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ARMORIAL
DE
LA NOBLESSE
DU PÉRIGORD
A* Di: IKllIUlilOM) Dl: HOUr.A/AC..
Vi<:f.J'ri'si(lriil tmmmiiiv (le la Sonipl'- liisloriqiic el orchcoloKique du l'érigord.
l'KKKillKllX
IMPRlMi^KlK DK LA DORDOGNI-: (aNC. Dl'PDNT KT C).
1891.
rP44
- /-i
AVANT-PROPOS
I^ ouvrage de M. Matagrin, ayant pour litre : La noblessk du
PÉRiJkpRD EN Ï789y était déjà sous presse^ en Ï857, lorsque grand
nomb\'e de mes amis et compatriotes^ et M. Matagrin lui-même,
me demandèrent d y joindre /Armorial des familles auquel, depuis
plusieurs années y je consacrais mes loisirs, sans songer qu'un jour
on voudrait bien lui faire les honneurs de V impression. Ce ne fut
pas sans regrets que je cédais à leurs pressantes instances^ car le
temps qui m'était laissé était insuffisant pour coordonner mes
notes héraldiques, historiques et généalogiques; et je prévoyais
de plus que, forcé de me renier mer dans les limites étroites du
format adopté, j'aurais, non-seulement à réduire la description
des armoiries, mais même à retrancher entièrement des expli-
cations dont /aurais désiré accompagner bon nombre de noms
et armes.
Mes prévisions ne me trompèrent pas, et, malgré Pécoulemenf
rapide des deux ouvrages réunis en un seul, /Armorial de la
xoBLESSE DU FÉRiGORD , pubUc daus CCS condiUoiis , ne me parut
pas mériter F accueil qui lui fut fait; comprenant toutes ses imper-
fections, je me suis donc décidé à en faire paraître une nouvelle
édition.
Le cadre que f ai adopté étant plus large ^ il me sera permis,
non-seulement de réparer bien des omissions et de redresser ce
qu'il peut y avoir d'incorrect, soit dans les noms ^ soit dans les
armes, mais encore de compléter, par des notices plus ou moins
longues, un travail qui n'a été, à proprement dit, qu'une sèche
nomenclature, un simple recueil de blasons.
Quoi qu'il en soit, cependant, de ces modifications, do ce re-
maniement complet de /'Armorial, je n'ai point changé les bases
sur lesquelles j'avais fondé mon œuvre, œuvre, je ne crains pas
do le dire, éminemment consciencieuse et où toute pensée de lucre
fut et est encore complètement étrangère.
Les pages dont f avais fait précéder /'Armorial serviront donc
fucore f/ÎNTRonrcTioN à sa réimpression ; c'est dire assez que Ir
— 6 -^
même esprit de juslice et d* impartialité qui me dirigea en 1858,
sera encore mon guide, xPai cru en cela me montrer digne de la
confiance dont mes compalriàlésm^ honorèrent alors et dont ils
continuent à me donner^ encore aujourd'Iiui, des preuves non
équivoques f les uns par leur empressement à souscrire à la nou"
velle édition, les autres en me donnant leur adhésion sans réserve.
Qu'ils me permettent de leur adresser ici, collectivement,
fexpression de ma plus vive gratitude.
Je croirais également manquer au sentiment de la reconnais^
sance, si Je ne remerciais d'une façon toute spéciale mon ami le
baron J. de VerneillhPuyraseau, dont le talent et l'obligeance sont
inépuisables, qui, sur un simple désir de ma part, a bien voulu me
gratifier d'un charmant dessin que je suis heureux de faire
figurer en trte de /"AnMoniAL.
(le frontispice, à la fois artistique, héraldique et historique {i)j
meparait être d'un bon augure pour la diffusion d'une œuvre pla-
cée sous^ le patronage précieux de k Société historique et archéo-
logique du f-^érigord, et soutenue par la bienveillance flatteuse de
mes compatriotes.
1 On voit (l'fiborrl xino porlr do vill«» ou «pparni-^sml !♦■> blasons d»» Prri-
ffiionx. ci*' IfonjrrHr, d«^ Snriat, d«' IUlnT/tr »*t df .\tnitrnn: nn hôraul d'armes
sort, à ch«*val , »!o rcHo porlr, tenant la banni'T*' drs roniti^s de Pt^riqurd;
dcux.cho.valicrs lo suivent, à rlicval, coninif lui ; uno fouir d»- notables, prêtres,
nia^ristrats et l)ourf;eois font la liaie ^ur son passajrr ; en avant, (piatre che-
valiers, de diverses époques, portent >\\v leur> bouelîrrs b-s arnies des qnalro
premiers barons do Périjroni : ItourdrUlf. liimn . Iio\tinr «-t Mniouil, v\, au
dernier pl.in, Saint-Front et Vi-sone r(ifn))bteiit le tableau.
INTRODUCTION
Bieu que V Armoriai de la noblesse du Périgord, publié
en 1858, ait été reproduit, avec quelques additions et
corrections, dans le Héraut d'Armes^ revue illustrée de
la noblesse, fondée à Paris en 1861^ sous la direction du
comte Alfred de Bizeraont et de M. Victor Bouton, gé-
rant » il est devenu aujourd'hui fort rare et presque
introuvable, et une nouvelle édition est généralement
demandée.
Pour répondre aux désirs de mes compatriotes et, en
même temps, pour satisfaire à celui que j'ai de Irur
offrir une œuvre moins imparfaite qu'un simple Armo-
riai^ j'ai dû me livrer à de nouvelles recherches et,
adoptant un cadre plus large que celui dans lequel j'a-
vais été contraint de me renfermer — ainsi que je viens
de l'expliquer dans \ Avant-propos — j'ai tenté de faire
une œuvre à la fois héraldique et généalogique ^ œuvre
bien difficile et surtout bien délicate quand on veut
rester dans la vérité historique.
Je ne me dissimule pas, en effet, qu'en accompagnant
de notices chaque armoirie de famille — car je n'ai point
la prétention de faire ici des généalogies complètes —
c/est néanmoins m'exposer à froisser des amours-propres,
à détruire, peut-être, des prétentions mal fondées, ou à
élever de fâcheuses contestations.
Quoi qu'il en soit, je ne faillirai pas à la tâche que je
me suis imposée, et, de même que dans le plan primitif,
je continuerai, guidé par la bonne foi et l'impartialité, à
- 8 —
prendre pour base de mon travail des titres authenti-
ques, des titres sérieux^ puisés à des sources que je me
ferai toujours un devoir de faire connaître.
Et, d'abord, pour les familles dont les représentants
dans Tordre de la noblesse en 1789 , ont été admis au
vote des députés aux Etats- Généraux — et ils ne l'ont
été qu'après vérification de leurs titres (1) — les procès-
verbaux sont là pour justifier de leur qualité à cette
date (2), leur droit de prendre place dans VArnioriaJ de
la noblesse du Périgord n'est donc point douteux.
Ce droit n'est pas moins légitimement acquis aux
familles dont la noblesse, à l'époque du vote, et bien
avant était parfaitement avérée ; si elles ne figurent pas
dans les procès-verbaux, c'estque leurs membres, absents
on dans les armées, ont négligé de se faire représenter,
\\) Des rommissaires spéciaux ayant élé chargés de vérifier les pou-
voirs de chacun, on ne peut pas douter (jue, dans cette circonstance
solennelle , cette vériticalion n'ait élé faite avec le soin le plus rigou-
reux ; nulle opposition de Tordre de la Noblesse, jaloux de ses préro-
gatives, nulle réclamation de l'Administration (pii avait à sauvegarder
des intérêts liscaux, nulle protestation de l'opinion publiiiue, si bon
juge en matière de noblesse, n'en contestèrent la validité.
K%\ ('es procès-verbaux se compléteront, dans l'édition nouvelle,
des extraits d'environ trois cent cin«{uanle procurations notariées
relatives : à la nomination des Députi's aux Ktats-iié'néraux de 1*789;
À la rédaction des cahiers de l'ortire de la Noblesse ; en un mot , à
toutes les opérations «jui eurent lieu à cette é'poque mémorable,
pièces d'une imp(»rtance réelle, ne fut-ce qu'au point d(» vue de la
reclitication des noms, les<juels ont été* reproduits, jusqu'à ce jour,
avec toutes leui*s d«'feetuo>ites, soit par M. Aniédée Matagrin, dans
la Xohlf'ssf* ilu Pcrif/onl ni 17 SU : s«»it par MM. I.rjuis de La Hoque
et Kdouard Harllielemy. dans le f^.ntulntjnc th's Gnitiisfifumurs du ï\'vj-
ifniul ; soit par moi-même, dans VArmfn'inl dr lu iiohirsso dit Prri-
tjfii'd, en iK'j^; la publication «h* c«>s documents inédits, conservés
dans nos Archives <lépartementnles, est. en outre, au point de vue de^
tHres et des qualifications, d'un j^rand intéi*^! pour 1rs familles.
— 9 —
OU qu'ils habitaient, soit momentanément, soit sans
esprit de retour, dans une autre province, ou bien qu'ils
avaient cessé d'exister ; et parmi ces derniers se trou-
vent quelques noms dont la noblesse du Périgord et la
province s'honorent h juste titre — tels que Beynac,
Bertrand de Born , Montaigne, Ranconnet, Salis, Souil-
lac, Vivans, etc.
11 va sans dire que les familles qui, bien avant 89,
avaient été maintenues dans leur noblesse (1), soit par
des arrêts du Conseil d'Etat, soit par les Commissaires
généraux du Conseil, soit par les Cours des Aides, soit
par jugemenls des Commissaires départis dans les géné-
ralités du royaume pour la recherche des usurpateurs de
noblesse <2), — celles dont les noms figurent dans les
(1) Les déclarations du Roi du 16 mars 1666,-30 décembre 1656, —
8 février 1661, — 2 mai 1661, et !22 mai 1666 ; les arrêts du Conseil
d*Etat du 19 mars, 3 octobre 1667 et 56 mai 1697, exigeaient, pour être
maintenus , des titres justificatifs de noblesse et filiation noble depuis
1560. Une autre ordonnance du Hoi, du 16 janvier 1114, limita la preuve
à cent ans, à compter du 30 janvier 1614.
(i) En ce qui concerne les familles maintenues dans leur noblesse, il
n'a pas dépendu de moi d'en publier, comme pour les votants on 89, le
registre complet ; moins heureuse que certaines provinces , la nôtre,
dans ses archives, ne possède rien, ou peu de choses, à ce sujet. Tou-
tefois, si mes recherches, dans les dépots publics en Périgord, ont été
à peu près infructueuses , il n*en a pas été de même dans les archives
particulières : là, j'ai trouvé des renseignements précieux, des listes
de maintenue ^ partielles, il est vrai, mais (jui m'ont permis, à l'aide
des constatations faites par des généalogistes accrédités , c'est-à-dire
ayant un caractère officiel, et, à l'aide surtout d'autres listes que possè-
dent les archives de Bordeaux — toute la période de 1697 à \1\H — de
donner, à quelques exceptions près, le nom de tou!(*s les familles
maintenues. l*our l'élection de Sarlal, j'ai eu heureusement VJf^tat
général des Gentilshommes mniii tenus dans leur noblesse, par M. Pel-
lot, intendant de fînienne, tiré des arcliives de M. le vicomte de (iérard
f\ imprimé à Sarlal en lH".i.
- 10 —
catalogues des gentilshommes, à diverses époques de
notre histoire, dans les rôles du ban et arrière-ban, dans
les actes de foi et hommage ; celles qui ont fait leurs
preuves dans les Chapitres, les Ordres de Chevalerie, les
honneurs de la Cour, les Pages de la grande et de la
petite écurie, les Etats provinciaux, les Maisons Royales,
le service militaire ; — celles qui possèdent des lettres
d'anoblissement, de confirmation , de réhabilitation,
de reconnaissance et de titres constitutifs de charges
attributives de noblesse transmissible, ont incontes-
tablement leur place dans le nobiliaire de la pro-
vince.
Il en est de même de celles qui, à une époque plus
rapprochée de nous, ont payé leur tribut de gloire au
pays, soit dans les affaires de l'Etat, soit sur les champs
de bataille et à qui la Restauration et les gouvernements
qui lui ont succédé ont décerné, pour services rendus,
des titres ou lettres de noblesse.
J'ai voulu enfin que toutes les familles en possession
de la noblesse fussent mentionnées dans ce Recueil ;
mais, à l'exemple de nos pères, qui, en 89, enjoignirent
à leurs députés de maintenir \ Egalité essentielle de la
noblesse française, je n'ai point divisé le corps en plu-
sieurs classes ; que les noms aient traversé les siècles et
soient arrivés jusqu'à nous, entourés d'un éclat hérédi-
taire, ou qu'ils aient surgi glorieux, dans ces derniers
temps, tous ont leur place, au même titre, dans V Armo-
riai. Chacun y est inscrit, dans son ordre alphabétique,
et lancienne et la nouvelle noblesse, ainsi confondues,
ne font qu'une seule et niem«* famille, ayant également
droit aux hommages et à la reconnaissance du pays. Je
n ai pas besoin de dire que l'éizalilé dans les droits de la
- 11 -
noblesse, égalité écrite dans les cahiers de 89 et procla-
mée par le gouvernement de Louis XVIll, n'est pas, dans
ma pensée, exclusive du prestige qui s'attache aux noms
historiques, aux grandes familles, dont l'origine se perd
dans la nuit des temps et qui ont illustré la France de
générations en générations.
•Tai cru aussi pouvoir introduire dans V Armoriai quel-
ques familles, non originaires du Périgord, mais qui,
par des alliances, des possessions de terres, des emplois,
des dignités, ont acquis, depuis plus ou moins longtemps,
le droit de cité dans notre province. J*y fais fisurer,
ainsi, ceux de nos évêques de Périgueux et de Sarlat,
dont j'ai pu me procurer les blasons ; leur qualité seule
me dispense de toute autre indication de noblesse. 11 est
incontestable , du reste, qu'au point de vue historique
et archéologique , les armoiries épiscopales ont une très
grande importance.
On remarquera que les armoiries que je donne ne sont
point timbrées de casques, couronnes ou autres marques
distinctives de noblesse (1), c'est que ces marques préju-
gent le titre, et Ton sait que le titre ne constitue pas la
noblesse. Cette observation est de dogme héraldique ; il
suffît do se rappeler cette antique devise : Je ne suis ni
Roy, ni prince, ni comte aussy^je suis le Sire de Coucy
i\\ On distinguait autrefois les liegrés de noblesse ou de dignités des
gentilshommes par la différeneo dans les couronnes, le métal, la forme
et la position des casques sur les écus. Aujourd'hui — et c'est un abus
déjà ancien — les cascjues ne sont plus guère en usage, les couronnes
les ont généralement remplacés. Ces marques ne pouvant donc que
surcharger moi> travail , sans indijpier d'une façon assez sOre la
qualité de chacun, j'ai dû m'abstenir d'en suriuonlcr les i*cussons.
— 12 -
— et cette autre non moins significative : Soi ne puis^
Prince ne daigne^ Rohanje suis [i).
J'ajouterai, de plus, que la vérification des titres exi-
(1) On se tromperait étrangement, en effet, en attribuant à tous les
possesseurs de Titres la noblesse d'extraction ; on commettrait égale-
ment une erreur non moins grande si l'on considérait comme nobles
toutes les familles dont les noms sont précédés d'une particule.
Quelques mots suffiront pour démontrer combien sont fausses ces
dernières interprétations.
Tout d'abord je dirai que, si la particule appartient généralement à
la noblesse, elle n'en est point le cachet ; elle ne l'a jamais été, et
l'importance (pie le vulgaire y attache est relativement récente. Elle
indiciuait anciennement, et jusqu'à la fin du dernier siècle : ou la pos-
session d'un fief, d'une seigneurie noble ou non noble, ou même tout
simplement que l'on était de tel ou tel endroit.
On trouve la particule dans la traduction française du génitif ou de
Tablatif employé par les Latins pour indiquer l'origine ou le lieu d'ex-
traction. Ainsi, au génitif, Pctrus Podii et Petvus Asterii font Pierre
(In Puy et Pierre de Saint-.\stier, et à l'fiblatif Joannes liosqueto et
Joannes Siorwo font Jean de Bousquet et Jean do Siorac.
l^ersonne n'ignore (pie les noms primitifs ne comportaient point de
I)articules ; ils étaient arcompagnés do qualifications qui caractéri-
saient suffisamment la «jualité de chacun ; la sinq»le noblesse était
di'signée par celles de : \<djlr, Vnrlft, Duinoiseuu, Kruyer, Messire,
Clu'vulier et autr«*s ; et la noblesse titrée par celles de : Baron^ Vi-
comte, Comte, Marquis, etc.
Peu importait, dés lors, que les noms fussent précédés ou suivis de
particule.
.Mais aux noms primitifs s'ajoutèrent ceux «les fiefs, des seigneuries,
on disait : N... ocuver, ou clirvalifr, ou ruiiilo, ou >eigneur de... De
là le grand nombre de parti«Mil«'«^, li'squi.-lîi's passèrent souvent, dans
beaucoup de fainilh-s. «l«'vaiit les nuin> j»riuiitifs, cl plus particulière-
ment d(q)uis <|\u' les M'i;.'ii«Miii»'«i fessèrent d'rxi>lfr i*t que la noblesse
non titrtf — cl «•'•'lail la majenre partie — ne porta plus les ipialili(*a-
tions «le \<ddr, d*A'e//\er, de f '.hr\iilirj\ ete.
Cet usagt» de joindre aux noin-i patronymiques des noms de terre ou
«le ne prendre que ees derniers siMileiiient — ee <pii aNail lieu autrefois
sans y être autt»ri*-e pai'<'i' que e^s a'lji»M«tiniis m- faisaient point pré-
sumer un t'hangement d'état, ne ilMimaient auenii druil aux privilèges
nobiliaires, mais servaient uniqn»'nn*nt dan< le< familh-s h faire recon-
naître les brancht*> entre elh-s. — •••■I u>a;.e. dis-je. euntrc lequel
— lo-
gerait un travail doat raccomplisseraent in eût été des
plus difficiles. — Le but prinoâpal de Y Armoriai n'est
aucune loi n'était édictée, s*élant propagé et perpétué dans toutes les
familles en possession do fiefs, de domaines, ou de terres (pielconques,
il devait en résulter, au préjudice de la noblesse priv(''e de ses ancien
BBS qualifications, une confusion <pie la loi de 1858, contre les usur-
pations de litres et qualifications, est impuissante à faire cesser.
Quand Louis XVIII inscrivit dans la Charte de 1811 : « L'uncicnno
noblesse reprend ses titres, •; il entendait pjir Tanciennc noblesse celle
d'avant 1189, et dans le terme gt'néritiuc de Titres il comprenait éga-
lement toutes les qualificutions nobiliaires.
Néanmoins, les titres seuls furent relevés ; quant aux qualifications,
qui voyons-nous,* de ros jours, se qualifier de dawoisean, de mcssirr,
de noble, d'éruyer^ de chevalier, etc. ? Personne, et cependant il ré-
sulte <le Tabsence de ces mar(iues distinclives, que les noms, ainsi
dépouillés, n'ont plus rien qui rappelle aux enfants le passé de leurs
|MTes, rien qui perpétue le souvenir de leurs vertus, de leur talent, de
leur courage, de leur service à la patrie.
Déshérités de leur patrimoine d'honneur, faudrat-il donc que ces
familles, pour la plupart plus anciennes (jue celles à cjui la fortune a
I»ermis de posséder terres titrées, soient confondues avec ces faux
nobles qui, à l'aide d'une particule souvent usurpée — mais, ne le filt-
elle pas, est du moins, je le répète, sans portée nobiliaire — se sont
glissés fi*auduleusement dans les rangs de la noblesse et osent aujour-
d'hui se poser en gens de (jualité !
.\ssurément, la noblesse ne réclame ni les seigneuries, ni les privi-
lèges d'autrefois ; ce que ses pères ont sacrifié au bien public, elle ne
le redemande pas, elle se sent assez de force morale pour se passer
de ce qui a pu être la récompense de ses services — mais n'en a pas
été le mobile ; ce qu'elle désire, c'est de rester elle-même, ce que le
temps, les services et les épreuves l'ont faite, heureuse d(î se nM'ruter
de tous les dévoilmenls, mais se comptant, et fermant ses rangs aux
vanités mensongères.
Je viens de rappeler que les droits de la simple noblessj» aux quali-
tlcations honoriliques («taieiit les mi^mes que ceux de la noblesse titrer.
— I^a Charte de 1814 les a, en efTet, solennellement proclamés.
Mais, dit-on, les qualifications de damoiseau, de rbevalier, d'i'rnyer,
de inessire, etc., sont surannées, et il serait ridicule de h's faire revi-
vre. Si cela est vrai — et l'absence de ces qualilieations dans tous
actes privés et publics autorise à le croire — une nouvelle qualifica-
tion, quelle qu'elle filt, donnée exclusivement à la simple noblesse,
aurait été un acte de toute équité, car en réparant un oubli immérité,
— 14 —
pas du reste d'établir les Titres, mais bien la Noblesse —
leur prix n est pas moins grand à mes yeux, qu'on ne
une injustice commise par les gouvernements qui so sont succédé
depuis la première moitié de ce siècle jusqu'à nos jours , cette mesure
aurait eu ce double résultat, et de faire cesser toute confusion entre la
noblesse qualifiée avant 1189 et cette aristocratie interlope à qui la
particule seule tient lieu de parchemins , et de détruire ce préjugé en-
raciné dans l'esprit du vulgaire abusé : Que la particule est Je cachet,
le signe distinctif do la noblesse.
— Après avoir dit que le Titre ne faisait pas le gentilhomme et que
la jmrticnlo n'était pas davantage le signe distinctif de noblesse , je
rrois qu'il importe d'ajouter à ces deux vérités incontestables que
Vurmoirie sans le timbre , c'est-à-dire non surmontée de casque ou
couronne, n'était pas non plus la marque caractéristique de la noblesse.
Toute personne, en effet, pouvait porter des armoiries, mais à la no-
blesse seule appartenait le droit de timbre héraldique.
Cependant on serait porté tout d'abord à croire nobles^ bien qu'aucun
timbre ne Jos surmonte, tous les blasons enregistrés dans V Armoriai
général de France ordonné par Louis XIV et exécuté sous la direction
de d'Hozier ; mais il suflit de parcourir cet immense Hecueil où sont
réunis : Sceaux de villes et de communautés, armes de gentilshom-
mes d'é()t'i» et de robe, et où ligurent également celles de grands et
de simples bourgeois, de gros et de i)elits marchands — celte dernière
catégorie, pour la province seule du Périgord, (rompte environ soixante
noms — pour être bientôt désabusé.
Pourrait-on croire, en effet, (|ue ces soixante marchands, parce
qu'ils avaient re(,'U de d'Hozier ou de ses commis des armoiries moyen-
nant vingt francs, — r'était le tarif i\\é pour les personnes , il était
plus élevé pour les villes «'l connnunauti's 'l, — eussent le droit, par
le seul fait «le leur enregistrrnieiil )l:iii> If grand Armoriai^ de timbi*er
leur écu de cas((ue , couronne ou antre marque dislin<*tive de noblesse
et de se confondre ainsi ave»- les gens de «pialité ? Non, évidemment.
— I^urs armoiries, si elles étaient des innrquf's d'honnrur ^ n'étaient
point considérées — et ne peuvent l'être davantage aujourd'hui —
comme preuve de noblesse ; et e«da est si vrai, que pus un des noms
inscrits avec les qualiiicalions d»» murrhnnds^ — je pourrais faire la
même observation pour celle de simple bourgeois, — ne se retrouve
n Pour le simplr blason, iS) fr. ; pfuir ««'lui «pii coniportnit un** fl^Mir dr lr«<
d'or au champ d'azur, ±r» fr. ; pour celui dr** «MiuvfuU «l «-orporalions, oic.,
SKJ fr. ; et pour celui des villes, TiU fr.
- 15-
s'y méprenne pas ! Je ne prétends les ôter à personne,
pas plus que je ne me crois le droit de les accorder à la
parmi ceux des votants dans l'ordre de la noblesse en 1189. Qu*on se
rappelle, du reste , l'Edit Royal de 1696, il ne laisse aucun doute à cet
égard.
— Après avoir dit que les brevets d'enregistrement vaudront lettres
(farmnines^ le Roi ajoute : « Dispensons d'en obtenir d'autres sans
re|>ondant que ces brevets puissent en aucun cas être tirés à consé-
quence comme prouves de noblesse. »
— Je crois que cette double note suffit pour établir que la noblesse
était indépendante des titres, (juc la particule n'était pas la maniue
ilistiuctive de la noblesse, j>a8 plus que l'absence de ce signe devant
les noms n'entraînait l'idée de roture, et que l'armoirie sans le timbre
héraldique ne constituait pas la noblesse. Mais il me reste encore à
i»onstater que le grand Armoriai de d'Hozier, malgré son titre d'-4r-
morifil général de France, est loin de contenir toutes les familles
composant l'ordre de la noblesse.
il est facile, en effet, de dresser dans chaque province une liste de
noms qui n'y Ogureut pas, bien qu'ils fussent incontestablement quali-
fiés antérieurement à la confection du dit .ly/woWa/, bien qu'ils fussent
inscrits, pour la plupart, parmi ceux des familles maintenues, bien
qu'ils se retrouvent, plus tard , dans la liste des votants en 89 ; je ne
crains pas d'exagérer en portant à plus de cent, dans la province seule
•lu Périgord, les familles omises, omissions regrettables, mais qui
s'expliquent suftisamment , (juand on sait ({ue le grand Armoriai fut
livré aux soins — je pourrais dire à l'arbitraire — de traitants qui
tirent une véritable spéculation, une œuvre purement liscale d'une
mesure qui cependant, d'après l'Edit de Louis XIV, devait retrancher
les abus qui s'étaient glissés dans le port des armoiries et prévenir
ceux qui leurraient s^y introduire dans la suite, et ({uand on sait, en
outre, l'opposition que rencontra dans le corps de la noblesse cette
mesure «lont l'exécution en dénaturait complètement, à ses yeux, la
portée morale.
On sait que l'entreprise produisit au lise, déduction faite de tous les
frais et l>éné(ices accordés aux traitants et aux officiei's coininis au
iticouvrement, une somme ronde de sept millions.
Paimi les familles qui n^fusèrent de soumettre leur blason à une
révision faite dans ces conditions, il est important de fare rcmarqu«»r
•jue plusieurs furent inscrites d'ofticc, parfois avec leurs noms inexac-
tement écrits et souvent avec des armes lron«[u«''es — (|uan<l elles
n'étaient pas toutes nouvel! 's et parfois giotescpies. — Et cependant
ces familles n'en furent pas moins poursuivies pour le droit d'inserip-
— 16 -
légère (<) ; c'est la plus grande preuve de respect que je
puisse manifester pour les familles vraiment qualifiées.
Elles n'ont pas besoin de mon Armoriai^ la notoriété
publique leur suffît.
De ce qu'une famille ne se trouvera pas dans ce Re-
cueil, il ne faudra pas en conclure qu elle en a été exclue
parce qu'elle n'était pas noble, cela prouvera uniquement
que les documents m'ont manqué, ou que ceux qui m'ont
été fournis ne m'ont pas suffisamment autorisé à l'y
placer.
Le principal mérite d'une publication de cett^ nature,
faite à une époque où les tribunaux peuvent être appelés
à appliquer la loi contre les usurpateurs de titres et qua-
lifications nobiliaires, — usurpations scandaleuses, en
effet, et qui tend, évidemment, à la destruction de la
noblesse, — était d'être vraie et par conséquent utile.
Aussi je me suis livré, dans ce but, aux recherches les
plus minutieuses , j'ai puisé dans des armoriaux sans
lion ou rumende à payer. Quant à celles qui y échappèrent, elles
furent privées de voir ligurer leur> noms et armes dans le Grand
Armoriai.
Quoi qu'il en soit, faisant abstraction des inexactitudes et des omis-
sions nombreuses que je viens de sij^naler, on ne peut s'empêcher de
i*econnaître que V Armoriai griirral do France n'en a pas moins, par
son caractère offlciel, une grande importance au point de vue héraldi-
que, historique et généalogique.
(!) Les titres et qualifications dont sont accom[>agnés les noms des
électeurs cjui donnèrent ou reçurent des procurations pour prendre
part aux opérations électorales de 1"S9, seront du reste reproduits par
moi avec une scrupuleuse exactitude. (Voir aux procurations de la
page GO à la i»age l8Xi; de même que le vote en HO a sanctionné incon-
testablement l'état des familles — la Xoblvsso — il a également consa-
cré les titrt*:i et (/naliliratiniis , i»l par «-onM-quent, le droit et le devoir
pour les descendant> tle le> faire revivre.
— 17 —
nombre, dans les grefes, dans les archives (1), les biblio-
thèques publiques et particulières , et j'ai compulsé ,
avec la plus scrupuleuse attention, les papiers d'un
grand nombre de familles. Malgré toutes ces recherches,
les documents m'ont souvent manqué.
Dès lors , pour rester dans la vérité , j'ai dû ne pas
sortir du cadre dans lequel la prudence m'a prescrit
de me renfermer : ne pas méconnaître la règle absolue
que je m'étais imposée, de ne publier que les noms et
armes des familles dont la noblesse était prouvée
par titres authentiques, tels que les exigeaient les
(l)Dans la première édition, je plaçais ici la note suivante: «Puisque
je trouve Toccasion de parler des archives de Périgueux, qu^il me suit
permis do signaler à raulorito oompétonto le déplorable état dans
lequel 80 trouvent celles (juc contient le j^refTe- de notre ville. Il est
dans les combles du palais de justice un grenier décoré, je crois, du
titre de Salle des Archives^ où sont enfermés péle-môle de nombreuses
liasses de papiers, parmi lescjuds peuvent se trouver les litres les plus
précieux. Ces pièces, abandonnées depuis longtemps ù la poussière et
à l*humidité, sont déjà ou seront inévitablement perdues. Il serait donc
important , pour empocher la destruction complète de ces documents,
d'aviser sans retard et d'en ordonner au plus tôt le classement. »
Cet appel que je faisais en 1858 fut enlin entendu ; un dos premiers
soins de M. Villopelet, nommé en iHiM archiviste du département de la
DordognOf fut non seulement de faire transporter dans le nouveau
local de la Préfecture destiné aux archives toutes les pièces signalées
dans la note ci-dessus, mais d'en faire l'inventaire sommaire, dont il
envoie tous les ans un fascicule impiimé au Ministre de Tinlérieur.
Par son travail assidu, conscienc'icux et intelligent, par les soins
qu'il met à amasser chacjue jour <lc précieux matériaux pour Thistoire
de notre province, M. Villepelct a déjà tous droits à la reconnaissance
du pays ; inutile d'ajouter ({ue , par son affabilité et Texquisc complai-
sance qu^il met toujours à faciliter les familles dans les recherches
qu'elles désirent faire, il s'est acquis de plus toutes les sympathies, et,
je crois être ici l'interprète iidèlc du sentiment de mes compatriotes,
en disant que tous sont heureux tic penser «pic notre savant archiviste
qui, par son mariage, tient à plusieurs vieilles familles périgourdines,
a adopté déÛaitivement le Périgord comme sou propre pays.
2
- 18 -
anciîennes Ordonnances, ou constatées du moins,- soit
par des généalogistes accrédités, soit par la notoriété
publique, de faire, en un mot^ une œuvre historique,
sérieuse, impartiale, et non une œuvre de complaisance.
Au blason des familles, j'ai ajouté les armes de France
qui, accompagnées de quelques armoiries ou sceaux des
principales villes du Périgord, et suivies de notes héral-
diques et historiques , formeront comme le frontispice
obligé de V Armoriai (Ij.
En publiant cette nouvelle édition , mon ambition
serait satisfaite si je pouvais me dire que j'ai doté ma
province d'une œuvre (jui, malgré son imperfection, ne
sera pas sans quelque intérêt pour mes compatriotes, et
sans utilité pour ceux qui, plus autorisés que moi, se
livreront à 1 étude historique et généalogique des famil-
les périgourdines.
Alfred de PuornEKOND de Boulazac.
(I) I/utMi)oiri(* est coiniiic !«» <'îm'!ii*I <lii Ihmn» •mu. ri, j'i n» lihv, c'est \o
inrillciir Jalon liistin'imu' |MUir r.'IroiiNiM-. ;iiii«-i «pir je l'ai fait inoi-inêint*
clans 1(» courant »l«* ceMlc i»ul»lii'a!i»iii, la trar»» jindui* «les noms primitifs
rhan;j«*s »»u moililics panlfs nnm^ <1'* l 'ii-' ou la «livi^ion «les branches,
cl , à ce propos, 4'ajt)ulci'ai «pi'il <'>l a r.vi'«'lt«'r «pii* chaipn' famille
nolile ou non nohli' n'ait pa« sun |ija« m propri*; transmis aux descen-
dants, il servirait île pr«'U\«*- puur ralla«'h«'i' <\i'> liranclics di*ipersées
et établir ainsi des droit> a ^t*^ su«'cc»ion< «pii. à di-faut de cette
constatation, se sont M»u\cnt perdue^.
■-C?;.'
• •^
— 19 -
ARMES DE FRANCE ET DE NAVARRE.
Le noble écu de France devait naturellement occuper la pre-
mière place dans un Recueil où ligure toute la Noblesse de notre
vieille province. François I*% lorsqu'il tint son lit de justice , le
80 novembre 1517, ne réclama-t-il pas Thonneur de se dire
gentilhomme entre tous les gentilshommes? Primas inter pares ;
et le bon roi Henri IV' qui rép '«lait également, à Touverlure des
états, à Rouen, en 1596 : « Cette qualité est le plus beau titre
que Nous possédions » , n'était-il pas en outre possesseur du
Comté du Périgord? doubles motifs qui expliquent la réunion, en
un seul écusson, des armes de France et de Navarre que j'ai
placées en tête de VArmovinl du Périgord.
Description héraldique de ce double sceau :
Parti, au 1, d'azur à trois fleurs de lis d'or, qui est de France ;
au 2, de gueules aux chu lues d'or posées en orle, en croix et en
uutoir, qui est de Navarre.
L'écu, timbré d'un casque ouvert de front orné de ses lambrequins
et surmonté de la couronne royale, est entouré des ordres de Saint-
Michel et du Saint-Ksprit.
Sceau do la ville de Péri^ueux
Description de celui dont notre municipalité timbre ses imprimés
depuis 1829.
Ecartelé, aux i et 4, de gueules à deux tours couvertes et girouet*
tées, liées par un entremur donjonné et crénelé, avec porte à la hei'se
abaissée, le tout mayonné de snhle, posé sur un Champagne do
sinople; entre les deux tours, au-dessus du donjon, une fleur de lis^
qui est de Përigueux ; aux 2 et â d*or à l'aigle antique de sable au vol
abaissé, qui est de la Cité.
Timbre : Couronne comlale — et non murale, comme les villes
ordinaires ^— pour constater que Périgueux étai< une seigneurie
noble, un fief de dignité, indépendant des comtes de la province, ne
relevant que du Roi, ainsi que Tindique la fleur de lis mise au chef
de reçu.
Devisk : Fortitudo mea civium Mes.
Les branches de palmier et d'olivier qui entourent Técu ne
semblent-elles pas là comme le symbole de la paix conclue entré
la ville et la Cité ?
L'administration municipale do 1829, en réunissant dans un seul
écusson les sceaux de Périgueux et de la Cité, voulut rappeler,,
par l'adjonction de l'aigle romaine, notre ancien municipe, et c'est
dans celte pensée toute patriotique qu'elle adopta un sceau à
plusieurs quartiers. Mais la forme de l'écartelé — plus propre
cependant aux armoiries des lamillos qu'aux sceaux des villes —
ayant été choisie, on se demande pourquoi chacun des quartiers
n'a pas été utilisé pour en faire \m sceau plus complètement his-
torique ; par exemple, celui dont le dessin ligure au n° 2 de la
planche qui précède, n'eut-il pas mieux rempli le but que Ton
voulait atteindre ?
Qu'il me soit permis d'en donner ici la (lescriptit)n :
Ecartolé, au 1, d'azur au sorgiMit «l'armos (1) tiMinnl l'épëe et le
bouolicM* sur liMpicl est uno croix, syinl».)l(' à la fois de noblesse et du
caractère mihtairo cl religieux des liahitaiils de IN-rigueux (2) ; au 2,
losange — rha<pie losange conlenani une quarte feuille — à un évo-
que assis, in ruthodni ^ — évideinincnl saint Front — ht'nissant et fou-
lant aux pieds le dragon, dans la gueule «luquel il enfonce sa crosse;
— contre-sceau qui rappelle le tiiomphe «lu «'hristianisme sur l'idolù-
trie ; — au 8 d'or à l'aigle antique de sable ; — souvenir de l'ancien
municipe romain ; — au -4, d'azur, à cinq annelets d'argent, on croix,
lesquels, d'après l'opiaiou émise par le IVre Dupuy, l'abbé de Lespine,
(i) Le» serpenlî* d\irmo« /^>"'Tr/<'/i/fVÇ /tr.norum) iiislilu ••? par Philippe-
Aujruste, pour la frarde de sa porsoinip, ôlni^-nl ^r**iilil-honimo«» ft rondiaUireiit
vaiUammont à Bouvinr-5i.
.<i Le Puy-Slinl-Froni — ajjou.'dhiii P-TipTU^uv — »»n faisait us.ige dAg
1188.
MM. de Mourcin, Félix do Verneilh et autres, ûgurent les cinq cou-
poles de notre église byzantine (1^ — et sur le tout, les armes propres
de Périguoux (2).
Aceau <le la ville de Sarlat.
De gueules, a la salamandre couronnée d*or, au chef cousu d'azur,
charge do trois fleurs de lis du second émail.
Devise : Fidelis Deo et Hegi.
Un S majuscule, au chef chargé de trois fleurs de lis^ compo-
sait avant le xvi* siècle, le sceau municipal de la ville de Sarlat.
On est porté à croire que Tadoption de la Salamandre n'est
qu'une transformation de la lettre S, initiale du nom de Sarlat ; et,
en effet, par sa forme, cotte lettre rendait la chose facile. C'est
ainsi qu'en conservant le souvenir de son ancien blason, la ville de
Sarlat^ dû tenir à honneur de transformer ses armes primitives
en une Salamandre, pièce qui, sous François I**", fut en si grande
faveur, que les sculpteurs de cette brillante époque de la Renais-
sance en tirent un ornement qui se voit encore sur un grand nom-
bre de monuments.
(1) M. Gaty, notre savant et regretté directeur du Musée départementiit, ue
partage pas cette opinion, — pas plus que notre distingué numismate M. Les-
pinas, — il n'y voit que le type monétaire de la ville ; mais l'auteur de l'archi-
tecture byzantine en France, M. Félix de Verneilh, fait observer que ce n'est
pas par hasard que toutes les monnaies périgourdincs et surtout le sceau du
Chapitre d6 Saint-Front, représentent le trait le plus saillant de notre église
byzantine ; et il ajoute : évidemment , c'étaient les armoiries anciennes de
Tabbaye de Saint-Front.
(21 Pour qui connaît le langage du blason , il y a, dans ces sceaux réunis,
toute l'histoire civile, religieuse et militaire de la ville de Péri^^ucux. (Voir
pour plus amples détails : dans la Liste des maires r/»» la ville et Cité de Pé-
rigneux , imprimée en 1878 ; dans le Bulletin do la Société historiqno et
archéologique du Périgord. — Armoiries réunies desdites Ville et Cité, — e\
mieux encore dans la Sigillogrfiphie ffu Pôrifjnrrfj par M. Ph. de Hojircdon.
— 22 -
Sceau de la ville de Berg^ei*ae.*
Pnrii, au 1, d'azur semé de fleurs de lis d'or, qui est de France ;
au û, de gueules (j)lus anciennemenl d'azur) au dragon ailé d'or, qui
est de Hergerac.
Les armes de France du premier parti furent substituées à
celles des seigneurs de Bergerac en 1339, époque où, par un
échange avec Roger Bernard, comte de Périgord, et le roi de
France, cette ville fut élevée au rang de fief immédiat de la cou-
ronne.
\a' dragon (jni meuble le second parti rappelle Tanimal mons-
trueux dont saint Front, premier apôlri* du Périgord, délivra le
pays — l'idolâtrie vaincue par le cliristianisme. Ce sceau est
énonct» ainsi dans la Charte (U'i^ coutumes do Bergerac à la date
d(» 132:2 : Quod in sii/illo consulat us^ arma dictîv villu\ Draco ins-
culpentur. Le vicomte de (iourgues exprime Topinion qu'il doit
remonter à l'origine d<* la Commune, vers 1:250.
Quoi qifil en soit, n'admettant ([ue la date de 132:2 de la Charte
{\c^ Communes, cette origine me parait très respectable.
(iClte opinion, controversée par M. Léon Dessalles, alors archi-
viste du département, leipiel voulait <pie Ton vit dans le sceau de
BiTgerac contrairement à la tradition, un griffon au lieu d*un
dragon, me suggéra, dans le tiMnps, (piehjno observations qui
firent suite à un travail publié par le coude de Larmandie, dans
V Kcho de Vrsoiic. du mois de IV'vrier lH()5, so»i*< \c titre de : Exa-
men de In Xotiee de M. I)esSf'i//e>.
Mes observations étant depuis rc>l«''r^ ^aiis réponse, je dus croire
(ju'elles avaient été acci-ptiM-s connut» l'cxpri-SNion de la vérité ;
grande a donc été ma >urpri>«' en parcoinant Vllistoirc du Péri-
fford iivnwc po^thunuMb» M. l)e>sall»*>:. pnbli»*e en 1885, c'est-à-
dir«» vingt ans aprè>, de trou\er, en note du deuxième volume,
page l.Vl, la reproduetinn textuelle de -^es nnMne> appri'cialions et
cette conclusion formelle : * Je per^i-^le a dire que les armes pri-
mitives de B»'rgiM*a<' étaient un griffon et non pa> un dragon. *
l^(»s raisons qui ni'a\aient fait ddférer d'<q>inion av»*e M. Des-
>alles subsistant donc aujnnnriiui. eomme imi \Xi\'t , il me jiarait à
propos de les rappeb'r iei. dan^ 1«'> ui«"'nie«* terme> que euniruail
alors nui note à M. de larmandie.
-^ -23 -^
Voici ce que je disais :
« La tradition qui nous donu»* î*ainl Front comme apôlre et premier êvêque
du Périgord remonte à la plus haute antiquité. Parvenue jusqu'à nous,
revêtue de tous les caractères de la vérité, cette tradition est en grande
vénération dans notre province et acceptée unanimoment.
• Saint Front admis comme apôtre, le fait du miracle qui lui est attribué sur
les bords de la Dordogne près Lalinde (le dragon vaincu par la puissimce de
la croix) s'explique naturellement — les oûracles ne sont-ils pas, en effet,
essentiellement liés «î l'établissement du christianisme !
» Mais M. Dessalles repousse vi l'apostolat et le miracle de saint F'ronl ; de
là ses efforts incessants pour détruire tout ce (jui tend à forliller la tradition.
Sans doute ses tentatives sont sans force devant l'attestation des siècles ;
sans doute elles se brisent contre les faits, les monuments, les textes, comme
les dents du serpent de la fable sur la lime d'acier ; mais enfin elles se sont
produites, sous tant de formes, dans les journaux, dans les brochures, qu'il
a bien fallu, en raison de rinfluence que M. Dessalles, comme archiviste du
département, pouvait exercer sur l'opinion, démontrer h faiblesse de son ar-
gumentation et prouver que ses appréeiations personnelles n'avaient aucune
base solide.
» C'est ce qu'ont fait MM. l'abbé Dion, l'abbé Pergot, le Journ»! de Borgcr/ir
et, en dernier lieu, M. le vicomte de Gourgues. Réduire à néant la thèse que
soutient M. Dessalles était une tâche facile pour des écrivains dont le talent
était stimulé par une sainte croyance, et d'autant plus facile, qu'il faut des
preuves pour détruire une tradition de plus de dix-huit siècles, et que le«
preuves ont manqué complètement à M. Dessalles.
• De la négation de saint Front conmie apôtre d»*coule naturellement cette
conséquence que le miracle de Lalinde n'a pas eu lieu ; donc, suivant M. Des-
salles, c'est à tort que l'on verrait dans le sceau de la ville de Bergerac le
souvenir du monstre vain<Mi ; ce n'est plus le dragon , emblème du triomphe
du christianisme sur l'idolâtrie, du bien sur le mal, c'est tout simplement un
griffon.
• M. Dessallcs appuie cette assertion sur lui inventaire de la Jurade, de
1375, de Bergerac, oii est mcnlionné un (fi'io, mot qu'il traduit par griffon.
• On lui oppos.e bien une date anliirieure de (vS ans au livre de la Jur.idc,
un acte de l:Wi ; mais cet a<;te «jui est la Charte des Coutumes de Bergerac,
c'est-à-dire l'iicle le plus solennel pour la ville ^lettres patentes de Charles-
le-Bel', M. Dessalles le repousse dans la partie qui contient la déclaration
des armoiries, le but de la Charte n'étant pa»*, dit-il, d'établir le sceau de l;i
ville, d'oii il conclut que ce paragraphe, n'étant là qu'un accessoire .sv//.s
imporifinre^ la traduction en a i-lé lai«:-e à l.i fantaisie d'un njandatairi* san-*
doute peu apte à traduire.
- Le s<.'eau est énoncé à la Charte : Quml in sitjilln ntiisulntus, unnn diritr
villtt, srilicft drnro insfulpcntur.
• Mais qu'importent les termes formels de cettc^ énoniiation î C«' paragraphe
l'ontrarte le système de M. Dessalles, il ne doit i»as Otrc pris au stirienx.
• Opendant cette Charte de [Mi va rire présenl»»- de nouveau en 13ô8 à la
•i^«inction du Prince Kdouard de (ialles, dit le Printu* N<»ir ; sans doute l'ar-
lidr «^•ra raye et le dragon «iera r«Miq»lacf jiar le grilTon ! Nullement. Dan"*
— 24 —
» la nouvelle confirmalion de la Charte communale, renonciation du sceau
» reste en l.%8 ce qu'elle était en 1322. C'est toujours le draro. Pourquoi
» s'étonner que ce para^^raphe passe encore inaperçu? M. Dessilles n'a-l-il pas
» dit que le but de la Charte n'était pas d'établir le sceau ? Quoi! ce serait
« lorsque les villes, constit'.iées en communes , faisaient inscrire dans des
» Chartes, que sanctionnaient les rois, leurs statuts el coutumes, lorsqu'elles
»• avaient comme marque de leur affranchissement, un beffroi, un sceau, le
»> siyilluui rifWwunOf ce signe qui à lui seul constatait l'existence civile, poli-
» tique, judiciaire rt reli^rieuse des villes, que celle de Bergerac aurait été si
» j>eu souf.'ieuse de son blason qu'elle se serait, par exception aux villes libres,
»• laissé octroyer par deux fois un sceau autre que celui qu'elle s'était choisi,
»» qu'elle possédait , est-il dit dans la Charte de toute ancienneté — il est cer-
» t;iin, en effet, qu'elle faisait usage de sceau dès l'année 1255. — Non, cela
»» n'est pas possible et ne peut cire admis par ceux qui jugent sans parti-pris.
» Le sceau représentant le dragon aura toujours, malgré l'opinion contraire
« de M. Dessillrs, sa grande signillcation. C'est une pajje éloquente de notre
>• histoire localr que ntius ne déchirerons pas; nous la respecterons, nous qui
« ne nions pas rai)ostolat de saint Front, nous qui ne faisons pas litière des
» traditions populaires.
»» Les armoiries en général et les sceaux des villes en particulier ont, à nos
♦• yeux, une valeui' historique immense. KIlcs ont les unes et les autres, pour
»• la plupart, une noble r\ sainte origine VA les armes de la ville de Bergerac
» sont de c«* nombn'.
« Donc, loin de (b-livrer, comme M. Dessalles n'hésite pas à le faire, un brevet
» d'incapacité au traducteur de la (^.harte de l.'J^2, nous eontinucions à prendre
»• au s<iricux le si-cau de Bergerac énoncé à la Ch.irt»- de Charles-le-Bel, Charte
>• conllrmtc dans tous ses articles par le Prince Noir.
». Du reste, si nous voyons dans le drnvu la ligure représentant le mal —
* l'idolàlrir v.iinrnc par le christianisme — dans le ^r/o, ne peut-on pas y voir
>• ég;dement la nirme i)cnscc comménior.ilive ' Kiilrr le grilTon et le dragou, la
* dilTt-rence, dit M. DrssiUcs, n'rst pas scnsibb- pour tout le monde. Pourquoi
H donc MM. du consulat, en 1.175, auraii'rit-ils «tf plus clairvoyants qu'on ne
« l'est de n(»8 jours '*.
» Kt si le f/r/o en langue romane et h- drsrn en lan|.'Ue latine ont le même
« Hen«*, ainsi (|u»' Tel «blissent plu-^ieurs •'tymologi^les, il n'y a p;is (!<• contra-
« diction entre le ^|rin (lu livr<' de la Jur.ide de 1;]75 et le draro de la Charte
» de l.Ji2 ; c'tsl toujours l'animal mon-irueux, fantastique dont saint P'ront
>• délivra le paw. C'est le dr.tgon
•"•• ..................a
•• M. Di'ssallo (»bjee|e que le dr.igou, il.in< le ««ce.iu de Bergerac, ne repré-
»• ^ente pa«i po>«.' en p.d reniblenie du bi'ii sur U- m.il : il f.iudrait, dit-il, qu'il
" fût r.impant. — B.uu|i.int , «lui'» !«• I.uig.igi- !i riibliqui-, *«'en»ploie pour les
x .inirU'tux po-..-^ (lr«»iK. M.ii> M. Dt <>«.ill. -. qui n«'U-i a pr-vi-nu qu'il était peu
•• fort en bl.e^on, doun»- i<i .m inr»t ranq».uil 1«- ^»'n> grammalii'al ; et. eu «'ffet, il
" cite .i r.ijpui d«- "^ou oj.iuii-n h- eniiir'e-^n-.ui i\>- P«rigueu\. oii siiint Front
» foule .ui\ pitiU h- dr.igoii. L.t. dil-il. b dr.i^'ou ,^{ .Nidcnim» iil un symbob •;
" mai-i M. De-^s.db- oublM* iju»- If l»\ir dr \Mi *»• t'iit conq*b'tein«-nt "^ur l.t
" p'.— ilioii du dr.tj:«i:i. H > .■'*l dit tout "^imi'lenMMit : fjuul in '^iifilln rttii'^nh-
•• /Mi", nrinn dit'ln- ^ Hl.i-, >^rilirrt dinri,, îii^riiljn-ntur.
* D'après cette énonciation, l'arliste chargé de reproduire ces armes n'ayant
pas sous les yeux un sceau ancien — il n'en existait pas — a dû donner au
dragon son attitude la plus ordinaire eu blason, celle, du reste, qui lui était
indiquée par la forme allongée de l'écu mi-parti ; c'est ce qu'il a fait sans
que lui, ni le maire, ni les consuls, aient pu prévoir qu'à quelques siècles de
là on induirait de la position horizontale ou perpendiculaire du dragon , que
l'une était un symbole et l'autre une pièce de l'écu et rien de plus.
» Nous avons dit plus haut que les villes adoptaient, en signe d'affranchisse-
ment, un sceau ; mais est-ce un signe d'affranchissement, que de s'affubler
de la livrée d'un maître ? M. Dessalles aura beau enrichir cette livrée, donner
à la ville de Bergerac, au lieu de deux pattes de griffon des Rudel, un griffon
tout entier, ce griffon, emprunté dans la pensée de M. Dessalles aux armes
des seigneurs de Bergerac, n'en sera pas moins un signe de dépendance, et
ce n'est pas là le souvenir que les villes tenaient à honneur de conserver
dans leur sceau.
« De tout ce qui précède, il résulte que le dragon de Bergerac a sa raison
d'être, mais qu'il n'en est pas de même du griffon.
• Quelle que puisse Cire l'influence de l'archiviste du département, son ju-
gement sur saint Front, basé sur des hypothèses, ne prévaudra pas contre
une tradition qui, ainsi que nous l'avons dit en commençant , est attestée
par les siècles et affirmée dans les textes, les monuments, les faits.
■ Le Périgord considérera donc toujours saint Front comme le premier
ap45tre de la province, et nous croyons pouvoir affirmer également, que la
ville de Bergerac ne changera pas, en un griffon sans signification, son
dragon légendaire. »
Sceau de la ville de IVontron,
D*azur à une tour crénelée d'argent maçonnée de sable, accompa-
gnée de deux fleurs de lis d'or, Tune u dextre, Tautre à senestre.
Si quelques personnes ont eu la pensée que la ville de Nontron,
en adoptant pour son blason une tour, a emprunté cette pièce aux
armes des Pompadour marquis de Laurière dont un des membres
était, en effet, vers le milieu du xvn* siècle, baron de Nontron,
sénéchal et gouverneur du Périgord, on ne voit généralement
dans cette adoption, qu'un souvenir de Tantique forteresse de
Nontron, laquelle, disent les historiens, remonte à l'époque de
l'invasion des Francs, et avait, par sa position sin* un mamelon
d'une hauteur de 50 mètres environ, une véritable importance au
point de vue militaire (1).
(I) Le baron de V'erncilh-Puyraseau ne croit pas que la ville de Nontron eût
des armoiries avant la confection du Grand Armoriai de France ordonnée par
Lous XIV ; elles seraient, comme tant d'autres, ajoulp notre érudit et aimahl«
rom|Mlriote, de la «x>m|K)sition de M. d'Hozier.
^ 26 -
iSceau de la ville de Rlbérac<
D'or à trois fasces do sinople, et un sautoir d'argent (ou croix de
Saint-André) brochant sur le tout, chargé en cœur d'une étoile d'azur.
Devise : /// Stella fidos.
C'est ainsi que ces armes sont décrites dans h» Grand Armoriai
de France dressé en exc'eution de Tédit de novembre 1696. Ont-
elles une origine antérieure à la confection de ce grand travail
de d'Hozier? On n*oserait TafTirmer, (|uand on voit surtout que la
ville de Hibérac en a fait, sans mo<liticalion, son sceau municipal.
ARMOIRIES DES FAMILLES
D'ABZAC, de la Douze, de Mnync, de Cazenac,
(le Campsgiioc, de la Serre, de Falgueypae, de
OliRiiloubet, (le Monl»sti-iic,Ae\{e\\\\e.c,As Bar-
rière, de Lastours, de Bigaroqiie, de la Feuillade,
etc. (1).
AnMF.9 : Ecniicli-, aux 1 et 4, it'»rgenl ii la bande «t h !■
Iiordiire it'azuri'liari^éodeneufbesaiitit il'or posés 3,3 el3,
qui esi d'Ahïac ; aux ï el 3, d'or ii lu fnsce de (""e"'*», ac-
compa|;nce dn six neurs do lis d'azur, trois ad a\Kt et trois en poinle, ijuî e^t Ar.
Barrière, sur le tout du gueules à trois léopai-ds d'or (i).
CiuiEK : Unr reino de Chypre issijnt d'une couronne dncule.
Supports : Deux gantes à lêlcs dr- fi'mnie pùrlaut sur leur» ailes les armes
réunies d'Abiac el BarriiT''.
La ([ualiHcatioit de chevnlier bamterot donm'e par 1rs gcnéalo-
gislos aux premiors siijcU du la maison d'Abzac ; le grand nombre
de terres titrées qii'ello a possédées, les positions éminentes qu'elle
n'a cessé d'occuper dans l'armée et dans l'Église ; les brillantes
alliances qu'elle a contractées dans tons les temps ; tout ce qui
constitue, en un mol, une liante noblesse lui ilonni-rait, si l'ordre
alphabétique adopté danii ce recueil nobiliaire ne lui assignait la
prinnière place , le droit de revendiquer l'honneur de l'y occuper.
Je ne pouvais donc plus lieureusenient uoinmencer ma nomeit-
clature périgouriiiiic.
Après ce simple exposé, il me parait superflu de rappeler que ht
noblesse d'extraction <le cette Tamille a été constatée à toutes les
époques, non seulement par des Mainlenues ; par le vote aux Etats
généraux de 1789, notanunent à Péripucux, à Saintes, à An[^)u-
lènte et à Atfen, oit se voient plusieurs de ses membres qualillés
marquis, comtes, vicomtes, etc.; par son admission aux honneurs
de la Cour ; et , mieux enrore , par l'inscriplion nu musée de Ver-
saille^i (salle des Croisadesl, des nom et armes des d'Abzac.
i.l) Pour toutes ci'S sei^'iirur
l,;aur)(U0«-
{i) l.a tradition d'une ori|j
l'adoption An* Iriii^ léopfrds,
.ijouléf* 11 >»•< iirni''* yiii'[iieiu.
V e^dudilrh'' de Uni-'iiTi''.
— 28 —
ACHARD (ou DES Achards), de Joumard, de
Sufferte, de la Double, de Léger, de Fongrenon,
de la Brangelie, des Houlmes, de Maspoitevin,
en partie de Saint-Méard-de-Dronne, de Salle-
bœuf, d'Argence, etc. (1).
Armes : D*argenl à trois fasces abaissées de gueules,
surmontées de trois doubles deltas de sable entrelacés
l'une dans l'autre — alias : écartelé aux 1 et 4 d*azur à trois étoiles d'or, qui est
d'Achard ; aux 2 et 3 d'azur û trois besants ; — alias : annelets , qui est de
Joumard.
Le nom primitif est Achard, celui de Joumard y a été incorpoi'é
par suite d'une substitution, en date du 20 décembre li40, d'Au-
doin Joumard , seigneur de Sufferte, lequel donna tous ses biens à
sa sœur Jeanne, femme de Jacques Achard, à la condition que
son neveu et filleul, Audoin Achard, qui épousa en 1450 Jeanne
Joubert (ou Jaubert) des Allemans , fille de Bernard Joubert ,
damoiseau, seigneur de Montagrier, d' Allemans et de Montardy,
prendrait les nom et armes de Joumard.
En vertu d'une seconde substitution du commencement du xvii*
siècle, une autre branche, dont Oascard Joumard des Achards,
allié en 1608 à Gabriolle Tison d'Argence fut le chef, a ajouté à ses
armes celles de Tison d'Argence qui sont :
D'or à deux lions passant l'un sur f autre de gueules, en chef
un lambel de trois pondants de même.
Dans le Grand Armoriai de France (registre de Périgueux), sous
le nom de Henri Joumard des Achards, chevalier, seigneur de la
Brangelie, les armes sont :
Dandf} d'argent et dnzur do six pircos,
Cellt» famillr, inainteinn» dans sa noblesse, fiprure parmi les
votants dans l'OiMlre <ln la noblesse aux Etats-Généraux de 1789, à
Périgueux et à Angonléme.
I) Voir également, ï»oiir le< «jripn^'U! ".♦*•«. U Wu-i. I«.|»f»<^'. dn vicomte de Gourj^nes.
ADHÉMARD.du Saiilx, du Perrier, duMayné,
de Paleyrac, elc.
Aruss : D'or à Iroii bandée d'atur, d'aprèi Courcel'
U« : d'aïur à Iroia bandes d'or — alias : Irois fatces
ondées d'argenl (1).
Dans les calalogues des gentilshommes qui
ont Tait leurs preuves devant les {généalogistes
du roi, pour être admis aux écoles royales et an service mili-
taire, llgurent Jean Adhemard du Roc, né le 14 juillet 1766, à
Helvès, diocèse de Sarlat, et François son frère, né le 4 août 1767,
à Mayac. Certificat de M, Chérin père, du 19 décembre 178â.
Cette famille, maintenue dans sa oobleMe, a voté aux Etats-
Uénéroux de 17S9, à Péri^ueiix, à Liboume et à Bordeaux.
D'AIX (ou d'Aitz), de Mesmy, de Villedîeu, de
la (luillelmie, de la Feuillade (2), de Conrsac, de
la Coiâte, de Fontenille, de Bosl, de St-Hylaire,
(Irossombra et de GauLret.
Arhes : De gueules à la bande d'or (3).
î|BPHllt||--._ _ ] Cette famille, originaire du Serladais, dont le
premier auteur connu est Bertrand d'Aytz, da-
moiseau, a formé plusieurs branches dont deux se fixèrent en Poi-
tou a» XVI' siècle. Elle a été maintenue dans sa noblesse d'extrac-
tion à Bordeaux en l(i67 et en 170U, a volé pour les députés de
la noblesse aux Etal£-Oûnéraux de 89 à Périguoux et à Poitiers.
Elle compte de nombreux officiers, dont un lieutenant-général
sous Louis XIV, et ses principales alliances sont avec d'Abzac,
Achartl-Journanl, Chabans, Commaripio, Crovant, Foucaud, fion-
lli Ces deroièreu aoni relevées dans ua Armoriai manuscrit, ayant pour litre :
Etat des .Wiiblts lie l'Iilecti'in di- l'crigaeax, drcH^ë vers ItiB.), oVsl-à-dïre à
répoi|Ue dr U grande re<:bcri:lK- de la vr»ie el TausM Ilobled^«c, onlunnéc par
Louis XIV. Kilos sont déuriles ainsi d.-in>i le volume IG île Lcsiiini', Tonds Péri-
irord, pour la production do la grande niaMiImne de IIHili.
f < Rppaire noble, commun ' do Coursar.
a 1^1* hrHnehp* de O.iolrM el de l.i Feiilllaitr .ijimieiil im lanihel d'or.
— 30 -
Wml, Green Saint-Marsaull, (.ioiilm-d, da Moustiers, Saiiit-AsIiiT.
Saiiit-Aiilaire, Villedon, etc.
- . DaiiA la listo <Jas maires de Péri^ueux, se voient : en 1469, iiolilc
Bertrand rt'AyU ; en ii87 et en 1494, noblo Rayinond d'Ajiz de
Meymy ; en 1568, noble Denw d'Aylz, soigneur do la Feuilladf l't
de Meymy ; en 1576, Bertrand Aytz ; on 1675, Philibert d'Aylz de
Meymy, écuyer, seigneur de la Feuillade et mitres places.
Un membre de cetlc famille fiit cboisi pour remplacer un des
cpiatre premiers bai-on^i à l'enlnV de M*' liabrie! Dnmas, dans
sa ville é|>iscopale, en H'JS. On sait que, ilo loiilc anciennolé,
le privilège de porter sur ses épnulos la chaise sur laquelle étiiil
assis l'évêque, depuis la chapelle de Saint-Pierre l^anoyx jusqu'à
l'église de la Cité, npp;irtenait iiu\ <|uati'C premiers bnrons du
Périgord.
ALAMIOEON, de la Heynerie, il'AUigier, du
Trouilb, de la Guillcrmie, de la Cijiière, du Ilivau.
Armes : D'azur au lion d'or.
Armes relevées sur un certitical d'armoiriesdé-
livn'' par d'IIozicr, n François Alnmigeon, écuyer,
soigneur de 1» Kuillermie et de la Cijtière, et n
Blienne Alainigeoii, écuyer, seigneur du Iliveau,
son frèn-, à la suid' des lettres de coiilirinïilion de noblesse qui
leur furent nei^ordées par le loi Loui-i XIV un mois de juin 1707.
Otte branche s'esl éteiiili' dans les l-'crrand di' Montaulierl, issus
des Ferrnnd île Mauvr/in, fainilli' porléo à son onire alphabétique.
Le premier auteur do crtle famille est I.outs Alaniigeon, damoi-
.soau, seigneur de In Mi'yuerie — paroisse d'Auriac de IJourzac,
vivant en IhG'-i.
Augustin -Mamigniju, éiiiyer, seigneur île la Heynerie , gen-
tilhonmie de la chainlire dr nifinr-ieur h- due d'Orleaiis, Itenlonant-
culunel au n'-(;inie[it Hoyal ilinranlirie Iraiinûse, fut niiiiutviiu dans
SH noblesse de race l'I di-xtrailiuii par arrèl du Conseil dEtat du
tï septembn- Mv.t.
La branche d.- la Hi-yri.Tie .hrati.ii,- aini'-.> <l.' la famille Alaml-
geoui s'i'~t éleinlf à U lin ilu \vii- -i."'.-l.' rlj,'/ !.•> du Cba/aml de
la Jofrreuie, faniilk- p>-rt<''<^ ;'i ~<>ij unln' alphidii-liqin'.
iV ira
D'ALBA <ou Dalbaï, [iF!l,espiiiHS!>al,4e Mont-
hfl;;illac, de Pousset, de la Piironiiie, de la ti^rau-
dio, de Pniiissaii, elc.
AKHEa ; De gueules â Iroie têtes de chietiâ couranU il'ar-
f^cai ; un chrr d'a7.ur charge de troîa moleltes d'dperon d'or^
— rluKieuri; branches onl bri^ê leurs airtitn d'un lambel de
(Àïs armes sont cnrogistn-es dans le Grand Armoriai de
i,registrc de Bergerac), sons les noms : 1" Ao Josné d'AIbn,
spijfneiir de I^espinassnt ; 2" de Timotln'e d'Alba, êciiy
jfiieiir de la Gironnio ; maïs dan^ ce incarne /4 /■niociff/ (autre
^galeim-nt de Beptîpraci, elles sont décrites sons le nom de
d'Alba, éeuyer : de gueules au sautoir dargnnt-
Mal(;ré cette différence d'armoiries, il est à croire qne le
mentionnés ci-dessus, habitant tons en la sénéchaussée de
* rac , ne forment <|u'unn mémo famille. En tous cas , les une
aulres tigurent flans les Maiiileiiaes de la \ohlessf.
■effislre
Daniel
sujets
Jerge-
el les
^
n'ALBAKET(JosEPH-A>NE-Lir. de Pontei, Évo-
que de Sarlal de 1778 à 1789.
.\R'Kt:.s : D'urgent au sautoir ili' gueules.
Monscij^nenr dWlbaret, ne à Perpignan, an
173(i, était llls du pi^mier Président du Conseil
souverain du Houssilloii.
C'est le 37"°' pontife tpii, tlopriis Raymond d'Aspremont-de-
Roipiecorne, nommé en 131" par le pape Jean XXIII , a occupé Ip
siège épisco|inl de Sarlat. Cet 6vèi;lié, supprimé par le Concordat
de 1801, fut réuni à roltii d'Angotilème.
Il osl, raconlé qn'n la Révolution do l"'.l.l, Moiisoifrncur d'Albarel
partit pour Paris, où il ciH infiiilliblenienl péri dans le niassaci'i'
d'alors, si un Sarladais, en j^rand rivilit aitx Jaeobins, se rap[ielanl
le bien (pie ti't évéqmvavail fait à sa vîlli- natalo-, iw IViU ui-ihiUu'--
ii tiiie mort eerlaine.
Helin' en Pii^moid , beiveaii A.- sa l'amilU- , M»' d'All.aivl
monml.ii Tunn, le 'ii mai IWid.
- 32 —
D'ALÈGRE, des Chabannes, de Sorges, elc.
en Périgord.
AnuGS : De gueules k une tour carrée d'nrgeat, accolét
lix fleura de lis d'or posées en pal.
Une branche de cette famille, (jne les géniV
logisles disent originaire d'Auvergne, et -qui a
produit un maréclial de France en 1721, cheva-
lier des Ordres du Roi, le 1" janvier 1728, et Grand Maître e(
réformateur des eaux et forêts de France dans le commencemenl
du XVI' siècle, possédait, ou lOâi, les seigneuries de Chabanne?!
et de Sortes.
D'ALESME, de In Bleinic, de la Roche, des
Brunies, de la Ghapeile-Tionnguel, de Vittes,
de Linards, do Meycourhy, du Peyrat, de la
(jrêze, elc.
Animi ; il'azur ;fl'iipi'(>» l.aim-, ilc t'uouli-S', an <;linvron
d'or, ncconipa^iic en pbînlc d'nu croissant «t'arjn'nl, au etict
cousu de gueaU-» («(/«s de sable' oti;ii-j.".' de Irois étoiles
d'or (d'aprpa Laiui^; trois molelti'» li'.-iiiroii d'arR<'iil.
■ Cette famille, dit le successeur de Saint-Allaîs, noble et an-
cienne de Guienne, connue dès le milieu du xiii* siècle, a produit
un grand iiomlire de personnages dislingués dtins la magistrature,
à Bordeaux. » Elle a donné qualre maires à Périgueux de 1620 à
1621, où l'on voit, revêtu de cette Llnir^e, Je;ni d'.\l»'.-ime, t'fcnyBr,
seigneur du Vige et de Liiiurd , consi-iller du Roi nu siège préai-
dial et .sénéchal de Périgii<'ii\ : d;iiis l'année, elle compU; plu-
sieurs ulliciers jui nombre desijuels je eilerai le génénd d'.Mesme,
<[ui jouissait d'un grtmd crédit sous le I'' Empire et sons le gou-
vernement de Louis-Pliilippe ; l'Eglise lui dnit phi?.ieurs sujets
reoommandables , cuire aulies Gnillaume d'.Mesme, prieur de
Trémolat de 1717 à 1713, leipiel timbrait ses armes de famille
d'une conroime de niaripiis ipi'il surniniitait de bi iniire et de hi
crosse, maivpies ili>linrlivL-s de la dignité iTiiidié l|.
, ^1 Tri'uiolal,
-83 —
La famille d'Alesme a fait ses preuves devant M. Chérin fils,
pour les écoles royales militaires ; elle a été maintenue et a voté
aux Etats-Ciénéraux de 1789, dans l'Ordre de la Noblesse.
la plaine ; cette croix, détruite par le temps, vient d'être rccdiflce, à la satis-
faction des paroissiens de Trêmolat.
D*apr<^8 la chroni({ue locale, l'abbc d'Alesme avait essayé, par un zèle irréfléchi,
de faire briller la chemise de l'Enfant-Jésus, — relique donnée par Charle-
niafnie, nous dit le W Dupuy dans les États do V Eglise du Pêriffdrd, — espé-
rant détruire, avec celte reliciue — qu'il n'avait pas sans douto pour authon-
tique dans sa pensée — certains abus dont la paroisse, à l'occasion du pèle-
rinage qui s'y faisait chaque année, et particulièrement le jour de Pâques, était
devenue le théâtre ; des amusements profanes ayant remplacé dans la contrée
la dévotion à la sainte relique. Mais \o linge mystérieux jeté dans IfS flammes
renta miraculousomont intact — c'est là, du moins, la tradition orale, — ce qui
fui une révélation pour ledit abbé, lequel, par un sentiment d'expiation. Ht dès
lors ériger, sur un tertre, distant d'un kilomètre environ de la Prévôté, une
croix dite depuis CroiX d'Alesmo^ vers laquelle on allait en procession, le jour*
de Noël, avec le vénérable prévôt qui, personnellement, dit-on, s'y rendait
pieds nus.
Cette relique, enlevée de la voOte de l'église, conserve encore les chaînes de
suspension; mais oii ful-flU* c:i(;hée? nul ne le siiil, et les recherches faites par
M. (iastellane, curé de Tn-molat, de 1850 à 18G7, et aujourd'hui curé-doyen de
Jumilhac, tant autour do la croix qiie dinsune pirlir de l'église, ont été infruc-
tueuses.
L'abbc d'Alesme a laissé tout«^s sorlrs do souvenirs à l'église de Trémolat,
notamment un autel richement sculpte; et dor.*. ; les tableaux de la chapelle latérale
avec leurs belles boiseries; — sur l'un de ci»s tableaux, il est représenté à genoux
devant saint Nicolas, patron de lap.iroisse; — plus un cœur d'argent suspendu
au cou de la statue de Marie, renfernnnt uno cous 'cration faite de sa personne
à Jésus, sous les auspices de la \'iergo mère ; — le titre est é<M*il de sa propre
main ; — il a laissé égahMiient à r«'glise uno rente annuelle el perpétuelle
de 150 francs.
La mémoire du pieux donateur é'iant toujours vivante dans le canton, les
habitants de Trémolat ont applaudi à 1 1 pens.'f qu»% grâce à la gi'uérosité de
M*" Anne d'Alesme de Mey('oiirl)y, pelite-nièce du vénérable abbé, ils verraient
bientôt s'élever la croix, dili» d'Alesme, à la phice mémo qu'occupait celle que le
temps allait faire disparaître à jamais.
Et, en effet, leur cbsir s'esi proniptement r- ilisi' ; aujourd'hui la nouvelle
croix — œuvre de l'habile s»!nlpteur M. Home — s'élève sur un gracieux piédestal
ou l'on se plaît à admirer les armoiries de la famille.
Désormais, le nom de M*» d'Alesme de Meycourby et celui de son pieux et
généreux grand-oncle , seront doin; eonfondus dans un même sculiment de
reconnaissance.
3
— 34 —
ALEXAMJHK, *k- Foiipitoii , -h; l>i Hoiamlie.
: Mat
à (l'ois i!ii<|uitlirs d'ui
A lu date du U octohtc 15'Jâ, i''po(|iic à Inquolle
les Pèrijs Jésuites [irircut posseiisioii du collèf;e
IVriprueiix, 011 voit figurer, parmi ies si^a-
laires du c-oiilnU puss('^ nitre riix vt la Villi',
Nicolas Alcsamirp, avocat au Partciiiciit de Honloaiix.
UctlG fumillc coiiipti- iianni Irs maires do l'ri%in)ux ; eu I63i,
Hi'tiit Atcsandrc, seigneur île Foiipilon — ancien rcpairo noble,
commune de Saint-Marlial-dc- Viveyrols — avor-iil ; en l(i3y, Pierre
Aiexaiiilre, seigneur de Kiin|>ilou, conseiller ; en l(iri8-l((59, Fran-
çois Alexandre, écuyer, seigneur de la Itohunlic, avoral.
C'i'sl sur une reiiuéle de ce dernier ipic des hlln-s coil/iniialires
den privU'ij':.-i delà 17//e rureul ilonnées par Louis XIV cl enre-
gislrées nu prefTo de la (lour fies aide-; de llonleaux, le 2C mai
1059.
Dans les jugements des inleudauls de Itoideaux portant maiule-
iiw M- iKj/ilfsse ireelierclu's de IC.'.I" à ITlKi, ligure, à la date du
li uoni ItHW, Nicolas Alexandre, sei-neiir de la Uolaiidie.
li'AI.MAIS lUiiiAisi, des Farges. d'Anlis-
c. lie Siiijil-Ilol-er; el de la (îarénie.
,1 .,.:„.i ;■ ,i- ,I.-i.v ,-ro*s.^mil^ iW ni.-iii.' ; nu i", d'or i
l/aldié Nil laii.l. diui' !.■ SnhUhin- da Limoil-
• iii. dil : " .le:m Hiiluiiii-- ■■<m llairnasi, seigneur
>-. leilre- .lariuMi-emenl au mois d'avril iKA .
i i:|.Tui..nI-Ker;-mi.l. le -Jli m.veinl.re du dil an.
In (:u.i>eil du '.< niMJ \rA\i\, >.ur le.pnd le hrevel
■le eoidlruuUiou rie- ilile- lettre- H élé expédié le \H du mOme
mois. •>
Dans une li>le de laniille- nu.inl.m.,-- -hin^ /■■';;■ /loWesse .le 1068
à ItWill, par Ilagne->e;ui. mieiidai.t de LiuLige-. iKlectiuu de Hrivei
ligure Italuies des |-iii-t,'es, ipii n i>t anire rpie d'.VImais des P'arges,
ainr.i ipn- le tai>ail reuiiuipier le i'.lii'iiii'{iii-in- ilii l'i-ti'/nrd H du
LiW'iiisiii i-r lî^êC, éj.ufpie ..Il d jiiiMtail eelli- li-|.-.
l)an»l<' calahign.' de. ^i'i,lil-!,'.ii.m.'~ .;<n '«ni rail lems preuves
_ 35 —
(levant les géiiéaloj^istus du roi pour l'ti-u admis aiL\ écoles roya-
les ol au service militHir», se voit, ii la dale de Septembre 1788,
idcvaiil Gliériii liU), Charles d' Aimais, nO le 1" avril 170:^, au.
diocèse de Périgueux,
D'ALOIf.NY. (le Rocherort, du inij-Sainl-
Astier^l), de la Kolpliie (2i, do SainUPardoux-
lu-Uivière, de Oialoau-fiaillainJ, de Villars, etc.
AiiuKa: De );ueuli!s à cinq fleurs de lia U'sr|;ctil |)o»<.'<-!>
■ V ^ ' \ I *ii djutoïr — [lour Irs (l'Aloipiï du l'mgiin] ; — el, jiijur
, V'] Sr I Im ilAloijjiiy de Itotliefoii : Di' (fllcilli'* ii trois fleurs di'
• " ' V" " -^ lis U'.ii-K<--"1. i •< 1-
C»Ue maison est n-coiinuc par Ions les i^ï'uioalot^ii'tes comme des
plus anciennes et des plus ilUisIres <lii Poitou, où elle est connut»
dès le xiii" siècle ; lui de ses membres assista à la croisade de
saint Louis (Charte de Damictle on 1319). Elle a produit des per-
somia^os de grande dislinction, entri] autres un maréchal de France
sous Louis XIV, en 1671.
Une dos cinq hranctics ilc cetle riiinille — la seule subsistante
de nos joure — s'est lixéc en Perîgord depuis lo mariage, en ilHte
itu 'ii octobre 1005, de Fi-an(,^ois d'Aloignj-, 2-' du nom, clievalier,
seigneur de beaulieu, liis de François, chevalier, seigneur d'Aloi-
gny, la Groye et autres lieux, eL de dame Jactinette du Plessis,
avec Charlotte de la Porte, dami' du Puy-Paint-.\slier, de la Foresl,
de la Kolphie, de la Vialle, rt en partie de Chantérac.
Cette branche périgourdine a pris alliance avec les maisons :
d'Abzac, d'Alesme, d'ArloI, de le Kerlhon, de Brio, de Chabahs-
de-Kicbemont, de Chasleigner, de Gentil, de Lambertie,de Pérusse-
des-Cars, dn Reclus, de Sainl-Astier, de Saidx-Tavannes, etc.
Le 17 juillel 10(17, Claude d'Altiii^uy, chevalier, seigneur du
Puy-Saint-.-\stier, (le la l{olplni',etc.,pro luisit ses tilres de fainille
(levant M. Pullot, ijitcinlatit de < inienne, le.-><|uels justilièrent plei-
nement sa noblesse d'cxlraclion.
.\ cette constataliim, par la Ahiiitviiui-, j'ajoute qu'aux Klats-
ij Ancien repaire noWf, Julrefois jwroisse de la Cilê du Périgue
d'bui di CoiiloUDicix.
Généraux de 1789, od voit au nombre des vol«nts, dans l'Ordre de
la noblesse, haut et puissant seigneur, Thomas-Marie, marquis
d'Aloigny, baron de Saint-Pardoux- la-Rivière et de Château-
Gaillard, seigneur du Puy-Saînt-Astier, etc. {Voir aux procura-
tions.)
ion de *ib\e arme et lampas*^ île
^^ ^""•'vs, au ..iiBi II <ifur i;lur}[L> (l« Irui:! besanl!) d'arfceni.
^^(J Celte ramillo .-^e rattache au Périgord par îion
•^J mariago ilans la maison, de Jay de Beaufort do
Uarriêre et comme possessioimée à Castlllon,
près de Libournc, sur les bonis de la Dordogne, Sa place dans
VArmorial du Périgord n'est donc point douteuse.
Elle a nnjourirhui pour chef du nom et d'armes Adolphe, cheva-
lier dWmnde, sous- intendant miltlain- de l" classt" en retraite, à
Toulousi'.
ligure au I
la nubless(^
seigneur du Hourgi'i l'I
senlô dans t'Onln- <[<■
tJaint-AuIalre, liarun de
ll'.\MKLI\, de Hoeliemoriii, d'Fsloumeau —
luii'ieii ie|iain' nolile, cumiuuue de Sainl-Front-
d'Alcin|is — de la Itiirmilii', du l'oiil, de Laver-
t:iii', du Hourgi.'t, de Champagne, etc.
Akh» : lla/ilr J inii" i'K.is*iiil« il'nrgPttl 'li.
Sous la di'-nnminalion des seigneurs de Roehe-
moriii, ijiii n'i'sl .'luli'i' ijiie ir.\[iii!liii, t'ctto familln
l arriiTo-bim, .■11 lur.K ; .-t dans li;s Assemblées de
I7«l>. un VDJI mi-s.-in- Joseph dWiiieliii, èiuiyer,
lialiit imI, p;ir(iLssi> ili' Ni''gi'oudes , repré-
l'hilijipe de Keaupoil de
il.ii
iiade
comte de Monplaisir.
■1 Sur un
dame itou.iir
rli- Aiihp il.- l);ijmo»d,
•\ i, :1 rrui^rwinlri qui ml
-37 -
ANDRÉ, de Veaux, de Franchères, du Claux, ,
du Kepaire-Martel, etc.
AnHn : D'arpent à une croix do Sainl-Andrê (ou mu-
'] d'aïur, accompagnée dnns les cantons dexire, Bcnesire
en pointe, de Irols Danchis damême (petit sautoir alêm];
en cbef, d'un croias^itil ausei d'aïur.
Cette famille de la bourgeoisie de Périgueux,
a été revêtue de nombreux offices de judicature. Elle possédait
dans la ville, rue de la Miséricorde, portant aujourd'hui le n' 4,
une maUon où se voient, à la clé de voùle do la (our, les armoiries
décrites ci-dessus, lesquelles sont iilenliques à celles qui Hgurent
dans un des livres de l'Hôtei de Ville de Périgueux, fous le nom
lie André.
Dans le Livre Jaune du même Hôtel de Ville, on lit que • le 35
novembre 1510, les maire et consuls donnent à Êlie Andrtî la
permission d'expédier en la ville, la cour des appaux d'Alain,
seigneur d'Albrel, comte de Périgord et vicomte de Limoges, et du
partage , lequel était commuti entre le dit comte et les chanoines de
Périgueux, »
Dans le Hcciieil dos titres de la Ville et de la Cité de Périgueux,
imprimé en 1775, il est dit que Jacques André, conseiller du roi,
chevalier, seigneur du Repaire-Martel, Ht, en sa qualité do séné-
chal du Périgord, son entrée dans la ville le 31 mai 1553, et qu'il
prêta entre les mains des maire et consuls, et sur le livre Missel à
lui présenté, le serment d'être bon et loyal, et de garder et main-
tenir les habitants, citoyens et juridictions dans leurs privilèges,
franchises et libellés.
Le même Jacques Andn'> présida comme sénéchal plusieurs
assemblées dos trois États du Périgord , notamment les 6 et 7 fé-
vrier à Bergerac ; — ce fut à celte réunion qu'il lui fut fait don,
par les Klats, de 500 écus, — le 1" mai 15((0 à Hergerac ; le 11
novembre 15(il à Périgueux ; le 11 novembre 1505 à Sarlat ; le 15
mai 156(1 à Uergerac ; le 'J janvier l'itSt» à Périgueux, le 9 aoiît
1571 it Barlat ; et le 26 janvier 1573 à Périgueux.
Jacques .^ndré n'existait plus le "ii août 15~.'l,date des provisions
de la même charge — de sénéchal — donnée àAndré de Rourdeillc,
frère du célèbre Hrantême (Ij.
I; l'n membi''' Ar '■p\[' Tamilie. Appelé Jai-quu .Vndro, (t
: l'as
D'ANP.LARS, du Claud. de la I^uvie, «le
l'éohaure, de la Veyssière, etc.
Ahmrs : l)'fir(;ciil à trois fiisiL'es de t'UBUte^i <'-«IIe da cbtf
surmontée d'un leo|iaid daiiir.
Dans le CliartrU-r français (diclioimaire des
Riiolilisi , N. d'Aiiglars leii Limousin) , fl^re
comme anobli jiar letlre de 1326, ce qui concorde
lorlion du généalogri:ile CourccUes, lequel dit cette
ison d'Adht'mart , originaire du
lâteaii de Lostan^es aux xii* et
peu avei
famille issue rie l'nnc
[.imousin, où elle possédait le
xiu' sièrles.
Tranclici" la ipiestion d'orijfiue nécessiterai! une élude des papiers
de fainitli' (jn'il ne m'a pas éfé donné tle coimailre ; mais ce que je
sais, r'est que surin production de leurs titres, les d'Anglars ont
élé, en U'AiV>, mniiilcniis dans leur noblesse ; qu'ils ont fait leurs
preuves ]ionr les écoles royales ; i;l qu'en 178Î), ils ont voté dans
l'iinlri' de la NoLli'sse pour les députés aux Etats-Généraux, et k
Péripueux et Jfainl-Jenn-d'Angély.
il'anêle ici W'Ile courte notiii- i-n rappelant que le général d'An-
glars, ué au eliàlean du (^lanil, eu mai ITIjI), menacé, en 1794, de
la jierte de son {rrade, loiiune rHli-viiitl noble , le conserva ^nlce à
son r"[,'iinent de carabiniers qui, en face dii coiiventioimel porteur
du décret île suppression, réponilit à la mesure par ce cri unanime :
l'Iiis iIp d'AnijIma. plus du airaiiiiiinfa !
I.e général d'An^'lal•s est mort iiii cluileau du Claud, le ô octobre
1836.
♦ ♦ -ô-
hAI'CIIONi
ir<(inih.
• de l'c
is il iu-inc-^ dr celte grande maison
!• li/un-nl dan- la -aile des (.'.roisAdoK,
d<- V.'r<aill.-..
■ D'ARGOUtîES (MicHEL-F'iEiiHEl, Évèt|uc de
il trois ijuinlfreuillfii de
les deux rlrriiicni qii.ii'-
M*' fl'ArgoTigc , conseiller Oii roi en sus
roiiseils, ilm'fié le 13 iiovenibrc 173) , fut enseveli liuvant
l'Hiilel (le Snint-Aignan Saint-Fiout, do Périjjiieiix.
D'AHLOT, <io Kriigif, de Cmnoiid, de 1r ('oiis-
siêre, do Saint-Saïui, de la I.inde, de Firheix,
de In Uoqiie, lie la Vîdoiize, de Sainte-Miirie,
d'Ajîil, de Cnzids, de Fa^fes, de J.oys-Hossp, de
Lnmotlie-Snint-Privnt, de lu Meyiiiinlie, de Noii-
gejTols, d(! l'cjTiissac, de Hotriain, de Sniiil-
Sanveiir. de la Hesse, de Sallelxinir.
il'.iiyrtil li);i;rl rcuilk- di' sirioiili'.
Le premier auteur eonriu est noble ("luillHunie Arlol, seipneur de
Frufrie. qui fonda l'é^'lise de Snint-Piorre de Kniffie en 1317. ainsi
((lie eola élait (iravé ^;iir une pierre du ciMé traiiclie do l'aiilel de
eette eplise (Lespiiiei.
Le 11 avril lliTlt, à IVriffueiix, Jeanne-Antoinette do Touclie-
l«i'uf-(;iermont, veuve d'Aiilniue d'Arlot de Frngie, maniuis de la
('iiiissièrc-Saiiit-Saiid ilil.-i île Jaciines, iiaroii de la Coiissière, el
de Suzanne de I.a ItiielKtlum'audi, iviidit hoinnia^'e nu roi comme
mère liitrii'i; de Jeau-Jnri|ues d'ArloI, tnanjius de Frunie, pour les
seigneuries, juslires et terres de Knipe, h Coussière-Saint-yaud,
Itntiiait.. la Vidou/e, la Valade. le Verdoyer, ete.
Le :iK juin 1717. à llerdeaux, Jaeijties d'Arlol, clievalier. sei-
gneur de Cuniond. etiv, lils di- ilélie rl'Arlot de Fru}ri<^ seigneur de
Sainie-Marie, rendit liouimiige au Hoi pour la terre el sei(,'ncurie de
la ville di- la Liriile , pour celle de la Iio<[ne et arrière-tlofs larch.
lie la llirond.-. ('.. 2:ti-2,-J7i:t. i
Siu' la |iriidui'tiou de titres reinoulaut à liMO, ta maison
■ i'Arliil a <■{,'■ muitilfiiw dans la possesnen de In noidesso d'oxlrao-
lieu on l:.7-2el ir.C.X. il.es].ine el .niezier..
- 40 -
Plusieurs de ses membres figurent parmi les votants dans l'Ordre
de la Noblesse, ainsi inscrits : 1" haut et puissant seî^eur, messire
Louis d'Ai'Iot, marquis de Frugie, (ils de Léonard, marquis de
Oumond, et de Jacqueline de Ciiantérac ; 2° Louis Arlot, baron de
Sainl-Saud, seifrncur de la Mejnnrdie et aulres lieux ; il était capi-
liiine de grenadieps, clievalier de Saint-Louis, etlîUde Léonard,
marquis de Frugie, et de Françoise de Jaubert ; 3" haut el puîssanl
seigiieur, messire Jacques d'Arlol de Frugie, comte de la Roque,
lieutenaiit-jrr'nt'ral des années du roi , p'and-croix (le l'Ordre
royal et militaire de Saint-Louis, Il était iils de Louis, seigneur de
la Moque, clievjilier de Saint-Louis, enseigne des gardes du corps,
colonel de eavalerie, brigadier des années du roi. De son mariage
aveL" Mai'ie-Thf''rt''sc d'IIaulefort , il n'eut qu'une tille, mariée au
manpiis lie TaiJlel'er.
AHNAULD (Jea>), Kvè(|ue de Sarlnl. de UIO
Il Ulli.
Il mourut à l'aris, le (j mai Hlfi . et y fut c
n-é dans le couvi'ut dos Frères Mineurs.
DAUNAULT et ^J■All^AUI), de Paussac, de la
Itiirie-Fricar.l, d.' Harnubé, île Talevache, de la
C-liHIielle, de la Faye, de Sjirrazignac, de Golie,
.1." lit Tn-illc. di- Saint- Laurent, île la Forest, de
Villa.-, .le Landonie, i-lc.
V.n l.Vlïl. le Hinlran <le la Mun.'.amii
.le(:i>am|.agnin--d,--M,.lnir. |..'i-,<-i[,alu>an
fui briilô eL eu l.'n.'., la niai-'jn .[<\\-\U-
ri' noble, cnmmuno
H ratiiille d'Arnaull,
iiil dinis la ville de
— 4i —
Périgueux fui saccagée parles religionnaires , qui en firent une
forteresse dont ils furent chassés par les catholiques en 1581.
En récompense de ses services, et pour indemniser la famille de
ses pertes et de la majeure partie <le ses tilres, le roi Henri III
accorda, en 1578, à Arnaud de la Borie, i,000 écus à prendre sur
la Recette générale de Guiennc.
C'est à cette famille qu'appartient François- Arnault de la Borie,
grand-archidiacre de Bordeaux, lequel fut nommé, par le clergé du
Périgoi-d, député aux États-Généraux de 1593, tenus à Paris et
ouverts le 26 janvier. — Il l'avait été en 1570 ot 1589.
C'est à ce même François . lUs do honorable homme Louis
Arnault, seigneur de la Borie-Fricard, maire de Périgueux en
1529 (1), qu'on attribue plusieurs ouvrages, entre autres un mé-
moire sur les Anliquilcs du Pilrs'gord, imprimé, dit le P. Lelong,
en 1522 ; Lanti-Drusac, fait en l'honneur des femmes nobles et
honn&tes, imprimé en 1561; un traité Des anges et di-mons, traduit
du latin, imprimé à Rome en 1651, après sa mort ; Mémoires sut
la rie de Charles IX, etc.
François Arnault, seigneui' de la Borie cl de Barnabe, était, en
1651, seci'étajre de la noblesse du Périgord, lors de ta convocation
des États-Généraux.
Cette famille, maintenue dans sa noblesse, figure parmi les
volants en 1789, dans la personne de mossire Etienne d'Arnault,
chevalier, seigneur de Sarrazignac, demeurant en son château de
Harrazignac.
** D'ARPA-ION (GoDEFnoi-BÉnANGEnj , Évéqne
lie Périgueux (grande maison du Rouergue),
De guculca K 1.1 harpe d'or (armes )hirlniilc>],
d'Arjmjuii |iorlait, dil-oii, plus aiiciciLiir.mcnt :
griffe d'oiseau de proie, il l'ongle furl crochu [en
BFpaijoj mise eu bande (ai'ines egalciiieul parlanltsi.
Béranger d'Arpajon, nommé pitr le pape Jean XXIIi, le 14
mars 14H, assista au Concile de Bàle, l'an 1431, et mourut le 27
décembre Whl.
^
- 42 -
ARRABLAY ou d'ARRABLAY.
Ahmeh : Uandé d'arpont et dp gueules de aix pîèCM.
Ancienne maison du Périgoixl qui a donné un
chancelier de France, un cardinal-évéque de
Porto, et un sénéchBt du Périgord et du Quercy,
sous le nom d'Arrebiov.
IVAMTENSEC, do La Fartfo, <if> Verneuil, de
TiouzoM , lie la Barrière, de la Borie, du
PeypHt, etc.
Akhea : D'iiziir i'i une latKc d'ur. en forme d'air, bordre
de pieiilcs; un clii'f r;oiidU de |:iiau les, charge d'un cruis-
•iOiil ]ipise9 sur des couvcrU d'arjwnl 3p]iarlcnaiit à la
Cette famille a élc anolilif par lettres patentes du roi
Louis XIV, en date du 15 mai i(>r>ij, enregistrées à In cour de
Bonleaux te K juillet et eonlinmVs In 11 sepu>mbrc de la même
année.
On voit dans ic Livre-Vert de riIiHel-dc-Ville de Périgueux,
Tolio iOa, au n'iti>, i|U(' ■ Ji'Hn-Baiilistc d'Arlensec, homme
savant et di' prnliiti'' l'oniiiie. fui aiiohii, ain^ii ipie sa postérité,
|iour avoir soiilTeil la ijuesliuii jiuur le st/rvico du roi et. do la
patrie. * Et, flans la (iiiionno histori'fiio, il est dit que Chanlost,
gouverneur de l'érifrneux peu'lant rniciipiilion de cette ville par
les troupes de la Knimle, lui lit sonlTrir le> plus allreiix tour-
ments. Il eiil li's pieds ]»'lrs {•( 1rs oiifili-s lu-rachés avec nn fer
hrûlant.
La double qualilé rie untile el dr prrln- de Kraneoi* d'.Arletisec,
euré di- Sainl-Severiii— rH-1i>>;ii' n-iuiluri de Neuviet, devait en
l'aire une vielime de la ^-raiide nHulution : aussi le tribunal
révolnlioimaire di- IV-ri^'iU'Uv li> .'niKlatimii-t-il à niorl . h- 17
lliennidor an II — \ iinùt IT'.ll — -.Mili'n.'e ijiii fut l'xéeulé.- le
inèni'' jour.
- 43 —
D'ASPBEMONT (de Roquecohsbj — Hatmond,
moine A la Chaise-Dieu et abbé de Gaillac,
en Albigeois ; Évoque de Sarlal.
Nommt^ par le pape Jean \XII, le i juillet
131H. n mourut eu ISIU.
AnMK" : 1)0 (gueules à la l>uu(tc <l'or.
D'ASTELET (ou mieux IIastelet), de Jauine-
lièros, de J'uymartin, de Pulgombert, de Ville-
bost, de Termes, do Guerèmts, du Hepaire, des
Ja rousse s , de Clais, do Hcaulion de Lom-
bardières . de Plancbe-Menier , de Limey-
Abhem : ne t-Utfules !< Irois lipsi.iilii d'ur.
La péncalogie de la famille d'HasIelel, {iressée sur litres
aiilîienlifpies, par Nadaud (Nobiliaire du I^imousiiit, commence à
noble Collin Hastelel, niaîlrL> de forges de Jauinclières (commune
de Javorlliac), qui, par son testameul du U août lûOri, demanda à
i'tre enterrii dans l'église de Javerlhac.
Dans une intéressante notii-e sur tes forges, en IVrigord et en
Limousin, le baron J. de Verneilh-Puyrnseaii nous fait connaître
plusieurs mailrcs de forges, lesquels ajoutaient à leur désignation
les qnalineations d'écuyers et autres titres nobiliaiivs, donnaient
des olliciers à l'année et eoniractaient de nobles aUiances.
Il en a été ainsi linns la famille Hnstclet; ii partir du premier
degré do libation jusqu'au neuvième il7â4i, qui termine la généa-
logie de Nadaud, tous les sujets sont qualillés éeuyers et maîtres
lie forges.
C'est donc avec raison i]Ui' M. du Verneilli nous dit qu'en se
livrant à l'industrie iiiélalliu'gique, on ne faisait point acte de
dérogennce — el pour en doniu>r une preuve, voici ce qui m'a été
raconté par un 1res véri(li(]ue témoin ilu fait : • J'ai vn, dil-il,
ilans ma jeunesse, un noble vieillard — il élail né dans te dernier
%iècle — qui lOmluisiiit, lui-même, à sa forge, non loin d'Kxci-
denil, une mule chargée de minerais, mais il avait l'cpée au d'ité
|i«ur constater qu'il n'avait rien perdu de sa qualité. »
De inénic qu'autrefois la verrerie faisait des gculiUhonunes
verriers; de même, ajoute notre spirituel ri savant archéologue,
l'exploitation des fers créait de- genlilslioinjucs forgerons ; et à
— il -
l'appui de cette thèse, il cite un grand nombre de familles qui
devaient à cette industrie leur richesse et leur noblesse.
Un arrêt du parlement de Bordeaux, du 31 janvier 1681, vient
fortifier cette opinion, en déclarant noble, et noble d'extraction,
t'un des membres de la famille Hastelet et en ordonnant qu'il
sera raye des rôles de la taille; plus tard, on voit, en effet, le nom
de cette famille figurer dans les jugements portant maintenue
de noblesse, rendus par les intendants de Bordeaux, de 1698
à 1718.
D'AUBEROCHE ( Glillaime) et RAYyom
i.'AUBEROCHE. Évoques de Périgueux.
ARUfc^^ : Une leur, à uuc bordjre chargée de neuf
bcsonls — sans indiciilion des (: maux.
1-e premier, élu Évèque en 1109, mourut vers
H:iO. C'est sous poii ponlificiit , est-Il dit
dans le PtrigorU illiisirr, que l'église et le
bourg du Pu y-Saint-Front furent consumt's par un violent incendie.
Le second, t% le 7 juin 1279, vivait encore en 1295, (Voir le
Pi-vigord illiislri- et pièces hisloi-iques sm- les Évèqiies de Sarlat,
de l'abbr .\udierne.l
D'AL'BUSSON, de la Feuillade.de Savignac,
de Peyraux, de Villars, de Beauregard, de Mire-
mont, de Monlamas, etc.
a:idc£ u Vci
lillt'^
r.oniriii' dnn> le.s pliis gniiidcs niiiisoiis, il serait dinicile de
rcmoiitiT à faiiliquiii' di's vii'omlr- d'AubiL-isoii ; cependant, ce
qu'il y il di" ciTlaiii, i''c-1 .[iril- ''liiirnl ccli'lji'rs du temps de
Ohai'l<'itm;:rie, ri qm- la di^riK.'' il.' %i<-o]Nt.' dniicura plus de VM
ans diius la tiiiiiMjii di' l'i' lunn. ri |i!is>a lou,j<jrn-s du piTC au fils,
jus([u'j'i ci: i|iii' Raujiuini, \iconilc irAiiliu-.sfi!i , qui se croisa
contre les .Mbigcuis . en I2UI, lit ImiiiMiage de sa vicomte, en
- 48 -
1226 , par ordre du roi , au comte de la Marche , dont les
d'Aubusson avaient antérieurement partagé Tautorité et Téclat.
Sans rechercher au loin les illustres alliances des d'Aubusson,
il me paraît intéressant de faire connaître celles qu'ils ont contrac-
tées avec des familles qui, si elles ne sont pas toutes issues de
notre province, n*en ont pas moins droit, à des titres divers, de
figurer dansV Armoriai de la Noblesse du Périgord. Je puis citer,
entres autres, celles : d'Abzac, de Bcaumont, de Beaupoil de
Saint-Aulaire, Brun de la Valade, de Calvimont, Ghapt de Rasti-
jrnac, do Ohauveron , de Ghaunac , Ebrard de Saint-Sulpice, de
Fumel, Gourdon de Genoulhac, Greeu de Saint-Marsaut, d'Haute-
fort, du Lau , de Losso , de Montardy, t*erusse des Gars, de
Pompadour, de Roflignac, de Royère de Lons, de Salignac de la
Poncie, do Saint-Ghamant, de la Tour du Roc, etc.
Gette nomenclature de familles alliées aux d'Aubusson
explique suffisamment Tinscription, dans le Nobiliaire de notre
province, du nom et des armes de Tillustre maison d'Aubusson,
issue des comtes de la Marche.
Est-il nécessaire de rappeler ici, avec tous les généalogistes
accrédités, que les (FAubusson ont produit : des chevaliers
célèbres depuis le x" siècle, un grand-maître de Tordre de Saint-
Jean-de- Jérusalem, des chevaliers et des commandeurs du même
ordre à toutes les époques, un cardinal, plusieurs évèques, deux
maréchaux de France, des ambassadeurs, des gouverneurs de
pmvinco, des lioutoiiants-généraux d'armro, des chevaliers des
Ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit, des ducs, des pairs d(»
France, etc.
Ne serait-il pas également superflu d'ajouter (pio Jean d'Au-
busson, seigneur de Villac, Miremont-les-Périgueux, |)roduisit ses
titres de noblesse en 1609, devant les intondants de la province, et
fut maintenu dans sa qualité, et que le nom do la famille figure, à
Férigueux, parmi les votants, dans l'Ordre de la Noblesse, pour les
députés aux États-Généraux de 1789?
-29
irAUGEHEAII.
Ahmks : Do piiiople à une autî<.' d'argent.
Des lettres de» noblesse furent accordées h
Eymcrio d'AUGEREAU, le 14 février 4(555, par
le roi Louis XIV, et enregistrées le 17 avril
suivant.
u
Sffi
^
D'AUGEAHll, (le Tiregaii, de Cléraiis, de
Viraitei, etc.
: Parli
09) 4l «
l'azur à trois jai's (ou t
s jiarlaiilcs ; nu i; d'azur nu cruissant d'argml
rc du ch'inip ; nu rber Ap puGulc.i chargé d«
(l'argrnt .
Ollo familliï posM-dait, en 140(1, 1h seigncni'ie rt'AufîeanI ,
en Anjou, mais les guerres do Rolipion l'ohlipêrcnt de s'cxpa-
Irier.
Jean d'Aiigeard est le premier ijui vint s't'labiir, vers 1460, près
Sadillac, canton d'Eyinel, en I-'érÎKOrd.
Ue IfiTO à 1~7U, les d'Augeard comptaient six préâideiits à
mortier du Parlement de Bordeaux.
C'e^il à messire Jeaii-Cliarles d'Aufîeard, chevalier, sei^eur de
Tiregan, Ciérans et autres places, pn'sident à mortier au Parle-
ment de Uordeanx, (|ue HuyiieH|,'0 dédia les Statuts des coutumes
de Bordeaux.
1^ famille a éti: maintenue dan» sa noblesse par Jugement de
Pellot, intendant de Guienne, du 28 octobre IftHl, et [larmi les
votants, en 1789, pour les Di'-putés de la Noblesse, on voit ainsi
inscrit : Messire Jaci(ues-Annand d'Augeard, clievaiier, seigneur
baron de Virazel, manjuis de l'ouy, sci^neiu' de la Cliaiicère el
autres lieux. iVoir aux procurations. l
AL"TIKR(.>I Dr Autikt.), ilr l'.oussac, de Ko-
niepjiix, coinmuui; de Saiiit-IX'r-li's-l^bainjia-
(îiies; de Labastide. de la Faye, de Horicemic,
■■inninunc de Ni'-groudi's ; — du ('.lifllanl, etc.
: Kl-
i;'-umpat{n«e
;ouroiiiié du
iuHkh IroiH
Noble r.abriel Autier.
-es frères, sur te
do leurs
titn's. i(ui prouvaient leur noble>.-ie d> ■pni'^ Louis Autier, damoi-
seau, vivant en 1 iiU, furent maintenus [*ar jngetnoiit rendu le y
murs lûDy.
— 47 -
Une aiiire mtiinteiiue de noblesse fui encoiv remiiio pu favoiir de
l'clU" faiiiillG le C juiivici' KiHl,
Dans la liste des faintlles qui rondireiil hoiniiiiigo à M*' Le
Itoiis, Kv(>i|uc de i'ijriiriieiix , lîgnre : Cliarles Authier, éciiypr,
seigneur du Honccnac, haliitaiit du cluitciui de Benulaurent —
repaire noble de Cornilli' — à raison de contenances dans les
[Kiroisses de Lempzoïirs cl de N'éyrondes.
Il appurl d'une attestalion do Tnrenne, du i novembre 1674,
i{iie Jean Aulliier, i'cujlt, si'ijfnciir de Lalmsiido et de la Ftije, a
hicii cl flilidement servi sons ses ordres en qualité de ^ntilliomme
lit' l'iirrière-lmn de l'esnidron df cavalerie.
l'ii JojHi du Aniliier, coloiiel dn ivginicnl île l'entliièvreMli-affons,
ré le ô oclolirc 17i7, fut ivrn page du roi, en sn grande éciipie,
le 4 Juin i7fi0, ilievHlier de Saint-Louis et di's ordres militaires
ri liospitaliers de Notre-Dainc'-do-Mont-Carnicl et de Snint-JeRn-
Jo- Jérusalem.
ll'AUTIŒSSAL, de la l'Iitigiie, de la Filolie,
: IVarRcii
m lie gUiïUli^»
Xoblt; Kraniîois d'Autressnl, qualifié écuyer,
:i-i[fneiir de la Kilolie, ligure parmi les gen-
' liUliom'nes de la rfénéchiinssée de Sarlal, con-
voques ponr le ban île 1C74 (I).
Dans 1» généalogie de la maison de Toudiebu'uf, extraite du
lome xiV du .\ohiiiiiiir f.'iiivvrsel de Saînt-Allais, l'auteur, après
avoir nippclé le niariatïe de Sybille d'Aiiliessal, lille de noble
d'Autressal , seigneur de la l'Iaigne, el de Jnunie do Villars, avec
Jean de Tonoliebieuf-Heauniond, écuyer, seigneur de la Crompe,
«joule en note i<i-lte famille existe encore (iSlKi au clnitcHU de
l^Mgmie. pivs [ligaroque-sur-I)ordogne, mais elle ne comptait plus,
'•n IHl',1, que deux demoiselles d'un âge assez avancé, résidant
iiu dit etiiiteau.
Parmi ses alliances, j'ai ndevé les noms fies faindles : de Dor-
doigno. de tleaulieu, de Villars, de Malegiit, do Vassal, de Male-
ville, de [lour[ia/el. d(^ Hîninl do I.anglade. elc.
D'AYDIE, de Ribérac, d'Espaluches, Monba-
ziliac, de Bernaiiières, dû Vaugoubert, de Saint-
Harti«l-do-Vnlolte , de MonU.'heiiil , de Mayac,
Ac, Javerihao, de Saint-Romain, de Castil-
Ion (i), de Guilinières, do Benanger, de Rions,
ele.
Arm^s : De giii?tjkA à quatre 1u|ims courilol l'un Bllr
Cette famille, urigiiiaire du Bénrn, où elle était qualifiée, dès la
lin du \iv' ijif'do et le commencement du xV, des litres de
Hipvnliers , barons et puissants seigneurs , a formé plusieurs
branches. Celle du Périgoril est désignée sous les noms de d'Aydie,
comte et marquis de Ribérnc.
Odet d'Aydie, chevalier des Ordres du Roi, comte de Commin-
ges, gouverneur, amiral, et grand -sénéuhal de Guienne, se
rendit célèbre sous les régnes do Charles VU et Louis XI,
Armand d'Aydie, écuyer, créé comte de Ribérac, maréchal des
camps et armées du roi, fut député de la noblesse de Périgueux
aux États généraux do 1614. — Fram^ois, comte de Ribérac,
commanda après son frère aîné dans CazaI, et fut un des otages
donnés aux Espagnols lors du traité de Cazjil.
Le lUs do ce dernier, Joseph-Ilenri-Odet d'Aydie, marquis
de Ribérac, capitaine au régiment du Roi, blessé à Sénef, se
relira dans ses foyer-s, où il vivait encore on 1717.
Je citerai parmi les membres de cette famille, moris sur les
champs de bataille : Pierre d'Aydie, llls d'Odet d'Aydie, cheva>
lier, vicomte d'Espcluclies, de Turenne, seigneur de Ribéraix, et
de Anne de Pons, tué à la bataille de Pavie, en 15â4 ; Frédéric,
lue à la tranchée du siège de Monlauban, en iCti\ ; son second
frère Jacques-Louis, à la défense dp Gazai, on IGiO; et Antoine,
vicomto de Ribérac, autre frère, blessé à Montauban. Ces trois
fi-ères étaient Hls de Armand, man'xlial des camps et armées du
rui, cité plus haut, et de -Marguerite de Foîx.
Je rappellerai aussi que la maison d'Aydie a donné à l'Eglise
deux évéques, dont Guy, llls d'Odet d'Aydie, vicomte de Ribé-
rac, et de Aime de Pons, élu au siège de Sarlat, en 1527.
Rien que les bornes d'une siiii])lc notice ne me pennettent pas
0 Dici, lopog. du vi<;cimlt! de Gourgues.
— 49 —
de très amples développements, je ne veiix pas terminer celle-ci
sans dire quelques mois :
Sur Tabbé François-Odet d'Aydie, qui, dès Tàge de 17 ans, fut
pourvu du titre d'abbé de Saint-Angel, au diocèse de Périgueux,
investi d'un canonicat à la cathédrale de Tours, puis vicairc-
l^néral du même diocèse, et, enfin, aumônier du roi Louis XV, le
2fi février 1736. Plus tard, sa démission d'aumônier ayant été
acceptée , il fut nommé abbé commandatairo de Tabbaye de
Savijarny. Le sceau de ses armes, qui ne diffère en rien de celles
ci-dessus décrites, est timbré d'une couronne de marquis, et,
comme marque de sa dignité d'abbé de Savigny, il le surmontait
de la mitre et de la crosse.
Après la mort du chevalier d'Aydie, l'abbé de Savigny, son
frère, fixa sa résidence au château de Mavac, où se réunissait
l'élite (le la société de la province ; ses bénéfices, qui ne s'élevaient
pas à moins de 40,000 livres, aidaient largement aux frais de ces
réceptions journalières et d'une table où le Vatel périgourdin, le
nommé Michelet, montra alors, et depuis, un grand art culi-
naire.
L'abbé d'Aydie resta à Mayac jusiju'cn 1790, époque où il vint
habiter la belle maison qu'il avait fait bâtir sur la route de
Bordeaux — aujourd'hui l'hôtel do l'Univers — chez sa nièce
Madame de Moncheuil (Audi), à qui il la légua. Il y mourut.à Tàgo
de 92 ans.
Sur son frère aîné, Armand, comte d'Aydie, qui fut l'un des
agents de la conspiration de Cellamaria : il disparut le jour même
de l'arrestation de ce prince ( septembre» 1718) et se réfugia en
Espagne, où il obtint : la grandesse, la croix de l'Ordre de la
Toison-d'Or, le grade de lieuttmant-général des armées de Sa
Majesté catholique et fut enfin vice-roi, gouverneur-général des
deux Castilles.
Sur son second frère, Biaise-Mario, surnommé le Beau-d'Aydie,
qui eut, dit-on, sa part dans les bonnes grâces de la duchesse de
Berry, l'ainée des filles du régent Phih{)pe d'Orléans : il aima
profondément la belle Circassienne Aïssé, et en eut une fille qui fut
M*« de Nantiat (de Jaubert) , laquelle eut également une fille
qui épousa le vicomte de Bonne val, et de ce dernier mariage
provint aussi une fille mariée au comte d'Abzac.
D'AYMERIC (ou Eymedic et Avuerique), de la
Bénédiie, de Poujade, de Baluel — ancien re-
paire noble, commune de Sainl-Vincent — de
Cherval, de Monbelte, etc.
Arme»' : D'nzur au dcxiNclière de carnation, armé d'une
épie d'argeul en pal, mouvant du câlé Mnnstre de la
Depuis 1600 celle famille se transmettait de père en flis la
charge de lieutenant-général criminel à Sarlat.
En possraeion du ciiâti'au de Falnel, que Jean de Durforl vendil
à Antoine d'Aymeric, lieulenant-gùnéral de la sénéchaussée de
Sarlat, le 13 juillet 1700, celui-ci ne voulut [las prendre le titre de
seigneur de Paluel sans s'être Tuit accorder des lettres de noblesse
(ju'il reçut, ainsi que les armes ci-<U'ssus décrilcs, en décembre
1712.
En 1668, les d'Aymcrique avaient droit de banc dans l'église
île Calviac, cl, en 1699, droit fie chapelle que leur avait accordé
révèquc de Cahors.
Madeleine d'Aymerique, en religion sœur Saint-Hilaire, était,
dans le win* siècle, abbesse des Clarisses.
Le nom de celte famille lipurc parmi lo» votants dans l'Ordre
de la Noblesse aux Elals-l.iéuérau\ de 17Wt en Périirord et fo
Qnei-cy,
IIk HACALAX. fie Moultîi/.illac, — ancien re-
paire iiolili-, avec tiln' de vicomte, ayant liaute
justice >itr U-oï> paruisscs : Colombier, Monba-
zUlac Cl Siiiul-r.lirislophe.
Aaur.-^ : D'^r .> tr«i~ m.iH.'.iux d.- u'i^'ulcs i cl 1, «l uns
Celte famille fijfUii' parmi les vulaiils dans l'Ordre de la No-
blesse, en 178'.l, ii Fériguenx, avee le litre lie viciimie, el, sous Ift
même lilre, à Sarlat, on vuil le nom de Dacalan au lias du procès-
vcrlial de l'asH'inbl.'-e qui e.il lien I- IH juiliei 17«11. à l'effet de
donuer de nouveau\ puuvuir^ aux di-pitir> île lu noble».-.
Db BADEFOL, de Pfeyrot, de Muratel, de lu
Cour, etc.
azur il la croix d'or caulonnéo aux 1 et 4
beun de mCmt ', aui i el 3, d'une dérense de «an-
d'argent posée en taecc.
C'est ainsi que ces armes se voient dans une
(fénéatotïie manuscrite de la maison de Koyère,
sous l« nom de Marguerite do Badefol, fille de Gui do Ba<lufol,
iiualiflé haut el puissant seigneur de Badefol , de Peyrcaux.dt;
Muratel. do la Cour, etc., laquelle épousa, en 161)8, Philibert de
Royère, écuyer, seigneur de la Reynio, de Lom, etc.; mais,
dans sa Sigillographie, M, Ph. de Bosredon fait connaître d'an-
Ires armes rolcvécti par lui dans la Bibliothèque nationale, mss.
Olairamhault, titres scellés, T. I\ — sous le nom de Bernard de
Badefol ; elles sont ainsi décrites : Un soleil ù rais recourbes.
De BAKFET, lie La Mothe-Fissot, de La Vi-
I gerie, etc.
Arvis : D'azur à trois étoiles niai ordonnées d'argent.
Les Baffot ont donné à l'armée nombre d'of-
I liciers. Uti Eymeric de Baffet, écuyer, .sieur
' do ta Vigerie , servit dans lu maison du roi
Louis XIII ; son fils, messire Jean-Sicaire de
BalTel, écuyer, seigneur de la Mothe-Pissot , fut brigadier des
gardes du corps du roi et chevalier de Suint-Louis ; son pclit-
flls, messire Antoine de ItafTcl, écuyer, seigneur do la Mothe,
y fut également brigadier et chevalier ilc Saint-Louis. Ce dernier
est porté dans le réle de la capitaliitii des geiililshonnno.s de la
sénéchaussée de Pérîgueux , et l'arriéru-petit-lils dudtt Jean-
Sicairo de Baffet, était geiidarine île la gnrde du roi lorsijn'à
la Révolution de 89, il éniigra et lit les Cîunpngnes de l'année
des princes do Condé. A la Itestauralion, Il l'eçul, avec le brevet
d'ofQcier supérieur, la croix de Saint-Louis.
l^'tle fatniUe, fixée en Périgord depuis près de SOO ans, se serait
éteinte dans les mâles en ISûG, ^uivalll M. Gilvy, auteur du
Kobiïiairc de Guieitiif.
De.BAILLET, (le h Peiidoulo, de laBroussP.
ilii Luc de Florciisncr (ancien repaire noble,
cniilon d'Issigcac), de la Perche, de Castillonôii.
— Ville de i'aiicii'ii diocèse de Pt^rigiieux.
Ahhes ; IVniiir i'i une b.nidc d'argi-nl, accoaléi: (le deux
La Olionay-Di'shois a iiulilié lu (rénéalogic de celle famille,
(in'il dit oripiriairi' de Pariai et d'Hiu-ieiiiK? iiohl(?S5e. Uni' bran-
die, ajoute— t-il, passa di: là en Angoiiiiiois et on PérigonI, oii,
apivs avoir fait la production de ses titres, elle a été inscrite au
Olalogiic des (Icntilsboiiiincs de In priiviiice, par nri-êt du conseil
d'État du 12 niai-s llififi et maiiitt'iiiic dans la noblesse par orrton-
naric)' de M. Pcllol du :2li avril Ifîfl", i-t, comme constatation de la
noblesse, il me suffira de rappeler tpi'ello a voté {'ii l~8tt pour les
députés fie l'Ordre aux Elats-dénéniux.
Celti! famille compte pbisieurs n'préseï liants en l^érigord, et,
dans le Lul-et-liaroime, un de ses iilemlin-s. anrien membre du
eoii>;L'il fjériérHl. y est ([Uiililîé du litre de barou.
llK MAILLOT, de Beaiilieii, de Mourets, du
Mus, lie Coudai, de la Cliapclle, de 1 tourdaisse,
de Im nivière. de la hom.>/.-. etc.
haiisia liste der. ;;i-iilil-1ioiiime-. de la xW.diaiisV'e .le Sarlat
cunvoipiés pi.ur ]•■ bail <li' H'^f ll^iiri'ut ].liisi.'urs luenibres de
celle l'aïuille. Son imm ~e \'iil é-ialriiieiit dans b's iiiiiiiili-iiws de
noblesse et daii-. le- a~seiiil.l.'.- île l'Ordre aii\ Klals-liéiiéraux',
en i7WI.
llaiis II- Chiirtrirr fr.-iiiy.ii-' au r|j,-ijiiimaire de-, niiublisi il osl
dil : . \. Itaillol. .le Sailiil. -u IVii^-rd. anobli |ur l.tires de
Kiji. .
De BANES (ou dc Basnes-|, ilp lu Kauriis .le
MalefTo, de I^utlierie, du Clinn^e, de Houriin-
puel, de la Borde, do Fargcs, Ole,
lini: iJH-p d'or mise i-ii pal, la pi
!hI dr Fraiire illl l.i pointe en bf
» l'Ioilesil'^irgi'iil, (loin fn chffpl
Jr doirf à l'obliftcnncc du n^K't^lU' cticvalior du Clioyroii du
PHvillnn. la coiiiinuiiicatioii de litros concornaat la fauiillo do sa
inèn' -MurgiieHle lio Banes. A l'aidi- di- ces tilres, il m'a ôté facile
irétatilii- la lllialion directe de la limnclio |t<Ti};ourdine de ce nom,
H partir de : Noble homme Jeiui de Hamss, éciiyer, seiffiieur de la
KHurif', k-qiK'l rendit liomi)iQf,'(<, le ■' juillet l'iliri, à raison de sou
l'Iiiili-nii de lianes, ainsi que son Tds et petil-lîU — le premier, le i~
iietoljre 15U, et le second, le 2i révrier 1582, — à Alain d'Albrel,
l'omte dn Hérijs'ord et vicomte du Limousin. Dans son testament,
lin fl juillet 15l(i, l'-erit en latin, il est (|ualillé iiobilis vir.
De ce premier iletfré, j'ai pu suivre rét;idièremeiit la lisué'^
masculine jiis(|u'hii tiuitième inclnsivement, c'est-à-dire jusqu'à
la premièn' moitié du xvin" siècle, l't censlalOP qu'à chacun de ces
decrrs les Banes avaienl lOiilraclc de nobles allinuces. Voici,
lin rest.', le nom de ces fauiilb-s : Miliac, Heyère, Mnuleriinl,
Keauilel du Pciich, l.aiiilx'rt de Huiliers. Lan^lade i(iirard), Lt-y-
niarie de Lurocbe, Le Klauc de SaiiiL-JusI.
Lii famille de lianes a iirouvê sa noblesse anx i-ecliercbes faites
[lar les commissaii-rs nommés à cel clTet et a été imiiiitfiiue dans
sa ipialil<> par M. Pi'llol,iiileiidant de (iuienne,le li décembre ififï".
C.eilc dite Banes île Ganinnue, représentée de nos jours en
I'éri};ord et en Bordelais, esl-elle une brandie d(' c^'lle dont il est
iii ipiestiou ? On serai! porté a le crnire, en voyant l'iiieiilité des
iirme.-; mais ce seul iudiee, sans auciui doruiticnt devers moi poin*
l'-lalilir le [loiul de jonction de ces derniers avec les premiers, ne
Mie permet pas d'aniriner une conminuaiité- d'origine.
- 5Î —
IIe bans, de Calhavel, de la Nouaille?, etc.
Abmfs : Daiui- à une porle ouverlp d'argent, accomp»-
pn-'e de trois fIoUps d'or, doux en chef el une eo poinlf,
e] un dolla ou triangle vidé (i'argciil posô en abîme.
Ces nrmps sont ainsi décrites dans le Grand
Armoriai de France à Jean de Bans, écuyer,
sienr rie Calliavel, el à Jean de Bans, écuyer,
sieur de la Nouailles (Registre rie Bergerai'l,
21 janvier ir.'.W.
De HAHATAQUV.
an [IcYlrachi'i'R <l'or tcnanl une tfff
[fi-xlre, d'un rroiss.inl d'argent ri à w-
Mrf-\T<- d'un lidril d'ui
Critc ramillc, iDiitiue en Karladais, dès le
xv siècle, a éti- anuhlii' an mois de Juillet 1511.
Voici l'extrait liilèle des leltres patentes :
. An mois ilo juillri l.->ll, le Hoi 1,-iuis Xl(, élanl à Valence, en
ci>[isiili-ra1i<i[i <!•■ lu limulili' muriièiv ilc vivre, honiiélclé et luoeurs,
i<t uiilri's vi'iius ili)iil csl iiim-i- lu |i>'rsonn>> di^ notro nmé el féal
Mai'liiii rlc Hiinilui[uy, liuliiluul dr Villi-ivul, uu iliot-t-sc d'Afc'en ; en
coiisiili-niliiiii en miln- des divers srrvii'cs i^i'il Nims a rendus dans
les c\[H'dilii)ns l'I li's pii-rri-"., -.iirloul ilnns le rcconvremont des
. Icrrcs <lr nrdr.' Klul d.' MlImii, <y-U-M\ [«.r les V.-nili.'iis, dont Nous
lui sommes iivi-e rnisoii n-diviilili', nin.l.lit t<>dil Miiehin de narata-
|uy, Hvcc liiult' su fnci- i-t |iosl.'rili' de l'un ••( de l'autre sexe, venant
le loyal n)nrtMt.'e |iri'sfiil et iivciiir, ■
Ces li'Itivs. siKiii'-es \.;\>. fiifciil .■iirc^.'ir.ln'o à In tJliainltrc des
CuiMjdes (i \':\v\>. le lUJnill.-l K.l 1. [.r..i,]iilt:u,'c~ jmr le s.'-m-ehni
d'A'.'ciiuis i-l di' i;iiscii!.'iic el eiiri'j;i-.|riM-^. en oiilr.'. hu .sr-m'clial
d'Atr-'ii. I." i\ iinveiiLlirc île \» iiirnie nuii.-e ,-\ » Iw.linaire de
Villnval le li inilli'l iri|.'>.
— 55 —
Db BARBARIN (ou Bahbehi»), de Vessac, de
Sanillac, de Sansonnet, de Boissi3t,do Rafaillac,
de Reignac, du Gliambon et do Ladou, l" avril
16J7 [minuleâ de la Brouhe, notaire royal).
Abues : Ecarlelé, aux 1 el 4, d'azur à trois abeilleB d'or ;
aai 2 cl a, ëgalenieat d'or, à Irois bara (ou poisBOQs) d'ar-
"" gent l'un aur l'aulre en fuace, celui du milieu coii-
louru« (1).
Jeao Barbann, conseiller en la Cour des aides à Pùrigueux —
depuis réunie au paHemenl de Bordeaux, — «'tait frère do noble
Jean de Harbarin, conseiller au Hrértidial, marié deux fois : 1° le
7 juillet 1596, avec Gabriellc d'Arnaud de Laborlo ; 2° le 1" dé-
cembre i60i, avec Marguerite de Hontardy de la Beyiie, lequel
acquit le llef de Vessac et fui gentilhomme ordinaii-e do la cham-
bre du Roi ; il était troisiènio aïeul de Louis de Barbarin,
seigneur, comte de Reignac, lieutenant-général des armées du
Roi, qui ne laissa que des (lUes, dont l'une épousa :
Charles-François de Campet, seigneur, comte de Saujon, ancien
brigadier de cavalerie, enseigne des (lardes du corps ; la seconde,
Josepb-Anguslin, comte de Laval-Montmorency, demi-froro du
maréchal de ce nom, et la troisième, Julie-Céleste, mariée à
Charles-Yves Thibault de Larivière, lieutenant-général des années
de Sa Majesté, morte à Vessac, lo 11 avril 1754, âgée de 58 ans.
Un Cosme Barbarin, seigneur de Sansonnet, était capitaine des
milices au bataillon de l'crigucux.
La famille de Barbarin a voté aux Elats-Généraux de 1"89, à
IJbourne, à Bordeaux et à Argentine ; elle est encore représentée
dans In Charente.
Il
De barde (I,b Hoy). de Valenglars, etc.
Ahues : Tinrce ni ra!<ces; au 1", d'or à un lion l^opardn
lie gueuli"»; au i', île sioople ploin: au.')', d'hermino a Irois
poi[il9 ran^ci^B.
C-rtte famille, originaire do Picardie, sur la
production de ses titres remontant à 1524, « été
maitilfiiiic par diverses ordonnances. Mais d'a-
t> liaoi le Xiihiliiiirj da Limousin, par Nadaitd, «lies aonl décriles a
lf»iur à trois iniiufhps * miri suniiDOtéfs ifont étoile de giifulfs.
- 56 -
près la ffi'Tii'nlopiB tlressée dans l(? Xo!iilinire de Ponibieux et
<lr Viiiioux. par M. de Itclleval, la lilialio» uiilhentique peut s'éta-
lilir di^-piiis le milii'ii du xiv" siècle.
La lirancho (■oiinm; sous le nom de Le Koy de Barde est fixtV en
Pt''ri;;niil (li-piiis rac<|iii^ilioii des cliàk-aii cl lerrc de l.aminary il^
coinmiine d'Aritoime , pur M. Aniiaiid-Nii-olas Le H oy, comte
(If Hardc, capitaine de l'iivalei-ii-, clievalier de Sainl-Loiiis et
rei'evfiir t;i'"'n''nil du di'parteiiieiil de Ih Donlotriie,
Cette famille a volé en l'ieardie ilaris l'Ordre .le la Nolilesse eu
ITWt.
SI
l'ii'tle l'aiiiille fi^'iiri; parmi les votants, datis
rui-div (lc> la Nuljlesse, aux Etal-( îénéraux de
■4. 4
■-^r::^^
ht: MAHHKM- n-eiit IIaiiiuuh et BAiiBALLTi
des Koiu'iiii'S — (lu lie Kuuniil — aneieii liof
.l.'Iaeli^Uelleiiie de M.mipoii.
i:.-t1.- iMiriille a i-ei;ii ili.~ l,.||res d'anoWisso-
lent d.' Il.'iu-i IV, il-irif. la perxmne de (ïuil-
lanme de ItaniiMlt . -L'Ur d.- Kuuniies , Iinnmie (raniies de la
eompa{.'ijie ili- M. .le la K"ive ■■!■■ l'.;iiiiji,.ri|r.
Marié eu pieiiiiéres i r> »\ r-e diuii'ii~<-lle Mar;;iierite de la Place,
de flirt liijmie el uuKle mai-iui. Iiiil •iujIlMUtin' eul eini] {;(ui;ons
.■t .piatre lill,u. l/iijné .!.■- til- lut ,iu-.- d.- la |-'..ree; le seeéml.
e;>pilauie .laii- Ir ré-iiii'-ul de S.^^■M-y<■.
Va\ -e,-..rid.- -. il ép..„-,i dHIu-i-'ll- d- Mrlet. .Innt il ll>llt
- 57 -
Les lettres de noblesse, datées de décembre 1604, inentioonoiit
les services rendus pendant J5 ans, en plusieurs occasions, par
liriillaumo de Bnnaull, habitant de la ville de Mussidan, entre
nutres à la bataille do Monconlour et nu sièga do Sainl-Jean-
d'Angrly ; il était de la religion prétendue i-éformée.
LIE BAHKIERE, de Ueillac (1), do Longa i,2).
Anuiii^ ; IJ'or i'i uim ftinca de jrui'ules acconipagiii'e dp
six tteiXT» de lis d'uzur, li-oî» en chvt et IroiB en poinlr
raiigéea.
La maison de Barrière, l'une dos plus ancien-
nes et des plus illustres du Périgord, possédait
de temps immémorial le château de ce nom, bâti
sur le mnr romain de la Cité de Férigueux. On en admire encore
les belles ruines — et grand nombre do fiefs on Périgord.
Ilu HARHY, de la Henaudie {3i, de Puychenj ,
de Labeitonr.
Grand Anmirinl, :
311 lieu dn leoia fm
1 ; il tliil niiiHi des
urnip» liai'laiilcs. ï
Iciiie du Itari'y, i-cu
ij'irr, srigrneur t\f. 1'
du Uarry, ccuiti-, H
.«■«[.eur de 1-iibeilr.
Dans le cours du xvi* siècle, Jean («/iks rieotTioy) du Bany de
1^ Hcnaudio, issu d'ime ninistm noblo de Hei'gerac, acquit uno
fatale célébrilé comme chef de la conspiration d'Amboise, dont le
prince de Condé était l'àme.
Il fut tué par un jeune page du nom de Pardailhm, son cousin.
r.e fait, ainsi raconté par divers historiens, est contredit ilans nue
note imprim.'-e au bas d'une gi-avnro de ir)7ll, rcprésenlant le
combat ijui eut lieu près d'Amboise, dans la fonH de (îliiiteaure-
II an l'i-irviiiii du
— 58 —
naud. Il Y est dit que c'est la Renaudie qui tua Pardaillea et que
c'est un des pages de ce dernier qui vengea la mort de sod maitre.
Dans les jugements des intendants de Bordeaux de 1697 à 1718,
portant maintenue de noblesse, on voit )e nom de du Barry.
De bars, de la Kauric, de Vierval (1), d'Ar-
cliignac (3), de Monsalou, do la Gazaille (3), de
^^51 Saint-Rome, de Perchibot, etc.
^
yHU
Ahmes : De guculss à deuï pals d'or chargés chacun
de Ii'oiK r<j!>cs du chiimp, qui est do Reignac ; au chef
cousu d'nzur n deux \iars d'nrgcnl pa îaBce l'un sur l'autre,
i]ui est de Bar. — CourccUes, au lieu de deux pals, dit
rfeui fasres sous Ir nom lie de Rar, chevalier, ««igneur
de MoiL<ulou Gl de la Gazaille.
Cette ancienne famillo de la bourgeoisie de Sarlat a été anoblio
par lettres du roi (Jharles-lr-Bei, en 1324. Elle figure dans la liste
des aiahilemies de noblesse et dans le vole en 89 pour les députés
de la noblesse.
De La BARTHE, de Thermes, de Rhochin, de
Roi'hebnme, de Mazère, de Brassac, de Gampa-
trni>, du Pelil-Cbnnge.
>r i Iroi^ pointes du [usées d'azur
le l>cu et ondofaiilef , qui cet de
à trois fasefH de gueules, qui Ml
Au nombre des gentilubomuies de la sém-chausséc de Sarlat,
convoqiiôs ]>our li' han de H>"i. on voit inscrit : Noble Bernard de
la Bai'tbe, tViiyei', seigneur de Hiiiliflinmo. {Procès-verbal origi-
iiul dans les arcbivrs du vic^inti- dis l ii'i'iii'd.'i
Dans les inaintt-iuirs <h- noble-»'' tigiirent : les la Barthe, de
Brassa^', dr l',umiiiigTie, rlc Ri icbeLninn et de Saint-Michel, et
parmi les vol;inls à Pi''rifrnon\ dmis l'Ordre 'li' la Noblesse, le
t-bevatier de la Etartltr di- Tlimne-i . Iinbitant d>- la ville de Sarlat.
it ld.iu.
.a) Idem.
De BASTAKD, d'Estang;, de Saint-Denis, etc.
iiifli' d'Kmpir"
Hûsuiner dans uiit.' notice de ({uelques lignes
un Iravail qui a nécessité pins de 160 pages mi-
nntées à l'auteui' de la gini'^alogic de la maison
de Bastanl, serait m'exposer a laisser dans l'oubli
des détails historiques souvent d'un grand intérêt ; j'ai donc pré-
féré indiquer la source où il sera facile de puiser abondamment :
M. de Bourrousso de Laffore, dans le Nohiliairo (fc Guieane et de
Gascogne, ayant publié, en 1803, un travail complet sur cette f«-
mille, il me suftlt, pour la nouvelle édition de l'Armoriai de I»
noblesse du Périgord, do rappeler, avec l'e généalogiste, que la
maison de Bnstai-d, Aès le \i* siècle, tenait un haut rang dans le
comté do Nantes et ({u'eu iOiO-lOttO, un de ses membres était
qualilié très noble chevniicr des premiers de la patrie. Nobilissi-
mtis miles, de primorilms palrite.
Par le mariage pn Périgord du baron Arlhur de Bastard avec
M"* de Maleville, tille du marquis de Maleville, si'nateur, et dont
est provenu un fils, les noms et armes de la maison de Basiard
doivent de droit figurer dans VArmorinl de ta iioMcsse du Péri-
gord.
Cette famille a été imiiileniie dans sa noblesse par une ordon-
nance du prince de Coudé en 1052 et par un arrêt du Conseil du
roi, le 2n novembre 1R7I, concernant les Bastard de Lestang et
de Saint-Denis, les<|upls figurent parmi les membres de la no-
blesse d'Armagnac assemblés à .\ucb cl à Lecloure pour l'élection
des députés aux Etats-Géiiéraux do 1789.
mi : (f»i
n-prnduiti's par M.
Dk La BASTIDE, de Chauines, de la Réné-
'ai'gpiil à un .nrbrc de Hiiioplc, nu <^hot df
f.c Grand Armnri'd de France fg('>nérRliU'!
de Bordeaux) donne sous le nom d'Adrien de
la Bastille, sieur de Oliaulues, conseiUcr du
lii tour d'argent. C'est ainsi que ces armes sont
la Kn([uo dans son Armoriai du Lan-
— 60 -
gatfdoc-, où l'on voit que la famille (du Languedoc) a été maintenue
dans sa noblesse par juf^E-ment souverain t\c novembre 1658.
Malgré la différence des armes des la Bastide en Périgord et en
Languedoc, l'identité du nom patronymique et du nom terrien fait
présumer que ces deux familles onl une même origine.
Parmi les votants à Périgueux pour les députés de la noblesse
aux Etats-Généraux de 1789, ligure : Messire Valentin de la Bas-
tide, chevalier, seigcieur de Chaulncs et de In Hénéchie, clievalier
de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, mestre de camp de
ra Valérie.
m
^'V
Oe La M.VT.\H1IIK.
^. Le Itoi d'armes, ouvrage publié par le R. P.
■.i^.-^L "■""-" j 'iilbiTl de Varennes, jésuite (16â6, (^ oi5),
donne ces armes sous le nom do la Batardie
(en Périj:i)rrli. Klles sont ilécrites tlo même dans V Armoriul de
J.-B. iliel^lap et dans relui de Joutïroy irKscliavannes.
Le nom [lalronyiiiiiiUL-' ne siérait-il pas Millue ? On voit, en effet,
dans les premières aimées du W ^ièi'
de la Batardie. lille di' uoble homuu^
la Batardie, et d'.\ntuiiie Cal, 'lam<
i;ermaiii et de Basiigiiac ; i-l h- \-> y.
yilMs Mai-guerilei .le MilW. s.i-ur 'il
seigneur de la Batardie. .pu iV'.u-a II,
dtidit lieu.
dainoiselle de MIDar
r Millac, si'igneur de
, seigneur de Saint-
lôîW, noble inarqui.se
Il de Millac, écnyer,
Vaueneour. seigneur
ur,,/..;, ..M-,./s.,.,v„/.«,„.
I- imviid.re Isf;. /, h, Tiinmdiére.
lie Miiiili};ii iVeudéi- , U'Unnu- évêque
i- iKi;! et ~a.ri- le .'i mai Miiv-ml. I>.'v.-.|,'- le ili umi-s
>veli dan- iéglise latln-ilrale <le Suint-Front.
llB L» BAUME, lie Korsac.
Ahue» : Eunrklé au 1*' d'aiiur iiu loup |>J8eiint d'or, —
lo Xobiliaire du lÀmaasiii, par NaïUud, au Uuu d'un
loii|>, dit un chtvnl : — .iu i; At miIiIc nu lion d'or : au
A; d'azur à trois di^ura de Iîk d'or, au bitoii piiri en bnudi-
du |;U('ii1cH, qui est d>^ Uourhon-Coiidii ; au 4', d'iirgeiil à
l'i<ï|^li> lit! siihli' l)cui]U>!e el membrée de |[»eules, au cliff
e1 «I
r ie 1i«
lis d.' k
rojalc
(les HHiirs sont iloiim-cs ainsi Sdiis le nom de la Biiiimo-Koi'siic,
l>ri{fH<liiT dn roi ; mais toiilcs les hraiichi;^ mt lod ont pas porlws
lie mf''inr,
t^-ttc rainille, sur la proiliiction ck- ses liti-cs on ih^M, lii^vant le?'
i-iiinmissnin.'s i]ii Hoi, a t'tr muiiUeiute dans sa nolilossc.
Dan-; Ii^ No/iilhiirc du Limousin, Nadand iiirrilioiine un goiiver-
iipiir de Bcpfîerai' du nom do François II do la Hauino, nonuin- ei
iri"3. l't lin pnind prieur d'Auverpiic, t;raiid'croi\ de l'Onliv ; i:
l'-linl do la roliffion réformi'c, toiitefoi.s ayant toujours porti'' le?
ariiio^ ponr lo serviio de Sa Majest»^.
De BAYLY, do Hazju-, de Saint-Apre, do la
Hoi'lio, (le la Kicliardio, do Hoynac, etc.
deux de i:li.ni|Ui-
(tn les trouve aussi dillorcmniciit dr-crites :
lïiinjinil il (ii'ux Inspcs dr siiiopli- ol entra lis
f»xcfs trois nigIrtU's de ijui-ulm rnufjres, iH c'est ainsi ipi'elli's
»])paraissotit, pointes, sur une lilro d'nnc chiipolle st'-pulcralo
ilii XV' sièdo, adossée nnpière nn rlodier do SainL-Kronl, mais
Hujuurrriiui détruite ponr rélablir dons son état primitir la porte
d'entrée, du coté do la C.lmitro, do notre vieilli? éfïiise )ii/anlino.
Otto ramille a été iniiiiiffiiiic dims su nolilesse sur la proiliiction
lie ses titres devant M. de Montozon, snbdéUVni'' de M. de Hcllot,
iiitendHTit do luiioLuie, (-n novendn'o IllIKl, el a voté aux Klattj-
llénéranx lie 17811 dans l'Ordre île In Nidilosse, sous les titres de
nmnpiis. eonite et vioûnile. iVoir an\ pronirations.]
Itertraiid de Hayly rendit lionimatre au roi eu UM'.i, et Jean son
llls en 1700 pour lo tPr:' ■ de Ha/ae, possédée par les Dayly depuis
.jnatre siéeles. ^Arcli. de la Hiromle, c. :!:(;U. 231^, iiôc'.)"
- «î -
De BEAUCHESNE (d'isie), de MnpWUars, elo.
: D'argenI à Ir
es de sinople .
1 roBcn lie gueules poinlées c
Une branche de cette noble maison (en Angou-
mois, Sainlon^e et Aunis) sVst fixée en Périgord
par suite du ma['ia{>e d'un de ses membres avec
M'" Marie de Tessières, ht'ritière du château
(te la Berlinic, communo de Monlagnnc-!a-Grempse, lequel y a
fait depuis sa résidence habituelle.
Cette famille est qualiilée des tilres de chevalier et de marquis,
ainsi qu'il est constat»' dans les procès- verbaux des assemblées de
la noblesst^ de Sainlonge, oij l'on voit : Henri Mathieu, seigneur
de Iteauchesne et de Marvillai-s, mnrqnis d'IsIe, lieutenant-colonel
du répiment de Noaillcs, infanterie, chevalier de Saint-Louis et
de Saint-Lazare, et Jean-Jacque.->, chevalier d'Ule, son frère, voter,
par procuralion, donnée, à cet ctTet, à Joseph (iaspard, vicomte
de Turpin.
Dk BEAUDET (ou de Baldé et aussi de Bodrti.
<le Cai'dou — ancien repaire noble, commune de
Kourniquel, cantou de Beaumoiit — deSavignac,
île l-alinde, du Peuch, du Fourset, de la Fcnes-
Ire (en Poitou) et de Sainte-Croix.
nxci :
ysznr à une
<■?■'•■ «l'iirgfi
t 1
poinle
en baul
.^iqucUc
liroelie un.-
faSCB liaiidr.'
li'i
r et de
gueule»
mpagii
.- en clief d
riens .-I01I.S
.!■<
■- .CourcelUî.,
Ces armes sont les rni'-nies. A peu
perlées en Poitou pur la fn
;es près, de celles
la Fenesire (Grand-
inaisoni. et, d'après des noti-s Ki''"''"''loKi'|'i'-'s du cuinle ile Tou-
clielnL'iif-t;ieniioul, l'on vuit qui- lor>.[iie lu maison de Ueaudet
s'élablii à (.Iiirdoii, vers HMl, fWo veiiiiit du l'uilou. L'assertion
de ce nénéid<)i,'i>le cunscieii<-ieiix piTiiiel duiir de croire que les
Heaudet de (lardou et les Ikaudi-l de Ui Kciuntre ont une com-
mune nri^îini'.
Mais, sous le rioiii de Itcandel i1<' Ctirdou, uji trouve les arme^
>uivaules : d'iixiir .1 Irui^i i-l'iilrs ifiir ^ et I ri Irni.i chardons de
uu'-mi- mal iirdoiiins, c'r>l-;!-dire pOM-s 1 et i; dans le nom de
Cardon, on peut voir i'explicHli'in des char-ions, ce seraient des
urines parlantes.
Sous le nom de Beaudet de la Linde, du Peuch, de Foiirsal, en
Périgord, les armes sont énoncées : de ffueules à trois hameçons
(f argent, qui rappeilent, d'après la tradition de la famille, le sou-
venir dé pêcheries féodales sur la Dordogne, près la Linde.
Cette famille a été maintenue dans sa noblesse dans la personne
de Antoine et Jacques Beaudet frères, sieurs de Gardou et de
Sainte-Croix, habitants dudit Cardon (Sarladais), et a voté, dans
rOrdre de la Noblesse, aux Etats-Généraux de 1789, en Poitou.
Louis de Beaudet de Cardou, écuyer, seigneur de Savignac,
rapitaine au régiment de Nivernais, rendit hommage pour les flofs
de* la Garenie, à Tarchevéqtio de Bordeaux, le 2i avril i727,
tant en son nom qu'en celui de Louis de Beaudet de Cardou,
chevalier, et d'Henriette de Beaudet de Cardou, ses frère et sœur,
habitant Bourniquel. (Arch. de F^ordeaux, G. 205.)
La branche de Beamlet de la Linde s'éteignit dans la maison
d'Arlot par le mariage, le 21 juin 1654, de Françoise de Beaudet de
la Roque, fille de Raphaël, écuyer, seigneur du Peuch, de la Linde
— en partie — du Fourset, etc., et de Charlotte de Losse avec
Hélie d'AFlot de Frugie, chevalier, seigneur de Sainte-Marie et de
Cumonl.
^^ De BEAUFORT, de Limeuil, de Miremont, de
(^halus, de Canillac, etc.
Ahmes : D'argent, à la baDile (razur, accompagnée de
six roses de gueules mises en orlc
Ces armes se voient sculptées sur Téglise de
Souiv.ac (en Périgord) ; elles forment le 2* et
3' quartier d'un écu écartelé. Les 1*' et i' por-
tent un lion surmonté d'une étoile accostée d(» deux coquilles, mais
sans indication d'émaux.
Cette famille, d'après un manuscrit <|ue j'ai eu sous les yeux, est
une brandie des vicomtes de Turenne. Il est incontestable, en
effet, qu'une branche de ce nom avait la s(»igneurie de Sourzac, et,
ce qui vient confirmer cette assertion, c'est (jue V Armoriai de
France (registre de Périj^ueux) donne pour armes à damoiselh»
Marie-Anne de Beanforl : rcartoli' aux î et i d'azur somr de
iJvurs de lis à deux tours d'argent maçoinn-es de sahir et aux
^ t'/ :] — à ptni de clioses i)rès — le blason des Turenne.
Ue BEAUFORT (Jav), de Barrière, de I-Vr-
i-ière, de Saiiil-Oermtiii!, de Maivy, etc.
Armes : D'azur ù la lianilc d'or cliargùn de deux lioiiR
dr' saille, n 1:110m pairni'p de doux roc* d'échiquier d'ar|ienl
' Dans un AriuorM manuscrit qui a dû êlrp
ilres-sô vers l'opoquc des recliorclies do la véritable el faussa
iioblosBi' (IWHii — l't'uriluro et les notes marginales l'indiqueiil
asseK — les armes sont tes mt-mes, sauf la hiiiide, qui est dite
r/ii-yniii; en i-cgiird de l'artiele de Jay se lit celle observation ;
- Ils ont lettres de noblesse. »
(Vesl pour serviees rendus aux rois Henri III el Henri IV, que
Mermiiil .lay, seij;nenr de lieaufort, greHii'r en flief au greffe
ruyiil du l'rt^âidiol, oei la sénécliaussée de IVrigueiix, maire de la
ville de ir>()S à ITitii — (ïomine l'av.TÎt »'rlé son père de ir>H3 à lôii,
— rm atiubli par lettres de janvier l.V.fri.
Outre CCS deux maires de l'érigneux, la famille en com|ite
plusieurs autres, aiusi : en ir>7(), ir>H7, 1(1:29, 1671 et Hi89, c'est-à-
dire sei)t rlaiis l'espace d'im siècii' et demi.
Toutes les Lpanilies ci-dessus dét-IgniVs sont fomprises dans le»
Muinli-iiiivs de decembii- KHif., et dans les assemblées de la no-
Messe en 17WU, on voit tîtruier celte l'amille sous les noms terriens
de Hnrriére \\\ el de lleaul'orl 1^1.
M. Henri de Jay, couile de Meaufort, clievalier do la Lé{fion-
d'IIonneur, piissède ilaiis ses archives deux lettres des rois
Henri UI el Henri IV, écrilis à miu anerln- Bernard de Jay An
heanlert, Tmie éiTite d<> Tours, le ->! avril lôlii!. et l'autre de
l'.iiuipiè;;ne, !<■ :il di> la Liiéme aimrc.
64
♦♦•••
— 65 —
De BEAUMOXT, des Adrets (1), du Repaire (2j,
d'Autichamp, de La Roque (3), de Bcy.n^c (1);
de Saint-Cyprien, de Saint-Jean-dc-Gôle, etc.
Armes : De gueules à la fasce d'argent chargée do trois
fleurs de lis d'azur.
Devise : Impavidum foriont rninfr. '
Cette maison, originaire du Dauphiné, est du
nombre de celles que les auteurs qualifient de très noble et très
ancienne chevalerie. Connue dès le xi' siècle, elle a formé plusieurs
branches dont rune, tîxèe en Porigord depuis plusieurs siècles, et
où elle y compte de nombreux représentants, a produit, entre
autres illustrations périgourdines : Christophe de Rcaumont, le
fCrand archevêque de Paris, dont le cœur repose dans l'église de
Saint-Cyprien, près du château de la Ro(jue, où il naquit ; son
neveu Antoine-François, vicomte de Reaumont, né également au
château de la Roque, chel' de division des armées navales, à qui
Louis XVI donna , outre la copie d'un tableau représentant le
combat qui eut lieu le 11 septembre 1781 dans les parages
il'Ouessant, où la Junon^ dont il était le commandant, triompha
du Fow Tun des meilleurs voiliers d'Angleterre , monté par h»
capitaine Windsor, un riche étendard aux armes de la famille,
qui le conserve comme un précieux souvenir et du royal donateur
et du vaillant marin.
I^s Beainnont ont fait leurs preuves de noblesse au cabinet
des Ordres du Roi pour les honneurs de la cour. Leur nom et leurs
armes figurent à Versailles dans la Salle des Croisades.
Parmi les votants, dans l'ordre de la Noblesse, aux Etats-Généraux,
sont inscrits haut et puissant seigneur messire Christophe de
Beaumont, marquis de Beauiuont, maréchal des camps et armées
du roi, ancien menin de Sa Majesté, gouverneur pour le roi des
ville et château de Domme fen Périgordi, premier baron de cette
province, marquis, seigneur de Reynac, Commarque et autres
lieux, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, et le
comte de Beaumont, seigneur de la Roque des Pragers et autres
.1» Des Adrets, bnroanie on Dauphiné, appartenant encore en 15o2 à Fran';oi8
de Beaumont, gentiltiomnie du Dauphiné.
21 Du Hepaire, rn Qurpcy.
■.i La Hoque, aiioion n^paire not»lc o\\ IMrigord, ayant, en 1700, haute justice
«dr C'iatel et Meypat qui, au xiv* sircio, dépondaient de Beynac.
•4/ Beyniic. l'une des quatro seipucuries donnant le titre de premier baron du
Périgord,
9
plauoSi mai-ûelial des camps et armées iJu roi, coiitinaïKlaiil de a
province du Hérigord, habilant en son chàieau de la Hoque-
Meyral.
IIe MKAUPtJYiDE HisiiitAnETiEi, lU-- La Filolie-
ili- Ia\ Rii-tiai-dic, di? (.Ihaiilaii, de La liarauiUe,
ili! C.iihjne, (le Peyrcliidu, dp l'iiymèpe, dos
hiacdi'.
Ahvi:^ : De puculcs au lion il'apjrciil , au ulii-r cousu
Par tontnil ilii II miii l5iH, (!abriplle de Beanpuy, sœnr de
Punccl de Ilcaupiiy, «ciiyer, seifriionr de la dai-audic et fille
lie N. do Hpaupiiy, éniyer, sei|i;neur de la llaraudie, et dt; ila-
moist'llp ('fUliciiin- de Mar(|ii«:^s)ic, épousa FrHnoois de Foucault,
sfifrncnr île i'.iilijac, second llls de IWiiarfl de Foucault, seigneur
de Lardimalie.
DiHis lin acio nolarié iiniuules <le Duronchaill, du 24 novembre
lOâl, passé dans la maison de M. M" Antoine de Hacharelie,
consoillor du roi, «mj^istrat au siège présidial de la sëni'^chaussée
de Héi'igueux, il est lail meiilioii d'uEi l'icnv Bacliarctie, cheva-
lier fie 1 nu des onires du roi, écnyor, sieni" de Beaupuy et de
Peypelade. L'on voit dans les i-egislres de Sainl-Silnin df Mnssidan
<pie :
Jérôme, t\ls de ee dernier et ile Lui-rèce Alaniigeoii — ramillc
portée plus haut au n" 10 — lut baptisé le 28 avril Kiil ;
Oue Charles, second lils des mêmes, fut biiptisi'^ le 9 juillet Ifll",
cl eiit i>our parrain Cliarles de la Oi-oplc, écuyer, seigneur de
(Muuitéi'ac;
Et que Jean, autre liis, l'iit haptisé le lô août iOii, Dans cet
acte, !o père, Pierre Biicliarelie, quiditié écuyer, sieur deBeaupuy,
(rst dit chevalier do l'I Irdrc dn roi du Saint-Ksprit.
En l«2fi, Antoine Hacharelie était maire rie In ville de Péri-
gueux.
Ihi marin^'C de messire Fran(;'iis de Bacinuviie, ('■cuyer, sei-
fftienr de Benupuy, avec Jeanne-Françoise de Vitlars, seigneu-
resse du tief do la Filolie, paroisse de Sainl-I.aureiit-de-Mus-
sidan, naquirent cinq fils : 1" Nicolas, né en 1751, qui Tut lieuto-
nanl-colonc! ; 2° Pierre-Armand, dit de ta Hichardie, né en 1752,
commandant en Vendée le bataillon des volonfaires de la Dorilo-
— ft7 —
KiiP, mort à la baiaille île Fonti-nflv, le i^ mai 1711;); ^" Loiii^
(iabriel, dit de la Kilolin, m'', eti 175:1, ô|ïii loin eut commiindHiit dos
reonies et voionlaires; i" Mii-ticl-Arnauil, dit OiRiilinid il^, ni'- ou
17ôr>; r'est lui qui ll);ure parmi le:» votanlâ dans l'Urdii- du In
Nobles:ie aux Ktals-Généraiix do 1789 ; il y vola pour lui, ol par
{iro curai ion, pour sa môre, à mison de son tiofdt' la Kilolio. Voioi
cominenl il yest inscrit : mussiie Mirhol do ItHsc-hm-elio, chevalier
ili" lleaiipuy, lieutenant au pt^iment do Dassigiiy. Los Inbles do
bronzfî do la |;aleri<- dns bntaillos. an palais do Versailles, i')i|ipo-
lanl que ledit Hen»imy,tîôm''n!t de division, fut lue à la lialaiilo
iIp Itoutliugen li'i. \c IH oetobre 17110, ;"i l'à-îo dt- il ans, ce ({iii
((Ortc l'année de sa unissance à 17")"), et no», connue il ost dit
dans le Vvrùjord illtistrr. vers la tiri du xviu' siècle; r)"JeHn,
néon nSfi, dit fîiiy. ipii l'ut clianuine à Arles jusqu'en I7ill). Do
resicinq frènîs, nn seul, N'ii-olas, rniné, séuatenr, s'est marié el a
ou deux fils : Lueieii, dée^dé à MnsMiiini le ^i nivôse .m \I (li
janvier 181W). et Pierre, mort » Paris oiiliv l«;tl) et IKid; eu lui
s'ettl éteinte In descendance.
Au nombre des til ou 2(1 si;;iialaires d'une délibération dos
membres de la uol)k'Sse de Mus^idan, en date ilu X juillet 17811, à
l'elTel de donner des pouvoirs plus étendus il iour-i ilépnlés, se
viiient deux Iteanpity, riout l'un est dit Ilennpny de li Filidie.
1^'s noms de Hae.tiaretie et de Deaupuy se viiient dans les jii-
ftements des intendants de Hordeanx ipériole rie 1IV.I7 à l7iKi,
|iortanl iiiiiiiileniw de noblesse.
1)k KRAUKUVillC (lu: IkLi.oiioiioaE), do La
l'eyre (ancien liet", paroisse de Saint-Afrnan-
d'Hauleforl). de Villac .aiu^ien re|>aire noble,
ciimmune de TeiTasson , de La KiloUo, de liaii-
borl.elc.
yri' pen\enl prouver nue existence noble depuis le
- 68 —
XII'' sicclo; mais le cadre asscv. restreint que j'ai adopté pour des
notices ne me permetlanl pas de faire Thistorique des nombreux
sujets de cette vieille maison, j'ai dû me borner uniquement à
constater sa haute noblesse, en rappelant que dans les siècles
passés — depuis le xii^ siècle — ses premiers sujets étaient
(lualiliés de damoiseaux, puis de nobles, d'écuyeps, de chevaliers,
de comtes et de vicomtes ; — cpi'aux recherches de la vraie et
fausse noblesse, ordonnées par Louis XIV, cette famille, sur la
production diî ses titres, a élé inniiitcnue ; — et, qu'aux asseni-
bh'cs des Etats-(iéuéranx de ITHU, plusieurs de ses membres
li^urent j)armi les volants, dans l'Ordre de la Noblesse. Je citerai
les trois dont les noms sont ainsi inscrits dans les procès-verbaux :
« Messire Jean-Marc de Heauroyre, comte de Villac, etc. —
Haut et puissant sci^Mieur Dominiipie de Beauroyre, chevalier,
seij^neur de la Tilolie , ancien lieutenant-colonel au régiment
d'A(piitaine iinfanlerie\ chevali(»r de Saint-Louis; — et haut et
puissant seigneur François-César, vicomte de Beauroyre, capitaim*
de dragons au régiment du Hoi, neveu du précédent.
04
r
%^
1)k liEAUSOLEIL (Houuert;.
Ahmi.« : l);irj.'«'i)t i« troiî> aijrlcs de sable.
Dans le (Uand Armoriai da f'/'fl/?ef» (registre
de Sarlat), sous le nom de PitTre Houbert ,
éciiycr. seigneiu* de l^'ausoleil.
(i:.
De HEAUVAr, <lu Hiveau Pierre-François),
Kv<'M|ue <h» Sailat, en 1^)11;].
AnMr> : h'.ir;:» ni .« tjiiati>' \uju< de «fueiiles nitiics, l.im-
Iias>t> «l «•ouroiiii»'* d'or l .
D'IIozicM*. dans le (innnl Ajitiorinl dit (pour
r<'véehé de Sarlat : Jfrist- /•// rt/'ur d'un Mton
vvotv, ruri'oun'i d'u/ur, jirri m /mudr.
11 mourut le :^S «niohre ITol et fut enseveli le lendemain au
milieu du clueur de la cathédrale dr Sarlat.
1 Ces arme:^ soûl bien et lies de la noble maison de Deauvau. en .Anjou.
66
— 69 —
Dk l^EGHON, d(» J^arotoquy, do Caussado, du
Parc, du T(>nno, du Tortro, de la Crozo, do
Vsquir , d(» Honi , etc. (Dordogno , Lot-et-
iaronne et Moselle.)
Ahme-^ : De gueules au chevron d'argent, arcompiignt'' de
rois «'toiles d'or.
Sous l(î nom de Jacques Hecliou, sieur du Parc le Grand Ar-
morinl d(» France, registre de Sarlat, donne les armes sui-
N antes : rcljl/uetu (lnr<jcnt et d'azur.
Sur un Uvslament mystique d'un autre Jaccjues de Hechon do
«léceiidire Kîif) — testament que i)0ssé(lait M. Lar^Mieric, habitant
Monpazier, il est a|)j)osé deux cachets, sur cire roupro, qui
portent sans indication d^Mnaux ; une épée en hnnde, la pointe en
has,acr()wpa(/nre en chef d'un croissant et en pointe d'une étoile.
i)e sont évidemment les armes un peu modiliées des liarotoquy,
dont on pont voir plus haut la notice. On sait, (mi efïet, que plu-
sieurs membres de la famille Bechon, deux fois alliée à colle de
Rarolocpiy, ont porté, avec le nom, les armes de cette dernière, en
NOuv«»nir de Machin (ou Martin de Harolo(piyi, anobli par lettres
patentes du mois de juilh^t 1511 ; mais j(^ crois, avec M. de
Hourrousse de Lafore, continuateur du Nobiliaire de (jui(Mm(\
président de la Soci('té des sciences, lettres et arts dW^'on, cpie
les ariiHvs véritables de Hechon sont celles qui sont décrites en tète
de ct^tte notice.
Il existe une tradition du pays qui veut (jue le brave Béarnais,
guerroyant près de Monpazier, et s(»rré de près par ses (Minemis,
ait été sauvé par im Hechon, lecpu^l, lui indiquant un abii sûr, lui
aurait dit dans Tidiomc^ patois : Haro-to-quy (ferme-toi là), et (pu?
H» serait en souvenir de ce service (pie le roi Henri IV l'aurait
récompensé par des l(»ttr(»s de noblesse, sous h» nom do Heclion
df H:n*oto(|uy. Mais celte tradition est évidiMnincMit (h'»lruito par
ranoblissemenl de 1511, de la famille de Harototjuy, antérieur
de 7^< ans à Tavènruient du Héarnais au troue de France.
Li* nom d(* (iaussad(\ (pii (^st inscrit au bas d'unr délibération
l»ri>e par la noblesse dr Sarlat, du "21 juillet I7HU, à l'i^lTet d(?
donner tous pouvoirs aux dc'putés d(^ TOrdre di» la Xobless(\
ilé>i/n»', sans doute, un Hechon de Oanssade, dont un mend>r(»,
noble Jean de Hechon, seigneur de Maussade, épousa, dans la
première moitié du xv' siècle, une demoiselle de Vassal, do la
Tourette tcanton de Carlux, en Sarladais).
— m —
La fiimilli' do Hechoii Pii^uiv diuis les j iipïint'iits dos jiilendanU
ilo IlnHcjiiix iiortiinl niaintoniio r|(. rioilL- do 16117 à HlOi. M. »1o
Il niiLoii-fso do Lnlforo menti on iio ainsi un aulro jii};ompn1. du
:> iniii UWiH, on fnvour de Jonii do Boolioii, ot d** Jotiti-Louis. sou
^
llK liKl-.VnK ol JiK HEi.irAiiE-TAuniAsl, iV.Kv.c-
nil. (io Fouljniiii,'.- . du llossol, du Mas-do-
Moiilet, lio l'oyrol.riuio, ilr la Motho-Chàtpaii,
])Hi-oisso ilo Siiiiit-I'nvjil. de Noiiyeyrol , etc.
■ M'.
r.,.lt.- Iriinill.' litîiiro dmis Tordre .11- ta No-
hlossf iiiix KtHts-ilorii:rfiiix.io t"Ki),à Péri(fiioux
i-t àAi-p-iiliii.'.
Kiiiiiiw.i- .!,■ liôIhiiiU, chovalioi-, >oiKiipnr du [k'^url. 111 avpn.
l'ii ir.ll."). |>i»ii- SCS l)iciis u()lilcs du l'imu oL la si-ipiourio du
lliwi-t. iAiv!iivos(iiroudo, (1. n.M.i
Pk ltKI,i:ASTi;i, (i.r Iaun'., do (■.«mpagnao-
los-Oii*'ny r. di- Laval, do Ho<{UC])lalon. sei-
iiuriMl ih- France.
Ji'.iii-l-'ruiii.'vis di-
i'Miiii|Ni)in»c, Bel'
inr tMirdure
M-ulilsIjoinuios du
sa uohlosse iMir
— 71,-
M, IVilol. inlciulatit île (iuieniie, mi IBIili. On voit doux, ilc siw
inembros. l'ii SArlRtlnis, convoqut'-s pour li> ban ilf; lUTi, itinsi
iiiMTÎLs; Noblp Jean-Ki'Hni^ois de lîcli-aslpl lie Campagnacôeuycr,
tri Niiblf Jfaii du Lion, t'ciiyer, seiniicm- du Bolcastel lli.
De IIKLGERU, iI.> Konlanelli-. do Sniiit-Mer,
do Crniii, de Ueisac. iinroiss',- di* Moiilpcy-
roiix (il Montraviîl ; — de Villm-s, dn Vcrdittr,
ciiininuiu' de Saîiit-Aslirr; — de In Moi|ibie, «ii-
l'ii'iL iviiaii'c iiobli', autrefois di' SHiiit-ft;tifiinift
de la nili>,aujourd'biii coinmnnii di- Couloiniieix.
i\o bi spigneni'ii' <b' l'mijueux.
i-ti''oiv, uii livii d'une bnnilt
d'util' coni'^li; d'uriicnl
allts d'ui
On voit dans la liste des inaii-es de Porign^'iix, imprimée on
1>W3, itii Onillantne Belcicr, n'vi'lu de celle rhartjc di; Hù" h
li:>N, eton 1178, épilemeiil niaiie. Ir même Guillaume (nialillé
lionunibb' ol {li.st-i'ol bomiiie.
On voit aussi, h la iiajîC S'J di- i-e ivciii'il.iiui' fc lui h- luvsidoal
de HelL'iei- i|ui ilécida, l'.i 15111, ipic doréiiHViiitl la villf; ferait
lioiiimapt an Cliapiire de Périjrueitx pour raison de la vi^'iiorie.
Dans le Livre-Jaiiiip de l'Hôtel-de-Ville ifol, 91, rfutoi, il esl dit
iju'eii l'ariiiée liiU7, la peste étant a l'érigiieiix. l'élection des
maire et eonsnls se lit à la Kolpliie, dans la maison du sîiv Jean
do Heleier, le im''me sans doute dont il est ipiestion au paragrapbe
pnVédent.
1-e nom de Heleier se trouve dans les juifenteiits de niainicniie
de noblesse, dn 17 juillet l(iU7, — Ha/in de Desons étant alors
intendant de (iuieiine, — et dans la liste des volants pour les
dépnb's de In noblesse aux Étals-Généraux de 17WI, à Libonrne,
à Honleaiix et tt Gaslelinornu.
I< i.i;^ siijcl-^ <'i-di-Hi>Ui' di-Ki^iii-i) ii'a|j|iai'lii'L iil [i:\a
liiinircf ilii i-imit ■ di' Foi't, dont lo nom ih-ilronjuiiqnc fA i
-I liaron» d.- lii-li:a*li'1. Vivier», niirrif>i-c cl Moiiiaiid ; f,iii
M noblcsM pur jnfmvai de* iutenrtaiil» ds Monliw'llici-, ••
dlfcnrinsnl repri'*rnl>'<' ^ I» i^hambrp d» dcpulp».
- 72 -
De BELET, de Heddoii, .1c la Vigerie, com-
iiiuuo île Siiint-Aquilin.
Armes : De i;iioiiliVj a IroiH lirkllei' d'»r|^pnl.
Par siiile dr conveiiliiins matrimoniales du S
avril m I , oriire Marie de Bclet, lllle du seigneur
deBelctdeltécidou.etnoblcI'onadcSolminihac,
('cuypr, sou mari, ce dernii-r el ses descendants,
puis le nom et les armes de la riimitle de ce nom, ont
île de Solominihuf de Helet.
IIeBELLKVMK.
l'ierre de Bidleymi- il), officier du génie,
liargé do lu division de la Ki-anee en déparle-
iients, lui anobli, par le rni Louis WHI, à la
suilr de itI iiii|iorliml el diriii'ilc travail.
