
membres,  Fi^nçois  du  Burguct,  reconstruisit  sa  llliation  pour 
une  partie  de  ses  ancêtres  et  obtint,  en  conséquence,  des  lettres 
patentes  sur  arrêt,  portant  maintenue  de  noblesse,  en  date  du  7 
octobre  1716. 

Parmi  les  volants  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse,  aux  États-Géné- 
raux de  1739,  figure  M.  du  Burguet  de  Nadaillac.  11  vota  pour  lui 
et  pour  dame  de  Lamberterie . 


De  La  GALPRENEDE  (db  Goste),  de  Toul- 
gou  —  ancien  repaire  noble,  commune  de  Sali- 
gnac,  en  Périgord —  de  Monrival,  etc. 

AliHE^  :  D'azur  à  trois  coquilles  d'argent,  2  et  I,  el 
une  étoile  de  mùme  en  cueur. 

Dans  le  Grand  Armori/tl  de  France  (registre 
de  Sarlat),  elles  sont  décrites,  sous  le  nom  de 
Jeanne  de  Goste  :  D'argent  à  une  croix  de  gueules  cantonnée  de 
quatre  coquilles. 

Gautier  de  Goste,  seigneur  de  la  Calprenède,  nr  vers  l'an  1612, 
au  château  de  Toulgou,  devint  gentilhomme  de  la  Chambre  du 
roi,  dignité  qu'il  conserva  jusqu'à  IV'poqiie  de  sa  mort,  arrivée  on 
166S.  Il  composa  plusieurs  romans  et  tragédies. 


(1)  Ct»t  ItuniJh  c 


—  124  — 

n  est  rapporté  par  un  de  ses  biographes  que  le  cardinal  de 
Richelieu,  après  avoir  entendu  la  lecture  d'une  de  ses  tragédies, 
lui  dit  ;  t  La  pièce  n'est  pas  mauvaise,  mais  lee^  vers  sont  lâches.  > 
—  «  Jarney  !  reprit  vivement  l'auteur,  il  n'y  a  rien  de  lâche  dans 
la  maison  de  la  Galprenède.  n 

Dans  Y  Impôt  du  Sang,  ou  /a  Nohiesso  de  FvRiiee  sur  les  champs 
de  bataille,  publié  par  Louis  Pnris,  on  voit  un  membre  de  cette 
famille  ainsi  inscrit  :  Jean  de  Coste,  dit  Toulgou,  d'abord  cadet  au 
ri^giment  des  gardes  françaises,  puis  capilaine  d'une  compagnie 
d'infanterie  et  gouverneur  de  Monteculoo,  dans  le  Monferrat, 
nommé  par  la  duchesse  de  Savoie,  vers  1638  :  s'ètant  retiré  dans 
la  citadelle,  lors  du  siège  de  cette  place  par  tes  Espagnols,  résolut 
de  la  défendre  jusqu'à  la  dernière  extrémité  ;  il  y  périt,  âgé  d'en- 
viron S8  ans,  emporté  par  une  mine  des  assiégeants. 


De  CALVIMONT,  de  l'Erm  —  ancien  repaire 
noble,  commune  de  Rouflîgnac  —  de  St-Martial, 
de  la  Toiir-Céron,  des  Tours-de-Montaigne,  du 
Cheyiard,  de  l'inzac,  de  Chabans,  de  St-Hoberl, 


RVES  :  Ecnrlel''.  aux  t  et  i, 
'i,  (le  gueules  à  l.n  tour  d'or  - 
à  la  Liaiida  d'or  oliargée  du 


Laiué,  dans  son  lUr/ioniiaire  yi-ridi'fiie  des  Maisons  nobles  de 
Fi-niicf,  dit  cette  famille  iinoblic  en  1352  pour  services  militaires; 
mais,  d'après  (Ifitircidlc-i.  i-f  -fnnt  hi  une  erreur.  Cet  anoblisse- 
ment concernerail  tes  Cliaujnonl.  S'il  isl  vrai,  en  effel,  comme  le 
disent  d'autres  géui'-iit()^nsli's.  qii<'  le  |jreinicr  du  nom  de  Calvi- 
mont  ,  doiil  il  i-st  l'iiit  Mioulinu  .■u  ['■■n^-orl.  fut  qualifié  do 
chevalier  iiHi7c>'.  datis  un  aiMe  de  l^'.Kî ,  pourquoi,  56  ans 
«près,  le  lils  ou  pi-lit-tils  aur-iit-il  l'u  besoin  d'un  anoblisse- 
ment 1 

He  cette  fiimiile,  ipii  piirait  Jiujourd'hui  éii'lnti',  était  Jean  de 
('alvimoiil,  second  pri'siiteiil  du  ji.uli'in<'ii1  <]••  Hurdcaux,  nommé 
anibnssiideur,  eii  ITi^r.,  auprès  <h-  CliMrli's-iJuiiil.  par  le  roi  Fran- 
i;ois  1",  pour  négocier  In  rançou  di;-;  ''nrant-;  de  Kniiice  qui  étaient 
en  otage  à  Madrid. 


—  125  — 

La  branche  de  Calvimont  de  Saint-Robert  a  fini  dans  la  personne 
<ie  Joan-Baplisle-Albert,  vicomLe  de  Calvimont,  charmant  écrivain, 
qui  a  laissé  plusieurs  ouvrages,  parmi  lesquel:i  Je  citerai  :  Les 
Veillées  vendéennes,  l'IIonm-lv  homme,  etc.,  et  qui,  après  avoir 
été  sous-préfet  de  Nontron,  puis  de  Bergerac,  el,  enfin,  préfet  de 
la  Dordogne,  est  décëdé  maître  dos  requc'tes  de  première  classe, 
BU  Conseil  d'Élat ,  sans  laisser  do  postérité  de  son  mariage , 
contracté,  le  17  février  18ii,  avec  Galherine-Tliéréso  Wlgrin  de 
Taillefei-. 

Albert  de  Calvimont  était  clicvaiicr  de  la  Légion-d'Honneur  et 
commandeur  de  l'Ordre  do  Saiul-Grégoire-le-t!rand. 

La  maison  de  Calvimont  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  en 
16C6,  et  a  voté  aux  États-Généraux,  en  178!),  pour  les  députés  de 
l'Ordre  de  la  Noblesse,  à  l*énguciL\  (1),  à  Liinoges,  à  Bordeaux,  à 
\ji  Uoehelle,  à  Agen  et  à  Saintes. 


De  C-^MAING  (ou  Camw),  de  Sainl-Sulpice- 
de-Marouil,  de  Verdoyer,  de  Champniers,  d'Ora- 
dour,  de  Puyiambert,  de  Romefort,  de  Gazes, 
de  la  Couleiicic,  de  Lestang  de  Lavergne. 

Aruë:!  :  De  (gueules  ù  uu  pal  d'argcnl  accosté  de  deux 
lions  alTronl^s  d«  mi:[np  ;  au  i^her  cousu  d'nzur,  charge 
d'une  croix  du  ïainl-Esprit  d'ar^'i^nl,  enirc  deux  éloil«a  d« 


Le  Grand  Armoriai  du  France,  registre  de  Périguen.i,  au  lieu 
d'une  croix  du  Snint-Esprit,  dit  simplement,  sons  le  nom  de 
Henri  de  Camaing,  écuyer,  seigneur  de  Saint-Sulpico,  et  de 
Antoine  de  Camaing,  écuyer,  seigneur  de  Lestang  :  une  croisvlle. 

Cette  maison  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse,  en  1066,  et,  eu 
1789,  figurent,  parmi  les  votants  pour  les  députés  de  l'Ordre  de  la 
Noblesse,  messire  Nicolas  de  Camain,  clievalier,  seigneur  de  la 


11)  Voir  auï  profiUMliorn  :  .M.  J  eau- Bi  plislc- A  ugus  lin -.Armand  de  CatvmionI, 
fcigneur  de  Sainl-Cbamarand.  de  Saint-Murlial,  cupitaiuo  de  cavalerie  au  r^i;i- 
ment  de  Itoial-I'iiimoal  ;  noMi'  Jcan-Fraoçois  de  Calvimont,  clicvaiicr,  sei|{iieur 
de  !saînl..Vuloïne.dAul"'ro';be,  «1  aulre  Jean-Franjois  dp  (Calvimont,  seigneur  de 
plusicuN  flefs,  dans  la  paroisse  de  La  Cbapelle-Aubareil,  elc. 


126  — 


Contencie,  et  messire  Alexis  de  Camain,  chevalier,  seigneur  de 
Saint-Sulpice.  (Voir  aux  procurations.) 


i^_-_ De  CAMPNIAC,  de  la  Mothe,  de  Romain,  de 

Malut,  de  Bretange,  de  Marzac. 

Armes  :  D'argent  à  trois  ancres  d'azur.  —  Oa  trouTt 
aussi  ù  trois  chapeaux  de  triomphe  —  ou  trois  couronnes 
de  laurier  (1). 

Dans  une  ancienne  gc^iiéalogie  de  la  maison 

^  de  Campniac  (manuscrit  écrit  en  caractères  d'im- 

primerie —  papiers  Léon  Lapeyre,  ancien  bibliothécaire),  il  est 
dit  que  les  armes  primitives  étaient  trois  grelots  d'or  et  que  les 
trois  ancres  sur  fond  d'argent  sont  des  armes  de  concession, 
données  par  le  roi,  pour  rappeler  sans  doute  quelques  faits  mémo- 
rables. —  Ces  dernières,  ajoute  le  même  manuscrit,  se  trouvent 
sur  la  porte  du  château  de  Beaumont  et  sur  celle  du  château  des 
Etangs,  réunies  à  celles  d'une  damoiselle  de  Nesmon  des  Etangs, 
femme  d'un  seigneur  de  Campniac. 

Le  nom  de  Campniac  se  voit  dans  les  listes  des  maintenues  de 
noblesse,  et  parmi  les  votants  aux  Etats-Généraux  de  1789,  figure 
dans  rOrdre  de  la  Noblesse  :  «  Messire  Jean-René  de  Campniac, 
chevalier,  seigneur  de  Malut  et  autres  places,  habitant  en  son 
château  et  fief  de  Malut,  paroisse  de  iieaussac.  * 


(1)  Ces  armes  ne  sont  pas  les  s«mi1i^s  qui  ont  ♦•lé  portées  par  la  famille.  Un 
sce.m  en  fer,  trouvé,  dit  M.  de  Mouroin,  aiiliiiu.iire,  dans  les  décombres  do 
château  de  Marzac,  en  S;»rladais  —  ancienne  propriété  qui  passa,  par  décret,  vers 
le  milieu  du  xvi*  siècle,  dins  la  maison  de  Hoftijjrn  te,  et,  de  cette  dernière,  dans 
celle  de  Carbonuier  do  (^)stillonn«-s,  qui  en  a  retenu  le  nom, —  ce  sceau,  dis^je, 
de  forme  ronde,  contient  un  é'W  penrh»'  ii  .vé/ics/re,  dans  lequel  se  voit  ifiie 
bande  accompagnée^  dnns  In  partit*  suptriouro,  d'une  corneille  passant  dana  le 
sens  de  la  bande.  —  Ni  dans  1«'  fond,  ni  dans  les  pièces,  ne  sont  indiqués 
d'émaux;  —  il  est  timbré  a  l'angle  dexirc  d'un  casque  à  l'antique,  sommé  d'une 
couronne  comtalc,  d'où  sort  une  irtc  d'àne  bridée,  i^a  l<*gende  qui  Tentoure 
porto  :  S.  Amanio  de  (lanhnr. 

M.  V\\.  de  Uosredon,  dans  sa  Si<jilb,ijrupbit\  de<:rit  eis  ni»*mes  armes  bous  le 
nom  de  Pierre  de  Campnhac,  ehcvalier.  jrardien  et  capitaine  de  la  ville  de 
Périgueux,  1336. 


'Sie 


1  -^^-^3^ 


-  127  — 

De  CANOLLE,  de  t'aiiRssou,  de  Bercy,  de  ta 
Poinarède,  co-seigneur  de  Ueynac  (en  Férigorrt), 
d'Andron,  de  Foiibrange,  de  Lescours  (en  Bor- 
delais), etc. 

AnHE!)  :  Coup*',  au  I",  de  gueules  à  la  lonr  crénelle, 
ouvencM  ajouréi^  d'argeni,  iiiai;omiée  de  ublc,  accostée 
de  deux  croissanlB  («lias  :  fnrde  lance),  confrantêa  d'ar- 
geiil,  chacun  accompagné  en  croix  do  quatre  cru[gell(?s, 
iidique  pas  polcneées  et  il  bit  :  du 


u  i;  d'il 


I   lion  k-opardé  d 


La  famille  de  CaiioUe  habilait  le  Sarladai^  (l-'ei-igord),  ttien 
avant  de  se  fixer  en  Bordelais.  Dès  le  xv  sir,:le,  est-il  dil  dans  le 
SobiUaire  de  Giiieiiiw,  elle  ijossédail  des  droils  ft'odaiix  à  Berge- 
rac, l'une  des  quatre  premières  baronnies  du  Pèrigord. 

Par  un  arrêt  du  parlement  de  Bordeau.x,  en  date  du  21  mars 
1614,  ordonnant  aux  seigneurs  de  Cauolle  de  prouver  leur 
noblesse,  il  fut  fait,  à  Sarlat,  le  20  juin  de  la  même  année,  une 
enquête,  de  laquelle  il  ivsulta  qu'ils  étaietit  nobles  et  issus  d'extrac- 
tion noble,  faisant  piofession  des  armes.  L'enqiiéta  porte,  en 
outre,  que  le  bruit  commun,  à  Sarlat,  où  ilsî  habitaient,  était  qu'ils 
venaient  de  Uretaigne  ou  d'.Angleti'n-e,  durant  la  guerre  tjue  les 
Anglais  firent  en  Guieiine. 

Dans  les  jugements  drs  intendants  de  Itordcaiix  portant  main- 
tenue de  noblesse  (ptu-iode  de  1097  à  1718),  figure  le  nom  de 
Canolle  ;  il  se  voit  (gaiement  dans  la  liste  des  votants,  â  Bor- 
ileaux,  lors  des  Élats-Généraux  de  1789. 


De  CAPTAL.  de  Sainl-Jory-Lasbloux,  de 
Tardieii,  de  Saint-Martin,  de  la  Fayardîe,  etc. 

AnxBS  :  De  gueules  à  la  croiï  d'argenf  chargée  de  six 
mortiers  de  salile  avec  leur»  bombaa  el  cantouiioe  de 
quatre  (leurs  de  lia  d'or.  —  l)'aijr<>s  Cuurcelles,  el  dans  le 
Grand  ArmorUI  de  France  ,  registre  de  i'ei'igueux  : 
D'a/ii;-  au  chevron  d'or,  aeconipagnc  en  chef  de  deux  épies 
d'argcnl  apiioinlees,  les  gardes  et  poignées  d'or,  et  en 
poinle  d'une  ancre  d'argent,  la  Irabe  d'or. 

Le  nom  patronymiqn ?  de  Captai  figure  dans  les  jugements  des 
intendants  de  Bordeaux,  portant  maintenue  de  noblesse  (période 
de  1697  à  1718j,  et  parmi  les  volants  aux  Étals-Généraux  de  1789, 


—  128  — 

dans  rOrdre  de  la  Noblesse,  sont  inscrits  :  Jean  et  autre  Jean- 
Armand  de  Captai,  chevalier,  seigneur  de  Saint-Jory  et  de  Saint- 
Martin,  père  et  fils. 


165 


De  CARBONNIER,  de  Marzac  (ancien  repaire 
noble,  commune  de  Tursac),  de  Verdon,  de  la 
Fleunie,  de  Malacoste,  etc. 

Armes  :  De  pueulcs  à  la  croix  de  Lorraine  (ou  croix 
patriarcale!  d'argent,  cantonnée  en  chef,  à  dextre,  d'un 
croissant,  et  à  séncstre,  d'une  étoile,  et  en  pointe ,  k 
dextrc,  d'une  étoile,  et  à  sénestre,  d'un    croissant  d*or  ou 

(i'nrgenl. 


La  famille  de  Carbonnier,  que  Ton  dit  originaire  du  Poitou,  est 
fixée  en  Agenais  et  en  Péiigord,  do[)uis  le  commencement  du 
xni*  siècle. 

C'est  par  suite  d'une  substitution  aux  nom,  armes,  titres  et  biens 
d'un  seigneur  de  Roflîgnac,  marquis  de  Marzac,  que  les  Carbonnier 
portent  le  litre  ds  marqtiis  de  Marzac,  et  que  quelques-uns  ont 
ajouté  à  letu'  nom  patronymique  celui  de  Roflignac,  et  à  leurs 
armes,  celles  de  ces  derniers. 

Parmi  les  votants  pour  les  déptités  <le  la  noblesse  aux  États- 
Génératix  de  178*,),  ligin*e  :  «  Haut  et  puissant  seigneur  François 
de  RonignacHle-C'arboiuiier,  chevalier,  seignetir,  marquis  de 
Marzac,  seigneur  de  Tursac,  Marzac,  la  Serre-del-Dignas  (com- 
mune de  Sireuiri,  de  Puyuiarliii,  de  Reiiniac  (commune  de  Tursac), 
et  autres  places.  »  iVoir  aux  procurations.) 

Cette  famille  comptait,  il  y  a  quelques  années,  parmi  ses  mem- 
bres, un  député  de  la  Dordogue  :  Louis  de  Carboimier,  marquis  de 
Marzac. 

Cet  honorable  rei)réseutaiit,  fraj)pé  d'une  attaijue  d'apoplexie,  le 
3  novembre  1875,  au  moment  où  il  montait  en  wagon  pour  se 
rendre  à  Versailles,  où  si/'geait  l'-^ssemblée  nationale,  écrivait, 
deux  jours  avant  sa  mort  :  •  J'espère,  avec  l'aide  de  Dieu,  faire 
mon  devoir  jusqu'au  botit.   * 

Le  président  de  r.VsseniMée  nationale,  interprète  des  sentiments 
de  la  Chambre  entière,  a  rendu  un  ju--te  honunage  à  notre  regretté 
compatriote. 

Le  nom  «le  Carbonnier  figm-e  dans  les  rôles  des  bans  et  arrière- 
bans  de  la  sénéchaussée  du  !*érigonl  et  tians  la  liste  (\er^  pages  de 


—  129  — 
!■  reine.  On  lo  voit  également  dans  les  ju)^ements  des  intendants 
de  Bordeaux   portant  mainlenue  de  [loblesse,  on  1666,  et  parmi  les 
votants  pour  les  députés  de  la  noblesse  de  Pt'hgueux  aux  Ktals- 
Généraux  de  1789,  ainsi  qu'il  est  dit  plu»  liaut. 


De  a\RBONNIERES,  de  Jayac  (1),  d'Archi- 
gnac  (2),  de  Feivcsy  (3),  etc.,  de  St-Brice  (4). 
Chevaliers,  barons,  comtes  et  marquis. 

Arhes  :  A  trois  hniides  «razur,  accompagnées  de  huit 
charbons  de  sable  ardeiils  de  gueules,  posûs  dans  le  sens 
des  bandes,  1,  à,  S  et  t. 

Devise  :  Ils  brillent  pour  la  vertu. 

Connue  en  Bas-Limousin,  dès  1070,  où  elle  possédait  la  terre  et 
baronnie  de  Carbonnières,  la  maison  do  ce  nom,  issue  par  les 
femmes  des  vicomtes  do  Comborn,  princes  d'AquIlaine,  a  produit 
plusieurs  brandies,  dont  une  s'est  établie  en  Périgord,  en  1117, 
par  le  mariage  d'un  de  ses  membres  avec  Jeanne  de  Saingnac  (de 
Salignac),  dame  (in  Pelvesy,  lequel  fut  gouverneur  :  de  Dôme, 
pour  le  roi,  et  de  IWrclie,  pour  le  duc  de  l'enthlèvre,  en  1447. 

Gauthier  de  Carbonniàres  (dit  le  capitaine  Jayac),  fut  blessé  à  la 
jambe,  en  1587,  au  siègn  de  Sarlat,  qu'il  lit  lever  au  vicomte  d^ 
Tureime,  après  trois  semaines  de  vigoureuse  attaque. 

Ce  n'est  pas  là  le  seul  de  cette  grande  famille  qui  ait  versé  son 
sang  sur  les  champs  de  batailles  ;  I^uis  Paris,  dans  son  ouvrage 
ayant  pour  litre  V Impôt  du  saiiff,  fait  connaitre  onze  sujets  ilont 


(1)  Jaj'ac,  commune  «1  c.nnioii  de  Salign.ic,  ancien  ivpaire  noble,  relevmit,  au 
iiv*  sipcle,  de  la  chàtcllenie  de  l'Arche  cl  ajaut  depuis  haule  justice  dans 
Jayac  et  Arcbignac. 

(S]  Arcbignac,  ancien  re}iaire  noble  mouv.nni,  au  xiii"  siècle,  de  la  chàlcllenie 
de  i*Arche,  depuis  de  la  baule  justice  de  Jai'ac. 

lA]  Pelvesï,  commune  de  ^aint -Gêniez,  ancion  rejiaii-c  noble,  .nncicnnement 
entoure  par  des  tusain  remplis  d'eaux  vives  et  inijirés  duquel  élaieiil  d'anlirjues 
ormeaux,  dont  un  subsiste  encore,  el  sous  lesquels  saint  Loui»  signa,  dil.on, 
on»  Charte  avec  celle  inscription  ;  Suli  uhais  rcterihu-i  dr  l'ehi-.iv.  Il  avait 
baule  justice  sur  quelques  villages  de  Sainl-Ceniez  et  de  La  Chapelle.  Ll)ii>- 
IJonnaire  lopographique  du  déparlemcnl  de  l.i  Durdogue,  jiar  M.  le  vicomte  de 
Gourgues.i 

i4i  iSaint-Brice,  en  Limousin. 


—  130  — 
la  mort  glorieuse  sullirait  pour  illustrer  à  jamais  le  nom  de  Car- 
bonnières. 

Les  armes  ci-dessus  ilémles  figurent  à  la  galerie  de  Versailles 
sous  le  nom  de  Hugues  de  Carbonnières  {septième  Croisade,  de 
12i8  à  1208,  sous  saint  Louis). 

Le  nom  de  Carbonnières  se  voit  aussi  dans  les  listes  des  cheva- 
liers de  Mnlte  et  dans  celles  des  familles  (jui  ont  été  admises  aux 
honneurs  de  la  cour.  H  est  inscrit  également  dans  les  jugements 
des  intendants  de  Guienne  portant  maintenue  de  noblesse,  en  1066, 
et  parmi  les  votnuls  (Ordre  do  la  Noblessel,  nu\  Ktats-<iënéraux 
de  178y. 


Dk  La  CAKDLIK,  de  Racodou  (ancien  repaire 
oble,  juiidiition  de  Linieuili,  de  In  Lande,  de 
Hourdonnel. 


:  IVurfGii 


^^^^         Cette   famille  figure   ilans  l'Etat  gént'-ral  des 
^■Hj     gttutilshoinmes  de  l'élection  de  Sarlat,  convo- 

'  — '  '^^P  (|ués  au  ban  de  l(!7i,  sous  le  nom  de  noble 
David  <le  la  Garolie,  écuyer,  si>igneur  de  la  Cnrolie.  Elle  est  égale- 
ment repri'sentée  dnns  les  assembli'cs  de  la  noblesse  du  Férigord, 
en  nssi,  par  mcssire  Fraurois  de  la  (Garolie,  chevalier,  seigneur 
de  Hncodou.  i\'oiraux  procurations.) 


De  CAUHIKHK,  de  Moutvi-rt  —  ancien  re- 
pairi'  indili-  de  Siiint-Siiiriii-de-l'rals,  commune 
di-  Véliufs,  en  l'éiif^onl —  du  He|)aire,  de  Mont- 

ravi'l,  méjni'  coniiiiuiic,  etc. 

AuvK-i    :    Hr    pt.iil.  ~    ,111     L-vrirr    i: 


Ce  lie  siinl  pns  l<'>  si-iiler' armes  dont  la  famille 
de  ee  nom  ait  fait  iisjijîc  Ain-i,  d;ins  un  Aniwcinl  manuscrit, 
dressé  ver>  l'JOG,  épo-pie  de  la  t-'rande  le.lierclie  <ie  la  noblesse, 
orilonnéf  par  Louis  XIV,  ello  y  xint  ain^-i  éu'iiU'M-s,  sous  le  nom 
do  Daniel  de  Curiéf..  -i.-nr  île  M'.rilv.il.  bid.iliinl  de  Sainl- 
Seuriii-de-rrals.  sén.''rliaii»ée  de  l'iTJ;:uen\  r  •  Ti"is  j,ah.  A  an 
liiiii  (fur.  mer  un  iwjh'  dar-i'-iil  mix  .-i/V'-s  '/■■j'Iovr.-.-.  Le  easiiuc  à 
demi  tourné,  panaché  au  timbre.  • 


—  131  ^ 

Saiiit-Allais,  auteur  tfune  notice  généalogique  sur  une  famille 
de  Carrière,  en  Languedoc,  dit  que  cette  maison  est  anciennement 
connue  à  Toulouse  et  compte,  parmi  ses  autours,  noble  Pierre  !•' 
(ie  Carrière,  capitoul  en  1369,  et  qu'elle  s'est  divisée  en  plusieurs 
branches.  Les  armes  qu'il  lui  donne  sont  :  «  De  gueules  au  Ivvriev 
{ïargeni  colleté  et  bouclé  doi\  la  tête  contournée,  percé  d'une 
(lèche  en  barre ,  passant  sur  une  terrasse  de  sinople ,  la  pâte 
dextre  levée;  au  chef  cousu  d'azur,  chargé  d'un  croissant  d'argent 
(iccostè  de  deux  étoiles  de  même.  L'écu,  timbré  d'une  couronne  de 
marquis ,  est  supporté  par  deux  griffons.  »  L'analogie  de  ces 
Hrmes  avec  celles  décrites  ci-dessus  semblerait  faire  croire  à  une 
communauté  d'origine. 

Quoi  qu'il  en  soit,  je  laisse  cette  question  d'origine,  me  bornant 
à  constater,  pièces  en  mains,  que  : 

!•»  Un  contrat  de  mariage  fut  passé»  le  29  novembre  1476,  au 
repaire  noble  de  la  Bourelie,  diocèse  de  Sariat,  entre  Izaac  de 
Carrières,  habitant  Montravel ,  et  Marguerite  de  Saintours,  fllle 
de  noble  Jean  de  Saintours  et  de  noble  Jeanne  do  Commar- 
qne  ; 

2*  Autre  contrat  de  mariage  de  noble  Arnaud,  fils  de  Izaac  de 
Carrière,  seigneur  de  Montravel ,  et  damoiselle  Françoise  de 
Turenne,  llUe  do  Antoine  de  Turenne,  seigneur  de  la  Massoulie, 
habitant  de  la  ville  de  Sainl-Astier  ; 

3*  Contrat  de  mariage  du  31  mai  1657,  entre  noble  Daniel  de 
Carrière  (  1),  écuyer,  seigneur  de  Montvert,  fils  de  feu  Pierre  de 
Carrière,  écuyer,  seigneur  <le  Montvert,  et  de  damoiselle  Cathe- 
rine de  Fauven,  habitant  du  lieu  de  Montvert,  en  la  juridict  on  de 
Montravel,  et  damoiselh»  Olympe  de  Rousset,  lille  de  N.  de 
Houss4»l,  écuyer,  sii»ur  du  Cluz/au ,  paroisse  de  Montmarvès, 
juridiction  d'Issigeac,  en  Pc'rigord. 

i.\nne  de  Carrière  rendit  hommage  au  sieur  du  Ségur  pour 
sa  terre  de  Montvert,  en  1588.  (Arch.  de  la  Gironde.  G.  172.) 

Conformém(Mit  à  l'arrél  du  Conseil  d'Etat  du  22  mars  1666, 
Claude  Pellot  rendit,  à  la  <lat(»  du  25  mars  1()67,  uni»  ordonnance 
di»  maintenu<»  de  nolilesse  en  faveur  dt»  la  famille  d(»  Carrière  de 
MontviTt,  laquelle  ligure  dans  l(»s  assemblés  de  la  Noblesse  en 
1789  avec  la  qualification  de  chevalier. 


'1.  C'est  tîe  mrme  Daniel  de  Carn«^rc  de  Monlverl   dont   le   blason   est   dcoril 
dana  \' Armoriai  rappelé  ci-de8su!«. 


—  132  — 

De  CARDAILLAO. 

Atofes  :  Vf  {jui'iiles  ,iu  lU 
:ouronii<^  (l'or,  cuLouré  de  li 


n  [l'argeiil  lanipasst',  anné  cl 

ihe  Iwsanls  eo  orle  U'afgenl. 


Ci.'lte  mjiUoii  lire  son  origine  du  bourg  de 
Caiilaillac,  l'une  des  plus  iiudenncs  baronnics 
du  Uuercy  el  qui  a  porté  depuis  le  titre  de  mar- 
(jiiisat. 

La  (  llioiiays-Desbois,  dans  son  Dictionnaire  généalogique,  fait 
ooiinailre  six  évêqucs  de  ce  nom,  dont  le  premier  occupait  le  siège 
de  flnliors  en  i^YJ. 

DeJH,  un  siirle  avant  cette  date,  un  seigneur  de  Cnrdaillac  com- 
btitlait  li  la  premit're  Lioisade,  ainsi  que  l'atteste  l'inscription  de 
ses  armes  dans  les  ^'ideries  du  palais  de  Versailles. 

Un  chevalier  Itertrand  de  Oardaillac  éUiil  sénéchal  du  Limousin, 
du  Ouerey  et  du  IVrigord,  en  l^CO,  et,  comme  tel,  il  rendait  la 
justice  de  notre  province,  au  nom  du  roi. 

A  ce  tilre,  J'ai  cru  ]>ouvoir  donner  place,  dans  VArmorial  de  la 
iiulilnssr  lia  l'i'-riijni-il,  à  la  iiolilc  maison  di?  (.^rdaillac,  sans  avoir 
besoin  <ie  nipiieler  bon  nombre  d'alliances  qui  la  rattachent  à  notre 
province. 


De  CAItSAI.ADE,  du  Pont,  d'Aquin,  dans  le 

Tuiir   en  Férigord). 

-.|iii'   it*,ir;;ciil   lie  profil,  ac- 
I'  el  suruioiilc  Ae  sepl  élailf* 


< lar^^^dade,  originaire  du  Gers,) 
liiji:-  ^il  noblesse  et  a  voté  aiu 
■  dipiitc's  de  l'Ordre,  dans  le 
pic  t'iiijyurs  des  représentants. 
>urtit  dr  l'Kcole  polytechnique 
ni^T-iun  m  I8i)(l,  par  refus  de 
11''  cil  i'i'-ri;:ijnl,  non  seulemenl 
i'!iii  di'  la  Tour  'repaire  noble, 
frta  '-il  mari:.-.'  M'"  Elise  de 
iti  à  >iiri  '.rdr.'  al|iliabétique  — 
n-iriir-imn.-f-.à  i«n1ir  de  1848. 
■,-tenr  d.'-inl.T.-^>.-  .[.-  I;.  <::uHh'  du  Prij.joid,  feuille  lé- 
,  ijn'il  rédit;cu  avec   nn  tali'nt   ditnt  st-.-'  eoreligionnairea 


^^M 

i;.T<,  et  ,k.  lai 

'li  flj^^'';' . 

^<ImI  il."ii.u\  mil.. 

''i)|f'® 

'"■  ""■'■"■  ^''■■■l"-'' 

La  l'iimill.'  <l.' 

Klals-iii'-n.'TauK  d.>   I7«'.l  puur  l- 

cmnlc  lie  r.onnnin^'<'s,  <.ù  rlli'  cjui 

.b.s.'pb    .II'    Car^aliid.'    du  l'uni 

otlici.T    .l'arlill.'rie.  d.mmi    .•.;!   .U- 

serinenl.  Il  ji.-i|iiil  m»»  dn.it  -U'   <■ 

par  hi  p":.-.-..-.i"ii  do  Uns:-  d  rU:, 

<-<mmtinh'  de  i::d.aii~>.  .i<i.-  loi  i.{ 

l.aiiri.-r.-  —  linnill.- p..,t.-.-  plu-  1^ 

ini.is  .-ii-nr.-  p 

r.-.- .p..'.  p  ■ud.nl  ]. 

—  |:W  — 
ftirent  d'autftnt  plus  liers  que  ses  advcrsiùrcs  politi(|iios  ne  le  lui 
uonteslcrenl  janiaiii. 

Lt!  nom  et  les  armes  de  Cfirsalaiie  tii-vaient  donc  flgurci'  dans 
VArmnrial de  la  iiohirssn  du  Poiirforcl.  car,  biim  que  rayi't  de  la 
liste  defe  vivants,  Joseph  de  CaiNHlade  n'en  vit  pas  inoin:>  dans 
DOtrc  souvenir,  d'autant  mioux  (pi'il  a  lai-îSf^  nne  lille,  M"*  de  Mey- 
riadiiT,  dont  le  fils,  inarii'  en  Périgorii,  avoc  M"'  Anne  de  Carbon- 
Diorps,  réside  aujourd'hui  ii  Bepfrerac  (Doiiloiïiie). 

Notre  Sociëtr'  liislofiqun  et  archéologique  du  Périgord  i-st  heu- 
reuse <le  compter  pnrnii  ses  mcndties  associés  un  chanoine  du  nom 
de  Oarsalade  du  l'ont,  arcliivirtte  du  diocèse  d'Auch. 


De  CASSIEUX  (ou  de  Ossius),  de  Hoissal, 
commune  do  Sainl-l-aurent-d((-Casteluau,  ciuilon 
de  Domme  ;  de  Pcssiou,  commune  de  Prigon- 
neux. 

,   iirTl^^^i        ABMt>*  ;  Du  guriiics  ini   lion   (ior   ieasnl   d.ins  la  jiallo 
_>      dp\lrE  une  (-ik'c  liaiilc  iriir;;pnt   el   (hiis   I»   b  ■ncslre  cinq 
j  (li'''hes  pnipnnnws  (li;  niOmi'. 

Parmi  le-.  \otHnts  aux  Étals-Gciiéraux  île  1789,  dnns  l'Ordre  de 
la  Noblesse,  à  PérigucuK, on  voit  inscrit:  messire  Jean  de  Cassieux 
{ou  de  Cassiusi,  écnyer,  seigucur  ilu  iief  do  lloissat. 

Oetle  famille  R^wrc  également  dans  les  juj^'i'inents  des  intendants 
de  Itordeaux  (1007-1718),  portant  iiitiiiiteiiw  de  noblesse. 


mm: 


De  CAQUEHAY  [ou  CAimEHAïj,  des  Lamies, 
lie  Molièrcs,  ilo  Vidmenier,  de  FossenoourI,  etc. 

AliHKA  ;  I>'or  à  [rois  roses  do  (;uciil«<i. 

Cette  maison,  de  Normandie,  très  ancienne  et 
fort  distingui'-e  par  ses  services  et  ses  alliances, 
1  fourni  des  chevalioi's  aux  croisades,  des  olll- 
riers  siipcrieurs  aux  armées  de  li'rro  et  tic  mer.  Le  comle  île  Cac- 
qiieray  de  Valmoiuer.  contre-amiral,  déjiut/'  de  lu  Martinique,  fut 
rppn'senlant  do  lu  marine  cl  des  colonies  an  sacre  tle  Charles  X. 
yimranle  ofllcieis  dn  nom  de  Caqiieniy  r-'élaienl  trouvés  eiisemlde 
à  l'armée  des  E'rinccs,  en  \~\>2. 


—  134  — 

Elle  a  formé  grand  nombre  do  branches  dont  plusieurs  subsis- 
tent encore.  L'une  d'elles  est  représentée  en  Périgord-par  : 

Marie-Raphaël-Charles-Edj^anl,  vicomte  de  Caqueray  de  Val- 
menier,  né  à  Saint-Denis  (ile  do  PVance),  le  31  juillet  1845. 

Zouave  pontifical  de  1865  à  1870,  puis  sergent-major  au  même 
corps  ;  devenu  volontaire  de  l'Ouest,  sous  les  ordres  de  Gharelte, 
il  a  fait  la  campagne  de  Franco»  1870-1871. 

Marit'*,  le  30  avril  1870,  à  Hesse  (Villefranchc-de-Belvès,  er 
Forij^'ord;,  à  M"**  Marie  de  Chaunac-Lanzac,  fille  de  Armand  conilf 
<1(^  (ihauiiac-LHnzac,  du  château  de  Besse,et  de  Marguerite-Emilie 
Eslhor  do  Toucliehiouf-Glermont. 

Do  ce  nmriago  sont  provonus  plusieurs  enfants  dont  trois  garçon: 
et  une  llllo. 

Les  (iliujnoniy  tonaiont  déjà  à  noire  province  par  deux  alliance: 
avoc  la  maison  d'Ah/ac  : 

1"  Louiso-Honée-Hose  de  Caqu(»ray  épousa,  le  15  juillet  1775 
Henri-Au^nislin  V<»nance,  comte  d'Ab/ac,  mort  colonel,  fils  d< 
Diorro,  marquis  d'Abzac,  ol  do  Madeleine  do  Taillefer  ; 

2"  Louist?-Angolique-Clémoutine  do  Caciuoray,  mariée,  le  29  ma 
lH2i,  avoc  son  cousin  germain  Boriuu-d -A niable,  comte  d'Abzac 
dont  un  fils,  qui  osl  Mario -Giiarlos-Venance,  marquis  d*.\bzac 
grand-croix  ot  général,  le  30  soptombro  1875  ; 

Kl  avoc  celles  do  Chasteignor  ot  de  Saint-Légior  de  la  Saussaie 

Dans  un  ouvrage  ayant  pour  litre  :  Les  Verreries  de  la  Xorman 
c/ir^  rtc,  par  ().  L(^  Vaillant  di'  la  FiotTo,  membre  de  la  Société  de 
antiquaires  dt»  Franco,  les  Gaquoray  figurent  parmi  les  famille 
nol)l(»s  à  tpii  U'<  ducs  <io  Normandie  p(»rmirent  de  faire  le  com 
nion-i»  du  vorro  sans  encourir  de  (h'Togoance.  Il  y  est  dit  que  lero 
Dhilippc  \'I,  en  l'aiuM'o  133ii,  donna  pouvoir  à  Philippe  de  Caque 
ray.  ««iiiyer,  --ii'ur  (l(^  Saint -linos,  proniier  inv(»nteur  du  verre  pla 
(p'ast  (le  verre),  appel/*  Ncrre  de  Franco,  de  faire  établir  une  ver 
rerie  pro»'he  De/ii-la-Forèt,  on  Noi'mandie. 

En  liil,  Gharles  \  11  renuu\"la,  en  faveur  d'Audoin  de  Caque 
ra\ ,  le  pri\ilè;,'e  de  la  vi-rrerie  ;  et  le  "2  mars  1621  François  d< 
('aqneray,  êeiiyer,  «^ieiir  de  la  Haye,  reçut  par  lettres  de  Louis  XII 
coiilirnialion  du  même  |»ri\ilèjre. 

Gelte  famille  a  été  maintenue  dans  sa  nol»l«*sse  à  la  rechercht 
de  ir.r)7. 


Du  a^STAlNG,  (l'Ambois,  rie  Leyznriiic,  des 
Taboissies,  do  Cnnaveilles,  de  la  Vejssière,  de 
Beau pu y. 

AXHKH  :  FaBCi-  d'or  el  de  sable  de  Bix   piècos,  dccriles 
)  Ir  Doni  lie  dii  Cietainp-d'AmboiB,  juge  de  la 


Elles  sont  de  même  sous  celui  de  Gnslou  du  Castaing,  ancien 
juge  de  Montravel,  ilaiis  le  Ovaud  Armoriai  do  France  (registre 
de  Hergerac). 

Un  Hierre  du  Castaing,  écuyrtr,  seigneur  de  Leyzarnic,  scelle 
son  testament,  en  date  du  29  juin  1779,  du  sceau  de  ses  armes  qui 
sont  :  De  gueules  au  chevron  (for,  accompagné  en  ciief  de  deux 
étoiles  et  en  pointe  d'une  aiglette,  {lont  les  i^inaux  ne  sont  pas 
visibles. 

Le  Grand  Armoria!  de  France  (registre  de  Bergerac),  donne 
aussi,  sous  le  nom  de  f'îerre  du  Castaing,  écuyer,  sieur  de  Gara- 
vielle  :  D'azur  à  trois  chiilnigniers  d'or  (armes  parlantes).  Les  du 
Castaing  de  Canaveille  figurent  diins  i'Étnl  des  gentilshommes  de 
Sarlat  maintenus  dans  leur  noblesse  en  1660  par  M.  Pellot,  inten- 
dant de  (iuicnne. 

Le  nom  de  du  Castaing  de  Heanpuy  se  voit  également  dans  les 
jugements  des  intendants  de  Hordcaux,  portant  maintenue  de  no- 
bles.se. 


'^^^:> 


llK  <1\STILL0N,  do  la  Jaumarie,  de  Mon- 
sac,  etc. 

Akmks  :  D'azur  à  un  liuii  d'argent  l.i  tùto  eonloiirnée, 
iipiniyû  sur  une  sumehe  d'arbre  do  sinopli"  mouïanle  d'unp 
lerrnntin  d>'  nirmc,  iKxoinpapni-c  en  chef  d'une  Urancbe  d'or 
fOfàf  en  fasca:  nu  e\tel  cousu  de  gueules  chargé  d'une 
lour  pavillonniifl  de  deux  piènex  d'argeni  maçonnées  de 
■rallie  ar'costéo  dodeu'i  niolelieH  d'éperon  de  mî^me. 

Dans  des  noies  écrites  de  la  main  du  comte  de  Toiichebu'uf- 
l'.lermont,  cet  anieur,  déjà  cité,  décrit  difTiTetiiment  les  armes, 
.«ou.*  le  nom  de  mcssire  Olet  de  Castillon-Monsac,  ancien  cornette 
de  cavalerie  au  ri'giment  cominissaire-gi!néral.  Il  les  derine  ainsi  : 
li'azur  à  la  tour  d'urgent  mni-onm'-c  de  sa/ile,  accoslcn  de  deux 
•■toilcn  dor,  à  lu  liranvlw  du  sinoplc  en  l'user  el  on  pointe  un  lion 
de tenant  une  inassuf  du 


—  136  — 

Malgrtj  l'ageancemenl  de  ces  piùces,  ces  deux  écus  ont  trop  d'a- 
nnlogie  pour  ne  pas  admetlre  avec  M.  lie  Touchebœuf  que  la 
famille  de  Caslillon  de  Monsac  est  la  m^me  que  celle  de  GastîlloD 
de  la  Jaumarie,  dont  deux  de  ses  membres  volèrenl  à  Péri- 
gueux,  en  1789,  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse,  pour  les  députés 
aux  Étals -Généraux. 


De  GAUMONT.  de  la  Force  (1),  de  Puygoi- 
Ihem  (2),  de  Castelnau  (3),  de  Berbiguières  (4), 
de  Lauzun  (5). 

Aruks  :  D'azur  à  trois  léopards  d'or  l'un  sur  l'autre  — 

l'oiir   ll.iunioiit-Lnuzun  :    Ticrcv   en    bandrs   d'or,  de 
puïules  l'I  ii'arpenr. 
La  liiii-.!    ou  tri   des  Ciumoiil  esl  Firin  Caumont. 

Celte  illustre  maison,  dont  le  Père  Anselme  donne  une  filiation 
suivie  (lepuii  lo  commeiici'incnl  du  xi"  siècle,  serait,  d'après  le 
comte  de  Boulainvillers  (tome  2,  page  3M  de  i'KliU  de  la  France), 
issue  des  comtes  du  Périjjord. 

Les  iircuves  de  noblesse,  faites  aux  cabinets  des  Ordres  du  roi 
pour  l'adtiiission  aux  honneurs  de  la  cour,  furent  faciles  à  une 
famille  dont  les  ancr-lres  avaient  lîgiiré  aux  iToisades  —  leurs  noms 
et  armes  se  voient  au  muséi'  de  Versailles  —  qui  comptait, en  1550, 


(D  La  E-'oriMs  rlii^r-licu  de  cauiuii,  .iri'oii<liiiârnicnl  de  Dergcrac,  ancieo  rquir« 
Doliln,  doul  li'«  jirpmirrs  at-igui'iirR  ûtuiml  prôvi'ils  de  Ilcrgerac.  (Voir  le  Dic- 
lioiiiiaira  l(i|>iipr»|>liiqiii'  du  ili'|iarl l'infini  (le  h  hordogiir,  par  le  vicmnie  de 
CiourtmcH.'i  Mai'>iiiiH'it  l'ri).'!'  en  diii'li-'-p^iir.  jiar  lettres  patentes  du  roi  Loni*  XIll, 
du  mois  de  juillei  lii:)?,  eu  rnveiir  di-  Jae'jiics-Nomi'ar  de  Caumonl,  OBrqnU  de 
U  Ff.r.-e,  manVI,..!  .li-  I-riiiioe. 

li  I'ii,v).'iiilli<-m,  l'ommini'',  rMut'ui  il<'  ^i):[iiil<'S.  ^lutre  ni.iniuisat  possMé  p>r 
Aiitome-Ni.nip:ir  de  C.iunir.nl,  m(!.|ii;i  d-  l'uv;riiilli-m.  cipitaiiie  de  cenl  g«n- 
til-ilioiuiiKs,  rliev.ilL-r  il-  l'<  ii-ili-.-  •].-  l.i  .Inix.-li.  r".  '-r-'-r  duc  de  Lnimuo  eo  ItSM. 

.Al  ll.TlMé;iii'Te-.  iNiiimnri. ,  loi,  .1-  r-..ii.l-< 

diieni    Sis    |>aroi;.s.-^  ;    Al.i^   U.Tliii;iii..j.-.,    i,, 

,r..  l.au?lin.  i--lil.  vill,.  .lu  ,l-r..rl.Mi.iil  .1    Lo 


UD  ^evalier  da  S.  J.  de  Jérusalem,  et, dans  le  siècle  suivant, deux 
maréchaux  de  France,  plusieurs  généraux  des  armées  du  roi,  etc. 


De  CAZENAVE,  de  la   Mothe,  de  Montpey- 
roux,  de  la  Gaussade. 


Abmes  :  KoarlelB,  au  1,  d'azur  à  la  lour  donjor 
u  i,  de  gueules  à  trois  fisces  d'argeni  ;  au  3,  di 


Sur  ia  constatation  de  la  perte  des  litres  de  la 
Tamille  de  Gazennve,  lors  des  guerres  de  ReliBion,  par  le  fait  de 
l'incendie,  en  16:21,  de  la  maison  noble  de  In  Gorce,  oîi  ils  étaient 
renfermés,  un  arrêt  de  la  cour  de  Bordeaux,  en  date  du  2.^  juin 
16^9,  condamna  plusieui-s  auteurs  de  ce  désastre  à  être  pendus. 
I^  roi,  en  son  conseil  d'Etal,  faisant  droit  à  la  requête  de  Jean- 
Charles  de  Cazenavc,  écuyer,  sieur  de  In  Mothe,  lieutenant  au 
régiment  de  Sainte-Foy  (en  (îuienne),  et  de  Jean-i>andre  do 
Cazenave,  écuyer,  sieur  de  la  Gorce,  frères,  et  en  conséquence  de 
l'avis  de  M.  Pellot,  chargé  en  Guienne  de  la  recherche  de  la  no- 
blesse, rendit  en  leur  faveur  une  ordonnance  de  miiinleiiiie,  le  26 
1669,  basée  sur  leurs  services  et  sur  ceux  de  leur  père,  lieutenant- 
colonel  au  régiment  de  Courson. 

Dans  les  jugements  des  intendants  de  Bordeaux  (période  de 
1697  à  ni8),  portant  maintenue  de  noblesse,  figure,  en  effet,  le 
nom  de  Cazenave,  de  même  que  dans  les  listes  des  votants,  en 
1879,  pour  les  députés  aux  États-Généraux,  à  Sainte-Foy,  Libourne 
et  Bordeaux. 


Uu  CERVAL  (de  Lavkrcne),  de  la  Mothe,  de 
Croze,  de  Rousset,  etc. 


]   cliet  d'argent   chargé  de 


lUES  :  Ile  )(u«uUs   pleii 
i:(jquillea  de  sable. 


Le  nom  de  Lavergne,  qui  est  pati'onymique, 
voit  inscrit  sur  les  listes  des  familles  mainte- 


nues dans  leur  noblesse  (période  de  1697  a  1718),  et  en  1789  figure, 
parmi  les  votants  dans  l'Orilre  de  la  nohli'rtsc  ; 
Messire   François-Hubert  de  Lavergne   de   Gerval,  chevalier, 


seigneur  rte  Ceival,  maréchiii  des  camps  et  années  du  roi,  haKitant 
de  la  ville  Je  Sai-lal,  en  Pérl^ford;  et  j'ajoute  que  de  aos  jours,  en 
iH70,  un  des  membres  de  celte  Tamille,  Gaston-Viclor-Julien- 
Anatolede  Laverffne  de  Gerval,  était  capilaine  dans  la  légion  romaine 
et  chevaliei-  de  l'Ordre  royal  et  pontilical  de  Saint-Grégoire.  (Voir 
V Armoriai  des  croises  du  xix'  sii'cle,  imprimerie  de  Paul  Masson, 
à  Orléans.) 

De  même  que  l'on  s'enorgueillit,  et  à  bon  droit,  de  descendre 
de  ces  races  antiques  pour  conquérir  le  toinbeau  du  Christ,  de 
même  lu  inaison  de  Lavergne  de  Cerval  doit  être  justement 
lière  de  compter  un  de  ses  rcpn'-sentants  parmi  les  croisés  du 
\i\'  siècle. 


De  CÉZAC,  de  la  Meulière,  de  Betoayre,  etc. 

.VimE-i  :  D'azur  a  un  |>in  arraulié  el  fruilé  d'or,  occofté 
.■I  dexii'f  <l'uiie  |>ir(ui'  rto  nii'nu-,  l'Iiargéc  dans  le  milieu  d» 
hi  li^mijit'  ri'uii  liJiHje-  -ol  d'ar^eiil  et  a  BCncstre  d'une  tfte 
Av  chifii  dp  nivnip,  arrachée  t\  colïK-c  de  gueules. 


Inc  lettre  écrite  de  Bordeau.v  à  M.  Chevalier 
t\o  Cahlanr,  le  \  février  i""6,  signée  Vincent  de  Céitac,  porte  sur 
le  sceau  en  cii'c  noici'  :  (Jii  iirbre  ii  di^xlrc  el  un  croissant  à  sé- 
ncxtrc  surmonir  do  Irais  rtoi/es,  mais  sans  indic^ation  d'émaux. 

Cette  Tiimille,  maintenue  diins  sii  noblesse  en  1667  par  M.  Pellot 
et  en  KîliS  pur  M.  do  Hiv.oms,  intendants  eu  (iuienne,  possède  : 

1"  Des  lellres  piileiili--  ilii  If  Juillrl  X'Aii  qui  constatent  que 
noble  Xiicbiirie  il<'  l'.r/.iw  éliiil  genlilhonime  sen*anl  du  roi 
Henri  IV  ; 

2"  L<-ltii'sdt- iiolil.'~'<r  di'  Itl^l  ;<  noble  .Antoine  de  Cézac,  sei- 
gneur .le  la  .\l..iilière.  lil-  .Imlil  /«■■barie.  .■n-é  i-ii  1613  gentii- 
boniTiie  di-  bi  N'rneri.'  ; 

:i"  .\oiivrl!,.s  li^llres  .1,.  r..,!,!.--.-  (  Hir.l  i,  d.iiin.'cs  [lar  Louis  XIV 
l'i  Aridrr  lie  ^'.<'■7Jll■,  -.inj;ui'iir  de  lu  Muiilii-re.  tant  [lour  lui  que  pour 
r-a  pnsiéril.''  l't  lij^iir.'  jua^rulirie  i-l  IViiiiiiii)e,  li'tires  qui  rapjiellenl, 
ilans  les  term.'S  les  i>[n>  llritleiu>.  Ie^>er\ife-  diidit  André  el  re- 
monli'nl  n  ceu\  d'.Viilriine  ci  '/.i\r]i!ivu- .  -i-  père  et  aïeul. 

I.a  famille  a  ,-lé  r.-pré-iTité.-  ans  Ktiil>-(  l.'iiéraiix  de  1789  par 
nies^ire  .Iriiu  d.'  IV-nai-,  l'hevabi-r.  -eiyri  ^nr  lie  lleleayre.  et  co- 
seigneur  de  l'anqiat.'iiai-.  sênr'H'lian->/-i'  de  Sarlal. 


-  139  — 

De  CHABANS-JOUMARD  (1),  de  la  Chapelle- 
Faucher  (i),  de  Richcmont  (3),  des  Houlmes  (ou 
des  Hommes)  1 1),  d'Espeluches  (5),  de  Siorac,  de 
Saint-Arulré-de-boublc,  etc. 


Cette  famille  tinbitait  dans  le  milieu  du  xiu*  flièclp  le  château  du 
nom  de  Chabans,  hàli  sur  la  moite  d'Af^oiiac,  à  cdt<>  de  ceux  de 
Bnizac,  de  Montardil  et  de  ChamberUiac  ;  ces  quatre  châteaux 
formant  rempart  à  celui  d'A(fouac  que  Tt^vèquo  Fiolaire  avait  fait 
construire  en  980  pour  défendre  celte  ville  contre  les  Noiinands. 

Elle  s'est  divisi'e  en  deux  branches  principale^,  dont  l'une  fait 
les  seigneurs  ilc  la  ChapclIe-KBUcher,  Ac  Richcmont,  otc,  et  l'au- 
tre les  seif^neurs  d'Espoluche. 

Celte  maison  a  produit  :  un  i;rand  panelier  de  France,  sous 
Charles  VI,  en  1  i(l2  —  on  sait  que  cet  oflice  n'était  doinic  qu'A  des 
personnes  du  premier  ranj^,  —  des  chevaliers  des  Ordres  du  roi, 
plusieurs  premiers  p-utilshommes  de  la  chambre  des  rois  Henri  III 
ri  Henri  IV,  nombre  de  capitaines  et  un  maréchal  des  cauips  et 
années  «lu  roi,  vers  le  milieu  du  xvii'  siècle. 

Pour  entrer  dans  les  chapitres  nobles  de  I.yon,  il  fallait  faire 
preuve  de  sri/e  quartiers  de  noblesse,  et  l'on  voit,  dans  un  pennon 
armorié  de  Lrenle-deux  chanoines,  comles  de  I-yon,  que  le  I*.  Me- 
nestrier  donne  dans  sa  i/rlho'le  du  lila>!oii,  imprimée  eu  1770  et 
que  reproduit  V.  Uuruy,  dans  son  Histoire  de  France,  les  armes 
deux  fois  répétées  de  la  maison  de  Uhabans.  telles  qu'elles  sont 
décrites  ci-dessus. 

Lors  de  la  {;rande  recherche  de  KtiVl,  ordonnée  par  Inouïs  XIV, 
la  maison  do  C.habans  h  produit,  devant  les  intendauls  de  (iuienne, 
SCS  titres  de  noblesse  depuis  l'année  1257  (;l  a  été  maintenue  imi 


IJoumii'il,  [11. 

m  im-oriior.i 

,■1  C'Iili  -U:  Cil 

irAiiloiu.-  itr  f.liil 

Im£1S.    rlli-Vil 

lif.-.   s-i^. .r 

ri^   1»  Clui(ii'lli;-I-'.iUfilifr,  ptc,  avei- 

1111.'  Illlo  r|.'  M;i..|M 

1(1  '1..  .)..iini 

:.r.l,  .:.-uvn',  w 

■iiriiHUr  dts  Houliiie*,  de. 

i.  l.aC!,fl|ifll.- 

r^iiM'Ii.r,   iii 

irini   rp|Miiv   i 

...hli',  mniiï.ml  au  \i\-  ai.-cle  >le  In 

.■||Fitdl.'Qi,-  .lAfT.,! 

:\   Kl.'h.-niuiil.  • 

'<.Tiiiiiiii>ï  de 

Saiiil-C:rii[iLii, 

iini'ieii  i-i-j-iiire   noble,  avnnl   liaiilu 

.ini  ll.r.|iii  A  (l'.i 

i:r.'].iii. 
1.'.^  lit. 

1  .1  1.1  .'..miiuiit 

iK  <li-  s.iiiil-Manin-.te-lliliéra.',  ,nr- 

-  no  — 

Peliol,  le  5  mars  1667.  Lors  des  assemblées  des  Etats-Gôn^raux 
de  nsg,  on  voit  figurer,  parmi  les  votants  pour  les  députés  de 
l'Ordre  de  la  Noblesse,  en  Périgonl  et  en  Saintonje,  plu! 
ses  membres  qualifiés  marquis,  comtes,  vicomtes  et  barons. 


De  chabot  {Huhan-Chauot),  de  Jarnac,  en 
Angoumois  ;  de  Saint-Aulayc ,  arrondissement 
de  Ribi'rac,  ivpaire  noble  ;  de  Maroite,  Hef  de  la 
cliàlcllcmc  de  MontaRi-ior,  en  l'érigord,  etc. 

AHMts  :  A  ti'oU  i.')i.-|li(il3  de  |.'uculc3  en  |ial. 

;s  :  Coniiiïsus  sur.j'i  —  i|uand   ou  nie  frappe  je 
-  ri  l'utius  lanri  i/iiaa>  fœdiiri. 

l"esl  en  vei-tii  d'une  substitution  une  l'illusti-e  maison  de  Ctiabot, 
originaire  du  Poitou,  s'est  appelée  Hoban-Cliabot,  depuis  le  ma- 
ria(;e,  en  date  dn  0  juin  Itiiô,  de  la  fille  unique  du  duc  Henri  de 
Roliau,  seigneur  de  Sainl-Aulaye  et  l'iiériliôre  de  tous  ses  biens 
et  titres,  à  la  charge  de  prendre  les  nom  cl  armes  de  Rolian,  et  que 
les  de^icendants  is-;ns  de  ce  niariape  ont  vrarlelv  leurs  armes  de 
Rohan  et  de  Chabot,  c'esl-n-dire  imx  f  et  -i  de  gueules  à  neuf 
muli-s  (Tiir,  cpii  est  de  Rohan;  et  niix  ^  W  ii,  de  Chabot,  comme  il 
est  dit  fi-dessus. 

Un  Sebran  Chabot,  scigueiir  de  Vouvent,  en  Poitou,  est-il  dit, 
par  le  1',  .\nselme,  tonu-ÏV,  page  û.'»",  alla  à  Jérusalem  du  temps 
de  la  secoiidi.'  tToisaile. 

Aux  KlHis-liéni'-riiux  {le  l"8lt,  à  l'érigucu\,  figure  panni  les 
votants  de  l'Ordre  de  la  uobk's.-.e  :"  <>  Très  haut  et  très  illuslre 
Louis- Auguste  de  Hoban-l'.liabul.  priiirc  de  Léon,  marquis  de 
Maroile,  colonel  au  régiiui'Jit  de  Ruvid-Pii  inoiil.  ■  (Voir  aux  pro- 
curations, i 


IIkCIIALII'.  .In   Ciaugi.-r.  d.'  Puymarteau 
■  KMn'yi>..u.  d-i  Hii;~t. 


Mni-.iiiri-i  '[ur  li-  f;iii  .|ii.|i.i.-u-.eiiii-tit  uhserver 
lebaronde  Vemeilh,  ni  Mirii.  p..rte  d.^  la  mai-nn  A--  la  Hennis- 


—  141  - 

sance,  rue  E^uillerie,  à  Périgueux,  ni  sur  celle  du  château  de 
Oarpia,  en  Bazadais,  bâti  vers  la  lin  du  xvi*  siècle,  par  un  M.  de 
Ohalup,  lieutenant-général  en  la  sénéchaussée  de  Bazas,  ne  se 
voient  les  battants  qui  accompagnent  d'ordinaire  les  cloches,  et  il 
on  conclut  que  les  armes  des  Chalup  portent,  ainsi  que  le  dessin 
ci-dessus  l'indicpie,  un  pnl  vairr,  mais  non  un  pal  ù  trois  cloches. 

CclU'  famille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  par  M.  de  La- 
bourdonnay,  intendant  de  (iuionue,  le  27  août  1704,  dans  la  per- 
sonne de  Franfjois  de  Chalup,  écuyer,  seigneur  de  Lempzours. 

Et  aux  Etats-(  lénéraux  de  1789  on  voit,  parmi  les  votants  dans 
l'Ordre  de  la  Noblesse  de  Périgueux  :  «  Messire  Léonard-Alexis, 
comte  de  Chalup,  seigneur  de  Puymarteau,  maréchal  des  camps 
et  arm(*es  du  roi,  et  messire  Joachimde  Chalup,  seigneur  du  Gran- 
gier,  du  Bost  et  autres  places,  conseiller  du  roi. 

Le  dernier  représentant  de  cette  famille  est  Robert  de  Chalup, 
fils  du  comte  Anatole  de  Chalup  et  de  damoiselle  de  Beaupoil  de 
Saiut-Aulaire,  marié  à  M"'  de  Cosnac. 


182 


De  CFL\MBERLHAC  (CnAMBAnLHAC  et  Cham- 
imn^HAc),  d'Agonac,  de  Montagrier,  de  Sauzet, 
etc. 

Armes  :  (Sans  indications  des  émauxi.  Écartclé,  aux  2 
cl  4,  un  lion  ;  aux  i  et  3,  quatre  fasces  ;  et  sur  le  tout,  eu 
c<fur,  un  oeu  portant  une  bande. 


Ces  arm(\N  se  voient  ainsi  sur  un  sceau  applicpié  à  deux  quit- 
tances de  Jean  de  Chambrillac,  chevalier,  seigneur  de  Sauzet,  de 
Montagrier,  etc.,  de  1403  et  1408. 

Cette  maison, di^  la  plus  ancienne  chevalerie,  disent  les  généalo- 
gist(»s,  est  originaire  du  bourg  d'Agonac,  en  Périgord,  où  elle 
possédait  un  llef  et  château  de  ce  nom. 

P^n  récompense  des  bons  services  dudit  Jean  de  Chambrilhac,  le 
roi  Cbarles  VI  lui  donna  la  forteresse  et  chàtellenie  de  Montagrier 
en  liOi  et  rétablit  capitaine  général  des  galères  et  autres  vaisseaux 
oriloimés  pour  faire  la  guerre  aux  Cénois  en  lilO. 

Les  biens  d(»  la  maiso.i  de  Chamberlhac  passèrent  dans  celle  de 
Bonrdeille,  [)ar  le  mariage  de  Jeanne  avec  Arnaud  ou  Armand, 
seigneur,  baron  de  Hourdeille. 

I*hilippe  de  ChambeiTiac,  évèque  de  Sion  en  1338  et  archevêque 
de  Nicosie  iiMrt  et  1310),  fds  de  Boson  de  Chamberlhac,  semble- 


-^  142  -^ 

rait  appartenir  à  la  maison  dont  il  est  ici  question  ;  le  lion  qui 
figure  sur  le  sceau  publié  dans  la  Sigilloyrnphie  de  M.  Ph.  de 
Bosredon,  est,  en  effet,  la  pièce  qui  meuble  le  l*'el  4*  quartier  des 
armes  ci-dessus  décrites.  A  la  7*"  croisade  se  voit  le  nom  dWstord 
de  Chamberlhac  ou  Cliambarlhac. 


183 


irt 


y>3!i'>i 


t 


Dk  ou  DU  CHAMBON,  de  Lissac,de  Cendrieux, 
de  Sairite-Orse,  du  (Uuzcau,  de  la  Fouyade,  etc. 

Akmk»  :  I)'argenl  ù  la  fascc  de  jrueules,  accompagnée 
de  trois  gerbes  liées  d'azur,  les  deux  du  chef  surmontées 
d'un  lion  N-opardé  de  gueules. 


Parmi  les  titres  (ju'il  m'a  été  donné  de  connai- 
trt"  sur  la  lamille  du  Chambon  —  ori<?inaire  de 
TAuverf^nie,  d'apn'S  une  tradition  domestique  —  établie  en  Péri- 
gord  dans  le  courant  du  xv  sièclt»,  je  n'ai  point  trouvé  de  mainte- 
nue de  noblesse  proprement  dite,  mais,  à  défaut  de  cette  pièce,  il 
m'a  été  facile,  par  d'autres  non  moins  concluantes,  de  constater 
son  droit  de  prendre  place  dans  le  Nobiliaire  de  la  province. 

Dans  son  ouvraj^e  ayant  pour  titre  :  L'impôt  du  sang  ou  la  noblesse 
de  France  sur  b's  champs  de  bataille,  Louis  F*aris  mentionne 
Joseph  (le  (iliambon,  seijs^ieur  de  Beaumont,  de  Lissac,  chevalier 
dt^  Saint-Louis,  major  et  commandant  à  la  Fère,  lequel  reçut  trois 
blessures  aux  sièj,»^!»-;  de  Xamur  et  d'Alh  et  en  resta  estropié  du  bras 
<lroil.  11  mourut  «mi  17 IL  Dan^  h'  même  ouvra^^e,  il  est  dit  qu'un 
sieur  tle  Cliatiijjon,  lieiit«Mianl  au  réjjrim  «nt  de  (  iambrésis,  fut  blessé 
au  sièj,a^  dr  Savaimah  <mi  177*J. 

Les  papirr>  <!<•  la  lamilli»  cniistattMil  qu'un  .lean  du  Chambon,  en 
18f)2,  tMii  uni»  commission  pour  Irvrr  une  c<)mpa^Miie  d'infanterie 
dans  le  réj^nment  d'Auhu»<>n  ;  i\\\\\\\  antre,  mrs>ire  du  Chambon, 
écuyer,  seij^neur  de  Lissât»,  «pii  >ervail  dans  1rs  mousquetaires  du 
roi,  100:2,  lut  cornclti»  au  ré^nment  de  cavalerie  dr  Bellegarde. 

Dans  une  procuration  (pie  mc>sin*  «lai'qurs  du  Chambon, écuyer, 
seigrucur  <le  Lissac,  doinic.  à  la  djih'  du  0  mars  1708,  à  noble 
Baymond  de  Malbcc,  «'cuycr,  scij^iicur  dr  Puychîirbel,  à  l'effet  de 
vcîudn»  ei  ali(»ner  tous  les  hicii-<  qu'il  possède  dan^  la  paroisse  et 
juridiction  de  Hounij^iiac,  il  r-^t  dit  qu'il  rU\\\  capitaine  de  grena- 
dier>  au  n''j;imcnl  d'Arf^^MHT.  han*^  Ic^  a-•lc•^  de  l'étid  civil,  se 
Voit  ilacqucs  du  Cihandion,  clicNalier,  ^n^nieur  di»  Li»ac  et  <le 
Cendrieux,  décédé  en  son  chileau  de  Cendrieux,  numi  des  .sacre- 


-  1  't.1  — 

ncnls  (le  l'Eglise  et  enterré  le  27  septembre  1715.  Son  IIU  Henri 
lu  Cliambou  de  Lissac,  liabitant  du  repaire  noble  de  Koultignac, 
;nt  une  compagnie  en  1759  et  se  retira  lieutenant-colonel  aveu 
»  l'i-oix  de  Saint-Louis,  qu'il  avait  reçue  apivs  une  action 
iVclnt. 

Et  s'il  fallait,  outre  ces  titres,  rehausser  cette  famille  par  de 
loblt's  alliances,  je  n'aurais  à  citor  que  celles  contractt'es  par  les 
Jeux  sujets  que  je  viens  do  l'aire  connaître.  Le  premier,  assisté  de 
ion  oncle  nicssire  r.uitlaume  dn  Bouctiet  de  la  Tour  du  Hoc  d'AUas, 
(ui  épousa,  en  1719,  Jeanne  de  Toucliebœuf-Benumond,  el  le  se- 
cond murié,  le  2  avril  1778,  avei^  Anne  (ou  Suzanne)  de  (lontaud, 
le  Saint-deniez. 

Serait-il  encore  nécessaire  d'autres  prenves  fie  la  noblesse  de  la 
famille,  que  je  les  trouverais  dans  les  lettres  que  te  duc  de  Cliaulnes 
t-iTivait  à  Henri  dn  Cliaiuboii  de  Lissac.  Ilaiis  l'une,  datée  du  li 
iiuveiiibre  ^7^3,  il  hti  dit  d'avoir,  conformérnent  au.\  ordres  dn  roi, 
H  produire  ses  litres  de  noblesse,  lesquels,  incontestablement, 
ilurent  être  sulllsantR,  puisque  le  même  duc  de  Chaulncs  lui  adres- 
sait, on  1753  et  on  1757,  de  nouvelles  lettres  où  il  l'appelait  son 
compaf^non  affectionné  et  le  qualillait  de  baron  du  Lissac. 


Db  CHAIGNON  (alias  :  ChasiousI,  do  la 
Cham|)aigue,du  Peychier,  de  In  Fauclierie,  de  la 
(lliapelle,  do  lu  Chabroulie,  des  Lans  (en  Bour- 
fîORIKM,  eic. 

.\hves  :  U'azur  -lU  liou  d*or,  armé  et  lampAHsë  ilt<  sa- 
ble, cmpoi^xiinl  <t<^  ^■>  |)-iUe  droile  une  rpèe  d'.irgenl  il  l.i 
t^.'irde  d'or.  lAtha  :  Ellen  aoiil  Hïmplcmenl  ilécnlM  :  .nu 
lion  rampiinl  en  chimp  d'azur. 

Cette  famille  noble,  dit  Snint-Allnis,  originaire  du  PJrijjord,  est 
■ctuellcment  établie  dans  les  provinces  de  Itourgojrne  et  de  la 
Franche-Comté. 

Jean  de  Cbaignon,  écuyer,  sieur  de  la  Cliaiiroulie,  habitant  dn 
liourg  de  Corgnac,  séu  rliaiissée  fie  Périgucux,  CHpitaine  d'une 
compagnie  de  gens  à  pied,  fut  charf^é,  en  1589,  |)ar  M.  de  Mon- 
pezat,  ftouverneur  du  roi  en  Pérîgord,  d'assiéffer  le  château  du 
baut  et  bas  Uruzac. 

Jacques  et  Gaston,  écuyers,  seifrneurs  de  Gliampaigne  et  ilu 
IVjchier,  petits-fils  du  dit  Jean,  ayant  produit  les  litres  néces- 


—  144  — 
sairos  pour  prouver  leur  noblesse,  el  l'ayant  établie,  par  flUation, 
depuis  Albert  de  Chaignon,  qualiilé  écuyer  dans  son  contrat  de 
mariage  du  14  mars  1522,  furent  maintenus  par  M.  Hélie  de  Mon- 
tozon,  commissaire  subdélûgué  de  l'intendant  Pellot,  et,  par  juge- 
ment de  ce  dernier,  inscrits  dans  le  catalogue  des  nobles  de  ta 
sénéchaussée  de  Périgueux. 


De  CHAMPAGNAC,  <iu   Mas,  de   Puyhardy, 

ie  la  Beraudio. 

Apmcs  :  D'azur  à  un  coeur  d'argeni  MnnoDtâ  de  Iroit 
'loilcs  d'or  ranfioei  en  chet  el  soutenu  par  ua  croiiunt 
IVgciil.  —  C'esl  ûinsi  qu'elle»  aonl  deasinéee  sur  un  dei 
Ivres  de  t'Ildlel-dc-Ville  de  P^-rigueux  (1). 

Oelte  famille  a  fourni  des  personnages  dis- 
tingués dans  la  magistrature  municipale  de  Périgueux  et  dans  les 
lettres. 

Elle  a  été  déclarée  noble  par  lettres  patentes  du  i-oi  Ix>ui9  XII, 
enregistrées  au  sénécbalat,  â  la  cour  des  aides  et  au  greffe  du  con- 
sulat de  Pérignciix,  le  15  mai  1655.  (Voir  la  liste  des  maires  de 
Périgueux,  publiée  en  1S73.) 

Noble  Henri  ilo  Clianipagnac,  écuyer,  sieur  du  Mas,  conseiller 
du  roi  eu  ses  conseils,  et  premier  iJivsîdeut  au  présidial  de  Péri- 
gueux  el  maire  de  celte  ville,  en  lf>91  ;  noble  François  de  Chaïa- 
pagnac,  ecuyer,  sieur  île  Piiylmrdy,  son  frère,  fut  également 
maire  de  Périgueux,  uuuiiiié  par  ordonnance  du  duc  d'Eperoon,  eo 
llîC.I;  et  nu  autre  Friuieois  de  liliampagnac,  écuyer,  sieur  delà 
Réraudie  iparoissc  ih-  Sainl-l'ardoux-ln-Hivière) ,  figurent  dans 
les  lisles  îles  fiuiiilles  i(ui  produisirent  leurs  tilrcs  de  noblesse 
devaiil  M.  de  Moiilozon,  subdélégue  de  l'irdeudant  Pellot. 


<-er,  Apigncur  du  Mw,  b 
:  Pnrli,  nu  t.  (Tif^flal  i 
ifnr'ji-nt  :  m  8,  inInM 
.i/nai-  r'p.ilemenl,  écDrw, 
II"  ••ii.iinpo'jiie  de  mime, 


Dt;  CHANTKMEHLE,  .le  Monsi>c,  tie  PlayssBc 
(comiiiiino  (Ifî  S)iint-A<|uilin),  do  l^ubiiric,  île 
Mensignflc. 


•  Hont  ilvcrilcK  :  iiu  lion  <le  g.i]>tc  rampnnt  H  iVa 
•■hamp    d'.iri^pnl.     Pour    lîmlirr,    le   ra^triiic    ii 


Les  litres  do  noblesse  ili'  celto  fnniille  ont  Hi-  |ii'odiiits  dovanl 
M.  <lo  Moiitoznn,  coiiiiiiisriairo  subUt'lûgtié  do  M.  Fcllol,  iiitctntlaiit 
de  Guieniio,  et  vérifios  par  lui,  on  janvier  lOOC. 


Ue  GHANAUD,  do  Lescaiix,  de  Loyborie,  de. 
i'Aerann,  do  Saint- Martin,  do  SainlrSiiliiico,  de 
Lestai)^. 

AiiNK->  ;  D'ariietil  (ilins  :  d'oi),  à  Iroi-t  miili'll''!!  ik 
«nble.  —  On  Iroiive  aussi  :  à'ur,  au  ulti'r  d'aitui'  char,^>;  Ac 
Li'OH  l'IoïloB  (lu  diam|i. 


urô  aux  assoiiiblôos  do  la 
nommer  ses  dôimtis  aux 


Hotte  famille  a 
noblesse  rôunio  à  IViignonx  poi 
Ktnt!^(î(-nér»iix  de  1789. 

Me-;sire  Elio-Franoois  do  Cbanaïul,  ôcuyer,  soijjnonr  \\i^  Los- 
cauN,  cbevalior  de  la  ganle  du  roi,  y  vola  en  iTCPsoiiric,  [lour  lui 
et  pour  Marie  de  l.annandio  do  Cbaiiand,  voiivo  do  Ji^an-Cliarlos 
de  Chanaud,  ôcuyer,  seiffiieiir  do  Lost^anx,  daino  dos  llcfs  ot  biens 
nobles  dr  Snint-Hihan),  Oleraiis  et  î>aint-S[d)iico. 


""*  I)K  CEIANCKL,  do  la  Gran^'o,  d'Anlonmac,  de 

U^WWV;A,  la    C.hidiniio.   Hiu'ieii     rojiairo    uoblo,    coiiiniiine 

...^•..r::--"!.  irEfrlise-Nenvo;  — dola  Koiiillonso,  do  l{ij.'aro- 

:'*!  (|uo,  do  (ionobrioros,  do    la  Voysomiie,  do  Har- 

._^  badnan,  do  Mai-evruii,  du  Itastil. 


-,  n^  t..i.iiios 


arll', 


—  IW  — 

e  Ch.mcel  de   Ln^ranf; 


La  Chenays-des-Bois,  un  îles  auteui-s  de  la  généalogie  de  la 
maison  de  Chancel,  fait  rciiiotiter  la  llliatioii  à  GeolTroy  Cliancel, 
rhevaliei'  de  l'Ordre  du  Hoi,  sire  de  Ooi'kvy  el  de  Quinquené,  en 
Bretagne,  commandant  de  l'année  de  Louis  XII  en  Périgord,  où 
il  mourut  après  avoir  n-inis  révi"!i]ne  dans  son  siège  épiscopal, 
la  -2  mai  loïil,  et  fut  enlcm''  lijnis  l'église  rollégiale  de  Saint- 
Front. 

Du  mariage  du  dit  Geoffroy  iivee  Marie  de  In  Grange,  (llle  de 
Jean  de  la  Grange,  seigneur  d'Engtiien,  grand-maitrc  de  rartillerie 
de  Fronce,  sont  prévenues  toutes  les  branches  dénommées  ci- 
dessus,  lesquelles  forment  dix  degrés  successifs  Jusqu'en  1778, 
dont  le  sixième  est  François-Josejili  de  Chancel,  chevalier,  sei- 
gneur de  la  Grange,  plus  connu  sons  le  nom  de  L^igrange-Chanccl, 
et  d'Anloniac,  né  à  Périguoux  lo  1"  janvier  l(j76,  conseiller, 
maiti'e  d'hôtel  onlinaire  de  la  maison  de  Madame  Ëlisabeth- 
Cliarlotle  ducticssc  d'Orléans,  auteur  de  plusieurs  pièces  de 
théâtre  el  de  ses  Pliilijijii'fiws.  qui  le  firent  exiler  de  France, 
où  il  ne  rentra  qu'en  17â8,  aiirès  la  mort  du  duc  d'Orléans. 

Cette  famille  a  été  maiiiU-niic  iIhus  sa  noblesse  par  ordonnance 
du  5  mai  1()08,  de  M.  IVllot,  il  a  iignié,  à  l'érigueux,  aux  assem- 
blées de  la  noblesse  en  17.S'.I,  on  l'on  voit  comine  secrétaire  Pierre- 
Ausone  de  Chancel,  éenyer,  avocal  an  parlement. 


De  La  CIlAI'KLLt:.  de  Morllion.  de  Beaulieu. 
.In  T..ur. 


Sous  le    nom  de  la  Chapelle    ih'  Morllion  se 


eut  I' 


I-  l'ii 


du  roi.  juge  général  de-  terres  el  lnolidi- 
bailli  de  la  \ille  de  Hei'gerae  :  (T.-uiir  ii  I 
un  IhUoii  il'iir  prri  m  liiiwh- .  •Iiiii;/'- 
giii'iilps  iGriinl  Ariii'iriiil  •!•■  Friiw-.  r 


la  Chapelle,  conseiller 
lu  mi  en  Périgord,  et 
r-  rliiipi-llos  iT artjtfiH  et 
■  IrtiU  loiirivaiix  f/i» 
>lre  de  l!iTgerai-l;  — 


sous  celui  de  X.  de  la  \:iia|ielle  iparoi>se  de  Sirenil.  U'il9<  :  barelë 


-  147  — 

^nt  et  d(*  guenlcSy  ou  lion  dt^  sable  brochant  sur  le  tout  ; 
enfin,  sous  celui  do  Jean  et  François  de  Mortlion  (alias  : 
ton;,  sieur  du  dit  lieu  et  de  F'onbelle,  habitant  de  la  paroisse 
lermout  et  du  Vieux-Marouil,  sénéchaussée  de  Périgueux  : 
ont  au  lion  do  sabh,  arrnr  ut  lanipassû  de  gueules.  (Arnio- 
nanuscrit  déjà  cité.) 

i-t-il  U\  quain^  lamillos  distinctes?  —  C'est  ce  ([ue  je  ne  me 
ettrai  pas  d'aflirmer  ;  mais,  si  les  renseignements  me  font 
il  sur  les  trois  dernières,  il  m'est  facile  d'établir  que  la  pre- 
î  a  le  droit  incontestable  de  pren  Iro  place  dans  VArniorial  du 
oblessc  du  Périgord  ;  et,  on  ofl'et  parmi  les  votants  a  Péri- 
X  aux  Etats-Généraux  de  1789,  lij^urent  ainsi  inscrits  :«Messire 
Edme-Xavier  A^  la  Chapelle  (de  la  Chapelle  de  Beaulieu),  et 
iro  EMme  de  la  Chapelle,  ciievalier,  lieutenant-colonel  com- 
lant  au  bataillon  de  (  Uiienno ,  chevalier  de  Saint-Louis , 
ant  de  la  ville  de  Bergerac. 


*^^  I)K  CHAPON,  du  Bâtiment. 


Ahmks  :  D'azur     an    chevron    d'azur,    accompagna    de 
trois  pommes  do  pin. 

Cotte  famille  a  voté,  dans  TOrdre  do  la 
Noblesse  de  Périgueux,  aux  Etats-Généraux  de 
1789. 


^^*  De  La  CHAPOULIE  (de   Bonet)  ,  de  la  Ge- 

nesto,  de  Leygu(î,  de  la  Veyserie  —  alias  :  de  la 
Voyssiére,  de  Carlou. 

AiiMK>{  :  Do  gueulos  au  lion  d'or,  au   chef  cousu   d'azur 

rharjjré  de  Irois  «'toiles  d'arjjrenl. 

(^etto  famille,  dont  le  nom  patronymique  est 
Bonot,  est  établie  dans  la  ville  de  Sarlat  depuis 
ours  siècles.  On  sait  qu'im  do  ses  membres,  liaimond  de 
?t,  «'cuvor,  seigneur  de  la  Geno-^t^  et  do  Leygue  (voir  la 
lavs-des-Iiois  et  Saint-Allaisi,  fut  un  dos  vaillants  citovens  de 
it,  qui  aidèrent  puissamment,  le  ±\  mai  1653,  à  remettre  colle 


—  i48  — 

ville,  qu'occupait  depuis  trois  mois  le  parti  des  Frondeurs,  sous 
Tobéissance  du  roi. 

Ces  mômes  généalojjistes  nous  apprennent  également  que  celle 
famille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse,  par  M.  Bazin  de  Bézoo. 
intendant  de  Bordeaux,  le  28  juin  1(597. 


192 


Dk  CiHAIWN.  de  Brio  (ancien  repaire  noble, 
commune  de  Saint-Martin-do-Fressingeas,  can- 
ton de  Thiviers),  de  Sensonac  (id.),  de  la  Heal 
(id,),  de  la  Bosse  (id.),  de  la  Viale  (id.),  de 
Malsenlas  i commune  de  Bergerac),  de  la  Gra- 
velle  (en  Saintongo;,  de  Mont-Mouton  (id,)^  de 
Salles  (id.). 


ArmE'^  :  D'arjroul  ,\  un   chardon   df    irois   lij^os    flouries  d'azur,  feuilles  de 
sinople. 

L'abbo  de  Lcspine  donne  sur  cette»  famille  une  niiation  suivie 
depuis  1189  jusqu'au  commencement  du  xix*  siècle,  et  menlionne 
les  titres  en  vertu  desquels  Louis  XIV  lui  accorda,  en  1655,  des 
leltros  de  maintenue  do  noblesse. 

IMusieurs  àe  ses  niend)n\^  ligurent  parmi  les  votants,  à  Péri- 
giuMix,  aux  Etats-Ciônôraux  de  17H9.  Je  citerai  entre  autres: 
Messire  -Vrmand  do  Charon,  cbovalier,  lequel  vota  en  son  noin 
))orsoniiol.  ot,  par  procuration,  pour  haut  et  puissant  seigneur 
messire  Louis  do  Va>.'>al,  ^ri^Mirur  du  Marais,  Monpeyroux,  etc. 


\n 


^ 


'i^l 


rrr 


'■»<■ 


I)K  Lv  CIÏASSAKiNE,  d'Aunac,  de  Saint- 
Fronl-do-(lhampiiirrs,  de  Vielval,  de  Nontroo, 
de  Noiitinrinoîm  ,  do  Saint-Martin-le-Pin ,  de 
ilîivcrlhacdu  Chalartl,  otc. 

AKMi.-i  :  \)',\i\\v  .1  \\iÀ<  ras<:*'s  d'or,  accompagnées  et 
!n»i«»  eîoilt'-s  d»'  iiiriiir.  dtux  *w  rhrf  oi  une  on  pointe. 


B'aprrs  !«'  Xnhiliulrr  de  Gnienne^  imprimé 
lî^.")}^,  los  la  ('Jias^ai;rno.  m  PZ-ri^'ord.  M'i-Minit  is>u>  «le  la  familte 
du   mrmo  nom,  dont    <t.  T))Mumrt>  di*  la  Tournassiôro,  dans 
Histoire   du   U*'rr}\  doimr    uih'    tlliation  ih*  sept  degrés, 


—  lil)  — 

3aii-iin(1ii[iier  dr  ilAles;  lo  dorniiT  sujet  qu'il  Init  cAntiRÎIrc  ll^^'itrc 
iliitis  la  ctiàti-IIonie  de  MHgriHC  ''Miirclii!  Liinoiiftine). 

C'est  (lo  colto  province  que  seraient  sorties  les  hriinclies  qui  se 
sont  r(:'pHiidues  en  (iuiemio  et  oui  possédé  en  PérigorcI,  sur  les 
i-oiifliiâ  dti  Limousin,  <iu  Pi-ritïord  el  de  l'Angonniois,  <Ia  noin- 
hn-usos  liîrres  et  se  sont  alliées  »  de  nobles  rauiillcs. 

Lp  nom  dt-  la  Chassaigni>  li^^uri-  dans  la  liste  des  membres  de 
l'Ordre  di- In  Nolilesse  de  Hordeinix  et  de  Libourne,  aux  Étals- 
liénûraux  île  17NU. 


CIIASSAINii  .   de  Katevoull,   de    Kon- 
ii;in,  de  Puydm'iîe,   de    Mai'in^ies  do  la 


Les  annes  de  cette  famille  se  ti-oiivetil  [wrfois 
plus  ('ouiiiliquées;  ainsi,  dtins  les  rejfislros  de 
riI<Mel-(Ic-Ville  de  rérijfucux,  où  elles  sont  dessinées,  elles  sont  : 
(fiifiji-iit  iiii  (■'■rf  coiiriinl,  suivi  de  doux  cliii'iin,  i:l  eu  poinlv,  un 
rwur  euthiiimr.  li'  tout  di-  fpwulos  ;  et  ailleurs,  elies  se  voient  : 
<ru/.ur  hu  ri'rf  itunjful  i-lnuri-  (sur  uuo  turriisse  dv  siiioplo 
mouvnuli-  de  l»  puiiilit  dr  l'ônil,  poursuivi  par  deux  chiens  aussi 
ifunjeiit,  iicronipiii/no  eu  c.liof  d'un  cor  de  citasse  de  uiOmc. 

Aux  Ktals-Géni^raiix  de  1780,  fij-urenl,  parmi  les  votants  dans 
rOrdir  de  la  Noblesse  de  Périgiien\,  plusieurs  membres  de  la 
raïuille  du  Cbassainj^. 


llK  CUASSARKL.  de  Laverpne.de  Hosredon. 
de  (îrézignac,  de  Soulier,  île  îjnriiac,  île  Roger, 
de  la  Heylie,  d'Estissae,  de  Jaillat,  commune  de 
Sortes. 


■   fasce 


il'argeiLl,  .li'i'dinjiaicni 
en    ptiiitr 
-3  la  Du  dit 


■t  <fo' 


coliof  <le  s: 

Messire  Jo3eph-.Vu{,'uslin  du  Chas-^arol,  chevalier,  ftci<rneur  "le 
Koger  cl  île  la  B(?ylie,  ftl  seif^ueur  vi-^uier  de  la  barnnriie  rt'Estis- 
siRû,  cl  son  fils  Hinù  incssirR  Joan-François  de  Cbassare),  chevalier 
de  rOrtire  royal  el  militaire  de  Saint-Louis,  tlgiireiit,  lora  des 
Etats-Généraux  de  178!»,  [tartni  lus  votants  de  l'Ordre  de  la  No- 
I>lcs5i'  à  Pcriiïiieiix  et  à  Sainte-Foy. 


llE  GHASSKLOUP,  do  Laubat. 

Ahvkj  :  Ec'jr'.ïlii,  au  l",  d'azurn  \'épé«  d'argent  prnir 
'or  ;  nu  i.  <le  (:iicii1i:-<  h  la  rai>cn  d'argnnl,  au  lioa  d'or 
irocliHiil  Tiui' la  hiSL'i:;  au  ;1.  de  (çueulea  n  une  barre  d'or, 
iCL'iimpj);iii:c  rii  i:liiT  d'une  uulra^i'e  d'artcenl  el  eo  poÎDl* 
l'un  n.isqij?  tiirr  de  |><'otl1  de  lui'me;  nu4,d'?zari  uiieb«« 
riii'i.Tiil,  i.'liarire  d'nu  leop.ird  de  Mb\e  cr  aceotnpapoé  de 


Aux  i[Ujilill(!Hti(ti»;i  de  missirr  el  d'écuyer,  données  avant  1789, 
H  l'cllc  iiobi"  fiiiiiilln,  originaire  de  la  Sainlonge,  s'fgoutent  les 
titres  d<-  l'Oiiito  cl  nmr(|iiis  n\io  portaient  trois  fréros,  lils  du  Heuta- 
naiil-j^'éiu  rai,  niar.[iiis  Kratii;ois  de  Chosseloiip-l.aubal,  si'nateur  en 
18ia,  jiair  do  Frarief,  décrié  i-n  lfi:)ït  :  le  [iremier,  Just,  marquis 
de  (^hiissi-l<)U|>-I.iiiiliat,  tiiinistro  |)léni|io(enliairc  à  Francfort, 
décédM  en  1«17  ;  le  secuml.  l'riidciil,  l'onite  de  Ohassetoup-Laubat, 


(ït'n<''rid  lie  division,  déi-éili'' 
(:ijiissei<)ii])-Laul>al,  iiiailn- 
sénatciir,  iniuislre  i]i>  la  m» 


1  l^l);!  ;  et  le  Iroisième,  Prosper,  de 
reiinèles,  eoiisciiler  d'État,  député, 


,  dé.-édé 


1  1873. 


l'iie  lirani-lie  di'  ci'tli-  t'iiinille  élall  [la^'iière  on  possession  du 
i'li;'il('iiii  ili'  l'Ia^iir'.  l'uiijijiiiiii-  di'  llniiloiinieix,  |>rès  Péri)fueiix. 

Le  tu  lin  de  eclli-  iiiiiisnn  e>t  iTii'nci-  |ii]rlé,en  Périj;ord.par  M,  Henri 
.le  r:iin>^eliiii|i-Liiiilial,  (d'itfier  <!.■  h  l,ét;ion-d'Homieur,  el  ancien 
onicier  d'ordoiiiiinice  du  fiérii'rid  i\-  CÀ^^ry,  niini.-itre  de  la  pjtirre; 
il  résille  an  cliiiteiiu  d-'»  ';run;;e>,  eumniLiiie  île  I îoulounieix. 


CllASTKNKT.  dK^lise-Neuve,  de  1 


<oii  MaravHl  .  .le  l'l<i-ii. 


I  Pêrigord). 

Akmi:-    :    l>'.i/iii'    .'ii     <'li<'i  ri'ii     d'ur,     iircampagilë    CB 

j.niiitp  d'un  l.'.ii  l>'.i'Hil'   <l>   m-m.;   .iu  obet  d'or  plein. 

i:.-.  iiriie-i  -riii(  U-.  iiii>ine>  «pie  eelles  de« 
Cliaiiteiiel  .le  Piiy-.';;iir.  .e  ijiii  seinitlerait  indi- 
i]iicr  que  les  r.tm-tonet.  en   IVrigor.l,  sonl  issus 


—  ir>i  — 

ik'  la  (ci'uiiite  nmisoii  du  f'iliîi.stoiiet  de  l'iiysépiir.  en  Arintigiiac,  qui 
compte  un  mniéchal  do  Franco  dii  nom  do  Jup.((ucs  de  CÏwslenet, 
marquis  de  Piiya''(fur,  choviilicr  dc5  Oiiiriîs  du  Hoi;  dans  son 
ii'  volume,  C'ourcelleâ  no  laissant  nucun  <louto  à  ccl  égard. 

J'ai  sous  les  yt'u\  une  pièce  manuscrilc  di'  la  l'aiiiillo  signée 
l^tiastenet  d'E^lise-Neiivo  ol  de  Malavnl  pèro  ;  et  Chastenet, 
d'K};liso- Neuve  et  de  Malaval  Dis  aiiii-,  qui  continue  l'assertion  de 
ce  géuûalDgiiili! ;  l'-'est  une  requête  airesséo  aux  maire  el  consuls 
de  la  vdie  de  IVrJifueux,  ù  l'ctTut  d'uhlcnir  l'inscriplion  du  nom  de 
Chaslenel  dans  le  cntalo{^ue  de  la  noblesse,  attendu  que,  depuis 
[in's  d'uu  sit'fle  et  demi,  ainsi  qu'il  est  iHabli  par  pièces  autlien- 
tiques  el  par  l'arbre  généalogique  qui  accompagne  la  requête,  la 
famille  de  diasleiiet,  en  l'éri^ord,  est  on  possession  des  titres  de 
noide  et  d'écuycr. 

IjC  dernier  i-eprt'st'ulant  miile  de  celle  faniille,  Ijouis  de  (lliastc- 
ncl.  écuyer,  sei^încnr  d'Eglise-Neuve,  faisant  le  rinquièmc  degré 
de  lîliation  de  la  brandie  du  IVrigonl,  ué  en  170:^,  entra  cadet- 
genlilhomme  dans  le  régiment  d'Arlois  et  y  fut  promu  sous- 
lieutonaiil,  le  1"  août  1781).  Kmigré  eu  171H,  il  est  mort  à 
Hambourg  en  iHiS,  laissant  de  sa  femme,  damoiselle  Honorine 
Damnesnil.  Julie-Catlieriiie  de  Uliastenet,  morte  à  l'érigueux  sims 
s'être  mariée. 


lU:  CHATE.\UNECF  (Guvi  ou  de  Castelsau 
—  Castro  novo,  —  Évoque  de  Périgueux,  le  3 
tiécembre  1511. 


VlTlC,      C 


n  (l>:  ifiiculcs. 


Ces  armes  sont  .-iculptées  sur  plusieurs  monu- 
ments, entre  autres  sur  le  cliàloau  rKvèqne  ré.-iidence  dos  évê- 
iiues,  près  Périgneuxl,  et  sur  le  contrefort  de  la  rhapcllt 


Sain- 


Etienne  de  la  I 

ipie  l'indique  l'insi-ripti 

Sur   sa    démission, 

('.ast''lnnu  lit   son    eut 

i;.S3. 


le  prélal  lit  bâtir,  \>-  'i  avril  1521,  ainsi 

qui  siirrnonle  l'éeu. 
iléoendm'    l.'.:2:2.   Jacques  Maurice  do 
épiscopale   à   Périjiueux,  le  5  octobre 


199 


—  1jV2  — 

De  CHATEIGNER,  de  la  Châteigneraie,  de  U 
Brangolic  --  ancion  repaire  noble,  commune  de 
Vanxains,  en  rérij^rord  —  de  Sufferte,  —  id.,  — 
etc. 

Ahmes   :  D'or    au    lion  pose  (/ilias   :  passant)   de    si- 
nople. 


(^elle  famille  est  une  branche  de  la  maison  de 
Ghàtei}4"nor,  de  la  Rochoposay  et  de  Saint-Georges,  en  Poitou, 
laciuelle  s\\st  répandue  eu  Touraine,  Saintonge,  Quercy,  Bordelais, 
An«(ounîois  et  Rérigord. 

On  la  voit  figurer  dans  cette  dernière  province  aux  assemblées 
diî  la  Noblesse  de  178W,  dans  la  persoiuie  de  :  «  Messire  Germain- 
Antoine  GluUeigner,  nianpiis  de  la  Ghàleigneraie,  et  seigneur  des 
iiefs  ci-dessus  et  bien  <rautn*s  oncon».  » 

Dans  le  rôle  (l?s  nobles  de  la  sénéchaussée  d'Angoulème,  1"  et 
2  septembre  1()35,  (jui  se  rendirent  en  personne,  pour  le  service 
du  ban  et  arriéro-ban,  on  voit  plusieurs  membres  du  nom  de 
Ghàtaigner,  do  même  cpu^  dans  les  listes  de  maintenue  de  noblesse, 
du  7  septembre  HSVû. 

Il  est  dit  par  Andn»  du  ('liesne,  Glabaud,  la  Ghenays  des  Bois 
lît  autres  généalogiste-,  ^ue  cette  noble  maison,  qui  a  pour  auteur 
Thibaud  de  Ghàleigner,  seigneur  de  la  Ghàtaigneraie,  vivant  en 
iiiO,  a  ('onné  un  chevalier,  sous  le  même  nom  de  Thibaud  de 
Ghàteiguer,  h»quel  prit  part  à  la  croisade  de  saint  Louis  et  dont 
le  nom  ligure  au  musée  de  V(îrsailles. 


200 


De  GHAILNES    Paui.;  ,   Evùque  de  Sarlat, 
!"■  tléctMubrc  ITUi . 

Ahmi.-^  :  n.i/iir    :ni    chevron  (l'or,  à    trois  clous  de   U 

P.js«iic.ii  de  ii»'"m«-. 

l><u  «l'uin*  familh»  parlementaire  de  Grenoble, 
où  il  mourut  le  '■2'2  oi'Iobre  1725. 


Dk  CHAUMONT,  de  Clermont,  do  Labalut, 
de  la  Feuillade,  de  la  Garde. 

Arhks  :  D'azur  ï  trois  hucbels  [ou  cornetBj  d'argent. 

Les  titres  de  noblesse  de  cette  Tamille  ont  été 
produits  par  touteis  les  bmn'^hes  désignées  ci- 
dossus,  en  décembre  166G,  et  vérifiés  par  M.  de 
subdélrgui'     de    Fellot ,   intendant  de 


De  CHAUNAC,  de  Lannac,  de  Monbette,  de 
Pratlnl ,  de  Sibeaumont,  de  Boussnc,  de  Gaii- 

lejac, 

sablp,  lam[>aB9C,  armé  et 


:  D'argenl   nu 
de  giteulBS. 


^    1  Originaire   de   l'Auvergne,   suivant   quelques 

■^  ^reni'Qlogistes,  cetto  maison  a  passé  en  Quercy 

et  de  là  en  l'éiipord,  on  on  la  voil  lignrer  pendant  les  ^'UPrres  du 
XVI"  siècle. 

Elle  y  est  toujours  roprésont'^o  par  deux  branches  formant 
plusieurs  rameaux.  L'une  en  possession  de  la  terre  et  chùleau  de 
Monbotle,  commune  île  Dôme  ;  l'autre  en  son  chiileau  de  Besse, 
commune  de  Villefranehe-de-Belvès. 

l'n  Raimond  «le  Chaunnc-Lnnzac,  mesire  de  camp  do  cavalerie, 
servait  en  cette  qualité  «n  1C:29,  et  devint  plus  tard  gouverneur 
de  la  ville  de  Oourdon,  en  Quercy,  et  de  Dôme,  en  Férigord. 

Le  nom  de  Cliaunac  se  voit  ilans  les  listes  de  maintenue  de 
noblesse,  et  parmi  les  l'amilles  adtuises  aux  honneurs  de  la  cour 
ligure,  en  1787,  le  vicouile  de  Cliaunac-Lanzac. 

Au  nombre  ries  votants,  à  Périgueux,  poin"  les  députés  de  la 
noblesse,  aux  Étiits-(!énéniux  île  1789,  on  voit  ainsi  inscrits  : 
•  Haut  et  puissant  seigni-ur  inessire  Louis  de  Chaunac  de  Lanzac, 
rie  Monbelte,  chevaliiT,  seigiii-ur  de  Houssnc,  sénéchaussée  de 
Sariat;  et  niessire  Anni't  il(?  Lanzac,  seigneur  do  Sibeuuinont,  et 
mossire  Jacques  do  Lanzac,  son  frère. 


Db  CHAUSSADE,   «lu  Cliandort  - 
do  Bcniipoiiyt-t,  raiitoii  iIl-  Mussiilnn  —  de  Lain- 

lnTlic.  (k'  Bcatisoli-il,  (le  l.îiyaii. 

AxiiE-i  :  U'art;cnl  il  Iroif  <;tievroiu  de  gueules  ;   au  chti 
d'aïlir  ehBrtté  d'une  croiwlle  d'or. 

Tinun  le  i>ri>cèrt-verl)a!  di'  i'assfiubléi' de  l'ordri' 
(lu  rlt'i'tfé,  di-  lu  iioMi-ssi-  et  du  tiers-élat  Av  lu 
sùuVhniissiV  de  I.ilioiiriu-,  ou  voit  fiitiu-cr,  diius  lo  corps  d<'  Ir 
nolihssc.  h-  unru  d..-  Oliiiussade  lii-  Gluiudos. 


I)B  CHAUVEKON,  di-    Uiissar,  .le    Uiiriérc. 
Il'  Saint  MiiyiiK-,  di-  Jain->'. 


:  irarfeiit    nii    pat    de    sabla   de    (rois    bandm 
iix  ilcoril  ;  au  pal  bandu  d'or  et  de  sable  de  srpi 


fi 

^^1  ('.('Iti*  fauiilh'  a  pi-rnluil  sis  titres  i\e  noh]essv 

-B^J f   diMinl  M.  de  Moutozon,  couiuiissnin'  ^ubdôli^giié 

df.M.  l'.-llni,  iut.-iidiiut  d<j  r.iiii.'ii[i<',  igiii  li-s  a  vmlii's  eu  TévriiT 


R-, 


Irr. 


IH-  C-H AZKAi;,  di-  la  Ur-riciir.  .1.-  In  Fleunif. 

\u<ts'  :  [J  <>!'  ^111  liuii  <U-  ;:iii-iil<'*j  tcimnl  de  la  p^llt 
l.-\Ir.'  lui  l'iiiilcl  i7i  il  ..r^.-iil,  -  I  ;'i'sl  iiliidi  qli'ellei  bodI 
!■  .i-ii.'-  <l  iiL-  !■■  i,,i,„.i  .\ii„i.rial  ■!■•  l'rani-e.  regitlre  de 
'•  ri>:iii-ti\.  >i.u~  11'  ii'iiii  i<  Vim.iiicl  ilii  Chaxem,  écujrcT. 
ipiu-  ik-  1.1  lUii.iji-.  .■!  <!,![■:  r.-liii  lii-  Jciwj.h  du  ChaiMU, 
.'iii'i',  ~i'  rir  lie  l.i  I' hiiiili',  stir  iiti  ''l'rlincal  qui  consUle 
i>:'  .l«~<|  Il  i:ii:i/.  Il]  ili'  h  iM'i.|Ti'.'i>iu  ei  ili>  ta  IteiMudi^re 
lili-~i'iiTMi1  .1  l>  ~  ni.'  il>'  r.ii  li.a  Tiil  par  lui  de  ta  diargc 
ri'.iuil"  %"ii"ri<'  lin  i..l:    illlMiri'  .«.iouie  an  bas  de  l'èeu 


Ci'll.'raimlli-li^-iMv  iUiu> 
rauxdr  I7K»;  p^iniii  I,-  ^ 
voit  riiri-i  iuMTil  :  M,-..ir.' 
do  la  H.ri.ri.-.  ,|j,-vidi,T  , 


Ni  Ni.I.I.—i'iéux  KtatsJîéiié- 
■  Ir.  I1..JMI1,---  di-rOnir.\on 
■,lia/.:iii,  ih'Aiilicr.  seigneur  * 


Louis,  habitanl  on  son  château  de  la  Renerii;,  paroisse  d'Auriac- 
ilf^-Boiirznc,  commune  de  Vertoillof,  en  Pi^pipoi'il. 


De  CHAZEU.es. 


Celte  fauiille,  originaii-e  du  PérigoM ,  s'est 
ctalilieen  Poitou,  vers  la  Un  <lu  dernier  siècle; 
MM.  H.  Fillf'uu  et  de  Cliergé,  flans  le  dictiounaire 

de  l'ancien    Poitou ,  disent    que    ses   reprdrieutaiits   étaient  (fcn- 

tiUliommes  verriers. 


Di;  CHESNE,  de  Montréal  —  mideii  repains 
noJjle,  eoinniiiiie  d'Irisac  —  du  Cliaiitenet,  du 
Br<'uil,  de  la  Hivière,  de  Montaud  —  ancien  châ- 
teau eu  mine,  coinmiiiie  de  Belevmas. 


f  ;  D'aï 


i-eri  registres  de  l'Hôtel-deVille  de  Périgueux  font  connaître 
plusieurs  sujets  de  cette  famille  qui  y  ont  n'iupli  la  charge  de 
maire  :  de  1007  à  ÏVm,  de  1017  à  IKIH,  <le  KHOà  Ifit",  et  en  1091. 
U-  roi  ayant  créé  celle  de  maire  perpétuel ,  Jeau-Baplistc  du 
Clu'sne,  coinliMli!  Montréal,  Ills  tiv  messire  Philibert  du  Cliesiie, 
chevalier,  vicoint)^  de  Motdréal,  le  Hri'iiil,  Montaud  et  aiitres 
places,  fut  pourvu  de  ladite  charge,  qu'il  exerça  jusqu'en  1712, 
époque  de  sa  iiiurt. 

Ce  fut  M.  du  Chesru!  de  Montréal,  juge-mage  à  Périgneux,  qui 
\eiidil,  en  1(m7,  à  Pierre  de  Froidefoud  des  Farges  la  maison  que 
les  lirscendauls  de  ce  dernier  ont  depuis  toujours  possédée.  C'est 
clic  qu'hahile   M.   Alfred  de  Froidefnn<i  'le  Houlaxae,  rue  de  la 


—  15()  - 


308 


0  0  # 


CHEVALIER,  do  Cahlan,  de  Saiiit-Mayme,  de 
Pt'reyrol,  d(»  la  Jaiibertie,  de  Fiiygomberl,  de 
Piiy marteau,  de  la  Vernède,  de  Valadou,  de  la 
Pécouli(\ 

Armks  :  D'or  au  doxlrochf  re  mouvant  du  côté  séuestrc 
de  l'écu,  lonanl  une  masse  d'armes  de  sable  en  pal,  le 
mnucbe  d'azur  ;  au  chef  de  sahle  cliartr»'  de  trois  coquilles 
«l'argent. 

Ces  arnns  sont  prises  sur  des  cachets  (Mi  cire  ;  mais,  dans  Its 
papiers  de  la  famille  ([ni  coiiticmieiil  l'arhrr  généalogique  de  cette 
maison,  elles  y  sont  ainsi  dessinées  :  d'azur  au  chevron  (for 
cimrgr  de  trois  cotjuillcs  da  snhlr  jjosrcs  I  et  ^,  accompagné  en 
chef  de  deux  croissants  d'or; —  sur  un  autre  dessin  :  d'argent,  — 
et  en  pointe  dune  masse  d'arwrs  en  pal  tenue  par  une  main  gan- 
teire  mou  va  nie  du  thinc  scnestre  de  réeUy  h  tout  d  argent. 

Sur  la  production  i\i'>  titres  juslilicatiis  de  sa  noblesse,  remon- 
tant à  ir)ii,  cette  famille  a  été  maintenue  le  20  février  1708,  par 
ju^^Mnent  de  M.  de  Lamoiiiiion,  intendant  de  Cuienne.  Elle  aurait 
pu  les  faire  remonter  plus  haut,  puisque  Mari(»-Elisaheth  Chevalier 
de  Cahlanc,  née  à  Périj^ucux,  le  .">  septemhn*  1718,  pour  obtenir 
une  î»lace  dans  la  maison  royale  <lc  Saint-CAr,  produisit  une 
liliation  depuis  n«»hle  Jean  (^levalier,  damoiseau,  seij^neur  de 
Puyî^-ondxM'l,  lecpiel  jivait  rendu  hoinmaj^e,  le  "liS  août  li63,  à  Jean 
de  Bernap',  abbé,  seii^neur  de  la  ville  et  du  monastère  de  Bran- 
tôme. Cet  acte  d'hommaj^e,  écrit  en  latin  et  collationné  par  deux 
notaires  royaux,  e<t  rapjmrté,  in  extenso,  dans  une  jj^énéalogie 
manuscrite  Ae.  la  famille. 

Aux  Etals-iiénéiaux  <le  17HU,  on  voit  Hj^^urer  parmi  les  votants 
de  rOrdre  de  la  Noblesse,  à  PériLtueux  :  «  Messire  Amu»-FieiTe- 
Hazile,  (^hevaliei',  seigneur  c<»mle  de  Snint-Mayme,  chevalier  de 
Saint-Louis,  chef  d"e>cadr<Mi  de  di'MLion^.    » 

(Vesl  un  de-;  ;jsceiidaiil>  de  eelle  famille  —  Joseph  Chevalier, 
écnyer,  seij^neur  de  C.ablaii-,  (U-  Saint-Mayme,  etc.,  maire  de  la 
vilh»  de  IVrif^ueux,  en  lr)7'.)  ri  en  lr»x'.)  —  (pii  a  écrit  Thisloire 
sonnnaire  de  l*éri^uen\,  depui-^  I  •  comiinMicenuMil  du  wn*"  siècle 
jusqu'en  W.)'l,  ouvra;^c  maiiu-^erit  en  lrni<  volumes,  dont  le  troi- 
sième seul  t^st  à  la  bibliothèque  dr  Téri^neux,  et  les  deux  autres 
entre  le«^  mains  de  notre  éerivaiii  di-tin;^ué,  M.  Albert  Dnjarric- 
Descond»es.  h^piel,  e-^pérnn— Ir,  voudra  bien  -*rn  de-^^-aisir  [)our  les 
réunir  à  c<'lui  {pi«'  pM«.-^èd«'  la  bibliollié(jii(»  juddiqur  d**   notre  ville. 


m 


-  ir.7  - 

Uu  CE^KYLAHl),  ilc  lu  Klcuiiir  (aiu-ii-ii  n>piiiri: 
iioiilc  iiymit  liaiilc  jusiicc  sur  deux  viliniics  liaiis 
(;.niilot-siii>-Vézi:-iv),  .1.'  la  Salle,  des  Borii^i,  ili- 
Uri'iuii',  (te  la  yiii'jpTeric. 

Aitxr.-!  :  h'axiii'  :iii  vol  d'cnirTillon  il'ar|f;cnt  accoBlv  iIk 
ilrilx  Iniirs  [le  mi'iiu',  <>ii  d'-tziir  à  Jcitx  Iciiira  rauj^ca  en 
f.isrc  ci'avjiPiil  iiuiroiiiiô.'B  dp  nMr,  H  entre  elles  im  vol 
liVmrrillr.ii  (l'm-. 


[■  fiiMiilli',  (idiil  le  nom  li(;iiri'  ilan!i  l'Kiai  «rtiiVal  îles  f;(>n- 
imcs  ili-  ri'-li'i'tiiiM  lii'  Siirliit,  inîiiiitoniis  ihiiis  Iciii-  iiiiltlcssc 

IVUol,  iiiti'tiilaiit  lie  (iiiiciint',  l'ii  Kilili,  a  rli''  irpivricntée 
lis  <]f  SOS  iiiciiiliros  nu\  ass<-mlili'-i's  de  la  iioIj)i'sS4.>  iIii  P<Ti- 
cii  nwi  :  1"  liant  <-1  puissant  sri^Mifiir  Guy  <lii  Clicylard. 
iir  lie  la   KU'iiiiic,  la  Salie,  n)-si;i{rii(Mir  ilii  hoiirg  de  Saiiil- 

^°  jjar  sDii  tils  Fraiif.'ois,  sci(;ti(Mir  di-  Brciiai-,  etc.  ;  H"  par 
'(!  Jean  du  Clicylard,  t'Iiitvalicr  de  la  Klt-imic.  IjaliiUtiil  du 
Il  de  la  SuHf,  îiii  liinirtr  et  partiisso  de  Saiiit-Léon.  (Voir  aux 
■atioiis.) 


De  UlIKItADK    oïl  CiiKMiAi)K>,   di-   Moiihroii. 

de  la  r.arcli.-.  il>'  PotirrliaiKl  l'.ai  do  )><>rt  i-liaiitl), 
,l.-Hi':iiivair,  <I.-Liissas. 

-t.-  ilr  ijiiatru  PlnilcA  ilo  ini'mi:;  au  i;  d'nrgeijl  à  uu 
:i«ii'  il«  i>iit(>|ilr',  et  à  lin  rcrr  i\r  ifiiculf»  |iiiSMUl 
i.iiil  mil'  II'  D'il  ilr:  l'iiMir.'. 

S  li's  Kititlos  /irrlivohijJ'incs  do  1»  Siu'iiltinge  el  de  l'Aimis, 
.  di-  Mui-iiK'i-ie.  l<-s  ai'iix's  données  à  KlicniK'-Luiiis  riliérrtdc, 

dr  Miiiilinm,  ('M'iii[il  des  iM'iit-siiisst's  de  la  t,'arile  de  Mmi- 
:  d'uT.iir  !t  Iriiia  luaitrjjrii  d'or,  :i  i^l  1 . 
^  sa  pi'odticliiiti  des  lilres  <le  noblesse  ilovaiit  M.  'le  Moii- 

sid.délé}.'iié  de  M.  l'ellol,  intendaiil  île  lliiieiim',  en  imvt'iii- 
Mlllel  eu  lUMi  IC.C.T.  li(;Live  :  Jean  de  rijénide  léeril  (;iiesra<l(!_i. 
r,  sietir  de  l'niireliaiid,  [laruissi'  de  Hussernlc  len  l'érifiord), 

uuui  de  Li  l'arnille  M- voil  é(.'aleiueiil  aii\  Klals-lîénéraiix  de 
dans  la  lisle  des  vi.laiils  de  l'drdr.-  de  la    Noldesse  de  IVri- 

:et  de  la  li.iehelh. 


—  ir»8  - 

Du  CHEYHON,  du  Pavillon,  de  Bannes,  de  ïa 
Diil^'ai'ie  —  ancien  repaire  noble,  commune  de 
Sailiat  —  de  la  Lonharrie,  de  Saint- Vincent,  de 
Saint-Laurent,  de  la  Gaubertie  —  ancien  repaire 
iiolile,  conimnnc  de  SainL-Marlin-des-Combes  — 
lie  Iteaiimonl,  de  Hibeyruies  —  ancien  repaire 
iiuble,  commune  du  Clianj^e  —  de  la  Rivièiv. 

Dlïise  :  Cieliim  ii',ii  suluni. 

Uans  la  Revue  historiquo  dv  ht  .\obltsse,  juibliéc  par  M.  de 
Martres,  directenr  <lii  cabinet  béraldi(|iie,  il  est  donné  pour  armes  à 
cette  raitiille  r  de  miblt;  au  rhevron  do  gueules,  accompagné  en  chef 
de  deux  épves  fii  pal.  d  en  pointe  d'un  pavillon  éployé.  te  tout 
(To/',- mais  ces  armes  <''laieiit  peisonnelles  à  l.imis  du  Cheyron  du 
Pavillon,  cadet  dr  la  branche  de  la  nnl};ane,  nommé,  en  1809, 
chevalier  de  rKmpirc,  avec  une  dotation  cuusistaiit  en  biens  doma- 
niaux, r^ilucs  en  Wc^pbalie,  lequel  fnl  tdossé  mortellement  à  la 
balaille  des  Arospilles,  prés  Salamanque,  h  la  tète  d'un  bataillon 
du  CAi'  de  lifTiie,  réj^'iment  r] 'infanterie  dont  U  était  le  comman- 
dant. 

Quoique  le  titre  de  chevalier  et  b'  majorât  qui  y  était  attaché 
aient  été  reportés  sur  la  tète  de  son  frère,  qui  a  continué  la  branche 
(le  la  Dulyarrio,  celii'-ci,  île  môme  que  toutes  les  autres,  a  continué 
de  porter  les  armoiries  am-ienncs  di'  la  famille. 

La  inai.son  du  Cbeyniii  a  finu-ni  un  «irand  nûnd)ro  de  magistrats 
et  bninuies  d'Kjjlise.  des  wlllciers  de  te:  lo  cl  de  mer,  dont  plusieurs 
.sont  niorls  an  champ  d'huuncur;  dfux  maires  de  la  ville  do  Péri- 
piuux,  en  lfjf>l>et  I7I:>;  nit  député,  en  [H[V>  et  18^^,  et  im  illuslff 
marin.  c<.rni.i  sons  le  nom  de  ch.-vnlier  du  Chevron  du  Pavillon, 
lequel  périt  à  benl  dn  TrioinpJmnl,  qu'il  coiinnandait  en  i78L 
Hap|ieler  les  pnroles  que  sa  mort  arracha  an  roi  Louis  XVI,  en  est 
le  plus  liel  élojic  :  •  .l'épriinve,  dit  Sa  Majesté,  [dus  de  i-ejn^ts  de 
la  perle  de  c<^t  nflicier  que  de  ci-llr  de  tous  mes  vni.^seaux.   » 

SaSainteléPielX,  ]>ar  on  br.'!'.  .n  ibile  <\n  U\  janvier  IHtW,  a 
eoidéré  lo  titre  de  eomle  à  Pinil-Miiiie  Anne  du  Cheyron  du  Pa- 
villon, chef  de  la  bramlie  de  la  lianliortic,  pour  lui  et  ses  desi'en- 
dants. 

La  famille  a  été  maintenue  dans  -.a  miblesM'  par  plusieurs  juge- 
ments, enire  autres  par  celui  de  M.  de  la  Itourdimnays.  intendant 
de  liuienne,  rendu   !e   II   septembre    ITOÔ,  et   plusieurs  de   ses 


-  159  - 
membres,  aux  États-Généraux  do  I78U,  se  voient  parmi  los  volants 
dans  l'Ordre  de  la  Noblesse,  à  Périgueux  et  à  Libourne. 

Les  branches  de  lu  Dul(;tirie,  di-  hi  (iobortic,  «le  Ueaiimoiil,  sunt 
encore  représentées. 


De  CHEVHKy  (el  Dt  Chikvres)  ,  de  In  Val- 
lade,  de  Monti-avcl  —  paroisse  de  BusscroUes, 
i*nntoii  de  Itussière-nadd. 

iiigle  (l'argent,  les  pieds  dans  les 


U'ost  ainsi  qu'elles  sont  décrites  dans  le  Grand 
Armoriai  de  France,  registre  de  la  noblesse  de 
Péri^ueux,  sous  le  nom  de  Pierre  de  Ohêvres,  écuyer,  sieur  de  la 
Vallade,  et,  dans  le  même  ArmorM,  également  même  registre, 
elu-s  sont  données,  sous  lu  nom  de  Jacques  de  Chèvres,  écuyer, 
sieur  do  Monti'avel  :  dozur  ù  un  phénix  dor  sur  un  bûcher  en- 
flammé  de  même. 

Le  Nobiliaire,  de  Nadaml  (an  Limousin),  dit  quo  la  fanijllo  de 
Chiévrcs,  qui  ttgura  parmi  celles  qui  furent  convoquées  aux  ban  et 
arriére-ban  de  la  si''né(;liaussée  d'Auj^oulôme,  portait  pom-  armes  : 
dargenl  à  une  aigh  de  sable,  memlirée  et  onglée  de  même. 


Dk  CHILLAUD,  dos  Kictix,  de  la  Chapelle- 
(ioimguet,  de  l'roiisiudt,  de  Chercuzac,  de 
Dian,  de  Soumensac,  du  la  I^tide,  de  Fonlossi', 
de  la  Jartho,  de  l'tirencbèro,  do  Mîibassin,  de 
Itonnel,  de  lu  Hiynudie. 

Ahmes  :   De  gueules   au  liun   d'or  lampassà   ila   sable, 
lenanl  un  cadlicce  d'urgent  accomiiaguc  de   Irois   beMiila 
[le  mi'me,  deux  en  cher  cl  un  va  jininlc. 
l)iï[-;i:  ;  Pour  Chlllaiid  dp?   FLeuï  :  C.iiiii  .-ivibiu   Ubertntem  pru:iln.    par 
allulioD  n  la  dellvriincc  dn  IVi-Lguouï. 

Autrf  i>rnie»,  pourChillaud  de  Kouloase  el  rliilhuid  d'Adian  ill  :  De  gurahs 
tu  lofiail'  .ou  globei  iTor  rr-iis  '■  ile  laC'iii':  sKMinpagtté  de  Iroia  bestiUs  <ltr- 
grnt,  i  fl  f.  en  chrf.  un  lnurie.r  cnarlii}  iVur. 


■pnier  figure  • 
ii  convoquer  : 


iiiï  le  ualalogue  des  gens  de   iiiialiM  de  la 

Il  ban  de  la  nobtcsee  de  1081. 


D'après  In  Glietiays  îles  Hoîs,  les  urmes  les  plus  ADcienoes  Bont  : 
D'azur  ii  trois  inoulonn  d'argent.  Et  la  devise  :  Et  virea  aeqaarit 


La  fiimille  de  Cliillaiiil  complf  iiii  (;riiti<l  nombre  de  maires  rfe 
Féri(^iicux,  à  partir  de  ITiCiO  i'i  IGK3.  Jenn  de  Cliilland,  seigneur  de^ 
Kieux,  liomriie  d'armes  de  !:i  lompajinie  du  seigneur  comte  des 
Gars,  l'un  des  plus  liravcs  de  son  tcmjis,  secondé  par  quelques-uns 
de  ses  compatrioti's  et  par  son  Irèrt-  Aiiloînc  de  Cliillaud,  seigneur 
de  Fonlosse,  didivra  la  ville  de  IVrigueux  du  joug  des  huguenots, 
suus  lesquels  les  catlioliqucs  (jéinissaienl  depuis  lô7ij. 

Les  ini''iii()ires  locaux  nous  iliseni  (|ue  ce  fui  en  n^con naissance 
do  cette  hi'ruiïus..- lirlivrani'c.  qui  eut  lieu  le  2f)  juillet  1581,  jour 
de  sainte  Aiuie,  que,  chaque  aiiuée  à  pareille  (late,  se  faisait  une 
proc(!ssiou  après  laquelle  était  prononcé  le  panégyrique  de  Jean  de 
Ctiillaurl  des  Fieux.  Elu  maire  de  l'érigueux,  le  2  août  suivant,  sps 
concitoyens  lui  décernèrent,  en  outre,  le  titre  de  Libérateur  de,  la 
villi',  et  le  roi  Henri  IH  lui  accorda,  ainsi  qu'à  son  frère  Antoine,  à 
In  dali>  du  mois  de  mars  lôXi.  des  lettres  de  noblesse  pour  eux  et 
leur  postéinté. 

Avant  Wi.  les  armes  rie  la  fanulle  étaient  sculptées  sur  la  tour 
Midagm'rre;  nuiis,  comme  tant  iraiitres  emblèmes  armoriés,  le 
marteau  de  la  Hévolution  les  a  luit  disparnitre. 

D'après  Courcelles,  les  Chillaud  ite  la  Ri};au<]ie  (1)  seraient  issus 
.]{■  la  uièmi'  l'amdli'  ;  ils  pm-tent,  eu  elTet,  les  mèmt.'S  armes' que  les 
Cliillaiid  des  Fieux,  qui.  sur  la  prodiu^llon  de  leurs  litres,  ont  été, 
en  uoveuiliie  l'Wi''..  inaîuleiius  dans  leur  ni.blesse,  et  ont  voli>,  dans 
ci-t  Ordre,  aux  Étals-Hénéianx  île  \~>i\i. 


r.LFME\T   l'iEiiRE  .  Évèquedc  Périgiieiis.  en 
ITO:>. 
Arhf-^  :  Df  p'iohIm  .1  lin  vfti  it'arpcni. 

Dans  les  ri^isln-s  rie  l'élat  civil  de  la  paroisse 
c  Saiul-(iein'^.-s,  il  est  dit  ipu'  Pierœ  Clément, 
-igui-iir.  ('vèrpii-  di-  l'érigueux.  sur  les  dix  heu- 
's  du  siiir,  7  .jarivi.T  ITI!I,  mourut,  après  avoir 


IK14.  des  UiiNi  M 


—  i61  — 
terni  le  siège  épUcopal  seize  ans.  moins  un  mois,  et  fut  inhumé,  le 
tt  susdit,  ilans  In  cathédi-filc,  devant  l'autel  de  la  chapelle  des  Agiv 
nisants,  qui  csl  à  cùlé  de  l'auditoire,  où  son  corps  repose  dans  une 
bière  de  plomb. 

-'^  De   CLERMONT  ,   de    Piles   (ancien  repaire 

noble,  commune  de  IJergerac},  de  Chaumont,  etc. 
AHMK9  :  D'azur  aj  soleil  d'or. 

W  Cîuillaume  do  ClormonL,  fils  do  Raimond  de 
Ciermonl,  vivant  vers  liOO,  s'établit  à  Bergerac 
et  épousa  Marguerite  de  Paieyrac,  dont  il  eut 
Matburin  do  Clcrmont,  marié  à  Marguerite  de  la 
Baume,  qui  le  rendit  père  de  Bertrand  de  Clermont,  seigneur  do 
Piles,  etc. 

Cette  famille,  éteinte  dans  la  maison  de  Durrort-Boissière , 
figure  dans  l'État  général  des  gentilshommes  do  l'élection  de 
Siirlat  maintenus  dans  leur  noblesse  par  M.  Pellot,  intendant  de 
(luirnne,  en  1666,  sous  les  noms  de  Hector  de  Clcrmont,  seigneur 
baron  de  Femie,  Pile.ï,  et  de  Krantois  Clermont,  habitant  do  Piles, 
sénéchaussée  de  Bergerac. 


1*%^* 


31 


Do  CLUZEAU  (Martin),   de  Saint-Léon,  de 

Clérans,  etc. 

ABHI9  :  Coupé,  au  1",  d'argent  au  lion  de  pueulaa 
tenant  de  sa  palte  droite  uue  dpée  haute  de  sable,  accosté 
de  deux  étoiles  d'azur;  au  i,  d'azur  .lu  chevrou  d'argenl 
cliarge  d'une  Jluiln  de   cliamp,  accompagné  de  trois  touri 


'.  :  t'ide  til-i. 
Cette  facnille  a  reçu  le  titre  de  baron 
Louis-Philippe. 


Du  CLUZEL,  de  la  Chabrerie,  de  Cubjac,  de 
la  Joiiie,  de  Marcinie,  île  Trimoulel,  du  Bue,  de 
Remaurin,  tie  la  riénéchie,  de  Bronillaud,  de 
harejron,  des  Essarts. 

Ahueb  :  IVor  au  cliC-ne  lerrasiu-  <Ij  mnople,  glaiilé 
rt  or,  au  cerf  p.isf-.int  de  gueules,   brotliuiil  sur  le  fill  de 

u 


Dnns  te  Grand  Armoriai  de  France,  sous  le  nom  de  Antoine 
(lu  Cluzel,  écuycr,  seigneur  de  la  Jonle,  conseiller  du  roi,  com- 
missaire général  à  l'érigueiix,  les  armes  qui  lui  sont  attribuées  sont 
<lécritt's  ainsi  :  d'or  à  un  pin  de  sinople  et  onze  tourteaux  de  sable 
posés  en  or  le. 

De  toute  anrieiinctr,  distant  des  gt'néulogistes,  la  seigneurie  de 
Culijac  a  appartiiim  aux  du  Cluz<d,  et  n^tte  possession,  ajonlent-ils, 
se  justiHe  par  titres,  depuis  IH-I  jusqu'en  1 100,  époque  oii  Armand 
du  Cluzel  eu  rendit  hoinmage  un  dur  d'Urléaiis,  comme  comte  du 
Férigonl. 

La  maison  du  Clu/cl  s'est  distinguée  dans  la  carrière  des  armes. 
Indépendamment  du  comte  du  Cluzel  de  la  Uhabrerie,  mbrt  tieute- 
nanl-génénil  en  la  vllh;  de  Tunis,  elle  h  donné  le  marquis  du 
Cluzel,  ïincien  oflicier  au  régiment  du  roi,  dont  le  père,  élève  de 
l'école  de  Metz,  eut  le  poignet  cmpoi-té  par  un  Ijiscaïen  au  siège 
(le  Prague.  I, 'oncle  fut  tué  à  Mosijach  et  le  grand-onde,  Nicolas  du 
Cluzel,  mourut  le  premier  à  la  tète  des  grenadiers  du  Piémont,  sur 
l'ouvriige  couronné  de  l'iiilisliourg. 

Uaiis  lus  jugements  îles  intendants  d{-  Uorileaux  (péiiode  de 
li>t)7  à  1718),  portant  maintenue  de  noblesse,  llguro  le  nom  de  la 
famille,  et  lors  du  vole  aux  États-Génénuix  de  178U,  on  voit  dans 
la  liste  des  volants,  dans  l'OiiIre  de  la  Noblesse,  à  Périgueux, 
plusicnirs  de  ses  mendires,  entre  autres  :  «  Haut  et  puissant  sei- 
gneur Anloine-Marle  cumle  du  Cluz<d,  capilaiue  au  régiment  des 
gardes  Ira  ni.' ai  se  s,  chevalier  de  l'Ordre  royal  et  niiUlaire  de  Saint- 
Louis,  liant  justicier  de  la  lene  <>t  Si-i};iieurie  de  la  comté  du 
Cluzel,  Cubjac,  la  Chahrcri)',  le  Hue.  l'tc,  lequel  vota  pour  lui  et 
pour  son  frère,  messire  Ariloiu)'  Holiert.  chevalier  du  Cluzel, 
major  des  vaisseaux  du  rni.  chevalier  de  Saînl-Louis  et  de  Cincin- 
iiatus. 


De  CÛLOM    on  Collombi,  de  la  Poumarède, 
.le  la  Cellen.',  d.-  Vevssières. 

d'itrgeni  i  et  1,  «t 

tout  —  Armoriil 

d.-  Colomb  àr  ta  Poma- 

-  le  tinm  de  Cunliin,  érujer,  siciir  de  Fiea 
el  de  lu  Pomarède ,  le    Grand  Armoria!   de   France  les  donne 


—  163  — 

comme  il  suit  :  d  argent  à  trois  losanges  de  gueules  y  pos(*es  2  et  1. 
Alias  :  sous  le  nom  do  Colom,  éciiyer,  seigneur  de  la  Celierie  : 
les  losanges  en  fasee, 

L(»s  Coulom  (ou  Coulomb),  de  Favar  ou  Farard,  dos  Camps,  qui 
habitaient  près  de  Hibérac  (Uordogne),  (Maient  .qualifiés,  avant 
1789,  de  nobles,  dWuyers  et  de  gentilshommes  verriers.  Ils  por- 
taient j)Our  armes  :  d'azur  ù  trois  /leurs  de  lis  d  argent  ;  seulement, 
au  lieu  de  la  bande  brochant,  comme  il  (»st  dit  ri-dessus,  il  y  a  une 
diviso  en  chef  d  argent,  surmontée  de  deux  colombes  de  même. 

Les  Colomb ,  de  Fuyblaiic,  de  Goutepeyrouse,  reconnaissent 
ces  derniers  comme  branche  cadette,  ils  portent  :  d'azur  au  che- 
vron dor  sur  mon  tr  d'un  croissant,  accompagné  en  chef  de  deux 
étoiles  et  en  pointe  dune  colombe  dargent,  seule  pièce,  avec 
rémail  du  champ,  qui  rappelle  Técusson  qui  précède. 

Dame  Suzanne  de  Colomb,  de  la  Celierie,  mariée  à  François 
(FAbzac,  écuyer ,  seigneur  de  la  Serre ,  fait ,  au  château  de  la 
Si»rre ,  paroisse  de  Saint-Quentin ,  en  Périgord  ,  un  traité  avec 
demoistdh»  de  Colomb,  d(»  la  Pomarède,  sa  tante,  en  date  du  12  juin 
17r>0.  (Minutes  de  M*  Lavavé.) 

Dans  les  jugements  des  intendants  de  Bordeaux ,  portant 
maintenue  de  noblesse  (période  de  1697  à  1718),  figurent  Ma- 
thurin  et  Jean  de  Coulomb,  et  Jacques  de  Coulomb,  sieur  de  la 
Célerie. 


âi9 


De  COCQUART. 


':"'i::r  ::;:.!;: 


— i..i..i.ir.:.ii.i  iiiiHii 


Armes  :  D'azur  au  coq  d'or,  au  chef  cousu  de  gueules, 
chargé  de  trois  étoiles  d'or. 

Ces  arm(»s,  gravées  sur  une  fontaine  en  cuivre, 
qui  était,  il  y  a  quelqiu\s  années,  ch(»z  un  bro- 
canteur de  Périgueux,  sont  identiques  a  celles 
que  Courcelles  donne,  sous  le  nom  de  Jacqueline 
de  Cocquart,  femme  en  premières  noces  de  Philippe-PVançois 
dWbzac,  chevalier,  baron  de  Juvénit%  et,  en  deuxièmes  noces,  de 
Pierre-Marie  vicomte  dWbzac,  écuyer  ordinaire  du  roi,  (»t  comman- 
dant du  manège  de  sa  grand(»  écurie». 

Le  nom  de  Cocquart  S(»  voit  dans  la  liste  des  votants,  à  Saint- 
Yrieix,  dans  TOrdre  de  la  Noblesse. 


—  Kli  — 

llB  COMARQUE,  de  Peche-Gaiidou,  de  Un- 
ilrioii,  ilf  MondineL,  de  Ins  Kapf^iies,  de  Laussel. 
de  la  Boiirgotiic,  de  Palejpjic,  de  Roques,  il» 
Ti](|iiel,  de  la  Moiiilif,  de  Heyssac,  de  Sigo- 
};iiac,  de  ia  llnrde,  de  Molières. 


I«c  (io  deux  Rloilrs  li'oi-  il). 


:  Cam  s 


Cette  maison,  comme  déîs  le  xii' siècle,  esl  une  des  plus  disLin- 
(îuûes  de  la  province  du  IVripunl.  Dès  eetU'  époque,  on  la  voit 
(jualiliée  des  litres  de  dmiioiseau,  de  clievidier,  d'éeiiyer.  de  liaron, 
de  marquis,  et  preTidi-e  ailiiiiice,  à  toutes  les  t'^poqnes,  avec  les  plus 
nobles  ramilles  du  l'èritrord,  du  Limonsiu,  di-  J'Aiiverfîue  «l  du  Quer- 
cy  ;  je  citerai  eut  rcaulres  celles  :  d'Ahzae,  di:  heaiipoil,  île  Cumonil, 
de  lïosn-doil,  de  la  Itroiisse,  de  Cmiinonl,  de  la  Oliapelle,  de  Car- 
hoiuiièri'S,  de  Durfort,  de  lïoiilaiid,  <le  (ioudiu,  de  Lnrmandie,  de 
Madiat,  dn  Meiioii.  de  Montnl.-inberl,  de  Hittuac,  de  Saint-Exupérï", 
de  Toudiebu;ur,  de  Monlesquiou,  de  Vassal,  de  Villars,  etc.,  etc. 

Kiitrer  dans  de  plus  longs  détails  me  parait  inutile,  la  tïénéaloi.'ie 
de  celle  famille,  publiée  par  Coiireelles,  jiouvant  être  facilemeol 
consultée. 

Je  ne  veux  pas  i-i'|ieiidauL  trriuiiuT  l'rtie  notice  sans  rappeler 
qne  la  maison  de  Couianpie  a  èlê  mainleiuie  dans  sa  nobU^sse, 
parjiit'emeiil  de  M,  i'ellol,  iiilei.daut  île  lluieune.  le  19  avril  1«J7. 
et  que  plusieurs  de  ses  rueiubi'e-j  tifrureid,  en  iVrigon)  et  en 
QueiTy.  parmi  tes  volants,  dans  lOrdre  de  la  Noblesse,  avec  les 
qnalilicalions  de  baiit-  et  puissants  sei^rneurs,  chevaliers,  baroM 
et  lauiipiis.  (Voir  au\  procurai ious. 


•S» 


|Ik  CDNAN.  d'Au.or.  <W  Monbrun,  de  Saint- 
li'aii-tle-l'uyreiiicj',  de  Coniie^ne,  de  la  Bouchai^ 
lière,  de  Hraiivais.  de  l.ussas,  de  Hapevache,de 


—  185  — 
C^Uf  famillo  h  produit  ses  tilie^  du  noblesse  devant  M.  de  Mon- 
tozoïi,  commissaire  subdélijgiu-  de  Pellot,  intendanl  de  Ginenne, 
i)ui  les  a  vérifiés  en  décembre  1666,  Et  aux  Étals- Généraux  de 
1789,  011  voit  figurer,  parmi  les  votaiils  dans  l'Ordre  de  la  No- 
blesse, à  Périgiieux  et  à  Angoidème,  plusieurs  de  ses  membres; 
sont  inscrits  à  Périgiieux  :  «  Jlessire  Jacques  de  Conan,  cbevalier, 
s-'igneur  d'Aiicor,  de  Su iul-Jciin-de-I'uy renier  et  autres  pinces, 
liabilHut  en  son  cliàleau  d'AuL-ur  ;  haut  et  puissant  seigneur  Louis- 
Thomas  de  Oouaii,  comte  du  Mmibnin,  seigneur  de  Connezac,  etc., 
hiibitaiil  eu  son  château  de  Mouhnui,  commune  de  Connezac;  ut 
Marie-Henry  de  Couan,  chevnlier  d'Aucor,  hiibitnut  en  sa  maison 
noble  de  l'nnissuu,  paroisse  de  Monbrun.  en  Périgord, 


W 

'^^• 


Ue  CONSTANTIN,  de  Caslelmerle,  de  IVcliB- 
gut,  de  Marsfdès,  de  la  Bigotie,  de  Konc.arbon- 
nière,  de  Higoulés. 

.\HiiK-i  ;  I)'op  il  l'iiit'lc  éployiiu  (i<'  «iiblf  (iiiglc  à  lioux 
ti'lcgl,  au  chrf  d'.iziir,  chargé  dn  trois  truistUes  d'argent 
' GniKl  Anaorinl  de  Frunri'.  rpgisire  <ln  Sériai),  soiik  le 
iiom  de  l'ierrr  du  Coiistanliil,  vciiycr,  »ii!ur  de  I'ëcba);jl 
llUUtt):  elles  uni  eti^  cuuarmoe»  j.^ir  tlcci^jon  du  conseil 
mois  de  mn\  1H7U. 


1^  maison  de  Constantin,  ainsi  qu'il  résulU'  d'une  attestation 
juridiijue  du  30  aoûl  ir>85,  a  eu  ses  archives  pillées,  en  1574,  lois 
du  saccagement  de  la  ville  de  Sarlat;  aussi  sa  filiation  n'est-elle 
établie,  sans  inteniiptiou,  pour  les  preuves  de  maintenue  et  de 
l'admission  aux  pages,  etc.,  qu'à  partir  de  noble  Arnaud  de  Cons- 
tantin, capitoul  de  Toulouse,  en  ii«2  et  H97. 

Maintenue  aux  diverses  recherches  de  In  noblesse,  la  famille  a 
obtenu,  en  outre,  l(;  U  août  1732,  un  anôl  de  la  cour  des  aides  de 
Ijuienue,  visant  tous  les  titres  de  noblesse  et  de  lUiatiou,  depuis 
lc<lit  .Arnaud  de  Constantin,  capitoul. 

.\u  nombre  des  votauls  pour  la  nomiualion  des  députés  aux 
Étals-Généraux  de  178'J,  liguieul,  a  Périgueux,  dans  l'Ordre  de  la 
Noblesse  :  Messiro  Jeau-Itapliste  de  Constantin,  écuyer,  seigneur 
lie  Foncarbouniére,  ancien  garde  du  corps  du  roi  ;  messire  Pierre- 
Jenu-Baptisle  de  Conslaiitiu ,  écnyer,  son  fils,  ancien  onicicr  au 
régiment  de  Hoyal-Vai.sseau,  tous  doux  habitant  la  ville  de  Beau- 
monl;  et  messire  Jean  de  Conslanlin,  chevalier,  seigneur  de  Pé- 


chagut,  Mai'sulès,  la  BigoUe  el  aulics  places,  habitant  son  château 
de  Marsalès,  juridiction  de  Monpnzier. 

Le  titre  de  comte,  que  porte  le  chef  actuel  de  la  famille,  a  été 
conllrmé  par  décret,  rendu  sur  l'avis  du  conseil  du  sceau,  à  la  date 
du  25  mai  18'0.  (Bulletin  des  Lois,  u-  17,739.) 


CONTK  (ou  Le  Conte),  de  la  Hic  hardie  (ancien 
llel',  commune  dt-  C!icrvul) ,  les  Clausures,  de 
Bariieuil,  etc. 


Ces  armes,  sauf  le  chevron,  sont  inscritesdans 
le  Grand  Armoriai  de  France,  registre  de  Péri- 
gurux,  sous  le  nom  de  Guillaume  Conte,  houtenant  de  Bourdeille. 

Ci'tle  ramillcii  l'té  icpréscntée  à  l'iissembléo  de  la  Noblesse  de 
l'i'Tigucux,  eu  1789,  à  l'effet  de  nommer  des  députés  aux  États> 


De  COSNAC. 


Allii  lie  ri'inlri'  la  di-vi^c  plus  rhriHîeDnr,  If»  évfqDM  de 
l'i'  I1UIII  <a  inorliUi'i'cal  iiiiisi  :  X^qur  turam  baanwa,  aoçae 
'•r'Ji-atuii,. 


Ci's  iinnes  li^ureiit  ;iu  mu'^i'i-  ili-  Vei'SnîlUs,  sous  le  nom  de 
Oosnnc,  :)'iT<.i^ail.-.  ,!.■  !!««  à  llur.. 

Hicii  {[ai- crlti'  mjiisiiij,  di-  tiv-i  arn-ii'ime  t'Iievalerie,  soil  origi- 
nniiv  du  Limousin,  rlic  n'eu  a  jiiis  iiioins  l>'  di-uil  <le  voir  son  nom 
cl  si'>  ariiu's  liiius  VAriiioriil  ilu  P'-riij'ird.  Outre  les  alliances 
([u'i'lle  a  ri(ritnKt.'>fs.  à  .livcrM.-s  éiimiufs .  dans  noire  province, 
entre  aiilres  :  1.'  ^:t  janvier  i:»lH.  avr,-  u.d.le  Marthe  île  Bom.  fille 
di'  iinlil,'  et  puis>aiil  Hcrti-iind  de  Ilnni.  elu'vali.-r.  seigneur  d'Hail- 
telnrl  el  de  Thennii;  le  H  sepleuihre  |.Mi7,  avn-  I Claude  de  Bej-nws, 
lillo  (le  iiuhl.-  et  pui-isarit  jei}.'neur  Ue.'ITroy  de  Hevuae,  seigneur  el 
baron  de  Beyiiac  il  de  Comarque  ;   le  iH  M.-ptenibre  1618,  sveo 


Eh*onor  de  Talleyrand,  fille  do  Daniel  de  Taloyrand  de  Grignols, 
prince  de  Chalais  ;  puis,  le  10  février  1850,  avec  Marie-Anne  de 
Loslanges,  fille  de  Louis-Emmanuel  de  Lostanges,  marquis  de 
Sainte-Alvère,  et  de  Marie  de  Larmandie. 

Ce  lut  ladite  Marie-Annci  de  Lostanj^e,  marquise  de  Gosnac,  qui, 
en  sa  qualité  de  seigneuresse  de  la  terre  et  baronnie  du  Bugue 
^arrondissement  de  Sarlat),  fut  représentée,  à  Périgueux,  aux 
assemblées  de  la  noblesse,  pour  nommer  les  députés  aux  États- 
Tiénéraux  d(?  1789,  par  messire  Charles- François  de  Chancel, 
chevalier,  seigneur  de  la  Grange,  «TAntoniac,  la  Barde  et  autres 
lieux. 

I /ancien  repaire  noble  de  Vaugoubert  (canton  de  Ghampagnac- 
de-Belair,  on  Férigord),  acquis  par  le  vicomte  de  Gosnac,  qui  y 
faisait  sa  résidence  habituelle,  appartient  aujourd'hui  à  sa  veuve, 
née  de  Sabran-Pontevès. 


^-"^  De  GOSSÉ,   de   Hrissac  (1),  dit  la   Ghabre- 

rie  (2),  etc. 

Ahmes  :  De   sable   à   trois   fasccs   d'or,    dentelées   à    la 
partie  iiiA'rieure. 

Ges  armes  se  voient,  a   Versailles,  dans   la 

salle  des  Groisades,  sous  le  nom  de  Roland  de 

Gossé,  le([uel  accompagna  le  roi  saint  Louis  à  la 

Terre  Sainte. 

La  famiUe  de  Gossé,  originaire  de  TAnjou,  où  elhî  fiorissait  sous 

Philippe- Auguste,  est  représentée  en  Périgord,  depuis  le  mariage, 

en  17*J7,  d'un  de  ses  membres  avec  une  fille  du  comte  du  Gluzel, 

de  la  Ghabrerie. 

Outre  d(»s  chevaliers  croisés,  elh^  compte»  quatre  nuu*échaux  de 
France»,  mi  grand-maitre  de  rartillerie,  deux  grands  fauconniers, 
un  grand  pam^lier,  un  gouverneur  de  Paris,  du  teinps  d'Henri  IV, 
des  colonels-généraux  d'infanteriC;  des  gouverneurs  do.  provinciî, 


I  La  terre  de  Hrissac  leri  Anjou),  fut  érip<^e  en  comte,  en  ir>lK),  sur  la  tête  de 
«Iharlcsdc  (lossé,  soigneur  de  Urissatr,  maréchal  de  Krance,  et  en  duchc-pairie, 
i'H  Itill,  en  faveur  de  son  fils,  ô^Nilcnjent  man'-chal  de  France. 

i}  La  Ohabrerie  «on  Périgordi,  ancien  repaire  noble,  commune  de  Château- 
rKvèque. 


un  évéque  de  Condom,  des  chevaliers  des  Oitlres,  sept  ducs  el 
puirs,  «le. 

Le  marquis  de  Cossé,  qtii  lient  de  ses  père  el  mère  —  celle-ci 
du  nom  dn  du  Cluzol,  famille  essentiellement  périgourdino  —  le 
i-hàteau  de  In  Cliabrerie,  et  y  réside  Imbituellement,  a  d'autanl 
plus  droit  do  voir  les  noms  et  armes  de  Cossé,  dans  VArmorùil 
de  I»  Noblesse  du  Périgord,  qu'il  tenait  déjà  au  pays  par  son 
premier  mariape  avec  une  demuiselle  de  Gonlaud,  nom  des  plus 
illustres  dont  s'honore  notre  province. 


De  COSSON.  de  la  Sudrie,  de  l'isie,  de  Cla- 
irt,  di'  la  Mothe,  des  Lèzes,   de  l^stani;,  du 

(Ihiilcnet. 


mil  aux  iis-^emblri 
Itorrlelais. 


urs  des  membres  de  cette  famille  Hgu- 
ii  noblesse,  en  1789,  en  Périgord  et  en 


De   COTIIKT.   du   l'euch   (1),   do  Lerm   («), 
d'Auhas,  de  l'écharj-,  de  Lestant;  (3),  de  Chan- 
iouhel  (it.  d.-lîiars. 
AniiE<  :  I)or  à  trois  lion?  de  gueulos. 

!     "^^  F-Uos  .sont  ainsi  sur  un  dais  d'une  ancienoe 

^^^^^       l'IiHpcllc  du  idijileaii  des  Diars,  commune  de  Vft- 
leuil,  caillou  di'  Hrant<>me.  Mais  sur  un  sceau 
appendu  à  nu  ai'le  du  i  janvier  li'.t:!,  li's  li'ois  lions  sont  repr^ 
scnti'>  dans  un  éi'u  euloiiiv  d'iun-  borduri'  'le  huit  besanls,  ouanoe- 
lols. 


An  nombre  des  quatre  gentilshommes  qui,  le  iO  janvier  1498, 
jour  de  l'entrée  de  M"'  Gabriel  du  Mas  dans  sa  ville  épiscopale, 
furent  appelés  à  remplacer  les  quatre  premiers  barons  du  Périgord, 
à  qui  appartenait  te  privilètje  de  porter  les  évéqnes,  depuis  l'église* 
de  Saint-Pierre-Laneys  jusqu'A  ta  cathédrale,  ligure  Jean  Golhet, 
sieur  du  Peuch. 


De  COUHE,  de  Sainl-Paul,  du  Mas. 

Lipé  (l'or  el  d'azur  à  quatre  mcrleUes  de  l'un 
Alia»  :  licarlelé  li'apgeni  fl  de  sable  à  iiiie 
m  eo  laulro  (1). 

Ces  armes  sont  ainsi  ilécrites  dans  le  Grand 
Arimrial  de  Frajice  (registre  clergé  6t  noblesse 
de  Périgueux),  sous  le  nom  de  Cou,  écuyer,  sieur  de  Saint- 
Paul. 

L'identité  parfaite  des  armes  de  la  maison  de  Couhé,  en  Limou- 
sin et  en  Poitou,  avec,  celles  énoncées  ci-dessus,  prouve  évidem- 
ment une  erreur  de  copiste  —  erreur  que  j'ai  cru  devoir  recti- 
lier,  en  substituant,  au  nom  de  Cou,  celui  de  Couhé  ii). 


De  C0U[>0NGES,  ou  Colosces,  ou  Coulo- 
lES,  de  Chabrignac,  de  l'iégut  (3),  du  Bour- 
^     ileix. 

Ahue!)  :  D'azur  à  Irois  tours  d'argeul. 

Ce  sont   là   les  mêmes  armes  que  celles  des 
l'ompaclour,  et  lorsqu'on  sait  qu'Elie  de  Pompa- 
dour,  qui  épousa,  vers  le  milieu  du  xvi*  siècle, 
une  demoiselle  de  Soullac  de  Montmcge,  est  quahlîé  seigneur  de 


Hj  Jr.iD  do  CoiLh' 

Forgeneuve  len  No 

<.1i  PiépiU,   aiiclc 


dïscriplioii  eal  celle  qui  accompagne  le  noi 
de  Lalousdie ,   Icqiipl  llgtire   au   proccs-verbal  de 
.'[icchaussde  d'AugoulOme.  ' 

ei-,  si.Mir  du  Mas,  hab 


forl. 


it  de   Noniron,  ai 


"Ou,  ail  lieu  Qohie  de 
Couhc,  en  17W. 
siècle,  depuis  chàlil- 


-  170  - 
Coulonges,  on  est  porte  à  croire  que  Coiilonges  est  le  nom  d'une 
seigneurie  qui  désigne  une  branche  de  la  gianile  maison  de  Pom- 
padour. 

Lors  de  son  avènement  nu  tràne  de  France,  Henri  IV  céda  la 
seigneurie  de  Nontron  r  Catherine  de  Bourbon,  sa  sœur,  et,  plus 
tard,  du  consenlemt'nt  d(!  cette  princesse,  Sa  Mfgesté  la  vendit, 
en  1600,  à  Elie  de  Collonges,  seigneur  de  Piégut  et  du  Bour- 
deix. 

Sous  le  môme  ivgno,  mi  seigneur  de  Bounicix  et  <le  Nontron.  du 
nom  de  (Joullonges,  nljlié  de  Buwlère,  rebâtit  l'i-glîsc  de  ce  nom 
et  y  Ht  placer  l'écu  de  s^'s  armes,  qui  sont  trois  tours. 


dk  cours. 

rand . 


Thoumazeau ,   de  Pégui- 


AhhE'I  -.  D'or  il  un  ]>ïii  de  RÎnople  terraué  de  mtnic,  M- 
afiilru  il'uti  lion  de  gueiik'H  rampant  au  IroDc,  auquel  il  ol 
allaclii;  |Kir  le  cou,  par  iiii  lien  de  mrme  el  accoaté  à  d«xlrf 

Cis  iiriiics  H)id  iiischU's  iliuirt  le  Grand  Armo- 
morisl  tir  Friiun-  >  [■rj.'istrc  de  Bcrgt'Nici,  sous  li-  ni>m  de  Fran(;ois 
de  Couis,  de  TlKtuiiiiizciiii,  iVuycr,  siciic  de  l'éguirand,  major  de 
CHvali'ri.' au  r.V'i«n-r'l  d'Iméi-on'r. 

Plusii'tn-s  nii'iiiliri's  di' l'i'lti'  fauiilli'  llgureul  parmi  les  votants. 
duns  rOriIri'  de  lu  Ni ilili ■>>(■.  l'ii  17k'.I.  l'i  Siiiiilcs.  l/un  d'eux,  qua- 
lifié (if  virumi,-,  iiu  ,uirn-  .],■  i-h.-vali<T.  M-igncur  de  Biars,  d'Ar- 


cliiii 


,  ili:  l-.i 


:i)ls. 


Dk  CnllISor,  d.-  i:aillia\.-l  lancn-ii  re|MiilV 
ti'ilili-.  riijjiiiiiiiii'  •]<■  ri>]ii|i(irl^,  de  l'écany  (même 


Akui-     II.   ^ii.-iiU<  .1  un  .'^iiii..ir  <l'.ii-}:.'ui. 

I.I-  liriiud  Aniitirin!  il-    Fniiirr  ^ri'gii^lrc  de 
h.-]'i.-i'r.ii-. .   iloiiii-'    à    l'.'ih-   l'auiilli'   dilTérentes 
ariii.-...'r.lri-  milr--.  :  -..<ij-  ].-  unrti  de  N.di-  Ooui^ 
sou,  iruycr.  sii'ur  d<-  <-aillia\<-l  ;   ^oii-  l'rliii  di-  Saniurl  Coursou, 


ecuyer,   su- 


de  l'.Vanj  ,  .-t  s..i 


ihii  di'  l'icrn-  de  CoursoU, 


-  171  — 

écuyer,  sieur  de  Noville  :  de  gueules  à  une  fasce  cTor^  accompagnée 
de  trois  besants  de  même,  (Aux  archives  de  Bordeaux,  elles  sont  : 
écartelées,  aux  1  et  4^  de  gueules  ;  aux  S  et  S,  d'argent  plein  à  la 
bordure  de  sable,  chargée  de  neuf  besants  de  même, 

La  famille  de  Coursou  figure  parmi  celles  en  faveur  desquelles 
ont  été  rendus,  par  les  intendants  de  Bordeaux  (période  de  1697  à 
1718),  des  jugements  portant  maintenue  de  noblesse. 

On  voit  également,  au  nombre  des  votants,  dans  TOrdre  de  la 
Noblesse,  aux  Etats-Généraux  de  1789,  à  Férigueux  ;  Messire 
Louis  de  Coursou,  chevalier,  seigneur  de  Cailhavel,  et  Jean- 
Jacques  de  Coursou,  chevalier,  seigneur  de  Pécany. 


232 


•^ 


De  COUSTIN,  de  Caumont,  de  Bourzolles,  de 
Saint-Germain ,  de  Mirabel ,  de  Mespoulet ,  de 
Prat ,  d*Orliac ,  de  Masnadaud  ,  d'Oradour-sur- 
Voyres ,  de  Beaurepas ,  de  Berbiguière ,  de  la 
Cassaigne,  de  Garlux,  de  Bussac,  de  More,  des 
Forges. 

Armes  :  D'argent  au  lion  de  sable,  .lampassé,  armé  cl 
couronné  de  gueules. 


Ces  armes  sont  celles  de  Goustin,  seul.  —  Pour  celles  de  Coustin 
de  Caumont,  elles  sont  :  parti,  au  i,  d'argent  au  lion  de  sable, 
lampasséy  armé  et  couronné  de  gueules;  au  2,  d'azur  à  trois 
léopards  F  un  sur  l'autre ,  lampassés ,  armés  et  couronnés  de 
gueules. 

Ces  deux  blasons  se  voient  séparément  au  musée  de  Versailles  ; 
le  premier,  sous  kî  nom  de  Goustin  (septième  croisade),  et  le 
second,  sous  ceux  de  Galo  II,  seigneur  de  Caumont  (première 
croisade),  et  de  Nompart  de  Gaumont-la-Force  (troisième  croi- 
sade. 

C'est  par  suite  du  mariage  d'un  Coustin  de  Bourzolles  avec 
rhérilière  d'une  hranch(^  de  Caumont,  vers  le  milieu  du  xvi*  siècle, 
que  les  descendants,  issus  de  ce  mariage,  ont  ajouté  à  leurs  armes 
celles  de  Caumont,  (*t  ont  porté,  jusqu'à  nos  jours,  h»s  noms  réunis 
d(»  Coustin  <1(»  Caumont.  (Voir  le  Bulletin  historique  et  archéolo- 
gique du  Périgord,  tome  "1,  page  175.  j 

Dans  TEtal  général  (l(»s  giMitilshommes  de  l'élection  de  Sarlal, 
maintenus  dans  leur  noblesse,  par  M.  Pellot,  intendant  de  Guienne, 


-  m  — 

1666,  el  en  tiéccmbiv  1667,  Ji  Poititn-s,  l»'s  Couslin  dp  Bourzoiles 
«oui  (lésigiiôs  pioiis  les  lilres  de  Ijurons  de  Berhi (fui ères  et  lie 
comtes  (ic  Cnrkix,  el  iliirw  le^  Hssfiuiilées  de  lu  iiotilesse,  à  Péri- 
(^ueiix,  ijour  iioiiimiT  «les  iléjmli's  iiiix  Ktatri-Généraux,  se  voient, 
parmi  les  volants,  plusieurs  memlires  île  lu  ftimille,  qualitiés  lie 
hauts  el  )iuisRan!s  ri<'i(tneurs,  de  eoiiites  i-t  de  marquis. 

L'un  d'eux,  Jean  de  Couslin  rie  l'.timnoni,  de  Bourzoiles,  clieva- 
lier,  seifrneni',  innninis  de  Couslin,  eajùlaine  de  Royal-Elmn{,'er 
IcHvaierie),  vola  en  son  nom  iiei-suniiel,  el,  |iar  procurnlion,  pour 
très  tiHUl  et  très  illnslre  Louis-Atit:iistiri  de  Bolian-Chabot,  prinw 
de  Léon,  inin'(|uis  rie  Marouelle.  lolrmel  de  eavalerie  au  rt-trimenl 
rie  Hoyal-I'iénionl.  (Voir  aux  proi'unilions.) 

(iette  famille  est  aujonrd'lmi  rc'iu-ési'nléc  par  le  marquis  Henri 
de  Oonstin  du  Masnnrlaud,  au  ctnitean  de  Sazeirat  (Cretisel. 


nienis 

M.  l'ellol.  int.'iidanl 

ji.illel    lT<li.  de  M. 

(inii'rnie. 


ht:  I;HKMO'uX,  rie  Borie-E'elil  (ancien  repaire 

n\i]f,  ilqieniiunl  rie  la  ville  de  Périttueux),  <le  la 
M.'ie,  «lu  Hoidriis. 


Kiii-el  d'Hauterive  a  pulilii!-  la  (généalogie  de 
Ile  iiiniiile,  n-njouliml,  par  lilialion  antlionti- 
lU'nt  (In  xv[-  siiVle.  11  inenliuime  deux  jnge- 
Lie  de  iiolilisse  en  sa  faveur,  l'un  de 
iriienni'.  .In  i-2  arjnl  HiiUI.  el  l'aulre,  du  10 
la   B(inrdiiinia>e,  éfjidemenl    intendant  <le 


lÀ-^énéalo^i-lr  rM|i[ii'lli'.  .■n  rnilH',  ipic  J.-an-HaplisIe  de  Cre- 
m<>n\.  ^ei^Tiein-  'le  llorii'-Pelil,  né  en  ITtlM.  l'nl  ailmis,  eoinine 
l'iivaji   éié   ~o(i    iiére,  à   vndn-  lnMiniiaj;>'  au   roi,  en   qualité  d« 

Le  tilri'  >]•■  vii:iiniti>  i>~l.  en  l'IT.'t,  dninié  à   Pierre-Au|;iistin  de 

(a-eriiiiii\.  dans  lii  jinu'niiili pi'il  rei-iit  dn  li^ion  rl'Arlot  de  Saint- 

Sand,  !\  l'elTet  .le  voli'r  [mur  le-  .lé|.iiré>  r|i'  |,i  nol.lesse  aux  Etata- 
i;énérini\  île  ITWl.  iVoir  an\  pi-o.'.ir^ili-.riT..) 


«34 


—  178  — 

De   CRESSAC  (ou    de  Creyssac),  do  la  Ba- 
chellcrie. 

Armes  :  D'or  à  un  monde  do  gueules,  cintre  et  croisé 
d'or,  sommé  d'une  croix  pattée  de  gueules,  soutenu  d'une 
fleur  de  lis  de  même. 


La  Ghenays  des  Bois,  sous  le  nom  de  Cressoo, 
donne  un  écu  écartelé  où  sont  rappelées  diverses 
alliances  de  celle  famille  du  Péri^rd  ;  -  il  porte  :  au  /",  dor  à 
deux  pattes  de  griffons  de  geules,  onglées  d'azur^  posées  l'une  sur 
r autre  en  contrebande,  qui  est  de»  Bourdeilles  ;  au  2,  d'azur  à  trois 
étoiles  d'argent,  deux  et  une,  et  un  croissant  de  même  en  cœui\ 
au  chef  cousu  dazur,  à  la  fasce  de  saJjle  chargée  d'un  lion  d'oi\ 
qui  est  de  Laval  (des  Laval,  de  Ladbu.  du  Breuil,  de  la  Bonnetie, 
etc.)  ;  au  3,  de  gueules,  au  palmier  d'or  terrassé  de  sinople  et  ua 
lion  (f  argent  couché  au  pied  de  l'arbre,  qui  est  d'Estrades  ;  et 
au  4,  dor  à  deux  vaches  de  gueules,  l'une  sur  l'autre,  accolées  et 
clarinées  dazur,  qui  est  de  Béarn  ;  et  sur  le  tout  de  Cressac 
(comme  il  est  dit  ci-dessus). 

D'après  MM.  Filleau  et  de  Gh(»r^é,  auteurs  du  Dictionnaire  bio- 
graphique et  ^'éiiéalo{^i(|ue  d(»s  familles  de  l'ancien  Poitou ,  la 
branche  de  Cressac,  qui  s'est  établie  dans  cette  province,  porte 
pour  armes  :  coupé,  au  /  dazur  chargé  dune  étoile  d'argent 
à  trois  roses  de  gueules  posées  en  fasce,  et  sur  le  tout  de  Cressac, 
avec  cette  légère  différence  que  la  fleur  de  lis  qui  soutient  la  croix 
t^t  dite  fer  de  lance,  qui  est  bien  la  tête  de  la  fleur  de  lis. 


:235  De  La  CHOIX,  de  Jovelle,  de  Saint-Cyprien, 

du  Repaire,  de  Doussac,  d'Hautefaye,  du  Claud, 
du  Chaslard,  de  la  Jarthe,  du  Pi  nier,  de  la  Cha- 
pelle, de  Tonigan,  de  Bouillaguet,  commune  de 
liouts. 

AuMi:s  :  D'argent  à  une  croix  alaisée  d'azur,  surmontée 
d'un  lioM  !  opardé  de  gueules. —  Alias  :  A  la  croix  pattée 
sur  laquelle  est  appuyé  un  lion  de  gueules. 

Dans  \e  Nohilinirc  du  Limousin,  les  armes  sont  décrite^  :  dar^ 
gent  à  un  lion  rampant  de  gueules,  armé  et  lampassé  de  même, 
avec  unn  croix  tourtclée  dazur,  à  droite  de  la  pointe. 


-  174  - 

La  Chenays  dos  Bois  dit  que  le  premier  depuis  lequel  se  pour- 
suit la  liliation  de  la  famille,  est  Jean,  écuyer,  seigneur  de  la  Croix 
—  en  Nivernais  —  vivant  en  1420,  et  que  ce  fut  son  petit-flls  qui 
vint  en  Périgord,  en  qualité  de  commandant  d'une  compagnie 
(farbalétriers,  à  la  suite  du  seigneur  de  Mareuil,  et  sV  établit  défi- 
nitivement en  1514. 

Ce  même  généalogiste  ajoute  que  la  famille  de  la  Croix  a  été 
maintenue»  dans  sa  noblesse  d'extraction  par  deux  sentences  de 
rélection  de  Périgueux,  de  1617  et  1618. 

S'il  fallait  donner  plus  de  force  à  ces  attestations,  il  y  aurait 
encore  à  rapp(»ler  que  Pierre  et  (labriel  de  la  Croix,  écuyers,  sei- 
gneurs (le  Hautefaye,  produisirent  leurs  titres,  en  janvier  1667, 
devant  M.  de  Montozon,  subdélégué  de  M.  de  Pellot,  intendant  de 
Guienne,  lequel,  après  vérification,  déclara  qu'il  y  avait  eu  déjà, 
le  10  décembre  de  l'année  précédente,  en  leur  faveur  une  ordon- 
nance de  M.  d'Aguesseau,  intendant  de  Limoges. 

La  noblesse  de  la  famille  se  constate  également  par  le  vole  de 
plusieurs  de  ses  membres,  en  1789,  à  Périgueux  et  à  Saintes, 
pour  les  députés  de  l'Ordre  aux  Etats-Généraux. 

La  brandie  d(î  Saint-Cyprien,  en  Angoumois,  est  la  seule  qui 
existe  de  nos  jours  ;  et  celle  du  repaire  de  Bouilbaguet,  à  Goûts, 
s'est  éteinte,  p(»ndant  la  Révolution,  par  la  mort  tragique  de 
Gabriel  de  la  Croix,  du  Repaire,  d'abord  émigré,  puis  ofllcier 
supérieur  des  armées  vendéennes,  fusillé  à  Nantes,  le  21  décem- 
bn»  1793.  ^Mémoire  de  M.  de  Larocbejacquelein. )  Né  à  Goûts,  le 
20  septembre  1744,  de  Jean  o\  de  Marie  de  Beaupoil  de  Saint- 
Aulaire,  il  avait  é|)ousé  Mari(»  de  Villoutn»ix.  C'est  un  de  ceux  qui 
votèrent,  en  personne,  à  PérigU(Mi.\,  pour  les  députés  de  la  no- 
blesse, aux  Etats-(iénéraux  de  1789. 


S3G 


De  L\  CROPTE,  de  Lanquais,  de  Bourzac, 
de  (ibîissaigne,  de  Saint-Paul,  de  Chantérac,  de 
Saint-Abn»  et  Tocane,  de  Beauséjour,  de  la 
Meynardie. 

Armes  :  D'azur  h  une  handt*  d'or  accompagnée  de 
deux  fleurs  d''  lis  de  même,  une  en  chef  et  l'autre  en 
pointe. 


—  175  — 

I^  maison  de  La  Cropte,  plus  connue  aujourd'hui  sous  le  nom 
terrien  de  Chantérac  (ancien  repaire  noble,  mouvant  au  xiv*  siècle 
de  la  chàlellenie  de  Saint- Aslier,  depuis  érigé  en  marquisat),  a 
pour  berceau,  disent  des  généalogistes  accrédités^  la  commune 
d'Ajac,  en  Férigord,  où  elle  possédait  le  fort  de  .la  Mothe,  autre- 
ment dit  le  château  de  La  Cropte. 

Dans  le  Nobiliaire  universel  de  France,  par  Saint-Allais,  et 
dans  le  Dictionnaire  de  la  noblesse,  par  La  Chenays  des  Bois,  il 
est  dit  que,  par  son  ancienn(»té  —  elle  était  connue  dès  le  xn*  siè- 
cle —  ses  services  et  ses  alliances,  la  maison  de  La  Cropte  a 
toujours  tenu  un  rang  distingué  dans  la  noblesse  ;  qu'elle  a  donné 
trois  évéques,  dont  Tun  à  Sarlat,  en  1416;  un  autre,  comte  de 
Noyon,  pair  de  PVance,  (»t  un  troisième,  à  Aleth,  en  Languedoc  ; 
deux  abbés  de  Gadouin,  dans  le  xiv*  siècle  ;  plusieurs  archidiacres 
et  grands  dignitaires  de  Téglise  de  Périgueux  ;  (juatre  chevaliers 
de  Malte,  dont  im  dans  le  xvi*  siècle,  et  un  autre  commandeur  du 
Cap  français,  en  1(533,  puis  sénéchal  du  Férigord. 

Ce  dernier  était  le  frère  de  Louise  de  La  Cropte ,  qui  fut 
mère  du  célèbre  archevêque  de  Cambrai,  notre  immortel  Fénelon. 

Elle  a  donné  aussi  phisi(»urs  oflîciers  généraux,  deux  gouverneurs 
dt»  Sarlat,  et  un  graud  nombre  de  militaires  de  tous  grades. 

Farmi  les  alliances,  qui  sont  généralement  contractées  avec  des 
familles  d'ancienne  chevalerie,  on  remarque  la  maison  de  Savoie. 

Dans  rÉtat  général  des  gentilshommes  qui  ont  obtenu  les 
honneurs  diî  la  cour,  figurent,  en  1783,  le  marquis  et  le  vicomte 
de  \jSi  Cropte  de  Bourzac  ;  dans  les  listes  de  maintenues  de  no- 
blesse :  Messire  Kraiirois  de»  La  Cropte,  écuyer,  seigneur  de  Beau- 
séjour  ;  François  de  La  Cropte.  écuyer,  seigneur  de  la  Meynardie  ; 
messire  Jean  de  La  Cropte,  seigneur  de  Saint- Apre  ;  Fierre  de  La 
Cropte,  seigneur  de  la  Chassaigne,  le  Mas-Montet  ;  et  Isabeau 
de  La  Cropte,  veuve  de  Charles  de  La  Cropt(^  écuyer,  sieur  de 
Fondelin ,  des  paroisses  de  Vendoire  et  de  la  Chapelle-Grézignac. 

Dans  les  assemblées  de  la  noblesse,  figurent,  parmi  les  votants, 
en  1789,  le  comte  et  le  vicomte  de  La  Cropte  de  Bourzac. 