Adoliilio de Belli'vme, son lils, a été l'un des député» de la
Doi-dofnu'
ourd'lmi
Bk IfKLMIKf, de Sfiinl-bizior (ancien diocèse
lie l'éritruciix, )irclii|irèlré de Bonnjaguo , au-
dnti-. le dc])iii1cmpiit de Lot-el-
de Im 'HJiee. de Ciuicl, tif Tiregan, de
l'ierri'-Jciin tlejlelrieii. clicvidicr. seifriieur dt; Siiiiit-Bizicr,
niarii- ii Martiuerile d.- Ca-itelmiu. ru Ill.Vf, fui luairc de la ville. Il
élail lils de Jean 'le Itetri.'ii. .h.-valier de Saiiil-Dizicr et de Marie
lie Heririic>.
tr N<* à Doauinoiii-iln-l'i'rit'onl l<
- 73-
Dans les jugomcnts dos intendants de Bordeaux portant
mninlcmw de noblesse (période do 16ÎI7 à ni8), se trouve le
nom de Belrieii. On li; voit ^-gnlenient dans In liste des votants,
H Libourno, pour les dépuLcs de la Noblesse aux Etats-Généraux
de 1789.
Cette famille, d'après des notes génénlo(ri(|ues du comte de
I.aniian<lie, s'est éteinte dans celte de lirugière, A Berpernc. II y
est dit que • Louis de Brugière de Fougueyrolle épousa l'bérilière
et la dernière du nom de Belrii>u ».
r.harles de Belrieu, chevalier, seigneur <ic Vivnzet et Clcrans,
Krand pn'^sidenl à mortier au Parlement do Guyenne , rendit
hommage pour sa seigneurie de Clérans , dans la sénéchaussée
de Périgueux, le 6 juillet 1701. (Arch. de Bordeaux, c. 2342.)
H
8§
Uc BELZUNCE, de Gaslelmorou, etir.
.Vhhe.4 : Kcirldé, aux 1 «I 4, d'or ii deux vaches Ae
ItLK-iiles, iLcirornécs cl clariiinus d'nzur, qui est île Déarn ;
nux 2 ri 3, d'u^gl^nt à une hydre i'i wpt IflcB do siiioplc,
Uoiil uiio i:oU[iéc lieiil ciiuoro au ituu, d'oii •'êchoppcnl
linéiques l'ouUr!! de sang, qui ef\ de nelzunce.
D'après la Chenaye-Ucsbois, la maison de
Beiziince serait originaire de Navarre, et la oonrorinité de ses
armes avec celles de Bénrn fait conjecturer qu'elle descend des
vicomtes de cette province.
Elle a fonné plusieurs branches, dont l'une s'est établie en
.Agenais vers le comtncuceinent du xvii" siècle, et a ou ])our chef
Jacques de Belzunce, scigncui' de la terre et chàleau de Bom, en
Agcnaîs, et autres placos, lequel fut père d'Armand, marquis de
Betzuiice, sénéchal cl (îonverneur de l'.Vgenais et du Coudomois ;
du mariage de ce dernier, eu date du ti juillet 10l>8, avec Anne
de Caumont-Lauzuit, provint, entre autres enfants, Honri-Krançois-
Xavier de Belzunce, ii- yniiid évéïpie do Marseille, dont le dévoue-
ment héroïque, pendant la iif.-îto désastreuse de Marseille (1720 à
1721), a rendu le nom immortel.
Issu par sa mère de la maison de Caurnonl-Ja-Force, le Péripord
revendique l'honneur de lui avoir doiuié le jour.
M*' de Belzunce naiiuil nu chàleau de la force, le 1 décembre
IR71. Il mouniten 1755.
De BKHANGKU (Behthvnd), Provenç
Kvûque de Sarlat.
argeii
|iuinle de deux hsnscl
Pourvu par le pape Jean X\il, le 28 novembre I32J, el i
Niines, oii il (Hail né, en 1329.
'•' De HKIlAL'Diet de Bbyralp). dç Caiit
Siil!!ll'!''';''i''iMÏ'i^i "'"■■'"1 repaire noble , comiiiuiic
liiiÉ:
; — de Clavars, de Capy, de Monba
gueule:! pie il
Ciitte faiiiillc a <Hé iiiainteituc dans sa noblesse, en 16
iiierisire Cliark's de Berand, ('-i^uyer, clipvalifi", seigneur de (
rane, (Javnrs, Hapy, l'U;.. habilaiit an cIiiUi-hu de Gante
S4''iiéchaiiriâc'-L- do Berfrernc, li^nre. ainsi ijue son fils PiciTC-
(■ois-Henri de Heraiid, imniii les votants dans l'Ordre de la No
à Périgneiix. (Voir an\ iirooiimtions.i
l>K 1.A ItKUArniKIlK (KiuMu.is., Evèi
ritineiix.
XuMt' : K.^irl>'l.', .•»x 1 '1 4. <r.iiilr i, U .ruix
il,-iil.-l.v;i*->.'viiviiiii.-:; iiu» i,-l ^.'VvTii liiittle
Kainilli- noble du l'oiUm.
Fnnieois de la HéraiidiiTi», nuntmé évt
P^•^i^'ln•ux. le 17 février Hlli, prit possi-ssion de son f.ièg<
juillet lie la même année.
U inonnit au r.hàteau-rKvé»|iii' ut tiil eiilerré à la Cilé. i
L. Lapeyre'i.
Mb BEHOERAG (Rudel), de Censac. de Mou-
lej-dier, de. Clcrmont, do Monclnr, elc.
Arvf^ ; Pjrli, iiu l", rie f[ui'iilr:( ji ricux piillea dfl (irif-
fon d'itr en tasuea, qui est de llrre>irac ; au 2*, aiis«i do
Kupulvs à deux bcsunls d'or, i|ui cm da Mouls^dier, Clcr-
nionl c( Monclnr.
llK BEhr.lES, .le Siiiiil-Vin.-oiir, de Faux,
du Mons. de Baniîs.
<«>
_ _ ; armes sont ainsi di'cntes dans le Gviuitl
"' Ainwrial de Fvniiee (repislre de Sarlat), sous le
nom de AnLoiiie Herpies, coiisuillor du roi, juge royal de Moii-
calmer et de Ravel, et maire de VillefninelH) en Périfroi'd.
Noble Joseph de Hergiies, iV-uyer, seigneur de Kaux, Mons et
Hanes, se voit ainsi au nombre de^t (^entiisliomineA de la séné-
rJiHussée de Harlal, convoqués au Jjan de lOTi,
Messire Jean-Krani,'ois de Hcr^fues, chevalier, marùclial-<les-
ramps et armées du roi, était également sei^rneur de Kaux, Mons
et Banes.
(Test In venve de messire Bernard de Berpues, écnyer, cons<-il-
ler-secK' taire honoraire du roi — tie son nom Françoise de Coni-
nian|ne — qui, en qualité de seitrneurcsse de plusieurs flcfs nobles
qu'elle posséilait dans la séinîchausséo de Sarlat, donna pouvoir
de voter, en son nom, pour les députés de la noblesse, aux Etats-
llénéraiix do 1789. iVoir aux procurations.!
h\
Pe i.,\ BERMONBIE (\Vaiiui.lo>) de la Hlaud,
de la Brande, eommnne de l'ompor et Borne.
en l'éri[,'ord — rt des eliâtellenies de Marsalès
et de (it'nis, en Limousin.
Oitc famille, maintenue dans ?■
- période de 161)7 à
- 76 -
1718 — a volé, en 1789, A IV;rigueux, pour les députés de la
Noblesse , sous le nom de mesisire Jean-Bapliste Waurillon ,
chevalier, seigneur de la Bermondie, habitant, en son château
de la Bermondie, paPoisso de Thonac, canton de Montignac, dit
l'un des iOO anciens gardes du roi, pensionnaire de Sa Majesté,
par acte notarié du 7 juin 1770.
MKIIMEU, ilu Maiesl, do la paroisse de
^ ^f^^ l.espnron, canton de Saînt-Aulaye.
.HsiKs : l)'a/,ur h Irois laiiiti* d'arjtfnl.
p^ =^&^"-- llnns les prorùs- verbaux faits par-devant
=^-jr-^tf^ M- de Moiitonon, commissaire siibdélégué par
M. l'i'llut, inleniianl de Guienni-, portant vérirt-
I (les litres de noblesse devant lui produits, se voit le nom
icijues Bernier, sieur du Maresl — avril ltifi7.
Mk Ht;HO\, <\f la Salle, repaire noble, com-
iiiiuie de Li-mpuours; — de lu Molhe, d'Oehp, du
Mas, (le Puyinarleau.
)ij trouve aussi, sous le nom du lloroti do
iiraTif,'e, cl di> Mi'roii , seigneur du dit lieu
(■I liidiitant ili- Saiiil-['rie-l-l(;s-Kougères :(/"«;(//■ « Itvis bandes
d»r.
Sur la produelii.n de >es litres devant M. de MontiiXDn.vonsuiller
(lu roi et son prui'ureiir ■■n l^i'Oeetinn de l'i-rigueux, cnininissairc
snbd.'légué de M. l'.llol. inten.lanl dr liiiienn.-. la famille de
Héron a ('-|é mainli'Mne, eu déeejtdu-e \W*'>, et plus lard nn la voit
de même (lan> les jiigeuienis pnrlaul maiiilemie de noblesse rendus
dans la période de lll'.l" à |71li.
De BERTHELOT .
rel, etc.
(le la tiaronnie , îlu Cou-
Arhg^ : De gueules na lion couronné d'or.
Famille iiiaiitltyiiue dans sa noblesse, en avril
1667, sous les noms <le Antoine Herthelol ,
é('.L.j-ep, sieur de la Baromtie, et île Mathieu
Hertliclot, de la paroisse irEygiirande.
François de BerLhclot vota, en 178'.), pour son tief du Coui-et, À
Saintes. II. est ilit Itrijtndier des yardesKlu-corps du roi. Les
armes qui lui sont données, dans les t'-tudcs historiques de Sain-
lotige et (t'.\imis, sont liicu les mêmes ijuaiit au Tond H à la pièce
jirim-ijmle, mais il y a l'iidjonetion d'un chef olinr^fé de 3 besanls.
Ue BRUTIEH, de IJnmIejac, Hautemyi
^
9ule9, chiirgfl de
nr le corps du
Mi'ssire François de Bertliier, chevalier, sei-
(fuenr haut-justicier lii; la terre de Uaulejac,
llanteinyre, en Périgord , et capitaine-commandant dans le
nVimenl de Uoyal-Dra^'on , se tll représenter, à Perigueux,
jHjnr rélortion des députés, en 17Sy, par le comte de Boaumont
delà Hoque; et messiii' Miirie-Glaudc comte di.- Bertier, voulant
Mussi exercer son droit de vote, donna sa procuration an marquis
d.' Benuniout.
Dk BERTI.N, de Bounleille, de Bellisle, de
Saint-Marliu, de Jnure, de Ligne, de la Farge,
de la (Chevalerie, di' Saint-Laurenl, etc.
AiiuL-i ; Ki:iirU'ti', iiii t. d'.i/.ur à l'éiiue haule d'nrKunt
;:;ii'nii- il'i'i' ; aux i el :), il'nrgi>iit ii (rois TOfrrt île guculcv
■^iir une lpi'ras!ii' do siuo|>l<;, funilléca M tigcpg ilc mt-me :
;iii clii'fil'aiiiLr cliiity.: de ti'oirt liloilcs d'or; e( au i, d'aïur
Lf Clisrlriff Frnnriiia ou diclionnaire des anoblis dit : Jean de
— 78 —
Berlin, seigneur de BourdeUle, intiiti-t; des requêtes, Tut nnnblj le
i août 17oi.
C'est du inHi'iti(çe de Ji^an île liertin, comte de Saint-G6ran,
avec Lncrèi:e i\e St<iiit-Cliainand, dame de Fmlt^aujc, que pro-
vinrent on?^ enfanta, entre «ulres Li'-onard-JeHn-Baplisle, (|ui
devint ministre, cL Oharles-Jean, évé<|ue de Vannes.
Dans la liste des votants ans Ktals-Ui^nérmix de 17S9 (Ordre de
la Nolilesseï, ili-ureiit : Messire ilean de Herliit, ehcvalier, seigneur
de t^aint-Marliii, de Ligne, de In Farpe, d(! la Chevalerie et autres
lieux, conseiller du loi en ses conseils, inaitre honoraire de la
Cliandire des Cdinpies à Paris, detneiiranl eii son cliàtoan de
Sai[|t-Lanrcnt-siir-Manoir ; et inessiro François de Berlin, c lie y r-
lier, seipneni' de .lanre, chevalier de l'ordre royal et militaire de
Saiiit-Lonis, (joiivcriienr de Valogne, ancien nfllcier de la maison
royale, lialiitant Péripneiix.
IIe HKSSOL'. dn Mondiol. de la Cosle. .i.'
-apil, Carves, Signac, Calumet, oie.
Les Itessnn de la C.oste prenaient au xW
siècle, avoi" le nom île Hesson, celui de Sali-
'.•'tie iHniilti
vi-li>, eu l~H
a clé inMinlciine dn
1, [1 nu- l.'S dépulc-
is >rt noid
le l-ordiv
* ik J.I l..iir .
!■ sul.>il l'.l>'ut
!sse en IttHO et
iix Ktats-Oéné-
Mm
llE lIKTOr Tv
de SHinl-Cypri.'U.
XiiMi:- : l'.iiii. ...1 1-
H.-l(,ii; ^iiii". ').■ ^■ii.'iil.
ruuiu ll'.<»ll' r\,.„-p- ,[■
l....ii,i...M,.yr.i..
Marnac, canton
f
i
vu. .!« Binople ; au
-■s .lor. .jui <r«l lU
r,-ii.-l.^ d ur ; au cbri
iiiiiii il or, qui eal di
Mes^ii'c l'iet'ii'-lieni:' de Tapitmis, iTiiycr, >eit.'ncnr de Hetuu et
iiihv- placo. ancien capitaine an nVimcnl <le ltij:on-e, i-i'formé
- 79 —
à la suite des corp> des grenadiers de la Martinique, pension-
naire du roi, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis!
N. F^etou Tapinois — du district de Sarlat — se voit dans la liste
fies émi(^és à la date du 7 septembre 1792.
Vn auln^ garde-du-eorps fut [uù à Qiiiberon, en 1795, et le frère
radet «le cet oKlcier, entré dans les Ordres sacrés, devint, après la
Hévolution, curé do Sarlat, et mourut en odeur de sainteté. Un de
lt*urs neveux émigra en Kspagne, revint en France vers 1811, et
fut longtemps secrétaire du Conseil général de la Dordogne. Il
i*pou.sa Françoise-Ho.salie de la Verrio de Vivans, dont il eut
Kdouai*d de lietou, ancien sous-préfet, chevalier de la Légion-
il'Honneur, résidant en son château de lietou, commune de Marnac,
canton de Saint-Cyprien i Dordogne); 2° Elustoquie de Betou, ma-
riée à M. Léon de Lahorde ; 3" Joséphine.
Dans une liste de Périgourilins condamnés à mort par le tribu-
nal révolutionnaire et exécutés, ligure Antoine Tapinois, ex-cha-
noine, domicilié à Sarlat.
^ De fmY.V\C — ou Hav.nac (!)— do Villac,
.• .-..:■.;■ • ■1 de Havac, de Tavac (2), de la Vallade, de la
■npniiiiiHlipn Ho(|ue, de Commarque, des Ayzies, de Kloren-
VB^liPHPi sac, etc.
WÊÈgMglàÈÊa Armes : D'or h cinq fasces de gueules — ou mieux
^_^^^22ébIJ burelc d'or et de jrueules de dix pièces (.S^.
Afihémar el Pons de Heynac se croisèrent pour la Terre Sainte,
en H 17.
Kn ii'Vi, un Pons de Bevnac reçut du roi Charles VII, outre
I liryuac, réuni à (la/.cnar, forninit, au xiv" siècle, uuc chàtellenie compoAiM*
•le oeuf paroisses : iJeynac, Bczciiac, (laslel, Cazcnavi», Meyral, batnl-Andrts
Sainl-Vinccnl-d«-Coss«», Tayac cl Vezur. tDicl. top. du déparlement, par le
vicomte de Gourgucsi.
i Des Kyzies commuin* di* Tayac, un écusson aux armes d«' la maison de
Beyàac, était sculpté sur la port»' d'«'nlr«*r d'i r.istpl d«»s Kyzics. Le baron de
Vern^-ilh t»n a donn«'> un <M*oqnis dans le 4' volumr du îhillt*tin hist. et areh.
tiu P^rifjord.
.i Sur le sceau de li:W ilont M. I^h. de Hosrcdon, d.ins sa Siijillographù\
;l«»nu«' la descrifjtion. le riomhn* des picr.'-. .-st dr (piatrc, soit bandi* d'or et de
V'iifui»** de huit pi«M*.'^.
une somme de mille livres, pour la dérense du pt)j-:i et àe la ville
«le PôriguouK, une ponsion aimiielle île trois cents livres, pour le
dédommager de ce qu'en raison de la misère où était réduit le pays
par l'oppression des Ang:lais, il n'avait pu jouir de susgages depuis
douze ans qu'il exeri;ait la charge de sénéchal du Périgord, et
poiM' le récompenser des services rendus par lui en diverses occa-
sions, notamment en faisant lever plusieurs sièges et en preiinnl,
sur les Anglais, les places de ^aiiit-Clinmarans, la Pontade, Cam-
pagne, etc.
Cette fumille, qui erfl une des ijiiatre qui portait le titre de
premier-baron du Périgord , s'csl éteinte dans la maison do
Beaumonl, dont la notice porte le ii" 01.
Inutile de diie quir dan^ les maintenues de noblesse (période de
1(W7 à 1718), se trouve le nom de Beynac.
: !)■(
s de ^culu!).
Ile> Hrines sont blasomiées ainsi dans le
)liaitJ Arnioriol df FrniiceiTGgislre de Sarlat),
sous le nom do Jean Uinl, juge ordinaire de
Sniiit-lienii'-s.
C'est sous la quniillcntion de Iiaule et puissante dame, que
(^alhcrine de Bial, vciivi- df messire Fram.-ois de Massacré, vola,
par proi'uralion. pour li-'s d('putés de !;i noblesse, en 1789. {\''oir
aux pi-ocuridious. 1
Dk ItIhKUAN. 't.- Iloussillo, de la Monzie, de
Saiul-Seuriii, do Cauzi-, ili' Mareil.de Fonhautc,
de Koiitaiiflle. CW.
. : !>!' {.'U'iilcs uu i^luiioau [lavilloDDv de cUm]
il'urfri'iit , (.■ii'ouelli! de nifint' i-l m3i;onDi <t«
Cette famille, dont on voit sept de ses membres maintenus dans
leur noblesse lEtat-Général des geiililslionmies «le l'élection de
— m —
Sarlat, en 186H, déjà citéi, llgiirc dRiis l'Ordro de lu Noltlcssc flux
KlaU>-Géni-i-au\ de 178tl.
Jean de Uideran, ilaiiioisciiu, sieur île Saint-Seuriii, capilniiii'
lie Cahuzac, rendil homma}j:t! à Itcrti-and d'E^lissac, cticvalier,
seigneur de Galmzac, le '^•i avril liOÛ.
Ue BIHAN -(;o>TiK!i), du Soûlas, du Cluze;
le la (ïrùzc.
Le Grand Armoriai do Fronci- [roBistre de
Périgueux), doiitie sous le nom d'EUeuiie
lloiilier, uolnii-r royal, à Saiiit-Féli\-<ie-Vil-
; il'or à trois liisccs dv siiiojilo. — (.le soûl ces uièiuc»
, stiuf les éiuHu.v i|ui n'y sout |ias indi(]ués, ((ui tigui-ent,
sous le jiortrail gi-avé de Gontier de Hiran, {léputé rlu Tioi-s-Elal
aux Klats-GJiiéraux de 1780 — et , sous le nom de l'ien'e Goii-
tier, sieur de Biriiu (l'egislrc de Rerj^ei-ae), eonsciller du roi et.
maire porpétuoi de cette ville ; le uiènie Armoriai dit : d'or à uni'
fasee d'azur cbnrgi'-e d'une cloUe d'or, nrcompaQurv dv irois, hiin-s
(/'• amiglier nrraeiires de aalilo , <l'}f'jndnf.-s d'aryen/ , deux i-n
rhi-fvt uni: lui poinlt: Ou les trouve aussi ; d'miir à trois rliinrons
dargvut iiCLomjiagnis i;n chef do Irois rloiles egahiiiriit d'argent,
ri en pointe d'un rroissanl de ni^nie.
r.etle faniille si-i-ait, rlit-oii, en dr.iil île ri'veridiijuer une noblesse
antérieure ii eelle ((ui fnl coul'érée |iar lettres jiateules de
Louiri XVllI il Marie-Franeois-l'ierre Maiue (îontier dr Ilirau ;
mais les litres do la rauiiltc ne ru'nyaut pas été i-omuiiuiiqués, je
ne puis constater que raiioblissrnienl de notre pliiiosoplic, de
celui dont Hoyei'-Golaril , ipii relevait au-dessus di^ tous les
philosophes conteniporaiiis, disait : « C'esl [Kjlre nuiitre à tous ■,
cl que Cousin a uorniné « le plus grand tiu'-lapliysicien ipii ail
litinoré la Franee depuis Maleliranelie. • Il iHail rarrière-liclil-llh
du maire perpétuel de liergerae, ei-dossus meuliomié.
Le blanc I Dems-Alexandhb! , Évè<jue de
Sarlat, en 172:3.
Il prit pos3es:>ion de son
juillet in^.
igle i^plofce de gueules.
épiscopal le 22
Lk blanc, lies Ormiôros, de la Forest, de Ih
Toin-, do Sainl-Jiisl, de Vij;es, de la Vergne, de
Rouillerai, etc.
AiiNi:- : n'iirjrciil au lion coilpoiini' de gueules, — Sous le
iium seul di! Siiiiil-Jtist : d'arj^etil ;'i trois chevrons d'azur
uui;oni|Kif[iirr3 de Lroîs liloiles de (çueiiles, deux, eo cUef et
Nobk' Jacques Blmic des Orinières, éciiycr, sieur de la
Vcrpuo, se voit jKiniii les t,'eiililslioinnics de la sénéchaussée de
SarlitI, l'otivoigiiés au ban do lliTi. La fntnille figure également
dans les inniutemu-s tin Jioblcssi', et dans les assemblées elle est
n'[iiv^i'[iir-(', en i~w. par iiipssiri' Jriiii le Blanc, chevalier, sei-
jriii'iir <\o Saiiit-Ju-l l'i clc Vitre, flimalier de Saint-Louis, inestre-
d('-i-;uii[i de l'inidiTii-. ri [liu* >oii lils, tfarile-du-t'urps du roi —
cuiupugiiie de Lu\emb<>iir;:.
IikULANCIIKT et i.k Ili.AMUtEn.. de Fpyrac,
1-. Koiiilaiiinier, l'-upiiac-, cti-.
'ien-ed.'l!laii.-liet Tomla le eollèp- de Sariat
I !.■ Il y.iuwri- ir.TX.
<le rau.illi'.-. dit M. K-eaiiil.'. ^lu.-ieii membre du
(■.,.Lir.eil p-iL.'t-al de la |lMii|n-iie. ,(111 .,llivi,i. e^.uiun- eellc--ci, une
-iiili' lie persiiuiiii^^e- aiis-i -.|ii;^iilh'r.'i]|r'iil recimiriiiKidables par
Klli- ><'>( él<'iii!e. aji.ijli'-l-ii. liaii- lu pr-rM>nn>' de Claude de
blani'lier, -ejjjiteur di- Vi-\ rn.-.
- 83 -
Ce nom Rgure dRns l'ELat-UéiiL-riit des gentilshoinmos de Sailat,
niHinlenus dan^ leur noblesse en t(>(i(t.
C'est comme pos-sédant dans In «.■iiôuliaussL'e de Karlal les fiefs
indiqués ci-dessus que Jeîin-Clatide de Blaiicliel vota aux assem-
blées de la noblesse, en 1780.
Koiilon, capital
De LA BLEIiNIE, de Boidoi
(■liorp |la^:k•iull[ d'iir
Elles sont ainsi décrites dans le Grand Ariiio-
risl (If France (i-cRistre de Bei-fferac), sous le
nom de Jean de lu Blt-hiie, écuyer, scif^neur Av.
■égiinent royal di' la mnrini'.
Dt ItOUIN, lie la Itoudotic, do Saint-Laurt
r-Manoii-, dn Sanll, dt' Moïssahit, clc.
Iroi* lîloili-H (l'ariteiil (II.
: CehnCcs iiii-iallam
Les armes ci-dessns <IéiTites- se voient peintes dans réplise de
Sainl-Laurent-du-Manoir, sur lu mur occidental de la nef princi-
pale ; elles sont écarlelécs de edles du Saidt, famille dont il sera
parlé à son numéro d'onire.
Ges mêmes armoiries, accoltes à celles de du Cliesnt; de
Triiip, le U iiov
briipilicr (1<'4 }f:i
ililTJn
* qilan
r- fMn- j:.r
urenl jltoiliii iIp S^ainl-Lnin-nl , iwili' de
lii'i' IIuuUi?:j<; eli^ l''i'ui(li:rQiiil du IJuuliizac;,
i, It'dit Siihil-l.iiLlri'til, duyt'n dn h compa-
iiii OHi:livl ijiii )iri'iiL'iilc iguoliiuvii IcgèriiS
• pii'i'i's. Kii loïri l{i drscriplion : ifntar i
- 84 —
Montréal (1), autre famille périgourdiiie qui aura aussi sa place
dans YAvmovialy figurent également sur un tableau commémoratif
de la délivrance, en 1653, de la ville de Périgueux, occupée alors
par les troupes de Gondé (:2).
C'est Joseph de Bodin , écuycr , seigneur de la Roudetie,
conseiller du roi et son procureur, qui contribua le plus à remet-
tre la ville do Périgueux sous Tobéissance du roi, pendant les
troubles do la Fronde, et, pour ce fait glorieux, mérita, de la part
de ses concitoyens, Thonneur d'être nommé, du consentement
général, maire de la ville de Périgueux, et celui de recevoir de
Louis XIV des lettres de noblesse pour lui et sa i)OStérité.
Mais ce n'est pas le seul du nom de Bodin — ainsi que le
constatent les lettres patentes et nos annales périgourdines, — qui
honore notre province : l'aïeul de l'intrépide royaliste, vainqueur
du marquis de Chanlost, gouverneur de la ville, au nom du prince
(le Gondé, se signala à la prise de Périgueux, en 1581, sur les pro-
testants; son |)ère, coinni par sa valeur, eut l'honneur d'être choisi
pour conunandcr diMix cents volontaires de la ville, au siège de
BergcM'ac, sous les ordres du manpiis d(^ Bourdeille.
Dans la liste des votants aux assemblées de 1789, on voit
figurer, dans l'Ordre de la Noblesse, plusieurs membres de la
famille.
(1 r.tiriiiic Thibaiid i\o iJodiii, s«M|.Miriir do Saint-Lanroiil, fils de Joseph et
(!•' Mi«r^Mi»*iitc (lu r,li«^«.ii.', miri.' ;i M.iri:iioritc du S. mit, veuve de Fronton
d'Alrsnir, fut ooiisfillcr. ju'«>id»iil (!•• i:i <'r»Mi' dts ay(lo•^ do Guionae. U figure
sur 11- «'at.iloj^uc {\r<. j:oiiliUli(tinim'> de la «^iMi-t.li.iu-»-ii:t' de IN-rij^ucux à convo-
\\\U'V au l»an d«' la Nol»l( ->«• »'n hiso.
•1 (!•• t ddrau, que |h»>.-.«i1.- un» Ihmiu-Ih- ciaidi'' dan-^ la Girondr — la neulr
>ul»««istaiil»' df la f.iuiiil»' d.» l'otliu, d .ii»r.-> h* Noliiliaii'f* de (iuicune — et dont
l'ori^iual ou la ••o)»if li-ruriit .lUlr. 'fMi-- d m-, uin- d.*^ > illf< d«i rilôti'l-de-Viilc de
l*<'iit:uru\ in il< «jui a di-j>;iiu |m iit-.'li'- diu-i li l«»urni. iitr r.'VolutionnaiiT d«^
17*.>."i , a »t.' iiù> iM.Mi'Ti- X.U-; 1'^ >'M\ de li ^o.■i' (•• lii-^tuiique et arohéologi-
quiî du l*4'iii.'oi'il. .iv»- • raulori^.ilioii, par 1j fauiill»-, do le faire reproduire.
l'f.uiquoi iTaNnir |>a> piiiliti- do «•••ll«' .iut'»ri<.jtujn ' ,),■ 1 i;jiioro. Mais toujours
•••it-il quf 1«' t.d)l« au a «h- r«'iidu .« i.i f undl» , •oiiinn- ."i lU»td«tu\ «»us le nom de
liinUn fie Siiint-I.nur''i!t. >.iii* .pi'- l.i «■■'pi- . n .»ii • i«- f.fi. ;iii j.rolit ci»' notre
Mu-' -r.
Du La BOETIK (1 i.
Ahme- : D'iimr à lu c
ulonil>c il-argc
p uiio ooupe A'or, ;ii
ohi-f cousu
ae snlilr, >rh
■ois aiiiirlels U'argnil.
TmnriK : Un boiinfl
magialraf orn
de Innibrcrj
("est (Inns les mrliives de MM. île Cn'ranl, en
Siii'lniliiiâ, ((lie i-es nniies soiiL ainsi (Icci'ili^s ;
files r-niil i-e|>i'i><liiilus lie nièmi' imr M. DiijarrioDescombes, dans
If BtiUetiH de la SociéLé histûrt(|iu' el iii'chéolo}îi<ine ihi Hérifford.
(Vol. VIII, page m-L)
\a famille du In Boëlie odt originairi' du Sarladai^, où, depuis le
XIII' sièeir, elle a leiin iiii rang lionorablc :
Kn 1238, Fiei-re de la Ituëtic élnil lousnl à Sai-Iat ;
Kii I3U(1, ("îtibriel -le la Hoëtie fui l'un des ±\ conseillers de la
Jiinide;
Kn 1;)I8, (li'cgorins Hoolias fui fiui des signalalrcs <Io la lettre
écrite, le H mai, par las lonsnls de Sailat, an pape Jean XXIl.
pour lui témoijîuer lenr roi'oniiaissaneo d'avoir érigé eello ville on
Kn H8i», Hnyniond, appelé la Itoylie et <iiiiililîé honrgeois de
Snrial, vendil, lo 1-3 février, à Jnan de Vassal, éinyer, seigneur de
la Tonrette, une renie assise dans la ebàtellenic de CariuN ;
Vers l'ilM), (iausseliri de la Boëlie, lireiicié, faisant pour lui et
son frère Ktierine, vendil égalcineiit des rentes, pour payer la dot
de leur su-nr liuillorminc, qui épousa, le 20 novfiinlire 15H, noble
Kaiiiond de Launère, habitant d'issi^^eae ;
Ledit Piaiisselin était peut-être le père de ;
Antoine, seigneur do la Jlothc, en Hnriadais , qui sntl; el
■rKlienne, si-igiienr de Houillonnas. <|ui était à Toulouse en 1517
et fut reeu l>aeheli<'r le A mars \rm.
Antoine, sons le nom do Hoytio , llguri- romme syndic, des
Ktats du IVrigoriI dans un prOL-ès-verbal de ir>2f. Il avait épousé
une deinoisello de Calvinioiit, su-nr de Jardon de Calvimont, sur
le nom duquel Klieniic de In Hoëtie a fait des vers Intins : ce
d.-rnier provint de eo mariage ; né à Sarlnl, le \" novembre \h'\(\.
il moiinil à Germiiiias, en Médoc, le 18 Roût ITifiS, np taisi^ant luis
(TMirHiils Je son mnrijit,'^ avpi- Mrirpiierile do Caries.
On sîiil iiii'Ktioniio de lu Boi"lie l'iail i'aim de Michel de Mon-
Ifiitriie.
^
Dt BUIS, de Kivsiic , do Liijersnc l'ancien
rojiairc noble, l'oininiine de Saint-Capraise-
irEymet ni IVnyord), de (însque, de la Grèze,
i|i' Sniiite-Ci-oix , de Fayolie, de Banlonly ,
vh-.
^ibni.
( '.cUc fainillc, iKml le nom est imiiffrTi'mnieril écnt du Bois et dn
Hoys, lij:iiri' ilnns rEtH(-IlL'ii(''i'aI des frentilslioinines de Sariat,
imiinlrniis iliiiis leur nolili'ssi- en ini^î, étui jinblié {uir M. de Gérard,
en \Hl:l. Kllc a volé mix Klnls-l u'-iiéranN de 178», à Libmime, dans
l'ilnln-dela Nol.lessc.
li'> la Von-ie de V
pOllllï
Ollr iKiiiilli'. (juRliflée du litre de baron de
Lanpie. lial.ili- l.- cliàlcHK de Langle, près
Lnscli Loi).
■ diverxi:! nlliaiiii'> l'ii l'éritroiil, enire «litres avei'
ni.s. 11-.
im''[(>i
X
liK BnlllAT. de hi Lmniiiailr — ancien re-
iairi< iiolile. <-iini[iiinir de l'oriiille. iiui. uni »u::
l.-l'. de V>d.'U\ . di' bi iiar'.l.--dii-I)ivtou\, fnl
■rii;.'' -n liaroiini.' .-M lUMi Kl.V,.
- 87 -
I^ leriT (le la LuiiiiiiH<li> (■nliii sans lioute dans lu mnisoii ilc
Reaupoil tl<> SHinl-Aiilaii-e par h; iiiariag(>, en 15:^1, d'Isahciiii do
Itoiral Hvec François de Deaiipoil lils, iiiimi que le consl&tu iiii
l'oiitml de mariape iirodiiU au Conseil du roi, en 17118, île Jciui
lie Ileaiipoil, baron de Sninl-AiiLiirc, el do Marguerite àa Bour-
ili-itle.
Le litre d'écuver , i|iialiti<'nlil' île noblesse, que [lorlail, an
i-iiniineucumenl du xvi* siècle, la riimille (le Itoinil, qui, à eello
('■(loque. prenait alliaiiee avec de nobles maisons, expli([UO l'intro-
diK'liaii de ses noms et nrmes dans l'Armoriai de la nohhssv du
Prrigord.
Uk KO.NAl,, (le Boius, de lleaure^iu-fl. de
Bassae, île la Hive, du l'etit-CliaiiKi', do Bar-
nabe leu Fériyoï-d;, etc.
At«ies ; \ymar ù trois t'Ioil.'-i il'iir, ili-iix m .'lii^t H nui'
<-n )>uiiili' |l).
lletl»? famille aiiisi qu'il résulte d'un anï't du
Conseil du roi, du II) juillet 177(1, eonlirmé par
lin fiutii! arnH ilu 3 février 1781, el des lettres de ivliabililation
obtenues par elle et enreffistrées au parlement et à la cour des
aides de Guienuc<, est uni! branebe de la maison do Bonal, en
Ain'nais, dont était issu Pierre dp Bonal, évéque de Sarlat, de
Ittli à iifîl, lequel avait pour blason îles armes qui ne difTèront
lie celles décrites ci-dessus que par une (jevlm (pièce que l'on voit
Minveiit dans les sceaux des di;;nitaires de rÉyliseï, mise à lu place
■le ti'-liiik- do lu pointu dit l'vni.
Dans le vote au\ Klats-liénémiix <le 1780 l'Ordre ih^ la Noblesse.,
Htnin- le sei[.'neur de Beaiu-epanl de Bassac, qui n'est autre <iiie
Bonis de Honal, le père sans doute de celui qui est insiTit dans la
liste des émipri'-s du district de l'érij-ueux. eu ("IW, Bouis-Bouai
IIK uOieier de cavnleriiv
Au m'iiviénie deirré de la descendance de la maison de Bonal, le
■n ilstf du lu i'\
rHrlirii!!:iihv ih b> AViA/cssc, pur In Clierinye-Ucsbois et Radier'
(lit ((iu' Antoine iln Honal, éniyei-, si-ipipiir de Bonis, du Pelil-
r.haii^'O. rtc, iiiiir<niis do Bciiiirotriirl, l'ii l'ôriyord, ^rvit 17 ans.
en qiiJilili' de lieutenant d'inranmie, aux îles du VonI, pnr com-
mission (le 17ir>, et (]u'il é[ioiisa, pur conlral du âli mni i76S,
Marie lio ('.'lillaml, llllc de messin- .Ie;ui de Gliiilond des Fieux,
|irv.siilont liorioraii'o an parlement de Itordeaiix.
("est de ce miiriapo (jne iiaijnit Jejinui'-Elisabelli de Ronnl dt-
liniiis, Inipiclle épousii Frnni;ois-Ileuis (lirard de Ltinf^ldde, de In
liiKniiinsolle, ra]'ilaine an réi^inn-nt do Hlai^-ois. dont provinrt'nt
deux li!s : Aiifrii^k' li. ii<' l.jmjîlade , rapitfiine de peiidar-
nn'He.et Adolphe (r,de Lan^'ladc, eapitaine do rlinsseurs à cheval,
nnirls ton^ ilcnx à l'érifîui'iix, en WA.
\^^I^
Dk nONAI. l'iKi.uK, Kvè.|in' do Snrial, de
liilià 1il>l. é]i0'|ne iiii il lut Iransféré n Itieiix
Ilanle-Uaroinu' .
(letle famille, eonnne il est dit dans la notice
i|ni pivi'êdr, er-l originaire de la maisen de Itenal, en Age-
Hk KONKII.S. Il- la [', yn.nse, de Monlcul-
piiiT, di> l;i Iiri;uii''n'. di- la Moyssie l'ancicn
vpaire nuMr. rantou de Hel\vsi. de Veyrie,
1." Lcyiial. d<- i:aliij/ae. de la MIeynie, de Mira-
!»■!. de MiMi-imer, de la Nernellr ancien repaire
iiolili-, i-(iiniimiie di' Sainl-Kélix. eaulon de La-
lin
rn haiii, qui est aiinsi <Ic Itochon (li< 1» Pcyrouse el du Vormezelle ; «t aiir tn loiil,
d<- (cueules à la paltc d'oura il'oi', nniiL-e de s.iblo poafe en bande, au cher cousu
iraitir cbargi' de trois (leurs de lis, qui est de llutiills.
I.'iiuleur ilo la géiit-alogic ilo Honiils, M. Cas^tan, archivislo
paléoj>ra]>liii <le Besan<;on , noii:i moiilre celte famille joiiissatit
d'une jframie existence anli!'rieurt'inont nu xvi" siècle — comme le
coiistHteiit les lettres pnlcnli's de Louis XIII — et d'une noblesse
iacoiiteslnble jusqu'au deniiei'. Depuis, la bitini'lio de Bonlil.s, en
Péri^rd, a pu voloutnii-omeut ou par négligcni'e, nolninment dans
le dernier siècle, comme cela sVsl vu dans benucouj) de familles,
laisser dormir sa noblesse, mais il n'en esl pus moîn^ vrai qu'elle
l'établit ainsi que sa liliation par des titres st'Tieux. Je possède,
entre mitres, une copie sur parchemin d'im contrat de reconnais-
sante, pas.sé en i5ii devant Rcvalier, notaire royal, portant aveu
et dénombrement do plusieurs propriéU^s, situées à Belvès et ses
environs, formant un licf que Jean Fauvel déclare tenir d'Anloine
de la Moyssie, écuyer, seigneur de Veyrie, letpiel contrat esl déli-
vré, en 1679, à niessirc lîuillaume de Bonllls, t'cuyer, seigneur de
la Moyssie, comm<' étant aux lieu et place de la noble maison
de la Moyssie, par Jehan Hoeque, notaire royal, au lieu
de Grives, juridiction de Doissac, canlon de Belvès, en
Périgord.
C'est M. Léonce de Bonllls, ancien préfet du Doulis, fils d'une
demoiselle de Lapeyrousc (llochon) — famille distincte de celle
du navigateur I .apérouse, dont te nom palronyiniciue est Galaud —
liérilier des derniers repn'-sentants mâles du eomlo Rochon de
Lapeyrousc el des barons Hoclion {le Vormeselle, qui obtint, en
18i6, par ordonnance royale, de s'appeler de Bondis de Lapey-
rouse, el, en verlu d'une substitution, de faire revivre, avec le
nom, les armes et les titres.
De RONNRAC, de la Jarllie, de Meaufort, de
Leybardii', de la Caillaile, de Fonroque,de Piin-
poiis, etc.
AiiMEs : D'uiyciit ^i Un cli-tvrou ili' tiueule", 3ci:(iiii]>agU"
lie Iroi^ tvti'ii di' Moiv lorlilliis du Hi^mp. — I.n hranchr
ilil.' (le [li-niirui'l fxirtu \i-* mC-me» armes, s»ut que Ii'. i:lii'-
vrou eHl WW- daiw li' sm.'iu des IKnim'.iu dr \.\ Jiirlhe, et
- 90 —
Il résulte de litres trouvés au château de la Jarthe, commune de
Trëlissac, Tune des princii)ales habitations des Boimeau (en Péri-
gord), que cette famille est issue de la maison de Bonneau (en
Bordelais), laquelle a toujours joui des prérogatives de la no-
blesse.
En acceptant cette communauté d'origine, je dois à la vérité
de dire que le premier Bonneau venu en Férigord, vers la fin du
XVI® siècle, fut imposé à la taille sans réclamation de sa part — et
par suite ses descendants — et que ce ne fut que dans le courant
du xvu*^ (jue cette famille l'evendiijua sa noble origine.
Les armoiries (jue portent les Bonneau, en Périgord, diffèrent
complètement de celles de leurs aînés en Bordelais, lesquelles
sont d'nziir à trois grt'iwdrs d'or tigres et feuillées du champ,
ouvertes de gueules ; mais il y a tout lieu de supposer que la '
branche du Périt^^ord ayant laissé dormir sa noblesse, ainsi qu'il
vient d'être dit, a du également négliger ses anuoiries. Je serais
donc disj)Osé à croire (|ue les arnn^s (pi'elle a adoptées comme les
sieimes propres sont celles de Massip, autre famille distinguée
dans la noblesse de (iuienne, avec laquelle elle avait eu, dans les
dernières aimées du xv** siècle, d(Mi\ alliances.
lui
Di: liONNKr.riSP:, de BadefoUd'Ans (ancien
n «paire nobh». canton d'Hautefort) ; du Breui^
repaire noble, commune d'Atur- ; de Soulhier,
d'Artignac, etc.
AuMi.-i : h'iizur .1 l.i croix alaisér d'ur, caiiloiiiit'e,uiix i
»'l i, «l'iiii l»«'<iiil ir.i[v'''iii, «t, auv i et ;i, d'une fasce alai-
-iM' aii>-i «l'ai''»nt /*//;«<» MlhMl».'?/.
L'anaIogi(* di's arun*< d«'^ Honiu'^ui^»' avec crlk's de Badefol —
voir plus haut, n" :}<» — c^t trop li-iJi-pautr pour ne j»as être |>orté à
conjecturer i[uc cc^ «Inix maison-- n'en l'ont iju'uih», ou que, si
l'une n'a pa> adoplt* b"- aiim*-- de rnutrc. toutes detix ont pris
c(»lle'> i[ui ajipartcnaiciil pi'ul-étr»' à la >rigiicui-ic comme d'abord
sous le nom de Badefol. t»t, plus tard, sous celui de Bonne-
guise.
La lern' d«' Badef<»l t'ut érij^ée m inarqin>at. en 1750. sous le
nom de Boimej^'ui*»»'.
Panni les volant> dan> l'Ordre de la Noble-^>e aux Etats-Géné-
— 91 —
raui ds 1789, Rgure haul et puissant seigneur Churles-Gratien.
marquis de Bonnoguise.
DE BONNEVAL, de Blanchefort, de Nanlhiat
(Hiicien repaire noble avec haute justice, com-
mune de la NouHÎlleri, canton de Xortlron, e» Pé-
rigonll, etc.
Arme» : U'azur au lion d'ur Uimpiissi^ el arme it« ^ueulpi'.
Mien i{ue celte maison soit du Limousin — et l'une des
plus nobleij de celte province, où l'on disait autrefois : Ri-
ebesse des Cars, noblesse de lîoiincval, — elle n'en a pas
moins droit de voir li)^iirer ses nom et armes dans VArmorinl
dt^ la noblesse du Pi-rigord. Est-il besoin do rappeler (|ue deux
inumbres de cette finnillc, l'un sous bi nom de Charles d<! Hou-
Qpval, était évéque do Sarlat on 1519, et l'autre, Foucaiid de
Bonneval, évdque do Férigueux en 1531, et, en outre, que mes-
sire André, comte de Bonneval, baron de Blancbefort, vicomte
<le Nanthiat (en Périgord^ maréchal des camps et armées ilu roi,
vota à Périgueux lors des Etals-G^uéraux de 1789?
^
^
De BONTEMPS, de Gavaroque, de la Monsiie,
\\i- Ki'i^ac, de la Forest, du Peuch, de la Ca-
[jillu, (le Mensignac, — commune de la Monzie-
Sjijnl-Marliu, — de la Ponde, de Puvcharnaud.
Gi's armes sont enreffistri'es ainsi dans le Grand Armoriai de
France sous les noms de Jean de Bontemps, écuyor, sieur du
Peuch — registre de Ber^forac — et d'Armand de Bontemps,
t^ciijer, sieur do Puycliarnaud — registre de IVrigueux.
Dans le .ViMliain' de Oniemie, ouvrage de M. O'gilvy, rontinur
par M. flo BouiTousse de Lafore, voici comment elles sont décri-
- 9â ^,
tes : D'azui- « la rloche d'argent biiliiiUvi' de sable, au chef cousu rfc
ijueuhs elinrgc d'un vroismint ^argent siiniioiilt- d'une étoile dur.
Gomme on lu voit, l'O sont in les m("'mes piÙLTS , mais réunies daii^
un ('Cil siiniile.
Cette famille, esl-il ilit dans cet ouvrage, a l'té anoblie lians la
personne de Aiinantl ilc Honlonii)s de Cavaroque, [lar Icltres du
roi Henri III, an mots de mars lôSi, et en HîlUî h êlé maînttinue
dans so noblesse, sùiisi ijn'il est con-^tHté, en onire, dans VKliil-
lji''ni'-i-!il di:s ijviililshniÈimes de Sarlal, Eliit déjii cité.
I o
I>bI10NV,(I,. I.iin-r(,.ii.,<.-li-.
Ahmk,^ : IJe giinili's ii Iroi* licsiiuls darj/i-iit.
I>!le faniill)', orifrinaire dn Linionsin, et qui v"
H toujours tcnn nu ran^' tiisliiipui' dans la no-
blesse, a souvent [iris alliarii'i — notamment de
nos Jiini-s — avec dr nobles maisons du l'érigord.
ïpliqne assez t'iiilrodni.-tion de son nom
innés ilinis l'Arni'irinl de Iii nohiessi- iln Pèrigord.
la Fnyardie (repaire noble,
de Serisae, île Murat .
iiin-i ipi'.'l!.'- -'.ni diiimécs ckns YAntKh
iniu-i-i'it l'ité plus liant (arlii'li: Jay do
ib>:n <!■' li^yninnil de Itonli-s, ivuyer,
Ile-, -on- .-'lui .le N. de Mordes de la
!i'i rlirvr'iii 11 iir. nrroiiipagin- en
■.ff (--..'/v'/ il.- fi'iriilvi fhnrgi' dé
lleanl'orl. n' (il>. >iui
>ienr de Sons..-: I'..
Kayacdie. le- -lê.Hl ;i
IKiîiilc d'un li'ui •!'■
lr<ÙS l)mlrttrs-,rrl.ri:.n .1 or.
I.e> r.-j;i>tres .!.■ I'IImIi'I <h- Ville .1- I'.'tii;m,h\ lord cunnaitrc
.piHlr.- nmiiv- d.> .-.- u-m .ti i:.:(i. IM-'-. |;.«;. -■! ICU. dont Ips
dei]\ lU'riii.T- -<i[il ipiallli.'- .-..n.-i-ill.'r-. .-i linil ..n di\ eun^ds.
Ihin- le> priu't — \erhan\ I'hiI- p;n'-.|.-\aiil M. il<' .M..nl.i/c>n. i-om-
missaire snlxlél.'-Kne \m- M. l'ell'.l. iiil.-nd.nit -U- tirii.'iine. portant
— a3 —
vérillcatioii ilcs titres ili- nolilessc pi-oiluits devant lui, li|riti-enl
l'ierre île Horjt's, t'cityer, sieur tlii Murât, Yrieix île Bonles,
tVuyer, sieur île la Tiu-moulic, isl Antoine île Boi'des, sienr des
l'Iiiiirhes.
On voit éfrnlernont, de Itil)7 ii 1718, lo nom de Hordes dnus les
ju{;i-incuts dos intendants de (iuiciine, porlnul mnwlvitue de no-
blesse.
De La MOHIK, de Campagne (ancien repaire
noble, cantiin du Itu^'iie), Tayaii (ancien repaire
noble, caillou de Haînl-Cypiinni, de lu lJatut'j(/.i.
lin l'ourieil, de BonuefoiiL, etc.
: l)i' ^iifuluii i\ ti'uis li:i-s dr L'IiBval (l'iiri;eiil clou-
Ijlr — ol, pim nncieum-mciit ; Trois frrH de laneu
J"ai SOUS les yeux In i'w|)ie autlientiipie dn contrat de mariage, en
'taie du 15 janvier t"H(>, de inessire (îcrnud, comte de Laborie. de
Campagne, ancien capit^iine de dragons au légiinciit do Noailles,
Hiljoinl aux aides maailianx gr-néraux îles logis du corps de l'état-
iiiajor de rnrniée, avec Marie l 'liilipiiine-Henriettc de tii''gur, où l'on
viiil i|ne le niari|uis de Laborie de Campagne, chevalier, seigneur
•II' Campagne, de Fayol, de ViSliac, de Saint-Senac , de Bon-
i:efont et autres lieux, père de l'éponx, fiil représenté par Mgr
i',|iarles-K('lix, coinle de Coulant de Saint-Cenîez, inarëclial des
l'ainps ei anné,>> du roi , l'ommandenr de l'ordre de Saint-Lazare ;
l'I messire Auloiiie-Louis. vicomte de Ségur, pèi'e de la ma-
riée, par M.:r l'Iiilippe-IIenri, marquis de Ségur, maréchal do
Krmee. seigneur de l'enclial, de Fougueii.lle, de Homainville, etc.,
i-lievalier des Ordri'> du roi. etc., cl ipie ledit mariage fut conclu
en présence du roi Louis XVI, ijni voulut liien accorder an dit sei-
gneur comte de Campagne, en considération de son mnriage avec
M'" de Ségnr, une pension de :i,lll)IJ livres réversible, en cas de
niurl, sur la tête île su feiiuni".
Sa Majesté daigna apposer sa >ignalnre au bas du contrai, et
plus de quai-iuite noms des pins ipialifii's suivirent ceux do toute la
famille royale.
l'armi les gentilslionunes de la •^énéchans.-iée île Sarlat, convo-
qués piiiir le bini de l'iTi, on voil iusrril: noble Ji.-an de la Borie,
êniyer, seigneur de Campagne et di? Honiiefont.
— »4 —
C'est souâ les litre» de marquis de Laborie de Campagne, el dp
comte de Laborie de la Batut, que celte famille a été admise A
voter, à Périgueux, pour les députés de l'Ordre de la Noblesse, aux
Etals-Généraux de 1789.
Dk La BOHIE, de la Bampinsolle, de la Finerie.
..(à,
Vit l'iene de Laborie était maire de la ville
do l'i'Hgiieux en ITiRT; il était qualillé seigneur
de la Hiinipiiisolle ^ani-ien repaire relevant de In
ville de l'érif:ueux_.
A l'occasion de la convocation du ban el de l'arrière-ban, faite
par le roi Louis XIII, les gentilslioinineâ de Férlgueux furent tenus,
pur un arri'lé inuniciptil , île venir sijmer sur le livre de la commu-
nauté ren)fa|,'cnient di' supporter toutes les charges auxquelles k-^
habitants de l'éiifîueiix étaient assujettis.
l'nrini ceux ipii se présentèrent — et le Livre verl de l'hûlel de
ville dimiic h- nom d'une viiifîtainc des famillos quatiflées — se
voient ainsi însrrils : Jean de la Borii', sei^m'ur de la Pinerie, et
son frère l'hilippr ili- la Morie, éniy.-r, seigneur de lu Kampinsolle
&
lynioiid d>' lu r.i)b<-rti(',:^eit:M<'nrdelaBorie,
|it;ui-t' dati-> l'Ktat-l 'léiiéral des ;;enli1shommes de
réh-rlioM .1.' S;irliil t]Liiiutpnii~ dans leur noblesse
jiar M. l'ellot, intondant do i inii^nnc en If.fU;.
DeKORN, «l'HHutefortilt.
La maUoii ilu iiom do Born était im possos-
J sioii lie la Icire d'Haulefort par lo mariage
il'A^iit'S (lu Lastoui-s avec. Coiistaiilin de Boin, fWire de Berlraiid
lit? Boni, vicomte d'IIiintcfort, qui fut, dans le xii' siècle, un a'M'-
\nv troubafloiir, doiil U^s sirvRiilcs témoigni'nt à lu lois de son
lati-nt de poète fl di; son tiutm-m' lu'lliigiieuse.
Cti fut Mai'fruci'ite de Uorn, iietittî-IUlc de Bertrand dp Boni,
dennère du nom, qid apporta la terre d'Haulefort dan.s la maJâon
de la Kaje — des la Faye, i^lievalier, soigneur de Tlienon — à
laquelle a succédé celli> de Goiitaud, en 1388, ilési|;née depuis sous
le nom d'Hautefort.
'l
n
De BOSBEDON, de Monsac I2i. de Baym- (3).
de la (liirenie, di" Hessnnnes. rie Lacourl. etc.
AiiMt^s: D'iii'gciil h IroiH pi lis mal ordotiiii';! de siiiopli'.uui'-
moulûs i.'liauuti (l'un tourteau ou lirsant ilc gueules. Alias:
(l'drgetit .1 trois pins de uinople à iii Iwrdurc ilc gueules
charg.'c de neiiT bflsaiits d'or (puiir les lirancbes établies
en Quercy et en Périgord dès le milieu du iiv* siccle).
Selon YAiiiuirM ij-'-iivrol du Friiitce, les brandies d'Auverprie
IKirtaicnt pour armes : Enirlt'lr, iiiix 1 et 4, d'azur nu lion d'urgont
urmr vl l/iiiijjiissr de gneiika ; iiii.r ^ i-l -i, viiirr d'argent el di-
shioplf de 1/ lia Ira Imif^i.
N'ohie l'I aneieuiie maison issue d'Auverti^ne, dont une brant-he
vint s'établir en IVrigord vers 1307, ofi elle a contracté de nobles
alliances. iVoir pour les ilélail^ •^éiiéalo{;i({iies le Dictionnaire di' la
Noblesse, par la niienaye-Bcsbois et liiidi.'r.t
— 96 —
Dans l'EtaMiénùral des ^oiitilshoinines de rélection do Sarlal —
déjà cité — iiiaiiiteiius dans leur noblesse^ par M. Pcllot, llprurc
Jean de IJosredon, seij^neur de Hayac, y habitant.
Dans une liste des gentilslioinnies du Bas-Limousin (pii ont
si^^nc une adresse au roi pour demander le rétablissement des Etats-
(lénéraux et qui Pont présentée à Sa Majesté se voit, parmi les
signataires, le comte de Bosredon.
*^^ HOSVrRR, de Hellevaux.
Ahmks : D'ar^^eiil à un bœuf de ^^ueules passant el au
rh«*f (l'azur charge de trois besaiits rangés d'or.
B|p|ttS Parmi h^s votants aux Etats-(fénéraux de 1789
'» ^ on voit, dans TOrdre de la Noblesse, figurer :
messire Louis Hosvier, ch(»valier de I^ellovaux,
eapilninc» de <'aval(M'i(S conseiller du roi, lieutenant dans la man'»-
fhaussée «Ir (luitMuic, résidant à Férif^ueux.
itr>
Di- normiEH (ou DK HoLXUKTj et de Hou-
i'lii«'r, de la Tom-, du Hoch, conunune iFAlas-
rEvéqur ; de Lan -el, ancien r.'paire nobb*,
cniiiinuiH* de Miinjuay. <'n Sarladais.
ViiMi- ; 1»"mi- .1 liiiix \\u\\< ailVoiiles de gueules, au chef
dV/iir «-II. II-.- d lin ••i'f'i-;'..iiii il'.ir^'.-ijt aocoslé de dcdx
•■1«m|. -. d'«»r. firmi'l .\nii>>ri:il '/«' l'rniu'r i. V.
Sous le nom de linuclnM- de Lau-^el, t!nnrcelle> donne les
mêmes armes ; mai> >ur un cîuliet ;ip|)endu au bas du ti^stainent
de mes>ire François «b* Hnut'bi«'i\ de Lau^*-»-!. de la Hatut, elles
1 l'.'.'-t Mu<\ •jirdl'"» -••• r«tr'»iiv«nt i It'.iii*iK';i i--, •* mtrm d-- Mr«n1if:na«', dans
r.imi' liii'- d'in-U!'' ilf li f.uiiilli* du « '.hinil-'.'M d- L.-'»»'-. «lont uii»- till«* avait
e|»uu*«'* nie--ii'« Gudl.iuni»- du UoU'.hor d' li lour-du-Ho*-, dAlla*».
— 91 —
»ûnt (TayyeiU è une Jjarre dazur accoai]mgnie de deux hoiirles ('jii
feniiauxi, une en chef et fautif en pmnle. M. Pli. rie lio^irodini.
dans sa Sigillogi-Hphie, dit : Deux i>e.tiinls ou lourlehux.
Sons ies nom.s rio : Franc.-ois Boucher, sieur rie Liiussel, ili-
Kaj-mond Boucher, sieur du Roc et j- liabitanl, et de Fraiieois
Boucher, sieur do ta Berberaiide, habitant on la paroisse de
Peyssac, sénéchaussée de Sarlal, llfrurenl dans l'Étal ries gentils-
homntes du Sarladais maintenus dans leur nohiexse par M. Pellut,
BOUCHAHD-D'AUbKTERIffi ((iuvi, Ev.-ipie
de l'Mjfueux, nommé par bulle du piipe du
7 diVembrc 1553, lit son entrée solennolie dan
sa ville épiseopalc, le 21 avril ITiori.
Amiiks : Ki^ai'leli', nnx I H 4, losanjip d'or pI 'l'uini', .'lu
lel t[t gueuler, qui e»t il'Aubclerre ; aux i et 11, i\e («tuii-
3is liîopariis armes et liinipaBc^s ilaiv"»'- Miny :
, i{ui cul df Ituucbard.
BOUDET DE MONPLA,lrfIH, riu Kl.i\, .-aiiloii
do la Force,
Sans aRirmer po-iilivemenL que ces armes
■lOient eelles dc:i Bourict <li> Moiilplaisir, éinbli»
■u Kleix, eu l'engord, je puis <iu moins conslater avi-c le f,'i''u»:idii-
(fiste comie de Waroquier de Combles, qu'elles apiiHrtennicut
â Jean Bondet, auditeur ries romjites eu Lorraine, el à Vaiitraiii-
lrer\'ais son rousin, tous deux anohiis pnr letlres patentes du i i
juillet ITifl el que, dès le milieu du xV sièclr", la liraiiclic du
l'crigonl comptait un contrôleur aux derticrs de M"" la duchesse
d'OHéans, lequel fut compns, le l'i juillet ii7ô,au nouihn> des
paires du duc d'Orléans; et dans le xvi' siècle, un secrétaire du
roi, un conseiller an parlement rie l'arîs, auuiOiiier de la reini;
Claude de France et évèijue, duc de Langres ; un autre consiiller
au parlement de Paris, maître des rcipiétes, {irésilent {le la cham-
bre (tes Comptes de Paris ; et j'ajoute de plus, comme conllrmalion
de la noblesse de la famille, que le vi^nérable doyen du Conseil
général de la Dordogne, né au Fleix, le 2 mai 1803, où il est mort
il y a peu d'années, était petil-lils de Pierre-Marie de Boudel de
Montplaisir de Conor et de Marie-Rose de Driiiuçon, noble famille
connue en Périgord {en Snrladais), dès le commencement du
XV' siècle, et fils de messire Jean de Uoiidet de Monlplaisir, écuyer,
ancien mousquetaire noir de la garde du roi, corps privilégié où
servaient les gentilshommes.
HOUDKT.
AnuEs : Kcai'tclé, au 1, d'iizui' à l'i'pûe haule d'arfcRot;
au i, à'arifenX au Torl mai^ontiL' de sable el sommé de (rois
pipces, Ecno^lri' d'un palmier lic sinople (eprasaJ de sa-
bir ; au .1, li'ni'i-t'ut à un canoti sur son atTill adexiré d'ua
palmier de siiiople, li* tout poai^ sur une bulle de mfme
dominaiil une m^r d'aitur, p(. an 4, de gueules au vol d'ir-
genl.
Cette famille, distincte de celle dont le nom précède, a ^lé
anoblie sous le premier Empire, dans la personne du générRl de
division daan Itoudot.
Napoli'on lui conféra, avec le titre de comte, une dotation de
;)0,000 francs dans la l'oMiérnnii! suédoise. C'est son fils qui, sous
le seconil Kmpire, éljiil nieiiilire iln conscd général de la Dor-
ilogne.
Le nom dn' t^énri'al de division comte Itoudet, grand-oflicier de
la Légion-d'Honnenr et oflicier de In Couronne de fer, est inscnt
hur l'arc de Iriomplie à Paris et son Imstr e.<.t placé dans la galerie
do Versailles.
tlKllOn.KIlE, de Villac
im|iaKnées d« neur
b b i.
Jean de Houlède, écuyer,
/(//'/ Aniiisiiiil il'- Fronce, re-
i20
itm
'•^'■:'^'n'}pf
— 99 —
Ue BOULHAC, (le Bourzac, tHc.
Armks : D'argent à la fasce de {gueules chapj?ôc d'un
chardon de Irois tij^'es feuillces du champ, accompaj^nco de
Irois chardons aussi 'de trois liftes f«uilléos cl liées de
(fueules, deux en chef et une en pointe.
('.elle famille est orij^rinaire do Montiprnac, en
^ ÏVrigrord, où ello comptait najîruèro, dit-on, des
représentants ; mais c'est en An{?onmois que les descendants di-
rei'ts do la branche, qni oonifite deux fermiers généraux sous
Louis \V, se sont définitivement fixés. Aux Etats-( Généraux de
1789, on voit, parmi les vofanls dans TOrdro de la Noblesse, le
seigneur de Houlhac d(3 Bourxac.
Hl
•
^
De HOUMDEILLE (Ij, de F^ranlôme [i)^ de
la Tourblanche M-, de Hichemont li-, dWrchiac,
de Montagrier (f)), de Mathas, de Montrésor. de
Oognbac, etc.
Armks : D'or à deux pattes de gritTon de gueulos on-
frlées d'azur, posées l'une sur l'autre en contre-bande.
Dans un vieux manuscrit cpie j'ai sous les yeux, imprimé à
Paris, par mailre Jean Hertrand, docteur, il est raconté (jue le
uom de Hourleille vient (fune Atliilda iJourdi'ille, lllle du roi
r.Xnglelerre, laquelle eut, de son mariage avec le roi Marcomer,
^pt enfants <lont trois s'embarquèrent pour aller aider à la déli-
i'rance de la (Jaule d'Aciuitaine, ijui subissait alors la domination
'omaine ; jetés par une tempétt» où périt une partie de leur armée,
lans une ile, prés de la région bordelaise, ils eunMit à y condjattre,
ion seulement avec <les hommes, mais aussi ave»* des animaux
lési;;nés dans rantifjuité sous le nom de (jriiïons. Un seid des trois
rères put, heureusiMnent, échapper à leur férocité ; et c'est en
iouvenir de sa victoire sur uit de ces animaux, à qui il coupa les
Il L'ne des quatre prenii«^res h.u'onnies du Périgord.
i (IhàleHenie.
.{ Itlem.
\ Hepaire noble (fUi* lil construire Pierre de HourdeiUe, connu soik le nom
I' Brdntùnie.
') tlhàt*.-ll'*nie.
— 100 —
deux pattes, que la maison de Bourdeille prit les armes ci-dessus
blasonnées.
Dans le Traité sur l'origine des noms, M. de la Roque dit, au
chapitre 31, page 52 : « Archambaud de Bourdeille, fils d'Armand
et de Brunissen de Montbron, vivant en 1478, prit le nom et les
armes de Bergerac du côté des femmes. »
De ces deux versions, quelle est la vraie ? Ni Tune ni l'autre
peut-être.
Pour la première, je me permettrai de la considérer comme une
légende, et, pour la seconde, de rappeler que la maison de Bour-
deille— Tune des quatre, enPérigord, portant le titre de premiers
barons, c'est-à-dire marchant à la tête de la noblesse de cette
province — compte deux représentants à la croisade de 1248, et
rinscription des noms et armes de Bourdeille au musée de Ver-
sailles en est la preuve évidente.
Donc, puisqu'il est constaté que, sous saint Louis (1248-1268),
les Bourdeille avaient, en propre, les armes telles qu'elles sont
décrites en tête de cette notice, il faut bien conclure qu'ils ne les
ont point prises, en 1178, des seigneurs de Bergerac, du nom de
Huilel, lesquels, en effet, portent deux pattes de griffon.
L'identité des armes de ces deux grandes maisons a pu seule
produire C(»tte confusion.
Le premier rang que tenaient parmi les soigneurs du pays les
quatre premiers binons du Périgonl, constate la grande origine
des Bourdeilles, do.- Biron, dos Boynac et des Mareuil, tous
quatre ayant égaleniont la nionie |)rorogalive.
Cotte constatation fîiito, osl il bosoin do rappeler que la maison
de BourdtMlle établit nno libation snivio depuis 12i8 jusqu'à nos
jours, qu'elle a donné (l(»s sénéchaux, des gouverneurs de la pro-
vince, d(»s lioutonant-^-géiKTaux, dos évo(juos, dos archevêques et
le cardinal Hélio do Bourdoillo, mis au nombre des bienheureux ?
Los doscondants directs dos barons do Bourd(»illo sont redevenus
poss(»sseurs on Périgord du chàtt^au do lour nom, par racquisition
qu'on a faite, il y a quolquos années, lo marquis de Bourdeille.
122
- 101 —
De B0UHDIXP:AU, do la Bou.lelie, de Hou-
chaud, de Vieillecoiir, ou Viliccour, de Uivièrt^^
etc.
Armes : D'azui* à la fascc d'oi* accompagnée de troi**
losao^^es d'argent, deux en chef el une en pointe.
Cette famille était eu possession, avant 89, de
la charge de conseiller secrétaire du roi, qui
Tanoblissait en temps que de besoin.
L'identité des armes de Bourdincau, en Périgord et en Limou-
sin, avec celles de Bourdineau de Boisblandin, de Villambliii, d(»
liussy, etc., en Orléanais, porterait à croire (jue ces familles ont
une même origine.
Un liourdineau, écuyer, seigneur de Vieillecour, ligure, en 1781>,
ilans la liste des votants, pour les députés de la noblesse, à Saint-
Yrieix , sénéchaussée secondaire de Limoges. Antérieurement au
xvr .siècle, les Bourdineau étaient .seigneurs de Boisblandin , de
Villamblin, de (ierbolière et de Bussy, dans le Blaisois. Le pre-
mier qui apparait en Férigord est Jean Bourdineau, notaire royal
pour les fiefs nobles qu'il possédait à N'égrondes, reh^vant de l'é-
vécjue de Périgueux. Parmi ses descendants, fut Pierre de Bour-
dineau, seigneur de Gouchot et de la Boudelie , leipiel acheta la
charge anoblissante de secrétaire du roi. Il ligure parmi les votants
dans rOrdre de la Noblesse, en 1789, à Saint-Yrieix, ainsi inscrit :
messire Bourdineau, écuyer, seigneur de Vieillecour (moitié Li-
mousin et Périgord). Cette maison est représentée aujourd'hui par
M. Firmin de Bourdineau, chef d'escadron de gendarmerie en re-
traite, demeurant à Saint-Yrieix.
ii3
Du BOUSQUET, de Verlhac (1), commune de
Saint-Chamassy ; de Sorges, de la Tour (2), com-
mune de Cabans.
Armes : D'or à une croix vidée de ;:ueules.
C'est ainsi que ces armes sont décrites dans le
Grand Armoriai de France (registre de Sarlat),
>ous le nom de Jean-César du Bous'.piet, chevalier, seigneur de
la Tour.
1 VtTihar, ancit'u rej>aire noMe.
- lOÎ -
tious le nom de du Bousquet de h\ Tour, Courcelles dit : D'or à
in fiisce diuiir chartjie d'un hoiKjaet de Us d'argent lie de gueules.
Ce sont là k'S iirmes parlantes.
Dans l'État (;j[ici'iil des ((enlilshoiniiies de l'élection de Siir)»t,
maintenus dans leur noLles^î en HMÎO, ii^ure Jean-César du Bous-
quet, seigneur de la Tour, habitant de tiaint-I-'ierre-fie-Cabans ,
scnéclianssée de Sarlat.
D'après Saint-Allais, cette raniille serait éteinte. Elle a douné un
caixlinal. Uom Vaisselto, dans son Ilisloirc du Languedoc , men-
tionne un chcvaliei' île cette nuiison, vivant dans le ki' siècle, qui
eut di's avenlure>, dit-il, dont l'iifu'nne fournirait matière à un ni-
inan.
LIE
V,
UOLSSAC
r, di! Mai-c)i
de Lau^'aiiuc, de Fonlanoue.
esstic, de la Hoque.
il
, i'f((ï6li'e lie Hei'[(crac, s
L', ricuiiT, sieur île Lauj.
chcvrc
s le
DUS le
irtnd .Irmoritl tir
nom de UcruarJ do
Celte famille II^nm-c dans l'Ktat grén^ral des
penliUliomtnes de l'élection de Sarlnl, maintenus dans leur no-
blesse [lar M. l'ellot. intendant de Uni -mie, année {V>&à.
Noble François de Houssac, sei(,'nenr de Ver, Itls de noble Jean
de Donssac et de [lohle Jc<anne de Monlferrant. épousa, par contrat
du y novembre Ui"!l, Maplelaiiu' île Calvimont, fille de noble
Gaspard di' CalvimonI , sei(,'ni'nr du ( lliejlard, et de Françoise de
tïravier.
de
I)k nOUSSIEl{,rleln Moebette.de RochepinP,
\inuerie. île In liipierre, de la Valette, an-
cien repnire noble, commune de la Bachellerie ;
le Coulaux. de la Faye. de l'eehemourgue, etc.
m.ii;(piiiir'fs ,■! I iiiii>li-.-, rli; ..ilili-. .(,iutli|Uf« branches y
l.esBous-ier veims.dil-on. .le Hrelji-n.
>,'oril, ver-, la tin du \vi' >iêcle. p^r -nil'' d
il éltiblisen Péri-
ilinns qu'Yves (te
«. 103 —
Boussier, geridarme de la maison do Hrotaj<ne, deuxième du nom,
comte de Penthièvi'e et du Férij^onl, on 1452, y avait faites.
Jean de Boussior, écuyor, seij^nour d(î liochopino ot do La Va-
lotle, fut pourvu du {jouvcrnomont do la villo ot du château de
Monti(rnac-lo-Comte , par Henri de Lorraine, duc de Guise, et
oonsorvo dans celte char<,'o par le roi Henri IV, le 6 mars 1594.
Celte famille, (jui a tenu un ran^ distinj^ué dans la noblesse de
Sarlat, a été maintenue par M. Pellot, le 29 août 1667, et a voté
aux Etats-Généraux de 1789 dans TOrdro de la Noblesse, à Péri-
gueux. (Voir aux procurations.)
Lk houx (Guillaumk), Evoque do Porigueux,
nommé lo 15 décembre 4866, prit [)Ossossion de
son siôgo le 24 mai 1667.
AuME^ : n'argent au chevron d'azur, accompigmj eu
chef (le deux hures de 8anf:licr arrachées de sable,
et eu pointe d'une lêle do limier de gueules accolée
d'argent.
Issu d'une famille obscnre do IWnjou, Guillaume le Houx s'éleva
par son seul mérite. Il fut prédicateur ordinaire de Louis XIV, ot
sut comiuérir les* suffrages dt^ la cour la plus littéraire et la plus
hrillantt^ du monde.
Né lo 13 juin 1612, monseigneur \v. Houx mourut It H
août 1693, et fut enseveli dans lo ohœur de Saint-Front de
Périgueux.
127
Dk HOYER, du Sucpiet, de Gazai, de la Gosto,
do la (iravo, etc.
Armes : D'argent au lion couronné de gueules ,
a(;coni|)agn«' de trois étoiles d'azur posées deux en chef el
une en pointe, et de trois cloches bataillées de sahie m-tl
ordonnées.
Dans les jugements dos intendaiils kXç^^ Hordeaux portant main-
tt»nuo do noblesse (poriodo de 1697 à 1718), se voit b» nom do
Bov«T.
Parmi les voUmts dans TOrdre do la Noblesse aux Etats-Gén<''-
- 104 -
iHiix de 1169, figure, à Pijrijfueiix , messire Atiloîne de Boyer,
l'c-uvL'i-. seigneur du Suquul, de la Cosle et autres lieux, capitaine
fie (jreii ailiers, chevaliei" fie l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis.
Armes : Kcartdê, aux 1 cl 4, d'axilr à l'cloile d'or ; M
i. de gueules il l'cpde d'argent poGÔc co pal — signa
de liitron Un.- de Cirmi-e ; — au 3, de (iileules au Iton
i«s»nl d'argi-iit iHicIstap dil au lion contourné}, armé el
M. Boyfi- 1 Henri- Jiicqiies-Jean), né le 24 juin
171)7, à Sarlal. lilleiil du duc df Montesii'iiou, Évéque de Sarint,
uiotinit 11! 10 iioveiiibro ISi'i.
Maivulinl di! cam]), coinmiuidaiit de la Légion-d'Honneur, che-
valier di' l'ordre royul de la Cuuronue-de-Ker. chevalier de Saint-
LiMiis i't liMroii de l'Empire, |>tir di'crel du lô août 1810, la baron-
nid riait eu Westphali)^
i'.i! p'uiTal. [l'ayant eu nue dis lilles. adopta son pelil-llli-,
Ali-ide Hcsst's , nv \o li doci-mbrc 182C , lequel mounil
rapilaiiii' d<.- négatu, le 'ib odobi^: 187,'), lais^^ant de son maria^
ii\cL- M'^" Rcy-Saint-Saiiveur di'ux euranls : Henri Boyer-Ressès,
aiijourd'liui rtève à l'école? ï^péciale militaire de Saint-Cyr, el
Marie I{oycr-l{ps:^LS.
Le jière du ces deniiei's, adopté à sa naissance par son on-
rk' ie harou Boyer, iiicoriionuil le nom df Boyer à celui de
Hessi''s, n'a pu en disliaii-e le litr.i ; aussi te jeune Saint-CyrJen
Henri Hoyi'r-Ues>ès doit-il l-riir .'i lioiiueur de conserver intact le
palrtmoine tifiiisrnis par sou irrarid-mn'li.' el >■■ dire ii bon droit le
baron Hoyrr-HessiV.
])f. HO^SSEl l,H.
lll.VI
: ï'ji.\
Ou iroLive le- arriejiri.'> de relie fnmillp bla-
■ii.nuêe-i <le dilT.'Tenles fai.'ons. Iljuis l'.Xrmorial
•II- Friiwr ri'-i-lr.- df IVrifrneusi, sous le nom
rAiiti>ini' de Itoys^oulh. éeuyer, wigneur de Ma^niu- : ifargi-nt »
- 105 —
une bande de sable chargée de trois larmes d'argent et une bor-
dure de même semre de larmes de gueules et de sable. — Dans le
Sohiliaire du Limousin : de gueules à la bande d'argent chargée
de trois larmes du champ (alias : des larmes de sable). — Dans un
Mémoire pour l'admission aux honneurs de la cour, dressé par
Cherin : d'argent ù une bande de sable chargée décrois losanges
d'argent, à la bordure de sable semée de larmes de gueules et
(f argent ; — enfin, celles portées sur les preuves de François de
Boysseulh, écuyer, commandant du roi Louis XIV en février 1697,
et auxquelles j'ai dû donner la préférence comme étant le blason
primitif de la famille (1).
Sans qu'il soit besoin d'énumérer les nombreux titres qui consti-
tuent Tancienneté et la noblesse de la maison de Boysseulh, sans
mentionner sa maintenue, en 1666, devant d'Aguesseau, et sa
présence aux assemblées des Etats-Généraux de 1789, il suffira de
rappeler que Géraud de Boysseulh, sous le rèf^ne de Philippe-
Augruste, ainsi qu'en fait foi une charte de St-Jean-d'Acre de 1191,
fit partie de la troisième croisade ; et que d'après une autre charte
de Saint-Jean-d'Acre, de 1240, un Raoul de Bovsseulh assista à la
sixième croisade.
*^^ De BOYSSON, de Gindon, de Doyssac, de la
Vergue, etc.
Armes : D'tirgent au chevroQ de gueules, accompagné,
en chef, de deux croissants de même, et, en pointe, d'un
arbre buisson terrassé de sinople, au chef d'azur chargé
de trois étoiles d'or.
Cette famille paraît tenir sa noblesse du capi»
loulal ; on voit, en effet, dans le tableau chronologique des noms
des capitouls de Toulouse, publié en 1786, que vers le milieu du
XV* siècle , et jusque vers la seconde moitié du xvi*, plusieurs
sujets du même nom furent investis de cette charge, laquelle
<lonnait la noblesse, et que les uns portaient dans leurs armes le
1. La tradition dit que la famille a pris pour blason trois hrmcs de sang
de gueules-, pour rappeler qu'un de sos membres reçut une blessure qui rem»
filit s^s yeux de sang, re que voyant, ses compagnon.^ d'armes lui crièrent eu
vieux Ungage ; Doys seulb lessuie tes yeuxi.
- 106 -
buisson terrassé et d'autres le chevron et les étoiles- qui meublent
t'écu ci-dessus décrit.
Quoi qu'il en soit, je puis constater avec certitude que vers le
milieu du xvn" siècle, nos Boysson ont occupé — et presque sans
interruption jusqu'à la Révolution — Tofflce de conseiller au
présidial de Gahors, et (ju'un de leurs membres, Bernard de Boys-
son, fut avocat-général à la cour souveraine des aides de Montau-
ban, en 1769, jusqu'à la suppression de cette cour, en 89.
L'établissement de cette famille, en Périgord, date de 1801,
époque où Achille de Boysson se maria avec Judith de la Verne-
Vivant, qui lui apporta la terre de Doyssac, canton de Belvès
(ancien repaire noble ayant justice sur Doyssac et Grives).
Celui-ci fut père d'Amédée de Boysson, qui eut, de son mariage,
contracté en 1836 avec Marie-Thrrèse, tille du comte de Ghaunac-
Lanzac (1), neuf lils et quatre filles.
De ces neuf fils, huit sont sortis officiers des Ëcoles polytechni-
ipie et de Saint-Gyr. Ginq étaient sous les drapeaux pendant la
guerre de 1870 à 1871, où deux d'entre eux ont péri glorieuse-
ment. L'aîné, Bernard, est aujourd'hui commandant d'une bri-
gade (le cavalerie ; le second , Paul , lieutenant-colonel d'artil-
lerie, et le troisiènit» est mort en 188S, capitaine aux chasseurs
(rAfri({ue; deux autres sont, l'un coiitnMeur de l'armée, et l'autre
commissaire de marine et chef de service à Langon (Gironde).
Le plus jeuiu» frère de cette vaillante famille, magistrat distin-
gué avant 1880, a donné sa démission pour n'avoir pas à appli-
quer les lois anti-religieuses de MM. Ferry (»t de Freycinet et est
maintenant avocat à Sarlat. On peut donc dire que, si cette famille
possède la îiohlesse civile, elle a également la noblesse militaire.
il) Ancien onicier au regim«nl iio I^Ksi^Miy ei de Cllaire de Monta-
lemherl.
De BRACQUKMONT (Ai;bé), rt-Estalon
(Picardie) Trmolat, Grsngeneuve, la Finou
(pL^rigord).
Armes : De gueules i huit losanges mlB en croix.
Cette famille, originaire de Picardie, où on la
voit, en 1440, qualifiée du litre d'écuyer, sei-
gneur de Bracqucmonl, est lîxée en Périgonl depuis l'acquisition
faite par M. de Bracqnemonl, chef d'escadron au corps royal
d'élat-major, de la terr;; de Trémolat — canton de Sainte-Alvère
— laquelle a passé à son lils, qui, de son mariage avec une demoi-
selle do Reauroyre, a fait la brandie du Périgord.
Dans le catalogue des gentilsliommes qui ont fait leurs preuves
devant tes généalogistes du roi, pour être admis aux (écoles royales
et au service militaire, ligure Fran(;ois-Louis Aube de Bracque-
inont, né le 9 mars 1767, au diocèse d'Amiens. Ces preuves furent
faites le 16 octobre ITKS devant Cliorin père.
Philippe-Henri Aube, clievalier de Bracquemout, capitaine a»
régiment de Limousin, fut tué à l'armée le 20 août 1716.
Depuis deux -cents ans, cette fainille suit la carrière désarmes.
L'un di' fies descendants, le clievalier Aiibé de Bracqnemont, Ht
touto.s les campagnes du premier Empire. Fait prisonnier à
Dantzick et emmené en Bussie, il rentra en France on 1815, et
escorta, en qualité de votonlaii'e, la famille royale Jusqu'à ta
fronlière.
Cette famille a été maintenue dans sa noblesse par Jugement du
conseil d'Etal, du 27 juillet 1667, et par un autre jugement du 9
mai 1699; aux Étuts-r,énéraux do 1789, elle ligure parmi les
votants, dans l'Ordre de la Noblesse, à Péronne, Mondidier et
Roye, en Picardie.
Mi
Pn BRANDON (PHii-menT) Evêqne de Péri-
gueux, nommé le 23 septembre 16(8, prit pos-
session de son siège le 23 novembre 1649 et
mourut à Paris en 1652.
.\H«K-i : D'amr' à l'aigle i
De BRAQUILLANGE , de Mortesonte, etc.
'Con'èze).
nhevron d'or accompagné de lroi«
de SainUAnloine de même, posé* i
vieille »U9si d'or. CourouDC cum-
I de Braquillange figure dans la liste
des genlilshommcs convoqui's à l'assemblée de la Nobleâse des
sénéchaussées de Tuile, Brivc et Uzcrclie, pour l'élection des
députés aux Élats-Générau\ de 1789.
1-^
Un. BHEMONI) (ou re Be»mo.ndj, dArs, Ue
Migré — et primilivenieiiL de Paluau, ancien
diocèse de POrigueux, aujourd'hui dans la Ciia-
renle, — lie Saint-Auiairi', arrondissemeat de
llibérac, etc.
ifle eployér d'oi
vol abaisse.
DïïlSBS : In fui'luni lirtutcw. — .Wirbililua est viVius.
Un jugement de miiînleiiue de noblesse, rendu par d'Aguesseau,
intendatil du Limousin, le 3 septembre i6f>7, en faveur du marquis
de Brémoiiil-d'Ars, constate l'Huliiiiiité lie uctlo famille, et MM. de
Olérembaud et Cheriu uonllnnent celte iiâ.';ertion.
L'Ilisluire i/vm-aloifii/iie, jusqu'en 17IW, par I.éon de Beaumonl,
évriiue lie Saintes, et roulinui'e p;u' le K. P. Loys, gardien des
Cordeliers de Saintes, nous a|i[ireiiii ijue (iuillaume de Hremond,
vivant à la lin du x' siètle, l'tait si-ipieur de Paluau et d'autres
terres sur les conlius du l'éritronl cl de l',\ngoumois, et que ses
descendants étaient élahlis dans les environs d'.\ubi'terre — ville
de l'ancien diocèse de Périguenx, aujourd'hui du déparlcinent de
la Clinrento.
Aux Étals-liéncranx, en Angouniois, en Itili. un baron de Bré-
mond-d'Aiis fut député de lu N'oble?...e ; un autre nieiiibre de celle
famille fut égalenieiil député lif la Noblesse <\r Sainlongc , on
lemjWaeemcnl du romie de la Tour du l'in, lii'iiteiiant-générfil,
commandant la province, appelé à Pari» en cpialilé de ministre de
la guerre.
l'n Jotùas de Bi'émond, éciiyer, seigneur (t'Ars, fut chargé par
lettres du roi Louis XIII, en date du S3 aoât 1635, de commander
les ban et arrière-ban de lu même province.
Un jeune marquis de Brémond-d'Ars, qui avait combattu près
de son père à la dôfenso mémorable de Cognac, en novembre
1651 , périt en héros sept mois après l'attaciue de Montan-
ceix — en Périgord — en qualité d'enseigne du régiment de ce
uom.
r^tte maison tient au Périgord par diverses alliances.
'M,
te%
i
De BRETENOUX (Raymosd), Evéque de
Sariat, le 1" octobre 1397 — et le 24 janvier
1404, évêque de Périgueux.
aux t et 4, do ^ueiiUs
u lion d'argtnl.
De BRETTES, de la Mothe, de Valette, de
Gontoinn, de Cieux, de Masrocher, de la Cha-
pelle, de la Villatte, du Cros, du Puy-d'Ajat,
etc.
Arme.i : D'argetil à Irais brelU-a — vaclief bretoQDM —
de gueiilf». i;o]leli't>s i^l niarinëes cl'aïur, possaul l'une aur
Cette famille a fait ^es preuves de noblesse pour les écoles
royales militaires, pour les pages et pour l'ordre de Saint-Jeaii-
de-Jérusalem.
Une brandie fixée dans notre province avait pour chef le
vicomte de Brettes, chevalier de la Légion-d'IIonneur, directeur de
renregistremenl et .lu domaine à Périgueux.
Son lils cl ses petit-fils résidant au château de Puy-d'AJat,
L'Hilton de Tlu'iion, en IV;igord.
La famill<> t\a Brellcs, sur la ])roduction <ie ses titres devant
d'Agi ii>sseau, inlendaiil di- Limoges, a été mainlenue dans sa
nobli'i-se.
Du BREUILH, de Msllerel, de Brunei, de
SainzBc, de Mosdemonlé , de la Roche^juilla-
^^^ bfult, de Lussac.
ipagnp de deux épéee, la pointe
Dans le milieu du xvii" siècle, on Ivouvp en Périgord Louis du
Hn^iiilli de Mallerel, i^niyer, scijrneiir du repaire Bmnet, paroisse
de Saint-FrivaL (Donloffiic) , inario à Marj^ucrile de Camain —
fauiilie dont la noiico suivra. — Son fils François naquil au repaice
Bnuiet et i^pousa Marie de la Porle — aulre famille mentionnée
A son numéro d'ordre.
Le 23 juin 1723, il TuL fait un partage des biens de dérunts
llélie L>t .\ntoiue rio la Forte, oncles maternels , entre François
et sa SQïur, issus des susnomm<'-s François et Marie de la Forte.
Ledit François étant mort avant 1760 sans enrants, institua
hi'riliëre universelle sa sa>ur Marie, dame de Uelhade, qui apporta
ainsi à la Inmillc de ce nom — inscrite au n° 67 — le Mas de Montel,
le repaire Brunel, le Maine-du-Fuy, commune de Saint-Frivat.
Posscssioimés en Ponyord pendant plus d'un siècle par la
&mille du Breuilli de Malleret, J'ai cm devoir insérer leurs nom et
armes dans V A rmon'ut i\ti noire province.
Uans le calalocuo de la noblesse de l'élection de Péripieux —
armoriai inaiiiisiTit de l;t ti[i du xvir siwlc déjà cité — on trouve.
sous le nom tic Jean du Kreuilti, si.'iir dos Cliatn]>s. du boui^ de
(>hHmpeau, sént'ihHusséo de l'éri{,'ueu\, les armes ainsi décrites :
h-oin liiircs de s/tni/Hers di- <iwii!fs eu rlmin/) d'argeul; casrjue de
front pour timbre.
r^lte lamille .se rallnchc-l-i-lle à celle dont il s'agit ici, ou à
celle qui suit? La différence des armes, en l'absence de renseigne-
ments positifs, ne me ]]erniel pas d'en décider.
Du BHEllLII, do Groiejac, etc.
AnuKS : It'iir, an rlipvriiii d'aziii-. acobnipagDi', en cher,
i\f\i\ .-loilH. di- ^ii.'iiti.- .-I 'M |>uiii1c d'un liunarnlé et
.»- di- inrm.'.
I.e nom de du Itreuilli de llroli'jjie figure dans
la liste des volants rOrdn> de la Noblesse.,
aux Etats-(iénérau\ de l"'*'.'.
pr:3î
- m -
Du BKIANÇON, de Manzac, de la Motlie. de
Saint-MarLial , de PeiTou , du Pierrad , de
Montouq, du Rival, de la Monzie, etc., en Péri-
gord.
Arurs : De gueules à trois TaBces ondées d'or.
Les armes des Brancion — en Bourgogne —
ne diffèrent de celles-ci que par l'émail du champ. I/analogie du
nom et des armes est trop frappante pour ne pas faire supposer
que ces deux maisons ont uuo commune origine, et que Briançon
n'est qu'une altération de Brancion (11.
La maison de Briançon, dont la filiation est établie par litres
depuis 1415, époque où elle possédait, dans la commune de Ver-
teillac, un château de son nom et prenait la qualincation de
chevalier, a été maintenue <lans sa noblesse par M. Pellot, inten-
dant de Guienne, en 1666, et plusieurs de ses membres ont voté,
aux États-Généraux de 1789, dans l'Ordro de la Noblesse, à Péri-
gueux, à Liboume et BontcHux.
S
De brie, de Beaufranc, de la Ciuinardie,
:l laiiipasiiis d'ai
à trois lion» de gueuIeH, couroiméa, srmét
I *:^^- l.'n Jean de Brie rendit hommage, le 14 mars
\ "^nB liôâ, h Charles, seigneur d'Albret ; un autre
Jean, au im^me d'Albret, le 17 janvier 1 169.
Cette famille a fait ses preuves de noblesse en 15'JH.
Le nom de Brie se voit dans les jugements des intendants de
Bordeaux, portant maintenue do noblesse (période de 1697 à
niSf. Et aux États-Généraux de 1789 (Ordre de la Noblesse),
ligure, paiini les volants, messirc Alexis de Brio, seigneur de
Beaufranc.
Ia' (irand Armoriai dit Ffsnco (registre de Périgueux, Ordre de
la Noblesseï, donne à Krnni;ois de Bric, qualifié écuyer, sieur de
Lji|,idimrrtie, les arme^ ci-dessus décrites.
- H2 -
De BROGHARD, rie Puymorin — ancien M
■ Je Sainl-Front-d'Alemps — de Puymarteau, de
l'Age, de la Nauve, de la Rivière, de la Cîour-
donic — ancien repaire noble d'EyvIrat.
AtiHKs : D'argent à un r.eTt de sable paBSiinl, snnnoDli
de trote larmes de gueules rangées en bsce ; au chef d'aior
chargé de troiit cloileR d'or et mieux troifi fleurs de lis.
Dans un Armoriai manuscrit de la lin du xvu* siècle, sous le
nom de Brochard, sieur de Puymorin, habitant de la paroisse de
Sainl-Kronl-d'Aleinps; sous celui de Brochard, sieur de Puymar-
teau, habitant de In paroisse de Saint-Pierre-de-Cdle, et, entln,
sous le nom de Brochard, sieur de l'Age, tous trois cousins
germains, les armes sont les mi-mes, à l'exception du chef où les
trois étoiles sont remplacées par trois fleurs de lis.
C'est ainsi qu'elles se voient sur le cachet de la famille, laquelle
est représentée aujourd'hui par M. et M°" de Brochard de Maison-
Seule, commune de Sorges, el par leur fils.
Cette famille figure dans le Grtind Armoriai de France, sous le
nom de Marc de Brochard, écuyer, seigneur de Brochard, et sous
celui de Gaston de Brochard, écuyer, seigneur de Lanauve, cl
parmi les votants, dans l'Oi-dre fie la Xohlesse, en 1789, se voient
ainsi inscrits : Messirc Ûominii)ue de Brochard, chevalier, seigneur
de Puymorin, habitant de la maison noble de la Rivière, paroisse
de Saint-Sulpice-d'Excideuil , et la veuve de messire Marc de
Brochard, ancien mousquetaire gris, seigneur de Brochard, Puy-
morin, la Gourdonuie, etc., laquelle, agissant au nom de ses
enfants, nomma, pour la reprt'senter dans les assemblées de la
noblesse, son frère messire Henri-Jacques Wlgrin, marquis de
Taillefer.
\'S- •S'
De BRONS de la Viguei-ie (en Périgord), de
Cezerac el di' Ladozc (en Agenais), de la Romi-
guière (en Quercy}, de la Briasse (en Angou-
moisl, de Verac, do Pommiers et de Literie (en
Bordelais), et.'.
Deux frères du nom de Bruns fi^urcnl dans les assemblées de
la noblesse aux États-Grii.Taux dt- ITK'J, l'un qualifié de vicomte
deBroiis, colonel d'infanterie, aidc-major-dcfi-logis des armées du
- 118 -
roi , et commandant , pour Sa Majesté , des ville et pays de
Libourne, et l'autre, de chevalier de Brons, ancien capitaine au
régiment des gardes lorrains, habitant de la ville de Sarlat, tous
deux chevahers de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
DsDs l'Etat g:énéral des gentilshommes de Sarlat, maintenus
dans leur noblesse, en 1666, par M. Pellot, intendant de Ouiennc,
wnt inscrits deux membres de cette Tamille.
De La BROl'E, de Pecliembert (en Sarladais),
I de Saint-Germain, etc.
Armes ; D'azur, .iu cbcvroa d'or, Accompagné de IroîH
tours d'argenl, deux en cheF et uns en pointe.
Noble Pieri'e de la Broue, écuyer, sieur de
Péchembert, et noble François de la Broue,
écuyer, sieur do Regagnac, faisaient partie du
ban de la noblesse de Sarlat, en 1674.
Cette famille a été maintenue «ians sa noblesse, en 1666, par le
même M. Pellot, ci-dessus nomme, et a voté à Périgueux pour les
députes de l'Ordre aux États-Généraux.
Le.s la Broue de Vareilles, connus en Poitou et en Quercy, dès
le XVI* siècle, portent des armes semblables (juant à l'émail du
champ et du chevron, seulement les leurs sont remplacées par
deux coquilles en chef, et en pointe par une main ou fcantelet.
L'identité du nom et i'analogiu de:i armes sembleraient indiiiuer
uoe même origine.
•
De BROULHAC, flu Oombier, paroi.sse de
Vélines, juridiction de Montravel \en Périgordi,
de la Bodinière (en Poitou).
besant de sable
, au 1", d'argfnt à sept
3 cl 4, au cbet de mfme
.lU second, parti d'arg«Dt à
Ces armes sont prises dans VAnnorinl, iminuscrit de la fin du
xvn* siècle, sous les noms de : François Broudiac, sieur dudit lieu,
et de Jean Brouillac, sieur du Combier, habitant la paroisse de Vé-
lines, en Périgord.
En Poitou, la branche de Bioulhac de le Bodiaière porte :
ly argent à cinq mouchetures d'hermine de sable mises en sautoir,
au lieu de sept, comme celle du Périgord.
De BROULHET, de la Boissière.
* ARm
niue â une t»ece de gueules.
Dans la liste des votants pour les députés de
la Noblesse aux États-Générauit de 1189, figure
messire Jean fies Broulhel (de Broulhet), écuyw,
chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-
Louis, ancien i^ai'de du corps du roi, seigneur haut justicier de la
paroisse de Boissière, habitant en son château de ce noip. .
ra-ôû
r chapgi
Ds La BROrSSE (ou de La brousse), de Ver-
teillac (en Périgord), de Sainl-Majme, de la
Tour-Blanche, de Saint-Marlin-le-Pin, de Sainl-
p'ronl-(le-Cliampnier.s, de la Bouzière, de la
Pouradc, de I^eyrigaud, de Meysès, de la Combe,
de Harrete, d'Alis (Seine-el-Oise), etc.
issii de siuuple fniilR de douze glands d'or ', an
Je Irmail du champ.
Dans l'histoire généalogiiiue el chronologii[ue de la i
royale de France el dfs prrands ofliriers de la couronne, le P. An-
selme dit : La Itrou-^^e, fauiilli' urit;iiiiiii-t' du Bourbonnais, remon-
tant ail xiTi' siiVk', ('■|i(i.[uo on un de ^cs membres s'établît va
Limousin et pins tanl une antr<- bniiichc se lixa en Pénpord, et il
cite, entre autn;:-, le tr<m'''»il Jafi[ues de la Brousse, né près de
Nontron en 1 IKG, (lui [nVil à la bataille de Dreux, le 19 décembre
156â; son Rl.s, qu'il tjualiiîo de ;;t'utilliommc de la chambre du KM
et de lieutenant de cent hommt's darnies. qui fut tué à ses c4tés,
et Thibaud son pelil-lils, lequel servit avec «li^tinction sur terre et
sur mer.
Les services militaire,- de ces trois g.'iKTations successives
méritaient bien les lettres de noblesse igue Louis Xlll accorda eâ
octobre 1644, à Thibaud de la Brousse, comte de Verleillac.
- ti5 —
Dans le diclionnaire historique des généraux français (clironolo-
gie militaire), Courcelles, en rappelant que Nicolas de la Brousse,
comte de Verteillac, lieutenant-général des armées du roi, mourut
au champ d'honneur à l'âge de 45 ans, près de MonS; dont il était
gouverneur en 1693, rapporte les paroles suivantes que le roi
Louis XIV adi*eêsa à cette occasion à sa veuve : « J'ai perdu dans
le comte de Verteillac le meilleur officier que j'aie eu depuis le
maréchal de Turenne. »
Ce général ne laissa qu'une fille unique, qui épousa le 21 octobre
1781 son cousin germain Thibaud de la Brousse, comte de Ver-
teillac, dont provint Gésar-Pierre-Thibaud de la Brousse, marquis
de Verteillac, comte de Saiiit-Mayme, baron de la Tourblanche,
seigneur de Saint-Mariin-le-Pin, lieutenant du roi, gouverneur et
grand sénéchal du Périgord, lequel présida en 1789 l'assemblée
générale des Irois Elats de la province, comprenant les sénéchaus-
sées de Périgueux, de Sarlat et de Bergerac.
Plusieurs Camilles du nom de Labrousse existant en Périgord,
revendiquent l'honneur de descendre de la même famille que les
la Brousse de Verteillac ; mais n'ayant pas eu communication de
leurs titres, je n'ai pu juger si leurs prétentions étaient ou non
fondées ; il en est \me cependant qui figure sous le nom de la
Brousse de la Combe, dans l'Etat général des gentilshommes de
réleclion de Sarlat maintenus dans leur noblesse en 1666, et que
j'ai dû inscrire ici comme étant une branche des seigneurs de
Verteillac, et avec d'autant plus de raison qu'un Pascal de la
Brousse, seigneur de la Combe, se fit représenter, aux assombl.ées
de la noblesse de 1789, par le marquis de la Brousse de Verteillac.
Les armes ci-dessus blasonnées ne paraissent pas avoir été portées
de même par toutes les branches. Ainsi, dans le Grand Armoriai
de France (registre de Sarlat), on les voit : 1" Sous le nom de
Pierre de la Brousse, écuyer, seigneur de Caysac : D'or au chêne
de sinople et une bande d'azur brochant sur le tout ; 2° sous le
nom de Jean de la Brousse, écuyer, seigneur de Saint-Front :
De sinople à une porte d'or et au chef cousu dazur ; 3° sous le
nom de la Brousse, seigneur du Couret : D'argent à trois lions de
sinople 2 et 1 \ ici le changement est complet.
De BRUGHARD, de Montmady, repaire com-
inime de Corgnac, canton de Thiviere ; de ta
Pomelie, de Magnar de Fayol.
i trois fasccs d'oi
Cette famille Tigure dans les maintenues de
noblesse et dans les assemblées de la noblesse de la Corrèze atii
États-Généraux de 1789.
De BRUGIERE, de Laborie, de la Tour, des
Aiidi'ieux, de Saint-JuIien-d'Eymet, de Prois-
de la Besoge, de la Bastide, de Brayac, de
^ ,-. Giispard, etc.
.^tiUEB : D'or à liois taicea oiidéea d'azur, i
g;ufule9 chargé de trois rases d'argent.
Dans VArniuiial, manusciit de 1BB6 environ, déjà cité, on voit,
sous le nom de Bnigère, conseiller du roi en la cb ambre des ayd es
de Caslres, liabitanl de Hergerac, les armes suivantes : Ecarlelé,
aax I et i, daxiif ù trois hnrres d'argent ; et aux 3 et $, d'or à
trois nioiifhc.-i it miel (/»• siihle ; et, dans le Oraiid Armoriai de
/■/■«/jct- ^registre de Bergerac, .'^ous le nom de Brugière (David),
sieur de la Tour, elles sont simplement : lïezur à trois ruches à
miel d'or.
D'après des noies pénéalofriqucs relevées dans les papiers de
cette famille, Pierre de Bru-.'ii'Te, i|ualilié,djins une sauvegarde ou
exemption de HeuH IV, {latée di' Siiiute-Foy, de baron de V'enaulx
et de MBntiiro, en 1 laule-Auvergui" inantal), aurait eu de SOD ma-
riage avec .Anne-Marie de Hlol : messircs Amablc et Thomas de
Bru g i ère.
1° .\ninblo continua en Ilautc-.Xwverfrne la branche aînée, la-
quelle fut re]ir.'sentée, diuis le.« assemblées de la noblesse de
Saint-Flour aux Ktats-Wiiéraux de t7W, par le baron de Bnigière
de Rochebrune.
i' Thomas de ItrugiiTe, rhfv.ilier, seigneur île Laborie, s 'établit
en Pêrigord. U i^pousa en premières noc'S, vers KiK, Isabeaii de
Verthamon, dont il fut hérilier. Il n'en avait pas en d'enfants;
mais de son second mariage, en 1641, avec Jeanne du Puch-
— 117 -
d'Estarac, il en provint plusieurs dont la filiation, pour l'aîné du
moins, s'est poursuivie sans interruption jusqu'à nos jours.
Parmi les membres de cette famille qui votèrent dans l'Ordre de
la Noblesse aux Etats-Généraux de 17H9, à l'érigucux, je citerai,
ainsi inscrits : messire Jacques-David de Bruglère des Andrieux,
chevalier, officier de dragons au régiment du roi ; messire Mathias,
chevalier de Brugière, chevalier de Saint-Louis; messire Gabriel
de Brugière de Bellevue, seigneur, haut moyen et bas justicier de
la seigneurie de la Bastide, démembrement de la cbàlellenie de
Fuyguilhem, canton de Sigoulès, cl messire Jean-Baptiste, baron
de Brugière, chevalier, seigneur de Sainl-Julien. Ce dernier avait
épousé en nTS Ma rguerite-Magde laine de Gontaud-de-Saint-
Geniès.
De HRUGIÈHE (et BntoÈHn), de la Barrière,
commune de Trémolat ; de (iuyonnel, de la
Chaize. do Moulinet.
. AnxEB : E^carleli;, nux 1
el \, d'op à la monlagna de «i-
nople de trois couptaux ; :
lu chi^rd'axur chargé d'un soleil
rayonnant d'argent; aux 3
et 3, dazur à la croix d'argent.
Ces armes, que s'attribue cette famille, ne diffèrent des Bru-
gière de Baranto (en .\uvergne), que par les branches de brugière
(armes parlantes) que ces derniers portent dans les i" et i' quartier
de leur écu. L'analogie de ces deux armes porterait à croire que
les Brugière de la Barrière (en Férigord), et les Brugière de
Uarante iga Auvergne), ne font qu'une seule et même famille.
Cependant, d'après les titres, sur les Brugière de la Barrière,
titres que j'ai sous les yeux, je serais plulùt disposé à rattacher
cette famille à celle dont l'article précède. Toutes deux, en effet,
constatent leur existence en Férigord depuis plusieurs siècles, de
même que leur noblesse ; par les qualifications de messire, de
Doble et d'ëcuyer qui, avant 89, étaient portées ]>ar elles ; par des
possessions de terres importantes, et par des mariages avec de
nobles familles du pays. El ce qui tendrait à fortifier cette opinion
d'une communauté d'origine ou du inoins (jue ces deux familles se
sont confondues eni^emble, c'est que l'on voit un messire noble
Jean-Jacques-David de Brugière de la Barrière, écuyer, seigneur
de la Chaize, officier au régiment de Forest, épouser Jeanne-Marie
de Brugière, le H septembre 1782, et, vers la même époque,
— H8 -
messire Jai:ques-David de Brugière des Andrieux, chevalier, ofR-
cier de dragons au régiment du roi, lequel, ainsi qu'il est dit au
précédent article, vota aux États-Généraux de 1789.
Dans le Recueil des litres de Périgueux, imprimé en 1775, on
voit inscrit noble de Brugière de la Barrière, lieutenant dans le
régiment provincial de Périgueux. Et dans la liste des Périgour-
dins morts au champ d'honneur dans la guerre de 1870-1871,
Rgnre un jeune Brugière de la Barrière (Sully), ofllcier de chasseurs
à cheval, novcu du lieutenant-général Morand du Puch de Feletz.
Un Drugière de la Barrière, docteur en théologie, curé de Saiat-
Martiulo-Piii, vota aux Élats-Gcuêraux de 1789, dans l'Ordre du
aergé.
BRU\, (le la Vaiade, ancien repaire noble
de Romains, près Nontron ; de Grospuy, de
Lestrade, de la Jarlhe, etc.
Ces armes, relevées sur un des vitraux p«nts
du château de la Jartlie, commune de Coursae,
y sont acL'olées à celles de Fayolle, et ceci s'explique par le mt-
riage, contracté Ir 20 octobre 158C, de Jean de Fayolle, écnyer,
seigneur de la Vernode, avec Marie Brun, dame de la Jsrthe,
veuve de llélie du Puy, écuycr, seigneur de la Jarthe et de It
Baymoniiie.
La iiualillcHliou d'écuyer, sfigneur de la Vaiade, donnée à cette
époi|ue à la famille Brun, — Jean et Antoine Brun, ëcuyers, frères,
étaient co:ieigneur.s de la Vataile et dp Lestrade en 1519, — et les
alliances ci-desMis, auxquelles je puis ajouter celles contractées
par les Lur-Lon^n, le^ Gonnlon-Gcnouillac. les d'Abzac, etc.,
doivent faire ronjeclurer que le nom de Brun, qui se voit inscrit
dans les listes d.-s miiiiili-iiui-< de noblesse, période de lfi97 à 1718,
est bien relui de la famille dont il est ici question.
Dans un terrier où se voit constatée la mort de noble Bnio,
.seigneur de lit Vaiade, arrivée le 5 février 1-195, et enterré devant
l'autel de la Sainte- Vierge, dans l'église d'.\jal, il y est dit :
famille noble de lonle aniiqnilé.
BRUNET de la Besàe.
D'Hozier, dans le Grand Armoriai àe Fraace,
sous le Doin de Jean Bruiiet, écuyer, sei^oeur
de 18 Besse, décrit ainsi ses armes : De gueules bu griffon d'or.
Les Bninet de la Besse sonl inscrils dans les maintenues de
noblesse, période do 1697 à 1718.
BHUNET, de Montreuil, de Thrjé, de Séri-
tjné, de la Rigalie, de la Bonnetie, paroisse de
^^ Sarlhac, en Péi-igord,
-lïf AnxEs : D'azur à h tour d'or mise ea abîiui, sccompS'
\Dce de deux rases d'argciil, en chef, et d'un croiMaul de
nt'me «n poiate. (D'Ilozier et Cberin.) '
Bien que ces armes n'aient aucune analo^e
avec celles décrites à l'article qui précède, la résidence, vers la flu
du Kvii* siècle, des Brunet de la Besse, à Saint-Vincent-sur-l'Isie,
canton de Savignac-les-Eglises, et celle des Brunet de laBoouetù,
même canton, pourrait faire supposer une même origine.
Dans le Dictionnaire de l'ancien Poitou, par MM. H. Filleau et
lie Chergé, il est dit : « Celle famille, originaire du Périgord, vint
vers 1540 s'établir à Ponteiiay-le-Comle, où elle subsista eacçr*
aujourd'hui. •
L'auteur présumé de celte famille, Adhémard Brunot, habitant à
Bergerac, fut anobli par le roi Philippe VI, à Senlis, en décem-
bre 1838, ainsi que toute sa postérité de l'un ou l'autre sexe (1).
(Voir le Traité de la Noblesse, par M. de la Roque, imprimé
en 1735, à Rouen, page 60.)
n de Tallcyrand de T'érigord, cardinal de Sainl-Pierre^i-
De BRUZAC, de Domme, du Bastit et co-
seigneur de Beaulieu (en Agenais), etc.
Armes ; D'urgent à Irois lions de gueules. {Coareelles.l
Dans V Armoriai manuscrit de 1666 déjà cité,
elles sont décrites ainsi i D'or à trois lions
couronnés de gueules, à la bordure de sable
chargée de henanls d'or sans nombre f alias neuf), sous le doid de
Grimond Hruzac, seigneur de Domme, habitanl des bourg et pa-
roisse d'Agonao.
Celte noble et ancienne maison, alliée, dans le \i\" siècle, à celles
de la Oropte, d'Abzac, de Monne^uise et autres, parait s'être
('■Ifinlo, d'aprô^i Ooul'coUcs, dans celle de Durand de Laudonie, du
Itaslit, d'Auberoi'tie, etc. Il ne faut pas, ajoute ce généalogiste, les
confondre avec lai Flameoc de Druzac.
De BUADB (ou de Buhadr), de Saint-Ceroin,
ancien re|>aire noble, commune d'Issigeac; de
Saint-Rémy, de iiurée, de Iteauregard, de Far-
i rensac, etc.
LTivEs: D'azur d Iroie membres de grilToli d'argent.
C'esl sous le nom de Ituade, éciiycr, seigneur de Saint-Cemio,
que le (innjil Armoriai du France (registre de Bergerac), a enre-
gi>tri' CCS armes.
ite cette fmuille était .\nl0Liie de Buarlo, seigneur de Fronteneau,
baron de IVIiiiiii, premier maître d'hôtel du roi Henri IV, geoUI-
liommc de sa chamiire. chevalier de ses Ordres, conseiller d'Etat
et capitaine pnivernciir de Saint-Hermain-en-Laie.
Dans rKliit Kcncral des tfcntilsliomme.s de la sénécliaussëe da
Sarlat njaintemis ilans leur noblesse par M, l'ellol, intendant de
(ïuicnne, État |)ublté par M. de Hi-rnid. en 1X73, tlgiirent six si^eta
du nom de Huado,
- 121 —
Do BUC, de Marcussy, de FeiTet, de Saint-
Prix, de Marnière, do Montaigne (ancien repaire
noble qui fut l'habitalion de Michel Eyquem de
Montaigne), de la Borde — ces deux dernières
seigneuries en Périgoi-d.
AnuEs : Parli, au 1", d'argeiil à Ij [asce d'azur— armes
ancleanes : — au 3-, d'azur, à un sauvage d'argeal por-
liDl sur son jpaule droite ane massue de mtine, au cher cousu de gueules
charge de Iroia flèches empennées d'argent, l'une sur l'autre en tasccs —
tnnes portées par la branche qui s'établit, vers les premières annûts du dernier
siècle, i la Martinique.
Bien que MM. du Bue de Perret, intendant-général des colonies,
député de la Martinique; du Bue de Saint-Prix, lieutenant de
vaisseau, aient été autorisés, le 31 mai 1782, comme descendants
de Pierre du Bue, Jeur bisaïeul, gentilhomme de Normandie — les
lettres de noblesse qu'obtint en mai 1701 Pierre du Rue, capitaine
de milice à la Martinique, constatent cette descendance — aient
été autorisés, dis-je, à relever les nom et armes de la famille,
je n'ai pas cru devoir, ici, séparer les armes modernes des an-
riennes.
On lit dans la Notice historique de lu Noblesse française aux
Colonies, par Borcl-d'Hauterive , que la famille du Bue a été
maintenue dans sa noblesse en 1668, et que Jean-Philippe du
Bue de Marnière, de la même souche que la branche des colonies,
fut convoqué aux assemblées de la noblesse de La Rochelle, en
1789.
On y voit aussi que la sultane Validé, mère de Mahmout, était
de la famille du Bue. — Elle avait été prise par des corsaires
algériens, en se rendant à la Martinique.
Un du Bue de Marcussy. né à la Trinité, en 176'i, figure dans le
catalogue des gentilshommes qui firent leurs preuves devant les
généalogistes du roi, pour être admis dans ses écoles, et qu'il en
sortit, en 1782, sous-lieutenant dans le régiment d'Auxerrois.
C'est sans doute ce dernier qui était possesseur de la terre de
Montaigne, et dont le lils épousa M'" de Monto^on de la Borde,
duquel mariage naquit Maric-P"élicité du Bue- de Marcussy ,
qui a épousé M. Charles-Marie Chapiteau do Rémondias, le 4
décembre 1860.
BUGEAUD, de Ribeyrolle (commune àe Sar-
razac), de la Piconoerie, de la Diirantie (com-
mune de la Nounilles), d'Isly.
gneei
gueules chargé de Ir
Bugeaud ; au i coupé
sable.el au 2-, de sable
bande, qui esl d'Isly.
Devue : Ense et arat
'or à l'épée hauts de
charrue d'or poei en
Le titre de duc d'I<t]y a été confirmé par les lettres patentes du
16 septembre J84{, à Thomas-Kobert Bugeaud , maréchal de
France et gouverneur de l'Algérie, en mémoire de la victoire
remportée par l'armée franraiîie , le 14 avril précédant, sur les
bords de la rivière de ce nom.
Bien (}ue Borel-d'Hauterive dise que le grand-père du maréchal
Bugeaud, duc d'Isly, était forgeron et qu'il sut gagner de l'argent
avec son bras vigoureux ot en se brûlant les yeux et les doigts, il
n'en est pas moins vrai que la noblesse de son père est constatée
par sa piTsencc, en 1789, aux assemblées de la noblesse
du Périgord et qu'il est inscrit parmi les votants : Messire Jeen-
Ambroise de Bugeaud, chevalier, seigneur de la Piconnerie.
1 nu BUISSON, de Sainte-Croix.
\êdt t
opie.
m pal de Mbie ac«o«ié
', d'nrgenl ■ an arbre
Les lluisnon do SaiiitivOroix ont conservé la
(rnditioD d'une ori>;ine rnminune avec la famille
de Buisson lou du Buiiisonj de Mirabel, da
Boumai^ei, de Belcnstfl, d'AusiïOnne. de Bouteville, etc.
Si les litres di* famille qui ont échappé aux llammes de 98,
n'éleblissent pas avi^c certitude i-etle opinion traditionnelle, ila
cont^tatonl du moins la noblt-s>e, et, |iar cnn.séqueiit, son droit de
jirrndrr pince dans VAroiorial ihi l'irif/onl. .Avant 89, en effet,
les de Buisson de Sainte-Croix étiiii'iit aili-'"; à <le~ familles distin-
guées dans la noblesse cl nr.ujiaienl des positions qui justiilaient
In qualités de messires, écuyers, seigneurs dfi Sainte-Croix, dont
ils se qualifiaient (1).
Du BURGUET. de Porboutout, de Nadaillac,
de Beauvière, de Gandillnc, de Fraysse, etc.
ArtHES : D'azur à an« maison sommée d'une Biche
empennée, la point» en haul, accostée de six étoiles miseï
CD pat, trois de chaque cdlé, le tout d'argent.
On lit dans une notice sur la famille du Bur-
guet, que ses litres ayant été brûlés dans les
guerres de Religion, elle fut inquiétée plus lard dans la jouissance
de ses droits, et que, pour faire cesser cet état fâcheux, un de ses
membres, Fi^nçois du Burguct, reconstruisit sa llliation pour
une partie de ses ancêtres et obtint, en conséquence, des lettres
patentes sur arrêt, portant maintenue de noblesse, en date du 7
octobre 1716.
Parmi les volants dans l'Ordre de la Noblesse, aux États-Géné-
raux de 1739, figure M. du Burguet de Nadaillac. 11 vota pour lui
et pour dame de Lamberterie .
De La GALPRENEDE (db Goste), de Toul-
gou — ancien repaire noble, commune de Sali-
gnac, en Périgord — de Monrival, etc.
AliHE^ : D'azur à trois coquilles d'argent, 2 et I, el
une étoile de mùme en cueur.
Dans le Grand Armori/tl de France (registre
de Sarlat), elles sont décrites, sous le nom de
Jeanne de Goste : D'argent à une croix de gueules cantonnée de
quatre coquilles.
Gautier de Goste, seigneur de la Calprenède, nr vers l'an 1612,
au château de Toulgou, devint gentilhomme de la Chambre du
roi, dignité qu'il conserva jusqu'à IV'poqiie de sa mort, arrivée on
166S. Il composa plusieurs romans et tragédies.
(1) Ct»t ItuniJh c
— 124 —
n est rapporté par un de ses biographes que le cardinal de
Richelieu, après avoir entendu la lecture d'une de ses tragédies,
lui dit ; t La pièce n'est pas mauvaise, mais lee^ vers sont lâches. >
— « Jarney ! reprit vivement l'auteur, il n'y a rien de lâche dans
la maison de la Galprenède. n
Dans Y Impôt du Sang, ou /a Nohiesso de FvRiiee sur les champs
de bataille, publié par Louis Pnris, on voit un membre de cette
famille ainsi inscrit : Jean de Coste, dit Toulgou, d'abord cadet au
ri^giment des gardes françaises, puis capilaine d'une compagnie
d'infanterie et gouverneur de Monteculoo, dans le Monferrat,
nommé par la duchesse de Savoie, vers 1638 : s'ètant retiré dans
la citadelle, lors du siège de cette place par tes Espagnols, résolut
de la défendre jusqu'à la dernière extrémité ; il y périt, âgé d'en-
viron S8 ans, emporté par une mine des assiégeants.
De CALVIMONT, de l'Erm — ancien repaire
noble, commune de Rouflîgnac — de St-Martial,
de la Toiir-Céron, des Tours-de-Montaigne, du
Cheyiard, de l'inzac, de Chabans, de St-Hoberl,
RVES : Ecnrlel''. aux t et i,
'i, (le gueules à l.n tour d'or -
à la Liaiida d'or oliargée du
Laiué, dans son lUr/ioniiaire yi-ridi'fiie des Maisons nobles de
Fi-niicf, dit cette famille iinoblic en 1352 pour services militaires;
mais, d'après (Ifitircidlc-i. i-f -fnnt hi une erreur. Cet anoblisse-
ment concernerail tes Cliaujnonl. S'il isl vrai, en effel, comme le
disent d'autres géui'-iit()^nsli's. qii<' le |jreinicr du nom de Calvi-
mont , doiil il i-st l'iiit Mioulinu .■u ['■■n^-orl. fut qualifié do
chevalier iiHi7c>'. datis un aiMe de l^'.Kî , pourquoi, 56 ans
«près, le lils ou pi-lit-tils aur-iit-il l'u besoin d'un anoblisse-
ment 1
He cette fiimiile, ipii piirait Jiujourd'hui éii'lnti', était Jean de
('alvimoiil, second pri'siiteiil du ji.uli'in<'ii1 <]•• Hurdcaux, nommé
anibnssiideur, eii ITi^r., auprès <h- CliMrli's-iJuiiil. par le roi Fran-
i;ois 1", pour négocier In rançou di;-; ''nrant-; de Kniiice qui étaient
en otage à Madrid.
— 125 —
La branche de Calvimont de Saint-Robert a fini dans la personne
<ie Joan-Baplisle-Albert, vicomLe de Calvimont, charmant écrivain,
qui a laissé plusieurs ouvrages, parmi lesquel:i Je citerai : Les
Veillées vendéennes, l'IIonm-lv homme, etc., et qui, après avoir
été sous-préfet de Nontron, puis de Bergerac, el, enfin, préfet de
la Dordogne, est décëdé maître dos requc'tes de première classe,
BU Conseil d'Élat , sans laisser do postérité de son mariage ,
contracté, le 17 février 18ii, avec Galherine-Tliéréso Wlgrin de
Taillefei-.
Albert de Calvimont était clicvaiicr de la Légion-d'Honneur et
commandeur de l'Ordre do Saiul-Grégoire-le-t!rand.
La maison de Calvimont a été maintenue dans sa noblesse en
16C6, et a voté aux États-Généraux, en 178!), pour les députés de
l'Ordre de la Noblesse, à l*énguciL\ (1), à Liinoges, à Bordeaux, à
\ji Uoehelle, à Agen et à Saintes.
De C-^MAING (ou Camw), de Sainl-Sulpice-
de-Marouil, de Verdoyer, de Champniers, d'Ora-
dour, de Puyiambert, de Romefort, de Gazes,
de la Couleiicic, de Lestang de Lavergne.
Aruë:! : De (gueules ù uu pal d'argcnl accosté de deux
lions alTronl^s d« mi:[np ; au i^her cousu d'nzur, charge
d'une croix du ïainl-Esprit d'ar^'i^nl, enirc deux éloil«a d«
Le Grand Armoriai du France, registre de Périguen.i, au lieu
d'une croix du Snint-Esprit, dit simplement, sons le nom de
Henri de Camaing, écuyer, seigneur de Saint-Sulpico, et de
Antoine de Camaing, écuyer, seigneur de Lestang : une croisvlle.
Cette maison a été maintenue dans sa noblesse, en 1066, et, eu
1789, figurent, parmi les votants pour les députés de l'Ordre de la
Noblesse, messire Nicolas de Camain, clievalier, seigneur de la
11) Voir auï profiUMliorn : .M. J eau- Bi plislc- A ugus lin -.Armand de CatvmionI,
fcigneur de Sainl-Cbamarand. de Saint-Murlial, cupitaiuo de cavalerie au r^i;i-
ment de Itoial-I'iiimoal ; noMi' Jcan-Fraoçois de Calvimont, clicvaiicr, sei|{iieur
de !saînl..Vuloïne.dAul"'ro';be, «1 aulre Jean-Franjois dp (Calvimont, seigneur de
plusicuN flefs, dans la paroisse de La Cbapelle-Aubareil, elc.
126 —
Contencie, et messire Alexis de Camain, chevalier, seigneur de
Saint-Sulpice. (Voir aux procurations.)
i^_-_ De CAMPNIAC, de la Mothe, de Romain, de
Malut, de Bretange, de Marzac.
Armes : D'argent à trois ancres d'azur. — Oa trouTt
aussi ù trois chapeaux de triomphe — ou trois couronnes
de laurier (1).
Dans une ancienne gc^iiéalogie de la maison
^ de Campniac (manuscrit écrit en caractères d'im-
primerie — papiers Léon Lapeyre, ancien bibliothécaire), il est
dit que les armes primitives étaient trois grelots d'or et que les
trois ancres sur fond d'argent sont des armes de concession,
données par le roi, pour rappeler sans doute quelques faits mémo-
rables. — Ces dernières, ajoute le même manuscrit, se trouvent
sur la porte du château de Beaumont et sur celle du château des
Etangs, réunies à celles d'une damoiselle de Nesmon des Etangs,
femme d'un seigneur de Campniac.
Le nom de Campniac se voit dans les listes des maintenues de
noblesse, et parmi les votants aux Etats-Généraux de 1789, figure
dans rOrdre de la Noblesse : « Messire Jean-René de Campniac,
chevalier, seigneur de Malut et autres places, habitant en son
château et fief de Malut, paroisse de iieaussac. *
(1) Ces armes ne sont pas les s«mi1i^s qui ont ♦•lé portées par la famille. Un
sce.m en fer, trouvé, dit M. de Mouroin, aiiliiiu.iire, dans les décombres do
château de Marzac, en S;»rladais — ancienne propriété qui passa, par décret, vers
le milieu du xvi* siècle, dins la maison de Hoftijjrn te, et, de cette dernière, dans
celle de Carbonuier do (^)stillonn«-s, qui en a retenu le nom, — ce sceau, dis^je,
de forme ronde, contient un é'W penrh»' ii .vé/ics/re, dans lequel se voit ifiie
bande accompagnée^ dnns In partit* suptriouro, d'une corneille passant dana le
sens de la bande. — Ni dans 1«' fond, ni dans les pièces, ne sont indiqués
d'émaux; — il est timbré a l'angle dexirc d'un casque à l'antique, sommé d'une
couronne comtalc, d'où sort une irtc d'àne bridée, i^a l<*gende qui Tentoure
porto : S. Amanio de (lanhnr.
M. V\\. de Uosredon, dans sa Si<jilb,ijrupbit\ de<:rit eis ni»*mes armes bous le
nom de Pierre de Campnhac, ehcvalier. jrardien et capitaine de la ville de
Périgueux, 1336.
'Sie
1 -^^-^3^
- 127 —
De CANOLLE, de t'aiiRssou, de Bercy, de ta
Poinarède, co-seigneur de Ueynac (en Férigorrt),
d'Andron, de Foiibrange, de Lescours (en Bor-
delais), etc.
AnHE!) : Coup*', au I", de gueules à la lonr crénelle,
ouvencM ajouréi^ d'argeni, iiiai;omiée de ublc, accostée
de deux croissanlB («lias : fnrde lance), confrantêa d'ar-
geiil, chacun accompagné en croix do quatre cru[gell(?s,
iidique pas polcneées et il bit : du
u i; d'il
I lion k-opardé d
La famille de CaiioUe habilait le Sarladai^ (l-'ei-igord), ttien
avant de se fixer en Bordelais. Dès le xv sir,:le, est-il dil dans le
SobiUaire de Giiieiiiw, elle ijossédail des droils ft'odaiix à Berge-
rac, l'une des quatre premières baronnies du Pèrigord.
Par un arrêt du parlement de Bordeau.x, en date du 21 mars
1614, ordonnant aux seigneurs de Cauolle de prouver leur
noblesse, il fut fait, à Sarlat, le 20 juin de la même année, une
enquête, de laquelle il ivsulta qu'ils étaietit nobles et issus d'extrac-
tion noble, faisant piofession des armes. L'enqiiéta porte, en
outre, que le bruit commun, à Sarlat, où ilsî habitaient, était qu'ils
venaient de Uretaigne ou d'.Angleti'n-e, durant la guerre tjue les
Anglais firent en Guieiine.
Dans les jugements drs intendants de Itordcaiix portant main-
tenue de noblesse (ptu-iode de 1097 à 1718), figure le nom de
Canolle ; il se voit (gaiement dans la liste des votants, â Bor-
ileaux, lors des Élats-Généraux de 1789.
De CAPTAL. de Sainl-Jory-Lasbloux, de
Tardieii, de Saint-Martin, de la Fayardîe, etc.
AnxBS : De gueules à la croiï d'argenf chargée de six
mortiers de salile avec leur» bombaa el cantouiioe de
quatre (leurs de lia d'or. — l)'aijr<>s Cuurcelles, el dans le
Grand ArmorUI de France , registre de i'ei'igueux :
D'a/ii;- au chevron d'or, aeconipagnc en chef de deux épies
d'argcnl apiioinlees, les gardes et poignées d'or, et en
poinle d'une ancre d'argent, la Irabe d'or.
Le nom patronymiqn ? de Captai figure dans les jugements des
intendants de Bordeaux, portant maintenue de noblesse (période
de 1697 à 1718j, et parmi les volants aux Étals-Généraux de 1789,
— 128 —
dans rOrdre de la Noblesse, sont inscrits : Jean et autre Jean-
Armand de Captai, chevalier, seigneur de Saint-Jory et de Saint-
Martin, père et fils.
165
De CARBONNIER, de Marzac (ancien repaire
noble, commune de Tursac), de Verdon, de la
Fleunie, de Malacoste, etc.
Armes : De pueulcs à la croix de Lorraine (ou croix
patriarcale! d'argent, cantonnée en chef, à dextre, d'un
croissant, et à séncstre, d'une étoile, et en pointe , k
dextrc, d'une étoile, et à sénestre, d'un croissant d*or ou
(i'nrgenl.
La famille de Carbonnier, que Ton dit originaire du Poitou, est
fixée en Agenais et en Péiigord, do[)uis le commencement du
xni* siècle.
C'est par suite d'une substitution aux nom, armes, titres et biens
d'un seigneur de Roflîgnac, marquis de Marzac, que les Carbonnier
portent le litre ds marqtiis de Marzac, et que quelques-uns ont
ajouté à letu' nom patronymique celui de Roflignac, et à leurs
armes, celles de ces derniers.
Parmi les votants pour les déptités <le la noblesse aux États-
Génératix de 178*,), ligin*e : « Haut et puissant seigneur François
de RonignacHle-C'arboiuiier, chevalier, seignetir, marquis de
Marzac, seigneur de Tursac, Marzac, la Serre-del-Dignas (com-
mune de Sireuiri, de Puyuiarliii, de Reiiniac (commune de Tursac),
et autres places. » iVoir aux procurations.)
Cette famille comptait, il y a quelques années, parmi ses mem-
bres, un député de la Dordogue : Louis de Carboimier, marquis de
Marzac.
Cet honorable rei)réseutaiit, fraj)pé d'une attaijue d'apoplexie, le
3 novembre 1875, au moment où il montait en wagon pour se
rendre à Versailles, où si/'geait l'-^ssemblée nationale, écrivait,
deux jours avant sa mort : • J'espère, avec l'aide de Dieu, faire
mon devoir jusqu'au botit. *
Le président de r.VsseniMée nationale, interprète des sentiments
de la Chambre entière, a rendu un ju--te honunage à notre regretté
compatriote.
Le nom «le Carbonnier figm-e dans les rôles des bans et arrière-
bans de la sénéchaussée du !*érigonl et tians la liste (\er^ pages de
— 129 —
!■ reine. On lo voit également dans les ju)^ements des intendants
de Bordeaux portant mainlenue de [loblesse, on 1666, et parmi les
votants pour les députés de la noblesse de Pt'hgueux aux Ktals-
Généraux de 1789, ainsi qu'il est dit plu» liaut.
De a\RBONNIERES, de Jayac (1), d'Archi-
gnac (2), de Feivcsy (3), etc., de St-Brice (4).
Chevaliers, barons, comtes et marquis.
Arhes : A trois hniides «razur, accompagnées de huit
charbons de sable ardeiils de gueules, posûs dans le sens
des bandes, 1, à, S et t.
Devise : Ils brillent pour la vertu.
Connue en Bas-Limousin, dès 1070, où elle possédait la terre et
baronnie de Carbonnières, la maison do ce nom, issue par les
femmes des vicomtes do Comborn, princes d'AquIlaine, a produit
plusieurs brandies, dont une s'est établie en Périgord, en 1117,
par le mariage d'un de ses membres avec Jeanne de Saingnac (de
Salignac), dame (in Pelvesy, lequel fut gouverneur : de Dôme,
pour le roi, et de IWrclie, pour le duc de l'enthlèvre, en 1447.
Gauthier de Carbonniàres (dit le capitaine Jayac), fut blessé à la
jambe, en 1587, au siègn de Sarlat, qu'il lit lever au vicomte d^
Tureime, après trois semaines de vigoureuse attaque.
Ce n'est pas là le seul de cette grande famille qui ait versé son
sang sur les champs de batailles ; I^uis Paris, dans son ouvrage
ayant pour litre V Impôt du saiiff, fait connaitre onze sujets ilont
(1) Jaj'ac, commune «1 c.nnioii de Salign.ic, ancien ivpaire noble, relevmit, au
iiv* sipcle, de la chàtcllenie de l'Arche cl ajaut depuis haule justice dans
Jayac et Arcbignac.
(S] Arcbignac, ancien re}iaire noble mouv.nni, au xiii" siècle, de la chàlcllenie
de i*Arche, depuis de la baule justice de Jai'ac.
lA] Pelvesï, commune de ^aint -Gêniez, ancion rejiaii-c noble, .nncicnnement
entoure par des tusain remplis d'eaux vives et inijirés duquel élaieiil d'anlirjues
ormeaux, dont un subsiste encore, el sous lesquels saint Loui» signa, dil.on,
on» Charte avec celle inscription ; Suli uhais rcterihu-i dr l'ehi-.iv. Il avait
baule justice sur quelques villages de Sainl-Ceniez et de La Chapelle. Ll)ii>-
IJonnaire lopographique du déparlemcnl de l.i Durdogue, jiar M. le vicomte de
Gourgues.i
i4i iSaint-Brice, en Limousin.
— 130 —
la mort glorieuse sullirait pour illustrer à jamais le nom de Car-
bonnières.
Les armes ci-dessus ilémles figurent à la galerie de Versailles
sous le nom de Hugues de Carbonnières {septième Croisade, de
12i8 à 1208, sous saint Louis).
Le nom de Carbonnières se voit aussi dans les listes des cheva-
liers de Mnlte et dans celles des familles (jui ont été admises aux
honneurs de la cour. H est inscrit également dans les jugements
des intendants de Guienne portant maintenue de noblesse, en 1066,
et parmi les votnuls (Ordre do la Noblessel, nu\ Ktats-<iënéraux
de 178y.
Dk La CAKDLIK, de Racodou (ancien repaire
oble, juiidiition de Linieuili, de In Lande, de
Hourdonnel.
: IVurfGii
^^^^ Cette famille figure ilans l'Etat gént'-ral des
^■Hj gttutilshoinmes de l'élection de Sarlat, convo-
' — ' '^^P (|ués au ban de l(!7i, sous le nom de noble
David <le la Garolie, écuyer, si>igneur de la Cnrolie. Elle est égale-
ment repri'sentée dnns les assembli'cs de la noblesse du Férigord,
en nssi, par mcssire Fraurois de la (Garolie, chevalier, seigneur
de Hncodou. i\'oiraux procurations.)
De CAUHIKHK, de Moutvi-rt — ancien re-
pairi' indili- de Siiint-Siiiriii-de-l'rals, commune
di- Véliufs, en l'éiif^onl — du He|)aire, de Mont-
ravi'l, méjni' coniiiiuiic, etc.
AuvK-i : Hr pt.iil. ~ ,111 L-vrirr i:
Ce lie siinl pns l<'> si-iiler' armes dont la famille
de ee nom ait fait iisjijîc Ain-i, d;ins un Aniwcinl manuscrit,
dressé ver> l'JOG, épo-pie de la t-'rande le.lierclie <ie la noblesse,
orilonnéf par Louis XIV, ello y xint ain^-i éu'iiU'M-s, sous le nom
do Daniel de Curiéf.. -i.-nr île M'.rilv.il. bid.iliinl de Sainl-
Seuriii-de-rrals. sén.''rliaii»ée de l'iTJ;:uen\ r • Ti"is j,ah. A an
liiiii (fur. mer un iwjh' dar-i'-iil mix .-i/V'-s '/■■j'Iovr.-.-. Le easiiuc à
demi tourné, panaché au timbre. •
— 131 ^
Saiiit-Allais, auteur tfune notice généalogique sur une famille
de Carrière, en Languedoc, dit que cette maison est anciennement
connue à Toulouse et compte, parmi ses autours, noble Pierre !•'
(ie Carrière, capitoul en 1369, et qu'elle s'est divisée en plusieurs
branches. Les armes qu'il lui donne sont : « De gueules au Ivvriev
{ïargeni colleté et bouclé doi\ la tête contournée, percé d'une
(lèche en barre , passant sur une terrasse de sinople , la pâte
dextre levée; au chef cousu d'azur, chargé d'un croissant d'argent
(iccostè de deux étoiles de même. L'écu, timbré d'une couronne de
marquis , est supporté par deux griffons. » L'analogie de ces
Hrmes avec celles décrites ci-dessus semblerait faire croire à une
communauté d'origine.
Quoi qu'il en soit, je laisse cette question d'origine, me bornant
à constater, pièces en mains, que :
!•» Un contrat de mariage fut passé» le 29 novembre 1476, au
repaire noble de la Bourelie, diocèse de Sariat, entre Izaac de
Carrières, habitant Montravel , et Marguerite de Saintours, fllle
de noble Jean de Saintours et de noble Jeanne do Commar-
qne ;
2* Autre contrat de mariage de noble Arnaud, fils de Izaac de
Carrière, seigneur de Montravel , et damoiselle Françoise de
Turenne, llUe do Antoine de Turenne, seigneur de la Massoulie,
habitant de la ville de Sainl-Astier ;
3* Contrat de mariage du 31 mai 1657, entre noble Daniel de
Carrière ( 1), écuyer, seigneur de Montvert, fils de feu Pierre de
Carrière, écuyer, seigneur <le Montvert, et de damoiselle Cathe-
rine de Fauven, habitant du lieu de Montvert, en la juridict on de
Montravel, et damoiselh» Olympe de Rousset, lille de N. de
Houss4»l, écuyer, sii»ur du Cluz/au , paroisse de Montmarvès,
juridiction d'Issigeac, en Pc'rigord.
i.\nne de Carrière rendit hommage au sieur du Ségur pour
sa terre de Montvert, en 1588. (Arch. de la Gironde. G. 172.)
Conformém(Mit à l'arrél du Conseil d'Etat du 22 mars 1666,
Claude Pellot rendit, à la <lat(» du 25 mars 1()67, uni» ordonnance
di» maintenu<» de nolilesse en faveur dt» la famille d(» Carrière de
MontviTt, laquelle ligure dans l(»s assemblés de la Noblesse en
1789 avec la qualification de chevalier.
'1. C'est tîe mrme Daniel de Carn«^rc de Monlverl dont le blason est dcoril
dana \' Armoriai rappelé ci-de8su!«.
— 132 —
De CARDAILLAO.
Atofes : Vf {jui'iiles ,iu lU
:ouronii<^ (l'or, cuLouré de li
n [l'argeiil lanipasst', anné cl
ihe Iwsanls eo orle U'afgenl.
Ci.'lte mjiUoii lire son origine du bourg de
Caiilaillac, l'une des plus iiudenncs baronnics
du Uuercy el qui a porté depuis le titre de mar-
(jiiisat.
La ( llioiiays-Desbois, dans son Dictionnaire généalogique, fait
ooiinailre six évêqucs de ce nom, dont le premier occupait le siège
de flnliors en i^YJ.
DeJH, un siirle avant cette date, un seigneur de Cnrdaillac com-
btitlait li la premit're Lioisade, ainsi que l'atteste l'inscription de
ses armes dans les ^'ideries du palais de Versailles.
Un chevalier Itertrand de Oardaillac éUiil sénéchal du Limousin,
du Ouerey et du IVrigord, en l^CO, et, comme tel, il rendait la
justice de notre province, au nom du roi.
A ce tilre, J'ai cru ]>ouvoir donner place, dans VArmorial de la
iiulilnssr lia l'i'-riijni-il, à la iiolilc maison di? (.^rdaillac, sans avoir
besoin <ie nipiieler bon nombre d'alliances qui la rattachent à notre
province.
De CAItSAI.ADE, du Pont, d'Aquin, dans le
Tuiir en Férigord).
-.|iii' it*,ir;;ciil lie profil, ac-
I' el suruioiilc Ae sepl élailf*
< lar^^^dade, originaire du Gers,)
liiji:- ^il noblesse et a voté aiu
■ dipiitc's de l'Ordre, dans le
pic t'iiijyurs des représentants.
>urtit dr l'Kcole polytechnique
ni^T-iun m I8i)(l, par refus de
11'' cil i'i'-ri;:ijnl, non seulemenl
i'!iii di' la Tour 'repaire noble,
frta '-il mari:.-.' M'" Elise de
iti à >iiri '.rdr.' al|iliabétique —
n-iriir-imn.-f-.à i«n1ir de 1848.
■,-tenr d.'-inl.T.-^>.- .[.- I;. <::uHh' du Prij.joid, feuille lé-
, ijn'il rédit;cu avec nn tali'nt ditnt st-.-' eoreligionnairea
^^M
i;.T<, et ,k. lai
'li flj^^'';' .
^<ImI il."ii.u\ mil..
''i)|f'®
'"■ ""■'■"■ ^''■■■l"-''
La l'iimill.' <l.'
Klals-iii'-n.'TauK d.> I7«'.l puur l-
cmnlc lie r.onnnin^'<'s, <.ù rlli' cjui
.b.s.'pb .II' Car^aliid.' du l'uni
otlici.T .l'arlill.'rie. d.mmi .•.;! .U-
serinenl. Il ji.-i|iiil m»» dn.it -U' <■
par hi p":.-.-..-.i"ii do Uns:- d rU:,
<-<mmtinh' de i::d.aii~>. .i<i.- loi i.{
l.aiiri.-r.- — linnill.- p..,t.-.- plu- 1^
ini.is .-ii-nr.- p
r.-.- .p..'. p ■ud.nl ].
— |:W —
ftirent d'autftnt plus liers que ses advcrsiùrcs politi(|iios ne le lui
uonteslcrenl janiaiii.
Lt! nom et les armes de Cfirsalaiie tii-vaient donc flgurci' dans
VArmnrial de la iiohirssn du Poiirforcl. car, biim que rayi't de la
liste defe vivants, Joseph de CaiNHlade n'en vit pas inoin:> dans
DOtrc souvenir, d'autant mioux (pi'il a lai-îSf^ nne lille, M"* de Mey-
riadiiT, dont le fils, inarii' en Périgorii, avoc M"' Anne de Carbon-
Diorps, réside aujourd'hui ii Bepfrerac (Doiiloiïiie).
Notre Sociëtr' liislofiqun et archéologique du Périgord i-st heu-
reuse <le compter pnrnii ses mcndties associés un chanoine du nom
de Oarsalade du l'ont, arcliivirtte du diocèse d'Auch.
De CASSIEUX (ou de Ossius), de Hoissal,
commune do Sainl-l-aurent-d((-Casteluau, ciuilon
de Domme ; de Pcssiou, commune de Prigon-
neux.
, iirTl^^^i ABMt>* ; Du guriiics ini lion (ior ieasnl d.ins la jiallo
_> dp\lrE une (-ik'c liaiilc iriir;;pnt el (hiis I» b ■ncslre cinq
j (li'''hes pnipnnnws (li; niOmi'.
Parmi le-. \otHnts aux Étals-Gciiéraux île 1789, dnns l'Ordre de
la Noblesse, à PérigucuK, on voit inscrit: messire Jean de Cassieux
{ou de Cassiusi, écnyer, seigucur ilu iief do lloissat.
Oetle famille R^wrc également dans les juj^'i'inents des intendants
de Itordeaux (1007-1718), portant iiitiiiiteiiw de noblesse.
mm:
De CAQUEHAY [ou CAimEHAïj, des Lamies,
lie Molièrcs, ilo Vidmenier, de FossenoourI, etc.
AliHKA ; I>'or à [rois roses do (;uciil«<i.
Cette maison, de Normandie, très ancienne et
fort distingui'-e par ses services et ses alliances,
1 fourni des chevalioi's aux croisades, des olll-
riers siipcrieurs aux armées de li'rro et tic mer. Le comle île Cac-
qiieray de Valmoiuer. contre-amiral, déjiut/' de lu Martinique, fut
rppn'senlant do lu marine cl des colonies an sacre tle Charles X.
yimranle ofllcieis dn nom de Caqiieniy r-'élaienl trouvés eiisemlde
à l'armée des E'rinccs, en \~\>2.
— 134 —
Elle a formé grand nombre do branches dont plusieurs subsis-
tent encore. L'une d'elles est représentée en Périgord-par :
Marie-Raphaël-Charles-Edj^anl, vicomte de Caqueray de Val-
menier, né à Saint-Denis (ile do PVance), le 31 juillet 1845.
Zouave pontifical de 1865 à 1870, puis sergent-major au même
corps ; devenu volontaire de l'Ouest, sous les ordres de Gharelte,
il a fait la campagne de Franco» 1870-1871.
Marit'*, le 30 avril 1870, à Hesse (Villefranchc-de-Belvès, er
Forij^'ord;, à M"** Marie de Chaunac-Lanzac, fille de Armand conilf
<1(^ (ihauiiac-LHnzac, du château de Besse,et de Marguerite-Emilie
Eslhor do Toucliehiouf-Glermont.
Do ce nmriago sont provonus plusieurs enfants dont trois garçon:
et une llllo.
Les (iliujnoniy tonaiont déjà à noire province par deux alliance:
avoc la maison d'Ah/ac :
1" Louiso-Honée-Hose de Caqu(»ray épousa, le 15 juillet 1775
Henri-Au^nislin V<»nance, comte d'Ab/ac, mort colonel, fils d<
Diorro, marquis d'Abzac, ol do Madeleine do Taillefer ;
2" Louist?-Angolique-Clémoutine do Caciuoray, mariée, le 29 ma
lH2i, avoc son cousin germain Boriuu-d -A niable, comte d'Abzac
dont un fils, qui osl Mario -Giiarlos-Venance, marquis d*.\bzac
grand-croix ot général, le 30 soptombro 1875 ;
Kl avoc celles do Chasteignor ot de Saint-Légior de la Saussaie
Dans un ouvrage ayant pour litre : Les Verreries de la Xorman
c/ir^ rtc, par (). L(^ Vaillant di' la FiotTo, membre de la Société de
antiquaires dt» Franco, les Gaquoray figurent parmi les famille
nol)l(»s à tpii U'< ducs <io Normandie p(»rmirent de faire le com
nion-i» du vorro sans encourir de (h'Togoance. Il y est dit que lero
Dhilippc \'I, en l'aiuM'o 133ii, donna pouvoir à Philippe de Caque
ray. ««iiiyer, --ii'ur (l(^ Saint -linos, proniier inv(»nteur du verre pla
(p'ast (le verre), appel/* Ncrre de Franco, de faire établir une ver
rerie pro»'he De/ii-la-Forèt, on Noi'mandie.
En liil, Gharles \ 11 renuu\"la, en faveur d'Audoin de Caque
ra\ , le pri\ilè;,'e de la vi-rrerie ; et le "2 mars 1621 François d<
('aqneray, êeiiyer, «^ieiir de la Haye, reçut par lettres de Louis XII
coiilirnialion du même |»ri\ilèjre.
Gelte famille a été maintenue dans sa nol»l«*sse à la rechercht
de ir.r)7.
Du a^STAlNG, (l'Ambois, rie Leyznriiic, des
Taboissies, do Cnnaveilles, de la Vejssière, de
Beau pu y.
AXHKH : FaBCi- d'or el de sable de Bix piècos, dccriles
) Ir Doni lie dii Cietainp-d'AmboiB, juge de la
Elles sont de même sous celui de Gnslou du Castaing, ancien
juge de Montravel, ilaiis le Ovaud Armoriai do France (registre
de Hergerac).
Un Hierre du Castaing, écuyrtr, seigneur de Leyzarnic, scelle
son testament, en date du 29 juin 1779, du sceau de ses armes qui
sont : De gueules au chevron (for, accompagné en ciief de deux
étoiles et en pointe d'une aiglette, {lont les i^inaux ne sont pas
visibles.
Le Grand Armoria! de France (registre de Bergerac), donne
aussi, sous le nom de f'îerre du Castaing, écuyer, sieur de Gara-
vielle : D'azur à trois chiilnigniers d'or (armes parlantes). Les du
Castaing de Canaveille figurent diins i'Étnl des gentilshommes de
Sarlat maintenus dans leur noblesse en 1660 par M. Pellot, inten-
dant de (iuicnne.
Le nom de du Castaing de Heanpuy se voit également dans les
jugements des intendants de Hordcaux, portant maintenue de no-
bles.se.
'^^^:>
llK <1\STILL0N, do la Jaumarie, de Mon-
sac, etc.
Akmks : D'azur à un liuii d'argent l.i tùto eonloiirnée,
iipiniyû sur une sumehe d'arbre do sinopli" mouïanle d'unp
lerrnntin d>' nirmc, iKxoinpapni-c en chef d'une Urancbe d'or
fOfàf en fasca: nu e\tel cousu de gueules chargé d'une
lour pavillonniifl de deux piènex d'argeni maçonnées de
■rallie ar'costéo dodeu'i niolelieH d'éperon de mî^me.
Dans des noies écrites de la main du comte de Toiichebu'uf-
l'.lermont, cet anieur, déjà cité, décrit difTiTetiiment les armes,
.«ou.* le nom de mcssire Olet de Castillon-Monsac, ancien cornette
de cavalerie au ri'giment cominissaire-gi!néral. Il les derine ainsi :
li'azur à la tour d'urgent mni-onm'-c de sa/ile, accoslcn de deux
•■toilcn dor, à lu liranvlw du sinoplc en l'user el on pointe un lion
de tenant une inassuf du
— 136 —
Malgrtj l'ageancemenl de ces piùces, ces deux écus ont trop d'a-
nnlogie pour ne pas admetlre avec M. lie Touchebœuf que la
famille de Caslillon de Monsac est la m^me que celle de GastîlloD
de la Jaumarie, dont deux de ses membres volèrenl à Péri-
gueux, en 1789, dans l'Ordre de la Noblesse, pour les députés
aux Étals -Généraux.
De GAUMONT. de la Force (1), de Puygoi-
Ihem (2), de Castelnau (3), de Berbiguières (4),
de Lauzun (5).
Aruks : D'azur à trois léopards d'or l'un sur l'autre —
l'oiir ll.iunioiit-Lnuzun : Ticrcv en bandrs d'or, de
puïules l'I ii'arpenr.
La liiii-.! ou tri des Ciumoiil esl Firin Caumont.
Celte illustre maison, dont le Père Anselme donne une filiation
suivie (lepuii lo commeiici'incnl du xi" siècle, serait, d'après le
comte de Boulainvillers (tome 2, page 3M de i'KliU de la France),
issue des comtes du Périjjord.
Les iircuves de noblesse, faites aux cabinets des Ordres du roi
pour l'adtiiission aux honneurs de la cour, furent faciles à une
famille dont les ancr-lres avaient lîgiiré aux iToisades — leurs noms
et armes se voient au muséi' de Versailles — qui comptait, en 1550,
(D La E-'oriMs rlii^r-licu de cauiuii, .iri'oii<liiiârnicnl de Dergcrac, ancieo rquir«
Doliln, doul li'« jirpmirrs at-igui'iirR ûtuiml prôvi'ils de Ilcrgerac. (Voir le Dic-
lioiiiiaira l(i|>iipr»|>liiqiii' du ili'|iarl l'infini (le h hordogiir, par le vicmnie de
CiourtmcH.'i Mai'>iiiiH'it l'ri).'!' en diii'li-'-p^iir. jiar lettres patentes du roi Loni* XIll,
du mois de juillei lii:)?, eu rnveiir di- Jae'jiics-Nomi'ar de Caumonl, OBrqnU de
U Ff.r.-e, manVI,..! .li- I-riiiioe.
li I'ii,v).'iiilli<-m, l'ommini'', rMut'ui il<' ^i):[iiil<'S. ^lutre ni.iniuisat possMé p>r
Aiitome-Ni.nip:ir de C.iunir.nl, m(!.|ii;i d- l'uv;riiilli-m. cipitaiiie de cenl g«n-
til-ilioiuiiKs, rliev.ilL-r il- l'< ii-ili-.- •].- l.i .Inix.-li. r". '-r-'-r duc de Lnimuo eo ItSM.
.Al ll.TlMé;iii'Te-. iNiiimnri. , loi, .1- r-..ii.l-<
diieni Sis |>aroi;.s.-^ ; Al.i^ U.Tliii;iii..j.-., i,,
,r.. l.au?lin. i--lil. vill,. .lu ,l-r..rl.Mi.iil .1 Lo
UD ^evalier da S. J. de Jérusalem, et, dans le siècle suivant, deux
maréchaux de France, plusieurs généraux des armées du roi, etc.
De CAZENAVE, de la Mothe, de Montpey-
roux, de la Gaussade.
Abmes : KoarlelB, au 1, d'azur à la lour donjor
u i, de gueules à trois fisces d'argeni ; au 3, di
Sur ia constatation de la perte des litres de la
Tamille de Gazennve, lors des guerres de ReliBion, par le fait de
l'incendie, en 16:21, de la maison noble de In Gorce, oîi ils étaient
renfermés, un arrêt de la cour de Bordeaux, en date du 2.^ juin
16^9, condamna plusieui-s auteurs de ce désastre à être pendus.
I^ roi, en son conseil d'Etal, faisant droit à la requête de Jean-
Charles de Cazenavc, écuyer, sieur de In Mothe, lieutenant au
régiment de Sainte-Foy (en (îuienne), et de Jean-i>andre do
Cazenave, écuyer, sieur de la Gorce, frères, et en conséquence de
l'avis de M. Pellot, chargé en Guienne de la recherche de la no-
blesse, rendit en leur faveur une ordonnance de miiinleiiiie, le 26
1669, basée sur leurs services et sur ceux de leur père, lieutenant-
colonel au régiment de Courson.
Dans les jugements des intendants de Bordeaux (période de
1697 à ni8), portant maintenue de noblesse, figure, en effet, le
nom de Cazenave, de même que dans les listes des votants, en
1879, pour les députés aux États-Généraux, à Sainte-Foy, Libourne
et Bordeaux.
Uu CERVAL (de Lavkrcne), de la Mothe, de
Croze, de Rousset, etc.
] cliet d'argent chargé de
lUES : Ile )(u«uUs pleii
i:(jquillea de sable.
Le nom de Lavergne, qui est pati'onymique,
voit inscrit sur les listes des familles mainte-
nues dans leur noblesse (période de 1697 a 1718), et en 1789 figure,
parmi les votants dans l'Orilre de la nohli'rtsc ;
Messire François-Hubert de Lavergne de Gerval, chevalier,
seigneur rte Ceival, maréchiii des camps et années du roi, haKitant
de la ville Je Sai-lal, en Pérl^ford; et j'ajoute que de aos jours, en
iH70, un des membres de celte Tamille, Gaston-Viclor-Julien-
Anatolede Laverffne de Gerval, était capilaine dans la légion romaine
et chevaliei- de l'Ordre royal et pontilical de Saint-Grégoire. (Voir
V Armoriai des croises du xix' sii'cle, imprimerie de Paul Masson,
à Orléans.)
De même que l'on s'enorgueillit, et à bon droit, de descendre
de ces races antiques pour conquérir le toinbeau du Christ, de
même lu inaison de Lavergne de Cerval doit être justement
lière de compter un de ses rcpn'-sentants parmi les croisés du
\i\' siècle.
De CÉZAC, de la Meulière, de Betoayre, etc.
.VimE-i : D'azur a un |>in arraulié el fruilé d'or, occofté
.■I dexii'f <l'uiie |>ir(ui' rto nii'nu-, l'Iiargéc dans le milieu d»
hi li^mijit' ri'uii liJiHje- -ol d'ar^eiil et a BCncstre d'une tfte
Av chifii dp nivnip, arrachée t\ colïK-c de gueules.
Inc lettre écrite de Bordeau.v à M. Chevalier
t\o Cahlanr, le \ février i""6, signée Vincent de Céitac, porte sur
le sceau en cii'c noici' : (Jii iirbre ii di^xlrc el un croissant à sé-
ncxtrc surmonir do Irais rtoi/es, mais sans indic^ation d'émaux.
Cette Tiimille, maintenue diins sii noblesse en 1667 par M. Pellot
et en KîliS pur M. do Hiv.oms, intendants eu (iuienne, possède :
1" Des lellres piileiili-- ilii If Juillrl X'Aii qui constatent que
noble Xiicbiirie il<' l'.r/.iw éliiil genlilhonime sen*anl du roi
Henri IV ;
2" L<-ltii'sdt- iiolil.'~'<r di' Itl^l ;< noble .Antoine de Cézac, sei-
gneur .le la .\l..iilière. lil- .Imlil /«■■barie. .■n-é i-ii 1613 gentii-
boniTiie di- bi N'rneri.' ;
:i" .\oiivrl!,.s li^llres .1,. r..,!,!.--.- ( Hir.l i, d.iiin.'cs [lar Louis XIV
l'i Aridrr lie ^'.<'■7Jll■, -.inj;ui'iir de lu Muiilii-re. tant [lour lui que pour
r-a pnsiéril.'' l't lij^iir.' jua^rulirie i-l IViiiiiiii)e, li'tires qui rapjiellenl,
ilans les term.'S les i>[n> llritleiu>. Ie^>er\ife- diidit André el re-
monli'nl n ceu\ d'.Viilriine ci '/.i\r]i!ivu- . -i- père et aïeul.
I.a famille a ,-lé r.-pré-iTité.- ans Ktiil>-( l.'iiéraiix de 1789 par
nies^ire .Iriiu d.' IV-nai-, l'hevabi-r. -eiyri ^nr lie lleleayre. et co-
seigneur de l'anqiat.'iiai-. sênr'H'lian->/-i' de Sarlal.
- 139 —
De CHABANS-JOUMARD (1), de la Chapelle-
Faucher (i), de Richcmont (3), des Houlmes (ou
des Hommes) 1 1), d'Espeluches (5), de Siorac, de
Saint-Arulré-de-boublc, etc.
Cette famille tinbitait dans le milieu du xiu* flièclp le château du
nom de Chabans, hàli sur la moite d'Af^oiiac, à cdt<> de ceux de
Bnizac, de Montardil et de ChamberUiac ; ces quatre châteaux
formant rempart à celui d'A(fouac que Tt^vèquo Fiolaire avait fait
construire en 980 pour défendre celte ville contre les Noiinands.
Elle s'est divisi'e en deux branches principale^, dont l'une fait
les seigneurs ilc la ChapclIe-KBUcher, Ac Richcmont, otc, et l'au-
tre les seif^neurs d'Espoluche.
Celte maison a produit : un i;rand panelier de France, sous
Charles VI, en 1 i(l2 — on sait que cet oflice n'était doinic qu'A des
personnes du premier ranj^, — des chevaliers des Ordres du roi,
plusieurs premiers p-utilshommes de la chambre des rois Henri III
ri Henri IV, nombre de capitaines et un maréchal des cauips et
années «lu roi, vers le milieu du xvii' siècle.
Pour entrer dans les chapitres nobles de I.yon, il fallait faire
preuve de sri/e quartiers de noblesse, et l'on voit, dans un pennon
armorié de Lrenle-deux chanoines, comles de I-yon, que le I*. Me-
nestrier donne dans sa i/rlho'le du lila>!oii, imprimée eu 1770 et
que reproduit V. Uuruy, dans son Histoire de France, les armes
deux fois répétées de la maison de Uhabans. telles qu'elles sont
décrites ci-dessus.
Lors de la {;rande recherche de KtiVl, ordonnée par Inouïs XIV,
la maison do C.habans h produit, devant les intendauls de (iuienne,
SCS titres de noblesse depuis l'année 1257 (;l a été maintenue imi
IJoumii'il, [11.
m im-oriior.i
,■1 C'Iili -U: Cil
irAiiloiu.- itr f.liil
Im£1S. rlli-Vil
lif.-. s-i^. .r
ri^ 1» Clui(ii'lli;-I-'.iUfilifr, ptc, avei-
1111.' Illlo r|.' M;i..|M
1(1 '1.. .)..iini
:.r.l, .:.-uvn', w
■iiriiHUr dts Houliiie*, de.
i. l.aC!,fl|ifll.-
r^iiM'Ii.r, iii
irini rp|Miiv i
...hli', mniiï.ml au \i\- ai.-cle >le In
.■||Fitdl.'Qi,- .lAfT.,!
:\ Kl.'h.-niuiil. •
'<.Tiiiiiiii>ï de
Saiiil-C:rii[iLii,
iini'ieii i-i-j-iiire noble, avnnl liaiilu
.ini ll.r.|iii A (l'.i
i:r.'].iii.
1.'.^ lit.
1 .1 1.1 .'..miiuiit
iK <li- s.iiiil-Manin-.te-lliliéra.', ,nr-
- no —
Peliol, le 5 mars 1667. Lors des assemblées des Etats-Gôn^raux
de nsg, on voit figurer, parmi les votants pour les députés de
l'Ordre de la Noblesse, en Périgonl et en Saintonje, plu!
ses membres qualifiés marquis, comtes, vicomtes et barons.
De chabot {Huhan-Chauot), de Jarnac, en
Angoumois ; de Saint-Aulayc , arrondissement
de Ribi'rac, ivpaire noble ; de Maroite, Hef de la
cliàlcllcmc de MontaRi-ior, en l'érigord, etc.
AHMts : A ti'oU i.')i.-|li(il3 de |.'uculc3 en |ial.
;s : Coniiiïsus sur.j'i — i|uand ou nie frappe je
- ri l'utius lanri i/iiaa> fœdiiri.
l"esl en vei-tii d'une substitution une l'illusti-e maison de Ctiabot,
originaire du Poitou, s'est appelée Hoban-Cliabot, depuis le ma-
ria(;e, en date dn 0 juin Itiiô, de la fille unique du duc Henri de
Roliau, seigneur de Sainl-Aulaye et l'iiériliôre de tous ses biens
et titres, à la charge de prendre les nom cl armes de Rolian, et que
les de^icendants is-;ns de ce niariape ont vrarlelv leurs armes de
Rohan et de Chabot, c'esl-n-dire imx f et -i de gueules à neuf
muli-s (Tiir, cpii est de Rohan; et niix ^ W ii, de Chabot, comme il
est dit fi-dessus.
Un Sebran Chabot, scigueiir de Vouvent, en Poitou, est-il dit,
par le 1', .\nselme, tonu-ÏV, page û.'»", alla à Jérusalem du temps
de la secoiidi.' tToisaile.
Aux KlHis-liéni'-riiux {le l"8lt, à l'érigucu\, figure panni les
votants de l'Ordre de la uobk's.-.e :" <> Très haut et très illuslre
Louis- Auguste de Hoban-l'.liabul. priiirc de Léon, marquis de
Maroile, colonel au régiiui'Jit de Ruvid-Pii inoiil. ■ (Voir aux pro-
curations, i
IIkCIIALII'. .In Ciaugi.-r. d.' Puymarteau
■ KMn'yi>..u. d-i Hii;~t.
Mni-.iiiri-i '[ur li- f;iii .|ii.|i.i.-u-.eiiii-tit uhserver
lebaronde Vemeilh, ni Mirii. p..rte d.^ la mai-nn A-- la Hennis-
— 141 -
sance, rue E^uillerie, à Périgueux, ni sur celle du château de
Oarpia, en Bazadais, bâti vers la lin du xvi* siècle, par un M. de
Ohalup, lieutenant-général en la sénéchaussée de Bazas, ne se
voient les battants qui accompagnent d'ordinaire les cloches, et il
on conclut que les armes des Chalup portent, ainsi que le dessin
ci-dessus l'indicpie, un pnl vairr, mais non un pal ù trois cloches.
CclU' famille a été maintenue dans sa noblesse par M. de La-
bourdonnay, intendant de (iuionue, le 27 août 1704, dans la per-
sonne de Franfjois de Chalup, écuyer, seigneur de Lempzours.
Et aux Etats-( lénéraux de 1789 on voit, parmi les votants dans
l'Ordre de la Noblesse de Périgueux : « Messire Léonard-Alexis,
comte de Chalup, seigneur de Puymarteau, maréchal des camps
et arm(*es du roi, et messire Joachimde Chalup, seigneur du Gran-
gier, du Bost et autres places, conseiller du roi.
Le dernier représentant de cette famille est Robert de Chalup,
fils du comte Anatole de Chalup et de damoiselle de Beaupoil de
Saiut-Aulaire, marié à M"' de Cosnac.
182
De CFL\MBERLHAC (CnAMBAnLHAC et Cham-
imn^HAc), d'Agonac, de Montagrier, de Sauzet,
etc.
Armes : (Sans indications des émauxi. Écartclé, aux 2
cl 4, un lion ; aux i et 3, quatre fasces ; et sur le tout, eu
c<fur, un oeu portant une bande.
Ces arm(\N se voient ainsi sur un sceau applicpié à deux quit-
tances de Jean de Chambrillac, chevalier, seigneur de Sauzet, de
Montagrier, etc., de 1403 et 1408.
Cette maison, di^ la plus ancienne chevalerie, disent les généalo-
gist(»s, est originaire du bourg d'Agonac, en Périgord, où elle
possédait un llef et château de ce nom.
P^n récompense des bons services dudit Jean de Chambrilhac, le
roi Cbarles VI lui donna la forteresse et chàtellenie de Montagrier
en liOi et rétablit capitaine général des galères et autres vaisseaux
oriloimés pour faire la guerre aux Cénois en lilO.
Les biens d(» la maiso.i de Chamberlhac passèrent dans celle de
Bonrdeille, [)ar le mariage de Jeanne avec Arnaud ou Armand,
seigneur, baron de Hourdeille.
I*hilippe de ChambeiTiac, évèque de Sion en 1338 et archevêque
de Nicosie iiMrt et 1310), fds de Boson de Chamberlhac, semble-
-^ 142 -^
rait appartenir à la maison dont il est ici question ; le lion qui
figure sur le sceau publié dans la Sigilloyrnphie de M. Ph. de
Bosredon, est, en effet, la pièce qui meuble le l*'el 4* quartier des
armes ci-dessus décrites. A la 7*" croisade se voit le nom dWstord
de Chamberlhac ou Cliambarlhac.
183
irt
y>3!i'>i
t
Dk ou DU CHAMBON, de Lissac,de Cendrieux,
de Sairite-Orse, du (Uuzcau, de la Fouyade, etc.
Akmk» : I)'argenl ù la fascc de jrueules, accompagnée
de trois gerbes liées d'azur, les deux du chef surmontées
d'un lion N-opardé de gueules.
Parmi les titres (ju'il m'a été donné de connai-
trt" sur la lamille du Chambon — ori<?inaire de
TAuverf^nie, d'apn'S une tradition domestique — établie en Péri-
gord dans le courant du xv sièclt», je n'ai point trouvé de mainte-
nue de noblesse proprement dite, mais, à défaut de cette pièce, il
m'a été facile, par d'autres non moins concluantes, de constater
son droit de prendre place dans le Nobiliaire de la province.
Dans son ouvraj^e ayant pour titre : L'impôt du sang ou la noblesse
de France sur b's champs de bataille, Louis F*aris mentionne
Joseph (le (iliambon, seijs^ieur de Beaumont, de Lissac, chevalier
dt^ Saint-Louis, major et commandant à la Fère, lequel reçut trois
blessures aux sièj,»^!»-; de Xamur et d'Alh et en resta estropié du bras
<lroil. 11 mourut «mi 17 IL Dan^ h' même ouvra^^e, il est dit qu'un
sieur tle Cliatiijjon, lieiit«Mianl au réjjrim «nt de ( iambrésis, fut blessé
au sièj,a^ dr Savaimah <mi 177*J.
Les papirr> <!<• la lamilli» cniistattMil qu'un .lean du Chambon, en
18f)2, tMii uni» commission pour Irvrr une c<)mpa^Miie d'infanterie
dans le réj^nment d'Auhu»<>n ; i\\\\\\\ antre, mrs>ire du Chambon,
écuyer, seij^neur de Lissât», «pii >ervail dans 1rs mousquetaires du
roi, 100:2, lut cornclti» au ré^nment de cavalerie dr Bellegarde.
Dans une procuration (pie mc>sin* «lai'qurs du Chambon, écuyer,
seigrucur <le Lissac, doinic. à la djih' du 0 mars 1708, à noble
Baymond de Malbcc, «'cuycr, scij^iicur dr Puychîirbel, à l'effet de
vcîudn» ei ali(»ner tous les hicii-< qu'il possède dan^ la paroisse et
juridiction de Hounij^iiac, il r-^t dit qu'il rU\\\ capitaine de grena-
dier> au n''j;imcnl d'Arf^^MHT. han*^ Ic^ a-•lc•^ de l'étid civil, se
Voit ilacqucs du Cihandion, clicNalier, ^n^nieur di» Li»ac et <le
Cendrieux, décédé en son chileau de Cendrieux, numi des .sacre-
- 1 't.1 —
ncnls (le l'Eglise et enterré le 27 septembre 1715. Son IIU Henri
lu Cliambou de Lissac, liabitant du repaire noble de Koultignac,
;nt une compagnie en 1759 et se retira lieutenant-colonel aveu
» l'i-oix de Saint-Louis, qu'il avait reçue apivs une action
iVclnt.
Et s'il fallait, outre ces titres, rehausser cette famille par de
loblt's alliances, je n'aurais à citor que celles contractt'es par les
Jeux sujets que je viens do l'aire connaître. Le premier, assisté de
ion oncle nicssire r.uitlaume dn Bouctiet de la Tour du Hoc d'AUas,
(ui épousa, en 1719, Jeanne de Toucliebœuf-Benumond, el le se-
cond murié, le 2 avril 1778, avei^ Anne (ou Suzanne) de (lontaud,
le Saint-deniez.
Serait-il encore nécessaire d'autres prenves fie la noblesse de la
famille, que je les trouverais dans les lettres que te duc de Cliaulnes
t-iTivait à Henri dn Cliaiuboii de Lissac. Ilaiis l'une, datée du li
iiuveiiibre ^7^3, il hti dit d'avoir, conformérnent au.\ ordres dn roi,
H produire ses litres de noblesse, lesquels, incontestablement,
ilurent être sulllsantR, puisque le même duc de Chaulncs lui adres-
sait, on 1753 et on 1757, de nouvelles lettres où il l'appelait son
compaf^non affectionné et le qualillait de baron du Lissac.
Db CHAIGNON (alias : ChasiousI, do la
Cham|)aigue,du Peychier, de In Fauclierie, de la
(lliapelle, do lu Chabroulie, des Lans (en Bour-
fîORIKM, eic.
.\hves : U'azur -lU liou d*or, armé et lampAHsë ilt< sa-
ble, cmpoi^xiinl <t<^ ^■> |)-iUe droile une rpèe d'.irgenl il l.i
t^.'irde d'or. lAtha : Ellen aoiil Hïmplcmenl ilécnlM : .nu
lion rampiinl en chimp d'azur.
Cette famille noble, dit Snint-Allnis, originaire du PJrijjord, est
■ctuellcment établie dans les provinces de Itourgojrne et de la
Franche-Comté.
Jean de Cbaignon, écuyer, sieur de la Cliaiiroulie, habitant dn
liourg de Corgnac, séu rliaiissée fie Périgucux, CHpitaine d'une
compagnie de gens à pied, fut charf^é, en 1589, |)ar M. de Mon-
pezat, ftouverneur du roi en Pérîgord, d'assiéffer le château du
baut et bas Uruzac.
Jacques et Gaston, écuyers, seifrneurs de Gliampaigne et ilu
IVjchier, petits-fils du dit Jean, ayant produit les litres néces-
— 144 —
sairos pour prouver leur noblesse, el l'ayant établie, par flUation,
depuis Albert de Chaignon, qualiilé écuyer dans son contrat de
mariage du 14 mars 1522, furent maintenus par M. Hélie de Mon-
tozon, commissaire subdélûgué de l'intendant Pellot, et, par juge-
ment de ce dernier, inscrits dans le catalogue des nobles de ta
sénéchaussée de Périgueux.
De CHAMPAGNAC, <iu Mas, de Puyhardy,
ie la Beraudio.
Apmcs : D'azur à un coeur d'argeni MnnoDtâ de Iroit
'loilcs d'or ranfioei en chet el soutenu par ua croiiunt
IVgciil. — C'esl ûinsi qu'elle» aonl deasinéee sur un dei
Ivres de t'Ildlel-dc-Ville de P^-rigueux (1).
Oelte famille a fourni des personnages dis-
tingués dans la magistrature municipale de Périgueux et dans les
lettres.
Elle a été déclarée noble par lettres patentes du i-oi Ix>ui9 XII,
enregistrées au sénécbalat, â la cour des aides et au greffe du con-
sulat de Pérignciix, le 15 mai 1655. (Voir la liste des maires de
Périgueux, publiée en 1S73.)
Noble Henri ilo Clianipagnac, écuyer, sieur du Mas, conseiller
du roi eu ses conseils, et premier iJivsîdeut au présidial de Péri-
gueux el maire de celte ville, en lf>91 ; noble François de Chaïa-
pagnac, ecuyer, sieur île Piiylmrdy, son frère, fut également
maire de Périgueux, uuuiiiié par ordonnance du duc d'Eperoon, eo
llîC.I; et nu autre Friuieois de liliampagnac, écuyer, sieur delà
Réraudie iparoissc ih- Sainl-l'ardoux-ln-Hivière) , figurent dans
les lisles îles fiuiiilles i(ui produisirent leurs tilrcs de noblesse
devaiil M. de Moiilozon, subdélégue de l'irdeudant Pellot.
<-er, Apigncur du Mw, b
: Pnrli, nu t. (Tif^flal i
ifnr'ji-nt : m 8, inInM
.i/nai- r'p.ilemenl, écDrw,
II" ••ii.iinpo'jiie de mime,
Dt; CHANTKMEHLE, .le Monsi>c, tie PlayssBc
(comiiiiino (Ifî S)iint-A<|uilin), do l^ubiiric, île
Mensignflc.
• Hont ilvcrilcK : iiu lion <le g.i]>tc rampnnt H iVa
•■hamp d'.iri^pnl. Pour lîmlirr, le ra^triiic ii
Les litres do noblesse ili' celto fnniille ont Hi- |ii'odiiits dovanl
M. <lo Moiitoznn, coiiiiiiisriairo subUt'lûgtié do M. Fcllol, iiitctntlaiit
de Guieniio, et vérifios par lui, on janvier lOOC.
Ue GHANAUD, do Lescaiix, de Loyborie, de.
i'Aerann, do Saint- Martin, do SainlrSiiliiico, de
Lestai)^.
AiiNK-> ; D'ariietil (ilins : d'oi), à Iroi-t miili'll''!! ik
«nble. — On Iroiive aussi : à'ur, au ulti'r d'aitui' char,^>; Ac
Li'OH l'IoïloB (lu diam|i.
urô aux assoiiiblôos do la
nommer ses dôimtis aux
Hotte famille a
noblesse rôunio à IViignonx poi
Ktnt!^(î(-nér»iix de 1789.
Me-;sire Elio-Franoois do Cbanaïul, ôcuyer, soijjnonr \\i^ Los-
cauN, cbevalior de la ganle du roi, y vola en iTCPsoiiric, [lour lui
et pour Marie de l.annandio do Cbaiiand, voiivo do Ji^an-Cliarlos
de Chanaud, ôcuyer, seiffiieiir do Lost^anx, daino dos llcfs ot biens
nobles dr Snint-Hihan), Oleraiis et î>aint-S[d)iico.
""* I)K CEIANCKL, do la Gran^'o, d'Anlonmac, de
U^WWV;A, la C.hidiniio. Hiu'ieii rojiairo uoblo, coiiiniiine
...^•..r::--"!. irEfrlise-Nenvo; — dola Koiiillonso, do l{ij.'aro-
:'*! (|uo, do (ionobrioros, do la Voysomiie, do Har-
._^ badnan, do Mai-evruii, du Itastil.
-, n^ t..i.iiios
arll',
— IW —
e Ch.mcel de Ln^ranf;
La Chenays-des-Bois, un îles auteui-s de la généalogie de la
maison de Chancel, fait rciiiotiter la llliatioii à GeolTroy Cliancel,
rhevaliei' de l'Ordre du Hoi, sire de Ooi'kvy el de Quinquené, en
Bretagne, commandant de l'année de Louis XII en Périgord, où
il mourut après avoir n-inis révi"!i]ne dans son siège épiscopal,
la -2 mai loïil, et fut enlcm'' lijnis l'église rollégiale de Saint-
Front.
Du mariage du dit Geoffroy iivee Marie de In Grange, (llle de
Jean de la Grange, seigneur d'Engtiien, grand-maitrc de rartillerie
de Fronce, sont prévenues toutes les branches dénommées ci-
dessus, lesquelles forment dix degrés successifs Jusqu'en 1778,
dont le sixième est François-Josejili de Chancel, chevalier, sei-
gneur de la Grange, plus connu sons le nom de L^igrange-Chanccl,
et d'Anloniac, né à Périguoux lo 1" janvier l(j76, conseiller,
maiti'e d'hôtel onlinaire de la maison de Madame Ëlisabeth-
Cliarlotle ducticssc d'Orléans, auteur de plusieurs pièces de
théâtre el de ses Pliilijijii'fiws. qui le firent exiler de France,
où il ne rentra qu'en 17â8, aiirès la mort du duc d'Orléans.
Cette famille a été maiiiU-niic iIhus sa noblesse par ordonnance
du 5 mai 1()08, de M. IVllot, il a iignié, à l'érigueux, aux assem-
blées de la noblesse en 17.S'.I, on l'on voit comine secrétaire Pierre-
Ausone de Chancel, éenyer, avocal an parlement.
De La CIlAI'KLLt:. de Morllion. de Beaulieu.
.In T..ur.
Sous le nom de la Chapelle ih' Morllion se
eut I'
I- l'ii
du roi. juge général de- terres el lnolidi-
bailli de la \ille de Hei'gerae : (T.-uiir ii I
un IhUoii il'iir prri m liiiwh- . •Iiiii;/'-
giii'iilps iGriinl Ariii'iriiil •!•■ Friiw-. r
la Chapelle, conseiller
lu mi en Périgord, et
r- rliiipi-llos iT artjtfiH et
■ IrtiU loiirivaiix f/i»
>lre de l!iTgerai-l; —
sous celui de X. de la \:iia|ielle iparoi>se de Sirenil. U'il9< : barelë
- 147 —
^nt et d(* guenlcSy ou lion dt^ sable brochant sur le tout ;
enfin, sous celui do Jean et François de Mortlion (alias :
ton;, sieur du dit lieu et de F'onbelle, habitant de la paroisse
lermout et du Vieux-Marouil, sénéchaussée de Périgueux :
ont au lion do sabh, arrnr ut lanipassû de gueules. (Arnio-
nanuscrit déjà cité.)
i-t-il U\ quain^ lamillos distinctes? — C'est ce ([ue je ne me
ettrai pas d'aflirmer ; mais, si les renseignements me font
il sur les trois dernières, il m'est facile d'établir que la pre-
î a le droit incontestable de pren Iro place dans VArniorial du
oblessc du Périgord ; et, on ofl'et parmi les votants a Péri-
X aux Etats-Généraux de 1789, lij^urent ainsi inscrits :«Messire
Edme-Xavier A^ la Chapelle (de la Chapelle de Beaulieu), et
iro EMme de la Chapelle, ciievalier, lieutenant-colonel com-
lant au bataillon de ( Uiienno , chevalier de Saint-Louis ,
ant de la ville de Bergerac.
*^^ I)K CHAPON, du Bâtiment.
Ahmks : D'azur an chevron d'azur, accompagna de
trois pommes do pin.
Cotte famille a voté, dans TOrdre do la
Noblesse de Périgueux, aux Etats-Généraux de
1789.
^^* De La CHAPOULIE (de Bonet) , de la Ge-
nesto, de Leygu(î, de la Veyserie — alias : de la
Voyssiére, de Carlou.
AiiMK>{ : Do gueulos au lion d'or, au chef cousu d'azur
rharjjré de Irois «'toiles d'arjjrenl.
(^etto famille, dont le nom patronymique est
Bonot, est établie dans la ville de Sarlat depuis
ours siècles. On sait qu'im do ses membres, liaimond de
?t, «'cuvor, seigneur de la Geno-^t^ et do Leygue (voir la
lavs-des-Iiois et Saint-Allaisi, fut un dos vaillants citovens de
it, qui aidèrent puissamment, le ±\ mai 1653, à remettre colle
— i48 —
ville, qu'occupait depuis trois mois le parti des Frondeurs, sous
Tobéissance du roi.
Ces mômes généalojjistes nous apprennent également que celle
famille a été maintenue dans sa noblesse, par M. Bazin de Bézoo.
intendant de Bordeaux, le 28 juin 1(597.
192
Dk CiHAIWN. de Brio (ancien repaire noble,
commune de Saint-Martin-do-Fressingeas, can-
ton de Thiviers), de Sensonac (id.), de la Heal
(id,), de la Bosse (id.), de la Viale (id.), de
Malsenlas i commune de Bergerac), de la Gra-
velle (en Saintongo;, de Mont-Mouton (id,)^ de
Salles (id.).
ArmE'^ : D'arjroul ,\ un chardon df irois lij^os flouries d'azur, feuilles de
sinople.
L'abbo de Lcspine donne sur cette» famille une niiation suivie
depuis 1189 jusqu'au commencement du xix* siècle, et menlionne
les titres en vertu desquels Louis XIV lui accorda, en 1655, des
leltros de maintenue do noblesse.
IMusieurs àe ses niend)n\^ ligurent parmi les votants, à Péri-
giuMix, aux Etats-Ciônôraux de 17H9. Je citerai entre autres:
Messire -Vrmand do Charon, cbovalier, lequel vota en son noin
))orsoniiol. ot, par procuration, pour haut et puissant seigneur
messire Louis do Va>.'>al, ^ri^Mirur du Marais, Monpeyroux, etc.
\n
^
'i^l
rrr
'■»<■
I)K Lv CIÏASSAKiNE, d'Aunac, de Saint-
Fronl-do-(lhampiiirrs, de Vielval, de Nontroo,
de Noiitinrinoîm , do Saint-Martin-le-Pin , de
ilîivcrlhacdu Chalartl, otc.
AKMi.-i : \)',\i\\v .1 \\iÀ< ras<:*'s d'or, accompagnées et
!n»i«» eîoilt'-s d»' iiiriiir. dtux *w rhrf oi une on pointe.
B'aprrs !«' Xnhiliulrr de Gnienne^ imprimé
lî^.")}^, los la ('Jias^ai;rno. m PZ-ri^'ord. M'i-Minit is>u> «le la familte
du mrmo nom, dont <t. T))Mumrt> di* la Tournassiôro, dans
Histoire du U*'rr}\ doimr uih' tlliation ih* sept degrés,
— lil) —
3aii-iin(1ii[iier dr ilAles; lo dorniiT sujet qu'il Init cAntiRÎIrc ll^^'itrc
iliitis la ctiàti-IIonie de MHgriHC ''Miirclii! Liinoiiftine).
C'est (lo colto province que seraient sorties les hriinclies qui se
sont r(:'pHiidues en (iuiemio et oui possédé en PérigorcI, sur les
i-oiifliiâ dti Limousin, <iu Pi-ritïord el de l'Angonniois, <Ia noin-
hn-usos liîrres et se sont alliées » de nobles rauiillcs.
Lp nom dt- la Chassaigni> li^^uri- dans la liste des membres de
l'Ordre di- In Nolilesse de Hordeinix et de Libourne, aux Étals-
liénûraux île 17NU.
CIIASSAINii . de Katevoull, de Kon-
ii;in, de Puydm'iîe, de Mai'in^ies do la
Les annes de cette famille se ti-oiivetil [wrfois
plus ('ouiiiliquées; ainsi, dtins les rejfislros de
riI<Mel-(Ic-Ville de rérijfucux, où elles sont dessinées, elles sont :
(fiifiji-iit iiii (■'■rf coiiriinl, suivi de doux cliii'iin, i:l eu poinlv, un
rwur euthiiimr. li' tout di- fpwulos ; et ailleurs, elies se voient :
<ru/.ur hu ri'rf itunjful i-lnuri- (sur uuo turriisse dv siiioplo
mouvnuli- de l» puiiilit dr l'ônil, poursuivi par deux chiens aussi
ifunjeiit, iicronipiii/no eu c.liof d'un cor de citasse de uiOmc.
Aux Ktals-Géni^raiix de 1780, fij-urenl, parmi les votants dans
rOrdir de la Noblesse de Périgiien\, plusieurs membres de la
raïuille du Cbassainj^.
llK CUASSARKL. de Laverpne.de Hosredon.
de (îrézignac, de Soulier, île îjnriiac, île Roger,
de la Heylie, d'Estissae, de Jaillat, commune de
Sortes.
■ fasce
il'argeiLl, .li'i'dinjiaicni
en ptiiitr
-3 la Du dit
■t <fo'
coliof <le s:
Messire Jo3eph-.Vu{,'uslin du Chas-^arol, chevalier, ftci<rneur "le
Koger cl île la B(?ylie, ftl seif^ueur vi-^uier de la barnnriie rt'Estis-
siRû, cl son fils Hinù incssirR Joan-François de Cbassare), chevalier
de rOrtire royal el militaire de Saint-Louis, tlgiireiit, lora des
Etats-Généraux de 178!», [tartni lus votants de l'Ordre de la No-
I>lcs5i' à Pcriiïiieiix et à Sainte-Foy.
llE GHASSKLOUP, do Laubat.
Ahvkj : Ec'jr'.ïlii, au l", d'azurn \'épé« d'argent prnir
'or ; nu i. <le (:iicii1i:-< h la rai>cn d'argnnl, au lioa d'or
irocliHiil Tiui' la hiSL'i:; au ;1. de (çueulea n une barre d'or,
iCL'iimpj);iii:c rii i:liiT d'une uulra^i'e d'artcenl el eo poÎDl*
l'un n.isqij? tiirr de |><'otl1 de lui'me; nu4,d'?zari uiieb««
riii'i.Tiil, i.'liarire d'nu leop.ird de Mb\e cr aceotnpapoé de
Aux i[Ujilill(!Hti(ti»;i de missirr el d'écuyer, données avant 1789,
H l'cllc iiobi" fiiiiiilln, originaire de la Sainlonge, s'fgoutent les
titres d<- l'Oiiito cl nmr(|iiis n\io portaient trois fréros, lils du Heuta-
naiil-j^'éiu rai, niar.[iiis Kratii;ois de Chosseloiip-l.aubal, si'nateur en
18ia, jiair do Frarief, décrié i-n lfi:)ït : le [iremier, Just, marquis
de (^hiissi-l<)U|>-I.iiiiliat, tiiinistro |)léni|io(enliairc à Francfort,
décédM en 1«17 ; le secuml. l'riidciil, l'onite de Ohassetoup-Laubat,
(ït'n<''rid lie division, déi-éili''
(:ijiissei<)ii])-Laul>al, iiiailn-
sénatciir, iniuislre i]i> la m»
1 l^l);! ; et le Iroisième, Prosper, de
reiinèles, eoiisciiler d'État, député,
, dé.-édé
1 1873.
l'iie lirani-lie di' ci'tli- t'iiinille élall [la^'iière on possession du
i'li;'il('iiii ili' l'Ia^iir'. l'uiijijiiiiii- di' llniiloiinieix, |>rès Péri)fueiix.
Le tu lin de eclli- iiiiiisnn e>t iTii'nci- |ii]rlé,en Périj;ord.par M, Henri
.le r:iin>^eliiii|i-Liiiilial, (d'itfier <!.■ h l,ét;ion-d'Homieur, el ancien
onicier d'ordoiiiiinice du fiérii'rid i\- CÀ^^ry, niini.-itre de la pjtirre;
il résille an cliiiteiiu d-'» ';run;;e>, eumniLiiie île I îoulounieix.
CllASTKNKT. dK^lise-Neuve, de 1
<oii MaravHl . .le l'l<i-ii.
I Pêrigord).
Akmi:- : l>'.i/iii' .'ii <'li<'i ri'ii d'ur, iircampagilë CB
j.niiitp d'un l.'.ii l>'.i'Hil' <l> m-m.; .iu obet d'or plein.
i:.-. iiriie-i -riii( U-. iiii>ine> «pie eelles de«
Cliaiiteiiel .le Piiy-.';;iir. .e ijiii seinitlerait indi-
i]iicr que les r.tm-tonet. en IVrigor.l, sonl issus
— ir>i —
ik' la (ci'uiiite nmisoii du f'iliîi.stoiiet de l'iiysépiir. en Arintigiiac, qui
compte un mniéchal do Franco dii nom do Jup.((ucs de CÏwslenet,
marquis de Piiya''(fur, choviilicr dc5 Oiiiriîs du Hoi; dans son
ii' volume, C'ourcelleâ no laissant nucun <louto à ccl égard.
J'ai sous les yt'u\ une pièce manuscrilc di' la l'aiiiillo signée
l^tiastenet d'E^lise-Neiivo ol de Malavnl pèro ; et Chastenet,
d'K};liso- Neuve et de Malaval Dis aiiii-, qui continue l'assertion de
ce géuûalDgiiili! ; l'-'est une requête airesséo aux maire el consuls
de la vdie de IVrJifueux, ù l'ctTut d'uhlcnir l'inscriplion du nom de
Chaslenel dans le cntalo{^ue de la noblesse, attendu que, depuis
[in's d'uu sit'fle et demi, ainsi qu'il est iHabli par pièces autlien-
tiques el par l'arbre généalogique qui accompagne la requête, la
famille de diasleiiet, en l'éri^ord, est on possession des titres de
noide et d'écuycr.
IjC dernier i-eprt'st'ulant miile de celle faniille, Ijouis de (lliastc-
ncl. écuyer, sei^încnr d'Eglise-Neuve, faisant le rinquièmc degré
de lîliation de la brandie du IVrigonl, ué en 170:^, entra cadet-
genlilhomme dans le régiment d'Arlois et y fut promu sous-
lieutonaiil, le 1" août 1781). Kmigré eu 171H, il est mort à
Hambourg en iHiS, laissant de sa femme, damoiselle Honorine
Damnesnil. Julie-Catlieriiie de Uliastenet, morte à l'érigueux sims
s'être mariée.
lU: CHATE.\UNECF (Guvi ou de Castelsau
— Castro novo, — Évoque de Périgueux, le 3
tiécembre 1511.
VlTlC, C
n (l>: ifiiculcs.
Ces armes sont .-iculptées sur plusieurs monu-
ments, entre autres sur le cliàloau rKvèqne ré.-iidence dos évê-
iiues, près Périgneuxl, et sur le contrefort de la rhapcllt
Sain-
Etienne de la I
ipie l'indique l'insi-ripti
Sur sa démission,
('.ast''lnnu lit son eut
i;.S3.
le prélal lit bâtir, \>- 'i avril 1521, ainsi
qui siirrnonle l'éeu.
iléoendm' l.'.:2:2. Jacques Maurice do
épiscopale à Périjiueux, le 5 octobre
199
— 1jV2 —
De CHATEIGNER, de la Châteigneraie, de U
Brangolic -- ancion repaire noble, commune de
Vanxains, en rérij^rord — de Sufferte, — id., —
etc.
Ahmes : D'or au lion pose (/ilias : passant) de si-
nople.
(^elle famille est une branche de la maison de
Ghàtei}4"nor, de la Rochoposay et de Saint-Georges, en Poitou,
laciuelle s\\st répandue eu Touraine, Saintonge, Quercy, Bordelais,
An«(ounîois et Rérigord.
On la voit figurer dans cette dernière province aux assemblées
diî la Noblesse de 178W, dans la persoiuie de : « Messire Germain-
Antoine GluUeigner, nianpiis de la Ghàleigneraie, et seigneur des
iiefs ci-dessus et bien <rautn*s oncon». »
Dans le rôle (l?s nobles de la sénéchaussée d'Angoulème, 1" et
2 septembre 1()35, (jui se rendirent en personne, pour le service
du ban et arriéro-ban, on voit plusieurs membres du nom de
Ghàtaigner, do même cpu^ dans les listes de maintenue de noblesse,
du 7 septembre HSVû.
Il est dit par Andn» du ('liesne, Glabaud, la Ghenays des Bois
lît autres généalogiste-, ^ue cette noble maison, qui a pour auteur
Thibaud de Ghàleigner, seigneur de la Ghàtaigneraie, vivant en
iiiO, a ('onné un chevalier, sous le même nom de Thibaud de
Ghàteiguer, h»quel prit part à la croisade de saint Louis et dont
le nom ligure au musée de V(îrsailles.
200
De GHAILNES Paui.; , Evùque de Sarlat,
!"■ tléctMubrc ITUi .
Ahmi.-^ : n.i/iir :ni chevron (l'or, à trois clous de U
P.js«iic.ii de ii»'"m«-.
l><u «l'uin* familh» parlementaire de Grenoble,
où il mourut le '■2'2 oi'Iobre 1725.
Dk CHAUMONT, de Clermont, do Labalut,
de la Feuillade, de la Garde.
Arhks : D'azur ï trois hucbels [ou cornetBj d'argent.
Les titres de noblesse de cette Tamille ont été
produits par touteis les bmn'^hes désignées ci-
dossus, en décembre 166G, et vérifiés par M. de
subdélrgui' de Fellot , intendant de
De CHAUNAC, de Lannac, de Monbette, de
Pratlnl , de Sibeaumont, de Boussnc, de Gaii-
lejac,
sablp, lam[>aB9C, armé et
: D'argenl nu
de giteulBS.
^ 1 Originaire de l'Auvergne, suivant quelques
■^ ^reni'Qlogistes, cetto maison a passé en Quercy
et de là en l'éiipord, on on la voil lignrer pendant les ^'UPrres du
XVI" siècle.
Elle y est toujours roprésont'^o par deux branches formant
plusieurs rameaux. L'une en possession de la terre et chùleau de
Monbotle, commune île Dôme ; l'autre en son chiileau de Besse,
commune de Villefranehe-de-Belvès.
l'n Raimond «le Chaunnc-Lnnzac, mesire de camp do cavalerie,
servait en cette qualité «n 1C:29, et devint plus tard gouverneur
de la ville de Oourdon, en Quercy, et de Dôme, en Férigord.
Le nom de Cliaunac se voit ilans les listes de maintenue de
noblesse, et parmi les l'amilles adtuises aux honneurs de la cour
ligure, en 1787, le vicouile de Cliaunac-Lanzac.
Au nombre ries votants, à Périgueux, poin" les députés de la
noblesse, aux Étiits-(!énéniux île 1789, on voit ainsi inscrits :
• Haut et puissant seigni-ur inessire Louis de Chaunac de Lanzac,
rie Monbelte, chevaliiT, seigiii-ur de Houssnc, sénéchaussée de
Sariat; et niessire Anni't il(? Lanzac, seigneur do Sibeuuinont, et
mossire Jacques do Lanzac, son frère.
Db CHAUSSADE, «lu Cliandort -
do Bcniipoiiyt-t, raiitoii iIl- Mussiilnn — de Lain-
lnTlic. (k' Bcatisoli-il, (le l.îiyaii.
AxiiE-i : U'art;cnl il Iroif <;tievroiu de gueules ; au chti
d'aïlir ehBrtté d'une croiwlle d'or.
Tinun le i>ri>cèrt-verl)a! di' i'assfiubléi' de l'ordri'
(lu rlt'i'tfé, di- lu iioMi-ssi- et du tiers-élat Av lu
sùuVhniissiV de I.ilioiiriu-, ou voit fiitiu-cr, diius lo corps d<' Ir
nolihssc. h- unru d..- Oliiiussade lii- Gluiudos.
I)B CHAUVEKON, di- Uiissar, .le Uiiriérc.
Il' Saint MiiyiiK-, di- Jain->'.
: irarfeiit nii pat de sabla de (rois bandm
iix ilcoril ; au pal bandu d'or et de sable de srpi
fi
^^1 ('.('Iti* fauiilh' a pi-rnluil sis titres i\e noh]essv
-B^J f diMinl M. de Moutozon, couiuiissnin' ^ubdôli^giié
df.M. l'.-llni, iut.-iidiiut d<j r.iiii.'ii[i<', igiii li-s a vmlii's eu TévriiT
R-,
Irr.
IH- C-H AZKAi;, di- la Ur-riciir. .1.- In Fleunif.
\u<ts' : [J <>!' ^111 liuii <U- ;:iii-iil<'*j tcimnl de la p^llt
l.-\Ir.' lui l'iiiilcl i7i il ..r^.-iil, - I ;'i'sl iiliidi qli'ellei bodI
!■ .i-ii.'- <l iiL- !■■ i,,i,„.i .\ii„i.rial ■!■• l'rani-e. regitlre de
'• ri>:iii-ti\. >i.u~ 11' ii'iiii i< Vim.iiicl ilii Chaxem, écujrcT.
ipiu- ik- 1.1 lUii.iji-. .■! <!,![■: r.-liii lii- Jciwj.h du ChaiMU,
.'iii'i', ~i' rir lie l.i I' hiiiili', stir iiti ''l'rlincal qui consUle
i>:' .l«~<| Il i:ii:i/. Il] ili' h iM'i.|Ti'.'i>iu ei ili> ta IteiMudi^re
lili-~i'iiTMi1 .1 l> ~ ni.' il>' r.ii li.a Tiil par lui de ta diargc
ri'.iuil" %"ii"ri<' lin i..l: illlMiri' .«.iouie an bas de l'èeu
Ci'll.'raimlli-li^-iMv iUiu>
rauxdr I7K»; p^iniii I,- ^
voit riiri-i iuMTil : M,-..ir.'
do la H.ri.ri.-. ,|j,-vidi,T ,
Ni Ni.I.I.—i'iéux KtatsJîéiié-
■ Ir. I1..JMI1,--- di-rOnir.\on
■,lia/.:iii, ih'Aiilicr. seigneur *
Louis, habitanl on son château de la Renerii;, paroisse d'Auriac-
ilf^-Boiirznc, commune de Vertoillof, en Pi^pipoi'il.
De CHAZEU.es.
Celte fauiille, originaii-e du PérigoM , s'est
ctalilieen Poitou, vers la Un <lu dernier siècle;
MM. H. Fillf'uu et de Cliergé, flans le dictiounaire
de l'ancien Poitou , disent que ses reprdrieutaiits étaient (fcn-
tiUliommes verriers.
Di; CHESNE, de Montréal — mideii repains
noJjle, eoinniiiiie d'Irisac — du Cliaiitenet, du
Br<'uil, de la Hivière, de Montaud — ancien châ-
teau eu mine, coinmiiiie de Belevmas.
f ; D'aï
i-eri registres de l'Hôtel-deVille de Périgueux font connaître
plusieurs sujets de cette famille qui y ont n'iupli la charge de
maire : de 1007 à ÏVm, de 1017 à IKIH, <le KHOà Ifit", et en 1091.
U- roi ayant créé celle de maire perpétuel , Jeau-Baplistc du
Clu'sne, coinliMli! Montréal, Ills tiv messire Philibert du Cliesiie,
chevalier, vicoint)^ de Motdréal, le Hri'iiil, Montaud et aiitres
places, fut pourvu de ladite charge, qu'il exerça jusqu'en 1712,
époque de sa iiiurt.
Ce fut M. du Chesru! de Montréal, juge-mage à Périgneux, qui
\eiidil, en 1(m7, à Pierre de Froidefoud des Farges la maison que
les lirscendauls de ce dernier ont depuis toujours possédée. C'est
clic qu'hahile M. Alfred de Froidefnn<i 'le Houlaxae, rue de la
— 15() -
308
0 0 #
CHEVALIER, do Cahlan, de Saiiit-Mayme, de
Pt'reyrol, d(» la Jaiibertie, de Fiiygomberl, de
Piiy marteau, de la Vernède, de Valadou, de la
Pécouli(\
Armks : D'or au doxlrochf re mouvant du côté séuestrc
de l'écu, lonanl une masse d'armes de sable en pal, le
mnucbe d'azur ; au chef de sahle cliartr»' de trois coquilles
«l'argent.
Ces arnns sont prises sur des cachets (Mi cire ; mais, dans Its
papiers de la famille ([ni coiiticmieiil l'arhrr généalogique de cette
maison, elles y sont ainsi dessinées : d'azur au chevron (for
cimrgr de trois cotjuillcs da snhlr jjosrcs I et ^, accompagné en
chef de deux croissants d'or; — sur un autre dessin : d'argent, —
et en pointe dune masse d'arwrs en pal tenue par une main gan-
teire mou va nie du thinc scnestre de réeUy h tout d argent.
Sur la production i\i'> titres juslilicatiis de sa noblesse, remon-
tant à ir)ii, cette famille a été maintenue le 20 février 1708, par
ju^^Mnent de M. de Lamoiiiiion, intendant de Cuienne. Elle aurait
pu les faire remonter plus haut, puisque Mari(»-Elisaheth Chevalier
de Cahlanc, née à Périj^ucux, le ."> septemhn* 1718, pour obtenir
une î»lace dans la maison royale <lc Saint-CAr, produisit une
liliation depuis n«»hle Jean (^levalier, damoiseau, seij^neur de
Puyî^-ondxM'l, lecpiel jivait rendu hoinmaj^e, le "liS août li63, à Jean
de Bernap', abbé, seii^neur de la ville et du monastère de Bran-
tôme. Cet acte d'hommaj^e, écrit en latin et collationné par deux
notaires royaux, e<t rapjmrté, in extenso, dans une jj^énéalogie
manuscrite Ae. la famille.
Aux Etals-iiénéiaux <le 17HU, on voit Hj^^urer parmi les votants
de rOrdre de la Noblesse, à PériLtueux : « Messire Amu»-FieiTe-
Hazile, (^hevaliei', seigneur c<»mle de Snint-Mayme, chevalier de
Saint-Louis, chef d"e>cadr<Mi de di'MLion^. »
(Vesl un de-; ;jsceiidaiil> de eelle famille — Joseph Chevalier,
écnyer, seij^neur de C.ablaii-, (U- Saint-Mayme, etc., maire de la
vilh» de IVrif^ueux, en lr)7'.) ri en lr»x'.) — (pii a écrit Thisloire
sonnnaire de l*éri^uen\, depui-^ I • comiinMicenuMil du wn*" siècle
jusqu'en W.)'l, ouvra;^c maiiu-^erit en lrni< volumes, dont le troi-
sième seul t^st à la bibliothèque dr Téri^neux, et les deux autres
entre le«^ mains de notre éerivaiii di-tin;^ué, M. Albert Dnjarric-
Descond»es. h^piel, e-^pérnn— Ir, voudra bien -*rn de-^^-aisir [)our les
réunir à c<'lui {pi«' pM«.-^èd«' la bibliollié(jii(» juddiqur d** notre ville.
m
- ir.7 -
Uu CE^KYLAHl), ilc lu Klcuiiir (aiu-ii-ii n>piiiri:
iioiilc iiymit liaiilc jusiicc sur deux viliniics liaiis
(;.niilot-siii>-Vézi:-iv), .1.' la Salle, des Borii^i, ili-
Uri'iuii', (te la yiii'jpTeric.
Aitxr.-! : h'axiii' :iii vol d'cnirTillon il'ar|f;cnt accoBlv iIk
ilrilx Iniirs [le mi'iiu', <>ii d'-tziir à Jcitx Iciiira rauj^ca en
f.isrc ci'avjiPiil iiuiroiiiiô.'B dp nMr, H entre elles im vol
liVmrrillr.ii (l'm-.
[■ fiiMiilli', (idiil le nom li(;iiri' ilan!i l'Kiai «rtiiVal îles f;(>n-
imcs ili- ri'-li'i'tiiiM lii' Siirliit, inîiiiitoniis ihiiis Iciii- iiiiltlcssc
IVUol, iiiti'tiilaiit lie (iiiiciint', l'ii Kilili, a rli'' irpivricntée
lis <]f SOS iiiciiiliros nu\ ass<-mlili'-i's de la iioIj)i'sS4.> iIii P<Ti-
cii nwi : 1" liant <-1 puissant sri^Mifiir Guy <lii Clicylard.
iir lie la KU'iiiiic, la Salie, n)-si;i{rii(Mir ilii hoiirg de Saiiil-
^° jjar sDii tils Fraiif.'ois, sci(;ti(Mir di- Brciiai-, etc. ; H" par
'(! Jean du Clicylard, t'Iiitvalicr de la Klt-imic. IjaliiUtiil du
Il de la SuHf, îiii liinirtr et partiisso de Saiiit-Léon. (Voir aux
■atioiis.)
De UlIKItADK oïl CiiKMiAi)K>, di- Moiihroii.
de la r.arcli.-. il>' PotirrliaiKl l'.ai do )><>rt i-liaiitl),
,l.-Hi':iiivair, <I.-Liissas.
-t.- ilr ijiiatru PlnilcA ilo ini'mi:; au i; d'nrgeijl à uu
:i«ii' il« i>iit(>|ilr', et à lin rcrr i\r ifiiculf» |iiiSMUl
i.iiil mil' II' D'il ilr: l'iiMir.'.
S li's Kititlos /irrlivohijJ'incs do 1» Siu'iiltinge el de l'Aimis,
. di- Mui-iiK'i-ie. l<-s ai'iix's données à KlicniK'-Luiiis riliérrtdc,
dr Miiiilinm, ('M'iii[il des iM'iit-siiisst's de la t,'arile de Mmi-
: d'uT.iir !t Iriiia luaitrjjrii d'or, :i i^l 1 .
^ sa pi'odticliiiti des lilres <le noblesse ilovaiit M. 'le Moii-
sid.délé}.'iié de M. l'ellol, intendaiil île lliiieiim', en imvt'iii-
Mlllel eu lUMi IC.C.T. li(;Live : Jean de rijénide léeril (;iiesra<l(!_i.
r, sietir de l'niireliaiid, [laruissi' de Hussernlc len l'érifiord),
uuui de Li l'arnille M- voil é(.'aleiueiil aii\ Klals-lîénéraiix de
dans la lisle des vi.laiils de l'drdr.- de la Noldesse de IVri-
:et de la li.iehelh.
— ir»8 -
Du CHEYHON, du Pavillon, de Bannes, de ïa
Diil^'ai'ie — ancien repaire noble, commune de
Sailiat — de la Lonharrie, de Saint- Vincent, de
Saint-Laurent, de la Gaubertie — ancien repaire
iiolile, conimnnc de SainL-Marlin-des-Combes —
lie Iteaiimonl, de Hibeyruies — ancien repaire
iiuble, commune du Clianj^e — de la Rivièiv.
Dlïise : Cieliim ii',ii suluni.
Uans la Revue historiquo dv ht .\obltsse, juibliéc par M. de
Martres, directenr <lii cabinet béraldi(|iie, il est donné pour armes à
cette raitiille r de miblt; au rhevron do gueules, accompagné en chef
de deux épves fii pal. d en pointe d'un pavillon éployé. te tout
(To/',- mais ces armes <''laieiit peisonnelles à l.imis du Cheyron du
Pavillon, cadet dr la branche de la nnl};ane, nommé, en 1809,
chevalier de rKmpirc, avec une dotation cuusistaiit en biens doma-
niaux, r^ilucs en Wc^pbalie, lequel fnl tdossé mortellement à la
balaille des Arospilles, prés Salamanque, h la tète d'un bataillon
du CAi' de lifTiie, réj^'iment r] 'infanterie dont U était le comman-
dant.
Quoique le titre de chevalier et b' majorât qui y était attaché
aient été reportés sur la tète de son frère, qui a continué la branche
(le la Dulyarrio, celii'-ci, île môme que toutes les autres, a continué
de porter les armoiries am-ienncs di' la famille.
La inai.son du Cbeyniii a finu-ni un «irand nûnd)ro de magistrats
et bninuies d'Kjjlise. des wlllciers de te: lo cl de mer, dont plusieurs
.sont niorls an champ d'huuncur; dfux maires de la ville do Péri-
piuux, en lfjf>l>et I7I:>; nit député, en [H[V> et 18^^, et im illuslff
marin. c<.rni.i sons le nom de ch.-vnlier du Chevron du Pavillon,
lequel périt à benl dn TrioinpJmnl, qu'il coiinnandait en i78L
Hap|ieler les pnroles que sa mort arracha an roi Louis XVI, en est
le plus liel élojic : • .l'épriinve, dit Sa Majesté, [dus de i-ejn^ts de
la perle de c<^t nflicier que de ci-llr de tous mes vni.^seaux. »
SaSainteléPielX, ]>ar on br.'!'. .n ibile <\n U\ janvier IHtW, a
eoidéré lo titre de eomle à Pinil-Miiiie Anne du Cheyron du Pa-
villon, chef de la bramlie de la lianliortic, pour lui et ses desi'en-
dants.
La famille a été maintenue dans -.a miblesM' par plusieurs juge-
ments, enire autres par celui de M. de la Itourdimnays. intendant
de liuienne, rendu !e II septembre ITOÔ, et plusieurs de ses
- 159 -
membres, aux États-Généraux do I78U, se voient parmi los volants
dans l'Ordre de la Noblesse, à Périgueux et à Libourne.
Les branches de lu Dul(;tirie, di- hi (iobortic, «le Ueaiimoiil, sunt
encore représentées.
De CHEVHKy (el Dt Chikvres) , de In Val-
lade, de Monti-avcl — paroisse de BusscroUes,
i*nntoii de Itussière-nadd.
iiigle (l'argent, les pieds dans les
U'ost ainsi qu'elles sont décrites dans le Grand
Armoriai de France, registre de la noblesse de
Péri^ueux, sous le nom de Pierre de Ohêvres, écuyer, sieur de la
Vallade, et, dans le même ArmorM, également même registre,
elu-s sont données, sous lu nom de Jacques de Chèvres, écuyer,
sieur do Monti'avel : dozur ù un phénix dor sur un bûcher en-
flammé de même.
Le Nobiliaire, de Nadaml (an Limousin), dit quo la fanijllo de
Chiévrcs, qui ttgura parmi celles qui furent convoquées aux ban et
arriére-ban de la si''né(;liaussée d'Auj^oulôme, portait pom- armes :
dargenl à une aigh de sable, memlirée et onglée de même.
Dk CHILLAUD, dos Kictix, de la Chapelle-
(ioimguet, de l'roiisiudt, de Chercuzac, de
Dian, de Soumensac, du la I^tide, de Fonlossi',
de la Jartho, de l'tirencbèro, do Mîibassin, de
Itonnel, de lu Hiynudie.
Ahmes : De gueules au liun d'or lampassà ila sable,
lenanl un cadlicce d'urgent accomiiaguc de Irois beMiila
[le mi'me, deux en cher cl un va jininlc.
l)iï[-;i: ; Pour Chlllaiid dp? FLeuï : C.iiiii .-ivibiu Ubertntem pru:iln. par
allulioD n la dellvriincc dn IVi-Lguouï.
Autrf i>rnie», pourChillaud de Kouloase el rliilhuid d'Adian ill : De gurahs
tu lofiail' .ou globei iTor rr-iis '■ ile laC'iii': sKMinpagtté de Iroia bestiUs <ltr-
grnt, i fl f. en chrf. un lnurie.r cnarlii} iVur.
■pnier figure •
ii convoquer :
iiiï le ualalogue des gens de iiiialiM de la
Il ban de la nobtcsee de 1081.
D'après In Glietiays îles Hoîs, les urmes les plus ADcienoes Bont :
D'azur ii trois inoulonn d'argent. Et la devise : Et virea aeqaarit
La fiimille de Cliillaiiil complf iiii (;riiti<l nombre de maires rfe
Féri(^iicux, à partir de ITiCiO i'i IGK3. Jenn de Cliilland, seigneur de^
Kieux, liomriie d'armes de !:i lompajinie du seigneur comte des
Gars, l'un des plus liravcs de son tcmjis, secondé par quelques-uns
de ses compatrioti's et par son Irèrt- Aiiloînc de Cliillaud, seigneur
de Fonlosse, didivra la ville de IVrigueux du joug des huguenots,
suus lesquels les catlioliqucs (jéinissaienl depuis lô7ij.
Les ini''iii()ires locaux nous iliseni (|ue ce fui en n^con naissance
do cette hi'ruiïus..- lirlivrani'c. qui eut lieu le 2f) juillet 1581, jour
de sainte Aiuie, que, chaque aiiuée à pareille (late, se faisait une
proc(!ssiou après laquelle était prononcé le panégyrique de Jean de
Ctiillaurl des Fieux. Elu maire de l'érigueux, le 2 août suivant, sps
concitoyens lui décernèrent, en outre, le titre de Libérateur de, la
villi', et le roi Henri IH lui accorda, ainsi qu'à son frère Antoine, à
In dali> du mois de mars lôXi. des lettres de noblesse pour eux et
leur postéinté.
Avant Wi. les armes rie la fanulle étaient sculptées sur la tour
Midagm'rre; nuiis, comme tant iraiitres emblèmes armoriés, le
marteau de la Hévolution les a luit disparnitre.
D'après Courcelles, les Chillaud ite la Ri};au<]ie (1) seraient issus
.]{■ la uièmi' l'amdli' ; ils pm-tent, eu elTet, les mèmt.'S armes' que les
Cliillaiid des Fieux, qui. sur la prodiu^llon de leurs litres, ont été,
en uoveuiliie l'Wi''.. inaîuleiius dans leur ni.blesse, et ont voli>, dans
ci-t Ordre, aux Étals-Hénéianx île \~>i\i.
r.LFME\T l'iEiiRE . Évèquedc Périgiieiis. en
ITO:>.
Arhf-^ : Df p'iohIm .1 lin vfti it'arpcni.
Dans les ri^isln-s rie l'élat civil de la paroisse
c Saiul-(iein'^.-s, il est dit ipu' Pierœ Clément,
-igui-iir. ('vèrpii- di- l'érigueux. sur les dix heu-
's du siiir, 7 .jarivi.T ITI!I, mourut, après avoir
IK14. des UiiNi M
— i61 —
terni le siège épUcopal seize ans. moins un mois, et fut inhumé, le
tt susdit, ilans In cathédi-filc, devant l'autel de la chapelle des Agiv
nisants, qui csl à cùlé de l'auditoire, où son corps repose dans une
bière de plomb.
-'^ De CLERMONT , de Piles (ancien repaire
noble, commune de IJergerac}, de Chaumont, etc.
AHMK9 : D'azur aj soleil d'or.
W Cîuillaume do ClormonL, fils do Raimond de
Ciermonl, vivant vers liOO, s'établit à Bergerac
et épousa Marguerite de Paieyrac, dont il eut
Matburin do Clcrmont, marié à Marguerite de la
Baume, qui le rendit père de Bertrand de Clermont, seigneur do
Piles, etc.
Cette famille, éteinte dans la maison de Durrort-Boissière ,
figure dans l'État général des gentilshommes do l'élection de
Siirlat maintenus dans leur noblesse par M. Pellot, intendant de
(luirnne, en 1666, sous les noms de Hector de Clcrmont, seigneur
baron de Femie, Pile.ï, et de Krantois Clermont, habitant do Piles,
sénéchaussée de Bergerac.
1*%^*
31
Do CLUZEAU (Martin), de Saint-Léon, de
Clérans, etc.
ABHI9 : Coupé, au 1", d'argent au lion de pueulaa
tenant de sa palte droite uue dpée haute de sable, accosté
de deux étoiles d'azur; au i, d'azur .lu chevrou d'argenl
cliarge d'une Jluiln de cliamp, accompagné de trois touri
'. : t'ide til-i.
Cette facnille a reçu le titre de baron
Louis-Philippe.
Du CLUZEL, de la Chabrerie, de Cubjac, de
la Joiiie, de Marcinie, île Trimoulel, du Bue, de
Remaurin, tie la riénéchie, de Bronillaud, de
harejron, des Essarts.
Ahueb : IVor au cliC-ne lerrasiu- <Ij mnople, glaiilé
rt or, au cerf p.isf-.int de gueules, brotliuiil sur le fill de
u
Dnns te Grand Armoriai de France, sous le nom de Antoine
(lu Cluzel, écuycr, seigneur de la Jonle, conseiller du roi, com-
missaire général à l'érigueiix, les armes qui lui sont attribuées sont
<lécritt's ainsi : d'or à un pin de sinople et onze tourteaux de sable
posés en or le.
De toute anrieiinctr, distant des gt'néulogistes, la seigneurie de
Culijac a appartiiim aux du Cluz<d, et n^tte possession, ajonlent-ils,
se justiHe par titres, depuis IH-I jusqu'en 1 100, époque oii Armand
du Cluzel eu rendit hoinmage un dur d'Urléaiis, comme comte du
Férigonl.
La maison du Clu/cl s'est distinguée dans la carrière des armes.
Indépendamment du comte du Cluzel de la Uhabrerie, mbrt tieute-
nanl-génénil en la vllh; de Tunis, elle h donné le marquis du
Cluzel, ïincien oflicier au régiment du roi, dont le père, élève de
l'école de Metz, eut le poignet cmpoi-té par un Ijiscaïen au siège
(le Prague. I, 'oncle fut tué à Mosijach et le grand-onde, Nicolas du
Cluzel, mourut le premier à la tète des grenadiers du Piémont, sur
l'ouvriige couronné de l'iiilisliourg.
Uaiis lus jugements îles intendants d{- Uorileaux (péiiode de
li>t)7 à 1718), portant maintenue de noblesse, llguro le nom de la
famille, et lors du vole aux États-Génénuix de 178U, on voit dans
la liste des volants, dans l'OiiIre de la Noblesse, à Périgueux,
plusicnirs de ses mendires, entre autres : « Haut et puissant sei-
gneur Anloine-Marle cumle du Cluz<d, capilaiue au régiment des
gardes Ira ni.' ai se s, chevalier de l'Ordre royal et niiUlaire de Saint-
Louis, liant justicier de la lene <>t Si-i};iieurie de la comté du
Cluzel, Cubjac, la Chahrcri)', le Hue. l'tc, lequel vota pour lui et
pour son frère, messire Ariloiu)' Holiert. chevalier du Cluzel,
major des vaisseaux du rni. chevalier de Saînl-Louis et de Cincin-
iiatus.
De CÛLOM on Collombi, de la Poumarède,
.le la Cellen.', d.- Vevssières.
d'itrgeni i et 1, «t
tout — Armoriil
d.- Colomb àr ta Poma-
- le tinm de Cunliin, érujer, siciir de Fiea
el de lu Pomarède , le Grand Armoria! de France les donne
— 163 —
comme il suit : d argent à trois losanges de gueules y pos(*es 2 et 1.
Alias : sous le nom do Colom, éciiyer, seigneur de la Celierie :
les losanges en fasee,
L(»s Coulom (ou Coulomb), de Favar ou Farard, dos Camps, qui
habitaient près de Hibérac (Uordogne), (Maient .qualifiés, avant
1789, de nobles, dWuyers et de gentilshommes verriers. Ils por-
taient j)Our armes : d'azur ù trois /leurs de lis d argent ; seulement,
au lieu de la bande brochant, comme il (»st dit ri-dessus, il y a une
diviso en chef d argent, surmontée de deux colombes de même.
Les Colomb , de Fuyblaiic, de Goutepeyrouse, reconnaissent
ces derniers comme branche cadette, ils portent : d'azur au che-
vron dor sur mon tr d'un croissant, accompagné en chef de deux
étoiles et en pointe dune colombe dargent, seule pièce, avec
rémail du champ, qui rappelle Técusson qui précède.
Dame Suzanne de Colomb, de la Celierie, mariée à François
(FAbzac, écuyer , seigneur de la Serre , fait , au château de la
Si»rre , paroisse de Saint-Quentin , en Périgord , un traité avec
demoistdh» de Colomb, d(» la Pomarède, sa tante, en date du 12 juin
17r>0. (Minutes de M* Lavavé.)
Dans les jugements des intendants de Bordeaux , portant
maintenue de noblesse (période de 1697 à 1718), figurent Ma-
thurin et Jean de Coulomb, et Jacques de Coulomb, sieur de la
Célerie.
âi9
De COCQUART.
':"'i::r ::;:.!;:
— i..i..i.ir.:.ii.i iiiiHii
Armes : D'azur au coq d'or, au chef cousu de gueules,
chargé de trois étoiles d'or.
Ces arm(»s, gravées sur une fontaine en cuivre,
qui était, il y a quelqiu\s années, ch(»z un bro-
canteur de Périgueux, sont identiques a celles
que Courcelles donne, sous le nom de Jacqueline
de Cocquart, femme en premières noces de Philippe-PVançois
dWbzac, chevalier, baron de Juvénit% et, en deuxièmes noces, de
Pierre-Marie vicomte dWbzac, écuyer ordinaire du roi, (»t comman-
dant du manège de sa grand(» écurie».
Le nom de Cocquart S(» voit dans la liste des votants, à Saint-
Yrieix, dans TOrdre de la Noblesse.
— Kli —
llB COMARQUE, de Peche-Gaiidou, de Un-
ilrioii, ilf MondineL, de Ins Kapf^iies, de Laussel.
de la Boiirgotiic, de Palejpjic, de Roques, il»
Ti](|iiel, de la Moiiilif, de Heyssac, de Sigo-
};iiac, de ia llnrde, de Molières.
I«c (io deux Rloilrs li'oi- il).
: Cam s
Cette maison, comme déîs le xii' siècle, esl une des plus disLin-
(îuûes de la province du IVripunl. Dès eetU' époque, on la voit
(jualiliée des litres de dmiioiseau, de clievidier, d'éeiiyer. de liaron,
de marquis, et preTidi-e ailiiiiice, à toutes les t'^poqnes, avec les plus
nobles ramilles du l'èritrord, du Limonsiu, di- J'Aiiverfîue «l du Quer-
cy ; je citerai eut rcaulres celles : d'Ahzae, di: heaiipoil, île Cumonil,
de lïosn-doil, de la Itroiisse, de Cmiinonl, de la Oliapelle, de Car-
hoiuiièri'S, de Durfort, de lïoiilaiid, <le (ioudiu, de Lnrmandie, de
Madiat, dn Meiioii. de Montnl.-inberl, de Hittuac, de Saint-Exupérï",
de Toudiebu;ur, de Monlesquiou, de Vassal, de Villars, etc., etc.
Kiitrer dans de plus longs détails me parait inutile, la tïénéaloi.'ie
de celle famille, publiée par Coiireelles, jiouvant être facilemeol
consultée.
Je ne veux pas i-i'|ieiidauL trriuiiuT l'rtie notice sans rappeler
qne la maison de Couianpie a èlê mainleiuie dans sa nobU^sse,
parjiit'emeiil de M, i'ellol, iiilei.daut île lluieune. le 19 avril 1«J7.
et que plusieurs de ses rueiubi'e-j tifrureid, en iVrigon) et en
QueiTy. parmi tes volants, dans lOrdre de la Noblesse, avec les
qnalilicalions de baiit- et puissants sei^rneurs, chevaliers, baroM
et lauiipiis. (Voir au\ procurai ious.
•S»
|Ik CDNAN. d'Au.or. <W Monbrun, de Saint-
li'aii-tle-l'uyreiiicj', de Coniie^ne, de la Bouchai^
lière, de Hraiivais. de l.ussas, de Hapevache,de
— 185 —
C^Uf famillo h produit ses tilie^ du noblesse devant M. de Mon-
tozoïi, commissaire subdélijgiu- de Pellot, intendanl de Ginenne,
i)ui les a vérifiés en décembre 1666, Et aux Étals- Généraux de
1789, 011 voit figurer, parmi les votaiils dans l'Ordre de la No-
blesse, à Périgiieux et à Angoidème, plusieurs de ses membres;
sont inscrits à Périgiieux : « Jlessire Jacques de Conan, cbevalier,
s-'igneur d'Aiicor, de Su iul-Jciin-de-I'uy renier et autres pinces,
liabilHut en son cliàleau d'AuL-ur ; haut et puissant seigneur Louis-
Thomas de Oouaii, comte du Mmibnin, seigneur de Connezac, etc.,
hiibitaiil eu son château de Mouhnui, commune de Connezac; ut
Marie-Henry de Couan, chevnlier d'Aucor, hiibitnut en sa maison
noble de l'nnissuu, paroisse de Monbrun. en Périgord,
W
'^^•
Ue CONSTANTIN, de Caslelmerle, de IVcliB-
gut, de Marsfdès, de la Bigotie, de Konc.arbon-
nière, de Higoulés.
.\HiiK-i ; I)'op il l'iiit'lc éployiiu (i<' «iiblf (iiiglc à lioux
ti'lcgl, au chrf d'.iziir, chargé dn trois truistUes d'argent
' GniKl Anaorinl de Frunri'. rpgisire <ln Sériai), soiik le
iiom de l'ierrr du Coiistanliil, vciiycr, »ii!ur de I'ëcba);jl
llUUtt): elles uni eti^ cuuarmoe» j.^ir tlcci^jon du conseil
mois de mn\ 1H7U.
1^ maison de Constantin, ainsi qu'il résulU' d'une attestation
juridiijue du 30 aoûl ir>85, a eu ses archives pillées, en 1574, lois
du saccagement de la ville de Sarlat; aussi sa filiation n'est-elle
établie, sans inteniiptiou, pour les preuves de maintenue et de
l'admission aux pages, etc., qu'à partir de noble Arnaud de Cons-
tantin, capitoul de Toulouse, en ii«2 et H97.
Maintenue aux diverses recherches de In noblesse, la famille a
obtenu, en outre, l(; U août 1732, un anôl de la cour des aides de
Ijuienue, visant tous les titres de noblesse et de lUiatiou, depuis
lc<lit .Arnaud de Constantin, capitoul.
.\u nombre des votauls pour la nomiualion des députés aux
Étals-Généraux de 178'J, liguieul, a Périgueux, dans l'Ordre de la
Noblesse : Messiro Jeau-Itapliste de Constantin, écuyer, seigneur
lie Foncarbouniére, ancien garde du corps du roi ; messire Pierre-
Jenu-Baptisle de Conslaiitiu , écnyer, son fils, ancien onicicr au
régiment de Hoyal-Vai.sseau, tous doux habitant la ville de Beau-
monl; et messire Jean de Conslanlin, chevalier, seigneur de Pé-
chagut, Mai'sulès, la BigoUe el aulics places, habitant son château
de Marsalès, juridiction de Monpnzier.
Le titre de comte, que porte le chef actuel de la famille, a été
conllrmé par décret, rendu sur l'avis du conseil du sceau, à la date
du 25 mai 18'0. (Bulletin des Lois, u- 17,739.)
CONTK (ou Le Conte), de la Hic hardie (ancien
llel', commune dt- C!icrvul) , les Clausures, de
Bariieuil, etc.
Ces armes, sauf le chevron, sont inscritesdans
le Grand Armoriai de France, registre de Péri-
gurux, sous le nom de Guillaume Conte, houtenant de Bourdeille.
Ci'tle ramillcii l'té icpréscntée à l'iissembléo de la Noblesse de
l'i'Tigucux, eu 1789, à l'effet de nommer des députés aux États>
De COSNAC.
Allii lie ri'inlri' la di-vi^c plus rhriHîeDnr, If» évfqDM de
l'i' I1UIII <a inorliUi'i'cal iiiiisi : X^qur turam baanwa, aoçae
'•r'Ji-atuii,.
Ci's iinnes li^ureiit ;iu mu'^i'i- ili- Vei'SnîlUs, sous le nom de
Oosnnc, :)'iT<.i^ail.-. ,!.■ !!«« à llur..
Hicii {[ai- crlti' mjiisiiij, di- tiv-i arn-ii'ime t'Iievalerie, soil origi-
nniiv du Limousin, rlic n'eu a jiiis iiioins l>' di-uil <le voir son nom
cl si'> ariiu's liiius VAriiioriil ilu P'-riij'ird. Outre les alliances
([u'i'lle a ri(ritnKt.'>fs. à .livcrM.-s éiimiufs . dans noire province,
entre aiilres : 1.' ^:t janvier i:»lH. avr,- u.d.le Marthe île Bom. fille
di' iinlil,' et puis>aiil Hcrti-iind de Ilnni. elu'vali.-r. seigneur d'Hail-
telnrl el de Thennii; le H sepleuihre |.Mi7, avn- I Claude de Bej-nws,
lillo (le iiuhl.- et pui-isarit jei}.'neur Ue.'ITroy de Hevuae, seigneur el
baron de Beyiiac il de Comarque ; le iH M.-ptenibre 1618, sveo
Eh*onor de Talleyrand, fille do Daniel de Taloyrand de Grignols,
prince de Chalais ; puis, le 10 février 1850, avec Marie-Anne de
Loslanges, fille de Louis-Emmanuel de Lostanges, marquis de
Sainte-Alvère, et de Marie de Larmandie.
Ce lut ladite Marie-Annci de Lostanj^e, marquise de Gosnac, qui,
en sa qualité de seigneuresse de la terre et baronnie du Bugue
^arrondissement de Sarlat), fut représentée, à Périgueux, aux
assemblées de la noblesse, pour nommer les députés aux États-
Tiénéraux d(? 1789, par messire Charles- François de Chancel,
chevalier, seigneur de la Grange, «TAntoniac, la Barde et autres
lieux.
I /ancien repaire noble de Vaugoubert (canton de Ghampagnac-
de-Belair, on Férigord), acquis par le vicomte de Gosnac, qui y
faisait sa résidence habituelle, appartient aujourd'hui à sa veuve,
née de Sabran-Pontevès.
^-"^ De GOSSÉ, de Hrissac (1), dit la Ghabre-
rie (2), etc.
Ahmes : De sable à trois fasccs d'or, dentelées à la
partie iiiA'rieure.
Ges armes se voient, a Versailles, dans la
salle des Groisades, sous le nom de Roland de
Gossé, le([uel accompagna le roi saint Louis à la
Terre Sainte.
La famiUe de Gossé, originaire de TAnjou, où elhî fiorissait sous
Philippe- Auguste, est représentée en Périgord, depuis le mariage,
en 17*J7, d'un de ses membres avec une fille du comte du Gluzel,
de la Ghabrerie.
Outre d(»s chevaliers croisés, elh^ compte» quatre nuu*échaux de
France», mi grand-maitre de rartillerie, deux grands fauconniers,
un grand pam^lier, un gouverneur de Paris, du teinps d'Henri IV,
des colonels-généraux d'infanteriC; des gouverneurs do. provinciî,
I La terre de Hrissac leri Anjou), fut érip<^e en comte, en ir>lK), sur la tête de
«Iharlcsdc (lossé, soigneur de Urissatr, maréchal de Krance, et en duchc-pairie,
i'H Itill, en faveur de son fils, ô^Nilcnjent man'-chal de France.
i} La Ohabrerie «on Périgordi, ancien repaire noble, commune de Château-
rKvèque.
un évéque de Condom, des chevaliers des Oitlres, sept ducs el
puirs, «le.
Le marquis de Cossé, qtii lient de ses père el mère — celle-ci
du nom dn du Cluzol, famille essentiellement périgourdino — le
i-hàteau de In Cliabrerie, et y réside Imbituellement, a d'autanl
plus droit do voir les noms et armes de Cossé, dans VArmorùil
de I» Noblesse du Périgord, qu'il tenait déjà au pays par son
premier mariape avec une demuiselle de Gonlaud, nom des plus
illustres dont s'honore notre province.
De COSSON. de la Sudrie, de l'isie, de Cla-
irt, di' la Mothe, des Lèzes, de l^stani;, du
(Ihiilcnet.
mil aux iis-^emblri
Itorrlelais.
urs des membres de cette famille Hgu-
ii noblesse, en 1789, en Périgord et en
De COTIIKT. du l'euch (1), do Lerm («),
d'Auhas, de l'écharj-, de Lestant; (3), de Chan-
iouhel (it. d.-lîiars.
AniiE< : I)or à trois lion? de gueulos.
! "^^ F-Uos .sont ainsi sur un dais d'une ancienoe
^^^^^ l'IiHpcllc du idijileaii des Diars, commune de Vft-
leuil, caillou di' Hrant<>me. Mais sur un sceau
appendu à nu ai'le du i janvier li'.t:!, li's li'ois lions sont repr^
scnti'> dans un éi'u euloiiiv d'iun- borduri' 'le huit besanls, ouanoe-
lols.
An nombre des quatre gentilshommes qui, le iO janvier 1498,
jour de l'entrée de M"' Gabriel du Mas dans sa ville épiscopale,
furent appelés à remplacer les quatre premiers barons du Périgord,
à qui appartenait te privilètje de porter les évéqnes, depuis l'église*
de Saint-Pierre-Laneys jusqu'A ta cathédrale, ligure Jean Golhet,
sieur du Peuch.
De COUHE, de Sainl-Paul, du Mas.
Lipé (l'or el d'azur à quatre mcrleUes de l'un
Alia» : licarlelé li'apgeni fl de sable à iiiie
m eo laulro (1).
Ces armes sont ainsi ilécrites dans le Grand
Arimrial de Frajice (registre clergé 6t noblesse
de Périgueux), sous le nom de Cou, écuyer, sieur de Saint-
Paul.
L'identité parfaite des armes de la maison de Couhé, en Limou-
sin et en Poitou, avec, celles énoncées ci-dessus, prouve évidem-
ment une erreur de copiste — erreur que j'ai cru devoir recti-
lier, en substituant, au nom de Cou, celui de Couhé ii).
De C0U[>0NGES, ou Colosces, ou Coulo-
lES, de Chabrignac, de l'iégut (3), du Bour-
^ ileix.
Ahue!) : D'azur à Irois tours d'argeul.
Ce sont là les mêmes armes que celles des
l'ompaclour, et lorsqu'on sait qu'Elie de Pompa-
dour, qui épousa, vers le milieu du xvi* siècle,
une demoiselle de Soullac de Montmcge, est quahlîé seigneur de
Hj Jr.iD do CoiLh'
Forgeneuve len No
<.1i PiépiU, aiiclc
dïscriplioii eal celle qui accompagne le noi
de Lalousdie , Icqiipl llgtire au proccs-verbal de
.'[icchaussde d'AugoulOme. '
ei-, si.Mir du Mas, hab
forl.
it de Noniron, ai
"Ou, ail lieu Qohie de
Couhc, en 17W.
siècle, depuis chàlil-
- 170 -
Coulonges, on est porte à croire que Coiilonges est le nom d'une
seigneurie qui désigne une branche de la gianile maison de Pom-
padour.
Lors de son avènement nu tràne de France, Henri IV céda la
seigneurie de Nontron r Catherine de Bourbon, sa sœur, et, plus
tard, du consenlemt'nt d(! cette princesse, Sa Mfgesté la vendit,
en 1600, à Elie de Collonges, seigneur de Piégut et du Bour-
deix.
Sous le môme ivgno, mi seigneur de Bounicix et <le Nontron. du
nom de (Joullonges, nljlié de Buwlère, rebâtit l'i-glîsc de ce nom
et y Ht placer l'écu de s^'s armes, qui sont trois tours.
dk cours.
rand .
Thoumazeau , de Pégui-
AhhE'I -. D'or il un ]>ïii de RÎnople terraué de mtnic, M-
afiilru il'uti lion de gueiik'H rampant au IroDc, auquel il ol
allaclii; |Kir le cou, par iiii lien de mrme el accoaté à d«xlrf
Cis iiriiics H)id iiischU's iliuirt le Grand Armo-
morisl tir Friiun- > [■rj.'istrc de Bcrgt'Nici, sous li- ni>m de Fran(;ois
de Couis, de TlKtuiiiiizciiii, iVuycr, siciic de l'éguirand, major de
CHvali'ri.' au r.V'i«n-r'l d'Iméi-on'r.
Plusii'tn-s nii'iiiliri's di' l'i'lti' fauiilli' llgureul parmi les votants.
duns rOriIri' de lu Ni ilili ■>>(■. l'ii 17k'.I. l'i Siiiiilcs. l/un d'eux, qua-
lifié (if virumi,-, iiu ,uirn- .],■ i-h.-vali<T. M-igncur de Biars, d'Ar-
cliiii
, ili: l-.i
:i)ls.
Dk CnllISor, d.- i:aillia\.-l lancn-ii re|MiilV
ti'ilili-. riijjiiiiiiiii' •]<■ ri>]ii|i(irl^, de l'écany (même
Akui- II. ^ii.-iiU< .1 un .'^iiii..ir <l'.ii-}:.'ui.
I.I- liriiud Aniitirin! il- Fniiirr ^ri'gii^lrc de
h.-]'i.-i'r.ii-. . iloiiii-' à l'.'ih- l'auiilli' dilTérentes
ariii.-...'r.lri- milr--. : -..<ij- ].- unrti de N.di- Ooui^
sou, iruycr. sii'ur d<- <-aillia\<-l ; ^oii- l'rliii di- Saniurl Coursou,
ecuyer, su-
de l'.Vanj , .-t s..i
ihii di' l'icrn- de CoursoU,
- 171 —
écuyer, sieur de Noville : de gueules à une fasce cTor^ accompagnée
de trois besants de même, (Aux archives de Bordeaux, elles sont :
écartelées, aux 1 et 4^ de gueules ; aux S et S, d'argent plein à la
bordure de sable, chargée de neuf besants de même,
La famille de Coursou figure parmi celles en faveur desquelles
ont été rendus, par les intendants de Bordeaux (période de 1697 à
1718), des jugements portant maintenue de noblesse.
On voit également, au nombre des votants, dans TOrdre de la
Noblesse, aux Etats-Généraux de 1789, à Férigueux ; Messire
Louis de Coursou, chevalier, seigneur de Cailhavel, et Jean-
Jacques de Coursou, chevalier, seigneur de Pécany.
232
•^
De COUSTIN, de Caumont, de Bourzolles, de
Saint-Germain , de Mirabel , de Mespoulet , de
Prat , d*Orliac , de Masnadaud , d'Oradour-sur-
Voyres , de Beaurepas , de Berbiguière , de la
Cassaigne, de Garlux, de Bussac, de More, des
Forges.
Armes : D'argent au lion de sable, .lampassé, armé cl
couronné de gueules.
Ces armes sont celles de Goustin, seul. — Pour celles de Coustin
de Caumont, elles sont : parti, au i, d'argent au lion de sable,
lampasséy armé et couronné de gueules; au 2, d'azur à trois
léopards F un sur l'autre , lampassés , armés et couronnés de
gueules.
Ces deux blasons se voient séparément au musée de Versailles ;
le premier, sous kî nom de Goustin (septième croisade), et le
second, sous ceux de Galo II, seigneur de Caumont (première
croisade), et de Nompart de Gaumont-la-Force (troisième croi-
sade.
C'est par suite du mariage d'un Coustin de Bourzolles avec
rhérilière d'une hranch(^ de Caumont, vers le milieu du xvi* siècle,
que les descendants, issus de ce mariage, ont ajouté à leurs armes
celles de Caumont, (*t ont porté, jusqu'à nos jours, h»s noms réunis
d(» Coustin <1(» Caumont. (Voir le Bulletin historique et archéolo-
gique du Périgord, tome "1, page 175. j
Dans TEtal général (l(»s giMitilshommes de l'élection de Sarlal,
maintenus dans leur noblesse, par M. Pellot, intendant de Guienne,
- m —
1666, el en tiéccmbiv 1667, Ji Poititn-s, l»'s Couslin dp Bourzoiles
«oui (lésigiiôs pioiis les lilres de Ijurons de Berhi (fui ères et lie
comtes (ic Cnrkix, el iliirw le^ Hssfiuiilées de lu iiotilesse, à Péri-
(^ueiix, ijour iioiiimiT «les iléjmli's iiiix Ktatri-Généraux, se voient,
parmi les volants, plusieurs memlires île lu ftimille, qualitiés lie
hauts el )iuisRan!s ri<'i(tneurs, de eoiiites i-t de marquis.
L'un d'eux, Jean de Couslin rie l'.timnoni, de Bourzoiles, clieva-
lier, seifrneni', innninis de Couslin, eajùlaine de Royal-Elmn{,'er
IcHvaierie), vola en son nom iiei-suniiel, el, |iar procurnlion, pour
très tiHUl et très illnslre Louis-Atit:iistiri de Bolian-Chabot, prinw
de Léon, inin'(|uis rie Marouelle. lolrmel de eavalerie au rt-trimenl
rie Hoyal-I'iénionl. (Voir aux proi'unilions.)
(iette famille est aujonrd'lmi rc'iu-ési'nléc par le marquis Henri
de Oonstin du Masnnrlaud, au ctnitean de Sazeirat (Cretisel.
nienis
M. l'ellol. int.'iidanl
ji.illel lT<li. de M.
(inii'rnie.
ht: I;HKMO'uX, rie Borie-E'elil (ancien repaire
n\i]f, ilqieniiunl rie la ville de Périttueux), <le la
M.'ie, «lu Hoidriis.
Kiii-el d'Hauterive a pulilii!- la (généalogie de
Ile iiiniiile, n-njouliml, par lilialion antlionti-
lU'nt (In xv[- siiVle. 11 inenliuime deux jnge-
Lie de iiolilisse en sa faveur, l'un de
iriienni'. .In i-2 arjnl HiiUI. el l'aulre, du 10
la B(inrdiiinia>e, éfjidemenl intendant <le
lÀ-^énéalo^i-lr rM|i[ii'lli'. .■n rnilH', ipic J.-an-HaplisIe de Cre-
m<>n\. ^ei^Tiein- 'le llorii'-Pelil, né en ITtlM. l'nl ailmis, eoinine
l'iivaji éié ~o(i iiére, à vndn- lnMiniiaj;>' au roi, en qualité d«
Le tilri' >]•■ vii:iiniti> i>~l. en l'IT.'t, dninié à Pierre-Au|;iistin de
(a-eriiiiii\. dans lii jinu'niiili pi'il rei-iit dn li^ion rl'Arlot de Saint-
Sand, !\ l'elTet .le voli'r [mur le- .lé|.iiré> r|i' |,i nol.lesse aux Etata-
i;énérini\ île ITWl. iVoir an\ pi-o.'.ir^ili-.riT..)
«34
— 178 —
De CRESSAC (ou de Creyssac), do la Ba-
chellcrie.
Armes : D'or à un monde do gueules, cintre et croisé
d'or, sommé d'une croix pattée de gueules, soutenu d'une
fleur de lis de même.
La Ghenays des Bois, sous le nom de Cressoo,
donne un écu écartelé où sont rappelées diverses
alliances de celle famille du Péri^rd ; - il porte : au /", dor à
deux pattes de griffons de geules, onglées d'azur^ posées l'une sur
r autre en contrebande, qui est de» Bourdeilles ; au 2, d'azur à trois
étoiles d'argent, deux et une, et un croissant de même en cœui\
au chef cousu dazur, à la fasce de saJjle chargée d'un lion d'oi\
qui est de Laval (des Laval, de Ladbu. du Breuil, de la Bonnetie,
etc.) ; au 3, de gueules, au palmier d'or terrassé de sinople et ua
lion (f argent couché au pied de l'arbre, qui est d'Estrades ; et
au 4, dor à deux vaches de gueules, l'une sur l'autre, accolées et
clarinées dazur, qui est de Béarn ; et sur le tout de Cressac
(comme il est dit ci-dessus).
D'après MM. Filleau et de Gh(»r^é, auteurs du Dictionnaire bio-
graphique et ^'éiiéalo{^i(|ue d(»s familles de l'ancien Poitou , la
branche de Cressac, qui s'est établie dans cette province, porte
pour armes : coupé, au / dazur chargé dune étoile d'argent
à trois roses de gueules posées en fasce, et sur le tout de Cressac,
avec cette légère différence que la fleur de lis qui soutient la croix
t^t dite fer de lance, qui est bien la tête de la fleur de lis.
:235 De La CHOIX, de Jovelle, de Saint-Cyprien,
du Repaire, de Doussac, d'Hautefaye, du Claud,
du Chaslard, de la Jarthe, du Pi nier, de la Cha-
pelle, de Tonigan, de Bouillaguet, commune de
liouts.
AuMi:s : D'argent à une croix alaisée d'azur, surmontée
d'un lioM ! opardé de gueules. — Alias : A la croix pattée
sur laquelle est appuyé un lion de gueules.
Dans \e Nohilinirc du Limousin, les armes sont décrite^ : dar^
gent à un lion rampant de gueules, armé et lampassé de même,
avec unn croix tourtclée dazur, à droite de la pointe.
- 174 -
La Chenays dos Bois dit que le premier depuis lequel se pour-
suit la liliation de la famille, est Jean, écuyer, seigneur de la Croix
— en Nivernais — vivant en 1420, et que ce fut son petit-flls qui
vint en Périgord, en qualité de commandant d'une compagnie
(farbalétriers, à la suite du seigneur de Mareuil, et sV établit défi-
nitivement en 1514.
Ce même généalogiste ajoute que la famille de la Croix a été
maintenue» dans sa noblesse d'extraction par deux sentences de
rélection de Périgueux, de 1617 et 1618.
S'il fallait donner plus de force à ces attestations, il y aurait
encore à rapp(»ler que Pierre et (labriel de la Croix, écuyers, sei-
gneurs (le Hautefaye, produisirent leurs titres, en janvier 1667,
devant M. de Montozon, subdélégué de M. de Pellot, intendant de
Guienne, lequel, après vérification, déclara qu'il y avait eu déjà,
le 10 décembre de l'année précédente, en leur faveur une ordon-
nance de M. d'Aguesseau, intendant de Limoges.
La noblesse de la famille se constate également par le vole de
plusieurs de ses membres, en 1789, à Périgueux et à Saintes,
pour les députés de l'Ordre aux Etats-Généraux.
La brandie d(î Saint-Cyprien, en Angoumois, est la seule qui
existe de nos jours ; et celle du repaire de Bouilbaguet, à Goûts,
s'est éteinte, p(»ndant la Révolution, par la mort tragique de
Gabriel de la Croix, du Repaire, d'abord émigré, puis ofllcier
supérieur des armées vendéennes, fusillé à Nantes, le 21 décem-
bn» 1793. ^Mémoire de M. de Larocbejacquelein. ) Né à Goûts, le
20 septembre 1744, de Jean o\ de Marie de Beaupoil de Saint-
Aulaire, il avait é|)ousé Mari(» de Villoutn»ix. C'est un de ceux qui
votèrent, en personne, à PérigU(Mi.\, pour les députés de la no-
blesse, aux Etats-(iénéraux de 1789.
S3G
De L\ CROPTE, de Lanquais, de Bourzac,
de (ibîissaigne, de Saint-Paul, de Chantérac, de
Saint-Abn» et Tocane, de Beauséjour, de la
Meynardie.
Armes : D'azur h une handt* d'or accompagnée de
deux fleurs d'' lis de même, une en chef et l'autre en
pointe.
— 175 —
I^ maison de La Cropte, plus connue aujourd'hui sous le nom
terrien de Chantérac (ancien repaire noble, mouvant au xiv* siècle
de la chàlellenie de Saint- Aslier, depuis érigé en marquisat), a
pour berceau, disent des généalogistes accrédités^ la commune
d'Ajac, en Férigord, où elle possédait le fort de .la Mothe, autre-
ment dit le château de La Cropte.
Dans le Nobiliaire universel de France, par Saint-Allais, et
dans le Dictionnaire de la noblesse, par La Chenays des Bois, il
est dit que, par son ancienn(»té — elle était connue dès le xn* siè-
cle — ses services et ses alliances, la maison de La Cropte a
toujours tenu un rang distingué dans la noblesse ; qu'elle a donné
trois évéques, dont Tun à Sarlat, en 1416; un autre, comte de
Noyon, pair de PVance, (»t un troisième, à Aleth, en Languedoc ;
deux abbés de Gadouin, dans le xiv* siècle ; plusieurs archidiacres
et grands dignitaires de Téglise de Périgueux ; (juatre chevaliers
de Malte, dont im dans le xvi* siècle, et un autre commandeur du
Cap français, en 1(533, puis sénéchal du Férigord.
Ce dernier était le frère de Louise de La Cropte , qui fut
mère du célèbre archevêque de Cambrai, notre immortel Fénelon.
Elle a donné aussi phisi(»urs oflîciers généraux, deux gouverneurs
dt» Sarlat, et un graud nombre de militaires de tous grades.
Farmi les alliances, qui sont généralement contractées avec des
familles d'ancienne chevalerie, on remarque la maison de Savoie.
Dans rÉtat général des gentilshommes qui ont obtenu les
honneurs diî la cour, figurent, en 1783, le marquis et le vicomte
de \jSi Cropte de Bourzac ; dans les listes de maintenues de no-
blesse : Messire Kraiirois de» La Cropte, écuyer, seigneur de Beau-
séjour ; François de La Cropte. écuyer, seigneur de la Meynardie ;
messire Jean de La Cropte, seigneur de Saint- Apre ; Fierre de La
Cropte, seigneur de la Chassaigne, le Mas-Montet ; et Isabeau
de La Cropte, veuve de Charles de La Cropt(^ écuyer, sieur de
Fondelin , des paroisses de Vendoire et de la Chapelle-Grézignac.
Dans les assemblées de la noblesse, figurent, parmi les votants,
en 1789, le comte et le vicomte de La Cropte de Bourzac.
- HB -
De CUGNAC, de Caussade, de Chabans, de
Florimont, de Viininièie, de Giverzac, de Puy-
calvel, de Maliaiiicns, de Semiet, de Trigonan.
de HejTille, de Castolviel, de Beivès, de Sainl-
Avil. de Uaiiiijiciii^, de Veiiilly, du Bourdel. elc.
Aniif.s : Gironni! d'argent et de gueulpt de huit pi*-
Ces armes se voient dans relise de Caduiiin, sur tine pieire
tombnie de G. de Ciifiriiai', su' siècle, mais avw. l'adjonction d'une
épée brochant.
DKVisifg : ConiniP il vuiis plail — a iogmlis scrvin- nefas.
Otie maison, ({ni jiai'ait tii-er sou nom dn cliàteau de Cugnac,
jinraisse de Otdians, i-n Périgord, a fonnO, ain^ que l'indiqueDt les
nomlireuses Sftt;nem'ieri iiiiliquées ei-dessus, phisioui-s branches et
rimu'iiiix qui se sont ré[iandus en Qnercy, en Poitou, en Angou-
niois, en Pit-nnlio, dans l'Urléanuis cl la Beaure, dans le Condo-
mois el en Flniidre.
Dans le cuinmiMieenient du xv* sièele, on la voit eu possession
de iii vigueiie du Pu j-Sai ut-Front, de Périttueux, ofllcc qui avait
appiirtemi, dès le \i' sièi-le, à lilre de tic^f, à la maison de Viguier
(on Vigiei-;, l'une des plus itueienues et des plus considérables du
Pèrifîonl, et ipii. par le mariap' de riiérilière de ce nom avec
Henri de Cutruiie, passn à ces licrniers.
Courcelli's rtippnrti' ipji- les seiffiicnrs du Bourdot, issus de
Ganssade, ètaljlis i-n l'niton, ])os-ièdcnl un acte portant que l'an
13H(!, deux seii.MicNi-s d.> tliiirnar avaient p!n-|a<;é entre eux cent
vinj;l jiu'iilieliotis un tiefs, avei- les di^'ills lioniiriflques des t^glises
el deux ei'iits vassaux — acte <|iji l'ul pruduil lors lie la recherche
di- la noblesse, laite jiar M. Prllul. inlejuiaiit de tiuieniie.
D'accord avec tons le-, ;jéiiéalut;i,h-:^. M. Borel d'Hanterive fail
remonter la maisiia lie (injrnac aux prenijers siècli-s de la cbeva^
lerie. et résinne ainsi >es servies inililaires : . Du voit, dit-il, les
seigneurs île re riuni. a-.-i-li-i' aux croisades, aux tournois, aux
carrousels, an pa> d'armes du -ir de Saudricuurt ; on les retrouve
tilln Af» Croisadp».
- 177 —
dans les champs de Bouvines ; à Orléans, avec Jeanne d'Arc ;
à Ivry, avec Henri IV, et à Fontenoy, où la noblesse sauva la mo-
narchie. »
Dans TEtat général des gentilshommes de Félection de Sarlat,
maintenus dans leur noblesse, en décembre 1666, par Pellot, se
voient plusieurs sujets du nom de Cugnac, et lors de Télection des
députés aux Etats-Généraux de 1789, on voit, parmi les votants, à
Périgueux, dans l'Ordre de la Noblesse, : Messire Arnaud-Louis-
Claude-Simon-Marie-Anne comte de Cugnac (1), baron de Limeuil,
vicomte de Puycalvel, seigneur de Sermet, Saint-Pompon, Tri-
gonan, etc., capitaine au régiment de Hainault ; et en Poitou, Louis-
Philippe de Cugnac, marquis du Bourdet.
238
De CUMONT, de Sallebœuf (ancien repaire
noble, commune de Saint-Capraise-d'Eymet),
du Puis, de Froidefond (du Maine), des Salles,
du Taillant, du Puy, du Pruina, du Buisson,
etc. (2).
Armes : D'azar à la croix pattée (alias : alaisée) d'ar-
gent.
Cette famhle (voir Saintr Allais et Laine), de noblesse chevale-
resque, est originaire du Périgord ; elle s'est divisée en plusieurs
branches qui se sont répandues en Saintonge, en Poitou et en
Anjou.
Le premier sujet mentionné dans Saint-Allais est Raymond de
Cumont, chevalier, seigneur de Sallebœuf (l'un des fiefs nobles
de la paroisse de Cumont, en Périgord), vivant en 1330.
Dans une lettre de Philippe de Valois, roi de France, en date de
1386, il est dit que le chevalier de Cumont, seigneur de Sallebœuf,
commandant de 50 hommes d'armes, pour le service du roi de
France, contre les Anglais, fut fait prisoniiiiîr et conduit au château
de Fronsac ; que ses biens ayant été pillés, le roi Philippe VI
(1} Ce même comte de Cugnac est inscrit dans les listes des familles admises
aux honneurs de la cour, en 1784.
(2) Les branches de Pruina et du Buisson portent : d'azur à trois croix
pattées d'argent, 2 et i.
12
-178-
enjoignit à Bertrand de Vaux, son sénéchal en Saintonge, de
prêter main-forte au dit seigneur, pour le remettre en possession
de son château, d'où lui et son lils avaient èla chassés par les
Anglais.
Elle a élé maintenue tltitir. sa nohlesse par diverses ordonnances,
entre autres c«llc rendue, le 3 septembre 1667, par M. Barentin,
commissaire, député dans la (ja-néralilé de Poitiers. Elle a fait ses
preuves jiour cuirer dans les pages du roi, de sa grande et petite
écurie, en 1711 et )7S1.
Marc-Antoine, mai'quis de Gumonl, seigneur des Salles (en la
chàtellenio de tiuinl-Fort-suiMjironde), major-général de la capi-
tainerie (jai-de-côte, à Fiojaii, chevalier rie Saint-Louis, fut présent
A l'asseiiihlée provinciale de février 1789, et vola, à Saintes, pour
les députés de la nohlesse aux Etats-Généraux, a cause de son fief
<lc Salles.
Paid-Amédéc-Gharles, tils du vicomte de Gtimonl, était ancien
garile du corps.
Cette famille se rattache de nouveau an Périgord, berceau de sa
famille, par l'alliance du dit Paul-Amédéc, avec Marie-Thérèse de
Damas d'Hauteforl.
=^' Dk GCSTOJOUL.
' AnsiEs : li'aziir à IroU rluiis Ae la Passion (l'or. (Ij
I f 'i Celte famille a élé anoblie dans la personne
I . de Jean de Ciistujoul, par lellres patentes de
I '( Louis XIII, données à l'ons, en mars 1617.
I J Kn voiii le préambule : « Jean Custojoul,
conseiller en la .-sénéchaussée de Sarlat, dès
l'âge do 2^ ans, fut fait l'un des quatre eapilaincs qui soutinrent
le siège de notre ville île Sarlat, haltue <lu canon l'espace de 22
jours. Peu lie lemps aprè>, il fut député à la ville de Blois, vers le
roi Henri 111, noire 1res honuré (.ncle, pour les afTaires et le bien
public du pays. A S-'i ans, ayant élé fail premier consul de la ville,
il fut principal auteur de la délivrance d'icellc ili-s mains des ,
.1, Ci's .-iniics, ]>-'iii1-9 sur )''- l''llr''3 |hil''[ilr:i ili- [io]i]«f4^ .liirc fa parche-
— 179 —
rebelles, au grand péril de sa vie ; comme aussi, la même année,
il défendit longtemps, avec peu de gens, Tune des portes de ladite
ville, contre le sieur de Montpezal, qui s'en était rendu maître ; à
Toccasion de quoi il fut retenu prisonnier par ledit sieur de Mont-
[lezat, en grand hasard de sa vie et avec beaucoup de pertes de
ses biens. Même, lors de notre avènement à celte couronne, étant
premier consul (ricelle ville, pour la seconde fois, il s^employa
fidèlement à tout ce qui dépendait de ladite charge, poiu» la con-
servation d*icelle ville en notre obéissance, comme en toutes les
occasions qui s'en sont offertes pour notre service » — Suit la
formule d'anoblisseipent.
240
De CYRANO de BEncEnAc.
Armes : De au chevron de dccompagiié en
chef de deux toisons suspendues,
On ne trouve sur cette famille, dans le Berge-
racois , aucun souvenir traditionnel , aucune
alliance dans le pays, aucun document authen-
tique, qui constatent Torigine [)érigourdine de
Cyrano de Bergerac. 11 n'y a donc que Tadjonction de ce dernier
iiom avec le nom patronymique de Cyrano qui ait pu faire admet-
tre cette croyance.
Quoi qu'il en soit, le Férigord ne s'en est pas moins approprié,
:ommc lui appartenant , par droit de naissance , Tauteur des
Voyages des empires do la lune et du soleil ^ et, jusqu'à ce jour,
[lyrano de Bergerac a été classé parmi nos illustrations périgour-
lines; un botdevard, à Bergerac, et une rue, à Férigueux, portent,
?n effet ce nom, et il est également inscrit dans V Armoriai de la
\oblesse du Périgord, publié en 1858.
Faut-il le retrancher de cette nouvelle édition? Oui, pour la
rérité historique ; mais que notre compatriote et ami M. Albert
Dujarric-Descombes, lequel a mis nu jour les preuves irrécusables
le Torigine parisienne de Cyrano de Bergerac (1), me pardonne
1. Voir le Bulletin de la Société historique ot Hrrltéoloyiquo du Périyordy
tome 1, page 2iO, et tome i, page 31.
de l'y mainlenir oiicJ3i'e, ne îftUcc que pour constater le tait (Tum
possession qui a dmv, sans conteste — chose hizarre — pendant
près de deux siècles.
IIABERT, Evê(iuc de Périgueux et de Sarlat.
Inucs : D'Aîiii- à la croix il'or cantonnée de quilrc
Ni cola S- Joseph Daberl, né à Henrichemont
(Cher; , le 17 septembre 181 i , a él^ élevé à
l'épiscopat en 1863 [16 mai), préconisé le 38 octobre suivant, sacré
à Viviei's le 22 novembre de la même année. Précédemment vicaire
1 à Viviers.
ss+
De damas, d'HAUTEFORT.
Abiies : P^carlclé, aux 1 st 4, d'arpnt i la bi« deMble,
en bande, accompagnée de six roses de gueule*, miM* •■
orle, qui e^l de Djmaa-Corm.iillon ; aui S et 3, d'or i t*
croix ancrée de |;uciile», qui esl de Damae-Crui.
Les Iliimas-t'.ormaillon (en Boulogne) ae-
rait'iil, d'iiprr's les généalogistes, issus de l'tD-
cienne et illustre niaisoii de Dninas-Cousaii-Marcilly-Crux, etc.,
qui llorissnit en Forez, dans le xi' siècle, et compte un chevalier,
croisé lie llHH! à 1115. (Voir salle des Croisades à Versailles, les
noms <'t armes de Molierl de l.ljiinns, i
Selon Horel d'IIiiiiterive, i-e si'mit nu xiv siècle qu'ils se serneat
détachés de la li;.'e mère pour former uue branche dont les ra-
meaux se sont étendus dans plusieurs provinces; celle qui s'est
t'omlée en l'érigonl n en ponr elief ; .Xngt'-Hyacinthe-HaxiiDe
baron île Hiunas, lientenant-géiiérnl, mirustre de la guerre SOMS
Louis XVlll, c-onuiiiirirlenr de l'ordn- de Saint-Louis et gouTemeur
de M*' I.- dui- (le l(.)rd.-ali\. leipii-l H épousé, le 7 juin 1818, Sigis-
tn<>iide-(:bail.>lle-L'»ii-.- d'IbiuleroH. IHIe 'l'Améilée-Louis-Fréd£-
ri.'-Kmmuiiui'l. euxil-' .rihnil.'tui'I, .-1 «le Alix-Jnlie de Choiseul-
rni-.lin.
I/nii des {ils i-Mi- de ii' uiiniage. le comte Maxonce de 1
— IHl —
clemier possesseur de la terre d'Hautefort, l'une des plus considé-
rables du Périgord, est mort le U avril 1887 sans laisser de
postérité.
Getti- braticlie du Périgonl, encore représentée par plusieurs
frères, a laissé Irop do traces de ses bienl'ails dans le pays pour
que ce soit un devoir, pour moi et un honneur pour la province,
de faire figurer, dans le Nobiliaire du Pèrigord, les noms et armes
de Damas il'Hauteforl.
Coupé, uu l", |>ai'lL, de BiQoplo au cor dechasae
el de içiicules, au signe dsbaroQ tiré de l'arniée ; au
azur, au trophée de sepl drapeaux el deux fusils
baionnelies d'arguni, souIcqu de deux tubes de
: Toque de velours ooir retroussée de contre-
le -aigre Ue d'argeat, surmoDlée de troix
i; de lambrequins égalenienl d'argent auxquels
Il suspendus les ordres de Saint-Louis cl de la Ltig ion- d'Honneur.
Cette famille a été anoblie, sous le premier Empire, dans la
personne de Yrieix Daumesnil, surnommé la Jambc-de-Bois, fils
de Jean-François Daumesnil, bourgeois et marchiuid, lequel, est-il
dit dans une notice biograpbique publiée en i873, avait été capi-
taine dans les armées du l'oi, avant de se livrer au commerce.
Bien dos historiens ont parlé d'Yrieix Daumesnil et tous l'ont
représenté comme le type de la bravoure française.
Soldat à 15 ans, il conquit tous ses grades sur les champs de
bataille.
.Napoléon 1", en 1809, le nomma major, au rang de colonel, dans
les chasseurs de la garde, cl lui conféra le litre de baron. C'est
dans cette même année, à la bataille de Wagi'am, qu'un boulet de
canon lui fraca.ssa la jambe gauche, dont il fut amputé sur le
champ de bataille.
En 1812, il fut nommé commandeur de la Légiuii-<riIonneur et
général de brigade, puis, bientôt après, gouverneur de Vîncennes,
place ((u'il ne voulut remettre, en 1814, qu'au roi de France.
Louis XVIII le décora de l'Ordre royal et militaire do Saint-
Louis et l'investit du commandement de la placi' île Condé.
Daumesnil occupait ci' poste de conliance, lorsqm' r<'mpereur, ù
— 182 —
son retour de Tile d'Elbe, le renomma commandant du fort de
Vincennes, où il resta jusqu'à la seconde invasion de 1815.
Après la Révolution de 1830, Louis-Philippe, roi des Français,
ra[>pela do nouveau au {^gouvernement de cette place. A peine y
fut-il installé, qu'on lui dorma la garde des ministres de Charles X,
en attendant qu(» la cour des pairs eût statue sur leur sort.
. Là, il fut véritablement le soldat du devoir, car, bien qu'il ne
partageât point les principes politiques disses prisonniers, il sut in-
sister à la populace ameutée demandant à grands cris leurs t(*tes,
et, au risque de la siernie, conserver intact le dépôt qui lui avait
été confié.
On sait que, par une décision du 28 octobre 1832, une plaque
de marbn», portant en lettr(»s d'or l'inscription suivante : Ici naquit,
le; 27 juillet 1776, Yricnx Daumesnil, lieutenant-général des années
du roi, fut mise sur la façade de» sa maison ; que de plus, le Greffe
a été appelé place Daumesnil, et que, plus tard, la ville de Péli-
gu(»ux lui a élevé une statue.
Mais, à ce sujet, on a lieu de s'étonner de l'absence, sur les
I)la(pies du piédestal du monument, «le la date de 1830, — j'ai dit
plus haut ce qu'avait été Daumesnil à cette» époque devant l'émeute
triomphant(î — et de ToubU de ses armoiries, dont chacune «les
j)iéces (jui meublent son écu rappelle cependant des faits glorieux,
des actions d'éclat que Louis XVllI, lui-même, reconnut en 1814
et par l'investiture du commandement de la place de Condé et par
la croix (h» Saint-Louis, noble insigne dont notre vaillant compa-
triote a toujours tenu à honneur d'entourer l'écusson de ses armes.
C'est à l'obligeance de la baronne Daumesnil, qui a bien voulu
me fournir r<*mpr(»inte des armes du général, que je dois de pou-
voir vu donner ici la description et l'image fidèles.
Yrieix Daumesnil. né à Périgueux, le 27 juillet 1776, est mort, à
l*aris, le 17 août 1832, victime» du choléra.
-** De DAVID dk LASTOUHS, de ViUac, etc.
Armes : h'azur .'i trois coquilles de Saint-JacquM de
siiioj)!»'.
Dkvisk ; Imjfntiriis pn'jnn.
Maison d'orii^iiH* de la province du Limousin
qui a obtenu 1rs hnnneurs de la cour en vertu
de pnuveN faites le 17 février et le 5 a\TiI 1789,
— 183 —
au cabinet des ordres du roi. Il usl porté sous le nom de mnrquis
de David de Lastours.
L'un de ses membres, le comte Unvid de Lastours, seigneur (le
Vilinr , Tul assigné pour si' rendre aus assemblées des Etals
gijnéraux de 1709, et vota par ])rofuratioii pour les dt-pulés de la
noblesse, à Périgiieux. Ce nom figure également dans les listes
des votants, à Angoulèmc. Cette famillo eompto de nos jours plu-
sieurs représeutants.
DKLFIT, de lu Roclie, île Saint-Geyrae.
ARUEd : Coiipti. ail i" , d'argciil ù cinq mouchetures
«l'Iicrmiue de sable posJea 3 cl S ; au 3, d'azur Trcllé d*argeiil.
Celte maison est ancienne eu Périgoi'd. Elle a
produit plusieurs ofliciers de terre et <ie mer,
des conseillers nu Parlement de Bordeaux, etc.
Un Dcipy delà Roclie, éniyer, était conseiller,
sccrélaire du roi près la eour des aides de Cuieune dans le com-
mencement du xvin" siècle.
Vn FVançois Uelpit de Sainl-Gérac, pourvu en 1753 de l'abbaye
de Saint-Cybar {ordre de saint Benoit, dioei-se (rAngoulèine,
mourut le 17 septembre 1771, âge de 60 ans environ, et fui enterré
le lendemain dans l'église de Saint-Front, aux tombeaux de
sa famille. Dans sou extrait mortuaire, il est ainsi inscrit : Messire
Marie-François Delpit de Saint-Oérac, abb<^ de Saint-Cybar, cha-
noine, archidiacre de la cathédrale, vicaire -général et olttcial de
Monseigneur l'év^ipie de Périgneux ((îrosolles do Flamarens (1).
H4>
I 4' , *-
UESMIEK el DEXMiEii.fl'Olbrense, île Uoume-
zac, de Cheno[i, de Saint-Simon, de la Billière,
d'.\rcbiac, de Hnulefaye.
Ahmks ; Écariclô d'aiup el d'argeiil à quatre fleurs ds
Il<< de l'un en l'iiiitrc. La branche il'Archiac ajoutait • un
conlrv rcarleli! de giieldus i Irois |ials (le vair, au ohet
— 184 —
Les Dosniier, originaires du Poitou, où ils sont connus depuis
le X' Kièt'k', oiiL formé grand nombre de branches ou rameaux dont
plusieurs subsistent dans la Dordognc et dans la Charente.
Huit membres de cette noble maison llguraient en !635 dans les
rôles du ban et arrière-ban de la sénéchaussée d'Angouléme.
Le marquis Dexmier de Doumezac, le comte Dexmier d'Olbreuse
et le chevalier Dexmier sont inscrits dans les listes des votants de
l'Ordre di; la Noblesse de l'Angoumois pour les députés aux ÉUls-
Généraux. Plusieurs autres votèrent à Saintes.
La braiiclie flxtV en Périgord y a possédé plusieurs terres, entre
autres Hautefaje, lieu tristement célèbre par le crime horrible doni
fui victime en lM70uii noble eiifaiildupays, l'un dosflls deM. Amé-
dée de Moneys d'Ordières et de Mad cl ai ne-Louise de Conao.
La famille Ùesmior a été maintenue dans sa noblesse par diver-
ses ordoimances de Ifiôfi, 1667 et par onlonnanee de M.' d'Agues-
seau, commissaire déiiarti dans la généralité de Limoges.
DOUAT, de Lavcrgne (paroisse de Plazac).
Arues : D'or â un aigle de ubie. Aliaa de gueulw,
ri;cu timbré d'un casque à demi lourné. (Annoritl nuDU»
crit dressé vers l'époque de la grande rechercha de ISUB.)
Cette famille, du l-'érigord, dont une branche
habitait en Poitou, fut maintenue dans sa noblesse
par l'intendant Barentin, le 10 septembre 1661.
Voici les noms tels qu'ils sont inscrits dans l'Armoriai susdit :
Jean Dhouat, seigneur de Lavergne, cl Lionet Dhouat, frères, ha-
bitant, ledit Jean de Lavergne, dans la paroisse de Plasac, séné-
chaussée de l'érigueux, et ledit Lionat en Poitou, sénéchauss^ de
Oiasteleraud.
DOL'SSAILT, de la Primaudièrp.
AiiiiK<i : Traiii'lii' de Hiiioplc et d'aine, à Vipit hatlle
rl'.iri.'i'nl acconip.i|.'[iéo rn rbi^f de dciix conque* de mCnu ;
■ t l'.ir.ur » uni' ^n ii ")•' niiwrte IlkC': et feuilles d'or.
t^i'S armes oui été données par le premier
Kmpire, en même lemps (pie le litre de baron.
en récompensi' di' services militaires.
— 18» —
Cette famille n'est point étrangère à notre province : le baron
Doussault de la Frimaudière, outre sa possession en Périgord du
château de Gageac, a été membre du conseil général de la Dor-
dogne, et son nom est inscrit comme tel sur le palais de justice, à
Férigueux.
La résidence des Doussauld de la Frimaudière est aujourd'hui à
FougueyroUes, près Sainte-Foy.
^^ DOURDAYGNES (et D^OnDAYGNEs).
Armes : De gueules au chevron d'or accompagné ou
cantonné à dextre d'un soleil rayonnant d'argent.
A fait ses preuves pour sa réception dans
Tordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Ce nom se voit dans l'Etat des gentilshommes
de rélection de Sarlat maintenus dans leur
noblesse en 1666 (1) ; il figure, en effet, dans les jugements des
intendants de Bordeaux portant maintenue. (Féiiode de 1697 à
1718.)
^^ DOLEZON ou DB LozoN, du Claud, de Cham-
pelat.
Armes : D'azur à une bande d'argent accompagnée en
chef d'une étoile d'or, et en pointe d'un lion de même
ongle de sable et lampassé de gueules.
Le Grand Armoriai de France (registre de
Férigueux) donne à cette famille les armes sui-
vantes : D'azur à une étoile dor en chef^ une coquille d'argent en
fasce et un lion d'or en pointe. Ces armes ne diffèrent des premiè-
res que par la coquille qui est substituée à la bande.
Le nom de Dolezon se voit dans les listes des familles en faveur
desquelles les intendants de Bordeaux ^période de 1697 à 1718) ont
rendu des jugements de maintenue de noblesse. Il figure également
dans les assemblées de la noblesse du Férigord, lors des Etats-
Généraux de 1789.
1) Archives de MM. de Gérard.
DURAND, (le Laudonie, du Bastil, de la
Tour, de Saloinonie, de la Rolphie, d'Aubero-
che, de la Bennoiidie, el cljevalier seigneur de
Fantac, vicomte d'Auberoche.
Ahmes : De gueuks à l'aigle d'or.
Sous le nom de Durand, écuyer, sieur de
Laudonie, sous relui de Dui'and, éoiiyer, gieur du BasLit, el sous
celui de Claude Durand, écuyer, sieur de In Holphie, le Grand
Armoriai de Friince {registre de Périgueuxl, donne les mêmes
aimes, mais il interverlil les émaux pour les deux premiers, c'est-
à-dire qu'il indique le champ d'argent et l'aigle de gueules.
Dans l'État général des gentilshommes de l'élection de Sarlat
maintenus dans leur noblesse par Pcllol, intendant de Guienne.
1666, sont inscrits les Durand de Laudonie, du Bastit, du Bous-
quet, de la Tour et de la Rolphie.
Cette famille est reprt'srntée aux États-Généraux de 1789, dans
l'Ordre de la Noblesse de Périgut'ux, par le seigneur Durand de la
Tour de Salomonie.
DURAND, de Pujberenu, paroisse de Saint-
Kroiit-dc-Cliaiiipnior ; de la Barde, de Noailhac,
H ilu Reclus, lin Repaire, de Clédat, de Ramefort.
AttiiE4 : n'or à un arbre de sinoplo |)os« sur le MHDDMt
iriiiii' moiil.ib'n'' de qii.iti'e Inilto:" de niûme, au cheT d'uur
(.■liai'gii A'-, li-uig t-loiles d'ai-geiil.
Ces inOines aruies se voient sur un cachet qui
scelle le testament mystique de messire Pierre Durand, chevalier,
seigneur du Ek'iiaire, ancien capitaine d'infitulorie, chevalier de
l'Ordre royal el militaire .le Saiiit-l-onis, on date du i novembre
\~m.
Celle familli' a cti' n'presonti.u' aux assi-mlilées de la noble36e
du IVrigord. eu iTSli. par mi'-sir.' Dnrîui I de Pujhereau, de la
Hai'de. du RepaiirctdeCI.-d;it.
Les armes, soii> If nom de llmand dn Repaire, habitant en son
i-liiite;iii de Clédat. [uimi^se d.' Saint-Rabier, -ioni : He ijiioiihs à h
/■nsc- ir^injriil.
['.'■Iles inscrite- ilaris le ilrniid Aniiorinl d<' t'raïur (registre de
— 187 —
Péri^eux),sou3 le nom seul de Durand, juge deBourdeilles.sonl:
I/azur à deux bandes d'or; sous celui de Durand, ju^ de Saint-
Crépin (même Armoriai, même registre) : De sable à la bande
losange d argent.
De ces divers blasons, dont les deux derniehs pourraient bien
être une œuvre fantaisiste el liscaie des commis de d'Hozier, le
plus authentique me parait être celui qui est Rguré ci-dessus,
puisqu'il a été porté par les branches de Durand du Repaire,
Durand du Reclus, Durand de Nouailhac et Durand de Ramerort,
lesquelles, de nos jours, en font toujours usage.
En terminant cette courte notice, je rappellerai un fait histori-
que dont la fainille doit just<^'ment s'honorer : Léonard Durand de
Rameforl, prêtre, né à Boui-deille en 17i{, doinicdié à Montagnac-
la-Crempse (Dordogne), fut condamné à mort par la commission
militaire séante à Bordeaux, présidée par Lacombe, les 16 et 27
juillet 1794, et exécuté, lo soir même, avec dix de ses compagnons
d'infortune, sur la place Daupliine, à Bordeaux, surnommée place
Nationale. Les paroles énergiques que l'abbé Durand do Kamefort
avait adressées à Lacombe furent prophétiques : • Tu me condam-
nes, avait-il dit à Lacombe, el je suis innocent ; mais saches que la
colère du Seigneur est prêle de tomber sur toi ; encore quelques
jours, et le môme peuple qui t'applaudit te conduira à l'éclinfaud,
à coups de pierres. > Peu de jours après, en effet, après la mort
de cette noble victime, la tôle de Lacombe roula sur l'échafaud,
aux applaudissements du peuple de Bordeaux.
De DURFOHT, de Duras, de Lorges, de
Rauzan, de Civrac, de Boissière {en Périgoi-d),
de Salviac (en (juercj), etc.
Armes ; Kcariclê, aux 1 cl 4, d'argent à la twnd*
■ïnuc \ aux t et 3, de gueuUs au lion d'argeol.
Celle maison de la chevalerie qui avait, dès
le XI' siècle, d'mjuienses possessions depuis r.\genais et le Quercy
jusqu'à Narhoime, a formé plusieurs branches, dont une dite de
Boissière, élablie en Périgord. y a eonlracté plusieurs alliances.
Trois aulres devenues ducales sont : celles de Duras, do Civrac
el de Lorges, rlesquetles sont sortis : cinq maréchaux de France,
grand nombre d'ofjiciers généraux , des ambassadeurs de placiw
forli's; des chevaliers de l'Ordre du Saint-Espril, des dignitaires
— 188 —
de l'Ordi^ de Saint-Louis, un chevalier des Ordres de la Jarre-
tière ; des pairs de France, des évêques, dont deux à Férigueux,
run de 1314 à 1341, et l'autre de 1387 à 1403, eU\
Dans l'Etat général des gcnlilshomines de Télection de Sarlat
maintenus dans leur noblesse, par M. Pellot, intendant de Guienne,
en 1666, y figurent ainsi inscrits : Jean Durfort, seigneur, mar-
quis de Saint-Germain, habitant do Faluel — ancien repaire no-
ble, paroisse de Saint-Vincent ; — Louis Durfort, seigneur de
Roquenadel — ancien repaire noble ayant justice sur quelques
villages de Veyrignac qui, au xiv* siècle, relevait du Monl-de-
Uome ; — Jacques et Jose[)h Durfort père et lils, seigneurs de
Veyrignac, ancien repaire noble avec justice dans la paroisse.
Le nom de Durfort et le blason de celte grande maison (tel
qu'il est décrit ci-dessus) ligurent au musée de Versailles, dans la
salle des Croisades.
254
D'ESCATHA, de F^oisset, de La Risonne, des
Vignes, etc.
Armes : d'azur à neuf bcsanls d'or 8, 3 cl 3.
Dans les jugements des intendants de Bor-
(hîaux portant maintenue de noblesse (recher-
ches (le 1697 à 1718) se voit le nom de d'Esca-
tha. Cette famille figure également dans la liste des votants, à Pé-
rigueux, pour les députés de la noblesse aux Etats-Généraux de
1789 ; mcssirc Joseph d'Escatlia, chevalier, seigneur de la Ri-
sonne, (le Boissct et autres Hcux, habitant en son château de Bois-
set — c'est ainsi qu'il y est inscrit — vota pour lui et pour mes-
sire Alexis de Brie, S(Mgneur «le Beaufranc. (Voir aux procurations.;
^•'»*'' D'ESCODÉCA, de Boisse, de Pardaillan, de
Sanssi-iiae, «le la Hue, de Mirand)eau, de Bois-
>«)iiiiM«le.
AitMi:< : d'a/ur a iroi< rhicns ..(.urants d'argODl ro-
jKTpoHos. — .\//fls, de ^'ueules, à trois chi«Mi8 couranU
diiT.iin.s (lai>-'nl sup.Tposcs, — La «".henays des Uom
I)i:vi«;k : pour Hieii <'l le devoir.
Dès le xiV >iècle, crtle famille est cuiiiiut» en IVrigord. Elie
il'Escodéca qualillé, en 1363, ilo chevalier [miles) déclare tenir de
Bernard de Ucauvillc {ilc Bovîsvilla) ce qu'il possède auprès de Ro-
qiiepine (châtellenif, canton d'Issiyeac) ; Pierre d'Escodéca, baron
de Hoissc et de Parduillan, capitaine du régiment de son nom, était
au siège do Lnon en IMi, il fut gouverneur de Bourg ; Hector son
llls aini;, marquis de Boisse, baron de Mauvcriin, fut père de Jean-
Henri, marquis de Boiss<>, inestre de camp, marié en lG46,à Marthe
deCommiuges, dont Jean Bon il ven turc, iuart|nis de Pardaillan.
Le nom de d'Escodéca d(! Bois:ie subsisle toujours en Périgoi'd.
Comuie baron dtt Saussiguac lians la sénéchaussée de Ber-
gerac, Louis d'Escodéca rendit hommage au roi eu lùiH et fut
maintenu dan!> sa noblesse.
Dans l'État général des gentilshommes de l'élection de Sarlat
maintenus dans leur nobloiisu (recherches faites par M, Pellot, en
16ti6), ligure Louis d'Escodéca, seigneur dn Boisse ot de Pardail-
lan, habitant de Saussiguac-, sénéchaussée de Bergerac.
^^ D'EHCUDIER, de Trigonanl, ancien repaire
^^^"°^^a noble ayant justicts sur Trigonant , qui ,
^^^ 35^ XIV' siècle, relevait d'Aubcrocbe.
s : coufH^, au l", d'ainr a
la croix gmcrâa d'
■osléc do deux ïtoiies du
lime ; *u ï- parli.
r. il ur> croisMDl d'or, et
u f, de gaeules, à
C'eut ainsi que ces armes se voient, et sur une lettre, signée
il'Escudier, iVrile <le Trigonaul, le 23 juillel 1789, à l'effet de don-
ner de nouveaux pouvoirs aux députés (le la noblesse, et sur des
couverts d'argi'ul provenant de l'ctte famille, avec cette seule
■liffércnce que ïnitiwlcl du t" parli est ici remplacé par une
rose de guctilr.'i sur fundd'anjciU — erreur peut-éti-e <lu graveur (1).
en i^r qui concerne le blason ci-dcsAus, qu'en tcle du
lit- (Imiiiiint, ctpitual yentilhomoïc cl de plusieurs
loitilcs des .irmoirii-s qui en dillèrent lolalomciil. Ne M-
u capiioulf En voii;i la description: d'ârgeal à trois
éiTi-. .'in il'-ir plein bnirhanl Nur h tout. L'ûcu, sur UD
UK palmes, est Umbré d'une couronne comtale.
plaqu'i'ï BUf papier les armes de U ville de Toulouse ;
nuit 1res cITacé, un y dislinjjue iiôaumoio*, deux tours
iitf, un : l'WB'i passant, pièce» que plusieure béraldiatea
ditn de Toulouse.
'1'
le ferai r
m»niu('r
Uirt.
t^ifix' du
mur^His
iiulre
capiluu
s.«,nl ,
-elles pa
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s-h-w-
1rs H un
rarin
r.h, enlo
iri" de dp
Au
mais
bas di- 1
bien ijue
o!'(^"!i
— 190 —
Cette ramilk; a élé anoblie par le capitoulat en 1596; ua titre
sur parcliemin, du 10 décembre 1780, en fait foi, de même qu'il
constale que, par arrêls des 25 mai-s 1727 et 18 juin 1778, les
Escudier ont élè mainUmus dans leur noblesse.
«
1.^
U'ESCRAVAYAC, de la Barrière, de Nan-
Louil (paroisse de Busscroies en Périgord), d'Ea-
Ifii, de IMlac, ou Boulât (en Angoumois).
AnHE8 : d'argpnl » cinq fammea de gueules ta aau-
Courcelles et Laine disent, l'un et l'autre, (jue cette famille est
d'une noblesse d'ancienne extraction de la province du Péri^ford,
où elle a possédé de tous temps la lerre de la Barrière ; — qu'elle
remonte ses preuves liliatives à Fi'ançois d'Esc ravayac, écuyer, sei-
gneur de Nantt'uil et de la Bnirière, né vers l'an 1160 ; — qu'elle a
donné à l'armée plusieuis oftlciers supérieurs et de divers grades,
la plupart chevaliers de l'Ordre royal et mililaii'C de Saint-Louis,
et qu'elle porte dans les actes publics et brevets, depuis un siècle,
le titre do marquis.
La maison d'Kscravayae a été représentée aux assemblées de la
noblesse de 1789 : à Périgueux, par messire Elle d'Eseravayac,
écuyer, seigneur de la la Barrière, chevalier de Saint-Louis, lequel
est dit résidant en sou logis de Jonc, près Busserollos; — et A
.\iigouk>nie par nii-ssires irEscravayae, possesseurs des flefs
d'Esteu et de Belat.
M3
B'ESTISSAC, de Mniiclar, Montant, la Batut,
la lîriivère, Saussigiiac, Monletoii, la Barde,
.■le, etc.
.\bmes : Pali! ilargeiil cl d'aîur de six piicc».
J'ai sous les yeux l'empreinte, sur papier, du
sceau d'Aniianil d'Kslissac. docteur en droit, et
, i-laqu,
n-ation donnée
par lui, le II iiuvenibri' l.'ilill, connue tuteur de noble Charles, lllfl
— 191 —
lie haut et puiâsant seigneur Loys d'Estissac, chevalier des Ordres
du Roi, à un membre de la famille de Lascoiips de la Coste-Cluzel,
à l'effet, par son mandant, de régler ou faire régler toutes affaires
concernanl les terres, seigneuries et baronnies d'Estissac, Mon-'
dard, Montaut, la Batut, la Bruyère, etc.
Ce sceau porte les armes propres de la maison d'Estissac — sauf
la crosse abbatiale dont il est surmonté ; — elles sont décrites de ■
même par M. Philippe de Hosredon, dans sa Sigillographie du
Périgord, sous le nom de Bertrand d'Estissac, seigneur d'Estissac
el de Monclar, 1514.
Parmi les seigneurs qui donnèrent des coutumes aux habitants
de Saussignac, en 1819, ligure Hélie 1", autrement Fergant d'Es-
tissac, seigneur d'Estissac en partie, de Saussignac, etc. — Un
autre membre de cette famille, Ramond, dit Mondot d'Estissac,
assista à l'acte de ratification des coutumes de Gngnols, en 1390.
La maison de la Roche-Foucauld a retenu le litre de la seigneu-
rie d'Estissac, depuis le mariage de Claude d'Estissac, héritière de
la terre de ce nom, avec François de la Rocbo-Foiicauld, prince de
Marcillae. C'est en faveur d'un des membres de celte famille que
la terre d'Estissac a été érigée en duché-pairie, par brevet du
mois de novembre 1787.
D'ESTRADES (Jea»), Evoque <ie Périgiieux,
1646.
Nommé nti nioi^: «e juillet 1646, il passa au
sièpe (le Condom avant d'élre sacré, dit l'abbé
ft iiolice SU1' les évèqucs ; il était frère, ajoute le
Audierne, dans
même auteur, du maréchal d'Estrades
ESTOURNEAU, do Ris, de la Mothe-Teisan-
iies (nin-irn repFiîro noble, en Périgord) ; de
Beaus(''jour, de la Faye, do la Touche, d'Asniè-
rt'S, d'Escoire.
Ahheh : d'azur ù trois chevron* alaises il'or. au cber
c lie l«gèr«a différcDcea.
— 192 —
Cette famille, dit Laine, a donné un chambellan sons (^M^•
les VII. Un Pierre Eëtourneau de la Paye, seigneur de la Mon-
tagne, conseiller véléran au présidial de Pt-riguetut, mort le S
août 1771, âgé de 7â an», fut enterré dans la nef de Saint-Front.
Il est à croire que ce dernier appartenait à celte maison dont
une branche est représenli'C hu château d'Escj^ire par M. Estour^
neau de la Paye, ancien maire do celte commune.
La famille a produit d'autres branches en Saintonge et en Poitou.
Testut, Stut et EIstut), de
met, de Tracy, de SainU
d'ai^nl à un pal d'aiar, an chef i'ngtat,
gueules dus lequel cat BcMe «k
C'est en vertu d'une substitution que cette famille porte les nona
et armes — à peu de choses près — de la maison de Striminiae.
Parmi les votants dans l'ordre de la Noblesse, en 1789, on voit
figurer à l'érigneux, ainsi inscrit : ■ Haut et puissant seigneur
mcssire Pierre d'Ëstut, chevalier, marquis de Soiminiac, seigneur,
baron liu présent lieu, de Saint-Panlou, d'Eymct, de Boisverdun
et autres lieu.\. » Il vota en sa qualité de haut justicier de la ville,
terre et seigneurie d'Eyinot en Hérigord.
Celte famille a été également, en 17«9, représentée aux assem-
hiées de la uoblesriu do Ifordeaux et d" Lihourne.
Dans la liste des familier: admises au\ honneurs de la cour figu-
rent : If 8 mai IIHV,, le comte d'Estut de Soiminiac ; et en 1788. Il
eomtosse d'Estut de Solmiiiiae.
EXPERT, de Saint-Paul, do la VaUde, deti
Cruzo, du Clialaril, de la Jalasie (en Périgord).
: d'azur à l'airneau pascal d'argeol,
'toiles rangées ca chef f1 de drux croimntaJs
Dans les jugements di^ intendants de Bor-
deaux portant mainUuuie de noblesse (période de 1697 à 1718), on
— .193 —
voit François Expert, seignonr di; lu Ci-o^ ; d parmi les votants
aux Etats-G^rnérans de iim (Onli-c do la Nol.Iesse), mossiro
Pipire Expert, ('■ciiycr, habitant du repaire de la Jalasie ; cl, enfin
dans nne délibération de. la nobU-s^e, du 30 juillet 17H9,à l'effol
de donnnp de nouveaux, pouvoirs aux di-|nités de l'Oiilrc, on voit
parmi les signataires d'Expert du Cbulaiil et il'Experl d<- Tlii-
viers.
De (•'AUKV. de Berly.
au chevron renverau d'argenlà qu.ilre
en chef el IroiB en pointe,
n de Fiibry se voit dans la liste des fa-
milles qui votèrent à Fériguenx dans l'Ordre de
la Noblesse pour les députés aux Élat*-Générnux
(le 1780. (Voir aux procurations.)
•cconlé«, «n tssi, ,iuur loua d'
Fafes, baron Chosclau, en Langilndoc.
Parti, au 1", de Fdges, au i- dur, j u
gueules surmontée d'une colombe d'argeut.
vier de sinoplc, qui esl du Giia, au clief d'à
De FAGKS, de Saint-Cyprieu, de la Voys-
Jre, du Ltousquet, de Ctiaulncs, de Clinu^e-
n, etc.
\Hsit3 : D'or il la bande d'aiiir el une bordure de
ijme , armoiries primitives des branches pdrigounlines.
iliaj : D'or à la bande d'szur, au chef cousu d'azur
irge de trois Qcurs de 11
Ij bataille de ltoab:ich, à Giiillaume de
s HouPS de lisrt'oi
Lu maison de Fajjes, originaire du IVrijford, où clic possédait
le cbùteau de Saint-Cyprieii(lj, a eu iS ol'liciers de Saint-Louis,
(1) Le chnteai
bourg el le pati
l>ORlogne par It
de Moiitesqilioi
janvier 1700) do Mai'
lollèu
(Dicl
1 bLi!
chevalier, seigncuv d'.\jat, et enlln par si
a topogrjphiqiie de la
iics', passi dv la ui^iison il<' l'Jges d:ins <.'elle
dans l'ctte de llaulerorl, par le mariage {iii
[uiou de l-'.ifc-es avec lleraii-d dHautcfort,
\ Wlgriu de Taillefor.
— 194 —
un général de division, 15 colonels ou lieutenants-colonels, 9 capi-
taines de 100 hommes d*armes, ime dame d*honneur de la reine
de Navarre.
Vital do Pages, damoiseau, de St-Cyprien, vivait en 1287 ; il fut
ponî d'Élio, qui acquit, en 1307, conjointement avec l'abbé de
Saint-Cyprien, des droits de justice sur Sainl-Cyprien, à Tarche-
ve(|ue dtî Bordeaux (archevêque do la Gironde 1187).
Hozou do Pages, gouverneur du château de Montargis, se si-
gnala à rarmoe que conduisait Jeanne d'Arc (1128), Revue Py-
rrw'cnnr, n° 1.
Par jugouiont souverain do 1608, la maison deF'ages a été main-
ItMMH» dans sa noblesse, et on la voit également, sur la production
de SOS titres, les 5 docemhn^ 1771 ci "21 novcMubn» 1779, «levant
les Ptats du Languedoc, do nouveau, conluMuée dans sa noblesse,
dans la ptMSouiio do fou Josc^ph do Pages, chevalier, et de Jean-
linptislo do Pages et (h; Glmilus, tous deux qualifiés barons de
Mnch(*inun*.
^^"^
De PAJOL, d(» la Roque, de Puyrignac, de
l^uides.
Ahmks : D'azur à IroiM épces rangées d'argent garnie*
(l'or, la pointe ou liiut, rtiirmontéos de troia molettes
(l'f|n»roii, aus'ii d'or.
Kn 1781, (i(»orges de Pjyol, prieur de Gouze,
portait les mémos armes.
Parmi hs votants pour hs députr»s aux Etats-Ciénéraux de 1789
(Ordn* i\r \i\ Nnhlrss(\), ou voit ainsi inscrit : « Measire Louis da
Pajol, ain'irii cîipitîiiuo au rô;;i'»*'"* df's ( rreiiad i ers-Roy aux, che-
\nlirr dr ronlro roy:d et militaire t\c Saint-Louis, seigneur du
lirldr la Hotpic, hahitaut dr la ville do Moupazier. •
iVA\
Uk PANLAC, do Saint-C.hso, de la Salle.
AiiMK-i : rv.)ri.'i>nt nu i-lh'vrou do (gueules, accompagné
i\r (li'ii\ l'orbfaux de sal>le, un en chef et l'autn en
|Hiinii>.
€ Paida»', dit ('«JunTJlos, noldo et ancienne fa-
millt' du iNri^^ord, i<siio de Bernard de Fanlar
tpii devint sci^Miour dt* Saint^Jisc*, par son
— i95 —
riage, vo^ l'an 1400* avec Marthe de Molinier, dite de Saitit-Orse,
héritière de celte seigneurie.
Hugues I" leur nis, connu pnr les actes de 1463, Uli, H73,
ittc, éjiousa en 1438 Hélie <Ic la Bortrandie, donl il eut : Pierre de
Panlac qui ilL foililter en lûOi te l'hûteau de Saint-Orse, s'allia
vers le même temps à D'" Françoise de Loslanges, lille de Ber-
nard, seigneur de Lostanges, et do Marie de Royère. De ce ma-
riage naquit François de Kanlac, qui de Françoise de Chaïunont-
la-llatut, qu'il avait éponséo en ioâi, laissa entre atitrts enrants :
Jean de Fanlac, marié en lôû2 à Françoise de Lagut>de-Monlai'die,
père et mère de Louise de Fanlac, femme do Guillaume de Mont-
ferrand (de Faubournet), n
1
De FARGUES, de Marsalès, do Pech-Formi-
gier.
Ahmeh : D'aïur à un
ioD paMant d'or
lampBBsd de
gueule* et accomp^né e
n poiai« de quatn
olelleB d'ar'
genl misée en croix.
Elles sont ainsi décrilea dans le Grand Ar-
' nioiial df Franco {registre de Sarlat), sons le
nom de Bertrand de Fargues, écuyer, seigneur de Marsalès. —
Sous le nom seul de Fargues, en Périgord, on trouve dans VAr-
morial de Jouffroj-d'Eschavannes : d'azur à trois maillets dar-
gant, i la bordure cousue dp gueules.
Parmi les gentilshommes de la sénéchaussée de Sarlat convo-
qués pour le ban et l'arrièro-ban de l(i7i, figure noble Bertnmil
de Fargues, écuyor, seigneur de Pech-Formiffior, et parmi ceux en
faveur desquels les intendants de Bordeaux ont rendu (\o~- juge-
ments de maintenue de noblesse, de 1607 à 171W, on voil égalemeul
Hgiirer le nom de Fargues.
De La FAHGUE, de Piedsec, du Fourdillot.
de Bogriii, de Blcnac — terre érigée en comié
— en Nivernais, en Périgord et en Bigorre.
AriMES : D'argeiil au chevron <Ic guouled, acroiupatçni:
de Irais pommes de pin do tnûnic vursoee, posi'cit i cl 1.
Devise : Snii deûdâm, cl plus ancicnucmcQl, puînl nu
faoldray.
— 196 —
Borel d'Hauterive dit que la famille de Fargue, conmie en
Guienne dès le xiv' siècle, est issue d'uue brauche cadette des
seigneurs de Montpellier. Dom Villovieille, dans son trésor généa-
logique, tome 38, folio 16, parle de Raymond de la Fargue, qui
était, en 1352, un (l(»s 39 écuycrs do la compagnie de Guiraud
de Guerly, chevalier, capitaine do Monclar et de Chatelseigneur.
Borel d'Hautorivc rappelle qu'en 1 480, Pierre de la Fargue,
écuyer, remplissait les fonctions de panetier auprès du roi Char-
les Vil. Le vicomte Oscar de Poli , dans son intéressant ou-
vrage ayant pour titre: Un Régiment d Infanterie^ ftoyal-VaiS'
seaux, confirme rhistori(|ue de ce généalogiste ; et V Impôt du
Sang, par Jean-François d'Hozier, fait connaître plusieurs de la
F'arguo, blessés sur les champs de bataille.
Dans une simple notice, je ne puis mentionner tous ces sujets,
qui, dans cetle famille, ont de tous temps noblement porté Tépée ;
mais je tiens, néanmoins, à rappeler que : Jean-Baptiste de la
P'ar^^ue, chcîvalier de Saint-Louis, blessé à Fontenoy et à Lawfeld,
petit-lils de Guillaume de la Fargue, gentilhomme de la chambre
du roi Louis XIV, et fils de Élie de la Fargue, écuyer, reçut de
Louis XVI, en 1780, le brevet de lieutenant-général de ses ar-
mées ; que son lils aîné, le comte Jean-Jaccpies de la Fargue, ca-
pitaine dans Hoyal-Vaisseaux, fut chevalier de Saint-Louis, et
père (rAuguste-Jean-Baptistt» d(» la Fargue, officier dMnfanterie,
également chevalier (h» Saint-Louis.
La maison de la P'argut? est actuellement représentée, 1800,
j)ar trois branch(»s, l'aiiiée, par Maurice-Gabriel comte de ia Far-
};iie, à Périgucux (en Nivernais ;
La cadette, par Louis de la P'argue, à Monciaux, conamuDe de
Bourruu en Périgord.i
La puînée, par Haymond de la P'argue-Tauzia, à Tarbe (en Bî-
gorrr . Des rufaiits sont issus des trois branclu^s.
Principales alliances : Dupuy, de Ferron, Tourneyer, de Cas»
tfllanc, (lu Mau, de la Rur, de Sangucs, de Hayle, de Capdeville,
de Castéra, de Lanièrr, Harun, d(» Lasserre, de Massaneau, de
Noyéns, «le Ghanirr, d'Audiffret, Vallet de Sallignac, Vallet de
Fayollt*, Vollanct, d'Iinbcrt, PVogi'r, d(» Lafîtte, d'Anelunxin, de
Hoiner-^, «le L('stîm^^ d«' (-a^ii'riniillcrs-Léoménil, (»tc., etc.
269
— 197 -
De fars, de Fausselandry, de lu Greze, de
a Forest, de Pragelier, du Terrier, du Cluzel,
le Saint-Quentin, de Costelonge, de Fraysse, de
a Grave.
Armes : D'argent à un arbre terrassé de sinople ; il est
it quelquefois un pin.
La maison de Fars, originaire de la paroisse de Nanteuil, près
Thiviers, dit Tabbé de Lespine, est une des plus nobles et des
plus anciennes du Périgord. Depuis [)rès de trois siècles et demi
elle possède, ajoute ce savant généalogiste, le llef de Fausselan-
dry, relevant de la vicomte de Limoges, situé dans la paroisse de
Goulaures,juridiction(rExcideuil,(prello a acquis a titre d'échange
de la maison de Leslrade de la Gousse.
Le 6 février 1477 et le 7 février 1478, Pierre de Fars, qualifié
damoiseau et noble homme seigneur de Fosselandry, etc., rendit
hommage lige pour les repaires nobles de Fosselandry et de Gas-
lelonge à Alain, seigneur d'Albret, comte de Dreux, de Gaurc, de
Penthièvre et du Périgord, vicomte de Tartas et de Limoges,
Captai du Buch et seigneur d'Avernes. Alain rappelle son bien
aimé.
Le nom de Fars figure dans les jugements et ordonnances de
maintenue de noblesse, du 9 décembi'e 1066 et du 1*^ mars 1698.
On le voit également dans la liste des votants a Périgueux pour
les députés de la noblesse aux Etats-Généraux de 1789.
Par ses alliances, la maison de Fars tf de tous temps tenu un
rang distingué dans la province ; il suffirait de rappeler celles
qu'elle a contractées, d'après l'abbé de Lespine, directement avec
les familles de liardon, de Ghemin, de Golombier, du Mas de
Geyrac, de Faubournel, de Montferrand, de Fayolle, d'Hautefort,
de Vaudres, de la Tour Saint-Privat, de la Tour de Verneyoux,
de Lestrade de la Gousse, de Marquessac, d'Orléans, de Pelé-
grin, de Saunier, de Varennes, etc.; et indirectement avec les mai-
sons de Beynac, de Gugnac, de Gimel, de Houx de Gampagnac,
de Saint-.\stier, de Féletz, de Langlade, de FVoidefont, de Leyma-
rie de la Hoche, de Pons, etc.
De faucher, de Versac, de la Ligerie, de
Lafwout, (h^ lit Joiirdonic;, de Konta^nac, de Clau-
Arues : De giienks <
e saulerellc (ou Taucheux)
Cfs armos iparlanlcs) ainsi blasonnées dans
l'Aniiorial manuscrit que j'ai di'jà t'ii occasion de citer {ilnsieurs
l'oiri, sont dtW-rilcw lit? riiôiut' ilaiis ie Grand Armoria! de Fraaee
(rrifistro do Périttnciix), soiiri U' nom de François Faucher, éciiycr,
si^igiii'iu' de la Jourdoiiiu d(> Fonta^rxiic, incontctitableineiit do la
iinîriii- rairiillf (jne h-s Fanclier do Versac, etc. ; d'Hozier, ou ses
l'oinniis les donnent ainsi (niénio Armoriai, même repislrp) ;
rfaziir il uiir croix potriu-rv d'argent rt an chef de gueules chargé
dune faux d'or.
Oi'llo l'amille, ori^^innirc du Limousin, où elle occupait, dès le
xm' siôcio, nii rang olevo dans la notil(?sse, a foimé plusieurs braii-
(■lies anx ramcnx qui so sont ri-pandus on Oiiicnne, Férigord ol
SainloiifTO. Kn Porifîin'd, dlo possédait le cliàtean de la Ligerit*,
paroisse do Fotitiiiiio, cntièromenl dôirnit à l'époque de la Kévolu-
lioii.
Doux d<' ses rcprésontaiils l%ui'(<nt à Périgueux parmi les vo-
tants pour los drpntés de la noblosso aux États-Généraux de 1788,
et jdusioiirs autres sujots en Saintonge et à Angoulême.
*'' Du FAURK, de Montmirail (ancien repaire
tep^gji^B nuldi-, ayant jiistii-o sur quelques maisons, dans
~~~' ~ lii- Ct-iiac,i , do la Urange, de
l'rouilliiic, (loSégida. etc.
r, armé, lampasid «t eon-
ilari- l'Ktal ;:én<''r;d th'i^ gontilshomincs de
ti-riu- iliuis leur notjlosso. par Pellot, in-
l'iinrii'i' HU'.iK..'l. dans les listes des vo-
■ \:\ ri..M.-.-e aux Kt;its-( lonorniix de 1789.
I-. Mui-i inscrits : i Messiro Pierre de
lie Muntmirtiil, habitant de la ville de
Keauiiiout, diocèse do Sarltit , el messire Anloiii&'Gt'n'âme du
Faure de Montmirail , seigneur de la baroniiie de Monliniratl, y
habitant. »
KAUHE (ou DO Faurk) (t) de Rochefort (iiii-
cieii repaire noble, commune de Sain^Cy^»l■ien-
d'Auberoche), de la Roderie, de Lusstic, de
Beauvais, de lu Rilteyrie, d'Argignac, de Savi-
gnac-de-Nontron, la Roche-P on lissa c.
e d'argeal, acaoïapagnèe
Elles i^e voient ainsi, sculplécs sur le plafond en pierre du cou-
loir qui procède l'apparlcment du premier étage d'une des belles
maisons de la Renaissance, rue de la Limogeanne, n' 46, à Péri-
gueux. — Sur le fronton de la façade nord-ouest du château de
Sepl-Kont que lit construire dans le dernier siècle, à quatre kilo-
mètres de Férigueux (commune de Trélissac), Bernard du F'aure
de Rochefort, président-trésorier de France au bureau de Guienne,
ces mêmes armes sont accolées à celles de Marie du Cluzel de la
Chabrerie, femme de Germain Faure de Gardonne, conseiller du
roi. On les voit également, par suite d'une alliance, réunies à ctdles
de In maison de Chabans (2).
La noblesse de la famille peut s'établir : par les nombreuses et
importantes seigneuries qu'elle a possédées en Périgord, par l'ac-
quisition, vers la première moitié du xvi° siècle, de quantités de
rentes foncières et directes ; par des charges municipales — plu-
sieurs sujets du nom figurent comme maires de Périgueux ; — par
des grades dans l'armée — un François du Faure, chevalier, sieur
de la Koderîe Lussac, Fontaube, Auginiac, La Roche-Pontissac,
baron de SainlrMartial de Valette, était mestre de camp de dix en-
|1) Rocbcrort, c'est soue ce nom que la ramille eït aujourd'hui le plus gei
lemeot connue.
(S) La Rocbe, paroisse, aucien repaire noble, commuoe de Sainl-Pi
d'Alemps.
(S) Dans le flraad Armori»! de France {registre de Périgueux), les arniea
critee scua le uoni de Germain Faure, eieur de Gardonne, Honl : d'argent i
bêndes d'azai.
— 200 —
seigiies (le picil pour le service du roi, {^entilliomme ordinaire de
sti c.hninbrn, et son ttls, seigneur des mêmes terres, était capitaine
(Us fjardes du roi et également gentilhomme ordinaire de sa chaiii-
biv ; — par ses qualifications uobiliaiics et par ses a]lian<;es avec
de nobles maisons (elles que celles d'Aguesseau, de Beynac, de
Barry, d(t Beirieu, de Campniac, des Cars, du flluzol. de Chabans,
de Ncsmond, de l'onlac, de Texiei', etc.
De FAYOLLK, de Fayolle, de Cliantegeline,
(lu Mas-Poitevin, de lieaiiséjour, cli^.
Aiivta : [l'nzur à un Uoii d'argeut liimpassé, inné M
rouronnp An gurules, Iciiant deux BauvafiM. ConroDnc de
mariiuis.
Devisk : Xiin ihî, si-'/ nb'iqar.
M. de Haint-Allais a publié dans le \* volume
du Aohiliairo universel de France, la généalogie détaillée de la
miiis(jn de Fayolli!, qui n'est autre ({ue l'œuvre de l'abbé de Les-
pirie, notre savant et consciencieux compatriote. M. Laine en a
donné un résimitj succinct dans son Dictionnaire véridique des
maisons nobles de France ; je ne puis donc mieux faire que de
ti'ausL-rirc ici le travail de co dei'nier :
' La maison de Kayolle, dil ce g/'ni'alogisle, d'ancienne chevalerie,
ont.-inaire du l'érigord, où elle llorissait dès le xn' siècle, prouve
mie lîlialion suivie depuis Pierre de Fayolle, clicvalier, qui fut un
des priniiers fondateurs de l'abbaye dr' Chancelade, située dans le
voisinage ibi château de Fayolle, <u souscrivit plusieurs chartes de
dunalioris faites à eetic atibayc vers le milieu du xn* siècle. Il vivait
en lUîK. (',(!iie maison poss(''de eneon- de nos jours et depuis près
d<< si']it siècles la terre de Fayolle. aujourd'hui érigée en mar-
.iUisat.
• Cette maison a iloimi' de> chevaliers et iVnyers bamierets dans
les temps (le la chevah^rie, des ho]miie:>, des ordonnances, des com-
niaiirlants dn ban et aiTière-han de la noblesse du Périgord, tin
dievalier de rf)r'Ire ilu roi. gentilhomme onlinaire de la chamlwe,
cl, dans des temp>< j)Os|i'rii-nrs, des capitaines el ofllciers supé-
rieurs des «rTiiéi> de terre el de mer.
. La terri- de Fay.die. unie à celle de Chantepoiile, aux flefa de
Vernode, de la Sipii'rre, de Heliel, etc., fut érig(''e en nian|Uiaat,
sous le nom île Fayrdle. |>»r lettres (hi mois do septembre ITM,
— 201 —
registrécs en la chambre des comptes le 17 mars mh, en faveur
lie Nicolas de Payolle, chevalier, seigneur de Fayolle, de TocHiie,
Saint- Vincent, le Chadeuil, Saint-Apre, etc., etc., capitaine dans
le régiment d'Aiyou, infanterie.
■ Bernard de Payolle était hospitalier ou chevalier de Saint-Jean
(te •fënisalem à la iiii du \n' siècle. »
Après ce résumé, il serait superflu de rappeler que le nom de
FayoUe figure dans ies listes des maintenues de noblesse de diffé-
rentes époques, entre autres de 1666 à 1669 et de 1697 à 1718, et
qu'il se trouve également ilans celles des votants de l'Oi-dre de la
Noblesse aux États-Généraux de 1789. (Voir aux procès-verbaux
di» opérations électorales de cette grande époque et aux procura-
rations.)
I»K KAYOLLES, do Puyi-t^don, de la Martiide,
de Lisie. de Sarrazac, de Lavnud, de Cliampa-
gnac.
.AriiK-i ; Dniur h Ifois liona dur.
Os armes sont ainsi insi-rites dans l'Armoriai
manuscrit, ou Catalogue de la noblesse du Péri-
gonl, dressi'' vi-rs l'éponne de la grande nvlierrlie de la véritable
et fausse noblesse onlonnée par Louis XIV, en 1666, sous les
noms de : • l'ii-rif de Knyollea, seigneur dudit lieu, y habitant,
sénéchaussée de Périgueux, lequel reconnaît pour descendants de
sa fanulle : (-liarles <'t Jean de Fayollcs, ses frères; Françoiset
liuillaume de Fayolles, sieur de Lnvaud, de Champagnac ; Jean de
FHyolles, sieur do la Martinie, et Meymy de Fayolles, sieur île
Lisle. ses oncles, habitant du bourg de Saint-Sulpicc et de la pa-
roissit de i^aint-.Mnrlin, sénéchaussée de l'érigtieux, portant Ions
les mêmes annes. • (1).
;l, l>»iix d"fi iml»-' rli' lubt»- rli: Li'spiui' »iii- uelld raiiiill'-, il •:*t dil que l<- fil
jHDVirr |i>49, piir i;(jiilr<<l ]>ns^i^ nii chàtrnii iIr K-tyolIns, |iiiFoi!ifie de Sarrazac, <-ii
P'Tigont. Jean liv K.n>iilli-s, .■eiiycr, sïotir do la Martinir, linbil.'iiil ;iii lirii de
Preinillac. parois^- dt' Siiliil-!juli>ice, jiiridiclioii d'Kxi;ldi>iiil, IIIh de Pipitr rti-
KayolUs, 4^:uyci', seipiii-ur diidil lifii et m jiurlin de Sori-iii^Hc, ■'■ ili* (ïal1i«Tiiii-
I^«<|itet de Suvigiiui', dunioîni-'llc, rpoiuia (.oiiiso Goniluiiid, itanioiM>l1o, vhivi' d*'
Jran du lioux, «■(.■iiyr, ?-iiiir ili- la VcyriiTi-, hahilnii1i> dp \.i Turf".' d'- l:i HcTUiir-
di->re, parnjwe de S.niiil-^iil[iîi'i'-di--M.'ir('iiiL
— 202 —
Dans un état des taxes faites pendant l'année 1640 dans Télectioa
de Férigueux en exécution de Tédit de novembre même année, on
voit, dans la paroisse de Saint-Antoine-d*Auberoche, un Fayolles
(Pierre) imposé pour une somme de 60 francs, mais avec cette an-
notation en marge : « Par ordonnance du 30 avril, ledit Fayoiies a
été déchargé de c(;tte taxe, d'autant qu'il ne demeure pas dans
ladite paroisse et attendu qu'il a des hîttres de noblesse. »
On ne connaît pas, dit Saint-Allais, la jonction de ces Fayolles
avtH'. la maison dtîs marquis de Fayolle, dont la notice précède.
«If»
Dk KAYAHD, des Combes, de la Dosse,
d'p]touars, des Constancies.
Ahmes : D'or, à un arbre de sinople.
Dans l'Armoriai manuscrit rappelé à rarticlc
qui précède, les armes sont décrites : D*or à un
fayot ardent,
(iCtte famille ligure parmi celles qui ont été maintenues dans
leur noblesse (période» de 1697 à 1718) ; elle est représentée égale-
ment aux États-Généraux de 1789. Parmi les votants, on voit ainsi
inscrit : « Messiro .\lexis de» Fayard d(»s Ck)ml)es, chevalier, sei-
gn(^ur haut justicier dcî la terre de la Dosse et châtellenie des
C.ombes, seigneur dos liofs d'Estouars et gouverneur du château
iW Fortian, etr. (Voir aux procurations.)
r
tii)
I ' !■ iii|iinii» ■»
— ■■ ..li-lil.!,
hK La F.VYK, do la Martinio, de Segonzac, de
la Mutlic, «le Plas, de ChanhMiil, dt? la Renaudie,
d'Aiiriac, rtc.
\ifyi.H : hf j;ii.ul«"> à iii»»: on»i\ .iiu-i-fe d'argent, ac-
. oiiipagiirr « Il fhrf il'uu l.nnli«l de riiiq pendants de
in«'iu«'.
—^ i — I
■ ■ "L,
I **•«• &« il» I ■IMI'T
iW^A aiii>i (|uo (•«•> armes sont dessinées sur
los pn'uvr> de iioblcssi» faitt'> jujur l'Onln» de Malte; elles sool
éiioihvi's de iiiéin** dan^ If (irund Artintruil de France (registre
— 203 -
de Férigueux) ; mais Tabbé de Lespine n'indique que quatre km-
belSf en ajoutant, qu'ailleurs on trouve quatre créneaux.
Alias : Sous le nom de la Faye de la Martinie et de Segonzac,les
armes sont dites : De gueules à la croix de Lorraine d'argent.
Puisque je viens de rappeler que cette ancienne famille du Fé-
rigord a fait ses preuves pour l'Ordre do Malte, il est incontestable
qu'elle a été maintenue dans sa noblesse. La preuve en est, du
reste, dans sa présence aux assemblées de la noblesse du Féri-
gord, en 1789, où l'on voit, parmi les votants pour les députés de
l'Ordre, deux de ses membres qui y figurent, l'un qualifié de mar-
quis, l'autre de vicomte.
"^""^ De FÉLETZ (ou de Felets).
Armes : D'argent au lion couronné de gueules, à la
bordure d'or chargée de huit besants du champ.
Cette maison d'ancienne chevalerie du Féri-
gord, où elle possédait le château de Féletz,
près Montignac-sur-Vézère , qu'habitaient en-
core, dans la première moitié de ce siècle, deux frères, n'est
pas moins distinguée par ses semces et ses alliances que
par son ancienneté.
Elle compte un évêque de Saintes, en 1250 ; mais déjà en 1114
(voir Gallia Christiana), plusieurs de ses membres concouraient
par leurs bienfaits à la fondation de l'abbaye de Dalon, diocèse de
Limoges.
Aujourd'hui, cette maison est éteinte dans la personne de l'abbé
Charles-Marie Dorimon de Féletz, ancien administrateur de la
bibliothèque Mazarine, membre de l'Académie française, auteur
de mélanges sur la philosophie et la littérature, mort le 11 février
1850, dans la 8i* année de son âge.
Le Périgord ne pouvait oublier que ce dernier fut un des plus aima-
bles conteurs de son époque, et que, pendant plus de 40 ans, il fut le
modèle le plus accompli de l'esprit français; aussi la ville de Féri-
gueux a-t-elle tenu à honneur do donner lo nom de Féletz à l'une
des rues principales du quartier Saint-Martin, là où était un jardin
el une maison (portant aujourd'hui le n** 12), qui appartenaient â
notre spirituel compatriote.
Une des nièces de l'abbé de Féletz et son héritière principale,
— 20i —
M"* Pauline de Foucauld de Dussac, mariée au lieutenant-général
Morand du Puch, a voulu, par un sentim3nt de reconnaissance
pour son bienfaiteur, dont elle fut longtemps le secrétaire, que ses
enfants fissent revivre le nom de Féletz ; aussi, se conformant à
ce pieux désir, le général du Puch a-t-il demandé et obtenu Tau-
torisation, pour eux et pour lui-même, de s'appeler désormais du
Puch de Féletz.
Dans TEtat général des gentilshommes de Télection de Sarlat,
maintenus dans leur noblesse, en 1666, par M. Pellot, intendant de
Guionne, ligure le nom de Féletz; il se voit également dans la liste
des votants pour les députés de la Noblesse, aux Etats-Généraux
de 1789, avec les qualilications de chevalier et de baron.
'^^^ Dk FERRAM) (et Ferrant), de Montastruc,
1 de Montaubert, de Vaudou, de Mauvezin, de
*"i'" '"i!| I'"' '"'î-'i'ii;!' I
■iii.'l, •• • '.,.••■■" tli. „ , ■
Éliiiill^
Veyran , de la Bastide, de la Tour, de la
Valade.
Armks : IVarjrPiil à 3 fasces de gueules. — La bran-
die (le Moiiiaubcrl ajoutnil à si-s armes : un chef
d'azur.
Le premier auteur de la maison dt» FiTrand est Arnaud-Garcias,
damoiseau, co-seignour de Pardaillan, marié, vers 1275, à Gni-
raude de Malvoisin, fivre de Pierre de Ferrand, chevalier, maire
de Saint-Emilion, en i2H1.
Du (lit Arnaud . on compte 17 degrés non interrompus. La
baroniiie de Mal voisin ou Mauvezim resia dans la maison de Fer-
rand, branche ainée, juscprau mariage^ de la fille unique de Gaston
de Ferrand et dWntoiîieltc du Faur av<r Henri d'Esco<léca, mar-
(juis de Hoisse (15 iiovriiibn* Kî^i».
('elle raniille, originaire de IW^^enais, a formé, au xvii* siècle,
<l('ux bnuiflirs (Ml Pc'rigord, relie de Montaubert, dans les parois-
ses de ("elles ei dr Kr';,Miilhae, (?l celle di» Montastnic, sur les bords
de la I)onlo;;ne.
Celle «!«• Montaubert se lixa en Périgord, par le mariage, en
11)21, de (ieoi-^-^e^ de Ferrand de la Ra^tide avec Jeanne du Puy fîe
Rr«'*inoiit. et «elle de Mn||la•^trMc, par le mariage, en 158ÎI, de
Rertrainl «le I"'«m raii«l. écii\i»r. avec Jeanne dWbzac, liéritiéro de
son père, Fraiieni» «r.\b/ae. <eigiii»ur di» Monlasirnc
— iOh —
Un Ferrand de Montastnic fut convot|ué au ban de la Noblesse
de la sénéchaussée dR Bergerac, en 1689 el en 1789. On voil
iiiscril , à Périgucux , parmi les volants, dans l'Ordre de Ib
Noblesse, inessire Jean Ferrand de Montaubeit, chevalier de Saint-
Louis.
De FEHRIERES, de Sauvehieuf — ancien
repaire noble , avec justice sur Aubas el le
Cheyiard, en Périgt^'d.
Ahmes : D'argent au pal d« gueulei, à la bordura
Dans le Nobiliaire tic l'abbé Nadaud, elles
sont décrites ainsi : <ff gueules ao pal d'argent accompagné de six
billettes de nii'nie, mises en orle, ou à la bordure dcniiculée
d argent.
Cette noble et ancienne inai.-ion est connue dès le xii' siècle et sa
Hliation est suivie dès l'an 1281.
Elle a produit un maréchnl-de-camp et le célèbre marquis de
Sauvebœuf, chevalier des Ordres du roi, lieu tenant- général de ses
armées, dont le pi're et le grand-père étaient chevaliers de l'Ordre
du roi.
En 1549, Ajmard do Perrière s -Sauvebœuf était admis dans
l'Ordre de Malte.
Les Ferrières l'^laiont seigneurs d'Aubas, commune de Saint-
Amand-de-Coly, et leurs armes, telles qu'elles sont décrites ci-
dessus, se voient sculptées â la voûte de la chapelle de l'ab-
baye . surmontées d'une crosse d'abbé. Cinq des membres
de cette famille ont été revêtus de celte dignité, de 1544 à
1681.
Cette maison a été maintenue dans sn noblesse, et a voté, en
Limousin et eu Saintonge, pour b's dé[>utés de l'Ordre, aux Étals-
Généraux de 1789.
De FÉNELON (db Saugnai:) , de la Mothe-
Fénelon.
Armes : D'azur il trois bandeii de ■inopla.
Devise ; A ïo priDcipiaia dcsiaet. 0
Cette maison, dont le nom piili-onymique es|
Snl'ii^uac — petite ville à deux lieues de Sarlat
— bfireau de la famille, a doiiiir à l'Eglise trois
archevêques et neul' évèiiucs, dont six ont occupé le àège de
Snriat : en 1359, H85, 1567, ItVlM. i(i04 et 1659. Trois de ces
derniers étaient de la Iranclie dite do Salignac de la Mothe-
Pénelon , qui compte l'immortel Fénclon , arehevOque de Cam-
brai.
Il serait dintcile, dans une simple notice, d'6nuinérer le gnaû
nombre de sujets qui, à toutes les époques de notre histoire, se
sont illustrés par leurs vertus, leur talent, leur courage et leurs
grandes alliances.
Je citerai tout d'abord Hugues do Salignac qui, partant pour la
première croisade, do 1096 à 1146, lit une donation à rabba}-e
d'Uzerche, et dont les noms et armes figurent au musée de Ver-
sailles.
L'armée lui doit, entre autres personnages, vers la fin du règne
de Charles VII : Rnjinond de Salignac de la Molhe-Fénelon,
l'oniniandcur de Malte, :*énéclial liu Périgord et du Quercy et
lieiilenaiit-){é[iéml du (gouvernement de (juienne ; — son fils, qui
fut troiiverrienr du Péripiiil et du Limousin, pour Jean d'Albret,
roi de Niivarre; — Beririuid d<- Sali<;ti;i<-, qualillé seigneur de la
Mûlhc-Kéiielon, vicomte et bamn, tlievidier de l'Ordre du roi,
conseiller d'Ktal, e;ipitHiiie de 5lt hommes d'iirmes d'onlonuancc.
nmlmssitdeur eu AuKieterre et en K.-i[iii(,'rie, chevitljer de l'Ordre
du Saiiit'Hs]irit, <|ui l'itt père di- Jeun de Sidi|.'iiac, lequel, après la
bataille de C'tuti'as, vint défetidre la ville ilc Sarhil, atUquëe par
les troupes dr- Tiirenno, et en lit lever U- sièjje. — Dans le discours
qui était prononeé to'is les uns dans cette ville, pour célébrer
l'iiiiniversHiie de cet évi-iieiiienl, ciilniil toujours un éloge de la
maison de }>iilipia>'. Ci' uiènic Jean perdit ^.'li •rieuriument la vie au
sièyi" de la ville de Doitune. Sui petil-tjls, te iiun-quis Antoine de
Sali^^nae de ta MutUe-Kénelmi, fui li<'iiton:nil-^énér;d au gouver-
nement de la hante et l.a^-^c Maivhe.
C'est du mariiiKi" du l'ivre rie ee ilenii''r, [>ons île Salignac,
sei^rueui' de la Motho-Sali|.'nac, avec la sœur du marquis de Saint-
- 207 - .
Apre (de la Cropte), lieutenant des années du roi, qu^ provint
François de Salignac de la Mothe-Fénelon , précepteur des
enfants de France, archevêque-duc de Cambrai, mentionné plus
haut.
Un Gabriel-Jacques, marquis de Salignac-Fénelon, fut tué h la
bataille de Recourt. Il avait été ministre plénipotentiaire au congrès
de Soissons, ambassadeur extraordinaire en Hollande, lieutenant-
général des armées du roi, chevalier de ses Ordres, conseiller
d'Etat d'épée et gouverneur du Quesnoy.
Son fils aîné, François-Louis de Salignac-, marquis de la Mothe-
Fénelon, successivement guidon de gendarmerie, colonel au régi-
ment de la Fère, à la tétc duquel il fut grièvement blessé, à la
bataille de Lawfeld, commanda sur les côtes maritimes de Pro-
vence ; mort lieutenant-général, à Tàge de 84 ans, peu de temps
après son retour de la Martinique, où il avait été envoyé gouver-
neur-général des iles du Vent, pour en prendre ()0S8e86k>n à la
paix, en 1753.
Mais je m'aperçois que l'étendue de cet article dépasse les
limites que je m'étais tracées. Je dois donc me borner à indiquer
les sources où Ton pourra puiser de quoi suppléer a ce qu*jl y a
d'imparfait dans cette notice sommaire. On les trouvera à la
bibliothèque publique <le la ville de Périgueux, dans les œuvres
généalogiques de la Chennys des Bois, de Courcellcs, de Saint-
Allais, de Tabbé de Lespiue et autres auteurs accrédités.
Inutile de rappeler que les Salignac (alliés aux d'Abzac, d'Au-
busson, d'Aydie, de Beaumont, de Beaupoil de Saint-Aulaire, de
Caumont la Force, de Cugnac, de Gardaillac, d'Escayrac, de
Gourdon, de Gontaud-Biron, de Laval-Montmorency, de Lostan-
ges, de Maillé, de Pellegruo, de Pardaillan, de Raslignac, de
Koyère, de Ségur, de Tallryrand, de la Trimouille, de Bonneval,
de Honneguise, d'Esparbès de Lussan, d'Ebrard de Saint-Sulpice,
des Cars, de la Cropte, de Philip de Saint- Viance, de la Roche-
Aymard et autres grandes familles des plus distinguées), ont été
maintenus dans leur noblesse, par sentence du 28 août 1667, et
0
qu'aux Etats-Généraux de 1789, figurèrent, parmi les votants pour
les députes de la nobl(^ssc» : Mcssire François de Salignac de
Fénelon, capiUiine à la suite de Dauphin-Cavalerie, résidant au
repairo noble dv Combalonie, paroisse de Saint-Félix de Bour-
doille ; et autre Salignac de la I^ncie , paroisse <le Saint-Jean-
d'Estissac.
De FEYDIT (on db Faydit), de la Tour, de
Tersac, Je SainHîarthélemy — Périgonl et
Quercy.
L'Armoriai manuscrit cité plus haut donne
sous le nom de Nicolas île Feydit, écuyer, sieur de la Tour, habi-
tant de Soiul-Barlhiileiny, ciiiiloii de Bussière-Badil, sénéchaussée
de Périgucux : dv gueules bu Hou d'argent. — Four timhre : le
casque h demi louriir. A lias : d'nzur à trois l'-loiles dargeal.
Mais, sous le nom du Feydit du Tersac, elles sont telles que le
dessin ci-dessus les donne.
Celte famille, dr très ancienne chevalerie — csl-il dit dans le
Nobiliaire d'Auvergne, par J.-B. Boullet — originaire du Limou-
sin, et répandue en Quercy, Languedoc et Périgord, a été main-
tenue dans sa nohiesse, le 15 mai 1CG8, par ordonnance de
M. Pellot, intendant de Guicune, el a fuit ses preuves pour les
honneurs de In cour, où elle a élt' admise en 1788.
Db FILHOT et de Fillol, de Mazière (repaire
uohie, comntnnr de Montravd, canton de Sigou-
k->i, de Maj'ans, de Chamhaud, d'Escutes, da
Ferrade de Laiicbive.
Anar.t : D'or au sautuir Af gueules, au ftanc cutlon
d iiur cliargë d'uni; (leur de U* d'or.
âuus le nom écril de FiUul, on trouve les annes suivantes :
Jazur il trois put 1rs Je griiïoii d'or.
Quoi quil en soit de lu dilîtreiicr ijui existe dans l'orthographe do
nom el dans les iii-mes, je dois consluter iiue, |)armi les familles en
faveur dL'squolti's ont éti- niidiis îles jugeinriits de maintenue de
nohlessc. lignrent, dans la péri'idc de 11)07 à 1718, celles de
Filhot et àf Fillul, ol ipit' ces deux noms se voient aussi dans
les listt's des volants de l'Ordre de lu N'ohiesse pour les députés
aux Ktats-Liénéruiix de ITM'J. à IVrigueiix, à Libounio, à Bazas el
à Bordi-iuix.
- 209 —
De la FILOLIE, <le la ReymoïKlie (en Limou-
sin», de la Toiii-, de la Fiiolie, de Savi^'iiac, de
la l 'elito-Filolif (ancien repaire noble, commune
le Condal-sur-Vézére), de la Valade, de la Ma-
liDiiie, de la Oraiiflo-Filolie (près Montiyiiae),
lo Huréo (en Périjrord).
Anum ; Or gueulas il iln lion d'or anné el lampaj>!tR
Si>n>. Ji^ nom di' lu Filutic (Jenn). marié à Gabricllo d'Aubusson,
l'ii lôi.'i, (.^oiirri'llrs donne les armes siiivtintos : (fozur à trois
•iHiiloirs illanrliisj tl'iniji-iil.
Sons le nom -lul de N. <li' In Filoiie, le Grand Armoriai de
/•'riiiice (repisli-e île Sailal , les énonee de môme.
('elli- mnisnn, ii'inme \mr liti-es uni lieu tiqtieâ depuis le sii*sit>cle,
iipiianiinl, |ia[' ses allinnies, ini [.imousin, à l'Auvergne, mais
{iriinilivement an l 'éripnil, oii i>ii la voit en possession de plusieurs
fiefs .-1 i-liùlean\ (le ei- m.m (II.
l'n de se^ n-préseiilaats, ollii-ier supérieur de eavalerie, n, dans
s<sarei.ives, .les lillivs de Henri II, Henri 111 et Henri IV, dan.s
lesipielles ses aneèlrc;. soid (jnalilîés, pnr l.i.'nrs Majestés, de nos
amis les sires de la Fiiolie. Il n, en outre, les élals de services
■ l'un de ses nseendanl-i, .Arnaud de la Fiiolie, i|ui eombattil à
Contras et suivit le roi de \avniTe à Anpies el à Ivry.
Un autre assiste aux deux sié(fe> de Sarlat par les Iroupos du
nii et de la Lif,-ue. (Voir la Ijrnchnriî de I.aseonx.i
Cliarles de la Fiiolie. di- la Toiir, de S.-iviynai;, fut exécuta révolu-
lionnairement à Hrive, en 17!!i. Sdii inteiTO^atoire et !o réquisitoire
de Lnnot, représentaiil du peuple, sont l'utre les mains <lu colonel
de la Fiiolie île la Iteymondie, son pelit-llls. Il avait épousé Adélaïde
de Lasteyi'ii' dn Saillimt du Lac.
Le père du eoloiu'l porinil ses armes accolées à celles de Fon-
tanj^cs, ipii sont ; t/e ijuvuloa au clii'f rlutrr/r de troi.i ffears de lis
iffiziir /lO^rfn ru Ihsn:
l, Parmi «m .illianc.'», j<i Rilfi'ai Ip« r.imill<'s d'.Vbzau, U'.^nitlani. d'Au-
tiuiMiii (le la F"ui1l:iil'' hr.iiiulii: tle Villan', ilo ilcriiri, de BuMrrollrs, d«
Calïimonl, i|.' c: ii il.iill.i^-. ik Ddis-fiilh, ih- Foulaniri'î, <Xp Lasleïrîo du
^ailLiiil du \..t: .lu l.^.u. li.! MiiniirjssiiL', di; Ho.ln.-,.'houarl , de la Hoche-
,ou.;4ud, de Itu.xr-.', dt: ^Liliguao-Puutloii, Daliiiai» dtd t'argcs.
14
Cotlp famille a été iiinititeriiie dniis sh unhir-sse par ()'A|ïiii>s:î(>su.
inleiiilant de Limo}.'i'^, i\c IW<H n 11)74.
De FLAMEM:, dr ItriiKar, lU- Domi', de Fey-
■eaiix. l'ic.
Elles rionl i.'lrvéï's sur des sa-aux appeiidus h
ileri litres en pairlieiiiin de 1310, 1374 et 1406.
A i'arlii'le de Hnizac, ii" \it, il est dît, d'aprè»
Lkiu réelles, que la ramille de i-e inim s'esl éteiiile dans celle de
Uurand de Laudouie i Durand du Haslil d'Aiiheroehe), en 162â, t*
il ajoute qu'il ne faul pas eonlViudiv les Iti-uxac avec les Flamenc
de Bnizac.
(Jii'il me soit permis de ne pas aceepter, saii^ observations,
l'opinion émise par le -savant irénéa logis Le.
Kelatîvemenl à re\tini-tioii des Bnizac, en IKâi, dans la maison
Durand de Laudonie, Je i-appelcrai tout d'abord ipie , vers 1666,
l'Armoriai inantiscrit de celle épnijue, souvent eité dans ce recueil,
donne le nom et les armes il'nii lirimond Bnizac, seigneur de
Dôme, Icipiei lialiilail aliir> le boiirjî d'.Xgonac, ot j'ajouterai, pour
répniidir à in seconde as~crlion île Conrceiles, qu'il me paratt
presque r\ ident ijnc' les Mni/ac et les Klauiem: de Bruznc ne ftml
qu'uni! sonli' et mènii' laniiile. ICt, en effet, si, en 1666, les pre-
miers sont ilén'inmii'-s Hni/rn- . >i'it,'neurs de iKiinv, et cela esl
i iiiteslahle, ]iitisi|ne dan-i l.-. jiLt,'eineiits portant maiatenue de
noblesse, rendus par M. de Mnnlu/<>[i. >nbdélé^nê de H. Pellot,
intendind de 'iiiieniic, l'iiii voit lifinrer, en février 1667, le mèm»
ririmiuid Uruziir. éniyer, seij:iieiu- di' llfinw : v\. si les secoodedo
nom de Kliiineiii- cte Hnizac— i-e i|ui esl également prouvé — soot
qualitlés, en I-Viii cl l.'iiii, dr' .-eitrnenr?- de Dûmc, que devienneal
alors les iisserli'His de Courcell.'S ■*
Quant aux anin-s de>. llni/ai', >i un lion seul îles Klamenc de
Uru/ac, les Uniziic en porteiil iroi.'i. il n'y a rien là qui puÛM
i'>ti>tniiT. car un -ail que le> arniuiries onl ^voiivent varié dans on
Krand iinmlTe di- fannl!i'-. la'il.M par de- j,ri^ur"> ei quelquefois
inéine ])ar le elijiM;.'i'ini'nl i-iriijjtel di". '■lUiuix el des pièces, L'é-
cnssiiii aux Ir'ih li-ii-- -i- Miil aii>.-.i •■iilniivr li'iiiif hnnluiv de huit
bfiatils, i''esl ainsi ipr.-lle- -onl d.-nnées par (^labaud, l'auteur du
— 211 —
tHhleau (Tt-Qéa logique de la maison royale [le France, sous le nom de
Antoinette h'Iamenc, fllle de JnubortFlamenc de Peyraux, seigneur
•\o Bruzac, ot de Catherine de Lostaiige, laquelle épousa, en H60,
IhTuard de Fout-auld, éouyei-, soigneur de Lardimalie. (Voir la
ifihiéalogie de la maison de Foucauld, par ledit Clabaud.)