-  HB  - 

De  CUGNAC,  de  Caussade,  de  Chabans,  de 
Florimont,  de  Viininièie,  de  Giverzac,  de  Puy- 
calvel,  de  Maliaiiicns,  de  Semiet,  de  Trigonan. 
de  HejTille,  de  Castolviel,  de  Beivès,  de  Sainl- 
Avil.  de  Uaiiiijiciii^,  de  Veiiilly,  du  Bourdel.  elc. 

Aniif.s  :  Gironni!  d'argent  et  de  gueulpt  de    huit  pi*- 


Ces  armes  se  voient  dans  relise  de  Caduiiin,  sur  tine  pieire 
tombnie  de  G.  de  Ciifiriiai',  su'  siècle,  mais  avw.  l'adjonction  d'une 
épée  brochant. 

DKVisifg  :  ConiniP  il  vuiis  plail  —  a  iogmlis  scrvin-  nefas. 

Otie  maison,  ({ni  jiai'ait  tii-er  sou  nom  dn  cliàteau  de  Cugnac, 
jinraisse  de  Otdians,  i-n  Périgord,  a  fonnO,  ain^  que  l'indiqueDt  les 
nomlireuses  Sftt;nem'ieri  iiiiliquées  ei-dessus,  phisioui-s  branches  et 
rimu'iiiix  qui  se  sont  ré[iandus  en  Qnercy,  en  Poitou,  en  Angou- 
niois,  en  Pit-nnlio,  dans  l'Urléanuis  cl  la  Beaure,  dans  le  Condo- 
mois  el  en  Flniidre. 

Dans  le  cuinmiMieenient  du  xv*  sièele,  on  la  voit  eu  possession 
de  iii  vigueiie  du  Pu j-Sai ut-Front,  de  Périttueux,  ofllcc  qui  avait 
appiirtemi,  dès  le  \i'  sièi-le,  à  lilre  de  tic^f,  à  la  maison  de  Viguier 
(on  Vigiei-;,  l'une  des  plus  itueienues  et  des  plus  considérables  du 
Pèrifîonl,  et  ipii.  par  le  mariap'  de  riiérilière  de  ce  nom  avec 
Henri  de  Cutruiie,  passn  à  ces  licrniers. 

Courcelli's  rtippnrti'  ipji-  les  seiffiicnrs  du  Bourdot,  issus  de 
Ganssade,  ètaljlis  i-n  l'niton,  ])os-ièdcnl  un  acte  portant  que  l'an 
13H(!,  deux  seii.MicNi-s  d.>  tliiirnar  avaient  p!n-|a<;é  entre  eux  cent 
vinj;l  jiu'iilieliotis  un  tiefs,  avei-  les  di^'ills  lioniiriflques  des  t^glises 
el  deux  ei'iits  vassaux  —  acte  <|iji  l'ul  pruduil  lors  lie  la  recherche 
di-  la  noblesse,  laite  jiar  M.  Prllul.  inlejuiaiit  de  tiuieniie. 

D'accord  avec  tons  le-,  ;jéiiéalut;i,h-:^.  M.  Borel  d'Hanterive  fail 
remonter  la  maisiia  lie  (injrnac  aux  prenijers  siècli-s  de  la  cbeva^ 
lerie.  et  résinne  ainsi  >es  servies  inililaires  :  .  Du  voit,  dit-il,  les 
seigneurs  île  re  riuni.  a-.-i-li-i'  aux  croisades,  aux  tournois,  aux 
carrousels,  an  pa>  d'armes  du  -ir  de  Saudricuurt  ;  on  les  retrouve 


tilln  Af»  Croisadp». 


-  177  — 

dans  les  champs  de  Bouvines  ;  à  Orléans,  avec  Jeanne  d'Arc  ; 
à  Ivry,  avec  Henri  IV,  et  à  Fontenoy,  où  la  noblesse  sauva  la  mo- 
narchie. » 

Dans  TEtat  général  des  gentilshommes  de  Félection  de  Sarlat, 
maintenus  dans  leur  noblesse,  en  décembre  1666,  par  Pellot,  se 
voient  plusieurs  sujets  du  nom  de  Cugnac,  et  lors  de  Télection  des 
députés  aux  Etats-Généraux  de  1789,  on  voit,  parmi  les  votants,  à 
Périgueux,  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse,  :  Messire  Arnaud-Louis- 
Claude-Simon-Marie-Anne  comte  de  Cugnac  (1),  baron  de  Limeuil, 
vicomte  de  Puycalvel,  seigneur  de  Sermet,  Saint-Pompon,  Tri- 
gonan,  etc.,  capitaine  au  régiment  de  Hainault  ;  et  en  Poitou,  Louis- 
Philippe  de  Cugnac,  marquis  du  Bourdet. 


238 


De  CUMONT,  de  Sallebœuf  (ancien  repaire 
noble,  commune  de  Saint-Capraise-d'Eymet), 
du  Puis,  de  Froidefond  (du  Maine),  des  Salles, 
du  Taillant,  du  Puy,  du  Pruina,  du  Buisson, 
etc.  (2). 

Armes  :  D'azar  à  la  croix   pattée  (alias  :  alaisée)  d'ar- 
gent. 


Cette  famhle  (voir  Saintr Allais  et  Laine),  de  noblesse  chevale- 
resque, est  originaire  du  Périgord  ;  elle  s'est  divisée  en  plusieurs 
branches  qui  se  sont  répandues  en  Saintonge,  en  Poitou  et  en 
Anjou. 

Le  premier  sujet  mentionné  dans  Saint-Allais  est  Raymond  de 
Cumont,  chevalier,  seigneur  de  Sallebœuf  (l'un  des  fiefs  nobles 
de  la  paroisse  de  Cumont,  en  Périgord),  vivant  en  1330. 

Dans  une  lettre  de  Philippe  de  Valois,  roi  de  France,  en  date  de 
1386,  il  est  dit  que  le  chevalier  de  Cumont,  seigneur  de  Sallebœuf, 
commandant  de  50  hommes  d'armes,  pour  le  service  du  roi  de 
France,  contre  les  Anglais,  fut  fait  prisoniiiiîr  et  conduit  au  château 
de  Fronsac  ;  que  ses  biens  ayant  été  pillés,  le  roi  Philippe  VI 


(1}  Ce  même  comte  de  Cugnac  est  inscrit  dans  les  listes  des  familles  admises 
aux  honneurs  de  la  cour,  en  1784. 

(2)  Les  branches  de  Pruina  et  du  Buisson  portent  :  d'azur  à  trois  croix 
pattées  d'argent,  2  et  i. 

12 


-178- 
enjoignit   à  Bertrand   de  Vaux,  son  sénéchal   en  Saintonge,  de 
prêter  main-forte  au  dit  seigneur,  pour  le  remettre  en  possession 
de  son  château,  d'où  lui  et  son  lils  avaient  èla  chassés  par  les 
Anglais. 

Elle  a  élé  maintenue  tltitir.  sa  nohlesse  par  diverses  ordonnances, 
entre  autres  c«llc  rendue,  le  3  septembre  1667,  par  M.  Barentin, 
commissaire,  député  dans  la  (ja-néralilé  de  Poitiers.  Elle  a  fait  ses 
preuves  jiour  cuirer  dans  les  pages  du  roi,  de  sa  grande  et  petite 
écurie,  en  1711  et  )7S1. 

Marc-Antoine,  mai'quis  de  Gumonl,  seigneur  des  Salles  (en  la 
chàtellenio  de  tiuinl-Fort-suiMjironde),  major-général  de  la  capi- 
tainerie (jai-de-côte,  à  Fiojaii,  chevalier  rie  Saint-Louis,  fut  présent 
A  l'asseiiihlée  provinciale  de  février  1789,  et  vola,  à  Saintes,  pour 
les  députés  de  la  nohlesse  aux  Etats-Généraux,  a  cause  de  son  fief 
<lc  Salles. 

Paid-Amédéc-Gharles,  tils  du  vicomte  de  Gtimonl,  était  ancien 
garile  du  corps. 

Cette  famille  se  rattache  de  nouveau  an  Périgord,  berceau  de  sa 
famille,  par  l'alliance  du  dit  Paul-Amédéc,  avec  Marie-Thérèse  de 
Damas  d'Hauteforl. 


=^'  Dk  GCSTOJOUL. 

'  AnsiEs  :  li'aziir  à  IroU  rluiis  Ae  la  Passion  (l'or.  (Ij 

I     f        'i  Celte  famille  a  élé  anoblie  dans  la  personne 

I  .  de  Jean  de  Ciistujoul,  par  lellres  patentes  de 

I         '(  Louis  XIII,  données  à  l'ons,  en  mars  1617. 

I  J      Kn   voiii   le  préambule  :   «  Jean  Custojoul, 

conseiller  en  la  .-sénéchaussée  de  Sarlat,  dès 
l'âge  do  2^  ans,  fut  fait  l'un  des  quatre  eapilaincs  qui  soutinrent 
le  siège  de  notre  ville  île  Sarlat,  haltue  <lu  canon  l'espace  de  22 
jours.  Peu  lie  lemps  aprè>,  il  fut  député  à  la  ville  de  Blois,  vers  le 
roi  Henri  111,  noire  1res  honuré  (.ncle,  pour  les  afTaires  et  le  bien 
public  du  pays.  A  S-'i  ans,  ayant  élé  fail  premier  consul  de  la  ville, 
il   fut  principal  auteur  de  la  délivrance  d'icellc   ili-s   mains  des  , 


.1,  Ci's  .-iniics,  ]>-'iii1-9  sur   )''-  l''llr''3  |hil''[ilr:i  ili-  [io]i]«f4^  .liirc  fa  parche- 


—  179  — 

rebelles,  au  grand  péril  de  sa  vie  ;  comme  aussi,  la  même  année, 
il  défendit  longtemps,  avec  peu  de  gens,  Tune  des  portes  de  ladite 
ville,  contre  le  sieur  de  Montpezal,  qui  s'en  était  rendu  maître  ;  à 
Toccasion  de  quoi  il  fut  retenu  prisonnier  par  ledit  sieur  de  Mont- 
[lezat,  en  grand  hasard  de  sa  vie  et  avec  beaucoup  de  pertes  de 
ses  biens.  Même,  lors  de  notre  avènement  à  celte  couronne,  étant 
premier  consul  (ricelle  ville,  pour  la  seconde  fois,  il  s^employa 
fidèlement  à  tout  ce  qui  dépendait  de  ladite  charge,  poiu»  la  con- 
servation d*icelle  ville  en  notre  obéissance,  comme  en  toutes  les 

occasions  qui  s'en  sont  offertes  pour  notre  service »  —  Suit  la 

formule  d'anoblisseipent. 


240 


De  CYRANO  de  BEncEnAc. 


Armes  :  De au  chevron  de dccompagiié  en 

chef  de deux  toisons  suspendues, 

On  ne  trouve  sur  cette  famille,  dans  le  Berge- 
racois ,    aucun    souvenir    traditionnel ,    aucune 
alliance  dans  le  pays,  aucun  document  authen- 
tique, qui  constatent  Torigine  [)érigourdine  de 
Cyrano  de  Bergerac.  11  n'y  a  donc  que  Tadjonction  de  ce  dernier 
iiom  avec  le  nom  patronymique  de  Cyrano  qui  ait  pu  faire  admet- 
tre cette  croyance. 

Quoi  qu'il  en  soit,  le  Férigord  ne  s'en  est  pas  moins  approprié, 
:ommc  lui  appartenant ,  par  droit  de  naissance ,  Tauteur  des 
Voyages  des  empires  do  la  lune  et  du  soleil ^  et,  jusqu'à  ce  jour, 
[lyrano  de  Bergerac  a  été  classé  parmi  nos  illustrations  périgour- 
lines;  un  botdevard,  à  Bergerac,  et  une  rue,  à  Férigueux,  portent, 
?n  effet  ce  nom,  et  il  est  également  inscrit  dans  V Armoriai  de  la 
\oblesse  du  Périgord,  publié  en  1858. 

Faut-il  le  retrancher  de  cette  nouvelle  édition?  Oui,  pour  la 
rérité  historique  ;  mais  que  notre  compatriote  et  ami  M.  Albert 
Dujarric-Descombes,  lequel  a  mis  nu  jour  les  preuves  irrécusables 
le  Torigine  parisienne  de  Cyrano  de  Bergerac  (1),  me  pardonne 


1.  Voir  le  Bulletin  de  la  Société  historique  ot  Hrrltéoloyiquo  du  Périyordy 
tome  1,  page  2iO,  et  tome  i,  page  31. 


de  l'y  mainlenir  oiicJ3i'e,  ne  îftUcc  que  pour  constater  le  tait  (Tum 
possession  qui  a  dmv,  sans  conteste  —  chose  hizarre  —  pendant 
près  de  deux  siècles. 


IIABERT,  Evê(iuc  de  Périgueux  et  de  Sarlat. 

Inucs  :  D'Aîiii-  à  la  croix  il'or  cantonnée   de   quilrc 


Ni  cola  S- Joseph  Daberl,  né  à  Henrichemont 
(Cher; ,  le  17  septembre  181  i ,  a  él^  élevé  à 
l'épiscopat  en  1863  [16  mai),  préconisé  le  38  octobre  suivant,  sacré 
à  Viviei's  le  22  novembre  de  la  même  année.  Précédemment  vicaire 
1  à  Viviers. 


ss+ 


De  damas,  d'HAUTEFORT. 

Abiies  :  P^carlclé,  aux  1  st  4,  d'arpnt  i  la  bi«  deMble, 
en  bande,  accompagnée  de  six  roses  de  gueule*,  miM*  •■ 
orle,  qui  e^l  de  Djmaa-Corm.iillon  ;  aui  S  et  3,  d'or  i  t* 
croix  ancrée  de  |;uciile»,  qui  esl  de  Damae-Crui. 

Les  Iliimas-t'.ormaillon  (en  Boulogne)  ae- 
rait'iil,  d'iiprr's  les  généalogistes,  issus  de  l'tD- 
cienne  et  illustre  niaisoii  de  Dninas-Cousaii-Marcilly-Crux,  etc., 
qui  llorissnit  en  Forez,  dans  le  xi'  siècle,  et  compte  un  chevalier, 
croisé  lie  llHH!  à  1115.  (Voir  salle  des  Croisades  à  Versailles,  les 
noms  <'t  armes  de  Molierl  de  l.ljiinns,  i 

Selon  Horel  d'IIiiiiterive,  i-e  si'mit  nu  xiv  siècle  qu'ils  se  serneat 
détachés  de  la  li;.'e  mère  pour  former  uue  branche  dont  les  ra- 
meaux se  sont  étendus  dans  plusieurs  provinces;  celle  qui  s'est 
t'omlée  en  l'érigonl  n  en  ponr  elief  ;  .Xngt'-Hyacinthe-HaxiiDe 
baron  île  Hiunas,  lientenant-géiiérnl,  mirustre  de  la  guerre  SOMS 
Louis  XVlll,  c-onuiiiirirlenr  de  l'ordn-  de  Saint-Louis  et  gouTemeur 
de  M*'  I.-  dui-  (le  l(.)rd.-ali\.  leipii-l  H  épousé,  le  7  juin  1818,  Sigis- 
tn<>iide-(:bail.>lle-L'»ii-.-  d'IbiuleroH.  IHIe  'l'Améilée-Louis-Fréd£- 
ri.'-Kmmuiiui'l.  euxil-'  .rihnil.'tui'I,  .-1  «le  Alix-Jnlie  de  Choiseul- 
rni-.lin. 

I/nii  des  {ils  i-Mi-  de  ii'  uiiniage.  le  comte  Maxonce  de  1 


—  IHl  — 
clemier  possesseur  de  la  terre  d'Hautefort,  l'une  des  plus  considé- 
rables du  Périgord,  est  mort  le  U  avril   1887   sans  laisser   de 
postérité. 

Getti-  braticlie  du  Périgonl,  encore  représentée  par  plusieurs 
frères,  a  laissé  Irop  do  traces  de  ses  bienl'ails  dans  le  pays  pour 
que  ce  soit  un  devoir,  pour  moi  et  un  honneur  pour  la  province, 
de  faire  figurer,  dans  le  Nobiliaire  du  Pèrigord,  les  noms  et  armes 
de  Damas  il'Hauteforl. 


Coupé, uu  l",  |>ai'lL,  de  BiQoplo  au  cor  dechasae 
el  de  içiicules,  au  signe  dsbaroQ  tiré  de  l'arniée  ;  au 
azur,  au  trophée  de  sepl  drapeaux  el  deux  fusils 
baionnelies  d'arguni,    souIcqu   de   deux    tubes  de 

:  Toque  de  velours  ooir  retroussée   de  contre- 
le -aigre  Ue    d'argeat,   surmoDlée   de  troix 
i;  de   lambrequins  égalenienl  d'argent  auxquels 
Il  suspendus  les  ordres  de  Saint-Louis  cl  de  la  Ltig ion- d'Honneur. 

Cette  famille  a  été  anoblie,  sous  le  premier  Empire,  dans  la 
personne  de  Yrieix  Daumesnil,  surnommé  la  Jambc-de-Bois,  fils 
de  Jean-François  Daumesnil,  bourgeois  et  marchiuid,  lequel,  est-il 
dit  dans  une  notice  biograpbique  publiée  en  i873,  avait  été  capi- 
taine dans  les  armées  du  l'oi,  avant  de  se  livrer  au  commerce. 

Bien  dos  historiens  ont  parlé  d'Yrieix  Daumesnil  et  tous  l'ont 
représenté  comme  le  type  de  la  bravoure  française. 

Soldat  à  15  ans,  il  conquit  tous  ses  grades  sur  les  champs  de 
bataille. 

.Napoléon  1",  en  1809,  le  nomma  major,  au  rang  de  colonel,  dans 
les  chasseurs  de  la  garde,  cl  lui  conféra  le  litre  de  baron.  C'est 
dans  cette  même  année,  à  la  bataille  de  Wagi'am,  qu'un  boulet  de 
canon  lui  fraca.ssa  la  jambe  gauche,  dont  il  fut  amputé  sur  le 
champ  de  bataille. 

En  1812,  il  fut  nommé  commandeur  de  la  Légiuii-<riIonneur  et 
général  de  brigade,  puis,  bientôt  après,  gouverneur  de  Vîncennes, 
place  ((u'il  ne  voulut  remettre,  en  1814,  qu'au  roi  de  France. 

Louis  XVIII  le  décora  de  l'Ordre  royal  et  militaire  do  Saint- 
Louis  et  l'investit  du  commandement  de  la  placi'  île  Condé. 

Daumesnil  occupait  ci'  poste  de  conliance,  lorsqm'  r<'mpereur,  ù 


—  182  — 

son  retour  de  Tile  d'Elbe,  le  renomma  commandant  du  fort  de 
Vincennes,  où  il  resta  jusqu'à  la  seconde  invasion  de  1815. 

Après  la  Révolution  de  1830,  Louis-Philippe,  roi  des  Français, 
ra[>pela  do  nouveau  au  {^gouvernement  de  cette  place.  A  peine  y 
fut-il  installé,  qu'on  lui  dorma  la  garde  des  ministres  de  Charles  X, 
en  attendant  qu(»  la  cour  des  pairs  eût  statue  sur  leur  sort. 
.  Là,  il  fut  véritablement  le  soldat  du  devoir,  car,  bien  qu'il  ne 
partageât  point  les  principes  politiques  disses  prisonniers,  il  sut  in- 
sister à  la  populace  ameutée  demandant  à  grands  cris  leurs  t(*tes, 
et,  au  risque  de  la  siernie,  conserver  intact  le  dépôt  qui  lui  avait 
été  confié. 

On  sait  que,  par  une  décision  du  28  octobre  1832,  une  plaque 
de  marbn»,  portant  en  lettr(»s  d'or  l'inscription  suivante  :  Ici  naquit, 
le;  27  juillet  1776,  Yricnx  Daumesnil,  lieutenant-général  des  années 
du  roi,  fut  mise  sur  la  façade  de»  sa  maison  ;  que  de  plus,  le  Greffe 
a  été  appelé  place  Daumesnil,  et  que,  plus  tard,  la  ville  de  Péli- 
gu(»ux  lui  a  élevé  une  statue. 

Mais,  à  ce  sujet,  on  a  lieu  de  s'étonner  de  l'absence,  sur  les 
I)la(pies  du  piédestal  du  monument,  «le  la  date  de  1830,  —  j'ai  dit 
plus  haut  ce  qu'avait  été  Daumesnil  à  cette»  époque  devant  l'émeute 
triomphant(î  —  et  de  ToubU  de  ses  armoiries,  dont  chacune  «les 
j)iéces  (jui  meublent  son  écu  rappelle  cependant  des  faits  glorieux, 
des  actions  d'éclat  que  Louis  XVllI,  lui-même,  reconnut  en  1814 
et  par  l'investiture  du  commandement  de  la  place  de  Condé  et  par 
la  croix  (h»  Saint-Louis,  noble  insigne  dont  notre  vaillant  compa- 
triote a  toujours  tenu  à  honneur  d'entourer  l'écusson  de  ses  armes. 

C'est  à  l'obligeance  de  la  baronne  Daumesnil,  qui  a  bien  voulu 
me  fournir  r<*mpr(»inte  des  armes  du  général,  que  je  dois  de  pou- 
voir vu  donner  ici  la  description  et  l'image  fidèles. 

Yrieix  Daumesnil.  né  à  Périgueux,  le  27  juillet  1776,  est  mort,  à 
l*aris,  le  17  août  1832,  victime»  du  choléra. 


-**  De  DAVID  dk  LASTOUHS,  de  ViUac,  etc. 

Armes  :  h'azur  .'i  trois   coquilles  de  Saint-JacquM  de 

siiioj)!»'. 
Dkvisk  ;  Imjfntiriis  pn'jnn. 

Maison  d'orii^iiH*  de  la  province  du  Limousin 
qui  a  obtenu  1rs  hnnneurs  de  la  cour  en  vertu 
de  pnuveN  faites  le  17  février  et  le  5  a\TiI  1789, 


—  183  — 
au  cabinet  des  ordres  du  roi.  Il  usl  porté  sous  le  nom  de  mnrquis 
de  David  de  Lastours. 

L'un  de  ses  membres,  le  comte  Unvid  de  Lastours,  seigneur  (le 
Vilinr ,  Tul  assigné  pour  si'  rendre  aus  assemblées  des  Etals 
gijnéraux  de  1709,  et  vota  par  ])rofuratioii  pour  les  dt-pulés  de  la 
noblesse,  à  Périgiieux.  Ce  nom  figure  également  dans  les  listes 
des  votants,  à  Angoulèmc.  Cette  famillo  eompto  de  nos  jours  plu- 
sieurs représeutants. 


DKLFIT,  de  lu  Roclie,  île  Saint-Geyrae. 

ARUEd  :  Coiipti.  ail  i" ,  d'argciil  ù   cinq   mouchetures 
«l'Iicrmiue  de  sable  posJea  3  cl  S  ;  au  3,  d'azur  Trcllé  d*argeiil. 

Celte  maison  est  ancienne  eu  Périgoi'd.  Elle  a 
produit  plusieurs  ofliciers  de  terre  et  <ie  mer, 
des  conseillers  nu  Parlement  de  Bordeaux,  etc. 
Un  Dcipy  delà  Roclie,  éniyer,  était  conseiller, 
sccrélaire  du  roi  près  la  eour  des  aides  de  Cuieune  dans  le  com- 
mencement du  xvin"  siècle. 

Vn  FVançois  Uelpit  de  Sainl-Gérac,  pourvu  en  1753  de  l'abbaye 
de  Saint-Cybar  {ordre  de  saint  Benoit,  dioei-se  (rAngoulèine, 
mourut  le  17  septembre  1771,  âge  de  60  ans  environ,  et  fui  enterré 
le  lendemain  dans  l'église  de  Saint-Front,  aux  tombeaux  de 
sa  famille.  Dans  sou  extrait  mortuaire,  il  est  ainsi  inscrit  :  Messire 
Marie-François  Delpit  de  Saint-Oérac,  abb<^  de  Saint-Cybar,  cha- 
noine, archidiacre  de  la  cathédrale,  vicaire -général  et  olttcial  de 
Monseigneur  l'év^ipie  de  Périgneux  ((îrosolles  do  Flamarens  (1). 


H4> 

I  4' ,  *- 


UESMIEK  el  DEXMiEii.fl'Olbrense,  île  Uoume- 
zac,  de  Cheno[i,  de  Saint-Simon,  de  la  Billière, 
d'.\rcbiac,  de  Hnulefaye. 

Ahmks  ;  Écariclô  d'aiup  el  d'argeiil  à  quatre  fleurs  ds 
Il<<  de  l'un  en  l'iiiitrc.  La  branche  il'Archiac  ajoutait  •  un 
conlrv  rcarleli!  de  giieldus  i   Irois   |ials  (le  vair,   au  ohet 


—  184  — 

Les  Dosniier,  originaires  du  Poitou,  où  ils  sont  connus  depuis 
le  X'  Kièt'k',  oiiL  formé  grand  nombre  de  branches  ou  rameaux  dont 
plusieurs  subsistent  dans  la  Dordognc  et  dans  la  Charente. 

Huit  membres  de  cette  noble  maison  llguraient  en  !635  dans  les 
rôles  du  ban  et  arrière-ban  de  la  sénéchaussée  d'Angouléme. 

Le  marquis  Dexmier  de  Doumezac,  le  comte  Dexmier  d'Olbreuse 
et  le  chevalier  Dexmier  sont  inscrits  dans  les  listes  des  votants  de 
l'Ordre  di;  la  Noblesse  de  l'Angoumois  pour  les  députés  aux  ÉUls- 
Généraux.  Plusieurs  autres  votèrent  à  Saintes. 

La  braiiclie  flxtV  en  Périgord  y  a  possédé  plusieurs  terres,  entre 
autres  Hautefaje,  lieu  tristement  célèbre  par  le  crime  horrible doni 
fui  victime  en  lM70uii  noble  eiifaiildupays,  l'un  dosflls  deM.  Amé- 
dée  de  Moneys  d'Ordières   et   de    Mad  cl  ai  ne-Louise  de    Conao. 

La  famille  Ùesmior  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  par  diver- 
ses ordoimances  de  Ifiôfi,  1667  et  par  onlonnanee  de  M.'  d'Agues- 
seau,  commissaire  déiiarti  dans  la  généralité  de  Limoges. 


DOUAT,  de  Lavcrgne  (paroisse  de  Plazac). 

Arues  :  D'or  â  un  aigle  de  ubie.  Aliaa  de  gueulw, 
ri;cu  timbré  d'un  casque  à  demi  lourné.  (Annoritl  nuDU» 
crit  dressé  vers  l'époque  de  la  grande  rechercha  de  ISUB.) 

Cette  famille,  du  l-'érigord,  dont  une  branche 
habitait  en  Poitou,  fut  maintenue  dans  sa  noblesse 
par  l'intendant  Barentin,  le  10  septembre  1661. 
Voici  les  noms  tels  qu'ils  sont  inscrits  dans  l'Armoriai  susdit  : 
Jean  Dhouat,  seigneur  de  Lavergne,  cl  Lionet  Dhouat,  frères,  ha- 
bitant, ledit  Jean  de  Lavergne,  dans  la  paroisse  de  Plasac,  séné- 
chaussée de  l'érigueux,  et  ledit  Lionat  en  Poitou,  sénéchauss^  de 
Oiasteleraud. 


DOL'SSAILT,  de  la  Primaudièrp. 

AiiiiK<i  :  Traiii'lii'  de  Hiiioplc  et  d'aine,  à  Vipit  hatlle 
rl'.iri.'i'nl  acconip.i|.'[iéo  rn  rbi^f  de  dciix  conque*  de  mCnu  ; 
■  t  l'.ir.ur  »  uni'  ^n  ii  ")•'  niiwrte  IlkC':  et  feuilles  d'or. 

t^i'S  armes  oui  été  données  par  le  premier 
Kmpire,  en  même  lemps  (pie  le  litre  de  baron. 
en  récompensi'  di'  services  militaires. 


—  18»  — 

Cette  famille  n'est  point  étrangère  à  notre  province  :  le  baron 
Doussault  de  la  Frimaudière,  outre  sa  possession  en  Périgord  du 
château  de  Gageac,  a  été  membre  du  conseil  général  de  la  Dor- 
dogne,  et  son  nom  est  inscrit  comme  tel  sur  le  palais  de  justice,  à 
Férigueux. 

La  résidence  des  Doussauld  de  la  Frimaudière  est  aujourd'hui  à 
FougueyroUes,  près  Sainte-Foy. 


^^       DOURDAYGNES  (et  D^OnDAYGNEs). 

Armes  :  De  gueules  au   chevron  d'or  accompagné  ou 
cantonné  à  dextre  d'un  soleil  rayonnant  d'argent. 

A  fait  ses  preuves  pour  sa   réception  dans 
Tordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem. 

Ce  nom  se  voit  dans  l'Etat  des  gentilshommes 
de  rélection  de  Sarlat  maintenus  dans  leur 
noblesse  en  1666  (1)  ;  il  figure,  en  effet,  dans  les  jugements  des 
intendants  de  Bordeaux  portant  maintenue.  (Féiiode  de  1697  à 
1718.) 


^^  DOLEZON  ou  DB  LozoN,  du  Claud,  de  Cham- 

pelat. 

Armes  :  D'azur  à  une  bande  d'argent  accompagnée  en 
chef  d'une  étoile  d'or,  et  en  pointe  d'un  lion  de  même 
ongle  de  sable  et  lampassé  de  gueules. 

Le  Grand  Armoriai  de  France  (registre  de 
Férigueux)  donne  à  cette  famille  les  armes  sui- 
vantes :  D'azur  à  une  étoile  dor  en  chef^  une  coquille  d'argent  en 
fasce  et  un  lion  d'or  en  pointe.  Ces  armes  ne  diffèrent  des  premiè- 
res que  par  la  coquille  qui  est  substituée  à  la  bande. 

Le  nom  de  Dolezon  se  voit  dans  les  listes  des  familles  en  faveur 
desquelles  les  intendants  de  Bordeaux  ^période  de  1697  à  1718)  ont 
rendu  des  jugements  de  maintenue  de  noblesse.  Il  figure  également 
dans  les  assemblées  de  la  noblesse  du  Férigord,  lors  des  Etats- 
Généraux  de  1789. 


1)  Archives  de  MM.  de  Gérard. 


DURAND,  (le  Laudonie,  du  Bastil,  de  la 
Tour,  de  Saloinonie,  de  la  Rolphie,  d'Aubero- 
che,  de  la  Bennoiidie,  el  cljevalier  seigneur  de 

Fantac,  vicomte  d'Auberoche. 

Ahmes  :  De  gueuks  à  l'aigle  d'or. 

Sous  le  nom  de  Durand,  écuyer,  sieur  de 
Laudonie,  sous  relui  de  Dui'and,  éoiiyer,  gieur  du  BasLit,  el  sous 
celui  de  Claude  Durand,  écuyer,  sieur  de  In  Holphie,  le  Grand 
Armoriai  de  Friince  {registre  de  Périgueuxl,  donne  les  mêmes 
aimes,  mais  il  interverlil  les  émaux  pour  les  deux  premiers,  c'est- 
à-dire  qu'il  indique  le  champ  d'argent  et  l'aigle  de  gueules. 

Dans  l'État  général  des  gentilshommes  de  l'élection  de  Sarlat 
maintenus  dans  leur  noblesse  par  Pcllol,  intendant  de  Guienne. 
1666,  sont  inscrits  les  Durand  de  Laudonie,  du  Bastit,  du  Bous- 
quet, de  la  Tour  et  de  la  Rolphie. 

Cette  famille  est  reprt'srntée  aux  États-Généraux  de  1789,  dans 
l'Ordre  de  la  Noblesse  de  Périgut'ux,  par  le  seigneur  Durand  de  la 
Tour  de  Salomonie. 


DURAND,  de  Pujberenu,  paroisse  de  Saint- 

Kroiit-dc-Cliaiiipnior  ;  de  la  Barde,  de  Noailhac, 

H  ilu  Reclus,  lin  Repaire,  de  Clédat,  de  Ramefort. 

AttiiE4  :  n'or  à  un  arbre  de  sinoplo  |)os«  sur  le  MHDDMt 

iriiiii'  moiil.ib'n''  de  qii.iti'e  Inilto:"  de  niûme,  au  cheT  d'uur 

(.■liai'gii  A'-,  li-uig  t-loiles  d'ai-geiil. 

Ces  inOines  aruies  se  voient  sur  un  cachet  qui 
scelle  le  testament  mystique  de  messire  Pierre  Durand,  chevalier, 
seigneur  du  Ek'iiaire,  ancien  capitaine  d'infitulorie,  chevalier  de 
l'Ordre  royal  el  militaire  .le  Saiiit-l-onis,  on  date  du  i  novembre 

\~m. 

Celle  familli'  a  cti'  n'presonti.u'  aux  assi-mlilées  de  la  noble36e 
du  IVrigord.  eu  iTSli.  par  mi'-sir.'  Dnrîui  I  de  Pujhereau,  de  la 
Hai'de.  du  RepaiirctdeCI.-d;it. 

Les  armes,  soii>  If  nom  de  llmand  dn  Repaire,  habitant  en  son 
i-liiite;iii  de  Clédat.  [uimi^se  d.'  Saint-Rabier,  -ioni  :  He  ijiioiihs  à  h 
/■nsc-  ir^injriil. 

['.'■Iles  inscrite-  ilaris  le  ilrniid  Aniiorinl  d<'  t'raïur  (registre  de 


—  187  — 
Péri^eux),sou3  le  nom  seul  de  Durand,  juge  deBourdeilles.sonl: 
I/azur  à  deux  bandes  d'or;  sous  celui  de  Durand,  ju^  de  Saint- 
Crépin  (même  Armoriai,  même  registre)  :   De  sable  à  la  bande 
losange  d argent. 

De  ces  divers  blasons,  dont  les  deux  derniehs  pourraient  bien 
être  une  œuvre  fantaisiste  el  liscaie  des  commis  de  d'Hozier,  le 
plus  authentique  me  parait  être  celui  qui  est  Rguré  ci-dessus, 
puisqu'il  a  été  porté  par  les  branches  de  Durand  du  Repaire, 
Durand  du  Reclus,  Durand  de  Nouailhac  et  Durand  de  Ramerort, 
lesquelles,  de  nos  jours,  en  font  toujours  usage. 

En  terminant  cette  courte  notice,  je  rappellerai  un  fait  histori- 
que dont  la  fainille  doit  just<^'ment  s'honorer  :  Léonard  Durand  de 
Rameforl,  prêtre,  né  à  Boui-deille  en  17i{,  doinicdié  à  Montagnac- 
la-Crempse  (Dordogne),  fut  condamné  à  mort  par  la  commission 
militaire  séante  à  Bordeaux,  présidée  par  Lacombe,  les  16  et  27 
juillet  1794,  et  exécuté,  lo  soir  même,  avec  dix  de  ses  compagnons 
d'infortune,  sur  la  place  Daupliine,  à  Bordeaux,  surnommée  place 
Nationale.  Les  paroles  énergiques  que  l'abbé  Durand  do  Kamefort 
avait  adressées  à  Lacombe  furent  prophétiques  :  •  Tu  me  condam- 
nes, avait-il  dit  à  Lacombe,  el  je  suis  innocent  ;  mais  saches  que  la 
colère  du  Seigneur  est  prêle  de  tomber  sur  toi  ;  encore  quelques 
jours,  et  le  môme  peuple  qui  t'applaudit  te  conduira  à  l'éclinfaud, 
à  coups  de  pierres.  >  Peu  de  jours  après,  en  effet,  après  la  mort 
de  cette  noble  victime,  la  tôle  de  Lacombe  roula  sur  l'échafaud, 
aux  applaudissements  du  peuple  de  Bordeaux. 


De  DURFOHT,  de  Duras,  de  Lorges,  de 
Rauzan,  de  Civrac,  de  Boissière  {en  Périgoi-d), 
de  Salviac  (en  (juercj),  etc. 

Armes   ;  Kcariclê,    aux   1   cl  4,   d'argent  à   la    twnd* 

■ïnuc  \  aux  t  et  3,  de  gueuUs  au  lion  d'argeol. 

Celle  maison  de  la  chevalerie  qui  avait,  dès 
le  XI'  siècle,  d'mjuienses  possessions  depuis  r.\genais  et  le  Quercy 
jusqu'à  Narhoime,  a  formé  plusieurs  branches,  dont  une  dite  de 
Boissière,  élablie  en  Périgord.  y  a  eonlracté  plusieurs  alliances. 
Trois  aulres  devenues  ducales  sont  :  celles  de  Duras,  do  Civrac 
el  de  Lorges,  rlesquetles  sont  sortis  :  cinq  maréchaux  de  France, 
grand  nombre  d'ofjiciers  généraux  ,  des  ambassadeurs  de  placiw 
forli's;  des  chevaliers  de  l'Ordre  du  Saint-Espril,  des  dignitaires 


—  188  — 

de  l'Ordi^  de  Saint-Louis,  un  chevalier  des  Ordres  de  la  Jarre- 
tière ;  des  pairs  de  France,  des  évêques,  dont  deux  à  Férigueux, 
run  de  1314  à  1341,  et  l'autre  de  1387  à  1403,  eU\ 

Dans  l'Etat  général  des  gcnlilshomines  de  Télection  de  Sarlat 
maintenus  dans  leur  noblesse,  par  M.  Pellot,  intendant  de  Guienne, 
en  1666,  y  figurent  ainsi  inscrits  :  Jean  Durfort,  seigneur,  mar- 
quis de  Saint-Germain,  habitant  do  Faluel  —  ancien  repaire  no- 
ble, paroisse  de  Saint-Vincent  ;  —  Louis  Durfort,  seigneur  de 
Roquenadel  —  ancien  repaire  noble  ayant  justice  sur  quelques 
villages  de  Veyrignac  qui,  au  xiv*  siècle,  relevait  du  Monl-de- 
Uome  ;  —  Jacques  et  Jose[)h  Durfort  père  et  lils,  seigneurs  de 
Veyrignac,  ancien  repaire  noble  avec  justice  dans  la  paroisse. 

Le  nom  de  Durfort  et  le  blason  de  celte  grande  maison  (tel 
qu'il  est  décrit  ci-dessus)  ligurent  au  musée  de  Versailles,  dans  la 
salle  des  Croisades. 


254 


D'ESCATHA,  de  F^oisset,  de  La  Risonne,  des 
Vignes,  etc. 

Armes  :  d'azur  à  neuf  bcsanls  d'or  8,  3  cl  3. 


Dans  les  jugements  des  intendants  de  Bor- 
(hîaux  portant  maintenue  de  noblesse  (recher- 
ches (le  1697  à  1718)  se  voit  le  nom  de  d'Esca- 
tha.  Cette  famille  figure  également  dans  la  liste  des  votants,  à  Pé- 
rigueux,  pour  les  députés  de  la  noblesse  aux  Etats-Généraux  de 
1789  ;  mcssirc  Joseph  d'Escatlia,  chevalier,  seigneur  de  la  Ri- 
sonne, (le  Boissct  et  autres  Hcux,  habitant  en  son  château  de  Bois- 
set  —  c'est  ainsi  qu'il  y  est  inscrit  —  vota  pour  lui  et  pour  mes- 
sire  Alexis  de  Brie,  S(Mgneur  «le  Beaufranc.  (Voir  aux  procurations.; 


^•'»*''  D'ESCODÉCA,  de  Boisse,  de  Pardaillan,  de 

Sanssi-iiae,  «le  la  Hue,  de  Mirand)eau,  de  Bois- 

>«)iiiiM«le. 

AitMi:<  :  d'a/ur  a  iroi<  rhicns  ..(.urants  d'argODl  ro- 
jKTpoHos.  —  .\//fls,  de  ^'ueules,  à  trois  chi«Mi8  couranU 
diiT.iin.s    (lai>-'nl   sup.Tposcs,  —    La    «".henays  des  Uom 

I)i:vi«;k  :  pour  Hieii  <'l  le  devoir. 

Dès  le  xiV  >iècle,  crtle  famille  est   cuiiiiut»  en  IVrigord.  Elie 


il'Escodéca  qualillé,  en  1363,  ilo  chevalier  [miles)  déclare  tenir  de 
Bernard  de  Ucauvillc  {ilc  Bovîsvilla)  ce  qu'il  possède  auprès  de  Ro- 
qiiepine  (châtellenif,  canton  d'Issiyeac)  ;  Pierre  d'Escodéca,  baron 
de  Hoissc  et  de  Parduillan,  capitaine  du  régiment  de  son  nom,  était 
au  siège  do  Lnon  en  IMi,  il  fut  gouverneur  de  Bourg  ;  Hector  son 
llls  aini;,  marquis  de  Boisse,  baron  de  Mauvcriin,  fut  père  de  Jean- 
Henri,  marquis  de  Boiss<>,  inestre  de  camp,  marié  en  lG46,à  Marthe 
deCommiuges,  dont  Jean  Bon  il  ven  turc,  iuart|nis  de  Pardaillan. 

Le  nom  de  d'Escodéca  d(!  Bois:ie  subsisle  toujours  en  Périgoi'd. 

Comuie  baron  dtt  Saussiguac  lians  la  sénéchaussée  de  Ber- 
gerac, Louis  d'Escodéca  rendit  hommage  au  roi  eu  lùiH  et  fut 
maintenu  dan!>  sa  noblesse. 

Dans  l'État  général  des  gentilshommes  de  l'élection  de  Sarlat 
maintenus  dans  leur  nobloiisu  (recherches  faites  par  M,  Pellot,  en 
16ti6),  ligure  Louis  d'Escodéca,  seigneur  dn  Boisse  ot  de  Pardail- 
lan, habitant  de  Saussiguac-,  sénéchaussée  de  Bergerac. 


^^  D'EHCUDIER,  de  Trigonanl,  ancien  repaire 

^^^"°^^a   noble  ayant  justicts  sur  Trigonant ,  qui , 
^^^  35^     XIV'  siècle,  relevait  d'Aubcrocbe. 


s  :  coufH^,  au   l",  d'ainr  a 

la  croix  gmcrâa  d' 

■osléc  do  deux  ïtoiies  du 

lime  ;  *u   ï-  parli. 

r.  il  ur>  croisMDl  d'or,  et 

u  f,  de  gaeules,  à 

C'eut  ainsi  que  ces  armes  se  voient,  et  sur  une  lettre,  signée 
il'Escudier,  iVrile  <le  Trigonaul,  le  23  juillel  1789,  à  l'effet  de  don- 
ner de  nouveaux  pouvoirs  aux  députés  (le  la  noblesse,  et  sur  des 
couverts  d'argi'ul  provenant  de  l'ctte  famille,  avec  cette  seule 
■liffércnce  que  ïnitiwlcl  du  t"  parli  est  ici  remplacé  par  une 
rose  de  guctilr.'i  sur  fundd'anjciU  —  erreur  peut-éti-e  <lu  graveur  (1). 


en  i^r  qui  concerne  le  blason  ci-dcsAus,  qu'en  tcle  du 
lit-  (Imiiiiint,  ctpitual  yentilhomoïc  cl  de  plusieurs 
loitilcs  des  .irmoirii-s  qui  en  dillèrent  lolalomciil.  Ne  M- 
u  capiioulf  En  voii;i  la  description:  d'ârgeal  à  trois 
éiTi-.  .'in  il'-ir  plein  bnirhanl  Nur  h  tout.  L'ûcu,  sur  UD 
UK  palmes,  est  Umbré  d'une  couronne  comtale. 
plaqu'i'ï  BUf  papier  les  armes  de  U  ville  de  Toulouse  ; 
nuit  1res  cITacé,  un  y  dislinjjue  iiôaumoio*,  deux  tours 

iitf,    un  :  l'WB'i   passant,   pièce»   que   plusieure   béraldiatea 

ditn  de  Toulouse. 


'1' 

le  ferai  r 

m»niu('r 

Uirt. 

t^ifix'  du 

mur^His 

iiulre 

capiluu 

s.«,nl   , 

-elles  pa 

Ct]\.'*   • 

btii'l 

s-h-w- 

1rs  H  un 

rarin 

r.h,  enlo 

iri"  de  dp 

Au 
mais 

bas  di-  1 
bien  ijue 

o!'(^"!i 

—  190  — 

Cette  ramilk;  a  élé  anoblie  par  le  capitoulat  en  1596;  ua  titre 

sur  parcliemin,  du  10  décembre  1780,  en  fait  foi,  de  même  qu'il 

constale  que,  par  arrêls  des  25  mai-s  1727  et  18  juin  1778,  les 

Escudier  ont  élè  mainUmus  dans  leur  noblesse. 


« 


1.^ 


U'ESCRAVAYAC,  de  la  Barrière,  de  Nan- 
Louil  (paroisse  de  Busscroies  en  Périgord),  d'Ea- 
Ifii,  de  IMlac,  ou  Boulât  (en  Angoumois). 

AnHE8  :  d'argpnl   »   cinq   fammea  de  gueules  ta  aau- 


Courcelles  et  Laine  disent,  l'un  et  l'autre,  (jue  cette  famille  est 
d'une  noblesse  d'ancienne  extraction  de  la  province  du  Péri^ford, 
où  elle  a  possédé  de  tous  temps  la  lerre  de  la  Barrière  ;  —  qu'elle 
remonte  ses  preuves  liliatives  à  Fi'ançois  d'Esc ravayac,  écuyer,  sei- 
gneur de  Nantt'uil  et  de  la  Bnirière,  né  vers  l'an  1160  ;  —  qu'elle  a 
donné  à  l'armée  plusieuis  oftlciers  supérieurs  et  de  divers  grades, 
la  plupart  chevaliers  de  l'Ordre  royal  et  mililaii'C  de  Saint-Louis, 
et  qu'elle  porte  dans  les  actes  publics  et  brevets,  depuis  un  siècle, 
le  titre  do  marquis. 

La  maison  d'Kscravayae  a  été  représentée  aux  assemblées  de  la 
noblesse  de  1789  :  à  Périgueux,  par  messire  Elle  d'Eseravayac, 
écuyer,  seigneur  de  la  la  Barrière,  chevalier  de  Saint-Louis,  lequel 
est  dit  résidant  en  sou  logis  de  Jonc,  près  Busserollos;  —  et  A 
.\iigouk>nie  par  nii-ssires  irEscravayae,  possesseurs  des  flefs 
d'Esteu  et  de  Belat. 


M3 


B'ESTISSAC,  de  Mniiclar,  Montant,  la  Batut, 

la   lîriivère,   Saussigiiac,   Monletoii,    la   Barde, 
.■le,  etc. 

.\bmes  :  Pali!  ilargeiil  cl  d'aîur  de  six  piicc». 

J'ai  sous  les  yeux  l'empreinte,   sur  papier,  du 

sceau  d'Aniianil  d'Kslissac.  docteur  en  droit,  et 


,  i-laqu, 


n-ation  donnée 


par  lui,  le  II  iiuvenibri'  l.'ilill,  connue  tuteur  de  noble  Charles,  lllfl 


—  191  — 
lie  haut  et  puiâsant  seigneur  Loys  d'Estissac,  chevalier  des  Ordres 
du  Roi,  à  un  membre  de  la  famille  de  Lascoiips  de  la  Coste-Cluzel, 
à  l'effet,  par  son  mandant,  de  régler  ou  faire  régler  toutes  affaires 
concernanl  les  terres,  seigneuries  et  baronnies  d'Estissac,  Mon-' 
dard,  Montaut,  la  Batut,  la  Bruyère,  etc. 

Ce  sceau  porte  les  armes  propres  de  la  maison  d'Estissac  —  sauf 
la  crosse  abbatiale  dont  il  est  surmonté  ;  —  elles  sont  décrites  de  ■ 
même  par  M.  Philippe  de  Hosredon,  dans  sa  Sigillographie  du 
Périgord,  sous  le  nom  de  Bertrand  d'Estissac,  seigneur  d'Estissac 
el  de  Monclar,  1514. 

Parmi  les  seigneurs  qui  donnèrent  des  coutumes  aux  habitants 
de  Saussignac,  en  1819,  ligure  Hélie  1",  autrement  Fergant  d'Es- 
tissac, seigneur  d'Estissac  en  partie,  de  Saussignac,  etc.  —  Un 
autre  membre  de  cette  famille,  Ramond,  dit  Mondot  d'Estissac, 
assista  à  l'acte  de  ratification  des  coutumes  de  Gngnols,  en  1390. 

La  maison  de  la  Roche-Foucauld  a  retenu  le  litre  de  la  seigneu- 
rie d'Estissac,  depuis  le  mariage  de  Claude  d'Estissac,  héritière  de 
la  terre  de  ce  nom,  avec  François  de  la  Rocbo-Foiicauld,  prince  de 
Marcillae.  C'est  en  faveur  d'un  des  membres  de  celte  famille  que 
la  terre  d'Estissac  a  été  érigée  en  duché-pairie,  par  brevet  du 
mois  de  novembre  1787. 


D'ESTRADES  (Jea»),  Evoque  <ie  Périgiieux, 
1646. 


Nommé  nti  nioi^:  «e  juillet  1646,  il  passa  au 
sièpe  (le  Condom  avant  d'élre  sacré,  dit  l'abbé 
ft  iiolice  SU1'  les  évèqucs  ;  il  était  frère,  ajoute  le 


Audierne,  dans 

même  auteur,  du  maréchal  d'Estrades 


ESTOURNEAU,  do  Ris,  de  la  Mothe-Teisan- 
iies  (nin-irn  repFiîro  noble,  en  Périgord)  ;  de 
Beaus(''jour,  de  la  Faye,  do  la  Touche,  d'Asniè- 
rt'S,  d'Escoire. 

Ahheh  :  d'azur  ù  trois  chevron*    alaises  il'or.   au   cber 


c  lie  l«gèr«a  différcDcea. 


—  192  — 

Cette  famille,  dit  Laine,  a  donné  un  chambellan  sons  (^M^• 
les  VII.  Un  Pierre  Eëtourneau  de  la  Paye,  seigneur  de  la  Mon- 
tagne, conseiller  véléran  au  présidial  de  Pt-riguetut,  mort  le  S 
août  1771,  âgé  de  7â  an»,  fut  enterré  dans  la  nef  de  Saint-Front. 

Il  est  à  croire  que  ce  dernier  appartenait  à  celte  maison  dont 
une  branche  est  représenli'C  hu  château  d'Escj^ire  par  M.  Estour^ 
neau  de  la  Paye,  ancien  maire  do  celte  commune. 

La  famille  a  produit  d'autres  branches  en  Saintonge  et  en  Poitou. 


Testut,    Stut  et   EIstut),   de 
met,     de    Tracy,     de    SainU 


d'ai^nl  à  un   pal    d'aiar,  an  chef  i'ngtat, 
gueules   dus  lequel   cat   BcMe  «k 


C'est  en  vertu  d'une  substitution  que  cette  famille  porte  les  nona 
et  armes  —  à  peu  de  choses  près  —  de  la  maison  de  Striminiae. 

Parmi  les  votants  dans  l'ordre  de  la  Noblesse,  en  1789,  on  voit 
figurer  à  l'érigneux,  ainsi  inscrit  :  ■  Haut  et  puissant  seigneur 
mcssire  Pierre  d'Ëstut,  chevalier,  marquis  de  Soiminiac,  seigneur, 
baron  liu  présent  lieu,  de  Saint-Panlou,  d'Eymct,  de  Boisverdun 
et  autres  lieu.\.  »  Il  vota  en  sa  qualité  de  haut  justicier  de  la  ville, 
terre  et  seigneurie  d'Eyinot  en  Hérigord. 

Celte  famille  a  été  également,  en  17«9,  représentée  aux  assem- 
hiées  de  la  uoblesriu  do  Ifordeaux  et  d"  Lihourne. 

Dans  la  liste  des  familier:  admises  au\  honneurs  de  la  cour  figu- 
rent :  If  8  mai  IIHV,,  le  comte  d'Estut  de  Soiminiac  ;  et  en  1788.  Il 
eomtosse  d'Estut  de  Solmiiiiae. 


EXPERT,  de  Saint-Paul,  do  la  VaUde,  deti 
Cruzo,  du  Clialaril,  de  la  Jalasie  (en  Périgord). 


:  d'azur  à  l'airneau  pascal  d'argeol, 

'toiles    rangées  ca  chef  f1  de  drux  croimntaJs 


Dans  les  jugements  di^  intendants  de  Bor- 
deaux portant  mainUuuie  de  noblesse  (période  de  1697  à  1718),  on 


—  .193  — 
voit  François  Expert,  seignonr  di;  lu  Ci-o^  ;  d  parmi  les  votants 
aux  Etats-G^rnérans  de  iim  (Onli-c  do  la  Nol.Iesse),  mossiro 
Pipire  Expert,  ('■ciiycr,  habitant  du  repaire  de  la  Jalasie  ;  cl,  enfin 
dans  nne  délibération  de.  la  nobU-s^e,  du  30  juillet  17H9,à  l'effol 
de  donnnp  de  nouveaux,  pouvoirs  aux  di-|nités  de  l'Oiilrc,  on  voit 
parmi  les  signataires  d'Expert  du  Cbulaiil  et  il'Experl  d<-  Tlii- 
viers. 


De  (•'AUKV.  de  Berly. 

au  chevron  renverau    d'argenlà  qu.ilre 
en  chef  el  IroiB  en  pointe, 

n  de  Fiibry  se  voit  dans  la  liste  des  fa- 
milles qui  votèrent  à  Fériguenx  dans  l'Ordre  de 
la  Noblesse  pour  les  députés  aux  Élat*-Générnux 
(le  1780.  (Voir  aux  procurations.) 


•cconlé«,  «n  tssi,  ,iuur  loua  d' 
Fafes,  baron  Chosclau,  en  Langilndoc. 

Parti,  au  1",  de  Fdges,  au  i-  dur,  j  u 
gueules  surmontée  d'une  colombe  d'argeut. 
vier  de  sinoplc,  qui  esl  du  Giia,  au  clief  d'à 


De  FAGKS,  de  Saint-Cyprieu,  de  la  Voys- 
Jre,  du  Ltousquet,  de  Ctiaulncs,  de  Clinu^e- 
n,  etc. 

\Hsit3  :  D'or  il  la  bande  d'aiiir  el  une  bordure  de 
ijme ,  armoiries  primitives  des  branches  pdrigounlines. 
iliaj  :  D'or  à  la  bande  d'szur,  au  chef  cousu  d'azur 
irge  de  trois  Qcurs   de  11 


Ij  bataille  de  ltoab:ich,    à  Giiillaume  de 


s  HouPS  de  lisrt'oi 


Lu  maison  de  Fajjes,  originaire  du  IVrijford,  où  clic  possédait 
le  cbùteau  de  Saint-Cyprieii(lj,  a  eu   iS  ol'liciers  de  Saint-Louis, 


(1)  Le  chnteai 
bourg  el  le  pati 
l>ORlogne  par  It 
de  Moiitesqilioi 
janvier  1700)  do  Mai' 


lollèu 


(Dicl 


1    bLi! 


chevalier,  seigncuv  d'.\jat,   et  enlln  par  si 


a  topogrjphiqiie  de  la 
iics',  passi  dv  la  ui^iison  il<'  l'Jges  d:ins  <.'elle 
dans  l'ctte  de  llaulerorl,  par  le  mariage  {iii 
[uiou   de  l-'.ifc-es   avec   lleraii-d   dHautcfort, 


\  Wlgriu  de  Taillefor. 


—  194  — 

un  général  de  division,  15  colonels  ou  lieutenants-colonels,  9  capi- 
taines de  100  hommes  d*armes,  ime  dame  d*honneur  de  la  reine 
de  Navarre. 

Vital  do  Pages,  damoiseau,  de  St-Cyprien,  vivait  en  1287  ;  il  fut 
ponî  d'Élio,  qui  acquit,  en  1307,  conjointement  avec  l'abbé  de 
Saint-Cyprien,  des  droits  de  justice  sur  Sainl-Cyprien,  à  Tarche- 
ve(|ue  dtî  Bordeaux  (archevêque  do  la  Gironde  1187). 

Hozou  do  Pages,  gouverneur  du  château  de  Montargis,  se  si- 
gnala à  rarmoe  que  conduisait  Jeanne  d'Arc  (1128),  Revue  Py- 
rrw'cnnr,  n°  1. 

Par  jugouiont  souverain  do  1608,  la  maison  deF'ages  a  été  main- 
ItMMH»  dans  sa  noblesse,  et  on  la  voit  également,  sur  la  production 
de  SOS  titres,  les  5  docemhn^  1771  ci  "21  novcMubn»  1779,  «levant 
les  Ptats  du  Languedoc,  do  nouveau,  conluMuée  dans  sa  noblesse, 
dans  la  ptMSouiio  do  fou  Josc^ph  do  Pages,  chevalier,  et  de  Jean- 
linptislo  do  Pages  et  (h;  Glmilus,  tous  deux  qualifiés  barons  de 
Mnch(*inun*. 


^^"^ 


De  PAJOL,  d(»  la  Roque,  de  Puyrignac,  de 
l^uides. 

Ahmks  :  D'azur  à  IroiM  épces  rangées   d'argent   garnie* 
(l'or,   la   pointe  ou    liiut,  rtiirmontéos  de   troia  molettes 

(l'f|n»roii,  aus'ii  d'or. 


Kn  1781,  (i(»orges  de  Pjyol,  prieur  de  Gouze, 
portait  les  mémos  armes. 
Parmi  hs  votants  pour  hs  députr»s  aux  Etats-Ciénéraux  de  1789 
(Ordn*  i\r  \i\  Nnhlrss(\),  ou  voit  ainsi  inscrit  :  «  Measire  Louis  da 
Pajol,  ain'irii  cîipitîiiuo  au  rô;;i'»*'"*  df's  (  rreiiad  i  ers-Roy  aux,  che- 
\nlirr  dr  ronlro  roy:d  et  militaire  t\c  Saint-Louis,  seigneur  du 
lirldr  la  Hotpic,  hahitaut  dr  la  ville  do  Moupazier.  • 


iVA\ 


Uk  PANLAC,  do  Saint-C.hso,  de  la  Salle. 

AiiMK-i  :  rv.)ri.'i>nt  nu  i-lh'vrou  do  (gueules,   accompagné 
i\r   (li'ii\  l'orbfaux   de    sal>le,    un  en    chef  et   l'autn  en 

|Hiinii>. 

€  Paida»',  dit  ('«JunTJlos,  noldo  et  ancienne  fa- 
millt' du  iNri^^ord,  i<siio  de  Bernard  de  Fanlar 
tpii  devint  sci^Miour  dt*  Saint^Jisc*,  par  son 


—  i95  — 
riage,  vo^  l'an  1400*  avec  Marthe  de  Molinier,  dite  de  Saitit-Orse, 
héritière  de  celte  seigneurie. 

Hugues  I"  leur  nis,  connu  pnr  les  actes  de  1463,  Uli,  H73, 
ittc,  éjiousa  en  1438  Hélie  <Ic  la  Bortrandie,  donl  il  eut  :  Pierre  de 
Panlac  qui  ilL  foililter  en  lûOi  te  l'hûteau  de  Saint-Orse,  s'allia 
vers  le  même  temps  à  D'"  Françoise  de  Loslanges,  lille  de  Ber- 
nard, seigneur  de  Lostanges,  et  do  Marie  de  Royère.  De  ce  ma- 
riage naquit  François  de  Kanlac,  qui  de  Françoise  de  Chaïunont- 
la-llatut,  qu'il  avait  éponséo  en  ioâi,  laissa  entre  atitrts  enrants  : 
Jean  de  Fanlac,  marié  en  lôû2  à  Françoise  de  Lagut>de-Monlai'die, 
père  et  mère  de  Louise  de  Fanlac,  femme  do  Guillaume  de  Mont- 
ferrand  (de  Faubournet),  n 


1 


De  FARGUES,  de  Marsalès,  do  Pech-Formi- 
gier. 


Ahmeh  :  D'aïur  à   un 

ioD  paMant    d'or 

lampBBsd  de 

gueule*  et  accomp^né  e 

n  poiai«  de  quatn 

olelleB  d'ar' 

genl  misée  en  croix. 

Elles  sont  ainsi  décrilea  dans  le  Grand  Ar- 
'  nioiial  df  Franco  {registre  de  Sarlat),  sons  le 
nom  de  Bertrand  de  Fargues,  écuyer,  seigneur  de  Marsalès.  — 
Sous  le  nom  seul  de  Fargues,  en  Périgord,  on  trouve  dans  VAr- 
morial  de  Jouffroj-d'Eschavannes  :  d'azur  à  trois  maillets  dar- 
gant,  i  la  bordure  cousue  dp  gueules. 

Parmi  les  gentilshommes  de  la  sénéchaussée  de  Sarlat  convo- 
qués pour  le  ban  et  l'arrièro-ban  de  l(i7i,  figure  noble  Bertnmil 
de  Fargues,  écuyor,  seigneur  de  Pech-Formiffior,  et  parmi  ceux  en 
faveur  desquels  les  intendants  de  Bordeaux  ont  rendu  (\o~-  juge- 
ments de  maintenue  de  noblesse,  de  1607  à  171W,  on  voil  égalemeul 
Hgiirer  le  nom  de  Fargues. 


De  La  FAHGUE,  de  Piedsec,  du  Fourdillot. 
de  Bogriii,  de  Blcnac  —  terre  érigée  en  comié 
—  en  Nivernais,  en  Périgord  et  en  Bigorre. 

AriMES  :  D'argeiil  au  chevron  <Ic  guouled,  acroiupatçni: 
de  Irais  pommes  de  pin  do   tnûnic  vursoee,  posi'cit  i  cl  1. 

Devise  :  Snii  deûdâm,  cl  plus  ancicnucmcQl,  puînl  nu 
faoldray. 


—  196  — 

Borel  d'Hauterive  dit  que  la  famille  de  Fargue,  conmie  en 
Guienne  dès  le  xiv'  siècle,  est  issue  d'uue  brauche  cadette  des 
seigneurs  de  Montpellier.  Dom  Villovieille,  dans  son  trésor  généa- 
logique, tome  38,  folio  16,  parle  de  Raymond  de  la  Fargue,  qui 
était,  en  1352,  un  (l(»s  39  écuycrs  do  la  compagnie  de  Guiraud 
de  Guerly,  chevalier,  capitaine  do  Monclar  et  de  Chatelseigneur. 

Borel  d'Hautorivc  rappelle  qu'en  1 480,  Pierre  de  la  Fargue, 
écuyer,  remplissait  les  fonctions  de  panetier  auprès  du  roi  Char- 
les Vil.  Le  vicomte  Oscar  de  Poli ,  dans  son  intéressant  ou- 
vrage ayant  pour  titre:  Un  Régiment  d Infanterie^  ftoyal-VaiS' 
seaux,  confirme  rhistori(|ue  de  ce  généalogiste  ;  et  V Impôt  du 
Sang,  par  Jean-François  d'Hozier,  fait  connaître  plusieurs  de  la 
F'arguo,  blessés  sur  les  champs  de  bataille. 

Dans  une  simple  notice,  je  ne  puis  mentionner  tous  ces  sujets, 
qui,  dans  cetle  famille,  ont  de  tous  temps  noblement  porté  Tépée  ; 
mais  je  tiens,  néanmoins,  à  rappeler  que  :  Jean-Baptiste  de  la 
P'ar^^ue,  chcîvalier  de  Saint-Louis,  blessé  à  Fontenoy  et  à  Lawfeld, 
petit-lils  de  Guillaume  de  la  Fargue,  gentilhomme  de  la  chambre 
du  roi  Louis  XIV,  et  fils  de  Élie  de  la  Fargue,  écuyer,  reçut  de 
Louis  XVI,  en  1780,  le  brevet  de  lieutenant-général  de  ses  ar- 
mées ;  que  son  lils  aîné,  le  comte  Jean-Jaccpies  de  la  Fargue,  ca- 
pitaine dans  Hoyal-Vaisseaux,  fut  chevalier  de  Saint-Louis,  et 
père  (rAuguste-Jean-Baptistt»  d(»  la  Fargue,  officier  dMnfanterie, 
également  chevalier  (h»  Saint-Louis. 

La  maison  de  la  P'argut?  est  actuellement  représentée,  1800, 
j)ar  trois  branch(»s,  l'aiiiée,  par  Maurice-Gabriel  comte  de  ia  Far- 
};iie,  à  Périgucux  (en  Nivernais    ; 

La  cadette,  par  Louis  de  la  P'argue,  à  Monciaux,  conamuDe  de 
Bourruu   en  Périgord.i 

La  puînée,  par  Haymond  de  la  P'argue-Tauzia,  à  Tarbe  (en  Bî- 
gorrr  .  Des  rufaiits  sont  issus  des  trois  branclu^s. 

Principales  alliances  :  Dupuy,  de  Ferron,  Tourneyer,  de  Cas» 
tfllanc,  (lu  Mau,  de  la  Rur,  de  Sangucs,  de  Hayle,  de  Capdeville, 
de  Castéra,  de  Lanièrr,  Harun,  d(»  Lasserre,  de  Massaneau,  de 
Noyéns,  «le  Ghanirr,  d'Audiffret,  Vallet  de  Sallignac,  Vallet  de 
Fayollt*,  Vollanct,  d'Iinbcrt,  PVogi'r,  d(»  Lafîtte,  d'Anelunxin,  de 
Hoiner-^,  «le  L('stîm^^  d«'  (-a^ii'riniillcrs-Léoménil,  (»tc.,  etc. 


269 


—  197   - 

De  fars,  de  Fausselandry,  de  lu  Greze,  de 
a  Forest,  de  Pragelier,  du  Terrier,  du  Cluzel, 
le  Saint-Quentin,  de  Costelonge,  de  Fraysse,  de 
a  Grave. 

Armes  :  D'argent  à  un  arbre  terrassé  de  sinople  ;  il  est 
it  quelquefois  un  pin. 


La  maison  de  Fars,  originaire  de  la  paroisse  de  Nanteuil,  près 
Thiviers,  dit  Tabbé  de  Lespine,  est  une  des  plus  nobles  et  des 
plus  anciennes  du  Périgord.  Depuis  [)rès  de  trois  siècles  et  demi 
elle  possède,  ajoute  ce  savant  généalogiste,  le  llef  de  Fausselan- 
dry,  relevant  de  la  vicomte  de  Limoges,  situé  dans  la  paroisse  de 
Goulaures,juridiction(rExcideuil,(prello  a  acquis  a  titre  d'échange 
de  la  maison  de  Leslrade  de  la  Gousse. 

Le  6  février  1477  et  le  7  février  1478,  Pierre  de  Fars,  qualifié 
damoiseau  et  noble  homme  seigneur  de  Fosselandry,  etc.,  rendit 
hommage  lige  pour  les  repaires  nobles  de  Fosselandry  et  de  Gas- 
lelonge  à  Alain,  seigneur  d'Albret,  comte  de  Dreux,  de  Gaurc,  de 
Penthièvre  et  du  Périgord,  vicomte  de  Tartas  et  de  Limoges, 
Captai  du  Buch  et  seigneur  d'Avernes.  Alain  rappelle  son  bien 
aimé. 

Le  nom  de  Fars  figure  dans  les  jugements  et  ordonnances  de 
maintenue  de  noblesse,  du  9  décembi'e  1066  et  du  1*^  mars  1698. 
On  le  voit  également  dans  la  liste  des  votants  a  Périgueux  pour 
les  députés  de  la  noblesse  aux  Etats-Généraux  de  1789. 

Par  ses  alliances,  la  maison  de  Fars  tf  de  tous  temps  tenu  un 
rang  distingué  dans  la  province  ;  il  suffirait  de  rappeler  celles 
qu'elle  a  contractées,  d'après  l'abbé  de  Lespine,  directement  avec 
les  familles  de  liardon,  de  Ghemin,  de  Golombier,  du  Mas  de 
Geyrac,  de  Faubournel,  de  Montferrand,  de  Fayolle,  d'Hautefort, 
de  Vaudres,  de  la  Tour  Saint-Privat,  de  la  Tour  de  Verneyoux, 
de  Lestrade  de  la  Gousse,  de  Marquessac,  d'Orléans,  de  Pelé- 
grin,  de  Saunier,  de  Varennes,  etc.;  et  indirectement  avec  les  mai- 
sons de  Beynac,  de  Gugnac,  de  Gimel,  de  Houx  de  Gampagnac, 
de  Saint-.\stier,  de  Féletz,  de  Langlade,  de  FVoidefont,  de  Leyma- 
rie  de  la  Hoche,  de  Pons,  etc. 


De  faucher,   de  Versac,  de  la  Ligerie,  de 
Lafwout,  (h^  lit  Joiirdonic;,  de  Konta^nac,  de  Clau- 


Arues  :   De   giienks    < 


e  saulerellc  (ou    Taucheux) 


Cfs  armos  iparlanlcs)  ainsi  blasonnées  dans 
l'Aniiorial  manuscrit  que  j'ai  di'jà  t'ii  occasion  de  citer  {ilnsieurs 
l'oiri,  sont  dtW-rilcw  lit?  riiôiut'  ilaiis  ie  Grand  Armoria!  de  Fraaee 
(rrifistro  do  Périttnciix),  soiiri  U'  nom  de  François  Faucher,  éciiycr, 
si^igiii'iu'  de  la  Jourdoiiiu  d(>  Fonta^rxiic,  incontctitableineiit  do  la 
iinîriii-  rairiillf  (jne  h-s  Fanclier  do  Versac,  etc.  ;  d'Hozier,  ou  ses 
l'oinniis  les  donnent  ainsi  (niénio  Armoriai,  même  repislrp)  ; 
rfaziir  il  uiir  croix  potriu-rv  d'argent  rt  an  chef  de  gueules  chargé 
dune  faux  d'or. 

Oi'llo  l'amille,  ori^^innirc  du  Limousin,  où  elle  occupait,  dès  le 
xm'  siôcio,  nii  rang  olevo  dans  la  notil(?sse,  a  foimé  plusieurs  braii- 
(■lies  anx  ramcnx  qui  so  sont  ri-pandus  on  Oiiicnne,  Férigord  ol 
SainloiifTO.  Kn  Porifîin'd,  dlo  possédait  le  cliàtean  de  la  Ligerit*, 
paroisse  do  Fotitiiiiio,  cntièromenl  dôirnit  à  l'époque  de  la  Kévolu- 
lioii. 

Doux  d<' ses  rcprésontaiils  l%ui'(<nt  à  Périgueux  parmi  les  vo- 
tants pour  los  drpntés  de  la  noblosso  aux  États-Généraux  de  1788, 
et  jdusioiirs  autres  sujots  en  Saintonge  et  à  Angoulême. 