Après les détails qui précèdent, n'esl-on pas tenté de conclure
que Ooureellos s'est trompO, eu disant que les Bruzac étaient
l'Ieints, l'n Ifi22, et que ces derniers et les Flamenc de Unizac,
faisaient deux familles distinclos ?
1
Ë
1
itL- ijuculcs, passant I'
X 1 II 4, dV à iroia pais d»
; aux i et 3, d'or à deux vaches
t sur l'autre accornécs, collelcu
si de Béarn.
Longtemps en possession des chàtcllenios et
seijfneurics importantes en Périgord : de Mont-
pnn, de liurson, d'Kymct, du Fleix, les armoiries de cette illustre
maison ont nalurellrmont leur place dans \ Armoriai.
Ce fui Jean-Baptisli'-Ciastou de Foix, seigneur du Fleix, qui
ulilint des lettres du coiitlnnalion des privilèges accordés à la ville
d'Eymet.
Frédéric do Foix, comte de Gurçon (commune de Carsac, Ville-
franchc-de-I,ongchapl), d'Eymol et de Montpon, fut enterré au
couvent des Minimes di- Plagnac, commune de Carsac, et sa
femme, Jeanne-CliE<rlotte de Caumont de Lauzun, mourut égale-
ment dans lu riiàtt'au de Montpon, le 21 janvier 1671, âgée de 77
ans, et fut inhumée auprès de son mari.
Haute et puissante dame Marie de Foix de Candalle, vicom-
tesse de Kibérac, au cliâteau de Monlignac, le 23 mars 1600.
Une Suzanne-Henriette, dite dame de Montpon, connue par sa
grande cliarilé. lesta ù Montpon le 25 janvier 170fi.
Le peiit-iils de Frédéric, Henri-François de Foix Candalle, duc
de Bandon, comte de Curçou et du Fleix, pair de France, cheva-
lier de l'ordre, etc., fut convoqué au ban de la noblesse du Péri-
gord en lOSa ut mourut sans enfants Ij 28 février 1714.
De FONTVIKIXË, de Monbouchet (maison
noble, coinmiini' île Lamonzie-Saiot- Martini, Je
Montcuq (châtellonic de Bergerac),
iKKES : Dp pw
3 nu lion d'nrfrcnl i
Le nom dp retlc t'aniille ligure dans les assem-
hlt'cs de lu noblesse du l'érigoi-d en 1789, el l'un
de ses [nombres voLn pour les di'imli's de l'Ordre à Périgueux,
qu.'dilîé baron de Foiivtelle. (\'ni[- les procès-vcrliHiix à celle date
et les procurfllions.)
LIE Komii-:?:^.
de Liiivsl.
lie Moiitai^ftiHc, de Cotirtagelle.
AnxF.s ; iie jroftilc» l'i deux «ncres il'arpcnl poaéM ca
|m1 l'une sur rnnirc, ■■rlli* (le In pointp à une Mulc brao'
i-lip ilii r,-.l.- BÛnnSlFf.
Sons le nom de Fondes île Laresl, le Oraiid
Armoriai de France (rc){istre de Périgueux],
lionne les armes siii\niites : Mi-pinHf, nu I, d'or » une eoaronne
de laurier di- siim/dr eu flicf '•( uuv demi couronne de même eu
pointv, mouviuilv dr In l'iirliUoit ; et im J*, d'or « un pin de siaoph
eu ciwfrl un d'-mi de même ru jiuiulc uwuvani de la partition.
(^elle l'amillc a vnii' ji P.'iijjii.'UN dmis l'Onlre delà Noblei»fle,
lors il.'s Kl:ils-ri,'>nrTiiLix de 17WI, diuis la personne de mcssire
Jai-quc-; (le Kor^ie-, tlu-viilier. seitriienr de M'inlHignac, habitant
du cii;itciiii d.' •.■•• rmrii, jiiiri>is~r Ar Saîiil-Saiid. en IVrigord,
liK FUltNKl. ut l'E FoihSEï,), de Liineyrac, de
lleillar, .le la Cour, do CoutUlas, de Minzac, de
ot<-i' d'br, caniMUid* dt
l'.mtuii — el surmoalM
.11 cl>' ;[1ii-iiIfs ebuff
'1 Ir-t |>ii>i-f« dp pueiitet.
-SoU. !,■ jh.m dr F..I
n tronvc ù un vol d'or.
— 2i:\ —
celui de Fournel de Miiizuc : d'uzur ii rhux tàùjlfs. Ne
;e pas deux ailes, c'est-R-diro nu vol. coiiime il «-il dit à
ï qui précède 1
le nom de Foniel seul, loa armes sont diVritcs : D'azur
forgnut ot une liordiire cuusiif de snhk.
• famille, d'après Courcclles, serait on;,'iiiaire des EinU
is, où elle possi>dnit le tilre de séniiUnir. Etablie cii Lau~
au XVI' siècle, elle a foriué plusieurs braciuhes dont les
\. se sont étendus en Aiij^oumois et m IVriKoni, oii elle
t toujours.
1 été maintenue liiins sa noblesse en iri(10-lfi(l7 |iar d'A^uos-
endant de Limoges, et aux niêines dates, Antoine de Foin*-
lyer, sieur de Minzuc, flpiire dans un |)roeès-verl)al devinil
loulozoïi. subdélégiu' de NL de Pellot, iiiteintaiit de Itor-
jiortaiit vérilÎL-alitiii de ses titres de nobles-;!' ileviuit lui
les listes des votants pour les députés de la noblesse im\
éiiéraiix de l~8!l se voient, à Anjroiiléme, les Fornel rie
de Limeyrac, de Coutillas.
"* KOHMIGIEH DE liÊMS.
. Oazal.
Akhks ; irnzur ù l.'i bniirli
louricalix do guelilps. {Lrh
Bur un l-slamenl mj-siiqiic
du 7
■ Hcaiipny , de
'ti^irgcB de Iruin
-^ ^ \m veuve dit chevalier de Kormigier de Beau-
■^ '^ puy vola, R Périgueux, pour les députés de la
e aux États-Généraux île 178'J. par procuration donnée
■e Jean-Baptist(^ de Havilhon, elievalier de Saint-Louis.
. de Génis iai.sait partie de la (lliamlire des iléputés, sous
uration.
ierre-Marc de Beaupuy de Kormigier, ancien prieur el
■de Merlande. mort le 11 septembre I7«i, âgé de 50 ans,
' prieur lie Cainps^ne, en Siu-ladnis.
!an-Baptisto de Ueaupuy lut curé de Casteinaud, du 25
re 1775à i7'.H.
— 214 —
290
Du et DE FOU (Raoul ou Rodolphe), Évèque
de Périgueux en 1468.
Ahues : D'.iziir û l'aiglu ûplojFe d'or (I).
Uevihe : Cfritaa aumqaein exidU.
Dans une notice sur lesévêquesdcPërigueux,
l'abbé Audierne dit que Raoul duF'ou.issud'uiie
noble famille de Brelat^iic, était fn'Te de Jean et
d'Yves du Fou, coiisoillors ol chambellans du roi Louis XI, e1
<|u'après avoir gouverné l'f'uliso de IVriptieux, deux ans et vingt-
huit jours, il fut transféré à Angoulùmele l> juillet 1(70 et àEvreux
le 12 novembre 1179, et nionrut le ri février 1510.
De FOL'GAl'Ll), de (^orguBC, de Lantiuialie.
d'issidcuil (Excidenil?), de Montancès, de Brw-
zat-, de Solignac. d'Auberochc, de Bii«, de lu
ReiiBudie, de la Faye, d'Auriac, de Cubjac, de
la rîarandie, do Vaux, de Dussao, de Monbayol,
d'Alassac, de Maslembert, de Saint^Frivai, de
la Bosse, do Monlri'al, de PoiUbriaiit. de Las-
coiix. de Milhae. de Bré, de Lareherie, d'Auiiay-le-Château, de
Haulvillars, de Lanteuil, de Saint-I iermain-Beaupré, du Dognou,
do Saint-Martial, etc.
AnuEs : De gueutcs nu lion d'or.
l'our Foucanld de Poiilbriant r Parti au t" d'or au lioa coaroneé
de giwiilvs, an it daziir nu poni d'iinjoul soulenu de trois arûbe»
niaçoinii-i's du sabh.
Pour Foueauld Sainl-fierninin, les armes ont varié. Ainsi, en
1278, au lias du testament de (Iny de Foiit-auld, seigneur de Saiot-
Oormain, on voyait lu lion seul, le<]uel t)(;nre, également le marne,
dans les éiussons sculplés sur If cliàttau et la chapelle de Saint-
(îennain-Beaupré Corrè/e , mais avec un lautM au-dessus pour
brisure, indice d'une branche cadette des seigneurs de l^jinlimsUe.
.'Vri|iii-, rfigounTImi m
il rsi ^1 t^Doui d«Tanl
— 215 —
Ce n'est qu'en 1393, 120 ans plus tard, que l'arnère-potit-fils du-
tlit ^iuy, d'après Glabaud, auteur de la (généalogie de la maison de
Foucauld, scella une quittance d'un sceau scint' (h fleurs ch lis,
hrisr d'une bnude, armes (|ui appartiennent à la haillie de Limo-
;ces, et qui ont été attribuées par erreur, ajoute le môme auteur,
aux Koucauld de Saint-Germain.
Pour Koucauld Saint-Martial : D'azur au lion d'oi\ nu chef dt*
iiivmo chargr de trois molettes d'éperon de sah/e.
La maison de Koucauld de Lardimalie, issue de Gorgnac, d'Issi-
«leuil, en Périgord, a toujours été regardée comme une des plus
distinguées de la haute noblesse du pays.
Kn ce i\m concerne les Koucauld de Saint-Germain-Beaupré,
sortis également, dit Glabaud, de (îorgnac, dans le xui*" siècle, et
établis depuis à Saint-Germain (Gorrèze), je rap[)elerai (ju'un de
-^es membres, Gabriel de Koucauld, seigneur do Sainl-Germain-
Heaupré, eut riionneurde demand(*r en mariage, pour Krançois II,
roi de Krauce, la main de Marie Stuart, reine d'Ecosse, et que ce
fut son [)etit-neveu, Louis de Koucauld de St-Germain, comte du
Dognon, {|ui obtint \o bâton de maréchal de Krance, le 20 mars 1653.
Dans un ouvrage où Tabbé Hatier traite de Torigine des Kou-
«•auld de Saint-(iermain. lescjuels, dit-il, proviennent du Périgord
et descendent de la maison souveraine des ducs ch^ Guienne, il
semblerait que les Koucauld de la Hoche, de la Hoche-Koucauld et
les Koucauld de Lardimalie n'ont pas une origine différente, et, en
rela, le savant écrivain partage Topinion émise par l'abbé Lo La-
boureur et Glabaud. Ge dernier fait remarquer cpie lem-s posses-
sions étaient dans le môme voisinage ; que les premiers ancètrcîs
des ims et des autres exerçaient des bénéllces envers Tabbaye
d'I'zercht», dans le xr siècle ; que les mômes noms de baptême?
étaient fréquemment adoptés alors et longtemps après, dans les
•leux maisons, et il ajoute (pi'Aymeric de la Hoche-Koucauld, vi-
comte de Ghàlellerault, avait pour armes un lion, qui est de
Koucauld, et pour brisure une bordure de hesants, (Sceau apposé
îiu bas d'une charte originale de 1230.)
De son coté, nu journal héraldi(|ue et généal(>giqui» italien, im-
|irimé' à I*ise. a publié, dans son numéro de novembre et décembre
i^^T."). un article' qui a pour titre: (iOup d'ceil héraldi(|ue sur les
irlalioiis j)robablt»s tMitre les «lifférenles bran(!hes du nom de
Koucauld, lecjuel artich» autorise à jXMiser, avec Gourcelles, (jue la
iiiaisou i\r Koucauld Sninl-Martial. m Languedoc, cjui a conservé
•lnn> ses armes le lion, avec un rh^f pour Jtrisurc, est également
— 216 —
une branche des Foucauld de Lardimalie, en Férigord. I/autenr
déclare, en effet, que les deux maisons nobles, riches, puissantes
au même titre, et qui n'ont aucun intérêt à rechercher entre elles
une alliance pour obtenir un nouvel éclat, ont le droit (remettre
des prétentions à une même origine.
Il résulte de ce qui précède que la maison de Foucauld, en Fé-
rigord, est la souche de toutes les branches ou rameaux, énoncée^
en tète de cette notict\
A l'appui de cette opinion, qui est celle de grand nombre de
généalogistes, est-il besoin de rappeler, qu'à toutes les recherches
de la noblesse, les Foucauld ont été maintenus, et, quVn 1789.
figurent a Férigueux, parmi les votants de l'Ordre de la Noblesse,
plusieurs membres de la famille, qualilié's de hauts et puissants
seigneurs, de chevaliers, de barons, de vicomtes, de comtes et de
marquis de Foucauld (1). C'est ce dernier Foueaidd de Lardimalie
(lui, nommé député, se lit remarquer à TAssemblée nationale; soit
par ses talents et ses qualités (*hevaleres(jues, soit par le zèle ar-
dent et infatigable avec lequel il défendit les droits du trône et de la
royauté contre les envahissements de l'opposition révolutionnaire.
FOURNIKH-SARLOVEZK, dt" Sarlal.
AuMKs: D'iizur à deux chevrons d'argent ac(^inpagnée
en pointe d'une (Hoilc d'or, au chef de même, char^ de
trois roses do gueules.
L(^ général Fournier-Sarlovèze, comte de
l'Empin», a laissé une r(»putiUion de bravoure
(|ur ses thicls trop frécpient^ n'ont pas peu con-
tribué à lui eontirmer.
l'n neveu de son nom élail ])n*fet sous le second Empire.
203
â
•
* ~
1.
il
FOl'HMFJl iFiEruiE . Kvéque de Férigueux
en 1 .")()].
Akmk- : l)';i/Mr, .ni «'h»!" d'ar^rent cliargé de trois tieroe-
feuilles d«' siiW'i»!»-.
Familh* nnblr «b* rAnv^rgne.
Il i»>t dit diui-- l'AV/// (/'' rKfflise du Périgord^
\i- Voir aux pr(»"i"i-v»rbaux.
I>(ir le p. Dupuy, que ses domeiitiques, AnvprpnatB, l'étranirlpTenl
l'I. nprps l'«voir voir, prii-<-iit lu fuite.
De FHANCHKVIIJ.K (D»r
l'mjfueiix (l(îi)3).
pi), Êvéque de
I.e nom 'le (-Vinicliovilli- iloiiii^' à nue de nos
iliio'siHibliiiiics riippi'llc inj rli's nomlireux nctos
lit' liljiTiilili's (il' M"' fis Frjini.hcville, sunioiriim'' li' \>ère. des puii-
vn's, Su (.îninilcrir iiyunt fuit ilon iinx liitliitiiiils i)e l't''i'i^ioux et île
la IjiiiiliiMie il'uii luv p.I jiii-iliii jumr nii niiiit une pi-oinuimilfî pu-
liIii|uo. I.ii ville a voulu perpi''tucr le souvenir ilr son préniTeux
tiienraileiir; et c'est tiiiisi ({iin rcltit [iliiee, liieii tpragnindic pni'
■ iivcrses ai-qnisi tiens et servant Hiijoiii-iriiui do champ de foire et
df eliaiiqi de mainjMivros, n'en roiiserve pas moins la dénomiiialioii
de plaee fraiielieville.
M^' de Kranchevillo [iioni-iit h' ■iH mars 170:^ et fut enseveli le 2H
dîins r.VI'se riiv relifrienses de lu Visitation.
De FHOIDKKONli — pins ancusnnement de
Kpoydefoiit, et c'est liien ainsi ((ne le nom de-
vriiil être i-cnt, car de FrifridofOMte qui se trouve
diin- les anciens litres latins, ne peut faire Kroi-
defond, rriiùs liien Froidefont (Ij, — des Farfres.
di' Ilonla/ac. île Helnsson(^|,di' l'on/elandei'S).
du Chàli'tiet '4 . de DelHsIe, de Dunix, de la
de ('.tiRnccuie, de la Higondie, de Hoisvigier on
liiiteim, commune d'Aturiâ', de Ponelaret.
'l'ipidorcinli') , ligure |ki
— 218 -
Abmes : De gueules à deux pattes de griffon d'argent posées en pal.
Alias : Deux pieds d'aigle.
ij Armoriai i\e d'Hozier, VII* rejçistre complémentaire, constate
rexistencc aux xiii*, xiv* et xV siècles de plusieurs sujets du nom
de Froidefond, mais il iio donne une iiliation suivie que depuis
1550, conformément aux aiTéts du 19 mars 1667 et 24 février 1697,
qui n'exi^^eaient pas de preuves antérieures à 1560 pour la ji^still-
cation d'une noblesse (roxtraction.
Cette famille, sur la production <le ses titres, a été maintenue
dans sa noblesse par diverses ordonnances, dont une de M. de
la Bourdonnays, intendant de (îuienne, que plusieurs arrêts du
conseil d*Etat du roi sont venus confirmer.
Antérieurement, j)ar une ordonnanc»^ en date du iU mai 1640.
Marguerite de* Froidefond avait été décharj^ée <rune taxe de 40
francs, à laquelle elle avait été indïiment portée, car en marge est
écrit : Ladite Marguerite déchargée attendu sa (jualité de noble.
Le 2i mai 1717, Hélie de Froidefond, écuyer, seigneur des
Farjfcs, est reçu A bommage au roi pour raison de rentes qu'il
possède dans les paroisses de Montrem et Coursac, conformément
à rhomnia*;o rendu par feu Pierre de Froidefond, écuyer, seigneur
du niiastenel, son père, on 1687.
IMus tard, messire Josepb-Antoine de Froidefond, chevalier.
seij^nieur du Chàtenet, mousquelaircMMi 1764, conseiller au parle-
ment <le Hou(Mi (Ml 1708, fut nommf* niaitre des requêtes au conseil
d'Ktat du roi en 1772 ; r(»t oflice donnant noblesse, cha(|uc titulain*
était tenu, d'après un édit de décembre 1770, de payer, outre le
marc ordinaire, un droit pareil à celui qui était exigé pour les ti-
tres de noblesse ; mais, par un arrêt du l»i jtiillet 1772, ledit An-
toiiKî en fut dispensé attendu sa possession de» noblesse.
Dans les .\rehives de la mairie il est dit : « Qif Hélie de Froide-
fond, (*(uyer, seii^-^neur des Farj^'^es, ^entilbomme «lu Férigord, fil
enregistrer ses titres «le iiol)lesse au ('.onseil souverain de la HariU
nicpie le 10 juillet ITss. *> i Voir le C.atalogue des rventilshommes —
noblesse des c.olonii's, >uppléinent — |)ubliè en lH6r> par MM. de
la I{o(pie et E. de Hartliélemy.
Dans le (iatalOj^Mie der^ (it»ntilslionnn(*> ipii ont fait leurs preuve:^
devant les ;r«MH'alo^i>tes du roi punr iMre adini> aux écoles royales
el au -service militaire, li^iue parmi re> derniers : François-Marie
de Froidefond, lil> de Léniiîird de Frnidefui; 1. l'cuyer, seigneur de
flouia/ae. ebevalier de l'Onhe roval et militaire de Saint-I/Ouifi.
— «19 —
ancien capitaine de cavalerie, et de dame de Jehan de Betussou.
iVoir le Chroniqueur du Prrifford <?( du Limousin, III" V.,p,82.'i
if rappclerai également que la Fainille a volé poui' les dëputés
de la Noble^isi! aux Ktatâ-Généraux de 1789, à Périgueux {voir aux
procurations), à Libourno et à Paris).
J'ajouterai en terminant cette notice que la maison de Kroidefond
H donné plusieurs maires à l'érigueux de 16(i7 à l(i08, de 1712 k
1713 et de 17:îU A 1737 ; des consciljefs en parlement ; un premier
et un second pK'sidenl au présidial ; un député sous la Restaura-
tion ; un pn^fet, puis consul de Fnincc ; nn colonel ; un lieutcnant-
eolontd ; un sous- intendant militaire, et des ofliciers de tous
prudes ; plusieurs chevaliers do Saint-Louis, et, dans la Légion-
d'Homieur, des ofliciers et un commandeur ; dans l'ordre de
Saint-<in'}Çoire, des chevaliers et un lommandetu'.
L'Eglise compte aussi des sujets du nom de Froiilufond, entre
autres, en 1581, un ubliéde Terrnsson < I) ; un missionnaire, Louis
de Kroidefond, pnUre, docteur en théologie, curé de Saint-Jacques
'le HiTgerac et prieur de Saint-Martin, lequel fut fondateur â Ber-
gerac de l'fRuvre de la Misériconlc, désignée plus tard sous le titre
des Dames de la Charité, et phisieurs religieuses.
Dans les listes des ehevahiii-s de Malle ou île Saint-Jean de
Jérusalem (orKanisation contemporaine) , figure : le comte CharU's
de Kroidefond de Floriim et ses deux fils Xavier et Henri.
Cette branche n'est piis la seule honorée du titre de comte. Ce
Hiéme titre ii été conféré, en avril 1K83, par le Saint-l'ére le jMipe
Léon XIII, a Koger de Kroidefond des Knrjires, en réiompense de
sa noble conduite, lors de l'exécution des décrets du 9 mars 1883,
contre les corporalions religieuses.
De froment, .1.- ou du Saillnns, de Paley-
de Saint-ltahier.
UEa : D'azur i\ trois tipis de rromeiit d'or poMM f «1
iruï» merlelles de iiit'int' posépH siiub k» trois «pis.
Du les trouve ailleni-s : IJ'iiznr nu cliuvrou
Hriji'ut iKwnwpiiynr rti iioiiilf de Irais i-jiis do
••ul cniiioiijuos d'or el trnia mprlelles pi>-
loiiinir. pr biillGilu 7 di's .-al.'ndoA il.- (ntivr l&Hl,
It ) jiiiii i\'- 1.1 iiii'mn .'irnw et ai hommagi:, [loiir l:i
sées â pI l sous les rpis, nu chef cousu de gueules chargé de trois
étoiles d'or.
Dans un in(»inoiro généalogique, il osi dit que la noble et an-
cienne famille <le ce nom (»sl originaire <le Home et qu'elle a fonné
plusieurs branches toutes qualifiées <le gentilshommes hannerets
et maintenues dans leur noblesse.
La première, établie dans le bas Languedoc, était décorée, dans
le XVI* siècle, de tilre de baron de Montaran et de Castille.
Le 3 août 1557, Léonet Froment, écuyer, seigneur du Saillans,
épousa Marguerite de Pompadour, IroisiènK» lille de François de
l'ompadour, s(Mgneur de ('.haleau-houchet et de Pieroux, en partie
frère de (.i(»ofl'roy de Pompadour, (''véquc* de Périgueux en 1552, el
de Anne de Montbrun.
Un Philippe de Fronirnt, llls d*^ Jean, écuyer, baron de Monta-
ran, viguier de la pn'volc' dTzès, fut lui-menu» viguier (PUzès et
lieutenant-général de la comté de Périgord. Son lils fut également
lieutenant-général <le la vicomte de Florensac.
L'ni» seconde branche s'établit en Poitou et étendit ses rameaux
à Montpellier, à Toulouse, à Lunel, dans la Marche, en Limousin
ri en Périgord, où elle ligure parmi les gentilshommes de rélection
de Sarlal maintenus dans leur noblesse par M. Pellot, inteii<lant de
(iuienne, en HW}i\. ('/est sous la dénomination d'Antoine Froment
du Saillans, seigneur de Jayac et de Paleyracque la famille y est
inscrite.
-29'
X'h
\h: FHONSAC, de tianiedeuil, Cros. LitU-rie.
l'ch, Virclh's.
VitMKs : h'or ;i \vo'\< tivllr^ de siiiople.
t^'lte fauiillr, «Irscrndaut, suppose-t-on, des
aiiciiMi-- >ire> d«' Fr:)iisac, pf»>sé.lait en Périgord,
dé- la lin du xv >iécle. la M'igneurie de Gante-
deuil. parMi>>r daii^ lu Juridiction dr Montpon, où elle habita
longtemps.
Kllc fut maintrnur, imi Prri^^ord, r-iniint* w\t\e d'extraction, par
rintriidaiit Prllnt, ni ll>r>7. Kllr -'c>t rUuiW m 1777 par la mort
dr Loui>-Knin(;oi> d«' Kroii>ji«-, rlirvidirr, ><M;;nrur de Pommii?ls,
«lîirdr.l.'.nil. Litlrrir, rt.-., dont la till«' tniiquf, llrnni'lte-rjiarloUe,
éjMMi'Na, Ir 7 **rptrinl»n' 177-'». Jrjin-P{»pti-sl«*-Antoinr de Bron^-
P.ézérac.
— ftei —
AymHr de Fronsac, qualifié noble et puissant seiffneui-, dans un
Hctâ de 1316, marié à Jacquelte d'Aydk^, e<>t le premier nuteiir
uiiqu<el remonte la Hliation de eette maison.
Henri de Fronsac, sei|i;neur d'Ucli el de Gaitledeuil , maintenu
par Pellot dans sa noblesse, avait épousé Henriette Acliard de
Vérac. Il ttgure sur le catalogue des j^ens de qualité de In séné-
chaussée de Herjjfrrac à convoquer au ban de la nobleiise i-n (tWSt
De KrMEL, de Monlénut, de Tardelle, df
Saint-Marc, de Roquebrune, de la Swlle, de la
Barlhe, de MonséRur.
AHUtB ; D'aïur à Iroia poîDleg ou tusces d'or, mujvunleit
lU' la poinic de l'écu.
Dkvisë : l.'na Mpa. uuam fiedus, unua aiunr.
La (généalogie de la maison de Fumel a été
publiée dans If? .\obiliaire de liuienne el de Gascogne. L'auteur
M. OÏ!ilvy, rappelle que les seigneurs de ce nom étaient qualillé!>
puissants barons dès la lin du \n' siècle, et qu'au mois de juin
1250, ainsi que le constate un lilre conservé dans les archives de
la famille. Ciidhaiil di- Fitinel tll jiarlie de la croisade de Saint
Louis.
Les Fumel, d'iincieimi' chevalerie, par leurs belles alliances oi
les i'm)iluis distingués i{u'ils ont occupés de tout temps, doivent
étr.', sans conlredil, ref,';u'dés comme étant des premières familles
de la haute [loblesse.
Leur descendance est prouvée irgulièremenl à partir de 12!)tl
jusqu'il nos jours ; tnais [uentiomier les nombreux degn's qui ,
pendani si\ siècles, l'ont coinpostV, in'oljhgerait à dépasser les
lindtesqueje inc .suis (racées; du resic, le .Vo/ti/jsj'/'e public à
Honleaux, en IR,"))), contenant, ainsi qu'il est dil plus haut, la
giméalugie de la maison de Fumel, pourra facilement suppléer à
l'imperfeclion de celte notice sommaire que je ne veux pas cepen-
dant terminer sans rappeler que Henri et Jacques de Fumel-Mon-
ségur, coseiiïmiurs do l'Iule (en Pépigord), ftironl convoqués en
168'.) au ban el arrièrc-ban de cette sénéchaussée ; que François,
baron île Fumel, seigneur de Caiissade, chambellan el gentilhomme
ordinaire de la chambre iln roi, chevalier île ses ordres, gouver-
neur de Marienbourg. amhas.'^adeur extraordinaire à Constantino-
ple, cHpitaini' des gardes de la porte du roi, fut massacré dans son
•
château de Fuinel par les Heligionnaires, le 2A novembre 1561 ;
que son fils, maréchal des camps et armées du roi, également
^gentilhomme ordinaire de sa chambre, commandant de cent hom-
mes d'armes, sous les ordres du maréchal de Biron, le 20 octobn*
1588, fut tué à la bataille de Centras ; que Joseph, comte de Fumel,
lieutenant-général des armées du roi, grandV.roix de TOrdre royal
et mihtaire de Saint-Louis, gouverneur du château Trompette, a
Bordeaux, périt sur Téchafaud révolutionnaire de cette \\l\e, le 9
thermidor an II de la République, âgé <le 74 ans.
Un marquis de Fumel-Monségur était député de la noblesse de
la sénéchaussée d*Agen, en 1789.
De GADDI (ou de Gadis^ Nicolas, Évèque de
Sarlut, en 1533 (Florentin i.
Ahmks : D'azur à iiiio croix trcfléc d'oi* ^l.
Il ne prit poss(*ssion de son siège que le 21
avril 1511, huit ans après sa nomination, retenu
sans doute à Home à cause de la dignité de
cardinal-diacre do Saint-Théodore, de Saint -Modeste et de Sainle-
Marit^ <loiit il était revêtu.
Il se démit de son sièjjre (m lôlG «ît mourut à Florence en 1554,
i7 février.
r
r
-m
GAILLOT . df Mayac . de Tousvenls, de
i :?|is^'^^ } Tailhardir.
AiiMKs : I)'a/ur a iiiir trto de licorne d'argent M>ot«-
iiiie par uiio pctitr croix, .déscc du même en pointe.
('es armes sont ainsi blasonnées dans le juge-
ment de maintenue, rendu par «rAguesseau,
lors de la rélonnation di» UiOO, en faveur de Hélir (iaillot, écuyer,
sieur de Mavac i»t de Nabinaud. diocèse de l'érigueux.
1 i^n li'S voil aussi : Kr.'wtf'lr. niix i et i . ti'azur ù h croix ûeuronné^
#/'»;r, t't Hiix :i et .i. d'or ;> rinq tnurtcnux >l»^ 'juculoa, fnrmaDt Sêatoiff
charge au /foiiit du rhcf d'au tuurt**au d'azur. ronteDant trois ûtun de Uê
d'or.
— 228 —
Krnnçois (>«illol, ^cuyer, chevalier de Tousvents, Keif^eiir de
Mnyac, flU du précédent, Psl compris, pour la paroi.^Re du Bourg-
dii-ltost, sur le calalogue des tfeiitihhommes de la sénéchaussée
lie Périgtieiix, » convoquer ou han el arrière-ban de 1669.
Ue gain (GuiK el Gaing), de Un
tRiffuac, de Plaigne, de Neuville.
Ces armes se voient ilans l'éf^lise de Oadouin,
surmontées d'une croix el d'une mitiv. I/ana-
logîe deç pièces de i'écu aver celles qui meu ■
Uent celui des Salignac — elles ne diffèrent que par les émaux —
a fait attribuer ce blason à uu abbé de Fénelou ; mais le vicomte
deGoui^ues. dans son histoire du Saint-Suaire, dit que ces armes
étaient celles de l'abbé Pierre de Gain de Linars, aux soins duquel
fui confiée la sainte relique, qui fut rapportée île Toulouse à
<^douin le 10 juin i iG3.
La famille de Gain, de la plus ancienne noblesse du Limousin,
>e ratlache au Périgord par plusieurs alliances el par les fonctions
émuientes qu'elle y a m'cnpées.
['il de ses membres, qualifié baron de Linai-s, chambellan du
roi, était sénéi'bal du Périgord, oflice qu'il résigna en I5i3, en
faveur de sou cousin, issu de germain, Armand de Gontaud de
lîiron, leipiol fut depuis maréchal de France. Il élail marié, en
ïïiSi, avec Isntieau d'.\uhusson, Hllc de haut cl puissant seigneur
François d'Aubusson de Iteaurcgard el de Anne d'Abzac de
l^douze : itn autre fut gouverneur d'E\cidouil. en 147].
Cette maison a fait ses preuves pour monter dans les carrosses
du roi. Klle compte un de ses membres dans la très noble et
illustre Eglise de Lyon. En 17KH, le vicomte de Gain vota en
Limousin.
i>[i IcH Irouvc auEâi Hvrc l'iidjonclion d'un chef cousu 'M gaeulea, à la
X rfc M»lle : nolammcnl sur uii ulllul donné a l'églisi- d? Psulbac, com-
c de Doiniii», l'ur I. bcvalîer de Gain de Linars.
De GALARD, de Béarn, de Brassac, de Ter-
raubc, de La Rocliebeaucourt, de Nadaillac, de
la Rousselière, de l'Isle-Bozon, d'Argentine, de
Bellevue, de Mirande du Pouyaud, de Saldebrut.
d'Arignac, d'Espieiis, de Caslelnaii, de S'-Avit,
'le Liineuîl, do Marsan, de S*-Maurice, etc.
ABHt^s ; Euarlelé, iiUK 1 cl 4, d'or à trois cornaillM de
, becquées et membrees de gueules, qui est de Galard ; aux S el
or à deux vuches passant de iiuoutes iji:corQéc3, collelées el dariof««
', qui est de DOarii.
'iSE DGS Ualabu : lavia iiuIIk via. — Devise deb Bbarn : Gj-alj« Dri
La maison de Ualanl, doiil une tradition rnjiporte l'origiDe aux
coinles de Condoin, issus ilrs ducs de (lasc.opne, a formé plu-
sieurs briUR-lii-s dont les rnnK'Hux se sont rlondiisen Armagnac, eu
Uuei'cy, e» Ageiiais, en Angoumois, en Bordelais, eu Périgord el à
Paris , ijuiililli-s dis titres de nian|iiis, comtes, vicoiulcs el barons.
Parmi les pe-soniitigus dont li>s gi-néalogistes Tonl mention, j<*
citerai : lîuillaume d(> Galard, qui lui, en 12W, pleige 'c'est-à-dire
caution) pour le roi, dans un Irailt'' avec le rai d'Angleterre; —
Raimond de lîaliird, l'ini de ses llls, (frand-maitredes arbatéiriere
de F'i'anci\ depuis 1310 Jusqu'en I3i6; — un autre Raymond,
évi'tjue do Goiulom, en 131", dont te surcessoiir fut Jean de
Galard, son neveu. Je rappellcnii, eu outre, igue cette maison a
donné des sénôcbanx de provinces, de- capitaines de 100 et de 50
liommes d'ormes, des ordonnances du roi, des conseillers d'Elat,
des ambassadeurs. îles lieutenants-(;ênéi'au\ et maréehaux-de-
cuinp, dont l'nn commandeur de Saiid-Louis, des chevaliers et
commandeurs de l'Orilre de M;dte, el ipic, sur preuves fiaites au
caliinet des Ordres du roi, plusieui-s de ses membres ont été
ailnas aux honneurs de la cour, en 173!1, nfiô. 1768, 1783 et 1788.
An nmsée de Versailles, dans la salle des croisades, se voient
les nom el armes de Galard.
I di' la •■.la„s.- du ooulrjl do mariatte , du li
ih- Ui^dni . lUIe unique dv Jeau de Ueira vicoi
i d'' <ial.ird d>- Ur;i<i»ac, que (ous les desccDdaals
:nl rcuDics k-s armes dr Galard et du Bùarn.
- 225 —
lit superflu (rajouter que la famille a été maintenue dans
esse aux diverses recherches, et qu*elle a voté pour les
^
de rOrdrc aux Etats-(jénéraux, à Périgueux, à Agen, à
oron et à Condom.
103
De GALAUD (et Galaup), de la Marteille, de
la Mothe, du Bous(|uet.
Armks : D'or à Tépcrvier de sable, tcnanl en ses serres
une branche d'olivier de siocple, à la bordure componce
d'argent et de sable.
(i'(»st ainsi qu'elles sont peintes sur lettres de
conlirinalion, accordées, en 1826, par Charles X,
e-Fraii(;ois de (lalaup, né à La Hoche-Chalais, en 1763,
ious-prélel de Ribérac, dont la fille unique épousa Augus-
lot de Saint-Sau.l, décoré du brassard et du lis, capitaine-
idanl des volontaires royaux do rarrondisscment de Hibé-
IHJi.
le Grand Annorinl de Franco y registre de Bergerac, les
ont décrites : do gneulrs au coq d'or^ bccqué et membre de
posr sur une terrasse d'argent et accosté de deux
lits de même ; au chef d'azur chargé de trois étoiles dor,
nom de Gabriel de (îalaup, écuyer, sieur de la Mothe et du
et, mais av(»c celle observation de (rHozier : à expliquer
\plementy ce qui m'autorise à donner, comme plus authenti-
ques qui figurent sur les lettres de confirmation.
• I
I-
■
^^ De GAMAXÇON (Borros), de Parcoul —
ancien repaire noble, canton de Saint-Aulaye.
AnMES .D'argent h une montagne de sinople, accom-
pagnée de quatre roses de gueules.
Aux Élals-Généraux de 1789, on voit, parmi
les votants dans l'Ordre de la Noblesse : Messire
François P3orros, chevalier, seigneur de Gaman-
autres places, habitant en son château, paroisse de
rent, juridiction de Mussidan, sénéchaussée de Périgueux.
15
— 22fl —
De La GAHEIE, iIo SaiiitAngel, île Mirabel.
(le Champ, de Viilon, de l-nnftiade, de Saigiit^.
de Chazal, île Piulnn, de Saint-Pancraw. dp
Puy-Gastang.
lYii:
pointe G
OVgBIll
Sur la production dp ses titres, en décembre 166*>, devant M. dp
Moiilozon, subdr'Icgué de Pcllol, intriKtant de Tiuienne, la
tuatsou de lu (ïardc a été mai[iluiiue dans sa noblesse (I).
F'ilc a fait, du reste, ses preuves, pour les pages île In grande
écurie et pour les lioniieurs de la cour, oii l'on voit ligurer le
marquis et le ctievaliiT de la lîarde.
J'ajoute, de plus, que parnii les votants, en 1789, pour les
députés lie la Noblesse aux Etals-Oéuéraux, ligure «n des mem-
bres de eetle famille, ainsi inseril : • Le seigneur comte de la
(larde. >.
IlK CAItKHIKUl-", ile .Maraly, de Masvaleii,
lir Montarily, de la Hoclie, de Lentignac, ùe Im
Valoiize, de ("liantecor, de Vinoys, de Chaleix.
I»ll.'s .l'or.
Le lininil Ariiioriiil <h /■'/■» //ce (regisU* de
l'éiit,'neu\i, les ilniiur île iiièiiie. sons le nom de Pierre et Jean de
(iiirt'liiiMir, l'cnyirs, sieurs de Monliudy el île la Uoclie; mais souii
le nom de François de llarelHiiit', iVuyer. seifrnoiir île Masvaleix
niêiiie re^'i>trri. viiii'i cumiiieiil i-ll.'s y soiil décriles : (Ta/iir m
liiiitTiiii 'l'ir. siiriimnlr '!•■ Irnis i'-lijil>:s ih: iik'uic, raogées ea
<-iwi:
II'!- jUKcmcnl^ des iiitemlauls île Ilonleaiix (période de
Tl« , [lorliiiil niaiuleuiie de iioldesse, se voit le nom de
ir<l . I" -i-ipnciir iIc ta Gard»,
— 227 —
< larebœuf. 11 tif^ure également, à Saint-Yrieix, parmi les votants
(lunâ l'Ordre de la Noblesse, en 178'J, pour les députés aux Ëtats-
( >éncrau]c.
Du CARREAU, de Gn'-signnc, de Puydebôte,
le Mpf^t'lu'iiic, do Jeyssand, de la Bruyère, ilo
Ver;;ues, de la Seiiiie.
Haiis le Diflionniiirc vt'Tidique des origines
lies maisons nobles mi anoblies du royaume de France, l^iné,
>iicctssei!r de Saiiit-Aliiis, ronstiite que la famille du Giirreati a
Dbtetni d[-s Icltres de i onlii'ination de noblesse, en mai liîûR, danii
la personne de Ciabriel du Garreau, marié le 30 novembre 1650
av.-.' Marie dAn{îlars.
Le même (rénéalotrisli' riiiiiicllfi qu'un membre de celte famille,
l'i.-rri' conile du (jarreiiu, lequel avait épousé en IfiTS Adélaïde,
Alias -' KlisabetiKie lieanpoil de Kaiul-Aulaire (de la braiiehe du
l'avrlliiii), iibliiil dn roi une ordunimnce, rendue au l'bàteau de^
Tuileries, le :i sejitcndire 1KI4, qui lui permit d'ajouter liérédi-
taireiin'nt à su[i inim celui de sa feinme.
Dans la liste des émigrés se voient plusieurs sujet» du nom de
lin 'iarreaii, je citerai, enlre anlres, le marquis de la Scinie [du
l 'larreiiu] et ses trois liis, doiil les deux plus jeunes — Tliéodoro et
Hierre — loinbèrenl à (Juiberon sons les balles républicaines ;
res deux jeunes {rentilsbommes, loi[i de déclarer — ce qui leur
était deniiniilé pour obtenir leur grâce — qu'ils n'avaient émigré que
jionr obéir à l'anlurité paturiielle, répondirent haulement qu'ils
n'avaient fail qu'obéir d lu voix du devoir et de In lidélité.
l'ne vieille lég.tnde se ratlacbe en Kretngne à une chftpclte
bàlie par nu du lîinrean, blessé en Palestine et rap|iorlé, dit-on,
iniraeulenseinejil sur le sol franijais on il voulait mourir.
1,'un des desci-uibuils de cette noble maison, Louis dn Oarreau,
l>agu dn roi Cliarles \, renonça en l><;tO à la carrière des armes
qui lui olTrail nn bel avenir, regardant comme le premier des de-
voirs de rester lidèle il son serinenl.
Les du (jaireau onl été représentés dans les assemblées de la
— 228 —
nohlesso, aux Étals généraux (h* 1789, à Férigueux et à Sainl-
Yrieix.
808
Du (iAKKlC (fl DU Jaric) «rUztrh, do la
Peyre, di» Caiiipa^Miac, (rAuriinoiit, de Saint-
Avit, de M()iitrdhani(% de Hourlles, de Coiieon-
r.es, de Saiiit-I*rojel, <l<' Hoiiseaimt, de Moutas-
Inic.
AiiMKS : D'or, au clicno do siiiople cn^^lnulô du champ,
au chef d'azin- rharj:*' d»* trois fleurs de lis d'or.
(.ette noble maison a conlraclr les intMlleures allianees, on Péri-
^'oril, en Querey et en IJniousiii, entre autres avee les d'Abzae, k*s
Beynae, les (3u{^iiac de (iivrrzae, les dc> Cars, les Ferraud <ie
Monlaslrue et de Veyran, etc. — Kllr eoniple plusieui's chevaliers
de MalU', dont un en i.VJ.i, <lrs clirvaliers du Monl-Cannel et de
Saint-Lazare, et lui brigadier dr> armées du rni, l'ir. A la eonvi»-
ealion «h» la noblesse, par Ir nniréchal d'Albrel, j^ouverneur de
la (îuienne du 17 juillet Kwi, lij^ura noble baron (ffseeli.
Aux assinblécs dr la noblesse du Péri^njrd pour noninior des
députés de rrl ordr«' aux Ktats j^-énéraux dr 1781), on voit parmi
les v(itants « Damr Kranc.'oisc-Thérèzf des Cars, veuve
de haut cl puissant sei^nicur Marie Polirarpr Honav(*ntiire du
Carrie, eonite dTsecli, baron de Saint-Avit, sei^^n<'ur <le Montas-
truc, «le la Moutalbani»' et autres lieux, bi'i^^adier des arniéi^ du
Hoi. ») I Voir aux proruralions/i
M)
Dk GASO, de Perdi'^at, d'Audrix, de Liiiieuil,
de Maui'iac-les-Cai-daillae, de Mialet, <I(* la Gad-
ipiie, de l'rendeniies. de Mouisson, de Plaisance,
de l;i Salh', «le ('«uunont, de Mareelliei'S, delà
Unelie, de Ibr/Mi', de Pnrtels, de Laulmrède, de
la Coulure, de H«*aulieu, de Saint-CAT (de Gai^*
«•n;^iir. ilu (,ni»rcv ri du 1 'éri;^(»rd .)
AitMi ^ . I)t ;;U' iili> .< 1.1 iMudf d'or. ni->i-fini|i.i^'u-«> dr t'in»! nifdeUes d'éperoo
de iiiùu'- 'H (•rl«-. \ifï^ eu *'h*'i et d*'U\ tu poiute CouriNMl*'S . I^h Cheoays dei
— 229 -
Rois l^s doinio : D'azur au lion d'or, au «.'lier d'argciil chargé de trois molettes
«lopcron d'azur.
Les j^^('Miéalofîisl(»i^' Coiiirelles, la Chcnays des Bois, Borel
«rHaiiU'i'ive ri Houroiisse de la Forre, font n^nonter la famille
an xin" siècle, épocpie où elle llorissail pai'nii l'ancienne cheva-
lerie.
Kllr a donné des Irésofiers «ji'énéranx en France, des conseillers
an ^M'and conseil, des présidents à niortier au parlement de Bor-
ileanx, iW:^ lieutenants ^^énéraux, au i)résidial de Saintes, et à
la cour en la sénéchaussée de I^azas, (»t un hailli de la ville de
Berp'rac.
Dans les documents historicpies et p^néalo^^icpies sur la famille
ri les hommes remarcpiahles du liouerj^ue, im])rimés (mi 1860, il
<'>l dit (pie Ilu^Mies de (iasq suivit le roi saint Louis à la croi-
sade, et (pie ses armes se voient au nuisée de Versailles ; — (Jui-
lyrie de (iasq fut chancelier du duc (h» Berry, frère de (Charles V ;
— (pie le capitaine Pierre de (iast| se distingua dans les trouhh^s
de relij^ion en (Juercy et en I^an*cuedoc ; — (pie I-*hilippe son lils
reçut, en Ki^."), de Henry de l^ourhon, primée d(» Condé, une
coniniissioii pour lever et commander une compagnie de 200 hom-
mes de pied ; — et que le coinl(^ de (ias(j était j)age «lu duc (TOr-
léîuis en IHII), puis capitaine de dragons et chevalier de Saint-
Louis.
1^' nol)iliair(» de (luienne (.'t de (lascogm* (III*' v(>I., p. -ioSi,
«•onstat(» (pf une hranche de l'AgcMiais a donné un ])air (h^ France,
grand-ofticier d(» la Légion-d'Honneur, président à la cour des
r.oinptes, et il ajoute (pie c'est à celte hranche (praj)partient h»
fondateur de la Chartreuse de Bord(»aux. En 16H9, deux frères
de Jean de (iasc«j, haron d(» Hazac et Jean, seigneur de la Hoche,
fils dWrnaiid, écuy(»r, haron de Hazac, furent maint(»nus dans leur
nohlesse d'extraction eu sc^ptemhn* IBOfi. Dans l(»s jugements des
inlendaids de Bordeaux, portant maintenue de nohlesse (période
de 1007 à 17 IH), figure (''gaiement le nom de la famille, laquelle
est également représ(Mil(M» dans les assemhlées de la noblesse en
17H<).
If ^
De r.ASTKBOIS, tio Catize, do Papaille. de la
Plcjssadi', (le La Monde, de Leyinarie. des
Moiiiiiers, lie Marigmu', île Cass,iigiion, de Mar-
ciiluc, lie Uiii'iioitly, de Ljiiizunac, des MoiiUs.
(En Périgord, l'ii A^jennis et en Portielids.)
AriME$i ; Ue (.-unilfa ii b loiir d'ar(;fnt, rnavonaec Ar
' sable, uanlùniiw de ijuiili'u arbres arratho» d'or.
La géiiénlogie de celle umisoii i'<)iii|iri>tid urie liliation aiithenti-
(juc non in l(^iTOiii[ 111(1 de f(iiidor/e di'yrti.-i, dejuiis I i77 jiistju'à nos
joiirrt.
Lv pi'cniiiT porsonnago eoniiii l'sl Antoine de Uastebois, lît-ujcr.
i|nalilié daiiri les acles liHins se réfiVaul à Ini ; i/V egregius et no-
liilis, ijui rendit humniiijre, le 10 mai 1 178, an seipneup comte de
LanKun, pour tunâ les hititu i|n'il [jussédail dans la juridiction de
Lanziin.
Cette famille d'i^pée d'ancietnie extraclioii, sans anublissenienl
connu, a été nniinteuue dan^ sa iioliksse par ju(,'eininil de l'inten-
dant Pellot, à la date dn 13 ilm-rniire IWHl. et en \~iii, Chorin.
chargé éj^'alcnii'iit de la rei'lierelie île la noljlesse, a vérilié et validé
:;es litres, L't le "il février lli'JS d'IInzier, sin- je vu de ces mêmes li-
Ircs, avait iléjà eonslalé ses armoiries.
Les daslelioib coiii]ileiit un p'and itondire d'ofliriers dislingiiés,
nolainnient Aiilfiiiie de Tiastcliois ipii fui {jonvernenr militaire des
villes el châteaux de Sainlc-Fey, d'Eymet et de Bergerac
et maiire iTliôlel du roi sous Louis XIV, el lluillaiime rt
(îaslon de fiasteliois, lescpu'ls t'ureul hoiuiues d'armes de la fom-
|ia(.'Uie (lu roi de Navarre en l-Vi;(. Je rappellerai, eu outre, que
rinn des niendiri's de celle l'ainille nul été lues sur les cham|»s de
balailli? cl ipie sept ont élé elii'\aliers ilc Sainl -Louis (Voir pour
les de^n'^s j;éuéali.jii(pics, l'iunls rhérrii el d'iliizier, aux majiuacrils
delaltildiollié(|Ue.\aliim:d.- .
Le nom de iSa^lehiiis li<;ure, eu llJ'.ID, au tian de la iioblesde de
lleri,'erae; .■! eu I7k'.>, .■u réni;..rd .-t eu Um-n-y, il se voit inscril
[lariui irs viitanls pour le- député- de l'urdre de la Noldesse aus
Etat>-liériérau\,
:2:31 —
De GAULEJAC, de Bosse (1), de IMiycalvt^l,
de Teyjac, de (^aylas, de Laean.
Armes : D'ar^rcnl parti de jrutMiles.
I^a maison (iaulejae, dont le eonito de Touche-
iMeuf-CIerniont a fait la ^^énéalo^Mcî et a donné
nncî filiation suivie depuis 1 il2, est, dit-il, une»
i\t'> plus auei(Muies et des plus illustres du haut (juerey. Le Car-
tulairi' «rOhasiiK» la tait eonnaitre dès 1(^ xn© siècle.
Des lettres du roi Louis XI, accordées en 11(31, à Haniond Ber-
nard «le tlaulejac, sei^meur de Puycalvel (2) constatent que son
rliàteau lut pris et rasé par les Anglais et qu(^ lui-mùnie fut fait
«•iu(( l'ois prisonni(M* «lans la menn» année et ohli^é de S(» réfuj^ier a
Kspanel, en has ^uercy, avec sa famille.
Aux Etats ^'^énéraux de 17811 on voit le nom (\c Gaidejac dans
1«*> listes {W> \otants poiu' les députés de l'ordri» de la Noblesse, en
nu<*rcv.
:il-2
Dk (;.\rTlEK, deCliadeuil.
Akme!^ : D'azur au chevron d'ar:ent, accompagne' do
trois (iloiles de même.
Le nom de Gautier d(» Ghaileuil fijîfure dans
les listes (\i^> votants, à Férijjrueux, potu* les dé-
0
pûtes (1(» la n()l)l(»sse aux Etats généraux de
17H0.
G'cst la veuve de m(^ssire Jean de» Fayolle, chevalier, seif^neiu*
di* (Ihadeuil, né(» (iautier, (pii, en (jualité d'usufruitière du fief et
château de C^hadeuil, se fil représenter A l'assemblée de la noblesse
par haut et puissant seijrneur messirtî André Alain, mar(|uis de
Kavdlle. (Voir aux ju'ocurations.)
I lifsso, iMirjiii r<*|)ain' nohlo ajant haute justice sur la commune de ce
iioiii. «1 <'ant(Mi dr \ in«'fi'aurtio-de-lh'lvcîî, rn Périgord, sur la fronli«Te du
il Puycdvt'l, p u-oiss»' d l's«iel, an«M«'ii ]).itrimoine d<' la famille, érijçc <mi vi-
• omi»' en Kiiti, cl ipii appiu'tenait avant la lU'voIution au comte de (.'.ugnac.
De la GEARD, de Cherval, ancien repaire no-
ble, ranlun de Wi-teillRf , — ilc Sainl-Mnrtial, dp
la Gliapdie-Gn'zitfiiac, de Doaiiregani, des Pla-
çons, de JovcHc, de Lnsignac, de la Grange, des
Borii'S, (le Moiitbadon, etc.
Armes : U'uzur au lion d'or. — AUts : A'vgtnX tnat
mpassé <le guriilca, «I un croissaol d'argeni à l'angle
'.i-dii'c au-di^s$(>u9 de la qutuc du lioD.
J 11 -,oti> les jeux le discours de n'-ceptioii du 1' sénéchal d<*
1 Ant^oMinoi'- du nom do la lli-ard, installé cii cetle cliar(^>, le 12
avril 1712, — di:^couis luaniiseril ilc rôpoque — où je vois que le
premier stijet qui coniniencL- la lllialion est messtre Hi^lie de la
Geard, seigncui' de Clicrval, teipiel. ainsi qu'il est rajiporté dans
In (çéni-nlogte piihiii'-e d;iiis le I^uhiliuire de Guienne el de Ga^
cogne, en 1859, fut du nomliri' des seigneurs, députés en 1506,
vers le roi Louis XII, jiour le prier de marier la princesse Claude,
ea fille ainée, à François de Valois, eoiiite d'Arigoiilëme, son héri-
tier présomptif à lu eouroune de Kranee. Ce même Héliu de la
Geard, nommé en l'iM eonseiller an parlement de Honleaux, fui
[dus laiil sénéchal d'Aiigouinois, — charge que lu famille occupa
dans celle provinei-, de ]ière en fils, jiendanl sept générations.
.\]irê3 celiiinri vint Larirenl de la ([îeard, elievalier, seigneur du
Hourhet, ili' Cherval, etc., eoiiseiller an |iarlemenl de BordeauK,
en l.V)i, sénéehal de l'Angouiuois, sons le règiu' de François I*, et
andiassadenr diL roi Henri II. qui le créa chevalier ])nr Icttresp*-
teiiles du mois di- mars l.'i.Vi, en réenuipense de s(>3 bons services
et nolamnn'nl de ceux ipi'il avait rendus ]iendanl son ambassade
d'Angleterre.
An troisième di^gré de lignage nn voit : messires Geoffroy, — au
qnalriême, Philippe ; — an einqiiiènir, Franeois, tous trois égale-
ment honorés de la eliarge de sénéchal de la même provinre;au
sixième ; niessire Jean. niKpiel l/mis XIV accorda l'hérédité de
celli- charge cl le di'oit jniur lui el ses lien-endanls d'ajouter au
tilre de chevalier celui >le oiuite de Glierval. seigneur de Saint-
Martiid el de I.u^igiiiie. ;:rand -iéiiérlud lie l'Angouniois.
Mans une MEnpIe mitii'i'. ji' ne |>iii~ fiiire niniiailn' tous les nom-
hrcii\ >i]j<'|.i i|iti <laus l'>iil>> l"~ lirit!:eli--> nul srinlenil avec difr
tincliiin le [ji,]ii de la ruruilli-. si>ii pur ii'nr> serviee^. soit par leurs
alliances: mai> à l'ahli' de la ^énéahigie |>ubliée, dans W diclioa-
— 283 —
naire de la Chenays des Bois, et complétée dans le Nobiliaire de
Guienne, par M. O'Gilvy, il sera facile de combler ces lacunes.
Je me résume donc, en constatant que la maison de la Geard,
quaJilioe d(»s titres de» cli(»valiers, comt(»s et marqnis, a figuré au
ban et arrièn^-han de la noblesse de (iuiennc», qu'elle a fait ses
preuves pour Tadmission aux paj^es de la ji^rande et de la petite
écurie, qu'elle a été maintenue dans sa noblesse en 1(>66, par
Fellot (ît d'Aguesseau, et en 1697 , par liezons, intendant de
(iuienne, et (pi'(»n 1781) plusieurs de ses membres ont voté pour
les députés de la noblesse aux Ktals généraux, notamment à Féri-
gueux, où l'on voit ainsi inscrit : t Haut et puissant seigneur Pierre
<ie la Geard, marquis de Cberval, seigneur de Saint-Martial, de
Grér^ignac et autn»s lieux, sénécbal d'Angoumois, babitant en son
cbàtcau du iJourbet, paroisse de Cberval, en Périgord.
•^** De GÉHARD, du I3arri (1), de Saint-Quentin,
du Mas (2), d(» la Hoissière, (3), de la Ricardie,
d(» Marcillac (i), de l^atour, de Sainte-Natbalù-
ne '5), des Yvières (0), de» Palomières, de FaU
gueyrac,de Férignac,de la Boiilenii», de la Veys-
sière, du Blancber, de la Malrtie, de Fécbauriol,
de la Tbière, de GalmicT, de Boimefond, de la
Ga>conneri«\ de Soulvignac, etc.
Armes : D'azur au croissanl d'aiiçenl, eiilourô cl« cinq étoiles d'or, rangées
en orle.
Devise : Luiz en croissanl.
La brancbe de Latour portail : d'azur an croissant d'argent son-
tpnant nue palnw do rnrme, penchre à svnostre, accompaynûe de
rinq t'toiles mal ordonnres, trois à dextre et denx à sénestre. —
El (Micore : de Grrard plein à la hordnre d argent.
,! Le Barri, ririloau, juridi.tioii de Sainl-Qucnlin, haut." justice. ^
>i< Le Mas, rhàleaii, mvmv J^;l^oi**ft4^ bnllé par les Frondturs en U'M.
.:\ La Hoi-isi^TO, rep.iire noble, nu'^me paroisse, haute justior.
'\, Mareillac, paroisse, haulo justice.
:», Latour, .hàteau, paroisse de Siiinte-Nathalène, haute justice.
t> Palomi^res ol les Yvièns, repaire noble, paroisse de Saint -Quentin.
— 23i —
Le rameau îles Yvièros chargeait In bordure dargent des Gé-
rard (le Latour dn quatre tourteaux de gueuhs.
Cello famille a pour auteur uolile Pons-Jérôme Gérard, né vers
liHO, au royaunic de Majorque, (jui s(.' lixa eu Péri^ord en épou-
sant, le 31 janvier 1510, (>alheriue de Garbonnières iX*} Jayae.
Ell(î a formé les l)rauehes du Barri de Saint-Quentin, la seuli'
qui (^xiste ; celh^ de Montpellier, qui a donné des eonseillers à la
eour souveraine du Lan^uerlor, aux xvi* ei xvn« sièeles, parmi les-
quels noble Ouier de Gérard, conseiller à la eour des aidt»s de
Montpellier, un «les cbrls les plus intluenls des eatholiqu(»s, qui le
députèrent, en lOOO, au roi Henri IV, et, en KiOl, au connétable
d(» MontmorcMiey, pour défen<lre leurs intérêts Iést'»s <lans IVxécu-
tion de Tédit de Nantes en Langucvloc. Cette branche s'est
éteinte, en 1745, dans la personut» de Marie - Françoise de
Gérard , veuve de Louis dr G.ilonne , maniais de Cour-
tebonne, lieutenant général des armées du roi et de la pro-
vince d'Artois; celle dWrIes, éteinte dans les marquis de
Lond)ard-Montauroux au xvu* siècle, qui a produit, entre au-
très : KtitMUK'-François de (Jérard, prolonotaire du Saint-Siège,
chanoine, gran<l oflicial et vicaire général d'Arb^s, mort en 1089,
rt Louis de Gérard, comte palatin, cousïmIIcm* ïl'Ktat, président des
Ktals <le ProviMice de KîTO à 1^)71, date de sa mort ^Carn'»s
de (THozier, vol. .W.)) ; celle de Liitom\i\ laquelle appartenait le
savant Armand de Gérard, chanoine et vicaire général capilulaire
de Sarlat, mort en WM. — Elle a pnMluit, en outre, un page de 1»
Iteinr, en 17t)2, |)lusieni's j^ardes du corps, oflici«Ts, ch(»valiers de
Saiiil-Loiiis, |»;u-nii lexjnels Pierre de Gérard-Latour, seigneur de
Galmi<'r, chevîdier de Saint-Louis, counnandant îles Suisses des
cliàleau et ville de Ver>ailles, gnnv<'rneur de Hochemoro, maire
per|»éiiirl «le Sarlat, mort <mi I7><*2. Li* dernier représentant fut
nie^>iir l'uii',' <|t' (n'i-aid. chevalier, -^ei|^neur haut justicier de
Sainle-Nalhalriir ri Latniir, i'oiiv«Kjn<'' aux Ktats pMiéraux de 1789.
i'jilin Ir rameau «l»*-- ) r/ •/•/•s >^«»rli de la précédi'Ute.
La braii.'ln' ilii Ilirri a donné, depin> le milieu du XVI* siècle,
Iniil lniilriianl * ;jrii(''rau\, elirt'-- d<' justice de la séuéchaussée de
Sarlat. paiNii |.'-«jii.'U ^V.ln^•^)i-^ de tîéi'ard, dit Pollion, S(»igneur
<lr !•'. il;'iif\ rar, qui jniia ini i'/»l«' prépniiiléranl dan-^ le> luttes reli-
r"" *■ •!•' "M li'iiij,^. «lèr.'inlit peinlant un demi siè<*le la viHe do
Sari. il r..iiirr h-. ;iii.ii|ii,.^ ,|r- Ihi^neiinU et écrivit la nelntiomUi
•-lé-r ilr I...S7, Miipiinirr eh./ Millan;.M*«; eii 15SX; Armantl de Gé-
rard. >-ii;.'n«'iir liHut pi-tiriei- du IbuM'i et Saint-Quentin, conseiller
- 235 —
du roi (Ml SCS (*oiis<mIs (KEtat et privé, commandant du ban de la
nohlosso de Sarlat, en 1()74, maintenu dans sa noblesse de race
et (r<»xlraclion par ju«<ement souv(M*ain de (Mande Pellot, intendant
de Gui(Min(\ lo 0 noviMubn^ lOf)!) ; Antoine de Gérard, elicvalier, ti-
tré comte du Barri (état civil 1724) ; François de» Gérard, cbevalier,
• comte du Barri et de St-Quentin (état civil 1701, 1708, etc.), ancien
oflîci(T au ré{^iment de Normandie, convocpié aux Etats généraux,
♦'u 178y.G(»tte branclu^ a produit nombre (roHiciers de tous grades,
dont cinq cbevaliers de Saint-Louis. Parmi ceux-ci : Marc de Gé-
rant, cbevalier du Barri, né en 1005, commandant |)Our le roi
dans Sarlat, en 1707, brij^adier des armées du roi, en 1719, lieute-
nant général du j^ouv(»rnement de Sedan et pays en dépendant,
mort en 1739. Son frère Jose[)li, abbé du Barri, lut cbanoinc et
vicain» p'îuéral de Sarlat, cbanoine, arcbidiacre, vicaire (jrénéral de
Narbonne, où il mourut en 1710.
La famille de Gérard a paru dans les preuv(»s, pour Malte, de
Gabriel de Galonné de Gourleboime, en 1700 (Bibliotbèque Natio
nale, Ms. P. Or. V° Galonné), et dans celles de Pierre et autre
Pierre du Pont de Gault, en 1021 et 1028 (Arsenal Ms. 3074, P. 518,
et Bib. Nal.,cab. des t. 838, paj^^es 517, 518.) L'es mères des présen-
tés appartenaient à cette famille, qui est aiijourd'bui représentée
par trois frères :
1"* Le comte Mené de Gérard du Barri, allié le 2 février 1870 à
Marie de YermololT. lllle de Alexandre de Yermolofl", commandeur
<le l'ordre du Gbrist, et de Anastasie, princesse Scberbatoff, dame
d'bonneur du sanjç de rimpératric(» de Russie, dont : [ft) Anne, née
en 1871, \h} Elisabelb, née en 1870, ic) Jeanne, née en 1879;
2° Ia* vicomte (Jaston de (iérard du Barri, allié le 11 novembre
1880 à Marie de la Guistière , lille de Armand Gaultier de la
Guistière, ancien député et maire d(^ Hennés , et de Marie Fres-
neau, dont : i//i Pierre, né en 1881, i/» Armand, né en 1883.
{r\ Madeleine, née (Mi 1885, u/i Heiié, né en 1890 ;
3" Robert de Gérard du Barri, né le 10 octobre 186o.
Principales alliances i\o<> brandies périj^ourdinc^s :
Garbonnières, Blanclier do Feyrac, Liflon, Uzercbe, Leygue,
Map'an, Sali<,niac-Fénelon, Bars, Guiscard, Aymeritpie, Goudin de
la Roussie, Javel-Giverzac, Baudot de Jully, Boyer du Suquet,
du lioys du Fresne <le Gasque , Foucauld , Testas de Folmont,
Salis, Gestes «h; la Galf)renède, Filbot, Brons, Sauret, etc., etc.
— 236 —
315
«##
De GÉRIS (et de Giry) , de la Nauve , de
Poiizol, (le la Forest, du Chastenet.
Akmks : De snble ù trois fers de pique d'or, posés 2 et
1, et nu chef d'ar<,'cnt charge de Irois châtaignes dans
leur bojruc — c'esl-à-dirc au naturel, — l'écu timbré
d'un casque de [H'olll, orné de ses lamhivquins, d'or, d^
sahle, d'argent cl de sinopU.
C'est ainsi qu'elles sont décrites par d'IIozier et dessinées dans
les lettres de noblesse accordées par Louis XIV, au mois de mai
1712, à Gabriel dt» (iéris du Chastenet, l'un des maréchaux-des-
lof,'is de la coni[)a*,^nie des cbevau-léj^j^ers de la garde ordinaire
du roi.
Ces lettres portcMit (pi'il assista au siège d'Offembourg et de
Namur, au condjal d<^ I^^uze et celui de Steinkenpie, à la bataille
de Nerwinde, où il reçut deux blesstuvs. (»ut un cheval tué sous
lui au siège dWth, en 1700. Il fut aux batailles de Ramilly, d*Oude-
narde et de Malplaquet.
«r Sachant du reste, ajoute; le roi, (jue \o sieur de Géris du
Chastenet est de boiuie laniille, de notre province de Guienne, où
ses ancètn's ont vécu noi)lenient et embrassé presque tous la
profession des arinrs, Nous Pavons, par ces présentes letlres,
signées de notre main, anobli et voulons qu'il soit réputé noble
(»t (Miscrnble ses (Mifants et post«'rité, et connue tels, qu'ils puissent
prendre la (jualit/* (récnyer <»t jouir de tous les droits, privilèges,
préiMninenct»-^ et franchises réservés à la noblesse, etc. *
LiMlit (îabriel de G(''ri> eut di* son maria^M' avec Marie-Anne de
Hardon de Segonzac mu» lill(\ Mari(*-Aiitoinett(», qui épou5», le 12
août l72:},H(M*tran(l de Saîizillon,ehevali(»r, seigneur de Mensignac,
HeaulicMi, Laiicinade et antres lieux.
Kran(;nis de (liry, sieur de la Nauve, et Pierre, sieur de la
Forest, avaient «'té anoblir- en hî.M.
— 237 —
:m
De (iERVAlN,de Roquepiquet, do Lambertic,
<le Raboucher (de Verteuil), de Coutures (1), di*
Rrech, de Vigiers (2).
Armes : D'azur au chevron d'or, accompaguë de trois
gerbes de même, deux en chef et une en pointe.
Aux assemblées (i(» la Noblesse de 1789, on
Toit lij2^urer le nom de cette famille en Quercy et en I*én{?of(l,
parmi les votants de l'Ordre ; un de ses membres, à Périjjrueux,
est ainsi désigné : « Ifautet puissant seigneur messire IMerre de
ïîervain de Roipiepiquet, chevalier, seigneur baron de ViM'teuil et
(Coutures, seigneur direct de Brech et do Vigiers, etc., » lequel
l'onstitua pour son prorureur, à TelTot de voter pour les députés
d(» la Xoblesst», François de Gaumont de liourzolle, rhevalier,
seigneur marquis de Couslin, etc. (Voir aux proi'uralions.l
Dans la liste généraU^ des votants, il (»st dit s(»ulemont le sei-
trntMir baron de Verteuil.
317
KKiOUxNOUS, de Verdon, du Terme et de
(îraulé i(Mi Sarladais).
AiniEs : Parti, au i**', d'argent au lion de gueules;
;iu '2, (le gueules au chevron d'argent ; au chef d'azur
<'harg»i de trois étoiles d'argenl et un second rhef abaissé
aussi d'argent chargé d'un croissant de sable.
Un Tiigounous de Verdon fut nommé, le 10
mars 1789, flélégué du Tiers-Etat, par la paroisse do Saint-Cemin-
de-IJierm, canton de Villefranche-de-Helvès, pour nommer des
députés aux Etats-Généraux. Est-ce le même» qui, sous le môme
nom, qualilié chevali(»r de Saint-Louis, vola, le 16 mars 1789,
dans l'Ordre de la Noblesse, par procuration donnée à cet effet au
comte de Hcaumont ? Voir aux procurations sa lettre, du 9 mars
1779. écrite de son château du Terme, en Sarladais.)
1 et t ('.oulinM'< »*t Vigitrs, seigneuries et llefs, situés dans la sénéchaussée
•Je BiTgt'ra»:.
— 288 —
818
GILLET. (le la Gaze.
Armes : Ecarlelé, aux 1 cl 4, d'argent à ua olivier
de sinople ; aux 2 et 3, d'azur au lioa désarmé fi
lampassc de gueules.
Dans TArmorial manuscrit dressé vers Tépo-
(jue (le la grande recherche de la noblessi^
(1006), ayant pour titre : Catalogue des Nobles,
il est dit que Franc^ois (lillct, habitant de la ville de Bergerac,
porte pour armes : duzur, n une colombe d'urgent^ au-dessus d'un
serpent de mrnio, au chef d'or chargé de trois étoiles de gueules.
Four timbre : le casque à demi tourne. — En marge se voit cette
note : « Il tire sa noblesse de l'oflice de secrétaire du roi, dont
était revêtu son pèro. »
Malgré Un peu d'analogie de ces armes, on est porté à croire que
iM' dornicT est un des représentants des Gillet de la Gaze, famille de
Hergerac , (pii comptait, on 1714, comme premier président au
Parlement de [Cordeaux, Joseph de Gillet, marcpiis de la Gaze.
La nu'n» do ce dernier, \niu) de Joly et François de Gillet,
rendirent homniago au roi, on 1000, pour biens nobles qu*ils
possédaient dans les paroisses de la Madeleine ! sénéchaussée de
Horgorac; ot de Gussao (séiu'chausséo (\e Sarlal-. 'Archives de la
Gironde, C. ±>i2-2i\t\iS.)
M\)
De GIMEL, do I^aluol -— ancien repaire noble
en Sarladais — do Lasoours, <le Fontnoyer, du
liuisson, de Fraux, de la Lande, du Pech, de
Peyrilhac.
Akmks : Uaroli' d'ar^'ent et d'azur de huit pièces —
;i//r-/s- . do six — ;'i um; bande de (Turultïs, brochant sur le
tout.
(iOs armes sont à la clé do voi*ito do la ohapolle dt» Paluel; —
oollos (pli sont >»Mdptéos sur l;i porto d'ontn'o do la même chapelle,
>oiit : iln/.ur à t/ualrt- cf/tirfs d'argent en barres, et une cotice de
(juenh'^ en Jininlc, brochnnt sur h tniit .
Golh* maison, «lo tré^ îiiioi<'inn* rli.'valori»*, do la province du
Limousin, oi'i «'lit- ust ronmio et «pialill-V, dés l«^ xii' siècle, du titre
dr \i«uiiii»'. i\'oir It* Nobiliairo d'Auvor^rnr ot du LimouMn.)
— 239 —
Quatre do ses membres sont inscrits dans TEtat général d(?s
tfontilshommes <lc Télection de Sarlat, maintenus dans leur no-
blesse, en 1G06, par M. Fellot, intendant de Guienne.
Elle a reçu une nouvelle conlirmation de noblesse à l'occasion
d'un procès au sujet des tailles, soutenu contre la commune de
Oalviac, par noble Jacques de Climel , chevalier, seigneur de
Lascours, vicomte do Gimol, seigneur de Fontnoyer, près Sarlal,
du Huisson et autres lieux, garde-du-corps du roi, marié, le 30
janvier 1751, avec Suzanne de ftaint-Viance (de Pbilipi.
Aux Etats-fiénéraux de 1781), ligure, parmi les volants, à IVri-
gueux, dans l'Ordre de la Noblesse : « Haut et puissant siMgneur
messire noble Jean do Gimol, écuyer. chevalier, ancien ganl(»-(lu-
corps du roi et son pensioimairo, habitant de la paroisse» de Mro-
nac, de Montignac.
350
GIRARD DE Langlade, d'Eyliac, de Lavignac,
dt» la Hatut, de Manzac, de Villard, d<î la Bo-
rit\ de la Vayss(», de la Rampinsolle, du Petit-
(ihange, de la Veyssièn», du Del'ay, de Hlis et
Horn, de la Belletie, delà Combe, d(» la Rcîynie,
d(î Lascoux, de Fiazac (des Sominières, de Cen-
drieux.)
Armf.s ; D'or au glohc de guoulcB, somme dn sa croix de mémo, accosté de
drux branches de cbriie do siuople fruitées, aCTrontées et chargées dans la
partie inférieure, et au-dessous du globe, d'une fleur de lis de gueules ; au
chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
g
Ges armes, portées ainsi par la famille, présentent (|uel(iues lé-
èrrs dilTérciices dans le dessin colorié (pii en est donné ati Livre-
Vrrt dr riiolel de ville fie Périgueux ; les branch«^s de chêne sont
n'inplacés par doux (jlnuds fruillrs, poses ilo chaqiw côté du (/lobo,
ni, fiu lieu d'une fleur de Us sontennnt le globe ^ on y voit un crois-
sant.
Gi<*tle lamilh». établie di» temps immémorial dans la province de
l*érigurux, a été anoblie pour servic(»s, par lettn^s patentes du roi
Hem-i IV \e\\ février l.V.li), dans la personne de Raymond Girard
de Langladr, avocat au parlemcMit d(» I^)rdeaux, conseiller du roi
— 240 —
en l'élection de Périgueux en 1586, et maire de cette ville de 1592
à 1593 (1).
On voit ce même Haymond, à rassemblée qui eut lieu, le 25
janvier 1593, pour nommer des députés aux Etats généraux, vo-
ter, comme main; do la ville do Périgueux, le premier de Tordre
do la noblesse, après les (juatre premiers barons du Périgord.
Cette famille a été maintenue dans sa noblesse : 1** par sentence
de rélection do Périgueux, en date du 13 mai 1663 ; 2** par une
ordonnance de MM. de Verlliamont et di; Gourgues du 26 avril
1667 ; 3** par un arrêt de la cour des aid(»s confirmant celte sim-
tenco ; 4" elle ligure égal(»menl dans les jugements des intendants
de Bordeaux portant mainteime de noblesse, rendus par eux dans
la période d(; 1697 à 1718.
Dans la liste; des votants pour les députés de la Noblesse aux
P^tats généraux do 1789, on voit plusieurs des membres de la fa-
mille, riiU'c aulros le chevalier do Langlado ; le seigneur de Lun-
glado do bi Hampiusollo ; e( b» soigneur i\o Langlado de la Bat ut el
de» la B(»llrlio.
A ces (pioicpies détails j'ajouterai ipTuii Simon de Langlade, ba-
cboliiM' on droil,jugo rb; Limeuil, intendant on 1615 de haut et
puissant seigneur Frédéric de Latour, duc <lo Bouillon, passa un
acte pour b^ prince en compagnie do Charles d'Abzac, écuyer, sei-
gneur do (iazonac, etc. Pondant la Fronde, sous la recommanda-
tion do Daniel <le (^osnac, cpii fut arcbovotpio d'Aix, il devint in-
tondant (lu prince de Conty en Guiennc;.
Le 2i mai 1()60, il fut reçu on l'oflico d(» secrétaire du roi, mai-
son ol conroinio do France. Son tiis, Jaccpies de Langlade, proH-
tant dv la situation do son {)èro, arriva aux positions (fui lui valu-
rent un grand relief surtout poiidant la Fronde».
LtMlit Ja('(pies de Langlade, né au château de Limeuil (2) (en
Périgord», bit élevé à Périgueux avec Daniel de Cosnac, dont il fut
1 Co n'est pas seiiloini'iil du n'frnc do llomi IV que datent les services dit
l.'i f.imill».', il rst pari.' d.nis li> ivgistrcs do l'Iiôlf! do ville de Périgueux de
et'ux HMidiis, par elle, au r«»i (.'h.irlcs \\ i-u i'Mf,i't 11 y a ici erreur, car à cette
dat<> rf'uMi.iit rhilii>[)e IV. dit l** Hi'l. Au lii>u dt' Uiif.i, j«> lirais volontiers 13d9,
en \<«y.int dans les !• -Uns p.itoiitrs df noblesse df l<V.li, qu'un GuUlaume de
I^an^ladf fut «(iinniis. •ii l.î >*.(. pour re -«voir le st;rnient de fldélité de pla*
sirurs ^'raud-ï •i»i;:u«'Uis qui avaifut abandouii'^ le parti nn^rlais.
•2 ViM*-. l'an MiiJ. voir le pf'ri'iorii illu^tr''. par l'abb*' Audicrne, impriiBé
.1 l'iTi^'Ueux •■Il IhT)! .
— 241 —
un des meilleurs amis, ainsi que le témoignent les n^émoires de ce
personnage. Après la mort du duc de Bouillon, dont il fut secré-
tain», il devint secrétaire du cabinet du cardinal Mazarin, puis con-
seill(T secrétaire; du roi.
Un ouvrage ayant pour titre : Mémoires de la vie de Frédéric-
Maurice de la Tour d Auvergne, duc de Bouillon^ souverain de
Sedan, (»tc., a été trouvé après sa mort dans les papiers du même
Jacques d(î Langladc^ et imprimé en 1692, avec l'autorisation de sa
v(Mive, Catherine de Roux d(? Campagnac. (Houx de Lussan, etc., etc.)
Dans sou testament de 1711, ladite de Koux de Campagnac fait
un legs inq)ortanl au séminaire de Poitiers, à celui de St-Lazarre,
diocèse (hî Sarlat, et à l'église de Campagnac, et demande qu'in-
continent après sa mort, la terre de Sommières soit vendue, et
qu'après avoir prélevé sur cette vente une somme de 80,000 fr.
devant servir à une fondation pieuse, le reste soit distribué par
égale? portion, à M""' d(» Fontanelle et à M. de Fongoffier (de
Iit»ssol), nièc(» et mère» de son mari et institue pour son héritier
universel, messin» de Houx de Campagnac, son propre neveu. Elle
nientioime, en outn% dans son testament, messire Pierre de Lan-
glade, lieutenant général d'Evreux, frère de son mari (1). Dans un
ae'te passé, h* 2 janvier 1605, au château du Peuch, paroisse de
Fleurac, il est dit que; messire Jaeîques de Langlade, conseiller du
roi en ses conseils, seigneur baron de Sommières, Méredon, Cen-
drieMix et autres placées, habitant en son château de Sommières,
vendit à nu'ssire Frane;ois elc Salignac (Salignac de Fénelon),
seMgneur de Orolejac, la Poncie et autres places, et à Jeanne d'Au-
busson, veuves ele Benjamin de Calvimont, seigneur de Chabans,
de Cheyiarel, et co-seigneur de Campagnac, une maison, située au
bourg de» Cendrieux, granges, étables et autres éelifices, etc., sauf,
cepenelant, les meublées contenus dans ladite maison; plus, grand
nombre de eloinaines,elîmes à lui inféodées, rentes, haute, moyenne
et basse justice qu'il avait acquis du seigneur de Bouillon, le 7
septembre 1660. Laelite vente s'élevant à 66,000 francs.
Les Langlade, barons de Sommières (en Poitou), issus du Pé-
rigord, éteints élans le commencement du xvii" siècle dans la mai-
son ele Houx de Campagnac, dans celle ele Fontanelle, de FongofBer
(l) Pierre Lanj^'ladc, ccuycr, seigneur do Sirien, Salcy, Saintdrieux (Ccn-
drieuxi et aulres places, coiiseiHer, licUienaut général au bailliage et siège
présidial d'Evreux, en Normandie, et maire perpétuel de ladite ville (arrêt de
la cour au parlcmcut de Bordeaux du "iS septembre 1711).
16
— âiâ —
qui ne sonl autres que Bossol <ic Ijamotlie, et dans celle il» Cham-
bon do Lissac, seraient-ils une hranolie des Girard de Lanpladi'?
Quoi qu'il en soil, j'ai cru devoir ajouter deux s('i{tu('iiriesdi' l'es
(leriiierri, celles de Soinmièrcri i;l dv Cendrieux, el faire connaître les
armes t|ue lo Grand Arnioriiil de France, registre dcSarlal, donne
sous le nom de Laiiglade, sei;,'nriir, de la (iazolte et île Vicrnal :
d'azur ii deux barhcan.x d'ort/ciil, /;Os-e.s en i'iice fnn sur l'autm.
C(^ dernier se rallachi'i'ail-il aux Laufilade de Soinrnières is-
sus de Cendrieux ? C'est à rei-lier.-lier.
( HHAHL) et I iÉKARn, de I.ussac, de la Kute, de
Ctiamlion, de la Chaume.
AnHiis ; P.ii'lï.:iii I", Al- ^aea\t9 a i chevrons rom[iu«
il'ur ; au i, d'iixin- l'i trois fleuiti ilu lis l'içalemenl d'or, deux
cil ulicf cl uni.' ru |ioiiitc. les dejx truversjes jur un
cbcvroiL, iius^i d'oi', Jiunlû du s.ililc.Cusi]Ueà demi lourni!.
llauiel liiTHrd, à qui sont atlribuées i;es armes, reconnaît pour
descendant de sa l'amille Jean (jérard, sieur de la Fute, habitant de
Hérijîuuux, lequel porte les inèines armes.
llélii' < iii-ard ri.'iidil liommago au comte de Périgord, le ï!6 avril
13!l", pour les biens qu'il détenait ilaus la juridiction de Montpoo.
Le Ki mars lli(i7, Jean liérard, écujer, sieur de la Fuie, fut
niaiutemi par Pellot, sur tiiri's reuiontaiit à Heué Giranl, éciiycr,
sieur de la Futu, vivant r-n l.M):2.
Cette laiiiille a quitié. vers l"»:», la paroisse de Sainl-Bartlié-
Icmy, d'eii elle est ori;;inain\ puur se lixer dans celle de Saint-
yuenlin-ile-Chalais ,,Viit;oiuiiois, aiiiieu diocèse de lVri)fUeux), où
l'Iln e>t l'iK-ore représeulée.
IIe [UltONllF. de la .Mothe-Piquet, de Cam-
patrnac , de I,on|iiar. de Pilles, de Moncor-
neil.
A[iui> : IVi.r M WuU lÙTimAeWes, de aablt 1M deul
[iiviiil'ii --. l'ii rli.'r. .'itri-oiil '''~. Il lruii'i<'>ni« eu pointe,»
V..I .'i.'iiriu r.v''»-il'>ii< 1'':^ 'l'-iix aiilreï. — IVliabitud»,
.yiii' r.imill-- •iMrl'-k' i'-i .triui^D di* relleii di; TouloUM, qui
~iiiit : ti-' ;:ueu1i-9 -■ Ij i;r<>iv vidi-e, cliihi-i:, poinnielêa «I
— 243 -r-.
Les Gironde^ (|ui ont formé des branches en Auvergne, en
Quercy, en Férigord et çn Languedoc , comptent parmi leui's
aïeux : un Armand de Gironde, qui fut un des 30 principaux
seigneurs ([ue le roi d'Angleterre donna en otage au roi d'Aragon,
pour obtenir la liberté du prince de Salerne, roi de Sicile, son
beau-frère ; un Armand de (xironde, chevalier croisé, lequel figure
au musée de Versailles ; des grands échansons de France ; des
maîtres (riiolel de la maison du roi; des lieutenants-généraux;
des chevaliers des Ordres ; des gentilshonimes ordinaires de la
chambre; dos gouverneurs de places (1); des commandeurs de
Malle.
(ietle maison, maiuteiuie dans sa noblesse, a figuré, aux Elals-
liénéraux de 178*J, dans les assemblées do la Noblesse d'Agen et
du Périgord, où on voit inscrit parmi les votants, à cette date :
haut et puissant seigneur M»' Jean-Baptiste de (iironde, brigadier
«les armées du roi, seigneur de la Molhe-Piquet, Campagnac et
autres lieux, habitant en son château de la Mothe, paroisse de
Ferransac Juridiction (le Castillonnès, ancien diocèse de Pértgueux,
archiprètré de Bouniagues, canton d'issigeac.
3i;3
De GISSON, de la Merseyrie (de la Mercerie;,
de la Fayette, do Foussade, elc,
Armes : D'argent à Irois roses de gueules, fouillées el
tigt'cs de sinople, mouvantes de la pointe de l'écu, au
chef d'azur chargé d'un soleil d'or.
Cette famille a été anoblie par lettres patentes
des mois de février 1779, dans la personne de
Joseph-Bertrand de Gisson, chevalier do Saint-Louis, capitaine au
régiment de Colonelle-générale de dragons. Ces lettres portent •
que, depuis Charles IX, les aînés de la famille ont possédé des
charges dans le présidial do Sarlat ; {|ue Michel de Gisson,
bisaïeul dudit Joseph-Bertrand, et Antoine de Saint-Clar s'o[)po-
sèrent à l'acte d'union des guerres de la Fronde ; qu'ils préfé-
rèrent, à des lettres d'anoblissement offertes par Louis XIV, (jue
(I) Le roi, par lettres patentes du 4 mai 1518, donna l'office de capitaine des
villes et châteaux de Domme, imi Périgord, à Jean de Gironde, chevalier,
«eigneur de Montelarn (Anselme, page 5'Jù, tome VIIi.
- S44 —
ce monarque fit passer sur les habitants de Sarlat, les marques df
sa bienfaisance, et obtinrent, eu égard à ce, un abonnement à
perpétuité pour ies impositions, en faveur de la ville (édit de
février 165â); que les troupes de Condé ayant assiégé Sarlat,
Michel de Gisson fui tué en défendant la ville et sur la brèche, et
que Saint-Clar, plus heureux que lui, fit entrer les troupes du roi
dans la ville.
Dans la liste des votants, pour les députés «le I» Noblesse, aux
Etats-Généraux de 1789, (lgur<^ ainsi insL-ril ; Messire Joseph de
Gisson, chevalier, seigneur de la Merscyric et de la Fayette, habi-
tant de Sarlal, etc. (Voir aux procuralions.)
De GIVUY. de Lesparre, du Lucquet, de Là-
^ Abues : D*argenl a
chac^o de Irois roses
I de gucuirs, au chef d'aï
(Grand Armoria} de France, registre de Pé-
rigucuK, sous le nom de Simon de Givrj', écuyN,
sieur de Lesparre et de Lafon). Ce SimoD, frère
d'outre isimoii, sieur de Lucipiel, obtint des lettres de réhabililalion
en ICOi ; ce qui m: concorde pas avec ces lettres de vvléraa qu'il
avait obtenui's le 8 avril 10Ô7, où li'dit Simon, écuyer, gentilhomme
sei'VHiil du roi, exempt de ses gardes, est dit : t Fila de François
de Givry, sorti di' Charli^s, chevalier, issu de maison illustre et
très noble race, ayant toujours vécu noblement sans aete (le déro-
geanee.... "
Simon habitait Celles, près de Kibérac ; il eut un ûls marié à
une de:uoiselle de Vandiérc, et une Tdle, Madeleine, mariée i
Fierre Lussac, docteur en médecine.
^
1 1 1
VtV
De GLE.NET ,'ou des Gle.xets], de Vieillecour.
AnuER : D'.iri^pul seniu d'hermines de uble.
C'est ai[i>i que ces armes sont décrites dans
l'Armoriiil manuscrit île la lin du XVII* aièela,
sous le nom ili> Hem- de ( ilenet, sieur dudit Uoa,
habitant au lieu de Morince, sî>néchBu&s6e de
— 245 —
Périgueux, lequel reconimil pour son frère Germain- François de
Glonel de Vietllecour, habilant île la paroisse de Maraval, en
Poitou.
Cette famille a été mainlenuo dans sa noblesse par Barenlîn, le
9 septembre 1668.
GOUSSET (Thomas), Evêque de Périgueux,
: De gueules <l une gerbe d'or liée de ni6ia», l
au d'aïur charge de trois croiselUa d'argent.
H
^
m
Si
'Ë
^
De La GOUTTE, de Prals, de Cours, de la
Pouyade.
Arheb : Écarleli!, aux t et 4, d'azur au chevron d'or
accompagne de trois cloiles de nii:mc ; aux 1 el 3, de
gut'ules à un cbàleau de trois tours, celle du milieu
plus élevée. [Grtnd Arniorïfl de France, registre de Sar-
lal, sous le nom de Hymoric de la Goule, chevalier, sei-
gneur de PraiB.)
On voit, en 1634, Paule de Bezolles, dame de la Pouyade, veuve
de noble Pierre de la Goûte, vicomte de Cours, seigneur de la
Pouyade , faire enregistrer à la cour des aides plusieurs actes ,
dont des baillettcs de 1421-1451, et un hommage rendu le 15 mai
fÔoO par François de la Goule.
Le nom de cette famille ligure dnns l'Etat général des gentils-
hommes de l'élection de Sarlat maintenus dans leur noblesse par
M. Pellot, intendant de Guienne en 1666.
lém;
De G0D.\ILLES, d'Ayrac, de Siorac, de Ve-
\ul7., de Kaziaii, de Snint-Capraise, de la Ro-
quette, de Meyral, de Curemaiire.
.\RiiES : De gueules à un éventail d'argent. El sous le
La famille de Godailles a llguré dans les as-
— 2i6 —
somWoes de la noblesse, lors des Etats-Généraux de 1789, en
Langrnedoc, ^w Quercy et en Périp^ord, sous le nom de haute el
puissante dame Mar^niente-Cliariotte de Godailles, veuve du baron
de Vassal. (Voir aux procurai ions.)
:ii9
L>K GOLAN, de la Chambre, de Sainl-Fronl.
Akmf.s : D'n/.ur à trois fasocs d'or sommées d'une éloilf
de inCme.
Cette famille a vote à Périgueux, en 1789,
pour les députés de la noblesse aux Etats-Géné-
raux.
Dans les rej^istres de TétPt civil de Bourdeil-
l(»s, il est dit ipie, le IT) mars lOr»!), fut baptisé Haptiste-Jean de
(iolan, tils de nnvssire Jean de Golan, ehevalier, soigneur de la
Morie, di» la Chambre, et de Jeanne Sonnier, dame du soigneur de
la \VW\K\ habitant du repaire noble de Mazet, paroisse de liour-
dt'illi's, (pie son parrain fut Pierre <le la Garde, de Saignes, de
Valon, seij^ntMU' de Ciharrele, et habitant la paroisse du Vieux-Ma-
HMiil, (»t marraiiH» N. «le Lambertie, dame de Pleyssac, y habitant,
paroisse de Saint-Crépin (1).
:iMO
nE(ÎOMlJAUl), deRazae.
Ahmks : D'ii/iir ;iu chevron d'or chargé de deux lioni
afTniiiti's do «jikmiIcs, afoompa^rno on chef de deux éloilcf
d'or et l'u |Kiin(f d'une luerlcttc d'argtMit.
Mans l(»s ju^reiueuts des intendants de Bor-
<li'au\ portant tiwintt'uiir de noblesse (période de
Ki'JT à ITl'Si, >e voit le nom dr la famille ; on le trouve également
iii ïliVJ parmi les votants dans TOnlre di* la Noblesse.
I !.. s -. |.|i iulu-.' 17*^s, \t iii.- fut fiil'- |iir iiM—^iri df «îoliiid, chevalier,
tour il'' Il l 'li.iiuhi-i-, <-t |>.u' (I.uiic M.iri'- lii* li'il.iiiil {]»• l.riUiamIirc, veuve du
. I, II. III tl> |!.irlii /i. i-.-, ii.iiH i|.ii\ liii>it.nit •-ii»i>nilil'- au liouri^ cl paroitte d0
nul I ii>iii-d<' l'i.i(liHi\, (11- ti>u> l-'iir» liii-n.- Mtui'-s dans la paroUse d'Iwac àê
Mi'iiln.tl m'«niuMiiiM*i rijnm |.
. — 217 —
I)E{iONTAriJ, (le Biroii (1), de Laiizun, d.-
Hadofol, (le 8aiiit-UIaiiMir^, ilc Siiiiil-ricniez, do
Snint-O.yi-, etc.
Sans donner ici iino noiiieucluture jilus longue
(te soifïiieurios , il siitllrn, do rappeler, avec
Conrcellos, que celle grande ot illustre maison
u possédé plus do cinqnanlc terres titrt^es el
jihis de IroiFi t-enl^ llef^s ou riches domaines.
Ahmf.* ; Kcaricli' d'or cl ilc )jiieii1i'-i. l'iusieurs Lraiichea ont porlit I'rou en
ImntiiiTc ii< ; celle de Riidrtol l'cnloiir^il d'une bordure d'ni;ui' : oii le trouve
éRaleinenl : Kuii'IeIn d'ii^iiir à troi^ roIIi:i.'s d'or et uue bcirduri^ di? sabir ctiarpee
Dkv
: ;v,
.- !,".
Ci'M*' iiiiiison esl ineontpstahlt'uii'nl l'imc des jiliis ronsid^- râbles
el di's j)lns illustres de Kraiicc. Coniuic (sn l'érigonl dès le xn' siè-
cle, elle a rotnni, oulre un grantl nonihnt de fîouvomcurs, de séni^-
i-liaux de provinces, des i'apilaiii(>s de cent el cintpiante hommes
d'armes, la [ilujiart déeoivs de l'Ordn' dn roi, des colonels et
mesires de eainp d'infanterie et de cavalerie, quatre marécliaux et
un vice-amiral de France, six chevaliers de l'Ordre dn Saint-Es-
prit, onze lieutenants-géin'-ranx, liuil maréidnuix des camps el
armées du roi et nu lienlenant-général des nrim-es navales. Elle a
donné aussi plnsieurs prélats disliiigués à TEglise; des conseillers
d'Etal et des ambassadeurs et minisires pléuijHUeuli aires dans
pn'sijni' toutes les cotn-s de l'Europe.
Depuis le xn' siècle elle possède la baronnie de Itiron.qMÎ fnt
êri};êc' en diielié-pairie par Henri IV, en juin lôitS, en faveur de
niuirles de lionlaud, maréchal de F'rance. Ce titre fui éteint en
1G02 par la mon de l'i' dernier, mais rétabli en 1723 sur la tôle de
.son pelit-ncveu Charles-Armand de <>ontaud-Biron, mort doyen
des maréchaux de Krance,
Dans los admissions aux honneurs de la cour llgnre en 1779 la
comlesse de (iouland-Riron. et dans les assemblées do la noblesse
■ de» spijiueuiic's duiitiimt le litre d<" |HM>mier linrou du Péripord
xiii' sièi'le de Ui rhâlolleiite de lliT|iera<:, Lr nom de DIrun >i
<:>Bl iiiiiHi ij :>■< .irmos fl|;iLri'iii dnnh la s^ill" de-^ liroisadcs, foi:
i (le Oa^toii de l.lunl.iud, seigneur de tlîroD, cbevalii^r croiix.', en tUS.
aux États-Généraux de 1789, on voit celte maison représentée en
Périgord, en Quercy, où Ip djic rie Biron fut nommé député ; en
Limousin, en Salntongc, dans le Maine et dans l'Isle de France.
De GOUDIN, de Paulhiac, de la Roussie.
Proissans, de la Fouyade, de Chaussenegonte.
Arues : De einople ù Iroîa champignoDs d'ai^«Dl.
Cette famille a. été maintenue dans sa noblesse
par M. Pellot, intendant de Guienné, en 1666,
et en 1789, plusieurs de ses membres votèrent
n Pcngueux pour les députés do la noblesse : t Messire Ray-
mond-Joseph de Goudin, chevalier, seigneur de la Roussie, etc.,
habitant en son château de Paulhiac, situé dans la sénéchaussée
de Sarlat ; haut et puissant sei^încur, mossire Marc-Joseph Gou-
din, chevalier, seigneur de Paulhiac, et haute et puissante dame
Marie-Tliérèse de Goudin, veuve du seî^rneur de Vins, seigneur
du Masnègre, représentée par le chevalier de Vins, seigneur du
Masnègre, etc. (Voir aux procurations.)
De GOUFFIER, de Gonord, de la Rhue {illuj
Ire maison du Poitou).
: D'or
13 jumelUs de Mbte en fssM.
Ainsi décrites dans le Grand Armoriai de
f/'SHoe (registre de l'érigueux, sous le nom de
' Charles-Eli'onore de Goufiier. comie de Gonord.
Celui-ci tenait an l'érigord par sa mère CiahricUo d'Abzac, fille du
manjuis d'Alizac do la Douxe et d'Ester de Larmandie de Loo*
L'ua.
De GOfHDfIN 'Frotaire). Evéque de Péri-
pueux th'iiXH n WM.
Aiivri ; Ultrw » Irxis êttn\-9 d'or.
Cl- fut et i^'vi'ipii' <pii, jjuur défendre son dich
ccsL- L'ontre b-s attaques des Normands, fit cons-
truire les châteaux d'Agonac, de Grognac, d'An-
beroche, la Roche Snint-Ctiriâtophe et la Roclie-Bassillac, — cinq
tu noinhri! ; il inoui'ut nEisassiiié nu lieu de Mourcinq, paroisse de
Coursac, près l'érigucux, le 8 dtVeinbre 991.
De GOUHDON (Géinud de Salagnac,
nommé, dit l'abbé Audierne, évéque de Péri-
gueux, 10i4.
ARMES : D'aziir à Irois ëloiles d'or.
Une contestalioii sur le droit de battre mon-
naie que le comte du Périgord avait voulu s'at-
tribuer el'qui appnrtennil, suivant l'évêque, à l'abbé de Saint-
Front, s'éleva entitî eux, conleslntion dont les suites durent être
sanglantes, car des deux cdlés furent mis dos gens sur piuds : le
ncimle du Péi-ijonl pour assiéger Gérnud de Gourdon dans ses
rhâteanx épiscopaux ; et celui-ci pour se défendre contre les atta-
<|ues de son redoutable eiinenii.
["wm
De LA GOURETIE.
Armes : D'azur » ane laeee d'argent, chargée de deux
Mnglii-rs de gui-ules, HOUlenue en poinle de trois (Usées
d'or.(Arine3 piirlanle?).
C'est ainsi qu'elles sont décrites dans le Grand
Armorialde Franco, registre de Périguenx, dont
le nom de Daniel de la Gouretie, sieur du Cbatenet.
'>?âj
De GOUItGI'ËS et de Gouitr-uii:, de Lanijuais,
de Vayres, do JuUiac, de Monllezuu, de Gaube,
de ltij(piecor, de la Koi-est, d'Auinay, do Bouret,
de Habeine.
AHMËfi : D'azur au lion d'or, armé et lampassé do
La maison de Gourgue, ainsi qu'il résulte
d'une noiici? publiée par lit Cbeiiays des Dois, parait s'élre établie
pn Giiienno vers le comniencemeiil du xiv* siècle ; mais antérieu-
rement n cette date, on voit en I28Ô : Geoffroy du Gourgue, l'un
- 250 —
des secrotairos du roi Philippe IV, dit le Bel ; et en 1318, sous
Philippe V, dit 1(^ Loiij^, Philippe de Gourj^ius grand porte élendanl
de la Couronne, lecpicl épousa Cécile de Pellagrue, sœur du cardi-
nal de ee nom, et nièce du pape Clément \\ (pii avait été archevê-
que de Bordeaux.
C'est à partir de la Ihi du xv* siècle que, d'après la Chenays d(s
Bois, cominenc(î la filiation d(? celle maison.
Dès le 3« de«,M'é on voit Jean de (ionr»^ue, {gouverneur des finan-
ces du roi d(» Navarre ; son second Irère, Ogier, vicomte de Julhac,
haron de Vayres, etc., trésorier de France, ^^onverneur des finances
à Bordeaux et conseiller d'H^tat, et le troisième Dominique, cheva-
lier de Malte et ca[)itain(» (Tune compagnie de 300 hommes ;
Au 4« (h^gré, Marc-Antoine de Gourgue, Jjaron de VajTes, con-
seiller au grand conseil, maître des retpiétes, président au parU»-
ment de Bordeaux, puis premier président au même parlemt^nt ;
son frère Pierre, chevalier de Gourgue, conseiller tlu roi et Iré*-
sorier général de P'rance ; son autre frère Armand, conseiller au
l>arlement de Bordeaux, lequel eut pour iils Jacques, conseiller et
aumônier du roi ;
An ô* degré, Jean, haron d(» Vayres, etc., conseiller au park*-
ment (h' Bonh'aux, prési<lent à mortier au nu^'un» [larlcment et con-
seiller d'Ktat, en faveur ducpiel, l^onis XIV érigea la haronnie de
Vayres en marquisat. Son secon<l lîls, Jacques-Joseph, fut ùvéque
de Bazas (îu KWi ; le (piatrième, Michel-Jean, président à mortier
au parl(Mnent de Bordeaux, le(piel eut d(Mix Iils, Tun, Laurent-Marc-
Antoine, prési<lent à mortier, à Bonleaux en 1771, et Taulre,
Michel-Joseph, président aux enquêtes ;
Au 0' degré, Armand-Jacques de (iourgue, nnu'({uis de Vayres,
à (pii Louis XIV donna la char^n* de lieutenant-géiu''ral de la séné-
<*hanssée de Guienne, |»ar lettres jiatenti'S, du ïi.") avril 16G9 ; il eut
M'ois Iils dont le >ecnnd, Louis-Armand, conseiller-clerc au parle-
ment de Pari>, en 1700 : el le ti'oi-^ieme, cons«'iller au même parie-
Mieiit, «Ml 17i)r> ;
An 7" dt'i^ré, Fraii"*oi<-.Inseph de (ionr^ne, marquis de Vavres
et d*Anlna\, c«Mi--<'ill«T au |»ai'leiiu'iil ih* Paris, maître des n^quétes,
un de ses Iils .Mix-KnmrfM-H-Jox'ph, comte de Saint-Julien, Castel
et (la^tflniayran, coiixilirr au parirmrnt, tMi 1717, nuittre des re-
qn«''te>>, en 17r)il. pri''-id«'nl au ^rand ctuiseil, vw I7tWK i»| intendant
d«* Muntaiihan en 17i)l ;
An ><*' ili-i^ré, .\rni.ind-Pierre-Marc-Anl<ine, marqui> de Vayres
et trAulnay, comte de Bourret, ih' Bahenne, etc., conseiller au
— 251 —
parlement de Paris, cii 1735, maître des requêtes, en 1712 ;
Au 0* de*;:ré, Armand-Guillaiiiiu^-Franeois, marquis d(î Vayres
«'t d'Aulnay, conseiller au parlement, en 1751, et président a mor-
tier, en 1703.
A cette nomenclature, comprenant neuf degrés de filiation jus-
qu'à 1763, date où finit le travail (^généalogique d(^ la Cli(»naye des
Bois, il y aurait encore à ajouter bien des sujets qui, depuis, (»t jus-
qu'à nos joiu's, ont continué les nobles traditions de la famille. Je
citerai, entre autres, Alix-Joseph, vicomte^ de (îourgue, et son
père, maire de Hord(»aux, (pie ses concitoyens, (»n témoignage de
Ifur r(»connaissanc(» pour sa sage et lialwle administration, envoyè-
rent, plus tard, à la chambre des députés.
On sait (ju(î le vicomte» do (iourgue entra, fort j(»une, comme
auditiMU' au conseil d'Etal ; (pi'il fut nommé maitre d(»s requét(»s
l>ar le roi Charles X, [>oste dont il se démit, en 1830, n(î voulant
pas prêter serment au g()uv(»rnement de juillet, stTinent qu'il refuwi
égal(Mnent à l'empire, coninn? membre du conseil général.
Dès lors, renonçant à suivre une carrièrcî où grand nombre» de
ses aï(îux s'étaient illustrés, et dégoûté des luttes politiques, d ren-
tra hardiment dans la vi(» privée», où il se» livra, jusepi'à sa mort, au
eMdte eles arts e»t des lettres.
L'e»space manepie ici pour émnnére»r se's nond>re»use»s publica-
tions qui, toutes, révèleMit une^ grande eVudit ion, un écrivain distin-
gué, un historien consciencieux, un ami vrai de son pays et un
parfait chrétien.
La maison de Gourgue, maintenue dans sa noblesse, a figuré
dans cet orelre, aux Etats géne'»raux de 1789, à Périgueux, à Bor-
d«»aux, à Oleron et à Tartas.
338
De GHAILLY (ou de (iieESLY), ele Lavagnac,
de (iastelgeant.
Armks : IVarponI à une croix do Kablo larmcs aiicion-
nes}. Aujourd'hui : Dor à la croix d'azur chargée do cinq
coiiuillcs d'or.
D'après un armoriai manuscrit, de^ re'»criture
de la fin du xvir sièi-h». Jacepics de (ire»sly (de» Graillv), habitant
de la juridiction de Montravel, sénéchaussée ele P<'»rigueux, [)or-
lail : Krfivtelr d'oi\ nux î ot i, // troi^^ jmls de (jucuhs ; aux ^ et
//, dor H deux vaches de gueules, ele meiuie e|uc son frère et Jacejues
— 252 —
de Grailly, son neveu, habitant de la paroisse de Bomiefare, canton
de Vélines, en Pcrigoni. Ces derniùres armes ne sont autres que
celles des comtes du Foix, du nom de Grailly.
Les ilesccndanls de la famille de Ginilly, en possession, en HiO,
de la terre de ce nom, sur les bords du Lac de Léman, en Suisse,
ont quitté, dit La Chenays-Dcsbois, leurs armes primitives pour
celles des comtes de Foix, écartelées de celles de Béarn, etc., par
suite du mariage, eu 1328, de Jean, deuxième du nom, captai de
Bucli (auteur de la seconde race desdils comtes de Foix), avec
Blanche de Foix, (tllc de Gaston de Foix et de Jeanne d'Artois.
la famille de GraiHj- osU représentée par le marquis de Grailly
au chnteau de Fanloy, par Saint-Porchaire, département de ta
Ghareiite-iiifi-rieure , et par le comte de l.htiillj-, au château de
Beaumale, près Saint-Denis-de-Pites, département de la Gironde.
Le nom de Grailly se voit dans le proci'S-verbal de l'assemblée
de la noblesse, en I78'.l. ii l.ihourne, et au nocnbro des signataires
d'une délibération prise le 'il janvier 17811 par i'Oi'dre de la No-
blesse de Sainte-Foy, on voit égnleinent le marquis de Grailly.
^'' De la GR.WGE de Ki.oin.4c ,de Gourtion, de la
JJV^^Ë l'C^ noms de iioui-don et de la Vercantière ont
■ ^i|r-S^- é*é incorporés à celui île la Granj^e par le ma-
rinKc, du 1!) mai lÔ28,de Marquê.se de Gourdon,
lîllc <le noble Jean de Gourdon, seigneur de la
Vercmiliére et antres lieux, avec Michel de la
? noble Pierre de la Tiran;;!', le jeune, seigneur
;ciyneur di- Serignae du dioiése de Cahors, et celui
Il suus lecpiei In fmnille esl le plus comme), par le
mariat^e d'ini île ses nicndin's ;ivei- un<' dniioiselle de Lestrade de
Kloirac, aujourd'hui de Lfslraiic do Gonli.
in<^ lie (Tueulr», qui eat (
Kloira.- ; :
Cioiinlnn.
ds <'Iui[.-s <ri.]
I pal, qui Mt de
Getle rnaiwjn, oritriiiairi' du Quen'v, lixi'
Périfîord. a i't.- niainli-nm- dau^ sa noMesx
en l"«l i-unr li-^ pa-e> d.> ht trnitnii- Kniri^
Jean-Jmnursde Floine .!.- h> \er.-Miili.'r.>
Cette ramille élail représentée natruèn: u Périgueux par le
depuis longtemps en
¥Mo a fait ses preuves
dans la personne de
— 253 —
qiiiâ de Kloirac, décédé, dans cette ville, Bans laisser d'enfants de
sa femmi', née de la Sablière. Sa résidence pondant une partie de
l'année t'-lait en lion ctiiiteau du Sablou, commune de Panlac, donl
il a été maire jusqu'à sa mort.
Gll.\ND DE Uellussikhe (Grand ou Gramt 1,u-
xolliére, du Tinteillac, de Kongot, do la Tour.
do Teillac, de Nanchal, de la Verf;ne, de
la Gran(îC, de la Chcvalerio, do la Chapelle,
du Kodflud , du Chastcnel, de Farcyrou , de
Beaussac.
AiiXEs ; D'azur à Irais scrpeDln (alits : driigousi volaiils
Dan.s ont! généalogie manuscrite de la famille, il oal dit que,
pour réparer les portes dont clic avait eu à souffrir dans les
guerres de religion, elle se livra a» coramerec, ce qui l'obligea
plus tard de demander ».1 réhabilitation; le roi Henri IV, dans sa
justice, lui accorda, à cet effet, le W septembre 1605, des lettres
patentes, lesquelles furent suivies, le 25 décembre 1607, d'une
sentence des élus dn F'érigueux ; d'un arrêt du Parlement de
Bordeaux, du 15 janvier lOiO ; d'un jugement du 16 avril 1667,
de M. Pellot, intendant do Guienne, qui maintint dans sa noblesse
les Grand de Tinteillac, do Teillac, de Bellussière et du Chastenel;
et, enfin, d'un arrél du GoEiseil d'Etat du roi, daté du â septem-
bre 1669.
Ce dernier arrêt, en constatant la descendance de la maison de
Luxolière, fait connaitro les armes de la famille, telles qu'elles
sont décrites en têto de cette notice.
Sans vouloir suivre les nombreuses branches ou rameaux de
cette vieille famille — mon but, jo to répète, n'étant que de faire
des notices succinctes — je me suis contenté d'extraire de la généa-
logie manuscrite que J'ai eue sous les yeux, quelques-uns des
sujets qui, pour la phip;i:'t, ont suivi la carrière des armes. Je ne
romonlerai ))oi[it au premier degré de lllialion, si ce n'est pour
faire coimaitre que, dés 1120, les titres d'i'-cuyer et de chevalier
étaient portés pur la fam'Mo, mais je constaterai que :
Guillaume Grand, iVuyer, seigneur do Massac {en Sainlonge),
servait dans les guerres de Guienne ;
— 254 —
Pierre Grand, écuyer, commandait au châtoau de La Tour-
Blanche, 50 honnncs d'armes ;
Autre Pierre Grand, écuyer, seigneur d(» ïinteillac, comman-
dait égalemcMit au château (Uî La Tour-Hhuicho, où il entretint, à
ses frais, une compagnie de chovau-légers ; — le dit Pierre et
son frère François renchrent honnnage, en 1592, à dame baronne
de Mareuil, à cause des liel's de Montbreton et de Fareyrou, qui
relevaient de la dite baronnie ;
Jean Grand, écuyer, seigneur thi Chasten(»t, garde-du-corps du
roi. commanda longtemps à Libourne ;
Etienne (irand, écuyer, seigutMu* de T(»iHac, et de la Foresl (en
Touraine), frère du pn'cédent, suivit la cour du duc d'Orléans, au
servic(^ dutpiel il demeura 35 ans; — Son Altesse Koyale le
nomma gentilhomme ordinaire de sa chambre. — Lors des Etats-
(lénéraux tenus à Tours, en 1051, il fut député, par le duc d'Eper-
non, pour |>orter les suiïrages, en favem* de M. de Frontenac, à
rassend)l<'*(> générali» de la noblesse dtî Touraine ;
Pierre (irand, (Tuyer, chevalier, seigneur de Tinteillac et du
Pouget, rerut (hi roi, h' 26 août 1()25, une commission pour mettre
sur pied une compagnie de mouscpietaires et une de carabiniers,
sous les ordres de M. d(^ Hourdeillr, nuiréchal-dtî-camp ;
(ilau(l(» Grand dr Luxolière, écuyer, seigneur de la Tour et du
Pouget, servit aussi dans les armées du roi ;
François Grand île Luxolière, écuyer, seigneur de Tinteillac,
reçut (hi roi. U* i janvier 1671, le brevet de capitaine-aide-in8jor
dans le régimt^nt de Forest ;
L'n autrt^ Franrois Grand, écuytM*. s«»i<ir|n»m. d^» Fareyroux, avait
servi dans h*s armées du roi. .sous le duc de Vantadour; — ce fut
lui (pii acheta la haute Justict^ de la seigneurie de Bellussière à
Hélit» de Pompadour, ch(»valitT. stMgneur dn Hourdeix, baron de
Laurièrr et (h» Nontron,l(» il) déccimbre HilT ; il achetai également,
le 12 février If);}", de la dame de Monllue, princesse de Chalais,
manpiise d'KxcidtMiil et baronne de ManMiil, la paroisse de Beaus-
sac, avec droit de haute, moyenne et basse justice, moyennant la
sonnne de 12,000 h\res ;
Antoine t irand. s<Mgnenr (h» Meaussae, de lielhissière, fils de
Antoine (irand, i'he\îiiier, seigneur thî Ht'aussac, de Ik'llussiere et
de FareyroMx, rhexalier de Saint-Louis, lit la guerre de 7 ans,
S()n- le rè^nc de Louis \\\ coiniiic brigatlier des gardes de la
porlt' ; il était à Foiitenoy ;
«hiui (iraml de Lnxulièn», ehevalier, >eigneur de Beaussac,
Fareyroux, le Kresnc. Papaly et autres lieux, fut mousquetaire- '
if ris (le la 1" compuj^nie. Il csl ninâi inscrit parmi les vulaitts, à
I V'ri);ui'ii;(, dans l'Onlre ilc la Noblesse, eu 178)1 : ■ Messji-e Jenu
tinint, t'Iievaiicr, seigneur ilo Hellussièrc, Beaussnc, I-'oreyroux,
U' Hreiiil, l'apaly, le Kresso, cli'. • iVoir ans prorurations j Un
Grand de l-uxolièrv Oluit à l'abscmbltie de lit Noblessi* tenue n
An{;onl(''ine, on 178U;
Sicnirc-Jean-Gny (îi-aiit de I.nxolière »''nii(rra et se n'tirn d
service avec le hrevcl do eiipilidne de cavalerie ;
Jt-an-Armand tirant de I.uxolièiv de Bidlussière était {farde-ilii-
eorps du toi t'Iiailos \.
Par suite de l'extinelion tics lirtnielies de Luxelière cl tU: Tiii-
leitlae, dont le ilernii'r repirsentant était le baron Sicaii-e lîrant de
l.uxolière, etc., Ilnillauine-Alexamln- de Bellussién-, HiiJ(iiu-<rbni
l'Iu-rilo la branelic ainée. a été antorisé A faire l'evivre le titre de
baron de Lnxobèrc.
Db (lltAULEJAG, de la l'oiicie.
AiitiKM : Ilandé d'or et de gueules do six pi^ceï.
Dans le Grand Armoriai Je France, registre
le Périguenx, sous le nom de N. de lîranlezae,
scuver, seiKueiir de lu Poncie.
I)k ou k lîHAVlER, de la llolie, du Guey-
■and. du Kamiimis, de Banèges, en Péri(îord.
AliuK-i ; ICilurtcli', aux 1 cl 4, de giiruli-it à Iruls frr-
m-aiix d'or. <[iii csl iW Malet de Ci-uviUc : niix i cl S, ili'
I tj^irlii' d<
e ^ac
4, .111 cher
'lit.
H'nprès les litres originaux déposés A la bi-
1 Dins une i|iiillaiii-'- doiim-p à Klie dfl Froydefoiit, reiiyfr, siciir de Kouîji.
par M, W m.nriiui* dir liiMvi.-,', liciiyor, sieur ài- Uoiicfunx, [iri^tre, docteur en
ihi-.,loKif d ar.'hLpp.'lr.' du Kuttuc. f.iis.inl au nom dn Krançois de Gravier
"■■ilïcr, sieur de Mandai , son n<-veu ; d'Odel di- Gravier, .■cuycr, «icur di
l<.ini|<i»i. son arriJ^n'-nevcii ; d'Aiiloinellc de Gravier, sieur de la Gorse, si
1,1 , pour lesqupla il «e f.it fort ; ll^turenl de plus d.nns le lilr.> : Alexis dt
Gravirr. i^i'uvi-r. ■'ifup Af Lup'ri.'. et Jusppb di; Gravipp, i-fiiiypp, sieur ikn
— 256 —
bliothèque du roi, dîL La Chenays-Desbois — les du Gravier de la
(lolte seraient une branche de la maison de Malet de Gnville ; ils
auraient quitté le nom patronymique de Malet pour prendre celui
de du Gravier, terre en tierry dont ils rendirent hommage, le 8
mars 1380, à Jean, due de Bcrry et d'Auvergne,
On voit le nom de du Gravier dans les jugements de msiutenue
de noblesse (période de 169" à 1"18), et dans les listes des volants
h Périgneux pour les députés de l'Ordre aux Etats-Généraux de
178!), on voit ainsi inscrit: ■ Mcssire Jean, marquis du Gravier,
chevalier, seigneur de la Golie, habitant ilans la sénéchaussée de
Bergerac. I Voir aux procurations.)
GHEEN et GKAIN de Saint-Harsaolt . de
l*urcoul, repaire noble, commune et canton de
Saint-Aulaye (I).
Arue:): De t'ueules (tlitu A'azar] à trois demi roli
Krançois Grcen de Saint-Marsault, prisonnier
lie guerre ù la bataillo de Pavie, avec François 1", et l'un des com-
pagnons lie captivité du roi à Mailrid, donna pour sa rançon treize
mille écus d'or au soleil, comme on le voit par son testament du
15 septembre 1525. ■
La liaronnie de Pari'onl, resiéc pendant deux siècles dans !•
maison de ('■rcen de âaint-MarsnnlI. p u-^i dHn'> cel.e de l^estran-
ges par le mariage, en 17%, île Je.septi, marquis de Leslranges,
avec Gathei'i ne- Adélaïde Green de Saint-Marsaull.
M. Kn''iléric Boitos de < iamansun, en épousant une flile issue de
ce mariage, M"° Caroline de Le.-:' I ranges, est devenu posBesseur de
cotte terre, bniuelle, par succession, a passé à la famille de Mutin
de la Baslide.
■ in.iiu'', |iO:<s.;dail en Sologne
D Sninton^, aujonrdlii la
11! ri pLiisiianl honiiM Pnb-
[i<^ Siiiil-Marstull cl ■ntna
'li.il •'■ (iClUvtmcur dn Péri-
I |iLTM>Qiia)tr» 1m pin* tur-
— 257 —
Pharainond Green de Ôl-Mar.sault, pour sa baronnie de Parcoul,
assista au ban de 1758, et sa sœur, veuve de Hector de Saint-Lé-
gier, fut représentée aux assemblées de la noblesse de 1789, par
le vicomte de Saint-Légier, secrétaire dudit ordre (i).
ir t f
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t i" t
^^^ GRENIER, de la Peyre, de Nabinaud.
Armes : D'hermine à une fasce de gueules.
Grand Armoriai de France, registre de Péri-
gueux, sous le nom de N. Grenier, écuyer, sieur
de la Peyre — dans TArmorial manuscrit, sou-
vent cité, les armes décrites sous le nom de
^ Daniel Grenier, sieur de Nabinaud et de la Peyre,
habitant la juridiction de Montpon, sénéchaussée de Périgueux,
sont : D'azur à trois chiens courants d'argent. Timbre : Casque
panaché, — et, au registre de Bergerac, mêmes armes, sous le
nom d'Élie Grenier, sieur de la Cassaigne.
Dans le même Armoriai, registre de Bergerac, on trouve :
i* Sous le nom de Ezéchiel Grenier, conseiller du roi, commissaire
aux revues à Bergerac : D'or à cinq étoiles de gueules posées en
sautoir ; 2* sous le nom de Suzanne Grenier, qualifiée damoiselle :
D'azur à trois coqs d'or ; 3° sous celui de Marguerite Grenier,
qualifiée de même : De gueules à trois tours dor.
Une branche de la famille Grenier, en Guienne, ayant titre de
marquis, établie à Libourne, sur la Dordogne, portait : De gueules
à la fasce d'or accompagnée en chef de deux molettes d'éperon et
en pointe d'un agneau passant d'argent.
A la Bibliothèque nationale à Paris (fonds Périgord), volume 142,
il est dit que la famille Grenier de Monlon a été anoblie en mai
1700.
Ses armes y sont décrites : Tiercé en bande, au 1, d'argent à
f aigle au vol abaissé de sable ; au S, d'azur à trois étoiles d'or ;
au 3, de gueules au lion d'argent, et sur le tout un chef d'or chargé
dune tête de More de profil de sable.
(l)DeceUe famille était un cvCque de Bergance et une gouvernintc des en-
'ants du comte d'Artois.
17
De GEIEZEL, rie RrifToul, de la Tache, de
Cnàlanet, de la Kourgonie,
AiiHi:-' : D'aziir ait olii^vron it'or charge d'UD «ol«U da
gitriilcs, aci:oni[i:ii:iiô ftii chef de deux roses d'irgeU al
•:n l'uiiiLu [l'iiii MoïK^i d'oi- ti^v et ^uiHc de nivine. Aliâs ■
Un Aiiloiiic! iIl' lîpi-zol /■lait, en 1702, conseil-
ler scnt'tsire du roi, iiiiiison et couronne de France, audiencier à la
cour do:~ ailles du Mutitauliaii. On suil qric par Icllres patentes de
Cliailos VEH, en date du mois de ft'vricr liSi.ied possesseurs des-
dils onires liaient anoblis en lanl que besoiii.euxetleur postérité,
sans être leinis de payer aucune iinnnce, et que Louis XIV, par un
édit du mois di^ mars 1"0(, voulut de môme qu'ils fussent réputés
nobles de (]ii(tlri! riioes et capabli\s de recevoir lous les Ordres de
cbevalrrie du royînime.
Le nom do (uvmI se voit au bas d'une déiibt^ralion .que la no-
lilcsse de Surlut jiril le 27 juillet 1789, à relTel de donner tous
pouvoirs nu\ di''putés de l'Ordre aux Ktats-Généraux. La famille
avilit déjà llp^mv à l'assemblée ffi'-uérale qui eu! lieu à Péripieux
le lli mars, jour de l'idection, dans In personne de messire Bartliû-
lemy-Josepli de OréKel, chevalier, seigneur de Ciriffoul et de la
Tache, capilainr d'infanlerLe.
i-,a
Ih: IIHIFFON. .le la M-.riue, .le la Tache. Je
|{iini('t;onx, de Savy.
r/.'sl aiiHi .[U<! l'es aruies sont d écrit ei> dans
le Cniml Aniinri'il ih- Fvaiwo, registre de
Le uiini de GrifTun >fiubli'rait a\"ir .'■!.'' primilivemeut GrilToiil;
ainsi, rliiiis ini .■oiiti'al d.' mariage .le Kticiiiie l.rilT.jul, du 10 sep-
tembre lô'.M, il y a l'irillnn ilaii> 1.- .'criis .1.- racle, el, sur la
susi-ii])liiiii. lirilï..iil: tandis i|iie dans une v.'nlc ilc décembre
10117, irU;iai' ili- l'.rijliiii. il y a ilaii> l'a.-ti' Gritlgul el I» signature
i'>l Lai-.>i]iii' lliilVai. Il l'-l à ninarquir aiis>i que si, dans leurs
le^lani.'nt-, hanii-l .'.■ iliilîail >'l -Ji r.'iiim.- Su/ami.' de âoluiiniac
<ltviâr.'ul qu.' t.'in-~ r'iilant- -mil : Naac de lirilV.jul. sieur de la
|{o'iui', niarii- avi'.' .Iiniiin' <{<■ Siiiii1"iir-. rtr.. .lans les papiers de
llritloii r:a\y <ai w^.ww .[n.' l-aa.- de liritl'.iii avait épousé J"
- 259 -
de Saintours, el qiieMariu dfî Griffon, lâiir fille, avait épousé Henri
de Savy. De plus, une ordonnance de li'Hozier du 1" février 1(198,
jointe an tableau ^ént-nlo^ii|ue pn'-scnU' par la famille el où Igs
noms sont loiijotirs (îritloiil, porto ; Armoiries do Isaac de (IrifTon,
sioiir do 1» Hoijnc.
( IrilTciii et I îi'ilTonl ne seraient donc qu'nn senl ot mt'me nom.
Celte fumillc, sniviint l'cpinion dti vicomte de Gourgues, sérail
Kriffiiiaire lie Griflûnd, i)rc^ Sarlul.
l^e nom do Griffon ligure dans l<>s jugements des intendants de
Itnrdoaus portant inaiiileniio de noblesse (période de 1697 à 1718);
il se voit également dans les listes dos votanLs pour les députés de
la noblesse aux Ëtals-lîénéraux de 1789.
! i^">M
GHIGNOLS, de la Porte, ancien repaire noble,
paroisse de Saint- Mnrlin-d'.\gonac,
Armk- : D'aiiir
i. irois éph clor 2 cl 1
L'Armoriai da
(ipis de blés cnirp
• Grignolf, en Auvcrgn
e, d-azur i troii
y j C'est la première de ces descriptions que j'ai
cm devoir adopter par la raison qu'elle est ainsi
dans le Grand Armoriai de /''raiic, registre do l'érigueux, sous
le nom (le Sioairo de llrigiiols, ét-uycr, .seigneur de la l'orlc, et
duis l'Arin ti'ial maïuiscrit de la fln du xvii' siècle, sous le nom do
Ileiu"i do ii]-i};aols, sienr de la Porto.
Cette maisoEi, dit Courcelles, parait tirer son origine de la terre
de lîrignols en Dazadais, et n'a rien de commun, malgré son anti-
que ori,,'ine et les bonnes alliances qu'exile a eoiilraclées eu Péri-
gord, avec la maison île (îrigJiols de Talleyrand. J^es armes des
anciens soigneurs de Criffaols, il'après l'abbé de Lespine, é:aieiit,
en 1 13Ô : Ecarlelées d'or cl rf« ffueules.
De GMMOAUD, dn Grignols, de Mauriac, de
Fruleaux, de Foncerie, de la Salie, de la Serve,
de Saiiit-Pardoux, de Uoauliou, deMaisonneuve,
de la MotliL", de Vivans, etc.
Armes : D'axiir ù la Tas^c <[*3rgcal Rc<:ompagnée en
cber d« deux ai|[leTi d'ur et en poiatu il'uu lion de mùBi«.
i'.\rmorial maiiuacril de lijli'i.^
— ^60 —
Dans lo Grniiil Arniorinl f/i> Fraiier, registre de Périgueiu,
elles sont fiùcrilcs : l" Soiis le iiuni île Bertrand de Grimoard,
écuyer, sieiii- du la Hvrw : h'iixiir ù é'iix iiiglfs d'or au vol étendu
l'un au-dessii.f dr l' nuire ; ■>• sniis le nom île Unlteau do f.îrimoari,
diiine do Puyrciint : ll'nziir à deux aii/les r/ihvvos d'or, su rbef
iJiiirijr d'un lion pnssnnl d'- salitv.
Ces trois artnoirics ne iiréscntont que ik" légères difTérences;
■nuis il riVn csL [ins tli' tnèinc ?i\\r w\ scoHu en cire roii^ qui est
apposé sur deux cpiitlaiices diinnées par Auitoin de Piriinoard, l'une
eu \ iOi et rimlre en 1 107. (hi y voil : Ihux hors 'poissons) adossés,
Hccompagnrs de deux llr-ur^i de Us, l'une en llancdexire, faali'e en
liane sêneslrn, et pour i-iiniei* un loup is.sinil. Autour du sceau est
une légende oii se distingue le nom de (irinioni-d. Cet Audoin de
Oninoaril n'est autre ijne Audoin de Taîllofer, lUs de Hé lie, écuyer,
seigneur de Taillefcr, de Mauriac, de la (iriinnniie, etc., et de
Pétronille de <ïi-inioard, hérilièiv testamentaire, en 1382, de son
oncle (ïuilhnjino de llrimoard, .laïuoisrau do lirignols, seigneurde
Mauriac, à la L-liHr);e d'en porler les noms et armes.
Lu uiaisiiii lie (îrimoard, i(ui est ini-oiiteslabtement Tune des
plus anciennes du t'érigoi-d, tirerait, d'après Courcelles, son ori-
gine des ani'iens vifonitcs de Fronsac. Klle purait s'être éteinte
vers le eonnnenreuieut du xvnt'siéetc, dans celles de Villoutreiicet
de Vifîier.
Le deriiiiu- re])rési<i]tant de la tiranclie de Froteaux, qui ne laissa
ijuo des llllcs, avait été nonnné. le l" oclolne IRôli. maréchal des
camps et armées du roi.
Dks OHOSCFS ne Gkatereau (1>, de la Vau-
jTiiyon, de lleanlieii (de Grateroau).
.■ pur,
:^ il li'uls '-uriiieralles d'if^Mil.
I lignré au\ assemblées de la
Cetlc tamil]<
lolile^-se du Péri;:<ir<l. en ITKl), dans la personne
II' Jean-Nii'jlas de Graterean , seigneur des
le la Vi.ui.nvoi..
■H), apparleoail ■ ua Ott-
^-'^-— ^ De GK0SS0LT,ES de FLAMAEIENS {Emma-
^" "'" nuel-Ijjlis), Évn|iti?<lcl'éngik^u\, 1773.
AnjiKs : Wne ait lion do (tiieuhs issant d'inie riviffc
d'arpeut moiivanle du lius cla Tiicu; au ch«rd'aiur uharicé
de trois l'IoilKS d'or.
De GU.\L.\BEr{T (et de Galabeht), do Choiir-
{fiijir, (l(! 1h DiirRiiLie, do Caillavc^l, de la Jartlie,
(io Givcrsac, ilii Buisson, de Sepifond. Alîas :
lin Saint-Front.
.\rmk» : Ito giioulps au lion d'or.
Selon un fprtiiicat donné par le lieiilenanl-
pé'nérai de Priipiieiix, le 25 sciitemlire 1007, esl-il dit par la Clii'-
nay-'^-ncsliois, Gilles ûf- Giialaliert, iVuyer, nssisla à la tenue des
Etats. Marié on secondes noies, le •> février 1517, avec .Anne do
Calvimutit, il ont Jaiijues de Giialaliert de r.lioiirfrnac , éeiiyer,
tec|iiel épousa, le IH mai 1583, Annniide de Sinrac, doni provint
Jean di> Giialaliert de Chourpiiae, écnyer, seigneur de la Hurantir,
(|ui servit an lian et nrrièro-ljan du Périgronl, ainsi (jii'il est cons-
taté par l'exlrait d» procèa-veiliai fail pour la eonvocalion du IK
jtiin lf.39.
A l'clto même assemhlée Hpuro égalemcnl Frnnrois de Guala-
bert, écuyer, seijiiieiir de Caiilavel ; et à celle de 1071 Marc de
Gualaberl, écnyer, si'ignetn' de la Dnranlii', fits de ce dernier,
reçoit comme son père une (piittaiicc du ban et arrière- ban.
.\ Cf^s constatations (le la iLohlessc de la Taïuilte, dont Lacliennys-
Desbois donne la lllîation jnscpi'en 1751, j'ajouterai que sur un
vidime fait à norili'an\. le lli mars 1(107, par Claude Pcllol, iiilen-
danl de Guicnne, Deriiard, François el autre François de Guala-
liert Turent inâcrils dans le Halalogne des nobles de la sétiéchaussée
de l'ériguenx.
Parmi les volants ponr les députés de l'Ordre do la noblesse aux
P^lats-Géuéraux di' 17mi, ou voit ainsi inscrit : « Messîre de Gua-
lalierl, chevalier, seigneur de Seplfonds, luibitaiil de Sniiite-
.Alvère. » (Voir aux procurations.)
S52
— Kl —
GUEDON (ou DE GuEYDON DE DtVEs), de
Villac. — C'est sous ce dernier nom que la
famille est, aujourd'hui, généralement connue.
Armes : D'or à trois pals d'azur et au chevron d'argent
brochant sur les pals.
C'est ainsi que ces armes sont décrites dans
lo Grand Armoriai de Franco (registre de Péri-
gueux), sous le nom de Guoydou, sieur de Dives. Dans un des
livres do rHôtel-do-Ville de PérigueuK, on les trouve : dazur au
lion dor, tenant dans ses pattes de devant un guidon dargent à la
hampe d'or. Ce sont ces dernières (armes parlantes) qui se voient
dans l'Armoriai de Jeoiïroy d'Eschavagnes, sous le nom de Guey-
don, en Italie», en Provence et en IVrigord (i).
En sa qualité de noble, M""* Guédon de Villac, née de Mèredîeu,
vota, par procuration donnée à messire Jean-François du Pin,
écuyer, seigneur du Bâtiment, pour les députés aux Ëtats-Géné.
i*aux (le 1789.
Dame Léonarde Guédon de Dives était supérieure des filles de
rhôpital de Saint-Martin, le 27 juin i7?35, ainsi que le constate
une lettnî que Louis de Froidelbnd, curé de Bergerac, lui écrit à
cette date. (iCtte lettre porte : A la très honorée mère Dives, supé-
rieure de ladite connnunauté.
De (îrEHHE, de la Roquette, de Fonpeyre,
(\i\ Jayac, d'Archignac, de Montravel, de la Tre-
saudièn», de la Capelle.
Armks : D'azur, nhas : de ^^ucules,à trois (Suces d'argent.
On trouve aussi : D'azur ii trois chevrons
darrjf'ut surmontf's de trois ours de méa»^ et
sous le même nom : D'argrnt au chevron de saljle,
L"^ nom <le Guern» se voit dans les jugements des intendants de
Bordeaux, périod(î de 1097 à 17iH, portant maintenue de noblesse.
I^. ■".. .
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(1 Sur 11 t' >l.iiîi. ni «lu 11 avril 177'». <\o J,i.- pi^- .*rt:niM:^^ Tiu (Ion, scigofur
<\r \).\ -., ivj\,\.- .•,!(», i':i .t .'/,ii-.îil il.- h mIIi'. ;« li ilul.Uit, |iaioiî»s'* (le Saint*
Syliiii, 1'-; .ii'Mi - .(•! il «lit ili-. ic^ -i nu ^ -ont : tl :tv>',eul i* un «•/i**rroii tTêlur
/icc'/wp.tfjné i'it ji'tiuli' 'l'iuf' ni jlvU • ; :iu rltrf ri,u^u, riinr-jé de ^ tfuiot**feuiihÊ
ou vt'jtlfif.
De (UilIJIIiM i)K n C
îmifribiiiul. (il- In Heille,
lie Linnroii, de
: Piiylnpar*le, do la
Mpi-lctoric, rlp Ui ltimci<-liii*. do LiiHs.
j : Il'.i/ui' fi deux lions iilTronlés d'ui' : au chct
i' gllcull'^; clinrgc de Iroia cruissnnis d'ar^i-iit.
(Ictto famillo a ligiiré fiiins'les nssomlilres de
Iti \o!)lesnc du PiJriffor-tl aux ElaU-Généniiix de 178!). On y voit
ainsi inscrit : a Messire Noël-André de Cmilhem, éeuyer, seigiieiip
di- la Hciieii'liie el de Lnli:i, alorri liouletiiiiit-coioticl au ré};i[nent
de dragons de Uharlrcs, lei|uel vola pour les iiéputi's de l'Urdre,
en son nom [lei-soimcl et eoinini' fondé dp pouvoir de sa bcHe-su-iiP,
dame Tliérése-Slarlln de Ooinjii'i-ignac, veuve de messlre do
ftuilhcm, écuyer, seigneur de In lïondie, de [^iauron, de IJeangi-
baud, do la Heille et do ia Merleterle. »
N'oel-André de Guilliein de la (londie, lieutonanl-générnl des
armées du roi, Pn récompense de ses services, reçut le litri! do
romte, transmissihle à ses desL'endanls légitimes, de mâle en mâle,
par onire de priinogénilure, le 17 mars 1817.
Parmi les derniers représentanls fie eelle famille, je citerai le
eomte Joseph de la 'îondie, coluiiel d'état-mnjor, oCHcier de la
L^gion-d'Homieur, résidant naguère à Paris.
D'JIAUMONT (et d' Ai ho^t), île la (inrde.
*»jS^»
Ahme- : n-artreiil à six chevrons (io bhciiIp
, .iciomiia
^m
gnéi de six ros.s Ae mùlie juiSPeS cil orlp
iroi- d.in
cliaque angle du i^htff. — Mios : n'.iVBcnt ;i
un ohcvriT
de pueiik'i', areoiup,!;.'!!.' dn sp|U iiii-ili-tk-s Ak
im-mo, r)u.i
^m
Ire en ■■hrf, 5 fl S, el 3 en poiiile mal ai-donn
es, c>sl-.i
dire 1 el i.
Ces deux blasons, identiipies par l'émail du cliamp el des
piiVes, ont également dans leur ensemble une ccrlaîne conrurmité
ipii peut faire eruire ipie le coinle d'IIaumont, dont le nom est
ainsi insiTÎt an bas d'une délibéralion de l'Ordre de la Noblesse du
l'érigonl, [irise le 30 juillet 1701), par vin;;! gL'nliTsliôinniês"'db'lû
paroisse de Baussae, lauton île ïlarciiil, à l'elîel ile donner de
nouveau.^ pouvoirs aux députés an\ Elats-Ciénéranx, n'est autre
ipi'nn des membres de la grande maison du duc d'Auuiont, qui ont
— 264 —
donné un porte-oriflamme de France, sous Charles VI, deux maré-
chaux de France, six lieutenants-généraux, deux maréchaux-de-
camp et plusieurs brigadiers, etc.
356
DlIAUTEFORT, de Vaudres, de Bruzac, de
Bouteville, de Marquessac, etc.
Arme» : D'or à trois forces de sable.
Devise : Altus et fortis.
La terre d*Hautefort, érigée en marquisat par
lettres patentes de 161 i, en faveur de François
d'Hautelbrt, comte de Montignac, baron de The-
non, seigneur de la Motho, ds la Borie, etc., a toujours passé pour
une des plus considérables du pays, tant par son étendue et le
nombre de ses vassaux, qu'a cause de la situation de son château,
qui était anciennement très fort et servait de rempart contre les
incursions des ennemis et principalement du temps de la guerre
des Anglais, dans les xiv* et xv* siècles.
Cette terre, avant d'appartenir à la maison de Damas, avait été
possédée, vers Tan 1000, par Guy de Lastours, un des plus
grands seigneurs du Limousin ; il n*eut qu'une fille, mariée à
Aymar de Compteur de Leron, dont la postérité prit le nom de
Lastours; en 1160, Agnès de Lastours porta la terre d'Hautefort
dans la maison de Born, par son mariage avec Constantin, frère
du célèbre et vaillant troubadour Bertrand de Born ; Marguerite
de Born, pelite-lllle de Bertrand, apporta en dot cette terre à
Aymard de Faye (1), chevalier, soigneur de Thenon ; Marthe de
la Fayc de Born, dame d'Hautefort, épousa, en 1388, Hélie de
Gontaud, seigneur de Badefol. Ce sont les enfants nés de ce
mariage ({ui, en vertu (rune substitution, quittèrent les noms
et armes do (îorilaud, [)Our prendre exclusivement ceux d'Hautefori*
La terre de ce nom a passé, le 7 juin 1818, dans la maison de
Damas, par le mariage du baron de Damas avec une fllle du comte
Amédée d'Haut efort.
(1) De Faye et non de Fay de la Tnur-Manliourg, ainsi qu'il a été dit
dans un»' notice sur Hautofoit, publiée dans le (.'hroniquour du Pêrigord H
du Limousin.
La maison li'Haiiterort s'est divisne en plusieurs branches ,
connues scus les noms de marquis de Marquessac, marquis de
Bru7^c, marquis de Saint-Chamans, comtes de Le5tran)]>es, comtes .
de Vaiidres.
La branche ainée a produit deux gouverneurs du Limousin et
du Périgord, des chambellans et gentilshommes de la chambre
des rois Chartes VIII, Charles IX, Henri IV et Louis Xill, cinq
lieutenants-généraux, quatre chevaliers de l'Ordre du Saint-Esprit,
trois maréchaux des camps et années du roi, un lieutenant-général
des armées navales.
Il me parait superflu de donner, ici, plus d'extension à cette
notice. Si l'on veut connaître les nombreux sujets qui se sont
rendus recomman labiés par leurs services, par les positions éle-
vées qu'ils ont occupées, dès les temps les plus roi;ulés et jusqu'à
nos jours, et par leurs brillantes alliances, on peut consulter les
généalogistes qui ont écrit sur la maison d'Haulefort, entre autres
Moréri, la Chenays des Bois, Courcelles et, en dernier lieu, Borel
d'IInuterive.
Un des représentants de la branche d'Haulefort de Marquessac,
après avoir été brigadier des armées du roi, prit sa retraite dans le
petit séminaire de Périgueux, qu'il édiiia par sa piété et ses vertus
pendant 23 ans. Il y mourut le 4 avril 1747 et fut enlerré dans la
chapelle, ainsi que le témoigne l'inscription gravée sur une table
d'ardoise ou de marbre, que M. Galy, conservateur du musée, lors
de la transformation de ladite chapelle en une salle de gymnase,
Ht transporter dans le nouveau local de nos antiquités périgoui'dines.
Parmi les votants pour les députés de la Noblesse aux Etats-
(îénéraux de 1789, figure : Très haut cl très puissant seigneur
Jean-Louis comte (l'Ilautefort, comte el seigneur de Vaudres,
marquis de Bruzac, comte de Marquessac, seigneur de Mon-
bayol, de Sainl-Jory, la Marche, etc. (Voir aux procurations.)
HÉBRARD (ou i)"Ébhabb) , de Saint-Sulpice
et de la Baslie, de Saint-Privnt, de la Leuse, du
Rocal, de Monpiaisir, de Saint-Cyr, de Veyri-
nos, de Milhac, de (.îrignols, dn la Croze, de
Mirovaux, de Saint-Julien, etc.
\nHE<i ; l'nrli d'argent rt de gueule». rD'uprès Cour-
D'après la Chenays des Bois : écartelé, aax i et 4, rïargent au
lion de sable, l'ccu seni4 de croisettes de m^me ; aux S et S, dor
à la bando de gueules, et sur le tout — comme le dit Courcelles —
dai'f/enl parti di: gueules. \\Horisè par cps deux géaéalo^istes,
j'ai dû m'en tenir â ces dcrnièrcâ armes, bien que Saint-Allais en
fasse connaître d'autres.
Celle famille a é^alemonl porté : d'azur à 3 mnlelles doperoii à
8 pointes d'or, bu ebef rrhiqiiftc de S traits dor et de gueules.
(Histoire de la maison d'Ebracd, par M. de Boniirousse de LafTon,
l'un lies pn'-.sideuls (i'lioiiiK;ur nu conseil lii-raidiijue ils France.)
Cotte maison, (pii parait être ori},-inaii'c du Languedoc, où elle
florissail dès le milieu dn xi= .siècle, s'est subdivisée en plusieurs
brandies, qui su sont ri}|)aiiiluos on Qiiercy, en Limousin, en
An^umois et en .\gonais. Elle se rattache au l'érigord par rfiver-
iie:' alliances, eutrc autres avec les lioriland-Biron, les Cuf^nac, les
Fu mol, les Gourdon do llcnouillni', les d'Aubusson, les Villou-
treys, les Taillefcr, les David de Lastours, les (îay de Nexon, les
Vassignac, les tianzillon, les Foucauld, les Hoyère, les du Garreau,
les Scoraille, les Durfort, les Sauuae, les Vassal, les Preissac.
La branche de Saint-Sulpice a donné un chevalier des Ordres
du roi, en 1879, et deu.v évèques de Coïmbre, en 1260 el vers
1300, et un .'-vèiine de Cahors, eoml(; de Cabors, mort en 1600.
Dans les jugements des intendants de Bordeaux, portant main-
tenue de noblesse (recherches de 1697 à 1718), flgure le nom
d'Hébrard.
Dks HELIES, d'Estonrneaii.
lissanl d'.irgaal.
C'i«st ainsi que ces armes sont inscrites dUK
t de la Mn du xvii* siècle,
r Diuiii'l des lU'Iies, sieur d'Elstour-
\)K I.IIEHMITE, drs Kieux, de la Hiviore, du
■ Li'iity (paroisse de Sar-
l'uis-'tl":' ilr- mùni.-.
d'après grand nombre de
— 267 -=-
généalopristes, des comtes de Clermont d'Auvergne, fait remonter
son origine à Pierre THermite, lequel, avant de se vouer à Tétat
ejclosiaslique, avait épouso Béatrix de Fioncy, dont il eut une fille
et un fils nommé Pierre II , qui est la souche d'où sont sortis
différentes branches ou rameaux.
Le Grand Armoriai de France ^ registre de Périgueux (Clerg(^
et Noblesse^ donne, sous le nom de Jean de rHer.nite de Roche-
brun, ('cuyer, sieur do Lent y, les armes ci-dessus décrites, mais
sans y joindre le chef. DWguesseau, dans la liste des familles
maintenues dans leur noblesse, entoure Técu, dont il ne fait qu'in-
tervertir les émaux du champ et des pièces, d'une bordure den-
chce d'azur.
Le fait de compter le célèbre prédicateur des croisades parmi
ses ancêtres, sulHrait à lui seul pour justilier l'illustralion de la
maison de l'Hormite, dont la lignée, que Ton peut suivre sans
interruption, depuis le xi* siècle jusqu'à nos jours, a toujours tenu
un rang distingué dans la noblesse.
^^^ Dts HOMS, de Favols, de Bias, etc.
Armes : D'argent à un ormeau terrasse do sinople,
chargé dans son milieu d'un lanier d'or — (le lanier,
femelle du laoeret, espèce de faucon).
Le père du représentant de la branche de
^^^ Favols, rwàe à Saint-MarLial-de-Mussidan (Dor-
•<■ .^iffr^i^;^^ dogne), écartelait : d'or au lion de sinople et
portail pendue à l'écu de ses armes une croix de Malte ; son fils
faisant usage du même sceau, j'ai cru devoir le reproduire ici fidé
lemcnt.
La maison des Homs de Favols , d'ancienne chevalerie du
Qucrcy — elle possédait, en 1302, des liels dans l'arrondissement
de Cahors, s Miéehaussée de Lauzerte (Lot) — a fait les preuves
pour l'Ordre de Malle, le 16 novemlire 1787, dans la personne de
noble Joseph-Gi''sar-Jean-Baptisle-Frano(îis des Iloms de Favols;
il est (pialilié, dans sa présentation, du litre de manpjis.
Mainlenu(» dans sa noblesse, le 5 août 16156, par M. de Pellol, et
le '2\ janvier 1671, par le successeur du dit intendant de (.îui(»nne,
celle famille a voté dans rAg(»nais — o\\ elle est toujours repré-
sentée — pour les députés de la Noblesse aux Etats-riénéraux
de 1789.
Vers le commencement de ce siècle, un des membres de la
maison des Homs, qui tenait déjà au PérigonI par quelques allian-
ces, se maria avec une demoiselle de Rossignol des Limagnes.
C'est un neveu de celui-ci qui réside aujourd'hui à Saint-Martial,
canton de Montpon.
HUART l'n'HujiiT), de la Chahannes, de
Boi'eau, de Puynaud, de la Chambcronie.
Arui^b : Iiiconmiea (?)
Ce n'est pas seulement d'nprès les papiers de
la famille que j'ai pu constater son droit de
prendre place <lans le Nobiliaire de la province,
mais, en outre, j'ai sous les yeux une ordonnance de M. de la
Bourdonnay, intendant de Guieniie, en date du 4 septembre 1696,
qui la maintient dans ses qualillcations de noble et d'écuyer. Le
nom d'Huard ligure, eu elTct, dans les jugements des inten-
dants de Bordeaux — de 1097 à 1718 — portant maintenue de
noblesse.
Un Hélie Huart, <|Uiilitié ilon7.el t-n 1301, rendit hommage, à
celte date, avec grand nombre de )fi-ntilshommes. au comte de
Pérîgord.
HU'ION, du l'rnt, de Masgonliére, de la Re-
, dos Farges.
Kllcs sont décritrs par la Clienays des BoU :
fiixiir il di-ii.v lions dor jtosrx en pû-d, la hngae
H Ifs ifriffr» tif '/iwiilvs.
Sous le nom de lliipin, ilr Fiirps. on Irouvc : diizur à trois
lions ifov. «rnirs cl hinimssrs il-- ;/iii'iihx. ri sons relui de Hugoa
ihi l'rni, si'ignciir df SiTux. df Masgonlière : itiiziir ù trois trè-
ffi's ilr sailli!, il dr\tr>\ H di-iix lions di- ijwiih-s à ti'-npstrp, les
fri-tli-s }iiisi'-s 1' (■( /, 1rs lions fisi-s l'i fili- Fun dr funlri:
Dans II- IlicliLinnairr vi'-riiliqnf des mai>riiis nobles de France,
I>ainé, successeur de Saint- Allais, dit que cette maisou, d'ancienne
(^hcvntehe, ori^innire du Péiigord et du Limousin, est connue dès
le cuininenc;;rncnt du xii° si.>^lp, qu'elle étnblit une filiation suivie
ilfpuis Bernard Hagan, l'iicvalier, en 1366, qu'elle a Tait ses preu-
ves aux cabinets drs Ordres du i-oi. en 1768 et 1784, et que Fran-
çois et Claude Hug'on du Prat rt de Masgontièrc étaient chevaliers
de Malle, en 1611 et IfllT.
De son cdté, la Clionays des Bois dit aussi que la Tamille Hugoii
du Prat H été reconnue noble d'extraction, depuis 1456, par un»
ordonnance des commissaires départis par le roi pour le règlement
des tailles dans la pénéralilé de Liraoii*es, le 22 avril 1599.
éqne de Sarlat, U janvier
D'une ancienne famille iiolile des environs
d'Issigeai: (en Périgord), et dont une liranclie
était établie à lïrignols.
Pondant que ce prélat siégeait à Sarlat, il y avait un évèque à
ItHL'qs, on (iascogne, qui portait même nom, suniorn et armes,
lequel fut fait cardinal, en septembre 1361, par Innocent VI, et
après évéque d'Albi, par Urbain V, et mounit n Avifrnon, le
20 mai 1367. N'était-ce pas un frère ou un neveu do noire prélat?
(Tarde.)
De JAMMES , du Mouricr , ancien repaire
noble, commune de Saint-Martin-des-Combes,
canton de Villamblard ; de Potliet, de tiastebois,
ilu ilcpaire, de Si^jale, de la Prado, de Papaille.
^enl à Tieil ennammi'r da pourpre, qui t
d'arKSll charjiJ de Irois mures, qui et
Deus, Jionor, virlus.
- 270 -
1^ nom de Jammes Tigure dans leâ jugements des intendants
de Bordeaux portant maintenue de noblesse, période de 1697 à
1718.
Deux des membres do celte famille sont ainsi inscrits parmi les
volants de l'Ordre de la Noblesse, aux Élals-Cinûraux de 1789 :
Messirc PioiTO do Jammos, écuyer, sieur du Mourier, seigneur de
Gastebois, liabitaiit de sji maison du Folhel, paroisse de la Rou-
qiictle-d'Eymcl, en Périgord, et messire Maïc do Jammcs, écuyer,
sieur du Mourier, seigneur de Bernicot, du lîepaire et de Sigale,
légalement en Périgord. (Voir aux procurations.)
Bii: JARItKÏE. de la Morelie, de la Kochette,
de la Saielle, de Puyredon, des Briards, du
Breuil,
-.3 : D'azur nu chevron d'or, sommé d'uoe croix de
.iccotic de deux palmes d'argeat el d'une lour de
Cotte famille habitait Saint- Yricix dans le milieu du xvi* siècle
et le Sobiliiùi-e du Limousin en donne depuis une filiation suivie
jusque au dixième dc^^ri'.
En janvier lôC;! Pierre de Jarrifre, second (Ils d'Antoine, était
juge viguier de Saînt-Yrieix.
Au l» dctrn'-, un autre Pierre de .lanij^re, qualilté écuyer, sei-
gneur de la Murrlie, <'ti;.. l'iîiil gouverneur de la ville de Saint-
Yrii'ix, l'OMscilIcr du mi ri r-friilrmenl jujre viguier, el depuis tré-
sorii-r général di- Friiiici' en la fréiiéralilé de Liinciges. Il joua un
rwlu l'onsidérahlf dans k's événi'ineuls île son temps, el, en récom-
pense de si's longs scrvii'i's, il rei,-ut des letlres de noblesse pour
lui et ses descendants.
A rétal el olllce de viguier de Sainl-Yrieix que possédait encore
la laiiiille, vi-rs la lin du wir' siéi-le, rlmis la jursimne de Hélie de
la Morelie, lieulciiiuit-général de police, qui fut maire peqtétuel de
Sainl-Yrii-Lx, j'ajouliTai 'pi'ellc a dmiiié à l'Eglise grand nombre
de c'Iinrioinis el de relit;ienscs et à l'uruiée des (jfliciei's de terre et
de nii'r, dmil [ilu>ii'urs ont ver^é leur ^ang >ur les eluunps de ba-
taille. L'un d'<u\, [uoii^-(|uetMire i\n nÀ. fui tué ù la bataille de
itaniilli<'> r'ii l-'iaiidrc ITiJi , el un autre, blessé à Quiberon, fui
- 271 -
récompensé de son dévouement par le brevet de iieutenant-colonel
d'inlanUTie, signé du comte d'Artois, et, à la Restauration, par la
croix de Saint-Louis, le titre de capitaine de frégate et une pension
sur la cassette particulière du roi.
Celte famille, maintenue dans sa nohlesse en 1666 par d'Agues-
seau, se rattache à notre province par différents mîiriages, entre
autres avec les laniiLles de Tessières, du Mas de Feyzac, de Vil-
loutreix, <le Jaubert de Nantiat , de Hoyère, (rAbzac, etc. (Pour
plus amples détails, voir le Xohiliaire du Limousin.)
^^ De JAlIBEFiT (ou de Joubert), de la Hoche-
Joubert, de la Courre, de Létang, de Bernicot,
de Nantiat, de la Juvénie, de Lancinade, de Cu-
mond, de Nougerat, du Fauly, d'Espeluche, de
Montardit, d'Allemans, de Montagrier, de Saint-
^ (.relais, etc.
Armes : D'azur ii une fasce d'or accompagnée de six
Heurs de lis de même, trois en chefel trois en pointe rangées. Alias : D'azur à
irois fleurs de lis, deux en chef et une en pointe.
( ics armes, concédées aux Joubert de la Hoche-Joubert en ré-
l'onipense de 1(mu* fidélité, de leurs services éclatants pendant l(»s
^nierrcs anglaises, ont remplacé celles que la maison de ce nom
porînit primitivement, lescptelles étaient dor à une tour mnconnf''f^,
fijourét' et cvrnelée de sable y surmontée d'un C2*oissant de sahle.
.\doptées exclusivement par les Jaubert, elles étaient autrefois
gravé(»s au-dt'ssus de la porte des châteaux de Cumond , d(» la
i'ourre, sur les vieux châteaux (FAllemans et de Montardit l'I sur
1rs vitraux d(»s églises de Cumond et d'Allemans, etc., ainsi qu'il
fst constaté par un procès-verbal dressé les 13 et li juin 1699, en
«'xé<*ution de l'arrêt (hj conseil d'Etal du 2:2 juillet 1698, n»latif aux
armoiries portant des fleurs de lis.
Jean de Jan})ert rendit hommag(; à Alain d'Alhn^t potu* la mai-
son nolile de la Harde, en l.i j)aroisse de Saint-Fantaly.
Cette famille a été maintenue dans sa noblesse en 1666 et 4667,
et aux Pjtats-Généraux de 1789, on la voit voter, en Limousin,
pour les députés de l'Ordre.
I^s Jaubert, connus en Périgord dè> le xiV siècle, sont quahfiés
tle chevaliers ; dans le siècle suivant de damoiseau, et, depuis
— 272 —
cette époque, on les voit s'allier avec tes meilleures maisons, entre
autres celles de Foucaulct, de Beaupoil de Suint-Aulaire, d'Haute-
fopt, de Saintours, du Mas de Peyzac, de Chaumont, de Comroar-
que, de ûasq, de Miallct, de Lur, d'Arlol. d'Abzac, de Bonneval,
de Lestrade de la Gousse, de Joumard, de Chabaus, de Saiat-As-
tier, de Corn, de Noailleâ, du Lau, etc.
^1
Ub JAUHIAS (Aubin), du Tranchard, de Bou-
loimeix.
Armes ; D'argent au
cber, dans le milieu d
sanl versé d'argenl, ac
en cher, l'une à dexii-e
:r chargé d'un« âloil« se
et en pointe d'un croia-
e de deux étoiiea potéet
se ne sire, sans indication
Léonard Aubin, sieur de Uouloiiueyx, écnver, conseiller du roi,
lieulciiaiit du prévôt général des monnaies et maréchaussée de
Frant^e, tuteur et curateur de inessire Denis-François Aubin de
Jaiirias, ét-Miyor, seigneur du Tranchard, moustiiieiaire de la garde
du roi de la 1" coinpa(;nic. (Minutes de Kouruior, notaire, 20 jan-
vier 1770.)
Parmi les votants dans l'Ordre de la Noblesse, à Périgueux, Ion
des Ëtals-Générau\ île 17H9, se voient inscrits: Messire Denîs-
Fran(;nis Aubin, ocujer, seigneur des llefs de Jaurias et du Tran-
cliard, ancien mousquetaire de la giirde ordinaire du roi, habitant
un son chiiti'iiu de Jum'ia?^, paroisse de Gouls, canton de Verteil-
lac, et inessire Léonard Aubin de [iouiouneix, écuyer, lieulenaot-
générai du prévôt des monnaies.
Uk JAVRL, de Gîverzac, de la Douzelles at eo
partie de Domine.
AniiK^ : D'azur i'i une gerbe d'ur liéi de ■iot^e. {Armm
lijrlaiil.'*, — Javelle.
Ile relie t'aniille du Sarladnis, anoblie dans la
inai^islraluri-, était nuble Antoine du Javel de
Givevzau, intendaat Irésorier de France en HH.
- 273 —
Uetix (ic ses mi'iiihrPri, messii-c llfiiù île Javel, seignour de Gî-
vcrziic, et mi'siïiic l'icnv de Jiivcl, rlievalicr, seigneur tic la Don-
zolU'^, habiliint \n villi' di- Sariat, ligiin'iit |iHi-mi les volaiils île
:pi.'iix c» 178».
l'Onliv ili' la Nohlesrie à Pt
DbJKIIANii
Valboiilfl, dt- h
I, DBS Jea», nES Gbass), do
ge, do Borieporle, de Bê-
la Bi ylio, do HeymondiL', de Verzi-
bosicr, do la Barde, de la Péeoulie,
di' M(nit])lairiir, de Monlîgnac,do Jo-
SaiiiM'rojol, olc.
1)*azur iul l'hovroii d'or nccompnpiir en chrt
i l'n [iiiliilc df Irai» besanlg il'arirriil mal or-
ii'On (iofi il Irois l'raix [lOlenteos il'or, deux eu
Il ivsiUlo d'uiio géiiôidogii' (jii'a bien voulu mo communiquer le
ceiiilo de Livroii, que la maison do Joaii ist originaire de Toti-
li)ti<e, el (jn'iiiie de ses brauelies, après s'ôlre étalilitr en Queroy,
l'ii 1^1 1, a l'-leiidii SCS raiiii-nnx en i'érigord.
lii'lle Iji'anche-inèro s'est éteiiite ilans le ooin'atit du xvi* siècle,
après avilir ilomié onze degrés de tiliation dont ])lusietirs sujets
mèrileniii'iil nin' menlioii S[iéciali\ suit à cause des liantes positions
qu'ils liât oi'i'upées cl des qualitioations distinctives de hante no-
iilesse lient ils ont été gralillés par les rois de France, soit à cause
des services ((u'ils ont toujours ii'ndus, notamment dans les guer-
res centre 1rs Anglais et aussi dans les guerrca religieuses, soit
enlin à cause de leins iiol)les alliances ; mais, dans une siin|ile no-
tici-, je ilui- me réseudro à ne doruinr brièvement que les branches
ijui ijflivnt un intérêt liisloriipie plus direct pour noire iH-ovinec.
.le rappellerai donc ipie la l'ainîlle île Jean (ou de Jhiinn), en Pé-
rigerd. a l'unrni à la magistrature municipale et à l'arinéo bon
numijr..' de sujets. ; les registres de la ville de i'érigueux constatent
son existence depuis le counneiicenient du xiv' siècle. En 1319, un
Jean, consul de la ville, est ijnalillé vir probus; elle a donné plu-
sieurs maires à Périgneux : 1" En lô'.lo, llélie des Jean (ou do
Jehan', si.-ignetu- de Valboulet, conseiller et maître des rei|uctos
du duc d'Anjini ; 'i' eu ll)lJ5, un autre llélie de Jehan, procureur
du rji au ncnéchal el pré.-idial du l'énj^'ucux, lequel, au mois de
18
— 2-i —
mai de lu même année, a^^r^i^^li' ilis œnsiils et du P. recteur du
collège des Pères Jésuites, ijosa lu preiniêrc j)ierrc du grand bàli-
mcuL; 3°, en lOi:^, Martûil de Ji.-liitn, éLiiycr, soigneur de la Barde,
conseiller du roi, el i", en IB'JJ, l'iorr.^ de Jehan, écuyer, seigneur
de Pressac, conseiller du roi i.-l son vit-e-sétiéchal provineial.
Parmi sed alliuiic:.'s en PéHj.'.inl se voient les fiiniilles d'Aubus-
son, d'Arlot, de Heaupoil de Saint-Anlaire, de Chanoel, de la
Croix, de Froidei'oiid, de Lestrade de Itoiilliem, de Ueleyme, de
Martin, du Puy, de la Koussie, de Vancoeour, etc..
ÏÙ\U', liguii.' ilan^ les jngements des intendants de Bordeaux por-
tant nmnicuufi de noblesse, périodi? de 1697 à 1718, et plusieurs
de ses niemhrcs prirent part au\ assemblées de l'Ordre en 1789, i
Pérignoux et à Anjjonléme.
N. île Jeun île Juvelle, elievalier île Malte, fui membre du con-
seil général de la Uonlogne.
De la JONIE (ou de la Jauxib), de Jaufumal,
le Pincuil, de Suint-Xii/aire, de la Gorsse.
; D'azur a ua (lommier accompagne t deilrr
de Lli- teuillc cl (i^ surnioiitv d'une ëloil« et à
d'un riiU'ii grinipani au fill de l'arbre, le Idui
J sur UM IcrrassF de nifn».-.
CelUr famille » élé anolilie |iar lettres patentes
du roi \M\m XIV, datées du mois de novembre 1«55, pour servi-
ee.s renilns dans tontes les occasions ijui se sont présentées et
[laiticulièrement en l'aimée 1037, époque oii la Taction des Cpo-
qnants parut en Péri^ord.
il*
Dk la JdUHKHTlK on de ia J.vuBwm*}
((.'.HAitmEU , des llelies, di' lu (Juillemiie, de Pe-
lmihel[l .deUiyolas.
: li'.4.i'.'s i:uiir.:i'll..'S W Chabher de Peloulwl
■u\^ ro^i':^ il.' i:ii<'uli-s fi ^:|||' ia iravene de deax
— 273 -
Elles se trouvent également blasoniiécs dans le Grand Armoriai
de France (rogislrc de Bergerac), sous le uom de Guillnumo Cliii-
brier, écuyei', sieur de IV'Ioiibet. Main la lirnuelio de In Jouhertio
des Helios paraît avoir l'ait usage d'armes parlantes. Voici celUs qui
se voient sur nn sceau de lu l'îiinille Ohabrior des llelies de lu Jou-
berlic : Do sable ou r.lmt passaol H naissant du càlO si'mstre d'un
pal alaise et arrondi à sus exlrémiti s, lu lotit paraissant d'argent.
Aux Élats-Géuéi'aiix de 178!), ce fut dame Jeaniie-Léonnrde de
Koche, veuve de messiict Jeua-Baptistc Chabriuv des Helies de la
Joubertie, en son vivant é_'iiyur, ct);n-alier de Siint-Lonis, ancien
brigadier des gardes du corps du roi, seigneur de Kigol:ts et autres
lirtux, qui, en qualité d'usufruitière des biens dudit seigneur, vota
pour les députés de la noblesse. 'Voir aux procurations.)
^ .*
Li
JUlhHOT ou JuLHioT, de Leslang, de la De-
visi-, <le la Piaule, de la Valade, de la Mothc.
Ahuk!< : De giioiHcs à Irois flfure de lin d'or, fi un
liAlon prri en hanili? ()o niî-n)o en abîme. Mias : A Irois
(Ipiirs dp lis d'jirt'enl, cnlle dç la poiiile traversée par une
bande de sablp. Souh Ii> aom de Julhiot de la Devise :
IVaïiirau lion d'or.
■cuver, sieur de la Motlie, assista au ban fie 1557.
•leau Jiiilhot, i
Audierrie.i
Pierre Julhiot, écuyer. sieur de la Valade et de ta Mothc, pa-
roisse de Sainl-Auiiré. chevalier, seigiieur de la Devise, baron do
t'jzillac, geiililhoinmc de In chambre du roi, rendit hommage au
roi, pour son fief de la Valade, te 3 septembre lfîii3.
Le nom de Julhiot ligure dans la liste des familles maintenues
dans leur noblesse, période de l(i'.n à 171».
De JrMILHAC (CnArEu.E), de Saint-Jean, de
^.^■., -_^^_--_[ Cubjac. d'Arfeuille, d'Kscouars, de la Valade, de
■ " ~" '~'~' ' Hichetieu.
Ahues : Daiur à la clnpelle d'or, el plus lard : Parti,
au I", d'a/nr à la eli-ipella d'or, qui csl de Chipelle, et au
i: d'aryeiil à trois dievrona ili- yuenles, iiui est du Pies-
si«, de Vi);DBrut, de itichelieu.