*''  Du  FAURK,  de    Montmirail   (ancien  repaire 

tep^gji^B        nuldi-,  ayant  jiistii-o  sur  quelques  maisons,  dans 

~~~'  ~  lii-  Ct-iiac,i ,   do    la    Urange,    de 

l'rouilliiic,  (loSégida.  etc. 

r,  armé,  lampasid  «t  eon- 


ilari-  l'Ktal  ;:én<''r;d  th'i^  gontilshomincs  de 
ti-riu-  iliuis  leur  notjlosso.  par  Pellot,  in- 
l'iinrii'i'  HU'.iK..'l.  dans  les  listes  des  vo- 
■  \:\  ri..M.-.-e  aux  Kt;its-( lonorniix  de  1789. 
I-.  Mui-i  inscrits  :  i  Messiro  Pierre  de 
lie  Muntmirtiil,  habitant  de  la  ville  de 


Keauiiiout,  diocèse  do  Sarltit ,  el  messire  Anloiii&'Gt'n'âme  du 
Faure  de  Montmirail ,  seigneur  de  la  baroniiie  de  Monliniratl,  y 
habitant.  » 


KAUHE  (ou  DO  Faurk)  (t)  de  Rochefort  (iiii- 
cieii  repaire  noble,  commune  de  Sain^Cy^»l■ien- 
d'Auberoche),  de  la  Roderie,  de  Lusstic,  de 
Beauvais,  de  lu  Rilteyrie,  d'Argignac,  de  Savi- 
gnac-de-Nontron,  la  Roche-P  on  lissa  c. 

e  d'argeal,  acaoïapagnèe 


Elles  i^e  voient  ainsi,  sculplécs  sur  le  plafond  en  pierre  du  cou- 
loir qui  procède  l'apparlcment  du  premier  étage  d'une  des  belles 
maisons  de  la  Renaissance,  rue  de  la  Limogeanne,  n'  46,  à  Péri- 
gueux.  —  Sur  le  fronton  de  la  façade  nord-ouest  du  château  de 
Sepl-Kont  que  lit  construire  dans  le  dernier  siècle,  à  quatre  kilo- 
mètres de  Férigueux  (commune  de  Trélissac),  Bernard  du  F'aure 
de  Rochefort,  président-trésorier  de  France  au  bureau  de  Guienne, 
ces  mêmes  armes  sont  accolées  à  celles  de  Marie  du  Cluzel  de  la 
Chabrerie,  femme  de  Germain  Faure  de  Gardonne,  conseiller  du 
roi.  On  les  voit  également,  par  suite  d'une  alliance, réunies  à  ctdles 
de  In  maison  de  Chabans  (2). 

La  noblesse  de  la  famille  peut  s'établir  :  par  les  nombreuses  et 
importantes  seigneuries  qu'elle  a  possédées  en  Périgord,  par  l'ac- 
quisition, vers  la  première  moitié  du  xvi°  siècle,  de  quantités  de 
rentes  foncières  et  directes  ;  par  des  charges  municipales  —  plu- 
sieurs sujets  du  nom  figurent  comme  maires  de  Périgueux  ;  —  par 
des  grades  dans  l'armée  —  un  François  du  Faure,  chevalier,  sieur 
de  la  Koderîe  Lussac,  Fontaube,  Auginiac,  La  Roche-Pontissac, 
baron  de  SainlrMartial  de  Valette,  était  mestre  de  camp  de  dix  en- 


|1)  Rocbcrort,  c'est  soue  ce  nom  que  la  ramille  eït  aujourd'hui  le  plus  gei 
lemeot  connue. 

(S)  La  Rocbe,  paroisse,  aucien  repaire  noble,  commuoe  de  Sainl-Pi 
d'Alemps. 

(S)  Dans  le  flraad  Armori»!  de  France  {registre  de  Périgueux),  les  arniea 
critee  scua  le  uoni  de  Germain  Faure,  eieur  de  Gardonne,  Honl  :  d'argent  i 
bêndes  d'azai. 


—  200  — 
seigiies  (le  picil  pour  le  service  du  roi,  {^entilliomme  ordinaire  de 
sti  c.hninbrn,  et  son  ttls,  seigneur  des  mêmes  terres,  était  capitaine 
(Us  fjardes  du  roi  et  également  gentilhomme  ordinaire  de  sa  chaiii- 
biv  ;  —  par  ses  qualifications  uobiliaiics  et  par  ses  a]lian<;es  avec 
de  nobles  maisons  (elles  que  celles  d'Aguesseau,  de  Beynac,  de 
Barry,  d(t  Beirieu,  de  Campniac,  des  Cars,  du  flluzol.  de  Chabans, 
de  Ncsmond,  de  l'onlac,  de  Texiei',  etc. 


De  FAYOLLK,  de  Fayolle,  de  Cliantegeline, 
(lu  Mas-Poitevin,  de  lieaiiséjour,  cli^. 

Aiivta  :  [l'nzur  à  un  Uoii  d'argeut  liimpassé,  inné  M 
rouronnp  An  gurules,  Iciiant  deux  BauvafiM.  ConroDnc  de 
mariiuis. 

Devisk  :  Xiin  ihî,  si-'/  nb'iqar. 

M.  de  Haint-Allais  a  publié  dans  le  \*  volume 
du  Aohiliairo  universel  de  France,  la  généalogie  détaillée  de  la 
miiis(jn  de  Fayolli!,  qui  n'est  autre  ({ue  l'œuvre  de  l'abbé  de  Les- 
pirie,  notre  savant  et  consciencieux  compatriote.  M.  Laine  en  a 
donné  un  résimitj  succinct  dans  son  Dictionnaire  véridique  des 
maisons  nobles  de  France  ;  je  ne  puis  donc  mieux  faire  que  de 
ti'ausL-rirc  ici  le  travail  de  co  dei'nier  : 

'  La  maison  de  Kayolle,  dil  ce  g/'ni'alogisle,  d'ancienne  chevalerie, 
ont.-inaire  du  l'érigord,  où  elle  llorissait  dès  le  xn'  siècle,  prouve 
mie  lîlialion  suivie  depuis  Pierre  de  Fayolle,  clicvalier,  qui  fut  un 
des  priniiers  fondateurs  de  l'abbaye  dr'  Chancelade,  située  dans  le 
voisinage  ibi  château  de  Fayolle,  <u  souscrivit  plusieurs  chartes  de 
dunalioris  faites  à  eetic  atibayc  vers  le  milieu  du  xn*  siècle.  Il  vivait 
en  lUîK.  (',(!iie  maison  poss(''de  eneon-  de  nos  jours  et  depuis  près 
d<<  si']it  siècles  la  terre  de  Fayolle.  aujourd'hui  érigée  en  mar- 
.iUisat. 

•  Cette  maison  a  iloimi'  de>  chevaliers  et  iVnyers  bamierets  dans 
les  temps  (le  la  chevah^rie,  des  ho]miie:>,  des  ordonnances,  des  com- 
niaiirlants  dn  ban  et  aiTière-han  de  la  noblesse  du  Périgord,  tin 
dievalier  de  rf)r'Ire  ilu  roi.  gentilhomme  onlinaire  de  la  chamlwe, 
cl,  dans  des  temp><  j)Os|i'rii-nrs,  des  capitaines  el  ofllciers  supé- 
rieurs des  «rTiiéi>  de  terre  el  de  mer. 

.  La  terri-  de  Fay.die.  unie  à  celle  de  Chantepoiile,  aux  flefa  de 
Vernode,  de  la  Sipii'rre,  de  Heliel,  etc.,  fut  érig(''e  en  nian|Uiaat, 
sous  le  nom  île  Fayrdle.  |>»r  lettres  (hi  mois  do  septembre  ITM, 


—  201  — 
registrécs  en  la  chambre  des  comptes  le  17  mars  mh,  en  faveur 
lie  Nicolas  de  Payolle,  chevalier,  seigneur  de  Fayolle,  de  TocHiie, 
Saint- Vincent,  le  Chadeuil,  Saint-Apre,  etc.,  etc.,  capitaine  dans 
le  régiment  d'Aiyou,  infanterie. 

■  Bernard  de  Payolle  était  hospitalier  ou  chevalier  de  Saint-Jean 
(te  •fënisalem  à  la  iiii  du  \n'  siècle.  » 

Après  ce  résumé,  il  serait  superflu  de  rappeler  que  le  nom  de 
FayoUe  figure  dans  ies  listes  des  maintenues  de  noblesse  de  diffé- 
rentes époques,  entre  autres  de  1666  à  1669  et  de  1697  à  1718,  et 
qu'il  se  trouve  également  ilans  celles  des  votants  de  l'Oi-dre  de  la 
Noblesse  aux  États-Généraux  de  1789.  (Voir  aux  procès-verbaux 
di»  opérations  électorales  de  cette  grande  époque  et  aux  procura- 
rations.) 


I»K  KAYOLLES,  do  Puyi-t^don,  de  la  Martiide, 
de  Lisie.  de  Sarrazac,  de  Lavnud,  de  Cliampa- 
gnac. 

.AriiK-i  ;  Dniur  h  Ifois  liona  dur. 

Os  armes  sont  ainsi  insi-rites  dans  l'Armoriai 
manuscrit,  ou  Catalogue  de  la  noblesse  du  Péri- 
gonl,  dressi''  vi-rs  l'éponne  de  la  grande  nvlierrlie  de  la  véritable 
et  fausse  noblesse  onlonnée  par  Louis  XIV,  en  1666,  sous  les 
noms  de  :  •  l'ii-rif  de  Knyollea,  seigneur  dudit  lieu,  y  habitant, 
sénéchaussée  de  Périgueux,  lequel  reconnaît  pour  descendants  de 
sa  fanulle  :  (-liarles  <'t  Jean  de  Fayollcs,  ses  frères;  Françoiset 
liuillaume  de  Fayolles,  sieur  de  Lnvaud,  de  Champagnac  ;  Jean  de 
FHyolles,  sieur  do  la  Martinie,  et  Meymy  de  Fayolles,  sieur  île 
Lisle.  ses  oncles,  habitant  du  bourg  de  Saint-Sulpicc  et  de  la  pa- 
roissit  de  i^aint-.Mnrlin,  sénéchaussée  de  l'érigtieux,  portant  Ions 
les  mêmes  annes.   •  (1). 


;l,  l>»iix  d"fi  iml»-'  rli'  lubt»-  rli:  Li'spiui'  »iii-  uelld  raiiiill'-,  il  •:*t  dil  que  l<-  fil 
jHDVirr  |i>49,  piir  i;(jiilr<<l  ]>ns^i^  nii  chàtrnii  iIr  K-tyolIns,  |iiiFoi!ifie  de  Sarrazac,  <-ii 
P'Tigont.  Jean  liv  K.n>iilli-s,  .■eiiycr,  sïotir  do  la  Martinir,  linbil.'iiil  ;iii  lirii  de 
Preinillac.  parois^-  dt'  Siiliil-!juli>ice,  jiiridiclioii  d'Kxi;ldi>iiil,  IIIh  de  Pipitr  rti- 
KayolUs,  4^:uyci',  seipiii-ur  diidil  lifii  et  m  jiurlin  de  Sori-iii^Hc,  ■'■  ili*  (ïal1i«Tiiii- 
I^«<|itet  de  Suvigiiui',  dunioîni-'llc,  rpoiuia  (.oiiiso  Goniluiiid,  itanioiM>l1o,  vhivi'  d*' 
Jran  du  lioux,  «■(.■iiyr,  ?-iiiir  ili-  la  VcyriiTi-,  hahilnii1i>  dp  \.i  Turf".'  d'-  l:i  HcTUiir- 
di->re,  parnjwe  de  S.niiil-^iil[iîi'i'-di--M.'ir('iiiL 


—  202  — 

Dans  un  état  des  taxes  faites  pendant  l'année  1640  dans  Télectioa 
de  Férigueux  en  exécution  de  Tédit  de  novembre  même  année,  on 
voit,  dans  la  paroisse  de  Saint-Antoine-d*Auberoche,  un  Fayolles 
(Pierre)  imposé  pour  une  somme  de  60  francs,  mais  avec  cette  an- 
notation en  marge  :  «  Par  ordonnance  du  30  avril,  ledit  Fayoiies  a 
été  déchargé  de  c(;tte  taxe,  d'autant  qu'il  ne  demeure  pas  dans 
ladite  paroisse  et  attendu  qu'il  a  des  hîttres  de  noblesse.  » 

On  ne  connaît  pas,  dit  Saint-Allais,  la  jonction  de  ces  Fayolles 
avtH'.  la  maison  dtîs  marquis  de  Fayolle,  dont  la  notice  précède. 


«If» 


Dk  KAYAHD,  des    Combes,  de  la  Dosse, 
d'p]touars,  des  Constancies. 

Ahmes  :  D'or,  à  un  arbre  de  sinople. 


Dans  l'Armoriai  manuscrit  rappelé  à  rarticlc 
qui  précède,  les  armes  sont  décrites  :  D*or  à  un 
fayot  ardent, 

(iCtte  famille  ligure  parmi  celles  qui  ont  été  maintenues  dans 
leur  noblesse  (période»  de  1697  à  1718)  ;  elle  est  représentée  égale- 
ment aux  États-Généraux  de  1789.  Parmi  les  votants,  on  voit  ainsi 
inscrit  :  «  Messiro  .\lexis  de»  Fayard  d(»s  Ck)ml)es,  chevalier,  sei- 
gn(^ur  haut  justicier  dcî  la  terre  de  la  Dosse  et  châtellenie  des 
C.ombes,  seigneur  dos  liofs  d'Estouars  et  gouverneur  du  château 
iW  Fortian,  etr.  (Voir  aux  procurations.) 


r 


tii) 


I  '       !■  iii|iinii»  ■» 

— ■■    ..li-lil.!, 


hK  La  F.VYK,  do  la  Martinio,  de  Segonzac,  de 
la  Mutlic,  «le  Plas,  de  ChanhMiil,  dt?  la  Renaudie, 
d'Aiiriac,  rtc. 

\ifyi.H  :  hf  j;ii.ul«">  à  iii»»:  on»i\  .iiu-i-fe  d'argent,  ac- 
.  oiiipagiirr  «  Il  fhrf  il'uu  l.nnli«l  de  riiiq  pendants  de 
in«'iu«'. 


—^ i —  I 

■  ■  "L, 

I       **•«•  &«        il»  I  ■IMI'T 

iW^A  aiii>i  (|uo  (•«•>  armes  sont  dessinées  sur 
los  pn'uvr>  de  iioblcssi»  faitt'>  jujur  l'Onln»  de  Malte;  elles  sool 
éiioihvi's  de  iiiéin**  dan^  If  (irund  Artintruil  de  France  (registre 


—  203  - 

de  Férigueux)  ;  mais  Tabbé  de  Lespine  n'indique  que  quatre  km- 
belSf  en  ajoutant,  qu'ailleurs  on  trouve  quatre  créneaux. 

Alias  :  Sous  le  nom  de  la  Faye  de  la  Martinie  et  de  Segonzac,les 
armes  sont  dites  :  De  gueules  à  la  croix  de  Lorraine  d'argent. 

Puisque  je  viens  de  rappeler  que  cette  ancienne  famille  du  Fé- 
rigord  a  fait  ses  preuves  pour  l'Ordre  do  Malte,  il  est  incontestable 
qu'elle  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse.  La  preuve  en  est,  du 
reste,  dans  sa  présence  aux  assemblées  de  la  noblesse  du  Féri- 
gord,  en  1789,  où  l'on  voit,  parmi  les  votants  pour  les  députés  de 
l'Ordre,  deux  de  ses  membres  qui  y  figurent,  l'un  qualifié  de  mar- 
quis, l'autre  de  vicomte. 


"^""^  De  FÉLETZ  (ou  de  Felets). 

Armes   :   D'argent  au  lion  couronné  de  gueules,  à  la 
bordure  d'or  chargée  de  huit  besants  du  champ. 

Cette  maison  d'ancienne  chevalerie  du  Féri- 
gord,  où  elle  possédait  le  château  de  Féletz, 
près  Montignac-sur-Vézère ,  qu'habitaient  en- 
core, dans  la  première  moitié  de  ce  siècle,  deux  frères,  n'est 
pas  moins  distinguée  par  ses  semces  et  ses  alliances  que 
par  son  ancienneté. 

Elle  compte  un  évêque  de  Saintes,  en  1250  ;  mais  déjà  en  1114 
(voir  Gallia  Christiana),  plusieurs  de  ses  membres  concouraient 
par  leurs  bienfaits  à  la  fondation  de  l'abbaye  de  Dalon,  diocèse  de 
Limoges. 

Aujourd'hui,  cette  maison  est  éteinte  dans  la  personne  de  l'abbé 
Charles-Marie  Dorimon  de  Féletz,  ancien  administrateur  de  la 
bibliothèque  Mazarine,  membre  de  l'Académie  française,  auteur 
de  mélanges  sur  la  philosophie  et  la  littérature,  mort  le  11  février 
1850,  dans  la  8i*  année  de  son  âge. 

Le  Périgord  ne  pouvait  oublier  que  ce  dernier  fut  un  des  plus  aima- 
bles conteurs  de  son  époque,  et  que,  pendant  plus  de  40  ans,  il  fut  le 
modèle  le  plus  accompli  de  l'esprit  français;  aussi  la  ville  de  Féri- 
gueux a-t-elle  tenu  à  honneur  do  donner  lo  nom  de  Féletz  à  l'une 
des  rues  principales  du  quartier  Saint-Martin,  là  où  était  un  jardin 
el  une  maison  (portant  aujourd'hui  le  n**  12),  qui  appartenaient  â 
notre  spirituel  compatriote. 

Une  des  nièces  de  l'abbé  de  Féletz  et  son  héritière  principale, 


—  20i  — 

M"*  Pauline  de  Foucauld  de  Dussac,  mariée  au  lieutenant-général 
Morand  du  Puch,  a  voulu,  par  un  sentim3nt  de  reconnaissance 
pour  son  bienfaiteur,  dont  elle  fut  longtemps  le  secrétaire,  que  ses 
enfants  fissent  revivre  le  nom  de  Féletz  ;  aussi,  se  conformant  à 
ce  pieux  désir,  le  général  du  Puch  a-t-il  demandé  et  obtenu  Tau- 
torisation,  pour  eux  et  pour  lui-même,  de  s'appeler  désormais  du 
Puch  de  Féletz. 

Dans  TEtat  général  des  gentilshommes  de  Télection  de  Sarlat, 
maintenus  dans  leur  noblesse,  en  1666,  par  M.  Pellot,  intendant  de 
Guionne,  ligure  le  nom  de  Féletz;  il  se  voit  également  dans  la  liste 
des  votants  pour  les  députés  de  la  Noblesse,  aux  Etats-Généraux 
de  1789,  avec  les  qualilications  de  chevalier  et  de  baron. 


'^^^  Dk  FERRAM)  (et  Ferrant),  de  Montastruc, 
1  de  Montaubert,  de  Vaudou,  de  Mauvezin,  de 


*"i'"  '"i!|  I'"'  '"'î-'i'ii;!'  I 

■iii.'l,    ••    •  '.,.••■■"  tli.  „  ,  ■ 


Éliiiill^ 


Veyran ,   de  la  Bastide,   de    la    Tour,   de  la 
Valade. 

Armks  :  IVarjrPiil  à  3  fasces  de  gueules.  —  La  bran- 
die (le  Moiiiaubcrl  ajoutnil  à  si-s  armes  :  un  chef 
d'azur. 

Le  premier  auteur  de  la  maison  dt»  FiTrand  est  Arnaud-Garcias, 
damoiseau,  co-seignour  de  Pardaillan,  marié,  vers  1275,  à  Gni- 
raude  de  Malvoisin,  fivre  de  Pierre  de  Ferrand,  chevalier,  maire 
de  Saint-Emilion,  en  i2H1. 

Du  (lit  Arnaud .  on  compte  17  degrés  non  interrompus.  La 
baroniiie  de  Mal  voisin  ou  Mauvezim  resia  dans  la  maison  de  Fer- 
rand, branche  ainée,  juscprau  mariage^  de  la  fille  unique  de  Gaston 
de  Ferrand  et  dWntoiîieltc  du  Faur  av<r  Henri  d'Esco<léca,  mar- 
(juis  de  Hoisse  (15  iiovriiibn*  Kî^i». 

('elle  raniille,  originaire  de  IW^^enais,  a  formé,  au  xvii*  siècle, 
<l('ux  bnuiflirs  (Ml  Pc'rigord,  relie  de  Montaubert,  dans  les  parois- 
ses de  ("elles  ei  dr  Kr';,Miilhae,  (?l  celle  di»  Montastnic,  sur  les  bords 
de  la  I)onlo;;ne. 

Celle  «!«•  Montaubert  se  lixa  en  Périgord,  par  le  mariage,  en 
11)21,  de  (ieoi-^-^e^  de  Ferrand  de  la  Ra^tide  avec  Jeanne  du  Puy  fîe 
Rr«'*inoiit.  et  «elle  de  Mn||la•^trMc,  par  le  mariage,  en  158ÎI,  de 
Rertrainl  «le  I"'«m  raii«l.  écii\i»r.  avec  Jeanne  dWbzac,  liéritiéro  de 
son  père,  Fraiieni»  «r.\b/ae.  <eigiii»ur  di»  Monlasirnc 


—  iOh  — 
Un  Ferrand  de  Montastnic  fut  convot|ué  au  ban  de  la  Noblesse 
de  la  sénéchaussée  dR  Bergerac,  en  1689  el  en  1789.  On  voil 
iiiscril ,  à  Périgucux ,  parmi  les  volants,  dans  l'Ordre  de  Ib 
Noblesse,  inessire  Jean  Ferrand  de  Montaubeit,  chevalier  de  Saint- 
Louis. 


De  FEHRIERES,  de  Sauvehieuf  —  ancien 
repaire  noble ,  avec  justice  sur  Aubas  el  le 
Cheyiard,  en  Périgt^'d. 

Ahmes    :    D'argent   au    pal    d«  gueulei,  à  la  bordura 


Dans  le  Nobiliaire  tic  l'abbé  Nadaud,  elles 
sont  décrites  ainsi  :  <ff  gueules  ao  pal  d'argent  accompagné  de  six 
billettes  de  nii'nie,  mises  en  orle,  ou  à  la  bordure  dcniiculée 
d  argent. 

Cette  noble  et  ancienne  inai.-ion  est  connue  dès  le  xii'  siècle  et  sa 
Hliation  est  suivie  dès  l'an  1281. 

Elle  a  produit  un  maréchnl-de-camp  et  le  célèbre  marquis  de 
Sauvebœuf,  chevalier  des  Ordres  du  roi,  lieu  tenant- général  de  ses 
armées,  dont  le  pi're  et  le  grand-père  étaient  chevaliers  de  l'Ordre 
du  roi. 

En  1549,  Ajmard  do  Perrière  s -Sauvebœuf  était  admis  dans 
l'Ordre  de  Malte. 

Les  Ferrières  l'^laiont  seigneurs  d'Aubas,  commune  de  Saint- 
Amand-de-Coly,  et  leurs  armes,  telles  qu'elles  sont  décrites  ci- 
dessus,  se  voient  sculptées  â  la  voûte  de  la  chapelle  de  l'ab- 
baye .  surmontées  d'une  crosse  d'abbé.  Cinq  des  membres 
de  cette  famille  ont  été  revêtus  de  celte  dignité,  de  1544  à 
1681. 

Cette  maison  a  été  maintenue  dans  sn  noblesse,  et  a  voté,  en 
Limousin  et  eu  Saintonge,  pour  b's  dé[>utés  de  l'Ordre,  aux  Étals- 
Généraux  de  1789. 


De  FÉNELON  (db  Saugnai:)  ,  de  la  Mothe- 

Fénelon. 

Armes  :  D'azur  il  trois  bandeii  de  ■inopla. 

Devise  ;  A    ïo  priDcipiaia  dcsiaet.  0 

Cette  maison,  dont  le  nom  piili-onymique  es| 
Snl'ii^uac  —  petite  ville  à  deux  lieues  de  Sarlat 
—  bfireau  de  la  famille,  a  doiiiir  à  l'Eglise  trois 
archevêques  et  neul'  évèiiucs,  dont  six  ont  occupé  le  àège  de 
Snriat  :  en  1359,  H85,  1567,  ItVlM.  i(i04  et  1659.  Trois  de  ces 
derniers  étaient  de  la  Iranclie  dite  do  Salignac  de  la  Mothe- 
Pénelon ,  qui  compte  l'immortel  Fénclon ,  arehevOque  de  Cam- 
brai. 

Il  serait  dintcile,  dans  une  simple  notice,  d'6nuinérer  le  gnaû 
nombre  de  sujets  qui,  à  toutes  les  époques  de  notre  histoire,  se 
sont  illustrés  par  leurs  vertus,  leur  talent,  leur  courage  et  leurs 
grandes  alliances. 

Je  citerai  tout  d'abord  Hugues  do  Salignac  qui,  partant  pour  la 
première  croisade,  do  1096  à  1146,  lit  une  donation  à  rabba}-e 
d'Uzerche,  et  dont  les  noms  et  armes  figurent  au  musée  de  Ver- 
sailles. 

L'armée  lui  doit,  entre  autres  personnages,  vers  la  fin  du  règne 
de  Charles  VII  :  Rnjinond  de  Salignac  de  la  Molhe-Fénelon, 
l'oniniandcur  de  Malte,  :*énéclial  liu  Périgord  et  du  Quercy  et 
lieiilenaiit-){é[iéml  du  (gouvernement  de  (juienne  ; —  son  fils,  qui 
fut  troiiverrienr  du  Péripiiil  et  du  Limousin,  pour  Jean  d'Albret, 
roi  de  Niivarre;  —  Beririuid  d<-  Sali<;ti;i<-,  qualillé  seigneur  de  la 
Mûlhc-Kéiielon,  vicomte  et  bamn,  tlievidier  de  l'Ordre  du  roi, 
conseiller  d'Ktal,  e;ipitHiiie  de  5lt  hommes  d'iirmes  d'onlonuancc. 
nmlmssitdeur  eu  AuKieterre  et  en  K.-i[iii(,'rie,  chevitljer  de  l'Ordre 
du  Saiiit'Hs]irit,  <|ui  l'itt  père  di-  Jeun  de  Sidi|.'iiac,  lequel,  après  la 
bataille  de  C'tuti'as,  vint  défetidre  la  ville  ilc  Sarhil,  atUquëe  par 
les  troupes  dr-  Tiirenno,  et  en  lit  lever  U-  sièjje.  —  Dans  le  discours 
qui  était  prononeé  to'is  les  uns  dans  cette  ville,  pour  célébrer 
l'iiiiniversHiie  de  cet  évi-iieiiienl,  ciilniil  toujours  un  éloge  de  la 
maison  de  }>iilipia>'.  Ci'  uiènic  Jean  perdit  ^.'li •rieuriument  la  vie  au 
sièyi"  de  la  ville  de  Doitune.  Sui  petil-tjls,  te  iiun-quis  Antoine  de 
Sali^^nae  de  ta  MutUe-Kénelmi,  fui  li<'iiton:nil-^énér;d  au  gouver- 
nement de  la  hante  et  l.a^-^c  Maivhe. 

C'est  du  mariiiKi"  du  l'ivre  rie  ee  ilenii''r,  [>ons  île  Salignac, 
sei^rueui'  de  la  Motho-Sali|.'nac,  avec  la  sœur  du  marquis  de  Saint- 


-  207  - . 

Apre  (de  la  Cropte),  lieutenant  des  années  du  roi,  qu^  provint 
François  de  Salignac  de  la  Mothe-Fénelon ,  précepteur  des 
enfants  de  France,  archevêque-duc  de  Cambrai,  mentionné  plus 
haut. 

Un  Gabriel-Jacques,  marquis  de  Salignac-Fénelon,  fut  tué  h  la 
bataille  de  Recourt.  Il  avait  été  ministre  plénipotentiaire  au  congrès 
de  Soissons,  ambassadeur  extraordinaire  en  Hollande,  lieutenant- 
général  des  armées  du  roi,  chevalier  de  ses  Ordres,  conseiller 
d'Etat  d'épée  et  gouverneur  du  Quesnoy. 

Son  fils  aîné,  François-Louis  de  Salignac-,  marquis  de  la  Mothe- 
Fénelon,  successivement  guidon  de  gendarmerie,  colonel  au  régi- 
ment de  la  Fère,  à  la  tétc  duquel  il  fut  grièvement  blessé,  à  la 
bataille  de  Lawfeld,  commanda  sur  les  côtes  maritimes  de  Pro- 
vence ;  mort  lieutenant-général,  à  Tàge  de  84  ans,  peu  de  temps 
après  son  retour  de  la  Martinique,  où  il  avait  été  envoyé  gouver- 
neur-général des  iles  du  Vent,  pour  en  prendre  ()0S8e86k>n  à  la 
paix,  en  1753. 

Mais  je  m'aperçois  que  l'étendue  de  cet  article  dépasse  les 
limites  que  je  m'étais  tracées.  Je  dois  donc  me  borner  à  indiquer 
les  sources  où  Ton  pourra  puiser  de  quoi  suppléer  a  ce  qu*jl  y  a 
d'imparfait  dans  cette  notice  sommaire.  On  les  trouvera  à  la 
bibliothèque  publique  <le  la  ville  de  Périgueux,  dans  les  œuvres 
généalogiques  de  la  Chennys  des  Bois,  de  Courcellcs,  de  Saint- 
Allais,  de  Tabbé  de  Lespiue  et  autres  auteurs  accrédités. 

Inutile  de  rappeler  que  les  Salignac  (alliés  aux  d'Abzac,  d'Au- 
busson,  d'Aydie,  de  Beaumont,  de  Beaupoil  de  Saint-Aulaire,  de 
Caumont  la  Force,  de  Cugnac,  de  Gardaillac,  d'Escayrac,  de 
Gourdon,  de  Gontaud-Biron,  de  Laval-Montmorency,  de  Lostan- 
ges,  de  Maillé,  de  Pellegruo,  de  Pardaillan,  de  Raslignac,  de 
Koyère,  de  Ségur,  de  Tallryrand,  de  la  Trimouille,  de  Bonneval, 
de  Honneguise,  d'Esparbès  de  Lussan,  d'Ebrard  de  Saint-Sulpice, 
des  Cars,  de  la  Cropte,  de  Philip  de  Saint- Viance,  de  la  Roche- 
Aymard  et  autres  grandes  familles  des  plus  distinguées),  ont  été 
maintenus  dans  leur  noblesse,  par  sentence  du  28  août  1667,  et 

0 

qu'aux  Etats-Généraux  de  1789,  figurèrent,  parmi  les  votants  pour 
les  députes  de  la  nobl(^ssc»  :  Mcssire  François  de  Salignac  de 
Fénelon,  capiUiine  à  la  suite  de  Dauphin-Cavalerie,  résidant  au 
repairo  noble  dv  Combalonie,  paroisse  de  Saint-Félix  de  Bour- 
doille  ;  et  autre  Salignac  de  la  I^ncie  ,  paroisse  <le  Saint-Jean- 
d'Estissac. 


De  FEYDIT  (on  db  Faydit),  de  la  Tour,  de 
Tersac,  Je  SainHîarthélemy  —  Périgonl  et 
Quercy. 


L'Armoriai  manuscrit  cité  plus  haut  donne 
sous  le  nom  de  Nicolas  île  Feydit,  écuyer,  sieur  de  la  Tour,  habi- 
tant de  Soiul-Barlhiileiny,  ciiiiloii  de  Bussière-Badil,  sénéchaussée 
de  Périgucux  :  dv  gueules  bu  Hou  d'argent.  —  Four  timhre  :  le 
casque  h  demi  louriir.  A  lias  :  d'nzur  à  trois  l'-loiles  dargeal. 
Mais,  sous  le  nom  du  Feydit  du  Tersac,  elles  sont  telles  que  le 
dessin  ci-dessus  les  donne. 

Celte  famille,  dr  très  ancienne  chevalerie  —  csl-il  dit  dans  le 
Nobiliaire  d'Auvergne,  par  J.-B.  Boullet  —  originaire  du  Limou- 
sin, et  répandue  en  Quercy,  Languedoc  et  Périgord,  a  été  main- 
tenue dans  sa  nohiesse,  le  15  mai  1CG8,  par  ordonnance  de 
M.  Pellot,  intendant  de  Guicune,  el  a  fuit  ses  preuves  pour  les 
honneurs  de  In  cour,  où  elle  a  élt'  admise  en  1788. 


Db  FILHOT  et  de  Fillol,  de  Mazière  (repaire 
uohie,  comntnnr  de  Montravd,  canton  de  Sigou- 
k->i,  de  Maj'ans,  de  Chamhaud,  d'Escutes,  da 
Ferrade  de  Laiicbive. 

Anar.t  :  D'or  au  sautuir  Af  gueules,  au   ftanc  cutlon 

d  iiur  cliargë  d'uni;  (leur  de  U*  d'or. 


âuus  le  nom  écril  de  FiUul,  on  trouve  les  annes  suivantes  : 
Jazur  il  trois  put  1rs  Je  griiïoii  d'or. 

Quoi  quil  en  soit  de  lu  dilîtreiicr  ijui  existe  dans  l'orthographe  do 
nom  el  dans  les  iii-mes,  je  dois  consluter  iiue,  |)armi  les  familles  en 
faveur  dL'squolti's  ont  éti-  niidiis  îles  jugeinriits  de  maintenue  de 
nohlessc.  lignrent,  dans  la  péri'idc  de  11)07  à  1718,  celles  de 
Filhot  et  àf  Fillul,  ol  ipit'  ces  deux  noms  se  voient  aussi  dans 
les  listt's  des  volants  de  l'Ordre  de  lu  N'ohiesse  pour  les  députés 
aux  Ktats-Liénéruiix  de  ITM'J.  à  IVrigueiix,  à  Libounio,  à  Bazas  el 
à  Bordi-iuix. 


-  209  — 

De  la  FILOLIE,  <le  la  ReymoïKlie  (en  Limou- 
sin», de  la  Toiii-,  de  la  Fiiolie,  de  Savi^'iiac,  de 
la  l 'elito-Filolif  (ancien  repaire  noble,  commune 
le  Condal-sur-Vézére),  de  la  Valade,  de  la  Ma- 
liDiiie,  de  la  Oraiiflo-Filolie  (près  Montiyiiae), 
lo  Huréo  (en  Périjrord). 

Anum  ;  Or  gueulas  il  iln  lion  d'or  anné  el  lampaj>!tR 


Si>n>.  Ji^  nom  di'  lu  Filutic  (Jenn).  marié  à  Gabricllo  d'Aubusson, 
l'ii  lôi.'i,  (.^oiirri'llrs  donne  les  armes  siiivtintos  :  (fozur  à  trois 
•iHiiloirs  illanrliisj  tl'iniji-iil. 

Sons  le  nom  -lul  de  N.  <li'  In  Filoiie,  le  Grand  Armoriai  de 
/•'riiiice  (repisli-e  île  Sailal  ,  les  énonee  de  môme. 

('elli-  mnisnn,  ii'inme  \mr  liti-es  uni  lieu  tiqtieâ  depuis  le  sii*sit>cle, 
iipiianiinl,  |ia['  ses  allinnies,  ini  [.imousin,  à  l'Auvergne,  mais 
{iriinilivement  an  l 'éripnil,  oii  i>ii  la  voit  en  possession  de  plusieurs 
fiefs  .-1  i-liùlean\  (le  ei- m.m  (II. 

l'n  de  se^  n-préseiilaats,  ollii-ier  supérieur  de  eavalerie,  n,  dans 
s<sarei.ives,  .les  lillivs  de  Henri  II,  Henri  111  et  Henri  IV,  dan.s 
lesipielles  ses  aneèlrc;.  soid  (jnalilîés,  pnr  l.i.'nrs  Majestés,  de  nos 
amis  les  sires  de  la  Fiiolie.  Il  n,  en  outre,  les  élals  de  services 
■  l'un  de  ses  nseendanl-i,  .Arnaud  de  la  Fiiolie,  i|ui  eombattil  à 
Contras  et  suivit  le  roi  de  \avniTe  à  Anpies  el  à  Ivry. 

Un  autre  assiste  aux  deux  sié(fe>  de  Sarlat  par  les  Iroupos  du 
nii  et  de  la  Lif,-ue.  (Voir  la  Ijrnchnriî  de  I.aseonx.i 

Cliarles  de  la  Fiiolie.  di-  la  Toiir,  de  S.-iviynai;,  fut  exécuta  révolu- 
lionnairement  à  Hrive,  en  17!!i.  Sdii  inteiTO^atoire  et  !o  réquisitoire 
de  Lnnot,  représentaiil  du  peuple,  sont  l'utre  les  mains  <lu  colonel 
de  la  Fiiolie  île  la  Iteymondie,  son  pelit-llls.  Il  avait  épousé  Adélaïde 
de  Lasteyi'ii'  dn  Saillimt  du  Lac. 

Le  père  du  eoloiu'l  porinil  ses  armes  accolées  à  celles  de  Fon- 
tanj^cs,  ipii  sont  ;  t/e  ijuvuloa  au  clii'f  rlutrr/r  de  troi.i  ffears  de  lis 
iffiziir  /lO^rfn  ru  Ihsn: 


l,  Parmi  «m  .illianc.'»,  j<i  Rilfi'ai  Ip«  r.imill<'s  d'.Vbzau,  U'.^nitlani.  d'Au- 
tiuiMiii  (le  la  F"ui1l:iil''  hr.iiiulii:  tle  Villan',  ilo  ilcriiri,  de  BuMrrollrs,  d« 
Calïimonl,  i|.'  c:  ii  il.iill.i^-.  ik  Ddis-fiilh,  ih-  Foulaniri'î,  <Xp  Lasleïrîo  du 
^ailLiiil  du  \..t:  .lu  l.^.u.  li.!  MiiniirjssiiL',  di;  Ho.ln.-,.'houarl ,  de  la  Hoche- 
,ou.;4ud,   de   Itu.xr-.',  dt:  ^Liliguao-Puutloii,  Daliiiai»  dtd  t'argcs. 

14 


Cotlp  famille  a  été  iiinititeriiie  dniis  sh  unhir-sse  par  ()'A|ïiii>s:î(>su. 
inleiiilant  de  Limo}.'i'^,  i\c  IW<H  n  11)74. 


De  FLAMEM:,  dr  ItriiKar,  lU-  Domi',  de  Fey- 
■eaiix.  l'ic. 


Elles  rionl  i.'lrvéï's  sur  des  sa-aux  appeiidus  h 
ileri  litres  en  pairlieiiiin  de  1310,  1374  et  1406. 
A  i'arlii'le  de  Hnizac,  ii"  \it,  il  est  dît,  d'aprè» 
Lkiu  réelles,  que  la  ramille  de  i-e  inim  s'esl  éteiiile  dans  celle  de 
Uurand  de  Laudouie  i  Durand  du  Haslil  d'Aiiheroehe),  en  162â,  t* 
il  ajoute  qu'il  ne  faul  pas  eonlViudiv  les  Iti-uxac  avec  les  Flamenc 
de  Bnizac. 

(Jii'il  me  soit  permis  de  ne  pas  aceepter,  saii^  observations, 
l'opinion  émise  par  le  -savant  irénéa  logis  Le. 

Kelatîvemenl  à  re\tini-tioii  des  Bnizac,  en  IKâi,  dans  la  maison 
Durand  de  Laudonie,  Je  i-appelcrai  tout  d'abord  ipie ,  vers  1666, 
l'Armoriai  inantiscrit  de  celle  épnijue,  souvent  eité  dans  ce  recueil, 
donne  le  nom  et  les  armes  il'nii  lirimond  Bnizac,  seigneur  de 
Dôme,  Icipiei  lialiilail  aliir>  le  boiirjî  d'.Xgonac,  ot  j'ajouterai,  pour 
répniidir  à  in  seconde  as~crlion  île  Conrceiles,  qu'il  me  paratt 
presque  r\  ident  ijnc'  les  Mni/ac  et  les  Klauiem:  de  Bruznc  ne  ftml 
qu'uni!  sonli'  et  mènii'  laniiile.  ICt,  en  effet,  si,  en  1666,  les  pre- 
miers sont  ilén'inmii'-s  Hni/rn- .  >i'it,'neurs  de  iKiinv,  et  cela  esl 

i iiiteslahle,  ]iitisi|ne  dan-i  l.-.  jiLt,'eineiits  portant  maiatenue  de 

noblesse,  rendus  par  M.  de  Mnnlu/<>[i.  >nbdélé^nê  de  H.  Pellot, 
intendind  de  'iiiieniic,  l'iiii  voit  lifinrer,  en  février  1667,  le  mèm» 
ririmiuid  Uruziir.  éniyer,  seij:iieiu- di'  llfinw :  v\.  si  les  secoodedo 
nom  de  Kliiineiii-  cte  Hnizac—  i-e  i|ui  esl  également  prouvé  — soot 
qualitlés,  en  I-Viii  cl  l.'iiii,  dr'  .-eitrnenr?-  de  Dûmc,  que  devienneal 
alors  les  iisserli'His  de  Courcell.'S  ■* 

Quant  aux  anin-s  de>.  llni/ai',  >i  un  lion  seul  îles  Klamenc  de 
Uru/ac,  les  Uniziic  en  porteiil  iroi.'i.  il  n'y  a  rien  là  qui  puÛM 
i'>ti>tniiT.  car  un  -ail  que  le>  arniuiries  onl  ^voiivent  varié  dans  on 
Krand  iinmlTe  di-  fannl!i'-.  la'il.M  par  de-  j,ri^ur">  ei  quelquefois 
inéine  ])ar  le  elijiM;.'i'ini'nl  i-iriijjtel  di".  '■lUiuix  el  des  pièces,  L'é- 
cnssiiii  aux  Ir'ih  li-ii--  -i-  Miil  aii>.-.i  •■iilniivr  li'iiiif  hnnluiv  de  huit 
bfiatils,  i''esl  ainsi  ipr.-lle-  -onl  d.-nnées  par  (^labaud,  l'auteur  du 


—  211  — 
tHhleau  (Tt-Qéa logique  de  la  maison  royale  [le  France,  sous  le  nom  de 
Antoinette  h'Iamenc,  fllle  de  JnubortFlamenc  de  Peyraux,  seigneur 
•\o  Bruzac,  ot  de  Catherine  de  Lostaiige,  laquelle  épousa,  en  H60, 
IhTuard  de  Fout-auld,  éouyei-,  soigneur  de  Lardimalie.  (Voir  la 
ifihiéalogie  de  la  maison  de  Foucauld,  par  ledit  Clabaud.) 

Après  les  détails  qui  précèdent,  n'esl-on  pas  tenté  de  conclure 
que  Ooureellos  s'est  trompO,  eu  disant  que  les  Bruzac  étaient 
l'Ieints,  l'n  Ifi22,  et  que  ces  derniers  et  les  Flamenc  de  Unizac, 
faisaient  deux  familles  distinclos  ? 


1 

Ë 
1 

itL-  ijuculcs,  passant  I' 


X  1  II  4,  dV  à  iroia  pais  d» 
;  aux  i  et  3,  d'or  à  deux  vaches 
t  sur  l'autre  accornécs,  collelcu 
si  de  Béarn. 


Longtemps  en  possession  des  chàtcllenios  et 
seijfneurics  importantes  en  Périgord  :  de  Mont- 
pnn,  de  liurson,  d'Kymct,  du  Fleix,  les  armoiries  de  cette  illustre 
maison  ont  nalurellrmont  leur  place  dans  \ Armoriai. 

Ce  fui  Jean-Baptisli'-Ciastou  de  Foix,  seigneur  du  Fleix,  qui 
ulilint  des  lettres  du  coiitlnnalion  des  privilèges  accordés  à  la  ville 
d'Eymet. 

Frédéric  do  Foix,  comte  de  Gurçon  (commune  de  Carsac,  Ville- 
franchc-de-I,ongchapl),  d'Eymol  et  de  Montpon,  fut  enterré  au 
couvent  des  Minimes  di-  Plagnac,  commune  de  Carsac,  et  sa 
femme,  Jeanne-CliE<rlotte  de  Caumont  de  Lauzun,  mourut  égale- 
ment dans  lu  riiàtt'au  de  Montpon,  le  21  janvier  1671,  âgée  de  77 
ans,  et  fut  inhumée  auprès  de  son  mari. 

Haute  et  puissante  dame  Marie  de  Foix  de  Candalle,  vicom- 
tesse de  Kibérac,  au  cliâteau  de  Monlignac,  le  23  mars  1600. 

Une  Suzanne-Henriette,  dite  dame  de  Montpon,  connue  par  sa 
grande  cliarilé.  lesta  ù  Montpon  le  25  janvier  170fi. 

Le  peiit-iils  de  Frédéric,  Henri-François  de  Foix  Candalle,  duc 
de  Bandon,  comte  de  Curçou  et  du  Fleix,  pair  de  France,  cheva- 
lier de  l'ordre,  etc.,  fut  convoqué  au  ban  de  la  noblesse  du  Péri- 
gord en  lOSa  ut  mourut  sans  enfants  Ij  28  février  1714. 


De  FONTVIKIXË,  de  Monbouchet  (maison 
noble,  coinmiini'  île  Lamonzie-Saiot- Martini,  Je 
Montcuq  (châtellonic  de  Bergerac), 


iKKES  :  Dp  pw 


3  nu  lion  d'nrfrcnl  i 


Le  nom  dp  retlc  t'aniille  ligure  dans  les  assem- 
hlt'cs  de  lu  noblesse  du  l'érigoi-d  en  1789,  el  l'un 
de  ses  [nombres  voLn  pour  les  di'imli's  de  l'Ordre  à  Périgueux, 
qu.'dilîé  baron  de  Foiivtelle.  (\'ni[-  les  procès-vcrliHiix  à   celle  date 

et  les  procurfllions.) 


LIE  Komii-:?:^. 

de  Liiivsl. 


lie  Moiitai^ftiHc,  de  Cotirtagelle. 


AnxF.s  ;  iie  jroftilc»  l'i  deux  «ncres  il'arpcnl  poaéM  ca 
|m1  l'une  sur  rnnirc,  ■■rlli*  (le  In  pointp  à  une  Mulc  brao' 

i-lip  ilii  r,-.l.-  BÛnnSlFf. 

Sons  le  nom  de  Fondes  île  Laresl,  le  Oraiid 
Armoriai  de  France  (rc){istre  de  Périgueux], 
lionne  les  armes  siii\niites  :  Mi-pinHf,  nu  I,  d'or  »  une  eoaronne 
de  laurier  di-  siim/dr  eu  flicf  '•(  uuv  demi  couronne  de  même  eu 
pointv,  mouviuilv  dr  In  l'iirliUoit  ;  et  im  J*,  d'or  «  un  pin  de  siaoph 
eu  ciwfrl  un  d'-mi  de  même  ru  jiuiulc  uwuvani  de  la  partition. 

(^elle  l'amillc  a  vnii'  ji  P.'iijjii.'UN  dmis  l'Onlre  delà  Noblei»fle, 
lors  il.'s  Kl:ils-ri,'>nrTiiLix  de  17WI,  diuis  la  personne  de  mcssire 
Jai-quc-;  (le  Kor^ie-,  tlu-viilier.  seitriienr  de  M'inlHignac,  habitant 
du  cii;itciiii  d.'  •.■••  rmrii,  jiiiri>is~r  Ar  Saîiil-Saiid.  en  IVrigord, 


liK  FUltNKl.  ut  l'E  FoihSEï,),  de  Liineyrac,  de 
lleillar,  .le  la  Cour,  do  CoutUlas,  de  Minzac,  de 


ot<-i'  d'br,  caniMUid*  dt 
l'.mtuii  —  el  surmoalM 
.11    cl>'    ;[1ii-iiIfs    ebuff 

'1  Ir-t  |>ii>i-f«  dp  pueiitet. 


-SoU.  !,■  jh.m  dr  F..I 


n  tronvc  ù  un  vol  d'or. 


—  2i:\  — 
celui  de   Fournel  de  Miiizuc  :  d'uzur  ii  rhux  tàùjlfs.  Ne 
;e  pas  deux  ailes,  c'est-R-diro  nu  vol.  coiiime  il  «-il  dit  à 
ï  qui  précède  1 

le  nom  de  Foniel  seul,  loa  armes  sont  diVritcs  :  D'azur 
forgnut  ot  une  liordiire  cuusiif  de  snhk. 
•  famille,  d'après  Courcclles,  serait  on;,'iiiaire  des  EinU 
is,  où  elle  possi>dnit  le  tilre  de  séniiUnir.  Etablie  cii  Lau~ 
au  XVI'  siècle,  elle  a  foriué  plusieurs  braciuhes  dont  les 
\.  se  sont  étendus  en  Aiij^oumois  et  m  IVriKoni,  oii  elle 
t  toujours. 

1  été  maintenue  liiins  sa  noblesse  en  iri(10-lfi(l7  |iar  d'A^uos- 
endant  de  Limoges,  et  aux  niêines  dates,  Antoine  de  Foin*- 
lyer,  sieur  de  Minzuc,  flpiire  dans  un  |)roeès-verl)al  devinil 
loulozoïi.  subdélégiu' de  NL  de  Pellot,  iiiteintaiit  de  Itor- 
jiortaiit  vérilÎL-alitiii  de    ses  titres  de  nobles-;!'  ileviuit  lui 

les  listes  des  votants  pour  les  députés  de  la  noblesse  im\ 
éiiéraiix  de  l~8!l  se  voient,  à  Anjroiiléme,  les  Fornel  rie 
de  Limeyrac,  de  Coutillas. 


"*  KOHMIGIEH  DE   liÊMS. 
.          Oazal. 


Akhks  ;  irnzur  ù  l.'i   bniirli 
louricalix  do  guelilps.  {Lrh 
Bur  un  l-slamenl  mj-siiqiic 


du  7 


■    Hcaiipny  ,    de 


'ti^irgcB  de   Iruin 


-^  ^  \m  veuve  dit  chevalier  de  Kormigier  de  Beau- 

■^       '^     puy  vola,   R   Périgueux,  pour  les  députés  de  la 
e  aux  États-Généraux   île  178'J.   par  procuration  donnée 
■e  Jean-Baptist(^  de  Havilhon,  elievalier  de  Saint-Louis. 
.  de  Génis  iai.sait  partie  de  la  (lliamlire  des  iléputés,  sous 
uration. 

ierre-Marc  de  Beaupuy  de  Kormigier,  ancien  prieur  el 
■de  Merlande.  mort  le  11  septembre  I7«i,  âgé  de  50  ans, 
'  prieur  lie  Cainps^ne,  en  Siu-ladnis. 

!an-Baptisto  de  Ueaupuy  lut  curé  de  Casteinaud,  du  25 
re  1775à  i7'.H. 


—  214  — 


290 


Du  et  DE  FOU  (Raoul  ou  Rodolphe),  Évèque 
de  Périgueux  en  1468. 
Ahues  :  D'.iziir  û  l'aiglu  ûplojFe  d'or  (I). 

Uevihe  :  Cfritaa  aumqaein  exidU. 
Dans  une  notice  sur  lesévêquesdcPërigueux, 
l'abbé  Audierne  dit  que  Raoul  duF'ou.issud'uiie 
noble  famille  de  Brelat^iic,  était  fn'Te  de  Jean  et 
d'Yves  du  Fou,  coiisoillors  ol  chambellans  du  roi  Louis  XI,  e1 
<|u'après  avoir  gouverné  l'f'uliso  de  IVriptieux,  deux  ans  et  vingt- 
huit  jours,  il  fut  transféré  à  Angoulùmele  l>  juillet  1(70  et  àEvreux 
le  12  novembre  1179,  et  nionrut  le  ri  février  1510. 


De  FOL'GAl'Ll),  de  (^orguBC,  de  Lantiuialie. 

d'issidcuil  (Excidenil?),  de  Montancès,  de  Brw- 

zat-,  de  Solignac.  d'Auberochc,  de  Bii«,  de  lu 

ReiiBudie,  de  la  Faye,  d'Auriac,  de  Cubjac,  de 

la  rîarandie,  do  Vaux,  de  Dussao,  de  Monbayol, 

d'Alassac,  de  Maslembert,  de  Saint^Frivai,  de 

la  Bosse,  do  Monlri'al,  de  PoiUbriaiit.  de  Las- 

coiix.  de  Milhae.  de  Bré,  de  Lareherie,  d'Auiiay-le-Château,  de 

Haulvillars,  de  Lanteuil,  de  Saint-I  iermain-Beaupré,  du  Dognou, 

do  Saint-Martial,  etc. 

AnuEs  :  De  gueutcs  nu  lion  d'or. 

l'our  Foucanld  de  Poiilbriant  r  Parti  au  t"  d'or  au  lioa  coaroneé 
de  giwiilvs,  an  it  daziir  nu  poni  d'iinjoul  soulenu  de  trois  arûbe» 
niaçoinii-i's  du  sabh. 

Pour  Foueauld  Sainl-fierninin,  les  armes  ont  varié.  Ainsi,  en 
1278,  au  lias  du  testament  de  (Iny  de  Foiit-auld,  seigneur  de  Saiot- 
Oormain,  on  voyait  lu  lion  seul,  le<]uel  t)(;nre,  également  le  marne, 
dans  les  éiussons  sculplés  sur  If  cliàttau  et  la  chapelle  de  Saint- 
(îennain-Beaupré  Corrè/e  ,  mais  avec  un  lautM  au-dessus  pour 
brisure,  indice  d'une  branche  cadette  des  seigneurs  de  l^jinlimsUe. 


.'Vri|iii-,   rfigounTImi  m 
il  rsi  ^1  t^Doui  d«Tanl 


—  215  — 

Ce  n'est  qu'en  1393,  120  ans  plus  tard,  que  l'arnère-potit-fils  du- 
tlit  ^iuy,  d'après  Glabaud,  auteur  de  la  (généalogie  de  la  maison  de 
Foucauld,  scella  une  quittance  d'un  sceau  scint'  (h  fleurs  ch  lis, 
hrisr  d'une  bnude,  armes  (|ui  appartiennent  à  la  haillie  de  Limo- 
;ces,  et  qui  ont  été  attribuées  par  erreur,  ajoute  le  môme  auteur, 
aux  Koucauld  de  Saint-Germain. 

Pour  Koucauld  Saint-Martial  :  D'azur  au  lion  d'oi\  nu  chef  dt* 
iiivmo  chargr  de  trois  molettes  d'éperon  de  sah/e. 

La  maison  de  Koucauld  de  Lardimalie,  issue  de  Gorgnac,  d'Issi- 
«leuil,  en  Périgord,  a  toujours  été  regardée  comme  une  des  plus 
distinguées  de  la  haute  noblesse  du  pays. 

Kn  ce  i\m  concerne  les  Koucauld  de  Saint-Germain-Beaupré, 
sortis  également,  dit  Glabaud,  de  (îorgnac,  dans  le  xui*"  siècle,  et 
établis  depuis  à  Saint-Germain  (Gorrèze),  je  rap[)elerai  (ju'un  de 
-^es  membres,  Gabriel  de  Koucauld,  seigneur  do  Sainl-Germain- 
Heaupré,  eut  riionneurde  demand(*r  en  mariage,  pour  Krançois  II, 
roi  de  Krauce,  la  main  de  Marie  Stuart,  reine  d'Ecosse,  et  que  ce 
fut  son  [)etit-neveu,  Louis  de  Koucauld  de  St-Germain,  comte  du 
Dognon,  {|ui  obtint  \o  bâton  de  maréchal  de  Krance,  le  20 mars  1653. 

Dans  un  ouvrage  où  Tabbé  Hatier  traite  de  Torigine  des  Kou- 
«•auld  de  Saint-(iermain.  lescjuels,  dit-il,  proviennent  du  Périgord 
et  descendent  de  la  maison  souveraine  des  ducs  ch^  Guienne,  il 
semblerait  que  les  Koucauld  de  la  Hoche,  de  la  Hoche-Koucauld  et 
les  Koucauld  de  Lardimalie  n'ont  pas  une  origine  différente,  et,  en 
rela,  le  savant  écrivain  partage  Topinion  émise  par  l'abbé  Lo  La- 
boureur et  Glabaud.  Ge  dernier  fait  remarquer  cpie  lem-s  posses- 
sions étaient  dans  le  môme  voisinage  ;  que  les  premiers  ancètrcîs 
des  ims  et  des  autres  exerçaient  des  bénéllces  envers  Tabbaye 
d'I'zercht»,  dans  le  xr  siècle  ;  que  les  mômes  noms  de  baptême? 
étaient  fréquemment  adoptés  alors  et  longtemps  après,  dans  les 
•leux  maisons,  et  il  ajoute  (pi'Aymeric  de  la  Hoche-Koucauld,  vi- 
comte de  Ghàlellerault,  avait  pour  armes  un  lion,  qui  est  de 
Koucauld,  et  pour  brisure  une  bordure  de  hesants,  (Sceau  apposé 
îiu  bas  d'une  charte  originale  de  1230.) 

De  son  coté,  nu  journal  héraldi(|ue  et  généal(>giqui»  italien,  im- 
|irimé'  à  I*ise.  a  publié,  dans  son  numéro  de  novembre  et  décembre 
i^^T.").  un  article'  qui  a  pour  titre:  (iOup  d'ceil  héraldi(|ue  sur  les 
irlalioiis  j)robablt»s  tMitre  les  «lifférenles  bran(!hes  du  nom  de 
Koucauld,  lecjuel  artich»  autorise  à  jXMiser,  avec  Gourcelles,  (jue  la 
iiiaisou  i\r  Koucauld  Sninl-Martial.  m  Languedoc,  cjui  a  conservé 
•lnn>  ses  armes  le  lion,  avec  un  rh^f  pour  Jtrisurc,  est  également 


—  216  — 

une  branche  des  Foucauld  de  Lardimalie,  en  Férigord.  I/autenr 
déclare,  en  effet,  que  les  deux  maisons  nobles,  riches,  puissantes 
au  même  titre,  et  qui  n'ont  aucun  intérêt  à  rechercher  entre  elles 
une  alliance  pour  obtenir  un  nouvel  éclat,  ont  le  droit  (remettre 
des  prétentions  à  une  même  origine. 

Il  résulte  de  ce  qui  précède  que  la  maison  de  Foucauld,  en  Fé- 
rigord, est  la  souche  de  toutes  les  branches  ou  rameaux,  énoncée^ 
en  tète  de  cette  notict\ 

A  l'appui  de  cette  opinion,  qui  est  celle  de  grand  nombre  de 
généalogistes,  est-il  besoin  de  rappeler,  qu'à  toutes  les  recherches 
de  la  noblesse,  les  Foucauld  ont  été  maintenus,  et,  quVn  1789. 
figurent  a  Férigueux,  parmi  les  votants  de  l'Ordre  de  la  Noblesse, 
plusieurs  membres  de  la  famille,  qualilié's  de  hauts  et  puissants 
seigneurs,  de  chevaliers,  de  barons,  de  vicomtes,  de  comtes  et  de 
marquis  de  Foucauld  (1).  C'est  ce  dernier  Foueaidd  de  Lardimalie 
(lui,  nommé  député,  se  lit  remarquer  à  TAssemblée  nationale;  soit 
par  ses  talents  et  ses  qualités  (*hevaleres(jues,  soit  par  le  zèle  ar- 
dent et  infatigable  avec  lequel  il  défendit  les  droits  du  trône  et  de  la 
royauté  contre  les  envahissements  de  l'opposition  révolutionnaire. 


FOURNIKH-SARLOVEZK,  dt"  Sarlal. 

AuMKs:  D'iizur  à  deux  chevrons  d'argent  ac(^inpagnée 
en  pointe  d'une  (Hoilc  d'or,  au  chef  de  même,  char^  de 
trois  roses  do  gueules. 


L(^    général    Fournier-Sarlovèze,  comte    de 
l'Empin»,  a  laissé  une  r(»putiUion  de  bravoure 
(|ur  ses  thicls  trop  frécpient^  n'ont  pas  peu  con- 
tribué à  lui  eontirmer. 

l'n  neveu  de  son  nom  élail  ])n*fet  sous  le  second  Empire. 


203 


â 

• 

*                     ~ 

1. 

il 

FOl'HMFJl  iFiEruiE  .  Kvéque  de  Férigueux 
en  1 .")()]. 

Akmk-  :  l)';i/Mr,  .ni  «'h»!"  d'ar^rent  cliargé  de  trois  tieroe- 
feuilles  d«'  siiW'i»!»-. 

Familh*  nnblr  «b*  rAnv^rgne. 

Il  i»>t  dit  diui--  l'AV///  (/''  rKfflise  du  Périgord^ 


\i-  Voir  aux  pr(»"i"i-v»rbaux. 


I>(ir  le  p.  Dupuy,  que  ses  domeiitiques,  AnvprpnatB,  l'étranirlpTenl 
l'I.  nprps  l'«voir  voir,  prii-<-iit  lu  fuite. 


De   FHANCHKVIIJ.K   (D»r 
l'mjfueiix  (l(îi)3). 


pi),   Êvéque   de 


I.e  nom  'le  (-Vinicliovilli-  iloiiii^'  à  nue  de  nos 
iliio'siHibliiiiics  riippi'llc  inj  rli's  nomlireux  nctos 
lit'  liljiTiilili's  (il'  M"'  fis  Frjini.hcville,  sunioiriim''  li'  \>ère.  des  puii- 
vn's,  Su  (.îninilcrir  iiyunt  fuit  ilon  iinx  liitliitiiiils  i)e  l't''i'i^ioux  et  île 
la  IjiiiiliiMie  il'uii  luv  p.I  jiii-iliii  jumr  nii  niiiit  une  pi-oinuimilfî  pu- 
liIii|uo.  I.ii  ville  a  voulu  perpi''tucr  le  souvenir  ilr  son  préniTeux 
tiienraileiir;  et  c'est  tiiiisi  ({iin  rcltit  [iliiee,  liieii  tpragnindic  pni' 
■  iivcrses  ai-qnisi tiens  et  servant  Hiijoiii-iriiui  do  champ  de  foire  et 
df  eliaiiqi  de  mainjMivros,  n'en  roiiserve  pas  moins  la  dénomiiialioii 
de  plaee  fraiielieville. 

M^'  de  Kranchevillo  [iioni-iit  h'  ■iH  mars  170:^  et  fut  enseveli  le  2H 
dîins  r.VI'se  riiv  relifrienses  de  lu  Visitation. 


De  FHOIDKKONli  —  pins  ancusnnement  de 

Kpoydefoiit,  et  c'est  liien  ainsi  ((ne  le  nom  de- 
vriiil  être  i-cnt,  car  de  FrifridofOMte  qui  se  trouve 
diin-  les  anciens  litres  latins,  ne  peut  faire  Kroi- 
defond,  rriiùs  liien  Froidefont  (Ij,  —  des  Farfres. 
di'  Ilonla/ac.  île  Helnsson(^|,di'  l'on/elandei'S). 
du  Chàli'tiet  '4  .  de  DelHsIe,  de  Dunix,  de  la 
de  ('.tiRnccuie,  de  la  Higondie,  de  Hoisvigier  on 
liiiteim,  commune  d'Aturiâ',  de  Ponelaret. 


'l'ipidorcinli') ,  ligure  |ki 


—  218  - 

Abmes  :  De  gueules  à  deux  pattes  de  griffon  d'argent  posées  en  pal. 
Alias  :  Deux  pieds  d'aigle. 

ij  Armoriai  i\e  d'Hozier,  VII*  rejçistre  complémentaire,  constate 
rexistencc  aux  xiii*,  xiv*  et  xV  siècles  de  plusieurs  sujets  du  nom 
de  Froidefond,  mais  il  iio  donne  une  iiliation  suivie  que  depuis 
1550,  conformément  aux  aiTéts  du  19  mars  1667  et  24  février  1697, 
qui  n'exi^^eaient  pas  de  preuves  antérieures  à  1560  pour  la  ji^still- 
cation  d'une  noblesse  (roxtraction. 

Cette  famille,  sur  la  production  <le  ses  titres,  a  été  maintenue 
dans  sa  noblesse  par  diverses  ordonnances,  dont  une  de  M.  de 
la  Bourdonnays,  intendant  de  (îuienne,  que  plusieurs  arrêts  du 
conseil  d*Etat  du  roi  sont  venus  confirmer. 

Antérieurement,  j)ar  une  ordonnanc»^  en  date  du  iU  mai  1640. 
Marguerite  de*  Froidefond  avait  été  décharj^ée  <rune  taxe  de  40 
francs,  à  laquelle  elle  avait  été  indïiment  portée,  car  en  marge  est 
écrit  :  Ladite  Marguerite  déchargée  attendu  sa  (jualité  de  noble. 

Le  2i  mai  1717,  Hélie  de  Froidefond,  écuyer,  seigneur  des 
Farjfcs,  est  reçu  A  bommage  au  roi  pour  raison  de  rentes  qu'il 
possède  dans  les  paroisses  de  Montrem  et  Coursac,  conformément 
à  rhomnia*;o  rendu  par  feu  Pierre  de  Froidefond,  écuyer,  seigneur 
du  niiastenel,  son  père,  on  1687. 

IMus  tard,  messire  Josepb-Antoine  de  Froidefond,  chevalier. 
seij^nieur  du  Chàtenet,  mousquelaircMMi  1764,  conseiller  au  parle- 
ment <le  Hou(Mi  (Ml  1708,  fut  nommf*  niaitre  des  requêtes  au  conseil 
d'Ktat  du  roi  en  1772  ;  r(»t  oflice  donnant  noblesse,  cha(|uc  titulain* 
était  tenu,  d'après  un  édit  de  décembre  1770,  de  payer,  outre  le 
marc  ordinaire,  un  droit  pareil  à  celui  qui  était  exigé  pour  les  ti- 
tres de  noblesse  ;  mais,  par  un  arrêt  du  l»i  jtiillet  1772,  ledit  An- 
toiiKî  en  fut  dispensé  attendu  sa  possession  de»  noblesse. 

Dans  les  .\rehives  de  la  mairie  il  est  dit  :  «  Qif  Hélie  de  Froide- 
fond, (*(uyer,  seii^-^neur  des  Farj^'^es,  ^entilbomme  «lu  Férigord,  fil 
enregistrer  ses  titres  «le  iiol)lesse  au  ('.onseil  souverain  de  la  HariU 
nicpie  le  10  juillet  ITss.  *>  i  Voir  le  C.atalogue  des  rventilshommes  — 
noblesse  des  c.olonii's,  >uppléinent  —  |)ubliè  en  lH6r>  par  MM.  de 
la  I{o(pie  et  E.  de  Hartliélemy. 

Dans  le  (iatalOj^Mie  der^  (it»ntilslionnn(*>  ipii  ont  fait  leurs  preuve:^ 
devant  les  ;r«MH'alo^i>tes  du  roi  punr  iMre  adini>  aux  écoles  royales 
el  au  -service  militaire,  li^iue  parmi  re>  derniers  :  François-Marie 
de  Froidefond,  lil>  de  Léniiîird  de  Frnidefui;  1.  l'cuyer,  seigneur  de 
flouia/ae.  ebevalier  de  l'Onhe  roval  et   militaire  de  Saint-I/Ouifi. 


—  «19  — 
ancien  capitaine  de  cavalerie,  et  de  dame  de  Jehan  de  Betussou. 
iVoir  le  Chroniqueur  du  Prrifford  <?(  du  Limousin,  III"  V.,p,82.'i 

if  rappclerai  également  que  la  Fainille  a  volé  poui'  les  dëputés 
de  la  Noble^isi!  aux  Ktatâ-Généraux  de  1789,  à  Périgueux  {voir  aux 
procurations),  à  Libourno  et  à  Paris). 

J'ajouterai  en  terminant  cette  notice  que  la  maison  de  Kroidefond 
H  donné  plusieurs  maires  à  l'érigueux  de  16(i7  à  l(i08,  de  1712  k 
1713  et  de  17:îU  A  1737  ;  des  consciljefs  en  parlement  ;  un  premier 
et  un  second  pK'sidenl  au  présidial  ;  un  député  sous  la  Restaura- 
tion ;  un  pn^fet,  puis  consul  de  Fnincc  ;  nn  colonel  ;  un  lieutcnant- 
eolontd  ;  un  sous- intendant  militaire,  et  des  ofliciers  de  tous 
prudes  ;  plusieurs  chevaliers  do  Saint-Louis,  et,  dans  la  Légion- 
d'Homieur,  des  ofliciers  et  un  commandeur  ;  dans  l'ordre  de 
Saint-<in'}Çoire,  des  chevaliers  et  un  lommandetu'. 

L'Eglise  compte  aussi  des  sujets  du  nom  de  Froiilufond,  entre 
autres,  en  1581,  un  ubliéde  Terrnsson  <  I)  ;  un  missionnaire,  Louis 
de  Kroidefond,  pnUre,  docteur  en  théologie,  curé  de  Saint-Jacques 
'le  HiTgerac  et  prieur  de  Saint-Martin,  lequel  fut  fondateur  â  Ber- 
gerac de  l'fRuvre  de  la  Misériconlc,  désignée  plus  tard  sous  le  titre 
des  Dames  de  la  Charité,  et  phisieurs  religieuses. 

Dans  les  listes  des  ehevahiii-s  de  Malle  ou  île  Saint-Jean  de 
Jérusalem  (orKanisation  contemporaine) ,  figure  :  le  comte  CharU's 
de  Kroidefond  de  Floriim  et  ses  deux  fils  Xavier  et  Henri. 

Cette  branche  n'est  piis  la  seule  honorée  du  titre  de  comte.  Ce 
Hiéme  titre  ii  été  conféré,  en  avril  1K83,  par  le  Saint-l'ére  le  jMipe 
Léon  XIII,  a  Koger  de  Kroidefond  des  Knrjires,  en  réiompense  de 
sa  noble  conduite,  lors  de  l'exécution  des  décrets  du  9  mars  1883, 
contre  les  corporalions  religieuses. 


De  froment,  .1.-  ou  du  Saillnns,  de  Paley- 
de  Saint-ltahier. 

UEa  :  D'azur  i\  trois  tipis  de  rromeiit  d'or  poMM  f  «1 
iruï»  merlelles  de  iiit'int'  posépH  siiub  k»  trois  «pis. 

Du   les  trouve  ailleni-s  :   IJ'iiznr    nu   cliuvrou 

Hriji'ut  iKwnwpiiynr  rti  iioiiilf  de  Irais  i-jiis  do 

••ul  cniiioiijuos  d'or  el  trnia  mprlelles  pi>- 

loiiinir.  pr  biillGilu  7  di's  .-al.'ndoA  il.-  (ntivr  l&Hl, 
It  )  jiiiii  i\'-  1.1  iiii'mn  .'irnw  et  ai  hommagi:,  [loiir  l:i 


sées  â  pI  l  sous  les  rpis,  nu  chef  cousu  de  gueules  chargé  de  trois 
étoiles  d'or. 

Dans  un  in(»inoiro  généalogique,  il  osi  dit  que  la  noble  et  an- 
cienne famille  <le  ce  nom  (»sl  originaire  <le  Home  et  qu'elle  a  fonné 
plusieurs  branches  toutes  qualifiées  <le  gentilshommes  hannerets 
et  maintenues  dans  leur  noblesse. 

La  première,  établie  dans  le  bas  Languedoc,  était  décorée,  dans 
le  XVI*  siècle,  de  tilre  de  baron  de  Montaran  et  de  Castille. 

Le  3  août  1557,  Léonet  Froment,  écuyer,  seigneur  du  Saillans, 
épousa  Marguerite  de  Pompadour,  IroisiènK»  lille  de  François  de 
l'ompadour,  s(Mgneur  de  ('.haleau-houchet  et  de  Pieroux,  en  partie 
frère  de  (.i(»ofl'roy  de  Pompadour,  (''véquc*  de  Périgueux  en  1552,  el 
de  Anne  de  Montbrun. 

Un  Philippe  de  Fronirnt,  llls  d*^  Jean,  écuyer,  baron  de  Monta- 
ran, viguier  de  la  pn'volc'  dTzès,  fut  lui-menu»  viguier  (PUzès  et 
lieutenant-général  de  la  comté  de  Périgord.  Son  lils  fut  également 
lieutenant-général  <le  la  vicomte  de  Florensac. 

L'ni»  seconde  branche  s'établit  en  Poitou  et  étendit  ses  rameaux 
à  Montpellier,  à  Toulouse,  à  Lunel,  dans  la  Marche,  en  Limousin 
ri  en  Périgord,  où  elle  ligure  parmi  les  gentilshommes  de  rélection 
de  Sarlal  maintenus  dans  leur  noblesse  par  M.  Pellot,  inteii<lant  de 
(iuienne,  en  HW}i\.  ('/est  sous  la  dénomination  d'Antoine  Froment 
du  Saillans,  seigneur  de  Jayac  et  de  Paleyracque  la  famille  y  est 
inscrite. 


-29' 


X'h 


\h:  FHONSAC,  de  tianiedeuil,  Cros.  LitU-rie. 

l'ch,  Virclh's. 

VitMKs  :  h'or  ;i  \vo'\<  tivllr^  de  siiiople. 


t^'lte  fauiillr,  «Irscrndaut,  suppose-t-on,  des 
aiiciiMi--  >ire>  d«'  Fr:)iisac,  pf»>sé.lait  en  Périgord, 
dé-  la  lin  du  xv  >iécle.  la  M'igneurie  de  Gante- 
deuil.  parMi>>r  daii^  lu  Juridiction  dr  Montpon,  où  elle  habita 
longtemps. 

Kllc  fut  maintrnur,  imi  Prri^^ord,  r-iniint*  w\t\e  d'extraction,  par 
rintriidaiit  Prllnt,  ni  ll>r>7.  Kllr  -'c>t  rUuiW  m  1777  par  la  mort 
dr  Loui>-Knin(;oi>  d«'  Kroii>ji«-,  rlirvidirr,  ><M;;nrur  de  Pommii?ls, 
«lîirdr.l.'.nil.  Litlrrir,  rt.-.,  dont  la  till«'  tniiquf,  llrnni'lte-rjiarloUe, 
éjMMi'Na,  Ir  7  **rptrinl»n'  177-'».  Jrjin-P{»pti-sl«*-Antoinr  de  Bron^- 
P.ézérac. 


—  ftei  — 

AymHr  de  Fronsac,  qualifié  noble  et  puissant  seiffneui-,  dans  un 
Hctâ  de  1316,  marié  à  Jacquelte  d'Aydk^,  e<>t  le  premier  nuteiir 
uiiqu<el  remonte  la  Hliation  de  eette  maison. 

Henri  de  Fronsac,  sei|i;neur  d'Ucli  el  de  Gaitledeuil ,  maintenu 
par  Pellot  dans  sa  noblesse,  avait  épousé  Henriette  Acliard  de 
Vérac.  Il  ttgure  sur  le  catalogue  des  j^ens  de  qualité  de  In  séné- 
chaussée de  Herjjfrrac  à  convoquer  au  ban  de  la  nobleiise  i-n  (tWSt 


De  KrMEL,  de  Monlénut,  de  Tardelle,  df 
Saint-Marc,  de  Roquebrune,  de  la  Swlle,  de  la 
Barlhe,  de  MonséRur. 

AHUtB  ;  D'aïur  à  Iroia  poîDleg  ou  tusces  d'or,  mujvunleit 
lU'  la  poinic  de  l'écu. 

Dkvisë  :  l.'na  Mpa.  uuam  fiedus,  unua  aiunr. 

La  (généalogie  de  la  maison  de  Fumel  a  été 
publiée  dans  If?  .\obiliaire  de  liuienne  el  de  Gascogne.  L'auteur 
M.  OÏ!ilvy,  rappelle  que  les  seigneurs  de  ce  nom  étaient  qualillé!> 
puissants  barons  dès  la  lin  du  \n'  siècle,  et  qu'au  mois  de  juin 
1250,  ainsi  que  le  constate  un  lilre  conservé  dans  les  archives  de 
la  famille.  Ciidhaiil  di-  Fitinel  tll  jiarlie  de  la  croisade  de  Saint 
Louis. 

Les  Fumel,  d'iincieimi'  chevalerie,  par  leurs  belles  alliances  oi 
les  i'm)iluis  distingués  i{u'ils  ont  occupés  de  tout  temps,  doivent 
étr.',  sans  conlredil,  ref,';u'dés  comme  étant  des  premières  familles 
de  la  haute  [loblesse. 

Leur  descendance  est  prouvée  irgulièremenl  à  partir  de  12!)tl 
jusqu'il  nos  jours  ;  tnais  [uentiomier  les  nombreux  degn's  qui , 
pendani  si\  siècles,  l'ont  coinpostV,  in'oljhgerait  à  dépasser  les 
lindtesqueje  inc  .suis  (racées;  du  resic,  le  .Vo/ti/jsj'/'e  public  à 
Honleaux,  en  IR,"))),  contenant,  ainsi  qu'il  est  dil  plus  haut,  la 
giméalugie  de  la  maison  de  Fumel,  pourra  facilement  suppléer  à 
l'imperfeclion  de  celte  notice  sommaire  que  je  ne  veux  pas  cepen- 
dant terminer  sans  rappeler  que  Henri  et  Jacques  de  Fumel-Mon- 
ségur,  coseiiïmiurs  do  l'Iule  (en  Pépigord),  ftironl  convoqués  en 
168'.)  au  ban  el  arrièrc-ban  de  cette  sénéchaussée  ;  que  François, 
baron  île  Fumel,  seigneur  de  Caiissade,  chambellan  el  gentilhomme 
ordinaire  de  la  chambre  iln  roi,  chevalier  île  ses  ordres,  gouver- 
neur de  Marienbourg.  amhas.'^adeur  extraordinaire  à  Constantino- 
ple,  cHpitaini'  des  gardes  de  la  porte  du  roi,  fut  massacré  dans  son 


• 

château  de  Fuinel  par  les  Heligionnaires,  le  2A  novembre  1561  ; 
que  son  fils,  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  également 
^gentilhomme  ordinaire  de  sa  chambre,  commandant  de  cent  hom- 
mes d'armes,  sous  les  ordres  du  maréchal  de  Biron,  le  20  octobn* 
1588,  fut  tué  à  la  bataille  de  Centras  ;  que  Joseph,  comte  de  Fumel, 
lieutenant-général  des  armées  du  roi,  grandV.roix  de  TOrdre  royal 
et  mihtaire  de  Saint-Louis,  gouverneur  du  château  Trompette,  a 
Bordeaux,  périt  sur  Téchafaud  révolutionnaire  de  cette  \\l\e,  le  9 
thermidor  an  II  de  la  République,  âgé  <le  74  ans. 

Un  marquis  de  Fumel-Monségur  était  député  de  la  noblesse  de 
la  sénéchaussée  d*Agen,  en  1789. 


De  GADDI  (ou  de  Gadis^  Nicolas,  Évèque  de 
Sarlut,  en  1533  (Florentin  i. 

Ahmks  :  D'azur  à  iiiio  croix  trcfléc  d'oi*  ^l. 


Il  ne  prit  poss(*ssion  de  son  siège  que  le  21 
avril  1511,  huit  ans  après  sa  nomination,  retenu 
sans  doute  à  Home  à  cause  de  la  dignité  de 

cardinal-diacre  do  Saint-Théodore,  de  Saint -Modeste  et  de  Sainle- 

Marit^  <loiit  il  était  revêtu. 

Il  se  démit  de  son  sièjjre  (m  lôlG  «ît  mourut  à  Florence  en  1554, 
i7  février. 


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r 


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GAILLOT .   df    Mayac .   de  Tousvenls,    de 


i     :?|is^'^^  }  Tailhardir. 

AiiMKs  :  I)'a/ur  a  iiiir  trto   de   licorne   d'argent  M>ot«- 
iiiie  par   uiio  pctitr  croix,  .déscc  du  même  en  pointe. 

('es  armes  sont  ainsi  blasonnées  dans  le  juge- 
ment de  maintenue,  rendu  par  «rAguesseau, 
lors  de  la  rélonnation  di»  UiOO,  en  faveur  de  Hélir  (iaillot,  écuyer, 
sieur  de  Mavac  i»t  de  Nabinaud.  diocèse  de  l'érigueux. 


1  i^n  li'S  voil  aussi  :  Kr.'wtf'lr.  niix  i  et  i .  ti'azur  ù  h  croix  ûeuronné^ 
#/'»;r,  t't  Hiix  :i  et  .i.  d'or  ;>  rinq  tnurtcnux  >l»^  'juculoa,  fnrmaDt  Sêatoiff 
charge  au  /foiiit  du  rhcf  d'au  tuurt**au  d'azur.  ronteDant  trois  ûtun  de  Uê 
d'or. 


—  228  — 

Krnnçois  (>«illol,  ^cuyer,  chevalier  de  Tousvents,  Keif^eiir  de 

Mnyac,  flU  du  précédent,  Psl  compris,  pour  la  paroi.^Re  du  Bourg- 

dii-ltost,  sur  le  calalogue  des  tfeiitihhommes  de  la  sénéchaussée 

lie  Périgtieiix,  »  convoquer  ou  han  el  arrière-ban  de  1669. 


Ue  gain  (GuiK  el  Gaing),  de  Un 
tRiffuac,  de  Plaigne,  de  Neuville. 


Ces  armes  se  voient  ilans  l'éf^lise  de  Oadouin, 
surmontées  d'une  croix  el  d'une  mitiv.  I/ana- 
logîe  deç  pièces  de  i'écu  aver  celles  qui  meu  ■ 
Uent  celui  des  Salignac  —  elles  ne  diffèrent  que  par  les  émaux  — 
a  fait  attribuer  ce  blason  à  uu  abbé  de  Fénelou  ;  mais  le  vicomte 
deGoui^ues.  dans  son  histoire  du  Saint-Suaire,  dit  que  ces  armes 
étaient  celles  de  l'abbé  Pierre  de  Gain  de  Linars,  aux  soins  duquel 
fui  confiée  la  sainte  relique,  qui  fut  rapportée  île  Toulouse  à 
<^douin  le  10  juin  i  iG3. 

La  famille  de  Gain,  de  la  plus  ancienne  noblesse  du  Limousin, 
>e  ratlache  au  Périgord  par  plusieurs  alliances  el  par  les  fonctions 
émuientes  qu'elle  y  a  m'cnpées. 

['il  de  ses  membres,  qualifié  baron  de  Linai-s,  chambellan  du 
roi,  était  sénéi'bal  du  Périgord,  oflice  qu'il  résigna  en  I5i3,  en 
faveur  de  sou  cousin,  issu  de  germain,  Armand  de  Gontaud  de 
lîiron,  leipiol  fut  depuis  maréchal  de  France.  Il  élail  marié,  en 
ïïiSi,  avec  Isntieau  d'.\uhusson,  Hllc  de  haut  cl  puissant  seigneur 
François  d'Aubusson  de  Iteaurcgard  el  de  Anne  d'Abzac  de 
l^douze  :  itn  autre  fut  gouverneur  d'E\cidouil.  en  147]. 

Cette  maison  a  fait  ses  preuves  pour  monter  dans  les  carrosses 
du  roi.  Klle  compte  un  de  ses  membres  dans  la  très  noble  et 
illustre  Eglise  de  Lyon.  En  17KH,  le  vicomte  de  Gain  vota  en 
Limousin. 


i>[i  IcH  Irouvc  auEâi  Hvrc  l'iidjonclion  d'un  chef  cousu  'M  gaeulea,  à  la 
X  rfc  M»lle  :  nolammcnl  sur  uii  ulllul  donné  a  l'églisi- d?  Psulbac,  com- 
c  de  Doiniii»,   l'ur  I.      bcvalîer  de  Gain  de  Linars. 


De  GALARD,  de  Béarn,  de  Brassac,  de  Ter- 
raubc,  de  La  Rocliebeaucourt,  de  Nadaillac,  de 
la  Rousselière,  de  l'Isle-Bozon,  d'Argentine,  de 
Bellevue,  de  Mirande  du  Pouyaud,  de  Saldebrut. 
d'Arignac,  d'Espieiis,  de  Caslelnaii,  de  S'-Avit, 
'le  Liineuîl,  do  Marsan,  de  S*-Maurice,  etc. 

ABHt^s  ;  Euarlelé,  iiUK  1  cl  4,  d'or  à  trois  cornaillM  de 
,  becquées  et  membrees  de  gueules,  qui  est  de  Galard  ;  aux  S  el 
or  à  deux  vuches  passant  de  iiuoutes  iji:corQéc3,  collelées  el  dariof«« 
',  qui  est  de  DOarii. 

'iSE  DGS  Ualabu  :  lavia  iiuIIk  via.    —  Devise  deb  Bbarn  :  Gj-alj«  Dri 


La  maison  de  Ualanl,  doiil  une  tradition  rnjiporte  l'origiDe  aux 
coinles  de  Condoin,  issus  ilrs  ducs  de  (lasc.opne,  a  formé  plu- 
sieurs briUR-lii-s  dont  les  rnnK'Hux  se  sont  rlondiisen  Armagnac,  eu 
Uuei'cy,  e»  Ageiiais,  en  Angoumois,  en  Bordelais,  eu  Périgord  el  à 
Paris ,  ijuiililli-s  dis  titres  de  nian|iiis,  comtes,  vicoiulcs  el  barons. 

Parmi  les  pe-soniitigus  dont  li>s  gi-néalogistes  Tonl  mention,  j<* 
citerai  :  lîuillaume  d(>  Galard,  qui  lui,  en  12W,  pleige  'c'est-à-dire 
caution)  pour  le  roi,  dans  un  Irailt''  avec  le  rai  d'Angleterre;  — 
Raimond  de  lîaliird,  l'ini  de  ses  llls,  (frand-maitredes  arbatéiriere 
de  F'i'anci\  depuis  1310  Jusqu'en  I3i6;  —  un  autre  Raymond, 
évi'tjue  do  Goiulom,  en  131",  dont  te  surcessoiir  fut  Jean  de 
Galard,  son  neveu.  Je  rappellcnii,  eu  outre,  igue  cette  maison  a 
donné  des  sénôcbanx  de  provinces,  de-  capitaines  de  100  et  de  50 
liommes  d'ormes,  des  ordonnances  du  roi,  des  conseillers  d'Elat, 
des  ambassadeurs.  îles  lieutenants-(;ênéi'au\  et  maréehaux-de- 
cuinp,  dont  l'nn  commandeur  de  Saiid-Louis,  des  chevaliers  et 
commandeurs  de  l'Orilre  de  M;dte,  el  ipic,  sur  preuves  fiaites  au 
caliinet  des  Ordres  du  roi,  plusieui-s  de  ses  membres  ont  été 
ailnas  aux  honneurs  de  la  cour,  en  173!1,  nfiô.  1768,  1783  et  1788. 

An  nmsée  de  Versailles,  dans  la  salle  des  croisades,  se  voient 
les  nom  el  armes  de  Galard. 


I  di'  la  •■.la„s.-  du  ooulrjl  do  mariatte  ,  du  li 
ih-  Ui^dni  .  lUIe  unique  dv  Jeau  de  Ueira  vicoi 
i  d''  <ial.ird  d>-  Ur;i<i»ac,  que  (ous  les  desccDdaals 
:nl  rcuDics  k-s  armes  dr  Galard  et  du  Bùarn. 


-  225  — 

lit  superflu  (rajouter  que  la  famille  a  été  maintenue  dans 
esse  aux  diverses  recherches,  et  qu*elle  a  voté  pour  les 

^  

de  rOrdrc  aux  Etats-(jénéraux,  à  Périgueux,  à  Agen,  à 
oron  et  à  Condom. 


103 


De  GALAUD  (et  Galaup),  de  la  Marteille,  de 
la  Mothe,  du  Bous(|uet. 

Armks  :  D'or  à  Tépcrvier  de  sable,  tcnanl  en  ses  serres 
une  branche  d'olivier  de  siocple,  à  la  bordure  componce 
d'argent  et  de  sable. 


(i'(»st  ainsi  qu'elles  sont  peintes  sur  lettres  de 
conlirinalion,  accordées,  en  1826,  par  Charles  X, 
e-Fraii(;ois  de  (lalaup,  né  à  La  Hoche-Chalais,  en  1763, 
ious-prélel  de  Ribérac,  dont  la  fille  unique  épousa  Augus- 
lot  de  Saint-Sau.l,  décoré  du  brassard  et  du  lis,  capitaine- 
idanl  des  volontaires  royaux  do  rarrondisscment  de  Hibé- 
IHJi. 

le  Grand  Annorinl  de  Franco  y  registre  de  Bergerac,  les 
ont  décrites  :  do  gneulrs  au  coq  d'or^  bccqué  et  membre  de 
posr  sur  une  terrasse  d'argent  et  accosté  de  deux 
lits  de  même  ;  au  chef  d'azur  chargé  de  trois  étoiles  dor, 
nom  de  Gabriel  de  (îalaup,  écuyer,  sieur  de  la  Mothe  et  du 
et,  mais  av(»c  celle  observation  de  (rHozier  :  à  expliquer 
\plementy  ce  qui  m'autorise  à  donner,  comme  plus  authenti- 
ques qui  figurent  sur  les  lettres  de  confirmation. 


•    I 

I- 


■ 


^^  De    GAMAXÇON  (Borros),   de   Parcoul   — 

ancien  repaire  noble,  canton  de  Saint-Aulaye. 

AnMES  .D'argent  h  une   montagne  de  sinople,  accom- 
pagnée de  quatre  roses  de  gueules. 

Aux  Élals-Généraux  de  1789,  on  voit,  parmi 
les  votants  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse  :  Messire 
François  P3orros,  chevalier,  seigneur  de  Gaman- 
autres   places,    habitant    en    son   château,   paroisse    de 
rent,  juridiction  de  Mussidan,  sénéchaussée  de  Périgueux. 

15 


—  22fl  — 

De  La  GAHEIE,  iIo  SaiiitAngel,  île  Mirabel. 
(le  Champ,  de  Viilon,  de  l-nnftiade,  de  Saigiit^. 
de   Chazal,  île  Piulnn,  de   Saint-Pancraw.  dp 

Puy-Gastang. 


lYii: 


pointe  G 


OVgBIll 


Sur  la  production  dp  ses  titres,  en  décembre  166*>,  devant  M.  dp 
Moiilozon,  subdr'Icgué  de  Pcllol,  intriKtant  de  Tiuienne,  la 
tuatsou  de  lu  (ïardc  a  été  mai[iluiiue  dans  sa  noblesse  (I). 

F'ilc  a  fait,  du  reste,  ses  preuves,  pour  les  pages  île  In  grande 
écurie  et  pour  les  lioniieurs  de  la  cour,  oii  l'on  voit  ligurer  le 
marquis  et  le  ctievaliiT  de  la  lîarde. 

J'ajoute,  de  plus,  que  parnii  les  votants,  en  1789,  pour  les 
députés  lie  la  Noblesse  aux  Etals-Oéuéraux,  ligure  «n  des  mem- 
bres de  eetle  famille,  ainsi  inseril  :  •  Le  seigneur  comte  de  la 
(larde.  >. 


IlK  CAItKHIKUl-",  ile  .Maraly,  de  Masvaleii, 
lir  Montarily,  de  la  Hoclie,  de  Lentignac,  ùe  Im 
Valoiize,  de  ("liantecor,  de  Vinoys,  de  Chaleix. 


I»ll.'s  .l'or. 

Le  lininil  Ariiioriiil  <h  /■'/■» //ce  (regisU*  de 
l'éiit,'neu\i,  les  ilniiur  île  iiièiiie.  sons  le  nom  de  Pierre  et  Jean  de 
(iiirt'liiiMir,  l'cnyirs,  sieurs  de  Monliudy  el  île  la  Uoclie;  mais  souii 
le  nom  de  François  de  llarelHiiit',  iVuyer.  seifrnoiir  île  Masvaleix 
niêiiie  re^'i>trri.  viiii'i  cumiiieiil  i-ll.'s  y  soiil  décriles  :  (Ta/iir  m 
liiiitTiiii    'l'ir.   siiriimnlr   '!•■   Irnis    i'-lijil>:s    ih:   iik'uic,  raogées  ea 


<-iwi: 


II'!-  jUKcmcnl^  des   iiitemlauls  île  Ilonleaiix  (période  de 
Tl«  ,  [lorliiiil  niaiuleuiie  de  iioldesse,   se  voit  le  nom  de 


ir<l .    I"  -i-ipnciir  iIc  ta  Gard», 


—  227  — 
<  larebœuf.  11  tif^ure  également,  à  Saint-Yrieix,  parmi  les   votants 
(lunâ  l'Ordre  de  la  Noblesse,  en  178'J,  pour  les  députés  aux  Ëtats- 
(  >éncrau]c. 


Du  CARREAU,  de  Gn'-signnc,  de  Puydebôte, 
le  Mpf^t'lu'iiic,  do  Jeyssand,  de  la  Bruyère,  ilo 

Ver;;ues,  de  la  Seiiiie. 


Haiis  le  Diflionniiirc  vt'Tidique  des  origines 
lies  maisons  nobles  mi  anoblies  du  royaume  de  France,  l^iné, 
>iicctssei!r  de  Saiiit-Aliiis,  ronstiite  que  la  famille  du  Giirreati  a 
Dbtetni  d[-s  Icltres  de  i  onlii'ination  de  noblesse,  en  mai  liîûR,  danii 
la  personne  de  Ciabriel  du  Garreau,  marié  le  30  novembre  1650 
av.-.' Marie  dAn{îlars. 

Le  même  (rénéalotrisli'  riiiiiicllfi  qu'un  membre  de  celte  famille, 
l'i.-rri'  conile  du  (jarreiiu,  lequel  avait  épousé  en  IfiTS  Adélaïde, 
Alias  -' KlisabetiKie  lieanpoil  de  Kaiul-Aulaire  (de  la  braiiehe  du 
l'avrlliiii),  iibliiil  dn  roi  une  ordunimnce,  rendue  au  l'bàteau  de^ 
Tuileries,  le  :i  sejitcndire  1KI4,  qui  lui  permit  d'ajouter  liérédi- 
taireiin'nt  à  su[i  inim  celui  de  sa  feinme. 

Dans  la  liste  des  émigrés  se  voient  plusieurs  sujet»  du  nom  de 
lin  'iarreaii,  je  citerai,  enlre  anlres,  le  marquis  de  la  Scinie  [du 
l 'larreiiu]  et  ses  trois  liis,  doiil  les  deux  plus  jeunes  —  Tliéodoro  et 
Hierre  —  loinbèrenl  à  (Juiberon  sons  les  balles  républicaines  ; 
res  deux  jeunes  {rentilsbommes,  loi[i  de  déclarer  —  ce  qui  leur 
était  deniiniilé  pour  obtenir  leur  grâce  —  qu'ils  n'avaient  émigré  que 
jionr  obéir  à  l'anlurité  paturiielle,  répondirent  haulement  qu'ils 
n'avaient  fail  qu'obéir  d  lu  voix  du  devoir  et  de  In  lidélité. 

l'ne  vieille  lég.tnde  se  ratlacbe  en  Kretngne  à  une  chftpclte 
bàlie  par  nu  du  lîinrean,  blessé  en  Palestine  et  rap|iorlé,  dit-on, 
iniraeulenseinejil  sur  le  sol  franijais  on  il  voulait  mourir. 

1,'un  des  desci-uibuils  de  cette  noble  maison,  Louis  dn  Oarreau, 
l>agu  dn  roi  Cliarles  \,  renonça  en  l><;tO  à  la  carrière  des  armes 
qui  lui  olTrail  nn  bel  avenir,  regardant  comme  le  premier  des  de- 
voirs de  rester  lidèle  il  son  serinenl. 

Les  du  (jaireau  onl  été  représentés  dans  les  assemblées  de  la 


—  228  — 

nohlesso,  aux  Étals  généraux  (h*  1789,  à  Férigueux  et  à  Sainl- 
Yrieix. 


808 


Du  (iAKKlC  (fl  DU  Jaric)  «rUztrh,  do  la 
Peyre,  di»  Caiiipa^Miac,  (rAuriinoiit,  de  Saint- 
Avit,  de  M()iitrdhani(%  de  Hourlles,  de  Coiieon- 
r.es,  de  Saiiit-I*rojel,  <l<'  Hoiiseaimt,  de  Moutas- 
Inic. 

AiiMKS  :  D'or,  au  clicno  do  siiiople  cn^^lnulô  du  champ, 
au  chef  d'azin-  rharj:*'  d»*  trois  fleurs  de  lis  d'or. 


(.ette  noble  maison  a  conlraclr  les  intMlleures  allianees,  on  Péri- 
^'oril,  en  Querey  et  en  IJniousiii,  entre  autres  avee  les  d'Abzae,  k*s 
Beynae,  les  (3u{^iiac  de  (iivrrzae,  les  dc>  Cars,  les  Ferraud  <ie 
Monlaslrue  et  de  Veyran,  etc.  —  Kllr  eoniple  plusieui's  chevaliers 
de  MalU',  dont  un  en  i.VJ.i,  <lrs  clirvaliers  du  Monl-Cannel  et  de 
Saint-Lazare,  et  lui  brigadier  dr>  armées  du  rni,  l'ir.  A  la  eonvi»- 
ealion  «h»  la  noblesse,  par  Ir  nniréchal  d'Albrel,  j^ouverneur  de 
la  (îuienne  du  17  juillet  Kwi,  lij^ura  noble  baron  (ffseeli. 

Aux  assinblécs  dr  la  noblesse  du  Péri^njrd  pour  noninior  des 
députés  de  rrl  ordr«'  aux  Ktats  j^-énéraux  dr  1781),  on  voit  parmi 
les  v(itants  «  Damr  Kranc.'oisc-Thérèzf  des  Cars,  veuve 
de  haut  cl  puissant  sei^nicur  Marie  Polirarpr  Honav(*ntiire  du 
Carrie,  eonite  dTsecli,  baron  de  Saint-Avit,  sei^^n<'ur  <le  Montas- 
truc,  «le  la  Moutalbani»'  et  autres  lieux,  bi'i^^adier  des  arniéi^  du 
Hoi.  »)  I  Voir  aux  proruralions/i 


M) 


Dk  GASO,  de  Perdi'^at,  d'Audrix,  de  Liiiieuil, 
de  Maui'iac-les-Cai-daillae,  de  Mialet,  <I(*  la  Gad- 
ipiie,  de  l'rendeniies.  de  Mouisson,  de  Plaisance, 
de  l;i  Salh',  «le  ('«uunont,  de  Mareelliei'S,  delà 
Unelie,  de  Ibr/Mi',  de  Pnrtels,  de  Laulmrède,  de 
la  Coulure,  de  H«*aulieu,  de  Saint-CAT  (de  Gai^* 
«•n;^iir.  ilu  (,ni»rcv  ri  du  1 'éri;^(»rd .) 


AitMi  ^  .  I)t   ;;U' iili>  .<  1.1  iMudf  d'or.  ni->i-fini|i.i^'u-«>  dr  t'in»!   nifdeUes  d'éperoo 
de  iiiùu'-  'H  (•rl«-.  \ifï^  eu  *'h*'i  et  d*'U\  tu  poiute   CouriNMl*'S  .  I^h  Cheoays  dei 


—  229  - 

Rois  l^s  doinio  :    D'azur  au  lion  d'or,  au  «.'lier  d'argciil  chargé  de  trois  molettes 
«lopcron  d'azur. 

Les  j^^('Miéalofîisl(»i^'  Coiiirelles,  la  Chcnays  des  Bois,  Borel 
«rHaiiU'i'ive  ri  Houroiisse  de  la  Forre,  font  n^nonter  la  famille 
an  xin"  siècle,  épocpie  où  elle  llorissail  pai'nii  l'ancienne  cheva- 
lerie. 

Kllr  a  donné  des  Irésofiers  «ji'énéranx  en  France,  des  conseillers 
an  ^M'and  conseil,  des  présidents  à  niortier  au  parlement  de  Bor- 
ileanx,  iW:^  lieutenants  ^^énéraux,  au  i)résidial  de  Saintes,  et  à 
la  cour  en  la  sénéchaussée  de  I^azas,  (»t  un  hailli  de  la  ville  de 
Berp'rac. 

Dans  les  documents  historicpies  et  p^néalo^^icpies  sur  la  famille 
ri  les  hommes  remarcpiahles  du  liouerj^ue,  im])rimés  (mi  1860,  il 
<'>l  dit  (pie  Ilu^Mies  de  (iasq  suivit  le  roi  saint  Louis  à  la  croi- 
sade, et  (pie  ses  armes  se  voient  au  nuisée  de  Versailles  ;  —  (Jui- 
lyrie  de  (iasq  fut  chancelier  du  duc  (h»  Berry,  frère  de  (Charles  V  ; 
—  (pie  le  capitaine  Pierre  de  (iast|  se  distingua  dans  les  trouhh^s 
de  relij^ion  en  (Juercy  et  en  I^an*cuedoc  ;  —  (pie  I-*hilippe  son  lils 
reçut,  en  Ki^."),  de  Henry  de  l^ourhon,  primée  d(»  Condé,  une 
coniniissioii  pour  lever  et  commander  une  compagnie  de  200  hom- 
mes de  pied  ;  —  et  que  le  coinl(^  de  (ias(j  était  j)age  «lu  duc  (TOr- 
léîuis  en  IHII),  puis  capitaine  de  dragons  et  chevalier  de  Saint- 
Louis. 

1^'  nol)iliair(»  de  (luienne  (.'t  de  (lascogm*  (III*'  v(>I.,  p.  -ioSi, 
«•onstat(»  (pf  une  hranche  de  l'AgcMiais  a  donné  un  ])air  (h^  France, 
grand-ofticier  d(»  la  Légion-d'Honneur,  président  à  la  cour  des 
r.oinptes,  et  il  ajoute  (pie  c'est  à  celte  hranche  (praj)partient  h» 
fondateur  de  la  Chartreuse  de  Bord(»aux.  En  16H9,  deux  frères 
de  Jean  de  (iasc«j,  haron  d(»  Hazac  et  Jean,  seigneur  de  la  Hoche, 
fils  dWrnaiid,  écuy(»r,  haron  de  Hazac,  furent  maint(»nus  dans  leur 
nohlesse  d'extraction  eu  sc^ptemhn*  IBOfi.  Dans  l(»s  jugements  des 
inlendaids  de  Bordeaux,  portant  maintenue  de  nohlesse  (période 
de  1007  à  17 IH),  figure  (''gaiement  le  nom  de  la  famille,  laquelle 
est  également  représ(Mil(M»  dans  les  assemhlées  de  la  noblesse  en 
17H<). 


If  ^ 


De  r.ASTKBOIS,  tio  Catize,  do  Papaille.  de  la 
Plcjssadi',  (le  La  Monde,  de  Leyinarie.  des 
Moiiiiiers,  lie  Marigmu',  île  Cass,iigiion,  de  Mar- 
ciiluc,  lie  Uiii'iioitly,  de  Ljiiizunac,  des  MoiiUs. 
(En  Périgord,  l'ii  A^jennis  et  en  Portielids.) 

AriME$i  ;  Ue  (.-unilfa  ii  b    loiir  d'ar(;fnt,   rnavonaec  Ar 
'  sable,  uanlùniiw  de  ijuiili'u  arbres  arratho»  d'or. 

La  géiiénlogie  de  celle  umisoii  i'<)iii|iri>tid  urie  liliation  aiithenti- 
(juc  non  in l(^iTOiii[  111(1  de  f(iiidor/e  di'yrti.-i,  dejuiis  I  i77  jiistju'à  nos 
joiirrt. 

Lv  pi'cniiiT  porsonnago  eoniiii  l'sl  Antoine  de  Uastebois,  lît-ujcr. 
i|nalilié  daiiri  les  acles  liHins  se  réfiVaul  à  Ini  ;  i/V  egregius  et  no- 
liilis,  ijui  rendit  humniiijre,  le  10  mai  1 178,  an  seipneup  comte  de 
LanKun,  pour  tunâ  les  hititu  i|n'il  [jussédail  dans  la  juridiction  de 
Lanziin. 

Cette  famille  d'i^pée  d'ancietnie  extraclioii,  sans  anublissenienl 
connu,  a  été  nniinteuue  dan^  sa  iioliksse  par  ju(,'eininil  de  l'inten- 
dant Pellot,  à  la  date  dn  13  ilm-rniire  IWHl.  et  en  \~iii,  Chorin. 
chargé  éj^'alcnii'iit  de  la  rei'lierelie  île  la  noljlesse,  a  vérilié  et  validé 
:;es  litres,  L't  le  "il  février  lli'JS  d'IInzier,  sin- je  vu  de  ces  mêmes  li- 
Ircs,  avait  iléjà  eonslalé  ses  armoiries. 

Les  daslelioib  coiii]ileiit  un  p'and  itondire  d'ofliriers  dislingiiés, 
nolainnient  Aiilfiiiie  de  Tiastcliois  ipii  fui  {jonvernenr  militaire  des 
villes  el  châteaux  de  Sainlc-Fey,  d'Eymet  et  de  Bergerac 
et  maiire  iTliôlel  du  roi  sous  Louis  XIV,  el  lluillaiime  rt 
(îaslon  de  fiasteliois,  lescpu'ls  t'ureul  hoiuiues  d'armes  de  la  fom- 
|ia(.'Uie  (lu  roi  de  Navarre  en  l-Vi;(.  Je  rappellerai,  eu  outre,  que 
rinn  des  niendiri's  de  celle  l'ainille  nul  été  lues  sur  les  cham|»s  de 
balailli?  cl  ipie  sept  ont  élé  elii'\aliers  ilc  Sainl -Louis  (Voir  pour 
les  de^n'^s  j;éuéali.jii(pics,  l'iunls  rhérrii  el  d'iliizier,  aux  majiuacrils 
delaltildiollié(|Ue.\aliim:d.-  . 

Le  nom  de  iSa^lehiiis  li<;ure,  eu  llJ'.ID,  au  tian  de  la  iioblesde  de 
lleri,'erae;  .■!  eu  I7k'.>,  .■u  réni;..rd  .-t  eu  Um-n-y,  il  se  voit  inscril 
[lariui  irs  viitanls  pour  le-  député-  de  l'urdre  de  la  Noldesse  aus 
Etat>-liériérau\, 


:2:31  — 


De  GAULEJAC,  de  Bosse  (1),  de  IMiycalvt^l, 
de  Teyjac,  de  (^aylas,  de  Laean. 

Armes  :  D'ar^rcnl  parti  de  jrutMiles. 

I^a  maison  (iaulejae,  dont  le  eonito  de  Touche- 
iMeuf-CIerniont  a  fait  la  ^^énéalo^Mcî  et  a  donné 
nncî  filiation  suivie  depuis  1  il2,  est,  dit-il,  une» 
i\t'>  plus  auei(Muies  et  des  plus  illustres  du  haut  (juerey.  Le  Car- 
tulairi'  «rOhasiiK»  la  tait  eonnaitre  dès  1(^  xn©  siècle. 

Des  lettres  du  roi  Louis  XI,  accordées  en  11(31,  à  Haniond  Ber- 
nard «le  tlaulejac,  sei^meur  de  Puycalvel  (2)  constatent  que  son 
rliàteau  lut  pris  et  rasé  par  les  Anglais  et  qu(^  lui-mùnie  fut  fait 
«•iu((  l'ois  prisonni(M*  «lans  la  menn»  année  et  ohli^é  de  S(»  réfuj^ier  a 
Kspanel,  en  has  ^uercy,  avec  sa  famille. 

Aux  Etats  ^'^énéraux  de  17811  on  voit  le  nom  (\c  Gaidejac  dans 
1«*>  listes  {W>  \otants  poiu'  les  députés  de  l'ordri»  de  la  Noblesse,  en 
nu<*rcv. 


:il-2 


Dk  (;.\rTlEK,  deCliadeuil. 

Akme!^  :  D'azur   au    chevron   d'ar:ent,    accompagne'   do 
trois  (iloiles  de  même. 


Le  nom  de  Gautier  d(»  Ghaileuil   fijîfure  dans 
les  listes  (\i^>  votants,  à  Férijjrueux,  potu*  les  dé- 

0 

pûtes  (1(»  la  n()l)l(»sse  aux  Etats  généraux  de 
17H0. 
G'cst  la  veuve  de  m(^ssire  Jean  de»  Fayolle,  chevalier,  seif^neiu* 
di*  (Ihadeuil,  né(»  (iautier,  (pii,  en  (jualité  d'usufruitière  du  fief  et 
château  de  C^hadeuil,  se  fil  représenter  A  l'assemblée  de  la  noblesse 
par  haut  et  puissant  seijrneur  messirtî  André  Alain,  mar(|uis  de 
Kavdlle.  (Voir  aux  ju'ocurations.) 


I     lifsso,  iMirjiii     r<*|)ain'  nohlo   ajant    haute  justice  sur    la   commune  de  ce 
iioiii.   «1    <'ant(Mi    dr    \  in«'fi'aurtio-de-lh'lvcîî,    rn    Périgord,  sur    la  fronli«Te  du 

il  Puycdvt'l,  p  u-oiss»'  d  l's«iel,  an«M«'ii  ]).itrimoine  d<'    la  famille,  érijçc  <mi  vi- 
•  omi»'  en  Kiiti,  cl  ipii  appiu'tenait  avant  la  lU'voIution  au  comte  de  (.'.ugnac. 


De  la  GEARD,  de  Cherval,  ancien  repaire  no- 
ble, ranlun  de  Wi-teillRf ,  —  ilc  Sainl-Mnrtial,  dp 
la  Gliapdie-Gn'zitfiiac,  de  Doaiiregani,  des  Pla- 
çons, de  JovcHc,  de  Lnsignac,  de  la  Grange,  des 
Borii'S,  (le  Moiitbadon,  etc. 

Armes  :  U'uzur  au   lion   d'or.  —  AUts  :  A'vgtnX   tnat 
mpassé  <le  guriilca,  «I  un  croissaol  d'argeni    à  l'angle 
'.i-dii'c  au-di^s$(>u9  de  la  qutuc  du  lioD. 


J  11 -,oti>  les  jeux  le  discours  de  n'-ceptioii  du  1'  sénéchal  d<* 
1  Ant^oMinoi'-  du  nom  do  la  lli-ard,  installé  cii  cetle  cliar(^>,  le  12 
avril  1712,  —  di:^couis  luaniiseril  ilc  rôpoque  —  où  je  vois  que  le 
premier  stijet  qui  coniniencL-  la  lllialion  est  messtre  Hi^lie  de  la 
Geard,  seigncui'  de  Clicrval,  teipiel.  ainsi  qu'il  est  rajiporté  dans 
In  (çéni-nlogte  piihiii'-e  d;iiis  le  I^uhiliuire  de  Guienne  el  de  Ga^ 
cogne,  en  1859,  fut  du  nomliri'  des  seigneurs,  députés  en  1506, 
vers  le  roi  Louis  XII,  jiour  le  prier  de  marier  la  princesse  Claude, 
ea  fille  ainée,  à  François  de  Valois,  eoiiite  d'Arigoiilëme,  son  héri- 
tier présomptif  à  lu  eouroune  de  Kranee.  Ce  même  Héliu  de  la 
Geard,  nommé  en  l'iM  eonseiller  an  parlement  de  Honleaux,  fui 
[dus  laiil  sénéchal  d'Aiigouinois,  —  charge  que  lu  famille  occupa 
dans  celle  provinei-,  de  ]ière  en  fils,  jiendanl  sept  générations. 

.\]irê3  celiiinri  vint  Larirenl  de  la  ([îeard,  elievalier,  seigneur  du 
Hourhet,  ili'  Cherval,  etc.,  eoiiseiller  an  |iarlemenl  de  BordeauK, 
en  l.V)i,  sénéehal  de  l'Angouiuois,  sons  le  règiu'  de  François  I*,  et 
andiassadenr  diL  roi  Henri  II.  qui  le  créa  chevalier  ])nr  Icttresp*- 
teiiles  du  mois  di-  mars  l.'i.Vi,  en  réenuipense  de  s(>3  bons  services 
et  nolamnn'nl  de  ceux  ipi'il  avait  rendus  ]iendanl  son  ambassade 
d'Angleterre. 

An  troisième  di^gré  de  lignage  nn  voit  :  messires  Geoffroy,  —  au 
qnalriême,  Philippe  ;  —  an  einqiiiènir,  Franeois,  tous  trois  égale- 
ment honorés  de  la  eliarge  de  sénéchal  de  la  même  provinre;au 
sixième  ;  niessire  Jean.  niKpiel  l/mis  XIV  accorda  l'hérédité  de 
celli- charge  cl  le  di'oit  jniur  lui  el  ses  lien-endanls  d'ajouter  au 
tilre  de  chevalier  celui  >le  oiuite  de  Glierval.  seigneur  de  Saint- 
Martiid  el  de  I.u^igiiiie.  ;:rand  -iéiiérlud  lie  l'Angouniois. 

Mans  une  MEnpIe  mitii'i'.  ji'  ne  |>iii~  fiiire  niniiailn'  tous  les  nom- 
hrcii\  >i]j<'|.i  i|iti  <laus  l'>iil>>  l"~  lirit!:eli-->  nul  srinlenil  avec  difr 
tincliiin  le  [ji,]ii  de  la  ruruilli-.  si>ii  pur  ii'nr>  serviee^.  soit  par  leurs 
alliances:  mai>  à  l'ahli'  de  la  ^énéahigie  |>ubliée,  dans  W  diclioa- 


—  283  — 

naire  de  la  Chenays  des  Bois,  et  complétée  dans  le  Nobiliaire  de 
Guienne,  par  M.  O'Gilvy,  il  sera  facile  de  combler  ces  lacunes. 

Je  me  résume  donc,  en  constatant  que  la  maison  de  la  Geard, 
quaJilioe  d(»s  titres  de»  cli(»valiers,  comt(»s  et  marqnis,  a  figuré  au 
ban  et  arrièn^-han  de  la  noblesse  de  (iuiennc»,  qu'elle  a  fait  ses 
preuves  pour  Tadmission  aux  paj^es  de  la  ji^rande  et  de  la  petite 
écurie,  qu'elle  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  en  1(>66,  par 
Fellot  (ît  d'Aguesseau,  et  en  1697 ,  par  liezons,  intendant  de 
(iuienne,  et  (pi'(»n  1781)  plusieurs  de  ses  membres  ont  voté  pour 
les  députés  de  la  noblesse  aux  Ktals  généraux,  notamment  à  Féri- 
gueux,  où  l'on  voit  ainsi  inscrit  :  t  Haut  et  puissant  seigneur  Pierre 
<ie  la  Geard,  marquis  de  Cberval,  seigneur  de  Saint-Martial,  de 
Grér^ignac  et  autn»s  lieux,  sénécbal  d'Angoumois,  babitant  en  son 
cbàtcau  du  iJourbet,  paroisse  de  Cberval,  en  Périgord. 


•^**  De  GÉHARD,  du  I3arri  (1),  de  Saint-Quentin, 

du  Mas  (2),  d(»  la  Hoissière,  (3),  de  la  Ricardie, 
d(»  Marcillac  (i),  de  l^atour,  de  Sainte-Natbalù- 
ne '5),  des  Yvières  (0),  de»  Palomières,  de  FaU 
gueyrac,de  Férignac,de  la  Boiilenii»,  de  la  Veys- 
sière,  du  Blancber,  de  la  Malrtie,  de  Fécbauriol, 
de  la  Tbière,  de  GalmicT,  de  Boimefond,  de  la 
Ga>conneri«\  de  Soulvignac,  etc. 

Armes  :  D'azur  au  croissanl  d'aiiçenl,  eiilourô  cl«  cinq  étoiles  d'or,  rangées 
en  orle. 

Devise  :  Luiz  en  croissanl. 

La  brancbe  de  Latour  portail  :  d'azur  an  croissant  d'argent  son- 
tpnant  nue  palnw  do  rnrme,  penchre  à  svnostre,  accompaynûe  de 
rinq  t'toiles  mal  ordonnres,  trois  à  dextre  et  denx  à  sénestre.  — 
El  (Micore  :  de  Grrard  plein  à  la  hordnre  d argent. 


,!     Le  Barri,  ririloau,  juridi.tioii  de  Sainl-Qucnlin,  haut."  justice.  ^ 

>i<  Le  Mas,  rhàleaii,  mvmv  J^;l^oi**ft4^  bnllé  par  les  Frondturs  en  U'M. 

.:\    La  Hoi-isi^TO,  rep.iire  noble,  nu'^me  paroisse,  haute  justior. 

'\,  Mareillac,  paroisse,  haulo  justice. 

:»,  Latour,  .hàteau,  paroisse  de  Siiinte-Nathalène,  haute  justice. 

t>    Palomi^res  ol  les  Yvièns,  repaire  noble,  paroisse  de  Saint -Quentin. 


—  23i  — 

Le  rameau  îles  Yvièros  chargeait  In  bordure  dargent  des  Gé- 
rard (le  Latour  dn  quatre  tourteaux  de  gueuhs. 

Cello  famille  a  pour  auteur  uolile  Pons-Jérôme  Gérard,  né  vers 
liHO,  au  royaunic  de  Majorque,  (jui  s(.'  lixa  eu  Péri^ord  en  épou- 
sant, le  31  janvier  1510,  (>alheriue  de  Garbonnières  iX*}  Jayae. 
Ell(î  a  formé  les  l)rauehes  du  Barri  de  Saint-Quentin,  la  seuli' 
qui  (^xiste  ;  celh^  de  Montpellier,  qui  a  donné  des  eonseillers  à  la 
eour  souveraine  du  Lan^uerlor,  aux  xvi*  ei  xvn«  sièeles,  parmi  les- 
quels noble  Ouier  de  Gérard,  conseiller  à  la  eour  des  aidt»s  de 
Montpellier,  un  «les  cbrls  les  plus  intluenls  des  eatholiqu(»s,  qui  le 
députèrent,  en  lOOO,  au  roi  Henri  IV,  et,  en  KiOl,  au  connétable 
d(»  MontmorcMiey,  pour  défen<lre  leurs  intérêts  Iést'»s  <lans  IVxécu- 
tion  de  Tédit  de  Nantes  en  Langucvloc.  Cette  branche  s'est 
éteinte,  en  1745,  dans  la  personut»  de  Marie  -  Françoise  de 
Gérard  ,  veuve  de  Louis  dr  G.ilonne  ,  maniais  de  Cour- 
tebonne,  lieutenant  général  des  armées  du  roi  et  de  la  pro- 
vince d'Artois;  celle  dWrIes,  éteinte  dans  les  marquis  de 
Lond)ard-Montauroux  au  xvu*  siècle,  qui  a  produit,  entre  au- 
très  :  KtitMUK'-François  de  (Jérard,  prolonotaire  du  Saint-Siège, 
chanoine,  gran<l  oflicial  et  vicaire  général  d'Arb^s,  mort  en  1089, 
rt  Louis  de  Gérard,  comte  palatin,  cousïmIIcm*  ïl'Ktat,  président  des 
Ktals  <le  ProviMice  de  KîTO  à  1^)71,  date  de  sa  mort  ^Carn'»s 
de  (THozier,  vol.  .W.))  ;  celle  de  Liitom\i\  laquelle  appartenait  le 
savant  Armand  de  Gérard,  chanoine  et  vicaire  général  capilulaire 
de  Sarlat,  mort  en  WM.  —  Elle  a  pnMluit,  en  outre,  un  page  de  1» 
Iteinr,  en  17t)2,  |)lusieni's  j^ardes  du  corps,  oflici«Ts,  ch(»valiers  de 
Saiiil-Loiiis,  |»;u-nii  lexjnels  Pierre  de  Gérard-Latour,  seigneur  de 
Galmi<'r,  chevîdier  de  Saint-Louis,  counnandant  îles  Suisses  des 
cliàleau  et  ville  de  Ver>ailles,  gnnv<'rneur  de  Hochemoro,  maire 
per|»éiiirl  «le  Sarlat,  mort  <mi  I7><*2.  Li*  dernier  représentant  fut 
nie^>iir  l'uii','  <|t'  (n'i-aid.  chevalier,  -^ei|^neur  haut  justicier  de 
Sainle-Nalhalriir  ri  Latniir,  i'oiiv«Kjn<''  aux  Ktats  pMiéraux  de  1789. 
i'jilin  Ir  rameau  «l»*--   )  r/ •/•/•s  >^«»rli  de  la  précédi'Ute. 

La  braii.'ln' ilii  Ilirri  a  donné,  depin>  le  milieu  du  XVI*  siècle, 
Iniil  lniilriianl  *  ;jrii(''rau\,  elirt'-- d<' justice  de  la  séuéchaussée  de 
Sarlat.  paiNii  |.'-«jii.'U  ^V.ln^•^)i-^  de  tîéi'ard,  dit  Pollion,  S(»igneur 
<lr  !•'. il;'iif\  rar,  qui  jniia  ini  i'/»l«'  prépniiiléranl  dan-^  le>  luttes  reli- 
r""  *■  •!•'  "M  li'iiij,^.  «lèr.'inlit  peinlant  un  demi  siè<*le  la  viHe  do 
Sari. il  r..iiirr  h-.  ;iii.ii|ii,.^  ,|r-  Ihi^neiinU  et  écrivit  la  nelntiomUi 
•-lé-r  ilr  I...S7,  Miipiinirr  eh./  Millan;.M*«;  eii  15SX;  Armantl  de  Gé- 
rard. >-ii;.'n«'iir  liHut  pi-tiriei-  du  IbuM'i  et  Saint-Quentin,  conseiller 


-  235  — 

du  roi  (Ml  SCS  (*oiis<mIs  (KEtat  et  privé,  commandant  du  ban  de  la 
nohlosso  de  Sarlat,  en  1()74,  maintenu  dans  sa  noblesse  de  race 
et  (r<»xlraclion  par  ju«<ement  souv(M*ain  de  (Mande  Pellot,  intendant 
de  Gui(Min(\  lo  0  noviMubn^  lOf)!)  ;  Antoine  de  Gérard,  elicvalier,  ti- 
tré comte  du  Barri  (état  civil  1724)  ;  François  de»  Gérard,  cbevalier, 
•  comte  du  Barri  et  de  St-Quentin  (état  civil  1701, 1708,  etc.),  ancien 
oflîci(T  au  ré{^iment  de  Normandie,  convocpié  aux  Etats  généraux, 
♦'u  178y.G(»tte  branclu^  a  produit  nombre  (roHiciers  de  tous  grades, 
dont  cinq  cbevaliers  de  Saint-Louis.  Parmi  ceux-ci  :  Marc  de  Gé- 
rant, cbevalier  du  Barri,  né  en  1005,  commandant  |)Our  le  roi 
dans  Sarlat,  en  1707,  brij^adier  des  armées  du  roi,  en  1719,  lieute- 
nant général  du  j^ouv(»rnement  de  Sedan  et  pays  en  dépendant, 
mort  en  1739.  Son  frère  Jose[)li,  abbé  du  Barri,  lut  cbanoinc  et 
vicain»  p'îuéral  de  Sarlat,  cbanoine,  arcbidiacre,  vicaire  (jrénéral  de 
Narbonne,  où  il  mourut  en  1710. 

La  famille  de  Gérard  a  paru  dans  les  preuv(»s,  pour  Malte,  de 
Gabriel  de  Galonné  de  Gourleboime,  en  1700  (Bibliotbèque  Natio 
nale,  Ms.  P.  Or.  V°  Galonné),  et  dans  celles  de  Pierre  et  autre 
Pierre  du  Pont  de  Gault,  en  1021  et  1028  (Arsenal  Ms.  3074,  P.  518, 
et  Bib.  Nal.,cab.  des  t.  838,  paj^^es  517,  518.)  L'es  mères  des  présen- 
tés appartenaient  à  cette  famille,  qui  est  aiijourd'bui  représentée 
par  trois  frères  : 

1"*  Le  comte  Mené  de  Gérard  du  Barri,  allié  le  2  février  1870  à 
Marie  de  YermololT.  lllle  de  Alexandre  de  Yermolofl",  commandeur 
<le  l'ordre  du  Gbrist,  et  de  Anastasie,  princesse  Scberbatoff,  dame 
d'bonneur  du  sanjç  de  rimpératric(»  de  Russie,  dont  :  [ft)  Anne,  née 
en  1871,  \h}  Elisabelb,  née  en  1870,  ic)  Jeanne,  née  en  1879; 

2°  Ia*  vicomte  (Jaston  de  (iérard  du  Barri,  allié  le  11  novembre 
1880  à  Marie  de  la  Guistière  ,  lille  de  Armand  Gaultier  de  la 
Guistière,  ancien  député  et  maire  d(^  Hennés  ,  et  de  Marie  Fres- 
neau,  dont  :  i//i  Pierre,  né  en  1881,  i/»  Armand,  né  en  1883. 
{r\  Madeleine,  née  (Mi  1885,  u/i  Heiié,  né  en  1890  ; 

3"  Robert  de  Gérard  du  Barri,  né  le  10  octobre  186o. 

Principales  alliances  i\o<>  brandies  périj^ourdinc^s  : 

Garbonnières,  Blanclier  do  Feyrac,  Liflon,  Uzercbe,  Leygue, 
Map'an,  Sali<,niac-Fénelon,  Bars,  Guiscard,  Aymeritpie,  Goudin  de 
la  Roussie,  Javel-Giverzac,  Baudot  de  Jully,  Boyer  du  Suquet, 
du  lioys  du  Fresne  <le  Gasque  ,  Foucauld ,  Testas  de  Folmont, 
Salis,  Gestes  «h;  la  Galf)renède,  Filbot,  Brons,  Sauret,  etc.,  etc. 


—  236  — 


315 


«## 


De  GÉRIS  (et  de  Giry)  ,   de   la   Nauve ,  de 

Poiizol,  (le  la  Forest,  du  Chastenet. 

Akmks  :  De  snble  ù  trois  fers  de  pique  d'or,  posés  2  et 
1,  et  nu  chef  d'ar<,'cnt  charge  de  Irois  châtaignes  dans 
leur  bojruc  —  c'esl-à-dirc  au  naturel,  —  l'écu  timbré 
d'un  casque  de  [H'olll,  orné  de  ses  lamhivquins,  d'or,  d^ 
sahle,  d'argent  cl  de  sinopU. 


C'est  ainsi  qu'elles  sont  décrites  par  d'IIozier  et  dessinées  dans 
les  lettres  de  noblesse  accordées  par  Louis  XIV,  au  mois  de  mai 
1712,  à  Gabriel  dt»  (iéris  du  Chastenet,  l'un  des  maréchaux-des- 
lof,'is  de  la  coni[)a*,^nie  des  cbevau-léj^j^ers  de  la  garde  ordinaire 
du  roi. 

Ces  lettres  portcMit  (pi'il  assista  au  siège  d'Offembourg  et  de 
Namur,  au  condjal  d<^  I^^uze  et  celui  de  Steinkenpie,  à  la  bataille 
de  Nerwinde,  où  il  reçut  deux  blesstuvs.  (»ut  un  cheval  tué  sous 
lui  au  siège  dWth,  en  1700.  Il  fut  aux  batailles  de  Ramilly,  d*Oude- 
narde  et  de  Malplaquet. 

«r  Sachant  du  reste,  ajoute;  le  roi,  (jue  \o  sieur  de  Géris  du 
Chastenet  est  de  boiuie  laniille,  de  notre  province  de  Guienne,  où 
ses  ancètn's  ont  vécu  noi)lenient  et  embrassé  presque  tous  la 
profession  des  arinrs,  Nous  Pavons,  par  ces  présentes  letlres, 
signées  de  notre  main,  anobli  et  voulons  qu'il  soit  réputé  noble 
(»t  (Miscrnble  ses  (Mifants  et  post«'rité,  et  connue  tels,  qu'ils  puissent 
prendre  la  (jualit/*  (récnyer  <»t  jouir  de  tous  les  droits,  privilèges, 
préiMninenct»-^  et  franchises  réservés  à  la  noblesse,  etc.  * 

LiMlit  (îabriel  de  G(''ri>  eut  di*  son  maria^M'  avec  Marie-Anne  de 
Hardon  de  Segonzac  mu»  lill(\  Mari(*-Aiitoinett(»,  qui  épou5»,  le  12 
août  l72:},H(M*tran(l  de  Saîizillon,ehevali(»r,  seigneur  de  Mensignac, 
HeaulicMi,  Laiicinade  et  antres  lieux. 

Kran(;nis  de  (liry,  sieur  de  la  Nauve,  et  Pierre,  sieur  de  la 
Forest,  avaient  «'té  anoblir-  en  hî.M. 


—  237  — 


:m 


De  (iERVAlN,de  Roquepiquet,  do  Lambertic, 
<le  Raboucher  (de  Verteuil),  de  Coutures  (1),  di* 
Rrech,  de  Vigiers  (2). 

Armes  :   D'azur  au  chevron  d'or,  accompaguë   de    trois 
gerbes  de  même,  deux  en  chef  et  une  en  pointe. 

Aux  assemblées  (i(»  la  Noblesse  de  1789,  on 


Toit  lij2^urer  le  nom  de  cette  famille  en  Quercy  et  en  I*én{?of(l, 
parmi  les  votants  de  l'Ordre  ;  un  de  ses  membres,  à  Périjjrueux, 
est  ainsi  désigné  :  «  Ifautet  puissant  seigneur  messire  IMerre  de 
ïîervain  de  Roipiepiquet,  chevalier,  seigneur  baron  de  ViM'teuil  et 
(Coutures,  seigneur  direct  de  Brech  et  do  Vigiers,  etc.,  »  lequel 
l'onstitua  pour  son  prorureur,  à  TelTot  de  voter  pour  les  députés 
d(»  la  Xoblesst»,  François  de  Gaumont  de  liourzolle,  rhevalier, 
seigneur  marquis  de  Couslin,    etc.  (Voir  aux  proi'uralions.l 

Dans  la  liste  généraU^  des  votants,  il  (»st  dit  s(»ulemont  le  sei- 
trntMir  baron  de  Verteuil. 


317 


KKiOUxNOUS,  de   Verdon,  du  Terme  et  de 
(îraulé  i(Mi  Sarladais). 

AiniEs  :  Parti,  au  i**',  d'argent  au  lion  de  gueules; 
;iu  '2,  (le  gueules  au  chevron  d'argent  ;  au  chef  d'azur 
<'harg»i  de  trois  étoiles  d'argenl  et  un  second  rhef  abaissé 
aussi  d'argent  chargé  d'un  croissant  de  sable. 


Un  Tiigounous  de  Verdon  fut  nommé,  le  10 
mars  1789,  flélégué  du  Tiers-Etat,  par  la  paroisse  do  Saint-Cemin- 
de-IJierm,  canton  de  Villefranche-de-Helvès,  pour  nommer  des 
députés  aux  Etats-Généraux.  Est-ce  le  même»  qui,  sous  le  môme 
nom,  qualilié  chevali(»r  de  Saint-Louis,  vola,  le  16  mars  1789, 
dans  l'Ordre  de  la  Noblesse,  par  procuration  donnée  à  cet  effet  au 
comte  de  Hcaumont  ?  Voir  aux  procurations  sa  lettre,  du  9  mars 
1779.  écrite  de  son  château  du  Terme,  en  Sarladais.) 


1    et    t   ('.oulinM'<  »*t  Vigitrs,  seigneuries  et  llefs,  situés  dans  la  sénéchaussée 
•Je  BiTgt'ra»:. 


—  288  — 


818 


GILLET.  (le  la  Gaze. 

Armes  :  Ecarlelé,  aux  1  cl  4,  d'argent  à  ua  olivier 
de  sinople  ;  aux  2  et  3,  d'azur  au  lioa  désarmé  fi 
lampassc  de  gueules. 


Dans  TArmorial  manuscrit  dressé  vers  Tépo- 
(jue  (le  la  grande  recherche  de  la  noblessi^ 
(1006),  ayant  pour  titre  :  Catalogue  des  Nobles, 
il  est  dit  que  Franc^ois  (lillct,  habitant  de  la  ville  de  Bergerac, 
porte  pour  armes  :  duzur,  n  une  colombe  d'urgent^  au-dessus  d'un 
serpent  de  mrnio,  au  chef  d'or  chargé  de  trois  étoiles  de  gueules. 
Four  timbre  :  le  casque  à  demi  tourne.  —  En  marge  se  voit  cette 
note  :  «  Il  tire  sa  noblesse  de  l'oflice  de  secrétaire  du  roi,  dont 
était  revêtu  son  pèro.   » 

Malgré  Un  peu  d'analogie  de  ces  armes,  on  est  porté  à  croire  que 
iM'  dornicT  est  un  des  représentants  des  Gillet  de  la  Gaze,  famille  de 
Hergerac ,  (pii  comptait,  on  1714,  comme  premier  président  au 
Parlement  de  [Cordeaux,  Joseph  de  Gillet,  marcpiis  de  la  Gaze. 

La  nu'n»  do  ce  dernier,  \niu)  de  Joly  et  François  de  Gillet, 
rendirent  homniago  au  roi,  on  1000,  pour  biens  nobles  qu*ils 
possédaient  dans  les  paroisses  de  la  Madeleine  !  sénéchaussée  de 
Horgorac;  ot  de  Gussao  (séiu'chausséo  (\e  Sarlal-.  'Archives  de  la 
Gironde,  C.  ±>i2-2i\t\iS.) 


M\) 


De  GIMEL,  do  I^aluol  -—  ancien  repaire  noble 
en  Sarladais  —  do  Lasoours,  <le  Fontnoyer,  du 
liuisson,  de  Fraux,  de  la  Lande,  du  Pech,  de 
Peyrilhac. 

Akmks  :  Uaroli'  d'ar^'ent  et  d'azur  de  huit  pièces  — 
;i//r-/s-  .  do  six  —  ;'i  um;  bande  de  (Turultïs,  brochant  sur  le 
tout. 


(iOs  armes  sont  à  la  clé  do  voi*ito  do  la  ohapolle  dt»  Paluel;  — 
oollos  (pli  sont  >»Mdptéos  sur  l;i  porto  d'ontn'o  do  la  même  chapelle, 
>oiit  :  iln/.ur  à  t/ualrt-  cf/tirfs  d'argent  en  barres,  et  une  cotice  de 
(juenh'^  en  Jininlc,  brochnnt  sur  h  tniit . 

Golh*  maison,  «lo  tré^  îiiioi<'inn*  rli.'valori»*,  do  la  province  du 
Limousin,  oi'i  «'lit-  ust  ronmio  et  «pialill-V,  dés  l«^  xii'  siècle,  du  titre 
dr  \i«uiiii»'.  i\'oir  It*  Nobiliairo  d'Auvor^rnr  ot  du  LimouMn.) 


—  239  — 

Quatre  do  ses  membres  sont  inscrits  dans  TEtat  général  d(?s 
tfontilshommes  <lc  Télection  de  Sarlat,  maintenus  dans  leur  no- 
blesse, en  1G06,  par  M.  Fellot,  intendant  de  Guienne. 

Elle  a  reçu  une  nouvelle  conlirmation  de  noblesse  à  l'occasion 
d'un  procès  au  sujet  des  tailles,  soutenu  contre  la  commune  de 
Oalviac,  par  noble  Jacques  de  Climel ,  chevalier,  seigneur  de 
Lascours,  vicomte  do  Gimol,  seigneur  de  Fontnoyer,  près  Sarlal, 
du  Huisson  et  autres  lieux,  garde-du-corps  du  roi,  marié,  le  30 
janvier  1751,  avec  Suzanne  de  ftaint-Viance  (de  Pbilipi. 

Aux  Etats-fiénéraux  de  1781),  ligure,  parmi  les  volants,  à  IVri- 
gueux,  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse  :  «  Haut  et  puissant  siMgneur 
messire  noble  Jean  do  Gimol,  écuyer.  chevalier,  ancien  ganl(»-(lu- 
corps  du  roi  et  son  pensioimairo,  habitant  de  la  paroisse»  de  Mro- 
nac,  de  Montignac. 


350 


GIRARD  DE  Langlade,  d'Eyliac,  de  Lavignac, 
dt»  la  Hatut,  de  Manzac,  de  Villard,  d<î  la  Bo- 
rit\  de  la  Vayss(»,  de  la  Rampinsolle,  du  Petit- 
(ihange,  de  la  Veyssièn»,  du  Del'ay,  de  Hlis  et 
Horn,  de  la  Belletie,  delà  Combe,  d(»  la  Rcîynie, 
d(î  Lascoux,  de  Fiazac  (des  Sominières,  de  Cen- 
drieux.) 


Armf.s  ;  D'or  au  glohc  de  guoulcB,  somme  dn  sa  croix  de  mémo,  accosté  de 
drux  branches  de  cbriie  do  siuople  fruitées,  aCTrontées  et  chargées  dans  la 
partie  inférieure,  et  au-dessous  du  globe,  d'une  fleur  de  lis  de  gueules  ;  au 
chef  d'azur  chargé  de  trois  étoiles  d'or. 


g 


Ges  armes,  portées  ainsi  par  la  famille,  présentent  (|uel(iues  lé- 
èrrs  dilTérciices  dans  le  dessin  colorié  (pii  en  est  donné  ati  Livre- 
Vrrt  dr  riiolel  de  ville  fie  Périgueux  ;  les  branch«^s  de  chêne  sont 
n'inplacés  par  doux  (jlnuds  fruillrs,  poses  ilo  chaqiw  côté  du  (/lobo, 
ni,  fiu  lieu  d'une  fleur  de  Us  sontennnt  le  globe ^  on  y  voit  un  crois- 
sant. 

Gi<*tle  lamilh».  établie  di»  temps  immémorial  dans  la  province  de 
l*érigurux,  a  été  anoblie  pour  servic(»s,  par  lettn^s  patentes  du  roi 
Hem-i  IV  \e\\  février  l.V.li),  dans  la  personne  de  Raymond  Girard 
de  Langladr,  avocat  au  parlemcMit  d(»  I^)rdeaux,  conseiller  du  roi 


—  240  — 

en  l'élection  de  Périgueux  en  1586,  et  maire  de  cette  ville  de  1592 
à  1593  (1). 

On  voit  ce  même  Haymond,  à  rassemblée  qui  eut  lieu,  le  25 
janvier  1593,  pour  nommer  des  députés  aux  Etats  généraux,  vo- 
ter, comme  main;  do  la  ville  do  Périgueux,  le  premier  de  Tordre 
do  la  noblesse,  après  les  (juatre  premiers  barons  du  Périgord. 

Cette  famille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  :  1**  par  sentence 
de  rélection  do  Périgueux,  en  date  du  13  mai  1663  ;  2**  par  une 
ordonnance  de  MM.  de  Verlliamont  et  di;  Gourgues  du  26  avril 
1667  ;  3**  par  un  arrêt  de  la  cour  des  aid(»s  confirmant  celte  sim- 
tenco  ;  4"  elle  ligure  égal(»menl  dans  les  jugements  des  intendants 
de  Bordeaux  portant  mainteime  de  noblesse,  rendus  par  eux  dans 
la  période  d(;  1697  à  1718. 

Dans  la  liste;  des  votants  pour  les  députés  de  la  Noblesse  aux 
P^tats  généraux  do  1789,  on  voit  plusieurs  des  membres  de  la  fa- 
mille, riiU'c  aulros  le  chevalier  do  Langlado  ;  le  seigneur  de  Lun- 
glado  do  bi  Hampiusollo  ;  e(  b»  soigneur  i\o  Langlado  de  la  Bat  ut  el 
de»  la  B(»llrlio. 

A  ces  (pioicpies  détails  j'ajouterai  ipTuii  Simon  de  Langlade,  ba- 
cboliiM'  on  droil,jugo  rb;  Limeuil,  intendant  on  1615  de  haut  et 
puissant  seigneur  Frédéric  de  Latour,  duc  <lo  Bouillon,  passa  un 
acte  pour  b^  prince  en  compagnie  do  Charles  d'Abzac,  écuyer,  sei- 
gneur do  (iazonac,  etc.  Pondant  la  Fronde,  sous  la  recommanda- 
tion do  Daniel  <le  (^osnac,  cpii  fut  arcbovotpio  d'Aix,  il  devint  in- 
tondant (lu  prince  de  Conty  en  Guiennc;. 

Le  2i  mai  1()60,  il  fut  reçu  on  l'oflico  d(»  secrétaire  du  roi,  mai- 
son ol  conroinio  do  France.  Son  tiis,  Jaccpies  de  Langlade,  proH- 
tant  dv  la  situation  do  son  {)èro,  arriva  aux  positions  (fui  lui  valu- 
rent un  grand  relief  surtout  poiidant  la  Fronde». 

LtMlit  Ja('(pies  de  Langlade,  né  au  château  de  Limeuil  (2)  (en 
Périgord»,  bit  élevé  à  Périgueux  avec  Daniel  de  Cosnac,  dont  il  fut 


1  Co  n'est  pas  seiiloini'iil  du  n'frnc  do  llomi  IV  que  datent  les  services  dit 
l.'i  f.imill».',  il  rst  pari.'  d.nis  li>  ivgistrcs  do  l'Iiôlf!  do  ville  de  Périgueux  de 
et'ux  HMidiis,  par  elle,  au  r«»i  (.'h.irlcs  \\  i-u  i'Mf,i't  11  y  a  ici  erreur,  car  à  cette 
dat<>  rf'uMi.iit  rhilii>[)e  IV.  dit  l**  Hi'l.  Au  lii>u  dt'  Uiif.i,  j«>  lirais  volontiers  13d9, 
en  \<«y.int  dans  les  !• -Uns  p.itoiitrs  df  noblesse  df  l<V.li,  qu'un  GuUlaume  de 
I^an^ladf  fut  «(iinniis.  •ii  l.î  >*.(.  pour  re -«voir  le  st;rnient  de  fldélité  de  pla* 
sirurs  ^'raud-ï  •i»i;:u«'Uis  qui  avaifut  abandouii'^  le  parti  nn^rlais. 

•2  ViM*-.  l'an  MiiJ.  voir  le  pf'ri'iorii  illu^tr''.  par  l'abb*'  Audicrne,  impriiBé 
.1  l'iTi^'Ueux  •■Il  IhT)!  . 


—  241  — 

un  des  meilleurs  amis,  ainsi  que  le  témoignent  les  n^émoires  de  ce 
personnage.  Après  la  mort  du  duc  de  Bouillon,  dont  il  fut  secré- 
tain»,  il  devint  secrétaire  du  cabinet  du  cardinal  Mazarin,  puis  con- 
seill(T  secrétaire;  du  roi. 

Un  ouvrage  ayant  pour  titre  :  Mémoires  de  la  vie  de  Frédéric- 
Maurice  de  la  Tour  d Auvergne,  duc  de  Bouillon^  souverain  de 
Sedan,  (»tc.,  a  été  trouvé  après  sa  mort  dans  les  papiers  du  même 
Jacques  d(î  Langladc^  et  imprimé  en  1692,  avec  l'autorisation  de  sa 
v(Mive, Catherine  de  Roux  d(?  Campagnac.  (Houx  de  Lussan,  etc., etc.) 

Dans  sou  testament  de  1711,  ladite  de  Koux  de  Campagnac  fait 
un  legs  inq)ortanl  au  séminaire  de  Poitiers,  à  celui  de  St-Lazarre, 
diocèse  (hî  Sarlat,  et  à  l'église  de  Campagnac,  et  demande  qu'in- 
continent après  sa  mort,  la  terre  de  Sommières  soit  vendue,  et 
qu'après  avoir  prélevé  sur  cette  vente  une  somme  de  80,000  fr. 
devant  servir  à  une  fondation  pieuse,  le  reste  soit  distribué  par 
égale?  portion,  à  M""'  d(»  Fontanelle  et  à  M.  de  Fongoffier  (de 
Iit»ssol),  nièc(»  et  mère»  de  son  mari  et  institue  pour  son  héritier 
universel,  messin»  de  Houx  de  Campagnac,  son  propre  neveu.  Elle 
nientioime,  en  outn%  dans  son  testament,  messire  Pierre  de  Lan- 
glade,  lieutenant  général  d'Evreux,  frère  de  son  mari  (1).  Dans  un 
ae'te  passé,  h*  2  janvier  1605,  au  château  du  Peuch,  paroisse  de 
Fleurac,  il  est  dit  que;  messire  Jaeîques  de  Langlade,  conseiller  du 
roi  en  ses  conseils,  seigneur  baron  de  Sommières,  Méredon,  Cen- 
drieMix  et  autres  placées,  habitant  en  son  château  de  Sommières, 
vendit  à  nu'ssire  Frane;ois  elc  Salignac  (Salignac  de  Fénelon), 
seMgneur  de  Orolejac,  la  Poncie  et  autres  places,  et  à  Jeanne  d'Au- 
busson,  veuves  ele  Benjamin  de  Calvimont,  seigneur  de  Chabans, 
de  Cheyiarel,  et  co-seigneur  de  Campagnac,  une  maison,  située  au 
bourg  de»  Cendrieux,  granges,  étables  et  autres  éelifices,  etc.,  sauf, 
cepenelant,  les  meublées  contenus  dans  ladite  maison;  plus,  grand 
nombre  de  eloinaines,elîmes  à  lui  inféodées,  rentes,  haute,  moyenne 
et  basse  justice  qu'il  avait  acquis  du  seigneur  de  Bouillon,  le  7 
septembre  1660.  Laelite  vente  s'élevant  à  66,000  francs. 

Les  Langlade,  barons  de  Sommières  (en  Poitou),  issus  du  Pé- 
rigord,  éteints  élans  le  commencement  du  xvii"  siècle  dans  la  mai- 
son ele  Houx  de  Campagnac,  dans  celle  ele  Fontanelle,  de  FongofBer 


(l)  Pierre  Lanj^'ladc,  ccuycr,  seigneur  do  Sirien,  Salcy,  Saintdrieux  (Ccn- 
drieuxi  et  aulres  places,  coiiseiHer,  licUienaut  général  au  bailliage  et  siège 
présidial  d'Evreux,  en  Normandie,  et  maire  perpétuel  de  ladite  ville  (arrêt  de 
la  cour  au  parlcmcut  de  Bordeaux  du  "iS  septembre  1711). 

16 


—  âiâ  — 

qui  ne  sonl  autres  que  Bossol  <ic  Ijamotlie,  et  dans  celle  il»  Cham- 
bon  do  Lissac,  seraient-ils  une  hranolie  des  Girard  de  Lanpladi'? 

Quoi  qu'il  en  soil,  j'ai  cru  devoir  ajouter  deux  s('i{tu('iiriesdi'  l'es 
(leriiierri,  celles  de  Soinmièrcri  i;l  dv  Cendrieux,  el  faire  connaître  les 
armes  t|ue  lo  Grand  Arnioriiil  de  France,  registre  dcSarlal,  donne 
sous  le  nom  de  Laiiglade,  sei;,'nriir,  de  la  (iazolte  et  île  Vicrnal  : 
d'azur  ii  deux  barhcan.x  d'ort/ciil,  /;Os-e.s  en  i'iice  fnn  sur  l'autm. 

C(^  dernier  se  rallachi'i'ail-il  aux  Laufilade  de  Soinrnières  is- 
sus de  Cendrieux  ?  C'est  à  rei-lier.-lier. 


(  HHAHL)  et  I  iÉKARn,  de  I.ussac,  de  la  Kute,  de 
Ctiamlion,  de  la  Chaume. 

AnHiis  ;  P.ii'lï.:iii  I",  Al-  ^aea\t9  a  i  chevrons  rom[iu« 
il'ur  ;  au  i,  d'iixin-  l'i  trois  fleuiti  ilu  lis  l'içalemenl  d'or,  deux 
cil  ulicf  cl  uni.'  ru  |ioiiitc.  les  dejx  truversjes  jur  un 
cbcvroiL,  iius^i  d'oi',  Jiunlû  du  s.ililc.Cusi]Ueà  demi  lourni!. 


llauiel  liiTHrd,  à  qui  sont  atlribuées  i;es  armes,  reconnaît  pour 
descendant  de  sa  l'amille  Jean  (jérard,  sieur  de  la  Fute,  habitant  de 
Hérijîuuux,  lequel  porte  les  inèines  armes. 

llélii'  <  iii-ard  ri.'iidil  liommago  au  comte  de  Périgord,  le  ï!6  avril 
13!l",  pour  les  biens  qu'il  détenait  ilaus  la  juridiction  de  Montpoo. 

Le  Ki  mars  lli(i7,  Jean  liérard,  écujer,  sieur  de  la  Fuie,  fut 
niaiutemi  par  Pellot,  sur  tiiri's  reuiontaiit  à  Heué  Giranl,  éciiycr, 
sieur  de  la  Futu,  vivant  r-n  l.M):2. 

Cette  laiiiille  a  quitié.  vers  l"»:»,  la  paroisse  de  Sainl-Bartlié- 
Icmy,  d'eii  elle  est  ori;;inain\  puur  se  lixer  dans  celle  de  Saint- 
yuenlin-ile-Chalais  ,,Viit;oiuiiois,  aiiiieu  diocèse  de  lVri)fUeux),  où 
l'Iln  e>t  l'iK-ore  représeulée. 


IIe  [UltONllF.  de  la  .Mothe-Piquet,  de  Cam- 
patrnac ,   de   I,on|iiar.   de    Pilles,   de   Moncor- 

neil. 

A[iui>  :  IVi.r  M  WuU  lÙTimAeWes,  de  aablt  1M  deul 
[iiviiil'ii --.  l'ii  rli.'r.  .'itri-oiil  '''~.  Il  lruii'i<'>ni«  eu  pointe,» 
V..I  .'i.'iiriu  r.v''»-il'>ii<  1'':^  'l'-iix  aiilreï.  —  IVliabitud», 
.yiii'  r.imill--  •iMrl'-k'  i'-i  .triui^D  di*  relleii  di;  TouloUM, qui 
~iiiit  :  ti-'  ;:ueu1i-9  -■  Ij  i;r<>iv   vidi-e,    cliihi-i:,  poinnielêa  «I 


—  243    -r-. 

Les  Gironde^  (|ui  ont  formé  des  branches  en  Auvergne,  en 
Quercy,  en  Férigord  et  çn  Languedoc ,  comptent  parmi  leui's 
aïeux  :  un  Armand  de  Gironde,  qui  fut  un  des  30  principaux 
seigneurs  ([ue  le  roi  d'Angleterre  donna  en  otage  au  roi  d'Aragon, 
pour  obtenir  la  liberté  du  prince  de  Salerne,  roi  de  Sicile,  son 
beau-frère  ;  un  Armand  de  (xironde,  chevalier  croisé,  lequel  figure 
au  musée  de  Versailles  ;  des  grands  échansons  de  France  ;  des 
maîtres  (riiolel  de  la  maison  du  roi;  des  lieutenants-généraux; 
des  chevaliers  des  Ordres  ;  des  gentilshonimes  ordinaires  de  la 
chambre;  dos  gouverneurs  de  places  (1);  des  commandeurs  de 
Malle. 

(ietle  maison,  maiuteiuie  dans  sa  noblesse,  a  figuré,  aux  Elals- 
liénéraux  de  178*J,  dans  les  assemblées  do  la  Noblesse  d'Agen  et 
du  Périgord,  où  on  voit  inscrit  parmi  les  votants,  à  cette  date  : 
haut  et  puissant  seigneur  M»'  Jean-Baptiste  de  (iironde,  brigadier 
«les  armées  du  roi,  seigneur  de  la  Molhe-Piquet,  Campagnac  et 
autres  lieux,  habitant  en  son  château  de  la  Mothe,  paroisse  de 
Ferransac  Juridiction  (le  Castillonnès,  ancien  diocèse  de  Pértgueux, 
archiprètré  de  Bouniagues,  canton  d'issigeac. 


3i;3 


De  GISSON,  de  la  Merseyrie  (de  la  Mercerie;, 
de  la  Fayette,  do  Foussade,  elc, 

Armes  :  D'argent  à  Irois  roses  de  gueules,  fouillées  el 
tigt'cs  de  sinople,  mouvantes  de  la  pointe  de  l'écu,  au 
chef  d'azur  chargé  d'un  soleil  d'or. 


Cette  famille  a  été  anoblie  par  lettres  patentes 
des  mois  de  février  1779,  dans  la  personne  de 
Joseph-Bertrand  de  Gisson,  chevalier  do  Saint-Louis,  capitaine  au 
régiment  de  Colonelle-générale  de  dragons.  Ces  lettres  portent  • 
que,  depuis  Charles  IX,  les  aînés  de  la  famille  ont  possédé  des 
charges  dans  le  présidial  do  Sarlat  ;  {|ue  Michel  de  Gisson, 
bisaïeul  dudit  Joseph-Bertrand,  et  Antoine  de  Saint-Clar  s'o[)po- 
sèrent  à  l'acte  d'union  des  guerres  de  la  Fronde  ;  qu'ils  préfé- 
rèrent, à  des  lettres  d'anoblissement  offertes  par  Louis  XIV,  (jue 


(I)  Le  roi,  par  lettres  patentes  du  4  mai  1518,  donna  l'office  de  capitaine  des 
villes  et  châteaux  de  Domme,  imi  Périgord,  à  Jean  de  Gironde,  chevalier, 
«eigneur  de  Montelarn  (Anselme,  page  5'Jù,  tome  VIIi. 


-  S44  — 
ce  monarque  fit  passer  sur  les  habitants  de  Sarlat,  les  marques  df 
sa  bienfaisance,  et  obtinrent,  eu  égard  à  ce,  un  abonnement  à 
perpétuité  pour  ies  impositions,  en  faveur  de  la  ville  (édit  de 
février  165â);  que  les  troupes  de  Condé  ayant  assiégé  Sarlat, 
Michel  de  Gisson  fui  tué  en  défendant  la  ville  et  sur  la  brèche,  et 
que  Saint-Clar,  plus  heureux  que  lui,  fit  entrer  les  troupes  du  roi 
dans  la  ville. 

Dans  la  liste  des  votants,  pour  les  députés  «le  I»  Noblesse,  aux 
Etats-Généraux  de  1789,  (lgur<^  ainsi  insL-ril  ;  Messire  Joseph  de 
Gisson,  chevalier,  seigneur  de  la  Merscyric  et  de  la  Fayette,  habi- 
tant de  Sarlal,  etc.  (Voir  aux  procuralions.) 


De  GIVUY.  de  Lesparre,  du  Lucquet,  de  Là- 


^     Abues  :   D*argenl  a 
chac^o  de  Irois  roses 


I   de   gucuirs,   au  chef  d'aï 


(Grand  Armoria}  de  France,  registre  de  Pé- 
rigucuK,  sous  le  nom  de  Simon  de  Givrj',  écuyN, 
sieur  de  Lesparre  et  de  Lafon).  Ce  SimoD,  frère 
d'outre isimoii,  sieur  de  Lucipiel,  obtint  des  lettres  de  réhabililalion 
en  ICOi  ;  ce  qui  m:  concorde  pas  avec  ces  lettres  de  vvléraa  qu'il 
avait  obtenui's  le  8  avril  10Ô7,  où  li'dit  Simon,  écuyer,  gentilhomme 
sei'VHiil  du  roi,  exempt  de  ses  gardes,  est  dit  :  t  Fila  de  François 
de  Givry,  sorti  di'  Charli^s,  chevalier,  issu  de  maison  illustre  et 
très  noble  race,  ayant  toujours  vécu  noblement  sans  aete  (le  déro- 
geanee....  " 

Simon  habitait  Celles,  près  de  Kibérac  ;  il  eut  un  ûls  marié  à 
une  de:uoiselle  de  Vandiérc,  et  une  Tdle,  Madeleine,  mariée  i 
Fierre  Lussac,  docteur  en  médecine. 


^ 


1 1 1 

VtV 


De  GLE.NET  ,'ou  des  Gle.xets],  de  Vieillecour. 

AnuER  :  D'.iri^pul  seniu  d'hermines  de  uble. 

C'est  ai[i>i  que  ces  armes  sont  décrites  dans 
l'Armoriiil  manuscrit  île  la  lin  du  XVII*  aièela, 
sous  le  nom  ili>  Hem-  de  (  ilenet,  sieur  dudit  Uoa, 
habitant  au  lieu  de  Morince,  sî>néchBu&s6e  de 


—  245  — 
Périgueux,  lequel  reconimil  pour  son  frère  Germain- François  de 
Glonel  de  Vietllecour,  habilant  île  la   paroisse  de  Maraval,   en 
Poitou. 

Cette  famille  a  été  mainlenuo  dans  sa  noblesse  par  Barenlîn,  le 
9  septembre  1668. 


GOUSSET  (Thomas),  Evêque  de  Périgueux, 


:  De  gueules  <l  une  gerbe  d'or  liée  de  ni6ia»,  l 
au  d'aïur  charge  de  trois  croiselUa  d'argent. 


H 
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Si 

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^ 

De  La  GOUTTE,  de  Prals,  de  Cours,  de  la 
Pouyade. 

Arheb  :  Écarleli!,  aux  t  et  4,  d'azur  au  chevron  d'or 
accompagne  de  trois  cloiles  de  nii:mc  ;  aux  1  el  3,  de 
gut'ules  à  un  cbàleau  de  trois  tours,  celle  du  milieu 
plus  élevée.  [Grtnd  Arniorïfl  de  France,  registre  de  Sar- 
lal,  sous  le  nom  de  Hymoric  de  la  Goule,  chevalier,  sei- 
gneur de  PraiB.) 

On  voit,  en  1634,  Paule  de  Bezolles,  dame  de  la  Pouyade,  veuve 
de  noble  Pierre  de  la  Goûte,  vicomte  de  Cours,  seigneur  de  la 
Pouyade ,  faire  enregistrer  à  la  cour  des  aides  plusieurs  actes , 
dont  des  baillettcs  de  1421-1451,  et  un  hommage  rendu  le  15  mai 
fÔoO  par  François  de  la  Goule. 

Le  nom  de  cette  famille  ligure  dnns  l'Etat  général  des  gentils- 
hommes de  l'élection  de  Sarlat  maintenus  dans  leur  noblesse  par 
M.  Pellot,  intendant  de  Guienne  en  1666. 


lém; 


De  G0D.\ILLES,  d'Ayrac,  de  Siorac,  de  Ve- 
\ul7.,  de  Kaziaii,  de  Snint-Capraise,  de  la  Ro- 
quette, de  Meyral,  de  Curemaiire. 

.\RiiES  :  De  gueules  à  un  éventail  d'argent.  El  sous   le 


La  famille  de  Godailles  a  llguré  dans  les  as- 


—  2i6  — 

somWoes  de  la  noblesse,  lors  des  Etats-Généraux  de  1789,  en 
Langrnedoc,  ^w  Quercy  et  en  Périp^ord,  sous  le  nom  de  haute  el 
puissante  dame  Mar^niente-Cliariotte  de  Godailles,  veuve  du  baron 
de  Vassal.  (Voir  aux  procurai  ions.) 


:ii9 


L>K  GOLAN,  de  la  Chambre,  de  Sainl-Fronl. 

Akmf.s  :  D'n/.ur  à  trois  fasocs  d'or  sommées  d'une  éloilf 
de  inCme. 


Cette  famille  a  vote  à  Périgueux,  en  1789, 
pour  les  députés  de  la  noblesse  aux  Etats-Géné- 
raux. 

Dans  les  rej^istres  de  TétPt  civil  de  Bourdeil- 
l(»s,  il  est  dit  ipie,  le  IT)  mars  lOr»!),  fut  baptisé  Haptiste-Jean  de 
(iolan,  tils  de  nnvssire  Jean  de  Golan,  ehevalier,  soigneur  de  la 
Morie,  di»  la  Chambre,  et  de  Jeanne  Sonnier,  dame  du  soigneur  de 
la  \VW\K\  habitant  du  repaire  noble  de  Mazet,  paroisse  de  liour- 
dt'illi's,  (pie  son  parrain  fut  Pierre  <le  la  Garde,  de  Saignes,  de 
Valon,  seij^ntMU'  de  Ciharrele,  et  habitant  la  paroisse  du  Vieux-Ma- 
HMiil,  (»t  marraiiH»  N.  «le  Lambertie,  dame  de  Pleyssac,  y  habitant, 
paroisse  de  Saint-Crépin  (1). 


:iMO 


nE(ÎOMlJAUl),  deRazae. 

Ahmks  :  D'ii/iir  ;iu  chevron  d'or  chargé  de  deux  lioni 
afTniiiti's  do  «jikmiIcs,  afoompa^rno  on  chef  de  deux  éloilcf 
d'or  et  l'u  |Kiin(f  d'une  luerlcttc  d'argtMit. 


Mans  l(»s  ju^reiueuts  des  intendants  de  Bor- 
<li'au\  portant  tiwintt'uiir  de  noblesse  (période  de 
Ki'JT  à  ITl'Si,  >e  voit  le  nom  dr  la  famille  ;  on  le  trouve  également 
iii  ïliVJ  parmi  les  votants  dans  TOnlre  di*  la  Noblesse. 


I    !..   s  -.  |.|i  iulu-.'  17*^s,  \t  iii.-  fut  fiil'-  |iir  iiM—^iri   df  «îoliiid,  chevalier, 
tour  il''  Il  l 'li.iiuhi-i-,  <-t  |>.u'  (I.uiic  M.iri'-  lii*  li'il.iiiil  {]»•  l.riUiamIirc,  veuve  du 
.    I,  II.  III  tl>   |!.irlii /i.  i-.-,  ii.iiH  i|.ii\  liii>it.nit  •-ii»i>nilil'-  au    liouri^  cl  paroitte  d0 
nul   I  ii>iii-d<'  l'i.i(liHi\,  (11-  ti>u>  l-'iir»  liii-n.-  Mtui'-s  dans  la  paroUse  d'Iwac  àê 
Mi'iiln.tl    m'«niuMiiiM*i   rijnm  |. 


.  —  217  — 

I)E{iONTAriJ,  (le  Biroii  (1),  de  Laiizun,  d.- 
Hadofol,  (le  8aiiit-UIaiiMir^,  ilc  Siiiiil-ricniez,  do 
Snint-O.yi-,  etc. 

Sans  donner  ici  iino  noiiieucluture  jilus  longue 

(te  soifïiieurios ,   il   siitllrn,   do   rappeler,   avec 

Conrcellos,  que  celle  grande  ot  illustre  maison 

u  possédé  plus  do   cinqnanlc   terres   titrt^es  el 

jihis  de  IroiFi  t-enl^  llef^s  ou  riches  domaines. 

Ahmf.*  ;  Kcaricli'  d'or  cl  ilc  )jiieii1i'-i.  l'iusieurs  Lraiichea  ont  porlit  I'rou  en 
ImntiiiTc  ii<  ;  celle  de  Riidrtol  l'cnloiir^il  d'une  bordure  d'ni;ui'  :  oii  le  trouve 
éRaleinenl  :  Kuii'IeIn  d'ii^iiir  à  troi^  roIIi:i.'s  d'or  et  uue  bcirduri^  di?  sabir  ctiarpee 


Dkv 


:  ;v, 


.-  !,". 


Ci'M*'  iiiiiison  esl  ineontpstahlt'uii'nl  l'imc  des  jiliis  ronsid^- râbles 
el  di's  j)lns  illustres  de  Kraiicc.  Coniuic  (sn  l'érigonl  dès  le  xn'  siè- 
cle, elle  a  rotnni,  oulre  un  grantl  nonihnt  de  fîouvomcurs,  de  séni^- 
i-liaux  de  provinces,  des  i'apilaiii(>s  de  cent  el  cintpiante  hommes 
d'armes,  la  [ilujiart  déeoivs  de  l'Ordn'  dn  roi,  des  colonels  et 
mesires  de  eainp  d'infanterie  et  de  cavalerie,  quatre  marécliaux  et 
un  vice-amiral  de  France,  six  chevaliers  de  l'Ordre  dn  Saint-Es- 
prit, onze  lieutenants-géin'-ranx,  liuil  maréidnuix  des  camps  el 
armées  du  roi  et  nu  lienlenant-général  des  nrim-es  navales.  Elle  a 
donné  aussi  plnsieurs  prélats  disliiigués  à  TEglise;  des  conseillers 
d'Etal  et  des  ambassadeurs  et  minisires  pléuijHUeuli aires  dans 
pn'sijni'  toutes  les  cotn-s  de  l'Europe. 

Depuis  le  xn' siècle  elle  possède  la  baronnie  de  Itiron.qMÎ  fnt 
êri};êc' en  diielié-pairie  par  Henri  IV,  en  juin  lôitS,  en  faveur  de 
niuirles  de  lionlaud,  maréchal  de  F'rance.  Ce  titre  fui  éteint  en 
1G02  par  la  mon  de  l'i'  dernier,  mais  rétabli  en  1723  sur  la  tôle  de 
.son  pelit-ncveu  Charles-Armand  de  <>ontaud-Biron,  mort  doyen 
des  maréchaux  de  Krance, 

Dans  los  admissions  aux  honneurs  de  la  cour  llgnre  en  1779  la 
comlesse  de  (iouland-Riron.  et  dans  les  assemblées  do  la  noblesse 


■  de»  spijiueuiic's  duiitiimt  le  litre  d<"  |HM>mier  linrou  du  Péripord 
xiii'  sièi'le  de  Ui  rhâlolleiite    de  lliT|iera<:,  Lr   nom   de    DIrun    >i 


<:>Bl  iiiiiHi  ij :>■<   .irmos  fl|;iLri'iii  dnnh   la   s^ill"   de-^   liroisadcs,  foi: 

i  (le  Oa^toii  de  l.lunl.iud,  seigneur  de  tlîroD,  cbevalii^r  croiix.',  en  tUS. 


aux  États-Généraux  de  1789,  on  voit  celte  maison  représentée  en 
Périgord,  en  Quercy,  où  Ip  djic  rie  Biron  fut  nommé  député  ;  en 
Limousin,  en  Salntongc,  dans  le  Maine  et  dans  l'Isle  de  France. 


De   GOUDIN,  de   Paulhiac,  de   la  Roussie. 
Proissans,  de  la  Fouyade,  de  Chaussenegonte. 
Arues  :  De  einople  ù  Iroîa  champignoDs  d'ai^«Dl. 

Cette  famille  a.  été  maintenue  dans  sa  noblesse 
par  M.  Pellot,  intendant  de  Guienné,  en  1666, 
et  en  1789,  plusieurs  de  ses  membres  votèrent 
n  Pcngueux  pour  les  députés  do  la  noblesse  :  t  Messire  Ray- 
mond-Joseph de  Goudin,  chevalier,  seigneur  de  la  Roussie,  etc., 
habitant  en  son  château  de  Paulhiac,  situé  dans  la  sénéchaussée 
de  Sarlat  ;  haut  et  puissant  sei^încur,  mossire  Marc-Joseph  Gou- 
din, chevalier,  seigneur  de  Paulhiac,  et  haute  et  puissante  dame 
Marie-Tliérèse  de  Goudin,  veuve  du  seî^rneur  de  Vins,  seigneur 
du  Masnègre,  représentée  par  le  chevalier  de  Vins,  seigneur  du 
Masnègre,  etc.  (Voir  aux  procurations.) 


De  GOUFFIER,  de  Gonord,  de  la  Rhue  {illuj 
Ire  maison  du  Poitou). 


:  D'or 


13  jumelUs  de  Mbte  en  fssM. 


Ainsi   décrites  dans   le   Grand  Armoriai  de 
f/'SHoe  (registre  de  l'érigueux,  sous  le  nom  de 
'  Charles-Eli'onore  de  Goufiier.  comie  de  Gonord. 

Celui-ci  tenait  an  l'érigord  par  sa  mère  CiahricUo  d'Abzac,  fille  du 
manjuis  d'Alizac  do  la  Douxe  et  d'Ester  de  Larmandie  de  Loo* 
L'ua. 


De  GOfHDfIN  'Frotaire).  Evéque  de  Péri- 
pueux  th'iiXH  n  WM. 

Aiivri  ;  Ultrw  »  Irxis  êttn\-9  d'or. 

Cl-  fut  et  i^'vi'ipii'  <pii,  jjuur  défendre  son  dich 
ccsL-  L'ontre  b-s  attaques  des  Normands,  fit  cons- 
truire les  châteaux  d'Agonac,  de  Grognac,  d'An- 


beroche,  la  Roche  Snint-Ctiriâtophe  et  la  Roclie-Bassillac,  —  cinq 
tu  noinhri!  ;  il  inoui'ut  nEisassiiié  nu  lieu  de  Mourcinq,  paroisse  de 
Coursac,  près  l'érigucux,  le  8  dtVeinbre  991. 


De    GOUHDON    (Géinud     de     Salagnac, 
nommé,  dit  l'abbé  Audierne,   évéque  de  Péri- 
gueux,  10i4. 
ARMES  :  D'aziir  à  Irois  ëloiles  d'or. 

Une  contestalioii  sur  le  droit  de  battre  mon- 
naie que  le  comte  du  Périgord  avait  voulu  s'at- 
tribuer el'qui  appnrtennil,  suivant  l'évêque,  à  l'abbé  de  Saint- 
Front,  s'éleva  entitî  eux,  conleslntion  dont  les  suites  durent  être 
sanglantes,  car  des  deux  cdlés  furent  mis  dos  gens  sur  piuds  :  le 
ncimle  du  Péi-ijonl  pour  assiéger  Gérnud  de  Gourdon  dans  ses 
rhâteanx  épiscopaux  ;  et  celui-ci  pour  se  défendre  contre  les  atta- 
<|ues  de  son  redoutable  eiinenii. 


["wm 


De  LA  GOURETIE. 

Armes  :  D'azur  »  ane  laeee  d'argent,  chargée  de  deux 
Mnglii-rs  de  gui-ules,  HOUlenue  en  poinle  de  trois  (Usées 
d'or.(Arine3  piirlanle?). 

C'est  ainsi  qu'elles  sont  décrites  dans  le  Grand 
Armorialde  Franco,  registre  de  Périguenx,  dont 
le  nom  de  Daniel  de  la  Gouretie,  sieur  du  Cbatenet. 


'>?âj 


De  GOUItGI'ËS  et  de  Gouitr-uii:,  de  Lanijuais, 
de  Vayres,  do  JuUiac,  de  Monllezuu,  de  Gaube, 
de  ltij(piecor,  de  la  Koi-est,  d'Auinay,  do  Bouret, 
de  Habeine. 


AHMËfi   :   D'azur  au   lion    d'or,   armé  et   lampassé    do 

La  maison  de  Gourgue,  ainsi  qu'il  résulte 
d'une  noiici?  publiée  par  lit  Cbeiiays  des  Dois,  parait  s'élre  établie 
pn  Giiienno  vers  le  comniencemeiil  du  xiv*  siècle  ;  mais  antérieu- 
rement n  cette  date,  on  voit  en  I28Ô  :  Geoffroy  du  Gourgue,  l'un 


-  250  — 

des  secrotairos  du  roi  Philippe  IV,  dit  le  Bel  ;  et  en  1318,  sous 
Philippe  V,  dit  1(^  Loiij^,  Philippe  de  Gourj^ius  grand  porte  élendanl 
de  la  Couronne,  lecpicl  épousa  Cécile  de  Pellagrue,  sœur  du  cardi- 
nal de  ee  nom,  et  nièce  du  pape  Clément  \\  (pii  avait  été  archevê- 
que de  Bordeaux. 

C'est  à  partir  de  la  Ihi  du  xv*  siècle  que,  d'après  la  Chenays  d(s 
Bois,  cominenc(î  la  filiation  d(?  celle  maison. 

Dès  le  3«  de«,M'é  on  voit  Jean  de  (ionr»^ue,  {gouverneur  des  finan- 
ces du  roi  d(»  Navarre  ;  son  second  Irère,  Ogier,  vicomte  de  Julhac, 
haron  de  Vayres,  etc.,  trésorier  de  France,  ^^onverneur  des  finances 
à  Bordeaux  et  conseiller  d'H^tat,  et  le  troisième  Dominique,  cheva- 
lier de  Malte  et  ca[)itain(»  (Tune  compagnie  de  300  hommes  ; 

Au  4«  (h^gré,  Marc-Antoine  de  Gourgue,  Jjaron  de  VajTes,  con- 
seiller au  grand  conseil,  maître  des  retpiétes,  président  au  parU»- 
ment  de  Bordeaux,  puis  premier  président  au  même  parlemt^nt  ; 
son  frère  Pierre,  chevalier  de  Gourgue,  conseiller  tlu  roi  et  Iré*- 
sorier  général  de  P'rance  ;  son  autre  frère  Armand,  conseiller  au 
l>arlement  de  Bordeaux,  lequel  eut  pour  iils  Jacques,  conseiller  et 
aumônier  du  roi  ; 

An  ô*  degré,  Jean,  haron  d(»  Vayres,  etc.,  conseiller  au  park*- 
ment  (h'  Bonh'aux,  prési<lent  à  mortier  au  nu^'un»  [larlcment  et  con- 
seiller d'Ktat,  en  faveur  ducpiel,  l^onis  XIV  érigea  la  haronnie  de 
Vayres  en  marquisat.  Son  secon<l  lîls,  Jacques-Joseph,  fut  ùvéque 
de  Bazas  (îu  KWi  ;  le  (piatrième,  Michel-Jean,  président  à  mortier 
au  parl(Mnent  de  Bordeaux,  le(piel  eut  d(Mix  Iils,  Tun,  Laurent-Marc- 
Antoine,  prési<lent  à  mortier,  à  Bonleaux  en  1771,  et  Taulre, 
Michel-Joseph,  président  aux  enquêtes  ; 

Au  0'  degré,  Armand-Jacques  de  (iourgue,  nnu'({uis  de  Vayres, 
à  (pii  Louis  XIV  donna  la  char^n*  de  lieutenant-géiu''ral  de  la  séné- 
<*hanssée  de  Guienne,  |»ar  lettres  jiatenti'S,  du  ïi.")  avril  16G9  ;  il  eut 
M'ois  Iils  dont  le  >ecnnd,  Louis-Armand,  conseiller-clerc  au  parle- 
ment de  Pari>,  en  1700  :  el  le  ti'oi-^ieme,  cons«'iller  au  même  parie- 
Mieiit,  «Ml  17i)r>  ; 

An  7"  dt'i^ré,  Fraii"*oi<-.Inseph  de  (ionr^ne,  marquis  de  Vavres 
et  d*Anlna\,  c«Mi--<'ill«T  au  |»ai'leiiu'iil  ih*  Paris, maître  des  n^quétes, 
un  de  ses  Iils  .Mix-KnmrfM-H-Jox'ph,  comte  de  Saint-Julien,  Castel 
et  (la^tflniayran,  coiixilirr  au  parirmrnt,  tMi  1717,  nuittre  des  re- 
qn«''te>>,  en  17r)il.  pri''-id«'nl  au  ^rand  ctuiseil,  vw  I7tWK  i»|  intendant 
d«*  Muntaiihan  en  17i)l  ; 

An  ><*' ili-i^ré,  .\rni.ind-Pierre-Marc-Anl<ine,  marqui>  de  Vayres 
et  trAulnay,   comte  de  Bourret,  ih'  Bahenne,  etc.,  conseiller  au 


—  251  — 

parlement  de  Paris,   cii    1735,   maître   des   requêtes,   en   1712  ; 

Au  0*  de*;:ré,  Armand-Guillaiiiiu^-Franeois,  marquis  d(î  Vayres 
«'t  d'Aulnay,  conseiller  au  parlement,  en  1751,  et  président  a  mor- 
tier, en  1703. 

A  cette  nomenclature,  comprenant  neuf  degrés  de  filiation  jus- 
qu'à 1763,  date  où  finit  le  travail  (^généalogique  d(^  la  Cli(»naye  des 
Bois,  il  y  aurait  encore  à  ajouter  bien  des  sujets  qui,  depuis,  (»t  jus- 
qu'à nos  joiu's,  ont  continué  les  nobles  traditions  de  la  famille.  Je 
citerai,  entre  autres,  Alix-Joseph,  vicomte^  de  (îourgue,  et  son 
père,  maire  de  Hord(»aux,  (pie  ses  concitoyens,  (»n  témoignage  de 
Ifur  r(»connaissanc(»  pour  sa  sage  et  lialwle  administration,  envoyè- 
rent, plus  tard,  à  la  chambre  des  députés. 

On  sait  (ju(î  le  vicomte»  do  (iourgue  entra,  fort  j(»une,  comme 
auditiMU'  au  conseil  d'Etal  ;  (pi'il  fut  nommé  maitre  d(»s  requét(»s 
l>ar  le  roi  Charles  X,  [>oste  dont  il  se  démit,  en  1830,  n(î  voulant 
pas  prêter  serment  au  g()uv(»rnement  de  juillet,  stTinent  qu'il  refuwi 
égal(Mnent  à  l'empire,  coninn?  membre  du  conseil  général. 

Dès  lors,  renonçant  à  suivre  une  carrièrcî  où  grand  nombre»  de 
ses  aï(îux  s'étaient  illustrés,  et  dégoûté  des  luttes  politiques,  d  ren- 
tra hardiment  dans  la  vi(»  privée»,  où  il  se»  livra,  jusepi'à  sa  mort,  au 
eMdte  eles  arts  e»t  des  lettres. 

L'e»space  manepie  ici  pour  émnnére»r  se's  nond>re»use»s  publica- 
tions qui,  toutes,  révèleMit  une^  grande  eVudit ion,  un  écrivain  distin- 
gué, un  historien  consciencieux,  un  ami  vrai  de  son  pays  et  un 
parfait  chrétien. 

La  maison  de  Gourgue,  maintenue  dans  sa  noblesse,  a  figuré 
dans  cet  orelre,  aux  Etats  géne'»raux  de  1789,  à  Périgueux,  à  Bor- 
d«»aux,  à  Oleron  et  à  Tartas. 


338 


De  GHAILLY  (ou  de  (iieESLY),  ele  Lavagnac, 
de  (iastelgeant. 

Armks  :  IVarponI  à  une  croix  do  Kablo  larmcs  aiicion- 
nes}.  Aujourd'hui  :  Dor  à  la  croix  d'azur  chargée  do  cinq 
coiiuillcs  d'or. 


D'après  un  armoriai  manuscrit,  de^  re'»criture 
de  la  fin  du  xvir  sièi-h».  Jacepics  de  (ire»sly  (de»  Graillv),  habitant 
de  la  juridiction  de  Montravel,  sénéchaussée  ele  P<'»rigueux,  [)or- 
lail  :  Krfivtelr  d'oi\  nux  î  ot  i,  //  troi^^  jmls  de  (jucuhs  ;  aux  ^  et 
//,  dor  H  deux  vaches  de  gueules,  ele  meiuie  e|uc  son  frère  et  Jacejues 


—  252  — 
de  Grailly,  son  neveu,  habitant  de  la  paroisse  de  Bomiefare,  canton 
de  Vélines,  en  Pcrigoni.  Ces  derniùres  armes  ne  sont  autres  que 
celles  des  comtes  du  Foix,  du  nom  de  Grailly. 

Les  ilesccndanls  de  la  famille  de  Ginilly,  en  possession,  en  HiO, 
de  la  terre  de  ce  nom,  sur  les  bords  du  Lac  de  Léman,  en  Suisse, 
ont  quitté,  dit  La  Chenays-Dcsbois,  leurs  armes  primitives  pour 
celles  des  comtes  de  Foix,  écartelées  de  celles  de  Béarn,  etc.,  par 
suite  du  mariage,  eu  1328,  de  Jean,  deuxième  du  nom,  captai  de 
Bucli  (auteur  de  la  seconde  race  desdils  comtes  de  Foix),  avec 
Blanche  de  Foix,  (tllc  de  Gaston  de  Foix  et  de  Jeanne  d'Artois. 

la  famille  de  GraiHj-  osU  représentée  par  le  marquis  de  Grailly 
au  chnteau  de  Fanloy,  par  Saint-Porchaire,  département  de  ta 
Ghareiite-iiifi-rieure ,  et  par  le  comte  de  l.htiillj-,  au  château  de 
Beaumale,  près  Saint-Denis-de-Pites,  département  de  la  Gironde. 

Le  nom  de  Grailly  se  voit  dans  le  proci'S-verbal  de  l'assemblée 
de  la  noblesse,  en  I78'.l.  ii  l.ihourne,  et  au  nocnbro  des  signataires 
d'une  délibération  prise  le  'il  janvier  17811  par  i'Oi'dre  de  la  No- 
blesse de  Sainte-Foy,  on  voit  égnleinent  le  marquis  de  Grailly. 


^''  De  la  GR.WGE  de  Ki.oin.4c  ,de  Gourtion,  de  la 

JJV^^Ë  l'C^  noms  de  iioui-don  et  de  la  Vercantière  ont 
■  ^i|r-S^-  é*é  incorporés  à  celui  île  la  Granj^e  par  le  ma- 
rinKc,  du  1!)  mai  lÔ28,de  Marquê.se  de  Gourdon, 
lîllc  <le  noble  Jean  de  Gourdon,  seigneur  de  la 
Vercmiliére  et  antres  lieux,  avec  Michel  de  la 
?  noble  Pierre  de  la  Tiran;;!',  le  jeune,  seigneur 
;ciyneur  di-  Serignae  du  dioiése  de  Cahors,  et  celui 
Il  suus  lecpiei  In  fmnille  esl  le  plus  comme),  par  le 
mariat^e  d'ini  île  ses  nicndin's  ;ivei-  un<'  dniioiselle  de  Lestrade  de 
Kloirac,  aujourd'hui  de  Lfslraiic  do  Gonli. 

in<^   lie  (Tueulr»,  qui  eat  ( 


Kloira.-  ;   : 
Cioiinlnn. 


ds   <'Iui[.-s   <ri.] 


I  pal,  qui  Mt  de 


Getle  rnaiwjn,  oritriiiairi'  du  Quen'v,  lixi' 
Périfîord.  a  i't.-  niainli-nm-  dau^  sa  noMesx 
en  l"«l  i-unr  li-^  pa-e>  d.>  ht  trnitnii-  Kniri^ 
Jean-Jmnursde  Floine  .!.-  h>  \er.-Miili.'r.> 

Cette  ramille  élail  représentée natruèn:  u  Périgueux  par  le 


depuis  longtemps  en 
¥Mo  a  fait  ses  preuves 
dans  la  personne  de 


—  253  — 
qiiiâ  de  Kloirac,  décédé,  dans  cette  ville,  Bans  laisser  d'enfants  de 
sa  femmi',  née  de  la  Sablière.  Sa  résidence  pondant  une  partie  de 
l'année  t'-lait  en  lion  ctiiiteau  du  Sablou,  commune  de  Panlac,  donl 
il  a  été  maire  jusqu'à  sa  mort. 


Gll.\ND  DE  Uellussikhe  (Grand  ou  Gramt  1,u- 
xolliére,  du  Tinteillac,  de  Kongot,  do  la  Tour. 
do  Teillac,  de  Nanchal,  de  la  Verf;ne,  de 
la  Gran(îC,  de  la  Chcvalerio,  do  la  Chapelle, 
du  Kodflud ,  du  Chastcnel,  de  Farcyrou ,  de 
Beaussac. 
AiiXEs  ;  D'azur  à  Irais  scrpeDln  (alits  :  driigousi  volaiils 


Dan.s  ont!  généalogie  manuscrite  de  la  famille,  il  oal  dit  que, 
pour  réparer  les  portes  dont  clic  avait  eu  à  souffrir  dans  les 
guerres  de  religion,  elle  se  livra  a»  coramerec,  ce  qui  l'obligea 
plus  tard  de  demander  ».1  réhabilitation;  le  roi  Henri  IV,  dans  sa 
justice,  lui  accorda,  à  cet  effet,  le  W  septembre  1605,  des  lettres 
patentes,  lesquelles  furent  suivies,  le  25  décembre  1607,  d'une 
sentence  des  élus  dn  F'érigueux  ;  d'un  arrêt  du  Parlement  de 
Bordeaux,  du  15  janvier  lOiO  ;  d'un  jugement  du  16  avril  1667, 
de  M.  Pellot,  intendant  do  Guienne,  qui  maintint  dans  sa  noblesse 
les  Grand  de  Tinteillac,  do  Teillac,  de  Bellussière  et  du  Chastenel; 
et,  enfin,  d'un  arrél  du  GoEiseil  d'Etat  du  roi,  daté  du  â  septem- 
bre 1669. 

Ce  dernier  arrêt,  en  constatant  la  descendance  de  la  maison  de 
Luxolière,  fait  connaitro  les  armes  de  la  famille,  telles  qu'elles 
sont  décrites  en  têto  de  cette  notice. 

Sans  vouloir  suivre  les  nombreuses  branches  ou  rameaux  de 
cette  vieille  famille  —  mon  but,  jo  to  répète,  n'étant  que  de  faire 
des  notices  succinctes  —  je  me  suis  contenté  d'extraire  de  la  généa- 
logie manuscrite  que  J'ai  eue  sous  les  yeux,  quelques-uns  des 
sujets  qui,  pour  la  phip;i:'t,  ont  suivi  la  carrière  des  armes.  Je  ne 
romonlerai  ))oi[it  au  premier  degré  de  lllialion,  si  ce  n'est  pour 
faire  coimaitre  que,  dés  1120,  les  titres  d'i'-cuyer  et  de  chevalier 
étaient  portés  pur  la  fam'Mo,  mais  je  constaterai  que  : 

Guillaume  Grand,  iVuyer,  seigneur  do  Massac  {en  Sainlonge), 
servait  dans  les  guerres  de  Guienne  ; 


—  254  — 

Pierre  Grand,  écuyer,  commandait  au  châtoau  de  La  Tour- 
Blanche,  50  honnncs  d'armes  ; 

Autre  Pierre  Grand,  écuyer,  seigneur  d(»  ïinteillac,  comman- 
dait égalemcMit  au  château  (Uî  La  Tour-Hhuicho,  où  il  entretint,  à 
ses  frais,  une  compagnie  de  chovau-légers  ;  —  le  dit  Pierre  et 
son  frère  François  renchrent  honnnage,  en  1592,  à  dame  baronne 
de  Mareuil,  à  cause  des  liel's  de  Montbreton  et  de  Fareyrou,  qui 
relevaient  de  la  dite  baronnie  ; 

Jean  Grand,  écuyer,  seigneur  thi  Chasten(»t,  garde-du-corps  du 
roi.  commanda  longtemps  à  Libourne  ; 

Etienne  (irand,  écuyer,  seigutMu*  de  T(»iHac,  et  de  la  Foresl  (en 
Touraine),  frère  du  pn'cédent,  suivit  la  cour  du  duc  d'Orléans,  au 
servic(^  dutpiel  il  demeura  35  ans;  —  Son  Altesse  Koyale  le 
nomma  gentilhomme  ordinaire  de  sa  chambre.  —  Lors  des  Etats- 
(lénéraux  tenus  à  Tours,  en  1051,  il  fut  député,  par  le  duc  d'Eper- 
non,  pour  |>orter  les  suiïrages,  en  favem*  de  M.  de  Frontenac,  à 
rassend)l<'*(>  générali»  de  la  noblesse  dtî  Touraine  ; 

Pierre  (irand,  (Tuyer,  chevalier,  seigneur  de  Tinteillac  et  du 