- r>76 —
Celte famille, illustra par do.r, personnages rccommandables,
tire son origine (VAntoine Chapelle fi), anobli pour services ren-
dus au roi Henri IV, en mai l.V.H.
Elle a produit un lientenant-génr'ral des années du roi, un gou-
verneur de la Uastille en 170:2 el un gouverneur de Sainte-Lucie
en 1703, et a obtenu les honncMU's de la eour, en 1700, 176S, 1770,
I77ï>et 177i.
La terre de Jnmilhac, en Périgord, seigneurie très considérable,
relevant au xiv'' siècle de la chcUellenie (TExcideuil, fut érigée en
marquisat par lettres de 1055, regislrées au parlement de Bor-
tleanx, le :20 avril 1050, el en la ehandjre dd^ comptes de Paris, le
28 mai 1()57, en faveur de François Chapelle de Jumilhae, seigneur
dudil lieu, et de Saint-Jean, baron dWrfeuille.
Pierr<î Chapelle dcî Jumilhae fut admis dans Tordre de Malte eu
1001.
iJe la branche de Chapelle de Jnmilhac (h? Saint-Jean sont sortis
un archcvècpie d'Arles en 17i(), eommand<3ur du Saint-Esprit, el
un èvétpie de Lectoure en 1761.
On sait que h* duché-pairie de Richelieu, érigé en 1621 pour le
canlinal de la maison du Plessis, en Poitou, transmissible aux hoirs
mâles et- femelles, passa <'n 1012 à Armand-Jean de Vignerol,
petit-neveu du cardinal, et qu'il a été transmis par extinction et
substitution nouvelle du 19 décembre 1832, à Armand de Chapelle
dé Jnmilhac. C'est depuis cette époque que les Chapelle de Jumi-
lhae, (h^-enns Uichelieu, ont dû accoler leur blason à celui de ces
derniers cl en faire un seul écusson, tel cpi'il est représenté ci-
dessus.
A raison de son tief (h^ la Valade icliateau près de la Valouse),
François Chapelle de Jnmilhac, chevalier, se présenta à la convo-
(!ation de l'an'ière-ban du Périgord.
Pierre-Lnci(Mi (4ha|)elle de Jnmilhac, à raison de son flef d'ES:»-
couars, vota à Sainl«*s pour les dé|»utés de la noblesse aux Elat^
(fénéraux d«* 17s'.l.
1 n <-<t dit qui> «''l'^t «Ml rt-'onn-ti^^ini'i' d'un )>rr( l'rinjiidf-rnble fait à Heurt
d«- N.iv.irr«-, p ir <•«■ ri.Jn iimiU-.. d.^ for;^'.'»;, jioiir rproiiipu'rir son royaame, que
(■•' |»riii''<-, «1- v.'M'i iwii, î.- L'r.ilili.i d»* Irltr»'' p.ili'utfs, i*n dat<* du mois de dé-
• -•■iiiii'.'i- l.V.*7. Si, «■.Ml!!)' il .i]>|»-r! d'iiii'- '{'lit! lut'i* du 'i\ juin iridl, où Aololne
i:h.i|i. 11'' . ^: .lUiîili- I. '!■!•. -<i;.'!i' iir d.- .îuriilUi i<- i-t il«' i.av.dl.ido, ceUe qiialifl-
<Mli«'ii, -IIP .« Il' iu»i irlf. |.i-«'. ■ il.iiit di- l»i .111" I»" l»*lh'<'«i i!»' noblesse de Heori I\ ,
if l--r.iit-i'lli- Y,\< • i>vii<. |-liiii'-t .< un •-iiiiiddi'^"<'niriil •lu'jt un aiiobliSMmeDt ?
■li''''''rS
De JUSSON, (liiCliatelard,
AnM(:4 ; Dr gueules au
'iirgcni accompagné d
Cps armes sttnl inscriles dans le Grand Ar-
vt , morial (le France, registre de Pôrigueux, sons
' nom (io Charles du Jusson, t-ciiver, sieur du
CliaU'Iard.
Charles de Jusson, éciiycr, seigneur du Chatelard, rendit hom-
mage pour sa maison noble de FjtnUud en Sain t-I 'rival, le ^a
janvier (689.
De LAAGE, de Pontejraud, de la Blerelie,
canton de Sainl-Aulnye.
Abmeb : Cotipé, au i", d'aïur à un cieur ds gueulas
aurmoulé d'un soleil d'cr ; au S', de eable â uns rivièro
d'argent en fasce.
C'est ainsi que ces armes sont rl^-ci-ites dans
le Grand Armoriai de France, registre <ie la
noblesse du Périgord , du 13 juin ItiyS. Alias : De gneules à
un soleil il or posé en chef de l'ccci, et an-dessoits de cette pi'-ro
Nil cœur de gueules, mouvant d'une rivirre d'avjcnl (1).
Aux Ktals-Généraux de 17H9 on voit figurer cclta romille dans
l'Ordre de la Noblesse do l'erigucux et de l'Angoumuis. L'un de
ses membres, Jean de Laage, chevalier, seigneur de Ponteyraud,
la BIcretie et autres places, ne pouvant assister aux opérations
électorales qui eurent lieu à cette époque, se lll représenter à Pé-
rigueux par haut et puissant seigneur Joseph do Malet, seigneur
de la Garde, etc., chevalier de Saint-Louis (2).
ilM)9n»8<>-> éludes lii^LerirjurH, lilliiralrrs cl scie
\MA, 1'.-n. Itiuqud duiiU'' à ccUc tumiWr les arnicH se
yruii it'ir arrompti/né en rhff île ilfa\ roses tiijinea (
'n pointe d'une lutin remire suuteuuiil nu taucon li'-i
li) I.cs armes i|ul lui sotil duiiuécs sotil : l'orli, m
•jufoles : du 2, il'azuv « h fn.tcr d'unjenl B'-e.niapmjné
iliQques, imprim
vanics : D'azae i
feuillécs de ai'
— 278 —
La familb rie ce nom a été maintenue dans sa noblesse à Niort,
le 7 septembre 1667 (1),
De L.VFAYE (m Gentil), de Langalerie, de la
Joiicbat, (le la Vaiade, de Crognao. de Saint-
Romain, du Mr-î (Limousin et Përigord).
D'après La Chenaye-Desbois et Borel d'Haule-
riv() : Barons d t la Joudia'., marquis de Langa-
lerie, premiers barons en Sainlonge à cause de
Toniiay Boulonne, la Mollie (Charente), etc.
I dicvi'oii iVoT uuuoinpagiK^ <\e trois rou«s do Saiale-C>-
thcrine <le mrnie, à IVptio d'iirgmi pos'f i-ii ]iiil, la poiiile en hiut et broebonl
sur le tout. D'apW's d'Aifiic^srau : La dicvron d'ar^çcnl lirocbanl sur l'«p«e.
Un mémoire dressé en 1709 par M, de Clerembaud, sur preuves
produites par Pierre de (îeiiiil pour entrer dans les cbevau-légeis,
fait remonler sa iitiation (d'accord en cela avec les généalogistes
ci-dessus nommés), à Jean fienlil, viguier de Saint- Yrieix.
Cette famille a donné deux lieutenants-généraux des armées du
roi et plusieurs oniciers tin service de France, d'Autriche et de
l'ologiie. Klie a été maintenue dans sa noblesse en 1667 par sen-
tence de d'Aguesseau et a volé aux KtHts-rîénéraux de 1789, dans
l'Ordre de la Noblesse, à Saint- Yiieix,
û
ÏJ
^
De LAFAVK, de Urossac, en Saintonge; de
loiitjroing, de Reaiidry, de Sainl-Privat, en Pé-
■igoifl ; ili' l'onleyiaiid, en l'érigOfd.
AnuL- : Il'ai^ur ii Iruis bourdons, porlaul susptMbMS A
cNtrc ; h: 1" une cbijuille, les deux aulr«* une gontà»,
0 tout tri>ri:cnl, an ehef i!Oiisu de gueules ct»tfi d'oM
I d<- celte famille >c vuil dans la lisle des rotants de l'Or^
1. <:i.!i-^..-I..uii ik' i-.i(
— 279 —
(Iro (le la Noblesse pour los députés aux Etats-Généraux de 1789.
F^tablie eu I^crigord depuis la lin du dernier sièele.
,^78
•
r-
....
1 1
U
:,_,
Dk LAGUT, de Monlardit, de Maurins, du
Caillaud, de Sortes, de Laj^^e-P'ontalard.
Ahmks : E(;artL'Ié en sautoir de gueules et d'argont.
(Test ainsi (pTelles sont décrites dans Uî Grand
Armoriai do Frnurc, registre de I*érigueux, sous
le nom de Franeois de Laî^nit, seigneur du Cail-
laud. Dans Tarmorial manuscrit écrit vers la fin du xvii* siècle,
elles sont énoncées simplement sous le nom de Louis do Lagut,
seigneiu* de Montardit, habitant au château du Caillaud, commune
de Sorges : Kcnrtch' de (jiwulcs vt d'nrgcnty l'âcu timbré dun
m SI me.
La maison do Lagut,(|ue Ton voit qualifiée, dans les xiv* et
XV* siècles, «lu titre de damoiseau, a pris sou nom, si elle ne le lui
a pas donnt', du repaire noble d(* L?igut, canton de Mussidan.
Kn 1859, (îui de Lagut, damoiseau, seigniMu» de Mauriac, nomma
pour son héritier universel Guillaume de» (irimoard, damoiseau de
Grignols, à la charge par lui de faire porter le nom de Lagut par
Tun de ses fils, clause (jui ne fut pas exécutée, ledit Guillaume
étant mort sans postérité.
I*rès de 300 ans plus lard, le nom de Ligut s'est incorporé à
celui de Penaud, par suite d'une cession faite, le 20 février 10 iH,
par Jean de Lagut, seigneur de Montardit, à honorable IMerro
ÏVnaud, habitant de Mussidan, marié à Margu(Tite de Lagut, fille
dudit seigneur, di* tous droits, rcMites, fiels, fondalité et devoirs
seigneuriaux à lui dus à cause de la maison nobh» de Lagut, jm*i-
diction de .Mussidan. pour en jouir comme bon lui semblera et à
perpétuité. CVst ainsi ({ue depuis cette époque la famille (h* Penaud
s'est appelée Penaud de Lagut el le plus souvent de Lagut seul
et en a fait revivre les armes.
De LALIS, (le Canteranc, de Maraval, etc.
Sur un testamenl mystique du 19 août 1711,
elIeH sont dites : De gueules au chevron dor
ttccompagiit- d'un oigle d" argent sonim:} d'un crois-
chcfcousu d'iizuv chavg''^ de tfois vloiles d'argent.
rtulis iagi-nuUas romes. La franphisc csl la coinpagnï de
Cptle fiiniilie dVxtraelion noble, origiiiaire d'Irlande, dit Saint-
Allnis, linljildil les Ceveniics (haut Laiigiicdori, lorstju'en 1520, elle
vint s'élaidir en l'éiiyord. Ce b'énéalofjirite ajonle qu'elle a cons-
tamment fourni des serviteurs à TElal dans les emplois militaires.
Un Uhiise de Lalis, éciiycr, seij,'neur de Canlerane, de Mon-
crabon, etc., servit avec distinction dans les armées de Henri lY, (|ui
le reconnut par lettres en date île l.VJH, noble irlunduis et lui ac-
corda, ainsi qu'à ses descendants, le litre et le privilège de gentil-
homme frjmt;ais, et le droit de conserver ses armoiries irlandaises.
En 17K1, Fran(;ois de Lalis-tie-Maraval, après avoir fait ses
[ii-euves (le noblesse, fut nommé lii?utenant dans le régiment de
Montmorency-Ln\{-mbttU]'}; qui était envoyé aux Indos-Oricntales.
Ka 17«r> il fut eiipitainc. En 17H« il revint en France, et en 1789
le [irinee de Luxendiour^, roloiu-l, propriétaire du régiment de son
nom, lit mettre le lils uiiiqui" ilmlit François sur la liste des jeunes
gentilshommes l'rani.-ais qui devaient ètri- élevés à l'Ecole royale
militaire. M. de Lalis-de-Maraval avait obteim la croix de Sainl-
Lonis et le hievet de lieiilenanl-colonei , lorsque la révolulton
éclata et l'empêcha de jouir des bienfaits du roi et du prix de ses
Dk LAMBERT, de Itoii/iéres, de la Filolie-
Lamonrat, de la Mazardie, de la Duussie, d'Ozïl-
lac, .le Nabinaux, de la Jai-issie. des Ecuyers.de
St-Aiiloiite. (In Cbaiigi-, de Sarraitac. de St-Bri».
lie HiiMcji-. il'' Chitry. ijcs Andrienx, de Fontc-
niili'.
— 281 —
Pons los noms de I.nmhorl t\v la Masiiôrn et (1rs Boîtiers, rnrmo-
l'ial miiuiisiTit cil.'- ilt'>j(i Us doiiiic tiiiisi : Trois Uimbcls d'argent
fil clinmp (F azur i ! i.
Il'll(r,;i[T. (Idiiiti'IIi.'s et Liiiiii- sont iinnniincs jioiir rcconnnUre In
nolj|<'srtc cl l'ain'iciiiiplô ili' crltc riiinillc, t\n"\\A ilisi-iit issue des sei-
j;i»'iirs de lionnes, en Aiiîroiiniois, autcni-s eonimiiiis dps mBn|uis
de Saint-Iti-i^ el des si'ijîiieiirs de hi Filolir, hi Mazîirdie, ta Hous-
sin el lie- Keiiyers, en Pêrijjoi'd, où elle est vi-iitie sV'taldir vers le
indien <hi xV siéi-le.
Les iiotici's <]ne ces yéiiéalonisles ont pnljlJL'es snr la maison de
I.andiei'1 uie dts{ii'iisenl d'eu l'aire rhislori(}ni< détaillé. Qu'il me
sufli-e de ra|>peler iiii'elle Hj^nre dans les jn^renieuts de mainle-
iiiic de iifiiiU'sse remins jiar les intendants de Itordeaux, pondant la
période IGU7 à 17IH, el ipie son nom se voit ])armi les volants de
rOnlredela Noblesse à Féri^'neiix, lors des Elats-<îénérnux de
I7K9.
r»K LAMIIEItTF:KIE, du Oos, de Sl-Anloine-
irAnberoclie, du Cln-ytard, île la Kest. de Ladia-
|^"S\^ I pelli-MiinlnioiiMii, de In Hnnssie, de la l'unjade,
de Honni-nae, de Troj^'ean.
AiiHi-:-' : D'iizar nu liaii il'or. Alias : D'iirft«iil lampagm'
l'I •iraiii ili- t'iiciilc!>. Ccuraiiiic coiiiliilc nommée d'un <l«mi
liiT.'iili'- Sii|]iic.H ilr «iiiiv.igps, anni'S lie leur iiiasBUe.
l>t:visK : TuiTe cl cciuraRp.
r,ette famille, ori^'inaire rln l.iuionsin, a iirifi son nom dn chàleaii
dr' I.andiecterie. près Sainl-Léouard (llanle-Vieiniei; vernie en Pé-
ri-:ord vers la lin lin xii° sièele . on la voil iifrnrer imrini les familles
n.itiles i(ui llorissuieiil sons sailli Lonis i:ii. Mais ee n'est {(ii'ft
partir de Heriraud ilc Liimlierlerie, ipialilié éeiiyer, seipiimir de
Mdiilniorean. né vers I W\ i[ne la tiliatioii ré^rnlière |<ent s'étalilir.
-ans interrni.lii.n. .ins.prà nos jonrs.
Jean de haiiU-.-rtiTie. lilsdu'lillferlrand, einhrassil laoarrièpe des
S Viiir les h:m -l ^im.TO-l);iii
Mii^is jinr l'abbi) AiidL'Tiir.
I l'iTijîoi'd vers 1577, pli-
— 282 —
armes et suivit le connétable de Bourbon presque dans sa disgrâce ;
chargé par Charles-Quint des missions les plus importantes, il
mourut à Nancy, étant ambassadeur auprès de la duchesse de
Lorraine, et reçut les honneurs do la sépidture dans Téglise dos
Cordeliers, où se trouve la chapelle ducale des princes et princesses
de Lorraine.
Son petit-fds Jean de Lamberterie, également seigneur de La-
chapelle-Montmoreau, prit, comme capitaine, une part active dans
les guerres contre les protestants, et fut tué sur la bruche à la prise
de Gastelmoron, ainsi que l'atteste h? certilicat, en date du 5 mars
1687, que le maréchal de Matignon crut devoir donner à ses en-
fants, dont le second, François, écuyer, seigneur de Bassons el
enseigne de cent gentilshommc^s des ordonnances du roi, rendit foi
et hommage au roi de Navarre, le 24 février 1583.
Parmi les victimes de Quiberon, dont les noms sont inscrits swr
le monument élevé sur le lieu même du massacre, se voit celui de
Pierre de Lamberterie, oflicier au régiment de Poitou.
Charles de Lamberterie, seigneiu* de Lachapelle-Montmoreau,
etc., sur la production de ses titres, lut maintenu dans la noblesse,
le 26 avril 1685, par jugement de M. de Gourgues et autres com-
missaires du roi, (»t par lettres patentes, du 28 du même mois, dans
lesjpielles sont n»latés les services de son aïeid, tué, ainsi qu'il est
dit plus haut, à l'assaut do Caslelmoron.
Arnaud de Lambertie, baron du (iros, capitaine de cavalerie,
émigra avec son frèn^ Pierre et F'rançois-Joseph de Lamberterie,
de Lachapelle-Montmoreau, el avec son oncle le marquis de Fou-
cauld, sous les ordres duipiel il servit dans le corps qu'il comman-
dait à l'armée ûr:^ Princes.
(iCtte famille comple des chtîvaliersde St-Louis, (»t delà Légion-
d'Homieur, un s()ns-[)rért»t et «leux députés.
\\i nombre de ses alliaiic<*sse voient les familles : Belcier, Blom,
Housipiet de Sainl-Panloux , Gilvimont , Chevreuse, Foucauld,
Fournel, Hri^sel de M(^rcour, Monliigne, Morelon, Nesmond, des
Places, Kysoire, Lm Serre de 1^:» Hoipi.', Thoma^son, etc.
Aux a>seinblér> de la nol»le>>e du Périgord, en 1789, figurent
parmi les votants aiii>i inscrits :
1" liant et puisant seigneur nie>sire Jean-Paptiste de Lamber^
terie, clievalitT, >ei;^Mii'ur, bjiroii du C.ros, «le St-Antoine-d'Au)>e^O-
che, du (',lie\lar.L d.' la Fe^l et autres lir-ux, habitant en son châ-
leau du <'.lie\lard. paroi^«' de Koul'li^uac;
2" Mes-^ire Louis «le Land>erterie, ancien capitaine au régiment
- 288 —
royal (infanterie), chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-
Ijouis;
3* Et messirc François-Joseph, chevalier, seigneur de Lamber-
lerie, ancien garde du corps du roi, résidant en son logis noble de
Pluviers.
Cette famille est représentée par quatre branches : la première,
par Raoul de Lamberlerie, baron du Gros, né \c 10 octobre 1666,
Taîrié de trois frères et quatn? sœurs ; la deuxième, j)ar Albéric de
Lamberterie, marié le 2[ mars 1876, à Marie de Moneys d'Ordières,
dont deux tilles; la troisièmtî, par le baron Paul d(î Lamberterie,
chevalicT d(» la Légion-d'Hoiuumr, et ancien député du Lot, marié
le 28 juillet 1805, à Marie-Antoinette de Blom, et la ({uatrième, par
Charles de Lamberterie, marié le 25 juin 1850, à Henriette du
Bousquet, de Saint-Pardoux, dont une fllle, mariée au marquis de
Cardaillac.
382
De LAMBERTYE, de Miallet, de Saint-Paul-
I^aroclie, de Montbrun, de la Valouze, etc.
AitMK<4 : D'azur à deux chevrons d'or.
La noble et ancienne maison de Lambertve a
donné son nom à un château considérable dans la
commune de Miallet (Dordogne). Rebâti trois
fois, il a été brûlé une première fois par les Anglais, sous Char-
l(»sVI(1880a 1122), une seconde» fois par Tamiral Coligny, dans
les troubles do. la Réforme, en 1569. Tous les titres renfermés dans
ce château, ajoutent les généalo^Hsles, y furent consumés. Ces faits
sont reconnus par l(^s letlrc^s patentes que le roi Charles IX accorda,
le 21 mai 1571, à Franrois de Lambertye, chevalier de TOrdre du
roi, capitaiiK» di; chevau-lég(M's, commandant une compagnie de
g(Midarm(»s, lettres par l(»s(piell(»s le prince ordonna a son sénéchal
en Périgord et aiitres de dn^sser procès-verbal de cet incendie et
de faire rendn\ \n\r autorité royah», tous les droits (ju*on devait à
la famille, (»t dont les ciMisitaires voulaient se soustraire faute de
titn»s.
I^a t(MM'e de LambcM'tye avait été érigée en comté par lettres du
1" juin lOii ou faveur d(» (iabriel baron (h» Montbrun, seigneur de
Miallet, etc., « à caus(» de sa naissance, de* ses s<»rvices ci de ceux
de s(»s ancêtres. * Il fut maréchal de c^imp, lieutenant du roi et
— 284 —
gouverneur de Longwy. Jenn, son second fils, fil la branche des
marquis de Lnmberije, en Loi-i-aine.
Le nom di* Lambeplye se voit dans les listes des chevaliers de
l'Ordre de Malte el dariri celles des ffimiltes admises aux honneurs
de la cour.
La généalogie île celle maison ayant élé publiée dans Je Dic-
lionnaii-e do la Clienay-Desbois el dans le Nobiliaire du Limousin
de Nadaud, il sera facile, à l'aide de ces auteurs, de supph^er à
cette notice sommaire, la(|nelle je ne veux pas terminer cependant
Bans rappeler que les Lamherlyc ont donné lin lieutenant général
des armées, des clievaliei's de l'Ordre du roi, quatre maréchaux de
camp, quatre moslres de eamp, de H, de Ifi el de 20 enseignes à
drapeaux blancs, de cent hommes chacune, douze capitaines de
100 hommes, trois de chov au- légers, un rie gendarmerie, deux en-
seignes, deux guidons, un brigadier des armées du roi, cinq lieu-
tenants-colonels, vingl-sept capitaines, tant de cavalerie, dragons,
([ue d'infanterie, plusieurs gouverneui's ou commandants de Nancy,
Metz, Kurno-Longwy, Neufchàleau, Clennont, Jamety et Slenay.
De LAMOTHK-VEDEL,
AMMt:-< : D'azur à Irbis tisccs d
I taureau ftarirni
Cv nom se voit rlans les jugements des inlen-
<laiils de Itonh'iiux, période Kiin à 1718, portant
in/iiiiln:nif de noblesse.
WW!^
l..n;:telMi,sdr^r
llari.;!,. xvir».
Dk I.AMOTEIK iiiK Ukssoti, de la Queyrie, de
Kriritrauiier, de Iteanr<>gard, de Montplaisir, de
la Kayaiilie, rli- l'îssol. ilri Coluiiibier.
Mille iiérigouiiline ipii n exercé
rs 1-1 de magistratuiv.
■ qualitlé'- des lilris de noble et
- 28.-) —
(i'écuyer; et, en 17H9, otlo ligiiro piiniii les votants de l'Ordre de
lit Nol)li>sse puiir les députes au\ Etats ^^énéfiiux.
Des lettres de uoMi'ssc nviiirnt été accordées, en 11186, par le roi
à la iaiaitte de bessot-Lainolhe, ainsi qu'il est constaté dunti un
(■(■rtitifiit siyné E. de Sanzilloii, maire de Boulazac, et légalisé jiar
le [iréfel de la Doriioyiie, M. Romîen, le i juillet 1H36.
Parmi ses alliances se voieiit entre autres familles, celles de r
lienlil, (le Cliaruii, de I^aliorie, de la Pidisse, de Langlarle, de Som-
niières, de Montozon, du Cheyruri, de Cliintae, de Alastain, de
Jetiaii, de Monsal, de Tessière. de Tiiuchctiœiif-Beaumi)iit, de
Hojére, de Hoimet d"OIières.
Klle est aiijonrd'luii représentée par deux frères : l'aîné Louis de
i^mollie, seCiiHaire honoraire de la Société d'agriculture, sciences
et arts de la Doi'dogne, anLeui- des Voyages agricoles en Pi'-rigord
H dans les pays voisins, et Alexandre de Lamothe, ancien iirchi-
visle à Nimes, très apprécié ilma le monde littéraire par ses ro-
mans nouveaux.
Dk lamothe iVacquieii).
Trois frères du nom de Vac)|uier de Laïuoltu'
étoiecit gardes du corps avant 1793 ; l'un d'eux
défendit avec un grand courage, au 11 août, le roi
et sa famille.
C^^s titres seuls sutllraient pour conitrmer leur droit de voir II-
j-urer leur nom et armes dans V Armoriai de la Noblesf du l'i-i'i-
yord.
De LAMOUROUS et Lanmouhoux . de La
Itonue-Oussou. de la Gardtr, du Roch.
Armes : De gui-ules à iroîa fers de lance il'argeiil.
Alins . Trois ferside |iiiiuo.
Soii-^ le nom de Bertrand de Laruouroux ,
éeuyer, seigneur de La Uoipie-diisson, conseiller
du rui, maire de la ville de Montpazier, le Grand
— 286 —
Armoriai de France ^regiâtre de Sarlat) donne les armes sui-
vantes :
D'or au lion de gueulaa tenant dons sa patte gauche une épée
d'argeitf, accompagné de livii charbons de sable en/Imnmês de
gueules, deu-v en chef et un en point u.
Cetle famille lU* l'.Agunnis esl coiunic dcimi:; Jtsan <le Lamou-
roux, menlionnû liaiis un ràU- du iO juin 1385, au nombre des
seigneurs qui prêtèrent au roi Ctiartus VI, ni>rtainoi' sommes d'ar-
Ijent pour l'cxpcflition (t'AnfripIcrro ; mais Ip généalogiste Laine
ne donne la ftlialion de ta famille ({uc depuis IfjST, date du testa-
ment d'autre Jeun de Lamouroux, i|iuililu't érujcr.
Rlle a titi: matntotiuc ilaiis sa noIiUssc, par jug(^monl du 16 jan-
vier llîSJy, et [lararrôl du Conseil d'El:it, du •iû novembre HiT,
En 17KU, elle ll<i:iire dans le^ assemblées dit la noblesse aux Etata
gitiiéraux, et l'on voit parmi les volants de l'Onlro à Périgueux
ainsi inscrit : • Messire HortrauddoLunmouroux.écuyer, seigneur
de La Hoipie, habitant de la vtlU^ de Sarlat. • (Voir aux procura-
liyîis.i
De LANDRY, do Lauterie, ries Gourdoux.
Aru
d'azuT
Ces armes sont blasonni'es ainsi dans l'anno-
rial manuscrit, souvf^nt cité, sous le nom de
Itrandûlis de Landry, seigneur de Lautherie el
des riourdoux, jiaroisse de Trélissac, sénéchaus-
sée du Périgueux. Le Crinid Armoriai de France, registre de
Périgueux. les décrit : //'*/■ ii trois blindes surmonires d'un vmo~
tour iiu naturel.
(À!tle l'amille est ipialillée du litre d'ccuvcr, notamment dans les
honmiiifies rendus eu IBiifl à M" le Houx, évèijue do Périgueux.
L<t uo[n du Landry sf> trouve, bien antérieurement, dans uo vï-
diiue d'acte do foi ot homma);L-s rendus eu l^i4. ilu ii novembn
1(T«.
■ 287 -
- __ ^^ i.ANES, .le Laroclie-Chalais. de Snint-
l' I Miclipl-de-Hivière, i\e Pommier», de Cubzat^ais.
^" ' ''II' ■ AiiMM : D'argciil n Irois ftiscea de pueulfis.
nr'.!!'''" ."'" Elisabeth de Talloyrand, dame de Laroclie-
I : — :; j: nhidais, apporta la aeigtiourif de Laroche-Cha-
t~ ' ' — ^~ lais à la fniiiillp de lianes, en épousant en 1170
' Jean de Laiie-^, dainoisnaii, dont les derniers
représentants Turent les deux llls de Guy Odet de Lanes, spif^nenr
de Laroctie-Chalais, ilc, marié à Anne de Gontaul-Hiron ;
K (iharles de Lanes, chevalier, marquis de Laroche-Chalais,
seigneur du Bouilli, (luhzajjais' etc., marit^ n Jeanne Vifruier,
dont :
1° Lydie, mariée eu lliiS à E-émior de la Rocherouuauld-lJoissa<-.
i' Sylvie, mariée en 1054 à Gaspard de la Tour-du-Pin <>ouver-
nel, comte de Paulin, auquel elle apporta le marquisat de Laroche-
C.halais, dont la moitié était en Périgord et qui resta chez tes la
Tonr-du-1'in jusqu'en 1793,
A Henri <le Lanes, chevalier, seigneur de Pommiers-en-Parcoul,
dit le marquisat de Saint-Mirhel-de-Rivièrc, décédé vers 1B8G,
laissant de Marie d'Hautcfort une fille unique Adrienne de Lanes,
dame {le Pommiers, mariée à François de Saunier.
Alliances: BouclianI d'Auiielerre, Durfort, Gontaut-Biron, Hau-
teforl, la Rochefoucauld, la Roque, la Tonr-du-Pin. Morlenier,
Sainte-Manre, Saunier, Talleyrand de Chalnis, Vigier.
UeLANGALE<1R1E(de Géraud ou deGérault),
de Grinon, du Grand-Bois, d'Ardit, de laMotlie-
Oharente, de Tonnay-Boutonne, de Varaignes,
ancien repaire noble, relevant au xiv* siècle de
la cliàtelienie de Nontron.
Armks : De itueulo il In tour il'iirpenl accompagnée de
irois nioli-iii's d'éperon rie mfme, deux en cli»r el uiie 'u
On confond souvent cetle famille avec c^lle de Gentil de Laiiga-
lerie, et cette confusion s'explique en ce (|ue, au nom patronymi-
que de l'une, qui est de Gérand, et de rniilre, qui est de Gentil,
o'esl incorporé également celui de Langalerie.
— :288 —
Le fief de ce nom, paroisse de Saint-Quentin, juridiction de
Sainte-Foy, fut porté dans la maison de Géraud par Jeanne de
Beraud, vers la fin du xv° siècle. C'est environ un siècle plus taini
que ce même nom a été accolé à celui de (jenlil, par suite sans
doute du mariage que contracta, le 8 août ir)98, Yrieix de Gentils,
avec Anne Géraud de Lanpralerie.
Les Gorauld sont qualiliés de gentilshommes d'ancienne lignée,
dans le testament nmtuel de noble homme (iéraud, écuyer. et de
Jeanne Beraud, sa femme, (mi date du 18 novembre 1526.
Leur noblesse est conlirmée par un arrêt de la Cour des aides
d'Agen, du 10 novembre 1060. Le nom de Géraud de Langalerie
se voit égalemenl dans les jugemenls d(\s intiMidants de Bordeaux,
période de UWn à 1718, jjorlaiit mninfcjific de nobh^sse. Elle était
sufllsamment constatée par la signilicalion adn\ssé'e au nom du
prince de (Hondé, le 17 juilli't HUKS, à Antoine Géraud de Langale-
rie, écuyer, poiu* se tenir prêt et se mettre en état, avec les geu-
lilshonuncîs de la province de (inienne, de faire le service dans les
troupi^s «lu roi. Plus tard, le "Ib décembre 1770, on voit d'Hozier,
juge d'arnu^s de la noblesse de France, délivrer un certificat de
noblesse au jeune (iéraud de Langalerie j)Our entrer dans les
écoles royales militaires.
La noblesse de la familh» est en outre constatée par la signatun*
dt' plusieurs de ses mend)res mise au bas d'une délibération du
corps de la noblesse de Sainte-Foy et pays de nouvelle conquôte,
prise dans son assemblée du 21 janvier 1781).
M**" de Langalerie, évé(pie d'Auch, a{)partient à cette noble
maison.
•*^*^ IJh LANSADF, d<' Plagne, de la Nouaille, de
Chaux, du Mf^ntft, dr Juncpjiéres, de Menzac,
dtî Preissac, <!«* LogiM'io, dr' Saint-Bonnet, de
Chaiial, i'()-seigneuri(» d'Allasr>ac Con'èze), de
la Loche.
Ah Mi;- : Iim/mi- :i ilux luir.^s «l'.i rirent, h poinle en
haut p'iH -.r^ l'ii '«■'iut"ir. .i>'':oin;> i^'ii-'fs on chef d'une étoile
d'oi".
Un d«*> r('pn''S''nlMnls <!«• «'«'tic faiiiilh», h» baron de Lan^ade-
Jon(|uiéi'i'-. braiiriir ét;d.»H.' iliui-» !•' iliTriJi'r >i«'*clr en Languedoc,
uù l'un \tiit. ni ♦'lï«*t. Vri-'ix-l'ii'ni', foiiil»' dr Lansade. r^eigneur
.!♦' ilniiquicr,'-., -sdii p 'n*. •^qataiiii» :iu régiment île Veruiaadois,
— 289 —
chevalier de Saint-Louis, lequel lit ses preuves de noblesse pour
rentrée aux écoles royales militaires en 1744, prit part en 1789
aux assemblées de la noblesse de Montpellier et fut fait en 1815
commandant supérieur des troupes royales de Tarrondissement de
Lodùve, le baron dtî Lansade de Jonquières, dis-je, est venu,
comme héritier de son cousin M. de Lansade de Plagne, se fixer
en I*éri{?onl, qui est le berceau de sa famille.
Nouveau venu dans notre province, le baron de Lansade-Jon-
quières n'en a pas moins déjà acquis la juste considération qui
s'attachera toujours, quoi qu'on fasse aujourd'hui, à un nom honoré
dans le passé et dij^niement porté dans le présent.
Si j'ai rappelé, d'après V Armoriai de la noblesse du Languedoc,
par Louis de la Hoque, que la branche de Lansade de Jonquièrea
\\i ses preuves de noblesse pour les écoles royales et figure en
1789 aux assemblées de l'Ordre dans cette province, je dois men-
tionner éjçalement que dans la branche du Périgord, furent faites
les mêmes preuves le 31 décembre 1786 pour Tentrée à l'école de
Sorèz(» d'Antoine de Lansade de Flagne, et j'ajoute qu'aux États-
«Généraux de 1789, messire Jos(»ph de Lansade, chevaher, seigneur
de I Magne, <lu Montet, etc., vola à Férigueux dans l'Ordre de la
Noblesse. A la même époque, vota à l'assemblée de la noblesse
du Limousin : messire I)omini(pi(î de Lansade, chevaher, seigneur
de Menzac, Preissac et Logerie, chevalier de l'Ordre royal et mili-
taire de Saint-Louis, capitaine de cavalerie.
Il est constaté, par acte de 1757, rendu sur la requête do messire
François de Lansade, écuyer, seigneur de Plagne, du Montet,
seigneur vigier des bourgs et paroisses de la Nouailles, Chaux, la
Sérise et autres lieux, ancien gendarme de la garde du roi, que
les litre et qualité de messire et d'éctiyer seraient suppléés, dans
le contrat de mariage du feu seigneur de Plagne son aïeul, en-
semble sur le registre de la paroisse où son mariage a été célébré
et généralement dans tous les actes et copies où ces qualités peu-
vent avoir été omises.
Messire Pierre de Lansade, écuyer, seigneur de Plaigne, porte-
étendard des gens d'armes de la garde du roi, chevalier de l'Ordre
militaire de Saint-Loui>, demeurant eu son château de Plaigne,
piroisse de la Nouailles, (mi Périgord, marié à dame Marie de la
Hoche, donne prociu*alion, le 15 mars 1739, à son fds messire Jean
de Lansade, écuyer, prêtre missionnaire et profosseur de philoso-
phie, demeurant à Périgueux, dans le Petit-Séminaire, paroisse
de Saint-Front.
19
DbO-APEYRE, (te Mapssillac.
ARUEâ : D'azur ;i li'uis ptcds de bichs d'argent f et I.
Le Grand Ai-moriitl du France, registre dt?
Sarijit, le> iliTi'it «lifrôreniiiiciit sous le nom de
PieiTe (le Lapi^yi'c, ôciiycr, sieur de Murs-sitlac :
D'nniir II trois /uillfs i!v hou posi-es en Itnrrei.
deux en chef et une en jininle .
Mnis sur lo U-slHmciit , i>n ilulo ilii 10 .U'oemlirc 1707, de Henri
de Lapeyro, (''l'uvcr, sieur de Miii'ssillm.', capitaine au régiment
d'Aiiiiiri ^'iiiraiilCL'ici, iniirié à Jeniitie de Liiziers, demoiselle de
LoMgueiwIio ol de MorssiMîic, elles sont telles que le dessin i-i-
dessus les donne.
lli-nri di! Lapeyre, dont il esl i<ri question, mourut au château
de Mjinaurio, iinroisso do Saint-<>pi'ieii, le 13 iioùl 1733, A l'âge de
Si ans, cl fut erilurrii le lendcniMin diins l'iVli^^e de Uorgerai*.
De I.AHI), de Hit^ouliêrcs, de Castel-GailUnl.
lie la Barde, de Caecaux, de Massey, de Biral.
l'Anliial.de Itiiidens, de C.ussiic, de laMespoule,
lie Buscoii, do twimimgnol, de Trescoi.
>L 1 il 4, de tfuculca il trois bandri
•■\*i lion tl'ur iirniii tl lampaiH de
I r< ti'oiï |iaU ai^çuines d« «able. —
Iiuiiitp do Vnf.u, i|ui esl de Lird.
Il- tiiifidfs df neuf pii-ccB.
■alu-i
aisoniiéc était, d'après le
e les mains de l'abbé de
parait »''tiv originaira de
coiiile
Lespine. i-
C^dior-.
Ke niirn des di- Lard se voit diins Its jugenieiils des inlendinUi
de Mocdi'aux piirliint /«;l//l^■H'^■ de mdd.'ssc (re,-lierche de la no-
lilesM-di' HUIT à ITlS; il li;;nriil tV'Hieiiieiit dans les assemblées
de la i]ol)l.->-e aux Klats-lïéu.Taiix de 17N<( en Périgord et en
Amenais.
- 291 —
De LAKIGAUDIE et de la Rigaudie, de Saiht-
Severin, de Boleymas, de Lambertie, de Mon-
gaut.
Armes : D'arj^ent à quatre fasccs de gaeulcs et une
borduro d'azur chargée de huit besjots d'or.
A l'aide de titres authentiques qu'il m'a été
donné (l(» connaître sur celte famille, il m*a été
facile (rétablir sa filiation suivie et non interrompue jusqu'à nos
jours, depuis 1190, date du testament de Jean de Larigaudie,
(jualillé écuyer, soigneur dudit lieu, marié avec Sybile de Flamen,
et de constater, en même temps, que la noblesse de cette maison
s\»st toujours honorablement soutenue par d'utiles services et de
bonnes alliances.
Bien (jue le cadre (pie je me suis tracé ne me permette pas ici
de longues notices, je tiens, néanmoins, à rappeler que, depuis la
tin du XVI* siècle, la noblesse de la famille de Larigaudie a été
(îssentiellement militaire, et (jue plusieurs de ses membres ont
v(»rsé leur sang sur les champs de bataille, je citerai entre
autres :
Etienne de Larigaudie, capitaine au régiment de Picardie, le-
quel eut le bras gauche emporté par un boulet de canon, à la
bataille de Centras, le 30 novembre 1587 ;
Jean de Larigaudie, lieutenant au régiment de Champagne,
qui prit part au siège de La Hochelle, en 1628, et où son frère
l'ut tué ;
llélie de Larigaudie, sieiu* de Montagu, lieutenant de grenadier
au régiment du Piémont, chevalier de Saint-Louis, qui périt à la
bataille de Xorwinde ;
Jean-Baptiste de Larigaudie, chevalitîr de Saint-Louis, entré au
service du roi à la création des cadets gentilshommes, en 1682,
dans la campagni(» (h* Cambrais, de laquelle il sortit pour former
un<» compagnie dans le régiment de Lorraine», en 1684. C'est ce
dernier (pii eut l'honneur d'être nommé, par la noblesse du Péri-
gord assemblé*» à Bordeaux, pour être son commandant en Médoc,
et, tm 1707, d'être appelé à commander la ville de Bergerac, lors
de la révolte des peuples du Quercy ;
Et enfin, Pierrt»-François de Larigaudie de Saint-Severin, capi-
taine d'artillerie, chevalier de la Légion-d'Ilonneur, de Saint-
Louis et de Ferdinand d'Espagne et membre du conseil général de
la Dordogne, lequel, de son mariage avec Julie de Foucauld de
, Philippe, était prf-
— 292 —
Pontbriand, a eu trois (Ils, dont le plus jri
fel en 1870.
Ln maison do l^arigaudiu a iHô rrpivsciilép niix assemblées de la
noblesse de 1789; on voit, wi l'fTi't, parmi les votants de l'Ordre,
les seigneurs do Laiigaiidie, <ie Saiiit-Severin et de Belejmas.
He LARMANIIIE lAnvAXDi), de Mircmont, de
Longa, de r,rnmi-C)i?ilanîf, du Rocli, de Gar-
donne, du Busi-, de In Itoque, de Montaf^nat. de
Faux, lie KilHTic.
I 1. iliaar à un rhcvaticr arme ilr
if-rn levée c( ipiiaiil Une v|>êe haule
il (le l.ardimalie ; nu i, d'aziir à (roU
lir. i'uii lie iniculrg en barre, l'auln:
4t ilu llutirboii-MarsAuge.
D'après le chanoine Tiinle, Jacques de Lnrmandie, év^uc de
Sarlat en ir»3(J, portait pour armes : Du giieiik-s à Pôpée d'urgent
vn pal. In ]ioiiitr en haut, pI une hordiin- cliiiri/cc de neuf besants
dot:
L'alibê de Lcspino a dressé la cénéalo^fie de la maison de Lar-
maiidie; il me siiilii-ii donc de répéler ici, avec notro savant et
consciondeiix auteur, que 1» faiiiille de c<f nom esl issue d'aDCienne
chevalerie, qu'elle a tenu {le Ions lenips tm rang distingué dans
l'Ordre jle la nohhsse du l'éri^jord tant par le nombre et la conti-
nuilé de ses aervices que par tes alliaÊiees qu'elle a contractées el
les personnages qui o[il illuslré son nom dans l'Kglise et dans leit
aruii'-i's.
A ce ré^uim- snccinel, J'ajouterai, restant dans le cadre que je
me suis Iracé, i|ue dans les extraits des procès- verbaux faits de-
vaiit M. de Montozon, c<ntMiiissiiii'e suli<lété|;né de M. de Pellot,
inloniiaiil de lîuierine, porlanl vériliealinn des litres de noblesse
devant lui produit-^, ti^nrent eu janvier llîlî7 : Hector de Lannaii-
die, seij-neiu', baron de l,(in;;a : Isaiic di' Larmandie, écuyer, sei-
gneur di- Sainle-Kiiy. mmi livre; Miuv de Larmandie, écuy«r,
seigneur du llo-t ; el ijih', dans les Jugements des intendants de
Uordearix. pirl^inl égaleniml iiiiiîiil'-iiw de noblesse période de
lli<.l7à t71>^ .-e v«il I.'ini~ île l.iinnandie.et que, parmi les votante
dans l'Ordre de la N^bles-e en t7'<'.t, on voit in-i.Tits ii P ^ri gueux :
haut et puissant seifueur Fraiivois, comte de Lannandie, cheva-
— 29;] —
lier, seigneur do Faux, ot haut et puissant seigneur inessire Front-
Fatrice de Lannandie, chevalier, ancien officier d'infanterie, et
daine de Larmandie, veuve de Charles de Chanaud, écuyer, sei-
gneur de Lescaux, de Saint-Hybard, de Clerans et de St-Sulpice.
395
De LARON ou de Léron (Comtour).
Armes: Une escarbouclc à six pais fleuronnJs.
A Parlicle Hautefort porté au n° ... il est parlé
de Aymar Comtour de Léron, (pii, par suite de
conventions matrimoniales, prit le nom de sa
femme, laquelle était fdle unique de Guy de Las-
tours dit le Prince-Noir, seigneur de Lastours,
de Terrasson, de Pompadour, d'Hautefort.
i:t 3^
^^^ De LASCOUPS (1), de la Coste-Cluzel, de
Landrivie, de Loquerie, de Liorac.
Armes : D'aEUP à une tour d'argent maçonnée de sable,
accompagnée do trois étoiles de même, l'une en chef cl
l'autre en pointe.
Quoiqu'une notice, imprimée vers 4740, donne
à cette famille une filiation suivie à partir de la
fin du XV* siècle, il n'en est pas moins vrai qu'elle est bien plus
anciennement connue en Périgord ; ainsi, de 1»331 à lî350, un P. de
Lascoups était fermier des revenus de la ville, position très impor-
tante, mais qui, par suite des guerres avec les Anglais et la peste
noirt» d(» 1848, loin d'ennchir le titulaire, fut pour lui une cause de
ruine. Les registres de l'hôtel de ville nous disent, en effet, que,
pour remplir ses engagements, il vendit tous les biens qui lui ap-
partenaient ; ledit P. de Lascoups eut pour fils Pierre et Hélie,
dont l'un eut l'honneur d'être secrétaire du pape Clément VI (2) ;
.1 On Irouve lo nom é<^ril La-^cous, Lascoux, Lascouls, L»sfoupts et cnlln
Lascoups, qui est la df^rnière orthographe adopt«'o par la famille.
i M. Dossnlles, dans son Histoire di'S doux derniers comtes du Périgord
iTalloyrandi, dit, i>ago "SOI, qn<' Lasrouls (lléliei, pcut-Otro le frère de Pierre,
fui |»orteur des ordr«'s de Charles VI, pour la démolition des châteaux de Mon-
lignac, Auberoihe, Uourdcille et Houssille .
— 20i —
Dans lin acte de reconnaissance de rentes dues au chapitre de
Pcrigueux, sur une maison, située dans la rue qui va du Coderc à
la rue Eguillerie, on voit en 1403 un Jean de Lascoups ;
Du i3 février 1403, 6 novembre 1406 et 8 mai 1411, il est fait
mention d'un seigneur Jean de Lascoups, chanoine prébendier de
réglise collégiale de Saint-Front de Périgueux, à qui Pierre du
Puy et Jean de Ville promettent de payer les rentes dontil.s se r^
connaissent débiteurs envers le chapitre de Périgueux;
Le 3 décembre 1429, à une messe où le prédicateur, messire
Hélie de Bodant, faisait le panégyrique de Jeanne d*Arc, le prêtre
ofliciant était un Jean de Lascoups ;
A la date du 8 février 1570, époque des guerres de religion,
André, alors sénéchal du Périgord, adresse une lettre à MM. de la
Fourtony, de Lascoups et de la Combe, pour leur exprimer la sa-
tisfaction des mesures qu'ils ont prises pour maintenir le bon ordre
dans la ville de Périgueux.
Si, dans un intérêt historique, j*ai cru devoir mentionner ici
plusieurs sujets du nom de Lascou[)s, — écrit indifféremment Las-
cous, Lascoux, Lacouts, — la famille y trouvera peut-être de quoi
établir une ascendance bien antérieure à celle qui lui a été donnée
dans le travail généalogique publié et imprimé, ainsi qu'il est dit
plus haut, en 1710.
N'ayant pas la prétention do faire ici autre chose que des notices
succinctes, il me suflit de rappeler que la famille, conformément aux
anciennes ordonnances qui, pour obtenir d'être maintenu dans sa
noblesse, exigeaient une filiation noble depuis 1560, a rempli
cette condition.
Elle établit, en outre, que Pierre de Lascoups de Landnvie,
('cuver, fut nommé par lettres patentes du roi Louis XIV, en date
du 20 janvier 1051, l'un de ses gentilsbommes servants, etqueGa*
hvw\ de Lascoups de Lotpierie et de la Coste, écuyer, ou Jacques
son (ils, avait servi au ban de la noblesse du Périgord, ainsi qtfil
est attesté par un certilioat (h*i^ oommissairt»s gentilshommes de la
sénéchaussée de Périj^'ueiix du 3 sej)tembre 1706.
Celte famille est aigounllnii représentée par René de Lascoups»
résidant eu son cliàteau de Lasooups, commune de Saint-Georges-
dc-Mi)ntclar, marié Ir i) avril [H{\\), avc»c Paidine de Touchebceuf-
Beaiiniont, lille de Ciuillainni^-Tli '♦oi|ore comte de Touchebœuf-
Heauinont et de Esllier d(» Fouoani l de Dussac, dont sont vivants
deux garçons et cintj lilles.
3
De !,ASC0US (I.aswi s cl Lascocts^, do Dois-
sel, lie Sanrt, tle Piij-Ui'pnuiil, ilc Servolc.
Ahmks: r;ii-li,iLLi
1", de tiuciili'
3 trois ùl
ïli's d'argent
ran|ïees.>u clief; a
i; il'aziir ù
rois tlciiii-
ots iriirgeiil.
Dans l'Aniioi'inl di" JoiilTroy irEschavanncs, il
esl (lit : (le Lascoux, en Périjiford, porte ; D'azur
:i In iiioiiliKjnP tic si.v cotipeiwx d'or, au chi'l' (Targciil cliarijv de
trois I- toiles de siiwiilo.
hatis le yoliiliiiire i!o Guieitiif, 3' voltiinp, M. de Bouitouso de
I.HtT<ii-i' Il piihlii'' mu- nolic.c [îL'iu''nlogi([iie sur cetli; faiiiillf^, qu'il rlit
iraiieii'tmc .noblesse ihi l'éripord. Loin île eoiitesli'i- t-elle oiiinion,
je crois la coiilinLier i-n ex[iriniaiit la jinisiV! ijiic les Lasi'ous dont
il >'iif,'il ii.-i ne l'ont ([u'un avec les Lasuoups jioi'tés à l'arliclo prô-
<V.i..TLt.
ynni i)i['il on soit do cctle opinion d'une cominnnaiité d'orijïine
entre les l.asL'ons et les l,;iseonps, opinion qui m'est lonto porson-
fielic, je ne lermiuiTai [las ci'ltc nolictr sans rappi-ler avec le AoAi-
liiiiri- di- tiniciiiK ([ne la fninille dont il s'unit ici a donnt' à l'arnifl-e
>ix fraiiles dn corps dn roi, dont trois mnrécliau\-des-logis, dos
i-iqiilaiui'S, des ofllcicrs snp(''ni'nrs, cin»i chevaliers de Saint-Louis,
(|U)itre eticvaliers de In Li'gion-d'Ilomienr, dont ini oilieier diidil
onlre, et j'ajouterai, avi-c ce moine .^rmorial, eoinnie parlicnlariti'^
ditrne d'altenlion, queein(i fnîres élaieiil en même temps oflieiers
dans les armes françaises, que denx ont ('(lé i'a]iilaiiies, trois ofll-
cicrs snpérii'iH's el tous les cinq décores. L'un il'eux a laissé deux
lils ipii ont suivi également la carrière des armes.
De LASTIG, de Saint-Jal, ct.r.
AiixKS : De ^^ii-ult'A il la Hisnc (l'dr^'i-nl.
l'.elli' maison, originaire de l'Anverfrne, où
elle oeen|iait un rang élevé dans la nohiesse,
dés le \\i' siècle, a formé plusieurs brandies,
dont les rameaux se soûl étendus dans le Limou-
sin, 11! Il(juerp:ue et le l'ériffoni, où na(,'uùp(î ha-
bilail le cmute Kdonard de Lasiie ipii, de son mariage avec une îles
lille> du marquis de Wlgiiu de Taillefer, a i.'u un Dis, liabitaot
Suint-I'rivnl, près Saviyiiac-lcs-Eglipf s .
— 296 —
D'après les généalogistes ClabauU, Lachenaye-Desbois et autres,
la famille remonte à Hugues de Lastic, chevalier, eu 1211, lequel
figure parmi les seigneurs qui se croisèrent contre les Albigeois,
sous le comte Simon de Montfort.
Elle a reçu une grande illustration de Jean de Lastic, grand
mailre do l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui soutint vaillam-
ment, en liii, le second siège de Hhodes, contre toute la puis-
sance de Mahomet (1), de grand nombre de chevaliers du même
ordre; d'un sénéchal do Rhodes; d'un grand prieur d'Auvergne;
d'un colonel du régiment de son nom, chevalier de Saint-Louis;
de maréchaux et de lieutenants-généraux des armées du roi, etc.
Il serait facile de mentionner encore grand nombre de personna-
ges du nom de Lastic qui ont occupé avec distinction les plus
hautes dignit(«, soit dans l'Kglise, soit dans l'armée; mais, la gé-
néalogie de cette grande maison publiée par différents auteurs,
pouvant être facilement consultée, j(» n'ai pas ici à m'étendre da-
vantage.
399
1 1
«^ «ai 0â)
$.
De LASTOUKS (ou de Las Tours (de Turribus),
d'Hautefort, de Terrasson, de Pompadour, etc.
Ahmes : D'argent ù trois tours de sable accompagnées
de six fleurs de lis de mCme, trois en chef, deax en Cmcc
et une en pointe.
Dans le sanctuaire des Frères prêcheurs de
Limoges, ce sont les mêmes armes, sauf les
émaux qui diffèrent [2).
Il a été déjà fait mention, dans les notices d'Hautefort et de
Léron, 3)38 et 370, de fini d(» Lastours dit le Prince-Noir, seigneur
d'Haulrfort, de Terrasson, eli\, lequel, suivant la Chronique de
(ieoflroy, prieur du Vij^^eois, fut un des plus grands seigneurs du
Limousin, c'est-à-dire ch» ceux ((ui tenaient leurs terres en franc
alleu et n'en rendaient au souverain «{u'un hommage de simple
formalité.
(1 Srs armes llpurml dans Ips ^'.iLiio-^ historiques du palais de VamlUei
(sillc (l«'s Ooisiil'-s : cllo- y ï,riut .linm d ■ -liti-^ : AV.irM'», nux i et 4, âe h
rcli'ji'iii^ '■'<'«îi-/i-f///v f/i' ijumîi'^ n In /•/•■»/ v 'l'nnjt'nt. ot aux 2 et 3, de 9ëbh
i'i lu fii.'i''o il'nr'jrnt, 'I l;i IfThin' ili' fjih'n!>'<. •pli osl d«» Lastic.
i'2 La <]h<'nnyc-[)isl)ois (i«jiiii'^ .i «i Uc f<niiil|>> : Ijt^ t/ucules ëu dextrockèfB
d'or, tpnftnt un** ^p^r ri'nrj'^nt fn pnl fffirni»^ d'or.
— 291 —
Pour connaître plus amplement l'iiistoire de cette grande maison,
on poiit consulter le Dictionnaire de La Chonaye-Desbois, le Xobi-
Uairv du Lmiousia, de Nailaud ; le XoLiliaire universel de France,
de Saint-Allais, et autres généalogistes.
DeLATAN'E, de Fuyfoucauld.
; Pai'li. ail 1", d'azur au lion i
"zjt^gl?- - genl il lj fasco li'aïur cliarg.ie d'un sfirppnl aussi d'argent,
accompugnijc en chef d'un rançon de sable, et en poînla
de Irais pommes do pin uu nalurcl mouvanti^s de. la fasce,
fl au cher d'azui' chargé da Iroi-i liloiles d'ur.
Ces armes sont ainsi (lécriles dans le Grand
Armoiialde France, registre de Férigiieux.
La noblesse de cotte famille est constatée par sa présence aux
assemblées de la noblesse du Périgord en 1789, et le 23 juillet de
la même année, MM. de Latané do Puyfouiaiild frères adressent,
de Mussidiui, aux députés do la noblesse aux Êtiits-Oénéraux, une
lettre pour leur donner, conformément au désir du roi, une pins
grande extension aux pouvoirs qu'ils avaient déjà rc«;us.
O o y .
Du LAU, d'Allemans, de Moiitardil, partie du
Orainl-Brassac, de la Cotle, d(! Champniers, du
Chambon, de Savignac, <le Lago-Baton, de la
Honssière, de la Batiit, de la Couture, de la Selle,
de Bertrix, de la Hoclie, de Feydil, de Nar-
boiiiie.
un lion léopardé de fru'^iil'^:) brochii
cbargce do i|uinzp besanl* d'.irgenl.
Le Grand Armorkl de France dit ; la bordure d'argent semée
de tourteaux d'azur, l^c même Armoriai, au lieu de la bordure,
indiqi»; un chef d'azur et aussi de yueuhts, cliurgi- de besants d'or.
Celle tiiaisoii, dit Laine, issue d'ancienne chevalerie, originaire
dri Béarn, s'e>t établie en l'éi-igord depuis rtiiiiiée 112:1, et il
ajoute : Elle a jirodnit des lapilaiiies d'hommes d'armas, des gou-
vemcui'3 de places, deux gentilshommes de la chambre du roi, un
lieulenan {-général des armées, des iiiari'-rliuiix de camps, des bri-
gadiers, des capiLaities de vaisseaux t't autres oftifiers inarcjuants,
des coinmandoiii's cl un graud'croix de Suint -Louis, plusieurs chi-
valiors du mémo ordre et de celui d(! Malte, et un commandeur
souverain de Saint-Jean de Jénisalem, de 1701.
L'Eglise lui doit uu évè(|ue de Bayonne eu 1470, un autre de
Digne, mort en 17fi(i, et l'illustre archevêque d'Arles, qui fut mas-
sacrc, le i seplcnibro 1793, dans l'étrlise des Carmes, avec cent
q un tr e- V i u gtH- i 1 1(1 prè t res .
En vertu de preuves failcs au cabinet ilu Sainl-Esprit, celle
Tamille a été admise aux lioniieurs de la eour eu 1757, 1769, 1770
et 1773 ; elle a été maintenue dans su noblesse à la grande recher-
che de KiliO, el, aux Etats-Oénéraux de 1789, ou voit panni les
votants ainsi inscrils : <• Tiès liiuil et très puissant seigneur M" Jean-
Baptiste du Luu, comte du Lan, miiréelial des camps et armées du
roi, inspecteur d'infanterie, commandeur des Oiilres royaux ei
militaires de Saint-Louis, de Nolre-Pauie du MontcaiTael et de
Saint-Lazare, geutilhormne d'honneur de Monsieur frère du roi,
seigneur des lîcfs de la Cosie et la Roussiére ; et très haut el 1res
puissjuit seigneur M"' Henri-Louis du Lau, vieumle du lau, sei-
gneur (le Monlanltl. la C'outure, la Selle, Iteririx et en partie du
I Irand-lîrassae, ancien colonel de cavalerie el chevalier de l'Ordre
royal el militaire de Saiut-Louis. (Voir aux procurations.!
llE LAl'HUKSSKT m IÏenoit , de Manou,
ancien repaire rmbie, lommune do Coursac ; de
Bcleyeou.
AiiwK- : It"- ^■u.■lll.■' it l.i ■^frl'i- 'lor, au «hef coim
cr.iEUi' <'li<r}."' •!.' iM.i-: ^>A-i\- il'.irp'iil.
Dan- la liste ili-s familU-s eu faveur desquelles
<,ol é|.. reii.lu.'^. dans l,i p.'-node .le 1697 à 1718,
ili' intiiiilcini'- de aulilessi-, ligure le nom de
unm ])alrMriy[ui(|u<' d<- la famille dont il est ici
.it..,uiestleu
qm-slinn.
Il ré-iille di's I lires aiil!ieu1ii|iie- cpu- l-'i'an..'Oi> ih' Henoît.tViiyer,
>eigu.-nr il.- Manmi .1 de Laubre---!. lii- de Jian de Iteimil. éga-
Irnii-nl qualilié éci.y.T, sei-n.-ur .le Manon, épousa, I.- IH juUlet
irûl, dnmuiselle de Oimin, noble famille dont la notice ii déjà en
— MB — •
ra place à son ordro alphabéti()ue, et que de ce mariai^e provint
nol)lo Philibert de Benoit de Mnnoii, éciiyer.
Le i février 1778, me-^sirc Joim-Josepli de Benoît, éciiycr, sei-
frneiir de Laubresset, Imliitunt en son cliâlenii de Miinou, présenta
une requête pour obtenir <i'èlre maintenu dans sa noblesse de race
et d'extraction. La cour ordonna la préiumtation du ses titres, qui
furent trouvés valables, puisque aux assemblées du la noblesse,
lors des Étals-Généraux de 1789, on voit parmi les volants, à Pé-
rigueux, pour les députés do l'Ordre, messirc Jean de Benoit, sei-
l^neur de Laubresset et de Mnnou.
De LAUI.ANIE, lie Sainte-Croix, ancien re-
paire noble, canton île Beaumont du Périgord;
de Segurel, de Het,'inie, do Fromenlal, etc.
Arme» : H'arRe»! au chevron de gueuW nccompagnë
rnchctile lieux br-lnches de laurier ilc ainopic alTron-
IGCB, cl en pointe d'un monticule de Iroifi coupeaux d'azur,
au chef de mEme charge de trois ctoilcH d'argent. — Sur
un lestamenl mr^lique du 20 mars 17H1 , lee trois cou-
peaux sont au nombre de six.
Le nom do Laulanié ligure îiu bns d'une délibi-rntion de la no-
blesse de Sarlat, prise à l'effet île donner do nouveaux pouvoirs à
ues ili'putés, le 27 juilli'l l'ï89 ; mais déjà à l'assemblée des trois
Onires de la st^néchausst-e du Périyord qui avait eu lieu à Péri-
lleux, le KimarsiircTédenl, avait votédans l'Ordre de la Noblesse :
Messirc Mathieu de Laulanié, éciiyer, seigneur de Sainte-Croix,
Le chef de In famille est aujourd'hui membre du conseil général
de lu Dordogiie.
Du L.\ULAME, du Orézeau, des Tuillières.
du Poumarède, «le Sudrat, de Cazal, de Bou-
daud, de P'ontpeyre, de Féraudie, de Cadillac.
Afimes : li'siur au croissant d'argent en pointe et trois
ctoilps de mtmc rangtic» en fhef.
TistHRE : (Jasijuc grillé do front avec ismbraquins it).
Sur une porte latérale de l'église de N.-D, de
^ - 300 -
Sanilhac, au midi, se voiimt les mêmes armes, mais surchargées
crim trait brochant sur l'étoile du chef et passant perpendiculninv
ment sous h- Ci'ois^ant de la pointe? ; ce doul>le écusson porte une
banai» qui a d'un côté une pomme de pommier et de l'autre une
pomme de pin ; sur Tun se voit la lettre L et sur l'autre un C.
Agencement bizarn» pour ne pas dire peu héraldique.
On trouve encore, sous le nom de Laulaiiie, les armes sui-
vantes : 1** Un arbre terrassé, au fût ducpu^l est attaché un vol
abaissé et en chef deux étoiles ; 2° une épée et une plume posées
en sautoir,, accompag'nées en chef d'un bonnet magistral.
D'après un tiîie conservé dans les archives <lo la famille, les
L.uilani(: seraient établis en I*érigord depuis 1547.
Lu ri(Tre Laulanie, scignc^ur de Sudral, fut député à Paris le 27
février 1773 au sujet de la taxe i\i'> francs-iiefs, pour revendiquer
au{)rés du roi les droits dont la ville de Périgueux jouissait de
toute ancienneté en vertu de contrat féodal de la commune avec
la couronne.
Cette famille compte un conseiller magistral au siège sénéchal
et présidial de Périgueux en 1695.
Aux Ktals-Généniux de 1789 ligun* dans l'Ordre de la Noblesse :
Messire François Laulanic» du (.îrézeau, écuyer, lequel vola pour
les députés ch» TOnln», en son nom et au nom de sa mère Jeanne
de Hoche, veuve» de messire Arnaud Laulanie, seigneur des Tuil-
lières, i)arois5C de Léguillac-dtvLauche. fVoir aux procurations.)
r
j
I)K L-\U1{, (h' L(»scun, «le Panissaud, ancien
repain* noble, cominuiif de Sigoulès ; de Be-
sagr, mém«' «'onununr.
.VriMi.^ : r.(»ti)ii', ;iti I", d'or au l.uiricr de sinople, mon-
v.irii <lii 11 lin- ^-ip-iir*- de 1 t-rii. '{ui «'Si de Laur ; auifde
uniiMilrs \\\\ r.i'iir ilor. «lui »sl df Lrscun.
Lrs ^ruéjdo^iistes (!(»urc(»lles, La Chenaye*
IJesbois (*t autres doinicnt une ori^^iin* béarnaise à la maison de
Laiu' (»l la classiMit dans \\\ noi)lf<-H(» rhevaleresque.
l'ne de^ brant'hcs di' ci-ttc faniill'*. d(»nl la liliation, par titres
pn)ihnl> «.'h UW)'.», >'rl.ibht ilepui^ l ixô, p(»ssé«biil plusieurs flefs en
Péri-.)rd. entrr aulr«'< Pjnii-^-iiUil «-t la Ui^^agi- ; me.ssire Pierre-
C.harlo (!«• Lanr, lin-valirr di- rOnln^ ri»yal ♦■( militaire iK* Siiint-
Kuiiis, li<j:ure, en cftrt. parmi V^^ vulanK, (*n 1789, pour les dépu-
— 301 —
l('»s (le l'Ordre de la Noblesse aux Etats-Généraux, qualifié seigneur
«le Fanissaud et de la Besage, habitant on son château de Panis-
saud, paroisse de Thénac, juridiction de Puyguilhem.
^^ De LAUHIÈRE, de Lanmary, de Ferrand, de
la Tour (1), do Moncaut.
Armes : D'azur à trois tours d'drgent maçonnées de
sablCf surmontées d'un lion léopardé d'or.
Sous le nom de Laurière de Lanmary, vers
1550, on trouve : De gueules à quatre lapins
assis d' argent. Sous celui de Laurière do Fer-
rand (Grand Armoriai de France ^ registre de Bergerac j : D'azur
au sautoir dor accompagm'' de trois lapins d'argent, deux aux
flancs et un en pointe^ ot sous celui do Laurière, baron do Mon-
caud : D'azur au lion couronné d'or.
D'après Gourcolles, La Chonaye-Desbois ot autres autoiu's, les
Laurière, barons do Moncaut, on Agenais, ot les Laurièn^ de
Foirand, en Porigord, s(»raiont issus dos Pompadour de Laurière.
Sans approfondir cotto (juostion crorigino, jo mo bornerai à rap-
peler avec Gourcolles que Hélio III de Laurière possédait hî château
do Lanmary, ancien rof)air(î noblo, commune d'Antonne, dès Tan
1:235,01 que ce fut Gathorino do Laurière, flllodo Jean de Laurière,
seigneur de Lanmary, et dt? Marguerite de Saint-Ghamans, qui
rapporta en mariage on 1550 dans la maison de Boaupoil de Saint-
An lai ro.
Jo constaterai aussi qu'un autre Jean do Laurière, branche de
Laurière de Ferrand, ancien repaire noblo, commune d'Issigeac,
ligure dans rÉlal des gentilshommes de Téloction de Sarlat, main-
tenus dans leur noblesse en 4G66 f archives d(» M. de Gérard \ et
parmi les votants pour hîs députes de la noblesse aux Etats-Géné-
raux de 1789, se voit 1 • soigneur do Ferrand, lecpiel est inscrit
avec la qualification de manpiis de, Laurière.
1 I.a Tour, ancien repaire noble, commune de Cabans, canton de Cadouin.
De LAVAL, de Goudou, noble repaire,
de Sainl-Gaïrien.
Aruks : D'azur n un chevron d'argent
â Irèllcs de ainoplf.
TiuKttE coMTAL : Suppoi'ls, dejx grilTon».
A l'authoiiliciU'; des armes de celle famille, je
puis ét^alomt-nl coiistalcr qu'un Jean de Laval
lut page sous Olivioi- iU; CHssoii, coiint'tabb du roi Charles VI;
quo Mathiini de Laval lit partit- d<- la cliambie des députés de la
Donlogno, sims Louis XVIIl. dit 1818 à 1821, avec MM. Maine de
Biraii, de VLTnfilli-I'iiyra/.enu, lîarbary de Langlade, et que le
chef actuel {le cvtle umison, Oscar de Laval de Goudou, a épousé
Esthcr de Savj-, dont sont provenus plusieurs onrants : Ëdilh,
mariée au comte d'Araqiiy ; Alice et Elie de Laval de Goudou.
Il est do tradition orale — les papiers de la maifion de Goudou
ayant été détruits — que le litre de comte de Laval était porté par
la famille.
Y a-t-il communauté d'origine entre cette famille et celle qui
suit ?
De LAVAL, de Ladouc, de BoDueville, de
j Breuil, i)e la Bonfletie , de Fuy-de-Fourches,
de Gunulle, ilo Cauq)audou.
.-Vbuk^ : U'nzur à troi'^ liloiles d'argeat et un cnriMUl
de mèiii'' vu ubim';. Anivirial manu»crit déjà eili.)
]a; Grimd Anaoviul do France (regisire du
î'éri'.'ordi les donne avec quelques diftérences;
elles y sont décrites ainsi :
D'azur au croissant dor, ureonijia<jiii: Je trois étoiles d'argaat,
^ et 1, et un clu'f cousu d'azur, clinrf/é d'an lion passant tfor.
l'anni les votants ilans r<.}rdi'e de la Noblesse aux Etats géné-
raux lie 1789. ou voit li;;iirer deux membres de cette famille : mes-
sire Etienne de I^val, clievalier, seijfueup do Bonneviile, CidoIIb,
Gauipaudou i-t autres lieux, citpitaine au régiment Dauphin (infan-
rie), clievuliiT de l'OriUv royal et militaire de Sainl-Louis, et aon
frère mi-s^in' Jean de Laval, écuyer, également elicvalierdeSunW
Louis, habitant cU- la ville de Montpazier. (Voir ans procun-
^ions. I
LAVAL-BOUSQUET, .le Boreau, ancien re-
paire noble de Cornillu (I), de Lage, de Puy-
naud.
Un Guy de Vnlbousquet, de Lage (de Laval-
Bousquel), fut au nombre des consuls qui si-
piuTcnt un contrai |iasrie le 9 octobre i.VJ:^, entre le:> maire et
consuls et les Pères jésuites, relativement à la prise de possession,
de ces derniers, du collè(,'c de l'éi-iffueux.
Cette famille ligure i\ Pérîguoux dans les assemblées de no-
blesse, lors des Etals généraux on 1789, sous les noms de Boreau
et de Laval-Bousquet do Boreau.
De LAVAUD, de Saint-Aulayè.
AFMtJ ; D'.iiur il un vaisseau Ooltanl, le» voiles ou
Cfs armes sont ainsi décrites dans le même
armoriai manuscrit sous le nom do mossij-e de
Lavand, chevalier, seigneur de Saint-Aulaye,
l.ahilant en la Juridiction de Montravel. séné-
cliaussée de Périgueux.
_, Ue LESTRADE, de la Gousse, de Goulaures,
<le Verrières, de la Boche, du Doignon, de la
Borie-S'aidnier, de Boulhem (en Périgord), et
d'Arct'tot (en Bourgogne), etc.
Afi«e,j : D'or il la faace d'azur, chargée d« Ifoii étoileB
d'argcnl.et accompagnce de trots mouchelurcs d'hermine.
La Chenaye- Desbois doime la liliation suivie de cette maison
(il l.c cbùleau de liorcnu a|>p»r[Giiait :i Ui rumine liunrd, l'n ttUT, i avrii, épo-
que oii il tilt rail écliariKc, . iLro Juan da Huard île Boreau, écuyer, el Pi*m
il<' Valboud'iuet, ciuiy'r, de l.aval-Uousquel, de l.i Iqrrc de Boreau avec celle
de Pujnaud.
— 304 —
depuis Hernard do Lostrade de la Gousse, qualifié chevalier dans
son contrat de mariago, du 12 avril 1439, avec Marie de Jaubert,
famille dont la notice est donnée plus haut, n° 3i4, contrat signé
de haut et puissant prince Jean de Bretagne, comte du Férigord et
du Limousin ; mais il est certain, ajoute ce généalogiste, qu'elle
est beaucoup plus ancienne, puisqu'on trouve dans les abbayes du
comt() du Périgord plusieurs chartes dos xii" et xni* siècles qui foîit
mention des fondations faites par les anciens seigneurs de ce
nom.
De son côté, Courcellos dit celte» familh» de race chevaleresque,
originaire de Xonlron, où elle tignro dans le xi'* siècle (ex equies-
tri gencre castri do Nontrotm).
Faire Thistorique do tous l(»s sujets qui depuis cette époque
jusqu'à nos jours se sont distingués dans Tarmée, dans TÉglise et
par do nobles alliances, serait sortir du cadre que je me suis
tracé; mais, à l'aido des généalogies publiées par les deux auteurs
ci-dessus mentionnés, il sera facile de suppléer à cette notice, que
je termine (ui rappelant toutefois que la maison de Lestrade do la
Gousse a fait ses prouves de noblesse, au cabinet des Ordres du
Saint-Esprit, pour les Pages de la grande Ecurie, en 1677 et 1712,
pour l'ordre de Malte en mai 1712; qu'elle a été maintenue en 1666,
et que plusieurs de ses membres, lors dos Etats généraux, en
1789, ont voté dans l'Ordre do la Noblesse à Férigueux et à La
Rochelle, avec la qualification de comte et marquis. (Voir aux
procurations.)
^*- Dr LKSTrîADE, do Gonti ou de Conty, de
(iOulaurrs, (hi Gazon (on Férigordi, et antérieu-
romcMit do Foirao, d'Agudo, de Flaumont (ea
Ou(M-cv), do la Movnadio.
Ahmks : D'nr^'mt au lioii de pru^ulos.
Gourccllos fait ronianpior (pio dnns les anries
dos Li'stradi'di'X(M*ac, au pays d'Albrel, blason*
nées : Dr giwules nu Hou (Itirtft'nt, nu chef rousu d'azui\ chargé
(le trois rtoihs d'or, il y a tlaiw leur o:i-oinblo une sorte de com-
binaison do crllivs dos Loslrado de Gonti ol dos Lestrade de la
Gons-ir'.
L'olisorvation Ak} ck^ grnéalo;risto to:idrait donc à fortiflcr l'opi-
nion souviMit (Mnisf (pif cos d<Mix maisons, alliées, du reste, ensem-
ble, sont issu<*s do la mémo sonclio.
(juoi qu'il en soîl, qui! l'on luliiietle cette opinion, ou qu'on la
pppousso, il n'en restera pas moins certain que les Lestraiie de
Conli cl les Lesli'fxle do In Gousse, mis au rang de la plus haute
nobli'sso par les gisncniogistes accr^iiilés, ont été et sont lou-
jours rcf^anlés i-ommi< issns de noble race, et j'ajoute que les uns
et les antres sont arrivés jusqu'à nos jours entourés de l'esltme et
do Irf considération publique.
La famille de l.esti-ade de Conti remonte, par lllialion suivie, â
Etienne t\v Leslradc, qualifié damoiseau en l!299 ; comme celle de
l^strade de la Coussi', etli' a contracté les meilleures alliances, a
fait ses preuves pour les Pages et pour l'Ordre de Malte, a «té
maintenue aux diverses rcclierclios des intendants, et, lors des
Ktats généraux, en 1789, on voit Rgurer parmi les votants dans
l'Ordre de la Noblesse, à Périgueux et à Tulle, mossire Jacques-
François marquis de Lestrade, chevalier, seigneur de Conty, do
Coulaure, de Flaumonl el autres lieux. (Voir aux procurations.i
De LKSTK.^NGES, de Magnac, de Montvert.
Arues : Dï gueules à deux lions adossiis d'or, surmon'
es d'un Icop.ird ou lion Ivopardô d'argenl.
Devise : Vis rirtalem foret.
La Chenaye-Desbois dit cette maison originaire
du Périgoni, où il place la terre de Leslrange,
dont elle a pris le nom.
L'auteur du .Yohilinire de Vienne el de Gascogne, M, CHiK-y,
donne une nilalion suivie depuis 1350, époque où vivait Falcon
de Lestranges, sur le; confins du Pi^rigonl et ibi Limousin, et qua-
fte son lîis do haut, puissant el imguilhpie seigneur, chiïvalier.
Celte famille, ajoute le pénOalogiste, justilio par titres : îles che-
valiers et écuyers nu moyen âge, des capitaines de 100 et de 50
hommes d'armes, des ctievaliers de l'Ordre du Hoi, des clievaliers
et des grands dignitaires de l'Ordre de Saiut-Juaii de Jérusalem,
un archevêque nonce de Ha Sainteté (irégoire \I, plusieurs ésè-
ques, des lieutenants-g 'néraux do province cl des gou .erncurs de
place, des ofticiers de tous grades, el notamment un colonel du
régiment du roi du nom de Lestrnnges, etc.
A réuiuncralion de ces tilies esl-il besoin d'ajouter que cette
famille, qualiilée de ceux de marquis, comtes, vicomtes et barons,
20
- 306 —
qui compte les plus illustres alliances, dont bon nombre dans la
province du Périgord, a été maintenue dans sa noblesse de race
par plusieurs ordonnances, entre autres de M. de Bezons, inten-
dant du Languedoc, le 2 septembre 1009, et qu'en 1789 elle a as-
sisté aux assemblées de la noblesse et a voté en Saintonge, dans
la Marche et en Vivarais ?
414
De LEYMAHIP:, du Rat, de la Roche, ancien
repaire noble , commune d'Annesse et Beau-
lieu, de Lespinasse, de la Ghabanne, de la Com-
be, de la Rataillerie, d(? la Meyroulie, du Bour-
det, de la Foreli(*, du Genest, de Bassignac, de
Saint-Frivat d'Excideuil, etc.
Armes
pie.
A lias :
D'or à trois roses de gueules feuillées de liiao-
D'azur à trois roses d'or.
A Taidc de titres authentiques sur la famille de LejTiiarie, j'ai
pu constater son existence en Périgord, depuis la seconde moitié
du xv** siècle.
Jean de Leymarie était maire de Férigueux en 1471 ; il avait
épousé, le 0 août 1407, Marianne de Séguy; c'est sans doute le
même qui, en 1 183, fut nommé juge de la ville. Son fils ou petit-flis,
Guillaume do. Leymarie, également bachelier en droit, qualilié
nobhî et écuyer, seigneur du Hat, épousa, le 17 février 15-iO, An-
toinette d'Arnold, hujuelle mourut le 10 octobre 1562, et fut en-
terrée dans les cav(^aux dr la famille de son mari.
Un autre de L(\vmari(\ seigii(»ur du liât, gouverneur de Verdun,
pelit-tils (lu préeédent, l'ut tué le i septembn' 1578, voulant rcmetr
tre la \'i\hi sous robéissance du roi. Ou sait qu'alors, depuis le 6
août 1575, jusqu'au 20 juillet 1581, l'érigueux était au pouvoir des
calviuist(\s.
(^tîlui-ci avait eu de son mariage avec Harbe de Saint^Astier,
tilh» de Fronton de Saint-AslicM*, éeuyer, seigneur du Lieu-Dieu,
de Ligut*, ete., un HIs. Jeau de Leymarie, le((uel,tle même que SOO
père, péril dans l'enln^pri^e. Les nnualivs périgourdines nous di-
sent (jiie Irurs mai>on> iureni jullée> ou brCdées, ot leurs bieilS
<lévash''S par le p;u'ti prnlotunl.
Cette famille a donné : à TKglise, plusieurs sigets, entre auliei
quatre chanoines de S;iint -Front, et \u\ prieur de la paroisse de
- 807 -
Sainl-Jean-de-Coulras, el à Tarmée, \\c^ capitaines, des lieutenants,
«les cornelt?s «le cavalerie, des chevaliers de Saint-Louis, etc.
Celle famille a rendu homm v^e, pour ses biens nobles de Razac. le
26 octobre 1698.
Klle constate sa noblesse : Par une maintenue de M. Pellot, in-
tendant de Giiieime, du 5 mai 1668, par des lettres de contlrma-
lion, du 3 janvier 1700; par la présence de plusieurs do ses mem-
bres, en 1780. aux assemblées de TOrdre, el par ses alliances. Aux
trois familles citées plus haut, je puis encore ajouter celles : de
Fayolle, de Landry, de Malet, d ^ la Forte, de la Crople, de la Ber-
mondie, de Sainl-Aulaire, d'Escatha, de Chillaud, de Grimond,
d'Kstagret, de Banes, de Sanzillon, de Belcier, de Lestrade de la
Gousse d'Arcelot , de Braquillange , de Kerloguin , de Boys-
seulh, etc.
415
r—r-
l-
!*
F4^
De LLNGKNDES (Jean\ né en 1595, évéque
de Sarlat, sacré le 14 décembre 1612, conseiller
du roi en ses conseils et prédicateur ordinaire
de Sa Majesté.
Armes : D'azur à trois glands d'or.
Ge fut Jean de Lingendes qui prononça Torai-
son funèbre de Louis Xlll dans IV^li-»^ de Saint-Denis, le 1 i juil-
let ICAS.
Get évéque fut transféré, en 1650, au siège de Maçon, au grand
regret des habitants de Sarlat.
c
416
— T
■' . . •'
s^
De LIVHON, de Puyvidal, etc.
Armes : D'argent à trois fascos de gueules , au nranc
canton d'argent charge d'un roc d'échiquier de gueules.
La maison de Livron, que les généalogistes
disent (rancieiine chevalerie, originaire du Dau-
phiiié , s'rst éleiuhie , en Uuercy , en Limou-
sin en Angoumois, el «laiis iiolro provin«'i\ où elh» se ratta-
che plus particuliùremenl de nos jours, par suite du mariage du 20
novembre 1860, d'un de ses membres, issu de la branche do
- 808 —
Livron de Puylival, en Angoumois, avec Marie-Julie-Louise de
Galard de Béarn, fille de Ferdinand Thibaud comte de Galard de
Bôarn, et de Marie-Julic-Sophie de Jehan de Jovelle, nobles familles
portées plus haut, numéros 283 et 347. Duquel mariage est provenu
Henri-Marie-Jean comte de Livron, aujourd'hui officier au 50« de
ligne, en garnison à Férigueux, marié à Bonne de Cosnac, do
Vaugoubcrt, noble repaire, commune do Quinsac, en Périgord.
Cette famille a été maintenue dans sa noblesse dans la personne d«*
Jacques de Livron, seigneur de Puy vidai, le 29 août 1698.
Elle a donné un grand sénéchal, un chevalier croisé et un che-
valier de Malte, des clievalicM's de TOrdre du roi, des capitaines de
100 et de 50 hommes d'armes des ordonnances, des gouverneurs
de places de guerre, des gentilshommes ordinaires de la chambre
du roi, des conseillers d'Etal, nu grand chambellan, grand maître
et chef des finances, un 1*^' gentilhomme de la chambre d'Henri
duc de Lorraine, un écuyer du roi Louis XI, un grand et général
réformateur des eaux et forets de France, plusieurs généraux dont
un chevalier du Saint-Esprit, grand officier de la Couronne.
Parmi ses alliances, je citerai les Comborn, Saint-Exupéry, Pom-
padour, Noaill(»s, BeaufTremont, du Chastelet, Rononcourt d'Arc,
Choiseuil, Bassompierre, Des Cars, Netancourl, d'Authon, Tison
d'Argence, Du Lau, Nexon, Galard-Béarn, Cosnac.
^^"^ Le LONd, de la Meyfrenie.
Ahmk< : I)'azur à une brnnchc do rosier d« tiiMpU,
fleurir do trois roses de gueules, posées 1 et t.
Phyi-^k : Lotnjf olrnt.
Los armes de oell(> famille figurent dans le
Livre-Vert de rhôlel-de-villedePérigueux, soufl
le nom de Odet Le Lontr» éi'nyi'r, seigneur de la Meyrrenie, pre-
mier consul en 1077, et main» de» PériguiMix de 1678 à 1679; fl
était rouNcilli'r du roi, ma«,nsfrîit au sirge présidial de Périgueuz.
Ces mêmes armes se voient dans le (irfind Armoriai de FrMoee^
pr<Mni(T regisln» d<' IVri^^mMix, sous h» nom (rtllienne Le Long,
éi'uver. >ei;:inMir di' la Mt^yfn'nie.
^
— 309 —
418
î^ ïV
^
De LONGUEVAL , de Font-del-Xègre , de
Lo([uerie, de la Lande, de Villars, de Villepart.
Armes : D'azur à la fascc d'or accompagnôe de trois étoi-
les d'argent mises deux eu chef et uoe en pointe. (La Che-
naye-Desbois.)
Dans le Grand Armoriai de France, registre
de Bergerac, elles sont décrites, sous le nom de
Armand de Longueval , seigneur de Loquerie : échiqueté d'or et
de gueules.
Cette famille, établie en Férigord et à Agen, où elle a voté aux
Etats généraux de 1789, dans TOrdre de la Noblesse, a été anoblie
par lettres du roi Henri IV, pour services rendus.
119
De LONGWI de LIVRY (Claude), Évéque de
Périgueux, 17 août 1540.
Armes : D'azur à la bande d'or.
Claude de Longwy, dit le cardinal de Givry,
en c(îtte (jualité, assista aux obsèques de Fran-
çois 1'% et, comme pair, au sacre d'Henri II, en
iôi7. 11 mourut doyen des cardinaux, le 9 août 1561, âgé de 80 ans.
• Voir La Chenaye-Desbois.)
*^ De LOSSE, de Bannes (1), de Bayac (2), etc.
Armes : D'azur à neuf étoiles d'or, à six rais posés :
3, 3, ± et 1. Alias : 3, 3 et 3, et aussi 4, 3 et ï.
La maison de Losse , d'ancienne chevalerie
de la province du Périgord, remonte par flliation
suivie, à Guillaume de Losse, écuyer, qui passa
un acte en 1248, et mourut en 1274.
Elle a fourni plusieurs commandants d'armes, des gouverneurs
1 . Daniics, commune do Deaumoni, ancien repaire noble, sur un promontoire
»''s«Mrpé qui domine In vallée de ('ouse.
i> Hnyac, commune cl canton de Hcaumont, aussi repaire noble, relevant de
la rliapellcnie de Couse.
- 810 —
de province, dos hentenants-g(.'»noraux, des maréchaux de camp,
un commandeur doSaint-Joan de JiM'usalem et plusieurs chevaliers
de cet Ordre, des Gentilshommes de la Chambre du Koi, des capi-
taines de sa ^iivde du corps, des chevahers de son ordre et un
capitaine des gardes, liiMilenanl-général en (iuiennc, décoré
de rOrdro du Saint-Esprit en décembre 1578, h^fuel avait com-
mandé en chef, en Cruienne, Tannée des catholiques. Et sMl fallait
justifier ces distinctions, je rappellerais (pie les champs de bataille
de Crécy, do- Poitiers, d'Azincourt, do Montlhéry, de Favie, de
Dreux, ont été teints du sang de ccîtte noble Maison.
Elle ligure dans l'PItat général des (Tentilshommes de Sarlat
maintenus dans leur noblesse par M. Fellot, intendant de Guienne.
en 1600, et aux Etats généraux de 1789, représentée par le comte et
le vicomte do Losse.
De LOSTANGES, de Sainle-Alvère, de Puyde-
réges (en Périgord), de lîeducr (en Ûuercy),de
Paillé (en Poitou), etc.
Akmh'4 : D'arjzcnt au lion de {^uoulcs lampassc, armé et
couronnû d'aî^ur, accompa^rui; de cinq étoiles de gueules
mises en orle.
Cette maison, cpii tient son nom du châ-
teau de Lostanges, en bas Limousin, s'est appelée par suite
de substitutions : 1" d(; la Hrande, ({ui tirait son origine du
château de Montagrier, dont (file possédait une partie de la justice
dèii l(»s temps les plus reculés, rt sest éteinte avant Tan 187i,
dans la maison de Saint-Astier, au nn)inssa branche ainée; 2* d'A-
d(Mnar, égalenuMit (ranciemi(M-ln»valerir, qui possédait depuis très
longtemps une partit' de la sei^nrurit» de Lo>tangcs, et 3* de Los-
tanj^es, de Sainte-Alvi-n', p.ir l»- niariage do Jean AymanI de Los-
tjnige<, second tils «lo Aomi Ad«Miianl de Lostanges et de Jeanne de
Léron. en lii«, iwor Antoiin'lti- iIm Vryriiirsdite de Limcuil^dame
do Saiiite-AUén', nom (jui. drpui-. coït»' éporpie jusqu'à nos jours,
a désij^né toutes les bnuirln's d«' l.i maison dr Lostanges, en Péri-
gortl.
f]o ùr\\> à r.ipjH'lri' ici quf \r^ L'»>tan;:es ont •b)nné des che-
valiers «jr Taneirn Onin'ilr ip.-> li..i«*, nvant Tin^tilulion de relui du
Saint-Esprit, des (iiMitilsJiomun's ordinaires de leur Chambre, des
- 311 ~
capitaines de 50 et de 100 hommes d'armes, des maréchaux des
camps et armées du Roi, un lieutenant-général, etc. ; — que pen-
dant [)rcs (le î200 ans, cette famille a possédé héréditairement
la chai^'c de sénéchal et gouverneur duQuercy ; que sur la produc-
tion de ses titres, remontant à lli8, devant M. de Montozon, sub-
drlégm* de M. Pellot, intendant de Guienne, 24 janvier 1657, elle a
été maintenue dans sa noblesse d'extraction — elle Tavait été
déjà à Niort le 1"" septembre 1(>07 ; — qu'aux Etats-Généraux de
IGiU, Jean-Louis do Lostanges, chevalier, comte de Béduer,
lut député (le la noblesse de Guienne, puis du Périgord ; — que son
cousin Emmanuel Galiot de Lostanges, chevaHer, marquis de Sainte-
Alvère, etc., eut également Thonneur d'être élu parla noblesse
du Périgord pour aller à Orléans, où le Roi avait convoqué
les Klats-Généraux, le 2 mars 1619 ; et qu'en 1789 figurent, parmi
les votants dans TOrdre de la Noblesse : haut et puissant seigneur
IIcnri-d'Adémard Lostanges, chevalier seigneur marquis de Los-
tanges, seigneur de Sainte-Alvère, Senaillac, La Rue, Gardonne,
(.icndrieux, Pressignac et autreslieux, sénéchal et gouverneur pour
le Roi du pays de (Juercy, colonel commandant du régiment Royal-
Pi(\nr(lie ; et haute et puissante dame de Loslanges, épouse du
marquis de Cosnac. (Voir aux procurations.)
Parmi les illustrations de cette grande maison, je ne veux
pas omettre Mgr de Loslanges, ce saint év(*(pio de Péri-
gueux qui, pendant 11 ans (du 19 novembre 1821 au H août 1835,
époque de sa mort) administra le diocèse avec un zèle infatigable.
^^- De LOUPIAC, de Verlhac (en Périgord), de
la Devise (en Quercy).
.\rmks : D'arjçcnl à trois fasccs d'azur, un chêne de sino-
pole arrache brochant et un loup de sable passant au pied
du chcnc.
Dans l'Etat des Gentilshommes de rélectiou
d(î Sarlat maintenus dans leur noblesse par M.
Pt^llot, intendant di» Guienne en 1666, se voit ainsi inscrit :
noble Gharh^s de Louiiiac, écuyer, seigneur de Verlhac, an-
cit»n repaire noble commune de Saint-Ghamassy, sénéchaussée de
Sarlat.
De LURERSAC fie Fayolle, de Bncherat, lio
la Foiirandic, ilu Verdier, de Saint-GennAÎn, de
MontCRSon, da Chabriguac, etc.
Quoique celle maison, l'une des pluâ anciennes
du Limousin, ait pourhcraeaulo ftef sei<,'neurialde
Lubei'àac, entre Uzerclio el Pompadour, elle n'en
a pas moins, par sa possession de terres en Férigord et par les
alliances qu'ollo y a conlraclées, le droit d'occuper sa place
dans VArmorial de notre iirovince, droit d'autant plus in-
contistsible que parmi les votants à IV'rigueux lors des Etats-
Gént-raux de 1789, ligure ainsi insoril dans l'Ordre de la Noblesse :
t Hntitot puissant seigneur Jean Louis, marquis de Liibersac, ma-
réchal des camps et nruiées du Roi, chevalier de l'Ordre royal
et militaire do Saint-Louis, sei)^nenr du marquisat d'Azerat et
fief de Cliaumont, sénéchauss('>e du Périgord, de Lubersac et autres
lieux, demeurant on son chiiteau de Lubersac. ■
C'est ce Jean-Louis, marquis de Lubersae, qui émigra en 1791,
fit la cnmpai^ne de I7'.lâ à l'armé-e des Princes comme maré-
chal du camp, commandant de la compagnie dt-s Gentilshommes du
P(''rigord et du Languedoc avec ses trois tUs, et qui, le 28 août 1815,
fut élevé au grade de lieutenant-général des armées du Roi et
de grand-eroix de l'Ordie de Saint-Louis.
Le Nobiliaire de France, par M. de Saint-AUais, avec le concours
de MM. de Courcelles, l'abbé de Lespine, de Saint-Pons
et aiitrcr: auteurs, ayant donné la généalogie de cette maison, il me
sufllra de nippeler ici av<'c eux, <|u'ello a fourni : h l'armée, grand
nombre d'ufliiiers de tous (.'nidcs, dont plusieurs chevaliers de
Saint-Louis ; <'t ([u'clli' a égah-ment illustrcî son nom dans l'Eglise.
Je citerai, entre autres, un viraire-trénéral de Narbonne, nommé
abbé roinmendalairo de l'al.bayo ileNoirlac, en IJerry, en 1769, un
grand-vicaire auimmier Oftiiiain' île .M"" Victoire de France, on
premier aumônier de M"' Soj>bie de France el aumônier du Roi en
17li7. abbé commetida taire de l'idiliaye de N.-D. de la Grenadiire
en 1773, évi'-ipie de Chartres en ITkC, etc.
Li's Lubersae ont fait leurs prruve~ pour l'onlre de .Malte, pour
les I'n;:i's. pour h-- limun-iir-i de lu C lur. er, sur la production de
lriu-s lilri's drvaiil il'AjïUr— -i-au. inti'iidaiil rie Limoges. remontapt à
1200, la l'amtlle a été maintenue dan> sa noblesse chevaleresque.
laquelle csl constatée du reste par l'inscription au musée de Ver-
sailles (les nom el armes de Geoffroy de Lubersac, qui assistait à la
cinquième croisade de 1198 à lââû.
De LUNS, de Caufour.
ARxea : D'nzur i la croix d'argent canlouDéa de qnsln
lions de même.
Dans le grand Armoria! de France (registre
de Bergerac), sous le nom de Simon de Luns,
écuyer, seigneur de Caufour.
De LUPPEL (Louvel) Lupellus
^^
Armes ; De gueules au lîoa d'or. Alita : d'or à IroiR
hurei de sanglier de sable.
Bien que liupellus ait été traduit du latin en
fran(;uiâ Louvel, la fqmille dont il est ici question
a tenu à honneur de faire revivre ce dernier, qui
n'a rien de commun avec celui de Louvel, Tassas*
sin du duc de Berry; aussi, après la catastrophe, a-t-e lie obtenu
du roi Louis XVIII , le droit de reprendre le nom de Lupel
(Lupellus) que portaient autrefois ses ancêtres.
Cette famille, puissante en Normandie et en Picardie dès le
iti* siècle, a donné, sous Louis Xlll et Louis XJV, deux chevaliers
de Malte, un grand Prieur de Champagne, un mestre de camp, plu-
sieurs colonels, des pages, etc.
La résidence de cette famille en Pcrigord est au château de Ra-
zac, près Thiviers.
De LUR-SALUCES, de Barrière (1), de Longa
^ (2j. (lo Villamblard.
Vrues : Ecarli^lc, nu 1 cl 1, flr gueules aux trois croiR'
là d';ir(;etil, cjui e^l de Lur ; aux 2 el 3, d'or au cbrt d'i-
CiX du Saluces.
Depuis l'alliance que la mnison de Lur a con-
' tracléc, en 1586, avec l'IuTitière du marquis de
Saluées, elle a ajouté à son nOm les nom, titres et armes de cette
illustre iimisoii, autrefois souveraine, l'une des plus puissantes
d'Italie, et <|ui a subsisté avec échit depuis le xi* siècle jusqu'au
milieu du xvi'.
Oiiginaire du Limousin, où elle est connue dès le xi* siècle.
elle s'est répandue successivement en l'érigord, en Auvergne eten
Bordelais, où elle subsiste encore de nos jours.
Bardin de Liu" est le premier auteur de la brandie du Périgord.
Il /'pousn, le ti janvier iii'j, Amiette de Darrière et devint
ainsi possesseur de Harrièri!, de Villamblard et do Longa.
Inutile lie rappeler i|uè cette maison, d'ancienne chevalerie, a été
maintenue dans sa noblesse de race et qu'aux Etals-Généraux
do 1789, elle ligure A Bordeaux parmi les votants dans l'Ordre de la
Noblesse.
Db LL'STRAC Je.4.>, Evèque de Périgueux,
^7 janvier 15111).
: I.iiii;:.!, .iii<'iu'ii p'ji'iiiv- iiuMi', <'OiiiJiiiii]i.- rli' ^iiiul-Mt'dard de MuMidan, ca
438
De LUZIERS, du Cliizeau, de Gazai.
wi^m
lus
> : De {•urulc:^ à trois lances oiidëeti il'or, au .-hel
Un Gaulliior de Liiziers, (|iialillé damoUenu,
liabitant Limeiiii, vivnit, en 1105 cl lilâ;Mn
Jean-BaptislD do Liiziers, sieur du Cluzenii,
Imbilant dcFleurac, pHroi^so rln ['laxac.est iri;^
cril clfins l'Aimorial mitiius^rit dresse vers l'rpoque de la rcclicv-
clic dt; la vriiie et fausso nohlossc, avec les armes ci-dessus, mais
ainsi décriiez : trois hindcs fri^res dv gueules en chiiinp d'argent
et trois vloiles en chef de ijueulex.
De MACHAT, (ou de Mnschat), de la Mes-
cliaussée, de la Coste, de Pompadoiir, de Cha-
tearibouclicr, de Jaiiailhnc, de J-oscoux, elc.
: Kcai-lrlr,
■nies,
li psi de Mni.'h.it : nii\ i d ;t, ilc (•iidilrs n nue bande d'or
rdt^e de saille, ijiii est du Noaillea ; ni aurlo loiil, d'azur ù
dÏH loiirs d'argeiil,qui est do l'uni [>udour ^Armoriât mnous-
<-rll de ltJO:i. Alins tlles sont d<iui-iles : d'azur à la mait op-
[laiimi'i? d'or .iccompagii«o de li-oia tours criincliicrt d'arjjeiil, miiçoundeii do salile,
i\i!a\ en clief el une en poiule.
Lit famille de Maclial a ajouli! à son nom celui de l'ompadour, de
mêini' qu'elle a joint à ^es armes coller de cette illustre maison du
Limousin depuis l'alliance ({uc Jean de Mactiat, seigneur de la Me-
chaiissée, contracta en ITiSS avec I-'rançoiso de Pompadour.
LiC Nobiliaire du Limousin rapporte que Nicolas Mascliat de la
Mescliausr-éede laCostcde l'onipadonr, d'une très noble fumillcclu
yufrcy, succéda à SIarj,'Ui'rite Ae l'ompadour son aïeule, morte en
iCi^r», seule du nom, et héritière des biens de celte maison du Pé-
ri j,'onl.
La branche de Machat-Pompadour était encore, en 1825, repré-
s y haliitaiit, Bcutcliausaiic do Sarlat.
le S.iHal),fioiiii 1c num de Jraa-
iis ri-:ial des Genlilahommpii de
1 Jean-Uaptiste, sieur de Lan-
— 816 —
sentée à Excideuil (Dordogne) par le comte de Machat de Pompa-
dour, colonel d'infanterie, chevalier de Tordre de Saint-Louis ;
et par le chevalier de Machat, également chevalier de Saint-
Louis.
Le nom de Machat est inscrit dans la liste des familles maintenues
dans leur noblesse et figure également dans celle des votants pour
les députés de Tordre aux Etats-Généraux de 1789, à Saint- Yrieix
et en Saintonge.
430
nc'.. *9%.sm~~Ji . -ca—
De MaCHECO de PREMAUX (Jean-Chrétien)'
Evêque de Férigueux, de 1732 (25 mai) au 28
novembre 1771.
Armes : D'azur au chevron d'or accompagné de trois tê-
tes de perdrix arrachées de même, becquées et aUumées de
gueules.
Il prit possession de son siège le 3 septembre
1732. Nommé à révêché de Bordeaux en 1743, il le refusa et mou-
rut, après avoir administré le diocùse pendant 39 ans et quelques
mois, le 29 novembre 1771.
Noble maison de Bourgogne (\\\\ compte trois évéques : à Angers,
à Périgueux et à Condom.
Elle a pour devise : Bec et Ongles.
431 De MADAILLAN, de Losparc, de Montataire,
de Cancon, de Monlvieil, de Lassay, de Rauzan,
(le Civrac, de Puyol, de Ste-Livrade, de Cieutai,
de TEpiV.
An MHS : Traiicht.' d'or et dt' gueules, qui est de Madaillan,
et d'a/ur.'m lion d'or, qui ost de Ltsparre.
Dans un acte de foi et hommage rendu à Phi-
lil)pe-An^nisto (»n 1202, (hiillaiimodo Madaillan prend la qualité de
sin* de Lesparo, et son si*eau y est écartelé des armes de cette
maison.
Aux avantages de rancioimcté, de la possession de nombreuses
terres titn'es, (rillustros alliances, les Madaillan ont aussi celui
(Ta voir rein|)li les plus hauts emplois, les plus hautes dignités.
— 317 -
Moreri, et, après lui, la Chenaye-Desbois, donnent une filiation
suivie, depuis le commencement du xni* siècle, de onze degrés,
dans la branche aînée de Madaillan de Lespare et de quinze dans
celle des seigneurs de Madaillan, de Montvieil, de Montataire
et marquis de Lassay.
Tout en regrettant de ne pouvoir, dans une notice sommaire, faire
riiistorique de chacun des sujets que font connaître ces auteurs,
puisque j'ai parlé plus haut d'illustres alliances de cette grande
maison, je crois devoir en rappeler quelques-unes, entre autres
avec les Rochechouard, Durfort, Fons, Armagnac, Estissac, Chabot
de Jarnac, la Béraudière, Lambertie, Fuch, Vipar de Sainte-Croix,
Rabutin-Bussy, Briançon ; et, sans étendre davantge cette nomen-
clature, Talliance avec Julie de Bourbon, fille légitime de Henri
Jules de Bourbon, prince de Condé, pair et grand-maître de France.
Je rappellerai en outre que dès les temps les plus reculés, on voit,
parmi les fondateurs ou principaux bienfaiteurs de Tabbaye de
risle de Lespare, les Madaillan qualifiés, comme il est déjà dit, de
sire de Lespare.
Les barons de Madaillan avaient le droit ancien de partager avec
les plus grands seigneurs de l'Agenais Thonneur de porter sur les
épaules, jusqu'à la cathédrale, les évéques qui faisaient leur entrée
solennelle dans la ville d'Agen.
La seconde branche de Madaillan, dite des seigneurs de Mont-
vieil et de Montataire, baron de Cancon, marquis de I^assay,
deManicamp, restée fidèle au roi de France, compte un gouverneur
(le Creil, de Tile do France, vers le milieu du xv* siècle, lequel
rendit foi et hommage pour les fiefs et terres de TEpée et de Mon-
tataire, château qu'il avait fait bâtir en 1470 ; des capitaines de 50
et 200 hommes d'armes ; un gentilhomme ordinaire do la chambre
du Roi en 1574, colonel des compagnies françaises au pays du
Languedoc ; un RtMié de Madaillan capitaine dans le régiment
d'Enghien, tué dans une action en Bourgogne ; son frère Louis
maréchal de camp ; le fils de ce dernier lieutenant-général, cheva-
lier des ordres du Hoi en 1724 ; et Léon de Madaillan de Lespare
comte de Lassay qui termina la filiation, brigadier des armées
du Fioi et mestre de camp du régiment de Royal-Fiémont, mort à
Faris le i" octobre 1750.
Le lieutenant-général comte Armand, comte de Madaillan de
Lespare, marquis de Lassay, fut élu président de la noblesse aux
Etats de Bourgogne m Dijon en 1700. — La maison de Madaillan
subsiste en Férigord.
De MAGN'AC, de Neuville, repaire noble re-
[ovant liii clicik'aii de IJi'iiZim, paroisât; ilo Saint-
JcaiMi.-Cùl.- <l<'l'n'milla.-, .le la Brousse, d'I-
l^oiiie, (rKyssaiiiIit'ras, ilr Saint-Sulpico-d'Exci-
(Iciiil.
Arve« : Ui: piKtuli-s » dFiix pfils de vnir. au chaf d'or
pli^la.
Il est (lit dans les Giiliyricn dit Pnlais de Versailles, ou^Ta^
pnbli.'- on 1840, vol. VI. jiaf,-f 301 : - Hier dv Mnffiuic, d'um-
des plus inirir^niii'S familles de la Man-hc, <Hail <lu iioinltre dis
seifîmini's lVuili;ins ipii prin-nl lu cruix avec Limis Vil dîl le
Jeune, cl le suivirent à la Tene-Saiiili- en lli". s Uramie croisade
de Hir>ii 1188.
Il ne m'a pas été donné de i-omiaiti'o la pénéalofrie de la Maison
de Mn(îniU'(l); mais i'e(|ui'je puis constater, c'est (jue dans le Nobi-
liaire du diucêsu et de la ^^éiiéralilé dcLim'jj^es par l'alibé Nadaud,
éflilé pnr l'aMié Koy de i'ienelile, on vuil un l'icrre de Majfnac,
qualillé Uaïuoirieaii eu MiO ; quo ilans les Assenibléi-:i de la
nolili'^'îe à l'érigueux, l'n 1"8'J, t^iiro : niessiro Jean de Ma-
gnac, l'tievalier seipieiir îles lii'fs do Neuville, la brousse, Igonie,
Prémilliac. Eyssandieras, seitiiieur vi^^icr de Saint-Sulpice, cjieva-
lier de l'ordre myal et niîlilaire de Sainl-l/}uis, habitant en
son liùlel de Neuville, sis en la villi- d'Exridenil, paroi.ssc Saint-
Tlioinas, lequi^l doniia prm'iualic)n à suiitils messiiv Pierre-Joseph
de Ma^'nae, eapitaiiir au ré^irix'tit de Mcslrc de Camp, gi^néral
d(! eavalerie. à l'eirel de voter jiuur les déimlés de la noblesse
aux Ktal>-(iéiiéi'au\ ; et iin'nii tri>iived^::< la liste des émigrés des
lient' di^ll■il'ts dn déparleaieul. de la llunluifue : Mapiac-Ncu-
ville aîiu', i-i-devaiit eapitaim' de eavalerii', et M a giiae- Neuville
également ri-devant ijlHeier.
1 M.v
j.c.,«.-.,l.-.-
•: l.imogpi, vlail
ai'iiup tli: Donne-
Il eu 15W : — «1
MAfiNE
Arwes De slno
de H r
lc<
•édu it
u de atnaleur.
C rsl nin'^i que c( s armes se voient sculptées
sui k iiionuinLiil -sépulcral (|U0 la famille a fait
fle\er rfan-. le cimeliiii. noril oucit de Pt'ritîuoux.
Is-u 1 un honiiot( tl iiioïkali faiiiillo de l'érigueux, Pierre
Ma^nc s tk\ i par lOii [iicnle au\ plu- Imule^dtt^riiU^s ; longtemps
nnnialrc il midildc grand» -.ti mil- a son pays et particulièrement
a sa vdic natali
11 fut (.'réé comte de l'Empire par Napoléon !II, ot bien que
ve titre n'ait point été poi-Lé par lui, ou du moins qu'il soit resté, de
son vivant, ignoré dti public, ses descendants, justement flcrs
di' cet bérilagre, ont tenu à bomieur dv h: faire i-evivre.
Le nom de Magne devait donc naturellement avoir sa place dans
ce recueil, qui embrasse à la fois l'ancienne et lu nouvelle noblesse de
notre province.
%
3
De MAGHAN, de Leyguk, de Veyssières.
ABHta : EcurtcU-, .lux
d*arh'eiil ; .mx i vl 3, d'à;
C'est ainsi (ju'elles si' voient sur un acte de
iioniinalion, en date du U novembre 174U, d'un
eliiipelain à la cbapellenie île la Trinité fondé»
dans l'église calliédrale deSarial par Louis Ber-
trand de Magran de Leygne, écuyer, seigneur de Veyssièro.
Kt, sur un testament mystique du H août 1712, do messire An-
toine de Magran, prêtre, chanoine, archidiacre de Manjuny, les ar-
mes sont : Parti, au /", fie... ù un chevron de... surmontij d'un
oiseau contoiirnr do... Ivnaut dnnuRon bec une palme de... et nc-
conifiagnè enpointe d'un rrohannl rfe... ,■ an 2, t^oupi: d'azur au so-
Irildc... et (le 'juoules ù u lo tnurdr... Dans l'éeii éoartelé ci-des-
sus décrit, se voit iH'tle dernière pièce, (^e qui indique que c'est
bien là le bhison propre de Li lainille.
Dans une liste de faiii lies nobles du Sarladais (archives de
Gérard) sont inscrits ainsi : noble de Leygne seigneur de Leygues-
— 320 -
Carlux de 1480 à 1608, et noble Bertrand de Magran, 20 mai
1657.
Cette famille, est-ii dit dans une généalogie manuscnte de
la maison Touchebeuf, par le comte de Touchebeuf-Clermont, esl
originaire du Limousin. Guillaume Leyga était notaire à Figeac en
1480, protonotaire au Saint-Siège et officiai de Gahors. Il y eut un
évéque vers cette époque nommé Antoine Leyga.
^^ De MAIGNOL, de Mataplan, de Bordes, de
Hoque, de Sigaugnac, de Martignan.
.\rmes : D'azur au griffon d'or. (Nobiliaire de Guiennt
et de Gascogne, par O'Gilvy.)
Sous le nom de Maignol, subdéiégué de
rintendant de Bordeaux, on voit sur deux em-
preintes en cire d*un cachet qui scelle deux
lettres, Tune écrite le 20 décembre 1716, à M. de Gablanc (Chevalier
de Cablanc), l'autre à M. Dufraisse, avocat à Férigueux, le 7 octo-
bre 175G, les armes suivantes : de... à un vol accompagnée en ebet
d'une main nppaumée^ accostée de deux étoiles et en pointe dnn
croissant de...
Cette famille (est-il dit dans le Nobiliaire de Guienne), L'une des
plus anciennes de la bourgeoisie de Férigueux, a été anoblie dans
la personne de Jean-lJai)tiste Maignol, de Mataplan, en considéra-
lion d(,' ses services personnels et de ceux de son père, par lettres
patentes signées Louis, données à Versailles, au mois d*août i7SS,
anoblissement qui embrasse tous ses descendants nés et à naître en
légitime mariage.
Cette famille, en même temps qu'ellecomptait dans la magistra-
ture des sujets distingués, donnait à Tannée plusieurs officiers»
chevaliers de TOrdre Royal et militaire de Saint-Louis, dont
un, messire René de Maignol, éciiyer, major au régiment d'Auver-
gne, fut commandant du château de Lourdes et gouverneur de la
ville de ce nom.
- 821 -
DeMAILLAHD, de Lafaye, (le !a CombG(i),
île Uretanges, lie Maraffy, do la Roderie, de Hon-
rccueil, de la Coulure, de Lenchèrcs.
Arwes : D'azur il Ipois pommea lie pin d'or.
I^a famille de Nfaîllani parait élre originaire de
nreta^ne, où sas mcEnbros liguraieiil aux iiaiis
do la noblesse, dès lo xiii' siècle.
Vers ir.|8 on voit en l'érigord un Jean de Maillard, seigneur
de la Foye, pnroisse de Ui^aurtsac, leijuoi est qualifié colonel des
H<,-iis de iiipds lu 16 oetohn; lôlî" ; il i.'sl l'aiilour de la brandie ilile
de Maillard de la Kaye, i'e|H'r3<'nU'e anjourd'Iiui par M. Kdrnond
de Maillard-Lafaye, eonseiller général de la Dordogne, maire de
S(iinl-Suli)ii'e-fle-Mareuil, uiané eu lHl'i à M"* Alix de Laidaiiiéde
Sainte-Croix.
La Lranclie dite de Maillanl la Combe forme trois rameaux ;
I" par pierre Eugène de Maillard de Lacombe, marié le H octobre
IKlîT, à Marie Louise ilu Itarbarin, dont plusieurs enfants ;
i° l'nr Jean-.\uguste Paul de Maillard lie Lncombe, niirié le iO
février 1873 A M"* Maric-Magdeleiiie-Louise-Margueritu do Lar-
uiandie, tille dn comte Cliarles de Larmandie et de Noémie
de Cosson de la Sudrie ;
3" Par .\ntoino Cuslon de Maillaiil de la Combe, marié le
|y janvier IHTS, à Magdelcine-Zélic-Tliérézo deMoneys d'Ordières,
llUe di^ Adolplie de Moneys d'Ordières et de Philippine Cranl
de Bellussièrcs, dont postérité.
l'ii Jean ite Maillanl de la Combe fui convoqué an ban, le
IH juillet lltrlil, et un Pierre de Maillard de la Combe, rcndil foi ot
hommage au comte du Périgord, pour son llef de ta Combe, avec
In justice el rente par lui acquise, le 2^ janvier 1(12:2,
.\\i nombre îles volants en 178!), dans l'Ordre de la Noblessi?, je
citerai niessirc Paul de Maillard, chevalier, seigneurdela Fiiye,
la Roderie, Bonrccueil el aulres jdaces, el son frère messire Fran-
çois, chevalier de Malle, tous deux habitant au château de la Fayc.
Dans un acle du 21 mars 1781) (voir aux lettres et d^libôrationa à
rcffl't de dniiiii'r de nouveaux mandafs aux di'piilôs), on voit
iine François «le Maillard de la Faye représente son frère, ([u'ilqua-
litle marquis di- .Maillard.
rcciioii ilii fief de la Cunibc Tut eiireglâlrc un grelTs lie la bnronnic da
cajuillcllliU'.i.
— 322 —
Parmi ses alliances on voit : les Lacroix de Jovelle, Malet de la
Jorie, Fayard dos Goinîxsja (loard, Heynier, Gonan dWueors,
Galard-Déarn, Morean do Montclieuil, laBrouede Vareilles, Trj'ou,
Larinandio, Dupiu de Saint-Gyr, MairilIaud-de-Goursac, Nanctas,
Barbarin, etc.
AS'
De MALHEG, de Pech-AIvel. de Flenrac, de
la Gran^re, do Lapeyrière.
AuMES : D'azur ;« trois UHes d»* ^riffju, à langue (la
2=ç3 vipt'iv, arpacln;«;s d'urpent.
Lo nom de cotte famille est accompagné, dès
lo \\T sioclo, (l(» la (jualilîcaliim de noble ci
d'écnyor ; il li«,nin» dans l(»s ,IupMnonts des intendants de Bor-
deaux portant maintenuo de nohli^sst» ipt'M'iod*? de ir)97 à 1718) et
dans li's listes d(\s votants pour les députés de la noblesse aux
Etats-(Jénéraux de 1789.
4ii8
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De MALP:GAT de la Vijruerie <ou d(» la Vi(?e-
rio', i)aroisso «lo Gouze, (.'n Sarladais.
Ahmk^ : D'or à la Tasoc do gueules, accompagnée d« trois
cloilrs de 1111*1110.
Le (ri'iind Avmorinl Jo Frnnce (registre de
Sarlal) les donne : D'azur a trois tours d'or ran-
<:<'.{^<> en fasco ; mais il y a là une orrom* évi<lente que semble re-
coiuiaîlro crilozior lui-momo, puisqu'il lait .suivre celte description
{\r la noto suivante : <* à rxpliipior plus amplement. »
Gos dorniéros, on oITol, a|>partioiuient, ainsi qu'il est dit plus
haut, n° 1:2.'), à la famillo dv Hous>i<.'r.
Dans l'Htal jjrénéral d«\-^ ^oulilshommes de Télection de Sarlal^
maintonus <laus leur nohlosse iMi KiiW) par Fellot, intendant de
Guionut», lij^urrnt (iuy do .Maio^^al, soij^nour de CnstelfranCy el
Mai*(* (\r Maic-at, si'ij^uour do la Vi^rorio. Ledit Tiny, écuycp, seî-
^'Mciir de GasirllVaiic, ri nnjdt' Jacques do Male^^tl, écuyer, sei-
^••iKMn- dt' (iazcllc^. <N ' vnjrnl aus-^i au nondu*o îles gentilshommes
fit' Sarlal couvi.mju/'- aux ban et arrion*-ban dr ir»7i.
- 323 -
De MALET, do In Jorie, lïn Doussac, de la
(îanif, lie Glano, ilii Pont, de St-Vinnent, de
l'uyvailier, do U Farjje, de Roquororl, de In
Bui'if, do la Hivière, de Piijctmrnnud.
; Armkï : Kcnrielc, nux I el 4, do gueiilc-i .i Irois t^rm^nux
il'ur iBlias d'argent', ijui crI de Malet ; aiixi ct.^, de gupulen
levrette cuurani d'urftcnl, au chef uousud'azui' chargé
d«lr<>i^ litoilss d'or, qui
Dans le Cvund Armoriai de Franco, dressé en exécution de l'é-
dil de KJ'.tlî (registre de In noblesse de l'érigiioux), les arines en-
rL>i;istré(ts soii.s le nom de Midlet (Georges), éetiyer, seigneur de lu
Jorie, sont : ] l'azur à un Ivv rier iiitssantd argent, surmonta de trois
l'-luilim (!•■ iiirnii' ritiiijnes un cJicf.
Dans l'Arnioriul manuscrit (iVriturc de lu Un ilu ivn' siècle) que
j'fii souvf'iil rili", il est dit : Georges Mulot, sieur de ia Jurie, ha-
bitinil do la paitiisse <le St-Méanl-d'Excidouil, sénéuhausséu île
Férifîueii\, porlc |)Our armes : l'u Irvvier d'argent en cltnmj) de
ifuviilva, au i-lwf dazur cimrgii dv liais étoHos d'or, le casque à
ili-ini tourné avec timbre, et reconnaît pour ilescendants (\c, sa fa-
mille : Hôlie Malet, son frère, et Grégoire Malet, sienr du Pont,
tiabilanl de la paroisse de Lisle, et Louis Mallet, sieur do Puy-
viitliier, liabilant de la paroisse île St-Germuîn-dos-Pi-és, el aulra
Louis Mallet, sieur de la Koche, habitant du lieu de Lafarge, le
ti;ut sénécliaussée de EVrigueux, qui tous portent les mùme:!
«rmcs.
Quoique dans les annoriaux que je viens de citer se trouvent
encurt' d'iiulres blasons, sous les noms di; Malet, <le la Koclic, de
Ma-siffuiii', et M:dot, île la Barde, de Lavigerie, dn Vergier, je
i-rois inutile il'en fidre ici la description. Je m'en liens à celles qnî
se voient sur le sceau de 17iO, de Louis Malet de l'uyvailier, sei-
gneur de Hoquefort, lesquelles sont écartelées, comme il est dit
plus haut, de Malet et de la Jorie, el à celtes tigurées et décrites,
iliins les preuves do noblesse de Jean Malet, de la Jorie, seigneur
de Hnqueiurl, par Louis-Piene d'IIozier, juge d'armes de France
en nr.y.
La maison de Malet de la Jorie, on l'i'-rigord, il'après plusieurs
aulenr,-., sorait issue, avant liOO, des Malel. sires de Graville (en
Nennaudie . Horel d'ibiuterive en donuc la lllialiou liopuis Guil-
laume Malet, sire de Graville, qui se distingua à la bataille d'Ilas-
ting eu 1066, jusqu'à Louis Malet, sire de Gruville, amiral de
— 324 —
France, mort en 1516, ne laissant que deux filles ; mais déjà s'é-
taient formées deux branches représentées par deux frères de Jean
Malet, sire de Graviile, décapité sous Jean le Bon (le 5 avril 1856,
comme partisan de Charles de Navarre), Tune par Robert IV Ma-
let, qui continua la descendance des Graviile, et l'autre par Guil-
laume Malet de la Jorie.
Ce fut le fils de ce dernier, Hugues Malet, qui, marié avec l'héri-
tièrc do la Jorie, fut le chef en Périgord des Malet de la Jorie,
d'où descendent toutes les branches ou rameaux dénommés en lèle
de cette notice. 11 eut pour lils Guy Malet, seigneur de la Jorie,
qui fut capitaine (gouverneur) du château d'Excideuil. Dans une
requête au roi, du 20 mars ii96, pour obtenir rautorisation de
restaurer et fortilier l'hôtel, lîef et manoir de la Jorie, ledit Guy
rappelle l'origine normande de sa maison et mentionne la veuue en
Limousin de Guillaume Malet, son trisaïeul.
Sans entrer dans le détail généalogique de la famille, je rappelle-
rai qu'un des descendants de ce dernier, Grégoire Malet de la Jorie,
fut nommé, en septembre 1568, gouverneur pour le roi de Na-
varre du chàt(.»au d'Excideuil. Plusieurs lettres de ce prince, con-
servées dans les archives de la famille, témoignent la confiance et
l'estime que lui avait inspirées la bravoure de ce gentilhomme.
J'ajouterai que les Malet de la Jorie ont fait leurs preuves de
nobless(î devant Chérin, généalogiste du roi ; que, le 18 mai 1778,
Henri-Joseph comte de Malet de la Jorie, maréchal de camp, eut
riionnour de monter dans Kîs carrosses du roi ; qu'aux difTérenies
recherches, entre autres dans la période de 1666 à 1697, cette
maison a été maintenue dans la noblesse ; et qu'en 1789, on voit
inscrits parmi les votants pour les députés de l'ordre : Haut et
puissant seigneur messire François marquis de Malet, chevaliefp
S(Mgneur de la baronni(? do la Garde, hal)itant au château de Moo-
sac, sénéi'iiaussée de Sarlat; messire François baron de Malet|Soa
tils, capitaine Je cavalerie, habitant <lu château de la Garde, séné-
chaussée (h; Périgueux ; et Jean-François marquis de Malet de k
Farge, (rAulreville, de la Guichardie, etc., en Périgord. (Voir aux
procurations.)
De MALET, de Sorges, de la Paulardie.
AtiHEs : Do gueules h trois fcraicani d'argant ; M
rranc quailier de gueules, it sénestrS, chargé d'une bran-
che de chûne d'argent en bande.
Ces armes figurent en tête des lettres paten-
tes qui conférèrent le titre de baron à Jean de
Malet, conseiller au parlement de Bordeaux
avant 1789, puis député sous le prcmior Empire. Dans le Grand
Armoriai de France, registre à<i Périgueux, les armes inscrites
sous le nom de Bertrand Malet, juge de Sorges : d'argent à une
croix Riicrte de sable.
Entre ces dcuv armoiries, j'ai dû donner la préférence aux pre-
mières, non parce qu'étant analogues à celles de l'article précé-
dent, je veuille induire que les Malet de la Jorie et les Malet de
Sorges ont une commune origine. C'est là une question que je ne
me permets pas de trancher, mais uniquement parce qu'elles ont
une authonticité incontestable, elqu'un armoriai, pour offrir de l'in-
U>rât, doit être, autant que possible, basé sur des titrer do cette na-
ture,
A l'aide seule des registres de l'hôtel de ville de Périgueux. on
pourrait presque dresser une généalogie de la famille deMalet, de-
puis le XIII* siècle. En effet, en 1:^31, au nombre des citoyens de
Périgueux, désignés dans les statuts municipaux écrits en langue
romane : Li campanhos del Maior (les collègues du maire) se voit
un P. Malet. Plusieurs du même nom figurent dans la siècle sui-
vant ; l'un, entre autres, est cité dans un titre contenant des ordres
du roi adressés aux maire et consuls par le sénéchal du Périgord
pour envoyer à I>auzerte une troupe de 100 gens d'armes.
Incontestablement, ce sont ià des ascendants de cette longue
suite de notables habiUints de Périgueux et de magistrats munici-
paux du nom de Malet que l'on retrouve en grand nombre dans les
XVI* et xvu* siècles et qui, au xvui', ont donné dos conseillers du
roi, dont un lieutenant particulier au présidial, un conseiller au
parlement de Bordeaux, lequel fut appelé à la Chambre des dépu-
tés. C'est ce dernier qui fut créé baron de l'Empire, titre que con-
firma lu Restauration. Son lils, Bertrand-Henri, baron de Malet, fut
en IKii auiliteur au Conseil d'Etat, en 181â sous-préfet A Péri-
gueux, et en 183i, conseiller à la cour royale do Bonlcaux. De son
mariage enaoùl 18â0, avec Jea nue-Léon ti ne Lafauric deMonbadon,
Hlle du comte de Monbadon, pair de France, maréchal de cAmp,
— 326 —
chevalier do Saint-Louis et grand-offlcier de la LfégioQ*d'Honneur,
est parvenue nombreuse postérité.
^^* De MALKVîLLE, de Caudon (ancien repaire
noble, canton de Dôme.)
AuMEs : D'azur à trois molctles d'éperon d'or.
D'après des documents qui me paraissent ein-
j)reints d'un caractère sérieux, cette famille, éta-
blie à Dèine, en Férigord, depuis plus de 200
ans, serait issue des Maleville connus en Quercy,
dès le commencement du xni'' siècle.
Mais ici, renfermé dans les limites d'une simple notice, je me
bornerai — et c'est là le point essentiel à rechercher pour faire
l'Armoriai vrai de notre province — à constater la noblesse des fa-
milles. En ce ({ui concerne celle de Maleville, en Périgoçd, il
me suflira de rappeler que cette maison compte parmi ses mem -
bros :
Jacques de Maleville, le célèbre jurisconsulte, l'un des ré-
dacteurs du Code Civil, crè»!* sénateur, comte fie l'Empire en 1806,
et, en 1814, jiair de France, avec le titre de marquis et grand-offl-
cier de la Lc'gion-d'Honneur ;
Que son fils aine F*i(îrre Joseph, héritier de ses biens et titres, fat
membre de la Chambre des Députés en 1815, et auteur de plusieurs
ouvrages ;
Que sonpolit-fds Guillaume Jacques-Lucien, marquis oe Maleville,
conseiller à la Cour royale de Paris, fut députe, sous Louis-
Philippe, et, sous la Hépubli(|ue, créé sénateur à vie. J'ajouterai
que le frère de ce dernier est mort glorieusement en Grimée
à la tète du re*giment dont il était colonel.
Le chef, aujourd'hui, de cette maison, le comte de Maleville, de-
venu marquis de Maleville depuis la mort de son père, réside
en son château de Fénelon, en Sarladais (Dordogne).
De son mariage avec une des lîlles du marquis de Sainte-Aulaire,
sont issus plusieurs enfants.
Parmi les quatre do'putés fies ville et paroisse de Dôme, chargés
de réduire en un seul tous les cahiers de doléances, et de nommer le
quart (rentre les députés des dites paroisses, pour porter ce cahier
à l'Assemblée générale du 10 mars 1789, se voit, dans Tordre
du Tiers-Etat, Jacques de Maleville, avocat, mais on constate ^ga-
— 327 —
leiHPiil que plusieurs sujets du noiu de Maloville figurent dans
y Ktat gthwral des gentilshommes de l'élection de Sarkt, maintenus
dans leur noblesse par Pellot, intendant de Guienne, en 10fi(> ;
ds sont ainsi inscrits : Jean, Joseph et Pierre Maleville, habitant do
Cnj^^nac ; Marc Maloville, sieur de Cazolles, habitant de laSalvetat ;
Jean-Chrétien Malevillo, sieur de Saint-Avit, habitant du dit lieu,
sénéchaussée de Sarlat.
:li2
3
MAXET KTMA(îNET,des VcTffnes, d(^ la Gue-
renne, 'Je la Force, <lu I*eyrat, de la Hoche,
etc.
Akmes : D'.'irj^ent i\ (l»iix tours de sinoplc accomi»a-
f^nres do quatre croissants de nit-nio, deux en chef et deux
on pointe.
Ces armes sont ainsi décrites dans le Grand
Armoriai de France (rej^istre de la noblesse de Périgueux.) Elles
ne difTèrent que par les émaux dans TArmorial manuscrit de la fin
du xvni* siècle, où Ton voit que Jean Mairnet, sieur de l8 Guerenne,
habitant de Saint-Paid-Laroche, et François Magnol, sieur de
La Forest, habitant du village de la Chcnerie, sénéchaussée do Pé-
rif^ueux, reconnaissent i)Our descentlants de leur famille, Jean
et Antoine Magnet frères, habitants de la paroiss.» <le Jumilhac, de
la juridiction d'Excideuil, sénéchau-i>éede Péri;^nieux ; et François
Magnet, sieur du Peyrat ; et Aubin Magnet, sieur de La Roche,
habitant du dit lieu et des Hoches, séné/haussée de Périgueux.
l'n Louis Manet, écnyer, sieur <le Lautherie, figiu'e aussi dans le
(irand Armoriai de France, mais avec l(»s armes suivantes, qui
n*onl aucune analogies avec ct^lles ci-dessus décrites : D'argent
à un lion de gueules couronné d'or.
:\A'i
f, r^:\\j^i.^-^
W:
De MAHANDAT, du Gousset, de Bellevue, de
Varaignes, etc.
Ahmes : D'or à la rroix d'azur.
Lors(pi'en [HoH^ j(» publiais PArniorial d(» la
.Noblesse du Périgord. les documents authen-
tiques me faisant souvent défaut, bien des
familles ipii avaient droit dV prendre place, eu-
- 328 —
ront à so plaindre de ne pas y voir figurer leurs nom et armes. Pour
quelquos-uiios, mieux renseigne'', je pus, à l'aide de deux supplé*
nienls, combler c(îrtainos lacunes, ol, plus tard, profitant d'une re-
production do ruîuvro, dans lo Ilcrant d'armes, journal illustré de
la nol)Iessc, donner satisfaction à de justes réciamalions. La
famille do Maraudât fut de ce nombre. Voici en effet la note qui y
suivit la description de ses armes : « Dans les xvi* et xvn* siècles, le
nom de Maraudât se voit accompagné des qualifications de mcssire
et d'écnyor ; en 1712, il ligure aussi dans un Etat des revenus de la
noblesse, en 1712, élection de IVrigueux, commune de Varaignes
(Nonlronuais) ; et dans la liste des émigrés duPérigord, du district
de Xontron, eu 1)3, on voit un membre de celte famille qualifié
ci-devant noble. »
A ces titres sérieux je suis beureux aujourd'hui d'en ajouter en-
core des plus concluants, puisés aux archives mêmes de la famille;
on y voit tout d'abord : « (^)u\mi 15t)0, Robin Marandat ser\'i(
à Pons, en'Saintonge, en (pialité de gentilhomme, sous les onlres
de Nicolas de Honnefond, sieur de Hretauville, gentilhomme ordi-
nain» de la chambre du roi Henri IV, et gouverneur de la ville de
Pons et pays circonvoisins, Sainlonge et Angoulôme (Charente,
Gironde), etc. ;
Qu'en l.V,)i, par lettres patentes du 30 st»ptembre, lo même
Henri IV donna à son très cher et bien aimé le sire de Marandat,
gentilhomme de la suite de son très cher cousin lo maréchal de
Piiron, pour sa brillante conduite» devant Laon, où il fut grièvement
blessé, une pension de mille écus ('titre signé du roi) ;
yn(* Jean-l-^aptiste de Marandat, écuyer, sieur du Gousset, était
oflicier des gendarmes de la garde ordinaire du roi et chevalier
de rOrdre roval et militaire de Saint-Louis ;
Que J(^an-Joseph de Marandat, écuyer, seigneur de Believue,
son iils, servit également dans les gendarmes de la garde ordinaire
de S. M. ;
Kt (pie le lils de ce dernier émigra.
Les bornes d'une notice no me permettent |»as d'entrer dans de
])lns lon;^'s d 'tails ; mais les <pi(^l<(ues lignes qui précèdent en
disent assez puur éta}>lir le droit incontestable de la famille de Ma-
randat, iïii voir lignrer son nom et ses armes dans rArmorial delà
Noblesse du Périgurd.
Db la MAHGODIE (Chantegreil) de la Tour-
d'Arie, an la Bordarie, de Foufcère, de la Batut,
des Bordclles, de Pécaraouge, de Leslang.
Arheb : Do gueules bu coq d'argent passant el chsolanti
ongle el bec(|uc d*or.
Celte famille a occupé des charges anoblis-
santes et était souvent «(ualliiée, avant 1789, des
, éctiyer, seigneur de... Je citerai notamment les
actes de naissance de : François Cliantegreil, du 13 octobre 1766 ;
fl de Jose)ih Hippolyte, du 17 juillet 1780, oti ils sont dits fils de
messire l'icrrede la Marcodic, écuyer, seigneur dti flef des Bor-
dettcs, avocat en la Cour, conseiller du Roi, et président en l'élec-
tion de Périguetix, et do rIaineSii/anno Valeton (de Garaube).
La famille est repr<';sentée par MM. Gaston de la Marcodie, an-
cien élève do l'école polytechnique, inspecteur de la comptabilité
des ser>ices techniques des chemins do fer de l'Ouest ; Pierre
de In Marcodie, caissier de la Société Générale ; et par le colonel
de la Marcodie, ofllcier de la Légion d'Honneur, leur oncle.
De MARCILLAC (Combhbt) de la Beyssarie,
d la Faucherie, du Mont, de Villardeîx, de Lar-
toiinet etc
\R>iE« De sinople au chevron éuhancrn d'argent, ac-
rompagne en point? d'une l'p.'^e la pointe en haat Qe
au rbefrou^u de cbargi de trois étoiles do
I es Combret de Marcîllac, originaires du Bas-
I tnioustn dea enMions dE^Icton, se sont fixés en Périgord de-
piui 1801 Un n a\ant la Ht volution, plusieurs de .ses menibres
i latent f,ciHlai ini -, de la gni de du roi. Vers 1700, un Guillaume de
Miritllac ctatl „'hi do lu corp-. du roi d'Espagne dans la compagnie
Mamin It (iFrincoi-. \ntotne de Oontbret de Marcillac, prôtro,
(hanomt du diocix dt Pois>.\ \eis 1783, fut nnmônier de la du-
ihL-a) de lit rr\ Patini se-, aitnnces ; les Hoclietnonteil d'EsfHillp,
botit/ai ih la Majoric Majct de la Villatclle, de Lantilinc.
l'inni II -. genlilshonimes con\oqués à l'assemblée de la noblesse
de-- senn-hau-^sco-. de Tulle HttM' el Uzerclte, potu' l'élection des
'lépult-> au\ Etala Gi,nttau\ de 1789, se voit inscrit : Cotiibret de
Marctilac de la Uejasatie
— 330 —
Un membre de celte lamille, Lt-ger Combret de Marcillac, a élê
im des députés di' la Dordogne, sous le gouvcmenient de Louis-
Phili|)iic. C'est à celui-ci, maire de Périgueux en 1830, 1882, 1885.
1837 et IMO, (]iie nous devons d'avoir, dans l'intérieur de la ville,
les fontaines qu'alimente la sourire du Toulon; on sait que le con-
seil municipal, voulant donner à ce magistrat un témoignage de
reconnaissance, fit graver, en 1836, sur une plaque de marbre que
l'on voit encore sur la façade de l'ancien évëché, place de la Clau-
tre, B Périgueux, le nom de Marcillac,
La famille de Combret Marcillac fait sa résidence habituelle
dans son château de Mellcl, près Tcrrassou (Dordogne).
On sa il
De MAHEl'lL de VILLEBOIS, etc.
AnuEs : l>r (riiculne au cbi-r d'argent ri un lion d'azur
bruuhani suricluul.
Les seigneurs du nom de Mereuil élaietil,
de mi'mc que ceux de Hejnac, de Biron et
(l('Iti)urdeilk's, qualiflésin'emiersbaronsdu Péri-
gord.
1 nombre des privilèges dont jouissaient ces quatre
premiers itaroiis, utj de ceux qu'ils tenaient le plus à honneur était
de porter les Kvèques, à leur entrée solennelle dans la ville, jus-
que dans loui- église.
,\ la sixième croisade — de Hiîfl à 1:^18 — figure un Raoul
de MMri-uil. — l'n Itaiinond de Miu-euil était commandeur et grand
Prieur dr l'Onbi- desTcnqiliers dans les provinces d'Auvergne, dn
Limousin et du ! ferry en li8X.
l'aniii les illir>tralii)ns de celle faniille qui s'éteignit an xvi* siè-
cle dans la niaisun d'Anjun. je rappelli-nii qu'à la bataille de Bon-
viiiis, en 1:21 i. Iltrinenl trois frères du nom de Mareuit, dont l'un
lil |>ris(i[mii-r le ennili- <]•• Flandres, el, pour ce fuit, i-eeut du roi
l'liili[ipe-Aiigusle. la sei(.'[ienrie <le Villel«>is.
- 331 —
De HARQUEYSSAC {ou plus souvent de
Mai'qucssac), de la Reille, de la Croze, de Rour-
fiai-, de Rouffiagiict, rie Palejrac, de la Rivière,
dn Bruzat\ de Saint-Panlaly, etc. (en Périgord),
de Cieuzac (Lot).
Armes : D'niur à Irois bcsants d' argent. Alita : irou
marca, pièces qui, niiisi dénommées, Sbmbleraîenlindiquar
des armes parl-tnles.
PonsdeMtirqueRsac, damoiseau de Caslelnau, acquit, le 15 mars
l-iU", d'.\lain d'Albrol el do Jean, roi de Navnm', les paroisses de
Sntnt-I'antaly-d'Anij, de SainL-Pardoux et 13ouchaud,dont il Torma
la lenv di.- Marqiieâsac, à laquelle il donna son nom. Elle passa, le
IS juillet ililW, dans la maison d'HauleforI, par le mariage de
Jeanne de Marques.sao, avec Heno de Hautcfort, qui fut le chef de
la Itranclit' dile de Hautefort-de-Marqucssac.
Un Pierre de Marqucssac 6tait maire de la ville de Périgucux en
|r)(i2 ;un autn; du même nom (peul-ètre le m(%e) fui également
maire, de iô87 A ir)88 ; d est qualillé, dans les registres de l'hôtel
de ville, noble, écuyer, président etjuge-magc ; son llis aîné 3er\it
dan.iî l'armée catholique ; il avait pour devise : Pays et Dieu.
Dans quelques autres litres que j'ai eus sous les yeux, j'ai pu
constater : Qu'un Pierre de Marquessac, chevalier, qui avait servi
25 ans, fut grièvement blessé h l'affaire de Rosliaoh, 1745 ; qu'un
Charles de Marquc^snc, capitaine do cavalerie, dans Chabrilland,
fut lue à la bataille de Fontonoy, à 2fl ans, 1757 ; que Marie-Pierre
de Marquessac, au service dès l'âge de 18 ans, après avoir été
sous-lieutenant et capitaine dans Royal-Cravate, émigra en 1792,
el servit depuis à l'armée de Condé, dans divers corps et notam-
ment dans les dragons d'Engtiien, jusf(u'on avril 1801 — époque dii
licenciement — el qu'il se relira avec le brevet de colonel et cheva-
lier de Sailli-Louis.
(^ttc famille, maintenue dans sa noblesse do race )>ar am-tt'î de
1M( el 1636, ligure, en 1789, dans les assemblées de la noblesse
en Périgord, en Quercy el en Limousin. Panni les votants, je cite-
rai da[is noire pi'ovince : haut et puissant seigneur Henri, comte de
Mari|uessac, seigneur, baron d(^ Houfliac, de Roullaguet, de l'aley-
rac et autres lieux, chevalier de l'Ordre royal cl militaire de
Saint-Louis,
— 332 —
De la MARTHONIE (1) de Saint-Jean-de-
Cdle, de Condat, de Fuygiiilhem, de Milhac, de
Nontron, de Bnizac, de Caussade.de la Salle, de
\illard, de Xeufville, elc.
Armes : De gueules au lion d'or lampuaé al artai da
sable. — Des branches cadellee ont ajouta un chef ooawi
r sable chargé de trois étoiles d'arg«ot.
La maison de la Martlionie, dont le nom se voit, dès le commence-
ment du xni' sii-clc, dans les titres et chroniques de la province du
Périgord, s'est illustrée dans l'Eglise, dans l'armée et dans la ma-
gistrature.
Elle compte six chevaliers de l'Ordre du Roi, un maître d'hdtel
du roi, un preminr présiilcnt aux parlements de Bordeaux et
de Paris, sous Fran(,'ois I", sejit évoques, des oRiciers généraux et
un grand nombre d'ofÛciers do tous grades, pai-mi lesquels neuf
chevaliers de Saint-Louis.
Elle n'est pas moins distinguée par ses alliances que par ses ser-
vices.
La Chenayp-Desbois cite, comme vivant en 1281, Guy de la
Marthonie ; mais ce généalogiste, de m(''me que d'Hozier et l'abbé de
Lespinc, ne donne une filiation suivie que depuis le 25 janvier
14ii, date d'un hommage que Kuymond de la Marthonie, habitant
son château de ce nom, paroisse de Saint-Jcan-de-Côle, et qui ser-
vait en qualité d'oflîoier — dit Chérin — dans les compagnies d'or-
donnances, rendit hominage à très illustre prince et seigneur mes-
sirr Charles d'Albret, comte de Dreux et de Gaure, en Limouaia.
C'est snrlcstilresmcmes fournis pour les preuves faites en 1668,
par la famille, ilovant li.-s inti^ndanls chargés de la recherche de la
nobicssf, qu'a été ihvssée la généalogie.
Ce n'es! ]jas seulement en Périgord que peut se constater
hi nolilesse île la maison de la Marthonie. On voit son nom flgurar
aux han et arrière-lmn de la sénéchaussée d'Angouléme, en 16S5,
et dans les maintenues de la nobles^il' de 16fi", ii Niort,
Kn 17i);!. jilusieui's <]•• so^ ini'mhrcs votèrent aux Ëtat^Géoéraux,
dans rih-drc de la Noblesse, eiil.imousiti, enUuercy.enSaintODge,
dans la >I(iru'lio, à Suinte-Koy, à Libouruo ri à Bordeaux.
ni<^ du Icmps de Gitlon A
lion Fur la ti'te de «on U
Tï lUùU, uomiDC l'ftil— IMI
— 883 -
De MARTIN de LA BASTIDE, de Nantiat, de
la Goutte-Bernard, de Bellassise, de Laubarde-
mont, de La Roque, du Tyrac, de Marcelius.
Armes : D'azur à la tour d'argent, crénelée, ouverte,
maçonnée de sable.
La maison de Martin existait au xiv* siècle et se
divisait au xv* en plusieurs branches : deux sur-
vivent de nos jours, ce sont celles de la Bastide, en Limousin,
et celle de Tyrac de Marcelius, en rTui(3nne.
Elle a fourni deux évè([ues, Tun à Vannes, en 1599, Tautro
à Périgueux, nommé le 24 mai 1600 et mort le 4 janvier 1612.
(Notice sur les évoques de Pt'irigueux, par Tabbé Audierne.)
L'investiture de la châtellenie de la Bastide fut donnée en 1568
à François de Martin, conseiller du Roi au présidial de Limoges,
par Jeanne d'Albret, reine de Navarre, vicomtesse de Limoges.
Cette résidence, dont les possesseurs prirent alors le nom, n'a
cessé, dès cet instant, d'être la propriété du chef de la branche
aînée et devint ainsi le berceau des Martin La Bastide.
Depuis le xv* siècle cette maison a donné des consuls, plusieurs
présidents et de nombreux titulaires au siège présidial de cette
province, des généraux, des officiers distingués de terre et de mer
et des chevaliers de Saint-Louis.
La maison do la Bastide est représentée en Férigord, pai' le
second fils du baron de la Bastide, M. Henry de la Bastide, qui
a eu de son mariage avec M"° de Terrasson, deux ills, MM. René el
Roger de la Bastide, le premier, propriétaire du château de Par-
coul (1), le second, du château de Gamanson, dans la Dordogne.
350
MARTIN, de Montsec, doRampieux, de Cau-
deborie, de Falguerat, etc.
Armes : D'azur aune gerbe d'or accompagnée de quatre
étoiles de même, et surmontée de trois burelles d'argent.
Ces armes sont ainsi décrites dans le Grand
Armoriai de France {registre de Périgueux),
sous le nom de Pierre Martin, écuyer, sieur
,1 J'ai dit plus haut à l'article Grccn de Saint-Marsault, page 256, n» 348
comment la baronnie de Par oui avait passé à François Gréen de Sainl-Map-
sault, de là aux Lestange, puis aux Borros de Gamanson, et enfin, par succesftioa,
jux .Martin de La Bastide.
— 33i -
de Montsec et de Champagne-du-Pizou. Elles se voient de
mémo sur une choniinéo du château do Poyrignac, commune
de Terrasson, dans le second parti d'un écusson qui porte : à «fejr-
tre : mi-partie d'un clnitoau ucrotc d'un lion grimpant, et des étoi-
les mises en orle (pour timhv<\ un casque).
La noblesse de c(?tte famille est incontestablement établie par la
présence de plusieurs do ses membres aux assemblées de POnire
en 1789. Je citerai parmi les votants à Forijj:ueux, pour les députés
aux Étals-( Généraux, à cotte date : t Haut ot puissant soi^rneur
Amand Martin, de Montsec, chevalier, seigneur de Rampieux,
Gaudoboric, Falgucrat et autres lieux, habitant de la ville de Beau-
mont, et mossiro Gabriel Martin, clievalior de? Montsec, lieutenant
au rojjrimont do Gonly, infanterie, habitant de la même ville. »
(Voir aux procurations.)
Doivent appartenir .sans doute a la même famille, Jean Martin,
sieur de BigoiTo, habitant de Bronae, et Pierre Martin, sieur
de Hounaudie, habitant de Montignac, lesquels sont inscrits dans
PEtat général des gentilshommes de l'élection de Sarlat, portant
maintenue de noblesse, en 1066, par Pellot, intendant de Guienne.
. 1 1""! l'ii' i'|i n*
iihiiiiii
MAHTIN, de la Sale, du Mayniaux, dW^nao.
Armes : (.'.oiiih*, uui, d'azur à trois pins rangea d'or, au
clioi' fousu ilr (nit'ules i\ trois rtoilcs d'iirffeDt «galenieot
r.'iii^'ce.*4 ; au 2, d'or à trois croissants de gueulos, 2 et 1, sur
uiio riviiTo d'u/iir. — h'aprt'S un oachot assez mal grtvé
dont lu faniillu faisiiit tis..^i.'.
nu()i(juo ces arnioiri(»s, dans leur composition,
aient un certain air dr paroiité avof colles i\i* Martin de Montsec,
dont l'article pn»côdo. ollos ])r<'"sentont cependant de trop grandes
dillV'rencos avec collos dr Martin dAgonac, [)our les confondre
dans une monii^ notice.
Uuoi(|n'il m soit je tiens à constater (jue ces derniers, qualifiés,
avant 1781), do mi^ssiros ot d'écuytTs, ont fourni à Tarmée des capi-
tainos, dos connnandants (>t <l('s colunols, et. <lans TOrdre de la
i.c'gionwrilonnonr, des chi*vali(»rs, «les olliciers et des comman-
deurs ; (>t qirau nombre i\K}> maires ot consuls de la ville et Cilé
de Périguoux, on voit ii^ur(?r le nom d«» cette famille.
De martres, de Périgoni, de la Sale, de la
Koclie-S ai nt -Christophe, de Loupian, dË Castel-
boii, lie Moulin, de Haint-Larry, elc.
Abiie? ; Éearlelé, auï i et 4, d'argaol su lion de gueu-
les ('A/i'a.v ; de HableJ;nux 2 et 3, de gueules à une meule
de moulin d'arftPitt, et, sur If tout, d'aïur i une nurlre
d'argent rampant sur une plaine do sinople.
Cette famille pmnail alliance dans la première moitié du xvi' sit^
rie avec eellc de Merle do Mont^aillnrd, dont il nera question plus
loin. Un de ses membres portail vers cette époque le^ qualifications
de noble homme, dY'cujei', scigmmr de la Sale, de Saint-I,éon-sur-
V^zère H co-seigneur de la terre et château de Saint-Christophe,
en Périgord ; dans un titre de 1636 et 1638, un Gautier de Martres
est dit seigneur de Périgord.
Du MAS, (Gabriel) Evêquf'de Périgiieux, li7r>.
Ahui:! : D'azur è une Tasi^v d'ur ftccompagnce de trais
basants de même, posts i et 1.
Nobk' famille de Provence dont les armes
l'i-di'ssiis sont les mémos que celles qui furent
scidplécs sur des bornes limitant l'ancienne juri-
diction de la seigneurie do Férigueux, suivant uu
accord fait, en liiM, ciitri' l'Évèqne et la ville.
Plusieurs de ct!s bornes existent encore on Périgord, notamment
au Saut du Chevalier, commune de Coulounieix, près Périgueux ;
on y voit gravées on relief, d'un côté, les armes de l'évéque,
Gabriel du Mus, et, de l'antre, celles de la ville. Ledit évèque mou-
rut en Berry, au commencement de 1500,
Du MAS, de Ségur, de Peyzac, de la Serre.
de la l.nlande, des Uourbous, de la Rigale, de la
Heyiie, de ta Roque, de la Fougère, deChaleau-
rochrr.
.\B^I
; D'azur au rhevroii d'or accompagné en chef de
trois <:
oissanls d'arpent elon pointe d'un lîuu de mclll*
jdeilro
eu chef d'une cloil» d'or.
- 336 —
Sous le nom de ilu Mas-de-Fcyzac et de La Serre (voir la
liste (leâ maintenues de noblesse par d'Aguesseau, îotendant du
Limousin, de 1666 à 1669), elles sont : écartch-es, aux i et 4,
de (jufulcs à la tour d'urgent iiiaçomu-es de sable ; aux S et S,
de yiieiiles li la croix olaïKi-a d'arijent, cantoniit-e de quatre Bean
de lis de môme, tiens le iiimi de piiisiuiirs l)runcli(>s de In famille du
Mns, se voient dilÏÏ'i-t'nlis armes ; muis il résnite d'ntiL* vnquéle, du
2G jniivier Hit", et d'une production faite ri la i-i'unète de noble
Mathieu du Mas, écnyii', sci^'neur de la l^dande, sur laquelle inlfr-
vint u[i arrêt coiifirmiilif de nolilesse, que les premières, ei-tlessus
décrites, sont bien les anni's |iriniilives de la famille.
Uutre l'arrêt eoidinualii' de noMi'sse et la maintenue de d'A^nieâ-
seau que je viens de rappcU'i-, ji- eoiislalemi (jne la maison du M«â
a été représentée aux assenddées de la Noblesse à l'éri^uenx, en
I7Hy, par nicssire Jean du Mas, écujer, seigneur de la lii^ale,
et par son frère le clievalier du Mas ; cl i|ue, comme preuve de la
noblesse d'extraction, elle n obtenu les bonneurs <te la Cour, daoâ
la personne de Cbarles-Anloine-Arinand du Mas, comte de Peyzac,
fils de Josepb-F'rani.'ois du )lus, marquis de Peyzac, In Borie, la
Serre, etc.
Un Frfuiçois du Mas, comie de Peyzae, fut colonel du ré^nu-nt
du nom île l'eyzitc, par commission du l".>w.'il 1709, brigadiiT dt^
armées du roi, b> :!.'> janvier l'ai, et, en 17il, ninrit^bal des camps
et armées de S. M. Louis XV.
llE MASCrUArX (et Mascnreau.i
AiiHc-: : Kfiirli-li-, ;iu 1, di' suUv a uue pomme haiUM
d'or ; ail i, il'nr;;i'iit iï Iniia roses itc (jucnlei ; >ii 3, d'or
a la lidiiili* d'azur uii ili: Mlili; , cliiiri^i.'r de Irois croitHOt*
il':iri.i;iil, <'t nu 1. dit s-ilili- ml l'bevron dur •ccompagné <■
On trouve SOUS b- nom de Mascuiaiix. se lenteur de Fleinbeau :
irarp-iil à Irois étuili-i il<' ^fuenlc- posées i et I, surmontées de
Iriiis fiisresdeniéme ; i-1 ^ous celui \\<- Ma^cnreau (Gabriel), sieurde
Vilbirinon, juainlciiu nuble par sriilmce dn â9 février 1669 :
Cotipr d'arijoiit vl di- 'jwiil-'s. h: 1 . :i I rois fiiaces présenlaut ainii
six piècis ; h :*. cou/n'; trois rluî/es de •jiicult'S.
R
9
M
m
De MASFHANI), <Iii R<'paiio, de la Domaise
cl i\f l'iiyrnscHii, ficfri (cominuiiu tie Pluviers)
ri'lcvniit dv la rliàlelleiiitî clo PR'gul, du Non-
troii.
Arhki : lin Kitilo nii lion d'or Irnanl une é|>éo en pal
d'arepnl. au clief il-' nx'nie chargii do trois éloilrs d'aiur.
Troiri fm-cs <lii nom il.' Mastrand-Lagri'Hùre,
dans uii»rtcd<- ii9'>, do doiniei'lli (damoirieaiix).
cctlc famille ijiic les terres de Hiiyrasoau cl de la Doinatso,
laiis la liiaisnii <ie VcniciUi, imr iiiie veiitcfHJlC en 17H0,
I lis Masfraiid ]iartire]it jioiir l'Amérique, ofi ils pamis-
De massacre, île Fonpitou, du Hcpaire, do
Sainl-tîenie/, de Hosredon, de la Ricliardie {on
IVri-îont) de In Ballo, du (ieiiel (près SainL-
Yrii'ix), de La<;obromont (en Ant^oumois] etc.
H'arc-'iit à irois
rcurcuil:) di? aal,W. (Arir.orial
.■ I^DimIii xvie
irèlol, el, d'a(.ri*gl( Nobiliaire
il, ]..nr Nadaiid :
ll\irt;ci]l à Irois écureuils de
iliairi' lionne une fltialion de la famille drpuiâ
lu xvi° siècle, jusipievers le milieu du xvii'.
I (li's [irocês-viTlmux fails par devant M. do
^sairi- suliiléléniié de M. île Pcllol, intendant
Mit vérilicatinu des titres de noitlesse devant
■nt Antoinp et Jean de MassaiTé, écuyers, sei-
u, de l!i>sredon, ilc la Hiclianlie, paroisse lie
)nteille.
■ voit éfîtdement dans les assondilées de la
,'iird en 1~«H. I>en\ de ses membres sont ainsi
vntaiils pour les députés de l'Ordre aux Etat»-
rl piiissani soifrneiii' Pierre de MassniTé, coiut«
de l'iinpiloiL, du Itepaire, Saint-Gi'niès, }u\-
c deruiiT nom ; e'. niOrisire Jean-Jartiues-
sen frOi'e, eapilaine conimandanl au régi-
— 338 —
ment de Bassigny (infanterie), chevalier de TOrdre royal et mili-
laire de Saint-Louis. (Voir aux procurations.)
^^ De MASSArLT, de Clérans, de Goudoun\
etc.
Armes ; Ecarlebi d'or et d'azur.
Dans le Grand Armoriai de France (registre
do Sarlat), sous le nom de Jean de MassaulU
ccuyer, seigneur de Clérans, famille maintenue
dans sa noblesse par jugement de Pellot, inten-
dant de Guiennc, en im>6. Voir l'Etat général des gentilshommes
de l'élection de Sarlal, par M. de Gérard. Sarlat, i873.
J59
MASSONNAIS- GEOR( ;ES , . Jean- BapUsIe
Anicdéo;, Évèquede Férigueux, en i84i.
Armes : D'arfrent à une croix ancrée de sable.
3G0
MATALY, DE MAMANS.
Arme<« : Tit'roi- on bandes d'or, de gueules etd'atar, Tor
au (Ms<{uo ouvert de sable tare de face ; gueules aa •••
^'iii> dos chevaliers légionnaires, azur au lévrier arrSlé
^y^ •■ 1 d'aiycnt, rolb-t.' d'or, soutenu de sinople. — Four livret
Xîr ^\ la (.'ouleur (le l'ocu, Ir sinoi>lc en bordure seulement.
Le titre de rhcvalier et les armoiries ci-deaBUS
hlasonnéc^s ont été acoonlées par Napoléon I«' à Pierre Mataly de
Maraiis pour en jouir, lui et ses descendants niAles. Il était alors
major au l.V nViini'id d'infanterie li-gère. Depuis il fut colonel do
V\H\ t»i 1<» ;{i) avril, -éu/'ral de brifrade. Le 2 auul 18S0, il fut ap-
p<>lé au counnandemeut du déparleinent trEure-et-Loir, et la
'^•2 mars 1«:U, emufiris dans \o eadre «ractivilé de l*état-inajor. Né
le 17 lévrier 1770 à La)>ori(\ commune de Capdrot, canton de
-^ 339 —
Monpazier (Dordogne) il est mort à Paris, le 16 juillet 1842. Il était
oITicior delà Légion-d'Honneur, depuis le 10 août 1807, et chevalier
de Saint-Louis, depuis le 8 mars 1805. Son fils Raymond-Mataly de
Marans, né à Monpazier le 28 nivôse an VI de la République Fran-
çaise (17 janvier 1798), était chef d'escadron et chevalier de la
Légion-d'Honneur. Du mariage de ce dernier avec Marie-Made-
leine Hrochaud-Boisville; de Chartres, est né le 30 avril 1833, Pierre-
Mii-hcl Mataly de Marans, lequel était capitaine de djragons.
'^*^' De MAULMONT, du Mas, de Saint- Vicq, de
Javerlhac (1).
Armes : D'azur au sautoir onde d'or cantonné de qua-
tre tours d'argent. — Le sautoir so voit quelquefois en-
grélê (2).
Cette maison, connue dès Tan 1088, occupe un
des premiers rangs dans la noblesse du Limou-
sin, non seulement par son ancienneté, ses services à l'Etat dans
l'armée (il dans l'Eglise, à laquelle elle a donné trois évoques, et
éj^^alement par ses alliances qui l'ont souvent rattachée à notre
province.
C(* fut im de ses membres. M* Gérald de Maumont, qui fonda le
monastère des religietises Dominicaines de Saint-Pardoux-la-Hi-
vière, arrondissement de Nonlron, où il choisit sa sépulture.
Dans le Nobiliaire du Limousin, de Nadaud, il est dit que
Bernard de Maumont, frère du précédent, était, en 1292 et 1299,
abbé de Brantôme.
Un Hélie de Maumont, qualifié damoiseau en 1310, était seigneur
de Connezac, diocèse de Périgueux.
Une branche avait sa résidence au Vieux-Mareuil, en Périgord.
l'ii Canton et arrondissement de Nontron (Dordogne).
'il L'ne branche de la maison de Maulmonl- (ou de Maumont) portnit pour
armes : D'azur à dt^ux fâsm^s d'or charjées Je trois bcsants eu orJe ; et une
autre : D'azur à une croix alaiséc d'or.
De MAUSSAC, de Snuvaniac, dv Fourma-
giiiac, (ie Sainl-GhiTon, di" Pazaynt-, en IVri-
(ford, ulc.
Abmes : D'or h un oli
Irois molclles ilVjiproii
La Cliiîiuiyn-Uesliois ot Siûnl-Allais, qui oui
publié la fri'ot'aloyie ûe cl-IU- faiiiilli-, l'oril remon-
ter sa lilialion à iioldi- Ji'ini de Miiussac, rii'-iiiu'hal île la vk-oiiilê lU-
TurciHie, vivant dans la iirciidcTi- iiioilit- ilii \vi' siîîL'Ie. Ces au-
leiirs lui iloniieiit pour iiftil-lils iioMc N. ilc Miuissac, li>i|ui>l fui
égalL'iiifiit l'ovOtu de la riR-cui- cliarirc.
C(.'tt(? faniilli; a ('lu niaiiileum- dans sa iiobli'sse d'extraction |iar
ui'ivl du ruiiscil du riii du i\ Juillet I7ri(l,daiis la peisonnu <li> Jean
de Maussnc. ihevalier, sfigueur di' Slaussai", de Sniivaniac t'( lir
Fout'Uia^uiae, dont le lils est ijuaiilù'' liaruii de 8aiul-Clit^ron ; et
j'ajouterai qu'elle a liyuré dans les asscudilécs de la noblesiu- de
la Marelle aux États-C.éiiéraii\ de nx'.l.
1.1? coiiite ili! Maussai-, (-'{'st ainsi i[u'il esl d<'si);né dans la
Frani'v Iwnildii/iie, par Uli. l'oiiliiaunt, ini]iriiné en 1875, résidait
alors en son diàteau de l'n/ayac. juV's Ternisson, dô|iarloineul de
la Uonlu^iii''-
JIAVAI.KYX, de la Verdaille, do Saint-Mau-
riee. de la Jalesie. de Chalard, du lu Valade, de
lîlianiliorel.
:i Irais bjiiiles il'ii
\Armorial manuf-
lee, registre de la
>'iizur i XmiM cbv
\ li.' [;il.-.il.-^.
Hieii qu'il existe dans ee> arnie.-, qnel<|ues dlirérenci-s, de même
t|ni' dans rii]'lliu;.'ra|ilie du ninn, je ne eruis pas me tromper cm
di>anl qu'il ne s'a^:!! iei i|ne irniie si'ule famille.
Kn 1-V.ii^. est-Jl ilit dan-~ le .\<il'iliitirf dit Liiiioiisiii, de Nadaud,
ailiclr Maviili'ix. hranelu' di' la Valadi', les .-iiinnH>ïaiii'S du gou-
,1 M»valli.-r. Mjv-.Hi
vcrnemenl chargés do la rechcirlio di» la noblesse trouvèrent
h(»nries les preuves do noblesse de la famille.
En 1789 ligure parmi les votants à Périgueux dans TOrdre :
Mrssire Pierre de Masvaleix, chevalier, seigneur de Saint-Maurice,
habitant du noble repaire de la Jalesie, paroisse de Nanteuil.
Pierre de Masvaleix, écuyer, seigneur de Masvaleix et la Ver-
dallf», maintenu par Pellot, lit honunage au roi pour la terre de la
Vtîrdalle, à Nanteuil, en 1667.
304
^
UeMAYNAHD (l), (leQueille, de Mellet, de
(iassejouls, de Mouret, de Clerfage, de la Bor-
derie.
Armks : D'argent à iino main appauméc d'or. —
Aïins : D'arj^cnt.
Diaprés un cachet apposé sur une lettre du 7
août [lï)2, de Julien de Meynard, siMgneur de
Mrllel, se voient les mêmes armes, mais avec Tadjonclion d'un chef
ihargé d'un croissant cpii (îst i)eut-étre une brisure indiquant une
branche cadette.
C.etle famille, originaire du Quercy, se rattache au Périgord par
diverses alliances et y est encore représentée.
Aux K(als-(.lénéraux do 1781), messire Joseph-Julien Maynard,
éi-uyer, seigneur de Mellet, habitant la ville de Jirive, paroisse de
Saint-Martin, ligure à Périgueux parmi les votants dans TOrdre de
la Noblesse. Plusieurs numibresde la môme famille sont également
inscrits dans la liste des gentilshonunes convo(piés aux assemblées
d<» la noblesse des sénéclmussées de Tulle, Prive et Uzcrche, en-
tre autres : Maynard de Queille, Maynard de Mellet et Maynard de
Maumont.
i (if nom est diversement écrit Meynard, Maynard, Mcsnard cl Ménard.
De MAYNARD et de Mesmard, en Poitou, à
Paris et en Piirigord.
Armes : IVsrgent frelté d'azur.
La maison île Maynard ou Mesnard (!) d'ao-
\^ cienne clievaleric, est originaire de la partie du
Poitou <|ui a roi'iné le dc'pRrtemenl de la Vendée
où elle est encore étaMio de nos jours. Elle y est connue dès le
commencement du xi" siècle et ^a tiliution non interrompue consta- '
lue par le géni'îalogisle Cheriii, d<!|>uis 1382.
L'auteur des branches acluollcri ei^l Christophe Chevalier, sei-
gneur de la Vcrgnc de Seoull, île la VcrgneCornel et de la Baro-
(ièrc, maréchal de cam]i en 1610, mort le 23 décembre 1665.
1* François, tige des barons de Lnngon.
S' Louis, tige des comtes <ic Mesnard, brauche éteinte par le
llls du comte de Mesnard, chevalier de S. A. H. Madame la du-
chesse de Berry, mort on 1812, laissant d'intéressanls souvenirs
publiés en 18H, pair de FVance, chevalier des ordres du roi.
3" Gabriel, lige des seigneurs do la Claye.
La branche des barons de Langon comprend aujourd'hui : Ga»-
toii, baron do Maynard, (jui vient de reprendre l'orthographe Mes-
nard, cher des noms et armes, chevalier de la Légion-d*Honneiir,
commandeur de l'ordi-e de la Conception, secrétaire d'ambassade
de première classe. Il a représenté pendant plusieurs années la
France à Lisbonne, comme chargé d'affaires, et a donné sa démis-
sion lors dos lois contre In liberté religieuse. (Résidence, Paris.]
Les cousins germains de ce dernier sont :
I' ilodolphe do Maynard, marié en Périgoi-d avec M"» de Bean-
royre dont plusieurs enfants.
i' Gédéon de Maynard ayant trois lils.
•*!<> Machabée de .Maynard, mori en 1885, lais-sant cinq enhnts,
dont deux gai-çons.
4" Henry de Maynard, niichm oflider supérieur de cavalerie.
' I.'iirtlni^-r.i[ili'' Mi-Mi.inl. i''iii"i'rvi:i' [inr la lir.iiiohd d«s coinlri
<ri'v^i1ii rli'jiiii-: lli'iiri ttl: ■•iiilrroi^ , l.i |ji'.iiii:'lii' deit liarons de Laag«n
iii>tii'. :iin'v !■! (•■■Ilf lit- ■i-ij.-iiPiir* (11- t.i i;lnf.> (joi adopté boub Louia XV
ii'il-' f.imilli- •■RI diffirniili' il- iTlle lie M.iyiiard oritriuaire du Qaereir, deat
— 343 —
chevalier de la Légîon-d'Honneui', ofilcier du Nicham-Iflikar, ayant
quatre enfants, propriétaire à Cénac, près Domme, en Péri^ord,
oii il est un véritable apôtre des saines doctrines cl de la charité.
5" Isabelle, mariée, en Pérlgord, au comte Ludovic de Chaunac-
I-anzoc.
Kcstant dans les limites d'une simple notice, il mo reste néan-
noins à rappeler que celte maison compte des chevaliers de l'ordre
idit^icux et militaire de. Saint-Jean de Jérusalem, des chevaliers
(|ps ordres do Saint-Michel, de Malto et de Saint-Lazare et qu'elle
I fait SCS preuves pour les honneurs de la cour.
l'iidi'^es membres, maréchal de camp, capitaine colonel des
cardes de la porte, fut fusillé en 1797, comme émigré rentré.