Pouget,  rerut  (hi  roi,  h'  26  août  1()25,  une  commission  pour  mettre 
sur  pied  une  compagnie  de  mouscpietaires  et  une  de  carabiniers, 
sous  les  ordres  de  M.  d(^  Hourdeillr,  nuiréchal-dtî-camp  ; 

(ilau(l(»  Grand  dr  Luxolière,  écuyer,  seigneur  de  la  Tour  et  du 
Pouget,  servit  aussi  dans  les  armées  du  roi  ; 

François  Grand  île  Luxolière,  écuyer,  seigneur  de  Tinteillac, 
reçut  (hi  roi.  U*  i  janvier  1671,  le  brevet  de  capitaine-aide-in8jor 
dans  le  régimt^nt  de  Forest  ; 

L'n  autrt^  Franrois  Grand,  écuytM*.  s«»i<ir|n»m.  d^»  Fareyroux,  avait 
servi  dans  h*s  armées  du  roi.  .sous  le  duc  de  Vantadour;  —  ce  fut 
lui  (pii  acheta  la  haute  Justict^  de  la  seigneurie  de  Bellussière  à 
Hélit»  de  Pompadour,  ch(»valitT.  stMgneur  dn  Hourdeix,  baron  de 
Laurièrr  et  (h»  Nontron,l(»  il)  déccimbre  HilT  ;  il  achetai  également, 
le  12  février  If);}",  de  la  dame  de  Monllue,  princesse  de  Chalais, 
manpiise  d'KxcidtMiil  et  baronne  de  ManMiil,  la  paroisse  de  Beaus- 
sac,  avec  droit  de  haute,  moyenne  et  basse  justice,  moyennant  la 
sonnne  de  12,000  h\res  ; 

Antoine  t irand.  s<Mgnenr  (h»  Meaussae,  de  lielhissière,  fils  de 
Antoine  (irand,  i'he\îiiier,  seigneur  thî  Ht'aussac,  de  Ik'llussiere  et 
de  FareyroMx,  rhexalier  de  Saint-Louis,  lit  la  guerre  de  7  ans, 
S()n-  le  rè^nc  de  Louis  \\\  coiniiic  brigatlier  des  gardes  de  la 
porlt'  ;  il  était  à  Foiitenoy  ; 

«hiui   (iraml   de   Lnxulièn»,   ehevalier,   >eigneur  de   Beaussac, 


Fareyroux,  le  Kresnc.  Papaly  et  autres  lieux,  fut  mousquetaire- ' 
if  ris  (le  la  1"  compuj^nie.  Il  csl  ninâi  inscrit  parmi  les  vulaitts,  à 
I  V'ri);ui'ii;(,  dans  l'Onlre  ilc  la  Noblesse,  eu  178)1  :  ■  Messji-e  Jenu 
tinint,  t'Iievaiicr,  seigneur  ilo  Hellussièrc,  Beaussnc,  I-'oreyroux, 
U'  Hreiiil,  l'apaly,  le  Kresso,  cli'.  •  iVoir  ans  prorurations  j  Un 
Grand  de  l-uxolièrv  Oluit  à  l'abscmbltie  de  lit  Noblessi*  tenue  n 
An{;onl(''ine,  on  178U; 

Sicnirc-Jean-Gny  (îi-aiit  de  I.nxolière  »''nii(rra  et  se  n'tirn  d 
service  avec  le  hrevcl  do  eiipilidne  de  cavalerie  ; 

Jt-an-Armand  tirant  de  I.uxolièiv  de  Bidlussière  était  {farde-ilii- 
eorps  du  toi  t'Iiailos  \. 

Par  suite  de  l'extinelion  tics  lirtnielies  de  Luxelière  cl  tU:  Tiii- 
leitlae,  dont  le  ilernii'r  repirsentant  était  le  baron  Sicaii-e  lîrant  de 
l.uxolière,  etc.,  Ilnillauine-Alexamln- de  Bellussién-,  HiiJ(iiu-<rbni 
l'Iu-rilo  la  branelic  ainée.  a  été  antorisé  A  faire  l'evivre  le  titre  de 
baron  de  Lnxobèrc. 


Db  (lltAULEJAG,  de  la  l'oiicie. 

AiitiKM  :  Ilandé  d'or  et  de  gueules  do  six  pi^ceï. 

Dans  le  Grand  Armoriai  Je  France,  registre 
le  Périguenx,  sous  le  nom  de  N.  de  lîranlezae, 
scuver,  seiKueiir  de  lu  Poncie. 


I)k  ou  k  lîHAVlER,  de  la  llolie,  du  Guey- 
■and.  du  Kamiimis,  de  Banèges,  en  Péri(îord. 

AliuK-i  ;  ICilurtcli',  aux  1  cl  4,  de  giiruli-it  à  Iruls  frr- 
m-aiix  d'or.  <[iii  csl  iW  Malet  de  Ci-uviUc  :  niix  i  cl  S,  ili' 


I   tj^irlii'   d< 


e  ^ac 


4,  .111  cher 

'lit. 

H'nprès  les  litres  originaux  déposés  A  la  bi- 


1  Dins  une  i|iiillaiii-'-  doiim-p  à  Klie  dfl  Froydefoiit,  reiiyfr,  siciir  de  Kouîji. 
par  M,  W  m.nriiui*  dir  liiMvi.-,',  liciiyor,  sieur  ài-  Uoiicfunx,  [iri^tre,  docteur  en 
ihi-.,loKif  d  ar.'hLpp.'lr.'  du  Kuttuc.  f.iis.inl  au  nom  dn  Krançois  de  Gravier 
"■■ilïcr,  sieur  de  Mandai ,  son  n<-veu  ;  d'Odel  di-  Gravier,  .■cuycr,  «icur  di 
l<.ini|<i»i.    son   arriJ^n'-nevcii  ;  d'Aiiloinellc  de  Gravier,  sieur  de    la  Gorse,  si 

1,1 ,  pour  lesqupla   il   «e  f.it  fort  ;  ll^turenl  de  plus  d.nns  le  lilr.>  :  Alexis  dt 

Gravirr.  i^i'uvi-r.   ■'ifup   Af   Lup'ri.'.  et   Jusppb  di;  Gravipp,  i-fiiiypp,  sieur  ikn 


—  256  — 
bliothèque  du  roi,  dîL  La  Chenays-Desbois  —  les  du  Gravier  de  la 
(lolte  seraient  une  branche  de  la  maison  de  Malet  de  Gnville  ;  ils 
auraient  quitté  le  nom  patronymique  de  Malet  pour  prendre  celui 
de  du  Gravier,  terre  en  tierry  dont  ils  rendirent  hommage,  le  8 
mars  1380,  à  Jean,  due  de  Bcrry  et  d'Auvergne, 

On  voit  le  nom  de  du  Gravier  dans  les  jugements  de  msiutenue 
de  noblesse  (période  de  169"  à  1"18),  et  dans  les  listes  des  volants 
h  Périgneux  pour  les  députés  de  l'Ordre  aux  Etats-Généraux  de 
178!),  on  voit  ainsi  inscrit:  ■  Mcssire  Jean,  marquis  du  Gravier, 
chevalier,  seigneur  de  la  Golie,  habitant  ilans  la  sénéchaussée  de 
Bergerac.  I  Voir  aux  procurations.) 


GHEEN  et  GKAIN  de  Saint-Harsaolt .  de 
l*urcoul,  repaire  noble,  commune  et  canton  de 
Saint-Aulaye  (I). 

Arue:):   De  t'ueules  (tlitu  A'azar]   à   trois   demi   roli 


Krançois  Grcen  de  Saint-Marsault,  prisonnier 
lie  guerre  ù  la  bataillo  de  Pavie,  avec  François  1",  et  l'un  des  com- 
pagnons lie  captivité  du  roi  à  Mailrid,  donna  pour  sa  rançon  treize 
mille  écus  d'or  au  soleil,  comme  on  le  voit  par  son  testament  du 
15  septembre  1525.  ■ 

La  liaronnie  de  Pari'onl,  resiéc  pendant  deux  siècles  dans  !• 
maison  de  ('■rcen  de  âaint-MarsnnlI.  p u-^i  dHn'>  cel.e  de  l^estran- 
ges  par  le  mariage,  en  17%,  île  Je.septi,  marquis  de  Leslranges, 
avec  Gathei'i ne- Adélaïde  Green  de  Saint-Marsaull. 

M.  Kn''iléric  Boitos  de  <  iamansun,  en  épousant  une  flile  issue  de 
ce  mariage,  M"°  Caroline  de  Le.-:' I ranges,  est  devenu  posBesseur  de 
cotte  terre,  bniuelle,  par  succession,  a  passé  à  la  famille  de  Mutin 
de  la  Baslide. 


■  in.iiu'',  |iO:<s.;dail  en  Sologne 


D  Sninton^,  aujonrdlii  la 
11!  ri  pLiisiianl  honiiM  Pnb- 
[i<^  Siiiil-Marstull  cl  ■ntna 
'li.il  •'■  (iClUvtmcur  dn  Péri- 
I  |iLTM>Qiia)tr»  1m  pin*  tur- 


—  257  — 

Pharainond  Green  de  Ôl-Mar.sault,  pour  sa  baronnie  de  Parcoul, 
assista  au  ban  de  1758,  et  sa  sœur,  veuve  de  Hector  de  Saint-Lé- 
gier,  fut  représentée  aux  assemblées  de  la  noblesse  de  1789,  par 
le  vicomte  de  Saint-Légier,  secrétaire  dudit  ordre  (i). 


ir   t    f 
t    +  t  t 


iii 


t    t   t   t 

t  i"   t 


^^^  GRENIER,  de  la  Peyre,  de  Nabinaud. 

Armes  :  D'hermine  à  une  fasce  de  gueules. 

Grand  Armoriai  de  France,  registre  de  Péri- 
gueux,  sous  le  nom  de  N.  Grenier,  écuyer,  sieur 
de  la  Peyre  —  dans  TArmorial  manuscrit,  sou- 
vent cité,  les  armes  décrites  sous  le  nom  de 
^  Daniel  Grenier,  sieur  de  Nabinaud  et  de  la  Peyre, 

habitant  la  juridiction  de  Montpon,  sénéchaussée  de  Périgueux, 
sont  :  D'azur  à  trois  chiens  courants  d'argent.  Timbre  :  Casque 
panaché,  —  et,  au  registre  de  Bergerac,  mêmes  armes,  sous  le 
nom  d'Élie  Grenier,  sieur  de  la  Cassaigne. 

Dans  le  même  Armoriai,  registre  de  Bergerac,  on  trouve  : 
i*  Sous  le  nom  de  Ezéchiel  Grenier,  conseiller  du  roi,  commissaire 
aux  revues  à  Bergerac  :  D'or  à  cinq  étoiles  de  gueules  posées  en 
sautoir  ;  2*  sous  le  nom  de  Suzanne  Grenier,  qualifiée  damoiselle  : 
D'azur  à  trois  coqs  d'or  ;  3°  sous  celui  de  Marguerite  Grenier, 
qualifiée  de  même  :  De  gueules  à  trois  tours  dor. 

Une  branche  de  la  famille  Grenier,  en  Guienne,  ayant  titre  de 
marquis,  établie  à  Libourne,  sur  la  Dordogne,  portait  :  De  gueules 
à  la  fasce  d'or  accompagnée  en  chef  de  deux  molettes  d'éperon  et 
en  pointe  d'un  agneau  passant  d'argent. 

A  la  Bibliothèque  nationale  à  Paris  (fonds  Périgord),  volume  142, 
il  est  dit  que  la  famille  Grenier  de  Monlon  a  été  anoblie  en  mai 
1700. 

Ses  armes  y  sont  décrites  :  Tiercé  en  bande,  au  1,  d'argent  à 
f  aigle  au  vol  abaissé  de  sable  ;  au  S,  d'azur  à  trois  étoiles  d'or  ; 
au  3,  de  gueules  au  lion  d'argent,  et  sur  le  tout  un  chef  d'or  chargé 
dune  tête  de  More  de  profil  de  sable. 


(l)DeceUe  famille  était  un  cvCque  de  Bergance  et  une  gouvernintc  des  en- 
'ants  du  comte  d'Artois. 


17 


De  GEIEZEL,  rie  RrifToul,  de  la  Tache,  de 

Cnàlanet,  de  la  Kourgonie, 

AiiHi:-'  :  D'aziir  ait  olii^vron  it'or  charge  d'UD  «ol«U  da 
gitriilcs,  aci:oni[i:ii:iiô  ftii  chef  de  deux  roses  d'irgeU  al 
•:n  l'uiiiLu  [l'iiii  MoïK^i  d'oi-  ti^v  et  ^uiHc  de  nivine.  Aliâs  ■ 


Un  Aiiloiiic!  iIl'  lîpi-zol  /■lait,  en  1702,  conseil- 
ler scnt'tsire  du  roi,  iiiiiison  et  couronne  de  France,  audiencier à  la 
cour  do:~  ailles  du  Mutitauliaii.  On  suil  qric  par  Icllres  patentes  de 
Cliailos  VEH,  en  date  du  mois  de  ft'vricr  liSi.ied  possesseurs  des- 
dils  onires  liaient  anoblis  en  lanl  que  besoiii.euxetleur  postérité, 
sans  être  leinis  de  payer  aucune  iinnnce,  et  que  Louis  XIV,  par  un 
édit  du  mois  di^  mars  1"0(,  voulut  de  môme  qu'ils  fussent  réputés 
nobles  de  (]ii(tlri!  riioes  et  capabli\s  de  recevoir  lous  les  Ordres  de 
cbevalrrie  du  royînime. 

Le  nom  do  (uvmI  se  voit  au  bas  d'une  déiibt^ralion  .que  la  no- 
lilcsse  de  Surlut  jiril  le  27  juillet  1789,  à  relTel  de  donner  tous 
pouvoirs  nu\  di''putés  de  l'Ordre  aux  Ktats-Généraux.  La  famille 
avilit  déjà  llp^mv  à  l'assemblée  ffi'-uérale  qui  eu!  lieu  à  Péripieux 
le  lli  mars,  jour  de  l'idection,  dans  In  personne  de  messire  Bartliû- 
lemy-Josepli  de  OréKel,  chevalier,  seigneur  de  Ciriffoul  et  de  la 
Tache,  capilainr  d'infanlerLe. 


i-,a 


Ih:  IIHIFFON.  .le  la  M-.riue,  .le  la  Tache.  Je 

|{iini('t;onx,  de  Savy. 


r/.'sl  aiiHi  .[U<!  l'es  aruies  sont  d écrit ei>  dans 
le    Cniml   Aniinri'il   ih-    Fvaiwo,   registre    de 

Le  uiini  de  GrifTun  >fiubli'rait  a\"ir  .'■!.''  primilivemeut  GrilToiil; 
ainsi,  rliiiis  ini  .■oiiti'al  d.'  mariage  .le  Kticiiiie  l.rilT.jul,  du  10  sep- 
tembre lô'.M,  il  y  a  l'irillnn  ilaii>  1.-  .'criis  .1.-  racle,  el,  sur  la 
susi-ii])liiiii.  lirilï..iil:  tandis  i|iie  dans  une  v.'nlc  ilc  décembre 
10117,  irU;iai'  ili-  l'.rijliiii.  il  y  a  ilaii>  l'a.-ti'  Gritlgul  el  I»  signature 
i'>l  Lai-.>i]iii' lliilVai.  Il  l'-l  à  ninarquir  aiis>i  que  si,  dans  leurs 
le^lani.'nt-,  hanii-l  .'.■  iliilîail  >'l  -Ji  r.'iiim.-  Su/ami.'  de  âoluiiniac 
<ltviâr.'ul  qu.'  t.'in-~  r'iilant-  -mil  :  Naac  de  lirilV.jul.  sieur  de  la 
|{o'iui',  niarii-  avi'.'  .Iiniiin'  <{<■  Siiiii1"iir-.  rtr..  .lans  les  papiers  de 
llritloii  r:a\y  <ai  w^.ww  .[n.'  l-aa.-  de  liritl'.iii  avait  épousé  J" 


-  259  - 
de  Saintours,  el  qiieMariu  dfî  Griffon,  lâiir  fille,  avait  épousé  Henri 
de  Savy.  De  plus,  une  ordonnance  de  li'Hozier  du  1"  février  1(198, 
jointe  an  tableau  ^ént-nlo^ii|ue  pn'-scnU'  par  la  famille  el  où  Igs 
noms  sont  loiijotirs  (îritloiil,  porto  ;  Armoiries  do  Isaac  de  (IrifTon, 
sioiir  do  1»  Hoijnc. 

(  IrilTciii  et  I  îi'ilTonl  ne  seraient  donc  qu'nn  senl  ot  mt'me  nom. 

Celte  fumillc,  sniviint  l'cpinion  dti  vicomte  de  Gourgues,  sérail 
Kriffiiiaire  lie  Griflûnd,  i)rc^  Sarlul. 

l^e  nom  do  Griffon  ligure  dans  l<>s  jugements  des  intendants  de 
Itnrdoaus  portant  inaiiileniio  de  noblesse  (période  de  1697  à  1718); 
il  se  voit  également  dans  les  listes  dos  votanLs  pour  les  députés  de 
la  noblesse  aux  Ëtals-lîénéraux  de  1789. 


!  i^">M 


GHIGNOLS,  de  la  Porte,  ancien  repaire  noble, 
paroisse  de  Saint- Mnrlin-d'.\gonac, 


Armk-  :  D'aiiir 

i.  irois  éph  clor  2  cl  1 

L'Armoriai  da 

(ipis  de  blés  cnirp 

•  Grignolf,  en  Auvcrgn 

e,  d-azur  i  troii 

y  j  C'est  la  première  de  ces  descriptions  que  j'ai 
cm  devoir  adopter  par  la  raison  qu'elle  est  ainsi 
dans  le  Grand  Armoriai  de  /''raiic,  registre  do  l'érigueux,  sous 
le  nom  (le  Sioairo  de  llrigiiols,  ét-uycr,  .seigneur  de  la  l'orlc,  et 
duis  l'Arin  ti'ial  maïuiscrit  de  la  fln  du  xvii'  siècle,  sous  le  nom  do 
Ileiu"i  do  ii]-i};aols,  sienr  de  la  Porto. 

Cette  maisoEi,  dit  Courcelles,  parait  tirer  son  origine  de  la  terre 
de  lîrignols  en  Dazadais,  et  n'a  rien  de  commun,  malgré  son  anti- 
que ori,,'ine  et  les  bonnes  alliances  qu'exile  a  eoiilraclées  eu  Péri- 
gord,  avec  la  maison  île  (îrigJiols  de  Talleyrand.  J^es  armes  des 
anciens  soigneurs  de  Criffaols,  il'après  l'abbé  de  Lespine,  é:aieiit, 
en  1 13Ô  :  Ecarlelées  d'or  cl  rf«  ffueules. 


De  GMMOAUD,  dn  Grignols,  de  Mauriac,  de 
Fruleaux,  de  Foncerie,  de  la  Salie,  de  la  Serve, 
de  Saiiit-Pardoux,  de  Uoauliou,  deMaisonneuve, 
de  la  MotliL",  de  Vivans,  etc. 

Armes  :  D'axiir  ù  la  Tas^c  <[*3rgcal  Rc<:ompagnée  en 
cber  d«  deux  ai|[leTi  d'ur  et  en  poiatu  il'uu  lion  de  mùBi«. 
i'.\rmorial  maiiuacril  de  lijli'i.^ 


—  ^60  — 

Dans  lo  Grniiil  Arniorinl  f/i>  Fraiier,  registre  de  Périgueiu, 
elles  sont  fiùcrilcs  :  l"  Soiis  le  iiuni  île  Bertrand  de  Grimoard, 
écuyer,  sieiii-  du  la  Hvrw  :  h'iixiir  ù  é'iix  iiiglfs  d'or  au  vol  étendu 
l'un  au-dessii.f  dr  l' nuire  ;  ■>•  sniis  le  nom  île  Unlteau  do  f.îrimoari, 
diiine  do  Puyrciint  :  ll'nziir  à  deux  aii/les  r/ihvvos  d'or,  su  rbef 
iJiiirijr  d'un  lion  pnssnnl  d'-  salitv. 

Ces  trois  artnoirics  ne  iiréscntont  que  ik"  légères  difTérences; 
■nuis  il  riVn  csL  [ins  tli'  tnèinc  ?i\\r  w\  scoHu  en  cire  roii^  qui  est 
apposé  sur  deux  cpiitlaiices  diinnées  par  Auitoin  de  Piriinoard,  l'une 
eu  \  iOi  et  rimlre  en  1 107.  (hi  y  voil  :  Ihux  hors  'poissons)  adossés, 
Hccompagnrs  de  deux  llr-ur^i  de  Us,  l'une  en  llancdexire,  faali'e  en 
liane  sêneslrn,  et  pour  i-iiniei*  un  loup  is.sinil.  Autour  du  sceau  est 
une  légende  oii  se  distingue  le  nom  de  (irinioni-d.  Cet  Audoin  de 
Oninoaril  n'est  autre  ijne  Audoin  de  Taîllofer,  lUs  de  Hé  lie,  écuyer, 
seigneur  de  Taillefcr,  de  Mauriac,  de  la  (iriinnniie,  etc.,  et  de 
Pétronille  de  <ïi-inioard,  hérilièiv  testamentaire,  en  1382,  de  son 
oncle  (ïuilhnjino  de  llrimoard,  .laïuoisrau  do  lirignols,  seigneurde 
Mauriac,  à  la  L-liHr);e  d'en  porler  les  noms  et  armes. 

Lu  uiaisiiii  lie  (îrimoard,  i(ui  est  ini-oiiteslabtement  Tune  des 
plus  anciennes  du  t'érigoi-d,  tirerait,  d'après  Courcelles,  son  ori- 
gine des  ani'iens  vifonitcs  de  Fronsac.  Klle  purait  s'être  éteinte 
vers  le  eonnnenreuieut  du  xvnt'siéetc,  dans  celles  de  Villoutreiicet 
de  Vifîier. 

Le  deriiiiu-  re])rési<i]tant  de  la  tiranclie  de  Froteaux,  qui  ne  laissa 
ijuo  des  llllcs,  avait  été  nonnné.  le  l"  oclolne  IRôli.  maréchal  des 
camps  et  armées  du  roi. 


Dks  OHOSCFS  ne  Gkatereau  (1>,   de  la  Vau- 
jTiiyon,  de  lleanlieii  (de  Grateroau). 


.■  pur, 


:^  il  li'uls  '-uriiieralles  d'if^Mil. 

I  lignré  au\  assemblées  de  la 


Cetlc  tamil]< 
lolile^-se  du  Péri;:<ir<l.  en  ITKl),  dans  la  personne 
II'  Jean-Nii'jlas  de   Graterean ,   seigneur   des 

le  la  Vi.ui.nvoi.. 


■H),  apparleoail  ■  ua  Ott- 


^-'^-— ^       De  GK0SS0LT,ES  de  FLAMAEIENS  {Emma- 

^"    "'"  nuel-Ijjlis),  Évn|iti?<lcl'éngik^u\,  1773. 

AnjiKs  :  Wne  ait  lion  do  (tiieuhs  issant  d'inie  riviffc 
d'arpeut  moiivanle  du  lius  cla  Tiicu;  au  ch«rd'aiur  uharicé 
de  trois  l'IoilKS  d'or. 


De  GU.\L.\BEr{T  (et  de  Galabeht),  do  Choiir- 
{fiijir,  (l(!  1h  DiirRiiLie,  do  Caillavc^l,  de  la  Jartlie, 
(io  Givcrsac,  ilii  Buisson,  de  Sepifond.  Alîas  : 
lin  Saint-Front. 

.\rmk»  :  Ito  giioulps  au  lion  d'or. 

Selon  un  fprtiiicat  donné  par  le  lieiilenanl- 
pé'nérai  de  Priipiieiix,  le  25  sciitemlire  1007,  esl-il  dit  par  la  Clii'- 
nay-'^-ncsliois,  Gilles  ûf-  Giialaliert,  iVuyer,  nssisla  à  la  tenue  des 
Etats.  Marié  on  secondes  noies,  le  •>  février  1517,  avec  .Anne  do 
Calvimutit,  il  ont  Jaiijues  de  Giialaliert  de  r.lioiirfrnac ,  éeiiyer, 
tec|iiel  épousa,  le  IH  mai  1583,  Annniide  de  Sinrac,  doni  provint 
Jean  di>  Giialaliert  de  Chourpiiae,  écnyer,  seigneur  de  la  Hurantir, 
(|ui  servit  an  lian  et  nrrièro-ljan  du  Périgronl,  ainsi  (jii'il  est  cons- 
taté par  l'exlrait  d»  procèa-veiliai  fail  pour  la  eonvocalion  du  IK 
jtiin  lf.39. 

A  l'clto  même  assemhlée  Hpuro  égalemcnl  Frnnrois  de  Guala- 
bert,  écuyer,  seijiiieiir  de  Caiilavel  ;  et  à  celle  de  1071  Marc  de 
Gualaberl,  écnyer,  si'ignetn'  de  la  Dnranlii',  fits  de  ce  dernier, 
reçoit  comme  son  père  une  (piittaiicc  du  ban  et  arrière- ban. 

.\  Cf^s  constatations  (le  la  iLohlessc  de  la  Taïuilte,  dont  Lacliennys- 
Desbois  donne  la  lllîation  jnscpi'en  1751,  j'ajouterai  que  sur  un 
vidime  fait  à  norili'an\.  le  lli  mars  1(107,  par  Claude  Pcllol,  iiilen- 
danl  de  Guicnne,  Deriiard,  François  el  autre  François  de  Guala- 
liert  Turent  inâcrils  dans  le  Halalogne  des  nobles  de  la  sétiéchaussée 
de  l'ériguenx. 

Parmi  les  volants  ponr  les  députés  de  l'Ordre  do  la  noblesse  aux 
P^lats-Géuéraux  di'  17mi,  ou  voit  ainsi  inscrit  :  «  Messîre  de  Gua- 
lalierl,  chevalier,  seigneur  de  Seplfonds,  luibitaiil  de  Sniiite- 
.Alvère.  »  (Voir  aux  procurations.) 


S52 


—  Kl  — 

GUEDON  (ou  DE  GuEYDON  DE  DtVEs),  de 
Villac.  —  C'est  sous  ce  dernier  nom  que  la 
famille  est,  aujourd'hui,  généralement  connue. 

Armes  :  D'or  à  trois  pals  d'azur  et  au  chevron  d'argent 
brochant  sur  les  pals. 

C'est  ainsi  que  ces  armes  sont  décrites  dans 
lo  Grand  Armoriai  de  Franco  (registre  de  Péri- 
gueux),  sous  le  nom  de  Guoydou,  sieur  de  Dives.  Dans  un  des 
livres  do  rHôtel-do-Ville  de  PérigueuK,  on  les  trouve  :  dazur  au 
lion  dor,  tenant  dans  ses  pattes  de  devant  un  guidon  dargent  à  la 
hampe  d'or.  Ce  sont  ces  dernières  (armes  parlantes)  qui  se  voient 
dans  l'Armoriai  de  Jeoiïroy  d'Eschavagnes,  sous  le  nom  de  Guey- 
don,  en  Italie»,  en  Provence  et  en  IVrigord  (i). 

En  sa  qualité  de  noble,  M""*  Guédon  de  Villac,  née  de  Mèredîeu, 
vota,  par  procuration  donnée  à  messire  Jean-François  du  Pin, 
écuyer,  seigneur  du  Bâtiment,  pour  les  députés  aux  Ëtats-Géné. 
i*aux  (le  1789. 

Dame  Léonarde  Guédon  de  Dives  était  supérieure  des  filles  de 
rhôpital  de  Saint-Martin,  le  27  juin  i7?35,  ainsi  que  le  constate 
une  lettnî  que  Louis  de  Froidelbnd,  curé  de  Bergerac,  lui  écrit  à 
cette  date.  (iCtte  lettre  porte  :  A  la  très  honorée  mère  Dives,  supé- 
rieure de  ladite  connnunauté. 


De  (îrEHHE,  de  la  Roquette,  de  Fonpeyre, 
(\i\  Jayac,  d'Archignac,  de  Montravel,  de  la  Tre- 
saudièn»,  de  la  Capelle. 

Armks  :  D'azur,  nhas  :  de  ^^ucules,à  trois  (Suces  d'argent. 

On  trouve  aussi  :   D'azur  ii  trois  chevrons 
darrjf'ut  surmontf's  de  trois  ours  de  méa»^  et 
sous  le  même  nom  :  D'argrnt  au  chevron  de  saljle, 

L"^  nom  <le  Guern»  se  voit  dans  les  jugements  des  intendants  de 
Bordeaux,  périod(î  de  1097  à  17iH,  portant  maintenue  de  noblesse. 


I^.             ■"..  . 

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(1  Sur  11  t' >l.iiîi.  ni  «lu  11  avril  177'».  <\o  J,i.- pi^- .*rt:niM:^^  Tiu  (Ion,  scigofur 
<\r  \).\  -.,  ivj\,\.-  .•,!(», i':i  .t  .'/,ii-.îil  il.-  h  mIIi'.  ;«  li  ilul.Uit,  |iaioiî»s'*  (le  Saint* 
Syliiii,  1'-;  .ii'Mi  -  .(•!  il  «lit  ili-.  ic^  -i  nu  ^  -ont  :  tl  :tv>',eul  i*  un  «•/i**rroii  tTêlur 
/icc'/wp.tfjné  i'it  ji'tiuli'  'l'iuf'  ni  jlvU  •  ;  :iu  rltrf  ri,u^u,  riinr-jé  de  ^  tfuiot**feuiihÊ 

ou  vt'jtlfif. 


De  (UilIJIIiM  i)K  n  C 

îmifribiiiul.  (il-  In  Heille, 


lie  Linnroii,  de 
:  Piiylnpar*le,  do  la 


Mpi-lctoric,  rlp  Ui  ltimci<-liii*.  do  LiiHs. 

j  :  Il'.i/ui'  fi   deux   lions  iilTronlés   d'ui'  :   au  chct 
i'  gllcull'^;  clinrgc  de  Iroia  cruissnnis  d'ar^i-iit. 

(Ictto  famillo  a  ligiiré  fiiins'les  nssomlilres  de 
Iti  \o!)lesnc  du  PiJriffor-tl  aux  ElaU-Généniiix  de  178!).  On  y  voit 
ainsi  inscrit  :  a  Messire  Noël-André  de  Cmilhem,  éeuyer,  seigiieiip 
di-  la  Hciieii'liie  el  de  Lnli:i,  alorri  liouletiiiiit-coioticl  au  ré};i[nent 
de  dragons  de  Uharlrcs,  lei|uel  vola  pour  les  iiéputi's  de  l'Urdre, 
en  son  nom  [lei-soimcl  et  eoinini'  fondé  dp  pouvoir  de  sa  bcHe-su-iiP, 
dame  Tliérése-Slarlln  de  Ooinjii'i-ignac,  veuve  de  messlre  do 
ftuilhcm,  écuyer,  seigneur  de  In  lïondie,  de  [^iauron,  de  IJeangi- 
baud,  do  la  Heille  et  do  ia  Merleterle.  » 

N'oel-André  de  Guilliein  de  la  (londie,  lieutonanl-générnl  des 
armées  du  roi,  Pn  récompense  de  ses  services,  reçut  le  litri!  do 
romte,  transmissihle  à  ses  desL'endanls  légitimes,  de  mâle  en  mâle, 
par  onire  de  priinogénilure,  le  17  mars  1817. 

Parmi  les  derniers  représentanls  fie  eelle  famille,  je  citerai  le 
eomte  Joseph  de  la  'îondie,  coluiiel  d'état-mnjor,  oCHcier  de  la 
L^gion-d'Homieur,  résidant  naguère  à  Paris. 


D'JIAUMONT  (et  d' Ai ho^t),  île  la  (inrde. 


*»jS^» 

Ahme-  :  n-artreiil  à  six  chevrons  (io  bhciiIp 

,  .iciomiia 

^m 

gnéi  de  six   ros.s  Ae  mùlie    juiSPeS    cil    orlp 

iroi-   d.in 

cliaque  angle  du  i^htff.  —  Mios  :  n'.iVBcnt  ;i 

un  ohcvriT 

de  pueiik'i',  areoiup,!;.'!!.'  dn  sp|U  iiii-ili-tk-s  Ak 

im-mo,  r)u.i 

^m 

Ire  en  ■■hrf,  5  fl  S,  el  3  en  poiiile  mal  ai-donn 

es,  c>sl-.i 

dire  1  el  i. 

Ces  deux  blasons,  identiipies  par  l'émail  du  cliamp  el  des 
piiVes,  ont  également  dans  leur  ensemble  une  ccrlaîne  conrurmité 
ipii  peut  faire  eruire  ipie  le  coinle  d'IIaumont,  dont  le  nom  est 
ainsi  insiTÎt  an  bas  d'une  délibéralion  de  l'Ordre  de  la  Noblesse  du 
l'érigonl,  [irise  le  30  juillet  1701),  par  vin;;!  gL'nliTsliôinniês"'db'lû 
paroisse  de  Baussae,  lauton  île  ïlarciiil,  à  l'elîel  ile  donner  de 
nouveau.^  pouvoirs  aux  députés  an\  Elats-Ciénéranx,  n'est  autre 
ipi'nn  des  membres  de  la  grande  maison  du  duc  d'Auuiont,  qui  ont 


—  264  — 

donné  un  porte-oriflamme  de  France,  sous  Charles  VI,  deux  maré- 
chaux de  France,  six  lieutenants-généraux,  deux  maréchaux-de- 
camp  et  plusieurs  brigadiers,  etc. 


356 


DlIAUTEFORT,  de  Vaudres,  de  Bruzac,  de 
Bouteville,  de  Marquessac,  etc. 


Arme»  :  D'or  à  trois  forces  de  sable. 
Devise  :  Altus  et  fortis. 

La  terre  d*Hautefort,  érigée  en  marquisat  par 
lettres  patentes  de  161  i,  en  faveur  de  François 
d'Hautelbrt,  comte  de  Montignac,  baron  de  The- 
non,  seigneur  de  la  Motho,  ds  la  Borie,  etc.,  a  toujours  passé  pour 
une  des  plus  considérables  du  pays,  tant  par  son  étendue  et  le 
nombre  de  ses  vassaux,  qu'a  cause  de  la  situation  de  son  château, 
qui  était  anciennement  très  fort  et  servait  de  rempart  contre  les 
incursions  des  ennemis  et  principalement  du  temps  de  la  guerre 
des  Anglais,  dans  les  xiv*  et  xv*  siècles. 

Cette  terre,  avant  d'appartenir  à  la  maison  de  Damas,  avait  été 
possédée,  vers  Tan  1000,  par  Guy  de  Lastours,  un  des  plus 
grands  seigneurs  du  Limousin  ;  il  n*eut  qu'une  fille,  mariée  à 
Aymar  de  Compteur  de  Leron,  dont  la  postérité  prit  le  nom  de 
Lastours;  en  1160,  Agnès  de  Lastours  porta  la  terre  d'Hautefort 
dans  la  maison  de  Born,  par  son  mariage  avec  Constantin,  frère 
du  célèbre  et  vaillant  troubadour  Bertrand  de  Born  ;  Marguerite 
de  Born,  pelite-lllle  de  Bertrand,  apporta  en  dot  cette  terre  à 
Aymard  de  Faye  (1),  chevalier,  soigneur  de  Thenon  ;  Marthe  de 
la  Fayc  de  Born,  dame  d'Hautefort,  épousa,  en  1388,  Hélie  de 
Gontaud,  seigneur  de  Badefol.  Ce  sont  les  enfants  nés  de  ce 
mariage  ({ui,  en  vertu  (rune  substitution,  quittèrent  les  noms 
et  armes  do  (îorilaud,  [)Our  prendre  exclusivement  ceux  d'Hautefori* 
La  terre  de  ce  nom  a  passé,  le  7  juin  1818,  dans  la  maison  de 
Damas,  par  le  mariage  du  baron  de  Damas  avec  une  fllle  du  comte 
Amédée  d'Haut  efort. 


(1)  De  Faye  et  non  de  Fay  de  la  Tnur-Manliourg,  ainsi  qu'il  a  été  dit 
dans  un»'  notice  sur  Hautofoit,  publiée  dans  le  (.'hroniquour  du  Pêrigord  H 
du  Limousin. 


La  maison  li'Haiiterort  s'est  divisne  en  plusieurs  branches , 
connues  scus  les  noms  de  marquis  de  Marquessac,  marquis  de 
Bru7^c,  marquis  de  Saint-Chamans,  comtes  de  Le5tran)]>es,  comtes . 
de  Vaiidres. 

La  branche  ainée  a  produit  deux  gouverneurs  du  Limousin  et 
du  Périgord,  des  chambellans  et  gentilshommes  de  la  chambre 
des  rois  Chartes  VIII,  Charles  IX,  Henri  IV  et  Louis  Xill,  cinq 
lieutenants-généraux,  quatre  chevaliers  de  l'Ordre  du  Saint-Esprit, 
trois  maréchaux  des  camps  et  années  du  roi,  un  lieutenant-général 
des  armées  navales. 

Il  me  parait  superflu  de  donner,  ici,  plus  d'extension  à  cette 
notice.  Si  l'on  veut  connaître  les  nombreux  sujets  qui  se  sont 
rendus  recomman  labiés  par  leurs  services,  par  les  positions  éle- 
vées qu'ils  ont  occupées,  dès  les  temps  les  plus  roi;ulés  et  jusqu'à 
nos  jours,  et  par  leurs  brillantes  alliances,  on  peut  consulter  les 
généalogistes  qui  ont  écrit  sur  la  maison  d'Haulefort,  entre  autres 
Moréri,  la  Chenays  des  Bois,  Courcelles  et,  en  dernier  lieu,  Borel 
d'IInuterive. 

Un  des  représentants  de  la  branche  d'Haulefort  de  Marquessac, 
après  avoir  été  brigadier  des  armées  du  roi,  prit  sa  retraite  dans  le 
petit  séminaire  de  Périgueux,  qu'il  édiiia  par  sa  piété  et  ses  vertus 
pendant  23  ans.  Il  y  mourut  le  4  avril  1747  et  fut  enlerré  dans  la 
chapelle,  ainsi  que  le  témoigne  l'inscription  gravée  sur  une  table 
d'ardoise  ou  de  marbre,  que  M.  Galy,  conservateur  du  musée,  lors 
de  la  transformation  de  ladite  chapelle  en  une  salle  de  gymnase, 
Ht  transporter  dans  le  nouveau  local  de  nos  antiquités  périgoui'dines. 
Parmi  les  votants  pour  les  députés  de  la  Noblesse  aux  Etats- 
(îénéraux  de  1789,  figure  :  Très  haut  cl  très  puissant  seigneur 
Jean-Louis  comte  (l'Ilautefort,  comte  el  seigneur  de  Vaudres, 
marquis  de  Bruzac,  comte  de  Marquessac,  seigneur  de  Mon- 
bayol,  de  Sainl-Jory,  la  Marche,  etc.  (Voir  aux  procurations.) 


HÉBRARD  (ou  i)"Ébhabb)  ,  de  Saint-Sulpice 
et  de  la  Baslie,  de  Saint-Privnt,  de  la  Leuse,  du 
Rocal,  de  Monpiaisir,  de  Saint-Cyr,  de  Veyri- 
nos,  de  Milhac,  de  (.îrignols,  dn  la  Croze,  de 
Mirovaux,  de  Saint-Julien,  etc. 

\nHE<i  ;  l'nrli  d'argent   rt   de   gueule».  rD'uprès  Cour- 


D'après  la  Chenays  des  Bois  :  écartelé,  aax  i  et  4,  rïargent  au 
lion  de  sable,  l'ccu  seni4  de  croisettes  de  m^me  ;  aux  S  et  S,  dor 
à  la  bando  de  gueules,  et  sur  le  tout  —  comme  le  dit  Courcelles  — 
dai'f/enl  parti  di:  gueules.  \\Horisè  par  cps  deux  géaéalo^istes, 
j'ai  dû  m'en  tenir  â  ces  dcrnièrcâ  armes,  bien  que  Saint-Allais  en 
fasse  connaître  d'autres. 

Celle  famille  a  é^alemonl  porté  :  d'azur  à  3  mnlelles  doperoii  à 
8  pointes  d'or,  bu  ebef  rrhiqiiftc  de  S  traits  dor  et  de  gueules. 
(Histoire  de  la  maison  d'Ebracd,  par  M.  de  Boniirousse  de  LafTon, 
l'un  lies  pn'-.sideuls  (i'lioiiiK;ur  nu  conseil  lii-raidiijue  ils  France.) 

Cotte  maison,  (pii  parait  être  ori},-inaii'c  du  Languedoc,  où  elle 
florissail  dès  le  milieu  dn  xi=  .siècle,  s'est  subdivisée  en  plusieurs 
brandies,  qui  su  sont  ri}|)aiiiluos  on  Qiiercy,  en  Limousin,  en 
An^umois  et  en  .\gonais.  Elle  se  rattache  au  l'érigord  par  rfiver- 
iie:'  alliances,  eutrc  autres  avec  les  lioriland-Biron,  les  Cuf^nac,  les 
Fu mol,  les  Gourdon  do  llcnouillni',  les  d'Aubusson,  les  Villou- 
treys,  les  Taillefcr,  les  David  de  Lastours,  les  (îay  de  Nexon,  les 
Vassignac,  les  tianzillon,  les  Foucauld,  les  Hoyère,  les  du  Garreau, 
les  Scoraille,  les  Durfort,  les  Sauuae,  les  Vassal,  les  Preissac. 

La  branche  de  Saint-Sulpice  a  donné  un  chevalier  des  Ordres 
du  roi,  en  1879,  et  deu.v  évèques  de  Coïmbre,  en  1260  el  vers 
1300,  et  un  .'-vèiine  de  Cahors,  eoml(;  de  Cabors,  mort  en  1600. 

Dans  les  jugements  des  intendants  de  Bordeaux,  portant  main- 
tenue de  noblesse  (recherches  de  1697  à  1718),  flgure  le  nom 
d'Hébrard. 


Dks  HELIES,  d'Estonrneaii. 

lissanl  d'.irgaal. 
C'i«st  ainsi  que  ces  armes  sont  inscrites  dUK 
t   de  la  Mn  du  xvii*  siècle, 
r  Diuiii'l  des  lU'Iies,  sieur  d'Elstour- 


\)K  I.IIEHMITE,  drs  Kieux,  de  la  Hiviore,  du 
■  Li'iity  (paroisse  de  Sar- 


l'uis-'tl":'  ilr-  mùni.-. 

d'après  grand  nombre  de 


—  267  -=- 

généalopristes,  des  comtes  de  Clermont  d'Auvergne,  fait  remonter 
son  origine  à  Pierre  THermite,  lequel,  avant  de  se  vouer  à  Tétat 
ejclosiaslique,  avait  épouso  Béatrix  de  Fioncy,  dont  il  eut  une  fille 
et  un  fils  nommé  Pierre  II ,  qui  est  la  souche  d'où  sont  sortis 
différentes  branches  ou  rameaux. 

Le  Grand  Armoriai  de  France ^  registre  de  Périgueux  (Clerg(^ 
et  Noblesse^  donne,  sous  le  nom  de  Jean  de  rHer.nite  de  Roche- 
brun,  ('cuyer,  sieur  do  Lent  y,  les  armes  ci-dessus  décrites,  mais 
sans  y  joindre  le  chef.  DWguesseau,  dans  la  liste  des  familles 
maintenues  dans  leur  noblesse,  entoure  Técu,  dont  il  ne  fait  qu'in- 
tervertir les  émaux  du  champ  et  des  pièces,  d'une  bordure  den- 
chce  d'azur. 

Le  fait  de  compter  le  célèbre  prédicateur  des  croisades  parmi 
ses  ancêtres,  sulHrait  à  lui  seul  pour  justilier  l'illustralion  de  la 
maison  de  l'Hormite,  dont  la  lignée,  que  Ton  peut  suivre  sans 
interruption,  depuis  le  xi*  siècle  jusqu'à  nos  jours,  a  toujours  tenu 
un  rang  distingué  dans  la  noblesse. 


^^^  Dts  HOMS,  de  Favols,  de  Bias,  etc. 

Armes  :  D'argent  à  un  ormeau  terrasse  do  sinople, 
chargé  dans  son  milieu  d'un  lanier  d'or  —  (le  lanier, 
femelle  du  laoeret,  espèce  de  faucon). 

Le  père  du  représentant  de  la  branche  de 
^^^  Favols,  rwàe  à  Saint-MarLial-de-Mussidan  (Dor- 

•<■  .^iffr^i^;^^  dogne),  écartelait  :  d'or  au  lion  de  sinople  et 
portail  pendue  à  l'écu  de  ses  armes  une  croix  de  Malte  ;  son  fils 
faisant  usage  du  même  sceau,  j'ai  cru  devoir  le  reproduire  ici  fidé 
lemcnt. 

La  maison  des  Homs  de  Favols ,  d'ancienne  chevalerie  du 
Qucrcy  —  elle  possédait,  en  1302,  des  liels  dans  l'arrondissement 
de  Cahors,  s  Miéehaussée  de  Lauzerte  (Lot)  —  a  fait  les  preuves 
pour  l'Ordre  de  Malle,  le  16  novemlire  1787,  dans  la  personne  de 
noble  Joseph-Gi''sar-Jean-Baptisle-Frano(îis  des  Iloms  de  Favols; 
il  est  (pialilié,  dans  sa  présentation,  du  litre  de  manpjis. 

Mainlenu(»  dans  sa  noblesse,  le  5  août  16156,  par  M.  de  Pellol,  et 
le  '2\  janvier  1671,  par  le  successeur  du  dit  intendant  de  (.îui(»nne, 
celle  famille  a  voté  dans  rAg(»nais  —  o\\  elle  est  toujours  repré- 
sentée —  pour  les  députés  de  la  Noblesse  aux  Etats-riénéraux 
de  1789. 


Vers  le  commencement  de  ce  siècle,  un  des  membres  de  la 
maison  des  Homs,  qui  tenait  déjà  au  PérigonI  par  quelques  allian- 
ces, se  maria  avec  une  demoiselle  de  Rossignol  des  Limagnes. 
C'est  un  neveu  de  celui-ci  qui  réside  aujourd'hui  à  Saint-Martial, 
canton  de  Montpon. 


HUART    l'n'HujiiT),    de   la  Chahannes,    de 
Boi'eau,  de  Puynaud,  de  la  Chambcronie. 

Arui^b  :  Iiiconmiea  (?) 

Ce  n'est  pas  seulement  d'nprès  les  papiers  de 
la  famille  que  j'ai  pu  constater  son  droit  de 
prendre  place  <lans  le  Nobiliaire  de  la  province, 
mais,  en  outre,  j'ai  sous  les  yeux  une  ordonnance  de  M.  de  la 
Bourdonnay,  intendant  de  Guieniie,  en  date  du  4  septembre  1696, 
qui  la  maintient  dans  ses  qualillcations  de  noble  et  d'écuyer.  Le 
nom  d'Huard  ligure,  eu  elTct,  dans  les  jugements  des  inten- 
dants de  Bordeaux  —  de  1097  à  1718  —  portant  maintenue  de 
noblesse. 

Un  Hélie  Huart,  <|Uiilitié  ilon7.el  t-n  1301,  rendit  hommage,  à 
celte  date,  avec  grand  nombre  de  )fi-ntilshommes.  au  comte  de 
Pérîgord. 


HU'ION,  du  l'rnt,  de  Masgonliére,  de  la  Re- 
,  dos  Farges. 


Kllcs  sont  décritrs  par  la  Clienays  des  BoU  : 

fiixiir  il  di-ii.v  lions  dor  jtosrx  en  pû-d,  la  hngae 

H  Ifs  ifriffr»  tif  '/iwiilvs. 

Sous  le  nom  de  lliipin,  ilr  Fiirps.  on  Irouvc  :  diizur  à  trois 

lions  ifov.  «rnirs  cl  hinimssrs  il--  ;/iii'iihx.  ri  sons  relui  de  Hugoa 

ihi  l'rni,  si'ignciir  df  SiTux.  df  Masgonlière  :  itiiziir  ù  trois  trè- 

ffi's  ilr  sailli!,  il  dr\tr>\    H  di-iix  lions  di-  ijwiih-s  à  ti'-npstrp,    les 

fri-tli-s  }iiisi'-s  1'  (■(  /,  1rs  lions  fisi-s  l'i  fili-  Fun  dr  funlri: 

Dans  II- IlicliLinnairr  vi'-riiliqnf  des  mai>riiis  nobles  de  France, 


I>ainé,  successeur  de  Saint- Allais,  dit  que  cette  maisou,  d'ancienne 
(^hcvntehe,  ori^innire  du  Péiigord  et  du  Limousin,  est  connue  dès 
le  cuininenc;;rncnt  du  xii°  si.>^lp,  qu'elle  étnblit  une  filiation  suivie 
ilfpuis  Bernard  Hagan,  l'iicvalier,  en  1366,  qu'elle  a  Tait  ses  preu- 
ves aux  cabinets  drs  Ordres  du  i-oi.  en  1768  et  1784,  et  que  Fran- 
çois et  Claude  Hug'on  du  Prat  rt  de  Masgontièrc  étaient  chevaliers 
de  Malle,  en  1611  et  IfllT. 

De  son  cdté,  la  Clionays  des  Bois  dit  aussi  que  la  Tamille  Hugoii 
du  Prat  H  été  reconnue  noble  d'extraction,  depuis  1456,  par  un» 
ordonnance  des  commissaires  départis  par  le  roi  pour  le  règlement 
des  tailles  dans  la  pénéralilé  de  Liraoii*es,  le  22  avril  1599. 


éqne  de  Sarlat,  U  janvier 


D'une  ancienne    famille  iiolile  des  environs 
d'Issigeai:  (en  Périgord),  et  dont   une   liranclie 
était  établie  à  lïrignols. 

Pondant  que  ce  prélat  siégeait  à  Sarlat,  il  y  avait  un  évèque  à 
ItHL'qs,  on  (iascogne,  qui  portait  même  nom,  suniorn  et  armes, 
lequel  fut  fait  cardinal,  en  septembre  1361,  par  Innocent  VI,  et 
après  évéque  d'Albi,  par  Urbain  V,  et  mounit  n  Avifrnon,  le 
20  mai  1367.  N'était-ce  pas  un  frère  ou  un  neveu  do  noire  prélat? 
(Tarde.) 


De  JAMMES  ,  du  Mouricr ,  ancien  repaire 
noble,  commune  de  Saint-Martin-des-Combes, 
canton  de  Villamblard  ;  de  Potliet,  de  tiastebois, 
ilu  ilcpaire,  de  Si^jale,  de  la  Prado,  de  Papaille. 


^enl  à  Tieil  ennammi'r  da  pourpre,  qui  t 
d'arKSll  charjiJ  de  Irois  mures,  qui  et 
Deus,  Jionor,  virlus. 


-    270  - 

1^  nom  de  Jammes  Tigure  dans  leâ  jugements  des  intendants 
de  Bordeaux  portant  maintenue  de  noblesse,  période  de  1697  à 
1718. 

Deux  des  membres  do  celte  famille  sont  ainsi  inscrits  parmi  les 
volants  de  l'Ordre  de  la  Noblesse,  aux  Élals-Cinûraux  de  1789  : 
Messirc  PioiTO  do  Jammos,  écuyer,  sieur  du  Mourier,  seigneur  de 
Gastebois,  liabitaiit  de  sji  maison  du  Folhel,  paroisse  de  la  Rou- 
qiictle-d'Eymcl,  en  Périgord,  et  messire  Maïc  do  Jammcs,  écuyer, 
sieur  du  Mourier,  seigneur  de  Bernicot,  du  lîepaire  et  de  Sigale, 
légalement  en  Périgord.  (Voir  aux  procurations.) 


Bii:  JARItKÏE.  de  la  Morelie,  de  la  Kochette, 
de  la  Saielle,  de  Puyredon,  des  Briards,  du 
Breuil, 

-.3  :  D'azur  nu  chevron  d'or,  sommé  d'uoe  croix  de 
.iccotic  de  deux  palmes  d'argeat   el  d'une  lour  de 


Cotte  famille  habitait  Saint- Yricix  dans  le  milieu  du  xvi*  siècle 
et  le  Sobiliiùi-e  du  Limousin  en  donne  depuis  une  filiation  suivie 
jusque  au  dixième  dc^^ri'. 

En  janvier  lôC;!  Pierre  de  Jarrifre,  second  (Ils  d'Antoine,  était 
juge  viguier  de  Saînt-Yrieix. 

Au  l»  dctrn'-,  un  autre  Pierre  de  .lanij^re,  qualilté  écuyer,  sei- 
gneur de  la  Murrlie,  <'ti;..  l'iîiil  gouverneur  de  la  ville  de  Saint- 
Yrii'ix,  l'OMscilIcr  du  mi  ri  r-friilrmenl  jujre  viguier,  el  depuis  tré- 
sorii-r  général  di-  Friiiici'  en  la  fréiiéralilé  de  Liinciges.  Il  joua  un 
rwlu  l'onsidérahlf  dans  k's  événi'ineuls  île  son  temps,  el,  en  récom- 
pense de  si's  longs  scrvii'i's,  il  rei,-ut  des  letlres  de  noblesse  pour 
lui  et  ses  descendants. 

A  rétal  el  olllce  de  viguier  de  Sainl-Yrieix  que  possédait  encore 
la  laiiiille,  vi-rs  la  lin  du  wir'  siéi-le,  rlmis  la  jursimne  de  Hélie  de 
la  Morelie,  lieulciiiuit-général  de  police,  qui  fut  maire  peqtétuel  de 
Sainl-Yrii-Lx,  j'ajouliTai  'pi'ellc  a  dmiiié  à  l'Eglise  grand  nombre 
de  c'Iinrioinis  el  de  relit;ienscs  et  à  l'uruiée  des  (jfliciei's  de  terre  et 
de  nii'r,  dmil  [ilu>ii'urs  ont  ver^é  leur  ^ang  >ur  les  eluunps  de  ba- 
taille. L'un  d'<u\,  [uoii^-(|uetMire  i\n  nÀ.  fui  tué  ù  la  bataille  de 
itaniilli<'>  r'ii  l-'iaiidrc     ITiJi  ,  el  un  autre,  blessé  à  Quiberon,  fui 


-  271  - 

récompensé  de  son  dévouement  par  le  brevet  de  iieutenant-colonel 
d'inlanUTie,  signé  du  comte  d'Artois,  et,  à  la  Restauration,  par  la 
croix  de  Saint-Louis,  le  titre  de  capitaine  de  frégate  et  une  pension 
sur  la  cassette  particulière  du  roi. 

Celte  famille,  maintenue  dans  sa  nohlesse  en  1666  par  d'Agues- 
seau,  se  rattache  à  notre  province  par  différents  mîiriages,  entre 
autres  avec  les  laniiLles  de  Tessières,  du  Mas  de  Feyzac,  de  Vil- 
loutreix,  <le  Jaubert  de  Nantiat ,  de  Hoyère,  (rAbzac,  etc.  (Pour 
plus  amples  détails,  voir  le  Xohiliaire  du  Limousin.) 


^^  De  JAlIBEFiT  (ou  de  Joubert),  de  la  Hoche- 

Joubert,  de  la  Courre,  de  Létang,  de  Bernicot, 
de  Nantiat,  de  la  Juvénie,  de  Lancinade,  de  Cu- 
mond,  de  Nougerat,  du  Fauly,  d'Espeluche,  de 
Montardit,  d'Allemans,  de  Montagrier,  de  Saint- 
^     (.relais,  etc. 

Armes  :  D'azur  ii  une  fasce  d'or  accompagnée  de  six 
Heurs  de  lis  de  même,  trois  en  chefel  trois  en  pointe  rangées.  Alias  :  D'azur  à 
irois  fleurs  de  lis,  deux  en  chef  et  une  en  pointe. 

(  ics  armes,  concédées  aux  Joubert  de  la  Hoche-Joubert  en  ré- 
l'onipense  de  1(mu*  fidélité,  de  leurs  services  éclatants  pendant  l(»s 
^nierrcs  anglaises,  ont  remplacé  celles  que  la  maison  de  ce  nom 
porînit  primitivement,  lescptelles  étaient  dor  à  une  tour  mnconnf''f^, 
fijourét'  et  cvrnelée  de  sable  y  surmontée  d'un  C2*oissant  de  sahle. 

.\doptées  exclusivement  par  les  Jaubert,  elles  étaient  autrefois 
gravé(»s  au-dt'ssus  de  la  porte  des  châteaux  de  Cumond ,  d(»  la 
i'ourre,  sur  les  vieux  châteaux  (FAllemans  et  de  Montardit  l'I  sur 
1rs  vitraux  d(»s  églises  de  Cumond  et  d'Allemans,  etc.,  ainsi  qu'il 
fst  constaté  par  un  procès-verbal  dressé  les  13  et  li  juin  1699,  en 
«'xé<*ution  de  l'arrêt  (hj  conseil  d'Etal  du  2:2  juillet  1698,  n»latif  aux 
armoiries  portant  des  fleurs  de  lis. 

Jean  de  Jan})ert  rendit  hommag(;  à  Alain  d'Alhn^t  potu*  la  mai- 
son nolile  de  la  Harde,  en  l.i  j)aroisse  de  Saint-Fantaly. 

Cette  famille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  en  1666  et  4667, 
et  aux  Pjtats-Généraux  de  1789,  on  la  voit  voter,  en  Limousin, 
pour  les  députés  de  l'Ordre. 

I^s  Jaubert,  connus  en  Périgord  dè>  le  xiV  siècle,  sont  quahfiés 
tle  chevaliers  ;  dans  le  siècle  suivant  de  damoiseau,  et,  depuis 


—  272  — 
cette  époque,  on  les  voit  s'allier  avec  tes  meilleures  maisons,  entre 
autres  celles  de  Foucaulct,  de  Beaupoil  de  Suint-Aulaire,  d'Haute- 
fopt,  de  Saintours,  du  Mas  de  Peyzac,  de  Chaumont,  de  Comroar- 
que,  de  ûasq,  de  Miallct,  de  Lur,  d'Arlol.  d'Abzac,  de  Bonneval, 
de  Lestrade  de  la  Gousse,  de  Joumard,  de  Chabaus,  de  Saiat-As- 
tier,  de  Corn,  de  Noailleâ,  du  Lau,  etc. 


^1 


Ub  JAUHIAS  (Aubin),  du  Tranchard,  de  Bou- 
loimeix. 


Armes  ;  D'argent  au 

cber,  dans  le  milieu  d 
sanl  versé  d'argenl,  ac 
en  cher,  l'une  à  dexii-e 


:r  chargé  d'un«  âloil«  se 
et  en  pointe  d'un  croia- 
e  de  deux  étoiiea  potéet 
se  ne  sire,  sans  indication 


Léonard  Aubin,  sieur  de  Uouloiiueyx,  écnver,  conseiller  du  roi, 
lieulciiaiit  du  prévôt  général  des  monnaies  et  maréchaussée  de 
Frant^e,  tuteur  et  curateur  de  inessire  Denis-François  Aubin  de 
Jaiirias,  ét-Miyor,  seigneur  du  Tranchard,  moustiiieiaire  de  la  garde 
du  roi  de  la  1"  coinpa(;nic.  (Minutes  de  Kouruior,  notaire,  20  jan- 
vier 1770.) 

Parmi  les  votants  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse,  à  Périgueux,  Ion 
des  Ëtals-Générau\  île  17H9,  se  voient  inscrits:  Messire  Denîs- 
Fran(;nis  Aubin,  ocujer,  seigneur  des  llefs  de  Jaurias  et  du  Tran- 
cliard,  ancien  mousquetaire  de  la  giirde  ordinaire  du  roi,  habitant 
un  son  chiiti'iiu  de  Jum'ia?^,  paroisse  de  Gouls,  canton  de  Verteil- 
lac,  et  inessire  Léonard  Aubin  de  [iouiouneix,  écuyer,  lieulenaot- 
générai  du  prévôt  des  monnaies. 


Uk  JAVRL,  de  Gîverzac,  de  la  Douzelles  at  eo 
partie  de  Domine. 

AniiK^  :  D'azur  i'i  une  gerbe  d'ur  liéi  de  ■iot^e.  {Armm 

lijrlaiil.'*,  —  Javelle. 

Ile  relie  t'aniille  du  Sarladnis,  anoblie  dans  la 
inai^islraluri-,  était  nuble  Antoine  du  Javel  de 
Givevzau,  intendaat  Irésorier  de  France  en  HH. 


-  273  — 

Uetix  (ic  ses  mi'iiihrPri,  messii-c  llfiiù  île  Javel,  seignour  de  Gî- 

vcrziic,  et  mi'siïiic  l'icnv  de  Jiivcl,  rlievalicr,  seigneur  tic  la  Don- 

zolU'^,  habiliint  \n  villi'  di-  Sariat,  ligiin'iit  |iHi-mi  les  volaiils  île 

:pi.'iix  c»  178». 


l'Onliv  ili'  la  Nohlesrie  à  Pt 


DbJKIIANii 
Valboiilfl,  dt-  h 


I,  DBS  Jea»,  nES  Gbass),  do 
ge,  do  Borieporle,  de  Bê- 
la Bi  ylio,  do  HeymondiL',  de  Verzi- 
bosicr,  do  la  Barde,  de  la  Péeoulie, 
di'  M(nit])lairiir,  de  Monlîgnac,do  Jo- 
SaiiiM'rojol,  olc. 

1)*azur  iul  l'hovroii  d'or  nccompnpiir  en  chrt 
i  l'n  [iiiliilc  df  Irai»  besanlg  il'arirriil  mal  or- 
ii'On  (iofi  il  Irois  l'raix  [lOlenteos  il'or,  deux  eu 


Il  ivsiUlo  d'uiio  géiiôidogii'  (jii'a  bien  voulu  mo  communiquer  le 
ceiiilo  de  Livroii,  que  la  maison  do  Joaii  ist  originaire  de  Toti- 
li)ti<e,  el  (jn'iiiie  de  ses  brauelies,  après  s'ôlre  étalilitr  en  Queroy, 
l'ii   1^1 1,  a  l'-leiidii  SCS  raiiii-nnx  en  i'érigord. 

lii'lle  Iji'anche-inèro  s'est  éteiiite  ilans  le  ooin'atit  du  xvi*  siècle, 
après  avilir  ilomié  onze  degrés  de  tiliation  dont  ])lusietirs  sujets 
mèrileniii'iil  nin'  menlioii  S[iéciali\  suit  à  cause  des  liantes  positions 
qu'ils  liât  oi'i'upées  cl  des  qualitioations  distinctives  de  hante  no- 
iilesse  lient  ils  ont  été  gralillés  par  les  rois  de  France,  soit  à  cause 
des  services  ((u'ils  ont  toujours  ii'ndus,  notamment  dans  les  guer- 
res centre  1rs  Anglais  et  aussi  dans  les  guerrca  religieuses,  soit 
enlin  à  cause  de  leins  iiol)les  alliances  ;  mais,  dans  une  siin|ile  no- 
tici-,  je  ilui-  me  réseudro  à  ne  doruinr  brièvement  que  les  branches 
ijui  ijflivnt  un  intérêt  liisloriipie  plus  direct  pour  noire  iH-ovinec. 

.le  rappellerai  donc  ipie  la  l'ainîlle  île  Jean  (ou  de  Jhiinn),  en  Pé- 
rigerd.  a  l'unrni  à  la  magistrature  municipale  et  à  l'arinéo  bon 
numijr..'  de  sujets.  ;  les  registres  de  la  ville  de  i'érigueux  constatent 
son  existence  depuis  le  counneiicenient  du  xiv'  siècle.  En  1319,  un 
Jean,  consul  de  la  ville,  est  ijnalillé  vir  probus;  elle  a  donné  plu- 
sieurs maires  à  Périgneux  :  1"  En  lô'.lo,  llélie  des  Jean  (ou  do 
Jehan',  si.-ignetu-  de  Valboulet,  conseiller  et  maître  des  rei|uctos 
du  duc  d'Anjini  ;  'i'  eu  ll)lJ5,  un  autre  llélie  de  Jehan,  procureur 
du  rji  au  ncnéchal  el  pré.-idial  du  l'énj^'ucux,   lequel,  au  mois  de 

18 


—  2-i  — 
mai  de  lu  même  année,  a^^r^i^^li'  ilis  œnsiils  et  du  P.  recteur  du 
collège  des  Pères  Jésuites,  ijosa  lu  preiniêrc  j)ierrc  du  grand  bàli- 
mcuL;  3°,  en  lOi:^,  Martûil  de  Ji.-liitn,  éLiiycr,  soigneur  de  la  Barde, 
conseiller  du  roi,  el  i",  en  IB'JJ,  l'iorr.^  de  Jehan,  écuyer,  seigneur 
de  Pressac,  conseiller  du  roi  i.-l  son  vit-e-sétiéchal  provineial. 

Parmi  sed  alliuiic:.'s  en  PéHj.'.inl  se  voient  les  fiiniilles  d'Aubus- 
son,  d'Arlot,  de  Heaupoil  de  Saint-Anlaire,  de  Chanoel,  de  la 
Croix,  de  Froidei'oiid,  de  Lestrade  de  Itoiilliem,  de  Ueleyme,  de 
Martin,  du  Puy,  de  la  Koussie,  de  Vancoeour,  etc.. 

ÏÙ\U',  liguii.'  ilan^  les  jngements  des  intendants  de  Bordeaux  por- 
tant nmnicuufi  de  noblesse,  périodi?  de  1697  à  1718,  et  plusieurs 
de  ses  niemhrcs  prirent  part  au\  assemblées  de  l'Ordre  en  1789,  i 
Pérignoux  et  à  Anjjonléme. 

N.  île  Jeun  île  Juvelle,  elievalier  île  Malte,  fui  membre  du  con- 
seil général  de  la  Uonlogne. 


De  la  JONIE  (ou  de  la  Jauxib),  de  Jaufumal, 

le  Pincuil,  de  Suint-Xii/aire,  de  la  Gorsse. 

;  D'azur  a  ua  (lommier  accompagne  t  deilrr 
de  Lli-  teuillc  cl  (i^  surnioiitv  d'une  ëloil«  et  à 
d'un  riiU'ii  grinipani  au   fill   de   l'arbre,   le   Idui 

J  sur  UM  IcrrassF  de  nifn».-. 

CelUr  famille  »  élé  anolilie  |iar  lettres  patentes 
du  roi  \M\m  XIV,  datées  du  mois  de  novembre  1«55,  pour  servi- 
ee.s  renilns  dans  tontes  les  occasions  ijui  se  sont  présentées  et 
[laiticulièrement  en  l'aimée  1037,  époque  oii  la  Taction  des  Cpo- 

qnants  parut  en  Péri^ord. 


il* 


Dk  la  JdUHKHTlK  on  de  ia  J.vuBwm*} 
((.'.HAitmEU  ,  des  llelies,  di'  lu  (Juillemiie,  de  Pe- 
lmihel[l  .deUiyolas. 

:  li'.4.i'.'s  i:uiir.:i'll..'S  W  Chabher  de  Peloulwl 
■u\^  ro^i':^  il.'  i:ii<'uli-s  fi  ^:|||'  ia  iravene  de  deax 


—  273  - 

Elles  se  trouvent  également  blasoniiécs  dans  le  Grand  Armoriai 
de  France  (rogislrc  de  Bergerac),  sous  le  uom  de  Guillnumo  Cliii- 
brier,  écuyei',  sieur  de  IV'Ioiibet.  Main  la  lirnuelio  de  In  Jouhertio 
des  Helios  paraît  avoir  l'ait  usage  d'armes  parlantes.  Voici  celUs  qui 
se  voient  sur  nn  sceau  de  lu  l'îiinille  Ohabrior  des  llelies  de  lu  Jou- 
berlic  :  Do  sable  ou  r.lmt  passaol  H  naissant  du  càlO  si'mstre  d'un 
pal  alaise  et  arrondi  à  sus  exlrémiti  s,  lu  lotit  paraissant  d'argent. 

Aux  Élats-Géuéi'aiix  de  178!),  ce  fut  dame  Jeaniie-Léonnrde  de 
Koche,  veuve  de  messiict  Jeua-Baptistc  Chabriuv  des  Helies  de  la 
Joubertie,  en  son  vivant  é_'iiyur,  ct);n-alier  de  Siint-Lonis,  ancien 
brigadier  des  gardes  du  corps  du  roi,  seigneur  de  Kigol:ts  et  autres 
lirtux,  qui,  en  qualité  d'usufruitière  des  biens  dudit  seigneur,  vota 
pour  les  députés  de  la  noblesse.  'Voir  aux  procurations.) 


^  .* 


Li 


JUlhHOT  ou  JuLHioT,  de  Leslang,  de  la  De- 
visi-,  <le  la  Piaule,  de  la  Valade,  de  la  Mothc. 

Ahuk!<  :  De  giioiHcs  à  Irois  flfure  de  lin  d'or,  fi  un 
liAlon  prri  en  hanili?  ()o  niî-n)o  en  abîme.  Mias  :  A  Irois 
(Ipiirs  dp  lis  d'jirt'enl,  cnlle  dç  la  poiiile  traversée  par  une 
bande  de  sablp.  Souh  Ii>  aom  de  Julhiot  de  la  Devise  : 
IVaïiirau  lion  d'or. 

■cuver,  sieur  de  la  Motlie,  assista  au  ban  fie  1557. 


•leau  Jiiilhot,  i 
Audierrie.i 

Pierre  Julhiot,  écuyer.  sieur  de  la  Valade  et  de  ta  Mothc,  pa- 
roisse de  Sainl-Auiiré.  chevalier,  seigiieur  de  la  Devise,  baron  do 
t'jzillac,  geiililhoinmc  de  In  chambre  du  roi,  rendit  hommage  au 
roi,  pour  son  fief  de  la  Valade,  te  3  septembre  lfîii3. 

Le  nom  de  Julhiot  ligure  dans  la  liste  des  familles  maintenues 
dans  leur  noblesse,  période  de  l(i'.n  à  171». 


De  JrMILHAC  (CnArEu.E),  de  Saint-Jean,  de 
^.^■.,  -_^^_--_[  Cubjac.  d'Arfeuille,  d'Kscouars,  de  la  Valade,  de 
■  "    ~"  '~'~'   '        Hichetieu. 

Ahues :  Daiur  à  la  clnpelle  d'or,  el   plus   lard  :  Parti, 

au  I",  d'a/nr  à  la  eli-ipella  d'or,  qui  csl  de  Chipelle,  et  au 
i:  d'aryeiil  à  trois  dievrona  ili-  yuenles,  iiui  est  du  Pies- 
si«,  de  Vi);DBrut,  de  itichelieu. 


-  r>76  — 

Celte  famille,  illustra  par  do.r,  personnages  rccommandables, 
tire  son  origine  (VAntoine  Chapelle  fi),  anobli  pour  services  ren- 
dus au  roi  Henri  IV,  en  mai  l.V.H. 

Elle  a  produit  un  lientenant-génr'ral  des  années  du  roi,  un  gou- 
verneur de  la  Uastille  en  170:2  el  un  gouverneur  de  Sainte-Lucie 
en  1703,  et  a  obtenu  les  honncMU's  de  la  eour,  en  1700,  176S,  1770, 
I77ï>et  177i. 

La  terre  de  Jnmilhac,  en  Périgord,  seigneurie  très  considérable, 
relevant  au  xiv''  siècle  de  la  chcUellenie  (TExcideuil,  fut  érigée  en 
marquisat  par  lettres  de  1055,  regislrées  au  parlement  de  Bor- 
tleanx,  le  :20  avril  1050,  el  en  la  ehandjre  dd^  comptes  de  Paris,  le 
28  mai  1()57,  en  faveur  de  François  Chapelle  de  Jumilhae,  seigneur 
dudil  lieu,  et  de  Saint-Jean,  baron  dWrfeuille. 

Pierr<î  Chapelle  dcî  Jumilhae  fut  admis  dans  Tordre  de  Malte  eu 
1001. 

iJe  la  branche  de  Chapelle  de  Jnmilhac  (h?  Saint-Jean  sont  sortis 
un  archcvècpie  d'Arles  en  17i(),  eommand<3ur  du  Saint-Esprit,  el 
un  èvétpie  de  Lectoure  en  1761. 

On  sait  que  h*  duché-pairie  de  Richelieu,  érigé  en  1621  pour  le 
canlinal  de  la  maison  du  Plessis,  en  Poitou,  transmissible  aux  hoirs 
mâles  et- femelles,  passa  <'n  1012  à  Armand-Jean  de  Vignerol, 
petit-neveu  du  cardinal,  et  qu'il  a  été  transmis  par  extinction  et 
substitution  nouvelle  du  19  décembre  1832,  à  Armand  de  Chapelle 
dé  Jnmilhac.  C'est  depuis  cette  époque  que  les  Chapelle  de  Jumi- 
lhae, (h^-enns  Uichelieu,  ont  dû  accoler  leur  blason  à  celui  de  ces 
derniers  cl  en  faire  un  seul  écusson,  tel  cpi'il  est  représenté  ci- 
dessus. 

A  raison  de  son  tief  (h^  la  Valade  icliateau  près  de  la  Valouse), 
François  Chapelle  de  Jnmilhac,  chevalier,  se  présenta  à  la  convo- 
(!ation  de  l'an'ière-ban  du  Périgord. 

Pierre-Lnci(Mi  (4ha|)elle  de  Jnmilhac,  à  raison  de  son  flef  d'ES:»- 
couars,  vota  à  Sainl«*s  pour  les  dé|»utés  de  la  noblesse  aux  Elat^ 
(fénéraux  d«*  17s'.l. 


1  n  <-<t  dit  qui>  «''l'^t  «Ml  rt-'onn-ti^^ini'i'  d'un  )>rr(  l'rinjiidf-rnble  fait  à  Heurt 
d«-  N.iv.irr«-,  p  ir  <•«■  ri.Jn  iimiU-..  d.^  for;^'.'»;,  jioiir  rproiiipu'rir  son  royaame,  que 
(■•'  |»riii''<-,  «1-  v.'M'i  iwii,  î.-  L'r.ilili.i  d»*  Irltr»''  p.ili'utfs,  i*n  dat<*  du  mois  de  dé- 
•  -•■iiiii'.'i-  l.V.*7.  Si,  «■.Ml!!)'  il  .i]>|»-r!  d'iiii'-  '{'lit!  lut'i*  du  'i\  juin  iridl,  où  Aololne 
i:h.i|i.  11''  .  ^:  .lUiîili-  I.  '!■!•.  -<i;.'!i' iir  d.-  .îuriilUi  i<-  i-t  il«'  i.av.dl.ido,  ceUe  qiialifl- 
<Mli«'ii, -IIP  .«  Il'  iu»i  irlf.  |.i-«'.  ■  il.iiit  di-  l»i  .111"  I»"  l»*lh'<'«i  i!»'  noblesse  de  Heori  I\ , 
if    l--r.iit-i'lli-  Y,\<  •  i>vii<.  |-liiii'-t  .<  un  •-iiiiiddi'^"<'niriil  •lu'jt  un  aiiobliSMmeDt  ? 


■li''''''rS 


De  JUSSON,  (liiCliatelard, 

AnM(:4  ;  Dr  gueules  au 


'iirgcni  accompagné  d 


Cps  armes  sttnl  inscriles  dans  le  Grand  Ar- 
vt ,  morial  (le  France,  registre  de  Pôrigueux,  sons 

'    nom  (io  Charles  du  Jusson,  t-ciiver,  sieur  du 
CliaU'Iard. 
Charles  de  Jusson,  éciiycr,  seigneur  du  Chatelard,  rendit  hom- 
mage pour  sa  maison  noble  de  FjtnUud  en  Sain t-I 'rival,  le  ^a 
janvier  (689. 


De  LAAGE,  de  Pontejraud,  de  la  Blerelie, 
canton  de  Sainl-Aulnye. 

Abmeb  :  Cotipé,  au  i",  d'aïur  à  un  cieur  ds  gueulas 
aurmoulé  d'un  soleil  d'cr  ;  au  S',  de  eable  â  uns  rivièro 
d'argent  en  fasce. 

C'est  ainsi  que  ces  armes  sont  rl^-ci-ites  dans 
le  Grand  Armoriai  de  France,  registre  <ie  la 
noblesse  du  Périgord  ,  du  13  juin  ItiyS.  Alias  :  De  gneules  à 
un  soleil  il  or  posé  en  chef  de  l'ccci,  et  an-dessoits  de  cette  pi'-ro 
Nil  cœur  de  gueules,  mouvant  d'une  rivirre  d'avjcnl  (1). 

Aux  Ktals-Généraux  de  17H9  on  voit  figurer  cclta  romille  dans 
l'Ordre  de  la  Noblesse  do  l'erigucux  et  de  l'Angoumuis.  L'un  de 
ses  membres,  Jean  de  Laage,  chevalier,  seigneur  de  Ponteyraud, 
la  BIcretie  et  autres  places,  ne  pouvant  assister  aux  opérations 
électorales  qui  eurent  lieu  à  cette  époque,  se  lll  représenter  à  Pé- 
rigueux  par  haut  et  puissant  seigneur  Joseph  do  Malet,  seigneur 
de  la  Garde,  etc.,  chevalier  de  Saint-Louis  (2). 


ilM)9n»8<>->  éludes  lii^LerirjurH,  lilliiralrrs  cl  scie 
\MA,  1'.-n.  Itiuqud  duiiU''  à  ccUc  tumiWr  les  arnicH  se 
yruii  it'ir  arrompti/né  en  rhff  île  ilfa\  roses  tiijinea  ( 
'n  pointe  d'une  lutin  remire  suuteuuiil  nu  taucon  li'-i 

li)  I.cs  armes  i|ul  lui  sotil  duiiuécs  sotil  :  l'orli,  m 
•jufoles  :  du  2,  il'azuv  «  h  fn.tcr  d'unjenl  B'-e.niapmjné 


iliQques,  imprim 
vanics  :  D'azae  i 
feuillécs  de   ai' 


—  278  — 
La  familb  rie  ce  nom  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  à  Niort, 
le  7  septembre  1667  (1), 


De  L.VFAYE  (m  Gentil),  de  Langalerie,  de  la 
Joiicbat,  (le  la  Vaiade,  de  Crognao.  de  Saint- 
Romain,  du  Mr-î  (Limousin  et  Përigord). 

D'après  La  Chenaye-Desbois  et  Borel  d'Haule- 
riv()  :  Barons  d  t  la  Joudia'.,  marquis  de  Langa- 
lerie, premiers  barons  en  Sainlonge  à  cause  de 
Toniiay  Boulonne,  la  Mollie  (Charente),  etc. 

I  dicvi'oii  iVoT  uuuoinpagiK^  <\e  trois  rou«s  do  Saiale-C>- 
thcrine  <le  mrnie,  à  IVptio  d'iirgmi  pos'f  i-ii  ]iiil,  la  poiiile  en  hiut  et  broebonl 
sur  le  tout.  D'apW's  d'Aifiic^srau  :  La  dicvron  d'ar^çcnl  lirocbanl  sur  l'«p«e. 

Un  mémoire  dressé  en  1709  par  M,  de  Clerembaud,  sur  preuves 
produites  par  Pierre  de  (îeiiiil  pour  entrer  dans  les  cbevau-légeis, 
fait  remonler  sa  iitiation  (d'accord  en  cela  avec  les  généalogistes 
ci-dessus  nommés),  à  Jean  fienlil,  viguier  de  Saint- Yrieix. 

Cette  famille  a  donné  deux  lieutenants-généraux  des  armées  du 
roi  et  plusieurs  oniciers  tin  service  de  France,  d'Autriche  et  de 
l'ologiie.  Klie  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  en  1667  par  sen- 
tence de  d'Aguesseau  et  a  volé  aux  KtHts-rîénéraux  de  1789,  dans 
l'Ordre  de  la  Noblesse,  à  Saint- Yiieix, 


û 


ÏJ 


^ 


De  LAFAVK,  de  Urossac,  en  Saintonge;  de 
loiitjroing,  de  Reaiidry,  de  Sainl-Privat,  en  Pé- 
■igoifl  ;  ili'  l'onleyiaiid,  en  l'érigOfd. 

AnuL-  :  Il'ai^ur  ii  Iruis  bourdons,  porlaul  susptMbMS  A 
cNtrc  ;  h:  1"  une  cbijuille,  les  deux  aulr«*  une  gontà», 
0  tout  tri>ri:cnl,  an  ehef  i!Oiisu  de  gueules   ct»tfi   d'oM 


I  d<-  celte  famille  >c  vuil  dans  la  lisle  des  rotants  de  l'Or^ 


1.  <:i.!i-^..-I..uii  ik'  i-.i( 


—  279  — 

(Iro  (le  la  Noblesse  pour  los  députés  aux  Etats-Généraux  de  1789. 
F^tablie  eu  I^crigord  depuis  la  lin  du  dernier  sièele. 


,^78 


• 

r- 

.... 

1      1 

U 

:,_, 

Dk  LAGUT,  de  Monlardit,   de   Maurins,   du 
Caillaud,  de  Sortes,  de  Laj^^e-P'ontalard. 

Ahmks  :  E(;artL'Ié  en  sautoir  de  gueules  et  d'argont. 


(Test  ainsi  (pTelles  sont  décrites  dans  Uî  Grand 
Armoriai  do  Frnurc,  registre  de  I*érigueux,  sous 
le  nom  de  Franeois  de  Laî^nit,  seigneur  du  Cail- 
laud.  Dans  Tarmorial  manuscrit  écrit  vers  la  fin  du  xvii*  siècle, 
elles  sont  énoncées  simplement  sous  le  nom  de  Louis  do  Lagut, 
seigneiu*  de  Montardit,  habitant  au  château  du  Caillaud,  commune 
de  Sorges  :  Kcnrtch'  de  (jiwulcs  vt  d'nrgcnty  l'âcu  timbré  dun 
m  SI  me. 

La  maison  do  Lagut,(|ue  Ton  voit  qualifiée,  dans  les  xiv*  et 
XV*  siècles,  «lu  titre  de  damoiseau,  a  pris  sou  nom,  si  elle  ne  le  lui 
a  pas  donnt',  du  repaire  noble  d(*  L?igut,  canton  de  Mussidan. 

Kn  1859,  (îui  de  Lagut,  damoiseau,  seigniMu»  de  Mauriac,  nomma 
pour  son  héritier  universel  Guillaume  de»  (irimoard,  damoiseau  de 
Grignols,  à  la  charge  par  lui  de  faire  porter  le  nom  de  Lagut  par 
Tun  de  ses  fils,  clause  (jui  ne  fut  pas  exécutée,  ledit  Guillaume 
étant  mort  sans  postérité. 

I*rès  de  300  ans  plus  lard,  le  nom  de  Ligut  s'est  incorporé  à 
celui  de  Penaud,  par  suite  d'une  cession  faite,  le  20  février  10 iH, 
par  Jean  de  Lagut,  seigneur  de  Montardit,  à  honorable  IMerro 
ÏVnaud,  habitant  de  Mussidan,  marié  à  Margu(Tite  de  Lagut,  fille 
dudit  seigneur,  di*  tous  droits,  rcMites,  fiels,  fondalité  et  devoirs 
seigneuriaux  à  lui  dus  à  cause  de  la  maison  nobh»  de  Lagut,  jm*i- 
diction  de  .Mussidan.  pour  en  jouir  comme  bon  lui  semblera  et  à 
perpétuité.  CVst  ainsi  ({ue  depuis  cette  époque  la  famille  (h*  Penaud 
s'est  appelée  Penaud  de  Lagut  el  le  plus  souvent  de  Lagut  seul 
et  en  a  fait  revivre  les  armes. 


De  LALIS,  (le  Canteranc,  de  Maraval,  etc. 


Sur  un  testamenl  mystique  du  19  août  1711, 
elIeH  sont  dites  :  De  gueules  au  chevron  dor 
ttccompagiit-  d'un  oigle  d" argent  sonim:}  d'un  crois- 
chcfcousu  d'iizuv  chavg''^  de  tfois  vloiles d'argent. 
rtulis  iagi-nuUas  romes.  La  franphisc  csl  la  coinpagnï  de 


Cptle  fiiniilie  dVxtraelion  noble,  origiiiaire  d'Irlande,  dit  Saint- 
Allnis,  linljildil  les  Ceveniics  (haut  Laiigiicdori,  lorstju'en  1520,  elle 
vint  s'élaidir  en  l'éiiyord.  Ce  b'énéalofjirite  ajonle  qu'elle  a  cons- 
tamment fourni  des  serviteurs  à  TElal  dans  les  emplois  militaires. 

Un  Uhiise  de  Lalis,  éciiycr,  seij,'neur  de  Canlerane,  de  Mon- 
crabon,  etc.,  servit  avec  distinction  dans  les  armées  de  Henri  lY,  (|ui 
le  reconnut  par  lettres  en  date  île  l.VJH,  noble  irlunduis  et  lui  ac- 
corda, ainsi  qu'à  ses  descendants,  le  litre  et  le  privilège  de  gentil- 
homme  frjmt;ais,  et  le  droit  de  conserver  ses  armoiries  irlandaises. 

En  17K1,  Fran(;ois  de  Lalis-tie-Maraval,  après  avoir  fait  ses 
[ii-euves  (le  noblesse,  fut  nommé  lii?utenant  dans  le  régiment  de 
Montmorency-Ln\{-mbttU]'};  qui  était  envoyé  aux  Indos-Oricntales. 
Ka  17«r>  il  fut  eiipitainc.  En  17H«  il  revint  en  France,  et  en  1789 
le  [irinee  de  Luxendiour^,  roloiu-l,  propriétaire  du  régiment  de  son 
nom,  lit  mettre  le  lils  uiiiqui"  ilmlit  François  sur  la  liste  des  jeunes 
gentilshommes  l'rani.-ais  qui  devaient  ètri-  élevés  à  l'Ecole  royale 
militaire.  M.  de  Lalis-de-Maraval  avait  obteim  la  croix  de  Sainl- 
Lonis  et  le  hievet  de  lieiilenanl-colonei ,  lorsque  la  révolulton 
éclata  et  l'empêcha  de  jouir  des  bienfaits  du  roi  et  du  prix  de  ses 


Dk  LAMBERT,  de  Itoii/iéres,   de  la   Filolie- 
Lamonrat,  de  la  Mazardie,  de  la  Duussie,  d'Ozïl- 

lac,  .le  Nabinaux,  de  la  Jai-issie.  des  Ecuyers.de 
St-Aiiloiite.  (In  Cbaiigi-,  de  Sarraitac.  de  St-Bri». 
lie  HiiMcji-.  il''  Chitry.  ijcs  Andrienx,  de  Fontc- 

niili'. 


—  281  — 

Pons  los  noms  de  I.nmhorl  t\v  la  Masiiôrn  et  (1rs  Boîtiers,  rnrmo- 
l'ial  miiuiisiTit  cil.'-  ilt'>j(i  Us  doiiiic  tiiiisi  :  Trois  Uimbcls  d'argent 
fil  clinmp  (F azur  i  !  i. 

Il'll(r,;i[T.  (Idiiiti'IIi.'s  et  Liiiiii-  sont  iinnniincs  jioiir  rcconnnUre  In 
nolj|<'srtc  cl  l'ain'iciiiiplô  ili'  crltc  riiinillc,  t\n"\\A  ilisi-iit  issue  des  sei- 
j;i»'iirs  de  lionnes,  en  Aiiîroiiniois,  autcni-s  eonimiiiis  dps  mBn|uis 
de  Saint-Iti-i^  el  des  si'ijîiieiirs  de  hi  Filolir,  hi  Mazîirdie,  ta  Hous- 
sin  el  lie-  Keiiyers,  en  Pêrijjoi'd,  où  elle  est  vi-iitie  sV'taldir  vers  le 
indien  <hi  xV  siéi-le. 

Les  iiotici's  <]ne  ces  yéiiéalonisles  ont  pnljlJL'es  snr  la  maison  de 
I.andiei'1  uie  dts{ii'iisenl  d'eu  l'aire  rhislori(}ni<  détaillé.  Qu'il  me 
sufli-e  de  ra|>peler  iiii'elle  Hj^nre  dans  les  jn^renieuts  de  mainle- 
iiiic  de  iifiiiU'sse  remins  jiar  les  intendants  de  Itordeaux,  pondant  la 
période  IGU7  à  17IH,  el  ipie  son  nom  se  voit  ])armi  les  volants  de 
rOnlredela  Noblesse  à  Féri^'neiix,  lors  des  Elats-<îénérnux  de 
I7K9. 


r»K  LAMIIEItTF:KIE,  du  Oos,  de  Sl-Anloine- 
irAnberoclie,  du  Cln-ytard,  île  la  Kest.  de  Ladia- 
|^"S\^     I    pelli-MiinlnioiiMii,  de  In  Hnnssie,  de  la  l'unjade, 
de  Honni-nae,  de  Troj^'ean. 

AiiHi-:-'  :  D'iizar  nu  liaii  il'or.  Alias  :  D'iirft«iil  lampagm' 
l'I  •iraiii  ili-  t'iiciilc!>.  Ccuraiiiic  coiiiliilc  nommée  d'un   <l«mi 
liiT.'iili'-  Sii|]iic.H  ilr  «iiiiv.igps,  anni'S  lie  leur  iiiasBUe. 
l>t:visK  :  TuiTe  cl  cciuraRp. 

r,ette  famille,  ori^'inaire  rln  l.iuionsin,  a  iirifi  son  nom  dn  chàleaii 
dr'  I.andiecterie.  près  Sainl-Léouard  (llanle-Vieiniei;  vernie  en  Pé- 
ri-:ord  vers  la  lin  lin  xii°  sièele .  on  la  voil  iifrnrer  imrini  les  familles 
n.itiles  i(ui  llorissuieiil  sons  sailli  Lonis  i:ii.  Mais  ee  n'est  {(ii'ft 
partir  de  Heriraud  ilc  Liimlierlerie,  ipialilié  éeiiyer,  seipiimir  de 
Mdiilniorean.  né  vers  I  W\  i[ne  la  tiliatioii  ré^rnlière  |<ent  s'étalilir. 
-ans  interrni.lii.n.  .ins.prà  nos  jonrs. 

Jean  de  haiiU-.-rtiTie.  lilsdu'lillferlrand,  einhrassil  laoarrièpe  des 


S    Viiir  les  h:m  -l  ^im.TO-l);iii 
Mii^is  jinr  l'abbi)  AiidL'Tiir. 


I  l'iTijîoi'd  vers  1577,  pli- 


—  282  — 

armes  et  suivit  le  connétable  de  Bourbon  presque  dans  sa  disgrâce  ; 
chargé  par  Charles-Quint  des  missions  les  plus  importantes,  il 
mourut  à  Nancy,  étant  ambassadeur  auprès  de  la  duchesse  de 
Lorraine,  et  reçut  les  honneurs  do  la  sépidture  dans  Téglise  dos 
Cordeliers,  où  se  trouve  la  chapelle  ducale  des  princes  et  princesses 
de  Lorraine. 

Son  petit-fds  Jean  de  Lamberterie,  également  seigneur  de  La- 
chapelle-Montmoreau,  prit,  comme  capitaine,  une  part  active  dans 
les  guerres  contre  les  protestants,  et  fut  tué  sur  la  bruche  à  la  prise 
de  Gastelmoron,  ainsi  que  l'atteste  h?  certilicat,  en  date  du  5  mars 
1687,  que  le  maréchal  de  Matignon  crut  devoir  donner  à  ses  en- 
fants, dont  le  second,  François,  écuyer,  seigneur  de  Bassons  el 
enseigne  de  cent  gentilshommc^s  des  ordonnances  du  roi,  rendit  foi 
et  hommage  au  roi  de  Navarre,  le  24  février  1583. 

Parmi  les  victimes  de  Quiberon,  dont  les  noms  sont  inscrits  swr 
le  monument  élevé  sur  le  lieu  même  du  massacre,  se  voit  celui  de 
Pierre  de  Lamberterie,  oflicier  au  régiment  de  Poitou. 

Charles  de  Lamberterie,  seigneiu*  de  Lachapelle-Montmoreau, 
etc.,  sur  la  production  de  ses  titres,  lut  maintenu  dans  la  noblesse, 
le  26  avril  1685,  par  jugement  de  M.  de  Gourgues  et  autres  com- 
missaires du  roi,  (»t  par  lettres  patentes,  du  28  du  même  mois,  dans 
lesjpielles  sont  n»latés  les  services  de  son  aïeid,  tué,  ainsi  qu'il  est 
dit  plus  haut,  à  l'assaut  do  Caslelmoron. 

Arnaud  de  Lambertie,  baron  du  (iros,  capitaine  de  cavalerie, 
émigra  avec  son  frèn^  Pierre  et  F'rançois-Joseph  de  Lamberterie, 
de  Lachapelle-Montmoreau,  el  avec  son  oncle  le  marquis  de  Fou- 
cauld,  sous  les  ordres  duipiel  il  servit  dans  le  corps  qu'il  comman- 
dait à  l'armée  ûr:^  Princes. 

(iCtte  famille  comple  des  chtîvaliersde  St-Louis,  (»t  delà  Légion- 
d'Homieur,  un  s()ns-[)rért»t  et  «leux  députés. 

\\i  nombre  de  ses  alliaiic<*sse  voient  les  familles  :  Belcier,  Blom, 
Housipiet  de  Sainl-Panloux  ,  Gilvimont  ,  Chevreuse,  Foucauld, 
Fournel,  Hri^sel  de  M(^rcour,  Monliigne,  Morelon,  Nesmond,  des 
Places,  Kysoire,  Lm  Serre  de  1^:»  Hoipi.',  Thoma^son,  etc. 

Aux  a>seinblér>  de  la  nol»le>>e  du  Périgord,  en  1789,  figurent 
parmi  les  votants  aiii>i  inscrits  : 

1"  liant  et  puisant  seigneur  nie>sire  Jean-Paptiste  de  Lamber^ 
terie,  clievalitT,  >ei;^Mii'ur,  bjiroii  du  C.ros,  «le  St-Antoine-d'Au)>e^O- 
che,  du  (',lie\lar.L  d.'  la  Fe^l  et  autres  lir-ux,  habitant  en  son  châ- 
leau  du  <'.lie\lard.  paroi^«'  de  Koul'li^uac; 

2"  Mes-^ire  Louis  «le  Land>erterie,  ancien  capitaine  au  régiment 


-  288  — 

royal  (infanterie),  chevalier  de  l'Ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Ijouis; 

3*  Et  messirc  François-Joseph,  chevalier,  seigneur  de  Lamber- 
lerie,  ancien  garde  du  corps  du  roi,  résidant  en  son  logis  noble  de 
Pluviers. 

Cette  famille  est  représentée  par  quatre  branches  :  la  première, 
par  Raoul  de  Lamberlerie,  baron  du  Gros,  né  \c  10  octobre  1666, 
Taîrié  de  trois  frères  et  quatn?  sœurs  ;  la  deuxième,  j)ar  Albéric  de 
Lamberterie,  marié  le  2[  mars  1876,  à  Marie  de  Moneys  d'Ordières, 
dont  deux  tilles;  la  troisièmtî,  par  le  baron  Paul  d(î  Lamberterie, 
chevalicT  d(»  la  Légion-d'Hoiuumr,  et  ancien  député  du  Lot,  marié 
le  28  juillet  1805,  à  Marie-Antoinette  de  Blom,  et  la  ({uatrième,  par 
Charles  de  Lamberterie,  marié  le  25  juin  1850,  à  Henriette  du 
Bousquet,  de  Saint-Pardoux,  dont  une  fllle,  mariée  au  marquis  de 
Cardaillac. 


382 


De  LAMBERTYE,  de  Miallet,  de  Saint-Paul- 
I^aroclie,  de  Montbrun,  de  la  Valouze,  etc. 


AitMK<4  :  D'azur  à  deux  chevrons  d'or. 

La  noble  et  ancienne  maison  de  Lambertve  a 
donné  son  nom  à  un  château  considérable  dans  la 
commune  de  Miallet  (Dordogne).  Rebâti  trois 
fois,  il  a  été  brûlé  une  première  fois  par  les  Anglais,  sous  Char- 
l(»sVI(1880a  1122),  une  seconde»  fois  par  Tamiral  Coligny,  dans 
les  troubles  do.  la  Réforme,  en  1569.  Tous  les  titres  renfermés  dans 
ce  château,  ajoutent  les  généalo^Hsles,  y  furent  consumés.  Ces  faits 
sont  reconnus  par  l(^s  letlrc^s  patentes  que  le  roi  Charles  IX  accorda, 
le  21  mai  1571,  à  Franrois  de  Lambertye,  chevalier  de  TOrdre  du 
roi,  capitaiiK»  di;  chevau-lég(M's,  commandant  une  compagnie  de 
g(Midarm(»s,  lettres  par  l(»s(piell(»s  le  prince  ordonna  a  son  sénéchal 
en  Périgord  et  aiitres  de  dn^sser  procès-verbal  de  cet  incendie  et 
de  faire  rendn\  \n\r  autorité  royah»,  tous  les  droits  (ju*on  devait  à 
la  famille,  (»t  dont  les  ciMisitaires  voulaient  se  soustraire  faute  de 
titn»s. 

I^a  t(MM'e  de  LambcM'tye  avait  été  érigée  en  comté  par  lettres  du 
1"  juin  lOii  ou  faveur  d(»  (iabriel  baron  (h»  Montbrun,  seigneur  de 
Miallet,  etc.,  «  à  caus(»  de  sa  naissance,  de*  ses  s<»rvices  ci  de  ceux 
de  s(»s  ancêtres.  *  Il  fut  maréchal  de  c^imp,  lieutenant  du  roi   et 


—  284  — 
gouverneur  de  Longwy.  Jenn,  son  second  fils,  fil  la  branche  des 
marquis  de  Lnmberije,  en  Loi-i-aine. 

Le  nom  di*  Lambeplye  se  voit  dans  les  listes  des  chevaliers  de 
l'Ordre  de  Malte  el  dariri  celles  des  ffimiltes  admises  aux  honneurs 
de  la  cour. 

La  généalogie  île  celle  maison  ayant  élé  publiée  dans  Je  Dic- 
lionnaii-e  do  la  Clienay-Desbois  el  dans  le  Nobiliaire  du  Limousin 
de  Nadaud,  il  sera  facile,  à  l'aide  de  ces  auteurs,  de  supph^er  à 
cette  notice  sommaire,  la(|nelle  je  ne  veux  pas  terminer  cependant 
Bans  rappeler  que  les  Lamherlyc  ont  donné  lin  lieutenant  général 
des  armées,  des  clievaliei's  de  l'Ordre  du  roi,  quatre  maréchaux  de 
camp,  quatre  moslres  de  eamp,  de  H,  de  Ifi  el  de  20  enseignes  à 
drapeaux  blancs,  de  cent  hommes  chacune,  douze  capitaines  de 
100  hommes,  trois  de  chov au- légers,  un  rie  gendarmerie,  deux  en- 
seignes, deux  guidons,  un  brigadier  des  armées  du  roi,  cinq  lieu- 
tenants-colonels, vingl-sept  capitaines,  tant  de  cavalerie,  dragons, 
([ue  d'infanterie,  plusieurs  gouverneui's  ou  commandants  de  Nancy, 
Metz,  Kurno-Longwy,  Neufchàleau,  Clennont,  Jamety  et  Slenay. 


De  LAMOTHK-VEDEL, 
AMMt:-<  :  D'azur  à  Irbis  tisccs  d 


I  taureau  ftarirni 


Cv  nom  se  voit  rlans  les  jugements  des  inlen- 
<laiils  de  Itonh'iiux,  période  Kiin  à  1718,  portant 

in/iiiiln:nif  de  noblesse. 


WW!^ 


l..n;:telMi,sdr^r 
llari.;!,.  xvir». 


Dk  I.AMOTEIK  iiiK  Ukssoti,  de  la  Queyrie,  de 
Kriritrauiier,  de  Iteanr<>gard,  de  Montplaisir,  de 
la  Kayaiilie,  rli-  l'îssol.  ilri  Coluiiibier. 


Mille  iiérigouiiline  ipii   n   exercé 

rs  1-1  de  magistratuiv. 

■  qualitlé'-  des  lilris  de  noble  et 


-  28.-)  — 
(i'écuyer;  et,  en  17H9,  otlo  ligiiro  piiniii  les  votants  de  l'Ordre  de 
lit  Nol)li>sse  puiir  les  députes  au\  Etats  ^^énéfiiux. 

Des  lettres  de  uoMi'ssc  nviiirnt  été  accordées,  en  11186,  par  le  roi 
à  la  iaiaitte  de  bessot-Lainolhe,  ainsi  qu'il  est  constaté  dunti  un 
(■(■rtitifiit  siyné  E.  de  Sanzilloii,  maire  de  Boulazac,  et  légalisé  jiar 
le  [iréfel  de  la  Doriioyiie,  M.  Romîen,  le  i  juillet  1H36. 

Parmi  ses  alliances  se  voieiit  entre  autres  familles,  celles  de  r 
lienlil,  (le  Cliaruii,  de  I^aliorie,  de  la  Pidisse,  de  Langlarle,  de  Som- 
niières,  de  Montozon,  du  Cheyruri,  de  Cliintae,  de  Alastain,  de 
Jetiaii,  de  Monsal,  de  Tessière.  de  Tiiuchctiœiif-Beaumi)iit,  de 
Hojére,  de  Hoimet  d"OIières. 

Klle  est  aiijonrd'luii  représentée  par  deux  frères  :  l'aîné  Louis  de 
i^mollie,  seCiiHaire  honoraire  de  la  Société  d'agriculture,  sciences 
et  arts  de  la  Doi'dogne,  anLeui-  des  Voyages  agricoles  en  Pi'-rigord 
H  dans  les  pays  voisins,  et  Alexandre  de  Lamothe,  ancien  iirchi- 
visle  à  Nimes,  très  apprécié  ilma  le  monde  littéraire  par  ses  ro- 
mans nouveaux. 


Dk  lamothe  iVacquieii). 


Trois  frères  du  nom  de  Vac)|uier  de  Laïuoltu' 

étoiecit  gardes  du  corps  avant  1793  ;  l'un  d'eux 

défendit  avec  un  grand  courage,  au  11  août,  le  roi 

et  sa  famille. 

C^^s  titres  seuls  sutllraient  pour  conitrmer  leur  droit  de  voir  II- 

j-urer  leur  nom  et  armes  dans  V Armoriai  de  la  Noblesf  du  l'i-i'i- 

yord. 


De   LAMOUROUS   et    Lanmouhoux  .    de    La 
Itonue-Oussou.  de  la  Gardtr,  du  Roch. 
Armes  :  De  gui-ules  à  iroîa  fers  de  lance  il'argeiil. 
Alins  .  Trois  ferside  |iiiiuo. 

Soii-^  le  nom  de  Bertrand  de  Laruouroux  , 
éeuyer,  seigneur  de  La  Uoipie-diisson,  conseiller 
du  rui,  maire  de  la  ville  de  Montpazier,  le  Grand 


—  286  — 
Armoriai  de  France  ^regiâtre  de  Sarlat)  donne  les  armes  sui- 
vantes : 

D'or  au  lion  de  gueulaa  tenant  dons  sa  patte  gauche  une  épée 
d'argeitf,  accompagné  de  livii  charbons  de  sable  en/Imnmês  de 
gueules,  deu-v  en  chef  et  un  en  point u. 

Cetle  famille  lU*  l'.Agunnis  esl  coiunic  dcimi:;  Jtsan  <le  Lamou- 
roux,  menlionnû  liaiis  un  ràU-  du  iO  juin  1385,  au  nombre  des 
seigneurs  qui  prêtèrent  au  roi  Ctiartus  VI,  ni>rtainoi'  sommes  d'ar- 
Ijent  pour  l'cxpcflition  (t'AnfripIcrro  ;  mais  Ip  généalogiste  Laine 
ne  donne  la  ftlialion  de  ta  famille  ({uc  depuis  IfjST,  date  du  testa- 
ment d'autre  Jeun  de  Lamouroux,  i|iuililu't  érujcr. 

Rlle  a  titi:  matntotiuc  ilaiis  sa  noIiUssc,  par  jug(^monl  du  16  jan- 
vier llîSJy,  et  [lararrôl  du  Conseil  d'El:it,  du  •iû  novembre  HiT, 

En  17KU,  elle  ll<i:iire  dans  le^  assemblées  dit  la  noblesse  aux  Etata 
gitiiéraux,  et  l'on  voit  parmi  les  volants  de  l'Onlro  à  Périgueux 
ainsi  inscrit  :  •  Messire  HortrauddoLunmouroux.écuyer,  seigneur 
de  La  Hoipie,  habitant  de  la  vtlU^  de  Sarlat.  •  (Voir  aux  procura- 
liyîis.i 


De  LANDRY,  do  Lauterie,  ries  Gourdoux. 

Aru 

d'azuT 

Ces  armes  sont  blasonni'es  ainsi  dans  l'anno- 
rial  manuscrit,  souvf^nt  cité,  sous  le  nom  de 
Itrandûlis  de  Landry,  seigneur  de  Lautherie  el 
des  riourdoux,  jiaroisse  de  Trélissac,  sénéchaus- 
sée du  Périgueux.  Le  Crinid  Armoriai  de  France,  registre  de 
Périgueux.  les  décrit  :  //'*/■  ii  trois  blindes  surmonires  d'un  vmo~ 
tour  iiu  naturel. 

(À!tle  l'amille  est  ipialillée  du  litre  d'ccuvcr,  notamment  dans  les 
honmiiifies  rendus  eu  IBiifl  à  M"  le  Houx,  évèijue  do  Périgueux. 

L<t  uo[n  du  Landry  sf>  trouve,  bien  antérieurement,  dans  uo  vï- 
diiue  d'acte  do  foi  ot  homma);L-s  rendus  eu  l^i4.  ilu  ii  novembn 
1(T«. 


■  287  - 


-  __  ^^  i.ANES,  .le  Laroclie-Chalais.   de   Snint- 

l'  I       Miclipl-de-Hivière,  i\e  Pommier»,  de  Cubzat^ais. 

^"  '  ''II'  ■  AiiMM  :  D'argciil  n  Irois  ftiscea  de  pueulfis. 

nr'.!!'''"    ."'"  Elisabeth  de  Talloyrand,  dame  de  Laroclie- 

I : — :; j:        nhidais,  apporta  la  aeigtiourif  de  Laroche-Cha- 

t~ '  ' — ^~        lais  à  la  fniiiillp  de  lianes,  en  épousant  en  1170 

'  Jean   de   Laiie-^,  dainoisnaii,  dont  les  derniers 

représentants  Turent  les  deux  llls  de  Guy  Odet  de  Lanes,  spif^nenr 
de  Laroctie-Chalais,  ilc,  marié  à  Anne  de  Gontaul-Hiron  ; 

K  (iharles  de  Lanes,  chevalier,  marquis  de  Laroche-Chalais, 
seigneur  du  Bouilli,  (luhzajjais'  etc.,  marit^  n  Jeanne  Vifruier, 
dont  : 
1°  Lydie,  mariée  eu  lliiS  à  E-émior  de  la  Rocherouuauld-lJoissa<-. 
i'  Sylvie,  mariée  en  1054  à  Gaspard  de  la  Tour-du-Pin  <>ouver- 
nel,  comte  de  Paulin,  auquel  elle  apporta  le  marquisat  de  Laroche- 
C.halais,  dont  la  moitié  était  en  Périgord  et  qui  resta  chez  tes  la 
Tonr-du-1'in  jusqu'en  1793, 

A  Henri  <le  Lanes,  chevalier,  seigneur  de  Pommiers-en-Parcoul, 
dit  le  marquisat  de  Saint-Mirhel-de-Rivièrc,  décédé  vers  1B8G, 
laissant  de  Marie  d'Hautcfort  une  fille  unique  Adrienne  de  Lanes, 
dame  {le  Pommiers,  mariée  à  François  de  Saunier. 

Alliances:  BouclianI  d'Auiielerre,  Durfort,  Gontaut-Biron,  Hau- 
teforl,  la  Rochefoucauld,  la  Roque,  la  Tonr-du-Pin.  Morlenier, 
Sainte-Manre,  Saunier,  Talleyrand  de  Chalnis,  Vigier. 


UeLANGALE<1R1E(de  Géraud  ou  deGérault), 
de  Grinon,  du  Grand-Bois,  d'Ardit,  de  laMotlie- 
Oharente,  de  Tonnay-Boutonne,  de  Varaignes, 
ancien  repaire  noble,  relevant  au  xiv*  siècle  de 
la  cliàtelienie  de  Nontron. 

Armks  :  De  itueulo  il  In  tour  il'iirpenl  accompagnée  de 
irois  nioli-iii's  d'éperon  rie   mfme,  deux  en  cli»r  el  uiie  'u 

On  confond  souvent  cetle  famille  avec  c^lle  de  Gentil  de  Laiiga- 
lerie,  et  cette  confusion  s'explique  en  ce  (|ue,  au  nom  patronymi- 
que de  l'une,  qui  est  de  Gérand,  et  de  rniilre,  qui  est  de  Gentil, 
o'esl  incorporé  également  celui  de  Langalerie. 


—  :288  — 

Le  fief  de  ce  nom,  paroisse  de  Saint-Quentin,  juridiction  de 
Sainte-Foy,  fut  porté  dans  la  maison  de  Géraud  par  Jeanne  de 
Beraud,  vers  la  fin  du  xv°  siècle.  C'est  environ  un  siècle  plus  taini 
que  ce  même  nom  a  été  accolé  à  celui  de  (jenlil,  par  suite  sans 
doute  du  mariage  que  contracta,  le  8  août  ir)98,  Yrieix  de  Gentils, 
avec  Anne  Géraud  de  Lanpralerie. 

Les  Gorauld  sont  qualiliés  de  gentilshommes  d'ancienne  lignée, 
dans  le  testament  nmtuel  de  noble  homme  (iéraud,  écuyer.  et  de 
Jeanne  Beraud,  sa  femme,  (mi  date  du  18  novembre  1526. 

Leur  noblesse  est  conlirmée  par  un  arrêt  de  la  Cour  des  aides 
d'Agen,  du  10  novembre  1060.  Le  nom  de  Géraud  de  Langalerie 
se  voit  égalemenl  dans  les  jugemenls  d(\s  intiMidants  de  Bordeaux, 
période  de  UWn  à  1718,  jjorlaiit  mninfcjific  de  nobh^sse.  Elle  était 
sufllsamment  constatée  par  la  signilicalion  adn\ssé'e  au  nom  du 
prince  de  (Hondé,  le  17  juilli't  HUKS,  à  Antoine  Géraud  de  Langale- 
rie, écuyer,  poiu*  se  tenir  prêt  et  se  mettre  en  état,  avec  les  geu- 
lilshonuncîs  de  la  province  de  (inienne,  de  faire  le  service  dans  les 
troupi^s  «lu  roi.  Plus  tard,  le  "Ib  décembre  1770,  on  voit  d'Hozier, 
juge  d'arnu^s  de  la  noblesse  de  France,  délivrer  un  certificat  de 
noblesse  au  jeune  (iéraud  de  Langalerie  j)Our  entrer  dans  les 
écoles  royales  militaires. 

La  noblesse  de  la  familh»  est  en  outre  constatée  par  la  signatun* 
dt'  plusieurs  de  ses  mend)res  mise  au  bas  d'une  délibération  du 
corps  de  la  noblesse  de  Sainte-Foy  et  pays  de  nouvelle  conquôte, 
prise  dans  son  assemblée  du  21  janvier  1781). 

M**"  de  Langalerie,  évé(pie  d'Auch,  a{)partient  à  cette  noble 
maison. 


•*^*^  IJh  LANSADF,  d<'  Plagne,  de  la  Nouaille,  de 

Chaux,  du  Mf^ntft,  dr  Juncpjiéres,  de  Menzac, 
dtî  Preissac,  <!«*  LogiM'io,  dr'  Saint-Bonnet,  de 
Chaiial,  i'()-seigneuri(»  d'Allasr>ac  Con'èze),  de 
la  Loche. 

Ah  Mi;-  :  Iim/mi-  :i  ilux   luir.^s  «l'.i  rirent,  h   poinle  en 
haut  p'iH -.r^  l'ii  '«■'iut"ir.  .i>'':oin;>  i^'ii-'fs  on  chef  d'une  étoile 

d'oi". 

Un  d«*>  r('pn''S''nlMnls  <!«•  «'«'tic  faiiiilh»,  h»  baron  de  Lan^ade- 
Jon(|uiéi'i'-.  braiiriir  ét;d.»H.'  iliui-»  !•'  iliTriJi'r  >i«'*clr  en  Languedoc, 
uù  l'un  \tiit.  ni  ♦'lï«*t.  Vri-'ix-l'ii'ni',  foiiil»'  dr  Lansade.  r^eigneur 
.!♦'  ilniiquicr,'-.,  -sdii   p  'n*.  •^qataiiii»  :iu  régiment  île  Veruiaadois, 


—  289  — 

chevalier  de  Saint-Louis,  lequel  lit  ses  preuves  de  noblesse  pour 
rentrée  aux  écoles  royales  militaires  en  1744,  prit  part  en  1789 
aux  assemblées  de  la  noblesse  de  Montpellier  et  fut  fait  en  1815 
commandant  supérieur  des  troupes  royales  de  Tarrondissement  de 
Lodùve,  le  baron  dtî  Lansade  de  Jonquières,  dis-je,  est  venu, 
comme  héritier  de  son  cousin  M.  de  Lansade  de  Plagne,  se  fixer 
en  I*éri{?onl,  qui  est  le  berceau  de  sa  famille. 

Nouveau  venu  dans  notre  province,  le  baron  de  Lansade-Jon- 
quières  n'en  a  pas  moins  déjà  acquis  la  juste  considération  qui 
s'attachera  toujours,  quoi  qu'on  fasse  aujourd'hui,  à  un  nom  honoré 
dans  le  passé  et  dij^niement  porté  dans  le  présent. 

Si  j'ai  rappelé,  d'après  V Armoriai  de  la  noblesse  du  Languedoc, 
par  Louis  de  la  Hoque,  que  la  branche  de  Lansade  de  Jonquièrea 
\\i  ses  preuves  de  noblesse  pour  les  écoles  royales  et  figure  en 
1789  aux  assemblées  de  l'Ordre  dans  cette  province,  je  dois  men- 
tionner éjçalement  que  dans  la  branche  du  Périgord,  furent  faites 
les  mêmes  preuves  le  31  décembre  1786  pour  Tentrée  à  l'école  de 
Sorèz(»  d'Antoine  de  Lansade  de  Flagne,  et  j'ajoute  qu'aux  États- 
«Généraux  de  1789,  messire  Jos(»ph  de  Lansade, chevaher, seigneur 
de  I Magne,  <lu  Montet,  etc.,  vola  à  Férigueux  dans  l'Ordre  de  la 
Noblesse.  A  la  même  époque,  vota  à  l'assemblée  de  la  noblesse 
du  Limousin  :  messire  I)omini(pi(î  de  Lansade,  chevaher,  seigneur 
de  Menzac,  Preissac  et  Logerie,  chevalier  de  l'Ordre  royal  et  mili- 
taire de  Saint-Louis,  capitaine  de  cavalerie. 

Il  est  constaté,  par  acte  de  1757,  rendu  sur  la  requête  do  messire 
François  de  Lansade,  écuyer,  seigneur  de  Plagne,  du  Montet, 
seigneur  vigier  des  bourgs  et  paroisses  de  la  Nouailles,  Chaux,  la 
Sérise  et  autres  lieux,  ancien  gendarme  de  la  garde  du  roi,  que 
les  litre  et  qualité  de  messire  et  d'éctiyer  seraient  suppléés,  dans 
le  contrat  de  mariage  du  feu  seigneur  de  Plagne  son  aïeul,  en- 
semble sur  le  registre  de  la  paroisse  où  son  mariage  a  été  célébré 
et  généralement  dans  tous  les  actes  et  copies  où  ces  qualités  peu- 
vent avoir  été  omises. 

Messire  Pierre  de  Lansade,  écuyer,  seigneur  de  Plaigne,  porte- 
étendard  des  gens  d'armes  de  la  garde  du  roi,  chevalier  de  l'Ordre 
militaire  de  Saint-Loui>,  demeurant  eu  son  château  de  Plaigne, 
piroisse  de  la  Nouailles,  (mi  Périgord,  marié  à  dame  Marie  de  la 
Hoche,  donne  prociu*alion,  le  15  mars  1739,  à  son  fds  messire  Jean 
de  Lansade,  écuyer,  prêtre  missionnaire  et  profosseur  de  philoso- 
phie, demeurant  à  Périgueux,  dans  le  Petit-Séminaire,  paroisse 
de  Saint-Front. 

19 


DbO-APEYRE,  (te  Mapssillac. 

ARUEâ  :  D'azur  ;i  li'uis  ptcds  de  bichs  d'argent  f  et  I. 

Le  Grand  Ai-moriitl  du  France,  registre  dt? 

Sarijit,  le>  iliTi'it  «lifrôreniiiiciit  sous  le  nom  de 

PieiTe  (le  Lapi^yi'c,  ôciiycr,  sieur  de  Murs-sitlac  : 

D'nniir  II  trois  /uillfs  i!v  hou  posi-es  en  Itnrrei. 

deux  en  chef  et  une  en  jininle . 

Mnis  sur  lo  U-slHmciit ,  i>n  ilulo  ilii  10  .U'oemlirc  1707,  de  Henri 
de  Lapeyro,  (''l'uvcr,  sieur  de  Miii'ssillm.',  capitaine  au  régiment 
d'Aiiiiiri  ^'iiiraiilCL'ici,  iniirié  à  Jeniitie  de  Liiziers,  demoiselle  de 
LoMgueiwIio  ol  de  MorssiMîic,  elles  sont  telles  que  le  dessin  i-i- 
dessus  les  donne. 

lli-nri  di!  Lapeyre,  dont  il  esl  i<ri  question,  mourut  au  château 
de  Mjinaurio,  iinroisso  do  Saint-<>pi'ieii,  le  13  iioùl  1733,  A  l'âge  de 
Si  ans,  cl  fut  erilurrii  le  lendcniMin  diins  l'iVli^^e  de  Uorgerai*. 


De  I.AHI),  de  Hit^ouliêrcs,  de  Castel-GailUnl. 
lie  la  Barde,  de  Caecaux,  de  Massey,  de  Biral. 
l'Anliial.de  Itiiidens,  de  C.ussiic,  de  laMespoule, 

lie  Buscoii,  do  twimimgnol,  de  Trescoi. 


>L  1  il  4,  de  tfuculca  il  trois  bandri 
•■\*i  lion  tl'ur  iirniii  tl  lampaiH  de 
I  r<  ti'oiï  |iaU  ai^çuines  d«  «able.  — 
Iiuiiitp  do  Vnf.u,  i|ui  esl  de  Lird. 
Il-  tiiifidfs  df  neuf  pii-ccB. 


■alu-i 


aisoniiéc   était,  d'après  le 

e  les   mains  de  l'abbé  de 

parait  »''tiv  originaira  de 


coiiile 
Lespine.  i- 
C^dior-. 

Ke  niirn  des  di-  Lard  se  voit  diins  Its  jugenieiils  des  inlendinUi 
de  Mocdi'aux  piirliint /«;l//l^■H'^■  de  mdd.'ssc  (re,-lierche  de  la  no- 
lilesM-di'  HUIT  à  ITlS;  il  li;;nriil  tV'Hieiiieiit  dans  les  assemblées 
de  la  i]ol)l.->-e  aux  Klats-lïéu.Taiix  de  17N<(  en  Périgord  et  en 
Amenais. 


-  291  — 

De  LAKIGAUDIE  et  de  la  Rigaudie,  de  Saiht- 
Severin,  de  Boleymas,  de  Lambertie,  de  Mon- 
gaut. 

Armes  :    D'arj^ent   à  quatre  fasccs  de  gaeulcs  et  une 
borduro  d'azur  chargée  de  huit  besjots  d'or. 

A  l'aide  de  titres  authentiques  qu'il  m'a  été 
donné  (l(»  connaître  sur  celte  famille,  il  m*a  été 
facile  (rétablir  sa  filiation  suivie  et  non  interrompue  jusqu'à  nos 
jours,  depuis  1190,  date  du  testament  de  Jean  de  Larigaudie, 
(jualillé  écuyer,  soigneur  dudit  lieu,  marié  avec  Sybile  de  Flamen, 
et  de  constater,  en  même  temps,  que  la  noblesse  de  cette  maison 
s\»st  toujours  honorablement  soutenue  par  d'utiles  services  et  de 
bonnes  alliances. 

Bien  (jue  le  cadre  (pie  je  me  suis  tracé  ne  me  permette  pas  ici 
de  longues  notices,  je  tiens,  néanmoins,  à  rappeler  que,  depuis  la 
tin  du  XVI*  siècle,  la  noblesse  de  la  famille  de  Larigaudie  a  été 
(îssentiellement  militaire,  et  (jue  plusieurs  de  ses  membres  ont 
v(»rsé  leur  sang  sur  les  champs  de  bataille,  je  citerai  entre 
autres  : 

Etienne  de  Larigaudie,  capitaine  au  régiment  de  Picardie,  le- 
quel eut  le  bras  gauche  emporté  par  un  boulet  de  canon,  à  la 
bataille  de  Centras,  le  30  novembre  1587  ; 

Jean  de  Larigaudie,  lieutenant  au  régiment  de  Champagne, 
qui  prit  part  au  siège  de  La  Hochelle,  en  1628,  et  où  son  frère 
l'ut  tué  ; 

llélie  de  Larigaudie,  sieiu*  de  Montagu,  lieutenant  de  grenadier 
au  régiment  du  Piémont,  chevalier  de  Saint-Louis,  qui  périt  à  la 
bataille  de  Xorwinde  ; 

Jean-Baptiste  de  Larigaudie,  chevalitîr  de  Saint-Louis,  entré  au 
service  du  roi  à  la  création  des  cadets  gentilshommes,  en  1682, 
dans  la  campagni(»  (h*  Cambrais,  de  laquelle  il  sortit  pour  former 
un<»  compagnie  dans  le  régiment  de  Lorraine»,  en  1684.  C'est  ce 
dernier  (pii  eut  l'honneur  d'être  nommé,  par  la  noblesse  du  Péri- 
gord  assemblé*»  à  Bordeaux,  pour  être  son  commandant  en  Médoc, 
et,  tm  1707,  d'être  appelé  à  commander  la  ville  de  Bergerac,  lors 
de  la  révolte  des  peuples  du  Quercy  ; 

Et  enfin,  Pierrt»-François  de  Larigaudie  de  Saint-Severin,  capi- 
taine d'artillerie,  chevalier  de  la  Légion-d'Ilonneur,  de  Saint- 
Louis  et  de  Ferdinand  d'Espagne  et  membre  du  conseil  général  de 
la  Dordogne,  lequel,  de  son  mariage  avec  Julie  de  Foucauld  de 


,  Philippe,  était  prf- 


—  292  — 
Pontbriand,  a  eu  trois  (Ils,  dont  le  plus  jri 
fel  en  1870. 

Ln  maison  do  l^arigaudiu  a  iHô  rrpivsciilép  niix  assemblées  de  la 
noblesse  de  1789;  on  voit,  wi  l'fTi't,  parmi  les  votants  de  l'Ordre, 
les  seigneurs  do  Laiigaiidie,  <ie  Saiiit-Severin  et  de  Belejmas. 


He  LARMANIIIE  lAnvAXDi),  de  Mircmont,  de 
Longa,  de  r,rnmi-C)i?ilanîf,  du  Rocli,  de  Gar- 
donne,  du  Busi-,  de  In  Itoque,  de  Montaf^nat.  de 
Faux,  lie  KilHTic. 


I  1.  iliaar  à  un  rhcvaticr  arme  ilr 
if-rn  levée  c(  ipiiaiil  Une  v|>êe  haule 
il  (le  l.ardimalie  ;  nu  i,  d'aziir  à  (roU 
lir.  i'uii  lie  iniculrg  en  barre,  l'auln: 
4t  ilu  llutirboii-MarsAuge. 


D'après  le  chanoine  Tiinle,  Jacques  de  Lnrmandie,  év^uc  de 
Sarlat  en  ir»3(J,  portait  pour  armes  :  Du  giieiik-s  à  Pôpée  d'urgent 
vn  pal.  In  ]ioiiitr  en  haut,  pI  une  hordiin-  cliiiri/cc  de  neuf  besants 
dot: 

L'alibê  de  Lcspino  a  dressé  la  cénéalo^fie  de  la  maison  de  Lar- 
maiidie;  il  me  siiilii-ii  donc  de  répéler  ici,  avec  notro  savant  et 
consciondeiix  auteur,  que  1»  faiiiille  de  c<f  nom  esl  issue  d'aDCienne 
chevalerie,  qu'elle  a  tenu  {le  Ions  lenips  tm  rang  distingué  dans 
l'Ordre jle  la  nohhsse  du  l'éri^jord  tant  par  le  nombre  et  la  conti- 
nuilé  de  ses  aervices  que  par  tes  alliaÊiees  qu'elle  a  contractées  el 
les  personnages  qui  o[il  illuslré  son  nom  dans  l'Kglise  et  dans  leit 
aruii'-i's. 

A  ce  ré^uim-  snccinel,  J'ajouterai,  restant  dans  le  cadre  que  je 
me  suis  Iracé,  i|ue  dans  les  extraits  des  procès- verbaux  faits  de- 
vaiit  M.  de  Montozon,  c<ntMiiissiiii'e  suli<lété|;né  de  M.  de  Pellot, 
inloniiaiil  de  lîuierine,  porlanl  vériliealinn  des  litres  de  noblesse 
devant  lui  produit-^,  ti^nrent  eu  janvier  llîlî7  :  Hector  de  Lannaii- 
die,  seij-neiu',  baron  de  l,(in;;a  :  Isaiic  di'  Larmandie,  écuyer,  sei- 
gneur di-  Sainle-Kiiy.  mmi  livre;  Miuv  de  Larmandie,  écuy«r, 
seigneur  du  llo-t  ;  el  ijih',  dans  les  Jugements  des  intendants  de 
Uordearix.  pirl^inl  égaleniml  iiiiiîiil'-iiw  de  noblesse  période  de 
lli<.l7à  t71>^  .-e  v«il  I.'ini~  île  l.iinnandie.et  que,  parmi  les  votante 
dans  l'Ordre  de  la  N^bles-e  en  t7'<'.t,  on  voit  in-i.Tits  ii  P ^ri gueux  : 
haut  et  puissant  seifueur  Fraiivois,  comte  de  Lannandie,  cheva- 


—  29;]  — 

lier,  seigneur  do  Faux,  ot  haut  et  puissant  seigneur  inessire  Front- 
Fatrice  de  Lannandie,  chevalier,  ancien  officier  d'infanterie,  et 
daine  de  Larmandie,  veuve  de  Charles  de  Chanaud,  écuyer,  sei- 
gneur de  Lescaux,  de  Saint-Hybard,  de  Clerans  et  de  St-Sulpice. 


395 


De  LARON  ou  de  Léron  (Comtour). 

Armes:   Une  escarbouclc  à  six  pais  fleuronnJs. 

A  Parlicle  Hautefort  porté  au  n°  ...  il  est  parlé 
de  Aymar  Comtour  de  Léron,  (pii,  par  suite  de 
conventions  matrimoniales,  prit  le  nom  de  sa 
femme,  laquelle  était  fdle  unique  de  Guy  de  Las- 
tours  dit  le  Prince-Noir,  seigneur  de  Lastours, 


de  Terrasson,  de  Pompadour,  d'Hautefort. 


i:t  3^ 


^^^  De  LASCOUPS  (1),  de  la  Coste-Cluzel,  de 

Landrivie,  de  Loquerie,  de  Liorac. 

Armes  :  D'aEUP  à  une  tour  d'argent  maçonnée  de  sable, 
accompagnée  do  trois  étoiles  de  même,  l'une  en  chef  cl 
l'autre  en  pointe. 

Quoiqu'une  notice,  imprimée  vers  4740,  donne 
à  cette  famille  une  filiation  suivie  à  partir  de  la 
fin  du  XV*  siècle,  il  n'en  est  pas  moins  vrai  qu'elle  est  bien  plus 
anciennement  connue  en  Périgord  ;  ainsi,  de  1»331  à  lî350,  un  P.  de 
Lascoups  était  fermier  des  revenus  de  la  ville,  position  très  impor- 
tante, mais  qui,  par  suite  des  guerres  avec  les  Anglais  et  la  peste 
noirt»  d(»  1848,  loin  d'ennchir  le  titulaire,  fut  pour  lui  une  cause  de 
ruine.  Les  registres  de  l'hôtel  de  ville  nous  disent,  en  effet,  que, 
pour  remplir  ses  engagements,  il  vendit  tous  les  biens  qui  lui  ap- 
partenaient ;  ledit  P.  de  Lascoups  eut  pour  fils  Pierre  et  Hélie, 
dont  l'un  eut  l'honneur  d'être  secrétaire  du  pape  Clément  VI  (2)  ; 


.1  On  Irouve  lo  nom  é<^ril  La-^cous,  Lascoux,  Lascouls,  L»sfoupts  et  cnlln 
Lascoups,  qui  est  la  df^rnière  orthographe  adopt«'o  par  la   famille. 

i  M.  Dossnlles,  dans  son  Histoire  di'S  doux  derniers  comtes  du  Périgord 
iTalloyrandi,  dit,  i>ago  "SOI,  qn<'  Lasrouls  (lléliei,  pcut-Otro  le  frère  de  Pierre, 
fui  |»orteur  des  ordr«'s  de  Charles  VI,  pour  la  démolition  des  châteaux  de  Mon- 
lignac,  Auberoihe,  Uourdcille  et  Houssille . 


—  20i  — 

Dans  lin  acte  de  reconnaissance  de  rentes  dues  au  chapitre  de 
Pcrigueux,  sur  une  maison,  située  dans  la  rue  qui  va  du  Coderc  à 
la  rue  Eguillerie,  on  voit  en  1403  un  Jean  de  Lascoups  ; 

Du  i3  février  1403,  6  novembre  1406  et  8  mai  1411,  il  est  fait 
mention  d'un  seigneur  Jean  de  Lascoups,  chanoine  prébendier  de 
réglise  collégiale  de  Saint-Front  de  Périgueux,  à  qui  Pierre  du 
Puy  et  Jean  de  Ville  promettent  de  payer  les  rentes  dontil.s  se  r^ 
connaissent  débiteurs  envers  le  chapitre  de  Périgueux; 

Le  3  décembre  1429,  à  une  messe  où  le  prédicateur,  messire 
Hélie  de  Bodant,  faisait  le  panégyrique  de  Jeanne  d*Arc,  le  prêtre 
ofliciant  était  un  Jean  de  Lascoups  ; 

A  la  date  du  8  février  1570,  époque  des  guerres  de  religion, 
André,  alors  sénéchal  du  Périgord,  adresse  une  lettre  à  MM.  de  la 
Fourtony,  de  Lascoups  et  de  la  Combe,  pour  leur  exprimer  la  sa- 
tisfaction des  mesures  qu'ils  ont  prises  pour  maintenir  le  bon  ordre 
dans  la  ville  de  Périgueux. 

Si,  dans  un  intérêt  historique,  j*ai  cru  devoir  mentionner  ici 
plusieurs  sujets  du  nom  de  Lascou[)s,  — écrit  indifféremment  Las- 
cous,  Lascoux,  Lacouts,  —  la  famille  y  trouvera  peut-être  de  quoi 
établir  une  ascendance  bien  antérieure  à  celle  qui  lui  a  été  donnée 
dans  le  travail  généalogique  publié  et  imprimé,  ainsi  qu'il  est  dit 
plus  haut,  en  1710. 

N'ayant  pas  la  prétention  do  faire  ici  autre  chose  que  des  notices 
succinctes,  il  me  suflit  de  rappeler  que  la  famille,  conformément  aux 
anciennes  ordonnances  qui,  pour  obtenir  d'être  maintenu  dans  sa 
noblesse,  exigeaient  une  filiation  noble  depuis  1560,  a  rempli 
cette  condition. 

Elle  établit,  en  outre,  que  Pierre  de  Lascoups  de  Landnvie, 
('cuver,  fut  nommé  par  lettres  patentes  du  roi  Louis  XIV,  en  date 
du  20  janvier  1051,  l'un  de  ses  gentilsbommes  servants,  etqueGa* 
hvw\  de  Lascoups  de  Lotpierie  et  de  la  Coste,  écuyer,  ou  Jacques 
son  (ils,  avait  servi  au  ban  de  la  noblesse  du  Périgord,  ainsi  qtfil 
est  attesté  par  un  certilioat  (h*i^  oommissairt»s  gentilshommes  de  la 
sénéchaussée  de  Périj^'ueiix  du  3  sej)tembre  1706. 

Celte  famille  est  aigounllnii  représentée  par  René  de  Lascoups» 
résidant  eu  son  cliàteau  de  Lasooups,  commune  de  Saint-Georges- 
dc-Mi)ntclar,  marié  Ir  i)  avril  [H{\\),  avc»c  Paidine  de  Touchebceuf- 
Beaiiniont,  lille  de  Ciuillainni^-Tli  '♦oi|ore  comte  de  Touchebœuf- 
Heauinont  et  de  Esllier  d(»  Fouoani  l  de  Dussac,  dont  sont  vivants 
deux  garçons  et  cintj  lilles. 


3 


De  !,ASC0US  (I.aswi  s  cl  Lascocts^,  do  Dois- 
sel,  lie  Sanrt,  tle  Piij-Ui'pnuiil,  ilc  Servolc. 


Ahmks:  r;ii-li,iLLi 

1",  de  tiuciili' 

3  trois  ùl 

ïli's  d'argent 

ran|ïees.>u  clief;  a 

i;  il'aziir  ù 

rois  tlciiii- 

ots  iriirgeiil. 

Dans  l'Aniioi'inl  di"  JoiilTroy  irEschavanncs,  il 
esl  (lit  :  (le  Lascoux,  en  Périjiford,  porte  ;  D'azur 
:i  In  iiioiiliKjnP  tic  si.v  cotipeiwx  d'or,  au  chi'l'  (Targciil  cliarijv  de 
trois  I- toiles  de  siiwiilo. 

hatis  le  yoliiliiiire  i!o  Guieitiif,  3'  voltiinp,  M.  de  Bouitouso  de 
I.HtT<ii-i'  Il  piihlii''  mu-  nolic.c  [îL'iu''nlogi([iie  sur  cetli;  faiiiillf^, qu'il  rlit 
iraiieii'tmc  .noblesse  ihi  l'éripord.  Loin  île  eoiitesli'i-  t-elle  oiiinion, 
je  crois  la  coiilinLier  i-n  ex[iriniaiit  la  jinisiV!  ijiic  les  Lasi'ous  dont 
il  >'iif,'il  ii.-i  ne  l'ont  ([u'un  avec  les  Lasuoups  jioi'tés  à  l'arliclo  prô- 

<V.i..TLt. 

ynni  i)i['il  on  soit  do  cctle  opinion  d'une  cominnnaiité  d'orijïine 
entre  les  l.asL'ons  et  les  l,;iseonps,  opinion  qui  m'est  lonto  porson- 
fielic,  je  ne  lermiuiTai  [las  ci'ltc  nolictr  sans  rappi-ler  avec  le  AoAi- 
liiiiri-  di-  tiniciiiK  ([ne  la  fninille  dont  il  s'unit  ici  a  donnt'  à  l'arnifl-e 
>ix  fraiiles  dn  corps  dn  roi,  dont  trois  mnrécliau\-des-logis,  dos 
i-iqiilaiui'S,  des  ofllcicrs  snp(''ni'nrs,  cin»i  chevaliers  de  Saint-Louis, 
(|U)itre  eticvaliers  de  In  Li'gion-d'Ilomienr,  dont  ini  oilieier  diidil 
onlre,  et  j'ajouterai,  avi-c  ce  moine  .^rmorial,  eoinnie  parlicnlariti'^ 
ditrne  d'altenlion,  queein(i  fnîres  élaieiil  en  même  temps  oflieiers 
dans  les  armes  françaises,  que  denx  ont  ('(lé  i'a]iilaiiies,  trois  ofll- 
cicrs snpérii'iH's  el  tous  les  cinq  décores.  L'un  il'eux  a  laissé  deux 
lils  ipii  ont  suivi  également  la  carrière  des  armes. 


De  LASTIG,  de  Saint-Jal,  ct.r. 
AiixKS  :  De  ^^ii-ult'A  il  la  Hisnc  (l'dr^'i-nl. 
l'.elli'  maison,  originaire  de  l'Anverfrne,  où 
elle  oeen|iait  un  rang  élevé  dans  la  nohiesse, 
dés  le  \\i'  siècle,  a  formé  plusieurs  brandies, 
dont  les  rameaux  se  soûl  étendus  dans  le  Limou- 
sin, 11!  Il(juerp:ue  et  le  l'ériffoni,  où  na(,'uùp(î  ha- 
bilail  le  cmute  Kdonard  de  Lasiie  ipii,  de  son  mariage  avec  une  îles 
lille>  du  marquis  de  Wlgiiu  de  Taillefer,  a  i.'u  un  Dis,  liabitaot 
Suint-I'rivnl,  près  Saviyiiac-lcs-Eglipf  s . 


—  296  — 

D'après  les  généalogistes  ClabauU,  Lachenaye-Desbois  et  autres, 
la  famille  remonte  à  Hugues  de  Lastic,  chevalier,  eu  1211,  lequel 
figure  parmi  les  seigneurs  qui  se  croisèrent  contre  les  Albigeois, 
sous  le  comte  Simon  de  Montfort. 

Elle  a  reçu  une  grande  illustration  de  Jean  de  Lastic,  grand 
mailre  do  l'Ordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem,  qui  soutint  vaillam- 
ment, en  liii,  le  second  siège  de  Hhodes,  contre  toute  la  puis- 
sance de  Mahomet  (1),  de  grand  nombre  de  chevaliers  du  même 
ordre;  d'un  sénéchal  do  Rhodes;  d'un  grand  prieur  d'Auvergne; 
d'un  colonel  du  régiment  de  son  nom,  chevalier  de  Saint-Louis; 
de  maréchaux  et  de  lieutenants-généraux  des  armées  du  roi,  etc. 

Il  serait  facile  de  mentionner  encore  grand  nombre  de  personna- 
ges du  nom  de  Lastic  qui  ont  occupé  avec  distinction  les  plus 
hautes  dignit(«,  soit  dans  l'Kglise,  soit  dans  l'armée;  mais,  la  gé- 
néalogie de  cette  grande  maison  publiée  par  différents  auteurs, 
pouvant  être  facilement  consultée,  j(»  n'ai  pas  ici  à  m'étendre  da- 
vantage. 


399 


1 1 

«^  «ai   0â) 


$. 


De  LASTOUKS  (ou  de  Las  Tours  (de  Turribus), 
d'Hautefort,  de  Terrasson,  de  Pompadour,  etc. 

Ahmes  :  D'argent  ù  trois  tours  de  sable  accompagnées 
de  six  fleurs  de  lis  de  mCme,  trois  en  chef,  deax  en  Cmcc 

et  une  en  pointe. 


Dans  le  sanctuaire  des  Frères  prêcheurs  de 
Limoges,   ce  sont  les  mêmes  armes,  sauf  les 
émaux  qui  diffèrent  [2). 

Il  a  été  déjà  fait  mention,  dans  les  notices  d'Hautefort  et  de 
Léron,  3)38  et  370,  de  fini  d(»  Lastours  dit  le  Prince-Noir,  seigneur 
d'Haulrfort,  de  Terrasson,  eli\,  lequel,  suivant  la  Chronique  de 
(ieoflroy,  prieur  du  Vij^^eois,  fut  un  des  plus  grands  seigneurs  du 
Limousin,  c'est-à-dire  ch»  ceux  ((ui  tenaient  leurs  terres  en  franc 
alleu  et  n'en  rendaient  au  souverain  «{u'un  hommage  de  simple 
formalité. 


(1  Srs  armes  llpurml  dans  Ips  ^'.iLiio-^  historiques  du  palais  de  VamlUei 
(sillc  (l«'s  Ooisiil'-s  :  cllo-  y  ï,riut  .linm  d  ■ -liti-^  :  AV.irM'»,  nux  i  et  4,  âe  h 
rcli'ji'iii^  '■'<'«îi-/i-f///v  f/i'  ijumîi'^  n  In  /•/•■»/ v  'l'nnjt'nt.  ot  aux  2  et  3,  de  9ëbh 
i'i  lu  fii.'i''o  il'nr'jrnt,  'I  l;i  IfThin'  ili'  fjih'n!>'<.  •pli  osl  d«»  Lastic. 

i'2  La  <]h<'nnyc-[)isl)ois  (i«jiiii'^  .i  «i  Uc  f<niiil|>>  :  Ijt^  t/ucules  ëu  dextrockèfB 
d'or,  tpnftnt  un**  ^p^r  ri'nrj'^nt  fn  pnl  fffirni»^  d'or. 


—  291  — 

Pour  connaître  plus  amplement  l'iiistoire  de  cette  grande  maison, 

on  poiit  consulter  le  Dictionnaire  de  La  Chonaye-Desbois,  le  Xobi- 

Uairv  du  Lmiousia,  de  Nailaud  ;  le  XoLiliaire  universel  de  France, 

de  Saint-Allais,  et  autres  généalogistes. 


DeLATAN'E,  de  Fuyfoucauld. 

;  Pai'li.  ail  1",  d'azur  au  lion  i 


"zjt^gl?-     -  genl  il  lj  fasco  li'aïur  cliarg.ie  d'un  sfirppnl  aussi  d'argent, 

accompugnijc  en  chef  d'un  rançon  de  sable,  et  en  poînla 
de  Irais  pommes  do  pin  uu  nalurcl  mouvanti^s  de.  la  fasce, 
fl  au  cher  d'azui'  chargé  da  Iroi-i  liloiles  d'ur. 

Ces  armes  sont  ainsi  (lécriles  dans  le  Grand 
Armoiialde  France,  registre  de  Férigiieux. 

La  noblesse  de  cotte  famille  est  constatée  par  sa  présence  aux 
assemblées  de  la  noblesse  du  Périgord  en  1789,  et  le  23  juillet  de 
la  même  année,  MM.  de  Latané  do  Puyfouiaiild  frères  adressent, 
de  Mussidiui,  aux  députés  do  la  noblesse  aux  Êtiits-Oénéraux,  une 
lettre  pour  leur  donner,  conformément  au  désir  du  roi,  une  pins 
grande  extension  aux  pouvoirs  qu'ils  avaient  déjà  rc«;us. 


O  o  y  . 


Du  LAU,  d'Allemans,  de  Moiitardil,  partie  du 
Orainl-Brassac,  de  la  Cotle,  d(!  Champniers,  du 
Chambon,  de  Savignac,  <le  Lago-Baton,  de  la 
Honssière,  de  la  Batiit,  de  la  Couture,  de  la  Selle, 
de  Bertrix,  de  la  Hoclie,  de  Feydil,  de  Nar- 
boiiiie. 


un  lion  léopardé  de  fru'^iil'^:)  brochii 
cbargce  do  i|uinzp  besanl*  d'.irgenl. 

Le  Grand  Armorkl  de  France  dit  ;  la  bordure  d'argent  semée 
de  tourteaux  d'azur,  l^c  même  Armoriai,  au  lieu  de  la  bordure, 
indiqi»;  un  chef  d'azur  et  aussi  de  yueuhts,  cliurgi-  de  besants  d'or. 

Celle  tiiaisoii,  dit  Laine,  issue  d'ancienne  chevalerie,  originaire 
dri  Béarn,  s'e>t  établie  en  l'éi-igord  depuis  rtiiiiiée  112:1,  et  il 
ajoute  :  Elle  a  jirodnit  des  lapilaiiies  d'hommes  d'armas,  des  gou- 
vemcui'3  de  places,  deux  gentilshommes  de  la  chambre  du  roi,  un 


lieulenan {-général  des  armées,  des  iiiari'-rliuiix  de  camps,  des  bri- 
gadiers, des  capiLaities  de  vaisseaux  t't  autres  oftifiers  inarcjuants, 
des  coinmandoiii's  cl  un  graud'croix  de  Suint -Louis,  plusieurs  chi- 
valiors  du  mémo  ordre  et  de  celui  d(!  Malte,  et  un  commandeur 
souverain  de  Saint-Jean  de  Jénisalem,  de  1701. 

L'Eglise  lui  doit  uu  évè(|ue  de  Bayonne  eu  1470,  un  autre  de 
Digne,  mort  en  17fi(i,  et  l'illustre  archevêque  d'Arles,  qui  fut  mas- 
sacrc,  le  i  seplcnibro  1793,  dans  l'étrlise  des  Carmes,  avec  cent 
q  un  tr  e- V  i  u  gtH-  i  1 1(1  prè  t  res . 

En  vertu  de  preuves  failcs  au  cabinet  ilu  Sainl-Esprit,  celle 
Tamille  a  été  admise  aux  lioniieurs  de  la  eour  eu  1757,  1769,  1770 
et  1773  ;  elle  a  été  maintenue  dans  su  noblesse  à  la  grande  recher- 
che de  KiliO,  el,  aux  Etats-Oénéraux  de  1789,  ou  voit  panni  les 
votants  ainsi  inscrils  :  <•  Tiès  liiuil  et  très  puissant  seigneur  M"  Jean- 
Baptiste  du  Luu,  comte  du  Lan,  miiréelial  des  camps  et  armées  du 
roi,  inspecteur  d'infanterie,  commandeur  des  Oiilres  royaux  ei 
militaires  de  Saint-Louis,  de  Nolre-Pauie  du  MontcaiTael  et  de 
Saint-Lazare,  geutilhormne  d'honneur  de  Monsieur  frère  du  roi, 
seigneur  des  lîcfs  de  la  Cosie  et  la  Roussiére  ;  et  très  haut  el  1res 
puissjuit  seigneur  M"'  Henri-Louis  du  Lau,  vieumle  du  lau,  sei- 
gneur (le  Monlanltl.  la  C'outure,  la  Selle,  Iteririx  et  en  partie  du 
I Irand-lîrassae,  ancien  colonel  de  cavalerie  el  chevalier  de  l'Ordre 
royal  el  militaire  de  Saiut-Louis.  (Voir  aux  procurations.! 


llE  LAl'HUKSSKT  m  IÏenoit  ,  de  Manou, 
ancien  repaire  rmbie,  lommune  do  Coursac ;  de 
Bcleyeou. 

AiiwK-  :  It"-  ^■u.■lll.■'  it  l.i  ■^frl'i-  'lor,  au  «hef  coim 
cr.iEUi'  <'li<r}."'  •!.'  iM.i-:  ^>A-i\-  il'.irp'iil. 

Dan-  la  liste  ili-s  familU-s  eu  faveur  desquelles 
<,ol  é|..  reii.lu.'^.  dans  l,i  p.'-node  .le  1697  à  1718, 
ili'  intiiiilcini'-  de  aulilessi-,  ligure  le  nom  de 
unm  ])alrMriy[ui(|u<' d<-  la  famille  dont  il  est  ici 


.it..,uiestleu 
qm-slinn. 

Il  ré-iille  di's  I lires  aiil!ieu1ii|iie-  cpu-  l-'i'an..'Oi>  ih' Henoît.tViiyer, 
>eigu.-nr  il.-  Manmi  .1  de  Laubre---!.  lii- de  Jian  de  Iteimil.  éga- 
Irnii-nl  qualilié  éci.y.T,  sei-n.-ur  .le  Manon,  épousa,  I.-  IH  juUlet 
irûl,  dnmuiselle  de  Oimin,  noble  famille  dont  la  notice  ii  déjà  en 


—  MB  —  • 

ra  place  à  son  ordro  alphabéti()ue,  et  que  de  ce  mariai^e  provint 
nol)lo  Philibert  de  Benoit  de  Mnnoii,  éciiyer. 

Le  i  février  1778,  me-^sirc  Joim-Josepli  de  Benoît,  éciiycr,  sei- 
frneiir  de  Laubresset,  Imliitunt  en  son  cliâlenii  de  Miinou,  présenta 
une  requête  pour  obtenir  <i'èlre  maintenu  dans  sa  noblesse  de  race 
et  d'extraction.  La  cour  ordonna  la  préiumtation  du  ses  titres,  qui 
furent  trouvés  valables,  puisque  aux  assemblées  du  la  noblesse, 
lors  des  Étals-Généraux  de  1789,  on  voit  parmi  les  volants,  à  Pé- 
rigueux,  pour  les  députés  do  l'Ordre,  messirc  Jean  de  Benoit,  sei- 
l^neur  de  Laubresset  et  de  Mnnou. 


De  LAUI.ANIE,  lie  Sainte-Croix,  ancien  re- 
paire noble,  canton  île  Beaumont  du  Périgord; 
de  Segurel,  de  Het,'inie,  do  Fromenlal,  etc. 

Arme»  :  H'arRe»!  au  chevron  de  gueuW  nccompagnë 
rnchctile  lieux  br-lnches  de  laurier  ilc  ainopic  alTron- 
IGCB,  cl  en  pointe  d'un  monticule  de  Iroifi  coupeaux  d'azur, 
au  chef  de  mEme  charge  de  trois  ctoilcH  d'argent.  —  Sur 
un  lestamenl  mr^lique  du  20  mars  17H1 ,  lee  trois  cou- 
peaux  sont  au  nombre  de  six. 

Le  nom  do  Laulanié  ligure  îiu  bns  d'une  délibi-rntion  de  la  no- 
blesse de  Sarlat,  prise  à  l'effet  île  donner  do  nouveaux  pouvoirs  à 
ues  ili'putés,  le  27  juilli'l  l'ï89  ;  mais  déjà  à  l'assemblée  des  trois 
Onires  de  la  st^néchausst-e  du  Périyord  qui  avait  eu  lieu  à  Péri- 
lleux, le  KimarsiircTédenl,  avait  votédans  l'Ordre  de  la  Noblesse  : 
Messirc  Mathieu  de  Laulanié,  éciiyer,  seigneur  de  Sainte-Croix, 

Le  chef  de  In  famille  est  aujourd'hui  membre  du  conseil  général 
de  lu  Dordogiie. 


Du  L.\ULAME,  du  Orézeau,  des  Tuillières. 
du  Poumarède,  «le  Sudrat,  de  Cazal,  de  Bou- 
daud,  de  P'ontpeyre,  de  Féraudie,  de  Cadillac. 

Afimes  :  li'siur  au  croissant  d'argent  en  pointe  et  trois 

ctoilps  de  mtmc  rangtic»  en  fhef. 

TistHRE  :  (Jasijuc  grillé  do  front  avec  ismbraquins  it). 

Sur  une  porte  latérale  de  l'église  de  N.-D,  de 


^  -  300  - 

Sanilhac,  au  midi,  se  voiimt  les  mêmes  armes,  mais  surchargées 
crim  trait  brochant  sur  l'étoile  du  chef  et  passant  perpendiculninv 
ment  sous  h-  Ci'ois^ant  de  la  pointe?  ;  ce  doul>le  écusson  porte  une 
banai»  qui  a  d'un  côté  une  pomme  de  pommier  et  de  l'autre  une 
pomme  de  pin  ;  sur  Tun  se  voit  la  lettre  L  et  sur  l'autre  un  C. 
Agencement  bizarn»  pour  ne  pas  dire  peu  héraldique. 

On  trouve  encore,  sous  le  nom  de  Laulaiiie,  les  armes  sui- 
vantes :  1**  Un  arbre  terrassé,  au  fût  ducpu^l  est  attaché  un  vol 
abaissé  et  en  chef  deux  étoiles  ;  2°  une  épée  et  une  plume  posées 
en  sautoir,,  accompag'nées  en  chef  d'un  bonnet  magistral. 

D'après  un  tiîie  conservé  dans  les  archives  <lo  la  famille,  les 
L.uilani(:  seraient  établis  en  I*érigord  depuis  1547. 

Lu  ri(Tre  Laulanie,  scignc^ur  de  Sudral,  fut  député  à  Paris  le 27 
février  1773  au  sujet  de  la  taxe  i\i'>  francs-iiefs,  pour  revendiquer 
au{)rés  du  roi  les  droits  dont  la  ville  de  Périgueux  jouissait  de 
toute  ancienneté  en  vertu  de  contrat  féodal  de  la  commune  avec 
la  couronne. 

Cette  famille  compte  un  conseiller  magistral  au  siège  sénéchal 
et  présidial  de  Périgueux  en  1695. 

Aux  Ktals-Généniux  de  1789  ligun*  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse  : 
Messire  François  Laulanic»  du  (.îrézeau,  écuyer,  lequel  vola  pour 
les  députés  ch»  TOnln»,  en  son  nom  et  au  nom  de  sa  mère  Jeanne 
de  Hoche,  veuve»  de  messire  Arnaud  Laulanie,  seigneur  des  Tuil- 
lières,  i)arois5C  de  Léguillac-dtvLauche.  fVoir  aux  procurations.) 


r 


j 


I)K  L-\U1{,  (h'  L(»scun,  «le  Panissaud,  ancien 
repain*  noble,  cominuiif  de  Sigoulès  ;  de  Be- 

sagr,  mém«'  «'onununr. 

.VriMi.^  :  r.(»ti)ii',  ;iti  I",  d'or  au  l.uiricr  de  sinople,  mon- 
v.irii  <lii  11  lin-  ^-ip-iir*-  de  1  t-rii.  '{ui  «'Si  de  Laur  ;  auifde 
uniiMilrs  \\\\  r.i'iir  ilor.  «lui  »sl  df  Lrscun. 


Lrs  ^ruéjdo^iistes  (!(»urc(»lles,  La  Chenaye* 
IJesbois  (*t  autres  doinicnt  une  ori^^iin*  béarnaise  à  la  maison  de 
Laiu'  (»l  la  classiMit  dans  \\\  noi)lf<-H(»  rhevaleresque. 

l'ne  de^  brant'hcs  di'  ci-ttc  faniill'*.  d(»nl  la  liliation,  par  titres 
pn)ihnl>  «.'h  UW)'.»,  >'rl.ibht  ilepui^  l  ixô,  p(»ssé«biil  plusieurs  flefs en 
Péri-.)rd.  entrr  aulr«'<  Pjnii-^-iiUil  «-t  la  Ui^^agi- ;  me.ssire  Pierre- 
C.harlo  (!«•  Lanr,  lin-valirr  di-  rOnln^  ri»yal  ♦■(  militaire  iK*  Siiint- 
Kuiiis,  li<j:ure,  en  cftrt.  parmi  V^^  vulanK,  (*n  1789,  pour  les  dépu- 


—  301  — 

l('»s  (le  l'Ordre  de  la  Noblesse  aux  Etats-Généraux,  qualifié  seigneur 
«le  Fanissaud  et  de  la  Besage,  habitant  on  son  château  de  Panis- 
saud,  paroisse  de  Thénac,  juridiction  de  Puyguilhem. 


^^  De  LAUHIÈRE,  de  Lanmary,  de  Ferrand,  de 

la  Tour  (1),  do  Moncaut. 

Armes  :  D'azur  à    trois  tours  d'drgent   maçonnées   de 
sablCf  surmontées  d'un  lion  léopardé  d'or. 

Sous  le  nom  de  Laurière  de  Lanmary,  vers 
1550,  on  trouve  :  De  gueules  à  quatre  lapins 
assis  d' argent.  Sous  celui  de  Laurière  do  Fer- 
rand (Grand  Armoriai  de  France ^  registre  de  Bergerac j  :  D'azur 
au  sautoir  dor  accompagm''  de  trois  lapins  d'argent,  deux  aux 
flancs  et  un  en  pointe^  ot  sous  celui  do  Laurière,  baron  do  Mon- 
caud  :  D'azur  au  lion  couronné  d'or. 

D'après  Gourcolles,  La  Chonaye-Desbois  ot  autres  autoiu's,  les 
Laurière,  barons  do  Moncaut,  on  Agenais,  ot  les  Laurièn^  de 
Foirand,  en  Porigord,  s(»raiont  issus  dos  Pompadour  de  Laurière. 

Sans  approfondir  cotto  (juostion  crorigino,  jo  mo  bornerai  à  rap- 
peler avec  Gourcolles  que  Hélio  III  de  Laurière  possédait  hî  château 
do  Lanmary,  ancien  rof)air(î  noblo,  commune  d'Antonne,  dès  Tan 
1:235,01  que  ce  fut  Gathorino  do  Laurière,  flllodo  Jean  de  Laurière, 
seigneur  de  Lanmary,  et  dt?  Marguerite  de  Saint-Ghamans,  qui 
rapporta  en  mariage  on  1550  dans  la  maison  de  Boaupoil  de  Saint- 
An  lai  ro. 

Jo  constaterai  aussi  qu'un  autre  Jean  do  Laurière,  branche  de 
Laurière  de  Ferrand,  ancien  repaire  noblo,  commune  d'Issigeac, 
ligure  dans  rÉlal  des  gentilshommes  de  Téloction  de  Sarlat,  main- 
tenus dans  leur  noblesse  en  4G66  f archives  d(»  M.  de  Gérard \  et 
parmi  les  votants  pour  hîs  députes  de  la  noblesse  aux  Etats-Géné- 
raux de  1789,  se  voit  1  •  soigneur  do  Ferrand,  lecpiel  est  inscrit 
avec  la  qualification  de  manpiis  de,  Laurière. 


1    I.a  Tour,  ancien  repaire  noble,  commune  de  Cabans,  canton  de  Cadouin. 


De  LAVAL,  de  Goudou,  noble  repaire, 
de  Sainl-Gaïrien. 

Aruks  :  D'azur  n  un  chevron  d'argent 

â  Irèllcs  de  ainoplf. 
TiuKttE  coMTAL  :  Suppoi'ls,  dejx  grilTon». 

A  l'authoiiliciU';  des  armes  de  celle  famille,  je 
puis  ét^alomt-nl  coiistalcr  qu'un  Jean  de  Laval 
lut  page  sous  Olivioi-  iU;  CHssoii,  coiint'tabb  du  roi  Charles  VI; 
quo  Mathiini  de  Laval  lit  partit-  d<-  la  cliambie  des  députés  de  la 
Donlogno,  sims  Louis  XVIIl.  dit  1818  à  1821,  avec  MM.  Maine  de 
Biraii,  de  VLTnfilli-I'iiyra/.enu,  lîarbary  de  Langlade,  et  que  le 
chef  actuel  {le  cvtle  umison,  Oscar  de  Laval  de  Goudou,  a  épousé 
Esthcr  de  Savj-,  dont  sont  provenus  plusieurs  onrants  :  Ëdilh, 
mariée  au  comte  d'Araqiiy  ;  Alice  et  Elie  de  Laval  de  Goudou. 

Il  est  do  tradition  orale  —  les  papiers  de  la  maifion  de  Goudou 
ayant  été  détruits  —  que  le  litre  de  comte  de  Laval  était  porté  par 
la  famille. 

Y  a-t-il  communauté  d'origine  entre  cette  famille  et  celle  qui 
suit  ? 


De   LAVAL,  de  Ladouc,  de  BoDueville,    de 
j   Breuil,  i)e  la  Bonfletie ,  de  Fuy-de-Fourches, 
de  Gunulle,  ilo  Cauq)audou. 

.-Vbuk^  :  U'nzur  à   troi'^  liloiles  d'argeat  et  un  cnriMUl 
de  mèiii''  vu  ubim';.   Anivirial  manu»crit  déjà  eili.) 

]a;  Grimd  Anaoviul  do  France  (regisire  du 
î'éri'.'ordi  les  donne  avec  quelques  diftérences; 
elles  y  sont  décrites  ainsi  : 

D'azur  au  croissant  dor,  ureonijia<jiii:  Je  trois  étoiles  d'argaat, 
^  et  1,  et  un  clu'f  cousu  d'azur,  clinrf/é  d'an  lion  passant  tfor. 

l'anni  les  votants  ilans  r<.}rdi'e  de  la  Noblesse  aux  Etats  géné- 
raux  lie  1789.  ou  voit  li;;iirer  deux  membres  de  cette  famille  :  mes- 
sire  Etienne  de  I^val,  clievalier,  seijfueup  do  Bonneviile,  CidoIIb, 
Gauipaudou  i-t  autres  lieux,  citpitaine  au  régiment  Dauphin  (infan- 
rie),  clievuliiT  de  l'OriUv  royal  et  militaire  de  Sainl-Louis,  et  aon 
frère  mi-s^in'  Jean  de  Laval,  écuyer,  également  elicvalierdeSunW 
Louis,  habitant  cU-  la  ville  de  Montpazier.  (Voir  ans  procun- 
^ions.  I 


LAVAL-BOUSQUET,  .le  Boreau,  ancien  re- 
paire noble  de  Cornillu  (I),  de  Lage,  de  Puy- 
naud. 


Un  Guy  de  Vnlbousquet,  de  Lage  (de  Laval- 
Bousquel),  fut  au  nombre  des  consuls  qui  si- 
piuTcnt  un  contrai  |iasrie  le  9  octobre  i.VJ:^,  entre  le:>  maire  et 
consuls  et  les  Pères  jésuites,  relativement  à  la  prise  de  possession, 
de  ces  derniers,  du  collè(,'c  de  l'éi-iffueux. 

Cette  famille  ligure  i\  Pérîguoux  dans  les  assemblées  de  no- 
blesse, lors  des  Etals  généraux  on  1789,  sous  les  noms  de  Boreau 
et  de  Laval-Bousquet  do  Boreau. 


De  LAVAUD,  de  Saint-Aulayè. 

AFMtJ  ;  D'.iiur  il  un  vaisseau   Ooltanl,   le»  voiles   ou 

Cfs  armes  sont  ainsi  décrites  dans  le  même 

armoriai  manuscrit  sous  le  nom  do   mossij-e   de 

Lavand,  chevalier,  seigneur  de   Saint-Aulaye, 

l.ahilant  en   la  Juridiction  de  Montravel.  séné- 

cliaussée  de  Périgueux. 


_,  Ue  LESTRADE,  de  la  Gousse,  de  Goulaures, 
<le  Verrières,  de  la  Boche,  du  Doignon,  de  la 
Borie-S'aidnier,  de  Boulhem  (en  Périgord),  et 

d'Arct'tot  (en  Bourgogne),  etc. 

Afi«e,j  :  D'or  il  la  faace  d'azur,  chargée  d«  Ifoii  étoileB 
d'argcnl.et  accompagnce  de  trots  mouchelurcs  d'hermine. 

La  Chenaye- Desbois  doime  la  liliation   suivie   de  cette  maison 


(il  l.c  cbùleau  de  liorcnu  a|>p»r[Giiait  :i  Ui  rumine  liunrd,  l'n  ttUT,  i  avrii,  épo- 
que oii  il  tilt  rail  écliariKc,  .  iLro  Juan  da  Huard  île  Boreau,  écuyer,  el  Pi*m 
il<'  Valboud'iuet,  ciuiy'r,  de  l.aval-Uousquel,  de  l.i  Iqrrc  de  Boreau  avec  celle 
de  Pujnaud. 


—  304  — 

depuis  Hernard  do  Lostrade  de  la  Gousse,  qualifié  chevalier  dans 
son  contrat  de  mariago,  du  12  avril  1439,  avec  Marie  de  Jaubert, 
famille  dont  la  notice  est  donnée  plus  haut,  n°  3i4,  contrat  signé 
de  haut  et  puissant  prince  Jean  de  Bretagne,  comte  du  Férigord  et 
du  Limousin  ;  mais  il  est  certain,  ajoute  ce  généalogiste,  qu'elle 
est  beaucoup  plus  ancienne,  puisqu'on  trouve  dans  les  abbayes  du 
comt()  du  Périgord  plusieurs  chartes  dos  xii"  et  xni*  siècles  qui  foîit 
mention  des  fondations  faites  par  les  anciens  seigneurs  de  ce 
nom. 

De  son  côté,  Courcellos  dit  celte»  familh»  de  race  chevaleresque, 
originaire  de  Xonlron,  où  elle  tignro  dans  le  xi'*  siècle  (ex  equies- 
tri  gencre  castri  do  Nontrotm). 

Faire  Thistorique  do  tous  l(»s  sujets  qui  depuis  cette  époque 
jusqu'à  nos  jours  se  sont  distingués  dans  Tarmée,  dans  TÉglise  et 
par  do  nobles  alliances,  serait  sortir  du  cadre  que  je  me  suis 
tracé;  mais,  à  l'aido  des  généalogies  publiées  par  les  deux  auteurs 
ci-dessus  mentionnés,  il  sera  facile  de  suppléer  à  cette  notice,  que 
je  termine  (ui  rappelant  toutefois  que  la  maison  de  Lestrade  do  la 
Gousse  a  fait  ses  prouves  de  noblesse,  au  cabinet  des  Ordres  du 
Saint-Esprit,  pour  les  Pages  de  la  grande  Ecurie,  en  1677  et  1712, 
pour  l'ordre  de  Malte  en  mai  1712;  qu'elle  a  été  maintenue  en  1666, 
et  que  plusieurs  de  ses  membres,  lors  dos  Etats  généraux,  en 
1789,  ont  voté  dans  l'Ordre  do  la  Noblesse  à  Férigueux  et  à  La 
Rochelle,  avec  la  qualification  de  comte  et  marquis.  (Voir  aux 
procurations.) 


^*-  Dr  LKSTrîADE,  do  Gonti   ou  de  Conty,  de 

(iOulaurrs,  (hi  Gazon  (on  Férigordi,  et  antérieu- 
romcMit  do  Foirao,  d'Agudo,  de  Flaumont  (ea 
Ou(M-cv),  do  la  Movnadio. 

Ahmks  :  D'nr^'mt  au  lioii  de  pru^ulos. 

Gourccllos  fait  ronianpior  (pio  dnns  les  anries 
dos  Li'stradi'di'X(M*ac,  au  pays  d'Albrel,  blason* 
nées  :  Dr  giwules  nu  Hou  (Itirtft'nt,  nu  chef  rousu  d'azui\  chargé 
(le  trois  rtoihs  d'or,  il  y  a  tlaiw  leur  o:i-oinblo  une  sorte  de  com- 
binaison do  crllivs  dos  Loslrado  de  Gonti  ol  dos  Lestrade  de  la 
Gons-ir'. 

L'olisorvation  Ak}  ck^  grnéalo;risto  to:idrait  donc  à  fortiflcr  l'opi- 
nion souviMit  (Mnisf  (pif  cos  d<Mix  maisons,  alliées, du  reste,  ensem- 
ble, sont  issu<*s  do  la  mémo  sonclio. 


(juoi  qu'il  en  soîl,  qui!  l'on  luliiietle  cette  opinion,  ou  qu'on  la 
pppousso,  il  n'en  restera  pas  moins  certain  que  les  Lestraiie  de 
Conli  cl  les  Lesli'fxle  do  In  Gousse,  mis  au  rang  de  la  plus  haute 
nobli'sso  par  les  gisncniogistes  accr^iiilés,  ont  été  et  sont  lou- 
jours  rcf^anlés  i-ommi<  issns  de  noble  race,  et  j'ajoute  que  les  uns 
et  les  antres  sont  arrivés  jusqu'à  nos  jours  entourés  de  l'esltme  et 
do  Irf  considération  publique. 

La  famille  de  l.esti-ade  de  Conti  remonte,  par  lllialion  suivie,  â 
Etienne  t\v  Leslradc,  qualifié  damoiseau  en  l!299  ;  comme  celle  de 
l^strade  de  la  Coussi',  etli'  a  contracté  les  meilleures  alliances,  a 
fait  ses  preuves  pour  les  Pages  et  pour  l'Ordre  de  Malte,  a  «té 
maintenue  aux  diverses  rcclierclios  des  intendants,  et,  lors  des 
Ktats  généraux,  en  1789,  on  voit  Rgurer  parmi  les  votants  dans 
l'Ordre  de  la  Noblesse,  à  Périgueux  et  à  Tulle,  mossire  Jacques- 
François  marquis  de  Lestrade,  chevalier,  seigneur  de  Conty,  do 
Coulaure,  de  Flaumonl  el  autres  lieux.  (Voir  aux  procurations.i 


De  LKSTK.^NGES,  de  Magnac,  de  Montvert. 
Arues  :  Dï  gueules  à  deux  lions  adossiis  d'or,  surmon' 
es  d'un  Icop.ird  ou  lion  Ivopardô  d'argenl. 
Devise  :  Vis  rirtalem  foret. 

La  Chenaye-Desbois  dit  cette  maison  originaire 

du  Périgoni,  où  il  place  la  terre  de  Leslrange, 

dont  elle  a  pris  le  nom. 

L'auteur  du  .Yohilinire  de  Vienne  el  de  Gascogne,  M,  CHiK-y, 

donne  une  nilalion  suivie  depuis  1350,  époque  où  vivait  Falcon 

de  Lestranges,  sur  le;  confins  du  Pi^rigonl  et  ibi  Limousin,  et  qua- 

fte  son  lîis  do  haut,  puissant  el  imguilhpie  seigneur,  chiïvalier. 

Celte  famille,  ajoute  le  pénOalogiste,  justilio  par  titres  :  îles  che- 
valiers et  écuyers  nu  moyen  âge,  des  capitaines  de  100  et  de  50 
hommes  d'armes,  des  ctievaliers  de  l'Ordre  du  Hoi,  des  clievaliers 
et  des  grands  dignitaires  de  l'Ordre  de  Saiut-Juaii  de  Jérusalem, 
un  archevêque  nonce  de  Ha  Sainteté  (irégoire  \I,  plusieurs  ésè- 
ques,  des  lieutenants-g  'néraux  do  province  cl  des  gou  .erncurs  de 
place,  des  ofticiers  de  tous  grades,  el  notamment  un  colonel  du 
régiment  du  roi  du  nom  de  Lestrnnges,  etc. 

A  réuiuncralion  de  ces  tilies  esl-il  besoin  d'ajouter  que  cette 
famille,  qualiilée  de  ceux  de  marquis,  comtes,  vicomtes  et  barons, 

20 


-  306  — 

qui  compte  les  plus  illustres  alliances,  dont  bon  nombre  dans  la 
province  du  Périgord,  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  de  race 
par  plusieurs  ordonnances,  entre  autres  de  M.  de  Bezons,  inten- 
dant du  Languedoc,  le  2  septembre  1009,  et  qu'en  1789  elle  a  as- 
sisté aux  assemblées  de  la  noblesse  et  a  voté  en  Saintonge,  dans 
la  Marche  et  en  Vivarais  ? 


414 


De  LEYMAHIP:,  du  Rat,  de  la  Roche,  ancien 
repaire  noble ,  commune  d'Annesse  et  Beau- 
lieu,  de  Lespinasse,  de  la  Ghabanne,  de  la  Com- 
be, de  la  Rataillerie,  d(?  la  Meyroulie,  du  Bour- 
det,  de  la  Foreli(*,  du  Genest,  de  Bassignac,  de 
Saint-Frivat  d'Excideuil,  etc. 


Armes 
pie. 
A  lias  : 


D'or  à  trois  roses  de  gueules  feuillées  de  liiao- 


D'azur  à  trois  roses  d'or. 


A  Taidc  de  titres  authentiques  sur  la  famille  de  LejTiiarie,  j'ai 
pu  constater  son  existence  en  Périgord,  depuis  la  seconde  moitié 
du  xv**  siècle. 

Jean  de  Leymarie  était  maire  de  Férigueux  en  1471  ;  il  avait 
épousé,  le  0  août  1407,  Marianne  de  Séguy;  c'est  sans  doute  le 
même  qui,  en  1 183,  fut  nommé  juge  de  la  ville.  Son  fils  ou  petit-flis, 
Guillaume  do.  Leymarie,  également  bachelier  en  droit,  qualilié 
nobhî  et  écuyer,  seigneur  du  Hat,  épousa,  le  17  février  15-iO,  An- 
toinette d'Arnold,  hujuelle  mourut  le  10  octobre  1562,  et  fut  en- 
terrée dans  les  cav(^aux  dr  la  famille  de  son  mari. 

Un  autre  de  L(\vmari(\  seigii(»ur  du  liât,  gouverneur  de  Verdun, 
pelit-tils  (lu  préeédent,  l'ut  tué  le  i  septembn'  1578,  voulant  rcmetr 
tre  la  \'i\hi  sous  robéissance  du  roi.  Ou  sait  qu'alors,  depuis  le  6 
août  1575,  jusqu'au  20  juillet  1581,  l'érigueux  était  au  pouvoir  des 
calviuist(\s. 

(^tîlui-ci  avait  eu  de  son  mariage  avec  Harbe  de  Saint^Astier, 
tilh»  de  Fronton  de  Saint-AslicM*,  éeuyer,  seigneur  du  Lieu-Dieu, 
de  Ligut*,  ete.,  un  HIs.  Jeau  de  Leymarie,  le((uel,tle  même  que  SOO 
père,  péril  dans  l'enln^pri^e.  Les  nnualivs  périgourdines  nous  di- 
sent (jiie  Irurs  mai>on>  iureni  jullée>  ou  brCdées,  ot  leurs  bieilS 
<lévash''S  par  le  p;u'ti  prnlotunl. 

Cette  famille  a  donné  :  à  TKglise,  plusieurs  sigets,  entre  auliei 
quatre  chanoines  de  S;iint -Front,  et  \u\  prieur  de  la  paroisse  de 


-  807  - 

Sainl-Jean-de-Coulras,  el  à  Tarmée,  \\c^  capitaines,  des  lieutenants, 
«les  cornelt?s  «le  cavalerie,  des  chevaliers  de  Saint-Louis,  etc. 
Celle  famille  a  rendu  homm  v^e,  pour  ses  biens  nobles  de  Razac.  le 
26  octobre  1698. 

Klle  constate  sa  noblesse  :  Par  une  maintenue  de  M.  Pellot,  in- 
tendant de  Giiieime,  du  5  mai  1668,  par  des  lettres  de  contlrma- 
lion,  du  3  janvier  1700;  par  la  présence  de  plusieurs  do  ses  mem- 
bres, en  1780.  aux  assemblées  de  TOrdre,  el  par  ses  alliances.  Aux 
trois  familles  citées  plus  haut,  je  puis  encore  ajouter  celles  :  de 
Fayolle,  de  Landry,  de  Malet,  d  ^  la  Forte,  de  la  Crople,  de  la  Ber- 
mondie,  de  Sainl-Aulaire,  d'Escatha,  de  Chillaud,  de  Grimond, 
d'Kstagret,  de  Banes,  de  Sanzillon,  de  Belcier,  de  Lestrade  de  la 
Gousse  d'Arcelot ,  de  Braquillange ,  de  Kerloguin  ,  de  Boys- 
seulh,  etc. 


415 


r—r- 
l- 


!* 


F4^ 


De  LLNGKNDES  (Jean\  né  en  1595,  évéque 
de  Sarlat,  sacré  le  14  décembre  1612,  conseiller 
du  roi  en  ses  conseils  et  prédicateur  ordinaire 
de  Sa  Majesté. 

Armes  :  D'azur  à  trois  glands  d'or. 


Ge  fut  Jean  de  Lingendes  qui  prononça  Torai- 
son  funèbre  de  Louis  Xlll  dans  IV^li-»^  de  Saint-Denis,  le  1  i  juil- 
let ICAS. 

Get  évéque  fut  transféré,  en  1650,  au  siège  de  Maçon,  au  grand 
regret  des  habitants  de  Sarlat. 


c 


416 

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■'  .  .    •' 


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De  LIVHON,  de  Puyvidal,  etc. 

Armes  :  D'argent  à  trois  fascos  de  gueules ,  au    nranc 
canton  d'argent  charge  d'un  roc  d'échiquier  de  gueules. 


La  maison  de  Livron,  que  les  généalogistes 
disent  (rancieiine  chevalerie,  originaire  du  Dau- 
phiiié ,  s'rst  éleiuhie ,  en  Uuercy ,  en  Limou- 
sin en  Angoumois,  el  «laiis  iiolro  provin«'i\  où  elh»  se  ratta- 
che plus  particuliùremenl  de  nos  jours,  par  suite  du  mariage  du  20 
novembre  1860,  d'un  de  ses  membres,    issu   de   la  branche   do 


-  808  — 

Livron  de  Puylival,  en  Angoumois,  avec  Marie-Julie-Louise  de 
Galard  de  Béarn,  fille  de  Ferdinand  Thibaud  comte  de  Galard  de 
Bôarn,  et  de  Marie-Julic-Sophie  de  Jehan  de  Jovelle,  nobles  familles 
portées  plus  haut,  numéros  283  et  347.  Duquel  mariage  est  provenu 
Henri-Marie-Jean  comte  de  Livron,  aujourd'hui  officier  au  50«  de 
ligne,  en  garnison  à  Férigueux,  marié  à  Bonne  de  Cosnac,  do 
Vaugoubcrt,  noble  repaire,  commune  do  Quinsac,  en  Périgord. 
Cette  famille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  dans  la  personne  d«* 
Jacques  de  Livron,  seigneur  de  Puy vidai,  le  29  août  1698. 

Elle  a  donné  un  grand  sénéchal,  un  chevalier  croisé  et  un  che- 
valier de  Malte,  des  clievalicM's  de  TOrdre  du  roi,  des  capitaines  de 
100  et  de  50  hommes  d'armes  des  ordonnances,  des  gouverneurs 
de  places  de  guerre,  des  gentilshommes  ordinaires  de  la  chambre 
du  roi,  des  conseillers  d'Etal,  nu  grand  chambellan,  grand  maître 
et  chef  des  finances,  un  1*^'  gentilhomme  de  la  chambre  d'Henri 
duc  de  Lorraine,  un  écuyer  du  roi  Louis  XI,  un  grand  et  général 
réformateur  des  eaux  et  forets  de  France,  plusieurs  généraux  dont 
un  chevalier  du  Saint-Esprit,  grand  officier  de  la  Couronne. 

Parmi  ses  alliances,  je  citerai  les  Comborn,  Saint-Exupéry,  Pom- 
padour,  Noaill(»s,  BeaufTremont,  du  Chastelet,  Rononcourt  d'Arc, 
Choiseuil,  Bassompierre,  Des  Cars,  Netancourl,  d'Authon,  Tison 
d'Argence,  Du  Lau,  Nexon,  Galard-Béarn,  Cosnac. 


^^"^  Le  LONd,  de  la  Meyfrenie. 

Ahmk<  :  I)'azur  à    une   brnnchc  do   rosier  d«   tiiMpU, 
fleurir  do  trois  roses  de  gueules,  posées  1  et  t. 

Phyi-^k  :  Lotnjf  olrnt. 

Los  armes  de  oell(>  famille  figurent  dans  le 
Livre-Vert  de  rhôlel-de-villedePérigueux,  soufl 
le  nom  de  Odet  Le  Lontr»  éi'nyi'r,  seigneur  de  la  Meyrrenie,  pre- 
mier consul  en  1077,  et  main»  de»  PériguiMix  de  1678  à  1679;  fl 
était  rouNcilli'r  du  roi,  ma«,nsfrîit  au  sirge  présidial  de  Périgueuz. 
Ces  mêmes  armes  se  voient  dans  le  (irfind  Armoriai  de  FrMoee^ 
pr<Mni(T  regisln»  d<' IVri^^mMix,  sous  h»  nom  (rtllienne  Le  Long, 
éi'uver.  >ei;:inMir  di' la  Mt^yfn'nie. 


^ 


—  309  — 


418 


î^  ïV 


^ 


De  LONGUEVAL  ,    de   Font-del-Xègre ,    de 
Lo([uerie,  de  la  Lande,  de  Villars,  de  Villepart. 

Armes  :  D'azur  à  la  fascc  d'or  accompagnôe  de  trois  étoi- 
les d'argent  mises  deux  eu  chef  et  uoe  en  pointe.  (La  Che- 
naye-Desbois.) 


Dans  le  Grand  Armoriai  de  France,  registre 
de  Bergerac,  elles  sont  décrites,  sous  le  nom  de 
Armand  de  Longueval ,  seigneur  de  Loquerie  :  échiqueté  d'or  et 
de  gueules. 

Cette  famille,  établie  en  Férigord  et  à  Agen,  où  elle  a  voté  aux 
Etats  généraux  de  1789,  dans  TOrdre  de  la  Noblesse,  a  été  anoblie 
par  lettres  du  roi  Henri  IV,  pour  services  rendus. 


119 


De  LONGWI  de  LIVRY  (Claude),  Évéque  de 
Périgueux,  17  août  1540. 

Armes  :  D'azur  à  la  bande  d'or. 


Claude  de  Longwy,  dit  le  cardinal  de  Givry, 
en  c(îtte  (jualité,  assista  aux  obsèques  de  Fran- 
çois 1'%  et,  comme   pair,  au  sacre  d'Henri  II,  en 

iôi7.  11  mourut  doyen  des  cardinaux,  le  9  août  1561,  âgé  de  80  ans. 

•  Voir  La  Chenaye-Desbois.) 


*^  De  LOSSE,  de  Bannes  (1),  de  Bayac  (2),  etc. 

Armes  :   D'azur  à  neuf  étoiles  d'or,  à  six  rais  posés  : 
3,  3,  ±  et  1.  Alias  :  3,  3  et  3,  et  aussi  4,  3  et  ï. 

La  maison  de  Losse ,  d'ancienne  chevalerie 
de  la  province  du  Périgord,  remonte  par  flliation 
suivie,  à  Guillaume  de  Losse,  écuyer,  qui  passa 
un  acte  en  1248,  et  mourut  en  1274. 
Elle  a  fourni  plusieurs  commandants  d'armes,  des  gouverneurs 


1 .  Daniics,  commune  do  Deaumoni,  ancien  repaire  noble,  sur  un  promontoire 
»''s«Mrpé  qui  domine  In  vallée  de  ('ouse. 

i>  Hnyac,  commune  cl  canton  de  Hcaumont,  aussi  repaire  noble,  relevant  de 
la  rliapellcnie  de  Couse. 


-  810  — 

de  province,  dos  hentenants-g(.'»noraux,  des  maréchaux  de  camp, 
un  commandeur  doSaint-Joan  de  JiM'usalem  et  plusieurs  chevaliers 
de  cet  Ordre,  des  Gentilshommes  de  la  Chambre  du  Koi,  des  capi- 
taines de  sa  ^iivde  du  corps,  des  chevahers  de  son  ordre  et  un 
capitaine  des  gardes,  liiMilenanl-général  en  (iuiennc,  décoré 
de  rOrdro  du  Saint-Esprit  en  décembre  1578,  h^fuel  avait  com- 
mandé en  chef,  en  Cruienne,  Tannée  des  catholiques.  Et  sMl  fallait 
justifier  ces  distinctions,  je  rappellerais  (pie  les  champs  de  bataille 
de  Crécy,  do-  Poitiers,  d'Azincourt,  do  Montlhéry,  de  Favie,  de 
Dreux,  ont  été  teints  du  sang  de  ccîtte  noble  Maison. 

Elle  ligure  dans  l'PItat  général  des  (Tentilshommes  de  Sarlat 
maintenus  dans  leur  noblesse  par  M.  Fellot,  intendant  de  Guienne. 
en  1600,  et  aux  Etats  généraux  de  1789,  représentée  par  le  comte  et 
le  vicomte  do  Losse. 


De  LOSTANGES,  de  Sainle-Alvère,  de  Puyde- 
réges  (en  Périgord),  de  lîeducr  (en  Ûuercy),de 
Paillé  (en  Poitou),  etc. 

Akmh'4  :  D'arjzcnt  au  lion  de  {^uoulcs  lampassc,  armé  et 
couronnû  d'aî^ur,  accompa^rui;  de  cinq  étoiles  de  gueules 

mises  en  orle. 


Cette  maison,  cpii  tient  son  nom  du  châ- 
teau de  Lostanges,  en  bas  Limousin,  s'est  appelée  par  suite 
de  substitutions  :  1"  d(;  la  Hrande,  ({ui  tirait  son  origine  du 
château  de  Montagrier,  dont  (file  possédait  une  partie  de  la  justice 
dèii  l(»s  temps  les  plus  reculés,  rt  sest  éteinte  avant  Tan  187i, 
dans  la  maison  de  Saint-Astier,  au  nn)inssa  branche  ainée;  2*  d'A- 
d(Mnar,  égalenuMit  (ranciemi(M-ln»valerir,  qui  possédait  depuis  très 
longtemps  une  partit'  de  la  sei^nrurit»  de  Lo>tangcs,  et  3*  de  Los- 
tanj^es,  de  Sainte-Alvi-n',  p.ir  l»-  niariage  do  Jean  AymanI  de  Los- 
tjnige<,  second  tils  «lo  Aomi  Ad«Miianl  de  Lostanges  et  de  Jeanne  de 
Léron.  en  lii«,  iwor  Antoiin'lti-  iIm  Vryriiirsdite  de  Limcuil^dame 
do  Saiiite-AUén',  nom  (jui.  drpui-.  coït»'  éporpie  jusqu'à  nos  jours, 
a  désij^né  toutes  les  bnuirln's  d«'  l.i  maison  dr  Lostanges,  en  Péri- 
gortl. 

f]o  ùr\\>  à  r.ipjH'lri'  ici  quf  \r^  L'»>tan;:es  ont  •b)nné  des  che- 
valiers «jr  Taneirn  Onin'ilr  ip.->  li..i«*,  nvant  Tin^tilulion  de  relui  du 
Saint-Esprit,  des  (iiMitilsJiomun's  ordinaires  de  leur  Chambre,  des 


-  311  ~ 

capitaines  de  50  et  de  100  hommes  d'armes,  des  maréchaux  des 
camps  et  armées  du  Roi,  un  lieutenant-général,  etc.  ;  —  que  pen- 
dant [)rcs  (le  î200  ans,  cette  famille  a  possédé  héréditairement 
la  chai^'c  de  sénéchal  et  gouverneur  duQuercy  ;  que  sur  la  produc- 
tion de  ses  titres,  remontant  à  lli8,  devant  M.  de  Montozon,  sub- 