De MELLET (on nE Melet), de Bersac, de
Saint-Pardoux-de-Drônc, des Arros, de Neuvic,
de Sainl-Marlial-de-Drône, de Lanclave , de
Vallereuil, de Puy-de-Pont, etc.
Arhes : Parti, au 1", d'aïur à trois ruches d'argent,
ijui esl de Melcl ; au i; d'azur au lion il'argenl lanipassé,
srmê el couronné de gueules, qui est de Fa)-oltc.
Lfi miiison (le Mellet est en possession de la terre de Neuvic
depuis plus de trois siècles el demi, en verlu d'une disposition tes-
tiiincntiiire, en date du 17 avrU 153!i!, d'Annet de Fayolle, seigneur
de Douel, Neuvic, Lanclave, etc., en faveur de Jean de Mellet,
si'ijinour des Arras et de Saint-Pardoux, son neveu, llls de sa
suîur, à la charge par lui et ses descendants d'en porter les noms
el armes. C'est pour exécuter cette clause que les seigneurs de
Mellet ont depuis accolé leur blason à celui de Fayolie.
Le nom de Mellet est connu en Périgord, dit Sainl-AUais, de-
pui:^ l'an m^O; mais ce généalogiste ne donne une Itliation suivie
({UL- dupuis Hugues de Mellet, damoiseau, lequel reçut une recon-
niiissance, au mois d'octobre 1331, pour les biens relevants de lui,
situés dans la paroisse de Bersac, au diocèse de Périgueux.
Batis une simple notice je ne puis suivre tous les si|jets qui,
depuis ledit Huj;ues jusqu'à Bertric-Charles-Magdelon de Mellet,
crilojii'l, i-ommaiidanl la légion de l'Aube, qui fait le quinzième
degré ^.-t'méalogiquc ; néanmoins, je vais donner place ici à Jean
de Mellet. écujcr, seigneur des Arras, <le Saint-Pardoux, de
— 3ii —
Ncuvic, ('\c.y qui, le 10 septembre 1513, fut pourvu par Marguerite
de France, suMir uni(juc? du roi, et reine de Navarre, de roffîce de
sou païuietier ordinaire ; à Maj^ddon de Mellet, chevalier, seigneur
de Neuvie, Sainl-Pardoux, etc., cpialilié baron de Neuvic, qui, en
1573, lut choisi par la reine Calherine de Médicis pour accompa-
gn(;r en Folog^ne le roi Henri 111 son lils, à son retour en France
nonnné gentilhomme ordinaire de la chambre de ce prince en
1583 et fut tué à la bataille de Centras en 1587 ; à Hertrand de
Mellet, son frère puîné, chevalier, seigneur de Saint-Martial, etc.,
gentilhomme de la chambre du roi de Navarre et colonel d*infan-
terie, lecpKil commanda l'artillerie au siège de Rouen, se trouva à
la bataille de Contras et fut tué au siège de Villebois. M. de Sully,
dans ses Mrnioirfs^ et M. de Thon, dans son Histoire universelle,
parlent avec éloge de ces deux frères.
Siu' la production de ses titres, la famille de Mellet a été mainte-
nue dans sa noblesse }>ar jugement de M. Fellot, intendant de la
généralité de Bordeaux, le 17 mars 1067, noblesse qu*elle a soute-
nue par ses nombreuses alliances avec les maisons les plus (iistin«
guées ; on peut en voir, dans h? XobUinive de France de Saiot«
Allais, une assez longue nomenclature.
Aux Etats-riénéraux de 1789 ligure parmi les votants dans
rOrdre de la Noblesse de Périgueux : Haut et puissant seigneur,
messire Louis-Haphaël-Lucrèce de Fayolle de Mellet, seigneur de
Neuvic, comtL' de Mellet, maréchal des camps et années du roi,
lequel était lieutenant-général et grand^croix de Tordre royal et
militaire de Saint-Louis.
De MKNOU, de la Cave, de la Carbonnière,
de (>umont, de la Valée, de Rastouillac, de la
Faurelie, de (.'.amboulan, de Sanct, etc.
Ahmks : I)»' j:ueulrs ;"i la bnnde d'or.
Dhvisi: : Mnijnn su^titiCDtiir inntjnis,
Cuurcelles donne à Franeoise de Menou, fille
de Loui> de Menou , jn'opriétaire de la forge
vieille du Ihigue, en IVrij^ord, marié à Louis dWhzac, écuycT,
^ei;^nenr (\r la Hoi^sière-helle^'^arde, le il août 1555, et à autre
Françoise de Menou, lille de noble Pierre de Menou, seigneur de
Candjoulan, Serran, la (Jlarbonnière et autres places, mariée le 8
— 3i5 —
novomhrp 1750, à Joseph de Comarque, écuyer, seigneur de Conys,
en Amenais, les armes suivantes : D'azur an clwvron d'or accoiih
paffiir do trois molettes d'éperon de nirme.
(i'est ainsi, en elTet, que Alexandre d(î Menon, écuyer, sieur de
Rastouillae, lit enregistrer ces dernières, à Agen, le 21 février
1098, dans le Grand Armoria! de France,
Quoi ([u'il en soit de ces énonciations* j'ai à constater que toutes
les branches de l'ancieniuî maison de Menou du Perche (jui se sont
répandues en Herry, en Touraine, en Amenais, en Férigord, en
(iirondcM't autres provinces, portent aujourd'hui les armes telles
qu'elles lij^urent en tôt(^ de cette notice.
Nohle Louis de Menou, écuyer, seigneur d(» la Cave et de la
(iarbonnière, (pii vint s'étahlir eu Périgord vers le conunencement
du XVI* siècle, fui présent, le "liy octobn» 1512, ainsi tpi'il est dit
dans le Xohiliaire de (hiienne et de Gascofjno, par M. O'iiilvy, à
la moidre des gentilshommes sujets au han et arrière-han de la
sénéchaussée du Périgord, qui lut faite par devant Hélie de
Merle, écuyer, seigneur de Montgaillard, lieutenant de cette séné-
chauss('e.
Fut convoqué également au même service, le IH juin 1039,
n(il)le Panlaléon de Menou, écuy(M', seigneur de la Carhonnière,
qui fil faire, lo IT) juin KH.i, une empiète pour prouver Tancienne
noblesstî de sa famille, encpiètc^ présidée» par Jhean Chevalier,
avocat eu la cour du parh^ment de Honh^aux, conseiller élu pour le
roi en l'élection du Périgord, de laquelle il résulta (pie, de toute
ancienneté, la maison de Menou avait été réputée noble.
Par une s(»coiidc einpiete, du 3 août 1045, devant M. de Monto-
zon, avocat en la cour du parlement de Hordeaux, il fut établi
qu'une chapelle située à main droite, en entrant dans l'église
Saint-Sulpice du Bugue , avait été fondée par les seigneurs de
Menou, auteurs des seigneurs de la Cave et de* Carbonnières,cpn y
avaient jadis leur sépulture.
Pour plus amples détails, voir le Nobiliaire de Gniepne et de.
Gnsro(fw\ par O'Gilvy, le Dictionnaire de la Chenaye-Desbois et
WînWev.
De MEREDIEU, de la Mothe, de Sainl-Gérac.
de Sanilhac, de la Gauderie, repaire nobie, dé-
pendant de la seigneurie de Périgueux; de la
Rolphie, ancien repaire noble, dépendant de ta
mémo seigneurie ; d'Ambois, de Puy-Foucaud,
de Boric-Bru, ancien repaire noble, dépendant
aussi de Péngueux ; do Bouiazac, id.
d'^rgenl el somme de trois étoiles d'or posées 2 el 1.
Celte famille a reçu des lettres do noblesse eu novembre 1699,
dans la personne de Elie do Mèredieu, <'-cnycr, sieur do la Mothe,
conseiller du roi au présidial de l'iTigui'iix.
Aux Élats-Généraux de 1789 (Ordre <ie la noblesse), ilgurent
plusieurs membres de cette Tamillc : Messiro Pierre Eymeric de
Mèredieu, écuyer, seiRneiir de Puy- Foiicauld ; messirc Nicolas do
Mèredieu, chevalier, si^îgneitr d'Ambois, de Borie-Bni et de Bou-
iazac; Anloiiictle de Mèredteti, Imbitant au lieu de Clianlebout,
paroisse de Chalagnac, laquelle donna procuration pour voler dans
l'Ordre de la noblesse à mifssiro Jean-François Uupin, écuyer,
seigneur du Bâtiment, et Marie de Mèredieu, dame d'Ambois, ha-
bitant au château de la Gauderie, laquelle constitua pour son
procureur général et spécial messirc Antoine Durand, vicomte
d'Auberoclie. (Voir aux j)rocuralions.i
De MRBIGAT. de lîemilieu.
'iik».
■ aceompagiM «n
Noble Lnnis de Mi'rlgiil, iVuyLT, sieur Ae
neaulicii, iHail l'un des gciidannes de la garde
rlu roi. Sa lllle épous;i, le IC novembre 1636, un
irAl.zHc d.' la Douze.
De MBRLE, de Montgaillard (1).
Ahkes: D'or à deux colices de aable accompagnées de
six merlellos do mi'me.
La ramillc de ce nom a donne plusieurs maires
àPérigueux, en 1391, 1398, 1410, 1*53, 1520,
15âi, des lieutenants-généraux civils, des juf^es-
inages et des conseillers au parlement.
Dans les archives de la Gironde il est dit q'ie M. maître Fran-
çois ik- Merle, sieur de Hontgaîlhird, conseiller en la cour, mourut
le 18 mars 158â, (jue le chapitre de Saint-André assista à ses
funérailles et (jue M. maitre Léon de Merle, sieur de Monsulct, son
frère, conseiller à In même cour, mort le 5 septembre suivant, fut
t'nseveli à la (îrande Observance, où le chapitre assista également.
Froiitonne de Merle, lUie de Guilhcm de Merle, lieutenant-
péiiéral, juge-mage en Périgord en 1399, et de Alplioïde de Lur,
élnit femme de Pierre d'Arnaud, écuyer, seigneur de Paussat.
Aymond fl'Amimd, damoiseau do Paussae, leur fils, épousa, par
contrat, écrit en latin, du 5 décembre 1139, Marguerite Bonald,
lllle du Jean de Bonald, chevalier, seigneur de Campanhac, de
Montignac, et de Jeanne de Hoyère. Parmi les témoins ligure
Emeric de Merle, seigneur de Saint-Paul.
De MERLHAC, {de Gilibbht).
Armes: De gueules au cbevron d'or accompagnj an
poinle d'un chirnc d'argent (erraBsé du second âmail, ajtat
le fill orné de qualro guis de cb£ae du troisiime ; an chef
d'iizur chargé d'un croissant d'argent accosté de deux
Cette famille, d'après Sainl-Allais et autres
éraldistcs, lire son origine du Limousin.
Le .\obiliairo df France fait connaître une filiation de neuf
degrés, depuis Jean de Gilibert, écuyer, sieur du Mas et de Cham-
li Le \M de Munl^iiitlnni, possède jiar la lïimitlc do Merle, passa, vers
IGOO, ii mnnf'Wf Ji'sn àr la Itcrmondie, ch--va1ier île l'ordre du i-oi, seigneur
vir'qmtc d'Aiiborurti-', Faulai:. CIrr.nns, rlc, p:ir son mariage avec Krantoiae de
MrTlc, E<)-ur de ls.ibtau de Mt-He, dame de Kroidefunl.
Ea IdTO, Joseph de ^inion était seigneur do Monlgaillard.
- 318 —
palier, conseiller du roi, liis de (lilibert, garde du corps, qui
épousa, le 8 septembre 1568, Marie-Anne de Faulcon.
Cette famille compte des conseillers du roi en grand nombre,
des oi'liciers supérieurs dont l'un, Jean Gilibert de Merlhac, lieute-
nant-colonel de cavalerie, chevalier do Saint-Louis, fut grand
prévôt général des maréchaussées du Limousin et de rAngoumois
et maréchal des camps et armées du roi, dis gardes du corps, etc.
Parmi les sujols (pie TKglise lui doit, je citerai d'abord deux
frères, Tun Jean de Gilibert de Xeuvers, qui fut curé d'Ussac ;
l'autre, Jean-Krançois do Gilibert, écuyer, seigneur de la Hoche,
de Bord, chapelain de Lissac, chanoine du chapitre de Xoailies,
curé de Saint-Basile, puis le neveu de C(»s derniers Martin Guil-
laume de Gilibert, écuyer, seigneur des terres ci-dessus, conseiller
du roi, chanoine, curé de Brive à 24 ans, docteur en droit civil et
canonique, prieur commendatain» du prieuré royal de XolPO-Damo
de Muzi, co-seigneur (\c:i terres et seigneuries, haut justicier des
Andrieux, et (?nlin Guillaume, abbé de Gilibert, chanoine du cha-
pitre de Saint-André à Bordeaux, grand vicaire général du prince
do Hohan, archevécpie de Bordeaux, ju-ieur commendataire de
Tabbaye de Beaulieu. Jean-PiiM're, abbé de Gilibert, était curé de
Boutigny.
•^"^ Biï MP:SL0N, dr la Filolie.
AiiMK^i : I^oarlcl»', aux i el \, d'azur à Irois fer» de
\.iiu't^ d'or ; aux -2 t-\ rt, dt* snI)lo à trois maiiifl iippaumées
d*.irj;«Mit |»r»st''.*< i fl I, r>'\W:i du chef on fasce cl ceWt de
l.i poiiitt* eu )»al.
Le droit de cette famille à prendre place dans
l'e recueil nobilijiire n'est pas seulement établi
j)ar sa pré-^cure eu ITx'.) aux as<emblt''rs de la noblesse du Péri-
gord, où parmi h-^ vcdants pour les dépulés de Tordre aux Etats-
(iéiiéraux lignrr aiii-i inscrit : <• Mi'-^sire Piî*rre de Meslon,écuyer; »
mais auh''ri«'ur('ni('nl «'lie se voit dans la liste do> gentilshommes
♦ •n faveur «Irsqueis h's intrudauts dr BMrd(»aux ont rendu des ju-
gements dr mnintonjin \\i' noblrs«;r, uotauHnen' en i666 par M. Pel-
|i»t, intendant de Guirnur, rt priidant la période de i697 el 1718.
An bail ri arrn''r(»-ban, en ir»7i, »lr la U'iblesst» de Sarlat, on
trouve |»armi lr> couiparants : Noble Jran dr Meslon, écuyer, sieur
dr la Kilnlir.
— 849 -
nk MKYJOUNISSAS, de Veynac, des Gran-
(Tcs, rl(! Laiil>ai'iD. de Marvol, de la Itigeardie, du
Tn-uil, (lu t'tiâteau de HJssetre et Foncenier, du
Hepaire.
ritenl, et au chef
Pui'iiit les volants pour ion députés de la no-
hU'risi- eu l7Xy lifîiipfiil daiiri l'Ordre : Messire Antoine de Mej-
joiiiiissas (le VeyiiHC, écuyi-v, sci^iieiir rlii llef des Granges, de
Laiil'iirie, etc., cl inerwirc l.oui^, écuyer, son lils aîné, seitjueur du
Hepaire, et darne Marie de M<'yji)niii>sas, veuve de messire LéonanI
Aiiliin (le Itoidouneix, écuyer, lientenanl-général du prévût des
Monnaies. . Voir aux procuralîwns.)
Dk MEYNAHD, de V«n.\aiDS, commune et
canton de Hibérae, {Dordogne).
AtiHEï : D'nziir ïi la tour d'nrgi'iil accnmpatcnëe (la sept
l'toiloH de nitmo r.in|;c''» 4 en ctii^t el A en pointe. Ou
trouve ces dcriiii-:'<--( fcmpUcu'i^H quelqui'roïs par des croi-
K. Meyimnl , à qui Louis \.VIII uctronla «ii
18iri le tilred<- hiirni], >ivait l'nil pnrtie de l'assemblée dite de la
Cutiveiilion. Son voU- dwns le procès de Louis XVI se dislin{,'na
dr celui de ses i-ollctrue:i do la Uordngne, lesquels, au nombre de
neuf sur dix, volcrenl la mort du roi. Seul, K. Mi'yiiard vota la dé-
tenlion pendant la pierre, sauf à prendre pendant la paix, de la
part de la léf-islature, les autres moyens de sùrelé générale que les
eireodslanceM pourraient e.vij^ei-. L'tiorrildc sentence de mort étant
prononcée, Meynard fui encore de ceux qui demandèrent rappfd au
peuple. Iiu'ontestablcment, il et'il sauvé l'infortuné monarque et
épargné ainsi à la nation françjiise la lléirissure sant^lante qui s'at-
tiiclie à jamais au nom de Kégicide. Le père dudit François, Gris-
tuphe Meytmrd, eupilaiuf- <les invalides, iiabitait an bourg de
Vanxaius. près Kibérac.
Le lils dn baron de Meynaril, marié deux fois : i" avec Goralie
de Malel de la Fargu; 2 " avej Goralie de Malel de Hotpu'fort. est
iiiorl sans laisser de posli'rilé.
315
- 850 —
De MEYRIGNAC de BOYT.
Armes : Ecarteléf aux 1 ci 4, de gfaeales au cheTroo
d'or accompagne de trois tours d'argent posées 2 et 1 ;
aux â et 3, d'azur à deux lions affrontés d'argent.
Ces armes se voient sur des leltres des 7 sep-
tembre, 15 octobre, 1*' décembre 1780 et 8 sep-
tembre 1789, sous le nom de N. de Meyri^ac
de Boyt, conseiller au présidial de Sarlat.
^'^^ De MIRANDOL, de Faure , d' Allas, de Pe-
chaud, de Peyruzel, de Montravel, de Falguière,
de Castel-Laroque, de Valade, de la Vigerie, de
Condal, etc.
Armes : D'argent à l'aiglo éployée de sâble, baoqaée et
membrce de gueules ; au chef d'azur chargé de trois
étoiles d'or rangées en fasce.
Cette famille, originaire du (Juercy, où elle a
possédé, dil Saint-Allais, jusqu'au commencement du xviii^ sièclf ,
la terre de son nom, située à une lieue de la ville de Martel, esl
venue s'établir en Périgord vers la seconde moitié du xvi' siècle.
Ce généalogiste fait remonter son origine à Gaillard de Mirandol
qui, dans un acte de l'an 1000, était qualifié noble et puissant sei-
gneur, mais il n'établit aucune tilintion suivie que depuis 1490,
date d'un hommage que François de Mirandol de Faure rendit au
vicomte de Turenne.
Celte famille a fait ses preuves d(î noblesse devant les commis-
saires de Tordre de Malte pour la réception de Françoise de Miran-
dol (janvier IBfô), en qualité (hî religieuse au couvent de Saint-
Jean de Jérusalem à Toulouse, lequel couvent elle quitta pour être
grande prieure de celui du même ordre à Martel. Sa communauté
ayant été ruinée par les désordres des guerres civiles, elle la res-
taura et en fut déclarée fondatrice.
Aux Etats-Généraux de 1789. ligure à Périgueux, parmi les vo-
lants dans rOrdre de la Noblesse : Messire Antoine Casimir, comte
de Mirandol, cbevalier, seigneur de Peyruzel, de Fechaud et autres
lieux.
C'est ce même comte de Mirandol, capitaine au régiment de
— 351 —
Fargues (dragons), chevalier de Saint-Louis, qui fut élu député du
d^^partenient (ie la Dordogne à la chambre de i8i5 et réélu en 1816.
L'un de nos plus brillants officiers était un des petits-flls de ce
dernier.
Aujourd'hui , deux frères jumeaux, fils du comte Gustave de
Mirandoi, frère du général et de demoiselle de la Faye de la Mar-
tinie, sont sortis officiers de Fécole de Saint-Cyr. L'un continue
la carrière militaire et Tautre, démissionnaire, a épousé M"* de
Moiiteil.
^'^'' De MOLINIER, de Lacan, de Beroy, de Cam-
padou, etc.
Armes : D'argent à deux colombes affrontées, becquées
de gueules, posées sur une montagne de sinople à deux
coupeaux, au chef de gueules chargé de trois étoiles
d'or.
Noblesse d'ancienne chevalerie, dans le Péri-
gord, dont le preraiei* sujet, ajoute la Ghenaye-Desbois, est Pierre
de Molinier, chevalier, vivant en 1220.
Un gentilhomme de cette lamillo, appelé également Pierre de
Molinier, écuycr, capitaine do 100 hommes d'armes, par commis-
sion du roi du l*"" octobre 1B26, fut chargé par le duc d'Epernon,
lieutenant-général et gouverneur de Guienne, de s'opposer aux
entreprises des croquants qui, répandus dans leSarladais au nom-
bre de 8,000, pillaient les châteaux qui se trouvaient sur leur pas-
sage. Le capitaine Buffarot, chef de ces révoltés, tisserand de
Monpazier, fut lut* par ledit Molinier. Plus tard, est-il dit dans des
notes de M. G. Larguerie (de Monpazier), un Christophe de Molinier
fut tué en duel par un jeune plébéien de cette ville.
Cette noble maison a donné une longue série de vaillants offi-
ciers, dont six au moins sont morts au champ d'honneur. Je citerai
entre autres deux lieutenants-colonels, l'un tué à la tête d'une
compagnie de grenadiers , et l'autre , son fils , tué au siège de
Kocroi.
Parmi les votants pour les députés de la noblesse aux Etats-
Généraux de 1789, on voit Marie (}aspard de Molinier de Lacan,
chevalier, seigneur de Beroy et Gampadou , chevalier de TOrdre
royal et militaire de S^aint-Louis.
=%
p
t
%
— 3r)2 —
Ue MONEYS et DB .\loMKs, d'Haulerort, de la
Oiatio, d'Ordiùi-es, île Chaslain, de Frenj", de la
Beriiardio, de le Ltiu, du Sibioiix, de la Made-
leine, de Mazorol, de Bretangc, etc.
Armks ; K('.aHffl'% aux 1 el 4, d'or à un lion de fueulM;
aux i cl A, il'uzur :i li'ois bandes d'ar^rcnl. Alias ; A d«ui
chpvi'0119 brisés, [Claliilogue di-s Nobles de la gëncralilrde
Poiliers, lOlJÏ.)
La maison de Moni'js, orifjinairc du l'i'rigonl, est iâsue dft
noblesse chevaleresque. I/on ne [lont t^uère douter de ces
deux usserliuiis (jirnnd on rail dans la mitiic que j'ai sous les yeux
que, dès ie xni" siècle l'en lilii, Pierre de Moiieys est qualilié che-
valier rlTIauterorl, en PériiJrord ; qu'on 1303, Oiriiu<) de Monejs, en
13Ii (ieoffroy de Moikîvs et enl33G liéraud de Moneys sontquali-
ilés damoiseaux d'Hautelorl.
Sur lu production de ses lllres la famille a été maintenue dans fia
noblesse d'extraelion (lar jugement ilr l(j67 i3U décembre), en Poi-
tou. Plus tard, elle ii encore l'ait ses preuves de noblesse A l'occa-
sion de l'entrée aux jinges du roi Louis XV!, le ii mai 178â, de
Jean Konuiald de Moncys. seigjn;ur d'Ordières, du Ctiostain, de
Mazerol et autres lieux, lequel lui sui'ii'ssivi'un'ut 1" page d«- la
grande écurie, capilairie au régiiiniit de Luri'aiue (dra^cous), clie-
valier lif; Saint-Louis el de la Légion-d'Ifoinienr et enfin main> de
la ville do l'éri;;u<.'u\ du ftl jiiillel Ixâl) an 17 aoàt 1830.
C'i^st le [letil-ueveu de cet aitual.li' el spirituel vieillanl, le mup-"
.|uis de Meneys, inin't h Pérignoux le 7 dêceinlire 18(8, einpoHaill
les regrets île Ions ceux qui l'eiil i'<ini:!! , ipii Cul. on I8~0, la triste
vii'liino de la fénicité des handils d'Ilaulel'aye. On sait quWlaîn dt*
Moiieys, noble jeune lioniiije à peine âgé {le ill ans, «pK's avoir
été iiihinuaiueruent nnililé, l'ut ImMé vil' eu place publique un Jour
de grande l'oin', au milieu d'une l'oule terniri^ée et d'une adminis-
Iralinn làelienienl speclHlrii-e de ce drame sanglani et barbare.
Ce eriiue Itrii-rible ruérilait un ebàlinienl. et qualri' des principaux
con]>a])les j'ureni e\éi:nlés plus tard sur le lieu uiéuu' où il avait ^lé
perpétré. .Mais eomliien île l'ouipliee- ijui écliappéreiit à la juslîce!
Le dernier repré-enlani di' i-rlte liranelie, le livre d'Alain de
.Miiui-y-. <■>{ entré dans les ordi-es sai'rés et esl aujourd'hui aumâ-
tiii'r des Fn^es, à P.'ri-uenx. oii il \\c eesse de répandre ses bien-
fait-, de mnlti|iliei' srs bomn's u'iivre-.
— 358
419
O D
De MONS, en Périgonl.
Armks : D'argont n deux nniiolcts de gueules en chef,
ol une cl»; de mèniû en pointe. C'est ainsi qu'elles sont dé-
crites dans le lioi d'armos^ par le H. P. de Varcnnes.
Dans la Guinniw Imtoviqiw , il est dit qu'en
1251) la ^^ai'ile d'uiio hasliile ou forteresse dési-
f^iiéi^ ancionneiniMit sous le nom de Castillon-Neou
ou Chàteaimeiif, et par corniplion (iastillonnès, ville du départe-
ment de Lot-et-(îai*onne, dans Tancien diocèse de Périgueux, ar-
cliiprôlré de Bouniagues, tMi S U'iadais, avait été confiée à Berlrand
rt Arnaud de Mons frères, les([!iels étaient devenus co-sei^^neurs,
avec Elie, abbé de Cadouin, d'une |)arti(î du territoire qui entourait
Oistillonnès, la suzeraineté n'en appartenant pas moins aux puis-
sants seij^neurs de Hiron qui l'avaient fait bâtir dans le commence-
m»Mit du XHi* siècle.
480
Du MONT ET DiMONn, do Beaufort, de Peigne-
fort (1).
Ahmks : I)'arp:e,nt à un mont de stnople mouvant de la
pointe de l'écu, chargé dans sa partie supër4cure d'une fleur
de lis du chani[) , atrcorapagné en chef de deux étoiles
d'azur.
^ C'est le sceau dont fait usage la famille de ce
nom en Périgord, et que portait un Du Mont, chargé d'affaires de
la cour de PVance à Vienne.
On a tout lieu de croire que celte famille, dont les premiers su-
jets habitaient Valenciennes, et (jui vint s'établir en F*érigord, en
1782, est une branche du môme nom en Flandres, dont il est parlé
<lans la Chenaye-Djsbois. Ce généalo^'iste mentionne, en effet, un
François-Louis-Joseph Du Mont, écuyer, seigneur Du Mont et de
Beaufort, l«»«[uel ï)artaîj:ea avec son frère cadet la succession de
leur mère, du .1 septembre 17.i0 et 8 octobre 1731.
1 Le oh ite.ui de l\'i<^ncrort, commune de Paussao, passa, il y a un siècle et
demi environ, de li m-iison do Robinet, dont la notice suivra plu« loin, dans
Celle de l)a Mjiil dr Beaufort p.ir le mariage d'un de ses membres avec une
demoiselle de Hobinel de Pcignefort.
23
Cette opinion, d'une communauté (Vorigine, acquiert uhe nou-
velle force quand on voit Tanalojirie d(»s armes des Du Mont en
Flandres et des Du Mont en Péri^^ord. Ll*s premiers portent : aux I
et i, d'azur nu sautoir d'or, accompar/n.} do trois molettes d éperon
do moniOy et les seconds , avant Tadoption du mont , (armes
parlantes), portaient : d'a/Air au rlwvron d'arr/ont chargé de cin-f
mouchetures d'hermine, accompat/ur é<jalcmcnt de trois molettes
d éperon.
Les deux frères dont il vient d\Hro ici question étaient Hls de
Roland-Claude-Honoré Du Moût, L\*uyer, seigneur de Croix, reçu
chevalier (rhonneur au bailliage royal et présidial «le Bailleur en
Flandres, au mois de janvier 17rJ5, et petit-tils de Philippe-Ernest,
écuyer, seigneur Du Mont, de Croix, de Deaulieui^t de la SoUière,
grand bailli des villes et pays (rArmenlières et de Saint-Simon.
:-.>.--
__^^^__ *^*' MONTAKINE ; 1^ (Eyoiem).
[:<î^_-^ ...J^"^- Ahmes : D'azur Si-mô de Irèflrs d'or, n une patte de
^ :Si tion de mPmts ariiu-e de ^uculrs, misf en fcisce.
C/est ainsi ipie dans s«'s Kssais, chap. xlvi des
Lois somptuairi's, notre illustre compatriote Mi-
chel de Montaigne les décrit lui-môme.
Devise inscrite sur h* château : Je ne com-
prends pas, Je m'arrête, j'examine.
La terre de. Montaigne avait été achetée par Ramon Eyquem,
fiïeul de rimmortel auteur d(»s Kssais, dont le père fît bâtir le châ-
tt'au de Montaigne.
L'an ITmI, Mirhel de Moutaigin» lut nommé conseiller au parie-
ment de Bordeaux, charge qu'il conserva jusiju'en loTi.
En ir)Si, après un s(\jo!ir di^ rincj mois à Home, il reçut une
bulle de citoyen romain. La menu» année, il fut élu maire de Bor-
deaux el continué dans cette* charge jusipfim ioHr).
yueltpii^s aniH'cs avant d»' r»M'i»voir le titre de gentilhomme
onlinaire de la j'hambre du roi, Charles IX l'avait honoré <lu collier
di* Tordre de Saint-Michel.
Sa mort, arri\<M' Ir 1;] si*j>tend)re l.V.)^. fut celle d'un gentil-
.1 M<>ut.ii<;iii\ oiioi'Mi r>'it.iiiv nûlil'. ruminuiii' di^ Sa i al- Michel de BoBM-
faro, canton de Véliuos, en Pi-rigord.
— âor) —
homme chrétien. N'en a-t-on pas une preuve touchante dans le ta-
bleau que possède le Nfnsée de IVri^iriieux? On y voit Michel de
Montaigne sur le point de rendre le dernier soupir, s? soulever de
sa couche pour recevoir le Saint Via tiipie du prèlre céléhranl la
intîsse à l'autel élevé dans sa chanihre même, en présence de sa
femme et di» sa lille en larrni^s, et d'une nombreuse et sympathique
assistance prosternée à genoux. (K'ivrtî du peintre Hohert Fleury,
dont le lalent a du être inspiré par ui sentiment éminemment ca-
lhoIi(pie.
Né le 29 février l.l.Sï], on voit «pie Montaij^ne n'avait vécu que 59
ans, 7 mois et 1() jours.
Il fut enseveli à Hordeaux, dans Té^j^lise des Feuillants, où sa
veuve, Françoise de la (^hassai^^ne, lui fit élever un tom})eau.
Dk MONTAGC, de la Siguenie, de Tarlandie,
de Horivieille, d'Agonac.
Ahme<« : D'argent au mont do six coupeaux de sable, ac-
<!(>mpa^nô en chef d'une étoile d'azur accostée do deux
croissants de mrnic Alitis : D'azur au mont d'argent do
cinq coupeaux ; au chef cousu de gueules, chargé d'une
étoile d'argent acoslée de deux croissants de même.
Nicolas de Montagu, écuyer, seigneur de la Siguenie, conseil-
ler au présidial de Périgueux, était maire de cette ville, en 1670.
En 1750, un descendant de celte famille était également qualifié
écuyer, seigneur de la Sigueni(\
Le titre d'écuyer, qui, avant 1789, était qualificatif de nohlesse,
étant porté par la familh^ depuis plus d'un siècle, le nom et les
armes de Montagu doivent avoir place dans V Armoriai de la No-
Lhsse du Pcrûjord.
\^
^
i
i
De MONTALEMBERT, de la Bourlie, de
Montmarvès, et en Périgord.
Armks : D'argent à la croix ancrée de sable.
Maison d*ancieime chevalerie ime des plus il-
lustr(\s du Poitou, répandue en Auvergne, en
Angoumois, en Périgord, en Agenais, et en Ere-
tagne ; elle prouve une existence depuis 1050, et une filiation sui-
vie depuis 1250.
Laine, la Clienaye-Desbois, Saint-AUais et autres généalogistes
ont fait l'historique de cette jurande maison. Il est donc inutile —
et le cadre restreint d'une noiice m'y oblige du reste — de rappe-
ler, après ces auteurs accrédilrs, tous les sujets qui pendant plus
de six siècles, dans l'armée v.l dans rp^.jrlis<», ont rendu célèbre
le nom de Monlalembert.
Toutelois je tiens à mentionner, ici, qu'au xiv' degré de la fllia-
' tion élablie par eux sur litres, Jean de Montalemberl forma^ enPé-
rigord, la })ranche dite de la Bourelie, par son mariage en date du
29 août 1G72, avec Suzanne de Saint-Ours, tille de Henri de Saint-
Ours, seigneur de la Bourelie, do Lancinade, d(» Trigonan, en Pé-
rigord ; que de celte union provint, Bertrand de Montalemberl, de
la Bourelie, capitaine d'nfanterie, lecjuel épousa, le 10 juin 1701,
Marguerite de Baudet, tille (TAuloine de Baudet, seigneur de Car-
don, et d(î Marthe de Laval, dont ih'ux fils, l'un capitaine de gre-
nadiers au régiment de Nivernais, et l'autre, Joseph de Monlalem-
bert, lieutenant des maréchaux de France, (mi la province du Péri-
gord, marié le 27 octobre 1731, avec .\nn<» dWrlol, illle de Jacques
dWrlot de Frugie, seigneur de la Lalinde et de Cumont, et de
Marie Clain», de la Doyre.'
Le comte d(» MonlMliMubert, issu de ces derniers, était le grand-
père du comliî Ludovii*. de Ghaunac-Lanzac, habitant en son châ-
teau de Monbette, commune de Dôme, en Périgord.
Au nombre di»s votants à Périgueux, en 1780, dans l'Ordre de la
Noblesse, figurent ainsi inscrits : « Hauts et imissants seigneurs
Jac({ues, comte (h? Monlalendjert, seigneur de Fa Bourelie, Urval,
Montmarvès et autres lii'ux, demeurant en son chalea!i de la Boure-
lie ; haut et puissant seigniMu-, mes^ire Léonard- Pierre de Monla-
lembert, clievalier, lieulenîml-c«)loin'l, commandant du bataillon en
garnison en Beaujubiis, rt clirvalirr de Saint-Louis. iVoir aux pro-
curations.)
Inutile de rappeler (jue cetlt* maison a été déclarée noble d'ex-
traction par arrêt de laclnunhre d»'^ rétbrmations, le 17 novembre
1G08.
[lE MONTAHD, de Champagnac, de Maragniac,
^^^A de Villascrres, ilo Lnssaigno, de la Tour.
Parti, iiii 1, d'or h Iroishandea d« pii«iilei ;au
I deux p3ltc9 de (^rilTon d'or, contournées.
\\\i ^- Suivant unn Iradition dû toute ancienneté —
. \ \ I (lit Ooiim'llt'S — Lctte famille est originaire du
Poiloii — d'autre part il ost dit ipiVlle tire son nom de Montard,
près Macéré, en Limousin — et trnnsplanléc dans tes provinces du
Périgonl til de l'Ag.mais, depuis ù pon près 400 ans. Cette méms
tradiliou porle que l'iiTrc de Moulard, qui vint s'éUiblir le premier
en l'érigur.l, y épimsii Hélène d'Abzai; et ipio leurs descendants
ont roustainmeiit l'aille service dans les ban et nrrière-ban des ar-
mées de [ios rois ; ipie Hédéon de Montard, qui servait dans la ma-
rine, fui eoniMiandanl de l'Isle-Sainto-Croix, snr In lin du xvii° siècle,
ei qu'il mérila dans plusieurs circons lances les éloges de M . de
Bans, alors clief d'escadre ; (|iie l'iene de Montard obtint, sous
Louis XIV, un rerlillcat de noblesse pour entrer à Neufbrisack, où
il fut élevé ; enlin, que dans des temps plus reculés, Micbol do
Montiird, ayant été lavé par les commissaires aux Trancs flefs, fut
(léi-barfîé après avoir justillè de sa noblesse.
L'u arrêt de In Cour des aides et tinauces de Guienne, en date du
■£ septembre 1777, coiistnte une niainlenuc en faveur de la famille,
et J'ajoule que, comme conlirEnalion rie noblesse, messire Jean
Louis de Moutard, èeuyer, mousquetaire de la gardednroi, siégea
en 170ît, parmi la noblesse de la sénéchaussée de Ouienne convo-
quée pour l'élection di^s députés de l'onlre aux États-Généraux, et
j'ajoute lie plus ipie dans ta liste îles émigrés, figure dans le dis-
Iricl de Hertrcrac, 170;J, ainsi iuscrit ; Lassuigne-Montard, qui ne
peut être <|ne Montard de Lnssaijrne.
ilili
l)EM(lM'AUl)lT,d'Atfonac, de la Beylie, ■
,nscou\. deMontnfîrier, de la Keuillade, elc.
i\i\ I cl i, dur plein;
isii il'a/iir. ulinr|;n de li
ison d'ancienne Noblesse du Périgord,
- 358 -
connue de? le x* siècle, tirait son origine flu lieu d'Agonac, où elle
possédnit itii cliiitcau de son nom, encore existant, que FroUire,
('v<'-iiiii! (le Pôrigueux, iivait fjiil liàtir en 9«0, avec trois autres qui
eiilouraieiit le sien, pour lui servir de «ii'-fensc contrôles inva^ons
des Normiinds qui julluicnt et raviipeaient le pays.
Après ce priîambulo, In Chenajs-Desliois fait connaître, pour
premier sujet de. nette famille, qu'il dit éteinte dans la première
inoitii' du siècle dernier, HiMie rie Montanlit, qualilié chevalier d' A-
ponae, seigneur de Monlardit, vivant on HW. L^ illiation que
ce gcnénlogisle en donne, depuis cette date, se ])Oursuit jusqu'à
Marc-Anloiue do Montardit, clievidier, seipneur de la Bcylîe, mort
en 1713, sniisposlL-nté.
Ce fui un Jeau (le Monlardit, ccuyer, seigneur de la Beylie qui.
aidé de quelques catholiques, reprit, en l'iKl, avec Jean de Chil-
taud-des-Fieu\, la ville de l'érigucux, dont les religionnaires s'é-
taient emparés en ITiTl.
Dans les maintenues de Xoljlese par Pellot, intendant de Guienne,
figure Jean de Montardit, écuyer, seigneur de la Beylie.
Mi»
S
De MONTAHUY, de Pré, du l^eyral, de It
Palurie, de Monlforl, de Foiifroide, des Ages.
AKvts : Kcart''1r, au 1, il'ur l'i l'arbrr arraché de iiiiw
pif ; au S, il'nzur ;i li'oio (leurs de lis d'or rangé*» ni
t^is-ff- ; au ^, il'iizur nu c-lir-vrou d'or accompagné de Inûi
rroi^sanlA Af. mi'ni<;. et an 4, d'or à l'aigla éployce et
sable, lanjtui'" '"1 oiii-'léc de fundo?.
La diffén-uci^ totale de ces amies avir eelli-s décrites à l'article
(pli nri'rède i-t les leltres patentes de noMeissedont le roi Louis \V
réciutqiensa les services des Moutardy de la Palurie, le 7 avril
ITTT, iiiilii]iiciil clairement deux liimilles distinctes.
Les Mniilardy dont il e~t iei quc'-lion sent en possession de la
nnlilesse et les survivaids poileiil l(iiij<)nrs'li};ri<-nienl leurs nom el
Ij-nrs ipialilicalinns d'écuyei' el di- clievidier se Jnstillent pleine-
ment p.'ir leurs -ei-vii-e> mililidrci. Ainsi, .leliaii ilo Montardy,
éenver. i'ii]>iliiin'- eu li'i'.i-J. j'itt lilcs^. ' à In hatailli- di- Steinkerqiie,
et. dan- le- cauqiii-ne- ijui ^-uivirrnl, ili' ITDl à 1"! (. il roçul de
iiomliren>es liicssnre-. l'oNr récompenser sa hravoure, le POÎ, en
- 3.50 -
1716, lui donna rofîîre de conseiller secrétaire de la couronne au-
près du parlement de Bordeaux.
L^aîné de ses fils, Joseph, éenycr, seigneur de la l'alurie, fut
garde du corps sous Louis XV, dans la compagnie du duc de
Charost, s(; relira du service, en 1736, à la suite d'une grave
bh»ssure ;
Le second, Etieime, seigneur des Ages, capitaine dans le régi-
ment l)auphin-Caval(»rie, reçu chevalier de Saint-Louis, le 12 fé-
vrier 17()3;
Le troisième, Jean, écuyer, garde du corps, compagnie du prince
d(» Heauveau ;
Le (piatriènie Josi^ph, écuyer, seigneur dr Montfort, capitaine
dans la compagnie de Watleville, ch(îvalier de Saint-Louis ;
Le ciu(|uième, aulre Etienne, lieutenant au régiment d'infanterie
Houergue, mort au service.» dès sa première campagne à Lancof
(liavière) en 1713 ;
Le sixième, Jean, écuyer seigneur de Fonfroide, prêtre, docteur
eu théologie, mort le !21 janvier i767.
Le lils de Jos(»[)h, l'aîné des six frères qui précèdent, appelé
comme lui Joseph, (jualilié chevalier, seigneur de la Paluric,
entra en 17 il), dès l'âge de 16 ans, <lans les gardes du corps, où il
fut maréchal-des-logis, et, en 1771, chevalier de Saint-Louis.
C'est lui (jui, en récompense des services des Monlardy, reçut des
lettres patientes de noblesse du Uoi Louis XV, datées du 7 avril
1777 et enregistrées, en novembre de la même année, à la cour
d(îs aitles de Bordeaux.
Le dit Joseph émigra à la révolution etservit à Tarmée des princes.
Son lils Josepli, chevalier, seigneur de la Falurie, garde du
corps, émigra égalimient et se retira avec le grade de capitaine de
cavalerie et de chevaliiîr de Saint-Louis.
De son mariage, le 13 septend)rc 1786, avec Louise de Monteil,
fdle de Hené de Monteil, chevalier, seigneur de Kayolle, Maville et
Douzillac et de Marie dv (Irailly, ï)rovinrcnt :
i'* Louis Hené de Moutardy, chevalier, seigneur de la F^alurie,
garde du corps dans la compagnie de Luxembourg, se retira capi-
taine d<' cavalerie en 1821 ; il avait épousé M"* de Houssel-de-fîo-
dervilh\ dont im lils Edmond, né U' 1 août i832, qui, de son ma-
riag.' avec M"* d'Heniery, a en deux lilles : la baronne Adalbert de
BeMUi*or[>s et M'"" Paul dtî Laage et trois lils, dont l'aîné, Hené, a
épousé M"" de Ferré de Péroïix et Jean et Louis. Cette branche
î»'est fixée dans la Charente.
- 360 -
2° Henry <lc Montartly, frère de Louis René, également garde du
corps dans In compagnie de Luxembourg, avait l'pousé M"* de
Houx, d'oi'i sont issus : Gaston do Montardy, n:; lo H dt'CPmbre
1832, marié le 24 août 1863 à Adèle de Bonnegons des Hermi-
tans, sans descendants, et Elle de Montardy (François), né le 35
mai 1635, marié le H juin ISCl, nvet.' Marie-Louise Daussel, Tille de
Philippe Llausscl, dt'puté à l'AsrfembU'e nationale, sénateur, prési-
dent du Conseil général de la Durdogne, oflicier de la Légion
d'Honneur, etdc Marie Vidal de Boissct, dont :
Yvonne (Maric-Lucie-Gaslou) née le 8 février 1870, à Péri-
gueux, et Henry (Gabriel -Josejih!, né le 13 OL'Iobrc 1871, au chA.
teaii de Puy-Hobcrl iMonlignac-^^ur-Vézère, Doi-dogne).
La famille de Montardy a voté, n Périgueux, dans l'Ordre de ta
NobU'sse, aux Etats généraux de 1789.
De MOXTAUBKRT (Forraud et Ferrantl de la
Valade, dp Voi'sannes, de Monlastruc.
Ar«es ; D'.iziir k trois b;in<tcs rtV,r. Gritad ArworUI *f*
France, pef-istre rio Purigiicuï, sûua le nom de Gabrill
FïrranrI, ccui'cr, Hci^ineur de Ver
Aux États-Généraux df 1789, on voit pnaû
les votants de Périgucux, dims l'Onlre de In Xoblci^se : • Messire
Jean Fcnaud-de-Monlaubert. cbi-viilit-r de Saint-Louis, habitant du
bourg de Saint-Paul de Lisonne, cl y pos^'f lant le llef de la Valide
par indivis. » (Voir aux procurai ions..
^
Di MONTAIT, ilo Miissidnn.
.\|1UE^ : I)'ai'};i'iil, iiii clii^f ili'iirht; d'txiir.
O'esl ain^i i[ui' se-i anm-s soiil décriles sous le
nom rie Mnniaul. ipialiflé damoiseau, seigneur
dfMii-idau. .■ulVni,'..nl.
^ Pjinni Ir- si|;iialairos d'une détibéralion de
l'Ordre fie la Nol,l,s?e, •[,- la séné.-liiirissée [irin.-ij.al.' de Péri-
gupu:;, du 30juillel 1 ">*'.), à reiïi'l de iloiiner de nouveaux pou-
veaux pouvoirs à ses députés aux Ëtats-Générsux, fleure le nom
de Montaul.
De MONTBERON {Guillaume), Evéque de Pé-
rig^ueux.
t 4, burelG d'arg«ni el d'atar
3, de gueule» p\t'm.
Noble famillw de l'Angouinois. Ce prêtai
occupa le siège de Périgueux 20 ans 11 mois el
3 jours et mourut le 9 février 1081 .
De MONTEH. (et du Monteil) de Douzlllac, du
Tenue, du Claud, des Brousses, de Fayolle, de
lii Vjgerie, de la Garde, du Mainc-du-Bosc, de la
Grèze.
d'argent.
: Do gueules à
■, canlonnéa d« 4 n
Jean de Honlell, nvocat au Parlement de Bordeaux, conseiller,
(■'tu en l'élection de l'eriguciix, pondant 40 ans, fut anobli par let-
tres pnlenles de décembre 1661, en récompense de son dévoue-
ment à la religion ealltoliquc et à la royauté.
Son flls Simon François obtint, en août 1671, des I<'ltres de coii-
fîrmatioii de noblesse. De son niariiiffe avec demoisolli; Marguerite
de Fayolle, provint, f;nlro antres (^ufanls, demoiselle Marguerite de
Monleii delà fîarde, laquelle épousa, le 2â oetobre 1699, messine
Félix de Gontand, de Saint-Geninz, chevalier, seigneur de
Saint-Gin|. Parmi les nobles parents cl amis i|ui llgurcnt au contrai
— c'esl ainsi qu'ils y soûl désignés — ou voit le nom de du Mon-
tcil-Lagrèw. Kvidemnirut c'est un îles ascendiuits de feu M.
du Monteil ilr I-ngrèze, procureur du Hoi sous le gouvernement de
Lnuis-l'bilippcl".
I,a famille i\,' Monloîl compte des ofliciers, des magistrats et
quatre arclii|irèlres de Vanxairis.
Elle est n-préseritée dans l'Oi'dre de la Noblesse, aux Klats-Gé-
néranxde 17x9, par messirc Léonard-Guillaume do Monteil, écuyer.
— 3fi2 —
chevalier, seie^ncur du Mainc-dii-Uoi^l, habitant du dit lieu ; et par
messire Rent'- (K? Montril, dicvaiicr, si^igiiciii- de Douzillac, habi-
tant du lieu de FayDlIc, |iai-ms3<' rie VilU-loui-rlx '1) et é^nlemcnt
par danip Mnnc-M;iyilck'itii' de Muiilcil, vciive de missin- tjuil-
Isume do Chabnneix, i^ci^nour du (.'IuiiuIkjii, laquelle vota par pro-
curation doniii'O par elle à iiicssire-AiiloiiiL' de Mal et -du -Pool,
nhevalicr, habilatil di' lu ville de l.illi-. < Vuii' aux jirociiratiun^.1
La faiiiillc! de Mouleil e^l aiijoiii-d'lmi i-ei>résetiléi?eu Féritranl.
par Maiie-Xavier de Montcil, né le ta août JH(iI, fils do Kraiiçois-
Louir; dc! Monleil ol d»; Marii'-Kruni;oisi>-Tliérèsc de Msrccllus
(Martin do Tyrae) el par plusieurs iilles, doiit l'une, inariée le 12
soptend)re l8Ki, à ('■eorp's-Louis-daruille eomle de Mirandol. et
l'autre le 18 juin IS'JO, à Eufrènc de Hoilind de la Jaropièrc.
IlB MOXTKïSOlIOr, de Fît-es. de Sainle-
Oulonibe, dn honsijnel, deSiilut-Cyprien, enl\^
riyord, etc.
iiii t cl 4, d'or il iImik tourteaux de
lin-, qui rst ik MoiiloBcfiiiou ; ces it-
'é.' <1« W'isiiillrrt, -^ut» le Dom d« H»J-
II ili' Moiili'ii<|uiuii, ijili suivit Pbilippr-
iin i'iiji*id.' ; aux i et H d'anur. à troi»
1 <li> mOniF c'D cbi'r, qui rsl de Sainle-
Celte maison, (pie les [rénéalo cistes, eiiln' autres MoK-rî. font des-
cendre de la race iiiér(iviiii.'ienne. enniple (ti'an'i nombre de bran-
ches i|ni IniileMnit donné d'cininetits per>oniia};es. Ou y voit un
cardinal en l;l-'><1, pinsicin'r- évéïpK's diml Henri Jacipies de
Muntcs<|iiiiiii, niitunié an ^iè^'cdi' Sarliil. le :) nini 17(7, loqiu'l mou-
rut le ni Jaiivirr 1777 i-l l'nl enseveli dans la c|iii)>elle (hl Sninl-
Sacreriieiil, à l'.-ri;;iirn\. à cùli- .le-.N iuvdéci-s>,.m- Alexandre ie
Hlanc;iles jiiarécliaii\ de .-ani|i, iiariiii le-'|iieU le célèbre Blais4>
de Moiiliic iMi)iite.i]tiiaii |.ar le> feiiiiae> al le eonitc irArliti^iian :
di'T- elie\!ihers de. (Irilr."~ iln nn. des lienlenanls-^'énéraiix il'ar-
iiiécs. di.Ml le dncd.- Ki-zen^ac ; un aldié île Mmilesiiniou, ministre
di' Lmiis\Vlll..>1.-.. -'le.
— 3ti:t —
Il exislnil m P/TigorcI (paroisse ilc Sinnlc-nolombe),non loin
ddLiilindo, une branche de riiitislrc maison do Montesquioii, con-
nue sous le nom de Montcsquioii-de-Fnpes, seigneur de Sainte-
Colomlie, surnommé le cHpitaiiiu de Siiinlc-Coloinlie, lequel eut
pour fils nernai-d-Antoinc de Montesquiou, chevalier, baron de
Sninte-Colombe, sei(;neiir de Fapcs, tie Bousquet, de Lussac, etc.,
([ui fui colonel du régiment des gardes, vers lu Un du xvi* siècle.
Jacques, (ils de ce dernier, qunltllé cgalemenl chevalier seigneur
de Sainte-Colombe, de Fagcs, do Bousquel, de Salnt-Cyprien, de
Lussac, etc., conlracta mariage, lo 13 février Kilit, avec Marguerite
de Mellel, de Neuvic {veuve de Fracii^ois de Siorae, écuyerl, flUo
de l'Iûlippc de Mcllet et do Marguerite d'Abznc.
Marie de Montesquieu, devenue hérillère de tous les biens de sa
branche, les porta en 1700, lians In maison d'.\jat, par son ma-
riage, à cette date, avec Iternard d'Hauteforl, .sieur rt'Ajal.
La terre de Pages a passé, depuis, par succession, aux d'Arlot
<le Frugie et aux Taillefor de Barrière.
Ue (ou du) MONTET, de la Moulière, de l'Isle.
de la Mothe, des Lcsches, ancien repaire noble,
relevant de la ehapeilenic de Mussidan, etc.
.\roks : l)';izi]r à un monl d'or mouvant do la pointe
(Ir l'iicu. au phcf d'argenl, cbargd de Irois étoiles de
jîueiiles.
Le nom de celte famille se trouve dans la liste
ries familles mainlenues dans leur noblesse pendant la période de
Ifi'.n à lliH et parmi les vol-inls à l'érigueux, pour les dêptdés de
l'Ordre auv Ktiils-Généraux de 17811, un voit ainsi inscrit : » Hes-
sire r,luirl.'s-(;iiiiide-Mnrie du Moutet, eouile de l'Isle, seigneur du
idiàleiui lie l.a Mollie-des-Lèches, en la .sénéchaussée de Péri-
gueux el autrrs lieux, ea[iilaiiii' dans la division de l.amBr<|ue, des
cniujiiuiers gardes-eûtes, etc. » ''Voir aux procura lions.)
361 -
De MONTETY, du Pougel, ele.
Abugi : l'nrii, au I", d'aïur à un rochrr d'argent iOf-
moiilj (le Ipois arliL-crt r.iiigés cii chef ; au 2, d'aïur à un
lion d'or sur la poiulc d'un roclicr d'apgenl.
Celle famille, originaire du Rouergue, est éta-
blie rn Périgorfl.ilopius plusieui's années, el y
" ' ' i propriété du Pouyaud, près SIussid&D.
De MONTKKKKANT d,- Fimljcuiruct, de Puy-
bclon, rie lîi y ii!li'-siir- l'Erik', do Monsignac, de
['cyrelininc de Saiiit-Ui-sc, <le Monlréal. deMon-
laul, etr.
AnnEï ; ÉuaMcle d'or el de (iiieule».
La maison de Kaiilioiintel-iIp-Monferrand
{voir Courcelles), on(,'in»iiv du ptiys a|i[iclé l'onliv ■deux-mers, daas
le diocèse de Boi'dtaux, est lonnue depuis 1^73 el son élablissc-
menlen Périfîord remonte à plus de Mi «us.
Ce fui Siliilie de Itimn, héiiliéii' de la mais<jii de Uiron-Monfer-
rand, et en celte rpialité dame de Mimlferriind, <ini, par son testa-
ment, en date du i^ janvier IWt, irislitnii pour !>onhérilieruniT«<-
sel David de Kiinbixn'nel, son lllri aine, à la eliari^c de porter et
de faire porter n ses pclils-erifauts le .-iiriiom de Montferrand.
Plus lanl le iioni de I lout;iul — dont lu famille de Kiuibournet de
Monlferrand a eoiiservé le-i arm^s — ^ajouta à relui île Montfpr-
rarid par une erii'ur rjui s'était (ilis-iée ilans le eoiilrnt de mariagQ
en I7:ti. tje Iteniard'I'Hiii- de Monlfcrnuid (surnommé Gonlaut) et
([ni se piTpétn;! dmi- l.-- iii-li'- dr iiiii>sa[ii-e île ses eiifimls et dans
plnsieiu-s aele- pa^-és d''])iiis. Mai- !.■ lilsainédn rlitlternnniLoilis,
niiarle-i .!,■ Kaiiliounirt-d.'-MoNtf.Traiii]. fiiudillé liaul et puissant
sei^iieui-, nianpii-^ d.> Munlréid. Iiaroii di- Sainl-I h-.-e. tU rcclifier
celle t-rrenr. Uji ei< vit la rim-talalinii dan- l'arrèl rendu par le
Conseil d'Ktat du Hoi. [.- K -;rpl,-nil.r.- 1771. Voir le Nobiliaire
universel, par r.onrcelli>>. I.mie xvi, pa;:.- :ttll..
Cilte famille a élé mainl.-nne d.ni- >a n-dile-si- par diverse»
ordiiiniaLiiT-. i-nlre aiilr''- du \x mai Hi;t''>, par 1rs eommisssin»
pMiéraiix, d.'pnlé- par I.- lloi. \--ni- \i- r.",'al.-tii.'nl ili-s lailles en
(iiiiemie: et .le liir,7. par M. l'ell<>(, intendant de ilui<-nne.
- yG5 -
Ello n de plus fait ses preuves de nobleâsc au cabinet de TOrdre
du SainUEspril, et, sur uu cortifloaL de Clieriu, du 31 octobre
178U, clli' a olili'ini, le 13 novembre suivant, le^; honneui's de la
Cour, djius lu jHTsoniic de Henri de Faiibournet, comte de Mont-
l'tTrund, ('.npitaiiK! de (invalerie, au réfriment d'Artois, et chevalier
lie rOrdi'c rovid et luililairedc Saint-I.oiiis.
Plusieurs autres incinlm-s di! i^cttu maison figurent dans les
as-;(nnli!.''cs du lit noblessi- au\ Ktats-Génêraux de 1789. L'un est
(|iialilli'' c-lievaliei- du Kaubotirnel-ile-MoiitfeiTand ; un autre de
comte deMontferranii; et un troisième de marquis de Monlferrand,
liujiH'l vula pour lui et pour sou gendre le comte de lioutaut.
De MONTLOL'lri, du GrelUer, de la Serre,
de la italut, de la Kosse.
AnvcH : I]*uii]r ii troU chevrons d'or surmontes de
Irois ncurs de mOmc.
Le 10 janvier 1470, un Louis de Montlouis
reiulit liommage à Alain d'Albret, comte du
Périt^rd, de tout ce qu'd possédait dans la chà-
lellfiiie d'Auberocbeet d'Ans.
Iternard île Mijnlloiii>, éc^iiyer, fils de Pantaléou de Montlouis.
épousa eu l-"i(!i, MayiLe de Foucault, tlls de Bernard de Foucault,
écuyer, sei}-neur de Lardimalie.
Jean de Montlouis, seisriieur du Grellier et de la Serre, se maria
en 1572, avec Mar},'uerile de Foucault de Lardimalie, dont provînt
uni^rdlo (pii épousii.par contrai du 9 juin 1601, Armand deGontaut
de Saint-lleuie/, l'bi'vaiii'c, seiffueur de RuITen.
La famille de Montlouis a été maintenue dans sa noblesse par sen-
tence du 2y septembre l(ifî7, à l'oilieis.
Ue \10-\TMÉ0E (du Berhat) de Pelvesy.
ancien repaire noble, commune de Saint-Geoiès.
l'rt'-^ du eliàteau de ce nom étaient d'antiques
ormeaux, dont un subsiste encore, et sous les-
quels le roi saint Louis (sub ulmis veleribus
de Pelfvesie) signa, dit-on, une charte.
Arues : Parti, nii I, il'.wur, à un Lojiif passant il'argeal, qui cal de Bernai ;
au 2, égalemetil d'aziir à Iroix •'■p^es ranpvps d'or, les iKiinlB» pu baa, oui »st d»
Soiiillac.
Aux FjtaLs-Gén(Taii\ dn 17«», un voil ii P<Tiîj;iir'ux, parmi Ips v.>-
tants pour Igs déimliVï (ii> la No!.!.>s>p, ainsi inscrit : « Mossirc Man--
Antoine du But^rial, comte de Moiilmc^'c. ancien i-npilaine coiii-
mandant au ro;,'iin(?iit dfi dfiifroiis du Moi , fhovalier rie l'Onire
royal clniUitairti de SHirit-Loiiis. s
^'
Uk .\l<)NT(t/.ON KT i.K MONTAUZON. .le
j.i'h'uilliai;, de la Kont-de-Loi'hc, do Longe liamp,
dL' riaiiit-Cii'i|, de Piiycoiileau. de Guillaumias
de in lïordf, denhabamio, du Plaiilier, dcCham-
liiiniud, d'Ataux, d'Anvaux, du Hoc, de la Couti-
sie, (!<■ la Valade, de la St-nodie, de la Paye.
de Moucoidire, do Keinolas, de l^uterie.
Armes : D'azur û un oiseiiii <}'■ eiuoraul irortcnl pose Hiir une moula gne d'or.
regardant un soleil ilu sei:onil i-iiiail plaoi' a l'iiDglc di-xirede l'écu. — Une brao-
chedile du Pl.intinr, .ijoiiUiit û m* iirm«.* — comme brisure — un chor eouiu
d'azur, charge û dcxtrc d'une •■[••'■a d'iii~;ent en|)al. la poiulc en haul, el i inwc-
Le nom do Monto^on si^ voit à i-liaquo page de nos Annales Péri-
gourdines. Dis le cotniiU'uccim'iil du xvi° sièrle, jus[|iie vers le
milieu du xviii', eotto raiiiilie orcupc dn:isln ville de IVi'igucDX des
chaires iiumicîpali's. (lutri'iiiK' viiiytaiiie de consuls, elle y compte
une dizaiiic di' iiiaiivs. Ou pi'ul ajoud'r à celti' longue liste de nia-
gislrals coiisulait'i's, bon iimiilirc di- coaseilli'fs au ])réâidial et Sti-ll'*-
chai del'i'rigiieiiK el à la n>uc -iû-. aidi-s d,> llonl.'aux. .
Mai> si la l'amilli' cmislutt'. aitj-^i. uin- iintili-T^se municipale Ct
civile, cHi- csl i''[.'ali'nii'iil i-a droil di' n-vi'iidiipKT la noblesse mili-
laii'c : il nii' sutlira d.- i'a|>|>fli'i' <]iii- daiw hi liste des oiliciers (lU-
bliés >\»n> !■■ Hei'ui.'il di's liln-^- di? la ville di- [Vrigueux, impriiaé
en 177.'i. li;:ui'eiil ('iiii( ;:ardi's du l'orps ; deux "fliciern dans les
cLovau-t>'';."']'s ; un <.'enilartiir rie la ^miiIi' dit l'oi ; un lieutenant
dans Aunis, et un i-a]iilaiur> dans ]<• nV'""'"' d'Auvei-ffiie.
- 367 —
L(» nom d(^ Montozoïi se voit dans la listo dos familles qui ont été
maintenues dans leurnoblesso dans la périodt» de 1697 à 1718, et en
1789, se voient inscrits, parmi les votants pour les députés de l'Or-
dre, les seigneurs de Montozon, de Léguilhac, de Puycontaut, de
(îuillauniias, et enfin niessire François d(» Montozon, chevalier
t»n j)arlie de Saint-Gir»|, aneien chevau-léprer de la garde du roi,
et t'hevalier de TOrdre royal et militaire de Sainl-Louis. (Voir aux
procurations.)
^'-^^ I)K M()NZrK-T)E-LASSERHE , de la Serre, de
laHourgonie, de Massault, de Caumonl, de Pe-
reyrol, de la Hoétie.
Akmks : D'azur, au globe d'or, sommé d'une croix de
iiiciiu», LMrintn'" (\o pupule» ; au c.Uot d'or plein {aliâs^ d'ar-
^'cnt.i
Ces armes se voient ainsi sur deux testaments,
du 2i juin n8;j, et du l*"" mars 1748. Le premier, de messire
Etienne de Monzie, baelielitîr en droit, marié à demoiselle Clémence
de Molùnes de Lassaigne, el le second, de messire François de
Monzie d(* Massault, l'onsiMlUîr du roi, lieutenant particulier en la
sénéchaussée et siè^e présidial de Sarlat.
(Inuroniw : — (^omtah^ — Devise : Comes justitia».
(i«'tte famille orii^nnaire delà Hourj^ofiTFH» — et le nom de laBour-
pjnie,(piidési«,'^ne lahraucho d'où sont sortis les rameaux établis en
SiU'ladais, en (*st la conlirmation — s'établit en Périjford au xv*
>iècle.
Au nom palroiiyniicpie di» Monzie, s'esl incorporé, plus tard,
celui de Lasserre. iioin hMTieii, le seul dont Henri Lasserre a si^^né
ses nombreuses publications, univres remanpiables, parmi lesquel-
les il me suflini de cit(»r celle de No!re-Dame-de-Lourdes qui a,
jusqu'à c(» jour, hiô éditions, et a été traduit(î en allemand, en an-
;rlais, en e^pajrnol, (Mi polonais, ou llamand, en italien, en portu-
^'ais, (Ml néerlandais, el mémo en indien, et n'est pas moins po-
pulaire en Amérique «pie sur Tancien continent. (Voir la biogra-
phie nntioniih df*s (lonlemitornins, rédiprée par une société de gens
<le lettres.)
Henri Lasserre est une illustration <lont s'honore notre province,
et je n'avais garde, dans cette nouvelle édition, en rappelant son
— 368 -
nom d'auteur, de laisser dans l'oubli celui de ses aïeux — de
Monzie — et le noble blason de la famille. Un ju<>emenl du tribu-
nal de première instance de Sarlat, du 15 novembre 1867, constate
en effet que le nuni patronyiniqui- était de Monzie. La granile révo-
lution ayant aboli la particule, comme un titre de noblesse, — er-
reur que j'ai signalée?, dans une note, page 12, de mon introduction
— il est arrivé (jue par suite de ce jujJTiMnent (rendu à la requête de
Eugène de Monzie-Lasserre, écrivain dislingué) plusieurs membres
de celte mémo famille ont repris le nom patronymique de Monzie.
et d'autres ont continué à porter le; nom terrien de Lasserre, qui
désignait la branche dont il est ici ipiestion.
Au nombre des familles allié(»s à la maison de Monzie, se voient
celles : de Vignal, diî (îrezel, deMolènes, de Gremoux, de Malhec,
d'Hugon du Ponleil, Hegnaull, de Vasseur, de Kéruzec de Goastino.
de Monteil, et, par les femmes, celles : de la Uieudie, de Fenis.de
Comarque, etc.
Un Jérôme Monzie est honorablement cité dans la relation du
siège de Sarlat en 1588, par les troupes du vicomte de Turenne.
Son iils François, conseiller au siège présidial de Sarlat, quitta sa
robe de magistrat pour la robe de prêtre^ et fut chanoine au chapi-
tre de Sarlat, à côté de son frère, curé de la paroisse, qui mourut
en odeur de sainteté le 7 mars 1671.
Le petit-fils de Jérôme, autre François, fut conseiller du roi. Le
nom de cette famille en Sarladais se trouve ({uelquefois accompagné
des qualifications de : Messire, noble et écuyer, double raison pour
m'autorisera donner place, dans V Armoriai, à la maison dcMonzie-
Lasserre.
499
MOREAU, de Montcheuil (l"" branche), de Si-
Martial (^'^ branche), de Valette, de Varaignes,
de Villejallet, de Saint-Martin i3' branche), des
Isles, etc.
AnMF.s : D'or nlin^ : (l"arp<»nl; au chevron de
aorompairn*: de trois «'toiles do mC-nic, posées S en chef tl
1 cil poinif.
Le premier sujet de cette faiïiille, mentionné dans le second vo-
lume du Xohiliairr de (iuieuw\ est : Messire Jean-Thibault-Nicolai
Moreau, écuyer, sei^Mieur baron de Montcheuil, sei^^neur de Ville-
jallet, Saint-Martial de Valette et Saint-Martin des Isles, pourvu
— 369 —
de roflice de conseiller du roi, jinis urésidenl-triîsorior de France,
Ift-néml dea limuiccset giii-de-sti'I itc la généralité de Poiliers, par
les lettres paU'nles ilu 21 janvier 17i."J, cliarj^i' (|u'il ti\t'r(.'(> duranl
âl) ans.
Ueiix <li' f-ca lils a-isirili-rnil, à l'éri^iicux, tin\ nssninlilées Ar. la
noblesse di- 17H0 el voti-reiit [loiir les (ti''[mlés de l'Ordre anv Ktals-
( iéiirranx. Jj'niné est i|ualilli', l'omini' sou pm*, Ijuron de Moiitcheuil,
el le dfïiixièini' csL inscrit : Mi.'ssire Jean-Marie Mwvan, clieva-
licr, scitïtieur de Saint-Martini, |it'ésideiit en la sonveraiiieconrdes
aides des linaii(;t<f% do Oniennc: nne dcâ .sumrs de ces dernii^rs,
Hadei^onrle Moreau dr Montrhcnil, veuve de inessire Pierre de
Maillai-d, elievalier, seijfrieur île la (^ombe, seiffneuresse de Bre-
tan(;es, Champelat, La:;eonx el autres [ilnces, vola l'Snlcnient par
[irui inatioii ; une autre su'ur, Marie-Kadefiroiide Moreau de Sainl-
Martiid, épousa, en l'M't, l'icrre-Franeois Komanet du Caillaud,
famille de la (généralité de Limoges, on deux de ses membres ll|^i-
n*nt dans l'Ordre de la Noblesse aux Ktals-Uénéniut, on i7K'.).
Le potit-rds du baron do Moutelienii, trésorier rie Krnnee, Jean-
l'hililierl Moreau baron de Monti'licuil, ancien émigré, cbcvalier
de l'Ordre royal et militaire de Snint-Louis, fut maire de Nontron
el membre du conseil (général de la Dordotînc.
fn des représentants rie cette famille, Albert M oroau de Saint-
Mnrlin. ancien oOicier d'iid'anterii-. marié à M"' de Moneïs d'Ordiè-
res, lit, à sa sortie de Suinl-llyr, la eampaj^iic do Chini^ où il se
distingua.
héniissioniiairi' ipielipii'S années après, il reprit du service
eu 1H7II el connnan-îa, en qualitédc liculciiant-coloncl, la S' Uyion
■ les Miihilisés d<' la Durdogue.
1>E MOHF,L. du Cluseau, do Vonzclle, do Tldac,
de Viftier, de Salles, <lo Nanteuil, de l'uyrnus-
sean, do la Palltu-ie. do lu Housselie, etc.
AnMEfl : TiiTuê. an 1", <l'or à Ir'iifl npur« de Ii4 <lc s;ible ;
iiii i', il';iri]r à l'{iif;li' ilf r.iI)!^, d .ii] ;(*, un lion il'ar^i'iit
o(!alri!iL'Hl lie aibli'. — ^Armuriol niaiiiisci'il ilrHss.i ,"i l'e-
poijiLu (l^s iVLti«ri;lu's, o.'HI vrr* la llii du xvif fioc\t.:)
limtsV Armoriai (h Frmuo, refislre de IVri^jneux, idles sont
décrites sou:i le nom do Tliéoidûle de Morel, ecuyor, seii.'ni-uv de
Vouzelle, et sou» celui de Daniel do Morel, écuyer, seifTuenr de
Si
- 870 -
Thiac : fJrnrlrlé, aux 1 rt i, d'or ù trois fleurs de lis dazur^ et aux i
rt ♦'/, d'tirtjrnt ù uiminglodo snhle.
Jj'îiii Morol, rriiyei*, sci^jrm'ni* do Thiac, do Vig'icp, de Salles et
do Nantouil, lils <lo Hayinuiid do Mon'l, iVuy(M*, soigneur des dils
lieux, lif^'iiro dans les rolc^s dos jroiitilslioimiios ooiivuqiiés le "^ sep-
loinbro Ki.io aux han ot arrirn.'-han do la S(''iiOL'liauss('*e de TAiigoii-
niois.
Par ()nlouuaut'(> diî Da^j^uosseau, intondant do Limopres, la fa-
niillo a olô niaiiit(»nu(» dans sa nohl(>sse, (»n WM et 1067, ilans la
porsonno «lo Morol, soij^-noiu' do la Pallurio, c\ plusieurs «le ses
nioinbros so voiont parmi h^s votants, h Anjroidoine, pour les di'*-
putôs do la Noblosso aux Ktats-tirnoraux de 17^0,
Lo \ohiIinire du Limousin donni» uno liliation de colle famille
di»puis \o 17 soptondiro 13(m Jusqu'au neuviome depré, el déorit
oos arnios ainsi qu'il suit : Ifurgont ù une aigle de subie en bande,
ècurti'lr d'or ù troi^ fleurs de lis do subie, i? o/ /.
:>(»!
Dk MOSMKK. do Planaux, de Villecour, eli*.
Ahmi.s : h'a/uràuii chovi'uii (i'art^'cut bris*^, accompa^*'*
ili> trui< l)t's.iuts lie ini'mo. deux on chef el un e.u |»oinle.
Aimon;il ni-inuscnl de Ui iin du xvii* siècle.)
Sou^ lo \\on\ do M<ï>nior, avocat au parlement,
vor> ITmO. fllo^ sont di'vritos avec quelques lé-
j^ôn's ildlVn'noi"-- : It' l'iiovron ifesl pas indiqué
hrisf r! au luMi do /'"s.i.'i/.N v»:i n \i>il di"> finilfs. Alias : trois tètes
.//'.'. 1 •:. •••s ,.'.'/.'■ /f ■.*.'!', ri daii^ la S /////";// v//'///V do M. Fh. de Bosre-
diMi ;.•• 'i> '/../.'.r 7- ■■..':.' N au liou .T'/'/y/oN. Alias encore : D'azar è
.•;/;.' /■ .'.'; / ■ i/ ••;• ./.■.•■;/: 'ijn ■ i/-- •/'■ /v h'->:iuts de nv'me, une en ebef
,\t i ...
• . .. • I 11 f ,. , I • ■ '
llaui i-; |»ni^-.;mi -sM^in^ur Joau di» Misnior, seij^nour baron de
IM,nnM\, Tili-^o. Mi»ul.!d^ iii il auii'i'- pla.M's, ancien brigadier des
j:ar.l.-^ «lu rorp-» de S. M..»-hr\aiuM'd.* SaiiU-Louis, habitant en son
.-liiîrr.i, |<ar.M-*«»i* ,:• lî'i«»-.u'n*-i î.iljiit. eu Limousin, tigurc parmi
l.'-^ \.»: î:!-.. à I\ i ;^':i, •:\. p «mi- 1.'^ i.j'Uti'^ di* la Noidosse aux Elals-
D«s MOULINS, cl,i Lej bardin.
AnuEs : l)i> j-uRUic-i j dciix moulins ri'art;i'iil pusc» «ur
(Iv trois niolHlr'A il'i'jirroii il'iirgiiiil.
Jenii-l>ouis (le l.cyhapflie étail rlievalicnrhon-
nciir en I78i, et, coiiiino leiix <|iii arqueraient
ce litre ilnris lu mn^fisti-aliire ôlaicnl aiiottlis, eri-
scmtile leurs l'iifniils et |K>sLén1i'', iionrv» ((u'iU iiiounisseiil i-cvtMiis
.le cet odîw ou qu'il!) l'GUriseiil irnssiVIé iinuliiiiL vin;ït ans ari-oni-
plis, il eril ini'oiiU'stalik' que le tiliil/iii'o i'etii|ili^';ail i-es condilioiis,
[iiitsi{ireM nS'-), lians une asseiiiliiôt: iiarLimiliiVc «le la iiotili'Sse de
l^iliourne, réunie pour donner de nouveaux pouvoirs n si's députés
aux Ktats-Ciénéraux, tigure un Des Muiilins de Lt-yliardio.
On voit également dans l'Etat uiililaire de 1788 un lieiilenanl au
ré^jimont du Perche, inscrit de LRjbaniie.
1-es Jjonne:î alliances de celte famille sont encore unn preuve
évidente qne les nom et armes doivent avoir leur plaro dans le no-
tiiliaire «le la province.
De NAIIAL, delà Motlie, de la Hivi«re, de
■;-:ii.,..i.,ijjg:r ]'CTj' > Combebruni:, de la l'omai'('<de, de Can-ier, de
[ ■''" :.! w,',.i'. M, Konboune.
eD clicf, 1^1 en gioitilc
' lliir^ Hvlpri- il'iirgoiil, la jire-
;t de {■iiciileH charge d'un i»-
Au c(i rnicni'etnenl dn xvji* siéidi-, celte famille foumità l'armée
jihisieursonicicrs, oten l(>ltr>, un de ses membres, dont les descen-
ihinU onl éfrideuienl suivi n\cc distinction la carrière des armes
jusipi'à la tin du wm' sièule, fut pourvu de la cbarjfe d(! capitoni
lie Toulou^i". En létedu tilre coulirinntif de uetle charge cl du droit
di- jouir héréditairement de In noblesse el de ses prérogatives,
iii'-i', TcgiMre du Snrl.ll, il eal donnij
..■ y.> M.ilhc : ./-..r (i uni- rr.iix put.
daté (le Toulouse, 31 juillet 1782, sont peintes les aroies ci-dessus
blasonnùes.
Pouroorrohorcrcequt» je viens iravancer, je rappellerai, diaprés
une notice p'nralo^nquo de la lamilK'. que :
Jean-BarlliéltMuy de Nadal, sirui* di' la Mollie; éciiycr, officier
d'infanterie, (juillala I V'>vcni* \ .ivt.» • sfs dcuK fivros, é^aliMnent of-
ficiers (Mathieu de Nadal, siiMU' d«» la llivirn', et N. Nadal, sieur de
Gombrebune) dans les javniit'uNîs {uiné(.»s du wn' siècle, et vint se
lixer en Périj^^ord, au b'jur-; de S ii:d-Aij;ne, près HiM'j^erar.
En 1033, il rpousa Jeanne d'Adhouiar et eut entre autres en-
fants :
Li'onard de \adal, sieur de la Pomuiarède, major de la ville
d'ArrasLîu 1001, et capitaine au réjjrinienl de Morteniarl, en ITOTi,
et Pierre François d(^ Xadal, capiloul île la ville de Toulouse en
1085. Ce dernier se maria avec Ma}j:<leleine de Paly, fille de Jean
Paty, écuyer, scijjrneiu' de Luzi»'», secrétaire du Uoi, maison et cou-
ronne de France. De ce uiaria^^e provint : Tiharles de Nadal, sieur
de la Mothe, (pii épousa, en 17:27, Marie «le P'ayolle, lille de César
de Fayolle, s(MÇ,nieur de Mous cîI de (Ihannal.
Ici doit trouver place Jacijues de Natlal, sitMir de la Motiie, dont
la fille contrai:! a niariai^n; le r^l dét'enibre 1700, au lieu de Bourna-
zel, ])aroisse de Lanquais, avec Marc de Lannaudie, chevalier, sei-
gneur de L(>n;:a.
De l'union <li' ('Jiarle> «le Na.lal de la Mollu* avec Anne de
FayulK', naquirent entre autres lils :
Jean de Nailal de la Mollu*. brij^alier di»s j^ardes du corpî> du
Roi, capitaine» dr cavalerie, cbevalier de Saint-Louis — branche
aujourd'hui (''leinle — et autre Jean de Nadal émij^-ré, chef de ba-
taillon, é'^alenienl clievalier de Sainl-Loui<, dt'cétlés^msposlérilé ;
autre Jean «le Nadal sieur de Cairi»', nian'*clial di'sloffi s des gardes
du corps du Uoi, en la couqia^^nie de Villeroy, chevalier de Saint-
Louis, marié à D- " «le Na lai île F<»idjo!ine, sa cousine. De ce ma-
ria^^' provinrent 3 lil>, dnnl l'un e>i mort en émip'ation ; un autre
du nc>m <le (îuillauMie, ;:ar<le du cor])S du Uoi, capitaine de cava-
l(»rie rt chevalier de Saiiil-Loni^. également émi<?ré, qui, Ao SOD
maria;;'e a\ei- flbri^line de la (îran^e. lille de Philippe tk* La jn^nge
et de >ieur de La<<-i;up<;, eut plu>ieur^ enfants qui ont ronlinné à
porter noblement Ii'Ur n«>m.
De NATTKS. (Ml UoiiPi-ffiir, l,ftngiiOflor ptP»''-
igoril.
Ail V es : tVairiii' ^'i Irois nnlload'or ini^^caen fiisci^s. Aliax :
c gueules à trois iiail-s d'iirlravcr* k'* par liiiiî éjiéa d'iir-
Hotte ramillc, originaire du Rouergue, compte
]finni les [Uns niicîcnno.s de cctli' province ; elle
a forint- iinn bnmclie en Lanj^niHlo.', nt une mitre qui est nnjoiir-
(l'hiii ('Uililie en l'ijri^'onl.
Kn iaiii), t'|io<pi(' on li's Aiijflfiis oci-iipiiii'iit le Roueront', Hùran-
gcf lii" .Xiillcs, I" i-niis^il du liourt,' di; Hoilrz, fît n'iilrcr In ville
Roiis l'nli(''issarh-e du i-oi (Jiuii'les V, ipii, l'ii ivi-omiKuisû dt: cet
.«■clntant service, lui acriji'da, le i mars do liidllf jiiiiK'e, des leltres
patentes de nulilessc, jionr lui et ses desi'endànts.
1,11 liliiiliun ik^ la riiniille de Nattes csl doiinét! dans les Juge-
mi'iils, sur la nolilesse dn Liiii};iiedoc, i-i>nilus par M. de Uesoiis ;
elle se suit depuis l:Hïll, Jusiiuau ir> juillet IGliO, dalc do sa main-
Ifnue.
1,11 même filiidloii duiiiiée par le nianpiis d'Aiihais, est répétée,
mais avec iitie plus p'aude extensien ; et dans un ouvrage sur le
Itonergue. nyaut pour litre : ilucunuTits liislorupie» et généalogi-
ques sur les ramilles et les liouiriies reiiianpialiles de la province,
et dans le dictionnaire de lu (.'.lieiuiyu-llesbois.
Ces onvrafTcs jionvaiil être lacilemeut coiisidli^s, il ne me reste
pins, dans cette noilce soininaire. qu'à c^»nslnler ipi'iin des deà-
eendants de cette maison, le eoniie Keraiiger ih' Nattes, par son
mariage avec nue des lllles du inar([iiis du Lau, famille inscrite
plus liant 11" iOl, el |iar sa ((ualilc de possesseur île leiTOs oonsi-
déraliles en llurdopie, doit avoir place dans l'Armoriai do la
Noblesse dn IVrigord, et s'il fallait, iioiir établir plus amplement
cedroil.je n'aurais (pi'à rajipeler i(ue, dans In lerriblc guerre. do
|K"II-I871.ee dernier, comme cummaudant, et liienlilt après, Ueu-
tenanl-colouel lies Mcliiles de la Hordogue, eioflîrier île la Légîon-
d'Hfiuneiir, s'est montré, iiuii sciileiuenl iiii clief lialiile et vaillant,
niai^i enctire, an léuiiii;.'nap' de >e> ofliciers et soldats — nos com-
«ilriote?
Uu un
■ M. de Nattes f
;l, aujouni'lini. i
ce M"* du Lau, est provenu un
Dk XAl'CAZE, iiiarcpiis de Naucaze fAiiver-
frnci. seit;[ienr de Itoissc et la HocjTie-VîgnerOD
tl'(''ri^'(ini.i
M ^iniii! de gueiik'i
l'ollcté cl ul'iritK- I
ïijlLi|i'' cl'iirfjetLl s
lion lÉopardc de sabla, lampaHf
b ce 11 r de iavm« accoro*.
chef d'aiciir chargé d'un navire
.]■ tU mîmc.
('.'est Jiiiisi i[ii'e!livs sont décrîti-s dans lu dictioniiAirc «io la
i;!iPii!iy('-llosl)oi5 el dans li; Nobilifiiro d'Aiivcrfrne, par J,-U.
Iloiiilh-.
Dans II- (.•alnlofriK! di-s Nolilcs di' r/'lciMinii dy Pi-rifriieux (nrnio-
l'ial iiiaiiuscril de [it iiii du xvi* siiVlp, déjà riU't les Hrim>s décriiez
rliiTéreriiiiii-ut sou^ le nom de iiio.ssîi't; Claiidi; do \iiiicnzp, Imroii,
iilins : uian]uis du dîl licii rli-. : Thrci- ■in t", d'axui' à un narirf
ilnfifut, I''.-i viiilrs un vont ili- ni'-imi ; mi Â' ,d nrgi.:nt an taupcaa de
iliirnlrs nrriiriii-, vuUflrd i-laviiiv ih-sithli' ; cl iiii.'i*, ua lion de sa-
lilcjms.'^ntjl, nriiir ri lani/mssr i/i- i/iifiiloa.
1,(1 dit CIniidc, fils d'Aiiloirie il dn Jiiiqiictlc de Boiirdcilli's.
(■[irmsa un I "l'Tijïord , [lar roidnil dn '.I iiovemlii-c HiGO, Rose de
llnulcrmt ; il ri-ndît hoinuiofri' en HHifi à l'arehevèquc de Bor-
deaux, iJiiiir sa scir^ncni'ii' ilc lu Hi)<|ne-Vij,'iicroii, {litroUse Ae
Monliav('l (iircliives de In (liniiidc lî, 8ir et fut mainlcnu dans sa
nolilosst! en Ifill'.l. Il vivaitencoi-oen 17(17, li-ré de 10" ans (fonds du
IV'ri(îoiil iril'i.
."rfMi
De NKIiHIKH.
Aiivr^ : B'^irloK aux
>;riil, nu .li.'f ildc; aux i
P'Nt. .i<>.'.niii:it;ii.:,- .-n .:
,,<,il,lr llr ripilï ll-llisdo
^"■'iil .Kl ,'),.'vr>.ii <!■- i:n-
iiiuiliv II.' ,,,'olU li.i'mi.v^
d'azur à trois «toiles d'ar-
du «liiiofile à la tatot d'ar-
:li><r d'un lî'iii jinasanl d'or, et «■
1i« dr nu'me : el aur le loul, d'ar-
iX'*. i onLi)a)rii de trois It'lMda
1 d'iirp'iil •|iii rsl de Scgiïer. (1)
de la nolointiière.
;;riini! oiivraj;*; iiiiiii-iiiii'- en Ifiill, rmitcur diVi-il sous h: nom dr>
Nr-fîi-ii'r, en Normaridic , les ai-iii(!s, sans les (•i;ur Ici lires, qui sont
incucik'sliililcment dcâ armes il'rilliHiices.
lliuis hi Fraiire /irralilii/iie, 1 '()])li[iioiit iliiniKi les mômes sons lo
nmii du (.'iJniTai de NétrHcr, en Tonniiiie, l'eliii-ei fivre du lieuU'-
iiinil-j,'i'>iiéial Fraiii.'ois-Miiric-Casiuiir de Néfirricr, <|iii fut tué par
les iiisiirtji's sur i» iihin- de la IJasIîlle, à l'aris, le 2'> juin IK-ifi.
(^e demie]', inaiiii à IVrJi^iienx, lo 9 décenibn? 1H2I, avec Jeannc-
l^itttierine-Adila Uautiae, a laissé un lils, Fruiii;ois-Marie-Ëlin-
(rnillaumi" Kl/.é"r, né à Pé[i},'tieux, lequel est mort subitemeiil n
l'aris. ffraéral de Ijrifiadn, le -ii juin IMKH.
Le (réiiéra! dt! division Krani'oîs-l 'aseal de Négrier, commandant
Hcluelliinienl un l'orjis irannée, osl !c cousin (roruiain de notre rp-
{jretlé i-oiiiiialriole.
l'ar une senlenci- rendue eu l'oilou, lo ;t septembre 1607. époque
ili' la ^.-rande rei'lierelic ordunnée par l.onîs XIV. la maison île
.Nétrriera été luainU'iuio dajis sa vieille noblesse, qu'elle a confir-
mée jusiju'i'i nos juiirs par de lirillanls servions militaires.
l,cs (piaire p'^uérnux que je viens dir mentionner en sont la
Dk MCOIAS nu PLANTIEH, de Lnval, de In
Tour, de Mnrat, du Kepaire, dn Mas, de Las-
eoudie, de la Hastide, de la Gosle. des Cliomps,
du IIos.
AiiMi:-. : IVa/iir iiii lioti lior iirnu- et i^oiii'onoB do gu«u-
li-ri, li'niiiil <l.iii<< s.i \Mlr. ilroile iinp éjiw d'argeai.
Les titres justificalifs do la noblesse de celle
l'arnille ont été pi'odnils en expédition en forme |iar Alain de Ni-
colii-i, éi-uyer, sri^rneur de lu (losle, tfarde du eorps du roi, n^ le
lii niai's 171.'., et dciuenranl dans la vicomte de Tnrennc.
C.e-i titres ronslalent que li' sixième aïeni li'Alain était noble
Léonard de Nirida>, érnyi'r. sei;;neur di' Laval, i-u Périfîoni, ofi les
Nii-iilas él^iii'Ml établis bii-n leuKlenqis avant ir.».".. Ils avaient pour
ii'olas, iMiyer, ^ei(;iieiir, dont les
csdr
'piiqni'. .Iran de
< tamdlede Ni('<.[a>
du Plautie
l'omiailre tous
1,-J
MSipi
' s'élant l'Ic'inli' dan- la persoUTie de Jean de
^'uenr du ISe|)aire, di>nl deux lils capitaines au
- 370 -.
rr^niiKMil (1(^ Iioniainval, iiioururcnl avant lui sans laisser do posli'^
rih'', Ions S(\^ hicns passèrent aux «lu Saillant-Comborn, qui des-
('(.Mi(lai(Mit ])ar leur niùro du sc'i}»'nour do Laval.
Mais la f'aïuillo subsiste oncoro dans los dcsi'ondanls do l'iorn^
de Nicolas, dit le cadet des (jièzes, second (ils du sei|?neur de Iji-
val, (|ui épousa, en l.VJo, la iilh^ uniipie du seigneur du Mas, pa-
roisse^ de S!unl-Hal)i<3r.
Par acie du 0 août lOôlî, un? place <lans réjjrlise paroissiale pour
sa sépulture» et celle de ses deseentlants à perpétuité fut concédée
à AnloiiK» de Nicolas, sei^nieur du Pliuilier.
l'n i;rand n()nd)ie de niembr(»s de celte fauïilb» ont servi avec
distinction dans l'année» et dans l'Ejrlise. Parmi les proniiors. Pierre
de Nicolas, seif^^MMir d(^s Champs, p*ndarme de la gai^flo ; son père,
ilean, seij^nein* du Hos, {j^arde de la Manche du roi; un autre du
même nom, capitaine de carabiniers, tous morts sur le champ de
batailliî ; Alain de Nicolas, \iiU'iU^ du corps du roi; Jean de Nicolas.
seij^neur «lu Planti(»r, écuye'r, capitaine» au réfriment de Péri«?ueux,
edie'valie'r de TOrdre royal el militaire ele Saint-Louis.
Parmi le's se»conds, me'ssire noble' Pierre ele Nicolas, seitrneur du
Plantie'r, prie-ur e'uré de» Villae*, e! Pie»rre» eh» Nicolas, écuyor, soi-
frne'ur ele» la Te)ur, électeur en théedogie, curé eh» Sninl-Martial-
eTArtenset. L'K'ilise' s'honem' e'Ue-ore de» nos jours de compter dans
ne)tre» die)e'èse» eh'ux ee'clésiasliepiesele ce» nom, dont Tun curé doyen
de» Saint-(lyi)ri»'n, e»l l'autre» préfe'l eh's éluele^s à Tinstitution Saînt-
ile)se'pli.
Parmi les alliane'e's de la lannlle de» Nicedas du Planlier, jecitenii
le'selu Saillanl-P.endmrn, les La Hoedie-toucaulel-Cousafro, les.l-.avor-
^^ne», en Picanlie», le'> la Faye, h'^ la Ih»rmondie, les Lenteuilh,
les Saint-L/'-^er. le*^ la Marthe' ele Therme's.
•'^*'' I)k NOAILLKS.
.\i;Mi -^ : !)•' uU'Uli-» iï l.i Iniiili- d'or. Uiiiis la sane.dr^
L'mlrM li!«lh»u iliiii> VArmorinI fit» lu ^ohlessc
fin l*'ri'i'inl iii'> n"m< e't armes «les Nouilles
-^'('\pli<pi(' p.ir he i-ouij'Mpution aux assemblées de
l.i Nnlijf— ■ du l 'i*: i;.'-.rd, e^i 17><*,l, ele:
• Tri'- liiiul cl II.-- p'ii— anl -'ii^in-Mr. M-' Louis de* Ne^aillis, pair
x'\ uiaii'i'îi.il '1<' l'Viui".'. su ui[Uî- '!«• Maintenon, comte de Xogenl-
- 377 -
)e-Hnyf'ldeMontfoi't,soiyiu>iirilii duché d'Epemoii, seiffiieiir bai-on
chàti'lniii (it- Urivc et di; Mtilcinoi'l, Snint-Oérù, Kcrrièpcs, Carboiv-
niêrcs rt autres IciTfis, ctieviilier do l'Ordre du roi, nncicn iiremior
capitaim; de.^i gardns du l'ui'ps d<ï S» Majoâtii Compagnie Ecossaise,
pouvernt'ur de In i>rovinc(> du Itoiis^^illoii cl des ville et citadelle de
Pi"rpi(fnan, gouvtu'uour et capitiiiiic des chasses deSairil-Germain-
cn-Laje, etc., lequel vota eu sa quidilê de sei},'iieur du comté du
Moiitfort el il'Aillac, en Péi'igord. » (Voir aux procurations.)
A ceux (pii ont tenté d'amoindrir l'ancienneté ot la noblesse de
la maison de Noailtes, <lu Limousin, il sufllra de rappeler, avec les
généalogistes les plus accrédités, qu'elle a possédé, de temps im-
mémorial, la terre de son nom. située prés de Brive, dans le Bas-
Limousin ; fjnc depuis le xi* siècle, jusque vers le xiu', elle a figuré
parmi les bienfHÎteurs des abbayes de Sl-Murliai de Limoges, du
Vigeois, d'Uzerche, de Dalou ; (|u'uii Pierre, seigneur do Nouilles,
fit, en H il, le voyage do la Terre- Srditte, et qu'Hugues, qualifié de
même, mourut à la Croisade de lâiK, où il avait accompagné Saint-
Louis; qu'elle n protluit des maréchaux de France, des pairs ecclé-
siastiques et laïques; nu cutliiinl, archevêque de Paris, un amiral,
un ambassadeur, des ministres d'HtiU, des gouveineurs généraux,
uu vice-roi ilc Catalogne, des cbevaliei-s de la Toison-d'Or et du
Saint-Ëspi'il, et qu'on la voit qualiliéi- successi\<'ment des tilres de
barons, comtes, marquis, ducs et princes, et coiUracler des allian-
ces avec les plus nobles maisons.
.XOHMAND, do la Ouionic-, de Longchamps,
de Négrondes, de Leymonie.
.Viiuks : l)*.iziii' à Irola croissants d'nr^enl.
J'ai sous les yeux le contrat de mariage de
demoif^elle Marguerite Normand , lille do Plu-
libi-rl Normand, éi-uyer, seigneur de la Guioiiic
el de Loiigcbamps, el de demoiselle Catlieriuo
Lille de Itêroii-d'Oclie <le h Salle, avec Jac(iues de
er, -sriyneiii' fie Campagne, lîls lie Jean et do <lamoi-
iiOiinl, eunlral jiiis-i''' devant Guieliard, notaire royal,
lijanvier Ifîl'.l, an repaire noble de la Cuionie, paroisst! de
■rnpzour's, jiiridictiim i]'.\gnuac , eu E'érigord, en présence de
■ssire Isaac Uayls, écuyer, seigneur de Meymy et de la Feuihude,
— 378 — ■
oncle malernel; François do Belliidc. t^cuyer, scifmeiir de Fonl-
Braii^o, aussi oni-lt; malernol ; Lôoiiani Ilajts, écuyer, sci^eur de
la F'eiiîllade, cousin de ladite Noniiandj el autres parents.
De NOUALIS.
e t)3ndo de gueulet, accosiM df
C'est ainsi ([ne sont déiTilcs ces armes dans le
Oniiid Armoriai de France, rct;istre tic Peri-
tîueiix, sous lu nom dit Henri de Noualis, écuyer,
seigriieiir do Lit Valiide, convoqué au ban de la
noblesse, en l(î«'.l.
Mais dans l'-IrmocKi/ HJ.iHH.scciV où j'ai souvent puist'>, dressa
vers Ififid, elles présentent quelques différences; au iieu daoe
bande, c'est uu rlievroii, et au lieu do deux merlvltes, ce sont deux
aigles de sable.
En marge de la description do ces dernières, sous 1» nom de
l'ien'c Noalis, seijjneur de la Valnde, paroisse de Tocane, est ins-
crite une noie iissc'/. iinporlanle, pnis<|n'on y voit la conltrmalioa
par rinteniianlde (inienne des titres do noblesse de la famille,
anoblie en septembre 1001 (archives de la (liromle, c, S341).
llEi'ALEYHAI'. iGaii-lakhi, Evèque de Péri-
jrupUJi, 2:2 juin l31Ki.
iiri'i \i <:r(i'i\ il'arimiit, l'.mlonnôe de quiln
Imrilmv t\r triiciiki', cbiirgi'c de dii brftiiits
DkI.A l'ANOrsK.
Il l'i !-iï rotii.'.-s di' giii'iiW. /Salle dr«
irunciriini' l'Iievîiierie du ItoitiT-
-l pus ]ti<>iii~. n><-i>in[nnnilid>le pRr suDiui-
■'■ipii- \r,\r ^i-r- ><-.-\'n->-~r\. -w-s allianees.
1111- di'piii> M<il!u'l lie La Paiionse, qui [irit
— 379 —
part à la croisade do 1248, sous saint Louis, elle a donné un séné-
clial du Rouerguc, un sénéchal de Carcassonne, deux évéques de
Mand(% dont l'un fut (Misuile archevô([ue de Damas ; elle compte
un ^^rand nombre (Tofticiers et de chevaliers des Ordres de Saint-
Jean-de-Jénisalem, de Malte, de Saint-Louis, etc.. Elle a fait ses
preuves devant Chérin, jj^éiK»alogiste du Roi, pour monter dans le5
carrosses de S. M., et a joui de cet honneur le 16 mai 1787. Pour
plus amples détails, voir la jj!:énéalogie de la famille imprimée dans
le Nobiliaire universel do Franco \n\v Saint-Allais, xv* volume.
Une branche de cette maison a pour chef, en Périgord, César-
Arnuïnd-Anatole, comte de La Panouse, résidant en son château
lie Tiregan, près Bergerac.
•*'^ PAPUS, de Bellevue, de la Poncie, de la Gi-
lardie, etc.
Armes : D'azur, à trois lêlcs de lion d'or arrachées cl
r.ouronuées d'arfçent. Grand Armoriai de Franco, registre
de Bcrperac, sous le nom de Papus-de-la-Poncie).
Sous le nom de Papus (Guienne et Gascogne)
Grandmaison, dans son dictionnaire héraldique,
les décrit : Coupr, au /, de sable à l'aigle d'argent ; au ^, émanché
d'or et de gueules.
L(» nom de Papus figure, dans TOrdre de la Noblesse à Péri-
gïieux, aux Etats-Généraux de 1789. Dame Marie Papus, veuve de
haut et puissant seigneur, messire Gaspard de Beugiùre, chevalier,
seigneur haut, moyen et bas justicier de la seigneurie de la Bas-
tide, etc. (voir aux procurations) se fit représenter par messire
Jean-F3aptiste, chevalier, scMgneur de Saint-Julien, son fils.
^** De PARIS.
Akmks : l)';»zup à la fascc d'or acrompagnce on chef de
trois roses de mr-mc et en pointe d'une lour cgalcmont
d'or.
^i^ Dkvisk : Pntriam stistinont.
('es armes, (pie liachenaye-Desbois donne à la
lainille de Paris-de-la-Rrosse, originaire de Pa-
ris, »Hanl en tous points semblables à celles que portait Frédéric-
Paul de Paris, pore dn Paul <ie Paris, i'-l«l»li on Pt'-riponl, on Psl
aiitorisi^ à croïr.! (|iiit ces derniers ont la m^niLi oriffino, ot celle
croyanco osl d'antmit plus fonitik' (jih' les mêmes nrmcs, i-nreps-
tréos dnii3 l'Armonjil (.V-iiéial de in (,'éiimdilô de BonrjfojfiK', en
1000, ont étô r(^connin.'S aiJ|mrl('inr A Picrre-I'aul de Paris cl à ses
dpsccndaiils. L'artc de rccoimaissaiice iiiii est entre les mains de lu
famille popto les noms iriiiio dixaine lie membres du conseil héral-
dique et ardiéologii|Hiï de France.
I)K PASCAL, de (i.elinii. en ['ériyonl.
iKs : ir.i/.nr. ii laLj,'ii.>aij ii;i«'.-al <l'ilr|rpii1. arboré dr
, il' i;uiiloii cliiiL'j^ï il'ime l'roix rir giicuW.
; Spr^
I Cliriatun.
]a\ ramillc de Pasial, <|iii i.-om|itt.> des eouscil-
iers à la Cour des Aidos de Montiiellier, en 1&78
et ir)Sn, a éti' inniideiuie dans sa niihlesse, par Jii{femeitl souverain
dn 10 oflolm' lOOH, el. lors de |'Asseml»Ii-o Cénérnlf d(^ trois
Ktats de lu priivinee .Iti Perif^urd. leniii- à Périj^neiix, k- 16 mars
IIH',*, à l'elVet de nommer des déimtés îtiix Ktals-< iénéraiix, oïl voit
tigurer, jiarnd les votants dans l'dnire de la Noblesse : i Messire
Jeun-Pirrre de Paseal, éeiiyer, clievaliei", seij,'nour haut, moyen et
hiis justicier ili- lîœlina cl aiitre< liefs, ilans In sénéeliuiisstV de
Sarlat, lialiilaiil sou cliàleaii lii' Crei^se. paroisse de co nom, séné-
cliaussée de .Mnrlcl ivoîr anx |iri>enralion>i ; et aux Ai-sombk'es du
Oiierey, il y vota p.Tsouriellemenl.
I,e l{. P. Viii.eiil de Pas^'iil. diml ilianm a nppitViii Ip talent
ornliiire, pi'iidaut la >lntiiiii i[iiadraj;i'-^iiiiale, à IVnpuenx, de 1872
et t«70, appai
i' l'ai
itl.-.
ni-|]iiran\, de SuicjiAr,
^nai', lie la 1 le liai ii liais,
d.> <'liai]i)is, de Sainl-
ivlirai-, de la Roche, de
— 381 —
Sous le nom de Pasijuel-doSaviprnao, on trouve aussi les armes
suivantes : A? yiwuh's nu chevron d urgent ; nu chef cousu dazuv,
chnrgr (le trois étoiles d'or.
La famille Pasquet, dit Sainl-Allais, est orifj^inairculu Limousin,
où ses titres, ajoute It* ^^''néalof^isle, remontent à 1400.
Sa tiliationsesnit réj^ulièremeiil depuis Fran(M)isPas(iuet, écuyer,
sei^nnMu* de Haneharanx, vivant au eoinuKMicemenl du xvi* siècle,
jusiju'à Amahle-Louis-Marie Pasquet de Salajj^nae, écuyer, major
(rinlanterie et !•'" aide de eamp du lieutenant-général comte
iTErlon.
Elle a produit ses titres de nobless(» «levant Pellot, suhdé-
lé}^ué, à Sarlat, et a été niainteinie le 2déeend)re 1G()6.
Kn vertu de ces mêmes litres, un de S(\s membres a été re(;u page
dt» la Heine et giMitilhonHiic de Monsieur (Louis XVIIl).
Dans les listes i\o> votants de TOnlre de la Noblesse à Saint-
Yrieix, ligunMit ainsi inscrits : « Messire Piern» de Pasqtiet, che-
valier, s(û{j:neur di^ la Hoche et Monsaut ; (iharles de Pasquet, che-
valiiM", seij^neurde Sala^rnac ; et messire l*as(piet de» Saint-Maymie,
rlievalier d(» Saveyzie^» — Sivignae peut-être ?
•'*'' PATHONMKH dk (iANoiLLAC, du Clapier, de
Hourzae.
AitMKs : D'axiir àhi croix (l'.ir^ent ataisée, accompa^^nëe
(lo lr(ii«* fli'urs de lis du mrnip, deux en chof vl une en
point**.
(Jletti» lamilh», dont li» nom patronymique est
Patronnier, est comprise dans les jugements de
liordeaux recherches de 1(>U7 à 171«;. Elle» ligure également dans
\r>> assiMublées de la Noblesse en 17^*.), et parmi les votants pour les
iléputés de l'Ordn» aux États-Généraux, deux de ses membres y
sont ainsi inscrits : « Messire Alexandre de PatronniiT, chevalier,
seigneur «le Gantlillac, chevalier de l'Ordre royal et militaire de
Saint-Louis, major (rinlanterie, dem(»urant en son château de
(iandillac, paroisse uc Saint-Martial-de-Viv(»yrol ; et messire
Gharles de» Patronnier, écuyer, seigneui du lier de Hourzae, pa-
roi>sr de NanttMiil en Pi-rigord. »
De (011 Dt)i l'ATY, df Rnycl, rie la Mothe. rie
Luzicrs, (i(? lîrdiiiiiotit, en Pi'TÎgonl.
Ù y., Ihindr ^
«1 <}<■ Frnin
(In :ulili-, LlmpaMS, armé Ar
. ilo i.'iit'iili's broiïtuint sur leloui.
'{.'isri'i' [1« ^irliil.'
Diiiiri h' prwô.s-Yi'tbiil rii' l'Assciiihlée générale
les li'ojs Etuis, i'ii i~H[i, ili> il) ^én/'L-hmisi^t'-e île
(iniriÈur ., ll'Hilr;iii^ i>t LilKiiirne), nci vdil fi[,iircr, punni les volants
riiiiis rOi'dro ,]>■ la NoI.li-ssc, iiliisiiMii's .les iiii'inbred rie h famtllf,
(liinlilli'îs T'Ciiycrs, i-IiovuIuts ri Juu-htis. DaiH lu séiiéL'Iiaiisst'-e riii
lV'ri(îOni, le rteiniieui' lic l'iUy, hiintu de Uîiyet. y vol» «•{;nU'inen1
iliiiis rOtiln* rie la Nolilesse, |iumi- les (lé|iitlé5 aux Ëlals-Géntv
niiix.
Noble Jean ri»! l'uly, 1" eoiisnl «le Laliiirie, en l'érigord, ^'tait so-
erétaii-e oniiiiaire .le la Cliaiiilji-e riu Roi, en 1611. 1629. 1638,
L>Kl'P2BKYRE|rie I^kspixassei, rie Champefliix,
■r^it lie Cuiiiiainiiie, riri PoiiifCt. rie Dolirnazel.
tuï-i : tl'oi' au pi» (le tiiiiopla, fruité d'or, porUal
uiiSHOn il« jjuculi's. au lion il'nrgeal ; au chef da gun-
b.-ii');<: tl'uu solril il'or, acuostii de deui croltuab de
La liiinille rio l<es
l'Espiiia^so, orifîiiiiiire i\i- Tulle llunv!
', ùcTii q)iel(]uef(H8 de
■Ile jios.st'rieleclutleaii
i-e, ]>at'oLssi-(Ie Si)iiil-riirriiiii\-la-Ci'oi:iille, n, sur le \ll de
litres [ii'oiliiils, ol.leini un jugement ilu triljiiiia! rivil rie Tulle, en
liiteriii -iO mai 1XH7, .[ui reiuiiiiail iiiir ileseeiirianee non interrompue
ihi .') ei-lulne i:.:!! jusiiii'à iims joins, c't e.iiistate en mftmo temps
ijiie le nom |iii1roiiy[iLi<ine e-^t : rii' Les|iiiii<ss>-, et (piele nom terrien
' epuis la vente île eetle i^eigneurie,
iLiihle Arnaiiri rie In MajoHe à noble
^eijiheur riu l'ontîd. conseiller du
l'el.eytv
e^l itu''ir|K>n
iiilav imi.ii
Jean de Lespitja:
lloi.
Uritre rjii-.Tiiilion du imni : de l.e-i'ina>se ri.' l'.'heyre, nu rôle
liStri-iitil-liDinines rie Tulle, Je r,i[i|.i -lierai i|n"illijinr« é^falemenl,
■n \~X'.K ;mi\ a->i'iNl.lé.--d.' hi nulde-^.. de Tnll.-, Krive el Uzer-
.'lie, jianni le> votant- \nittf l'- rié|iiités riel'Urlre aux Élu(:>-(jêuë-
— 383 —
raux ; ot j'ajouto à cos constatations de noblesse, que dans plu-
sieurs attestations et brevets délivrés à ceux des ofïiciers de la fa-
niillcî (jui ont servi dans l(»s armées françaises, pièces visées par le
ministre» de la pu^rrc et portant la siji^nature de Louis de Bourbon,
princ(» de Coudé, le titre de comte est donné à Jean-Joseph de
Lespiiiasse de Pc^beyn^, à qui le roi Louis XVIII conféra en 1815
I ir» février^ \c j^^radede colonel, « prenant, est-il dit dans le brevet,
une (mtièreconflance dans ses talents, sa valeur, sa bonne conduite,
sa lidélité et affiH'tion à notre service. »
La famille est représentée, en Péri«5'ord, par Ro^er de Lespi-
nasse de I*eb(»yre, ancien oflicier, lils de Charles-Louis comte de
Lespinasse de Pebeyre, chevalier de la Léj^ion-crUonneur, officier
de rinstruction publique, ancien j)réfet, ancien trésorier-général,
ilemeurant au château de Febeyre.
Hoger de Lespinasse de Pebeyre est possesseur de la terre de
Saint-LaunMit-sur-Manoir, prés Périgueux, (pi'il tient de sa femme
Marie de Marqueyssac (i), décédée le 10 juillet, laissant un fils et
une lilh*.
••-^ De FELLEiiHUE, ou de Pélagrue, d'Eymet
eu IVri;;ord), do Monta^udel (en Agenais), de
Pern (en Quercy).
Armks : D'azur à la grue d'argent, tenanl dans sa paUe
ch'xtre un caillou, ciui, en blason, Higiiifle vigilance.
La maison d(^ Pell(»grue, Tune des plus ancien-
nes et illustres d(» Ciuiennc, possédait, dit la Chenaye-Desbois, de
Irmps immémorial, la baronnic^ (KEyini^t lou Aymcît), dont ceux
du nom de I*elle^n-u(\ ([ualiliés hauts (ît puissants seigneurs, vicom-
tes ri barons, rcMidirent hommage dans les xi'et xii^ siècles ; elle a
tloimé, m i^or), dans la personne de Arnaud de Pellagrue, un car-
dinal (pie le papr Clément V appela son neveu dans son testament
qui est à la bibliothècpie du Hoi. La sœur du dit Arnaud épousa
Philippe de (iourgnes, g/.uid porte-étendard de la couronne en
Al|)honst», duc de Guienne, ajoute ce même généalogiste, érigea,
[[* Faniillo porlce au numéro ïi47 de l'Armoriai de la nobleaw du Périgord.
_ 3X1 —
en 1270, celle baronnio on ville i-l nn-onla aux habitants, à perpé-
tiiilù, U'ri liièiiirs cxciiipliDiis, IVniicliisi'S i-l [irivilèpfT* doiil jouis-
saicril li--i [ia)>il!itils <li- B»ri]iMiix. cl<- |-Vn};iii<ii>: <-t <lo Iter;;i>rui- : li>
roi (Miarlis Vil lus li^iir l'uusci-Vii, di- iiiôiiic i]iir sis riiici'("*si'iiis. t.'ii
cuiisidûiittion dis siiviit's (juc l''.<<lits ■^l'i^'iii'iii's luirons <rKyincl
avaiuiil n'intus » S. M. i.ai- l.-iir /À-U- cl. lidiMih'-. i-l Its jn'iis (|u'ils
avaieiil Icvt's dans icins lon-is.
La l)an)iuii..' d'Kyrui-t oM i-.sli-<- dons la [liaison <l>< I N'Ila^TiK-
jnAiiii'i-ii Vfis l.'i.'iÔ, i[iii' Lrxiisi- ri,' l'cllM-nii-, tille ih- Giiillnnmo rit-
Pollajfru.'. sin-.-t Jianuid'KyTiirl. ,-li.>viili.-i-d,' Tf )iii|-.- du Koi. rt.ie
Ji-aiiiio il'' (laiirinuit-la-lMir,-!-, [a ]>iii-1a |iar sim niaria^'i> l'n l.'iâl à
Gaston (II- Kiiix, i-onitr de iMij-iim, et it<' là a passé liiiiis la iiiHisuii
lie Hinm, par si.ii alliari. v.:- Mh- d>i Kli-ix.
I,a Iji'aïK-lK' di-rclla-^nti' d<' Mt.iitii;;N'l<-l. la snil>< i[iii ■ai)>:;i>t.>.
tst Otablii'i'ii Uncrry, an cliàti-aii di- Monta^'iidi-I. depuis lunif p^
Il t'-ra lions.
De PEU-ISSES, de Thiviers.
\h)if.-i : Du {.■ueali'sà I roi s croissant i d'hermiDe.
Dans 1111 roi'iiioii-i- pn-seiilé en Juslicr par
Alain d'AIIni-t, plaidani rn parlagi' contre M~-
ili> Minili'i'soi-, il isl lappclô ipiVii la ville de
TiitvJL-rs ivsiilaii'iit uii/f p-iitilsliommes panai
l-sipiils sr Vnit U- IMlKh- PellisSlS. CclU' fa-
,aii xV siT-i'lo, laoij-sfij.Mi>in-ii- di- Tiiivicrs, livw Icâ
■. !■! (ir i^si '■liait II' l'hàli-Hn ilr suji nom dans la ville nit>inv,
l'iVIis.' Nulii'-llaini'. r,e i-lnitiiin [l'i-visie plus, celui <!«
■. é-aleni.-n1 piv- ilr ré-lis^., est ivsté seul debout.
r*
1— fcji*
«
Bl*
4
*
^i*
liKl'KlilCfKLX.ili-
An-nes, etc.
\u«..- : il- ^n-iil.- -^.lu.'
i|.' iT'jiiU'ii-?' il'tir, i II bor-
r. .-i:..!-.,!.'»! il'vr .■li.ir;:.-
1.' iTui^'iivti (lu I"t^inail.
(^■t|i- iiiiii-ijii nolili' 1
t illnsli-i'. l'Ieinle ilepuis
i-ii'iii'- -ii'i-l>-, tiri's
m '.riu'ine de la CAié de
'I'l;;ii>'1i\. "Il i'll<- l'i»-
liait <]i' ti-nips imuiêino-
l1. ir..i-an.:i.n..-!Nil,.
i\ >ilii<'-s. >-l-il dit iluus
li.l.riMin.lr^ Aivi,,.
diinl il tiviiil retenu le
— 388 —
nom, les deux autres bâlissur le mur de renceintede la Cité et re-
posant sur les débris des constructions romaines.
Les seigneurs de Férigueux, ajoute le généalogiste, étaient origi-
nairement les chefs de la Cité de Férigueux, et exerçaient une
grande inlluence sur l'administration et les affaires de cette ville.
Geoffroy du Vigeois, dans sa chronique, écrite au xii* siècle, leur
donne le titre de Frince et fiiit remarquer qu'ils étaient d'une haute
extraction, aiti sanguinis. Ils jouissaient do grands privilèges dont
les comtes du Férigord renouvelaient la confirmation à chaque
avènement ; ils avaient des droits sur le fait et exercice de la jus-
lice et de la police de la ville de Férigueux, et possédaient, en lief,
et héréditairement, un droit de viguerie sur les étrangers (jui ve-
naient au Fuy St-Front (Férigueux), levaient cinq deniers sur la
taille due aux comtes et sur toutes les redevances que ces deroiers
y possédaient ; et ils prélevaient également un droit sur celui que
ces mêmes comtes de Férigord percevaient sur la monnaie, le fer
et divers comestibles, etc., etc.
Dans une liste assez étendue de seigneurs rendant hommage au
comte de Férigord, M. Dessalles (voir son Histoire du Périgord)
fait connaître les noms de Fierre et Hélie de Férigueux, dont il
énumère les domaines et droits qu'ils avaient sur le territoire pé-
rigourdin.
Il cite également quatre frères nommés : Emenon, Itier, Hélie et
Fierre de Férigueux, auxquels le comte de Férigord, vers 12:26 ou
1227, accorde une charte où il leur reconnaissait des privilèges,
contraires, dit M. Dessalles, à l'administration municipale du Fuy-
Saint-Front.
Le même auteur rappelle que, vers 1104, le vicomte de Limo-
ges réclamait partie de la terre du Férigord par droit de consan-
guinité, qu'une longue lutte entre le comte de Férigord et luj
amena une rupture entre le Puy-Saint-Front et la Cité, et (prun
jour les bourgeois et les citoyens en étant venus aux mains,
un citoyen « d'une grande extraction, » Fierre de Férigueux,
fut tué par les bourgeois et jeté dans l'Isle.
Le nom de la famille de Férigueux, qu'on a souvent confondue
avec celle du comte de Férigord, se trouve si souvent mêlé, de-
puis le XI* siècle jusqu'au xv*, à l'histoire civile, miUlaire et prin-
cipalement religieuse de notre province, qu'elle a incontestablement
sa place dans V Armoriai delà Noblesse du Périgord.
25
Du PERRIER, (le I^rsan, de Lis>lerort, <)e U
Mothc, do l'oiiipi},'nac, de Livron. elc.
Attxes : Éuariclû, iiii 1 «t 4, d'azur â trois poires d'ar-
gent fcuilliics cl li^écH de BÎnojilc, et ud ê|icn'in'
en abime, sur un lifilon, le loul c)!aleiDeal d'ar^nl :
aux 3 cl a, d'aïur à dix billcltes d'or *, 3, 3 et I.
Ces nrmos tlilTèronl dmts <|uelqne3 branches.
Devise : .Yi vauili ai ïaiblossi:
Dans le traitû des devises hiValiIiques, par le comte de Waro-
quicr ; dans io dictionnaire de la Clicnuyc-Dci^boiti et Bodier ; cl
daiid lo Nobiliaire de Guicnne et lio (juseogne, par O'Gilvj-, il «t
dit que la maison du l'orner est une des plus anciennes etdes)iluà
illustres de la province de Ureta(^iie.
Les nombreux sujets qui composent les xxv* degrés de fllialiou
de lu génâalo(^ie des du Ferricrin'enlraineruieiit hois des limiteâ
d'une simple notice. Il me sufllra donc de rapiii-li-r avec lesau(euR>
ci-dessus inscrits que cette iiiaisun remonte au commencement du
XII* siècle, que, dans les diU'ércnles bi-anchcs qu'elle a forméed, eUe
a donné : plusieurs ofllciers de mérite, des ambassadeurs, de
grands inaffistiids, un maréchal de Bretagne, nombre de chevi-
hers des Ordres de S.-J. do Jériisjilom, de Malte, et autres Or-
dres ; qu'au xiv» de-^rré, noble Ji-an du Perrier. llls de Henri, chef
do la branche de HiLini et pi-til-fil.-; de Oi'olirroy, comte de Quia-
lin', en Itretagne, pn.tsii en Unieiiiu', où, de son mariage avec Mw^
guérite de Léun dite princesse di' la Tri^sne, lllle de la noble Frmn-
çoisu de Léon et dc> Callierine de Nnailles, provinrent les seigneurs
diiVenier-de-Lillelbrl et do Lnrsiiu, dont les descendants se sont
alliés à de nobles niuisoiis du (Jucrcy, du Gondomois et du Péri*
goi-d.
Sur la production de ses litres, la maison du Pcrrier ■ été nuîi^
tenue dans sa noblesse en HHlfi, et, en HW). un de ses représen-
tiints : Messirc Miuv-.Vntoim- du l'erner, clicvalier, seigneur de
Larsini, ancien eiipilauie an réifimeiit d'Auvergne, grand séoéchil
el premier biu-uii de linienni'. présida en cette qualité rassemblée
(le la iiublesse auv Ktats-(n'-Méruux.
Tniis (ils de n- dernier, Tormant lexxm'degrédeflliatJoQ.étaJMt
chevaliers de Malle ; le troisième, lieutenant au régiment d'Anjou,
niijurul culorii'l au :)lî' ili' ii^'iie. L'aitié, entre autres enfants, • eu :
1" .Viuiaud dil Maron du P<-N'ier-dt.-l.arsaii, olllcier aux mousifue-
laire.-, l'iIs ; i- Kutmariiie] dn l'errier-de-Larsan. eonsoiller à la
Cour lit; Borlcaiix. que nous nvocis v
sidiT avi'C- aiilHfililo ilislim-tiOn i|iii' i
il y n (jnelqnes minées, pré-
[nparlialilû, los assiso-s do la
De PKRUSS&Dfa-CAFtS.
Akmk'I : De gucuk? au pal de viiir.
Dkvisë ; F a in que doya, advir-nne qup pourra.
Maison ori^'iniiin; du la Marche, un elle est
connue depuis le xi' siècle. Il y a plus do 5ÛU uns
((ne le nuiii de Périisse est ineorporé ù ctliii {k's
Cars, qui désigne une tern^ liés inipurlanlc en Limousin, seignen-
ric ayant le lilrc <ie eonité.
On cik" parmi les aeignenps tic celle maison ; Hanloin de Pé-
nisstî qui fut an des chevalici's île la 7' croisade ; Armand de Pé-
russe, grand maréchal de l'Eglise au xiv* siècle, chevalier do
l'Ordre du Saint-Ksprit ; Charles des Cars, évÊqne et duc de Lan-
gres. pair de France eu I56'J " Jean de Pcrnsse, dit des Cars, prince
(le f^rency, comte île la Vangiiyuu, maréclial et gouverneur du
Bourbonnais ; Louis-Friinçois-Marie ilePérusse, comte des Cars,
lieutenaiil-géucral, uiailrc d'hôlel du Hoi Louis XVI et Louis Wlll ;
François- N'icolas-Itcné de Pérusse comte des Gars, capitaine aux
gardes du comte d'Artois.
Le Périgord compte parmi ses évi^ques Raymond de l'énissc-
des-Cars, en HiS ; et dans la lîsic des votants A Pcrigneux, pour
les dc|nili's de la noblesse aux Étals-Généraux de i"80 : ■ Très haut
<■! très puissant seigneur, M*' Loui s- Kra ni; ois-Marie de i'érusse,
comte des Cars cl de Saînl-Uonnel, liarond'Aix et <ie la Henaudie,
seigneur df Sainl-Ybart el autres lieux, clicvidier commandeur des
Ordres du roi, maréchal des cauLps el armées du Moi, son lieu-
tenant, commandant la province du haut el du bas Limousin el son
premier maître d'hôlel, » {Voir aux procurations.)
De I'EUCH et db PUCH, de Sauvoterro, do
Ticnsac, de Palhas, de la Mothc, de Combes, <le
Prnl, de Monibrclon, de Soumensac, do Luga-
giiac, etc.
Aiiui:!) : [)','irg<!nl à Iruis Tasccs do (;ucul«)i.
La maisondo Puch est connue depuis le su'
siècle, mais sa liliation n'est régulièrcmenl éta-
- 388 —
Llio qu'à partir de Bertrand de Puch, père de Archambeaud et de
Pelk'griii, qui figurent dans un acte du 14 avril 1475.
rellojj^rin de Pueh, frùre dudit Archambeaud, qualifié Donzel de
la ville (1«.' Sauvelerre, était au sc»rvii'e du lioi avant 1457 et obte-
nait à cciUi (lato une ordonnance de 200 livres en rJ'CompeDse de
ses services. Un dt? ses fils, Videau de Puch, écuycr, fut capitaine
et youvernour de Gensac, par commission de 1521) ; son petit-lils
Aniaul le Tut éi^alement en 155 i. Après celui-ci vient Georj^es de
Pni:Ii, écuyer, seij^^neur de Palhas et co-sei$3^ueur de Lugagaac,
aussi (•a[)ilaine des *i:ardes du roi de Navarre ; puis noble Ezéchiel
de Puch, ('ruyer, seij^rneur de Palhas, lequel mourut à Narbonne au
service du Hoi et l'ut Iransporté à Palhas, aux tombeaux de ses
ancèlres. Le lils de ce dernier, noble Jacques de Puch, écuyer, sei-
giieur<l(;laMolhe, lui, en 1078, hri^'adier général des armées du Roi
et son petit-lils messire Guy Aleconte, écuyer, seigneur de Palhas.
chevalier lieutenant-colonel. Ce dernier fut père de plusieurs fils
dont 1(3 3*", Jaccpies de Puch, écuyer, seigneur de Palhas, la Mothe,
de Gornhes, etc., lui page du roi dans la grande écurie le 9 décem-
bre 1705, puis lieutenant-colonel et chevalier de Saint-Louis ; le 4',
Henri, vicaire-général au Mans, et le5«, Joseph Victor, major d'in-
fanterie et chevalier de Saint-Louis.
La branche de Puch de Monthreton, qui commence au vii« degré,
compti» également bon nomhre (roffici<M's décorés de l'Onlre de
Saint-Louis. Je citerai cntn» autres : Jacob du Puch, fds puîné de
Jaccpies ; Jinui, seigneur de Monthreton, do Puch, chevalier, fait
])age de la grande écurie, le 21 mai 1720, et capitaine de dragons,
(le iiiénie (pu? son petit-lils, messire Alexandre-Jean de Puch, che-
valier, seigneur »le Monthreton, de Pindi, deOensac, Corbon, etc.,
décoi'é de rUrdre de Saint-Louis et (pii fut député de la noblesse
aux Ktals-iîénéraux de 17^'.!, par la sénéchaussée tie Libourne.
Du inarinj^e de im» dernier contracté h? 21 décembre 1771 avec
Françoise de Malet de Puyvalier <Ie Ilo(pi(*fbr(, provint : Louifl-
(.«liiU'les-Kiiiuiniiiiel de IMieh, chevalier, pagi> iTOrléans, capitaine
d»' Saini-L'.Hiis, Mi.irié drux fois : 1^ avec Marguerite de Melet de
Lonhè^, dont il n'eut |)as d'enfimls ; 2*" en 1810, avec Rose-Blisft-
Im'IIi (Ir la Kaye de la Martinie, dont il n\i siu'vécu que des fllles.
Me— in' Alixandre-Ih'uri de Puch, frère dudit Louis-Charles-
EniniMiincl, a coiilinut' la descendance.
Inulili' di' ni|ip>'ler ({ue cette laniilh' a été maintenue dans sa no*
hlc^sc. et qu'aux KtaK-( n'uéraux on voit figurer plusieurs de aet
incinlirc'- parmi ler> votants de l'Ordre, à Bordeaux et à Liboumei
— 389 —
où l'un d'eux, ainsi qu'il est dit plus haut, fut nommé à cette date
député de cette sénéchaussée.
^^^ Du PEYRAT (Noël), do Hazac, de Saint-Avit,
de Mauchat, de la Haute-Bruyère, de la Tour.
Armes : D'argent au chevpon de gueules, accompagné
de trois étoiles do même.
Le Grand Armoriai de Franco, registre de
Périgueux, donne sous le nom dtî Noël, juge de
Thiviors : Losanrjô d'or et d'azur ; et dans le
même Armoriai et môme registre : sous h> nom de Jeanne Noël,
veuve de François de Chauveron, écuyer, soigneur de Dussac :
De sable à une bande d'or accosté de deux molettes de même.
Un conseiller du Hoi, jnge civil ot criminel do la ville et paroisse
do Thiviors, était de cette famille. Et aux Elats-Gonoraux de 1789,
on voit parmi les votants dans TOrdre de la Noblesse : Messire
Pien-e-Théodore-Noël du Feyrat, écuyer, soigneur do Hazac, Saint-
Avit, Mauchat, la Haute-Bruyère tît autres lieux, conseiller du
Roi, substitut du procureur-général au Parlement de Paris. (Voir
aux procurations.)
527
S;-; !i^f:--r-^^-}Jil!l|
De PEYRONENG, de Montréal, de Verteillac,
co-seigneur de Chadouil, d(^ Saint-Chamarans,
de Loupiac, to-s(»igneur de F'royssintîl, de Saint-
Clair, de SSaint-Goniès, de la liocpio, etc., en
Porigord, en yuorcy et en Auvergne.
Armes : D'azur à deux fasces d'or, à la bordure do
gueules chargée de dix bcsants d'or.
La maison de Peyronenc, dos Tan 1391, po.ssédait grand nom-
bre <le terres en (Juorcy, entre» autres colle de Saint-Chamarans
(proUo a conservée jus(ju'à nos jours sous le titre de comt('', et c'est
vers 1(» commrncemont du xv*" siècle (ju'un de sosrof»résontants,
(iéraiid de Peyronenc, soigneur do Loupiac, cpii, par son mariage
avec CatlKTinedo Saint-Asli(»r, héritièn» do la branche de Moniréal,
devint possesseur do la lerre do ce nom, j)aroiss(Mrissac, (»tdo j»lu-
siours seignouri(»s on Porigord. Michel do PoyrouiMic, issu do ce
mîiriage, épousa Agnès de Lastours, dont il eut une llUe unicpie
- 390 -
laquollo apporta, avant Tan 1500, à son mari Pierre de Ponbriand,
chambellan du roi Charlos VII, le château de Montréal, que ledit
Miclu»! de Peyronenc, avait t'ait rebâtir — le premier ayant été dé-
truit dans le xv* sièch».
Plus d'un siècle plus tartl, c'est-à-dire le 16 septembre 1611,
Gaston de Foucauld, écuyer, seiprueur de hUiaraudie, de la Besse,
etc., épousa rhéritière de H(îctor de Pontbriand, chevalier, seigneur
de Montréal, ^entilhonmie ordinaire de la chambre du Roi, et de-
vint ainsi possesseur delà dite chûtellenie jusqu'au commencement
du sièchî dernier, où elle entra dans la maison de Fauboumel-de-
Montf(M'rand, dont il est parlé plus haut, n** 491.
Marie de Peyronenc, su'ur ou du moins très proche parente dp
Louis-Joseph dePi\vr(»n(Mic, marquise» de? Saint-Chamnrans, fut ad-
mise? au chapitre, de Beaulieu-Iss<*ndolas, Ordre de Malte, en
Quercy, sur ])reuves dressées à Toulouse le :22a<iû( 1737.
La branch(^ de Peyronenc s'est éteinte, ainsi qu'il vient dVlre dit,
dans la maison (h» Puntbriaiit, vers 1500, et les autres depuis peu,
d'après Samt-Allais, savoir : celle de Saint-Cliamaransdans la maison
d(î Calvimont-Saint-Martial ; et celle (jui était en Auverjjme, dans
les maisons de Trencaléon, de Cast<Ta et de Termes.
''^^ Dk PEYHONNY, de Perateau, de Bcaure-
j;ard, ilu Vigneau, deMonrepos, de Bridoire, des
Gendres.
Ammk'! ; D'nzur à trois loiirs d'argent maçonoeet df
saille, l'ci-ii timbn- d'un oasiiue orné de lambrequins.
(^(Mte famille, dit Courcelles, ancienne et bien
alliée, descend d'Arnaud de Peyronny, capitoul
de Toulouse cmi [±H\, et s'(»>! divisée succ<ssivcment en Catalo-
gne, en Ap'nais, en Périgonl et en QniM-cy. La branche de TAge-
nnis, ;gonle Conrceiles. a toujours suivi la carrière désarmes et
parliculièrenienl dans la nuiison militaire <lu roi.
N()l)le Jean-Hnptisle d«' Pe\n)nny, t'cnyer. avocat du parlement,
iiwpectein' ^(''néral de-; dnniaines du r(»i, en la p'néralilé de Bor-
(Ie;Mi\, lils de ni«'^>ire de Peyrnn:iy-des-t lendres, écuyer, seigneur
en partie de Pi-iclcirr, av;iit rjicH:>«'', le :ii) (n-lobre 177H, Jeanne
tlallirrim- ilr ('Jia-ten«!l, i-NUi- iruii" branche ib- P.ha>len(*t-«li^Piiy.
>'i:iH-. (i.iiil lii-MMin-i-nl tr..i> lil> c i une tille : I" J ose p h -Ignace*-
.•\ii;^n-<l" d*' I'«'\r<»iiny, bal)it:inl la terre des (îendres, près Berge^
— 391 —
rac, non marié ; 2* Jean-Baplistc-Viclor-Emmanuel, père de : Jean-
Charles ; Joseph Auguste ; et Louis Arthur ; 3* Jules, qui habite
Lyon ; 4** Emilie, veuve sans enfants.
La branche de Peyronny, des Gendres, fixée depuis longtemps
en Périgord, y compte toujours des représentants, lesquels font leur
résidence habituelle dans leur château de Rastignac, commune
d*Azeral.
^^ De PHILOPALD de la Gravière, de la Boy-
tie (de la Boëtie), tlu Breuil.
Armes : D'azur au chevron d'argent, accompagné de
Irois étoiles de m(;me.
Cette famille, du Sarladais, a été anoblie,
vers 1730, par une charge de conseiller secré-
taire du roi, maison et couronne do France.
Cette noblesse est attestée par le certificat suivant, délivré à M.
Philopald, écuyer, seigneur de la Boytie et de la Gravière :
tf Nous, gentilshommes de la sénéchaussée de Sarlat, soussi-
gnés, certifions à tous ceux qu'il appartiendra que le sieur de Phi-
lopald jouit de la noblesse, sans aucun contredit, et qu'il est, en
cette qualité, dans le catalogue de la noblesse de ladite séné-
chaussée.
» F^ait à Sarlat, le 26 janvier 1715. »
Signataires : Javel, — Beaupuy, ancien gouverneur de la place
de Mouillon (?) ; — Giverzac, capitaine dans Penthièvre, infante-
rie ; — du Barry, ancien capitaine au régiment de Béarn ; —
Campagnac, lieutenant de nos seigneurs les maréchaux de France,
à Sarlat, en Périgord, — certifions que l'attestation ci-dessus cou-
lient vérité, et que les seings de Messieurs les gentilshommes et
ofliciers y apposés sont véritables. En foy de quoy avons signé de
notre main le présent certificat j)0ur que foy y soit ajoutée.
Scellé du sceau de nos armes (1) et contre-signe par notre
secrétaire, Campagnac.
P'ail à Sarlat, le 31 janvier 17 i5, pa; M"^»" La Selve.
! Cl.' srrnii porte : Di» gueules à lu hnndo d'argent accompagnée en chef de
Irois rr»s»»s t\o uumo^ cl on pointe de trois rocs d'échicpiiep aussi d'argent en
ork' ; c'est-à-dire les .irmes de la maison de (iamitagnnc «de Houx de Campagnac)
do Brie, et(!. -Voir la note qui accompagne l'arliclc de Houx, n*438.)
— 392 —
^^ De PICHON, de Longueville, de Parempuyre,
du Caillau, de Carriet, etc.
Armes : D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de
doux molettes d'éperon de même et en pointe, d'un crois-
sant d'argent surmonte d'un agneau passant de même.
Cette famille n reçu, par deux fois, dans li
personne de Richard de Pichon, écuyer, seigneur
de la maison noble du Caillau, clerc ordinaire de la ville de Bor-
deaux, des lettres de noblesse tlu roi Henri III : !• en février 1577 ;
2° en 1589 ; mais Fauteur du nobiliaire de Guienne et de Gascogne
fait observer que ces lettres de noblesse, données par le Souverain
proti^cteur de la Ligue à des sujets en possession de la nobilité.
— à dos époques plus rapprochées de nous, on peut en citer de
nombreux exemples — n'étaient en réalité qu'une haute marque de
faveur ([ui avait pour but de les lier plus intimement à la cause
royale ; c'était là, plutôt, des lettres de confirmation que des let-
tres d'anoblissement.
On est porté à penser de môme, quand on voit qu*en 1880, le
premier sujet qui commence la fUiatien généalogique de sa famille,
Jacques de Pichon, qualifié écuyer, seigneur de la Font, est porté
sur tm rôle d'écuyers.
Deux branches, dit Saint-Allais, issues de Bernard de Pichon,
seigneur haut justicier et baron de Parempuyre et do Longue-
ville, seigneur do Carriet et autres places, président à mortier au
parlement de Hoixleaux, comptent plusieurs représentants en
Guienne.
Cott(î famille se rattache au Périgord par diverses alliances,
notamment depuis peu d'années, par le mariage de deux demoisel-
les d(^ Pichon avec M(?ssieurs Ah»xandre Grand de Luxolière,
baron de Bellussiore, et Louis, comte de Chaunac*Lanzac.
Klie a oto maintenue dans sa noblesse par ordonnance des în-
teiidauts lU' Honleaux, en date du "l'y janvier 1698, et, en 1780,
phisiours do ses membres ont lij^iuv parmi les votants pour les dé-
putés de rOrdre de la Noblossr aux Etats-Ciénéraux.
PICOT, de Boisfeiiillet, de Beauchesne, etc.
Arheb : Ecartclc, aux 1 el 4. d'azur à troia hache* d'ar-
geni posées ea pal; aux S el 3, d'argenl a trois léopards de
Ifueule» l'iio sur l'autre.
Cette famille de Bretagne, dont la Chenays-
Desbois donne ta lilialion depuis Michel Picot,
issue au sixième degré d'Olivier Picol, nommé
dans deux rôles des montres et revues générales des Nobles el su-
jets aux annes de rnrchidiacoiié de Dinan, de HTT à 1 iTU, a formé
plusieurs branches.
L'une d'elles a figuré dans les as.'iemblées de la Noblesse du Pé-
rigord aux K tais-Généraux de 1789, el parmi les votanU pour les
députés de l'Ontre , on voit un des membres de la famille ainsi
inscrit à Périgueux : Messiro Gharles-Picrre-César Picot de Bois-
feuillel, ancien capitaine commandant de dragons à Bergerac,
lequel vota pour lui, et, par procuration, pour le marquis du Cra-
vier de Golce, et pour le chevaber delà Valette de Montbrun. {Voir
aux procurations.)
De PIGNOL, de la Corvière, etc.
ins de quatre
ir charge de ne ut coquilles
Devise: Deas rlratuartx.
Dans le Nobiliaire universel de Fronce, Saial-
Allais dit à ['article Pignol : famille noble d'ex-
traction, originaire du Lnnguedoc, divisée en deux brandies, dont
l'une sV.st établie à SarUit {enP.^rigord), el l'uutre, qualifiée du titre
de baron de Hocreuse, fixi'e à Cormory (en Tourainoi.
La filiation commiîiice à Jean Haimond, chevalier, seigneur do Pi-
gnol, tej{uel renilil hommage dos cbàteau et domaine de Pignol à
Kajmond VII, comte de Toidouse, qui en août 1^03 lui assigna une
pension eu récompense de ses seivices. Il acquit, ajoute St-Allais,
le surnom de Vaillant ii la bataille de Ciistelnaudnrie, sous les or-
dres du comttt do Koix. Il tUail frère d'Adolphe de Pignol, qui fut
à la cinquiètne croîsaiie, sous saint Louis, et fut tué par les
Sarrazins à la prise di' Damiellc, en 1250.
Charles de Pignol, clievulier, issu au sixième degré flliatif de la
^néalo^e dudit Raimond, continua la branche aînée, Rxée à Sar-
lat depuis le 4 février 1573.
Plusieurs membreR de la famille ont occupé des charges impor-
tantes au présidial de Parlai. Ils portaient, avant la Hévolution, le
titre de comte.
Aux Etats-Génôreux de 1789, figure parmi les votants dans TOr-
dre de la Noblesse, à Périgueux : Mi^ssire Jean-Baptiste de Pt^nol,
chevalier, seigneur de ia Corvièrc cl autreii Houx, habitant de la
ville de Sarlat.
De I'INDHAY, d'AmbrlIe, dcFujacau, de Ma-
rafy, île Saintc-Groix, de In Sudrie, etc.
!B : D'arei-n
u Bauloir de gueules.
Lu maison do Pindray, dit Lainô, originaire du
Poitou et l'une des plus niicîenne^ de celte pro-
<«', a formé iilii^ieurr; branches, dont l'une,
venue en Périgord, y aiiriiil produit plusieui-s ramciuix.
Oo môme auteur douEic Iii ttlialion de cette famille depuis Josse-
lin, (jualitié sire de Pinilray, dims deux actes de 1353 et 1361, et ta
poursuit sans interruption jusi|ii'i'i nos jours.
Plusieurs oi-donnance.s de maintenue de .\oblesse ont été rendues
en sa faveur par les intenrlants de Poitou cl de La Rochelle, en
1667 et 1699, et j'jijoute éguleuieiil ipu' le nom de Pindray se trouve
aussi dans les jugements di's inton lanls de Ronleaux, portant
maintenue de noblesse iieiidanl la périodi- do 1697 à 1718.
Je rappellerai, en outre, f|nf ci'ttn famille ii ('lé ropn>senlée aux
assemblées de la Noblossis en 17S.), à Périgueux, par : Messin*
Piern-KranroLs de Pin iray, cheviilier, seigneur dWmbelle, Sainte'
Croix et autres pltii-os (voir aux procuriiliousj, el à Saintes.
,^,^ . Aimi' ; K-.iiIfli- , ,iii 1, il'.ii t-'f-nt. .1 un lion de mUf,
^fP' Â inii- -t l.iiii|Me-" rli- -11.111.1 : ;iu i. dr ).-U-u1r« à l'épra
^g ^ li.MKe .|-.,r;:-..i. fr.-. Mrli.T .).. l..irn., nnlilaire ; ».i 8, de
-lA • ''' Le •iém-r.d l'iii..leiHi lui en-é baron de TEm-
— 395 —
pire par décret du 26 avril 1815. Ce litre a été confirmé le 84 mai
18()-2.
535
V
De PLAMON.
Armes : Parti, au 1, un lion de... ; au 2, trois marlattM
en pal de... (Sans indication des émaux.)
Dans la liste des émigrés (district d'Exci-
deuil) imprimée en 1793, Plamon-Pouzac est
qualifié ci-devant noble.
^^ La place, de Sallebœuf, de Javerlhac, de la
Faurie, (l(î Torsac, de la Prade (en Périgord et
en Angoumois).
Armes : D'azur à trois glands d'or tiges et feuilles de
même.
Pierre de la Place était, avant 1450, seigneur
en j)artic de Saint-Meuret de Dronne, près Hibé-
rac (Dordogne); il avait épousé une demoiselle de Cumont, dame
en partie de Cumont ot (hî Sallebœuf, dont la notice se voit plus
haut n" 238, laquelle, étant veuve, épousa en deuxièmes noces Gol-
fier (le Jaubert de la Roche.
KUe eut dtî son premier mari : 1* Bertrand de la Place, écuyer,
s«Mgneur (Ifî Saint-Méard, qui épousa, avant 1511, Isabeau de
Fayollc, fille de Huf^ue de F'ayolle et dame de Lur; 2* Jean de la*
Place, éruyor, seigneur de Sallebœuf; 3<* Pierre de la Place,
écuyer, seigneur de Javerlhac.
Le deuxième, demeurant au repaire noble de Sallebœuf, épousa
d(»mois('lle dr (îrimardde P^ronteau, mariée en deuxièmes noces, le
10 novembn» 1538, à inessire Jean de la Croplo, écuyer, seigneur
do la Molh(î-Saint-Privat.
Le troisicMuc, Pierre de la Place, écuyer, soigneur de Javerlhac,
fut maire d'Anj^'ouloine, on 1500, mis à la tète de ladéputation que
la villo envoya à Tours pour traiter du mariage de Claude de
Fntiico av(»c F'ranroisduc de Valois, comte d'Angouléme, le 19 mai
lôor). Lodit Pierre . l) épousa Marguerite Pastoureau, dame de Ja-
•1 l».in> I»' Xnhili/iii'i* du LiiiKHjsin, il est dit »|ir' noble Pierre de la Place,
tM(i\.M', '«fiirmMir «le Salbluenf, (i»^ la Tour-Grenier, clr., rendit tiommage, le ÎO
juin iV.»*.», <t «jut» In famille lit ses preuves de noblesse en 1.VJ8.
— 396 —
verlhac, Htle de noble Dauphin Pastoureau, ëlu par le roi à la
comté (lu Périgorci, de ce mariage provinrent :
1" Hùlie de la Placo, ocuyer, seigneur de Torsac, lequel Tut
maire d'Angoulôme, eu 1561. Ce dernier fut père de Pierre de la
Place, ecuyer, seigneur de Torsac. gentilhomme ordinaire de la
chambre du roi. De son mariage avec Gabrïeile Tizon d'Argence,
il eut trois llls et une lille ; l'ainé, François de la Place, seigneur de
Torsac, épousa Jeanne de Vassoigne, en 1621 ; le second, Pierre,
seigneur de Saint-Charmans, a fait la branche de ce nom, et le
troisiùmo, Hélic, cello des seigneurs df Cliarmans. La sœur se ma-
ria le 15 août 1610, à Hené de la Cropte, l'cujer, seigneur de la
Molhe-Saint -Privât ;
2" Ficri'e de la Place, écuyer, soigneur de Javerlhac, juriscon-
sulte et philosophe on renom, premier président en la cour des ai-
des de Paris, cidviiiisU- tué à Ifi Siiiiil-ltartliétemy, qui a formé une
briuiehu dont est sorti Hélie de In Pliico, conseiller d'Elal, égale-
ment gentilhomme ordinaire de la chnmbro du roi, ambassadeur
en Hulliuido sous Henri IV.
Les détails me manquent pour compléter cette notice.
De PLAS (Je.\.n), de Plagnier, évêque de Péri-
rueux, l.'iâi (10 novt'inbn-).
.\U1,.f
acWes dp giienlM.
famille
lil Miii
' du Limousin.
rit que le 23 avril 1525, il
lelle. porté, suivant l'usags,
depuis l'église lU- Siiint-l'ierre-Laury-i és-Lionsi, jusqu'à son siège
épir-'i-iijial , sur l{'~ éjiMiilis par li-^ i|uatn- barons du Périgord :
neyuih-. Hinin. niiiirili'ill.- et Miuviiil.
Cl' |irélal peniiiita Sun évéï'lié pour celui de Unzaâ, le 4 aodt
ir<^l.<li-nu lie Pliii^iiier mIi- l'Ia'.). a.jnuli- le I'. Dnpiiy, Al Mtir le
eliàleiiii de sou mun sin- b-s fronliéres du Péripord et du Limousin.
La PLEINIE, de Puymartin, de Campagne.
Admeb : Do gueules n la cloche d'or, Grand Armoritl
de France, regLatre de Sarial, aous lo nom de N. Upleiais
de Campigne.
Sur la production tic titres, de 1568, la Tamilie
de LH|)k'iiHe a étc maintenue dans su noblesse en
ItiGC. (Voir dans l'Etat (jéniTal des gentilshom-
mes de Sarlat, maintenus par M. Fellot en 1666.
De POMI'ADOUR (Geoffroi), Evéque de Péri-
gueux, nommé le 20 juillet 1500.
Armes : D'azur ik trois loura d'argeal crépeUas el tOÂ-
çonnéPS de mCme.
Il fit son entrée solennelle le 12 octobre 1503
** et mourut en 1511.
Un autre, du môme nom, également évêque de Périgueux, fut
nommé le 20 octobre 15^0, pi-il possession de son évôché le 13
décembre 1551, et mourut en 1553.
Je dois de plus inscrire, avant ces deux prélats, un autre Geof-
Troide Pompadour, lequel avait fait son entrée épiscopale à Péri-
gueux, le 10 avril 1180.
Kn 1183, d'accord avec la communauté de Périgueux, il com-
meni,m l'élalilissement du couvent des P. Augustin». Ce fut Jean
du Puy, seigneur do Trigonan, qui donna le fond où fut bâtie
l'église.
A la convocation des États-Généraux, en 1185, Geoffroi de Pom-
padour, député du clergé, y représenta le clergé et obtint, de
concert avec les autres députés de la province, le maintien des
immunités et franchises de la ville. Il mourut en 1514.
De PONS, lie Sainl-Maurice, de MoncUr, de
Clermonl, i]e Mespoiilnl, de la Motlie-Cimdrieiix,
de la Jaunie, <lr la Has^jnie, de Sau^fi^ac, de
(Moiicsticr, de SaJnlc-Ci'oix de Hazac, sires de
Hoiis, seigneurs de Moiilignac, <lc Liineuil, île
Cdgiiac, de OliàU-au-R^yiiiiud, de Bi;rperae, vi-
comtes de Tarnscon, lie Cnriat el de Ulaye,
prina- de Morlaî^îni-, baruiis d'Oléron, elc, en
Périgord, Snintonçe, tjiiercy cl Cliiieiiiie.
AnUES : D'ai'geiit à la Tusco bandé'' d'or cl de ),''ic<l'^> à* 3'* pi^MS.
C'est ainsi qu'elles sont inscrites à Versailles dans la snlle des
Croisades, soiis le nom do Renaud lie Pons, lequel alla en Terre-
Sainte au temps du lu seconde croisade, de 11-15 à 1188.
Hélie do Pons est qualiAé chevalier, seigneur de Monclar, chà-
tellenie en Périgord, dans un acte d'acquisition do 1259 faite par
lui en la paroisse de et; nom. C'est le ]>ri>niter sujet par lequel la
Chenaye-Desbois commence la liliation, qu'il poursuit sans inter-
ruption jusqu'au 29 novemltri; 1763, date du mariage de Louis-
Marie, marquis do Pons, brigadier des armées du roi, fils de
Charles-Plii lippe, comte lie Pons, seigneur de Saint-Maurice,
lieutenant-gé-uéral des armées du roi, arec dainoiselie Marie-Anne
de Cosst^Brissac, flile du Heutenant-gt'méral de ce nom.
Cette maison, ajoute ce généalogiste , des plus anciennes da
Périgord, a possé<lé depuis près d(; 500 ans la terre de SainW
Maurice, ancien repaire noble, ayant juridiction sur Saint-Maurice
et Saint-Laurenl-des-Hiltous, commune de Saintc-Alvère.
Au sujet de la branche deSaintonge, Courcelles dit que c'est de
la liBUle considération dotit jouissait la maison de Pons qu'est
venu ce vieil adage : Si roi de Franco ne puis être, sire de Pons
voudrais ètrt».
De La PORTE, de PuYFGnRAT, du Puy.Saint-
.\stier, de Cliantérac, de la Rolphie.
Aiiiii:9 ; ll'iizui' à ili'iix loura giroucUcr* d'arganl, ut-
iivei' ji'ii'ie jii niilii-ii. Alias . hc pui-ulrs à deui tonn
ifiruuHliL'e!: H uii |>urt.iil Fiitr<- li:^ deils: loun d'irgcnt.
C.e^i armes, qui semblent rappeler le nom —
armes parlante^ — m- sont pas les seules que
— 399 —
cotte famille ait portées ; on trouve sous le nom de la Porte :
iJ'iizur au chevron d argent accompagné de trois pommes de pin
dor. Serait-co le blason primitif? CVst ainsi qu'elles sont sculp-
tées sur une clé de voûte du château de la Rolphie, commune de
Coulounieix, autrefois commune de Saint-Etienne de la Cité de
F\''ri^nieux ; noble» repaire dans la seigneurie de Périgueux, ayant
a[)partenu» dans les xvi* et xvn* siècles, à cette famille.
La maison de la Porte, originaire du Puy-Saint-Front (Péri-
gueux), où elle était connue depuis 1200, a toujours tenu un rang
distingué dans l'Ordre de la Noblesse. Saint- Allais lui donne une
filiation suivie à partir de Bertrand de la Porte, damoiseau, marié
avant l'an 1409 avec Jeanne de Fayolle, dame en partie de Chan-
té rac. C'est le premier de la famille de la Porte, ajoute le même
généalogiste, qui vint s^établir au Puy-St-Astier.
Julien de la Porte, chevalier, seigneur du Puy-St-Astier, co-
seigneur de Chantérac, etc., issu au douzième degré dudit Ber-
trand, était également seigneur de la Rolphie depuis le 27 juin
1562, époque de son mariage avec Charlotte de Belcier (1), fille de
Bertrand de Belcier, écuyer, seigneur de la Rolphie.
Charlotte de la Porte, petite-lllle de ces derniers et héritière de
la terre et seigneurie de la Rolphie, qu'elle porta en mariage, le
22 octobre 1605, au comte François d'Aloigny, dont les descen-
dants en sont depuis restés possesseurs jusqu'au 3 septembre 1781,
époque de la vente qui en fut faite par messire Thomas-Anne
d'Aloigny, chevalier, seigneur, marquis d'Aioigny, à messire Ber-
nard de Mèredieu, écuyer, seigneur de Saint-Gérac, et, par héri-
tage, à la famille de Froidefond de Boulazac.
Aux Etats-Généraux de 1789 figure parmi les votants dans l'Or-
dre de la Noblesse du Périgord : c Messire Jacques de la Porte,
marquis de Puyferrat, ci-devant m«gor des dragons de Montmo*
rency, chevalier de FOrdre royal et militaire de Saint-Louis, habi-
tant ordinairement en sa terre de Puyferrat. » (Voir aux procura-
tions.)
Le fils de ce dernier, Pierre-Jean-Nicolas, comte de la Porte de
Puyferrat, a épousé, le 6 novembre 1817, Marie-Catherine-Louise
de Calvimont, dont est provenu Pierre-Louis-Théobald de la Porte
de Puvferrat.
lii Ladite CharloUe étant veuve se remaria avec Philibert de Bourdeille, che*
valier de TOrdre du roi, baron de Montaucoix, etc.
— 400 —
542 De La PORTE, de Lusignac, de Champniers,
de la Saladie, avec titre de baronnie en Péri-
gord.
Armes : D'azur à la fasce d'argent. Aliês : A la têÊCê
componue d'or et de (gueules de six pièces, accompagnée
de deux loups passant d'or, l'un en chef et l'autre en
pointe. — Alias : D'azur à deux loups passant d*or, sé-
parés par deux colices de mOme.
La Ghenaye-Desbois donne la liliation de cette famille du Péri-
gord, qui scndjl dcistincle, du moins par les armoiries, de ceiie qui
précède?, depuis (îcoftVoy, seigneur de la Forte, lequel vendit la
terre de la Bachellerie, le 8 du mois d'octobre 1260, jusqu'à Hélie-
Jean de la Forte, clievalier, seigneur de Lusignan, qui, de sott
mariage en 1674 avec Marthe de la Touche, eut doux filles, dont
Tune épousa son cousin-germain Pierre de la Geard, comte de
Gherval, grand sénéchal de TAngoumois, et Tautre qui, sur les
preuves de sa noblesse, fut reçue à Saint Gyr au mois d^octobre
1688.
Vers la fin du xvu* siècle ou au commencement du xviii*, époque
où fut dressé TArmorial manuscrit que j'ai souvent cité dans ce
recueil, il existait [)lusieurs membres de la famille, entre autres :
Messire Pierre de la Porte, chevalier, seigneur de Lusignac et
autres lieux, habitant dudit Lusignac, et ses frères François de la
Porte, capitaine-major de la ville et citadelle de Metz, et Hélie de
la Porte, prieur et curé de Lusignac.
En Saintonge iigui'èrent en 1789, aux assemblées de la noblesse,
phisieurs membres de cette maison.
Sous le nom de la Inerte, de Gadillac, de Pauliac, de la Jarthe,
de la Nauze se voient : De pourpre à la fasce dazur accompagnée
de deux lions d'artjeut, l'un en chef, ï autre en pointe. Ne serait-ce
pas une branche <les la Porte, de Lusignac, etc. ? Une certaine
analogie dans les armes s(»inblerait le faire croire.
Jacipies di* la Porte, écuyer, sifur de la Jarthe, conseiller se-
crétaire «lu roi rn la cour des aides de Guienne, né vers 1600,
acquit li^ lirt' iW ( iadillac, commune du Fleix.
Gette r<imille, (pialillée du titn* de baron do Pauliac, a Tourni des
ol'liciers d des uKMubrcs du parlement <Iont un périt sur Péchafaud
révoluliinmaire en 17l)i. i Notice sur le Fleix, de Tabbé Pécou.)
— 401 —
Itu POUdTOT, i]c XinAiMAc, tle Villeneuve, de
]ii Knrt:i', (il' Saiiit-Symphoncn, lic Marôal, du
Ucpaiic, de Suinl-Aiiliin. de Nabinit, de Laval,
lie Koriiiaiiti', (II' l'apon, clc.
Ansirs : IVor :iii flievroii d'.iwir accompag" ; en pointe
il'iin iiiniil (Ir sIn ruupe.iux lie sablf.
du OiuTcy, d'où elle s'esl
, en Anvorfriie ot dans In
La maisun du Poucet esl ori;
r(''(iaiidu() cil Lan(,'Uedoc, en l't
Haute-Marclit".
Kilt' est riHiuue dans l'Iiîstoiiv {ici>iiis Giraiil du PouRet, cheva-
lier, qui |iril [inrl à la iJi-emitTC croisade, de lOiHi h lH').
Hertiaud du P(>ii<;el, cardinal prcHrc dit litre de Saint-Martial,
civi- |iriiii-P de Bolopin par uu bref papid, mort en 1318, ('-taîL —
voir le .\iiliUiiiire (l'Anvuri/iii; par J.-H. BouilIcL — de cette inai-
snTi qui a lounii des i-apitaiiies do TiO liomincs d'arine.-i el dcrf die-
vaii-lé;;(r>. uu lieiiteiiaiil-fféuéral dos armées iJu roi, jilusieurs
elievalier> de sou Ordre, plusieurs Miarécliaii\ de eamp, des {fon-
venieiirs de placori fortes, des yenlilshommcs de In cliaiulire et
nombre d'oflicier.s de toua K''"f'L"''i décorés de l'Onire do Saint-
Louis.
A son aiicieimeté el ses illusttatious elle joint aussi de grandes
alliances.
(lelle maison a étt' reiirésentéc aux assemblées de la Noblesse
du Péritîor.l en 1T«9 et parmi les volants, à celle dalo, pour les
députés de l'Uribr, ou voit inscrit : Haut et jmissaut seignenr
messin.' Bernanl-Laiireiit du Poiiticl, cbevalicr, soinneur de Maréal,
en Quercy, seigneur des tiel's de Founaute cl Piipon, habitant en
sou château de Foniiauti', paroisse de Ciizoulès, eu Sarludais.
De POUUQUKUY. de la Roche, do la Bi^'o-
de la Ponlehe, de Pecbalvès, eU:.
— i02 —
g6néalo<jrie de la famille, publiée rians le Nohiliaive de Guienne,
en 185«. Dans le Grand Armovml de Franco, rcjristre dr Sarlat,
elles sont eiirepstrérs sous le nom <le Pom*(|U(M'y iW la Higolie :
D'azur à l'aûjhj couronnro d'arfjont charfjre sur /V?s/o/w«r d^une
croix pattt'o de gueul.'s ai anconipaf/nca un pointe à dextre duii
porc'ct'j/ic d'argent et à séncstrr d'un lion d'or. Sous le nom «le
Pouriiur'i'v de la Ponterie, elles sont : If azur à la hure de sanglier
d'arijcnt.
Mais ces armes ne sont pas l<s seules <lont la famille ail fait
usa^^e. l.'ne branche sur lM(|uelli» les rensei^'-nenicnts ont, sans
doute, man([ué à l'auteur du Xohiliairv de Guiennv a porté : dazur
à deux balances en équilibre d'or, la verge de même soutenue au
centre par la pointe d'une êpée d'argent garnie d'or que tient un
dextrochère d'argent, et sonun.' d'une couronne royale d'or.
La balance, symbole <le la ilustice, rappelle lacbarfre de juge qu'ont
occupée dans h; xvi* siècle, à Monpazier, plusieui'S sujets du nom
de l*our(piery. Ces dernières armes s<' voient sur un sceau que
possédait le docteur Lalerrière, le(piel \e tenait du chanoine Four-
query, son oncle ; rlles sont de même sur un cachet que M. Kené
de Lascoups a trouvé à Siorac, propriété dont il a hérité des
Pourifuery. Ce sceau es! écarlelé tles armes de la famille de Sali-
gnac-Fénélon.
La familhî de I^ounpiery est connutî à Monpazier, en Férigord,
dejjuis le xv® sièle. Alternativement de rolu' et d'épée, ses mem-
l)res se sont distinjrués dans ces deux carrières. de même que dans
l'Kj-lise.
Klle constate sa noblesst' |>ar des lettres d'anoblissement que
conféra le n»i Louis \1V, en U^A, à liaiinond de I*oui'query, juge
de Mnnpazier, <» en consid«'ralion, i»sl-il dit i)ar S. M., des services^
(pfil nous .'I rendus, ayant dès ses jeunes ni\< porté h»5 armes pour
notre service et ténioii^né >in\ conra^'e et sa valeur «mi plusieurs
occasions, et depni> par son zèle à nos intérêts dans les fonctions
de sa cliar^'-t' et en div«'r-i emplois iju'il a eus des prênéraux de nos
armées (I.mh les di-rniers monvemenl< «le n<ilre province de
tiuirniie, pendjint le-jjnr|> il a eu pluMeurs rencontres, hazardé SI
vie pour le bien de nntre Ktat el partieulièrement ayant eu avis
«pie les trniij)es enui-mie--, connna!nb''e> par le sieur de Castelnau
lie la Korrr. allaient îi-^-iéj^cr la ville de Helvès. il s'y rt*ndit el en-
trn aviM' ^es ami^. appnyn l:i<Iile ville avec tant tie courage et de
vi^nieur (jiie b's .'miemis furent ei>ntraints de lever le siège avec
])erte de plus de :iO[) liuuunes, en haine de (luoi ils ravagèrent tous
— i03 —
les bestiaux du sieur (ie Fourquery et ruinèrent ses maisons
de campague, do sorte qu*il lui revint à perte plus de 20 mille
livres.
En considération desquels services.... Nous avons icelui Four-
query anobli et anoblissons par ces présentes tlu titre d'écuyer,
voulant qu'il soit tenu pour tel, ensemble ses descendants, etc. »
Un Charles Fourquery, sieur d(î la Bigotie, fut nommé, le l»»"
juin 1701, conseiller du roi, secrétaire de la maison et couronne
de FVanc(î ^cours des aides).
L'authenticité de la noblesse (h» la famille est, en outre, cons-
tatée par la i)résence aux assemblées de TOrdre, en 1789, de
N. de l^ounpiery, de la Hi^'-otie, de la Roche, lieutenant do maré-
chaux de France, habitant au château de la Roche, paroisse de
Liorac. (Voir aux procurations.)
DeFRESLK Jacquinot.
Armes : D'or ù 1r hnndt' do sable.
Originaire <le Fagny en Lorraine, la maison
Jacquinot de Fresle a suivi alternativement la
Icarrière des armes et de la magistrature, PEglise
— dans les Fères Jésuites — et les lettres lui
doivent également des sujets distingués.
Far suite des guern^s dont la Lorraine fut le théâtre ; par suite
aussi de Tincendie des titres en 1793, et plus tard de Tanéantisse-
ment des papiers dont Charles Norbert Jacquinot de Fresle demanda
par testament la destruction com[)lète après sa mort, arrivée en
1833, mesure non seulement regrettable pour la famille, mais
encore au point <le vue de Thistoire, et enlin par suite de la disper-
sion dans différentes provinces de plusieurs de ses membres, il est
peut-être difficile, sinon impossible, de dresser la généalogie com-
plète, c'est-à-dire de trouver le point de jonction de toutes les
branches et d'en donner une filiation suivie.
Quoi qu'il en soit, d'après les documents qu'il m'a été donné do
connaitre, je puis constater que le premier sujet qui commence la
lignée de la branche de Fresle, dont le chef, Silvain Jacquinot de
Fresle, réside à St-Martial-d'Hautefort, en Férigord, servait dans
la compagnie des hommes d'armes du sire de Vaudemont, en
1498 ;
— 404 —
Que le second, Nicolas Jacquinot, fut attaché en 1525 à la mai-
son (lu duc de Lorraine ;
Que le troisième, Pierre, s'étal)lit à Pont-à-Monsson et y fut
échevin en 1600 ;
Que le quatrième, Frau(;ois, yful l'oiisoiller au hailliauro en IfioO :
Que le cinciuiènie, Nicolas, i'ul consiMller au parlement. De ce
dernier provinrent deux lUs : 1" (llaude Nicolas qui suit ; 2* Fran-
çois, auteur d'une autre branche.
Claude Nicolas, conseiller au parlement, vivant de 1723 à 1784,
eut de son mariage avec une <leniuiselle de Norroy, entre autres
enfants :
Charles Norbert Jacquinol de Presie, secrétaire de la surinten-
dance du comte d'Artois, l»" secn'tîiin^ des finances, plus tanl
secrétaire de Louis XIII, chevalier de l'ordn' du Hoi de St-Michel.
Dans son brevet, S. M. raj)pclle les services rendus aux rois, s«»s
prédécesseurs, par les yynv cl j^rMud-pci'e dudit Charles Norbert.
Parti de Franct'avec le conit(î dr Provence en 17îM, il fut chartféJe
missions imj)ortantes auprès de plusieurs souv<Tains en Italie, en
Saxe, et ne quitta les priii-es (pfen i7US. Marié en 17K5 avec
demoiselle Louise Perrin, steur du député de ce nom «lans la Dor-
doprne, famille noble du Lyonnais, il <Mit pour lils:
Francois-Charles-Nicolas Jacquinol de Pr, -sle, qui ne fut pas
seulement un vaillant oflicier, mais un «'crivain distingué.
Collaborateur du î/o///*7Av/ ^//.'s st-icurfs nnliifu'rrs, il a publié un
ouvrage sur l'art militaire, <lont l'envoi qu'il eu lit à Monseigneur
le comtjî de Chambord lui valut riiMiineur «le recevoir la lellrc
suivant!? :
<f Je suis touché, Monsieur, de I'cumu de votre cotirs d'art et
d'histnire militaire. Ce livre, qui m' rattache à des études qui me
sont i.'hèr(\s et à la j^lnin* .je la Fran/e, uresî précieux comme UQ
utile uioven iriii>triicti()n et c<*tnme l'i m ivra;:e d'un homme de talent
et de loyauli». Sigm» : Henry. (Itrilz, novembrr» 1837. A Monsieur
de Ppj'^le.
Ce d»'rnior, ('hevalij'r de la Li'i^inn d'I humeur «mi !8iU, de Char-
les III en [X±l, d«' Sl-Lniiis eu bSii.*» «'t de Saint-Fenlinand, brist
son épée eu l.s:)l), le li'.i juillet, à Sauuiur, aj»rès avoir mis cette
vilh: eu étal di* sièiie.
\''.)idaul rester lidele à r-'Mi -ei'meiil. .-e lut r\\ vain qu'on lui oirrit,
en l>^.*]r), le ^rade <ie lieiit<'ii;ni:-i'.'k>n-"l.
11 avait éjHiu-é en 1><-S»», «ii I- lanciie-tv.nité.dtMnoiseUe Palmyre-
Suphie de Hucln'jean. «luul il eut :
- 10.") —
niim-liis-Nii-oliis-Sylviiiri Jai-iiuiiiut de Prodle qui, de son tnarïatire
eii i«r»« ave,' M'« de C:dTnrollt, lîlie du comle de CuITarclli el de
Miiiie 1.0 Clerc do Jui<,Tu'', a eu deux lils et deux filles.
H <'>t ilil plus luiiil (voir au »' i]oi;ré do liliiiHoii) i[ue Nicolas eut
deux lils diinl l'iiiriL', C.lnude Xii'olas, a couliimi! la liescendance, et
j'HJDiili- i|ui' le sci'oud. François, nélt'-lo cliof d'uiio autn^ hranclie.
(le di-niier, hMhcIh'! jmx iritouilaurcs, a en do son mariage avec une
di'inoisollo '11' La lîroix, le iils <|iii suit :
Louis, ouloru'l dn I" des lanciers, luignol avail fait ses preu-
ves pour l'Ordre de Malti.', lorsipic la Hévolulion dëlntisit cet
Oiilr.-.
Vieiil i-iisuili- Cliiiide-Cliiirles, liaroti Jacquinol, lieutonant-géné*
nil ili's armées du Itui. Ili-aiid iinicici' <io la 1^%'ion-d' Honneur,
ooniniaiidaiil de l'Ui-drc rojal et (uililairo do Sainl-Loiiis et pair do
Kraniv. Do sou luariafTO avot; denioiscllo d'Auesperguo, famillo
priii.-L.Ti- d'Aulriclie, sont piU'veruisdt'ux lils :
ChMfhs, pa'.'cdu roi Cliarlcs X, assassine lo âîl juillet 1830, snr
la |ilai-i' lin Cai-rousol.
Kl Anpislo, liaron .Incquinot, sDtis-prélet, andileur au Conseil
d'Etal, pèff d'iui lils et iruuo lille.
lit- l'itKSflAC ot di' l'itKYWfi<,t: do Lioncel, de
Lisle.
>T>>-^Ï, > Afi«i:*: D'aïiir ,iii lioii iriir[,viil armi:, lampMsé et COU -
'^— ."i roniiu il'di', iin'i.niiiri^'ni' de htiîl losmjïes d'or on psi,
^y y qiMlro M dcïli'i', i[iiiIrL' à «■■ni-stpr. (Armoriai manuscril
; , _ "^ - -, <li' Il Un 'lu ïvi* M ■ 'le, soiivcnl cit.i.l
I^iii- I.' ifr.-iii'i Ariiiurisl df Frmire. rct^istrodo Pé ri ^u eux, sous
If iiotn do i-'ranrois de l'royssiie, oi'uyor, seîynonr, tnanjuis de
ri-lr, idios sont ^iniploinciil : dur'ji-iil il un lion tlo gueules.
I.a i-iiururniil''' dn iiiinj «le coite larnillo avoi^ celui <le la grande
iii:ii-oii de l'l■e^^a|■ irKsclij,ninc, <;ite les frénéalogistes font dcscon-
dr. de- diii'sde liiiscot;iie, et l'ilcalil.' dosamu'sdi- c os doux mai-
>rin>. [lOiiveiM faire croire à une cniuniaiiaulô d'orif^ine.
I,iin,i ipi'il eu ^oil. par Ic^ alliauce.- di;-tiupiées qu'a contractées,
en l'iiiii'une. !;i launlle doul il >'a^'il ieî, i-l ]iar lo jugement de
luxiuteiino de noidesse retidn en laveur ilo nicssiro Hector do
- 106 —
Prcssac do Lioncol, chevalier seigneur, baron de Tlsie en
Périf^ôrd , par les intendants de Fiordeaux en 1666, le nom et
les armes ont leur j)lace mar({u/e dans le nobiliaire de noire
province.
517
VVVj
JIBHHTtniiBHBI
SUflQBiBmB
9
I )e I *HKV( )ST, de Salles, de Sansac, de la For-
ce, de Masdnnin, de(îensac,deTouchinibert,elc.
Ahmks : harf^iMil a doux fasoos de salile, aocompa^D'i^
di' six lUfrli-Uc*^ du niOmc .'i, i cl 1.
Maison (rancitMuie noblesse, distinjjuéc par ses
services et ses alliances, dont la filiation s'éla-
blil depuis Pierre Prévost de Salles, vivant en
iliO.
:»is
LllllililililltWfMIMiyfcWIIMI
Du Prrn ^MoHAMH, de la Grainre-Ncuve, de
Mau/ac. etc.
AiiMr<« : D'a/ur au lion d'arp'Ut, au ohef cousu de fruou-
IfS, «haiv'f d'un i'i-i>is>vuit d'ar^vnl accosté de deux etoilff
di' lur-nu'.
Dans un annorial dont le nom de rautour m'é-
cliappe en c<^ moment, lîpirenl sous le nom de
Morand du Pucli. les armes suivantes : lïniuv it Frpvo (forgent en
/*.7 / 7 '1 » tjn mit' tl'oi\ iitu'niiiii;t'fiift' t/f trois rt oilos du second rmnil.
Sous celui «le Morand, en IVri^.u'd, ileotTroy irEschavannes les
décrit : lyn/iir au rlit^vnni Jnr, ih'rnm^w/w ru chef de deux et Oh
A'.s' f/c nî''iHf\ ''t mfnutiif ifun" '■/' *^tlni\ nu rhefdo nirine^ chër^
//'■ froi^ //»i;;c-*,7//\ fA- \nl'!t\ ;.7 //■.v/.r tfunrtv'r dr yueules, à une
t /f f- /..r;.'' f.'/ /'.■// «/.v;- ;'.•;.'. *^i^'!l'* di-^liui'til' df baron de TEmpire.
\h\n< «•.•-. dernier»'^ .n*:iioirir^, IrMiiul d»i cli:imp nVsl pas seule-
mi iit b» mi''ir.«' «pic .i.ni>- I.'-i ib-ux j'i'tMuiéri's ri-di'ssus décrites, mais
|»lu-*i.'nrN ,1»'-* picci'^ i|Mi iîi.'iM.miî .*«'< tr.'ÎN /• mw ont des analogîeji
frappant»'-* «pu pi"i\i'ul f.«:ri' . iv '. .-tMf.T «pi»' {•••lit Morand, titré
l;n «n .b^ ril'.r.in .\ i\\ pa:l: ii* :"i 1 \ [.\:\.ù\-- ipii fait l'objet de celle
n
S: .■ 't. '']•■:: ^'. ■ t ..' M.r. •. •" !''■: "i' «i' \- :r 'ian-^ le franc qiiar-
i "^
. ". ^'r.\
f » ■ »
■ ■ « 11
«II* i
b'-
1 . "^
• I
•t ■ Il
MV ■ •' ^ r:i:-r. non un anoblissi
' \.«; •. l" r.'li r!---ait >ou vent des famil-
I • 1 1
— i07 —
Quoi (|!ril en soit, le-i Moran«l du Puch, avant 1789, complaieni
(?ran(l nombre do chevaliers do Saint-Louis, parmi lesquels cinq
frères, dont un général de hriga«io et un autre général <le division.
L*on sait (jue le grade d'offici(M' général conférait de droit la no-
blesse à celui qui y parvenait, et à toute sa postérité, sans qu'il fût
besoin de recourir aux formalités de lettres d'anoblissement, et
(juc trois degrés de chevaliers de Saint-Louis donnaient aussi la
noblesse héréditaire.
Hemoritant plus avant dans le domaine historitpie et généalo-
gique d(^ la famille, j'aurais encore, comme constatation de sa
noblesse, à rappeler que sept do ses membres ont été tués en com-
battant [)endant la guerre dite de sept ans.
Cette maison compl(^ encore plusieurs représentants, dont une
branche avait naguère jmur chef le général de division de cavale-^
rie Théodore-P]lie Morand du I^iich do Félelz, lequel, de son ma-
riage» avec une demoiselle^ de Foucauld de Dussac, a laissé un fils
qui est aujourd'hui officier de chasseurs à cheval.
^**^ Du FUY, de la Jarthe, de la Forêt, de Trigo-
nan, de la Gard(% de Barrièn» do la Rocho-
Joubert, etc.
Armes : D'or au ohciifi de siaople, au clief d'azur chargé
de trois floups (h lU, el. <ra|)p<''.s qui-lques auteurs, deux
créneaux d'argent mouvants du haut «Ift IVcu.
Au lieu de crén(»aux, ne peut-on pas plutôt y
voir un /r7Wi/W comme brisure? On trouve aussi sous le nom do du
Puv dWgonac : D'azur nu lion d'or.
Les armes, tell(*s qu'elles sont figurées en tête de cette notice, se
voyaient sur le château d(^ la Jarthe, conunune de Coursac, et gra-
vées ('galemiMit sur une ch»f d(^ voûte de l'église de cette commune,
fiourcelhvs dit qur ces mémos aruK.'s étaient sculptées .sur la
tour [)rincipale de la ville do Péripioux, la tour Mataguerre.
La famille Du Pny, noble (»l ancienne eu I^érigord, a rendu dans
les temps d(»s guoiTOS anglais(»s, t»i durant les troubles du xvi* siè-
cle, de nombreux et importants services à la ville de Périgutîux. La
lon;4'uo sjiile dr sujets (pii y ont occupé av(îc distinction les pre-
mières charges nnmicij)ales prouve >urabondamment la haute con-
sidération dont «'llr jouissait. De LiD) à lofil, on compte, (»n efTet,
dans la ville et la Oité, une trentaine de consuls ou maires de ce
— 408 —
nom. Li's iiiiiiiTs seuls y sont an noiabro do vingt, chiffre Ition >i-
{friillcalif quaiiri on so repiirlo ù ces t'-|ioqtii>â oii lus habitants tle
Péri^ueiix, oa possession des droits de ville libre, s'inlininintmieDl
eux-mômes cl iiominaii^iit loiirs iimiri's H consnls.
Mais C(! n'est pas siMilcmciit dinis la iiia^fiâlraturi; nitniicipsle que
la maison du Puy a donne di's sujets n-commamlablcs ; l'aniiép lui
doit, cnlro nulri's personiiagi'S nianjuiuits, un maréchal de cauip,
(^11 165'.), sous le replie do Charl.'s IX.
Cotto famille lieul par sos alliances aux maisons d'AbzHC, d'Aix.
d'Arnaud do la ftorie, de bi ftaume Forsac, di' Bejty, de Deaiijioil
Siuiit-Aulairp, de Iti-aulorl, de lieUier, de ItunniYuisc, de Brun, di'
Calvimout, de Cii^'nac, île l-'ars, do Ferrières Sauvobu'uf, de Cas-
ques, de JauborI, de Lasteyno 'lu Saillant, de L.'stradc de Conty,
de Munlardil,, de l'aty, de ta l'orte de Lissac, de Heilhae, de U
Itocbe-Ayinond, ih' Saint-Asiier, ilo Salifruae-Kéueloii. de Taill<--
for, etc.
t^n réparant à rérii>n(.'n>L une belle maison, il scrnil plus exaet >le
dire le bel luilel ipie M"" du Hanlx tenait de son père. M, Vr^
dérîc de Ganianson, rue de la Couslilution, n' i, les ouvriers oui
mis à découvert, enrbàssé dans ini mnr intérieur et enelié sons
une eoucJie de mortier, un écnsinn présenlnnt en relief deô armoi-
ries piU'lailcmenl semblabli's à edles ipii sont données ci-dessus.
iiu-oiileslableinerd de la l'amille du l'iiy.
J'ai dit pins hani «pic les dn l'uy iivaieni suce^-ssivement occupé
dans les xiV.xv' et xvi" sièi-les le' ]iie;nières elinr;;es municipales,
ce ipii fait supposer avec raison ipi'iU avaieiit dans la ville leur ré-
sidi'iice liabitnollr Anjoiuvrimi, ta déconverle <pii vient d'èlre faite
de l'éerissnn aux armes de la famill.'. ilan- ledit liôlet, permet de
eonelnre ipu' les du l'uy en nnt été aneiennemenl possesseurs,
peut-êlre les fondateur^.
Mk rrvLiMKrii. .
Ifs. nu rhfl rlinr;/-- (/.• ;/v./. /,i-.-;
r.iir >iii liun léoj
::' d'un coq ilc n
i'.iyhunuil, on Irouve :
• •i/nif'i/l-'-.-^ Il •iiinlredcgueii-
in> i ni II cal ion d'émaux.
— 409 —
Chantai paraît être le nom (juo revendique la famille ; on
trouve, en eft'et, parmi les votants, en 89, pour les députés de la
Noblesse, ainsi inscrit : Messire Louis-Bertrand de Chantai, écuyer,
sei^Mieur de l'uylinieuil, habitant do la maison noble de Cendrieux.
Dans le riocueil des titres de la ville de Férigueux, imprimé en
1775, on voit M. d(» Puylimeuil, ancien gendarme de la garde du
Hoi, chevalier de Saint-Louis, retiré avec pension. Sous ce nom
de Puylimeuil, ne doit-on pas y voir celui de Bertrand de Chantai,
ci-dessus désigné ?
^^^ Dk la HAMIKHE, de Fuycharnaud, de Maison-
N(»uve, etc.
Armks : D'azur au sautoir d'op cantonné de quatre étoi-
les do même.
Cette famille, sur la pn'^entation de ses titres,
a été maintenue dans sa noblesse dans la per-
sonne de Jaccpies d(» la Hamière, écuyer, sei-
gneur de Fuycharnaud, conseiller du roi ordinaire de son hôtel,
cornet te <le la compagnie d(? chevau-légers, de feu la reine, mère
di» Sa Majesté, et capitaine de cavalerie dans le régiment de Saint-
Mathieu , habitant de Saint-Etienne de Droiix , sénéchaussée de
Féri gueux.
Les la Hamière étaient qualiliés, avant 1789, du titre de comte,
et dans un inventaire du 2h janvier de la même ann('e, Louis-
riabriel comte de la Hamière est dit dernier baron de Nontron.
M. liibîmlt de Laugardière, dans ses notes historiques sur li» Non-
tronnais, mentiornu» un honunagt^ rendu au roi Louis XVI par le
comt(^ de la Hamière, pour sa terre et seigninuûe de Nontron (1).
l, VomIp fiitf lo V.) juin ITSt), |»:\r h lul et [uiissant seijrneup Loui»-G ibricl
d»' la Hami'Mv, cli.nalior, roiulo (!•• la Ramiorp, hriron de Champnier, seifrncur
(le Pi^^^'ul, olr., haliilanl au rliàleau do IMiyrharnaut, paroisse de Saint-Klienne-
l'^-Droux, du Tonlet et do Tras-hj-Hos, faisant partie du llcf de la Salominic, à la
rliarjro par ra«''pnrrur de rendre hommage audit veudcur sur le devoir d'une
paire de jrants blancs, moyennant S.tiOO 1.
552
— 410 -
De RANCONNET, d'Escoire (en Périgoni-.
de Noyau (en Hrutagiio), de Maiiroy (en Aiinisi,
de Sl-Médard (\d.), de ia Roehcgueheneuc «en
Bretagne), de la Marlière, de la Frosnay pu
Bretagne), de Loiibonnière, de Folignac, etc.
ARMKâ : De gueiilos A la fasce d'argoiil, surmouloe d'un
taureau d'or passant.
Le nom de Hanconnet rapiR'lIc le souvenir <lu célèbre» juriconsulto
Aimar de Ranconuet, second jnvsident au [)arlement <le Paris, au-
teur du Trésor dn In Inwjur frmii*aist\ tant ancienne «jm» niodenie.
né en Périgord, vers liiW, et mort à la lîastillc, en 1509.
Cette famille, d'anciomie extraction clievah-resque t voir le Xolii-
liaire de Bretufjiw, par Poti(M' diM'.ourcy», parait rtre venue en Pc-
rigord avec Jean tic Brctagm», vers liiO. En liii, J<*aii de Raii-
connet y était établi. Il eut pourlils l*ascal, ipn' épousa Margufrile
de Belcier. De ce mariage naquirrnt trois llls, dont Tainé, Franvoi>
de Ranconuet, seigneur d'Escoirc, s'allia, en lôll, n Hélène d'Ab-
zac de La Douze, qui le rendit père dr HtM'trand, marié, «mi 15i0, à
Catlicrine do Gimel. CiClui-ci lut père de Joscpb, mari t h* Catherine
de PolignaciHaïcid dr Hcîujamin, clievalier, seigneur crEscoire, il«*
Polignac, de ijjnbonnières, de Mjmuov, rtc, tpii, de sjhi mariage
avec Aniuî tl'Espaignt', eut, outre ipiatrc lilles(|ui enlrèrenl, l'iine
dans la maison de Tt)ïicliebieMl-(UiM-moid de Monsec, le 11 janvier
lf)?30, et les tn)is autn.'s «lans L'ell.s <b* tfir«»nde, de Bessou el du
nous(piet. Fraiicois-Lonis de Hancnnnet. écuytT, seigiu^ur d'Escoin*.
<leMauioy, d»» Saint-Médju-d el «le la Hoi-ln'guelieneuc, lequel fut
maintenu ]iar arrêt du parlement du tl septiMulirc! iW^'l dans la
j)lein<' jouissancj; de n-ltt* d(M*nière terre, c<»mme Iiéritier principal
deduy Ib'nri «le HourbiMi, niar«[iii- de Mdauzi' (l), marié deux fois :
i" en !<)<)*), ave.' M.ir^n Til»' d*A\ili<' «le Mrrnardières, etc.; li" en
1700. avci- lleiirii ll«'-( !!nrl.'lli' ii'Ii;;nti'l'..rt di' Hru/.ac. C'est du pre-
mier niai'iaj^i' «pic ii.-ii|uit Aiituinr iîi'iii'* lii' Kaiieunnet, page du roi,
l'ii KV.i'.l, h« pi,'| i'>|i iii^.i. 1 ' ir» jaiiviiT 17:^1». Jac«pietle de Royer de
Kresnay, rtc, dont pi'ii\ itu'enl «Inix li!^: Ir >renntl, Louis-René de
Hani'nnnet, né h' .'» déi-railire 17:î'i. qu.ilill!' ennite ib» Noycm, sei-
I II «'^i <iit.li!H S mm!- \lli!^. 'j'i.' iii-'lnii'-i i\' r«iu--li--lii*nf. d'* (îironde, d«
Hossou >t ilu hoUx (ii'-t riii'"iii (mil ■« -j.iiir- -i ' iir.-: il>--«'-'Mi<i uilâ a|i|H.'léi à U
PUi''i'rs'5iim (Ir H.'uii ilo riOurl«'in-Mtl lU/»-.
gneur d'Escoirc et marié avec une demoiselle d'Aydie; c'est de ce
mariage que na({uirent trois (llles, doat l'une fut la marquise de
Saint- Aulaire.
"^ De HASTIGNAC (Chapt ot plus anciennement
^!!=^3^-^----?ra Cat (1) de Laxion, de Puyguilhem, de Mansac,
^^^t^'^-" de I .age-Audiiil, de la Germanie, de Jalhez, de
^j^-» ^ li\ Joiicliat, <iu Fougol, lie Coulonges, de Peyri-
'^ '-- pnac, di! Nuiitouil, de St-Jory-Lasbloux, de Cop-
^_^-«^^ e"ac, elc.
^■aa^iÉàii^^ Ahueei : D'nzur nu lion d'nrgent Umpaisf, arméel cou-
Devise : In Doniiif> ron/Idn.
Cette maison, qui parait descendre des sires de Cliabannais, a
formé plusieurs branches dont l'une, venue fiu Limousin, s'est éta-
Jilif en Périgord dans les premières années du xiv" siècle.
Elle compte parmi se:* ancôtres un prince de l'empire, évoque de
Limotres, de 13(i0 à 13itO; un juitre, de Bazas, vers U98; un ar-
chevêque de Tours, en l"2£, non moins reeommandable par ses
vertus que par ses talents. La libéralité sims bornes de ce prélat
lui mérita le titre de /«'■/■(? du peuple. Outre ces grands dignitaires
de l'Eglise, elle a doEuié des ehevuliers des Ordres du Roi, dos
gonverueiirs de provinces, des conseillers d'Etat , d'épée, des
marécliaux de camp. îles lieuti>nants généraux d'armée, dont l'un,
btiilli de la liaule .\uvergne, chevalier de l'Onlre du Saint-Esprit,
se distingua par sa valeur dans maints combats, entre autres, l'an
lo'Ji contre les Croquants qui avaient levé, en Limousin, l'étendard
de h< révolte. L'Iiisloricii de Thon l'appelle • un homme (fini cou-
rtiije iiifiili'/'iltle. »
Los meilleures maisons du Périgord s'honorent d'avoir pris al-
liance avec ci'lle (le Chapt de Hastii;nac.
Cette famille a été mainleuue ilaus sa noblesse par ordonnance
de messire <le Montozon, subdélégué de Pellot, commissaire
député ilaiis la généralité d(; ( iuienne, du 6 décembre 1668, et a été
'1' Sun nom Aiir'ii'n efl CM ou l^hnl. Ce n'rsl qiio depuis le milieu du i
oie i|un Jr.iii <UimI, l)uili<'mr du iicjhi, Eicignmirde lUsIigiine, Cl lii raroille oi
cciuslumiiiciii i^clui ili' ChapI de ilaMignac.
représdilL-edaiis lonti's sus branches, aux iissomblécs île la No;iles*e
flo 17ny, H PéritriiiMix. a Au-.'iuiIùitic t't à Saiiil-Yiù-ix, sous les li-
tres de chcvalirrs, uoiiilos ol iiiiinniis.
ItK UAVILHON,
<ie Itiissi.li, lie ViiTiinl. .Il-
^inv, ilr l'iiieyrolles. do
\o ( oiiiinoiu eim iil dt
VV ^
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Mil r
■ l^'M'i
1,1, ■lit r.vM'Iui.tvIal,
'oii eroit orifrinnire du Ilor-
S,irh,biis iI'iTipor,|i ilejHiis
■ii'i-e il l'té pi-OSijue lonjonis
1rs Itavilhoii reeiil à AbbevJlli-
If rerite de su inain, un laisspr-
I snitf, j'i l'efFel de reni[>lir une
|i(iur I,- jinys de liiiyonne.
villinn, i-hef Jilors de eellc inai-
'■,iis, (Irviiit iiiariVbnl de ramp
ibê coniiiieiiilatniri' de l'HhbHVf
,'1 li'S ,'i!ji[ aiilri*s nionriircnt à
p'ii- i,irs, t;i l'miiille ti i-ontiiuiè
,iiL|)1e plii-iciirs {fonvemenre dp
- >}.■ S^tinl-Loiiis; elle a (touat>
, il rsl dit iprin! de ses mem-
liri.-dr lii'ini', diiE i\ son niérit«
■ni-, '.pal d'-Sarlat. Dans la liste
I, ' r: M'it ru .-rfrl nii nom qui,
ll.i'ri , M-iiible eoiilirnier cette
t';iir,' rrnianpirr i|np, s'il y I
- Ir f.ind ri dans les pièces qui
aii.'inir ri->~i^Ttiblnnce avee le
diilVTi.,-..i
de .-bi'vali
•- a~-:-;iilil,'r- de la Noblesse
d ■ ITf*'.". a\r,' la i|nalillcilion
Du HECI.Urt IIE GArîEAC, de Solemnieu,
lin Mn;.bt'rlier , d'Atibenie , lie Fuyfoleaii , du
llroiiil, île KiUi^LTCS , ilo Sibiou,, de Polignac,
lie lu Vîilollc, lit' flHpcar, dp Lespinasse, de St-
Miiyme, do Lasi'uiits, de In Karpp. des BorJes,
de la TiiUli'ri's, de (^liHdau , dp Gabian leii Li-
niuiisiii (il en l'éritîord),
AimEs : IVozur » Irois rhabols <rargcnl.
Ukhsk ; Eliaoi iarlasas, sfiaper /tpc/usus.
Ces nriii(.*s ironi aiu-iiiie aiiMlofrif avec cidlcs qui sr voient dans
11' ^rniiid armoriai di' i-'i-iiK-c i n'f,-isirt! de IVri/ucuxi, sons le nom
di' Pirrn! du Kei-lus, ('fiiyor, sci^niiuir de Lespiiiasse, conseiller
du rui cl irliL'vaiii'i' d'Iioiiiieiir. Elles y sont décrites ainsi : de
!/iii'ii/i-s an chi-vron (}'iir<jeul, iiecompitgnv de livis roses dor.
(Ictle l'aniille, dont le nom patronymique est du Reclus , svrnil,
d'a|in's Laine l'I MoRd d'Ilaiilcrive, ortfpnaire du Poitou. Le pre-
miiT sujet dont les fréiiénloyislos nn-ntioniient l'existence en Pt'-ri-
lîoril y imrait 'laiis des lu-ti-s de li6(5 il li7H. C'est â partir de
celui-ui (pi'ils dressent n:ie filinlion suivie jusqu'à nos jours.
Les du Heidus eomptotit plusieurs co.iseillcrs bu Frésîdial de
IVripueux, riout un pourvu de l'onico de clievalier d'honneur le
14 janvier iCM, et nu maire de lu ville eu lf>44, également coû-
M'iller du roi an l*n''sidLai.dont Iczèie et le dévouement à la cause
royale, pendant k'S troubles de la Fronde, sont rappelés dans la
Liste cliranologique des Maires, publiée en 1873. — ils onl donné
au,ssi il rarmi'e buu nombre d'ofliciers et à l'Eglise jilusieurs
sujets.
Trois ordoiuiancps de maintenue de noblesse onl été rendues
en laveur de la uiiiison du Hectus. L'une par la cliambre souveraine
des Francs liel's, le 26 avrd 1070, l'autre par le conseil d'Etat du
roi le 1 i avril 107:!, et la troisième par M. <le liezons, intendant de
In (.'énérnlité de Bordeaux, le 4 janvier 1707. Fin 1789, parmi
les votants pour les députés de la noblesse aux FA&Ia généraux,
on voit ainsi inscrits : Messire François de Kcclus, chevalier,
bftroii de (ja^reac, seifineur dudil lieu, de Lcspinasse, de Cablan,
etc., et messire Jean du Reclus, chevalier, seigneur de Chadeu et
de Tuilléres.
Je ne veux pas terminer celte notice sans rappeler <(ue l'un deB
membres de la l'auiille, i icné-Amédée du Reclus, baron de Gageac,
nommé, en IHW, uicndire c.orrespoiiiianl de la Société d'agricul-
tiire, sciences et arts rie Ir Dordo^ne, composa i c«tte <
une épltrc en vers qui u'fîât pan seulement l'innvre d'iin channitiil
poète, mais bien aussi colle d'un vrai patriote.
HEDON, des Verpiirs.
AliMES : l>'.iznr l'i uuc ra^tcf
besunlx d'urpiMil rutip-s L'imi <
', accompagné» d« DMr
lier cl quatre CD pointe.
C'est ainsi que res armes sont dL-critfls dans \e
I grand armoriai do France (registre de PM-
gueuxï et qu'elles se voient sur une lettre signée
Redon, écrite de Redon, à la date du 10 mai 1690, a M. Che\'alîer
de Cablans, maire de Férigueux. — Le signataire de cettre lettre
était major des inili<-es en 108!).
L'analogie des armes ci-dessus avec ik^lles indiquées plus loin
il la notice Sniiit-Yi-ieix de Jtodoii, ir> , -■semblerait faire croire
que, sous ces deux noms, il n'y a qu'une seide et même famille ;
mais, dans ce cas, quel est le nom patronymique ? Elst-ce Sainl-
Yrieix, est-ce Redon 1 Dans le doute, j'ai cm devoir en faire deux
articles distincts.
Limagnes, île GUne,
Ue HEP.MER, des
d'Antissac, do la Tour.
lie \T<i\i étoiles d'or rangi-es en lïisce il).
Le nom de Régnier ligiii-e dans les listes des
familles mainteinies dans leur noblesse (période
I718i, et dans celle des votaiils à Férigucux pour las
e l'ordre aux Élnts g.'-nêranx de 178»; on voit ainsi
Mi'ssire H:irllirl.'i]iy ile Hivulcr, eliovalior, sfigneiip des
i. Iialiitniil «f[i SUR ili di-an t\c:^ Liinagno^ , |iaroîsse de
— 415 —
Thiviors , ot messire Charles Hejjnier, chevalier, seigneur de
(liane, «TAntissac, de la Tour et autres lieux, ancien capitaine
comniandant du réj^iment de Navarre ^infanterie) et chevalier de
Saint-Louis.
^^^ De HÉMONDIAS (Chapiteau), de Guissale, de
risle (rp^spagnac, du Vignau, de la Jomerie,
du Hreuil de Fayard, des Flânes, de la Som-
nierie, de (ihevalieras» du Kauriat.
Ahmes : D'azur à trois étoiles d'or en fasce , accom-
pa{?nécs de trois chapiteaux de même que le troisième en
pointe, soutenu d'un croissant d'argent.
Otte famille est menlioiuiée, dans les documents historiques de
TAngoumois, a partir du xvi" siècle. Pierre Chapiteau^ seigneur de
Rémondias, fut élu maire (rAnjcoulême en 1570, et échevin, dans
la mémo ville, en I57i. Son fils aine Denis Chapiteau, écuyer,
seigneur de H(*mondias ri de Tlsle d^Espagnac , fut également
maire (rAngouleme eu 1586.
Eu 1035, Salomon Chapiteau, écuyer, seigneur de Rémondias,
assiste en personne à l'assemblée des ban et arrière-ban de la no-
bl(\sse d'Angoumois, convoquée , sur Tordre du roi, les 1" et 2
septembre de ladite année.
La famille a formé deux branches, dont Tune, dite de Rémondias
» du nom d'un fief qu'elle possédait dans la commune de Minzac,
canton de Monbron), la seule qui Subsiste aujourd'hui, est fixée en
Périgord depuis le mariage, en décembre 1860, de son chef actuel,
f ^harles-Marie Chapiteau de Rémondias , avec demoiselle Marie-
Félicité du Bue de Marcussy, fille de Henrj»'- Joseph du Bue de
Marcussy et de dame Jeanne-Marie-Elisabeth de Montozon de la
iiorde.
De ce mariage sont issus un fils, né le 17 juillet 1862 , et trois
filles.
La famille de Rémondias a été maintenue dans sa noblesse par
d'Aguesseau en 1060 et 1007, et six de ses membres ont voté aux
Etats généraux de 1789, dans Tordre de la Noblesse, en la séné-
chaussée d'Angouléme.
- 410 —
Du REPAIRE, do filrdal iDurand».
AHMt> : l)*' ^'iioiilos à lu fascc (l'arg«iil.
Lo nom qui j)ivcè«l(» crhii do du Ropaiiv «le
(UiMlat o>[ DriiVM), ainsi (jn'il est rialili par la
j)ro(Mirati<)n nntari»'*»' ({Ui» « iiii'ssiiv Piorn* I*u-
raml, rcnyor, seij^nt'nr du Rrpaiiv, anrioii rapi-
taiiio d'infanteri(\ clicvalior «U» l'ordri» royal t»l militaire do Saint-
Louis, linl)ilant (mi son i*li;itoan do (ilôdat , j)aroisse do Sl-F{al»ior
llVrij^ordi •), HMMit <!»' <• haut ot jmissanl soiî^noin* [uossiro Duini-
ni(pn'-Fran<;ois do Kt'lrîz, rlirvalior, soi^nour baron do Foletz ol
autros j)la('os. liahilant on son ch.doan dr oo nom, paroisso «l'Au-
has, )> proiMiration à l\*Iïol <lo lo roprôsonlor on 17H1) aux assoiii-
hh'os i\o la nol)h*ss(^ du PiTiji-oril. iVoir anx iircouralious."!
Le nom patronymi(pio du Ro[>aire étant indiqué Duranil.
on est porté à oroiro ([uo l(vs Durand, du Rirlus, du Hv-
pairi', oto., incrits pins haut, n" "2^2, lormout uuo soûle el
mémo famille . Toutefois, je erois il(»voir faire remorquer que k
ditïérenctî de li^urs arun^s vient eontrediro eette assertion.
ôGU
^lîïFîS^
I)K REVEILLON (Jkax). PIvéque de Sarlnt de
1370 à 1305.
AitMLs : I)';i/.ur ii trois martiaux, à et 1, âurmonlc d'un
l.iinhol de ^Mii'iiU's.
Noble fannllu dn INiiton.
Ci'ost sons lo ^'•onvi-niomont de col «'vêque que
le saint Suaire do (Jladouin fut porté à Toulouse.
Cet évocpio motu'nl à l'ài^e do 107 ans.
r.jii
^mmmm^
.■^.. ^
■ IllMIll
.M.i*i
lilRATLT, ib' Laigaudièrk, de Naîntel, de
M<*snil. «lo Li-^b*.
Vi:mi - : !»■■ -iitiilt-î ,1 la f.isi-e d'azur bordée d'argent,
• li.îi-- »• «!<• ii'oi< ifiiirii- iii\ d'f>r. .ii'ronip.'i^riiée d«' iroiit croix
.iiii>:-ii-o d'il!'. [''.■[•[-•■•> ha/iii df Li (iiilissonnirre.)
ir.ijiiv- b- iirniii! Annnrinî, rllos soûl iléeri-
rlit'f cnu<n I In /tir rhnr'j-- 'A- //•'.- /s Jn-.sn/jfs ilUr.
:-jo.^ o
- w —
D'après île vieux cai'-hpts de ramillc et une liasse de papiers con-
servât H la Llil)liotlièquc tiationule, seclitiji des manuscrits, sous le
titro j,'t'iRTal Kibiiull, en Nopiiinndie : De gueules à la fasce d'azur,
rhar'irù de trais besniUs d'or, occotnptigiiéc de trois croix ancrées
ifargi-nt .
Ces iliTnii'Tcs, bien que fausses, ou du moins à enquerre, puis-
que l;i Ijisco d'azur repose sur nii fond do gueulos, ce qui est une
lii-n'-sie en matière liéraUliquo, où il est de règle de ne point met-
tre couleur sur couleur, ni métal sur métal, ces dernières, dis-je,
soni relies qu'a conservées en l'i'rifjord la branche deLaugardière.
Kibanll est le nom patronymiijue de colle ancienne famille, origi-
naire de la XormaïKlie, où lu branche ainée s'est éteinte dans la
persoime de Hibaull de Naintel, qui fut gentilhomme ordinaire du
roi Louis XVI.
La brajiche cadette passa en Anjou el à Saint-Dominique, et
c'est d'un de ses rameaux, dispersés par les événements de IlHi),
partie en Herry et partie dans l'Aunis, que descendent les Rihault
de Laugardière établis à Nonlrou (F'érigord) en IH12 (1).
A l'époque de la recherche des nobles de la générahté de Rouen,
de IHtiti à Kî'JO, la maison de Kibaull a été maintenue dans sa no-
blesse.
De RIBEYREYS, de Courbeffy, de la Bastide,
de Saiiit-l'riest-les-Foufjères, de la Salle de la
Meynardio, do Ste-Marie , de la Feuillade, de
Far^j'cs, de Chauffour, de Sourzac, de Nouzerines,
etc., en Périgord, en Poitou et en Berry.
de gueuli's, celui ilc la poinU pasunl.
La maison de Ribeyreys, noble d'extraction, a donné son nom A
nn cbiiti'an el leire situés dans le haut Péri^'ord. Elle a produit
plusieurs personnages distingues par leur mérite (Moreri.)
(I) Lu dernier reprcaentaj
Hibaull de Uiigardiére, n
ville, le l(i avril IBa7, laise
pour riiialoirc de son pays
révèle à chaque page.
iranch*, en Pcrigord, Pierre- Henri
mars 18U, est mort dans celte
œuvres lillériircs pleines d'inlen't
itimenl palriolii|uc el religieux Bi
87
— 118 ~
Bien que la Cliimays-DL':îbf)is ru]ii)<tll(,' i(u.;, p:*r contrat *lii H juin
IIHH, Louis <liî Itihisyrovn, vidaiiin lie la ville du p»);* 'If C Jiiilii'lTv
etdi! St-1'piest-lo^-Foiigêro.s, ill (îLissionelûbuinluii à Joaii la l'We,
cliapelin do CourbolTy ut di; St-Priosl-lcs-Kougôros, «lo ilîines iknil
noblo Ai'iii'iriil du Uiheyii'ys, sou ]i.Vi! t;l ses iitituiii's, joiiissaiL'iii.
ce };éiii'talni^islc ne donne la llliatioii suivie du la r»mille ipn* depui-
le milieu du \iv° siùdu.
Sur la produi'tiou du »i-ri lilic», la iiiuisou <li; l(i)>ryn>ys, qui >
formô pliiriieurâ lirumlies o.\ riiiiiiïaiix, en l'ôriirurd priiicipaipuitiil,
et eu Poitou et l'ii Uoi'ry, a r-tti luaititciiue daus sa noblesse de née
par divers aiTùls et ordoiiuam^trs, l'uti-e autres, par urdoiiiiaiiees de
MoiitoKuu, subdélé^ué de l'ellot.iiileudant dcliiiieritie, le i iiovtin.
bru lliOli ; doux an-èts du parlemeut de Hordeauv, l'un du 17 février
1610, l'autre du 90 .jiiillel 17;tU, et u'utbi uu arrèl du la Cour dts
Aides, du8aoiU17;)l.
Aux Klflts-ljénéraux de 17H9, elle h ôlé ri'préseutéi.' à l'éri^ueux
par messiro Elle do Hibeyreys, iln^valier, siri-îueur de Fartres ft
autres lieux, liabitaiil eu sou cliàteau de Kar^^es, iiaroif;âe de
Vanxains, et par niessire >leari-lJourges de l{iln'yrcys, écuyer,
seigueur de Laaiberlic, aiiL'ieiienicierau ré;,'i[iieiit d'AuiiU, liabitaol
eii sou ebàleau do Mi-yiiissoii, paroisse de St-Aquiliu, é(;aleiueul ea
Pori>^oril (voir aux ]ir()uurutiûiisi, et poiu- jdus amples délaiis, If
dieliuuiiaire de la Clieuays-Llesbois, où l'eu voit que dès le ST'
siècle, le titre de baron de Courbeffy, et au xvi" celui du liinrquis
de la Itastido, étaient porlés par la raiidlle de Hibcyreys.
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ti-tif
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du Mii'U. aeifriiei
Hieii delà CouUu
Du HlKl", de^ Itieii. d^-s Hives. de Marsuscit.
■ U- I-espinasse. île la Ciniture, ele.
AiiMi:- : KcMi'U'l". .lui 1 <-l i. d'ntnr ù Iroi* cIoOm
rar^-'tii : .<iit i <'l ^1. •-,Ml<-niuiil il'.izjr à (rvis cpëcs d'«r,
I1.imtir<viiiilt'~. l'I t'.iii>.-''<'S l;i |i(iiiitc fil tinut.
Certe l'aïuilli-. ({iii parait oripinRire de Péri-
^■iieuv. a été anoblie daus la peisonne de Pierre
de> liive-^. |)iir Louis XlV.aii mois de juin 163S,
de uoinbriiix sorvji-cs rendus par lui et son
il-P
li'-pulés aux Klals-tiénéraux de 176V,
. ilaiis II )i.lri' de la N'olilosse, * le seigneur du
eur ibi Itieu de Mursaguel.
— 419 -
Par la mort du jeune lieutenant de chasseurs à cheval Alfred du
Hieu de Marsaj^uet, rhevalier de la Légion-d'Honneur, tué dans la
dernièrt; fcuerre avec la I^russe, et par celle de son père Alfred-
Charles du Hieu de Maisaguet, ancien capitaine aux chasseurs de
la garde, chevaiicT de la Légion-d'Honneur et de St-Louis, déinis-
sioniiainî rn iH.iO par refus de serment, la branche ainée dite de
Marsaguet, s'est éteinte, et l(»s terre et chcâteau de ce nom ont passé
à la veuve de ce dernier, et de là à sa liile, mariée le 10 février
IH^f), à Charles Iloareau de la Source, membre du conseil général
de la Dordogne, lequel parait être issu d'une branche cadette des
Hoareau de Gourcy, noble famille originaire de Normandie ; une
autni branche du nom de du Rieu de Marsaguet subsiste en Péri-
gord. Son chef était, il y a quelques années, maire de Vergt et
représentant de ce canton au conseil général.
r>6i
Du HIEU de MeynadiÉ; de Cumont, de la Rou-
quette,de St-Salvadou, deSt-Beauzille, deGines-
lon, de la Lantarie, du Gros et de la Barthe, de
Maisonneuve, de Fargis, comte deMesnil-Habert,
baron de St-Michel deLanes, etc., en Rouergue,
en Languedoc, en Agenais, en Lorraine, en Mire-
|)Oix et en Périgord.
Armes T D'arpcnl à Ipois fasces ondées d'azur, au chef de même chargé de
trois npurs de lis d'or. Gouroiinc comtale. Supports deux lions.
Getle famille, dont le nom patronymique est du Fiieu (ou del
Rieu, en latin de lUvo) remonte au commencement du xn« siècle
et établit une lilialion depuis l'an 1300 jusqu'à nos jours.
Pour constater, par titres, la noblesse de cette maison, il me
suflit de rappeler (pi'un Jean du Rien (it ses preuves au F^rieuré
de St-Gilles, en 1019, et ipi'il fut reçu chevalier de TOrdre de
St-Jeande Jérusalem, le \ août 1G20 ; qu'un Pierre de Rieu fut
nommé gentilhomme ordinaire de la Ghambre du Roi, par lettres
patentes du 1i juillet 1022 ; ciu'un François du Rieu fut chevalier
de Malte en lOGS ; <pie la famille a été maintenue dans la noblesse
irextraction par ordonnances, en 1068, de M. Pellol, en 1679, de
M. de Résons, et en 178i (le 31 janvier) par arrêt du Gonseil d'Etat
du Roi ; et eniin, qu'en 1789, Antoine du Rieu de Meynadié, écuyer,
a ilguré dans les assemblées de la noblesse à Agen pour Féleclion
des députés de l'Ordre aux Etats-Généraux.
— -i-m —
Im !)raiidi(i (Ih co nom, vi^niii! dii l'Agennis, s'est (Isée (Jéliuilive-
mciit en l'érigord par le iiiiiiintfL', im dale ilu 9 févricp i8N6, Je
Knmijniri-Josoiih du Uieu ili; Mcytiiiiiu'-, loi|uel tenait dtgn h notre
[irovidcn jinr sa giand'niL'rp, Madiuno de Corsa lode-du-I 'ont, nt'-t; ik-
LaiirirTi', avec Mani;-Anne df (IiirboiiniiTes de Sl-Brice.
S'jnl issus de ce nuiiinfîe, di.iix lils : Ariiani et Andd, le 1" ni- î\i
^0 0(^lubl'e imi), el le :2- né )<- ^1 auùl IriiSIS, et nne Itlle Un^ilte,
née te "Juillet IS'JU.
le Reilliacl, Jann, Évdqiiede
iriilo i-t i b bftnlura d'azur
■l'or j>DSt'4 :t, :) cl 8, qui m
S'il est vrai, ainsi qite le dit le chanoine Tarde, que Jean de
Hoilhîio est .lean d'Alixac, ces armes snnt bien celles qui doivent
t^tro iilli'ibnées à i'i<t évèi[iie. lei|iiel mourut le 1" avril 1529, après
avoir gouverné eiiviron onze mois.
llKltlVKIÎAlN. de la Horie, du Pont.
\>iiii ■" : li'.t/ [1- .1 ii'.iii Tii.i-iiniM d'argent pâté* X'aa mu
iiiliv. 1- |>r.'iiii>T ■'! !•' ili'niiiT l'anlournA;!.
I ',;'■; aruii'-; tî^-iu-i'iil aiu-ii dan* le Graad Armo-
i.il r/> /-'r.v.jF'- rej-'istre de Herperaci, sous le
>>iii d<- .li-au de Kiverain. iinatillé écuyer, sei-
iieurdu'lit lieu. .\li!i:i : sous eelui de Philippe de
Iliveraiii, éi-uyer. '-i-i;:ii> iir di- 1;i Itiirie el du Ponl, elles sont;
l\irli. ni /■'. aiii-ii .[u'il \i--y iT-'-tre dil. ft on :»•, d'or à un ehêna
do siii •l'I--'! lin /l'/Cis'.'» '/■' IM ■»)■' /•■•^■- ••Il ■aiiilùir.
— 421 -
^^■^ ROBERT, crAlfous, de RoufTiiillac, de Mau-
pas, de RoufTetie.
Armes : De à un lion de sur un quartier de
l'ccu, formant l'angle sénestrc de Ij pointe de et con-
tenant un soleil de au chef d'azur , charge de trois
étoiles d'argent.
Ces armes sont relevées sur un testament fait
n Montpon, le 18 mai 1721, par noble Pierre Robert, écuyer, sei-
^'neur dn RoiifTaillac.
Les j^'entilsliommes verriers de ce nom babitaient la juridiction
rie Montpon et particulièrement la Double.
Noble »Iac(iues Robert, babitant d(*Saint-Marlial-d*Artonset, était
hommaj.'-er du sei^'n(*ur cbàtelain de Montpon.
En 1709, vivaient à Belarbre, paroisse de Servancbc, Isaac Ro-
bert, écuyer, seig^netir rrAIlbur, noble verrier, marié à Françoise de
la Croix de JovcUe, et Tbérèse Robert, fille do Daniel Robert,
écuyer, seij^meur de Montpon et de demoiselle de Villars.
^^^ De robinet, de la Serve, de Peignefort, des
Gi*anges, des Combes, de la Barde, de Plas, de
Nabinaux, de Cazeaux, de la Paye, du May, etc.
Armes : D'ar{jronl nu lion de gueules, à la tour crénelée
d'or ou d'argeiil.
Dans les ju^'ements des intendants de Bor-
deaux, portant maintenue de noblesse, recher-
ches de 1097 à 1718, figurent les Robinet de la Serve et de la
Paye, et dans la liste des votants poiu' les députés de la Noblesse,
aux Etats-Cénéraux de 1789, on voit inscrit à Périgueux : Messire
Fran(;ois de Robinet, chevalier, seigneur de la Serve, et à Angou-
\riur j)lusi(Mirs membres de la familli;, sous les noms de Robinet
de Plas, comte de Plas, seule br.iii 'ho existante de nos jours, de
Lignères.
M
DeFtOCHE.dcla Veysi
Cavilliac, il'Andritiioiit, viv
Ahhes : n'apgpiil .i irois roch
, de PiiîToper, de
CVrtl iiiiisi qu'elles sont sculj)tées, sur pierre,
au plafond du ]i!i1icr {irincipal d'une maison si-
tuée en l'iici.' île l'ancien liôld de ville de ï'éri-
gueux, place dn Codoir, maison dont il ne reste qu'un escalier di-
la Kcnais-sance Toit admiiii par le?; «[vliéologues. Ces ai'Uics iii'
font-elles pas présumer que les de Hoclio sont les fondateurs de cette
maison ?
Sous le nom deRoetic ilii Pierail,on trouve: D'azur aucberraa
dor, accomiiagné en chef de deux ëloilo.'i de mi'iae et d'un rocher
mouvant de la pointe do reçu. El sous le nom de Hoche de tii Tu-
(îues : De ijuoulûs au rocher de huit coupeuux d'argent et deux oi-
seaux affrontés de même, Jjerquelant un cœur d'or ; au chef cousu
diizur chargé do trois étoiles d'argent.
La famille de Hoche n assisté iin\ nssernlilées de la Noblesse du
PérigonI ; et, parmi les votanls pour les députés de l'Ordre aux
Élals-riéiiérauxde 178!), se voient ainsi inscrits ; Mossire Philippe-
Henri de Hoclie, écuycr, seigneur de Pujro}r''r, eapitaine-uominaii-
daul de la compagnie des greiiiidierH lin régiment de Saiiilonj^e,
chevalier de l'ordre roynl el njilitaire de i^uint-ljouis ; messire
Josej>h de Hoche, écnyi-r, seigneur de \i\ Veyssiére ; le chevalin
de Hoehe, et le seigneur île Roche d'Aiidrîmont.
De LaROCHF.-AYMON. de l'rcmiUac, d'Eis-
an lieras, du CJUiteau, de Saint-Antoine, de ta
iidtrie, ilu Vcnlier.du Plaiilier, delà Rivière,
1 la Hr..u>se, de I.es|iiuasse, de Ift Jarthe, du
ii< uil. de la liuussie, des Kssarts, etc.
\ iMi:4 : ]>'' <iilil..' «tiii- ilVloiti-*, (iii iiiolcn«a riépann
'!> iiii Uiiii il>' iiii'iii' .;iriii'-i.'( liiiiiLis-ii' il-' (.'jeu II-». .4 //m ;
iilir-i .iiili-iii-- ;'j'.uii-iii 11(1 ■irh -Il l'-rlur'-d'r(ttri>ii.
■.\ iijui-iii p|i> hi H.ieSi'-Aynuiu. d-inl phisieiirs
.■l;d.!i.-. d;i:i- [<■ ![.iurlii,Mui;ii>. rAuvergne. Il
1 l't 1<- Iti'rry, rrrunul'-. dit (~^<iuivelles, à |tlm
— 423 —
do sept sirrh's. De 1100 à 177(), elle a formé niio chaîne de plus
de H(3 ^vénérations.
Le ^'rand nombre de ses terres, dont Tune de son nom, située
dans le pays de Comhrailles» au diocèse de Limoges, et qu'elle a
possédée jiiscpi'à la Révolution, était autrefois un alleu noble et
indé[)endanlne relevant de personne ; les plactîs éminenles qu'elle
a occupées dans l'Etat et dans TF^glise, et les alliances illustres
c|u'elle a contractées ne permettent pas de douter qu'elle ne soit,
suivant l^xpression de Tabbé crEstrées, qui en adressé la généa-
logie en 1770, du premier fonds de Tancienne noblesse de France
ou des Francs.
pjlle a donné à l'Eglise un abbé de Glairvaux et archevêque de
I^yon, mort en odeur de sainteté, (mi 1235 ; un évêque du Puy, en
1703 ; un cardinal-archevêque de Narbonne, puis de Toulouse et
d(» Hheims, premier pair et grand-aumônier de France, abbé de
Saint-Germain-des-Frés, président des assemblées du clergé, de-
puis 1768 jusqu'en 1775. C'est lui cpii eut le triple honneur de bap-
tiser, de marier et de sacrer le roi Louis XVI.
Et, à l'armée, deux chevaliers croisés, en 1218 ; un sénéchal
d'Auvergne, en ii72 ; un grand-prévôt de l'hôtel du roi Fvan-
«;ois 1*', tué à côté de ce monarque à la bataille de Pavie, en 1525 ;
un sénéchal de la Marche, en 1015 ; plusieurs chevaliers et com-
mandeurs de rordnMle Malte, depuis 1120, et un grand nombre
d'ofllciers supérieurs, parmi lesquels on dislingue quatre lieute-
nants généraux d*armée du roi, décorés d(î divers onlres et revê-
tus de commandements importants ; l'un d'eux commanda l'artille-
rie* française à la bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745.
Deux représentants de la famille, l'un de la branche des Essarts,
en Périgord, capitaine au régiment de Beaujolais, périt dans le fu-
neste combat deQuiberon, et l'autre de la branche de la Roussie,
également en Périgord, ayant été du nombre des prisonniers, subit
le même sort dans la prairie d'.Vuray, connue aujourd'hui sous lo
nom (\o Prairie des Martyrs.
Le nom d(* Laroche-.\ymon figure dans les listes des familles
maiiiteinics dans leur noblesse en novembn^ lOOG, et, en 1789, ilso
voit également dans celle des volants pour les députés de la no-
bli'ssr aux pjlats-Généraux, à IN'rigueux et à Bordeaux.
(*'*ttr grandi^ maison a i)()rlé 1rs qualifications de marquis, de
comte, de vicomte, de baron, et, sur preuves faites au cabinet du
Saint-Es|)ril, elle a été admise aux lioimeurs de la cour en 1769 et
17'J2.
— 424 —
(Voir pour plus amples détails, le Nobiliaire d'Auvergne, par
Boiiillot, riiistoiro généalogi(iu(» de la maison de France el des
grands-ofiîciors de la couronne, par Courcelles, le dictionnaire de
la Chenave-Desbois et Badier, elc.
571
mm.
'mm.
De ROGHECIIOrAHT, de Monlemarl, de
Tounay (Charente), de Gliand<Tnier, dof audca-i-
di^Iiarbazon, de Clermonl, de Jars, de Monti-
gny, de la Brosse, dt» Kontaine-Beaudau, de
Pont ville, du Bâtiment, de Jumilhac, elc.
Armes : Fascô, (nidc, ondeiitc d'argent et de gueale»
de six nièoes.
Devise : Antr ninn* utniœ.
Cette grande maison, issue des vicomtes de Limoges, a produit
plusieurs branches qui, toutes, se sont distinguées par d'illustres
alliances, de hautes dignités et d'éminents services.
Dans le dictionnaire de la Chenave-Desbois, de même que dans
riiistoiri? des grands-ofliciers dt^ la Couronne, par ledit Anselme el
et Moréri, il est rapporté tpf Ainiery I" du nom, vivant au com-
mencement du XI' siècle, fut le premier ipii transmit à sa postérité
celui de vicomt»^ de Hochechouart.
Aimery 1\\ nom patronymique, vicomte de Rochechouart, fil
le voyage de la Terre-Saint(\ ainsi qu'il est constaté par rinsrri|>-
tiou de son nom et de ses armes dans la galerie de Versaille>
[V* croisade .
Les Hochechouart ont «lonné deux cardinaux à l'Eglise, sept che-
valit'rsdu Saiiît-K^|»ril, des cou^eilJiTS et chambellans du roi ; des
gonvern<MH'> di^ j>roviiice, des sénét»!iaux, des lieutenanUv-généraux,
un niar«*i'li;d Ao VrM\c\\ dau^la jMM'-inn«Mh» Louis- Viclorde Roche"
chouMrl, i\i\: d» M<)rteni;nM el d' \'ivi>:m<\ piiir de France, prince
de Tounay ('.hiinnlt^ . ^^^uvi'rih'ur de Chanijuigne el de Brie, vict*-
roi »h'Si.Ml«\ l'ii'., lequt^l <'o;i.ltu:-i( le>;^',ilèn*> du roi el yfutenqua"
lité di^ j:éuér,il de l.ï S;iintt'-K-ii^.\ titri- d-»nt b* pape Clément IX
rii-.iH'MiK lui j'i'nn<Mt:m! «le pi'iitM' dnii^ rêcusson de ses armes, lui
et -ap »-lêrilé. h» i^'-'Ulaîi.-»!! .ie TK^li-- ■,
«'■m: ' illM-^'r* \i\A]»' -i.i-i. :i .Ml" ;:.^::î :r.-.' .lu I^•itou el implantée
.\i l.ni M-.:i. îvi ]:•.'.:. ir.^ | 1;».''^ .i.ii.- VArni-trîfi/d* In XoUessedu
r- .".., ;•.. î T. .; ;■■. m .;.\- r-r^- . j -^ j-i- <. rlli» a posséib* dans notre
— 425 -
proviniîr, plusieurs seigneuries ot fiefs importants, notamment, en
12ô8, la châtellenic de Nontron ; en lâlJS, le repaire noble de la
Coussiérc-Saint-Saud ; en 1302, partie d'Abzac, autre repaire no.
ble rcleviinl do la chàtellenie de Nontron ; en 1360, le repaire noble
de Javorlhac, relevantde la mémechàtellchie ; et, il n'y a que quel-
ques années, l'ancien repaire noble de Jumilhac, relevant de la
chàtellcnie d'Excideuil. Ces deux dernières terres érigées en
marquisat.
M. Ribaull de Laugardièro, dans ses essais topographiques,
historiques et biographiques, donne le nom de tous les pos-
sesseurs de la seigneurie de Jumilhac, depuis le xiu* siècle jus-
qu'à nos jours, et cette nomenclature est longue, puisque le der-
nier qu'il inilique, nu n° 13, est Ejouis-Victor-Léon L'onito de Roche-
chouart, général de brigade, lequel, de son mariage avec dame
Elisabeth Ouvrard, a laissé deux llls et deux ilHes, dont l'une a
épousé le comte de Hontalembert et l'autre le mar/]uis de Saint-
An gel.
De La ROCHEFOUCAULT, d'EsUssac, —du-
ché pairie, — de Rastignac, de la Rocheguyon,
deMontclar, etc.
Cotte maison, originaire de l'Angoumois, et
que l'on croît issue des sires (le Lusignan, qui ont donné des rois
lie Jérusalem et de Chypre, des comtes de la Marche, d'Eu et
ri'.\ngoulcme, ti pi'îs piU't aux ci'oisades et à toutes les guerres du
moycn-àge. Elle a remjdi les plus grandes chaires à la cour, a
possédé jilnsieurs fiefs ot terres titrées el s'est alliée aux plus no--
blos familles.
Franeois de la Rochefonrault, prince <lc Marsilhin, fut parrain du
roi François I", en 1191, et c'est pour cniiserver le souvenir do
rel insigne honneur que les ninés et granrl nombre de sujets de
cotte maison ont porté depuis le nom di; François.
Frani^ois Vi" du noin de la Roihefoucauit, auteur des célèbres
\fo\imos et Afi-moires, était de ci-tte famille, [n()uelli> s'est divisée
on de nombreuses branches, dont trois sont les ducs de la Roche-
foucaiill et de la Rocheguyon, qui ont formé les ducs de Liancourt>
— 126 —
les ducs d'Eslissac, les ducs de Doudauviile, les ducs de Bisaccia
et enfin les comles do Bayers.
Aux Etals Généraux de 1789, très haute et très illustr*
M- Loiiiso-Elisabeth de In Rochefoucault, duchesse d'Eo-
ville, dame du duché de la Rochegojon et des haronnies de Mont-
clar et autres places, donna procuration à haut et puissant sei-
gneur Jean deCoustin-do-Rourzolli-, chevalier, seigneur raarquU
de Couslin, capitaine au régiment de Hoyal-Kl ranger cavalerie,
habitant au château des Landes, |.aroisse de Sainte-Colombe, s<è-
néchaussée de Périgueux. à l'rffet de voter en son nom aux assem-
blées de la Noblesse du Périgord. (Voir aux procurations...
Dk ROCHON, de_Lapeyrouse, de \'ormozelIp,
de Quinsa(-,dc Chateauvieux , de Piles, de la
Gaubertie, de St-F'élix, de la Chapelle, de Belle-
garde, de Clermont, de Bridoire, de Sl^-Avit, de
Einihier, etc.
Arhes: D'azur n lii banda d'argnol cbai^ée dP Iroii
^lollrs de )!Ueiilcs d accompagna de trois elmrons alii-
Qnand on considère les rapports intimer qui existaient autrefois
entre l'Auvergne, le Limousin et le Périgord — ces trois pays
semblaient, en effet, ne faire qu'une seule et même province — il
n'y a pas lieu de s'étonner i{UO des liistonens nient donné pour
berceau à la maison de Rochon île la Peyrousc, on la Peyrous^
" Rochon , tantôt l'Auvergnis tantôt le Limousin, tanl6t le Péri-
gord.
L'auteiu- de \;\ gi-n^alogie di' h> famille, .\ugliste Catan, archi-
viste pair^otrniphe de Ilesaii(,-<iii. après avoir fait remarquer cette
iliver^ence iropiNinn, se ilemaude si le navigateur Lapéroose
— •Vnnr tïiniille imble de la province de Toulouse — dont )e nom
patronymique était de li;daiiil, mais jiiii{uel aurait été ajouté celai
de Lapi-yrouse par suite de la cession de la terre de ce nom par
mie parente, si ilis-je le navigateur généralement appelé de Lapé-
ronse, n'aj'partrnait pas à celli- de Ihn'tion de In Peyrousc.
Si l'on cnnsitièii-, ajoute cet l'-i-rivjMn, qne celle dernière a pOft-
-édé phisi.-urs sei-Ticnrie- j.rès de T'.nlf^nse ; que de 1ÎI3 à 1430
elle s'est élahlie dans celte contrée ; si l'on songe entin qu'elle Bat
— 427 —
la seule du nom qui ait habité le pays, n*est-on pas en droit d'ad-
mottro que T illustre marin appartenait à Tune des branches de
relto maison?
Après avoir appelé l'attention sur les vraisemblances qui sem-
blent autoriser ce rapprochement, il donne la filiation de la famille
de Lapeyrouse à partir de Amblard de Lapeyrouse, qui suivit
saint Louis en Palestine, revint en France après mille dangers
et infortunes, prit part à Texpédition de Flandre et mourut en 1310.
Ne pouvant, dans une simple notice, faire connaître tous les
sujets qui, de cette date jusque vers le milieu de ce siècle, ont fait
une lignée non interrompue de 15 ou IGdegrés, je me borne à répé-
ter le préambule dont l'auteur de la généalogie fait précéder son
(l'uvre.
Cette famille clievaleresciue, dit-il, est Time des plus anciennes
(In royaume ; essentiellement vouée aux armes, elle a fourni à nos
armées un chevalier croisé, huit officiers généraux, six colonels et
une foule d'officiers de tous grades ; elle compte j)armi ses mem-
bres, un gentilhomme? ordinaire de la chambre du roi Louis XIV, et
un grand juge de la j)rovincedu Languedoc. La charge importante
de maréchal-des-logis de la garde du roi a été en sa possession
pendant environ deux siècles (1) ; deux de ses membres ont pos-
sédé desabbayesen Périgord et a Ypres, en Flandre. Ses alliances
ont ét(' souvent illustres et toujours distinguées.
Parmi les votants dans l'Ordre de la Noblesse aux États-Géné-
raux (le 1780, figurent à Périgueux : Messire Louis-Bonaventure
Hochon de la Peyrouse, brigadier des armées du roi, et le comte
de Vormezelle.
o<î
r
^
hhvmK
De HOFFIGNAC, de la Chapelle St-Robert,
de Belleville, d'Apremont, de St-Germain des
Vergues, de Maulet, de I3ouë, de la Mothe
d'Alassac, de Hichemont, de la Henaudie, de
Marzai", de Coussagne, de Chavagnac, du Pies-
sis, du Castel-P^adaise, etc.
Ahmks : D'or au lion de gueules.
i'roinior rhrrtit'n du Lininusin.
l (/.liirj:^ «orresipoïKianl au grade de colonel de cavalerie.
— 128 —
Dans l*hisloiro do saint Martial par le P. Bonavy, il est dit que la
maison de Rofiig^nîic lïil la i)r(»fnièro (pu* Tapôtre du Limousin con-
vertit à la foi rhréticnn»' ; aussi, l(»s seif^^ieurs de eo noui se fai-
saient-ils gloire de prendre h» titre de Premier rhrvlien du Limou-
sin. C'est, en (?flct, la tlevise (pie portent les descendants de cet!»*
antique et noble famille.
Le même historien ajoute que saint Martin, en bénissant la maison
de Roflignac, lui promit ([ue sa race se pcTpétuerail a jamais. Lp>
branches en Limousin, en An»roumois et principalement en Péri-
gord donnent, par l(»s nondjreux rameaux <]u'elles produisent, un
caractère d'authenticité à cette prédiction de Tapôtre.
La maison de Kofli^niac a j)ris part à la 1" croisade et à celle <lf
saint Louis en l:ii«S, ainsi que Paltesli^ un titre souscrit à Sl-Jean-
dWcre en 11250, titre (pii lui a valu riionneurde voir son nom et si^
armes au muséi? de Versailles.
Resserré dans les limites d'une simple notice, je n'entreprendrai
pas de remonter au jxjiut de départ de la fiimille ; la généalogie
avec tout(^s ses brandies ayant, du reste, été publiée dans le Nobi-
liaire du Limousin, l'auteur donne Thistoricpie de cette grande
maison mieux que je ne saurais h* fîiire.
Il ne men^ste donc, jjour terminer cette notice, qu'à rappeler que
dans les jui^-eineiits des intendants de Hordeaux, portant maintenue
de noblesse (période de 1007 à ITlSi, figure le nom de Roffignac
et que parmi les volants, à IV'rigueux, dans l'Ordre de la Noblesse
aux États-Généraux de J7Xi), se Vfut ainsi inscrit: « Haut et puis-
sant seigneur Mené comte de Rofllgnac, brigadier de dragons, che-
valier de Sl-Louis, seigneur chàti*laiu <le la chapelle St-Kobert,
de Bellevilh» et j'o-seigneur de la Feuillade.i» i Voir aux procura-
tions.)
La liian«'lie de l{»)rii;^iiMi' élaMie l'ii Périgord a pour chef Ferdi-
iiau'l-Kobei'i (")inie d.' Iî-ifii:;ua>\ li' piel. di* son mariage avec une
denii)i>ell(> IliediTci'. <: en \vx^\^ \\\<. L'aiué, Martial, «pii a épousé
M"'* de (l.iiilnii ; Ir s-thu-I, «'rj-inii. M"' il'Ab/ac de la Douze;
h' li'oisièiue. llnJM ri, iiuu niari»'*.
Dk la HOMAOÊRE (oii (lo la Roumagère), de
A la Hnif,'fîre, île In Filolie, de la Pouge, de Hons-
nu cbevron brisé d'or, polcncé el coo-
dccompugno en clicr do deux lotaagea
d'jn lioii d'argent. — On n'explique pas
Dans It!s jugements dus intendants de Hordeanx, portant main-
tenue du Noblesse (redierclies sur la noblesse dt- IUy7 n 1718), se
voient les noms do Ronmagère de la Filolic, et de la Itoiimagière
df.^ la Brugiùi'c. Kii décemlire IGfilî, la famille était diyn on posses-
sion d'une maintenue, et aux li^tats-tjénéraux de ilHd, figure à
IVi'igueux, parmi les votants pour les iléputés de la noblesse : haut
et puissant seigneur, messire Anne de la Itomagère, chevalier,
inarquis de Honssecy.
^- ROMANET DU CAILLAUD, de Meyrignac,
vEs ; D'argent nu chevron de gueules accompagDé da
branches île romarin, deux en chef et une en pointe
Celte ancienne famille du Limousin se ratta-
clie au l'crigord par plusieurs alliances et, en der-
nier lien, par le mariage du seigneur Romanet du Caillaud avec
SI'" Thérèse de Siorac, fille de Armand de Siorac et de dt^moi-
, selle Adiiic Uebest de Laerousille, dont sont issus quatre lils.
Parmi les votants aux Etats-Généraux do 1789, on voit figurer
dans l'Ordre de la Noblesse, en Limousin, ainsi inscrits : Mossire
Mathieu Romanet du Caillaud, éfuyer, et son fils Léun-Frangois
Romanet du Caillaud, écuyef, seigneur de Meyrignac.
De LA ROQUE, de Mens.
Ahuj -i : Do gueules au lion léopnrde d'or sur ud mont
l'armi les votants dans l'Ordre de la Noblesse
en lT:iO, on voil ainsi inscrit : Haut et puissant
Mrssire Jeau-Fivini;ois de la Roque, chevalier,
cuuiteile la Hoqiie de Muns.
— 430 —
C'est ce même comte do la Roi|iie qui fut élu, à cette époque» un
des députés de la noblesse du Périjîord.
578
De la HOOÎ E (de Joas) do Laveyssière, «le
Ferpuchot, do Laiiquais, eto.
Armks : I)'ari;rnl au roohrr il'or '^harj^é de deux fana u\
d'argttnt aUuiui-s.
Getto famille parait uri^^iuairo de Lanquais
\cn Périjcord :, où elle possédait, dés le milieu du
XVI* siècle, le château do la Huque, qui est le nom sous lequel elle
est le plus généralement connue.
Dans une ordonnance rendue à Bordeaux, le 22 avril 1768, par
M. de For^^es, intendant do (luienno, qui déchargea du droit de
franc-liof Jean-Guy do Joas, écuyor, soigneur de la Hoque, il est
fait mention d'un testament, en latin, il'un Jean de Joas, leqm*! ne
peut être qu'un des ascendants des Joas-do-Ia-Hoquo, dont les seul>
survivants mâles sont doux frères habitant ensemble à Issigeac. au
château do la Roque.
Parmi les titres qui établissent h» droit de la famille de voir son
nom et ses armes dans VArinorinJ de la Xohlesse du Pérîgord, il
sufih'ait de mentionner neuf contrats de mariage, depuis 1555 jus-
qu'en 1772, où le nom do Joas est toujours précédé ou suivi de la
qualité de noble, d'écnyer et tle messiro, et de rappeler que, sur
la présentation dos titres do la famille par Alain île Joas-de-la-
Hocjuo, devant M. Pollot, int(Midant do riuionno, celui-ci, après les
avoir vérifiés, ordonna, lo !."> mars 1608, qu'il serait inscrit dans le
catalo^'ue dos nobles ; mais je rappellerai, en outre, que la cour de>
aides de Hordoanx avait déjà, h» 31 mars fOOi, ordonné que lui
et s(*s descendants joniraiont d(»s privilèges, franchises, exemp-
tions et innnunitos dont jonissaiont los autres nobles du royaume,
ot (pf un arrêt analogue, rendu le 22 mars If MU), en faveur du
mémo, Taulorisait à sr tairo insi'rirf dans le catalogue des nobles
dt* Condom.
Kntiii j'aj()Ut(M'ai, cnminr pn-uvo irrécusablo <le la noblesse de
la faniilh', qu'aux Ktats-( léuéraux «le 17s*.», Messiro Isaac-Pierre de
Joas, cliovalier, seignour d»» la lloqui*, so lit représenter à TAsseic-
bléo delà Nol»li'>st'du JO mar^ I7sti, par Mrssiro Joseph de Chas-
— 431 —
sarel, chovalier de TOrdre royal et militaire de Sl-Lonis, sons la
qualification de seip:neur de Lanqnais.
519
ROQUEGOH.
Armes : De gueules à une bnnde d'or.
Hayiuond de Roquecor, 1" évoque de Sarlat,
pourvu par le pape Jean XXII, incontinent après
l'érection de Sarlat en évôché.
Noble maison de TAgenais.
^^^ De rossignol, des Limaignes, de la Faye,
tle la Plaine, etc.
Armes : D'azur à trois épées d'argent posées en pal, les
pointes eu bas, rangées ; — relevées sur un testament, sous
le nom de Jacques Rossignol, seigneur de la Faye.
Cotte famille figure dans les jugements des
intendants de Bordeaux portant maintenue de
Noblesse. (Période de 1697 à 1718.)
De ROUGÉ (Gabriel-Louis), Évoque de Péri-
gueux, décembre 1771.
Armes : De gueules à la croix pattée d'argent.
Sacré en 1772, il mourut en novembre de la
même année , dit Tabbé Audierne, alias : le 8
avril 1773, âgé de 43 ans, et fut enterré le 5 du
même mois dans la chapelle de St-Jean, en présence des maire et
consuls en habit de deuil.
De liOUiiKH (ou Koiigior et Hogen.du
Hopairc, ilc Vcnsat,ile la Mesplk', de la Faii-
:!icr [l'ii/ur chargé île Irois ivtn
Le Oriiud Aniioriiil do France (i-Pgiïstre de
''riyiii'iixiiloiuif' ci^s artiics sons Iciioiii lïi'l.t-u-
iiani tic Itoujfcr, nniycT, •ii>i;,'rniii '(lu Hepain'/ |r:tnle de ht porte
(lu roi ; de M(,Tiiaiii UoiL},'m', iVuyiT, si'i{rin>(ii- do Vessot. el sous
fclui lie Friiuruis Mmv^-v. stîi{:[i,Mir .li- lu Mi-s[.iie.
De ROUMFJOUX (A.iAnu).
Ahues : D'azur scin>ï de biUoUas d'or a deux chpTront
isés <rargr[il broeliaiil sur k tout. — Elles se towdI vga-
eineiil sans le semé Av billctles.
('etle lamille a pris son nom <lu lieu de Rou-
iiiejuux, t:oinmunu d'Ant^i^nac, relevant au
XIV* sièoli! du lu cliàlcllenie do Nontroii et depuis
do la justice do Chainiiniers.
Le fc'ouvornemiMit de laltostauration, eu récompense des services
rendus par la la[uil)odoltouint>jou\,lai|uellc avant 1800 se qualilîait
du litre d'iV'uyor, accorda, au cli<-t'i[uilinvpréscntnil alors, des lettres
de noblesse, pour lui et sus desei-iiduiils, noblesse ([u'elle a depuis
couslaïUHieul soutenue par d<' liuimes allianees. Je rappellerai entre
autres l'i'lles .■ontractéi-s jiar M. Anatole do Kouinejoux avec une
deuK^isellc île Mau^eai:, dunt une lillc mariée au comle Félix de
Kajolle ; par sou pèrr avec une demuisello de Fayard ; et par son
yrand-père avec une demoiselle de Sanzillon.
Dans la i-arrière niililaire, où déjà s'était fuit distinj^er a\'aDt U
Hévolution un ufileier supérirur, maji>r au répriment d'Auvergne
cl iiu j;i,uvernenieiit lie ncid'lirijrades, je citerai do nos jours le
général runite Ajrard di' Hunnu'juux.
De nOUSSET.dii Cliisoûu, de Bosredon, olc.
Ahhe^ : D'or à l^)i^< biindes ds siiiople.
Celte fnmillp, l'une des plus ancionnes du P^
ripord, est-il dit djins le Soliilinive de Onicniic,
sVst Fondue, en tC7i, dans culle de Seni{îon-do-
Rouniefort. L'i<icntilé de ses ai-mcs avec celles de
Salitfiiai-.-Fénolon poHPrnit liiire supposer iiirellc est iine branche
de colle illustre maison.
Elle a été reconnue issue it' extraction noble :
l' I-'ar une sentence du G dêeembrolSûl, en décharge des tailles
et autres subsides ; lâ" par une autre sentence, en date du 10 octo-
bre l.'iTl.dft l'éleclion del'érigueux reudiiccontradicloircmcnt avec
le syndic de. la ville et la juridiction d'Issi}{eac ; â' par une ordon-
nance de maintenue, rendue jiar l'cllot, intendant de Guienne,
en 16()<> ; i° enlln par la convocation en 1090 aux ban et arrière-
ban iles ^enlilshomnies du Sarladais.
De h\ ItOUSSIE, de Ronrccueil, etc.
: D'oi
toup de I
rniri-, ri-gislro de l'erijjueu:
Dans un état des taxes faiti
de*. {Oraixl Ara
ialde
I ''^pllNlj^' Dans un étatiles taxes faites dans l'étendue de
, fj JJr réieclion do l'érigueux. en exécution de Védildu
i moiii de novembre IBtO, il est dit qu'un des
II ■■■-'^■i>i_/ [neinhres de cette famille, imposa'; dans la com-
mune du Change à une .-iomnie di; il) fr., en a été, par oivloiniance
du :i9 avril, déchargé, allendu sa (jualilc de noble.
A l'occasiuii de la naissance du Dauphin, Louis XIll accorda un
certain nombre de lettres de noblesse. Colles données à Mar.î de la
Houssic, sieur de Uonrecucil, de la sénedianssée de l'iTigucn.x, sont
du mois de novembre lf!98. Ledit Marc épousa Judilli de Maraval
et fut jiêre de P'rançiis, mai-ié en KiOli li Marguerite du Ohizcl.
Le nom de la Houssie se voit parmi les familles en faveur dos-
quelles ont été rendues des ordonnances do continuation do
noblesse.
586
— 43i —
De houx, (l'Ayssft do Lusson. de la Salle, de
Moricheuil, Maumont, de la Forest, de la Molhe,
(le Campagnac il).
Ahmks : D'azur à trois fasces d'orgent, ou mieux :
Fasco d'argcnl el d'azur de six pièces, et accompagnées
en chef de trois (leurs de lis d'or.
La maison de Roux est de la moilleuro noblesse du P^rigord, où
elle est connue depuis le xi* siècle. On trouve en effet dans le car-
tulaire (rUzerche (folio 014) que Arnaud de Roux, de la ville de
Nontron, fît donation à Tabbaye, Tan 10(56, do Téglise de Saint-
Michel avec le fief presbytérial et les dîmes qu'il possédait par
droit héréditaire, pour la fondation d'un obit ou anniversaire en la
mémoire de son père et de sa mère.
La filiation de la famille s'établit régulièrement par titres depuis
Ilélie de Roux, qualifié damoiseau, dans une transaction passée le
10 septembre liOi, entnî lui, son fils Bertrand et Aymard delà
Porte. C'est sur ces titres que les intendants chargés de la recher-
che de la noblesse ont rendu en favcMir de cette famille des ordon-
nances de maintenue, le 25 juin 1599, le 22 avril 16S5, le 26 mars
1666, en décembre de la même année et en janvier et 3 septembre
1667.
A partir dudit llélie, on compte 16 générations successives.
Aymard de Roux de Lusson (qui forma le 3* degré filiatil)f qua-
lifié noble et écuyer, rendit hommage le li avril 1464, au seigneur
d'Albret en son château de Nontron pour sa maison aoblo el re-
paire de Lusson.
Lui et son fils Allen, marié avec (iemoiselle Philippine du Lau,
rendirent le même homma^re le *.) mai li87, au seigneur de Ma-
r(Miil-(le-Villebois.
Pierre (()'* degré;, (piaiitu'* comme ses prédécesseui*sd'écuyer, sei-
gneur (le Lusson, comparut aux i)an el arrière-ban duPérigorriet
servit avec distinction dans l'armée du roi, ainsi que le prouvent
le-; C(.'rlilîcatsdeslienl(Mianls-généraux de \n sénéchaussée de Péri-
gn<MJx i\o 1561 à 15r»7.
Son fils Léonanl suivit comme lui la carrière des armes ; deux
1 S«Mis lo nom iirt n«iii\ di' (!.iiii|i.i^'[i.i<' dt< Hri^, on trouve les armes Mi-
v:iiiios : !>•> ^Mitiilis .1 1;< l»;)iidf' d'.ir^'i-nt niM-cfiiipa^'iK-n eu chef de troig rOMt de
iiiénie et m {toiute di- Irois rocs d'«-i'liii|uiiM*s ausài d'argent eo orle.
— 485 -
lettres écrites par le seigneur de Bourdeille, aux habitants de Thi-
viers, en date du 7 décembre 1574, constatent qu'il fut chargé d'es-
corU^r avec ses troupes de guerre un ambassadeur du roi d'Espa-
gne près de S. M. ; qu'il reçut aussi d'André de Bourdeille, séné-
chal du Périgord, ordre de prendre le commandement du fort de la
Renaudie le 18 août 1575 ; et (pie le duc de Mayenne lui donna
mission de lever 110 hommes de guerre pour la garde et la siireté
du château de Montlieu, vers 1585. Ce même Léonard, marié le 28
février 1561 avec demoiselle Marguerite d'Abzac, avait rendu hom-
mage, en février et mars 1558, au comte de Périgord.
Au 9* degré de fdiation on voit que le petit-flls de ce dernier,
Jean, écuyer, sieur de Lusson, habitant dans sa noble maison de
Vidaux — vicomte de Hocroy, en Poitou — ne pouvant, pour
cause de maladie, se rendre en personne pour continuer ses servi-
ces dans les armées du Roi, y envoya son (Ils aîné Roch, écuyer,
sieur de la Forest, qui, après avoir donné des preuves éclatantes
de son zèle et de son courage, fut tué sur le champ de bataille,
ainsi qu'il appert d'une lettre que le duc de Bourbon écrivit à cette
occasion à son père.
Gabriel, écuyer, sieur de la Salle, de Maumont et de la Forest,
par la mort de son frère, continua la descendance (lO* degré).
Deux autres frères dudit Gabriel : Charles et Léonard, formèrent*
des branches d'où sont sortis plusieurs rameaux. Le dernier, quali-
fié noble, sieur de la Bastide, épousa, le 22 juin 1681, Françoise de
Vassal, dont il eut trois lils : l'un d'eux connu sous le nom du che-
valier de Lusson, capitaine au régiment de Champagne, 1715 ; un
autre lieutenant dans le même régiment ; et l'aîné, dont la filiation
se poursuit jusfpi'à nos jours.
De cette branche se voit, au 12* degré, Jean de Roux de Lusson,
garde du corps, marié avec Marie de La Geard, fille du marquis de
ce nom, duquel mariage est issu : Elie de Roux, mariée Françoise
de Goursac, père de Henri de Roux-de-Lusson, c'est le fils de ce
dernier, faisant le 16* degré de filiation, qui sert aujourd'hui dans
la marine.
I^a maison de Roux, dont je n'ai fait, ici, qu'indiquer quelques
branches, a voté à Périgueux dans l'Ordre de la Noblesse aux États-
Généraux de 1789. (Voir aux procurations.)
OliXi
iWM
De ROYEIiE, .le Brignac. .io Lolm, de Pey-
iTiiiix, rie Mancilirc, iliMa Jarousse, (le lu Reinie,
ilf la Gerrniinje, di' la ToiirirAyen, (le la Tuillf^
rio , (le lloi>-Hun{ret de la Cuiir , de Mon tclar,
di; Chastiv, rie IJadefol.de la Cave,clc.
Armes : De jriicutc:! i\ l^(li^l fnscea de vair,
Lfi maison ilc Royèro, oi'ifîinairi' 'In Limousin, ofi elle est (ron-
nui! di'is l'un 1000, eoinplo pjirnii ses iiiieOlres Olivier ou Fucnid de
Royt'i-e, srij^iicnr, harou de Ht'i>,'niie le(iiiol, d'après uno tradition
CDiisij^mV dans inie <;i''iiéaluifie iiiaiinscrite rie la famille, !i:c croisa
pour la Terre-Sainte cl fut. r?n 1101, au secours di; 1» vitia d'Aire,
Hssiégéo par les iiilidèles ; ce sorail ce même {;eiilil)iomme qui
limait importé ilaiis sa proviiieo les premiers clicvaux arahes dont
est provi'nne la raee ditr^ ries (;hevaux limousins.
A partir de noble Pierre do Royi-re, ({iialifit'- damoii^oati comme
ses ascorHinnts, lerinel épousa, le 17 avril IlOH, une fllle de noble
Kymerie (le la Jarosse, daini)isr<au, la tiliiHioii s'étalilit r(>>nilière-
meid et se ]ioiirsuil,. sans iulorniplion, jn3(iii'à nos jours.
Mais fo n'esl pas siuieuieiit en Limousin que cette maison a
tenu nn rang disliiigué ilansla ri'>blesse. Vernie en Péri ^rd depuis
plus fie rieiix siècli's cl demi, ellr' y a formé deux branches : l'une,
dite lie l 'eyreaiix, l'anlre de Maiicilin- de la Cave ; la première vient
de s'éli'inilre par In innrt rln munpiis liaslon de Royère de Pey-
reaiix-, ipii a laissé cinrj lillr-s, et ia soconilc, issue des comtes de
IloyrVe île la f.av.-. dent pr)sléi'ité.
Aux qualilicalioijs rlistiur-tives rie la limite noblesse de damoi-
seaiix, éi'uyers i:L i-lievaliiMs ipii rm' désifrné ses ]ireinîers sujets,
la miiisijii di- Iteyèrc a pi>rl<'-. ilaiis 1rs temps [dus murlcnies, celles
de vieomie, cniiiti- et iiiarr|iiis,
Klle a l'ail --es prenvo d.' Nidile--e l'ii ir>'.W, devant le commis-
saire rlii goiiveriienn'al, ri'montaiil. dil Laine, iiii-dclà de 1429;
nolile-isr- i(n'r'lli' a e.in-taiiiiri.'nl siiitcnni-, srjit par des positioai
élevées (tans l'K^lisT! cl ilaii- rarnié.', suil par de graiules alliances.
Aiiv K aU-'V'-:!éiMni. d> i7-*.l. Iii,'nr.- li l'érif^ieux, parmi les
voteils ilan-; ro.-d:v d- Il S»Uh-^-: le vî^'omlc rie Koyère de
i'i'vri'aiix, lii-ul<'ji.nit il<-s iiian-i'liaiiv île Krance.
— 437 —
588
De la Rl^E CBordier), d'Aysse, do Fierrcfiche^
de la Batut, do Beaumont, de la Borio, et en
\mriw do St-Pardoiix-la-Hivièro (on Férigord),
etc.
Ahmes : D'argent à un phénix couronne de sable, poso
sur un bûcher entoure de gueules.
Hc^tte famille possède des lettres patentes en forme de chartes,
données à V(Tsaillos en août 1700, par lesquelles Louis XIV eon-
lirnie dans sa noblesse Pi(M're Bordier do la Bue, seigneur d'Aysse,
Tanohlit do nouveau en tant que besoin, avec ses enfants maies et
femelles nés et à naître, et lui permet do continuer à |)orter les
armos (jue ceux de sa famille ont portéos de tous temps.
Gos armes, blasonnéos ci-dessus, toiles ([u'elles se voient sur
l(»sdilos lettres patentes, sont enn^gistroes de môme dans le
Grand Armoriai de Fronce ivo^i^^ive de Pér'i'^mmx), le 19 août 1700.
Dans les jugements dos intentlants de Bordeaux portant main-
lenu<» de nobhîsse .'période de UW)! à 1718), so trouve le nom de la
famille; il ligure ogalem >nt tlans les listes de votants, à Périgueux.
pour les députés do la Noblosst» auv Ktats-Généraux do 1789 ; il y
est ainsi inscrit : Mossire Pierre Bonlior d'Aisse, écuy(»r, soigneur
de I^ierrelich(», y habitant dans son repaire, paroisse^ de Thiviers.
Voir aux procurations.)
Dans b' Bulb^tin (h; la Socictr historique et archéologique du
Périijord, tome V, il est fait ni. vil ion «Tun Périgourdin du nom de
Bordior (jui, en qualité (roflicior, lit partie de la suit(» de Jean de
(îrontaut-Biron, baron de Salignac, nommé , en lGOi,par le roi
Henri IV, ambassa leur à G )nslanlinopl(», et i\\\\n\ outre, comme
chroniqueur, lit l'historicpio (e:i ir)01 pages in-folio pleines d'inté-
rêt i dos événements qui, jus(preii KiJO, marqueront cette impor-
tante and)assado.
Ledit ïîordier, on nous ai)pronant lui-même, dans son récit, que
Pluviers, on Périgord, était cr sn Ijonne ci c lié re patrie », no dit-il
pas, par là, (pi'il fait partie do la famille dont il est ici question, et
qui est oncorr roprésontéo à Bergerac?
Db SAI\T-AN)3EL, de la Forge, de la
Bredde, du Pont, il'Aux, de Morpain, de Mallel,
de Pugorin, de Hougerie, do Monthreton, etc.
ABMEt : D'or nu palmier do siaopte, supporté pir
deux lions iilTronlÉs de gueules. Alias : de table, ■rail,
couronnés el alTroniJs do gueules.
Dans le Xobiliairc de Guyeni»' et dfi Gasco-
gne, il e^^t dit que la raiiiillo csl, sans aucun doute, originaire de la
seigneurie do Sainl-Angel, élection de Twlle, en bas Limousin, at
qu'elle est de très ancienne noblesse.
Les registres do l'hôtel lif ville de Périguenx i;onstatt>nt son
existence en Pérîgord depuis In seconde moitié du x\-* siècle ;
ainsi de 1478 à lôâô, on compti; quatre conseillers du nom de Saint-
Angel, et un maire do la ville, de 1536 è 1537.
Dans \' Histoire de la prise de Prriyuoiix par les Hiigtwiiols, en
1575, et de in reprise do celle ville, en 1581, par lus catholiques.
il est parlé d'un Hélie de Saint-Augel qui fut assassiné à Cahon.
Par de fort bonnes allinnces, par la dinlinclion dans les grades
militaires, par l'inscription de sou nom dans le calalogiu- des no-
bles du royaume, le Kl mars IfiOO, pur la convocation au ban de la
sénéchaussée de Guii'nne, en 1692, et, entin. parla présence de
plusieurs de ses memlirtrs, en 1780, li l'A^^semblée des Etats Géné-
raux de Guienne tenue à Itordeaux, la famille de Saint-Angel jus-
tille pleinement sa noblesse et le titre de comte donné à Jean de
Sflint-Angel, qui ilt ses preuve;; pour être admis au nombre de»
i^uyors de la reine de France. Ce dernier, chevalier de Saint-Louis,
breveté chef de bataillon, mort nii 1H37, sans laisser d'enfants de
son mariage avec Marie de Urivazae, a institué pour fion héritier
universel son neveu Victor de Sniat-.\nj;el, letpiel a relové le titre
de comte que portait son oncle. 1-edit Victor, comte de Saint-An-
gel, onicier de Saint-Cyr, démissiojmaire en IK3I), a eu de son bm-
riagc avec Henriette- Joséphine d(? Pnch île Monthreton, deux fli»,
dont l'un a épousé M"* de Oiilarelli, tille du comte Eugène de Cafk-
relli et de Marie Le Clerc de Juigné, el continue la descendance de
cette branche.
S90
- 439 —
De SAINT-ASTIER,des Bories, de Ilsle, d*Al-
lemans, du Lieu-Dieu, de Sarliac, de Savignac-
les-Eglises, de Monlanies, de Montréal, de Mon*
lancés, de la Barde, de Saint-Germain, de Cro-
gnac, de Sauveterre, d*Antonne, etc.
Armes ; D'argent «î trois aigles de sable posées en chef
»^— "^^ et en pointe, trois cloches du même émail bataillées d'or,
posées également 2 et 1 (1). Ces trois cloches ont été ajoutées en mémoire, dit-
on, de ce que les cloches des églises de Limoges sonnèrent miraculeusement
d'elles-mêmes, à la mort de Pierre de Sainl-Astier, évêque de Périgueux, arri-
vée le 8 juillet 1275 , dans le couvent dos dominicains do Limoges, où il s'était
reiirn.
La généalogie de cette maison, œuvre de Tabbé de Lespine, pu-
bliée par M. de Saint-Allais, nous apprend que plusieurs branches
ont porté d'autres ai'mes : celles de Montancôs, et d'Antonne, trois
lions; et celle de Montréal, unefasce ; elle nous fait savoir, en ou-
tre, que le blason à cinq fasceSy mômes armes que celles de la mai-
son de Beynac, a été longtemps porté par les seigneurs des Bories
et du Lieu-Dieu.
Une branche, établie en Lorraine vers le milieu du xvi* siècle,
ligure parmi les maisons d'ancienne chevalerie de cette province,
avec ces dernières armoiries ; ce sont les mêmes qui se voient
sculptées dans le prçmier/^ar/id'unécusson formant cul de lampe
à la retombée d'un arc de voûte de la tour, nord-d'ouest, du châ-
teau des Bories ; quant au second parti qui, à la première vue,
semblerait contenir trois cloches, examiné avec plus d'attention, on
y voit distinctement : trois ruches à miel. Ce double écusson porte
la date de 1580, et comme en 1572, une demoiselle de Mellet avait
épousé le seigneur des Bories, on s'explique que, faisant recons-
truire le château de ce nom, le mari et la femme y aient fait acco-
ler leurs armes.
Cette maison, ainsi que le disent les généalogistes ci-dessus, est
du nombre de celles qu'on peut appeler indigènes, parce qu'elles
ne se sont jamais éloignées des lieux où elles ont formé leurs pre-
<r Les armes aux trois aijlcs sont la reproduction de celles que l'on voit
sur Ir sroau de Il«^lie de Saint-Astior, ohcvalier et co-seignour de la ville et
seijrnrurie de l'isle, servant, en qualité d'éciiyor dans la guerre de Flandres,
sous Ui r»*gne de Philippe-le-nol. Ce sooan porte : un cavalier armé de toutes
pièces, tenant à la main droite l'épée haute cl de la gauche un écu chargé de
iroi:^ nifjlrs^ le cheval caparac^onné rehausse d'aigles.
- iiO —
miei'3 étahlissorncnts ; elle a le rare avantage que plus on remonlp
vers sa source, plus on découvre en elle d'éclat et de marque de
grandeur ; on s'accorde universelN'inenl à la faire descendre de la
famille du saint lierniileAsterius, cpie l'abbaye de Sainl-Aslier re-
connaît pour son fondateur, le(iuel mourut vers le milieu du vu* siè-
cle. Il était le plus jeune des entants du seigneur de Puyiiepont il).
On comi)te juscpi'à vingt-deux seigneurs du nom de Saint-Astier
qui ont été décorés de la chevalerie, depuis le milieu du xii* siècle
jusqu'à Tan liOO.
Quoiijue restreint dans les limites d'une simple notice, je lien?
à rap[)oler, ici, cpie Jacques de Saiul-Asticr, seigni'ur des^ Bories,
d'Antunne, de Sarliac, deSnvignac, etc., chevalier de TOrdre du
Hoi, gentilhomme ordinaire (It^ sa chandjre, capitaine de 50 hommes
d'armes et oO lances de ses ordonnances, eut le gouvcrnemenl et
la garde delà ville tle Périgueux, le 18 mai loOli; que GcoITroy de
Saint-Astier, chevalier, seigneiu* du Lieu-Dieu, de Li^ne, etc.,
cousin issu de gJTnuiin du précédent, lut ausM cbevalier de TOnlre
du lioi, capitaine d(» 50 honnnes île ses ordoimances et lieutenanl-
général pour le roi au gouvei'uement d(» Verdun ; que vers la fin
du xvH^sièch», Henri de Saint-Aslier, chevalier, seigneur des lio-
ries, etc., également gentilhomme de sa chambre, était qualilié
haut et puissant seigneur et baron, (*t que son lils Jcan-Jucqueà
était mar([uis des Hories, titre» (pii a successivement été porté de-
puis — c\îst-à-dire depuis deux siècles — dans la branche de ce
nom, la(iurlle est représ^Mitée aujourd'hui par -\ntoine-Astier-AIbé-
ric de Saint-.\slier, marquis ch's Hories, né h» i\) novembre 1811.
Cette famille ne s'(»st jms seulement distinguée dans la carrière
des armes ; elle a fourni à rKglisi» nombre de dignitaires, plusieurs
prélats, parmi lesfjuels, Pierre de St-Astier, évéipie de PérigueiU
depuis l'an ["l^VS, (|ui fonda à Hérigueux le mcmastèrc des Frères
IVécheurs ou Hominicains. ('/est celui qui mourut à Limoges en
odeur de sainteté' dans le CuuviMit des Dominicains, en 1:275, ainsi
(pf il est dit plus haut ; Armand de St-.\stier, chapelain du pape.
nonce aj>ostoli([ue, qui fut dernier abbé de Tulle et l" évoque de
cette vill(» en 1:M7, mort le r» juillet \:i']'\, r\ fut inhumé à Koeama-
dour ; et Arehandjeaud «le St-A^tier, abbé dWurillac, nommé à
révêt'lié de Sl-Flour avant Li'in.
1 l'nyd'pon , .iii<:i<-ii i-li iIlmii. ]t.iri>issi' <{•; Noiivii', ftur la rive droitt dt
ri>le I*«.'riyord .
— 441 —
La ville de Féri(rueux lui doit bon nombre de consuls el de mai-
res. Parmi ces derniers, on voit Archambaud (le Sl-Aslier, élu en
1528 ; Fortonou Fortanier de St-Astier, soigneur des Bories, lequel
occupa ciiii) fois cotlt! charfc'e iicli35à 146:;i,et à qui ses concitoyens
avaient déjà donné, en 1431, une marque éclatante de l'ostime
qu'ils avaient dans ses lulonts militaires, lorsque, k peine âgé de
30 ans, ils le choisirent poui' leur capitaine el lui conllùrent la garde
et la défense de la Cité qui étiiit alors menacée par les Anglais ;
Jean de Sl-Aslior, seigneur de Ligne, fils dudil Forlon, qui tut par
trois fois nommi; maire, on 1184, en 1490 et en 14% ; et enfin, le
(ils dudit Jean, noble Forlon de Sl-Aslier, chevalier, seigneur du
Lieu-Dieu, qui fut investi de lu môme charge en 153-}.
Le nom de St-Asticr se voit dans les jugemeiils des intendants
de Bordeaux portant mHintcnue de Noblesse (période de 1097 à
1718], de même que dans les lisle.s des votants pour les députés de
la Noblesse aux Klats-(iénéraux de 1779, où ligure, à Périgueux»
ainsi insi-ril : Très liaul et 1res puissant seigneur Pierre Astier*
comte de St-Astier, chevalier, seigneur, marquis (les Bjries, An-
tonne, Sai-iiac, Savignnc-les-Eglises, Sl-fiermain-du-Salembre,
St-Jean-d'Ataux et autres places, elievalier de l'Ordre royal et mi-
litaire de Sl-Louis, ineslre de camp de cavalerie.
Ce dernier avait été page d(^ la Cn'ande-Ecurie, avait joui des.
honneurs de la Cour el avait eu l'honneur de monter dans les car-
rosses du Roi.
En 1814, il était lieutenanl des gardes du corps du Roi et en
1816, lieutenant-général de ses armées.
Je ne peux mieux terminer cette notice, qu'eu répétant, avec l'au-
teur do la gémialogio de St-Astier, l'une des pins com]>létes qu'ait
publiées Sl-Allais: (|iie cette maison, établie eu IVrigonl depuis un
temps immijmorial, réunit lous les avantages qui r.nraclérisonl la
noblesse de premier ordre el i|iii sont : l'aiieienneté, la distinction
des services, l'illiislra^ion îles alli(lu;^es, de grandes giossessions et
n n noniljreu.\ vusselage.
I)k St el Stk-AULAIUE ide Healpoil) do
.Nnrinalet, de la Roche- Mallet— eu Brelngnc— ,
de Taniai', de la Porcherie, de la flreni-rie, de
Man^ac. de Coutures, de la Renaiidie. .le C.isti'l-
Nuuvel.dcLaiiniary, des C.haliaiies, de ^ninsnc,
defiorse, de Dixmi-rie, de Pestiilac, de Mareuii,
de Milly, de Bei'try, de Sorges, de Pîndry, d'Au-
— 442 -
gervilie, de Fontenilies, de la Luminade, de Montplaisir, du Mas,
— en Limousin et en Périgord — de Gironde — en Poitou — d'Ar-
sinde — en Beaujolais, près Moulins, etc.
Armes : De gueules à trois couples de chiens d'iirgcnt, liés d'azur, [losés 2 et 1*
Devise : Semper ûdclis.
La maison de Beaupoil est originaire de Brota<2:no ; deux de ses
membres, Hervé et Geoffroy de Beaupoil, se croisèrent en liiH,
et leurs noms et armes figurent a'.i musée de Versailles.
Yves de Beaupoil, chevalier, seigneur de l.i Normalct lau pays
de Bretagne), est le premier que mentionne 1g Nobiliaire du Limou-
sin, par Tabbé Nadaud. Il vint dans cette province, et de là en Péri-
gord, ou du moins ses descenlants, dan^ le milieu du xiv« siècle,
vers répoqut^, à peu pivs, de la ce-^^ion du comté de Penthièvre el
de la vicomte de Limog.?-^ lait î à la v «ive dî Gliaries de Blois, lue
le 29 septembre 13o4, en dèfe:idaiit sîî.s droits à la couronne ductile
de Bretagne que lui disputait Jean de Montforl.
Noble Guillaume de Beaupoil, qiialillé dans son testament du 8
août 1455, puissant seigneur, iils du précédent, acheta vers 1108
(dit Nadaud), la terre et la seigneurie de Ste-Aulaire, près d'Uzer-
che en bas Limousin (di? Snnctti Kulnlia), c/est-à-dire de Sainte el
non de Sainl-Aulaire, ajoute ce généalogiste.
C'est par suite de cette acipiisition qu'au nom patronymique de
Beaupoil, s'est incorporé celui de ladite seigneurie, qui désigne
généralement toutes li»s branches d(» la iamilh^ dont plusieurs, tou-
tefois, sign(»nt SaiFit-AuIaire au lieu de Sainte-Aulaire.
La branche dite d(»s s<Mg:i(»urs de la P(>rv?hf»rie et de la Grénerie,
s'(»st éteinte dans Louis, manv'hal des camps et armées du Roi, lue
au combat de RumiMsheini, dans la tiaut(* Alsiu*e , le !29 aoâl
<709.
Cette branchocompte nu évéquc dr Tullr, en 1702 ; un grand-
maréchal de l'Onln* de M.illc, lin liciitiMiîint-général pour le Roi
du liant et \)'.\< Liiiioi^in. le {uel lit partir dt^ TAcadémie française
en 171 H), etc.
(^eII(Mle (iouture et de Laninary, d'où sont soF'tis les seigneurs
du Pestillan, d(»s inarcjuis <le Laumary, d«' Fontenilles, de Siorac,
etc., qui ont donné «ienx gran'l>-éeliaiison> ilc France, |rrand
nombre d'ollieiers ^n'mh'mmux, in anibas-^adi'ur, des chambellans,
etc.
(iCllc de la Lnniinade itm'e éri;^ée i*ii b'irniiiiie ctï 1635), sépa-
rée, dit la (^henavs-l)e>l)ois, df la braui-he ainée. au
— 443 —
ment du xv* siècle et qui n'a pas cessé de se distinguer par ses ser-
vices militaires et a donné un maréchal des camps et armées du
Roi dans la personne de Raymond de Beaupoil, sur la tête duquel
la Luminade a été érigée en baronnie.
Relativement à cette branche, il est dit dans le Chartrier Fraih-
çaisy au dictionnaire des anoblis, que :
t Beaupoil de Saint-Aulaire (Raymond), baron de la Luminade,
> obtint le 30 juillet 1669, un arrêt du conseil qui le maintient dans
» sa position do noble et d'écuyer ; et Antoine, son fils, un autre
» arrêt du conseil du 7 février 1708, qui le décharge du paiement
» de la somme de 4,000 livres, à laquelle il avait été taxé, comme
» usurpateur de noblesse dans le rôle arrêté au conseil. Les doux
» arrêts de faveur, — est-il ajouté dans Touvrage — ne peuvent
• être considérés que comme un anoblissement. »
Qu'il me soit permis de faire suivre cette note de quelques obser-
vations :
Frapper de condamnation pour fait à! usurpation de Noblesse,
Antoine, fils de Raymond Beaupoil do St-Aulaire, sur la tête duquel
les terres de la Luminade, de Valeix, do la Garde, de Brotoux
avaient été érigées en baronnie, on mai 1655 et qui fut maintenu
le 30 juillet 1669, dans la qualité do noble et d'écuyer, était une de
ces nombreuses injustices commises i)ar des commissaires répartis
dans les provinces, à rofTot de rechercher les usurpateurs de no-
blesse, mais qui, ainsi que je Tai fait remarquer danp 'une note qui
fait suite à l'introduction de ce Nobiliaire, semblèrent par déè con-
damnations multipliées , se préoccuper bien plus aé \%* qu'e^i^on
financière que du côté moral à atteindre. :. ^ ! ,
Cette injustice à l'égard d'Antoine est d'autant plus iQap^lgatPn^y''^
avait été reçu, le i janvier 1667, écuyer du Roi en la grande-écu-
rie et que, comme tel, il avait dû, de même que son père pour ob-
tenir sa maintenue, prouver, par titres authentiques, sa noblesse et
filiation noble à 1560 au moins. Il était donc de toute équité qu'An
toine fut déchargé de la taxe à laquelle il avait été condamné
comme tant de bons gentilshommes qui plus tard furent également
maintenus.
J'arrête ici ces observations, en concluant que les arrêts ci-des-
sus du 30 juillet 1669 ot 7 février 1708, concernant Raymond et
Antoine do Saint-Aulair(\ père et fils, ne peuvent être considérés
que conimo mit* constatation do noblesse, un droit reconnu, ce qui
constate en un mol une maintenue, ot non comme des arrêts de fa-
veur, un anoblissement, ainsi qu'il est dit dans le Chartrier Français,
— m —
J'ai dit plus haut que les Ucaupoil de Saint ou Sainte-Auiaire.
s'étaient fait remarquer dans la carrière des armes el, comme
preuve, je rappellerai d'après l'ouvrage publie pur Louis Pari?,
Hyanl jiour litri' : L'inipàl du Honij, que treize ^iitilâtiommes du
nom, simples officiers, ou ofliciers supùi-ieurs, sont (ombés glorieu-
sement sur les champs de bataille.
On voit ainsi quo la uiaisou de Di^aupoil de Saint-Aulaire h pajv
sa large part de l'iuipôl du snn^ ipii avant 1~>^9 était prélevé sur 11
Noblesse française.
Elle a été reppési'ntée, lors ries Ëlats-Oéiu^raux de 17«H, atii
Assemblées de la Nolilessc de l'érigui-ux, de Limoges, de Bw-
deaux, do Libourne, île Saintes, de Saiut-Yrieix, el plusieurs ilese*
membres y ont liguiv avec les ipialiliralions de : barons, comlfsfl
marquis.
On distingue parmi ses alliances : (Saumon! La Fore»». Tal-
lejrand, Laroehc-.\jnion, Hourdeilles, Kuaiel, (^ii'bonuiéres, (ïri-
moard de Beauvoir du Roure. Hairour, Soyecout, Vivonne. Cre-
toti d'Estonrnel, etc.
Ue SAINT Al 'VENT -l'Eanv) île In ChaulTyc,
11' Hossigiiol, de (.^lialagiiae, de l'rossignnc, rtc
Hîiyiiiond 'le l'eny, écuyer, seigneur de la
'-liaullVe ri Hiissigiiul, mainteiui danssa noblesse
eu 11)*)", pai- !)a;;iirssrnii, HTidil Imcninage au roi, n l'èrigueus
pour liossi^Tinl et |a CD-wi^'iieuri.- de (^liala^nac, l'autn» moilié
apparleiiaiit au l'Ii.ipiiM' d.' ri''ri^-iii'u\. Sou tiis l-n,-ic, qunlîlié plus
lard uiar<)iii- ili' la ('.liaullVe i-l d.' Saiiil-.Viv.-iil, marié en 1681 à
Atiiii' lie ltn.'lie.'li'>ii:.rl, l'ii' v'ipi.'' au l.aci de la nohlesspdeli
séu.'Tlmu"iV di- IVHtiu.'iiv -T. Hi'.in. Ar.-liiv.-s de la Gironde C-
2:);f: !■! (l.Vi , Hitjlintlir.|ii<- nati.iua!.' r...ri.li'i- f\\ 1 V-rigord. i
.\l"" la baniuiie d^ Va-s;d. in'-i' l'.Try d'' Sain! -Auvent, niftidp m
>f.n eliàlrau de la Va>.-.al.lj.', .■ouiitiua.- .le (;..uN. raulon dc Ycr-
tedlae :l>én^n]-d ; «'lie a ] v lill">M"'- d- Mon<lion el dl> Bra-
i(uilnUKe.
— 445 —
593
De SAINT-CHAMANS, du Peschier, de Pa-
zayac, do Montmègo, etc.
Armks : De siiiople à trois fasces d'argent, au chef en-
grdlé de même — d'après la Chcnaye-Desbois — de gueu.
les, d'après J.-B. Houillet.
Dkvise : A7/ nisi vincit amor.
Dans le Grand Armoriai de France (registre
de Péri^ncux) les armes sont décrites sous le nom de Léonard de
Saint-Chanians, écuyer, seigneur de Fazayac : D'or à trois gre-
nouilles do sinoplc.
Ce dernier blason me semble devoir être mis dans la catégorie
d(»s armes fantaisistes et parfois ridicules que les commis de d*Ho-
zierdoimaieiit, à défaut de renseignements positifs, aux familles
qui refusèrent souvent de se soumettre à une révision éminemment
liscale, ainsi que j'ai cru devoir le faire observer plus haut, dans
une note de l'introduction de TArmorial.
Cette faiuille, originaire de la Creuse, dont la filiation suivie com-
menc(* à Hercule de Saint-Clmmans, chevalier, vivant en 1280, a
produit un grand-maître de l'Ordre du Temple en 1172 ; un bailli
royal des montagnes d'Auvergne en 1332 ; un grand-maréchal de
l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1428 ; et, dans les armes,
plusieurs officiers déliants rangs.
Celte famille a contracté de nombreuses alliances en Périgord,
entre autres avec celles : de Saint-Aulaire, du Peschier, de la
Garde, de Cimel, d'Hautefort, de Chapt, de Badefol, Green-de-
Saint-Marsaull, de Bertin, etc.
i94
De SAINT-CLAR(ou de Saint-Clair) de Thon,
de la Feuillade, de Puymartin.
Armes : D'or à la cloche d'azur bataillée d'argent, au
chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Ancienne famille noble du Sarladais possédant
au XVI* siècle le château de Puvmartin avec la
ipudificalion de haut et ]>uissant seigneur ; déchue à partir du
XVI' sièch», l'ilr a élé rétablie au xvnr. (Voir aux archives départe-
UKMitalrs. — Lellres de Noblesse.!
— Ai6 —
Jean (le Saint-Clfli", pciiyer, sieur (le Thon, capitaine de greni-
iliers au régiment lU" Tonlousc, ihovnlicr de t'Ordi-c royal et mili-
laire do Snint'LouiA, licnsîoniiiiiro «liirui, mariô à M.irfnieritP >\f
Selvcs, mourut lo 1^ fi'vriiT l";)."». ini roiiaire iioIjU* ilii Tliun, \a-
roisse deUézonai^
Un aiilR? Jean île Sniiit-niar, éciiyer, sicin* ilf la Kouillade, ca-
cheta son testament ijiysti<|iii- le 19 août 1711, avco les armes i-i-
dessus décrites.
Deux des lucmhre!; de cette famille sont inscrits dans la liste
(les émigi'és du district d(^ S:ii-lat ave<' la d('si|;nation de ei-devanl
(fardes du coqis.
Sous le nom d'Antoine de Sl-0];ir, conseiller du l-toi au présîiliil
et assess(>ni- en la miirtVlianssi-c de SaHal, le Grand Arworul
de /"rawee, repislre de Parlât, inscrit les armes décrilei; ci-
dessus.
De i^AlNT-CVH(Du F[>;, du Boiilonnel. de«
Lèzes, ir.\ucor, de Bessac, etc.
Ahhes : D'nziir n Irois bourdons rangea d'argent, ta
l,e nom patronymii|nc de cette famille est
Duiiin (uu du Pin). St-Oyr est un nom leirien
qui pin
[lit avoir ('■!(' pris de la eommime de Sl-
Gyr, canton de Sl-Liiurent-de-Gorrf, en Limousin ; c'est sous ce
dernier qu'une branclut, en l'(''ri(,'ord, était généralemeat dési-
gnée.
L'abbé Nadaud a donné, dans le Nobiliaire du Limousin, une
illiution suivie du l>i fiunille depuis 1173. Le plus (^'and nombre de
sujets doiit il y l'iiil uiecition s(jnt ijnalittés (Vuyers et quelques-uns
y sont désignés chevaliers.
Ce (.'(''néab^iste l'ait suivre la notice d'un article ainsi conçu :
KraïK'ois Diipin, sccrétairi^ de monsieur de Toumy, intendnnl de
Limoges cl cl.- Honleaux, fut depuis ({ludilié écuyer receveur des
tailles à I*éi-igu('u\, uù il mourut. Il i''tait pénitent bleu i Limoges,
le
i i"'
c iMurdoaa ftav.
— 447 —
Pliisieiii'S des membrtis de celte famille ont assii^té aux Assem-
blf^e^ de la Noblesse du Périgoril en 1789, el l'un d'eux y a flguré
on i[iialiti- de SL'i'ri''laire dudit Ordre.
Deux frères re p ri '!> entaient naRUCTe la famillo en Périgord ; l'un
d'eux habitant le cliâtean d'Aiicor, ancien Hof, commune de Beaus-
sac, innrié avec demoisi^tle de Uessol de Lamothe, dont plusieurs
enfants ; et l'autre avec dcnioisolle de FoHchonde la Bardonoie.
SAINTE-COLOMBE {Astier), Evêque de Sar-
lat, octobre 13C1.
Arhes : De gueules à trois colombes d'argent, portaot
dans leur bec un rameau d'olivier de ainople. A li»a ■■ 0'*'
tuT à trois colombes damées.
Les armes de cet évèque et cellee de Pierre
Jlier, qui se voyaient à la voûta et aux piliers de
la cliapelle Notre-Dame, à Sarlat, témoignent que, si ce dernier l'a
commencée, le deuxième l'a achevée. Il sié^^ea jusqu'en 1S70, épo-
que dosa mort.
De SAINT-EXUPERY, (anciennement de
^ Saint-Supery), de Miremont, du l'ognon, du
Fraysse, de Sainl-Amand, de Monlpellerie, de
Fleiiryc, de Roufiignac.dePaleyrac.deSigoniac,
de la SalvBjfie, de Cardou, en Périgord, de 3e-
(fonzac, en Limousin, etc.
Aruh : Écarlelê, aux 1 et 4, d'or au lion de gueulei,
ipéPï ; aux î el 3, daiur à l'épie hauto d'argenlgaraie d'or
qui esl de Saint-Exu
posée en pal, qui eal du Fraysse.
Cette maison, connue en Limousin dès le xi'siècle, parait avoir
pris son nom du château de Saint-Exupéry, situé dans cette pro-
vince.
Vers 1330 elle s'établit en Auvergne par suite de l'alliance d'Hé-
lie de Saint-Exupéry, iliovalier, avec la sœur et héritière en partie
de Kaimoiid de Miremont, mort sans postérité.
C'est l'un des flis issus de co mariage qui a formé la branche
cailf'llc, laquelle s'est perpétuée t-n Périgonl et en Quercy et y
Lumiite de nombreux représentants.
— 448 —
La branche aîii(*»e en Aiworç^no a fini dans Guy de Saint-Exupérj'.
clievalier, soijjrnour do MinMnuiit, de Kavars, de Cbayrols, du
DoîJfiioii <*t aulrts lieux, consc'iller du Hoi, bailli royal des monta-
gnes (T Auvergne, à Ainilla»*, dr* I.VjX à 1502, lequel n'd laissi* de
son mariage, contrart»'* le 2\) niai l.')i8, (jue trois lilles, ilont l'une.
F'ranooise, épousa en lôTi, Henri de Hourbon-Mnlauze, vicomte lii*
Lavcdan ; la "2^^ Hose, niariiM* A Louis de Hillac, chevalier, de Saint"
Quentin ; et la ?]', Magdeleim;, dont Ir sort est ignoré.
Louis d(* Sainl-Kxu|>r'ry, oncle du jnv.'édent, était chanoine,
comte» de Lyon. Ce lilre seid sulllrait pour constater une liante no-
blesse, camn sait i\\\\)n ne pouvait élre reçu dans ce chapitre san>
preuves authentiques d(» seize quartiers ; mais s'il fallait encore
d'autres conslatalions de noblesse, il suffirait derapi»eler, outre :.es
alliances (listingué(»s dont il serait trop long de donner ici la nu-
nienclature, (pi'à toutes les rechendies de la noblesse par les in-
tendants des provinc(\s, la maison de Saint-Kxupéry a été mainte-
nue ; qu'aux Etats-(.îénéraux de i78t) ellea«'téreprt^seiilée par plu-
sieuis de ses membres, entre autres, à IVrigueux, par haut et puis-
sant scMgneur Jean, confie de Saint-Exupéry, chevalier, seipieur
du Frayss(», de Tlsle, de Paulin, de la Salvagie et autres lieux, an-
cien lieut(*iiant conniiandant, connnandant d'escadron des {gardes
du corps du Moi. maréchal des camps et armées, chevalier de ^0^
dre Hoyal et militaire de Saiifi-Louis, habitant en son château de
Terrasson ; et par haut et puissant seigneur, messin* Jean Haltha-
zar, comtiMle Saint-Exu[Ȏry, seigneur de Ilounignac, Ficurac, Pa-
leyrac, Sigoniac. ancitMi lieutenant des maréchaux de France, habi-
taid. en son château d(^ Cardon, c<)unnune (h* I3ourniqucl,sénéchaus-
sé(î de Sarlat voir aux procurations) ; et enfin, ipie la maison de
Saint-Exupéry a été ailmiseà rhouneiu* de monter dans les carros-
ses du roi, l«^:2r) octobre 170 i, dans la personne de Jean, comte de
Saint-Exupéry, exempt des gardes du corps, et que sa femme.
J(»anue-Magdeleine de (iugnac, t'omtesse de Saint-Exupéry, a été
présentée à la cour par la romte^sede Noaifies, h» 22 mai 1757.
De SAINT-LEGIER, d'Oripnac et de la Sau-
-.«yi3 (branulit' de SainlongeJ.de Kichemoiit {en
Fci-igonl), etc.
iiiiùo du rjualn' flcui-s de lia d'oi
HEMit Delis '■( IU!\.
{\ellc inai-.on, oïLginaire de Uourgogne, résidait en Saintonge,
lidii-. la iinmieicinoilié du xv« siècle, ainsi qu'il appert d'un dé-
iioinljiciiii-'nt de la Laronnio el chàtellenro d'Apchîac, en Salntonge,
ou lou \oit, a la date du ^i août IfTâ, Guillaume do SaiiU-I^-gier
rendre lioinmage a la dito bamniiie. Elle tient au Périgord par le
mariage du vicomte deSaint-Lrgier avec une demoiselle de Cha-
hans, de laCliapelle-Fauclier, do Hichemonl, etc., dont est provenu
le roinlo Adliéinard de Saint-Ltijjier, marié avec une des tilles du
cumle de Ve/el.
Aux États-Généraux du i7y'J, on voit figurer parmi les votants
fians l'Ordre de la Noblesse de Saintoiige : Jeaci-Auguste de Saint-
I.égier, c.onilc d'OrigiiaL-, vX son frère Jean Grégoire, vicomte de
Saint l-iégicr, secrétaire île l'Ordre do la Noblesse ; le premier est dit
pah'i' ''" comte de Olermont, sous-li(!u tenant au régiment d'Engbicn
inlaiiterie, cl le deuxième vicomte de I.égîer, capitaine de vaisseau,
chevalier de Sl-Louis, (Voir pour plus amples détails La Noblesse
Je Sainloniic et dAuiiis, par L. de lu Morinerie.)
-i^-" ,. De SAINT-MARC, de Vautour, de Naillac.
C'est sous lo nom de N. de Sainl-Marc-de-
Vauzour, chevalier, seigneur de Naillac, que le
Grand Afnion'al do France (regislie de Uerge-
raci a enregistré ces armes.
- i50 -
De SAINT-HAKTIX, de Laboi-ic, .lePuyRue-
raml, de la Bnivèrii, du Mas.
Ahues : D'azur (i uiiu erbix d'orgeiil canlcuiicr d<
quairo (leurs du lis li'oi-.
Le nom do Saiiil-Marliu se voit iiai-iiii U-s fii-
millcs maintenues jiciida[it la pmode de lC97à
Ue SAINï-OUHS, de ia yoiirelie, <io Bounia-
gueri, de Vurdtni, des Miraiides, ite Kerpuiil. île
Salibonniu, de Suqiict, de Lauciiiade, de la Vi-
i,'(;rie, de la Mieyiiii-, d'Urval, eliv
AiiuKS ; D'.nztir i'i un ours il' or oiir un pirdesUl <lr
(,'iifulcs, ndr'vii'rj •■Il clii-r d'un t-roissanl d'urgrnl. Alits -
l>'azui' il l'uurs [lassaiil d'ur sur uiic terrasse de gueuir*.
Dans l'Etat gt'néral des getitiklioiameâ de l'élcctioii de Sarlal
maintenus dans leur noblesse (lar M. l'ellot, intendant de OuieniH*
en l'année KMMî, sont mentionnés onze sujets du nom de celte
maison.
Dans les assemblées de la .Nylilesse aux Etats-Oénéraux do |789,
figurent é^'alonient bon nombre de sujets du nom de Sainl-Ourâ, i
PériKueux et à La Hocbelle.
llE SA1NT-1'A1:L nu Huti. de ta Baronnie,
'luCliâlard, de Saiiil-raul-la-Hot-lie.dela Vallade,
d'iir .ii:i.'iimp>it[Dêe de dMi
Hi'Trl l'uulrp CD poiiil«,rl
lirucliaul sur la iMude.iTiB-
iliL tilri' d'éi'uyiT, sei^'neur delà Ban»
I'.LiiI-h-lt...-1i.'. h\ Vallade, eU*.. Qefe
Il ]iLj->e-i-.i"ii rl,'|iui~ 177H, i-t i|iii >iinl eiiL-orc dans U
ril-l';<iil. >iii-,-/-.hi, |.hn-l.-tli-.-..lu n.i l.nuls XVI, en
'slTsi.M,! I,' In l:r<>ii>s<'. -.ieni- du Ileai
Itiil, <]iti
-. -ir>f —
dans la tlim-go de conseiller-secl"élaire du roi, mai^n, couronne
lie Frnncp pri-s h cour lics aides de Monlanban, charge qui confé-
niil la noblesse au {ireiiiier degpii. L'exemption des tailles sur tous
les biens |Kjsâi'dés |iar le sieur de Saiiit-Paid, suitede cette cliarge,
lut eiireRistrée à Périgueux, en août 1784.
De SAINT-VIANCE (de Philip), de la Garde,
[ ■^f'Ï^Ç'-iV ^'^ '" '^•UBoes, de Palagensas," de la tour de Htii-
■ lip — près Tulle — de Fnyinôge, d'Objat,
rrEybeiines, ilii Bous(|uel, de Vau^oubert, an-
ùen repaire noble, commune deQuinsac, canton
le Chaiiipaj^nac-dc-belair, en Périgord,
cb«r
aux i et 3, banck' il'ur vl d'aïur, H \i\us siniplemenl d'azur ' au cor de chasse
d'or.
Celte l'aindle, originaire de la vicomte de Turenne, où elle flo-
rissait vers le eoiniiiencemcnl du xui' siècle, lient au Pérîgord par
plusieurs alliances, parmi lesquelles se voient d'Abzac, d'Aubus-
son-(ie-Villac, de Miremonl, de Carbonnières, du Cliilhau-des-
Kieux, de CoustitMle-Bourxolles, du Masnadaud, de Larmandie,
del.oslanges, de Salignac-Fénelon, etc.
En 1:!07, ileux frères, qualifiés damoiseaux, rendent hommage à
Haymonii, vicomte de Turenne. En 1397, noble et puissant sei-
gneur f^icraiid de Philip rend également hommago à Hobert,
l'ouitc de Vi'utadour, pour les terres, licfs et biens nobles qu'il pos-
sédidt dans les villes et paroisses de riuènc et de la Garde. Dès le
milieu du xV siècle, on voit aussi Haymond de Philip, qualillé
comme le précédent, rendre le même hommage pour les biens ci-
dessus désignés, et pour ceux qu'il avait dans la paroisse de Pala-
gensas et pour les droits et justice qu'il y ])Dssédait.
I"('sl ce di-rnier qui réunit à son nom patronymique de Philip
celui ileSiiint-Viaut-.e, ainsi qu'il avait été stipulé par son contrat
de mariage de l l"tO, avec Catherine de Saint-Viance.
.\nx bommaijes ci-dessus relaies, s'ajoute celui que rendit, en
l.'>iU, haut et puissant seigneur Ilélie de Ptiilip, soigneur de Saint-
Viauce et de la ( larde, au comte de Venladoiir et nu baron de Don-
zenac, et, la même année, à M*' le Dauphin, duc de Bretagne.
— 452 —
On compte neuf chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem du nom
(l(ïPhilip-de-Saint-Vianoe, parmi lesquels un ffrand-prieur d'Auver-
^me, grand-maréchal do Tordre et général des Galères de la reli-
gion ; — nombre (rofliciers, dont cinq frères lues dans une seule
bataille ; — des maréchaux do camp, un lieutenant-général ; —
deîux gouverneurs, l'un de Cognac et l'autre de la vicomte de Tu-
renne, etc.
A ces détails sommaires, (pii constatent suffisamment une grande
noblesse, j'ajouterai que la maison de Philip-de-Saint-Viance se
(|ualifiait, dès lecommenconu'iil du xvn'* sioch^ des titres de baron,
de comtçî, de vicomte et de marquis, et que plusieurs de ses mem-
bres ont voté pour les (léj)uos de l'Ordre de la Noblesse aux Etats-
Généraux de 178V), dans la Corréz(3 et dans la Creuse.
^^* De SAINT-YKIEIX, de Hedon (1). de la Ba-
ronnie (2), de la Pouyade(3).
AitMKS : D'uzur n une fasce crénelée de trois pièe^sd'or,
surmonléc de Irois étoiles d'argcn'. Alias : d*or. {Armo^
vinî (ifi FrimcOf rcf^islre de Pcripueuxj, mêmes armes,
?g^y7r\^g: unis (liffércmincnl décrites, dans VArmorial maauscril
^'****'^^*'***^ de la lin du xvii' siècle.
Jacques, Antoine, François, Hélie et autre François de Saint-
Yricix frères, babitants du cbàteau de Redon, reconnaissent
pour descendants de leur famille François de Saint- Yrieix, sieur
delà Baronnie, babitants de la Pouyade, paroisse de Naillac, séné-
cbaussée de Périgiieux.
Dans les rcgisires du grelïe de l'élection de Périgueux, sont
miMitioiinés, de WM à IT.jU, des jugements cpii déclarent exempts
d'impôts, des bi(M»s aî)parli'iiant à diverses personnes, parmi les-
cpielles se trouve, à l'article de bi Noblesse : Messire François de
Saint-Yrieix, cbevalicr, seigneiu- de la Paronnie, famille maintenue
I)ar Pellot, le 10 mars inOT. S(»s titres remontent à Kaymond de
Saiiit-Yrieix, vivant (mi \\W.
A) Ancioii ri'p.ûrr nol»l<.", cuniiimMi- dr (irany;«>-d'Ans.
-.•2; C.itwuunw «11- N.iill;!'".
yJ^ l''i*rd«'i.MMnl:iiil do l.i coiniuandoni' df Condat, paroisse de Naillac.
— ■153 —
'''^'' Du SAILLANT (he Lasteyuik], do. Comljorn,
il-Crism-, .io Vei-y, d'AIltissat-, .l'Obj.!.-. île Voii-
tfizmr. ilf! Saidl-Viiince, dp VhIoiiccs, di' Saint-
•liilioii, lie Miiuinont. do St-l)aKill(!, de Bazillc,
de Brouzeillo, de Lavertrni;, de Gensac, de Sl-
Bonncl, d(.>s Farj^cs, du Liio, de Flomont, do
Merliuu-, de la Jaiilie, eoiiimiinc de Goiirsuc
/l'.'TifTOrd).
Akhee 1 He eable à l'aiglu d'or.
Plri-ijciiis liniiiclies, e;il.iT iuitres celles de Lnsleyiie, du Saillant,
de Ciiiiiboni, du l^uc, iiu Heu de i^es iirineri simples, ont porté, aÎDiii
((ne le dessin eî-ilessiis les reproduil : Erartelv, aux 1 et -i, de sb-
lilr à faii)!'- d'or; aux ^ et 3, (targeiil nu litmbet de gueules de
trois jii'iidiinl.'i.
Klles sonl écnlc!- de même dans lu inainlenuo de noMcsso de la
famille (mr n)i};iJOâtUïnu, intendant tle la généralité de Limoges.
Heehcrches de 1606 à 1069.
Lu maison de Laste\Tie, originaire de la ville d'Ailassac, en Li-
nioiisiu. est d'ancienne chevalerie. Elle établit sa liliation suivie
jusiprà nos jours, de|mis Pierre dv. Lasteyrîe, qualifié chevalier en
li:.0.
Celte famille, ilit Bord d'Bautmve, étant à la croisatle de saint
Louis, lit à des marchands génois un emprunt dont le titre est en-
tre ses mains.
Le nom du Saillant, qui est celui d'une seigneurie en Limousin,
lai[iielle a appartenu à la famille depuis 1371, a été incorporé à
cehii de Lasteyrie, et a été souvent porté seul oolamment par la
branche de Lasteyrie dn Saillant du Lnc.
Celte maison a contracté alliance avec tes meilleures du Limoti-
siu rt du Périgord, et a été admise aux honneurs de la cour.
Jl est dit plus haut qu'elle avait été maintenue dans la noblesse
par Dagiicsseau, et j'ajoute, en terminant cette notice sommaire,
ipi'cili' a ligure, en 17Slt, aux assemblées de la Noblesse du Péri-
|;iimI cl lin Limousin, et ipic parmi les votants pour les députés de
ronlri', dans rioti'e province, se voit ainsi inscrit : « Hant etpnis-
sani seigneur messirc Joan-Fraiiçois Lasteyrie, vicomte du Sail-
lant iln Luc, seigm-nr du Clumge el de Saiiit-Bonnet, co-seigneur
(le la ville et pan'-age d'AlInssac, seigneur îles Farges, en Limou-
>\n, et seigneur du C.ayre, di- Sambats, de Liuoirc, de la Margay cl
aiilre> lieux, 0 1 IVrigord. (Voir aux procuriitions.)
IV. SALIS, de La Bitliit. du Iti-oiiiL
Aiiui:^ ; D'iiztir ù Iroix riinrrR (Cir^PDl. ait lion il'arp*Dl
1atn[>nRS-' i>1 aini-- <!.' (;u<-lili'S liroiihniil mir lu l'remirr' t\
la IroÎHii'nir fa^iur, i-i'lli- (lj miliiti littK'hnlil mlr le liun.
(irnail Armurial 'le t'riiui,ù[r«%\»iKAe ïfarinl..
i\v\U: fîiiiiillc, riinc!drs|ihisniii'k'nnp$(IiiPèn-
Pfonl, s'est t'k'iiitu l'ii 17IS dans la [loisonne de
lî Henri ilr Hidis, sri(;iiciir, <'omli' do lu Itnliit, frpnlilliomnif
ordinaire de la cliaiidin* du rui , c;ipitaini' d'une L'Oinpii^nic ih-
clu'vïiii-lépi'is, etc.
Oc fut sa sii'ui', uiariiV li' (î mai UWl, i\ David de la Horie.capi-
laiiii' iiu ré^tiiiieul de Noailles. ijui iiiiporla la len-c de In Batut,
près Saiul-C.yiirîeii. dans la iiiinsoii (tu la Itorie. eonnue aujour-
d'Imi sous le tiotii de la li..rie d.i la Hatul.
Ileraul de Salis, est-il dit iiar Saiul-Allais, iiiorL en llâO, con-
tribua, en lUÔ, à la fonilatiou de Cadouiii et de quotn; autrt-d
abbayes.
De Li SALLK. de Boni, de Itosi-olon, de Clia-
harieri, ele.
AiiMKs : De ;:ii<'iili>ji ù la Iniir it'nrgenl crotiHce cl ou-
rjdiini'r' ilv s.-ibl*', ilbajoniiiV di' deux pif^^o* de itii'iiM, ri
•iOiilfiiiK' di' ili'ux IrouM i-cnlvs d'or l'oaws cnMuloir.
L'identité [iniTaite des armeri des la Salle, en
Auvergne, et îles la Salle en Périgord, sembla-
it iniiitpini' une i-oiniiuiuaulé d'nriijine.
Aux I':ta1s-f;éjiéraux d<; I7H9, llpu-eut |.ariui les volants de TOr-
[' lie hi Niildesse, eu I->vi-it;,)nl. W. pei(,'iieur de la Salle de Born.
le seii^ueur île la Salle de Hosioduii et de Cliambarlcii.
I>K SALLEr.nrunK <m: llAvvoxn', de Boiir-
zae. lie Vi-ur.les, de Saiiil-l'Hul, de Chassât,
dAulairie. de lleiius.il.-il, ,1.' Snriande. de la
lirari-. ■..!..■ la M.irie. .rAyr.in. .le l'rpssBi-, des Ri-
vière-, de Monla^rier. d- Narl.oune. .le Maeanan,
■\h
■, ele.
l.)i)
La Chenaye-Dtvsbois, avec d'autres ^énùalo^'isies, faitmenlion de
plnsiiMirs sujets du nom d(? liaymond, vivant dans les xi*, xii*, xiii*
(»t xiv" siècles, mais il ne dornie une lilialion suivie qu(» depuis Mon-
dot de Haymond, écnycr, sei}^^nt'ur de Gont(M'ie ((MI Périj^ord), vi-
vant en lii9, dat(^ d'un pai'ta«jrc avec son frère Ithier de Haymond,
sjMj^neur du Hreuil, et de* Di^niac (en An^'^oumois).
('.elle maison a formé plusieiu's branches on rameaux, dites : des
-;eij?neurs de Heausoleil, de la Doulanie et de la Gonterie (en Péri-
^^onl) ; de la (Iranj^e, de; Pn»ssac, de la Horie, de la Cote et de Ste-
(w'oix, près de Mareuil (en i^éri^ord); de la Ghapelle-Ste-Quilière,
de Siiint-Michel (en Amenais); de Saint-Germain et de Sainle-
(^olondx», de Salh^^'ourde et de Macanan (en Périgord).
Au quatrième déféré de lilialion de cette branche qui lient plus
particulièrement au i\Tigord, la Ghenays-Desbois fait mention de
(iabriel comte d(» Haymond, seigneur de Vi^noles, lequel épousa,
h' 1" août 1002, Marguerite de Macanan, dame de Sallegourde,
nom (|ui s'est incorporé au nom patronymique de Haymond, et
auipicl s'est joint également celui de Macanan.
Au huitième degré le mùm(î auteiu^ fait connaître deux frères,
l'un, Gabriel de liaymond, qualilié haut et puissant seigneur, mar-
(|uis lie Sallegoiu'de, conseiller du grand-conseil au parlement de
Hoi'deaux, ipii épousa, le 31 décembre 1704, à P(*rigueux, Fran-
roise de Ghancei, lille d(>' Fran(;ois-Victor de Ghancel, seigneur de
la Grange, etc., et de Marie Martin de Nantiat. Ledit Victor, fils de
l'aulenr des Phili/fpif/iies, la (irange-Chancel, et François-Joseph
de liaymond, seigneur, baron de Hions, Vignoles, Tranchard et
aulnes lieux, chevalier de» Saint-Louis, qui épousa, le 28 janvier
177H, Adélaïde-Gliarlolte-Angéliqucî de Haymond des Hivières,
brauthe de Saint-Domingu»' , dont le chef , chevaUer de Saint-
Louis, habitait le château des Hivières, en Périgord, et ne s'est pas
marir».
La famille de F-Jayraond, sin* la prochiction de ses titres, a été
maintenue dans sa noblesse, h' iô septembre 1608; en 1789, elle a
«'lé représentée aux grandes assemblées de cette époque; parmi
l«'s volants pour les députés de l'Ordre se voient inscrits è Péri-
^nn'ux : Messire Louis comte de Haymond, seigneur de la terre et
baionnic* d'Ayran et dt» la Faye, marquis de Sallegourde et autres
liriix ; mrssirt' Antoine <le Haymond, chevalier, seigneur de Prcs-
>M • , la G(t>lc, l«'s Hruyères, ctc^, et messire François-Joseph
Kaynidiid dr S;dl«'p)urde, écuyer, chevalier de l'Ordre de St-Louis.
\()U' aux |)ro«*uralions.'
— i»6 -
Dfins la ville de P^xigucux, parmi les maisons de l'époque de lu
Renaissance stt voit encore celle que possKlaJt la famille Ai' Ray-
mond de Sallegourdc ; on lu dt'si;;nc loujoiirs sous le nom it
l'hôlol de SalleMunU'. EUr est silure rue Saiiil-Roi:Ii .
De SALLETON, do Jaii'eniix, do Rudeloti, dr
St-Michel, de Sl-f'nml, ili-s Boiilt-s, de Labrouârt^
<G do sable.
Il chici
d'irgrnl pn^anl niiriliielF
C'est jiinsi qu'elles son! demies dans le (irainl
Armofial rfc /-'/vince , registre de Pénpueux.
eoiis l(! nom de Jeiin-Hiiplisle d<- Siillotdii, sei^^rKMa- de Kiidoloii.
(Elal de la iioblf^^sc du 13 juin Kit)»;. Unns le même ArniontL
(ious le nom de Frnneois de Hnlleloii, ehanoîiie à IVrigueux, le
eliion est dit : portant A In fjufiilo iiiio hroncbt' de sinople. Sur un
couvert d'argent avant appiirletin à la famille, k rliieu es/ posr
sur In branche mrnic, laijucllu sr ronloariir at/-flessns de së
Irh:
Le nom <ic Salleton ligure dans les jugement?; des intendants de
Hordcaiix, portiuit nimntcnue de Noblesse ii-eelien.'hes de 16ff7 à
171») : il se voit égiilctiionl dans la liste des votants aux Etats-
(îéuéi-aux de 178H lOrdre de la Noblrsseï, ainsi inscrit : « Mosjtire
de Sallclon, capilaiue l'ominaudant an ré^inienl de Condé, cheva-
lier de St-Louis. a
Daine Jaeijticliije de Salletun, veuve de messin* Pierre comlc de
la l{oili(!-Ayinon, fut repiï-seulée à l'éleelio» des députés |iar
Messin- Alexis de rialleloii, seigni-nr de Jaiiieanx. Parmi les voIadIa.
se vi)i) i-iralemcntMessire l'anl-Slauislas de SalleloD, seigneur de
St-Mi<'lj('l, eapilaine eeniniaEidanl an ré^fiment d'Aunis (infanterie],
elievnlier deSt-l.ouis, Iml.itanl eu ^-.n eliàleaudp Kl-Micliel, poroiââe
lie Caulillac-eu-l'érifiord. (N'oir aux proeura lions.)
De SANXET, {de Gbenieh et Garnieh) de la
\re, do Nabiiiaud. de la Mothe, de Monlong,
'la Croix.
AniiES : D'azur n trois cKiens courants d'argent, 2 en
chef et 1 on poinlf.
Sons le nom de Grenier, éeuyer, sicup de la
Lr/^^fl Peyre, VArmoriel de France (registre de Péri-
punixTIi.'^ lîi'incs sonl ; d'iierniiiie l'i la fascede gueules. Mais, dans
rArmorial manuscrit ilc la lin ilii wii* siècle, elles sont telles que le
dessin et la description ci-dessus les donnenl sous le nom de
Daniel Grenier, sieur do >fal>inand, de la Peyre, juridiction de
Montpon, sénècliaussée de Périgueux. La branclic dite de Grenier
do Sanxct, vivante aujourd'hui, porto bteu les armes «h.ï Irais
chiens oouranls, mais seulemt-nl m/s l'un sur l'autre.
En 1581, Armand de Grenier, qualifié éeuyer, sieur de Nabinaud
et (le la Mothe, RW[uil du roi de Navarre — depuis Henri IV — la
métairie de la Poyn>, paroisse <iu Pijou, juridiction de Montpon,
avei- Ions droits seiRrieuriaus.
En 1619, noble Grenier, sieur de la Vaure, juridiction de Mon-
cuq, roçnl éffaloment l'investiture <ie rentes au village de Sanxet,
la Deviprne, etc.
En 1704. noble Hélie do Grenier, éeuyer, sieur de Monlong, ha-
bitant en la noble maison do Monlonj;, paroisse de Pomport, fit
échange de lIcPs avec Honrietlo do Foix-de-Candalle, princesse de
Buch, agissant pour Henri-Fram^is de Foix do Candalle, duc
et pair.
Kn 1707, noble Franeois-Élie do Grenier, éeuyer, sieur de Mon-
long, habitimt de la ville de Bergerac, rendit Toi et hommage pour
ses maisons nobles de la Croix, parois.se de la Monzie et de la
Mo'lie, piiroisse de Moiiteii, coiirormément à d'autres hommages
rrmlu-i par ses prédéeessenr.*, entre aulrcs en 16fil.
Knlin, on 187:2. uohle Jean de Grenier, chevalier, seigneur do
Nabinaud, était ^^endarnie du la Gai-de du Itoî.
Ou irotivo, en outre, un aiTcnleinent do la lerre de Monlong, à
l'i'yreirMrtiier, iiiconleslablemonl Grenier de Monlong — fait par
noble homme Henri de Koflîgnac, soigneur de Gardonne, du 19
avril HTO.
Dk SA\ZILL0\, (le In Fituraiulic, de Bt-au-
Câ^ "^^g lien, lie Uoiilliac. île Ui li.'-litiic, (U- Poiizar.df
^1"- ^^H MiiiiKHi'. ,di^ lu (;iiiil)iissmo, lie Mciisi{;nHt*. iln
"""" ' ' 'ii-Dicii, ili' Sl-Jory, cli',
Irois mcrlrircs U'argcot. Cuiirc'IW
nues piii'l^iiitcH cl l'iilibi' Naitiud. dui>
Liiaiiosiii : Ipois |>i);eons d'iirpciil. IM
ailes, b«<:s el pieds d'argriil,
La maison flo Sntizillon, ontîiiiaiiv ili- la ville (U: Sl-Yrieis, m
Limousin, h foniiô iiitisieiiiN hriiiiulus ijui ont iloiiiii- îles sujet»
dUtintruùs dans la iiobicssu, soii do c(;ltc praviiice, soil du IVi-ifconl,
où cUo conlraiilc de nobles alliaiici'ri.
1m {ireinior dogni de lîlialion di' la familli' cominoncc vois 1p
milieu du xiv* siècle i-l, si- iiotirsuit ivpilin'i'mi'nl jusqu au ijuin-
/.ièmc : diin:> la Itraiirlii.' ainéc, c'est -à -il in- dans Kmiiianiiel dp Sau-
7.illon Mcmsi^nac du Lien-Dieu, lUs de Louis-I îrégoire de Sanzillon,
niorqiiis de MGnsit,''nn(', oflleier suiiéHeur, chevalier de St-i^uis, et
de dcntoisellc Uorolhéc de IJliabtiiis-JonuiariJ, mort sait» iiosiérilv :
el jusqu'au quatorzième <ie}{'i-é,dan.^ la brandie de la Chiibiiâscrie
dite do Sl-Ji>iy. qui ii Uni dans Ktienne lièdéon, marquis de San-
zillon, coloiu'l coTunianilaiil d<- la I" lé;^if)i] de la p'ndannnrii'
royido, oliovali<T de St-Louis et du i'hénix do llohunlohe. cl offl-
cior fie la Lèjj^iiui-rriliiunuur, lequel [i'a laissé que des lîlles, de
sou mariaj,')! aver ileuioisclle Marie de Ca|ilal de Sainl-Jorv
Labloux.
La p'-[iéalo^He île la maison de San/iUoij, |iulilié<- j>ur les ailleurs
ci-deHsris iioiiiuiés, ji!iiiv:ial l'ai'ili'uienl être euiisnltée, j'arrête iei
cotic notice eti cipiii'liiitl l'Mit'doLs que l:i lamiile a été maintenue
dans sa iiulilesse aux divm'ses n.vlierclies fiiilcis jjar les intendants
.le^pruviii.-.'.. qu.-ll.. a iail s-s i.tvuvs ji'air l'Ordre de Malts.
jmin- les l'a-,.- ,.| 1 • les li,,:iii,.ur- de la Cour, el qu'eu 1789. elle
a élé n'|in'-icMf'''e aii\ a--i'aili|p'-i-- de la N^ildesse, jiar inosâiiv
.!eaii-l,'.ui> de Saii/.ill.,M, Niar.inis d.- Mensi;;iiae. iVoir aux |.POCii-
rali„ii>.)
SARLANDIE, de Mitougnac.
\riies De gueules à une hure de sanglier d'argent
r, au cher d'argent charge de trois glands de
B. Sur le (eslainent de Jean Ssrlandie, prf-
le l'cgliso collégiale du cbapilre de St-Aalier,
iplvmeal à ua chevron, accompagné de A
Parmi 1 \otanU (ian- I Ordre de la Noblesse pour nommer des
ffepiilc~ aux b,tal8-<iintrflux se voit ainsi inscrit : Messire Pierre
de Sarhndi' chevalier seifjneiir de Mitoiiftnac el autres lieux,
demenrani au château de ce nom, paroisse de Goux , en Péri-
kirl
Ue SARODE.
Armes : De (■ueules It une demi roue d'argent, au cbet
d'nrgcnl chargé de trois étoiles rangées d'azur.
Cette famille est qualiUée du titre d'écuyer,
spi^neiirde St-Cihai-, [laroisse de la Chapelle, en
Périgord, où elle est représentiSe par M. de Sa-
rodc, maire de Savignac-les-Eglîses.
Ktats-i i.
di-Saiiili
De SAUJON (Gampet).
AiiMEi ; n-.li
Dans les études ur(;héologif|ues de la Saiulonge
l l'Aiitiis, pur M. lie la Morinière, celte maison
stditrfune des premières de (iuieime el do
laintonfje.
[îne-Klisahcth (^ampet de Saiijon,nii nom de son
Ri-aiipoil île St-Aidaire, vote par procnratiou aux
iix de i"«'J pniir sou fief de Brie, eu ia sénéchaussée
IlE SAl'LHIKHE, .le Nmitouilli, el.-.
AnjiKS ; D'nziir .111 i'li<^TUti d'or i-Iiarifc di' cinq croi--
QRis du premier •^inuil. xi^omiiainii^dc Iroia roMS du •econil
!rl l.C'ost nintii qu'elles iwnl ilonuccA diinelF linntf.lr-
ii'iri.il de. Fnnrp ire«i-itrG an l'i-ri^iieiix) ;danji rArmoTiil
ii.-inii««iil divs!» vDPnla nirmi- •■|imiiie il Bouventcilé, V*
liii-rc, eoigm-up du l.ioii-Ilicu : D'argi-nt » Irttiv ninfs 4r
hrisr «tfai •!<■ nwalrs '■liiirj-- ik chiq er-iiastnlt fir-
Celte rainillc li[,'iiiv cbius li's |>i-r.ciw-voi'lnni\ fiiits ]i«r devant
Monlozoïi, l'oiiiinissflire siib.ir'lôtiiir- \vm l'ellot , intcnilaiit iIp
Guieiino, portiiiit vcrilii-iilioii lics titiv-; ilo N'>ltli'-<si' devant lui [iro-
duils, 16{!7.
Le nom de Siiiilliiï'i'c se voit l'-fridi'ii'i'nl diiiis les jugeiiiDiil^ des
iuluiidnnts de ltot'diraii:i,poi'liiiil maiiiloniio do iiohicssr ^péi-iodt* ilo
Ifi'J" Il ITlH.i
IIe SAri.MKH inu i\o Sjiiiiitpr cl Sonnien 'If
\\\ Itnrir. de r.liarn|iji}^'iinr, de Foiitcnille, dt'.->
Iliirlrs.dc l'iiymiii'IeHii.irAvgcidinp, di-lnFlainc
rii'n's , di" Ni'iivilic, de HpHiijdiie, d'"*
[ii^TS. du ltiin:ii,.|, de lii Kim'st, ili* Moiilplni-
<tr CoiithH. nii Hoi. do la Itanloii. df la Vi-
ii-, d<> lu Hniili'.do l'Iaissai-.do Muiidcvis.di'
>' l'i ri>uil1>' lie Hiiii>|>ic, Kllppurlniil dmi
l ■ i:i ll[|lll,>lli-lilttin>ilissoijn)t-llri<*!-
■ilr !.i;iiiilu's: t.npiiMiirc- du Féri-
dil r,(iiiii-i-llcs — idlo a tot^wira
iiiilili'ssi^. {lar SOI! ancien ni'li*, â»
Hi|>U<i~ii' ri di- i:<>iid;it. <-st sorti (tiiil-
Miiii|>lMi~ti'. rniiivi'litil ili's ■■iiniiis <-t nr-
idi.lai[iii| If H si-plombre rOJt.
I.l.'~d<.- niHi'hi'i'iIi'Iapilt-ricde
iii[ili>[iiii< datis sa iioldessc (w
l'cllot, iiilt!inl«nt de Ciiiiennt!, le ir» mni-s 1667 , (U en 1789, plu-
riii'iirs de ses ineiiilires ont voté \>ouv les députds dp In Noltlesso
aii\ Elat^^énûraux, on IVrigordet en Siiintonge.
^
Du SAL'LT, de SuLaurent (près Périgueux).
Akue« : De snble à l'aigie cployce el au vol abaissé d'ar-
ciil, becquiic el onglée d'or. Ci'S arm^e bodI peintes dan*
Jf^lise (le Sl-Laureiit. Elles y soûl écanclèes de Bodiu
[■ l;i RomMie— voir à la iiolicu ii**!— soulemenl l'émail
Il i'li,nni[i fsl •i'rtr « /'n/;//p l'ai tie nHbh, contrairement 1
?llc« qui soni ilucritcs ici, d'aprca le .Xnbiliaire de
Onel(|ues niombre:^ île celLe famille ont porlé le nom de du
Sniilt «le Sl-Liiurent, par suite d'un mariage avec un Bodin de St-
Laiircnl.
L'auteur du Nobiliaire de Giiienue attribue à la famille du Sault
un t'<vè<jue de Sai'lat en 1716, maïs c'est vainement que l'on cher-
i-hei'ait dans la liste des évèciue^ de cette ville un du Sault ou Dus-
saiilt. C'est dans le catalogue des abbt'îs uommendataires de Ter-
rasson, iitn.' l'un trouve un Jeait-Jacques du Sault, possesseur de
nrtte abbaye de 1709 ii 17K0.
Celle lamille figure dans les maintenues de Noblesse el parmi les
vutanls en 1789. (Ordre do la Noblesse).
D'argent â deux saules de sinople posés tv\
de mûmc, accompagnés en chef d'un Iriangt
chargé de trois étoiles d'argent rangées ei
i d'argent posé en pointe.
Le Hvraiil d'armes, revue illustrée de la no-
bles>'>, publiée sous la direction du comte Alfred
de Kizemont, on rep roi luisant ['Armoriai de la noblesse du Péri-
yord. Il ajouté à l'iirtii^lo dti Saiilx la note suivante :
- NidiMi'avons cusin- cettL' ramillo, (pii tient on Perigord parses
diTiLJi-iv-. idlianros, ijuo pou do ronsoigiicuienls, mais nous eonsta-
luii^ i[ii'iu;iiit 17H.-Î. rllo rtiiit ([ualilii'e dans les registres do l'état-
— 46S —
civil de noble, de messire et d'écuyer, et qu'à celte époque où tunt
de nobles ii)cnvaicnt la sanction de leurs titres sur l'i^itiafauil.
l'aïeul de Gabriel du Saulx, paynit les siens de sa tête sous la hactie
révolutionnaire. »
Getle famille s'est éteinte dans la pei-sonne du fils dudil Gabriel
du Snulx t't de M"" Alix de Gauiauson ; frappt^ le 2 décpinttrelS'U,
par une balle prussienne, au combat do Pntay, Femand du Sauli,
lieutenant des mobiles de la Dordogiie, succombait le 28 décembre
1870, des suites du sa bU>ssiirc ; mort qui a précédé de peu de
joui-s celle de son malbeuren>L père qui, venu en toute hâte avec
M"* du Saulx, pour lui fermer les ycu\, expirait trois jours après,
atteint de l't^pidémie qui sévissait alors dans nos ambulauces.
M°" du Saulx, altiîinle elle-même par le terrible lléau, n'a pas
cessé de se tenir au ctievet de ses cliers mourants, et, le 3 avril
1871, ramenant H Férigui-ux les deux cercueils, on la voyait abimëe
dans sa douleur, les accompagner au cimetière, et assister i leur
ensevelissement, dans le tombeau de la famille.
Di\-liuitans après. M"" du Saulx, type admirable delà r^igna-
tion, modèle accompli de toutes les vertus, nnf^ de charilé chré-
tienne, rendait sa belle âmo à Dieu.
De SAUNHAC, et de Sauniac de Belcastel,
le FnuBsac, delà Cbaussade, etc.
.^BiK^ : D'or :iu lion de Mbie armé. lamjMMJ et MB-
Touxié lie (luciilcs. Alina : U'or au lion de gueulM ï !•
bordure ilriitelée d'or, et auui de même, maii Avec li be-
siiiiU il'aiciir cil 0 ri G.
Gclle ramille a été maintenuedans sa noblesse,
eu Albigeois, en Rouergui> cl .u Uuercy. Elle figure à Périgueux
parmi les volanis de l'Onti-e de la Noblesse pour les députés aux
Klats-Gi'-iiéniux de ("S'J.souslc nom île Pierre de Sauniac-de-Bd-
caslel. chevalier île l'Ordri' royal et militaire de Sainl-Louù.
■ Voir aux procurations.!
He SAUMKT, lie Peyri^nac, de Lastond, de
ia Saiivi'tul.
Abmes; Dogueulca à deux ppdea d'argenl en sauloi
Us poiutea ca baul, garnies d'or, Burmonléeg chacune d'ui
Oi!s armes liguiiml sur un testament mystique
lu 21 septeinlji-e 1736, accolées à celles de la fa-
mille de Boumac de lieîllair, h laquelle était allié noble Jaciiues
de Saiirrl, (''cuyer, chevalier d'iioniicur en la sénéchaussée et siôgfe
présidiid de Sarlat. Ces dernières sont d'tirgenl à an lion de... au
rhijffouau dv ijueales rhurgr d' un cvoissaiU d'rtrgeut. Sur un acte
du 31 mais 177i, portant nomination d'un chapelain à la chapelle-
nie de Uastan du Lot, desservie dans l'église paroissiale de Mont-
eui[, près la ville de Belvés, on voit les armes propres des Sauret,
sous li; nom de inessire Jacques-Franyois-Galmine de Sauret,
éL'uycT, lieutenant dans le régiment de Poitou. Et, sur un autre
testament mystique du li juillet 1790, un cachet portant sur les
deux vfu'es en sautoir un lion brochant.
Le nom de Snurot figure parmi les signataires d'une délibéra-
lion de la noblesse de SarJat, à l'efTet de donner tous pouvoirs aux
députés de la noblesse aux E ta ts-( généraux de 1789.
De SAUZET, de Saulière, de la Double, de
ll^W Langinrdie, <leChabane, etc.
Les preuves de noblesse de celte famille furent
trouvées bonnes en 1596, par les commissaires
du gouvernement.
tin 13(((i et 1383. elle est qualifiée des titres de ilamoiseau et
éiMiyer.
Xoble Louis de Sauzel rendît hommage au dénombremenl le 10
avril l:î!M.
Mi-s-;trc Louis de Sanzet élail ^'rand-prîeur d'Auvergne en 168S.
limbi-éd'uncasquedetiM*.
Jean de Saiizct, sieur de Ladouzc, hahilant oroisse de Comlal
sénéchaussée de Pi'riyueux, tist j.oiti'; dans l'Ai-morial manuscril de
la fin du xvii' siècle, souvent cité, avec le blason cï-dessus.
DeSAVY, rie la Hoque, du Mondiol, de Cam
paonne, ftLc
ARUK9 : D'argent au cioiir de gueules
-Il bmnclie de Savy dn Mondiol, en f^aiijîiie-
-, cl en Pi'ri(>ord, pur droit de succes-tiou,
porte le Ulro de baron di> CiimpagnuL'.
Plusieurs membres de cette famille li^urent, en 1789, s Péri-
gueux, parmi les votanis pour les députés de l'Onlrede la Noblesse
aux Étots-Générnux,
Aiiuts ; D'azur à un agoraii pasMDl d'arg«Dl, l'fcu tia-
bi'i: d'un casque.
Eu 1606, date de la publication de VArmorâi
di' l'Alsacf, soril ainsi décriiez les armes de Jeu
Schaëll'ci-, jupe pi'i'-vût (1 1 au bailliage rojral de
Wanthcncau, auteur au 5" dep-i.- de celui qui Tait ici l'otiget de
cette notice.
Bienijue l'Alsace ait été cédée à l'Allemagne par la République,
l'on n'oublie |)iisr(uo cette province a été annexée à la France par
la Monarchir, sous Louis XIV, eu 1618, et ipie, do cette époque,
jusnu'cii 1H~1, clli" est toujours resiée Kran(,iHise,
Mais ce n'est pas seulement à ce titre que le nom de Scbaëfler
duit avoir sa place dans VArmorinl du Périi,'ord. M. Paul SchaSIhr
u'a-t-il pas acquis son di'uil de cité dans notre province, par sa po-
siliijii ilaiis i'niluiinislraliou 1 Très jeune, il a été sous-préret de
Sarlal, sous li- nuuécljal di- Mac-Miihon, et après la chute de l'ElB-
— 465 -
pire, s'élant fait insciii-e a» barreau de Périgueux, il n'a pas tardé
à y occuper un rang des plus disttu^iiéâ .
En dehors du barreau, on sait aussi que le zèle et le dévoue-
ment éclairé qu'il apporte chaque jour à la défense des grands prin-
cipes religieux el sociaux, lui ont valu, outre la reconnaissance de
tous les catlioliques, l'honneur de recevoir du Saint-Père la déco-
ration de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.
De son mariage avec mademoiselle Marie de Royère, flllc du
marquis de Royère de Heyreaux et de mademoiselle de Montmar-
tin, sont provenus quatre enfants, dont un fils, Henri-Jean.
De SCORAILLKS (ou d'Escorailles).
AnuGS : D'azur ii Irois bandes d'or.
Celte ancienne et illustre maison, qui tire son
nom du château — Caslram Scoralliiim — situé à
I une lieue de Mauriac, dans la haute Auvergne, et
I que les historiens citent comme l'une des places-
fortes que Pépin le Bref assiéga et prit sur Waï-
fre, duc d'Angleterre, en 767, a prouvé, par titres, sa noblesse,
depuis Begon 1", seigneur de Scorailhts, qui testa le 3 décembre
1030. Elle tenait, dès-lors, le premier rang dans la haute chevale-
rie d'Auvergne et des provinces voisines.
Raoul de Scorailles fut évéque de Périgucux de lOOt à 1013.
Guy, seigneur de Scorailles, et Raoul, son père, se croisèrent au
Concile île Cternionl en 1093 et prirent part à la conquête de la
Terre-Sainte ; ce fait est consigné dans les preuves de cour faites
par cette famille et conservé au cabinet «les manuscrits de la biblio-
Ihèque nationale.
La France a toujours trouvé dans cette noble famille de nom-
breux et intrépides défenseurs ; des chevahers do renom : des
sénéchaux do provinces ; des capitaines d'hommes d'armes ; des
chevaliers de l'Ordre du Roi ; des mai'échau\ de camp ; des lieu-
tenants-généraux d'armée et des ofliciers de tous grades. On en
comptait, sous Louis XIV, 5â sous les drapeaux.
L'f)glise lui doit, outre l'évèque de Périgueux,de3 évéques à
Cahors et à Limoges; des obbés aux abbayes de Tulle, de Ve-
selle et d'.\uba7,ine ; <les doyens au monastère de Mauriac ; des
abbesses à ceux do Brageac et de Bonnesaigne.
La maison de Scorailles a contracté d'illustres alliances, parmi
— 46(5 —
lesquelles se voient les comtes de Rodez et du l'érigrord ; les vi-
comtes de Comborn et de Turenne, les sires de Mareuil, etc.
Le généalogiste de Bouchet, en 1681 , constate, qu'originaire de
TAuvergnc, elle a produit plusieurs hrauches ot rainonux qui ï-*^
sont étendus dans les provinces du Limousin, de la bourgogne, •!••
TAgenais et du Périgord.
Ces deux dernières sont représentées : en Agcnais, par le m:4r-
quis de Scorailles, et en Porigord, par le comte de Scorailli*s.
résidant en son château de Manou, commune de Coursac.
Inutile de rappeler que la maison de Scorailles, à la gran le
recherche ordonnée par Louis XIV en 1666, a été maintenue dans
sa noblesse, notamment à Agen.
ra^p
^'-^ SECONDAT DE MONTESQUIEU, de la
Brède, etc.
Armks : D'azur à In fasce d*or — la fascc n'esl pa» Ion-
Jours indi<iuêc — acconijin^rnée en chef de deux coquilles
de nicmc et en pointe d'un croissjnt d'nrgeat.
Dans le Nobiliaire de Guienue^ il est dit (|ue
les premiers titres de la famille coiislatent son
existence en Périgord. Plus tard, par diîs alliances, dans noire
province, entre autres, dans le courant de ce siècle, où un de ses
membres a épousé une des lillcs du marquis de Saint-Aulaire, n'y
a-t-ell(î pas accpiis son droit de rili'* ? Je n'avais donc garde d'o-
metln.' dans VArniorinl de In Xohlrssc du Périgord, le nom el les
armes de cette ilhislre maison, qui com|)le Charles-Louis de Se-
condat-(le-Monl(\s((uieu, baron de la Ihvde, Tun des 40 de TAca-
démie française, l'immortel auteur de VKsprit dos Lois, \\'oiT,
pour l'historique de la famille, le Xohiliuire de Guienne.)
li-it)
M «
DeSKGON'ZAC nh' lUnno.N), de Caslel, de
Migolfaulquirr — cnnununede Lussac — de la
Sali»' — cuîiiinun»' di* Tanit»rs — île Oastaudias
— riunnni:!.* d«» Saint-Paul-d*»-I^izonnc — de
Ka^rmal — conimuui* de Ijissuc — de Vaux, de
noniK'fniis, de Saint-Pardoux, de la Martinie, etc.
Akmls : n'or à r;ii<.dL- do proUI de sable, langue cC.
— 467 -
de gueules empiétant un barbeau du second émail loré du troisième et lui bec-
quetant la tête, posé en fasce sur une rivière d'argent mouvante de la pointe de
l'ccu. La canton dextre du chef chargé d'une croisette de gueule».
Sailli- Allais donne une filiation suivie do cette famille, depuis
Guillaume do Bardon, seigneur du repaire noble do Migofolquier
et de la Salle (diocèse do Sarlat), connu par titres depuis Tan 1450.
Elle a toujours tenu, dans notre province, un rang distingué par
ses services, ses alliances et par la possession de terres impor-
tantes.
Far sentence de Folection de Porigueux, rendue le 12 décembre
161 i, Raymond de Bardon, ëcuyer, seigneur de Castel et de Gas-
tudias, tut déclaré exempt de la taille a laquelle les syndics et coti-
sateurs voulaient Timposer, attendu que de la production de ses
titres, remontant à 1518, sa noblesse était parfaitement établie.
C'est le fils dudit Raymond de Bardon qui, par son mariage, du
4 juillet 1572, avec Madeleine de Vigier, fille de Hélie Vigier,
écuyer, seigneur de Segonzac, et de dame Isabeau de Chabans, de-
vint possesseur de la terre et repaire noble de Segonzac, et obtint,
au mois de février 1623, des lettres patentes en forme de charte,
par lesquelles le roi érigeait en baronnie la terre et seigneurie de
ce nom, mouvantes du comté de Périgord, « tant en considération
des bons et recommandables services qu'il avait rendus au voyage
de Béarn, aux sièges de Saint- Jean-d'Angely, de Clairac, de Mon-
travol et de Tonnons, et pendant la rébellion de ceux de la religion
prétendue réformée, qu'en considération des services des pré-
décesseurs... » (Lettres enregistrées au parlement de Bordeaux, le
12 mai 1623.)
Lors de la grande recherche ordonnée par Louis XIV, François-
Louis de Bardon, chevalier, seigneur, baron de Segonzac, petit-
fils du précédent, fut maintenu dans sa noblesse par M. de Monto-
zon, commissaire subdélégué de M. Pcllot, intendant de la géné-
ralité de Guienne, le 26 janvier 1667.
Dans VEtat Militaire de France de 1789 et années précédentes,
au chapitre intitulé Maison du Roi, on trouve le marquis de Segon-
zac comme lieutenant commandant la compagnie de Luxembourg,
grade équivalant à celui de maréchal do camp. Il figure aussi avec
la mémo mention sur la liste des maréchaux de camp dans le même
recueil.
Parmi les votants pour nommer des députes aux Etats-Généraux
de 1780, se voit ainsi inscrit : « Haut et puissant seigneur Louis
de Bardon, baron de Segonzac, seigneur dudit lieu et de St-Par-
— i68 —
(loux-sur-Drône , en Périgord, maréchal dos camps^ et armées du
roi » et parmi les signataires de nouveaux pouvoirs aux députés
nommés dans TOrdre de la Noblesse, figurent le baron et le vicomte
de Segonzac.
De SEGUR, captai de Puychagut, Soudan de
Preissac, seigneurs et barons de Montazeau, de
Montaigne, de Pouchat, de Fougueyroles , de
Romainvillc, de Montbrnn, de Boirat, de Si- Vi-
vien, de Pitray, de Minzac, de Bougeli, de Par-
dalhan, vicomtt.' do Cnbnnac et d'Arzac, de Ley-
cherie, du (irand lYnich, manpiis comte et vi-
comte deSegur, etc., en Limousin, (m Guienne, en Tlle de France,
en Champagne et on Autriche.
Armes : Ecnrtclé, aux 1 et 4, de gueules au lion d'or ;aux 2 et ;{, d'argent plein.
La branche de Cibaiiac ajoutait pour brisure à ses armes une bordure d'azur,
alias ."do gueules chargée de neuf besants d'or.
A cette maison d'ancienne chevalerie, originaire du Limousin,
appartenait Guillaume et autre Guillainne de Segur qui prirent part
à la croisade de 12 iU, ainsi que le constate l'inscription de leurs
nom et armes au musée de Versailles. Klle a formé grand nombre
de branches ((ui ont produit des andjassiideurs, des gentilshommes
d(i la chambre, un surintendant de la maison de Henri de Navarre
— depuis Henri IV — un maréchal de France, un évèque, un mi-
nistre de la guerre, des dignitaires de TOrdre du St-Esprit, un grand
nombre d'olliciers généraux, rtc.
Le comte Paul-Philippe d«' Ségur, auteur d'une relation de la
campagne de Moscou en 181*2 <'î 181;^^. é! dt tils île Philippe-Henri,
manjuis de Ségur, maréi-hal de France.
Le nom de Si'gur se voit parmi les familles maintenues dans leur
nobltîsse, et parmi celles k\\\\ ont voté» au\ Etats-Ciénéraux de I7W
dans rOrdre de la Noblesse, llgiu'e à Périgueux : « Mcssire Isaac
vii'omte de Ségiu", s'igneur de Sle-InnoC'.'nc(\ lieutenant-colonel
d'infanterie, commandant le bUailloii de garnison du Perche, habi-
tant en son château de la Peyssade, conunune de Mescoules, can-
ton d(? Vélines, en Périgord. »
— 469 —
De SELVES, de Sl-Avit, de la Pomarède.
Arues : D'azur a deux fasces ondées d'argent.
Sous le nom seul deSelves(en Sarladais), par-
mi les familles bourgeoises de la ville sont don-
nées les armes ci-dessus. Elles se voient de
même dans un testament mystique (du 12 janvier
1736) de Jean de Selves, écuyer, seigneur de la Fornarède, ancien
capitaine (rinfanlerie, marié à Jeanne de Loys.
La famille de Selves, laquelle, est-il dit par Sl-AUais, fit ses
preuves devant Gherin pour les honneurs de la Cour; ce généalo-
giste lui donne des armes identiques.
^^ De SENAILHAG, de la Vitrolle.
Armes : D'azur au chevron d'or accompagné de trois
étoiles de même, deux en chef et une en pointe.
C'est ainsi que ces armes se voient sur le tes-
tament mystique de Jean de Senailhac, lieute-
nant au régiment d'Orléans dragons, demeurant
au lieu de Villars, paroisse de Saint-Avit, du 18
avril 1870.
Parmi les votants aux Etats-Généraux de 1789, figure dans l'Or-
dre de la Noblesse : Messire Joseph de Senailhac, écuyer, sei-
gneur de la Vitrolle, habitant au présent château.
^^ De SEMGON, du Housset, du Cluzeau, de
Houmefort, du Thouron.
Armes : D'or à deux lions affrontés d'azur.