drlégm*  de  M.  Pellot,  intendant  de  Guienne,  24  janvier  1657,  elle  a 
été  maintenue  dans  sa  noblesse  d'extraction  —  elle  Tavait  été 
déjà  à  Niort  le  1""  septembre  1(>07  ;  —  qu'aux  Etats-Généraux  de 
IGiU,  Jean-Louis  do  Lostanges,  chevalier,  comte  de  Béduer, 
lut  député  (le  la  noblesse  de  Guienne,  puis  du  Périgord  ;  — que  son 
cousin  Emmanuel  Galiot  de  Lostanges,  chevaHer,  marquis  de  Sainte- 
Alvère,  etc.,  eut  également  Thonneur  d'être  élu  parla  noblesse 
du  Périgord  pour  aller  à  Orléans,  où  le  Roi  avait  convoqué 
les  Klats-Généraux,  le  2  mars  1619  ;  et  qu'en  1789  figurent,  parmi 
les  votants  dans  TOrdre  de  la  Noblesse  :  haut  et  puissant  seigneur 
IIcnri-d'Adémard  Lostanges,  chevalier  seigneur  marquis  de  Los- 
tanges,  seigneur  de  Sainte-Alvère,  Senaillac,  La  Rue,  Gardonne, 
(.icndrieux,  Pressignac  et  autreslieux,  sénéchal  et  gouverneur  pour 
le  Roi  du  pays  de  (Juercy,  colonel  commandant  du  régiment  Royal- 
Pi(\nr(lie  ;  et  haute  et  puissante  dame  de  Loslanges,  épouse  du 
marquis  de  Cosnac.  (Voir  aux  procurations.) 

Parmi  les  illustrations  de  cette  grande  maison,  je  ne  veux 
pas  omettre  Mgr  de  Loslanges,  ce  saint  év(*(pio  de  Péri- 
gueux  qui,  pendant  11  ans  (du  19  novembre  1821  au  H  août  1835, 
époque  de  sa  mort)  administra  le  diocèse  avec  un  zèle  infatigable. 


^^-  De  LOUPIAC,    de   Verlhac  (en  Périgord),  de 

la  Devise  (en  Quercy). 

.\rmks  :  D'arjçcnl  à  trois  fasccs  d'azur,  un  chêne  de  sino- 
pole  arrache  brochant  et  un  loup  de  sable  passant  au  pied 

du  chcnc. 

Dans  l'Etat  des  Gentilshommes  de  rélectiou 
d(î  Sarlat  maintenus  dans  leur  noblesse  par  M. 
Pt^llot,  intendant  di»  Guienne  en  1666,  se  voit  ainsi  inscrit  : 
noble  Gharh^s  de  Louiiiac,  écuyer,  seigneur  de  Verlhac,  an- 
cit»n  repaire  noble  commune  de  Saint-Ghamassy,  sénéchaussée  de 
Sarlat. 


De  LURERSAC  fie   Fayolle,   de  Bncherat,  lio 
la  Foiirandic,  ilu  Verdier,  de  Saint-GennAÎn,  de 

MontCRSon,  da  Chabriguac,  etc. 


Quoique  celle  maison,  l'une  des  pluâ  anciennes 
du  Limousin,  ait  pourhcraeaulo  ftef  sei<,'neurialde 
Lubei'àac,  entre  Uzerclio  el  Pompadour,  elle  n'en 
a  pas  moins,  par  sa  possession  de  terres  en  Férigord  et  par  les 
alliances  qu'ollo  y  a  conlraclées,  le  droit  d'occuper  sa  place 
dans  VArmorial  de  notre  iirovince,  droit  d'autant  plus  in- 
contistsible  que  parmi  les  votants  à  IV'rigueux  lors  des  Etats- 
Gént-raux  de  1789,  ligure  ainsi  insoril  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse  : 
t  Hntitot  puissant  seigneur  Jean  Louis,  marquis  de  Liibersac,  ma- 
réchal des  camps  et  nruiées  du  Roi,  chevalier  de  l'Ordre  royal 
et  militaire  do  Saint-Louis,  sei)^nenr  du  marquisat  d'Azerat  et 
fief  de  Cliaumont,  sénéchauss('>e  du  Périgord,  de  Lubersac  et  autres 
lieux,  demeurant  on  son  chiiteau  de  Lubersac.  ■ 

C'est  ce  Jean-Louis,  marquis  de  Lubersae,  qui  émigra  en  1791, 
fit  la  cnmpai^ne  de  I7'.lâ  à  l'armé-e  des  Princes  comme  maré- 
chal du  camp,  commandant  de  la  compagnie  dt-s  Gentilshommes  du 
P(''rigord  et  du  Languedoc  avec  ses  trois  tUs,  et  qui,  le  28  août  1815, 
fut  élevé  au  grade  de  lieutenant-général  des  armées  du  Roi  et 
de  grand-eroix  de  l'Ordie  de  Saint-Louis. 

Le  Nobiliaire  de  France,  par  M.  de  Saint-AUais,  avec  le  concours 
de  MM.  de  Courcelles,  l'abbé  de  Lespine,  de  Saint-Pons 
et  aiitrcr:  auteurs,  ayant  donné  la  généalogie  de  cette  maison,  il  me 
sufllra  de  nippeler  ici  av<'c  eux,  <|u'ello  a  fourni  :  h  l'armée,  grand 
nombre  d'ufliiiers  de  tous  (.'nidcs,  dont  plusieurs  chevaliers  de 
Saint-Louis  ;  <'t  ([u'clli'  a  égah-ment  illustrcî  son  nom  dans  l'Eglise. 
Je  citerai,  entre  autres,  un  viraire-trénéral  de  Narbonne,  nommé 
abbé  roinmendalairo  de  l'al.bayo  ileNoirlac,  en  IJerry,  en  1769,  un 
grand-vicaire  auimmier  Oftiiiain'  île  .M""  Victoire  de  France,  on 
premier  aumônier  de  M"'  Soj>bie  de  France  el  aumônier  du  Roi  en 
17li7.  abbé  commetida taire  de  l'idiliaye  de  N.-D.  de  la  Grenadiire 
en  1773,  évi'-ipie  de  Chartres  en  ITkC,  etc. 

Li's  Lubersae  ont  fait  leurs  prruve~  pour  l'onlre  de  .Malte,  pour 
les  I'n;:i's.  pour  h--  limun-iir-i  de  lu  C  lur.  er,  sur  la  production  de 
lriu-s  lilri's  drvaiil  il'AjïUr— -i-au.  inti'iidaiil  rie  Limoges. remontapt  à 
1200,  la  l'amtlle  a  été  maintenue  dan>  sa  noblesse  chevaleresque. 


laquelle  csl  constatée  du  reste  par  l'inscription  au  musée  de  Ver- 
sailles (les  nom  el  armes  de  Geoffroy  de  Lubersac,  qui  assistait  à  la 
cinquième  croisade  de  1198  à  lââû. 


De  LUNS,  de  Caufour. 

ARxea  :  D'nzur  i  la  croix  d'argent  canlouDéa  de  qnsln 
lions  de  même. 

Dans  le  grand  Armoria!  de  France  (registre 
de  Bergerac),  sous  le  nom  de  Simon  de  Luns, 
écuyer,  seigneur  de  Caufour. 


De  LUPPEL  (Louvel)  Lupellus 


^^ 


Armes  ;  De  gueules  au   lîoa  d'or.   Alita  :  d'or  à   IroiR 
hurei  de  sanglier  de  sable. 

Bien  que  liupellus  ait  été  traduit  du  latin  en 
fran(;uiâ  Louvel,  la  fqmille  dont  il  est  ici  question 
a  tenu  à  honneur  de  faire  revivre  ce  dernier,  qui 
n'a  rien  de  commun  avec  celui  de  Louvel,  Tassas* 
sin  du  duc  de  Berry;  aussi,  après  la  catastrophe,  a-t-e lie  obtenu 
du  roi  Louis  XVIII ,  le  droit  de  reprendre  le  nom  de  Lupel 
(Lupellus)  que  portaient  autrefois  ses  ancêtres. 

Cette  famille,  puissante  en  Normandie  et  en  Picardie  dès  le 
iti*  siècle,  a  donné,  sous  Louis  Xlll  et  Louis  XJV,  deux  chevaliers 
de  Malte,  un  grand  Prieur  de  Champagne,  un  mestre  de  camp,  plu- 
sieurs colonels,  des  pages,  etc. 

La  résidence  de  cette  famille  en  Pcrigord  est  au  château  de  Ra- 
zac,  près  Thiviers. 


De  LUR-SALUCES,  de  Barrière  (1),  de  Longa 
^  (2j.  (lo  Villamblard. 

Vrues  :  Ecarli^lc,  nu  1  cl  1,  flr  gueules  aux  trois  croiR' 
là  d';ir(;etil,  cjui  e^l  de  Lur  ;  aux  2  el  3,  d'or  au  cbrt  d'i- 

CiX  du  Saluces. 

Depuis  l'alliance  que  la  mnison  de  Lur  a  con- 
'  tracléc,  en  1586,  avec  l'IuTitière  du  marquis  de 
Saluées,  elle  a  ajouté  à  son  nOm  les  nom,  titres  et  armes  de  cette 
illustre  iimisoii,  autrefois  souveraine,  l'une  des  plus  puissantes 
d'Italie,  et  <|ui  a  subsisté  avec  échit  depuis  le  xi*  siècle  jusqu'au 
milieu  du  xvi'. 

Oiiginaire  du  Limousin,  où  elle  est  connue  dès  le  xi*  siècle. 
elle  s'est  répandue  successivement  en  l'érigord,  en  Auvergne  eten 
Bordelais,  où  elle  subsiste  encore  de  nos  jours. 

Bardin  de  Liu"  est  le  premier  auteur  de  la  brandie  du  Périgord. 
Il  /'pousn,  le  ti  janvier  iii'j,  Amiette  de  Darrière  et  devint 
ainsi  possesseur  de  Harrièri!,  de  Villamblard  et  do  Longa. 

Inutile  lie  rappeler  i|uè  cette  maison,  d'ancienne  chevalerie,  a  été 
maintenue  dans  sa  noblesse  de  race  et  qu'aux  Etals-Généraux 
do  1789,  elle  ligure  A  Bordeaux  parmi  les  votants  dans  l'Ordre  de  la 
Noblesse. 


Db   LL'STRAC  Je.4.>,  Evèque  de  Périgueux, 
^7  janvier  15111). 


:   I.iiii;:.!,  .iii<'iu'ii  p'ji'iiiv-  iiuMi',  <'OiiiJiiiii]i.-  rli' ^iiiul-Mt'dard  de  MuMidan,  ca 


438 


De  LUZIERS,  du  Cliizeau,  de  Gazai. 


wi^m 


lus 


>  :  De  {•urulc:^  à  trois  lances  oiidëeti  il'or,  au  .-hel 

Un  Gaulliior  de  Liiziers,  (|iialillé  damoUenu, 
liabitant  Limeiiii,  vivnit,  en  1105  cl  lilâ;Mn 
Jean-BaptislD  do  Liiziers,  sieur  du  Cluzenii, 
Imbilant  dcFleurac,  pHroi^so  rln  ['laxac.est  iri;^ 
cril  clfins  l'Aimorial  mitiius^rit  dresse  vers  l'rpoque  de  la  rcclicv- 
clic  dt;  la  vriiie  et  fausso  nohlossc,  avec  les  armes  ci-dessus,  mais 
ainsi  décriiez  :  trois  hindcs  fri^res  dv  gueules  en  chiiinp  d'argent 
et  trois  vloiles  en  chef  de  ijueulex. 


De  MACHAT,  (ou  de  Mnschat),  de  la  Mes- 
cliaussée,  de  la  Coste,  de  Pompadoiir,  de  Cha- 
tearibouclicr,  de  Jaiiailhnc,  de  J-oscoux,  elc. 


:  Kcai-lrlr, 


■nies, 


li  psi  de  Mni.'h.it  :  nii\  i  d  ;t,  ilc  (•iidilrs  n  nue  bande  d'or 

rdt^e  de  saille,  ijiii  est  du  Noaillea  ;  ni  aurlo  loiil,  d'azur  ù 

dÏH  loiirs  d'argeiil,qui  est  do  l'uni [>udour  ^Armoriât  mnous- 

<-rll  de  ltJO:i.  Alins  tlles  sont  d<iui-iles  :  d'azur  à  la  mait  op- 

[laiimi'i?  d'or  .iccompagii«o  de  li-oia  tours  criincliicrt  d'arjjeiil,  miiçoundeii  do  salile, 

i\i!a\  en  clief  el  une  en  poiule. 

Lit  famille  de  Maclial  a  ajouli!  à  son  nom  celui  de  l'ompadour,  de 
mêini'  qu'elle  a  joint  à  ^es  armes  coller  de  cette  illustre  maison  du 
Limousin  depuis  l'alliance  ({uc  Jean  de  Mactiat,  seigneur  de  la  Me- 
chaiissée,  contracta  en  ITiSS  avec  I-'rançoiso  de  Pompadour. 

LiC  Nobiliaire  du  Limousin  rapporte  que  Nicolas  Mascliat  de  la 
Mescliausr-éede  laCostcde  l'onipadonr,  d'une  très  noble  fumillcclu 
yufrcy,  succéda  à  SIarj,'Ui'rite  Ae  l'ompadour  son  aïeule,  morte  en 
iCi^r»,  seule  du  nom,  et  héritière  des  biens  de  celte  maison  du  Pé- 
ri j,'onl. 

La  branche  de  Machat-Pompadour  était  encore,  en  1825,  repré- 


s  y  haliitaiit,     Bcutcliausaiic  do  Sarlat. 


le  S.iHal),fioiiii  1c  num  de  Jraa- 
iis  ri-:ial  des  Genlilahommpii  de 

1  Jean-Uaptiste,  sieur  de  Lan- 


—  816  — 

sentée  à  Excideuil  (Dordogne)  par  le  comte  de  Machat  de  Pompa- 
dour,  colonel  d'infanterie,  chevalier  de  Tordre  de  Saint-Louis  ; 
et  par  le  chevalier  de  Machat,  également  chevalier  de  Saint- 
Louis. 

Le  nom  de  Machat  est  inscrit  dans  la  liste  des  familles  maintenues 
dans  leur  noblesse  et  figure  également  dans  celle  des  votants  pour 
les  députés  de  Tordre  aux  Etats-Généraux  de  1789,  à  Saint- Yrieix 
et  en  Saintonge. 


430 


nc'..  *9%.sm~~Ji .  -ca— 


De  MaCHECO  de  PREMAUX  (Jean-Chrétien)' 
Evêque  de  Férigueux,  de  1732  (25  mai)  au  28 
novembre  1771. 

Armes  :  D'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  trois  tê- 
tes de  perdrix  arrachées  de  même,  becquées  et  aUumées  de 
gueules. 


Il  prit  possession  de  son  siège  le  3  septembre 
1732.  Nommé  à  révêché  de  Bordeaux  en  1743,  il  le  refusa  et  mou- 
rut, après  avoir  administré  le  diocùse  pendant  39  ans  et  quelques 
mois,  le  29  novembre  1771. 

Noble  maison  de  Bourgogne (\\\\  compte  trois  évéques  :  à  Angers, 
à  Périgueux  et  à  Condom. 

Elle  a  pour  devise  :  Bec  et  Ongles. 


431  De  MADAILLAN,  de  Losparc,  de  Montataire, 

de  Cancon,  de  Monlvieil,  de  Lassay,  de  Rauzan, 
(le  Civrac,  de  Puyol,  de  Ste-Livrade,  de  Cieutai, 
de  TEpiV. 

An  MHS  :  Traiicht.'  d'or  et  dt'  gueules,  qui  est  de  Madaillan, 

et  d'a/ur.'m  lion  d'or,  qui  ost  de  Ltsparre. 

Dans  un  acte  de  foi  et  hommage  rendu  à  Phi- 
lil)pe-An^nisto  (»n  1202,  (hiillaiimodo  Madaillan  prend  la  qualité  de 
sin*  de  Lesparo,  et  son  si*eau  y  est  écartelé  des  armes  de  cette 
maison. 

Aux  avantages  de  rancioimcté,  de  la  possession  de  nombreuses 
terres  titn'es,  (rillustros  alliances,  les  Madaillan  ont  aussi  celui 
(Ta voir  rein|)li  les  plus  hauts  emplois,  les  plus  hautes  dignités. 


—  317    - 

Moreri,  et,  après  lui,  la  Chenaye-Desbois,  donnent  une  filiation 
suivie,  depuis  le  commencement  du  xni*  siècle,  de  onze  degrés, 
dans  la  branche  aînée  de  Madaillan  de  Lespare  et  de  quinze  dans 
celle  des  seigneurs  de  Madaillan,  de  Montvieil,  de  Montataire 
et  marquis  de  Lassay. 

Tout  en  regrettant  de  ne  pouvoir,  dans  une  notice  sommaire,  faire 
riiistorique  de  chacun  des  sujets  que  font  connaître  ces  auteurs, 
puisque  j'ai  parlé  plus  haut  d'illustres  alliances  de  cette  grande 
maison,  je  crois  devoir  en  rappeler  quelques-unes,  entre  autres 
avec  les  Rochechouard,  Durfort,  Fons,  Armagnac,  Estissac,  Chabot 
de  Jarnac,  la  Béraudière,  Lambertie,  Fuch,  Vipar  de  Sainte-Croix, 
Rabutin-Bussy,  Briançon  ;  et,  sans  étendre  davantge  cette  nomen- 
clature, Talliance  avec  Julie  de  Bourbon,  fille  légitime  de  Henri 
Jules  de  Bourbon,  prince  de  Condé,  pair  et  grand-maître  de  France. 

Je  rappellerai  en  outre  que  dès  les  temps  les  plus  reculés,  on  voit, 
parmi  les  fondateurs  ou  principaux  bienfaiteurs  de  Tabbaye  de 
risle  de  Lespare,  les  Madaillan  qualifiés,  comme  il  est  déjà  dit,  de 
sire  de  Lespare. 

Les  barons  de  Madaillan  avaient  le  droit  ancien  de  partager  avec 
les  plus  grands  seigneurs  de  l'Agenais  Thonneur  de  porter  sur  les 
épaules,  jusqu'à  la  cathédrale,  les  évéques  qui  faisaient  leur  entrée 
solennelle  dans  la  ville  d'Agen. 

La  seconde  branche  de  Madaillan,  dite  des  seigneurs  de  Mont- 
vieil  et  de  Montataire,  baron  de  Cancon,  marquis  de  I^assay, 
deManicamp,  restée  fidèle  au  roi  de  France,  compte  un  gouverneur 
(le  Creil,  de  Tile  do  France,  vers  le  milieu  du  xv*  siècle,  lequel 
rendit  foi  et  hommage  pour  les  fiefs  et  terres  de  TEpée  et  de  Mon- 
tataire, château  qu'il  avait  fait  bâtir  en  1470  ;  des  capitaines  de  50 
et  200  hommes  d'armes  ;  un  gentilhomme  ordinaire  do  la  chambre 
du  Roi  en  1574,  colonel  des  compagnies  françaises  au  pays  du 
Languedoc  ;  un  RtMié  de  Madaillan  capitaine  dans  le  régiment 
d'Enghien,  tué  dans  une  action  en  Bourgogne  ;  son  frère  Louis 
maréchal  de  camp  ;  le  fils  de  ce  dernier  lieutenant-général,  cheva- 
lier des  ordres  du  Hoi  en  1724  ;  et  Léon  de  Madaillan  de  Lespare 
comte  de  Lassay  qui  termina  la  filiation,  brigadier  des  armées 
du  Fioi  et  mestre  de  camp  du  régiment  de  Royal-Fiémont,  mort  à 
Faris  le  i"  octobre  1750. 

Le  lieutenant-général  comte  Armand,  comte  de  Madaillan  de 
Lespare,  marquis  de  Lassay,  fut  élu  président  de  la  noblesse  aux 
Etats  de  Bourgogne  m  Dijon  en  1700.  —  La  maison  de  Madaillan 
subsiste  en  Férigord. 


De  MAGN'AC,  de  Neuville,  repaire  noble  re- 
[ovant  liii  clicik'aii  de  IJi'iiZim,  paroisât;  ilo  Saint- 
JcaiMi.-Cùl.-  <l<'l'n'milla.-,  .le  la  Brousse,  d'I- 
l^oiiie,  (rKyssaiiiIit'ras,  ilr  Saint-Sulpico-d'Exci- 
(Iciiil. 

Arve«  :  Ui:  piKtuli-s  »  dFiix  pfils  de  vnir.  au  chaf  d'or 
pli^la. 

Il  est  (lit  dans  les  Giiliyricn  dit  Pnlais  de  Versailles,  ou^Ta^ 
pnbli.'-  on  1840,  vol.  VI.  jiaf,-f  301  :  -  Hier  dv  Mnffiuic,  d'um- 
des  plus  inirir^niii'S  familles  de  la  Man-hc,  <Hail  <lu  iioinltre  dis 
seifîmini's  lVuili;ins  ipii  prin-nl  lu  cruix  avec  Limis  Vil  dîl  le 
Jeune,  cl  le  suivirent  à  la  Tene-Saiiili-  en  lli".  s  Uramie  croisade 
de  Hir>ii  1188. 

Il  ne  m'a  pas  été  donné  de  i-omiaiti'o  la  pénéalofrie  de  la  Maison 
de  Mn(îniU'(l);  mais  i'e(|ui'je  puis  constater,  c'est  (jue  dans  le  Nobi- 
liaire du  diucêsu  et  de  la  ^^éiiéralilé  dcLim'jj^es  par  l'alibé  Nadaud, 
éflilé  pnr  l'aMié  Koy  de  i'ienelile,  on  vuil  un  l'icrre  de  Majfnac, 
qualillé  Uaïuoirieaii  eu  MiO  ;  quo  ilans  les  Assenibléi-:i  de  la 
nolili'^'îe  à  l'érigueux,  l'n  1"8'J,  t^iiro  :  niessiro  Jean  de  Ma- 
gnac,  l'tievalier  seipieiir  îles  lii'fs  do  Neuville,  la  brousse,  Igonie, 
Prémilliac.  Eyssandieras,  seitiiieur  vi^^icr  de  Saint-Sulpice,  cjieva- 
lier  de  l'ordre  myal  et  niîlilaire  de  Sainl-l/}uis,  habitant  en 
son  liùlel  de  Neuville,  sis  en  la  villi-  d'Exridenil,  paroi.ssc  Saint- 
Tlioinas,  lequi^l  doniia  prm'iualic)n  à  suiitils  messiiv  Pierre-Joseph 
de  Ma^'nae,  eapitaiiir  au  ré^irix'tit  de  Mcslrc  de  Camp,  gi^néral 
d(!  eavalerie.  à  l'eirel  de  voter  jiuur  les  déimlés  de  la  noblesse 
aux  Ktal>-(iéiiéi'au\  ;  et  iin'nii  tri>iived^::<  la  liste  des  émigrés  des 
lient'  di^ll■il'ts  dn  déparleaieul.  de  la  llunluifue  :  Mapiac-Ncu- 
ville  aîiu',  i-i-devaiit  eapitaim'  de  eavalerii',  et  M  a  giiae- Neuville 
également  ri-devant  ijlHeier. 


1   M.v 
j.c.,«.-.,l.-.- 


•:  l.imogpi,  vlail 
ai'iiup  tli:  Donne- 
Il  eu  15W  :  —  «1 


MAfiNE 
Arwes       De  slno 


de  H  r 


lc< 


•édu  it 


u  de  atnaleur. 


C  rsl  nin'^i  que  c(  s  armes  se  voient  sculptées 
sui  k  iiionuinLiil  -sépulcral  (|U0  la  famille  a  fait 
fle\er  rfan-.   le  cimeliiii.   noril  oucit  de  Pt'ritîuoux. 

Is-u  1  un  honiiot(  tl  iiioïkali  faiiiillo  de  l'érigueux,  Pierre 
Ma^nc  s  tk\  i  par  lOii  [iicnle  au\  plu-  Imule^dtt^riiU^s  ;  longtemps 
nnnialrc  il  midildc  grand» -.ti  mil-  a  son  pays  et  particulièrement 
a  sa  vdic  natali 

11  fut  (.'réé  comte  de  l'Empire  par  Napoléon  !II,  ot  bien  que 
ve  titre  n'ait  point  été  poi-Lé  par  lui,  ou  du  moins  qu'il  soit  resté,  de 
son  vivant,  ignoré  dti  public,  ses  descendants,  justement  flcrs 
di'  cet  bérilagre,  ont  tenu  à  bomieur  dv  h:  faire  i-evivre. 

Le  nom  de  Magne  devait  donc  naturellement  avoir  sa  place  dans 
ce  recueil,  qui  embrasse  à  la  fois  l'ancienne  et  lu  nouvelle  noblesse  de 
notre  province. 


% 

3 

De  MAGHAN,  de  Leyguk,  de  Veyssières. 

ABHta  :  EcurtcU-,  .lux 
d*arh'eiil  ;  .mx  i  vl  3,  d'à; 

C'est  ainsi  (ju'elles  si'  voient  sur  un  acte  de 
iioniinalion,  en  date  du  U  novembre  174U,  d'un 
eliiipelain  à  la  cbapellenie  île  la   Trinité  fondé» 
dans  l'église  calliédrale  deSarial  par  Louis  Ber- 
trand de  Magran  de  Leygne,  écuyer,  seigneur  de  Veyssièro. 

Kt,  sur  un  testament  mystique  du  H  août  1712,  do  messire  An- 
toine de  Magran,  prêtre, chanoine,  archidiacre  de  Manjuny,  les  ar- 
mes sont  :  Parti,  au  /",  fie...  ù  un  chevron  de...  surmontij  d'un 
oiseau  contoiirnr  do...  Ivnaut  dnnuRon  bec  une  palme  de...  et  nc- 
conifiagnè  enpointe  d'un  rrohannl  rfe...  ,■  an  2,  t^oupi:  d'azur  au  so- 
Irildc...  et  (le  'juoules  ù  u  lo  tnurdr...  Dans  l'éeii  éoartelé  ci-des- 
sus décrit,  se  voit  iH'tle  dernière  pièce,  (^e  qui  indique  que  c'est 
bien  là  le  bhison  propre  de  Li  lainille. 

Dans  une  liste  de  faiii  lies  nobles  du  Sarladais  (archives  de 
Gérard)  sont  inscrits  ainsi  :  noble  de  Leygne  seigneur  de  Leygues- 


—  320  - 

Carlux  de  1480  à  1608,   et  noble  Bertrand  de  Magran,  20  mai 
1657. 

Cette  famille,  est-ii  dit  dans  une  généalogie  manuscnte  de 
la  maison  Touchebeuf,  par  le  comte  de  Touchebeuf-Clermont,  esl 
originaire  du  Limousin.  Guillaume  Leyga  était  notaire  à  Figeac  en 
1480,  protonotaire  au  Saint-Siège  et  officiai  de  Gahors.  Il  y  eut  un 
évéque  vers  cette  époque  nommé  Antoine  Leyga. 


^^  De  MAIGNOL,    de  Mataplan,    de  Bordes,  de 

Hoque,  de  Sigaugnac,  de  Martignan. 

.\rmes  :  D'azur  au  griffon  d'or.  (Nobiliaire  de  Guiennt 
et  de  Gascogne,  par  O'Gilvy.) 

Sous  le  nom  de  Maignol,  subdéiégué  de 
rintendant  de  Bordeaux,  on  voit  sur  deux  em- 
preintes en  cire  d*un  cachet  qui  scelle  deux 
lettres,  Tune  écrite  le  20  décembre  1716,  à  M.  de  Gablanc  (Chevalier 
de  Cablanc),  l'autre  à  M.  Dufraisse,  avocat  à  Férigueux,  le  7  octo- 
bre 175G,  les  armes  suivantes  :  de...  à  un  vol  accompagnée  en  ebet 
d'une  main  nppaumée^  accostée  de  deux  étoiles  et  en  pointe  dnn 
croissant  de... 

Cette  famille  (est-il  dit  dans  le  Nobiliaire  de  Guienne),  L'une  des 
plus  anciennes  de  la  bourgeoisie  de  Férigueux,  a  été  anoblie  dans 
la  personne  de  Jean-lJai)tiste  Maignol,  de  Mataplan,  en  considéra- 
lion  d(,'  ses  services  personnels  et  de  ceux  de  son  père,  par  lettres 
patentes  signées  Louis,  données  à  Versailles,  au  mois  d*août  i7SS, 
anoblissement  qui  embrasse  tous  ses  descendants  nés  et  à  naître  en 
légitime  mariage. 

Cette  famille,  en  même  temps  qu'ellecomptait  dans  la  magistra- 
ture des  sujets  distingués,  donnait  à  Tannée  plusieurs  officiers» 
chevaliers  de  TOrdre  Royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  dont 
un,  messire  René  de  Maignol, éciiyer,  major  au  régiment  d'Auver- 
gne, fut  commandant  du  château  de  Lourdes  et  gouverneur  de  la 
ville  de  ce  nom. 


-  821  - 

DeMAILLAHD,  de  Lafaye,  (le  !a  CombG(i), 
île  Uretanges,  lie  Maraffy,  do  la  Roderie,  de  Hon- 
rccueil,  de  la  Coulure,  de  Lenchèrcs. 
Arwes  :  D'azur  il  Ipois  pommea  lie  pin  d'or. 
I^a  famille  de  Nfaîllani  parait  élre  originaire  de 
nreta^ne,  où  sas  mcEnbros  liguraieiil  aux  iiaiis 
do  la  noblesse,  dès  lo  xiii'  siècle. 

Vers  ir.|8  on  voit  en  l'érigord  un  Jean  de  Maillard,  seigneur 
de  la  Foye,  pnroisse  de  Ui^aurtsac,  leijuoi  est  qualifié  colonel  des 
H<,-iis  de  iiipds  lu  16  oetohn;  lôlî"  ;  il  i.'sl  l'aiilour  de  la  brandie  ilile 
de  Maillard  de  la  Kaye,  i'e|H'r3<'nU'e  anjourd'Iiui  par  M.  Kdrnond 
de  Maillard-Lafaye,  eonseiller  général  de  la  Dordogne,  maire  de 
S(iinl-Suli)ii'e-fle-Mareuil,  uiané  eu  lHl'i  à  M"*  Alix  de  Laidaiiiéde 
Sainte-Croix. 

La  Lranclie  dite  de  Maillanl  la  Combe  forme  trois  rameaux  ; 
I"  par  pierre  Eugène  de  Maillard  de  Lacombe,  marié  le  H  octobre 
IKlîT,  à  Marie  Louise  ilu  Itarbarin,  dont  plusieurs  enfants  ; 

i°  l'nr  Jean-.\uguste  Paul  de  Maillard  lie  Lncombe,  niirié  le  iO 
février  1873  A  M"*  Maric-Magdeleiiie-Louise-Margueritu  do  Lar- 
uiandie,  tille  dn  comte  Cliarles  de  Larmandie  et  de  Noémie 
de  Cosson  de  la  Sudrie  ; 

3"  Par  .\ntoino  Cuslon  de  Maillaiil  de  la  Combe,  marié  le 
|y  janvier  IHTS,  à  Magdelcine-Zélic-Tliérézo  deMoneys  d'Ordières, 
llUe  di^  Adolplie  de  Moneys  d'Ordières  et  de  Philippine  Cranl 
de  Bellussièrcs,  dont  postérité. 

l'ii  Jean  ite  Maillanl  de  la  Combe  fui  convoqué  an  ban,  le 
IH  juillet  lltrlil,  et  un  Pierre  de  Maillard  de  la  Combe,  rcndil  foi  ot 
hommage  au  comte  du  Périgord,  pour  son  llef  de  ta  Combe,  avec 
In  justice  el  rente  par  lui  acquise,  le  2^  janvier  1(12:2, 

.\\i  nombre  îles  volants  en  178!),  dans  l'Ordre  de  la  Noblessi?,  je 
citerai  niessirc  Paul  de  Maillard,  chevalier,  seigneurdela  Fiiye, 
la  Roderie,  Bonrccueil  el  aulres  jdaces,  el  son  frère  messire  Fran- 
çois, chevalier  de  Malle,  tous  deux  habitant  au  château  de  la  Fayc. 
Dans  un  acle  du  21  mars  1781)  (voir  aux  lettres  et  d^libôrationa  à 
rcffl't  de  dniiiii'r  de  nouveaux  mandafs  aux  di'piilôs),  on  voit 
iine  François  «le  Maillard  de  la  Faye  représente  son  frère,  ([u'ilqua- 
litle  marquis  di-  .Maillard. 


rcciioii  ilii  fief  de  la  Cunibc  Tut  eiireglâlrc  un  grelTs  lie  la  bnronnic  da 
cajuillcllliU'.i. 


—  322  — 

Parmi  ses  alliances  on  voit  :  les  Lacroix  de  Jovelle,  Malet  de  la 
Jorie,  Fayard  dos  Goinîxsja  (loard,  Heynier,  Gonan  dWueors, 
Galard-Déarn,  Morean  do  Montclieuil,  laBrouede  Vareilles,  Trj'ou, 
Larinandio,  Dupiu  de  Saint-Gyr,  MairilIaud-de-Goursac,  Nanctas, 
Barbarin,  etc. 


AS' 


De  MALHEG,  de  Pech-AIvel.  de  Flenrac,  de 

la  Gran^re,  do  Lapeyrière. 


AuMES  :  D'azur  ;«  trois  UHes   d»*    ^riffju,   à  langue   (la 
2=ç3       vipt'iv,  arpacln;«;s  d'urpent. 


Lo  nom  de  cotte  famille  est  accompagné,  dès 
lo  \\T  sioclo,  (l(»  la  (jualilîcaliim  de  noble  ci 
d'écnyor  ;  il  li«,nin»  dans  l(»s  ,IupMnonts  des  intendants  de  Bor- 
deaux portant  maintenuo  de  nohli^sst»  ipt'M'iod*?  de  ir)97  à  1718)  et 
dans  li's  listes  d(\s  votants  pour  les  députés  de  la  noblesse  aux 
Etats-(Jénéraux  de  1789. 


4ii8 


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De  MALP:GAT  de  la  Vijruerie  <ou  d(»  la  Vi(?e- 
rio',  i)aroisso  «lo  Gouze,  (.'n  Sarladais. 

Ahmk^  :  D'or  à  la  Tasoc  do  gueules,  accompagnée  d«  trois 

cloilrs  de  1111*1110. 


Le  (ri'iind  Avmorinl  Jo  Frnnce  (registre  de 
Sarlal)  les  donne  :  D'azur  a  trois  tours  d'or  ran- 
<:<'.{^<>  en  fasco  ;  mais  il  y  a  là  une  orrom*  évi<lente  que  semble  re- 
coiuiaîlro  crilozior  lui-momo,  puisqu'il  lait  .suivre  celte  description 

{\r  la  noto  suivante  :  <*  à  rxpliipior  plus  amplement.  » 

Gos  dorniéros,  on  oITol,   a|>partioiuient,   ainsi   qu'il   est  dit  plus 
haut,  n°  1:2.'),  à  la  famillo  dv  Hous>i<.'r. 

Dans  l'Htal  jjrénéral  d«\-^  ^oulilshommes  de  Télection  de  Sarlal^ 
maintonus  <laus  leur  nohlosse  iMi  KiiW)  par  Fellot,  intendant  de 
Guionut»,  lij^urrnt  (iuy  do  .Maio^^al,  soij^nour  de  CnstelfranCy  el 
Mai*(*  (\r  Maic-at,  si'ij^uour  do  la  Vi^rorio.  Ledit  Tiny,  écuycp,  seî- 
^'Mciir  de  GasirllVaiic,  ri  nnjdt'  Jacques  do  Male^^tl,  écuyer,  sei- 
^••iKMn- dt'  (iazcllc^.  <N  '  vnjrnl  aus-^i  au  nondu*o  îles  gentilshommes 
fit'  Sarlal  couvi.mju/'-  aux  ban  et  arrion*-ban  dr  ir»7i. 


-  323  - 

De  MALET,  do  In  Jorie,  lïn  Doussac,  de  la 
(îanif,  lie  Glano,  ilii  Pont,  de  St-Vinnent,  de 
l'uyvailier,  do  U  Farjje,  de  Roquororl,  de  In 
Bui'if,  do  la  Hivière,  de  Piijctmrnnud. 

;  Armkï  :  Kcnrielc,  nux  I  el  4,  do  gueiilc-i  .i  Irois  t^rm^nux 
il'ur  iBlias  d'argent',  ijui  crI  de  Malet  ;  aiixi  ct.^,  de  gupulen 
levrette  cuurani  d'urftcnl,  au  chef  uousud'azui' chargé 


d«lr<>i^  litoilss  d'or,  qui 

Dans  le  Cvund  Armoriai  de  Franco,  dressé  en  exécution  de  l'é- 
dil  de  KJ'.tlî  (registre  de  In  noblesse  de  l'érigiioux),  les  arines  en- 
rL>i;istré(ts  soii.s  le  nom  de  Midlet  (Georges),  éetiyer,  seigneur  de  lu 
Jorie,  sont  :  ] l'azur  à  un  Ivv rier  iiitssantd argent,  surmonta  de  trois 
l'-luilim  (!•■  iiirnii'  ritiiijnes  un  cJicf. 

Dans  l'Arnioriul  manuscrit  (iVriturc  de  lu  Un  ilu  ivn'  siècle)  que 
j'fii  souvf'iil  rili",  il  est  dit  :  Georges  Mulot,  sieur  de  ia  Jurie,  ha- 
bitinil  do  la  paitiisse  <le  St-Méanl-d'Excidouil,  sénéuhausséu  île 
Férifîueii\,  porlc  |)Our  armes  :  l'u  Irvvier  d'argent  en  cltnmj)  de 
ifuviilva,  au i-lwf  dazur  cimrgii  dv  liais  étoHos  d'or,  le  casque  à 
ili-ini  tourné  avec  timbre,  et  reconnaît  pour  ilescendants  (\c,  sa  fa- 
mille :  Hôlie  Malet,  son  frère,  et  Grégoire  Malet,  sienr  du  Pont, 
tiabilanl  de  la  paroisse  de  Lisle,  et  Louis  Mallet,  sieur  do  Puy- 
viitliier,  liabilant  de  la  paroisse  île  St-Germuîn-dos-Pi-és,  el  aulra 
Louis  Mallet,  sieur  de  la  Koche,  habitant  du  lieu  de  Lafarge,  le 
ti;ut  sénécliaussée  de  EVrigueux,  qui  tous  portent  les  mùme:! 
«rmcs. 

Quoique  dans  les  annoriaux  que  je  viens  de  citer  se  trouvent 
encurt'  d'iiulres  blasons,  sous  les  noms  di;  Malet,  <le  la  Koclic,  de 
Ma-siffuiii',  et  M:dot,  île  la  Barde,  de  Lavigerie,  dn  Vergier,  je 
i-rois  inutile  il'en  fidre  ici  la  description.  Je  m'en  liens  à  celles  qnî 
se  voient  sur  le  sceau  de  17iO,  de  Louis  Malet  de  l'uyvailier,  sei- 
gneur de  Hoquefort,  lesquelles  sont  écartelées,  comme  il  est  dit 
plus  haut,  de  Malet  et  de  la  Jorie,  el  à  celtes  tigurées  et  décrites, 
iliins  les  preuves  do  noblesse  de  Jean  Malet,  de  la  Jorie,  seigneur 
de  Hnqueiurl,  par  Louis-Piene  d'IIozier,  juge  d'armes  de  France 

en  nr.y. 

La  maison  de  Malet  de  la  Jorie,  on  l'i'-rigord,  il'après  plusieurs 
aulenr,-.,  sorait  issue,  avant  liOO,  des  Malel.  sires  de  Graville  (en 
Nennaudie  .  Horel  d'ibiuterive  en  donuc  la  lllialiou  liopuis  Guil- 
laume Malet,  sire  de  Graville,  qui  se  distingua  à  la  bataille  d'Ilas- 
ting  eu  1066,  jusqu'à   Louis  Malet,   sire  de  Gruville,   amiral  de 


—  324  — 

France,  mort  en  1516,  ne  laissant  que  deux  filles  ;  mais  déjà  s'é- 
taient formées  deux  branches  représentées  par  deux  frères  de  Jean 
Malet,  sire  de  Graviile,  décapité  sous  Jean  le  Bon  (le  5  avril  1856, 
comme  partisan  de  Charles  de  Navarre),  Tune  par  Robert  IV  Ma- 
let, qui  continua  la  descendance  des  Graviile,  et  l'autre  par  Guil- 
laume Malet  de  la  Jorie. 

Ce  fut  le  fils  de  ce  dernier,  Hugues  Malet,  qui,  marié  avec  l'héri- 
tièrc  do  la  Jorie,  fut  le  chef  en  Périgord  des  Malet  de  la  Jorie, 
d'où  descendent  toutes  les  branches  ou  rameaux  dénommés  en  lèle 
de  cette  notice.  11  eut  pour  lils  Guy  Malet,  seigneur  de  la  Jorie, 
qui  fut  capitaine  (gouverneur)  du  château  d'Excideuil.  Dans  une 
requête  au  roi,  du  20  mars  ii96,  pour  obtenir  rautorisation  de 
restaurer  et  fortilier  l'hôtel,  lîef  et  manoir  de  la  Jorie,  ledit  Guy 
rappelle  l'origine  normande  de  sa  maison  et  mentionne  la  veuue  en 
Limousin  de  Guillaume  Malet,  son  trisaïeul. 

Sans  entrer  dans  le  détail  généalogique  de  la  famille,  je  rappelle- 
rai qu'un  des  descendants  de  ce  dernier,  Grégoire  Malet  de  la  Jorie, 
fut  nommé,  en  septembre  1568,  gouverneur  pour  le  roi  de  Na- 
varre du  chàt(.»au  d'Excideuil.  Plusieurs  lettres  de  ce  prince,  con- 
servées dans  les  archives  de  la  famille,  témoignent  la  confiance  et 
l'estime  que  lui  avait  inspirées  la  bravoure  de  ce  gentilhomme. 

J'ajouterai  que  les  Malet  de  la  Jorie  ont  fait  leurs  preuves  de 
nobless(î  devant  Chérin,  généalogiste  du  roi  ;  que,  le  18  mai  1778, 
Henri-Joseph  comte  de  Malet  de  la  Jorie,  maréchal  de  camp,  eut 
riionnour  de  monter  dans  Kîs  carrosses  du  roi  ;  qu'aux  difTérenies 
recherches,  entre  autres  dans  la  période  de  1666  à  1697,  cette 
maison  a  été  maintenue  dans  la  noblesse  ;  et  qu'en  1789,  on  voit 
inscrits  parmi  les  votants  pour  les  députés  de  l'ordre  :  Haut  et 
puissant  seigneur  messire  François  marquis  de  Malet,  chevaliefp 
S(Mgneur  de  la  baronni(?  do  la  Garde,  hal)itant  au  château  de  Moo- 
sac,  sénéi'iiaussée  de  Sarlat;  messire  François  baron  de  Malet|Soa 
tils,  capitaine  Je  cavalerie,  habitant  <lu  château  de  la  Garde,  séné- 
chaussée (h;  Périgueux  ;  et  Jean-François  marquis  de  Malet  de  k 
Farge,  (rAulreville,  de  la  Guichardie,  etc.,  en  Périgord.  (Voir  aux 
procurations.) 


De  MALET,  de  Sorges,  de  la  Paulardie. 

AtiHEs  :  Do  gueules  h  trois  fcraicani  d'argant  ;  M 
rranc  quailier  de  gueules,  it  sénestrS,  chargé  d'une  bran- 
che de  chûne  d'argent  en  bande. 

Ces  armes  figurent  en  tête  des  lettres  paten- 
tes qui  conférèrent  le  titre  de  baron  à  Jean  de 
Malet,  conseiller  au  parlement  de  Bordeaux 
avant  1789,  puis  député  sous  le  prcmior  Empire.  Dans  le  Grand 
Armoriai  de  France,  registre  à<i  Périgueux,  les  armes  inscrites 
sous  le  nom  de  Bertrand  Malet,  juge  de  Sorges  :  d'argent  à  une 
croix  Riicrte  de  sable. 

Entre  ces  dcuv  armoiries,  j'ai  dû  donner  la  préférence  aux  pre- 
mières, non  parce  qu'étant  analogues  à  celles  de  l'article  précé- 
dent, je  veuille  induire  que  les  Malet  de  la  Jorie  et  les  Malet  de 
Sorges  ont  une  commune  origine.  C'est  là  une  question  que  je  ne 
me  permets  pas  de  trancher,  mais  uniquement  parce  qu'elles  ont 
une  authonticité  incontestable,  elqu'un  armoriai,  pour  offrir  de  l'in- 
U>rât,  doit  être,  autant  que  possible,  basé  sur  des  titrer  do  cette  na- 
ture, 

A  l'aide  seule  des  registres  de  l'hôtel  de  ville  de  Périgueux.  on 
pourrait  presque  dresser  une  généalogie  de  la  famille  deMalet, de- 
puis le  XIII*  siècle.  En  effet,  en  1:^31,  au  nombre  des  citoyens  de 
Périgueux,  désignés  dans  les  statuts  municipaux  écrits  en  langue 
romane  :  Li  campanhos  del  Maior  (les  collègues  du  maire)  se  voit 
un  P.  Malet.  Plusieurs  du  même  nom  figurent  dans  la  siècle  sui- 
vant ;  l'un,  entre  autres,  est  cité  dans  un  titre  contenant  des  ordres 
du  roi  adressés  aux  maire  et  consuls  par  le  sénéchal  du  Périgord 
pour  envoyer  à  I>auzerte  une  troupe  de  100  gens  d'armes. 

Incontestablement,  ce  sont  ià  des  ascendants  de  cette  longue 
suite  de  notables  habiUints  de  Périgueux  et  de  magistrats  munici- 
paux du  nom  de  Malet  que  l'on  retrouve  en  grand  nombre  dans  les 
XVI*  et  xvu*  siècles  et  qui,  au  xvui',  ont  donné  dos  conseillers  du 
roi,  dont  un  lieutenant  particulier  au  présidial,  un  conseiller  au 
parlement  de  Bordeaux,  lequel  fut  appelé  à  la  Chambre  des  dépu- 
tés. C'est  ce  dernier  qui  fut  créé  baron  de  l'Empire,  titre  que  con- 
firma lu  Restauration.  Son  lils,  Bertrand-Henri,  baron  de  Malet,  fut 
en  IKii  auiliteur  au  Conseil  d'Etat,  en  181â  sous-préfet  A  Péri- 
gueux, et  en  183i,  conseiller  à  la  cour  royale  do  Bonlcaux.  De  son 
mariage  enaoùl  18â0,  avec  Jea nue-Léon ti ne  Lafauric  deMonbadon, 
Hlle  du  comte  de  Monbadon,   pair  de  France,  maréchal  de  cAmp, 


—  326  — 

chevalier  do  Saint-Louis  et  grand-offlcier  de  la  LfégioQ*d'Honneur, 
est  parvenue  nombreuse  postérité. 


^^*  De  MALKVîLLE,  de  Caudon  (ancien  repaire 

noble,  canton  de  Dôme.) 
AuMEs  :  D'azur  à  trois  molctles  d'éperon  d'or. 

D'après  des  documents  qui  me  paraissent  ein- 
j)reints  d'un  caractère  sérieux,  cette  famille,  éta- 
blie à  Dèine,  en  Férigord,  depuis  plus  de  200 
ans,  serait  issue  des  Maleville connus  en  Quercy, 
dès  le  commencement  du  xni''  siècle. 

Mais  ici,  renfermé  dans  les  limites  d'une  simple  notice,  je  me 
bornerai  —  et  c'est  là  le  point  essentiel  à  rechercher  pour  faire 
l'Armoriai  vrai  de  notre  province  —  à  constater  la  noblesse  des  fa- 
milles. En  ce  ({ui  concerne  celle  de  Maleville,  en  Périgoçd,  il 
me  suflira  de  rappeler  que  cette  maison  compte  parmi  ses  mem  - 
bros  : 

Jacques  de  Maleville,  le  célèbre  jurisconsulte,  l'un  des  ré- 
dacteurs du  Code  Civil,  crè»!*  sénateur,  comte  fie  l'Empire  en  1806, 
et,  en  1814,  jiair  de  France,  avec  le  titre  de  marquis  et  grand-offl- 
cier  de  la  Lc'gion-d'Honneur  ; 

Que  son  fils  aine  F*i(îrre  Joseph,  héritier  de  ses  biens  et  titres,  fat 
membre  de  la  Chambre  des  Députés  en  1815,  et  auteur  de  plusieurs 
ouvrages  ; 

Que  sonpolit-fds  Guillaume  Jacques-Lucien,  marquis  oe  Maleville, 
conseiller  à  la  Cour  royale  de  Paris,  fut  députe,  sous  Louis- 
Philippe,  et,  sous  la  Hépubli(|ue,  créé  sénateur  à  vie.  J'ajouterai 
que  le  frère  de  ce  dernier  est  mort  glorieusement  en  Grimée 
à  la  tète  du  re*giment  dont  il  était  colonel. 

Le  chef,  aujourd'hui,  de  cette  maison,  le  comte  de  Maleville,  de- 
venu marquis  de  Maleville  depuis  la  mort  de  son  père,  réside 
en  son  château  de   Fénelon,  en  Sarladais  (Dordogne). 

De  son  mariage  avec  une  des  lîlles  du  marquis  de  Sainte-Aulaire, 
sont  issus  plusieurs  enfants. 

Parmi  les  quatre  do'putés  fies  ville  et  paroisse  de  Dôme,  chargés 
de  réduire  en  un  seul  tous  les  cahiers  de  doléances,  et  de  nommer  le 
quart  (rentre  les  députés  des  dites  paroisses,  pour  porter  ce  cahier 
à  l'Assemblée  générale  du  10  mars  1789,  se  voit,  dans  Tordre 
du  Tiers-Etat,  Jacques  de  Maleville,  avocat,  mais  on  constate  ^ga- 


—  327  — 

leiHPiil  que  plusieurs  sujets  du  noiu  de  Maloville  figurent  dans 
y  Ktat  gthwral  des  gentilshommes  de  l'élection  de  Sarkt,  maintenus 
dans  leur  noblesse  par  Pellot,  intendant  de  Guienne,  en  10fi(>  ; 
ds  sont  ainsi  inscrits  :  Jean,  Joseph  et  Pierre  Maleville,  habitant  do 
Cnj^^nac  ;  Marc  Maloville,  sieur  de  Cazolles,  habitant  de  laSalvetat  ; 
Jean-Chrétien  Malevillo,  sieur  de  Saint-Avit,  habitant  du  dit  lieu, 
sénéchaussée  de  Sarlat. 


:li2 


3 


MAXET  KTMA(îNET,des  VcTffnes,  d(^  la  Gue- 
renne,  'Je  la  Force,  <lu  I*eyrat,  de  la  Hoche, 
etc. 

Akmes  :  D'.'irj^ent  i\  (l»iix  tours  de  sinoplc  accomi»a- 
f^nres  do  quatre  croissants  de  nit-nio,  deux  en  chef  et  deux 
on  pointe. 


Ces  armes  sont  ainsi  décrites  dans  le  Grand 
Armoriai  de  France  (rej^istre  de  la  noblesse  de  Périgueux.)  Elles 
ne  difTèrent  que  par  les  émaux  dans  TArmorial  manuscrit  de  la  fin 
du  xvni*  siècle,  où  Ton  voit  que  Jean  Mairnet,  sieur  de  l8  Guerenne, 
habitant  de  Saint-Paid-Laroche,  et  François  Magnol,  sieur  de 
La  Forest,  habitant  du  village  de  la  Chcnerie,  sénéchaussée  do  Pé- 
rif^ueux,  reconnaissent  i)Our  descentlants  de  leur  famille,  Jean 
et  Antoine  Magnet  frères,  habitants  de  la  paroiss.»  <le  Jumilhac,  de 
la  juridiction  d'Excideuil,  sénéchau-i>éede  Péri;^nieux  ;  et  François 
Magnet,  sieur  du  Peyrat  ;  et  Aubin  Magnet,  sieur  de  La  Roche, 
habitant  du  dit  lieu  et  des  Hoches,  séné/haussée  de  Périgueux. 

l'n  Louis  Manet,  écnyer,  sieur  <le  Lautherie,  figiu'e  aussi  dans  le 
(irand  Armoriai  de  France,  mais  avec  l(»s  armes  suivantes,  qui 
n*onl  aucune  analogies  avec  ct^lles  ci-dessus  décrites  :  D'argent 
à  un  lion  de  gueules  couronné  d'or. 


:\A'i 


f,  r^:\\j^i.^-^ 


W: 


De  MAHANDAT,  du  Gousset,  de  Bellevue,  de 
Varaignes,  etc. 

Ahmes  :  D'or  à  la  rroix  d'azur. 

Lors(pi'en  [HoH^  j(»  publiais  PArniorial  d(»  la 
.Noblesse  du  Périgord.  les  documents  authen- 
tiques me  faisant  souvent  défaut,  bien  des 
familles  ipii  avaient  droit  dV  prendre  place,  eu- 


-  328  — 

ront  à  so  plaindre  de  ne  pas  y  voir  figurer  leurs  nom  et  armes.  Pour 
quelquos-uiios,  mieux  renseigne'',  je  pus,  à  l'aide  de  deux  supplé* 
nienls,  combler  c(îrtainos  lacunes,  ol,  plus  tard,  profitant  d'une  re- 
production do  ruîuvro,  dans  lo  Ilcrant  d'armes,  journal  illustré  de 
la  nol)Iessc,  donner  satisfaction  à  de  justes  réciamalions.  La 
famille  do  Maraudât  fut  de  ce  nombre.  Voici  en  effet  la  note  qui  y 
suivit  la  description  de  ses  armes  :  «  Dans  les  xvi*  et  xvn*  siècles,  le 
nom  de  Maraudât  se  voit  accompagné  des  qualifications  de  mcssire 
et  d'écnyor  ;  en  1712,  il  ligure  aussi  dans  un  Etat  des  revenus  de  la 
noblesse,  en  1712,  élection  de  IVrigueux,  commune  de  Varaignes 
(Nonlronuais)  ;  et  dans  la  liste  des  émigrés  duPérigord,  du  district 
de  Xontron,  eu  1)3,  on  voit  un  membre  de  celte  famille  qualifié 
ci-devant  noble.  » 

A  ces  titres  sérieux  je  suis  beureux  aujourd'hui  d'en  ajouter  en- 
core des  plus  concluants,  puisés  aux  archives  mêmes  de  la  famille; 
on  y  voit  tout  d'abord  :  «  (^)u\mi  15t)0,  Robin  Marandat  ser\'i( 
à  Pons,  en'Saintonge,  en  (pialité  de  gentilhomme,  sous  les  onlres 
de  Nicolas  de  Honnefond,  sieur  de  Hretauville,  gentilhomme  ordi- 
nain»  de  la  chambre  du  roi  Henri  IV,  et  gouverneur  de  la  ville  de 
Pons  et  pays  circonvoisins,  Sainlonge  et  Angoulôme  (Charente, 
Gironde),  etc.  ; 

Qu'en  l.V,)i,  par  lettres  patentes  du  30  st»ptembre,  lo  même 
Henri  IV  donna  à  son  très  cher  et  bien  aimé  le  sire  de  Marandat, 
gentilhomme  de  la  suite  de  son  très  cher  cousin  lo  maréchal  de 
Piiron,  pour  sa  brillante  conduite»  devant  Laon,  où  il  fut  grièvement 
blessé,  une  pension  de  mille  écus  ('titre  signé  du  roi)  ; 

yn(*  Jean-l-^aptiste  de  Marandat,  écuyer,  sieur  du  Gousset,  était 
oflicier  des  gendarmes  de  la  garde  ordinaire  du  roi  et  chevalier 
de  rOrdre  roval  et  militaire  de  Saint-Louis  ; 

Que  J(^an-Joseph  de  Marandat,  écuyer,  seigneur  de  Believue, 
son  iils,  servit  également  dans  les  gendarmes  de  la  garde  ordinaire 
de  S.  M.  ; 

Kt  (pie  le  lils  de  ce  dernier  émigra. 

Les  bornes  d'une  notice  no  me  permettent  |»as  d'entrer  dans  de 
])lns  lon;^'s  d  'tails  ;  mais  les  <pi(^l<(ues  lignes  qui  précèdent  en 
disent  assez  puur  éta}>lir  le  droit  incontestable  de  la  famille  de  Ma- 
randat, iïii  voir  lignrer  son  nom  et  ses  armes  dans  rArmorial  delà 
Noblesse  du  Périgurd. 


Db  la  MAHGODIE  (Chantegreil)  de  la  Tour- 
d'Arie,  an  la  Bordarie,  de  Foufcère,  de  la  Batut, 
des  Bordclles,  de  Pécaraouge,  de  Leslang. 

Arheb  :  Do  gueules  bu  coq  d'argent  passant  el  chsolanti 
ongle  el  bec(|uc  d*or. 

Celte  famille  a  occupé  des  charges  anoblis- 
santes et  était  souvent  «(ualliiée,  avant  1789,  des 
,  éctiyer,  seigneur  de...  Je  citerai  notamment  les 
actes  de  naissance  de  :  François  Cliantegreil,  du  13  octobre  1766  ; 
fl  de  Jose)ih  Hippolyte,  du  17  juillet  1780,  oti  ils  sont  dits  fils  de 
messire  l'icrrede  la  Marcodic,  écuyer,  seigneur  dti  flef  des  Bor- 
dettcs,  avocat  en  la  Cour,  conseiller  du  Roi,  et  président  en  l'élec- 
tion de  Périguetix,  et  do  rIaineSii/anno  Valeton  (de  Garaube). 

La  famille  est  repr<';sentée  par  MM.  Gaston  de  la  Marcodie,  an- 
cien élève  do  l'école  polytechnique,  inspecteur  de  la  comptabilité 
des  ser>ices  techniques  des  chemins  do  fer  de  l'Ouest  ;  Pierre 
de  In  Marcodie,  caissier  de  la  Société  Générale  ;  et  par  le  colonel 
de  la  Marcodie,  ofllcier  de  la  Légion  d'Honneur,  leur  oncle. 


De  MARCILLAC  (Combhbt)  de  la  Beyssarie, 
d  la  Faucherie,  du  Mont,  de  Villardeîx,  de  Lar- 
toiinet   etc 

\R>iE«      De   sinople  au  chevron  éuhancrn  d'argent,  ac- 

rompagne  en  point?  d'une  l'p.'^e  la  pointe   en  haat  Qe 

au  rbefrou^u  de   cbargi  de  trois  étoiles  do 

I  es  Combret  de  Marcîllac,  originaires  du  Bas- 
I  tnioustn  dea  enMions  dE^Icton,  se  sont  fixés  en  Périgord  de- 
piui  1801  Un  n  a\ant  la  Ht  volution,  plusieurs  de  .ses  menibres 
i  latent  f,ciHlai  ini  -,  de  la  gni  de  du  roi.  Vers  1700,  un  Guillaume  de 
Miritllac  ctatl  „'hi  do  lu  corp-.  du  roi  d'Espagne  dans  la  compagnie 
Mamin  It  (iFrincoi-.  \ntotne  de  Oontbret  de  Marcillac,  prôtro, 
(hanomt  du  diocix  dt  Pois>.\  \eis  1783,  fut  nnmônier  de  la  du- 
ihL-a)  de  lit  rr\  Patini  se-,  aitnnces  ;  les  Hoclietnonteil  d'EsfHillp, 
botit/ai  ih  la  Majoric   Majct  de  la  Villatclle,  de  Lantilinc. 

l'inni  II  -.  genlilshonimes  con\oqués  à  l'assemblée  de  la  noblesse 
de-- senn-hau-^sco-.  de  Tulle  HttM' el  Uzerclte,  potu'  l'élection  des 
'lépult->  au\  Etala  Gi,nttau\  de  1789,  se  voit  inscrit  :  Cotiibret  de 
Marctilac  de  la  Uejasatie 


—  330  — 

Un  membre  de  celte  lamille,  Lt-ger  Combret  de  Marcillac,  a  élê 
im  des  députés  di'  la  Dordogne,  sous  le  gouvcmenient  de  Louis- 
Phili|)iic.  C'est  à  celui-ci,  maire  de  Périgueux  en  1830, 1882, 1885. 
1837  et  IMO,  (]iie  nous  devons  d'avoir,  dans  l'intérieur  de  la  ville, 
les  fontaines  qu'alimente  la  sourire  du  Toulon;  on  sait  que  le  con- 
seil municipal,  voulant  donner  à  ce  magistrat  un  témoignage  de 
reconnaissance,  fit  graver,  en  1836,  sur  une  plaque  de  marbre  que 
l'on  voit  encore  sur  la  façade  de  l'ancien  évëché,  place  de  la  Clau- 
tre,  B  Périgueux,  le  nom  de  Marcillac, 

La  famille  de  Combret  Marcillac  fait  sa  résidence  habituelle 
dans  son  château  de  Mellcl,  près  Tcrrassou  (Dordogne). 


On  sa  il 


De  MAHEl'lL  de  VILLEBOIS,  etc. 
AnuEs  :  l>r  (riiculne  au   cbi-r  d'argent  ri  un  lion  d'azur 

bruuhani  suricluul. 

Les  seigneurs  du  nom  de  Mereuil  élaietil, 
de  mi'mc  que  ceux  de  Hejnac,  de  Biron  et 
(l('Iti)urdeilk's,  qualiflésin'emiersbaronsdu  Péri- 
gord. 
1  nombre  des  privilèges  dont  jouissaient  ces  quatre 
premiers  itaroiis,  utj  de  ceux  qu'ils  tenaient  le  plus  à  honneur  était 
de  porter  les  Kvèques,  à  leur  entrée  solennelle  dans  la  ville,  jus- 
que dans  loui-  église. 

,\  la  sixième  croisade  —  de  Hiîfl  à  1:^18  —  figure  un  Raoul 
de  MMri-uil.  —  l'n  Itaiinond  de  Miu-euil  était  commandeur  et  grand 
Prieur  dr  l'Onbi-  desTcnqiliers  dans  les  provinces  d'Auvergne,  dn 
Limousin  et  du  !  ferry  en  li8X. 

l'aniii  les  illir>tralii)ns  de  celle  faniille  qui  s'éteignit  an  xvi*  siè- 
cle dans  la  niaisun  d'Anjun.  je  rappelli-nii  qu'à  la  bataille  de  Bon- 
viiiis,  en  1:21  i.  Iltrinenl  trois  frères  du  nom  de  Mareuit,  dont  l'un 
lil  |>ris(i[mii-r  le  ennili-  <]••  Flandres,  el,  pour  ce  fuit,  i-eeut  du  roi 
l'liili[ipe-Aiigusle.  la  sei(.'[ienrie  <le  Villel«>is. 


-  331  — 

De  HARQUEYSSAC  {ou  plus  souvent  de 
Mai'qucssac),  de  la  Reille,  de  la  Croze,  de  Rour- 
fiai-,  de  Rouffiagiict,  rie  Palejrac,  de  la  Rivière, 
dn  Bruzat\  de  Saint-Panlaly,  etc.  (en  Périgord), 
de  Cieuzac  (Lot). 

Armes  :  D'niur  à  Irois  bcsants  d' argent.  Alita  :  irou 
marca,  pièces  qui,  niiisi  dénommées,  Sbmbleraîenlindiquar 
des  armes  parl-tnles. 

PonsdeMtirqueRsac,  damoiseau  de  Caslelnau,  acquit,  le  15  mars 
l-iU",  d'.\lain  d'Albrol  el  do  Jean,  roi  de  Navnm',  les  paroisses  de 
Sntnt-I'antaly-d'Anij,  de  SainL-Pardoux  et  13ouchaud,dont  il  Torma 
la  lenv  di.-  Marqiieâsac,  à  laquelle  il  donna  son  nom.  Elle  passa,  le 
IS  juillet  ililW,  dans  la  maison  d'HauleforI,  par  le  mariage  de 
Jeanne  de  Marques.sao,  avec  Heno  de  Hautcfort,  qui  fut  le  chef  de 
la  Itranclit'  dile  de  Hautefort-de-Marqucssac. 

Un  Pierre  de  Marqucssac  6tait  maire  de  la  ville  de  Périgucux  en 
|r)(i2  ;un  autn;  du  même  nom  (peul-ètre  le  m(%e)  fui  également 
maire,  de  iô87  A  ir)88  ;  d  est  qualillé,  dans  les  registres  de  l'hôtel 
de  ville,  noble,  écuyer,  président  etjuge-magc  ;  son  llis  aîné  3er\it 
dan.iî  l'armée  catholique  ;  il  avait  pour  devise  :  Pays  et  Dieu. 

Dans  quelques  autres  litres  que  j'ai  eus  sous  les  yeux,  j'ai  pu 
constater  :  Qu'un  Pierre  de  Marquessac,  chevalier,  qui  avait  servi 
25  ans,  fut  grièvement  blessé  h  l'affaire  de  Rosliaoh,  1745  ;  qu'un 
Charles  de  Marquc^snc,  capitaine  do  cavalerie,  dans  Chabrilland, 
fut  lue  à  la  bataille  de  Fontonoy,  à  2fl  ans,  1757  ;  que  Marie-Pierre 
de  Marquessac,  au  service  dès  l'âge  de  18  ans,  après  avoir  été 
sous-lieutenant  et  capitaine  dans  Royal-Cravate,  émigra  en  1792, 
el  servit  depuis  à  l'armée  de  Condé,  dans  divers  corps  et  notam- 
ment dans  les  dragons  d'Engtiien,  jusf(u'on  avril  1801  —  époque  dii 
licenciement  —  el  qu'il  se  relira  avec  le  brevet  de  colonel  et  cheva- 
lier de  Sailli-Louis. 

(^ttc  famille,  maintenue  dans  sa  noblesse  do  race  )>ar  am-tt'î  de 
1M(  el  1636,  ligure,  en  1789,  dans  les  assemblées  de  la  noblesse 
en  Périgord,  en  Quercy  el  en  Limousin.  Panni  les  votants,  je  cite- 
rai da[is  noire  pi'ovince  :  haut  et  puissant  seigneur  Henri,  comte  de 
Mari|uessac,  seigneur,  baron  d(^  Houfliac,  de  Roullaguet,  de  l'aley- 
rac  et  autres  lieux,  chevalier  de  l'Ordre  royal  cl  militaire  de 
Saint-Louis, 


—  332  — 

De  la  MARTHONIE  (1)  de  Saint-Jean-de- 
Cdle,  de  Condat,  de  Fuygiiilhem,  de  Milhac,  de 
Nontron,  de  Bnizac,  de  Caussade.de  la  Salle,  de 
\illard,  de  Xeufville,  elc. 

Armes  :  De  gueules  au  lion  d'or  lampuaé  al  artai  da 
sable.  —  Des  branches  cadellee  ont  ajouta  un  chef  ooawi 
r  sable  chargé  de  trois  étoiles  d'arg«ot. 

La  maison  de  la  Martlionie,  dont  le  nom  se  voit,  dès  le  commence- 
ment du  xni'  sii-clc,  dans  les  titres  et  chroniques  de  la  province  du 
Périgord,  s'est  illustrée  dans  l'Eglise,  dans  l'armée  et  dans  la  ma- 
gistrature. 

Elle  compte  six  chevaliers  de  l'Ordre  du  Roi,  un  maître  d'hdtel 
du  roi,  un  preminr  présiilcnt  aux  parlements  de  Bordeaux  et 
de  Paris,  sous  Fran(,'ois  I",  sejit  évoques,  des  oRiciers  généraux  et 
un  grand  nombre  d'ofÛciers  do  tous  grades,  pai-mi  lesquels  neuf 
chevaliers  de  Saint-Louis. 

Elle  n'est  pas  moins  distinguée  par  ses  alliances  que  par  ses  ser- 
vices. 

La  Chenayp-Desbois  cite,  comme  vivant  en  1281,  Guy  de  la 
Marthonie  ;  mais  ce  généalogiste,  de  m(''me  que  d'Hozier  et  l'abbé  de 
Lespinc,  ne  donne  une  filiation  suivie  que  depuis  le  25  janvier 
14ii,  date  d'un  hommage  que  Kuymond  de  la  Marthonie,  habitant 
son  château  de  ce  nom,  paroisse  de  Saint-Jcan-de-Côle,  et  qui  ser- 
vait en  qualité  d'oflîoier  —  dit  Chérin  —  dans  les  compagnies  d'or- 
donnances, rendit  hominage  à  très  illustre  prince  et  seigneur  mes- 
sirr  Charles  d'Albret,  comte  de  Dreux  et  de  Gaure,  en  Limouaia. 

C'est  snrlcstilresmcmes  fournis  pour  les  preuves  faites  en  1668, 
par  la  famille,  ilovant  li.-s  inti^ndanls  chargés  de  la  recherche  de  la 
nobicssf,  qu'a  été  ihvssée  la  généalogie. 

Ce  n'es!  ]jas  seulement  en  Périgord  que  peut  se  constater 
hi  nolilesse  île  la  maison  de  la  Marthonie.  On  voit  son  nom  flgurar 
aux  han  et  arrière-lmn  de  la  sénéchaussée  d'Angouléme,  en  16S5, 
et  dans  les  maintenues  de  la  nobles^il'  de  16fi",  ii  Niort, 

Kn  17i);!.  jilusieui's  <]••  so^  ini'mhrcs  votèrent  aux  Ëtat^Géoéraux, 
dans  rih-drc  de  la  Noblesse,  eiil.imousiti,  enUuercy.enSaintODge, 
dans  la  >I(iru'lio,  à  Suinte-Koy,  à  Libouruo  ri  à  Bordeaux. 


ni<^  du  Icmps  de  Gitlon  A 
lion  Fur  la  ti'te  de  «on  U 
Tï  lUùU,  uomiDC  l'ftil— IMI 


—  883  - 


De  MARTIN  de  LA  BASTIDE,  de  Nantiat,  de 
la  Goutte-Bernard,  de  Bellassise,  de  Laubarde- 
mont,  de  La  Roque,  du  Tyrac,  de  Marcelius. 

Armes  :  D'azur  à  la   tour  d'argent,   crénelée,  ouverte, 
maçonnée  de  sable. 

La  maison  de  Martin  existait  au  xiv*  siècle  et  se 
divisait  au  xv*  en  plusieurs  branches  :  deux  sur- 
vivent de  nos  jours,  ce  sont  celles  de  la  Bastide,  en  Limousin, 
et  celle  de  Tyrac  de  Marcelius,  en  rTui(3nne. 

Elle  a  fourni  deux  évè([ues,  Tun  à  Vannes,  en  1599,  Tautro 
à  Périgueux,  nommé  le  24  mai  1600  et  mort  le  4  janvier  1612. 
(Notice  sur  les  évoques  de  Pt'irigueux,  par  Tabbé  Audierne.) 

L'investiture  de  la  châtellenie  de  la  Bastide  fut  donnée  en  1568 
à  François  de  Martin,  conseiller  du  Roi  au  présidial  de  Limoges, 
par  Jeanne  d'Albret,  reine  de  Navarre,  vicomtesse  de  Limoges. 
Cette  résidence,  dont  les  possesseurs  prirent  alors  le  nom,  n'a 
cessé,  dès  cet  instant,  d'être  la  propriété  du  chef  de  la  branche 
aînée  et  devint  ainsi  le  berceau  des  Martin  La  Bastide. 

Depuis  le  xv*  siècle  cette  maison  a  donné  des  consuls,  plusieurs 
présidents  et  de  nombreux  titulaires  au  siège  présidial  de  cette 
province,  des  généraux,  des  officiers  distingués  de  terre  et  de  mer 
et  des  chevaliers  de  Saint-Louis. 

La  maison  do  la  Bastide  est  représentée  en  Férigord,  pai'  le 

second  fils  du  baron  de  la  Bastide,   M.  Henry  de  la  Bastide,  qui 

a  eu  de  son  mariage  avec  M"°  de  Terrasson,  deux  ills,  MM.  René  el 

Roger  de  la  Bastide,  le  premier,  propriétaire  du  château  de  Par- 

coul  (1),  le  second,  du  château  de  Gamanson,  dans  la  Dordogne. 


350 


MARTIN,  de  Montsec,  doRampieux,  de  Cau- 
deborie,  de  Falguerat,  etc. 

Armes  :  D'azur  aune  gerbe  d'or  accompagnée  de  quatre 
étoiles  de  même,  et  surmontée  de  trois  burelles  d'argent. 

Ces  armes  sont  ainsi  décrites  dans  le  Grand 
Armoriai  de  France  {registre  de  Périgueux), 
sous  le  nom    de  Pierre  Martin,  écuyer,    sieur 


,1  J'ai  dit  plus  haut  à  l'article  Grccn  de  Saint-Marsault,  page  256,  n»  348 
comment  la  baronnie  de  Par  oui  avait  passé  à  François  Gréen  de  Sainl-Map- 
sault,  de  là  aux  Lestange,  puis  aux  Borros  de  Gamanson,  et  enfin,  par  succesftioa, 
jux  .Martin  de  La  Bastide. 


—  33i  - 

de  Montsec  et  de  Champagne-du-Pizou.  Elles  se  voient  de 
mémo  sur  une  choniinéo  du  château  do  Poyrignac,  commune 
de  Terrasson,  dans  le  second  parti  d'un  écusson  qui  porte  :  à  «fejr- 
tre  :  mi-partie  d'un  clnitoau  ucrotc  d'un  lion  grimpant,  et  des  étoi- 
les mises  en  orle  (pour  timhv<\  un  casque). 

La  noblesse  de  c(?tte  famille  est  incontestablement  établie  par  la 
présence  de  plusieurs  do  ses  membres  aux  assemblées  de  POnire 
en  1789.  Je  citerai  parmi  les  votants  à  Forijj:ueux,  pour  les  députés 
aux  Étals-( Généraux,  à  cotte  date  :  t  Haut  ot  puissant  soi^rneur 
Amand  Martin,  de  Montsec,  chevalier,  seigneur  de  Rampieux, 
Gaudoboric,  Falgucrat  et  autres  lieux,  habitant  de  la  ville  de  Beau- 
mont,  et  mossiro  Gabriel  Martin,  clievalior  de?  Montsec,  lieutenant 
au  rojjrimont  do  Gonly,  infanterie,  habitant  de  la  même  ville.  » 
(Voir  aux  procurations.) 

Doivent  appartenir  .sans  doute  a  la  même  famille,  Jean  Martin, 
sieur  de  BigoiTo,  habitant  de  Bronae,  et  Pierre  Martin,  sieur 
de  Hounaudie,  habitant  de  Montignac,  lesquels  sont  inscrits  dans 
PEtat  général  des  gentilshommes  de  l'élection  de  Sarlat,  portant 
maintenue  de  noblesse,  en  1066,  par  Pellot,  intendant  de  Guienne. 


.  1 1""! l'ii'  i'|i  n* 


iihiiiiii 


MAHTIN,  de  la  Sale,  du  Mayniaux,  dW^nao. 

Armes  :  (.'.oiiih*,  uui,  d'azur  à  trois  pins  rangea  d'or,  au 
clioi'  fousu  ilr  (nit'ules  i\  trois  rtoilcs  d'iirffeDt  «galenieot 
r.'iii^'ce.*4  ;  au  2,  d'or  à  trois  croissants  de  gueulos,  2  et  1,  sur 
uiio  riviiTo  d'u/iir.  —  h'aprt'S  un  oachot  assez  mal  grtvé 

dont  lu  faniillu  faisiiit  tis..^i.'. 

nu()i(juo  ces  arnioiri(»s,  dans  leur  composition, 
aient  un  certain  air  dr  paroiité  avof  colles  i\i*  Martin  de  Montsec, 
dont  l'article  pn»côdo.  ollos  ])r<'"sentont  cependant  de  trop  grandes 
dillV'rencos  avec  collos  dr  Martin  dAgonac,  [)our  les  confondre 
dans  une  monii^  notice. 

Uuoi(|n'il  m  soit  je  tiens  à  constater  (jue  ces  derniers,  qualifiés, 
avant  1781),  do  mi^ssiros  ot  d'écuytTs,  ont  fourni  à  Tarmée  des  capi- 
tainos,  dos  connnandants  (>t  <l('s  colunols,  et.  <lans  TOrdre  de  la 
i.c'gionwrilonnonr,  des  chi*vali(»rs,  «les  olliciers  et  des  comman- 
deurs ;  (>t  qirau  nombre  i\K}>  maires  ot  consuls  de  la  ville  et  Cilé 
de  Périguoux,  on  voit  ii^ur(?r  le  nom  d«»  cette  famille. 


De  martres,  de  Périgoni,  de  la  Sale,  de  la 
Koclie-S ai nt -Christophe,  de  Loupian,  dË  Castel- 
boii,  lie  Moulin,  de  Haint-Larry,  elc. 

Abiie?  ;  Éearlelé,  auï  i  et  4,  d'argaol  su  lion  de  gueu- 
les ('A/i'a.v  ;  de  HableJ;nux  2  et  3,  de  gueules  à  une  meule 
de  moulin  d'arftPitt,  et,  sur  If   tout,  d'aïur   i   une   nurlre 

d'argent  rampant  sur  une  plaine  do  sinople. 

Cette  famille  pmnail  alliance  dans  la  première  moitié  du  xvi'  sit^ 
rie  avec  eellc  de  Merle  do  Mont^aillnrd,  dont  il  nera  question  plus 
loin.  Un  de  ses  membres  portail  vers  cette  époque  le^  qualifications 
de  noble  homme,  dY'cujei',  scigmmr  de  la  Sale,  de  Saint-I,éon-sur- 
V^zère  H  co-seigneur  de  la  terre  et  château  de  Saint-Christophe, 
en  Périgord  ;  dans  un  titre  de  1636  et  1638,  un  Gautier  de  Martres 
est  dit  seigneur  de  Périgord. 


Du  MAS,  (Gabriel) Evêquf'de Périgiieux,  li7r>. 
Ahui:!   :  D'azur  è  une  Tasi^v  d'ur  ftccompagnce  de  trais 
basants  de  même,  posts  i  et  1. 

Nobk'    famille  de  Provence    dont  les  armes 
l'i-di'ssiis  sont  les  mémos  que  celles  qui  furent 
scidplécs  sur  des  bornes  limitant  l'ancienne  juri- 
diction de  la  seigneurie  do  Férigueux,  suivant  uu 
accord  fait,  en  liiM,  ciitri'  l'Évèqne  et  la  ville. 

Plusieurs  de  ct!s  bornes  existent  encore  on  Périgord,  notamment 
au  Saut  du  Chevalier,  commune  de  Coulounieix,  près  Périgueux  ; 
on  y  voit  gravées  on  relief,  d'un  côté,  les  armes  de  l'évéque, 
Gabriel  du  Mus,  et,  de  l'antre,  celles  de  la  ville.  Ledit  évèque  mou- 
rut en  Berry,  au  commencement  de  1500, 


Du  MAS,  de  Ségur,  de  Peyzac,  de  la  Serre. 
de  la  l.nlande,  des  Uourbous,  de  la  Rigale,  de  la 
Heyiie,  de  ta  Roque,  de  la  Fougère,  deChaleau- 

rochrr. 


.\B^I 

;  D'azur  au  rhevroii  d'or  accompagné  en  chef  de 

trois   <: 

oissanls  d'arpent  elon  pointe  d'un  lîuu  de  mclll* 

jdeilro 

eu  chef  d'une  cloil»  d'or. 

-  336  — 

Sous  le  nom  de  ilu  Mas-de-Fcyzac  et  de  La  Serre  (voir  la 
liste  (leâ  maintenues  de  noblesse  par  d'Aguesseau,  îotendant  du 
Limousin,  de  1666  à  1669),  elles  sont  :  écartch-es,  aux  i  et  4, 
de  (jufulcs  à  la  tour  d'urgent  iiiaçomu-es  de  sable  ;  aux  S  et  S, 
de  yiieiiles  li  la  croix  olaïKi-a  d'arijent,  cantoniit-e  de  quatre  Bean 
de  lis  de  môme,  tiens  le  iiimi  de  piiisiuiirs  l)runcli(>s  de  In  famille  du 
Mns,  se  voient  dilÏÏ'i-t'nlis  armes  ;  muis  il  résnite  d'ntiL*  vnquéle,  du 
2G  jniivier  Hit",  et  d'une  production  faite  ri  la  i-i'unète  de  noble 
Mathieu  du  Mas,  écnyii',  sci^'neur  de  la  l^dande,  sur  laquelle  inlfr- 
vint  u[i  arrêt  coiifirmiilif  de  nolilesse,  que  les  premières,  ei-tlessus 
décrites,  sont  bien  les  anni's  |iriniilives  de  la  famille. 

Uutre  l'arrêt  eoidinualii'  de  noMi'sse  et  la  maintenue  de  d'A^nieâ- 
seau  que  je  viens  de  rappcU'i-,  ji-  eoiislalemi  (jne  la  maison  du  M«â 
a  été  représentée  aux  assenddées  de  la  Noblesse  à  l'éri^uenx,  en 
I7Hy,  par  nicssire  Jean  du  Mas,  écujer,  seigneur  de  la  lii^ale, 
et  par  son  frère  le  clievalier  du  Mas  ;  cl  i|ue,  comme  preuve  de  la 
noblesse  d'extraction,  elle  n  obtenu  les  bonneurs  <te  la  Cour,  daoâ 
la  personne  de  Cbarles-Anloine-Arinand  du  Mas,  comte  de  Peyzac, 
fils  de  Josepb-F'rani.'ois  du  )lus,  marquis  de  Peyzac,  In  Borie,  la 
Serre,  etc. 

Un  Frfuiçois  du  Mas,  comie  de  Peyzae,  fut  colonel  du  ré^nu-nt 
du  nom  île  l'eyzitc,  par  commission  du  l".>w.'il  1709,  brigadiiT dt^ 
armées  du  roi,  b>  :!.'>  janvier  l'ai,  et,  en  17il,  ninrit^bal  des  camps 
et  armées  de  S.  M.  Louis  XV. 


llE  MASCrUArX  (et  Mascnreau.i 

AiiHc-:  :  Kfiirli-li-,  ;iu  1,  di'  suUv  a  uue  pomme  haiUM 
d'or  ;  ail  i,  il'nr;;i'iit  iï  Iniia  roses  itc  (jucnlei  ;  >ii  3,  d'or 
a  la  lidiiili*  d'azur  uii  ili:  Mlili; ,  cliiiri^i.'r  de  Irois  croitHOt* 
il':iri.i;iil,  <'t  nu  1.  dit  s-ilili-  ml  l'bevron  dur  •ccompagné  <■ 


On  trouve  SOUS  b- nom  de  Mascuiaiix.  se  lenteur  de  Fleinbeau  : 
irarp-iil  à  Irois  étuili-i  il<'  ^fuenlc-  posées  i  et  I,  surmontées  de 
Iriiis  fiisresdeniéme  ;  i-1  ^ous celui  \\<-  Ma^cnreau  (Gabriel), sieurde 
Vilbirinon,  juainlciiu  nuble  par  sriilmce  dn  â9  février  1669  : 
Cotipr  d'arijoiit  vl  di- 'jwiil-'s.  h:  1 .  :i  I rois  fiiaces  présenlaut  ainii 
six  piècis  ;  h  :*.  cou/n';  trois  rluî/es  de  •jiicult'S. 


R 

9 

M 

m 

De  MASFHANI),  <Iii  R<'paiio,  de  la  Domaise 
cl  i\f  l'iiyrnscHii,  ficfri  (cominuiiu  tie  Pluviers) 
ri'lcvniit  dv  la  rliàlelleiiitî  clo  PR'gul,  du  Non- 
troii. 

Arhki  :  lin  Kitilo  nii  lion  d'or  Irnanl  une  é|>éo  en  pal 
d'arepnl.  au  clief  il-'  nx'nie  chargii  do  trois  éloilrs  d'aiur. 

Troiri  fm-cs  <lii  nom  il.'  Mastrand-Lagri'Hùre, 
dans  uii»rtcd<-  ii9'>,  do  doiniei'lli  (damoirieaiix). 


cctlc  famille  ijiic  les  terres  de  Hiiyrasoau  cl  de  la  Doinatso, 
laiis  la  liiaisnii  <ie  VcniciUi,  imr  iiiie  veiitcfHJlC  en  17H0, 
I  lis  Masfraiid  ]iartire]it  jioiir  l'Amérique,  ofi  ils  pamis- 


De  massacre,  île  Fonpitou,  du  Hcpaire,  do 
Sainl-tîenie/,  de  Hosredon,  de  la  Ricliardie  {on 
IVri-îont)  de  In  Ballo,  du  (ieiiel  (près  SainL- 
Yrii'ix),  de  La<;obromont  (en  Ant^oumois]  etc. 


H'arc-'iit  à  irois 

rcurcuil:)  di?  aal,W.  (Arir.orial 

.■  I^DimIii  xvie 

irèlol,  el,  d'a(.ri*gl(  Nobiliaire 

il,   ]..nr  Nadaiid  : 

ll\irt;ci]l  à  Irois  écureuils  de 

iliairi'  lionne  une  fltialion  de  la  famille  drpuiâ 
lu  xvi°  siècle,  jusipievers  le  milieu  du  xvii'. 
I  (li's  [irocês-viTlmux  fails  par  devant  M.  do 
^sairi-  suliiléléniié  de  M.  île  Pcllol,  intendant 
Mit  vérilicatinu  des  titres  de  noitlesse  devant 
■nt  Antoinp  et  Jean  de  MassaiTé,  écuyers,  sei- 
u,  de  l!i>sredon,  ilc  la  Hiclianlie,  paroisse  lie 
)nteille. 

■  voit   éfîtdement  dans  les    assondilées  de   la 

,'iird  en  1~«H.  I>en\  de  ses  membres  sont  ainsi 

vntaiils  pour  les  députés  de  l'Ordre  aux  Etat»- 

rl   piiissani  soifrneiii' Pierre  de  MassniTé,  coiut« 

de  l'iinpiloiL,  du  Itepaire,  Saint-Gi'niès,  }u\- 

c  deruiiT  nom  ;  e'.   niOrisire    Jean-Jartiues- 

sen  frOi'e,  eapilaine  conimandanl  au  régi- 


—  338  — 

ment  de  Bassigny  (infanterie),  chevalier  de  TOrdre  royal  et  mili- 
laire  de  Saint-Louis.  (Voir  aux  procurations.) 


^^  De  MASSArLT,   de  Clérans,  de  Goudoun\ 

etc. 

Armes  ;  Ecarlebi  d'or  et  d'azur. 

Dans  le  Grand  Armoriai  de  France  (registre 
do  Sarlat),  sous  le  nom  de  Jean  de  MassaulU 
ccuyer,  seigneur  de  Clérans,  famille  maintenue 
dans  sa  noblesse  par  jugement  de  Pellot,  inten- 
dant de  Guiennc,  en  im>6.  Voir  l'Etat  général  des  gentilshommes 
de  l'élection  de  Sarlal,  par  M.  de  Gérard.  Sarlat,  i873. 


J59 


MASSONNAIS- GEOR( ;ES ,    .  Jean- BapUsIe 
Anicdéo;,  Évèquede  Férigueux,  en  i84i. 

Armes  :  D'arfrent  à  une  croix  ancrée  de  sable. 


3G0 


MATALY,  DE  MAMANS. 


Arme<«  :  Tit'roi-  on  bandes  d'or,  de  gueules  etd'atar,  Tor 

au  (Ms<{uo  ouvert  de  sable  tare  de  face  ;    gueules  aa  ••• 

^'iii>  dos  chevaliers   légionnaires,    azur  au   lévrier  arrSlé 

^y^  •■  1       d'aiycnt,  rolb-t.'  d'or,  soutenu  de  sinople.  —  Four  livret 

Xîr     ^\  la  (.'ouleur  (le  l'ocu,  Ir  sinoi>lc  en  bordure  seulement. 

Le  titre  de  rhcvalier  et  les  armoiries  ci-deaBUS 
hlasonnéc^s  ont  été  acoonlées  par  Napoléon  I«'  à  Pierre  Mataly  de 
Maraiis  pour  en  jouir,  lui  et  ses  descendants  niAles.  Il  était  alors 
major  au  l.V  nViini'id  d'infanterie  li-gère.  Depuis  il  fut  colonel  do 
V\H\  t»i  1<»  ;{i)  avril,  -éu/'ral  de  brifrade.  Le  2  auul  18S0,  il  fut  ap- 
p<>lé  au  counnandemeut  du  déparleinent  trEure-et-Loir,  et  la 
'^•2  mars  1«:U,  emufiris  dans  \o  eadre  «ractivilé  de  l*état-inajor.  Né 
le  17  lévrier  1770  à  La)>ori(\  commune  de  Capdrot,  canton  de 


-^  339  — 

Monpazier  (Dordogne)  il  est  mort  à  Paris,  le  16  juillet  1842.  Il  était 
oITicior  delà  Légion-d'Honneur,  depuis  le  10  août  1807,  et  chevalier 
de  Saint-Louis,  depuis  le  8  mars  1805.  Son  fils  Raymond-Mataly  de 
Marans,  né  à  Monpazier  le  28  nivôse  an  VI  de  la  République  Fran- 
çaise (17  janvier  1798),  était  chef  d'escadron  et  chevalier  de  la 
Légion-d'Honneur.  Du  mariage  de  ce  dernier  avec  Marie-Made- 
leine Hrochaud-Boisville;  de  Chartres,  est  né  le  30  avril  1833,  Pierre- 
Mii-hcl  Mataly  de  Marans,  lequel  était  capitaine  de  djragons. 


'^*^'  De  MAULMONT,  du  Mas,  de  Saint- Vicq,  de 

Javerlhac  (1). 

Armes  :  D'azur  au  sautoir  onde  d'or  cantonné  de  qua- 
tre tours  d'argent. —  Le  sautoir  so  voit  quelquefois  en- 
grélê  (2). 

Cette  maison,  connue  dès  Tan  1088,  occupe  un 
des  premiers  rangs  dans  la  noblesse  du  Limou- 
sin, non  seulement  par  son  ancienneté,  ses  services  à  l'Etat  dans 
l'armée  (il  dans  l'Eglise,  à  laquelle  elle  a  donné  trois  évoques,  et 
éj^^alement  par  ses  alliances  qui  l'ont  souvent  rattachée  à  notre 
province. 

C(*  fut  im  de  ses  membres.  M*  Gérald  de  Maumont,  qui  fonda  le 
monastère  des  religietises  Dominicaines  de  Saint-Pardoux-la-Hi- 
vière,  arrondissement  de  Nonlron,  où  il  choisit  sa  sépulture. 

Dans  le  Nobiliaire  du  Limousin,  de  Nadaud,  il  est  dit  que 
Bernard  de  Maumont,  frère  du  précédent,  était,  en  1292  et  1299, 
abbé  de  Brantôme. 

Un  Hélie  de  Maumont,  qualifié  damoiseau  en  1310,  était  seigneur 
de  Connezac,  diocèse  de  Périgueux. 

Une  branche  avait  sa  résidence  au  Vieux-Mareuil,  en  Périgord. 


l'ii  Canton  et  arrondissement  de  Nontron  (Dordogne). 

'il  L'ne  branche  de  la  maison  de  Maulmonl-  (ou  de  Maumont)  portnit  pour 
armes  :  D'azur  à  dt^ux  fâsm^s  d'or  charjées  Je  trois  bcsants  eu  orJe  ;  et  une 
autre  :  D'azur  à  une  croix  alaiséc  d'or. 


De  MAUSSAC,  de  Snuvaniac,  dv  Fourma- 
giiiac,  (ie  Sainl-GhiTon,  di"  Pazaynt-,  en  IVri- 
(ford,  ulc. 

Abmes  :  D'or  h  un  oli 
Irois  molclles  ilVjiproii 

La  Cliiîiuiyn-Uesliois  ot  Siûnl-Allais,  qui  oui 
publié  la  fri'ot'aloyie  ûe  cl-IU-  faiiiilli-,  l'oril  remon- 
ter sa  lilialion  à  iioldi-  Ji'ini  de  Miiussac,  rii'-iiiu'hal  île  la  vk-oiiilê  lU- 
TurciHie,  vivant  dans  la  iirciidcTi-  iiioilit-  ilii  \vi'  siîîL'Ie.  Ces  au- 
leiirs  lui  iloniieiit  pour  iiftil-lils  iioMc  N.  ilc  Miuissac,  li>i|ui>l  fui 
égalL'iiifiit  l'ovOtu  de  la  riR-cui-  cliarirc. 

C(.'tt(?  faniilli;  a  ('lu  niaiiileum-  dans  sa  iiobli'sse  d'extraction  |iar 
ui'ivl  du  ruiiscil  du  riii  du  i\  Juillet  I7ri(l,daiis  la  peisonnu  <li>  Jean 
de  Maussnc.  ihevalier,  sfigueur  di'  Slaussai",  de  Sniivaniac  t'(  lir 
Fout'Uia^uiae,  dont  le  lils  est  ijuaiilù''  liaruii  de  8aiul-Clit^ron  ;  et 
j'ajouterai  qu'elle  a  liyuré  dans  les  asscudilécs  de  la  noblesiu-  de 
la  Marelle  aux  États-C.éiiéraii\  de  nx'.l. 

1.1?  coiiite  ili!  Maussai-,  (-'{'st  ainsi  i[u'il  esl  d<'si);né  dans  la 
Frani'v  Iwnildii/iie,  par  Uli.  l'oiiliiaunt,  ini]iriiné  en  1875,  résidait 
alors  en  son  diàteau  de  l'n/ayac.  juV's  Ternisson,  dô|iarloineul  de 
la  Uonlu^iii''- 


JIAVAI.KYX,  de  la  Verdaille,  do  Saint-Mau- 
riee.  de  la  Jalesie.  de  Chalard,  du  lu  Valade,  de 

lîlianiliorel. 


:i  Irais  bjiiiles    il'ii 


\Armorial  manuf- 
lee,  registre  de  la 
>'iizur  i  XmiM  cbv 


\  li.'  [;il.-.il.-^. 


Hieii  qu'il  existe  dans  ee>  arnie.-,  qnel<|ues  dlirérenci-s,  de  même 
t|ni'  dans  rii]'lliu;.'ra|ilie  du  ninn,  je  ne  eruis  pas  me  tromper  cm 
di>anl  qu'il  ne  s'a^:!!  iei  i|ne  irniie  si'ule  famille. 

Kn  1-V.ii^.  est-Jl  ilit  dan-~  le  .\<il'iliitirf  dit  Liiiioiisiii,  de  Nadaud, 

ailiclr  Maviili'ix.  hranelu' di'  la  Valadi',  les  .-iiinnH>ïaiii'S  du  gou- 


,1  M»valli.-r.  Mjv-.Hi 


vcrnemenl  chargés  do  la  rechcirlio   di»    la   noblesse    trouvèrent 
h(»nries  les  preuves  do  noblesse  de  la  famille. 

En  1789  ligure  parmi  les  votants  à  Périgueux  dans  TOrdre  : 
Mrssire  Pierre  de  Masvaleix,  chevalier,  seigneur  de  Saint-Maurice, 
habitant  du  noble  repaire  de  la  Jalesie,  paroisse  de  Nanteuil. 

Pierre  de  Masvaleix,  écuyer,  seigneur  de  Masvaleix  et  la  Ver- 
dallf»,  maintenu  par  Pellot,  lit  honunage  au  roi  pour  la  terre  de  la 
Vtîrdalle,  à  Nanteuil,  en  1667. 


304 


^ 


UeMAYNAHD  (l),  (leQueille,  de  Mellet,  de 
(iassejouls,  de  Mouret,  de  Clerfage,  de  la  Bor- 
derie. 

Armks  :  D'argent  à  iino  main  appauméc  d'or.  — 
Aïins  :  D'arj^cnt. 


Diaprés  un  cachet  apposé  sur  une  lettre  du  7 
août  [lï)2,  de  Julien  de  Meynard,  siMgneur  de 
Mrllel,  se  voient  les  mêmes  armes,  mais  avec  Tadjonclion  d'un  chef 
ihargé  d'un  croissant  cpii  (îst  i)eut-étre  une  brisure  indiquant  une 
branche  cadette. 

C.etle  famille,  originaire  du  Quercy,  se  rattache  au  Périgord  par 
diverses  alliances  et  y  est  encore  représentée. 

Aux  K(als-(.lénéraux  do  1781),  messire  Joseph-Julien  Maynard, 
éi-uyer,  seigneur  de  Mellet,  habitant  la  ville  de  Jirive,  paroisse  de 
Saint-Martin,  ligure  à  Périgueux  parmi  les  votants  dans  TOrdre  de 
la  Noblesse.  Plusieurs  numibresde  la  môme  famille  sont  également 
inscrits  dans  la  liste  des  gentilshonunes  convo(piés  aux  assemblées 
d<»  la  noblesse  des  sénéclmussées  de  Tulle,  Prive  et  Uzcrche,  en- 
tre autres  :  Maynard  de  Queille,  Maynard  de  Mellet  et  Maynard  de 
Maumont. 


i    (if  nom  est  diversement  écrit  Meynard,  Maynard,  Mcsnard  cl  Ménard. 


De  MAYNARD  et  de  Mesmard,  en  Poitou,  à 

Paris  et  en  Piirigord. 

Armes  :  IVsrgent  frelté  d'azur. 

La  maison  île  Maynard  ou  Mesnard  (!)  d'ao- 

\^     cienne  clievaleric,  est  originaire  de  la  partie  du 

Poitou  <|ui  a  roi'iné  le  dc'pRrtemenl  de  la  Vendée 

où  elle  est  encore  étaMio  de  nos  jours.  Elle  y  est  connue  dès  le 

commencement  du  xi"  siècle  et  ^a  tiliution  non  interrompue  consta-    ' 

lue  par  le  géni'îalogisle  Cheriii,  d<!|>uis  1382. 

L'auteur  des  branches  acluollcri  ei^l  Christophe  Chevalier,  sei- 
gneur de  la  Vcrgnc  de  Seoull,  île  la  VcrgneCornel  et  de  la  Baro- 
(ièrc,  maréchal  de  cam]i  en  1610,  mort  le  23  décembre  1665. 

1*  François,  tige  des  barons  de  Lnngon. 

S'  Louis,  tige  des  comtes  <ic  Mesnard,  brauche  éteinte  par  le 
llls  du  comte  de  Mesnard,  chevalier  de  S.  A.  H.  Madame  la  du- 
chesse de  Berry,  mort  on  1812,  laissant  d'intéressanls  souvenirs 
publiés  en  18H,  pair  de  FVance,  chevalier  des  ordres  du  roi. 

3"  Gabriel,  lige  des  seigneurs  do  la  Claye. 

La  branche  des  barons  de  Langon  comprend  aujourd'hui  :  Ga»- 
toii,  baron  do  Maynard,  (jui  vient  de  reprendre  l'orthographe  Mes- 
nard, cher  des  noms  et  armes,  chevalier  de  la  Légion-d*Honneiir, 
commandeur  de  l'ordi-e  de  la  Conception,  secrétaire  d'ambassade 
de  première  classe.  Il  a  représenté  pendant  plusieurs  années  la 
France  à  Lisbonne,  comme  chargé  d'affaires,  et  a  donné  sa  démis- 
sion lors  dos  lois  contre  In  liberté  religieuse.  (Résidence,  Paris.] 

Les  cousins  germains  de  ce  dernier  sont  : 

I'  ilodolphe  do  Maynard,  marié  en  Périgoi-d  avec  M"»  de  Bean- 
royre  dont  plusieurs  enfants. 

i'  Gédéon  de  Maynard  ayant  trois  lils. 

•*!<>  Machabée  de  .Maynard,  mori  en  1885,  lais-sant  cinq  enhnts, 
dont  deux  gai-çons. 

4"  Henry  de  Maynard,   niichm  oflider  supérieur  de  cavalerie. 


'  I.'iirtlni^-r.i[ili''  Mi-Mi.inl.  i''iii"i'rvi:i'  [inr  la  lir.iiiohd  d«s  coinlri 

<ri'v^i1ii   rli'jiiii-:   lli'iiri    ttl:    ■•iiilrroi^ ,    l.i    |ji'.iiii:'lii'    deit    liarons  de    Laag«n 

iii>tii'.  :iin'v    !■!   (•■■Ilf   lit-  ■i-ij.-iiPiir*  (11-   t.i  i;lnf.>  (joi  adopté  boub  Louia  XV 

ii'il-'  f.imilli-  •■RI  diffirniili'  il-   iTlle  lie  M.iyiiard  oritriuaire  du  Qaereir,  deat 


—  343  — 

chevalier  de  la  Légîon-d'Honneui',  ofilcier  du  Nicham-Iflikar,  ayant 
quatre  enfants,  propriétaire  à  Cénac,  près  Domme,  en  Péri^ord, 
oii  il  est  un  véritable  apôtre  des  saines  doctrines  cl  de  la  charité. 

5"  Isabelle,  mariée,  en  Pérlgord,  au  comte  Ludovic  de  Chaunac- 
I-anzoc. 

Kcstant  dans  les  limites  d'une  simple  notice,  il  mo  reste  néan- 
noins  à  rappeler  que  celte  maison  compte  des  chevaliers  de  l'ordre 
idit^icux  et  militaire  de.  Saint-Jean  de  Jérusalem,  des  chevaliers 
(|ps  ordres  do  Saint-Michel,  de  Malto  et  de  Saint-Lazare  et  qu'elle 
I  fait  SCS  preuves  pour  les  honneurs  de  la  cour. 

l'iidi'^es  membres,  maréchal  de  camp,  capitaine  colonel  des 
cardes  de  la  porte,  fut  fusillé  en  1797,  comme  émigré  rentré. 


De  MELLET  (on  nE  Melet),  de  Bersac,  de 
Saint-Pardoux-de-Drônc,  des  Arros,  de  Neuvic, 
de  Sainl-Marlial-de-Drône,  de  Lanclave ,  de 
Vallereuil,  de  Puy-de-Pont,  etc. 

Arhes  :  Parti,  au  1",  d'aïur  à  trois  ruches  d'argent, 
ijui  esl  de  Melcl  ;  au  i;  d'azur  au  lion  il'argenl  lanipassé, 
srmê  el  couronné  de  gueules,  qui  est  de  Fa)-oltc. 

Lfi  miiison  (le  Mellet  est  en  possession  de  la  terre  de  Neuvic 
depuis  plus  de  trois  siècles  el  demi,  en  verlu  d'une  disposition  tes- 
tiiincntiiire,  en  date  du  17  avrU  153!i!,  d'Annet  de  Fayolle,  seigneur 
de  Douel,  Neuvic,  Lanclave,  etc.,  en  faveur  de  Jean  de  Mellet, 
si'ijinour  des  Arras  et  de  Saint-Pardoux,  son  neveu,  llls  de  sa 
suîur,  à  la  charge  par  lui  et  ses  descendants  d'en  porter  les  noms 
el  armes.  C'est  pour  exécuter  cette  clause  que  les  seigneurs  de 
Mellet  ont  depuis  accolé  leur  blason  à  celui  de  Fayolie. 

Le  nom  de  Mellet  est  connu  en  Périgord,  dit  Sainl-AUais,  de- 
pui:^  l'an  m^O;  mais  ce  généalogiste  ne  donne  une  Itliation  suivie 
({UL-  dupuis  Hugues  de  Mellet,  damoiseau,  lequel  reçut  une  recon- 
niiissance,  au  mois  d'octobre  1331,  pour  les  biens  relevants  de  lui, 
situés  dans  la  paroisse  de  Bersac,  au  diocèse  de  Périgueux. 

Batis  une  simple  notice  je  ne  puis  suivre  tous  les  si|jets  qui, 
depuis  ledit  Huj;ues  jusqu'à  Bertric-Charles-Magdelon  de  Mellet, 
crilojii'l,  i-ommaiidanl  la  légion  de  l'Aube,  qui  fait  le  quinzième 
degré  ^.-t'méalogiquc  ;  néanmoins,  je  vais  donner  place  ici  à  Jean 
de  Mellet.   écujcr,   seigneur  des  Arras,   <le   Saint-Pardoux,   de 


—  3ii  — 

Ncuvic,  ('\c.y  qui,  le  10  septembre  1513,  fut  pourvu  par  Marguerite 
de  France,  suMir  uni(juc?  du  roi,  et  reine  de  Navarre,  de  roffîce  de 
sou  païuietier  ordinaire  ;  à  Maj^ddon  de  Mellet,  chevalier,  seigneur 
de  Neuvie,  Sainl-Pardoux,  etc.,  cpialilié  baron  de  Neuvic,  qui,  en 
1573,  lut  choisi  par  la  reine  Calherine  de  Médicis  pour  accompa- 
gn(;r  en  Folog^ne  le  roi  Henri  111  son  lils,  à  son  retour  en  France 
nonnné  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  de  ce  prince  en 
1583  et  fut  tué  à  la  bataille  de  Centras  en  1587  ;  à  Hertrand  de 
Mellet,  son  frère  puîné,  chevalier,  seigneur  de  Saint-Martial,  etc., 
gentilhomme  de  la  chambre  du  roi  de  Navarre  et  colonel  d*infan- 
terie,  lecpKil  commanda  l'artillerie  au  siège  de  Rouen,  se  trouva  à 
la  bataille  de  Contras  et  fut  tué  au  siège  de  Villebois.  M.  de  Sully, 
dans  ses  Mrnioirfs^  et  M.  de  Thon,  dans  son  Histoire  universelle, 
parlent  avec  éloge  de  ces  deux  frères. 

Siu'  la  production  de  ses  titres,  la  famille  de  Mellet  a  été  mainte- 
nue dans  sa  noblesse  }>ar  jugement  de  M.  Fellot,  intendant  de  la 
généralité  de  Bordeaux,  le  17  mars  1067,  noblesse  qu*elle  a  soute- 
nue par  ses  nombreuses  alliances  avec  les  maisons  les  plus  (iistin« 
guées  ;  on  peut  en  voir,  dans  h?  XobUinive  de  France  de  Saiot« 
Allais,  une  assez  longue  nomenclature. 

Aux  Etats-riénéraux  de  1789  ligure  parmi  les  votants  dans 
rOrdre  de  la  Noblesse  de  Périgueux  :  Haut  et  puissant  seigneur, 
messire  Louis-Haphaël-Lucrèce  de  Fayolle  de  Mellet,  seigneur  de 
Neuvic,  comtL'  de  Mellet,  maréchal  des  camps  et  années  du  roi, 
lequel  était  lieutenant-général  et  grand^croix  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis. 


De  MKNOU,  de  la  Cave,  de  la  Carbonnière, 
de  (>umont,  de  la  Valée,  de  Rastouillac,  de  la 
Faurelie,  de  (.'.amboulan,  de  Sanct,  etc. 

Ahmks  :  I)»'   j:ueulrs  ;"i  la  bnnde  d'or. 
Dhvisi:  :  Mnijnn  su^titiCDtiir  inntjnis, 

Cuurcelles  donne  à  Franeoise  de  Menou,  fille 
de  Loui>  de  Menou ,  jn'opriétaire  de  la  forge 
vieille  du  Ihigue,  en  IVrij^ord,  marié  à  Louis  dWhzac,  écuycT, 
^ei;^nenr  (\r  la  Hoi^sière-helle^'^arde,  le  il  août  1555,  et  à  autre 
Françoise  de  Menou,  lille  de  noble  Pierre  de  Menou,  seigneur  de 
Candjoulan,  Serran,  la  (Jlarbonnière  et  autres  places,  mariée  le  8 


—  3i5  — 

novomhrp  1750,  à  Joseph  de  Comarque,  écuyer,  seigneur  de  Conys, 
en  Amenais,  les  armes  suivantes  :  D'azur  an  clwvron  d'or  accoiih 
paffiir  do  trois  molettes  d'éperon  de  nirme. 

(i'est  ainsi,  en  elTet,  que  Alexandre  d(î  Menon,  écuyer,  sieur  de 
Rastouillae,  lit  enregistrer  ces  dernières,  à  Agen,  le  21  février 
1098,  dans  le  Grand  Armoria!  de  France, 

Quoi  ([u'il  en  soit  de  ces  énonciations*  j'ai  à  constater  que  toutes 
les  branches  de  l'ancieniuî  maison  de  Menou  du  Perche  (jui  se  sont 
répandues  en  Herry,  en  Touraine,  en  Amenais,  en  Férigord,  en 
(iirondcM't  autres  provinces,  portent  aujourd'hui  les  armes  telles 
qu'elles  lij^urent  en  tôt(^  de  cette  notice. 

Nohle  Louis  de  Menou,  écuyer,  seigneur  d(»  la  Cave  et  de  la 
(iarbonnière,  (pii  vint  s'étahlir  eu  Périgord  vers  le  conunencement 
du  XVI*  siècle,  fui  présent,  le  "liy  octobn»  1512,  ainsi  tpi'il  est  dit 
dans  le  Xohiliaire  de  (hiienne  et  de  Gascofjno,  par  M.  O'iiilvy,  à 
la  moidre  des  gentilshommes  sujets  au  han  et  arrière-han  de  la 
sénéchaussée  du  Périgord,  qui  lut  faite  par  devant  Hélie  de 
Merle,  écuyer,  seigneur  de  Montgaillard,  lieutenant  de  cette  séné- 
chauss('e. 

Fut  convoqué  également  au  même  service,  le  IH  juin  1039, 
n(il)le  Panlaléon  de  Menou,  écuy(M',  seigneur  de  la  Carhonnière, 
qui  fil  faire,  lo  IT)  juin  KH.i,  une  empiète  pour  prouver  Tancienne 
noblesstî  de  sa  famille,  encpiètc^  présidée»  par  Jhean  Chevalier, 
avocat  eu  la  cour  du  parh^ment  de  Honh^aux,  conseiller  élu  pour  le 
roi  en  l'élection  du  Périgord,  de  laquelle  il  résulta  (pie,  de  toute 
ancienneté,  la  maison  de  Menou  avait  été  réputée  noble. 

Par  une  s(»coiidc  einpiete,  du  3  août  1045,  devant  M.  de  Monto- 
zon,  avocat  en  la  cour  du  parlement  de  Hordeaux,  il  fut  établi 
qu'une  chapelle  située  à  main  droite,  en  entrant  dans  l'église 
Saint-Sulpice  du  Bugue  ,  avait  été  fondée  par  les  seigneurs  de 
Menou,  auteurs  des  seigneurs  de  la  Cave  et  de*  Carbonnières,cpn  y 
avaient  jadis  leur  sépulture. 

Pour  plus  amples  détails,  voir  le  Nobiliaire  de  Gniepne  et  de. 
Gnsro(fw\  par  O'Gilvy,  le  Dictionnaire  de  la  Chenaye-Desbois  et 
WînWev. 


De  MEREDIEU,  de  la  Mothe,  de  Sainl-Gérac. 
de  Sanilhac,  de  la  Gauderie,  repaire  nobie,  dé- 
pendant de  la  seigneurie  de  Périgueux;  de  la 
Rolphie,  ancien  repaire  noble,  dépendant  de  ta 
mémo  seigneurie  ;  d'Ambois,  de  Puy-Foucaud, 
de  Boric-Bru,  ancien  repaire  noble,  dépendant 
aussi  de  Péngueux  ;  do  Bouiazac,  id. 


d'^rgenl  el  somme  de  trois  étoiles  d'or  posées  2  el  1. 

Celte  famille  a  reçu  des  lettres  do  noblesse  eu  novembre  1699, 
dans  la  personne  de  Elie  do  Mèredieu,  <'-cnycr,  sieur  do  la  Mothe, 
conseiller  du  roi  au  présidial  de  l'iTigui'iix. 

Aux  Élats-Généraux  de  1789  (Ordre  <ie  la  noblesse),  ilgurent 
plusieurs  membres  de  cette  Tamillc  :  Messiro  Pierre  Eymeric  de 
Mèredieu,  écuyer,  seiRneiir  de  Puy- Foiicauld  ;  messirc  Nicolas  do 
Mèredieu,  chevalier,  si^îgneitr  d'Ambois,  de  Borie-Bni  et  de  Bou- 
iazac; Anloiiictle  de  Mèredteti,  Imbitant  au  lieu  de  Clianlebout, 
paroisse  de  Chalagnac,  laquelle  donna  procuration  pour  voler  dans 
l'Ordre  de  la  noblesse  à  mifssiro  Jean-François  Uupin,  écuyer, 
seigneur  du  Bâtiment,  et  Marie  de  Mèredieu,  dame  d'Ambois,  ha- 
bitant au  château  de  la  Gauderie,  laquelle  constitua  pour  son 
procureur  général  et  spécial  messirc  Antoine  Durand,  vicomte 
d'Auberoclie.  (Voir  aux  j)rocuralions.i 


De  MRBIGAT.  de  lîemilieu. 


'iik». 


■  aceompagiM  «n 


Noble  Lnnis  de  Mi'rlgiil,  iVuyLT,  sieur  Ae 
neaulicii,  iHail  l'un  des  gciidannes  de  la  garde 
rlu  roi.  Sa  lllle  épous;i,  le  IC  novembre  1636,  un 

irAl.zHc  d.'  la  Douze. 


De  MBRLE,  de  Montgaillard  (1). 

Ahkes:  D'or  à  deux  colices  de  aable  accompagnées  de 

six  merlellos  do  mi'me. 

La  ramillc  de  ce  nom  a  donne  plusieurs  maires 
àPérigueux,  en  1391,  1398,  1410,  1*53,  1520, 
15âi,  des  lieutenants-généraux  civils,  des  juf^es- 
inages  et  des  conseillers  au  parlement. 
Dans  les  archives  de  la  Gironde  il  est  dit  q'ie  M.  maître  Fran- 
çois ik-  Merle,  sieur  de  Hontgaîlhird,  conseiller  en  la  cour,  mourut 
le  18  mars  158â,  (jue  le  chapitre  de  Saint-André  assista  à  ses 
funérailles  et  (jue  M.  maitre  Léon  de  Merle,  sieur  de  Monsulct,  son 
frère,  conseiller  à  In  même  cour,  mort  le  5  septembre  suivant,  fut 
t'nseveli  à  la  (îrande  Observance,  où  le  chapitre  assista  également. 
Froiitonne  de  Merle,  lUie  de  Guilhcm  de  Merle,  lieutenant- 
péiiéral,  juge-mage  en  Périgord  en  1399,  et  de  Alplioïde  de  Lur, 
élnit  femme  de  Pierre  d'Arnaud,  écuyer,  seigneur  de  Paussat. 
Aymond  fl'Amimd,  damoiseau  do  Paussae,  leur  fils,  épousa,  par 
contrat,  écrit  en  latin,  du  5  décembre  1139,  Marguerite  Bonald, 
lllle  du  Jean  de  Bonald,  chevalier,  seigneur  de  Campanhac,  de 
Montignac,  et  de  Jeanne  de  Hoyère.  Parmi  les  témoins  ligure 
Emeric  de  Merle,  seigneur  de  Saint-Paul. 


De  MERLHAC,  {de  Gilibbht). 

Armes:  De  gueules  au  cbevron  d'or  accompagnj  an 
poinle  d'un  chirnc  d'argent  (erraBsé  du  second  âmail,  ajtat 
le  fill  orné  de  qualro  guis  de  cb£ae  du  troisiime  ;  an  chef 
d'iizur  chargé   d'un  croissant  d'argent  accosté   de   deux 

Cette  famille,  d'après  Sainl-Allais  et  autres 
éraldistcs,  lire  son  origine  du  Limousin. 
Le  .\obiliairo  df  France   fait   connaître  une  filiation  de  neuf 
degrés,  depuis  Jean  de  Gilibert,  écuyer,  sieur  du  Mas  et  de  Cham- 


li   Le  \M  de   Munl^iiitlnni,  possède  jiar   la    lïimitlc   do   Merle,  passa,  vers 
IGOO,  ii  mnnf'Wf  Ji'sn  àr   la  Itcrmondie,  ch--va1ier   île   l'ordre   du  i-oi,  seigneur 
vir'qmtc  d'Aiiborurti-',  Faulai:.  CIrr.nns,  rlc,  p:ir  son  mariage  avec  Krantoiae  de 
MrTlc,  E<)-ur  de  ls.ibtau  de  Mt-He,  dame  de  Kroidefunl. 
Ea  IdTO,  Joseph  de  ^inion  était  seigneur  do  Monlgaillard. 


-  318  — 

palier,  conseiller  du  roi,  liis  de  (lilibert,  garde  du  corps,  qui 
épousa,  le  8  septembre  1568,  Marie-Anne  de  Faulcon. 

Cette  famille  compte  des  conseillers  du  roi  en  grand  nombre, 
des  oi'liciers  supérieurs  dont  l'un,  Jean  Gilibert  de  Merlhac,  lieute- 
nant-colonel de  cavalerie,  chevalier  do  Saint-Louis,  fut  grand 
prévôt  général  des  maréchaussées  du  Limousin  et  de  rAngoumois 
et  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  dis  gardes  du  corps,  etc. 

Parmi  les  sujols  (pie  TKglise  lui  doit,  je  citerai  d'abord  deux 
frères,  Tun  Jean  de  Gilibert  de  Xeuvers,  qui  fut  curé  d'Ussac  ; 
l'autre,  Jean-Krançois  do  Gilibert,  écuyer,  seigneur  de  la  Hoche, 
de  Bord,  chapelain  de  Lissac,  chanoine  du  chapitre  de  Xoailies, 
curé  de  Saint-Basile,  puis  le  neveu  de  C(»s  derniers  Martin  Guil- 
laume de  Gilibert,  écuyer,  seigneur  des  terres  ci-dessus,  conseiller 
du  roi,  chanoine,  curé  de  Brive  à  24  ans,  docteur  en  droit  civil  et 
canonique,  prieur  commendatain»  du  prieuré  royal  de  XolPO-Damo 
de  Muzi,  co-seigneur  (\c:i  terres  et  seigneuries,  haut  justicier  des 
Andrieux,  et  (?nlin  Guillaume,  abbé  de  Gilibert,  chanoine  du  cha- 
pitre de  Saint-André  à  Bordeaux,  grand  vicaire  général  du  prince 
do  Hohan,  archevécpie  de  Bordeaux,  ju-ieur  commendataire  de 
Tabbaye  de  Beaulieu.  Jean-PiiM're,  abbé  de  Gilibert,  était  curé  de 
Boutigny. 


•^"^  Biï  MP:SL0N,  dr  la  Filolie. 

AiiMK^i  :  I^oarlcl»',  aux  i  el  \,  d'azur  à  Irois  fer»  de 
\.iiu't^  d'or  ;  aux  -2  t-\  rt,  dt*  snI)lo  à  trois  maiiifl  iippaumées 
d*.irj;«Mit  |»r»st''.*<  i  fl  I,  r>'\W:i  du  chef  on  fasce  cl  ceWt  de 
l.i  poiiitt*  eu  )»al. 

Le  droit  de  cette  famille  à  prendre  place  dans 
l'e  recueil  nobilijiire  n'est  pas  seulement  établi 
j)ar  sa  pré-^cure  eu  ITx'.)  aux  as<emblt''rs  de  la  noblesse  du  Péri- 
gord,  où  parmi  h-^  vcdants  pour  les  dépulés  de  Tordre  aux  Etats- 
(iéiiéraux  lignrr  aiii-i  inscrit  :  <•  Mi'-^sire  Piî*rre  de  Meslon,écuyer;  » 
mais  auh''ri«'ur('ni('nl  «'lie  se  voit  dans  la  liste  do>  gentilshommes 
♦  •n  faveur  «Irsqueis  h's  intrudauts  dr  BMrd(»aux  ont  rendu  des  ju- 
gements dr  mnintonjin  \\i'  noblrs«;r,  uotauHnen'  en  i666  par  M.  Pel- 
|i»t,  intendant  de  Guirnur,  rt  priidant  la  période  de  i697  el  1718. 

An  bail  ri  arrn''r(»-ban,  en  ir»7i,  »lr  la  U'iblesst»  de  Sarlat,  on 
trouve  |»armi  lr>  couiparants  :  Noble  Jran  dr  Meslon,  écuyer,  sieur 

dr  la  Kilnlir. 


—  849  - 


nk  MKYJOUNISSAS,  de  Veynac,  des  Gran- 
(Tcs,  rl(!  Laiil>ai'iD.  de  Marvol,  de  la  Itigeardie,  du 
Tn-uil,  (lu  t'tiâteau  de  HJssetre  et  Foncenier,  du 
Hepaire. 

ritenl,   et  au  chef 


Pui'iiit  les  volants  pour  ion  députés  de  la  no- 
hU'risi-  eu  l7Xy  lifîiipfiil  daiiri  l'Ordre  :  Messire  Antoine  de  Mej- 
joiiiiissas  (le  VeyiiHC,  écuyi-v,  sci^iieiir  rlii  llef  des  Granges,  de 
Laiil'iirie,  etc.,  cl  inerwirc  l.oui^,  écuyer,  son  lils  aîné,  seitjueur  du 
Hepaire,  et  darne  Marie  de  M<'yji)niii>sas,  veuve  de  messire  LéonanI 
Aiiliin  (le  Itoidouneix,  écuyer,  lientenanl-général  du  prévût  des 
Monnaies.  .  Voir  aux  procuralîwns.) 


Dk  MEYNAHD,  de  V«n.\aiDS,  commune  et 
canton  de  Hibérae,  {Dordogne). 

AtiHEï  :  D'nziir  ïi  la  tour  d'nrgi'iil  accnmpatcnëe  (la  sept 
l'toiloH  de  nitmo  r.in|;c''»  4  en  ctii^t  el  A  en  pointe.  Ou 
trouve  ces  dcriiii-:'<--(  fcmpUcu'i^H  quelqui'roïs  par  des  croi- 


K.  Meyimnl ,  à  qui  Louis  \.VIII  uctronla  «ii 
18iri  le  tilred<-  hiirni],  >ivait  l'nil  pnrtie  de  l'assemblée  dite  de  la 
Cutiveiilion.  Son  voU-  dwns  le  procès  de  Louis  XVI  se  dislin{,'na 
dr  celui  de  ses  i-ollctrue:i  do  la  Uordngne,  lesquels,  au  nombre  de 
neuf  sur  dix,  volcrenl  la  mort  du  roi.  Seul,  K.  Mi'yiiard  vota  la  dé- 
tenlion  pendant  la  pierre,  sauf  à  prendre  pendant  la  paix,  de  la 
part  de  la  léf-islature,  les  autres  moyens  de  sùrelé  générale  que  les 
eireodslanceM  pourraient  e.vij^ei-.  L'tiorrildc  sentence  de  mort  étant 
prononcée,  Meynard  fui  encore  de  ceux  qui  demandèrent  rappfd  au 
peuple.  Iiu'ontestablcment,  il  et'il  sauvé  l'infortuné  monarque  et 
épargné  ainsi  à  la  nation  françjiise  la  lléirissure  sant^lante  qui  s'at- 
tiiclie  à  jamais  au  nom  de  Kégicide.  Le  père  dudit  François,  Gris- 
tuphe  Meytmrd,  eupilaiuf-  <les  invalides,  iiabitait  an  bourg  de 
Vanxaius.  près  Kibérac. 

Le  lils  dn  baron  de  Meynaril,  marié  deux  fois  :  i"  avec  Goralie 
de  Malel  de  la  Fargu;  2 "  avej  Goralie  de  Malel  de  Hotpu'fort.  est 
iiiorl  sans  laisser  de  posli'rilé. 


315 


-  850  — 


De  MEYRIGNAC  de  BOYT. 

Armes  :  Ecarteléf  aux  1  ci  4,  de  gfaeales  au  cheTroo 
d'or  accompagne  de  trois  tours  d'argent  posées  2  et  1  ; 
aux  â  et  3,  d'azur  à  deux  lions  affrontés  d'argent. 

Ces  armes  se  voient  sur  des  leltres  des  7  sep- 
tembre, 15  octobre,  1*'  décembre  1780  et  8  sep- 
tembre 1789,  sous  le  nom  de  N.  de  Meyri^ac 


de  Boyt,  conseiller  au  présidial  de  Sarlat. 


^'^^  De  MIRANDOL,  de  Faure ,  d' Allas,  de  Pe- 

chaud,  de  Peyruzel,  de  Montravel,  de  Falguière, 
de  Castel-Laroque,  de  Valade,  de  la  Vigerie,  de 
Condal,  etc. 

Armes  :  D'argent  à  l'aiglo  éployée  de  sâble,  baoqaée  et 
membrce  de  gueules  ;  au  chef  d'azur  chargé  de  trois 
étoiles  d'or  rangées  en  fasce. 

Cette  famille,  originaire  du  (Juercy,  où  elle  a 
possédé,  dil  Saint-Allais,  jusqu'au  commencement  du  xviii^  sièclf , 
la  terre  de  son  nom,  située  à  une  lieue  de  la  ville  de  Martel,  esl 
venue  s'établir  en  Périgord  vers  la  seconde  moitié  du  xvi'  siècle. 
Ce  généalogiste  fait  remonter  son  origine  à  Gaillard  de  Mirandol 
qui,  dans  un  acte  de  l'an  1000,  était  qualifié  noble  et  puissant  sei- 
gneur,  mais  il  n'établit  aucune  tilintion  suivie  que  depuis  1490, 
date  d'un  hommage  que  François  de  Mirandol  de  Faure  rendit  au 
vicomte  de  Turenne. 

Celte  famille  a  fait  ses  preuves  d(î  noblesse  devant  les  commis- 
saires de  Tordre  de  Malte  pour  la  réception  de  Françoise  de  Miran- 
dol (janvier  IBfô),  en  qualité  (hî  religieuse  au  couvent  de  Saint- 
Jean  de  Jérusalem  à  Toulouse,  lequel  couvent  elle  quitta  pour  être 
grande  prieure  de  celui  du  même  ordre  à  Martel.  Sa  communauté 
ayant  été  ruinée  par  les  désordres  des  guerres  civiles,  elle  la  res- 
taura et  en  fut  déclarée  fondatrice. 

Aux  Etats-Généraux  de  1789.  ligure  à  Périgueux,  parmi  les  vo- 
lants dans  rOrdre  de  la  Noblesse  :  Messire  Antoine  Casimir,  comte 
de  Mirandol,  cbevalier,  seigneur  de  Peyruzel,  de  Fechaud  et  autres 
lieux. 

C'est  ce  même  comte  de  Mirandol,  capitaine  au  régiment  de 


—  351  — 

Fargues  (dragons),  chevalier  de  Saint-Louis,  qui  fut  élu  député  du 
d^^partenient  (ie  la  Dordogne  à  la  chambre  de  i8i5  et  réélu  en  1816. 

L'un  de  nos  plus  brillants  officiers  était  un  des  petits-flls  de  ce 
dernier. 

Aujourd'hui ,  deux  frères  jumeaux,  fils  du  comte  Gustave  de 
Mirandoi,  frère  du  général  et  de  demoiselle  de  la  Faye  de  la  Mar- 
tinie,  sont  sortis  officiers  de  Fécole  de  Saint-Cyr.  L'un  continue 
la  carrière  militaire  et  Tautre,  démissionnaire,  a  épousé  M"*  de 
Moiiteil. 


^'^''  De  MOLINIER,  de  Lacan,  de  Beroy,  de  Cam- 

padou,  etc. 

Armes  :  D'argent  à  deux  colombes  affrontées,  becquées 
de  gueules,  posées  sur  une  montagne  de  sinople  à  deux 
coupeaux,  au  chef  de  gueules  chargé  de  trois  étoiles 
d'or. 

Noblesse  d'ancienne  chevalerie,  dans  le  Péri- 
gord,  dont  le  preraiei*  sujet,  ajoute  la  Ghenaye-Desbois,  est  Pierre 
de  Molinier,  chevalier,  vivant  en  1220. 

Un  gentilhomme  de  cette  lamillo,  appelé  également  Pierre  de 
Molinier,  écuycr,  capitaine  do  100  hommes  d'armes,  par  commis- 
sion du  roi  du  l*""  octobre  1B26,  fut  chargé  par  le  duc  d'Epernon, 
lieutenant-général  et  gouverneur  de  Guienne,  de  s'opposer  aux 
entreprises  des  croquants  qui,  répandus  dans  leSarladais  au  nom- 
bre de  8,000,  pillaient  les  châteaux  qui  se  trouvaient  sur  leur  pas- 
sage. Le  capitaine  Buffarot,  chef  de  ces  révoltés,  tisserand  de 
Monpazier,  fut  lut*  par  ledit  Molinier.  Plus  tard,  est-il  dit  dans  des 
notes  de  M.  G.  Larguerie  (de  Monpazier),  un  Christophe  de  Molinier 
fut  tué  en  duel  par  un  jeune  plébéien  de  cette  ville. 

Cette  noble  maison  a  donné  une  longue  série  de  vaillants  offi- 
ciers, dont  six  au  moins  sont  morts  au  champ  d'honneur.  Je  citerai 
entre  autres  deux  lieutenants-colonels,  l'un  tué  à  la  tête  d'une 
compagnie  de  grenadiers ,  et  l'autre ,  son  fils ,  tué  au  siège  de 
Kocroi. 

Parmi  les  votants  pour  les  députés  de  la  noblesse  aux  Etats- 
Généraux  de  1789,  on  voit  Marie  (}aspard  de  Molinier  de  Lacan, 
chevalier,  seigneur  de  Beroy  et  Gampadou  ,  chevalier  de  TOrdre 
royal  et  militaire  de  S^aint-Louis. 


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—  3r)2  — 

Ue  MONEYS  et  DB  .\loMKs,  d'Haulerort,  de  la 
Oiatio,  d'Ordiùi-es,  île  Chaslain,  de  Frenj",  de  la 
Beriiardio,  de  le  Ltiu,  du  Sibioiix,  de  la  Made- 
leine, de  Mazorol,  de  Bretangc,  etc. 

Armks  ;  K('.aHffl'%  aux  1  el  4,  d'or  à  un  lion  de  fueulM; 
aux  i  cl  A,  il'uzur  :i  li'ois  bandes  d'ar^rcnl.  Alias  ;  A  d«ui 
chpvi'0119  brisés,  [Claliilogue  di-s  Nobles  de  la  gëncralilrde 
Poiliers,  lOlJÏ.) 

La  maison  de  Moni'js,  orifjinairc  du  l'i'rigonl,  est  iâsue  dft 
noblesse  chevaleresque.  I/on  ne  [lont  t^uère  douter  de  ces 
deux  usserliuiis  (jirnnd  on  rail  dans  la  mitiic  que  j'ai  sous  les  yeux 
que,  dès  ie  xni"  siècle  l'en  lilii,  Pierre  de  Moiieys  est  qualilié  che- 
valier rlTIauterorl,  en  PériiJrord  ;  qu'on  1303,  Oiriiu<)  de  Monejs,  en 
13Ii  (ieoffroy  de  Moikîvs  et  enl33G  liéraud  de  Moneys  sontquali- 
ilés  damoiseaux  d'Hautelorl. 

Sur  lu  production  de  ses  lllres  la  famille  a  été  maintenue  dans  fia 
noblesse  d'extraelion  (lar  jugement  ilr  l(j67  i3U  décembre),  en  Poi- 
tou. Plus  tard,  elle  ii  encore  l'ait  ses  preuves  de  noblesse  A  l'occa- 
sion de  l'entrée  aux  jinges  du  roi  Louis  XV!,  le  ii  mai  178â,  de 
Jean  Konuiald  de  Moncys.  seigjn;ur  d'Ordières,  du  Ctiostain,  de 
Mazerol  et  autres  lieux,  lequel  lui  sui'ii'ssivi'un'ut  1"  page  d«-  la 
grande  écurie,  capilairie  au  régiiiniit  de  Luri'aiue  (dra^cous),  clie- 
valier  lif;  Saint-Louis  el  de  la  Légion-d'Ifoinienr  et  enfin  main>  de 
la  ville  do  l'éri;;u<.'u\  du  ftl  jiiillel  Ixâl)  an  17  aoàt  1830. 

C'i^st  le  [letil-ueveu  de  cet  aitual.li'  el  spirituel  vieillanl,  le  mup-" 
.|uis  de  Meneys,  inin't  h  Pérignoux  le  7  dêceinlire  18(8,  einpoHaill 
les  regrets  île  Ions  ceux  qui  l'eiil  i'<ini:!! ,  ipii  Cul.  on  I8~0,  la  triste 
vii'liino  de  la  fénicité  des  handils  d'Ilaulel'aye.  On  sait  quWlaîn  dt* 
Moiieys,  noble  jeune  lioniiije  à  peine  âgé  {le  ill  ans,  «pK's  avoir 
été  iiihinuaiueruent  nnililé,  l'ut  ImMé  vil' eu  place  publique  un  Jour 
de  grande  l'oin',  au  milieu  d'une  l'oule  terniri^ée  et  d'une  adminis- 
Iralinn  làelienienl  speclHlrii-e  de  ce  drame  sanglani  et  barbare. 

Ce  eriiue  Itrii-rible  ruérilait  un  ebàlinienl.  et  qualri' des  principaux 
con]>a])les  j'ureni  e\éi:nlés  plus  tard  sur  le  lieu  uiéuu'  où  il  avait  ^lé 
perpétré.  .Mais  eomliien  île  l'ouipliee-  ijui  écliappéreiit  à  la  juslîce! 

Le  dernier  repré-enlani  di'  i-rlte  liranelie,  le  livre  d'Alain  de 
.Miiui-y-.  <■>{  entré  dans  les  ordi-es  sai'rés  et  esl  aujourd'hui  aumâ- 
tiii'r  des  Fn^es,  à  P.'ri-uenx.  oii  il  \\c  eesse  de  répandre  ses  bien- 
fait-, de  mnlti|iliei'  srs  bomn's  u'iivre-. 


—  358 


419 


O    D 


De  MONS,  en  Périgonl. 

Armks  :  D'argont  n  deux  nniiolcts  de  gueules  en  chef, 
ol  une  cl»;  de  mèniû  en  pointe.  C'est  ainsi  qu'elles  sont  dé- 
crites dans  le  lioi  d'armos^  par  le  H.  P.  de  Varcnnes. 

Dans  la  Guinniw  Imtoviqiw ,  il  est  dit  qu'en 
1251)  la  ^^ai'ile  d'uiio  hasliile  ou  forteresse  dési- 
f^iiéi^  ancionneiniMit  sous  le  nom  de  Castillon-Neou 
ou  Chàteaimeiif,  et  par  corniplion  (iastillonnès,  ville  du  départe- 
ment de  Lot-et-(îai*onne,  dans  Tancien  diocèse  de  Périgueux,  ar- 
cliiprôlré  de  Bouniagues,  tMi  S  U'iadais,  avait  été  confiée  à  Berlrand 
rt  Arnaud  de  Mons  frères,  les([!iels  étaient  devenus  co-sei^^neurs, 
avec  Elie,  abbé  de  Cadouin,  d'une  |)arti(î  du  territoire  qui  entourait 
Oistillonnès,  la  suzeraineté  n'en  appartenant  pas  moins  aux  puis- 
sants seij^neurs  de  Hiron  qui  l'avaient  fait  bâtir  dans  le  commence- 
m»Mit  du  XHi*  siècle. 


480 


Du  MONT  ET DiMONn, do  Beaufort, de  Peigne- 
fort  (1). 

Ahmks  :  I)'arp:e,nt  à  un  mont  de  stnople  mouvant  de  la 
pointe  de  l'écu,  chargé  dans  sa  partie  supër4cure  d'une  fleur 
de  lis  du  chani[)  ,  atrcorapagné  en  chef  de  deux  étoiles 
d'azur. 


^  C'est  le  sceau  dont  fait  usage  la  famille  de  ce 

nom  en  Périgord,  et  que  portait  un  Du  Mont,  chargé  d'affaires  de 
la  cour  de  PVance  à  Vienne. 

On  a  tout  lieu  de  croire  que  celte  famille,  dont  les  premiers  su- 
jets habitaient  Valenciennes,  et  (jui  vint  s'établir  en  F*érigord,  en 
1782,  est  une  branche  du  môme  nom  en  Flandres,  dont  il  est  parlé 
<lans  la  Chenaye-Djsbois.  Ce  généalo^'iste  mentionne,  en  effet,  un 
François-Louis-Joseph  Du  Mont,  écuyer,  seigneur  Du  Mont  et  de 
Beaufort,  l«»«[uel  ï)artaîj:ea  avec  son  frère  cadet  la  succession  de 
leur  mère,  du  .1  septembre  17.i0  et  8  octobre  1731. 


1  Le  oh  ite.ui  de  l\'i<^ncrort,  commune  de  Paussao,  passa,  il  y  a  un  siècle  et 
demi  environ,  de  li  m-iison  do  Robinet,  dont  la  notice  suivra  plu«  loin,  dans 
Celle  de  l)a  Mjiil  dr  Beaufort  p.ir  le  mariage  d'un  de  ses  membres  avec    une 


demoiselle  de  Hobinel  de  Pcignefort. 


23 


Cette  opinion,  d'une  communauté  (Vorigine,  acquiert  uhe  nou- 
velle force  quand  on  voit  Tanalojirie  d(»s  armes  des  Du  Mont  en 
Flandres  et  des  Du  Mont  en  Péri^^ord.  Ll*s  premiers  portent  :  aux  I 
et  i,  d'azur  nu  sautoir  d'or,  accompar/n.}  do  trois  molettes  d éperon 
do  moniOy  et  les  seconds ,  avant  Tadoption  du  mont ,  (armes 
parlantes),  portaient  :  d'a/Air  au  rlwvron  d'arr/ont  chargé  de  cin-f 
mouchetures  d'hermine,  accompat/ur  é<jalcmcnt  de  trois  molettes 
d  éperon. 

Les  deux  frères  dont  il  vient  d\Hro  ici  question  étaient  Hls  de 
Roland-Claude-Honoré  Du  Moût,  L\*uyer,  seigneur  de  Croix,  reçu 
chevalier  (rhonneur  au  bailliage  royal  et  présidial  «le  Bailleur  en 
Flandres,  au  mois  de  janvier  17rJ5,  et  petit-tils  de  Philippe-Ernest, 
écuyer,  seigneur  Du  Mont,  de  Croix,  de  Deaulieui^t  de  la  SoUière, 
grand  bailli  des  villes  et  pays  (rArmenlières  et  de  Saint-Simon. 


:-.>.-- 


__^^^__  *^*'  MONTAKINE  ;  1^  (Eyoiem). 

[:<î^_-^  ...J^"^-  Ahmes  :   D'azur   Si-mô  de  Irèflrs  d'or,  n    une   patte  de 

^  :Si         tion  de  mPmts  ariiu-e  de  ^uculrs,  misf  en  fcisce. 

C/est  ainsi  ipie  dans  s«'s  Kssais,  chap.  xlvi  des 
Lois  somptuairi's,  notre  illustre  compatriote  Mi- 
chel de  Montaigne  les  décrit  lui-môme. 

Devise  inscrite  sur  h*  château  :  Je  ne  com- 
prends pas,  Je  m'arrête,  j'examine. 

La  terre  de.  Montaigne  avait  été  achetée  par  Ramon  Eyquem, 
fiïeul  de  rimmortel  auteur  d(»s  Kssais,  dont  le  père  fît  bâtir  le  châ- 
tt'au  de  Montaigne. 

L'an  ITmI,  Mirhel  de  Moutaigin»  lut  nommé  conseiller  au  parie- 
ment  de  Bordeaux,  charge  qu'il  conserva  jusiju'en  loTi. 

En  ir)Si,  après  un  s(\jo!ir  di^  rincj  mois  à  Home,  il  reçut  une 
bulle  de  citoyen  romain.  La  menu»  année,  il  fut  élu  maire  de  Bor- 
deaux el  continué  dans  cette*  charge  jusipfim  ioHr). 

yueltpii^s  aniH'cs  avant   d»'   r»M'i»voir   le   titre   de   gentilhomme 
onlinaire  de  la  j'hambre  du  roi,  Charles  IX  l'avait  honoré  <lu  collier 
di*  Tordre  de  Saint-Michel. 
Sa  mort,  arri\<M'  Ir  1;]  si*j>tend)re  l.V.)^.  fut  celle  d'un  gentil- 


.1    M<>ut.ii<;iii\  oiioi'Mi  r>'it.iiiv  nûlil'.   ruminuiii'   di^   Sa i al- Michel   de    BoBM- 
faro,  canton  de  Véliuos,  en  Pi-rigord. 


—  âor)  — 


homme  chrétien.  N'en  a-t-on  pas  une  preuve  touchante  dans  le  ta- 
bleau que  possède  le  Nfnsée  de  IVri^iriieux?  On  y  voit  Michel  de 
Montaigne  sur  le  point  de  rendre  le  dernier  soupir,  s?  soulever  de 
sa  couche  pour  recevoir  le  Saint  Via tiipie  du  prèlre  céléhranl  la 
intîsse  à  l'autel  élevé  dans  sa  chanihre  même,  en  présence  de  sa 
femme  et  di»  sa  lille  en  larrni^s,  et  d'une  nombreuse  et  sympathique 
assistance  prosternée  à  genoux.  (K'ivrtî  du  peintre  Hohert  Fleury, 
dont  le  lalent  a  du  être  inspiré  par  ui  sentiment  éminemment  ca- 
lhoIi(pie. 

Né  le  29  février  l.l.Sï],  on  voit  «pie  Montaij^ne  n'avait  vécu  que  59 
ans,  7  mois  et  1()  jours. 

Il  fut  enseveli  à  Hordeaux,  dans  Té^j^lise  des  Feuillants,  où  sa 
veuve,  Françoise  de  la  (^hassai^^ne,  lui  fit  élever  un  tom})eau. 


Dk  MONTAGC,  de  la  Siguenie,  de  Tarlandie, 
de  Horivieille,  d'Agonac. 

Ahme<«  :  D'argent  au  mont  do  six  coupeaux  de  sable,  ac- 
<!(>mpa^nô  en  chef  d'une  étoile  d'azur  accostée  do  deux 
croissants  de  mrnic  Alitis  :  D'azur  au  mont  d'argent  do 
cinq  coupeaux  ;  au  chef  cousu  de  gueules,  chargé  d'une 
étoile  d'argent  acoslée  de  deux  croissants  de  même. 

Nicolas  de  Montagu,  écuyer,  seigneur  de  la  Siguenie,  conseil- 
ler au  présidial  de  Périgueux,  était  maire  de  cette  ville,  en  1670. 

En  1750,  un  descendant  de  celte  famille  était  également  qualifié 
écuyer,  seigneur  de  la  Sigueni(\ 

Le  titre  d'écuyer,  qui,  avant  1789,  était  qualificatif  de  nohlesse, 
étant  porté  par  la  familh^  depuis  plus  d'un  siècle,  le  nom  et  les 
armes  de  Montagu  doivent  avoir  place  dans  V Armoriai  de  la  No- 
Lhsse  du  Pcrûjord. 


\^ 


^ 

i 

i 

De  MONTALEMBERT,  de  la  Bourlie,  de 
Montmarvès,  et  en  Périgord. 

Armks  :   D'argent  à  la  croix  ancrée  de  sable. 

Maison  d*ancieime  chevalerie  ime  des  plus  il- 
lustr(\s  du  Poitou,  répandue  en  Auvergne,  en 
Angoumois,  en  Périgord,  en  Agenais,  et  en  Ere- 


tagne  ;  elle  prouve  une  existence  depuis  1050,  et  une  filiation  sui- 
vie depuis  1250. 

Laine,  la  Clienaye-Desbois,  Saint-AUais  et  autres  généalogistes 
ont  fait  l'historique  de  cette  jurande  maison.  Il  est  donc  inutile  — 
et  le  cadre  restreint  d'une  noiice  m'y  oblige  du  reste  —  de  rappe- 
ler, après  ces  auteurs  accrédilrs,  tous  les  sujets  qui  pendant  plus 
de  six  siècles,  dans  l'armée  v.l  dans  rp^.jrlis<»,  ont  rendu  célèbre 
le  nom  de  Monlalembert. 

Toutelois  je  tiens  à  mentionner,  ici,  qu'au  xiv'  degré  de  la  fllia- 
'  tion  élablie  par  eux  sur  litres,  Jean  de  Montalemberl  forma^  enPé- 
rigord,  la  })ranche  dite  de  la  Bourelie,  par  son  mariage  en  date  du 
29  août  1G72,  avec  Suzanne  de  Saint-Ours,  tille  de  Henri  de  Saint- 
Ours,  seigneur  de  la  Bourelie,  do  Lancinade,  d(»  Trigonan,  en  Pé- 
rigord  ;  que  de  celte  union  provint,  Bertrand  de  Montalemberl,  de 
la  Bourelie,  capitaine  d'nfanterie,  lecjuel  épousa,  le  10  juin  1701, 
Marguerite  de  Baudet,  tille  (TAuloine  de  Baudet,  seigneur  de  Car- 
don, et  d(î  Marthe  de  Laval,  dont  ih'ux  fils,  l'un  capitaine  de  gre- 
nadiers au  régiment  de  Nivernais,  et  l'autre,  Joseph  de  Monlalem- 
bert, lieutenant  des  maréchaux  de  France,  (mi  la  province  du  Péri- 
gord,  marié  le  27  octobre  1731,  avec  .\nn<»  dWrlol,  illle  de  Jacques 
dWrlot  de  Frugie,  seigneur  de  la  Lalinde  et  de  Cumont,  et  de 
Marie  Clain»,  de  la  Doyre.' 

Le  comte  d(»  MonlMliMubert,  issu  de  ces  derniers,  était  le  grand- 
père  du  comliî  Ludovii*.  de  Ghaunac-Lanzac,  habitant  en  son  châ- 
teau de  Monbette,  commune  de  Dôme,  en  Périgord. 

Au  nombre  di»s  votants  à  Périgueux,  en  1780,  dans  l'Ordre  de  la 
Noblesse,  figurent  ainsi  inscrits  :  «  Hauts  et  imissants  seigneurs 
Jac({ues,  comte  (h?  Monlalendjert,  seigneur  de  Fa  Bourelie,  Urval, 
Montmarvès  et  autres  lii'ux,  demeurant  en  son  chalea!i  de  la  Boure- 
lie ;  haut  et  puissant  seigniMu-,  mes^ire  Léonard- Pierre  de  Monla- 
lembert, clievalier,  lieulenîml-c«)loin'l,  commandant  du  bataillon  en 
garnison  en  Beaujubiis,  rt  clirvalirr  de  Saint-Louis.  iVoir  aux  pro- 
curations.) 

Inutile  de  rappeler  (jue  cetlt*  maison  a  été  déclarée  noble  d'ex- 
traction par  arrêt  de  laclnunhre  d»'^  rétbrmations,  le  17  novembre 
1G08. 


[lE  MONTAHD,  de  Champagnac,  de  Maragniac, 
^^^A    de  Villascrres,  ilo  Lnssaigno,  de  la  Tour. 

Parti,  iiii  1,  d'or  h  Iroishandea  d«  pii«iilei  ;au 
I  deux  p3ltc9  de  (^rilTon  d'or,  contournées. 

\\\i    ^-         Suivant  unn  Iradition  dû  toute  ancienneté  — 
.  \  \  I  (lit  Ooiim'llt'S  —  Lctte  famille  est  originaire  du 

Poiloii  —  d'autre  part  il  ost  dit  ipiVlle  tire  son  nom  de  Montard, 
près  Macéré,  en  Limousin  —  et  trnnsplanléc  dans  tes  provinces  du 
Périgonl  til  de  l'Ag.mais,  depuis  ù  pon  près  400  ans.  Cette  méms 
tradiliou  porle  que  l'iiTrc  de  Moulard,  qui  vint  s'éUiblir  le  premier 
en  l'érigur.l,  y  épimsii  Hélène  d'Abzai;  et  ipio  leurs  descendants 
ont  roustainmeiit  l'aille  service  dans  les  ban  et nrrière-ban  des  ar- 
mées de  [ios  rois  ;  ipie  Hédéon  de  Montard,  qui  servait  dans  la  ma- 
rine, fui  eoniMiandanl  de  l'Isle-Sainto-Croix,  snr  In  lin  du  xvii°  siècle, 
ei  qu'il  mérila  dans  plusieurs  circons lances  les  éloges  de  M  .  de 
Bans,  alors  clief  d'escadre  ;  (|iie  l'iene  de  Montard  obtint,  sous 
Louis  XIV,  un  rerlillcat  de  noblesse  pour  entrer  à  Neufbrisack,  où 
il  fut  élevé  ;  enlin,  que  dans  des  temps  plus  reculés,  Micbol  do 
Montiird,  ayant  été  lavé  par  les  commissaires  aux  Trancs  flefs,  fut 
(léi-barfîé  après  avoir  justillè  de  sa  noblesse. 

L'u  arrêt  de  In  Cour  des  aides  et  tinauces  de  Guienne,  en  date  du 
■£  septembre  1777,  coiistnte  une  niainlenuc  en  faveur  de  la  famille, 
et  J'ajoule  que,  comme  conlirEnalion  rie  noblesse,  messire  Jean 
Louis  de  Moutard,  èeuyer,  mousquetaire  de  la  gardednroi,  siégea 
en  170ît,  parmi  la  noblesse  de  la  sénéchaussée  de  Ouienne  convo- 
quée pour  l'élection  di^s  députés  de  l'onlre  aux  États-Généraux,  et 
j'ajoute  lie  plus  ipie  dans  ta  liste  îles  émigrés,  figure  dans  le  dis- 
Iricl  de  Hertrcrac,  170;J,  ainsi  iuscrit  ;  Lassuigne-Montard,  qui  ne 
peut  être  <|ne  Montard  de  Lnssaijrne. 


ilili 

l)EM(lM'AUl)lT,d'Atfonac,  de  la  Beylie,  ■ 

,nscou\.  deMontnfîrier,  de  la  Keuillade,  elc. 


i\i\  I  cl  i,  dur  plein; 
isii  il'a/iir.  ulinr|;n  de  li 


ison  d'ancienne  Noblesse  du  Périgord, 


-  358  - 
connue  de?  le  x*  siècle,  tirait  son  origine  flu  lieu  d'Agonac,  où  elle 
possédnit  itii  cliiitcau  de  son  nom,  encore  existant,  que  FroUire, 
('v<'-iiiii!  (le  Pôrigueux,  iivait  fjiil  liàtir  en  9«0,  avec  trois  autres  qui 
eiilouraieiit  le  sien,  pour  lui  servir  de  «ii'-fensc  contrôles  inva^ons 
des  Normiinds  qui  julluicnt  et  raviipeaient  le  pays. 

Après  ce  priîambulo,  In  Chenajs-Desliois  fait  connaître,  pour 
premier  sujet  de. nette  famille,  qu'il  dit  éteinte  dans  la  première 
inoitii'  du  siècle  dernier,  HiMie  rie  Montanlit,  qualilié chevalier  d' A- 
ponae,  seigneur  de  Monlardit,  vivant  on  HW.  L^  illiation  que 
ce  gcnénlogisle  en  donne,  depuis  cette  date,  se  ])Oursuit  jusqu'à 
Marc-Anloiue  do  Montardit,  clievidier,  seipneur  de  la  Bcylîe,  mort 
en  1713,  sniisposlL-nté. 

Ce  fui  un  Jeau  (le  Monlardit,  ccuyer,  seigneur  de  la  Beylie  qui. 
aidé  de  quelques  catholiques,  reprit,  en  l'iKl,  avec  Jean  de  Chil- 
taud-des-Fieu\,  la  ville  de  l'érigucux,  dont  les  religionnaires  s'é- 
taient emparés  en  ITiTl. 

Dans  les  maintenues  de  Xoljlese  par  Pellot,  intendant  de  Guienne, 
figure  Jean  de  Montardit,  écuyer,  seigneur  de  la  Beylie. 


Mi» 

S 

De  MONTAHUY,  de  Pré,  du  l^eyral,  de  It 
Palurie,  de  Monlforl,  de  Foiifroide,  des  Ages. 

AKvts  :  Kcart''1r,  au  1,  il'ur  l'i  l'arbrr  arraché  de  iiiiw 
pif  ;  au  S,  il'nzur  ;i  li'oio  (leurs  de  lis  d'or  rangé*»  ni 
t^is-ff-  ;  au  ^,  il'iizur  nu  c-lir-vrou  d'or  accompagné  de  Inûi 
rroi^sanlA  Af.  mi'ni<;.  et  an  4,  d'or  à  l'aigla  éployce  et 
sable,  lanjtui'"  '"1  oiii-'léc  de  fundo?. 

La  diffén-uci^  totale  de  ces  amies  avir  eelli-s  décrites  à  l'article 
(pli  nri'rède  i-t  les  leltres  patentes  de  noMeissedont  le  roi  Louis  \V 
réciutqiensa  les  services  des  Moutardy  de  la  Palurie,  le  7  avril 
ITTT,  iiiilii]iiciil  clairement  deux  liimilles  distinctes. 

Les  Mniilardy  dont  il  e~t  iei  quc'-lion  sent  en  possession  de  la 
nnlilesse  et  les  survivaids  poileiil  l(iiij<)nrs'li};ri<-nienl  leurs  nom  el 

Ij-nrs  ipialilicalinns  d'écuyei'  el  di-  clievidier  se  Jnstillent  pleine- 
ment p.'ir  leurs  -ei-vii-e>  mililidrci.  Ainsi,  .leliaii  ilo  Montardy, 
éenver.  i'ii]>iliiin'-  eu  li'i'.i-J.  j'itt  lilcs^.  '  à  In  hatailli-  di-  Steinkerqiie, 
et.  dan- le- cauqiii-ne- ijui  ^-uivirrnl,  ili'  ITDl  à  1"!  (.  il  roçul  de 
iiomliren>es  liicssnre-.  l'oNr  récompenser  sa  hravoure,  le  POÎ,   en 


-  3.50  - 

1716,  lui  donna  rofîîre  de  conseiller  secrétaire  de  la  couronne  au- 
près du  parlement  de  Bordeaux. 

L^aîné  de  ses  fils,  Joseph,  éenycr,  seigneur  de  la  l'alurie,  fut 
garde  du  corps  sous  Louis  XV,  dans  la  compagnie  du  duc  de 
Charost,  s(;  relira  du  service,  en  1736,  à  la  suite  d'une  grave 
bh»ssure  ; 

Le  second,  Etieime,  seigneur  des  Ages,  capitaine  dans  le  régi- 
ment l)auphin-Caval(»rie,  reçu  chevalier  de  Saint-Louis,  le  12  fé- 
vrier 17()3; 

Le  troisième,  Jean,  écuyer,  garde  du  corps,  compagnie  du  prince 
d(»  Heauveau  ; 

Le  (piatriènie  Josi^ph,  écuyer,  seigneur  dr  Montfort,  capitaine 
dans  la  compagnie  de  Watleville,  ch(îvalier  de  Saint-Louis  ; 

Le  ciu(|uième,  aulre  Etienne,  lieutenant  au  régiment  d'infanterie 
Houergue,  mort  au  service.»  dès  sa  première  campagne  à  Lancof 
(liavière)  en  1713  ; 

Le  sixième,  Jean,  écuyer  seigneur  de  Fonfroide,  prêtre,  docteur 
eu  théologie,  mort  le  !21  janvier  i767. 

Le  lils  de  Jos(»[)h,  l'aîné  des  six  frères  qui  précèdent,  appelé 
comme  lui  Joseph,  (jualilié  chevalier,  seigneur  de  la  Paluric, 
entra  en  17  il),  dès  l'âge  de  16  ans,  <lans  les  gardes  du  corps,  où  il 
fut  maréchal-des-logis,  et,  en  1771,  chevalier  de  Saint-Louis. 
C'est  lui  (jui,  en  récompense  des  services  des  Monlardy,  reçut  des 
lettres  patientes  de  noblesse  du  Uoi  Louis  XV,  datées  du  7  avril 
1777  et  enregistrées,  en  novembre  de  la  même  année,  à  la  cour 
d(îs  aitles  de  Bordeaux. 

Le  dit  Joseph  émigra  à  la  révolution  etservit  à  Tarmée  des  princes. 

Son  lils  Josepli,  chevalier,  seigneur  de  la  Falurie,  garde  du 
corps,  émigra  égalimient  et  se  retira  avec  le  grade  de  capitaine  de 
cavalerie  et  de  chevaliiîr  de  Saint-Louis. 

De  son  mariage,  le  13  septend)rc  1786,  avec  Louise  de  Monteil, 
fdle  de  Hené  de  Monteil,  chevalier,  seigneur  de  Kayolle,  Maville  et 
Douzillac  et  de  Marie  dv  (Irailly,  ï)rovinrcnt  : 

i'*  Louis  Hené  de  Moutardy,  chevalier,  seigneur  de  la  F^alurie, 
garde  du  corps  dans  la  compagnie  de  Luxembourg,  se  retira  capi- 
taine d<'  cavalerie  en  1821  ;  il  avait  épousé  M"*  de  Houssel-de-fîo- 
dervilh\  dont  im  lils  Edmond,  né  U'  1  août  i832,  qui,  de  son  ma- 
riag.'  avec  M"*  d'Heniery,  a  en  deux  lilles  :  la  baronne  Adalbert  de 
BeMUi*or[>s  et  M'""  Paul  dtî  Laage  et  trois  lils,  dont  l'aîné,  Hené,  a 
épousé  M""  de  Ferré  de  Péroïix  et  Jean  et  Louis.  Cette  branche 
î»'est  fixée  dans  la  Charente. 


-  360  - 

2°  Henry  <lc  Montartly,  frère  de  Louis  René,  également  garde  du 
corps  dans  In  compagnie  de  Luxembourg,  avait  l'pousé  M"*  de 
Houx,  d'oi'i  sont  issus  :  Gaston  do  Montardy,  n:;  lo  H  dt'CPmbre 
1832,  marié  le  24  août  1863  à  Adèle  de  Bonnegons  des  Hermi- 
tans,  sans  descendants,  et  Elle  de  Montardy  (François),  né  le  35 
mai  1635,  marié  le  H  juin  ISCl,  nvet.'  Marie-Louise  Daussel,  Tille  de 
Philippe  Llausscl,  dt'puté  à  l'AsrfembU'e  nationale,  sénateur,  prési- 
dent du  Conseil  général  de  la  Durdogne,  oflicier  de  la  Légion 
d'Honneur,  etdc Marie  Vidal  de  Boissct,  dont  : 

Yvonne  (Maric-Lucie-Gaslou)  née  le  8  février  1870,  à  Péri- 
gueux,  et  Henry  (Gabriel -Josejih!,  né  le  13  OL'Iobrc  1871,  au  chA. 
teaii  de  Puy-Hobcrl  iMonlignac-^^ur-Vézère,  Doi-dogne). 

La  famille  de  Montardy  a  voté,  n  Périgueux,  dans  l'Ordre  de  ta 
NobU'sse,  aux  Etats  généraux  de  1789. 


De  MOXTAUBKRT  (Forraud  et  Ferrantl  de  la 
Valade,  dp  Voi'sannes,  de  Monlastruc. 

Ar«es  ;  D'.iziir  k  trois  b;in<tcs  rtV,r.  Gritad  ArworUI  *f* 
France,  pef-istre  rio  Purigiicuï,  sûua  le  nom  de  Gabrill 
FïrranrI,  ccui'cr,   Hci^ineur  de  Ver 


Aux  États-Généraux  df  1789,  on  voit  pnaû 
les  votants  de  Périgucux,  dims  l'Onlre  de  In  Xoblci^se  :  •  Messire 
Jean  Fcnaud-de-Monlaubert.  cbi-viilit-r  de  Saint-Louis,  habitant  du 
bourg  de  Saint-Paul  de  Lisonne,  cl  y  pos^'f lant  le  llef  de  la  Valide 

par  indivis.  »  (Voir  aux  procurai  ions.. 


^ 


Di  MONTAIT,  ilo  Miissidnn. 

.\|1UE^  :  I)'ai'};i'iil,  iiii  clii^f  ili'iirht;  d'txiir. 


O'esl  ain^i  i[ui'  se-i  anm-s  soiil  décriles  sous  le 
nom  rie  Mnniaul.  ipialiflé  damoiseau,  seigneur 
dfMii-idau.  .■ulVni,'..nl. 

^ Pjinni    Ir-  si|;iialairos   d'une    détibéralion    de 

l'Ordre  fie   la  Nol,l,s?e,    •[,-  la    séné.-liiirissée  [irin.-ij.al.'  de  Péri- 
gupu:;,  du  30juillel  1  ">*'.),  à  reiïi'l  de  iloiiner  de  nouveaux  pou- 


veaux  pouvoirs  à  ses  députés  aux  Ëtats-Générsux,  fleure  le  nom 
de  Montaul. 


De  MONTBERON  {Guillaume), Evéque  de  Pé- 
rig^ueux. 

t  4,  burelG  d'arg«ni  el  d'atar 

3,  de  gueule»  p\t'm. 

Noble  famillw  de  l'Angouinois.  Ce  prêtai 
occupa  le  siège  de  Périgueux  20  ans  11  mois  el 
3  jours  et  mourut  le  9  février  1081 . 


De  MONTEH.  (et  du  Monteil)  de  Douzlllac,  du 
Tenue,  du  Claud,  des  Brousses,  de  Fayolle,  de 
lii  Vjgerie,  de  la  Garde,  du  Mainc-du-Bosc,  de  la 

Grèze. 


d'argent. 


:  Do  gueules  à 


■,  canlonnéa  d«  4  n 


Jean  de  Honlell,  nvocat  au  Parlement  de  Bordeaux,  conseiller, 
(■'tu  en  l'élection  de  l'eriguciix,  pondant  40  ans,  fut  anobli  par  let- 
tres pnlenles  de  décembre  1661,  en  récompense  de  son  dévoue- 
ment à  la  religion  ealltoliquc  et  à  la  royauté. 

Son  flls  Simon  François  obtint,  en  août  1671,  des  I<'ltres  de  coii- 
fîrmatioii  de  noblesse.  De  son  niariiiffe  avec  demoisolli;  Marguerite 
de  Fayolle,  provint,  f;nlro  antres  (^ufanls,  demoiselle  Marguerite  de 
Monleii  delà  fîarde,  laquelle  épousa,  le  2â  oetobre  1699,  messine 
Félix  de  Gontand,  de  Saint-Geninz,  chevalier,  seigneur  de 
Saint-Gin|.  Parmi  les  nobles  parents  cl  amis  i|ui  llgurcnt  au  contrai 
—  c'esl  ainsi  qu'ils  y  soûl  désignés  —  ou  voit  le  nom  de  du  Mon- 
tcil-Lagrèw.  Kvidemnirut  c'est  un  îles  ascendiuits  de  feu  M. 
du  Monteil  ilr  I-ngrèze,  procureur  du  Hoi  sous  le  gouvernement  de 
Lnuis-l'bilippcl". 

I,a  famille  i\,'  Monloîl  compte  des  ofliciers,  des  magistrats  et 
quatre  arclii|irèlres  de  Vanxairis. 

Elle  est  n-préseritée  dans  l'Oi'dre  de  la  Noblesse,  aux  Klats-Gé- 
néranxde  17x9,  par  messirc Léonard-Guillaume  do  Monteil,  écuyer. 


—  3fi2  — 
chevalier,  seie^ncur  du  Mainc-dii-Uoi^l,  habitant  du  dit  lieu  ;  et  par 
messire  Rent'- (K?  Montril,  dicvaiicr,  si^igiiciii- de  Douzillac,  habi- 
tant du  lieu  de  FayDlIc,  |iai-ms3<' rie  VilU-loui-rlx  '1)  et  é^nlemcnt 
par  danip  Mnnc-M;iyilck'itii'  de  Muiilcil,  vciive  de  missin-  tjuil- 
Isume  do  Chabnneix,  i^ci^nour  du  (.'IuiiuIkjii,  laquelle  vota  par  pro- 
curation doniii'O  par  elle  à  iiicssire-AiiloiiiL'  de  Mal  et -du -Pool, 
nhevalicr,  habilatil  di'  lu  ville  de  l.illi-.  <  Vuii'  aux  jirociiratiun^.1 

La  faiiiillc!  de  Mouleil  e^l  aiijoiii-d'lmi  i-ei>résetiléi?eu  Féritranl. 
par Maiie-Xavier  de  Montcil,  né  le  ta  août  JH(iI,  fils  do  Kraiiçois- 
Louir;  dc!  Monleil  ol  d»;  Marii'-Kruni;oisi>-Tliérèsc  de  Msrccllus 
(Martin  do  Tyrae)  el  par  plusieurs  iilles,  doiit  l'une,  inariée  le  12 
soptend)re  l8Ki,  à  ('■eorp's-Louis-daruille  eomle  de  Mirandol.  et 
l'autre  le  18  juin  IS'JO,  à  Eufrènc  de  Hoilind  de  la  Jaropièrc. 


IlB  MOXTKïSOlIOr,  de  Fît-es.  de  Sainle- 
Oulonibe,  dn  honsijnel,  deSiilut-Cyprien,  enl\^ 
riyord,  etc. 

iiii  t  cl  4,  d'or  il  iImik  tourteaux  de 
lin-,  qui  rst  ik  MoiiloBcfiiiou  ;  ces  it- 
'é.'  <1«  W'isiiillrrt,  -^ut»  le  Dom  d«  H»J- 
II  ili'  Moiili'ii<|uiuii,  ijili  suivit  Pbilippr- 
iin  i'iiji*id.'  ;  aux  i  et  H  d'anur.  à  troi» 
1  <li>  mOniF  c'D  cbi'r,   qui  rsl  de  Sainle- 


Celte  maison,  (pie  les  [rénéalo cistes,  eiiln'  autres  MoK-rî.  font  des- 
cendre de  la  race  iiiér(iviiii.'ienne.  enniple  (ti'an'i  nombre  de  bran- 
ches i|ni  IniileMnit  donné  d'cininetits  per>oniia};es.    Ou  y  voit  un 

cardinal  en  l;l-'><1,  pinsicin'r-  évéïpK's  diml   Henri  Jacipies  de 

Muntcs<|iiiiiii,  niitunié  an  ^iè^'cdi' Sarliil.  le  :)  nini  17(7,  loqiu'l  mou- 
rut le  ni  Jaiivirr  1777  i-l  l'nl  enseveli  dans  la  c|iii)>elle  (hl  Sninl- 
Sacreriieiil,  à  l'.-ri;;iirn\.  à  cùli-  .le-.N  iuvdéci-s>,.m-  Alexandre  ie 
Hlanc;iles  jiiarécliaii\  de  .-ani|i,  iiariiii  le-'|iieU  le  célèbre  Blais4> 
de  Moiiliic  iMi)iite.i]tiiaii  |.ar  le>  feiiiiae>  al  le  eonitc  irArliti^iian  : 
di'T-  elie\!ihers  de.  (Irilr."~  iln  nn.  des  lienlenanls-^'énéraiix  il'ar- 
iiiécs.  di.Ml  le  dncd.-  Ki-zen^ac  ;  un  aldié  île  Mmilesiiniou,  ministre 
di'  Lmiis\Vlll..>1.-..  -'le. 


—  3ti:t  — 

Il  exislnil  m  P/TigorcI  (paroisse  ilc  Sinnlc-nolombe),non  loin 
ddLiilindo,  une  branche  de  riiitislrc  maison  do  Montesquioii,  con- 
nue sous  le  nom  de  Montcsquioii-de-Fnpes,  seigneur  de  Sainte- 
Colomlie,  surnommé  le  cHpitaiiiu  de  Siiinlc-Coloinlie,  lequel  eut 
pour  fils  nernai-d-Antoinc  de  Montesquiou,  chevalier,  baron  de 
Sninte-Colombe,  sei(;neiir  de  Fapcs,  tie  Bousquet,  de  Lussac,  etc., 
([ui  fui  colonel  du  régiment  des  gardes,  vers  lu  Un  du  xvi*  siècle. 
Jacques,  (ils  de  ce  dernier,  qunltllé  cgalemenl  chevalier  seigneur 
de  Sainte-Colombe,  de  Fagcs,  do  Bousquel,  de  Salnt-Cyprien,  de 
Lussac,  etc.,  conlracta  mariage,  lo  13  février  Kilit,  avec  Marguerite 
de  Mellel,  de  Neuvic  {veuve  de  Fracii^ois  de  Siorae,  écuyerl,  flUo 
de  l'Iûlippc  de  Mcllet  et  do  Marguerite  d'Abznc. 

Marie  de  Montesquieu,  devenue  hérillère  de  tous  les  biens  de  sa 
branche,  les  porta  en  1700,  lians  In  maison  d'.\jat,  par  son  ma- 
riage, à  cette  date,  avec  Iternard  d'Hauteforl,  .sieur  rt'Ajal. 

La  terre  de  Pages  a  passé,  depuis,  par  succession,  aux  d'Arlot 
<le  Frugie  et  aux  Taillefor  de  Barrière. 


Ue  (ou  du)  MONTET,  de  la  Moulière,  de  l'Isle. 
de  la  Mothe,  des  Lcsches,  ancien  repaire  noble, 
relevant  de  la  ehapeilenic  de  Mussidan,  etc. 

.\roks  :  l)';izi]r  à  un  monl  d'or  mouvant  do  la  pointe 
(Ir   l'iicu.   au  phcf  d'argenl,    cbargd    de   Irois  étoiles  de 

jîueiiles. 

Le  nom  de  celte  famille  se  trouve  dans  la  liste 
ries  familles  mainlenues  dans  leur  noblesse  pendant  la  période  de 
Ifi'.n  à  lliH  et  parmi  les  vol-inls  à  l'érigueux,  pour  les  dêptdés  de 
l'Ordre  auv  Ktiils-Généraux  de  17811,  un  voit  ainsi  inscrit  :  »  Hes- 
sire  r,luirl.'s-(;iiiiide-Mnrie  du  Moutet,  eouile  de  l'Isle,  seigneur  du 
idiàleiui  lie  l.a  Mollie-des-Lèches,  en  la  .sénéchaussée  de  Péri- 
gueux  el  autrrs  lieux,  ea[iilaiiii'  dans  la  division  de  l.amBr<|ue,  des 
cniujiiuiers  gardes-eûtes,  etc.  »  ''Voir  aux  procura  lions.) 


361  - 


De  MONTETY,  du  Pougel,  ele. 

Abugi  :  l'nrii,  au  I",  d'aïur  à  un  rochrr  d'argent  iOf- 
moiilj  (le  Ipois  arliL-crt  r.iiigés  cii  chef  ;  au  2,  d'aïur  à  un 
lion  d'or  sur  la  poiulc  d'un  roclicr  d'apgenl. 

Celle  famille,  originaire  du  Rouergue,  est  éta- 
blie rn  Périgorfl.ilopius  plusieui's  années,  el  y 
"  '    '  i  propriété  du  Pouyaud,  près  SIussid&D. 


De  MONTKKKKANT  d,-  Fimljcuiruct,  de  Puy- 

bclon,  rie  lîi  y ii!li'-siir- l'Erik',  do  Monsignac,  de 
['cyrelininc  de  Saiiit-Ui-sc,  <le  Monlréal.  deMon- 
laul,  etr. 

AnnEï  ;  ÉuaMcle  d'or  el  de  (iiieule». 

La  maison  de  Kaiilioiintel-iIp-Monferrand 
{voir  Courcelles),  on(,'in»iiv  du  ptiys  a|i[iclé  l'onliv ■deux-mers,  daas 
le  diocèse  de  Boi'dtaux,  est  lonnue  depuis  1^73  el  son  élablissc- 
menlen  Périfîord  remonte  à  plus  de  Mi  «us. 

Ce  fui  Siliilie  de  Itimn,  héiiliéii'  de  la  mais<jii  de  Uiron-Monfer- 
rand,  et  en  celte  rpialité  dame  de  Mimlferriind,  <ini,  par  son  testa- 
ment, en  date  du  i^  janvier  IWt,  irislitnii  pour  !>onhérilieruniT«<- 
sel  David  de  Kiinbixn'nel,  son  lllri  aine,  à  la  eliari^c  de  porter  et 
de  faire  porter  n  ses  pclils-erifauts  le  .-iiriiom  de  Montferrand. 

Plus  lanl  le  iioni  de  I  lout;iul  —  dont  lu  famille  de  Kiuibournet  de 
Monlferrand  a  eoiiservé  le-i  arm^s  —  ^ajouta  à  relui  île  Montfpr- 
rarid  par  une  erii'ur  rjui  s'était  (ilis-iée  ilans  le  eoiilrnt  de  mariagQ 
en  I7:ti.  tje  Iteniard'I'Hiii-  de  Monlfcrnuid  (surnommé  Gonlaut)  et 
([ni  se  piTpétn;!  dmi- l.-- iii-li'- dr  iiiii>sa[ii-e  île  ses  eiifimls  et  dans 
plnsieiu-s  aele-  pa^-és  d''])iiis.  Mai-  !.■  lilsainédn  rlitlternnniLoilis, 
niiarle-i  .!,■  Kaiiliounirt-d.'-MoNtf.Traiii].  fiiudillé  liaul  et  puissant 
sei^iieui-,  nianpii-^  d.>  Munlréid.  Iiaroii  di-  Sainl-I  h-.-e.  tU  rcclifier 
celle  t-rrenr.  Uji  ei<  vit  la  rim-talalinii  dan-  l'arrèl  rendu  par  le 
Conseil  d'Ktat  du  Hoi.  [.-  K  -;rpl,-nil.r.-  1771.  Voir  le  Nobiliaire 
universel,  par  r.onrcelli>>.  I.mie  xvi,  pa;:.-  :ttll.. 

Cilte  famille  a  élé  mainl.-nne  d.ni-  >a  n-dile-si-  par  diverse» 
ordiiiniaLiiT-.  i-nlre  aiilr''-  du  \x  mai  Hi;t''>,  par  1rs  eommisssin» 
pMiéraiix,  d.'pnlé-  par  I.-  lloi.  \--ni-  \i-  r.",'al.-tii.'nl  ili-s  lailles  en 
(iiiiemie:  et  .le  liir,7.  par  M.  l'ell<>(,  intendant  de  ilui<-nne. 


-  yG5  - 

Ello  n  de  plus  fait  ses  preuves  de  nobleâsc  au  cabinet  de  TOrdre 
du  SainUEspril,  et,  sur  uu  cortifloaL  de  Clieriu,  du  31  octobre 
178U,  clli'  a  olili'ini,  le  13  novembre  suivant,  le^;  honneui's  de  la 
Cour,  djius  lu  jHTsoniic  de  Henri  de  Faiibournet,  comte  de  Mont- 
l'tTrund,  ('.npitaiiK!  de  (invalerie,  au  réfriment  d'Artois,  et  chevalier 
lie  rOrdi'c  rovid  et  luililairedc  Saint-I.oiiis. 

Plusieurs  autres  incinlm-s  di!  i^cttu  maison  figurent  dans  les 
as-;(nnli!.''cs  du  lit  noblessi-  au\  Ktats-Génêraux  de  1789.  L'un  est 
(|iialilli''  c-lievaliei-  du  Kaubotirnel-ile-MoiitfeiTand  ;  un  autre  de 
comte  deMontferranii;  et  un  troisième  de  marquis  de  Monlferrand, 
liujiH'l  vula  pour  lui  et  pour  sou  gendre  le  comte  de  lioutaut. 


De  MONTLOL'lri,  du  GrelUer,  de  la  Serre, 
de  la  italut,  de  la  Kosse. 

AnvcH  :  I]*uii]r  ii  troU  chevrons  d'or  surmontes  de 
Irois  ncurs  de  mOmc. 

Le   10  janvier  1470,   un  Louis  de  Montlouis 
reiulit  liommage  à    Alain  d'Albret,   comte    du 
Périt^rd,  de  tout  ce  qu'd  possédait  dans  la  chà- 
lellfiiie  d'Auberocbeet  d'Ans. 

Iternard  île  Mijnlloiii>,  éc^iiyer,  fils  de  Pantaléou  de  Montlouis. 
épousa  eu  l-"i(!i,  MayiLe  de  Foucault,  tlls  de  Bernard  de  Foucault, 
écuyer,  sei}-neur  de  Lardimalie. 

Jean  de  Montlouis,  seisriieur  du  Grellier  et  de  la  Serre,  se  maria 
en  1572,  avec  Mar},'uerile  de  Foucault  de  Lardimalie,  dont  provînt 
uni^rdlo  (pii  épousii.par  contrai  du  9  juin  1601,  Armand  deGontaut 
de  Saint-lleuie/,  l'bi'vaiii'c,  seiffueur  de  RuITen. 

La  famille  de  Montlouis  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  par  sen- 
tence du  2y  septembre  l(ifî7,  à  l'oilieis. 


Ue  \10-\TMÉ0E  (du  Berhat)  de  Pelvesy. 
ancien  repaire  noble,  commune  de Saint-Geoiès. 
l'rt'-^  du  eliàteau  de  ce  nom  étaient  d'antiques 
ormeaux,  dont  un  subsiste  encore,  et  sous  les- 
quels le  roi  saint  Louis  (sub  ulmis  veleribus 
de  Pelfvesie)  signa,  dit-on,  une  charte. 


Arues  :  Parti,  nii  I,  il'.wur,  à  un  Lojiif  passant  il'argeal,  qui  cal  de  Bernai  ; 
au  2,  égalemetil  d'aziir  à  Iroix  •'■p^es  ranpvps  d'or,  les  iKiinlB»  pu  baa,  oui  »st  d» 

Soiiillac. 

Aux  FjtaLs-Gén(Taii\  dn  17«»,  un  voil  ii  P<Tiîj;iir'ux,  parmi  Ips  v.>- 
tants  pour  Igs  déimliVï  (ii>  la  No!.!.>s>p,  ainsi  inscrit  :  «  Mossirc  Man-- 
Antoine  du  But^rial,  comte  de  Moiilmc^'c.  ancien  i-npilaine  coiii- 
mandant  au  ro;,'iin(?iit  dfi  dfiifroiis  du  Moi ,  fhovalier  rie  l'Onire 
royal  clniUitairti  de  SHirit-Loiiis.   s 


^' 


Uk  .\l<)NT(t/.ON  KT  i.K  MONTAUZON.  .le 
j.i'h'uilliai;,  de  la  Kont-de-Loi'hc,  do  Longe liamp, 
dL'  riaiiit-Cii'i|,  de  Piiycoiileau.  de  Guillaumias 
de  in  lïordf,  denhabamio,  du  Plaiilier,  dcCham- 
liiiniud,  d'Ataux,  d'Anvaux,  du  Hoc,  de  la  Couti- 
sie,  (!<■  la  Valade,  de  la  St-nodie,  de  la  Paye. 
de  Moucoidire,  do  Keinolas,  de  l^uterie. 

Armes  :  D'azur  û  un  oiseiiii  <}'■  eiuoraul  irortcnl  pose  Hiir  une  moula gne  d'or. 
regardant  un  soleil  ilu  sei:onil  i-iiiail  plaoi' a  l'iiDglc  di-xirede  l'écu.  —  Une  brao- 

chedile  du  Pl.intinr,  .ijoiiUiit  û  m*  iirm«.*  — comme  brisure  —  un  chor   eouiu 
d'azur,  charge  û  dcxtrc  d'une  •■[••'■a  d'iii~;ent  en|)al.  la  poiulc  en  haul,  el  i  inwc- 


Le  nom  do  Monto^on  si^  voit  à  i-liaquo  page  de  nos  Annales  Péri- 
gourdines.  Dis  le  cotniiU'uccim'iil  du  xvi°  sièrle,  jus[|iie  vers  le 
milieu  du  xviii',  eotto  raiiiilie  orcupc  dn:isln  ville  de  IVi'igucDX  des 
chaires  iiumicîpali's.  (lutri'iiiK'  viiiytaiiie  de  consuls,  elle  y  compte 
une  dizaiiic  di'  iiiaiivs.  Ou  pi'ul  ajoud'r  à  celti'  longue  liste  de  nia- 
gislrals  coiisulait'i's,  bon  iimiilirc  di-  coaseilli'fs  au  ])réâidial  et  Sti-ll'*- 
chai  del'i'rigiieiiK  el  à  la  n>uc  -iû-.  aidi-s  d,>  llonl.'aux.  . 

Mai>  si  la  l'amilli'  cmislutt'.  aitj-^i.  uin-  iintili-T^se  municipale  Ct 
civile,  cHi-  csl  i''[.'ali'nii'iil  i-a  droil  di'  n-vi'iidiipKT  la  noblesse  mili- 
laii'c  :  il  nii'  sutlira  d.-  i'a|>|>fli'i'  <]iii-  daiw  hi  liste  des  oiliciers  (lU- 
bliés  >\»n>  !■■  Hei'ui.'il  di's  liln-^-  di?  la  ville  di-  [Vrigueux,  impriiaé 
en  177.'i.  li;:ui'eiil  ('iiii(  ;:ardi's  du  l'orps  ;  deux  "fliciern  dans  les 
cLovau-t>'';."']'s  ;  un  <.'enilartiir  rie  la  ^miiIi'  dit  l'oi  ;  un  lieutenant 
dans  Aunis,  et  un  i-a]iilaiur>  dans  ]<•  nV'""'"'  d'Auvei-ffiie. 


-  367  — 

L(»  nom  d(^  Montozoïi  se  voit  dans  la  listo  dos  familles  qui  ont  été 
maintenues  dans  leurnoblesso  dans  la  périodt»  de  1697  à  1718,  et  en 
1789,  se  voient  inscrits,  parmi  les  votants  pour  les  députés  de  l'Or- 
dre, les  seigneurs  de  Montozon,  de  Léguilhac,  de  Puycontaut,  de 
(îuillauniias,  et  enfin  niessire  François  d(»  Montozon,  chevalier 
t»n  j)arlie  de  Saint-Gir»|,  aneien  chevau-léprer  de  la  garde  du  roi, 
et  t'hevalier  de  TOrdre  royal  et  militaire  de  Sainl-Louis.  (Voir  aux 
procurations.) 


^'-^^  I)K  M()NZrK-T)E-LASSERHE  ,  de  la  Serre,  de 

laHourgonie,  de  Massault,  de  Caumonl,  de  Pe- 
reyrol,  de  la  Hoétie. 

Akmks  :  D'azur,  au  globe  d'or,  sommé  d'une  croix  de 
iiiciiu»,  LMrintn'"  (\o  pupule»  ;  au  c.Uot  d'or  plein  {aliâs^  d'ar- 
^'cnt.i 

Ces  armes  se  voient  ainsi  sur  deux  testaments, 
du  2i  juin  n8;j,  et  du  l*""  mars  1748.  Le  premier,  de  messire 
Etienne  de  Monzie,  baelielitîr  en  droit,  marié  à  demoiselle  Clémence 
de  Molùnes  de  Lassaigne,  el  le  second,  de  messire  François  de 
Monzie  d(*  Massault,  l'onsiMlUîr  du  roi,  lieutenant  particulier  en  la 
sénéchaussée  et  siè^e  présidial  de  Sarlat. 

(Inuroniw  :  —  (^omtah^  —  Devise  :  Comes  justitia». 

(i«'tte  famille  orii^nnaire  delà  Hourj^ofiTFH»  —  et  le  nom  de  laBour- 
pjnie,(piidési«,'^ne  lahraucho  d'où  sont  sortis  les  rameaux  établis  en 
SiU'ladais,  en  (*st  la  conlirmation  —  s'établit  en  Périjford  au  xv* 
>iècle. 

Au  nom  palroiiyniicpie  di»  Monzie,  s'esl  incorporé,  plus  tard, 
celui  de  Lasserre.  iioin  hMTieii,  le  seul  dont  Henri  Lasserre  a  si^^né 
ses  nombreuses  publications,  univres  remanpiables,  parmi  lesquel- 
les il  me  suflini  de  cit(»r  celle  de  No!re-Dame-de-Lourdes  qui  a, 
jusqu'à  c(»  jour,  hiô  éditions,  et  a  été  traduit(î  en  allemand,  en  an- 
;rlais,  en  e^pajrnol,  (Mi  polonais,  ou  llamand,  en  italien,  en  portu- 
^'ais,  (Ml  néerlandais,  el  mémo  en  indien,  et  n'est  pas  moins  po- 
pulaire en  Amérique  «pie  sur  Tancien  continent.  (Voir  la  biogra- 
phie nntioniih  df*s  (lonlemitornins,  rédiprée  par  une  société  de  gens 
<le  lettres.) 

Henri  Lasserre  est  une  illustration  <lont  s'honore  notre  province, 
et  je  n'avais  garde,  dans  cette  nouvelle  édition,  en  rappelant  son 


—  368    - 

nom  d'auteur,  de  laisser  dans  l'oubli  celui  de  ses  aïeux  —  de 
Monzie  —  et  le  noble  blason  de  la  famille.  Un  ju<>emenl  du  tribu- 
nal de  première  instance  de  Sarlat,  du  15  novembre  1867,  constate 
en  effet  que  le  nuni  patronyiniqui-  était  de  Monzie.  La  granile  révo- 
lution ayant  aboli  la  particule,  comme  un  titre  de  noblesse,  —  er- 
reur que  j'ai  signalée?,  dans  une  note,  page  12,  de  mon  introduction 
—  il  est  arrivé  (jue  par  suite  de  ce  jujJTiMnent  (rendu  à  la  requête  de 
Eugène  de  Monzie-Lasserre,  écrivain  dislingué)  plusieurs  membres 
de  celte  mémo  famille  ont  repris  le  nom  patronymique  de  Monzie. 
et  d'autres  ont  continué  à  porter  le;  nom  terrien  de  Lasserre,  qui 
désignait  la  branche  dont  il  est  ici  ipiestion. 

Au  nombre  des  familles  allié(»s  à  la  maison  de  Monzie,  se  voient 
celles  :  de  Vignal,  diî  (îrezel,  deMolènes,  de  Gremoux,  de  Malhec, 
d'Hugon  du  Ponleil,  Hegnaull, de  Vasseur,  de  Kéruzec de  Goastino. 
de  Monteil,  et,  par  les  femmes,  celles  :  de  la  Uieudie,  de  Fenis.de 
Comarque,  etc. 

Un  Jérôme  Monzie  est  honorablement  cité  dans  la  relation  du 
siège  de  Sarlat  en  1588,  par  les  troupes  du  vicomte  de  Turenne. 
Son  iils  François,  conseiller  au  siège  présidial  de  Sarlat,  quitta  sa 
robe  de  magistrat  pour  la  robe  de  prêtre^  et  fut  chanoine  au  chapi- 
tre de  Sarlat,  à  côté  de  son  frère,  curé  de  la  paroisse,  qui  mourut 
en  odeur  de  sainteté  le  7  mars  1671. 

Le  petit-fils  de  Jérôme,  autre  François,  fut  conseiller  du  roi.  Le 
nom  de  cette  famille  en  Sarladais  se  trouve  ({uelquefois accompagné 
des  qualifications  de  :  Messire,  noble  et  écuyer,  double  raison  pour 
m'autorisera  donner  place,  dans  V  Armoriai,  à  la  maison  dcMonzie- 
Lasserre. 


499 


MOREAU,  de  Montcheuil  (l""  branche),  de  Si- 
Martial  (^'^  branche),  de  Valette,  de  Varaignes, 
de  Villejallet,  de  Saint-Martin  i3'  branche),  des 
Isles,  etc. 


AnMF.s  :  D'or     nlin^  :  (l"arp<»nl;  au  chevron  de 
aorompairn*:  de  trois  «'toiles  do  mC-nic,  posées  S  en  chef  tl 

1  cil  poinif. 

Le  premier  sujet  de  cette  faiïiille,  mentionné  dans  le  second  vo- 
lume du  Xohiliairr  de  (iuieuw\  est  :  Messire  Jean-Thibault-Nicolai 
Moreau,  écuyer,  sei^Mieur  baron  de  Montcheuil,  sei^^neur  de  Ville- 
jallet, Saint-Martial  de  Valette  et  Saint-Martin  des  Isles,  pourvu 


—  369  — 
de  roflice  de  conseiller  du  roi,  jinis  urésidenl-triîsorior  de  France, 
Ift-néml  dea  limuiccset  giii-de-sti'I  itc  la  généralité  de  Poiliers,  par 
les  lettres  paU'nles  ilu  21  janvier  17i."J,  cliarj^i'  (|u'il  ti\t'r(.'(>  duranl 
âl)  ans. 

Ueiix  <li'  f-ca  lils  a-isirili-rnil,  à  l'éri^iicux,  tin\  nssninlilées  Ar.  la 
noblesse  di-  17H0  el  voti-reiit  [loiir  les  (ti''[mlés  de  l'Ordre  anv  Ktals- 
(  iéiirranx.  Jj'niné  est  i|ualilli',  l'omini'  sou  pm*,  Ijuron  de  Moiitcheuil, 
el  le  dfïiixièini'  csL  inscrit  :  Mi.'ssire  Jean-Marie  Mwvan,  clieva- 
licr,  scitïtieur  de  Saint-Martini,  |it'ésideiit  en  la  sonveraiiieconrdes 
aides  des  linaii(;t<f%  do  Oniennc:  nne  dcâ  .sumrs  de  ces  dernii^rs, 
Hadei^onrle  Moreau  dr  Montrhcnil,  veuve  de  inessire  Pierre  de 
Maillai-d,  elievalier,  seijfrieur  île  la  (^ombe,  seiffneuresse  de  Bre- 
tan(;es,  Champelat,  La:;eonx  el  autres  [ilnces,  vola  l'Snlcnient  par 
[irui  inatioii ;  une  autre  su'ur,  Marie-Kadefiroiide  Moreau  de  Sainl- 
Martiid,  épousa,  en  l'M't,  l'icrre-Franeois  Komanet  du  Caillaud, 
famille  de  la  (généralité  de  Limoges,  on  deux  de  ses  membres  ll|^i- 
n*nt  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse  aux  Ktals-Uénéniut,  on  i7K'.). 

Le  potit-rds  du  baron  do  Moutelienii,  trésorier  rie  Krnnee,  Jean- 
l'hililierl  Moreau  baron  de  Monti'licuil,  ancien  émigré,  cbcvalier 
de  l'Ordre  royal  et  militaire  de  Snint-Louis,  fut  maire  de  Nontron 
el  membre  du  conseil  (général  de  la  Dordotînc. 

fn  des  représentants  rie  cette  famille,  Albert  M  oroau  de  Saint- 
Mnrlin.  ancien  oOicier  d'iid'anterii-.  marié  à  M"'  de  Moneïs  d'Ordiè- 
res,  lit,  à  sa  sortie  de  Suinl-llyr,  la  eampaj^iic  do  Chini^  où  il  se 
distingua. 

héniissioniiairi'  ipielipii'S  années  après,  il  reprit  du  service 
eu  1H7II  el  connnan-îa,  en  qualitédc  liculciiant-coloncl,  la  S'  Uyion 
■  les  Miihilisés  d<'  la  Durdogue. 


1>E  MOHF,L.  du  Cluseau,  do  Vonzclle,  do  Tldac, 
de  Viftier,  de  Salles,  <lo  Nanteuil,  de  l'uyrnus- 
sean,  do  la  Palltu-ie.  do  lu  Housselie,  etc. 

AnMEfl  :  TiiTuê.  an  1",  <l'or  à  Ir'iifl  npur«  de  Ii4  <lc  s;ible  ; 
iiii  i',  il';iri]r  à  l'{iif;li'  ilf  r.iI)!^,  d  .ii]  ;(*,  un  lion  il'ar^i'iit 
o(!alri!iL'Hl  lie  aibli'.  —  ^Armuriol  niaiiiisci'il  ilrHss.i  ,"i  l'e- 
poijiLu  (l^s  iVLti«ri;lu's,  o.'HI  vrr*  la  llii  du  xvif  fioc\t.:) 

limtsV Armoriai  (h  Frmuo,  refislre  de  IVri^jneux,  idles  sont 
décrites  sou:i  le  nom  do  Tliéoidûle  de  Morel,  ecuyor,  seii.'ni-uv  de 
Vouzelle,  et  sou»  celui  de  Daniel  do  Morel,  écuyer,  seifTuenr  de 

Si 


-  870  - 

Thiac  :  fJrnrlrlé,  aux  1  rt  i,  d'or  ù  trois  fleurs  de  lis  dazur^  et  aux  i 
rt  ♦'/,  d'tirtjrnt  ù  uiminglodo  snhle. 

Jj'îiii  Morol,  rriiyei*,  sci^jrm'ni*  do  Thiac,  do  Vig'icp,  de  Salles  et 
do  Nantouil,  lils  <lo  Hayinuiid  do  Mon'l,  iVuy(M*,  soigneur  des  dils 
lieux,  lif^'iiro  dans  les  rolc^s  dos  jroiitilslioimiios  ooiivuqiiés  le  "^  sep- 
loinbro  Ki.io  aux  han  ot  arrirn.'-han  do  la  S(''iiOL'liauss('*e  de  TAiigoii- 
niois. 

Par  ()nlouuaut'(>  diî  Da^j^uosseau,  intondant  do  Limopres,  la  fa- 
niillo  a  olô  niaiiit(»nu(»  dans  sa  nohl(>sse,  (»n  WM  et  1067,  ilans  la 
porsonno  «lo  Morol,  soij^-noiu'  do  la  Pallurio,  c\  plusieurs  «le  ses 
nioinbros  so  voiont  parmi  h^s  votants,  h  Anjroidoine,  pour  les  di'*- 
putôs  do  la  Noblosso  aux  Ktats-tirnoraux  de  17^0, 

Lo  \ohiIinire  du  Limousin  donni»  uno  liliation  de  colle  famille 
di»puis  \o  17  soptondiro  13(m  Jusqu'au  neuviome  depré,  el  déorit 
oos  arnios  ainsi  qu'il  suit  :  Ifurgont  ù  une  aigle  de  subie  en  bande, 
ècurti'lr  d'or  ù  troi^  fleurs  de  lis  do  subie,  i?  o/  /. 


:>(»! 


Dk  MOSMKK.  do  Planaux,  de  Villecour,  eli*. 

Ahmi.s  :  h'a/uràuii  chovi'uii  (i'art^'cut  bris*^,  accompa^*'* 
ili>  trui<  l)t's.iuts    lie  ini'mo.  deux  on  chef  el  un  e.u  |»oinle. 
Aimon;il  ni-inuscnl  de  Ui  iin  du  xvii*  siècle.) 


Sou^  lo  \\on\  do  M<ï>nior,  avocat  au  parlement, 
vor>  ITmO.  fllo^  sont  di'vritos  avec  quelques  lé- 
j^ôn's  ildlVn'noi"--  :  It'  l'iiovron  ifesl  pas  indiqué 
hrisf  r!  au  luMi  do  /'"s.i.'i/.N  v»:i  n  \i>il  di">  finilfs.  Alias  :  trois  tètes 
.//'.'.  1  •:.  •••s  ,.'.'/.'■ /f ■.*.'!',  ri  daii^  la  S /////";// v//'///V do  M.  Fh.  de  Bosre- 
diMi  ;.••  'i>  '/../.'.r  7- ■■..':.'  N  au  liou  .T'/'/y/oN.  Alias  encore  :  D'azar  è 
.•;/;.'  /■ .'.';  /  ■  i/  ••;•  ./.■.•■;/:  'ijn  ■  i/--  •/'■  /v  h'->:iuts  de  nv'me,  une  en  ebef 


,\t  i  ... 


•  . .. •   I 11  f ,. , I •  ■  ' 


llaui  i-;  |»ni^-.;mi  -sM^in^ur  Joau  di»  Misnior,  seij^nour  baron  de 
IM,nnM\,  Tili-^o.  Mi»ul.!d^  iii  il  auii'i'-  pla.M's,  ancien  brigadier  des 
j:ar.l.-^  «lu  rorp-»  de  S.  M..»-hr\aiuM'd.*  SaiiU-Louis,  habitant  en  son 
.-liiîrr.i,  |<ar.M-*«»i*  ,:•  lî'i«»-.u'n*-i î.iljiit.  eu  Limousin,  tigurc  parmi 
l.'-^  \.»:  î:!-..  à  I\  i  ;^':i,  •:\.  p  «mi-  1.'^  i.j'Uti'^  di*  la  Noidosse  aux  Elals- 


D«s  MOULINS,  cl,i  Lej  bardin. 

AnuEs  :  l)i>  j-uRUic-i  j  dciix  moulins  ri'art;i'iil  pusc»  «ur 
(Iv  trois  niolHlr'A  il'i'jirroii  il'iirgiiiil. 

Jenii-l>ouis  (le  l.cyhapflie  étail  rlievalicnrhon- 
nciir  en  I78i,  et,  coiiiino  leiix  <|iii  arqueraient 
ce  litre  ilnris  lu  mn^fisti-aliire  ôlaicnl  aiiottlis,  eri- 
scmtile  leurs  l'iifniils  et  |K>sLén1i'',  iionrv»  ((u'iU  iiiounisseiil  i-cvtMiis 
.le  cet  odîw  ou  qu'il!)  l'GUriseiil  irnssiVIé  iinuliiiiL  vin;ït  ans  ari-oni- 
plis,  il  eril  ini'oiiU'stalik'  que  le  tiliil/iii'o  i'etii|ili^';ail  i-es  condilioiis, 
[iiitsi{ireM  nS'-),  lians  une  asseiiiliiôt:  iiarLimiliiVc  «le  la  iiotili'Sse  de 
l^iliourne,  réunie  pour  donner  de  nouveaux  pouvoirs  n  si's  députés 
aux  Ktats-Ciénéraux,  tigure  un  Des  Muiilins  de  Lt-yliardio. 

On  voit  également  dans  l'Etat  uiililaire  de  1788  un  lieiilenanl  au 
ré^jimont  du  Perche,  inscrit  de  LRjbaniie. 

1-es  Jjonne:î  alliances  de  celte  famille  sont  encore  unn  preuve 
évidente  qne  les  nom  et  armes  doivent  avoir  leur  plaro  dans  le  no- 
tiiliaire  «le  la  province. 


De   NAIIAL,  delà  Motlie,  de  la  Hivi«re,  de 
■;-:ii.,..i.,ijjg:r ]'CTj' >    Combebruni:,   de  la   l'omai'('<de,   de  Can-ier,  de 

[  ■''"  :.!  w,',.i'.  M,     Konboune. 

eD  clicf,  1^1  en  gioitilc 

'  lliir^  Hvlpri-  il'iirgoiil,  la  jire- 
;t  de  {■iiciileH  charge  d'un  i»- 

Au  c(i  rnicni'etnenl  dn  xvji*  siéidi-,  celte  famille  foumità  l'armée 
jihisieursonicicrs,  oten  l(>ltr>,  un  de  ses  membres,  dont  les  descen- 
ihinU  onl  éfrideuienl  suivi  n\cc  distinction  la  carrière  des  armes 
jusipi'à  la  tin  du  wm'  sièule,  fut  pourvu  de  la  cbarjfe  d(!  capitoni 
lie  Toulou^i".  En  létedu  tilre  coulirinntif  de  uetle  charge  cl  du  droit 
di-  jouir  héréditairement  de  In  noblesse  el  de  ses  prérogatives, 


iii'-i',  TcgiMre  du  Snrl.ll,  il  eal  donnij 
..■  y.>  M.ilhc  :  ./-..r  (i  uni-   rr.iix  put. 


daté  (le  Toulouse,  31  juillet  1782,  sont  peintes  les  aroies  ci-dessus 
blasonnùes. 

Pouroorrohorcrcequt»  je  viens  iravancer,  je  rappellerai,  diaprés 
une  notice  p'nralo^nquo  de  la  lamilK'.  que  : 

Jean-BarlliéltMuy  de  Nadal,  sirui*  di'  la  Mollie;  éciiycr,  officier 
d'infanterie,  (juillala  I  V'>vcni*  \  .ivt.»  •  sfs  dcuK  fivros,  é^aliMnent  of- 
ficiers (Mathieu  de  Nadal,  siiMU'  d«»  la  llivirn',  et  N.  Nadal,  sieur  de 
Gombrebune)  dans  les  javniit'uNîs  {uiné(.»s  du  wn'  siècle,  et  vint  se 
lixer  en  Périj^^ord,  au  b'jur-;  de  S  ii:d-Aij;ne,  près  HiM'j^erar. 

En  1033,  il  rpousa  Jeanne  d'Adhouiar  et  eut  entre  autres  en- 
fants : 

Li'onard  de  \adal,  sieur  de  la  Pomuiarède,  major  de  la  ville 
d'ArrasLîu  1001,  et  capitaine  au  réjjrinienl  de  Morteniarl,  en  ITOTi, 
et  Pierre  François  d(^  Xadal,  capiloul  île  la  ville  de  Toulouse  en 
1085.  Ce  dernier  se  maria  avec  Ma}j:<leleine  de  Paly,  fille  de  Jean 
Paty,  écuyer,  scijjrneiu'  de  Luzi»'»,  secrétaire  du  Uoi,  maison  et  cou- 
ronne de  France.  De  ce  uiaria^^e  provint  :  Tiharles  de  Nadal,  sieur 
de  la  Mothe,  (pii  épousa,  en  17:27,  Marie  «le  P'ayolle,  lille  de  César 
de  Fayolle,  s(MÇ,nieur  de  Mous  cîI  de  (Ihannal. 

Ici  doit  trouver  place  Jacijues  de  Natlal,  sitMir  de  la  Motiie,  dont 
la  fille  contrai:! a  niariai^n;  le  r^l  dét'enibre  1700,  au  lieu  de  Bourna- 
zel,  ])aroisse  de  Lanquais,  avec  Marc  de  Lannaudie,  chevalier, sei- 
gneur de  L(>n;:a. 

De  l'union  <li'  ('Jiarle>  «le  Na.lal  de  la  Mollu*  avec  Anne  de 
FayulK',  naquirent  entre  autres  lils  : 

Jean  de  Nailal  de  la  Mollu*.  brij^alier  di»s  j^ardes  du  corpî>  du 
Roi,  capitaine»  dr  cavalerie,  cbevalier  de  Saint-Louis  —  branche 
aujourd'hui  (''leinle  —  et  autre  Jean  de  Nadal  émij^-ré,  chef  de  ba- 
taillon, é'^alenienl  clievalier  de  Sainl-Loui<,  dt'cétlés^msposlérilé  ; 
autre  Jean  «le  Nadal  sieur  de  Cairi»',  nian'*clial  di'sloffi  s  des  gardes 
du  corps  du  Uoi,  en  la  couqia^^nie  de  Villeroy,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  marié  à  D- "  «le  Na  lai  île  F<»idjo!ine,  sa  cousine.  De  ce  ma- 
ria^^'  provinrent  3  lil>,  dnnl  l'un  e>i  mort  en  émip'ation  ;  un  autre 
du  nc>m  <le  (îuillauMie,  ;:ar<le  du  cor])S  du  Uoi,  capitaine  de  cava- 
l(»rie  rt  chevalier  de  Saiiil-Loni^.  également  émi<?ré,  qui,  Ao  SOD 
maria;;'e  a\ei-  flbri^line  de  la  (îran^e.  lille  de  Philippe  tk*  La  jn^nge 
et  de  >ieur  de  La<<-i;up<;,  eut  plu>ieur^  enfants  qui  ont  ronlinné  à 
porter  noblement  Ii'Ur  n«>m. 


De  NATTKS.  (Ml  UoiiPi-ffiir,  l,ftngiiOflor  ptP»''- 

igoril. 

Ail V es  :  tVairiii'  ^'i  Irois  nnlload'or  ini^^caen  fiisci^s.  Aliax  : 

c  gueules  à  trois  iiail-s  d'iirlravcr*  k'*  par  liiiiî  éjiéa  d'iir- 

Hotte  ramillc,  originaire  du  Rouergue,  compte 
]finni  les  [Uns  niicîcnno.s  de  cctli'  province  ;  elle 
a  forint-  iinn  bnmclie  en  Lanj^niHlo.',  nt  une  mitre  qui  est  nnjoiir- 
(l'hiii  ('Uililie  en  l'ijri^'onl. 

Kn  iaiii),  t'|io<pi('  on  li's  Aiijflfiis  oci-iipiiii'iit  le  Roueront',  Hùran- 
gcf  lii"  .Xiillcs,  I"  i-niis^il  du  liourt,'  di;  Hoilrz,  fît  n'iilrcr  In  ville 
Roiis  l'nli(''issarh-e  du  i-oi  (Jiuii'les  V,  ipii,  l'ii  ivi-omiKuisû  dt:  cet 
.«■clntant  service,  lui  acriji'da,  le  i  mars  do  liidllf  jiiiiK'e,  des  leltres 
patentes  de  nulilessc,  jionr  lui  et  ses  desi'endànts. 

1,11  liliiiliun  ik^  la  riiniille  de  Nattes  csl  doiinét!  dans  les  Juge- 
mi'iils,  sur  la  nolilesse  dn  Liiii};iiedoc,  i-i>nilus  par  M.  de  Uesoiis  ; 
elle  se  suit  depuis  l:Hïll,  Jusiiuau  ir>  juillet  IGliO,  dalc  do  sa  main- 
Ifnue. 

1,11  même  filiidloii  duiiiiée  par  le  nianpiis  d'Aiihais,  est  répétée, 
mais  avec  iitie  plus  p'aude  extensien  ;  et  dans  un  ouvrage  sur  le 
Itonergue.  nyaut  pour  litre  :  ilucunuTits  liislorupie»  et  généalogi- 
ques sur  les  ramilles  et  les  liouiriies  reiiianpialiles  de  la  province, 
et  dans  le  dictionnaire  de  lu  (.'.lieiuiyu-llesbois. 

Ces  onvrafTcs  jionvaiil  être  lacilemeut  coiisidli^s,  il  ne  me  reste 
pins,  dans  cette  noilce  soininaire.  qu'à  c^»nslnler  ipi'iin  des  deà- 
eendants  de  cette  maison,  le  eoniie  Keraiiger  ih'  Nattes,  par  son 
mariage  avec  nue  des  lllles  du  inar([iiis  du  Lau,  famille  inscrite 
plus  liant  11"  iOl,  el  |iar  sa  ((ualilc  de  possesseur  île  leiTOs  oonsi- 
déraliles  en  llurdopie,  doit  avoir  place  dans  l'Armoriai  do  la 
Noblesse  dn  IVrigord,  et  s'il  fallait,  iioiir  établir  plus  amplement 
cedroil.je  n'aurais  (pi'à  rajipeler  i(ue,  dans  In  lerriblc  guerre. do 
|K"II-I871.ee  dernier,  comme  cummaudant,  et  liienlilt  après,  Ueu- 
tenanl-colouel  lies  Mcliiles  de  la  Hordogue,  eioflîrier  île  la  Légîon- 
d'Hfiuneiir,  s'est  montré,  iiuii  sciileiuenl  iiii  clief  lialiile  et  vaillant, 
niai^i  enctire,  an  léuiiii;.'nap'  de  >e>  ofliciers  et  soldats  —  nos  com- 


«ilriote? 
Uu  un 


■  M.  de  Nattes  f 
;l,  aujouni'lini.  i 


ce  M"*  du  Lau,  est  provenu  un 


Dk   XAl'CAZE,   iiiarcpiis  de  Naucaze  fAiiver- 

frnci.  seit;[ienr  de  Itoissc  et  la  HocjTie-VîgnerOD 
tl'(''ri^'(ini.i 


M  ^iniii!  de  gueiik'i 
l'ollcté  cl  ul'iritK-  I 
ïijlLi|i''  cl'iirfjetLl  s 


lion  lÉopardc  de  sabla,  lampaHf 
b  ce  11  r  de  iavm«  accoro*. 
chef  d'aiciir  chargé  d'un  navire 
.]■  tU  mîmc. 


('.'est  Jiiiisi  i[ii'e!livs  sont  décrîti-s  dans  lu  dictioniiAirc  «io  la 
i;!iPii!iy('-llosl)oi5  el  dans  li;  Nobilifiiro  d'Aiivcrfrne,  par  J,-U. 
Iloiiilh-. 

Dans  II-  (.•alnlofriK!  di-s  Nolilcs  di'  r/'lciMinii  dy  Pi-rifriieux  (nrnio- 
l'ial  iiiaiiuscril  de  [it  iiii  du  xvi*  siiVlp,  déjà  riU't  les  Hrim>s  décriiez 
rliiTéreriiiiii-ut  sou^  le  nom  de  iiio.ssîi't;  Claiidi;  do  \iiiicnzp,  Imroii, 
iilins  :  uian]uis  du  dîl  licii  rli-.  :  Thrci-  ■in  t",  d'axui'  à  un  narirf 
ilnfifut,  I''.-i  viiilrs  un  vont  ili-  ni'-imi  ;  mi  Â' ,d  nrgi.:nt  an  taupcaa  de 
iliirnlrs  nrriiriii-,  vuUflrd  i-laviiiv  ih-sithli'  ;  cl  iiii.'i*,  ua  lion  de  sa- 
lilcjms.'^ntjl,  nriiir  ri  lani/mssr  i/i- i/iifiiloa. 

1,(1  dit  CIniidc,  fils  d'Aiiloirie  il  dn  Jiiiqiictlc  de  Boiirdcilli's. 
(■[irmsa  un  I "l'Tijïord ,  [lar  roidnil  dn  '.I  iiovemlii-c  HiGO,  Rose  de 
llnulcrmt  ;  il  ri-ndît  hoinuiofri'  en  HHifi  à  l'arehevèquc  de  Bor- 
deaux, iJiiiir  sa  scir^ncni'ii'  ilc  lu  Hi)<|ne-Vij,'iicroii,  {litroUse  Ae 
Monliav('l  (iircliives  de  In  (liniiidc  lî,  8ir  et  fut  mainlcnu  dans  sa 
nolilosst!  en  Ifill'.l.  Il  vivaitencoi-oen  17(17,  li-ré  de  10"  ans  (fonds  du 
IV'ri(îoiil  iril'i. 


."rfMi 

De  NKIiHIKH. 

Aiivr^  :  B'^irloK  aux 
>;riil,  nu  .li.'f  ildc;  aux  i 
P'Nt.  .i<>.'.niii:it;ii.:,-   .-n  .: 
,,<,il,lr  llr  ripilï   ll-llisdo 

^"■'iil  .Kl  ,'),.'vr>.ii  <!■-  i:n- 
iiiuiliv  II.'  ,,,'olU  li.i'mi.v^ 

d'azur  à  trois  «toiles  d'ar- 
du «liiiofile  à  la  tatot  d'ar- 
:li><r  d'un  lî'iii  jinasanl  d'or,    et  «■ 
1i«  dr  nu'me  :  el  aur  le  loul,  d'ar- 

iX'*.  i onLi)a)rii  de  trois  It'lMda 

1  d'iirp'iil  •|iii  rsl  de  Scgiïer.  (1) 


de  la  nolointiière. 


;;riini!  oiivraj;*;  iiiiiii-iiiii'-  en  Ifiill,  rmitcur  diVi-il  sous  h:  nom  dr> 
Nr-fîi-ii'r,  en  Normaridic ,  les  ai-iii(!s,  sans  les  (•i;ur  Ici  lires,  qui  sont 
incucik'sliililcment  dcâ  armes  il'rilliHiices. 

lliuis  hi  Fraiire  /irralilii/iie,  1  '()])li[iioiit  iliiniKi  les  mômes  sons  lo 
nmii  du  (.'iJniTai  de  NétrHcr,  en  Tonniiiie,  l'eliii-ei  fivre  du  lieuU'- 
iiinil-j,'i'>iiéial  Fraiii.'ois-Miiric-Casiuiir  de  Néfirricr,  <|iii  fut  tué  par 
les  iiisiirtji's  sur  i»  iihin-  de  la  IJasIîlle,  à  l'aris,  le  2'>  juin  IK-ifi. 
(^e  demie]',  inaiiii  à  IVrJi^iienx,  lo  9  décenibn?  1H2I,  avec  Jeannc- 
l^itttierine-Adila  Uautiae,  a  laissé  un  lils,  Fruiii;ois-Marie-Ëlin- 
(rnillaumi"  Kl/.é"r,  né  à  Pé[i},'tieux,  lequel  est  mort  subitemeiil  n 
l'aris.  ffraéral  de  Ijrifiadn,  le  -ii  juin  IMKH. 

Le  (réiiéra!  dt!  division  Krani'oîs-l 'aseal  de  Négrier,  commandant 
Hcluelliinienl  un  l'orjis  irannée,  osl  !c  cousin  (roruiain  de  notre  rp- 
{jretlé  i-oiiiiialriole. 

l'ar  une  senlenci-  rendue  eu  l'oilou,  lo  ;t  septembre  1607.  époque 
ili'  la  ^.-rande  rei'lierelic  ordunnée  par  l.onîs  XIV.  la  maison  île 
.Nétrriera  été  luainU'iuio  dajis  sa  vieille  noblesse,  qu'elle  a  confir- 
mée jusiju'i'i  nos  juiirs  par  de  lirillanls  servions  militaires. 

l,cs  (piaire  p'^uérnux  que  je  viens  dir   mentionner  en  sont  la 


Dk  MCOIAS  nu  PLANTIEH,  de  Lnval,  de  In 
Tour,  de  Mnrat,  du  Kepaire,  dn  Mas,  de  Las- 
eoudie,  de  la  Hastide,  de  la  Gosle.  des  Cliomps, 
du  IIos. 

AiiMi:-.  :  IVa/iir  iiii  lioti  lior  iirnu-  et  i^oiii'onoB  do  gu«u- 
li-ri,  li'niiiil  <l.iii<<  s.i  \Mlr.  ilroile  iinp  éjiw  d'argeai. 

Les  titres  justificalifs  do  la  noblesse  de  celle 
l'arnille  ont  été  pi'odnils  en  expédition  en  forme  |iar  Alain  de  Ni- 
colii-i,  éi-uyer,  sri^rneur  de  lu  (losle,  tfarde  du  eorps  du  roi,  n^  le 
lii  niai's  171.'.,  et  dciuenranl  dans  la  vicomte  de  Tnrennc. 

C.e-i  titres  ronslalent  que  li'  sixième  aïeni  li'Alain  était  noble 
Léonard  de  Nirida>,  érnyi'r.  sei;;neur  di' Laval,  i-u  Périfîoni,  ofi  les 
Nii-iilas  él^iii'Ml  établis  bii-n  leuKlenqis  avant  ir.»."..  Ils  avaient  pour 
ii'olas,  iMiyer,   ^ei(;iieiir,  dont  les 


csdr 


'piiqni'.  .Iran  de 
<  tamdlede   Ni('<.[a> 


du   Plautie 


l'omiailre  tous 


1,-J 


MSipi 


'  s'élant  l'Ic'inli'  dan-  la  persoUTie  de  Jean  de 
^'uenr  du  ISe|)aire,  di>nl  deux  lils  capitaines  au 


-  370  -. 

rr^niiKMil  (1(^  Iioniainval,  iiioururcnl  avant  lui  sans  laisser  do  posli'^ 
rih'',  Ions  S(\^  hicns  passèrent  aux  «lu  Saillant-Comborn,  qui  des- 
('(.Mi(lai(Mit  ])ar  leur  niùro  du  sc'i}»'nour  do  Laval. 

Mais  la  f'aïuillo  subsiste  oncoro  dans  los  dcsi'ondanls  do  l'iorn^ 
de  Nicolas,  dit  le  cadet  des  (jièzes,  second  (ils  du  sei|?neur  de  Iji- 
val,  (|ui  épousa,  en  l.VJo,  la  iilh^  uniipie  du  seigneur  du  Mas,  pa- 
roisse^ de  S!unl-Hal)i<3r. 

Par  acie  du  0  août  lOôlî,  un?  place  <lans  réjjrlise  paroissiale  pour 
sa  sépulture»  et  celle  de  ses  deseentlants  à  perpétuité  fut  concédée 
à  AnloiiK»  de  Nicolas,  sei^nieur  du  Pliuilier. 

l'n  i;rand  n()nd)ie  de  niembr(»s  de  celte  fauïilb»  ont  servi  avec 
distinction  dans  l'année»  et  dans  l'Ejrlise.  Parmi  les proniiors.  Pierre 
de  Nicolas,  seif^^MMir  d(^s  Champs,  p*ndarme  de  la  gai^flo  ;  son  père, 
ilean,  seij^nein*  du  Hos,  {j^arde  de  la  Manche  du  roi;  un  autre  du 
même  nom,  capitaine  de  carabiniers,  tous  morts  sur  le  champ  de 
batailliî  ;  Alain  de  Nicolas,  \iiU'iU^  du  corps  du  roi;  Jean  de  Nicolas. 
seij^neur  «lu  Planti(»r,  écuye'r,  capitaine»  au  réfriment  de  Péri«?ueux, 
edie'valie'r  de  TOrdre  royal  el  militaire  ele  Saint-Louis. 

Parmi  le's  se»conds,  me'ssire  noble'  Pierre  ele  Nicolas,  seitrneur  du 
Plantie'r,  prie-ur  e'uré  de»  Villae*,  e!  Pie»rre»  eh»  Nicolas,  écuyor,  soi- 
frne'ur  ele»  la  Te)ur,  électeur  en  théedogie,  curé  eh»  Sninl-Martial- 
eTArtenset.  L'K'ilise'  s'honem'  e'Ue-ore  de»  nos  jours  de  compter  dans 
ne)tre»  die)e'èse»  eh'ux  ee'clésiasliepiesele  ce»  nom,  dont  Tun  curé  doyen 
de»  Saint-(lyi)ri»'n,  e»l  l'autre»  préfe'l  eh's  éluele^s  à  Tinstitution  Saînt- 
ile)se'pli. 

Parmi  les  alliane'e's  de  la  lannlle  de»  Nicedas  du  Planlier,  jecitenii 
le'selu  Saillanl-P.endmrn,  les  La  Hoedie-toucaulel-Cousafro,  les.l-.avor- 
^^ne»,  en  Picanlie»,  le'>  la  Faye,  h'^  la  Ih»rmondie,  les  Lenteuilh, 
les  Saint-L/'-^er.  le*^  la  Marthe'  ele  Therme's. 


•'^*''  I)k  NOAILLKS. 

.\i;Mi  -^  :  !)•'   uU'Uli-»  iï  l.i  Iniiili-  d'or.   Uiiiis  la  sane.dr^ 

L'mlrM  li!«lh»u  iliiii>  VArmorinI  fit»  lu  ^ohlessc 
fin  l*'ri'i'inl  iii'>    n"m<   e't    armes  «les   Nouilles 
-^'('\pli<pi('  p.ir  he  i-ouij'Mpution  aux  assemblées  de 
l.i  Nnlijf— ■  du  l 'i*:  i;.'-.rd,  e^i  17><*,l,  ele: 
•   Tri'-  liiiul  cl  II.--  p'ii— anl  -'ii^in-Mr.  M-' Louis  de*  Ne^aillis,  pair 
x'\  uiaii'i'îi.il  '1<'  l'Viui".'.  su  ui[Uî- '!«•  Maintenon,  comte  de  Xogenl- 


-  377  - 

)e-Hnyf'ldeMontfoi't,soiyiu>iirilii  duché  d'Epemoii,  seiffiieiir  bai-on 
chàti'lniii  (it-  Urivc  et  di;  Mtilcinoi'l,  Snint-Oérù,  Kcrrièpcs,  Carboiv- 
niêrcs  rt  autres  IciTfis,  ctieviilier  do  l'Ordre  du  roi,  nncicn  iiremior 
capitaim;  de.^i  gardns  du  l'ui'ps  d<ï  S»  Majoâtii  Compagnie  Ecossaise, 
pouvernt'ur  de  In  i>rovinc(>  du  Itoiis^^illoii  cl  des  ville  et  citadelle  de 
Pi"rpi(fnan,  gouvtu'uour  et  capitiiiiic  des  chasses  deSairil-Germain- 
cn-Laje,  etc.,  lequel  vota  eu  sa  quidilê  de  sei},'iieur  du  comté  du 
Moiitfort  el  il'Aillac,  en  Péi'igord.  »  (Voir  aux  procurations.) 

A  ceux  (pii  ont  tenté  d'amoindrir  l'ancienneté  ot  la  noblesse  de 
la  maison  de  Noailtes,  <lu  Limousin,  il  sufllra  de  rappeler,  avec  les 
généalogistes  les  plus  accrédités,  qu'elle  a  possédé,  de  temps  im- 
mémorial, la  terre  de  son  nom.  située  prés  de  Brive,  dans  le  Bas- 
Limousin  ;  fjnc  depuis  le  xi*  siècle,  jusque  vers  le  xiu',  elle  a  figuré 
parmi  les  bienfHÎteurs  des  abbayes  de  Sl-Murliai  de  Limoges,  du 
Vigeois,  d'Uzerche,  de  Dalou  ;  (|u'uii  Pierre,  seigneur  do  Nouilles, 
fit,  en  H  il,  le  voyage  do  la  Terre- Srditte,  et  qu'Hugues,  qualifié  de 
même,  mourut  à  la  Croisade  de  lâiK,  où  il  avait  accompagné  Saint- 
Louis;  qu'elle  n  protluit  des  maréchaux  de  France,  des  pairs  ecclé- 
siastiques et  laïques;  nu  cutliiinl,  archevêque  de  Paris, un  amiral, 
un  ambassadeur,  des  ministres  d'HtiU,  des  gouveineurs  généraux, 
uu  vice-roi  ilc  Catalogne,  des  cbevaliei-s  de  la  Toison-d'Or  et  du 
Saint-Ëspi'il,  et  qu'on  la  voit  qualiliéi-  successi\<'ment  des  tilres  de 
barons,  comtes,  marquis,  ducs  et  princes,  et  coiUracler  des  allian- 
ces avec  les  plus  nobles  maisons. 


.XOHMAND,  do  la  Ouionic-,  de  Longchamps, 

de  Négrondes,  de  Leymonie. 
.Viiuks  :  l)*.iziii'  à  Irola  croissants  d'nr^enl. 
J'ai  sous  les  yeux  le  contrat  de  mariage  de 
demoif^elle  Marguerite  Normand ,  lille  do  Plu- 
libi-rl  Normand,  éi-uyer,  seigneur  de  la  Guioiiic 
el  de  Loiigcbamps,  el  de  demoiselle  Catlieriuo 
Lille  de  Itêroii-d'Oclie  <le  h  Salle,  avec  Jac(iues  de 
er, -sriyneiii' fie  Campagne,  lîls  lie  Jean  et  do  <lamoi- 
iiOiinl,  eunlral  jiiis-i'''  devant  Guieliard,  notaire  royal, 
lijanvier  Ifîl'.l,  an  repaire  noble  de  la  Cuionie,  paroisst!  de 
■rnpzour's,  jiiridictiim  i]'.\gnuac  ,  eu  E'érigord,  en  présence  de 
■ssire  Isaac  Uayls,  écuyer,  seigneur  de  Meymy  et  de  la  Feuihude, 


—  378  —  ■ 
oncle  malernel;  François  do  Belliidc.  t^cuyer,  scifmeiir  de  Fonl- 
Braii^o,  aussi  oni-lt;  malernol ;  Lôoiiani  Ilajts,  écuyer,  sci^eur  de 
la  F'eiiîllade,  cousin  de  ladite  Noniiandj  el  autres  parents. 


De  NOUALIS. 


e  t)3ndo  de  gueulet,  accosiM  df 


C'est  ainsi  ([ne  sont  déiTilcs  ces  armes  dans  le 

Oniiid  Armoriai  de  France,  rct;istre  tic  Peri- 

tîueiix,  sous  lu  nom  dit  Henri  de  Noualis,  écuyer, 

seigriieiir  do  Lit  Valiide,  convoqué  au  ban  de  la 

noblesse,  en  l(î«'.l. 

Mais  dans  l'-IrmocKi/ HJ.iHH.scciV  où  j'ai  souvent  puist'>,  dressa 

vers  Ififid,  elles  présentent  quelques  différences;   au   iieu  daoe 

bande,  c'est  uu  rlievroii,  et  au  lieu  do  deux  merlvltes,  ce  sont  deux 

aigles  de  sable. 

En  marge  de  la  description  do  ces  dernières,  sous  1»  nom  de 
l'ien'c  Noalis,  seijjneur  de  la  Valnde,  paroisse  de  Tocane,  est  ins- 
crite une  noie  iissc'/.  iinporlanle,  pnis<|n'on  y  voit  la  conltrmalioa 
par  rinteniianlde  (inienne  des  titres  do  noblesse  de  la  famille, 
anoblie  en  septembre  1001  (archives  de  la  (liromle,  c,  S341). 


llEi'ALEYHAI'.  iGaii-lakhi,  Evèque  de  Péri- 
jrupUJi,  2:2  juin  l31Ki. 

iiri'i  \i  <:r(i'i\  il'arimiit,  l'.mlonnôe  de  quiln 
Imrilmv  t\r  triiciiki',  cbiirgi'c  de  dii  brftiiits 


DkI.A  l'ANOrsK. 

Il  l'i  !-iï   rotii.'.-s  di'  giii'iiW.  /Salle  dr« 

irunciriini'  l'Iievîiierie  du  ItoitiT- 
-l  pus  ]ti<>iii~.  n><-i>in[nnnilid>le  pRr  suDiui- 
■'■ipii-  \r,\r  ^i-r-  ><-.-\'n->-~r\.  -w-s  allianees. 
1111-  di'piii>  M<il!u'l  lie  La  Paiionse,  qui  [irit 


—  379  — 

part  à  la  croisade  do  1248,  sous  saint  Louis,  elle  a  donné  un  séné- 
clial  du  Rouerguc,  un  sénéchal  de  Carcassonne,  deux  évéques  de 
Mand(%  dont  l'un  fut  (Misuile  archevô([ue  de  Damas  ;  elle  compte 
un  ^^rand  nombre  (Tofticiers  et  de  chevaliers  des  Ordres  de  Saint- 
Jean-de-Jénisalem,  de  Malte,  de  Saint-Louis,  etc..  Elle  a  fait  ses 
preuves  devant  Chérin,  jj^éiK»alogiste  du  Roi,  pour  monter  dans  le5 
carrosses  de  S.  M.,  et  a  joui  de  cet  honneur  le  16  mai  1787.  Pour 
plus  amples  détails,  voir  la  jj!:énéalogie  de  la  famille  imprimée  dans 
le  Nobiliaire  universel  do  Franco  \n\v  Saint-Allais,  xv*  volume. 

Une  branche  de  cette  maison  a  pour  chef,  en  Périgord,  César- 
Arnuïnd-Anatole,  comte  de  La  Panouse,  résidant  en  son  château 
lie  Tiregan,  près  Bergerac. 


•*'^  PAPUS,  de  Bellevue,  de  la  Poncie,  de  la  Gi- 

lardie,  etc. 

Armes  :  D'azur,  à  trois  lêlcs  de  lion  d'or  arrachées  cl 
r.ouronuées  d'arfçent.  Grand  Armoriai  de  Franco,  registre 
de  Bcrperac,  sous  le  nom  de  Papus-de-la-Poncie). 

Sous  le  nom  de  Papus  (Guienne  et  Gascogne) 
Grandmaison,  dans  son   dictionnaire  héraldique, 
les  décrit  :  Coupr,  au  /,  de  sable  à  l'aigle  d'argent  ;  au  ^,  émanché 
d'or  et  de  gueules. 

L(»  nom  de  Papus  figure,  dans  TOrdre  de  la  Noblesse  à  Péri- 
gïieux,  aux  Etats-Généraux  de  1789.  Dame  Marie  Papus,  veuve  de 
haut  et  puissant  seigneur,  messire  Gaspard  de  Beugiùre,  chevalier, 
seigneur  haut,  moyen  et  bas  justicier  de  la  seigneurie  de  la  Bas- 
tide, etc.  (voir  aux  procurations)  se  fit  représenter  par  messire 
Jean-F3aptiste,  chevalier,  scMgneur  de  Saint-Julien,  son  fils. 


^**  De  PARIS. 

Akmks  :  l)';»zup  à  la  fascc  d'or  acrompagnce  on  chef  de 
trois  roses  de  mr-mc  et  en  pointe  d'une  lour  cgalcmont 
d'or. 

^i^  Dkvisk  :  Pntriam  stistinont. 

('es  armes,  (pie  liachenaye-Desbois  donne  à  la 
lainille  de  Paris-de-la-Rrosse,  originaire  de  Pa- 
ris, »Hanl  en  tous  points  semblables  à  celles  que  portait  Frédéric- 


Paul  de  Paris,  pore  dn  Paul  <ie  Paris,  i'-l«l»li  on  Pt'-riponl,  on  Psl 
aiitorisi^  à  croïr.!  (|iiit  ces  derniers  ont  la  m^niLi  oriffino,  ot  celle 
croyanco  osl  d'antmit  plus  fonitik'  (jih'  les  mêmes  nrmcs,  i-nreps- 
tréos  dnii3  l'Armonjil  (.V-iiéial  de  in  (,'éiimdilô  de  BonrjfojfiK',  en 
1000,  ont  étô  r(^connin.'S  aiJ|mrl('inr  A  Picrre-I'aul  de  Paris  cl  à  ses 
dpsccndaiils.  L'artc  de  rccoimaissaiice  iiiii  est  entre  les  mains  de  lu 
famille  popto  les  noms  iriiiio  dixaine  lie  membres  du  conseil  héral- 
dique et  ardiéologii|Hiï  de  France. 


I)K  PASCAL,  de (i.elinii.  en  ['ériyonl. 


iKs  :  ir.i/.nr.  ii   laLj,'ii.>aij  ii;i«'.-al  <l'ilr|rpii1.  arboré  dr 
,  il'  i;uiiloii  cliiiL'j^ï  il'ime  l'roix  rir  giicuW. 


;   Spr^ 


I  Cliriatun. 


]a\  ramillc  de  Pasial,  <|iii  i.-om|itt.>  des  eouscil- 
iers  à  la  Cour  des  Aidos  de  Montiiellier,  en  1&78 
et  ir)Sn,  a  éti'  inniideiuie  dans  sa  niihlesse,  par  Jii{femeitl  souverain 
dn  10  oflolm'  lOOH,  el.  lors  de  |'Asseml»Ii-o  Cénérnlf  d(^  trois 
Ktats  de  lu  priivinee  .Iti  Perif^urd.  leniii-  à  Périj^neiix,  k-  16  mars 
IIH',*,  à  l'elVet  de  nommer  des  déimtés  îtiix  Ktals-<  iénéraiix,  oïl  voit 
tigurer,  jiarnd  les  votants  dans  l'dnire  de  la  Noblesse  :  i  Messire 
Jeun-Pirrre  de  Paseal,  éeiiyer,  clievaliei",  seij,'nour  haut,  moyen  et 
hiis  justicier  ili-  lîœlina  cl  aiitre<  liefs,  ilans  In  sénéeliuiisstV  de 
Sarlat,  lialiilaiil  sou  cliàleaii  lii'  Crei^se.  paroisse  de  co  nom,  séné- 
cliaussée  de  .Mnrlcl  ivoîr  anx  |iri>enralion>i  ;  et  aux  Ai-sombk'es  du 
Oiierey,  il  y  vota  p.Tsouriellemenl. 

I,e  l{.  P.   Viii.eiil  de  Pas^'iil.  diml  ilianm  a  nppitViii  Ip  talent 
ornliiire,  pi'iidaut  la  >lntiiiii  i[iiadraj;i'-^iiiiale,  à  IVnpuenx,  de  1872 


et  t«70,  appai 


i'  l'ai 


itl.-. 


ni-|]iiran\,  de  SuicjiAr, 
^nai',  lie  la  1  le  liai  ii  liais, 
d.>  <'liai]i)is,  de  Sainl- 
ivlirai-,  de  la  Roche,  de 


—  381  — 

Sous  le  nom  de  Pasijuel-doSaviprnao,  on  trouve  aussi  les  armes 
suivantes  :  A?  yiwuh's  nu  chevron  d urgent  ;  nu  chef  cousu  dazuv, 
chnrgr  (le  trois  étoiles  d'or. 

La  famille  Pasquet,  dit  Sainl-Allais,  est  orifj^inairculu  Limousin, 
où  ses  titres,  ajoute  It*  ^^''néalof^isle,  remontent  à  1400. 

Sa  tiliationsesnit  réj^ulièremeiil  depuis Fran(M)isPas(iuet,  écuyer, 
sei^nnMu*  de  Haneharanx,  vivant  au  eoinuKMicemenl  du  xvi*  siècle, 
jusiju'à  Amahle-Louis-Marie  Pasquet  de  Salajj^nae,  écuyer,  major 
(rinlanterie   et   !•'"  aide   de    eamp  du     lieutenant-général    comte 
iTErlon. 

Elle  a  produit  ses  titres  de  nobless(»  «levant  Pellot,  suhdé- 
lé}^ué,  à  Sarlat,  et  a  été  niainteinie  le  2déeend)re  1G()6. 

Kn  vertu  de  ces  mêmes  litres,  un  de  S(\s  membres  a  été  re(;u  page 
dt»  la  Heine  et  giMitilhonHiic  de  Monsieur  (Louis  XVIIl). 

Dans  les  listes  i\o>  votants  de  TOnlre  de  la  Noblesse  à  Saint- 
Yrieix,  ligunMit  ainsi  inscrits  :  «  Messire  Piern»  de  Pasqtiet,  che- 
valier, s(û{j:neur  di^  la  Hoche  et  Monsaut  ;  (iharles  de  Pasquet,  che- 
valiiM",  seij^neurde  Sala^rnac  ;  et  messire  l*as(piet  de»  Saint-Maymie, 
rlievalier  d(»  Saveyzie^»  —  Sivignae  peut-être  ? 


•'*''  PATHONMKH  dk  (iANoiLLAC,  du  Clapier,  de 

Hourzae. 

AitMKs  :  D'axiir  àhi  croix  (l'.ir^ent  ataisée,  accompa^^nëe 
(lo  lr(ii«*  fli'urs  de  lis  du  mrnip,  deux  en  chof  vl  une  en 
point**. 

(Jletti»  lamilh»,  dont  li»  nom  patronymique  est 
Patronnier,  est  comprise  dans  les  jugements  de 
liordeaux  recherches  de  1(>U7  à  171«;.  Elle»  ligure  également  dans 
\r>>  assiMublées  de  la  Noblesse  en  17^*.),  et  parmi  les  votants  pour  les 
iléputés  de  l'Ordn»  aux  États-Généraux,  deux  de  ses  membres  y 
sont  ainsi  inscrits  :  «  Messire  Alexandre  de  PatronniiT,  chevalier, 
seigneur  «le  Gantlillac,  chevalier  de  l'Ordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis,  major  (rinlanterie,  dem(»urant  en  son  château  de 
(iandillac,  paroisse  uc  Saint-Martial-de-Viv(»yrol  ;  et  messire 
Gharles  de»  Patronnier,  écuyer,  seigneui  du  lier  de  Hourzae,  pa- 
roi>sr  de  NanttMiil  en  Pi-rigord.  » 


De  (011  Dt)i  l'ATY,  df  Rnycl,  rie  la  Mothe.  rie 
Luzicrs,  (i(?  lîrdiiiiiotit,  en  Pi'TÎgonl. 


Ù  y.,  Ihindr  ^ 
«1  <}<■  Frnin 


(In  :ulili-,  LlmpaMS,  armé  Ar 
.  ilo  i.'iit'iili's  broiïtuint  sur  leloui. 
'{.'isri'i'  [1«  ^irliil.' 

Diiiiri  h'  prwô.s-Yi'tbiil  rii'  l'Assciiihlée  générale 
les  li'ojs  Etuis,  i'ii  i~H[i,  ili>  il)  ^én/'L-hmisi^t'-e  île 
(iniriÈur  ., ll'Hilr;iii^  i>t  LilKiiirne),  nci  vdil  fi[,iircr,  punni  les  volants 
riiiiis  rOi'dro  ,]>■  la  NoI.li-ssc,  iiliisiiMii's  .les  iiii'inbred  rie  h  famtllf, 
(liinlilli'îs  T'Ciiycrs,  i-IiovuIuts  ri  Juu-htis.  DaiH  lu  séiiéL'Iiaiisst'-e  riii 
lV'ri(îOni,  le  rteiniieui'  lic  l'iUy,  hiintu  de  Uîiyet.  y  vol»  «•{;nU'inen1 
iliiiis  rOtiln*  rie  la  Nolilesse,  |iumi-  les  (lé|iitlé5  aux  Ëlals-Géntv 
niiix. 

Noble  Jean  ri»!  l'uly,  1"  eoiisnl  «le  Laliiirie,  en  l'érigord,  ^'tait  so- 
erétaii-e  oniiiiaire  .le  la  Cliaiiilji-e  riu  Roi,  en   1611.   1629.  1638, 


L>Kl'P2BKYRE|rie  I^kspixassei,  rie  Champefliix, 
■r^it    lie  Cuiiiiainiiie,  riri  PoiiifCt.  rie  Dolirnazel. 

tuï-i  :  tl'oi'  au  pi»  (le  tiiiiopla,  fruité  d'or,  porUal 
uiiSHOn  il«  jjuculi's.  au  lion  il'nrgeal  ;  au  chef  da  gun- 
b.-ii');<:  tl'uu  solril  il'or,  acuostii  de  deui  croltuab  de 


La  liiinille  rio  l<es 
l'Espiiia^so,  orifîiiiiiire  i\i-  Tulle  llunv! 


',  ùcTii  q)iel(]uef(H8  de 

■Ile  jios.st'rieleclutleaii 

i-e,  ]>at'oLssi-(Ie  Si)iiil-riirriiiii\-la-Ci'oi:iille,  n,  sur  le  \ll  de 

litres  [ii'oiliiils,  ol.leini  un  jugement  ilu  triljiiiia!  rivil  rie  Tulle,  en 
liiteriii  -iO  mai  1XH7,  .[ui  reiuiiiiail  iiiir  ileseeiirianee  non  interrompue 
ihi .')  ei-lulne  i:.:!!  jusiiii'à  iims  joins,  c't  e.iiistate  en  mftmo  temps 
ijiie  le  nom  |iii1roiiy[iLi<ine  e-^t  :  rii'  Les|iiiii<ss>-,  et  (piele  nom  terrien 
'  epuis  la  vente  île  eetle  i^eigneurie, 
iLiihle  Arnaiiri  rie  In  MajoHe  à  noble 
^eijiheur  riu  l'ontîd.  conseiller  du 


l'el.eytv 


e^l   itu''ir|K>n 
iiilav  imi.ii 


Jean   de    Lespitja: 
lloi. 


Uritre  rjii-.Tiiilion  du  imni  :  de  l.e-i'ina>se  ri.'  l'.'heyre,  nu  rôle 
liStri-iitil-liDinines  rie  Tulle,  Je  r,i[i|.i -lierai  i|n"illijinr«  é^falemenl, 
■n  \~X'.K  ;mi\  a->i'iNl.lé.--d.'  hi  nulde-^..  de  Tnll.-,  Krive  el  Uzer- 
.'lie,  jianni  le>  votant-  \nittf  l'-  rié|iiités  riel'Urlre  aux  Élu(:>-(jêuë- 


—  383  — 

raux  ;  ot  j'ajouto  à  cos  constatations  de  noblesse,  que  dans  plu- 
sieurs attestations  et  brevets  délivrés  à  ceux  des  ofïiciers  de  la  fa- 
niillcî  (jui  ont  servi  dans  l(»s  armées  françaises,  pièces  visées  par  le 
ministre»  de  la  pu^rrc  et  portant  la  siji^nature  de  Louis  de  Bourbon, 
princ(»  de  Coudé,  le  titre  de  comte  est  donné  à  Jean-Joseph  de 
Lespiiiasse  de  Pc^beyn^,  à  qui  le  roi  Louis  XVIII  conféra  en  1815 
I  ir»  février^  \c  j^^radede  colonel,  «  prenant,  est-il  dit  dans  le  brevet, 
une  (mtièreconflance  dans  ses  talents,  sa  valeur,  sa  bonne  conduite, 
sa  lidélité  et  affiH'tion  à  notre  service.  » 

La  famille  est  représentée,  en  Péri«5'ord,  par  Ro^er  de  Lespi- 
nasse  de  I*eb(»yre,  ancien  oflicier,  lils  de  Charles-Louis  comte  de 
Lespinasse  de  Pebeyre,  chevalier  de  la  Léj^ion-crUonneur,  officier 
de  rinstruction  publique,  ancien  j)réfet,  ancien  trésorier-général, 
ilemeurant  au  château  de  Febeyre. 

Hoger  de  Lespinasse  de  Pebeyre  est  possesseur  de  la  terre  de 
Saint-LaunMit-sur-Manoir,  prés  Périgueux,  (pi'il  tient  de  sa  femme 
Marie  de  Marqueyssac  (i),  décédée  le  10  juillet,  laissant  un  fils  et 
une  lilh*. 


••-^  De  FELLEiiHUE,  ou  de  Pélagrue,  d'Eymet 

eu  IVri;;ord),  do  Monta^udel  (en  Agenais),  de 
Pern  (en  Quercy). 

Armks  :  D'azur    à  la  grue  d'argent,  tenanl  dans  sa  paUe 
ch'xtre  un  caillou,  ciui,  en  blason,  Higiiifle  vigilance. 

La  maison  d(^  Pell(»grue,  Tune  des  plus  ancien- 
nes  et  illustres  d(»  Ciuiennc,  possédait,  dit  la  Chenaye-Desbois,  de 
Irmps  immémorial,  la  baronnic^  (KEyini^t  lou  Aymcît),  dont  ceux 
du  nom  de  I*elle^n-u(\  ([ualiliés  hauts  (ît  puissants  seigneurs,  vicom- 
tes ri  barons,  rcMidirent  hommage  dans  les  xi'et  xii^  siècles  ;  elle  a 
tloimé,  m  i^or),  dans  la  personne  de  Arnaud  de  Pellagrue,  un  car- 
dinal (pie  le  papr  Clément  V  appela  son  neveu  dans  son  testament 
qui  est  à  la  bibliothècpie  du  Hoi.  La  sœur  du  dit  Arnaud  épousa 
Philippe  de  (iourgnes,  g/.uid  porte-étendard  de  la  couronne  en 

Al|)honst»,  duc  de  Guienne,  ajoute  ce  même  généalogiste,  érigea, 


[[*  Faniillo  porlce  au  numéro  ïi47  de  l'Armoriai  de  la  nobleaw  du  Périgord. 


_  3X1  — 
en  1270,  celle  baronnio  on  ville  i-l  nn-onla  aux  habitants,  à  perpé- 
tiiilù,  U'ri  liièiiirs  cxciiipliDiis,  IVniicliisi'S  i-l  [irivilèpfT*  doiil  jouis- 
saicril  li--i  [ia)>il!itils  <li-  B»ri]iMiix.  cl<-  |-Vn};iii<ii>:  <-t  <lo  Iter;;i>rui-  :  li> 
roi  (Miarlis  Vil  lus  li^iir  l'uusci-Vii,  di-  iiiôiiic  i]iir  sis  riiici'("*si'iiis.  t.'ii 
cuiisidûiittion  dis  siiviit's  (juc  l''.<<lits  ■^l'i^'iii'iii's  luirons  <rKyincl 
avaiuiil  n'intus  »  S.  M.  i.ai-  l.-iir  /À-U-  cl.  lidiMih'-.  i-l  Its  jn'iis  (|u'ils 
avaieiil  Icvt's  dans  icins  lon-is. 

La  l)an)iuii..'  d'Kyrui-t  oM  i-.sli-<- dons  la  [liaison  <l><  I N'Ila^TiK- 
jnAiiii'i-ii  Vfis  l.'i.'iÔ,  i[iii'  Lrxiisi-  ri,'  l'cllM-nii-,  tille  ih-  Giiillnnmo  rit- 
Pollajfru.'.  sin-.-t  Jianuid'KyTiirl.  ,-li.>viili.-i-d,' Tf  )iii|-.- du  Koi.  rt.ie 
Ji-aiiiio  il''  (laiirinuit-la-lMir,-!-,  [a  ]>iii-1a  |iar  sim  niaria^'i>  l'n  l.'iâl  à 
Gaston  (II-  Kiiix,  i-onitr  de  iMij-iim,  et  it<'  là  a  passé  liiiiis  la  iiiHisuii 
lie  Hinm,  par  si.ii  alliari. v.:-  Mh-  d>i  Kli-ix. 

I,a  Iji'aïK-lK'  di-rclla-^nti'  d<'  Mt.iitii;;N'l<-l.  la  snil><  i[iii  ■ai)>:;i>t.>. 
tst  Otablii'i'ii  Uncrry,  an  cliàti-aii  di-  Monta^'iidi-I.  depuis  lunif  p^ 
Il  t'-ra  lions. 


De  PEU-ISSES,  de  Thiviers. 

\h)if.-i  :  Du  {.■ueali'sà  I  roi  s  croissant  i  d'hermiDe. 

Dans  1111  roi'iiioii-i-  pn-seiilé  en  Juslicr  par 
Alain  d'AIIni-t,  plaidani  rn  parlagi'  contre  M~- 
ili>  Minili'i'soi-,  il  isl  lappclô  ipiVii  la  ville  de 
TiitvJL-rs  ivsiilaii'iit   uii/f  p-iitilsliommes  panai 

l-sipiils    sr    Vnit    U-    IMlKh-    PellisSlS.   CclU'    fa- 

,aii  xV  siT-i'lo,  laoij-sfij.Mi>in-ii-  di-  Tiiivicrs,  livw  Icâ 
■.  !■!  (ir i^si '■liait  II' l'hàli-Hn  ilr  suji  nom  dans  la  ville  nit>inv, 
l'iVIis.'  Nulii'-llaini'.  r,e  i-lnitiiin  [l'i-visie  plus,  celui  <!« 
■.  é-aleni.-n1  piv-  ilr  ré-lis^.,  est  ivsté  seul  debout. 


r* 

1— fcji* 

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Bl* 

4 
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^i* 

liKl'KlilCfKLX.ili- 

An-nes,  etc. 

\u«..-  :   il-  ^n-iil.-  -^.lu.' 

i|.'  iT'jiiU'ii-?'  il'tir,  i  II  bor- 

r.   .-i:..!-.,!.'»!  il'vr  .■li.ir;:.- 

1.' iTui^'iivti  (lu  I"t^inail. 

(^■t|i-  iiiiii-ijii   nolili'  1 

t  illnsli-i'.  l'Ieinle  ilepuis 

i-ii'iii'-    -ii'i-l>-,  tiri's 

m  '.riu'ine  de  la   CAié  de 

'I'l;;ii>'1i\.  "Il  i'll<-  l'i»- 

liait  <]i'  ti-nips  imuiêino- 

l1.  ir..i-an.:i.n..-!Nil,. 

i\  >ilii<'-s.  >-l-il  dit  iluus 

li.l.riMin.lr^   Aivi,,. 

diinl  il  tiviiil  retenu  le 

—  388  — 

nom,  les  deux  autres  bâlissur  le  mur  de  renceintede  la  Cité  et  re- 
posant sur  les  débris  des  constructions  romaines. 

Les  seigneurs  de  Férigueux,  ajoute  le  généalogiste,  étaient  origi- 
nairement les  chefs  de  la  Cité  de  Férigueux,  et  exerçaient  une 
grande  inlluence  sur  l'administration  et  les  affaires  de  cette  ville. 
Geoffroy  du  Vigeois,  dans  sa  chronique,  écrite  au  xii*  siècle,  leur 
donne  le  titre  de  Frince  et  fiiit  remarquer  qu'ils  étaient  d'une  haute 
extraction,  aiti  sanguinis.  Ils  jouissaient  do  grands  privilèges  dont 
les  comtes  du  Férigord  renouvelaient  la  confirmation  à  chaque 
avènement  ;  ils  avaient  des  droits  sur  le  fait  et  exercice  de  la  jus- 
lice  et  de  la  police  de  la  ville  de  Férigueux,  et  possédaient,  en  lief, 
et  héréditairement,  un  droit  de  viguerie  sur  les  étrangers  (jui  ve- 
naient au  Fuy  St-Front  (Férigueux),  levaient  cinq  deniers  sur  la 
taille  due  aux  comtes  et  sur  toutes  les  redevances  que  ces  deroiers 
y  possédaient  ;  et  ils  prélevaient  également  un  droit  sur  celui  que 
ces  mêmes  comtes  de  Férigord  percevaient  sur  la  monnaie,  le  fer 
et  divers  comestibles,  etc.,  etc. 

Dans  une  liste  assez  étendue  de  seigneurs  rendant  hommage  au 
comte  de  Férigord,  M.  Dessalles  (voir  son  Histoire  du  Périgord) 
fait  connaître  les  noms  de  Fierre  et  Hélie  de  Férigueux,  dont  il 
énumère  les  domaines  et  droits  qu'ils  avaient  sur  le  territoire  pé- 
rigourdin. 

Il  cite  également  quatre  frères  nommés  :  Emenon,  Itier,  Hélie  et 
Fierre  de  Férigueux,  auxquels  le  comte  de  Férigord,  vers  12:26  ou 
1227,  accorde  une  charte  où  il  leur  reconnaissait  des  privilèges, 
contraires,  dit  M.  Dessalles,  à  l'administration  municipale  du  Fuy- 
Saint-Front. 

Le  même  auteur  rappelle  que,  vers  1104,  le  vicomte  de  Limo- 
ges réclamait  partie  de  la  terre  du  Férigord  par  droit  de  consan- 
guinité, qu'une  longue  lutte  entre  le  comte  de  Férigord  et  luj 
amena  une  rupture  entre  le  Puy-Saint-Front  et  la  Cité,  et  (prun 
jour  les  bourgeois  et  les  citoyens  en  étant  venus  aux  mains, 
un  citoyen  «  d'une  grande  extraction,  »  Fierre  de  Férigueux, 
fut  tué  par  les  bourgeois  et  jeté  dans  l'Isle. 

Le  nom  de  la  famille  de  Férigueux,  qu'on  a  souvent  confondue 
avec  celle  du  comte  de  Férigord,  se  trouve  si  souvent  mêlé,  de- 
puis le  XI*  siècle  jusqu'au  xv*,  à  l'histoire  civile,  miUlaire  et  prin- 
cipalement religieuse  de  notre  province,  qu'elle  a  incontestablement 
sa  place  dans  V Armoriai  delà  Noblesse  du  Périgord. 


25 


Du  PERRIER,  (le  I^rsan,  de  Lis>lerort,  <)e  U 
Mothc,  do  l'oiiipi},'nac,  de  Livron.  elc. 

Attxes  :  Éuariclû,  iiii  1  «t  4,  d'azur  â  trois  poires  d'ar- 
gent fcuilliics  cl  li^écH  de  BÎnojilc,  et  ud  ê|icn'in' 
en  abime,  sur  un  lifilon,  le  loul  c)!aleiDeal  d'ar^nl  : 
aux  3  cl  a,  d'aïur  à  dix  billcltes  d'or  *,  3,  3  et  I. 

Ces  nrmos  tlilTèronl  dmts  <|uelqne3  branches. 
Devise  :  .Yi  vauili  ai  ïaiblossi: 

Dans  le  traitû  des  devises  hiValiIiques,  par  le  comte  de  Waro- 
quicr  ;  dans  io  dictionnaire  de  la  Clicnuyc-Dci^boiti  et  Bodier  ;  cl 
daiid  lo  Nobiliaire  de  Guicnne  et  lio  (juseogne,  par  O'Gilvj-,  il  «t 
dit  que  la  maison  du  l'orner  est  une  des  plus  anciennes  etdes)iluà 
illustres  de  la  province  de  Ureta(^iie. 

Les  nombreux  sujets  qui  composent  les  xxv*  degrés  de  fllialiou 
de  lu  génâalo(^ie  des  du  Ferricrin'enlraineruieiit  hois  des  limiteâ 
d'une  simple  notice.  Il  me  sufllra  donc  de  rapiii-li-r  avec  lesau(euR> 
ci-dessus  inscrits  que  cette  iiiaisun  remonte  au  commencement  du 
XII*  siècle,  que,  dans  les  diU'ércnles  bi-anchcs  qu'elle  a  forméed,  eUe 
a  donné  :  plusieurs  ofllciers  de  mérite,  des  ambassadeurs,  de 
grands  inaffistiids,  un  maréchal  de  Bretagne,  nombre  de  chevi- 
hers  des  Ordres  de  S.-J.  do  Jériisjilom,  de  Malte,  et  autres  Or- 
dres ;  qu'au  xiv»  de-^rré,  noble  Ji-an  du  Perrier.  llls  de  Henri,  chef 
do  la  branche  de  HiLini  et  pi-til-fil.-;  de  Oi'olirroy,  comte  de  Quia- 
lin',  en  Itretagne,  pn.tsii  en  Unieiiiu',  où,  de  son  mariage  avec  Mw^ 
guérite  de  Léun  dite  princesse  di'  la  Tri^sne,  lllle  de  la  noble  Frmn- 
çoisu  de  Léon  et  dc>  Callierine  de  Nnailles,  provinrent  les  seigneurs 
diiVenier-de-Lillelbrl  et  do  Lnrsiiu,  dont  les  descendants  se  sont 
alliés  à  de  nobles  niuisoiis  du  (Jucrcy,  du  Gondomois  et  du  Péri* 
goi-d. 

Sur  la  production  de  ses  litres,  la  maison  du  Pcrrier  ■  été  nuîi^ 
tenue  dans  sa  noblesse  en  HHlfi,  et,  en  HW).  un  de  ses  représen- 
tiints  :  Messirc  Miuv-.Vntoim-  du  l'erner,  clicvalier,  seigneur  de 
Larsini,  ancien  eiipilauie  an  réifimeiit  d'Auvergne,  grand  séoéchil 
el  premier  biu-uii  de  linienni'.  présida  en  cette  qualité  rassemblée 
(le  la  iiublesse  auv  Ktats-(n'-Méruux. 

Tniis  (ils  de  n- dernier,  Tormant  lexxm'degrédeflliatJoQ.étaJMt 
chevaliers  de  Malle  ;  le  troisième,  lieutenant  au  régiment  d'Anjou, 
niijurul  culorii'l  au  :)lî'  ili'  ii^'iie.  L'aitié,  entre  autres  enfants,  •  eu  : 
1"  .Viuiaud  dil  Maron  du  P<-N'ier-dt.-l.arsaii,  olllcier  aux  mousifue- 
laire.-,  l'iIs  ;  i-  Kutmariiie]  dn  l'errier-de-Larsan.  eonsoiller  à  la 


Cour  lit;  Borlcaiix.  que  nous  nvocis  v 
sidiT  avi'C-  aiilHfililo  ilislim-tiOn  i|iii'  i 


il  y  n  (jnelqnes  minées,  pré- 
[nparlialilû,  los  assiso-s  do  la 


De  PKRUSS&Dfa-CAFtS. 
Akmk'I  :  De  gucuk?  au  pal  de  viiir. 
Dkvisë  ;  F  a  in  que  doya,  advir-nne  qup  pourra. 
Maison   ori^'iniiin;  du  la  Marche,    un   elle  est 
connue  depuis  le  xi'  siècle.  Il  y  a  plus  do  5ÛU  uns 
((ne  le  nuiii  de  Périisse  est  ineorporé  ù  ctliii  {k's 
Cars,  qui  désigne  une  tern^  liés  inipurlanlc  en  Limousin,  seignen- 
ric  ayant  le  lilrc  <ie  eonité. 

On  cik"  parmi  les  aeignenps  tic  celle  maison  ;  Hanloin  de  Pé- 
nisstî  qui  fut  an  des  chevalici's  île  la  7'  croisade  ;  Armand  de  Pé- 
russe,  grand  maréchal  de  l'Eglise  au  xiv*  siècle,  chevalier  do 
l'Ordre  du  Saint-Ksprit  ;  Charles  des  Cars,  évÊqne  et  duc  de  Lan- 
gres.  pair  de  France  eu  I56'J  "  Jean  de  Pcrnsse,  dit  des  Cars,  prince 
(le  f^rency,  comte  île  la  Vangiiyuu,  maréclial  et  gouverneur  du 
Bourbonnais  ;  Louis-Friinçois-Marie  ilePérusse,  comte  des  Cars, 
lieutenaiil-géucral,  uiailrc  d'hôlel  du  Hoi  Louis  XVI  et  Louis  Wlll  ; 
François- N'icolas-Itcné  de  Pérusse  comte  des  Gars,  capitaine  aux 
gardes  du  comte  d'Artois. 

Le  Périgord  compte  parmi  ses  évi^ques  Raymond  de  l'énissc- 
des-Cars,  en  HiS  ;  et  dans  la  lîsic  des  votants  A  Pcrigneux,  pour 
les  dc|nili's  de  la  noblesse  aux  Étals-Généraux  de  i"80  :  ■  Très  haut 
<■!  très  puissant  seigneur,  M*'  Loui s- Kra ni; ois-Marie  de  i'érusse, 
comte  des  Cars  cl  de  Saînl-Uonnel,  liarond'Aix  et  <ie  la  Henaudie, 
seigneur  df  Sainl-Ybart  el  autres  lieux,  clicvidier  commandeur  des 
Ordres  du  roi,  maréchal  des  cauLps  el  armées  du  Moi,  son  lieu- 
tenant, commandant  la  province  du  haut  el  du  bas  Limousin  el  son 
premier  maître  d'hôlel,  »  {Voir  aux  procurations.) 


De  I'EUCH  et  db  PUCH,  de  Sauvoterro,  do 
Ticnsac,  de  Palhas,  de  la  Mothc,  de  Combes,  <le 
Prnl,  de  Monibrclon,  de  Soumensac,  do  Luga- 
giiac,  etc. 

Aiiui:!)  :  [)','irg<!nl  à  Iruis  Tasccs  do  (;ucul«)i. 

La  maisondo  Puch  est  connue  depuis  le  su' 
siècle,  mais  sa  liliation  n'est  régulièrcmenl  éta- 


-  388  — 

Llio  qu'à  partir  de  Bertrand  de  Puch,  père  de  Archambeaud  et  de 
Pelk'griii,  qui  figurent  dans  un  acte  du  14  avril  1475. 

rellojj^rin  de  Pueh,  frùre  dudit  Archambeaud,  qualifié  Donzel  de 
la  ville  (1«.'  Sauvelerre,  était  au  sc»rvii'e  du  lioi  avant  1457  et  obte- 
nait à  cciUi  (lato  une  ordonnance  de  200  livres  en  rJ'CompeDse  de 
ses  services.  Un  dt?  ses  fils,  Videau  de  Puch,  écuycr,  fut  capitaine 
et  youvernour  de  Gensac,  par  commission  de  1521)  ;  son  petit-lils 
Aniaul  le  Tut  éi^alement  en  155  i.  Après  celui-ci  vient  Georj^es  de 
Pni:Ii,  écuyer,  seij^^neur  de  Palhas  et  co-sei$3^ueur  de  Lugagaac, 
aussi  (•a[)ilaine  des  *i:ardes  du  roi  de  Navarre  ;  puis  noble  Ezéchiel 
de  Puch,  ('ruyer,  seij^rneur  de  Palhas,  lequel  mourut  à  Narbonne  au 
service  du  Hoi  et  l'ut  Iransporté  à  Palhas,  aux  tombeaux  de  ses 
ancèlres.  Le  lils  de  ce  dernier,  noble  Jacques  de  Puch,  écuyer,  sei- 
giieur<l(;laMolhe,  lui,  en  1078,  hri^'adier  général  des  armées  du  Roi 
et  son  petit-lils  messire  Guy  Aleconte,  écuyer,  seigneur  de  Palhas. 
chevalier  lieutenant-colonel.  Ce  dernier  fut  père  de  plusieurs  fils 
dont  1(3  3*",  Jaccpies  de  Puch,  écuyer,  seigneur  de  Palhas,  la  Mothe, 
de  Gornhes,  etc.,  lui  page  du  roi  dans  la  grande  écurie  le  9  décem- 
bre 1705,  puis  lieutenant-colonel  et  chevalier  de  Saint-Louis  ;  le  4', 
Henri,  vicaire-général  au  Mans,  et  le5«,  Joseph  Victor,  major  d'in- 
fanterie et  chevalier  de  Saint-Louis. 

La  branche  de  Puch  de  Monthreton,  qui  commence  au  vii«  degré, 
compti»  également  bon  nomhre  (roffici<M's  décorés  de  l'Onlre  de 
Saint-Louis.  Je  citerai  cntn»  autres  :  Jacob  du  Puch,  fds  puîné  de 
Jaccpies  ;  Jinui,  seigneur  de  Monthreton,  do  Puch,  chevalier,  fait 
])age  de  la  grande  écurie,  le  21  mai  1720,  et  capitaine  de  dragons, 
(le  iiiénie  (pu?  son  petit-lils,  messire  Alexandre-Jean  de  Puch,  che- 
valier, seigneur  »le  Monthreton,  de  Pindi,  deOensac,  Corbon,  etc., 
décoi'é  de  rUrdre  de  Saint-Louis  et  (pii  fut  député  de  la  noblesse 
aux  Ktals-iîénéraux  de  17^'.!,  par  la  sénéchaussée  tie  Libourne. 

Du  inarinj^e  de  im»  dernier  contracté  h?  21  décembre  1771  avec 
Françoise  de  Malet  de  Puyvalier  <Ie  Ilo(pi(*fbr(,  provint  :  Louifl- 
(.«liiU'les-Kiiiuiniiiiel  de  IMieh,  chevalier,  pagi>  iTOrléans,  capitaine 
d»' Saini-L'.Hiis,  Mi.irié  drux  fois  :  1^  avec  Marguerite  de  Melet  de 
Lonhè^,  dont  il  n'eut  |)as  d'enfimls  ;  2*"  en  1810,  avec  Rose-Blisft- 
Im'IIi  (Ir  la  Kaye  de  la  Martinie,  dont  il  n\i  siu'vécu  que  des  fllles. 

Me— in'  Alixandre-Ih'uri  de  Puch,  frère  dudit  Louis-Charles- 
EniniMiincl,  a  coiilinut'  la  descendance. 

Inulili'  di'  ni|ip>'ler  ({ue  cette  laniilh'  a  été  maintenue  dans  sa  no* 
hlc^sc.  et  qu'aux  KtaK-(  n'uéraux  on  voit  figurer  plusieurs  de  aet 
incinlirc'-  parmi  ler>  votants  de  l'Ordre,  à  Bordeaux  et  à  Liboumei 


—  389  — 

où  l'un  d'eux,  ainsi  qu'il  est  dit  plus  haut,  fut  nommé  à  cette  date 
député  de  cette  sénéchaussée. 


^^^  Du  PEYRAT  (Noël),  do  Hazac,  de  Saint-Avit, 

de  Mauchat,  de  la  Haute-Bruyère,  de  la  Tour. 

Armes  :  D'argent   au   chevpon  de  gueules,  accompagné 
de  trois  étoiles  do  même. 

Le  Grand  Armoriai  de  Franco,  registre  de 
Périgueux,  donne  sous  le  nom  dtî  Noël,  juge  de 
Thiviors  :  Losanrjô  d'or  et  d'azur  ;  et  dans  le 
même  Armoriai  et  môme  registre  :  sous  h>  nom  de  Jeanne  Noël, 
veuve  de  François  de  Chauveron,  écuyer,  soigneur  de  Dussac  : 
De  sable  à  une  bande  d'or  accosté  de  deux  molettes  de  même. 

Un  conseiller  du  Hoi,  jnge  civil  ot  criminel  do  la  ville  et  paroisse 
do  Thiviors,  était  de  cette  famille.  Et  aux  Elats-Gonoraux  de  1789, 
on  voit  parmi  les  votants  dans  TOrdre  de  la  Noblesse  :  Messire 
Pien-e-Théodore-Noël  du  Feyrat,  écuyer,  soigneur  do  Hazac,  Saint- 
Avit,  Mauchat,  la  Haute-Bruyère  tît  autres  lieux,  conseiller  du 
Roi,  substitut  du  procureur-général  au  Parlement  de  Paris.  (Voir 
aux  procurations.) 


527 

S;-;  !i^f:--r-^^-}Jil!l| 


De  PEYRONENG,  de  Montréal,  de  Verteillac, 
co-seigneur  de  Chadouil,  d(^  Saint-Chamarans, 
de  Loupiac,  to-s(»igneur  de  F'royssintîl,  de  Saint- 
Clair,  de  SSaint-Goniès,  de  la  liocpio,  etc.,  en 
Porigord,  en  yuorcy  et  en  Auvergne. 

Armes  :  D'azur  à   deux   fasces  d'or,  à   la    bordure    do 
gueules  chargée  de  dix  bcsants  d'or. 

La  maison  de  Peyronenc,  dos  Tan  1391,  po.ssédait  grand  nom- 
bre <le  terres  en  (Juorcy,  entre»  autres  colle  de  Saint-Chamarans 
(proUo  a  conservée  jus(ju'à  nos  jours  sous  le  titre  de  comt('',  et  c'est 
vers  1(»  commrncemont  du  xv*"  siècle  (ju'un  de  sosrof»résontants, 
(iéraiid  de  Peyronenc,  soigneur  do  Loupiac,  cpii,  par  son  mariage 
avec  CatlKTinedo  Saint-Asli(»r,  héritièn»  do  la  branche  de  Moniréal, 
devint  possesseur  do  la  lerre  do  ce  nom,  j)aroiss(Mrissac,  (»tdo  j»lu- 
siours  seignouri(»s  on  Porigord.  Michel  do  PoyrouiMic,  issu  do  ce 
mîiriage,  épousa  Agnès  de  Lastours,  dont  il   eut  une  llUe  unicpie 


-  390  - 

laquollo  apporta,  avant  Tan  1500,  à  son  mari  Pierre  de  Ponbriand, 
chambellan  du  roi  Charlos  VII,  le  château  de  Montréal,  que  ledit 
Miclu»!  de  Peyronenc,  avait  t'ait  rebâtir  —  le  premier  ayant  été  dé- 
truit dans  le  xv*  sièch». 

Plus  d'un  siècle  plus  tartl,  c'est-à-dire  le  16  septembre  1611, 
Gaston  de  Foucauld,  écuyer,  seiprueur  de  hUiaraudie,  de  la  Besse, 
etc.,  épousa rhéritière  de H(îctor  de  Pontbriand,  chevalier,  seigneur 
de  Montréal,  ^entilhonmie  ordinaire  de  la  chambre  du  Roi,  et  de- 
vint ainsi  possesseur  delà  dite  chûtellenie  jusqu'au  commencement 
du  sièchî  dernier,  où  elle  entra  dans  la  maison  de  Fauboumel-de- 
Montf(M'rand,  dont  il  est  parlé  plus  haut,  n**  491. 

Marie  de  Peyronenc,  su'ur  ou  du  moins  très  proche  parente  dp 
Louis-Joseph  dePi\vr(»n(Mic,  marquise»  de?  Saint-Chamnrans,  fut  ad- 
mise? au  chapitre,  de  Beaulieu-Iss<*ndolas,  Ordre  de  Malte,  en 
Quercy,  sur  ])reuves  dressées  à  Toulouse  le  :22a<iû(  1737. 

La  branch(^  de  Peyronenc  s'est  éteinte,  ainsi  qu'il  vient  dVlre  dit, 
dans  la  maison  (h»  Puntbriaiit,  vers  1500,  et  les  autres  depuis  peu, 
d'après  Samt-Allais,  savoir  :  celle  de  Saint-Cliamaransdans  la  maison 
d(î  Calvimont-Saint-Martial  ;  et  celle  (jui  était  en  Auverjjme,  dans 
les  maisons  de  Trencaléon,  de  Cast<Ta  et  de  Termes. 


''^^  Dk  PEYHONNY,   de   Perateau,   de   Bcaure- 

j;ard,  ilu  Vigneau,  deMonrepos,  de  Bridoire,  des 

Gendres. 


Ammk'!    ;   D'nzur  à  trois  loiirs  d'argent  maçonoeet  df 
saille,  l'ci-ii  timbn-  d'un  oasiiue  orné  de  lambrequins. 

(^(Mte  famille,  dit  Courcelles,  ancienne  et  bien 
alliée,  descend  d'Arnaud  de  Peyronny,  capitoul 
de  Toulouse  cmi  [±H\,  et  s'(»>!  divisée  succ<ssivcment  en  Catalo- 
gne, en  Ap'nais,  en  Périgonl  et  en  QniM-cy.  La  branche  de  TAge- 
nnis,  ;gonle  Conrceiles.  a  toujours  suivi  la  carrière  désarmes  et 
parliculièrenienl  dans  la  nuiison  militaire  <lu  roi. 

N()l)le  Jean-Hnptisle  d«'  Pe\n)nny,  t'cnyer.  avocat  du  parlement, 
iiwpectein'  ^(''néral  de-;  dnniaines  du  r(»i,  en  la  p'néralilé  de  Bor- 
(Ie;Mi\,  lils  de  ni«'^>ire  de  Peyrnn:iy-des-t  lendres,  écuyer,  seigneur 
en  partie  de  Pi-iclcirr,  av;iit  rjicH:>«'',  le  :ii)  (n-lobre  177H,  Jeanne 
tlallirrim-  ilr  ('Jia-ten«!l,  i-NUi-  iruii"  branche  ib-  P.ha>len(*t-«li^Piiy. 
>'i:iH-.  (i.iiil  lii-MMin-i-nl  tr..i>  lil>  c  i  une  tille  :  I"  J  ose  p  h -Ignace*- 
.•\ii;^n-<l"  d*'  I'«'\r<»iiny,    bal)it:inl  la  terre  des  (îendres,  près  Berge^ 


—  391  — 

rac,  non  marié  ;  2*  Jean-Baplistc-Viclor-Emmanuel,  père  de  :  Jean- 
Charles  ;  Joseph  Auguste  ;  et  Louis  Arthur  ;  3*  Jules,  qui  habite 
Lyon  ;  4**  Emilie,  veuve  sans  enfants. 

La  branche  de  Peyronny,  des  Gendres,  fixée  depuis  longtemps 
en  Périgord,  y  compte  toujours  des  représentants,  lesquels  font  leur 
résidence  habituelle  dans  leur  château  de  Rastignac,  commune 
d*Azeral. 


^^  De  PHILOPALD  de  la  Gravière,  de  la  Boy- 

tie  (de  la  Boëtie),  tlu  Breuil. 

Armes  :   D'azur  au   chevron   d'argent,  accompagné   de 
Irois  étoiles  de  m(;me. 

Cette  famille,  du  Sarladais,  a  été  anoblie, 
vers  1730,  par  une  charge  de  conseiller  secré- 
taire du  roi,  maison  et  couronne  do  France. 

Cette  noblesse  est  attestée  par  le  certificat  suivant,  délivré  à  M. 
Philopald,  écuyer,  seigneur  de  la  Boytie  et  de  la  Gravière  : 

tf  Nous,  gentilshommes  de  la  sénéchaussée  de  Sarlat,  soussi- 
gnés, certifions  à  tous  ceux  qu'il  appartiendra  que  le  sieur  de  Phi- 
lopald jouit  de  la  noblesse,  sans  aucun  contredit,  et  qu'il  est,  en 
cette  qualité,  dans  le  catalogue  de  la  noblesse  de  ladite  séné- 
chaussée. 

»  F^ait  à  Sarlat,  le  26  janvier  1715.  » 

Signataires  :  Javel,  —  Beaupuy,  ancien  gouverneur  de  la  place 
de  Mouillon  (?)  ;  —  Giverzac,  capitaine  dans  Penthièvre,  infante- 
rie ;  —  du  Barry,  ancien  capitaine  au  régiment  de  Béarn  ;  — 
Campagnac,  lieutenant  de  nos  seigneurs  les  maréchaux  de  France, 
à  Sarlat,  en  Périgord,  —  certifions  que  l'attestation  ci-dessus  cou- 
lient  vérité,  et  que  les  seings  de  Messieurs  les  gentilshommes  et 
ofliciers  y  apposés  sont  véritables.  En  foy  de  quoy  avons  signé  de 
notre  main  le  présent  certificat  j)0ur  que  foy  y  soit  ajoutée. 

Scellé  du  sceau  de  nos  armes  (1)  et  contre-signe  par  notre 
secrétaire,  Campagnac. 

P'ail  à  Sarlat,  le  31  janvier  17 i5,  pa;  M"^»"  La  Selve. 


!  Cl.'  srrnii  porte  :  Di»  gueules  à  lu  hnndo  d'argent  accompagnée  en  chef  de 
Irois  rr»s»»s  t\o  uumo^  cl  on  pointe  de  trois  rocs  d'échicpiiep  aussi  d'argent  en 
ork'  ;  c'est-à-dire  les  .irmes  de  la  maison  de  (iamitagnnc  «de  Houx  de  Campagnac) 
do  Brie,  et(!.  -Voir  la  note  qui  accompagne  l'arliclc  de  Houx,  n*438.) 


—  392  — 


^^  De  PICHON,  de  Longueville,  de  Parempuyre, 

du  Caillau,  de  Carriet,  etc. 

Armes  :  D'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  en  chef  de 
doux  molettes  d'éperon  de  même  et  en  pointe,  d'un  crois- 
sant d'argent  surmonte  d'un  agneau  passant  de  même. 

Cette  famille  n  reçu,  par  deux  fois,  dans  li 
personne  de  Richard  de  Pichon,  écuyer,  seigneur 
de  la  maison  noble  du  Caillau,  clerc  ordinaire  de  la  ville  de  Bor- 
deaux, des  lettres  de  noblesse  tlu  roi  Henri  III  :  !•  en  février  1577  ; 
2°  en  1589  ;  mais  Fauteur  du  nobiliaire  de  Guienne  et  de  Gascogne 
fait  observer  que  ces  lettres  de  noblesse,  données  par  le  Souverain 
proti^cteur  de  la  Ligue  à  des  sujets  en  possession  de  la  nobilité. 
—  à  dos  époques  plus  rapprochées  de  nous,  on  peut  en  citer  de 
nombreux  exemples —  n'étaient  en  réalité  qu'une  haute  marque  de 
faveur  ([ui  avait  pour  but  de  les  lier  plus  intimement  à  la  cause 
royale  ;  c'était  là,  plutôt,  des  lettres  de  confirmation  que  des  let- 
tres d'anoblissement. 

On  est  porté  à  penser  de  môme,  quand  on  voit  qu*en  1880,  le 
premier  sujet  qui  commence  la  fUiatien  généalogique  de  sa  famille, 
Jacques  de  Pichon,  qualifié  écuyer,  seigneur  de  la  Font,  est  porté 
sur  tm  rôle  d'écuyers. 

Deux  branches,  dit  Saint-Allais,  issues  de  Bernard  de  Pichon, 
seigneur  haut  justicier  et  baron  de  Parempuyre  et  do  Longue- 
ville,  seigneur  do  Carriet  et  autres  places,  président  à  mortier  au 
parlement  de  Hoixleaux,  comptent  plusieurs  représentants  en 
Guienne. 

Cott(î  famille  se  rattache  au  Périgord  par  diverses  alliances, 
notamment  depuis  peu  d'années,  par  le  mariage  de  deux  demoisel- 
les d(^  Pichon  avec  M(?ssieurs  Ah»xandre  Grand  de  Luxolière, 
baron  de  Bellussiore,  et  Louis,  comte  de  Chaunac*Lanzac. 

Klie  a  oto  maintenue  dans  sa  noblesse  par  ordonnance  des  în- 
teiidauts  lU'  Honleaux,  en  date  du  "l'y  janvier  1698,  et,  en  1780, 
phisiours  do  ses  membres  ont  lij^iuv  parmi  les  votants  pour  les  dé- 
putés de  rOrdre  de  la  Noblossr  aux  Etats-Ciénéraux. 


PICOT,  de  Boisfeiiillet,  de  Beauchesne,  etc. 

Arheb  :  Ecartclc,  aux  1  el  4.  d'azur  à  troia  hache*  d'ar- 
geni  posées  ea  pal;  aux  S  el  3,  d'argenl  a  trois  léopards  de 
Ifueule»  l'iio  sur  l'autre. 

Cette  famille  de  Bretagne,  dont  la  Chenays- 
Desbois  donne  ta  lilialion  depuis  Michel  Picot, 
issue  au  sixième  degré  d'Olivier  Picol,  nommé 
dans  deux  rôles  des  montres  et  revues  générales  des  Nobles  el  su- 
jets aux  annes  de  rnrchidiacoiié  de  Dinan,  de  HTT  à  1  iTU,  a  formé 
plusieurs  branches. 

L'une  d'elles  a  figuré  dans  les  as.'iemblées  de  la  Noblesse  du  Pé- 
rigord  aux  K tais-Généraux  de  1789,  el  parmi  les  votanU  pour  les 
députés  de  l'Ontre ,  on  voit  un  des  membres  de  la  famille  ainsi 
inscrit  à  Périgueux  :  Messiro  Gharles-Picrre-César  Picot  de  Bois- 
feuillel,  ancien  capitaine  commandant  de  dragons  à  Bergerac, 
lequel  vota  pour  lui,  et,  par  procuration,  pour  le  marquis  du  Cra- 
vier  de  Golce,  et  pour  le  chevaber  delà  Valette  de  Montbrun.  {Voir 
aux  procurations.) 


De  PIGNOL,  de  la  Corvière,  etc. 


ins  de  quatre 
ir  charge  de  ne  ut  coquilles 


Devise:  Deas  rlratuartx. 

Dans  le  Nobiliaire  universel  de  Fronce,  Saial- 
Allais  dit  à  ['article  Pignol  :  famille  noble  d'ex- 
traction, originaire  du  Lnnguedoc,  divisée  en  deux  brandies,  dont 
l'une  sV.st  établie  à  SarUit  {enP.^rigord),  el  l'uutre,  qualifiée  du  titre 
de  baron  de  Hocreuse,  fixi'e  à  Cormory  (en  Tourainoi. 

La  filiation  commiîiice  à  Jean  Haimond,  chevalier,  seigneur  do  Pi- 
gnol, tej{uel  renilil  hommage  dos  cbàteau  et  domaine  de  Pignol  à 
Kajmond  VII,  comte  de  Toidouse,  qui  en  août  1^03  lui  assigna  une 
pension  eu  récompense  de  ses  seivices.  Il  acquit,  ajoute  St-Allais, 
le  surnom  de  Vaillant  ii  la  bataille  de  Ciistelnaudnrie,  sous  les  or- 
dres du  comttt  do  Koix.  Il  tUail  frère  d'Adolphe  de  Pignol,  qui  fut 
à  la  cinquiètne  croîsaiie,  sous  saint  Louis,  et  fut  tué  par  les 
Sarrazins  à  la  prise  di'  Damiellc,  en  1250. 

Charles  de  Pignol,  clievulier,  issu  au  sixième  degré  flliatif  de  la 


^néalo^e  dudit  Raimond,  continua  la  branche  aînée,  Rxée  à  Sar- 
lat  depuis  le  4  février  1573. 

Plusieurs  membreR  de  la  famille  ont  occupé  des  charges  impor- 
tantes au  présidial  de  Parlai.  Ils  portaient,  avant  la  Hévolution,  le 
titre  de  comte. 

Aux  Etats-Génôreux  de  1789,  figure  parmi  les  votants  dans  TOr- 
dre  de  la  Noblesse,  à  Périgueux  :  Mi^ssire  Jean-Baptiste  de  Pt^nol, 
chevalier,  seigneur  de  ia  Corvièrc  cl  autreii  Houx,  habitant  de  la 
ville  de  Sarlat. 


De  I'INDHAY,  d'AmbrlIe,  dcFujacau,  de  Ma- 
rafy,  île  Saintc-Groix,  de  In  Sudrie,  etc. 


!B  :  D'arei-n 


u  Bauloir  de  gueules. 


Lu  maison  do  Pindray,  dit  Lainô,  originaire  du 
Poitou  et  l'une  des  plus  niicîenne^  de  celte  pro- 
<«',  a  formé  iilii^ieurr;  branches,  dont  l'une, 
venue  en  Périgord,  y  aiiriiil  produit  plusieui-s  ramciuix. 

Oo  môme  auteur  douEic  Iii  ttlialion  de  cette  famille  depuis  Josse- 
lin,  (jualitié  sire  de  Pinilray,  dims  deux  actes  de  1353  et  1361,  et  ta 
poursuit  sans  interruption  jusi|ii'i'i  nos  jours. 

Plusieurs  oi-donnance.s  de  maintenue  de  .\oblesse  ont  été  rendues 
en  sa  faveur  par  les  intenrlants  de  Poitou  cl  de  La  Rochelle,  en 
1667  et  1699,  et  j'jijoute  éguleuieiil  ipu'  le  nom  de  Pindray  se  trouve 
aussi  dans  les  jugements  di's  inton  lanls  de  Ronleaux,  portant 
maintenue  de  noblesse  iieiidanl  la  périodi-  do  1697  à  1718. 

Je  rappellerai,  en  outre,  f|nf  ci'ttn  famille  ii  ('lé  ropn>senlée  aux 
assemblées  de  la  Noblossis  en  17S.),  à  Périgueux,  par  :  Messin* 
Piern-KranroLs  de  Pin  iray,  cheviilier,  seigneur  dWmbelle,  Sainte' 
Croix  et  autres  pltii-os  (voir  aux  procuriiliousj,  el  à  Saintes. 


,^,^     .  Aimi'  ;  K-.iiIfli-  ,  ,iii  1,  il'.ii t-'f-nt.   .1   un  lion  de  mUf, 

^fP'         Â  inii-  -t  l.iiii|Me-"   rli-  -11.111.1  :    ;iu   i.  dr  ).-U-u1r«  à   l'épra 

^g       ^  li.MKe  .|-.,r;:-..i.  fr.-. Mrli.T .)..  l..irn.,  nnlilaire  ;  ».i  8,  de 

-lA  •  '''  Le  •iém-r.d   l'iii..leiHi  lui  en-é  baron  de  TEm- 


—  395  — 

pire  par  décret  du  26  avril  1815.  Ce  litre  a  été  confirmé  le  84  mai 

18()-2. 


535 


V 


De  PLAMON. 

Armes  :  Parti,  au  1,  un  lion  de...  ;  au  2,  trois  marlattM 
en  pal  de...  (Sans  indication  des  émaux.) 

Dans  la  liste  des  émigrés  (district  d'Exci- 
deuil)  imprimée  en  1793,  Plamon-Pouzac  est 
qualifié  ci-devant  noble. 


^^  La  place,  de  Sallebœuf,  de  Javerlhac,  de  la 

Faurie,  (l(î  Torsac,  de  la  Prade  (en  Périgord  et 
en  Angoumois). 

Armes  :  D'azur  à  trois  glands  d'or  tiges  et  feuilles  de 
même. 

Pierre  de  la  Place  était,  avant  1450,  seigneur 
en  j)artic  de  Saint-Meuret  de  Dronne,  près  Hibé- 
rac  (Dordogne);  il  avait  épousé  une  demoiselle  de  Cumont,  dame 
en  partie  de  Cumont  ot  (hî  Sallebœuf,  dont  la  notice  se  voit  plus 
haut  n"  238,  laquelle,  étant  veuve,  épousa  en  deuxièmes  noces  Gol- 
fier  (le  Jaubert  de  la  Roche. 

KUe  eut  dtî  son  premier  mari  :  1*  Bertrand  de  la  Place,  écuyer, 
s«Mgneur  (Ifî  Saint-Méard,  qui   épousa,   avant   1511,  Isabeau  de 
Fayollc,  fille  de  Huf^ue  de  F'ayolle  et  dame  de  Lur;  2*  Jean  de  la* 
Place,  éruyor,  seigneur  de  Sallebœuf;   3<*   Pierre  de  la  Place, 
écuyer,  seigneur  de  Javerlhac. 

Le  deuxième,  demeurant  au  repaire  noble  de  Sallebœuf,  épousa 
d(»mois('lle  dr  (îrimardde  P^ronteau,  mariée  en  deuxièmes  noces,  le 
10  novembn»  1538,  à  inessire  Jean  de  la  Croplo,  écuyer,  seigneur 
do  la  Molh(î-Saint-Privat. 

Le  troisicMuc,  Pierre  de  la  Place,  écuyer,  soigneur  de  Javerlhac, 
fut  maire  d'Anj^'ouloine,  on  1500,  mis  à  la  tète  de  ladéputation  que 
la  villo  envoya  à  Tours  pour  traiter  du  mariage  de  Claude  de 
Fntiico  av(»c  F'ranroisduc  de  Valois,  comte  d'Angouléme,  le  19  mai 
lôor).  Lodit  Pierre  .  l)  épousa  Marguerite  Pastoureau,  dame  de  Ja- 


•1  l».in>  I»'  Xnhili/iii'i*  du  LiiiKHjsin,  il  est  dit  »|ir'  noble  Pierre  de  la  Place, 
tM(i\.M',  '«fiirmMir  «le  Salbluenf,  (i»^  la  Tour-Grenier,  clr.,  rendit  tiommage,  le  ÎO 
juin  iV.»*.»,  <t  «jut»  In  famille  lit  ses  preuves  de  noblesse  en  1.VJ8. 


—  396  — 
verlhac,  Htle  de  noble  Dauphin  Pastoureau,   ëlu  par  le   roi  à  la 
comté  (lu  Périgorci,  de  ce  mariage  provinrent  : 

1"  Hùlie  de  la  Placo,  ocuyer,  seigneur  de  Torsac,  lequel  Tut 
maire  d'Angoulôme,  eu  1561.  Ce  dernier  fut  père  de  Pierre  de  la 
Place,  ecuyer,  seigneur  de  Torsac.  gentilhomme  ordinaire  de  la 
chambre  du  roi.  De  son  mariage  avec  Gabrïeile  Tizon  d'Argence, 
il  eut  trois  llls  et  une  lille  ;  l'ainé,  François  de  la  Place,  seigneur  de 
Torsac,  épousa  Jeanne  de  Vassoigne,  en  1621  ;  le  second,  Pierre, 
seigneur  de  Saint-Charmans,  a  fait  la  branche  de  ce  nom,  et  le 
troisiùmo,  Hélic,  cello  des  seigneurs  df  Cliarmans.  La  sœur  se  ma- 
ria le  15  août  1610,  à  Hené  de  la  Cropte,  l'cujer,  seigneur  de  la 
Molhe-Saint -Privât  ; 

2"  Ficri'e  de  la  Place,  écuyer,  soigneur  de  Javerlhac,  juriscon- 
sulte et  philosophe  on  renom,  premier  président  en  la  cour  des  ai- 
des de  Paris,  cidviiiisU-  tué  à  Ifi  Siiiiil-ltartliétemy,  qui  a  formé  une 
briuiehu  dont  est  sorti  Hélie  de  In  Pliico,  conseiller  d'Elal,  égale- 
ment gentilhomme  ordinaire  de  la  chnmbro  du  roi,  ambassadeur 
en  Hulliuido  sous  Henri  IV. 

Les  détails  me  manquent  pour  compléter  cette  notice. 


De  PLAS  (Je.\.n),  de  Plagnier,  évêque  de  Péri- 
rueux,  l.'iâi  (10  novt'inbn-). 


.\U1,.f 


acWes  dp  giienlM. 


famille 


lil  Miii 


'  du  Limousin. 

rit  que  le  23  avril  1525,  il 
lelle.  porté,  suivant  l'usags, 

depuis  l'église  lU-  Siiint-l'ierre-Laury-i  és-Lionsi,  jusqu'à  son  siège 
épir-'i-iijial  ,  sur  l{'~  éjiMiilis  par  li-^  i|uatn-  barons  du  Périgord  : 
neyuih-.  Hinin.  niiiirili'ill.- et  Miuviiil. 

Cl' |irélal  peniiiita  Sun  évéï'lié  pour  celui  de  Unzaâ,  le  4  aodt 
ir<^l.<li-nu  lie  Pliii^iiier  mIi-  l'Ia'.).  a.jnuli- le  I'.  Dnpiiy,  Al  Mtir  le 
eliàleiiii  de  sou  mun  sin-  b-s  fronliéres  du  Péripord  et  du  Limousin. 


La  PLEINIE,  de  Puymartin,  de  Campagne. 
Admeb  :  Do  gueules  n  la  cloche  d'or,  Grand  Armoritl 

de  France,  regLatre  de  Sarial,  aous  lo  nom  de  N.  Upleiais 
de  Campigne. 

Sur  la  production  tic  titres,  de  1568,  la  Tamilie 
de  LH|)k'iiHe  a  étc  maintenue  dans  su  noblesse  en 
ItiGC.  (Voir  dans  l'Etat  (jéniTal  des  gentilshom- 
mes de  Sarlat,  maintenus  par  M.  Fellot  en  1666. 


De  POMI'ADOUR  (Geoffroi),  Evéque  de  Péri- 
gueux,  nommé  le  20  juillet  1500. 

Armes  :  D'azur  ik  trois  loura  d'argeal  crépeUas  el  tOÂ- 
çonnéPS  de  mCme. 

Il  fit  son  entrée  solennelle  le  12  octobre  1503 
**     et  mourut  en  1511. 

Un  autre,  du  môme  nom,  également  évêque  de  Périgueux,  fut 
nommé  le  20  octobre  15^0,  pi-il  possession  de  son  évôché  le  13 
décembre  1551,  et  mourut  en  1553. 

Je  dois  de  plus  inscrire,  avant  ces  deux  prélats,  un  autre  Geof- 
Troide  Pompadour,  lequel  avait  fait  son  entrée  épiscopale  à  Péri- 
gueux,  le  10  avril  1180. 

Kn  1183,  d'accord  avec  la  communauté  de  Périgueux,  il  com- 
meni,m  l'élalilissement  du  couvent  des  P.  Augustin».  Ce  fut  Jean 
du  Puy,  seigneur  do  Trigonan,  qui  donna  le  fond  où  fut  bâtie 
l'église. 

A  la  convocation  des  États-Généraux,  en  1185,  Geoffroi  de  Pom- 
padour, député  du  clergé,  y  représenta  le  clergé  et  obtint,  de 
concert  avec  les  autres  députés  de  la  province,  le  maintien  des 
immunités  et  franchises  de  la  ville.  Il  mourut  en  1514. 


De  PONS,  lie  Sainl-Maurice,  de  MoncUr,  de 
Clermonl,  i]e  Mespoiilnl,  de  la  Motlie-Cimdrieiix, 
de  la  Jaunie,  <lr  la  Has^jnie,  de  Sau^fi^ac,  de 

(Moiicsticr,  de  SaJnlc-Ci'oix  de  Hazac,  sires  de 
Hoiis,  seigneurs  de  Moiilignac,  <lc  Liineuil,  île 
Cdgiiac,  de  OliàU-au-R^yiiiiud,  de  Bi;rperae,  vi- 
comtes  de  Tarnscon,   lie  Cnriat  el  de   Ulaye, 
prina-  de  Morlaî^îni-,  baruiis  d'Oléron,  elc,  en 
Périgord,  Snintonçe,  tjiiercy  cl  Cliiieiiiie. 
AnUES  :  D'ai'geiit  à  la  Tusco  bandé''  d'or  cl  de  ),''ic<l'^>  à*  3'*  pi^MS. 
C'est  ainsi  qu'elles  sont  inscrites  à  Versailles  dans  la  snlle  des 
Croisades,  soiis  le  nom  do  Renaud  lie  Pons,  lequel  alla  en  Terre- 
Sainte  au  temps  du  lu  seconde  croisade,  de  11-15  à  1188. 

Hélie  do  Pons  est  qualiAé  chevalier,  seigneur  de  Monclar,  chà- 
tellenie  en  Périgord,  dans  un  acte  d'acquisition  do  1259  faite  par 
lui  en  la  paroisse  de  et;  nom.  C'est  le  ]>ri>niter  sujet  par  lequel  la 
Chenaye-Desbois  commence  la  liliation,  qu'il  poursuit  sans  inter- 
ruption jusqu'au  29  novemltri;  1763,  date  du  mariage  de  Louis- 
Marie,  marquis  do  Pons,  brigadier  des  armées  du  roi,  fils  de 
Charles-Plii lippe,  comte  lie  Pons,  seigneur  de  Saint-Maurice, 
lieutenant-gé-uéral  des  armées  du  roi,  arec  dainoiselie  Marie-Anne 
de  Cosst^Brissac,  flile  du  Heutenant-gt'méral  de  ce  nom. 

Cette  maison,  ajoute  ce  généalogiste ,  des  plus  anciennes  da 
Périgord,  a  possé<lé  depuis  près  d(;  500  ans  la  terre  de  SainW 
Maurice,  ancien  repaire  noble,  ayant  juridiction  sur  Saint-Maurice 
et  Saint-Laurenl-des-Hiltous,  commune  de  Saintc-Alvère. 

Au  sujet  de  la  branche  deSaintonge,  Courcelles  dit  que  c'est  de 
la  liBUle  considération  dotit  jouissait  la  maison  de  Pons  qu'est 
venu  ce  vieil  adage  :  Si  roi  de  Franco  ne  puis  être,  sire  de  Pons 
voudrais  ètrt». 


De  La  PORTE,  de  PuYFGnRAT,  du  Puy.Saint- 
.\stier,  de  Cliantérac,  de  la  Rolphie. 

Aiiiii:9  ;  ll'iizui'  à  ili'iix  loura  giroucUcr*  d'arganl,  ut- 

iivei'  ji'ii'ie  jii  niilii-ii.  Alias  .    hc   pui-ulrs   à   deui    tonn 
ifiruuHliL'e!:  H  uii  |>urt.iil  Fiitr<-  li:^  deils:  loun  d'irgcnt. 

C.e^i  armes,  qui  semblent  rappeler  le  nom  — 
armes  parlante^  —  m-  sont  pas  les  seules  que 


—  399  — 

cotte  famille  ait  portées  ;  on  trouve  sous  le  nom  de  la  Porte  : 
iJ'iizur  au  chevron  d argent  accompagné  de  trois  pommes  de  pin 
dor.  Serait-co  le  blason  primitif?  CVst  ainsi  qu'elles  sont  sculp- 
tées sur  une  clé  de  voûte  du  château  de  la  Rolphie,  commune  de 
Coulounieix,  autrefois  commune  de  Saint-Etienne  de  la  Cité  de 
F\''ri^nieux  ;  noble»  repaire  dans  la  seigneurie  de  Périgueux,  ayant 
a[)partenu»  dans  les  xvi*  et  xvn*  siècles,  à  cette  famille. 

La  maison  de  la  Porte,  originaire  du  Puy-Saint-Front  (Péri- 
gueux),  où  elle  était  connue  depuis  1200,  a  toujours  tenu  un  rang 
distingué  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse.  Saint- Allais  lui  donne  une 
filiation  suivie  à  partir  de  Bertrand  de  la  Porte,  damoiseau,  marié 
avant  l'an  1409  avec  Jeanne  de  Fayolle,  dame  en  partie  de  Chan- 
té rac.  C'est  le  premier  de  la  famille  de  la  Porte,  ajoute  le  même 
généalogiste,  qui  vint  s^établir  au  Puy-St-Astier. 

Julien  de  la  Porte,  chevalier,  seigneur  du  Puy-St-Astier,  co- 
seigneur  de  Chantérac,  etc.,  issu  au  douzième  degré  dudit  Ber- 
trand, était  également  seigneur  de  la  Rolphie  depuis  le  27  juin 
1562,  époque  de  son  mariage  avec  Charlotte  de  Belcier  (1),  fille  de 
Bertrand  de  Belcier,  écuyer,  seigneur  de  la  Rolphie. 

Charlotte  de  la  Porte,  petite-lllle  de  ces  derniers  et  héritière  de 
la  terre  et  seigneurie  de  la  Rolphie,  qu'elle  porta  en  mariage,  le 
22  octobre  1605,  au  comte  François  d'Aloigny,  dont  les  descen- 
dants en  sont  depuis  restés  possesseurs  jusqu'au  3  septembre  1781, 
époque  de  la  vente  qui  en  fut  faite  par  messire  Thomas-Anne 
d'Aloigny,  chevalier,  seigneur,  marquis  d'Aioigny,  à  messire  Ber- 
nard de  Mèredieu,  écuyer,  seigneur  de  Saint-Gérac,  et,  par  héri- 
tage, à  la  famille  de  Froidefond  de  Boulazac. 

Aux  Etats-Généraux  de  1789  figure  parmi  les  votants  dans  l'Or- 
dre de  la  Noblesse  du  Périgord  :  c  Messire  Jacques  de  la  Porte, 
marquis  de  Puyferrat,  ci-devant  m«gor  des  dragons  de  Montmo* 
rency,  chevalier  de  FOrdre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  habi- 
tant ordinairement  en  sa  terre  de  Puyferrat.  »  (Voir  aux  procura- 
tions.) 

Le  fils  de  ce  dernier,  Pierre-Jean-Nicolas,  comte  de  la  Porte  de 
Puyferrat,  a  épousé,  le  6  novembre  1817,  Marie-Catherine-Louise 
de  Calvimont,  dont  est  provenu  Pierre-Louis-Théobald  de  la  Porte 
de  Puvferrat. 


lii  Ladite  CharloUe  étant  veuve  se  remaria  avec  Philibert  de  Bourdeille,  che* 
valier  de  TOrdre  du  roi,  baron  de  Montaucoix,  etc. 


—  400  — 

542  De  La  PORTE,  de  Lusignac,  de  Champniers, 

de  la  Saladie,  avec  titre  de  baronnie  en  Péri- 
gord. 


Armes  :  D'azur  à  la  fasce  d'argent.  Aliês  :  A  la  têÊCê 
componue  d'or  et  de  (gueules  de  six  pièces,  accompagnée 
de  deux  loups  passant  d'or,  l'un  en  chef  et  l'autre  en 
pointe.  —  Alias  :  D'azur  à  deux  loups  passant  d*or,  sé- 
parés par  deux  colices  de  mOme. 

La  Ghenaye-Desbois  donne  la  liliation  de  cette  famille  du  Péri- 
gord,  qui  scndjl  dcistincle,  du  moins  par  les  armoiries,  de  ceiie  qui 
précède?,  depuis  (îcoftVoy,  seigneur  de  la  Forte,  lequel  vendit  la 
terre  de  la  Bachellerie,  le  8  du  mois  d'octobre  1260,  jusqu'à  Hélie- 
Jean  de  la  Forte,  clievalier,  seigneur  de  Lusignan,  qui,  de  sott 
mariage  en  1674  avec  Marthe  de  la  Touche,  eut  doux  filles,  dont 
Tune  épousa  son  cousin-germain  Pierre  de  la  Geard,  comte  de 
Gherval,  grand  sénéchal  de  TAngoumois,  et  Tautre  qui,  sur  les 
preuves  de  sa  noblesse,  fut  reçue  à  Saint  Gyr  au  mois  d^octobre 
1688. 

Vers  la  fin  du  xvu*  siècle  ou  au  commencement  du  xviii*,  époque 
où  fut  dressé  TArmorial  manuscrit  que  j'ai  souvent  cité  dans  ce 
recueil,  il  existait  [)lusieurs  membres  de  la  famille,  entre  autres  : 
Messire  Pierre  de  la  Porte,  chevalier,  seigneur  de  Lusignac  et 
autres  lieux,  habitant  dudit  Lusignac,  et  ses  frères  François  de  la 
Porte,  capitaine-major  de  la  ville  et  citadelle  de  Metz,  et  Hélie  de 
la  Porte,  prieur  et  curé  de  Lusignac. 

En  Saintonge  iigui'èrent  en  1789,  aux  assemblées  de  la  noblesse, 
phisieurs  membres  de  cette  maison. 

Sous  le  nom  de  la  Inerte,  de  Gadillac,  de  Pauliac,  de  la  Jarthe, 
de  la  Nauze  se  voient  :  De  pourpre  à  la  fasce  dazur  accompagnée 
de  deux  lions  d'artjeut,  l'un  en  chef,  ï autre  en  pointe.  Ne  serait-ce 
pas  une  branche  <les  la  Porte,  de  Lusignac,  etc.  ?  Une  certaine 
analogie  dans  les  armes  s(»inblerait  le  faire  croire. 

Jacipies  di*  la  Porte,  écuyer,  sifur  de  la  Jarthe,  conseiller  se- 
crétaire «lu  roi  rn  la  cour  des  aides  de  Guienne,  né  vers  1600, 
acquit  li^  lirt'  iW  (  iadillac,  commune  du  Fleix. 

Gette  r<imille,  (pialillée  du  titn*  de  baron  do  Pauliac,  a  Tourni  des 
ol'liciers  d  des  uKMubrcs  du  parlement  <Iont  un  périt  sur  Péchafaud 
révoluliinmaire  en  17l)i.  i  Notice  sur  le  Fleix,  de  Tabbé  Pécou.) 


—  401  — 

Itu  POUdTOT,  i]c  XinAiMAc,  tle  Villeneuve,  de 
]ii  Knrt:i',  (il'  Saiiit-Symphoncn,  lic  Marôal,  du 
Ucpaiic,  de  Suinl-Aiiliin.  de  Nabinit,  de  Laval, 

lie  Koriiiaiiti',  (II'  l'apon,  clc. 

Ansirs  :  IVor  :iii  flievroii  d'.iwir  accompag" ;  en  pointe 
il'iin  iiiniil  (Ir  sIn  ruupe.iux  lie  sablf. 


du  OiuTcy,  d'où   elle   s'esl 
,  en   Anvorfriie   ot  dans   In 


La  maisun  du  Poucet  esl  ori; 
r(''(iaiidu()  cil  Lan(,'Uedoc,  en  l't 
Haute-Marclit". 

Kilt'  est  riHiuue  dans  l'Iiîstoiiv  {ici>iiis  Giraiil  du  PouRet,  cheva- 
lier, qui  |iril  [inrl  à  la  iJi-emitTC  croisade,  de  lOiHi  h  lH'). 

Hertiaud  du  P(>ii<;el,  cardinal  prcHrc  dit  litre  de  Saint-Martial, 
civi-  |iriiii-P  de  Bolopin  par  uu  bref  papid,  mort  en  1318,  ('-taîL  — 
voir  le  .\iiliUiiiire  (l'Anvuri/iii;  par  J.-H.  BouilIcL  —  de  cette  inai- 
snTi  qui  a  lounii  des  i-apitaiiies  do  TiO  liomincs  d'arine.-i  el  dcrf  die- 
vaii-lé;;(r>.  uu  lieiiteiiaiil-fféuéral  dos  armées  iJu  roi,  jilusieurs 
elievalier>  de  sou  Ordre,  plusieurs  Miarécliaii\  de  eamp,  des  {fon- 
venieiirs  de  placori  fortes,  des  yenlilshommcs  de  In  cliaiulire  et 
nombre  d'oflicier.s  de  toua  K''"f'L"''i  décorés  de  l'Onire  do  Saint- 
Louis. 

A  son  aiicieimeté  el  ses  illusttatious  elle  joint  aussi  de  grandes 
alliances. 

(lelle  maison  a  étt'  reiirésentéc  aux  assemblées  de  la  Noblesse 
du  Péritîor.l  en  1T«9  et  parmi  les  volants,  à  celle  dalo,  pour  les 
députés  de  l'Uribr,  ou  voit  inscrit  :  Haut  et  jmissaut  seignenr 
messin.'  Bernanl-Laiireiit  du  Poiiticl,  cbevalicr,  soinneur  de  Maréal, 
en  Quercy,  seigneur  des  tiel's  de  Founaute  cl  Piipon,  habitant  en 
sou  château  de  Foniiauti',  paroisse  de  Ciizoulès,  eu  Sarludais. 


De  POUUQUKUY.  de  la  Roche,  do  la  Bi^'o- 
de  la  Ponlehe,  de  Pecbalvès,  eU:. 


—  i02  — 

g6néalo<jrie  de  la  famille,  publiée  rians  le  Nohiliaive  de  Guienne, 
en  185«.  Dans  le  Grand  Armovml  de  Franco,  rcjristre  dr  Sarlat, 
elles  sont  eiirepstrérs  sous  le  nom  <le  Pom*(|U(M'y  iW  la  Higolie  : 
D'azur  à  l'aûjhj  couronnro  d'arfjont  charfjre  sur  /V?s/o/w«r  d^une 
croix  pattt'o  de  gueul.'s  ai  anconipaf/nca  un  pointe  à  dextre  duii 
porc'ct'j/ic  d'argent  et  à  séncstrr  d'un  lion  d'or.  Sous  le  nom  «le 
Pouriiur'i'v  de  la  Ponterie,  elles  sont  :  If  azur  à  la  hure  de  sanglier 
d'arijcnt. 

Mais  ces  armes  ne  sont  pas  l<s  seules  <lont  la  famille  ail  fait 
usa^^e.  l.'ne  branche  sur  lM(|uelli»  les  rensei^'-nenicnts  ont,  sans 
doute,  man([ué  à  l'auteur  du  Xohiliairv  de  Guiennv  a  porté  :  dazur 
à  deux  balances  en  équilibre  d'or,  la  verge  de  même  soutenue  au 
centre  par  la  pointe  d'une  êpée  d'argent  garnie  d'or  que  tient  un 
dextrochère  d'argent,  et  sonun.'  d'une  couronne  royale  d'or. 
La  balance,  symbole  <le  la  ilustice,  rappelle  lacbarfre  de  juge  qu'ont 
occupée  dans  h;  xvi*  siècle,  à  Monpazier,  plusieui'S  sujets  du  nom 
de  l*our(piery.  Ces  dernières  armes  s<'  voient  sur  un  sceau  que 
possédait  le  docteur  Lalerrière,  le(piel  \e  tenait  du  chanoine  Four- 
query,  son  oncle  ;  rlles  sont  de  même  sur  un  cachet  que  M.  Kené 
de  Lascoups  a  trouvé  à  Siorac,  propriété  dont  il  a  hérité  des 
Pourifuery.  Ce  sceau  es!  écarlelé  tles  armes  de  la  famille  de  Sali- 
gnac-Fénélon. 

La  familhî  de  I^ounpiery  est  connutî  à  Monpazier,  en  Férigord, 
dejjuis  le  xv®  sièle.  Alternativement  de  rolu'  et  d'épée,  ses  mem- 
l)res  se  sont  distinjrués  dans  ces  deux  carrières. de  même  que  dans 
l'Kj-lise. 

Klle  constate  sa  noblesst'  |>ar  des  lettres  d'anoblissement  que 
conféra  le  n»i  Louis  \1V,  en  U^A,  à  liaiinond  de  I*oui'query,  juge 
de  Mnnpazier,  <»  en  consid«'ralion,  i»sl-il  dit  i)ar  S.  M.,  des  services^ 
(pfil  nous  .'I  rendus,  ayant  dès  ses  jeunes  ni\<  porté  h»5  armes  pour 
notre  service  et  ténioii^né  >in\  conra^'e  et  sa  valeur  «mi  plusieurs 
occasions,  et  depni>  par  son  zèle  à  nos  intérêts  dans  les  fonctions 
de  sa  cliar^'-t'  et  en  div«'r-i  emplois  iju'il  a  eus  des  prênéraux  de  nos 
armées  (I.mh  les  di-rniers  monvemenl<  «le  n<ilre  province  de 
tiuirniie,  pendjint  le-jjnr|>  il  a  eu  pluMeurs  rencontres,  hazardé  SI 
vie  pour  le  bien  de  nntre  Ktat  el  partieulièrement  ayant  eu  avis 
«pie  les  trniij)es  enui-mie--,  connna!nb''e>  par  le  sieur  de  Castelnau 
lie  la  Korrr.  allaient  îi-^-iéj^cr  la  ville  de  Helvès.  il  s'y  rt*ndit  el  en- 
trn  aviM'  ^es  ami^.  appnyn  l:i<Iile  ville  avec  tant  tie  courage  et  de 
vi^nieur  (jiie  b's  .'miemis  furent  ei>ntraints  de  lever  le  siège  avec 
])erte  de  plus  de  :iO[)  liuuunes,  en  haine  de  (luoi  ils  ravagèrent  tous 


—  i03  — 

les  bestiaux  du  sieur  (ie  Fourquery  et  ruinèrent  ses  maisons 
de  campague,  do  sorte  qu*il  lui  revint  à  perte  plus  de  20  mille 
livres. 

En  considération  desquels  services....  Nous  avons  icelui  Four- 
query anobli  et  anoblissons  par  ces  présentes  tlu  titre  d'écuyer, 
voulant  qu'il  soit  tenu  pour  tel,  ensemble  ses  descendants,  etc.  » 

Un  Charles  Fourquery,  sieur  d(î  la  Bigotie,  fut  nommé,  le  l»»" 
juin  1701,  conseiller  du  roi,  secrétaire  de  la  maison  et  couronne 
de  FVanc(î  ^cours  des  aides). 

L'authenticité  de  la  noblesse  (h»  la  famille  est,  en  outre,  cons- 
tatée par  la  i)résence  aux  assemblées  de  TOrdre,  en  1789,  de 
N.  de  l^ounpiery,  de  la  Hi^'-otie,  de  la  Roche,  lieutenant  do  maré- 
chaux de  France,  habitant  au  château  de  la  Roche,  paroisse  de 
Liorac.  (Voir  aux  procurations.) 


DeFRESLK  Jacquinot. 

Armes  :  D'or  ù  1r  hnndt'  do  sable. 

Originaire   <le  Fagny  en  Lorraine,    la  maison 
Jacquinot  de  Fresle  a  suivi  alternativement   la 
Icarrière  des  armes  et  de  la  magistrature,  PEglise 
—  dans  les  Fères  Jésuites  —  et  les  lettres  lui 
doivent  également  des  sujets  distingués. 

Far  suite  des  guern^s  dont  la  Lorraine  fut  le  théâtre  ;  par  suite 
aussi  de  Tincendie  des  titres  en  1793,  et  plus  tard  de  Tanéantisse- 
ment  des  papiers  dont  Charles  Norbert  Jacquinot  de  Fresle  demanda 
par  testament  la  destruction  com[)lète  après  sa  mort,  arrivée  en 
1833,  mesure  non  seulement  regrettable  pour  la  famille,  mais 
encore  au  point  <le  vue  de  Thistoire,  et  enlin  par  suite  de  la  disper- 
sion dans  différentes  provinces  de  plusieurs  de  ses  membres,  il  est 
peut-être  difficile,  sinon  impossible,  de  dresser  la  généalogie  com- 
plète, c'est-à-dire  de  trouver  le  point  de  jonction  de  toutes  les 
branches  et  d'en  donner  une  filiation  suivie. 

Quoi  qu'il  en  soit,  d'après  les  documents  qu'il  m'a  été  donné  do 
connaitre,  je  puis  constater  que  le  premier  sujet  qui  commence  la 
lignée  de  la  branche  de  Fresle,  dont  le  chef,  Silvain  Jacquinot  de 
Fresle,  réside  à  St-Martial-d'Hautefort,  en  Férigord,  servait  dans 
la  compagnie  des  hommes  d'armes  du  sire  de  Vaudemont,  en 
1498  ; 


—  404  — 

Que  le  second,  Nicolas  Jacquinot,  fut  attaché  en  1525  à  la  mai- 
son (lu  duc  de  Lorraine  ; 

Que  le  troisième,  Pierre,  s'étal)lit  à  Pont-à-Monsson  et  y  fut 
échevin  en  1600  ; 

Que  le  quatrième,  Frau(;ois,  yful  l'oiisoiller  au  hailliauro  en  IfioO  : 

Que  le  cinciuiènie,  Nicolas,  i'ul  consiMller  au  parlement.  De  ce 
dernier  provinrent  deux  lUs  :  1"  (llaude  Nicolas  qui  suit  ;  2*  Fran- 
çois, auteur  d'une  autre  branche. 

Claude  Nicolas,  conseiller  au  parlement,  vivant  de  1723  à  1784, 
eut  de  son  mariage  avec  une  <leniuiselle  de  Norroy,  entre  autres 
enfants  : 

Charles  Norbert  Jacquinol  de  Presie,  secrétaire  de  la  surinten- 
dance du  comte  d'Artois,  l»"  secn'tîiin^  des  finances,  plus  tanl 
secrétaire  de  Louis  XIII,  chevalier  de  l'ordn'  du  Hoi  de  St-Michel. 
Dans  son  brevet,  S.  M.  raj)pclle  les  services  rendus  aux  rois,  s«»s 
prédécesseurs,  par  les  yynv  cl  j^rMud-pci'e  dudit  Charles  Norbert. 
Parti  de  Franct'avec  le  conit(î  dr  Provence  en  17îM,  il  fut  chartféJe 
missions  imj)ortantes  auprès  de  plusieurs  souv<Tains  en  Italie,  en 
Saxe,  et  ne  quitta  les  priii-es  (pfen  i7US.  Marié  en  17K5  avec 
demoiselle  Louise  Perrin,  steur  du  député  de  ce  nom  «lans  la  Dor- 
doprne,  famille  noble  du  Lyonnais,  il  <Mit  pour  lils: 

Francois-Charles-Nicolas  Jacquinol  de  Pr, -sle,  qui  ne  fut  pas 
seulement  un  vaillant  oflicier,  mais  un  «'crivain  distingué. 

Collaborateur  du  î/o///*7Av/ ^//.'s  st-icurfs  nnliifu'rrs,  il  a  publié  un 
ouvrage  sur  l'art  militaire,  <lont  l'envoi  qu'il  eu  lit  à  Monseigneur 
le  comtjî  de  Chambord  lui  valut  riiMiineur  «le  recevoir  la  lellrc 
suivant!?  : 

<f  Je  suis  touché,  Monsieur,  de  I'cumu  de  votre  cotirs  d'art  et 
d'histnire  militaire.  Ce  livre,  qui  m'  rattache  à  des  études  qui  me 
sont  i.'hèr(\s  et  à  la  j^lnin*  .je  la  Fran/e,  uresî  précieux  comme  UQ 
utile  uioven  iriii>triicti()n  et  c<*tnme  l'i m ivra;:e  d'un  homme  de  talent 
et  de  loyauli».  Sigm»  :  Henry.  (Itrilz,  novembrr»  1837.  A  Monsieur 
de  Ppj'^le. 

Ce  d»'rnior,  ('hevalij'r  de  la  Li'i^inn  d'I humeur  «mi  !8iU,  de  Char- 
les III  en  [X±l,  d«'  Sl-Lniiis  eu  bSii.*»  «'t  de  Saint-Fenlinand,  brist 
son  épée  eu  l.s:)l),  le  li'.i  juillet,  à  Sauuiur,  aj»rès  avoir  mis  cette 
vilh:  eu  étal  di*  sièiie. 

\''.)idaul  rester lidele  à  r-'Mi -ei'meiil.  .-e  lut  r\\  vain  qu'on  lui  oirrit, 
en  l>^.*]r),  le  ^rade  <ie  lieiit<'ii;ni:-i'.'k>n-"l. 

11  avait  éjHiu-é  en  1><-S»»,  «ii  I- lanciie-tv.nité.dtMnoiseUe  Palmyre- 
Suphie  de  Hucln'jean.  «luul  il  eut  : 


-  10.")  — 

niim-liis-Nii-oliis-Sylviiiri  Jai-iiuiiiut  de  Prodle  qui,  de  son  tnarïatire 
eii  i«r»«  ave,'  M'«  de  C:dTnrollt,  lîlie  du  comle  de  CuITarclli  el  de 
Miiiie  1.0  Clerc  do  Jui<,Tu'',  a  eu  deux  lils  et  deux  filles. 

H  <'>t  ilil  plus  luiiil  (voir  au  »'  i]oi;ré  do  liliiiHoii)  i[ue  Nicolas  eut 
deux  lils  diinl  l'iiiriL',  C.lnude  Xii'olas,  a  couliimi!  la  liescendance,  et 
j'HJDiili-  i|ui'  le  sci'oud.  François,  nélt'-lo  cliof  d'uiio  autn^  hranclie. 
(le  di-niier,  hMhcIh'!  jmx  iritouilaurcs,  a  en  do  son  mariage  avec  une 
di'inoisollo  '11'  La  lîroix,  le  iils  <|iii  suit  : 

Louis,  ouloru'l  dn  I"  des  lanciers,  luignol  avail  fait  ses  preu- 
ves pour  l'Ordre  de  Malti.',  lorsipic  la  Hévolulion  dëlntisit  cet 
Oiilr.-. 

Vieiil  i-iisuili-  Cliiiide-Cliiirles,  liaroti  Jacquinol,  lieutonant-géné* 
nil  ili's  armées  du  Itui.  Ili-aiid  iinicici'  <io  la  1^%'ion-d' Honneur, 
ooniniaiidaiil  de  l'Ui-drc  rojal  et  (uililairo  do  Sainl-Loiiis  et  pair  do 
Kraniv.  Do  sou  luariafTO  avot;  denioiscllo  d'Auesperguo,  famillo 
priii.-L.Ti-  d'Aulriclie,  sont  piU'veruisdt'ux  lils  : 

ChMfhs,  pa'.'cdu  roi  Cliarlcs  X,  assassine  lo  âîl  juillet  1830,  snr 
la  |ilai-i'  lin  Cai-rousol. 

Kl  Anpislo,  liaron  .Incquinot,  sDtis-prélet,  andileur  au  Conseil 
d'Etal,  pèff  d'iui  lils  et  iruuo  lille. 


lit-  l'itKSflAC  ot  di' l'itKYWfi<,t:  do  Lioncel,  de 

Lisle. 

>T>>-^Ï,    >  Afi«i:*:  D'aïiir  ,iii  lioii  iriir[,viil  armi:,  lampMsé  et  COU - 

'^— ."i  roniiu  il'di',   iin'i.niiiri^'ni'  de  htiîl  losmjïes  d'or  on   psi, 

^y    y  qiMlro   M  dcïli'i',  i[iiiIrL'  à  «■■ni-stpr.    (Armoriai   manuscril 

;  ,      _     "^  -  -,  <li'  Il  Un  'lu  ïvi*  M  ■  'le,  soiivcnl  cit.i.l 

I^iii-  I.'  ifr.-iii'i  Ariiiurisl  df  Frmire.  rct^istrodo  Pé ri ^u eux,  sous 
If  iiotn  do  i-'ranrois  de  l'royssiie,  oi'uyor,  seîynonr,  tnanjuis  de 
ri-lr,  idios  sont  ^iniploinciil  :  dur'ji-iil  il  un  lion  tlo  gueules. 

I.a  i-iiururniil'''  dn  iiiinj  «le  coite  larnillo  avoi^  celui  <le  la  grande 
iii:ii-oii  de  l'l■e^^a|■  irKsclij,ninc,  <;ite  les  frénéalogistes  font  dcscon- 
dr.  de-  diii'sde  liiiscot;iie,  et  l'ilcalil.'  dosamu'sdi-  c  os  doux  mai- 
>rin>.  [lOiiveiM  faire  croire  à  une  cniuniaiiaulô  d'orif^ine. 

I,iin,i  ipi'il  eu  ^oil.  par  Ic^  alliauce.-  di;-tiupiées  qu'a  contractées, 
en  l'iiiii'une.  !;i  launlle  doul  il  >'a^'il  ieî,  i-l  ]iar  lo  jugement  de 
luxiuteiino  de  noidesse   retidn  en  laveur  ilo  nicssiro  Hector  do 


-    106  — 

Prcssac  do  Lioncol,  chevalier  seigneur,  baron  de  Tlsie  en 
Périf^ôrd  ,  par  les  intendants  de  Fiordeaux  en  1666,  le  nom  et 
les  armes  ont  leur  j)lace  mar({u/e  dans  le  nobiliaire  de  noire 
province. 


517 


VVVj 

JIBHHTtniiBHBI 

SUflQBiBmB 


9  

I  )e  I  *HKV(  )ST,  de  Salles,  de  Sansac,  de  la  For- 
ce, de  Masdnnin,  de(îensac,deTouchinibert,elc. 

Ahmks  :  harf^iMil  a  doux  fasoos  de  salile,  aocompa^D'i^ 
di'  six  lUfrli-Uc*^  du  niOmc  .'i,  i  cl   1. 

Maison  (rancitMuie  noblesse,  distinjjuéc  par  ses 
services  et  ses  alliances,  dont  la  filiation  s'éla- 
blil  depuis  Pierre  Prévost  de  Salles,  vivant  en 
iliO. 


:»is 


LllllililililltWfMIMiyfcWIIMI 


Du  Prrn  ^MoHAMH,  de  la  Grainre-Ncuve,  de 
Mau/ac.  etc. 

AiiMr<«  :  D'a/ur  au  lion  d'arp'Ut,  au  ohef  cousu  de  fruou- 
IfS,  «haiv'f  d'un  i'i-i>is>vuit  d'ar^vnl  accosté  de  deux  etoilff 
di'  lur-nu'. 

Dans  un  annorial  dont  le  nom  de  rautour  m'é- 
cliappe  en  c<^  moment,  lîpirenl  sous  le  nom  de 
Morand  du  Pucli.  les  armes  suivantes  :  lïniuv  it  Frpvo  (forgent  en 
/*.7 / 7 '1  »  tjn mit'  tl'oi\  iitu'niiiii;t'fiift'  t/f  trois  rt oilos  du  second  rmnil. 

Sous  celui  «le  Morand,  en  IVri^.u'd,  ileotTroy  irEschavannes  les 
décrit  :  lyn/iir  au  rlit^vnni  Jnr,  ih'rnm^w/w  ru  chef  de  deux  et  Oh 
A'.s'  f/c  nî''iHf\  ''t  mfnutiif  ifun"  '■/'  *^tlni\  nu  rhefdo  nirine^  chër^ 
//'■  froi^  //»i;;c-*,7//\  fA-  \nl'!t\  ;.7  //■.v/.r  tfunrtv'r  dr  yueules,  à  une 
t  /f  f-  /..r;.''  f.'/  /'.■//  «/.v;- ;'.•;.'.  *^i^'!l'*  di-^liui'til'  df  baron  de  TEmpire. 

\h\n<  «•.•-.  dernier»'^  .n*:iioirir^,  IrMiiul  d»i  cli:imp  nVsl  pas  seule- 
mi  iit  b»  mi''ir.«' «pic  .i.ni>- I.'-i  ib-ux  j'i'tMuiéri's  ri-di'ssus décrites, mais 
|»lu-*i.'nrN  ,1»'-*  picci'^  i|Mi  iîi.'iM.miî  .*«'<  tr.'ÎN  /•  mw  ont  des  analogîeji 
frappant»'-*  «pu  pi"i\i'ul  f.«:ri'  .  iv  '.  .-tMf.T  «pi»'  {•••lit  Morand,  titré 
l;n  «n  .b^  ril'.r.in  .\  i\\  pa:l:   ii*  :"i  1  \  [.\:\.ù\--  ipii  fait    l'objet  de  celle 


n 


S:  .■  't.  '']•■::  ^'.  ■  t  ..'  M.r.  •.  •"  !''■:  "i' «i'  \-  :r  'ian-^  le  franc  qiiar- 


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'  \.«;         •.  l"  r.'li  r!---ait  >ou  vent  des  famil- 


I  •  1 1 


—  i07  — 

Quoi  (|!ril  en  soit,  le-i  Moran«l  du  Puch,  avant  1789,  complaieni 
(?ran(l  nombre  do  chevaliers  do  Saint-Louis,  parmi  lesquels  cinq 
frères,  dont  un  général  de  hriga«io  et  un  autre  général  <le  division. 
L*on  sait  (jue  le  grade  d'offici(M'  général  conférait  de  droit  la  no- 
blesse à  celui  qui  y  parvenait,  et  à  toute  sa  postérité,  sans  qu'il  fût 
besoin  de  recourir  aux  formalités  de  lettres  d'anoblissement,  et 
(juc  trois  degrés  de  chevaliers  de  Saint-Louis  donnaient  aussi  la 
noblesse  héréditaire. 

Hemoritant  plus  avant  dans  le  domaine  historitpie  et  généalo- 
gique d(^  la  famille,  j'aurais  encore,  comme  constatation  de  sa 
noblesse,  à  rappeler  que  sept  do  ses  membres  ont  été  tués  en  com- 
battant [)endant  la  guerre  dite  de  sept  ans. 

Cette  maison  compl(^  encore  plusieurs  représentants,  dont  une 
branche  avait  naguère  jmur  chef  le  général  de  division  de  cavale-^ 
rie  Théodore-P]lie  Morand  du  I^iich  do  Félelz,  lequel,  de  son  ma- 
riage» avec  une  demoiselle^  de  Foucauld  de  Dussac,  a  laissé  un  fils 
qui  est  aujourd'hui  officier  de  chasseurs  à  cheval. 


^**^  Du  FUY,  de  la  Jarthe,  de  la  Forêt,  de  Trigo- 

nan,  de  la  Gard(%    de   Barrièn»  do   la   Rocho- 
Joubert,  etc. 

Armes  :  D'or  au  ohciifi  de  siaople,  au  clief  d'azur  chargé 
de  trois  floups  (h  lU,  el.  <ra|)p<''.s  qui-lques  auteurs,  deux 
créneaux  d'argent  mouvants  du  haut  «Ift  IVcu. 

Au  lieu  de  crén(»aux,  ne  peut-on  pas  plutôt  y 
voir  un /r7Wi/W comme  brisure?  On  trouve  aussi  sous  le  nom  do  du 
Puv  dWgonac  :  D'azur  nu  lion  d'or. 

Les  armes,  tell(*s  qu'elles  sont  figurées  en  tête  de  cette  notice,  se 
voyaient  sur  le  château  d(^  la  Jarthe,  conunune  de  Coursac,  et  gra- 
vées ('galemiMit  sur  une  ch»f  d(^  voûte  de  l'église  de  cette  commune, 
fiourcelhvs  dit  qur  ces  mémos  aruK.'s  étaient  sculptées  .sur  la 
tour  [)rincipale  de  la  ville  do  Péripioux,  la  tour  Mataguerre. 

La  famille  Du  Pny,  noble  (»l  ancienne  eu  I^érigord,  a  rendu  dans 
les  temps  d(»s  guoiTOS  anglais(»s,  t»i  durant  les  troubles  du  xvi*  siè- 
cle, de  nombreux  et  importants  services  à  la  ville  de  Périgutîux.  La 
lon;4'uo  sjiile  dr  sujets  (pii  y  ont  occupé  av(îc  distinction  les  pre- 
mières charges  nnmicij)ales  prouve  >urabondamment  la  haute  con- 
sidération dont  «'llr  jouissait.  De  LiD)  à  lofil,  on  compte,  (»n  efTet, 
dans  la  ville  et  la  Oité,  une  trentaine  de  consuls  ou   maires  de  ce 


—  408  — 
nom.  Li's  iiiiiiiTs  seuls  y  sont  an  noiabro  do  vingt,  chiffre  Ition  >i- 
{friillcalif  quaiiri  on  so  repiirlo  ù  ces  t'-|ioqtii>â  oii  lus  habitants  tle 
Péri^ueiix,  oa  possession  des  droits  de  ville  libre,  s'inlininintmieDl 
eux-mômes  cl  iiominaii^iit  loiirs  iimiri's  H  consnls. 

Mais  C(!  n'est  pas  siMilcmciit  dinis  la  iiia^fiâlraturi;  nitniicipsle  que 
la  maison  du  Puy  a  donne  di's  sujets  n-commamlablcs  ;  l'aniiép  lui 
doit,  cnlro  nulri's  personiiagi'S  nianjuiuits,  un  maréchal  de  cauip, 
(^11  165'.),  sous  le  replie  do  Charl.'s  IX. 

Cotto  famille  lieul  par  sos  alliances  aux  maisons  d'AbzHC,  d'Aix. 
d'Arnaud  do  la  ftorie,  de  bi  ftaume  Forsac,  di'  Bejty,  de  Deaiijioil 
Siuiit-Aulairp,  de  Iti-aulorl,  de lieUier, de  ItunniYuisc,  de  Brun,  di' 
Calvimout,  de  Cii^'nac,  île  l-'ars,  do  Ferrières  Sauvobu'uf,  de  Cas- 
ques, de  JauborI,  de  Lasteyno  'lu  Saillant,  de  L.'stradc  de  Conty, 
de  Munlardil,,  de  l'aty,  de  ta  l'orte  de  Lissac,  de  Heilhae,  de  U 
Itocbe-Ayinond,  ih' Saint-Asiier,  ilo  Salifruae-Kéueloii.  de  Taill<-- 
for,  etc. 

t^n  réparant  à  rérii>n(.'n>L  une  belle  maison,  il  scrnil  plus  exaet  >le 
dire  le  bel  luilel  ipie  M""  du  Hanlx  tenait  de  son  père.  M,  Vr^ 
dérîc  de  Ganianson,  rue  de  la  Couslilution,  n'  i,  les  ouvriers  oui 
mis  à  découvert,  enrbàssé  dans  ini  mnr  intérieur  et  enelié  sons 
une  eoucJie  de  mortier,  un  écnsinn  présenlnnt  en  relief  deô  armoi- 
ries piU'lailcmenl  semblabli's  à  edles  ipii  sont  données  ci-dessus. 
iiu-oiileslableinerd  de  la  l'amille  du  l'iiy. 

J'ai  dit  pins  hani  «pic  les  dn  l'uy  iivaieni  suce^-ssivement  occupé 
dans  les  xiV.xv'  et  xvi"  sièi-les  le'  ]iie;nières  elinr;;es  municipales, 
ce  ipii  fait  supposer  avec  raison  ipi'iU  avaieiit  dans  la  ville  leur  ré- 
sidi'iice  liabitnollr  Anjoiuvrimi,  ta  déconverle  <pii  vient  d'èlre  faite 
de  l'éerissnn  aux  armes  de  la  famill.'.  ilan-  ledit  liôlet,  permet  de 
eonelnre  ipu'  les  du  l'uy  en  nnt  été  aneiennemenl  possesseurs, 
peut-êlre  les  fondateur^. 


Mk  rrvLiMKrii. . 


Ifs.  nu  rhfl  rlinr;/--  (/.•  ;/v./.  /,i-.-; 


r.iir  >iii  liun   léoj 
::'  d'un  coq  ilc  n 


i'.iyhunuil,  on  Irouve  : 
•  •i/nif'i/l-'-.-^  Il  •iiinlredcgueii- 
in>  i  ni  II  cal  ion  d'émaux. 


—  409  — 

Chantai  paraît  être  le  nom  (juo  revendique  la  famille  ;  on 
trouve,  en  eft'et,  parmi  les  votants,  en  89,  pour  les  députés  de  la 
Noblesse,  ainsi  inscrit  :  Messire  Louis-Bertrand  de  Chantai,  écuyer, 
sei^Mieur  de  l'uylinieuil,  habitant  do  la  maison  noble  de  Cendrieux. 

Dans  le  riocueil  des  titres  de  la  ville  de  Férigueux,  imprimé  en 
1775,  on  voit  M.  d(»  Puylimeuil,  ancien  gendarme  de  la  garde  du 
Hoi,  chevalier  de  Saint-Louis,  retiré  avec  pension.  Sous  ce  nom 
de  Puylimeuil,  ne  doit-on  pas  y  voir  celui  de  Bertrand  de  Chantai, 
ci-dessus  désigné  ? 


^^^  Dk  la  HAMIKHE,  de  Fuycharnaud,  de  Maison- 

N(»uve,  etc. 

Armks  :  D'azur    au  sautoir  d'op  cantonné  de  quatre  étoi- 
les do  même. 

Cette  famille,  sur  la  pn'^entation  de  ses  titres, 
a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  dans  la  per- 
sonne de  Jaccpies  d(»  la  Hamière,  écuyer,  sei- 
gneur de  Fuycharnaud,  conseiller  du  roi  ordinaire  de  son  hôtel, 
cornet  te  <le  la  compagnie  d(?  chevau-légers,  de  feu  la  reine,  mère 
di»  Sa  Majesté,  et  capitaine  de  cavalerie  dans  le  régiment  de  Saint- 
Mathieu  ,  habitant  de  Saint-Etienne  de  Droiix  ,  sénéchaussée  de 
Féri  gueux. 

Les  la  Hamière  étaient  qualiliés,  avant  1789,  du  titre  de  comte, 
et  dans  un  inventaire  du  2h  janvier  de  la  même  ann('e,  Louis- 
riabriel  comte  de  la  Hamière  est  dit  dernier  baron  de  Nontron. 
M.  liibîmlt  de  Laugardière,  dans  ses  notes  historiques  sur  li»  Non- 
tronnais,  mentiornu»  un  honunagt^  rendu  au  roi  Louis  XVI  par  le 
comt(^  de  la  Hamière,  pour  sa  terre  et  seigninuûe  de  Nontron  (1). 


l,  VomIp  fiitf  lo  V.)  juin  ITSt),  |»:\r  h  lul  et  [uiissant  seijrneup  Loui»-G  ibricl 
d»'  la  Hami'Mv,  cli.nalior,  roiulo  (!••  la  Ramiorp,  hriron  de  Champnier,  seifrncur 
(le  Pi^^^'ul,  olr.,  haliilanl  au  rliàleau  do  IMiyrharnaut,  paroisse  de  Saint-Klienne- 
l'^-Droux,  du  Tonlet  et  do  Tras-hj-Hos,  faisant  partie  du  llcf  de  la  Salominic,  à  la 
rliarjro  par  ra«''pnrrur  de  rendre  hommage  audit  veudcur  sur  le  devoir  d'une 
paire  de  jrants  blancs,  moyennant  S.tiOO  1. 


552 


—  410  - 

De  RANCONNET,  d'Escoire  (en  Périgoni-. 
de  Noyau  (en  Hrutagiio),  de  Maiiroy  (en  Aiinisi, 
de  Sl-Médard  (\d.),  de  ia  Roehcgueheneuc  «en 
Bretagne),  de  la  Marlière,  de  la  Frosnay  pu 
Bretagne),  de  Loiibonnière,  de  Folignac,  etc. 

ARMKâ  :  De  gueiilos  A  la  fasce  d'argoiil,  surmouloe  d'un 
taureau  d'or  passant. 

Le  nom  de  Hanconnet  rapiR'lIc  le  souvenir  <lu  célèbre»  juriconsulto 
Aimar  de  Ranconuet,  second  jnvsident  au  [)arlement  <le  Paris,  au- 
teur du  Trésor  dn  In  Inwjur  frmii*aist\  tant  ancienne  «jm»  niodenie. 
né  en  Périgord,  vers  liiW,  et  mort  à  la  lîastillc,  en  1509. 

Cette  famille,  d'anciomie  extraction  clievah-resque  t  voir  le  Xolii- 
liaire  de  Bretufjiw,  par  Poti(M'  diM'.ourcy»,  parait  rtre  venue  en  Pc- 
rigord  avec  Jean  tic  Brctagm»,  vers  liiO.  En  liii,  J<*aii  de  Raii- 
connet  y  était  établi.  Il  eut  pourlils  l*ascal,  ipn'  épousa  Margufrile 
de  Belcier.  De  ce  mariage  naquirrnt  trois  llls,  dont  Tainé,  Franvoi> 
de  Ranconuet,  seigneur  d'Escoirc,  s'allia,  en  lôll,  n  Hélène  d'Ab- 
zac  de  La  Douze,  qui  le  rendit  père  dr  HtM'trand,  marié,  «mi  15i0,  à 
Catlicrine  do  Gimel.  CiClui-ci  lut  père  de  Joscpb,  mari  t h*  Catherine 
de  PolignaciHaïcid  dr  Hcîujamin,  clievalier,  seigneur  crEscoire,  il«* 
Polignac,  de  ijjnbonnières,  de  Mjmuov,  rtc,  tpii,  de  sjhi  mariage 
avec  Aniuî  tl'Espaignt',  eut,  outre  ipiatrc  lilles(|ui  enlrèrenl,  l'iine 
dans  la  maison  de  Tt)ïicliebieMl-(UiM-moid  de  Monsec,  le  11  janvier 
lf)?30,  et  les  tn)is  autn.'s  «lans  L'ell.s  <b*  tfir«»nde,  de  Bessou  el  du 
nous(piet.  Fraiicois-Lonis  de  Hancnnnet.  écuytT,  seigiu^ur  d'Escoin*. 
<leMauioy,  d»»  Saint-Médju-d  el  «le  la  Hoi-ln'guelieneuc,  lequel  fut 
maintenu  ]iar  arrêt  du  parlement  du  tl  septiMulirc!  iW^'l  dans  la 
j)lein<' jouissancj;  de  n-ltt*  d(M*nière  terre,  c<»mme  Iiéritier  principal 
deduy  Ib'nri  «le  HourbiMi,  niar«[iii-  de  Mdauzi'  (l),  marié  deux  fois  : 
i"  en  !<)<)*),  ave.'  M.ir^n  Til»'  d*A\ili<'  «le  Mrrnardières,  etc.;  li"  en 
1700.  avci-  lleiirii  ll«'-(  !!nrl.'lli'  ii'Ii;;nti'l'..rt  di'  Hru/.ac.  C'est  du  pre- 
mier niai'iaj^i'  «pic  ii.-ii|uit  Aiituinr  iîi'iii'*  lii'  Kaiieunnet,  page  du  roi, 
l'ii  KV.i'.l,  h«  pi,'|  i'>|i  iii^.i.  1  '  ir»  jaiiviiT  17:^1».  Jac«pietle  de  Royer  de 
Kresnay,  rtc,  dont  pi'ii\  itu'enl  «Inix  li!^:  Ir  >renntl,  Louis-René  de 
Hani'nnnet,  né  h'  .'»  déi-railire  17:î'i.  qu.ilill!'  ennite  ib»  Noycm,  sei- 


I  II  «'^i  <iit.li!H  S  mm!- \lli!^.  'j'i.'  iii-'lnii'-i  i\'  r«iu--li--lii*nf.  d'*  (îironde,  d« 
Hossou  >t  ilu  hoUx  (ii'-t  riii'"iii  (mil  ■«  -j.iiir-  -i  '  iir.-:  il>--«'-'Mi<i  uilâ  a|i|H.'léi  à  U 
PUi''i'rs'5iim  (Ir  H.'uii  ilo  riOurl«'in-Mtl  lU/»-. 


gneur  d'Escoirc  et  marié  avec  une  demoiselle  d'Aydie;  c'est  de  ce 
mariage  que  na({uirent  trois  (llles,  doat  l'une  fut  la  marquise  de 
Saint- Aulaire. 


"^  De  HASTIGNAC  (Chapt  ot  plus  anciennement 

^!!=^3^-^----?ra  Cat  (1)  de  Laxion,  de  Puyguilhem,  de  Mansac, 

^^^t^'^-"  de  I  .age-Audiiil,  de  la  Germanie,  de  Jalhez,  de 

^j^-»  ^  li\  Joiicliat,  <iu  Fougol,  lie  Coulonges,  de  Peyri- 

'^  '--  pnac,  di!  Nuiitouil,  de  St-Jory-Lasbloux,  de  Cop- 

^_^-«^^  e"ac,  elc. 

^■aa^iÉàii^^  Ahueei  :  D'nzur  nu  lion  d'nrgent  Umpaisf,  arméel  cou- 

Devise  :  In  Doniiif>  ron/Idn. 

Cette  maison,  qui  parait  descendre  des  sires  de  Cliabannais,  a 
formé  plusieurs  branches  dont  l'une,  venue  fiu  Limousin,  s'est  éta- 
Jilif  en  Périgord  dans  les  premières  années  du  xiv"  siècle. 

Elle  compte  parmi  se:*  ancôtres  un  prince  de  l'empire,  évoque  de 
Limotres,  de  13(i0  à  13itO;  un  juitre,  de  Bazas,  vers  U98;  un  ar- 
chevêque de  Tours,  en  l"2£,  non  moins  reeommandable  par  ses 
vertus  que  par  ses  talents.  La  libéralité  sims  bornes  de  ce  prélat 
lui  mérita  le  titre  de  /«'■/■(?  du  peuple.  Outre  ces  grands  dignitaires 
de  l'Eglise,  elle  a  doEuié  des  ehevuliers  des  Ordres  du  Roi,  dos 
gonverueiirs  de  provinces,  des  conseillers  d'Etat ,  d'épée,  des 
marécliaux  de  camp.  îles  lieuti>nants  généraux  d'armée,  dont  l'un, 
btiilli  de  la  liaule  .\uvergne,  chevalier  de  l'Onlre  du  Saint-Esprit, 
se  distingua  par  sa  valeur  dans  maints  combats,  entre  autres,  l'an 
lo'Ji  contre  les  Croquants  qui  avaient  levé,  en  Limousin,  l'étendard 
de  h<  révolte.  L'Iiisloricii  de  Thon  l'appelle  •  un  homme  (fini  cou- 
rtiije  iiifiili'/'iltle.  » 

Los  meilleures  maisons  du  Périgord  s'honorent  d'avoir  pris  al- 
liance avec  ci'lle  (le  Chapt  de  Hastii;nac. 

Cette  famille  a  été  mainleuue  ilaus  sa  noblesse  par  ordonnance 
de  messire  <le  Montozon,  subdélégué  de  Pellot,  commissaire 
député  ilaiis  la  généralité  d(;  (  iuienne,  du  6  décembre  1668,  et  a  été 


'1'  Sun  nom  Aiir'ii'n  efl  CM  ou  l^hnl.  Ce  n'rsl  qiio  depuis  le  milieu  du  i 
oie  i|un  Jr.iii  <UimI,  l)uili<'mr  du  iicjhi,  Eicignmirde  lUsIigiine,  Cl  lii  raroille  oi 
cciuslumiiiciii  i^clui  ili' ChapI  de  ilaMignac. 


représdilL-edaiis  lonti's  sus  branches,  aux  iissomblécs  île  la  No;iles*e 
flo  17ny,  H  PéritriiiMix.  a  Au-.'iuiIùitic  t't  à  Saiiil-Yiù-ix,  sous  les  li- 
tres de  chcvalirrs,  uoiiilos  ol  iiiiinniis. 


ItK  UAVILHON, 


<ie  Itiissi.li,  lie  ViiTiinl.  .Il- 
^inv,   ilr   l'iiieyrolles.   do 


\o  (  oiiiinoiu  eim  iil  dt 

VV  ^ 

rfle.  Sa 

mi  11  11  ne 

Le  T)  juin 

Iô7«.le 

aptta 

ne  d'arin 

fie  Henri  l\ 

roi  lie  1 

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hii  et  le^. 

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S.  M.  Il 

1  iiviii 

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lie  1597  ,• 

Kir.i,  [i 

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il.li-lbn 

son,  eut   se 

il  l'ijl'iiiit 

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lé.  |-f 

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liir-oi;  1 

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1(1  i'ul  iib 

royale  .Ir  1) 

iiiilieii  f 

''■''-"T'^"',';. 

ses  bous  el 

(ivniix  > 

r'^i,'.' 

.  Klle  n) 

|)lai'fs  forb' 

H  i.liis 

■iirs 

!ii-valier 

tVoleiiiciit  1 

l'S  ù  1 

1  ville  ili 

Ilaiisniie 

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|.-i,>    ..! 

Mil     r 

■     l^'M'i 

1,1, ■lit  r.vM'Iui.tvIal, 


'oii  eroit  orifrinnire  du  Ilor- 
S,irh,biis  iI'iTipor,|i  ilejHiis 
■ii'i-e  il  l'té  pi-OSijue  lonjonis 

1rs  Itavilhoii  reeiil  à  AbbevJlli- 
If  rerite  de  su  inain,  un  laisspr- 
I  snitf,  j'i  l'efFel  de  reni[>lir  une 

|i(iur  I,-  jinys  de  liiiyonne. 
villinn,  i-hef  Jilors  de  eellc  inai- 
'■,iis,  (Irviiit  iiiariVbnl  de  ramp 
ibê  coniiiieiiilatniri'  de  l'HhbHVf 

,'1  li'S  ,'i!ji[  aiilri*s  nionriircnt  à 
p'ii- i,irs,  t;i  l'miiille  ti  i-ontiiuiè 
,iiL|)1e  plii-iciirs  {fonvemenre  dp 

-  >}.■  S^tinl-Loiiis;  elle  a  (touat> 

,  il  rsl  dit  iprin!  de  ses  mem- 
liri.-dr  lii'ini',  diiE  i\  son  niérit« 
■ni-,  '.pal  d'-Sarlat.  Dans  la  liste 
I,  '  r:  M'it  ru  .-rfrl  nii  nom  qui, 
ll.i'ri  ,  M-iiible  eoiilirnier  cette 
t';iir,'  rrnianpirr  i|np,  s'il  y  I 

-  Ir  f.ind  ri  dans  les  pièces  qui 
aii.'inir   ri->~i^Ttiblnnce  avee  le 


diilVTi.,-..i 
de  .-bi'vali 


•-  a~-:-;iilil,'r-  de  la  Noblesse 
d  ■  ITf*'.".  a\r,'  la  i|nalillcilion 


Du   HECI.Urt    IIE   GArîEAC,  de  Solemnieu, 

lin  Mn;.bt'rlier  ,  d'Atibenie  ,  lie  Fuyfoleaii ,  du 
llroiiil,  île  KiUi^LTCS  ,  ilo  Sibiou,,  de  Polignac, 
lie  lu  Vîilollc,  lit'  flHpcar,  dp  Lespinasse,  de  St- 
Miiyme,  do  Lasi'uiits,  de  In  Karpp.  des  BorJes, 
de  la  TiiUli'ri's,  de  (^liHdau  ,  dp  Gabian  leii  Li- 
niuiisiii  (il  en  l'éritîord), 

AimEs  :  IVozur  »  Irois  rhabols  <rargcnl. 
Ukhsk  ;  Eliaoi  iarlasas,  sfiaper  /tpc/usus. 

Ces  nriii(.*s  ironi  aiu-iiiie  aiiMlofrif  avec  cidlcs  qui  sr  voient  dans 
11'  ^rniiid  armoriai  di'  i-'i-iiK-c  i n'f,-isirt!  de  IVri/ucuxi,  sons  le  nom 
di'  Pirrn!  du  Kei-lus,  ('fiiyor,  sci^niiuir  de  Lespiiiasse,  conseiller 
du  rui  cl  irliL'vaiii'i'  d'Iioiiiieiir.  Elles  y  sont  décrites  ainsi  :  de 
!/iii'ii/i-s  an  chi-vron  (}'iir<jeul,  iiecompitgnv  de  livis  roses  dor. 

(Ictle  l'aniille,  dont  le  nom  patronymique  est  du  Reclus ,  svrnil, 
d'a|in's  Laine  l'I  MoRd  d'Ilaiilcrive,  ortfpnaire  du  Poitou.  Le  pre- 
miiT  sujet  dont  les  fréiiénloyislos  nn-ntioniient  l'existence  en  Pt'-ri- 
lîoril  y  imrait 'laiis  des  lu-ti-s  de  li6(5  il  li7H.  C'est  â  partir  de 
celui-ui  (pi'ils  dressent  n:ie  filinlion  suivie  jusqu'à  nos  jours. 

Les  du  Heidus  eomptotit  plusieurs  co.iseillcrs  bu  Frésîdial  de 
IVripueux,  riout  un  pourvu  de  l'onico  de  clievalier  d'honneur  le 
14  janvier  iCM,  et  nu  maire  de  lu  ville  eu  lf>44,  également  coû- 
M'iller  du  roi  an  l*n''sidLai.dont  Iczèie  et  le  dévouement  à  la  cause 
royale,  pendant  k'S  troubles  de  la  Fronde,  sont  rappelés  dans  la 
Liste  cliranologique  des  Maires,  publiée  en  1873.  —  ils  onl  donné 
au,ssi  il  rarmi'e  buu  nombre  d'ofliciers  et  à  l'Eglise  jilusieurs 
sujets. 

Trois  ordoiuiancps  de  maintenue  de  noblesse  onl  été  rendues 
en  laveur  de  la  uiiiison  du  Hectus.  L'une  par  la  cliambre  souveraine 
des  Francs  liel's,  le  26  avrd  1070,  l'autre  par  le  conseil  d'Etat  du 
roi  le  1  i  avril  107:!,  et  la  troisième  par  M.  <le  liezons,  intendant  de 
In  (.'énérnlité  de  Bordeaux,  le  4  janvier  1707.  Fin  1789,  parmi 
les  votants  pour  les  députés  de  la  noblesse  aux  FA&Ia  généraux, 
on  voit  ainsi  inscrits  :  Messire  François  de  Kcclus,  chevalier, 
bftroii  de  (ja^reac,  seifineur  dudil  lieu,  de  Lcspinasse,  de  Cablan, 
etc.,  et  messire  Jean  du  Reclus,  chevalier,  seigneur  de  Chadeu  et 
de  Tuilléres. 

Je  ne  veux  pas  terminer  celte  notice  sans  rappeler  <(ue  l'un  deB 
membres  de  la  l'auiille,  i  icné-Amédée  du  Reclus,  baron  de  Gageac, 
nommé,  en  IHW,  uicndire  c.orrespoiiiianl  de  la  Société  d'agricul- 


tiire,  sciences  et  arts  rie  Ir  Dordo^ne,  composa  i  c«tte  < 

une  épltrc  en  vers  qui  u'fîât  pan  seulement  l'innvre  d'iin  channitiil 

poète,  mais  bien  aussi  colle  d'un  vrai  patriote. 


HEDON,  des  Verpiirs. 

AliMES  :  l>'.iznr  l'i  uuc  ra^tcf 
besunlx  d'urpiMil  rutip-s  L'imi  < 


',  accompagné»  d«  DMr 
lier  cl  quatre  CD  pointe. 


C'est  ainsi  que  res  armes  sont  dL-critfls  dans  \e 
I  grand  armoriai  do  France  (registre  de  PM- 
gueuxï  et  qu'elles  se  voient  sur  une  lettre  signée 
Redon,  écrite  de  Redon,  à  la  date  du  10  mai  1690,  a  M.  Che\'alîer 
de  Cablans,  maire  de  Férigueux.  —  Le  signataire  de  cettre  lettre 
était  major  des  inili<-es  en  108!). 

L'analogie  des  armes  ci-dessus  avec  ik^lles  indiquées  plus  loin 
il  la  notice  Sniiit-Yi-ieix  de  Jtodoii,  ir>  ,  -■semblerait  faire  croire 
que,  sous  ces  deux  noms,  il  n'y  a  qu'une  seide  et  même  famille  ; 
mais,  dans  ce  cas,  quel  est  le  nom  patronymique  ?  Elst-ce  Sainl- 
Yrieix,  est-ce  Redon  1  Dans  le  doute,  j'ai  cm  devoir  en  faire  deux 
articles  distincts. 


Limagnes,   île   GUne, 


Ue   HEP.MER,   des 
d'Antissac,  do  la  Tour. 

lie  \T<i\i  étoiles  d'or  rangi-es  en  lïisce  il). 

Le  nom  de  Régnier  ligiii-e  dans  les  listes  des 
familles  mainteinies  dans  leur  noblesse  (période 
I718i,  et  dans  celle  des  votaiils  à  Férigucux  pour  las 
e  l'ordre  aux  Élnts  g.'-nêranx  de  178»;  on  voit  ainsi 
Mi'ssire  H:irllirl.'i]iy  ile  Hivulcr,  eliovalior,  sfigneiip  des 
i.  Iialiitniil  «f[i  SUR  ili  di-an  t\c:^  Liinagno^ ,  |iaroîsse  de 


—  415  — 

Thiviors ,  ot  messire  Charles  Hejjnier,  chevalier,  seigneur  de 
(liane,  «TAntissac,  de  la  Tour  et  autres  lieux,  ancien  capitaine 
comniandant  du  réj^iment  de  Navarre  ^infanterie)  et  chevalier  de 
Saint-Louis. 


^^^  De  HÉMONDIAS  (Chapiteau),  de  Guissale,  de 

risle  (rp^spagnac,  du  Vignau,  de  la  Jomerie, 
du  Hreuil  de  Fayard,  des  Flânes,  de  la  Som- 
nierie,  de  (ihevalieras»  du  Kauriat. 

Ahmes  :  D'azur  à  trois  étoiles  d'or  en  fasce  ,  accom- 
pa{?nécs  de  trois  chapiteaux  de  même  que  le  troisième  en 
pointe,  soutenu  d'un  croissant  d'argent. 

Otte  famille  est  menlioiuiée,  dans  les  documents  historiques  de 
TAngoumois,  a  partir  du  xvi"  siècle.  Pierre  Chapiteau^  seigneur  de 
Rémondias,  fut  élu  maire  (rAnjcoulême  en  1570,  et  échevin,  dans 
la  mémo  ville,  en  I57i.  Son  fils  aine  Denis  Chapiteau,  écuyer, 
seigneur  de  H(*mondias  ri  de  Tlsle  d^Espagnac ,  fut  également 
maire  (rAngouleme  eu  1586. 

Eu  1035,  Salomon  Chapiteau,  écuyer,  seigneur  de  Rémondias, 
assiste  en  personne  à  l'assemblée  des  ban  et  arrière-ban  de  la  no- 
bl(\sse  d'Angoumois,  convoquée ,  sur  Tordre  du  roi,  les  1"  et  2 
septembre  de  ladite  année. 

La  famille  a  formé  deux  branches,  dont  Tune,  dite  de  Rémondias 
»  du  nom  d'un  fief  qu'elle  possédait  dans  la  commune  de  Minzac, 
canton  de  Monbron),  la  seule  qui  Subsiste  aujourd'hui,  est  fixée  en 
Périgord  depuis  le  mariage,  en  décembre  1860,  de  son  chef  actuel, 
f  ^harles-Marie  Chapiteau  de  Rémondias  ,  avec  demoiselle  Marie- 
Félicité  du  Bue  de  Marcussy,  fille  de  Henrj»'- Joseph  du  Bue  de 
Marcussy  et  de  dame  Jeanne-Marie-Elisabeth  de  Montozon  de  la 
iiorde. 

De  ce  mariage  sont  issus  un  fils,  né  le  17  juillet  1862 ,  et  trois 
filles. 

La  famille  de  Rémondias  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  par 
d'Aguesseau  en  1060  et  1007,  et  six  de  ses  membres  ont  voté  aux 
Etats  généraux  de  1789,  dans  Tordre  de  la  Noblesse,  en  la  séné- 
chaussée d'Angouléme. 


-  410  — 


Du  REPAIRE,  do  filrdal  iDurand». 

AHMt>  :  l)*'  ^'iioiilos  à  lu  fascc  (l'arg«iil. 

Lo  nom  qui  j)ivcè«l(»  crhii  do  du  Ropaiiv  «le 
(UiMlat  o>[  DriiVM),  ainsi  (jn'il  est  rialili  par  la 
j)ro(Mirati<)n  nntari»'*»'  ({Ui»  «  iiii'ssiiv  Piorn*  I*u- 
raml,  rcnyor,  seij^nt'nr  du  Rrpaiiv,  anrioii  rapi- 
taiiio  d'infanteri(\  clicvalior  «U»  l'ordri»  royal  t»l  militaire  do  Saint- 
Louis,  linl)ilant  (mi  son  i*li;itoan  do  (ilôdat  ,  j)aroisse  do  Sl-F{al»ior 
llVrij^ordi  •),  HMMit  <!»'  <•  haut  ot  jmissanl  soiî^noin*  [uossiro  Duini- 
ni(pn'-Fran<;ois  do  Kt'lrîz,  rlirvalior,  soi^nour  baron  do  Foletz  ol 
autros  j)la('os.  liahilant  on  son  ch.doan  dr  oo  nom,  paroisso  «l'Au- 
has,  )>  proiMiration  à  l\*Iïol  <lo  lo  roprôsonlor  on  17H1)  aux  assoiii- 
hh'os  i\o  la  nol)h*ss(^  du  PiTiji-oril.  iVoir  anx  iircouralious."! 

Le  nom  patronymi(pio  du  Ro[>aire  étant  indiqué  Duranil. 
on  est  porté  à  oroiro  ([uo  l(vs  Durand,  du  Rirlus,  du  Hv- 
pairi',  oto.,  incrits  pins  haut,  n"  "2^2,  lormout  uuo  soûle  el 
mémo  famille .  Toutefois,  je  erois  il(»voir  faire  remorquer  que  k 
ditïérenctî  de  li^urs  arun^s  vient  eontrediro  eette  assertion. 


ôGU 


^lîïFîS^ 


I)K  REVEILLON  (Jkax).  PIvéque  de  Sarlnt  de 
1370  à  1305. 

AitMLs  :   I)';i/.ur  ii  trois  martiaux,  à  et  1,  âurmonlc  d'un 

l.iinhol  de  ^Mii'iiU's. 

Noble  fannllu  dn  INiiton. 
Ci'ost  sons  lo  ^'•onvi-niomont  de  col  «'vêque  que 
le  saint  Suaire  do  (Jladouin  fut  porté  à  Toulouse. 


Cet  évocpio  motu'nl  à  l'ài^e  do  107  ans. 


r.jii 


^mmmm^ 


.■^..  ^ 


■ IllMIll 


.M.i*i 


lilRATLT,   ib'  Laigaudièrk,  de  Naîntel,   de 

M<*snil.  «lo  Li-^b*. 

Vi:mi  -  :  !»■■  -iitiilt-î  ,1  la  f.isi-e  d'azur  bordée  d'argent, 
•  li.îi--  »•  «!<•  ii'oi<  ifiiirii-  iii\  d'f>r.  .ii'ronip.'i^riiée d«'  iroiit  croix 
.iiii>:-ii-o  d'il!'.    [''.■[•[-•■•>  ha/iii  df  Li  (iiilissonnirre.) 

ir.ijiiv-  b-  iirniii!  Annnrinî,  rllos  soûl   iléeri- 
rlit'f  cnu<n  I  In /tir  rhnr'j--  'A-  //•'.- /s  Jn-.sn/jfs  ilUr. 


:-jo.^  o 


-  w  — 

D'après  île  vieux  cai'-hpts  de  ramillc  et  une  liasse  de  papiers  con- 
servât H  la  Llil)liotlièquc  tiationule,  seclitiji  des  manuscrits,  sous  le 
titro  j,'t'iRTal  Kibiiull,  en  Nopiiinndie  :  De  gueules  à  la  fasce  d'azur, 
rhar'irù  de  trais  besniUs  d'or,  occotnptigiiéc  de  trois  croix  ancrées 
ifargi-nt . 

Ces  iliTnii'Tcs,  bien  que  fausses,  ou  du  moins  à  enquerre,  puis- 
que l;i  Ijisco  d'azur  repose  sur  nii  fond  do  gueulos,  ce  qui  est  une 
lii-n'-sie  en  matière  liéraUliquo,  où  il  est  de  règle  de  ne  point  met- 
tre couleur  sur  couleur,  ni  métal  sur  métal,  ces  dernières,  dis-je, 
soni  relies  qu'a  conservées  en  l'i'rifjord  la  branche  deLaugardière. 

Kibanll  est  le  nom  patronymiijue  de  colle  ancienne  famille, origi- 
naire de  la  XormaïKlie,  où  lu  branche  ainée  s'est  éteinte  dans  la 
persoime  de  Hibaull  de  Naintel,  qui  fut  gentilhomme  ordinaire  du 
roi  Louis  XVI. 

La  brajiche  cadette  passa  en  Anjou  el  à  Saint-Dominique,  et 
c'est  d'un  de  ses  rameaux,  dispersés  par  les  événements  de  IlHi), 
partie  en  Herry  et  partie  dans  l'Aunis,  que  descendent  les  Rihault 
de  Laugardière  établis  à  Nonlrou  (F'érigord)  en  IH12  (1). 

A  l'époque  de  la  recherche  des  nobles  de  la  générahté  de  Rouen, 
de  IHtiti  à  Kî'JO,  la  maison  de  Kibaull  a  été  maintenue  dans  sa  no- 
blesse. 


De  RIBEYREYS,  de  Courbeffy,  de  la  Bastide, 

de  Saiiit-l'riest-les-Foufjères,  de  la  Salle  de  la 
Meynardio,  do  Ste-Marie ,  de  la  Feuillade,  de 
Far^j'cs,  de  Chauffour,  de  Sourzac,  de  Nouzerines, 
etc.,  en  Périgord,  en  Poitou  et  en  Berry. 


de  gueuli's,  celui  ilc  la  poinU  pasunl. 


La  maison  de  Ribeyreys,  noble  d'extraction,  a  donné  son  nom  A 
nn  cbiiti'an  el  leire  situés  dans  le  haut  Péri^'ord.  Elle  a  produit 
plusieurs  personnages  distingues  par  leur  mérite  (Moreri.) 


(I)  Lu  dernier  reprcaentaj 
Hibaull  de  Uiigardiére,  n 
ville,  le  l(i  avril  IBa7,  laise 
pour  riiialoirc  de  son  pays 
révèle  à  chaque  page. 


iranch*,  en  Pcrigord,  Pierre- Henri 
mars  18U,  est  mort  dans  celte 
œuvres  lillériircs  pleines  d'inlen't 

itimenl  palriolii|uc  el   religieux  Bi 

87 


—  118  ~ 

Bien  que  la  Cliimays-DL':îbf)is  ru]ii)<tll(,'  i(u.;,  p:*r  contrat  *lii  H  juin 
IIHH,  Louis  <liî  Itihisyrovn,  vidaiiin  lie  la  ville  du  p»);*  'If  C  Jiiilii'lTv 
etdi!  St-1'piest-lo^-Foiigêro.s,  ill  (îLissionelûbuinluii  à  Joaii  la  l'We, 
cliapelin  do  CourbolTy  ut  di;  St-Priosl-lcs-Kougôros,  «lo  ilîines  iknil 
noblo  Ai'iii'iriil  du  Uiheyii'ys,  sou  ]i.Vi!  t;l  ses  iitituiii's,  joiiissaiL'iii. 
ce  };éiii'talni^islc  ne  donne  la  llliatioii  suivie  du  la  r»mille  ipn*  depui- 
le  milieu  du  \iv°  siùdu. 

Sur  la  produi'tiou  du  »i-ri  lilic»,  la  iiiuisou  <li;  l(i)>ryn>ys,  qui  > 
formô  pliiriieurâ  lirumlies  o.\  riiiiiiïaiix,  en  l'ôriirurd  priiicipaipuitiil, 
et  eu  Poitou  et  l'ii  Uoi'ry,  a  r-tti  luaititciiue  daus  sa  noblesse  de  née 
par  divers  aiTùls  et  ordoiiuam^trs,  l'uti-e  autres,  par  urdoiiiiaiiees  de 
MoiitoKuu,  subdélé^ué  de  l'ellot.iiileudant  dcliiiieritie,  le  i  iiovtin. 
bru  lliOli  ;  doux  an-èts  du  parlemeut  de  Hordeauv,  l'un  du  17  février 
1610,  l'autre  du  90  .jiiillel  17;tU,  et  u'utbi  uu  arrèl  du  la  Cour  dts 
Aides,  du8aoiU17;)l. 

Aux  Klflts-ljénéraux  de  17H9,  elle  h  ôlé  ri'préseutéi.'  à  l'éri^ueux 
par  messiro  Elle  do  Hibeyreys,  iln^valier,  siri-îueur  de  Fartres  ft 
autres  lieux,  liabitaiil  eu  sou  cliàteau  de  Kar^^es,  iiaroif;âe  de 
Vanxains,  et  par  niessire  >leari-lJourges  de  l{iln'yrcys,  écuyer, 
seigueur  de  Laaiberlic,  aiiL'ieiienicierau  ré;,'i[iieiit  d'AuiiU,  liabitaol 
eii  sou  ebàleau  do  Mi-yiiissoii,  paroisse  de  St-Aquiliu,  é(;aleiueul  ea 
Pori>^oril  (voir  aux  ]ir()uurutiûiisi,  et  poiu-  jdus  amples  délaiis,  If 
dieliuuiiaire  de  la  Clieuays-Llesbois,  où  l'eu  voit  que  dès  le  ST' 
siècle,  le  titre  de  baron  de  Courbeffy,  et  au  xvi"  celui  du  liinrquis 
de  la  Itastido,  étaient  porlés  par  la  raiidlle  de  Hibcyreys. 


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du  Mii'U.  aeifriiei 


Hieii  delà  CouUu 


Du  HlKl",  de^  Itieii.  d^-s  Hives.  de  Marsuscit. 

■  U-  I-espinasse.  île  la  Ciniture,  ele. 

AiiMi:-  :  KcMi'U'l".  .lui  1  <-l  i.  d'ntnr  ù  Iroi*  cIoOm 
rar^-'tii  :  .<iit  i  <'l  ^1.  •-,Ml<-niuiil  il'.izjr  à  (rvis  cpëcs  d'«r, 
I1.imtir<viiiilt'~.  l'I    t'.iii>.-''<'S  l;i  |i(iiiitc  fil  tinut. 

Certe  l'aïuilli-.  ({iii  parait  oripinRire  de  Péri- 
^■iieuv.  a  été  anoblie  daus  la  peisonne  de  Pierre 
de>  liive-^.  |)iir  Louis  XlV.aii  mois  de  juin  163S, 
de    uoinbriiix  sorvji-cs  rendus   par   lui  et  son 


il-P 


li'-pulés  aux  Klals-tiénéraux  de  176V, 
.  ilaiis  II  )i.lri'  de  la  N'olilosse,  *  le  seigneur  du 
eur  ibi  Itieu  de  Mursaguel. 


—  419  - 

Par  la  mort  du  jeune  lieutenant  de  chasseurs  à  cheval  Alfred  du 
Hieu  de  Marsaj^uet,  rhevalier  de  la  Légion-d'Honneur,  tué  dans  la 
dernièrt;  fcuerre  avec  la  I^russe,  et  par  celle  de  son  père  Alfred- 
Charles  du  Hieu  de  Maisaguet,  ancien  capitaine  aux  chasseurs  de 
la  garde,  chevaiicT  de  la  Légion-d'Honneur  et  de  St-Louis,  déinis- 
sioniiainî  rn  iH.iO  par  refus  de  serment,  la  branche  ainée  dite  de 
Marsaguet,  s'est  éteinte,  et  l(»s  terre  et  chcâteau  de  ce  nom  ont  passé 
à  la  veuve  de  ce  dernier,  et  de  là  à  sa  liile,  mariée  le  10  février 
IH^f),  à  Charles  Iloareau  de  la  Source,  membre  du  conseil  général 
de  la  Dordogne,  lequel  parait  être  issu  d'une  branche  cadette  des 
Hoareau  de  Gourcy,  noble  famille  originaire  de  Normandie  ;  une 
autni  branche  du  nom  de  du  Rieu  de  Marsaguet  subsiste  en  Péri- 
gord.  Son  chef  était,  il  y  a  quelques  années,  maire  de  Vergt  et 
représentant  de  ce  canton  au  conseil  général. 


r>6i 


Du  HIEU  de  MeynadiÉ;  de  Cumont,  de  la  Rou- 
quette,de  St-Salvadou,  deSt-Beauzille,  deGines- 
lon,  de  la  Lantarie,  du  Gros  et  de  la  Barthe,  de 
Maisonneuve,  de  Fargis,  comte  deMesnil-Habert, 
baron  de  St-Michel  deLanes,  etc.,  en  Rouergue, 
en  Languedoc,  en  Agenais,  en  Lorraine,  en  Mire- 
|)Oix  et  en  Périgord. 


Armes  T  D'arpcnl  à  Ipois  fasces  ondées  d'azur,  au  chef  de  même  chargé  de 
trois  npurs  de  lis  d'or.  Gouroiinc  comtale.  Supports  deux  lions. 

Getle  famille,  dont  le  nom  patronymique  est  du  Fiieu  (ou  del 
Rieu,  en  latin  de  lUvo)  remonte  au  commencement  du  xn«  siècle 
et  établit  une  lilialion  depuis  l'an  1300  jusqu'à  nos  jours. 

Pour  constater,  par  titres,  la  noblesse  de  cette  maison,  il  me 
suflit  de  rappeler  (pi'un  Jean  du  Rien  (it  ses  preuves  au  F^rieuré 
de  St-Gilles,  en  1019,  et  ipi'il  fut  reçu  chevalier  de  TOrdre  de 
St-Jeande  Jérusalem,  le  \  août  1G20  ;  qu'un  Pierre  de  Rieu  fut 
nommé  gentilhomme  ordinaire  de  la  Ghambre  du  Roi,  par  lettres 
patentes  du  1i  juillet  1022  ;  ciu'un  François  du  Rieu  fut  chevalier 
de  Malte  en  lOGS  ;  <pie  la  famille  a  été  maintenue  dans  la  noblesse 
irextraction  par  ordonnances,  en  1068,  de  M.  Pellol,  en  1679,  de 
M.  de  Résons,  et  en  178i  (le  31  janvier)  par  arrêt  du  Gonseil  d'Etat 
du  Roi  ;  et  eniin,  qu'en  1789,  Antoine  du  Rieu  de  Meynadié,  écuyer, 
a  ilguré  dans  les  assemblées  de  la  noblesse  à  Agen  pour  Féleclion 
des  députés  de  l'Ordre  aux  Etats-Généraux. 


—  -i-m  — 

Im  !)raiidi(i  (Ih  co  nom,  vi^niii!  dii  l'Agennis,  s'est  (Isée  (Jéliuilive- 
mciit  en  l'érigord  par  le  iiiiiiintfL',  im  dale  ilu  9  févricp  i8N6,  Je 
Knmijniri-Josoiih  du  Uieu  ili;  Mcytiiiiiu'-,  loi|uel  tenait  dtgn  h  notre 
[irovidcn  jinr  sa  giand'niL'rp,  Madiuno  de  Corsa lode-du-I 'ont,  nt'-t;  ik- 
LaiirirTi',  avec  Mani;-Anne  df  (IiirboiiniiTes  de  Sl-Brice. 

S'jnl  issus  de  ce  nuiiinfîe,  di.iix  lils  :  Ariiani  et  Andd,  le  1"  ni-  î\i 
^0  0(^lubl'e  imi),  el  le  :2-  né  )<-  ^1  auùl  IriiSIS,  et  nne  Itlle  Un^ilte, 
née  te  "Juillet  IS'JU. 


le  Reilliacl,  Jann,  Évdqiiede 


iriilo   i-t   i   b    bftnlura  d'azur 
■l'or  j>DSt'4  :t,  :)   cl   8,  qui  m 


S'il  est  vrai,  ainsi  qite  le  dit  le  chanoine  Tarde,  que  Jean  de 
Hoilhîio  est  .lean  d'Alixac,  ces  armes  snnt  bien  celles  qui  doivent 
t^tro  iilli'ibnées  à  i'i<t  évèi[iie.  lei|iiel  mourut  le  1"  avril  1529,  après 
avoir  gouverné  eiiviron  onze  mois. 


llKltlVKIÎAlN.  de  la  Horie,  du  Pont. 

\>iiii  ■"  :  li'.t/  [1-  .1  ii'.iii  Tii.i-iiniM  d'argent  pâté*  X'aa  mu 
iiiliv.  1-  |>r.'iiii>T  ■'!  !•'  ili'niiiT  l'anlournA;!. 

I ',;'■;  aruii'-;  tî^-iu-i'iil  aiu-ii  dan*  le  Graad  Armo- 
i.il  r/>  /-'r.v.jF'-  rej-'istre  de  Herperaci,  sous  le 
>>iii  d<-  .li-au  de  Kiverain.  iinatillé  écuyer,  sei- 
iieurdu'lit  lieu.  .\li!i:i  :  sous  eelui  de  Philippe  de 

Iliveraiii,  éi-uyer.  '-i-i;:ii>  iir  di-  1;i   Itiirie  el  du  Ponl,  elles  sont; 

l\irli.  ni  /■'.  aiii-ii  .[u'il  \i--y  iT-'-tre  dil.  ft  on  :»•,  d'or  à  un  ehêna 

do  siii  •l'I--'!  lin  /l'/Cis'.'»  '/■'  IM  ■»)■'  /•■•^■-  ••Il  ■aiiilùir. 


—  421  - 


^^■^  ROBERT,   crAlfous,  de  RoufTiiillac,  de  Mau- 

pas,  de  RoufTetie. 

Armes  :  De  à  un  lion  de  sur  un  quartier  de 

l'ccu,  formant  l'angle  sénestrc  de  Ij  pointe  de  et  con- 
tenant un  soleil  de  au    chef  d'azur  ,  charge  de   trois 

étoiles  d'argent. 

Ces  armes  sont  relevées  sur  un  testament  fait 
n  Montpon,  le  18  mai  1721,  par  noble  Pierre  Robert,  écuyer,  sei- 
^'neur  dn  RoiifTaillac. 

Les  j^'entilsliommes  verriers  de  ce  nom  babitaient  la  juridiction 
rie  Montpon  et  particulièrement  la  Double. 

Noble  »Iac(iues  Robert,  babitant  d(*Saint-Marlial-d*Artonset,  était 
hommaj.'-er  du  sei^'n(*ur  cbàtelain  de  Montpon. 

En  1709,  vivaient  à  Belarbre,  paroisse  de  Servancbc,  Isaac  Ro- 
bert, écuyer,  seig^netir  rrAIlbur,  noble  verrier,  marié  à  Françoise  de 
la  Croix  de  JovcUe,  et  Tbérèse  Robert,  fille  do  Daniel  Robert, 
écuyer,  seij^meur  de  Montpon  et  de  demoiselle  de  Villars. 


^^^  De  robinet,  de  la  Serve,  de  Peignefort,  des 

Gi*anges,  des  Combes,  de  la  Barde,  de  Plas,  de 
Nabinaux,  de  Cazeaux,  de  la  Paye,  du  May,  etc. 

Armes  :  D'ar{jronl  nu  lion  de  gueules,  à  la  tour  crénelée 
d'or  ou  d'argeiil. 

Dans  les  ju^'ements  des  intendants  de  Bor- 
deaux, portant  maintenue  de  noblesse,  recher- 
ches de  1097  à  1718,  figurent  les  Robinet  de  la  Serve  et  de  la 
Paye,  et  dans  la  liste  des  votants  poiu'  les  députés  de  la  Noblesse, 
aux  Etats-Cénéraux  de  1789,  on  voit  inscrit  à  Périgueux  :  Messire 
Fran(;ois  de  Robinet,  chevalier,  seigneur  de  la  Serve,  et  à  Angou- 
\riur  j)lusi(Mirs  membres  de  la  familli;,  sous  les  noms  de  Robinet 
de  Plas,  comte  de  Plas,  seule  br.iii 'ho  existante  de  nos  jours,  de 
Lignères. 


M 


DeFtOCHE.dcla  Veysi 
Cavilliac,  il'Andritiioiit,  viv 

Ahhes  :  n'apgpiil  .i  irois  roch 


,  de  PiiîToper,  de 


CVrtl  iiiiisi  qu'elles  sont  sculj)tées,  sur  pierre, 
au  plafond  du  ]i!i1icr  {irincipal  d'une  maison  si- 
tuée en  l'iici.'  île  l'ancien  liôld  de  ville  de  ï'éri- 
gueux,  place  dn  Codoir,  maison  dont  il  ne  reste  qu'un  escalier  di- 
la  Kcnais-sance Toit  admiiii  par  le?;  «[vliéologues.  Ces  ai'Uics  iii' 
font-elles  pas  présumer  que  les  de  Hoclio  sont  les  fondateurs  de  cette 
maison  ? 

Sous  le  nom  deRoetic  ilii  Pierail,on  trouve:  D'azur  aucberraa 
dor,  accomiiagné  en  chef  de  deux  ëloilo.'i  de  mi'iae  et  d'un  rocher 
mouvant  de  la  pointe  do  reçu.  El  sous  le  nom  de  Hoche  de  tii  Tu- 
(îues  :  De  ijuoulûs  au  rocher  de  huit  coupeuux  d'argent  et  deux  oi- 
seaux affrontés  de  même,  Jjerquelant  un  cœur  d'or  ;  au  chef  cousu 
diizur  chargé  do  trois  étoiles  d'argent. 

La  famille  de  Hoche  n  assisté  iin\  nssernlilées  de  la  Noblesse  du 
PérigonI  ;  et,  parmi  les  votanls  pour  les  députés  de  l'Ordre  aux 
Élals-riéiiérauxde  178!),  se  voient  ainsi  inscrits  ;  Mossire  Philippe- 
Henri  de  Hoclie,  écuycr,  seigneur  de  Pujro}r''r,  eapitaine-uominaii- 
daul  de  la  compagnie  des  greiiiidierH  lin  régiment  de  Saiiilonj^e, 
chevalier  de  l'ordre  roynl  el  njilitaire  de  i^uint-ljouis  ;  messire 
Josej>h  de  Hoche,  écnyi-r,  seigneur  de  \i\  Veyssiére  ;  le  chevalin 
de  Hoehe,  et  le  seigneur  île  Roche  d'Aiidrîmont. 


De  LaROCHF.-AYMON.  de  l'rcmiUac,  d'Eis- 
an  lieras,  du  CJUiteau,  de  Saint-Antoine,  de  ta 
iidtrie,  ilu  Vcnlier.du  Plaiilier,  delà  Rivière, 
1  la  Hr..u>se,  de  I.es|iiuasse,  de  Ift   Jarthe,  du 

ii<  uil.  de  la  liuussie,  des  Kssarts,  etc. 