C'est en vertu d'un testament du 11 juillet
1712, ratifié î)ar lettres patentes de Louis XV du
mois de septembre 1720, et 3 juin 1758, enregis-
trées en 177)9, (pie la famille de Senigon a fait revivre le nom et
— 470 —
les armes de Rousset dti Cluzeau. (Voir au n* 584.) Messire Jeu
de Senit,'0[i-(lu-Rousscl, ('■cujor, seigneur du Cluzeau, noble repaire,
paroisse de Proissans, donna procuration au comte de Laborie-de-
la-Batut, pour voter à Fédjjueus, en son nom, pour les dt'putésde
la Noblesse aux Etats-Gi'nérnnx de 1786. {Voir aux procurations.)
Le nom de pctte famille fîffure également à Agen, panni les vo-
lants de l'Ordre de la Noblesse. Le baron de Senif^on-de-Roume-
fort habite en son château d'An^ely ( Charente -Inférieure j.
^^^
De L.\ serre (etLassère), de Molières, delà
Malelie, de Blam-hel, de Boissonnîo, de la Sai-
gne, de Valojous eiiPcrigord.
%
pj^^J, AiiHEd : D'nrgeiit au ctrC paMaat de gueules, 4
\\ \^ d'niur, chargé tie trois «loitcs du premier émail,
leGlamcul do I'i«rr>;-Jean-Fraiii;ois de La Serrr, icujrr,
' sieur do Molières, capilaine au rcgimcot da B«rrï, inba-
Icric;, <;hcialior de Saint-Louis, commaudanl pour le roi à Caial le 4 ittîI
1750.
Parmi les votants dans l'Ordi'e de la Noble.'ssp à Périgueux en 89.
se voient inscrits : McssirttJeaiidc Las.-«rre, habitant de la Boisson-
nie ; messire François de Lassén-, caiùtaine d'invalides ; et leur
frère aillé messire Frani^ois de Lassère, chef de bataillon dans le
régiment d'.\njou-infanleric, habilant au rhâteau de Molières pa-
roisse de la Ohapclle-Aubareil. 'Voir aux procurations (I).
SEHVIENT(Hélic), Ev(?quo de PérigTieux, ti
Arhks : n';i7iir à Irai* baDdPS d'or, aa chef cousu du
proniirr, (.'h.ii'<:i'' d'un lion, du second.
11 (It son entrée solennelle dans so ville épis-
copale le 1" oelobre 13H.'..
I M.'Fl.'ii<'. d.: Ul.m<:li>.'i, dp Molière, i
De SEVIN (Nicolnsl, Evéqiio de SaHnl de 16<6
À i6r>«.
mi
Ok SIMON, de Otialillon, de la Gardio.
AiniES : D'argent .i
lis monlagnes de sinople.
l'orir consinter li' droit de celte faniille à
prendre pince dans le nobiliaire de la province, il
sunii'ji du nippeler que plusieurs de ses membres
onl ti^'iiré lionorublemciit dans la magislrature
municipale de Férijjneux. 1,'nn deux, François de
Simon, ((uidiflt'' û.inyer, sieur de Ohalillon, conseiller du roi en
s<-i conseils d'Elat et privé, fut maire de la ville de 1653 à 1654 et
renommé en 1070 ; et son llls Jean de Simon, écuyer, seigneur de
la Ganlie, fut ri;vétu de celle même cliargc en 1719. Tous deux
sont iiiscrils dans le Grand Arniorial de France fregistre de la no-
blesse de Pérignenx).
Un Jean do Simon, ccujcr, seigneur de Oiiatillon, était chevau-
lét^er de la garde du Moi et chevalier de Saint-Louis. Son testa-
ment, on date du 21 février 17r»3, est cachelé des armes ci-dessus
décrites. SonI présents à l'ouverture du testament Suzanne de Co-
lom do la Cellerie, dame d'AbiîîU', mcssire Louis Bridât, écuyer,
seignt'in- do la IViidelie, lepaire noble, chevalier do Saint-Louis, et
<lame d'Abzau, habitani de la Cellene.
— 472 —
DeSIORAC (i), seigneur de Siorac, de la
Grèzc, de Campagne, de la Guionie, de Lemp-
zours, du Feyrat, de Lestang, de la Palanqueet
autres lieux, en IVtrigord.
Parti, au 1, d'azur aui cbaîne* d'or potéctra
ix, sautoir rt oHo {i). Elles se vo)-ai«iiI linii daai nue
: ctia|iellï (le !?ior>ic, et l'on Mit qn'un noble Jcm
ic (14:IUi en fui le fondateur; >u 2, parti, â un Itoa.
a< lompagna de doux t'Ibïltis, armes primitives.
Uu sceau du xiv° siècle, trouvé à Siorac, bourg silué sur les
))otd-i de Iti Dordogiie, berceau de la famille, ne laisse aucun doute
n ccl t'ijani , d jiorle en légende : S. Amnhi de Siouraeo, qui w
|»put ("tpe qu'im des deux Ayinoric de Siorac, lesquels figurent dans
U[i ac'to de 133'J, qualiliés damoisetiux (3).
Bien (jue les Siorac aient tenu à lionncur de substituer à leurs
armes primitives celles de concession royale, j'ai cru de%'oir,
dans le double écusson décril ci-dessus, rappeler le souvenir de
leur antique blason (-i).
Par son ancienneté, sa noblesse d'extraction, ses alliances et ses
armes, la uiaison de Siorac doit être mise au rang des plus difllia-
gitées et dcrf plus honorables de notre province.
punique le pillage et l'incendie du château de Siorac, pendant
U'S gucm'S de religion, aient rendu difficile la découverte de tous
les titres de la famille, ceux qui ont été sauvés de cette époque,
et ceux qui ont survécu à In liévolution de 1789, lui permettent de
prouver une existcnct! noble depuis le commenccmenl du xm* siè-
cle. Ainsi il est cerlaiTi :
Qui- noble Bertrand do Siorac, dtinzel de la paroisse de ce nom,
près F'ontgofllt'r, t-anlori de Bcivès, vivait à cette date, d'après une
quittance dotale où il est dit <|u'il constitua à sa sœur Bertninde,
Il !Son iiouifAl l'i'rit dans les vi^ut titres. Syourauo, Sioraca, Cinuraeo, Sioc-
Mi;<'l eiilln ffioi-ac.
[i) Il est de Ir.irlilion ipie t-gf, anuesonl clé coiir^di-rs à la maiMtii de Sione.
en ri^<:nnipr'nsp d'actions d'crljl d.iii4 divers coniUil s contre Im Maure*, lenda
leur cxpiil-iion d'Ksp^ignc. *'.<■* mmi* s<-iil, en (-(T-l, los nn'meR, Muf leaMnani,
qu>- i'<'ll<':<dn roy;iuni<- de Navarn'. Kllrs rei>rvA<i-nletiI lea chaiDea de fer dont
Ips Ks|ia;.-iiols i'iilr'iui':iii'ul K'iir l'.uiip |<our *■<■ d-'f<-udr<- «nnlrc 1rs «urpriaes.
.:! .\r.'rjiv<^:^ lie 1:< rniiille.
t 11 •■■^X ri'^.'i'iil'il'l'' qui' ni li' i'li.ini[i, ni le^i |iii''rrs <|Qi meublent l'èca, n'ia-
- 473 —
pour son mariage, 5,000 s., monnaie du Périgord, et des habits
d'écarlate et des fourrures (archives de la famille).
Que le 6 février 1201, R. de Siorac, abbé de Sarlat, assiste à un
traité passé entre Tabbé de Pontigny et celui de Cadouin (1) ;
Qu'en 1283, Guillaume de Siorac, qualifié damoiseau, par son
testament, écrit en latin, institua pour ses héritiers : Bernard, Ro-
dolphe et autre Bernard, et les substitua les uns aux autres (2) ;
Que le 10 juillet 1833, Aymeric de Siorac, damoiseau, fils d'Ay-
meric, fît vente à Guillaume de Meynard, prêtre de Sainl-Martin-
le-Pin, de six pièces de terre et des prés qu'il possède dans ladite
commune. Acte passé à Ribérac, sous le sceau de Tofflcial de Pé-
rigueux (archives de M. Bremond-d'Ars, allié de Siorac) ;
Qu'en 1349, époque où l'épidémie connue sous le nom de Peste-
Noire, sévissait à Monpazier, Bernard de Siorac était archiprôtre
de Capdrot ;
Qu'à la date de 1436, un noble Jean de Siorac fît bâtir une cha-
pelle à Siorac (3) ;
Et enfin, que le 6 août 1444, fut passé un acte d*ascense par Pierre
de Lavergne, damoiseau, et Marguerite de Siorac (de Siouraco), sa
femme.
Tous ces sujets semblent devoir appartenir à la maison de Sio-
rac ; néanmoins, la filiation généalogique régulièrement prouvée
par titres originaux, ou copie on forme que possède la famille, ne
s'établit que depuis.
Noble homme Jean de Siorac, co-seigneur de Siorac, seigneur
de la Grèzeet autres lieux, lequel épousa, par contrat du 8 novem-
bre 1487. damoiselle de Caumont, fille de noble et puissant sei-
gneur Brandelis de Caumont, chevalier (4).
A partir de cette date, la lignée se poursuit jusqu'à nos jours sans
interruption.
A l'alliance avec la grande maison de Caumont, j'ajouterai celles
(|ue les Siorac ont contractées avec de nobles familles, entr'autres
avec les Saintours, les St-Clar, les Brun de la Valade, les Guala-
bert, les Berlhon de Marnac, les Mellet, les Lambert de Lamou-
rat, les Grimoard, les Normands de la Guionie, les Hortic de
(l) Congrès scientifique de France, 2" volume, page 414, imprimé à Périgueux,
en 1880.
iij Archives de la famille.
(3) Archives de l'abbé Brugièrc, curé de Coulounieix.
(4) Archives de la Tamille.
- 474 -
Freignol, les Hei(,'ner de Glane, li's La Kaye de la Martinie, les
Laval de Ladou, les Brémond d'Aps, 1rs Fanclier de Versac, les
Brocliard de Puymorin, les Lcstrade de Oonty, etc.
Sur le vu de ses litres (recherches de lOfiO à 1675), la maison Af
Siorac a été mahitenue dans m noblesse ; |ilus tard (recherches de
1698 à 1717), dans les jugemeiils portant éji^aleinent maintenue, oii
voit, parmi les familles inscrites, lo nom de Siorac; plus tani
encore, elle fait ses preuves pour les Pages et les écoles royale^
militaires, elen 1789, lors de la convocation des Ktats-Généranx,
on voit figurer parmi les volants de l'Ordre de la Noblesse : « Mes-
sire Fra ni; ois- Rodolphe de Siorac, chevalier, seigneur de la Guio-
nie, Palanque et autres places, habitant en son château de la Guio-
nie, paroisse de Lcmpzonrs. »
La famille, dans la ligne masctdiue, csl aujourd'hui roprésenlée
par Messieurs Marc et Armand de Sioi'ac, frères (ce dernier, né le
H a\Til 1860, est aujourd'hui lieutenant d'inrantcrio an 61' de li-
gne), et par leur oncle, Armand de Siorac, chevalier de la Légion-
d'Honneur, ancien inspecteur divisionnaire des lignes télégraphi-
ques, résidant en sa villa des Morilloiix, commune de Tréhssac.
près Périgueux , lequel , de son mariage avec M"* Adinc Débets
de Lacrousille, a eu une fille mariée à M. Frédéiie Romanet du
Caillauil, noble famille du Limousin, dont sont provenu.^ cinq
gar(;ons.
De SIRUEILH (on Sireuilhl.do St-Pantaly, de
Tayac, ancien r('|ijiire noble ayant justice f^ur
Tnync, canton de Sl-Cyprien, do Siourac, ou
AiiuE-i : lio piiniji'-i h une tour d'argeni crénelée et un
Jinfw nriu.M,iti(:ii.- .1 r.nii'Oiiii".
I>s anne-; sont ainsi lilasoiiiK'es daiiii l'armo-
li sriuvi-iil puisi', sous le nom de Jean de Si-
, seigneur de St-Paiihdy ; la position de la tour et du lion
il'csI pas asse^ précise dans tistli' iiiscriplion pour aflînner que les
meubles de cet i-nt sont à leur vérilal.lo place.
l'ii R'i;.*neiir de Sireuilh ijualitié éeiiyrr, i'o-:iei;,'iienr ilc ffiourac,
épousa, en tr)7l, Fraiieoise on ilaeipielte d'Abzac.
I,n iiiaisnn de Sin'iiilh, éljihli.- à Siorae, eu !>arlailais, depuis ïe
XV* siècle, ne s'est point éleinle à la lui du wi' dans celle du Lion-
Sirueilh, chanoine de Saint-André, de Bordeaux, archiprètre de
Blaye, publié à Bordeaux en 1873, par M. Clément Simon, avocat
général, présidenl do la Société des sciences, lettres et arls de
Pan, puisqu'un Sircuilh de Brilly, seigneur de Saint-Pantaiy, était
ofRcier en 1692, et qu'un Jean de Sireuilh, seigneur de Saint-Pan-
taly, était maintenu dans sa noblesse par Fellot, intendant de
Bordeaux, en 1666.
De SOLMINIHAC (ou Solmignac), de Penicet,
de Chaune, de Belet, de Hecidou, de la Vigerie,
de la Mothe, de laBorie, d'Estrabourg,
Ahhes : D'azur & deux cerfs passaute d'argent l'on inr
l'autre, les itles conlouroées.
La branche de Belel écarlelail ; de gueules à troii Iw-
lelles d'or ou d'argeol.
Le Grand Armoriai de France, pai' d'Hozier, ayant donné sous
les noms de Philippe de Solminihac, écuyer, sieur de la Chapelle;
de Jacquclin de Solminihac (registre de Bergerac), écuyer, sieur de
la Bilhac; de Charlotte de Solminihac. veuve d'Antoine d'Haute-
fort, seigneur de Vaudre, les armes décrites : d'si-genl à 5 pals (ou
rergelles) d'azur ; au chef cousu du champ chargé d'un cœur de
gueules sommé d'une croiselle de gueules (alias : d'un crois-
sant); et de plus, les voyant sur le portrait du bienheureux Alain
de Solminihac écartelées de Belel, j'avais dû croire que c'était là
le blason de nos Solminihac du Périgord; mais un jugement de
maintenue de noblesse, rendu par Pellot, le 5 novembre 1666, en
faveur d'Hélic de Solminihac, seigneur de Belet, constate que ces
dernières ét<iient celles que porte la branche de Chaune, existante
de nos jours. Celles décrites d'azur à deux cerfs passants d'or,
érarlelées de Belet, appartiennent donc en propre aux Solminihac
(|ui font ici l'objet de cette notice.
Dès le xni* siècle, cette famille était établie au château de Sol-
minihac, près Sarlat, dans la juridiction de Beynac. I^es seigneurs
de ce nom étaient alors qualifiés de chevaliers, ainsi qu'il est constaté
par les pièces originales ou copies col talion nées, possédées par
Mme Delpech , née de Solminihac, pièces à l'aide desquelles
M.Léo Drouyn a établi une filiation depuis 1251, ou du moins
depiiis 1290. Dans son dictionnaire généalogique, Courcelles
- 476 -
a dit qu'elle a toujours Umn un ran^ distingué dans TOrdre dp la
Noblesse de notre province.
Vers le milieu du xvi* siècle, Jean de Solminihac, seigneur <ie
Belct et de Hrcidou, produisit, en son nom, celui de ses frères, de
Charles do Sohninihac, ucuyer, seijfueur de Bouniugues et de tous
ceux qui portaient le même nom, l'inventaire des titres de nobles»^'
de la famille.
C'est du troisième fils dudit Jean, marié par contrat du 59 novem-
bre 1579(1), avec Marjifuente de Manjuessac, que naquit an cliàtt^au
de Bolet, le ^3 novembre 151)?î, Alain de Solminihae ({"{enibAud.
père en Dieu), leiiuel fut poiu'vu, après son oncle Arnaud de Sol-
minihae, de Tabbaye de r.hancelade, à IVi^'e de 22 ans, et ensuite
nommé par le roi Louis XIII, à révèi'hé de Cahors en 1636. Sa
sainteté cl ses œuvres s'accrurent encore avec sa charge épisco-
pale (2).
Il mourut en odeur de sainteté le îii décend)re 1659 et fui inhu-
mé dans le monastèi*e (pi'il avait élevé à Cahors de ses propre?
deniers.
Le 2i avril 1035, à la demande des connnissaires généraux, dr*-
putés pour le réjralement des tailles en Guieime, André, frère aîné
du bieidieureux Alain, réunit cle nouveau les titres de noblesse dt*
la maison de Solminihae et tut, sur leiu' examen, admis a jouir.
connne par le passé, de Texemption tle toutes tailles, subsides et
impositions.
Kniin, à la jurande rechen'hede inor» laite sous Colherl paronlre
d(* Louis XIV. la tamille reçut de nouveau confn-mation de sa no-
bh'sse ; o\ en ITSO, on voit son ui'in dans la liste des votants i
LibomMu» et à Honli'aux.
Mèlie de Soluiiudiac. neveu du bieidieureux Alain, n'ayant eu de
son mariajre avec Marie «le r.habaus. ipie deux iHles, dont Tainée
épou*-a le 10 »b\*end'ie \r marquis île Kayi^lle. qui devint ainsi pos-
sesseur des seijrneuiies di' Hel«*l et île l{écidou;là s*éteignit la
branche îxxucc : uiai-^ lieià. nit^ ir>M«. noble Au«lrê «le Solminihae,
écnyer. >«M^iieui' ^\r i'.hatuîe. iMu'b» du-lil Alain, avait fomié une
autre l>ran.'l;«' qui u * iari:t j>a^ à { ro>!uir.- de nombreux rameaux.
;; .■■; -. i; ■ ; i ) ■
2 \ . .: ■ •*.■•..;■ - . ■ •\' ]■•.' •'.• '"..ih'Ts, un*» croii
N .
- 477 -
Dans celle-ci, on compte plusieurs ofllciei-s de terre et de mer, un
lieutenant-culonel en 1646 et un colonel d'inranterie de marine mort
à Bordeaux dans le courant du dernier siècle.
Dnnsia première branche, ou voit noble Pierre de Solminihac,
seigneur de Belet et du Récidou, maire de la ville de Périgueuz
de 1500 à 1510, et renommé en 1524.
Celle maison compte encore des représentants dont quelques-
uns sont établis à Pompignac,et d'autres à Lorient(en Bretagne).
De sorbier, de Jaurès, de Corbiac, de Les-
pinassat.
AIIHE4 : D'or à HP arbrs de sinople (sorbier ou cormier
é do deux tioDB attronlës de gueules ; au cbet d'aïur
charge de troU ûloiles d'argent.
Le droit de cette Tamille à prendre place dans
l'Armoriai de la Noblesse du Périgord est suffi-
samment établi par sa présence, en 1789, aux assemblées de la
Noblesse. Parmi les votants pour les députés de l'Ordre, on y voit
ainsi inscrit : « Messire Simon do Sorbier de Jaure, écuyer, sei-
gneur de LespinassHl, paroisse de St-Chrislophe. >
De sorbier (et duSourbier), Touraine, Age-
iiais, Périgord.
Armes: Ecarlelé, aux 1 el4, d'aiurà trois Borbee (ou cor-
mes) d'or qui est Sorbier ; au 2 et 3, d'azur i la bande d'or
accompagnée de deux fleurs de lii de même, qui est Tiro-
burne par subslilulion.
Noble Louis de Sorbier, chevalier, chambellan
liu roi Louis XI, fut nommé, en récompense de ses services mili-
taires, gouverneurdcs villes et châteaux de Bergerac et de Domme,
en Périgord. Laitié ajoute à cette note, qu'il eut plusieurs enfants
dont un s'établit en Agen.ùs et les autres en Périgord. N'y aurait-il
pas communauté d'origine avec les Sorbier dont la notice précède?
Un Jacques <le Sorbier était conseiller du roi en ses conseils,
présiiii'nt à la cour des ai les de Bordeaux ; il portail pour armes :
h'i:arlifl<', au I, un sorbierarranlir de...; ou S, un Uoti passant de...;
au :î. Iroi^ hillellfs de gueules ; au 4, cinq points équipoUés de...
— 478 —
IMO
De SOUG. do Plancher, de In Garelie, de Bef-
biguières, de Marniic, etc.
AiiiiE9 : D'argonl il une souche de laurier à dmibris.
cbc9 iIp sino{ile Hiir une terrasse du mfme ; au ebct duui
Un membre de cette fiimillo était, en 1690.
conseiller secrétaire du roi, maison et couroniK
de France.
Dans un acte notarié du 1" indi 1773 entre le seigneur de Ch»-
bans de Richemuml et le seigneur de Plancher, ce dernier se <]Ui-
lifle ainsi : Messire François- Jt^in -Baptiste de Souc de Plancher,
chevalier, seigneur baron de Bcrbiguière.-i et de Marnac, du tlefile
Plancher et autres lieux, ancien capitaine de cavalerie, chevalier
de l'Ordre royal et militaire de 8aint-Louis, pensionnaire du roi,
demeurant en sa maison, place de la Ciaulre, paroisse de Si-Front,
de Périgneux.
Dans les papiers légués par M. Léon Lapeyre à la bibliothèqw
de Péiigueux, il est raconté qu'après la mort du marquis de Chû-
lost, gouverneur de la ville, an nom du prince de Condé ^16 sep-
tembre 16531, MM. Souc, seigneurs de Plancher, de la Garelie, etc.,
s'emparèrent de la cni.sse des troupes du prince dont le comman-
dant logeait chez eux, et que ce serait là l'origine de la Torlune de
cette famille.
ffl
De. SUUILL.\C, ds MoMHieK (1), d'Asanl(2},
(le Tcrrassun (3), de Salignac, de Gaubeit (41, da
bourg, etc.
.\biies : D'or ù Irois épées de guealu, en p«t, la paiali
1 (le Souillac, qui parait avoir pria aoi
nom de la ville et chiitcllenie de TerrasBon.aitaAt
|1) Montmpgr, nnQii'ii
d<> la paroisse di' Terrn-
la pdi'oiâ'ic de Terrai jo
V iinl>ti>, ;iyarit h.iuli: ju^lice sur iguelqaM TiUigM
Me, mouviiiil de l.i chilcllenic d'HaulAtorl.
r>'|i3irc iiuble, rclirvaiil, au iiv siècle, de U cblldlc^i ià
;pairu uubK iiyjiil haule justice sur iiuclqu«* villagMël
— 479 -
sur la Donlognc, en Quercy, n'est pas seulement distinguée par
une haute aneieiineti; et par une longue suite de services rendus à
l'Etat et à l'Ëglise, elle tient par âcâ bonnes alliances à d'illustres
maisons.
La terre de Montmège (en Périgord) n'est sortie de la branche i
qui elle a donné son nom, qu'en 1055, par le décès de Jean de
Souillac, soigneur de Montmège, de Salagnac, de Terrasson et de
Gaubert, capitaine colonel des cent-suisses de la garde ordinaire du
roi, lieuteiiant-général de ses armées, conseiller en ses conseils et
privés, inestre de camp d'un régiment d'infanterie et décoré de
l'Ordre du St-Espril, le 15 janvier 1652. Les Suisses l'avaient nom-
raé le bon capitaine.
Mort en 1645, son cousin, issu da Germain-David de Souillac,
continua la descendance.
Le dernier rejeton de cette illustre maison, le vicomte de Souil-
lac, chef d'escadre et cordon rouge, mort au château deBardou(en
Périgord) le 11 mars ISÛS, àgJ de 71 ans, avait été gouverneur de
tous les établissements des Grandes-Indes, pendant la guerre d'A-
mérique. M. de SufTren, dans sa correspondance avec le maréchal
de Castries, ministre de la marine, en rend le plus glorieux témoi-
gnage et l'associe à ses succès.
Il figure aux assemblées de la Noblesse du Périgord en 1789.
Voici comment il est inscrit parmi les votants pour les députés de
l'Ordre : • Très haut et très puissant seigneur Jean-Georges mar-
quis de Souillac , seigneur de Bardou, Bndoire, Montblan... et
autres places, habitant en son château de Bardou, sénéchaussée de
Sarlat. ■
La ligne masculine des Souillac a Ani dans les maisonsde Mont-
ferrand, de Hoquette, du Pavillon et de Foucauld.
(Voir pour plus amples détails : le P. Anselme, d'Hozier et les
mémoires de Chavaignac.)
De TAILLEFER (Wlgrin), de Mauriac, de
Grignols, delaGrimoardio,deDouzillBC, de Cha-
leuu-Merle, de Barrière, de Villamblard, de Vergt,
de Houssille, de Lastour, etc.
Arhes : Losange d'or el de gueul«i, qui rel d'Angou-
centrc, ud <:cii d« gueules, au dexiro-
a |>arê d'argeol, mouvanlde l'angU dgx-
— 480 —
ti^e supérieur, tenant une cpée de même en bande garnie d'or, taillant une barr*
de fer de sable en barre, accompagnée de deux molettes d'éperon d'or à huit rais,
une en chef et l'autre en pointe, qui est de Taillcfer. -l)
Timbre : Couronne comtale antique et fermée de comte souverain.
Cimier : Un dextrochôrc de carnation mouvant d'un nuage d'nrgenl paré de
même et tenant un badelaire d'or.
Devise : Non quot, sed ubi.
M. do Saiiit-AUais, de Gourcollos, l'abbé de Lespine et autreà
généalogist(*s, se fondant snr la tradition et sur les témoignages de
phisieurs savants distingués W\s que les frères Sainte-Marthe, du
ÏJouchet, des Brandes, Aymar de Oliabannais, etc., font descen-
dre cette famille des comtes d'Angoulême, lesjjuels sont issus de
Wlgrin I'*" tpii fut établi conit<* de Pi'rigord et d'AngouIème en
806, par le roi Charles hî Chauve, dont il était proche parent.
Les historiens rapportent que» Guillaume, petil-ftls do Wlgrin, et
fils, en 910, du comte Alduin I", fut surnommé Taillefer pour avoir,
dans un combat contre les Normands, pourfendu jusqu'à la ceinture
le chef de ces barbares.
C'est en mémoin? de ce trait de valeur et de force extraonlinaires
que sa postérité a conservé ce surnom, qui se retrouve dans les ar-
mes de la famille.
La branche aînée, est-il dit par Saint-AUais et autres auteurs, a
possédé do père eu fils le comté (rAngouIôine, pendant quatorze
générations, c'est-à-dire jusqu'à Aimard de Taillefer, mort en 1218,
laissant pour héritière sa tille unique Isabelle qui, après la mort de
Jean, dit Jean sans Terre, roidWngleleiTe, son premier mari, arri-
vée en 1217, épousa Hugues, sire do Lusignan, comte de la Mar*
che.
La s(»coniUï l)raarh(\ établii» iMiPérigorddès lo xi« siècle, a com-
mencé a Alduin II, comte trAugouléme, mort en 1302 et a continué
la descendance dans la pcrsoinie de Arnaud de Taillefer» comte
d'Angouléme, second tîls dudit Ahluiu.
Qu(*li(U(> forti's que soient les présomptions de la descendance
de l.i iniiifcou de Taillefer, imi Périgord, des comtes d*Angouléme|
la tiliatiou n'est établie, liltéiMlenient just^u'à nus jours, que depuis
i; Los rointivs (rAii;:ouIriiii\ issus di* Wl^'riii, cteints l'ii 1180, portaientlo-
s.MiirK d'or et (ii> ^Mii'iiies. I)i> son iii:n-ia;.'>' tivoo l.i tUlc du comte de ToulouM
provinrent (ii-ux i-nAaits, h' [•' fui fonilf d'AiiiTOuIiJue, le 2* comte de Péri-
irord.
Otiillflume de Taillefer, chevalier, vivant sous le règ^na de Saint-
Louis, et mort le 18 mai 1275, suivaiil un acte passé par ses en-
fants.
La branche ainée de Mauriac, de Grignols, etc., a produit ses ti-
tras de noblesse devant Peilol, intendant de Guicnnc, le 5 janvier
IGGl. Issue de cette branche, celle de Barrière,' de Roussille, etc., a
fait également ses preuves de noblesse et a été admise aux honneurs
de la cour dans la personne de Henri-Franc ois- Alexandre de Taille-
fer, appelé le comte Wlgrin fie Taillefer, maréchal des camps et
années du Roi, par brevet du 2iJ janvier 1817, auteur des Antiqui-
tés de Vésone.
Ce fut son père qui, sous le nom de messire Heari-Jacques Wl-
grin, marquis de Taillefer, vota à Périgueux pour les députés de la
noblesse aux États-Généraux de 1789, en son nom propre et au
nom de Louise-Marguerite de Taillefer, sa sœur, veuve de messire
Marc de Brochard, seigneur de l'uymoriii, et ancien mousque-
taire gris de la f^arde du Hoi.
De TALLEYRAND-PERIGORD, comte de Pé-
rfgord, seigneur, comte de Grignols, de Fouguey-
rolles, de Neuvic, prince de Chalais, vicomte de-
Fronsac, marquis d'Excideuil, baron de Beau-
ville et de Mareuil, seigneur de Saint-Soverin,
de Beauséjour, de la Campagne, duc de Dino,
prince de Benevent, duc de Valençay, etc.
Anuifl : De gueules à Iroie lions d'or lanip3R!ié3, armés el couronnés d'aïur
igaleriede Veraalllss, salle îles Croisades).
(Jouronne aalique de prince, pour timtiri-. Cimier : un lion mis enlre deux
cornes de bœut.
Devise : /te que Dioa.
Les généalogistes font descendre les Talleyrand, comme les
Taillefer, de Wlgrin comte d'Angoulême et de Périgord, lequel,
ainsi qu'il est rapporté à l'article précédent, était parent de Char-
les le Chauve.
D'Alduin, qui, en qualité d'ainé, succéda à son père au comté d'An-
goulême, viennent les Talleyrand.
La dynastie des comtes du Périgord se suit depuis Wlgrin,
mort le 3 mai 886, jusqu'à Archambaud VI (quinzième degré)
31
— 482 —
qui, par arrtH du 19 juin 1309, fut condamné au bannissement et à
la porto do son cojmté, dont le roi Gliarles VI investit son frère.
Louis, duc d'Orléans. On sait que ce dernier le vendit en 1137 à
Jean do Hlois, dit do Brotaj^Mio, coinle de Pentliiôvre ; que !?a
mùro Tapporla en dot on 1 i7i), ainsi (juo la vicomte de !-*imoiri*5. à
Alain, siro d'Alhrot ; et quo des d'Albrot, il passa à Antoine de
Bourbon, pore d'Henri IV, lequel le remit à la couronne comme
grand fief.
Dans l'arbro généalogique drossé par Saint-Allais, la branche
collatérale dos comtes du Périgonl, dite des seigneurs de Gri-
gnols, princes do Ghalais, commence à Hélio de Talleyrand, troi-
sième iîls de Hélio V, comte de Périgord, qui se croisa pour la
Terre Sainte, où il mourut en 1205. De cette branche» devenue
rainée par l'extinction, en 1 125, de la dynastie des comtes de
Férigord, sont sorties d'autres branches ou rameaux qui comptent
aujourd'hui plusieurs ri'prosentants.
Cette grande maison a donné un chambellan de la chambre du
roi Giiarlos VI ; un autre du roi Charles VIll ; un grand-aumônier
et un grand-ohamboUan de Franco ; dcs ambassadeurs et des che-
valiers des ordres ; dos lïapitainos de cent hommes d*armes ; des
lieutenants généraux ; des gouviU'ueurs de provinces ; des grand»
(rEs])agno ; un ciiovalifr do la Toison d'or, et un grand-maitre des
TempliiTS, mort on 12ii.
Aux titr<^s ri distinctions dont grand nombre de personnages du
nom do Tallcyrand ont été de tous temps revêtus et qui sont indi-
(piés ici sommairement, J'ajouterai quo cette maison a donné éga-
lement à rKglis<j des évèiiuos, iU':^ archevêques et des cardinaux.
Parmi ces dtu'niors, ji» citerai Hélio de Talleyrand, évéquc de
Liniogiîs en 132 i. d'Aiixerre (^n 1320, et ensuite d'Albaao. Cré^
cardinal en 1331, il ('\on;a une grande inthnmce sur les affaires de
son temps et lut sunionnné lo fuisrur des pftpes, parce qu'à diver-
ses épo(pies il avait piiissammriit contribtié à réiection de trois
pontifes. Pétrarque, dont il était Tami, dit « qu*il préféra faire des
souverains puntiles que do l'être lui-menu». •
(\c nn*'iïie Hélio de Talleyrand avait fondé à Périgucux, en lS47p
la idiapidle de Sniit-Antfjini*. avec des revenus pour douze chl-
ptdles, et à Tuid./U<e li* (-(diè^^» di* Pr'rijrueux. Par une clause de
^nii testament, il demanda à être enterr'* dans la collégiale de
pj'-rij^iuMix, tlniil il avait r[ô ehaiioiiie.
Aux a<>eniblées de la Noblesse du Périgord, on 1789, llgurent,
parmi le^ vulauts |»nin' les d(!'j»nlés de l'ordre aux Etats- Généraux,
— 483 —
grand norabrt! des membres (le cette famille. (Voir aux procura-
tions.)
T.\MPOUH, de Brousset, de la Motlie.
Armes : De )^eules à trois molclles de B.ible,
Ces armes sont ainsi énoncées dans l'armoriai
de la fin du xvii" siècle, sous le nom do Bernard
de Tampour, sieur du Broussel, et de Jean de
Tnmpour, sieur de la Mothe, frères, habitants de
la paroisse de Saint-Astier, avec celte observa-
Oenlilshommcs verriers.
.\iiHEH : De gueules à une étoile d'argrnl.
Devise : Dérendre Dieu et Roi.
A la chambre des comptes de Pau, il est fait
mention, à la date du 27 avril 1G63, d'un hom-
mage de N. de Tatareau, el, dans les archives
des Basses-Pyri-nées, on voit un Jean de Tatareau pourvu de
l'étal et office tic conseiller juge île Saint-Gaudens, par lettres
ilatées do Versailles du 18 oiitobre 1758, sigtiées' Louis XIV, let-
tres (|ui fureiu reçues par le piu'tement do Toulouse le 8 janvier
1759, et enre^istriJes aux registres de la cour conformément à la
volonté du roi. Ces pièces aulheiilii]ues, qu'il m'a été donné do
connaître, suffisent assez pour constater ((lie le nom de Tatareau,
ancienne famille du Nébousan, était précéilée de la préposition de.
Nos grands législateurs de 89, en supprimant cette particule, lui
ont lionne ainsi une importance que jusiiue-là elle n'avait jamais
.;ue (1).
Le général Tatareau, nif en 1795, devait donc ôtre inscrit sur
les registres de l'iîtat-civil tout simplement Jean-Gaudens-Ber-
nard Tatareau, nom ({u'il a toujours porté ainsi dans sa longue et
hofiornble carrière militaire, qui se résume en 45 années de servi-
ces, 19 campagnes que complètent de nombreuses citations, la
iulroiluctioD, page li.
— i8i -
décoration de commandeur de la Légion-d*Honneur et plusiours
autres, etc., (1) sans songer à réclamer dos tribunaux le rélabli>-
sèment de la particule, dont le nom do ses ancêtres avait été juv-
cédé bien avant la Révolution, ainsi que le constatent IfS sujVts
cités ci-dessus, (ît auxqui^ls j(î puis ajouler le l\>re de ïatareau, re-
ligieux triiiitaire, auteur de plusieurs ouvrages estimés, qui, aprcs
avoir passé de longues années à Jérusalem, rentra e.'n France iM
fut nommé aumônier de la duchesse (rOrléans.
En 1870, le général Tatareau, nonuné au commandement tle la
subdivision militaire, organisa à rérigueux la (farde mobile, el.
malgré ses 75 ans, il sut, dans son ardent patriotisme, retrouver
une nouvelle jeunesse.
Fidèle a sa devise, il est mort à Périgueux en bon chrétien el
en vrai chevalier français.
De son mariage avec M"' d(» Sens est provenu un llls, Bornant.
lieutenant au 12* régiment de chasseurs à cheval, qui réside au
château de la Péchère, charmante habitation qu'avait fait bâtir
son père, en Sarladais.
I)k TAUZIA (ou Thausiai, de Lillerie, de
Flosègues, de Monlbron, etc.
A H M ES : D'.iziir au ohevruu d'or accompagne en chef d^
(U'iix roses rie mOine cl l'u pointe d'un lion égalemeni
d'or ; au rtu-r (Mjusu di; ;;iiciiles chargé d'un croîMant
d'ar<^cnt accosté dif dnix ôtoilos de môme.
Cette famille, originaire de Higorc, a étéano-
hhe, en 1554, pour services rendus à la monarchie. Vers celte
époque, elle conq)le à la fois dix-S(»pl olliriers dans les armées du
Hoi.
La noblesse de cette maison a été conlirmée en 1707, el Tun de
ses membres, Hoth de Thauzia, di'puté parle conseil municipal de
Bordeaux pour annoncer an roi Louis XVIII la soumission de la
vilh.' à son autorité, reçut à cette occHsi«)n de Sa Majesté le litre de
vicomte.
Le chevalier de Tauzia de Litterie, am^ien oflicier de dragons.
(l- Voir «hms le I*;iiilh'-'.ii 'Jr lu Lr'iiitit'il'Ifnniit'ur, par Théophile Lamar*
tbii'i'c, M'S il.il-i d»: Siixift".
— 485 —
épousa le o novembre 1805, M"'' de Briançon, famille dont Tarti-
cle se voit au numéro 139 de V Armoriai de la Noblesse du Prri-
gord. C'est de ce mariage qu'est provenu M. Gustave de Tauzia-
Litterie, marié le 6 avril 1847, avec M"*" de Madaillan-Montataire,
autre famille inscrite plus haut, numéro 431.
Une demoiselle de Tauzia de Flosègues épousa, le 8 juillet
1818, le baron de Briançon.
A cett(* courte notice j'ajoute que le nom de Tauzia se trouve
dans la liste des votants de TOrdre de la Noblesse, en 1789, à
Saint(^-Fov, à Bazas et Castelmoron.
V V
^'^^ TENANT, de Razac, de la Mothe. de la
Tour.
Armes : Sous le nom de François Tenant, écuyer, sieur
de Hazac, V Armoriai do France (registre de Pérîgueux)i
les décrit ainsi : D'argent à deux merlettes de sable en
chef et un lion de gueules en pointe ; sous celui de Jean
Tenant, écuyer, siour de la Mothe de Razac (même Armo-
riai, mtme registre) : D'argent «î un lion de gueules.
Dans Tarmorial manuscrit de la tin du xvii« siècle, il est dit :
François Tenant, sieur de Hazac et de la Mothe, habitant de la
paroisse de Thiviers, porte poiu* armes : Un pin de sinople avec
deux molettes de sable au-dessus, le tout en champ d*azur.
(>i8
IHiIllill^
iBililIllIl^^
De termes, de Veyrignac (1), de Lasvaux,
de la Lauvie, de Rosanne.
A H M ES : D'or à trois fasccs de gueules ondées, et au
chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent.
On trouve sous ce nom d'autres armes : D'ar-
prent au lion de {gueules accompagné d'un crois-
sant [>osé au centre de l'écu, du côté sénestre.
La Chenay ûci^ Rois dit cette famille établie dans le Quercy et
le Limousin, il aurait dii ajout(M*, et en Périgord. La preuve en est
dans la possession des seij^^neuries indi(piées ci-dessus et dans le
\o\i\ à Périj^rueux, pour les députés de la noblesse aux Etats-
^1- Ancien repaire noble, commune de Gaulegeac, avec Justice dans la pa-
roisse.
— 486 -
Généraux do 1789, do inessiro Pierre de Termes, chevalier, sei-
gnour do Vovrigriar, Las vaux et autres places.
Par ordonnance de KîOT, la maison de Termes de Rosanne a été
maintenue dans sa noljk'ssc.
^'^^ De TERHASSON, de Cheneuzac, de Monleau,
etc., etc.
An M ES : D'azur à un monde d'or, accompagne en points
(le deux étoiles du mrmc ; ou d'azur n trois croisMni«
d'argent adoss>'-s ci enlrolacés, aocompa^iiés do trois éloi-
,-^-=-^gv--- ---/r-^ les d'or.
On trouve sur i-ette famille ({uelques notices
généalogiques qui autorisent à penser qu'elle tire son origine ilu
li(îu de Terrasson, ville situé»' à Texlrémité de la province dn Pê-
rigord, aux Irontièrcs <lu Bas-Limousin et du Quercy. En effet, il
existe? dès le xi' siècle, à Terrasson, une famille de ce nom ailiéf
aux vicomtes de Tureimc.
En Périgord le nom de Terrasson figure dans plusieurs chartes
jusqu'au xu' siècle.
Est-ce la même iamille ({ue Tiui trouve à Lyon dans la seconde
moitié du xvn* siècle et cpii a ])roduit des hommes illustres dans
la chaire, les siriences et le harreau ? On serait porté à répondre
aflu'mativement à cette ({uestion, ({iiand on <'xamine les armoirie>
des Terrasson d(î TAngoumois et des Terrasson de Lyon; ces
deux maisons ont également le champ d'azur avec étoiles d'or, et,
à réganl d<'s trois croissants d'argent entrelacés, que ces derniers
portent dans le milieu de Técu, ils >t' trouvent aussi dans celui des
Terrasson (rAngoulèmc, excepté- (jur ceux-ci (dit la Chesnay des
Roisi, ont tellement allongé ic> pointes des trois croissants, que
ces pointes semblent sr joindre l'une à l'autre et former une es*
pèce de hoide, un Monde, ipii est la pièce principale des armoî-
ries des Terrasson d'An^ouléuH» il .
Si, connue il e>t dit plus haut, la famille (ire son nom du lieu
do Ternis<nii, eu Périgonl, sou drnit «le prendre place dans le
A o/////,/ //•<*« le la proviuce lui est dnuhlemenl acquis. On sait ,
i l"n Pii iTi^ d'"" Ti riMssr.n. •iei^'ii«-ir. *iiiiii- île (Ilirni-uzar, ctaîl maire cl capi-
lainr di- I.i ville d'AnL'MiIi'in»-. If* J;{ ftvrii r »■! 14 mars ir*78.
— J87 —
eflet, que, dans le courant de l'o siùcle, un de ses membres a
i^jiousi'- In lille ainée du Monsieur dr, (îamanson, famille piTigoup-
dine dont la notice se voit an nnmùro 3ûi de Y Armoriai du Pé~
rigovd.
Au reste, la noblesse do In maison do Terrasson est constatée
I)ar la inaintnnne de irApuiisseau, l(i06 et ItiliT, et par le vote, en
1780, à Angoulême, do plusieurs de ses membres.
De TESSIER (ou Teyssieh et mieux Texieh),
^ de Javerlhac, do Fouillado, du Hreuii, d'Augi-
jïnnc, de (Jrospuy, d'Hautcfaye, de Taliveau,
il'Abjal, de Saint-dermain.
\n«E3 : D'azur, alias : de gueules, k trois navatleE
Tll).
Le Aobi/ïoire du [limousin, qui donne la filiation de cette
famille depuis la lin du xv* siècle, constate que, le i novembre
i507, Barlhélemy Texier, docteur ès-lois, conseiller au parlement
<lc IJordcaux, rendit à Alain d'Albrel, vicomte do Limoges, aveu
de la quatrième partie de la «■hhîtclli-nio do Javorlhac ; qu'en i5il,
François Texier, écujcr, seigneur du Breuil, paroisse de Jumilhac,
fit semblable lioininage, de même iguc le llls de ce dernier, le 14
février 1583.
Dans ce môme Nobiliaire on voit que : Sicaire-Adrien Texier,
éruyer, seigneur de Talivaud, gendarme de la (îuionne, et capi-
taine de cavalerie, nommé chevalier de Saint-Louis, le 25 mai
1775, habitait Nontron, où il fut élu colonel de la garde nationale,
le 15 septembre 1780; qu'il ont deux ills, dont l'un, Ambroise-
Ailrien, fut gendarme de la garde, et le second émigra. Rentré en
France en 181)2, il fut fait chevalier do Saint-Louis par ordon-
nance du 8 novembre 1815, et fui élevé au grade de chef de ba-
taillon du génie, par an brevet du 20 février 1817. Marié avec
Marie-Marthe do Salleton, il a eu, entre autres enfants : Julic-
Jeanne-Vii^inie, qui a époust- Krançois-Armand do Fornel, et
>leauni> Julio, mariée, lo 15 iiovembio 1811, à Jean-Louis Desmier.
[lulic, dite de la l<ui|{c, tirU.iii ses iirnics U'uii chef clurgi d'un
A l'asâemblée générale de la Noblesse, en 1789, la famille
Texior a éti'i représentée à Angoulôme, ù Tours el à Périgueux.
Parmi les volants dans cotte ville, on voit, ainsi inscrit : haut M
puissant seigneur François Tcssicr, marquis de Javerlhac, sei-
gneur de Javerlhiiu et inarcchal de camp. (Voir aux procura-
tions.)
De TESSIERES (et de TEtssitRE), de Beau-
lieu (i), de Itoisbertrand, de Chatreix, de Mire-
mont, lie Dellesisu, de Masdechamp, de Puy-
l'rand, de la Forte i,âi de Brodie, de Blanzsc, di>
1(1 Uertiriie yS), de Durée (41, de la Holandie,
de, etc.
AiivLS ; Los;in|;>' d'arf^nl el Ile gueules.
I^ maison i\v. Tessièrcs, que l'on croit originaire de l'Auvergne,
est connue, par titres, <lcpnis le xu* siècle. En juillet 1247, Guy
de Teyssièrcs (do Teyssièras'i. chevalier, fut un des quatre sei-
gneurs qui se rendirent cautions d'une somme d'argent qu<>
Hélie VII de Talleyrnnd, comte d(; Périgord, devait au roi Saint-
Louis.
Le SO mars liâS, Jean ilc Tessicres et Laure, sa sœur, furent
maintenus, par Rentencc du jugo d'Exciileuil, dans la possession
qui a subsisté dans In famille jusqu'en 1793, époque où cette terre
fut vendue nationalemenl pour cause d'émigration de deux frères,
otliciers dans les gardes du corps dn roi.
Cette famille, qui a formé en Périgord, en Limousin et en Poi-
tou plusieurs branches et y a contracté de nobles alliances, a
donné d'oxcellrnls officiers dont plusieurs sont morts au senice.
A diverses époques, elle a fait ses preuves, jwur Sainl-Cyr, pour
les Pages et |iour l'Ordre de Malte ;
P'Ile a égnlemont constiité sli noblesse par plusieurs msintennes
roiidiies à di lièrent es époques, noiarninent, le 15 mai 1598, i Poi-
Ih Itraiili.'ii. am
ï I.:i Port.-, mil
:A' [„1 It.Tliin.-,
i Itnrl.'. ;ni.'i--i
:. L.1 liolaiiiiif.
■1'' Mi>iit.-igiiac-la-Cren|iM.
d'Excidcuil.
— 489 —
tiers; le 14 janvier 1667, à Limoges; et, en Périgord, le 5 mai
1668 ; et lors de la convocation des États-Généraux, en 1789,
grand nombre de ses membres figurent parmi les votants pour les
députés de l'Ordre de la Noblesse. (Voir aux procurations.)
652
De TESTARD, du But, de Taillefer, de la Cail-
lerie, de Perpezac, de la Rigale.
Armes : D'or à une tête humaine de sable, enflammée de
gueules.
Elles sont ainsi décrites dans V Armoriai de
France^ registre de Périgueux, sous le nom de
Joseph de Testard, écuyer, seigneur de la Caille-
rie. Et dans le même armoriai, également registre de Périgueux,
elles sont décrites sous le nom de Mathurin de Testard, écuyer,
seigneur de Taillefer : D'azur, à une tête humaine d'argent enflam^
mêe de gueules, ombrée de sable.
Dans ces deux descriptions, il n'y a que les émaux qui soient
changés.
Cette famille a été reconnue noble d'ancienne noblesse par juge-
ment des commissaires députés pour les droits de francs-flefs
dans le ressort du parlement de Bordeaux.
653 Du THEIL, de Châtillon, de Lignères.
Armes : D'argent à un Theil de sinople (tilleuil sans
doute).
Alias : A un pin arraché de sinople, accompagné de trois
croissants de gueules, deux en chef et un en pointe (grand
armoriai de France, registre de Périgueux).
Dans l'armoriai manuscrit déjà plusieurs fois
cité, ces annos sont décrites : D'or à trois croissants de gueules
surmont rs d'un lion de sinople.
Dit Theil, tVuyer, seigneur do Châtillon, fut maintenu dans sa
noblesse par Pellot (1).
(1) Robert du Theil, écuyer, seigneur de Siorac, habitait en son château de
Siorac, ])aroivSsc de Hazac, en Périgord.
THEUILIEH (ou Thuii-lbr).
de Saint-Avil.
ilo SBÎnt-Hylain,
AnuEs ; D'.nr^eal à l'arbre lirrassé de sïnople e1 ua liai
de giiRiiIrs r.lmpanl sur k tût.
Pluâieupe nnuntort'S de cette famille votèrent à
Périjîiicux, en 1789, pour les dépulf'S de la No-
blesse aux Elats-Gi^n»*paux. Parmi eux tlpurent :
Messire Pierre Thuilhcr de Saint-Hylaire, i'cuyer, seigneur de St-
Avit, habitant du village de Pommier, paroisse de Savi}fnac-leâ-
Eglisc.s, et haut et puissant seigneur mi'ssire Jcan-GiTOsmo de Si-
Hylairc, chevalier, seifjneurde Saint-Hylaire, Femères et autres
lieux, ancien lieiitenanl-eoloncl au réj^imeiit de Péripord, eheva-
her de l'Onlro royal et militaire de Saiiit-Luiiiâ, pensionnaire iln
roi. tVoir le procès-verbal du 16 tn;irs I7S{) el les procurationâ. '
♦ ♦
De THIBAULT, de la Gaudorie.
Arhf.s : l'ald d'or et d'arprnt, de i[italre pi^««a, ebaqw
pal d'ar(rcnt clinrp.' d'un l('»an^ de Râble.
Jean (le Thibault, qualifié noMc, seigneur At
In Gauderie, eul, de son mnriaf^e avec Calberinr
de Saint-Asticr, du Lien-Dieu, une fille qui
ri)ousa, le 17 janvier 1531, Bernard d'Atoac,
écuyer, seigneur de Belle^jarde, etc.
Dk THOMASSOX, de SAixi-PitnnB, des Con-
luiiiies (de his Oiudaniinas), do Pouzat, de Plt-
iiiniil, ilis V('i}:ni's, lie Sideverl, de Pujxhalard,
ilii Uu.yi-oy. .-11-.
i:- : [).■ picnlr* ji un rhf^vran d'arpent, accoM-
l'ii ••\it:t d'un 1i<<ii d'iir i-t l'n pointe it'una ètaiU
n' 1 .
iiiiiih'riiii' .l!ni> >ji noblesse ]iar jugemeid
— 491 —
rendu par Fellot, le 16 décembre 1667, et par un arrêt du conseil
privé du roi, en date du 11 août 1692, dont copie authentique, sur
parchemin, se trouve dans les archives de la famille.
Parmi les pièces relatées dans cet arrêt, je citerai :
1** Une ordonnance du sieur d'Aubeterre, gouverneur du Péri-
gord, en date du 21 septembre 1589, qui enjoint à Guillaume de
Thomasson, écuyer, seigneur de Plamont, de se trouver le 10 octo-
bre suivant, en la ville de Périgueux, aCm de résoudre toutes choses
expédienles pour le bien et conservation dudit pays ;
2<* Une lettre missive du sieur de Bourdeille, en date du 24 sep-
tembre 1636, par laquelle il est ordonné à Jacques Thomasson,
écuyer, sieur de Pouzat, de se tenir prêt pour s'opposer aux
desseins des Espagnols siir Bayonno ;
3° Un extrait du procès-verbal du 18 juin 1639, fait au siège de
Périgueux, pour la convocation des l)an et arrière-ban, portant que
Jacques de Thomasson, écuyer sieur de Poujat, contribuera aux
ban et arrière-ban pour le quarantième d'un cheval léger ;
4*» Un certificat du 12 juillet 1674, du maréchal d*Albret, consta-
tant que les sieurs Guillaume, Jacipies, Léon el Louis de Thomas-
son, frères, sont actuellement auprès de lui dans la convocation de
la noblesse en la province de Guienne.
Le 26 mars 1760, Louise de Thomasson fit ses preuves de no-
blesse et fut admise au nombre des demoiselles élevées dans la
maison royale de Saint-Louis, fondée à Saint-Cyr. (Bibliothèque
Xationale, cabinet des titres.)
Aux Etats-Généraux de 1789, on voit figurer, parmi les votants
(le l'Ordre de la Noblesse, ainsi inscrits : Mossire Yrioix de Tho-
masson, écuyer, seigneur de Puychalard, habitant au repaire de
Sallepenche, paroisse de St-Germain-des-Prés, juridiction d'Ex-
cideuil, en Périgord; messire Salomon de Thomasson, écuyer, che-
valier de Plamont, habitant au château do Plamont, même pa-
roisse; m(\ssire Pierre Thomasson de Pouzat, chevalier, seigneur
de Saint-Pierre, y habitant, paroisse do Saint-Germain-des-Prés.
(^ette famille ligure également à Saint- Yrieix dans les assem-
blé(\s d(i la Nobliîsse, en 1789, dans la j)ersonne de messire Jac-
ques Thomasson, écuyer, seigneur du Queyroy ; il y vota person-
nellement pour lui, et, par procuration, pour dame Louise de Lu-
bersac, veuve de messire Jaccjues de Monfrabu'uf, chevalier de
l'Ordre royal et mililain» de Saint-Louis, seigneur dc^^ Piquets.
Parmi les alliances directes de cette maison on peut citer les fa-
— i92 —
milles de Corai ou Coratli, ili- Tessiôivs, do lit RoL-hp-Ayiiiomi. lU*
Mosnier de Planoau, do Vaucocoiir, de Chaâteijrner, de Ih Rotlit^
Posny, ilii (louhii de Lusi^naii, de Vitrai;, do Maie!, de Rous dp
Liir^snii, de Lestrade de Coiity, do Brocliarl do Puyinorin, de San-
zillon, eto.
La ligne masculine des Tliomasson de Saint-Herre est ai^our-
d'hui représeiitén par : MM. Loui-s-Josepli de Tliomasson de Saint-
Pierre, chef «le balnilloii au 130' de li/iie, chevalier do la Li^piou-
d'Honneiir, et Guillaumo-Konhnand de Tliomasson de Sf-Pierr<-.
archiviste-adjoint du déparlcmciil de la Doidogne, ton-* deux til<
de Pierrc-Jusiin de Thoinarisoii i\v St-Pierr,- cl de Marie- Michellc-
Honorine de Sanzillcn.
Une famillo du nom do Tliomasson, dilc de Vessaf.de (.larlsndf,
qui possédai! naguèiv en IVii^urd la terre de Vaugoubcrt, est
représentée par M. Haoul lie Tliomasson, lieutenant au 39" régi-
ment d'artilierii' ; mais les iiroiives isufllsinites pour établir sa jonc-
tion avec les branches ei-dessns liésipiéos m'ayniit mam)ui- jus4{n'à
ce jour, je n'ai pu eu l'aire ici uue seule maison, tout en consta-
tant néanmoins qu'elle porte les mêmes armes.
mm
THOI'MINI, de Sanomoiiluli, de la Haute. d<>
la (iinpauiên^ etc. (En Italie, en An(îl<'lerre el
en Krance.l
.ViiHKs :I>'ai'pci(l, à 1.1 croix ilc siiblo canloiiiiÉc de iiiu-
liM- inerlHics criiziir. Tiiiili[v : (^oiiruiinc eomiale ; «up-
|ll>rl:> doNSL lÎL'OrfK'S.
I.i' nom df Thoumiiii jiarail {Hitronymique.
e.'esl-à-dire uiui emprunté à une terre. Il fait prt'ju^ter tout d'abonl
de rori^'iiic italii'uiic dr lu maison ipd le porte et, si l'on regtirif
les alliances ,\,- ^rs pi'riMii'i> aulriu-s — limjinirs avec de nobles
lamillrs romaines — i>ii iii'ijiii.-il liiculùt, en même que la oerti-
tmie de celte iirii:iiii', ci'll.' ili- >ii nohii'ss,. ; .U-.s le milieu du
XVI' sié,-li'. i>ii la vnil. en eUel, in Italie ijuidili.'-c des tilrcs de soi-
triicnr, di- nolde i-r de i-h'valier, y oc -nper île- p^tsilious êlp\-^ps,
y c.iniraeler ile-i iilliaie-es dislinnuée-, et, l'ovimn un siêck* |4iis
tiird, i-iiuliuuer en .Vu^leterr ~ iiulile- <dliances. de même qu'on
Kniuee, ufi un,, hnniclie es| v:ni • ver- HlfH cl >y .'s| délinilîve-
lUCMl lixee.
La tili;ili'>u de lit t'^niille, .Ires-.,'!' ..iii- lilivs authentiques, par
— 493 —
M. do Snint-Allais, commcnco à Picrre-Adnen Thoumini, marié,
vers ij70, avec iiol)lo ilemoiselle MariG-Madeleinc Sinouwîua,
duquel maria^'o |iroviiil Jcaii-liarthulcnii Thoumini, seigrneur de
Saiioiiioiitidi, qui fut eapilaine de la garde de Clément VIII par
couimissiun de i6U2, où Û <-sl i|uaiilié de 1res nobie et brave che-
Ll' grni'idogiste poursuit la lignûc jusqu'au 11' degré, jusqu'à
JcHii-Haplisle-Josi'ph Tliouinini de la Huutle, ofiicier supérieur,
i-uinniandciir lie la Léj^r'oii-'' Honneur, chevalier de l'Ordre royal
i't uiilitiiire de Saint-Louis el de Saint-Fordinand d'Espagne.
Ce dernier a laissé entre autres enfants Pierre-Adolplic Thou-
mini-de-la-flaule, général de brigade, commandeur de la Légion-
d'Honiieur el décoré de différents ordres, lequel lient deublement
à notre province, et par son mariage, en 1835, avec Mlle Berllie
Aumasssip, lille du docteur de ce nom, conseiller de préfecture à
Pcrigueux, et chevalier (le la Légion-d' Honneur, mort en 1868 ;
et parla possession de la terre de hameau, commune de Biras,
qu'il a vendue il y a peu d'années, de celle où il réside aujour-
d'hui à lu Forgc-d'Ans, cûjnmune de la Boissière-d'Ans, et par une
belle maison à Pcrigueux, rue du Palais.
De leur mariage sont nés, en 1854, une tille, religieuse au
Sacré-Cœur, el un fils qiii> la mort vient, cette anm^e, de leur en-
lever.
^1%-
TISON (Pierre), Evêque de Périgucux. 27
juillet 1349.
Ahmes : D'or à daux lions de gueule* pnsaanU l'un
:iur l'autr?, à un lambel de trois pendants de mCme.
Noble famille de l'Angoumois.
Ce prélat mourut à Château-l'Ëvèque, le 11
août 1384. (Voir le Périgorà illustré.)
De TOUCHEBŒUF, de la Roche, de Beau-
mont, de Clermont, de Pierre-Taillade, des
Juuies, de la Conté, de Besse, de Mon.sec, du
Piquet, lie la Tour, de Saint-Georges, de Boau-
regard, PiC.
— 494 —
pardé d*or ttn chef, et une vache d'arpent, en pointe, sommé:) de troLs cpis d'or
rangés.
Cette maison, (raïKMcniuo chevalerie, est oriprinaire de la vioonUi^
lie Turenne, où elle était connue dès le xr siècle.
Le nom de Beauinonil esl inrorporé A celui de ToueliebuMif.
deptiis le numa«:e, vers l:jSU^ de noble I*ierre «le Toueliebu'uf.
damoiseau, seigneur de la lioclie, avec Kalieuuc de Beau-
mond, fille de nol)le Pii^rre de Heaumond, sei}?iieur de l'ieire-
Taillade, pivs Meyssac, en la vieomlé de Turenne, et de Jeanne
Hobei't-de-Li^nierai». Ladite^ Galienin», dernière rlu nom de Beau-
mont, de la plus aiuricnne clievahM'ie (dit M. de Saint-AUais), mais
distincte de celle d(î liiniumont, veniie du Dauphiiié. fut Iiéritière.
par testament du lO juin l.ii)."), de Pierre <le Bcaumond, archidia-
cre (F Angers, prévôt de Saint-Martin de Tours, à la charge île
faire porter son nom et ses armes par un de ses enfants. C'est de-
puis cette éj)oque (jue la branche cadette de la maison de Tou-
chobœuf s'est toujours aj)pelée de Touchebœuf-Beaumond.
La branche aînée, issue éf^ralement rie (îalienne de Baumond. a
pris 1(^ nom de Olermont de la maison et château de ce nom, dont
é'tait j)Ossesseur (»n (Jucrcy, dès le milieu du xv* siècle, le chef des
dites brant!hes. Ge nom de Olermont diîvail d'autant plus se con-
server dans la familh? (jiie, ouln» l'érection en comté, en 1642, de
la t(îrre et baroimie (b^ (ilermont, sur la tète d'Antoine de Touche-
buMif-CIermont, jrenlilbonnne ordinaire de la chambre du roi,
(luyon do Toncln.dxi.Mif, baron dc^ OltM-mofit, père dudit Antoine,
avait éjK)usé, le :i7 janvier lôSl. Judith (le Olermont, flUe de no-
bb^ Armand (b* (lllernnnil, sei^^ieur de IMlbvs.
La généaloficie bisloricjm» de ci'll<î famille, par M. de Saint-
Allais, ayant été inî|)rinu'»e en 1«1H Mans le 1 i* volume de IMr-
tnovinl nnivcrsiA, je n'ai pas à recher»"her. antérieurement à cette
date, les nombreux [^ersonnaj^es dont le zèle, la bravoure et la
lid('lil(' \w. se sont jamais d('>!nentis, et les sujets qui, dans l'Eglise,
se sont reinlns rei'onnnandable^ par leurs vertus et leurs lumiè-
res : njais je tiens ii eonstater ici que de nos jours le nom de
TunrbebuMir a él«' et e^t enror.' <li;;nement porté par les deux
branches sid)si^tante> de (llerinnnt et de Heaumont, il me sufllra
de rappeler :
l" (Jne lur> di' la j^nerri* iij''^a>tr.'n<e di* 1^<7(.)-1S7I, Maximilien
de Tnn('hebii'ut-i{«':nnnnii(|. lil-^ du eiunte »b' TouchebuMif-Beau-
nmiid el de M''' K^lberd-- l''i.iii';iuld-dr-I»ii-.sac, e-^t tombé ^lorieu-
>enienl an cond)at de Ha-^oche, |nvs Muntmirail, el que son frère
— 495 —
Paul qui, plus lieureux ({Lie lui, mais non moins vaillant, a échappé
aux balles ennemies, et a Hé fait à 24 ans capitaine au 140* de
li^iic. Il eal aujourd'hui intendant militaire de S' classe.
i' Que dans l'armé pontilicale a figuré honorablement le comte
Guyon de Toutrheiiœur-Clermont, chef de la branche aînée de ce
nom ; la niédiiille <le Casteltldai'do, la croix de chevalier de l'ordre
de Saint-Grégoire, et celle d'oHtcier de François I" l'atlestent
assez.
Cette famille a. fait ses preuves pour les honneurs de la cour en
février 1780, et a été maintenue dans sa noblesse.
Toutes SCS branches ont été représentées aux assemblées dç la
noblesse, en 1789, sous les litres de comte de Clermont et de
marquis de Beaumond.
M
De la tour, d'Igonie (i\
de la Faurie (3).
de Si-Friv«t (fti,
Abhe--^ : D'argent à trois chevrom de gueules.
Elles sont ainsi décrites dans l'armoriai ma-
nuscrit de la fin du xvn* siècle, souvent cité,
sous le nom de Guillaume de la Tour, seigneur
d'Igonie, habitant du bourg de Saint-Prival de
risle, sénéchaussée de Périgueux, Dans l'Armoriai de France,
registre de Périguoux , sous le nom de François de la Tour, sei-
gneur d'Igonie, les trois croissants sont remplacés par trois
barres.
La noblesse de cette famille est constatée par l'inscription de
ses armes dans les deux armortaux ci-dessus et par la présence du
seigneur do la Tour Saint-Privat, à l'assemblée des Etats-Géné^
raux de 1789, Ordre de la Noblesse.
e de daiiil-Sulpice-d'Excideuil.
cleii iqiairu uuLk, ayual justice sur Ii parojis-, ITtJO.
Il ilcr. i^bàlellenie d'Auberoche.
— 496 —
Ue TOURTEL, (le Chassaignac, de Ihiygom-
bi'ii, ilo ("înimoiit, lie la Pt-yronnic, de la Ri-
Mi'iv, (le la BoUsière, «le Koucauld, de Fon-
|jo[iue, lie Bosrndon.
Ahuea : De gueiilua à trois besaiils d'or, ou Iroi* lotir-
Ce^^t iiitisi ijuVIlcs se voient ilnns le Livrv-
Verl (le riiôici de ville de Pénjfi'cux.
Maiii on li'uuvu iiiiiSni son» le nom tit; Toiirlel : D'azur à la tour
d'argent mairoiiiiéa de sable et nu'iihh'-e de eiiiif pii-ces de même,
iiLTOiiiitaffiit-e de trois muuchcl lires d hermine posées S et S et de
ijuulre Iw.fuiits d'or, trois en rhef, dont un entre les poîals d her-
mine, d'Hix sur les càlvs cl un au-dessous du point d'hermine de la
pointe.
Et sous le nom do Tourtcl de (îi-ainont : de gueules à trois cr-
gncs loti oiesl, d'argent Ijeci/uées et membrées dor.
Des auteiii-s disent tiiie la famillt; ilo Tourte) tire probablemeol
son origine du Itef de ne nom, situé dans la paroisse de Roufflgnu,
en Sarliidais.
Elle a doinié plusieurs maires et consuls à la ville de Périguenx.
En 1535, Fronton Tourlel était consul; il le fut également en
1589, époijiit; où il sii^iiH, en cette qualité, un traité d'association
pour la défense de la reli<>ion catholiiiue, apostolique el romaine.
Un Jean Tourti'l, seiiînfiirdeChastHnct, était maire eo 1614; us
Fraiiçois-ltertrand Tourtel ilo r:iiast<>u(>t , Tétait en 1637, et un An-
lirt^ Tonrti'l de Granionl, i-n 17;)^.
Un Haymoiid de Tonrlel, éi^uyer, seigneur de la Rivière, se fll
reconnaître, en i(l8â, le (Irt)it de jilpoer des girouettes sur son ha-
bitation.
Les Tourtnl ont eoidrin-té, en iV'rifionl, des alliances avec les
familles <le la Porte, en inOl ; «l'Alexandre de la Rolandie, en 16i0;
de Valljrtnie, en 15811 ; de Monto/.on. en 16âi ; de Chalup, en 1B44;
il'Ali^Minilre de liolee, en UV'iH; du Dognon, en IGll ; de Berlin, en
l(iK£;<liiMa/.<-uu.en lli'.ll: île fa-eniotix, en 1707; de Rochi- de
l'uyi-ojîor. en 17Si ; d.- Kuyidie. en 17:ii.
Db TREILHARD, du Basly.
Admis : D'azur h doux chevron» d'or aecompagoéi eo
ibsrde deux étoiles et en pointe d'un oroiuant entouré de
,q étoiles, le tout du second émail (1).
Bien que ces armes ne me fussent pas connues
lorsque je publiais, en iS^S, l'Armoriai de la No-
blesse du Périgord, le droit de le famille de
Treilhard à y figurer, étant constaté par la présence d'un de ses
membres aux assemblées de la Noblesse du Périgord, en 1789, je.
n'avais garde d'omettre son nom ; je suis heureux de pouvoir, au-
jourd'hui, le faire suivre de ses armes.
Db TRELISSAG {Ghaudbuc).
Arkgb : D'azur i\ la fasce d'oi
rose! d'argent, deux en cher et u
Cette famille, souvent qualifiée dans divers ac-
tes antérieurs à 1789, de messire, noble et
écuyer, compte plusieurs ofticiers dans l'armée ;
deux, entre autres, dans le régiment de Boulon-
nois. (Voir la liste imprimée dans le Recueil des titres de la ville
de Périgueux, page 622), et un émigré, du 23 juin 1793.
Elle a donné à l'église de Montauban un Evêque.
Cette famille était encore représentée à Périgueux, il y a peu
d'années, par le neveu de Mgr de Trélissac, lequel était ofRcier de
marine et chevalier de la Légion-d'Honneur. U est mort  Angou-
lame, sans postérité.
La terre et le château de Trélissac, acquis par M. P. Magne, an-
cien ministre, sont devenus aujourd'hui, par les améliorations que
son fils y a apportées et les soins que la veuve de ce dernier tient à
cœur de continuer, une des plus belles propriétés qui avoisinent
Périgueux.
(1) Dans la Sigillographie du Limousin, par H. Pb. de Boaredon, le croiaunt,
au lieu d'ïlre eolouré de cinq éloiles, semble £lre surmonlj d'un cep de vigne
reuillé à deux grappes de raisins-
Jean- Bap liste Treilhard, célèbre jurisconsulte, élail Comie de l'Empire 1 aé
le 3 janvier 17ti, U mourut le 1" oclobre 1810.
82
664
— 408 —
De TRIGARD, de Rognac <li, paroisse ileBa^
sillac, (le Bosredoii, etc.
Armes : D'or à trois chardons de gueules tîgés et résil-
ies de sinoplc.
Ces armes, domtcs ainsi dans Tarmorial ma-
nuscrit de la fin du xvi' siècle, sous le nom ile
François de Tricard, seigneur de Rognac, >•>
voyaient accolées à celles des Heaupoil de Saint-Aulaire, sur «li»
vieilles tapisseries provenant de Thabitalion, à Périgueux, de la
famille de ce nom, située place dii (IrelTe, aujourd'hui Daumesnil.
en face de la cathédrale de Saint-Front, charmante maison à lou-
relles, qui a été démolie, il y a (pielques années, pour faire place
à une construction peut-élre régulière, mais sans aucun style.
De ce gracieux castel cpii avait passé par mariage aux Saint-
Aulaire, il nous reste ime belle cheminée de la Renaissance, que
ron peut voir dans notre Musée départemental, et deux charmants
dessins, Tun du baron Jides de Verneilh-Puyraseau, Tautrc de M.
Vauthier, ancien architecte. (Voir le Chroniquear du Pcrigordei
du Limousin, et T Album du Vieux Périgueux.)
Les armes des Tricard de Rognac, sauf Tadjonction (Pune croi-
sette au chef de l'écu, sont sculptées dans l'ancienne chapelle du
couvent des Pères Augustins-Réformés, (pie fonda, le 10 mai
1015 (2i, le vicaire général de Mgr de la Réraiidière, évoque de
Périgueux, du nom de Tricard, couvent qiii fut plus tard trans-
formé eu prison, et dont une partir» est aujounl'hui afToctce an
Musée départemental.
Cette famille comi»te un juge mage à Périgueux, lecpiel fut maire
de la ville en 1 il)7. et de Um:] h lOôi, ce fui lui qui, député de la
ville, à Paris, lit coniirmer ses privilèges.
665
Dk TRION lou TRYONi, de Leygural, ancien
fief de la chiltellcnie de Piégiit, de la Cour < S),
d'Ëspanvillers, d(? Montalembert, etc.
Ahmes : D'iirj^tMit à doux jumnllos d'azur eu bandes, ac-
conipn^iiLM's i.'ti cliol' d'une cniisrtie ancrée de gueules.
Le Grand Arinoritiï dr France, registre de Pé-
rigueux, sous Ir nom île Pierre deTrion de Mon-
1) Uojrna»:, ainriiii llof rt-lt^vant (rAiiliiM-i<«."lii'.
{■2) Pan-i 17:'s7/jr de ri\ifh\i^ on Prri'fjriJ, W V. Diipuy dit le 18 mai.
>3 La Cour, aDcieii tlcf, commune d'.\ugigiini:, Nontronnais.
— 499 —
talembert, écu y er, seigneur d'Espanviiliers et de Leygurat, les dé-
crit ainsi : D'argent à deux bandes de gueules et une bordure den-
telée d'or. Les brandies de Tryon-Monlalembert les portaient ;
EcarteU-cs, d'argent à la croix de sable, qui est de Montalembert.
l^a maison de Trion ou de Tryon, originaire d'Ecosse (dit Saint-
Allais), remonte aux temps tes plus reculés. Une branche passa
en France et s'étendit dans les provinces du Périgord, de l'Angou-
mois et du Poitou, vers la tin du xii* siècle. La lllialion se suit de-
puis Aymeric de Tryon, qualifié chevalier, vivant en 1818 ; son
ftls Pierre et son petit-llls Guillaume, sont qualifiés damoiseaux,
dans une enquête faite à leur requête, en date du 31 août 1415,
pour rentrer en plusieurs possessions qui leur appartenaient dans
la cliâtellenie de Nonlron.
Le nom de Montalembert a été incorporé a celui de Tryon, par
suite du mariage contracté, le 7 avril 1518, de Pierre de Tryon,
chevalier, écuyer de Leygurat et autres places, avec Gabrielle de
Montalembert, fille de noble Charles de Montalembert, d'Essé,
d'Espanvillers et de la Rivière. C'est par la mort du dernier re-
présentant mâle de cette branche, que les descendants de ladite
Gabrielle, Iiéritière des biens et armes de son oncle paternel, se
sont appelés depuis {le Trion-Montalembert.
Aux alliances les plus anciennes et les plus distinguées, cette
maison joint à cet avantage, dit le mâme généalogiste, Saint-
Allais, celui il'avoir rendu des services importants à l'Etat, et
d'avoir scellé de son sang, sa fidélité et son dévouement à son roi.
Elle n'a pas seulement fait ses preuves de noblesse pour entrer
dans les Pages, rians l'Ordre de Malle et dans celui de Saint-Jean-
de-Jénisalem, etc. En 11^9, lors do la réunion des États-Géné-
raux, elle a figuré parmi les votants pour les députés de la No-
blesse.
s
De TRIVULCE (Augustin), Evéquc do Péri-
gueux, 1541.
AHMEt : Paie d'or et de siuopU de six pièces.
Issu d'une noble Tamille d'Italie, il fut nommé
administrateur de l'évêché, le 17 août 1541, par
suite de la démission, du 8 juin de la même an-
née, du cardinal Longwy de Givry.
Dk VALBELLE I Joseph -Alphonse), Évê<|(i«
(leSnrlat, 8 janvier 1721.
AitKt» : U'azup au i;hîpn lévrier d'or rampanl.
Ce fut cet ('■vnjtip, on^ianire de la Proveni-e.
qui prononçn le paiiégyritiue de saint ViDcenl-
de-Paul, le héros de la diarilé.
De VALBKUNE, de Belair, de MonbeUir.
(le la Valade.de I^aurière, de la Garde, de la Ba-
AuEA : D'azurà la bande d'ar^nl cbargéo d'oac fleardt
i9 du champ, accompagnée do Dcuf étoiles d'or en orl«, cinq
u-dcssuscl quatre au-dessous.
La famille do Vallinitte est anciciiiio en Pt'TÎgord, Les re^slres
delà villo ilo l'éi'ii^ui-ux nous la iiiotilrent oociipant dans le ut*
siL'ch; des cliiiriji's miiniciiiiiios. Ainsi, on !3i8, Pierre de Valbnine
ôtail con-stil, et oriviroii un sièule [ilns tanl et jusqu'en 1547, date
' uû Jean do Viitbrunu.seij^jjonrdc Liiiirioie, fut élu m:) ire, on relève
uno sôric do sujets lio ce tvy.n orirtipaiil ta môtne charge. En 1317.
un autre Jean ilo Valhiiine l'-liût i]ualilii'- de j<i^, et, en 1550,
lijjiiiv eii.'oiM dans la liste des [iiatres,un autre Jean de Val-
bniiie.
A oetto conslalnlioii do l'nnciennoté do la famille, j'ajoute celle
ilo sa noNi'sse, ijul rsl inoonli-stalileiiiont ûtahlic par sa présence,
on ITH'.I, dans los assoiulil/'os ilo la NoWi'sso, soit pour voter pour
les <loi)ritrs lie rcjnlre, soil pour leur donner de nouveaux poa-
vuii's. On y voit, on effet, lo nom de Valbrune de Bélair.
rc, de <.iHraube, ile Fon-
VALETON, (IcBoiss
lonello, île Kîlolie.
Ariie^: b'orau sauloir de guejles accnmpapié ta chet
d'une ittoile d'azur, adcxlre et 8(;Qcslrë d'uno 3igl«llo de
sable ; en poinle un lion tl« gueules.
Alias :0'.ane chnuve-souris el en puiiile d'un lion de
(Jiiui(|iiif U; [lum (le quelques membres de celte famille soit in:^-
l'ht sur la liste des votants de l'Ordre dii Tier^-Klat en 178i), il n'en
est pas iiKtiiis vrai que les Videlon de Koiilenelle, de Boissiére et
lie ljarnid)e, tie formant qu'une seule famille aynni la mi>me ori-
^'ine, les mêmes armes, ainsi que le constate un acte authentique
du l'> seplendire i~~V>, ont été, par une ordonnance de l'ellot,
iiiteuiliml de Bordeaux, du 13 Juin 1K67, inscrits sur le eatalo-
;,'ue des noldes de cette ffénéralité ; que, le 11 juin 1777, il y a eu
aussi en leur faveur un jugement de mainteime de noblesse, t^cidu
par la cour des aides de Bordeaux et que le nom ile Funleu die
Valelon, ainsi écrit, se trouve au bas d'une délibMition du eorps
de la noblesse de Ste-Foy et pays de nouvelle conqut'le, prise dans
ras>euddée <ini eut lien le 17 janvier 1789.
DeI,.\ VALETTE, de Monlhrun, do Cnrsac .
lie lu Fiuuu, de Houfilac, de la Veyssiùre , de
Muiieontour, de Bassefaye, de Varennes, de P"ies-
eamp, do MorlIion, itel'arisot, etc.
AiiMK'J : It'ui' au eu-ur du guculi's. nn ch<^t A'azur i;li.ir>t«
(l'un i:iiiiH:iiiiit d'ai'ireiil accosli'^ do di>ux •■loili-:! de nifine.
Lar.iinillc a l'tialeini'nt |H)r1i- : l'urlî iiu l.di' gupulesi un
au iW pi'tiic du p'tii'r^ raucoii!, ny;iiu la pnUu di^xlii! \k\i-p,
11^, di' ):ui'ii]i'- .111 liuii d'il! arnii' cl InniikisrHÎ d'iirttriil,<|ui
IU:viSK;l'lu«.iiiai.
' des tiHuts faiU du praud-mailre de l'Ordi'e de Haint-
— 502 —
Jeaa <1(^ Jt'rusaloiii, il<'nii ilc la ValcUo-Purisot, si célèbre pur la
<K-feiisr ilo Miiltc contre lo:^ Tiirc:^ en 1565, le baron de la Valette
la Fiiion, f^iir bt constatation il'uiiu môme origine, fut autorisé à
porter cii chef lic ce (ieriiiL-r blason la crois de dévotion de l'Ordre
de Malle.
Un nri-èt du Conseil d'Etat, du 18 août 1667, maintint dans >«
nobb-sso Picrru de la Valette, seigneur do Fiescamp, comme étant
lui-mènio issu de la grande maison de ce nom.
Plusieurs sujets de lu famille voU-ronl dans l'Ordre dP la \oblesA>
porir b's drjjutés ans Ëlats-Géni'-riuix de 1789. Je puis citer : Mi-s-
sii-o Isiiac-Jaccpies de lu Vak'lte. elievnlicr, seigneur de Montbnm,
do Lîivcyssière, de Moni-ontour, etc. ; inessiro Joan-Isaac-Fraiiçcis
de la Viilettc la Fiiioii, cbevalier, baron de la Valette, scigtieurdc-
liefs lUi HaMst;faye, ilc, ijrès la ville de la Lincle ; et messîre Jean-
l'ierrc de In Vidottc, éeiiycr, elicvnlier de l'Oi-dre royal et militain-
tlo til-Louis, seigneur des fiefs de Varennos, juridiction de Lan-
qnnis. (Voir aux procurations.)
Dk V AHS, <le Vauzelles, oouuuuue de Naiileuil
lie Koui'Knc, comimine de VerteillHc, de Fuylarn-
heil, ilu Repaire, en Sainlouge.
AiiM.;« : [)-ii7,Ur:i Iroi* ni-Ur- ifiiiTTUll.
Ces jiMiii's sont iloimée-^ dans un cnlalogiie
Liiaiiuscrit drcsst'- vers ré]ioque des rechèrebcfi
ilr la vi-aie et tinis.-se noblesse, KîfJrt, sous le nom
île Knnifiij^ fl iiiilrr Kraneois de Vars, st:i{,'ncnr île Vauzellcs, ha-
liilaiit diiilit ri'piiiie, |mriiisse de Xanteuil, séiuVImussêe de l'éri-
{Tiinix. Klles si> vi)ii>iit de même dftjis le .Nobiliaire du Limousin,
|i:ir .Nadau.l.
•leaii <]•• Viiis, l'i'uycr, seifrneur de Vauz.ellcs, écuyer ordinaire
de la }.'i'ajLili- ri'iii'ii' ilii roi. de la pai-oissi- de Niuiteiiil, chAlellenie
<]•■ M.<iii'/;<i- :-ti l'i-ri(:<>r.l). lit -mi te:<tatiieiit le »0 juin 163r> ; ilavait
rj >.' J>:du'll.'d.-LaiNlM'rl.
1.1' ii'iiiid.- .'<'lleriiiiiLlle li>iuri' dans )a lisle îles luainteiiue^ de
noblesse il<> \m;. i.\ol'ilii<iredeNa<biul.]
— 503 —
De vassal, de lu Vassaldie, de la Tourelle,
(1(1 KigiiHC, <le Frossinel, de Bellegardo, de la
^^' \ ' ■ Cosle, de Siiieuil, de la Queysie, do Tonron, d<i
fcx\M'\ lu Harde, de Roumepoux, de Pei'digat, du Mn-
-- ' '^ ■'''^ rajs, de Brîgnac, de Pechaurier, deSoiinlhac, do
Moiitviol, d(^ Clianel-Mirabel, des Ecuyers, do la
Buurie, do Gnddlnc, do Biirrault, do Fondeliti,
d'OiiiIns, lie Maziércs, etc.
AuMEB : ll'iiiur, ii la bande d'argent remplie de nuculca, chargée do trois be-
-i.iNi« d'or d accompagnée de deux ctoilcg de même, posées l'une ta chef et l'au-
irc en pointe.
La maison de Vassal, originaire du Quercy, est de la plus aii-
cieniie clievalerio. Connue dès le x" siècle, elle a formé grand nom-
bre de branches et rameaux qui se sont répandus en Languedoc,
eu EVrigord, en Limousin, en Amenais et en Rouergue.
(Jn cite commu uu fait remarquable que, lors do la reclieriîlie do
la noblesso, en IfKifi, il y eul trente-sept branches qui furent ranin-
teuiies. Dix d'entre elles furent représentées dans les assemblées
de lit noblesse aux élections de 1789.
Dans la généalogie de celle maison publiée en iSiS par le che-
valier de Courcelles — mais in contestable ment l'œuvre de l'abbé
de l.espine — il est dit en note que M. le maréchal de Mouchy se
plaisait à raconter qu'il avait vu, <lans sa jeunesse, A l'armée d'Ita-
lie, quatre- vitigts gentilshommes du nom de Vassal, servant tous à
i;ctte année, depuis le grade de cadet gentilhomme jusqu'à celui
ili' lieutenHiil-général. Ce fait exlraonlinairc, ajoute le généalo-
giste, pour une famille qui, ilans une seule génération, a fourni a
l'Klat un aussi grand notnbre d'ofiiciers, rappelle les Fabius de l'an-
cieniic Hotne.
La généalogie des Vassal, à laquelle l'auteur a doimé une grande
extension, me dispense d'étendre davantage cette notice.
De VASSIGN'AC, de Colonges, de Sailhac, de
Mier, dWlvinhac, de Oarennac, de Mensignac,
d'Imecourt, Concores, de Lnngladc, de Beyssac.
Arhe^ ; li'aznr à ta bande d'argeni cousue de sable.
Cette maison, qui a pris son nom du château et
de la tour de Vassinhac, en bas Limousin, est
— 50i —
une dos plus anciennes et des plus considùraWes du Liiiiousiii.
Elle était décoré(3 de la chevalerie dès l(;s temps de Philippi'-Au-
gusle et au coinnioncement du règne de saint Louis.
Klle compte un sénéchal d'Arthur de Bretagne, vicomte de Li-
moges en l»iOO ; ajjrés liOO, des gouverneurs de la vicomlr, ville
et château do Turonne juscpren 1677 ; un évéque de Valin»s, dès
l'an 1301, et, dans hî mémo sièch', unde ses membres occupait um»
charge à la cour des pajjos (TAvignon.
Et depuis le règne (rHenri IV, on peut dire ipie c(»tte tiiniilK* est
tonte militaire. Dans les guerres de Louis XIV, neuf frères du
nom de Vassinhac-d'Imecourt étaient dans le même temps au
service avec leur père, kxpiel «'lait mestre de camp de cavaleri** ;
il avait pour major son fils aîm' et quatre de ses autres fils étaient
capitaines dans le même régiment. Cincj de ces jeunes genlils-
honunes fiuvnt tués au service ; et ce qu'il y a île particulier.
c'(»st que le j)ère avait eu un panMl nomhre de frères <pii avaient
tous ('gaiement pt'ri en servant dans les troupes. Il n*e.\i.sle penl-
ètre pas, ajoute 1(^ g('néalogiste (iourcelles, de famille noble eu
France (pii ait, en si peu de temps, versé autant de sang pour la
patrie.
La maison de Vassinhac, dont la filiation est suivie depuis la
i'in du xn'' sièch», a formé trois branches principales, <lout plusieurs
sujets tienniMil au l'érigord par des alliances et la possession de
l)lusi(Mn's liefs.
De la première, sont issus les seigneurs «le Vassinhac, uian|uîs
(rimecoiu't, en (ihanipagne. Dt'jà il en était sorti la branche de
Heyssac, (M1 Limousin, dans le milieu du xni* siècle.
De ces branches ci»lle dMmecourt seule existe.
Le comte Wlgrin de Taillefer, dans ses Anlit/uilvs dv W'soae,
tome II, chapitre III, doime des dé'tails inti-res^^ants sur quelques
maisons d(^ la Henaissance à IN'rignenx t^t signale celle (|iii esl au
bout (!(» la rue de la Sagesse, au nord de la halle, laquelle a reni-
\)U\rr rancirn hntel de ville, renlermant, dit-il, un escalier, l'un
d»'s plus beaux monuments d*an'liitecture (pii ait été élevés dans le
\vr' >iècle, ri aj(»ut(* en note : c On croit que cet escalier esl Fou-
vrage dr MM. de \'a>sinhac-«rinie,N>nrt. •» L***; noms et armes de
crlh' l'amille ont donc lein* place marqué'r dan< VArmnrwl de h
Xoh/f'ssr fin Pi'i-i'iffU'H.
l^^ ^
- 505 —
Ue VAL'COCOCU Mil- Vnllc Ciiciirrii, .lu Re-
|Uiin>, de la Bnigèro, «lu Chatenn, de Nalhac, lie
Banloii. lie i^ip;oiilès, du Cluzeait, de la Kochu
yainl-Martinl, d» Tnssou, de la Valade, des Li-
niaignes, des Roches, etc. (en Férigonll, de
lîliauimy, de la Cirasse, d<' la Bosse, de Saint-
Piivat, de Beaiipiiy fces deux (ieruièrcs seiffiieu-
rics un Banailiiisi, lie Coslis(en Agenaisl, fie Villemur, etc.
•^
u naturel vpitlanl de tjscc. On 11
de Irnio veut de prulll d'argent (i}.
■-1).
u cher d'nrgenl chnr^ de Irais
ssi : an chnf couflu de giipulc^t
Lu maison de Vaticocnur a dil tloiiiier son iioiit ati chàtuuu de
Viiueocour, situé dans la ville de Tliivici-s (en Périffordi.
Su lili;ilion est (''tablie ilcptiis Aymarl de Vaiti'ocoitr, elievaliof,
si'i'.'iu'ur iliidil lieu, lequel dota d'une chapelle, en 1124, l'abhayo
di^ Didori, de l'Oi'ilre de saint Bernnr 1, et se poursuit sans intor-
miition jusqu'en 1809, époque où mourut à Tours son dernier re-
présciilaiit, ne laissant qu'une fille mariée à N, de Villantroys, co-
lonel d'infanterie.
Hlle compte plusieurs ^eutibhommes de la Chambre du roi, nue
flame d'honneur de la duchesse do Berry. pendant le rèj^ne de Char-
les X, pliLsietirs olliciers supérieurs dont un maréchal des camps et
tn-ini-es du nn, des chevaliers de dilTérents ordres, plusieurs (fou-
vernetirs, tm ahlté et unévéque, etc. l'â)
Elle a élé maintenue clans sa noblesse par divers jugements, ot
iiolanmient par sentence de In généralité de Borrleaux, dti 6 août
I7(l5, et, en 17*^0, elle a été représentée, à rflssomhU''e do la no-
iili'ssf convoquée (lotir nommer des députés aux Etats-Générau.v,
ri.- Viii
i- I
L'cllnn dn lu Mnirioii Ar-. France, ni- peuvent
lUf le ehrr i|Ui Iph ncompagiip. I.r» (rois
e. d'niir' p'DiMliifcir imprimer' de in rnmiiic
vigllaiicr d'nii d<- nvs nieml)reH ipii décanvrit Uni'.
. On
liia-t
i \ i\r .'in(iiTintr' sur cire, d'niie IMlPn «ijniêe Vauo(H'inir-d'AmlH>i
Hr lt.'i'f:e,'a,-, !r. -1 «^[ilenibre 174». à M. (le Clicvalipr de Cihian.' à l'é
:t ft^iimoiid ili'Tliivier*id.-\Hllf.i;.i--„rri'. évfqiiedf l'éritrn''iix.eiiH(
•>n imi.
— 506 —
par : Messii-c Pîen'c de Musioii, i-ciiycr, et par inussiit- Nicoliis ■!--
Mèrpdbii, chevaiier, seigneur rl'Ambois. l'un el l'autre char^>â Av
])rociiralion de mcssire Maiv de Vaucoeonr, chevalier de l'Onlro
royal et militaire de H;iiril-Louis, ei-devani ciipittiiao commanilanl
de cliassi'ursaurvpnn'nl.folo'ifl fréni'Tiil de l'iiifanterrc fniiii;aiM'
et élrfin)î(''i'e, etc. i, Voir aux |irociirntions.l
C'est i'<^ iiii'iiieMarr (le ViiTH-OLîoiirt qui lit avet tlisliiiotioii !■>
ea[ii|inj^'ncs di- ranuéc des Priiiees, |ieiidant l' émigration, cl mt-rilu.
avec le tiliv de rn^iniuis, le (^niilc ilc lieutenaiit-coloïK'l d'infuiiti-
rie. Cette fiiniille ust éteinte.
De V.\i:r,OOOUl{ (de (îaiilai-di, de Uiie, .K-
N( RI onde, de Kontalaitl, etc.
\iiiiE!( : Kirnrldi.', nii\ 1 fi 4, (l'iizur à un lévrii-r ■.■ntir.ini
(l 11 /i iil ; Hiii â rt A, i\f puPulFK .i un cliilcau p.ivill<inii-'
cin II 11* pii'Oi'-i d'artii-iil ci'énpIcM de sable, 'lui «■•t i-
1 iillinl ; .iiinlii'f oû'jsii dp pifule» chargé de troi* v«ui
111 iiiiiiri'l vcillniii, qui est de Vaucocour.
(.e> •niiics 11 oui d.iutre analogie avec celles ci-dessuâ i|ue fuir
le elicr, <|iii n'est là (]irun souvenir dn lier do Vaucocour acquis par
lii famille do Giiitlarii. le 1" avril 1730.
Par suite île la vente aux eiiclièresiuiMiquefido la terre et sei-
giieiirii- de V.)iic'0('i)nr, riin|iiéreiira ajoulé, à son nom iiatroD^nii-
(jne ilo (inillanl. eeliii de Vaueo;'onr. Incorporés ensemble, ces
deux imnis n'en ont plusfail (ih'liii seid, et, en i~8ft, on voit en ef-
fet, parmi li's volants iliins l'Ordrode la Noidessc, deux membres de
la l'aniiile ainsi insi-ril- : Messire Jean llaillanl. chevalier, seigneur
de Vaiiiniriinr ; et nicssire Jean-Jaeipies-Gaillaiil do Yaucocour.
haliitaiitdndil i-liàtt-aii.
Celle l'aniille ii élc iavi-stie des lionnenrs du eilpitOuUl en 1759,
dans la pi'i'soinii'de.leiin-Léunard-l'adlard. acquéreur de la terre
cl sei;.-iieui-ie de Vancuconr, relevant en plein llefdu roi de France,
ani[iiel il en rciulil foi cl lininniaKC le K oclohi'e i'iiS. Le pelit-flls
diidil ileuii Léonard, ne li> i sepleinljrc ITfîâ, thia campagne de
r.'.ii à iariiii'e du l'riiiv. frère dn roj Loni^i XVI, en qualité d'a-
;;ré;;éaiixpi(di'sdii corps, et cellesde 171NÎ. 18 août, â, 18, 19 et
•ii octnl.iv. daa-^ lc^ chassenis noi.les, el le â-'i décembre 1813,
il fut créé' dievalier rii- Saint-Louis.
De VAYHES de la Coudonnie.
Armes .- D'argcnl â un lion ilo Bable armé el lampatsJ
de gueules el une bordure d'azur charges de neuf bcsanls
C'est sous le nom de Chorles de Vayres,
écuyer, sieur de la Coudonnie, que le Grand Ar-
moriai de France (regîslre de Sarial) a enregistré
il était (Ils de Geoffroy, vassal du marquisd'Hautofovl, qui
i-fiidi[ un hommage au roi en {(S5i.
Dans un testament mystique, du 12 janvier 1787, de Claire-Fraii-
l'oise fie Lestrade de la Gousse, épouse de messire Jorfejdi de
Vayres, clievaliiT, seigneur de la Coudonnie, se voit un double
>ccnn : l'un d'azur à f aigle <f argent au chef cousu d'azur chargî- de
troh Hfurs de lis d'or, qui est de Vayres ; l'autre, les amies des
Lcslrade delà Gousse déjà données au n" -ill.
cil.-
De veaux, de Puybertie, etc.
AitHEi : D'urgent au clievron de gueules accompagnf en
chef de deux cruUMaiiU el en painle d'une étoile de même.
Sans la grande révolution, la famille de Veaux,
branche établie à Monlignac, n'aurait pas eu be-
soin di'S lilres d'anobli ssomeiit qui lui furent
ponférés par la Restauration, car, outre les cliar-
<|ut lui permettaient de si' qualilicr, antérieuriinient à 1789, des
s do noble, d'écuyer, elle avait en de phis sufllsamment de
talters de Saint-Louis pour avoir de droit la noblesse hérédi-
IJuand j'écrivais ces lignes (voir le 2" volume du Hi-raut dar-
n)es), ilexistailencore deux représentantsde la famille : l'un ancien
;;arde du corps, puis officier de chasseurs à cheval, sous la Res-
lauration — personiiiticalion parfaite des cbevaliei-s d'autrefois —
lequel, voulant rester fidèle à ses serments, brisa son ép^e en 1830.
ainsi ipie son frère, officier supérieur dans le même régiment, l'au-
tre flij,'ne lils de ce dernier, jeune homme de vingl-cinq ans, que
nous avons vu, au premier appel du Saint-Père, s'enrûler comme
-oldat dans les lîouaves pontillcaux — noble phalange dont il devait
l'n peu d'années devenir un do ses brillants capitaines — et qu'une
- :*8 —
)mll(< (lit cii^iir 11 rmppr, eu pli^iii ti'iompho. au coiiiLat ilc Mt'iiliiiiM,
le ."J iiovtiinbre ISG".
UcJiMiiiG li(>i-os so faisant tuer vaillninmniit à In ti*le de .sa roiiipi*-
giiii; poiii'la |ilii» sîiinlo dos causes, [l'tst pas une illustraliua iKmr
sa fninillc ijoule ; le Périgonl, justement ti or da lui iivoir iJoniiO le
jour, a (iHJà inscrit le nom (rArlJiuriif VoHUx parmi ses gloires It-
])tus fiurL's, et rR<r]isi* lo l'omptitra dt''sorinais au nuriibn.* île st-^
glorii^ux inurljTS,
As(»n IjIusoikIc faniilli' il avait ajouli'' l'fltf nol)lp devise : W-v
et te fioi.
Du VP2UDIKR, de Monneix (ancien repaire iii>-
l)li', nonnnune d'Aiibas, canton de Montitcnac .
liiiirial itr l'raare, ii'iiinlrc
ù lii Lnndc o[i<li:c d'argciil.
lie ['éi
Kes di'tnils (rénéalo^iques iiic manquent Mir
:elU? fuuiillo ; toutefois, je pui.s constatiT qu'ell**
a éli' repivsentéf nnx Ktnis-rjénéitiiix de I7W( dans.rOnlre de 1h
Noldessc par liaut et piiissinit seitrueur mi^ssii-e t'.harles du Yi-r-
dier. eliovalier, clu'ilelain de Monni'ix, la Kilolie, Vieillevifcii''.
Montijjnaf, Ijiirou lie \n Clmiielle-ADiareil el autres places, aurien
niuiis([iiel)tiri< de lu (lanle dn rui, lia)>itant ni son rliàteau de Mon-
neix, iianiissr iti' SiiiMt-Pi.ire-ili--Monli|fitae, \'oir aux procura-
1««1
B
1
IlK L\ VKKUNK lou mieux lie Laverjmci de
',.1 val, -le la Mulln-, di- Gruze, de Kunssot, PU-.
Aiiui> : !>■' iiiiriili'-. ]ilr'iii. :iii oLcf il'iiriirnl chiiiy^ ilr
r.nniiiie ]iiii]r la l'ain
Ir.sede.-Liivertrnee
,. >,„K a^seuilili'es I
,-v«tanU lie e.
-Ilul,eitd,-I,i.v,
ei}jne
pli iirt''cètie, la no-
^oïdeslaldemenl éla-
iiolilesse eu 1789.
i>i in-^erit : Mcssire
lie Cerval, lua-
- 509 —
réchal des camps et armées du roi, habitant de la ville de Sarlat.
Dans le Grand Armoriai de France (registre de Sarlat) on voit :
N. de la Vergne, conseiller-secrétaire du roi, maison et couronne
de France, en la chancellerie près la cour des aides de Montau-
ban, maire de la ville de Sarlat. Les armes qui lui sont données y
sont ainsi décrites : D'argent à un hérisson de gueules.
680
De VERGNES, de la Borie, du Pont.
Armes : De gueules à un pont de trois arches d'or
maçonnées de sable sur des ondes d'argent .
Dans le Grand armoriai de France (registre
de Périgueux), sous le nom de Louis de Ver-
gues, écuyer, sieur de la Borie, du Pont.
ùMl
^mmsm ^^ VERNEILH, de Puyraseau (1) de Lage, de
la Domaise, en partie de Nexon, etc.
Armes : D'argent à trois palmes de tsinople mouvantes
d'un croissant de gueules, au chef de même chargé de trois
étoiles de champ.
Au xin* siècle, on voit flgurer dans un acte
' de fondation de l'abbaye des Bénédictins de
Brive un Joannes de Vernolhio de Annexonio (acte publié par
Tabbé Roy-Fierrefitte, dans les mémoires de la Société archéolo-
gique de Limoges). Ce Jean de Verneilh de Nexon ne se rattache-
t-il pas incontestablement à la famille de Verneilh-Puyraseau,
laquelle possédait, vers le milieu du xvi* siècle, la co-sei-
gneurie de Nexon, et tirait son nom du village de Verneilh, situé
dans la paroisse de Nexon.
Baluze (Missalanées, volume IV, page 125), fait connaître aussi
Jean de Verneilh, chanoine de la cathédrale de Limoges, en 1280.
De ces deux faits, on peut induire que la famille de ce nom est
\{) Puyraseau (commune de Pluviers), flef relevant de Piégut (ancien fort rele-
vant de Nontrou.'
— 510 —
du nombre (1(3 celles qui peuvent revendiquer des droits à une an-
cienne noblesse. (1)
L(î titre de baron, conféré à M. de Verneilh de Puiraseau, Vau-
iGurdG V Histoire (f Aquitaine cl autres ouvrîiges, loin de faire
préjuger contre uncî noblesse ancienne, ne peut donc donner a la
laniille qu'un nouv(?au liistn», une plus j^rrande considération.
L'historien (|ue je rappelle ici fut député de la Dordogne à sept
léj2:islaturt\s, i)rér(»t de la Corrèze et du Mont-Blanc, et président
de clianibri». à la cour royale de Linio^'es.
Félix et Juhîs (hî Verneilh-Puiraseau ont hérité des goûts litté-
raires et scienlillcjnes d(,' leur aïeul : Félix, di^ne émule de M. de
Caumont, le Ibudateur de la SociiHé française d'archéologie, se fit
connaître, biiMi jeune encore; dans le inonde savanf., par un grand
nombre de publications, parmi lestpielles je citerai son bel ou-
vrage sur la basilique de St-Front.
M. (1(^ Caumont, se faisant Torgane de cette savante compagnie,
avait eu la pensée d'élever un monument à notre regretté compa-
triote dans le cimetière même où il avait été inhumé ; mais lui et
ses collègues ayant su (pie le désir de la famille était de faire opé-
rer la translation de sa (l('pouill(3 v(*nérée dans la chapelle du châ-
teau de Puyraseau, construite sur les plans du noble défunt et dé-
corée artistement des dessins de son frère, ont dû sMncliner avec
respect devant une volonté si juste, lnMireux néanmoins d*ériger
dans notre musée départ(^mental un buste à celui dont les nobles
qualités do l'i^sprit et du cieur surent si bien se faire apprécier des
savants et aimer de tous c(Hix (jui l'ont connu.
L'intéressante cérémonii^ eut Vw.n à [\*rigueux le 19 novembre
1807, au milieu «rune assembléi^ sympathique, où la Société
fran(;aise d^uvliéologie, les comités do ])lusieurs départements, le
conseil géni'ral de la Dordogne, le conseil municipal dePérigueux,
la ville de Neutron et la Société d'agriculture tinrent à honneur à
se faire rei)résenter.
Jules (le Verneilh n'cM pas resté étranger aux œuvres de son
frère aîné, et les an'héologues et les artistes apprécieront toujours
la ns'tilude et ri'li'gauce des nombreux dessins dont il les a enri-
chies. Mais là ne s est ()as borne' son talent : de son crayon facile
il a l'ait de channaiits croquis que bien des maîtres lui envieraient'.
'Il /.»' Xnhili.'iin' ihi Liiiinusin. il-: .\uilHud iT. IV.. cite deux chevaliendB
XIII' -'il"».'!»* tlu iiuin de Viriicilli.
— 511 —
— Son album tics monuments du vieux Pùrigueux, avec le lozte
l'ii regard, restera commo une œuvre capitale. — Il a déplus, de sa
plume uon moins facile, écril diverses brochures où se révèlent à
diaijiie page, avec le sentiment patriotique, une exquise distinc-
tion ut un cs^irit toujours de bon aloi.
De VERXEUIL, de la Barde, de Greyssac, de
ta Peyrc, baron de l'Isle.
Ahmkh : D'azur au chevron d'or accompagné de trois
aï|;lcs [l'argent, deux en chef ol une en pointe (1).
Le nom de Verneuil figure dans les jugements
des intendants de Bordeaux portant maintenue
de Noblesse, jugements rendus pendant la pé-
riode de 1697 à 171».
Cette famille a également constaté sa noblesse en votant peur
Ips députés de l'Ordre aux Etals-Généraux, en 1789.
[II Cou mfmp'^ iinnei^ se voient sut- uuc IcUre 3ignie de Vernenil, éerlta id
tU»l, à M. Chevallei- de Cabliin, maire de Perifueux, de ItlHO à lliSI, timbrée
d'un casque avec lambrei[Uiiis.
(i) Dans kâ tcstametits mutuels de Pierre de Verneuil, écuyer, seigneor de !■
Peyri', ofticier du roi dans la grande Fauconnerie de France, et mtire perp^
tuel de la ville de Perigueui, et de Marie do Leslrade (des Lcsirade, de Floirac
et de Conlie), il est fait monlion de Jean.Baptisle de Verneuil, seigneur de Rou-
mcgoux; de Jean de Venicuil, seigneur de Chanlerane; de Jean de VerDeuil,
seigneur do Saint-Paul; de autre Jean de Verneuil, seigneur de BoisHranI, et
de Jeanne de Vi'rneuil; mais les armes qui scellent les testaments, en date du IS
décembre 1710, dilTcrent tomplètemenl de celles ci-dessus décrites. Les emprein-
tes sur cire portent, mais sans indication d'emaui, un croissant et deux étoilM
de ciiacjue côté en haut, et un chef coupé, à une pièce qui m'a paru Être un
porc-i-pic.
M.Pb.denosrcdon.danssaSiffiJioffrBpAie, donnaau n'596 le sceau de Joteph
de Verneuil, seigneur de la Barde, de CrejssBC, baron de Lisie, Hla do Pierre
de Vemcuil, scifncur de la Pcyre, et de Marie de Lestrade, marié par conlral du
£1 janvier 1710, à Anne dr Pressac de Li once I, demoiselle de LiEle.flllg de
Krançois-HïClor de Pressac de Lïoncel, marquis de Lisle et de la Chéie, en Sain-
luiifc'c. et de Anne de Chiuiac, cl les décrit ainsi : Deui écuBsons accolés, celai
de dexlre, d'aïur au chevion d'or accompagné d* trois aigles d'argent, deux en
clier et une en pointe, rgui e«l de Verneuil, ainsi qu'il est dit plus haut ; celai de
séiiestre : d'azur au Uou d'argent, armé, Umpassc ei couronné d'or, accompagné
i>.lu,ilr.;losant.-.-s du nii-me dr- chaque clr, qui i
larquis.
;. Couronne de
— 512 -
Dans la liste des maires de Périgueux, publiée en 187S, on voit,
à la date do 1703, messire Pien*e de Verneuil, seigneur de la
Peyre, qualifié ofilrier du roi dans la grande Fauconnerie. 11
exerça avec M. du Chesne de Montréal, la charge de maire aller-
natif de la ville de Périgueux, créée par le roi, en 1706.
683
De VERNINAC. de Saint-Maur, de Croze,
de Palliez, etc.
Ah MES : D'argent à un chevron d'azar et un arbre aa-
dessous sur une terrasse de sinople ; au chef de guaulei
charge d'une étoile d'argent accostée de deux croiaaanta de
même. (Armes nouvcHes.) Et plus aDcienDement : d'argent
à un arbre de sinople terrassé, issant de la pointe de
l'écu, et un lion passant sur le fût de l'arbre ; au cbef
d'azur chargé d'un croissant accoste de deux étoiles de même. Cea deux écoaaona
timbrés d'une couronne comtale.
Dans la France héraldique, par Ch. Poplîmont, de vair à une aigle de gnea-
les. Sous les noms de Verninac, chevalier de la Légion-d'Honneur, du chàleaa
de Croze, (département du Lot), et de Verninac de Croze, cheTalier de la
Légion-d'Honucur, président du tribunal de Tulle (Gorrèze), 1874. — AUês : à
un lion sur champ d'argent.
Cette famille, ({ui parait originaire de rAuvergnc, remonte, par
titres authentitiues, à Jacques de Verninac, vivant en 1519 à Soulliac,
en Qucrcy.
Los Verninac so rattachent au Périgord par diverses alliances,
entre autres avec les familles de la Toiu* du Roc, de Chassaigne, de
Laval, du Bousquet do Salignac, do Lcstrade de Floirac, de la Chèze,
d'Aydie, dcMdntet, Dolpil, etc.
François do Voniiimi^ de son mariage avec Malguerie Delpit de
Lile do Sïilignac, en Pi-rigord, eut plusieurs enfants, dont un, Ray-
mond de Vorninac, ((ui fut ministre de la marine, amiral et gouver-
neur de i)ossessions franoaisos dans Tlnde. Son nom est sur Tobélia-
qiie «le Luxor qu'il avait ramené d'Egypte, étant capitaine de frégate.
11 est mort en 1872, laissant un fils, Raymond de Verninac de
St-Maur, capitaine de fré^rate, oflicier do la Légion-d*Honneur, dé-
cédé au cluUeaudn Petit-Change, près Périgueux, le 19 juillet 1887.
Sa carrière s'annoneait non moins brillante que celle de son père,
lorsque la mort est venue brusquement la briser à Tàge de 48 ans, ne
laissant pas de postérité de son mariage avec M"* Marie Dubois.
— 518 —
t>84
De la VERRIE-VIVANS (ou Vivant), de Sio-
rac, de Doissac, de Villefranche, de Carlou, etc.
Armes : Parti, au 1, d'argent à trois fasces ondées d'azur,
au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'pr, qui est de
la Verrie ; au 2, d'or au lion couronne de gueules, qui est
de Vivant.
C'est en vertu d'une substitution que la mai-
le la Verrie a ajouté à son nom et à ses armes les nom et ar-
de Vivant.
us cette double dénomination comparurent, le 16 mars 1788,
isemblée prénérale des Trois-Etats de la province du Périgord,
e do la Noblesse, liaut et puissant seigneur messire Antoine
Verrie-Vivans, seigneur de Siorac, Doissac, Villefranche, en
jTord, et autres places, habitant en son château de Siorac;
ire Joseph de la Verrie-Vivans, chevalier, seigneur de Ville-
he, capitaine de grenadiers.au régiment du maréchal de Tu-
3, habitant au repaire de Garlou, paroisse de Saint-Amand.
• aux procurations.)
GbT.
De VERTEUIL.
Armes : Ecartelé, au 1, d'argent à trois losanges de gueu-
les en bande ; au 2, d'argent à la fasce ondée d'azur, au
chef de gueules chargé d'une étoile d'or; au 3, de gueules
à la bande d'or accostée de deux cotices d'argent, et au 4,
d'azur au mouton d'argent.
Le nom de Verteuil figure dans la liste des fa-
milles maintenues dans leur noblesse (période de
à 1718). Et lors du vote par les députés de la Noblesse aux
.-Généraux dt» 1789, on voit le seigneur baron de Verteuil
?senté à l'assemblée de l'Ordre, à Périgueux, par le seigneur
tin, marquis de Bourzolles.
33
It
rc di
De VEKTHAMO.NT.
\ »KS: Ecarii'l'S iiu <, dp (nieiilr!i au lion Ivnpxri'i'-r.
ux cl S. i;iiii[ iMiinlH d'or éiiuipollcs à ifualre d .i^'ir:';
4 d giii'iil''^ pli'iii.
IJ visK : F;ii!i qui; doïs, aiiïicime qnt j'oiirra.
HiO" {|iii> le Liiiionsiii soit le berceau ik'- Ver-
th noiit. Il- Pi'iijjror'liTvi'iiiliqiieriioniioiipil'iii-
3 so nob l aiin k's iiuiii et armes de celte vieilii' iiuiUju.
I ou I I t II r d I t .', i'etli> insciiplioii. iii> sultll-il paii tic rH;i{>'^
1 q I J n 1 \ tliHiiioiil, cii|hilai»c ile cavalerie, fut coiivojuê.
m Ifi'JU, a» bîin f>l arrière-bari ili? la séiiéchniissi-e lie Herpcra.',
pour les liel'i qu'il tenait ilnns la cité du lVri};oril, et que ce fut >«
veuve, m'îA d'Au)fi*ftifl, qui lit om'c?istrer. daiK le grand Armoritl
(/(• ^Va«w, i-Ofristre de Hcrpcrai;, les arnu'* rie son mari, icll.^
qu'elles sont diVrites ci-dessus. Mais co n'est pas seulemeni à ifttf
époque que la l'atnillf! a acquis son di-oit de cité en Périgord , elle
s'y rnttai-lit! )iar divmsi-s alliances noiainincnt avec les LAinberti**.
les KolliKuac. les Séjïru-. les MaHûi lUi Tyrac. et, encore de iio-
jours, aviî!! les Hoyèn' et li's lieiuiiDii de Saiiit-Aulaire.
P^i mentionnant celle dernière alliance, je liens à honneur d?
rapjieler iiu'elle a éti^ contrai* tV-e, eu l'érifford, avec une de-i liilo*
du nianiiiis lie Sainl-Aulaii'c, ]iiir le conito Henri de VerOiainont,
alors /ouavi' |ionlilii'aI , letjiiel , p.-u d'nuuêes après , dans la
ÎÎUMiTc de iH70-lX"l, iDuihail eu liêros snus les balles pnissienn-'*
en délenliiul, au coiuljat de Patay. le drapeau du Sai-ré-Oi-urd--
Jésus.
Voici ce qu'il n'-pomlil à lui de ^es ]ilus intimes amis lui rap)»^
lant qu'il était jière de buiiille et qu'il n'était plus Icmi par son àp*.
ni par les loi-^ de snii pays, à e>:;>ii-ei' se-* jours : ■ .\ucuut^ conii-
ilénition lie laïuille ne Miuiail (u'iu-n'ler, j'ai eomljallu pour l'ie IX
sjiolié- et di'poiiillé lie M>u niyaunie; aitjounriiui que mou pays est
envahi par ri'lraii;.'er. ma pla.-e e-t an\ iivaul-jiosles. •
La U'ilil'ss'' de» Vcrlliauiout a éli' luainli'UiU' et c^nstntée à Vêt-
]iinpie des reelierehes l'aile- par te- inleudani- d<'s provinces. Elle
a l'ail ^es ]ir.>u\e- ]un\v rt.lrdre de Mille, el en ITK». lors des a>-
seinlili'fs iji' la No!le»e. mi voit plusii-urs.le ses membres inscriU
parmi les votant- ]><>iii' le- dépuli'- de l'Ordre, iivec les qualiflca-
liiiiisde maripii-, d nile, .j.' |.:n-.in. à Sainles. .Vn/nuléiiu.. Tar
l>e<, l.ilxiiu-iii' el llurdiMi]\. l'.'i'>l dan. ei'tle ilernière ville que
i:iiarl< - >le Vertliiun<jjj> •■il l'iKinueur d'elle umumé député de 11
>\jlde^,.l.
- 51û -
Deux lie ses membres llguroni |»armi les consuls de la ville de
LimoKt's. on 1307.
(Icllo rniiiillo, iloiil lu lUiulioii se suil régulièrement depuis le
milii'ii du W siÔL'Ie, a proiuit des pcrsoiinoifos marquanls dans la
robe et ilnus l\''])ée cl, i-ntro niitivs, des i)rfeiiionls au ])arlerneiit de
Bordeaux et des iiolonuls du n^iiuont du nom tin Verthamonl.
Wpf^z
De VÊTAT, de la HaroUèpc, de Chandoré, du
Tuillan, de Henifnsignao, du Velizon (flefel châ-
teau de ce noiu, paroisse du Futit-Bersac, can-
tou de Ribériic, en Périgord).
Aiitefl : D'azur à IraU Iriiiglesil'argaul sommées de Irois
mrrlcllM d'or en pal. (JVil ainsi que ce» armes étaient
purlii<'M <-ii l'ôrîgrinl pnr la Hiinille de \'ê lai ; ma\» dans !■
lié .•^tinlongi' et il' Allais, ]>aT I^.<l«ta Mnrini>rip, elks soûl dêcrilcasoun
\ohlf
le nom iti-nN. Volai dn Clinndon': dp... à sept goût les il'
i. afc(impa)fiiôi'« dodruxaiim'leii' rti--" i-upoiHioiln tiiiil
le... po.
>oloil
S'il ne m'a pas été donné d'avoir SU!' cette famille (jui vient de
s'éteiiidir, de déliuls généalogiiiues, je puis fiu moins constater
qu'clli' Il ('ti'' mjiiiileuue dans sa noWi'sse par d'Agiiesseau, chargé
lii' lain? la vr-riflciitioti ilo ses litrns le 2(> avril 1671. et qu'elle a
n-rii nui', nnuvflli' confirinnlioii de noblesse pur son vole aux Êtuts-
llénéninx de 1789, en PérigOfd et en Siiintonge.
De VKYREL, de la Jarlhe, de (irézelou K'om
ieTrélissai;.!
M^oupt', ail 1, parti de gueules cl d'aïur à l'ai-
!-ii1 tiroohiiul : ait 2, rgatenieiil parti, de gur-ulc4 et
•.irigé d'un Rauloir ',i>u rniix de lirt-Aiidrc) d'ar|[et)t
.(■aiiloiinr lie i]ualn' (:loil(':< doul deux puseN sur
ialijruf du parti.
Ces armes sotit n'Ievées sur deux tableaux religieux (pii se
,u>iiieitl eitcor.' en IHô«. Tint dans lu cliapclle de la Jarthe, au-des-
sus dr rautrl. l'aulre tlans l'égli-sf de Tr.'-lissac.
Cette l'ainille est ancienne en l'érigord. Les re^'islre-s «le la mai-
rit» <l(* l'éiij^iuMix nous font connailre un consul »'ii 1353 t^l un niîuri'
(le 162-2 à 16:23.
Sur la production do s(»s tihvs et la preuve de sa filiation dt*piii>
1559, le chevalier Hazin de Hezoïls, intendant de la justi**e, polie»*
et Hnances en la généralilé dt' Hor-h^nix, rendit, le il mars ItW'p'J.
une ordonnance d(j inaintenui^ en faveur de Sicaire do Ve\ri'l.
ocuy(îr, soi^MUMir de la Jartlio. Vax conséipience, il fut inscrit an
cataloj^ue des nobles de la sonéchaussee de réri^rueux.
La construction de la chapelle de la Jarthe, commune dt» Trêlis-
sac, nîmonte A rannùo 1631, époque de la peste qui sévissait alors
en Limousin et en Péri^ord.
La famille de Veyrel, (pii s'était réfuj^-iée an château de la Jarthe.
ne put pas, cependant, échapper à la contajjrion.
Un mémoire, écrit de la main de .lérome <lc Veyrel, à la date de
la fin de mai 1631, nous apprend que sa fenune, ses ileux enfnnS.
son père et son jj^rand-père lui furent enlevé:^ et qut», frappé lui-
mémo, il fut le seul de sa famille qui triompha de la mort.
Ce fut lui qui, voidanl rendre |,n"àce à Dieu «h» lui îivoir conservé
la \'n\ lit construire à la Jarthe, sur remplacemi'ul où reposaiiMil
les corps de tous ceux (ju'il venait de perdre, une chaptdie sou<
rinvocation de saint Hoch, pour y fair«ï célébrer le service dixiii
et prier pour le rejjos de leurs c*inies.
*' ' Ih: VKVHINKS, de Ste-Alvére > ancien repaire
noble n^ievaul au xvr >iècle dt» la elNHellenie tie
Limeuil, ayant ilepui<, ajoute le vicomte di*
Kour^nies, ii.iuti' ju-^tice sur Slc-Alvère. et le li-
tri' de manpii^^at.
AiiMis: I)'.MViMit .1 11 iM'iiix il'.i7.iir iviiitoniicc ili* i{ii«tre
nn'rhtlrs- jli' «.al»!*'.
Sur un relicpiaire [M'ovmaid, dil-nn, d«' l'an/ienne é$;lisi*d'Aii(lri-
vîHix et ipii est aujnur.riiiii dan-; cellr ih» (iham'elade, reliquaire
doui)lenii"nl ])réi'ieu\, ciw «mire rintt'rét artistique <pie la Soeiêté
liisloritpie et ari-h«''oli»j^ique du IN'ri.uord lui a recfunm, il renferme
les reli«pi«s vénéré. -s de saint Ki*nnl,de saint Hasib-eldc saint Mau-
rice; sur «'I' reiiqutii'e, di-^-ji'. on vuil quatre ffii-^ répété un éeu
r('Oi'/rl/\ tli\ isi' jhii' un ti'nit f(tn rrui.v) dont rhnqii*' aimrlior porte
un oiseau de snblc. C'e^t bien ainsi «pie sijnl les armes tic lu famille
— 517 —
tio Wyriiios. El ne sail-on pas ijue ce nom sous lequel sont dési-
piK's [iliisiciirsconiiniiiii's, boiii^'s i^t habitations eu Férigord, ûtnit
aussi un nom i)iiti'oriymi((iif dès le xii* siècle * Ainsi, un PieiTe de
Vcyriiics, ijiialilli^ damoiseau, passa, lo 4 juin 1385, une transaction
aveo l'.-.vioiiiii>d.:Tuu(lielKJinr, IHIe de Borirand do TouchebtDuf
iiii" Toi-nliom, diuiioiscHii de CasIoliiau-dcs-Mimndes, sur Dordo-
t;t)c, cl fi-niiiie d'Armand di- Motes, damoiseau de Uerbiguières, et
Jfan dr la Calpreiiéde, habitant du mont de Domine.
[îciiioiilanl plus haut on trouve également : Bjmard de Veyri-
Ties. sfij-iimir de hi llardc, près du Miij,'ue, bîiiuel fut père de :
iluJJIauinc-Arniaiid de Veyriiies, damoiseau, qui épousa en 1882
['!ii!i|ipi' dr- Liuieiiil, dame tic Ste-AlvLTO.doiit d eut entre autres
entants :
Noble Jean de Veyiiiies, soi<^n'nr de Slo-Alvère , marié vers
1 iOO ave ' danmisflh' de Fhimejii' de Hniiiac, dont il eut quatre
llllrs:
1" Auloiuelte di> Veyrines inutrenient île Limeuih ((ui épousa,
b' 57 novembitt Iii8, noble Jean Alhémarrl do Lostangos, damoi-
i" Louise de Veyrini's, mariée le même jour n noble Fons do
I.annandic, damoiseau de Miremout ;
:t" J.-anne, allier en 1 Cl à iii.l.l.- Jean de Laurière, seigneur <ie
l.aninarii' ;
1" Auli'i' Jeanne dnnl \r sort e-t i;.'noré.
1.1 'S annes déi'i'ites en lèlc de i-i'tte noiiee ont lellement d'analo-
;.'U' iivei'i'i'llesdii reliipiaire deChaneelaile qu'on serai t iiorlé à croire
.im- leilil reliquaire provii'ut de la lamille de Veyrincs.
{iEIPillll
3S'
Kb V1P:I.('..VSTKL The Sauiac), baron de Ven-
de «laital. de ilelletsle, do Veziat, de Ho-
■avi- nu .Marmiidiac, ete.
lourîUuiis lie niùme.
Kl 'innia vins l'sf fmitruni eujas
ilii Onercy, se
icuv ilenx nobles r.hevaliers ; Pierre
isli'l. ipii tous deu-t suivirenl, en
— 518 —
1006, Raimond de Saint-Gilles, comte de Toulouse, à la Terre-
Sainte.
Godefroy do Bouillon honorait de sou amitié ces deux frères ju-
meaux, qui périrent ensemble et furt^it enterrés dans le même tom-
beau. (Histoire (hîs Croisades, par Hichar.l.)
C'est sur le vu de ses titres, remontant à I0î)9, que les commis-
saires cliarj^és de la re.'herehe de la noblesse rendirent en sa fa-
veur, le 27 septembre; iOOf), un juj^cment de maintenue et t[ue Té-
cusson de la famille fut placé dans la j^aleric^ de Versailles, salle
de la l'*' croisade.
Aux Fltats-Généraux de 178*,) tijrurent , parmi les votants dans
rOrdre de la Noblesse de Péri^ueux : Messire Charles de Salviao
de Vielcastel, chevîilier, seij=rn(?in', baron de Verdon, habitant en
son château d(; Vielcastel, etc., et messin» Charles-François Pons
de Salviac de Vielcastel, chevalier d(» l'Ordre roval et militaire dt»
Saint-Louis, ancien capitaine au répfinuMit d'Auver^rne, seijrniMir
des (irèzes et co-sei^'ueur de Siorac, habitant au château de Vi^
ziac, paroisse de Montplaisant, en Sarladais. (Voir aux procura-
tions.)
A cette famille appartient le (*onite Horace de Vielcastel. qui
s'est acipiis, de nos jours, une brillante réputation dans le monilp
littéraire.
^^^ VIGIKIî , de IVri^^ïeux , de Caussadi» , de
Premilhac, <le Dou/illac, de Heauronne, de Javer-
lliac, de Se^onza»', etc.
Akmi:-; : I»»^ ^'Uiuli'-i .'» Iroi-t lioiHd'Dr et UDO cotico d'ar-
^NMlt lll-Dcll.lUt sur |r tn'lt.
Ces armes. appD^^ées sur une quittance, étaient
\o s<*eau dont fai-aient usajre h»s branches de
Douzillac et de Beaiu-onne, probablement. <lit M. de Courcelles,
issues des Vifrier ijc Ciiiiis^ade.
Sous le nom de Vii^^er de Saml-itabiiM', un trouve les aruies
suivaiilr-; : I)'(»r î\ lrni-> étoiles "raziir. rt si»us coini de Vitrier df*
SiorMc. Vi;^i»M' d»» \*[',\<, cl JîinlliPiMir- X'iLrjer, jibbé ib» Chiince-
lad»' : l)'jn%'eiif à l;i l»;iiiil»' ib- LiHfuIf^ i-t une liordure de mr^mo,
cliar^»'»' "11' liiiil be^aiit*- tVnv: <<ni^ \r nuni m-uI de Vij;ier >Aiinis
et Sainton^'e) : U'arj^^Mil à tr^jr. lM-i*es.
Malprré la ditïérenee de ces ainmiries. j'ai cru devoir on donner
— 510 —
description dans V Armoriai do In Noblesse du Pt'riqord, en rai-
n\ do.s alliances nombreuses et dislinj^uées que les Vigier, (niali-
!»s do titres nobiliaires, ont eonlrai^téos dans notre province.
La maison de Vicier, dit Couin^Ues, dont Torigine remonte aux
'mps les plus reculés et (pii ]>eut être regardée comme la souche
)nimuue de plusieurs branches ipii se sont répandues en divers
inps en Férigord, en Angoumois et en Limousin, paraît avoir
•is son nom d'une char^^;^ appelé j vijjruerie ou vitrerie, en latin,
inaria (1), que ses premiers auteurs ont exercée dans hi ville du
ny-Saint-Front de Périgueux (2). Il est certain, ajoute ce généa-
gisîtî, (pie la famille Vi-^ier possédait cette charge, à titre de fief
es le XI* siècle.
La vente du droit de viguericî fut faite en 1304 par Hélie et
ierre Vigier, (pialiliés gentilshommes. Ce sont les mêmes qui se
^i«Mit dans la liste des maires de IVri gueux et de la Cité : le pro-
liiT, en 1307, et W s«*cond, en 1341. En 1333 on voit également
)l)le Hernard Vi^^icr, main^ de la ('ité ch» Périgiieux.
La branche de (laussade s'est éteiuli» dansja maison deCugnac,
I celle de Premilhac, issue de celle de Gaussade, dans la maison
i» Laroche-Avmon.
^^- I)K VILLARS, de la Filolie, de Mondésir, de
MoulinntHif, de Venlas, de Félines, de Monpey-
ran, de la Salle, de Varenne, de Fontignac, de
Montchoisv, de Minzac.
Ahmes : D'IioniiiiH' au chef de jfueules, chargé d'un lion
issant d'arjjciit.
Dans les jugements des intendants de Bor-
t^aux portant maintenue de noblesse (recherche»» de 1697 à 1718), on
Dit ainsi inscrit : Jean d(» Villars, seigneur de Monpeyran, et Pierre
? Villars, seigneur de la Vareuu », <»l [»armi les votants, en 1789,
tins rOrdre de la Noblesse de Férijrueux : Messire Léonard de
1 L»» Vigui(U' ivicarius.i, était le li<*uli'iiant du soignourà qui la justice appar-
iiait.
i On |irt'suin«' cjiw «'•• fut un rvOtiuc flf IVrigu^-ux — pcul-ôlre Frolairc de
• Minloii, qui, on (|ualil»' d'ablx' de iSain'.-Froni, iufôodj le premicp ceUo charge,
rr-! la fin du x" sirdc.
— 520 —
Villars, chevalier, seigneur de Pontignac, du repaire de Miozac. rt
autres places, habitant en son ctiùteau de Poatignac, en Périgoni.
et nobles Marie et autre Marie de Villars, de Ponlignac, dame 'le
Montchoisy, lesquelles furent représentées à l'assemblée par mes-
sire François de Maillanl de la Faye, chevalier de l'Ordre de Maltp.
(Voir aux procurations.!
De ou du villars, de la Brousse, de la Cour-
nerie.
Anurs : Er;artel« d'aïur ''t 4*arg«nt au Uod coDlonru*
(le MhU, lirouliimt »ui' \r loul.
Ces armes, pfinti's sur un arbre généalopiqu''
de la famille, sont timbrées d'un casque de profil.
Dans le mniiuscril de la lin du xvii* siècle que j'ai
souvrnl cité, on trouve le nom de Villars, des Roches. paroi$<«
(le Saint-Laurcnt-de-Oogabauil : D'azur à trois lions d'or.
Par testament, en date du 2i août 1555, on voit que noble Pierrp
de Villars, seigneur (hidit lieu, <^ut plusieurs fils dont lous sont
qualifiés écujor^î.
Parmi les votaiits ilaus l'Onlre de la Noblesse, en 1789, on voit
ainsi inscrit : Messire Georges do Villars, écnyer. sei]nieur de la
Brousse, habitant du repHiii* de la Cournerie. paroisse de St-Avîl-
(le-Villnrs.
Celle famille était-olle flistinclc de celle qui précède? I.^ peu
d'analogie de leurs annos permet d'eu douter.
DeVILLKMI'R iArii.\^di. Kvèque de Péri-
gurnx. 1[> octobre 1317.
.\nvE'i : I'>!ii'1i'1i', au I cl 4, de jiu'ulmaa IIbb d'or n mi
ri l:ini|i'n«!:<' ilii r'h;mi]i : aux î tt S, ri'or à (roi* p*b dt fnea-
Transfi-ré à Pfutiicis. le 13 lévrier (348, H
i-n'é l'iinlitiîd iln litre de Sninl-Sixie, é\"ê(nie de
Pa|.?-Mne. en la.M. il nioiinit ^'ibiti-nienl à Avignon, le 88 octobre
IS.'.:.. (P-ri'/nrd illnsU::,
695
De VILLEPONTOUX, de Jaurès, de Corbinc.
; D'jr^Dl au lion de sable, »
:1 lampaBH^ d«
Ces nrmes, nîiisi demies dans lu [nanuscrit de
1r lin du XVII" siècle, déjà plusieurs fois cité, sont
^ timbrées d'un casque panaché, à doini tourné.
L' nom di' Villcponloiix se voit inscrit dans les
jugements des intendaiits de Bordeaux, période do 1C97 à 1718,
portant maintenue de noblesse. Il se voit aussi dans la liste des vo-
tants pour les députés de la Noblesse de Pêrigiieux aux Etats-
Généraux do 1789. En janvier l'>8i le roi avait anobli Simon de
Villcpontoiix, dit le capitaine Jaure, sergent major de Bergerac,
Noble Jean de Villepontoux, écuyer, soif^neur de Jaure, fit enre-
rifitrer les lettres patentes, le 19 août I63i, an greffe de la coi'.r
des aides.
couvent des capui
De VILLEHS-LAFAYE Oynis, Evêque de
l'origiieux, 1G52.
AnicES : D'op à lii fasce (Ir j;iipuks.
Noble famille de Bourgogne.
Nommé l(r ai juillet 1653, il prit possession de
ivéché le 7 novembre suivant et mourut à
;, le i octobre lfî65. Il fut inhumé dans la
de la rue Saint-Jacques.
ItK VILLOUTHEVSrn
Ahke» : D';i7ur ail l-Iicvicii
lln^ rose (Ir m.'nii',
i}KVi»E : Il>s|.os.', rail
S\1MTE-M*HIK, etc.
(l'or, nrcnmpaftne en cher
<!<■ Aeu\ floilns p| en points
l);in!i les jiitremenls des intendants dr Bor-
porianl mainiennr <[>■ nllllll■^se, rnidns <]iuis la période de
|7jX, lij:iiri- !.■ mmi ilu >eit:Lieur de Villoiitreys-de-Sainle-
11 -e voit é{,'aleTnetil dans la liste des votants pour les <)épu-
— 52-2 —
tés fie la noblesse du Prri'jrord, aux Elats-Généraux do 1789.
Jeau-Kran(;ois, comte <le Villoutrcys, était ancien page do Louis
XV et successivenieiil cavîilcadour du Roi et de Mesdames.
Celte famille est représenlée pju* le nian[uis de Villoutreys, an
château du Plessis-Villoulreys :Maiiie-et-Loire'i.
698
Dk vins, du Manèjrro il , de Pepcyroïix, de
Montelon,de Fonljat, de la Flennie (2), do Cra-
misat, etc.
An.Mi:s : l)"ai'j:«Mit an chciic leiT.issé de pinopl«*, a^*-
«v»sté <'ii pf)iiit«^ (lo doux siinplicrs ftiu porcs) passants r\ nf-
fpiHitt's flo saldo.
Outrr ces armoiries tlnnnées «lans le Grand
Armoriai df P^rnun\ on v Irouvc «''î^alcnieiit, sous le nom «le Jean
de Vins do Fomhas : d'ur, h un arhro de sinople accompagné de
deux étoiles de r/ueules et d'un lion de nirme en pointe passant de-
vant Je pied de i' arbre.
Cette fîmiille fiy:un» dans rp]tat-Oénéra! des gentilshommes d»*
rélection de Sarlîit, maintenus dans leur noblesse, en 1006, par
M. r*ellot, intendant dr (luieiine, de nu^m<' (pn* dans les assem-
blées de la noblesse, lurs dt's Etat^-(i«''néraux de 178î>, sous le nom
de haute et puissant »• dame Marie-Thérèse de Moudin, veuve de
haut et jmissant scii^-neur, messire Antoine de Vins, seiprneur du
Masnè^re, FNnpt^yroux, Cramirel et autres lieux, lafpielle fut re-
présentée par haut i-t puissant sei;:nc'ur Marie-Antoine «le Vins,
seif^neur du Masuè^^'O.
r.9î)
r.- .
L- - ■ "-
r. - -
E-- . -
'-■'<:>-
dâ*
l)i: VITHAC, d(^ Vandièn», de Laudonie, de
S:jiiil-Mi»'ln'l H , d»* la Tour.
Al; M! - : l) .'/ :r à \v^t\< In-flo'* d'm*. .Mîhh dp sinople.
Ku Nrilii ilr l'adiiption d'un des membres de
«•l'iir l'.iîiiiili' pMr Ir vicointi' d'Abzac, les noms.
'~-r\ titn'< ri arme- di' «•«• dcrnirr ont passé dans une
1- !.•■ M.i-ii'-L'f.', lonmiiîi.' "!•• \.il '.j"<J\. .iii-ii n r.'jiiur.- ludjli- rokvaiil de U
romiii.niil» : i • fl'» ' .■■;iiiii.
1 I,.' l-l--.iiii' . •■ iiiiMi'iii'- <!■■ ('."mmI .!--'i:-\ •■/tri'. ;iii'-i.-ii r»'îi;»ir** unldf ay.iiit
h.MM'f' li-'. !■•• ■» :i- il- il V \ 1 ! !l;-- «!■■ < i'M.ili'.
— 523 —
branche' de Vitrac qui s'est appelée depuis d'Abzac-de-Vilrac.
Aux Etats-Gcnoraux de 1789, se voit parmi les votants dans l'Or-
dre (le la Noblesse ainsi inscril : Messire Élie-Bernard de Vitrac,
écuyer, seigneur de Vitrac, ancien exempt des gardes du corps du
Roi et chevalier de TOrdre royal et militaire de Saint-Louis, habi-
tant du village de Laudonnie, paroisse de Tourtoirac, lequel fit et
constitua pour son procureur-général et spécial, messire Pierre
vicomte d'Abzac de Limeyrac, habitant en son château de Limey-
rac. (Voir aux procurations.)
Plusieurs sujets de cette famille suivent la carrière des armes.
'^^ De vivant (ou de Vivans) do Pouyac, de
Doissac (ancien repaire noble, canton de Bel-
vèsj du Boscq, etc.
ARME3 : I)'or au lion de gueules couronné de même.
Devise : U n'en devail crever \h ou Dieu et le dia-
ble n'en peut nuin* (1).
G^sarm(»s sont ainsi décrites dans le Grand Ar-
morial de France {reç;\Mre deSnrlat), sousle nom de Joseph-Geoffroy
de Vivans, comte do Pouyac, seigneur de Doissac, le Boscq et autres
lieux. Elles sont les m mu^^s sur le tombeau de GeoITroy de Vivans,
ce chef du parti cdviniste, eu Périgord, en Ag.înais, en Quercy et
en Limousin, dont Tactivité, le courage et l'audace lui valurent
d'être succt33sivi?meut chamb(îllan du roi de N:Avarre, membre de
Bon conseil privé, mestre de cami) de la cavalerie, et gouverneur
en Périgord et en Limousin. Le grand nombre de lettres dont
l'honora le futur Henri IV, témoignent assez du cas que le brave
Béarnais faisait d<î sa personn»». Par Fextinction de cette famille
dans celle de la Verrie, cette dernière a accolé le blason de Vivant
au sien propre, ainsi cpi'on le voit dans li^ double écusson porté
plus haut n" 007 de l'Armoriai.
î'ne notice sur la famille de Vivans, insérées en note de la gé-
néalogie (Ir Toncliebo'uf, par M. de Saint-Allais, constate que la
maison de ce nom était noble et ancienne en l^ériîîord.
1 pnrojp^î filhMiri IV^ rl^^inniid mt à I.riysoiii. son niôdriMii, qui avait «soipn^
Vivant (\f< bl»'^«<iir»^«< qu'il avait rnrU'^^ à 1 1 bataille de ('outra»*. Comment va Vi.
vant, Loysi^m ■' Il <<t j>.irti pniir S.nnte-Foy. F.n liliere ? d»'mando le roi. — Non,
à rh»'..»l — Vontrr--;aint-frri< !
De VVAUUEKT de GENLIS.
n ^luloir, brochant si
Cutle ramilk', originairo des Pays-Bas, lionl \»
noblesse remonte au-delà du xiv siêL'Ie, s'M
fixée en France dans ki xvn" et a obleau Jf
d'Hozier, juge d'armes de Kranec, les certilicals qui élablisst-nl
qu'elle doit jouii'ile tous les priviîèfjres de ["Ordre de la Nobli'S!>f
du royaume.
Elle sovatlache au PtTi<,'ord]jar le mariage du général de Vau-
bert (le Geiilis avec M"» Yécheinbre, d'une familte uotablp île
relie province.
De ce mariage sont issus rleiix lîls, tous deux olïlcicrs de rava-
lerie, el une Rlle mariée au géuéral (îiiiotli.
ADDITIONS ET CORRECTIONS
DES ARTICLES CONTENUS DANS LE 1" VOLUME.
A la note page 16 il est dit : « Voir aux procurations, de la pa^ce
60 à la page 188 » ; c'est là une indication fausse, les procurations
étant dans le second volume.
ALAMIGEON
A la page 30, au lieu du n* 10 (erreur typographique), lire n° 5,
et ajouter que ces renseignemonts ont été donnés par M. Paul
Jluct.
n'ALBA.
A la page 31, n° 6, ajouter en note Hélie dTAlba, avocat et bour-
geois de Bergerac, avait été anobli par lettres patentes de décem-
bre 1638, enregistrées le 12 mai 1610, en la cour des Aides de Bor-
deaux.
D^AMADE.
Page 36, n® 13, après celte phrase: « Sa place dans V Armoriai
(le la Noblcsi^e du Pcriyord nY»st point douteuse, » devait suivre
ratteslation que la noblesse do ("astillon et des environs donna à
un des meudjres de cette fAmille. Elle est ainsi conçue :
« Nous, écu\ ers soussignés, certifions et attestons à tous ceux
qu'il appartiendra, (pie sieur IsaacDamade, vit noblenienl ; qu'il esi
issu d'une famille qui a toujours été associée à la Noblesse ;que sieur
Jean Dama<le, son aïeul, a vécu noblement^ lequel avait cinq fils —
(an nombre desquels était le père du dit sieur Isaac Damade, qui vil
aussi noblement) t au ser\ice de Sa Majesté dans le régiment de
Maugiron cavalerie, dont trois officiers et les autres volontaires,
.l'un desquels fut ensuite garde du Roi, qui fut tué à la bataille
d'ïOltingiieii, el un do ceux qui étaient ofliciers, s'est retiré pen-
31
sionné du Roi ; que deux de ses grands oncles étaient officiers
dans le dit régiment, Tuii capitaine commandant, et l'autre aide-
major, chevalier do Saint-Louis et pensionné du Roi ; que bien
d'autres de ses parenisoiit servi dans le même régiment; qu'il y a
eu un lieutenaiit-eolonel et briga«lier «les armées du Roi, et les
auhvs major, eapitaiiies el chevaliers de St-Louis et également
pensionnés ilu Roi. Eu foi de quoi nous avons donné la présente
attestation. »
Signe : De Tausia, ancien major de cayalerie ; de Ghaillt
PB PoiNsoxNET. mostrc de e^imp de cavalerie ; Ddoox
PE Tal'zia : de Tau/ia, capitaine réformé tu régiment
de Chartres cavalerie ; Marcox» brigadier des gar-
des ihi Roi ; chevalier de Lageard ; de Labdils ;
QiEYssAT «père des sieurs de Queyssat); Diiiois.
dARLOT.
Le ifnuhl Artuorùit de France supprime dans les armes la
prappe de raisin, ainsi qu*un on de*.i\ cachets de famille, cëtait
une Laisure de puiuesse. car la grappe est non seulement indiquée
par iTII'./irr, mais elle existe aussi >ur un tombeau de IWl, dans
rêjrl'.se tie Firl'oi\, et sur la Ltre do colle de Sl-Pieire-de-Fnigie,
deux seigneuries de cette famille.
dAYDIE.
A la pa^re iS. iv S-S. ligne r>. au. lieu de Beoâager , lire
pAYMERIC.
A la pa^-e ôO. ajouter du CLastaùi-j, nom sous lequel cette
fa m 1^1 :' es: vi.si^iKe .iîns ce! tains actes, sans même que le non
rv BELLEYME.
A 1:1 : V' Tf. :.'TL '-r-.s I.i I s :!?.:: n héraldique. i^outerqne:
pî'is a:.;: ;:;. ::*.. !es c\r:r. :- s^^ \ .io:/. iranjeai ëa eàtrr^m fi
— 527 —
sant de nicme, et compléter le premier paragraphe de la filiation
suivante :
Ledit Pierre, né à Beaumont du Périgord, le 14 mars 1747 et
mort le 29 août 1819, fut père de : Jean-Louis de Beleyme, né le
16 janvier 1787 et mort le 24 février 18G2, qui fut président du tri-
bunal <lo la Seine, préfet de police, vice-président de la Chambre
des députés. Il eut pour fils :
Charles-Louis de Belleyme, député de Blois de 1845 à 1846 et
Adolphe de Belleyme, qui siégea également à la Chambre des dé-
putés (représentant l'arrondissement de Bergerac), où il fut rap-
porteur de plusieurs lois. Il est mort en 1864^ laissant une fille
unique, Gabrielle de Belleyme, mariée au marquis de Trévise ;
de ce mariage, une fille mariée en 1888, au prince de Gystria.
Louis-François (le Belleyme, cousin germain de Pierre de Belley-
me, ingénieur géographe, habitait la Grasserie, paroisse du Salon,
près de Vergt, et Bassac, près Villamblard. Son fils, Jean-Baptiste
(1767-1836), notaire royal à Périgueux, cousin issu de germain du
président de Belleyme. De son mariage avec Anne de Scudyé, sont
provenues deux fdles, dont Tune mariée à M. Bonhomme de
Montégut et l'autre à M. Débets de Lacrousille, ancien député à
l'Assemblée constituante, décédé en 1851.
D'après des renseignements postérieurs fournis par la famille,
on voit que les Belleyme sont originaires du Perche et de Nor-
mandie et que leur généalogie (preuves de 1640, élection d'Argen-
lan), romonto au xi* siècle : que Guerin de Belleyme porta le titre
de comte de Domfront et Geoffroy de Belleyme, celui de vicomte
de Chateaudun ; que par testament, en date du 12 juillet 1551,
Hobert de Belleyme institua son fils Louis, avec stipulation à vie
en faveur de Antoine de Belleyme, cadet, seigneur de la Grange-
Perrier, au lieu de Bergerac (d'où la branche du Périgord), plus
une aumône de mille livres aux sieurs Religieux de Montaigne.
DE BELRIEU.
A la page 73, ligne 10 : au lieu de Vivazet, lire Virazei^
baronnie qui passa aux d'Augeard par le mariage de Cathe-
rine de Beirieu avec Henry d'Augeard, président à mortier au par
lement de B(3nleaux, en 1717.
— 5-2« —
DE BERGUES.
A la page 75, n® 78, après la neuvième ligne, ajouter : Un Jtaa
de Bergues est déclaré noble et exempt de la taille, par arrOl «lu
Conseil d^Etatdu 8 mai 1642.
DE LA BOMIE.
Page 9i, n®ill : Le nom patronymique de la famille de I«
Gaubertie, seigneur de la Borie, est Véra, Jean de Véra, natif de
Caslille, épousa en lii5, MariedWbzac, dame de la Gaubertie.
DU BOUCHER.
Au dernier paragraphe, page 97, de la notice 115, annuler les
mots : sous les noms de.
DE BOYSSON.
Fendant l'impression de ce premier volume, et mieux renseigné
en ce i\m concerne de Boysson, page 105, n« 130, et du Buisson,
pa^'C 122, n° ir)7, je dois à la vérité de déclarerque ces deux famil-
les se rattai^luMit à cellt» de Boysson ou du Buysson de Mirabel,
d'Aussonne, do Bouriiazel, etc., aujourd'hui éteinte.
Comme prouve do la communauté d'origine, il sufRrait de rap-
peler que l'autour de la branche do Boysson, venu en Périgord,
lut appelé à Gahors conimcî président aïi présidial, par Tinfluence
do son parout, Hugues do Buisson ou de Boysson d*Aussonne, gou-
vernonr du Uuorcy.
Ils appartoiiaiont l'un el l'autre aux Boysson, capitouls de Tou-
louse, qui étaient tous, sans exception, des Boysson ou Buisson
d'Aussonno, dr yiirahol, etc.
J'ai aussi à signalor Tomissiou involontaire de vote fait en 1789
dans rOnlro do la Noblesse du (Juercy. par Bernard de Boys-
son, jji.-aïoul i\c nos Boysson, dont lo ills servit dans rannée de
Coiiflô.
Kiitln, Ji^ (lois roiMili-.'i" la «lualiiicjlion de conseiller au présidial
atl:i')îi '0 aux Hjy.-s ).i, d 'piiis AnloiniMpii épousa dans la 1** moitié
du XVII* si(\'!o, l'iiMTOtl'^ d'Ahzac, lille de Isaac d*.\bzac, et dont
mi(' lillo l'iil marié ^ à Hrandoli-; do Gironde, de Montclar ; c*esl
Pré<idrnl «jno j'aiii'ai^ dû dire.
— 529 —
DE BRÉMOND.
Page 108, ligne 4, au lieu de Sainte- Aulaire, lire Saint-Aulaye
(canton de l'arrondissement de Ribérac). •
DE BRUZAG.
Page 120. Ajouter à la fin de la notice : Cette famille releva le
nom patronymique de Flamenc^ dans les actes authentiques, à
partir de 1695.
DE CARRIÈRE.
Paf^e 130, dernières lignes, h Ténoncé des armes, après avoir
dit : ff aux ailes déployées » pjoutcr « le tout en champ d^azur »
puis... panaché avec timbre et non au timbre. Ces armoiries sont
les véritables de la famille périgourdine Carrière de Montvert. Un
cachet de famille les donne ainsi, semblables à celles produites
pour la maintenue de 1666. (Archives de Montvert.)
DE LA CHAPELLE.
Page 117 Effacer le paragraphe concernant Jean et François
de Morethon, portés au 2°»" volume, page 106, n® 179, sous leur
vrai nom de Morelon.
DE CHASTEIGNER.
A la page 152, n** 199, au lieu de Chaleigner, lire Chasleigner,
et ajouter : sires de la Chastaigneraie (1060-1406) ; barons de
Preuilly (1^* baronnie de Touraiiie) ; marquis de la Roche-Posay;
comtes de Chinssé, en Poitou; marquis de Saint-Georges, en Au-
nis ; barons de Malval et du Lindois, en Limousin, etc., etc.
Cette maison, originaire du Poitou, a possédé en Périgord, et
jusqu'à la Révolution de 1789, le fief de la Brangelie, paroisse de
Vanxains.
Les représentants actuels de ce nom en Périgord appartiennent
à la l)ranclie (hi Lindois (branche aînée), détachée en 1550 de la
souche Poitevine.)
— 530 —
DE CHAUSSADE.
Page 154, ajouter aux seigneuries : de Jolimont, nom d'une
branche sous laquelle des représentants actuels de cette famille
sont connus.
DU CHAZEAU.
Page 15i, ajouter aux seigneuries : de Beaumond^ nom que
portait une branche au xvii« siècle, avec qualification de chevalier.
DE COLOM.
Page 163, ligne 4 , après des Camps , ajouter de La-
brousse , nom sous le((uel sont connus les de Coulon de
Labrousse, représentant de nos jours les anciens gentilshommes
verriers de la contrée.
DE COSNAG.
Page 167, lignes 14 et 15, au lieu de t sa veuve, née de
Sabran » , lire « sa fille mariée au comte de Lestang dHust, t
DE COUHÉ.
Page 169, après Couhé, lire de Lusignan^ et après en Limou-
sin et Poitou, ajouter en Pévigord.
DE COURSOL^
Page 171, ligne 8 ; après : aux 1 et 4 de gueules^ ajouter : âa
lion d'or.
DE COUSTIX.
Pn^^ro 171, i\ la description dos armes, indiquer rémail des léo-
pards, d'or, et au lieu d'Oradour-eur-Veyn^s, lire V/i/re*.
— 581 —
DE LA CROIX.
Les productions pour maintenues de noblesse, V Armoriai
général de France^ l'écusson gravé sur la porte d'entrée de
Jovelle, et les cachets de famille, indiquent : une croix pattée
ou tourœlée d'azur sur laquelle s'appuie un lion de gueules.
— Page 174, ligne 25, au lieu de « Mémoires de M. de La
Roche jaqueîein » lire « de la marquise de La Rocbejaquelein
(édition originale de 1889). »
DE CUMONT.
Page 177. Le Raymond de Cumont, seigneur de Sallebœuf (fiel
de la commune de Cumond et non de St-Capraise) était un
Brémond, ainsi que le fait observer M. de Brémond d'Ars, dans la
généalogie de sa famille.
d'ESCATHA.
Page 188. Sous le nom de d'Escatha de Beauretour, les armes
montrent les 9 bosants placés d'une façon toute différente ; ils sont
groupés 3 ensemble, ceux du chef 2 et 1, et ceux de la pointe 1 et 2,
on forme de trèfle, et chaque groupe ainsi placé, deux en chef et un
en pointe (Archives de M. Huet) ; j'ajoute que sur une pièce en
parchemin conservée au château de Boisset, à M. F. d'Escatha, on
voit Hélie d'Escatha, damoiseau, flls de Raymond, chevalier, sei-
gneur des Vignes, passer le jeudi avant la Saint-André de 1356, une
transaction avec Jean de Gastelnau, au sujet de la basse justice
des Vignes, dans la paroisse de Mensignac.
d'ESCUDIER .
Page 189, à ce nom, ajouter: ou de Scudier ou de Scudyé.
d'ESTUT.
A la page 192, n* 261, ajouter aux seigneuries celles de Bounia-
^\\Q>, de Mazières; et, à la description héraldique et sur le dessin
mémo, voir : au lieu d'un pal d'azur, cinq pals et mieux cinq ver-
_- 532 ---
gettes ; et de plus, compléter le premier paragraphe : après te mol
substitution par : Michel Estiitt d*Assay, archer de la garde écos-
saise, ayant épousé vers 1510 l'héritière d'une branche de la
maison de Solminihac, sa descendance depuis en a porté le nom,
mais avec les armes des Estutt un peu modifiées.
DE PAGES.
Page 193 : au lieu de : 18 officiers, lire : 18 chevaliers, et
page 19 i, ligne 7, au lieu iV archevêque de la Gironde, lire : Archi-
ves départementales de la Gironde.
DE LA FARGUE.
Page 196, ligne 27, effacer : à Périgueux.
DE FAUCHER.
Page 198, ligne 17, au lieu de ou rameaux, lire : aux rameaux.
DE FAYOLLE.
Page 200, ajouter aux seigneuries : de Tocane, de Neuvic, de
Saint-Apre, de Douet, du Chadeuil, de Verteillac^ de Clermont,
de Vcrnodes, et à la description des armes, lire Tenants (sup-
ports), au lieu de tenant (participe présent.)
DE FAYOLLES.
Pjijjfo 201. M. (le Saint-Saud, en consultant les différents i/os«Âe/*5
do (rilozier, etc., au cabinet des titres, à la Bibliothèque Nationale^
(|ni ooncerntMit la famille de Fa voiles, f^e'i^ncurs de Puyredon^ Saint-'
Front, C lut toau' Geoffroy, n'a pas trouvé de jonction enlr'elle et
celle (lu iiH^'UK^ nom (pii était seigneurs i\e Sarrazac, Lisie, Lavêud,
Ole., malgré l'analogie d(»s armes de Puyredon : d'argent à S lions
(le ffucuhs, arnirs et lanijuissrs de sable. Los Fayolles de Puyredon
y sont (lits originaires du Poitou, où uno branche subsista long-»
temps dans la séncchausséo de Civray; ils vinrent se flxerea
—533
Férigord à la fin du xv* siècle ; leur nom patronymique semblait
être à cette époque Joubert^ et antérieurement Pisseleu, Ils sont
représentés de nos jours en Lot-et-Garonne.
DE FÉNELON (Salignac).
Page 206 : le champ des armes est dor et non d'«zwr.
DE FUMEL.
Page 221, ligne 26 du n® 298, lire Lisle et non ïlsle,
DE LA GEARD .
Lo nom s'écrit aussi de Lageard, A la description des armoiries,
au lieu de au-dessous de la queue du lion, lire au-dessuSy ainsi que
la gravurç F indique.
DE GIVRY
Après Lesparre, au lieu de du Lucquel, lire du Tuquet,
GHANT.
Dans la nomenclature des seigneuries, en tétc et dans le corps
do la notice, lire de Pouzet au lieu de Rouget^ et FaveyrouXy au
lieu de FareyroUy le Fresne au lieu de le Fresse.
DE LAMBERTERIE.
Paf?e 28r], ligue 12 de la notice 381, au lieu de J80ô, lire J87ô,
DE LAMOTHE
Pop* 2Hi, aux soijjfiiCMrios, au lieu de La Qiioyrie^ lire de La
Qnry/.i(\ et an uonibiv des alliaih'es, mettre à la place de Mastain,
Mnstiii ; 'fessirres \)0\\v Tessirre ; Bonnet d'Olcon pour Bonnet
d'Oli''i'cs ; ajouier à Toucljahœuf-neaumonf, Touchehœuf'Cler'
mont .
— 8« r-
DE LANES.
Page 287, ligne 19 : au lieu de Marquisat^ lire : Marquis,
car la seigneurie de Pommiers était en Saintonge, tandis que Saint-
Michel était considéré comme un démembrement du marquisat de
La Rochc-Chalais.
DU LAU.
Page 297, au nombre des seigneuries indiquées, au lieu (k Ia
Selhy lire de Celles.
DE LAVAL-BOUSQUET.
Page 303, ajouter après la description des armes : Cette famille
a reçu^ vers la fin du xvi« siècle, des lettres de noblesse en récom-
pense de services militaires.
DE LAVAUD.
Page 303, le nom est do Lanaud : les armes sont parlantes. La
seigneurie de Sainle-Aulaye de Montravel, arriva à cette famille,
par le mariage de Jacques-Louis de Lanaud (ou Laneau), cheva-
lier, sieur de la Heylie, avec Jeanne do Ségur, dame de Sainle-
Aulaye, dont il fit hommage à Tarcheveque de Bordeaux en 1671.
(Archives do M. deSt-Saud.)
deLESTRAUE.
Page 30 i, aux seigneuries, lire Floirac pour Foirêc.
DE LUPEL.
Pag(^ ïn3, ('ell(^ tainillo a quitté le Périgord, le château de Raiat»
n])|»arti<'nl au coiiitc Théoball de Choiscul-Goufller, marié à !!"•
Hathil(l(» (!(» Lupel.
— 585 —
DE MALEVILLE.
Page 326, n« 441 et nonSil, erreur typographique prolongée jus-
qu'au chiffre 479, qui reprend Tordre régulier. A l'avant-dernier
paragraphe, après : plusieurs enfants, ajouter dont le ftls aîné, le
comte de Malcville, a épousé, le 9 août 1890, M"^ Marguerite Ber-
Ihier, fille du vicomte Berthier.
DE MAREUIL DE VILLEBOIS.
Page 330 : Cette famille existe encu-e de nos jours, un député
de ce nom siège à la Chambre actuelle.
DE MONTAUBERT.
Page 360 : Cet article fait double emploi avec celui consacré à
la famille de Ferrand, page 204.
DE MONTET.
Page 363, n" 4 41 (et non 341), ligne 3 de la notice, au lieu de
Chapelle nie, lire : CMfellenie,
PAPUS.
Page 379, ligne 24, au lieu de Beugière, lire : Brugière.
DE LA PLACE.
Page 395, ii'* 536, ligne 7, au lieu de Sainl-Meurel, lire :
SiiwtMéard, ot ligne 18, au lieu de Grimard de Fronleau, lire :
Grimoard do Fratteau.
DE PLAMON.
Pnj^f 3115, la notice sur l'émigré de ce nom concerne un
Thomnssoii, sfigiicur do Plamont et de Pouzat.
— 536 -^
DE PRESSAC.
Page 406, ligne 1, au lieu de l'/s/e, lire : Lisie (commune du
canton de Brantôme).
ROBERT.
Page 421, ligne 17, au lieu de seigneur de Montpon, lire:
sieur de Maupas. 11 y avait dans Montra vel, une maison noble
de Maupas, et Hélie Robert, damoiseau, rendit un hommage, en
février 1306, à Tarchevêque de Bordeaux, pour 8a terre de
(effacé), dans Montravel. (Notes de M. de Saint-Saud.)
DE ROBINET.
Page 421, n°r)68, à la description héraldique, au lieu : d'argent
au lion de gueules, qu'il faut annuler, voir : d'azur à une tour
crénelée d'or ou d'argent, seule pièce qui meuble Fécu.
DE ROCHECHOUART.
F^age 424, après la description des armes, ajouter: Timbre:
couronne antique de prince, Ainiery I®', vicomte de Rochechouart,
étant qualifié /;77/7ce dAt/uitainef en 1027, dans le cartulaire d'Uzer-
che.
Au lieu de Montemart (seigneurie, duché), lire : Morleaiart,
et dans le mémo article, ligne 17, effacer nom patronymique après
A imery IV, car Aimer y n'est qu*un prénom, et ajouter à la der-
nière ligne de la page suivante , avant Saint-AngRl, le nom
patronymique : do La Garde,
DE ROCHON.
Pag<' i2(3, dans l'explication des armes, voir, comme Tindique la
gravure, deux ch(.'vro.ns au lieu do trois que porte le texte.
DE LA ROMAGÈRE.
Page 4:29: V Inventaire de<i Archives départementales de la Chth
rente, dit (jue le nom patronymique est Vermonet,
— 5â7 —
DE LA ROQUE (de Joas.)
A cet article, n** 578, au lieu de Perpuchet, lire : Perponchei\
et, après la descriptioa des arinjs, ajouter : la braui^he de Per-
poncher les blasonne de la façon suivante :
De gueules à trois colonnes d'argent, au chef d'azur chargé de trois étoiles
d'or rangées.
Devise : Afa patrie est au ciel.
Cimier : Un chien aile.
Cri : Braque et vol.
De cette branche étaient : François de Joas de Perponcher , qu
épousa en 1540, Anne de Laurière, fille du seigneur de Laurière
de Ferran et de Guillermine de la Boëtie — deux familles péri-
^ourdines inscrites dans le !•' volume de V Armoriai du Périgord,
Tune au n** 406, l'autre au n** 96 ;
Et Joseph do Joas, écuyer, seigneur de Perponcher et de la
Salle, marié, le 8 juin 1736, à Quitterie Elisabeth de Carrière —
autre famille portée au n° 168 du 1*' volume du même Armoriai.
Ces alliances confirment Tassertion du vicomte de Gourgues qui
dit : « Les Perponcher se rattachent à la famille de Joas, qui habi-
tait la Hoque, près Lanquais, canton de l^a Linde, en 1613.
« Les descendants dudit François porté plus haut (cette dernière
note est extraite des VaritHôs Girondines, par M. Léo Drouyn),
passèrent, dans le xvu* siècle, au service de Hollande. L*un d'eux,
Isanc, officier au service du roi de Prusse, devint colonel en Hol-
lande et obtint deux certificats de gentilhomme du Périgord,
attestant sa noblesse.
» L'un des enfants de ce dernier — au nombre de 14, — devint
le comte de Perponcher, ambassadeur du roi de Prusse, dans la
seconde moitié du xix' siècle. »
i)K RDQUECOR.
P;i«?e 431, cet «irlicle fait double emploi, car il figuré déjà au
n° 25, pa^a' 43, sous le nom de Aspremont,
DE HOUMEJOUX.
Pajjiî 432 : une erreur typographique s'est glissée à la dernière
— 538 —
ligne (le la notice. Au lieu de : général comte Agard de Rou-
inejoux, lire : Came A^nnl, etc.
DELA ROUSSIE.
Page i<)3, rt)ctiiior la date des lettres de noblesse: 1638, au lieu
de 1898.
DE SÉNAILHAC .
Page 469, n* 629, ajouter, après de la VitroUe (1), de Dure.s-
tal (:2), de Camblazac (3), de Malefon (4), de Vialard (5), de Sali-
bourne (6), etc.
En outre, faire précéder le dernier paragraphe de la notice, des
détails qui suivent :
Dans une filiation de la lamille, dressée depuis Jacques de
Sénailhac, vivant en 1609, et suivie jusqu'à nos jours, on voit cinq
conseillers au parlement de Bordeaux et à la cour des Aides, sept
ofliciers, dont un, major au régiment de Cambrésis ; six capitaines»
dont un, ancien gendarme de la garde du Roi, chevalier de Saint-
Louis, et un lieutenant, Etienne- Joseph de Sénailhac, seigneur de
Durcstal, lequel, ayant appris que les habitants de la paroisse de
Varennes voulaient le nommer Syndic pour Tannée 1740, déclina
cette marque de confiance, attendu que, comme officier, il était
toujours au service du Roi. Une ordonnance du 4 décembre 1789,
signée Bouclier, intendant de Bordeaux, constate qu*il fut fait droit
à srs observations
Branches issues du mariage de Alphonse de Sénailhac avec
Agathe do Go m marque :
!•* Raymond, marié à M"' dtî Lucy, dont :
A. Robert.
B. Evariste.
(l- l.a VitroUi», m.'iison noblo, commune de Limcuil.
\ûi Diirostnl, aiioitMi repaire noble, commune de Cendrioux.
fiS (innl)laza<% ancien repaire noMe, commune de Ccndrieux.
{\i Vialard, ancii'n repaire noble, commune de Sl-AviUdu-Buglie.
(7)1 Malefou, commune de Sl-Avit-de-Vialard.
■0} ^^'l'boii '", commune du Coux, ancien repaire noble.
— 589 —
C. Marie.
2* Ludovic, marié à M"* Lafont, de Marseille, dont un flls.
Autre branche formée par le frère d'Alphonse ci-dessus men-
tionné :
Raymond, marié à M"« Ursule-Eveline de Galard de Béarn (i),
dont :
A. Albéric, trappiste, mort pendant la guerre.
B. Arthur, marié à M"« Nelly du Pin de Saint-Cyr, dont cinq
filles.
C. Franceline, mariée à Etienne de Villars, officier supérieur
en retraite.
DE SÏORAC.
Page 473, ligne 8, au lieu de 1833, lire : 1339, et au dernier
paragraphe de la page suivante, au lieu de 61""* de ligne, lire :
63"*.
DE TESSIÈRES.
Page 488, à la ligne 14 de la notice, au lieu de 1423, lire : 1433,
et rectifier que Jean de Tessières n'était pas frère, mais simple-
ment fondé de pouvoir de Laure, (Note de M. Huet.)
DE THIBAULT.
Ajouter aux seigneuries : de Servanches. La vicomte de ce
nom (canton actuel de Saint-Aulaye), appartenait, depuis le milieu
du XVII* siècle, à une famille du parlement de Bordeaux, dont les
armes étaient semblables à celles énoncées, mais avec le parti
suivant : dazur à une bande d'argent accompagnée de deux étoiles
du même.
DE LA TOUR.
Pajre 495, n*» IftO, à la ligne 10, au lieu de croissants, lire
chevrons.
{ Kvclino de Gnlard de Déarn élait fllle d'Emery Sainl-Mars de Galard de
Benrn cl de Jeannc-IIélènc de Douilhac, veuve en premières noces du baron de
\'assal de La Vasâaldie, el sœur de la marquise de La Douze.
— 5iO —
DE THOMASSON.
A la promicre ligne do la page iOl, au lieu de : Cettî» famill.' »
été maintenue dans sa noblesse, lo seize décembre iOîw ; il îi':t
lire: six décembre; et aux alliances, lire: Chasloif/ner tic !>
llochc-Posay, sans tenir compte de la virgule qui senibl»' iihiijii r
d(îux familles distinctes.
DE VEHTHAMON.
Ligne 12, de la page 514 : au lieu de « dans la Cité de Pthi-
govd », lire « dans la province de Périgord. »
Jean et Pierre de Verlhamon, écuyers, de la branche jiérigour-
dine et protestante de Bergerac, obtinrent, le 12 mai 1677, un
arrêt de confirmation de noblesse, du Conseil d'Etat. La rdinti'.»n.
d'aprcs cet arrêt, n'est pas conforme à celle dormée par Nadau 1.
(Archives de M. de Saint-Saud . )
(iÈ^/^%
Inii)r. «Il' la DnitlOfe'iie.
^9 5 AK A 30