\  iMi:4  :  ]>''  <iilil..'  «tiii- ilVloiti-*,  (iii  iiiolcn«a  riépann 
'!>  iiii  Uiiii  il>'  iiii'iii'  .;iriii'-i.'(  liiiiiLis-ii'  il-' (.'jeu II-».  .4 //m  ; 
iilir-i  .iiili-iii--  ;'j'.uii-iii  11(1  ■irh  -Il  l'-rlur'-d'r(ttri>ii. 

■.\  iijui-iii  p|i>  hi  H.ieSi'-Aynuiu.  d-inl  phisieiirs 
.■l;d.!i.-.  d;i:i-  [<■  ![.iurlii,Mui;ii>.  rAuvergne.  Il 
1  l't  1<-  Iti'rry,  rrrunul'-.  dit    (~^<iuivelles,    à  |tlm 


—  423  — 

do  sept  sirrh's.  De  1100  à  177(),  elle  a  formé  niio  chaîne  de  plus 
de  H(3  ^vénérations. 

Le  ^'rand  nombre  de  ses  terres,  dont  Tune  de  son  nom,  située 
dans  le  pays  de  Comhrailles»  au  diocèse  de  Limoges,  et  qu'elle  a 
possédée  jiiscpi'à  la  Révolution,  était  autrefois  un  alleu  noble  et 
indé[)endanlne  relevant  de  personne  ;  les  plactîs  éminenles  qu'elle 
a  occupées  dans  l'Etat  et  dans  TF^glise,  et  les  alliances  illustres 
c|u'elle  a  contractées  ne  permettent  pas  de  douter  qu'elle  ne  soit, 
suivant  l^xpression  de  Tabbé  crEstrées,  qui  en  adressé  la  généa- 
logie en  1770,  du  premier  fonds  de  Tancienne  noblesse  de  France 
ou  des  Francs. 

pjlle  a  donné  à  l'Eglise  un  abbé  de  Glairvaux  et  archevêque  de 
I^yon,  mort  en  odeur  de  sainteté,  (mi  1235  ;  un  évêque  du  Puy,  en 
1703  ;  un  cardinal-archevêque  de  Narbonne,  puis  de  Toulouse  et 
d(»  Hheims,  premier  pair  et  grand-aumônier  de  France,  abbé  de 
Saint-Germain-des-Frés,  président  des  assemblées  du  clergé,  de- 
puis 1768  jusqu'en  1775.  C'est  lui  cpii  eut  le  triple  honneur  de  bap- 
tiser, de  marier  et  de  sacrer  le  roi  Louis  XVI. 

Et,  à  l'armée,  deux  chevaliers  croisés,  en  1218  ;  un  sénéchal 
d'Auvergne,  en  ii72  ;  un  grand-prévôt  de  l'hôtel  du  roi  Fvan- 
«;ois  1*',  tué  à  côté  de  ce  monarque  à  la  bataille  de  Pavie,  en  1525  ; 
un  sénéchal  de  la  Marche,  en  1015  ;  plusieurs  chevaliers  et  com- 
mandeurs de  rordnMle  Malte,  depuis  1120,  et  un  grand  nombre 
d'ofllciers  supérieurs,  parmi  lesquels  on  dislingue  quatre  lieute- 
nants généraux  d*armée  du  roi,  décorés  d(î  divers  onlres  et  revê- 
tus de  commandements  importants  ;  l'un  d'eux  commanda  l'artille- 
rie* française  à  la  bataille  de  Fontenoy,  le  11  mai  1745. 

Deux  représentants  de  la  famille,  l'un  de  la  branche  des  Essarts, 
en  Périgord,  capitaine  au  régiment  de  Beaujolais,  périt  dans  le  fu- 
neste combat  deQuiberon,  et  l'autre  de  la  branche  de  la  Roussie, 
également  en  Périgord,  ayant  été  du  nombre  des  prisonniers,  subit 
le  même  sort  dans  la  prairie  d'.Vuray,  connue  aujourd'hui  sous  lo 
nom  (\o  Prairie  des  Martyrs. 

Le  nom  d(*  Laroche-.\ymon  figure  dans  les  listes  des  familles 
maiiiteinics  dans  leur  noblesse  en  novembn^  lOOG,  et,  en  1789,  ilso 
voit  également  dans  celle  des  volants  pour  les  députés  de  la  no- 
bli'ssr  aux  pjlats-Généraux,  à  IN'rigueux  et  à  Bordeaux. 

(*'*ttr  grandi^  maison  a  i)()rlé  1rs  qualifications  de  marquis,  de 
comte,  de  vicomte,  de  baron,  et,  sur  preuves  faites  au  cabinet  du 
Saint-Es|)ril,  elle  a  été  admise  aux  lioimeurs  de  la  cour  en  1769  et 
17'J2. 


—  424  — 

(Voir  pour  plus  amples  détails,  le  Nobiliaire  d'Auvergne,  par 
Boiiillot,  riiistoiro  généalogi(iu(»  de  la  maison  de  France  el  des 
grands-ofiîciors  de  la  couronne,  par  Courcelles,  le  dictionnaire  de 
la  Chenave-Desbois  et  Badier,  elc. 


571 


mm. 


'mm. 


De  ROGHECIIOrAHT,  de  Monlemarl,  de 
Tounay  (Charente),  de  Gliand<Tnier,  dof  audca-i- 
di^Iiarbazon,  de  Clermonl,  de  Jars,  de  Monti- 
gny,  de  la  Brosse,  dt»  Kontaine-Beaudau,  de 
Pont  ville,  du  Bâtiment,  de  Jumilhac,  elc. 

Armes  :  Fascô,  (nidc,    ondeiitc  d'argent   et  de   gueale» 

de  six  nièoes. 


Devise  :  Antr  ninn*  utniœ. 

Cette  grande  maison,  issue  des  vicomtes  de  Limoges,  a  produit 
plusieurs  branches  qui,  toutes,  se  sont  distinguées  par  d'illustres 
alliances,  de  hautes  dignités  et  d'éminents  services. 

Dans  le  dictionnaire  de  la  Chenave-Desbois,  de  même  que  dans 
riiistoiri?  des  grands-ofliciers  dt^  la  Couronne,  par  ledit  Anselme  el 
et  Moréri,  il  est  rapporté  tpf  Ainiery  I"  du  nom,  vivant  au  com- 
mencement du  XI'  siècle,  fut  le  premier  ipii  transmit  à  sa  postérité 
celui  de  vicomt»^  de  Hochechouart. 

Aimery  1\\  nom  patronymique,  vicomte  de  Rochechouart,  fil 
le  voyage  de  la  Terre-Saint(\  ainsi  qu'il  est  constaté  par  rinsrri|>- 
tiou  de  son  nom  et  de  ses  armes  dans  la  galerie  de  Versaille> 
[V*  croisade  . 

Les  Hochechouart  ont  «lonné  deux  cardinaux  à  l'Eglise,  sept  che- 
valit'rsdu  Saiiît-K^|»ril,  des  cou^eilJiTS  et  chambellans  du  roi  ;  des 
gonvern<MH'>  di^  j>roviiice,  des  sénét»!iaux,  des  lieutenanUv-généraux, 
un  niar«*i'li;d  Ao  VrM\c\\  dau^la  jMM'-inn«Mh»  Louis- Viclorde  Roche" 
chouMrl,  i\i\:  d»  M<)rteni;nM  el  d'  \'ivi>:m<\  piiir  de  France,  prince 
de  Tounay  ('.hiinnlt^  .  ^^^uvi'rih'ur  de  Chanijuigne  el  de  Brie,  vict*- 
roi  »h'Si.Ml«\  l'ii'.,  lequt^l  <'o;i.ltu:-i(  le>;^',ilèn*>  du  roi  el  yfutenqua" 
lité  di^  j:éuér,il  de  l.ï  S;iintt'-K-ii^.\  titri-  d-»nt  b*  pape  Clément  IX 
rii-.iH'MiK  lui  j'i'nn<Mt:m!  «le  pi'iitM'  dnii^  rêcusson  de  ses  armes,  lui 
et  -ap  »-lêrilé.  h»  i^'-'Ulaîi.-»!!  .ie  TK^li--  ■, 

«'■m:  '  illM-^'r*  \i\A]»'  -i.i-i.  :i  .Ml"  ;:.^::î  :r.-.'  .lu  I^•itou  el  implantée 
.\i  l.ni  M-.:i.  îvi  ]:•.'.:. ir.^  |  1;».''^  .i.ii.-  VArni-trîfi/d*  In  XoUessedu 
r-  ."..,   ;•..  î  T.  .;  ;■■.  m  .;.\-  r-r^-  .  j  -^  j-i-  <.  rlli»  a  posséib*  dans  notre 


—  425  - 
proviniîr,  plusieurs  seigneuries  ot  fiefs  importants,  notamment,  en 
12ô8,  la  châtellenic  de  Nontron  ;  en  lâlJS,  le  repaire  noble  de  la 
Coussiérc-Saint-Saud  ;  en  1302,  partie  d'Abzac,  autre  repaire  no. 
ble  rcleviinl  do  la  chàtellenie  de  Nontron  ;  en  1360,  le  repaire  noble 
de  Javorlhac,  relevantde  la  mémechàtellchie  ;  et,  il  n'y  a  que  quel- 
ques années,  l'ancien  repaire  noble  de  Jumilhac,  relevant  de  la 
chàtellcnie  d'Excideuil.  Ces  deux  dernières  terres  érigées  en 
marquisat. 

M.  Ribaull  de  Laugardièro,  dans  ses  essais  topographiques, 
historiques  et  biographiques,  donne  le  nom  de  tous  les  pos- 
sesseurs de  la  seigneurie  de  Jumilhac,  depuis  le  xiu*  siècle  jus- 
qu'à nos  jours,  et  cette  nomenclature  est  longue,  puisque  le  der- 
nier qu'il  inilique,  nu  n°  13,  est  Ejouis-Victor-Léon  L'onito  de  Roche- 
chouart,  général  de  brigade,  lequel,  de  son  mariage  avec  dame 
Elisabeth  Ouvrard,  a  laissé  deux  llls  et  deux  ilHes,  dont  l'une  a 
épousé  le  comte  de  Hontalembert  et  l'autre  le  mar/]uis  de  Saint- 
An  gel. 


De  La  ROCHEFOUCAULT,  d'EsUssac, —du- 
ché pairie,  —  de  Rastignac,  de  la  Rocheguyon, 
deMontclar,  etc. 


Cotte  maison,  originaire  de  l'Angoumois,  et 
que  l'on  croît  issue  des  sires  (le  Lusignan,  qui  ont  donné  des  rois 
lie  Jérusalem  et  de  Chypre,  des  comtes  de  la  Marche,  d'Eu  et 
ri'.\ngoulcme,  ti  pi'îs  piU't  aux  ci'oisades  et  à  toutes  les  guerres  du 
moycn-àge.  Elle  a  remjdi  les  plus  grandes  chaires  à  la  cour,  a 
possédé  jilnsieurs  fiefs  ot  terres  titrées  el  s'est  alliée  aux  plus  no-- 
blos  familles. 

Franeois  de  la  Rochefonrault,  prince  <lc  Marsilhin,  fut  parrain  du 
roi  François  I",  en  1191,  et  c'est  pour  cniiserver  le  souvenir  do 
rel  insigne  honneur  que  les  ninés  et  granrl  nombre  de  sujets  de 
cotte  maison  ont  porté  depuis  le  nom  di;  François. 

Frani^ois  Vi"  du  noin  de  la  Roihefoucauit,  auteur  des  célèbres 
\fo\imos  et  Afi-moires,  était  de  ci-tte  famille,  [n()uelli>  s'est  divisée 
on  de  nombreuses  branches,  dont  trois  sont  les  ducs  de  la  Roche- 
foucaiill  et  de  la  Rocheguyon,  qui  ont  formé  les  ducs  de  Liancourt> 


—  126  — 
les  ducs  d'Eslissac,  les  ducs  de  Doudauviile,  les  ducs  de  Bisaccia 
et  enfin  les  comles  do  Bayers. 

Aux  Etals  Généraux  de  1789,  très  haute  et  très  illustr* 
M-  Loiiiso-Elisabeth  de  In  Rochefoucault,  duchesse  d'Eo- 
ville,  dame  du  duché  de  la  Rochegojon  et  des  haronnies  de  Mont- 
clar  et  autres  places,  donna  procuration  à  haut  et  puissant  sei- 
gneur Jean  deCoustin-do-Rourzolli-,  chevalier,  seigneur  raarquU 
de  Couslin,  capitaine  au  régiment  de  Hoyal-Kl ranger  cavalerie, 
habitant  au  château  des  Landes,  |.aroisse  de  Sainte-Colombe,  s<è- 
néchaussée  de  Périgueux.  à  l'rffet  de  voter  en  son  nom  aux  assem- 
blées de  la  Noblesse  du  Périgord.  (Voir  aux  procurations... 


Dk  ROCHON,  de_Lapeyrouse,  de  \'ormozelIp, 
de  Quinsa(-,dc  Chateauvieux ,  de  Piles,  de  la 
Gaubertie,  de  St-F'élix,  de  la  Chapelle,  de  Belle- 
garde,  de  Clermont,  de  Bridoire,  de  Sl^-Avit,  de 
Einihier,  etc. 

Arhes:  D'azur  n  lii  banda  d'argnol  cbai^ée  dP  Iroii 
^lollrs   de  )!Ueiilcs  d  accompagna  de  trois  elmrons  alii- 


Qnand  on  considère  les  rapports  intimer  qui  existaient  autrefois 
entre  l'Auvergne,  le  Limousin  et  le  Périgord  —  ces  trois  pays 
semblaient,  en  effet,  ne  faire  qu'une  seule  et  même  province  —  il 
n'y  a  pas  lieu  de  s'étonner  i{UO  des  liistonens  nient  donné  pour 
berceau  à  la  maison  de  Rochon  île  la  Peyrousc,  on  la  Peyrous^ 
"  Rochon ,  tantôt  l'Auvergnis  tantôt  le  Limousin,  tanl6t  le  Péri- 
gord. 

L'auteiu-  de  \;\  gi-n^alogie  di'  h>  famille,  .\ugliste  Catan,  archi- 
viste pair^otrniphe  de  Ilesaii(,-<iii.  après  avoir  fait  remarquer  cette 
iliver^ence  iropiNinn,  se  ilemaude  si  le  navigateur  Lapéroose 
—  •Vnnr  tïiniille  imble  de  la  province  de  Toulouse  —  dont  )e  nom 
patronymique  était  de  li;daiiil,  mais  jiiii{uel  aurait  été  ajouté  celai 
de  Lapi-yrouse  par  suite  de  la  cession  de  la  terre  de  ce  nom  par 
mie  parente,  si  ilis-je  le  navigateur  généralement  appelé  de  Lapé- 
ronse,  n'aj'partrnait  pas  à  celli-  de  Ihn'tion  de  In  Peyrousc. 

Si  l'on  cnnsitièii-,  ajoute  cet  l'-i-rivjMn,  qne  celle  dernière  a  pOft- 
-édé  phisi.-urs  sei-Ticnrie-  j.rès  de  T'.nlf^nse  ;  que  de  1ÎI3  à  1430 
elle  s'est  élahlie  dans  celte  contrée  ;  si  l'on  songe  entin  qu'elle  Bat 


—  427  — 

la  seule  du  nom  qui  ait  habité  le  pays,  n*est-on  pas  en  droit  d'ad- 
mottro  que  T illustre  marin  appartenait  à  Tune  des  branches  de 
relto  maison? 

Après  avoir  appelé  l'attention  sur  les  vraisemblances  qui  sem- 
blent autoriser  ce  rapprochement,  il  donne  la  filiation  de  la  famille 
de  Lapeyrouse  à  partir  de  Amblard  de  Lapeyrouse,  qui  suivit 
saint  Louis  en  Palestine,  revint  en  France  après  mille  dangers 
et  infortunes,  prit  part  à  Texpédition  de  Flandre  et  mourut  en  1310. 

Ne  pouvant,  dans  une  simple  notice,  faire  connaître  tous  les 
sujets  qui,  de  cette  date  jusque  vers  le  milieu  de  ce  siècle,  ont  fait 
une  lignée  non  interrompue  de  15  ou  IGdegrés,  je  me  borne  à  répé- 
ter le  préambule  dont  l'auteur  de  la  généalogie  fait  précéder  son 
(l'uvre. 

Cette  famille  clievaleresciue,  dit-il,  est  Time  des  plus  anciennes 
(In  royaume  ;  essentiellement  vouée  aux  armes,  elle  a  fourni  à  nos 
armées  un  chevalier  croisé,  huit  officiers  généraux,  six  colonels  et 
une  foule  d'officiers  de  tous  grades  ;  elle  compte  j)armi  ses  mem- 
bres, un  gentilhomme?  ordinaire  de  la  chambre  du  roi  Louis  XIV,  et 
un  grand  juge  de  la  j)rovincedu  Languedoc.  La  charge  importante 
de  maréchal-des-logis  de  la  garde  du  roi  a  été  en  sa  possession 
pendant  environ  deux  siècles  (1)  ;  deux  de  ses  membres  ont  pos- 
sédé desabbayesen  Périgord  et  a  Ypres,  en  Flandre.  Ses  alliances 
ont  ét('  souvent  illustres  et  toujours  distinguées. 

Parmi  les  votants  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse  aux  États-Géné- 
raux (le  1780,  figurent  à  Périgueux  :  Messire  Louis-Bonaventure 
Hochon  de  la  Peyrouse,  brigadier  des  armées  du  roi,  et  le  comte 
de  Vormezelle. 


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De  HOFFIGNAC,  de  la  Chapelle  St-Robert, 
de  Belleville,  d'Apremont,  de  St-Germain  des 
Vergues,  de  Maulet,  de  I3ouë,  de  la  Mothe 
d'Alassac,  de  Hichemont,  de  la  Henaudie,  de 
Marzai",  de  Coussagne,  de  Chavagnac,  du  Pies- 
sis,  du  Castel-P^adaise,  etc. 


Ahmks  :  D'or  au  lion  de  gueules. 
i'roinior  rhrrtit'n  du  Lininusin. 


l  (/.liirj:^  «orresipoïKianl  au  grade  de  colonel  de  cavalerie. 


—  128  — 

Dans  l*hisloiro  do  saint  Martial  par  le  P.  Bonavy,  il  est  dit  que  la 
maison  de  Rofiig^nîic  lïil  la  i)r(»fnièro  (pu*  Tapôtre  du  Limousin  con- 
vertit à  la  foi  rhréticnn»'  ;  aussi,  l(»s  seif^^ieurs  de  eo  noui  se  fai- 
saient-ils gloire  de  prendre  h»  titre  de  Premier  rhrvlien  du  Limou- 
sin. C'est,  en  (?flct,  la  tlevise  (pie  portent  les  descendants  de  cet!»* 
antique  et  noble  famille. 

Le  même  historien  ajoute  que  saint  Martin,  en  bénissant  la  maison 
de  Roflignac,  lui  promit  ([ue  sa  race  se  pcTpétuerail  a  jamais.  Lp> 
branches  en  Limousin,  en  An»roumois  et  principalement  en  Péri- 
gord  donnent,  par  l(»s  nondjreux  rameaux  <]u'elles  produisent,  un 
caractère  d'authenticité  à  cette  prédiction  de  Tapôtre. 

La  maison  de  Kofli^niac  a  j)ris  part  à  la  1"  croisade  et  à  celle  <lf 
saint  Louis  en  l:ii«S,  ainsi  que  Paltesli^  un  titre  souscrit  à  Sl-Jean- 
dWcre  en  11250,  titre  (pii  lui  a  valu  riionneurde  voir  son  nom  et  si^ 
armes  au  muséi?  de  Versailles. 

Resserré  dans  les  limites  d'une  simple  notice,  je  n'entreprendrai 
pas  de  remonter  au  jxjiut  de  départ  de  la  fiimille  ;  la  généalogie 
avec  tout(^s  ses  brandies  ayant,  du  reste,  été  publiée  dans  le  Nobi- 
liaire du  Limousin,  l'auteur  donne  Thistoricpie  de  cette  grande 
maison  mieux  que  je  ne  saurais  h*  fîiire. 

Il  ne  men^ste  donc,  jjour  terminer  cette  notice,  qu'à  rappeler  que 
dans  les  jui^-eineiits  des  intendants  de  Hordeaux,  portant  maintenue 
de  noblesse  (période  de  1007  à  ITlSi,  figure  le  nom  de  Roffignac 
et  que  parmi  les  volants,  à  IV'rigueux,  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse 
aux  États-Généraux  de  J7Xi),  se  Vfut  ainsi  inscrit:  «  Haut  et  puis- 
sant seigneur  Mené  comte  de  Rofllgnac,  brigadier  de  dragons,  che- 
valier de  Sl-Louis,  seigneur  chàti*laiu  <le  la  chapelle  St-Kobert, 
de  Bellevilh»  et  j'o-seigneur  de  la  Feuillade.i»  i  Voir  aux  procura- 
tions.) 

La  liian«'lie  de  l{»)rii;^iiMi'  élaMie  l'ii  Périgord  a  pour  chef  Ferdi- 
iiau'l-Kobei'i  (")inie  d.'  Iî-ifii:;ua>\  li'  piel.  di*  son  mariage  avec  une 
denii)i>ell(>  IliediTci'.  <:  en  \vx^\^  \\\<.  L'aiué,  Martial,  «pii  a  épousé 
M"'*  de  (l.iiilnii  ;  Ir  s-thu-I,  «'rj-inii.  M"'  il'Ab/ac  de  la  Douze; 
h'  li'oisièiue.  llnJM  ri,  iiuu  niari»'*. 


Dk  la  HOMAOÊRE  (oii  (lo  la  Roumagère),  de 

A     la  Hnif,'fîre,  île  In  Filolie,  de  la  Pouge,  de  Hons- 


nu  cbevron  brisé  d'or,  polcncé  el  coo- 
dccompugno  en  clicr  do  deux  lotaagea 
d'jn  lioii  d'argent. — On  n'explique  pas 


Dans  It!s  jugements  dus  intendants  de  Hordeanx,  portant  main- 
tenue du  Noblesse  (redierclies  sur  la  noblesse  dt-  IUy7  n  1718),  se 
voient  les  noms  do  Ronmagère  de  la  Filolic,  et  de  la  Itoiimagière 
df.^  la  Brugiùi'c.  Kii  décemlire  IGfilî,  la  famille  était  diyn  on  posses- 
sion d'une  maintenue,  et  aux  li^tats-tjénéraux  de  ilHd,  figure  à 
IVi'igueux,  parmi  les  votants  pour  les  iléputés  de  la  noblesse  :  haut 
et  puissant  seigneur,  messire  Anne  de  la  Itomagère,  chevalier, 
inarquis  de  Honssecy. 


^-  ROMANET  DU   CAILLAUD,    de   Meyrignac, 

vEs  ;  D'argent  nu  chevron  de  gueules  accompagDé  da 
branches  île  romarin,  deux  en  chef  et  une  en  pointe 

Celte  ancienne  famille  du  Limousin  se  ratta- 
clie  au  l'crigord  par  plusieurs  alliances  et,  en  der- 
nier lien,  par  le  mariage  du  seigneur  Romanet  du  Caillaud  avec 
SI'"  Thérèse  de  Siorac,  fille  de  Armand  de  Siorac  et  de  dt^moi- 
, selle  Adiiic  Uebest  de  Laerousille,  dont  sont  issus  quatre  lils. 

Parmi  les  votants  aux  Etats-Généraux  do  1789,  on  voit  figurer 
dans  l'Ordre  de  la  Noblesse,  en  Limousin,  ainsi  inscrits  :  Mossire 
Mathieu  Romanet  du  Caillaud,  éfuyer,  et  son  fils  Léun-Frangois 
Romanet  du  Caillaud,  écuyef, seigneur  de  Meyrignac. 


De  LA  ROQUE,  de  Mens. 

Ahuj  -i  :  Do  gueules  au  lion  léopnrde  d'or  sur  ud  mont 

l'armi  les  votants  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse 
en  lT:iO,  on  voil  ainsi   inscrit  :  Haut  et  puissant 

Mrssire  Jeau-Fivini;ois  de  la  Roque,  chevalier, 
cuuiteile  la  Hoqiie  de  Muns. 


—  430  — 

C'est  ce  même  comte  do  la  Roi|iie  qui  fut  élu,  à  cette  époque»  un 
des  députés  de  la  noblesse  du  Périjîord. 


578 


De  la  HOOÎ  E  (de  Joas)  do  Laveyssière,  «le 
Ferpuchot,  do  Laiiquais,  eto. 

Armks  :  I)'ari;rnl  au  roohrr  il'or  '^harj^é  de  deux  fana u\ 

d'argttnt  aUuiui-s. 


Getto  famille  parait  uri^^iuairo  de  Lanquais 
\cn  Périjcord  :,  où  elle  possédait,  dés  le  milieu  du 
XVI*  siècle,  le  château  do  la  Huque,  qui  est  le  nom  sous  lequel  elle 
est  le  plus  généralement  connue. 

Dans  une  ordonnance  rendue  à  Bordeaux,  le  22  avril  1768,  par 
M.  de  For^^es,  intendant  do  (luienno,  qui  déchargea  du  droit  de 
franc-liof  Jean-Guy  do  Joas,  écuyor,  soigneur  de  la  Hoque,  il  est 
fait  mention  d'un  testament,  en  latin,  il'un  Jean  de  Joas,  leqm*!  ne 
peut  être  qu'un  des  ascendants  des  Joas-do-Ia-Hoquo,  dont  les  seul> 
survivants  mâles  sont  doux  frères  habitant  ensemble  à  Issigeac.  au 
château  do  la  Roque. 

Parmi  les  titres  qui  établissent  h»  droit  de  la  famille  de  voir  son 
nom  et  ses  armes  dans  VArinorinJ  de  la  Xohlesse  du  Pérîgord,  il 
sufih'ait  de  mentionner  neuf  contrats  de  mariage,  depuis  1555  jus- 
qu'en 1772,  où  le  nom  do  Joas  est  toujours  précédé  ou  suivi  de  la 
qualité  de  noble,  d'écnyer  et  tle  messiro,  et  de  rappeler  que,  sur 
la  présentation  dos  titres  do  la  famille  par  Alain  île  Joas-de-la- 
Hocjuo,  devant  M.  Pollot,  int(Midant  do  riuionno,  celui-ci,  après  les 
avoir  vérifiés,  ordonna,  lo  !.">  mars  1608,  qu'il  serait  inscrit  dans  le 
catalo^'ue  dos  nobles  ;  mais  je  rappellerai,  en  outre,  que  la  cour de> 
aides  de  Hordoanx  avait  déjà,  h»  31  mars  fOOi,  ordonné  que  lui 
et  s(*s  descendants  joniraiont  d(»s  privilèges,  franchises,  exemp- 
tions et  innnunitos  dont  jonissaiont  los  autres  nobles  du  royaume, 
ot  (pf  un  arrêt  analogue,  rendu  le  22  mars  If  MU),  en  faveur  du 
mémo,  Taulorisait  à  sr  tairo  insi'rirf  dans  le  catalogue  des  nobles 
dt*  Condom. 

Kntiii  j'aj()Ut(M'ai,  cnminr  pn-uvo  irrécusablo  <le  la  noblesse  de 
la  faniilh',  qu'aux  Ktats-(  léuéraux  «le  17s*.»,  Messiro  Isaac-Pierre  de 
Joas,  cliovalier,  seignour  d»»  la  lloqui*,  so  lit  représenter  à  TAsseic- 
bléo  delà  Nol»li'>st'du  JO  mar^  I7sti,  par  Mrssiro  Joseph  de  Chas- 


—  431  — 

sarel,  chovalier  de  TOrdre  royal  et  militaire  de  Sl-Lonis,  sons  la 
qualification  de  seip:neur  de  Lanqnais. 


519 


ROQUEGOH. 

Armes  :   De  gueules  à  une  bnnde  d'or. 

Hayiuond  de  Roquecor,  1"  évoque  de  Sarlat, 
pourvu  par  le  pape  Jean  XXII,  incontinent  après 
l'érection  de  Sarlat  en  évôché. 

Noble  maison  de  TAgenais. 


^^^  De  rossignol,  des  Limaignes,  de  la  Faye, 

tle  la  Plaine,  etc. 

Armes  :  D'azur  à  trois  épées  d'argent  posées  en  pal,  les 
pointes  eu  bas,  rangées  ;  —  relevées  sur  un  testament,  sous 
le  nom  de  Jacques  Rossignol,  seigneur  de  la  Faye. 

Cotte  famille  figure  dans  les  jugements  des 
intendants  de  Bordeaux  portant  maintenue  de 
Noblesse.  (Période  de  1697  à  1718.) 


De  ROUGÉ  (Gabriel-Louis),  Évoque  de  Péri- 
gueux,  décembre  1771. 

Armes  :  De  gueules  à  la  croix  pattée  d'argent. 

Sacré  en  1772,  il  mourut  en  novembre  de  la 
même  année ,  dit  Tabbé  Audierne,  alias  :  le  8 
avril  1773,  âgé  de  43  ans,  et  fut  enterré  le  5  du 

même  mois  dans  la  chapelle  de  St-Jean,  en  présence  des  maire  et 

consuls  en  habit  de  deuil. 


De   liOUiiKH    (ou    Koiigior    et    Hogen.du 
Hopairc,  ilc  Vcnsat,ile  la  Mesplk',  de  la  Faii- 

:!icr  [l'ii/ur  chargé  île  Irois  ivtn 

Le  Oriiud  Aniioriiil  do  France  (i-Pgiïstre  de 

''riyiii'iixiiloiuif'  ci^s  artiics  sons  Iciioiii  lïi'l.t-u- 
iiani  tic  Itoujfcr,  nniycT,  •ii>i;,'rniii '(lu  Hepain'/ |r:tnle  de  ht  porte 
(lu  roi  ;  de  M(,Tiiaiii  UoiL},'m',  iVuyiT,  si'i{rin>(ii-  do  Vessot.  el  sous 
fclui  lie  Friiuruis  Mmv^-v.  stîi{:[i,Mir  .li-  lu  Mi-s[.iie. 


De  ROUMFJOUX  (A.iAnu). 

Ahues  :  D'azur  scin>ï  de  biUoUas  d'or  a  deux  chpTront 
isés  <rargr[il  broeliaiil  sur  k  tout.  —  Elles  se  towdI  vga- 
eineiil  sans  le  semé  Av  billctles. 

('etle  lamille  a  pris  son  nom  <lu  lieu  de   Rou- 
iiiejuux,    t:oinmunu    d'Ant^i^nac,     relevant    au 
XIV*  sièoli!  du  lu  cliàlcllenie  do  Nontroii  et  depuis 
do  la  justice  do  Chainiiniers. 

Le  fc'ouvornemiMit  de  laltostauration,  eu  récompense  des  services 
rendus  par  la  la[uil)odoltouint>jou\,lai|uellc  avant  1800  se  qualilîait 
du  litre  d'iV'uyor,  accorda,  au  cli<-t'i[uilinvpréscntnil  alors,  des  lettres 
de  noblesse,  pour  lui  et  sus  desei-iiduiils,  noblesse  ([u'elle  a  depuis 
couslaïUHieul  soutenue  par  d<'  liuimes  allianees.  Je  rappellerai  entre 
autres  l'i'lles  .■ontractéi-s  jiar  M.  Anatole  do  Kouinejoux  avec  une 
deuK^isellc  île  Mau^eai:,  dunt  une  lillc  mariée  au  comle  Félix  de 
Kajolle  ;  par  sou  pèrr  avec  une  demuisello  de  Fayard  ;  et  par  son 
yrand-père  avec  une  demoiselle  de  Sanzillon. 

Dans  la  i-arrière  niililaire,  où  déjà  s'était  fuit  distinj^er  a\'aDt  U 
Hévolution  un  ufileier  supérirur,  maji>r  au  répriment  d'Auvergne 
cl  iiu  j;i,uvernenieiit  lie  ncid'lirijrades,  je  citerai  do  nos  jours  le 
général  runite  Ajrard  di'  Hunnu'juux. 


De  nOUSSET.dii  Cliisoûu,  de  Bosredon,  olc. 


Ahhe^  :  D'or  à  l^)i^<  biindes  ds  siiiople. 

Celte  fnmillp,  l'une  des  plus  ancionnes  du  P^ 
ripord,  est-il  dit  djins  le  Soliilinive  de  Onicniic, 
sVst  Fondue,  en  tC7i,  dans  culle  de  Seni{îon-do- 
Rouniefort.  L'i<icntilé  de  ses  ai-mcs  avec  celles  de 
Salitfiiai-.-Fénolon  poHPrnit  liiire  supposer  iiirellc  est  iine  branche 
de  colle  illustre  maison. 

Elle  a  été  reconnue  issue  it' extraction  noble  : 
l' I-'ar  une  sentence  du  G  dêeembrolSûl,  en  décharge  des  tailles 
et  autres  subsides  ;  lâ"  par  une  autre  sentence,  en  date  du  10  octo- 
bre l.'iTl.dft  l'éleclion  del'érigueux  reudiiccontradicloircmcnt  avec 
le  syndic  de. la  ville  et  la  juridiction  d'Issi}{eac  ;  â'  par  une  ordon- 
nance de  maintenue,  rendue  jiar  l'cllot,  intendant  de  Guienne, 
en  16()<>  ;  i°  enlln  par  la  convocation  en  1090  aux  ban  et  arrière- 
ban  iles  ^enlilshomnies  du  Sarladais. 


De  h\  ItOUSSIE,  de  Ronrccueil,  etc. 


:  D'oi 


toup  de  I 
rniri-,  ri-gislro  de  l'erijjueu: 
Dans  un  état  des  taxes  faiti 


de*.  {Oraixl Ara 


ialde 


I  ''^pllNlj^'  Dans  un  étatiles  taxes  faites  dans  l'étendue  de 
,  fj  JJr  réieclion  do  l'érigueux.  en  exécution  de  Védildu 
i                             moiii  de  novembre   IBtO,   il   est   dit   qu'un  des 

II  ■■■-'^■i>i_/  [neinhres  de  cette  famille,  imposa';  dans  la  com- 
mune du  Change  à  une  .-iomnie  di;  il)  fr.,  en  a  été,  par  oivloiniance 
du  :i9  avril,  déchargé,  allendu  sa  (jualilc  de  noble. 

A  l'occasiuii  de  la  naissance  du  Dauphin,  Louis  XIll  accorda  un 
certain  nombre  de  lettres  de  noblesse.  Colles  données  à  Mar.î  de  la 
Houssic,  sieur  de  Uonrecucil,  de  la  sénedianssée  de  l'iTigucn.x,  sont 
du  mois  de  novembre  lf!98.  Ledit  Marc  épousa  Judilli  de  Maraval 
et  fut  jiêre  de  P'rançiis,  mai-ié  en  KiOli  li  Marguerite  du  Ohizcl. 

Le  nom  de  la  Houssie  se  voit  parmi  les  familles  en  faveur  dos- 
quelles  ont  été  rendues  des  ordonnances  do  continuation  do 
noblesse. 


586 


—  43i  — 

De  houx,  (l'Ayssft  do  Lusson.  de  la  Salle,  de 
Moricheuil,  Maumont,  de  la  Forest,  de  la  Molhe, 
(le  Campagnac  il). 

Ahmks   :  D'azur  à  trois   fasces  d'orgent,    ou   mieux  : 
Fasco  d'argcnl  el  d'azur  de  six  pièces,   et  accompagnées 
en  chef  de  trois  (leurs  de  lis  d'or. 

La  maison  de  Roux  est  de  la  moilleuro  noblesse  du  P^rigord,  où 
elle  est  connue  depuis  le  xi*  siècle.  On  trouve  en  effet  dans  le  car- 
tulaire  (rUzerche  (folio  014)  que  Arnaud  de  Roux,  de  la  ville  de 
Nontron,  fît  donation  à  Tabbaye,  Tan  10(56,  do  Téglise  de  Saint- 
Michel  avec  le  fief  presbytérial  et  les  dîmes  qu'il  possédait  par 
droit  héréditaire,  pour  la  fondation  d'un  obit  ou  anniversaire  en  la 
mémoire  de  son  père  et  de  sa  mère. 

La  filiation  de  la  famille  s'établit  régulièrement  par  titres  depuis 
Ilélie  de  Roux,  qualifié  damoiseau,  dans  une  transaction  passée  le 
10  septembre  liOi,  entnî  lui,  son  fils  Bertrand  et  Aymard  delà 
Porte.  C'est  sur  ces  titres  que  les  intendants  chargés  de  la  recher- 
che de  la  noblesse  ont  rendu  en  favcMir  de  cette  famille  des  ordon- 
nances de  maintenue,  le  25  juin  1599,  le  22  avril  16S5,  le  26  mars 
1666,  en  décembre  de  la  même  année  et  en  janvier  et  3  septembre 
1667. 

A  partir  dudit  llélie,  on  compte  16  générations  successives. 

Aymard  de  Roux  de  Lusson  (qui  forma  le  3*  degré  filiatil)f  qua- 
lifié noble  et  écuyer,  rendit  hommage  le  li  avril  1464,  au  seigneur 
d'Albret  en  son  château  de  Nontron  pour  sa  maison  aoblo  el  re- 
paire de  Lusson. 

Lui  et  son  fils  Allen,  marié  avec  (iemoiselle  Philippine  du  Lau, 
rendirent  le  même  homma^re  le  *.)  mai   li87,  au  seigneur  de  Ma- 

r(Miil-(le-Villebois. 

Pierre  (()'* degré;,  (piaiitu'*  comme  ses prédécesseui*sd'écuyer,  sei- 
gneur (le  Lusson,  comparut  aux  i)an  el  arrière-ban  duPérigorriet 
servit  avec  distinction  dans  l'armée  du  roi,  ainsi  que  le  prouvent 
le-;  C(.'rlilîcatsdeslienl(Mianls-généraux  de  \n  sénéchaussée  de  Péri- 
gn<MJx  i\o  1561  à  15r»7. 

Son  fils  Léonanl  suivit    comme  lui  la  carrière  des  armes  ;  deux 


1  S«Mis  lo  nom  iirt  n«iii\  di'  (!.iiii|i.i^'[i.i<' dt<  Hri^,  on  trouve  les  armes  Mi- 
v:iiiios  :  !>•>  ^Mitiilis  .1  1;<  l»;)iidf'  d'.ir^'i-nt  niM-cfiiipa^'iK-n  eu  chef  de  troig  rOMt  de 
iiiénie  et  m  {toiute  di-  Irois  rocs  d'«-i'liii|uiiM*s  ausài  d'argent  eo  orle. 


—  485  - 

lettres  écrites  par  le  seigneur  de  Bourdeille,  aux  habitants  de  Thi- 
viers,  en  date  du  7  décembre  1574,  constatent  qu'il  fut  chargé  d'es- 
corU^r  avec  ses  troupes  de  guerre  un  ambassadeur  du  roi  d'Espa- 
gne près  de  S.  M.  ;  qu'il  reçut  aussi  d'André  de  Bourdeille,  séné- 
chal du  Périgord,  ordre  de  prendre  le  commandement  du  fort  de  la 
Renaudie  le  18  août  1575  ;  et  (pie  le  duc  de  Mayenne  lui  donna 
mission  de  lever  110  hommes  de  guerre  pour  la  garde  et  la  siireté 
du  château  de  Montlieu,  vers  1585.  Ce  même  Léonard,  marié  le  28 
février  1561  avec  demoiselle  Marguerite  d'Abzac,  avait  rendu  hom- 
mage, en  février  et  mars  1558,  au  comte  de  Périgord. 

Au  9*  degré  de  fdiation  on  voit  que  le  petit-flls  de  ce  dernier, 
Jean,  écuyer,  sieur  de  Lusson,  habitant  dans  sa  noble  maison  de 
Vidaux  —  vicomte  de  Hocroy,  en  Poitou  —  ne  pouvant,  pour 
cause  de  maladie,  se  rendre  en  personne  pour  continuer  ses  servi- 
ces dans  les  armées  du  Roi,  y  envoya  son  (Ils  aîné  Roch,  écuyer, 
sieur  de  la  Forest,  qui,  après  avoir  donné  des  preuves  éclatantes 
de  son  zèle  et  de  son  courage,  fut  tué  sur  le  champ  de  bataille, 
ainsi  qu'il  appert  d'une  lettre  que  le  duc  de  Bourbon  écrivit  à  cette 
occasion  à  son  père. 

Gabriel,  écuyer,  sieur  de  la  Salle,  de  Maumont  et  de  la  Forest, 
par  la  mort  de  son  frère,  continua  la  descendance  (lO*  degré). 

Deux  autres  frères  dudit  Gabriel  :  Charles  et  Léonard,  formèrent* 
des  branches  d'où  sont  sortis  plusieurs  rameaux.  Le  dernier,  quali- 
fié noble,  sieur  de  la  Bastide,  épousa,  le  22  juin  1681,  Françoise  de 
Vassal,  dont  il  eut  trois  lils  :  l'un  d'eux  connu  sous  le  nom  du  che- 
valier de  Lusson,  capitaine  au  régiment  de  Champagne,  1715  ;  un 
autre  lieutenant  dans  le  même  régiment  ;  et  l'aîné,  dont  la  filiation 
se  poursuit  jusfpi'à  nos  jours. 

De  cette  branche  se  voit,  au  12*  degré,  Jean  de  Roux  de  Lusson, 
garde  du  corps,  marié  avec  Marie  de  La  Geard,  fille  du  marquis  de 
ce  nom,  duquel  mariage  est  issu  :  Elie  de  Roux,  mariée  Françoise 
de  Goursac,  père  de  Henri  de  Roux-de-Lusson,  c'est  le  fils  de  ce 
dernier,  faisant  le  16*  degré  de  filiation,  qui  sert  aujourd'hui  dans 
la  marine. 

I^a  maison  de  Roux,  dont  je  n'ai  fait,  ici,  qu'indiquer  quelques 
branches,  a  voté  à  Périgueux  dans  l'Ordre  de  la  Noblesse  aux  États- 
Généraux  de  1789.  (Voir  aux  procurations.) 


OliXi 


iWM 


De  ROYEIiE,  .le  Brignac.  .io  Lolm,  de  Pey- 
iTiiiix,  rie  Mancilirc,  iliMa  Jarousse,  (le  lu  Reinie, 
ilf  la  Gerrniinje,  di'  la  ToiirirAyen,  (le  la  Tuillf^ 
rio  ,  (le  lloi>-Hun{ret  de  la  Cuiir ,  de  Mon  tclar, 
di;  Chastiv,  rie  IJadefol.de  la  Cave,clc. 

Armes  :  De  jriicutc:!  i\  l^(li^l  fnscea  de  vair, 

Lfi  maison  ilc  Royèro,  oi'ifîinairi'  'In  Limousin,  ofi  elle  est  (ron- 
nui!  di'is  l'un  1000,  eoinplo  pjirnii  ses  iiiieOlres Olivier  ou  Fucnid  de 
Royt'i-e,  srij^iicnr,  harou  de  Ht'i>,'niie  le(iiiol,  d'après  uno  tradition 
CDiisij^mV  dans  inie  <;i''iiéaluifie  iiiaiinscrite  rie  la  famille,  !i:c  croisa 
pour  la  Terre-Sainte  cl  fut.  r?n  1101,  au  secours  di;  1»  vitia  d'Aire, 
Hssiégéo  par  les  iiilidèles  ;  ce  sorail  ce  même  {;eiilil)iomme  qui 
limait  importé  ilaiis  sa  proviiieo  les  premiers  clicvaux  arahes  dont 
est  provi'nne  la  raee  ditr^  ries  (;hevaux  limousins. 

A  partir  de  noble  Pierre  do  Royi-re,  ({iialifit'-  damoii^oati  comme 
ses  ascorHinnts,  lerinel  épousa,  le  17  avril  IlOH,  une  fllle  de  noble 
Kymerie  (le  la  Jarosse,  daini)isr<au,  la  tiliiHioii  s'étalilit  r(>>nilière- 
meid  et  se  ]ioiirsuil,.  sans  iulorniplion,  jn3(iii'à  nos  jours. 

Mais  fo  n'esl  pas  siuieuieiit  en  Limousin  que  cette  maison  a 
tenu  nn  rang  disliiigué  ilansla  ri'>blesse.  Vernie  en  Péri ^rd  depuis 
plus  fie  rieiix  siècli's  cl  demi,  ellr'  y  a  formé  deux  branches  :  l'une, 
dite  lie  l 'eyreaiix,  l'anlre  de  Maiicilin-  de  la  Cave  ;  la  première  vient 
de  s'éli'inilre  par  In  innrt  rln  munpiis  liaslon  de  Royère  de  Pey- 
reaiix-,  ipii  a  laissé  cinrj  lillr-s,  et  ia  soconilc,  issue  des  comtes  de 
IloyrVe  île  la  f.av.-.  dent  pr)sléi'ité. 

Aux  qualilicalioijs  rlistiur-tives  rie  la  limite  noblesse  de  damoi- 
seaiix,  éi'uyers  i:L  i-lievaliiMs  ipii  rm'  désifrné  ses  ]ireinîers  sujets, 
la  miiisijii  di-  Iteyèrc  a  pi>rl<'-.  ilaiis  1rs  temps  [dus  murlcnies,  celles 
de  vieomie,  cniiiti-  et  iiiarr|iiis, 

Klle  a  l'ail  --es  prenvo  d.'  Nidile--e  l'ii  ir>'.W,  devant  le  commis- 
saire rlii  goiiveriienn'al,  ri'montaiil.  dil  Laine,  iiii-dclà  de  1429; 
nolile-isr-  i(n'r'lli'  a  e.in-taiiiiri.'nl  siiitcnni-,  srjit  par  des  positioai 
élevées  (tans  l'K^lisT!  cl  ilaii-  rarnié.',  suil  par  de  graiules  alliances. 
Aiiv  K  aU-'V'-:!éiMni.  d>  i7-*.l.  Iii,'nr.-  li  l'érif^ieux,  parmi  les 
voteils  ilan-;  ro.-d:v  d-  Il  S»Uh-^-:  le  vî^'omlc  rie  Koyère  de 
i'i'vri'aiix,  lii-ul<'ji.nit  il<-s  iiian-i'liaiiv  île  Krance. 


—  437  — 


588 


De  la  Rl^E  CBordier),  d'Aysse,  do  Fierrcfiche^ 
de  la  Batut,  do  Beaumont,  de  la  Borio,  et  en 
\mriw  do  St-Pardoiix-la-Hivièro  (on  Férigord), 
etc. 

Ahmes  :  D'argent  à  un  phénix  couronne  de  sable,  poso 
sur  un  bûcher  entoure  de  gueules. 


Hc^tte  famille  possède  des  lettres  patentes  en  forme  de  chartes, 
données  à  V(Tsaillos  en  août  1700,  par  lesquelles  Louis  XIV  eon- 
lirnie  dans  sa  noblesse  Pi(M're  Bordier  do  la  Bue,  seigneur  d'Aysse, 
Tanohlit  do  nouveau  en  tant  que  besoin,  avec  ses  enfants  maies  et 
femelles  nés  et  à  naître,  et  lui  permet  do  continuer  à  |)orter  les 
armos  (jue  ceux  de  sa  famille  ont  portéos  de  tous  temps. 

Gos  armes,  blasonnéos  ci-dessus,  toiles  ([u'elles  se  voient  sur 
l(»sdilos  lettres  patentes,  sont  enn^gistroes  de  môme  dans  le 
Grand  Armoriai  de  Fronce  ivo^i^^ive  de  Pér'i'^mmx),  le  19  août  1700. 

Dans  les  jugements  dos  intentlants  de  Bordeaux  portant  main- 
lenu<»  de  nobhîsse  .'période  de  UW)!  à  1718),  so  trouve  le  nom  de  la 
famille;  il  ligure  ogalem  >nt  tlans  les  listes  de  votants,  à  Périgueux. 
pour  les  députés  do  la  Noblosst»  auv  Ktats-Généraux  do  1789  ;  il  y 
est  ainsi  inscrit  :  Mossire  Pierre  Bonlior  d'Aisse,  écuy(»r,  soigneur 
de  I^ierrelich(»,  y  habitant  dans  son  repaire,  paroisse^  de  Thiviers. 
Voir  aux  procurations.) 

Dans  b'  Bulb^tin  (h;  la  Socictr  historique  et  archéologique  du 
Périijord,  tome  V,  il  est  fait  ni. vil  ion  «Tun  Périgourdin  du  nom  de 
Bordior  (jui,  en  qualité  (roflicior,  lit  partie  de  la  suit(»  de  Jean  de 
(îrontaut-Biron,  baron  de  Salignac,  nommé ,  en  lGOi,par  le  roi 
Henri  IV,  ambassa  leur  à  G  )nslanlinopl(»,  et  i\\\\n\  outre,  comme 
chroniqueur,  lit  l'historicpio  (e:i  ir)01  pages  in-folio  pleines  d'inté- 
rêt i  dos  événements  qui,  jus(preii  KiJO,  marqueront  cette  impor- 
tante and)assado. 

Ledit  ïîordier,  on  nous  ai)pronant  lui-même,  dans  son  récit,  que 
Pluviers,  on  Périgord,  était  cr  sn  Ijonne  ci  c lié re  patrie  »,  no  dit-il 
pas,  par  là,  (pi'il  fait  partie  do  la  famille  dont  il  est  ici  question,  et 
qui  est  oncorr  roprésontéo  à  Bergerac? 


Db  SAI\T-AN)3EL,  de  la  Forge,  de  la 
Bredde,  du  Pont,  il'Aux,  de  Morpain,  de  Mallel, 
de  Pugorin,  de  Hougerie,  do  Monthreton,  etc. 

ABMEt  :  D'or  nu  palmier  do  siaopte,  supporté  pir 
deux  lions  iilTronlÉs  de  gueules.  Alias  :  de  table,  ■rail, 
couronnés  el  alTroniJs  do  gueules. 

Dans  le  Xobiliairc  de  Guyeni»'  et  dfi  Gasco- 
gne, il  e^^t  dit  que  la  raiiiillo  csl,  sans  aucun  doute,  originaire  de  la 
seigneurie  do  Sainl-Angel,  élection  de  Twlle,  en  bas  Limousin,  at 
qu'elle  est  de  très  ancienne  noblesse. 

Les  registres  do  l'hôtel  lif  ville  de  Périguenx  i;onstatt>nt  son 
existence  en  Pérîgord  depuis  In  seconde  moitié  du  x\-*  siècle  ; 
ainsi  de  1478  à  lôâô,  on  compti;  quatre  conseillers  du  nom  de  Saint- 
Angel,  et  un  maire  do  la  ville,  de  1536  è  1537. 

Dans  \' Histoire  de  la  prise  de  Prriyuoiix  par  les  Hiigtwiiols,  en 
1575,  et  de  in  reprise  do  celle  ville,  en  1581,  par  lus  catholiques. 
il  est  parlé  d'un  Hélie  de  Saint-Augel  qui  fut  assassiné  à  Cahon. 

Par  de  fort  bonnes  allinnces,  par  la  dinlinclion  dans  les  grades 
militaires,  par  l'inscription  de  sou  nom  dans  le  calalogiu-  des  no- 
bles du  royaume,  le  Kl  mars  IfiOO,  pur  la  convocation  au  ban  de  la 
sénéchaussée  de  Guii'nne,  en  1692,  et,  entin.  parla  présence  de 
plusieurs  de  ses  memlirtrs,  en  1780,  li  l'A^^semblée  des  Etats  Géné- 
raux de  Guienne  tenue  à  Itordeaux,  la  famille  de  Saint-Angel  jus- 
tille  pleinement  sa  noblesse  et  le  titre  de  comte  donné  à  Jean  de 
Sflint-Angel,  qui  ilt  ses  preuve;;  pour  être  admis  au  nombre  de» 
i^uyors  de  la  reine  de  France.  Ce  dernier,  chevalier  de  Saint-Louis, 
breveté  chef  de  bataillon,  mort  nii  1H37,  sans  laisser  d'enfants  de 
son  mariage  avec  Marie  de  Urivazae,  a  institué  pour  fion  héritier 
universel  son  neveu  Victor  de  Sniat-.\nj;el,  letpiel  a  relové  le  titre 
de  comte  que  portait  son  oncle.  1-edit  Victor,  comte  de  Saint-An- 
gel,  onicier  de  Saint-Cyr,  démissiojmaire  en  IK3I),  a  eu  de  son  bm- 
riagc  avec  Henriette- Joséphine  d(?  Pnch  île  Monthreton,  deux  fli», 
dont  l'un  a  épousé  M"*  de  Oiilarelli,  tille  du  comte  Eugène  de  Cafk- 
relli  et  de  Marie  Le  Clerc  de  Juigné,  el  continue  la  descendance  de 
cette  branche. 


S90 


-  439  — 

De  SAINT-ASTIER,des  Bories,  de  Ilsle,  d*Al- 

lemans,  du  Lieu-Dieu,  de  Sarliac,  de  Savignac- 

les-Eglises,  de  Monlanies,  de  Montréal,  de  Mon* 

lancés,  de  la  Barde,  de  Saint-Germain,  de   Cro- 

gnac,  de  Sauveterre,  d*Antonne,  etc. 

Armes  ;  D'argent  «î  trois  aigles  de  sable  posées  en  chef 
»^— "^^  et  en  pointe,  trois  cloches  du  même  émail  bataillées    d'or, 

posées  également  2  et  1  (1).  Ces  trois  cloches  ont  été  ajoutées  en  mémoire,  dit- 
on,  de  ce  que  les  cloches  des  églises  de  Limoges  sonnèrent  miraculeusement 
d'elles-mêmes,  à  la  mort  de  Pierre  de  Sainl-Astier,  évêque  de  Périgueux,  arri- 
vée le  8  juillet  1275  ,  dans  le  couvent  dos  dominicains  do  Limoges,  où  il  s'était 
reiirn. 

La  généalogie  de  cette  maison,  œuvre  de  Tabbé  de  Lespine,  pu- 
bliée par  M.  de  Saint-Allais,  nous  apprend  que  plusieurs  branches 
ont  porté  d'autres  ai'mes  :  celles  de  Montancôs,  et  d'Antonne,  trois 
lions;  et  celle  de  Montréal,  unefasce  ;  elle  nous  fait  savoir,  en  ou- 
tre, que  le  blason  à  cinq  fasceSy  mômes  armes  que  celles  de  la  mai- 
son de  Beynac,  a  été  longtemps  porté  par  les  seigneurs  des  Bories 
et  du  Lieu-Dieu. 

Une  branche,  établie  en  Lorraine  vers  le  milieu  du  xvi*  siècle, 
ligure  parmi  les  maisons  d'ancienne  chevalerie  de  cette  province, 
avec  ces  dernières  armoiries  ;  ce  sont  les  mêmes  qui  se  voient 
sculptées  dans  le  prçmier/^ar/id'unécusson  formant  cul  de  lampe 
à  la  retombée  d'un  arc  de  voûte  de  la  tour,  nord-d'ouest,  du  châ- 
teau des  Bories  ;  quant  au  second  parti  qui,  à  la  première  vue, 
semblerait  contenir  trois  cloches,  examiné  avec  plus  d'attention, on 
y  voit  distinctement  :  trois  ruches  à  miel.  Ce  double  écusson  porte 
la  date  de  1580,  et  comme  en  1572,  une  demoiselle  de  Mellet  avait 
épousé  le  seigneur  des  Bories,  on  s'explique  que,  faisant  recons- 
truire le  château  de  ce  nom,  le  mari  et  la  femme  y  aient  fait  acco- 
ler leurs  armes. 

Cette  maison,  ainsi  que  le  disent  les  généalogistes  ci-dessus,  est 
du  nombre  de  celles  qu'on  peut  appeler  indigènes,  parce  qu'elles 
ne  se  sont  jamais  éloignées  des  lieux  où  elles  ont  formé  leurs  pre- 


<r  Les  armes  aux  trois  aijlcs  sont  la  reproduction  de  celles  que  l'on  voit 
sur  Ir  sroau  de  Il«^lie  de  Saint-Astior,  ohcvalier  et  co-seignour  de  la  ville  et 
seijrnrurie  de  l'isle,  servant,  en  qualité  d'éciiyor  dans  la  guerre  de  Flandres, 
sous  Ui  r»*gne  de  Philippe-le-nol.  Ce  sooan  porte  :  un  cavalier  armé  de  toutes 
pièces,  tenant  à  la  main  droite  l'épée  haute  cl  de  la  gauche  un  écu  chargé  de 
iroi:^  nifjlrs^  le  cheval  caparac^onné  rehausse  d'aigles. 


-  iiO  — 

miei'3  étahlissorncnts  ;  elle  a  le  rare  avantage  que  plus  on  remonlp 
vers  sa  source,  plus  on  découvre  en  elle  d'éclat  et  de  marque  de 
grandeur  ;  on  s'accorde  universelN'inenl  à  la  faire  descendre  de  la 
famille  du  saint  lierniileAsterius,  cpie  l'abbaye  de  Sainl-Aslier  re- 
connaît pour  son  fondateur,  le(iuel  mourut  vers  le  milieu  du  vu*  siè- 
cle. Il  était  le  plus  jeune  des  entants  du  seigneur  de  Puyiiepont  il). 

On  comi)te  juscpi'à  vingt-deux  seigneurs  du  nom  de  Saint-Astier 
qui  ont  été  décorés  de  la  chevalerie,  depuis  le  milieu  du  xii*  siècle 
jusqu'à  Tan  liOO. 

Quoiijue  restreint  dans  les  limites  d'une  simple  notice,  je  lien? 
à  rap[)oler,  ici,  cpie  Jacques  de  Saiul-Asticr,  seigni'ur  des^  Bories, 
d'Antunne,  de  Sarliac,  deSnvignac,  etc.,  chevalier  de  TOrdre  du 
Hoi,  gentilhomme  ordinaire  (It^  sa  chandjre,  capitaine  de  50  hommes 
d'armes  et  oO  lances  de  ses  ordonnances,  eut  le  gouvcrnemenl  et 
la  garde  delà  ville  tle  Périgueux,  le  18  mai  loOli;  que  GcoITroy  de 
Saint-Astier,  chevalier,  seigneiu*  du  Lieu-Dieu,  de  Li^ne,  etc., 
cousin  issu  de  gJTnuiin  du  précédent,  lut  ausM  cbevalier  de  TOnlre 
du  lioi,  capitaine  d(»  50  honnnes  île  ses  ordoimances  et  lieutenanl- 
général  pour  le  roi  au  gouvei'uement  d(»  Verdun  ;  que  vers  la  fin 
du  xvH^sièch»,  Henri  de  Saint-Aslier,  chevalier,  seigneur  des  lio- 
ries,  etc.,  également  gentilhomme  de  sa  chambre,  était  qualilié 
haut  et  puissant  seigneur  et  baron,  (*t  que  son  lils  Jcan-Jucqueà 
était  mar([uis  des  Hories,  titre»  (pii  a  successivement  été  porté  de- 
puis —  c\îst-à-dire  depuis  deux  siècles  —  dans  la  branche  de  ce 
nom,  la(iurlle  est  représ^Mitée  aujourd'hui  par  -\ntoine-Astier-AIbé- 
ric  de  Saint-.\slier,  marquis  ch's  Hories,  né  h»   i\)  novembre    1811. 

Cette  famille  ne  s'(»st  jms  seulement  distinguée  dans  la  carrière 
des  armes  ;  elle  a  fourni  à  rKglisi»  nombre  de  dignitaires,  plusieurs 
prélats,  parmi  lesfjuels,  Pierre  de  St-Astier,  évéipie  de  PérigueiU 
depuis  l'an  ["l^VS,  (|ui  fonda  à  Hérigueux  le  mcmastèrc  des  Frères 
IVécheurs  ou  Hominicains.  ('/est  celui  qui  mourut  à  Limoges  en 
odeur  de  sainteté'  dans  le  CuuviMit  des  Dominicains,  en  1:275,  ainsi 
(pf  il  est  dit  plus  haut  ;  Armand  de  St-.\stier,  chapelain  du  pape. 
nonce  aj>ostoli([ue,  qui  fut  dernier  abbé  de  Tulle  et  l"  évoque  de 
cette  vill(»  en  1:M7,  mort  le  r»  juillet  \:i']'\,  r\  fut  inhumé  à  Koeama- 
dour  ;  et  Arehandjeaud  «le  St-A^tier,  abbé  dWurillac,  nommé  à 
révêt'lié  de  Sl-Flour  avant  Li'in. 


1    l'nyd'pon  ,  .iii<:i<-ii   i-li  iIlmii.  ]t.iri>issi'    <{•;    Noiivii',    ftur   la    rive   droitt  dt 


ri>le    I*«.'riyord  . 


—  441  — 

La  ville  de  Féri(rueux  lui  doit  bon  nombre  de  consuls  el  de  mai- 
res. Parmi  ces  derniers,  on  voit  Archambaud  (le  Sl-Aslier,  élu  en 
1528  ;  Fortonou  Fortanier  de  St-Astier,  soigneur  des  Bories,  lequel 
occupa  ciiii)  fois  cotlt!  charfc'e  iicli35à  146:;i,et  à  qui  ses  concitoyens 
avaient  déjà  donné,  en  1431,  une  marque  éclatante  de  l'ostime 
qu'ils  avaient  dans  ses  lulonts  militaires,  lorsque,  k  peine  âgé  de 
30  ans,  ils  le  choisirent  poui'  leur  capitaine  el  lui  conllùrent  la  garde 
et  la  défense  de  la  Cité  qui  étiiit  alors  menacée  par  les  Anglais  ; 
Jean  de  Sl-Aslior,  seigneur  de  Ligne,  fils  dudil  Forlon,  qui  tut  par 
trois  fois  nommi;  maire,  on  1184,  en  1490  et  en  14%  ;  et  enfin,  le 
(ils  dudit  Jean,  noble  Forlon  de  Sl-Aslier,  chevalier,  seigneur  du 
Lieu-Dieu,  qui  fut  investi  de  lu  môme  charge  en  153-}. 

Le  nom  de  St-Asticr  se  voit  dans  les  jugemeiils  des  intendants 
de  Bordeaux  portant  mHintcnue  de  Noblesse  (période  de  1097  à 
1718],  de  même  que  dans  les  lisle.s  des  votants  pour  les  députés  de 
la  Noblesse  aux  Klats-(iénéraux  de  1779,  où  ligure,  à  Périgueux» 
ainsi  insi-ril  :  Très  liaul  et  1res  puissant  seigneur  Pierre  Astier* 
comte  de  St-Astier,  chevalier,  seigneur,  marquis  (les  Bjries,  An- 
tonne,  Sai-iiac,  Savignnc-les-Eglises,  Sl-fiermain-du-Salembre, 
St-Jean-d'Ataux  et  autres  places,  elievalier  de  l'Ordre  royal  et  mi- 
litaire de  Sl-Louis,  ineslre  de  camp  de  cavalerie. 

Ce  dernier  avait  été  page  d(^  la  Cn'ande-Ecurie,  avait  joui  des. 
honneurs  de  la  Cour  el  avait  eu  l'honneur  de  monter  dans  les  car- 
rosses du  Roi. 

En  1814,  il  était  lieutenanl  des  gardes  du  corps  du  Roi  et  en 
1816,  lieutenant-général  de  ses  armées. 

Je  ne  peux  mieux  terminer  cette  notice,  qu'eu  répétant,  avec  l'au- 
teur do  la  gémialogio  de  St-Astier,  l'une  des  pins  com]>létes  qu'ait 
publiées  Sl-Allais:  (|iie  cette  maison, établie  eu  IVrigonl  depuis  un 
temps  immijmorial,  réunit  lous  les  avantages  qui  r.nraclérisonl  la 
noblesse  de  premier  ordre  el  i|iii  sont  :  l'aiieienneté,  la  distinction 
des  services,  l'illiislra^ion  îles  alli(lu;^es,  de  grandes  giossessions  et 
n  n  noniljreu.\  vusselage.        


I)k  St  el  Stk-AULAIUE  ide  Healpoil)  do 
.Nnrinalet,  de  la  Roche- Mallet—  eu  Brelngnc— , 
de  Taniai',  de  la  Porcherie,  de  la  flreni-rie,  de 
Man^ac.  de  Coutures,  de  la  Renaiidie.  .le  C.isti'l- 
Nuuvel.dcLaiiniary,  des  C.haliaiies,  de  ^ninsnc, 
defiorse,  de  Dixmi-rie,  de  Pestiilac,  de  Mareuii, 
de  Milly,  de  Bei'try,  de  Sorges,  de  Pîndry,  d'Au- 


—  442  - 

gervilie,  de  Fontenilies,  de  la  Luminade,  de  Montplaisir,  du  Mas, 
—  en  Limousin  et  en  Périgord  —  de  Gironde  —  en  Poitou  —  d'Ar- 
sinde  —  en  Beaujolais,  près  Moulins,  etc. 

Armes  :  De  gueules  à  trois  couples  de  chiens  d'iirgcnt,  liés  d'azur,  [losés  2  et  1* 
Devise  :  Semper  ûdclis. 

La  maison  de  Beaupoil  est  originaire  de  Brota<2:no  ;  deux  de  ses 
membres,  Hervé  et  Geoffroy  de  Beaupoil,  se  croisèrent  en  liiH, 
et  leurs  noms  et  armes  figurent  a'.i  musée  de  Versailles. 

Yves  de  Beaupoil,  chevalier,  seigneur  de  l.i  Normalct  lau  pays 
de  Bretagne),  est  le  premier  que  mentionne  1g  Nobiliaire  du  Limou- 
sin, par  Tabbé  Nadaud.  Il  vint  dans  cette  province,  et  de  là  en  Péri- 
gord,  ou  du  moins  ses  descenlants,  dan^  le  milieu  du  xiv«  siècle, 
vers  répoqut^,  à  peu  pivs,  de  la  ce-^^ion  du  comté  de  Penthièvre  el 
de  la  vicomte  de  Limog.?-^  lait  î  à  la  v  «ive  dî  Gliaries  de  Blois,  lue 
le  29  septembre  13o4,  en  dèfe:idaiit  sîî.s  droits  à  la  couronne  ductile 
de  Bretagne  que  lui  disputait  Jean  de  Montforl. 

Noble  Guillaume  de  Beaupoil,  qiialillé  dans  son  testament  du  8 
août  1455,  puissant  seigneur,  iils  du  précédent,  acheta  vers  1108 
(dit  Nadaud),  la  terre  et  la  seigneurie  de  Ste-Aulaire,  près  d'Uzer- 
che  en  bas  Limousin  (di?  Snnctti  Kulnlia),  c/est-à-dire  de  Sainte  el 
non  de  Sainl-Aulaire,  ajoute  ce  généalogiste. 

C'est  par  suite  de  cette  acipiisition  qu'au  nom  patronymique  de 
Beaupoil,  s'est  incorporé  celui  de  ladite  seigneurie,  qui  désigne 
généralement  toutes  li»s  branches  d(»  la  iamilh^  dont  plusieurs,  tou- 
tefois, sign(»nt  SaiFit-AuIaire  au  lieu  de  Sainte-Aulaire. 

La  branche  dite  d(»s  s<Mg:i(»urs  de  la  P(>rv?hf»rie  et  de  la  Grénerie, 
s'(»st  éteinte  dans  Louis,  manv'hal  des  camps  et  armées  du  Roi,  lue 
au  combat  de  RumiMsheini,  dans  la  tiaut(*  Alsiu*e ,  le  !29  aoâl 
<709. 

Cette  branchocompte  nu  évéquc  dr  Tullr,  en  1702  ;  un  grand- 
maréchal  de  l'Onln*  de  M.illc,  lin  liciitiMiîint-général  pour  le  Roi 
du  liant  et  \)'.\<  Liiiioi^in.  le  {uel  lit  partir  dt^  TAcadémie  française 
en  171  H),  etc. 

(^eII(Mle  (iouture  et  de  Laninary,  d'où  sont  soF'tis  les  seigneurs 
du  Pestillan,  d(»s  inarcjuis  <le  Laumary,  d«'  Fontenilles,  de  Siorac, 
etc.,  qui  ont  donné  «ienx  gran'l>-éeliaiison>  ilc  France,  |rrand 
nombre  d'ollieiers  ^n'mh'mmux,  in  anibas-^adi'ur,  des  chambellans, 
etc. 

(iCllc  de  la  Lnniinade  itm'e  éri;^ée  i*ii  b'irniiiiie  ctï  1635),  sépa- 
rée, dit  la  (^henavs-l)e>l)ois,  df  la   braui-he  ainée.  au 


—  443  — 

ment  du  xv*  siècle  et  qui  n'a  pas  cessé  de  se  distinguer  par  ses  ser- 
vices militaires  et  a  donné  un  maréchal  des  camps  et  armées  du 
Roi  dans  la  personne  de  Raymond  de  Beaupoil,  sur  la  tête  duquel 
la  Luminade  a  été  érigée  en  baronnie. 

Relativement  à  cette  branche,  il  est  dit  dans  le  Chartrier  Fraih- 
çaisy  au  dictionnaire  des  anoblis,  que  : 

t  Beaupoil  de  Saint-Aulaire  (Raymond),  baron  de  la  Luminade, 
>  obtint  le  30  juillet  1669,  un  arrêt  du  conseil  qui  le  maintient  dans 
»  sa  position  do  noble  et  d'écuyer  ;  et  Antoine,  son  fils,  un  autre 
»  arrêt  du  conseil  du  7  février  1708,  qui  le  décharge  du  paiement 
»  de  la  somme  de  4,000  livres,  à  laquelle  il  avait  été  taxé,  comme 
»  usurpateur  de  noblesse  dans  le  rôle  arrêté  au  conseil.  Les  doux 
»  arrêts  de  faveur,  —  est-il  ajouté  dans  Touvrage  —  ne  peuvent 
•  être  considérés  que  comme  un  anoblissement.  » 

Qu'il  me  soit  permis  de  faire  suivre  cette  note  de  quelques  obser- 
vations : 

Frapper  de  condamnation  pour  fait  à! usurpation  de  Noblesse, 
Antoine,  fils  de  Raymond  Beaupoil  do  St-Aulaire,  sur  la  tête  duquel 
les  terres  de  la  Luminade,  de  Valeix,  do  la  Garde,  de  Brotoux 
avaient  été  érigées  en  baronnie,  on  mai  1655  et  qui  fut  maintenu 
le  30  juillet  1669,  dans  la  qualité  do  noble  et  d'écuyer,  était  une  de 
ces  nombreuses  injustices  commises  i)ar  des  commissaires  répartis 
dans  les  provinces,  à  rofTot  de  rechercher  les  usurpateurs  de  no- 
blesse, mais  qui,  ainsi  que  je  Tai  fait  remarquer  danp 'une  note  qui 
fait  suite  à  l'introduction  de  ce  Nobiliaire,  semblèrent  par  déè  con- 
damnations multipliées  ,  se  préoccuper  bien  plus  aé  \%*  qu'e^i^on 
financière  que  du  côté  moral  à  atteindre.  :.  ^     !    , 

Cette  injustice  à  l'égard  d'Antoine  est  d'autant  plus  iQap^lgatPn^y''^ 
avait  été  reçu,  le  i  janvier  1667,  écuyer  du  Roi  en  la  grande-écu- 
rie et  que,  comme  tel,  il  avait  dû,  de  même  que  son  père  pour  ob- 
tenir sa  maintenue,  prouver,  par  titres  authentiques,  sa  noblesse  et 
filiation  noble  à  1560  au  moins.  Il  était  donc  de  toute  équité  qu'An 
toine  fut  déchargé  de  la  taxe  à  laquelle  il  avait  été  condamné 
comme  tant  de  bons  gentilshommes  qui  plus  tard  furent  également 
maintenus. 

J'arrête  ici  ces  observations,  en  concluant  que  les  arrêts  ci-des- 
sus du  30  juillet  1669  ot  7  février  1708,  concernant  Raymond  et 
Antoine  do  Saint-Aulair(\  père  et  fils,  ne  peuvent  être  considérés 
que  conimo  mit*  constatation  do  noblesse,  un  droit  reconnu,  ce  qui 
constate  en  un  mol  une  maintenue,  ot  non  comme  des  arrêts  de  fa- 
veur, un  anoblissement,  ainsi  qu'il  est  dit  dans  le  Chartrier  Français, 


—  m  — 

J'ai  dit  plus  haut  que  les  Ucaupoil  de  Saint  ou  Sainte-Auiaire. 
s'étaient  fait  remarquer  dans  la  carrière  des  armes  el,  comme 
preuve,  je  rappellerai  d'après  l'ouvrage  publie  pur  Louis  Pari?, 
Hyanl  jiour  litri'  :  L'inipàl  du  Honij,  que  treize  ^iitilâtiommes  du 
nom,  simples  officiers,  ou  ofliciers  supùi-ieurs,  sont  (ombés  glorieu- 
sement sur  les  champs  de  bataille. 

On  voit  ainsi  quo  la  uiaisou  de  Di^aupoil  de  Saint-Aulaire  h  pajv 
sa  large  part  de  l'iuipôl  du  snn^  ipii  avant  1~>^9  était  prélevé  sur  11 
Noblesse  française. 

Elle  a  été  reppési'ntée,  lors  ries  Ëlats-Oéiu^raux  de  17«H,  atii 
Assemblées  de  la  Nolilessc  de  l'érigui-ux,  de  Limoges,  de  Bw- 
deaux,  do  Libourne,  île  Saintes,  de  Saiut-Yrieix,  el  plusieurs  ilese* 
membres  y  ont  liguiv  avec  les  ipialiliralions  de  :  barons,  comlfsfl 
marquis. 

On  distingue  parmi  ses  alliances  :  (Saumon!  La  Fore»».  Tal- 
lejrand,  Laroehc-.\jnion,  Hourdeilles,  Kuaiel,  (^ii'bonuiéres,  (ïri- 
moard  de  Beauvoir  du  Roure.  Hairour,  Soyecout,  Vivonne.  Cre- 
toti    d'Estonrnel,  etc. 


Ue  SAINT  Al 'VENT  -l'Eanv)  île  In   ChaulTyc, 
11'  Hossigiiol,  de  (.^lialagiiae,  de  l'rossignnc,  rtc 


Hîiyiiiond  'le  l'eny,  écuyer,  seigneur  de  la 
'-liaullVe  ri  Hiissigiiul,  mainteiui  danssa  noblesse 
eu  11)*)",  pai-  !)a;;iirssrnii,  HTidil  Imcninage  au  roi,  n  l'èrigueus 
pour  liossi^Tinl  et  |a  CD-wi^'iieuri.-  de  (^liala^nac,  l'autn»  moilié 
apparleiiaiit  au  l'Ii.ipiiM'  d.'  ri''ri^-iii'u\.  Sou  tiis  l-n,-ic,  qunlîlié  plus 
lard  uiar<)iii-  ili'  la  ('.liaullVe  i-l  d.'  Saiiil-.Viv.-iil,  marié  en  1681  à 

Atiiii' lie  ltn.'lie.'li'>ii:.rl,  l'ii' v'ipi.''  au  l.aci  de  la  nohlesspdeli 

séu.'Tlmu"iV  di- IVHtiu.'iiv -T.   Hi'.in.    Ar.-liiv.-s  de  la  Gironde  C- 
2:);f:  !■!  (l.Vi  ,    Hitjlintlir.|ii<-  nati.iua!.'  r...ri.li'i-  f\\  1  V-rigord. i 

.\l""  la  baniuiie  d^  Va-s;d.  in'-i' l'.Try  d''  Sain! -Auvent,  niftidp  m 
>f.n  eliàlrau  de  la    Va>.-.al.lj.',   .■ouiitiua.- .le  (;..uN.   raulon  dc  Ycr- 

tedlae  :l>én^n]-d    ;  «'lie  a  ] v  lill">M"'-  d-  Mon<lion  el    dl>  Bra- 

i(uilnUKe. 


—  445  — 


593 


De  SAINT-CHAMANS,  du  Peschier,  de  Pa- 
zayac,  do  Montmègo,  etc. 

Armks  :  De  siiiople  à  trois  fasces  d'argent,  au  chef  en- 
grdlé  de  même  —  d'après  la  Chcnaye-Desbois  —  de  gueu. 
les,  d'après  J.-B.  Houillet. 

Dkvise  :  A7/  nisi  vincit  amor. 


Dans  le  Grand  Armoriai  de  France  (registre 
de  Péri^ncux)  les  armes  sont  décrites  sous  le  nom  de  Léonard  de 
Saint-Chanians,  écuyer,  seigneur  de  Fazayac  :  D'or  à  trois  gre- 
nouilles  do  sinoplc. 

Ce  dernier  blason  me  semble  devoir  être  mis  dans  la  catégorie 
d(»s  armes  fantaisistes  et  parfois  ridicules  que  les  commis  de  d*Ho- 
zierdoimaieiit,  à  défaut  de  renseignements  positifs,  aux  familles 
qui  refusèrent  souvent  de  se  soumettre  à  une  révision  éminemment 
liscale,  ainsi  que  j'ai  cru  devoir  le  faire  observer  plus  haut,  dans 
une  note  de  l'introduction  de  TArmorial. 

Cette  faiuille,  originaire  de  la  Creuse,  dont  la  filiation  suivie  com- 
menc(*  à  Hercule  de  Saint-Clmmans,  chevalier,  vivant  en  1280,  a 
produit  un  grand-maître  de  l'Ordre  du  Temple  en  1172  ;  un  bailli 
royal  des  montagnes  d'Auvergne  en  1332  ;  un  grand-maréchal  de 
l'Ordre  de  Saint-Jean-de-Jérusalem  en  1428  ;  et,  dans  les  armes, 
plusieurs  officiers  déliants  rangs. 

Celte  famille  a  contracté  de  nombreuses  alliances  en  Périgord, 
entre  autres  avec  celles  :  de  Saint-Aulaire,  du  Peschier,  de  la 
Garde,  de  Cimel,  d'Hautefort,  de  Chapt,  de  Badefol,  Green-de- 
Saint-Marsaull,  de  Bertin,  etc. 


i94 


De  SAINT-CLAR(ou  de  Saint-Clair)  de  Thon, 
de  la  Feuillade,  de  Puymartin. 

Armes  :  D'or  à  la  cloche  d'azur    bataillée  d'argent,    au 
chef  d'azur  chargé  de  trois  étoiles  d'or. 


Ancienne  famille  noble  du  Sarladais  possédant 
au  XVI*  siècle  le  château  de  Puvmartin  avec  la 
ipudificalion  de  haut  et  ]>uissant  seigneur  ;  déchue  à  partir  du 
XVI'  sièch»,  l'ilr  a  élé  rétablie  au  xvnr.  (Voir  aux  archives  départe- 
UKMitalrs.  —  Lellres  de  Noblesse.! 


—  Ai6  — 

Jean  (le  Saint-Clfli",  pciiyer,  sieur  (le  Thon,  capitaine  de  greni- 
iliers  au  régiment  lU"  Tonlousc,  ihovnlicr  de  t'Ordi-c  royal  et  mili- 
laire  do  Snint'LouiA,  licnsîoniiiiiro  «liirui,  mariô  à  M.irfnieritP  >\f 
Selvcs,  mourut  lo  1^  fi'vriiT  l";)."».  ini  roiiaire  iioIjU*  ilii  Tliun,  \a- 
roisse  deUézonai^ 

Un  aiilR?  Jean  île  Sniiit-niar,  éciiyer,  sicin*  ilf  la  Kouillade,  ca- 
cheta son  testament  ijiysti<|iii-  le  19  août  1711,  avco  les  armes  i-i- 
dessus  décrites. 

Deux  des  lucmhre!;  de  cette  famille  sont  inscrits  dans  la  liste 
(les  émigi'és  du  district  d(^  S:ii-lat  ave<'  la  d('si|;nation  de  ei-devanl 
(fardes  du  coqis. 

Sous  le  nom  d'Antoine  de  Sl-0];ir,  conseiller  du  l-toi  au  présîiliil 
et  assess(>ni-  en  la  miirtVlianssi-c  de  SaHal,  le  Grand  Arworul 
de  /"rawee,  repislre  de  Parlât,  inscrit  les  armes  décrilei;  ci- 
dessus. 


De  i^AlNT-CVH(Du  F[>;,  du  Boiilonnel.  de« 
Lèzes,  ir.\ucor,  de  Bessac,  etc. 
Ahhes  :  D'nziir  n    Irois   bourdons   rangea   d'argent,  ta 

l,e  nom   patronymii|nc  de    cette  famille  est 
Duiiin  (uu  du  Pin).  St-Oyr  est  un  nom    leirien 


qui  pin 


[lit  avoir  ('■!('  pris  de  la  eommime  de  Sl- 


Gyr,  canton  de  Sl-Liiurent-de-Gorrf,  en  Limousin  ;  c'est  sous  ce 
dernier  qu'une  branclut,  en  l'(''ri(,'ord,  était  généralemeat  dési- 
gnée. 

L'abbé  Nadaud  a  donné,  dans  le  Nobiliaire  du  Limousin,  une 
illiution  suivie  du  l>i  fiunille  depuis  1173.  Le  plus  (^'and  nombre  de 
sujets  doiit  il  y  l'iiil  uiecition  s(jnt  ijnalittés  (Vuyers  et  quelques-uns 
y  sont  désignés  chevaliers. 

Ce  (.'(''néab^iste  l'ait  suivre  la  notice  d'un  article  ainsi  conçu  : 
KraïK'ois  Diipin,  sccrétairi^  de  monsieur  de  Toumy,  intendnnl  de 
Limoges  cl  cl.-  Honleaux,  fut  depuis  ({ludilié  écuyer  receveur  des 
tailles  à  I*éi-igu('u\,  uù  il  mourut.  Il  i''tait  pénitent  bleu  i  Limoges, 


le 


i  i"' 


c  iMurdoaa  ftav. 


—  447  — 

Pliisieiii'S  des  membrtis  de  celte  famille  ont  assii^té  aux  Assem- 
blf^e^  de  la  Noblesse  du  Périgoril  en  1789,  el  l'un  d'eux  y  a  flguré 
on  i[iialiti-  de  SL'i'ri''laire  dudit  Ordre. 

Deux  frères  re p ri '!> entaient  naRUCTe  la  famillo  en  Périgord  ;  l'un 
d'eux  habitant  le  cliâtean  d'Aiicor,  ancien  Hof,  commune  de  Beaus- 
sac,  innrié  avec  demoisi^tle  de  Uessol  de  Lamothe,  dont  plusieurs 
enfants  ;  et  l'autre  avec  dcnioisolle  de  FoHchonde  la  Bardonoie. 


SAINTE-COLOMBE  {Astier),  Evêque  de  Sar- 
lat,  octobre  13C1. 

Arhes  :  De  gueules  à  trois  colombes  d'argent,  portaot 
dans  leur  bec  un  rameau  d'olivier  de  ainople.  A  li»a  ■■  0'*' 
tuT  à  trois  colombes  damées. 

Les  armes  de  cet  évèque  et  cellee  de  Pierre 
Jlier,  qui  se  voyaient  à  la  voûta  et  aux  piliers  de 
la  cliapelle  Notre-Dame,  à  Sarlat,  témoignent  que,  si  ce  dernier  l'a 
commencée,  le  deuxième  l'a  achevée.  Il  sié^^ea  jusqu'en  1S70,  épo- 
que dosa  mort. 


De  SAINT-EXUPERY,  (anciennement  de 
^  Saint-Supery),  de  Miremont,  du  l'ognon,  du 
Fraysse,  de  Sainl-Amand,  de  Monlpellerie,  de 
Fleiiryc,  de  Roufiignac.dePaleyrac.deSigoniac, 
de  la  SalvBjfie,  de  Cardou,  en  Périgord,  de  3e- 
(fonzac,  en  Limousin,  etc. 
Aruh  :  Écarlelê,  aux  1  et  4,  d'or  au  lion  de  gueulei, 
ipéPï  ;  aux î  el  3,  daiur    à  l'épie hauto d'argenlgaraie d'or 


qui  esl  de  Saint-Exu 

posée  en  pal,  qui  eal  du  Fraysse. 

Cette  maison,  connue  en  Limousin  dès  le  xi'siècle,  parait  avoir 
pris  son  nom  du  château  de  Saint-Exupéry,  situé  dans  cette  pro- 
vince. 

Vers  1330  elle  s'établit  en  Auvergne  par  suite  de  l'alliance  d'Hé- 
lie  de  Saint-Exupéry,  iliovalier,  avec  la  sœur  et  héritière  en  partie 
de  Kaimoiid  de  Miremont,  mort  sans  postérité. 

C'est  l'un  des  flis  issus  de  co  mariage  qui  a  formé  la  branche 
cailf'llc,  laquelle  s'est  perpétuée  t-n  Périgonl  et  en  Quercy  et  y 
Lumiite  de  nombreux  représentants. 


—  448  — 

La  branche  aîii(*»e  en  Aiworç^no  a  fini  dans  Guy  de  Saint-Exupérj'. 
clievalier,  soijjrnour  do  MinMnuiit,  de  Kavars,  de  Cbayrols,  du 
DoîJfiioii  <*t  aulrts  lieux,  consc'iller  du  Hoi,  bailli  royal  des  monta- 
gnes (T Auvergne,  à  Ainilla»*,  dr*  I.VjX  à  1502,  lequel  n'd  laissi*  de 
son  mariage,  contrart»'*  le  2\)  niai  l.')i8,  (jue  trois  lilles,  ilont  l'une. 
F'ranooise,  épousa  en  lôTi,  Henri  de  Hourbon-Mnlauze,  vicomte  lii* 
Lavcdan  ;  la  "2^^  Hose,  niariiM*  A  Louis  de  Hillac,  chevalier,  de  Saint" 
Quentin  ;  et  la  ?]',  Magdeleim;,  dont  Ir  sort  est  ignoré. 

Louis  d(*  Sainl-Kxu|>r'ry,  oncle  du  jnv.'édent,  était  chanoine, 
comte»  de  Lyon.  Ce  lilre  seid  sulllrait  pour  constater  une  liante  no- 
blesse, camn  sait  i\\\\)n  ne  pouvait  élre  reçu  dans  ce  chapitre  san> 
preuves  authentiques  d(»  seize  quartiers  ;  mais  s'il  fallait  encore 
d'autres  conslatalions  de  noblesse,  il  suffirait  derapi»eler,  outre  :.es 
alliances  (listingué(»s  dont  il  serait  trop  long  de  donner  ici  la  nu- 
nienclature,  (pi'à  toutes  les  rechendies  de  la  noblesse  par  les  in- 
tendants des  provinc(\s,  la  maison  de  Saint-Kxupéry  a  été  mainte- 
nue ;  qu'aux  Etats-(.îénéraux  de  i78t)  ellea«'téreprt^seiilée  par  plu- 
sieuis  de  ses  membres,  entre  autres,  à  IVrigueux,  par  haut  et  puis- 
sant scMgneur  Jean,  confie  de  Saint-Exupéry,  chevalier,  seipieur 
du  Frayss(»,  de  Tlsle,  de  Paulin,  de  la  Salvagie  et  autres  lieux,  an- 
cien lieut(*iiant  conniiandant,  connnandant  d'escadron  des  {gardes 
du  corps  du  Moi.  maréchal  des  camps  et  armées,  chevalier  de  ^0^ 
dre  Hoyal  et  militaire  de  Saiifi-Louis,  habitant  en  son  château  de 
Terrasson  ;  et  par  haut  et  puissant  seigneur,  messin*  Jean  Haltha- 
zar,  comtiMle  Saint-Exu[Ȏry,  seigneur  de  Ilounignac,  Ficurac,  Pa- 
leyrac,  Sigoniac.  ancitMi  lieutenant  des  maréchaux  de  France,  habi- 
taid.  en  son  château  d(^  Cardon,  c<)unnune (h*  I3ourniqucl,sénéchaus- 
sé(î  de  Sarlat  voir  aux  procurations)  ;  et  enfin,  ipie  la  maison  de 
Saint-Exupéry  a  été  ailmiseà  rhouneiu*  de  monter  dans  les  carros- 
ses du  roi,  l«^:2r)  octobre  170 i,  dans  la  personne  de  Jean,  comte  de 
Saint-Exupéry,  exempt  des  gardes  du  corps,  et  que  sa  femme. 
J(»anue-Magdeleine  de  (iugnac,  t'omtesse  de  Saint-Exupéry,  a  été 
présentée  à  la  cour  par  la  romte^sede  Noaifies,  h»  22  mai  1757. 


De  SAINT-LEGIER,  d'Oripnac  et  de  la  Sau- 
-.«yi3  (branulit'  de  SainlongeJ.de  Kichemoiit  {en 
Fci-igonl),  etc. 


iiiiùo  du  rjualn'  flcui-s  de  lia  d'oi 


HEMit     Delis  '■(  IU!\. 

{\ellc  inai-.on,  oïLginaire  de  Uourgogne,  résidait  en  Saintonge, 
lidii-.  la  iinmieicinoilié  du  xv«  siècle,  ainsi  qu'il  appert  d'un  dé- 
iioinljiciiii-'nt  de  la  Laronnio  el  chàtellenro d'Apchîac,  en  Salntonge, 
ou  lou  \oit,  a  la  date  du  ^i  août  IfTâ,  Guillaume  do  SaiiU-I^-gier 
rendre  lioinmage  a  la  dito  bamniiie.  Elle  tient  au  Périgord  par  le 
mariage  du  vicomte  deSaint-Lrgier  avec  une  demoiselle  de  Cha- 
hans,  de  laCliapelle-Fauclier,  do  Hichemonl,  etc.,  dont  est  provenu 
le  roinlo  Adliéinard  de  Saint-Ltijjier,  marié  avec  une  des  tilles  du 
cumle  de  Ve/el. 

Aux  États-Généraux  du  i7y'J,  on  voit  figurer  parmi  les  votants 
fians  l'Ordre  de  la  Noblesse  de  Saintoiige  :  Jeaci-Auguste  de  Saint- 
I.égier,  c.onilc  d'OrigiiaL-,  vX  son  frère  Jean  Grégoire,  vicomte  de 
Saint  l-iégicr,  secrétaire  île  l'Ordre  do  la  Noblesse  ;  le  premier  est  dit 
pah'i'  ''"  comte  de  Olermont,  sous-li(!u tenant  au  régiment  d'Engbicn 
inlaiiterie,  cl  le  deuxième  vicomte  de  I.égîer,  capitaine  de  vaisseau, 
chevalier  de  Sl-Louis,  (Voir  pour  plus  amples  détails  La  Noblesse 
Je  Sainloniic  et  dAuiiis,  par  L.  de  lu  Morinerie.) 


-i^-"       ,.        De  SAINT-MARC,  de  Vautour,  de  Naillac. 


C'est  sous   lo  nom   de   N.   de  Sainl-Marc-de- 
Vauzour,  chevalier,  seigneur  de  Naillac,  que  le 
Grand  Afnion'al  do  France  (regislie  de  Uerge- 
raci  a  enregistré  ces  armes. 


-  i50  - 


De  SAINT-HAKTIX,  de  Laboi-ic,  .lePuyRue- 
raml,  de  la  Bnivèrii,  du  Mas. 

Ahues  :   D'azur    (i    uiiu   erbix    d'orgeiil    canlcuiicr   d< 
quairo  (leurs  du  lis  li'oi-. 

Le  nom  do  Saiiil-Marliu  se  voit  iiai-iiii  U-s  fii- 
millcs  maintenues  jiciida[it  la  pmode  de  lC97à 


Ue  SAINï-OUHS,  de  ia  yoiirelie,  <io  Bounia- 
gueri,  de  Vurdtni,  des  Miraiides,  ite  Kerpuiil.  île 

Salibonniu,  de  Suqiict,  de  Lauciiiade,  de  la  Vi- 
i,'(;rie,  de  la  Mieyiiii-,  d'Urval,  eliv 

AiiuKS  ;  D'.nztir  i'i  un  ours  il' or  oiir  un  pirdesUl  <lr 
(,'iifulcs,  ndr'vii'rj  •■Il  clii-r  d'un  t-roissanl  d'urgrnl.  Alits  - 
l>'azui'  il  l'uurs  [lassaiil  d'ur  sur  uiic  terrasse  de  gueuir*. 

Dans  l'Etat  gt'néral  des  getitiklioiameâ  de  l'élcctioii  de  Sarlal 
maintenus  dans  leur  noblesse  (lar  M.  l'ellot,  intendant  de  OuieniH* 
en  l'année  KMMî,  sont  mentionnés  onze  sujets  du  nom  de  celte 
maison. 

Dans  les  assemblées  de  la  .Nylilesse  aux  Etats-Oénéraux  do  |789, 
figurent  é^'alonient  bon  nombre  de  sujets  du  nom  de  Sainl-Ourâ,  i 
PériKueux  et  à  La  Hocbelle. 


llE  SA1NT-1'A1:L    nu  Huti.  de  ta  Baronnie, 

'luCliâlard,  de  Saiiil-raul-la-Hot-lie.dela  Vallade, 


d'iir  .ii:i.'iimp>it[Dêe  de  dMi 
Hi'Trl  l'uulrp  CD  poiiil«,rl 
lirucliaul  sur  la  iMude.iTiB- 


iliL  tilri'  d'éi'uyiT, sei^'neur  delà  Ban» 

I'.LiiI-h-lt...-1i.'.   h\  Vallade,   eU*..   Qefe 

Il  ]iLj->e-i-.i"ii  rl,'|iui~  177H,  i-t  i|iii  >iinl  eiiL-orc  dans  U 

ril-l';<iil.  >iii-,-/-.hi,  |.hn-l.-tli-.-..lu    n.i   l.nuls    XVI,    en 

'slTsi.M,! I,' In  l:r<>ii>s<'.    -.ieni-  du    Ileai 


Itiil,  <]iti 


-.  -ir>f  — 

dans  la  tlim-go  de  conseiller-secl"élaire  du  roi,  mai^n,  couronne 
lie  Frnncp  pri-s  h  cour  lics  aides  de  Monlanban,  charge  qui  confé- 
niil  la  noblesse  au  {ireiiiier  degpii.  L'exemption  des  tailles  sur  tous 
les  biens  |Kjsâi'dés  |iar  le  sieur  de  Saiiit-Paid,  suitede  cette  cliarge, 
lut  eiireRistrée  à  Périgueux,  en  août  1784. 


De  SAINT-VIANCE  (de  Philip),  de  la  Garde, 
[  ■^f'Ï^Ç'-iV  ^'^  '"  '^•UBoes,  de  Palagensas," de  la  tour  de  Htii- 
■  lip   —  près    Tulle   —  de  Fnyinôge,   d'Objat, 

rrEybeiines,  ilii  Bous(|uel,  de  Vau^oubert,  an- 
ùen  repaire  noble,  commune  deQuinsac,  canton 
le  Chaiiipaj^nac-dc-belair,  en  Périgord, 

cb«r 


aux  i  et  3,  banck'  il'ur  vl  d'aïur,  H  \i\us  siniplemenl  d'azur  '  au  cor    de   chasse 
d'or. 

Celte  l'aindle,  originaire  de  la  vicomte  de  Turenne,  où  elle  flo- 
rissait  vers  le  eoiniiiencemcnl  du  xui'  siècle,  lient  au  Pérîgord  par 
plusieurs  alliances,  parmi  lesquelles  se  voient  d'Abzac,  d'Aubus- 
son-(ie-Villac,  de  Miremonl,  de  Carbonnières,  du  Cliilhau-des- 
Kieux,  de  CoustitMle-Bourxolles,  du  Masnadaud,  de  Larmandie, 
del.oslanges,  de  Salignac-Fénelon,  etc. 

En  1:!07,  ileux  frères,  qualifiés  damoiseaux,  rendent  hommage  à 
Haymonii,  vicomte  de  Turenne.  En  1397,  noble  et  puissant  sei- 
gneur f^icraiid  de  Philip  rend  également  hommago  à  Hobert, 
l'ouitc  de  Vi'utadour,  pour  les  terres,  licfs  et  biens  nobles  qu'il  pos- 
sédidt  dans  les  villes  et  paroisses  de  riuènc  et  de  la  Garde.  Dès  le 
milieu  du  xV  siècle,  on  voit  aussi  Haymond  de  Philip,  qualillé 
comme  le  précédent,  rendre  le  même  hommage  pour  les  biens  ci- 
dessus  désignés,  et  pour  ceux  qu'il  avait  dans  la  paroisse  de  Pala- 
gensas  et  pour  les  droits  et  justice  qu'il  y  ])Dssédait. 

I"('sl  ce  di-rnier  qui  réunit  à  son  nom  patronymique  de  Philip 
celui  ileSiiint-Viaut-.e,  ainsi  qu'il  avait  été  stipulé  par  son  contrat 
de  mariage  de  l  l"tO,  avec  Catherine  de  Saint-Viance. 

.\nx  bommaijes  ci-dessus  relaies,  s'ajoute  celui  que  rendit,  en 
l.'>iU,  haut  et  puissant  seigneur  Ilélie  de  Ptiilip,  soigneur  de  Saint- 
Viauce  et  de  la  (  larde,  au  comte  de  Venladoiir  et  nu  baron  de  Don- 
zenac,  et,  la  même  année,  à  M*'  le  Dauphin,  duc  de  Bretagne. 


—  452  — 

On  compte  neuf  chevaliers  de  Saint-Jean  de  Jérusalem  du  nom 
(l(ïPhilip-de-Saint-Vianoe,  parmi  lesquels  un  ffrand-prieur  d'Auver- 
^me,  grand-maréchal  do  Tordre  et  général  des  Galères  de  la  reli- 
gion ;  —  nombre  (rofliciers,  dont  cinq  frères  lues  dans  une  seule 
bataille  ;  —  des  maréchaux  do  camp,  un  lieutenant-général  ;  — 
deîux  gouverneurs,  l'un  de  Cognac  et  l'autre  de  la  vicomte  de  Tu- 
renne,  etc. 

A  ces  détails  sommaires,  (pii  constatent  suffisamment  une  grande 
noblesse,  j'ajouterai  que  la  maison  de  Philip-de-Saint-Viance  se 
(|ualifiait,  dès  lecommenconu'iil  du  xvn'*  sioch^  des  titres  de  baron, 
de  comtçî,  de  vicomte  et  de  marquis,  et  que  plusieurs  de  ses  mem- 
bres  ont  voté  pour  les  (léj)uos  de  l'Ordre  de  la  Noblesse  aux  Etats- 
Généraux  de  178V),  dans  la  Corréz(3  et  dans  la  Creuse. 


^^*  De  SAINT-YKIEIX,  de  Hedon  (1).   de  la  Ba- 

ronnie  (2),  de  la  Pouyade(3). 

AitMKS  :  D'uzur  n  une  fasce  crénelée  de  trois  pièe^sd'or, 

surmonléc  de  Irois  étoiles  d'argcn'.  Alias  :  d*or.  {Armo^ 

vinî  (ifi  FrimcOf   rcf^islre   de   Pcripueuxj,    mêmes  armes, 

?g^y7r\^g:      unis  (liffércmincnl  décrites,  dans    VArmorial    maauscril 

^'****'^^*'***^     de  la  lin  du  xvii'  siècle. 

Jacques,  Antoine,  François,  Hélie  et  autre  François  de  Saint- 
Yricix  frères,  babitants  du  cbàteau  de  Redon,  reconnaissent 
pour  descendants  de  leur  famille  François  de  Saint- Yrieix,  sieur 
delà  Baronnie,  babitants  de  la  Pouyade,  paroisse  de  Naillac,  séné- 
cbaussée  de  Périgiieux. 

Dans  les  rcgisires  du  grelïe  de  l'élection  de  Périgueux,  sont 
miMitioiinés,  de  WM  à  IT.jU,  des  jugements  cpii  déclarent  exempts 
d'impôts,  des  bi(M»s  aî)parli'iiant  à  diverses  personnes,  parmi  les- 
cpielles  se  trouve,  à  l'article  de  bi  Noblesse  :  Messire  François  de 
Saint-Yrieix,  cbevalicr,  seigneiu-  de  la  Paronnie,  famille  maintenue 
I)ar  Pellot,  le  10  mars  inOT.  S(»s  titres  remontent  à  Kaymond  de 
Saiiit-Yrieix,  vivant  (mi  \\W. 


A)  Ancioii  ri'p.ûrr  nol»l<.",  cuniiimMi-  dr  (irany;«>-d'Ans. 

-.•2;  C.itwuunw  «11-  N.iill;!'". 

yJ^  l''i*rd«'i.MMnl:iiil  do  l.i  coiniuandoni'  df  Condat,  paroisse  de  Naillac. 


—  ■153  — 

'''^''  Du  SAILLANT  (he  Lasteyuik],  do.   Comljorn, 

il-Crism-,  .io  Vei-y,  d'AIltissat-,  .l'Obj.!.-.  île  Voii- 
tfizmr.  ilf!  Saidl-Viiince,  dp  VhIoiiccs,  di'  Saint- 
•liilioii,  lie  Miiuinont.  do  St-l)aKill(!,  de  Bazillc, 
de  Brouzeillo,  de  Lavertrni;,  de  Gensac,  de  Sl- 
Bonncl,  d(.>s  Farj^cs,  du  Liio,  de  Flomont,  do 
Merliuu-,  de  la  Jaiilie,  eoiiimiinc  de  Goiirsuc 
/l'.'TifTOrd). 
Akhee  1  He  eable  à  l'aiglu  d'or. 
Plri-ijciiis  liniiiclies,  e;il.iT  iuitres  celles  de  Lnsleyiie,  du  Saillant, 
de  Ciiiiiboni,  du  l^uc,  iiu  Heu  de  i^es  iirineri  simples,  ont  porté,  aÎDiii 
((ne  le  dessin  eî-ilessiis  les  reproduil  :  Erartelv,  aux  1  et  -i,  de  sb- 
lilr  à  faii)!'-  d'or;  aux  ^  et  3,  (targeiil  nu  litmbet  de  gueules  de 
trois  jii'iidiinl.'i. 

Klles  sonl  écnlc!-  de  même  dans  lu  inainlenuo  de  noMcsso  de  la 
famille  (mr  n)i};iJOâtUïnu,  intendant  tle  la  généralité  de  Limoges. 
Heehcrches  de  1606  à  1069. 

Lu  maison  de  Laste\Tie,  originaire  de  la  ville  d'Ailassac,  en  Li- 
nioiisiu.  est  d'ancienne  chevalerie.  Elle  établit  sa  liliation  suivie 
jusiprà  nos  jours,  de|mis  Pierre  dv.  Lasteyrîe,  qualifié  chevalier  en 
li:.0. 

Celte  famille,  ilit  Bord  d'Bautmve,  étant  à  la  croisatle  de  saint 
Louis,  lit  à  des  marchands  génois  un  emprunt  dont  le  titre  est  en- 
tre ses  mains. 

Le  nom  du  Saillant,  qui  est  celui  d'une  seigneurie  en  Limousin, 
lai[iielle  a  appartenu  à  la  famille  depuis  1371,  a  été  incorporé  à 
cehii  de  Lasteyrie,  et  a  été  souvent  porté  seul  oolamment  par  la 
branche  de  Lasteyrie  dn  Saillant  du  Lnc. 

Celte  maison  a  contracté  alliance  avec  tes  meilleures  du  Limoti- 
siu  rt  du  Périgord,  et  a  été  admise  aux  honneurs  de  la  cour. 

Jl  est  dit  plus  haut  qu'elle  avait  été  maintenue  dans  la  noblesse 
par  Dagiicsseau,  et  j'ajoute,  en  terminant  cette  notice  sommaire, 
ipi'cili' a  ligure,  en  17Slt,  aux  assemblées  de  la  Noblesse  du  Péri- 
|;iimI  cl  lin  Limousin,  et  ipic  parmi  les  votants  pour  les  députés  de 
ronlri',  dans  rioti'e  province,  se  voit  ainsi  inscrit  :  «  Hant  etpnis- 
sani  seigneur  messirc  Joan-Fraiiçois  Lasteyrie,  vicomte  du  Sail- 
lant iln  Luc,  seigm-nr  du  Clumge  el  de  Saiiit-Bonnet,  co-seigneur 
(le  la  ville  et  pan'-age  d'AlInssac,  seigneur  îles  Farges,  en  Limou- 
>\n,  et  seigneur  du  C.ayre,  di-  Sambats,  de  Liuoirc,  de  la  Margay  cl 
aiilre>  lieux,  0  1  IVrigord.  (Voir  aux  procuriitions.) 


IV.  SALIS,  de  La  Bitliit.  du  Iti-oiiiL 

Aiiui:^  ;  D'iiztir  ù  Iroix  riinrrR  (Cir^PDl.  ait  lion  il'arp*Dl 
1atn[>nRS-'  i>1  aini--  <!.'  (;u<-lili'S  liroiihniil  mir  lu  l'remirr'  t\ 
la  IroÎHii'nir  fa^iur,  i-i'lli-  (lj  miliiti  littK'hnlil  mlr  le  liun. 
(irnail  Armurial  'le  t'riiui,ù[r«%\»iKAe  ïfarinl.. 
i\v\U:  fîiiiiillc,  riinc!drs|ihisniii'k'nnp$(IiiPèn- 
Pfonl,  s'est  t'k'iiitu  l'ii  17IS  dans  la  [loisonne  de 
lî  Henri  ilr  Hidis,  sri(;iiciir,  <'omli'  do  lu  Itnliit,  frpnlilliomnif 
ordinaire  de  la  cliaiidin*  du  rui ,  c;ipitaini'  d'une  L'Oinpii^nic  ih- 
clu'vïiii-lépi'is,  etc. 

Oc  fut  sa  sii'ui',  uiariiV  li'  (î  mai  UWl,  i\  David  de  la  Horie.capi- 
laiiii'  iiu  ré^tiiiieul  de  Noailles.  ijui  iiiiporla  la  len-c  de  In  Batut, 
près  Saiul-C.yiirîeii.  dans  la  iiiinsoii  (tu  la  Itorie.  eonnue  aujour- 
d'Imi  sous  le  tiotii  de  la  li..rie  d.i  la  Hatul. 

Ileraul  de  Salis,  est-il  dit  iiar  Saiul-Allais,  iiiorL  en  llâO,  con- 
tribua, en  lUÔ,  à  la  fonilatiou  de  Cadouiii  et  de  quotn;  autrt-d 
abbayes. 


De  Li  SALLK.  de  Boni,  de  Itosi-olon,  de  Clia- 
harieri,  ele. 

AiiMKs  :  De  ;:ii<'iili>ji  ù  la  Iniir  it'nrgenl  crotiHce  cl  ou- 
rjdiini'r'  ilv  s.-ibl*',  ilbajoniiiV  di'  deux  pif^^o*  de  itii'iiM,  ri 
•iOiilfiiiK'  di'  ili'ux  IrouM  i-cnlvs  d'or  l'oaws  cnMuloir. 

L'identité  [iniTaite  des  armeri  des  la  Salle,  en 
Auvergne,  et  îles  la  Salle  en  Périgord,  sembla- 
it iniiitpini'  une  i-oiniiuiuaulé  d'nriijine. 

Aux  I':ta1s-f;éjiéraux  d<;  I7H9,  llpu-eut  |.ariui  les  volants  de  TOr- 
['  lie  hi  Niildesse,  eu  I->vi-it;,)nl.  W.  pei(,'iieur  de  la  Salle  de  Born. 
le  seii^ueur  île  la  Salle  de  Hosioduii  et  de  Cliambarlcii. 


I>K  SALLEr.nrunK  <m:  llAvvoxn',  de  Boiir- 
zae.  lie  Vi-ur.les,  de  Saiiil-l'Hul,  de  Chassât, 
dAulairie.  de  lleiius.il.-il,  ,1.'  Snriande.  de  la 
lirari-. ■..!..■  la  M.irie.  .rAyr.in.  .le  l'rpssBi-,  des  Ri- 
vière-, de  Monla^rier.  d- Narl.oune.  .le  Maeanan, 


■\h 


■,  ele. 


l.)i)     

La  Chenaye-Dtvsbois,  avec  d'autres  ^énùalo^'isies,  faitmenlion  de 
plnsiiMirs  sujets  du  nom  d(?  liaymond,  vivant  dans  les  xi*,  xii*,  xiii* 
(»t  xiv"  siècles,  mais  il  ne  dornie  une  lilialion  suivie  qu(»  depuis  Mon- 
dot  de  Haymond,  écnycr,  sei}^^nt'ur  de  Gont(M'ie  ((MI  Périj^ord),  vi- 
vant en  lii9,  dat(^  d'un  pai'ta«jrc  avec  son  frère  Ithier  de  Haymond, 
sjMj^neur  du  Hreuil,  et  de*  Di^niac  (en  An^'^oumois). 

('.elle  maison  a  formé  plusieiu's  branches  on  rameaux,  dites  :  des 
-;eij?neurs  de  Heausoleil,  de  la  Doulanie  et  de  la  Gonterie  (en  Péri- 
^^onl)  ;  de  la  (Iranj^e,  de;  Pn»ssac,  de  la  Horie,  de  la  Cote  et  de  Ste- 
(w'oix,  près  de  Mareuil  (en  i^éri^ord);  de  la  Ghapelle-Ste-Quilière, 
de  Siiint-Michel  (en  Amenais);  de  Saint-Germain  et  de  Sainle- 
(^olondx»,  de  Salh^^'ourde  et  de  Macanan  (en  Périgord). 

Au  quatrième  déféré  de  lilialion  de  cette  branche  qui  lient  plus 
particulièrement  au  i\Tigord,  la  Ghenays-Desbois  fait  mention  de 
(iabriel  comte  d(»  Haymond,  seigneur  de  Vi^noles,  lequel  épousa, 
h'  1"  août  1002,  Marguerite  de  Macanan,  dame  de  Sallegourde, 
nom  (|ui  s'est  incorporé  au  nom  patronymique  de  Haymond,  et 
auipicl  s'est  joint  également  celui  de  Macanan. 

Au  huitième  degré  le  mùm(î  auteiu^  fait  connaître  deux  frères, 
l'un,  Gabriel  de  liaymond,  qualilié  haut  et  puissant  seigneur,  mar- 
(|uis  lie  Sallegoiu'de,  conseiller  du  grand-conseil  au  parlement  de 
Hoi'deaux,  ipii  épousa,  le  31  décembre  1704,  à  P(*rigueux,  Fran- 
roise  de  Ghancei,  lille  d(>' Fran(;ois-Victor  de  Ghancel,  seigneur  de 
la  Grange,  etc.,  et  de  Marie  Martin  de  Nantiat.  Ledit  Victor,  fils  de 
l'aulenr  des  Phili/fpif/iies,  la  (irange-Chancel,  et  François-Joseph 
de  liaymond,  seigneur,  baron  de  Hions,  Vignoles,  Tranchard  et 
aulnes  lieux,  chevalier  de»  Saint-Louis,  qui  épousa,  le  28  janvier 
177H,  Adélaïde-Gliarlolte-Angéliqucî  de  Haymond  des  Hivières, 
brauthe  de  Saint-Domingu»' ,  dont  le  chef ,  chevaUer  de  Saint- 
Louis,  habitait  le  château  des  Hivières,  en  Périgord,  et  ne  s'est  pas 
marir». 

La  famille  de  F-Jayraond,  sin*  la  prochiction  de  ses  titres,  a  été 
maintenue  dans  sa  noblesse,  h'  iô  septembre  1608;  en  1789,  elle  a 
«'lé  représentée  aux  grandes  assemblées  de  cette  époque;  parmi 
l«'s  volants  pour  les  députés  de  l'Ordre  se  voient  inscrits  è  Péri- 
^nn'ux  :  Messire  Louis  comte  de  Haymond,  seigneur  de  la  terre  et 
baionnic*  d'Ayran  et  dt»  la  Faye,  marquis  de  Sallegourde  et  autres 
liriix  ;  mrssirt'  Antoine  <le  Haymond,  chevalier,  seigneur  de  Prcs- 
>M  •  ,  la  G(t>lc,  l«'s  Hruyères,  ctc^,  et  messire  François-Joseph 
Kaynidiid  dr  S;dl«'p)urde,  écuyer,  chevalier  de  l'Ordre  de  St-Louis. 
\()U'  aux  |)ro«*uralions.' 


—  i»6  - 
Dfins  la  ville  de  P^xigucux,  parmi  les  maisons  de  l'époque  de  lu 
Renaissance  stt  voit  encore  celle  que  possKlaJt  la  famille  Ai'  Ray- 
mond de  Sallegourdc  ;    on  lu  dt'si;;nc  loujoiirs  sous  le  nom  it 
l'hôlol  de  SalleMunU'.  EUr  est  silure  rue  Saiiil-Roi:Ii . 


De  SALLETON,  do  Jaii'eniix,  do  Rudeloti,  dr 

St-Michel,  de  Sl-f'nml,  ili-s  Boiilt-s,  de  Labrouârt^ 


<G  do  sable. 


Il  chici 


d'irgrnl  pn^anl  niiriliielF 


C'est  jiinsi  qu'elles  son!  demies  dans  le  (irainl 
Armofial  rfc  /-'/vince ,  registre  de  Pénpueux. 
eoiis  l(!  nom  de  Jeiin-Hiiplisle  d<-  Siillotdii,  sei^^rKMa-  de  Kiidoloii. 
(Elal  de  la  iioblf^^sc  du  13  juin  Kit)»;.  Unns  le  même  ArniontL 
(ious  le  nom  de  Frnneois  de  Hnlleloii,  ehanoîiie  à  IVrigueux,  le 
eliion  est  dit  :  portant  A  In  fjufiilo  iiiio  hroncbt'  de  sinople.  Sur  un 
couvert  d'argent  avant  appiirletin  à  la  famille,  k  rliieu  es/  posr 
sur  In  branche  mrnic,  laijucllu  sr  ronloariir  at/-flessns  de  së 
Irh: 

Le  nom  <ic  Salleton  ligure  dans  les  jugement?;  des  intendants  de 
Hordcaiix,  portiuit  nimntcnue  de  Noblesse  ii-eelien.'hes  de  16ff7  à 
171»)  :  il  se  voit  égiilctiionl  dans  la  liste  des  votants  aux  Etats- 
(îéuéi-aux  de  178H  lOrdre  de  la  Noblrsseï,  ainsi  inscrit  :  «  Mosjtire 
de  Sallclon,  capilaiue  l'ominaudant  an  ré^inienl  de  Condé,  cheva- 
lier de  St-Louis.  a 

Daine  Jaeijticliije  de  Salletun,  veuve  de  messin*  Pierre  comlc  de 
la  l{oili(!-Ayinon,  fut  repiï-seulée  à  l'éleelio»  des  députés  |iar 
Messin-  Alexis  de  rialleloii,  seigni-nr  de  Jaiiieanx.  Parmi  les  voIadIa. 
se  vi)i)  i-iralemcntMessire  l'anl-Slauislas  de  SalleloD,  seigneur  de 
St-Mi<'lj('l,  eapilaine  eeniniaEidanl  an  ré^fiment  d'Aunis  (infanterie], 
elievnlier  deSt-l.ouis,  Iml.itanl  eu  ^-.n  eliàleaudp  Kl-Micliel,  poroiââe 
lie  Caulillac-eu-l'érifiord.  (N'oir  aux  proeura lions.) 


De  SANXET,  {de  Gbenieh  et  Garnieh)  de  la 
\re,  do  Nabiiiaud.  de  la  Mothe,  de  Monlong, 
'la  Croix. 
AniiES  :  D'azur  n  trois  cKiens  courants   d'argent,  2  en 
chef  et  1  on  poinlf. 

Sons  le  nom  de  Grenier,  éeuyer,  sicup  de  la 
Lr/^^fl  Peyre,  VArmoriel  de  France  (registre  de  Péri- 
punixTIi.'^  lîi'incs  sonl  ;  d'iierniiiie  l'i  la  fascede  gueules.  Mais,  dans 
rArmorial  manuscrit  ilc  la  lin  ilii  wii*  siècle,  elles  sont  telles  que  le 
dessin  et  la  description  ci-dessus  les  donnenl  sous  le  nom  de 
Daniel  Grenier,  sieur  do  >fal>inand,  de  la  Peyre,  juridiction  de 
Montpon,  sénècliaussée  de  Périgueux.  La  branclic  dite  de  Grenier 
do  Sanxct,  vivante  aujourd'hui,  porto  bteu  les  armes  «h.ï  Irais 
chiens  oouranls,  mais  seulemt-nl  m/s  l'un  sur  l'autre. 

En  1581,  Armand  de  Grenier,  qualifié  éeuyer,  sieur  de  Nabinaud 
et  (le  la  Mothe,  RW[uil  du  roi  de  Navarre  —  depuis  Henri  IV  —  la 
métairie  de  la  Poyn>,  paroisse  <iu  Pijou,  juridiction  de  Montpon, 
avei-  Ions  droits  seiRrieuriaus. 

En  1619,  noble  Grenier,  sieur  de  la  Vaure,  juridiction  de  Mon- 
cuq,  roçnl  éffaloment  l'investiture  <ie  rentes  au  village  de  Sanxet, 
la  Deviprne,  etc. 

En  1704.  noble  Hélie  do  Grenier,  éeuyer,  sieur  de  Monlong,  ha- 
bitant en  la  noble  maison  do  Monlonj;,  paroisse  de  Pomport,  fit 
échange  de  lIcPs  avec  Honrietlo  do  Foix-de-Candalle,  princesse  de 
Buch,  agissant  pour  Henri-Fram^is  de  Foix  do  Candalle,  duc 
et  pair. 

Kn  1707,  noble  Franeois-Élie  do  Grenier,  éeuyer,  sieur  de  Mon- 
long, habitimt  de  la  ville  de  Bergerac,  rendit  Toi  et  hommage  pour 
ses  maisons  nobles  de  la  Croix,  parois.se  de  la  Monzie  et  de  la 
Mo'lie,  piiroisse  de  Moiiteii,  coiirormément  à  d'autres  hommages 
rrmlu-i  par  ses  prédéeessenr.*,  entre  aulrcs  en  16fil. 

Knlin,  on  187:2.  uohle  Jean  de  Grenier,  chevalier,  seigneur  do 
Nabinaud,  était  ^^endarnie  du  la  Gai-de  du  Itoî. 

Ou  irotivo,  en  outre,  un  aiTcnleinent  do  la  lerre  de  Monlong,  à 
l'i'yreirMrtiier,  iiiconleslablemonl  Grenier  de  Monlong —  fait  par 
noble  homme  Henri  de  Koflîgnac,  soigneur  de  Gardonne,  du  19 
avril  HTO. 


Dk  SA\ZILL0\,  (le  In  Fituraiulic,  de  Bt-au- 
Câ^  "^^g  lien, lie  Uoiilliac.  île  Ui  li.'-litiic,  (U-  Poiizar.df 
^1"-  ^^H  MiiiiKHi'. ,di^  lu  (;iiiil)iissmo,  lie  Mciisi{;nHt*.  iln 
""""  '  '  'ii-Dicii,  ili'  Sl-Jory,  cli', 


Irois    mcrlrircs  U'argcot.   Cuiirc'IW 
nues  piii'l^iiitcH  cl  l'iilibi'  Naitiud.  dui> 
Liiaiiosiii  :  Ipois   |>i);eons  d'iirpciil.  IM 
ailes,  b«<:s  el  pieds  d'argriil, 

La  maison  flo  Sntizillon,  ontîiiiaiiv  ili-  la  ville  (U:  Sl-Yrieis,  m 
Limousin,  h  foniiô  iiitisieiiiN  hriiiiulus  ijui  ont  iloiiiii-  îles  sujet» 
dUtintruùs  dans  la  iiobicssu,  soii  do  c(;ltc  praviiice,  soil  du  IVi-ifconl, 
où  cUo  conlraiilc  de  nobles  alliaiici'ri. 

1m  {ireinior  dogni  de  lîlialion  di'  la  familli'  cominoncc  vois  1p 
milieu  du  xiv*  siècle  i-l,  si-  iiotirsuit  ivpilin'i'mi'nl  jusqu  au  ijuin- 
/.ièmc  :  diin:>  la  Itraiirlii.'  ainéc,  c'est -à -il  in-  dans  Kmiiianiiel  dp  Sau- 
7.illon  Mcmsi^nac  du  Lien-Dieu,  lUs  de  Louis-I  îrégoire  de  Sanzillon, 
niorqiiis  de  MGnsit,''nn(',  oflleier  suiiéHeur,  chevalier  de  St-i^uis,  et 
de  dcntoisellc  Uorolhéc  de  IJliabtiiis-JonuiariJ,  mort  sait»  iiosiérilv  : 
el  jusqu'au  quatorzième  <ie}{'i-é,dan.^  la  brandie  de  la  Chiibiiâscrie 
dite  do  Sl-Ji>iy.  qui  ii  Uni  dans  Ktienne  lièdéon,  marquis  de  San- 
zillon,  coloiu'l  coTunianilaiil  d<-  la  I"  lé;^if)i]  de  la  p'ndannnrii' 
royido,  oliovali<T de  St-Louis  et  du  i'hénix  do  llohunlohe.  cl  offl- 
cior  fie  la  Lèjj^iiui-rriliiunuur,  lequel  [i'a  laissé  que  des  lîlles,  de 
sou  mariaj,')!  aver  ileuioisclle  Marie  de  Ca|ilal  de  Sainl-Jorv 
Labloux. 

La  p'-[iéalo^He  île  la  maison  de  San/iUoij,  |iulilié<-  j>ur  les  ailleurs 
ci-deHsris  iioiiiuiés,  ji!iiiv:ial  l'ai'ili'uienl  être  euiisnltée,  j'arrête  iei 
cotic  notice  eti  cipiii'liiitl  l'Mit'doLs  que  l:i  lamiile  a  été  maintenue 
dans  sa  iiulilesse  aux  divm'ses  n.vlierclies  fiiilcis  jjar  les  intendants 
.le^pruviii.-.'..  qu.-ll..  a  iail   s-s  i.tvuvs  ji'air  l'Ordre  de  Malts. 

jmin-  les  l'a-,.-  ,.|  1 •  les  li,,:iii,.ur-  de  la  Cour,  el  qu'eu  1789.  elle 

a  élé  n'|in'-icMf'''e  aii\  a--i'aili|p'-i--  de  la  N^ildesse,  jiar  inosâiiv 
.!eaii-l,'.ui>  de  Saii/.ill.,M,  Niar.inis  d.-  Mensi;;iiae.  iVoir  aux  |.POCii- 
rali„ii>.) 


SARLANDIE,  de  Mitougnac. 

\riies  De  gueules  à  une  hure  de  sanglier  d'argent 
r,  au  cher  d'argent  charge  de  trois  glands  de 
B.  Sur  le  (eslainent  de  Jean  Ssrlandie,  prf- 
le  l'cgliso  collégiale  du  cbapilre  de  St-Aalier, 
iplvmeal  à  ua    chevron,  accompagné  de   A 

Parmi  1  \otanU  (ian-  I  Ordre  de  la  Noblesse  pour  nommer  des 
ffepiilc~  aux  b,tal8-<iintrflux  se  voit  ainsi  inscrit  :  Messire  Pierre 
de  Sarhndi'  chevalier  seifjneiir  de  Mitoiiftnac  el  autres  lieux, 
demenrani   au  château   de   ce  nom,  paroisse  de  Goux ,  en  Péri- 

kirl 


Ue  SARODE. 
Armes  :  De  (■ueules  It  une  demi   roue  d'argent,  au  cbet 

d'nrgcnl  chargé  de  trois  étoiles  rangées  d'azur. 

Cette  famille  est  qualiUée  du  titre  d'écuyer, 
spi^neiirde  St-Cihai-,  [laroisse  de  la  Chapelle,  en 
Périgord,  où  elle  est  représentiSe  par  M.  de  Sa- 
rodc,  maire  de  Savignac-les-Eglîses. 


Ktats-i  i. 
di-Saiiili 


De  SAUJON  (Gampet). 
AiiMEi  ;  n-.li 


Dans  les  études  ur(;héologif|ues  de  la  Saiulonge 
l  l'Aiitiis,  pur  M.  lie  la  Morinière,  celte  maison 
stditrfune  des  premières  de  (iuieime  el  do 
laintonfje. 

[îne-Klisahcth  (^ampet  de  Saiijon,nii  nom  de  son 
Ri-aiipoil  île  St-Aidaire,  vote  par  procnratiou  aux 
iix  de  i"«'J  pniir  sou  fief  de  Brie,  eu  ia  sénéchaussée 


IlE  SAl'LHIKHE,  .le  Nmitouilli,  el.-. 

AnjiKS  ;  D'nziir  .111  i'li<^TUti  d'or  i-Iiarifc  di'  cinq  croi-- 
QRis  du  premier  •^inuil.  xi^omiiainii^dc  Iroia  roMS  du  •econil 
!rl  l.C'ost  nintii  qu'elles  iwnl  ilonuccA  diinelF  linntf.lr- 
ii'iri.il  de.  Fnnrp  ire«i-itrG  an  l'i-ri^iieiix)  ;danji  rArmoTiil 
ii.-inii««iil  divs!»  vDPnla  nirmi-  •■|imiiie  il  Bouventcilé,  V* 

liii-rc,  eoigm-up  du  l.ioii-Ilicu  :  D'argi-nt  »  Irttiv  ninfs  4r 
hrisr  «tfai  •!<■  nwalrs  '■liiirj--  ik  chiq  er-iiastnlt  fir- 


Celte  rainillc  li[,'iiiv  cbius  li's  |>i-r.ciw-voi'lnni\  fiiits  ]i«r  devant 
Monlozoïi,  l'oiiiinissflire  siib.ir'lôtiiir-  \vm  l'ellot ,  intcnilaiit  iIp 
Guieiino,  portiiiit  vcrilii-iilioii  lics  titiv-;  ilo  N'>ltli'-<si'  devant  lui  [iro- 
duils,  16{!7. 

Le  nom  de  Siiiilliiï'i'c  se  voit  l'-fridi'ii'i'nl  diiiis  les  jugeiiiDiil^  des 
iuluiidnnts  de  ltot'diraii:i,poi'liiiil  maiiiloniio  do  iiohicssr  ^péi-iodt* ilo 
Ifi'J"  Il  ITlH.i 


IIe  SAri.MKH  inu  i\o  Sjiiiiitpr  cl  Sonnien  'If 

\\\    Itnrir.  de   r.liarn|iji}^'iinr,    de    Foiitcnille,    dt'.-> 

Iliirlrs.dc  l'iiymiii'IeHii.irAvgcidinp,  di-lnFlainc 

rii'n's ,   di"   Ni'iivilic,   de   HpHiijdiie,  d'"* 

[ii^TS.  du  ltiin:ii,.|,  de  lii  Kim'st,  ili*  Moiilplni- 

<tr  CoiithH.  nii  Hoi.  do  la  Itanloii.  df  la  Vi- 

ii-,  d<>  lu  Hniili'.do  l'Iaissai-.do  Muiidcvis.di' 

>'   l'i  ri>uil1>'  lie  Hiiii>|>ic,  Kllppurlniil  dmi 

l  ■  i:i  ll[|lll,>lli-lilttin>ilissoijn)t-llri<*!- 
■ilr  !.i;iiiilu's:  t.npiiMiirc- du  Féri- 
dil  r,(iiiii-i-llcs  —  idlo  a  tot^wira 
iiiilili'ssi^.  {lar  SOI!  ancien ni'li*,  â» 

Hi|>U<i~ii'  ri   di-  i:<>iid;it.  <-st  sorti  (tiiil- 
Miiii|>lMi~ti'.  rniiivi'litil  ili's  ■■iiniiis  <-t  nr- 

idi.lai[iii|  If  H  si-plombre  rOJt. 

I.l.'~d<.-  niHi'hi'i'iIi'Iapilt-ricde 


iii[ili>[iiii<  datis  sa  iioldessc  (w 


l'cllot,  iiilt!inl«nt  de  Ciiiiennt!,  le  ir»  mni-s  1667  ,  (U  en  1789,  plu- 
riii'iirs  de  ses  ineiiilires  ont  voté  \>ouv  les  députds  dp  In  Noltlesso 
aii\  Elat^^énûraux,  on  IVrigordet  en  Siiintonge. 


^ 

Du  SAL'LT,  de  SuLaurent  (près  Périgueux). 

Akue«  :  De  snble  à  l'aigie  cployce  el  au  vol  abaissé  d'ar- 
ciil,  becquiic  el  onglée  d'or.  Ci'S  arm^e  bodI  peintes  dan* 
Jf^lise  (le  Sl-Laureiit.  Elles  y  soûl  écanclèes  de  Bodiu 
[■  l;i  RomMie—  voir  à  la  iiolicu  ii**!—  soulemenl  l'émail 
Il  i'li,nni[i  fsl  •i'rtr  «  /'n/;//p  l'ai  tie  nHbh,  contrairement  1 
?llc«   qui    soni    ilucritcs    ici,   d'aprca  le  .Xnbiliaire   de 


Onel(|ues  niombre:^  île  celLe  famille  ont  porlé  le  nom  de  du 
Sniilt  «le  Sl-Liiurent,  par  suite  d'un  mariage  avec  un  Bodin  de  St- 
Laiircnl. 

L'auteur  du  Nobiliaire  de  Giiienue  attribue  à  la  famille  du  Sault 
un  t'<vè<jue  de  Sai'lat  en  1716,  maïs  c'est  vainement  que  l'on  cher- 
i-hei'ait  dans  la  liste  des  évèciue^  de  cette  ville  un  du  Sault  ou  Dus- 
saiilt.  C'est  dans  le  catalogue  des  abbt'îs  uommendataires  de  Ter- 
rasson,  iitn.'  l'un  trouve  un  Jeait-Jacques  du  Sault,  possesseur  de 
nrtte  abbaye  de  1709  ii  17K0. 

Celle  lamille  figure  dans  les  maintenues  de  Noblesse  el  parmi  les 
vutanls  en  1789.  (Ordre  do  la  Noblesse). 


D'argent   â  deux  saules   de  sinople   posés  tv\ 
de  mûmc,  accompagnés  en  chef  d'un    Iriangt 
chargé  de  trois   étoiles  d'argent  rangées  ei 
i  d'argent  posé  en  pointe. 


Le  Hvraiil  d'armes,  revue  illustrée  de  la  no- 
bles>'>,  publiée  sous  la  direction  du  comte  Alfred 
de  Kizemont,  on  rep  roi  luisant  ['Armoriai  de  la  noblesse  du  Péri- 
yord.  Il  ajouté  à  l'iirtii^lo  dti  Saiilx  la  note  suivante  : 

-  NidiMi'avons  cusin- cettL'  ramillo,  (pii  tient  on  Perigord  parses 
diTiLJi-iv-.  idlianros,  ijuo  pou  do  ronsoigiicuienls,  mais  nous  eonsta- 
luii^  i[ii'iu;iiit  17H.-Î.  rllo  rtiiit  ([ualilii'e  dans  les  registres  do  l'état- 


—  46S  — 
civil  de  noble,  de  messire  et  d'écuyer,  et  qu'à  celte  époque  où  tunt 
de  nobles  ii)cnvaicnt  la  sanction  de  leurs  titres  sur   l'i^itiafauil. 
l'aïeul  de  Gabriel  du  Saulx,  paynit  les  siens  de  sa  tête  sous  la  hactie 
révolutionnaire.  » 

Getle  famille  s'est  éteinte  dans  la  pei-sonne  du  fils  dudil  Gabriel 
du  Snulx  t't  de  M""  Alix  de  Gauiauson  ;  frappt^  le  2  décpinttrelS'U, 
par  une  balle  prussienne,  au  combat  do  Pntay,  Femand  du  Sauli, 
lieutenant  des  mobiles  de  la  Dordogiie,  succombait  le  28  décembre 

1870,  des  suites  du  sa  bU>ssiirc  ;  mort  qui  a  précédé  de  peu  de 
joui-s  celle  de  son  malbeuren>L  père  qui,  venu  en  toute  hâte  avec 
M"*  du  Saulx,  pour  lui  fermer  les  ycu\,  expirait  trois  jours  après, 
atteint  de  l't^pidémie  qui  sévissait  alors  dans  nos  ambulauces. 

M°"  du  Saulx,  altiîinle  elle-même  par  le  terrible  lléau,  n'a  pas 
cessé  de  se  tenir  au  ctievet  de  ses  cliers  mourants,  et,  le  3  avril 

1871,  ramenant  H  Férigui-ux  les  deux  cercueils,  on  la  voyait  abimëe 
dans  sa  douleur,  les  accompagner  au  cimetière,  et  assister  i  leur 
ensevelissement,  dans  le  tombeau  de  la  famille. 

Di\-liuitans  après.  M""  du  Saulx,  type  admirable  delà  r^igna- 
tion,  modèle  accompli  de  toutes  les  vertus,  nnf^  de  charilé  chré- 
tienne, rendait  sa  belle  âmo  à  Dieu. 


De  SAUNHAC,  et  de  Sauniac  de  Belcastel, 
le  FnuBsac,  delà  Cbaussade,  etc. 

.^BiK^  :  D'or  :iu  lion  de  Mbie  armé.  lamjMMJ  et  MB- 
Touxié  lie  (luciilcs.  Alina  :  U'or  au  lion  de  gueulM  ï  !• 
bordure  ilriitelée  d'or,  et  auui  de  même,  maii  Avec  li  be- 
siiiiU  il'aiciir  cil  0  ri  G. 

Gclle  ramille  a  été  maintenuedans  sa  noblesse, 
eu  Albigeois,  en  Rouergui>  cl  .u  Uuercy.  Elle  figure  à  Périgueux 
parmi  les  volanis  de  l'Onti-e  de  la  Noblesse  pour  les  députés  aux 
Klats-Gi'-iiéniux  de  ("S'J.souslc  nom  île  Pierre  de  Sauniac-de-Bd- 
caslel.  chevalier  île  l'Ordri'  royal  et  militaire  de  Sainl-Louù. 
■  Voir  aux  procurations.! 


He  SAUMKT,  lie  Peyri^nac,  de  Lastond,  de 

ia  Saiivi'tul. 


Abmes;  Dogueulca  à  deux  ppdea   d'argenl   en    sauloi 
Us  poiutea  ca  baul,  garnies  d'or,  Burmonléeg  chacune  d'ui 


Oi!s  armes  liguiiml  sur  un  testament  mystique 
lu  21  septeinlji-e  1736,  accolées  à  celles  de  la  fa- 
mille de  Boumac  de  lieîllair,  h  laquelle  était  allié  noble  Jaciiues 
de  Saiirrl,  (''cuyer,  chevalier  d'iioniicur  en  la  sénéchaussée  et  siôgfe 
présidiid  de  Sarlat.  Ces  dernières  sont  d'tirgenl  à  an  lion  de...  au 
rhijffouau  dv  ijueales  rhurgr  d' un  cvoissaiU  d'rtrgeut.  Sur  un  acte 
du  31  mais  177i,  portant  nomination  d'un  chapelain  à  la  chapelle- 
nie  de  Uastan  du  Lot,  desservie  dans  l'église  paroissiale  de  Mont- 
eui[,  près  la  ville  de  Belvés,  on  voit  les  armes  propres  des  Sauret, 
sous  li;  nom  de  inessire  Jacques-Franyois-Galmine  de  Sauret, 
éL'uycT,  lieutenant  dans  le  régiment  de  Poitou.  Et,  sur  un  autre 
testament  mystique  du  li  juillet  1790,  un  cachet  portant  sur  les 
deux  vfu'es  en  sautoir  un  lion  brochant. 

Le  nom  de  Snurot  figure  parmi  les  signataires  d'une  délibéra- 
lion  de  la  noblesse  de  SarJat,  à  l'efTet  de  donner  tous  pouvoirs  aux 
députés  de  la  noblesse  aux  E ta ts-( généraux  de  1789. 


De  SAUZET,   de  Saulière,    de  la   Double,  de 
ll^W       Langinrdie,  <leChabane,  etc. 


Les  preuves  de  noblesse  de  celte  famille  furent 
trouvées  bonnes  en   1596,  par  les  commissaires 
du  gouvernement. 

tin  13(((i  et  1383.  elle  est  qualifiée  des  titres  de  ilamoiseau  et 
éiMiyer. 

Xoble  Louis  de   Sauzel  rendît  hommage  au  dénombremenl  le  10 
avril  l:î!M. 

Mi-s-;trc  Louis  de  Sanzet  élail  ^'rand-prîeur  d'Auvergne  en  168S. 


limbi-éd'uncasquedetiM*. 


Jean  de  Saiizct,  sieur  de  Ladouzc,  hahilant  oroisse  de  Comlal 
sénéchaussée  de  Pi'riyueux,  tist  j.oiti';  dans  l'Ai-morial  manuscril  de 
la  fin  du  xvii' siècle,  souvent  cité,  avec  le  blason  cï-dessus. 


DeSAVY,  rie  la  Hoque,  du  Mondiol,  de  Cam 

paonne,  ftLc 
ARUK9  :   D'argent   au    cioiir  de    gueules 


-Il  bmnclie  de  Savy  dn  Mondiol,  en  f^aiijîiie- 
-,  cl  en  Pi'ri(>ord,   pur  droit   de   succes-tiou, 
porte  le  Ulro  de  baron  di>  CiimpagnuL'. 
Plusieurs  membres  de  cette  famille  li^urent,  en  1789,  s  Péri- 
gueux,  parmi  les  votanis  pour  les  députés  de  l'Onlrede  la  Noblesse 
aux  Étots-Générnux, 


Aiiuts  ;  D'azur  à  un  agoraii  pasMDl  d'arg«Dl,  l'fcu  tia- 

bi'i:  d'un  casque. 

Eu  1606,  date  de  la  publication  de  VArmorâi 
di'  l'Alsacf,  soril  ainsi  décriiez  les  armes  de  Jeu 
Schaëll'ci-,  jupe  pi'i'-vût  (1 1  au  bailliage  rojral  de 
Wanthcncau,  auteur  au  5"  dep-i.-  de  celui  qui  Tait  ici  l'otiget  de 
cette  notice. 

Bienijue  l'Alsace  ait  été  cédée  à  l'Allemagne  par  la  République, 
l'on  n'oublie  |)iisr(uo  cette  province  a  été  annexée  à  la  France  par 
la  Monarchir,  sous  Louis  XIV,  eu  1618,  et  ipie,  do  cette  époque, 
jusnu'cii  1H~1,  clli"  est  toujours  resiée  Kran(,iHise, 

Mais  ce  n'est  pas  seulement  à  ce  titre  que  le  nom  de  Scbaëfler 
duit  avoir  sa  place  dans  VArmorinl  du  Périi,'ord.  M.  Paul  SchaSIhr 
u'a-t-il  pas  acquis  son  di'uil  de  cité  dans  notre  province,  par  sa  po- 
siliijii  ilaiis  i'niluiinislraliou  1  Très  jeune,  il  a  été  sous-préret  de 
Sarlal,  sous  li-  nuuécljal  di-  Mac-Miihon,  et  après  la  chute  de  l'ElB- 


—  465  - 
pire,  s'élant  fait  insciii-e  a»  barreau  de  Périgueux,  il  n'a  pas  tardé 
à  y  occuper  un  rang  des  plus  disttu^iiéâ . 

En  dehors  du  barreau,  on  sait  aussi  que  le  zèle  et  le  dévoue- 
ment éclairé  qu'il  apporte  chaque  jour  à  la  défense  des  grands  prin- 
cipes religieux  el  sociaux,  lui  ont  valu,  outre  la  reconnaissance  de 
tous  les  catlioliques,  l'honneur  de  recevoir  du  Saint-Père  la  déco- 
ration de  l'Ordre  de  Saint-Grégoire-le-Grand. 

De  son  mariage  avec  mademoiselle  Marie  de  Royère,  flllc  du 
marquis  de  Royère  de  Heyreaux  et  de  mademoiselle  de  Montmar- 
tin,  sont  provenus  quatre  enfants,  dont  un  fils,  Henri-Jean. 


De  SCORAILLKS  (ou  d'Escorailles). 

AnuGS  :  D'azur  ii  Irois  bandes  d'or. 
Celte  ancienne  et  illustre  maison,  qui  tire  son 
nom  du  château  —  Caslram  Scoralliiim — situé  à 
I  une  lieue  de  Mauriac,  dans  la  haute  Auvergne,  et 
I  que  les  historiens  citent  comme  l'une  des  places- 
fortes  que  Pépin  le  Bref  assiéga  et  prit  sur  Waï- 
fre,  duc  d'Angleterre,  en  767,  a  prouvé,  par  titres,  sa  noblesse, 
depuis  Begon  1",  seigneur  de  Scorailhts,  qui  testa  le  3  décembre 
1030.  Elle  tenait,  dès-lors,  le  premier  rang  dans  la  haute  chevale- 
rie d'Auvergne  et  des  provinces  voisines. 

Raoul  de  Scorailles  fut  évéque  de  Périgucux  de  lOOt  à  1013. 
Guy,  seigneur  de  Scorailles,  et  Raoul,  son  père,  se  croisèrent  au 
Concile  île  Cternionl  en  1093  et  prirent  part  à  la  conquête  de  la 
Terre-Sainte  ;  ce  fait  est  consigné  dans  les  preuves  de  cour  faites 
par  cette  famille  et  conservé  au  cabinet  «les  manuscrits  de  la  biblio- 
Ihèque  nationale. 

La  France  a  toujours  trouvé  dans  cette  noble  famille  de  nom- 
breux et  intrépides  défenseurs  ;  des  chevahers  do  renom  :  des 
sénéchaux  do  provinces  ;  des  capitaines  d'hommes  d'armes  ;  des 
chevaliers  de  l'Ordre  du  Roi  ;  des  mai'échau\  de  camp  ;  des  lieu- 
tenants-généraux d'armée  et  des  ofliciers  de  tous  grades.  On  en 
comptait,  sous  Louis  XIV,  5â  sous  les  drapeaux. 

L'f)glise  lui  doit,  outre  l'évèque  de  Périgueux,de3   évéques  à 

Cahors  et  à  Limoges;  des  obbés  aux  abbayes  de  Tulle,  de  Ve- 

selle  et  d'.\uba7,ine  ;  <les  doyens  au  monastère  de  Mauriac  ;  des 

abbesses  à  ceux  do  Brageac  et  de  Bonnesaigne. 

La  maison  de  Scorailles  a  contracté  d'illustres  alliances,  parmi 


—  46(5  — 

lesquelles  se  voient  les  comtes  de  Rodez  et  du  l'érigrord  ;  les  vi- 
comtes de  Comborn  et  de  Turenne,  les  sires  de  Mareuil,  etc. 

Le  généalogiste  de  Bouchet,  en  1681 ,  constate,  qu'originaire  de 
TAuvergnc,  elle  a  produit  plusieurs  hrauches  ot  rainonux  qui  ï-*^ 
sont  étendus  dans  les  provinces  du  Limousin,  de  la  bourgogne,  •!•• 
TAgenais  et  du  Périgord. 

Ces  deux  dernières  sont  représentées  :  en  Agcnais,  par  le  m:4r- 
quis  de  Scorailles,  et  en  Porigord,  par  le  comte  de  Scorailli*s. 
résidant  en  son  château  de  Manou,  commune  de  Coursac. 

Inutile  de  rappeler  que  la  maison  de  Scorailles,  à  la  gran  le 
recherche  ordonnée  par  Louis  XIV  en  1666,  a  été  maintenue  dans 
sa  noblesse,  notamment  à  Agen. 


ra^p 


^'-^  SECONDAT    DE    MONTESQUIEU,    de    la 

Brède,  etc. 

Armks  :  D'azur  à  In  fasce  d*or  —  la  fascc  n'esl  pa»  Ion- 
Jours  indi<iuêc  —  acconijin^rnée  en  chef  de  deux  coquilles 
de  nicmc  et  en  pointe  d'un  croissjnt  d'nrgeat. 

Dans  le  Nobiliaire  de  Guienue^  il  est  dit  (|ue 
les  premiers  titres  de  la  famille  coiislatent  son 
existence  en  Périgord.  Plus  tard,  par  diîs  alliances,  dans  noire 
province,  entre  autres,  dans  le  courant  de  ce  siècle,  où  un  de  ses 
membres  a  épousé  une  des  lillcs  du  marquis  de  Saint-Aulaire,  n'y 
a-t-ell(î  pas  accpiis  son  droit  de  rili'*  ?  Je  n'avais  donc  garde  d'o- 
metln.'  dans  VArniorinl  de  In  Xohlrssc  du  Périgord,  le  nom  el  les 
armes  de  cette  ilhislre  maison,  qui  com|)le  Charles-Louis  de  Se- 
condat-(le-Monl(\s((uieu,  baron  de  la  Ihvde,  Tun  des  40  de  TAca- 
démie  française,  l'immortel  auteur  de  VKsprit  dos  Lois,  \\'oiT, 
pour  l'historique  de  la  famille,  le  Xohiliuire  de  Guienne.) 


li-it) 


M  « 


DeSKGON'ZAC  nh'  lUnno.N),  de  Caslel,  de 
Migolfaulquirr  —  cnnununede  Lussac  —  de  la 
Sali»' —  cuîiiinun»'  di*  Tanit»rs  —  île  Oastaudias 
—  riunnni:!.*  d«»  Saint-Paul-d*»-I^izonnc  —  de 
Ka^rmal  —  conimuui*  de  Ijissuc  —  de  Vaux,  de 
noniK'fniis,  de  Saint-Pardoux,  de  la  Martinie,  etc. 

Akmls  :  n'or  à  r;ii<.dL-  do  proUI  de  sable,  langue  cC. 


—  467  - 

de  gueules  empiétant  un  barbeau  du  second  émail  loré  du  troisième  et  lui  bec- 
quetant la  tête,  posé  en  fasce  sur  une  rivière  d'argent  mouvante  de  la  pointe  de 
l'ccu.  La  canton  dextre  du  chef  chargé  d'une  croisette  de  gueule». 

Sailli- Allais  donne  une  filiation  suivie  do  cette  famille,  depuis 
Guillaume  do  Bardon,  seigneur  du  repaire  noble  do  Migofolquier 
et  de  la  Salle  (diocèse  do  Sarlat), connu  par  titres  depuis  Tan  1450. 

Elle  a  toujours  tenu,  dans  notre  province,  un  rang  distingué  par 
ses  services,  ses  alliances  et  par  la  possession  de  terres  impor- 
tantes. 

Far  sentence  de  Folection  de  Porigueux,  rendue  le  12  décembre 
161  i,  Raymond  de  Bardon,  ëcuyer,  seigneur  de  Castel  et  de  Gas- 
tudias,  tut  déclaré  exempt  de  la  taille  a  laquelle  les  syndics  et  coti- 
sateurs  voulaient  Timposer,  attendu  que  de  la  production  de  ses 
titres,  remontant  à  1518,  sa  noblesse  était  parfaitement  établie. 

C'est  le  fils  dudit  Raymond  de  Bardon  qui,  par  son  mariage,  du 
4  juillet  1572,  avec  Madeleine  de  Vigier,  fille  de  Hélie  Vigier, 
écuyer,  seigneur  de  Segonzac,  et  de  dame  Isabeau  de  Chabans,  de- 
vint possesseur  de  la  terre  et  repaire  noble  de  Segonzac,  et  obtint, 
au  mois  de  février  1623,  des  lettres  patentes  en  forme  de  charte, 
par  lesquelles  le  roi  érigeait  en  baronnie  la  terre  et  seigneurie  de 
ce  nom,  mouvantes  du  comté  de  Périgord,  «  tant  en  considération 
des  bons  et  recommandables  services  qu'il  avait  rendus  au  voyage 
de  Béarn,  aux  sièges  de  Saint- Jean-d'Angely,  de  Clairac,  de  Mon- 
travol  et  de  Tonnons,  et  pendant  la  rébellion  de  ceux  de  la  religion 
prétendue  réformée,  qu'en  considération  des  services  des  pré- 
décesseurs... »  (Lettres  enregistrées  au  parlement  de  Bordeaux,  le 
12  mai  1623.) 

Lors  de  la  grande  recherche  ordonnée  par  Louis  XIV,  François- 
Louis  de  Bardon,  chevalier,  seigneur,  baron  de  Segonzac,  petit- 
fils  du  précédent,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par  M.  de  Monto- 
zon,  commissaire  subdélégué  de  M.  Pcllot,  intendant  de  la  géné- 
ralité de  Guienne,  le  26  janvier  1667. 

Dans  VEtat  Militaire  de  France  de  1789  et  années  précédentes, 
au  chapitre  intitulé  Maison  du  Roi,  on  trouve  le  marquis  de  Segon- 
zac comme  lieutenant  commandant  la  compagnie  de  Luxembourg, 
grade  équivalant  à  celui  de  maréchal  do  camp.  Il  figure  aussi  avec 
la  mémo  mention  sur  la  liste  des  maréchaux  de  camp  dans  le  même 
recueil. 

Parmi  les  votants  pour  nommer  des  députes  aux  Etats-Généraux 
de  1780,  se  voit  ainsi  inscrit  :  «  Haut  et  puissant  seigneur  Louis 
de  Bardon,  baron  de  Segonzac,  seigneur  dudit  lieu  et  de  St-Par- 


—  i68  — 

(loux-sur-Drône ,  en  Périgord,  maréchal  dos  camps^  et  armées  du 
roi  »  et  parmi  les  signataires  de  nouveaux  pouvoirs  aux  députés 
nommés  dans  TOrdre  de  la  Noblesse,  figurent  le  baron  et  le  vicomte 
de  Segonzac. 


De  SEGUR,  captai  de  Puychagut,  Soudan  de 
Preissac,  seigneurs  et  barons  de  Montazeau,  de 
Montaigne,  de  Pouchat,  de  Fougueyroles ,  de 
Romainvillc,  de  Montbrnn,  de  Boirat,  de  Si- Vi- 
vien, de  Pitray,  de  Minzac,  de  Bougeli,  de  Par- 
dalhan,  vicomtt.'  do  Cnbnnac  et  d'Arzac,  de  Ley- 
cherie,  du  (irand  lYnich,  manpiis  comte  et  vi- 
comte deSegur,  etc.,  en  Limousin,  (m  Guienne,  en  Tlle  de  France, 
en  Champagne  et  on  Autriche. 

Armes  :  Ecnrtclé,  aux  1  et  4,  de  gueules  au  lion  d'or  ;aux  2  et  ;{,  d'argent  plein. 
La  branche  de  Cibaiiac  ajoutait  pour  brisure  à  ses  armes  une  bordure  d'azur, 
alias  ."do  gueules  chargée  de  neuf  besants  d'or. 

A  cette  maison  d'ancienne  chevalerie,  originaire  du  Limousin, 
appartenait  Guillaume  et  autre  Guillainne  de  Segur  qui  prirent  part 
à  la  croisade  de  12  iU,  ainsi  que  le  constate  l'inscription  de  leurs 
nom  et  armes  au  musée  de  Versailles.  Klle  a  formé  grand  nombre 
de  branches  ((ui  ont  produit  des  andjassiideurs,  des  gentilshommes 
d(i  la  chambre,  un  surintendant  de  la  maison  de  Henri  de  Navarre 
—  depuis  Henri  IV  —  un  maréchal  de  France,  un  évèque,  un  mi- 
nistre de  la  guerre,  des  dignitaires  de  TOrdre  du  St-Esprit,  un  grand 
nombre  d'olliciers  généraux,  rtc. 

Le  comte  Paul-Philippe  d«'  Ségur,  auteur  d'une  relation  de  la 
campagne  de  Moscou  en  181*2  <'î  181;^^.  é!  dt  tils  île  Philippe-Henri, 
manjuis  de  Ségur,  maréi-hal  de  France. 

Le  nom  de  Si'gur  se  voit  parmi  les  familles  maintenues  dans  leur 
nobltîsse,  et  parmi  celles  k\\\\  ont  voté»  au\  Etats-Ciénéraux  de  I7W 
dans  rOrdre  de  la  Noblesse,  llgiu'e  à  Périgueux  :  «  Mcssire  Isaac 
vii'omte  de  Ségiu",  s'igneur  de  Sle-InnoC'.'nc(\  lieutenant-colonel 
d'infanterie,  commandant  le  bUailloii  de  garnison  du  Perche,  habi- 
tant en  son  château  de  la  Peyssade,  conunune  de  Mescoules,  can- 
ton d(?  Vélines,  en  Périgord.    » 


—  469  — 
De  SELVES,  de  Sl-Avit,  de  la  Pomarède. 

Arues  :  D'azur  a  deux  fasces  ondées  d'argent. 

Sous  le  nom  seul  deSelves(en  Sarladais),  par- 
mi les  familles  bourgeoises  de  la  ville  sont  don- 
nées les  armes  ci-dessus.  Elles  se  voient  de 
même  dans  un  testament  mystique  (du  12  janvier 
1736)  de  Jean  de  Selves,  écuyer,  seigneur  de  la  Fornarède,  ancien 
capitaine  (rinfanlerie,  marié  à  Jeanne  de  Loys. 

La  famille  de  Selves,  laquelle,  est-il  dit  par  Sl-AUais,  fit  ses 
preuves  devant  Gherin  pour  les  honneurs  de  la  Cour;  ce  généalo- 
giste lui  donne  des  armes  identiques. 


^^  De  SENAILHAG,  de  la  Vitrolle. 

Armes  :  D'azur  au  chevron   d'or    accompagné    de  trois 
étoiles  de  même,  deux  en  chef  et  une  en  pointe. 

C'est  ainsi  que  ces  armes  se  voient  sur  le  tes- 
tament mystique  de  Jean  de   Senailhac,  lieute- 
nant au  régiment  d'Orléans  dragons,  demeurant 
au  lieu  de  Villars,  paroisse  de  Saint-Avit,  du  18 
avril  1870. 
Parmi  les  votants  aux  Etats-Généraux  de  1789,  figure  dans  l'Or- 
dre de   la  Noblesse  :  Messire  Joseph  de  Senailhac,  écuyer,  sei- 
gneur de  la  Vitrolle,  habitant  au  présent  château. 


^^  De  SEMGON,  du   Housset,  du  Cluzeau,  de 

Houmefort,  du  Thouron. 

Armes  :  D'or  à  deux  lions  affrontés  d'azur. 

C'est   en  vertu  d'un  testament  du  11  juillet 
1712,  ratifié  î)ar  lettres  patentes  de  Louis  XV  du 
mois  de  septembre  1720,  et  3  juin  1758,  enregis- 
trées en  177)9,  (pie  la  famille  de  Senigon  a  fait  revivre  le  nom  et 


—  470  — 
les  armes  de  Rousset  dti  Cluzeau.  (Voir  au  n*  584.)  Messire  Jeu 
de  Senit,'0[i-(lu-Rousscl,  ('■cujor,  seigneur  du  Cluzeau, noble  repaire, 
paroisse  de  Proissans,  donna  procuration  au  comte  de  Laborie-de- 
la-Batut,  pour  voter  à  Fédjjueus,  en  son  nom, pour  les  dt'putésde 
la  Noblesse  aux  Etats-Gi'nérnnx  de  1786.  {Voir  aux  procurations.) 
Le  nom  de  pctte  famille  fîffure  également  à  Agen,  panni  les  vo- 
lants de  l'Ordre  de  la  Noblesse.  Le  baron  de  Senif^on-de-Roume- 
fort  habite  en  son  château  d'An^ely  (  Charente -Inférieure  j. 


^^^ 


De  L.\  serre  (etLassère),  de  Molières,  delà 
Malelie,  de  Blam-hel,  de  Boissonnîo,  de  la  Sai- 
gne, de  Valojous  eiiPcrigord. 


% 

pj^^J,  AiiHEd  :  D'nrgeiit   au  ctrC  paMaat  de  gueules,  4 

\\     \^  d'niur,   chargé  tie  trois  «loitcs  du   premier  émail, 

leGlamcul  do  I'i«rr>;-Jean-Fraiii;ois   de  La   Serrr,  icujrr, 
'  sieur  do  Molières,  capilaine  au  rcgimcot  da  B«rrï,  inba- 

Icric;,  <;hcialior   de  Saint-Louis,   commaudanl    pour  le   roi  à  Caial  le  4  ittîI 
1750. 

Parmi  les  votants  dans  l'Ordi'e  de  la  Noble.'ssp  à  Périgueux  en  89. 
se  voient  inscrits  :  McssirttJeaiidc  Las.-«rre,  habitant  de  la  Boisson- 
nie  ;  messire  François  de  Lassén-,  caiùtaine  d'invalides  ;  et  leur 
frère  aillé  messire  Frani^ois  de  Lassère,  chef  de  bataillon  dans  le 
régiment  d'.\njou-infanleric,  habilant  au  rhâteau  de  Molières  pa- 
roisse de  la  Ohapclle-Aubareil.  'Voir  aux  procurations  (I). 


SEHVIENT(Hélic),  Ev(?quo  de  PérigTieux,  ti 


Arhks  :  n';i7iir  à    Irai*  baDdPS  d'or,  aa  chef  cousu  du 
proniirr,  (.'h.ii'<:i''  d'un  lion,  du  second. 

11  (It  son  entrée  solennelle  dans  so  ville  épis- 
copale  le  1"  oelobre  13H.'.. 


I  M.'Fl.'ii<'.  d.:  Ul.m<:li>.'i,  dp  Molière,  i 


De  SEVIN  (Nicolnsl,  Evéqiio  de  SaHnl  de  16<6 

À  i6r>«. 


mi 


Ok  SIMON,  de  Otialillon,  de  la  Gardio. 

AiniES  :  D'argent .i 


lis  monlagnes  de  sinople. 
l'orir  consinter  li'  droit  de  celte  faniille  à 
prendre  pince  dans  le  nobiliaire  de  la  province,  il 
sunii'ji  du  nippeler  que  plusieurs  de  ses  membres 
onl  ti^'iiré  lionorublemciit  dans  la  magislrature 
municipale  de  Férijjneux.  1,'nn  deux,  François  de 
Simon,  ((uidiflt''  û.inyer,  sieur  de  Ohalillon,  conseiller  du  roi  en 
s<-i  conseils  d'Elat  et  privé,  fut  maire  de  la  ville  de  1653  à  1654  et 
renommé  en  1070  ;  et  son  llls  Jean  de  Simon,  écuyer,  seigneur  de 
la  Ganlie,  fut  ri;vétu  de  celle  même  cliargc  en  1719.  Tous  deux 
sont  iiiscrils  dans  le  Grand  Arniorial  de  France  fregistre  de  la  no- 
blesse de  Pérignenx). 

Un  Jean  do  Simon,  ccujcr,  seigneur  de  Oiiatillon,  était  chevau- 
lét^er  de  la  garde  du  Moi  et  chevalier  de  Saint-Louis.  Son  testa- 
ment, on  date  du  21  février  17r»3,  est  cachelé  des  armes  ci-dessus 
décrites.  SonI  présents  à  l'ouverture  du  testament  Suzanne  de  Co- 
lom  do  la  Cellerie,  dame  d'AbiîîU',  mcssire  Louis  Bridât,  écuyer, 
seignt'in-  do  la  IViidelie,  lepaire  noble,  chevalier  do  Saint-Louis,  et 
<lame  d'Abzau,  habitani  de  la  Cellene. 


—  472  — 

DeSIORAC  (i),  seigneur  de  Siorac,  de  la 
Grèzc,  de  Campagne,  de  la  Guionie,  de  Lemp- 
zours,  du  Feyrat,  de  Lestang,  de  la  Palanqueet 
autres  lieux,  en  IVtrigord. 


Parti,  au  1,  d'azur   aui  cbaîne*  d'or  potéctra 
ix,  sautoir  rt  oHo  {i).  Elles  se  vo)-ai«iiI  linii  daai  nue 
:  ctia|iellï  (le  !?ior>ic,  et  l'on  Mit  qn'un  noble  Jcm 
ic  (14:IUi  en  fui  le  fondateur;  >u  2,  parti,  â  un  Itoa. 
a<  lompagna  de  doux  t'Ibïltis,  armes  primitives. 

Uu  sceau  du  xiv°  siècle,  trouvé  à  Siorac,  bourg  silué  sur  les 
))otd-i  de  Iti  Dordogiie,  berceau  de  la  famille,  ne  laisse  aucun  doute 
n  ccl  t'ijani ,  d  jiorle  en  légende  :  S.  Amnhi  de  Siouraeo,  qui  w 
|»put  ("tpe  qu'im  des  deux  Ayinoric  de  Siorac,  lesquels  figurent  dans 
U[i  ac'to  de  133'J,  qualiliés  damoisetiux  (3). 

Bien  (jue  les  Siorac  aient  tenu  à  lionncur  de  substituer  à  leurs 
armes  primitives  celles  de  concession  royale,  j'ai  cru  de%'oir, 
dans  le  double  écusson  décril  ci-dessus,  rappeler  le  souvenir  de 
leur  antique  blason  (-i). 

Par  son  ancienneté,  sa  noblesse  d'extraction,  ses  alliances  et  ses 
armes,  la  uiaison  de  Siorac  doit  être  mise  au  rang  des  plus  difllia- 
gitées  et  dcrf  plus  honorables  de  notre  province. 

punique  le  pillage  et  l'incendie  du  château  de  Siorac,  pendant 
U'S  gucm'S  de  religion,  aient  rendu  difficile  la  découverte  de  tous 
les  titres  de  la  famille,  ceux  qui  ont  été  sauvés  de  cette  époque, 
et  ceux  qui  ont  survécu  à  In  liévolution  de  1789,  lui  permettent  de 
prouver  une  existcnct!  noble  depuis  le  commenccmenl  du  xm*  siè- 
cle. Ainsi  il  est  cerlaiTi  : 

Qui-  noble  Bertrand  do  Siorac,  dtinzel  de  la  paroisse  de  ce  nom, 
près  F'ontgofllt'r,  t-anlori  de  Bcivès,  vivait  à  cette  date,  d'après  une 
quittance  dotale  où  il  est  dit  <|u'il  constitua  à  sa  sœur  Bertninde, 


Il  !Son  iiouifAl  l'i'rit  dans  les  vi^ut  titres.  Syourauo,  Sioraca,  Cinuraeo,  Sioc- 
Mi;<'l  eiilln  ffioi-ac. 

[i)  Il  est  de  Ir.irlilion  ipie  t-gf,  anuesonl  clé  coiir^di-rs  à  la  maiMtii  de  Sione. 
en  ri^<:nnipr'nsp  d'actions  d'crljl  d.iii4  divers  coniUil s  contre  Im  Maure*,  lenda 
leur  cxpiil-iion  d'Ksp^ignc.  *'.<■*  mmi*  s<-iil,  en  (-(T-l,  los  nn'meR,  Muf  leaMnani, 
qu>-  i'<'ll<':<dn  roy;iuni<-  de  Navarn'.  Kllrs  rei>rvA<i-nletiI  lea  chaiDea  de  fer  dont 
Ips  Ks|ia;.-iiols  i'iilr'iui':iii'ul  K'iir  l'.uiip  |<our  *■<■  d-'f<-udr<-  «nnlrc  1rs  «urpriaes. 

.:!    .\r.'rjiv<^:^  lie  1:<   rniiille. 
t    11  •■■^X  ri'^.'i'iil'il'l''   qui'  ni  li'  i'li.ini[i,  ni  le^i  |iii''rrs  <|Qi  meublent  l'èca,  n'ia- 


-  473  — 

pour  son  mariage,  5,000  s.,  monnaie  du  Périgord,  et  des  habits 
d'écarlate  et  des  fourrures  (archives  de  la  famille). 

Que  le  6  février  1201,  R.  de  Siorac,  abbé  de  Sarlat,  assiste  à  un 
traité  passé  entre  Tabbé  de  Pontigny  et  celui  de  Cadouin  (1)  ; 

Qu'en  1283,  Guillaume  de  Siorac,  qualifié  damoiseau,  par  son 
testament,  écrit  en  latin,  institua  pour  ses  héritiers  :  Bernard,  Ro- 
dolphe et  autre  Bernard,  et  les  substitua  les  uns  aux  autres  (2)  ; 

Que  le  10  juillet  1833,  Aymeric  de  Siorac,  damoiseau,  fils  d'Ay- 
meric,  fît  vente  à  Guillaume  de  Meynard,  prêtre  de  Sainl-Martin- 
le-Pin,  de  six  pièces  de  terre  et  des  prés  qu'il  possède  dans  ladite 
commune.  Acte  passé  à  Ribérac,  sous  le  sceau  de  Tofflcial  de  Pé- 
rigueux  (archives  de  M.  Bremond-d'Ars,  allié  de  Siorac)  ; 

Qu'en  1349,  époque  où  l'épidémie  connue  sous  le  nom  de  Peste- 
Noire,  sévissait  à  Monpazier,  Bernard  de  Siorac  était  archiprôtre 
de  Capdrot  ; 

Qu'à  la  date  de  1436,  un  noble  Jean  de  Siorac  fît  bâtir  une  cha- 
pelle à  Siorac  (3)  ; 

Et  enfin,  que  le  6  août  1444,  fut  passé  un  acte  d*ascense  par  Pierre 
de  Lavergne,  damoiseau,  et  Marguerite  de  Siorac  (de  Siouraco),  sa 
femme. 

Tous  ces  sujets  semblent  devoir  appartenir  à  la  maison  de  Sio- 
rac ;  néanmoins,  la  filiation  généalogique  régulièrement  prouvée 
par  titres  originaux,  ou  copie  on  forme  que  possède  la  famille,  ne 
s'établit  que  depuis. 

Noble  homme  Jean  de  Siorac,  co-seigneur  de  Siorac,  seigneur 
de  la  Grèzeet  autres  lieux,  lequel  épousa,  par  contrat  du  8  novem- 
bre 1487.  damoiselle  de  Caumont,  fille  de  noble  et  puissant  sei- 
gneur Brandelis  de  Caumont,  chevalier  (4). 

A  partir  de  cette  date,  la  lignée  se  poursuit  jusqu'à  nos  jours  sans 
interruption. 

A  l'alliance  avec  la  grande  maison  de  Caumont,  j'ajouterai  celles 
(|ue  les  Siorac  ont  contractées  avec  de  nobles  familles,  entr'autres 
avec  les  Saintours,  les  St-Clar,  les  Brun  de  la  Valade,  les  Guala- 
bert,  les  Berlhon  de  Marnac,  les  Mellet,  les  Lambert  de  Lamou- 
rat,  les   Grimoard,  les  Normands    de   la   Guionie,  les  Hortic  de 


(l)  Congrès  scientifique  de  France,  2"  volume,  page  414,  imprimé  à  Périgueux, 
en  1880. 
iij    Archives    de   la  famille. 

(3)  Archives  de  l'abbé    Brugièrc,  curé  de  Coulounieix. 

(4)  Archives  de  la  Tamille. 


-  474  - 
Freignol,  les  Hei(,'ner  de  Glane,  li's  La  Kaye  de  la  Martinie,  les 
Laval  de  Ladou,  les  Brémond  d'Aps,  1rs  Fanclier  de  Versac,  les 
Brocliard  de  Puymorin,  les  Lcstrade  de  Oonty,  etc. 

Sur  le  vu  de  ses  litres  (recherches  de  lOfiO  à  1675),  la  maison  Af 
Siorac  a  été  mahitenue  dans  m  noblesse  ;  |ilus  tard  (recherches  de 
1698  à  1717),  dans  les  jugemeiils  portant  éji^aleinent  maintenue,  oii 
voit,  parmi  les  familles  inscrites,  lo  nom  de  Siorac;  plus  tani 
encore,  elle  fait  ses  preuves  pour  les  Pages  et  les  écoles  royale^ 
militaires,  elen  1789,  lors  de  la  convocation  des  Ktats-Généranx, 
on  voit  figurer  parmi  les  volants  de  l'Ordre  de  la  Noblesse  :  «  Mes- 
sire  Fra ni; ois- Rodolphe  de  Siorac,  chevalier,  seigneur  de  la  Guio- 
nie,  Palanque  et  autres  places,  habitant  en  son  château  de  la  Guio- 
nie,  paroisse  de  Lcmpzonrs.  » 

La  famille,  dans  la  ligne  masctdiue,  csl  aujourd'hui  roprésenlée 
par  Messieurs  Marc  et  Armand  de  Sioi'ac,  frères  (ce  dernier,  né  le 
H  a\Til  1860,  est  aujourd'hui  lieutenant  d'inrantcrio  an  61'  de  li- 
gne), et  par  leur  oncle,  Armand  de  Siorac,  chevalier  de  la  Légion- 
d'Honneur,  ancien  inspecteur  divisionnaire  des  lignes  télégraphi- 
ques, résidant  en  sa  villa  des  Morilloiix,  commune  de  Tréhssac. 
près  Périgueux ,  lequel ,  de  son  mariage  avec  M"*  Adinc  Débets 
de  Lacrousille,  a  eu  une  fille  mariée  à  M.  Frédéiie  Romanet  du 
Caillauil,  noble  famille  du  Limousin,  dont  sont  provenu.^  cinq 
gar(;ons. 


De  SIRUEILH  (on  Sireuilhl.do  St-Pantaly,  de 
Tayac,  ancien  r('|ijiire  noble  ayant  justice  f^ur 
Tnync,  canton  de  Sl-Cyprien,  do   Siourac,  ou 

AiiuE-i  :  lio  piiniji'-i  h  une  tour  d'argeni  crénelée  et  un 

Jinfw  nriu.M,iti(:ii.- .1  r.nii'Oiiii". 

I>s  anne-;  sont  ainsi  lilasoiiiK'es  daiiii  l'armo- 
li  sriuvi-iil  puisi',  sous  le  nom  de  Jean  de  Si- 
,  seigneur  de  St-Paiihdy  ;  la  position  de  la  tour  et  du  lion 
il'csI  pas  asse^  précise  dans  tistli'  iiiscriplion  pour  aflînner  que  les 
meubles  de  cet  i-nt  sont  à  leur  vérilal.lo  place. 

l'ii  R'i;.*neiir  de  Sireuilh  ijualitié  éeiiyrr, i'o-:iei;,'iienr  ilc  ffiourac, 
épousa,  en  tr)7l,  Fraiieoise  on  ilaeipielte  d'Abzac. 

I,n  iiiaisnn  de  Sin'iiilh,  éljihli.-  à  Siorae,  eu  !>arlailais,  depuis  ïe 
XV*  siècle,  ne  s'est  point  éleinle  à  la  lui  du  wi'  dans  celle  du  Lion- 


Sirueilh,  chanoine  de  Saint-André,  de  Bordeaux,  archiprètre  de 
Blaye,  publié  à  Bordeaux  en  1873,  par  M.  Clément  Simon,  avocat 
général,  présidenl  do  la  Société  des  sciences,  lettres  et  arls  de 
Pan,  puisqu'un  Sircuilh  de  Brilly,  seigneur  de  Saint-Pantaiy,  était 
ofRcier  en  1692,  et  qu'un  Jean  de  Sireuilh,  seigneur  de  Saint-Pan- 
taly,  était  maintenu  dans  sa  noblesse  par  Fellot,  intendant  de 
Bordeaux,  en  1666. 


De  SOLMINIHAC  (ou  Solmignac),  de  Penicet, 
de  Chaune,  de  Belet,  de  Hecidou,  de  la  Vigerie, 
de  la  Mothe,  de  laBorie,  d'Estrabourg, 

Ahhes  :  D'azur  &  deux  cerfs  passaute  d'argent  l'on  inr 
l'autre,  les  itles  conlouroées. 

La  branche  de  Belel  écarlelail  ;  de  gueules  à  troii  Iw- 
lelles  d'or  ou  d'argeol. 

Le  Grand  Armoriai  de  France,  pai'  d'Hozier,  ayant  donné  sous 
les  noms  de  Philippe  de  Solminihac,  écuyer,  sieur  de  la  Chapelle; 
de  Jacquclin  de  Solminihac  (registre  de  Bergerac),  écuyer,  sieur  de 
la  Bilhac;  de  Charlotte  de  Solminihac.  veuve  d'Antoine  d'Haute- 
fort,  seigneur  de  Vaudre,  les  armes  décrites  :  d'si-genl  à  5  pals  (ou 
rergelles)  d'azur  ;  au  chef  cousu  du  champ  chargé  d'un  cœur  de 
gueules  sommé  d'une  croiselle  de  gueules  (alias  :  d'un  crois- 
sant); et  de  plus,  les  voyant  sur  le  portrait  du  bienheureux  Alain 
de  Solminihac  écartelées  de  Belel,  j'avais  dû  croire  que  c'était  là 
le  blason  de  nos  Solminihac  du  Périgord;  mais  un  jugement  de 
maintenue  de  noblesse,  rendu  par  Pellot,  le  5  novembre  1666,  en 
faveur  d'Hélic  de  Solminihac,  seigneur  de  Belet,  constate  que  ces 
dernières  ét<iient  celles  que  porte  la  branche  de  Chaune,  existante 
de  nos  jours.  Celles  décrites  d'azur  à  deux  cerfs  passants  d'or, 
érarlelées  de  Belet,  appartiennent  donc  en  propre  aux  Solminihac 
(|ui  font  ici  l'objet  de  cette  notice. 

Dès  le  xni*  siècle,  cette  famille  était  établie  au  château  de  Sol- 
minihac, près  Sarlat,  dans  la  juridiction  de  Beynac.  I^es  seigneurs 
de  ce  nom  étaient  alors  qualifiés  de  chevaliers,  ainsi  qu'il  est  constaté 
par  les  pièces  originales  ou  copies  col  talion  nées,  possédées  par 
Mme  Delpech ,  née  de  Solminihac,  pièces  à  l'aide  desquelles 
M.Léo  Drouyn  a  établi  une  filiation  depuis  1251,  ou  du  moins 
depiiis     1290.    Dans   son    dictionnaire   généalogique,    Courcelles 


-  476  - 

a  dit  qu'elle  a  toujours  Umn  un  ran^  distingué  dans  TOrdre  dp  la 
Noblesse  de  notre  province. 

Vers  le  milieu  du  xvi*  siècle,  Jean  de  Solminihac,  seigneur  <ie 
Belct  et  de  Hrcidou,  produisit,  en  son  nom,  celui  de  ses  frères,  de 
Charles  do  Sohninihac,  ucuyer,  seijfueur  de  Bouniugues  et  de  tous 
ceux  qui  portaient  le  même  nom,  l'inventaire  des  titres  de  nobles»^' 
de  la  famille. 

C'est  du  troisième  fils  dudit  Jean,  marié  par  contrat  du  59  novem- 
bre 1579(1),  avec  Marjifuente  de  Manjuessac,  que  naquit  an  cliàtt^au 
de  Bolet,  le  ^3  novembre  151)?î,  Alain  de  Solminihae  ({"{enibAud. 
père  en  Dieu),  leiiuel  fut  poiu'vu,  après  son  oncle  Arnaud  de  Sol- 
minihae, de  Tabbaye  de  r.hancelade,  à  IVi^'e  de  22  ans,  et  ensuite 
nommé  par  le  roi  Louis  XIII,  à  révèi'hé  de  Cahors  en  1636.  Sa 
sainteté  cl  ses  œuvres  s'accrurent  encore  avec  sa  charge  épisco- 
pale  (2). 

Il  mourut  en  odeur  de  sainteté  le  îii  décend)re  1659  et  fui  inhu- 
mé dans  le  monastèi*e  (pi'il  avait  élevé  à  Cahors  de  ses  propre? 
deniers. 

Le  2i  avril  1035,  à  la  demande  des  connnissaires  généraux,  dr*- 
putés  pour  le  réjralement  des  tailles  en  Guieime,  André,  frère  aîné 
du  bieidieureux  Alain,  réunit  cle  nouveau  les  titres  de  noblesse  dt* 
la  maison  de  Solminihae  et  tut,  sur  leiu' examen,  admis  a  jouir. 
connne  par  le  passé,  de  Texemption  tle  toutes  tailles,  subsides  et 
impositions. 

Kniin,  à  la  jurande  rechen'hede  inor»  laite  sous  Colherl  paronlre 
d(*  Louis  XIV.  la  tamille  reçut  de  nouveau  confn-mation  de  sa  no- 
bh'sse  ;  o\  en  ITSO,  on  voit  son  ui'in  dans  la  liste  des  votants  i 
LibomMu»  et  à  Honli'aux. 

Mèlie  de  Soluiiudiac.  neveu  du  bieidieureux  Alain,  n'ayant  eu  de 
son  mariajre  avec  Marie  «le  r.habaus.  ipie  deux  iHles,  dont  Tainée 
épou*-a  le  10  »b\*end'ie  \r  marquis  île  Kayi^lle.  qui  devint  ainsi  pos- 
sesseur des  seijrneuiies  di'  Hel«*l  et  île  l{écidou;là  s*éteignit  la 
branche  îxxucc  :  uiai-^  lieià.  nit^  ir>M«.  noble  Au«lrê  «le  Solminihae, 
écnyer.  >«M^iieui'  ^\r  i'.hatuîe.  iMu'b»  du-lil  Alain,  avait  fomié  une 
autre  l>ran.'l;«'  qui  u  *  iari:t  j>a^  à  {  ro>!uir.-  de  nombreux  rameaux. 


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-  477  - 
Dans  celle-ci,  on  compte  plusieurs  ofllciei-s  de  terre  et  de  mer,  un 
lieutenant-culonel  en  1646  et  un  colonel  d'inranterie  de  marine  mort 
à  Bordeaux  dans  le  courant  du  dernier  siècle. 

Dnnsia  première  branche,  ou  voit  noble  Pierre  de  Solminihac, 
seigneur  de  Belet  et  du  Récidou,  maire  de  la  ville  de  Périgueuz 
de  1500  à  1510,  et  renommé  en  1524. 

Celle  maison  compte  encore  des  représentants  dont  quelques- 
uns  sont  établis  à  Pompignac,et  d'autres  à  Lorient(en  Bretagne). 


De  sorbier,  de  Jaurès,  de  Corbiac,  de  Les- 
pinassat. 
AIIHE4  :  D'or  à  HP  arbrs  de  sinople  (sorbier  ou  cormier 
é  do  deux  tioDB  attronlës  de  gueules  ;  au  cbet  d'aïur 
charge  de  troU  ûloiles  d'argent. 

Le  droit  de  cette  Tamille  à  prendre  place  dans 
l'Armoriai  de  la  Noblesse  du  Périgord  est  suffi- 
samment établi  par  sa  présence,  en  1789,  aux  assemblées  de  la 
Noblesse.  Parmi  les  votants  pour  les  députés  de  l'Ordre,  on  y  voit 
ainsi  inscrit  :  «  Messire  Simon  do  Sorbier  de  Jaure,  écuyer,  sei- 
gneur de  LespinassHl,  paroisse  de  St-Chrislophe.  > 


De  sorbier  (et  duSourbier),  Touraine,  Age- 
iiais,  Périgord. 

Armes:  Ecarlelé, aux  1  el4,  d'aiurà trois Borbee (ou  cor- 
mes) d'or  qui  est  Sorbier  ;  au  2  et  3,  d'azur  i  la  bande  d'or 
accompagnée  de  deux  fleurs  de  lii  de  même,  qui  est  Tiro- 
burne  par  subslilulion. 

Noble  Louis  de  Sorbier,  chevalier,  chambellan 
liu  roi  Louis  XI,  fut  nommé,  en  récompense  de  ses  services  mili- 
taires, gouverneurdcs  villes  et  châteaux  de  Bergerac  et  de  Domme, 
en  Périgord.  Laitié  ajoute  à  cette  note,  qu'il  eut  plusieurs  enfants 
dont  un  s'établit  en  Agen.ùs  et  les  autres  en  Périgord.  N'y  aurait-il 
pas  communauté  d'origine  avec  les  Sorbier  dont  la  notice  précède? 
Un  Jacques  <le  Sorbier  était  conseiller  du  roi  en  ses  conseils, 
présiiii'nt  à  la  cour  des  ai  les  de  Bordeaux  ;  il  portail  pour  armes  : 
h'i:arlifl<',  au  I,  un  sorbierarranlir  de...;  ou  S,  un  Uoti passant  de...; 
au  :î.  Iroi^  hillellfs  de  gueules  ;  au  4,  cinq  points  équipoUés  de... 


—  478  — 


IMO 


De  SOUG.  do  Plancher,  de  In  Garelie,  de  Bef- 
biguières,  de  Marniic,  etc. 

AiiiiE9  :  D'argonl  il  une  souche  de  laurier  à  dmibris. 
cbc9  iIp  sino{ile  Hiir  une  terrasse  du  mfme  ;  au  ebct  duui 

Un  membre  de  cette  fiimillo  était,  en  1690. 
conseiller  secrétaire  du  roi,  maison  et  couroniK 
de  France. 

Dans  un  acte  notarié  du  1"  indi  1773  entre  le  seigneur  de  Ch»- 
bans  de  Richemuml  et  le  seigneur  de  Plancher,  ce  dernier  se  <]Ui- 
lifle  ainsi  :  Messire  François- Jt^in -Baptiste  de  Souc  de  Plancher, 
chevalier,  seigneur  baron  de  Bcrbiguière.-i  et  de  Marnac,  du  tlefile 
Plancher  et  autres  lieux,  ancien  capitaine  de  cavalerie,  chevalier 
de  l'Ordre  royal  et  militaire  de  8aint-Louis,  pensionnaire  du  roi, 
demeurant  en  sa  maison,  place  de  la  Ciaulre,  paroisse  de  Si-Front, 
de  Périgneux. 

Dans  les  papiers  légués  par  M.  Léon  Lapeyre  à  la  bibliothèqw 
de  Péiigueux,  il  est  raconté  qu'après  la  mort  du  marquis  de  Chû- 
lost,  gouverneur  de  la  ville,  an  nom  du  prince  de  Condé  ^16  sep- 
tembre 16531,  MM.  Souc,  seigneurs  de  Plancher,  de  la  Garelie,  etc., 
s'emparèrent  de  la  cni.sse  des  troupes  du  prince  dont  le  comman- 
dant logeait  chez  eux,  et  que  ce  serait  là  l'origine  de  la  Torlune  de 
cette  famille. 


ffl 


De.  SUUILL.\C,  ds  MoMHieK  (1),  d'Asanl(2}, 
(le  Tcrrassun  (3),  de  Salignac,  de  Gaubeit  (41,  da 
bourg,  etc. 

.\biies  :  D'or  ù  Irois  épées  de  guealu,  en  p«t,  la  paiali 


1  (le  Souillac,  qui  parait  avoir  pria  aoi 
nom  de  la  ville  et  chiitcllenie  de  TerrasBon.aitaAt 


|1)  Montmpgr,  nnQii'ii 
d<>  la  paroisse  di'  Terrn- 


la  pdi'oiâ'ic  de  Terrai jo 


V  iinl>ti>,  ;iyarit  h.iuli:  ju^lice  sur  iguelqaM  TiUigM 

Me,  mouviiiil  de  l.i  chilcllenic  d'HaulAtorl. 

r>'|i3irc  iiuble,  rclirvaiil,  au  iiv  siècle,  de  U  cblldlc^i  ià 

;pairu  uubK  iiyjiil  haule  justice  sur  iiuclqu«*  villagMël 


—  479  - 
sur  la  Donlognc,  en  Quercy,  n'est  pas  seulement  distinguée  par 
une  haute  aneieiineti;  et  par  une  longue  suite  de  services  rendus  à 
l'Etat  et  à  l'Ëglise,  elle  tient  par  âcâ  bonnes  alliances  à  d'illustres 
maisons. 

La  terre  de  Montmège  (en  Périgord)  n'est  sortie  de  la  branche  i 
qui  elle  a  donné  son  nom,  qu'en  1055,  par  le  décès  de  Jean  de 
Souillac,  soigneur  de  Montmège,  de  Salagnac,  de  Terrasson  et  de 
Gaubert,  capitaine  colonel  des  cent-suisses  de  la  garde  ordinaire  du 
roi,  lieuteiiant-général  de  ses  armées,  conseiller  en  ses  conseils  et 
privés,  inestre  de  camp  d'un  régiment  d'infanterie  et  décoré  de 
l'Ordre  du  St-Espril,  le  15  janvier  1652.  Les  Suisses  l'avaient  nom- 
raé  le  bon  capitaine. 

Mort  en  1645,  son  cousin,  issu  da  Germain-David  de  Souillac, 
continua  la  descendance. 

Le  dernier  rejeton  de  cette  illustre  maison,  le  vicomte  de  Souil- 
lac,  chef  d'escadre  et  cordon  rouge,  mort  au  château  deBardou(en 
Périgord)  le  11  mars  ISÛS,  àgJ  de  71  ans,  avait  été  gouverneur  de 
tous  les  établissements  des  Grandes-Indes,  pendant  la  guerre  d'A- 
mérique. M.  de  SufTren,  dans  sa  correspondance  avec  le  maréchal 
de  Castries,  ministre  de  la  marine,  en  rend  le  plus  glorieux  témoi- 
gnage et  l'associe  à  ses  succès. 

Il  figure  aux  assemblées  de  la  Noblesse  du  Périgord  en  1789. 
Voici  comment  il  est  inscrit  parmi  les  votants  pour  les  députés  de 
l'Ordre  :  •  Très  haut  et  très  puissant  seigneur  Jean-Georges  mar- 
quis de  Souillac ,  seigneur  de  Bardou,  Bndoire,  Montblan...  et 
autres  places,  habitant  en  son  château  de  Bardou,  sénéchaussée  de 
Sarlat.   ■ 

La  ligne  masculine  des  Souillac  a  Ani  dans  les  maisonsde  Mont- 
ferrand,  de  Hoquette,  du  Pavillon  et  de  Foucauld. 

(Voir  pour  plus  amples  détails  :  le  P.  Anselme,  d'Hozier  et  les 
mémoires  de  Chavaignac.) 


De  TAILLEFER  (Wlgrin),  de  Mauriac,  de 
Grignols,  delaGrimoardio,deDouzillBC,  de  Cha- 
leuu-Merle,  de  Barrière,  de  Villamblard,  de  Vergt, 
de  Houssille,  de  Lastour,  etc. 

Arhes  :  Losange  d'or  el  de  gueul«i,  qui  rel  d'Angou- 
centrc,  ud  <:cii  d«  gueules,  au  dexiro- 
a  |>arê  d'argeol,  mouvanlde  l'angU  dgx- 


—  480  — 

ti^e  supérieur,  tenant  une  cpée  de  même  en  bande  garnie  d'or,  taillant  une  barr* 
de  fer  de  sable  en  barre,  accompagnée  de  deux  molettes  d'éperon  d'or  à  huit  rais, 
une  en  chef  et  l'autre  en  pointe,  qui  est  de  Taillcfer.  -l) 

Timbre  :  Couronne  comtale  antique  et  fermée  de  comte  souverain. 

Cimier  :  Un  dextrochôrc  de  carnation  mouvant  d'un  nuage  d'nrgenl  paré  de 
même  et  tenant  un  badelaire  d'or. 

Devise  :  Non  quot,  sed  ubi. 

M.  do  Saiiit-AUais,  de  Gourcollos,  l'abbé  de  Lespine  et  autreà 
généalogist(*s,  se  fondant  snr  la  tradition  et  sur  les  témoignages  de 
phisieurs  savants  distingués  W\s  que  les  frères  Sainte-Marthe,  du 
ÏJouchet,  des  Brandes,  Aymar  de  Oliabannais,  etc.,  font  descen- 
dre cette  famille  des  comtes  d'Angoulême,  lesjjuels  sont  issus  de 
Wlgrin  I'*"  tpii  fut  établi  conit<*  de  Pi'rigord  et  d'AngouIème  en 
806,  par  le  roi  Charles  hî  Chauve,  dont  il  était  proche  parent. 

Les  historiens  rapportent  que»  Guillaume,  petil-ftls  do  Wlgrin,  et 
fils,  en  910,  du  comte  Alduin  I",  fut  surnommé  Taillefer  pour  avoir, 
dans  un  combat  contre  les  Normands,  pourfendu  jusqu'à  la  ceinture 
le  chef  de  ces  barbares. 

C'est  en  mémoin?  de  ce  trait  de  valeur  et  de  force  extraonlinaires 
que  sa  postérité  a  conservé  ce  surnom,  qui  se  retrouve  dans  les  ar- 
mes de  la  famille. 

La  branche  aînée,  est-il  dit  par  Saint-AUais  et  autres  auteurs,  a 
possédé  do  père  eu  fils  le  comté  (rAngouIôine,  pendant  quatorze 
générations,  c'est-à-dire  jusqu'à  Aimard  de  Taillefer,  mort  en  1218, 
laissant  pour  héritière  sa  tille  unique  Isabelle  qui,  après  la  mort  de 
Jean,  dit  Jean  sans  Terre,  roidWngleleiTe,  son  premier  mari,  arri- 
vée en  1217,  épousa  Hugues,  sire  do  Lusignan,  comte  de  la  Mar* 
che. 

La  s(»coniUï  l)raarh(\  établii»  iMiPérigorddès  lo  xi«  siècle,  a  com- 
mencé a  Alduin  II,  comte  trAugouléme,  mort  en  1302  et  a  continué 
la  descendance  dans  la  pcrsoinie  de  Arnaud  de  Taillefer»  comte 
d'Angouléme,  second  tîls  dudit  Ahluiu. 

Qu(*li(U(>  forti's  que  soient  les  présomptions  de  la  descendance 
de  l.i  iniiifcou  de  Taillefer,  imi  Périgord,  des  comtes  d*Angouléme| 
la  tiliatiou  n'est  établie,  liltéiMlenient  just^u'à  nus  jours,  que  depuis 


i;  Los  rointivs  (rAii;:ouIriiii\  issus  di*  Wl^'riii,  cteints  l'ii  1180,  portaientlo- 
s.MiirK  d'or  et  (ii>  ^Mii'iiies.  I)i>  son  iii:n-ia;.'>'  tivoo  l.i  tUlc  du  comte  de  ToulouM 
provinrent  (ii-ux  i-nAaits,  h'  [•'  fui  fonilf  d'AiiiTOuIiJue,  le  2*  comte  de  Péri- 
irord. 


Otiillflume  de  Taillefer,  chevalier,  vivant  sous  le  règ^na  de  Saint- 
Louis,  et  mort  le  18  mai  1275,  suivaiil  un  acte  passé  par  ses  en- 
fants. 

La  branche  ainée  de  Mauriac,  de  Grignols,  etc.,  a  produit  ses  ti- 
tras de  noblesse  devant  Peilol,  intendant  de  Guicnnc,  le  5  janvier 
IGGl.  Issue  de  cette  branche,  celle  de  Barrière,' de  Roussille,  etc.,  a 
fait  également  ses  preuves  de  noblesse  et  a  été  admise  aux  honneurs 
de  la  cour  dans  la  personne  de  Henri-Franc  ois- Alexandre  de  Taille- 
fer,  appelé  le  comte  Wlgrin  fie  Taillefer,  maréchal  des  camps  et 
années  du  Roi,  par  brevet  du  2iJ  janvier  1817,  auteur  des  Antiqui- 
tés de  Vésone. 

Ce  fut  son  père  qui,  sous  le  nom  de  messire  Heari-Jacques  Wl- 
grin, marquis  de  Taillefer,  vota  à  Périgueux  pour  les  députés  de  la 
noblesse  aux  États-Généraux  de  1789,  en  son  nom  propre  et  au 
nom  de  Louise-Marguerite  de  Taillefer,  sa  sœur,  veuve  de  messire 
Marc  de  Brochard,  seigneur  de  l'uymoriii,  et  ancien  mousque- 
taire gris  de  la  f^arde  du  Hoi. 


De  TALLEYRAND-PERIGORD,  comte  de  Pé- 
rfgord,  seigneur,  comte  de  Grignols,  de  Fouguey- 
rolles,  de  Neuvic,  prince  de  Chalais,  vicomte  de- 
Fronsac,  marquis  d'Excideuil,  baron  de  Beau- 
ville  et  de  Mareuil,  seigneur  de  Saint-Soverin, 
de  Beauséjour,  de  la  Campagne,  duc  de  Dino, 
prince  de  Benevent,  duc  de  Valençay,  etc. 
Anuifl  :  De  gueules  à  Iroie  lions  d'or  lanip3R!ié3,  armés  el  couronnés  d'aïur 
igaleriede  Veraalllss,  salle  îles  Croisades). 

(Jouronne  aalique  de  prince,  pour  timtiri-.  Cimier  :  un  lion  mis  enlre  deux 
cornes  de  bœut. 

Devise  :  /te  que  Dioa. 

Les  généalogistes  font  descendre  les  Talleyrand,  comme  les 
Taillefer,  de  Wlgrin  comte  d'Angoulême  et  de  Périgord,  lequel, 
ainsi  qu'il  est  rapporté  à  l'article  précédent,  était  parent  de  Char- 
les le  Chauve. 

D'Alduin,  qui,  en  qualité  d'ainé,  succéda  à  son  père  au  comté  d'An- 
goulême, viennent  les  Talleyrand. 

La  dynastie  des  comtes  du  Périgord  se  suit  depuis  Wlgrin, 
mort   le  3  mai  886,   jusqu'à     Archambaud  VI  (quinzième  degré) 

31 


—  482  — 

qui,  par  arrtH  du  19  juin  1309,  fut  condamné  au  bannissement  et  à 
la  porto  do  son  cojmté,  dont  le  roi  Gliarles  VI  investit  son  frère. 
Louis,  duc  d'Orléans.  On  sait  que  ce  dernier  le  vendit  en  1137  à 
Jean  do  Hlois,  dit  do  Brotaj^Mio,  coinle  de  Pentliiôvre  ;  que  !?a 
mùro  Tapporla  en  dot  on  1  i7i),  ainsi  (juo  la  vicomte  de  !-*imoiri*5.  à 
Alain,  siro  d'Alhrot  ;  et  quo  des  d'Albrot,  il  passa  à  Antoine  de 
Bourbon,  pore  d'Henri  IV,  lequel  le  remit  à  la  couronne  comme 
grand  fief. 

Dans  l'arbro  généalogique  drossé  par  Saint-Allais,  la  branche 
collatérale  dos  comtes  du  Périgonl,  dite  des  seigneurs  de  Gri- 
gnols,  princes  do  Ghalais,  commence  à  Hélio  de  Talleyrand,  troi- 
sième iîls  de  Hélio  V,  comte  de  Périgord,  qui  se  croisa  pour  la 
Terre  Sainte,  où  il  mourut  en  1205.  De  cette  branche»  devenue 
rainée  par  l'extinction,  en  1 125,  de  la  dynastie  des  comtes  de 
Férigord,  sont  sorties  d'autres  branches  ou  rameaux  qui  comptent 
aujourd'hui  plusieurs  ri'prosentants. 

Cette  grande  maison  a  donné  un  chambellan  de  la  chambre  du 
roi  Giiarlos  VI  ;  un  autre  du  roi  Charles  VIll  ;  un  grand-aumônier 
et  un  grand-ohamboUan  de  Franco  ;  dcs  ambassadeurs  et  des  che- 
valiers des  ordres  ;  dos  lïapitainos  de  cent  hommes  d*armes  ;  des 
lieutenants  généraux  ;  des  gouviU'ueurs  de  provinces  ;  des  grand» 
(rEs])agno  ;  un  ciiovalifr  do  la  Toison  d'or,  et  un  grand-maitre  des 
TempliiTS,  mort  on  12ii. 

Aux  titr<^s  ri  distinctions  dont  grand  nombre  de  personnages  du 
nom  do  Tallcyrand  ont  été  de  tous  temps  revêtus  et  qui  sont  indi- 
(piés  ici  sommairement,  J'ajouterai  quo  cette  maison  a  donné  éga- 
lement à  rKglis<j  des  évèiiuos,  iU':^  archevêques  et  des  cardinaux. 
Parmi  ces  dtu'niors,  ji»  citerai  Hélio  de  Talleyrand,  évéquc  de 
Liniogiîs  en  132 i.  d'Aiixerre  (^n  1320,  et  ensuite  d'Albaao.  Cré^ 
cardinal  en  1331,  il  ('\on;a  une  grande  inthnmce  sur  les  affaires  de 
son  temps  et  lut  sunionnné  lo  fuisrur  des  pftpes,  parce  qu'à  diver- 
ses épo(pies  il  avait  piiissammriit  contribtié  à  réiection  de  trois 
pontifes.  Pétrarque,  dont  il  était  Tami,  dit  «  qu*il  préféra  faire  des 
souverains  puntiles  que  do  l'être  lui-menu».  • 

(\c  nn*'iïie  Hélio  de  Talleyrand  avait  fondé  à  Périgucux,  en  lS47p 
la  idiapidle  de  Sniit-Antfjini*.  avec  des  revenus  pour  douze  chl- 
ptdles,  et  à  Tuid./U<e  li*  (-(diè^^»  di*  Pr'rijrueux.  Par  une  clause  de 
^nii  testament,  il  demanda  à  être  enterr'*  dans  la  collégiale  de 
pj'-rij^iuMix,  tlniil  il  avait  r[ô  ehaiioiiie. 

Aux  a<>eniblées  de  la  Noblesse  du  Périgord,  on  1789,  llgurent, 
parmi  le^  vulauts  |»nin'  les  d(!'j»nlés  de  l'ordre  aux  Etats- Généraux, 


—  483  — 
grand  norabrt!  des  membres  (le  cette  famille.  (Voir  aux   procura- 
tions.) 


T.\MPOUH,  de  Brousset,  de  la  Motlie. 
Armes  :  De  )^eules  à  trois  molclles  de  B.ible, 
Ces  armes  sont  ainsi  énoncées  dans  l'armoriai 
de  la  fin  du  xvii"  siècle,  sous  le  nom  do  Bernard 
de  Tampour,  sieur  du  Broussel,  et  de   Jean   de 
Tnmpour,  sieur  de  la  Mothe,  frères,  habitants  de 
la  paroisse  de  Saint-Astier,  avec  celte  observa- 
Oenlilshommcs  verriers. 


.\iiHEH  :  De  gueules  à  une  étoile  d'argrnl. 

Devise  :  Dérendre  Dieu  et  Roi. 
A  la  chambre  des  comptes  de  Pau,  il  est  fait 
mention,  à  la  date  du  27  avril  1G63,  d'un  hom- 
mage de  N.  de  Tatareau,  el,  dans  les  archives 
des  Basses-Pyri-nées,  on  voit  un  Jean  de  Tatareau  pourvu  de 
l'étal  et  office  tic  conseiller  juge  île  Saint-Gaudens,  par  lettres 
ilatées  do  Versailles  du  18  oiitobre  1758,  sigtiées' Louis  XIV,  let- 
tres (|ui  fureiu  reçues  par  le  piu'tement  do  Toulouse  le  8  janvier 
1759,  et  enre^istriJes  aux  registres  de  la  cour  conformément  à  la 
volonté  du  roi.  Ces  pièces  aulheiilii]ues,  qu'il  m'a  été  donné  do 
connaître,  suffisent  assez  pour  constater  ((lie  le  nom  de  Tatareau, 
ancienne  famille  du  Nébousan,  était  précéilée  de  la  préposition  de. 
Nos  grands  législateurs  de  89,  en  supprimant  cette  particule,  lui 
ont  lionne  ainsi  une  importance  que  jusiiue-là  elle  n'avait  jamais 
.;ue  (1). 

Le  général  Tatareau,  nif  en  1795,  devait  donc  ôtre  inscrit  sur 
les  registres  de  l'iîtat-civil  tout  simplement  Jean-Gaudens-Ber- 
nard  Tatareau,  nom  ({u'il  a  toujours  porté  ainsi  dans  sa  longue  et 
hofiornble  carrière  militaire,  qui  se  résume  en  45  années  de  servi- 
ces, 19  campagnes  que   complètent   de   nombreuses   citations,   la 


iulroiluctioD,   page  li. 


—  i8i  - 

décoration  de  commandeur  de  la  Légion-d*Honneur  et  plusiours 
autres,  etc.,  (1)  sans  songer  à  réclamer  dos  tribunaux  le  rélabli>- 
sèment  de  la  particule,  dont  le  nom  do  ses  ancêtres  avait  été  juv- 
cédé  bien  avant  la  Révolution,  ainsi  que  le  constatent  IfS  sujVts 
cités  ci-dessus,  (ît  auxqui^ls  j(î  puis  ajouler  le  l\>re  de  ïatareau, re- 
ligieux triiiitaire,  auteur  de  plusieurs  ouvrages  estimés,  qui,  aprcs 
avoir  passé  de  longues  années  à  Jérusalem,  rentra  e.'n  France  iM 
fut  nommé  aumônier  de  la  duchesse  (rOrléans. 

En  1870,  le  général  Tatareau,  nonuné  au  commandement  tle  la 
subdivision  militaire,  organisa  à  rérigueux  la  (farde  mobile,  el. 
malgré  ses  75  ans,  il  sut,  dans  son  ardent  patriotisme,  retrouver 
une  nouvelle  jeunesse. 

Fidèle  a  sa  devise,  il  est  mort  à  Périgueux  en  bon  chrétien  el 
en  vrai  chevalier  français. 

De  son  mariage  avec  M"'  d(»  Sens  est  provenu  un  llls,  Bornant. 
lieutenant  au  12*  régiment  de  chasseurs  à  cheval,  qui  réside  au 
château  de  la  Péchère,  charmante  habitation  qu'avait  fait  bâtir 
son  père,  en  Sarladais. 


I)k    TAUZIA  (ou    Thausiai,    de  Lillerie,  de 

Flosègues,  de  Monlbron,  etc. 

A  H  M  ES  :  D'.iziir  au  ohevruu  d'or  accompagne  en  chef  d^ 
(U'iix  roses  rie  mOine  cl  l'u  pointe  d'un  lion  égalemeni 
d'or  ;  au  rtu-r  (Mjusu  di;  ;;iiciiles  chargé  d'un  croîMant 
d'ar<^cnt  accosté  dif  dnix  ôtoilos  de  môme. 

Cette  famille,  originaire  de  Higorc,  a  étéano- 
hhe,  en  1554,  pour  services  rendus  à  la  monarchie.  Vers  celte 
époque,  elle  conq)le  à  la  fois  dix-S(»pl  olliriers  dans  les  armées  du 
Hoi. 

La  noblesse  de  cette  maison  a  été  conlirmée  en  1707,  el  Tun  de 
ses  membres,  Hoth  de  Thauzia,  di'puté  parle  conseil  municipal  de 
Bordeaux  pour  annoncer  an  roi  Louis  XVIII  la  soumission  de  la 
vilh.'  à  son  autorité,  reçut  à  cette  occHsi«)n  de  Sa  Majesté  le  litre  de 
vicomte. 

Le  chevalier  de  Tauzia  de  Litterie,  am^ien  oflicier  de  dragons. 


(l-  Voir  «hms  le  I*;iiilh'-'.ii  'Jr  lu  Lr'iiitit'il'Ifnniit'ur,  par   Théophile   Lamar* 

tbii'i'c,  M'S  il.il-i  d»:  Siixift". 


—  485  — 

épousa  le  o  novembre  1805,  M"''  de  Briançon,  famille  dont  Tarti- 
cle  se  voit  au  numéro  139  de  V Armoriai  de  la  Noblesse  du  Prri- 
gord.  C'est  de  ce  mariage  qu'est  provenu  M.  Gustave  de  Tauzia- 
Litterie,  marié  le  6  avril  1847,  avec  M"*"  de  Madaillan-Montataire, 
autre  famille  inscrite  plus  haut,  numéro  431. 

Une  demoiselle  de  Tauzia  de  Flosègues  épousa,  le  8  juillet 
1818,  le  baron  de  Briançon. 

A  cett(*  courte  notice  j'ajoute  que  le  nom  de  Tauzia  se  trouve 
dans  la  liste  des  votants  de  TOrdre  de  la  Noblesse,  en  1789,  à 
Saint(^-Fov,  à  Bazas  et  Castelmoron. 


V  V 


^'^^  TENANT,   de   Razac,    de   la    Mothe.    de  la 

Tour. 

Armes  :  Sous  le  nom  de  François  Tenant,  écuyer,  sieur 
de  Hazac,  V Armoriai  do  France  (registre  de  Pérîgueux)i 
les  décrit  ainsi  :  D'argent  à  deux  merlettes  de  sable  en 
chef  et  un  lion  de  gueules  en  pointe  ;  sous  celui  de  Jean 
Tenant,  écuyer,  siour  de  la  Mothe  de  Razac  (même  Armo- 
riai, mtme  registre)  :  D'argent  «î  un  lion  de  gueules. 

Dans  Tarmorial  manuscrit  de  la  tin  du  xvii«  siècle,  il  est  dit  : 
François  Tenant,  sieur  de  Hazac  et  de  la  Mothe,  habitant  de  la 
paroisse  de  Thiviers,  porte  poiu*  armes  :  Un  pin  de  sinople  avec 
deux  molettes  de  sable  au-dessus,  le  tout  en  champ  d*azur. 


(>i8 


IHiIllill^ 


iBililIllIl^^ 


De  termes,  de  Veyrignac  (1),  de  Lasvaux, 
de  la  Lauvie,  de  Rosanne. 

A  H  M  ES  :  D'or  à    trois  fasccs  de   gueules  ondées,  et  au 
chef  d'azur  chargé  de  trois  étoiles  d'argent. 


On  trouve  sous  ce  nom  d'autres  armes  :  D'ar- 
prent  au  lion  de  {gueules  accompagné  d'un  crois- 
sant [>osé  au  centre  de  l'écu,  du  côté  sénestre. 

La  Chenay  ûci^  Rois  dit  cette  famille  établie  dans  le  Quercy  et 
le  Limousin,  il  aurait  dii  ajout(M*,  et  en  Périgord.  La  preuve  en  est 
dans  la  possession  des  seij^^neuries  indi(piées  ci-dessus  et  dans  le 
\o\i\  à  Périj^rueux,  pour  les   députés  de  la  noblesse   aux   Etats- 


^1-  Ancien  repaire   noble,  commune  de  Gaulegeac,   avec  Justice  dans  la   pa- 
roisse. 


—  486  - 

Généraux  do  1789,  do  inessiro  Pierre  de  Termes,  chevalier,  sei- 
gnour  do  Vovrigriar,  Las  vaux  et  autres  places. 

Par  ordonnance  de  KîOT,  la  maison  de  Termes  de  Rosanne  a  été 
maintenue  dans  sa  noljk'ssc. 


^'^^  De  TERHASSON,  de  Cheneuzac,  de  Monleau, 

etc.,  etc. 

An  M  ES  :  D'azur  à  un  monde  d'or,  accompagne  en  points 
(le  deux  étoiles  du  mrmc  ;  ou  d'azur  n  trois  croisMni« 
d'argent  adoss>'-s  ci  enlrolacés,  aocompa^iiés   do  trois  éloi- 

,-^-=-^gv---   ---/r-^         les  d'or. 

On  trouve  sur  i-ette  famille  ({uelques  notices 
généalogiques  qui  autorisent  à  penser  qu'elle  tire  son  origine  ilu 
li(îu  de  Terrasson,  ville  situé»'  à  Texlrémité  de  la  province  dn  Pê- 
rigord,  aux  Irontièrcs  <lu  Bas-Limousin  et  du  Quercy.  En  effet,  il 
existe?  dès  le  xi'  siècle,  à  Terrasson,  une  famille  de  ce  nom  ailiéf 
aux  vicomtes  de  Tureimc. 

En  Périgord  le  nom  de  Terrasson  figure  dans  plusieurs  chartes 
jusqu'au  xu'  siècle. 

Est-ce  la  même  iamille  ({ue  Tiui  trouve  à  Lyon  dans  la  seconde 
moitié  du  xvn*  siècle  et  cpii  a  ])roduit  des  hommes  illustres  dans 
la  chaire,  les  siriences  et  le  harreau  ?  On  serait  porté  à  répondre 
aflu'mativement  à  cette  ({uestion,  ({iiand  on  <'xamine  les  armoirie> 
des  Terrasson  d(î  TAngoumois  et  des  Terrasson  de  Lyon;  ces 
deux  maisons  ont  également  le  champ  d'azur  avec  étoiles  d'or,  et, 
à  réganl  d<'s  trois  croissants  d'argent  entrelacés,  que  ces  derniers 
portent  dans  le  milieu  de  Técu,  ils  >t'  trouvent  aussi  dans  celui  des 
Terrasson  (rAngoulèmc,  excepté-  (jur  ceux-ci  (dit  la  Chesnay  des 
Roisi,  ont  tellement  allongé  ic>  pointes  des  trois  croissants,  que 
ces  pointes  semblent  sr  joindre  l'une  à  l'autre  et  former  une  es* 
pèce  de  hoide,  un  Monde,  ipii  est  la  pièce  principale  des  armoî- 
ries  des  Terrasson  d'An^ouléuH»  il  . 

Si,  connue  il  e>t  dit  plus  haut,  la  famille  (ire  son  nom  du  lieu 
do  Ternis<nii,  eu  Périgonl,  sou  drnit  «le  prendre  place  dans  le 
A o/////,/ //•<*« le  la  proviuce  lui  est  dnuhlemenl  acquis.  On  sait , 


i    l"n  Pii  iTi^  d'""  Ti  riMssr.n.  •iei^'ii«-ir.  *iiiiii-  île  (Ilirni-uzar,  ctaîl  maire  cl  capi- 
lainr  di-  I.i  ville  d'AnL'MiIi'in»-.  If*  J;{  ftvrii  r  »■!  14  mars  ir*78. 


—  J87  — 
eflet,  que,   dans  le  courant  de  l'o  siùcle,  un   de  ses  membres  a 
i^jiousi'-  In  lille  ainée  du  Monsieur  dr,  (îamanson,  famille  piTigoup- 
dine  dont  la  notice  se  voit  an  nnmùro  3ûi  de  Y  Armoriai  du  Pé~ 
rigovd. 

Au  reste,  la  noblesse  do  In  maison  do  Terrasson  est  constatée 
I)ar  la  inaintnnne  de  irApuiisseau,  l(i06  et  ItiliT,  et  par  le  vote,  en 
1780,  à  Angoulême,  do  plusieurs  de  ses  membres. 


De  TESSIER  (ou   Teyssieh  et  mieux  Texieh), 
^    de  Javerlhac,  do  Fouillado,  du  Hreuii,  d'Augi- 
jïnnc,   de   (Jrospuy,   d'Hautcfaye,  de  Taliveau, 
il'Abjal,  de  Saint-dermain. 


\n«E3   :   D'azur,  alias  :   de   gueules,   k  trois  navatleE 
Tll). 

Le  Aobi/ïoire  du  [limousin,  qui  donne  la  filiation  de  cette 
famille  depuis  la  lin  du  xv*  siècle,  constate  que,  le  i  novembre 
i507,  Barlhélemy  Texier,  docteur  ès-lois,  conseiller  au  parlement 
<lc  IJordcaux,  rendit  à  Alain  d'Albrel,  vicomte  do  Limoges,  aveu 
de  la  quatrième  partie  de  la  «■hhîtclli-nio  do  Javorlhac  ;  qu'en  i5il, 
François  Texier,  écujcr,  seigneur  du  Breuil, paroisse  de  Jumilhac, 
fit  semblable  lioininage,  de  même  iguc  le  llls  de  ce  dernier,  le  14 
février  1583. 

Dans  ce  môme  Nobiliaire  on  voit  que  :  Sicaire-Adrien  Texier, 
éruyer,  seigneur  de  Talivaud,  gendarme  de  la  (îuionne,  et  capi- 
taine de  cavalerie,  nommé  chevalier  de  Saint-Louis,  le  25  mai 
1775,  habitait  Nontron,  où  il  fut  élu  colonel  de  la  garde  nationale, 
le  15  septembre  1780;  qu'il  ont  deux  ills,  dont  l'un,  Ambroise- 
Ailrien,  fut  gendarme  de  la  garde,  et  le  second  émigra.  Rentré  en 
France  en  181)2,  il  fut  fait  chevalier  do  Saint-Louis  par  ordon- 
nance du  8  novembre  1815,  et  fui  élevé  au  grade  de  chef  de  ba- 
taillon du  génie,  par  an  brevet  du  20  février  1817.  Marié  avec 
Marie-Marthe  do  Salleton,  il  a  eu,  entre  autres  enfants  :  Julic- 
Jeanne-Vii^inie,  qui  a  époust-  Krançois-Armand  do  Fornel,  et 
>leauni> Julio,  mariée,  lo  15  iiovembio  1811,  à  Jean-Louis  Desmier. 


[lulic,  dite  de  la  l<ui|{c,  tirU.iii  ses  iirnics  U'uii  chef  clurgi   d'un 


A  l'asâemblée  générale  de  la  Noblesse,  en  1789,  la  famille 
Texior  a  éti'i  représentée  à  Angoulôme,  ù  Tours  el  à  Périgueux. 
Parmi  les  volants  dans  cotte  ville,  on  voit,  ainsi  inscrit  :  haut  M 
puissant  seigneur  François  Tcssicr,  marquis  de  Javerlhac,  sei- 
gneur de  Javerlhiiu  et  inarcchal  de  camp.  (Voir  aux  procura- 
tions.) 


De  TESSIERES  (et  de  TEtssitRE),  de  Beau- 
lieu  (i),  de  Itoisbertrand,  de  Chatreix,  de  Mire- 
mont,  lie  Dellesisu,  de  Masdechamp,  de  Puy- 
l'rand,  de  la  Forte  i,âi  de  Brodie,  de  Blanzsc,  di> 
1(1  Uertiriie  yS),  de  Durée  (41,  de  la  Holandie, 
de,  etc. 

AiivLS  ;  Los;in|;>'  d'arf^nl  el  Ile  gueules. 

I^  maison  i\v.  Tessièrcs,  que  l'on  croit  originaire  de  l'Auvergne, 
est  connue,  par  titres,  <lcpnis  le  xu*  siècle.  En  juillet  1247,  Guy 
de  Teyssièrcs  (do  Teyssièras'i.  chevalier,  fut  un  des  quatre  sei- 
gneurs qui  se  rendirent  cautions  d'une  somme  d'argent  qu<> 
Hélie  VII  de  Talleyrnnd,  comte  d(;  Périgord,  devait  au  roi  Saint- 
Louis. 

Le  SO  mars  liâS,  Jean  ilc  Tessicres  et  Laure,  sa  sœur,  furent 
maintenus,  par  Rentencc  du  jugo  d'Exciileuil,  dans  la  possession 
qui  a  subsisté  dans  In  famille  jusqu'en  1793,  époque  où  cette  terre 
fut  vendue  nationalemenl  pour  cause  d'émigration  de  deux  frères, 
otliciers  dans  les  gardes  du  corps  dn  roi. 

Cette  famille,  qui  a  formé  en  Périgord,  en  Limousin  et  en  Poi- 
tou plusieurs  branches  et  y  a  contracté  de  nobles  alliances,  a 
donné  d'oxcellrnls  officiers  dont  plusieurs  sont  morts  au  senice. 
A  diverses  époques,  elle  a  fait  ses  preuves,  jwur  Sainl-Cyr,  pour 
les  Pages  et  |iour  l'Ordre  de  Malte  ; 

P'Ile  a  égnlemont  constiité  sli  noblesse  par  plusieurs  msintennes 
roiidiies  à  di  lièrent  es  époques,  noiarninent,  le  15  mai  1598,  i  Poi- 


Ih  Itraiili.'ii.  am 
ï  I.:i  Port.-,  mil 
:A'   [„1   It.Tliin.-, 

i  Itnrl.'.  ;ni.'i--i 
:.   L.1  liolaiiiiif. 


■1''  Mi>iit.-igiiac-la-Cren|iM. 
d'Excidcuil. 


—  489  — 

tiers;  le  14  janvier  1667,  à  Limoges;  et,  en  Périgord,  le  5  mai 
1668  ;  et  lors  de  la  convocation  des  États-Généraux,  en  1789, 
grand  nombre  de  ses  membres  figurent  parmi  les  votants  pour  les 
députés  de  l'Ordre  de  la  Noblesse.  (Voir  aux  procurations.) 


652 


De  TESTARD,  du  But,  de  Taillefer,  de  la  Cail- 
lerie,  de  Perpezac,  de  la  Rigale. 


Armes  :  D'or  à  une  tête  humaine  de  sable,  enflammée  de 
gueules. 

Elles  sont  ainsi  décrites  dans  V Armoriai  de 
France^  registre  de  Périgueux,  sous  le  nom  de 
Joseph  de  Testard,  écuyer,  seigneur  de  la  Caille- 
rie.  Et  dans  le  même  armoriai,  également  registre  de  Périgueux, 
elles  sont  décrites  sous  le  nom  de  Mathurin  de  Testard,  écuyer, 
seigneur  de  Taillefer  :  D'azur,  à  une  tête  humaine  d'argent  enflam^ 
mêe  de  gueules,  ombrée  de  sable. 

Dans  ces  deux  descriptions,  il  n'y  a  que  les  émaux  qui  soient 
changés. 

Cette  famille  a  été  reconnue  noble  d'ancienne  noblesse  par  juge- 
ment des  commissaires  députés  pour  les  droits  de  francs-flefs 
dans  le  ressort  du  parlement  de  Bordeaux. 


653  Du  THEIL,  de  Châtillon,  de  Lignères. 

Armes  :  D'argent  à  un  Theil  de  sinople  (tilleuil  sans 
doute). 

Alias  :  A  un  pin  arraché  de  sinople,  accompagné  de  trois 
croissants  de  gueules,  deux  en  chef  et  un  en  pointe  (grand 
armoriai  de  France,  registre  de  Périgueux). 

Dans  l'armoriai  manuscrit  déjà  plusieurs  fois 
cité,  ces  annos  sont  décrites  :  D'or  à  trois  croissants  de  gueules 
surmont rs  d'un  lion  de  sinople. 

Dit  Theil,  tVuyer,  seigneur  do  Châtillon,  fut  maintenu  dans  sa 

noblesse  par  Pellot  (1). 


(1)   Robert  du  Theil,  écuyer,  seigneur  de  Siorac,   habitait  en  son  château  de 
Siorac,  ])aroivSsc  de  Hazac,  en  Périgord. 


THEUILIEH  (ou  Thuii-lbr). 
de  Saint-Avil. 


ilo  SBÎnt-Hylain, 


AnuEs  ;  D'.nr^eal  à  l'arbre  lirrassé  de  sïnople  e1  ua  liai 
de  giiRiiIrs  r.lmpanl  sur  k  tût. 

Pluâieupe  nnuntort'S  de  cette  famille  votèrent  à 
Périjîiicux,  en  1789,  pour  les  dépulf'S  de  la  No- 
blesse aux  Elats-Gi^n»*paux.  Parmi  eux  tlpurent  : 
Messire  Pierre  Thuilhcr  de  Saint-Hylaire,  i'cuyer,  seigneur  de  St- 
Avit,  habitant  du  village  de  Pommier,  paroisse  de  Savi}fnac-leâ- 
Eglisc.s,  et  haut  et  puissant  seigneur  mi'ssire  Jcan-GiTOsmo  de  Si- 
Hylairc,  chevalier,  seifjneurde  Saint-Hylaire,  Femères  et  autres 
lieux,  ancien  lieiitenanl-eoloncl  au  réj^imeiit  de  Péripord,  eheva- 
her  de  l'Onlro  royal  et  militaire  de  Saiiit-Luiiiâ,  pensionnaire  iln 
roi.  tVoir  le  procès-verbal  du  16  tn;irs  I7S{)  el  les  procurationâ. ' 


♦    ♦ 


De  THIBAULT,  de  la  Gaudorie. 
Arhf.s  :  l'ald  d'or  et  d'arprnt,  de  i[italre  pi^««a,  ebaqw 
pal  d'ar(rcnt  clinrp.'  d'un  l('»an^  de  Râble. 

Jean  (le  Thibault,  qualifié  noMc,  seigneur  At 
In  Gauderie,  eul,  de  son  mnriaf^e  avec  Calberinr 
de  Saint-Asticr,  du  Lien-Dieu,  une  fille  qui 
ri)ousa,  le  17  janvier  1531,   Bernard   d'Atoac, 


écuyer,  seigneur  de  Belle^jarde,  etc. 


Dk  THOMASSOX,  de  SAixi-PitnnB,  des  Con- 
luiiiies  (de  his  Oiudaniinas),  do  Pouzat,  de  Plt- 
iiiniil,  ilis  V('i}:ni's,  lie  Sideverl,  de Pujxhalard, 
ilii  Uu.yi-oy.  .-11-. 

i:-  :  [).■  picnlr*  ji  un  rhf^vran  d'arpent,  accoM- 
l'ii  ••\it:t  d'un  1i<<ii  d'iir  i-t  l'n  pointe  it'una  ètaiU 
n'   1  . 

iiiiiih'riiii'  .l!ni>  >ji  noblesse  ]iar  jugemeid 


—  491  — 

rendu  par  Fellot,  le  16  décembre  1667,  et  par  un  arrêt  du  conseil 
privé  du  roi,  en  date  du  11  août  1692,  dont  copie  authentique,  sur 
parchemin,  se  trouve  dans  les  archives  de  la  famille. 

Parmi  les  pièces  relatées  dans  cet  arrêt,  je  citerai  : 

1**  Une  ordonnance  du  sieur  d'Aubeterre,  gouverneur  du  Péri- 
gord,  en  date  du  21  septembre  1589,  qui  enjoint  à  Guillaume  de 
Thomasson,  écuyer,  seigneur  de  Plamont,  de  se  trouver  le  10  octo- 
bre suivant,  en  la  ville  de  Périgueux,  aCm  de  résoudre  toutes  choses 
expédienles  pour  le  bien  et  conservation  dudit  pays  ; 

2<*  Une  lettre  missive  du  sieur  de  Bourdeille,  en  date  du  24  sep- 
tembre 1636,  par  laquelle  il  est  ordonné  à  Jacques  Thomasson, 
écuyer,  sieur  de  Pouzat,  de  se  tenir  prêt  pour  s'opposer  aux 
desseins  des  Espagnols  siir  Bayonno  ; 

3°  Un  extrait  du  procès-verbal  du  18  juin  1639,  fait  au  siège  de 
Périgueux,  pour  la  convocation  des  l)an  et  arrière-ban,  portant  que 
Jacques  de  Thomasson,  écuyer  sieur  de  Poujat,  contribuera  aux 
ban  et  arrière-ban  pour  le  quarantième  d'un  cheval  léger  ; 

4*»  Un  certificat  du  12  juillet  1674,  du  maréchal  d*Albret,  consta- 
tant que  les  sieurs  Guillaume,  Jacipies,  Léon  el  Louis  de  Thomas- 
son, frères,  sont  actuellement  auprès  de  lui  dans  la  convocation  de 
la  noblesse  en  la  province  de  Guienne. 

Le  26  mars  1760,  Louise  de  Thomasson  fit  ses  preuves  de  no- 
blesse et  fut  admise  au  nombre  des  demoiselles  élevées  dans  la 
maison  royale  de  Saint-Louis,  fondée  à  Saint-Cyr.  (Bibliothèque 
Xationale,  cabinet  des  titres.) 

Aux  Etats-Généraux  de  1789,  on  voit  figurer,  parmi  les  votants 
(le  l'Ordre  de  la  Noblesse,  ainsi  inscrits  :  Mossire  Yrioix  de  Tho- 
masson, écuyer,  seigneur  de  Puychalard,  habitant  au  repaire  de 
Sallepenche,  paroisse  de  St-Germain-des-Prés,  juridiction  d'Ex- 
cideuil,  en  Périgord;  messire  Salomon  de  Thomasson,  écuyer,  che- 
valier de  Plamont,  habitant  au  château  do  Plamont,  même  pa- 
roisse; m(\ssire  Pierre  Thomasson  de  Pouzat,  chevalier,  seigneur 
de  Saint-Pierre,  y  habitant,  paroisse  do  Saint-Germain-des-Prés. 

(^ette  famille  ligure  également  à  Saint- Yrieix  dans  les  assem- 
blé(\s  d(i  la  Nobliîsse,  en  1789,  dans  la  j)ersonne  de  messire  Jac- 
ques Thomasson,  écuyer,  seigneur  du  Queyroy  ;  il  y  vota  person- 
nellement pour  lui,  et,  par  procuration,  pour  dame  Louise  de  Lu- 
bersac,  veuve  de  messire  Jaccjues  de  Monfrabu'uf,  chevalier  de 
l'Ordre  royal  et  mililain»  de  Saint-Louis,  seigneur  dc^^  Piquets. 

Parmi  les  alliances  directes  de  cette  maison  on  peut  citer  les  fa- 


—  i92  — 
milles  de  Corai  ou  Coratli,  ili-  Tessiôivs,  do  lit  RoL-hp-Ayiiiomi.  lU* 
Mosnier  de  Planoau,  do  Vaucocoiir,  de  Chaâteijrner,  de  Ih  Rotlit^ 
Posny,  ilii  (louhii  de  Lusi^naii,  de  Vitrai;,  do  Maie!,  de  Rous  dp 
Liir^snii,  de  Lestrade  de  Coiity,  do  Brocliarl  do  Puyinorin,  de  San- 
zillon,  eto. 

La  ligne  masculine  des  Tliomasson  de  Saint-Herre  est  ai^our- 
d'hui  représeiitén  par  :  MM.  Loui-s-Josepli  de  Tliomasson  de  Saint- 
Pierre,  chef  «le  balnilloii  au  130'  de  li/iie,  chevalier  do  la  Li^piou- 
d'Honneiir,  et  Guillaumo-Konhnand  de  Tliomasson  de  Sf-Pierr<-. 
archiviste-adjoint  du  déparlcmciil  de  la  Doidogne,  ton-*  deux  til< 
de  Pierrc-Jusiin  de  Thoinarisoii  i\v  St-Pierr,-  cl  de  Marie- Michellc- 
Honorine  de  Sanzillcn. 

Une  famillo  du  nom  do  Tliomasson,  dilc  de  Vessaf.de  (.larlsndf, 
qui  possédai!  naguèiv  en  IVii^urd  la  terre  de  Vaugoubcrt,  est 
représentée  par  M.  Haoul  lie  Tliomasson,  lieutenant  au  39"  régi- 
ment d'artilierii'  ;  mais  les  iiroiives  isufllsinites  pour  établir  sa  jonc- 
tion avec  les  branches  ei-dessns  liésipiéos  m'ayniit  mam)ui-  jus4{n'à 
ce  jour,  je  n'ai  pu  eu  l'aire  ici  uue  seule  maison,  tout  en  consta- 
tant néanmoins  qu'elle  porte  les  mêmes  armes. 


mm 


THOI'MINI,  de  Sanomoiiluli,  de  la  Haute.  d<> 
la  (iinpauiên^  etc.  (En  Italie,  en  An(îl<'lerre  el 
en  Krance.l 

.ViiHKs  :I>'ai'pci(l,  à  1.1  croix  ilc  siiblo  canloiiiiÉc  de  iiiu- 
liM-  inerlHics   criiziir.  Tiiiili[v  :  (^oiiruiinc  eomiale  ;  «up- 

|ll>rl:>  doNSL    lÎL'OrfK'S. 

I.i'  nom  df  Thoumiiii  jiarail  {Hitronymique. 
e.'esl-à-dire  uiui  emprunté  à  une  terre.  Il  fait  prt'ju^ter  tout  d'abonl 
de  rori^'iiic  italii'uiic  dr  lu  maison  ipd  le  porte  et,  si  l'on  regtirif 
les  alliances  ,\,-  ^rs  pi'riMii'i>  aulriu-s  —  limjinirs  avec  de  nobles 
lamillrs  romaines  —  i>ii  iii'ijiii.-il  liiculùt,  en  même  que  la  oerti- 
tmie  de  celte  iirii:iiii',  ci'll.'  ili-  >ii  nohii'ss,.  ;  .U-.s  le  milieu  du 
XVI'  sié,-li'.  i>ii  la  vnil.  en  eUel,  in  Italie  ijuidili.'-c  des  tilrcs  de  soi- 
triicnr,  di-  nolde  i-r  de  i-h'valier,  y  oc  -nper  île-  p^tsilious  êlp\-^ps, 
y  c.iniraeler  ile-i  iilliaie-es  dislinnuée-,  et,  l'ovimn  un    siêck*    |4iis 

tiird,  i-iiuliuuer  en  .Vu^leterr ~  iiulile-  <dliances.  de  même  qu'on 

Kniuee,  ufi  un,,  hnniclie  es|  v:ni  •  ver-  HlfH  cl  >y  .'s|    délinilîve- 
lUCMl   lixee. 

La  tili;ili'>u  de  lit  t'^niille,  .Ires-.,'!'    ..iii-   lilivs   authentiques,    par 


—  493  — 
M.  do  Snint-Allais,  commcnco  à  Picrre-Adnen  Thoumini,  marié, 
vers  ij70,  avec  iiol)lo  ilemoiselle  MariG-Madeleinc  Sinouwîua, 
duquel  maria^'o  |iroviiil  Jcaii-liarthulcnii  Thoumini,  seigrneur  de 
Saiioiiioiitidi,  qui  fut  eapilaine  de  la  garde  de  Clément  VIII  par 
couimissiun  de  i6U2,  où  Û  <-sl  i|uaiilié  de  1res  nobie  et  brave  che- 

Ll'  grni'idogiste  poursuit  la  lignûc  jusqu'au  11'  degré,  jusqu'à 
JcHii-Haplisle-Josi'ph  Tliouinini  de  la  Huutle,  ofiicier  supérieur, 
i-uinniandciir  lie  la  Léj^r'oii-''  Honneur,  chevalier  de  l'Ordre  royal 
i't  uiilitiiire  de  Saint-Louis  el  de  Saint-Fordinand  d'Espagne. 

Ce  dernier  a  laissé  entre  autres  enfants  Pierre-Adolplic  Thou- 
mini-de-la-flaule,  général  de  brigade,  commandeur  de  la  Légion- 
d'Honiieur  el  décoré  de  différents  ordres,  lequel  lient  deublement 
à  notre  province,  et  par  son  mariage,  en  1835,  avec  Mlle  Berllie 
Aumasssip,  lille  du  docteur  de  ce  nom,  conseiller  de  préfecture  à 
Pcrigueux,  et  chevalier  (le  la  Légion-d' Honneur,  mort  en  1868  ; 
et  parla  possession  de  la  terre  de  hameau,  commune  de  Biras, 
qu'il  a  vendue  il  y  a  peu  d'années,  de  celle  où  il  réside  aujour- 
d'hui à  lu  Forgc-d'Ans,  cûjnmune  de  la  Boissière-d'Ans,  et  par  une 
belle  maison  à  Pcrigueux,  rue  du  Palais. 

De  leur  mariage  sont  nés,  en  1854,  une  tille,  religieuse  au 
Sacré-Cœur,  el  un  fils  qiii>  la  mort  vient,  cette  anm^e,  de  leur  en- 
lever. 


^1%- 


TISON  (Pierre),  Evêque  de  Périgucux.  27 
juillet  1349. 

Ahmes  :  D'or  à  daux  lions  de  gueule*  pnsaanU  l'un 
:iur  l'autr?,  à  un  lambel  de  trois  pendants  de  mCme. 

Noble  famille  de  l'Angoumois. 

Ce  prélat  mourut  à  Château-l'Ëvèque,  le  11 
août  1384.  (Voir  le  Périgorà illustré.) 


De  TOUCHEBŒUF,  de  la  Roche,  de  Beau- 
mont,  de  Clermont,  de  Pierre-Taillade,  des 
Juuies,  de  la  Conté,  de  Besse,  de  Mon.sec,  du 
Piquet,  lie  la  Tour,  de  Saint-Georges,  de  Boau- 
regard,  PiC. 


—  494  — 

pardé  d*or  ttn  chef,  et  une  vache  d'arpent,  en  pointe,  sommé:)  de  troLs  cpis    d'or 
rangés. 

Cette  maison,  (raïKMcniuo  chevalerie,  est  oriprinaire  de  la  vioonUi^ 
lie  Turenne,  où  elle  était  connue  dès  le  xr  siècle. 

Le  nom  de  Beauinonil  esl  inrorporé  A  celui  de  ToueliebuMif. 
deptiis  le  numa«:e,  vers  l:jSU^  de  noble  I*ierre  «le  Toueliebu'uf. 
damoiseau,  seigneur  de  la  lioclie,  avec  Kalieuuc  de  Beau- 
mond,  fille  de  nol)le  Pii^rre  de  Heaumond,  sei}?iieur  de  l'ieire- 
Taillade,  pivs  Meyssac,  en  la  vieomlé  de  Turenne,  et  de  Jeanne 
Hobei't-de-Li^nierai».  Ladite^  Galienin»,  dernière  rlu  nom  de  Beau- 
mont,  de  la  plus  aiuricnne  clievahM'ie  (dit  M.  de  Saint-AUais),  mais 
distincte  de  celle  d(î  liiniumont,  veniie  du  Dauphiiié.  fut  Iiéritière. 
par  testament  du  lO  juin  l.ii)."),  de  Pierre  <le  Bcaumond,  archidia- 
cre (F  Angers,  prévôt  de  Saint-Martin  de  Tours,  à  la  charge  île 
faire  porter  son  nom  et  ses  armes  par  un  de  ses  enfants.  C'est  de- 
puis cette  éj)oque  (jue  la  branche  cadette  de  la  maison  de  Tou- 
chobœuf  s'est  toujours  aj)pelée  de  Touchebœuf-Beaumond. 

La  branche  aînée,  issue  éf^ralement  rie  (îalienne  de  Baumond.  a 
pris  1(^  nom  de  Olermont  de  la  maison  et  château  de  ce  nom,  dont 
é'tait  j)Ossesseur  (»n  (Jucrcy,  dès  le  milieu  du  xv*  siècle,  le  chef  des 
dites  brant!hes.  Ge  nom  de  Olermont  diîvail  d'autant  plus  se  con- 
server dans  la  familh?  (jiie,  ouln»  l'érection  en  comté,  en  1642,  de 
la  t(îrre  et  baroimie  (b^  (ilermont,  sur  la  tète  d'Antoine  de  Touche- 
buMif-CIermont,  jrenlilbonnne  ordinaire  de  la  chambre  du  roi, 
(luyon  do  Toncln.dxi.Mif,  baron  dc^  OltM-mofit,  père  dudit  Antoine, 
avait  éjK)usé,  le  :i7  janvier  lôSl.  Judith  (le  Olermont,  flUe  de  no- 
bb^  Armand  (b*  (lllernnnil,  sei^^ieur  de  IMlbvs. 

La  généaloficie  bisloricjm»  de  ci'll<î  famille,  par  M.  de  Saint- 
Allais,  ayant  été  inî|)rinu'»e  en  1«1H  Mans  le  1  i*  volume  de  IMr- 
tnovinl  nnivcrsiA,  je  n'ai  pas  à  recher»"her.  antérieurement  à  cette 
date,  les  nombreux  [^ersonnaj^es  dont  le  zèle,  la  bravoure  et  la 
lid('lil('  \w.  se  sont  jamais  d('>!nentis,  et  les  sujets  qui,  dans  l'Eglise, 
se  sont  reinlns  rei'onnnandable^  par  leurs  vertus  et  leurs  lumiè- 
res :  njais  je  tiens  ii  eonstater  ici  que  de  nos  jours  le  nom  de 
TunrbebuMir  a  él«' et  e^t  enror.'  <li;;nement  porté  par  les  deux 
branches  sid)si^tante>  de  (llerinnnt  et  de  Heaumont,  il  me  sufllra 
de  rappeler  : 

l"  (Jne  lur>  di'  la  j^nerri*  iij''^a>tr.'n<e  di*  1^<7(.)-1S7I,  Maximilien 
de  Tnn('hebii'ut-i{«':nnnnii(|.  lil-^  du  eiunte  »b'  TouchebuMif-Beau- 
nmiid  el  de  M'''  K^lberd--  l''i.iii';iuld-dr-I»ii-.sac,  e-^t  tombé  ^lorieu- 
>enienl  an  cond)at  de  Ha-^oche,  |nvs  Muntmirail,  el  que  son   frère 


—  495  — 
Paul  qui,  plus  lieureux  ({Lie  lui,  mais  non  moins  vaillant,  a  échappé 
aux  balles  ennemies,  et  a  Hé  fait  à  24  ans   capitaine  au   140*   de 
li^iic.  Il  eal  aujourd'hui  intendant  militaire  de  S'  classe. 

i'  Que  dans  l'armé  pontilicale  a  figuré  honorablement  le  comte 
Guyon  de  Toutrheiiœur-Clermont,  chef  de  la  branche  aînée  de  ce 
nom  ;  la  niédiiille  <le  Casteltldai'do,  la  croix  de  chevalier  de  l'ordre 
de  Saint-Grégoire,  et  celle  d'oHtcier  de  François  I"  l'atlestent 
assez. 

Cette  famille  a. fait  ses  preuves  pour  les  honneurs  de  la  cour  en 
février  1780,  et  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse. 

Toutes  SCS  branches  ont  été  représentées  aux  assemblées  dç  la 
noblesse,  en  1789,  sous  les  litres  de  comte  de  Clermont  et  de 
marquis  de  Beaumond. 


M 


De  la  tour,  d'Igonie  (i\ 
de  la  Faurie  (3). 


de  Si-Friv«t  (fti, 


Abhe--^  :  D'argent  à  trois  chevrom  de  gueules. 
Elles  sont  ainsi  décrites  dans  l'armoriai  ma- 
nuscrit de  la  fin  du  xvn*  siècle,  souvent  cité, 
sous  le  nom  de  Guillaume  de  la  Tour,  seigneur 
d'Igonie,  habitant  du  bourg  de  Saint-Prival  de 
risle,  sénéchaussée  de  Périgueux,  Dans  l'Armoriai  de  France, 
registre  de  Périguoux ,  sous  le  nom  de  François  de  la  Tour,  sei- 
gneur d'Igonie,  les  trois  croissants  sont  remplacés  par  trois 
barres. 

La  noblesse  de  cette  famille  est  constatée  par  l'inscription  de 
ses  armes  dans  les  deux  armortaux  ci-dessus  et  par  la  présence  du 
seigneur  do  la  Tour  Saint-Privat,  à  l'assemblée  des  Etats-Géné^ 
raux  de  1789,  Ordre  de  la  Noblesse. 


e  de  daiiil-Sulpice-d'Excideuil. 
cleii  iqiairu  uuLk,  ayual  justice  sur  Ii  parojis-,  ITtJO. 
Il  ilcr.  i^bàlellenie  d'Auberoche. 


—  496  — 

Ue  TOURTEL,  (le  Chassaignac,  de  Ihiygom- 

bi'ii,  ilo  ("înimoiit,   lie  la  Pt-yronnic,  de  la  Ri- 

Mi'iv,   (le  la  BoUsière,  «le  Koucauld,  de  Fon- 

|jo[iue,  lie  Bosrndon. 

Ahuea  :  De  gueiilua  à  trois  besaiils  d'or,  ou  Iroi*  lotir- 

Ce^^t  iiitisi  ijuVIlcs  se  voient  ilnns  le  Livrv- 
Verl  (le  riiôici  de  ville  de  Pénjfi'cux. 

Maiii  on  li'uuvu  iiiiiSni  son»  le  nom  tit;  Toiirlel  :  D'azur  à  la  tour 
d'argent  mairoiiiiéa  de  sable  et  nu'iihh'-e  de  eiiiif  pii-ces  de  même, 
iiLTOiiiitaffiit-e  de  trois  muuchcl lires  d hermine  posées  S  et  S  et  de 
ijuulre  Iw.fuiits  d'or,  trois  en  rhef,  dont  un  entre  les  poîals  d her- 
mine, d'Hix  sur  les  càlvs  cl  un  au-dessous  du  point  d'hermine  de  la 
pointe. 

Et  sous  le  nom  do  Tourtcl  de  (îi-ainont  :  de  gueules  à  trois  cr- 
gncs  loti  oiesl,  d'argent  Ijeci/uées  et  membrées  dor. 

Des  auteiii-s  disent  tiiie  la  famillt;  ilo  Tourte)  tire  probablemeol 
son  origine  du  Itef  de  ne  nom,  situé  dans  la  paroisse  de  Roufflgnu, 
en  Sarliidais. 

Elle  a  doinié  plusieurs  maires  et  consuls  à  la  ville  de  Périguenx. 

En  1535,  Fronton  Tourlel  était  consul;  il  le  fut  également  en 
1589,  époijiit;  où  il  sii^iiH,  en  cette  qualité,  un  traité  d'association 
pour  la  défense  de  la  reli<>ion  catholiiiue,  apostolique  el  romaine. 
Un  Jean  Tourti'l,  seiiînfiirdeChastHnct,  était  maire  eo  1614;  us 
Fraiiçois-ltertrand  Tourtel  ilo  r:iiast<>u(>t ,  Tétait  en  1637,  et  un  An- 
lirt^  Tonrti'l  de  Granionl,  i-n  17;)^. 

Un  Haymoiid  de  Tonrlel,  éi^uyer,  seigneur  de  la  Rivière,  se  fll 
reconnaître,  en  i(l8â,  le  (Irt)it  de  jilpoer  des  girouettes  sur  son  ha- 
bitation. 

Les  Tourtnl  ont  eoidrin-té,  en  iV'rifionl,  des  alliances  avec  les 
familles <le  la  Porte,  en  inOl  ;  «l'Alexandre  de  la  Rolandie,  en  16i0; 
de  Valljrtnie,  en  15811  ;  de  Monto/.on.  en  16âi  ;  de  Chalup,  en  1B44; 
il'Ali^Minilre  de  liolee,  en  UV'iH;  du  Dognon,  en  IGll  ;  de  Berlin,  en 
l(iK£;<liiMa/.<-uu.en  lli'.ll:  île  fa-eniotix,  en  1707;  de  Rochi-  de 
l'uyi-ojîor.  en  17Si  ;  d.-  Kuyidie.  en  17:ii. 


Db  TREILHARD,  du  Basly. 

Admis  :  D'azur  h  doux  chevron»  d'or  aecompagoéi    eo 
ibsrde  deux  étoiles  et  en  pointe  d'un  oroiuant  entouré  de 

,q  étoiles,  le  tout  du  second  émail  (1). 

Bien  que  ces  armes  ne  me  fussent  pas  connues 
lorsque  je  publiais,  en  iS^S,  l'Armoriai  de  la  No- 
blesse du  Périgord,  le  droit  de  le  famille  de 
Treilhard  à  y  figurer,  étant  constaté  par  la  présence  d'un  de  ses 
membres  aux  assemblées  de  la  Noblesse  du  Périgord,  en  1789,  je. 
n'avais  garde  d'omettre  son  nom  ;  je  suis  heureux  de  pouvoir,  au- 
jourd'hui, le  faire  suivre  de  ses  armes. 


Db  TRELISSAG  {Ghaudbuc). 
Arkgb  :  D'azur  i\  la  fasce  d'oi 
rose!  d'argent,  deux  en  cher  et  u 

Cette  famille,  souvent  qualifiée  dans  divers  ac- 
tes antérieurs  à  1789,  de  messire,  noble  et 
écuyer,  compte  plusieurs  ofticiers  dans  l'armée  ; 
deux,  entre  autres,  dans  le  régiment  de  Boulon- 
nois.  (Voir  la  liste  imprimée  dans  le  Recueil  des  titres  de  la  ville 
de  Périgueux,  page  622),  et  un  émigré,  du  23  juin  1793. 
Elle  a  donné  à  l'église  de  Montauban  un  Evêque. 
Cette  famille  était  encore  représentée  à  Périgueux,  il  y  a  peu 
d'années,  par  le  neveu  de  Mgr  de  Trélissac,  lequel  était  ofRcier  de 
marine  et  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur.  U  est  mort  Â  Angou- 
lame,  sans  postérité. 

La  terre  et  le  château  de  Trélissac,  acquis  par  M.  P.  Magne,  an- 
cien ministre,  sont  devenus  aujourd'hui,  par  les  améliorations  que 
son  fils  y  a  apportées  et  les  soins  que  la  veuve  de  ce  dernier  tient  à 
cœur  de  continuer,  une  des  plus  belles  propriétés  qui  avoisinent 
Périgueux. 


(1)  Dans  la  Sigillographie  du  Limousin,  par  H.  Pb.  de  Boaredon,  le  croiaunt, 
au  lieu  d'ïlre  eolouré  de  cinq  éloiles,  semble  £lre  surmonlj  d'un  cep  de  vigne 
reuillé  à  deux  grappes  de  raisins- 
Jean- Bap  liste   Treilhard,  célèbre  jurisconsulte,  élail  Comie  de  l'Empire  1   aé 
le  3  janvier  17ti,  U  mourut  le  1"  oclobre  1810. 

82 


664 


—  408  — 

De  TRIGARD,  de  Rognac  <li,  paroisse  ileBa^ 
sillac,  (le  Bosredoii,  etc. 

Armes  :  D'or  à  trois  chardons  de   gueules  tîgés  et  résil- 
ies de  sinoplc. 

Ces  armes,  domtcs  ainsi  dans  Tarmorial  ma- 
nuscrit de  la  fin  du  xvi'  siècle,  sous  le  nom  ile 
François  de  Tricard,  seigneur  de  Rognac,  >•> 
voyaient  accolées  à  celles  des  Heaupoil  de  Saint-Aulaire,  sur  «li» 
vieilles  tapisseries  provenant  de  Thabitalion,  à  Périgueux,  de  la 
famille  de  ce  nom,  située  place  dii  (IrelTe,  aujourd'hui  Daumesnil. 
en  face  de  la  cathédrale  de  Saint-Front,  charmante  maison  à  lou- 
relles,  qui  a  été  démolie,  il  y  a  (pielques  années,  pour  faire  place 
à  une  construction  peut-élre  régulière,  mais  sans  aucun  style. 

De  ce  gracieux  castel  cpii  avait  passé  par  mariage  aux  Saint- 
Aulaire,  il  nous  reste  ime  belle  cheminée  de  la  Renaissance,  que 
ron  peut  voir  dans  notre  Musée  départemental,  et  deux  charmants 
dessins,  Tun  du  baron  Jides  de  Verneilh-Puyraseau,  Tautrc  de  M. 
Vauthier,  ancien  architecte.  (Voir  le  Chroniquear  du  Pcrigordei 
du  Limousin,  et  T Album  du  Vieux  Périgueux.) 

Les  armes  des  Tricard  de  Rognac,  sauf  Tadjonction  (Pune  croi- 
sette  au  chef  de  l'écu,  sont  sculptées  dans  l'ancienne  chapelle  du 
couvent  des  Pères  Augustins-Réformés,  (pie  fonda,  le  10  mai 
1015  (2i,  le  vicaire  général  de  Mgr  de  la  Réraiidière,  évoque  de 
Périgueux,  du  nom  de  Tricard,  couvent  qiii  fut  plus  tard  trans- 
formé eu  prison,  et  dont  une  partir»  est  aujounl'hui  afToctce  an 
Musée  départemental. 

Cette  famille  comi»te  un  juge  mage  à  Périgueux,  lecpiel  fut  maire 
de  la  ville  en  1  il)7.  et  de  Um:]  h  lOôi,  ce  fui  lui  qui,  député  de  la 
ville,  à  Paris,  lit  coniirmer  ses  privilèges. 


665 


Dk  TRION  lou  TRYONi,  de  Leygural,  ancien 
fief  de  la  chiltellcnie  de  Piégiit,  de  la  Cour  < S), 
d'Ëspanvillers,  d(?  Montalembert,  etc. 

Ahmes  :  D'iirj^tMit  à  doux  jumnllos  d'azur  eu  bandes,  ac- 
conipn^iiLM's  i.'ti  cliol'  d'une  cniisrtie  ancrée  de  gueules. 

Le  Grand  Arinoritiï  dr  France,  registre  de  Pé- 
rigueux, sous  Ir  nom  île  Pierre  deTrion  de  Mon- 


1)  Uojrna»:,  ainriiii  llof  rt-lt^vant  (rAiiliiM-i<«."lii'. 
{■2)  Pan-i  17:'s7/jr  de  ri\ifh\i^  on  Prri'fjriJ,  W  V.  Diipuy  dit  le  18  mai. 
>3  La  Cour,  aDcieii  tlcf,  commune  d'.\ugigiini:,  Nontronnais. 


—  499  — 
talembert,  écu y er,  seigneur  d'Espanviiliers  et  de  Leygurat,  les  dé- 
crit ainsi  :  D'argent  à  deux  bandes  de  gueules  et  une  bordure  den- 
telée  d'or.   Les  brandies  de   Tryon-Monlalembert  les  portaient  ; 
EcarteU-cs,  d'argent  à  la  croix  de  sable,  qui  est  de  Montalembert. 

l^a  maison  de  Trion  ou  de  Tryon,  originaire  d'Ecosse  (dit  Saint- 
Allais),  remonte  aux  temps  tes  plus  reculés.  Une  branche  passa 
en  France  et  s'étendit  dans  les  provinces  du  Périgord,  de  l'Angou- 
mois  et  du  Poitou,  vers  la  tin  du  xii*  siècle.  La  lllialion  se  suit  de- 
puis Aymeric  de  Tryon,  qualifié  chevalier,  vivant  en  1818  ;  son 
ftls  Pierre  et  son  petit-llls  Guillaume,  sont  qualifiés  damoiseaux, 
dans  une  enquête  faite  à  leur  requête,  en  date  du  31  août  1415, 
pour  rentrer  en  plusieurs  possessions  qui  leur  appartenaient  dans 
la  cliâtellenie  de  Nonlron. 

Le  nom  de  Montalembert  a  été  incorporé  a  celui  de  Tryon,  par 
suite  du  mariage  contracté,  le  7  avril  1518,  de  Pierre  de  Tryon, 
chevalier,  écuyer  de  Leygurat  et  autres  places,  avec  Gabrielle  de 
Montalembert,  fille  de  noble  Charles  de  Montalembert,  d'Essé, 
d'Espanvillers  et  de  la  Rivière.  C'est  par  la  mort  du  dernier  re- 
présentant mâle  de  cette  branche,  que  les  descendants  de  ladite 
Gabrielle,  Iiéritière  des  biens  et  armes  de  son  oncle  paternel,  se 
sont  appelés  depuis  {le  Trion-Montalembert. 

Aux  alliances  les  plus  anciennes  et  les  plus  distinguées,  cette 
maison  joint  à  cet  avantage,  dit  le  mâme  généalogiste,  Saint- 
Allais,  celui  il'avoir  rendu  des  services  importants  à  l'Etat,  et 
d'avoir  scellé  de  son  sang,  sa  fidélité  et  son  dévouement  à  son  roi. 

Elle  n'a  pas  seulement  fait  ses  preuves  de  noblesse  pour  entrer 
dans  les  Pages,  rians  l'Ordre  de  Malle  et  dans  celui  de  Saint-Jean- 
de-Jénisalem,  etc.  En  11^9,  lors  do  la  réunion  des  États-Géné- 
raux, elle  a  figuré  parmi  les  votants  pour  les  députés  de  la  No- 
blesse. 


s 


De  TRIVULCE  (Augustin),  Evéquc  do  Péri- 
gueux,  1541. 

AHMEt  :  Paie  d'or  et  de  siuopU  de  six  pièces. 

Issu  d'une  noble  Tamille  d'Italie,  il  fut  nommé 
administrateur  de  l'évêché,  le  17  août  1541,  par 
suite  de  la  démission,  du  8  juin  de  la  même  an- 
née, du  cardinal  Longwy  de  Givry. 


Dk  VALBELLE  I  Joseph -Alphonse),  Évê<|(i« 
(leSnrlat,  8  janvier  1721. 

AitKt»  :  U'azup  au   i;hîpn   lévrier   d'or  rampanl. 

Ce  fut  cet  ('■vnjtip,  on^ianire  de  la  Proveni-e. 
qui  prononçn  le  paiiégyritiue  de  saint  ViDcenl- 
de-Paul,  le  héros  de  la  diarilé. 


De  VALBKUNE,  de   Belair,  de   MonbeUir. 
(le  la  Valade.de  I^aurière,  de  la  Garde,  de  la  Ba- 


AuEA  :  D'azurà  la  bande  d'ar^nl  cbargéo  d'oac  fleardt 
i9  du  champ,  accompagnée  do  Dcuf  étoiles  d'or  en  orl«,  cinq 

u-dcssuscl  quatre  au-dessous. 


La  famille  do  Vallinitte  est  anciciiiio  en  Pt'TÎgord,  Les  re^slres 
delà  villo  ilo  l'éi'ii^ui-ux  nous  la  iiiotilrent  oociipant  dans  le  ut* 
siL'ch;  des  cliiiriji's  miiniciiiiiios.  Ainsi, on  !3i8,  Pierre  de  Valbnine 
ôtail  con-stil,  et  oriviroii  un  sièule  [ilns  tanl  et  jusqu'en  1547,  date 
'  uû  Jean  do  Viitbrunu.seij^jjonrdc  Liiiirioie,  fut  élu  m:)  ire,  on  relève 
uno  sôric  do  sujets  lio  ce  tvy.n  orirtipaiil  ta  môtne  charge.  En  1317. 
un  autre  Jean  ilo  Valhiiine  l'-liût  i]ualilii'-  de  j<i^,  et,  en  1550, 
lijjiiiv  eii.'oiM  dans  la  liste  des  [iiatres,un  autre  Jean  de  Val- 
bniiie. 

A  oetto  conslalnlioii  do  l'nnciennoté  do  la  famille,  j'ajoute  celle 
ilo  sa  noNi'sse,  ijul  rsl  inoonli-stalileiiiont  ûtahlic  par  sa  présence, 
on  ITH'.I,  dans  los  assoiulil/'os  ilo  la  NoWi'sso,  soit  pour  voter  pour 
les  <loi)ritrs  lie  rcjnlre,  soil  pour  leur  donner  de  nouveaux  poa- 
vuii's.  On  y  voit,  on  effet,  lo  nom  de  Valbrune  de  Bélair. 


rc,  de  <.iHraube,  ile  Fon- 


VALETON,  (IcBoiss 
lonello,  île  Kîlolie. 

Ariie^:  b'orau  sauloir  de guejles  accnmpapié  ta  chet 
d'une  ittoile  d'azur,  adcxlre  et  8(;Qcslrë  d'uno  3igl«llo  de 
sable  ;  en  poinle  un  lion  tl«  gueules. 

Alias  :0'.ane  chnuve-souris   el  en   puiiile  d'un  lion  de 

(Jiiui(|iiif  U;  [lum  (le  quelques  membres  de  celte  famille  soit  in:^- 
l'ht  sur  la  liste  des  votants  de  l'Ordre  dii  Tier^-Klat  en  178i),  il  n'en 
est  pas  iiKtiiis  vrai  que  les  Videlon  de  Koiilenelle,  de  Boissiére  et 
lie  ljarnid)e,  tie  formant  qu'une  seule  famille  aynni  la  mi>me  ori- 
^'ine,  les  mêmes  armes,  ainsi  que  le  constate  un  acte  authentique 
du  l'>  seplendire  i~~V>,  ont  été,  par  une  ordonnance  de  l'ellot, 
iiiteuiliml  de  Bordeaux,  du  13  Juin  1K67,  inscrits  sur  le  eatalo- 
;,'ue  des  noldes  de  cette  ffénéralité  ;  que,  le  11  juin  1777,  il  y  a  eu 
aussi  en  leur  faveur  un  jugement  de  mainteime  de  noblesse,  t^cidu 
par  la  cour  des  aides  de  Bordeaux  et  que  le  nom  ile  Funleu  die 
Valelon,  ainsi  écrit,  se  trouve  au  bas  d'une  délibMition  du  eorps 
de  la  noblesse  de  Ste-Foy  et  pays  de  nouvelle  conqut'le,  prise  dans 
ras>euddée  <ini  eut  lien  le  17  janvier  1789. 


DeI,.\  VALETTE,  de  Monlhrun,  do  Cnrsac  . 
lie  lu  Fiuuu,  de  Houfilac,  de  la  Veyssiùre ,  de 
Muiieontour,  de  Bassefaye,  de  Varennes,  de  P"ies- 
eamp,  do  MorlIion,  itel'arisot,  etc. 

AiiMK'J  :  It'ui'  au  eu-ur  du  guculi's.  nn  ch<^t  A'azur  i;li.ir>t« 
(l'un  i:iiiiH:iiiiit  d'ai'ireiil  accosli'^  do  di>ux  •■loili-:!  de  nifine. 
Lar.iinillc  a  l'tialeini'nt  |H)r1i- :  l'urlî  iiu  l.di'  gupulesi  un 
au  iW  pi'tiic  du  p'tii'r^  raucoii!,  ny;iiu  la  pnUu  di^xlii!  \k\i-p, 
11^,  di'  ):ui'ii]i'- .111  liuii  d'il!  arnii'  cl  InniikisrHÎ  d'iirttriil,<|ui 


IU:viSK;l'lu«.iiiai. 


'  des  tiHuts  faiU  du  praud-mailre  de  l'Ordi'e  de  Haint- 


—  502  — 
Jeaa  <1(^  Jt'rusaloiii,  il<'nii  ilc  la  ValcUo-Purisot,  si  célèbre  pur  la 
<K-feiisr  ilo  Miiltc  contre  lo:^  Tiirc:^  en  1565,  le  baron  de  la  Valette 
la  Fiiion,  f^iir  bt  constatation  il'uiiu  môme  origine,  fut  autorisé  à 
porter  cii  chef  lic  ce  (ieriiiL-r  blason  la  crois  de  dévotion  de  l'Ordre 
de  Malle. 

Un  nri-èt  du  Conseil  d'Etat,  du  18  août  1667,  maintint  dans  >« 
nobb-sso  Picrru  de  la  Valette,  seigneur  do  Fiescamp,  comme  étant 
lui-mènio  issu  de  la  grande  maison  de  ce  nom. 

Plusieurs  sujets  de  lu  famille  voU-ronl  dans  l'Ordre  dP  la  \oblesA> 
porir  b's  drjjutés  ans  Ëlats-Géni'-riuix  de  1789.  Je  puis  citer  :  Mi-s- 
sii-o  Isiiac-Jaccpies  de  lu  Vak'lte.  elievnlicr,  seigneur  de  Montbnm, 
do  Lîivcyssière,  de  Moni-ontour,  etc.  ;  inessiro  Joan-Isaac-Fraiiçcis 
de  la  Viilettc  la  Fiiioii,  cbevalier,  baron  de  la  Valette,  scigtieurdc- 
liefs  lUi  HaMst;faye,  ilc,  ijrès  la  ville  de  la  Lincle  ;  et  messîre  Jean- 
l'ierrc  de  In  Vidottc,  éeiiycr,  elicvnlier  de  l'Oi-dre  royal  et  militain- 
tlo  til-Louis,  seigneur  des  fiefs  de  Varennos,  juridiction  de  Lan- 
qnnis.  (Voir  aux  procurations.) 


Dk  V AHS,  <le  Vauzelles,  oouuuuue  de  Naiileuil 
lie  Koui'Knc,  comimine  de  VerteillHc,  de  Fuylarn- 
heil,  ilu  Repaire,  en  Sainlouge. 

AiiM.;«  :   [)-ii7,Ur:i  Iroi*  ni-Ur-  ifiiiTTUll. 

Ces  jiMiii's  sont  iloimée-^  dans  un  cnlalogiie 
Liiaiiuscrit  drcsst'-  vers  ré]ioque  des  rechèrebcfi 
ilr  la  vi-aie  et  tinis.-se  noblesse,  KîfJrt,  sous  le  nom 
île  Knnifiij^  fl  iiiilrr  Kraneois  de  Vars,  st:i{,'ncnr  île  Vauzellcs,  ha- 
liilaiit  diiilit  ri'piiiie,  |mriiisse  de  Xanteuil,  séiuVImussêe  de  l'éri- 
{Tiinix.  Klles  si>  vi)ii>iit  de  même  dftjis  le  .Nobiliaire  du  Limousin, 
|i:ir  .Nadau.l. 

•leaii  <]••  Viiis,  l'i'uycr,  seifrneur  de  Vauz.ellcs,  écuyer  ordinaire 
de  la  }.'i'ajLili-  ri'iii'ii'  ilii  roi.  de  la  pai-oissi-  de  Niuiteiiil,  chAlellenie 
<]•■  M.<iii'/;<i-  :-ti  l'i-ri(:<>r.l).  lit  -mi  te:<tatiieiit  le  »0  juin  163r>  ;  ilavait 

rj >.'  J>:du'll.'d.-LaiNlM'rl. 

1.1'  ii'iiiid.-  .'<'lleriiiiiLlle  li>iuri'  dans  )a  lisle  îles  luainteiiue^  de 
noblesse  il<>  \m;.  i.\ol'ilii<iredeNa<biul.] 


—  503  — 

De  vassal,  de  lu  Vassaldie,  de  la  Tourelle, 
(1(1  KigiiHC,  <le  Frossinel,  de  Bellegardo,  de  la 

^^'   \  '  ■        Cosle,  de  Siiieuil,  de  la  Queysie,  do  Tonron,  d<i 
fcx\M'\         lu  Harde,  de   Roumepoux,  de  Pei'digat,  du  Mn- 
-- '  '^  ■'''^      rajs,  de  Brîgnac,  de  Pechaurier,  deSoiinlhac,  do 
Moiitviol,  d(^  Clianel-Mirabel,  des  Ecuyers,  do  la 
Buurie,  do  Gnddlnc,  do  Biirrault,  do  Fondeliti, 
d'OiiiIns,  lie  Maziércs,  etc. 

AuMEB  :  ll'iiiur,  ii  la  bande  d'argent  remplie  de  nuculca,  chargée  do  trois  be- 
-i.iNi«  d'or  d  accompagnée  de  deux  ctoilcg  de  même,  posées  l'une  ta  chef  et  l'au- 
irc  en  pointe. 

La  maison  de  Vassal,  originaire  du  Quercy,  est  de  la  plus  aii- 
cieniie  clievalerio.  Connue  dès  le  x"  siècle,  elle  a  formé  grand  nom- 
bre de  branches  et  rameaux  qui  se  sont  répandus  en  Languedoc, 
eu  EVrigord,  en  Limousin,  en  Amenais  et  en  Rouergue. 

(Jn  cite  commu  uu  fait  remarquable  que,  lors  do  la  reclieriîlie  do 
la  noblesso,  en  IfKifi,  il  y  eul  trente-sept  branches  qui  furent  ranin- 
teuiies.  Dix  d'entre  elles  furent  représentées  dans  les  assemblées 
de  lit  noblesse  aux  élections  de  1789. 

Dans  la  généalogie  de  celle  maison  publiée  en  iSiS  par  le  che- 
valier de  Courcelles  —  mais  in  contestable  ment  l'œuvre  de  l'abbé 
de  l.espine  —  il  est  dit  en  note  que  M.  le  maréchal  de  Mouchy  se 
plaisait  à  raconter  qu'il  avait  vu,  <lans  sa  jeunesse,  A  l'armée  d'Ita- 
lie, quatre- vitigts  gentilshommes  du  nom  de  Vassal,  servant  tous  à 
i;ctte  année,  depuis  le  grade  de  cadet  gentilhomme  jusqu'à  celui 
ili'  lieutenHiil-général.  Ce  fait  exlraonlinairc,  ajoute  le  généalo- 
giste, pour  une  famille  qui,  ilans  une  seule  génération,  a  fourni  a 
l'Klat  un  aussi  grand  notnbre  d'ofiiciers,  rappelle  les  Fabius  de  l'an- 
cieniic  Hotne. 

La  généalogie  des  Vassal,  à  laquelle  l'auteur  a  doimé  une  grande 
extension,  me  dispense  d'étendre  davantage  cette  notice. 


De  VASSIGN'AC,  de  Colonges,  de  Sailhac,  de 
Mier,  dWlvinhac,  de  Oarennac,  de  Mensignac, 
d'Imecourt,  Concores,  de  Lnngladc,  de  Beyssac. 

Arhe^  ;   li'aznr  à  ta  bande  d'argeni  cousue  de  sable. 

Cette  maison,  qui  a  pris  son  nom  du  château  et 
de  la  tour  de  Vassinhac,   en  bas  Limousin,  est 


—  50i  — 

une  dos  plus  anciennes  et  des  plus  considùraWes  du  Liiiiousiii. 
Elle  était  décoré(3  de  la  chevalerie  dès  l(;s  temps  de  Philippi'-Au- 
gusle  et  au  coinnioncement  du  règne  de  saint  Louis. 

Klle  compte  un  sénéchal  d'Arthur  de  Bretagne,  vicomte  de  Li- 
moges en  l»iOO  ;  ajjrés  liOO,  des  gouverneurs  de  la  vicomlr,  ville 
et  château  do  Turonne  juscpren  1677  ;  un  évéque  de  Valin»s,  dès 
l'an  1301,  et,  dans  hî  mémo  sièch',  unde  ses  membres  occupait  um» 
charge  à  la  cour  des  pajjos  (TAvignon. 

Et  depuis  le  règne  (rHenri  IV,  on  peut  dire  ipie  c(»tte  tiiniilK*  est 
tonte  militaire.  Dans  les  guerres  de  Louis  XIV,  neuf  frères  du 
nom  de  Vassinhac-d'Imecourt  étaient  dans  le  même  temps  au 
service  avec  leur  père,  kxpiel  «'lait  mestre  de  camp  de  cavaleri**  ; 
il  avait  pour  major  son  fils  aîm'  et  quatre  de  ses  autres  fils  étaient 
capitaines  dans  le  même  régiment.  Cincj  de  ces  jeunes  genlils- 
honunes  fiuvnt  tués  au  service  ;  et  ce  qu'il  y  a  île  particulier. 
c'(»st  que  le  j)ère  avait  eu  un  panMl  nomhre  de  frères  <pii  avaient 
tous  ('gaiement  pt'ri  en  servant  dans  les  troupes.  Il  n*e.\i.sle  penl- 
ètre  pas,  ajoute  1(^  g('néalogiste  (iourcelles,  de  famille  noble  eu 
France  (pii  ait,  en  si  peu  de  temps,  versé  autant  de  sang  pour  la 
patrie. 

La  maison  de  Vassinhac,  dont  la  filiation  est  suivie  depuis  la 
i'in  du  xn''  sièch»,  a  formé  trois  branches  principales,  <lout  plusieurs 
sujets  tienniMil  au  l'érigord  par  des  alliances  et  la  possession  de 
l)lusi(Mn's  liefs. 

De  la  première,  sont  issus  les  seigneurs  «le  Vassinhac,  uian|uîs 
(rimecoiu't,  en  (ihanipagne.  Dt'jà  il  en  était  sorti  la  branche  de 
Heyssac,  (M1  Limousin,  dans  le  milieu  du  xni*  siècle. 

De  ces  branches  ci»lle  dMmecourt  seule  existe. 

Le  comte  Wlgrin  de  Taillefer,  dans  ses  Anlit/uilvs  dv  W'soae, 
tome  II,  chapitre  III,  doime  des  dé'tails  inti-res^^ants  sur  quelques 
maisons  d(^  la  Henaissance  à  IN'rignenx  t^t  signale  celle  (|iii  esl  au 
bout  (!(»  la  rue  de  la  Sagesse,  au  nord  de  la  halle,  laquelle  a  reni- 
\)U\rr  rancirn  hntel  de  ville,  renlermant,  dit-il,  un  escalier,  l'un 
d»'s  plus  beaux  monuments  d*an'liitecture  (pii  ait  été  élevés  dans  le 
\vr'  >iècle,  ri  aj(»ut(*  en  note  :  c  On  croit  que  cet  escalier  esl  Fou- 
vrage  dr  MM.  de  \'a>sinhac-«rinie,N>nrt.  •»  L***;  noms  et  armes  de 
crlh'  l'amille  ont  donc  lein*  place  marqué'r  dan<  VArmnrwl  de  h 
Xoh/f'ssr  fin  Pi'i-i'iffU'H. 


l^^  ^ 


-  505  — 


Ue  VAL'COCOCU  Mil-  Vnllc  Ciiciirrii,  .lu  Re- 
|Uiin>,  de  la  Bnigèro,  «lu  Chatenn,  de  Nalhac,  lie 
Banloii.  lie  i^ip;oiilès,  du  Cluzeait,  de  la  Kochu 
yainl-Martinl,  d»  Tnssou,  de  la  Valade,  des  Li- 
niaignes,  des  Roches,  etc.  (en  Férigonll,  de 
lîliauimy,  de  la  Cirasse,  d<'  la  Bosse,  de  Saint- 
Piivat,  de  Beaiipiiy  fces  deux  (ieruièrcs  seiffiieu- 
rics  un  Banailiiisi,  lie  Coslis(en  Agenaisl,  fie  Villemur,  etc. 


•^ 


u  naturel  vpitlanl  de  tjscc.  On  11 
de  Irnio  veut  de  prulll  d'argent  (i}. 


■-1). 


u  cher  d'nrgenl   chnr^  de  Irais 
ssi  :  an  chnf    couflu  de  giipulc^t 


Lu  maison  de  Vaticocnur  a  dil  tloiiiier  son  iioiit  ati  chàtuuu  de 
Viiueocour,  situé  dans  la  ville  de  Tliivici-s  (en  Périffordi. 

Su  lili;ilion  est  (''tablie  ilcptiis  Aymarl  de  Vaiti'ocoitr,  elievaliof, 
si'i'.'iu'ur  iliidil  lieu,  lequel  dota  d'une  chapelle,  en  1124,  l'abhayo 
di^  Didori,  de  l'Oi'ilre  de  saint  Bernnr  1,  et  se  poursuit  sans  intor- 
miition  jusqu'en  1809,  époque  où  mourut  à  Tours  son  dernier  re- 
présciilaiit,  ne  laissant  qu'une  fille  mariée  à  N,  de  Villantroys,  co- 
lonel d'infanterie. 

Hlle  compte  plusieurs  ^eutibhommes  de  la  Chambre  du  roi,  nue 
flame  d'honneur  de  la  duchesse  do  Berry.  pendant  le  rèj^ne  de  Char- 
les X,  pliLsietirs  olliciers  supérieurs  dont  un  maréchal  des  camps  et 
tn-ini-es  du  nn,  des  chevaliers  de  dilTérents  ordres,  plusieurs  (fou- 
vernetirs,  tm  ahlté  et  unévéque,  etc.  l'â) 

Elle  a  élé  maintenue  clans  sa  noblesse  par  divers  jugements,  ot 
iiolanmient  par  sentence  de  In  généralité  de  Borrleaux,  dti  6  août 
I7(l5,  et,  en  17*^0,  elle  a  été  représentée,  à  rflssomhU''e  do  la  no- 
iili'ssf  convoquée  (lotir  nommer  des  députés  aux   Etats-Générau.v, 


ri.-  Viii 


i- I 


L'cllnn  dn  lu  Mnirioii  Ar-.  France,  ni-  peuvent 
lUf  le  ehrr  i|Ui  Iph  ncompagiip.  I.r»  (rois 
e.  d'niir'  p'DiMliifcir  imprimer'  de  in  rnmiiic 
vigllaiicr  d'nii  d<-  nvs    nieml)reH  ipii  décanvrit  Uni'. 


.    On 


liia-t 


i   \  i\r  .'in(iiTintr'  sur  cire,   d'niie    IMlPn   «ijniêe  Vauo(H'inir-d'AmlH>i 
Hr  lt.'i'f:e,'a,-,  !r.  -1  «^[ilenibre  174».  à  M.   (le  Clicvalipr  de  Cihian.'  à  l'é 

:t   ft^iimoiid  ili'Tliivier*id.-\Hllf.i;.i--„rri'.  évfqiiedf  l'éritrn''iix.eiiH( 
•>n  imi. 


—  506  — 
par  :  Messii-c  Pîen'c  de  Musioii,  i-ciiycr,  et  par  inussiit-  Nicoliis  ■!-- 
Mèrpdbii,  chevaiier,  seigneur  rl'Ambois.  l'un  el  l'autre  char^>â  Av 
])rociiralion  de  mcssire  Maiv  de  Vaucoeonr,  chevalier  de  l'Onlro 
royal  et  militaire  de  H;iiril-Louis,  ei-devani  ciipittiiao  commanilanl 
de  cliassi'ursaurvpnn'nl.folo'ifl  fréni'Tiil  de  l'iiifanterrc  fniiii;aiM' 
et  élrfin)î(''i'e,  etc.  i, Voir  aux  |irociirntions.l 

C'est  i'<^  iiii'iiieMarr  (le  ViiTH-OLîoiirt  qui  lit  avet  tlisliiiotioii  !■> 
ea[ii|inj^'ncs  di-  ranuéc  des  Priiiees,  |ieiidant  l' émigration,  cl  mt-rilu. 
avec  le  tiliv  de  rn^iniuis,  le  (^niilc  ilc  lieutenaiit-coloïK'l  d'infuiiti- 
rie.  Cette  fiiniille  ust  éteinte. 


De  V.\i:r,OOOUl{  (de  (îaiilai-di,  de  Uiie,  .K- 
N(  RI  onde,  de  Kontalaitl,  etc. 

\iiiiE!(  :  Kirnrldi.',  nii\  1  fi  4,  (l'iizur  à  un  lévrii-r  ■.■ntir.ini 
(l  11  /i  iil  ;  Hiii  â  rt  A,  i\f  puPulFK  .i  un  cliilcau  p.ivill<inii-' 
cin  II  11*  pii'Oi'-i  d'artii-iil  ci'énpIcM  de  sable,  'lui  «■•t  i- 
1  iillinl  ;  .iiinlii'f  oû'jsii  dp  pifule»  chargé  de  troi*  v«ui 
111  iiiiiiri'l  vcillniii,  qui  est  de  Vaucocour. 

(.e>  •niiics  11  oui  d.iutre  analogie  avec  celles  ci-dessuâ  i|ue  fuir 
le  elicr,  <|iii  n'est  là  (]irun  souvenir  dn  lier  do  Vaucocour  acquis  par 
lii  famille  do  Giiitlarii.  le  1"  avril  1730. 

Par  suite  île  la  vente  aux  eiiclièresiuiMiquefido  la  terre  et  sei- 
giieiirii-  de  V.)iic'0('i)nr,  riin|iiéreiira  ajoulé,  à  son  nom  iiatroD^nii- 
(jne  ilo  (inillanl.  eeliii  de  Vaueo;'onr.  Incorporés  ensemble,  ces 
deux  imnis  n'en  ont  plusfail  (ih'liii  seid,  et,  en  i~8ft,  on  voit  en  ef- 
fet, parmi  li's  volants  iliins  l'Ordrode  la  Noidessc,  deux  membres  de 
la  l'aniiile  ainsi  insi-ril-  :  Messire  Jean  llaillanl.  chevalier,  seigneur 
de  Vaiiiniriinr  ;  et  nicssire  Jean-Jaeipies-Gaillaiil  do  Yaucocour. 
haliitaiitdndil  i-liàtt-aii. 

Celle  l'aniille  ii  élc  iavi-stie  des  lionnenrs  du  eilpitOuUl  en  1759, 
dans  la  pi'i'soinii'de.leiin-Léunard-l'adlard.  acquéreur  de  la  terre 
cl  sei;.-iieui-ie  de  Vancuconr,  relevant  en  plein  llefdu  roi  de  France, 
ani[iiel  il  en  rciulil  foi  cl  lininniaKC  le  K  oclohi'e  i'iiS.  Le  pelit-flls 
diidil  ileuii  Léonard,  ne  li>  i  sepleinljrc  ITfîâ,  thia  campagne  de 
r.'.ii  à  iariiii'e  du  l'riiiv.  frère  dn  roj  Loni^i  XVI,  en  qualité  d'a- 
;;ré;;éaiixpi(di'sdii  corps,  et  cellesde  171NÎ.  18  août,  â,  18,  19  et 
•ii  octnl.iv.  daa-^  lc^  chassenis  noi.les,  el  le  â-'i  décembre  1813, 
il  fut  créé'  dievalier  rii-  Saint-Louis. 


De  VAYHES  de  la  Coudonnie. 

Armes  .-  D'argcnl  â  un  lion  ilo  Bable  armé  el  lampatsJ 

de  gueules  el  une  bordure  d'azur  charges  de  neuf  bcsanls 

C'est  sous  le   nom  de    Chorles  de    Vayres, 
écuyer,  sieur  de  la  Coudonnie,  que  le  Grand  Ar- 
moriai de  France  (regîslre  de  Sarial)  a  enregistré 
il  était  (Ils  de  Geoffroy,  vassal  du  marquisd'Hautofovl,  qui 
i-fiidi[  un  hommage  au  roi  en  {(S5i. 

Dans  un  testament  mystique,  du  12  janvier  1787,  de  Claire-Fraii- 
l'oise  fie  Lestrade  de  la  Gousse,  épouse  de  messire  Jorfejdi  de 
Vayres,  clievaliiT,  seigneur  de  la  Coudonnie,  se  voit  un  double 
>ccnn  :  l'un  d'azur  à  f  aigle  <f  argent  au  chef  cousu  d'azur  chargî-  de 
troh  Hfurs  de  lis  d'or,  qui  est  de  Vayres  ;  l'autre,  les  amies  des 
Lcslrade  delà  Gousse  déjà  données  au  n"  -ill. 


cil.- 


De  veaux,  de  Puybertie,  etc. 
AitHEi  :  D'urgent  au  clievron  de  gueules  accompagnf  en 
chef  de  deux  cruUMaiiU  el  en  painle  d'une  étoile  de  même. 
Sans  la  grande  révolution,  la  famille  de  Veaux, 
branche  établie  à  Monlignac,  n'aurait  pas  eu  be- 
soin di'S  lilres  d'anobli ssomeiit  qui  lui  furent 
ponférés  par  la  Restauration,  car,  outre  les  cliar- 
<|ut  lui  permettaient  de  si'  qualilicr,  antérieuriinient  à  1789,  des 
s  do  noble,  d'écuyer,  elle  avait  en  de  phis  sufllsamment  de 
talters  de  Saint-Louis  pour  avoir  de  droit  la  noblesse  hérédi- 


IJuand  j'écrivais  ces  lignes  (voir  le  2"  volume  du  Hi-raut  dar- 
n)es),  ilexistailencore  deux  représentantsde  la  famille  :  l'un  ancien 
;;arde  du  corps,  puis  officier  de  chasseurs  à  cheval,  sous  la  Res- 
lauration  —  personiiiticalion  parfaite  des  cbevaliei-s  d'autrefois  — 
lequel,  voulant  rester  fidèle  à  ses  serments,  brisa  son  ép^e  en  1830. 
ainsi  ipie  son  frère,  officier  supérieur  dans  le  même  régiment,  l'au- 
tre flij,'ne  lils  de  ce  dernier,  jeune  homme  de  vingl-cinq  ans,  que 
nous  avons  vu,  au  premier  appel  du  Saint-Père,  s'enrûler  comme 
-oldat  dans  les  lîouaves  pontillcaux  —  noble  phalange  dont  il  devait 
l'n  peu  d'années  devenir  un  do  ses  brillants  capitaines  —  et  qu'une 


-  :*8  — 

)mll(<  (lit  cii^iir  11  rmppr,  eu  pli^iii  ti'iompho.  au  coiiiLat  ilc  Mt'iiliiiiM, 
le  ."J  iiovtiinbre  ISG". 

UcJiMiiiG  li(>i-os  so  faisant  tuer  vaillninmniit  à  In  ti*le  de  .sa  roiiipi*- 
giiii;  poiii'la  |ilii»  sîiinlo  dos  causes,  [l'tst  pas  une  illustraliua  iKmr 
sa  fninillc  ijoule  ;  le  Périgonl,  justement  ti or  da  lui  iivoir  iJoniiO  le 
jour,  a  (iHJà  inscrit  le  nom  (rArlJiuriif  VoHUx  parmi  ses  gloires  It- 
])tus  fiurL's,  et  rR<r]isi*  lo  l'omptitra  dt''sorinais  au  nuriibn.*  île  st-^ 
glorii^ux  inurljTS, 

As(»n  IjIusoikIc  faniilli'  il  avait  ajouli''  l'fltf  nol)lp  devise  :  W-v 
et  te  fioi. 


Du  VP2UDIKR,  de  Monneix  (ancien  repaire  iii>- 
l)li',  nonnnune  d'Aiibas,  canton  de  Montitcnac  . 


liiiirial  itr  l'raare,  ii'iiinlrc 
ù  lii  Lnndc  o[i<li:c  d'argciil. 


lie  ['éi 


Kes  di'tnils  (rénéalo^iques  iiic  manquent  Mir 
:elU?  fuuiillo  ;  toutefois,  je  pui.s  constatiT  qu'ell** 
a  éli'  repivsentéf  nnx  Ktnis-rjénéitiiix  de  I7W(  dans.rOnlre  de  1h 
Noldessc  par  liaut  et  piiissinit  seitrueur  mi^ssii-e  t'.harles  du  Yi-r- 
dier.  eliovalier,  clu'ilelain  de  Monni'ix,  la  Kilolie,  Vieillevifcii''. 
Montijjnaf,  Ijiirou  lie  \n  Clmiielle-ADiareil  el  autres  places,  aurien 
niuiis([iiel)tiri<  de  lu  (lanle  dn  rui,  lia)>itant  ni  son  rliàteau  de  Mon- 
neix, iianiissr  iti' SiiiMt-Pi.ire-ili--Monli|fitae,    \'oir  aux   procura- 


1««1 

B 

1 

IlK  L\  VKKUNK  lou  mieux  lie  Laverjmci   de 
',.1  val,  -le  la  Mulln-,  di-  Gruze,  de    Kunssot,  PU-. 

Aiiui>  :  !>■'  iiiiriili'-.  ]ilr'iii.  :iii  oLcf  il'iiriirnl    chiiiy^    ilr 


r.nniiiie  ]iiii]r  la  l'ain 
Ir.sede.-Liivertrnee 
,.    >,„K    a^seuilili'es  I 


,-v«tanU  lie    e. 
-Ilul,eitd,-I,i.v, 


ei}jne 


pli  iirt''cètie,  la  no- 

^oïdeslaldemenl  éla- 

iiolilesse    eu    1789. 

i>i   in-^erit  :   Mcssire 

lie  Cerval,  lua- 


-  509  — 

réchal  des  camps  et  armées  du  roi,  habitant  de  la  ville  de  Sarlat. 
Dans  le  Grand  Armoriai  de  France  (registre  de  Sarlat)  on  voit  : 
N.  de  la  Vergne,  conseiller-secrétaire  du  roi,  maison  et  couronne 
de  France,  en  la  chancellerie  près  la  cour  des  aides  de  Montau- 
ban,  maire  de  la  ville  de  Sarlat.  Les  armes  qui  lui  sont  données  y 
sont  ainsi  décrites  :  D'argent  à  un  hérisson  de  gueules. 


680 


De  VERGNES,  de  la  Borie,  du  Pont. 

Armes  :  De  gueules  à  un  pont  de  trois  arches  d'or 
maçonnées  de  sable  sur  des  ondes  d'argent . 

Dans  le  Grand  armoriai  de  France  (registre 
de  Périgueux),  sous  le  nom  de  Louis  de  Ver- 
gues, écuyer,  sieur  de  la  Borie,  du  Pont. 


ùMl 


^mmsm         ^^  VERNEILH,  de  Puyraseau  (1)  de  Lage,  de 
la  Domaise,  en  partie  de  Nexon,  etc. 

Armes  :  D'argent  à  trois  palmes  de  tsinople  mouvantes 
d'un  croissant  de  gueules,  au  chef  de  même  chargé  de  trois 
étoiles  de  champ. 

Au  xin*  siècle,  on  voit  flgurer  dans  un  acte 
'  de  fondation  de  l'abbaye  des  Bénédictins  de 

Brive  un  Joannes  de  Vernolhio  de  Annexonio  (acte  publié  par 
Tabbé  Roy-Fierrefitte,  dans  les  mémoires  de  la  Société  archéolo- 
gique de  Limoges).  Ce  Jean  de  Verneilh  de  Nexon  ne  se  rattache- 
t-il  pas  incontestablement  à  la  famille  de  Verneilh-Puyraseau, 
laquelle  possédait,  vers  le  milieu  du  xvi*  siècle,  la  co-sei- 
gneurie  de  Nexon,  et  tirait  son  nom  du  village  de  Verneilh,  situé 
dans  la  paroisse  de  Nexon. 

Baluze  (Missalanées,  volume  IV,  page  125),  fait  connaître  aussi 
Jean  de  Verneilh,  chanoine  de  la  cathédrale  de  Limoges,  en  1280. 

De  ces  deux  faits,  on  peut  induire  que  la  famille  de  ce  nom  est 


\{)  Puyraseau  (commune  de  Pluviers),  flef  relevant  de  Piégut  (ancien  fort   rele- 
vant de  Nontrou.' 


—  510  — 

du  nombre  (1(3  celles  qui  peuvent  revendiquer  des  droits  à  une  an- 
cienne noblesse.  (1) 

L(î  titre  de  baron,  conféré  à  M.  de  Verneilh  de  Puiraseau,  Vau- 
iGurdG  V Histoire  (f Aquitaine  cl  autres  ouvrîiges,  loin  de  faire 
préjuger  contre  uncî  noblesse  ancienne,  ne  peut  donc  donner  a  la 
laniille  qu'un  nouv(?au  liistn»,  une  plus  j^rrande  considération. 

L'historien  (|ue  je  rappelle  ici  fut  député  de  la  Dordogne  à  sept 
léj2:islaturt\s,  i)rér(»t  de  la  Corrèze  et  du  Mont-Blanc,  et  président 
de  clianibri».  à  la  cour  royale  de  Linio^'es. 

Félix  et  Juhîs  (hî  Verneilh-Puiraseau  ont  hérité  des  goûts  litté- 
raires et  scienlillcjnes  d(,'  leur  aïeul  :  Félix,  di^ne  émule  de  M.  de 
Caumont,  le  Ibudateur  de  la  SociiHé  française  d'archéologie,  se  fit 
connaître,  biiMi  jeune  encore;  dans  le  inonde  savanf.,  par  un  grand 
nombre  de  publications,  parmi  lestpielles  je  citerai  son  bel  ou- 
vrage sur  la  basilique  de  St-Front. 

M.  (1(^  Caumont,  se  faisant  Torgane  de  cette  savante  compagnie, 
avait  eu  la  pensée  d'élever  un  monument  à  notre  regretté  compa- 
triote dans  le  cimetière  même  où  il  avait  été  inhumé  ;  mais  lui  et 
ses  collègues  ayant  su  (pie  le  désir  de  la  famille  était  de  faire  opé- 
rer la  translation  de  sa  (l('pouill(3  v(*nérée  dans  la  chapelle  du  châ- 
teau de  Puyraseau,  construite  sur  les  plans  du  noble  défunt  et  dé- 
corée artistement  des  dessins  de  son  frère,  ont  dû  sMncliner  avec 
respect  devant  une  volonté  si  juste,  lnMireux  néanmoins  d*ériger 
dans  notre  musée  départ(^mental  un  buste  à  celui  dont  les  nobles 
qualités  do  l'i^sprit  et  du  cieur  surent  si  bien  se  faire  apprécier  des 
savants  et  aimer  de  tous  c(Hix  (jui  l'ont  connu. 

L'intéressante  cérémonii^  eut  Vw.n  à  [\*rigueux  le  19  novembre 
1807,  au  milieu  «rune  assembléi^  sympathique,  où  la  Société 
fran(;aise  d^uvliéologie,  les  comités  do  ])lusieurs  départements,  le 
conseil  géni'ral  de  la  Dordogne,  le  conseil  municipal  dePérigueux, 
la  ville  de  Neutron  et  la  Société  d'agriculture  tinrent  à  honneur  à 
se  faire  rei)résenter. 

Jules  (le  Verneilh  n'cM  pas  resté  étranger  aux  œuvres  de  son 
frère  aîné,  et  les  an'héologues  et  les  artistes  apprécieront  toujours 
la  ns'tilude  et  ri'li'gauce  des  nombreux  dessins  dont  il  les  a  enri- 
chies. Mais  là  ne  s  est  ()as  borne'  son  talent  :  de  son  crayon  facile 
il  a  l'ait  de  channaiits  croquis  que  bien  des  maîtres  lui  envieraient'. 


'Il  /.»'  Xnhili.'iin'   ihi    Liiiinusin.  il-:  .\uilHud  iT.  IV..  cite  deux  chevaliendB 

XIII'  -'il"».'!»*  tlu  iiuin  de  Viriicilli. 


—  511  — 

—  Son  album  tics  monuments  du  vieux  Pùrigueux,  avec  le  lozte 
l'ii  regard,  restera  commo  une  œuvre  capitale. —  Il  a  déplus,  de  sa 
plume  uon  moins  facile,  écril  diverses  brochures  où  se  révèlent  à 
diaijiie  page,  avec  le  sentiment  patriotique,  une  exquise  distinc- 
tion ut  un  cs^irit  toujours  de  bon  aloi. 


De  VERXEUIL,  de  la  Barde,  de  Greyssac,  de 
ta  Peyrc,  baron  de  l'Isle. 

Ahmkh  :  D'azur  au   chevron  d'or  accompagné  de  trois 
aï|;lcs  [l'argent,  deux  en  chef  ol  une  en  pointe  (1). 

Le  nom  de  Verneuil  figure  dans  les  jugements 
des  intendants  de  Bordeaux  portant  maintenue 
de  Noblesse,  jugements  rendus  pendant  la  pé- 
riode de  1697  à  171». 

Cette  famille  a  également  constaté  sa  noblesse  en  votant  peur 
Ips  députés  de  l'Ordre  aux  Etals-Généraux,  en  1789. 


[II  Cou  mfmp'^  iinnei^  se  voient  sut-  uuc  IcUre  3ignie  de  Vernenil,  éerlta  id 
tU»l,  à  M.  Chevallei-  de  Cabliin,  maire  de  Perifueux,  de  ItlHO  à  lliSI,  timbrée 
d'un  casque  avec  lambrei[Uiiis. 

(i)  Dans  kâ  tcstametits  mutuels  de  Pierre  de  Verneuil,  écuyer,  seigneor  de  !■ 
Peyri',  ofticier  du  roi  dans  la  grande  Fauconnerie  de  France,  et  mtire  perp^ 
tuel  de  la  ville  de  Perigueui,  et  de  Marie  do  Leslrade  (des  Lcsirade,  de  Floirac 
et  de  Conlie),  il  est  fait  monlion  de  Jean.Baptisle  de  Verneuil,  seigneur  de  Rou- 
mcgoux;  de  Jean  de  Venicuil,  seigneur  de  Chanlerane;  de  Jean  de  VerDeuil, 
seigneur  do  Saint-Paul;  de  autre  Jean  de  Verneuil,  seigneur  de  BoisHranI,  et 
de  Jeanne  de  Vi'rneuil;  mais  les  armes  qui  scellent  les  testaments,  en  date  du  IS 
décembre  1710,  dilTcrent  tomplètemenl  de  celles  ci-dessus  décrites.  Les  emprein- 
tes sur  cire  portent,  mais  sans  indication  d'emaui,  un  croissant  et  deux  étoilM 
de  ciiacjue  côté  en  haut,  et  un  chef  coupé,  à  une  pièce  qui  m'a  paru  Être  un 
porc-i-pic. 

M.Pb.denosrcdon.danssaSiffiJioffrBpAie,  donnaau  n'596  le  sceau  de  Joteph 
de  Verneuil,  seigneur  de  la  Barde,  de  CrejssBC,  baron  de  Lisie,  Hla  do  Pierre 
de  Vemcuil,  scifncur  de  la  Pcyre,  et  de  Marie  de  Lestrade,  marié  par  conlral  du 
£1  janvier  1710,  à  Anne  dr  Pressac  de  Li once I,  demoiselle  de  LiEle.flllg  de 
Krançois-HïClor  de  Pressac  de  Lïoncel,  marquis  de  Lisle  et  de  la  Chéie,  en  Sain- 
luiifc'c.  et  de  Anne  de  Chiuiac,  cl  les  décrit  ainsi  :  Deui  écuBsons  accolés,  celai 
de  dexlre,  d'aïur  au  chevion  d'or  accompagné  d*  trois  aigles  d'argent,  deux  en 
clier  et  une  en  pointe,  rgui  e«l  de  Verneuil,  ainsi  qu'il  est  dit  plus  haut  ;  celai  de 
séiiestre  :  d'azur  au  Uou  d'argent,  armé,  Umpassc  ei  couronné  d'or,  accompagné 


i>.lu,ilr.;losant.-.-s  du    nii-me  dr-  chaque  clr,  qui  i 
larquis. 


;.  Couronne  de 


—  512  - 

Dans  la  liste  des  maires  de  Périgueux,  publiée  en  187S,  on  voit, 
à  la  date  do  1703,  messire  Pien*e  de  Verneuil,  seigneur  de  la 
Peyre,  qualifié  ofilrier  du  roi  dans  la  grande  Fauconnerie.  11 
exerça  avec  M.  du  Chesne  de  Montréal,  la  charge  de  maire  aller- 
natif  de  la  ville  de  Périgueux,  créée  par  le  roi,  en  1706. 


683 


De  VERNINAC.  de  Saint-Maur,  de  Croze, 

de  Palliez,  etc. 


Ah  MES  :  D'argent  à  un  chevron  d'azar  et  un  arbre  aa- 
dessous  sur  une  terrasse  de  sinople  ;  au  chef  de  guaulei 
charge  d'une  étoile  d'argent  accostée  de  deux  croiaaanta  de 
même.  (Armes  nouvcHes.)  Et  plus  aDcienDement  :  d'argent 
à  un  arbre  de  sinople  terrassé,  issant  de  la  pointe  de 
l'écu,  et  un  lion  passant  sur  le  fût  de  l'arbre  ;  au  cbef 
d'azur  chargé  d'un  croissant  accoste  de  deux  étoiles  de  même.  Cea  deux  écoaaona 
timbrés  d'une  couronne  comtale. 

Dans  la  France  héraldique,  par  Ch.  Poplîmont,  de  vair  à  une  aigle  de  gnea- 
les.  Sous  les  noms  de  Verninac,  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur,  du  chàleaa 
de  Croze,  (département  du  Lot),  et  de  Verninac  de  Croze,  cheTalier  de  la 
Légion-d'Honucur,  président  du  tribunal  de  Tulle  (Gorrèze),  1874.  —  AUês  :  à 
un  lion  sur  champ  d'argent. 

Cette  famille,  ({ui  parait  originaire  de  rAuvergnc,  remonte,  par 
titres  authentitiues,  à  Jacques  de  Verninac,  vivant  en  1519  à  Soulliac, 
en  Qucrcy. 

Los  Verninac  so  rattachent  au  Périgord  par  diverses  alliances, 
entre  autres  avec  les  familles  de  la  Toiu*  du  Roc,  de  Chassaigne,  de 
Laval,  du  Bousquet  do  Salignac,  do  Lcstrade  de  Floirac,  de  la  Chèze, 
d'Aydie,  dcMdntet,  Dolpil,  etc. 

François  do  Voniiimi^  de  son  mariage  avec  Malguerie  Delpit  de 
Lile  do  Sïilignac,  en  Pi-rigord,  eut  plusieurs  enfants,  dont  un,  Ray- 
mond de  Vorninac,  ((ui  fut  ministre  de  la  marine,  amiral  et  gouver- 
neur de  i)ossessions  franoaisos  dans  Tlnde.  Son  nom  est  sur  Tobélia- 
qiie  «le  Luxor  qu'il  avait  ramené  d'Egypte,  étant  capitaine  de  frégate. 

11  est  mort  en  1872,  laissant  un  fils,  Raymond  de  Verninac  de 
St-Maur,  capitaine  de  fré^rate,  oflicier  do  la  Légion-d*Honneur,  dé- 
cédé au  cluUeaudn  Petit-Change,  près  Périgueux,  le  19  juillet  1887. 
Sa  carrière  s'annoneait  non  moins  brillante  que  celle  de  son  père, 
lorsque  la  mort  est  venue  brusquement  la  briser  à  Tàge  de  48  ans,  ne 
laissant  pas  de  postérité  de  son  mariage  avec  M"*  Marie  Dubois. 


—  518  — 


t>84 


De  la  VERRIE-VIVANS  (ou  Vivant),  de  Sio- 
rac,  de  Doissac,  de  Villefranche,  de  Carlou,  etc. 

Armes  :  Parti,  au  1,  d'argent  à  trois  fasces  ondées  d'azur, 
au  chef  de  gueules,  chargé  de  trois  étoiles  d'pr,  qui  est  de 
la  Verrie  ;  au  2,  d'or  au  lion  couronne  de  gueules,  qui  est 
de  Vivant. 


C'est  en  vertu  d'une  substitution  que  la  mai- 
le  la  Verrie  a  ajouté  à  son  nom  et  à  ses  armes  les  nom  et  ar- 
de  Vivant. 

us  cette  double  dénomination  comparurent,  le  16  mars  1788, 
isemblée  prénérale  des  Trois-Etats  de  la  province  du  Périgord, 
e  do  la  Noblesse,  liaut  et  puissant  seigneur  messire  Antoine 
Verrie-Vivans,  seigneur  de  Siorac,  Doissac,  Villefranche,  en 
jTord,  et  autres  places,  habitant  en  son  château  de  Siorac; 
ire  Joseph  de  la  Verrie-Vivans,  chevalier,  seigneur  de  Ville- 
he,  capitaine  de  grenadiers.au  régiment  du  maréchal  de  Tu- 
3,  habitant  au  repaire  de  Garlou,  paroisse  de  Saint-Amand. 
•  aux  procurations.) 


GbT. 


De  VERTEUIL. 

Armes  :  Ecartelé,  au  1,  d'argent  à  trois  losanges  de  gueu- 
les en  bande  ;  au  2,  d'argent  à  la  fasce  ondée  d'azur,  au 
chef  de  gueules  chargé  d'une  étoile  d'or;  au  3,  de  gueules 
à  la  bande  d'or  accostée  de  deux  cotices  d'argent,  et  au  4, 
d'azur  au  mouton  d'argent. 


Le  nom  de  Verteuil  figure  dans  la  liste  des  fa- 
milles maintenues  dans  leur  noblesse  (période  de 
à  1718).  Et  lors  du  vote  par  les  députés  de  la  Noblesse  aux 
.-Généraux  dt»  1789,  on  voit  le  seigneur  baron  de  Verteuil 
?senté  à  l'assemblée  de  l'Ordre,  à  Périgueux,  par  le  seigneur 
tin,  marquis  de  Bourzolles. 


33 


It 


rc  di 


De  VEKTHAMO.NT. 

\  »KS:  Ecarii'l'S  iiu  <,  dp (nieiilr!i  au  lion  Ivnpxri'i'-r. 
ux  cl  S.  i;iiii[  iMiinlH  d'or  éiiuipollcs  à  ifualre  d  .i^'ir:'; 
4    d    giii'iil''^  pli'iii. 

IJ  visK  :  F;ii!i  qui;  doïs,  aiiïicime  qnt  j'oiirra. 
HiO"  {|iii>  le  Liiiionsiii  soit  le  berceau  ik'-  Ver- 
th  noiit.  Il-  Pi'iijjror'liTvi'iiiliqiieriioniioiipil'iii- 
3  so  nob  l  aiin  k's  iiuiii  et  armes  de  celte  vieilii'  iiuiUju. 
I  ou  I  I  t  II  r  d  I  t .',  i'etli>  insciiplioii.  iii>  sultll-il  paii  tic  rH;i{>'^ 
1  q  I  J  n  1  \  tliHiiioiil,  cii|hilai»c  ile  cavalerie,  fut  coiivojuê. 
m  Ifi'JU,  a»  bîin  f>l  arrière-bari  ili?  la  séiiéchniissi-e  lie  Herpcra.', 
pour  les  liel'i  qu'il  tenait  ilnns  la  cité  du  lVri};oril,  et  que  ce  fut  >« 
veuve,  m'îA  d'Au)fi*ftifl,  qui  lit  om'c?istrer.  daiK  le  grand  Armoritl 
(/(•  ^Va«w,  i-Ofristre  de  Hcrpcrai;,  les  arnu'*  rie  son  mari,  icll.^ 
qu'elles  sont  diVrites  ci-dessus.  Mais  co  n'est  pas seulemeni  à  ifttf 
époque  que  la  l'atnillf!  a  acquis  son  di-oit  de  cité  en  Périgord ,  elle 
s'y  rnttai-lit!  )iar  divmsi-s  alliances  noiainincnt  avec  les  LAinberti**. 
les  KolliKuac.  les  Séjïru-.  les  MaHûi  lUi  Tyrac.  et,  encore  de  iio- 
jours,  aviî!!  les  Hoyèn'  et  li's  lieiuiiDii  de  Saiiit-Aulaire. 

P^i  mentionnant  celle  dernière  alliance,  je  liens  à  honneur  d? 
rapjieler  iiu'elle  a  éti^  contrai* tV-e,  eu  l'érifford,  avec  une  de-i  liilo* 
du  nianiiiis  lie  Sainl-Aulaii'c,  ]iiir  le  conito  Henri  de  VerOiainont, 
alors  /ouavi'  |ionlilii'aI ,  letjiiel  ,  p.-u  d'nuuêes  après  ,  dans  la 
ÎÎUMiTc  de  iH70-lX"l,  iDuihail  eu  liêros  snus  les  balles  pnissienn-'* 
en  délenliiul,  au  coiuljat  de  Patay.  le  drapeau  du  Sai-ré-Oi-urd-- 
Jésus. 

Voici  ce  qu'il  n'-pomlil  à  lui  de  ^es  ]ilus  intimes  amis  lui  rap)»^ 
lant  qu'il  était  jière  de  buiiille  et  qu'il  n'était  plus  Icmi  par  son  àp*. 
ni  par  les  loi-^  de  snii  pays,  à  e>:;>ii-ei'  se-*  jours  :  ■  .\ucuut^  conii- 
ilénition  lie  laïuille  ne  Miuiail  (u'iu-n'ler,  j'ai  eomljallu  pour  l'ie  IX 
sjiolié-  et  di'poiiillé  lie  M>u  niyaunie;  aitjounriiui  que  mou  pays  est 
envahi  par  ri'lraii;.'er.  ma  pla.-e  e-t  an\  iivaul-jiosles.  • 

La  U'ilil'ss''  de»  Vcrlliauiout  a  éli'  luainli'UiU'  et  c^nstntée  à  Vêt- 
]iinpie  des  reelierehes  l'aile-  par  te-  inleudani-  d<'s  provinces.  Elle 
a  l'ail  ^es  ]ir.>u\e-  ]un\v  rt.lrdre  de  Mille,  el  en  ITK».  lors  des  a>- 
seinlili'fs  iji'  la  No!le»e.  mi  voit  plusii-urs.le  ses  membres inscriU 
parmi  les  votant- ]><>iii' le- dépuli'- de  l'Ordre,  iivec  les  qualiflca- 

liiiiisde  maripii-,  d nile,  .j.'  |.:n-.in.  à  Sainles.  .Vn/nuléiiu..  Tar 

l>e<,  l.ilxiiu-iii' el  llurdiMi]\.  l'.'i'>l  dan.  ei'tle  ilernière  ville  que 
i:iiarl<  -  >le  Vertliiun<jjj>  •■il  l'iKinueur  d'elle  umumé  député  de  11 
>\jlde^,.l. 


-  51û  - 

Deux  lie  ses  membres  llguroni  |»armi  les  consuls  de  la  ville  de 
LimoKt's.  on  1307. 

(Icllo  rniiiillo,  iloiil  lu  lUiulioii  se  suil  régulièrement  depuis  le 
milii'ii  du  W  siÔL'Ie,  a  proiuit  des  pcrsoiinoifos  marquanls  dans  la 
robe  et  ilnus  l\''])ée  cl,  i-ntro  niitivs,  des  i)rfeiiionls  au  ])arlerneiit  de 
Bordeaux  et  des  iiolonuls  du  n^iiuont  du  nom  tin  Verthamonl. 


Wpf^z 


De  VÊTAT,  de  la  HaroUèpc,  de  Chandoré,  du 
Tuillan,  de  Henifnsignao,  du  Velizon  (flefel  châ- 
teau de  ce  noiu,  paroisse  du  Futit-Bersac,  can- 
tou  de  Ribériic,  en  Périgord). 

Aiitefl  :  D'azur  à  IraU  Iriiiglesil'argaul  sommées  de  Irois 

mrrlcllM  d'or  en  pal.  (JVil  ainsi   que  ce»  armes  étaient 

purlii<'M  <-ii  l'ôrîgrinl  pnr  la  Hiinille  de  \'ê  lai  ;  ma\»  dans  !■ 

lié  .•^tinlongi'  et  il' Allais,  ]>aT  I^.<l«ta  Mnrini>rip,  elks  soûl  dêcrilcasoun 


\ohlf 

le  nom  iti-nN.  Volai  dn  Clinndon':  dp...  à  sept  goût  les  il' 

i.  afc(impa)fiiôi'«  dodruxaiim'leii' rti--"  i-upoiHioiln  tiiiil 


le...  po. 


>oloil 


S'il  ne  m'a  pas  été  donné  d'avoir  SU!' cette  famille  (jui  vient  de 
s'éteiiidir,  de  déliuls  généalogiiiues,  je  puis  fiu  moins  constater 
qu'clli'  Il  ('ti''  mjiiiileuue  dans  sa  noWi'sse  par  d'Agiiesseau,  chargé 
lii'  lain?  la  vr-riflciitioti  ilo  ses  litrns  le  2(>  avril  1671.  et  qu'elle  a 
n-rii  nui',  nnuvflli'  confirinnlioii  de  noblesse  pur  son  vole  aux  Êtuts- 
llénéninx  de  1789,  en  PérigOfd  et  en  Siiintonge. 


De  VKYREL,  de  la  Jarlhe,  de  (irézelou  K'om 

ieTrélissai;.! 

M^oupt',  ail  1,  parti  de  gueules  cl  d'aïur  à  l'ai- 
!-ii1  tiroohiiul  :  ait  2,  rgatenieiil  parti,  de  gur-ulc4  et 
•.irigé  d'un  Rauloir  ',i>u  rniix  de  lirt-Aiidrc)  d'ar|[et)t 
.(■aiiloiinr  lie  i]ualn'  (:loil(':<  doul  deux  puseN  sur 
ialijruf  du  parti. 

Ces  armes  sotit  n'Ievées  sur  deux  tableaux  religieux  (pii  se 
,u>iiieitl  eitcor.'  en  IHô«.  Tint  dans  lu  cliapclle  de  la  Jarthe,  au-des- 
sus dr  rautrl.  l'aulre  tlans  l'égli-sf  de  Tr.'-lissac. 

Cette  l'ainille  est  ancienne  en  l'érigord.  Les  re^'islre-s  «le  la  mai- 


rit»  <l(*  l'éiij^iuMix  nous  font  connailre  un  consul  »'ii  1353  t^l  un  niîuri' 
(le  162-2  à  16:23. 

Sur  la  production  do  s(»s  tihvs  et  la  preuve  de  sa  filiation  dt*piii> 
1559,  le  chevalier  Hazin  de  Hezoïls,  intendant  de  la  justi**e,  polie»* 
et  Hnances  en  la  généralilé  dt'  Hor-h^nix,  rendit,  le  il  mars  ItW'p'J. 
une  ordonnance  d(j  inaintenui^  en  faveur  de  Sicaire  do  Ve\ri'l. 
ocuy(îr,  soi^MUMir  de  la  Jartlio.  Vax  conséipience,  il  fut  inscrit  an 
cataloj^ue  des  nobles  de  la  sonéchaussee  de  réri^rueux. 

La  construction  de  la  chapelle  de  la  Jarthe,  commune  dt»  Trêlis- 
sac,  nîmonte  A  rannùo  1631,  époque  de  la  peste  qui  sévissait  alors 
en  Limousin  et  en  Péri^ord. 

La  famille  de  Veyrel,  (pii  s'était  réfuj^-iée  an  château  de  la  Jarthe. 
ne  put  pas,  cependant,  échapper  à  la  contajjrion. 

Un  mémoire,  écrit  de  la  main  de  .lérome  <lc  Veyrel,  à  la  date  de 
la  fin  de  mai  1631,  nous  apprend  que  sa  fenune,  ses  ileux  enfnnS. 
son  père  et  son  jj^rand-père  lui  furent  enlevé:^  et  qut»,  frappé  lui- 
mémo,  il  fut  le  seul  de  sa  famille  qui  triompha  de  la  mort. 

Ce  fut  lui  qui,  voidanl  rendre  |,n"àce  à  Dieu  «h»  lui  îivoir  conservé 
la  \'n\  lit  construire  à  la  Jarthe,  sur  remplacemi'ul  où  reposaiiMil 
les  corps  de  tous  ceux  (ju'il  venait  de  perdre,  une  chaptdie  sou< 
rinvocation  de  saint  Hoch,  pour  y  fair«ï  célébrer  le  service  dixiii 
et  prier  pour  le  rejjos  de  leurs  c*inies. 


*'  '  Ih:  VKVHINKS,  de  Ste-Alvére  > ancien  repaire 

noble  n^ievaul  au  xvr  >iècle  dt»  la  elNHellenie  tie 

Limeuil,    ayant    ilepui<,    ajoute   le   vicomte    di* 

Kour^nies,  ii.iuti' ju-^tice  sur  Slc-Alvère.  et  le  li- 

tri'  de  manpii^^at. 

AiiMis:  I)'.MViMit  .1  11  iM'iiix  il'.i7.iir  iviiitoniicc  ili*  i{ii«tre 
nn'rhtlrs-  jli'  «.al»!*'. 

Sur  un  relicpiaire  [M'ovmaid,  dil-nn,  d«'  l'an/ienne  é$;lisi*d'Aii(lri- 
vîHix  et  ipii  est  aujnur.riiiii  dan-;  cellr  ih»  (iham'elade,  reliquaire 
doui)lenii"nl  ])réi'ieu\,  ciw  «mire  rintt'rét  artistique  <pie  la  Soeiêté 
liisloritpie  et  ari-h«''oli»j^ique  du  IN'ri.uord  lui  a  recfunm,  il  renferme 
les  reli«pi«s  vénéré. -s  de  saint  Ki*nnl,de  saint  Hasib-eldc  saint  Mau- 
rice; sur  «'I'  reiiqutii'e,  di-^-ji'.  on  vuil  quatre  ffii-^  répété  un  éeu 
r('Oi'/rl/\  tli\  isi' jhii'  un  ti'nit  f(tn  rrui.v)  dont  rhnqii*' aimrlior  porte 
un  oiseau  de  snblc.  C'e^t  bien  ainsi  «pie  sijnl  les  armes  tic  lu  famille 


—  517  — 
tio  Wyriiios.  El  ne  sail-on  pas  ijue  ce  nom  sous  lequel  sont  dési- 
piK's  [iliisiciirsconiiniiiii's,  boiii^'s  i^t  habitations  eu  Férigord,  ûtnit 
aussi  un  nom  i)iiti'oriymi((iif  dès  le  xii*  siècle  *  Ainsi,  un  PieiTe  de 
Vcyriiics,  ijiialilli^  damoiseau,  passa,  lo  4  juin  1385,  une  transaction 
aveo  l'.-.vioiiiii>d.:Tuu(lielKJinr,  IHIe  de  Borirand  do  TouchebtDuf 
iiii"  Toi-nliom,  diuiioiscHii  de  CasIoliiau-dcs-Mimndes,  sur  Dordo- 
t;t)c,  cl  fi-niiiie  d'Armand  di-  Motes,  damoiseau  de  Uerbiguières,  et 
Jfan  dr  la  Calpreiiéde,  habitant  du  mont  de  Domine. 

[îciiioiilanl  plus  haut  on  trouve  également  :  Bjmard  de  Veyri- 
Ties.  sfij-iimir  de  hi  llardc,  près  du  Miij,'ue,  bîiiuel  fut  père  de  : 

iluJJIauinc-Arniaiid  de  Veyriiies,  damoiseau,  qui  épousa  en  1882 
['!ii!i|ipi'  dr-  Liuieiiil,  dame  tic  Ste-AlvLTO.doiit  d  eut  entre  autres 
entants  : 

Noble  Jean  de  Veyiiiies,  soi<^n'nr  de  Slo-Alvère ,  marié  vers 
1  iOO  ave  '  danmisflh'  de  Fhimejii'  de  Hniiiac,  dont  il  eut  quatre 
llllrs: 

1"  Auloiuelte  di>  Veyrines  inutrenient  île  Limeuih  ((ui  épousa, 
b'  57  novembitt  Iii8,  noble  Jean  Alhémarrl  do  Lostangos,  damoi- 


i"  Louise  de  Veyrini's,  mariée  le  même  jour  n  noble  Fons  do 
I.annandic,  damoiseau  de  Miremout  ; 

:t"  J.-anne,  allier  en  1  Cl  à  iii.l.l.-  Jean  de  Laurière,  seigneur  <ie 
l.aninarii'  ; 

1"  Auli'i'  Jeanne  dnnl  \r  sort  e-t  i;.'noré. 

1.1 'S  annes  déi'i'ites  en  lèlc  de  i-i'tte  noiiee  ont  lellement  d'analo- 
;.'U'  iivei'i'i'llesdii  reliipiaire  deChaneelaile  qu'on  serai  t  iiorlé  à  croire 
.im-  leilil  reliquaire  provii'ut  de  la  lamille  de  Veyrincs. 


{iEIPillll 
3S' 


Kb  V1P:I.('..VSTKL  The  Sauiac),  baron  de  Ven- 
de «laital.  de  ilelletsle,  do  Veziat,  de   Ho- 

■avi-  nu  .Marmiidiac,  ete. 


lourîUuiis  lie  niùme. 

Kl  'innia  vins  l'sf  fmitruni  eujas 


ilii  Onercy,  se 
icuv  ilenx  nobles  r.hevaliers  ;  Pierre 
isli'l.  ipii   tous   deu-t   suivirenl,   en 


—  518  — 

1006,  Raimond  de  Saint-Gilles,  comte  de  Toulouse,  à  la  Terre- 
Sainte. 

Godefroy  do  Bouillon  honorait  de  sou  amitié  ces  deux  frères  ju- 
meaux, qui  périrent  ensemble  et  furt^it  enterrés  dans  le  même  tom- 
beau. (Histoire  (hîs  Croisades,  par  Hichar.l.) 

C'est  sur  le  vu  de  ses  titres,  remontant  à  I0î)9,  que  les  commis- 
saires cliarj^és  de  la  re.'herehe  de  la  noblesse  rendirent  en  sa  fa- 
veur, le  27  septembre;  iOOf),  un  juj^cment  de  maintenue  et  t[ue  Té- 
cusson  de  la  famille  fut  placé  dans  la  j^aleric^  de  Versailles,  salle 
de  la  l'*'  croisade. 

Aux  Fltats-Généraux  de  178*,)  tijrurent ,  parmi  les  votants  dans 
rOrdre  de  la  Noblesse  de  Péri^ueux  :  Messire  Charles  de  Salviao 
de  Vielcastel,  chevîilier,  seij=rn(?in',  baron  de  Verdon,  habitant  en 
son  château  d(;  Vielcastel,  etc.,  et  messin»  Charles-François  Pons 
de  Salviac  de  Vielcastel,  chevalier  d(»  l'Ordre  roval  et  militaire  dt» 
Saint-Louis,  ancien  capitaine  au  répfinuMit  d'Auver^rne,  seijrniMir 
des  (irèzes  et  co-sei^'ueur  de  Siorac,  habitant  au  château  de  Vi^ 
ziac,  paroisse  de  Montplaisant,  en  Sarladais.  (Voir  aux  procura- 
tions.) 

A  cette  famille  appartient  le  (*onite  Horace  de  Vielcastel.  qui 
s'est  acipiis,  de  nos  jours,  une  brillante  réputation  dans  le  monilp 
littéraire. 


^^^  VIGIKIî  ,    de   IVri^^ïeux  ,  de  Caussadi» ,    de 

Premilhac,  <le  Dou/illac,  de  Heauronne,  de  Javer- 

lliac,  de  Se^onza»',  etc. 

Akmi:-;  :  I»»^  ^'Uiuli'-i  .'»  Iroi-t  lioiHd'Dr  et  UDO  cotico  d'ar- 

^NMlt    lll-Dcll.lUt    sur    |r  tn'lt. 

Ces  armes.  appD^^ées  sur  une  quittance,  étaient 
\o  s<*eau   dont   fai-aient  usajre  h»s  branches  de 
Douzillac  et  de  Beaiu-onne,  probablement.  <lit  M.  de  Courcelles, 

issues  des  Vifrier  ijc  Ciiiiis^ade. 

Sous  le  nom  de  Vii^^er  de  Saml-itabiiM',  un  trouve  les  aruies 
suivaiilr-;  :  I)'(»r  î\  lrni->  étoiles  "raziir.  rt  si»us  coini  de  Vitrier  df* 
SiorMc.  Vi;^i»M'  d»»  \*[',\<,  cl  JîinlliPiMir-  X'iLrjer,  jibbé  ib»  Chiince- 
lad»'  :  l)'jn%'eiif  à  l;i  l»;iiiil»' ib-  LiHfuIf^  i-t  une  liordure  de  mr^mo, 
cliar^»'»'  "11'  liiiil  be^aiit*-  tVnv:  <<ni^  \r  nuni  m-uI  de  Vij;ier  >Aiinis 
et  Sainton^'e)  :  U'arj^^Mil  à  tr^jr.  lM-i*es. 

Malprré  la  ditïérenee  de  ces  ainmiries.  j'ai  cru  devoir  on  donner 


—  510  — 

description  dans  V Armoriai  do  In  Noblesse  du  Pt'riqord,  en  rai- 
n\  do.s  alliances  nombreuses  et  dislinj^uées  que  les  Vigier,  (niali- 
!»s  do  titres  nobiliaires,  ont  eonlrai^téos  dans  notre  province. 

La  maison  de  Vicier,  dit  Couin^Ues,  dont  Torigine  remonte  aux 
'mps  les  plus  reculés  et  (pii  ]>eut  être  regardée  comme  la  souche 
)nimuue  de  plusieurs  branches  ipii  se  sont  répandues  en  divers 
inps  en  Férigord,  en  Angoumois  et  en  Limousin,  paraît  avoir 
•is  son  nom  d'une  char^^;^  appelé j  vijjruerie  ou  vitrerie,  en  latin, 
inaria  (1),  que  ses  premiers  auteurs  ont  exercée  dans  hi  ville  du 
ny-Saint-Front  de  Périgueux  (2).  Il  est  certain,  ajoute  ce  généa- 
gisîtî,  (pie  la  famille  Vi-^ier  possédait  cette  charge,  à  titre  de  fief 
es  le  XI*  siècle. 

La  vente  du  droit  de  viguericî  fut  faite  en  1304  par  Hélie  et 
ierre  Vigier,  (pialiliés  gentilshommes.  Ce  sont  les  mêmes  qui  se 
^i«Mit  dans  la  liste  des  maires  de  IVri gueux  et  de  la  Cité  :  le  pro- 
liiT,  en  1307,  et  W  s«*cond,  en  1341.  En  1333  on  voit  également 
)l)le  Hernard  Vi^^icr,  main^  de  la  ('ité  ch»  Périgiieux. 

La  branche  de  (laussade  s'est  éteiuli»  dansja  maison  deCugnac, 
I  celle  de  Premilhac,  issue  de  celle  de  Gaussade,  dans  la  maison 
i»  Laroche-Avmon. 


^^-  I)K  VILLARS,  de  la  Filolie,  de  Mondésir,  de 

MoulinntHif,  de  Venlas,  de  Félines,  de  Monpey- 
ran,  de  la  Salle,  de  Varenne,  de  Fontignac,  de 
Montchoisv,  de  Minzac. 

Ahmes  :  D'IioniiiiH'  au  chef  de  jfueules,  chargé  d'un  lion 
issant  d'arjjciit. 

Dans  les  jugements  des  intendants  de  Bor- 
t^aux  portant  maintenue  de  noblesse  (recherche»»  de  1697  à  1718),  on 
Dit  ainsi  inscrit  :  Jean  d(»  Villars,  seigneur  de  Monpeyran,  et  Pierre 
?  Villars,  seigneur  de  la  Vareuu  »,  <»l  [»armi  les  votants,  en  1789, 
tins  rOrdre  de  la  Noblesse  de  Férijrueux  :  Messire  Léonard  de 


1  L»»  Vigui(U'  ivicarius.i,  était  le  li<*uli'iiant  du  soignourà  qui  la  justice  appar- 
iiait. 

i  On  |irt'suin«'  cjiw  «'••  fut  un  rvOtiuc  flf  IVrigu^-ux  —  pcul-ôlre  Frolairc  de 
•  Minloii,  qui,  on  (|ualil»'  d'ablx'  de  iSain'.-Froni,  iufôodj  le  premicp  ceUo  charge, 
rr-!  la  fin  du  x"  sirdc. 


—  520  — 
Villars,  chevalier,  seigneur  de  Pontignac,  du  repaire  de  Miozac.  rt 
autres  places,  habitant  en  son  ctiùteau  de  Poatignac,  en  Périgoni. 
et  nobles  Marie  et  autre  Marie  de  Villars,  de  Ponlignac,  dame  'le 
Montchoisy,  lesquelles  furent  représentées  à  l'assemblée  par  mes- 
sire  François  de  Maillanl  de  la  Faye,  chevalier  de  l'Ordre  de  Maltp. 
(Voir  aux  procurations.! 


De  ou  du  villars,  de  la  Brousse,  de  la  Cour- 
nerie. 

Anurs  :  Er;artel«   d'aïur  ''t  4*arg«nt  au  Uod   coDlonru* 

(le  MhU,  lirouliimt  »ui'  \r  loul. 

Ces  armes,  pfinti's  sur  un  arbre  généalopiqu'' 
de  la  famille,  sont  timbrées  d'un  casque  de  profil. 
Dans  le  mniiuscril  de  la  lin  du  xvii*  siècle  que  j'ai 
souvrnl  cité,  on  trouve  le  nom  de  Villars,  des  Roches.  paroi$<« 
(le  Saint-Laurcnt-de-Oogabauil  :  D'azur  à  trois  lions  d'or. 

Par  testament,  en  date  du  2i  août  1555,  on  voit  que  noble  Pierrp 
de  Villars,  seigneur  (hidit  lieu,  <^ut  plusieurs  fils  dont  lous  sont 
qualifiés  écujor^î. 

Parmi  les  votaiits  ilaus  l'Onlre  de  la  Noblesse,  en  1789,  on  voit 
ainsi  inscrit  :  Messire  Georges  do  Villars,  écnyer.  sei]nieur  de  la 
Brousse,  habitant  du  repHiii*  de  la  Cournerie.  paroisse  de  St-Avîl- 
(le-Villnrs. 

Celle  famille  était-olle  flistinclc  de  celle  qui  précède?  I.^  peu 
d'analogie  de  leurs  annos  permet  d'eu  douter. 


DeVILLKMI'R  iArii.\^di.  Kvèque  de  Péri- 
gurnx.  1[>  octobre  1317. 

.\nvE'i  :  I'>!ii'1i'1i',  au  I  cl  4,  de  jiu'ulmaa  IIbb  d'or  n  mi 
ri  l:ini|i'n«!:<'  ilii  r'h;mi]i  :  aux  î  tt  S,  ri'or  à  (roi*  p*b  dt  fnea- 

Transfi-ré  à  Pfutiicis.  le  13  lévrier  (348,  H 
i-n'é  l'iinlitiîd  iln  litre  de  Sninl-Sixie,  é\"ê(nie  de 
Pa|.?-Mne.  en  la.M.  il  nioiinit  ^'ibiti-nienl  à  Avignon,  le  88  octobre 
IS.'.:..  (P-ri'/nrd  illnsU::, 


695 


De  VILLEPONTOUX,  de  Jaurès,  de  Corbinc. 


;  D'jr^Dl  au  lion  de  sable,  » 


:1  lampaBH^  d« 


Ces  nrmes,  nîiisi  demies  dans  lu  [nanuscrit  de 
1r  lin  du  XVII"  siècle,  déjà  plusieurs  fois  cité,  sont 


^         timbrées  d'un  casque  panaché,  à  doini  tourné. 

L'  nom  di'  Villcponloiix  se  voit  inscrit  dans  les 
jugements  des  intendaiits  de  Bordeaux,  période  do  1C97  à  1718, 
portant  maintenue  de  noblesse.  Il  se  voit  aussi  dans  la  liste  des  vo- 
tants pour  les  députés  de  la  Noblesse  de  Pêrigiieux  aux  Etats- 
Généraux  do  1789.  En  janvier  l'>8i  le  roi  avait  anobli  Simon  de 
Villcpontoiix,  dit  le  capitaine  Jaure,  sergent  major  de  Bergerac, 
Noble  Jean  de  Villepontoux,  écuyer,  soif^neur  de  Jaure,  fit  enre- 
rifitrer  les  lettres  patentes,  le  19  août  I63i,  an  greffe  de  la  coi'.r 
des  aides. 


couvent  des  capui 


De  VILLEHS-LAFAYE    Oynis,  Evêque  de 
l'origiieux,  1G52. 

AnicES  :  D'op  à  lii  fasce  (Ir   j;iipuks. 
Noble  famille  de  Bourgogne. 
Nommé  l(r  ai  juillet  1653,  il  prit  possession  de 
ivéché  le  7  novembre  suivant  et  mourut  à 
;,  le  i   octobre  lfî65.  Il  fut  inhumé  dans  la 
de  la  rue  Saint-Jacques. 


ItK  VILLOUTHEVSrn 

Ahke»  :  D';i7ur  ail   l-Iicvicii 
lln^  rose  (Ir  m.'nii', 

i}KVi»E  :  Il>s|.os.',  rail 


S\1MTE-M*HIK,   etc. 


(l'or,   nrcnmpaftne   en  cher 
<!<■  Aeu\  floilns  p|  en  points 


l);in!i  les  jiitremenls  des  intendants  dr  Bor- 
porianl  mainiennr  <[>■  nllllll■^se,  rnidns  <]iuis  la  période  de 
|7jX,  lij:iiri-  !.■  mmi  ilu  >eit:Lieur  de  Villoiitreys-de-Sainle- 
11  -e  voit  é{,'aleTnetil  dans  la  liste  des  votants  pour  les  <)épu- 


—  52-2  — 

tés  fie  la   noblesse  du  Prri'jrord,    aux   Elats-Généraux  do   1789. 

Jeau-Kran(;ois,  comte  <le  Villoutrcys,  était  ancien  page  do  Louis 
XV  et  successivenieiil  cavîilcadour  du  Roi  et  de  Mesdames. 

Celte  famille  est  représenlée  pju*  le  nian[uis  de  Villoutreys,  an 
château  du  Plessis-Villoulreys  :Maiiie-et-Loire'i. 


698 


Dk  vins,  du  Manèjrro  il  ,  de  Pepcyroïix,  de 
Montelon,de  Fonljat,  de  la  Flennie  (2),  do  Cra- 
misat,  etc. 

An.Mi:s  :  l)"ai'j:«Mit    an   chciic   leiT.issé    de   pinopl«*,    a^*- 
«v»sté  <'ii  pf)iiit«^  (lo  doux  siinplicrs  ftiu  porcs)  passants  r\  nf- 

fpiHitt's  flo  saldo. 


Outrr  ces  armoiries  tlnnnées  «lans  le  Grand 
Armoriai  df  P^rnun\  on  v  Irouvc  «''î^alcnieiit,  sous  le  nom  «le  Jean 
de  Vins  do  Fomhas  :  d'ur,  h  un  arhro  de  sinople  accompagné  de 
deux  étoiles  de  r/ueules  et  d'un  lion  de  nirme  en  pointe  passant  de- 
vant Je  pied  de  i' arbre. 

Cette  fîmiille  fiy:un»  dans  rp]tat-Oénéra!  des  gentilshommes  d»* 
rélection  de  Sarlîit,  maintenus  dans  leur  noblesse,  en  1006,  par 
M.  r*ellot,  intendant  dr  (luieiine,  de  nu^m<'  (pn*  dans  les  assem- 
blées de  la  noblesse,  lurs  dt's  Etat^-(i«''néraux  de  178î>,  sous  le  nom 
de  haute  et  puissant »•  dame  Marie-Thérèse  de  Moudin,  veuve  de 
haut  et  jmissant  scii^-neur,  messire  Antoine  de  Vins,  seiprneur  du 
Masnè^re,  FNnpt^yroux,  Cramirel  et  autres  lieux,  lafpielle  fut  re- 
présentée par  haut  i-t  puissant  sei;:nc'ur  Marie-Antoine  «le  Vins, 
seif^neur  du  Masuè^^'O. 


r.9î) 


r.- .     


L-     -         ■   "- 


r.    -    - 
E-- .  - 


'-■'<:>- 


dâ* 


l)i:  VITHAC,  d(^  Vandièn»,  de  Laudonie,   de 

S:jiiil-Mi»'ln'l    H  ,  d»*  la  Tour. 


Al; M!  -  :  l) .'/  :r  à  \v^t\<  In-flo'*  d'm*.  .Mîhh  dp  sinople. 

Ku  Nrilii  ilr  l'adiiption    d'un  des    membres  de 
«•l'iir  l'.iîiiiili'  pMr  Ir  vicointi'  d'Abzac,   les  noms. 
'~-r\    titn'<  ri  arme-  di'  «•«•  dcrnirr  ont  passé  dans  une 


1-  !.•■  M.i-ii'-L'f.',  lonmiiîi.'  "!••  \.il  '.j"<J\.  .iii-ii n    r.'jiiur.-   ludjli-    rokvaiil  de  U 

romiii.niil»  :  i  •  fl'»  '  .■■;iiiii. 

1    I,.'  l-l--.iiii' .    •■  iiiiMi'iii'-  <!■■   ('."mmI  .!--'i:-\  •■/tri'.  ;iii'-i.-ii   r»'îi;»ir**   unldf  ay.iiit 
h.MM'f'  li-'.  !■••   ■»  :i-  il-  il  V  \  1  !  !l;--  «!■■  <  i'M.ili'. 


—  523  — 

branche'  de  Vitrac  qui    s'est  appelée  depuis  d'Abzac-de-Vilrac. 

Aux  Etats-Gcnoraux  de  1789,  se  voit  parmi  les  votants  dans  l'Or- 
dre (le  la  Noblesse  ainsi  inscril  :  Messire  Élie-Bernard  de  Vitrac, 
écuyer,  seigneur  de  Vitrac,  ancien  exempt  des  gardes  du  corps  du 
Roi  et  chevalier  de  TOrdre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  habi- 
tant du  village  de  Laudonnie,  paroisse  de  Tourtoirac,  lequel  fit  et 
constitua  pour  son  procureur-général  et  spécial,  messire  Pierre 
vicomte  d'Abzac  de  Limeyrac,  habitant  en  son  château  de  Limey- 
rac.  (Voir  aux  procurations.) 

Plusieurs  sujets  de  cette  famille  suivent  la  carrière  des  armes. 


'^^  De  vivant  (ou  de  Vivans)   do   Pouyac,  de 

Doissac  (ancien  repaire   noble,  canton   de   Bel- 
vèsj  du  Boscq,  etc. 

ARME3  :  I)'or  au  lion  de  gueules  couronné  de  même. 

Devise  :  U  n'en  devail  crever  \h  ou  Dieu  et  le     dia- 
ble n'en  peut  nuin*  (1). 

G^sarm(»s  sont  ainsi  décrites  dans  le  Grand  Ar- 

morial  de  France  {reç;\Mre  deSnrlat),  sousle  nom  de  Joseph-Geoffroy 

de  Vivans,  comte  do  Pouyac,  seigneur  de  Doissac,  le  Boscq  et  autres 

lieux.  Elles  sont  les  m  mu^^s  sur  le  tombeau  de  GeoITroy  de  Vivans, 

ce  chef  du  parti  cdviniste,  eu  Périgord,  en  Ag.înais,  en  Quercy  et 

en  Limousin,  dont  Tactivité,  le  courage  et   l'audace   lui   valurent 

d'être  succt33sivi?meut  chamb(îllan  du  roi  de  N:Avarre,    membre    de 

Bon  conseil  privé,  mestre  de  cami)  de  la   cavalerie,    et   gouverneur 

en  Périgord  et  en  Limousin.   Le   grand   nombre   de  lettres   dont 

l'honora  le  futur  Henri  IV,  témoignent  assez  du  cas  que   le   brave 

Béarnais  faisait  d<î  sa  personn»».  Par  Fextinction  de   cette   famille 

dans  celle  de  la  Verrie,  cette  dernière  a  accolé  le  blason  de  Vivant 

au  sien  propre,  ainsi  cpi'on  le  voit   dans  li^   double   écusson   porté 

plus  haut  n"  007  de  l'Armoriai. 

î'ne  notice  sur  la  famille  de  Vivans,  insérées  en  note  de  la  gé- 
néalogie (Ir  Toncliebo'uf,  par  M.  de  Saint-Allais,  constate  que  la 
maison  de  ce  nom  était  noble  et  ancienne  en  l^ériîîord. 


1  pnrojp^î  filhMiri  IV^  rl^^inniid  mt  à  I.riysoiii.  son  niôdriMii,  qui  avait  «soipn^ 
Vivant  (\f<  bl»'^«<iir»^«<  qu'il  avait  rnrU'^^  à  1 1  bataille  de  ('outra»*.  Comment  va  Vi. 
vant,  Loysi^m  ■'  Il  <<t  j>.irti  pniir  S.nnte-Foy.  F.n  liliere  ?  d»'mando  le  roi. — Non, 
à  rh»'..»l  —  Vontrr--;aint-frri<  ! 


De  VVAUUEKT  de  GENLIS. 


n  ^luloir,  brochant  si 


Cutle  ramilk',  originairo  des  Pays-Bas,  lionl  \» 
noblesse  remonte  au-delà  du  xiv  siêL'Ie,  s'M 
fixée  en  France  dans  ki  xvn"  et  a  obleau  Jf 
d'Hozier,  juge  d'armes  de  Kranec,  les  certilicals  qui  élablisst-nl 
qu'elle  doit  jouii'ile  tous  les  priviîèfjres  de  ["Ordre  de  la  Nobli'S!>f 
du  royaume. 

Elle  sovatlache  au  PtTi<,'ord]jar  le  mariage  du  général  de  Vau- 
bert  (le  Geiilis  avec  M"»  Yécheinbre,  d'une  familte  uotablp  île 
relie  province. 

De  ce  mariage  sont  issus  rleiix  lîls,  tous  deux  olïlcicrs  de  rava- 
lerie,  el  une  Rlle  mariée  au  géuéral  (îiiiotli. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS 


DES  ARTICLES  CONTENUS  DANS  LE  1"  VOLUME. 


A  la  note  page  16  il  est  dit  :  «  Voir  aux  procurations,  de  la  pa^ce 
60  à  la  page  188  »  ;  c'est  là  une  indication  fausse,  les  procurations 
étant  dans  le  second  volume. 

ALAMIGEON 

A  la  page  30,  au  lieu  du  n*  10  (erreur  typographique),  lire  n°  5, 
et  ajouter  que  ces  renseignemonts  ont  été  donnés  par  M.  Paul 
Jluct. 

n'ALBA. 

A  la  page  31,  n°  6,  ajouter  en  note  Hélie  dTAlba,  avocat  et  bour- 
geois de  Bergerac,  avait  été  anobli  par  lettres  patentes  de  décem- 
bre 1638,  enregistrées  le  12  mai  1610,  en  la  cour  des  Aides  de  Bor- 
deaux. 

D^AMADE. 

Page  36,  n®  13,  après  celte  phrase:  «  Sa  place  dans  V Armoriai 
(le  la  Noblcsi^e  du  Pcriyord  nY»st  point  douteuse,  »  devait  suivre 
ratteslation  que  la  noblesse  do  ("astillon  et  des  environs  donna  à 
un  des  meudjres  de  cette  fAmille.  Elle  est  ainsi  conçue  : 

«  Nous,  écu\  ers  soussignés,  certifions  et  attestons  à  tous  ceux 
qu'il  appartiendra,  (pie  sieur  IsaacDamade,  vit  noblenienl  ;  qu'il  esi 
issu  d'une  famille  qui  a  toujours  été  associée  à  la  Noblesse ;que  sieur 
Jean  Dama<le,  son  aïeul,  a  vécu  noblement^  lequel  avait  cinq  fils  — 
(an  nombre  desquels  était  le  père  du  dit  sieur  Isaac  Damade,  qui  vil 
aussi  noblement) t  au  ser\ice  de  Sa  Majesté  dans  le  régiment  de 
Maugiron  cavalerie,  dont  trois  officiers  et  les  autres  volontaires, 
.l'un  desquels  fut  ensuite  garde  du  Roi,  qui  fut  tué  à  la  bataille 
d'ïOltingiieii,  el  un  do  ceux  qui  étaient  ofliciers,  s'est  retiré  pen- 

31 


sionné  du  Roi  ;  que  deux  de  ses  grands  oncles  étaient  officiers 
dans  le  dit  régiment,  Tuii  capitaine  commandant,  et  l'autre  aide- 
major,  chevalier  do  Saint-Louis  et  pensionné  du  Roi  ;  que  bien 
d'autres  de  ses  parenisoiit  servi  dans  le  même  régiment;  qu'il  y  a 
eu  un  lieutenaiit-eolonel  et  briga«lier  «les  armées  du  Roi,  et  les 
auhvs  major,  eapitaiiies  el  chevaliers  de  St-Louis  et  également 
pensionnés  ilu  Roi.  Eu  foi  de  quoi  nous  avons  donné  la  présente 
attestation.  » 

Signe  :  De  Tausia,  ancien  major  de  cayalerie  ;  de  Ghaillt 
PB  PoiNsoxNET.  mostrc  de  e^imp  de  cavalerie  ;  Ddoox 
PE  Tal'zia  :  de  Tau/ia,  capitaine  réformé  tu  régiment 
de  Chartres  cavalerie  ;  Marcox»  brigadier  des  gar- 
des ihi  Roi  ;  chevalier  de  Lageard  ;  de  Labdils  ; 
QiEYssAT  «père  des  sieurs  de  Queyssat);  Diiiois. 

dARLOT. 

Le  ifnuhl  Artuorùit  de  France  supprime  dans  les  armes  la 
prappe  de  raisin,  ainsi  qu*un  on  de*.i\  cachets  de  famille,  cëtait 
une  Laisure  de  puiuesse.  car  la  grappe  est  non  seulement  indiquée 
par  iTII'./irr,  mais  elle  existe  aussi  >ur  un  tombeau  de  IWl,  dans 
rêjrl'.se  tie  Firl'oi\,  et  sur  la  Ltre  do  colle  de  Sl-Pieire-de-Fnigie, 
deux  seigneuries  de  cette  famille. 

dAYDIE. 

A    la  pa^re  iS.    iv  S-S.    ligne  r>.  au. lieu    de  Beoâager  ,  lire 

pAYMERIC. 

A  la  pa^-e  ôO.  ajouter  du  CLastaùi-j,  nom  sous  lequel  cette 
fa  m  1^1  :'  es:  vi.si^iKe  .iîns  ce!  tains  actes,  sans  même  que  le  non 

rv  BELLEYME. 

A  1:1  :  V'  Tf.  :.'TL  '-r-.s  I.i  I  s  :!?.:: n  héraldique. i^outerqne: 
pî'is  a:.;:         ;:;.  ::*..  !es  c\r:r. :-  s^^  \  .io:/.  iranjeai ëa eàtrr^m  fi 


—  527  — 

sant  de  nicme,  et  compléter  le  premier  paragraphe  de  la  filiation 
suivante  : 

Ledit  Pierre,  né  à  Beaumont  du  Périgord,  le  14  mars  1747  et 
mort  le  29  août  1819,  fut  père  de  :  Jean-Louis  de  Beleyme,  né  le 
16  janvier  1787  et  mort  le  24  février  18G2,  qui  fut  président  du  tri- 
bunal <lo  la  Seine,  préfet  de  police,  vice-président  de  la  Chambre 
des  députés.  Il  eut  pour  fils  : 

Charles-Louis  de  Belleyme,  député  de  Blois  de  1845  à  1846  et 
Adolphe  de  Belleyme,  qui  siégea  également  à  la  Chambre  des  dé- 
putés (représentant  l'arrondissement  de  Bergerac),  où  il  fut  rap- 
porteur de  plusieurs  lois.  Il  est  mort  en  1864^  laissant  une  fille 
unique,  Gabrielle  de  Belleyme,  mariée  au  marquis  de  Trévise  ; 
de  ce  mariage,  une  fille  mariée  en  1888,  au  prince  de  Gystria. 

Louis-François  (le  Belleyme,  cousin  germain  de  Pierre  de  Belley- 
me, ingénieur  géographe,  habitait  la  Grasserie,  paroisse  du  Salon, 
près  de  Vergt,  et  Bassac,  près  Villamblard.  Son  fils,  Jean-Baptiste 
(1767-1836),  notaire  royal  à  Périgueux,  cousin  issu  de  germain  du 
président  de  Belleyme.  De  son  mariage  avec  Anne  de  Scudyé,  sont 
provenues  deux  fdles,  dont  Tune  mariée  à  M.  Bonhomme  de 
Montégut  et  l'autre  à  M.  Débets  de  Lacrousille,  ancien  député  à 
l'Assemblée  constituante,  décédé  en  1851. 

D'après  des  renseignements  postérieurs  fournis  par  la  famille, 
on  voit  que  les  Belleyme  sont  originaires  du  Perche  et  de  Nor- 
mandie et  que  leur  généalogie  (preuves  de  1640,  élection  d'Argen- 
lan),  romonto  au  xi*  siècle  :  que  Guerin  de  Belleyme  porta  le  titre 
de  comte  de  Domfront  et  Geoffroy  de  Belleyme,  celui  de  vicomte 
de  Chateaudun  ;  que  par  testament,  en  date  du  12  juillet  1551, 
Hobert  de  Belleyme  institua  son  fils  Louis,  avec  stipulation  à  vie 
en  faveur  de  Antoine  de  Belleyme,  cadet,  seigneur  de  la  Grange- 
Perrier,  au  lieu  de  Bergerac  (d'où  la  branche  du  Périgord),  plus 
une  aumône  de  mille  livres  aux  sieurs  Religieux  de  Montaigne. 

DE  BELRIEU. 

A  la   page   73,  ligne  10  :  au  lieu   de    Vivazet,  lire    Virazei^ 
baronnie   qui   passa    aux    d'Augeard  par  le    mariage  de   Cathe- 
rine de  Beirieu  avec  Henry  d'Augeard,  président  à  mortier  au  par 
lement  de  B(3nleaux,  en  1717. 


—  5-2«  — 


DE    BERGUES. 


A  la  page  75,  n®  78,  après  la  neuvième  ligne,  ajouter  :  Un  Jtaa 
de  Bergues  est  déclaré  noble  et  exempt  de  la  taille,  par  arrOl  «lu 
Conseil  d^Etatdu  8  mai  1642. 

DE  LA  BOMIE. 

Page  9i,  n®ill  :  Le  nom  patronymique  de  la  famille  de  I« 
Gaubertie,  seigneur  de  la  Borie,  est  Véra,  Jean  de  Véra,  natif  de 
Caslille,  épousa  en  lii5,  MariedWbzac,  dame  de  la  Gaubertie. 

DU  BOUCHER. 

Au  dernier  paragraphe,  page  97,  de  la  notice  115,  annuler  les 

mots  :  sous  les  noms  de. 

DE    BOYSSON. 

Fendant  l'impression  de  ce  premier  volume,  et  mieux  renseigné 
en  ce  i\m  concerne  de  Boysson,  page  105,  n«  130,  et  du  Buisson, 
pa^'C  122,  n°  ir)7,  je  dois  à  la  vérité  de  déclarerque  ces  deux  famil- 
les se  rattai^luMit  à  cellt»  de  Boysson  ou  du  Buysson  de  Mirabel, 
d'Aussonne,  do  Bouriiazel,  etc.,  aujourd'hui  éteinte. 

Comme  prouve  do  la  communauté  d'origine,  il  sufRrait  de  rap- 
peler que  l'autour  de  la  branche  do  Boysson,  venu  en  Périgord, 
lut  appelé  à  Gahors  conimcî  président  aïi  présidial,  par  Tinfluence 
do  son  parout,  Hugues  do  Buisson  ou  de  Boysson  d*Aussonne,  gou- 
vernonr  du  Uuorcy. 

Ils  appartoiiaiont  l'un  el  l'autre  aux  Boysson,  capitouls  de  Tou- 
louse, qui  étaient  tous,  sans  exception,  des  Boysson  ou  Buisson 
d'Aussonno,  dr  yiirahol,  etc. 

J'ai  aussi  à  signalor  Tomissiou  involontaire  de  vote  fait  en  1789 
dans  rOnlro  do  la  Noblesse  du  (Juercy.  par  Bernard  de  Boys- 
son, jji.-aïoul  i\c  nos  Boysson,  dont  lo  ills  servit  dans  rannée  de 
Coiiflô. 

Kiitln,  Ji^  (lois  roiMili-.'i"  la  «lualiiicjlion  de  conseiller  au  présidial 
atl:i')îi '0  aux  Hjy.-s  ).i,  d  'piiis  AnloiniMpii  épousa  dans  la  1** moitié 
du  XVII*  si(\'!o,  l'iiMTOtl'^  d'Ahzac,  lille  de  Isaac  d*.\bzac,  et  dont 
mi(' lillo  l'iil  marié  ^  à  Hrandoli-;  do  Gironde,  de  Montclar  ;  c*esl 
Pré<idrnl  «jno  j'aiii'ai^  dû  dire. 


—  529  — 

DE  BRÉMOND. 

Page  108,  ligne  4,  au  lieu  de  Sainte- Aulaire,  lire  Saint-Aulaye 
(canton  de  l'arrondissement  de  Ribérac).    • 

DE  BRUZAG. 

Page  120.  Ajouter  à  la  fin  de  la  notice  :  Cette  famille  releva  le 
nom  patronymique  de  Flamenc^  dans  les  actes  authentiques,  à 
partir  de  1695. 

DE  CARRIÈRE. 

Paf^e  130,  dernières  lignes,  h  Ténoncé  des  armes,  après  avoir 
dit  :  ff  aux  ailes  déployées  »  pjoutcr  «  le  tout  en  champ  d^azur  » 
puis...  panaché  avec  timbre  et  non  au  timbre.  Ces  armoiries  sont 
les  véritables  de  la  famille  périgourdine  Carrière  de  Montvert.  Un 
cachet  de  famille  les  donne  ainsi,  semblables  à  celles  produites 
pour  la  maintenue  de  1666.  (Archives de  Montvert.) 

DE  LA  CHAPELLE. 

Page  117  Effacer  le  paragraphe  concernant  Jean  et  François 
de  Morethon,  portés  au  2°»"  volume,  page  106,  n®  179,  sous  leur 
vrai  nom  de  Morelon. 

DE    CHASTEIGNER. 

A  la  page  152,  n**  199,  au  lieu  de  Chaleigner,  lire  Chasleigner, 
et  ajouter  :  sires  de  la  Chastaigneraie  (1060-1406)  ;  barons  de 
Preuilly  (1^*  baronnie  de  Touraiiie)  ;  marquis  de  la  Roche-Posay; 
comtes  de  Chinssé,  en  Poitou;  marquis  de  Saint-Georges,  en  Au- 
nis  ;  barons  de  Malval  et  du  Lindois,  en  Limousin,  etc.,  etc. 

Cette  maison,  originaire  du  Poitou,  a  possédé  en  Périgord,  et 
jusqu'à  la  Révolution  de  1789,  le  fief  de  la  Brangelie,  paroisse  de 
Vanxains. 

Les  représentants  actuels  de  ce  nom  en  Périgord  appartiennent 
à  la  l)ranclie  (hi  Lindois  (branche  aînée),  détachée  en  1550  de  la 
souche  Poitevine.) 


—  530  — 

DE  CHAUSSADE. 

Page  154,  ajouter  aux  seigneuries  :  de  Jolimont,  nom  d'une 
branche  sous  laquelle  des  représentants  actuels  de  cette  famille 
sont  connus. 

DU  CHAZEAU. 

Page  15i,  ajouter  aux  seigneuries  :  de  Beaumond^  nom  que 
portait  une  branche  au  xvii«  siècle,  avec  qualification  de  chevalier. 

DE  COLOM. 

Page  163,  ligne  4 ,  après  des  Camps ,  ajouter  de  La- 
brousse  ,  nom  sous  le((uel  sont  connus  les  de  Coulon  de 
Labrousse,  représentant  de  nos  jours  les  anciens  gentilshommes 
verriers  de  la  contrée. 

DE  COSNAG. 

Page  167,  lignes  14  et  15,  au  lieu  de  t  sa  veuve,  née  de 
Sabran  » ,   lire  «  sa  fille  mariée  au  comte  de  Lestang  dHust,  t 

DE  COUHÉ. 

Page  169,  après  Couhé,  lire  de  Lusignan^  et  après  en  Limou- 
sin et  Poitou,  ajouter  en  Pévigord. 

DE  COURSOL^ 

Page  171,  ligne  8  ;  après  :  aux  1   et  4  de  gueules^  ajouter  :  âa 

lion  d'or. 

DE  COUSTIX. 

Pn^^ro  171,  i\  la  description  dos  armes,  indiquer  rémail  des  léo- 
pards, d'or,  et  au  lieu  d'Oradour-eur-Veyn^s,  lire  V/i/re*. 


—  581  — 

DE   LA    CROIX. 

Les  productions  pour  maintenues  de  noblesse,  V Armoriai 
général  de  France^  l'écusson  gravé  sur  la  porte  d'entrée  de 
Jovelle,  et  les  cachets  de  famille,  indiquent  :  une  croix  pattée 
ou  tourœlée  d'azur  sur  laquelle  s'appuie  un  lion  de  gueules. 
—  Page  174,  ligne  25,  au  lieu  de  «  Mémoires  de  M.  de  La 
Roche jaqueîein  »  lire  «  de  la  marquise  de  La  Rocbejaquelein 
(édition  originale  de  1889).    » 

DE   CUMONT. 

Page  177.  Le  Raymond  de  Cumont,  seigneur  de  Sallebœuf  (fiel 
de  la  commune  de  Cumond  et  non  de  St-Capraise)  était  un 
Brémond,  ainsi  que  le  fait  observer  M.  de  Brémond  d'Ars,  dans  la 
généalogie  de  sa  famille. 

d'ESCATHA. 

Page  188.  Sous  le  nom  de  d'Escatha  de  Beauretour,  les  armes 
montrent  les  9  bosants  placés  d'une  façon  toute  différente  ;  ils  sont 
groupés  3  ensemble,  ceux  du  chef  2  et  1,  et  ceux  de  la  pointe  1  et  2, 
on  forme  de  trèfle,  et  chaque  groupe  ainsi  placé,  deux  en  chef  et  un 
en  pointe  (Archives  de  M.  Huet)  ;  j'ajoute  que  sur  une  pièce  en 
parchemin  conservée  au  château  de  Boisset,  à  M.  F.  d'Escatha,  on 
voit  Hélie  d'Escatha,  damoiseau,  flls  de  Raymond,  chevalier,  sei- 
gneur des  Vignes,  passer  le  jeudi  avant  la  Saint-André  de  1356,  une 
transaction  avec  Jean  de  Gastelnau,  au  sujet  de  la  basse  justice 
des  Vignes,  dans  la  paroisse  de  Mensignac. 

d'ESCUDIER  . 
Page  189,  à  ce  nom,  ajouter:  ou  de  Scudier  ou  de  Scudyé. 

d'ESTUT. 

A  la  page  192,  n*  261,  ajouter  aux  seigneuries  celles  de  Bounia- 
^\\Q>,  de  Mazières;  et,  à  la  description  héraldique  et  sur  le  dessin 
mémo,  voir  :  au  lieu  d'un  pal  d'azur,  cinq  pals  et  mieux  cinq  ver- 


_-  532  --- 

gettes  ;  et  de  plus,  compléter  le  premier  paragraphe  :  après  te  mol 
substitution  par  :  Michel  Estiitt  d*Assay,  archer  de  la  garde  écos- 
saise, ayant  épousé  vers  1510  l'héritière  d'une  branche  de  la 
maison  de  Solminihac,  sa  descendance  depuis  en  a  porté  le  nom, 
mais  avec  les  armes  des  Estutt  un  peu  modifiées. 

DE  PAGES. 

Page  193  :  au  lieu  de  :  18  officiers,  lire  :  18  chevaliers,  et 
page  19 i,  ligne  7,  au  lieu  iV archevêque  de  la  Gironde,  lire  :  Archi- 
ves départementales  de  la  Gironde. 

DE  LA  FARGUE. 
Page  196,  ligne  27,  effacer  :  à  Périgueux. 

DE  FAUCHER. 
Page  198,  ligne  17,  au  lieu  de  ou  rameaux,  lire  :  aux  rameaux. 

DE  FAYOLLE. 

Page  200,  ajouter  aux  seigneuries  :  de  Tocane,  de  Neuvic,  de 
Saint-Apre,  de  Douet,  du  Chadeuil,  de  Verteillac^  de  Clermont, 
de  Vcrnodes,  et  à  la  description  des  armes,  lire  Tenants  (sup- 
ports), au  lieu  de  tenant  (participe  présent.) 

DE  FAYOLLES. 

Pjijjfo  201.  M.  (le  Saint-Saud,  en  consultant  les  différents  i/os«Âe/*5 
do  (rilozier,  etc.,  au  cabinet  des  titres,  à  la  Bibliothèque  Nationale^ 
(|ni  ooncerntMit  la  famille  de  Fa  voiles,  f^e'i^ncurs  de  Puyredon^  Saint-' 
Front,  C lut toau' Geoffroy,  n'a  pas  trouvé  de  jonction  enlr'elle  et 
celle  (lu  iiH^'UK^  nom  (pii  était  seigneurs  i\e  Sarrazac,  Lisie,  Lavêud, 
Ole.,  malgré  l'analogie  d(»s  armes  de  Puyredon  :  d'argent  à  S  lions 
(le  ffucuhs,  arnirs  et  lanijuissrs  de  sable.  Los  Fayolles  de  Puyredon 
y  sont  (lits  originaires  du  Poitou,  où  uno  branche  subsista  long-» 
temps   dans   la   séncchausséo  de   Civray;   ils  vinrent  se  flxerea 


—533  

Férigord  à  la  fin  du  xv*  siècle  ;  leur  nom  patronymique  semblait 
être  à  cette  époque  Joubert^  et  antérieurement  Pisseleu,  Ils  sont 
représentés  de  nos  jours  en  Lot-et-Garonne. 

DE  FÉNELON  (Salignac). 
Page  206  :  le  champ  des  armes  est  dor  et  non  d'«zwr. 

DE  FUMEL. 
Page  221,  ligne  26  du  n®  298,  lire  Lisle  et  non  ïlsle, 

DE  LA  GEARD . 

Lo  nom  s'écrit  aussi  de  Lageard,  A  la  description  des  armoiries, 
au  lieu  de  au-dessous  de  la  queue  du  lion,  lire  au-dessuSy  ainsi  que 
la  gravurç  F  indique. 

DE  GIVRY 
Après  Lesparre,  au  lieu  de  du  Lucquel,  lire  du  Tuquet, 

GHANT. 

Dans  la  nomenclature  des  seigneuries,  en  tétc  et  dans  le  corps 
do  la  notice,  lire  de  Pouzet  au  lieu  de  Rouget^  et  FaveyrouXy  au 
lieu  de  FareyroUy  le  Fresne  au  lieu  de  le  Fresse. 

DE  LAMBERTERIE. 
Paf?e  28r],  ligue  12  de  la  notice  381,  au  lieu  de  J80ô,  lire  J87ô, 

DE  LAMOTHE 

Pop*  2Hi,  aux  soijjfiiCMrios,  au  lieu  de  La  Qiioyrie^  lire  de  La 
Qnry/.i(\  et  an  uonibiv  des  alliaih'es,  mettre  à  la  place  de  Mastain, 
Mnstiii  ;  'fessirres  \)0\\v  Tessirre  ;  Bonnet  d'Olcon  pour  Bonnet 
d'Oli''i'cs  ;  ajouier  à  Toucljahœuf-neaumonf,  Touchehœuf'Cler' 
mont . 


—    8«    r- 

DE  LANES. 

Page  287,  ligne  19  :  au  lieu  de  Marquisat^  lire  :  Marquis, 
car  la  seigneurie  de  Pommiers  était  en  Saintonge,  tandis  que  Saint- 
Michel  était  considéré  comme  un  démembrement  du  marquisat  de 
La  Rochc-Chalais. 

DU  LAU. 

Page  297,  au  nombre  des  seigneuries  indiquées,  au  lieu  (k  Ia 

Selhy  lire  de  Celles. 


DE  LAVAL-BOUSQUET. 

Page  303,  ajouter  après  la  description  des  armes  :  Cette  famille 
a  reçu^  vers  la  fin  du  xvi«  siècle,  des  lettres  de  noblesse  en  récom- 
pense de  services  militaires. 

DE  LAVAUD. 

Page  303,  le  nom  est  do  Lanaud  :  les  armes  sont  parlantes.  La 
seigneurie  de  Sainle-Aulaye  de  Montravel,  arriva  à  cette  famille, 
par  le  mariage  de  Jacques-Louis  de  Lanaud  (ou  Laneau),  cheva- 
lier, sieur  de  la  Heylie,  avec  Jeanne  do  Ségur,  dame  de  Sainle- 
Aulaye,  dont  il  fit  hommage  à  Tarcheveque  de  Bordeaux  en  1671. 
(Archives  do  M.  deSt-Saud.) 

deLESTRAUE. 
Page  30 i,  aux  seigneuries,  lire  Floirac  pour  Foirêc. 


DE  LUPEL. 

Pag(^  ïn3,  ('ell(^  tainillo  a  quitté  le  Périgord,  le  château  de  Raiat» 
n])|»arti<'nl  au   coiiitc  Théoball  de  Choiscul-Goufller,  marié  à  !!"• 

Hathil(l(»  (!(»  Lupel. 


—  585  — 

DE  MALEVILLE. 

Page  326,  n«  441  et  nonSil,  erreur  typographique  prolongée  jus- 
qu'au chiffre  479,  qui  reprend  Tordre  régulier.  A  l'avant-dernier 
paragraphe,  après  :  plusieurs  enfants,  ajouter  dont  le  ftls  aîné,  le 
comte  de  Malcville,  a  épousé,  le  9  août  1890,  M"^  Marguerite  Ber- 
Ihier,  fille  du  vicomte  Berthier. 

DE  MAREUIL  DE  VILLEBOIS. 

Page  330  :  Cette  famille  existe  encu-e  de  nos  jours,  un  député 
de  ce  nom  siège  à  la  Chambre  actuelle. 

DE  MONTAUBERT. 

Page  360  :  Cet  article  fait  double  emploi  avec  celui  consacré  à 
la  famille  de  Ferrand,  page  204. 

DE  MONTET. 

Page  363,  n"  4  41  (et  non  341),  ligne  3  de  la  notice,  au  lieu  de 
Chapelle  nie,  lire  :  CMfellenie, 

PAPUS. 
Page  379,  ligne  24,  au  lieu  de  Beugière,  lire  :  Brugière. 

DE  LA   PLACE. 

Page  395,  ii'*  536,  ligne  7,  au  lieu  de  Sainl-Meurel,  lire  : 
SiiwtMéard,  ot  ligne  18,  au  lieu  de  Grimard  de  Fronleau,  lire  : 
Grimoard  do  Fratteau. 

DE  PLAMON. 

Pnj^f  3115,  la  notice  sur  l'émigré  de  ce  nom  concerne  un 
Thomnssoii,  sfigiicur  do  Plamont  et  de  Pouzat. 


—  536  -^ 
DE  PRESSAC. 

Page  406,  ligne  1,  au  lieu  de  l'/s/e,  lire  :  Lisie  (commune  du 
canton  de  Brantôme). 

ROBERT. 

Page  421,  ligne  17,  au  lieu  de  seigneur  de  Montpon,  lire: 
sieur  de  Maupas.  11  y  avait  dans  Montra vel,  une  maison  noble 
de  Maupas,  et  Hélie  Robert,  damoiseau,  rendit  un  hommage,  en 

février  1306,  à  Tarchevêque  de  Bordeaux,  pour  8a  terre  de 

(effacé),  dans  Montravel.  (Notes  de  M.  de  Saint-Saud.) 

DE  ROBINET. 

Page  421,  n°r)68,  à  la  description  héraldique,  au  lieu  :  d'argent 
au  lion  de  gueules,  qu'il  faut  annuler,  voir  :  d'azur  à  une  tour 
crénelée  d'or  ou  d'argent,  seule  pièce  qui  meuble  Fécu. 

DE  ROCHECHOUART. 

F^age  424,  après  la  description  des  armes,  ajouter:  Timbre: 
couronne  antique  de  prince,  Ainiery  I®',  vicomte  de  Rochechouart, 
étant  qualifié /;77/7ce  dAt/uitainef  en  1027,  dans  le  cartulaire  d'Uzer- 
che. 

Au  lieu  de  Montemart  (seigneurie,  duché),  lire  :  Morleaiart, 
et  dans  le  mémo  article,  ligne  17,  effacer  nom  patronymique  après 
A  imery  IV,  car  Aimer  y  n'est  qu*un  prénom,  et  ajouter  à  la  der- 
nière ligne  de  la  page  suivante ,  avant  Saint-AngRl,  le  nom 
patronymique  :  do  La  Garde, 

DE  ROCHON. 

Pag<'  i2(3,  dans  l'explication  des  armes,  voir,  comme  Tindique  la 
gravure,  deux  ch(.'vro.ns  au  lieu  do  trois  que  porte  le  texte. 

DE  LA   ROMAGÈRE. 

Page  4:29:  V Inventaire  de<i  Archives  départementales  de  la  Chth 
rente,  dit  (jue  le  nom  patronymique  est  Vermonet, 


—  5â7  — 

DE  LA  ROQUE  (de  Joas.) 

A  cet  article,  n**  578,  au  lieu  de  Perpuchet,  lire  :  Perponchei\ 
et,  après  la  descriptioa  des  arinjs,  ajouter  :  la  braui^he  de  Per- 
poncher  les  blasonne  de  la  façon  suivante  : 

De  gueules  à  trois  colonnes  d'argent,  au  chef  d'azur  chargé  de  trois  étoiles 
d'or  rangées. 

Devise  :  Afa  patrie  est  au  ciel. 
Cimier  :  Un  chien  aile. 
Cri  :  Braque  et  vol. 

De  cette  branche  étaient  :  François  de  Joas  de  Perponcher ,  qu 
épousa  en  1540,  Anne  de  Laurière,  fille  du  seigneur  de  Laurière 
de  Ferran  et  de  Guillermine  de  la  Boëtie  —  deux  familles  péri- 
^ourdines  inscrites  dans  le  !•' volume  de  V Armoriai  du  Périgord, 
Tune  au  n**  406,  l'autre  au  n**  96  ; 

Et  Joseph  do  Joas,  écuyer,  seigneur  de  Perponcher  et  de  la 
Salle,  marié,  le  8  juin  1736,  à  Quitterie  Elisabeth  de  Carrière  — 
autre  famille  portée  au  n°  168  du  1*'  volume  du  même  Armoriai. 

Ces  alliances  confirment  Tassertion  du  vicomte  de  Gourgues  qui 
dit  :  «  Les  Perponcher  se  rattachent  à  la  famille  de  Joas,  qui  habi- 
tait la  Hoque,  près  Lanquais, canton  de  l^a  Linde,  en  1613. 

«  Les  descendants  dudit  François  porté  plus  haut  (cette  dernière 
note  est  extraite  des  VaritHôs  Girondines,  par  M.  Léo  Drouyn), 
passèrent,  dans  le  xvu*  siècle,  au  service  de  Hollande.  L*un  d'eux, 
Isanc,  officier  au  service  du  roi  de  Prusse,  devint  colonel  en  Hol- 
lande et  obtint  deux  certificats  de  gentilhomme  du  Périgord, 
attestant  sa  noblesse. 

»  L'un  des  enfants  de  ce  dernier  —  au  nombre  de  14,  —  devint 
le  comte  de  Perponcher,  ambassadeur  du  roi  de  Prusse,  dans  la 
seconde  moitié  du  xix'  siècle.  » 


i)K  RDQUECOR. 

P;i«?e  431,  cet  «irlicle  fait  double  emploi,  car  il  figuré  déjà  au 
n°  25,  pa^a'  43,  sous  le  nom  de  Aspremont, 

DE  HOUMEJOUX. 
Pajjiî  432  :  une  erreur  typographique  s'est  glissée  à  la  dernière 


—  538  — 

ligne  (le  la  notice.  Au  lieu  de  :  général   comte  Agard  de  Rou- 
inejoux,  lire  :  Came  A^nnl,  etc. 


DELA   ROUSSIE. 

Page  i<)3,  rt)ctiiior  la  date  des  lettres  de  noblesse:  1638,  au  lieu 

de  1898. 

DE  SÉNAILHAC . 

Page  469,  n*  629,  ajouter,  après  de  la  VitroUe  (1),  de  Dure.s- 
tal  (:2),  de  Camblazac  (3),  de  Malefon  (4),  de  Vialard  (5),  de  Sali- 
bourne  (6),  etc. 

En  outre,  faire  précéder  le  dernier  paragraphe  de  la  notice,  des 
détails  qui  suivent  : 

Dans  une  filiation  de  la  lamille,  dressée  depuis  Jacques  de 
Sénailhac,  vivant  en  1609,  et  suivie  jusqu'à  nos  jours,  on  voit  cinq 
conseillers  au  parlement  de  Bordeaux  et  à  la  cour  des  Aides,  sept 
ofliciers,  dont  un,  major  au  régiment  de  Cambrésis  ;  six  capitaines» 
dont  un,  ancien  gendarme  de  la  garde  du  Roi,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  et  un  lieutenant,  Etienne- Joseph  de  Sénailhac,  seigneur  de 
Durcstal,  lequel,  ayant  appris  que  les  habitants  de  la  paroisse  de 
Varennes  voulaient  le  nommer  Syndic  pour  Tannée  1740,  déclina 
cette  marque  de  confiance,  attendu  que,  comme  officier,  il  était 
toujours  au  service  du  Roi.  Une  ordonnance  du  4  décembre  1789, 
signée  Bouclier,  intendant  de  Bordeaux,  constate  qu*il  fut  fait  droit 
à  srs  observations 

Branches  issues  du  mariage  de  Alphonse  de  Sénailhac  avec 
Agathe  do  Go  m  marque  : 

!•*  Raymond,  marié  à  M"'  dtî  Lucy,  dont  : 

A.  Robert. 

B.  Evariste. 


(l-  l.a  VitroUi»,  m.'iison  noblo,  commune  de  Limcuil. 

\ûi  Diirostnl,  aiioitMi  repaire  noble,  commune  de  Cendrioux. 

fiS   (innl)laza<%  ancien  repaire  noMe,  commune  de  Ccndrieux. 

{\i  Vialard,  ancii'n  repaire  noble,  commune  de  Sl-AviUdu-Buglie. 

(7)1  Malefou,  commune  de  Sl-Avit-de-Vialard. 

■0}  ^^'l'boii    '",  commune  du  Coux,  ancien  repaire  noble. 


—  589  — 

C.  Marie. 

2*  Ludovic,  marié  à  M"*  Lafont,  de  Marseille,  dont  un  flls. 

Autre  branche  formée  par  le  frère  d'Alphonse  ci-dessus  men- 
tionné : 

Raymond,  marié  à  M"«  Ursule-Eveline  de  Galard  de  Béarn  (i), 
dont  : 

A.  Albéric,  trappiste,  mort  pendant  la  guerre. 

B.  Arthur,  marié  à  M"«  Nelly  du  Pin  de  Saint-Cyr,  dont  cinq 
filles. 

C.  Franceline,  mariée  à  Etienne  de  Villars,   officier  supérieur 
en  retraite. 

DE  SÏORAC. 

Page  473,  ligne  8,  au  lieu  de  1833,  lire  :  1339,  et  au  dernier 
paragraphe  de  la  page  suivante,  au  lieu  de  61""*  de  ligne,  lire  : 
63"*. 

DE  TESSIÈRES. 

Page  488,  à  la  ligne  14  de  la  notice,  au  lieu  de  1423,  lire  :  1433, 
et  rectifier  que  Jean  de  Tessières  n'était  pas  frère,  mais  simple- 
ment fondé  de  pouvoir  de  Laure,  (Note  de  M.  Huet.) 

DE  THIBAULT. 

Ajouter  aux  seigneuries  :  de  Servanches.  La  vicomte  de  ce 
nom  (canton  actuel  de  Saint-Aulaye),  appartenait,  depuis  le  milieu 
du  XVII*  siècle,  à  une  famille  du  parlement  de  Bordeaux,  dont  les 
armes  étaient  semblables  à  celles  énoncées,  mais  avec  le  parti 
suivant  :  dazur  à  une  bande  d'argent  accompagnée  de  deux  étoiles 
du  même. 

DE  LA  TOUR. 

Pajre  495,  n*»  IftO,  à  la  ligne  10,  au  lieu  de  croissants,  lire 
chevrons. 


{  Kvclino  de  Gnlard  de  Déarn  élait  fllle  d'Emery  Sainl-Mars  de  Galard  de 
Benrn  cl  de  Jeannc-IIélènc  de  Douilhac,  veuve  en  premières  noces  du  baron  de 
\'assal  de  La  Vasâaldie,  el  sœur  de  la  marquise  de  La  Douze. 


—  5iO  — 


DE  THOMASSON. 


A  la  promicre  ligne  do  la  page  iOl,  au  lieu  de  :  Cettî»  famill.'  » 
été  maintenue  dans  sa  noblesse,  lo  seize  décembre  iOîw  ;  il  îi':t 
lire:  six  décembre;  et  aux  alliances,  lire:  Chasloif/ner tic  !> 
llochc-Posay,  sans  tenir  compte  de  la  virgule  qui  senibl»'  iihiijii  r 
d(îux  familles  distinctes. 


DE  VEHTHAMON. 

Ligne  12,  de  la  page  514  :  au  lieu  de  «  dans  la  Cité  de  Pthi- 
govd  »,  lire  «  dans  la  province  de  Périgord.  » 

Jean  et  Pierre  de  Verlhamon,  écuyers,  de  la  branche  jiérigour- 
dine  et  protestante  de  Bergerac,  obtinrent,  le  12  mai  1677,  un 
arrêt  de  confirmation  de  noblesse,  du  Conseil  d'Etat.  La  rdinti'.»n. 
d'aprcs  cet  arrêt,  n'est  pas  conforme  à  celle  dormée  par  Nadau  1. 
(Archives  de  M.  de  Saint-Saud .  ) 


(iÈ^/^% 


Inii)r.  «Il'  la  DnitlOfe'iie. 


^9  5   AK   A   30